©] Pres. of Columbia College, 4864-4889. | and | | Mrs. M. M. Barnard, | | FER 1173 ; QE 2 & LE BOTANISTE _ CULTIVATEUR. LE BOTANISTS CULTIVATEUR, OÙ / Descriprion, Currure et UsaGes de la plus grande partie des Plantes étrangères, naturalisées et indigènes , cul- tivées en France, en Auiriche , en Italie et en Angle- terre, rañgées suivant la méthode de Jussieu ; Par G. L. M. ou MONT pe COURSET, Ancien Capitaine de Cavalerie , Membre correspondant de l’Institut de France, des Académies des Sciences de Rouen et d'Amiens, des Societés d'Agriculture de Paris ct d'Evreux, des Sociétés des Sciences et Arts de Lille et d’Abbeville. Tant les ans et les soins et l’adroite culture Subjuguent l’habitude et domptent la nature ! Imitez ce grand art , et des plans délicats Nuancez le passage à de nouveaux climats. Derire , l'Homme des Champs. SECONDE ÉDITION, ENTIÈREMENT REFONDUE ET CONSIDÉRABLEMENT AUGMENTÉE. > he D A D > A Se D D A M LP TOME SIXIÈME. EE ET 0 SD EP D PP DS EP SP > D > AP A Te A PARIS; f DETERVILLE, LisraiRe, RUE HAUTEFEUILLE, N°8 ; RG OUJON, Lisnaume, nur pu Bac, n° 53. CHez TSI, A a mt M Pope Mare CE Ray .1 \ REA 2) RUE NES LE BOTANISTE CULTIVATEUR. Suite de la CLASSE XI V. ORDRE Xl. Les Lécumineuses ( LEGUMINOS x.) Carr monophylle , diversement divisé. Corolle polypétale ( très-rarement nulle ou monopétale), in- sérée au haut du calice sous ses divisions. Cinq pé- tales, quelquefois moins , réguliers , presqu'égaux ; le plus souvent quatre irréguliers, ayant la forme d'un papillon; ce qui a fait donner aux fleurs le nom de papilionacées. Elles sont composées d’un étendard supérieur qui enveloppe à demi deux pé- tales latéraux nommés les ailes , et de la partie infe- rieure recourbée en dedans, appelée caréne, formée d’un ou deux pétales. Dix étamines , rarement plus ou moins, insérées au calice sous les pétales, à filets séparés, tantôt reunis à la base, le plus souvent en deux corps, neuf dans un tube fendu sous l’éten- dard , et le dixième solitaire sous la fente , quelque- fois toutes réunies au tube, Les anthères séparées ; le plus souvent petites , obrondes , quelquefois VI: I z CLASSE XIV, ORDRE Xl: oblongues et penchées. Ovaire simple , supère. Un style. Stigmate simple. Fruit quelquefois capsulaire, à une loge et une semence, le plus souvent lésumi- neux. Le légume, qu’on appelle aussi gousse , long, bivalve , à quelques exceptions près ; les semences attachées à une suture latérale ; quelquefois à une loge à une ou plusieurs semences , ou à plusieurs loges avec cloisons; les loges monospermes, quelque- fois pulpeuses. Dans les polypétales irrégulières , la radicule de l'embryon est couchée dans les lobcs sans périsperme; dans les régulières , la radiculie est droite, et l'embryon envelcppé d’un périsperme ou d’une membrane épaisse; les loges se changent le plas souvent en feuilles séminales; quelquefois ils _ sont distincts et persistans en-dessous. Herbes ou arbres. Le plus souvent rameaux al- ternes. Feuilles stipulées, presque toujours alternes, ordinairement ternées , ou digitées, ou pinnées. La disposition des fleurs varie. Obs. Les légumineuses forment une des séries les plus mar= quées de l’ordre naturel. Jussieu ne prend point leurs carac- tères pHAie, dans la connexion des étamines comme Linné, ni même dans la corolle papilionacée , à laquelle s’associent des coroiles régulières ; 1l les a choisis dans le calice monophylle, dans la périgynie de la corolle polypétale et des étamines, dans son ovaire supère, son style simple, son fruit légumineux et dans l'insertion unilatérale de ses semences. LES LÉGUMINEUSES 3 I. Corolle réculière. Légume multiloculaire , sou vent pète te bois Gn transversales et à 62 1-spermes. Etamnines distinctes. Feuilles simples ou ailées , sans impaire. Acacie, Mimosa. Cal. tubulé , à 5 à 5 dents. Cor. infund. , 5-fide, ou à 5 pétales, ou nulle. 4 ou 10 étamines , ou nombre indéterminé , dis- tinctes , rarement réunies ; quelquefois stériles. Leégume long , charnu , ou membraneux , ou ligneux , de diverses formes , quelquefois aile ou articulé , lisse ou hérissé. Feuilles simples. % 1. Acacie verticillée ; M. verticillata, L'Hérirrer. | Arbre diffus , sans é ines. Feuilles verticillées, linéaires , sé= tacées , terminées en pointe piquante, au nombre de 3 à 8. Fleurs jaunes , péd., axill. , en épis cylindriques et droits, Lieu. La Nouvelle-Galles, 5. Fi. en mars—mai. Serre tempérée. *9. À. à feuilles de genévrier , ÂZ. juniperina, VENTENAT , Malmaison , Curr. M. ulicina , Hort. angl, Tige droite , peu rameuse , velue. Les rameaux grêles , un peu pendans, jaunâtres et velus. Feuilles éparses, nombreuses, linéaires , acuminées , assez semblables à celles du genévrier, garnies à leur base de deux petites stipules sétacees. Fleurs ; jau- nâtres , terminales , en pelite têle ronde. _ Lieu. Les Îles de la mer du Sud, &. F1. au printemps. Serre tempérée. Cette espèce ne paroît être qu’une variété distincte de la pré- cédente. 3. À. à feuilles simples , ÂZ. simplicifolia. Acacia laurifalia , Wizzn. Bel arbrisseau sans épines. Feuilles grandes, dibhtongiee, 4 CLASSE XIV; ORDRE XI: tres-planes , sans nervure principale, nerveuses, trés-glabres , portées sur de courts pétioles. Point de stipules. Fleurs en têtes globuleuses , axillaires , petites , au sommet de pédoncules tres- courts. Légume comprimé, courbe et léserement articulé. Lieu. L’ile de Tanna. 5. Serre tempérée, *AÆ. Acacre à feuilles obliques, M. obliqua , Hort. par. 4n idem , falcata, n° vr. Tige rameuse. Les jeunes rameaux anguleux, d’un rouge foncé , un peu lâches et courbés. Feuilles alt. , sessiles, tres-en- tières , lancéolées, pointues, obliques , d’un rouge vif dans leur jeunesse , vertes ensuite, mais bordées de la première couleur qui forme à la lumière une ligne transparente. Fleurs petites, en grappes ou épis terminaux. Lieu. Les îles de la mer du Sud. 5. FI. en automne. Serre tempérée. FAURE * b. À. odorante , M. suaveolens , Suirx. M. stricta , ANDR., var. Tiges et rameaux droits, rougeñtres , disposés en faisceau , -comprimés , anguleux et à bords tranchans dans leur jeunesse. Feuilles alternes , oblongues, tres-etroites , linéaires , sessiles, fermes , tres-glabres , glauques , terminées par une pointe par- ticulière. Fleurs d’un jaune pâle, globuleuses , odorantes. Gousse ovale , arrondie à son sommet avec une pointe particu- lière , aplatie , un peu concave. Cette espèce ne paroît être qu’une variété de la 10°. - Lieu. Id. 5.Fl.en hiver. 6. À. hétérophylle , M. heterophylla , Lam. Feuilles simples et bipinnées ; les simples linéaires , obtuses, mucronées , striées à 3 principales nervures, courbées en faux, . blanchâtres et pubescentes dans leur jeunesse. Fleurs globu- euses, de la grosseur d’un pois, pédonculées , axillaires. Licu. L’Ile-de-France. D. *7. À. à fleurs nombreuses, M. floribunda , VENT., Choix de plantes. Tige trés-droite, cylindrique, rameuse , glabre , brune , de deux mètres de hauteur. Branches anguleuses, flexibles. Feuilles éparses , sessiles, droites , articulées à leur base, obliques, assez LES LÉGUMINEUSES 5 longues, étroites, linéaires, pointues, un peu courbees , d’un vert léger, tes-nombreuses. Fleurs d’un jaune soufre , odo- rantes, opposées deux à deux , disposées en épis axillaires, soli- taires, de la longueur des feuilles. Lieu. La Nouvelle-Hollande. 5. F1. au printemps. Serre tempérée. Belle espece. *8. A. à feuilles de lin, M. linifolia,Venr.,Jard. Cels. 47. pr. nifolia , Hortul. - Cette espèce a des rapports pour l’aspect et le port avec la pre- cédente. Tige grêle , rameuse à son sommet, de 3 metres et plus de hauteur. Rameaux ouverts , foibles, anguleux , glabres et pourpres, F euilles éparses , sessiles , longues , étroites , li- néaires , pointues , ciliées à leur base, glabres et d’un beau vert. Fleurs tres-petiles, d’un jaune soufre, odorantes , au nombre: de sept à huit rassemblées em têtes , disposées en grappes axillaires de la longueur des feuilles , et dont la réu- nion forme au sommet des tiges un panicule alongé. Lieu. Id. 5. F1. en été. Serre tempérée. Belle espece. *9. À. à feuilles longues, W. longifolia , Anvr., Ven. Jard. Malm. Tige droite, cylindrique, brune, rameuse, de 3 à 4 metres et plus de hauteur. Rameaux alternes , droits , anguleux. Feuilles alternes, pétiolées , lancéolées, obliques , obtuses et glandu- leuses à leur sommet, trés-entieres , glabres , planes , vertes, longues de 15 centimètres , larges d’un et demi. Fleurs d’un jaune citron , sessiles, disposées en épis axillaires , souvent au nombre de deux ensemble, cylindriques et sessiles. Lieu. 1. + . F1. à la fin de l'hiver. Serre tempérée. Cette es- pece est du plus bel aspect en fleur. * 10, À. serrée, M. stricta , ADR. Rameaux glabres , droits, serrés , anguleux. Feuilles li- néaires = Jancéolées , rétrécies à leur base, arrondies à leur sommet , nerveuses des deux côtés, glabres , de trois pouces de longueur. Fleurs en têtes globuleuses, de la grosseur d’un pois, géminées , opposées, pédonculées , axillaires, Lieu. Id. 5. Serre tempérée. G. | CLASSE XIV, ORDRE Xl. X11. Acacie en faux , M. falcaia, Waiuzo. M. ensifolia ; Hort. angl. , Rameaux glabres, à angles tranchans. Feuilles oblongues, obliques , ensiformes, courbées en faux, rétrécies à leur base, pointues , nerveuses , glabres, de 3 pouces de longueur. Fleurs axillaires. Cette espèce ne paroît être qu’une variété de la of, si ce n’est pas la même. Lieu. I. +.Serre tempérée. 12. À. à feuilles de myrte, M. myritfolia , Smiru. Rameaux anguleux, à angles tranchans, glabres. Feuilles presque sessiles, oblongues, acuminées, veineuses, à bords épaissis, glabres. Fleurs en épis globuleux, de la grosseur d’un petit pois, pédonculées, formant des grappes presque de la longueur des feuilles, qui n’ont guère plus d'un pouce et demi de longueur. Lieu. Id, ».Serre tempérée. | 15. À. à feuilles larges , M. larfolia , Mort. angl. An M. do- donetfolia , H. P. Feuilles lancéolées , veineuses , visqueuses , un peu en faux, avec deux glandes à leur base. Lieu. Yd. +. Serre tempérée. Obs. Il est, je crois, utile de faire observer aux amateurs qui sement pour la première fois des graines d’acacies, que, bien que toutes les espèces de cette section aient des feuilles très- simples , elles naissent toutes avec des feuilles ailées et deux fois ailées. Ces vraies feuilles subsistent pendant plus ou moins de temps , celon les espèces. Les pétioles communs ne tardent pas à s’élargir, prennent la substance des feuilles qu’ils soute- noient et deviennent ces feuilles dont est garnie la plante adulte, qui ne sont autre chose que ces mêmes péuoles agrandis et &longés. | 2. Feuilles bigéminées. 14. À. ongle de chat, M. unguis cati. Arbre élevé, dont les branches sont grises, armées d’épines géminées. Feuilles à deux paires de fololes ovales, obtuses, LES LÉGUMINEUSES 7 Fleurs blanchätres , en têtes , pédonculées et disposées en grappes. Légumes comprimés et contournés. Lieu. Les Antilles. 5.FI... 3. Feuilles conjuguées et pinnées. 15. À. pourpre , M. purpurea. Arbrisseau sans épines. Feuilles conjuguées ou imparfaite- ment bipinnées, à 6 folioles ovales, obtuses ;les imfériemes plus petites que les supérieures. Fleurs rouges , en bouquets courts. Legumes élroits. Lieu. L/ Amérique méridionale. 5. F]... * 16. À. à cercles, M. cireinalrs. | Arbre de 50 pieds. Feuilles à 4 à 6 folioles égales , ovales obrondes , pét. Fleurs rouges , en têtes globuleuses. Deux épines à la base des pétioles. Gousse de 3 à { pouces , tournées en spirale. Semences noires. Lieu. Id. D. *19. À. chaste, M. casta. Sous-arbrisseau dont les tiges anguleuses sont garnies de forts aiguillons, nombreux , épars et recourbés. Feuilles conjuguées , à 5 à 4 paires de folioles lanceolées , longues d’un pouce en- viron , et à bords velus ou hispides. Fieurs blanches , en épis globuleux et pédonculés. Cette espèce est irritable. Lieu. Les Indes or. ». FI. en été. * 18. A. sensitive, M]. sensttiva. Arbrisseau de 8 à 12 pieds, garni d’aiguillons crechus, de branches et de rameaux fort longs et grèles. Feuil- les distantes, à 4 folioles oveles, lancéolées , velues en-des- sous ; les deux inférieures petites, dont une souvent avorte. Fleurs pourpres, en têles pédonculées. Légumes hérissés de spinules , 8 à 10 en rayons. Cette espèce est irritable et produit une succession de jolies fleurs. Lieu. Le Brésil. 5. F1. tout l’été. * 19. À. pudique, M. pudica. Sensitive commune. Tige de 2 pieds environ , frutescente ou couchée sur la terre , armée de forts aiguillons courts et crochus. Feuiiles à 4 digitas Ô CLASSE XIV, ORDRE XIe tions , portant chacune 15 à 20 paires de folioles petites , oblon- gues , légèrement velues en leurs bords. Fleurs rougeûtres , en têtes péd. Légumes aplatis, courts , articulés , 12 à 15 ensem- ble. Cette espece est la plus irritable. *20. Acacie tire bouchon, M. strumbulifera, Law. Arbrisseau de 5 à 7 pieds , à écorce cendrée. Feuilles tres- petites , dont le pétiole n’a guere plus de deux lignes , divisé en deux pinnules qui soutiennent 4 à 6 paires de folioles d’une ligne de longueur , obtuses et d’un vert léger. Ses fruits sont des gousses roulées en spirale , imitant un tire-bouchon. Lieu. Le Pérou. b. 21. À. bifurquée , M. furcaia , Desr. Espèce épimeuse dont les feuilles sont conjuguées , diver= gentes , et les pinnules linéaires. Lieu. L'Afrique. +. 22. À. à feuilles de coronille, 47. coronillæfol'a , DEsronr. Espèce épineuse. Feuilles conjuguées , pinnées ; les folioles distantes, glabres , glauques , presque opposées. Légume jaune, cylindrique. Lieu. L'Afrique. ». 4. Feuilles simplement ailées. 23. À. à feuilles de hêtre, M. fagifolia. Arbre de 30 pieds, dont la cime est large et réguliere. Feuilles simplement ailées , à 2 ou 5 paires de folioles ovales , entières, glabres , longues de 2 ou 5 pouces. Fleurs petites, blanchätres, disposées en épis linéaires. Légume oblong, jaunâtre, contenant une pulpe douce. Lieu. Les Antilles. 5. Cultivé depuis peu au Jardin nat. 24. À. à fruits sucrés , M. inga. Grand arbre. Feuilles simplement ailées , à 3 à 5 paires de folioles ovales-lancéolées , entières , lisses, nerveuses , longues de 9 pouces environ, et larges de 3 , d’un vert foncé en-des. sus. Fleurs grandes, blanchâtres , en bouquets vers le sommet des rameaux. Légume long , contenant une pulpe sucrée. LES LEGUMINEUSES. 9 Lieu. L'Amérique mérid. ». Cultivée depuis peu au-Jar- din nat. 25. A. blanche , 7, alba. Feuilles à 3 paires de folioles égales, ovales, acuminées. Les pétioles léserement ailes. Lieu. L’Amériq. mérid. b. Cultivée depuis peu au Jardin nat. 5. Feuilles deux fois aïilées. 26. À. à grandes gousses . V. scandens. Tiges longues , grimpantes, épaisses. Feuilles à 2 pinnules, portant chacune une ou deux paires de folioles ovales , oblon- gues, obtuses. Le pétiole se termine par une vrille. Fleurs blan- châtres , petites , en épis glabres. Léguime tres-grand , de 2 à3 pieds, large de 3 à 4 pouces. Espèce sans épines. Lieu. Les deux Indes. £. * 27. À. à siliques étroites, J7. virgaia, Jaco. M. angusti- siliqua , Lam. Tige grêle, d’un à 2 pieds. Les rameaux efflés, divergens, anguleux. Feuilles à 2 ou 3 paires de pinnules , soutenant 15 paires environ de folioles petites , étroites, rapprochées. Fleurs blanches et petites têtes. Légumes linéaires, tres-étroits, redressés. Espèce non épineuse. Lieu. L’Amérique méid, 5. F1. à la fin del’été. * 28. À. arbre de soie , M. linlibrizin, julibrizin vulg. Arbre de 30 pieds, droit, à cime large et régulière. Feuilles grandes, à 6 à 10 paires de pinnules qui portent 20 à 24 paires de folioles étroites , ovales , glabres, vertes. Les pétioles sou- vent chargés de petites glandes. Fleurs blanchâtres , disposées en têtes lâches. Etamines tres-longues et rouges. Lésume long de 3 à 4 pouces. Semences petites , obrondes. Espèce sans épines. Lieu. Le Levant. » . F1. à la fin de l'été. Orangerie. _* 29. À. de Malabar , M. lebbeck. Arbre dont la tige est droite , verte dans sa jeunesse , grise ensuite. Feuilles à 2 à 4 paires de pinnules | et6 à 12 paires de folioles assez grandes, ovales-obtuses ; d’un vert glauque , ini- : ] 10 CLASSE XIV, ORDRE XI. tant celles du baguenaudier. Les pétioles glanduleux à leur base. Fleurs disposées en tête ombelliforme. Etamines très-longues, Légume long de 7 pouces. Espèce sans épines. Lieu. L’ de , l'Arabie. 5. * 5o. Acacir à gousses larges , M. latisiliqua. Arbrisseau droit, dont la tige est d’un gris brun. Feuilles à 5 paires de pinnules , et 9 à 10 paires de folioles ovoides , assez grandes , fleurs blanches , en têtes globuleuses , pédonculées. Une couple de bractées à chaque nœud du pédoncule princi- pal. Espèce sans épines. Lreu. L'Amérique mérid. Bb. FI. tout l’été. #35. A. à tête blanche, M. leucocephala. Arbre d’environ 20 pieds. Les branches étalées. Les jeunes rameaux pubescens. Feuilles à 4 à 6 paires de pinnules , à 10 à -13 paires de folioles oblongues et pointues. Une petite glande à Ja base des petioles communs. Fleurs blanches , en têtes assez grosses. Gousse aplatie. Espèce sans épines. Lieu. 1/Amérique mérid. 5. F1. à la fin de l’été. 32. À. grandiflore, AZ. grandiflora , x’HÉRtrIER. Feuilles à beaucoup de pinnules et de folioles tres-distinctes. Fleurs en grappes composées et terminales. Espèce sans épines. Lieu. Les Indes or. 2. FI. en juin—sept. 33. À. porte-corne , A]. cornigera. Arbre de 12 à 15 pieds, dont l’écorce est cendrée. Feuilles à 4 à 5 paires de pinnules, à 18 à 20 paires de folioles chlongues,. munies d’une petite glande. 2 épines stipulaires, connées,grandes. et arquées. Fleurs petites, jaunes , en épi. Zieu. L'Amérique mérid. b. #54. A. à épines d'ivoire , M. eburnea. M. leucacantha, JAcQ. Arbrisseau dont l’écorce est brune et armée de longues épines géminées , connées , divergentes , blanches et lisses comme l’i- voire. Feuilles à { paires de pinnules , à 6 à 9 paires de folioles cblongues , fort petites. Fleurs jaunes , petites, en paquets glo=. buleux. Lieu. L'Inde. 5: 3%. À. de Farnèse, 7. farnestane. _ Arbrisseau droit, rameux , hérissé d’épines stipulaires e! disæ LES LÉCGCUMINEUSES. II tinctes, de 12 à 15 pieds de haut. Ecorce brune. Feuilles à 6 à 8 paires de pinnules, à 15 à 20 paires de folioles petites, étroites, d’un beau vert. Fleurs jaunes, en têtes globuleuses , sessiles , odorantes. Gousse assez grosse , brune. Lieu. L'Amérique mérid. , le Levant. 5 . F1. à la fin de l'été. Serre tempérée. * 56. A. du Nil, A7. nilotica. Arbrisseau de 15 à 18 pieds, droit, rameux, garni à la base des feuilles d’épines géminées , ouvertes, blanche: et roides. Feuilles à 4 à 5 paires de pinnules , à 9 à 15 paires de fohioles plus grandes que celles des deux espèces précédentes, ov. , obl., d’un beau vert. FI. jaunes , en têtes globuleuses , pédonculées. Lieu. L’Arabie, l'Egypte. b.FI. en été. 37. A. paresseuse , M. p'gra. M. asperata. Arbuste de 4 pieds, dont la tige est hérissée de poils épineux, et d’aiguillons courts et crochus. Feuilles à 8 à 14 pinnules, à 30 à 40 paires de folioles linéaires, pointues , lisses et rapprochées. Une épine à la base de chaque paire de pinnules. Fleurs peutes , en têtes globuleuses , pédonculées. Lieu. Vera-Crux - 5. 358. A. bleuâtre , A. cæsia. Arbrisseau sarmenteux , dont les rameaux sont garnis d’ai- guillons crochus. Feuilles assez grandes, à 6 à 8 paires de pin- nules, à 25 à 50 paires de folioles obl:ngues, d’un glauque bleuâtre. Fleurs jaunes, petites, en têtes globuleuses. Lieu. Les Indes or. b. 39. À. à feuille en aile, 7. pennata. Arbuste dont l’écorce est rougeâtre , et la tige armée d’aiguil- lons tres-courts et crochus. Feuilles à 10 à 15 paires de pinnules qui portent un grand nombre de folioles tres-petites, lineaires et rapprochées. Fleurs petites , en têtes rondes, dont le pédon- cule commun se ramifie en panicule. Lieu. Les Indes. 5. fo. À. binerveuse , AZ. rnisia. Tige anguleuse. Rameaux et pétioles garnis d’épines nom breuses, crochues et courtes. Feuilles à 4 à 6 paires de folioles oblongues, à 2 nervures longitudinales, lisses et d’un beau 12 CLASSE XIV, ORDRE XIe. vert. Fleurs blanches , odorantes , en petites têtes globuleuses ; 8 à 12 ensemble, formant un panicule. : Lieu. Les Indes. »b. #r. Acacte à feuilles étroites , M. angustifolia. M. peregrina , Lin. Arbre élevé, dont l’écorce est brune. Feuilles à 4 à 5 pin- nules , à 50 à 6o folioles petites, obl. , vertes et lisses en-dessus. Fleurs blanches, en grappe. Espèce sans épines. Lieu. Saint-Domingue. ». 42. À. graveleuse, M. muricata. Arbre de moyenne grandeur, dont les rameaux sont étalés , et l'écorce grisâtre et couverte d’aspérités rougeâtres. Feuilles à 5 paires de pinnules, à 13 à 15 paires de folioles oblongues, obtuses à leur sommet. Fleurs petites, blanches, en épis alongés, et portées sur des pédoncules rameux. Espèce sans épines. Lieu. L’Amérique mérid. b. 45. À. à feuilles de fougere, A7. filicifolia , Lamarcx. A. en arbre , M. arborea, Lin. Rameaux anguleux. Feuilles à 20 à 24 pinnules, à 50 à 40 paires de folioles petites, obl., rapprochces. Lieu. L'Amérique mérid. b. 44. À. à feuilles de caroubier , M. ceratonia. _ Tiges anguleuses , sarmenteuses , hérissées d’aiguillons courts et crochus. Feuilles à 4 à 5 paires de pinnules, à 2 à 5 paires de folioles ovales , arrondies, glabres, nerveuses, luisantes. Fleurs blanches , en têtes globuleuses, pédonculées, axillaires. Lieu. L'Amérique mérid. ». fe 45. À. à longues épines, M. horrida. Ecorce cendrée. Rameaux lisses. Feuilles à 2 à 3 paires de pinnules , à 6 paires de folioles tres-petites. Fleurs en têtes glo- buleuses, péd. 2 épines stipulaires de la longueur des feuilles. Lieu. Les Indes, l'Amérique mérid. #. 46s À. sarmenteuse, M. sarmentosa, DEsronT. Espèce épineuse. Feuilles bipinnées , à folioles ovales , tres- glabres , rassemblées ; aiguillons épars. Rameaux sarmenteux. PErsoon. Lieu... 5. LES LÉGUMINEUSES, 13 47: À. à trois nervures , M. trinervis, Desronr. Espèce épineuse. Feuilles bipinnées , à folioles distantes, veineuses , un peu mucronées, marquées de 3 nervures. Pers. ! PTE TASER ©) 48. À. à épines de rosier, M. rhodacantha , Desroxr. Espèce épineuse dont les aiguillons principaux et plus grands que les autres , sont géminés , opposés et rouges. Feuilles deux fois ailées , à folioles linéaires , rassemblées , obtuses et ciliées. PERSsOoN. Fret 7.,.2: 49. À. à chatons , M. juliflora , Swarrz, Waizuo. Espèce épineuse , à épines géminées et stipulaires. Feuilles deux fois ailées, à une vingtaine de folioles. Fleurs en épis axillaires, géminés ou ternés , cylindriques et pendans. Ses pé- tioles primaires chargés d’une glande solitaire. Lieu. Le Mexique , la Jamaïque. ». bo. À. à tige blanche , A. senegal, Lin. Cette espece LE se reconnoît au premier aspect à sa ti ge blanche. Ses épines stipulaires sont brunes. Feuilles deux ie ailées ; les pinnules primaires au nombre de 5 paires ; les fo- lioles nombreuses. Fleurs en épis axillaires , cylindriques, Lieu. L’Arabie , l'Egypte. ». 51. A. de Portorico , M. portoricensis , JAcQ. Point d’épines. Feuilles deux fois ailées, à cinq paires de pinnules et folioles nombreuses. Tige glabre ; le calice à bords ciliés. Fleurs en épis globuleux , axillaires. Lieu. Portorico. D. 52. A. barbue, M. trichodes , JacQ. _ Point d’épines. Rameaux cylindriques , verruqueux. Feuilles deux fois ailées, à 2 ou 3 pinnules et 5 à 5 paires de folioles ovales , pointues , glabres; les supérieures PE grandes. Fleurs en épis globuleux, ie pédonculés, géminés. Anther es velues. Lieu.Le Pérou. ©. $2. À. à feuilles de lentisque, AZ. lentiscifolia , Desrowr. Point d’épines. Feuilles deux fois ailées, à folioles assez \ 14 | CLASSE XIV», ORDRE XI grandes, un peu coriaces, obtuses, ovales , luisantes , imi- tant celles du lentisque. Lieu. Le Mexique. 5. 55. Acacte ponctuée, M. punctata, Lin. Desnanthus ,WirLo. Tige chargée de plusieurs points calleux. Feuilles deux fois ailées. Fleurs en épis oblongs, droits. Fleurs à 10 etamines ; les 1:férieures avortees. Point d’épines. Lieu. L’Amériq. mérid. ©. * 54. A. cendrée , M cinerea. Desmanthus , Wiruo. Rameaux cendrés , divergens. Feuilles deux fois ailées, à 6 à 10 pinuules et folioles no:nbreuses , linéaires, ects pé- tioles pubescens. Fleurs en épis cylindriques pédonculés, axil- laires , solitaires , pendans. Etamines jaunes. Pistils roses. Espèces épineuses dont les épines sont fortes, d’un pouce de longueur , ouvertes el solitaires. Lieu. Les Indes or. 5. Fleurit en Juillet et août. 55 A. à feuilles de lycopode, A. lycopodioides, Drsronwr. Point d’épines. Feuilles deux fois ailes, dont les folioles sont imbricées, pubescentes. Supules distinctes, lancéolées. Fleurs en têtes portées sur de longs pédoncules, PErsooN. | ren nE BG. À. aquatique, 1. aquatica, Desr., Humsoror. Point d’épines. Feuilles deux fois aïlées, à folioles rassemblées, un peu ovales, glabres. Stipules ovales. Lieu. Le Mexiiue. D. *57. À à fruits épineux, AZ. aculealicarpa, ORTEGA. Tige droite, rameuse, brute, garnie d'aizuillons solitai- res et geminés. Feuilles deux fois ailées , à 7 à 10 paires de pin- - nules, dont les folioles sont linéaires, obtuses, au nombre de to. Légumes en faux , parsemés d’aiguillons. Epis globuleux. Lieu. L'Espagne. » . Cette espece, selon Ortéga, est irrita- ble : elle ne m’a pas paru telle. * 58. À à collier, M. torquala. Espèce épineuse. Tige ferme, flexueuse , droite ; les rameaux ouverts horizontalement. Epines géminées, blanches, fines, longues de 8 à 12 liones. Feuilles conjuguées, à 2 pinnules et 7 paires de folioles lméaires , obtuses , petites, tres-glabres, LES LÉGUMINEUSES 15 Lieu... 5. Cette espece devroit être dans la 2° ou 3° sec tion. * 59. À, glomérulée, M. glomerata, Forsx. Point d’épines. Tige droite, brune, cylindrique, glabre, Feuilles deux fois ailées , à deux paires de pinnules opposées , portant 12 paires de folioles aussi opposées, sessiles, linéaires, obtuses, glabres, d’un vert léger. Fleurs... Lésyumes noirs, con- tournés et glomérules. Lieu.... L’Arabie. 5, * Go. A. glanduleuse, M. glandulosa, MicHaux, VENrENAT, Choix de plantes. M. fulcata, Bot. cult. , éd. 1. Tige droite, glabre, cylindrique , légerement striée, sans épines. Feuilles alternes , à 16 paires environ de pinnules et 25 à 50 folioles tres-pelites , sessiles , linéaires, pointues, opposées, d’un beau vert, un peu courbées en faux. A l'insertion de chaque paire de pinnules se trouve une glande rouge sur le pétiole commun , qui est aussi teint de cette couleur. Fleurs en têtes ovales, pédonculées, axillairés , solitaires. Lieu. Le Mississipi. 5 ou #. Cette acacie perd en partie ses tiges en hiver. Elles repoussent au printemps. Orangerie. #Gr. A. andalouse, A7. pernambucana , Lin. Desmanthus diffusus , Wario. Point d’épines. Cette espèce a des räpports à la 25°. Tige er dinairement couchée , à moins qu’on ne la redresse. Feuilles deux fois ailées , à 4 à 5 paires de pinnules et une douzaine de paires de folicles. Fleurs rassemblées en pelites têtes. Lésumes linéaires. Lieu. La Nouvyelle-Andalousie. D. #62. À. ivritable , AZ. irritabilis, N. Cette espèce, que j'ai obtenue de graines, ne me paroît pas ‘très-connue. Je n’ai pu la remettre dans aucune de celles de Wilidenow. Ce genre est d’ailleurs si nombreux en espèces qu'ils est assez difficile de rencontrer celle que l’on cherche, sur-tout quand on n’a pas vu les fleurs et les fruits; mais elle est culüivée , et son feuillage et sa sensibilité la rendent intéresæ sante. Elle s’élève sur une tige droite ,tres-brune , glabre, par semée d’aiguilons épars , solitaires , distans et blanchätres ; les 16 CLASSE XIV, ORDRE XI pétioles en, sont aussi munis dans les intervalles des pinnules. Les feuilles sont deux fois ailées , à 7 à 8 paires de pinnules op- posées qui soutiennent chacune une trentaine de petites folioles linéaires, marquées en-dessous de 3 nervures, glabres et d’un beau vert. Les feuilles entières et leurs folioles sont presqu’aussi sensibles que celles de la sensitive dans les jours chauds. Lieu) D 62. À. hérissée, M. horridula , Micmaux, Venr., Choix de plantes. Schrankia uncinata , Wizrp. Tiges cylindriques , striées , simples , glabres, munies d’ai- | guillons à crochet, de 4 decimetres de hauteur. Feuilles deux fois ailées, à six pinnules opposées, distantes , et 10 à 12 fo- lioles opposées , presque sessiles, linéaires , obtuses, purpurines sur leurs bords, sensibles au toucher. Fleurs tres-petites, en têtes globuleuses , pédonculées , axillaires , solitaires ; les pé- _ doncules garnis d’aiguillons et plus courts que les feuilles. Lieu. La Virginie , la Floride. # . Fleurit en automne. Irri- table. Serre tempér ée ou orangerie. Obs. Cette espèce me paroît avoir beaucoup de rapports avec la précédente. Peut-être est-ce la même; mais de crainte de ne pas faire connoître toutes celles que j’ai pu apprendre que l’on cultive , je préfère la laisser , bien qu’elle puisse être en double emploi ; cependant le nombre des pimnules et des folioles n’est pas le même. Elle a aussi des affinités avec l’acacie biner- veuse n° 40. | * 63. À. à grappes, M. botrycephala, VENT. , Jard. Cels. HZ. discolor. Tige droite , anguleuse, un peu fléchie en zigzag, ainsi que les rameaux. Feuilles deux fois ailées, à 5 paires de pinnules, et 11 à 12 paires de folioles sessiles, ovales, pointues , dont les bords et le sommet sont rougeâtres , assez petites, fermes, lisses, d’un beau vert. Les pétioles communs canaliculés. Fleurs jaunes, rassemblées en têtes , formant des grappes axillaires, pédoncu- lées vers le sommet des rameaux, odorantes. Lieu. La Nouvelle-Hollande. b. Serre tempérée ou oran- gerie. LES LÉCGUMINEUSES 17 #64. À. en panache , M. lophantha et distachia, Ven. , Jard. Cels. 1. stricta , Bot. cult., éd. r, Tige droite , fléchie en zigzag , et sillonnée dans sa jeunesse, d’un brun rougeâtre. Rameaux tres-ouverts et roides. Feuilles grandes , deux fois ailées, à 9 à 12 paires de pinnules et 18 à 24 folioles, sessiles, oblongues , pointues , presque linéaires , inégales à leur base, d’un beau vert et glabres. Fleurs d’un vert jaunâtre, disposées en grappes coniques , souvent géminces et pédonculées , axillaires. Cette espèce s’élève à 9 à 12 pieds. Lieu. Id. b. Fleurit en automne ou au printemps. Serre id. 65. A. décurrente, A1. decurrens, VenT., Jard. Malm. M. pulchra , Bot. cult. , éd. 1. Arbre de 8 à 10 mètres de hauteur (30 pieds environ) dont la tige droite est relevée de nervures saillantes qui changent de direction à chaque branche, et dont la cime est étalée. Feuilles alternes, deux fois aïlées , glabres , longues , à 8 à ro pinnules presque opposées , et 30 à 36 paires de folioles alternes , rappro- chées , sessiles, linéaires ; les pétioles communs renflés à leur base et munis d’une glande à chaque paire de pinnules. Fleurs petites, d’un jaune léger, rassemblées en têtes globuleuses, pédonculées , de la grosseur d’un pois. Lieu. I. 5. Cette espèce est remarquable par l’élégance de son feuillage. Serre id. 66. À. pubescente , M. pubescens, VEnT., Jard. Malm. Tige droite , pubescente , cylindrique , rameuse, de 3 pieds environ. Rameaux ouverts. Feuilles alternes, rapprochées, presque sessiles , deux fois ailées, à 10 à 12 pinnules opposées, et autant de paires de folioles alternes , sessiles , tres-petites , linéaires et glabres. Fleurs tres-petites , jaunes , rassemblées en iètes pédonculées , qui forment ensemble des grappes axil- iares. Lieu. Id. ©, F1. au printemps, Serre id, We 2 15 CLASSE XIV, ORDRE XH: Autres espèces cultivées. 67. Acacre de Guayaquil , M. guaya- 7 quilensis. 5. Lieu... * 68. A. à crochets , AZ, uncinella , Des- FONT. D. lieu.. 69. À. de Maroc, M. mauroceana, Des. D Lieu. 70. À. des hudes , M. indica , Desr. VE. Ereu.... gr. À. velue, 47. PHASE , Dessr. Lieu. . : 72. À. eur , M. saponaria, Lourrrro. Inga saponarte , _ Wap. Lieu. Les Moluques. ® 75. À. nageant, M. naians , Van. Desmanthus natans , Winrp. Lieu. Les Indes orientales. +4. Tige rampante. Feuilles bipinnées. : 74. À. pleine, M. plena, Lin. Desmanthus plenus, Wuxv. Lieu. La Vera-Crux. ©. 75. À. élégante , M. speciosa , H. K., Jaco. Lieu. Les Indes orientales. D 76. À. des Illinois , M. illinoensis, Micmaux. Lieu. Les Ilh- nois. Orangerie. , 77. À. diver +. > M. divaricaia , JAcQe. Lieu. Les Indes occidentales. D. Ces G dernieres ou sont cultivées en Angleterre. 78. À. feuillée, M. /frondosa, Hort. ticinencis. ». 79. À. porosille , porosilla , Hort. matrit. 5. Feuilles 2 fois ailées , à 8 paires de folioles ovales, assez grandes, vertes en-dessus, glauques en-dessous. 8o. À. cascavetilo, A. cascavetilo, Hort. id. ». Feuilles 2 fois ailées. 8 folioles ovales , grandes , pétiolées. 81. À. à siliques, A7. siliquastrum, Hort. id. ». Tige rougeätre ; épines géminées. 17 paires de folioles. Ces 4 dernières especes sont cultivées à Milan par M. Ar- rnano , ainsi que la suivante. Cult. au Museum. - é= LES LÉGUMINEUSES. 19 , 82. A. tétragone, M. tetragona , Wire. Cette espece s'élève à 8 pieds de haut. Ses rameaux sont té- tragones. Ses feuilles 2 fois ailées, à 5 à 6 pinnules et 16 à 19 folioles linéaires. Ses fleurs sont pédonculées , solitaires, et remarquables par un grand nombre de longs filamens jaunes, qui rendent cette espèce très-agréable à la vue. Elle a des rap- ports à la 51, , et est originaire de Caraque. ». 95. A. fétide, M. fœtida. Inga fœtida, Wiz». Point d’épines. Feuilles bi à 4 géminées ; les folioles oblon- gues, assez grandes , pointues , glauques en-dessous. Fleurs vertes , latérales. Toute la plante a une odeur tres-forte. Lieu. Les Indes occid. ». \ 84. À. des marais, M. lacustris. Desmanthus , Wir. Espèce rampante. Feuilles bipinnées. Folioles nombreuses , linéaires ; épi ovale. Lieu. Les marais de l'Amérique mérid. #. Cult. Excepté celles qui sont indiquées de serre tempérée ou d’orangerie, toutes les auires sont de serre chaude. _Les acacies de serre tempérée ou d’orangerie ne sont pas dé- . licates ; quelques-unes supporteroient même les premiers degrés de congélation sans en ressentir de dommage. J’ai planté plu- sieurs fois en pleine terre la 28° ; mais elle y a péri le premier ou le second hiver après. Je l’ai vue dans le jardin de Cels dans un état de vigueur, quoiqu’elle ait dû souffrir par les grands froids des années précédentes. Je crois qu’elle pourroit de même résister dans les pays sept. , en lui donnant une place abritée des vents d’est etune terre légère ; je ne doute même pas qu’elle ne réussisse dans les jardins voisins des côtes maritimes. Les espèces de serre chaude n’ont besoin de couche et de tan- née que dans leur jeunesse. Une grande chaleur constante pen- dant l’hiver nuit même à la plupart. Elles se soutiennent mieux dans cette saison dans une température de 10 degrés que dans une plus forte, où elles poussent foiblement et sont couvertes des cochenilles des serres. | Toutes les acacies se plaisent dans les terres un peu consis- tantes et substantielles, Celles de la mer du Sud font plus de progrès et acquièrent plus de force dans le terreau de bruyère 20 CLASSE XIV, ORDRE XI. pur que dansles terres composées;ellesne demandent pour le reste quela culture ordinaire des plantes d’orangerie. Celles de serre chaude exigent beaucoup de chaleur en été.Si on les met dehors, ce qui ne peut avoir lieu qu’à la fin de juin jusqu’à la mi-sep- tembre ; on doit leur donner une exposition méridienne , et si lon peut mettre leurs pots dans une vieille couche , elles feront encore plus de progrès et prendront plus de force. Ces arbres ou arbrisseaux ne demandent pas à être souvent changés. Il ne faut les dépoter ou les décaisser que lorsque leurs racines ont entièrement tapissé leurs vases , et ne leur en pas donner de trop grands. On mulüplie toutes les acacies par leurs graines qu’on peut faire tremper dans l’eau 24 heures avant de les semer , pour hâter leur germination. On les sème dans des pots remplis de bonne terre, qu’on plonge dans une couche nouvelle et sous châssis , et qu’on con duit ensuite à la manière indiquée pour les plantes de serre, Lorsque les jeunes acacies ont environ 4 à5 pouces de hauteur , il est temps de les enlever en molte , pour les planter séparé- ment dans de petits pots. On les remet sur couche abritée pour faciliter leur reprise, et l’on fera bien de plonger les espèces de serre chaude dans les bords de la tannée pour y passer le premier hiver. La sensitive, r9° espece, et l’acacie de Farnèse , sont le plus généralement culüvées. Îl faut à la premiere une chaleur cons- tante et quelques ébourgeonnemens de temps en temps pour Jui donner la force nécessaire pour qu’elle puisse fructifier. On Llaisers à cet effet dans une couche à châssis , et on tâcüera , en arrétant ses rameaux , de lui faire prendre un port plus ra- massé et une végétation moins étendue. Cependant, avec tous ces soins, il est encore tres-incertain de lui faire porter des graines, à moins de la mettre dans un grand vase , ou de Ja plonger dans une tannée de serre chaude. L'acacie de Farnèse fleurit en plein air dans les pays mérid . de la France. Dans lenord cela est rare ;elle ÿ pousse cependant ses boutons de fleurs. Le plus sûr moyen d’avoir ses fleurs em shondance sst dela mettre dans une couche tempérée avec son LES LÉGUMINEUSES. 2% vase au sortir de la serre , de l’y laisser presque tout l’été, et quand les boutons paroïssent , de la rentrer , soit dans la serre chaude , soit dans une tempérée. Cet arbrisseau est beaucoup mieux en hiver dans cette dernière serre que dans une plus chaude , où il pousse pendant toute cette saison , s’y effeuille , repousse de nouveau et s’épuise ainsi au détriment de l’agré= ment qu’on peut en altendre. Les acacies de la Nouvelle-Hollande fleurissent et fructifient en France lorsqu'elles ont une certaine hauteur. On peut aussi les multiplier par les marcottes. Celles que j'ai faites sur quel ques espèces à feuilles simples se sont enracinées. J’ai essayé les boutures sans succes. Us. Les acacies ont toutes de très-jolis feuillages et l’aspect le plus doux. La sensitive se cultive depuis long-temps, à cause de son irritabilité singulière qui se fait remarquer au plus simple attouchement. L’acacie de Farnese n’est pas moins digne des soins du cultivateur par ses jolis boutons aurores , d’une odeur infiniment suave. On fait des brasselets avec les graines de la seizieme. C’est de l’acacie du Sénégal , et vraisemblablement aussi de la 56°, qu’on tire cette gomme si employée dans les arts et en médecine , connue sous le nom de gomme arabique. Toutes les acacies sont presque toujours vertes. Excepté la 28°, elles ne perdent jamais toutes leurs feuilles quand on leur donne la température qui leur convient. Celles de la Nouvelle-Hollande ont un beau port , sur-tout les 64€ et 65°, et des fleurs élégantes. Willdenow cite dans son ouvrage 206 espèces d’acacies, divi- sees en cinq genres sous les noms de inga, mimosa, schrankia, desmanthus et acacia. Il n’a pu y comprendre encore celles. qu'ilne lui a pas été possible de déterminer. Fêvier , Gleditsia Polygame dioïque, F1. mâle : Cal. 5-fide. 5 pétales. 6 étam. FI, hermaphrodite : cal. 3-fide. 4 pét. 6 étam. rovaire. Eéoume grand ,très-comprimé , à loges pulpeuses, FI. femelle : cals 22 CELASSE XIV; ORDRE XI. 5-fide. 5 pét. 2 petits filamens stériles ; le reste comme l’her- maphrodite. Ÿ 1. FÉVIER à trois épines, G. ir ush os. Arbre de 30 à 40 pieds, droit, fort rameux ; les branches läches et étalées. Feuilles alt. 510 Le ailées , à 12 à 15 paires de fol. obl. , lin., un peu obtuses , d’un vert luisant. Aupres de l'insertion des feuilles se trouve une épine souvent fortlongue , quelquefois sol. , mais ord. accompagnée de 2 autres latérales qu’elle porte. Fleurs petites , en espèce de chatons latéraux. Gousse tr Fons - Variété sans épines, G. inermis. G., levis, H. P., Law. Cette variéte à les folioles un peu plus larges que celles de l'espèce et presque toujours alternes. Ses rameaux sont sans épines ; mais on en voit les rudimens à la place où elles se trou- vent sur le précédent févier : peut-être est-ce une espece. . Yo. F. monosperme , G.. monospErme : Wizzo., Micx. G. caroliniensis , Lam. Arbre aussi élevé que le précédent. Rameaux hérissés d’épi- nes à 3 poinies menues, mais fort longues sur la tige et les bran- ches, simples ou portant un ou deux dards au-dessus de sa base. Feuilles d’abord simplement ailées , à 12 à 13 paires de folioles opposées et alternes ; ensuite, lorsque le rameau s’alonge, deux fois ailées, à 9 à 10 paires de folioles. Gousses ovales, mucro- nées , monospermes, disposées en DOeR ns jeunes tiges et branches sont d’un gris verdätre rayé de blanc. Lieu. La Caroline. 5. *5, F. de Chine, G.sinensis, Lin. G.. horrida, Waixun. Les épines et le feuillage de ce gleditsier ne permettent pas de le confondre avec les autres. Il constitue uu arbre aussi grand et aussi fort que les précédens. Son tronc est hérissé d’épines nombreuses. Ses branches sont tres-ramifices, et ses rameaux sont armés d’épines presque axillaires, qui portent chacune trois ou quatre autres dards latéraux et toujours alternes. Ces épines bruues ont environ deux pouces de longueur , et celles qui viennent sur le tronc se ramifient d’autres épines, et composent ainsi des faisceaux qui ont jusqu’à six pouces de longueur. Ses feuilles sont deux fois ailées, à 4 paires de pinnules et six à 7 pai- LES LÉGUMINEUSES. 23 res de folioles larges , ovales , obtuses et d’un beau vert. Gousse aplatie, de 4 à 5 pouces de longueur. Le G. horrida , Wizuo. diffère peu de cette espèce. Lieu. La Chine. * 4. F. à grosses épines, G. macrocanthos , H. P. Cet arbre paroît devoir s’élever autant que les précédens et être pourvu d’une force et d’une vigueur particuhères. Sa tige droite et ses branches sont armées de grosses épines axill. , fort pointues , cylindriques, d’une dureté et d’une fermeté consi- dérables, sur lesquelles se trouve deux autres de la même forme, mais plus courtes et opposées. Ses feuilles sont d’abord simple- ment ailées , à 10 à 12 paires de folioles alternes et opposées , ovales-oblongues , tres-sensiblement crénelées. À mesure que le rameau s’alonge, ses feuilles deviennent deux fois ailées. Les folioles sont alors moins grandes, mais de la même forme, et au nombre de 9 à 10 paires. Les rameaux sont généralement un peu plus courtset plus forts que dans les pee précédentes, Lieu. La Chine. b. 5. F. de Java , G. javanica, Law. Cette espèce peu connue encore, mais qui est actuel lement cultivée en Angleterre, n’a point d’épines , et elle diffère des gleditsiers indiqués ci-dessus , par les feuilles qui, selon La- marck et Gmelin , sont deux fois ailées, à 4 paires de pinnules qui soutiennent environ 72 paires de folioles très-rapprochées, d’un vert Juisant. Lieu. L'ile de Java. 5. 6. F. verdâtre, G. subvirescens , Hort angl. Lieu. La Chine. D. Cultivé en meleienre: Cult. Pleine terre. Les féviers , dans leur jeunesse , sont assez délicats. Comme ils poussent tard , et qu’ils sont encore en végé-= tation lors des premières gelées , leurs jeunes rameaux en sont souvent la proie. Ils demandent, dans les pays septentrionaux , une situation abritée et méridienne , et une terre substantielle , plus forte que trop légère, plus susceptible de conserver la cha - leur que de retenir l'humidité. Ces arbres onttoujours langu , où n’ont fait que peu de progrès, dans les bonnes terres argi- leuses où je les avois placés, Ils perdoient en hiver toutes leurs 24 CLASSE XIV; ORDRE XI. pousses de l’été précédent. Je les aï transplantés et les ai mis dans ün assez mauvais sol qui n’a que 6 pouces d’épaisseur de de terre au-dessus de la craie, Ils s’y sont bien refaits , poussent actuellement avec vigueur et ne perdent par le froid que l’ex- trémite de leurs branches. Cette différence prouve évidemment que les gleditsiers, ainsi que les müriers, à qui j’ai fait, par la même raison , la même opération , les mélézes et le cedre du Liban, demandent un terrain qui absorbe sur-tout l'humidité, et qui arrête leurs pousses trop luxuriantes , victimes ordinaires de nos hivers. On les multiplie par leurs graines semées en pots ou terrines sur couche en plein air, au mois d’avril. Elles lèvent au bout d’un mois, et doivent être séparées pour les melire dans de petits pots, lorsque les jeunes plants ont 2 ou 3 pouces. Il est prudent de leur faire passer les 2 premiers hivers à l’abri de la gelée. Au second printemps on pourra les mettre en pépinière , en les couvrant pendant les froids. S’il n’arrive aucune perte à ces jeunes féviers, ils seront assez forts pour être plantés à demeure la 3° année après leur germination. L’espece 3 est un peu plus délicate dans sa jeunesse. Le gle- ditsier n° 5 est certainement de serre chaude. Quant au 6°, ÿignore la température qu'il exige. Us. Les féviers font, par leur feuillage léger, un effet agréable dans les jardins, où ils contribuent à leur décoration. Ils ont le défaut de s'éclater par le vent, accident qu’il faut parer en les abritant des côtés d’où viennent les ouragans. Leur bois est tres dur mais cassant , et leur fenillage st se conserve trés-ayant en automne. Chicot , Gymnocladus, Guilandina , Lan. Cal. infund. , 5-fide. 5 pét. courts. 10 étam. non saillantes, dont quelques-unes souvent stériles, Légume lisse, oblong , large, presque comprimé, pulpeux intérieurement , souvent multloculaire , à loges 1-spermes. Semences osseuses , presque globuleuses, * Cmicor du Canada, G. canadensis. Crtidiih dioica, Lan. LES LÉGUMINEUSES. 25 Arbuste de 25 à 30 pieds , à cime ample et réguliere , dont les branches et les rameaux, lorsqu'ils ont perdu leurs feuilles , ressemblent à des chicots courts et tronqués. Feuilles tres- grandes , de 2 à 5 pieds de longueur , 2 fois ailées; les fol. alt. ovales, pointues, molles. Fleurs blanchâtres, en grappés courtes et terminales. Lieu, Le Canada. 5. FI... Cult. Pleine terre. Cet arbre est rustique. Son bois fait ne craint point les hivers ; mais une partie de ses jeunes rameaux en est souvent affectée. Il se plait dans les bonnes terres fran— ches et un peu fraiches , où il fait des progrès ; mais son large feuillage demande à être garanti des grands vents, Les sols lé gers lui conviennent ; cependant il vient assez également dans les autres terrains. On le multiplie par les graines qu’on sème en pot sur cou- che à la maniere des arbres d’orangerie. Les jeunes plants doi- vent être abrités le premier hiver. Au printemps suivant on peut sans risque les mettre en pépinière.Par marcottes:ce moyen m'est pas facile à cause de la roideur des branches. Par les racines : c’est la voie la plus en usage et la plus commode. A. cet effet, on met à découvert quelques racines qui rampent à fleur de terre ou sous sa surface ; on les coupe , et an les laisse là jusqu’à ce que la partie coupée ait poussé des jets. On enlève ces derniers , lorsqu'ils sont un peu forts , pour les planter à de- meure ou en pépinière. De même que les sumacs , le chicot se multiplie par ses racines restées en terre lorsqu’on a déplanté cet arbre , el qu’on n’a pas recouvert son trou. Elles poussent alors de nouveaux jets qu’on arrache comme les précédens. On peut de cette mamière avoir beaucoup d’individus en peu de temps. Cet arbre tres-triste et d’un aspect nu et sans vie, en hiver, se couvre en été d’un tres-beau feuillage qui ajoute à la va- riété des jardins ; il vient bien dans les masses , ainsi qu'isolé ; mais celte dernière situation est préférable pour qu'il puisse étendre librement ses feuilles , lorsqu’elles sont en même temps abritées. 2e ELASSE XIV, ORDRE X{ ha: , D Caroubier , Ceratonia. Cal. tres-petit, 5-fide. Point de pétales. 5 étam. , rarément 6 ou 7 , à filets disincis et plus longs que le calice. Grandes an- thères. Ovaire entouré d’un disque charnu , à 5 lobes et staminifere. Légume long , comprimé , à loges pulpeuses. Semences dures et luisantes. _* Carougrer à siliques, C. siligua. Arbre de moyenne grandeur, dont les branches tortueuses , souvent pendantes , forment une cime étalée. Feuilles aïlées , sans impaire ,; à 6 ou 0 folioles tres-entieres , obrondes-ovales, obtuses , coriaces , lisses , et d’un vert cendré. Fleurs d’un pourpre foncé, en petites grappes, sur L pre nue des branches. Lieu. La France mérid. D UE ia .. Toujours vert. | Cult, Orangerie. Cet arbre n’exige que d’être garanti des grands froids. Il en supporte les premiers degrés sans s’en res- _sentir. Bonne terre. Soins ordinaires. Mult. par ses graines ti- rées de son pays originaire , et semées en pot sur couche au printemps. Elles levent en peu de temps, et lorsque les jeu— nes plants ont 2 à 5 pouces, ils sont bons à être séparés , et mis chacun dans un petit pot, rempli de terre subs tantielle et consistante. Us. Le caroubier n’a, pour les climats sept. , d’autre mérite que sa verdure , qui donne de la diversité parmi les feuillages toujours persistans des serres. On donne dans son pays sa gousse aux bestiaux. Elle est aussi laxative, el peut être em- ployée en méd., comme la casse ; mais elle a moins de vertus. Son bois est tres-dur. Tamarinier , T’amarindus. Cal. turbiné à sa base, à limbe à 5 parties réfléchies et caduques. 3 pétales presqu'égaux. Les filets des étam. réunis à leur base; 3 longs , fertiles; { petits, stériles; 2 sétiformes, mverses { LES LÉGUMINEUSES. 27 sur les gaines du premier. Ovaire oblong , pédicellé. Légu- me oblong , comprimé, à double écorce, dont l’extérieure sèche et fragile, et l’intéricure membraneuse, renferment une pulpe où se trouvent une à 3 loges, et une à 3 semences comprimees el luisantes. * Tamarinrer des Indes , 7”. indica. Arbre élevé, dont le tronc droit et couvert d’une écorce d’un rouge brun porte une cime très-étalée, Feuilles ailées , sans im- paire , à 5 à 6 paires de fol. ovales , entières. Fleurs rouges, pa- pilionacées, 7 à 8 ensemble , en grappes latérales sur les jeunes branches. Lieu. Les deux Indes. » . F1. en juin et juillet. Presque tou- jours vert. | Cult. Serre chaude. Cet arbre n’est pastres-délicat. Quoiqu'il ait besoin de couche dans sa jeunesse, 1l peut s’en passer lorsque sa tige commence à être forte. Bonne terre consistante. Dépota tous les ans. Mult. var ses graines semées à la manière indiquée pour les plantes de serre chaude. Quand elles sont fraîches, elles lèveut en peu de temps, etleur végétation:est si grande, qu’elles s’élevent à 2 à 3 pieds dans la premitre année , lorsqu’apres qu’on les a levées de la couche, elles ont passé dans une tannée ou une bache. Us. Le tamarinier ne fleurit guëre dans nos serres. On nel'y cultive que par curiosité et pour la légèreté de son feuillage. Lorsqu'il est un peu élevé, ses branches s’étendent presque ho- rizontalement à une assez grande distance, et deviennent un peu incommodes dans les serres d’une dimension ordinaire. La pulpe de ses gousses est fréquemment employée en me- decine comme laxative. C’est un purgalif acidule et tres-doux, qui convientéminemment dans les maladies bilieuses, On mange cette pulpe dans son pays crig. ; elle est rafraichissante. Ses se- mences ont quelquefois sur leur côté la figure d’un homme ba- sane ; on les monte , et on les garnit d’une toque et de pendans d’orcilles. 28 CLASSE XIV, ORDRE Xl Parkinson , Parkinsonia. Cal. en godet ; le limbe à 5 div. caduques. 5 pét. onguiculés ; presque égaux ; l’inférieur plus large. ro étam. Lésume long, cylindrique , acuminé , polysperme , à double tunique, à 2 valves, moniliforme, ou articulé à chaque semence ovale. * Parkinson à aiguillons , P. aculeata. Arbrisseau droit, d’un beau port, de 15 à 30 pieds. Feuilles allernes , à pinnules géminées. Le pétiole commun très-court, et terminé par une épine, porte , à 3 lignes environ de son in— sertion, deux pinnules longues et tres-divergentes, qui soutien- nent 30 à 4o folioles alternes , oblongues, linéaires , arron- dies aux deux bouts , sans impaire. À la base du péüole com- mun se trouve un aiguillon de chaque eôté. Les pétioles parti= culiers sont planes en-dessus ; l’on remarque en-dessous une côte longitudinale. Fleurs jaunes , odorantes, en longues grap= pes, pendantes , axillaires et terminales. Dans la jeunesse de J’arbre les feuilles ont 2 ou 3 paires de pinnules. Lieu. Les Indes occid. ». Cule. Serre chaude. Les graines de cet arbre qu’on sème à la maniere indiquée pour les plantes de cette température , lèvent en peu de temps , et les jeunes plantes s’élévent à un pied ou un pied et demi dans la première année ; mais autant sa germina— thon et ses premieres pousses sont faciles à obtenir , autant il est difficile ensuite à conserver. Je l’ai cultivé et cultive encore presque toujours sans succés. La 17° année, mes parkinsets ont un pied et demi et sont vigoureux. Îls passent fort bien l’hiver en serre chaudesur les tablettes ; mais l’année suivante ils com- mencent à languir , et je les perds dans l’automne. La tannée et la trop grande chaleur sont nuisibles à cet arbre , et Miller, qui fait la même observation , n’a pas été plus heureux que moi. Je crois que l’air renouvelé lui est absolument essentiel et que la cause d’un dépérissement aussi prompt est la stagna- ton de l’atmosphère de nos serres en hiver. S'il étoit possible. de lui donner le degré de température convenable dans un. HUE AEGOU MINE ESE S 25 châssis , il y réussiroit vraisemblablement : ce qui paroît tres probable c’est qu’on l’a toujours cultivé trop délicatement, La serre tempérée lui suflit dans sa jeunesse, et il a besoin de beau- coup d’air pour se fortifier. La cause de son dépérissement et de son état de langueur dans ses deux ou trois premières années, est ordinairement due à la présence des mites rouges qui filent sur ses feuilles, sucent leur suc propre, les tachent et les jau- missent. M. de Salm Dyck , à qui j'ai fait part de cette circons- tance, m’amande qu’il en préservoit ses parkinsons en les trem- pant pendant plusieurs heures dans une forte décoction de ta- bac, et les lavant ensuite dans l’eau pure. J’ai essayé ce moyen, etje n’ai pu empêcher leur perte. Peut-être l’ai-je employé trop tard. Ce procédé ne pouvant leur nuire , on ne risque rien de le tenter. Cet arbre est actuellement bien cultivé au Muséum , où j'en ai vu plusieurs individus dans la plus belle végétation. C’est un des succes qu'a obtenus M. Riché à qui lessoins de la serre chaude sont conftes , et dont il dirige la culture avec autant d’assiduité que d'intelligence. î Scotie , Schotia. Guajacum , Lin. Cal. turbiné, concolore aux pétales, et à limbe à 5 lobes caducs. 5 pét. plus longs, égaux , et rapprochés en un tube ventru. 10 étam. Anthères penchées. Ovaire pédiculé. Légume pé- dicule ? *Scorrie élégante, S. speciosa. Guajacum afrum , Lin. Arbrisseau dont la tige est droite, roïde et très-branchue. Feuilles alt. , ailees , sans impaire , à 12 folioles ovales, mucro- nées, d’un beau vert luisant en-dessus et fermes. Fleurs rouges, nombreuses , en cime ou en épis fascicules, sur la partie nue des rameaux. | Lieu. Le Cap. b.FI.... Toujours vert. Cult. Serre tempérée. Cet arbrisseau, quoiqu’originaire du Cap comme tant d’autres plantes ,est un peu plusdélicat qu’elles. I] lui faut en hiver une température plus chaude, eten été uue exposition méridienne. Malgré ces soins , sa végétation est tou- ge 50 CLASSE XEFV» ORDRE XI. — joùrs lente, et on ne peut dans nos climats la rerdre plus forte qu’en le tenant, soit sous des châssis ouverts, soit dans des ba- ches où l’air se renouvelle perpétuellement. En plein air , il ne fait que se conserver, sans presque s'élever. Sa végétation n’a, pour ainsi dire, point d'époque déterminée. I] pousse tantôt au p' one tantôt en élé, quelquefois en hiver,suivant la tempéra- ture qu’on lui donne. Sa mult. n’est conséquemment pas facile, à moins de l’obtenir de graines tirées de son nee naturel. Les marcottes qu’on en fait sont très-long-temps à s’enraciner ; c’est cependant le moyen qu’on emploie le plus souvent pour le propager : aussi est-1l assez rare. La voie des semis est , sans contredit, la meilleure et 11 plus sûre ; quand on peut avoir de ses graines , on les sème à la manière des plantes d’orangerie, et on les conduit de même. Comme il ne pousse guère, il n’a pas besoin d’être souvent changé de vase, et les arrosemens doivent être trèssmodérés, sur-tout dans ‘son. repos. Sa terre doit être substantielle , et pas trop légère. Us. Cet arbrisseau a un assez joli feuillage pour mériter les soins du cultivateur. Il ajoutera une variété agréable parmi les plantes d’orangerie. : Casse , Cassia, Cal. à 5 parties colorées, et caduc. 5 pétales, doni les ne sont plus grands. 10 étam. distinctes, dont 3 inf. plus longues ; avec des antheres longues et arquées ; 4 latérales à antheres courtes, et 3 sup.courtes , àanthères stériles, Ovaire pédiculé. Légume oblong., à 2 valves, à cloisons transversales, et à plu sieurs loges 1-spermes Sa forme varie suivant les espèces. Il est intérieurement sec ou pulpeux. * 1. Casse diphylle, C. diphylla. : Sous-arbrisseau. Feuilles à une paire de folioles, presqu’orbi- culaires et striées. Lieu. Les Indes occid. » ou w. 2. C. hispide, C. absus. Tige d’un pied , foible, velue. Feuilles à 2 à paires de fol. au LES LÉGUMINEUSES, " o1 sommet d’un pétiole velu. 2 glandes entre les fol. inf. Fleurs rougeâtres , veinées de pourpre, axillaires. Lieu. L'Egypte. f:t. FL en juin et juillet, 5. C. faux-séné, C. sennoides, Jar. Arbrisseau. Feuilles à 3 paires de folioles ovales, renversées ; la dernière paire garnie d’une glande. Stipules en alène. Lieu. Les Indes orientales. D». 4. C. de Lima, C. limensis. C. tora, Lin. Tige d’un pied et demi. Feuilles plus grandes au sommet de la plante qu’en bas. 2 paires de folioles. 3 et { paires au sommet, ovoides , presqu’échancrées , d’un vert un peu glauque. Fleurs jaunâtres , 5 à 10 ensemble, en grappes pédonculées , axill. Lieu. Le Pérou. f:t. 5. C. bicapsulaire , €. bicapsularis. Arbrisseau de 6 à 8 pieds. Tige unique. 3 à 4 paires de fol. ovoides , un peu charnues. Une glande globuleuse sur le pétiole. Fleurs jaunes, veinées , en grappes ax., pédonculées. Lieu. Les Indes occid., Madère. 5 . FI. en mai et juin. 6. C. à feuilles obtuses, €. obtusifolia. Tige de 2 pieds , rameuse. 3 paires de fol. ovales , avec une petite pointe. Une glande conique entre les fol. inf. Fleurs jau- nes, en grappes terminales. Lieu. L'île de Cuba. #4. — 7. C. à corymbes, C. corymbosa , ORTEGA. An id., n° 28. Arbrisseau de 6 pieds. Tige ponctuée, rude, rameuse, 3 paires de fol. obl. , un peu arquées. Une glande conique entre les inf, Fleurs jaunes, en corymbes pédonculés , ax, Lieu. Buenos-Ayres. b, 8. C. de la Chine, ©. chinensis, JacQ. | Tige droite , anguleuse. 4 à 5 paires de fol. ovales, un peu velues en leurs bords. Une glande placée de même. Fleurs grandes, jaunes , pédonculées , ax. Lieu. La Chine ? *o. C. puante, C. occidentalis , Lin. , Micxaux. Tige de 3 pieds, feuillée , sillonnée , verdâtre. 5 à 5 paires de fol. ovales, pointues , rudes en leurs bords ; les ext. plus grandes. # 52 CLASSE XIV, ORDRE KI Une glande entre les fol. inf, Fleurs jaunes , ax. , pédonculéés, terminales, | Lieu. L’Amérique. ©? * ro. Casse purgative, canefñcier, C. fistula. Cathartocarpus Jistula, Pers. Grand arbre. Ecorce cendrée. 8 à 6 paires de fol. ovales , pointues , longues de 5 à 5 pouces. Point de glande. Fleurs jaunes , grandes, nombreuses, en grappes lâches et ax. Gousses pendantes, cylindriques, d’un pied et demi de long , dont les loges sont enduites d’une pulpe noire et sucrée, s Lieu. Les Indes or. et occid. 5. FI. en juin et juillet. 11. C, luisante, C. patula, H. K. Feuilles à 5 à 6 paires de fol. obl. , un peu pointues, glabres. Une glande à la base des pétioles. Rameaux glabres. Cette espèce differe de la 9° par ses feuilles, qui ne sont pas rétrécies en pointe. Lieu. Les Indes occid. ». F1. en août et sept. # 19. €, d'ltale, C. senna. Tige de 2 pieds, simple. 6 paires de fol. ovales , obtuses , à côtés inégaux. Point de glande. Fleurs d’un jaune pâle, à veines purpurines , en grappes pédonculées. Gousse ovale, chlongue, comprimée. Lieu. Le Levant, l'Italie. ?+. FL. en juillet. Cette espèce , selon Lamarck, n’est point celle qui fournit le séné en usage en médecine. C’est celle qu’il nomme casse lan- céolée. 15. ©. biflore, C. biflora. Tige très-rameuse. 5 à 6 paires de fol. obtuses , avec une pointe. Une glande entre la paire inf. Fleurs jaunes , en grappes ax. Pédoncules biflores. Lieu. Les Indes occid. b. F1. tout l’hiver. 14. C. arborescente , €. arborescens , VaxL. , Wizzo. Tige droite, anguleuse dans sa jeunesse, glabre. Die ailées, à 6 paires de folioles, elliptiques , glabres , portées sur des pétioles munis à leur base d’une glande oblongue. Supules en alëne et courbées en faux. Fleurs en grappes axillares. , Lieu, Les Indes orient. D. ” LES LÉGCUMINEUSES. 33 + 15, C. à feuilles de troëne, C. l'gustrina. Arbuste de 3 à 6 pieds. 7 à 9 paires de fol. lanc. Une glande à la base du pétiole. Fleurs jaunes, en grappes ax., pédonculées. _ Lieu. L'ile de Bahama. 5. FI. en juillet. * 16..C. cotonneuse, C.tomentosa, Lam. C. multiglandulosa, Jaco. , H-K. | Arbre ou arbrisseau droit. L.és rameaux cotonneux, jaunâtres dans leur jeunesse. 6 à 8 paires de fol. obl., à cotés inégaux , vertes en-dessus, cotonneuses, blanchâtres en-dessous. Une petite glande entre chaque paire Fleurs jaunes , en grappes ax. Lieu. Le Brésil ».F1. en févr. et mars. Toujours vert. 17. C. à grandes stipules, C. st'pulacea , H. K. Sept à 8 paires de fol. ovales-lanc. Une glande entre les inf. Supules ovales, tres-grandes. Lieu. Le Chili. 5. F1... * 18. C. à gousses ailées, C. alata. €. herpetica, JacQ. . Tige droite, ferme , de 6 à 8 pieds, rameuse au sommet, Feuilles tres-grandes, à 8 à 10 paires de fol. ovales, obl., mu- cronées, rapprochées.Le pétiole bordé, Fleurs jaunes, en grappes terminales. Point de glandes. Lieu. Les Antilles. S. ou 3-annuelle. FI. * 10. C. du Maryland , C. marylandica. Tiges assez nombreuses , droites , simples, de 3 à { pieds. 8 paires de fol. obl. Une glande à la base du pét. Fleurs jaunes, en grappes courtes, ax. au sommet des üges ; les antheres brunes. Toute la plante d’un vert jaunâtre. Lieu. Le Maryland. %. F1. en août-oct. 20. C. à feuilles glabres , C. frondosa, H. K. C. erista, Jaco. Neuf paires de fol. ovales , obl., glabres, un peu obtuses. Une glande cylindrique entre les inf. Point de glande à la base du pétiole. Lieu. Les Indes occid. ». F1. en mars et avril. 21. C. à feuilles de galega, C. sophera. Tige droite, de 4à 5 pieds, peu rameuse. 8 à ro paires de fol. lanc., aiguës, vertes. Une glande à la base du pétiole. Fleurs jaunes , veinées, en grappes composées, terminales erax. Lieu. Les Indes or. Vo 3 5. CUASSÉ XIV, ORDRE XI. 22. CASSE auriculée, C.auriculala. Douze paires de folioles obtuses, mucronées , ov. - oblon= gues. Glandes en alêne entre les paires. Stipules réniformes ; avec une pointe latérale. Fleurs grandes , d’un jaune orangé, en bouquets courts au sommet des rameaux. Lieu. Les Indes occid. & . FI... 25. C. de Java ,. C. javanica. Cathartocarpus , Pers. Arbre élevé. 12 à 17 paires de fol. ovales, obtuses, un peu glauques. Fleurs en grappes courtes. Lieu. Les Indes or. D. FI... 24. C. cretelle, €. chameæ crista. Tige d’un pied et demi, rameuse. 13 à 20 paires de fol. obl., rapprochées. Une glande pédiculée sur le pétiole. Fleurs jaunes, ax. , ped. , sol. ou géminées. 2 petites taches rougeâtres à la base des pétales supérieurs. | Lieu. Les Indes occid. , la Virginie. {$. FL. en juin et juillet. #25. C. clignotante, C. niclitans. Tige de 8 à 10 pouces, grêle. 12à 15 paires de fol. oblongues, mucronées. Une glande pédiculée sur le pétiole. Fleurs jau- nâtres , petites, ax., péd., sol. Lieu. La Virginie, £:#. * 26. C. sans glandes, €. eglandulosa , N. Arbrisseau de 10 à 12 pieds. Tige droite, rameuse. Feuilles alt., ailées , avec une fausse impaire, une des dernieres fol. manquant souvent , à 7 paires de fol. pét., ov.-arrondies à leur sommet , avec une tres-petite pointe particulière, d’un vert foncé en-dessus , pâles en-dessous , glabres et d’une odeur semblable à celle de plusieurs autres casses, mais moins forte. Elles ont 10 lignes de longueur et 4 de largeur. Lieu. L'Inde. ». Toujours vert. Cette espèce m'a été envoyée par Cels. Je n’ai pas encore vu sa fleur. Je lui ai donné le nom spécifique ci-dessus , parce que je ne lui ai remarqué aucune glande. | 27. C. à longues gousses, C. longisiliqua. Tige droite, légèrement sillonnée. Feuilles à 4 paires de fol. LES LÉGUMINEUSES 35 v.-obl. ; les dernières presque lin. 2 glandes sur le pétiole. Sie courtes , lin. Lieu. L’Amériq. mérid. ». * 28. C. à feuilles en faux, ©. falcata, Hortul. C. corym- bosa , Lam. Tige simple, de 8 à 10 pieds, grêle, peu rameuse, d’un brun obscur. Feuilles à 4 paires de fol. ov.-lanc., obliques , courbées en faux , glabres, d’un vert foncé. Fleurs... Lieu. L'Amérique. ». L’espece C. falcata de Linné est différente de celle-ci; elle est ©). | 29. C. à gousses plates, €. planisiliqua. Arbre dont l'écorce est brune. Feuilles à 5 à 6 paires de fol. ov.-pointues , d’un vert foncé. Fleurs jaunes, en grappes au sommet des rameaux. Lieu. L’Amériq. mérid. %. * 30. C. velue , C. hirsuta. Tige herbacée, anguleuse vers son sommet, tres-velue. Feuilles à 5 à 6 paires de fol. larges , ov.-lanc., sess., revêtues de poils blanchitres. Lieu. L'Amérique mérid. 5 ou Y. * 31. C. du Brésil, C. brasiliana. C. grandis, Lin. fils. Ca- thariocarpus, Pers. Arbre tres-grand , dont les branches s’étendent et forment une belle cime ; les rameaux pubescens. Feuilles grandes , à 15 à 20 paires de fol. oblongues , obtuses, rapprochées, à bords parallèles, d’un vert mat en-dessus, d’un glauque rou- geätre-changeant en-dessous ; le pétiole sans glande. Fleurs cou- leur de chair, disposées en grappes simples , ax. Lieu. Le Brésil, ». 32. C. glanduleuse , C. elandulosa. Tiges d’un pied, grêles et nues. Feuilles à plus de 10 paires de fol. lanc. ; le pétiole garni d’une glande pédiculée. F Ieurs: a 6 étam. 2 anthères tres-longues. \ Lieu. La Jamaïque. » ou . 33. C, à feuilles échancrées, C. emarginata, SWARTZ. 36 CLASSE XIV, ORDRE XI. Tiges grêles, rameuses, de 5 à 6 pieds. Feuilles à 3 paires de fol. ov.— arrondies, un peu échancrées. Fleurs ; jaunes. Lieu. Les leur Ses feuilles peuvent être substituées à celles du séné. 54. Casse sarmenteuse , C. viminea , Swarrz. * Feuilles à 2 paires de folioles ovales-oblongues , acuminées. Une glande oblongue entre la paire inférieure. Rameaux liches. Epines presque pétiolées ; à 5 dents. Siliques courtes , comprimées. Lieu. L’Amériqué mérid. b. 35. C. à larges feuilles, C. atomaria , Law. Tige de 5 à 6 pieds, ligneuse , tres-rameuse. Feuilles portées sur des pétioles parsemés d’atomes ferrugineux , ovales , ob- tuses , uu peu échancrées, vertes sur les deux surfaces. Lieu. L’Amériq. mérid. b. 36. C. à deux couleurs, ©. discolor, Hort. angl. Lieu. L'Amérique sept. 5 .Cultivée en Angleterre. #57. C.-septentrionale , €. septentrionalis, Hort. ital. C. acu- minata, Wirvo.,PErs. ? Tiges striées , vertes et glabres. Feuilles à 6 paires de folio- les, à seit court, ovales-oblongues , finissant en pointe acuminée , tres-entieres et glabres. Fleurs d’un jaune doré, de grandeur moyenne , disposées en grappes axillaires ; les pé- tales veinés, d’un rouge léger. Lieu. La Guyane ? 5. * 58. C. à feuilles de fragon, C. ruscifolia , Wizzn.,JAcQ. Liges rameuses, un peu fléchies en 718728; et légerementve- lues dans leur jeunesse. Feuilles à 6 paires de folioles ovales- lancéolées , pointues , glabres, de 5 lignes de longueur et 3 delargeur. A chaque aisselle des pétioles communs se trouve une glande Haalée et velue. Pédoncules multflores. x Madère. b. F1. à la fin de l’été. Ces deux der nières espèces sont cultivées à Milan, par M. Armano. Cult. Exceptéla 16° espèce et la 28°, qui sont d’orangerie, . etles 19 et 25€, qui sont de pleine terre , toutes les autres casses sont de serre chaude. Elles exigent toutes une chaleur cons- LES LÉGUMINEUSES. 37 tante. Celles de pleine terre ne peuvent bien venir que dans les bons terrains , et à une exposition abritée. Celles de serre chaude n’ont pas besoin de couche. Plusieurs , telles que les es- pèces 5, 7,9, 15, 16, passent même fort bien les hivers en serre tempérée, et elles y sont même mieux placées que dans une température plus chaude , où elles s’étiolent et poussent à contre saison. Leur terre doit être bonne et consistante , et la plupart demandent à êlre souvent changées de vase. On ne peut guère multiplier les casses avec succès que par la voie des semis. Leurs graines lèvent facilement , mais il faut qu’elles soient fraiches. On les sème en pot sur couche et sous chässis, et on les conduit à la manière des plantes délicates. Quelques-unes prennent racine de marcottes , mais la plupart s’y refusent ; et d’ailleurs il n’est guère possible d'employer ce moyen, presque toutes les especes etant bien peu rameuses. La 10€ exige la tan- née. Le séné mürit fort bien ses graines avec moins de cha- leur. J’en ai eu d’assez bonnes pour lever l’année suivante après leur maturité, et elles gardent leur faculté germinauve assez long-temps pour pouvoir semer avec succés les graines des gousses qui se trouvent chez les apothicaires. La 26° peut passer en pleine terre avec abri. Us. La plupart des casses ont peu d’agrément, et ne sont gutre cultivées que par curiosité , ou dans les jardins de bo- lanique. Parmi les especes citées, on disuüngue la 10° comme arbre intéressant par son beau feuillageet les vertus médicinales de la pulpe de ses gousses. La 12°, ou l’espeèce d'Alexandrie, par ses propriétés aussi médicinales. La 16°, par ses fleurs, La 18° par ses larges feuilles; mais elle ne dure pas. La 19°, par ses grappes nombreuses et sa floraison automnale , et la 31°, On connoît les vertus purgatives de la casse 10€ , et celles du séné , dont les effets sont beaucoup plus grands. Il purge bien , mais 1l est sujet à occasionner des tranchées. On fascineson goût nauséabond en ajoutant à sa décoction , ou infusion, un peu de graines de coriandre. Plusieurs autres casses ont les même: propriétés à un moindre degré. En général les casses sont peu cultivées dans les collections des amateurs , parce qu’elles ne donnent pas en agrément ce qu’elles coûtent en soin. { 36 CLASSE XIV, ORDRE XI. II. Corolle régulière. Lésume uniloculaire bivalve. 10 étamines distinctes. Feuilles ailées , sans im- paire. Cadia , Forsx. Spaendoncea , DEsronr. Cal. 5-fide. 5 pétales égaux, presqu’en cœur. Légume poly- “sperme , Wizzo. * C4014 purpurea, Forsx., H. K.,L'HéririEr. Spaendoncea tamarindifolia , DEsFonr. Arbre dont les rameaux cylindriques et penchés sont d’un gris verdâtre, et laineux dans leur jeunesse. Feuilles alternes , ailées avec impaire , composées de beaucoup de folioles oblon- gues , petites, obtuses, sessiles et glabres , les pétioles com- muns pubescens. Fleurs d’abord blanches , ensuite roses, pen- chées, au nombre de deux ou trois, pédonculées , axillaires. Wizro. Lieu. L’Arabie heureuse. 5 . Ce genre, selon Jussieu, a beau- coup de rapports à celui prosopis. Cult. Serre chaude. Culiivée au Muséum. Hoffmansegoia , Ca. Cal. monophylle, à cinq parties lin.-lanc., persistantes. 5 pét. on- guiculés, glanduleux et velus à leur base ; le sup. plusgrand. 10 étam. sur deux rangs insérées autour de l'ovaire, dont cinq extérieures sont garnies de poils glanduleux. Antheres à 2 lo- ges. Ovaire supère, comprimé. x style de la longueur des étamines. x stigmate en clou. Légume linéaire , comprimé, à deux valves polyspermes. Semences ovales , comprimeées , Cav. Ic. 4, p. 63. HorrwAnsecezs falcaria, CAv.Larrea glauca , Orrrcx. Tige cylindrique, d’un pied, d’abord droite, ensuite pencliée. et même couchée.Feuilles alt. deux fois allées, à 5 à pinn. et x LES LÉGUMINEUSES. 39 petites folioles ovales, entières et glauques. Le pétiole commun épaissi à sa base; les particuliers glanduleux dans les aisselles. Fleurs d’un jaune foncé, dont le pétale supérieur soutenu par un onglet , est élégamment varié de lignes rouges , dispo- sées en grappes droites , terminales, d’environ un demi-pied de longueur. Lieu. Les hautes montagnes de l’Amériq. mérid. #. Le Pérou. Cult. Serre temperée. Cultivé au Muséum. Ben, Moringa. Guilandina , Lan. Cal, à 5 div. profondes et caduques. 5 pét. sessiles , dont 4{infé- rieurs, et un sup. droit, 10 étam. courtes, inégales, Légume long , trigone, à 3 valves alternativement creusées pour y loger autant de semences trigones , et à 3 ailes. Ben oléifere , M. oleifera. G. moringa, Lin. Bois néphré- tique. Moringa zeilanica , Wii». Arbre médiocre, droit. Ecorce brune. Rameaux verts.Feuilles grandes , 5 fois ailées , à 5 à 9 fol. ovoïdes , inégales , petites , pétiolées. Fleurs blanchâtres , en panicules axillaires et term. Lieu. Les Indesor. 5. FL. .... Cult. Serre chaude—tannée. Cet arbre est fort délicat , et de- mande une grande chaleur. I] ne doit pas sortir de la tannée dans les pays sept. , et il exige beaucoup de soin pour le conser- ver. Ses fortes racines m’titent un obstacle à son changement de vase. Quand on est oblige de le changer, il faut tâcher de n’y rien couper , et de le mettre dans un pot un peu plus grand; encore at-il de la peine à reprendre. On le multiplie par les graines semées comme celles des plantes très-délicates de serre chaude. Us. Toutes les parties de cet arbre ont l’odeur et le goût du raifort. Ses fleurs ont une odeur douce. C’est de ses graines qu'on tire cette huile nommée de ben, qui ne rançit jamais, et dont les parfumeurs se servent pour extraire l'odeur des fleurs dont on ne peut rien tirer par la distillation , telles que celles des jasmins et des jonquilles. 40 CLASSE XIV» ORDRE Xl Campèche , Hœmatoxylum. Cal. turbiné, 5-fide. 5 pétales égaux, à peine plus grands que le calice. 10 étam. à filamens distincts, barbus à leur base. Stigmate échancré. Légume capsulaire, lancéolé, tres-com-— primé , à 2 valves carénées , à une loge , 2 ou 3-spermes. Se- imences ob]., comprimeées. CamPÈcHe épineux , À. campechianum. Arbre moyen, épineux, tortu, dont la cime est large et l’e- corce brune. Les rameaux armés d’épines solitaires , axillaires. F'euilles petites , ailées , à 4 à 8 fol. cordiformes, obliquement strices, luisantes. Fleurs petites, jaunâtres , en grappes axillaires. Lieu. L’Amériqg. merid. 5. FI... Cult. Serre chaude—tannée. Cet arbre doit étre toujours en tannée. Il ne vient qu’à l’aide d’une chaleur constante ; mais ses progres en Europe sont tres-lents, et quand il a atteint 4à 5 pieds , il pousse fort peu, et reste à-peu-pres dans cet état. On le multiplie de graines qu’on seme comme celles des plantes de serre chaude. Terre légère, sablonneuse. Us. Le peu d'agrément de cet arbre, d’ailleurs intéressant par des qualités plus utiles, fait qu’on le cultive peu dans les serres. Son bois sert à la teinture , et donne par la décociion une cou- leur rouge foncé. Condori, Adenanthera, Tan. Cal. petit, à 6 dents. 5 pétales égaux. 10 étam distinctes. Anthe- res penchées, glanduleuses à leur sommet. Légume long, comprimé, membraneux , contenant plusieurs semences écartées. Cownonri à graines rouges, À. pavonina , Law. , Lamarcx. Arbre éleve dont les rameaux glabres sont garnis de feuilles deux fois ailées, à 4 à 5 paires de pinnules, dont les folioles sont elliptiques, glabres et vertes. Fleurs petites, disposées en grappes spiciformes au sommet des rameaux. Légumes de 8 à g pouces, LES LEGUMINEUSES. 4r contenant des semences dures, lisses, d’un beau rouge, Law: Lieu. La côte de Malabar. ». Culi. Serre chaude. Cultivé au Museum, Cet arbre vit tres-long-temps. Il ne fleurit qu’à l’âge d’une vingtaine d’années. Son bois tres-dur est employé à différens usages. | Pornaria , CAY., Icon. Cal turbiné , à 5 parties, caduc. 8 pétales légèrement onguicu- lés ; le supérieur concave et plus court. Filamens velus à leur base. Stigmate en tête. Légume à une loge et deux semences. PonrarrA glandulosa , CAv., Icon. Arbrisseau dont les feuilles, les rameaux, les calices et les corolles sont glanduleux. Feuilles alternes, deux fois ailées, à folioles opposées , ovales , presque sessiles , inégales à leur base, terminées par un poil. Fleurs d’un jaune foncé, couvertes de glandes noirâtres , disposées en grappes alongées , axillaires. Lieu. La Nouvelle-Espagne. &. Cult. Serre chaude. Cultivé chez M. Destremx, département du Gard. Poincillade , Poinciana. Cal. turbine , coloré , à 5 div. profondes et caduques ; l’inf, plus grande. 5 pétales onguiculés, plus grands que le calice, pres- que égaux ; le 5° difforme ou plus petit. 10 étam. inclinées, velues à leur base ; la sup. pedicellée. Ovaie oblong, compri- mé. Style long. Légume oblong, plane, comprimé; à 2 valves polyspermes, 1. Porncixrane élégante, P. pulcherrima. Cæsalpinia, PER500N. Tige tres-droite, de 8 à 10 pieds, épaisse, dont l’écorce est grise et glauque dans sa jeunesse ; portant à son sommet plu- sieurs branches ou rameaux garnis, à chaque insertion des feuil- les, de 2 épines crochues. Feuilles 2 fois ailées , à 6 à 8 paires de fol. ovales-lancéolées, d’un vert presque glauque et odorantes. 42 CLASSE XIV, ORDRE Xl. Fleurs d’un jaune rouge orangé, avec quelques taches vertes, d’une odeur agréable, en épis pyramidaux , term. et axillaires. Lieu. Les deux Indes. 5 . FI. en juin—sept. Toujours vert. 2. PoinNciLLADE sans épines , P. elata. Cæsalpinia, PERS. Cette espèce n’a aucune épine. Ses fleurs sont beaucoup moins grandes ; ses pétales ne sont pas onguiculés. Les légumes sont courbes et spongieux. Lieu. L'Inde. b.F1..... Toujours vert. Cult. Serre chaude. Les poincillades aiment la grande cha- leur , et craignent l’humidité trop continuelle. Cette derniere circonstance fait souvent leur perte dans leur jeunesse. Lorsque, pendant l’hiver, les jeunes plants perdent leur sommet, leur tige périt ordinairement jusqu’au pied , et quelquefois celui-ci meurt aussi. On ne doit les arroser que légerement en hiver , et leur donner la place la plus chaude de la serre. Il ne faut aussi les dépoter que lorsqu'elles en ont absolument besoin , et ne pas toucher aux racines dans cette opération. La premiere s'obtient aisément par ses graines qui lèvent au bout de 5 à 6 jours, et que l’on conduit à la maniere des plantes de serre chaude. Leur terre doit être substantielle , et plus consistante que trop légere. Chaleur et peu d'humidité sont les moyens de les conserver. Us. Les poincillades sont de très-belles plantes qui, par leurs fleurs, décorent les serres pendant une partie de l’été. On cultive une autre espèce nommée poinciana coriaria. Je lai semée plusieurs fois sans succes. Brésillet, Cæsalpinia, bois du Brésil , bois d'Inde. Cal. en godet, à 5 div., dont l’inf. est plus longue. &'pétales dont J'inf. est plus beau. 10 étam. à filamens dis’incts, lanugineu- ses à leur base, à peine plus longues que la corolle. Ovaire oblong. Lésgume oblong, comprimé , à 2 valves nolyspermes, uclaucfes dilate à son sommet, tronque , et d’un côté acu- miné, x. BrésizLer de Fernambouc, C. echinata , Law. Grand et gros arbre armé de piquans courts. Fenilles 2 fois LES LÉGUMINEUSES. 43 ailées, à fol. ovales. Fleurs panachées de jaune et de rouge , en grappes et odorantes. Lieu. Le Brésil. 5. Toujours vert. 2. B. de Bahama, €. bahamensis, Lam. Arbrisseau dont les rameaux et les pétioles sont munis de pi- quans. Feuilles 2 fois ailees , à fol. ovoides , échancrées. Fleurs blanchâtres, en grappes droites. Lieu. L’ile de Bahama et la Jamaïque. 9 . Toujours vert. 3. B. à vessies, C. vesicaria, Lam. C. bijuga , SWArRTZ , Waizzp. Poinciana bijuga , Lin. Arbrisseau de 15 pieds, tortu ; l’écorce unie et blanchätre. Feuilles 2 fois ailées, à fol. ovales, obtuses. Des aiguillons entre chaque paire. Fleurs jaunes, en épis distincts. Lieu. La Jamaïque. b. Toujours vert. * 4. B. des Indes, C. sappan. Bois de sappan. Arbrisseau de 10 à 15 pieds. Tige grosse, armée , ainsi que les rameaux , de piquans crochus. Feuilles grandes , 2 fois ai lées, à fol. nombreuses, obl., rapprochées , obliques à leur base. Fleurs jaunes , en grappes. Lieu. Les Indes or. 5. Toujours vert. Ces plantes n’ont pas encore fleuri en France et en Angleterre. Cult. Serre chaude. La culture des brésillets est absolument la même que celle des poincillades, auxquelles ils ont beaucoup de rapports. Ils demandent les mêmes soins, sur-tout dans leur jeunesse , et l’on ne peut de même les conserver que par le moyen de la chaleur et de l’absence de l’humidité constante. Leurs graines levent également bien , et demandent à être con- duites avec l’attention nécessaire aux plantes délicates. La 3° espece est cultivée à Milan. M. Armano m’a mandé qu’il avoit réussi à la multiplier par les marcoites en soulevant ses racines en arc et les marcottant. Us. Le bois des brésillets est fréquemment employé dans la teinture pour colorer en rouge. #4 LINE RTL RD Et x Bonduc , Guilandina. Cal. en godet, à 5 div. profondes. 5 pétales ses. , presqu’égaux. 10 étam. à filamens distincts, laineuses à leur base, renfer- mées dans la corolle. Style court. Ovaire oblong. Légume gla- bre ou hérissé, ovale , ventru , comprimé, à 2 valves, à une à 3 semences osseuses , presque globuleuses. * 1. Bonpuc jaune ou guenic, G. bonduc. Arbrisseau épineux dans toutes ses parties, excepté sur les fo- lioles et les fleurs. Les rameaux foibles et sarmenteux. Feuilles 2 fois ailées, à fol. ovales, petites, opp. Un aiguillon à chaque paire. Fleurs jaunäâtres , petites, en épis garnis de bractées. Tige d’un brun rougeätre dans sa jeunesse. Lieu. Les deux Indes. ». FI... 2. B. gris ou rampant , G. bonducella ; Queniquier. Arbrisseau plus petit et rampant , dont les tiges, les rameaux et les pétioles sont armés d’aiguillons nombreux, petits et cro- chus. Feuilles 2 fois ailées, à fol petites , nombreuses, opp. 2 pe- tits aiguillons entre chaque paire. Fleurs jaunes, en épis ax., garnis de bractées. Lieu. Id. 2.FI.... Guilandina dioica , Lin. Voyez chicot. G......... moringa, Lin. Voyez ben. Culi. Serre chaude. Ces arbrisseaux ne sont cultivés que dans les jardins de botanique. Ils ont bien peu d’agrément, et sont incommodes dans les serres. La culture de la poincillade leur couvient parfaitement. On les multiplie par leurs graines, qu’il faut mettre dans l’eau 3 ou 4 jours avant de les semer pour les amollir et hâter leur germination. On les conduit comme les plantes délicates de cette température. ! LES LÉGUMINEUSES. 45 III. Corolle presqu'irrégulière. Étamines distinctes, ou seulement réunies à leur base. Légume uni- loculaire , bivalve. Cynomètre, Cynometra. Cal. à 4 parties réfléchies. 5 pétales égaux. 10 étamines dis- tinctes. Anthères bifides à leur sommet. Légume en crois- sant, tronqué d’un côté, un peu charnu, couvert à l’extérieur de tubercules , aune loge et une semence courbée, grande et ferme. CrvomèTre cauhflore , C. cauliflora , Lin. Arbre de moyenne grandeur , dont le tronc est noueux, et l’écorce noirâtre et raboteuse ; les rameaux, longs et fermes , forment une assez large cime. Feuilles alternes , à deux folioles ovales , glabres , comme celles du courbanil. Fleurs pédoncu- lées , en espèce de bouquets , naïssant sur le tronc et sur les ra- meaux. Lieu. Les Indes orientales. ». Cult. Serre chaude. Cultivé en Angleterre. Courbaril , Hymenæa. Cal. turbiné , coriace, à limbe à 5 div. caduques, 5 pétales pres- qu’égaux. 10 étam. distinctes, fléchies dans leur milieu. An- thères grandes, penchées. Grand légume ligneux, ovale , obl. , un peu comprimé, plein d’une pulpe farineuse , qui renferme plusieurs semences fibreuses, * 1. Courgariz diphylle , À. courbaril. Arbre tres-élevé, dont les branches sont étalées et tres-ra- meuses. Feuilles alt. , pét., à 2 fol. ovaleslanc. , pointues, coriaces , luisantes, à côtés inégaux, d’un beau vert. Fleurs pur- purines , en grappe terminale. Lieu. L'Amérique mérid. , les Antilles. ©. 46 CLASSE XIV, ORDRE XI Cult. Serre chaude. Cet arbre , comme l’acajou , vient tres- bien de graines qui levent facilement lorsqu'elles sont fraîches, et pousse beaucoup la première et la seconde année ; mais en- suite sa végétation se ralentit dans nos serres , au point qu’il reste presque toujours à la même hauteur , et qu’il dépérit plus qu'il n'augmente. C’est un arbre d’une culture difficile , et qui se refuse même aux soins qu’on prend à sa conservation. Ses graines se sement et se conduisent comme celles des plantes de serre chaude. 2. CouRBARIL verruqueux, Æ{. verrucosa , WWico., Lam., IMust.… Cette espece a le port du courbaril diphylle. Ses feuilles sont plus petites , veineuses , inégales à leur base. Ses fleurs pédicu- lées et plusieurs ensemble sur le pédoncule commun , forment un panicule flexueux et divergent. Ses fruits plus petits se distinguent par le grand nombre de verrues dont ils sont cou= verts. Lieu. Madagascar. b. Cult. Serre chaude. Cette espèce est cultivée dans les jardins de M. de Salm , à Dyck. Bauhine, Baulinia. Cal. irrégulier, à son sommet 5-fide , inférieurement à 5 dé- Fo paie qui s’ouvrent d’un côté et tombent. 5 pétales pres- qu’égaux, onguiculés, oblongs , ondulés. 10 étam. inégales, à filamens tantôt distincts , tantôt diadelphiques ; ; le dixième plus long , et quelquefois le seul fertile. Ovaire pédicellé. Légume pédicellé , long, comprimé , à plusieurs semences aussi comprimées. 1. BaAUHINE épineuse , B. aculeata. Arbrisseau de 5 à 6 pieds, dont la tige et les rameaux alternes sont garnis d’aiguillons géminés et crochus. Feuilles pét., en cœur , obrondes, divisées à leur sommet en deux lobes arron- dis. Fleurs grandes , blanches. Lieu, Les Indes occid. 2. F1... LES LÉGUMINEUSES. 47 * 2. B. à lobes divergens, Z. divaricata. Arbrisseau droit, de 5 à 4 pieds. Feuilles alt. , pét. , ovales , en cœur , divisées en 2 lobes divergens. Fleurs blanches , en grappe droite et terminale. Lieu. YA. 5.KL. en juin—sept. 5. B. oreillée, B. aurita , H. K. B. divaricata , Lin. Cette espece ne semble différer de la précédente que par les lobes de ses feuilles, qui sont tres-longs et parallèles. Lieu. La Jamaïque. +. F1. en sept. 4. B. panachée , B. variegata. Arbre de 20 pieds , dont la cime est dense. Feuilles pet. , en cœur, formant 2 lobes courts et obtus, à 11 nervures distinctes. Fleurs roses , panachées de jaune et de pourpre, en grappesax., pédonculées. Lieu. Les Indes or. ». F1.. 5.B. pourprée, B. parpuree Arbre élevé , dont la cime est dense et étalée: Feuilles pet. , obrondes, à 2 lobes arrondis , obtus , ordinairement pliés l’un sur l’autre. Fleurs purpurines , à 3 étamines , suivant Aiton. Lieu. Id. 5. F1. 6. B. à larges Éule B. Poe FR: Cette bauhine n se point épineuse. Ses feuilles sont larges ; en cœur , à 2 lobes étendus, aigus , trinerves. Les pétales sont lancéolés. Lieu. Les Indes occid. 5. FL. en juillet. 7. B. blanche , B. candida, H. K. Feuilles en cœur , cotonneuses , pubescentes en-dessous, à 2 lobes ovales, obtus. Les div. du calice rétrécies à leur som- met et alongées. Lieu. Les Indes or. 5. FI. en mai et juin. #8. B. cotonneuse, B.tomentosa , Lan. Arbrisseau de 10 à 12 pieds, dont les rameaux nombreux sont garnis de feuilles pétiolées, obrondes, à deux lobes ovales, arrondis , à 7 nervures , vertes en-dessus , blanchâtres en- dessous. Fleurs d’un blanc jaunâtre , en cloche, au nombre de 2 ou 3 ensemble , paniculées , axillaires. Lieu. Les Indes or. 5. 48 CLASSE XIV, ORDRE XF Cult, Serre chaude. Les bavhines se multiplient par leurs graines, semées et conduites comme celles de cette température. Quand on les dépote , il faut prendre garde de blesser leurs racines ; ce qui nuiroit à leur reprise, Elles doivent toujours être dans la serre, où elles demandent, en hiver comme en été, des arrosemens fréquens. Leur terre doit être plus légère que trop forte. Us. Ces plantes font un effet assez agréable par leurs fleurs qui se succèdent pendant un certain temps. Elles contribuent à la décoration des tannées de serre chaude. On cultive encore l’espèce Bauhine onguiculée , B. ungulata TV. Corolle irrégulière , papilionacée. Elamines distinctes ou rarement réunies à leur base. Lé- £gume uniloculaire , bivalve. Feuilles simples , ou cernées , ou ailées , avec impaire. Gaïînier , Cercis. Cal. en godet , à 5 dents obtuses, renflé inférieurement. Corolle onguiculée. L’étendard et la carène rapprochés et égaux. Les ailes plus grandes et reculées. 10 étam. inégales. Ovaire presque pédiculé. Légume oblong, mince, comprimé , à plusieurs sem. obrondes. * 1. GAÎNiER commun: Arbre de Judée, €. siliquastrum. Arbre moyen, de 20 à 25 pieds, dont l’écorce est noirâtre , et qui vient plus souvent sous la forme d’un haut buisson que d’un arbre à tige. Ses rameaux sont ordinairement pliés en riszag. Feuilles alt. , pét. , presqu’orbiculaires, en cœur à leur base , trés-entieres , assez grandes, d’un vert un peu glauque. : Fleurs roses ou blanches , ramassées en petits bouquets le long des branches et sur leurs parties nues. Elles paroiïssent avant les feuilles. Lieu. La France et l’Europe mérid. 5. FI. en avril et mai. *2, G. du Canada, C. canadensis. | LES LÉG.U MINEUSES, 49 - Cette espèce est moins grande etse distingue particulièrement de la précédente par ses feuilles, qui sont acuminées et d'u vert moins glauque , et par ses fleurs plus petites. Lieu. L'Amérique sept. b . Fi. en mai et juin. Culr. Pleine terre. Les gainiers se plaisent dans les terres chaudes et légères, et dans les climats plus mérid. que sept. Ils périssent en partie dans les hivers rigoureux du nord de la France, sur-tout s’ils sont dans un sol argileux , frais, subs- tantiel , où ils poussent beaucoup en été. Alors leurs jeunes rameaux qui ne peuvent s’aoûter deviennent la victime des pre- miéres gelées. On ne peut donc jouir de leur beauté dans les pays froids, qu’en les plaçant à l’abri des grands arbres sans être sous leur ombrage, et leur donnant une terre légère, pier- reuse et aussi chaude qu’il est possible. Mult. par icurs graines semées au printemps, en planches préparées pour les recevoir, ou dans une plate-bande. Elles lèvent en peu de temps, et les jeunes gainiers ne demandent , pendant l’année , d’autres soins que le sarclagée. En hiver 1l faut les couvrir , soit de paille, soit de pesats, pour ne pas perdre leurs jeunes tiges , et dans le printemps ou l’automne de l’année suivante , on pourra les enlever de leurs semus pour les planter en pépinière , où ils resteront jusqu’à ce qu’ils soient assez forts pour être placés à demeure. Dans les pays du milieu de la France, on se dispense de ces soins ; on en fait des masses, des bosquets , des bois entiers , en répandant simplement leurs graines dans les terres préparées , comme l’on fait de celles des pins , des chênes , des bouleaux , des marceaux, etc., dont on veut avoir des bois. Cependant il leur faut un peu plus de culture dans les premières années pour qu'ils ne soient pas étouffés par les herbes qui leur nuiroiert , en retardant leur végétation, beaucoup plus qu’aux pins, à qui elles ne sont guëre préjudiciables. On: élève les gaïniers à tige nue pour l’agrément, dans les jar- dins , et on soumet leur cime à une tonte annuelle pour leur donner ‘un forme ronde. Quandils sont dans un pays chaud, cette manière ajoute à leur beauté , en rassemblant leurs fleurs ; mais dans les climats froids , 1ls en deviennent plus sensibles à la gelée, et quelquefois on perd leur tige, Vis 4 5o €ELASSE XIV; ORDRE XIe Us. Les gaïiniers , sur-tout le premier , sont des arbrisseaux d’un charmant aspect dans le temps de leur floraison , et sont ensuite presqu'aussi agréables à la vue par leur beau feuillage , qui n’est jamais attaqué par auCun insecte, circonstance d’au- tant plus intéressante qu’elle est assez rare. De quelque ma- mère qu'on les plante et qu’on les conduise, soit en tige, soit en buisson , en masse , en bois ouisolés, ils contribueront tou- jours à la décoration. Anagyre, Bois puant, Anagyris. ‘Cal. en godet, à 5 dents, persistant. 5 pétales ; les ailes et la carene grandes et presqu’égales ; l’étendard plus petit. 10 éta- mines. Légume long, comprime , à surface inégale , poly- sperme. * Awacyre fetide, À. fœtida. Arbrisseau de 5 à 8 pieds, qui a l’aspect du cytise et de- vient diffus. Feuilles alt. , pét. à 3 fol. ovales, sessiles , mucro- nées, pubescentes en-dessous. Fleurs d’un jaune pâle ; l’éten- dard tache de brun, en petits bouquets latéraux et ax. Lieu. La France mérid. b . F1, en avril et mai. Toujours vert. ’ult. Orangerie. Soins ordinaires. La plus mauvaise place de la terre lui suffit, pourvu qu’il recoive de la lumitre. Terre con:istante. Une exposition méridienne en été. Mult. par ses graines semées en terrine au printemps, et les jeunes plants conduits à la manière indiquée. Us. Cet arbrisseau fait une variété peu remarquable parmi les plantes de serre ; cependant , lorsqu'il est en fleur, 1l a l'agrément des cytises. Lorsqu’on le touche il répand une odeur extrêmement désagréable. On cultive depuis peu d’années une autre espèce ou variété qu’on nomme Ænagyris glauva. Cet arbrisseau dont j’ai quel- ques individus de graines que m’a données M. Noisette , ne me paroit guere différer du précédent, Ses tiges sont droites , grêles , pas autant rameuses. Ses feuilles sont disposées et for- mées de même, mais plus larges ou bien ovales ; leur couleur est d’un veit plus glauque. Je n’ai pas encore vu ses fleurs ; il LES LÉGUMINEUSES. Ne | ne me semble pas aussi rustique que l’anagyre ordinaire. Ilan guit souvent à l’air, et quoiqu'il n’exige que l’orangerie , il se rétablit, et pousse mieux en serre tempérée : on le dit origi= raire de l’Inde. Sophore , Sophora. Cal. en godet, persistant , à 5 dents. 5 pétales ; la carène et les ailes de la longueur de l’étendard. 10 étamines. Légume long , mince, polysperme , articulé ou resserré à chaque semence obronde |, ou comprimé sans être articulé, ou ventru et renfle. Lamarck a, avec raison, divisé ce genre en trois, par la con- sidération des légumes ou gousses. Le premier, sophora, a pour caractère des légumes longs et articulés. Le second, virgi- lia, lesalongs , comprimés, mais point articulés. Le troi- sième , podalyria ; les a plus courts, ventrus ou renflés. Je conserve cependant dans cer ouvrage le nom de sophora , qui réunit les deux autres ; mais j’indique à chaque espèce le genre nouveau auquel elle appartient. * 1. SoPHORE à 4 ailes, S. tetraplera. Arbrisseau qui paroît s'élever à 15 à 20 pieds, sur une tige droite et rameuse ; les rameaux d’un jaune brun dans leur jeu nesse et pubescens. Feuilles ailées , à 7 à 19 fol. obl., lanc., un peu velues, tres-entières. Fleurs grandes , de 3 à 4 pouces de longueur , d’un beau jaune, pendantes , disposées en grap= pes courtes et axillaires. Calice velu et brun. Gousses à 4 ailes longues et articulécs. Lieu. La Nouvelle-Zélande. 5 . F1. en avril et mai, # 2, S. à petites feuilles, S. microphylla. Cet arbrisseau a le même port , à peu de choses pres, que le précédent ; ses rameaux sont moins fermes , et ordinaire ment un peu grêles et pendans. Feuiiles ailées , à plus de 30 fol. petites , ovales , tres-entières , légèrement velues et, vertes. Fleurs jaunes , de la même forme et disposées de même que celles de la précédente , mais plus grosses et plus courtes. Gous. ses longues et articulées, aussi à 4 angles ou ailes rapprochés, Lieu, Id, ». FL. id. 52 - CLASSE XIV, ORDRE XI. SOPHORE jaunätre , S. Jlavescens. Feuilles ailées , à 6 paires de fol. oblongues , glabres, ob- tuses. Tige herbacée. Lieu. La Sibérie. #. Cette espece a des rapports avec la sui- vante. * 4. S. queue de renard , $. alopecuroides. Plante trés-traçante. Tige de 4 à 5 pieds, pubescente , droite et simple. Feuilles ailées, à 21 à 25 fol. ov.- obl., arrondies au simmet et velues. FI. petites, d’un bleu pâle, en longs é épis ax. Lieu. Le Levant. #. F1. en juillet et août. #5. S. cotonneuse, S. tomentosa. Arbrisseau de 5 à 6 pieds. Tige droite, peu rameuse et co- tonneuse dans sa jeunesse. Feuilles ailées, à 6 à 9 fol. obrondes, trés-entières , blanches et cotonneuses en-dessous , d’un joli vert en-dessus. Les jeunes entierement blanches. Fleurs gran- des , d’un beau jaune , en épis lâches et axillaires, Lieu. L’ile de Ceylan. 5 . F1... Toujours vert. *6. S. occidentale, S. occidentalrs. Arbrisseau de 4 à 6 pieds. Tige droite , rameuse ; les rameaux droits et pubescens. Feuilles aïlées, à 19 à 21 fol. arrondies, un peu en cœur à leur base, et un peu concaves en-dessus, pu- bescentes et blanchâtres dans leur jeunesse, tres-entieres et un peu épaisses. Fleurs jaunes, en épis simples et term. Lieu. L'Amérique mérid. 5 .F1... Toujours vert. *7. S. du Cap, S. capensis. Podalyria. Virgilia, Persoon. Arbrisseau dont la tige est droite , pubescente et blanchâtre. Feuilles ailées, à fol. nombreuses, lanc. , tres-entières , blan- châtres et cotonneuses. Je n’ai pas encore vu ses fleurs. Lieu. Le Cap. 5.Fl... 8. S. dorée, S. aurea. Robinia subdecandra, L'HÉRiTIrR. Podalyria aurea, Wizun. Virgilia, Lam. Feuilles ailées, à fol. nombreuses, ov.-obl,, très-glabres en-dessus. Fleurs jaunes. Lieu. L'Afrique. b. FI. en juillet. *o. S. du Japon, $. japonica. Arbre moyen , dont la tige est droite , verte et unie dans sa jeunesse, ainsi que les rameaux, qui sont ord. divergens , étalés — LES LÉGUMINEUSES. 53 et un peu pendans. Feuilles ailées , à fol. nombreuses , ov., tres- entières , glabres et d’un vert foncé. Fleurs... Lieu. Le Japon. ».FI... 10. S. à feuilles de genet, S. genistoïdes. Podalyria. Feuilles ternées , sess. Fol. linéaires , mucronées , roulées en leurs bords. Lieu. Le Cap. 5. FL... *ir.S. à fleurs bleues, S. austrulis. Podalyria. Cette espece forme un buisson assez large , tres-touffu et ar- rondi, de 2 pieds. Tiges tres-glabres. Feuilles ternées, pétiolées ; les fol. cunéiformes , élargies et arrondies à leur sommet, d’un beau vert et tres-glabres. 2 stipuies ensiformes à leur base. Fleurs assez grandes , d’un beau bleu , en bouquets ax. Lieu. La Caroline. Y. F1. en juillet. * 12. S. teinturiere, S. #ncioria. Podalyria. Cette espèce forme aussi un buisson, mais moins Élevé que celui de la précédente. Ses feuilles sont plus petites, ternées, presque sessiles. Les folioles ovales et glabres. Les stipules tres= peutes. Fleurs jaunes , en épis terminaux. Lieu. La Virginie. %. F1. en juillet et août. 15. S. blanche, S alba. Podalyria. Crotalaria alba, Mrrrrr. Tige glabre. Feuilles pétiolées , ternées. Les folioles ellipti- ques , glabres ; les stipules courbes et presqu’en alène. Fleurs blanches , en épi terminal. Lieu. La Virginie , la Caroline. %. F1. en juin. 14. S. à feuilles de lupin, S. lupinoïdes. Podalyria. Feuilles ternées , pétiolées ; les folioles ovales et chargées de poils. Fleurs en épis verticillés. Lieu. Le Kamtschatka. 4% . FL... 15. S. biflore , S. biflora. S. rotundifolia , Lin., Gmezix. Podalyria myrtillifolia , Rerz., Wizio. Tige rameuse, droite, de 4 à 5 pieds ; les rameaux blan- châtres et pubescens. Feuilles simples, pét. , ovales - obrondes , très-entières , arrondies à leur sommet , avec une pon:t® parti culière blanche, soyeuses et argentées. Fleurs géminées ou solitaires. Lieu. Le Cap. F1. en noyembre—janvier. 04 CLASSE XIV, ORDRE Xe 16. SopHore velue, S. hrrsuta. Podalyria. Feuilles simples et velues ; les sup. ovales; les inf. obrondes: Divisions du calice lancéolées , de la longueur des ailes de la corolle. Lieu. Le Cap. 5,.FI. en juillet et août. 17. S. à feuilles de buis, $. buxifolia. Podalyria. Arbuste dont les feuilles sont simples, ovales, glabres en— dessus, soyeuses en-dessous. Fleurs petites , pourpres, axillaires, HDédorculées, solitaires. Lieu. Le Cap. » . Fleurit en mai et juin. Cult. Les espèces 5 et 6 sont de serre chaude. Elles deman- dent de la chaleur, mais en même temps beaucoup de lumiere \ et un ai: souvent renouvelé. Autrement elles sont infestées des cochenilles des serres, noircissent et languissent. Le seul moyen de les préserver est de tâcher de leur procurer une bonne vé- gétation et de leur faire acquérir de la force. Terre substan- telle et consistante. Arrosemens modérés en hiver, fréquens en éle. À Les especes7, 8, 10, 15, 16 et 17 sont d’orangerie, et n’y ont besoin que des soins ordinaires. Les sophores 1 ei 2 sont aussi d’orangerie dans le nord de Ia France. Quoiqu’Aiton les indique de plein air , je conseille aux culüveteurs des pays septentrionaux d’en garder du moins quels ques individus en orangerie. J’avois mis, dans l’hiver de 1706, une sophore tétraplere dans un endroit ferméet couvert, etje pensois que, d’après l'indication d’Aiton, il ne luiarniveroit rien, puisqu'au lieu d’être à l’air libre, elle étoit encore bien à l'abri: ceite précaution n’a pas empêché sa perte totale. Je crois donc qu'il est prudent, dans les climats septentrionaux, de les traiter en arbre d’orangerie point délicats, comme les arbousiers, ma- gnoliers à grandes fleurs, etc. ,et de n’en risquer en pleine terre que des individus forts et dans des situations abritées, Les autres espèces sont absolument de pleineterre. Les sophores se multiplient par leurs graines qu’on sème et, conduit relativement à la température. que les espèces exigent. Mais comme , à l'exception de quelques-unes, les semences ne. muürissent guère dans nos jardins , on est souvent oblisé de les. LES LÉGUMINEUSES, 55 propager de marcottes pour les espèces ligneuses , et par la sé paration des pieds pour les 4. Les marcottes sont assez Iong— temps à s’enraciner. I faut les faire à entaille , les entourer de terre trés-substantielle et point légère , et les arroser souvent. La of est sensible aux fortes gelées , quisouvent enléventtoutes les pousses précédentes , quand cet arbre n’a pas encore pris sa consistance ligneuse , et une certaine élévation. Elle demande. une situation chaude , une terre médiocre et pierreuse, pour arrêter sa végétalion trop luxuriante, qui a toujours lieu dans les sols profonds, frais et substantiels. Les graines des 2 premieres, qui mürissent dans nos climals , se sement en terrine sur cou- che au printemps. Elles lèvent au bout de 15 jours , et on con- duit les jeunes plants selon la manière indiquée pour les plantes d’orangerie. On ne peut guëre les planter en plein air que la 4° année , encore , ainsi que je l’ai dit plus haut, est-1l dange-. reux de les y mettre. Les especes % viennent assez bien dans tous les terrains. La 12° est plus déhcate, et souffre beaucoup à la transplantation. Elle doit être dans un sol léger et chaud. La 4° est incommode. par sa nature traçante. Us. Presque toutes les sophores sont de jolies plantes , dont le feuillage léger , et dans quelques-unes leurs fleurs agréables, contribuent à l’ornement des jardins. On distinguera parmi ces espèces la 1*et la 2° par leurs belles fleurs. La 2£ en outre par ses petites feuilles tres-nombreuses. Les 5 et 7e par leurs feuilles blanches. La O° par sa tige arborée et sa cime étalée. La 11° par ses fleurs bleues nombreuses , sur un feuillage touffu d’un beau vert. * 18, S: à feuilles en coin, P: cuneïfolia, VenT., Jard. Cels. Tige. droite, eylindrique, tres - rameuse., grisätre , d’uxs miètre et demi de hauteur. Rameaux alternes , anguleux , rap= proches , blanchätres. Feuilles alternes, pétiolées, cunéifor- mes ;, entières, échancrées à leur sommet avec une petie pointe, soyeuses. Fleurs blanches , solitaires , ou deux à deux, portées sur des peédoncules axillaires , munis de deux bractées opposées qui couvrent la fleur avant son développement. Lieu, Le Cap. 5. F1 au printemps. 6 CLASSE XIV, ORDRE XI. Cr À Cul. Orangerie. La même que celle des espèces de sophore qui demandent cette serre. Cette espece est assez belle et intéressante par la fraicheur de son feuillage. 19. S. du Kentukey , S. kentukea , N. Virginia, Lam. Arbrisseau dont la tige droite, d’un brun noir , verte dans sa jeunesse » Se garnit de plusieurs branches glabres et cylindri- ques. Feuilles ailées avec impaire, à 7 grandes folioles portées sur des pétioles courts, ovales-elliptiques , pointues , tres-en- tieres , tres-glabres sur les deux surfaces, l’impaire, plus grande, a À pouces et demi de longueur et 2 et demi de largeur. Le pé- doncule commun, cylindrique et glabre, est noueux et renflé à sa base. Les feuilles sont d’une consistance mince et d’un vert leger, Je ne connois pas ses fleurs. Lieu. L'Amérique sept. ». Cult. Pleine terre. Cette espèce n’est point délicate. Elle sup- porte sans dommage les hivers du nord de la France. Pultney , Pultenæa , Smire. « Calice à 5 dents avec un appendice de chaque côté. Corolle papihonacée ; les ailes plus courtes que l’étendard. Gousse à une loge et à deux sernences. * 1. Purrwey daphnoide, P. daphnoïdes, Win. Arbrisseau de 6 à 7 décim. de hauteur. Tige tres-droite, brune , striée, rameuce et feuillée à son sommet. Rameaux droils, rougeätres, et couverts d’un duvet blanc et soyeux. Feuilles alternes, pétiolées , lancéolées-cunéiformes , ou ovales renversées . irès-entieres, fermes , mucronées à leur sommet, ires-glabres , d’un vert jaunätre en-dessus, un peu glauques et soyeuses en-dessous , accompagnées à leur base de stipules brunes. Les pétioles décurrens. Fleurs jaunes, petites, au nom- bre de six à huit disposées en têtes terminales, avec une enve- loppe soyeuse, Lieu. La Nouvelle-Hollande. b. Toujours vert. LES LEGUMINEUSES. 57 2. P. süpulaire, P. stipularis, Smrrx , Wirro. Feuilles linéaires, mucronées, légerement ciliées. Stüipules solitaires, déchirées et à deux nervures. Fleurs en têtes term. Lieu. La Nouvelle-Hollande. 5 . : 5. P. bruyériforme, P. ericoïdes , VEnT., Jard. Malm... Da- viesia ericoides , PERsooN. P. hirsuta , Hort. angl. Tiges cylindriques , droites, tres-rameuses , d’un brun. cendré , de 5 décim. de hauieur. Rameaux droits, couverts de longs poils roussâtres , disposés en faisceaux au sommet des tiges et des branches. Feuilles sessiles, alternes , linéaires , à bords roulés en-dessous , obtuses avec une petite glande, velues , d’un vert foncé en-dessus, de 12 millim. de long et de 2 de large. Fleurs d’un jaune clair , de la grandeur de celles du mélilot , pédiculées, axillaires , solitaires, L’étendard relevé , échancré , marqué de deux lignes pourpres ; les ailes oblon- gues , auriculées à leur base. 10 étamines libres. 5 divisions calicinales égales sans appendices. Lieu. La Nouvelle-Hollande. 5 . Fleurit en été. 4. P. à feuilles de lin , P. linophylla, Wir. Arbuste de 4 à 6 pieds, rameux; les rameaux alternes. Feuilles éparses, peu pétiolées, linéaires, rudes , obtuses, mucronées, avec deux stipules à leur base. Fleurs jaunes; l’étendard orangé, marque au milieu d’une tache purpurine ; les ailes plus courtes, nunies d’une dent. La carêne plus courte que les ailes, d’un violet pourpre, ayant aussi une dent. Bractées bifides, ovales et scarieuses. Les fleurs sont au nombre de 5 à6 , disposées en têtes terminales. à Lieu. Id. ©. G 5. P. velu, P. villosa, Wirzp., AnDr. Tige velue. Feuilles oblongues, garnies de poils. Fleurs axil- laires, solitaires , jaunes , en épis non terminaux. Lieu. Id. 5. Fleurit en avril. G. P. à petites feuilles , P. microphylla, Hort. angl. Lieu. I, #. Autres espèces d’'Andr.-Bot. reposit, 7. P. ilicifolia, Avr. 58 CLASSE XIV, ORDRE XI. Arbrisseau de 5 à 4 pieds, peu rameux. Feuilles opposées, hastées, dentées en scie, rudes au toucher , imitant celles du houx. Fleurs jaunes , en petites grappes axillaires opposées. 8. PuzrrEn x nana, ANDR. Peut arbuste de 5 pouces de haut , qui ressemble par son feuillage à un petit chêne vert. Ses feuilles sont foncées et dis- posées de même que celles du houx, aussi contournées et épi- neuses, Fleurs d’un joli vermillon, en petites grappes axillaires. FEieu de ces especes , la Nouvelle-Hollande. +. Cult. Serre tempérée. Terre de bruyère. Ces plantes, comme celles du genre suivant, ne sont pas aisées à cultiver et à conser= ver. L’humidité leur est tres-préjudiciable , sur-tout en hiver. On peut les mulüplier par les boutures ; mais il est bien plus sûr de les obtenir par le semis conduit comme il est indiqué pour les plantes délicates. _ P. rubiæfolia, Ann. Voyez mirbelia. Daviesia , Smiru. Ce genre a beaucoup de rapport à celui pulienæa. I] en differe par son calice nu ou sans appendices, et par son fruit com primé et monosperme. #1. Davissra nu, daviesia denudata, VEenT., Choix de plan tes. Sophora juncea , Scaraner. Pultenæa juncea, Wu. Daviesia juncea. PrrsooN. Wiminaria denudata, Hort. angl. Tige droite, cylindrique , feuillée lorsque les.feuilles com- mencent à pousser, ensuite nue, ne restant sur les tiges que les pétioles ; verte et rameuse, de 6 décimètres. Rameaux axil- daires et glabres. Feuilles alternes, pétiolées avec des stipules , des unes simples, lancéolées, très-entitres, à trois nervures glabres , d’un vert foncé en-dessus , pâles en-dessous; les autres ternées à folioles sessiles , semblables aux autres feuilles. Fleurs jaunes , tachées et rayées de pourpre, pédiculées avec des brac- iées , disposées au sommet des tiges et des rameaux en grappes. sunples , solitaires et droites. Lieu. La Nouvelle-Hollande. ». F1. au printemps. 2. D. ulicina, Hort. angl. D, ulicifolia, Axe. LES LÉGUMINEUSES. 59 Arbuste d’un pied et demi, rameux. Feuilles petites, étroites, lancéolées , roides , terminées par une pointe piquante. Fleurs jaunes , axillaires , geminées ou solitaires. Lieu. La Nouvelle-Holiande. » . F1. en avril et mai. Cult. Orangerie. Celle de toutes les plantes de la Nouvelle- Hollande , indiquée à la fin de l’article Leptospermes, leur convient également. La premiere espèce est difficile à conserver , lorsqu’elle a fleuri. Il paroït qu’elle ne subsiste pas long-temps après sa floraison. Sa tige périten partie , etce qui en reste pousse trés- foiblement , et ne tarde pas à se dessécher ; du moins c’est ce qui m'est arrivé plusieurs fois. Mais comme elle mürit une par- tie de ses graines , on peut la renouveler par ce moyen. Au reste cette plante n’est pas d’un grand effet. Ses fleurs sonttres- petites; elle est alors sans feuillage , et ressemble à un balat droit. | La seconde espece n’est pas d’un maintien plus facile. Elle craint l’hunudité. Sa terre doit être légère , et l’on peut ka mul- üplier par ses boutures ( indication d’Andrew). Mirbelia, Smiru. Calice simple, 5-fide, à deux levres. Corolle papilionacee. Style réfléchi; stigmate en tête. Légume ventru , à deux loges et deux semences. WrreEzra reticulata, Smirx, Venr. Pultenæa rubiæfolia , ANDR. Arbrisseau dont la tige est droite , anguleuse dans sa jeunesse, glabre , noueuse , haute de 5 décimetres. Branches et rameaux ternés ou opposés , quelquefois alternes. Feuilles verticillées au nombre de trois, ouvertes , pétiolées avec stipules, linéaires- lancéolées, pointues , tres-entieres, glabres, d’un vert foncé. Fleurs lilas, de la grandeur de celles du mélilot, droites, pédon- culées, rassemblées en petits bouquets axiilaires. Etendard droit, cordiforme. Ailes plus courtes. Carèene recouverte par les ailes avec une oreillette aiguë et saïllante, Lieu. La Nouvelle-Hollinde. ». F1. pendant tout l'été. rs 60 CHASSE XIV, /OBDRE XI. Cult. Orangerie. Celle des plantes des terres australes. Cet arbrisseau , que j'ai vu en fleurs, est d’un trés-joli aspect. Gompholobium, Surrn, LaBiLLARDIÈRE. Cal. campanulé, simple, à 5 parties. Corolle papilionacée. Stig- mate simple , pointu. Lésume ventru , à une loge et plu- sieurs semences. LABILLARDIÈRE. Gompnozorruw à feuilles de Psoralée , G. psoraleæfolium , Hort. angl. Lieu. La Nouvelle-Hollande. 5 . Cultivé en Angleterre. Cult. Orangerie. Cette espèce pourroit être celle d’Andrew , qu'il nomme G. maculatum. Ses feuilles sont nombreuses, li- néaires , glabres, ternées , sessiles. Ses fleurs sont jaunes ; l’étén- dard tacheié de brun. Sphærolobium , SuirH , LABILLARDIÈRE. Cal. b-fide, irrégulier. Corolle papilionacée. Stigmate caréné , membraneux, dilaté. Légume pédicelle , renflé , oblique, monosperme, 2 étamines supérieures distantes. SPHOEROLOBIUM pliant, $. vimineum , Hort. angl. Lieu. La Nouvelle- Hollande. 5. Cultivé en Angleterre. Culr. Orangerie. Chorizema , SmiTx , LABILLARDIÈRE. Cal. simple, à deux levres. Corolle papilionacee. Stigmate sim- ple, pointu. Légume oblong , ventru , uniloculaire , poly- sperme. CuorizemaA à trois lobes, C. triloba , Hort. angl. _ Lieu. La Nouvelle-Hollande. 5. Cultivé en Angleterre. Cult. Orangerie. ù LES LÉGUMINFUSES. Gr Dillwynia, Suiru, LABILLARDIÈRE. Calice simple, à 5 divisions, à 2 lèvres. Corolle papilionacée. Style réfléchi. Süigmate obtus, pubescent. Légume ventru , à une loge et deux semences. Drriwynia glabre, D. glaberrima, LABILLARDIÈRE. Arbuste dont les rameaux sont droits et cylindriques. Feuilles éparses , linéaires , peu pétiolées , très-glabres, luisantes, d’un pouce au plus de longueur. Fleurs pelites, portées sur des pé- doncules garnis de stipules , disposées en grappes serrées et ter- minales, ou en têtes ouvertes. Les pétales onguiculés; l’étendard large, échancré en deux lobes arrondis; les ailes oblongues, obtuses , appendiculées. La carène plus courte, légerement cilice et blanche. Lieu. La Nouv.-Hollande 5. Cultivé en Angleterre, ainsi que les espèces ericifolia et floribunda. Cult. Orangerie. Il est à présumer, par analogie, que ces quatre dernières especes de quatre genres différens nouvellement introduites en Europe, doivent recevoir la même culture que celle qui con- vient aux plantes du même pays, et qui est indiquée à la suite du genre fabricia. Callistachys, VENT. Cazzrsracxys lanceolata, VENT. , jard. Malm. Tige très-droite, élevée , peu rameuse, cylindrique, légère. ment cotonneuse dans sa jeunesse ; les rameaux souvent oppo- sés , feuillés, sur-tout à son sommet. feuilles imparfaitement verticillées au nombre de trois ; les supérieures au nombre de quatre et même de cinq, peu pétiolées , lancéolées, oblongues- pointues, terminées par une poinie particulière , fermes , un peu dures, longues de 3 pouces environ, droites , glabres en- dessus , soyeuses en-dessous. 2 stipules à leur base. Fleurs d’un jaune doré , pédonculées, en grappe serrée et terminale. Co- 62 CLASSE XIV, ORDRE Xf. rolle papilionacée ; l’etendard relevé et échancré , concave ét marqué vers sa base d’une tache aurore. Les ailes échancrées à leur sommet , couvrant la carene ; celle-ci, plus courte que les ailes , est du même jaune, mais rougeâtre à sa pointe ; elle à une petite oreillette au côté supérieur de sa base. Anthères jaunes. Style et stigmate sinrplés: Calice couvert de poils ar- gentés , à 5 divisions ; 2 supérieures peu divisées ; les trois au tres pointues et ttes. Lieu. La Nouvelle-Hollande. 5. Toujours vert. FI. en juin. Cult. Orangerie. Celle des plantes des terres australes. Mult. ‘par les marcottes et les graines. Ces dernieres ont muüri dans mon jardin, mais elle n’ont pas levé. Mu llera. Cal. persistant, campanulé à 4 dents inégales. L’étendard ré- fléchi ; les ailes oblongues , conniventes ; la carene plus courte, droite, à 2 pétales. 10 étamines monadelphiques. Lésume oblong , en cordonnet, les grains globuleux, à une seule semence. : MuzLëre en cordonnet, M. moniliformis ; Lin. Coublandea, : AUBLET. | Arbre dont les rameaux sont ferrugineux et verruqueux. Feuilles alternés , ailées, à 2 à 5 folioles , opposées, ovales , oblongues , tres-entières , pointues , glabres en-dessus, soyeuses en-dessous. Fleurs jaunes , pendantes en grappes axillaires et terminales. La fructification de ce genre est fort singulière. Il sort de l’ovaire , qui est très-petit , comme d’un réceptacle, plu- sieurs globes d’abord de la grosseur d’un très-petit pois, qui deviennent aussi gros qu’une prune. Lieu. Surinam. 5. | Culi. Serre chaude. Cultivé en Angleterre. Ce genre a beaucoup de rapports au Sophora. LES LÉGUMINEUSES. 63 Ÿ. Corolle irrégulière , papilionacée. 10 étamines diadelphiques. Gousse uniloculaire , bivalve. Feuilles simples ou ternées, rarement disiteés. Ajonc, Ulex. Cal. persistant , divisé profondément en 2 parties ; la sup. à 2 dents ; l’inf. à 3 dents. La carène à 2 pétales. Gousse renflée, à peine de la longueur du calice. Peu de semences. Asonc d'Europe , U. europæus , Jonc marin. Arbusté de 3 pieds , très-rameux et tres-diffus , couvert d’é- pines. Feuilles trés-petites , étroites , pointues , qui deviennent des épines, qui ensuite s’alongent en rameaux. Fleurs assez grandes , jaunes, presque sessiles , en bouquets au sommet des rameaux. Lieu. Dans les sables. Ind. 5. F1. en avril et mai. Variété naine. F1. en août. Cet arbrisseau n’est point cultivé , mais on pourroit l’em- ployer avec succès pour faire des haies dans les pays sablon- neux et chauds. Il perd une partie de ses tiges , et souvent presque toutes, dans les hivers rigoureux. Comme ses fleurs sont grandes et nombreuses , il ne seroit pas déplacé dans cer- jains sites des jardins. Ulex capensis. Voyez polygala. Aspalat, 4spalalhus. Cal. à 5 laniéres aiguës; la sup. grande ; l’étendard refléchi ; les ailes petites ; la carene bifide. Etamines réunies à leur base en un seul faisceau. Gousse ovale , nue , à une à 3 semences. x. AsPALAT soyeux , 4. albens. Tige droite. Feuilles subulées, fasciculées, en pointe ouverte, soyeuses. Fleurs blanches , cotonneuses, en bouquets lâches. Lieu. Le Cap. 2.FL en juillet. Toujours vert. 64 CLASSE XIV, ORDRE XI. 2. Aspazar pédonculé, 4. pedunculata , 1’Hérvrier. Feuilles fasciculées , subulées, glabres ; les pédoncules fili- formes , 2 fois P lus longs que les feuilles. Fleurs jaunes, soli- taires ou géminces. , Lieu. Id. 5. F1. en août. Toujours vert, 5. À. de l'Inde, À. indica. Tiges grêles ; les rameaux nombreux , filiformes. Feuilles tres-pelites À ch. , Sess. , quinées, Fleurs rouges , pese soli- taires , pédonculées. Lieu. Les Tndes or. b. FL... .. Toujours vert. 4. À. argenté, À. argentea. * Arbuste d’un pied, dont la tige se divise en plusieurs bran- ches noueuses , et celles-ci en rameaux blanchôtres. Feuilles petites , sess. , linéaires , 3 à 5 rapprochées, velues , argentées et soyeuses. Fleurs rouges intérieurement, en épis soyeux et terminaux. Lieu. Le Cap.'5.Fl. en juillet et août. Toujours vert. 5. À. blanchâtre, À. candicans. | Feuilles fasciculées, 5 à 3, filiformes , soyeuses. Les fleurs presque latérales. L’étendard nu. Lieu. I. 5 .FL. en juin et juillet. Toujours vert. G. À. à feuilles épaisses , 4. crassifolia , AnDr. Arbuste d’un pied et demi, très-rameux. Feuilles faseiculées, charnues , cylindriques, glabres , terminées par une pointe sétacée. Fleurs d’un beau je , au nombre de 5 à { en têtes terminales. Lieu. Le Cap. 5. FI. en j uillet et août. 7. À. fasciculé , 4. chenopode , Tauxs. Feuilles fäsciculées , velues , trigonës , rudes, mucronées , imitant celles du genèevrier. Fleurs en têtes velues. 8. À. à feuilles de bruyère, Æ: ericifolia, Taunws. Feuilles fasciculées , fihiformes , obtuses, velues, Fleurs en grappes latérales ; l’étendard velu. 9. À. aranéeux. , À. araneosa , Tauns: Feuilles fasciculées , filiformes, velues , läches, hérissées de tubercules. Fleurs en têtes velues. Lieu de ces 3 espèces, le Cap. b . Fleurissent id. LES LÉGUMINEUSES. 65 Cult. La 3° espece est de serre chaude. Les autres sont d’o- rangerie. Ces arbustes sont difficiles à élever et à conserver , à cause de leurs longues racines pivotantes , de leur délicatesse, et de la perte qu'ils éprouvent par humidité. On les seme en automne, en pot ou en terrine , qu’on met en hiver dans des endroits où la gelée ne pénètre pas. Au printemps, on plonge ces pots dans une couche chaude et sous chässis, et quand les jeunes plants ont 2 pouces, onles plante chacun dans de petitspotsrem- plis deterrelégere. Les aspalatsaimentla chaleur et la sécheresse. Peu d’espèces sont cultivées quoiqu'il y en ait 70 de connues, à cause de la difficulté de les obtenir, et de les maintenir en- bon état , et par le peu d’agrément qu’ils procurent. Obs. Lamarck a réuni à ce genre l’anthyllis hermanniæ et le lotus dorycnium. Mais comme Jussieu re paroît pas adopter absolument cette séparation , je laisserai ces espèces dans leurs anciens genres. Borbone, Borbonia. Cal, turbiné , à 5 div. presqu’égales , acuminées et rudes, La carène à deux pétales connivens à leur sommet. Stigmate échancré. Gousse oblongue , comprimée , mucronée. Peu de semences. 1. BorBonE à feuilles lancéolées , Z. lanceolata. Tiges gréles , rameuses, de 4 à 5 pieds. Feuilles sessiles , éparses , à 7 nervures , lancéolées , pointues , étroites Fleurs petites , jaunes , en petits bouquets terminaux. Lieu. Le Cap. ». FI. en août. Toujours vert. 2. B. à feuilles en cœur , B. cordata. Tige grêle, blanchôtre , rameuse , de-3 pieds. Feuilles cor- diformes, tres-entières , amplexicaules , élargies à leur base, pointues à leur sommet. Fleurs plus grandes que celles de la premiere , et disposées de même , velues , au nombre de 5 à 10 ensemble. Lieu. Id. b. Fleurit id, 3, B. crénelée , B, crenata, VIe LE 66 CLASSE XIV, ORDRE XL Arbuste dont les rameaux sont triangulaires , et les feuilles nombreuses , sessiles , cordiformes, pointues , denticulées, ci- liées. Fleurs jaunes , ramassées en tête terminale. Les feuilles embrassant les rameaux par le sinus de leur base paroissent perfeuillées. Lieu. Id. 5. FI. id. Toujours vert, Cult. Orangerie. Ces plantes sont aussi difficiles à obtenir que les aspalats. On les mulüplie et obtient des graines tirées de leur pays orig. , et semées aussitôt après leur arrivée, Si c’est au printemps, on met de suite , dans une couche et sous chàs- ‘sis , les pots ou terrines qui les contiennent, et lorsque les jeunes plants sont levés , on les conduit comme les autres plantes d’o- rangerie. On peut aussi les propager de marcottes ; mais elles sont long-temps à s’enraciner. Us. Les borbones peuvent ajouter à la variété dans les serres : elles sont peu cultivées. Liparie, Ziparia. Cal. en godet, à 2 levres , à 5 div. sup.:, à 2 dents inf. , ou à une seule div. inf. ,tres-longue et pétaloïde. Carène à 2 pé- tales connivens. 5 antheres plus courtes , portées sur de courts pédicules, au sommet des gaînes staminifères. Stigm. simple. Gousse ovale. Peu de semences. x. LipaRiE cotonneuse , L. villosa. Borbonia tomentosa, La- MARCK. : Arbuste d’un aspect argenté ; les rameaux cotonneux , divisés supérieurement , en forme d’ombelle. Feuilles éparses , ovales , concaves , pointues , sessiles , nombreuses , rapprochées , d’un gris argenté. Fleurs jaunes, selon Andrews. En faisceau ter- minal. Lieu. Le Cap. ©. FI. en juin. Toujours vert. L'espèce L. sericea a beaucoup de rapports à celle-ci. Cult. La même que celle des borbones.-Orangerie. Cet ar- buste est assez joli par son feuillage. On le multiplie de bou- tures. 2. L. sphérique, L. sphœærica. LES LÉGUMINEUSES. 67 Fetulles lancéolées , glabres, nerveuses, mucronées, pi- quantes , sessiles, tres-entieres. Arbrisseau de 4 pieds, glabre. Fleurs trés-jolies , d’un jaune fonce , ramassees en têtes termi- nales , de la grosseur d’un artichaut, Les feuilles imitent celles des fragons. Lieu. Le Cap. ©. F1. en juillet. Cult. Orangerie. Cet arbrisseau rare encore dans les collec tions, mérite d’être cultivé pour l'agrément des serres et des jardins. Genet, Genista. Obs. Jussieu ayant réuni le genre sparlium de Linné à celui de genista, et paroïssant aussi adopter la division qu’a faite La marck de ce genre et de celui du cytise, qui me paroît d'ail leurs faciliter la connoissance de ces deux genres , je suivräi ici ce dernier botaniste. Ainsi, d’après ses observations sur ces trois genres réunis en deux, celui-ci contiendra les espèces à feuilles simples , ou simples avec plusieurs autres ternées ; et celui du cytise renfermera les espèces à feuilles toutes ternées. Cal. petit, campanulé , tantôt à un seul lobe latéral, à 5 dents; tantôt bilabié ; la lèvre sup. à 2 dents ; l’inf. à 5 dents. L’é- tendard réfléchi. Les ailes divergentes, La carène réfléchie ou pendante , bifide ou à 2 pétales, ne couvrant pas les étamines monadelphiques. 1 stigmate velu d’un côté. Gousse ovale ou oblongue , souvent enflée, monosperme ou po= lysperme. 1. Espèces à feuilles très-sèmples. 5. Gener sphérocarpe, G. sphærocarpos. Spartiurn , Lin. Arbuste de 3 à { pieds. Rameaux gréles, droits, striés, gar= nis, dans leur jeunesse seulement, de feuilles oblongues, ses= siles et velues, qui tombent de bonne heure. Fleurs jaunes, très-petites , en petites grappes latérales. | Lieu. L'Europe mérid. 5. F1. en juin et juillet. 68 CLASSE XIV, ORDRE XI. # 2: GENET monosperme, G. monosperma. Sp. , Lx. Ce genet , qui a beaucoup de rapport au précédent, s’élève un peu plus. Ses rameaux sont formés et disposés de même: ‘Ses fleurs sont un peu plus grandes , blanches et latérales. Lieu. L'Espagne. ». F1. id. 3. G.eflilé, G. virgata. Sp. . K, Cytisus tener , JaeQ. Rameaux cylindriques, striés. Feuilles oblongues-lancéolées, soyeuses. Les calices infundibuliformes , bilabies et velus. L’é- tendard et la carène pubescens. Lieu, Madère. 5. F1. en mars—juin. 4. G.couché, G. decumbens. G. prostrata , Lamarcx. Tige couchée, rameuse. Feuilles solitaires, ovales, Fleurs portées sur de longs pédoncules , jaunes , latérales, solitaires. Lieu. La France, la Suisse, 5. FI. en mai et juin. #5. G. griot, G. purgans. Sp., Li. Tiges d’un pied et demi , droites, tres-rameuses ; les rameaux ‘grèles , striés , presque nus ; les jeunes soyeux. Feuilles alternes, petites, lancéolées. Fleurs jaunes , latérales, péd., solitaires. Lieu. La France mérid. E. 6. G. multicaule, G. multicaulis, H. P. Arbuste d’un pied ; rameaux divisés, grèles, striés ; les jeunes argentés. Feuilles tres-petites , ovales, un peu soyeuses. Fleurs jaunes , latérales , solitaires, Lieu. Mahon ? ». *7. G. d'Espagne, G. juncea. Sp., Lix. Arbuste en buisson, de 5 à 6 pieds. Rameaux nombreux, droits , jonciformes. Feuilles lancéolées, rares , éparses. Fleurs jaunes, grandes, odorantes , en grappes droites et terminales. Au La France mérid. 5. F]. en QE © Variété à fleurs doubles. 8. G. à bouquets » G. florida. Arbuste de 2 à 3 pieds. Tige droite, rameuse à son sommet ; les rameaux droits et striés. Feuilles Rte , nombreuses , blanchâtres et soyeuses. Fleurs jaunes, en épis courts, unilaté— raux et terminaux. Lieu. L'Espagne. D. FI. en juin—août. = #9. G. desteinturiers, G. tnctoria. Herbe à jaunir. LES LÉGUMINEUSES 6g Arbuste formant de petits buissons d’un pied et demi , dont les rameaux droits , striés , sont garmis de feuilles alt., éparses, lanc. Fleurs jaunes, en épi droit, bien garni, serré et terminal. Lieu. Dans les pâturages secs. Ind. ». FI. id. * Variété plus grande et à fleurs plus nombreuses. Genet de Sibérie vulg. G. sibirica. Elle passe pour une espèce. Obs. Les genets à bouquet , des teinturiers et de Sibérie , ont beaucoup de rapports ensemble. Le premuer a les feuilles plus grandes que celui de Sibérie , et il est moins grêle : ce dernier ne differe de celui des teinturiers que par sa hauteur. 9 bis. G. à feuilles ovales, G. ovata, Wirrp. Tiges droites , striées, simples et velues. Feuilles présque sessiles, alternes , ovales-oblongues , pointues , velues , à trois. nervures principales. Fleurs jaunes, en grappe courie et ter minale. Les gousses velues. Lieu. La Hongrie, l’Esclavonie. # ou 5. FI. en juillet. 10. G. herbacée, G. sagittalis. Tiges de 7 à 9 pouces , couchées à leur base , un peu vélues, comprimées , bordées d’une aile articulée. Feuilles ovales; une à chaque articulation. Fleurs jaunes, en épi serré en queue et terminal. Lieu. Les pres secs. Ind. 5 ou #t. Fi. en mar et juin. 11. G. spimiflore, G. spiniflora. Spartium scorpius , Lin. Tige ires-rameuse et diffuse. Les rameaux striés , un peu velus, armés d’épines alternes et feuillées. Feuilles petites , ova- les, mucronées, velues. Fleurs jaunes, petites, 2 ou 5 ensemble sur les épines des rameaux. Lieu. La France mérid, 5. F1. en mars et avril. *12. G. anglican, G. anglica. bou | Petit arbuste d’un pied. Tiges rameuses, ‘diffuses, garnieé d’épines nombreuses et très-piquantes. Feuilles petites , lancéo-: lées. Fleurs jaunes , en petites grappes , terminales. Lieu. Dans les lieux secs, les sables. Ind. F1. id. 13. G. corrudoide, G. hispanica. Tiges rameuses, d’un pied. Les rameaux velus, garnis d’é- pines foibles et axillaires, Feuilles lancéelces, velues. Les. épines 70 ÆeLASSE XIV, ORDRE Xl. inf. composées et siriées. Fleurs jaunes , en épis courts et ter- ‘Mminaux. | Lieu. L'Espagne. ». FI. en juin. 24. GENET à feuilles de renouée , G. pilosa. Arbuste étalé et diffus, dont les tiges sont tres-rameuses, tu+ berculeuses et couchées , et les rameaux divisés et striés. Feuilles trés-petites, ovales, pliées, à pointe courbée , solitaires sur les jeunes pousses , fasciculées sur les vieilles. Fleurs jaunes , 2 à 4 ensemble, axillaires et en épis feuillés, au sommet des rameaux. Lieu. La France. 5. FI. en mai et juin. 115. G. germanique, G. germanica. Arbuste d’un pied et demi, muni d’épines aiguës et compo- sees, sur le vieux bois; les jeunes rameaux sans épines. Feuilles alt., nombreuses, lanceolées , un peu velues. Fleurs jaunes , en épi terminal. Lieu. La France, l'Allemagne. 5. F1. en juin—août. 16. G. ombellé, G. umbellata. Lam. Spartium umbellatum , .L'HÉRITIER, DESFONTAINES. + Arbrisseau de 2 à 3 pieds, tres-garni de rameaux cylindri- ques, grêles , glabres, droits, siriés et rassemblés, Feuilles sur les jeunes rameaux, lin.-lanc. , simples , pointues et velues. Fleurs jaunes, soyeuses en-dehors, disposées en têtes termi- males et sessiles. . Lieu. Sur le mont Atlas, près de la mer. ». 2. Espèces à feuilles simples et ternées. * 17. G. de Portugal , G.. lusitanica. Arbuste très-rameux et tres-hérissé d’épines ; les rameaux opposés en croix , striés et divisés. Feuilles très-petiles , à 5 fo- lioles linéaires, soyeuses et courtes ; quelques-unes simples ; leurs pétioles persistans ; les épines axillaires, opposées en croix. Fleurs jaunes, assez grandes, { à 5 ensemble au sommet des rameaux. Lieu. Le Portugal. 5. Fl.en mars—mai. * 18. G. multiflore , G. mulüiflora. G. alba , Lamarcx. Spartiunm multiflorum , L'HÉriTIER. LES LÉGUMINEUSES. 7T Arbuste de 2 à 3 pieds, garni de beaucoup de rameaux droits , striés , soyeux, un peu glauques. Feuilles petites , ovales - pointues et soyeuses ; la plupart simples ; quelques- unes ternées et sessiles. Fleurs blanches, petites, sessiles, ou portées sur de courts pédoncules , tres-nombreuses , sol. , gar- nissant presque toute la longueur des rameaux. Lieu. Lie Portugal. ». FI. en mai et juin. 19. G. rayonné , G. radiata. Sp. , Lan. Arbuste d’un pied et demi , rameux el lâche ; les rameaux opposés, striés et grêles , garnis de pétioles opp. ,'membraneux persistans. Feuilles opp., à 3 fol. linéaires, étroites, soyeuses en-dessous. Fleurs jaunes, sessiles , 5 à 5 ensemble , au sonunet des rameaux. Lieu. L’Talie. 5. FE en juin et juillet. 20. G.trigone , G.. triquetra. Tiges et rameaux foibles , triangulaires , un peu ailés, glauques. Feuilles alt. ; les sup. simples, les autres ternées ; les fol. ovales, à pétioles courts et décurrens. Fleurs jaunes , en épi court et terminal, Lieu. La Corse. 5. Fl.en mai. 21. G. à fleurs pendantes, G. pendulina , Lamarck. Cytisus pendulinus , L. fil. Spartium patens , Lax. Arbrisseau de 6 à 8 pieds. Rameaux ouverts, effilés , rayés de vert et de blanc. Feuilles petites , solitaires ou ternées, à fol. ovoïdes, obtuses et velues. Fleurs jaunes , grandes, late- rales , pédonculées. Lieu. Le Portugal. 5. F1. id. 22. G.à balais, G. scoparia. Sp. , Lin. Arbrisseau rameux , de { à 7 pieds. Rameaux droits, angu- leux, nombreux. Feuilles petites, ovales, pointues; les inf. ternées; les sup. simples. Fleurs grandes, jaunes, sohtaires, latérales , pédonculées, au sommet des rameaux. Lieu. Les bois , les pâturages secs, Ind. 5 . Fl.en avril—juin. 25. G. anguleux, G. angulata. Sp. , Wirzn. Tiges et rameaux grêles , à 6 angles décurrens. Feuilles sim- 72 (CLASSE XIV, ORDRE XI. pies et ternées. Fleurs petites, d’un jaune pâle, en épi lâche et terminal. Lieu. Le Levant. D. * 24. Genxr féroce , G. ferox. Sp. ferox, Lan., Gmeurn. Arbrisseau dont la tige ferme se garnit de beaucoup de ra- meaux striés , anguleux , blanchâtres, munis d’épines roides, longues et feuiliées. Feuilles alt. ; les Le et plusieurs de celles des plus petits rameaux ternées ; les sup. simples , toutes lanc., un peu élargies à leur sommet , et légerement soyeuses. Fleurs jaunes , latérales. . Lieu. L'Afrique. ». F1. en juin. Cette espèce a beaucoup de rapports avec le spartium spino- sun de Lin., ou le cytisus spinosus de Lamarck. Elle en dif- fere par ses feuilles plus longues, dont les unes sont simples et les autres ternées. 25. G. aspalatoide, G.. aspalatoides , Lam. Arbrisseau tres - rameux, dont les rameaux du. , tuber- cules , se terminent par une pointe épineuse. Les jeunes feuillés , les autres nus. Feuilles fasciculees, naissant des tubercules, solitaires et alternes sur les jeunes pousses , linéaires-lanicéolées, couvertes de poils fins et soyeux. Fleurs d’un jaune pâle, assez grandes , disposées en épis feuilles, lâches et terminaux. Lieu. La Barbarie. 5. 26. G. laineux, Sp. lanigerum , DesroNrT Lieu. La Barbarie. ». 27, G. de Crète, Sp. creticum , Dzsronr. Ces deux espèces me sont inconnues ; elles sont cultivées au Museum. * 28. G. de Gênes, G. genuensis, Viviani, PERSooN. . Cette espèce n’a pas d’épines. Ses rameaux sont trigones. Ses feuilles simples , scarieuses en leurs bords ; celles des rameaux lancéolées , celles de la tige ovales. Légumes glabres, Lieu. Les environs de Gênes. Cultes vue118 516, 16219 16420, 25; 011 251, 26 et 27 , sont décidément d’orangerie pour les climats sep- tentrionaux ; mais on peut encore y joindre les espèces 11, 154 19 et 20 qui , dans les grands froids, périssent dans le nord de ne LES LÉGUMINEUSES. 73 la France. Les autres sont de pleine terre. En général tous les genets ne supportent pas les froids un peu rigoureux sans en être très-affectés. Le plus commun de tous, quiest le 22°, ne résiste pas aux fortes gelces. Dans les années 1789 et 95, tous Jes individus ont péri dans le pays que j'habite. Les genets aiment une exposition chaude, et une terre plus légère que forte ; ils se plaisent la plupart dans les lieux secs et les coteaux arides. C’est donc , en suivant la nature , à ces ex positions ou dans ces situations qu’on doit les mettre dans les jardins. On les multiplie tous par leurs graines qu’on sème en pot sur couches pour lesespeces d’orangerie, et que l’on conduit comme les autres plantes de cette température , et en plate-bande ou planches préparées pour les especes de pleine terre. On jouiroit même plus tôt de la plupart de ces dernières en les semant et traitant, pendant les deux premieres années, comme celles d’o- rangerie. Il faudroit les couvrir pendant les deux premiers h1- vers en les semant en pleine terre, et encore leurs jeunes tiges sont souvent à moitié perdues par le froid ; au lieu qu’en les gardant en pot pendant leur jeunesse, on a des arbrisseaux bien fournis et plus beaux lorsqu’on les met en pleine terre. Les es- péces d’orangerie ne demandent que les soins ordinaires. La plus mauvaise place de la serre leur suffit, pourvu qu’ils reçoi- vent la lumiere. Us. La plupart des genets peuvent par leurs fleurs contribuer à la décoration et à la varieté des jardins et des serres. Le plus agréable de tous est sans contredit celui d'Espagne , qui joint au nombre et à la grandeur de ses fleurs une odeur fort suave. Parmi les autres on distingue les 14, 18 et 21, et jy ajouterai nos trois genets très-communs , le 8, le 9 ; et sur-tout sa variété dite de Sibérie , et le 22, qui a autant d’éclat et même plus que le genet d’Espagne, lorsqu'il est en fleur. Ces deux derniers peuvent trouver place dans les jardins agrestes , et malgré leur vulgarité et le préjugé d’exclusion, ils n’en feront pas moins un effet remarquable. | Les genets 9 et a bis sont employés en teinture: on pourroit , je crois, tirer le même usage du 8°, * 74 CLASSE XIV, ORDRE XI Cytise , Cytisus. Cal. presque bilabié, à 2 dents sup. , et 3 inf. ou court, campa- nulé , ou long-cylindrique. L’étendard réfléchi. Les ailes ct la carène connivenies sur les étam. diadelphiques. Gousse oblongue , comprimée , polysperme. * 1. Cvrise des Alpes, C. laburnum. Arbrisseau de 15 à 20 pieds, naturellement diffus, garni de branches et de rameaux longs et pendans. Feuilles à 5 fol. ova- Les , un peu velues , soyeuses dans leur jeunesse, portées sur de longs pétioles. Fleurs jaunes, nombreuses , en grappes longues et pendantes , au sommet des rameaux. Lieu. Les Alpes. ». FI. en maiet juin. * Variété à feuilles et à gousses glabres. Cette variélé est tres distincte. Ses rameaux sont plus forts, plus courts et ne pendent pas. Cyiisus laburnum latifolius. Ÿ2.C. àaépis, €. nigricans. Arbuste de 2 pieds. Rameaux eflilés , droits, plians. Feuilles pét., à 5 fol. ovales, elliptiques , glabres en-dessus, velues en— dessous. Le pétiole commun un peu velu et canaliculé. Fleurs jaunes , odorantes , en épis iongs de 6 à 7 pouces , droits etter- minaux, Calices velus. Lieu. L’Autriche, l'Italie. 2. F1. en juin et juillet. *3. C. feuillé , C. foliolosus , H.K. Feuilles à 3 fol. ovales -oblongues. Fleurs en grappes termi- nales et droites. Les calices velus, et ses divisions en faux. Ce cyluse est fort joli par ses petites feuilles tres-nombreuses , qui couvrent toutes ses branches et ses rameaux, et par ses fleurs d’un beau jaune , en grappes ouvertes et courtes. Il s’élève jus- qu'à 6 à 7 pieds , ét présenie un port agréable à la vue. Ses gousses sont tres-visqueuses , à cause des glandes brunes et glu- tineuses dont elles sont couvertes. Lieu. Les Canaries. 5. F1. en juillet. Toujours vert. 4. G. à petites feuilles, C. hispanicus , LaAmarck. €. divarica= tus, L'Hérir, et H. K. Spartiun complicatum , Lin. LES LÉGUMINEUSES, 79 Arbuste de 3 à 4 pieds , étalé , diffus ; les tiges couchées ; les rameaux redressés , blancs, un peu velus, tres-feuillés. Feuilles presque sessiles , à 3 fol. oblongues et phiées. Fleurs jaunes, en grappes droites et terminales. Les calices et les gousses pl de poils glanduleux et visqueux. Lieu. L'Espagne , la Fr. mérid. %, FI. en juillet. * 5. C. des jardins, ©. sessilifolius. Arbrisseau formant un large buisson de 5 à 6 pieds de haut. Tiges et rameaux montans , anguleux dans leur jeunesse, sou- vent noirâtres , tres-glabres. Feuilles alt. ; celles des rameaux précédens ou floriferes portées sur de tres-courts pétioles, pres- que sessiles , et à fol. obrondes , élargies, cunéiformes à leur base. Celles des jeunes pousses portées sur de longs pétioles, à fol. ovales. Fleurs jaunes , en grappes courtes , droites et ter= minales. Lieu. L'Italie. © F1. en mai et juin. * 6. C. épineux , C. spinosus. Sp. spinosum , Lix. Arbrisseau de 4 à 6 pieds , dont les rameaux roides, striés , redressés, divergens, sont munis d’épines fortes, solitaires , fewullées et blanchâtres comme les jeunes rameaux. Feuilles à trois fol. petites, lancéolées-ovales , d’un vert foncé. Fleurs jaunes , rassemblées ou solitaires, latérales , pédonculées. Lieu. La France merid. b. FI. en juin. +7. GC. blanchätre, C. candicans. Genista candicans , Lin. Cyüse de Montpellier. Arbrisseau dont la tige tres-droite s’élève à 6 à 8 pieds. Ra- meaux striés, velus ainsi que les feuilles, qui sont à 3 fol. ovales, élargies , dont quelques-unes sont mucronées. Fleurs jaunes, en bouquets courts , nombreux , vers le sommet des petits ra- meaux. Lieu. La Fr. mérid. #5. Fl. en mai. *8. C. prohfere , C. proliferus. Arbuste de 4 à 6 pieds et plus. Tige droite , rameuse, blan- châtre , cotonneuse. Feuilles à 3 fol. lancéolées , aiguës, blanches et soyeuses. Fleurs blanches, assez grandes, en grap- pes verticillées. La floraison passée , les r -caux poussent du centre des pe D CLASSE XIV, ORDRE XI. doncules des fleurs. C’est de cette circonstance que ce cytise tire son nom spécifique. Lieu. Les Canaries. 9. FI. en mai. *9. Cxrisr à feuilles de lin, C. linifolius. Genista linifolia , Lin. Arbuste de 2 à 3 pieds antas droits, striés, blanchätres, trés-feuillés. Feuilles éparses , sess. , nombreuses, à 3 fol., lin, , pointues , un peu repliées en leurs bords et légèrement soyeuses en-dessous. Fleurs jaunes, en grappes droites et term, Lieu. L'Espagne , les îles d’'Hières. 5. Fl. une partie de l’éte. * 10. C. odorant, C. fragrans. Spartium supranubium , Lan. Sp. nubigena , K. K. Arbrisseau de 4 à 5 pieds; les rameaux droits, effilés, sil- lonnés, d’un glauque blanchâtre. Feuilles rares , éparses, pét., à 5 fol. petütes, lin. Fleurs blanches , odorantes , assez petites, sol. ou rassemblées, ax. Lieu. Le pic de Ténérifle. ». F1. en juillet. 11. C. du Cap, C. capensis. Sp. cytisoides , Lin. Lebeckia , Tauxs. Arbuste dont les rameaux sont cylind., blancs et soyeuxe Feuilles alt., pet. , à 3 fol. presque linéaires, obtuses , soyeu— ses et blanchäâtres. Fleurs d’un jaune rougeätre , en grappes droites et term. Lieu. Le Cap. ». FL. en avril. * 12. C. des Indes, C.cajan. Pois d’Angole , de Congo. Arbrisseau de 6 à 8 pieds. Tige droite. Rameaux striés et velus. Feuilles alt. , pét., à 3 fol. lancéolées, pointues, ve- loutées, cotonneuses, d’un vert jaunâtre. Fleurs jaunes, en grappes ax. * 13. C. velu, €. hirsutus. Arbuste de 2 pieds, formant un buisson élargi, ord. cou- ché, bien garni de tiges et de rameaux', cylind. , sans stries, jaunâtres et abondamment feuillés et velus. Feuilles alt., pét., à 3 fol. ov. , avec une pointe particulière , tres-velues, ainsi “que leurs pétioles. Ces feuilles Sont accompagnées à leur inser- LES LÉGUMINEUSES. 77 on de deux autres , à 3 fol. de même forme , beaucoup plus peutes. Fleurs grandes , jaunes , entêle term. ; le calice oblong , un peu ventru, jaunâtre et velu. Lieu. L'Europe mérid, ? . FI. en juillet. L'espèce C. capitatus a beaucoup de rapports à la pré cédente. Ses rameaux sont droits et velus. Ses feuilles de la même forme et également velues. Ses fleurs jaunes , avec une grande tache rousse , sont disposées en têles terminales et sont accompagnées d’une bractée linéaire. * 14. C. couché, C. supinus. Cette espece a encore de la ressemblance avec les précédentes, mais elle en diffère sensiblement par ses tiges toujours couchées et étalées sur la terre et jamais redressées. Elle est aussi un peu moins velue dans toutes ses parties ; ses fol. sont moins grandes; elles sont aussi accompagnées de 2 autres feuilles , mais dont une est souvent avortée. Fleurs id. ; la bractée cal. subsiste dans celle-ci. Lieu. La France. 5. F1. en juillet * 15.C. d'Autriche , €. austriacus. Arbuste de 2 pieds. Tiges droites , cylind. Rameaux grêles , velus, droits et nombreux. Feuilles à 3 fol. lanc -obl., poin— tues. Fleurs jaunes , en tête ombellée , sess. et term. 3 bractées persistantes à la base du calice. Cette espèce est encore voisine des précédentes. Lieu. L’Autriche , la Sibérie. 5. F1. en juin—sept. * 16. C. argenté, C. arsenteus. Petit arbuste de 6 à 8 pouces. Tiges rameuses , couchées ou, peu redressées, blanchâtres et soyeuses. Feuilles pét., à 3 fol. ov.-lanc. et soyeuses. Fleurs petites , jaunes, géminées ou sol., presque sess. Lieu. La France mérid. b. FI. en août. 17. C.biflore, C. &iflorus, ’Hérir. , H. K. Feuilles à 3 fol. obl., elliptiques. Pédoncules presque gé- minés et latéraux ; les cal. obl., veluset à 2 lèvres ; la sup. bifide. Lieu... &, FI en mai et juin, \ LA 76 CLASSE XIV, ORDRE X1. 18. Cyrise soyeux, C. sericeus. Sp. sericeum , M.K., Venr.; Choix de plantes. Tige droite , cylindrique , cendrée, tres-rameuse , haute de 2 à 3 pieds. Rameaux droits, striés, tres-feuillés et soyeux. Feuilles alternes , ternées , quelques-unes jresque verticillées , pétiolées, à folioles sessilles , linéaires-lancéolées , pointues et soyeuses. Fleurs d’un jaune doré, presque sessiles , rassemblées en têtes terminales. Lieu. La Barbarie , Maroc. 5. Y 19 C. pourpré, C. purpureus, Wizz»., JacQ. Arbrisseau glabre , dont les rameaux simples et fleuris dans toute leur longueur , sont longs et couches quand on ne les redresse pas. Feuilles pét., ternées, à fol. petites , lanc. Fleurs rouges , assez grandes, latérales, sol., péd. Calice coloré, à bords lanugineux et trifides. Gousses linéaires. Lieu. L’Itale . l'Autriche. 5, Cult. Les especes 5, 6,6, 9, 10,11, 16 et 18 , sont d’o- rangerie. On peut y joindre du moins 1 ou 2 individus de la 7° et de la 18€ dans le nord de la France. Leur culture est la même que celle des genets de cette température. Elles ne de- mandent que les soins ordinaires. Cependant la 8° étant un peu plus délicate , seroit mieux en serre tempérée ss les hivers rigoureux. à La 12° est de serre chaude et peut être mise en plein air pendant 3 mois de l'été. Elle n’a pas besoin de beaucoup de chaleur en hiver. Je l’a1 fort bien conservée en serre tempéreée. Toutes les autres espèces sont de pleine terre et viennent la plu- part dans tous les terrains et à toutes les expositions , pourvu qu’elles ne soient pas trop ombragées. Ces cytises sont presque tous rustiques , et quand Îles froids endommagent quelques espèces , la perte n’a lieu qu'aux extrémités des tiges et des ra meaux. Cependant la 14° a été mutilée jusqu’au pied dans les hivers rigoureux. Mult. par leurs graines semées, pour les espèces de serre, en pot sur couche, et traitées à la manière ordinaire. Pour celles de pleine terre, en terrine ou plate ‘bande, sans ou avec chaleur artificielle. Quelques espèces se- ront semées avec plus d'avantage aussitôt après la maturité des — LES LÉGUMINEUSES. 79 graines. J’en ai plusieurs fois semé au printemps, et peu ont levé ; au lieu qu’en automne elles lèvent en abondance. Lorsque les jeunes cytises de pleine terre sont levés, ils doivent rester dans leur semis jusqu’au commencement du printemps suivant qu’on les plantera en pépiniere. Je préviens ceux qui n’ont pas encore semé de cyüses et de baguenaudiers , que les limaces sont si friandes de ces plantes lorsqu'elles lèvent , qu’elles n’en laisseroient aucune si on n’y prenoit garde. Quand on a de ces animaux en abondance, et pour parer à leurs désastres, on fera mieux de semer en ter- rines ou pelites caisses. Us. Les cyuses sont la plupart de jolis arbrisseaux qui con= tribuent beaucoup à la décoration des jardins. Il en est,comme les 1°°, 5e, 15° , 14e et 15°, qui, depuis long-temps, sonten possession des plantations d’agrément. Le premier est charmant dans le temps de ses fleurs, qui pendent avec grace de ses jeunes rameaux , et dont il se couvre dans les premiers beaux jours. Sa variété me paroît plus belle encore. Elle est tres-droite ; elle forme une large cime, et ses fleurs sont droites. Elle pourroit être considérée comme une espèce distincte. En joi- gnant à ces arbres le lilas , celui de Perse, le gaïmier et les ce— risiers à fleurs doubles, on aura dans le printemps une masse des plus agréables et du plus bel effet, Parmi les espèces d’o- rangerie on distingue particulierement les 8, 9° et 10e; la 7° est aussi une des belles espèces dans le temps de ses fleurs. La 12° est cultivée par curiosité et ajoute à la variété. On en mange les graines. La 8€ ést remarquable par ses fleurs blanches et ses feuilles soyeuses. La 10° est aussi un joli arbuste lorsqu'il est fleuri. Autres espèces cultivées. 20. C. des Canaries, C. canariensis, Lin., Wizun. Arbrisseau toujours vert , dont les rameaux sont anguleux , menus et velus. Feuilles petites , ovales , pointues, blanchâtres. Fleurs jaunes ou blanches , odorantes, en corymbes composées de 5 à 6 fleurs. Légume velu et blanchätre. Lieu, Les Canaries , l'Espagne. D, 50 CLASSE XIV, ORDRE XI: 21. Cymise parviflore, C. parviflorus. Sp. parviflorum, Ven. Jard. Cels. Tige droite , d’abord trigone , ensuite cylindrique. Rameaux trigones, ouverts, renflés à leur base, grèles, alongés et gla- bres. Feuilles peu nombreuses, presque sessiles, ternées ; les folioles péliolées , lancéolées, pointues, très-entières , glabres en-dessus , un peu velues en-dessous. Fleurs jaunes , pédon- culées , droites, disposées en grappes alongées et terminales. Lieu. La Perse. 5. FL à la fin de l'été. Cette espèce a des rapports avec le genet trigone. 22. C. triflore, C. triflorus, L'Hérir. , Wivio. Cytisus. 3. cius. Feuilles ternées , ovales-oblongues , obtuses, mucronées, velues. Fleurs axillaires, pédonculées , au nombre de 3 ordi- mairement. Calices courts, trifides , campanulés. Légumes tres- velus. Lieu. La Barbarie, l'Espagne. 5. Culuivé à Pavie. C. du Wolga, C. wolgaricus. Voyez baguenaudier. Cult. de ces 5 espèces. Orangerie. Celle qui convient aux eytises qui exigent la serre. Crotalaire, Crotalaria. Cal. profondément trifide ; la div. inf. partagée presqu’en trois. L’étendard souvent plus long que lesailes et la carène. Toutes _ les étam. réunies, avec une fente dorsale. Gousse pédicellée, renflée, à une ou 2 sem. Feuilles simples. * CroTazaIRE perfoliée, €. perfoliata. Tige de 2 pieds. Feuilles ov. , arrondies, cordiformes , per- feuillées. Fleurs jaunes , ax. , sol. Lieu. La Caroline. # .Fl. en août. 2. C. sagittale, C. sagittalis. Tiges d’un pied et demi, velues. Feuilles ov.-lanc. , insérées LES LÉGUMINEUSES. ôt au sommet d’une stipule décurrente , à 2 dents ouvertes. Fleurs d’un jaune pâle, en grappes courtes et pédonculées. Lieu. L'Awérique. {:+. FI. en juin. L'espèce C. lincaris de Micuauxest une variété de celle- ci, Ses feuilles sont linéaires. | Lieu. L’ Amérique sept. +5, C.efhilée, C. junceas Tige striée. Feuilles ra p prochées, lancéolées, presque sess. , pubescentes , soyeuses. Fleurs grandes, d’un jaune foncé, en grappes term. Lieu. Les Indes orient. {:+#. F1. en juin et juillet. * 4. C. émoussée, C. retusa. Tige strice. Feuilies obl. en coin , tres-obtuses à leur som met avec une pointe recourbée. Fleurs jaunes , en grappes ter= minales. Lieu. Id. 14. FM]. 1d. 5. C.triflore, C. triflora. Rafnia triflora,Vent., Jard. Malm., Wizze. Arbrisseau dont la tige droite, cylindrique , d’un metre de hauteur , et les rameaux alternes , anguleux et glauques sont garnis de feuilles alternes, rapprochées ; pétiolées , ovales ren versées , glabres , un peu épaisses, d’un vert glauque. Fleurs jaunes, de la grandeur de celles du genèt d’Espagne , solitaires sur les pédoncules , au nombre de trois et axillaires, L’étendard échancré à son sommet ; les ailes plus courtes et horizontales ; la carène montante. 10 étamines monadelphi- ques. | Lieu. Le Cap. 5. F1. en été, 6. C. verruqueuse , C. verrucosa. C. angulata, Lam. Cœru- lea , JacQo. | Tige droite, rameuse , tétragone. Feuilles ov. , avec 2 sta pules en croissant. Fleurs d’un bleu léger, penchées, en grappes terminales. Lieu, Lies Indes orient. 44, Fleurit id. 1Ÿ. G 02 CLASSE XIV; ORDRE XI Feuilles composées. 7. CROTALAIRE à feuilles. de lotier , €. lotifolia. Tiges foibles, cylindriques. Feuilles pét., à 3 fol. oblongues et glabres. Fleurs jaunes , pédonculées, ax. , latérales, presqu’er grappe. Lieu. La Jamaïque. FI. id. 8. C. à petites fleurs , C. foribunda, H. K: Rameaux pubescens. Feuilles à 3 fol. en coin. Gousse pédi- cellées , glabres, ridées, comprimées , carénées. Lieu. Le Cap. ».F1L. id. 9. C:. axillaire, C. axillaris , H. K. Feuilles à 3 folioles ovales , elliptiques , velues en-dessous. Stipules subulées , tres-petites. Pédoncules axillaires , gémines, uniilores. Lieu. La Guinée. &+$. F1. . * 10. C. en arbre , C. incanescens. C. arborescens , Lam. Arbrisseau de 5 à 6 pieds. Tige droite, rameuse ; les rameaux blanchâtres. Feuilles à 3 folioles ovoïdes , obtuses, avec des sti- pules caduques , formées comme les feuilles. Fleurs jaunes , grandes, en grappes courtes au sommet des tiges etdes rameaux ; l’étendard est large et tres-réfléchi , strié et taché de pourpre en-dehors. Lieu. Le Cap. 5.FI. en juin—oct. * 1. C. blanchâtre , C. incana. Tige droite, simple , pubescente. Feuilles pétiolées , à 3 fol. ovales , obtuses, molles , pubescentes en-dessous , blanchätres. Fleurs jaunes, en épi terminal ; la carène a son bord supérieur velu. | Lieu. Les Indes occid. £#. FL. id. * 12. C. pâle, C. pallida , H. K. Feuilles à 3 folioles lancéolées et glabres. Fleurs en épis ter minaux. 15. C. pourprée, C. purpurascens , Law. Tige droite, laineuse. 3 folioles en coin , obtuses , glabres ; les pétioles velus. Fleurs petites, penchées , en grappes lâches LES LÉGUMINEUSFE, | 03 êt latérales ; l’étendard n’est point réfléchi et est strié de . pourpre. Lieu. L’Ile-de-France. ?:+. Cul. Les espèces {+sonttoutes deserre chaude ; mais comme il ne s’agit que de les faire fleurir et fructifier dans l’année , il importe fort peu dans quelle place on les mette , pourvu qu’elles aient la chaleur nécessaire pour parvenir au but de la nature. Les espèces b sont de serre tempérée plutôt que de simple orangerie. Elles aiment la chaleur et craignent, en hiver , les gelées. Leur terre doit être substantielle, et elles doivent être toutes fréquemment arrosées en été, Mult. par leurs graines semées sur couche ét sous châssis , en pot, et traitées à la maniere usitée pour les plantes délicates. Les graines levent en peu de temps, sur-tout celles des annuelles qui fructifient ai- sément. La 0° espece se multiplie de boutures assez facilement ; mais il faut les préserver des limaces , qui les recherchent et qui les dévorent en peu d’heures. Us. Ces crotalaires ne sont guère cultivées que dans les jar- dins de botanique , parce que la plupart sont annuelles. La 10° mérite à tous égards de l’être dans ceux d’agrément. Elle res- semble beaucoup au baguenaudier par ses fleurs, el au cytise des Alpes par son feuillage blanchätre. Elle frucufie bies rare- ment. Il y a environ 10 ans que je la cultive, et je n’ai pu en- core en obtenir de semences. * 14. C. pourpre, C. purpurea, VEenT., Jard.Malm. C.elegans, Hortul. lond. , sect. 2. Cette espece est distincte de la 13°, qui porte, à peu de chose pres , le même nom. Tige droite, cylindrique , rameuse , brune, de plus de 3 pieds de hauteur. Rameaux alternes, ouverts, articulés, feuilles. Feuilles alternes , pétiolées, distantes , ternées , glabres , d’un vert gai ; les folioles ovales, avec une petite pointe à leur som met , l’impaire plus longue. Fleurs d’un beau pourpre foncé, pédonculées , disposées en grappes simples , droites et termi- nales. L’étendard droit et arrondi , à bords réfléchis , et mar qué d’une tache jaunâtre ; les ailes de la longueur de l’étendard, O4 CLASSE XIV, ORDRE Xl avec une oreillette à leur base ; la carène recouverte par les ailes , avec deux oreillettes aussi à sa base, Lieu. Le Cap. b. Fleurit au printemps. ‘ * 15. CrorazaiRE toujours fleurie, €. ne oPeuioe ) VENT., Jard. Malm. , sect. 1. Tiges droites , striées, peu rameuses , de 6 pieds environ de hauteur. Feuilles alternes, pétiolées , ovales , avec une pe- tite pointe , un peu ridées, glabres, d’un vert foncé. Fleurs jaunes , assez grandes, acccompagnées de 3 bractées à la base du pédoncule, penchées, disposées en grappes simples, droi- tes et terminales. * Lieu. L’inde. b. Toujours vert. Fleurit une partie de l’an- née. 16. C. du Bengale, Pen Lam, , sect. 1. Tiges droites, simples , strices, de deux pieds. Feuilles alternes , lancéolées , imilant celles du genet d’Espagne. Fleurs jaunes , grandes, disposées en grappe lâche et terminale. Lieu. L'Inde. ©. Culi. La 14° est d’orangerie ou de serre tempérée ; les deux autres de serre chaude. Mais la derniére étant annuelle , se cul- tive comine les autres de la même durée. La 14° et la 15° se mulüplient par leurs graines qui mürissent dans nos serres, etle- ventfortbien , même au bout de 4 ans. Mais la conservation des jeunes individus dépend beaucoup des soins qu’on leur donne, Aussitôt qu'ils ont été repiqués, on doit les mettre dans une bonne couche, où ils resteront tout l’été, jusqu’à ce qu’on les porte dans la serre. La 15° espèce exige beaucoup de chaleur , ou du moins une constante. Autrement elle languit ou périt, el dans sa jeunesse elle ne survit guère à son absence. Ces deux premières crotalaires sont d’un agrément réel, l’une par la couleur de ses fleurs , l’autre par leur succession. 7. C. à feuilles en cœur, C. cordifolia. Arbrisseau de 8 pieds. Feuilles ternées, mucronées. Fleurs jaunes, en coryimbes. Lieu. Le Cap. 5. FL en mai—juillet. Cult. Orangerie. LES LÉGUMINEUSES à Faphnia ou Rafnia. Ce genre se distingue particulièrement de celui crotalariaæ avec lequel] il a été confondu, par ses légumes lancéolés et com- primés, tandis qu’ils sont cylindriqueset renflés dans les crota- laires. | * 1. Rarwie émoussée , À. retusa, VENT. , Jard. Malm. Tige droite, cylindrique , rameuse , de 9 décim. Branches et rameaux droits, alternes, rapprochés , glabres, d’un vert grisätre. Feuilles alternes , pétiolées avec des stipules , cunéi- formes , très-entieres , un peu échancrées à leur sommet, glabres , d’un vert foncé en-dessus , pâles en-dessous , de 5 cen-. timètres environ de longueur. Fleurs d’un pourpre foncé, grandes , droites, solitaires , pédiculées , axillaires. Lieu. La Nouvelle-Hollande. 5. Toujours verte. Fleurit à la fin de l'hiver. Cult. Orangerie. Cet arbrisseau exige en hiver une tempéra- ture plus douce que celle que l’on donne en général aux plantes de la Nouvelle-Hollande ; on ne peut même réussir à le faire fleurir qu’au moyen d’un peu de chaleur. On le multiplie par ses graines ct par ses boutures ; mais les dernières ne sont pas d’un enracinement certain. J’ai cependant obtenu un et deux pieds de cette manière. Dans ce genre devroit être placé la Crotalaire triflore n° 5. Platylobium , Swirx. Calice 5-fide ; la division inférieure 5-fide. L’étendard hori= zontal , plus grand que les ailes et la carène. Gousse pédicel- lée, comprimée , ailée sur son dos, polysperme. * 1. Prarzrzoprum formosum , Smirx , Wiczp., VEnr., Jard. Malm... Cheilococca apocynifolia , Sarissury. Tige d’un brun violet, glabre , haute d’un mètre et plus, rameuse. Rameaux opposés, d’un vert léger, souvent rougeûtres. et velus. Feuilles opposées , portées sur: de courts pétioles CO CLASSE XIV, ORDRE XI absolument cordiformes , très-entières, fermes, dures, lé- gerement velues , vertes , longues de 5 à { centim. , larges de 2,à5, garuies à chaque insertion de 4 petites stipules brunes et pointues. fleurs au nombre de trois au sommet des ra- meaux, posées sur de courts pédoncules, d’un jaune doré avec une tache ronde r2diée en ses bords, d’un pourpre écar- late , située à la base de l’étendard qui est du double plus grand que les ailes et la carene, et échancrée à son sommet. Les aïles arrondies portées sur la carene , mais ouvertes en-dessous , imitant celle des papillons à ailes rabattues. La carène plus conrte que les ailes , rougeâtre en-dessous. . Le dessous de l’é- +endard est en grande partie d’un brun foncé. Calice à 3 di- visions , les deux supérieures grandes , brunes, pubescente arrondies soutiennent l’étendard ; l’inférieure trifide et rou- geâtre. À la base du calice se trouvent deux petites bractées brunes et pointues. La fleur a 2 cent. { millim. de diametre. Lieu. La Nouvelle-Galles. 5 . Toujours vert. Fleurit en mai. Cult. Orangerie. Celle des plantes de la Nouvelle-Hollande. Je n’ai pas encore essayé sa muluplication , qui ne me paroït pas facile quand on est privé de ses semences. Elles mürissent quelquefois dans nos jardins , alors on les sème et on les con- duit comme toutes les autres plantes ligneuses d’orangerie ; mais comme cet arbuste est plus délicat que beaucoup d’autres espèces de cette famille, on aura soin de faire reprendre sur couche les jeunes individus , et de les placer pendant l’hiver en serre tempéree. Us. Ce joli arbrisseau , qui se garnit au commencement du printemps de fleurs , est bien digne des soins des cultivateurs. Sa propagation difficile le rend encore assez rare. Îl ajoute beaucoup à la variété parmi les plantes intéressantes de son pays originaire. Obs. Lorsque sa fleur commence à se faner , l’étendard se relève , se courbe et se replie sur les ailes et la carène qu’il en- veloppe , et la fleur reprend ainsi la forme qu’elle avoit avant de s’ouvrir. | * 2. P. scolopendrium , Anpr., Venr., Jard. Malm. Souche de 5 centim. de hauteur, de laquelle s'élèvent plu LES LÉGUMINEUSES. 87 sieurs tiges droites , tres-aplaties , ensiformes , rameuses, re= levées d’une côte longitudinale saillante , terminées par un bouton , sinuées et bordées de dents alternes , d’un vert glau- que, glabres, coriaces , longues de 4 décim. Les branches et les rameaux sortent du sommet des dents. Feuilles alternes, pétiolées , obliques , ovales , obtuses , entieres, glabres , de 2 décim. de longueur , et d’un centim. delargeur. Fleurs d’un, beau jaune, tachées de pourpre , solitaires sur chaque pédon-— cule qui part du sommet des crénelures des branches et des rameaux. Lieu. Les îles de la mer du Sud. 5. Fleurit dans le méme temps que le précédent. Cette espece a l’aspect du cactus phyllanthus. Sa culture est la même que celle qui convient à la première. | 3. P. ovaium , Apr. Feuilles ovales , disposées en éventail. Rameaux cylindn- ques. Fleurs jaunes , axillaires. Lieu. Id. +. | 4. P. lanceolatum , Apr. Arbuste rameux ; les rameaux comprimés. Feuilles linéaires lancéolées , distiques , glabres. Fleurs jaunes, solitaires, axillaires. Lieu. La Nouvelle-Galle mérid.. 5. P. microphyllum , Mort. angl. Lieu. I. 5. Cult. Orangerie. Celle des plantes de la Nouvelle-Hollande terre légere. La troisième espece est cultivée à IaMalmaison ; : toutes le sont en Angleterre , et ne sont pas faciles à conserver, Boissieu , Borssiea, VENT. Calice tubuleux , à 2 levres; la supérieure cordiforme , tronquée sur les côtés ; l’inférieure à 3 dents. L’étendard a 2.glandes à sa base. La carène a 2 pétales oreillés et bossus au-dessus de l’auricule. Etamines monadelphiques. Légume pédicelle , oblong , comprimé, polysperme. 60 CLASSE XIV, ORDRE XIe Borssreu hétérophylle, B. heterophylla, Vent. , jard. Maïlm! Tige droite, cylindrique , gercée , cendrée , de 4 à 5 décim. y fameuse. Rarmeaux aliernes , droits, comrimés , anguleux', plians et glabres. Feuilles Has sur dur rangs , presque droites, pétiolées avec des stipules, glabres ; les inférieures elliptiques, parsemeées de taches blanchâtres ; les supérieures / oblongues-pointues , d’un vert terne. Fleurs axillaires , SOli— taires, pédonculées. L’étendard jaune, muni à sa base de deux glandes verdâtres ; les ailes de la même couleur, plus courtes ; avec un appendice obus. La carène d’un pourpre Le ; plus longue que les ailes. Lieu. La Baie de Botanique. 5 . EL à la fin de l’hiver. Cult. Orangerie, Celle du platylobium et des plantes de Ia Nouvelle-Hollande. s | Obs. Ce genre a ROUE de rapports à à ceux platilobiu m et crotalaria. 1] a été consacré à la mémoire de M. Boissieu La— martiniére, qui a accompagné La Pérouse dans son voyage autour du monde, Lupin , Lupinus. Cal. à 2 div. entières ou dentées ; la carene divisée en 2 à sa base. Etamines monadelphiques ou réunies à leur base. 5an= thères obrondes , 5 oblongues. Gousse coriace, obl., poly- sperme. Feuilles aures * 1. Lupin vivace, L. perennis. Z. nortianus , Hortul. F0 rumdam. Racine traçante, tres-grosse. Tiges d’un pied et plus , un peu velues. 8 folioles alongées , mucronées. Fleurs d’un bleu pâle, en épis lâches et terminaux. Les fleurs sont d’abord d’un rouge violet, ensuite d’un bleu léger. Lieu. La Virginie. %.FE en nier #0. L. blarc, L. albus, Tige de 2 à 3 pieds, velue. 5 à 7 fol. entières , douces au toux gher. Fleurs blanches , er en épis term. Lieu. Le Levant ? 4 FI. id, LES LÉGUMINEUSRS. 8g *%. L, demi-verticillé , L. semi verticillatus. Encycl. L. varius Lix. Tige droite, velue. 7 à o fol. obtuses , mucronées , velues. Fleurs bleues , en épis term. , presque verticillées. Lieu. La Fr. merid. , l'Espagne. 55, FL. 1d. * {. L. velu , L. htrsutus. Tige d’un pied. 9 fol, ovoides, obtuses. Fleurs bleues, éparses, en épis term. Toute la plante est couverte de poils doux et blan- châtres. Lieu. Le Levant. +. FI. id. * 5. L. à fleurs roses , L. pilosus. Tige d’un à 2 pieds, chargée de poils nombreux et blan- châtres. 9 à 11 fol. obl. mucronées, molles , velues comme les tiges’ Fleurs roses , en épis term. et verticillés. Lieu. T'Eurone mérid. £$. FL. 1d. 6. L. à feuilles étroites , L. angustifolius. Tige velue , d’un à 2 pieds. 7 à 8 fol. lin. , étroites , tres- obtuses. Fleurs bleues, éparses , en épis term, Lieu. L'Espagne, la Sicile. {4, FI. id. * 7. L. jaune, ZL. luieus. Tige d’un pied. Toute la plante velue. 7 à 9 fohioles ovales, molles , obtuses. Fleurs jaunes , verticillées, en épis term. ; odorantes. Lieu. La Sicile. 1i+, FL id. Cult. Pleine terre. La premiere espèce est un peu sensible aux grands froids. Il convient de la couvrir lorsque les gelées en font craindre de violens. Il vaut mieux la mettre dans les terres légères et chaudes que dans les bons fonds frais , où elle est plus susceptible de périr en hiver. On la mult. par ses racines et par ses graines. Îl est préférable de se servir des dernières , parce qu’en arrachant les autres, on court risque de perdre la plante. Ses graines lévent plus sûrement étant semées aussitôt après leur maturité, qu’au printemps. En prenant ce paru , 1l faut alors les semer en pot , et dans l’année suivante , vers le mois de juin , on pourra les planter à demeure. Les autres se sement tous les ans, en avril, dans la place où elles doivent rester. Elles lèvent en peu de temps , et quand go , CLASSE XIV, ORDRE XI. es jeunes lupins sont dans une terre chaude et légère , ils croïs= sent promptement , fleurissent assez bien et fructifient de même Us. Les lupins sont tous agréables à voir dans le temps de leurs fleurs; leur feuillage est aussi remarquable. Ils forment de jolis buissons. Depuis long-temps plusieurs se culiivent pour lornement des jardins. Les espèces 1, 2,4, 5 et 7 sont les plus belles. Dans les pays mérid., on sème dans les champs la 2° espèce, soit pour fumer les terres en laissant une partie de leurs tiges ou toutes sur la terre , soit pour en donner la graine aux bes— kiaux, après leur avoir fait perdre , dans l’eau , leur saveur trop aAllere. La farine des lupins est une des quatre farines résolutives. Une sorte de ressemblance entre la graine du lupin blanc et celle du café, fait croire à des personnes ignorantes que: le lupin est le café ; mais tres-peu , cependant , veulent en faire le même usage. * 8. Lupin en arbrisseau, L. fruticosus, Hort. lond. ZL. ar- boreus, AnDr. Tige de 2 mètres, droite, grise, cylindrique , presque gla- bre , rameuse. Rameaux longs, droits, nombreux et rou— geätres. Feuilles alternes , pétiolées , à 10 folioles lancéolees , concaves , élargies vers leur sommet, tres-entières , tres-2la— bres en-dessus , garnies de petits poils couchés en-dessous , d’un vert foncé. Stipules linéaires, pointues et velues. Fleurs un jaune pâle, unicolores , disposées en grappes terminales. Folioles calicinales entières , ovales et pointues. Lieu... ©. Fleurit en juin et juillet. Toujours vert. Cult. Orangerie. Ce lupin, qui est véritablement ligneux, pousse fortement en été. Il prend dans cette saison jusqu'à près d’un mètre d’élévation. Cette végétation considérable le rend susceptible de perdre en hiver une partie de ses tiges et de ses branches , sur-tout quand il n’est pas placé de manière à jouir de toute la lumière possible, et du grand air lorsque la tem pérature ne s’y oppose pas. On doit donc le mettre pendant eetle saison sur les croisées d’une orangerie, et l’en sortir tous les jours qu’il ne gêle pas. On le multiplie par ses grammes qux LES LÉGUMINEUSES. OT mûrissent dans nos jardins , et dont les plantes qui en provien- nent deviennent en un éte aussi fortes que les vieux pieds. Us. Cette espece n’a d’autre qualité particulière que celle d’être toujours verte et de persister. 9. L. d'Egypte, L. termis, Wivvo. L. prolifer, Lamarcxk.…. Encycl... Tige droite, cylindrique , velue sur son sommet, de 5 decim. de hauteur. Feuilles alternes, à 5 à 7 folioles ovales-oblongues , glabres et vertes en-dessus , blanchâtres et velues en-dessous. Fleurs blanches , alternes, en épis terminaux. Calice appendi= cule ; la division imférieure à 3 dents peu sensibles. Le som- met de l’eétendard bleu. Lieu. L'Egypte. f+. Cult. Pleine terre. Semé sur couche. 10. L. de Nootka , L. nootkatensis, Hort. angl. Cult. Pleine terre. #. Fleurit en mai—juillet. Bugrane , Ononis. Calice campanulé, à 5 divisions linéaires ; l’étendard grand et strié. Etamines réunies à leur base. Gousse enflée , sessile. Peu de semences. Feuilles ternées , avec des strpules à leur base, _ #1. BUGRANE épineuse, O. spinosa. Tiges d’un pied , un peu couchées à leur base , brunes et pu- bescentes. Feuilles à 3 fol. petites, obl. , dentées. Fleurs rouges, ax., sol.; au-dessus de l'insertion de chaque feuilie se trouvent 2 épines fort pointues et feuillées , dont une est du double plus longue que l’autre. Far. O. antiquorum. Lieu. Les champs. Ind. #% - Fleurit en juillet. 2. B. des champs ou rampante. Arrète-bœuf, ©, arvensis et repens. Var. Plante très-traçante. Tiges couchées dans presque toute lenr longueur , redressées seulement à leur sommet, ainsi que les rameaux, brunes , peu velues, ou moins que les suivantes, très-rameuses, Folioles ovales, obtuses, dentées ; les feuilles sup: sumples , velues dans leur jeunesse, glabres ensuite. Fleurs rou- 2 CLASSE XIV, ORDRE XI. ges ; les ailes presque blanches , axillaires solitaires. Gette. tint, dont j'ai un individu sous les yeux , n’a aucune épine. lieu. Id. FL. id. La bugrane des anciens ; ononis antiquorum , ressemble beaucoup à la De re espèce. Elle en differe pate qu’elle est plus petite, plus épineuse, et presque glabre. $es pédoncules sont solitaires et du double plus longs que la bractée. #3. Bucranr élevée, ©. altissima, Lam. O. hircina, H,K., \ JacQ. Toute la plante tres-velue, Tiges nombreuses, d’un rouge: brun , rameuses, un peu couchées à leur base. Feuilles à 3 fol. avales , pointues ; les sup. simples ; les ue larges. Fleurs purpurines , carnées, pédonculées , géminées , en épis longs , femllés et term. Toute la plante a une odeur forté et désa- gréable, Lieu. L'Allemagne. w . FL id. * Variété un peu plus grande et plus élevée ; les rameaux inférieurs , feuiilés et floriferes , sont terminés par une épine ; ceux du sommet de la plante le sont par un épi de fleurs. 4r ©. caduca , Wivzn.? B. à petites fleurs, O. minutissima. O. saxatilis , Law. O. barbata , CAv. Feuilles à 3 folioles glabres ; les stipules ensiformes. Fleurs. jaunes , presque sessiles, latérales ; les calices scarieux, plus iongs que la corolle. Lges Ébbness glabres, diffuses , pres- que ligneuses. Lieu. L'Europe mérid. #. FL id. B. B. à stipules blanches, O. mitissima. Tige d’un pied; les rameaux inf. couchés. Fol. ov. , striées. Stipules blanches , scarieuses. Fleurs petites, purpurines, pres. que sess. , en épis serrés. Lieu. Le Portugal. £:+. F1. en juin. 6. B. alopécuroïde , ©. alopecuroides. Tige id., droite ,velue. Feuilles simples , ovales , obtuses ;: Îes stipules tres-larges. FL purpurines, en épis feuillés et term... Lieu. Id. +. FL. id. 7. B. calicinale ; O. calicina. O. pubescens , K K., Lis. LES LÉGUMINEUSES. 09 Tiges d'un pied , velues, diffuses. Feuilles ternées ; les sts- pules tres-entières. Fleurs purpurines , ax. , sol., pédonculées ; le calice aussi long que la corolle. Lieu. Minorque. #4. FI. id. *6. B. à fruits pendans, 0. cernua. Lotus cernuus , LAw. Tiges velues, rameuses, de 2 pieds. Folioles linéaires, cu- néiformes , au nombre de 5 suivant Lamarck et Cominerson. Fleurs en grappe , droites et term. ; les gousses penchées, lin, courbées et velues. Lieu. Le Cap. 5. Fl.en juillet —sept. 9. B. à fleurs géminées, O. geminata , H. K. Feuilles à 3 folioles ovales. Fleurs pédonculées , latérales , géminées. Lieu. Le Cap. #. FI. id. 3o. B. des Alpes, O; cenisia. Tiges menues , couchées , de 5 à 6 pouces. Feuilles à 3 fol. glabres, en coin, dentées. Stpules grandes, dentées. Fleurs grandes, purpurines , sol. , péd. , ax. Lieu. L'Italie. w. FL en juin—août. 11. B. fluette, O. cherlert, Wir. Tiges rameuses, diffuses , de 3 à 4 pouces. Fol. étroites, dentées. Fleurs purpurines , petites, ax,; leurs péd. charges d’un filet. Plante tres-visqueuse, Lieu. Les Alpes, %.FI. id. * 12. B. visqueuse , O. viscosa. Tiges de 6 à 9 pouces, velues, visqueuses. Feuilles simples, sur-tout les sup., ovales , denticulées. Supules larges , entieres. Fleurs jaunes ; l’étendard rougeâtre en-dehors, ax., péd., sol. ; les péd. garnis d’un filet. Lieu. La Fr. mérid. £#. F1. en juillet. * 13. B. jaune, O. natrix. O. pinguss. Tiges presque ligneuses , rameuses , visqueuses , d’un pied. Fol. obl., étroites , dentées. Stipules tres-entières. Fleurs gran- des , jaunes ; l’étendard rayé de pourpre , sol, , péd.; les péd. chargés d’un filet. Lieu. La France, les champs crétaces. 5 . FI. en mai—sept. a4. B, crépue , O. crispa. ee 04 ELASSE XIV, ORDRE XI: Tige d’un pied, presque ligneuse. Rameaux nombreux ; grèles. Feuilles nombreuses, à 3 fol., petites, arrondies , den- tées, plissées et crépues. Fleurs jaunes , sol. , latérales, ax. Toute la plante visqueuse. Lieu. L'Espagne. 5. Fl. en juinæaoût. 15. Bucrane d’Arragon, O. arragonensis. Arbuste d’un pied et demi. Ecorce lisse. Feuilles à 5 fol. obrondes, petites , dentelées. Stipules petites, vaginales, Fleurs grandes , jaunes , en épis lâches et term. Lieu. L'Espagne. ». 16. B. à feuilles rondes, ©. rotundifolia. Tige peu ligneuse, d’un pied , rameuse , velue, Feuilles à 3 folioles, grandes, ovales, arrondies , dentées, l’impaire écartée. Fleurs grandes , couleur de rose, 2 ou 5 sur cheque pédoncule , ax. = Lieu. La Suisse , les Alpes. # ou b. Fl. en mai—juillet. * 27. B. ligneuse , O. fruticosa. Cette espece est vraiment ligneuse , et forme un arbuste d’un pied et demi environ, dont les rameaux sont nombreux et blan- châtres. Feuilles à 3 fol. étroites, dentées, glabres, presque sess. Stipules vaginales. Fleurs couleur de rose , en grappes ter- _minales , assez bien garnies. Lieu. La France mérid. 5 . FI. en juin. Variété à fleurs blanches. 18. B. arborescente , O. arborescens , F1. atlant. Arbrisseau de 4 à 6 pieds. Tiges droites, rameuses , à fol. ovales, dentées, glabres, plus longues que le pétiole. Fleurs roses , de la grandeur de celles de la 2° espece, sol., péd., dis- posées en grappes terminales. Cette espèce ne diffère guère de la précédente. Lieu. Les montagnes incultes de l'Atlas. 5. 19. B. parviflore, O. parviflora , Law. , Cav. Subocculia, Vire Lars. O. columnæ, Arr. , Wirxp.O. minutissima , JacQ. Espèce fort basse, de { à 5 pouces. Tiges menues , pubes— centes, rameuses, Feuilles pétiolées, un peu velues , ternées ; LES LÉGUMINEUSES. où les supérieures simples , petites , elliptiques, strices et dentées. Fleurs jaunes , sessiles , latérales , axillaires. Rapports à la 4e, Lieu. Lä France mérid, ou %. F1. en juillet. 20. B. à 5 dents, ©. tridentata, Law., CAv., Mirrer. Tige droite , paniculée. Feuilles ternées , à folioles linéaires, charnues , bordées de 3 dents à leur sommet. Fleurs pourpres, en petites grapnes term. Pédoncules biflores. Lieu. L'Espague. ©. 21. B. hérissée, O. hirta, Desronr. Lieu. Ed 22. B. pié d’oiseau , O. ornithopodioïdes. Lieu. La Barbarie. @. 25. B. à gaines, O. vaginalis, VenT., Jard. Cels. Vaur, Tige droite , cylindrique, nue à sa base, couverte sur sa partie supérieure de stipules , d’un pied environ'de hauteur. Branches nombreuses , alternes, simples ou rameuses. Feuilles alternes , sessiles, au sommet des gaïnes ; celles de la tige et des branches ternées ; celles des rameaux simples ; toutes d’un vert foncé. Les folioles en coin , striées, concaves , dentées. Fleurs d’un jaune citron , sol. , péd. , ax. Lieu. L'Egypte. b.F1. au printemps. 24. B. courbée , O. reclinata, Lx. Feuilles ternées , obrondes , crénelées. Pédoncules uniflores. Corolle blanche; l’étendard pourpre en-dessous.-Gousses velues, pendantes, Cult. au Muséum: Lieu. L’Ttahe, l'Espagne , la France meridionale. ft. Fleurit en juin—aout. Cult. Les espèces 8, 9, 13, 14, 15, 26 , 18,20 , 21 et 22 sont d’orangerie. La 16° pour le nord de la France. Dans son milieu elle peut passer en pleine terre. J’ai conservé pendant 5 ans dans cette situation la 13° sans qu’elle ait été endomma- gée ; mais les hivers rigoureux quisont venus l'ont fait périr. On peut donc mettre avec succes des individus de ces 2 espèces en pleine terre , à une situation abritée et dans une terre legcre, ayant attention d’en conserver en orangerie pour n’en pas per- dre les espèces. Ces plantesne demandent aucun soin particulier. Des arrosemens fréquens ei du soleil en eté. Peu d'humidité en | 90 CLASSE XIV, ORDRE Xi hiver , et pres des jours dans la serre. Elles préferent. une teiré un peu légère à une trop forte, et la sécheresse à une humis dité trop constante. Toutes les autres sont de pleine terre, et viennent assez bien dans tous les terrains. Cependant, Gomme je viens de le dire, les sols légers et chauds sont préférables. On les muliiplie aisément par leurs graines, qui mürissent dans nos climats , et que l’on sème, savoir : pour les espèces d’orangerie , en poisur couche; et pour celles de pleine terre , en plate-bande de terre légère. Quand ces dernières # ont acquis 5 à 6 pouces de hauteur ; on «peut les planter sans risque à demeure. À l'égard des {4 , on Îes place à une bonne exposition méridienne ausilôt que les jeunes bugranes ont acquis assez de force pour l'être, et on les abrite et arrose jusqu’à ce qu’elles soient bien reprises. La 15°, quiest un arbuste, et dont l'accroissement est assez long, doit être , au sortir de son semis , plantée séparément en petits pots. Comme elle est sensible au froid dans sa première jeu- nesse , 1l faut lui faire passer les 2 premières années à cou- vert pendant les gelées ; et au bout de ce temps, si les jeunes plants se sont forlifiés , on pourra les planter à demeure. Elle est ires-rustique lorsqu'elle est âgée. Ses graines levent faci- lement. Us. Parmi les bugranes, les unes sont cultivées pour la cu— xiosité , et dans les jardins de botanique ; les autres pour l’agré- ment. Celles qui ont cette dernière qualité sont les espèces 3 et sa variéte, 10, 15, 14, 15, 16 et 17. La 3° fait un bel effet dans les grands parterres par ses grandes fleurs, ses larges touffes et ses longs épis. La 17° est aussi tres-jolie, et peut garnir les devans des bosquets du printemps. Parmiles autres d’oraugerie, on distingue la 16° par ses grandes fleurs roses. La plupart de ces plantes ont une odeur forte et désagréable. La 2° nuit aux champs et aux labours par ses drageons fortement enracinés. La racine de la 1° ou celle de la 2° est employée en médecine comme diurétique. C’estune des cinq racines apérilives minçures.. LES LÉGUMINEUSES. 07 Arachide , Arachis. Cal. à 2 lèvres ; la sup. {-fide, inégale, l’inf. entiére. Corolle renversée. Etamines réunies à leur base ; la 10° plus courte et stérile. Gousse ovale-oblongue , coriace, s’ouvyrant à peine, veineuse et ridée , à 2 semences. * ArACHIDE à 4 feuilles, 4. hypogæa. Tiges simples, velues, couchées , cannelées, de 5 à 9 pouces. Feuilles alt., ailées, sans impaire, à 4 fol. ovales; le pétiole commun garni à sa base d’une large stipule , même rameuse. Fleurs jaunes , axillaires, solitaires. Lieu. L’Amérique mérid. {#+. FL. en mai et juin, Cule. Serre chaude. Cette plante se sème au printemps, sur couchée et sous chässis, en pot. Lorsque les jeunes arachides sont bien levées, et que la saison commence à être chaude, on ôte les plantes des pots loutes ensemble avec leur motte, et on plonge la motte entière dans une couche chaude, où on les laisse pour fleurir, ayantattention deles garantir du froid par le moyen des cloches. S'il y avoit trop de plantes dans la motte, on en Ôteroit ce qu’il faut pour que les autres ne soient pas gênées. Cette maniere de traiter une plante délicate £:* est meilleure que celle de la conduire en serre chaude. Cette plante n’est guëre cultivée que dans les jardins de botanique. Elle fructifie peu en France. Elle a une particularité singuliere, qui est d’enfoncer ses gousses en terre pour les faire mürir. Ses semences se man- gent grillées. On en tire aussi, par expression , une huile très an usage dans les Antilles. Anthyliide > Anthyllis, Cal. ventru , à 5 dents inégales, persistant. L’étendard plus long que les ailes et la carène. Etamines monadelphiques. Gousse petite, à une ou 2 semences, et couverte par le calice. * 1. ANTHYLLIDE à 4 feuilles, À, tetraphylla. Tiges de 6 à 8 pouces , couchées, velues. Feuilles alt., à 3 à 5 fol. petites, dontune beaucoup plus grande, Fleurs d’un jaune VI. | 7 go CLASSE XIV; ORDRE XI pâle, sess. 5 ou 4 ensemble ,ax. Le calice s’aggrandit et devient vesiculeux. Lieu. La France merid. ?+. FI. en juillet. #2. ANTHYLLIDE Vulnéraire, 4. vulneraria. Vulnéraire. Tiges couchées , formant une touffe étalée , d’un pied. Feuilles ailées , à peu de folioles ; la terminale ou limpaire lancéolee, beaucoup plus longue. Fleurs jaunes , ramassées en têtes term. , divisées en 2 bouquets adossés , avec une bractée digitée , et en têtes simples , latérales. Les calices tres-velus. Lieu. Les heux secs. Ind. #. F1. en mai—juillet. Variété à fleurs purpurines et à fleurs blanches. Obs. Lorsque cette espèce est en fleur , toutes ses tiges sont couchées et étendues sur la terre. Elles commencent à se relever ensuite , et deviennent tout-à-fait droites lorsqu’elles fructifient. #3. À. de montagne, 4. montana. Petite plante qui forme plusieurs souches, d’un pouce dehaut, d’où naissent plusieurs feuilles ailées , avec impaire, à 17 à 25, \ fol. ovales, velues, blanchâtres , tres-petites, et rapprochées. - Fleurs purpurines, en tête globuleuse et terntinale. L’étendard taché de violet. Lieu. L'Europe meérid. #. FI. en juin. f. À. cornicine, À. cornicina. Tiges deG pouces, velues, rameuses, couchées. Feuilles comme la 2€. Fleurs en têtes solitaires, trés-pelites , jaunes , avec le sommet violet. | Lieu. L'Espagne. #+. * 5. À. argentée, À. barba J'ovis. Barbe de Jupiter. Arbrisseau de 4 à 5 pieds. Tige droite , rameuse. Les jeunes rameaux et le dessous des feuilles soyeux et argentés. Feuilles ailées, à 15 à 17 fol. oblongues, petites, rapprochées. Fleurs d’un jaune pâle, petites, en têtes terminales. Lieu. L'Espagne , la Fr. mérid. ». F1. en mars—mai. Tou- jours vert. # 6. À. de Crète, À. cretica. Ebenus cretica, Lix., H K. Arbrisseau de 4 pieds. Tige quelquefois droite ou tortueuse : cela dépend de la conduite dans le premier accroissement. Les rameaux soyeux, Feuilles ailées , à 5 fol. oblongues, pointues ;, DES LEÉCUMINEUSES 09 / oyeuses et argentées. Fleurs purpurines, assez grandes, en épis denses et terminaux. Lieu. L'ile de Candie. ? .F. en juin et juillet. Toujours vert. * 7. À. faux cytise, À. cytisoides. Arbüste de 2 à 5 pieds, garni de beaucoup de rameaux gréles, blanchâtres. Feuilles alt., pét., à 3 fol., dont les 2 latérales sont petites, et l’impaire grande, ovoide, d’un vert cendré. Fleurs jaunes, presque sess., 2 ou 5 ensemble, axillaires. Les feuilles sont en partie simples et ternées. Lieu. La Fr. mérid. 5. Fl. en avril—juin. # 8. A. hérissonne, À. erinacea. Arbuste tres-bas, d'environ 8 à 10 pouces, en buisson arron- di, dont les rameaux ouverts sont terminés par une épine ferme. Feuilles tres-rares sur les rameaux, et qu’on n’aperçoit que dans la floraison ; elles sont petites , argentées. Fleurs assez grandes , d’un bleu rougeâtre, pedonculées, 2 ou 3 ensemble, axillaires. Lieu. L'Espagne. ©. F1. en avril et mai. Toujours vert. * 9. A. du Levant, 4. hermanniæ. Aspalathus cretica, Law. Arbrisseau de 5 à 4 pieds. Tige droite , tres-rameuse ; les ra= meaux courts et roides. Feuilles oblongues , ternées , presque sessiles , entières, vertes ; assez petites. Fleurs jaunes, petites » ramassées en petits bouquets au sommet des rameaux. Lieu. Le Levant. D. F1. en juillet. Obs. Cette espèce a bien peu de rapports avec les autres de ce genre. Lamarck l’a placée avec raison parmi les aspalats. Jussieu l’auroit peut-être placée de même. Cult. Les 4 premières espèces sont de pleine terre, Cependant la 5°, dans les pays septentrionaux , ÿ périt dans les grands froids , et ne peut y être mise que lorsqu’elle est forte , et qu’on peut en risquer des individus. Il vaut mieux la traiter comme la 5€ et les suivantes qui sont d’orangerie. La 5€, qui est com mune , se sème elle-même. Elle ne réussit pas à la transplanta- tion lorsque son pied est vieux. La 1e et la 4° se sement et sé traitent comme toutes les autres plantes £. Les anthyllides d’orangerie n’exigent que les soins ordinaires aux plantes de cette température. Leur terre doit être sübstan- 4 100 CLASSE XIV, ORDRE XT. tielle , pas trop légère. Peu d’arrosemens en hiver ; près des jours dans la serre. Exposition méridienne en été. Mulr. par leurs graines semées en pot sur couche et sous châssis , à la ma- nière indiquée. Excepté la 5° espèce et la 0°, toutes les autres sont lentes à croître, à moins de les pousser au moyen des couches et des châssis; mais alors elles souffrent souvent en hiver. Selon + Miller on peut faire reprendre la derniere de boutures. Je les ai essayées, et toujours sans succès. Peu de plantes à fleurs légunu- neuses se multiplient de cette manière ; mais comme la plupart des especes de ce genre fructifient dans nos jardins , ceite va- riété est inutile , et elle ne vaut pas d’ailleurs celle des semences. Us. La 2, , quoique commune , est agréable à voir dans le temps de ses fleurs , et ne dépare pas un parterre. Les 5 et 6 sont remarquables par leur duvet soyeux et argenté. La 5° n’est pas délicate ; elle pourroit passer en pleine terre, aux exposi- tions chaudes , el dans les terres légères. La 8e est singuliere, et se distingue par ses fleurs précoces. La o° est toute jaune lors de sa floraison. Toutes ne laissent pas de contribuer à la variété et à l’ornement des jardins. | ’ * 10. ANTHYLLIDE à feuilles en coin , À. cuneata , Hort. angl. Cette espece, que je n’ai vu indiquée dans aucun de mes au— teurs , est tres-remarquable. Sa tige s’éleve tres-droit à la hau- teur de 2 mètres au moins; elle est brune, anguleuse, rameuse; les rameaux montans et aussi droits. Feuilles alternes, pétiolées, le pétiole un peu renflé à sa base , ternées ; les deux folioles la- térales sessiles ; l’impaire pétiolée , et un peu ondée à son in- sertion sur son petiole , en coin , tronquées à leur sommet , au milieu duquel se trouve une petite pointe particulière , pro- longement de la nervure , trés-entières, vertes en-dessus, un peu soyeuses en-dessous. Les latérales longues de 5 lignes , l’im- paire de 7. Je n’ai pu voir encore les fleurs , quoique j’aie des individus de 2 mètres de hauteur. Lieu. Les Indes orientales , selon les Anglais. 5. Toujours verte. Cult. Serre tempérée. Cette anthyllide, quoiqu’originaire , dit-on, des grandes Indes , n’a pas besoin de serre chaude. Ce— pendant il lui faut de la chaleur , et peut-être son défaut m'a LES LÉGUMINEUSES. TOI privé de ses fleurs. On la multiplie par ses graines scmées et conduites comme celles des plantes de serre chaude. Psoralée , Psoralea. Cal. turbiné , 5-fide, parsemé de points calleux. Pétales veinés, Carene à 2 pétales. Gousse comprimée, monosperme, de la même longueur que le calice persistant. * 1. PSORALÉE à aiguillons , P. aculeata, Feuilles ternées. Les fol. en coin, terminées par une pointe recourbée. Fleurs axillaires , solitaires , rapprochées, Lieu. Le Cap. ».FI. en juin et juillet. * 2. P. à épis ovales, P. bracteata , P. cuneïfolia , Nos. Feuilles à 3 fol. presqu’ovales , et à pointe recourbée. Epis ovales. ( Cette espece me paroît peu distinguée de la précédente. Ses üges s’elevent à un et deux pieds; elles sont rameuses et velues. Ses feuilles sont pétiolées, absolument en coin à leur base, arrondies et presque tronquées à leur sommet, avec une pointe recourbée, tres-glabres , luisantes et parsemées de points élevés. Ses fleurs sont assez nombreuses, petites ; l’étendard d’un beau violet; la carene et les ailes blanches , veinées de pourpre, dis- posées en épis ovales et terminaux. Lieu. I. 5. F1. id. 3. P. à longs épis, P spicata. Trois fol. oblongues, recourbées , mucronées , ponctuées en-dessous. Epis cylindriques , terminaux. Lieu. Id. ©. Flid. 4. P. à feuilles étroites, P. angustifolia, r’'Héririer , H. K: P. verrucosa , Wizzv. Feuilles à 3 fol. linéaires. Les pédoncules axillaires, solitaires, portant trois fleurs , ou en petit nombre. Les feuilles sont aussi ailées, et la tige est verruqueuse. Lieu. \d. ». Fl. en mai—août. * 5. P. velue, P. hiria. 102 _ CLASSE XIV, ORDDE X1 Feuilles à 3 fol. ovales , à pointe mucronée et recourbée: Fleurs en épis , 3 ensemble. Calice cotonneux. Lieu. Id. 5.FI. tout l'été. 6. Psorazér couchée, P. decumbens. Feuilles à 5 fol. cunéiformes , lancéolées , à pointe mucro- née , luisantes et ponctuées. Fleurs axillaires. Lieu. Id. 5. F1. en avril—mai, 4. P. rampante, p. repens, Feuilles à 3 fol. presqu'ovales , échancrées. Tige rampante. Fleurs presqu’en ombélle, sessiles, bleues. Lieu. Id. #. FI. en juillet—août. * 8. P. bitumineuse. Trefle bitumineux , P. bituminosa. Arbuste de 3 à 4 pieds , rameux. Tige foible. Feuilles à 3 fol. lanceolées , d’un vert noirâtre. Fleurs bleues , en têtes. Les. pétioles glabres. Lieu. La Fr. mérid. 5. F1. tout l'été. . L’espece à grappes de mélilot, psoralea melilotoïdes, Venr., Jard. Malm. ne paroît différer de la psoralée bitumineuse que par la disposition de ses fleurs, qui, dans cette dernière , sont en iète , et dans la première en grappes. Elle est originaire de È Floride. #. #9. P. glanduleuse , P. ae : Feuilles à 3 fol. lancéolées. Les pétioles rudes. Fleurs en épis. Lieu. Le Pérou. 5. F1. en mai—août. La psoralée pubescente, P. pubescens , Hort. ital. a beaucoup d’affinites avec la glanduleuse ; ses feuilles sont pubescentes ; ses {leurs sont presque terminales, en grappes. Sa tige et ses pé- tioles sont velus. Les feuilles inférieures sont ovales ; les supe- rieures ovales-lancéolées. * 10 P. de la Palestine, P. palæstina. Feuilles à 3 fol. ovales. Les pétioles pubescens. Fleurs en têtes , grandes et violettes. Lieu. Le Levant. #. FE. tout été. 11. P. d'Amérique , P. americana. Feuilles à 3 fol. dentées , anguleuses. Fleurs en épis latéraux et interrompus. Lieu. Madère. 2, Flen juillet, LES LÉGUMINEUSES. 103 12. P. à fenilles de noïsetier , P. corylifolia. Tige de 2 pieds. Feuilles simples , ovales , légerement den- tées. Fleurs d’un bleu pâle , en epis ovales. Lieu. L'Inde. £:$. FI. en juillet. 13. P. à 9 folioles , P. enneaphylla. Dalea, Wu». Feuilles ailées. Fleurs en épis axillaires , en forme de tête et jaunes. Les folioles sont au nombre de 4paires, oblongues, PRÉS= que elliptiques et obtuses. Lieu. Les Indes occid. 1:#. F1. id. 14. P. à épis cotonneux, P. leporina , H. K. Dalea lagopus , Ca v. Feuilles aïlées. Les fol. oblongues-linéaires, tres-nombreuses. Fleurs en épis sans bractées , velus et lancéolés. Corolles vio- lettes. Calices velus. Lieu. Y . El. en sept. et oct. 15. P. feuillée, P. foliolosa. Dalea citriodora, Wirz». Feuilles alées , à fol. nombreuses. Fleurs blanches , en épis terminaux , globuleux — ovales, avec des bractées. Les calices comprimés. Les ailes et la carène sont rouges à leur som met. Lieu. 73. FL id. Obs. Ces trois dernières espèces pourroient faire partie du genre suivant , dalea. * 16. P. pinnée , P. pinnata, Lan. , Wien. , Mirrer. Tige tres-droite, d’un gris jaunâtre. Rameaux striés. Feuilles alternes , ailées à 2 à 4 fohioles , avec ou sans impaire, li- néaires, tres-étroites, acuminées , vertes et glabres. Fleurs pé- donculées , axillaires , solitaires ; l’étendard d’un beau bleu ; les ailes päles et la carene blanche. Lieu. Le Cap. 5. Fleurit en maï-juiilet. 37. P. odôrante, P. odoratissima , Jaco., Wixzzp. Tige frutescente , droite. Feuilles à 6 à 7 paires de folioles linéaires-lancéolées , pointues aux deux bouts. Fleurs odoran- tes, d’un blanc bleuâtre et strices. Lieu. Le Cap. ». 39. P. sans feuilles, P. aphylla, Ein. Arbrisseau. dont les ran.eaux très-nombreux , grèles ; striés 104 CLASSE XIV, ORDRE XI. ét droits , sont garnis de feuilles tres-caduques , qui ne se lais- sent apercevoir que sur les plus jeunes. Elles sont linéaires, pointues. Fleurs bleuâtres , rayées, en épi alongé et terminal. Lieu. Le Cap. 5. Fleurit en juillet. 19. Psorazér à plusieurstiges, P. multicaulis,Jaco., Wir. Tiges herbacées. Feuilles supérieures simples , les autres ter- nées ; à folioles linéaires-lancéolées , avec une pointe particu- lière. Fleurs rassemblées en têtes pédonculées , axillaires. L’é- tendard blanc ; les ailes et la carene violettes. Lieu. Le Cap. %. Cult. Excepté les espèces 12, 13, 14 et 15, qui sont de serre chaude, toutes les autres sont d’orangerie. Ce sont pour la plupart des plantes peu lhigneuses, qui ne durent que 3 à 4 ans. Leur terre doit être plus forte que légère. Elles ont besoin de fréquens arrosemens en été; mais de tres-moderés en hiver. Elles doivent être dans la serre le plus pres des jours qu’il est possible , parce qu’elles sont sujettes à perdre leurs tiges faute d’air renouvelé, ou à s’eétioler. Mult. par leurs graines _semées en pot sur couche sous châssis , ou en plein air. Des que les jeunes plantes ont { feuilles, il faut les séparer , et les imeltre chacune dans un petit pot qu’on place à l'ombre jusqu’à leur parfaite reprise. Les psoralées aiment les situations chaudes et tres-aérées. On doit chercher à les fortifier en été plutôt qu’à les élancer ; lorsqu'elles sont dans ce dernier état, on court risque de les perdre en hiver. En général, un bon châssis vaut mieux pour elles dans cette saison que les serres. Les es;eces de serre chaude qui sont toutes ft, se sèment en pot sous châssis , et lorsqu'elles sont assez fortes pour être séparées , on les plante sur une couche , on les abrite jusqu’à ce qu’elles soient reprises, et on les y laisse pour fleurir et fructüifier. Quelques espèces, comme la 8°, se sement souvent elles-mêmes. On en trouve communément de jeunes pieds près des endrois où elles ont passe l’ete. Us. Les psoralées répandent peu d’agrément dans les jardins. Cependant plusieurs espèces ont des fleurs d’une couleur assez agréable. Mais leur peu de durée et les soins qu’elles demandent pour leur conservation , font qu'on en cultive peu , et qu’on LÉS LÉGUMINEUSES. 10) n’en voit plusieurs espèces que dans les jardins de botanique. La plupart ont une odeur assez forte et résineuse. La r7° en a une agréable. Dalée, Dalea. 5-fide. Cor. papilionacée. 5 étam. seulement monadel- phiques à leur base, Petite gousse monosperme , couverte par le calice. # 1. Dazée psoralée, D. psoralea. P. dalea, Lin. 2 clif= fortiana, Wirxo. D. linnæi , Micaux. Tiges droites, peu rameuses, vertes. Feuilles alt., ailées ; à beaucoup de folioles ovales , oblongues , ponctuées. Fleurs pelites , bleues , en épis serrés et terminaux. Lieu. L’Amériq. {:#, F1. en août et sept. Cult. Cette plante annuelle se seme sur couche sous châssis, au printemps, et quand elle peut être repiquée , on la met dans des pots ou en pleine terre, à une exposition chaude où elle fleurit. Elle a un joli port, et seroit beaucoup plus recher- chée si elle étoit vivace. 2. D. blanche, D. candida, Wirn. Petalosiemum candi- dum , MicmAux. Tige cylindrique , striée , de, deux pieds. Feuilles aïlées ; les inférieures à 5 paires de folioles ; les supérieures à 2 paires ; celles du sommet ternées. Ces folioles sont lancéolées, mucro- nées. Fleurs blanches , disposées en un épi terminal tres-dense , de deux pouces de longueur , et dont le pédoncule est tres-long. Tieu. TL’ Amériq. sept. #. 5. D. violette, D. violacea. Petalostemum violaceum , Mi- CHAUX. Tige sillonnée , d’un pied et demi. Feuilles à 2 paires de fo- ENS rétrécies à leur base , et pointues à leur sommet. Fleurs pourpres, en épi EE de 35 pouces de longueur , dont le pédoncule est tres-court et presque sessile. Lieu. I. Y. Cult. Orangerie. Cultivée au Muséum. Ce genre se distingue de celui du psoralea auquel il a beau- 100 CLASSE XIV, ORDRE XL coup de rapports , non-seulement par ses 5 étamines , mais par. la structure de la corolle dont la carène est diphylle et attachée, ainsi que les ailes , au tube , et par le style latéral. VENT. T'rèfle, Trifolium. Cal tubuleux , persistant, 5-fide. La carène simple, plus courte que les ailes et l’étendard. Très-petite gousse à une ou 2 semences couvertes par le calice. 1. Gousses couvertes , polyspermes. 5. Trèrre à feuilles de lupin, T. lupinaster. Pentaphyllon’, Morncx , Pers. | Feuilles sessiles , quinées. Gousses polyspermes. Lieu. La Sibérie. #. F1. en juillet et août. 2. T. rampant ou blanc, T°. repens , T°. album. Tiges couchées. Fol. denticulées. Fleurs blanches, chacune pedonculée. Gousses tétraspermes. Lieu... !Ind. #. F1. id. Commun. | Var. x. À feuilles d’un vert obscur , tachetées de brun , à 5 à 6 folioles. 2. Plus grande. Point de taches sur les folioles. 3. T. des Alpes , 7°”. alpinum. Réglisse de montagne. Folioles linéaires — lancéolées. Tige nue. Chaque fleur pé- donculée. Gousses pendantes , à 2 semences. Corolles purpu- yines. Lieu, Les Alpes. #. F1. id. 2, Calices velus: À. T.semeur, 7°. subterraneum. | Tiges velues , rampantes. Fol. velues, petites. Fleurs blan- châtres qui se cachent sous la terre lors de la fructification. Elles sont alors couvertes de filets jaunûtres. Lieu. Près Boulogne. Ind.##. FI, en mai. LES LÉGUMINEUSES. 107 B.T. colleté , 2”. cherleri. Tiges velues, simples, couchées. Fol. ovales, velues, en cœur. Fleurs blanchâtres | accompagnées de bractées. Lieu. La Fr. mérid. £:+. F1, 1d. * 6,T. rouge, T°. rubens. Tige d’un pied , droite. Fol. étroites , striées, dentées. Fleurs rouges , en épis alongés , assez gros. Les corolles monope- tales. | Lieu. L'Europe mérid. #. F1. en juillet. Variété à fleurs blanches. 7. T. des prés, 7°. pratense. Trefle. Clave. Tiges d’un à 3 pieds. Fol. ovales, ord. tachées de blanc.Fleurs purpurines, en têtes arrondies , accompagnées de 2 sipules qui servent de collerette. Corolles monopétales. Lieu.....1Ind. %.Fl.en mai. 8. Variété à fol. lancéolées , à fleurs d’un beau pourpre, T°. al- pestre , Lin. 0. T. de Hongrie, T°. pannonicum. Feuilles tres-entières, tres-velues, amsi que la tige qui est droite. Epis longs et velus. Corolles monopélales , pourpres. Lieu. La Hongrie. #.FI. en juin. 10. T. à feuilles rondes, 7”. squarrosum. Tige droite. Epis oblongs , presque velus. La dent inférieure des calices tres-longue et réfléchie. Fleurs d’un rouge pâle. Lieu. L'Espagne. 14. FI. en juillet. 41. TL. incarnat , T°. incarnatum. Tige velue , d’un à 2 pieds. Fol. larges , velues. Fleurs rou= ges, en épis cylindriques. Jolie espèce. Lieu. La France. {:#4. F]. id. 12. T. ochreux, 7°. ochroleucum. Tige d’un pied, velue. Fol. inf. presqu’en cœur. Fleurs pâles, jaunâtres. Épi ovale, velu. Cor. monopétale. Lieu. Pres Boulogne , l'Angleterre. Ind. .F1. en mai. 13. T. des champs, Ÿ°. arvense. T°. lagopus. Pied de lièvre. Tige droite, velue, rameuse. Fol. étroites , acuminées. Fleurs petites, en épis grisâtres, tres-velues et cylindriques. Lieu. Dans les champs, #4. FI. en août, Ca 108 CLASSE XIV, ORDRE XIe 14. TRÉFLE étoilé, 7”. stellatum. Tiges biens et diffuses. Fol. velues. Fleurs en épis denses, velus et coniques. Lieu. La Fr. mérid. %.FL en js Elle ressemble à la onziemme, 15. T. oriental. 7°. clypeatum. Fol. ovales. Epis ovales. Calices ouverts ; la div. inf. grande et lancéolée. Lieu. Le Levant. 24. FI. À 16. T. rude , 7°. scabrum. Tiges de 6 pouces , velues , simples. Fol. ovales, velues. Fleurs en têtes , sessiles et latérales. Les dents du calice inégales, roides , aigués et recourbées. Lieu. La France. +. F1. en mai. 17. T. glomérulé, 7”. glomeratum. Tiges presque glabres. Folioles dentées. Les têtes des fleurs sphériques , sessiles , rudes , axillaires. Les calices striés et ou verts. Lieu. La France , l'Angleterre. ot FI. en juin. 18. TE. strié, 77. siriatum. Ceite espèce ne paroit différer de Ta précédente que par ses têtes de fleurs, ovales, carnées. Lieu. Pres Abbeville. Ind. FY. FI. id. 3. Calices enflés et ventrus. 19. T. écumeux, T°. spumosüm. Tiges diffuses, de 8 pouces. Fol. petites , ovales , denticu= lées. Fleurs purpurines. Collerette de 5 folioles. Lieu. La France mérid. #4. FI. en juin. 20. T. cotonneux, 7°. tomeniosum. Tiges de 4 pouces, foibles , glabres. Fol. denticulées. Fleurs _globuleuses , garnies d’un coton blanc et épais. Lieu. Id. #4. FL id. | . T. fraisier, 2°”. fragiferum. cr de 8 pouces, couchées. Fol. ovales , Striées , en cœur au sommet. Fleurs d’un rouge pâle ; en téles , portées sur de LES LÉGUMINEUSES. 109 longs pétioles. La fleur flétrie , les calices renflés ont l'aspect d’une fraise. à Lieu... nd. #. F1. en juillet. 4. T'rèéfles lupulins. Etendard recourbé. 22. T. de montagne, 7°. montanum. Tige d’un pied , droite, fistuleuse. Fol. lanc., denticulées. Fleurs blanches , en têtes ovales. Les calices velus, à divi- sions capillaires. Lieu. L'Europe. %. FI. en juillet, 23. T. houblone, 7”. agrarium. Tige de 6 à 9 pouces, rameuse , dure, Fol. ovales, denti- culées, à nervures obliques. Fleurs jaunes , en épi ovale, dense. Les coroltes persistantes deviennent d’une couleur roussâtre, Lieu... Ind.{:$t. F1. en juin. 24. T.filiforme , T°. filiforme. T.couché , 7”. procumbens. T. jaune , 7°. luteum, Lamarcx. Les 2 premieres espèces réunies sous la derniere dénomina- tion sont basses et souvent couchées. Fol. petites, peu pé- tiolées. Fleurs jaunes , en épis lâches, peu garnis. Lieu. . . End. ?5t ou #. FL. en mai. *96.T. sanstige , 2°. suffocatum. 3° section. Petite plante couchée , rampante. Fleurs presque sessiles , ra= dicales, glomérulées. Feuilles glabres, ovales, denticulées. Lieu. La Sicile. 4. FL en mai et juin. On cultive encore dans les écoles de botanique plusieurs aulres espèces dont la plupart sont annuelles. Culr. Pleine terre. La plus grande partie des trefles n’est cul- tivée que dans les ecoles de botanique. La 2€ l’est en Angleterres sur-tout pour en former de jolis gazons. La 6° Pest assez sou vent dans les jardins, pour la couleur et la grandeur de ses épis. La 7° est l’espece la plus employée par toute la France , pour faire des prairies artificielles, ainsi que sa variété, plus en usage dans les pays méridionaux que dans les septentrionaux. La 21° est assez singulière par la forme que ses fleurs prennent lors de Y10 | CLASSE XIV, ORDRE XI. leur fructification. Elle est assez commune , et n’est point culti= vee. Tous les trefles se multiplient par leurs graines qu’on seme en pleine terre, soit dans la place où ils doivent rester , soitent plate-bande, pour les replanler ensuite à demeure. La premiere maniere est la préférable.Quand on les a obtenus, on peut mul- tiplier les espèces LA étrangères en séparant leurs pieds , pour éviter les soins du semis. La 9e, qui est le trèfle cultivé ou la clave ; du mot anglais clover, se sème en mars ou en avril, ordinairement avec l’avoine ou l’orge, pour la recueillir l’année suivante , qui est celle des jachères dans les pays où les terres divisées en 3 soles se repo- sent la 3° année. Pour avoir une bonne récolte, 1l faut que la terre soit bien préparée, ameublie, et précédemment fumée lorsqu'elle a porté le blé. Le trefle vient assez bien par-tout ; mais il est plus abondant dans les bons fonds de terre un peu frais | que dans les terres sèches et élevées. Quand le printemps est sec , il manque souvent dans ces derniers sols. En général , il demande de l’humidité pour sa germination , et l’on n’a qu’un produit inférieur lorsqu'il en a été privé dans le temps qu’il devoit s’élever de la terre. La semence ne devant pas être enfoncée, on ne doit la confier à la terre qu’apres qu’elle a reçu la première herse, après la semaille du grain qui doit lui servir d’abni, et fournir la récolte de première année où le trèfle ne fait que s’étendre. Cette plante est, de tous les fourrages, celui qui perd le plus en poids à sa dessiccation , et le plus difficile à obtenir bien sec, à cause de sa nature aqueuse , et de sa facilité à se pourrir lorqu’ilarrive des pluies dans le temps de sa fenaison.Cette der- nière opération doit être faite le plus promptement possible, et il ne faut que 2 à 3 jours de temps secs pour pouvoir mettre le trefle en tas, quand on le remue et le fane 2 à 3 fois par jour« Trente livres de trefle vert ne rendent que dix livres sec. Le trèfle est un excellent fourrage, et d’un produit abon- dant. Comme sa meilleure récolte est celle de la seconde année, on l’emploie avec avantage pour alterner les terres. 1 est par- tout assez en usage , mais beaucoup plus encore en Flandres. LES LÉGUMINEUSES. T1 I! seroit à s ouhaiter que , dans les pays où cette plante peut ve- nir avec succes , iltapissät la plus grande partie des jachères ; 5 fourniroit alors une récolte de plus ; par ce moyen , on pourroïit en nourrir pendant une partie de l’été les bestiaux dans leur étable. Les angrais ainsi s’augmenteroïent ; les terres seroient plus souventamendées, et toutes les moissons deviendroient plus abondantes. | Il doit être ménagé aux bestiaux à cause de sa nature rafrai- chissante , qui leur donne des tranchées lorsqu’ils en mangent trop ; et on ne doit jamais le leur porter lorsqu'il a plu dessus, ou dans le temps de la rosée. Mélilot, Melilotus. T'rifolium , Lan. Caracteres du trefle. Gousse ue longue que le calice, et point ae par lui. Fleurs en épis lèches. * 1. Méuiror bleu , M. cœrulea. Improprement nommé PR du Pérou. Tige de 2 à 3 pieds, droite, fistuleuse. Feuilles à 5 fol., d’un vert pâle, ovales, mucronées, dentées, un peu velues. Fleurs bleues , en grappes droites, ax. Lieu. L'Allemagne. {:+. FL en août. 2. M. des Indes, M. indica. Tige droite , de 2 pieds. Fol. ovales , denticulées. F lois}: jau- nes, en petites grappes axillaires, droites, courtes ét serréés. Lieu. L'Inde. {4. FI. en juin. Variété plus petite. 3. M. de Pologne, M. polonica. Tige droite, cylindrique. Fol. acuminées, dentées. Fleurs d’un jaune pâle, écartées sur les grappes. Lieu. La Pologne. #:+. FL id. 4. M. officinal , A. officinalrs. Tiges de 2 à 3 pieds, rameuses , un peu anguleuses. Fol. ov., oblongues , mucronées , dentées , d’un vert jaunêtre Fleurs jaunes, pendantes, en grappes alongées et linéaires. Lieu. Les champs. Ind. #. FI. en août. Le mélilot blanc ou de Sibérie, M. alba, ne paroït être I12 CLASSE XIV, ORDRE Xl: qu'une variété de cette espece. Elle s’élève beaucoup plus haut: Ses folioles sont ovales, et ses fleurs sont blanches. 5. Méviror d'Italie , 7. italica. nee de 2à53 si anguleuse , rameuse. Fol. ovales , pres- qu’entières , assez grandes. Fleurs d’un jaune foncé , en petites grappes axillaires. Lieu. L'Italie, la France mérid. $. FL. en juin. 6. M. de Crete, M. crelica. Tige droite, cylindrique, d’un no Fol. ovales, mucro- nées , crénelées , glabres. Fleurs d’un jaune pâle , pendantes , en grappes axillaires et terminales. Gousse plane, membra- sneuse , arrondie. Lieu. L'ile de Candie. £# FL id. 7. M.ornithope, M. ornithopodioïdes. Tiges couchées , rameuses, de 3 à 6 pouces. Fol. petites , ar« rondies et dentées. Fleurs PHrpHMnes , pales, 3 ou 4 ensemble, axillaires. Lieu. La France sept. £$. FL. en juin. Y 6. M. de Messine, M. messanensis. Tiges droites, cylindriques , de 8 à 12 pouces. Fol. ovales , mucronées, denticulées. Fleurs jaunes , en grappes droites , ax. Gousses couvertes de stries concentriques. Lieu. La Sicile. +. Cult. Pleineterre. Excepté la 1°, qu’on cultive assez souvent dans les jardins, à cause de son odeur, toutes les autres ne le sont guère que dans les écoles de botanique. On les sème au printemps dans la place où elles doivent rester. Elles deman- dent une terre légere et une exposition chaude. | La 1'° a une odeur forte, aromatique , mais qui ne plaît pas à tout le monde. La 4€, qui est tres-commune, est employée en médecine. Ses feuilles et ses fleurs sont résolutives, émol= lentes et carminatives. On cultive encore dans les écoles l’espèce M. dentata , qui est originaire de la Hongrie, et est 15. La variete blanche de r espece commune n° 4, est employée actuellement chez les cultivateurs, comme fourrage. La hauteur de ses tiges donne une récolte assez abondante ; mais il ne faut LES LÉGUMINEUSES 113 pas attendre qu’elles aient frucüfié pour les recueillir ; ses tiges seroient alors trop dures. Je ne sais si celte nourriture a un avantage particulier qui puisse la rendre préférable au trefle, à la luzerne , au sainfoin , et même les égaler. Luzerne , Medicaso. Cal. presque cylindrique, à 5 div. égales. La carène écartée de l’étendard. Gousse presque pédicellée , comprimée, cour- bée , ou tournée sur elle-même en spirale, polysperme. * 1. Luzerwe arborescente, 1. arborea. Tige de 5 à 7 pieds, droite. Les rameaux un peu coton neux. Feuilles à 3 fol. , canéiformes, échancrées en cœur à leur sommet, ou entières , un peu soyeuses. Fleurs d’un beau jaune, 5 à 8 ensemble , ramassées en tèles pédonculées, axil- laires. Gousse en forme de croissant. Lieu. L'Italie. 5.Fl. en mai—nov. Toujours vert. *2. L. pinnée, M. circinnata. Tiges foibles , rameuses, couchées, de 8 à 10 pouces. Feuilles ailées, à 5à7 fol. ob]. , entieres, alt. et sess. Fleurs jaunes, 3 ensemble, pédonculées, axillaires.Gousses réniformes, dentées. Lieu. I. {#. F1. en juillet. *3. L. cultivée, 7. sativa. Tiges anguleuses, rameuses, fermes, de 2 à 5 pieds. Feuilles à 5 fol. ovales, mucronées, dentées. Fleurs bleues ou purpu- rines , en grappes axillaires. Gousses roulées en spirale. Lieu. La France. #. F1. id. | 4. L. fauaille , AZ. falcata. Tiges foibles, rameuses, à moitié couchées. Folioles étroites, Jancéolées. Fleurs jaunes ou purpurines , en grappes axillaires. Gousses en croissant. Lieu. La France. Ind. #. F1. id, $. L. lupuline, AZ lupulina. Minette. Tiges menues, anguleuses, très-rameuses, d’un pied environ. Fol. ovales, obtuses, denticulées. Fleurs jaunes , très-peules , en épis courts, serrés , hémuspheriques. Gousses réniformes , mo= nospermes. Lieu... Ind. . F1, en mai—août. VI, 8 114 ELASSE XIV; ORDRE XIe G. LuzERNE marine , M. marina. . Tiges foibles , rameuses , couchées. Folioles petites , ovales ; denticulées. Fleurs jaunes ; portées sur un pédoncule commun, ramifié en grappe. Gousses en spirale. Toute la plante blan- châtre et cotonneuse. Lieu. La France, pres de la mer. #%. F1. en juillet. #7. L. à variétés de différentes formes, M. polymorpha. Tiges diffuses.Stipules dentées. Gousses en cuiller ou concaves. r. Orbiculaire. Stip. ciliées. Gousses comprimées, planes. 2. À écussons. Gousse ronde, globuleuse, écussonnée. ! " Scutellata. 3. À gousseé contournées. T'ornata. 4. À gousses turbinées. T'urbinata. 5. À gousses épineuses. Les épines longues et _entremêlées. Intertexta. 6. A gousses rondes et hérissées. Muricata. 7. D’Arabie , à folioles cordiformes, avec une tache obscure. Arabicas 8. À gousses épineuses , à fol. sup. obrondes, et les inf. en coin. 9. À gousses hérissées, à feuilles linéaires. Laciniata. Lieu. L'Europe. #5. FL. en mai. *S8. L. rayonnée , M. radiata, Tiges couchées, rameuses. Fol. pétiolées, ovales, petites, denticulées. Fleurs jaunes, petites, géminées , portées sur des pédoncules sol. , axillaires. Gousses planes , orbiculaires , fai sant sur elles-mêmes une circonvolution , transparentes. Lieu. L'Italie. #:+. : o. L. ridée, M. rugosa , Drsrousseaux, Encycl. | _ Tiges couchées, striées, rameuses. Fol. ovales, obtuses , den- tées. Fleurs jaunes, petites , géminées , pédonculées, axillaires. Gousses comprimées, striées, roulées en spirale 3 à 4 fois sur elles-mêmes. Lieu. La Sicile. 15$. Cult. Pleine terre. Les 1re,3e et 5° sont assez généralement cultivées. Les autres ne le sont que dans les écoles de botanique, ainsi que plusieurs autres espèces que j'ai cru inutile d'indiquer ict. Figidula. LES LÉGUMINTUSES. r15 La premiere passe en plein air les hivers ordinaires des parties septentrionales de la France, mais elle y périt dans les grands froids. On ne peut donc l’y placer que lorsqu'on a d’autres in- dividus en orangerie ; et pour la conserver en pleine terre, il faut lui donner une terre médiocre, légere, pierreuse, et une exposition chaude. La 5° est la luzerne employée pour fourrage. Cette plante est d’un produit étonnant dans les pays chauds, où Fon peut la couper tous les 20 à 30 jours. Il lui faut une terre légère, bien ameublie, d’un fond substantiel et tres-profond , et une situa- tion méridienne. Les progres , la durée et la recolte de la lu- zerne sont toujours à raison de la profondeur du terrain , et par conséquent de l'extension de ses racines qui ont quelquefois 5 à 4 pieds de longueur ; de la qualité du sol qui doit être léger, sablonneux, facile à pénétrer , amendé et chaud ; et de la culture soignée , pour empécher les herbes d’y croître, en les arrachant de temps en temps avec une herse à dents de fer. Lorsque la luzerne est dans une terre forte, non-seulement elle s'élève et fournit peu, mais elle ne tarde pas à y périr par la quantité d’herbes qui l’offusquent, et qu’on ne peut détruire que par le long et dispendieux moyen du sarclage. On ne doit donc faire de luzerniere que lorsqu’on a les terrains favorables à sa culture , et c’est une dépense en pure perte que de vouloir Tobtenir dans un sol qui n’a ni la légèreté, ni la chaleur, ni la profondeur nécessaires. Autant la luzerne est avantageuse au propriétaire qui à le sol convenable à sa nature , autant elle est préjudiciable à celui qui ne l’a pas. parce qu’il a employé alors à sa culture un terrain qu’il auroit plus utilement couvert de récoltes plus sûres et plus analogues. La luzerne se sème seule en mai, sans addition d’aucun autre grain , dans une terre bien fumée , rendue très meuble par les labours et la herse , et entièrement purgée de toute espèce d'herbes. Lorsqu’elle est bien levée , on doit la sarcler, et répéter même cette opéralion une fois encore dans l'automne. Si elle a été bien conduite, elle commencera à être en rapport l’année suivante , et continuera ainsi pendant 10 à 31 ans ; mais, comme je l’ai dit, 1l faut absolument la dégager 110, |) GHASSE FIV, ORDRE XI. de toute autre plante, car sa durée et son produit ne peuvent avoir lieu que par ce moyen. La luzerne se donne plus sûrement en vert aux bestiaux que ke trèfle , parce qu’elle est moins aqueuse. On la fane et on en faitun fourrage sec comme ce dernier. Elle perd moins à la des- siccation. 30 livres , étant verte, donnent 12 à 13 livres seche. C’est , après le sainfoin , le meilleur fourrage sec, et un des plus sains étant vert. La 5° se seme comme le tréfle parmi les grains de mars, ou seule , pour la recueillir l’année suivante. Elle couvre, cotme lui, les jachères. Son produit est moins abondant que celui du trèfle et de la luzerne ordinaire, mais c’en est toujours un, au lieu de n’en avoir pas du tout dans les années où les terres se reposent. Ce petit fourrage est tres-bon pour les bestiaux et par- ticulierement pour les moutons. On le recueille sec, ou on le fait brouter en partie sur la place. Il n’y a pas bien long - temps qu’on fait usage de cette plante , et l’on à d’autant mieux fait de l’employer, qu’elle vient tres-bien dans les mauvaises terres et dans les sols secs et crétaces. La premiere se multiplie par ses graines qu’on sème en pot sur couche, à la manière des semis d’orangerie,et qu’on repique dans de petits pots lorsque les jeunes plants ont5 à 4 pouces de hauteur. Quand on la met en orangerie, elle ne demande qu'à être garartie des grands froids, et n’exige aucun soin particulier. C’est un arbrisseau assez agréable dans le temps de ses fleurs , dont la succession est fort longue, et qui ajoute à la variété par son feuillage toujours vert. On est assez fondé à croire que c’est Le cytise dont parle Virgile. Fenugrec , Trigonelle , T'rigonella. \ Cal. campanulé , 5-fide, presqu’égal ; les ailes et l’étendard ouverts , donnent à la fleur l’aspect d’une corolle à 3 pétales égaux. Carène trés-petite. Gousse oblongue, comprimée, acuminée, polysperme, 3. Fenxuorec nain , 7°. ruthenica. Tiges grêles, couchées , rameuses, d’un pied. Feuilles à 3 fol. LES LÉGUMINTŒUSES. 117 cuneiformes, dentées etétroites. Fleurs petites , d’un jaune vif, pédonculées , ax., ramassées en peiites têtes. Gousses pendantes. Lieu. La Sibérie, +. F1. en juin. 2. F.à feuilles rondes, 7”. platycarpos. Tiges rameuses , couchées , d’un pied. Fol. arrondies et den- tées. FI. petites , d’un jaune pâle, disposées de même. Gousses 1d. Lieu. Id. .Fl. en juin—sept. 3. F. à larges feuilles , 7”. polycerates. Tiges couchées , rameuses , d’un pied et demi. Fol. cunéi- formes , dentées. Fleurs pelites, d’un jaune pâle, axillaires , sess. Gousses droites. Lieu. La France. ?:$. FI. en juillet. 4. F. épineux, 7°. spinosa, Tige grêle , droite, d’un pied.-Fol. cunéiformes, dentées en scie, Fleurs petites , pâles, portées sur des péd. courts, la téraux et épineux. Lieu. L’ile de Candie. ?#. F1. id. 5. F. d'Egypte , T°. hamosa. Pédoncules épineux, plus longs que les feuilles. Gousses péd. , en grappesinclinées , cylind., garnies de crochets. Lieu. L'Egypte. +. FL 1d. 6. F, corniculé , 7°. corniculata. Tige droite, pédoncule long , presqu’épineux. Gousses péd., ramassées , inclinées, presqu’en faux. Fleurs petites , d’un jaune pâle. Lieu. La Fr. mérid. 7. F. de Montpellier, 7”. monspeliaca. Tiges de 6 à 7 pouces , nombreuses , couchées. Fol. ov. ar - rondies , denticulées à leur sonamet, Fleurs jaunes, petites , en tètes ped. ,. ax. Lieu. La France mérid. jt, FL id. *8.F. commun, 7°. fænum græcum. Tige de 8 à 10 pouces, cannelée , fistuleuse. Fol. ov., cu- néiformes , crénelées vers le sommet. Fleurs jaunâtres. Gousses presque sess. , droites, acuminées , sol. , ax. Lieu, La France mérid. £:#. F1. en juin —août. Cult. Ces planies ne sont cultivées que dans les écoles de 118 CLASSE XLV, ORDRE XL botanique. La dernière l’est dans quelques pays pour l’utilité de ses semences. Ceux qui voudroiïent les cultiver sèemeront leurs graines dans la place où les plantes doivent rester , dans une terre chaude , légère et bien exposée. Les semences de la dernière espèce sont employées en méd., comme émollient s , maluratives , laxatives , anodines. On cultive aussi l’espece T°. pinnatifida. ©. Lieu. L'Espagne. Lotier , Lotus. : Cal. tubuleux , 5-fide , égal. , persistant ; les ailes plus courtes ord. que l’étendard , séparément conniventes. Gousse obl. cylindrique ou presqu'anguleuse , polysperme. Feuilles ter- nées , avec deux stipules qui les rendent presque quinées. 4. Lorier siliqueux, L. siliguosus. No Tige d’un pied , velues , couchées. Feuilles à 5 fol. , 2 plus petites inf., stipulaires , 3 plus grandes sup. , molles et un peu velues. ie d’un jaune pâle, assez grandes, sol., pédon- culées , axillaires. Ù Zieu. La France, près Abbeville, dans les prés. 4. FL. en juillet. | Le lotier maritime ne diffère de cette espèce que par ses. feuilles glabres. 2. L. rouge , L. tetragonolobus. Tiges d’un pied , en partie couchées. Feuilles ternées , pétio- de. “ ovales , avec deux autres stipulaires à la base du pétiole , de la même forme, mais MOINS srandes et sessiles. Fleurs le plus souventgéminées, d’un beaurouge foncé, de grandeur moyenne, sédonculées, accompagnées à leur base de trois fohioles qui leur servent decolleretie. Gousse de deux pouces de longueur, tétra- gone , borüces d’une membrane. Toute la plante velue , douce. au toucher. Les feuilles vues à la loupe sont ponctuées. Les diVie. sions du calice couvrent la feur à moitie. Lieu. La Sicile. ©. Fleurit en juin—jui Ilet. 5, Le coniugueé, Le conjugalus, Figes de 8 pouces, velues. 5 fol., dont 5 5 grandes , , CUnÉS IE Re LES LÉGUMINEUSES. 119 formes, et 2 plus petites inf. , ov. et pointues. Fleurs jaunes, 2 ensemble , péd. , avec 3 fol. servant de collerette. Lieu. La Fr. mérid. £:#. FL en juillet. 4. L. mangeable, ZL. edulis. Tiges rarupantes , d’un pied. 5 fol.; 3 sup. et 2 inf. plus petites. Fleurs petites , jaunes , sol. , péd. , ax. Lieu. L'Italie. {$. FL. id. * 5. L. pied d’oiseau , L. ornithopoides. Tiges assez droites, menues, diffuses, de 9 à 10 pouces.Fol. ov.. un peu velues , disposées comme les précédentes. Fleurs petites, jaunes , 5 sur chaque péd., avec 3 fol. plus grandes qu’elles. Lieu. La Fr. mérid. £$. FL. id. L'espèce lotus peregrinus differe peu de celle-ci. 6. L. glauque, L. glaucus. Fol. presque cunéiformes , charnues , blanchâtres ; les sti- pules ou petites fol. semblables aux grandes. Gousses cylind. ; glabres , presque géminées. Lieu. Madère. . F1. id. 9. L. d'Arabie, L. arabicus. Tiges couchées. Péd. triflores. Bractées monophylles. Gousses cylind. , barbues. Fleurs rouges. Lieu. L’Arabie. +. FI. en juillet—nov. * 6. L. de St.-Jacques , L. jacobœus. Tige de 2 à 5 pieds, droite , rameuse ; les rameaux divisés et filiformes. 3 fol. petites, pointues , lin. , velues , blanchätres. Fleurs d’un brun noir, 3 à 5 ensemble, en têtes péd. ; les péd. longs et fort grêles. : Lieu. Les îles du Cap vert. D. F1. tout Pété. Toujours vert. 9. L. de Crète, Z. creticus. Tige grêle, de 2 à 5 pieds , qui ne peut se soutenir sans ap- pui. 5 fol. petites, luisantes, argentées , disposées comme dans les espèces précédentes. Fleurs jaunes , 4 à 5 ensemble , en têtes péd., ax. Gousses tournées en spirale dans leur maturité, qui forment alors deux volutes munies de pointes courtes. Lieu. L'Espagne , le Levant. 5. Fi. en juin—sept. * 10. L. velu ou hémorroïidak, L. hirsutus. . 390 CLASSE XIV, ORDRE XI Tige droite , d’un à 2 pieds, cylind., rameuse, velue. Fol. ov. velues , pe en Fleurs d’un blanc rose, en têtes assez grandes, non globuleuses. Lieu. La Fr. mérid. 5, F1. en juin—août. Yir. Lorier glomérulé , L. rectus. Tiges de 3 à 4 pieds, droites , rameuses , rougeätres, velues. Fol. ov. , en coin, velues , d’un vert blanchäâtre. Fleurs d'u blancrougeâtre , ramassées en petites têtesterm. Lieu. La Fr. ménid. # . FL id. 12. L. corniculé , L. corniculatus. Dans les D. ouverts cette plante rampe sur la terre et ÿ. forme des gazons serrés ; dans les bois elle s’élève à 2 à 3 pieds. Fol. ov. , vertes. nd un beau jaune , ramassées en sorte de tête ou d’ombelle au sommet de longs ped. Elles sont plus grandes quand la tige s’élève. Lieu. Ind. #. F1. id. Commune., I D cotonneux , L. eytisoides. Tiges diffuses , tres-rameuses. Fol. dispoées de même, co— tonneuses, blanchâtres. Fleurs ; jaunes, 4 à 6 ensemble, en têtes divisées et peéd. Lieu. L’Europé méid. maritime. # . F1. en juillet. #14. L. digité, L. dorycnium. Aspalathus doryenium, La- MArck. Dorycnium monspeliense , NVzzv. D. fruticosum PErsoon. - Tiges de 2 pieds , tres-rameuses ; les rameaux filiformes. Feuilles à 5 fol. disposées en digitations étroites, pointues , pe— ttes. Fleurs blanchâtres , tres-petites, péd. , ax. Lieu. La Fr. méerid. 5. F1. en août-sept. fi 15. L. odorant , Z. suaveolens. Tige velue , cotonneuse, diffuse. Feuilles ovales , un peu obliques. Fleurs d’abord d’un jaune léger , ensuite rousses , de T’odeur du lupin jaune. Calices velus. Gousses cylindriques. Lieu. La Barbarie.©. Fleurit en juillet—sept. ‘Culr. Selon Aïton, il n’y auroit parmi ces espèces de lotier que les 8 et 9 d’orangerie. Mais dans les pays septentrionaux de la France, on doit y ajouter les espèces 10, 15 et 14, et. même la 11°, Quoique celles-ci puissent passer en pleine ierre LES LÉGUMINEUSES. 121 dans les hivers ordinaires , à une exp. chaude et dans un sol le- ger et pierreux, quand on en met des individus en plem air dans ces climats , il est prudent d’en avoir d’autres en orange- rie. Les autres espèces sont de pleine terre. Tous les lotiers se multiplient par leurs graines. Celles des espèces {:F se sement dans la place où les plantes doivent rester , excepté les 6 et7, qui sont plus délicates, et qu’il faut semer sur couche , et les planter ensuite en pleine terre, ou les laisser sur la couche pour être plus sûr de leur fructification. Les espèces w de pleine terre se sement dans,une plate-bande de terre préparée , et se plantent à demeure lorsqu'elles ont quelques pouces de hauteur. Celles d’orangerie se sement sur couche en pot, et se conduisent à la maniere indiquée pour les plantes de cette température.Ss. l’on destinoit les jeunes plants des espèces 10 , 15 et 14 à être mis en pleine terre , il faudroit néanmoins les mettre en pot la première année , et leur faire passer au moins le premier hiver en orangerie. T'ous les lotiers aiment une situation chaude et une terre subs- tantielle. Celui de St.-Jacques languit dans les terres légeres, et devient robuste et chargé de fleurs dans celles qui ont de la con- sistance et de la qualité. I] lui faut beaucoup de jour en hiver et une serre seche. Us. La plupart des lotiers ne se culüvent que dans les jardins de botanique ; mais les espèces 8, 9, 10 et 14 ont assez d’agre- ment pour en répandre des individus parmi les plantes de déco- ration. La sur-tout est très-remarquable par sesfleurs brunes, presque noires , qui frappent à l'instant la vue; cette couleur étant assez rare dans les plantes. La 10° est anti-hémorroïdale, mais peu employée. La 12° est une trèes-bonne plante pour les bestiaux. * 16. L. anthylloide, Z. anthylloiïdes , VenT., Jard. ; Malm. Petit arbuste touffu , dont la tige est droite , cylindrique , ra- meuse , grise, haute d’un pied, branchue. Rameaux étalés. Feuilles alternes , petiolées , ternées, avec des stipules , douces au toucher, d’un vert pâle ; les folioles pétiolées , en spatule, trés-entières , l’impaire plus longue. Fleurs d’un jaune soufre , 122 CLASSE XIV , ORDRE Xl. pédonculées , disposées vers les sommets, au nombre de 5 à 6, en bouquets axillaires. Lieu. Le Cap. ©. FI, en automne. Cult. Orangerie. 26. Lotier d ARTE L. gebelia, Ven. , Jard. Cels. Tiges cylindriques, dures , tombantes, Mantée ,rameuses ; d’un vert glauque. Feuilles alternes , pétiolées , glabres , d’un vert glauque, ternées , à fol. presque sessiles , ovales-dblon= gues, pointues, très-entières. Fleurs d’abord cramoïisies , en suite roses, et puis blanchâtres veinées de rose, au nombre de, en ombelles pédonculées, ax. Lieu. L’Arabie. #. F1. en éte. _ Cult. Orangerie ou serre tempérée. Les Arabes font de cette plante un usage alimentaire. Dolic , Dolichos. €al. court , à { dents, dont la sup. est échancrée. L’étendard garni à sa base de 2 callosités , et comprimant les ailes. Gousse: oblongue , polysperme , de forme variée. Semences réni- formes ou obrondes , ombiliquées sur le côté. Feuilles ter- nées, à stipules. # 1. Dorrc d'Egypte, D. lablab. Tiges sarmenteuses , de 6 pieds. 3 fol. obrondes , pointues , velues seulement en leurs bords. 2 filets sur le pétiole. Fleurs panachées de pourpre et de violet , en grappes term. Semences noires ou rougeâtres. Lieu. L'Egypte. {+ FI. en juin. 2. D. de Chine, À. sinensis. Tiges grèles , volubiles. 3 fol. ovales, pointues, glabres. Fleurs. purpurines, 2 ou 3 ensemble, pédonculées, axillaires. Semences blanches ou rouges. Lieu. L'Inde. ft. FL 1d. 5. D. à longues gousses, D. sesquipedalis. Tiges volubiles..3 fol. ovales, pointues , élargies à leur base. Fleurs d’un blanc sale , 2 ensemble , pédonculées. Lieu. L'Amérique mérid. a EL. 19. LES LÉGUMINEUSES 123 A. onguiculé, D. unguiculatus. Tiges peu sarmenteuses. Fol. ovales, pointues , avec de pe tites stipules à la base du pétiole. Fleurs d’un pourpre pâle, 2 ou 3 en têtes sessiles, pédonculées , ax. Lieu, Id.x5+. FT. id. * 5, D.à poils cuisans, D. pruriens. Pois à gratter. Tiges très-grimpantes, Folioles ovales ; les latérales ont leur côté extérieur plus large et coudé ; velues en-dessous, presque soyeuses. Fleurs en grappes axillaires , solitaires , pendantes ; leur étendard couleur de chair ; les ailes pourpres ; la carène verte. Gousses chargées de poils roussâtres qui causent sur la peau de fortes démangeaisons. dieu. 1420. FLX 6. D. à gousses ridées , D. urens. Yeux de bourrique. Tiges grimpantes. Fol. ovales, acuminées. Fleurs jaunes , tachées de pourpre, en grappes pendantes. Gousses hérissées de poils cuisans, Semences grosses, brunes, bordées d’un cercle noir. Lieu. Id. ». FI. en juillet. 7. D. à petites gousses, D. minimus. Tiges volubiles. Fol. rhomboïdales , petites, trinerves. Fleurs petites, jaunes, en grappes lâches , axillaires. Semences noires, tachées de blanc. Lieu. La Jamaïque. #t. F1. id. 8. D.cotonneux, D. scarabæoïides. Tiges peu volubiles , de 2 à 3 pieds. Fol ovales, presqu’ar- rondies , blanchâtres, cotonneuses, réticulées en-dessous. Fleurs solitaires ou géminées sur chaque pédoncule latéral. Semences munies de 2 pointes. Lieu. Les Indes. or. #+ ou #. FL id. 9. D. réticulé, D. reticulatus. _ Tiges volubiles. Fol. ovales , pointues , ridées , réticulées et velues. Fleurs en grappes peu nombreuses. Lieu. La Nouvelle-Galles mérid. ». FL... 40. D. bulbeux, D. bulbosus. Racine en forme de navet. Tiges volubiles. Fol. lobées , an l 124 CLASSE XIV, GRDRE XI. guleuses , glabres, dentées. FI. rougeâtres , en grappes péd., ax. Lieu, L'Amérique mérid. w.FL... * 11. Dorrcligneux , D. lisnosus. Tige volubile , ligneuse, rameuse. Fol. ovales, pointues , élargies à leur base, glabres. Fleurs d’un pourpre rose , en têtes pédonculées, Gousses étroites , linéaires. Lieu. Les Indes or. ». F1. en juillet. 12. D. en sabre, D. enstformis. Tiges sarmenteuses , grimpantes. Folioles ovales, pointues , coriaces, nerveuses. Fleurs purpurines , en grappessol. , ax. , péd- Gousses en forme de sabre , longues d’un à 2 pieds. Lieu. Id. 24. F1 id. 33. D. biflore, D. biflorus. Tige glabre. Fol. ovales. Fleurs jaunätres , péd., ax., gémi- nées. Gousses droites, arquées. Lieu. L'Inde. + ou #. F1. id. Cult. Serre chaude. Les dolics ne sont cultivés que dans les collections nombreuses de plantes étrangères, et chez ceux qui ont des serres assez vastes pour contenir ces plantes toujours incommodes par leur nature grimpante. Loutes ces especes se multiplient et s’obtiennent par leurs graines qu’on sème en pot sur couche chaude et sous châssis , à la manière des plantes tres-délicates. Les especes ?:f peuvent res- ter sur la couche où on les a semées ; si elles l’ont été en pot, on plantera les jeunes dolics sur une couche pour y fructifier. Les espèces # et b se plantent chacune dans de petits pots ; on les fait reprendre sur couche , et on les traite ensuite comme les plantes de serre chaude. La 11° est beaucoup moins délicate que les autres ; elle peut passer l’hiver en serre tempérée , et méme en orangerie, pourvu que le froid n’y entre pas. Elle fructifie aisément dans nos climats septentrionaux , où l’on peut Ja mettre pendant tout l’été en plein air avec les plantes d’oran- gerie. Elle demande , ainsi que tous les autres dolics, une terre substantielle et une situation chaude. Us. Les semences de la seconde espèce se mangent comme les haricots. Les poils des gousses des 5 et 6 causent des déman- geaisons tres-Cuisantes , dont on fait quelquefois un jeu fort LES LÉGUMINEUSES. 125 désagréable pour la personne qui en est l’objet. La 11€ est l'espèce la plus cultivée dans les jardins , à cause de sa nature moins délicate , et de ses fleurs assez grandes, d’une jolie couleur , et nombreuses. Autres espèces cullivées. 14. D. psoraloïde, D. psoraloïdes. Tiges foibles , rameuses , un peu velues à leur sommet. Fol. ovales, oblongues, velues; la terminale portée sur un plus long pétiole. Fleurs rougeätres , petites, à pétales ouverts , en grappes droites, axillaires. Gousses droites, glabres , presque quadrangulaires. Lieu. L'Inde. Y. #15. D. du Japon, D. soja. Tige d’un pied et demi, droite, striée , revêtue de poils rous- sâtres , grimpante. Folioles ovales ,; velues, molles, grandes et pointues. Fleurs purpurines ou bleues, petites , en grappes courtes, droites, axillaires. Gousses pendantes, comprimées, couvertes de poils roussätres , contenant deux semences. Lieu. L’Inde, le Japon. à. Cult. Serrechaude. La même que celle des espèces précédentes. Les Japonais préparent avec les semences du dolic du Japon une sorte de bouillie qui leur tient lieu de beurre , et dont ils font une sauce fameuse qui se sert avec les viandes rôties ; ils nomment la bouillie miso , et la sauce soja. C’est vraisemblablement cette même sauce dont les Anglais font un fréquent usage , et qu’ils appellent saye. Cette liqueur est claire, d’un brun foncé, point épaisse, d’un goût un peu caramelé. Elle ressemble à un jus de viande ; elle raccommode les sauces , leur donne une saveur agréable , et se conserve sans s’altérer , et en vidange, plus de 20 ans. 16. D. articulé, D. articulatus , Law. Cette espèce , qui a des rapports avec celle n° 6, en différe, selon Lamarck , assez pour ne pas la confondre avec elle. Tiges sarmenteuses , ligneuses , couvertes de poils roux. Feuilles grandes , à trois folioles pointues , dentées , anguleuses ; les | *26 CLASSE XIV, ORDRE XIe Jatérales Sue et auriculées à leur base. Fleurs grandes ; d’un pourpre viclet, pédonculées, disposées en grappes droites, pyramidales , axillaires. Lieu. Saint-Domingue. 5. Haricot, Phaseolus. Cal. à 2 levres, la sup. échancrée, linf. à 3 dents, souvent avec deux bractées à sa base. cad a réfléchi. La carène avec les étamines et le style, roulée en spirale. Le reste comme dans le dolic. #Yy. Haricor commun, P. vulgaris. Tiges volubiles, 3 fol. grandes, ovales , pointues ; le petiole anguleux , noueux à sa base. Stipules petites. Fleurs blanches, en grappes axillaires , péd. Var. 1. Blanc commun. 2. Blanc hâtif. 3. Jaune. 4. Rond. Vule. pr incesse. 5. Rognon de coq. 6. Rouge d'Orléans. 7. Rouge tachete. 8. Nain blanc hâtif, P. nanus, Lin. , LamarGk. 9. Nain suisse, blanc, rouge, noir, varie, etc. * 2. H. d’Espagne, P. le ons Laarer. P, coccineus ; H. K. far. Tiges de 12 à 15 pieds, volabiles. Fol. grandes, pointues. Fleurs d’une écarlate vive, ou blanches, avec deux petites bractées ov., serrées contre le calice ; caractere san distingue cette espèce de la précédente. Lieu de ces deux espèces. Les Indes orient. {#. FL en jul- let—septembre. 3. H. lunule, P. lunatus. Tiges droites et volubiles. Fol. ov.-pointues ; les latérales ont un côté beaucoup plus large que l’autre. Fleurs petites, blan- châtres , en grappes ax. Lieu. Le Bengale. +. FI, en juiilet. LES LÉC UMINEUSES 127 &. TT. à trois lobes, P. trilobus , H, K. Dolichos ne Lin. Tige couchée, peu volubile, presque glabre. Fol. trilobées; les lobes ov. Stipules ov. Gousses cylindriques. Lieu. Lies Indes orient. {:+. FI. en juillet. 5. H. à grand étendard, P. vexillatus. Tiges volubiles. Fol. de la première. Fleurs grandes, odoran- tes, d’un blanc rougeätre ou violet, Lieu. La Havane. £:#. FL id. *6.H. à fleurs pourpres, P. semi-erectus. Tige droite, de 2 pieds , qui ne devient volubile qu’ en fleu— rissant, Fol. ov., un peu velues en-dessous. Fleurs d’un pour- pre très-fonce , portées sur de longs pédoncules et disposées en . épis ax. Lieu. L’Amériq. mérid. +5. FI. id. *n. IL. à grandes fleurs, P. caracalla. Tige ligneuse à sa base, volubile, d’environ 6 pieds. Fol. ov., pointues. F1. grandes, odorantes , pourpres, en grappes ax. Lieu. L'Inde. #. F1. en août. Toujours vert. 8. EL. à gousses velues , P. max. Tige droite, velue, en zigzag. Fol. ov., pointues, velues. Fleurs petites, jaunâtres, en grappes ax. Lieu. Id. {:#$, FL. en juin. Autres espèces cultivées. . H. à fleurs verdâtres, P. inamænus. Lieu. L'Afrique. 1:+. 10. H. à rayons, P. radratus. Lieu. L’ile de Ceylan. t+. 11. H. à grandes stipules, P. stipularis, Lieu. Le Pérou. ff, 12. H. en panicule, P. paniculatus, MicHaux. Lieu. L'Amérique sept. #. 43. FH à fruits ronds, P. sphærospermus. Lieu. L'Inde. ©. Culi. Ces plantes , toutes originaires des pays situés entre les tropiques , demandent, dans les climats du nord, quelques soins 120 CLASSE XIV, ORDRE XIe pour les conduire à la fructification. La première espèce, depuis long-temps cultivée pour son utilité, ne réussit que dans lesterres substantielles, encore faut-il que la température de l'automne soit assez chaude pour faire mürir ses semences. Dans les pays du milieu et du sud de la France , cette plante vient avec succès, parce que ni les gelées printanières, ni la froideur de l’été ne s’y opposent. Il n’en est pas de même dans le nord, où ces1r- convéniens existent. Dans ces derniers climats, le haricot ne peut guère être seme avant le mois de mai, et quelquefois risque-t-on encore qu ’i] soit détruit par le froid , ou qu’il lan guisse en jaunissant. Le seul moyen de suppléer à la chaleur , est de donner aux haricots une terre composée de substances qui la retiennent. Ainsi les fumiers sont absolument nécessaires à soit pour échauffer le sol par leur fermentation, soit pour le diviser , le rendre plus meuble et plus perméable aux rayons du soleil. Le haricot ne vient point dans les terres fortes , Al gileuses et trop fraîches. Il exige plus de chaleur que d’humi- dité. Il a aussi besoin d’être travaillé pendant tout le temps de sa végétation , avec la houe ou le ratissoir , soit pour le sarcler et lui donner de nouveaux labours, soit pour le butter. On le sème en rayons au cordeau , en mettant 3 ou 4 graines en- : semble à un pied de distance. Souvent quand il lève, il est dévoré par les limaces et autres insectes, sur-tout lorsque le temps est humide; on doit, dans ces premièrs momens , le vi- siter tous les matins et les soirs pour l’en délivrer. Les haricots nains demandent un peu moins de soin que ceux qui s’elevent, parce qu’il faut à ceux-ci des perches pour les soutenir; mais aussi ces.derniers fructifient ordinairement mieux et davantage. On plante ces perches dans deux temps différens, suivant la méthode du cultivateur, ou en même temps que l’on sème, en les entourant de graines, ou apres que les graines sont levees et fortiñiées. Je préfére la premiére , parce qu’alors la plantation de la perche ne fait aucun tort aux plantes, comme elle peut le faire lorsqu’elles sont levées. Les haricots à rame doivent avoir entre eux au moins un pied et demi de distance. orsqu’on a l’intention de recueillir la graine pour l’usage de l'hiver , il faut avoir l’atteniion qu’on n’a pas orüinaire= LES LÉGUMINEUSES. 120 ÿnènt , et qui est essentielle dans les pays froids, de ne pas manger en vert les premières gousses , mais de les laisser pour fructifier , ou bien de destiner un carré à la maturité des prai- nes ; mais comme il est rare dans ces pays que les dernières gousses muurissent,, il est beaucoup plus sûr de laisser , dans toutes les plantations de haricots , les premières formées, qui seront toujours celles qui müriront le mieux. Je ne parle ici quepour les climats du nord; dans les autres ces soins re sont guère nécessaires. , Les autres espèces de haricots ne sont cultivées que pour la curiosité, La 2€ est d’un tres-bel aspect par sa hauteur et ses fleurs éclatantes. La 5° et la 7° à cause de leurs grandes fleurs odorantes. Cette derniere étant vivace , a plus de mérite et con= tribue à l’ofnement des serres. On 1 sème toutes en pot sous châssis et sur couche chaude , et on les conduit à la maniére des plantes délicates de serre chaude. La 7° n’a pas besoin de couche ; elle passe bien lhiver sur les ie de cette serre. Pendant l’ete on peut la mettre à l’air à une exposition chaude ; sa terre doit être substantielle et pas trop forte. Us. Les haricots manges verts sont des lésumes sains et aisés à digérer. Leurs semences sont nourrissantes ; mais plus ow moins venteuses , selon les estomacs ; la fermentation des substances farineuses étant toujours à raison de la qualité des sucs gastriques, La secondeespèce, dont les fleurs sont nombreu- ses et éclaiantes , est souvent cultivée pour la décoration de quelques parties des jardins. On peut en faire de jolis berceaux annuels, Erythrine , Erythrina. Cal. à limbe lobe, inégal ou presqu’entier , droit ou oblique. Etendard très-long ; les ailes et la carène à 2 pétales beau coup plus courts. Etam. réunies à leur base. Gous:e Longue } noueusé , à plusieurs sein. réniformes; la cicatrice latérale. t. Envrarive de Caroline, Æ. herbacea. Racine tres-grosse et tubéreuse. Tiges d’un pied et demi, -eyhindriques, moelleuses. Fewulles à 3 fol. , presqu’à 3 lobes, VI, 9 130 CLASSE XIV, ORDRE XI. glabres ; la terminale plus alongée et plus grande. Fleurs d’un rouge sanguin , en épi droit et terminal, Lieu. La Caroline. #. FL. en sept. 2. ERYTHRINE à fleurs carnées , Æ. carnea , H. K. E. america- na , MILLER. Tige arborescente , épineuse. Feuilles à 5 fol., glabres. F1. d’un rouge pâle , en épi. Les cal. campanulés et tronqués. Lieu. La Vera-Crux. D. F1. en mai. * 35. E. des Anüiles, Æ. corallodendrum. Bois immortel. Arbre de corail, Æ. spinosa, Mirver. “Arbre de 9 à 12 pieds, armé d’aiguillons courts. Feuilles à trois fol. ov., glabres ; la terminaie plus grande et écartée, portée sur de longs pédoncules particuliers et communs. Fleurs d’un rouge de corail, en épis droits et terminaux. Les fleurs paroissent avant ies feuilles. Graines rouges. Lieu. Les Antiiles. 5. FI. en mai et juin. 4. E. peinte, E.picta. Arbrisseau de 8 à 9 pieds, ordi et par-tout armé de forts aiguillons crochus. 3 fol. petites, assez semblables à celles de la 1r° ; leurs petioles et leur nervure sup. ont aussi quel ques épines. Fleurs d’un rouge écarlate pâle, en épis lâches. Sem. assez grosses , d’un pourpre fonce. Lieu. L'Inde. ©. FI. ... b. E, crête decoq, Æ. crista galli. E. laurifolia, Jaca. Arbre élevé, sans piquans, 3 fol. ovales-lanc. Le pétiole sou- vent muni de 2 aiguillons à sa base. Fleurs purp urines , sol. , sur des pédoncules axillaires. Lieu. Le Brésil. 5 .FI... 6. E. à feuilles en cœur , Æ. cordifolia, H. P. Lieu. L’Améri iq. mérid. 9.E. d’Abyssinie, #. abyssinica, Lam. ». 8. E. trées-épineuse, Æ.aculeatissima. ®. o. E. de Portorico , Æ. porioricensis. ». 10. E. sans épines , Æ. mitis , Jaco., Wirup. Arbre élevé, sans épines , rameux à son sommet. Feuilles alternes , glabres , ternées , très-entitres, deltoïdes, d’un vert à feuilles ternées , larges folioles. 2ES LÉGUMINEUSES 13£ gni,portées sur delongs pétioles. FI. inodores, en grappes serrées, droites et terminales ; l’étendard écarlate ; les ailes et la carène päles et pourprées. Lieu. Caraque. 5. FI. en mai. 11. E. éclatante , Æ. fulgens , Hort. angl. Fleurs rouges. Lieu. Les Indes or. ». 12. E. à une seule semence, Æ. frondosa , Hort. angl. Lieu. Id. ». # 15. E. veloute, Æ. veluiina, Win. Arbre armé d’épines. Feuilles alternes, ternées ; les folioles en cœur et triangulares , obtuses , très-entières , portées sur de longs pélioles ; le pétiole terminal chargé de deux glandes. Fleurs roses, en grappes simples ; les pédicules ternés. Grousses cylindriques. Lieu. La Terre-Ferme. 5. Cult. Excepté la première , qui est de serre tempérée, toutes les autres sont de serre chaude. On les sème au printemps en. potsur couche et sous châssis , et on les conduit à la manière des plantes de cette température. La première aussitôt que les jeunes plants ont de la force et sont bien repris, après avoir été séparés et transplantés en pot, passe le reste de l’été avec les plantes d’orangerie , et pendant l’hiver elle ne demande que les serres tempérées. Elle n’est point tres-délicate ; mais il faut lui ménager les arrosemens dans le temps de son repos, et la placer près des jours ; les autres doivent être rentrées en serre chaude dans les premiers jours d’octobre. Dans leur jeunesse , on fera bien de les mettre dans une couche pour y passer l'hiver; mais les années d’après, les tablettes leur suffiront , et pendant l’été on pourra les sortir ou les mettre sur les fe- nêtres ouvertes de l’orangerie. Us. Les érythrines seroient des arbrisseaux d’un veritable ornement pour les serres, si elles fleurissoient mieux dans nog climats. Rarement elles donnent leurs jolies fleurs , et elles de viennent ainsi des plantes de curiosité. Les espèces 7, 8 et 9 sont cultivées depuis peu d'années au Muséum ; la 10° l’est à Vienne. 132 CLASSE XIV, ORDRE XIe Cliiore, Clitoria. Cal. tubuleux, à 5 denis, souvent à deux bractées à sa base. Corolle renversée, dont l cendai assez grand couvreles ailes et la carène qui est courte. Gousse longue , comprimée , sou- vent linéaire, polysperme. 1. Crrrorr de Ternate , C.ternatea. , Lin. , Mivrer. Tiges grimpantes, menues. Feuilles ailées, à 5 à 9 foi. ovales , veineuses. Fleurs grandes , d’un beau bleu , avec ure ‘tache blanche en leur centre, axillaires , solitaires , pédon: culées. Lieu. Les Indes or. #. FI. en juillet et août. Variété à fleurs doubles et blanches. 2. C. de Virginie, €. virgintana. 7 Tiges id., de 4 pieds. 5 fol. ovales , pointues , glabres. Fleurs, d’un violet pâle , géminées , péd., ax. Lieu. La Virginie, la Jamaïque. #*. F1. en juillet. ..C. du Brésil , €. brasiliana , Lin. Feuilles ternées. Fleurs grandes, pourpres , Calices campa— nulés. Lieu. Le Brésil. ft, # 4. C. hétér ophylles C.heteroph il a, Choix de ne. Lam. Tiges grimpantes , grêles, nombreuses , fourchues , strices , rameuses. Rameaux alternes. Ferilles alternes, pétiolées avee des stipules , ailées avec impaire , à7 à 9 folioles opposées , pé- tiolées , arrondies , ovales ou lancéolées , toutes obtuses , très- entières , vertes en-dessus, pâles en-dessous. Fleurs d’un bleu d'azur , avec une tache blanchätre et des bractées, solitaires et ‘au nombre de deux sur un pédoncule axillaire. Lieu. L’Ele-de-France. %. Toujours vert. Fleurit en été. Cult. Serre chaude. Les clitores se sement en pot sur couche: et sous châssis. Elles lèvent en peu de temps , siles graines sonë © fraîchement tirées de leur pays je, Lorsqu’elles sont le vées et ont 5 à À pouces, on les Sp et on les met chacune dans un pot un peu large ; en même temps on leur fournit um LES LÉGUMINÉUSES 123 tuteur autour duquel elles doivent s’élever en s’entortillant, On les met sous châssis ou dans la serre chaude pour fleurir. Elles ne fructifient pas en France. Us. Ces plantes sont cultivées comme pouvant produire un aspect agréable par leurs fleurs. Mais comme elles sont en pa tie {2+, les soins qu’elles exigent en éloïgnent beaucoup de culti- vateurs , qui les laissent aux écoles de botanique, et aux jar— _ dins où l’on cultive généralement toutes les plantes. Cependant la { plus récemment introduite en France, mérite une atten- tion particulière. On cultive aussi au Muséum l'espèce C. glabella. Galaciæ glabella , Micaaux. Elle est de l'Amérique septentrionale, Glycme, Glycine. Cal. à 2 lèvres , la sup. échancrée , l’inf. 43 div. inégales. L'é- tendard réfléchi par le sommet de la carène linéaire, courbée en faux qui le comprime. Gousse oblongue, rarement ovale, . polysperme. . 1. GLYCINE monoïque , G. monoica. Tige velue et grise. Feuilles à 3 fol. glabres. Fleurs en grappes penchées et mulüflores. L’étendard violet ; les ailes et la ca rene blanches. Lieu. L’Amériq. sept. # . F1. en sept. 2. G. foible, G. debilis, H. K. Feuilles ternées ; les fol. ovales, velues en-dessous. Gousses presque solitaires , linéaires , polyspermes , avec un style droit æet-persislant. Lieu. Les Indes or, #. FI. en juillet, % 3. G.rampante, G. caribæa, Jaco., H.K. Tige frutescente , volubile. Feuilles à 3 fol. presque velues ; rhomboïdales, pointues. Fleurs jaunes |, en grappes ouvertes ; alongées , axillaires. Gousses velues. Lieu. L’Amériq. mérid. ». Fl. en sept. et oct. 4. G. réticulée , G. reticulata , H. K. T'euilles à 3 fol. oblongues , lance. ,. pubescentes , réticulées, 134 CLASSE XIV, ORDRE Xl veineuses en-dessous. Fleurs blanches, en grappes axillaires, presque sess. Gousses oblongues, comprimées. Lieu. La Jamaïque. 5.F1..... 5. GLyoine bitumineuse , G. bituminosa. Tige volubile, pubescente. Feuilles à 5 fol. ovales acuminées. Fleurs jaunes, striées de pourpre, en grappes axillaires, Gousses enflees et velues. . Lieu. Le Cap. 5. Fl. en avril—sept. 6 G. monophylle, G: monophylla. Hallia cordata, Wir, Tiges de 2 pieds, couchées, trigones, velues. Feuiles sim- plès , en cœur , tres-entières, mucronées. Fleurs jure soli- tair es, péd. , ax. _ Lieu, Le Cap. %. FL en août. $ 7. G. tubéreuse, Gi apios. Plante tres-traçante. Tiges volubiles, de 10 à 12 pieds lorsqu'on les soutient. Feuilles ailées, à 5 à 7 fol. ovales, pointues. Fleurs panachées de pourpre foncé et de couleur de chair , en grappes ovales , denses et ax. Lieu. La Virginie. #. F1. en août et sept. * 8. G. frutescente, G. frutescens. Haricot en arbre vulg. Tiges ligneuses à leur base , volubiles, de 10 à 12 pieds. Les jeunes pousses soyeuses. Feuilles aïlées , à 9 à 10 fol. ovales, pointues. Fleurs violettes , pâles, en épi terminal, dense et alongé. 514 Lieu. La Caroline. 5. FI. en juin-sept. * 9. G. rouge, G. rubicunda. Kennedia rubicunda , VExT. ; Jard. Malm. Plante peu ligneuse , de 7 à 8 pouces, formant un petit buis- son garni de plusieurs tiges foibles , grisâtres , rameuses, dif- fuses. Feuilles alt. , à 3 folioles pét. ; l’impaire portée sur un plus long pétiole ; ovales , obtuses , entieres, un peu ridées , vertes et glabres en-dessus , blanchätres et tomenteuses en-des- sous. à bords légerement cihiés. Fleurs grandes, d’un rouge fon- ce , longues , géminées , péd. ax. Grousses velues , comprimées, longues de 3 pouces environ. . Lieu. Les Îles de la mer du Sud. &. FL. en juin et juillet. LES LÉGUMINEUSES 135 * ro. G. bimaculée, G. bimaculata, Cunris, Mag. G. virens , SozanDer. Kennedia monophylla, Venr., Jard. Malm. Tiges grimpantes , de 6 à 8 pieds, gréles et rougeätres, Feuilles pét. , cordiformes à leur base, oblongues-pointues, sa. gitices, Fleurs violettes, petites , avec deux taches vertes sur l’é- tendard , disposées en grappes péd. , ax. Lieu. La baie de Botanique. + . FI. tout l'été. #11. G. écarlate , G. coccinee , Curmis, Mag., Wicro. Ken nedia coccinea , Vent. , Jard. Malm. Plante ligneuse , grimpante , de plusieurs pieds de haut lors- qu’on lui ts nit un support. Feuilles ternées , arrondies , on- dulées , ou un peu frisées en leurs bords. Fleurs d’une écarlate pourprée, avec une large tache d’un jaune verdâtre à la base de l’étendard, sol. ou géminées , péd. , ax. Lieu. Id. 5. FL. en avril—juin. 12. G. cotonneuse, G. tomentosa , Wirzp., Mirzer., LA Dolichos pubescens , Lan. Tige grimpante, de la hauteur de celle du haricot commun, cotonneuse , trigone. Feuiiles ternées , à folioles ovales , rnom- boïdes , cotonneuses en-dessous ; les deux latérales ont un côté plus étroit. Fleurs jaunâtres , au nombre de trois , sessiles, axil- lüres; l’étendard marqué d’une tache brune. Gousse oblongue, pubescente , à 2 semences. Lieu. L'Amérique. #. Var. G. monophylla, Micaaux. Cult. Les espèces 2 , 5 et 4 sont de serre chaude ; les 5 , 6 g, 10, 11 et 12 de serre tempeérée ou d’orangerie ; les autres de pleine terre. : Les glycines s’obtiennent et se multiplient la plupart par leurs graines semées suivantla manière indiquée pour les plantes de ces trois températures. Une partie de ces especes mürit dans nos climats ses semences , qui lèvent en peu de temps. La 7° et la 8° se multiplient aussi par leurs drageons qui tracent au loin; on les enleve en automne. Cette saison est, à l’égard delas, la seule que l’on puisse prendre, Pr ce qu'alors sa tige subsiste encore. On seroit embatrassé de trouver dans un autre temps { +36 CLASSE XIV, ORDRE Xl: cette plante , qui souveut ne pousse plus à Fendroit où on Pa plantée. | Les glycines demandent une terre substantielle et consistante. Celles de pleinetene, une exposition méridionne. Les espèces grimpantes doivent être assujéties contre des murs ou d’auires appuis. où elles fleurissent mieux qu’isolées à Pair libre. Ce= pendant la 5° porte aussi ces fleurs dans cette derrière situation. Us. Ces plantes oni presque toutes d’assez jolies fleurs pour contribuer à varier agréablement les jardins et les lieux où se trouvent rassemblés les végétaux de serre. Leurs ccrolles ont ordinaireuent une couleur vive , sur-tout celles des dernieres especes. VI. Corolle irrégulière , papilionacée., 10 étamines diadelphigques. Gousse uniloculaire , bivalve ( dans l'astragale et le pélecin , biloculaires }. Feuilles ailées , avec impairé. Abrus. €Calice presqu’à 4 lobes ; le supérieur plus large. g étamines réunies à leur base , cuvertes sur leur dos ; la 10° nulle. Gousse courte , un peu comprimée. Peu de semences sphé= riques. * Azrus à chapelet, À. precatorius. Fausse réglisse. Arbrisseau dont la tige est grimpanie et comprimée. Feuilles. ailées , sans impaire, cette dernière étant avortée , à 10 à 14 fol. ovales, chiuses , entières. Fleurs rouges , en épis axillaires. Se- mences d’un beau rouge, marquées d’une tache noire. Lieu. L'Afrique , les Deux-Indes. 5. Fl.. Cult. Serre chaude. L’abrus s'obtient par ses graines tirées de: son pays originaire, semées en avril en pot sur couche chaude et sous châssis, et conduites comme les autres plantes de serre chause. Ces graines doivent être mises dans l’eau pendant 3 à 4 ours ayantde les semer. Quelquefois elles sont deux ans à lever 3 LES LÉGUMINEUSES, 137 mais lorsqu'on maintient leur terre humide eiles paroïssent en moins de témps. Quand les jeunes plants sont fortifiés, on les plonge dans une couche chaude , où ils restent; ou bien on met leurs pots dans un coin de la serre chaude pour palisser leurs tiges contre les murs. Us. Cet arbuste fleurit dans les serres en France , mais n’y frucufie pas. La couleur de ses jolies graines étant une de ses principales qualités, mais n’en portant pas dans nos jardins , ot ne le cultive guère que dans les écoles de botanique. Toutes ses parties ont un goût sucré comme la réglisse. Otx l'appelle à cause de cela réglisse des tles. On fait des chapelete. et des bracelets avec ses graines. - Amorpha. Calice à 5 dents. L’étendard ovale , concave. Point d’ailes n# de carène. Etamines réunies à leur base. Petite gousse ovale ; tuberculee |, à 2 semences. *1. Amorpxa d'Amérique, À. frutécosa. Arbrissea de 8 à 10 pieds, dont la tige grisâtre se divise en beaucoup de branches et de rameaux qui lui donnent la forme d'un large buisson ouvert. Les jeunes pousses pubescentes. Fexilles ailées, à 15 à 19 fol. ovales , obtuses , avec 2 st pules aux pétioles. Fleurs petites, violettes, variées d’un beau jaune par les étamines saillantes, en épis longs , serrés et ter- minaux. £ieu. La Caroline. 5. FI. en juin et juillet. Cult. Pleine terre. Cet arbrisseau est assez rustique ; mais dans les grands froids des pays septentrionaux , et par leurs fri- mats , 1l perd souvent non-seulement ses jeunes pousses de l’an- née , mais une partie de ses vieilles tiges. Il vient assez bien dans tous les terrains ; sa vraie place dans nos climats est à une si tuation abritée et chaude , et dans une terre légère et grave- leuse , plutôt que dans une terre forte et fraiche , où 1l végète beaucoup en été et perd en proportion en hiver. « Mult. par ses rejetons et par la séparation des pieds vigou- xeux ; par marcottes et même par boutures, Ces dernières soui 150 CLASSE XIV, ORDRE XI. incertaines. On le propage aussi par ses semences tirées des pays où elles mürissent et semées en pot sur couche en plein air. Lorsque les jeunes amorpha ont quelques pouces, ont les met dans de petits pots pour leur faire passer le premier hiver à cou- vert. Au printemps suivant on pourra les planter en pépiniere, ou à la place où ils doivent rester si cette situation n’est pas trop ouverte. Les bouiures se font en février ou en novembre en pleine terre , cu mieux en pot qu’on met dans le ierreau d’un châssis. On transplante l’amorpha en novembre ou en février. I} est tres-vivace et reprend aisément pour peu qu'il ait quel- ques racines. Us. Cet arbrisseau, par son feuillage et ses jolies fleurs vues de près , peut être placé avec avantage dans les bosquets d’été et d’automne , où il contribuera à leur décoration. *2. AmorpHa tomenteux, 4. tomentosa. An 4. pubescens, Wizen. Tiges cylindriques , rougeâtres dans leur jeunesse, couvertes, ainsi que les pétioles et les feuilles, d’un tres-léger duvet co- tonneux. Feuilles alt. , ailées avec impaire, à 29 à 31 folioles ; les premieres opposées ; les autres alternes , pétiolces , ovales- oblongues, entières , terminées par une pointe particuliere , vertes et marquées de quelques points transparens , vésiculeux lorsqu'on les voit à laloupe. F1. d’un blanc bleuätre,presque sess. Lieu. Amérique sept. D. Cul. Orangérie ou pleine terre. N'ayant pas encore fait d’es- sais sur celte espèce, j'ignore si elle peut résister en plein air dans le nord de la France. Je la crois plus délicate que la pre- micre. Îl paroït qu’elle ne forme qu’un petit arbuste. Je ne sais si celte espece est la même que F4. pubescens de Wilidenow , à laquelle il donne pour synonyme l’4. herbacea de Walier, que Michaux cite aussi dans son 4. purnila. | Le dernier est cultivé au Muséum , ainsi que l'espèce À. gla- bra , que je ne connois pas. Ïls sont tous deux de l’Amériq. sept. et » , et doivent rece- voir la même culture que le premier depuis long-temps cul- tivé, ou celle du n° 2. Au reste , ces arbrisseaux perdent sou- vent une partie de leurs ges pendant l’hiver dans le nord de la LES LÉGUMINEUSES. 1939 France, et, comme je l’ai dit plus haut, je les crois un peu moins rustiques encore. Îl est certain que la seconde espèce est délicate et très-sujette à perdre ses tiges au premier froid. Je la tiens en serre tempérée. Piscidie , Prscidia. Cal campanulé, presqu’a deux lèvres ; la sup. échancrée , l'inf. à 3 dents inégales. Etamines diadelphiques. Gousse longue , polysperme, à 4 ailes larges , membraneuses ou coriaces. | 1. Piscinre érythrine, P. erythrina. Arbre de 50 à 50 pieds, dont le tronc est fort gros et cou- vert d’une écorce glabre et mince , rameux, branchu et diffus. Feuilles ailées, à 7 fol. ovales, opposées. Fleurs d’un blanc sale, Lieu. La Jamaïque. +. FL... Cul. Serre chaude. La même que celle des érythrines. Mult. par ses graines tirées de son pays orig. , et semées comme celles de serre chaude. Cet arbre ne fleurit pas en Europe , ou du moins n’y a pas encore fleuri. Il est cultivé dans les grandes collections comme objet de curiosité. Les Nègres se servent de son écorce pour pêcher, d’où lui vient son nom, Cette écorce empoisonne le poisson, qui vient aussiLôt à la surface de l’eau où on le prend; elle ne rend pas la qualité de la chair moins bonne et moins saine. 2. P. écarlate, P. punicea , Cav., Icon, Wizio. ÆEschino- mene miniata |, ORTEGA. Tige frutescente, rameuse , de 4 pieds et plus. Feuilles al- ternes, ailées , à 10 à 14 paires de folioles ovales-oblongues , vertes en-dessus , glauques en-dessous. Fleurs d’üne écarlate pourpre, en grappes axillaires et pendantes. L’étendard échan= cré et réfléchi ; les ailes de la longueur de l’étendard ; la carène lunulée et obtuse. Lieu. L’ Amérique méridionale. 5. Cult. Serre chaude. Cette espèce est cultivée chez M, de Moy- nier à Montpellier. 140 CLASSE XIV, ORDRE Xe Robinier faux acacia, Robinia. Cal. petit, campanulé , à limbe presqu’entier, ou à 4 lobes. Stigm.velu en-devant. Gousse oblongue, comprimée , poly- sperme. Semences comprimées. Feuilles ailées avec impaire. Ÿ 1. Rosier faux acacia, R. pseudo-acacia. Acacia blanc. Arbre élevé ; tronc droit ; les rameaux très-cassans , garnis a la base des pétioles de deux épines courtes , fortes et très-pi- quantes , d’un vert brun dans leur jeunesse. Feuilles ailées, à 17 à 20 fol. ovales , arrondies , et un peu échancrées à leur sommet, opp., trées-glabres ; leur pétiole canaliculé. Fleurs blanches, odorantes , pédonculées , en grappes pendantes. lieu. L'Amérique sept. FI. en mai et juin. Jar. 1. À fleurs jaunes. #2. R. sans épines , À. inermis. Cette variété pourroit étre considérée comme une espèce. Cet arbre, qui a beaucoup de rapports avec le faux acacia , en diffère par son feuillage dont les felioles sont un peu plus grans des, par ses rameaux tres-nombreux, cylindriques et moins gros , par ses fleurs et par l’absence des épines. Il paroïît devoir s'élever à la même hauteur que le précédent , sur une tige droite, tres-branchue et tres-ramifiée. Rameaux pendans, feuilles semblables , mais d’un vert léger. Les pétioles communs n’ont point ordinairemeut d'aiguillons suüipulaires , Gps il s’en trouve de tres-petits. Fleurs jaunes. * 35.R. élégant , R. spectabilis , N\. Cette variété tient beaucoup de la précédente. Elle s’en dis- tingue par un plus beau port et par un plus large feuillage. = Elle est aussi sans épines. Ses rameaux sont droits , forts , vi goureux , anguleux dans leur jeunesse. Ses fleurs sont absolu- nent semblables à celles de l’espèce par la couleur, la forme et l’odeur. | Ce robinier a été obtenu de graines du pseudo-acacia que M. Descemet , bon cultivateur à St.-Denis , a semé. Il l’a en- suite répandu dans le commerce sous le nom grec agdpanta. £’est de sa munificence que je le tiens. Qés. Le robinier faux acacia me paroît très-suscepüble de. LES LÉGUMINEUSES, 141 produire plusieurs variétés par ses graines, la culture, les greffes et les différens sols. Il varie même dans son espèce, car des individus absolument semblables se chargent de fleurs, tandis que d’autres d’une végétation pareille et dans le même terrain en donnent peu ou point. M. de Saveuse , amateur dis- tingué , qui cultive avec succès, dans sa terre pres d'Amiens , plusieurs plantes étrangères, a obtenu , par la greffe de cette espèce, un individu dont les fleurs étoient rosées et un autre de l’inermis armé d’aiguillons , mais plus foibles que ceux du faux acacia commun. | IL est donc tres-probable que les variétés de cet arbre si inté- ressant , à tous égards , ne peuvent être aucunement regardées non-seulement comme des espèces |, mais comme des variétés ammuables. Il pourra arriver un jour , lorsqu'elles seront par- venues à un âge avancé, qu’elles reprennent le port et les formes de l’espèce vraie. 2. R. visqueux, R. viscosa, Micæaux , VENT. À. montana, BarTRAM. Cette espèce a été nommée ainst à cause de la viscosité particu- lière de ses jeunes rameaux. Elle a beaucoup de rapports avec la précédente quant au port et au feuillage. Sa tige est grise et droite; ses rameaux d’un brun noirätre ,ires-visqueux et coll:nt aux doigts. Ses feuilles ont 19 à 2x fol. ovales, presque cord — formes à leur base, moins obtuses ou moins arrondies à leur sommet que celles du faux acacia , où elles ont une pointe par- ticulièere , vertes en-dessus, glauques en-dessous , opp.; leur pé- tiole commun d’un rouge brun et canaliculé , avec deux épines fi'iformes à sa base. Fleurs d’un rouge rose , en grappes pen- dantes , axillaires, odorantes. Variété à fleurs pourpres ou violettes. - Lieu. La Caroline. ». FI. en juin , juillet et septembre. 5. R. à feuilles de frène , R violacea. Arbre de 20 pieds, branchu et étalé. Ecorce grise. Feuilles ailées , à 10 à 11 paires de fol. ovales , égales, opp. ; les infe- rieures d’un vert luisant ; les supérieures couvertes d’un duvet ferrugineux. Fleurs bleues , péd. ,en grappes axillaires. Lieu. Les Indes occid. 5. F1... 142 CLASSE XIV, ORDRE XI. * 4. Rosrnvier hispide ; acacia rose. R hispida. Arbre de 15 à 20 pieds dans son pays natal, de 10 à 12 dans nos jardins, très-branchu et rameux, diffus ; les rameaux fo1- bles , pendans , couverts, ainsi que les pédoncules , de poils hispides , rougeâtres, à-peu-près comme ceux des roses. Feuilles ailées , à 11 fol. ovales, assez grandes , terminées par une pointe particuliere , opp., pét. Le pétiole court et pubescent - accompagné de 2 stipules filiformes. Fleurs roses, péd., em grappes pendantes , axillairés. Lieu. La Caroline. 5. FI. en juin—août. * 5. R. cotonneux , À. tomentosa, Wirro. Panacocco , AUBLET. Arbre de 60 pieds environ de hauteur, dont le tronc et les rameaux sont anguleux. Feuilles ailées avec impaire, à 15 folioles oblongues , pointues, un peu rudes au toucher , d’un beau vert fonce en-dessus , pâles et cotonneuses en-dessous. Stüpules grandes et obrondes. Fleurs Po pres. Lieu. La Guyare. ©. 6. R. écailleux, À. squamata , Vaux. Rameaux cylindriques, glabres, écailleux, Feuillés à leur sommet. Les jeunes tétragones , naissant des écailles imbricées. Feuilles alternes, ailées , avec impaire, à O paires de folioles 4 péliolées , re ovales, arrondies, mucronées, glabres et luisantes. Stipules rudes , épineuses, persistantes. Pédoncules axillaires , solitaires ; portant des grappes courtes de fleurs pé- dicellees Lieu. L'Amérique mérid. 5. Cultivé au Muséum. 7. R. à grandes feuilles , À. macrophylla , Hort. angl. Lieu. La Sibérie. Y. 8. R. paniculé, À. paniculaia , Hort. *LeL Lieu. Le Levant. ©. Ces deux dernieres espèces sont cultivées en Angleterre, Cult. Excepté les espèces 3, 5 et 6 , qui sont de serre chaude, les autres sont de pleine terre. Les robiniers aiment en général une terre profonde et douce, une exposition plus chaude que froide ; et toujours abritée des grands vents , qui les mutilent lorsqu” ils y sont trop ex poses ; 5 la fe est un peu moins rustique LES LÉGUMINEUSES. 149 que les autres. Souvent les fortes gelées attaquent et font nérir ses pousses précédentes. On les multiplie par leurs graines se- mées en pleine terre , en petiles caisses ou ‘en terrines sur cou— che en plein air. La 1", espèce lève fort bien en pleine terre ; mais il est prudent de couvrir son semis pendant le premier hiver. La {4° espece se multiplie ordinairement par la greffe sur da 1e ; mais il seroit à souhaiter qu’on püt l’obtenir franche du pied , parce que le sujet dont les racines s’étendent à une très-grande distance , et qui élève d’elles une quantité de jeunes plants , affame l’acacia rose , et contribue à son dépérissement. La 1 etla 2° se multiplient aussi abondamment par leurs drageons. Mais si l’on vouloit en faire des plantations considé- rables , le semis seroit toujours la voie la meilleure. Toutes les variétés de la 1° se propagent aussi par la greffe, La 5e s’obüent par ses graines qu’on tire de son pays Orig, » et que l’on seme à la maniere indiquée pour les plantés de cette température. Lorsqu'elle est jeune elle a besoin de la couche ; mais quand elle a pris de la force , elle ne lui est pas nécessaire, Îl en est de même des espèces 5 et 6. Us. Les robiniers sont des arbres tres-intéressans , pour les jardins, par leurs belles fleurs et par leur fetuilage. Le pre mier répand par ses grappes une odeur agréable. Cet arbre tres-rustique devroit être plus répandu et plus employé qu’on ne fait. Il feroit des clôtures impénétrables , des bois tres- touffus ; et d’un grand rapport par sa végélation prompte et considérable , qu'aucun bétail ne pourroïit arrêter à cause des épines dont il est armé. Il seroit aussi tres-utile, par sa nature traçante, pour arrêter les éboulemens des terres , et retenir dans leur forme les glacis des places de guerre. Son bois est tres-dur et prend un beau poli ; il est d’un jaune marbre. Le second ne lui est pas inférieur ; il a même des qualités plus intéressantes. Le 4° est un charmant ‘arbrissqau lorsqu'il est couvert de ses grappes roses qui font plier ses branches sous leur poids. On peut en tapisser des cabinets de verdure. Conduit en espalier ou palissade contre tout autre appui , il pè- roit se refuser à cette gêne. J’en ai perdu deux dont j’attribue 144 CLASSE XIV, ORDRE X} la mort à cette cause. L'autre espèce ne peut qu’ajouter à la diversité et à l’agrément des jardins et des serres. Caragan, Caragana. Robinia, Lan. Cal. à 5 dents, sinué d’un côté. Stigmate glabre et tronqué. Gousse oblongue , presque cylindrique , à 4 à 6 semences © presque spheriques. Feuilles ailées , sans impaire, ou di- gitées. & 7. CarAcan arborescent, C. arborescens. Robinia cara- gana, Lin. Arbrisseau de 6 à 10 pieds ; les branches longues et un peu £oibles. Feuilles fasciculées , ailées, à 5 à 7 paires de fol. ov. ; souvent une foliole de la 5° paire manque, et la feuille paroît alors avoir une impaire. Leur pétiole se termine en une pointe ou filet. Fleurs jaunes , 5 à 6 ensemble , sol. sur chaque pé- doncule. 2 épines axillaires. Lieu. La Sibérie. ». F1. en mai. C. de la Daurie, € aliagana, L'H£ériT. , PazLas. Arbrisseau de 5 à 4 pieds , en buisson. Les rameaux d’un blanc jaunâtre. Feuilles à 8 paires de folioles ovales , assez pe- ütes , couvertes dans leur jeunesse de poils soyeux , terminées par une pointe particulière. Deux épines axillaires. Légumes eomprimés. Lieu. La Daurie. D. #3. C. féroce, C. ferox. Robinia spinosa , H. K. R. alia- gana. Chez les Mongolis. Arbrisseau de 3 à 5 pieds, hérissé d’épines. Feuilles 7. sans impaire , à 3 à 5 paires de fol. oblongues, terminées a une pointe. Le pétiole commun est persistant, etse change en une épine roide et aiguë. Fleurs d’un jaune pâle , ax., sol. ou géminées. Les siipules spinescentes. Lieu. Id. 5. FL en avril et mai. #A. C. argenté, C. halodendron. Robinia halodendron, Lan. fils. Arbrisseau de 4 à 5 pieds, diffus, très-épineux. Ses rameaux anguleux. Feuilles à 2 paires de fol. oblongues , onc: ées, ar— gentées , terminées par une poinie. Le pétiole commun spinu— LES LÉGUMINEUSES 145 liforme et persistant. Süpules id. Fleurs d’un rose pâle, 5 ensem- ble sur des pédoncules ax. Lieu. Id, ©. FI. #5, C. de la Chine, C. chamlagu. Robinia chamlugu, H. K., L'HEÉRIT. Arbrisseau de 5 à 4 pieds, tres-rameux, lâche, Rameaux an- guleux. Feuilies à 2 paires de fol, ovales, glabres , échancrées à leur sommet , avec une pointe. Le petiole commun terminé par une épine , et non persistant. Fleurs grandes, jaunes, ax., + péd., souvent solitaires. 2 épines axillaires. Lieu. La Chine. b. F1. en mai. % 6. C. fratescent, C. frutescens. Robinia frutescens , Lan. C. digitata, Lamarcx. | Arbuste de 3 pieds , assez diffus, rameux et étalé. Ecorce jaunûtre. Rameaux anguleux. Feuilles ailées , sans impaire, à 4 paires de fol. oblongues , étroites, un peu élargies vers leur sommet avec une pointe. Le pétiole commun se termine pañ une épine d’un pouce de longueur et tres-piquante. Fleurs jau- nes , laiérales , ax. , pd. Dans les aisselles des feuilles se trouvent encore d’autres feuilles plus petites, qui sont peu pétiolées et quaternées. Lieu. Id. 5». F1. en mai. * 7. C. pigmé , R. pigmæa, Lin., Parras. Arbrisseau de 2 à 5 pieds , mais couché quand on ne le soutient pas, tres-épineux. Feuilles sessiles , quaternées et qui- nées , linéaires-lancéolées , presqu’en spatule, un peu élargies à leur sommet, tres-étroites , terminées par une petite pointe, d’un vert grisâtre. Rameaux anguleux et blanchâtres. Stipules géminées et ternées , tres-piquantes. Fleurs jaunes. Lieu, La Sibérie. D. | 8. C. barbu, C. jubata. R. jubata , Parzas, Wiczo. Petit arbrisseau d’un pied et demi à 2 pieds, dont les rameaux sont courts et velus , couverts des pétioles précédens , épineux. Feuilles ailées sans impaire, à beaucoup de folioles étroites-lan- céolées , pubescentes. Fleurs pourpres. Légumes cylindriques , tres-durs. VE 10 140 CLASSE XIV, ORDRE XIe Lieu. La Sibérie, aux environs du lac Baical. 5, Cultivé en Angleterre. Cult. Pleine terre. Les caragans sont des arbrisseaux tres- rustiques. La 5° espece seulementest sensible aux grands froids. Je l’ai perdue par ceite cause. Ils viennent assez bien dans tous les terrains et à toutes les exposilions ; mais l’espece de la Chine demande une terre plus chaude , plus légère , et une situation plus abritée. On les multiplie tous de graines qu’on sème en terrine ou en petites caisses, en plein air, ousur une couche tiède pour accélérer leur germination. Lorsque les jeunes plantes sont. levées et ont 2 à 3 pouces de hauteur , 1l faut les séparer et les planter, à 4 pouces environ de distance , dans de grands pots , ou plutôt dans de petites caisses peu profondes , pour pouvoir leur faire passer le premier hiver à l’ abri des grands froids, Au printemps suivant on les enlèvera en motte , et on les plantera en pépinière. On pourroit aussi , excepté pourlab , les repi- quer tout de suite en pleine terre au sortir de leur semis , en les couvrant pendant l’hiver; mais on est plus sûr de les avoir sans dommage en suivant la première mamière. On fera bien , dans les pays septentrionaux , d'attendre la 35 année avant de mettre en pleine terre les jeunes plants de la 5°, Toutes se propagent aussi par la voie des marcottes, Elles sont long-temps à s’enra- ciner. On les oblient assez souvent par leurs rejetons enra- cinés. Us. Ces petits arbrisseaux sont bien placés sur les devans des bosquets du printemps , dont ils varieront la scène par leurs fleurs et leur feuillage léger. La 1'° espèce , plus grande que les autres , peut être agréablement mêlée avec les cytises et les arbres de Judée. Pongamie , Ponsamia, VENT. Calice en forme de coupe, coloré, tronqué obliquement à 5 dents. Pétales onguiculés. L’étendard ouvert ; les ailes et la carene conmiventes. Etamines diadelphiques. Gousse pédi- culée, comprimée , plane , terminée par un bec sans valve, à une ou deux semences. LES. LÉGU MINEUSES. 147 Poxcamwir glabre, Pongamia glabra, Vrxr., Jard. Malm. Robinia mitis , Lin. Dalbergia arborea, Wirrn., Gale- dupa indica , Lam. Tige droite, cylindrique, grise, d’un vert luisant dans sa jeu« nesse ; rameuse , haute de 8 décimètres ; les rameaux alternes. Feuilles alternes, pétiolées , ailées avec impaire , à 5 à 7 foholes opposées, péliolées, ovales- pointues, glabres, luisantes, d’un vert foncé en-dessus , päles en - dessous , longues de 7 centi- mètres. Fleurs d’un blanc sale, pédiculées, avec des bractées , disposées en grappes droites , simples , solitaires, axillaires. Lieu. Les Indes orientales. 5. Toujours vert. Fleurit en êle. Cult. Serre chaude, Astragale, Astragalus, Cal. Anne dents: L’étendard plus long g que les ailes et la arène. Gousse courte, presqu’ovale ou jan non COM— primée , polysperme , à 2 loges parallèles; souvent planes d’un côté et convexes de l’autre, # 1. ASTRAGALE queue de renard , À. alopecuroïdes. Tiges d’un à 2 pieds, épaisses et velues. Feuilles longues, aïlées, à fol. nombreuses, oblongues, velues, rapprochées. Fleurs jaunâtres, nombreuses, en épis denses, courts, très- velus. Lieu. L'Espagne, la Sibérie. #. FI. en juillet. x. À. axillaire, À. christianus. Tige d’un pied et demi, pubescente. Feuilles longues, à fol. ovales, velues, lâches. Fleurs jaunâtres , 5 ou 6 ensemble en bouquets axillaires. Lieu. Le Levant. w. *5, À. velu, À. pilosus. Oxytropis pilosa, Drcanvozer. Tiges droites, d’un pied , laineuses. Feuilles ailées, à 10 à 12 paires de fol. oblongues , velues, molles. Fleurs jaunâtres , en épis courts , ax. Lieu. L'Allemagne , la Sibérie. Y. FI. en juin—août, * 4. À. à faucilles, 4. falcatus. 140 CLASSE XIV, ORDRE XI. - Tiges d’ un à 2 pieds. Feuilles à 16, paires de fol. obl., pet. F ne jaunâtres , en épis ped., ax. Gousses courbées en faucille. Lieu. La Sibérie. w . F1. en juillet. Ÿ 5. AsTrAGALE à feuilles de galega, 4. galeziformis. Piges striées, de 3 à 4 pieds. 25 à 31 fol. obl., d’un vert blan- chätre. Fleurs d’un blanc jaunitre, pendantes, en grappes droites et ax. Gousses courtes et ventrues. Lieu. La Sibérie, le Levant. #.FI. en juillet et août. G. À. de la Chine, A4. chinensis. Cette espèce ne diffère de la précédente que par ses folioles plus larges , etses fleurs plus grandes, dont les grappes sont plus courtes que les feuilles. Lieu. La Chine. #. * 7. À. des marais, 4. uliginosus. Tiges d’un pied, droites, rougeätres, velues. ro à r2 paires de fol. oblongues. Stipules larges, engaïînées. Fleurs jaunätres ; la carëene violette à son extrémité , en épis serrés, obtus et ax. Lieu. La Sibérie. %. FL. en juin—août. 8. À. odorant , 4. odoratus , H. P. Cette plante diffère de la précédente par ses stipules géminées, ses fleurs entièrement jaunâtres , et ses calices presque noirs. Lieu. Le Levant. #. 9. À. à fleurs vertes , 4. virescens. Tige droite. Fol. lancéolées, pointues. Les pédoncules multi- flores, plus iongs que les feuilles. Gousses recourbées. Lieu. La Sibérie. #. FL. en juin et juillet. 10. À. du Canada , À. canadensis. Tiges foibles , diffuses, de 2 pieds. Feuilles à ro paires de fol. oblongues , un peu glauques en-dessous. Fleurs jaunes , ex épis. Grousse mucronées, Lieu. Le Canada. #. FI. id. % rr. À. à fruits ronds, À. cicer. Tiges diffuses, couchées, de 2 pieds. 12 paires de fol. obl. , un peu velues en-dessous. Fleurs jaunâtres, en épis courts. Les: pédoncules moins longs que les feuilles. Gousses globuleuses , velues ,; renflées , mucronées. Lieu. La France mérid. #. F1, id. LES LÉGUMINEUSES, 149 12. À. à petites feuilles, 4. microphyllus. Oxytropis, Dec. Cette espèce se distingue de la précédente par ses péd. plus longs que les feuilles, et par ses gousses plus petites. Lieu. La Sibérie, l'Allemagne. %. F1. id. + 15. A. à feuilles de réglisse, 4. glyciphyllos. Tiges couchées, longues de 2 à 3 pieds. 4 à 6 paires de fol. ovales , arrondies , assez grandes, F1. jaunâtres, en épis courts: Gousses trigones , arquées. | Lieu. Ind... #. F1. id. 14. À. à hamecon , 4. hamosus. Tiges couchées , de 6 à 8 pouces. 10 à 12 paires de fol. pe- tites, presqu’en cœur à leur sommet, velues en-dessous. Fleurs jaunâtres , 4 à 6 ensemble au sommet de péd. ax. Gousses cor- niculées , recourbées , crochues. Lieu. La France mérid. #+. FL id. 15. A. recoquevillé, Z. contortuplicatus, Tiges étalées sur la terre, d’un pied. 9 à 10 paires de fol. ov., échancrées. 5 à 7 fleurs petites , jaunâtres , péd. , axillaires. Gousses velues , tres-repliées sur elles-mêmes. Lieu. La Sibérie. {+ FL. id. * 16. À. d’Andalousie, À. bœticus. Tiges droites et couchées , d’un pied et demi. 12 à 14 paires de fol. un peu velues , obl. 4 à 5 petites fleurs jaunâtres au som- met de péd. ax. Gousses prismatiques , en erochet. Lieu. L’Espagne. #5t. FI. id. * 17. À. esparcette, À, onobrychis. Tiges foibles, couchées , droites dans la plante eultivée , d’un à 2 pieds. 12 à 14 paires de fol. presque lin. , velues et soyeuses. Fleurs d’un pourpre bleuâtre , en épis courts et ax. Gousses droites , courtes, pointues. Lieu. 1’ Autriche , la Sibérie, la France merid. %. FL id. * 10. À. varié, À. varius. Tiges Dee d’un à 2 pieds, couvertes de poils blancs. 6 ow 7 paires de ailes oblongues , soyeuses. Petites stipules noi- râtres. Fleurs d’un pourpre violet, un peu varié de jaune, em épis longs, péd. , axillaires. Lieu, La Sibérie. y FI. id. 150 CLASSE XIV, ORDRE XIe 19. ASTRAGALE sillonné, 4. sulcatus. Tige de 2 pieds, droite, sillonnée. 9 paires de folioles lanc. , vertes. Fleurs petites, violettes, en épis péd., axillaires, plus longs que les feuilles. Lieu. Id. #. FL id. 0, À. d'Autriche , 4. austriacus. Tiges menues, filiformes, étalées sur la terre. Folioles lin. , étroites , tronquées à leur ‘sommet. Fleurs bleuâtres , tres- petites , en grappes pédonculées , axillaires. Lieu. L’Autriche. #. FI, id. 21. À. à tête pourpre, À. purpureus. Tiges de 6 à 8 pouces, nombreuses , diffuses, un peu cou- chées. 10 à 12 paires de folioles petites , ovales, velues en- dessous , presque terminées par deux dents. 6 à 8 fleurs pour- pres , ramassées en têtes, péd. , axillaires. Poils noirâtres sur le calice. Lieu. La France mérid. %. F1. id. 22. À. d'Espagne, 4. glaux. Tiges de { à 5 pouces, velues. 9 à 10 paires de fol. petites , rapprochées, velues, blanchätres. 6 à 12 fleurs purpurines, en tête ov.,;péd., ax. Poils blancs au calice, noirâtres à ses dents. Lieu. L'Espagne. #+. F1. id. 25. À. sesamier , 4. sesameus. Tiges de 6 à 7 pouces, velues. 7 à 9 paires de fol. petites , ov., un peu échancrées. 4 à 5 fleurs petites, purpurines ou bleues, en faisceaux presque sessiles , axillaires. Lieu. La France mérid. #4. FI. id. 24. À. épigloitier , 4. epigloitis. À. arenarius, Hupson. Tiges menues, couchées, blanchâtres , de 3 pouces. 4 à 5 paires de fol. étroites, soyeuses. Fleurs petites , 6 à 5 en pe- ttes têtes presque sessiles. Lieu. L’Angleterre. #. F1. id. *25. À, des Alpes, 4. alpinus. Phaca alpina , Dec. Phaca astragalina , Persoow. souches rameuses , de 5 à { pouces. 10 à 12 paires de fol. h LES LÉGUMINEUSEFS, 15: ovales , petites, velues. 10 à 12 fleurs bleuätres , pendantes, en têtes pédonculées. Lieu. Les Alpes. %. F1. id. *26. A. champêtre, À. campestris. Oxytropis campestris , Dec. Petites souches imbricées d’écailles stipulaires, blanchâtres, transparentes. Hampes de 5 à G pouces, velues, portant une tête de 5 à 8 fleurs jaunâtres.. 10 à 14 paires de fol. pointues, blanchâtres , un peu velues. Lieu. La France mérid. #. FI. 1d. 27. À. soyeux, À. uralensis. Oxytropis, Dec. Ox. sordida , Prrsoon. 10 à 12 paires de fol. lanc. , pointues , tres-soyeuses. Hampes de 5 à 4 pouces, terminées par des épis courts, de 8 à 10 fleurs purpurines ; les calices soyeux et luisans. Lieu. Les Alpes, l'Écosse. # . F1. en mai—août. 25. À. nain, À. depressus. Souche d’un pouce, écailleuse. Feuilles couchées, étalées , & 12 paires de fol. ov., obtuses , un peu en cœur, blanchätres. 6 à 5 fleurs blanchätres , dont les péd. sont beaucoup plus courts que les feuilles. Lieu. L'Europé. ÿ . FI. en mai et juin. 29. À. blanchäâtre , 4. incanus. Souches écailleuses. 8 à 9 paires de fol. ov., petites, blan- chätres. Fleurs purpurines , en têtes portées sur des hampes cou- chees. Lieu. La France mérid. %. Fl.en juin. *30. A. de Montpellier, À. monspessulanus. Feuilles et hampes étalées sur la terre. 15 à 20 paires de fo- lioles ovales. Fleurs purpurimes ou jaunâtres , en épi court et lâche. Lieu. La Fr. mérid. #. FI. en juillet. 31. À. d'Egypte , À. trimestris. Hampes presque biflores. Gousses subulées , en crochet , bi- carénées. Lieu. L'Egypte. Y#. F1. id. 32. À. à gousses velues , 4. exscapus. 152 CLASSE XIV, ORDRE XI Point de tiges ni de hampes. Folioles velues. Gousses lai< neuses. Lieu. La Hongrie. #. FL.... 33. ASTRAGALE à feuilles menues, Æ. tenuifolius , Wirzo., H. K. Tige droite, glabre. Folioles linéaires, lancéolées. Epis des fleurs pédonculés, oblongs , plus longs que les feuilles. L’éten= dard du double plus long que les ailes. Lieu. La Sibérie. Y. 34. A. rude, À. asper, Wirrp., Jaco. A. chloranthus ; Pazras. | Tige droite, rude au toucher. Feuilles ailées , à folioles li= neaires-lancéolées. Fleurs en épis droits, alongés, pédicules , plus longs que les feuilles. Gousse oblongue-lancéolée , droite ; calleuse , trigone. Lieu. La Hongrie, pres la mer Caspienne. #. 55. A. à petites fleurs, 4. parviflorus , Wuxv. À. deflexus ; L'HÉRITIER. Tige couchée et redressée. Feuilles ailées, à folioles ovales- Tancéolées , velues , pendantes. Fleurs en épis plus longs que les feuilles. Gousses pendantes, oblongues, mucrônées , velues, à une loge. Lieu. La Sibérie, #1. 36. A. blanchâtre, 4. albidus ,Wirrb. À. vesicarius , Vir- LARS. Tige presque ligneuse, blanchätre , diffuse. Feuilles aïlées, à 5 paires de folioles elliptiques, obtuses, blanchâtres. Fleurs en épis pédonculés plus longs que les feuilles. Gousses oblongues .. velues, renflées , de la lon gueur du calice. Lieu. La France méridionale , l'Italie. 5. * 57. A. barbe de renard, À. iragacanitha. À. massiliensis Lam. | Arbuste tres-rameux , diffus, d’un pied, formant une toufte. élargie et couchée. 10 à 12 paires de fol. petites , obl., blan- châtres, argentées ; les pétioles persistans deviennent roides ,. ! LES LÉGUMINEUSES. 153 pointus , tres-piquans et hérissent la plante. Fleurs blanches, en têtes péd. , ax. Lieu. La France mérid. 5. F1. en juin et juillet, Toujours vert, 38. A. toujours vert, 4. sempervirens , Lam. 4. arislalus , L'HériT: Tiges étalées sur la terre. 8 à 10 paires de fol. obl., velues, verdâtres. Fleurs purpurines , 4 à 6 ensemble, péd. , ax. ; les pétioles spinescens. Lieu. Les Alpes. ». FIL... Toujours vert. 39. À. de Grenade, 4. grenadensis , L'AMARCK. Tige d’un pied , rameuse , diffuse , en touffe étalée, blan- châtre et piquante. 4 à 6 paires de fol. tres-petites , pointues, soyeuses. Fleurs petites , blanches , avec une raie purpurine sur l’étendard , 2 ensemble, péd. Lieu. L’Espage. ». 40. À. d'Afrique , À. caprinus. Point de tige. Feuilles velues, couchées , d’un pied environ, Jongues, ailées , à fol. ov.-obl. , obtuses, peu pétiolées. Plusieurs. hampes radicales, souvent couchées , soutiennent de grandes. fleurs jaunes , péd. , distinctes, disposées en grappe. Variété à feuilles glabres. Lieu. Les montagnes incultes de la Barbarie. % . FI. au prin- temps. On cultive encore quelques especes de ce genre dans les jar- dins et écoles de botanique. Persoon en cite 216 en y com- prenant le genre oxytropis de Decandolle, division de ce- fui-ci. Culr. Excepte les 4 dernieres qui sont d’orangerie ou sensibles aux gelées un peu fortes , toutes les autres espèces d’astragale sont de pleineterre. La plupartse plaisent dansles terres légères, sablonneuses et chaudes. Cependant il en est aussi plusieurs , comme celles de Sibérie , qui viennent bien dans les bons fonds. On les multiplie toutes par leurs graines. Celles de la Sibérie et des pays sept. peuvent être semées en planches de terre légere , à l'exp. du sud-est. Celles des pays mérid. , sur couche. Ces p'entes ayant toutes de longues racines pivotartes , on ne doi 124 GLASSE XIV, ORDRE XI. pas attendre long-temps pour séparer les jeunes plants de leurs sens. Quand ils ont environ 4 à 6 pouces de hauteur, et ceux de la 57e 2 pouces, il faut les repiquer , savoir, ceux des espèces d’or angerie en pot, et les autres dans la place où ils deiventtou- jours rester. Les espèces d’orangerie redoutent l'humidité en hi- ver. Îlconvient de les placer dans l'endroit le plus sec de la serre , contre les croisées, où sur leur appui ; elles ne doivent être que tres-modérément arrosées dans cette saison. _ Les espèces les moins rustiques sont celles qui n’ont que des souches et point de tiges. Celles-ci doivent être plantées à l’exp. la plus chaude et dans des terres légerés. La seconde est aussi plus délicate que les autres , et il est prudent d’en mettre un ou deux imdividyus en pot. Lorsque des plants de la 37e ont acquis environ un pied de hauteur , on peut en planier ‘quelques-uns en pleine terre, en les couvrant de feuilles ou de litière en hiver , et leur don- nant une terre légere et graveleuse. Us. La plupart des astragales ne sont cultivés que dans les écoles de botanique ou dans les collections nombreuses ; mais les espèces 1,2, 5, 17et18 peuvent contribuer à la variété des grands parterres, et la 37° à celle des serres. C’est d’une espece d’astragale ligneux qu’on tire fa gomme adragant employée dans les arts. : } Pélécine , Biserrula. Cal. tubuleux , 3-fide ; l’étendard plus long que les ailes et la carène. Gousse oblongue , plane , à 2 loges polyspermes , dentée en ses bords, à 2 valves , dont la cloison est dans un senis contraire. Sem. comprimees. Pérécine commune , B. pelecinus , Rateau. Tiges anguleuses , étalées sur la terre, rameuses. Feuilles ailées, à plusieurs fol. en cœur. Fleurs petites , purpurines , ra= massées en tête, péd. Lieu. La Fr. mérid. ?:$. Fl. en juillet et août. Cult. Cette plante , très-rarement cultivée dans d’autres jar dins que ceux des écoles, se sème en place au mois d'avril ; LES LÉGUMINEUSES. 155 dans une bonne terre légere et à une bonne exp. Elle ne de- mande aucun soin et fait peu d’effet. Phaca. Cal. tubuleux , à 5 dents. Etendard plus long que les ailes et la carene. Gousse obl., enflée , polysperme , à moilié à 2 lo- ges ; la suture supérieure abaissée sur l’inférieure, et à denu- saillante en-dedans. Paaca d’Espagne , P. bœtica. Astragalus lusitanicus , Lam. Plante sous-ligneuse, de 3 pieds environ, droite et velue. Feuilles ailées, avec impaire. Fleurs en épis courts et ax. Gous- ses cylhind. , en forme de nacelle. Lieu. L'Espagne. #. F1. en juillet. Cult. Cette plante n’est guere plus cultivée que la préce- dente. On la seme sur couche et en pot, et on la conduit comme les plantes d’orangerie. On peut aussi la mettre en pleine terre , à une bonne exp. et dans une terre légere ; mais elle fleurit trés-rarement. 2. P. des sables , P. arenaria , Wirp., Decan». Tige droite , rameuse , glabre. Feuilles pinnées, à 5 folioles Hnéaires-lancéolées , l’impaire presque sessile. Gousses ovales, enflées , droites. Lieu. La Sibérie. #. Fleurit en juillet. Cult. pleine terre. P, astragalina. Voyez Astragalus 25. Baguenaudier , Colutea. Cal. campanulé, 5-fide , persistant. Stigmate velu d’un côte. Gousse grande , en forme de vessie , membraneuse , poly. sperme. * 1. BaGuENAUDIER commun , C. arborescens. Arbrisseau dont les tiges d’abord droites, roides et grisâtres , _s’élèvent à 10 à 12 pieds, eten se ramifiant , forment un buis- son ouvert et élargi. Feuilles ailées, à 11 à 13 fol. ovales, r56 CLASSE XIV, ORDRE XI. échancrées à leur sommet , d’un vert glauque en-dessous ; les eunes rameaux qui les soutiennent sont, du côté du soleil, rou= geâtres et pubescens. Fleurs jaunes ; l’étendard marqué de 2 lignes rougeâtres, formant avec son pli 2 ovales, disposées en grappes péd. , ax. Lieu. La Fr. mérid. b. F1. tout l’été. * 2. Bacurwaunier du Levant, C. ortentalis. Arbrisseau de 5 à 6 pieds, formant un buisson plus touffu que le précédent et mieux garni ; ses rameaux étant plus courts : ceux-ci sont glabres et anguleux. Feuilles ailées , à 7 à 9 fol. presque point échancrées à leur sommet, d’un vert cendré et glauque en-dessous. Dans leur jeunesse, la nervure est rou— geätre en-dessous , ainsi que les stipules des pétioles qui res- tent dans la même couleur. Fleurs un peu moins grandes que celles du premier , d’un rouge jaunâtre , sanguin , marquées sur l’étendard d’une tache double et jaune , en grappes péd., ax. Cette espèce, dans certains sols, s’éleve aussi haut que la pre- miere. Lieu. Le Levant. 5. FI. en juin et juillet. #3. B. d'Alep, €. halepica. C. istriaæ, Mivxer. C. pocoekit , EH. K. Arbrisseau de 4 à 5 pieds, dont le buisson est moins garni et plus ouvert que celui du précédent. Feuilles à 11 à 13 fol. entières , ov. , d’un vert cendré en-dessous. Les poils qui, se- Jon Lamarck , couvrent leur surface, sont souvent communs aux deux autres espèces, quand on les considere à la loupe. Fleurs jaunes , sol. ou géminées, péd., ax. Lieu. Le Levant. b. F1. en mai—oct. * 4. B. d’Ethiopie , C. frutescens. Petit arbuste de 5 à 4 pieds. Tiges peu rameuses. Les tiges, les rameaux , ainsi que les pétioles et le dessous des folioles, cou verts de poils blancs. Feuilles à 17 à 19fol. obl., d’un vert tres- foncé. Fleurs écarlates, en grappes ax. ; la carène beaucoup plus longue que l’étendard ; les aïles tres-courtes , cachées dans le calice. | Lieu. L'Afrique. 5. FL en juillet. Toujours vert. Ne dure. que 2 à 5 ans. LES LÉGUMINEUSES. 157 * 5. B. sous-ligneux, C. perennans. Lesserlia perennans, Dec. Tiges d’un pied et demi à 3 pieds, droites, striées , jaunâtres, peu rameuses. Feuilles ailées, à 13 à 15 fol. ovales , un peu pointues , pubescentes , ainsi que leurs pétioles. Fleurs petites, purpurines , nombreuses, en grappes spiciformes , axillaires , péd. Gousses cvales , presque point enflées et pendantes , termi- nées par un filet crochu. Lieu. L'Afrique. 5. FI. en juillet. * 6. B. herbacé ou annuel, C. herbacea. Lessertia annua, Dec. Tige d’un pied et demi , cannelée , velue. Feuiles à 15 à 17 fol. linéaires. Fleurs d’un violet foncé , petites, en grappes péd., axillaires. Lieu. Le Cap. ##. FI. en juillet. 7. B. des Alpes, C. alpina. Phaca alpina, Lin. Tiges striées, très-rameuses, d’un pied et demi, foibles, diffuses. Feuilles à 19 à 21 fol. obl. , velues en-dessous. Fleurs jaunâtres , avec des poils noirâtres , en épis péd. , ax. Gousses cymbiformes. Lieu. La Sibérie, les Alpes. # . F1. en juillet. L'espèce phaca frigida a des rapports avec la précédente. Fleurs jaunes. Gousses enflées, oblongues. 9. B. austral, C. australrs. Tiges menues , couchées , de 4 à 7 pouces. Feuilles à 15 à 15 fol. lanc., pointues. Fleurs jaunâtres , en épis péd., ax., chacune sessile. Selon Decandolle et Desfontaines , ces deux dernieres es- pèces, jointes à celle phaca astragalina, ou astragalus alpinus, font partie du genre précédent, phaca. 9. B. du Wolga , €. wolgarica. C. wolgaricus, Win. C. pinnatus , PALLAS. Joli arbrisseau blanchätre , dont les feuilles sont pinnées, à 6 à 7 paires de folioles, obrondes, presque orbiculaires , ar- gentées, avec une impaire. Fleurs d’un beau jaune , en grap- pes simples , droites , unilatérales. Lieu. La Sibérie. 5. FI. en juillet. 158 GLASSE XIV, ORDRE XI. . Culi. Excepté les espèces 4 et 5, qui sont d’orangerie ; les autres sont de pleine terre. Les espèces 1, 2 et 35 sont des ar- brisseaux tres-rustiques , et qui viennent dans tous les terrains. L'espèce 2 demande une exposition un peu plus chaude que les autres. | Les baguenaudiers bebe n’ont besoin que des soins or- dinaires. Ils doivent être dans la serre près des ; jours. L’humi- dité les fait chancir, et souvent les perd jusqu’au pied. L’espece 4 ne dure que 2 ans dans sa beauté. Il faut en avoir de nou- veaux individus tous les ans pour les voir mieux fleurir. Les 5 dernieres espèces demandent une bonne situation et une terre plus légère que fraîche. Comme elles ont peu d’agrément, on ne les cultive guère que dans les écoles. ; Tous les baguenaudiers se propagent par leurs graines, qui müûrissent dans nos climats. Celles des espèces d’orangerie se sement sur couche en plein air , en avril ; et quand les plantes ont 5 à 5 pouces de hauteur , on les repique séparément dans de petits pots, qu’on met ensuite à l'ombre pour faire repren= dre les jeunes arbrisseaux. Les espèces de pleine terre se sèment en planches remplies de bonne terre et un peu oinbragées, ou sur une ancienne couche, Quand les graines sont bonnes , elles levent en peu de temps. Îl est essentiel de les visiter spé tous les jours, jusqu’à ce que les plantes aient acquis environ un pied de hauteur , pour en éloigner les limaces qui les dévorent à mesure que les jeunes baguenaudiers sortent de terre ; et lorsqu'ils sont encore peu élevés. Si l’on n’y prenoit garde, elles n’en laïsseroient aucun. Ces jeunes plants resteront dans leur semis jusqu'au printemps suivant , qu’on pourra les re- piquer en pépinière pour les planter à demeure en automne, ou les placer tout de suite où ils doivent rester. Coinme le baguenaudier d’Ethiopie fleurit la même année qu’on l’a se- mé, on peut en enlever de la couche de petites mottes conte- nant 2 ou 3 pieds , qu’on meitra en pleine terre , où elles for- meront en automne de jolis buissons garnis de fleurs. Us. Les trois premieres espèces son des arbrisseaux d’un. véritable ornement dans les jardins. Comme :ls forment des buissons assez élargis et peu réguliers , ils sont beaucoup mieux LES LÉGUMINEUSES. 159 en masse qu’isolés ; mais quelle que soit leur situation, ils feront toujours un effet agréable par leurs fleurs nombreuses et succes- sives , et leur joli feuillage. Les fleurs de la 4° sont éclatantes, et se font remarquer parmi les plantes d’orangerie. La 5e est aussi assez agréable par l'abondance et la disposition de ses fleurs , mais elles durent peu de temps. Son feuillage est tres léger et garnit bien la plante. Les feuilles et les gousses de la premiere sont purgatives. On peut les substituer au séné, à plus forte dose. La 3° esi un charmant arbuste, qui mérite d’être cultivé en plein air pour l’ornement des jardins. Réglisse, Glycyrrhiza. Cal. tubulé, à 2 levres ; la sup. à 4 div. inégales ; l’inf. simple, lin. La carène à 2 pétales. Gousse ovale, comprimée, à 5 à 6 semences. | fe * r. RéÉGzISSE hérissee, G. echinata. Tiges de 2 à 5 pieds, rameuses et dures. Feuilles ailées, à 3 . ou 4 paires de fol. ovales, pointues, dont limpaire est sessile. Stipules à la base des feuiiles. Fleurs purpurines, en épis péd axillaires. Gousses hérissées. Lieu. L’ahe, % . FL en juin—sept. *2.R. glabre, G. glabra. Liquinitia officinalis, Morxcn., Pers. : Tiges et feuilles id. et visqueuses. Point de stipules. La foliole Myare HO IeE: Fleursid. , en épisplus longs. Gousses glabres. Lieu. L'Europe mérid. % . FIL. en juillet. 5. R. velue, G. hirsuta. Cette espèce ne diffère de la précédente que par ses gousses qui sont velues. | Lieu. Le Levant. #.FI... * 4. R. fétide, G. fœtida , F1. ail. Tige droite , striée , rameuse, d’un à 2 pieds. Feuilles ailées, àoù rx fol. presqu’opposées, parsemées de points cendres; les inf. cordiformes ; les sup. ovales-lanc., mucronées. Fleurs d’un jaune pâlé , rassemblées en épis. Gousses comprimées, ovales, { 160 CLASSE XIVs ORDRE Xl mucronées, hérissées de pointes, à 2 ou 5 semences. Toute la plante tres-fétide. Lieu. Dans les champs de la Barbarie. # . F1. au printemps. 5. Récuisse glanduleuse, G. glandulifera, Wir. Feuilles oblongues-lancéelées , échancrées , glabres, un peu pubescentes en-dessous , luisantes , glutineuses. Fleurs violettes : en grappes. Légumes couverts de poils glanduleux. Lieu. La Hongrie. y. Cultivée à Pavie. 6. R. rude, G. asperrima, Win. Tige rude au toucher , ainsi que les feuilles qui sont Po a : échancrées. Fleurs violettes, en grappe terminale. Gousses gla- bres , en chapelet. Racines tres-longues et tr es- douces. Lieu. La Sibérie, pres du Hole né : Cult. Pleine terre. Les réglisses viennent dans presque tous les terrains, mais leurs racines ne s’alongent et ne grossissent pas également dans tous. Îl faut à ces plantes une terre douce, légère et chaude. Elles y font alors de si grands progrès, que leurs racines s'emparent bientôt d’un grand espace, où elles élèvent de toutes parts de nouveaux jets. Dans ces espèces de sols, on est même obligé, quand on veut les placer dans les parterres de botanique , de les confiner dans de grands pots ou. des vases de bois qu’on enterre. Dans les terres fortes , ces soins sont inutiles , parce qu’elles végetent peu , mais aussi l’on est privé de leurs racines. Les trois premieres espèces sont très- rustiques et autant vivaces. Il est prudent d’avoir un ou deux individus en vase de la quatrième. | Mult. par leurs graines semées en plate-bande ou planche, au printemps, et par leurs drageons enlevés au printemps ou en automne , et plantes dans les terrains favorables. Cette derniere voie de les propager est la plus courte et la plus employée. Si on vouloit semer leurs graines,on jouiroit plus tôt de leurs pieds en les semant en pots sur couche, et mettant peu de graines dans chacun. Lorsque les réglisses seroient un peu fortes , on planteroïit la motte entière du pot à la place où la plante de- vroit rester. | Us. C’est de la racine de la 2° espèce que l’on fait le plus d'usage en médecine. Elle est expectoranie, et s’émploie eu, LÉS LÉYCUMINEUSES 16r tisane et décoction dans la toux et l’asthme pituiteux. Elle est aussi diurétique et laxative. On fait avec le sucre et son jus, épaissi par le feu, des tablettes et des pastilles auxquelles on mêle de la gomme adragant pour leur donner plus de solidité, Cette préparation seche est la meilleure de toutes. Le judicieux auteur du Dict. d'Agriculture observe, avec raison , qu’il vaudroit beaucoup mieux donner aux enfans des bâtons grattés de réglisse, en place de ces hochets durs qui em pêchent la dentition au lieu de la favoriser. Galéga , Galeza. Lavanèze , Rue de chèvre, Cal. tubulé , à 5 dents en alêne ; presqu’égales. Gousse oblon- gue , droite, un peu comprimeée , polysperme, souvent noueuse à chaque semence, striée obliquement entre les gral= nes, ou transversalement sillonnee. * 1. GALÉGA commun, G. officinalis. Tiges nombreuses, formant un buisson de 3 à 4 pieds, striées et rameuses. Feuilles ailées, avec impaire , à 15 à 19 fol. obl., terminées par un petit filet. Une stipule à la base du pétiole. leurs bleues ou blanches , un peu pendantes, en épis péd: , axillaires. Lieu. L'Yalie , l'Espagne. ‘#. Fl en juillet. 2, GC. pubescent, G. pubescens. Tige de 2 pieds, droite, striée, pubescente. Feuilles, les unes fernées , les antres ailées , à 5 à 7 fol. ovales. molles, pu- bescentes. Fleurs d’un jaune pâle , en grappes sol., péd., axillaires. Lieu. St. Domingue. * 3. G. pourpre , G. purpurea. T'ephrosia , PErRsooN. Tiges d’un à 2 pieds. Feuilles arlées, à 17 fol. petites, ovales, obtuses, grkâtres, pubescéntes. Fleurs jaunâtres, Javées de pourpre, en épis lâches , ax. Lieu. L'ile de Ceylan. S. F1. en juillet: # 4. G. rose, G. rosea , Lamarcr. G. grandiflora ,H. K., L'Héririer. Tephrosia, VAuz., P&Rs00N. VIe 11 102 CLASSE XIV, ORDRE XI: Tige de 3 à 4 pieds, droite ; les rameaux grêles et droits. Feuilles à 15 fol. obl., tres-glabres , obtuses , avec un filet. Fleurs assez grandes, d’un beau rouge rose, en grappes courtes, péd. , term. ne Lieu. Le Cap. 5.Fl en mai=sept. Toujours vert. 5. GaLécA à fleurs pâles, G. pallens, K. K. T'ephrosia, Prrs. Feuilles à g à 11 fol. oblongues, pointues , pubescentes en- dessous. Stipules en alêne. Gousses droites , ouvertes , cilices. Lieu. Le Cap. b. FI. en juillet. 6. G. élevé, G. stricta , I. K. G. pulchella, Scor. VAL, Tauxs. T'ephrosia ue WicLp. Feuilles ailées , à fol. éMoneas et velues. Stipules en alêne. Fleurs en grappes opposces aux feuilles. L’étendardsoyeux en- dessus. Gousses droites et velues. ‘Lieu. Id. 5.FL. en mai ét jun. 7. G. laineux, G. piscatoria, H. K. T'ephrosie, Prrsoow. Feuilles à 11 à 13 fol. oblongues , obtuses , un peu velues en-dessous. Süpules id. Les pédoncules à angles tranchans. Gousses droites, montanies, léserement velues. Lieu. L'Inde , les îles de la mer du Sud. ÿ. FL. en juillet. Cult. La premiére espèce est de pleine terre , et vient sans soin dans tous les terrains où elle se mulüplie elle - même , et souvent plus qu’on ne veut. Le Les espèces 2, 3 el 7 sont de serre chaude. Ce sont des plantes de peu de durée , qu’on sème tous les ans ou tous les deux ans en pot sur couche et souschässis, et qu’on conduit selon la me- thode indiquée pour les plantes de cette serre, Les autres espèces sont d’orangerie ; mais la 4€ étant un peu plus délicate , il vaut mieux la mettre pendant l'hiver en serre tempérée. Elle supporte mêmetres-bien la serre chaude sans s’é- tioler. Les espèces de serre préferent une terre un peu consistante et substantielle à d’autres trop légères. Il est essentiel de les accou- tumer au grand air lorsqu’elles sont jeunes, et de ne pas trop les délicater dans leur jeunesse. Quand'elles sont foibles , sur-tout _ Ja quatrième, elles languissent, et sont bientôt couvertes de pu- cerons et de cochenilles. | LES LÉGUMINEUSES, 163 On les multiplie par leurs graines semées sa pot sur couché: Lorsque les jeunes galéga ont 2 pouces environ de hauteur , il esttemps de les séparer et de les mettre dans de petits pots qu’on plonge dansune couche ombragée pour faciliter la reprises Aussitôt qu’ils seront repris , 1l faut leur donner peu à peu de l'air , et quinze jours apres les traiter comme les autres plantes de ces températures. Aux galéga comme aux autres plantes Bb: de serre, ou ne doit pas demander des fleurs dans leurs preniiers temps , mais de la force ; quand celle-ci est acquise, les plantes sont toujours belles. Les graines de galéga muürissent dans no jardins. Us. La 1°° espece peut figurer comme ornement dans les par- terres , etsur-tout dans les jardins paysagistes et leurs endroits agrestes. Je l’ai cultivée en grand, espérant en tirer un bon four- rage ; mais ses tiges sont toujours trop dures , etles bestiaux ne mangent que les jeunes pousses. Parmi les espèces de serre , la 4e est la plus belle, et celle qu’on doit le plus cultiver pour l'agrément. Ses fleurs roses font un joli effet ; c’est dommage que cet arbuste ait un port un peu grêle. Autres espèces cultivées. 8. C. des Antilles, G. caribæa , Lix., Wizzp. Arbrisseau dont les feuilles ailées ont des folioles oblongues ; pointues , mucronées , glabres en-dessus , pubescentes en-des- sous. Fleurs en grappes pendantes, plus longues que les feuilles. Légumes glabres. Lieu. Les Antilles. Bb, 9. G. à longues feuilles , G. longifolia , Jace., A Ter phrosia, Pers. Tige grimpante, de 4 pieds, rameuse, frutescente, Feuillester- nées, à folioles linéaires-lancéolées , obtuses, étroites parrapport à leur longueur , qui est de 2 pouces pour les latérales , et de 3% pour celle du milieu. Fleurs violettes , peu nombreuses , op= posées , disposées en grappes filiformes. . Lieu. L'Amérique mérid. ©. 10. G. cendré , G. cénerea , Lin. a Lieu. L'Amérique mérid. ©: Tephrosia , , Pers: 164 CLASSE XIV, ORDRE XI 11. GALÉGA à feuilles de coronille, G. coronillæ/olia » Desr. Lieu PME à \ Cult. Ces 4 espèces sont de serre chaude , et leur traitement est le même que celui indiqué ci-dessus. Elles sont toutes cul- tivées au Muséum. La 10°, qui est annuelle, doit se cultiver comme toutes les plantes de cette durée, qui demandent une chaleur constante. Indigotier ; Indisoferà. Cal. ouvert, à 5 dents. La carène garnie de chaque côté d'un éperon tubulé. Gousse oblongue , linéaire, presque cylin- drique , polysperme, droite ou arquée. Ce genre a beaucoup de rapports avec le précédent. Le ca ractere de la carene est douteux, et le calice n’est pas ouvert dans toutes les espèces. * 1. InpicoTier franc, F. anil. Arbuste de 2 pieds. Tige droite, frutescente, rameuse , blanchâtre. Feuilles aïlées , à 9 à 11 fol. ovales, entières , vertes en-dessus , pales en-dessous. Fleurs rougeûtres, petites, en grappes courtes, axillaires. Gousses linéaires, arquées. Lieu. Les Indes. » . F1. en été. Toujours vert. L’indigotier des Indes , I. tinctoria , Lin. ne differe de cette espèce que par ses gousses qui ne sont point arquées. 2. [. glauque , J. glauca , Lamarck. Ï. argentea ? Li. Tige droite , blanche , de 2 à 5 pieds. Feuilles, les inf. er- nées , les autres à 5 fol. ovales, obtuses, glauques , argentées. Fleurs purpurines , en grappes menues, lâches et ax. Lieu. Les Indes, l'Egypte, la Barbarie. G. 3.1. visqueux, J. viscosa. Tige d’un pied et demi , menue , tres-rameuse. Feuilles à x x à 15 fol. ovales, obtuses , petites, d’un vert pale. Fleurs pe- ttes, rougeâtres, en grappes ax. Toute ja plante , excepté les feuilles et les fleurs, est couverte de poils glanduleux et su- queux. | Lieu... 4. 1. h9 feuilles, I. enncaphyila. LES LÉGUMINEUSES. 165 Tiges de 5 à 9 pouces , grêles et velues. Feuilles à 7 à9 fol. cunéiformes , pelites et velues. Fleurs purpurines, en épis la= iéraux, sess., ax. Gousses courtes, ovales, très-petites. Lieu. Les Indes or. £:+. FI. en juillet. 5. I. psoraloïde, I. psoruloides. Lige anguleuse, grisätre. Feuilles à 3 fol. linéaires, velues, blanchâtres. Fleurs petites , rougeâtres, en épis péd. , ax. Lieu. Le Cap. 5. FI. en juillet. 6. I. blanchâtre , Z. candicans, H. K. Feuilles à 5 fol. lanccolées , linéaires , soycuses en-dessous. Fieurs écarlates , en épis pauciflores, péd. Gousses droites, cy- lindriques. Lieu. Id. 5. FI. en juillet—sept. 7. 1. à fleurs écarlates, Z. amæna, H. K. I. heterophylla, Tuuns. | Tige frutescente. Feuilles à 3 fol. ovales , légerement velues. Les rameaux cylindriques, et les stipules sétacées. Fleurs en grappes tres-longues , inulüflores. Les calices läches , colo- -rés , à 5 dents. Lieu. Id. 5.FI. en mars et avril. 8. I. sarmenteux, Î. sarmentosa. 1. nain. Liges couchées , filiformes. Feuilles à 3 fol. ovales , presque sessiles. Fleurs géminées , sur des péd. ax. Lieu. Id. %. FI. en juin. 0. I. à 5 feuilles, L coriacea. Ononis mauritanica , Lin. Feuilles quinées. Les fol. presqu’ovales , velues , mucronées. Süpules en alène. Gousses droites et glabres. Lieu. Id. ». F1. en juillet. Cult. Les indigotiers, en Europe, ne sont que des plantes fort gréles, de peu d'agrément et de pure curiosité. Aussi n’en cultive-t-on quelques espèces que par cette dernière raison. On les sème au printemps en potsur couche et sous châssis pour les 2 premières especes, qui sont de serre chaude , les autres étant simplement d’orangerie , et l’on conduit les jeunes plants se- lon la manière indiquée , relativement à la température qu’ils exigent, La plupart müûrissent leurs graines dans nos serres. Leur terre doit être substantielle , consistante. Ils demandent 166 CLASSE XIV, ORDRE Xr1? des arrosemens fréquens en été, mais detres-modérés en hiver ; pendant lequel temps ils doivent être placés près des jours et à l'abri du froid. Les espèces de serre chaude le passent très-bien sur les appuis des croisées. L’indigotier 1° espece dans PAmeérique mérid. , et sa va riété dans les Indes orientales , sont les espèces avec lesquelles on fait l'iudigo, 1 employé dans les arts. La variété en four- nit un inférieur à celui de l'Amérique. Ce dernier s'obtient en faisant macérer toute la plante dans l’eau , où elle dépose une fécule:bleue qu’on fait sécher, et qu’on met ensuite dans le commerce: Ce bleu est une des couleurs les plus solides: Autres espèces culivées. 20 Inpicorier austral,l. australis, Wizrn., Venr.,jard. Malm, Tige droite, cylindrique et grisätre à sa base, anguleuse et roussâire vers son sommet, haute de 4 décimetres. Rameaux alternes. Feuilles alternes , à petioles glanduieux et avec des stipules , ailées avec impaire , à trois à six paires de folioles op posées, presque sessiles, ovales-lancéolées, d’un vert foncé en-dessus. Fleurs alternes , rapprochées, couleur de rose , odo- rantes , pédonculées , en grappes droites, simples , axillaires. Calice tronqué d’un côté, denté de l’autre. Lieu, La Nouvelle-Hollande. 5 . FL au printemps. . Cult. Orangerie. 11. L à gros épis, Î macrosiachiæ , Ven. , jard. Malm. : Tige droite, cylind., pubescente à son sommet, rameuse , haute: d’un mètre, Rameaux alt. Feuilles pétiolées avec des stipules .. ailées avec tmpaire , à 6 à ro paires de folioles opposées, pétio— lées, ovales-oblongues, obtuses , d’un vert foncé en-dessus, Fleurs alertes , rasprochées , couleur de rose, disposées en longs épis ou grappes ouvertes, simples et axillaires. Lieu. La Chine 5. FL en autorane. Culi. Serre tempérée. #2. À. cyüsoide , L. eytisoïdes , Jace., Wicun. Arbuste dont les rameaux sont anpuleux. Feuilles inférieures ternées, les supérieures quinées , à folioles oblongues, blanchä= LES LÉGUMINEUSES. 1067 tes et mucronées. Fleurs rouges, en grappes axillaires, plus lon gues que les feuilles. Lieu. Le Cap. 5. Fleurit en juin et juillet. 15. I. droit, J. stricta, Lin. , Jaco., Wizzp. Arbuste droit , dont les feuilles sont ailées, à 7 à 9 folioles oblongues , pubescentes en-dessous. Fleurs en grappes axillai- res , presque sessiles, de 4 à 5 fleurs. Lieu. Le Cap. 5». 14. I. nu, 1. denudata, Lix., JacQ., Wir. ÂArbuste droit, Feuilles ternées, ovales , presque en cœur; glabres. Fleurs en grappes plus longues que les feuilles. Lieu. Le Cap. 5. Fleuriten avril et mai. 15. [. à feuilles étroites , I. angustifolia. Tige cotonneuse. Feuilles pinnées, à 9 à 11 folioles linéaires, roulees en leurs bords. Fleurs pourprées en-dehors, en grappes axillaires. Lieu. Le Cap. 5 .Fleurit en juin et juillet. Cult. Orangerie ou serre tempérée. VII. Corolle irrégulière , papilionacée. 10 élami- nes diadelphiques. Gousse uniloculaire ,bivalve. Feuilles ailées ou conjuguées , dont le pétiole commun se termine par une vrille. Les stipules séparées des pétioles. Gesse , Lathyrus. Cal. turbine, à 8 div. Les 2 sup. plus courtes. L’étendard plus grand que les ailes et la carène. Style plane, élargi à son sommet. Stigmate velu en-devant. Gousse longue , po- lysperme. Les semences globuleuses ou presque anguleuses. 1. Pédoncules uniflores. 1. Gesse sans feuilles , Z. aphaca. Jiges foibles, anguleuses, d’un pied, garnies dans toute 108 CLASSÉ XIV, ORDRE XI. Jeur longueur de larges stipules opp., ovales, en cœur , très glabres, appliquées l’une conire l’autre. Fleur jaune, petite, péd. , ax. Les vrilles nues. Lieu... Ind. £+. Fleurit en juillet. Tres-commune. 2. GE6sE sans vrilles, Z. nissolia. Tige d’un pied, droite, grêle, striée , garnie de péioles di- latés , qui forment des espèces de feuilles étroites , lancéolées , aiguës , striées, assez longues. Fleurs petites , rougeâtres , ax. , pédonculees, Lieu... .Ind. £#. FL. en juillet 3. G. cultivée , L. sativus. Lentille d'Espagne vulg. Tiges d’un à 2 pieds, foibles, anguleuses , ailées. 2 folioles graminées, aiguës, nerveuses. Vrille irifide. Fleurs blanches, roses-ou bleues, ax., péd. Lieu. La France. {$. F1. 1d. Variété plus petite, L. cicera, Lin. An sp. distincta? Fa- ROUSSE. Fleurs rouges. 4. G.à petites ue L. inconspicuus L. parviflorus , Rora. Plante qui n’a pas un pied. Tiges un peu trigones. 2 folioles lancéolées, pointues, Vrille simple, filiforme. Fleur très- petite, » presque sessile. Lieu. Le Levant. #:+. FL. id. 5. G. sétacée, L. setifolius. _ Tiges foibles , tres-grêles. 2 folioles linéaires , sétacées. Vrille trifide. Fleurs petites, rouges , péd. 2 à 3 semences. Lieu. La France mérid. {£:$. FI. id. 6. G..axillaire, ZL. axillaris, Lam. Sphæricus, Rerz. L.incons= _picuus , JacQ. Tiges de 8 à 10 pouces. 2 fol. lancéolées , étroites. Vrille simple. Fleur petite, rougeâtre , péd., ax. Lieu. La France merid. f#. g. G. à gousses enflées , L. turgidus , Lam. L. tumidus, Wizp. Tiges de 7 à 10 pouces, couchées, simples. 2 fol. rondes , inf. , 4 sup., ovales. Vrille bifide. Stipules à denis anguleuses. Fleurs axillaires ; semences globuleuses, LES LÉGUMINEUSES. 169 8. G.hérissée, L. hirlus. Tiges de6 pouces, grèles , rameuses. 2 fol. oblongues , avec une petite pointe vriliée , simple ou 5-fide. Fleurs violettes , péd. Gousses velues , comprimées. 9. G. de Bithynie , L. bithynicus. Lieu... Tiges d’un pied. 4 folioles ovales-lancéolées. Vrille trifide. Fleurs dont l’étendard est bleuâtre ; les ailes et la carène blan- ches, ax., péd. Lieu. Le Levant. 10. G. articulée, Z. articulatus. Tiges de 3 pieds, ailées, 5 ou 6 folioles lancéolées , alternes. Pétiole membraneux. Vrille rameuse. Fleurs axillaires , Por ; l’étendard rouge, les ailes et la carène blanchitres. Lieu. L'Europe et la France mérid. £#. FL en juillet. L’espèece lathyrus clymenum ne diffère de la précédente que par son étendard rouge , ses ailes bleuâtres, et les pédoncules souvent biflores. 2. Pédoncules biflores. * 11. G. de Tanger, L. tingitanus, Vulg. pois grec. Tiges de 4 à 5 pieds, anguleuses, un peu ailées. 2 fol. lan- céoléés, ovales. Vrille grande et rameuse. Fleurs grandes, l’e- iendard d’un pourpre violet ; les ailes et la carene rouges. Le- gume ayant la suture dorsale canaliculée et bordée de chaque coté. Les pédoncules souvent uniflores. Lieu. La Mauritanie. f$. FI. en juillet. * 12. G.odorante, ZL. odoratus. Pois de senteur. Tiges de 4 à 6 pieds, anguleuses. 2 folioles ovales, un peu velues. Vrille rameuse. Stipules denui-sagittées. Fleurs grandes, odorantes, ped. , ax. Far. * 1. A étendard d’un violet tres-foncé ; les ailes el la ca- rene bleues. 2. À étendard rose, les ailes violettes et la carene blan- che. Péd. souvent triflores. Zieu. La Sicile. £#. FL en juillet. *3. A étendard rose , les ailes et la carene blanches. Lieu. L'ile de Ceylan. F4. F1, id, 170 CLASSE XIV, ORDRE VY 15. GESsE annuelle, L. annuus. Tiges d’un pied et demi, un peu ailées. 2 folioles oblongues, étroites, aiguës. Fleurs pctites, jaunes , péd. , ax. Lieu. La France mérid. £54, FI. id. 5. Pédoncules multiflores. 14. G. velue, L. hirsutus. Tige d’un à 2 pieds , un peu ee 2 fol. lancéolées, élroites, mucronées. Vrille trifide , rameuse. 2 à 3 fleurs purpurines, péd., ax. Carène blanche. ; Lieu. La France , l'Angleterre. 254. FI. 1d. 15. G. nerveuse , A neTvosus. Tiges d’un pied , Simples, striées. 2 fol. presque sessiles , lar- ges, ovales, pnintues , veinées , réticulées. Vrille trifide. Su- pules sagitiées. 5 à 7 fleurs purpurines , assez grandes , sessiles , en épis axillaires. Gousse linéaire. Lieu. L'Amérique. 16. G. tubé'euse, L. tuberosus. Racine tubéreuse, pyriforme. Tiges foibles, anguleuses, d’un pied. 2 fol. ovales , obtuses, mucronées. Vrille diphylle. 5 à G fleurs d’un rouge rose, péd. , ax. Lieu. La France, #.Fl. id. 17. G: des prés , L. pratensis. Tiges grèles, foibles , anguleuses, ailées , d’un pied et demi. 2 fol. lancéolées , à 3 nervures. Vrille simple ou trifide. Su- pules sagittées, presque aussi grandes queles fol. Fleurs jaunes ; 3 à 8 en gra ppes courtes , péd., ax. Lieu. Les Prés. End. #.FI. en juin—août. * 18. G. des bois , L. sylvestris. Tiges de 5 à 4 pieds, aïlées, grimpantes. 2 fol. ensiformes , très-pointues. Vrille trifide. Fleurs grandes , roses , 4 à G en grappes péd., ax. Lieu. Les bois. Ind. #. FI. br do * 19. G. à feuilles larges , L. Jatifolius. Pois vivace. Pois à bouquet. Tiges de 4 à 5 pieds ; ailées. 2 fol. ov., larges, nerveuses ; LES LÉGUMINEUSES. 177 roides. Vrille trifide. Fleurs d’un pourpre rose, grandes, 8 à 12 en grappe ax. , péd. Lieu. La Fr. mérid. , l’'Angl. %. F1. en juillet—sept. Cette espece ne diffère guère de la précédente. 20. G. des marais, L. palustris. Tiges foibles , d’un pied et demi , un peu ailées. 5 à 6 fol. obl., mucronées. Vrille rameuse. Grandes stipules sagittées. 5 à 5 fleurs bleuâtres , péd. , ax. j Lieu. Les prés humides de la France. #. FI. 1d. 21. G. pisiforme , L. pisiformis. ‘ Tiges foibles, anguleuses, d’un pied et demi. 3 à 4 paires de fol. ov. Vrille rameuse. Grandes stipules auriculées. 10 à 12 fleurs purpurines , en grappes péd. , ax., ou blanches avec des veines rouges. Lieu. La Sibérie, l'Allemagne. # . Fl. en juin. Culi. Pleine terre. Toutes les gesses se plaisent dans les bons fonds de terre, les unes dans les lieux un peu ombragés etfrais, commeles 5 dermieres et les 2 premieres. Les autres, comme la 12€ et les annuelles , dans les terres chaudes et légeres. Toutes se multiplient par leurs graines qu’on seme dans la place où les plantes doivent rester. Leur culture est par consé- quent fort simple et se réduit à les sarcler de temps en temps, et à leur donner des appuis. Us. Les espèces 3 et 16se cultivent quelquefois dans les pota- gers ; la 3° pour en manger les semences ; la 16°, les tubercules; mais elles ne valent ni les pois ni les pommes-de-terre ; ainsi 1l faut avoir du terrain de trop pour l’occuper de ces plantes. La rit, la 12€ et la 10° sont depuis long-temps en possession de décorer les jardins ; toutes trois par leurs fleurs grandes et d’une couleur agréable ; la 12€ joint en outre une odeur tres-suave. Mais si celle-ci a ces qualités, la 19e a de plus qu’elle celle d’é- tre vivace et d’avoir de plus belles grappes. l faut semer de ires= bonne heure la 12e, c’est-à-dire aussitôt apres que les fortes gelées sont passées ; elle deviendra beaucoup plus belle ; ses {leurs seront plus nombreuses et ses graines müriront mieux, La 18°, qui croit dans nosbois , ne seroit pas non plus dépla- cée dans les jardins. 172 CHASSE XIV, ORDRE XI. $ La 5° que les agriculieurs nomment lentille d ‘Espagne , est cultivée depuis quelque temps comme fourrage. Pois, Pisum. Cal. et corolle de la gesse. Style Ponte. caréné supérieu= rement. SUgm, velu. Gousse longue , polysperme. Sem. glo- buleuses , avec un ombilie ur) # 1. Pois ue D. sativur. Tiges longues , grimpantes. Fol, sess. Péliole cylind. Stupules plus grandes que les fol. , arrondies à leur base. Fleurs blanches, roses , violettes , plusieurs sur des péd. ax. Lieu. L'Europe mérid. ##. FI. en juin—sept. Variétés principales. \ 1. Pois sans parchemin, ou goulu. Cosse large, tendre , souvent courbée. Pisum excorticatum. 2. P. nuchaud. Pois de {0 jours. Häuf. 3. P. suisse. | 4. P. carré , blanc et vert. PF. quadratum. 5. P. d'Angleterre. Pois moelleux. Marrowfat en anglais. 6. P. nain. P. hurmile. 7.P. commun. Bisalle. P. arvense. 9. P. à bouquets. Pisum urnbellatum. Fleurs disposées en ombelles. Semences brunes ou tachetées. On culuve depuis si long-temps les pois dans les jardins, qu’ils ont fourni beaucoup de sous-variétés. L'essentiel, dans la récolte de ce légume, est d’avoir les pois sans mélange. La premiere variété se seme en mars avec les autres ; elle devient souvent assez haute et demande des rames élevées. La seconde est la plus hâtive , et son grain est très-estimé ; mais elle est tres-sensible à la gelée ; on ne doit donc la semer que lorsqu'on croit n’en avoir plus à craindre ; elle aime une terre légère et substantielle. La 3 est la meilleure pour avoir des primeurs. Elle craint LES LÉGUMINEUSES. 173 moins le froid que les autres. C’est celle qu’on doit semer de préférence en décembre ou en janvier, La 4e fournit beaucoup de grains. C’est la meilleure espèce pour la purée. La’ 5° est , à mon avis, supérieure à toutes ; elle réunit toutes les qualités qu’on peut desirer; ses grains , peu formés , sont aussi bons que ceux des autres variétés ; plus gros, et même pres de la sécheresse , ils sont toujours tendres et moelleux ; secs , ils font d’excellente purée. Ce pois, en outre, charge beaucoup et devient tres-haut. La G° ne s'élève qu’à 12 à 15 pouces; on peut en faire des bordures. Cult. Le pois est le légume à qui les engrais préliminaires sont le moins nécessaires, parce qu’il est alimentaire dans son état naturel. Il vient bien dans tous les sols doux et rendus meu- : bles par la culture, Il n’exige d’autre soin que le sarclage lors qu’il a été semé après l'hiver. Ceux de décembre ou de janvier demandent une terre plus chaude , une exposition plus abritée et des couvertures pendant les gelées. Les autres se sement de- puis mars jusqu’à la fin de juin. Ceux qu’on sémeroit apres cette époque ne müriroient pas leurs graines , mais pourroient en- core être d'usage élant verts. Les pois doivent être changés tous les ans de terrains ; on s'aperçoit de leur plantation dans le même endroit, par une quantité moins abondante. On les sème en planche sur { rangs au plus ; les rangs à un pied de distance entre eux, afin qu’on puisse les travailler aisément avec la houe ou le ratissoir , et qu’ils puissent jouir de tous côtés de l’air libre qui leur est ab- solument nécessaire , cette plante ne pouvant croitre ou fruc- tifier dans les lieux couverts et ombragés, et lorsque ses tiges sont étouffées l’une par l’autre. On les rame lorsqu'ils ont en- viron 6 pouces de hauteur , ou que leurs vrilles commencent à s’alonger ; si l’on attendoit plus tard, la plupart resteroient couchés sur la terre. Les rames doivent être proportionnées à la hauteur des variétés. Pour la 5°, il en faut de 7 à 8 pieds. Les pois se mélangeant tres-souvent dans les jardins, il faut , avant de les semer , trier les espèces qui peuvent se rencontrer x74 CLASSE XIV, ORDRE Xrf. parmi celle qu’on veut mettre en terre , pour que toutes soient toujours aussi pures qu'il est possiblé. Dans quelques terrains on s'aperçoit, dit-on, qu'ils dégénèrent; mais souvent c’est faute de ce soin préliminaire. Au reste, je crois utile de changer quelquefois les semences, non-seulement pour ce légume, mais pour tout autre. La 9° variété se sème en plein champ en mars ou avril. Elle vient mieux dans les bons fonds que sur les hauteurs, mais toujours dans les lieux tres-ouveris et point du tout ombragés. On répand ordinairement 5 à 7 boisseaux par arpent. Quand le printemps est trop sec, quelquefois.ce grain manque dans les “situations élevées, ou au moins il lève tard et fructifie peu. Souvent on lur joint d’autres Ji: mais on doit n'y méler que ceux qui mürissent à son époque. La vesce ne lui con— viendroit pas. Us. On mange les pois de deux mamieres , verts, et secs en purée. Les premiers sont sains. Les seconds venteux et nour- rissans. Leur farine est émolliente. La premiere variété , dont on mange les cosses , est aussi fa cile à digérer que les haricots verts. On en fait de bons potages en la faisant cuire dans les bouillons qu’elle épaissit. La 7° fait un excellent fourrage pour les chevaux et les bes- taux ; elle remplace l’avoine et nourrit mieux. On la leur donne sèche ou verie, mais plus souvent dans le premier état. | La 8 est plutôt une plante de décoration que d’utilité. * 2, Pois mariime, P. marttimuim. Tiges anguleuses. Süpules sagitiées. Pétioles planes en-dessus. Pédoncules multiflores. Fleurs bleues. Lieu. Les côtes maritimes. Ind. 4. FI. en juillet. *3. P.ocre, P. ochrus. Tige d’un pied et demi, foible. Feuilles inf. simples, cou- rantes sur la tige, terminées par un filet; les sup. à 2 à 4 ic tres-petites. Vrille rameuse. Fleurs petites, jaunätres, L., ped. Le La France Hérid +. FL. 1d. Ces deux espèces ne sont cultivées que dans les écoles de bo LES LÉGUMINEUSES. 179 tanique. L'une habite nos côtes marilimes , l’autre les champs des pays mérid. On n’en fait aucun usage. Orobe, Orobus. Cal. tubulé , obtus à sa base , à 5 dents , dont 2 sup. plus cour tes et plus profondes. Style lin. Sigm. supérieurement velu. Gousse oblongue , polysperme ; les sem. rondes, x. ORo&E gessier , O. laihyroïdes. | 3 ou 4 tiges d’un pied. Feuilles à 2 fol. opp. le long de la tige , sessiles , glabres , roides, d’un vert leger. Une stipule entiere à leur base. Fleurs d’un beau bleu , en épis serrés, péd. , ax. à l’extrémité des tiges. Lieu. La Sibérie. #. F1. en juin. * 2. O. jaune , O. luteus. Tige de 5 pieds, droite, slriée, simple cu peu rameuse. Feuilles ailées , à 6 à 10 fol. ovales-oblongues, pâles en-des= sous. 5 à 10 fleurs jaunâtres , péd. Lieu. La France mérid. , l’Alsace , les Alpes. % .F1. id. * 5. O. printanier , O. vernus. Tiges d’un pied, droites, lisses. Feuilles ailées , à 4 à 6 fol. ov., pointues. Stipules demi-sagittées. Fleurs purpurimes, ascez grandes, 4 à 8 ensemble, péd. , ax, bleues ensuite, Lieu. La France mérid. %.FI. en mars et avril, et aussi en juillet lorsqu”on a coupé les tiges. 4. O. tubéreux , O. tuberosus. Tiges grèles , ailées, d’un pied. Feuilles ailées, à folioles alongées , pointues , au nombre de 4 à 6. Fleurs d’un pourpre rose , 2 à 4 ensemble , péd. Cette couleur se change eu bleu quelques jours après l’épanouissement. Lieu. La France , les bois. #. Fl... en mai et juin. 5. O. à feuilles étroites, O. angust'folius. Feuilles à 2 folioles ensiformes , presque sessiles ; les stipules en alène. Tige simple, Fleurs jaunes, peu nombreuses , dis- posées en grappes terminées par un filet, Lieu. La Sibérie. #. FL. id. 176 CLASSE XIV, ORDRE Xl L’espece O, blanc, O. albus, Lan. fils ressemble beaucoup à celle-ci ; elle en diffère par ses feuilles pétiolées , par ses fleurs blanches, et ses grappes, qui ne sont pas terminées par un filet. 6. OrosE nowâtre, O. niger. … Tiges d’un pie et demi, fermes , anguleuses , rameuses.. 6 folioles opposées , ovales nan » petites, pointues, glauques. Fleurs purpurines , 4 à 8, pédonculées , axillaires, bleues ensuite. Lieu. La France sept. #. F1. id. 7. O. des Pyrénées , O. pyrenaicus. Tige rameuse, diffuse, anguleuse , un peu velue. 2 fel. OPP. lancéolées , nerveuses. Stipules grandes, demi-sagittées. Fleurs rouges , pédonculées. Lieu. L'Espagne. La France mérid. %. F1. en mai. 8. O. des bois, ©. sylvaticus. Tiges de 6 à S pouces , rameuses , couchées , velues à leur base. 14 à »o fol. ov. , obl., petites, rapprochées , serrées. 6 à 12 fleurs purpurines , péd., ax. Lieu. La France , l’'Angl. %. F1. en à juin et juillet. *9. Ô. à deux couleurs, O. varius. Curris, Mag. O. versicolor, GMELIN. Plante basse , formant un petit buisson. Feuilles à 4 folioles , linéaires-lancéolées , étroites, pointues, tres-glabres. Tige ailée, rameuse, Stipules demi-sagittées , tres-entieres. Fleurs pédon— culées , axillaires. L’étendard rouge ; les ailes et la carène jaunes. Lieu. L'Italie. #, Cette espèce ne paroït être qu’une variété de la 5e. Cult. Pleine terre. Ces plantes sont rustiques et viennent dans la plupart des terrains et des situations. On les multiplie par leurs semences , qu’on met en terre dans une plate-bande pré- parée , en automne , aussitôt après leur maturité. Elles réussis sent mieux dans cette saison qu’au printemps , où une grande partie des graines ne lève pas. Quand les jeunes plantes sont assez fortes pour être séparées , on peut les planter en pépinière ou à demeure. Comme elles ne fleurissent guère la premiere année , il vaut mieux les laisser dans leur semuis jusqu’au priu- LES LÉGUMINEUSE 6: t#7 temps ou l'automne de la seconde année; elles auront alors plus de force , et reprendront mieux à la transplantation. Si les orobes étoient trop nombreux dans leur semis ; il faudroit en séparer quelques pieds la prenière année. Us. Quelques orobes, comme les 3, 4 , 6 et 9 peuvent se trouver dans les parterres , où elles répandront par leurs fleurs de la variété. La 5€ sur-tout se distingue par sa floraison pré- coce, qui n’est pas un petit mérite pour les cultivateurs 1m-— patiens de la saison nouvelle. Sa farine est une des quatre réso- jutives. La of est la plus intéressante par la couleur variée de ses fleurs. On la cultive aussi en pots. 10. O. cotonneux, O.tomentosus, DEsFonr. Lathyrus tomen- tosus , Cav. ficia fruticosa, Win. Arbrisseau dont la tige est cotonneuse, Feuilles aïlées , Sans impaire ; à folioles tres-nombreuses, oblongues, blanches et cotonneuses sur les deux surfaces. Fleurs jaunes, au nombre dé -2 ou 5 sur chaque pédoncule. Lieu. Le Pérou. 5. Culr. Serre chaude. Cultivée au Muséum: Vesce, J’icia; Calice tubulé, 5-fide ou à 5 denis, dont les süp. plus courtes: Ovaire glanduleux d’un côté à sa base. Style filiforme. Stiga male transversalement barbu au-dessous dé son sommet, Gousse oblongue ; à plusieurs semences rondes , dont l’om= bilic est latéral. : 1. Fleurs portées surun long pédoncule. ï. Veste pisiforme, . pisiformis. _ Huit folioles ovales ; les inf. sess: Pétioles polyphylles. Péd; muluflores. Lieu. L’ Autriche , la France mérid. %. F1. en juillet. 2. V. dés buissons, 7. dumetorum. À Tige de 3 pieds au moins, rameuse , un peu ailée. Folioleé VI ) A 12 178 CLASSE XIV, ORDRE Xl: ovales , réfléchies , mucronées. Stipules presque dentées. Fleurs purpurines, 6 à 8 en grappe péd. Lieu. Les bois ,les haies. Ind. % . F1. en mai. 5. Vesce des bois, F. sylvatica. Tiges de 2 pieds, striées , rameuses. 8 folioles alternes , ovales. 8.à 10 fleurs blanches, l’étendard rayé de bleu, un peu pendantes , unilatérales > pédonculées. Stüipules ou culées. Lieu. La France , l'Angleterre. Y . F1. en juillet, 4. V. d'Allemagne, #7. cassubica. F. gerardi, Jaco. ° Tiges couchées , dé 3 pieds. 10 fol. ovales, aigués. Sipules enüeres. 6 fleurs d’un pourpre pâle , en épis pd. Lieu. L’ Allemagne. Y. F1 id. 5. V. multiflor e, Ÿ. cracca. Tige de 2 pieds et plus, striée, foible. 16 à 0 fol. linéaires, velues , soyeuses. Fleurs violettes ou bleues; plus de 20 sur chaque grappe. Espèce très-traçante. Lieu.Ind. %. FI. id. 6. V. du Levant, 77. nissoliana. Folioles obl. Stipules entières, péd., multiflores. Gousses ve- lues , oblongues, pendantes. Lieu. Le Levant. +. FL id. 7. V. bisannuelle, 77. biennis, Lin. , Mirrer. Tiges longues , de 3 à 10 pieds. 10 à 12 fol. glabres, lanc. Leur pétiole sillonne. Fleurs d’un bleu léger. vi Lieu. La Sibérie , la France mérid. #. FL. en juillet—sep- tembre 2. Fleurs axillaires , presque sessiles. 8. V. cultivee, 77. sativa. Tiges EIRE , d’un à 2 pieds. 10 à 12 "RL Oblongues , mucronées. Stipules avec une tache noirâtre. Fleurs purpurines, deux ensemble, axillaires, sur un ped. court. ne dents du calice tres-longues. Variété à semences blanches. Lentille du Canada vulg. Geitte variété est improprement nommée lentille, puisque la se r … ILES LÉGUMINEUSES. 179 mence est de la même forme que celle de l'espèce, c'est-à-dire globuleuse. ; Lieu. La France. £#, F1. en juillet et août. 0. V. gessière , #”. lathyroïdes. | Tiges de 6 à 8 pouces, foibles, fihformes. 2 folioles inf. 6 fo Jioles sup. , étroites et pointues. Fleurs petites , purpurines, sessiles , solitaires. | > Lieu. La France. £:t. FL en avril—juin. 10. V. jaune , #7. lutea. Tiges striées, un peu velues , d’un pied. 8 à ro folioles oblongues , un peu velues , avec une petite pointe. Fleur jaunes , presque sessiles , axillaires , solitaires. Lieu. La France. {:4. F1. en juillet. L'espèce 7. hybrida diffère de celle-ci par sa corolle velue: 11. V. étrangère, #”. peregrina. Tige glabre , anguleuse d’un pied et demi. 10 à 12 folioles linéaires , étroites , échancrées. Fleurs violettes, sess., ax., sol. Lieu. La France mérid. f$. FL id. 12. V, des haie, 77. sepium. Tige de 2 à 3 pieds, anguleuse , un peu velue. 10 à 12 folioles ovales, un peu velues en leurs bords et sur leurs nervures , al- Jant en diminuant vers leur sommet qui est obtus, avec une pointe. 3 ou 4 fleurs d’un pourpre obscur , ax. , presque sess. Lieu. Les haies, Ind. % . F1. en mai. *# 15. V. de Narbonne, 7. narbonensrs. Tige droite, striée , velue , d’un pied. 4 à 6 folioles ovales , obtuses , tres-crandes , denticulées. Fleurs d’un pourpre noir , axillaires, solitaires, presque sessiles, Lieu. La Fr. mérid. £$. FL. en juin. Autres espèces cultivées au Muséum , sect, 7. 14. V. à feuilles de sainfoin , 7”. onobrychioides, Azztox. Lieu. Les Alpes. ©. | 15. V. du Bengale, 7. bengalensis, Lax, Licu, Le Bengale. ©. 160 CLASSE XIV, ORDRE XI. 16. Vrsce d’un brun pourpre , V. atropurpurea, Desr.:; Vent, Hort. Cels. Lieu. La Barbarie. ©. Cette espece est entièrement velue elses gousses sont couvertes de poils roussâtres. Sect. 2. #7. N.bosselée , 7. torulosa , Desrowr. bien Ou 18. V. hybride, 7. hybrida , Lan. Lieu. La France mérid. On cultive encore dans les jardins de bot. plusieurs autres espèces annuelles. Elles n’offrent aux amateurs de plantes étran- gères et aux agriculteurs, que peu d'intérêt. Il y en a deux nouvelles cultivées en Angleterre , qui sont 77. grandiflora et F. michauxii. Elles sont © et originaires de la Hongrie. Cult. Pleine terre. Excepté la 8° espèce qu’on cultive en plein champ, les autres ne le sont guère que dans les écoles de bo- tanique. Les indigènes sont abondantes dans les bois et les haies. La 5° s'y fait remarquer par ses longs épis de fleurs. Quand on veut culüver ces plantes , on les sème au printemps, dans la place où elles doivent rester. | La 8° se seme en mars ou avril, ou en automne , avec du blé ou du seigle, pour en faire un grain d’hiver , qu’on nomme Arver- nache. Quand cette saison est rigoureuse , la vesce périt assez souvent ; mais lorsqu'elle résiste, elle produit un excellent four- ‘ rage, qu’on recueille de bonne heure l’année suivante. C’est, dans les pays septentrionaux, la meilleure fzcon de semer ce grain, par la cértitude où l’on est, lorsque les froids ne sont pas trop violens , de le récolter. Les vesces , au contraire, des- tinces à être employées sèches , et semées en mars, sont tres- difficiles à obtenir bonnes, parce qu’elles mürissent tard , et que les automnes, assez souvent pluvieux, empêchent alors d’en faire la moisson. Je les ai vu fr équemment encore sur la terre à la fin d'octobre, et alors elles sont à moitié perdues ou égrenées. On la sème aussi au printemps avec l’avoine , pour la donner en vert aux chevaux vers le mois d’août. Ce mélange s'appelle drigée, dravière ; il fournit une très-bonne nourri- ture qui est fort en usage dans les pays septentrionaux. La vesce \ LES LÉGUMINEUSES. 1ÔT demande de la chaleur, et un peu de pluie dans le temps de sa gérmination ; une bonne terre bien labourée , amendée et semée en blé l’année précédente. Dans les fonds frais et om bragés , elle pousse beaucoup en vert et ne fructifie guère. Dans les lieux exposés au soleil , elle pousse moins , mais graine beau- coup. | On mêle aussi ce grain avec la féve de marais , les pois ou bisaille , et quelques grains de seigle ou d’orge qu’on sème au printemps. Ce fourrage, dont on fait usage sec, se nomme trémois ou tramoïs. La quantité de ce grain pur est de 4 à 6 boisseaux par arpent. La 7° espèce est aussi cultivée en grand comme fourrage. Il y a environ 4o ans que Miller en a reconnu l’utülité , et l’a proposée aux cultivateurs de son temps. En effet, la hauteur de ses tiges, et sur-tout sa rusticité, présentent des avantages précieux aux habitans des pays septentrionaux. On la sème au printemps ou en automne ; et si on lui donne des soutiens à mesure qu’elle s'élève , ses tiges et ses feuilles restent vertes pendant tout l’hiver , dont elles bravent les froids les plus rigoureux. Us. La vesce est une des quatre farines résolutives. Les pigeons V’aiment beaucoup ; les poules la rebutent. Féve, Faba, Vicia, Lin. Cal. 5-fide. L’étendard plus long que les ailes et la carène. Gousse oblongue, épaisse, à 2 ou { semences grandes, oblon- gues , dont l’ombilic est terminal. * Féve culuvée ou de marais, F. sativa. Vicia faba, Lix. Tiges de 5 à7 pieds, droites, tétragones, fistuleuses. Feuilles ailées , à 5 à 4 paires de fol. entières , presque sess. et obl. Su pules à la base du pétiole commun. Fleurs ordinairement blan= ches, avec une grande tache noire au milieu de chaque aile, plusieurs ensemble sur un pédoncule tres-court et axillaire. Lieu. L'Egypte. 4. FI. en juin et juillet. 3182 (CLASSE XIV, ORDRE XI. W’artiétes. . r. À fleurs entierement blanches, *9. À fleurs téintes de rose, #3. Féve naine. 4. Féve julienne. 6. Féve de cheval ou des champs, F. eguina. Cult. La féve de marais et les variétés 3 et 4 se cultivent de- puis long-temps dans les potagers pour leur utilité alimentaire. Leur culture est absolument la même que celle des pois ; ex- cepté qu’on sème les graines à un peu plus de distance les unes Vsous-varictés par les fleurs des autres. On les plante depuis janvier jusqu’à la fin de mai. Leur terre doit être douce et plus substantielle que celle des pois. Elles ne viennent pas plus qu’eux dans les endroits pro- ches des ombrages. Elles sont plus sensibles au froid. Si on en sème en hiver , elles doivent en être bien garanties ; si on at- tend le printemps, on ne doit les mettre en terre, sans cou- verture , que lorsque les gelées ne sont plus à craindre. Il faut de temps en temps les sarcler, et, à mesure qu’elles s’élevent , leur fournir de nouvelles terres en les buttant par sillons; cette opération non-seulement leur fait porter plus de grains , mais soutient leur tige. Les féves naines 3 et 4 se culüvent de même. On en fait ordinairement des bordures. La 5° espece ou variété est celle qu’on seme en mars ou en avril , en plein champ, soit seule , soit mêlée avec le pois bi- saille , ou même la veste, pour en former le grain qu’on nomme trémois , qu’on récolte ordinairement sec. Il est essentiel de les semer de bonne heure dans nos pays septentrionaux, parce qu’etant long-temps à venir en maturité, on les recueille tou- jours assez tard , et quelquefois on les perd , ou elles s’altèrent par les pluies de l'automne. La terre doit être douce , amendée et bien cultivée , et dans les fonds plutôt que sur les hauteurs, où elles ne réussissent pas aussi bien. Les terres fortes , tenaces. et argileuses ne leur conviennent pas du tout, quoiqu’elles produisent néanmoins de bons grains graminés. Us. On mange la féve des jardins lorsqu'elle est verte et LES LÉGUMINEUSES : 183 encore pelite ; elle est dans cet état assez saine. Mais plus vieille, elle est venteuse. Sa farine est une des 4 farines résolutives. Les féves sèches ne sont d’aucun bon usage. On en fait quelquefois du pain avec d’autres grains, mais il est trés-médiocre et de mauvais goût. Les féves sèches des champs sont un tres-bon fourrage pour les chevaux et les bestiaux , à qui elles donnent de la force et de l’embonpoint. Ers , Ervum. Cal. à 5 div. profondes, presqu’égales, de la longueur de la co- rolle. L’étendard plus grand que les ailes et la carene qui sont très-courtes. Style simple. Stigmate non barbu. Gousse oblongue , à une à 4 semences , renflée au-dessus des se- mences. | * 1. Ers lentille, Æ. lens. Tiges foibles, menues , anguleuses , d’un pied. Feuilles à 10 à 12 fol. oblongues, petites. Vrille au sommet du pétiole. Fleurs blanchâtres , 2 ou 3 ensemble , péd., ax. Semences rondes, convexes , comprimees. Lieu. La France. {:$. FL. en mai. 2. E. tétrasperme, Æ. tetraspermum. Tiges grêles, foibles , d’un pied et demi. Feuilles à 8 à 9 fol. liréaires , glabres. Le pétiole tèrminé par une vrille. Une ou 2 petites fleurs blanchâtres , péd. , ax: Lieu. Les champs. Ind. ##. FI. en juin. 5. E. velu, Æ. hirsutum. Tige d’un pied et demi, grêle , tres-foible , anguleuse. 12 à 14 fol. oblongues, obtuses , avec une petite pointe. Ville ra meuse. 3 à 4 fleurs peutes , d’un bleu tres-pâle , péd., ax. Lieu. Les champs. Ind. +. F1. id. 4. E. de Sologne, Æ. soloniense. Tiges de 6 à 7 pouces , anguleuses. Feuilles inf. à 2 à 4 fol. obtuses ; le pétiole terminé par une pointe. Les sup. à 6 fol. opp. ; le pétiole terminé par une vrille courte. Fleurs rougeë- tres , ax. , sol. , presque sessiles. Lieu. La France. 4. FL en avril mè 104 CLASSE XIV, ORDRE XK Obs. Si cette espèce est ; comme l’a cru Wilidenow, syno= nyme de la vesce St n° 9 ..elleestici en double emploi; mais dans ce doute | j'ai dû la laisser. 9. Ers à une fleur, £. monanthos: Ficia monanthos, DESFoNT. Cat. Tiges foibles, d’un pied. 14 à 15 fol. linéaires, obtuses , avec une pointe. Vrille rameuse. Fleurs bleuâtres ,) péd. , ax. , sol. Lieu. La Russie , l’ltalie. 4. FL en juin. 6. E. ervilier, Æ. ervilia. Vicia ervilia , Wuxo. Tiges dh pied , foibles , anguleuses , tres-rameuses. 16 à 39 fol. petites , oblongues , obtuses. Fleurs blanchâtres , 2 à 5 ensemble , péd. , ax. Lieu. La France. $. FI en juin. Cult. Pleine terre. La première espece se cultive dans les jar- din5 et dans les champs. Les terres légeres seules lui conviens nent ; elle ne reussit pas aussi bien dans les fonds gras et hu- imides , et dans les sols argileux et forts. On la cultive souvent dans les grands potagers , mais rarement dans ceux qui ne sont pas étendus, parce qu’elle tient une place qui pourroit être mieux employée pour un plus grand produit. On la sème en sillon comme les pois ;eile ne demande d’autre soin que d’être sarclée de temps en temps; mais ce soin est indispensable. On le cultive en plein champ dansles terres légères , seule ou mêlée avec d’autres grains. On la sème rarement seule dans nos pays sept. , mais souvent avec la vesce, la bisaille et l’avoine. Elle forme avec ces grains un excellent fourrage qui plaît aux bestiaux , qui les engraisse et les fortifie. On la répand en avril dans les terres bien ameublies, et toujours dans celles où l’'humt cité ne séjourne pas. | | Les autres espèces ne sont guère cultivées. Us. On fait dans plusieurs pays de la France, et SA ALtOUE à Paris ,une grande consommaton de lentilles pour l’usage ali- mentaire. Elles sont tres-venteuses , et quand elles ne sont pas. çuites dans une eau qui favorise leur cuisson , leur peau est sou ventdure et indigeste. On en fait debonnes pures. Sa farine , ainsi que celle de la sixème espèce , est une des 4 xésolutives. | LES LÉGUMINEUSES. 105 Ciche , Pois ciche, Cicer. 4 Cal, égal à la corolle, à 5 div., dont les 4 supérieures sont penchées sur l’étendard qui est assez grand , et la 5€ sous la carène qui est tres-petite. Gousse enflée, rhombeïdale, à 2 se- mences. * Cicue à feuilles ailées, C. arietinum. Tiges droites, diffuses, anguleuses, d’un pied. Feuilles ai- lées , avec une impaire , à 13 à 17 fol. ovales, velues ; dentées. Fleurs petites , violettes , péd. , ax, , sol. ; le pédoncule coude. Lieu, La France mérid. , le Levant. 15. F1. en juillet. Cult. Pleine terre. Cette plante se cultive dans quelques pays comme le pois; mais son goût lui est si inférieur, qu’ilfaut avoir de la place de reste pour l’employer à cette culture. On sème le pois ciche en novembre dansle midi de la France, où on le cultive beaucoup plus que dans le nord , par la dif- ficulté d’avoir de bons pois ; dans le nord , on doit le semer en octobre pour qu’il puisse se forüfñer avant les gelées. Dans le midi on lemploie comme aliment pour les hommes ; dans le nord 1l ne peut servir que comme fourrage. Mais comme 1l est beaucoup de ces derniers qui lui sont préférables, on le cultive par conséquent fort peu ; et quand on le fait, c’est plu- tôt par curiosité que pour l’utile. Us. Sa farine est émolliente et résolutive. Des cafetiers falsi- ficateurs font rôtir ses pois , les pulvérisent , les font bouillir, et en donnent la décoction en place -de café , ou bien les mélent avec ce dernier. 186 CLASSE XIV, ORDRE Xl. VIT. Corolle irréculière,papilionacée. 10 étamines diadelphiques. Gousse — à article mo- n0Sperine. Chenille , Scorpiurus. ; Cal. 5-fide, presqu’égal. La carëene divisée en 2 parties à sa base. Gousse oblongue, coriace , roulée , sillonnée , à articulations . resserrées , 1-spermes. * 1. CHENILLE vermiculée, $. vermiculata. Tiges de 8 à 10 pouces , couchées. Feuilles obl., entières ; rétrécies en pétiole. Fleurs petites , jaunes, péd., ax., sol. Gousses couvertes d’aspérités , imitant une chenille roulée sur _ elle-même. Lieu. Le merid. ?:$. FI. en juillet. * 2. C. hérissée, S. echinata, Lam. Cette plante oo LDH à la précédente. Elle en differe par ses pédoncules mulüflores , et par les aspérités de ses gousses qui sont pointues. Ses var iétés sont : 1. À gousses denticulées , $. muricala , Lix. 2. À gousses à aiguillons, $. sulcata , Li. 3. À gousses hispides , S. subvillosa , Lin. Lieu. Id. £$. FI. id. Cule. On ne cultive ces plantes que dans les jardins de bota- nique , ou par curiosité. On les seme dans une bonne terre, à une exposition chaude, ou sur couche en plein air, où on les laisse fructifier. La singularité de leurs semences est le seul titre qui puisse engager à leur culture. Ornithope, Pied d'oisea, Ornithopus. Cal. tubulé . , presqu’égal, persistant, 3 5 dents. Tres-petite carene. Cousse ua ique , en alène, arquée, à articulations cylindriques. LES LÉGUMINEUSES. 107 1. Pix D'OxsEau ou ornithope commun, ©. perpusillus. Tiges menues , foibles , couchées , de 6 à 5 pouces. Feuilles ailées , à 5 à 6 paires de fol. petites, opp., très-entieres. Fleurs petites , d’un jaune fonce , entêtes , péd. , ax. Lieu. Dans les lieux sablonneux de la forêt de Devres. Ind. #4. FI. en mai—août. 2. ORNITHOPE comprime , O. compressus. Tiges de 6 pouces, plus droites. Feuilles ailées , à 10 à 12 paires de fol. étroites , un peu velues. Fleurs jaunes , disposées de même. Gousses comprimées, ridées. Lieu. L'Europe mérid. £4. FI. en juillet. 3. O. scorpioide , ©. scorpioides. Tiges rameuses , glabres , de 2 pieds. Feuilles à 3 fol. sess. ; V’impaire beaucoup plus grande, d’un vert cendré. Fleurs jau- nes , disposées id. Lieu. L'Europe merid. ##. F1. id. Cult. Ces plantes ne se cé dans In , comme la chenille , ‘que par curiosité. On les seme de même dans la place où elles doivent rester. Il leur fant aussi une terre chaude et lézere. La 1r° est assez commune, et n’entre pas dans les jar- dins ; la réunion-de leurs gousses articulées imite assez bien le pied d un oiseau. Elle est apéritive , diurétique. On l’emploie peu. Hippocrèpe , Fer à cheval , Hippocrepis. Cal. à 5 dents inégales. Gousse oblongue , comprimée, mem- braneuse, droite ou courbée , à plusieurs articulations mo- nospermes, imitant un fer à cheval. Une semence courbée dans chaque articulation. 1. HippocrèPe unisiiqueuse, 7. unisiliquosa. Tiges de 7 à9 pouces, anguleuses, striées, presque couchées. Feuilles ailées, à 5 à 6 paires de fol. petites, presque tronquées. Fleurs jaunes , presque sess. , ax. , presque sol. Lieu. L'Italie. #4. FL. en juillet. 2. H. multsiliqueuse, H. mullisiliquosa. Tiges de 5 à 7 pouces, menues , anguleuses. Feuilles ailées, 186, JE SSE CIVS ORDRE X1 4 paires de fol. oblongues, obtuses. Fleurs petites , jaunes, ou 4 ensemble , péd. , ax. Lieu. La France , pres Abbeville. ©). F1. id. * 3. Hiprocrèpe des iles Baléares , H. balearica. Tiges d’un pied , droites, rameuses, persistantes. Feuilles ailées , à 8 à 9 paires de fol. petites, étroites , linéaires. 8 ou 10 fleurs jaunes , en tête ombiliforme , péd. ” A, Lieu. Minorque. . FI. en mai et juin. Toujours vert. h. H. vivace , H. comosa. Tiges de 7 à 8 pouces, lisses, sillounées , diffuses , en touffe, Feuilles ailées, à 6 à 7 paires de fol. obtuses. 5 à 8 fleurs jaunes, en têtes » péd., ax. Gousses rudes , garnies d’ échancrures. Lieu. La France, près Amiens, l'Angleterre w. F1, en avril —juin. O1 &° Cult. Lesr, 2 et 4° espèces sont de pleine terre. Les 2 pre- mieres se sèment en place, dans une bonne terre chaude et lé- gere. La 4€ peut aussi se cultiver de même. La 3° est d’orange- rie ; on la sème au printemps en pot sur couche, et on la con- duit comme les autres plantes de cette température. La fe; quoi- qu'indiquée % , ne dure que 2 ou 3 ans, encore faut-il qu 'elle soit dans une terre médiocre et pierreuse. Us. Excepté la 3° espèce , qui forme un assez joli arbuste par son petit feuillage et le nombre de ses fleurs , les autres espèces ne sont guère cultivées que dans les écoles ou par curiosité. On donne à la 4€ la propriété d’être astringente. Elle est peu en usage. Coronille, Coronilla. Cal. court, persistant, à 2 lèvres ; la sup. à 2 dents jointes; l’inf. à 5 dents. L'étendard à peine plus long que les ailes. Gousse longue , à arüculations distinctes, et, comme l’exprime Jus- sieu , séparée par des isthmes. % 1. CoroniLLE des jardins, Sécuridaca des jardiniers, C. eme- s..Emerus, T2 An brisseau garni de beaucoup de rameaux Biel : qui for ment un Da arrondi , de 3 à 4 pieds, Les rameaux verts et . fan peu anguleux, Feuilles ailées, à 7 fol. glabres, presqu’en à LES LÉGUMINEUSES. 169 cœur. Fleursjaunes, rouges sur le dos de l’étendard,5 ensemble, péd. , ax. Lieu. La France mérid. b. F1. en avril—juin. Cette espece que Tournefort a séparée des coronilles, diffère de ce genre par ses semences presque cylindriques ; ses pétales onguiculés, etles deux callosités qui se trouvent à la base de l’on- glet de l’étendard. Ces particularités pourroient donner lieu à faire un genre distinct de cet arbrisseau. * 2. C. glauque, C. glauca. Tige de 2 à 5 pieds. Rameaux coudes et nombreux. Feuilles à7 fol. en coin, tronquées à leur sommet, avec une petite pointe, d’un vert glauque , un peu charnues; les inf. distantes de la tige. Fleurs jaunes, 10 à 12 ensemble en couronne, ped , ax. Lieu. La France mérid, 5 F1. une partie de l’année, sur-tout l'hiver, * 3. C. couronnée, C. coronala. fl Tiges droites ;. d’un pied et demi , rameuses, glabres. Feuilles à 11 fol. ovales, d’un vert glauque; les 2 inf. rapprochées de la tige. 20 fleurs jaunes, en couronne, péd., ax. Lieu. L'Europe mérid. ©. FL en juillet. * 4. C. stipulaire , €. stipislaris, Lam. C Rrecmee et valen- ina ? Lin. Tige de 2 pieds, droite, ligneuse ; Je rameaux nombreux, glauques , fléchis en zigzag. Feuilles ailées, à Q à 1x fol. char- nues , glabres, d’un glauque bleuñtre ; la terminale plus grande. 2 stipules larges et opposées à la naissance des feuilles sup. Fleurs jaunes, Ô à 10 en couronne, péd. Lieu. L'Espagne , l’Îlalie. 2. FI. en nov.—mars. 5. C. joncée, €. juncea. Tiges de 2 pieds, droites ; les rameaux nombreux, droits, effilés, verts, presque nus. Feuilles à 5 fol. petites, oblongues, _distantes. Fleurs jaunes, 6 à 7 en couronne péd. terzuimales. Lieu. La France mérid. & . F1. en juin. G.,C. à Rees feuilles, €. minima. Tiges de 8 à 10 pouces, nombreuses, diffases , en partie cou- RES et formant une toulfe. Feuilles à 7 à 0 fol. petiles, ovales, obluses ,,avec une pointe, d’un glauque clair ; la paire inf, rap- 199 CLASSE XIV, ORDRE XX, prochce de la tige. Fleurs d’un jaune verdâtre , 8 10 en cou— ronne pédonculée. | Lieu. La Fr. mérid. #. FL. en juillet, +7, CoronILLE variée, C. varia. Tiges nombreuses , de 2 à 3 pieds , rameuse, en partie cou. chées et trés-traçantes. Feuilles à 8 à 10 paires de fol. ov.-obl. , obtuses, avec une petite pointe et vertes. Fleurs mélangées de rose, de blanc et de violet ; 12 à 15 en couronne > péd. , ax. Lieu. La France, très-commune en Champagne. # . F1. en juin—nov. Lamarck l’indique {:+; c’est une erreur que les auteurs ont commiseset que les botanistes nouveaux perpétuent. * 8. C. à gousses plates, €. securidaca. Securidaca, Tourw. Securigera coronilla, DEcans. Tiges strices , creuses, d’un pied, couchées sur la terre. Feuilles à 7 à 8 paires de fol. obl., glabres, tres-obtuses. Fleurs jaunes, 8 à 12 en couronne, péd., ax. Les péd. siriés. Le nombre des folioles varie depuis 4 jusqu’à 8 paires ; elles sont en coin à leur base et tronquées à leur sommet. Les semences sont brunes et carrées. C’est, ce me semble, avec raison que Gærtner a sé- paré celte espèce de ce genre, dont elle a des caractères différens. Lieu. L'Espagne. #4. FI. en juillet. 9: ©. de Crète, €. cretica. Tiges menues, droites, anguleuses , d’un pied. Feuilles à 17 à 15 fol. trés-obtuses , glabres. Fleurs petites, purpurines , 5en- semble en ombelle , péd., ax. Lieu. L'ile de Candie. #4. FL id. vo. C. grêle, C. viminalis, Hort. angl. Lieu. Mogador. F1. en mai—nov. Cult. Les espèces 2, 3, 4, 5 et 10, sont d’orangerie pour Îles pays septentrionaux de la France; car dans ceux du milieu , elles passent bien en pleine terre, avec quelques abris dans les plus grands froids. Quoiqu’Aiton indique les espèces 3 et { comme étant assez rustiques pour être en pleine terre, je ne crois pas qu’on puisse les y mettre dans le nord de la France , qu’en gar- dant quelques individus en orangerie, et placant les autres dans des terres fort légères, médiocres, et à une bonne exposition. Si elles résistent à nos hivers ordinaires, elles périront en grande LES LÉGUMINEUSES. | 208 partie dans les fortes gelées , qui n’y sont pas rares. Les autres es- pèces sont décidément de pleine terre. Mult. par leurs graines. Celles des espèces d’orangerie semées en pot sur couche, et en plein air, ou dans des plates-bandes préparées. Elles lèvent bien de toutes manières, un peu plus longuement sans chaleur arti- ficielle, mais les plantes en sont plus fortes. Quand elles sont les vées et qu’elles ont environ 4 pouces de hauteur , il est temps de les mettre séparément en pot, qu’on place à Fombre pour la reprise. La première espèce se sème aussi en plate-bande, for- mée de terre légère et exposée au levant. On laisse les jeunes plants dans leur semis, en les couvrant en hiver jusqu’au prin- temps suivant qu’on les repique en pépiniere. Comme ces jeunes coronilles sont sensibles à la gelée dans leur jeunesse, je préfère de les semer dans de petites caisses , pour pouvoir les mettre pen- dant l'hiver à l’abri du froid. Les autres espèces Y% se sement de même en pleine terre ; et quand elles sont assez fortes, on les plante à la place où elles doivent rester. À l’égard des 2 annuel- les, on les sème en place. On n’a pas ordinairement besoin de semer les espèces 1 et 7; elles se propagent d’elles-mêmes , la première par la quantité de rejetons qu’elle pousse de son pied lorsqu’elle est dans une bonne terre. Un pied que j’ai arraché m’en a donné plus de 50 bien enracinés. La 7° est une plante tres-traçante qui de- vient incommode par seslongues racines qui serpententsousterre jusqu’à 6 pieds de distance , et élèvent de toutes parts de nou- veaux jets. Us. Les coronilles sont de jolis arbrisseaux tres-propres à or ner les jardins et à y répandre une variété agréable. Parmi elles on distingue la premiere qui se trouve actuellement dans tous les jardins; on la plante en masse, ou l’on en forme de jolies palissades qu’on tond au ciseau apres la fleur. Cette tonte la fait ordinairement fleurir 2 fois. Il ne faut pas la tondre en au- tomne. La 2° est aussi depuis long-temps cultivée ; elle est re= commandable par ses fleurs qui paroïssent en hiver et qui ont une odeur suave pour les uns, moins pour les autres. La 4° par son feuillage glauque. La 7€ par sès jolies fleurs panachées , si mombreuses , qu’à peine on voit les feuilles lorsqu'elle est en 192 CLASSE XIV, ORDRE XI pleine floraison. Les autres ont aussi leur agrément ; mat moindre, . sont aussi moins cultivées. Sainfoin , Aedysarum. Cal. 5-fide, persistant ; la carëne obtuse en travers. Gousse à articulations obrondes , Comprimées. ï. Sarwroin du Levant , ° alhagr. Tige ligneuse , de 3 pieds , rameuse. Feuilles simples , lanc. ; obtuses, glabres, d’un vert pâle. Epines sous les feuilles , rous , ges et d’un pouce de long. Fleurs pourpres , en têtes péd., ax. Lieu. La Syrie. 5. F1... 2. S. à feuilles de nummulaire , À. nummularifolium. Feuilles simples , cunéiformes. Lieu. L'Inde. +. F1. en juillet—sept. 5. S. du Gange, À. gangeticurn. Tige de 3 pieds , grêle. Feuilles simples, ov., pointues, stipulaires. Fleurs d’un pourpre pâle. Lieu. Les Indes or. {:$. F1. en juillet et août. 4. S. macule, Æ. maculatum. Tige grêle , d’un pied. Feuilles ov., obtuses. Fleurs petites ; rouges , disposées par paires au sommet de la tige. Lieu. L'Inde. ft. F1. en août. 5.S. chauve-souris, H. vespertilionts. Feuilles simples et ternées , à fol. bilobées ; les lobes lanc. ; divariqués. Gousses plissées. | Lieu. La Cochinchine, #. FI. en juillet et août. * 6. S. du Canada , A. canadense. Tiges de 5 à 5 pieds, droites, peu rameuses. Feuilles sims ples et ternées ; les feuilles et fol. lancéolées , arrondies à leur sommet, entières , d’un vert jaunâtre. Fleurs rouges, en grap- pes terminales. Lieu. Le Canada. %. F1. en juillet et août. *-.S. sensible, À. gyrans. Fes droite , simple, feuillée. Feuilles alt. ; pét., ternées; l’impaire ovale-oblongue , de 3 pouces de lon deu , etde8 à 10 LES LÉGUMINEUSES, 193 lignes de largeur ; les deux folioles de 6 lignes environ de lon- gueur sur une de largeur , lancéolées , toutes tres-entières, glabres , d’un vert ue. les pétioles garnis de poils à leur base , et de deux stipules sétacées. Souvent une des deux folioles manque. Fleurs en grappes droites , ax. et term. Lieu. Le Bengale, prés du Gange. Y ou 3-ann. Obs. sur cette plante. Si la sensitive , la dionée , l’oxalide du Malabar et les étamines de plusieurs plantes nous élonnent par leur sensibilité , ce sainfoin , en apparence moins doué de cette propriété, doit, par son mouvement particulier , nous surpren- dre bien davantage , et fournir une ample matiere à nos ré- flexions. Les premières sont extrémerment irritables ; le moindre toucher suffit pour qu’elles éprouvent à l’instant une contrac- tion; maisil leur faut une impression quelconque pour qu’elles manifestent leur sensibilité. Elles ne se meuvent pas d’elles- mêmes ; et quand, le soir, leurs feuilles se replient, cette espèce de sommeil leur est commun avec toutes les feuilles des plantes légumineuses. Îl n’en est pas ainsi du sainfoin sensible ; son mouvement lui est propre et essentiel ; il dépend absolument de lui-même ; il dure toute sa vie, et aucune sorte d'impression ne.sauroit ni le produire ni l’arrêter. Cette faculté est, pour ainsi dire , à cette plante comme le mouvement aux animaux. Ni la Ale , ni l’effet de la lumière et de l’obscurité , ni le contact et le choc, de l’air, du vent et des corps ne peuvent influer en aucune manière sur sa singulière propriété. Son mou- vement réside dans les deux petites folioles qui accompagnent, de chaque côté du pétiole, la grande foliole impaire. Cette der- niere éprouve le soir, comme toutes les feuilles des plantes de cette famulle, une contraction qui la fait baisser el prendre, pendant la nuit, une situation verticale ; mais les deux folioles ne sont pas sujettes à cette espece de repos. Quoique toutes ne se meuvent pas en même temps, 1l y en a toujours une partie en action. Elles décrivent un demi-cercle ; de la situation droite elles passent à l'horizontale, et s’abaissent en-dessous à la verti- cale : lorsqu’elles ont atteint cette derniere, elles remontent pour s’abaisser encore peu de temps après. SEE se reposent pour agir ensuige à leur tour. VIe 19 194 CLASSE XIV, ORDRE XI La cause de ce phénomène nous est inconnue et le sera vrai semblablement encore long-temps. Aucun objet extérieur ne pouvant l’occasionner , elle réside par conséquent dans les or— ganes de la plante ; et, de même que tous les animaux , à peine est-elle née que son meuvement se manifeste. Comme on ne peut raisonnablement lui attribuer une action volontaire, il me paroît assez probable que la cause du mouvement de ses folioles est dans l'irritation , le développement et le resserrement que peut leur occasionner la sève. En effet , si l’on considère atten- tivement leur pétiole, l’on remarque qu’il est un peu tors. Lors que la seve entre dans ses fibres , elle peut les irriter ou détor- tre par son accumulation le pétiole, en lui causant un mouve- ment que la foliole nécessairement partage , et par son exhala- ion, retordre ce même peétiole, et produire ainsi un mouve- ment contraire. Au reste, ce sainfoin ne seroit-il pas un des chaînons par les- quels le règne végétal s’unit au règne animal ? Il n’y a pas une tres - grande distance entre lui et un zoophyte, et de celui-ci au règne animal l'intervalle n’est pas tres-considérable. Le principe du mouvement est répandu en abondance dans toute la nature; tous les corps le reçoivent; leur organisation neutralise ou dé- termine son effet. Cette plante en a sans doute une qui nous le rend sensible. 8. Saiwroin à feuilles rudes , H. canescens. Tige de 5 pieds, rameuse. Feuilles ternées, à fol. ov., rudes en-dessous ; la term. plus grande que les autres. Fleurs petites , en épis un et conjugués. Lieu. Les Indes occid. #. FI. en juillet—sept. 9. S. à gousses tortues , À. tortuosum. Feuilles ternées , ov.-obl., obtuses. Fleurs en grappes droi- tes, ax. Gousses tortues, comprimées et pubescentes. Folioles tachetees. Lieu. La Vera-Crux. #5. FI. en juillet. 10. S. à fleurs vertes , A. viridiflorum. Tige droite. Feuilles ternées, un peu pointues. Fleurs en grappes droites et tres-longues. Lieu. L'Amérique sept. w. FL. … 02 LES LÉGUMINEUSES. 109 * 11. S. grêle , À. junceum. Lespedeza , Persoon. Feuilles ternées , lancéolées. Fleurs pédonculées, en espèce d’ombelles latérales. Gousses à une seule articulation rhom- boïdale. Lieu. X’Inde. % ou ©. FI. 1d. 11 bis. S. velu. . villosum. Lespedeza villosa , Persoow. Feuilles ternées ; folioles ovales-elliptiques , mucronées , co- tonneuses sur les deux surfaces. Fleurs en grappes ax. Stipules lanceolées. Lieu... Y. ; 12. S. à fleurs violettes, Z7. violaceum. Feuilles ternées , ovales. Fleurs géminées. Gousses nues , vei- neuses , articulées , rhomboïdales. Lieu. L’Amérique sept. %. El... 15. S. paniculé, H. paniculatum. Feuilles ternées , linéaires - lancéolées Fleurs paniculées. Gousses rhomboïdales. Lieu. La Virginie. HE .Fl... 14. S. des Alpes , Æ. alpinum. Tige droite. Feuilles aïlées , à 9 à 11 folioles ovales , obtuses. Gousses articulées , glabres , pendantes. Lieu. La Suisse. % . F1. en juillet. * 15.8. à bouquets , A. coronarium. Sainfoin d’Espagne. Tiges presque simples, de 2 à 4 pieds. Feuilles ailées , à 7 à 9 folioles assez grandes, ovales , un peu velues. Fleurs d’un : beau rouge , en épis courts, pédonculés , axillaires. Gousses ar- : ücnlees , hérissées , droites. Lieu. L’ltalie , la France mérid. ou 3-annuelle. Fi. en juillet. 16. Les espèces A. flexuosum et H. humile de Linne, ont beaucoup de rapports à la précédente. La première a ses gousses flexibles ; la seconde est plus petite dans toutes ses parlies. *17.S. cultivé , ZT. onobrychis. Tiges anguleuses , un peu couchées, fermes. Feuilles à 8 à 9 paires de fol. lanc. , étroites , mucronées. Fleurs d'un rcuge 190 CLASSE XIV ORDRE XIe « ose, en épis alongés, péd., ax. Gousses monospermes , épi neuses. Lieu. La France. #. F1. en juillet. 18. SAINFoIN crête de coq, F1. crista galli. _ Tiges grêles, rameuses, striées , diffuses , couchées, d’un pied. Feuilles à 5 à 6 paires de fol. lanc. , étroites. Fleurs pe- üles , dont les ailes sont tres-courtes et les divisions du calice su- bulées, aussi longues que la corolle. Gousses monospermes et piquantes. Lieu. La France merid. #+. FI. id. 19. S. à gousses courbées, À, crinitum. Tige frutescente. Feuilles aïlées. Fleurs en grappes , oblon- gues. Gousses courbées. Lieu. Les Ind. or. ».FI.., 20. S. à feuilles de bouleau, ÆZ. strobiliferum. Feuilles simples ; les bractées enflées , cordiformes , obtuses. Lieu. Les Indes or. +. 21. S. obscur, 1. obscurum. Tige d’un pied environ. Feuilles ailées, avec impaire , à5 à S paires de folioles sess., opp., ov.-obl., entières. Fleurs d’uu pourpre violel, un peu pendantes , en grappes term. Lieu. Les Alpes. %. FL. en été. Cette plante a des rapports avec la 14°. | Cul Eeslespeces 1 52, 9 ,,4, 9 ; 7500. I. Hg et 20 sont de serre chaude. La première peut cependant passer en serre tempéree. Les autres espèces sont de pleine terre. Toutes se multiplient par leurs semences. Les espèces {f se sèment dans la place où elles doivent rester ; celles de serre chaude sur couche et sous châssis, Lorsqu’elles sont levées , il faut peu à peu les accoutumer à l’air , ayant soin de les couvrir, soit par des cloches , soit par des châssis, dans les nuits froides ou dans les pluies du printemps. Quand la température de l'été est éta- blie, c’est-à-dire lorsque le thermomètre ne descend dans la nuit qu’au 11 ou 12€ degré, on peut laisser toujours les plantes à l'air, sans les ôter de la couche où elles doivent fleurir et fruc- tifier. Si la couche de leur semis avoit perdu sa chaleur , il vau- droit mieux alors les repiquer sur couche plus chaude, en les LES LEÉGUMINEUSES. 197 ombrageant jusqu’à leur reprise et leur donnant les soins que je viens d'indiquer. Quant aux espèces # ou D de cette temn— pérature, il faut les mettre en pots lorsqu'elles ont 2 à 3 pouces de hauteur , et les conduire comme les autres plantes de serre chaude ou de serre tempérée, Les espèces 6, 10, 12, 14, 15 et 21, qui sont Y , de pleine terre , se sément comme je l’ai dit, en place; mais peuvent aussi l’être en plate-bande de bonne terre légère , pour les re- piquer ensuite à demeure lorsqu'elles sont assez fortes. Cepen- dant comme ces plantes , ainsi que les astragales, ont des ra- cines pivotantes qui ne reprennent pas aisément Iorsqu’elles sont un peu longues, il vaut toujours mieux les semer dans l'endroit qui leur est destiné , en leur donnant une terre subs- tantielle et légère , si celle dans laquelle elles doivent végéter n’a pas ces qualités. On les multiplie aussi par leurs rejetons ou par la séparation de leurs pieds. _ L'espèce 17, ou le sainfoin cultivé, se sème en plein champ comme fourrage , soit seul , soit mêlé avec de l’avoine, de l’orge ou tout autre grain incapable de l’étouffer dans sa jeunesse. C’est dans les mois d'avril et de mai qu’on répand ordinairement sa graine, et comme il aime , ainsi que les autres espèces de ce genre , les sols secs, légers, mais qui aient. cependant un peu de fond , on choisit, pour sa culture, les coteaux et les terres crétacées. Il vient cependant beaucoup plus haut et plus abondamment dans les bons fonds, mais il n’y dure pas aussi long-temps. Au reste, sa durée est toujours , non-seulement relative au sol , mais particulièrement à la quantité plus ou moins grande d'herbes dont il se trouve environne. Sa culture , en cette circonstance, est la même que celle de la luzerne; il Gurera et fournira d’autant plus, que son sol sera net ou moins chargé de végétaux qui lui absorbent la nourriture. Une culture de sainfoin , bien conduite et de temps en temps de- barrassée des mauvaises herbes , amendée par des engrais légers comme les cendres , peut continuer en bon rapport pendant O à 10 ans; mais une autre , livrée absolument à elle-même, finit ordinairement la 5e année, ou du moins n'est plus avan— tageuse dans son rapport. Le sainfoin ne s'élève presque pas la 198 CLASSE XIV, ORDRE XIe premiére année ; il ne produit rien au cultivateur ; c’est la raiï- son pour laquelle on le sème avec un autre grain pour ne pas perdre un rapport annuel ; ce mélange, d’ailleurs , ne fait au- cun tort à sa germination. Îl faut environ , et suivant les sols, 12 à 15 boisseaux de sainfoin par arpent de Paris. Dans les bons fonds, moins ; dans les terres légeres , plus. On cultive dans le département du Pas-de-Calais et dans celui du Nord, une variété de cette espèce qu’on appelle sainfoin chaud. Elle est un peu plus précoce et fournit deux bonnes coupes. . Us. Les fleurs des sainfoins étant la plupart d’une couleur agréables , quelques espèces ne laissent pas que de contribuer à V’ornement des jardins ; espèce commune est peut-être celle dont les fleurs flattent davantage les yeux. Les espèces 6 et 15 sont le plus généralement cultivées dans les parterres. Le sainfoin commun est un excellent fourrage , soit vert, soit sec. Îl est beaucoup plus sain pour les bestiaux que la luzerne et le trefle ; lorsqu'on leur donne vert , il les nourrit et fortifie plus que ces derniers dans l’état de siccite. Les abeilles aiment beaucoup ses fleurs. et leur miel n’est jamais plus abondant que lorsqu'elles peuvent faire une longue récolte sur cette plante. Dans quelques pays on le sème pour elles, et on transplante même les ruches dans tous les endroits où il se trouve en fleur. Autres espèces vivaces cullivées. 22. Sainroin du Maryland , 7. marylandicum , Lin. Tige sous-lisneuse, tres-rameuse. Feuilles ternees , à folioles oblongues , velues en-dessous. Fleurs en grappes paniculées. Légumes à trois articulations rhomboïdales, réticulées et velues. Lieu. La Virginie, le Maryland. #. 23. S. étalé, A. diffusum, Wii. Tiges droites, de 2 à 5 pieds ; les rameaux trigones, velus et diffus. Feuilles ternées , à folioles oblongues-ovales , obtuses, blanchâtres en-dessous. Fleurs en grappes droites, paniculées et terminales. | Lieu. L'Inde. 5. LES LÉGUMINEUSES. 199 24. S. hérissé, Æ. muricatum, JacQ., Wii. Tiges rameuses , velues , hérissées , tombantes. Feuilles ailées avec impaire ou sans uupaire, à folioles ovales, petites , pres- que denticulees , bordées de cils rudes. Fleurs pelites , jaunes, pédonculées , solitaires , axillaires et en grappes terminales, Lieu. L’Afrique et le pays des Patagons. #. 25. $. des rochers, 4. saxatile, Lin. Tige presque nuile ou tres-courle. Feuilles ailées , Hineaires, glabres. Fleurs blanches, en épis semblables à ceux du sainfoin cultivé. Lieu. Les Alpes. Y%. 26. S. frutescent, Æ. fruticosum , Lax., Wirzp. Tiges droites , rameuses. Feuilles ailées, à Q à 11 folioles pétiolées , alternes , elliptiques, obtuses , distantes, molles et blanchätres. Fleurs pourpres , peu nombreuses, en grappes axillaires plus courtes que les feuilles. Gousse comprimée, à articulations réticulées. Lieu. La Sibérie. 5. Selon Willdenow, ce sainfoin est excellent pour les chevaux, et tresspropre à arrêter les sables. * 27. S. à fruits différens, Æ. heterocarpon, Wir». Tige dreite, rameuse, pubescente , jaunâtre. Feuilles pé— tolées , alternes , ternées , à folioles pétiolées ; ovales, très entières , marquées en-dessous d’une nervure principale sal lante , et de plusieurs latérales paralleles, pubescenies, d’un vert jaunâtre , longues de 2 centunetres, larges d’un. L’im- paire un peu plus grande et portée sur un plus long petiole. Fleurs en épis axillaires. Gousses inférieures à une articulation monosperme ; les supérieures à plusieurs articulations. Lieu. Les Indes orientales. 5. Fleurit en éte. Culr. Les especes 22, 25 et 26 sont de plein air ; la 24° d’o- rangerie ; les 23 et 27 de serre chaude. Cette dernière passe aussi l’hiver dans une serre tempérée , mais elle y perd son feuillage. Elle ne fleurit pas en plein air. Sa culture est ana- Togue à celle de toutes les plantes de serre chaude. On multi- plie et obtient ces espèces, comme toutes les autres , par leurs semences, On connoît 148 espèces de ce geure, 200 ELASSE XIV, ORDRE XIe On cultive aussi à Milan le sainfoin à crochet, H. uncinatum, Willd., dont les feuilles sont ternées et les folioles ovales et velues. $a üge est ligneuse , grimpante, couverte de poils cro- chus. Ses fleurs sont en grappes terminales. Cette espèce est originaire de Caraque. Ses feuilles ont une tache longitudinale qui les font paroître panachées. Cult. serre chaude. En Angleterre, quelques autres, dont trois b , qui sont, FH. stiracifolium , Lan, À. obtusum,Wivuv. et H. pulchellum , Hort. angl. Le premier et le dernier sont de serre chaude ; le second de pleine terre. \ Sesban , Agaty, Æschinomene. Cal. campanulé, à 2 levres ; la sup. 2-fide ; l’inf. à 3 dents. Gousse longue, souvent comprimée, à articulations aussi comprimées. * 1. AGATYy à grandes fleurs, 4Æ£. grandiflora. Coronilla gran- diflora, Wirp. | Grand arbrisseau dont la tige esi droite et peu rameuse. Feuilles deux fois ailées , à 5 à 6 paires de pinnules , sans im- paire, composées d’un grand nombre de folioles oblongues , obtuses , étroites , presque linéaires, tres-rapprochées les unes des autres. Les jeunes pousses non développées sont velues et noirâtres. Fleurs tres-grandes , jaunes. Grousse filiforme. Lieu. Les Indes or. 5. FL .. Toujours vert. Variété à fleurs rouges. 4€. coccinea. Coronilla coccinea , Wii. 2. À. de la Jamaïque , ÆÆ. americana. Tige hispide, herbacée. Folioles acuminées. Bractées ciliées. Les articulations des gousses presqu’en cœur. Les pinnules al- ternes. Fleurs jaunes. Lieu. La Jamaïque. f:#. FL en juillet. 5. A. d'Egypte , ZE. sesban. Sesbania ægyptiaca, Wirun. Tige glabre, herbacée. Folioles obtuses. Gousses cylindriques, égales, non articulées. Cal. à dents égales. Fleurs jaunes , pen- dantes , axillaires. Ve Lieu. L'Egypte. Je. FL id. LES LÉGUMINEUSES. 201. 4. À. tacheté, .4£. picta, CAY., Icon. sesbania picta, PErnsoon. Coronilla, Wizrn. Cette espèce a des feuilles ailées tres-nombreuses. Ses fleurs sont jaunes, pointllées de points noirs , disposées en grappes pendantes. ” Licu. La Nouvelle-Espagne. . Cultivée au Muséum. On cultive encore au Muséum une autre espèce nommée AE. fusca à fleurs brunes. Elle est 5 , et m’est inconnue. 5. A. barbue , 4E. aristata, JacQ., Wizzp. - Arbrisseau de dix pieds , droit , armé d’épines , rameux ; les rameaux horizontaux. Feuilles alternes , ailées avec impaire , à folioles alternes, obrondes , tres-entières, obtuses , avec une pointe piquante parüäculiere. Fleurs jaunes , pédiculées, au nombre de 3 sur chaque pédencule commun axillaire. Lieu. St.=Domingue. 5. leurit en divers temps. On cultive encore deux espèces de ce genre, savoir : 4E. acu- leata, et ZE. cannabina ; elles sont toutes deux des Indes orien- tales, © et deserre chaude. À La première est l'espèce bispinosa , JacQ. Ses folioles sont linéaires , mucronées ; leurs pédoncules sont garnis d’aigwullons. Ses fleurs sont jaunes, ponctuces. Toutes deux font partie du genre sesbania , PorreT , PERSOON. Cult. Serre chaude. Le premier est un arbrisseau d’une cul- ture assez difficile, Sa terre doit être substantielle, consistante et point légère. Il demande une chaleur constante , et des arrose- mens fréquens en été , mais très-modérés en hiver. Quand on le change de vase , il ne faut point couper ses racines , mais lui en donner un plus grand , ayant soin que sa dimension soit telle qu’en 15 jours ou 3 semaines les racines de cet arbre puissent atteindre ses parois. Îl languiroit et se chargeroit d'insectes s’il étoit dans un pot trop spacieux. Cette espece pousse et s'élève assez haut dans le temps des chaleurs, et lorsqu'elle est bien conduite ; mais pour peu qu’elle languisse par quelque cause que ce soit , ses feuilles se noircissent et tombent, et l'arbre ne végète point. On le multiplie tres — aisément par les rejetons nombreux et enracinés qu’il pousse de son pied. On les arrache en avril ou en mai , à racines nues , et on les fait reprendre en 202 CLASSE XIV, ORDRE XI. plongeant les pots dans lesquels on les a plantés , soit dans Îæ tannée, soit sur couche chaude sous châssis , observant de les ombrager, et de les arroser de temps en temps jusqu’à leur par- faite reprise. Les autres espèces étant {+ ou 9 se sement en avril, en pot sur couche et sous châssis. Lorsqu’elles ont 2 ou 3 pouces , on les plante séparément dans des pots de moyenne grandeur , que l’on met en serre chäude , ou sous châssis pour fleurir. Us. Ces dernières sont peu culüvées. La premiere l'est ordi- nairement dans les serres chaudes, où elle ne donne pas de fleurs, mais qu’elle diversifie par son feuillage. IX. Corolle irrégulière , papilionacée. La plupart V4 “ e ° 7 e des étarnines au nombre de dix , et diadelphi- gues. Gousse capsulaire, à une loge presque monospertne , qui Souvent ne s'ouvre pass ; Umari, Geoffræa. Cal. campanulé, demi-5-fide, presqu’à deux levres. Les ailes et la carène presqu’égales ; l’éteudard plus grand. 10 étam. dia- delphiques. Fruit ovoide, marqué d’un sillon des 2 côtés , contenant une noix de même forme , presque ligneuse , à 2 valves monospermes. UÜmari sans épines , G. inerrmis , SWARTZ. Feuilles grandes, opposées, ailées , avecimpaire ; les fol, lan céolées. Fleurs en grappes axillaires et d’une odeur forte. Lieu. La Jamaïque. 5. FI. Cult. Serre chaude. * Dalberg , Dalbergia. Cal. camp., à 5 dents. L’étendard grand, à onglet linéaire. La carene divisée en deux parties à sa base. 8 étam. diadelphi- œues ; 2 filamens 5-fides à leur somunet, et 4 anthériferes ; LES LÉGUMINEUSES. 203 Ja 5e div. stérile. Gousse pédicellée , mémbraneuse ou earti- lagineu se ,mince, plane, comprimée, obronde ou oblongue, 1 ou 2-sperme. Semences comprimées , distanes. DacserG à larges siliques , D. latisiliqua , Juss., . P. Cette espèce est cultivée depuis peu de temps au Jardin nat., où elle a été apportée par le capitaine Baudin. Elle est dé l'A- mérique méridionale et de serre chaude. Ses feuilles sont ailées. Ses folioles ovales, acuminées , pu- bescentes en-dessous. Ses légumes sont larges. Angelin, Ændira. Cal. en godet, presqu'entier ou à 5 dents. Ailes et carene preiqu’égales, L’étendard plus grand, 10 étam. diadelphiques. Gousse pédicéllée , charnue, ponctuée , ovoide , sillonnée d’un côté, conteriant une coque fibreuse , monosperme, ANGELIN à grappes , À. racemosa , Lam. Arbre de {0 à 5o pieds, dont le sommet est étalé et tres-garni de branches et de rameaux. Feuilles alt., ailées, à 7 à 9 fol. lanc., pointues , tres-entieres , opposées. Fleurs petites , en grappes terminales. Fruit de la groseur d’un œuf de poule. Lieu. 1’ Amérique mérid. b. Cult. Serre chaude. a Us. Le bois de cet arbre est dur et d’un brun roüge interieu- rement. Ses fruits sont tres-amers, On s’en sert à tres-petites doses pour faire mourir les vers. Nissole , Nissolia. Cal. campanule , à 5 dents inégales. 10 étam. diadelphiques ou monadelphiques , avec une fente dorsale. Gousse pédi- cellée , membraneuse, comprimée , renflée à sa base mono- sperme , ne s’ouvrant pas , s’étendant en aile droite, globu- leuse et alongée. N1550LE frutescente , N. fruticosa. 204 CLASSE XIV, ORDRE. XIe Tige frutescente , volubile. Feuilles ailées, à folioles ovales , pointues , un peu rudes au toucher. Lieu. L'Amérique mérid, +. F1. en juillet—nov. Cult. Serre chaude. Coumarouna, Auger. Dipterix , VWVizup. Je ne fais mention ici de cegenre, queje necrois pas cullivéen Europe, que pour dire que c’est l’espèce C. odorata, arbre de 70 . pieds, naturel dans la Guyane, qui donne cette espèce de féve qu’on nomme de tonca, dont on fait usage dans le tabacen pou- dre pour conserver une sorte d'humidité, et pour lui donner une odeur assez agréable. Ptérocarpe, Pterocarpus. Cal. cempanule , à 5 dents. L’étendard onguiculé et ouvert , plus grand que les ailes et la carene. 10 étamines. Gousse pe dicellée , obronde, ou d’un côte presqu’ en faux et rongée, comprimeée , dément e » Variqueuse , élevée des deux côtes dans sa partie moyenne , I-sperme, nes ouvrant pas. J. PrÉrRocAR?E à feuilles de buis, P, ebenus , SwarTz. Ame- rémnum ebenus, Wirzo. Aspalathus ebenus , Lin. Axbrisseau dont les feuilles sont simples, rassemblées, presque ovales , non veinées. Fleurs jaunes. Les pédoncules biflores. Lieu, Les Indes occid. 5. 2. P. lunaire , P. Zunatus. Arbrisseau à Épins Fhobises , génunées et hees. Feuilles alt., insérées entre les épines , aïlées , à 5 à 7 folioles oblongues, obtuses , presque sessiles. Fleurs blanches, en pani- cules term. Lieu. L’Amériq. mérid. 5. 5. P. à feuilles simples , P. ecastaphyllum, Lin. Hedisarum , Murrer. Ecastaphyllum brownei, Persoon. Feuilles simples, ovales, acuminées , soyeuses en-dessous , LES LÉGUMINEUSES, 205 imitant celles du citronnier , alternes. Fleurs blanches, rassem- blées dans les aisselles. Lieu. L'Amérique mérid. D. Cult. Serre chaude. Cette derniere espece est cultivée au Mu- séum. X. Corrolle irrégulière, quelquefois nulle. xo étam. distinctes. Gousse capsulaire , à une loge pres- que 1-spermme , qui souventne s ouyre pas. Copahu , Copaiferas Cal. à 4 parties ouvertes. Pétales nuls. ro étam, distinctes. An- thères penchées. 1 ovaire. 1 style. à stigmate, Gousse ovale, à 2 valves 1-spermes , la semence environnée d’une tunique pulpeuse. Copa officinal, €. officinalis. Arbrisseau dont les petits rameaux sont flechis en zigzag , glabres et d’un gris brun. Feuilles alt. , ailées , à 3 ou 4 paires de fol. ovales , entières , obtuses , luisantes , alternes , excepté les terminales. Fleurs blanches , en grappes paniculées , axil- laires. Lieu. Le Brésil. 5. FI... Cult. Serre chaude. Us. C’est du tronc de cet arbre , et par le moyen d’incisions, que découle cette liqueur connue sous le nom de baume de co- pahu. Son goût est âcre et amer , et son odeur pénétrante. Ce baume est pectoral , très - détersif et consolidant. On l’emploie avec succès pour consolider les plaies, et pour arrêter les dysen- teries et les fleurs blanches. Son bois est d’un rouge foncé ; il est d’usage dans la mar- queterige. 206 CLASSE XIV, ORDRE Il. mr Genres qui ont des rapports avec les légumineuses. Sécuridaca. Cal. à 3 parties petites, dont 2 inf. et une sup. 2 grandes ailes la- térales et ouvertes. Etendard tres-petit, à 2 pétales entreles ailes , ainsi que la carène , qui est entiere et appendiculée. 8 étam. monadelphiques. Ovaire sup. 1 style. 1 stigm. di- laté. Gousse ovale et renflée à sa base , 1-sperme , finissant en une aile longue , plane , dilatée et obtuse. 1. SÉcURIDACA grimpante , S. scandens. S. volubilis, WizLo. Tige grimparte , dont les rameaux se changent en vrilles. Feuilles oblongues- pointues. Fleurs rouges. Fruits en crête et ailes. Lieu. Les Indes occid. 5. F1. .Cultivé au Muséum. 2.5. droit, $.erecta. Feuilles oblonguecs. Lieu. I. 5. Culr. Serre chaude. Brownea , JAcQ. Cal. en entonnoir , à 5 divisions droites , entoure d’un calicule moins grand, à 2 divisions. 5 pétales onguiculés , insérés sur le tube calicinal. 10 étamines insérées de même , dont les fi- lamens sont réunis dans une gaïîne fendue d’un côté . et par- tagée à son sommet en 10 divisions. Anthères oblongues , penchées. Ovaire supere , pédicellé. 1 style. 1 stigmate. Une gousse ou légume à une loge et plusieurs semences. 1. Brownra écarlate, P. coccinea , Jaco., Winun, Mona- delphie decandrie. Arbrisseau rameux, de 8 à 10 pieds. Feuilles ailées, sans 1m- paire, à 4 ou 6 folioles ovales-lancéolées, pointues, très-entières, LES TÉRÉBINTHMACÉES. 207 glabres , peu pétiolées. Fleurs grandes , écarlates , pendantes, disposées au nombre de 6 à 10 en bouquets latéraux. Lieu. L'Amérique méridionale. 5. Fleurit en juillet et août. 2. B.speciosissima , Hort. angl. Cultivé en Angleterre. Lieu. L'ile de la Trinité. 5. Cult. Serre chaude. Ces plantes sont tres-belles. ORDRE ' X EI. Les TÉRÉBINTHACÉES. { T'EREBINTHACEX ). Calice monophylle , infère, partagé. Péitales in- sérés au fond du calice , alternes et en nombre égal à ses divisions. Autant d’étamines alternes aux pé- tales , ou le double , insérées au même point. Ovaire supère , simple ou multiple; ou style sur l'ovaire simple (rarement point), avec un stigmate simple, ou partagé , ou multiple ,avec le même nombre de stig- mates. Fruit capsulaire où en baie, ou drupacé , à une ou plusieurs loges monospermes.Lorsque l'ovaire est multiple, autant destyles et de stigmates simples, Le même nombre de capsules à une semence, sépa- rées. Embryon sans périsperme , à radicule latérale, réfléchie en lobes. Arbres ou arbrisseaux. Feuilles alternes, non sti- pulées, simples , ou ternées , ou pinnées. L. Ovaire simple. Fruit uniloculaire , monosperme. Acajou , Cassuviurr. Cal. à 5 parties. 5 pétales plus longs. 10 étam. à 9 filamens courts et anthères obrondes ; une plus longue avec une an- V4 205 CLASSE XIV, ORDRE XI thére caduque. 1 style. 1 stigmate. Noix réniforme , conte- nant üne amande de même forme, attachée au sommet d’un réceptacle agrandi , charnu et pyriforme. * Acajou à pommes, C. pomiferum , Lamarck. Anacar- dium occidentale , Lux. Arbre de 15 pieds. Tronc noueux. Port du pommier. Feuilles ovales, obtuses, entières , fermes , imitant celles du laurier. Fleurs blanchätres , en panicules terminaux. Lieu. L'Amérique et l’Asie mérid. Cult. Serre chaude—tannée. Cet arbre fort aisé à obtenir par sesgraines, lorsqu'elles ne sont pas trop vieilles , est tres-difficile à conserver, dans les serres. Le seul moyen d’en jouir quelques années est de le semer dans de trés-grands pois, en mettant une noix dans chacun , qu’on fait lever au moyen d’une couche chaude sous châssis. Lorsque les plantes paroissent , on les arrose de temps en temps, et on renouvelle la chaleur de la couche lorsqu’elle baisse. Vers le mois d’août ou de septem- bre on les rentre dans la serre chaude, où on les met dans la tannée, de laquelle les acajous ne doivent pas sortir. [ls peuvent vivre ainsi 3 à 5 ans , et quoiqu'’ils poussent d’un pied au moins la premiere année, ils ne parviennent guere qu’à la hauteur de 2 ou 3 pieds, et ensuite ne poussent plus et périssent. On n’a pas encore trouvé la manière de prolonger leur existence en Europe. Us. La pomme d’acajou est bonne à manger; la noix à une huile très-caustique et inflammable. Son amande ‘est douce et agréable au goût. Ce n’est point celte espece qui fournit le bois d’acajou, mais le mahogon. J’ignore si l’anacarde , semecarpus , Dix. fils, est cultive en France. Manguier , Mansifera. Cal. à 5 parties. 5 pétales plus longs. 5 étam. à antheres presque entières. 1 styie. 1 stigmate. Fruit oblong, presque réniforme, contenant une noix oblongue , comprimée, filamenteuse ex- térieurement. Semence oblongue. LES TÉRÉBINTHACÉES, 209 Manwçauter des Indes, AZ. indica. Arbre de 30 à {o pieds, dont la tête est large et l'écorce noirâlre. Feuilles pét., éparses, oblongues, pointues, en ücres, lisses, nerveuses. Fleurs petites , en grappes paniculées el terminales. Lieu. Les Indes or. b. F1... Cult. Serre chaude. Cet arbre est d’une culture difficile. La tannée , selon Miller, lui est nuisible. Les fruits de cet arbre se mangent et se confisent dans les Indes, Ils ont un goût agréable et sont sains. 7 Sumac , Rhus. Cal. à 5 parties. 5 pétales. 5 étam. courtes , à antheres petites. 3 styles très-courts ou point. 5 stigmates. Petites baies à noyau 1-sperme. 1. Feuilles ailées. * 1. Sumac des corroyeurs , À. coriaria. Arbrisseau de 8 à 10 pieds ; les rameaux irréguliers. Ecorce velue, d’un vert brun. Feuilles ailées , à 7 à 8 paires de fol.ob- tusément dentées. en scie , velues en-dessous , alt. , d’un vert jaunätre. Fleurs herbacées , en panicules tres-serrés , com- poses de plusieurs épis de fleurs sess. et terminales, Lieu. L'Europe mérid. 5. FI. en juillet. *2. S. de Virginie, À. typhinum. Arbrisseau d’un port à-peu-pres semblable , dont les bran- ches sont tortues , irrégulières , et couvertes de poils rouges et doux au toucher. Feuilles à 6 ou 7 paires de fol, pointues, gar4 nies de dents aiguës , blanchätres et cotonneuses en-dessous. Fleurs pourpres , cotonneuses , disposées comme celles de La première espèce. Lieu. La Virginie , la Caroline. 5. F1. id. *3.S. glabre, À. glabrum. R. viridiflorum , Hortul. Cette espèce a la tige et les branches plus fortes et plus roides , et elle s’éleve davantage ; les jeunes rameaux sont peu velus, et d’une écorce brune. Feuilles à 6 à 7 paires de fol. glabres des VIe 14 216 CENSSE XIV) ORDITE XTI. deux côtés, blanchâtres en-dessous , dentées en scie. Fleurs verdâtres en panicules plus gros que les précédentes. Lieu. TL’ Amérique sept. b. F1. id. x 4. Sumac de la Caroline , R. elegans, H. K. Ce sumac a beaucoup de rapports avec le précédent. Ses ra= meaux sont entièrement glabres. Feuilles composées de 7 à 8 paires de fol. lanc., dites » Slabres, blanches en-dessous, luisantes en-dessus. Fleurs en Gr serré, cotonneux , et d’un pourpre écarlate. , Lieu. La Caroline, 5. F1, en en $5.$. vernis, À. vernix. Arbrisseau de 10 à 15 pieds , dont les rameaux sont tres-2la= bres , et ouverts comme ceux des sumacs de cette section. Feuilles à 5 à 6 paires de foliôles, ovales, tres-entières , glabres et vertes sur les deux surfaces , longues d’un à deux pouces, pointues. Fleurs d’un blanc verdâtre , en panicule lâche et ter= minal. Lieu. L’Amériquesept. ». Fi. id. * G. S. à feuilles de lentisque , R. copallinum. * Arbrisseau de 5 à S pieds. Rameaux bruns. Feuilles à 5 à 10 paires de fclioles étroites , entières , pointues , d’un vert luisant , pubescenites en-dessous , presque glabres. Leur pétiole Se en et articulé. Fleurs d’un vert He en panicule un peu lâche. Les rameaux sont pubescens , doux au toucher , parsemés da petits points noiratres. Lieu. Id. La Virginie, la Caroline. Bb. Fi. en août et sep— tembre. “ #7. S. demi-ailé, À. semi-alatum, Murray. Cette espèce a des rapports avec la suivante. Rameaux cylin- driques et velus dans leur jeunesse. Feuilles ailées, à folioles ovales, oblongues, dentées, pointues ; lespétioles membraneux, entre ces deux dernieres paires de folioles seulement. Fleurs en grappes , d’un vert jaunâtre. Lieu. L'Inde. D. 8. S. à feuilles de sorbier , A. javanicur , Li. Arbrisseau dont les rameaux sont couverts d’un duvei a , IL | " La , LES VÉRÉBINTHACÉES. 21: gineux. Feuilles longues d’un pied environ , à folioles presque opposées , ovales , crénelées , vertes et luisantes en-dessus, co-. tonneuses, jaunâtres, et douces au toucher en-déssous, longues de près de deux pouces sur un de large, acuminiées. Le pétiole cylindrique. Fleurs en panicule terminal. Lieu. Id, 5. ». Feuilles iernées: *o. S; traçant, À. radicans , Lin. , S. vénéneux , À. 1oxicoz dendron. Je réunis ici ces deux espèces de Linné , parce qu’elles ne m'ont pas paru avoir des caractères suflisans pour les disjoin- dre. La seule différence qui existeentre elles deux consiste eh ce que le $S. traçant trace plus que l'autre et s’élève moins, que ses feuilles sont glabres ; et que celles de l’autre sont pubes- centes. Toutes deux ont des feuilles ternées , dont les folioles sont as- sez grandes, portées sur de longs pétioles, ovales-pointues , en liéres dans le premier, un peu anguleuses dans le sécond. Fieurs en grappes courtes, axillaires. Le S.1oxicodendron s’élève, en Amérique, à une tres-grande hauteur, lorsqu'il trouve un arbre sur lequel il peut s’accrocher avec sessuoirs, comme le fait le lierre: 10. S. aromatique , À, aromaticum , H. K: Arbnisseau de 8 à 10 pieds, droit, aromatiqué ; rameaux plians. Feuilles ternées, à folioles sessiles, ovales , rhomboïdales, dentées profondément en scie, un peu velues. Fleurs avant les feuilles , en épis ou chatons cylindriques, axillaires ; d’un beau jaune , garnis de bractées, Lieu. L'Amérique sept., à Kentuckey. 5. Découvert par Bartram. * 11. S, odorant, R. suaveolens, H. K. T'oxicodendron crena= tum , Minver. Myrica trifoliata ; Lux. ? Arbuste dont les rameaux et les branches sont diffus ; rou- geâtres et nombreux. Feuilles ternées, à folioles sessiles, cunér= formes, rhomboïdales, incisées, dentées en scie, glabres et odo« 21e CLASSE XIV; ORDRE XIL rantes. Fleurs jaunes , en petits panicr:les ou épis terminaux , avant les feuilles. Lieu. L'Amérique sept. ». : %12. Sumac cotonneux, À. tomentosum , Lix. Arbrisseau de 4 à 6 pieds, dont les rameaux et les feuilles sont pubescens ou cotonneux. Feuilles id., à folioles peu pétiolées, rhomboïdales , anguleuses et dentées. Fleurs verdâtres, en épis ou petites grappes axtllaires. Lieu. Le Cap. ©. 13. S. cunéiforme , À. cuneifolium , Tauns. Feuilles 1d., à foholes sessiles , cunéiformes , très - glabres , bordées de 7 dents mucronées. Lieu. Le Cap. 5. * 14. S. glauque, À. glaucum , DesronTaines, Cat. Arbrisseau de 6 à 8 pieds, dont les tiges sont droites ainsi que les rameaux bruns et striés dans leur jeunesse. Feuilles id., à folioles presqu’en cœur , inégales , tres-entières, luisantes, ver= tes, glauques et bleuâtres en-dessous et souvent en-dessus. Fleurs en grappes axillaires. Cette espece est remarquable par sa jolie verdure tirant sur le bleu , et souvent pulvérulente. Lieu. Le Cap. ». * 15. S. à feuilles étroites, À. angustifolium, Lin. Tiges de 6 à S pieds, rameuses , un peu grèles ; les rameaux menus , glabres, brunâtres. Feuilles id. , à folioles sessiles, alon- gées, Ctroites , lancéolées , vertes en-dessus , jaunâtres en-des- sous , très-glabres. Fleurs petites , jaunâtres , en paniçules axil- laires. Lieu. Le Cap. 5 * 16, S. flexible, À. viminale, H: K. R. lanceum , Lan. ? Arbrisseau qui s’éleve sur une tige droite à la hauteur de 12 à 15 pieds. Rameaux droits, grêles, flexibles, rougeâtres. Feuilles id. , à folioles lancéoléss, linéaires , longues, pointues, très-entières, glabres, rétrécies en pétiole à leur base ; la foliole intermédiaire presque pétiolée, FI. Die en Lartulés droits, tres-ouverts et axillaires. Lieu. Le Cap. ». LES TÉRÉBINTHACÉES 219 17. S. lisse, R. lævigatum, Law. Arbrisseau dont les rameaux sont cylindriques , grêles, rou- geâtres, tres-glabres. Feuilles 1d., pétiolées ; les folioles sessiles , lancéolées , coriaces , entières, arrondies à leur sommet , avec une petite pointe ,'tres-glabres en-dessus sans être luisantes. Fleurs petites, en paniçule ramifié et term. Lieu. Le Cap. ». * 18.5. luisant, À. lucidum, Lin. Tiges de 7 à 8 pieds, fortes , roides, dont les rameaux sont striés et nombreux. Feuilles id. ; les folioles assez grandes, en coin à leur base, sessiles , fermes, épaisses, glabres, luisantes, irès-entières et d’un vert foncé. Fleurs petites, blanchâtres, en petites grappes axillaires. Lieu. Le Cap. 5. 10. 5. velu, À. villosum, Lin. À. incanum, Mixer. Tiges droites, cylindriques, couvertes d’un duvet blanc. Feuilles 1d. ; les folioles ovales, arrondies, sessiles, molles et velues. Fleurs herbacees, en panicules axillaires et terminaux. Lieu. Le Cap. 5. 20.5. denté, À. dentatum, Tauxs. Rameaux parsemés de points rudes au toucher. Feuilles id. pétiolées ; les folioles ovales, glabres, dentées et mucronées à leur sommet. Lieu. Le Cap. 5. *o1.S. ondule, À. undulatum , JacQ. Arbrisseau tres-rameux ; les rameaux glabres, diffus et grêles. Feuilles id. ; les folioles inégales, lancéolées, rétrécies à leur base, ondulées ou léserement dentées en leurs bords ; la foliole du milieu plus longue , et les pétioles un peu ailés. Fleurs pe- tites, en panicules axillaires et terminaux. Lieu. Le Cap. 5. * 22, S. à trois dents, À. thezera. Rhamnus pentaphyllus , Lin. Arbrisseau tres-rameux , diffus ;les rameaux roïdes , d’un gris blanchâtre , luisant. Feuilles nombreuses, alt., pét., à 3 fol. cunéiformes , la plupart à 3 dents à leur sommet; quelques- unes ont les folioles latérales entières ; mais alors celle du milieu est profondement trifide à son sommet, et quelquefois quadri 0 214 CLASSE XIV, ORDDE XII, fide ; toutes vertes, molles et très-glabres. Fleurs très-petites ; blanchâtres., en grappes peu garnies, petites et term. Lieu... ©. FI, en juillet et août. Toujours vert. * 23. Suwac à feuilles d’aubépine, R. oxyacanithoïdes. Arbrisseau dont la tige est droite , brune , glabre , rameuse, armée d’épines solitaires, trés-aigués et axillaires ; la plupart de ces épines se feuillent, s’alongent , deviennent de petits ra- meaux qui se terminent en pointe épineuse. Feuilles aliernes , pétiolées . à 5 folioles sessiles ; cunéiformes à leur base, angu- leuses , ou à3 à 5 lobes ou larges dents à leur sommet ; leur forme imite beaucoup celle de Pépine blanche. Elles sont toutes glabres et vertes. Fleurs. . Lieu. L’Afrique. 5. FI... Toujours vert. 3. Feuilles simples. Ÿ 24.5. fustet, R. cotinus. Bois jaune. Arbrisseau de 10 à 12 pieds ; diffus ; les rameaux tortueux. Feuilles simples , ovales, arrondies, Des odorantes. Fleurs petites , blanchâtres nombreuses , en panicule composé de beaucoup de pédoncules filiformes , capillaires , dont la réu- nion imite une perruque mal peignée. Lieu. L’Itahe , PAutriche , l'Espagne. +. F1. id. 25. S. ponctué, À. atomaria,JAcQ. \ Racines stoloniferes. Tige droite , de 9 pieds , couverte ainsi que les rameaux, de points, serrés. Rameaux foibles. Feuilles ternées ; les folioles sessiles , ovales-renversées , tres-entières , pointues , mucronées , luisantes ; d’un vert gai; les pétioles velus. Fleurs petites, verdätres , en panicules axillaires et ter- minaux. Lieu. Le Cap. 5. F1. en et Cult. à Vienne. Cette esnèce est de la 2° section. Elle ne m'est point du tout connue et ne se trouve dans aucun de mes auteurs. Peut-être est- elle ici en double emploi, Jacquin ne donnant guère de sy- nonymies. 26. $. noir, À. pumilum, Micmaux. Sect. 1. Espèce pubescente. Tige d’un pied. Feuilles ailées , à folioles LES TÉRÉBINTMACÉES, 215 nombreuses, ovales, peu ou point dentées, cotonneuses en- dessous. Fruits soyeux. Lieu. La Caroline. »b. 27. S. à fouilles de romarin, RÀ.rosmarinifolium, Vau,sect.2, Feuilles ternées ; les folioles sessiles , hnéaires en leurs bords ; ferrugineuses en-dessous. Lieu. Le Cap. ©. Cult. Les sumacs 1,2: 3,4, 5, 6,9, 10, 11, 24 et 26 sont de pleine terre. Parmi ces espèces , les tr, 6,10, 11 et 26 sont moins rustiques et assez souvent endommagées par les grands froids. Les autres le sont quelquefois aussi lorsque les hivers sont longs , et sur-tout lorsque les frimats restent long- temps sur les arbres ; mais ces derniers réparent bientôt leurs pertes. Les situations qui conviennent le mieux aux sumacs sont celles qui sont exposées au nord, et dont le sol est plus. sec que frais et humide. Il est rare que les sumacs réussissent dans les endroits où l’humidilé séjourne. Ils aiment une terre douce et-d’un bon fond. Ils y font alors de grands progres de mulüplication par leurs drageons qu'ils poussent de tous côtés. Aussi ne manque-t-on pas d'individus. Les sumacs 7 et 8 sont de serre chaude, Les autres sont d’orangerie. Ces derniers demandent une bonne terre douce, substantielle et consistante, Ils se multiplient quelquefois d’eux- mêmes comme ceux de pleine terre , par leurs drageons. Celles qui ne donnent pas ces moyens, se marcottent , et reprennent aussi de boutures faites en pot sur couche dans le courant de l'été. Ces sumacs ne sont pas délicats ; cependant ils ne soùf- frent guere les premiers degrés de congélation. Ceux de pleine terre font , comme je l’ai dit, des pertes an- nuelles sur leurs jeunes pousses par les premiers froids qui les attaquent avant qu’ils aient pu s’aoûter, dans les pays sept- tentrionaux ; cependant lorsqu'ils sont un peu élevés et qu’ils ‘poussent moins , ils ont peu de dommage. La première est une des plus délicates , et les 6, 10 et 11 demandent une situation plus chaude. Toutes en exigent une abritée des grands vents sa les cassent et les mutilent, La 24€ est encore assez sensible x froids rigoureux. 218 CLASSE XIV, ORDRE XII. Us. Les sumacs de pleine terre contribuent à la variété des jardins, et quelques espèces à leur ornement. Parmi ces der- meres on distingue la 4° par son feuillage et ses panicules d’un beau rouge , et la 24° var ses larges panicules qui lu dornent un aspect particulier, et ses feuilles qui ont une odeur de citron. Dans les espèces d’orangerie on remarque la 10° et la 11° à cause de leur odeur aromatique , la 18e àses grandesfeuilles, etles2r, 22 et 25, dont les feuilles imitent celles de l’au- bépine. Ces sumacs ajoutent -par Jeur feuillage à la diversité des serres. ; La premuere et la derniere espece sont + dans leur pays naturel pour tanner les cuirs. Les sumacs sont en général des arbrisseaux insalubres. Leur sucest toujours dangereux. Mais l’espece la pius malfaisante, est la 9. Son suc tombé sur la peau y produit, par son âcrété, des pustules, de la fièvre, et une maladie qui dure environ 10 jours ; pris intérieurement il donne la mort. Je suis cependant fondé à croire que toutes les personnes qui manient cet arbrisseau n’éprouvent pas également ces ac— cidens. Je l’aitouché dans le temps de sa végétation, j’ai pris ses feuilles , j'ai coupé ses branches , sans ressentir les effets de son suc. Certaines peaux peuvent en être plus susceptibles que d’au- tres , et le temps , relativement à l’arbre et à la constitution de ceux qui le manient, peut aussi y contribuer. Suivant les expériences de Hales, quoique les sumacs soient vénéneux, ilsne vicient point l’air plus que les autres plantes, et leur ‘exhalaison n’en est pas plus dangereuse. Il. Ovaire simple. Fruit mulliloculaire ; quelquefois plusieurs loges avortent. Camelée , Creorum. Cal. très-petit, à 3 dents persistantes. 5 pétales oblongs. 5 éta- mines plus courtes. Antheres petites. 1 style. Stigmate 5-fide. Petite baie seche , à 3 coques monospermes. LES TÉRÉBINTHACÉES. 217 % 1. Camezée à 5 coques, C. tricoccum. Arbuste rameux, de 2 pieds , en forme de buisson ; les ra meaux droits et verdâtres. Feuilles alt. , sess. entiéres, alon- gées, glabres , un peu épaisses. Fleurs jaunes , péd., ax. , sol. ou géminées, ou 3 ensemble. Lieu. La Fr.mérid. ». F1. en juillet. Toujours vert. Cult. Orangerie et pleine terre. Cet arbuste, dans la moitié méridionale de la France , peut passer en pleine terre sans cou- verture en hiver ; mais lorsqu’on l’y met dans les pays septen— trionaux, ilen exige, pour le garantir des fortes gelées qui le feroient indubitablement périr. Pour l’y conserver dans ces cli- mats avec plus de succes , il faut le planter dans des terres mé- diocres , sablonneuses ou pierreuses , et à l’exposition du nord ; etquoiqu'il puisse ainsi s’y maintenir , j’engage en même temps les cultivateurs d’en avoir aussi des individus en orangerie. Mult. par ses graines semées en pot aussitôt après leur maturité. Si on les enterre en automne , elles leveront le printemps suivant ; si on attend cette dernière saison , elles ne paroîtrontque l’année suivante. Lorsque les jeunes camelées ont environ 5 pouces de haut , il est temps de les séparer et de les planter chacune dans de petits pots qu’on met à l’ombre pour les faire reprendre. Ellesne demandent ensuite que les soins ordinaires d’orangerie, ou de tout autre abri qui les préserve des froids de 6 degrés. Ce n’est qu’au bout de 5 à 4 ans qu'on doit en mettre quelques- unes en pleine terre dans les pays septentrionaux. Us. Cet arbuste toujours vert est tres-propre à garnir les de- vans du bosquet de l’hiver. Il ÿ fera plus d’effet que dans les serres. JL est tres-âcre , caustique, et un violent purgatif. Cette plante a, par sa fructification et ses propriétés , beaucoup de rapports avec les euphorbes. 2. C. pulvérulente , C. pulverulentum , Vent. , Jard.Cels. Arbrisseau d’un mètre et demi, couvert sur presque toutes ses parties d’une poussière cendrée. Tige droite, cylindrique, très-rameuse , dont l'écorce , jaunâtre , se détache par plaques. Rameaux axillaires. Feuilles éparses , sessiles, alongées, ré- trécies à leur base , obtuses , très-entières , longues de 4 à 5 210 CLASSE XIV, ORDRE XII. centim. Fleurs jaunes , droites , solitaires , sur des pédoncules tétragones , situés au-dessus de la base des feuilles. 4 pétales , 4 étamines , 4 noyaux. | Lieu. L'ile de Ténériffe. +. Fleurit en été. Cult. Orangerie. Celle de la camelée commune ; mais cette espèce est plus délicate. Cette camelée est âcre danstoutes ses parties. \ Conde » Comocladia. Cal. presqu’à 5 parties. 3 pétales plus grands. 5 étam. plus courtes. Anthèéres obrondes, Style 0. 1 stüigmate. Fruit ob- long, arqué , succulent , marqué de 3 points, contenant un noyau demême forme , membraneux, monosperme. x. ComocLADE à feuilles entières, C. integrifolia. Arbre de 20 pieds. Tronc droit, peu branchu. Feuilles épar- ses et rapprochées en touffes , ailées , avec impaire , de 2 pieds de long , à 25 paires de fol. lanc. , entières, pét. , nerveuses. Fleurs très-petites, rougeâtres , nombreuses, en longues grap- pes paniculées, ax. R Lieu. La Jamaïque. 2... FL... Cult. Serre chaude. Le suc de cet arbre, qui est aqueux, noircit si fort au con- tact de l’air, qu’on ne peut nettoyer ce qu’il a teint qu’avec difficulté. La même propriété existe aussi dans l’espèce 5. 2, C. brésillot, C. brasiliastrum. Pseudo-brasilium. H. P. Bré- sillet glabre. Faux bresillet en Amérique. # res de 5 à 6 pieds. Feuilles à 11 à 13 fol. glabres ; les sup. lanc. Fleurs petites, en grappes terminales. Lieu. L'Amérique mérid. ©. Cult. Serre chaude. Cette espèce a beaucoup de rapports au pseudo-brasil'um hirsutum , Prum. Son suc a la mème propriété que celui de la précedente. 5. C, denté , C.dentata , Mrnver , JAcQ., Win. Arbre dont le tronc droita peu de branches. Feuilles rassem- blées en roseites terminale , ailées, avec impaire, longues de LES TÉRÉCINTHACÉES, 219 18 pouces (un demi-mètre) , luisantes , à 6 à 10 paires de folioles oblongues, acuminées, bordées de dents épiñeuses , cotonneuses en-dessous. Suc laiteux, glutineux , tachant , fétide et per- nicieux. Lieu. La Havane. b. Cult.au Museum. 4.C. à feuilles de houx , €. ilicifolia , SwarTz. Ilex dodo- næa, Lan., Sp. PI., Wizun. Arbre dont les feuilles sont ailées, composées de 21 folioles sessiles ; ovales , acuminées , à trois dents profondes. Fleurs en grappes comme celles des sumacs. Wizzo. Lieu. L’Amériq. mérid., les Antilles. b . Cultivé au Muséum. Cult. Serre chaude. Balsamier , Amyris. Cal. à { dents persistantes. 4 pétales ouverts. 8 étam. 1 style épais. 1 stigmate en tête. Baie sèche , obronde , contenant un noyau globuleux , luisant , monosperme. 1. Bazsamter de la Jamaïque, 4. balsamifera. Arbre de 20 pieds. Écorce brune. Feuilles ailées , à 2 ou 5 paires de fol. ovales , ayec une petite pointe, et lisses. Fleurs pelites , blanches , en grappes courtes , läches el terminales. Lieu. La Jamaïque. ». Cult. Serre chaude. Le bois de cet arbre a une odeur agréable , qui imite beau coup celle du bois de Rhodes, qui sent la rose; on présume que ce dernier vient d’une espèce de ce genre. *2.B. polygame, 4. polygama, Gay. Schinus dependens , ORTEGA. Arbre ou arbrisseau dont latige est droite etrameuse. Feuilles pél. , ovales, en pointe arrondie à leur sommet, inégalement dentées en scie , un peu ondulées par leurs nervures , glabres, vertes , odorantes ; assez petites. Fleurs. . . Lieu. Le Chili. 5 . Toujours vert. Cult. Orangerie. Cette espece n’est nullement délicate. Une simple orangerie lui suflit pour passer l’hiver. On la mullüplie 220 CLASSE XIV3 ORDRE XIIe assez aisément de boutures faites au printemps dans le châssis destiné à cette sorte de multiplication. Cet arbrisseau se trouve dans la plupart des collections. Son feuillage est assez joli ; comme il ne le quitte guère , cette propriété doit engager à le cultiver. Peut-être pourroit:l passer en plein air dans le midi de la France. I] y seroit alors plus in- téressant qu’il ne l’est dansiles serres. 5. Barsamier à 5 feuilles, 4. sylvatica , Jaco. Feuilles ternées , crénelées , pointues. Petit fruit. Lieu. L'Amérique mérid. .. D. Cult. Serre chaude. Cultivé en Angleterre, Schinus. Dioique. Cal. à 5 parties. 5 pétales. Fleurs mâles : 10 étam. An- thères obrondes, Kudiment d’un ovaire. Fem. : filamens sté— riles. 1 ovaire. Style o. 5 stigmates. Baie pisiforme , à 5 loges et 5 semences globuleuses. # :. Semanus 4 folioles dentées Poiyrier du Perou vulge S. molle. Tige droite , de 8 à 10 pieds, rameuse. Feuilles ailées , avec une impaire plus longue que les autres folioles, qui sont au nombre de 10 à 15 paires, alongées, pointues, dentées, d’un beau vert. Fleurs blanches , petites , en grappes läches et ter minales. | Lieu. Lie Pérou. ».Fl.en juillet et août. Toujours vert. | 2. S. à folioles entieres , S. areira. Cette espèce ne differe de la précédente que par ses folioles , dont l’impaire n’est pas plus grande , et qui ne sont point den- tees. à Lieu. Id. 5: Toujours vert. Cult. Serretempérée.Ces arbrisseaux passent aussi en orange rie ; mais comme ils sont tres-sensibles au froid , ils demandent dans le nord une température moins froide que celle de cette serre. Bonne terre consistante. Peu d’arrosemens en hiver. Rentrés de bonne heure pour préserver les jeunespousses lres-ten- dres encore, des premiers froids quiles perdroient. Mult. par leurs LES TÉRÉBINTMACÉES, 221 graines tirées de leur pays originaire ; semées en pot sur couche.et sous châssis, et conduites à la maniere ordinaire. Par marcottes faites en tout temps. Elles sont environ deux ans à s’enraciner. Les boutures ne nv’ont jamais réussi. En général la première espèce, qui est la plus cultivée , exige pour sa con- servation , de la chaleur en été , et une température douce en hiver, Elle craint l’humidité trop constante, et n’y survit gure , ou elle perd par elle une partie de ses rameaux. Il lui faut beaucoup de lumière en hiver et presque point d’arrose- mens dans cette saison. La seconde espèce est plus délicate que la premiere , et doit être mise en serre chaude pendant les pre- mnières années. | Us. Ces arbrisseaux contribuent, par leur feuillage léger et toujours vert , à orner les serres et les endroits où les plantes de leur température sont placées en été. Toutes leurs parties répan- dent , étant un peu froissées , une forte odeur de poivre. Spathélie , Spathelia. Cal. à 5 parties colorées. 5 pétales. 5 étam. à filamens courts, velus et dilatés à leur base. Anthères oblongues. Style a. 8 stigmates. Capsule oblongue , trigone , à 3 loges, ct 5sem, trigones. SPATHÉLIE simple, $. simplex. Arbuste à feuilles ailées, avec une impaire , imitant celles du sorbier ou des sumacs | à beaucoup de fol. , dont les termi- gales sont très-rapprochées. Fleurs pourpres, en grappes pani- culées et terminales , au milieu des feuilles, Lieu. La Jamaïque. »,FI. .. . Cult. Serre chaude, Térébinthe, Terebinthus. Pistacia , Lin. Dioïque. Fleur mâle : Grappe amentacée , à écailles uniflores. Cal. 5-fide, tres-petit. Pétales o. 5 étam. Anthères presque ses- sies,quadraugulaires. Fer. : grappe plus läche. Cal. 3-fide, 222 ELASSE XIV, ORDRE XI tres-petit. Pét. o. 1 ovaire. 3 styles. 5 stig, épaissis. Fruit seé; ovale , contenant un seul noyau osseux, monosperme. Ÿr. TÉRÉBINTHE pislachier, 7. pistacia. Pistacia officina- rum , H. K. Pistacia trifolia, Lis. Arbuste de médiocre grandeur, dont le port est diffus et les rameaux bruns. Feuilles simples ou ternées, ou à 2 paires de fol. ovales, glabres, enüères, d’un vert grisätre, et termi— nées par une impaire. Fleurs HépRane » petites, en grappes. Jäches et ax. Lieu. Le Levant. 5.FI. en avril et mai. | L’espece pistacia vera de Lanxé , P. terebinihus, Mivver , est peu distinguée de la précédente. Elle s’élève à 20 à 30 pieds. Ses branches tres-ouvertes sont garnies de feuilles aïlées,à 5 ou 4 paires de folioles avec impaire , lancéolées, assez siandes et pe- tolées. | Le Hess de Narbénäe , pistacia narbonensis , Lin. , n’est encore qu’une variété de cette espèce : c’est le pistaciæ reticulata, WizLp. Lieu. Les bois du Languedoc. *2.T, commun, 7°. vulgaris , BAuxin, Tour. Pistacia terebinthus , Lin. Pistacia vera | Misrer. Arbre dont le port est très-irrégulier, et dont les rameaux sont recouverts d’une écore rougeûtre. Feuilles ailées , avec impaire , à 5 à 7 fol. ovales , oblongues, entières. Fleurs petites, en panicules ax. Lieu. La France mérid. 5. F1. en juin et juillet. /* 5. T. lentisque, 7°. lentiscus. Lentiscus ex chio ,; Tourwx, Pistacia massiliensis , Mirier. Arbrisseau diffus , dont la tige et les rameaux sont souvent tortus , et ces derniers rougeâtres. Feuilles aïlées , sans itipaire , à 8 fol. lancéolées , entieres , fermes, lisses et d’un beau vert. Le pétiole commun rougeâtre et alé. Fleurs petites, purpu- rines , en grappes ax. _ Lieu. Id. 5. FI. en mar. Toujours vert. Variété à folioles étroites, linéaires-lancéolées. *4. L. atlantique, 7”. atlanticus, Pistacia atlantica , FI. ail, LES TÉRÉBSINTIIACÉES, 223 Arbre de {0 à 5o pieds de haut, dont les rameaux nombreux forment unecime large et serrée. Feuilles ailées , avec impaire, à 7 à 9 folioles lancéolées , glabres, très-entieres , portées par un peétiole légerement aile. Fleurs mâles disposées en grappes terminales ; les femelles en grappes lâches et paniculées. Point de corolle. Fruit un peu charnu , obrond, de la grosseur d’un pois, bleuâtre dans sa maturité. Lieu. Les lieux incultes et sablonneux de la Barbarie. 5. Culr. Au moyen de couvertures pendant l'hiver, d’une bonne exposition et d’un terrain leger, les 2 premieres espèces, et même la quatrième, peuvent être plantées en pleine terre dans le nord de la France , lorsqu’elles ont au moins 5 ans , et avec Vattention d’en avoir un individu de chacune en orangerie. L’espece 3°, qui est toujours verte , est absolument d’orangerie dans ces climats. Mult. par leurs graines tirées des pays où elles mürissent , et semées en pot sur couche au printemps. Quand les jeunes pistachiers ont quelques pouces de haut, on doitles plan- terchacun dans de petits pots, et les faire reprendre sur la même couche , ou sur une autre de chaleur modérée et ombragée, où ils resteront environ un mois, en les accoutumant peu à peu à Pair libre. Au bout de ce temps on pourra les mettre en plein air , et les traiter ensuite en plantes d’orangerie. Les deux premiers sont sensibles au froid dans leur jeunesse, et cen'’e:t que lorsqu'ils ont acquis de la force qu’on peut les mettre en pleine terre. Dans l’orangerie ils sont aussi sujets à perdre une partie de leurs jeunes pousses , quand elles sont atteintes de lhumidité , et qu’elles ne jouissent pas de l’air renouvelé et de Ja lumiere. Ïl faut donc les placer dans la serre le plus près des jours qu’il est possible. Le 3° n’est pas aussi susceptible de ces pertes. On peut aussi les propager de marcottes ; maïs elles s’enraci- nent tres-diflicilement , et ne valent jamais les pieds obtenus de semences , qui d’ailleurs croissent beaucoup plus vite. ? Us. Les 2 premières espèces ne sont que des arbrisséaux de curiosité dans les pays sept. , où elles ne donnent jamais de fruits, Ceux de la première et de ses variétés sont les pistaches doni l’a- mande est verte , douce et d’une sayeur agréable, Elle est fré- 4 224 CLASSE XIV, ORDRE XIl:e quemment employée dansles offices et chezles confiseurs. La see conde fournit par incision une térébenthine en usage, comme vulnéraire et diurétique.La 3° donné une résine qui est le mastic de Chio, et qui est aussi employée en médecine comme astrin- gente et stomachique. Cette espèce est culiivée ordinairement dans les jardins où elle contribue à la variété parmi les arbris- seaux d’orangerie. Les Arabes se servent des fruits de la qua- trième espece comme du mastic de Chio. Gomart, Bursera. Cal. à 5 parties, petitet caduc. 3 pétales ouverts. 6 étamines. 1 ovaire. Styletres-court. Stigmate cn tête. Capsule presque trigone, à une loge, et 3 valves charnues, succulentes , con- tenant chacune une semence presqu’en cœur , entourée d’une pellicule pulpeuse. 1. GomarT gominifere , B.gummifera. B. alba, K. P.? Grand arbre droit et rameux. Ecorce mince, se détachant par lambeaux. Feuilles alternes , aïlées , à 5 à 9 fol. opposées, pét., ovales, acuminées , glabres. Fleurs petites, blanchätres , en grappes ax. Lieu. Les Anülles. 5. F1... Cultüvé au Jardin national et à Londres. Cult. Serre chaude. Us. Le suc de cet arbre est balsamique , et considéré comme un bon vulnéraire. 2. G. paniculé , 8. paniculata , Lamarcx. B. rubra , H. P. ? Arbre très-élevé , dont les rameaux sont tuberculeux et char- gés de nébulosités noirâtres. Feuiiles alternes , ailées , avec im- paire, à 5 à 7 folioles ovales , pointues , pétiolées , glabres. Fleurs petites, nombreuses , pourpres , en grappes paniculées et terminales. Lieu. L’Ile-de-Franee , | Amérique mérid. D. Cult. Serre chaude, Cultivé au Muséum. = LES TÉRÉLINTUHACÉES 225 Tolut, Toluifera. Cal. campanulé, à 4 dents. 5 pétales , dont 3 lbnéaires et égaux, le cinquième plus grand et cordiforme. 10 étamines très courtes. Style o. istigmate. (Fruit pisiforme , à 4 loges et à f semences , seion Miller. ) Tozur baumier , Baume de tolu , 7°. balsamum. Arbre élevé, branchu, élargi. Ecorce brune. Feuilles ailées, avec impaire , à plusieurs fol. ovales , oblongues , alternes, arrondies à leur base, acuminées, sess. et glabres, Fleurs ; jaunes, petites , en grappes axillaires. Lieu. 1’ Amérique mérid, 5. FI. Cult. Serre chaude. Cet arbre s’obtient par ses graines tirées de son pays originaire , et semées tout de suite apres leur arri-= vée. Si c’est en automne, elles doivent l’être en pot, dans une tannée de serre chaude. Si c’est au printemps, sur couche et sous châssis. Quand les graines sont levées , les jeunes toluts seront . conduits à la manière indiquée pour les arbres de cette serre , et auront ensuite la même culture que celle des caféyers. Le baume de tolu , employé en medecine , est fort rare et souvent falsifñié. Son odeur est agréable, sa saveur douce et aro- matique. Suivant Baumé , ce baume est le même que celui du Pérou, Monbin , Svondias. Cal. petit, presque campanulé , à 5 dents et caduc. B pétales ouverts. 10 étamines courtes , insérées sur un disque glandu- leux. Anthères petites. 1 ovaire. 5 styles distans. 5 stigmates. Fruit ovale , couronne par les vestiges des styles , contenant un noyau fibreux , à 5 angles, 5 loges et 5 semences. 1. Moneix à fruits jaunes , S. myrobalanus , Lin. Arbre élevé , dont la tête est ample et touffue. Feuilles ailéeé, avec imyaire à 8 fol. ovales , obl. , très - entières , opposées , pétiolées. F1. petites , blanchäâtres , en panicule lâche et term. Lieu, L'Amérique merid. 2. FI, VI, 15 226 CLASSE XIV, ORDRE XI. 2. Monwgin à fruits rouges, spondias monbin , Lin. S. pur- purea, Mirrer. Prunier d'Espagne. Arbre de 25 à 30 pieds , dont le tronc est droit et les rameaux épars. Feuilles ailées, à l’extrémité des rameaux, à 10 paires environ de folioles , et une impaire , peütes , entières , dentées lécerement à leur sommet , munies de nervures parallèles , et d'une autre qui suit leurs bords. Fleurs pelites , rouges , dispo sées en grappes courtes et terminales. Fruits jaunes et pourpres, ovales , contenant une pulpe jaune, d’une odeur agréable, et d’une sav eur acidule. Les pétioles communs comprimés. Lieu. Les Antilles. 5. 3. M. de Cytuere, Hevy. Arbre de Cythère, S.cytherea, Law. S. dulcis, Forsrer, GMEuin. Arbre droit et élevé ; les rameaux ouverts et bruns. Feuilles ailées , avec impaire, à g à 13 foholes opposées , oblongues, acu minées. Fleurs petites , en grappes paniculées , axillaires et terminales. Lieu. Otahit. 9». Cultive à Vienne. Cuir. Serre chaude. Culture des anones. Multipliés par leurs graines tirées de leur pays naturel , et semées à la mamière in- diquée pour les plantes de la zone torride ou de serre chaude. Quand une fois on a obtenu ces arbres , on les multiplie aise- ment de boulures faites au printemps, avant que les feuilles pa- roissent , en pot sur couche et sous châssis ombragé, eten n'Éerre tres-substantielle. La seconde espèce est cultivée dans plusieurs collection de plantes étrangères. TI. Plusieurs ovaires. Fruit multicapsulaire. Les capsules monospermes. Aylante, Aylanthus , DESFONT. Monoïque. Cal, trèes-petit, à 5 dents. 5 pétales roulés à leur base. Fleur mâle : r0 étamines. Femelle: 5 à 5 ovaires recourbes. 5 à 9 styles intérieurs. 3 à 5 stigruates gonflés. 5 à à capsules LES TÉRÉBINTHACÉES, 227 comprimées, membraneuses , longues, linguiformes, ren flées au milieu et monospermes. Hermaphrodite : 35 ou 4 élamines. | * AyLanTE de la Chine, 4. sinensis. Précédemment appelé sumac, vernis du Japon, et pris pour le rhus succedaneum de Linné. À. glandulosa , El. K., Desronr. Arbre d’un beau port, dont le tronc est droit, branchu et étalé à son sommet, et qui a l'aspect d’un grand sumac. Ses jeunes rameaux droits, légerement pubescens, sont garmis de feuilles ailées, à 11 à 13 fol. opp., sess., obl., pointues , assez grandes , un peu obliques et presque cordiformes à leur base, où elles sont garnies de 2, 3 ou 4 dents, glabres des deux côtés, leur pétiole cylindrique. Je n’ai pas encore vu les fleurs. Lieu. La Chine, le Japon. b. FI. en août. Cult. Pleine terre. La culture des sumacs convient parfaite ment à cet arbre. Il demande comme eux une situation à Vabri des grands vents, et se plaît dans les bons fonds de terre qui ne sont pas humides. Il se multiplie de même par ses dra- geons ; et quand il n’en pousse pas autant qu’on le desireroit , on peut l’y forcer par le moyen employé pour le chicot. Us. Cet arbre peut être plante avec avantage dans les jardins d'ornement , où son port et son large feuillage ( chaque feuille ayant environ 2 pieds de long ) le distingueront au premier aspect. Brucé, Prucea. Dioïque. Cal. à 4 parties, { pétales insérés sur le réceptacle. Fleur mâle : Une glande à 4 lobes dans le fond de la fleur. 4 étamines entre ces lobes insérées sur le réceptacle. Fem. à f filamens stériles, 4 ovaires. 4 styles. 4 stigmates. 4 capsules. Caractère de l’Héritier. * BrucÉ anti- dysentérique , B. antidysenterica , MizLer B. ferruginea , L'HÉRIT. Arbrisseau de 5 à 6 pieds , dont la tige est droite , grisätre , rameuse à son sommet ; les jeunes rameaux légèrement velus. Feuilles éparses à l'extrémité des rameaux , où elles sont dispo 220 CLASSE XIV, ORDRE XII. sées en rosette, ailées, avec impaire, à 11 à 15 fol. ovales- lanc., pointues, entieres, d’un vert jaunâtre. Fleurs petites, _ verdâtres , en grappes linéaires, sol., ax. , péd. Lieu. L’Abyssinie. 5. FI. en avril et mai. Cult. Le brucé se cultive souvent en serre chaude ; mais il peut passer aussi en serre tempérée. La serre chaude, il est vrai , ne l’étiole pas ; ét comme son accroïssement est un peu lent, une température modérément chaude ne peut que lui être favorable. Terre substantielle , un peu légere. Arrosemens fré- quens en éte, un peu moins en hiver. Mult. par ses drageons. On les sépare quand ils sont enracines , en mai ou en juin, et on les fait reprendre, sur couche chaude ombragée, par les boutures faites en hiver en pot et dans une bache chaude. Us. Cet arbre, qui n’a été apporté en France que depuis une trentaine d’années , ajoute à la variété parmi les plantes de serre. S'il est vrai que ses feuilles sont un excellent remede contre la dysenterie , son acquisition en sera plus précieuse. Amirola, F1 péruv. , PERSOON. Monoïque. Fleur mâle. Calice 5-fide, la division inférieure fendue jusqu’à sa base. Point de corolle. 8 étamines incli- nées. Fleur femelle comme dans la mâle. Style courbé. Capsule à 35 coques , enflée, à 3 valves. Semences globu- leuses. * AnrrrozA nitida, Persoon. Lagunæa nitida, FI. péruv. Arbrisseau de 5 à 6 pieds dans nos jardins ou plus. Tige rameuse , droite, jaunâtre et glabre. Feuilles alternes, pétiolées ; les unes simples, les autres accompagnées à leur base de deux plus petites , opposées ; d’autres n’ayant qu’une fohole à la base ; ovales, dentées en scie , tres-glabres et d’un vert luisant en-dessus. Fleurs vertes , pédonculées , axillaires. Lieu. Le Pérou. 5. Toujours vert. Cult. Serre tempérée. Bonne terre substantielle. Peu d’arro- semens en hiver ; une bonne exposition en été. Cet arbrisseau eraint la trop grande humidité. Mult. par marcottes et bou- LES TÉRÉBINTHACÉES. 229 tures. Les dernières se font au printemps et s’enracinent assez aisément lorsque la température de l’été leur est favorable. Ce genre a , par ses fleurs , beaucoup d’aflinités avec les téré- binthacées, et se rapproche de celui dodonæa. Il y a long-temps que je le cultive. Incertain que j’étois de son nom, il n’a pas été muis dans la premuëre édition de cet ouvrage, et n’est point dans Jussieu. IV. Genres qui ont des rapports aux térébinthacces, mnais qui s’en distinguent par un périsperme charnu qui les rapproche des nerpruns. Fagarier, Fagara. Cal. 4 à 5-fide, tres-petit, persistant. 4 à 5 pétales ouverts. 4 à 5 étamines. 1 ovaire. 1 style. : -ügmateà 2 lobes. Fruit presque pisiforme , unicapsulaire , à 2 valves. Une semence obronde et luisante dans chaque valve. Ÿ 1. FaAGARtER à feuilles de jasmin, F. pterota. Bois de fer dela Jamaïque. Arbrisseau de 15 à 20 pieds, droit et très-rameux. Feuilles ailées , à 7 à 9 fol. ovales, petites, opp. ; le pétiole commun ailé et articulé, est garni à sa base de 2 aiguillons en crochet. Fleurs au nombre de { à 5 ensemble, péd., ax. Lieu.La Jamaïque. ». FI. en août et sept. Toujours vert. 2. F. du Japon, F. piperita. Poivrier du Japon. Arbrisseau de 10 pieds. Ecorce charnue et ‘brune. Feuiiles ailées , à 11 fol. ovales, presque sess. , opp., crénelées ; leur pétiole commun un peu aïlé. Fleurs herbacées, en grappes péd., ax. et terminales. Lieu. Le Japon. 5. F1. en sept. 5. F. à petites feuilles, F. tragodes. Arbrisseau très-rameux, de5 pieds environ, Feuilles alternes, ailées, à g à 13 fol. opp., ovales-obl. , tres-petites; le pétiole commun est ailé et mumi à sa base de 2 aiguillons , et d’autres | 230 CLASSE XIV, ORDRE XIL plus petits à ses articulations. Fleurs petites, en paquets axil= laires. Lieu. L'Amérique mérid. b.FI.... Toujours vert. Cult. Les espèces 1 et 3 sont de serre chaude. Bonne terre substantielle , consistante. Peu d’arrosemens en hiver, Mult. par ._marcoties assez long-temps à s’enraciner. En plein air pendant tout l été, où elles se fortifient et acquièrent un meilleur feuillage. La 2° est de serre tempérée. Us. Ces arbrisseaux , dont je ne cultive qué la premuere es- pêce , n’ont aucun agrément. [ls ajoutent à la variété par leur feuillage. La 2° est recommandable au Japon par ses qualités. Presque toutes ses parties étant aromatiques , et ayant le goût du poivre, on s’en sert dans ce pays au lieu de poivre et de gingembre. À. FaGaARtER à petites feuilles, F. microphylla, Desronr., Cat. Lieu. L’Ameérig. mérid. 5. Culi. Serre chaude. Cultivé an Muséum, Clavalier, Zanthoxylum. Dioique. Cal. à 5 parties. Point de pétales. F1. mâle : souvent 5 étam. Un rudiment d’ovaire. Fein. : 5 ovaires pédicules, ra-. rement moins. Autant de styles et de stigmates, Autant de capsules pédicellées , à une loge, 2 valves, et une semence obronde et luisante. .* Cravate à feuilles de frêne. Frêne épineux, Z. america- num, Mirzer. Z. fraxineum , Wuzo. Z. ramiflorumiMi- , CHAUX. Arbrisseau de 10 à 12 pieds, fort branchu et rameux , arme d’épines courtes et tres-piquantes. Feuilles ailées, à 9 à 1x fol. opp., ovales, pointues, entières. Fleurs petites, par paquets sur le vieux bois. Capsule d’un beau rouge. Semences noires. Lieu. L'Amérique sept. D. FI. en mars et avril Cult. Pleine terre. Cet arbre est tres-rustique ; il ne craint pas les plus grands froids, et vient dans presque tous les terrains. On peut le multiplier par tous les moyens ; mais on emploie ordi- ralrement celui que fourmésent en abondance les drageons. LES TÉRÉBINTHACÉES. 231 Ceux-ci s’enlevent en automne , et se plantent soit à demeure, soit en pépiniere. Us. Le clavalier est cultivé dans beaucoup de collections de plantes étrangères. L’individu mâle n’y fait pas un grand effet, mais le femelle s’y fait remarquer en automne par ses capsules. Le clavalier de la Caroline, Z. clava herculis, Mixer, Z. ca ribœum, LaAm., a été cultivé par cet auteur , et l’est, je crois, depuis quelques années en France. I] est délicat et exige la serre chaude. Cette espèce , qui est le bois épineux jaune vulg. , ale feuillage plus large que celui de la précédente. Son tronc est ar- me de petites épines. Ses folioles sont au nombre de 11 à 13, oblongues, acuminées , ponctuées et crénelées. Ses fleurs sont portées sur des pédoncules rameux et paniculés. Lieu. Les Antilles. ». À l’égard du C. à trois feuilles , Z. trifoliatunr, Voyez Gin- SENG. | Ptélea. Cal. petit, à 4 parties. 4 pétales plus grands et ouverts. { étam. alternes avec les pétales. 1 ovaire. Style court. 2 stigmates. Capsule comprimée , membraneuse , avec un large bord, un peu renflée à son centre, à 2 loges et 2 semences oblon= gues. Ce fruit inute beaucoup celui de l’orme. * Préréa à 5 feuilles, P. trifoliata , Orme de Samarie vuls. Arbrisseau de 10 à 12 pieds, branchu et étalé. Ecorce grise et glabre. Feuilles portées sur de longs pétioles , à 3 fol. ov., assez grandes , lanc. , glabres , d’un vert pâle en-dessous. Fleurs d'un blanc verdätre, nombreuses , disposées en larges bouquets axillaires. Lieu. La Virginie, la Caroline. 5. FI. en juin et juillet. Culi. Pieine terre. Cet arbre est assez rustique lorsqu'il à pris de l’âge ; mais dans sa jeunesse il est un peu sensible au grand froid qui le mutile ou le fait périr. Il se plait dans les terres douces et un peu fraîches ; mais il se soutient et fleurit mieux dans les légères et aux expositions chaudes. On peut le multiplier de marcottes et de boutures ; ces moyens sort 282 CLASSE XIV ORDRE XIIe longs et ne font jamais de beaux sujets. On préfere , avec raï- son, celui des graines , qu’on sème en pot ou en terrine , et sur couche, pour accélérer la germination. Lorsque les jeunes ptéléa ont 2 à 3 pouces, on les plante, dans les pays sep- tentrionaux , en pot pour leur faire passer le prenuer et le se- cond hiver à couvert. On pourra ensuite , vers le second prin- temps, les planter à demeure. Us. Cet arbrisseau , par son assez beau Paille et ses larges bouquets , jette de la variété dans les jardins. Code il donne beaucoup de prise aux vents par son port étalé , il vaut mieux le placer dans les lieux abrités que trop ouverts. Il fait tres- bien en masse. ‘Genres qui ontdes rapports avec les térébinthacées, et gui n'ont point de périsperme charnu. Dodonée, Dodonæa. Cal. à 4 parties caduques. Point de pétales. 8 étamines à an- thères ovales? presque sessiles. 1 ovaire , r style, 1 sigmate presque 3-fide. Capsule Fate , à 5 logeset 3 valves dis- permes ; les valvescomprimées, carénées et ailées. Semences - ohrondes. Embryon roulé comme les savonniers , sans péri= sperme ; les valves sont appliquées à un réceptacle central , membraneux , trigone, stylifere , valvifere à ses angles , séminifere sur ses faces. 1. Doponée visqueuse, D. viscosa. Ptelea viscosa, Mizrer. Arbrisseau de 8 à ro pieds, droit , rameux, visqueux. Gros tronc. Ecorce brune. Feuilles alt., oblongues , rétrécies à leur base, obtuses à leur sommet, entières, visqueuses dans leur jeunesse. Fleurs pelites, herbacées, en grappes ax. Fruit à 5 ailes. Lieu. L’Asie , l'Amérique mérid, 9: F1 en juin et juillet. Toujours vert. % à. D. à feuilles étroites, D. angustifolia: LES TÉRÉBINTHACÉES. 233 Feuilles étroites , linéaires, pointues, visqueuses dans leur jeunesse , glabres et luisantes, Cette espèce a beaucoup de rap- ports avec la prennère. Lieu. Le Cap. %.Fl. en mai—août, Toujours vert. J’ai cultivé , il y a quelques années, une autre espèce de dodonée qui n’est pas la seconde de cet article , mais qui pour- roit peut-être se rapprocher de la seconde de Lamarck ; ses feuilles étoient moins étroites, assez longues , et avoient une odeur de pomme de reinette. C’est, je crois, l'espèce dodonæa longifolia , Lin. fils. Suppl. * 5. D. triangulaire, D. triquetra, Wu. Tige droite, grisätre , rameuse ; les rameaux montans , et à trois côtes dans leur jeunesse. Feuilles alternes , étroites , lan- céolces-oblongues , pointues , d’un vert luisant. Fleurs blan- chäâtres , en cin.es axillaires. Toute la plante tres-glabre. Se- mences entourées de trois ailes d’un rouge foncé, quelquefois à 4 et 5 ailes. Lieu. La Nouvelle-Hollande. 5. Cette espece a de tres-grands rapports avec la 1°. Dans cette derniere les fleurs sont disposées en grappes. Dans la 3° elles sont en cime. Cul. La prenuere est de serre chaude ; les deux autres d’o= rangerie, Ces plantes s’obtiennent de graines semées en pot sur couche et sous châssis. Elles doivent être conduites selon les ma- nières indiquées relativement à leur température. La première n’a pas besoin de beaucoup de chaleur; cependant la serre chaude lui est absolument nécessaire. Leur terre doit être subs- tanUelle , et les arrosemiens modérés en hiver. La troisieme se mulüiplie facilement de bouture. 4. D. héterophylle, D. heterophylla , Hort. angl. Lieu. La Nouvelle-Follande. Orangerie, Us. Ces arbrisseaux sont cultivés comme objets de curiosité ; la troisième a une belle verdure ; la première est odorante, 234. CLASSE XIV, ORDRE Xl Carambolier , A4verrhoa. Cal. petit, à 5 parties. 5 pétales droits, ouverts en leur limbe: 10 étam. à filets réunis en anneau, alternativement plus courts , tantôt tous anthériferes , tantôt alternativement sté- riles, et à peine sensibles à la vue. Ovaire à 5 angles. 5 styles persistans. 5 stigm. Baie grande, presqu’ovale , à 5 angles, profondément sillonnée , pleine d’une pulpe aeide, à 5 Îoges et 2 semences anguleuses , séparées par une membrane. Caramsorier cylindrique , À. bilimbe. Arbrisseau de 8 à 10 pieds, dont la cime est arrondie et dif- fuse. Feuilles alt. , aïlées , avec impaire , à 19 à 21 fol. obl.. pointues , entières, molles et d’un vert tendre. Fleurs purpu= rines, en grappes, naissant sur une grande partie de lalongueur de la tige. Les rameaux , les pétioles et les pédoncules couverts. d’un duvet court. Fruit de la forme d’un petit concombre. Lieu. Les Indes or. 5. Cult. Serre chaude—tannee. Us. Les fruits sont tres-acides. On les confit au vinaigre et au sucre , comme nous faisons des groseilles et des cornichons. Noyer, Juglans. Monoïque. Fleurs mâles amentaçées , à chacune un calice d’un côté pédicellé , garni en-dessous d’une écaille florale , et en-dessus plane , elliptique , à 6 parties. Cor. o. 18 étam. insérées sur le disque glanduleux. Antheres droites. Fem: 2 ou 5 fleurs ensemble, sess. Cal. sup. 4-fide. Cor. à 4 par- ties. Ovaire inf. 2 styles courts. 2 grands stigmates lacérés sup. Fruit gros, ov. , inférieur , contenant une noix os- seuse , ridée ou glabre, à 2 valves , à { loges, et une se- mence sinuée, à { lobes séparés par des cloisons membra= neuses. * 1. Noyer commun , J. regia. | Arbre tres-élevé, dont la tête est large et régulière , et l’é- LES TÉRÉBINTHACÉES, 235 corce cendrée. Feuilles ailes, à 5 à 7 fol. grandes, ovales , glabres , presqu’égales et tres-entières. Fleurs axillaires. Lieu. La Perse. » . F1. en avril et mai. Naturalisé. Far. à fruit tardif. 1. J. serotina. Noyer de la St.-Jean. 2. À gros fruit, J. macrocarpa. S.ca- ballina. 3. De deux saisons , J. bifera , BaumiN , - DuHAMEL. 4. Anguleux , J. angulosa. Noix dure et anguleuse. 3 5. A feuilles laciniées , J. laciniata , Du- HAMEL. 6. A coque tendre , noyer , mesange, Du- HAMEL. 7. À fruit dur, J. perdura , Dunametr. #9. N.blanc, J. alba, Hixery. J. latifolia , Lin. Arbrisseau de 11 à 15 pieds, en France. Tige droite , peu branchue. Ecorce brune. Feuilles à 5 fol. grandes , ovales-lanc., * dentées ; les inf. plus petites que les sup. ; la terminale grande et sessile. Fleurs id. Petite noix dont l’écaille est lisse et sans sillons. Lieu. L’Amérique sept. 2. F1... *3.N. noir , J. nigra. Arbre élevé, dont l’écorce est brune et le bois noirûtre. Feuilles ailées , à 5 à 7 paires de folioles lancéolées, dentées , pointues, d'autant plus larges qu’elles sont près du sommet de la feuille , mais dont les terminales sont plus petites. Fleurs id. Noix ronde; écaille épaisse. Bonne amande. Lieu. Id. 5. FI. en avril et mai. *4. N. cendré , J. cinerea. N. à fruits visqueux , J. oblonga , MiLLer* | Arbre aussi eleve que le précédent. Ecorce cendrée.Rameaux pubescens. Feuilles ailées , à 9 à 11 paires de folioles ovales , lancéolées , dentées, pét., pointues, inégales à leur base, alternes et opposées ; le pétiole commun pubescent. Noix vis= queuse. Lieu. Id. 5. F1 .. 236 CLASSE XIV, ORDRE XII, “9, Noyer à feuilles étroites, J. angustifolia, H. K. J. alba minima, MarscHarr. Arbre qui ne paroît devoir s’élever qu’à une moyenne gran= deur , et dont l’écorce est grise. Feuilles ailées , à 6 à 7 paires de fol. linéaires-lancéolées , pointues, sessiles , dentées en scie, égales à leur base. Noix elliptique. Lieu, Id. ».F1... *6. N. à feuilles de frêne , J. fraxinifolia. J. lævigata, Iortul. Les rameaux de cette espèce sont jaunâtres et glabres. Feuilles à 6 à 8 paires de fol. sessiles, ovales-oblongues, pointues, den- telces , très-glabres , d’un vert lisse et luisant en-dessus, pâles en-dessous. Le petiole commun un peu canaliculé , sur-tout à son sommet. Lieu. L'Asie. » . Ce noyer m'a été envoyé par Gels. Il est tout-à-fait différent des autres. #7. N. mucroné, J. mucronata, N. An id. Micaaux? J. squa- mosa , Encycl. J. alba acuminata., Marscmarz. Arbre élevé, dont l'écorce est cendrée et la moelle ferrugi- _neuse. Les jeunes rameaux jaunâtres. Feuilles ailées avec im- paire, à 3 à À paires de folioles ovales-lancéolées , dentées, l’impaire sessile, toutes glanduleuses et écailleuses en-dessous dans leur jeunesse. Noix oblongue, blanche, lisse , dure, acu= minée à son sommet. Amande pete et äcre. Lieu. Td. 5. 8. N. cotonneuse , J. tomeniosa , Lam. Arbre dont l'écorce est noirâtre et la moelle blanche. Feuilles à À paires de folioles ovales-lancéolées, dentées, très-coton- neuses en-dessous , glabres en-dessus; l’impaire un peu plus grande et peu pétiolée. Lieu. Id. ©. É 9. N. pacanier , J. pacan, Waur.J. cylindrica , LAMARCK. 7 . olivæformis , Hortul. Arbre qui se distingue des autres par ses feuilles, dont les pétioles sont comprimés et velus, et qui sont composées de six paires de folioles, lancéolées, dentées , inégales entr’elles, un peu cotonneuses dans leur jeunesse ; les premières et dernières LES TÉRÉBINTHACÉES 237 folioles plus petites que les autres ; l'impaire et toutes les autres portées sur de courts pétioles, qui s’insèrent sur le côté des folioles , ce qui les rend plus larges d’un côté que de l’autre. Toutes sont toujours opposées. Noix oblongue, cylindrique , pointue aux deux bouts, lisse et unie , d’un goüûttres-agréable, imitant celui de la noisette. Mon frère, qui servoit dans l’armée de Washington, en 1782, me dit que ce célèbre général avoit toujours sa poche pleine de ces noix, et en mangeoit continuellement. Lieu. I. 5. Le pays des Illinois. Cult. Pleine terre. La premiere espèce est depuis long-temps connue et cultivée en Europe , ainsi que ses variétés. La sixième variété est la meilleure de toutes, tant par la bonté de son amande , que par la quantité d’huile qu’on en retire. ù La première est remarquable par la grosseur de ses noix, mais son amande avorte quelquefois. Elle vient plus promp- tement que les autres. Son bois est inférieur en bonte. La septieme , dont la noix est très-dure , fournit le meilleur bois. La première seroit convenable aux climats sept. par sa végé- tation tardive qui la met à l’abri des dernières gelées. Les noyers aiment une terre douce, substantielle, d’un bon fond , point trop fraîche, et une exposition chaude et ouverte. On les multiplie par leurs graines semées en place ou pour re- piquer. La première manière est bien la meilleure , et celle qui avance le plus la jouissance ; mais quand oneut faire une grande plantation de cet arbre , elle ne peut être praticable, sur-tout dans les situations non closes et exposées à toutes les mutilations , à moins de garantir la jeunesse de ces noyers, en les entourant de pieux et d’épines. [Il n’y a certainement pas de comparaison à faire entre un noyer planté et un trans- planté. Le premier est toujours tres-droit, porte beaucoup plus tôt , et a une belle végétation. L’autre se courbe, et sa tige n’est jamais aussi perpendiculaire. Cette dernière circonstance est à considérer pour la beauté et la bonté du bois. On plante les noix aussitôt après leur maturité ou au printemps ; si l’on 230 CLASSE XIV, ORDRE XIII. attend cette dernière saison , il faut, après avoir choisi les noix les plus saines et les plus lourdes , les mettre dans le sable pour y passer l'hiver ; cette straüfication avance la germination , €f quand elles sont plantées , elles lèvent en peu de jours, Les noyers viennent dans tous les terrains , mais ils ne por— ient pas également daus tous les endroits. Le sol et l'exposition que j'ai indiqués me paroissent les plus favorables à leur fruc- tification. Les uns prétendent qu’il faut battre le noyer com- mun quand il ne porte pas ; les autres font une incision lon- gitudinale pour extravaser sa sève trop abondante. Ces deux pratiques me semblent mauvaises, quoiqu’elles puissent avoir du succès. [Il est certain que lorsqu'un arbre souffre , il fleurit ‘et fructifie davantage. La premiere est ridicule , parce qu’en mutilant cet arbre avec des perches , on casse par conséquent la plupart de ses boutons , et qu’il n’entre pas dans le bon sens d’ôter la cause pour avoir l'effet. La seconde est mieux fondée , et peut réellement forcer l'arbre à porter ; mais ces inacisions peuvent aussi occasionner des ventelures et des chancres habi- tuels, qui gâtent et détériorent le bois. Les noyers de l'Amérique , à l'exception de la 3€ espece, n’ont pas encore, je crois, porté de fruits en France. Ils sont cultivés par curiosité, et viennent assez bien par-tout. On les multiplie de même que le noyer commun. On croyoit que le noyer ne pouvoit se propager par la greffe. L'auteur du Dict. d'Agriculture prouve qu’on l’écussonne avec succes dans les pays mérid. , et que c’est le climat du nord qui peut seul s’opposer à la réussite, Us. Les noyers sont de beaux arbres , d’un port majestueux et d’un beau feuillage. On sait le parti utile qu’on retire des fruits du premier , soit pour manger en cerneaux et en écaille faite , soit pour faire de l’huile des amandes. Cette dernière est tres-employée; c’est i: meilleure pour la peinture. Les noix soit en cerneaux , soit fraîches, sont toujours âcres et indigestes. Le brou qui les couvre est émétique et amer. Le suc de la ra- _cine fraiche est diurétique et fort purgatüf. On fait avec les noix fraîches des confitures et un rataña. La racine et le brou en- trent aussi dans les teintures noires. 0 LES NERPRUNS. 239 ORDRE XIIL Les Nerpruns / RHAMNI ). Calice infère , monophylle , à bords partagés. 5 pétales , rarement 4 ou 6 , plus rarement point, insérés au sommet du calice ou sur le disque calici- pal, alternes et en nombre égal à ses divisions , quel- quefois à onglets écailleux ou joints par une base élar- gie. Autant d’étamines insérées de même, tantôt op- posées , tantôt alternes aux pétales. Ovaire supère , environné d’un disque glanduleux. Style et stigmate simples ou multiples. Fruit supère , tantôt à baie mululoculaire , ou à plusieurs noix ; les loges el les noix monospermes ; tantôt Te à plusieurs loges multivalves ; les valves divisées en loges, à une ou deux semences. Embryon plane et droit, envi- ronné d’un périsperme charnu. Arbres ou arbrisseaux. Feuilles accompagnées de stipules , alternes ou opposées. [l. Etamines alternes avec les pétales. Fruit capsulaire. Staphylé , Séaphylea. Cal. 5-fide , concave , coloré , couvert à sa base par le disque en godet. 5 pétales concolores au calice, insérés sur les bords du disque. 5 étamines insérées de même. Ovaire à 2 ou 35 divisions, 2 à 5 styles. 2 à 3 stigmates. Fruit à 2 à 3 capsules membraneuses ; en forme de vessies , réunies vers leur mi- 240 - CLASSE XIV, ORDRE XIlle lieu , s’ouvrant par leur sommet, contenant une à deux se- mences osseuses, prèsque globuleuses , obliquement tron- quées à l’ombilic. | | * 1. SrapuyLé à feuilles ailées, S. pinnata. Nez coupé. Faux pistachier. - | | Arbrisseau de 15 à 20 pieds , en forme de haut buisson, bien garni de tiges et de rameaux. Ecorce blanche , cendrée et rayée. Feuilles ailées, avec impaire, à 5 à 7 folioles ovales, oblongues, Re , finement dentées. Fleurs blanches , en grappes pen- antes. Lieu. La France, E. F1. en ayril—juin. Ind. ou natura- lisé. N. : # 2. S. à feuilles ternées , S. trifolia. Arbrisseau moins haut que le précédent. Feuilles à 3 fol. ovales, pointues, dentées, plus grandes sur les jeunes individus que sur les vieux. Fleurs d’un blanc pur, un peu plus grandes, en grappes plus longues et pendantes; les pédoncules plus courts. Semences plus grosses. Lieu. La Virginie. ». FI. en maï et juin. Culr. Pleine terre. Ces arbrisseaux tres - rustiques viennent dans tous les terrains et à toutes les expositions, et se multiplient aisément par leurs rejetons qu’ils poussent abordamment. Le temps de leur transplantation est en automne. Us. Le premier se rencontre assez communément dans les haies du pays que j'habite, soit qu’il y soit indigène, soit qu’on Ÿ’y ait anciennement planté. Tous deux peuvent remplir dans les jardins quelques places dans les endroits agrestes , ou dans des masses d’arbrisseaux. Îls ne font pas un grand effet par leur feuillage et leurs fleurs ; à peine les remarque-t-on. L’amande de leurs fruits , qui est verte, a d’abord un peu le goût de la pistache ; mais l’on sent bientôt son âcreté. Quelques personnes en mangent. Leurs coques étant fort dures, servoient aux reli- gieuses , qui en faisoient des chapelets. LES NERPRUNS 241 Fusain, Evonymus. Cal. à 5 folioles ou à 5 divisions , couvert à sa base par le disque plane et ombiliqué. 4 à 5 pétales insérés sur les bords du disque. 4 à 5 étamines placées sur des glandes qui s’é- lèvent au-dessus du disque. 1 style. 1 stigmate. Capsule à 4 à 5 angles , 4 à 5 loges, 4 à 5 valves à cloison, Une ou 2 se- mences tuniquées ou entourées d’une pulpe. * 1. Fusaix commun, ÆE. vulgaris. Bonnet de prétre. Bois à lardoire. Arbrisseau assez commun , de 10 à 12 pieds , branchu, dont les jeunes rameaux sont quadrangulaires et d’un vert lisse, Feuilles opp. , lancéoldes , pointues , finement dentées. Fleurs petites , verdätres , en ombelles dichotomes , péd. , ax. J’ai tou- jours vu les parties de la fructification au HAT de 4. Caps. d’un beau rouge. Semences orangées. Lieu. Dans les haies, Ind. » . F1. en mai. Variété à fruits blancs. * 2. F. à feuilles larges , Æ. latifolius. Arbrisseau du même port. Les rameaux cylindriques et gla= bres. Feuilles opposées , assez grandes , ovales-pointues , fine- ment dentées. Fleurs d’un vert rougeûtre ; peu nombreuses , en cime , péd. , ax. ; les péd. longs. Capsules rouges, à 5 angles tranchans. Lieu. L’Autriche , la Suisse. 5. F1. en juin. J’ai rencontré : cette espece deux fois dans les haies de ce pays. Ind. ? * 3, F. galeux , E. verrucosus. Arbrisseau qui forme un haut buisson, très-garni de bran- ches et de rameaux qui le rendent épais et serré. Les rameaux sont couverts de points verruqueux ; bruns et élevés. Feuilles opp. , ovales , acuminées , finement dentées. Fleurs d’un pour- pre brun, 5 à 7 ensemble sur des péd. très-menus et ax, Lieu. L’Autriche. 5. FI. id. * 4.F. noir-poupré , £. atro-purpureus. Arbrisseau de la grandeur du premier ; les rameaux lisses , légèrement tétragones , mais fortement dans leur jeunesse. LT 16 242 CLASSE XIV, ORDRE XIII Feuilles opp., ovales, acuminées , finement dentées. Fleurs d’un pourpre obscur , en cime péd., ax. Lieu. L’Amérique sept. 5. FL. en juillet. * 5. Fusain toujours vert , Æ. americanus. Arbrisseau de 8 à 10 Del ; les rameaux verts. Fehilles presque sessiles > opposées , lancéolées , légerement dentelées. Fleurs d’un vert jaunâtre , 2 ou 5 ensemble, péd., ax. Cap- sules rouges , plus grandes. Lieu. La Caroline , la Virginie. +. FIL en juillet. Toujours vert. 6. F. du Cap, £. colpoon. Fusanus compressus , Lax., H.K, Fusanus , Jussieu , classe 6, ordre 1. Cassine colpoon, Tuuns. Obs. Jussieu pensant que son genre fusanus pouvoit avoir plus d’affinités avec les nerpruns qu'avec les chalefs , j’ai cru suivre ses intentions en me conformant à l’idée de Lamarck. Arbrisseau branchu , dont les rameaux sont gris , COM primés , à 4 angles tranchans , dont 2 plus élevés. Feuilles opp., ovoides, un peu pointues , entières, coriaces , glau- ques , imitant celles du buis. Fleurs en petites grappes , rameuses et terminales. Lieu. Le Cap. 5. F1... 7. F. à feuilles étroites , E. angustifolius , Hort. angl. Lieu. L’Ameérique septe oh Cult. Excepte la sixième espece , qui est d’orangerie, toutes les autres sont de pleine terre , et viennent dans tous les terrains. La 5€ est moins rustique que les autres , et demande une terre plus chaude , plus légère , et une exposition plus abritée, seule- ment dans sa jeunesse. Mult. par leurs graines semées aussitôt après leur maturité en terre légère, et à une situation ombragée. Elles lévent rarement dans les lieux fort ouverts ; elles exigent par conséquent un sol frais et de l’ombre. Les fusains 5 et 5 müûrissent tres-bien leurs graines dans nos climats septentrio— naux. On peut aussi greffer les fusains en écusson ou en fente sur le premier , ou les propager par les marcottes à entaille , en automne. Les boutures ne s’enracinent pas aisément. La 6° demande les soins ordinaires de l’orangerie. LES NERPRUNS. 243 Us. Les fusains , sur-tout le premier et le second , sont des arbrisseaux extrêmement agréables à la vue aux approches de l'hiver ; ils sont alors couverts de capsules du plus beau rouge , que leurs graines de couleur orangée varient , en ajoutant à l’effet. Ils sont tres-propres à décorer les bosquets de l’automne, à répandre ainsi quelques rayons sur Ja nature mourante , et à rappeler les souvenirs des beaux jours. Les espèces 3 et 4 se distinguent aussi ; la 3° par ses verrues , la 4 par ses fleurs. La 5° peut être placée avec avantage dans les bosquets d’hiver ; mais 1] lui faut un peu d’abri. Le bois du premier est dur , et sert à faire des lardoires et des chevilles pour les bouchers. Les fruits sont äcres, purgatifs et émétiques. Célastre , Celastrus. Cal. tres-petit, à 5 lobes. 5 pétales ouverts, à large onglet. 5 étam. à filamens oblongs. Ovaire petit, enfoncé dans le disque large, à 10 stries. 1 style court. 3 stigmates. Capsule trigone , à 5 loges, 3 valves à cloison , à une ou 2 semen-— ces glabres, couvertes à moitié d’une tunique à 4 divisions. 1. CÉLASTRE de Virginie, €. bullatus. Arbrisseau de 4 à 5 pieds, qui élève de son pied des tiges fameuses et brunes. Feuilles alt. , ovales, arrondi s, très-en- tières, Fleurs blanches , en épis lâches et terminaux. Fruits d’un beau rouge. Lieu. La Virginie. ©. % 2. C. grimpant, C. scandens. Bourreau des arbres. Arbrisseau grimpant, sans vrilles, qui s'attache fortement aux arbres voisins , et les serre si fort qu'il les fait périr. Ra- meaux glabres et verts. Feuilles alt., ovales, pointues, den- telées , pét. , lisses. Fleurs petites, herbacées , en petites grap= pes axillaires et terminales, Lieu. Le Canada. 5. F1. en mai et juin. # 5, C. cassinoïide, C. cassinoides , L'HÉR1T. Arbrisseau dont l’écorce est brune et les rameaux cylindri- ques. Feuilles ovales, pointues des à côtés, bordées de dents 244 CLASSE XIV, ORDRE XIlle légères, épaissés , fermes et luisantes. Les jeunes feuilles rou= ges. Fleurs blanches , petites, nombreuses , ax. Lieu. Les Canaries. ». FI. en août et septembre. Toujours vert. # 4. CÉLASTRE anguleux, C. ae Arbrisseau de 12 à 15 pieds. Tige et rameaux foibles , grêles et droits. Feuilles alt., elliptiques, bordées de dents angu- leuses , pointues, presque piquantes, épaisses, glabres, vei- nées, d’un vert terne. Fleurs petites , herbacées , en grappes spiciformes et terminales. Caps. 1-spermes. Lieu. Le Pérou. ». FI. en mars. Toujours vert. 5. C. ondulé, C. undulatus. Bois de merle. Senacia , Pres. Tige de 6 à 12 pieds. Feuilles rapprochées par Doc l pétiolées , lancéolées , presque opposées, entières, glabres , ondulees. Fleurs petites, blanchâtres , en ombellules termi- nales. Lieu. L’ile de Bourbon. ».FIL... Toujours vert. * 6. C. à feuilles de buis , C. buxifolius. Arbuste très-rameux, de 2 à 3 pieds ; les rameaux angu- leux, garnis ainsi que les tiges, d’épines alternes , assez lon- gues et tres-striées. Feuilles ovales-lancéolées , obtuses à leur sommet, tres-entieres., fermes , épaisses , léserement dentées, Fleurs petites, en corymbes axillaires. Lieu. Le Cap. ». FI. une partie de l’été. Toujours vert. 7, C. multiflore, C. multiflorus. €. hispanicus , H. P. Arbrisseau de 4 à 6 pieds. Tiges droites , hérissées d’épines qui ont jusqu’à deux pouces de long sur les vieux rameaux. Feuilles peütes, ovales , rhomboïdales , dentelées, roides et d’un vert clair. Fleurs petites , blanches , nombreuses , en om bellules pédonculées et latérales. Lieu. L'Afrique ? ». 8. C. du Sénégal, C. senegalensis. €. phyllacanthus, r'Hérir. ÂArbuste de > à 3 pieds, dont les jeunes rameaux sont rou- geâtres et garnis d’épines alternes , d’un pouce de long. Feuilles oblongues , dentées , d’un vert glauque, Fleurs petites, péd., latérales, Lieu, Le Sénégal. ©, LES NFRPRUNS. 245 * 9.C. paniculé , C. pyracanthus. Arbuste de 4 à 5 pieds , formant un buisson lâche. Ecorce brune ; les jeunes rameaux rougeätres, presque sans épines. Feuilles lancéolées , obtuses , presque sessiles , rétrécies à leur base , à peine dentées , fermes , épaisses , tres-glabres. Fleurs blanches , en corymbes nombreux, un peu paniculés, ax. et term. Fruits rouges , assez gros. Lieu. Le Cap. 9. FI. une partie de l’été. Toujours vert. * 10. C. à feuilles luisantes, C. Zucidus. Petit cerisier des Hot- tentots. Cassine concava , Lam. Arbuste dont les rameaux sont cylindriques et tres-feuilles. Feuilles ovales , tres-entieres , tres-fermes , épaisses, glabres, bordées d’un rebord un peu roulé en-dessous , et garnies à leur sommet, sur la surface inférieure , d’une petite pointe accro- chante. Fleurs blanches , péd. , ax. Lieu. Le Cap. ». F1. en avril—sept. Toujours vert. Cult. Les espèces une et 2 sont de pleine terre, rustiques , et viennent dans tous les terrains, excepté les crayeux, et à toutes les expositions. Les espèces 3 , 6 , 7, 9 et 10 sont d’orangerie; mais elles n’y supportent pas les premiers degrés de congélation sans s’en ressentir, Dans leur jeunesse ils seroient mieux en serre tempérée. Leur terre doit être substantielle , plus consistante que légère ; pour le reste , les soins ordinaires. Les espèces 4, 5 et 3 sont de serre chaude , mais elles n’ont pas besoin de tan— née. Elles exigent l’air renouvelé , et pendant l’été on peut les sortir. Mult. par leurs graines tirées de leurs pays orig., srmées sur couche, et conduites suivant la température indiquée pour chaque espèce. Comme il ne paroït pas facile de se procurer des graines de ces arbrisseaux, on les mulüplie aussi de marcottes. Elles sont assez long-temps à s’enraciner ; à peine au bout de 3 à { ans obtient-on de bonnes racines , sur-tout si on ne les a pas faites en coupant l’arbrisseau jusque près de son collet. La seconde espèce s’enracine plus tôt. Elles reprennent aussi de bou ture avec succes. La 4 peut passer en serre tempérée. Us. Plusieurs célastres ont des fleurs assez nombreuses pour être distinguées ; mais, excepté les deux premiers , les autres étant toujours verts, ornent pendant l’hiver les serres en di- 246 CLASSE XIV, ORDRE XlIlle versifiant les feuillages. Leurs feuilles d’ailleurs sont la plupart luisantes. La o° est tres-jolie par ses fleurs nombreuses et ses gros fruits rouges. II. Etarnines alternes avec les pétales. Fruit & noyau ou à baie. Cassine , Cassine. Cal. tres-petit, à 5 parties. 5 pétales ouverts , élargis, et presque réunis à leur base. 5 étam. Style o. 3 stigmates. Baie à 5 loges ombiliquées par les stigmates, et à 3 semences. %1. Cassin du Cap, C. capensis. An olea capensis ? _ Arbrisseau de 6 à 8 pieds. Ecorce brune. Jéunes rameaux tétragones. Feuilles opp. , pét., ovales , obtuses , planes , den- tées et fermes. Fleurs blanches, en corymbes axillaires. Obs. L’espece olea capensis de cet ouvrage n’a bien certai- nement que deux étamines. Lieu. Le Cap. FI. en juillet. # 2. C. à feuilles convexes , C. maurocenia. Maurocenia fran- gularia , Mizver. Arbrisseau de 4 à 5 pieds. Ecorce brune ; rameaux roides , courts et épais. Jeunes No Se d’un rouge obscur. Feuilles presque sessiles , ovales, très-entières, fermes , épaisses , con- vexes en-dessus, très-lisses et luisantes , à bords un peu réflé- chis. Fleurs nembreuses , petites, blanches, en faisceaux, péd., ax. Les jeunes feuilles d’un beau rouge. Lieu. Le Cap. 5.Fl. id. Toujours vert. 5. C. à fruits charnus , C. xylocarpa, VEnT.; Choix de: Plantes. Tige droite, cylindrique, d’un brun cendré , rameuse, haute de 7 décim. Rameaux droits et glabres. Feuilles infé- rieures alternes ; les supérieures opposées ; pétiolées avec des sti= pules, ovales, Shtises légèrement dentelées, coriaces, glabres, d'un vert pâle en-dessus blanchâtres en-dessous ; les uen LES NERPRUNS. 247 res droites et pointues. Fleurs d’un blanc jaunätre , droites , en grappes axillaires. Lieu. L’ile de Saint-Thomas en Afrique. # . Toujours vert. Fleurit en éte. Cult. Orangerie. La même que celle des célastres d’orange- rie , auxquels les cassines ont beaucoup de rapport. Mult. id. La 5€est de serre chaude. Elle est cultivée dans plusieurs col- lections. Us. Id. Myginda, JAcQ., Lin. Cal. trés-petit à 4 parties. 4 pétales ouverts. 4 étamines à fila- menis cours. Anthères obrondes. 4 styles courts. 4 stigmates. Fruit de la forme d’un pois, contenant un noyau à une se- mence. 1. MrcINDA uragoga , SWARTZ. Feuilles légèrement cordiformes , acuminées , opposées , ses= siles , dentées en scie , pubescentes. Fleurs en corymbes axil- laires , deux fois ternées. Lieu. L/Amérique mérid. ®. 2. M. rhacoma, Swarrz. Feuilles ovales-lancéolées , obtuses, finement crénelées , op- : posées. Fleurs en grappes axillaires. LieuxLa Jamaïque. 5. Les fleurs de ces arbrisseaux sont tres-petites , et au nombre de 5 sur chaque pédoncule. Cult. Serre chaude. Rubentia, CommErsoN, Juss. Elæodendrum, H.K., VWVILLD,, JACQe Obs. Quoique Jussieu paroisse douter si la plante que je vais indiquer peut être une espèce deson genre rubentia , la com- paraison des caractères assignés par les auteurs m’a décidé à l’y réunir. | 248 CLASSE XIV, ORDRE XIII Corolle à 5 pétales. Fruit ovale, Noix à 2 loges. Caract, Jacquin. Cal. trés-peut , à 5 fol. 5 pétales ouverts, à large onglet. 5 étam. à filamens courts, à anthères obrondes. Style tres court. 1 süigm. Fruit en forme d’olive, contenant une noix à deux loges et deux semences. Cäract. Commers., Jussieu. # 1. RusenTia criental., À. ortentalis. Elæodendrum orien- sale , Jacquin, H. K. À: longifolia, Desronr , Cat... Tige droite, d’un gris brun , verte dans sa jeunesse, ainsi que les rameaux qui sont opposés. Feuilles opp. , finissant en pétiole à leur base’, longues, lancéolées, étroites, pointues, ires-entieres, saliciformes, glabres, vertes en-dessus , pales en-dessous ; la nervure principale rougeätre. Fleurs ax., péd., blanches , en bouquets. Jussieu observe que lorsque cet arbre est âge , les feuilles deviennent ovales et courtes. - Lieu. Les Indes or., l’Ile-de-France. 5 . Toujours vert. 2. R. de l’Ile-de-France , À. mauritiana , Desronr , Cat. Bois rouge , bois d’olive. Lieu. L’Ile-de-France. D, Cult. au Museum. Cult. Serre chaude. La premiere espèce se multiplie aisément de boutures faites en terrines, dans une bonne terre substan- tielle consistante , sous cloche et sous châssis , plongées dans une nouvelle couche. Elles sont enracinées en six semaines , et forment de bons individus l’année suivante. La seconde m'est inconnue, Us. La premiere estremarquable par son beau etlong feuillage d’un vert fonce , varié par la nervurerouge et par son port droit et élevé ; elle contribue ainsi à l’ornement des serres chaudes. 5. R. australis. Elæodendrum australe , Venr., Jard. Malm. Tige droite , tylindrique , de 8 décimètres (2 pied et demi environ ) de hauteur, brune ; les rameaux axillaires , oppo- sés. Feuilles opposées, péliolées avec stipules, elliptiques, dentées , glabres , d’un vert foncé, longues de 3 pouces. Fleurs blanchâtres , herbacées , pédiculées , petites , au nombre de3, porlées sur des pédoncules communs , dichotomes ou tri- chotomes , axillaires. 4 à 5 pétales. 4 à 5 étamines. Lieu. La Nouvelle-Hollande. & . Toujours vert. Fleurit en été. Cull. Orangerie ou serre tempérée, LES NERPRUNS: 249 Houx , Z/ex. Cal. tres-petit, à 4 dents. Cor. à 4 parties , ou 4 pétales réunis par leur onglet élargi. 4 étam. Style o. 4 stigm. Baie petite , obronde , contenant 4 noyaux monospermes. * 1. Houx commun, Î. aquifolium. Arbre ou arbrisseau très-rameux. Tronc droit, qui s’éléve à 20 à 25 pieds quand il n’a pas été brouté dans sa jeunesse. Ecorce unie, blanchâtre. Jeunes pousses noires, et ensuite vertes. Feuilles alt. , pét., ovales , ondulées , sinuées, épi- neuses , fermes , lisses , d’un beau vert. Lorsque le houx est élevé , la plupart de ses feuilles perdent leurs piquans , et de- viennent très-entières et planes. Fleurs petites, blanches, en bouquets péd., ax. Baies rouges. Lieu...!nd. ».F1. en mai—juin. Toujours vert. Fariétés. 4. À baies jaunes. 2. À baies blariches. *3. A feuilles panachées en jaune et en blanc. Ind. Duhamel en compte 26. J’en ai trouvé une panachée en blanc dans la forêt de Dèvres , et l’on en a rencontré une autre panachée de jaune dans la forêt d’Hardelot. Je cultive la première depuis 15 ans, et elle ne change pas. Ilex variegata. *4. A feuilles hérissonnées. Houx hérissonné. {lex ferox, 5. À feuilles hérissonnées, panachées. 6. A feuilles étroites. *7. Houx de Mahon. Cette variété pourroit passer pour une espèce. Ses feuilles sont grandes , ovales , elliptiques, planes, point simuées , épaisses , coriaces , lisses, bor- dées de dents épineuses et inégalement distantes. Tex balearica. *6. À feuilles lancéolées, oblongues , et dont les piquans sontalongés , et dirigés en dents de scie. Îlex serrata. * 2. de la Caroline, Z. opaca. 250 CLASSE XIV, ORDRE XIit. Afbrisseau irrégulier, dont les branches et les rameaux sont ( la plupart divergens. Ecorce blanchâtre. Feuilles alt. , pét., ov.= pointues, glabres , planes, avec la nervure assez saillante en- dessous, bordées de dents épineuses, fermes et lisses, Fleurs éparses à la base des rameaux de l’année précédente. Lieu. La Caroline. FI. en mai et juin. Toujours vert, *3.Houx de Madère , I. perado, H. K. I. maderiensis , LAM. Arbuste dont les branches sont assez droites et cylindriques. Feuilles ovales, arrondies , larges, planes , épaisses, lisses, d’un vert foncé, point ondulées ; quelques-unes bordéesde dentsrares et un peu piquantes ; la plupart tres-entieres. Fleurs d’un blanc rougeâtre , plus grandes que celles des autres espéces , au nombre de2 à, péd. , ax. Lieu. Madere. 5. F1. en avril et mai. Toujours vert. * 4. H. à feuilles caduques , I. prinoides , H. K: I. æstivalis, Lamarcr. Arbrisseau de 8 à 10 pieds. Rameaux cylindriques , Menus ; d’abord noirâtres, ensuite gris. Feuilles alternes , pétiolées , ov.- lancéolées , rétrécies à leur base, pointues , garnies vers leur base de crénelures obtuses. Fleurs petites , blanchâtres , péd. , ax,, presque solitaires. | Lieu. La Caroline , la Ne ». F1. en juillet. Je culive une espece qui n’a été envoyée sous le nom de pri- nos lucidus , et qui est bien certainément un houx, variélédu précédent , I. prinoïdes. Il ne paroît pas s’élever autant. Ses feuilles sont plus larges et plus dentées que cr énelées. Ses fleurs , en plus grand nombre, sont blanches, ramassées plusieurs ensemble dans les aisselles. Cette variété pourroit être l’i/ex de- cidua , WaLTHER, synonyme du prinoides , selon Wiczn. #08 H. à feuilles de laurier , J. cassine. Arbrisseau de 15 à 20 pieds, droit. Les rameaux bruns, noirs dans leur jeunesse, et pubescens. Ecorce grise. Feuilles alternes, pétiolées, lancéolées, pointues, ue de dents rares , distantes et acuminées , glabres et point Cp Fleurs petites , blan- châtres , péd. , ax. Lieu. La Caroline , la Floride. ». FL. en août. Toujours vert. LES NERPRUNS. 251 * Variété à feuilles étroites , presque tres-entieres; quelques- unes garnies des deux côtés et vers leur sommet de 2 à 3 petites dents acuminées et couchées. Jlex cassine angustifolia. *6. H. émétique, Z. vomitoria, H. K. Cassine peragua, Mir LER. Thé de la mer du Sud. Cassine toujours verte. Apala- chine. | Arbrisseau de 10 à 12 pieds, fort rameux, dont le port est pyramidal. Feuilles allernes , oblongues , lanceolées , obtuses, distantes , crénelées ê&t dentées en scie ; les dentelures obtuses , imitant celles de l’alaterne. Fleurs ax., blanches , presque ver- ticillées aux aisselles des feuilles. Lieu. La Floride occid. £#. FL... Toujours vert. AT H. à feuilles de myrte, Î myrtifolia, Warter, Lan., GMELIN, Arbrisseau de 6 à 8 pieds de haut, et peut-être plus. Tige droite, rameuse ; les rameaux cylindriques, bruns d’abord, gris ensuite. Feuilles alternes, éparses, oblongues, lancéolées , tres- entieres , d’un vert lisse en-dessus , pâles en-dessous, d’environ x pouce de long et de 2 lignes de large, assez semblables à celles d’une variété d’olivier. Fleurs petites , blanchâtres , éparses le long des rameaux. Fruits rouges. Lieu. La Caroline. 5. Fl. en juillet et août. Toujours vert. * 8. H. cassinoïde , Z. cassinoïdes. Cette espèce, qui m'a étéenvoyée par M. Parmentier d’Hen- gien , ne me paroît pas ires-connue. Elle a ie port du houx à feuilles de laurier n°. 5. Sa tige droite s’élève à 6 pieds et plus de hauteur. Elle est peu branchue, et aussi peu rameuse. Ses - feuilles distantes sont pétiolées , alternes, lancéolées , longues d’un décimètre et denai ( 5 pouces environ ), bordées de dents profondes , épineuses , terminées par une pointe particuliere , fermes, glabres , lisses , et d’un beau vert en-dessus , pâles en- dessous , avec quelques poils rares, et une nervure saillante , qui en est couverte. Fleurs... Lieu.….., 5. Toujours vert. 9: EL. safrané , Z. crocea , Tauxs. 252 CLASSE XIV; ORDRE XIIe Feuilles oblongues , dentées en scie ; les dents épineuses et eï- liées. | Lieu. Le Cap. b. Cult. en Angleterre. # 10. Houx du Canada, J. canadensis | Micnaux. [icioides , Bot. cult. , t. 4 , éd. 1. Tige d’un brun noirâtre, grise ensuite, assez droite, rameuse. Feuilles alternes, pétiolées, ovales-pointues , petites , bordées de petites dents en scie , rares et distantes , molles , vertes sur les deux surfaces. Fleurs très-pelites , jaunes , péd. solitaires, axillaires. Les pédoncules jaunes, comme les fleurs , sont nus et filiformes. Lieu. Le Canada. 5. FI. en mars—mai. Cetie espece est dioiïque , mâle. Cult. Excepté la premiere espèce et ses variétés, etla 10°, tou tes les autres sont d’orangerie dans les parties septentrionales de la France , quoiqu’à la réserve de la 5°, Aïton les indique de pleine terre. Ces arbrisseaux peuvent, je crois , y passer dans le milieu de la France , au moyen des abris et des couvertures dans les grands froids. Mais ils résistent rarement à ces derniers dans le nord ; et s’ils ne sont pas mutilés en Angleterre , c’est que , de même que pour d’autres arbrisseaux , le climat de celte île est plus favorable , en ce qu’il est continuellement tem- pérée par les émanations humides de la mer qui l’environne. Le houx commun et ses variétésviennent mieux dans les bons fonds que sur les hauteurs, où le vent s’oppose à leur élévation. On multiphe ces dernières sur lespece indigène par la greffe en écusson , faite en août à œil dormant. Cette greffe reussit beaucoup mieux sur les houx de 2 ou 3 ans élevés de semences, que sur ceux qu’on arrache dans les bois: ces derniers n’ont ja- mais la végétation et la force des autres. A cet effet, et pour multiplier tes houx communs, afin d’en faire des palissades ou des haies, on recucille la graine aussitôt qu’elle est müre ; et comme elle ne leve pas la premiére année, on la met dans un pot plein de sable, qu’on enterre ou qu’on place dans une cave, Au printemps suivant , on prépare une couche ou plate-bande de bonne terre à l'exposition du levant, et on y sème les graines. Elles lèvent alors en peu de temps; maisil faut attendre l’année LÉS NERPRUNS. 253 Suivante pour les transplanter. On choisit l'automne, parce qu’en général les houx reprennent mieux dans cette saison , et on les plante en pépinière à 1 pied environ les uns des autres. S’ils n’étoient pas trop drus dans le semis, on pourroit les plan- ter à demeure , en attendant la 35° année au lieu de la seconde. Mais il est toujours avantageux d’en avoir en pépiniere pour servir de sujets aux greffes des variétés panachées. Les espèces d’orangerie ne sont pas délicates , et n’ont besoin que d’être garanties des grands froids. On les multiplie par leurs graines, quand on peut en avoir de bonnes, qu’on seme à la manière indiquée pour les plantes de cette température. On Les propage ordinairement par les marcottes, qui s’enracinent assez facilement, et par les boutures. La 7, et la S variété de la pre- miere espèce sont moins rustiques que les autres. Il est prudent d’en avoir des individus en orangerie, La 10° aime une terre lé- gere. La 7° une terre de bruyere, et de fréquens arrosemens en été , étant originaire des marais de la Caroline et de la Géorgie. Us. Le houx commun , et sur-tout ses jolies et nombreuses variétés, font un des ornemens les plus durables des jardins , qu'ils embellissent principalement en hiver, où leurs feuilles sont dans leur entier développement. Ils doivent former avec les arbres résineux, les rododendrons et les lauriers=cerises et de P r- tugal, les principales bases du bosquet de l’hiver, dans nos pays septentrionaux où 1l ne nous est pas permis de le décorer de beaucoup d’autres arbres. Ces charmantes variétés font d’autant plus d’effet , qu’on oppose leurs feuillages à ceux des arbres d’une verdure foncée. Ce sont les fleurs de l'hiver qui en char- ment la monotonie. Les houx d’orangerie sont intéressans par leur verdure per- sistante et jamais attaquée , ainsi que le houx commun, par les insectes. Le bois du houx est compacte et si pesant, qu’il va au fond de l’eau comme le buis. C’est avec son écorce qu’on fait la glu. … On croit que l’espece 6 est le thé du Paraguay , qui se trouve dans la Caroline, comme dans le premier pays. Les Américains naturels en font usage pour se purger. À une certaine époque de l’année, ils s’assemblent à cet effet, ramassent beaucoup de 2b4 GLASSE XIV, ORDRE XIIIe feuilles de cet arbuste, les jettent dans une chaudière d’eau bouillante, et, placés en cercle autour de ce vase, ils en boivent et vomissent pendant 2 ou 5 jours, jusqu’à ce qu’ils se sentent bien purgés. Ce vomissement se fait sans effort , et à peine leur cause-t-il le moindre mouvement de la tête. Tant que le houx commun forme un buisson, même assez élevé , il conserve toujours la forme de ses feuilles et leurs épines ; mais lorsqu'il s’élève en tige et que celle-ci acquiert une certaine hauteur , ses feuilles perdent absolument leurs pointes épineuses, et deviennent ovales et planes , tandis que les pousses qui sortent du bas de la tige et de son pied ont constamment leur forme naturelle. Les jardiniers, en prenant des greffes sur la _ tête de ces houx élevés, et les entant sur des houx à tigesimple, les vendent alors sous le nom de houx à feuilles de laurier. L’on voit que ces prétendues espèces sans épines ne sont pas même des variétés de l’espece commune. Apelanchine, Prinos. Cal. tres-pelit, 6-fide. Cor. à 6 parties planes. 6 étam. à filamens subulés, et anthèeres oblongues. Style court. 1 stigmate. Baie obronde, contenant 6 noyaux monospermes. * 1, APpALANCHINE à feuilles de prunier, P. verticillatus. P. gronovii, Micaaux. Arbrisseau en forme de gros buisson , de 4 à 5 pieds. Tiges et rameaux nombreux, menus. Ecorce d’un gris noirâtre. Feuilles t., pét., ovales - pointues, dentées dans toute leur longueur. ue nombreuses, blanches, en petites grappes courles et ax. Cor. à 6 div. 6 à 8 étam. Lieu. La Virginie. b. F1. en juillet et août. * 9. À. glabre, P. glaber. Petit arbuste d’un à 2 pieds. Feuilles ali., pét., ovales-lancéo- lées, peu pointues, glabres , garnies , à leur sommet seulement, de 2 ou 4 dents, d’un vert léger et ferme. Fleurs blanches, à 7 à 8 divisions , planes , ouvertes en roue portées sur des pédoncules axillaires, hi ou triflores. 7 à 8 étamines. Cetle espèce , qui a tour LES NERPRUNS. _ 255 jours ce nombre d’étamines et plus souvent 8, ainsi qu’une co rolle divisée en huit segmens, seroit introuvable dans le système de Linné, si l’on ne considéroit que le nombre, qui est cepen- dant sa base. Lieu. Le Canada. 5. F1. en août. Toujours vert. 3. À. luisante, P. lucidus, H. K. An ilex prinoides , Syn. ? Feuilles elliptiques , acuminées, glabres , très-peu dentées à leur sommet. Lieu... ».F1. en juillet. Culi. Les deux premieres espèces sont de pleine terre. Cepen- dant la seconde me paroït sensible au froid , à cause de sa ver- dure persistante , quoique son lieu originaire dût l’en préserver dans ce pays. Peut-être aussi cet arbrisseau est-il d’une culture difficile , et ne s’accommode-t-il pas de tous les terrains ; ce que je puis assurer, c’est qu’il y a long-temps que je lecultiveet qu’il a toujours langui , quoique dans de différens sols ; la terre qui me paroît lui convenir le mieux est celle de bruyère. Ce prinos est, pour le nord de la France, plus agréable en pot et traité en plante de serre froide : il fleurit alors en abondance et fait un assez joli effet dans ce temps. Le premier vient dans tous les te:- rains et à toutes les expositions. Mult. par les marcottes etlesreje- tons enracinés. Ces derniers sont assez nombreux dans la pre- nuére espèce, sur-tout lorsqu'il y a quelque temps qu’elle est dans la même place. On les enlève en automne ou en février, et on les met en pépinière pour les faire mieux enraciner avant de les planter à demeure. La 5° espece est peut-être une variété de Ja 4° espece de houx. Us. La premiere n’est point un arbrisseau d’un véritable or- nement ; cependant ses fleurs nombreuses la distinguent dans un temps où la plupart des arbres en sont dépourvus. La seconde peut être placée sur les devans des bosquets toujours verts, dans un climat tempéré. Obs. Lamarck a joint à la nomenclature de la 2€ espèce la cassine seconde de Miller , qui est synonyme avec l’ilex vomi- toria, H. K. 4. Prinos lisse, P. lævizatus , | Tort. anel. Lieu. L'Amérique $. P.lancéolé , P, lanceolatus, f sept. 5. Cult. en Angleterre. 256 CLASSE XIV, ORDRE XIII IT, Etamines opposées aux pétales. Fruit sec. Samara. Cal. tres-petit , à { parties. 4 pétales creusés à leur base, 4 étam. dont les filamens sont plongés dans les trous des pétales. An thères presque cordiformes. 1 style. Stigmate infund. Fruit sec, obrond, monosperme. *SamarA à 5 étamines, $. pentandra. Arbre dont les rameaux ne sont feuilles qu’à leur sommet. Feuilles alt. , elliptiques. Fleurs petites , en petits corymbes nombreux , ramassés sous les rameaux qui les couvrent. Lieu. Le Cap. & . F1. en nov.—fév. Cult. Orangerie. Nerprun , Rhamnus. Cal. en godet, 4 à 5-fide. { à 5 pétales tres-petits, en forme 4 d’écailles , rarement nuls. 4 à 5 étamines sous les pétales, Un re style. Stigm. 2 à 4 fide. Baie à 5 à { semences. 1. Espèces épineuses. *r, NerPruN purgatif, À. catharticus. Arbrisseau de 8 à 10 pieds, droit, tres-rameux, un peu dif- fus. Ecorce lisse. Les rameaux piquans à leur sommet. Feuilles pét., ovales , finement dentées, à nervures parallèles. Fleurs petites , blanchätres , en bouquets ax. Baies noires. Lieu. Dansles bois. Ind. b. FI. en mai et juin. *9. N. teignant, À. infectorius. Graine d’Avignon. Petit arbrisseau de 4 à 5 pieds au plus, très-rameux, diffus ; les rameaux divergens. Ecorce noirâtre. Feuilles ovales , ellip- tiques . un peu velues. Fleurs petites, jaunâtres, en bouquets ax. Baies jaunes. Epines terminales. Lieu. La France mérid. ». F1. en juin et juillet. LES NERPRU N 5 257 $. N. des rochers , À. saxuuilis, Liw. Cette epèce a de si grands rapports avec la précédente, qu’on pourroit n’en faire qu’une variété, C’est un petit arbrisseau très= diffus , dont l’écorce est noire , et dont les rameaux sont ter minés par une pointe. Feuilles oblongues , légerement dentées en scie , tres-glabres et vertes. Fleurs petites , herbacées, en petits bouquets axillaires. Calice 4-fide. Lieu. Les Alpes. 5. Fleurit en mai etjuin. 4. N. à boisrouge , À. erythroxylum, Parzas. Arbrisseau de { à 5 pieds de hauteur, tortueux et. diffus. Rameaux courts, sans épines ou épineux. Feuilles longues , li- néaires-lancéolées, très-étroites, dentées en scie, glabres et vertes. Fleurs petites, dioïques, axillaires. Lieu, La Sibérie. D. 5, N. crénelé, À. crenulatus , H. K. Rameaux garnis d’épines. Feuilles oblongues , bordées de dents obtuses , pétiolées. Corolle 3 ou 4-fide. Lieu. Ténériffe. 5 . FI. en mars. Toujours vert, 6. N. à feuilles d’olivier , R. oleoides. R. pubescens , Porrer. Arbrisseau diffus , dont les rameaux sont terminés par une épine , de 4 à 5 pieds de hauteur. Ecorce noirâtre. Feuilles oblongues , obtuses , tres-entières , glabres, d’un vert légers Fleurs petites , jaunâtres , solitaires, pédonculées , axillaires. Lieu. L'Espagne , la France méridionale. ». Cette espèce a des rapports avec la première. 7. N. à feuilles de buis, À. buxifolius , Lix. Rameaux écartés , diffus , terminés par une épine, flexibles,’ un peu rougeâtres. Feuilles ovales, arrondies, entières , éparses, vertes des deux côtés, glabres, presque luisantes. Lieu. L'Espagne. D. 8, N. à feuilles linéaires, R. /ycioides , Lin. Rameaux roides. Ecorce grise. Épines terminales. Reuilles rassemblées en paquets , linéaires , arrondies à leur sommet , entières , sessiles, un peu charnues et verles. Fleurs pédoncu- lées , solitaires, petites | herbacées. Baies noires , à 2 lobes. Lieu. La France mérid. ». Vis 17 58 CLASSE XIV, ORDRE XIII * 9. NerPrUN de la Chine , R. theezans , Lrx. Thé des pau vres de la Chine. Arbrisseau quis’éleve peu ou tres-lentément en France, dont la tige est d’un gris blanc et dont les rameaux nombreux > FOÏ- des et divergens, sont lerminés par une épine brune , assez longue. Feuilles alternes ; pétiolées , ovales-obtuses , avec une petite pointe particuliere , glabres , vertes des deux côtés , ires= entières , ou légerement denticulées, de 10 à 12 lignes de lon- gueur et de 4 à à de largeur. Fleurs très - DE j Héeiu ls , sessiles , en épis terminaux, Calice 5-fide. 1 stigmate 5-fide. Lieu. La Chine. ©. Toujours vert. AI 4 ° 2. Espèces sans épines. % 10. N. bourdaine, À. frangula. Bourgêne. Bois à poudre. Arbrisseau de 10 à 12 pieds: Ecorce noirâtre, poinlillée de blanc. Bois jaune. Feuilles pétiolées, ovales ,:très-entières , marquées de veines paralleles ; vertes et lisses des deux côtés. Fleurs verdâtres, pédonculées , ramassées par paquets axillaires. Baies rondes, noires dans leur maturité. . Lieu. Les bois. Ind. #. FI. en avril et mai, #1. N. hybride, À. kybridus, L'Hérir., Waicuo. À. Fe diacus, H. P. R. sempervirens, Horiul. ' Cetle espèce semble tenir le milieu entre le nerprun des Alpes et l’alaterne. L’Héritier l’a obtenue des semences du premier ; mais elle a plus de rapports au second. Arbrisseau assez élevé, dont la tige.et les, branches sont brunes, cylin- driques et droites. Feuilles pétiolées ; plus grandes que celles de l’alaterne , oblongues , acuminées , finement dentées , très _glabres , Lies , d’une belle verdure. F leurs. petites ; pédoncu- lées , solitaires le long des rameaux. Lieu. Les jardins. D. Presque toujours vért. * 12. N. des Alpes, R a/pinus , Lin. _ Arbrisseau de7 à 8 pieds, formant un haut buisson tres-ou- vert, Feuilles ovales, assez grandes sur Îles individus cultivés ; crénelées ou finement denticulées, glabres, fermées, d’un LES NERPFRUNS. 250 beau vert. Fleurs petites, herbacées , pédonculées , en paquets axillaires , dioïques. Baies noires , tétragones. Ecorce brune. Lieu. Les Alpes. ». * 15. N. à feuilles d’aune , R. alnifolius , L'HÉRIT. Arbrisseau tres-ouvert, de 3 à 4 pieds, dont les branches sont souvent couchées sur la terre, et d’autres redressées. Feuilles ovales , acumunées , dentées , vertes en-dessus , pâles, veinées et réticulées en-dessous. Fleurs petites , hermaphrodites, fasciculées , axillaires. Lieu. L’Amériq. sept. b. 14. N. nain, À. pumilus. Arbrisseau de 2 à 5 pieds, très-rameux ; les rameaux étalés, les uns redressés, les autres rampans. Feuilles nombreuses > ovales, glabres , finement dentées , plissées, vertes en-dessus , pâles et un peu veluessur leurs nervures en-dessous. Fleurs pe tites , herbacées, pédonculées , axillaires , fasciculées. Lieu. Les Alpes. D. * 15. N. alaterne, À. alaternus , Lan. | Arbiisseau de 8 à 10 piedset plus , tres-branchu et très-ra— meux. Écorce brune , verte sur les jeunes rameaux. Feuilles alternes, ovales , dentées en scie ; les dents égales ; fermes, lisses, d’un vert foncé. Fleurs verdätres , ramassées en petits bou- quets axillaires, monoïques, dioïques et hermaphrodites. Lieu. La France mérid. 5 . Toujours vert. Fleurit en avril juin. Var. * 1. A feuilles lancéolées , étroites , angustifolius. 2. À feuilles beaucoup plus larges , glauques en- dessous , hispanicus. 3. À feuilles elliptiques. Cultivée par Miller. * 4. A feuilles maculées de jaune , maculatus. Celte variété ne persisie pas. *5. À feuilles panachées de jaune, _ aureo-variegalus. Toutes deux *6. A feuilles panachées de blanc, persistantes, albo-variegatus. La variété indiquée par Desfontaines sous le nom de r6- V4 260 CLASSE XIV, ORDRE XIII tundifolius , me paroît trop différente pour la confondre avec celles-c1. Je crois devoir en faire l espèce suivante. * 16. NErRPRUN à feuilles rondes, N. de Mahon. À. rotun- difolius , Desronr., Cat. À. balearicus. Tige droite , d’un gris brun , très-branchue et tres-rameuse; les rameaux fermes , assez couris, rougeätres , légèrement pu- bescens , alternes et ouverts. Feuilles pét. , obrondes, bordées de dents courtes , membraneuses, transparentes, aiguës, même un peu épineuses , fermes , tres-glabres , d’un vert bleuâtre foncé en-dessus, jaunâtres en-dessous. Fleurs jaunâtres , tres— petites , rassemblées en petits bouquets nombreux , pédoncu- lées , axillaires. Lieu. Les îles Baléares , l'Espagne. 5. Toujours vert. FI. en mai. * 17. N.glanduleux , R. glandulosus HE. K. Tige droite , cylindrique , trés-rameuse , cendrée , haute d’un mètre ( 3 pieds). Feuilles pétiolées , avec stipules, ovales , obtusément dentées en scie, glabres , luisantes , glanduleuses à leur base. Fleurs jaunäâtres , petites , pédonculées , disposées en grappes droites , courtes, axillaires. Lieu. Madere. 5. 18, N. à feuilles larges , R. lai folius , 1'HéRir. Cet arbrisseau a des rapports avec l’espece 10, mais il est plus grand. Feuilles elliptiques, grandes , tres-entières , pointues, Fleurs fasciculées , pédonculées , axillaires. Calices ES cam— panulés. | Lieu. Les Açores. b. F1. en juillet. #19. N. à longues feuilles, R. Zongifolius, N. Cels. P. An R. carolinianus , Micaaux ? Arbrisseau de 5 à 6 pieds droit, peu rameux. Ecorce grisâtre. Feuilles pétiolées , ovales , oblongues , presque linéaires , pointues , bordées de très-petites dents, à nervures presque pas ralleles, glabres , vertes et hsses de deux côtés. Fleurs. . . Lieu. La Caroline. 5 . Toujours vert: 20. N. à feuilles d’apalanchine , À. prinoïdes , L'Hérir., H. KA Grand arbrisseau dont les rameaux sont rudes au toucher et eur écorce noire. Feuilles ovales, dentées en scie, rétrécies LES NÉERPRUNS 261 en pointe, glabres, nerveuses, vertes des deux côtés. Fleurs axillaires , pédonculées , solitaires. 3 styles. Baie jaune. Lieu. Le Cap. ©. 21. N. à villes, À. mystacinus, H. K. Tige grimpante , foible, de ro pieds. Feuilles en cœur, obtuses , avec une petite pointe, très-entieres , velues en-dessous. Fleurs blanchâtres, à bords roulés, en ombelles axillaires , hermaphrodites. Stigmates trifides. Lieu. L'Afrique. ® . Fleurit en novembre. *22. N. elhiptique, À. ellipticus, H. K. R. venosus, Lam. Ceanothus reclinatus , 1’ HÉR1IT., PERSOON. Arbrisseau de 5 à 6 pieds, dont les rameaux sont gréles, nombreux , diffus, flexibles, pendans , contournés , tres-gla- bres et verts dans leur jeunesse. Feuilles alternes, pétiolées , ovales-elliptiques , tres-entières, quelques-unes ondulées en leurs bords, marquées de beaucoup de nervures parallèles , saillantes en-dessous, finement réliculées dans les intervalles de ces nervures, tres-glabres et d’un vert foncé en-dessus, pâtes et tres-légerement garnies de quelques poils rares en-dessous Feuilles petites, blanches , en corymbes nombreux, axillaires. Lieu. L'Amérique mérid. 5 . Toujours vert. FI. en hiver: *253. N. ferrugineux, R. colubrinus, Lin. Ceanoihus arbores- cens , Mizzer. Bois de couleuvre. Ceanothus, PEnsoon. Arbre de 40 à 5o pieds dans son pays orignaire, de 10 à 20 pieds en Europe. Tronc droit; écorce verte dans la jeunesse, brune ensuile ; port irrégulier. Feuilles assez grandes. ovales— acuminées, tres-entières , glabres , luisantes et vertes en-dessus ; avant leur entier développement, couvertes d’un duvet tres blanc, qui se change ensuite en un ferrugineux. Fleurs ver- dâtres , petites, en corymbes axillaires. Les jeunes pousses et les pétioles sont, de même que le dessous des feuilles, couvertes d’un coton roussâtre. | Lieu. L'Amérique mérid. Bb. €uli. Les 4 premières espèces de la premiére section et les 6 premières de la seconde sont de plein air ; les autres sont d’orangerie , excepté les deux dernières qui sont de serre chaude. Aton indique de pleine terre l'espèce 18 qui est o1i- 202 .: CHASSE LE, LOR-DUE XIII | ginaire des Açores. Je crois que c’est une erreur de sa part. Cependant si on vouloit, d’après ce cultivateur botaniste, l'y essayer, il seroit prudent d’en avoir des individus en orangerie. À la réserve du 15°, les autres nerpruns de plein air sont rus- tiques. et brayent nas froids. Ils viennent bien dans tous les terrains et à toutes les expositions. L’alaterne n° 15 est plus délicat; il périt jusqu’au pied, dans les fortes gelées, lorsqu'il est planté dans des endroits ouverts et exposés au midi, dans le nord de la France ; mais il résiste fort bien aux froids, même rigoureux , lorsqu'il est à l'exposition du nord , dans une terre médiocre , encore mieux contre un mur à l’ombre. Ainsi cet arbrisseau toujours vert , tres-propre à ajouter à la variété dans les bosquets d’hiver , et qui doit en faire une païtie de l’agré- ment dans le milieu et le midi de la France, ne peut être employé à cet usage dans nos pays gelées, qu’en l’abritant par d’autres tres-touffus comme les cèdres, et en le plaçant à l’om- bre et au nord. On le multiplie , ainsi que ious les nerpruns, par ses graines semées , aussitôt apres leur maturité , en plate-bande de bonne terre , et à l’exposition du levant, ou en terrine , pour pouvoir mettre à couvert les jeunes plants dans les premiers hivers. Les semences sont souvent un an à lever, et l’on peut attendre ja seconde année , apres leur gernunation, pour les-planter en pépinière. L’alaterne se propage plus ordi- nairement, de marcoties., et l’on prend mêine ce parti pour les autres nerpruns , à cause de Ja difficulié de Ja germination et de la lenteur de l’accroissement. Ils s’enracinent tous aisément par ce moyen, et la seconde année on a de bons plants enra- cinés. La transplantation des nerpruns rustiques se fait en au tomne. Celle des alaternes se fait avec plus de succes en mars. 11 faut les arroser et couvrir leurs pieds de mousse jusqu’à leur parfaite reprise. Les variétés panachées 3 et 4 sont encore. plus délicates , et re peuvent passer l'hiver dans nos pays sept. en pleine terre ; on est obligé de les mettre en orangerie. La variété maculée n’est qu’accidentelle. Les alaternes se multiplient aussi de boutures, mais difficilement. Les autres nerpruns de serre s’obtiennent par les graines tirées de leur pays orig. , et semées chacune à la manière in- LES NERPRUNS. 263 diquée ,.etsuivapt la température qu’elles exigent. Quand on les a acquises; on peut-alors Jcs er sd ; comme les autres’, par les marcçoties. Us. parmi les'espèces de nerpruns de: pleme terre, -or doit particulièrement disinguer les 12:et 1 5f qui peuvent contri- buer à Ja: varicté.ces jardins. Les 11et°12% ontun beau feuil- lage , et le 15°, comme je l’ai dit ; est:tres-propre à les décorer pendant l'hiver , et à revêur des murs nus , "qui auront alors l'aspect d’une palissade toujours verte. Les variétés 5 et 4 de l’a- laterne sont assez. agréables , et orneront avec avantage les serres pendant l'hiver. Parmi les.espèces qui exigent absolument l’orangerie ou la serre chaude, on disüngue la 16°, qui à une belle verdure , et les deux dernieres , savoir , la 22° par sa floraison hivers nale , et la 25° par son beau fenillager; maïs cette*espèce lan - guit quelquefois dans nos serres et ne ‘se ramifié guere. Il Jui faut de la chaleur, une terre plus consistante que Feb légere , et un air souvent renouvelé. a baies de la première espèce sont purgatives, hydrago- gues , et donnent uné couleur verte, connue sous le nom de vert de vessie. Celles de la seconde espèce donnent une teinture jaune , dont on compose le stil de grain employé. chez les peintres. L’écorce intérieure de la 8° est purgative et émétique. Son bois, qui donne un charbon léger , est celui‘dont on se sert ordinaireinent pour la fabrication de la poudre à canon. Les pauvres de la Chine prennent ,:en guise de the, l’infu- sion des feuilles de la o° espece.: Jujubier, Ziziphus. Rhamnus, Lan. Cal. ouvert , à 5 div. 5 pétales en forme d’écailles , insérés sur le disque calicinal , gianduleux, 5 étam. insérées de même. Ovaire entouré par le disque. 2 styles. 2 stigmates. Baie ovale, contenant un noyau à 2 loges et 2 semences; dans peu d'espèces, fruit ovale , anoyau osseux , monosperme. * Jusurier commun, Z. vulgaris, Rhamnus ziziphus , Lux Ziziphus sativa , Desvonwr. 264 CLASSE XIV, ORDRE XIII Grand arbrisseau rameux et tortucux , de 10 à 15 pieds. Les rameaux rougeâtres , garnis de deux aiguillons , l’un plus long que l’autre. Les jeunes rameaux de l’année ressemblent à des pétioles qui portent des feuilles alternes , ovales, à 3 nervures, Aégèrement. dentées et lisses. Fleurs petites, jaunâtres , sol. ou æamassées, péd., ax. Baies rouges , de la grosseur et ‘dé laforme de l’olive ; bonnes à manger. Lieu. La France mérid. #5. FI. envier. 2. Jurusier cotonneux , Z. jujuba. R. jujuba ; Lan. Arbrisseau à rameaux longs , étales, veloutés et cotonneux, ‘peu garnis d’épines sohiaires. Feuilles alternes, ovales , obtuses, æntières ; vertes et glabres en-dessus , cotonneuses et blan- châtres en-dessous. Fleurs péd. , en bouquets axilläires. Prunes rougeätres. Lieu. Les Indes or. 5. F1... 3. J. de Chine, Z. sinensis , Lam. Arbrisseau de 5 à 4 pieds, dont les rameaux sont nombreux, roides et redressés , et les plns jeunes munis de piquans gé- minés. Feuilles oblongues, trinerves , dentées, pét. , d’un vert grisätre, Fleurs petites ; pâles, péd , axillaires ; les pétales tres- réfléchis. Lieu. La Chine. 4. J.lotier , Z. lotus, Lin. Arbrisseau de 4 à 7 pieds, tres-rameux ; les rameaux hori- zontaux , flexueux , garnis d’aiguillons géminés , dont l’un est roit , et l’autre plus court et courbé. Fleurs petites, alternes , Bvales, obtuses, crénelées , trinerves, glabres, un peu rudes ; eur pétiole très-court. Fleurs sol. ou glomérulées, ax. , péd. Fruit de la grosseur de la prune sauvage, de couleur safranée dans sa maturité, Lieu. Le mont Atlas. 5. Fl. au printemps. FI. ati. &, J. des iguanes, Z. iguanea, Lam. Rhamnus iguaneus , Lin. Croc de chien vulg. Arbrisseau dont les branches longues et recourbées sont gar- nies de petits rameaux disposés en éventail et munis de piquans. Tige droite. Feuilles alternes, ovales -lancéolées , acuminées , deniées ên scie vers leur sommet, vertes et glabres. Fleurs pre LES NERPRUNS. 265 tites, herbacées, en petites grappes axillaires. Fruits ovales, jau- nâtres, pulpeux. Lieu. L'ile de Curaçao. ©. 6. J. sarmenteux, Z. volubilis, Lan. fils. Rhamnus , Lan. Tiges grimpantes , dont les rameaux sont longs et flexibles. Feuilles alternes , pétiolées, ovales , plissées , tres-entières, lui- santes sur les deux surfaces , et vertes. Fleurs en petites grappes axillaires. / Lieu. L’ Amérique sept. ». 7. J.rayé, Z. lineatus , Wizz». Arbrisseau sans épines. Tige droite |, rameuse et velue. Feuilles ovales, petites , de la grandeur de celles de la marjo- laine , marquées de nervures et de veines saillantes , plissées, réticulées ou godronnées, glabres et vertes. Fleurs solitaires , péd. , ax. Lieu. La Chine , le Japon , Ceylan. 5. * 8. J. épine de Christ, Z. napeca. Z. spina christi, Lin. Cet arbrisseau a des rapports avec la première espèce , par ses rameaux et ses feuilles disposées en éventail. Tiges droites, grises , rameuses , cylindriques , rougeâtres dans leur jeunesse. Feuilles alternes , pétiolées , armées , de chaque côte de l’inser- tion du pétiole , d’une épine blanche, horizontale, tres-piquante et droite ; ovales , tres-entières , marquées de 35 nervures, den— tées en scie , glabres , d’un vert terne en-dessus, un peu lui- santes en-dessous. Fleurs en corymbes , pedonculées, axillaires. Fruits de la grosseur d’une cerise , d’un goût agréable. Noyau à deux loges. Lieu. L'Egypte , l'Arabie , le Levant. 5. Cult. La première espèce est de pleine terre ; mais dans le nord de la France , elle est souvent mutilée par le froid , lors- qu’on ne l’a pas bien couverte et qu’on ne l’a pas mise contré un mur. Cependant c’est la meilleure culture qu’on puisse lui donner. Tenue en vase elle languit et ne végète qu'à regret. Elle s’éleve dans les pays moins froids, et y fructifie. Bonne terre légère et substantielle. Exposition méridienne au pied d’un mur. C’est la seule maniere de continuer son existence . qui d’ailleurs n’a rien d’agréable pour nos pays sept. , car dans 260 CLASSE XIV, ORDRE XIIIe le midi elle est utile. Les 3e ei 4€ sont d’orangerie; les 2:, 5,3% et 8° deserre chaude ; la 6° de plein air. Cependant j'ai cultivé . cette dernière espèce en pleine terre où.elle a subsisté pendant 5 ou {ans , en perdant toujours une partie de, sa tige , et à la fin: un fort hiver l’a fait entierement périr.. Je ne doute pas qu’elle ne puisse, s’y maintenir dans un climat plus tempéré'et un so] plus léger et plus chaud. La 8e est aussi assez difficile à conserver en bon état dans la serre chaude, à moins qu'elle n’ait pris de la force et de la vigueur ; il est essentiel de lui donner cet état en la mettant en été dans un châssis dont on Ôte les vitraux pendant le jour. Sa terre doit être substantielle , consistante. Lu On multiplie tous les jujubiers par leurs graines tirées des pays où elles mürissent , semées en terrines sur couche et sous châssis, comme toutes les plantes délicates. Les jeunes indi- vidus seront rentrés dans la serre avant que les premiers froids se fassent sentir. Us. La prenuère espèce n’est cultivée que par curiosité dans la-plus grande partiede la France; mais daus le midi et dans la Barbarie, on la cultive pour ses fruits qu’on nomme jujubes. Ts sont pectoraux, adoucissans , diurétiques , et employés en médecine dans les tisanes et compositions faites pour les ma— ladies de la poitrine. Lesfruits de la 4° espèce sont doux et bons à manger. C’est le vrai lotier des anciens Lotophages. Il est pro- bable que c’est des rameaux de la 8° espèce qu’on a fait la cou- ronne d’épines. de Jésus-Christ, au lieu de ceux du paliure auxquels on l’attribue. Paliure , Epine de Christ , Porte chapeau, Argalou, Paliurus. Rhamnus:, Lin. Cal., pétales. étam. et ovaire du jujubier. 5 styles. 5 süigmaies. Fruit osseux , à 3 loges et 3 semences, ne s’ouvrant pas, plare , hémisphérique , bordé , imitant un chapeau rabattu, dont l'écorce est subéreuse. * Paziure porte-chapeau , P. petasus. Rhamnus paliurus, Lin. P. aculeaius , DEsronr. LES NERPRUNS. 267 Arbrisseau en forme de haut buisson, diffus. Ecorce brune et unie. Rameaux étales, garnis d’aiguillons nombreux et tres— piquans. Feuilles alt. , pét., ovales, presque tres-enticres, à 5 nervures et glabres. Fleurs jaunes , en petites grappes axillaires. . Lieu. LaFr. mérid. b . FI. en juin et juillet. Cult. Pleine terre. Cetarbrisseau est sensible aux gelees un peu fortes , sur-tout s’il est placé dans un bon fondet dans un lieu ouvert. C’est encore un des arbustes dont l’existence est incer— taine dans les paysseptentrionaux. Pour être plus sûr de l’y con- server , on doit le planter dans un sol médiocre et pierreux , à l'exposition méridienne, et abrité des vents d'est. Cette situa— tion , quoique favorable à sa conservation , ne doit point em- pêcher de couvrir son pied de litière dans les hivers rigoureux. Mull. par ses graines semées en pot sur couche , à la maniere ordinaire ; par ses rejelons enracinés, enlevés en février ou en mars plutôt qu’en automne. Les graines doivent être tirées de la France mérid. , et semées aussitôt après leur arrivée. Les jeunes paliures seront mis en pots, pour passer leur jeunesse en oran- gerie. | Us. Le paliure n’est cultive que comme objet de curiosité ; 1 n’a aucun agrément ; imais il est remarquable par les épines dont il est hérissé , et la forme singulière de ses semences. On dit que ses fruits sont de bons diurétiques. IV. Etamines opposées aux pétales. Fruit à trois coques, Céanothe , Ceanothus. Cal. turbiné , 5-fide. 5 pétales en forme d’écailles, avec un long onglet. 5 étam. sous les pétales. Ovaire trigone. 1 style 3-fide. 3 stigmates. Baie sèche , située à la base du calice per- sistant , à 3 coques qui se divisent en trois parties , s’ouvrant en-dedans et monospermes. * 1. CÉANOTuE d'Amérique , C. americanus. 268 CLASSE XIV, ORDRE XIII Arbuste de 2 à 3 pieds. Tiges et rameaux cylindriques , très- glabres. Feuilles alt. , ovales, finement dentées , à 3 nervures principales , velues en-dessous , un peu pointues. Fleurs blan- ches, petites , nombreuses , en grappes axillaires , formées d’ombellules ,| accompagnées de feuilles florales. Lieu. La Virginie. 5 .FI. en juillet —oct. * Variété à feuilles moins ridées , plus planes et d’un vert plus fonce. *2.C. glabre, C. glaber, N. C. microphyllus , Micaux. J’ai cru devoir donner à cette espèce un autre nom spécif- que , parce que, d’après celui de Michaux , on pourroit croire que ses feuilles sont tres-petites. Ce céanothe , bien distingué du précédent, est glabre sur toutes ses parties. Il forme un buisson très-garni de tiges et de rameaux eu grande partie couchés sur la terre , et qui se re- dressent pour fleurir. Leur écorce est d’un brun noirâtre. Feuilles alternes , pétiolées, ovales-lancéolées, de moitié envi- ron ou d’un tiers plus petites que celles de l’espece précédente , dentées en scie, tres-glabres sur les deux surfaces , même sur leurs nervures en-dessous, qui, dans la premiere, sont velues, d'un vert foncé en-dessus comme en-dessous. Fleurs blanches , lavées de pourpre, disposées en grappes terminales , sans feuilles florales , et portées sur des pédoncules teints aussi de pourpre. Lieu. L'Amérique sept. b. FI. en juillet. #3. C. d'Afrique, C. africanus. Arbrisseau de 6 à 9 pieds. Tige droite. Rameaux droits, d’un rouge brun. Feuilles alternes, lancéolées, dentelées, lisses , d’un vert fonce en-dessus ; 2 petites sipules à leur base. Fleurs petites, en grappes axillaires et terminales. FEISE L'Afrique. b.FI. en mars et avril. Toujours vert. . C. d'Asie, C. asiaticus. Rhamnus , Lam. ne à feuilles alternes , ovales, pointues, dentées , Fsses, trinerves. Fleurs en petites grappes axill. , nombreuses. Csrolle en entonnoir , jaunâtre. Lieu. L'ile de Ceylan. b.FE .. #5. C. discolore , €. discolor, VenT., Jard. Malm. Tige droite, cylindrique , tres-rameuse, revéiue vers som LES NERPRUNS 269 sommet d’un duvet pulvérulent , d’un mètre et demi de hau- teur. Branches alternes , articulées. Rameaux nombreux , ax. Feuilles alternes , pétiolées, avec des stipules , lancéolées , pointues, à bords un peu repliés, glabres et vertes en-dessus , blanchâtres et drapées en-dessous. Fleurs tres-petites , d’un blanc pur , lézerement odorantes , pédonculées , axillaires , formant, par l’assemblage des pédoncules plusieurs fois divi- sés, un panicule court et ovale arrondi. Lieu. Les îles de la mer du Sud. 5 . F1. au commencement du printemps. Cult. Les deux premieres especes sont de pleine terre. A moins que les hivers ne soient doux,elles deviennent des plantes vivaces qui tous les ans poussent des tiges de leurs pieds. Ce- pendant il arrive assez souvent que leurs tiges ne meurent pas toutes , et que d’autres ne périssent qu’en partie. Mais qu’elles meurent ou non , l’arbuste ne fleurit pas plus tôt sur les tiges persistantes que sur les nouvelles. Ainsi leur durée est à-peu- près indifférente. Ces céanothes se plaisent dans les bons fonds de terre, un peu frais, qui conviennent de même aux cléthra et à l’itéa , dont les fleurs paroissent dans le même temps. Mult. par leurs graines, qui mürissent dans nos climats, que l’on sème en terrine sur couche , et que l’on conduit à la manière indiquée pour les arbustes étrangers de pleine terre. Pendant le premier hiver , on rentrera ces terrines dans l’orangerie cu sous tout autre couvert. Au printemps suivant, on mettra en pépinière les jeunes céanothes,oubien on les plantera à demeure. On les propage aussi par la séparation de leurs pieds et par les marcoltes. La 3° espece est d’orangerie, et n’en exige que les soins ordinaires, Elle n’est pas du tout délicate, et peul supporter les premiers degrés de froid. On la multiplie de marcottes, de boutures et de rejetons. Elle repousse fort bien de ces trois ma- nieres. Les boutures se font en juin , en pot sur couche om- bragée. Les rejetons s’enlevent en avril , et se plantent en noï's, qu’on plonge dans une couche tiède et abritée pour accélérer leur reprise. Terre substantielle , consistante. , La 4° est de serre chaude. Je ne la connois pas. Elle est cul- 270 CLASSE ETN I ORDREUXIIT. tivée en Angleterre, La 5€ est d’orangerie, et doit recevoir Ia culiure des plantes de la Nouvelle-Hollande. Le terreau de bruyère , un peu mêlé de terre franche, luï est favorable. On la be de boutures et de imarcoltes! Les premières s’en- racinent dans la couche destinée à ce moyen de propagation. Us. Les deux premières espèces forment de jolis arbustes lorsqu’elles sont en fleur, et peuvent avec avantage contribuer, avec les arbrisseaux que j’ai nommés ci-dessus , à l’ornement des jardins , sur-tout dans les lieux frais et sur les bords des ruisseaux. La 3°, par sa verdure persistante, ajoute à la variété des serres. Depuis 20 ans que je la cultive , je n’ai pas encore vu ses fleurs. La 5° est remarquable par ses feuilles d’un beau blanc en-dessous. Collétie, Co/letia , Juss. Calice en godet, 5-fide, velu à sa base ou garni de 5 plis en écailles. 5 pétales tres-petits , en forme d’écailles. 5 étamines sous les pétales. Ovaire trigone. 1 style tronqué à 3 dents peu sensibles. Baie sèche , fixée à la base du calice persistant, à 5 coques monospermes. CozréTie presque en cœur, C. obcordata ,VEnT., Jard. Cels. Tige droite, cylindrique, gercée, cendrée, d’un mètre de hauteur , tres-rameuse. Les branches roides ; les rameaux nombreux, opposés en croix, très-ouverts, noueux, plians, armés d’épines, d’un vert cendré. Feuilles opposées, pétio- lées , en cœur renversé, tres-entières, à 3 nervures, pubes- centes , d’un vert pâle, el caduques. Fieurs blanches , pubes- centes , disposées en épis dans les écailles des bourgeons des rameaux supérieurs. Lieu. Le Pérou. 5.FI. au 1 printemps. Cas Orangerie. Pomaderris , LABILLARDIÈRE. Calice turbiné, à 5 div. 5 pétales voütés, opposés aux étant, Capsule à 3 coques, couverte d’üne membrane. LES NERPRUNS, 27E * Pomapennis sans pétales, P. apetala, LaAprrranniire. Arbrisseau de deux mètres environ de hauteur (5 à 6 pieds ), dont la tige est droite, couverte d’un coton court, blanchâtre dans sa jeunesse, brune et glabre ensuite, rameuse ; les ra meaux alternes, blancs. Feuilles alternes, pétiolées , ovales oblongues, obtusément pointues, nerveuses , garnies en-des- sous , et sur leurs nervures , d’un coton blanc, vertes, granu- lées et ridées en-dessus. Fleurs en grappes axillaires et termi= ñales, simples ou composées. 5 étamines insérées sur le limbe du calice, et alternes avec ses divisions. Style trifide. 3 stigm. en tête ; capsule ovale , entourée du calice persistant , à 3 co- ques. Semences solitaires. Lieu. La Nouvelle-Hollande. 5. Toujours vert. Cult. Orangerie. Terre de bruyère. La culture des plantes de la Nouvelle-Hollande lui convient également. Mult, par les marcottes et les boutures. Phylique , Phylica. Cal. turbiné , 5-fide. 5 pétales tres-petits, en forme d’écailles, 5 étam. petites, sous les pét. 1 style. 1 stigm. Capsule ( quel- quefois en baie) obronde, à 3 coques monospermes , angu- leuses , et s’ouvrant en-dedans. #1. PayuiQue bruyériforme. Bruyére du Cap vulg. P. eri- coides. " Arbuste de 2 à 3 pieds, naturellement en buisson , sur 3 ou 4 tiges qui se ramifient , et dont les rameaux se divisent. Ces derniers sont couverts dans leur jeunesse , et dans toute leur longueur , de petites feuilles nombreuses, rapprochées, éparses, lres-étroites, linéaires , pointues, d’un vert foncé. Fleurs petites, d’un beau blanc, en‘têtes terminales , en forme de boutons. Lieu. Le Cap. +. Fl.'en sept.—mars. Toujours vert. #2. P. à feuilles de romarin, P. rosmartnifolia. Cette espèce est bien distincte de’la premiere. Sa tige est droite, de 5 à 6 pieds, branchue; ses raineaux sont moins nombreux. Îls sont de même garnis de ‘feuilles étroites , poit- 272 CLASSE XIV, ORDRE X1I1%Y tues , éparses , près d’une fois plus longues, et un peu plus larges , d’un vert foncé , blanchâtres , et leurs bords roulés en dessous. Fleurs blanches, péd. , sol. au sommet des tiges et des rameaux , où elles forment des têtes alongées en forme de grappes ou d’epis feuilles. * 5. PHyLiQue axillaire , P. axillaris, Lam. Cette espèce a beaucoup de rapports avec la précédente ; mais elle s’en distingue par ses fleurs axillaires. Tige pubes— cente. Rameaux lâches, ouverts, blanchôâtres. Feuilles lineai- res — lancéolées , sessiles, presque planes, blanches en-des- sous , tres-glabres , vertes et luisantes en-dessus. Fleurs jaunâ- tres , ferrugineuses , en pelits épis courts , axillaires. Lieu. Le Cap. 5. Toujours vert. Hi P. stipulaire, P. Da ent Lin. , EH. K. Tige nue. Rameaux épars , un peu grèles. Feuilles éparses, en alêne , cylindriques , blanchâtres en-dessous , glabres, lisses et vertes en-dessus, portées sur des pétioles courts, munis à leur base de deux petites stipules , caduques. Fleurs jaunes , en entonnoir , à tube court, à 5 divisions longues , linéaires , gar- nies en-dehors d’un coton laineux, disposées en têtes termi- nales , environnées d’écailles velues. Lieu. I. 5. Toujours verte. * 5.P. plumeuse , P. plumosa , Law. Tige droite , tres-ram. ; les rameaux nombreux, formant au sommet de la plante un grand panicule ; couverts de feuilles étroites , assez longues , un peu courbées, plumeuses , char- gées de poils soyeux et blanchätres , et si nombreuses au som- met desrameaux, qu’elles couvrent les fleurs ; en alène, presque sessiles, un peu roulées en leurs bords. Fleurs disposées en assez grosses têtes terminales, environnées de feuilles abondam- ment plumeuses. Corolles frangées. Lieu. Le Cap. b. Toujours verte. Fleurit en juin. *G. P. pubescente , P. pubescens , Lam. Cette espèce ressemble beaucoup à la précédente ; au premier aspect on la prendroit pour elle, ou du moins pour sa variété. Son port est à-peu-près le même, Ses feuilles sont un peu moins nombreuses , étroites, courbées, pointues ; en alêne , glabres : LES NERPRUNS. 273 en-dessus , chargées de poils blancs sur leurs bords et en-des- sous, treès-ouveries horizontalement ; les jeunes plus velues et plumeuses. Fleurs axillaires , sessiles , disposées en têtes ovales L terminales , environnées de feuilles ; les divisions du calice tres ouvertes , velues en-dessous , glabres et brunes en-dessus ; an- theres d’un brun noir. Lieu. Le Cap. 2. Toujours verte. Fleurit en mars et avril. *9. P. luisante, P. nitida, Lam. P. eriophoros , H. K. An etiam P. horyzontalis, Hortul. ? Tige moins élevée que celle de la précédente, brune dans sa jeunesse, plusrameuse ; les rameaux plus courts , paniculés , et s’élevant tous à-peu-pres à la même hauteur, garnis de poils plus courts. Feuilles éparses , nombreuses , moins longues que celles des deux phyliques précédentes , lanc.-linéaires, pointues , couvertes de poils blancs et plumeux lorsqu'elles sont jeunes ; ouvertes sans être courbées , presque glabres en-dessus dans leur état adulte. Fleurs axillaires , sessiles, en têtes ovales et terminales. Calice presque globuleux à sa base, turbiné, à 5 divisions trés-ouvertes , vertes et glabres en-dessus |, avec la pointe brune. Antheres vertes à leur base, brunes à leur sommet. Lieu. Le Cap. 2. Toujours verte. F1. en mars et avril. * 8. P. squarreuse , P. squarrosa. An P. imbricata , Hortul. ? Cette espèce a encore beaucoup de rapports avec les trois précédentes. Tige et rameaux droits, d’un brun rouge , jau- nâtres et velus dans leur jeunesse. Feuilles nombreuses, éparses comme celles des précédentes, portées sur des pétioles courts et blancs , linéaires-lancéolées , pointues, courbées en arc, roulées et garnies de poils blancs en leurs bords, vertes , glabres et canaliculées en-dessus, blanches en-dessous ; les supérieures ou les jeunes droites , imbricées et chargées de coton blanc, cou- vrant les pousses nouvelles qui deviennent cylindriques avant les développemens. Fleurs en têtes ovales et terminales , si bien environnées de bractées cotonneuses qu’on ne peut les voir. Leur calice est long et brun. Lieu. Le Cap. 5. Toujours vert. F1. en mars et avril. 9. P. calleuse , P. callosa , H. K. VI. J | 10 274 GLASSE XIV, ORDRE XIIÏe Feuilles oblongues, en cœur, acuminées , velues , coton- ; neuses en-dessous. Fleurs presqu’en épis. Lieu. Le Cap. ». Fl. en mars—mai. Toujours verte. $ 10 Payzique à feuilles de buis , P. buxifolia , Lix. Cette espèce , bien distincte, forme un arbrisseau de 5 pieds environ de hauteur, très-branchu et rameux; les rameaux jaunâtres et cotonneux. Feuilles ovales-oblongues, fermes , un peu épaisses, imitant celles du buis, vertes et glabres en-dessus, blanches et cotonneuses en-dessous. Fleurs blanchâtres , ra massées en têtes terminales et latérales, non globuleuses, Lieu. Le Cap. b. Toujours verte. F1. en différens temps. 11. P.enépi, P.spicata, Lin. Tige droite , d’un gris légerement violet ; les rameaux jau- nôtres , pubescens et cotonneux. Feuilles alternes , éparses, presqu’en croix , oVales-lancéolées, ou en cœur à leur base et sagittées , pointues , sessiles à leurs bords, un peu roulées, d’un beau vert lisse et luisant en-dessus , tres-blanches en- dessous , fermes et très-entières. Fleurs disposées en épis termi- naux , quelques-unes axillaires , revêtues d’un coton de la plus grande blancheur. Lieu. Le Cap. 5. Toujours verte. Fleurit en automne. * 12. P. à feuilles de myrte, P. myrtifolia, Lam. Tige droite , de 35 à {pieds dehaut. Rameaux fasciculés , d’un gris rougeûtre , jaunâtres , cotonneux dans leur jeunesse. Feuil- les éparses , alternes, pétiolées, ovales-oblongues, presque sagittées dans leur jeunesse , pointues, assez fermes , vertes, lisses et luisantes en-dessus , d’un blanc de neige en-dessous ; les bords un peu roulés , longues de 5 lignes , larges de deux. Fleurs en épis terminaux qui, à mesure qu’ils s’alongent, les rendent axillaires, solitaires. Ces épis et ces fleurs sont cou- verts d’un coton tres-blanc. Lieu. Le Cap. &.Toujours verte. Fleurit à la fin de l’été. Ceite espèce a de grands rapports avec la précédente. * 15. P. à grappes , P. racemosa , Lin. ? An spicata, Lam ? Arbrisseau de deux pieds et demi àtrois pieds, très-garni de branches et de rameaux blancs dans leur jeunesse. Feuilles petites, ovales-oblongues , en cœur , trés-entières, acuminées, LES NERPRUNS. 295 vertes et glabres en-dessus , blanches et cotonneuses en-dessous. Fleurs blanches, dela longueur des bractées , disposées en petites grappes paniculées , formées de plusieurs épis, cotonneux et blancs. Lieu. Le Cap. 5 . Toujours verte. Fleurit en hiver. Obs. Peut-être cette espece est-elle celle en épi, P.spicata ? je l’ai en effet reçue il y a plusieurs années sous ce nom. Mais j’ai cru devoir la mettre sous celui de racemosa, à cause de sa flo- raison en grappe et non en épi simple. 14. P. à feuilles de thym. P. thymifolia , VEenwT., Jard. Malm. Tige droite, glabre , nue dans sa partie inférieure , tres-ra- meuse vers son sommet, d’un brun rouge, de 3 pieds de haut. Branches flexibles. Rameaux nombreux, rapprochés et droits. Feuilles alternes , petites, rapprochées , pétiolées, ouvertes, lancéolées, pointues, à bords roulés, glabres et d’un vert luisant en-dessus , blanchätres en-dessous, Fleurs blanchätres , sessiles , disposées en têtes globuleuses, entourées d’une colle- rette. Lieu. La Nouvelle-Hoillande. 5. Fleurit à la fin de l'hiver. * 15. P. à feuilles de ledon, P. Zedifolia , Desronr , Cat. P. oblongifolia , Bot. cult., éd. r. Arbuste de 3 à 4 pieds, dont la tige est droite et les ra- meaux blancs et cotonneux. Feuilles alternes , sessiles , ovales- oblongues , presque linéaires, un peu pointues, à bords rou- lés ou réfléchis , d’un vert lisse en-dessus , blanchâtres et co- tonneuses en-dessous ; la nervure très-saillante , d’un pouce et demi à 2 pouces de longueur. Fleurs. Lieu. Le Cap. 5. Toujours verte. * 15 bis. P. orientale , P. ortentalis. Cette espèce que je possède depuis peu dé temps , et qui est cultivée sous ce nom dans la collection de Sa Majesté l’Impéra- trice à la Malmaison , a des rapports avec la précédente , quoi- qu’elle en diffère sensiblement. Ses tiges et ses rameaux précé- dens sont galeux , d’un blanc verdâtre , légèrement colonneux dans'leur jeunesse , montanis et presque verticaux. Feuilles al- ternes , pétiolées , ovales-ellipliques , tres - entières, un peu 276 CE À SSÆE RAIN); OR DRE XIII épaisses , d’un vert terne et très-glabres en-dessus, blanches , cotonneuses en-dessous, quelques-unes ondulées en leurs bords, de 15 à 18 lignes de longueur , et de 6 à 7 de largeur. Fleurs. Lieu. 5. Toujours verte. 16. PHyziQuE à feuilles de pin , P. pénifolia , Lin. Arbrisseau de 6 piedsenviron de hauteur. Tiges rameuses; les rameaux flexibles , grêles, garnis de feuilles éparses , non rou- lées en leurs bords , roides , étroites , linéaires, sessiles , très nombreuses , d’un vert glauque. Fleurs en panicules , nom breuses , touffues , composées de plusieurs épis , et term. Lieu. Le Cap. &. Cult. à la Malmaison. 17. P. à petites fleurs , P. parviflora, Wir». * Arbuste de deux pieds, qui ressemble à la 1'° espèce. Ses ra- meaux sont multiflores , et leurs fleurs plus petites. Lieu. Le Cap. 5. Toujours verte. Cultivée en Angleterre. Cult. Orangerie. Bonne terre plus consistante que trop légère, ou terreau de bruyéere. Arrosemens fréquens sur - tout dans le temps des fleurs et dela feuillaison. Placées vis-h-vis les fenêtres de la serre et près d’elles. L’air humide et stagnant occasionne leur perte. Ces arbustes ne sont pas tres-délicats, mais ils ne sup- portent pas l'atteinte de la gelée sans s’en ressentir. Mult. par les marcottes et par les boutures. Plusieurs espèces se propagent facilement par cette derniere voie , en les faisant en pot sur couche au printemps , ou vers les mois de juillet ou d’août. D’autres ne s’enracinent qu’avec lenteur ; et quand on n’a pas le soin d’entretenir pendant l’hiver leur végétation pour provo- quer la sortie ou l’alongement des radicules , elles finissent par périr dans cette saison. Une bache est nécessaire pour elles, lors- que le froid ne peut y pénétrer , ce que l’on obtiendra par le moyen des réchauds. Ïl en est de même pour les d'osma et les brumies. Les marcottes réussissent assez généralement , sur-tout quand lepied a été entièrement couché , ou coupé à son collet. Mais, comme je viens de le dire, toute marcotte et toute bou- ture faites au printemps , et ayant fait des racines en éié , ne sont pas pour cela certaines, ni à l'abri de l’influence de l’hiver, si l’on ne fait pas en sorte de maintemir leur sève, qui dans ces arbustes est toujours existante. Les bouiures de la bruyère du L£ZS NERPRUNS:. 277 Cap 1°° espèce , s’enracinent plus sûrement en automne que dans les autres saisons. Peut-être en seroit-1l ainsi des autres et des diosma. Us. Ces arbustes sont jolis, et le premier est depuis long- temps cultivé pour l’ornement des serres. Comme il fleurit en hiver , et reste en fleur pendant toute cette saison , 1l est d’un aspect d’autant plus agréable , que peu de plantes ont pour nous cette propriété. Au lieu de le laisser aller en buisson, on peut l’élever à tige et lui donner une tête régulière. Il est beau- coup mieux dans cette forme. Les espèces 5, 6 , 7 et 8 sont re- marquables par les poils qui les couvrent. Les autres sont aussi recommandables par leur verdure persistante et par leur petit feuillage. V. Genre qui a des rapports avec les nerpruns. Ovaire souvent supérieur. Brune, Prunia. Fleurs en tête, ramassees sur'un réceptacle commun, à paillettes, et dans un calice commun polyphylle. Cal. de chacune in- fere , à 5 parties, rarement sup. à 5 div. 5 pétales étroits, longs, onguiculés. 5 étam. insérées sur l’onglet des pétales. Ovaire inf. ou sup. 1 style. 2 stigmates. Capsule tres-petite, à 2 loges , disperme , rarement à une et 1-sperme, ne s’ouvrant pas. * 1. Brunie nodiflore, B. nodi/flora. Arbrisseau rameux , dont l’écorce est roussätre , et les jeunes rameaux couverts dans leur longueur de feuilles petites, poin- tues, à trois côtes, droites, imbricées , de 2 lignes de longueur. Sur les pousses de l’année précédente, les feuilles sont très-ou- vertes horizontalement et ont alors 35 lignes de longueur. Toutes s-nt terminées par une glande noire, velues dans leur jeunesse, presque glabres ensuite. Fleurs en têtes globuleuses, blanchâtres , terminales. Cette espèce a de tres-grands rapports avec la suivante, On les 278 CLASSE XIV, ORDRE XIII. distingue mieux en les voyant à côté l’une de l’autre, que l’on ne peut le faire par les descriptions. Lieu. Le Cap. ». F1... Toujours vert. * 2. BRUNIE à feuilles sétacées, B. lanuginosa , Lin. Arbrisseau de 8 à 10 pieds. Tige droite, tres-rameuse à son sommet. Les rameaux foibles, velus, un peu pendans, sont couveris dans toute leur longueur , de feuilles linéaires, menues, nombreuses , ouvertes , ciliées , terminées par une glande noire, Fleurs en têtes globuleuses, blanches et term. Lieu. dd. ®. FI. tout l’été. Toujours vert. * 5. B. abrotanoide, B. abrotanoïdes. Tige de 5 à 6 pieds, tre:-droite, ainsi que ses branches et ses rameaux; ces derniers rouges dans leur jeunesse, longs, grêles, flexibles | nombreux, entierement couverts de feuilles tres- petites, linéaires-lancéolées , terminées par une pointe brune, droite, un peu arquées et d’un joli vert. Fleurs blanches, en têtes globuleuses, plus grosses que celles de l’espece précé- dente, mais point nombreuses et terminales , presque en om- belles. | Lieu. I. ©.F1.... Toujours vert. * 4. B. à paillettes, B. paleacea , Lin. , Lamarcx, Wrizzp. Arbuste dont les rameaux nombreux, grèles et velus sont garnis de petites feuilles éparses , nombreuses . linéaires, cana- liculées, à 5 côtés. Têtes de fleurs terminales, sol., aplaties, en forme de fleurs radiées , à cause des écailles calicinales , blan- ches , qui débordent le disque , et imitent une couronne. Lieu. \d. 5. FI.... Toujours vert. * 5. B. radiée . B. radiata, Lin. An etiam B. glutinosa, Lin. ? Siaavia radiata , Tauxs., Wir. Cette espèce, que Linné avoit d’abord mise dans le genre phy- lice , a en effet beaucoup de rapports par sa forme à une phyli- que. Comme elle s’éloigne des brunies par son ovaire inférieur, et des phyliques par ses fruits à une seule loge, Thunberg et Willdenow en ont fait un genre distinct qu’ils ont nomme sidavia, dans lequel a été compris le brunia glutinosa, Lin, Mant. , qui paroît avoir beaucoup d’affinités avec celte espèce, qui est cultivée en Angleterre. Tige droïte, d’un gris rougeûtre, LES NERPRUNS. 79 bres-rameuse ; les rameaux alternes, presque verticillés, verts et velus dans leur jeunesse. Feuilles tres-nombreuses, étroites, linéaires, de la longueur de celles de la seconde espèce, ouvertes horizontalement ; les jeunes terminées par un petit point noir, glabres, d’un beau vert foncé, couvrant toute la longueur des rameaux, de 2 lignes et demie de longueur. Fleurs. Lieu. Le Cap. 5. Les Anglais distinguent la B. glutinosa de la B. radiata, et, dans l’espèce suivante , la B. speciosa , de la superba. N'ayant vu que deux de ces 4 espèces , je n’ai pu les déterminer. *6. B. superbe, B. superba , Wizzp. B. speciosa, Hort. lond. 47. sp. distincta ? La tige de cette espèce se divise , à peu de distance de son collet, en plusieurs branches qui donnent naissance à beaucoup de rameaux droits, couverts de feuilles disposées 3 par 3, ctroites , pointues , canaliculées , légerement ciliées et vertes. Dans l’aisselle des feuilles se trouvent des paquets de jeunes feuilles non développées , qui sont aussi des rudimens de ra- meaux. Fleurs d’un blanc jaunâtre et brunâtre , en têtes glo- buleuses , terminales et sessiles. Lieu. L'Afrique. b. Toujours vert. 1 verticillée , B. veriicillata , Wizrp. , Lin. Cette espece a de grands rapports avec la 5°. Ses feuilles sont comme elle tres-petites et trigones. $es jeunes rameaux sont couverts de poils aranceux. Ses fleurs sont en têtes globuleuses. Lieu. Le Cap. ». | Culi. Serre tempérée. Les brunies sont des arbrisseaux d’une culture et d’une multiplication assez délicates. Elles demandent à être garanties du froid , même du premier degré ; beaucoup de lumière pendant l'hiver, parce qu’elles sont toujours en végétation; une terre substantielle, franche, ou le terreau de bruyère , et des arrosemens modérés, proportionnés au temps, et sur-tout au besoin qu’êlles peuvent en avoir. On ne peut mieux les obtenir et les multiplier que par leurs graines qui mürissent dans nos jardins, el semées en pot sur couche et sous châssis dans une bonne terre légère , et très-peu recou- vertes. Ce semis est tout-à-fait le même que celui qui conviené 280 CLASSE XIV, ORDRE XIII aux Lorsque les jeunes brunies ont 3 à 4 pouces de haut, on les enlève en motte pour les mettre dans de petits pots, qu’on plonge dans une couche tiède et abritée pour les faire reprendre. Il y a 6 à 7 ans que j'essaye chaque année des boutures de l’espèce 2 , sans avoir encore eu le moindre succes. Celles de la 1'° et de la 4° réussissent fréquemment ; mais les marcottes sont plus sûres pour toules , et s’enracinent au bout d’un an. Il vaut mieux ne les sevrer qu’à la fin de la seconde année. J’oyez la culture des phyliques. Us. Le feuillage bien garni et léger de ces arbrisseaux , ainsi que leurs têtes de fleurs blanches, contribuent à l’ornement des serres. Pendant l'été , ils doivent être parmi les plantes d’orangerie , à une exposition abritée, et à moitié ombragée. Lasiopetalum , Ver. Calice monophylle , en roue. à { ou 5 parties , persistant ; 4 ou 5 pétales tres-petits, en forme d’écailles, insérés au fond du calice ; 4 à 5 étamines insérées de même, oppo- sées aux pétales et plus longues qu'eux. Antheres à deux pores à leur sommet, Ovaire libre , trigone. Style court. Stigmate simple. Capsule couverte par le calice, à 3 loges, 3 valves avec cloison. Semences fixées à l’angle interieur des loges. * LasroPrzrazum ferrugineum, VEnT., Jard. Malm. Tige droite, cylindrique , pliante , rameuse , drapée et he- rissée de poils en étoile et tres-courts , de couleur de rouille ; d’un meétre de hauteur. Rameaux alternes. Feuilles alternes , pétiolées , réfléchies , linéaires-lancéolées , pointues , coriaces , glabres , d’un vert foncé en-dessus , velues et ferrugineuses en- dessous , persistantes. Fleurs d’un blanc jaunâtre, cotonneuses en-dedans , ferrugineuses en-dehors', peu nombreuses ; pen- dantes, solitaires sur chaque pédoncule , disposées en grappes axillaires , simples et très-courtes. Les pétales sont presque imperceptibles. La fleur consiste dans lé calice trés-ouvert. Lieu. La Baie de Botanique. 5. FI. presque toute l’année. \ LES NERPRUNS. 281 Cult. Orangerie. Cet arbrisseau croissant naturellement dans les marécages, doit être planté dans la terre de bruyere, et être arrosé fréquemment. Il offre peu d'agrément aux yeux. Pittosporum , H. K., AiTon , Van. Cal. caduc, divisé à son sommet en 5 parties refléchies vers le bas. 5 pétales formant un tube à leur base, ouverts en leur iimbe , réfléchis en-dessous. 5 étamines. Anthéres sa- _ gittées. Style simple ; stigmate globuleux. Capsule à 2 à 5 valves et à 2 à 5 loges. Semences enveloppees d’une pulpe douce et grasse au toucher. * 1. Prrrosrorvm undulatum , H. K. Arbrisseau de 5 à 6 picds, dont la tige est droite, et les rameaux assez nombreux, bruns et glabres , souvent verticil- lés. Feuilles aliernes et éparses , pétiolées , ovales-tancéolées , pointues , ondulées en leurs bords , fernies , tres-entieres , vertes en-dessus , pâles en-dessous. Fleurs d’un beau blanc, nombreuses , disposées en bouquets courts, terminant chaque rameau , d’une odeur approchant de celle du muguet. Lieu. Les îles Canaries b. Toujours vert. Fi. en différens temps ; ord. au printemps. 2. P. coriaceum, Var. , H. K. Arbrisseau dont les rameaux sont crdinairement verticilles. Feuilles ovales , obtuses , tres-glabres , coriaces , tres-entières , rétrécies en pétiole à leur base. Fleurs disposées comme celles de l’espece précédente ; les pétales hneaires. Lieu. Id. 5. Toujours vert. Cull. Orangerie. La premiere espèce, que je cultive depuis long-temps , et qui ne demande que les soins ordinaires de cette serre , fleurit tous les ans, et a fructifié plusieurs fois dans mon jardin, Ses fruits sont une espèce de baie grisâtre, grosse commeune cerise, dont les graines assez petites, brunes et obrondes , sont entourées de pulpe. Ces graines m’ent paru parfaitement müres ; cependant je n’ai pu obtenir encore un seul individu d’elles. Cet arbrisseau n’est point délicat. Il re prend assez aisément par les marcottes avec incision ; il ne 262 CLASSE XIV, ORDRE XIII s’enracine pas de bouture , du moins je n’ai pu encore y par- venir. Ses fleurs , d’une odeur agréable et douce , qui souvent paroissent à la fin de l’hiver , et son feuillage d’un beau vert, le distinguent avantageusement , et le rendent digne de l’atten- tion du cultivateur. / * 5. Prrrosrorum pubescens, br P. hirtum , Hort. angl. Cette espece distincte est assez abondante revétue de poils blancs , doux autoucher , sur-tout sur ses jeunes pousses. Tige droite , rameuse, rouge et velue dans sa jeunesse. Les ra- meaux opposés. Feuilles opposées, pétiolées , ovales-lancéo- lées , pointues, velues , douces au toucher, avant qu’elles aient pris toute leur forme ; ensuite presque glabres, un peu fermes, d’un vert terne ; leur pétiole et leur ‘principale nervure tou- jours velus, de 3 pouces et demi de longueur , et d’un et demi de largeur. Je n’ai pas vu les fleurs. Lieu. \d. 5. Toujours vert. Culr. de la premiere. 4. P. revolutum, Hort. angl. Lieu. Id. 5. 5. P. chinense, Hort angl. Lieu. La Chine. ». \Cutt. en Angl. VL. Genres qui ont des rapports avec les nerpruns, et qui en sont distingués par un ovaire inférieur. Gouane , Gouania. Cal. sup. turbiné , 5-fide, couvert en-dedans par un disque membraneux , s’alongeant en 5 lanieres opposées aux div. calicinales, 5 pétales en forme d’écailles. 5 étam. opposées aux pét. , et roulées avec eux. Ovaire inf. 1 style. 3 stigm. Fruit triangulaire, à 3 caps. trigones, souvent garnies de deux ailes sur leur dos , monospermes, ne s’ouvrant pas. *r. GouanE de St.-Domingue, G. domengensis. Liane brûlée, Arbre grimpant ; les rameaux gr êles , stries ; terminées par une vrille simple. Feuilles alt. , pét. , ovales , acuminées , den- tées. Stipules linéaires. Fleurs en petites grappes termunales. Lieu. Saint-Domingue. ».Fl. .. Toujours vert, LES N£ÉRPRUNS. 283 2. G. de Bourbon, G. mauriütiana , K. P. Arbre id. Les rameaux roussâtres , avec une vrille simple. Feuilles alt. , pét. , presqu’en cœur , pointues , dentées , velou- tées. Fleurs en grappes terminales , cotonneuses , roussâtres. Lieu. Les îles de France et de Bourbon. 2 .FI. .. 3. G. crénelée, G. crenata , Lam. Sarmens grèles, velus et vrillés. Feuilles alt. , ovales, poin- tues , crénelées , d’un vert pâle. Fleurs. .. Lieu. L’Amériq. mérid. ? ». 4. G. à feuilles entières, G. integrifolia , Lam. Tige de 5 pieds. Sarmens glabres et vrillés. Feuilles alternes, elliptiques - ovales, tres-entiéres , glabres, d’un vert léger. Fleurs... Een. JD. Cult. Serre chaude. Les gouanes étant des arbrisseaux in- commodes par leur nature sarmenteuse et grimpante , et n'ayant aucun agrément, ne sont cultivées dans quelques cok lections que par curiosité. J’ai posséde pendant quelque temps la première à qui il n’a pas fallu de tannée pour la conserver ; elle est même restée 2 ans en simple orangerie. On les obtient par leurs graines tirées de leur pays orig., et semées comme doivent l’être les plantes de serre chaude. Les gouanes font partie des lianes dont les bois de l'Amérique abondent. Aucuba ,Tauns. Cal. à 4 dents, court et persistant. 4 pétales. Fleurs mâles : 4. étam. insérées sur le réceptacle , et alternes avec les pét. Réceptacle convexe, dont le centre forme une fossette carrée. Fem : Ovaireinf. Un style. Un stigmate. Baie presque char- nue , 1-sperme , couronnée par le style persistant. * Aucusa du Japon, 4. japonica , Tauns. Cette plante ne paroît former , du moinsen Europe, qu'un arbrisseau assez bas, branchu , et dont les branches et les rameaux sont roides, lisses et verts. Feuilles alt. , presque sessiles, rassemblées au sommet des rameaux, ovales, pointues, assez grandes , dentées, fermes , un peu épaisses et coriaces , 204 CLASSE XV, ORDRE Ie d’un beau vert luisant, chargées de taches d’un beau jaune , nombreuses et irrégulières. Fleurs petites , brunes, terminales et axillaires. Lieu. Le Japon. b. FI. ....Toujours vert. Cull, Cet arbrisseau qu’on a d’abord cultivé en serre chaude, ensuite en orangerie , est presque aussi rustique que nos'indi- gènes ; la trop grande chaleur parcit même lui nuire. Il est absolument de pleine terre, même dans le nord de la France. Depuis 4 ou 5 ans que je le culüive ainsi, les hivers n’ont ja- mais endommagé ses tiges ; quelques feuilles seulement se gà- tent , comme il arrive à d’autres arbrisseaux toujours verts. Je Je trouve moins délicat à cet égard que l’alaterne, à qui le grand froid fait plus de tort. On le multiplie tres-aisément de boutures et de marcottes. Mais je ferai observer aux cultivateurs , quant, aux preuuéres, de ne pas se presser de les séparer , quoiqu’elles poussent et qu’élles aient maintenu leur verdure , parce qu'il arrive souvent qu’elles n’ont pas fait pour cela de racines. L’aucuba, par ses belles feuilles tachetées de jaune , dorées, eontribue à varier les bosquets, sur-tout ceux qui sont composés d’arbrisseaux toujours verts. Il y forme des buissons de 35 à À pieds de hauteur , agréables à la vue pendant toute l’année. C’est donc un arbuste assez précieux pour la décoration des jar- dins , et , sous ce rapport, une acquisition iutéressante. CLASSE X V. LES DICOTYLÉDONES APÉTALES. Etarmines idiogynes ou séparées du pistil. Dans les dix premières classes de la nombreuse série des plautes dicotylédones , les fleurs ont tou- jours réuni les parties de la fructification , à quel- ques exceptions près; dans celle - ci, les organes LES EUPHORBES, 20) sexuels s’écartent des règles générales des insertions. Les fleurs sont taniôt monoïques , Lantôt dioiques , très-rarement hermaphrodites. Le calice est toujours monopbhylle , ou bien des écailles en tiennent lieu. La corolle est nulle , quelquefois les écailles ou les di- visions intérieures du calice sont pétalées. Dans les {leurs mâles les étamines sont insérées au sommet ou au bas du calice, ou de l’écaille qui en fait l'office; leurs filets sont distincts, quelquefois réunis sur un support central. Dans les femelles l'ovaire est sim- ple, quelquefois multiple, supère, rarement infère; un seul style, ou plusieurs , quelquefois point ; le stigmate simple ou multiplé. Le fruit supère ou infère varie pour la structure et le nombre des loges. Obs. Les euphorbes , qui forment le prenuer ordre de cette classe, se lient avec les nerpruns qui ont un périsperme charnu , et dont quelques genres ont des capsules à trois coques. Les co- niféres ont aussi un périsperme charnu ; les trois autres ordres n’en ont pas. Dans les conifères et les amentacées , presque toutes les fleurs sont disposées sur un axe commun ; elles for- ment des épis serrés qu’on appelle chaton ; quelques orties ont Isurs fleurs en chaton. Les fleurs ont une disposition différente dans les cucurbitacées et les euphorbes. Ces distinctions ont servi à la distribution des ordres. F4 # D * ORDRE PREMIER. Lxs Eupnorges ( EUPHORBIÆ). Fleurs monoïques ou dioïques, rarement herma- phrodites. Calice de chacune tubulé où partagé, simple ou double ; les divisions intérieures quel- 280 CLASSE XV, ORDRE L quefois pétalées. Pétales nuls, à moins qu’on ne donne ce nom aux divisions intérieures du calice. Etamines des fleurs mâles altachées au réceptacle par des filets séparés ou réanis, quelquefois ra- meux, d’autres fois articulés; des paillettes ou pe- tites écailles mêlées quelquefois aux étamines. Dans les fleurs femelles un ovaire supère , sessile ou pé- diculé ; tantôt plusieurs styles, souvent trois , et une capsule avec autant de loges à une cu deux semences ; taulôt un style à trois ou plusieurs stig- mates. Le fruit multiloculaire ; les loges en même nombre que les stismates , contenant une ou deux semences. Dans toutes les loges intérieurement élas- tiques , bivalves , les semences à moitié enveloppées, attachées supérieurement à l'axe central et persis- tant du fruit. Embryon plane , enveloppé d’un pé- risperme charnu. | Herbes, arbrisseaux ou arbres ; quelques genres laiteux. Les feuilles manquent quelquefois. I. Plusieurs styles dont le nombre est déterminé ; souvené Éroise Mercuriale, Mercurialis. Dioïque ou rarement monoïque. Cal. à 3 parties. Fleurs mâles: 9 à 12 étam. distinctes. Fem.: Ovaire didyme , à 2 sillons. 2 filamens courts et stériles, nés du fond des sillons et serrant VPovaire. 2 styles. 4 stigmates. Caps. à 2 coques et 2 semen- ces. * 1. MercurtaLe vivace, . perennis. Tiges simples, droites, striées, d’un pied. Feuilles opposées, pét. , assez grandes , lancéolées , oblongues , pointues , den- LES EUPHORBES, 207 tées , rudes au toucher , d’un vert obscur. Fleurs verdätres , petites , en grappes sol. , spiciformes et ax. Lieu. Les haies , à l’ombre. Ind. Y. FI. une partie de l’an- née. | 2. M. annuelle , M. annua. Tige d’un pied et demi, droite, rameuse, anguleuse. Feuilles opp:, ovales , pointues, crénelées, molles et glabres. Fleurs pe- tites, d’un vert jaunâtre, en épis grêles, péd., ax. ; les femelies ramassées , ax., péd. Toute la plante d’un vert jaune. Lieu. Les potagers. Ind. fi. FI. en août. 3. M. cotonneuse, M. tomentosa. Arbuste d’un pied et demi. Tige foible, Feuilles opposées , ovales , obtuses , entières ou garnies de dents rares , molles et blanchâtres. Fleurs petites, dioïques’, solitaires , pédonculées , axillaires. Lieu. La France mérid. 5. F1. en juillet—sept. 4. M. elliptique , M. elliptica, VENT. , jard. Cels , Law. Arbrisseau tres-clabre , de 3 à 4 décim. de hauteur , dont 1e5 tiges sont roides , cylindriques , noueuses , et les rameaux nom- breux , opposés , grêles , axillaires ; herbacées , d’un vert pâle. Feuilles opposées , pétiolées avec des stipules , elliptiques , den- tées en scie ; les dents glanduleuses , d’un vert foncé en-dessus , pâles en-dessous. Fleurs petites, herbacées , dioïques ; les indi- vidus mâles, en épis sessiles ; les femelles, solitaires, axillaires, pédonculées. Lieu. Le Portugal, Mahon. 5. F1. au printemps. Cult. Pleine terre. Les deux premières sont trop abondantes pour être cultivées. La première ne se trouve pas cependant par-tout , et n’est pas aussi commune que la seconde, qui offus- que ordinairement toutes les plantes potagères. La 3° n’est cul. tivée que par curiosité. Peut-être seroit-elle un peu délicate pour les pays du nord de la France. La quatrième est d’orangerie, Us. Plusieurs auteurs donnent à la première des qualitéstres- malfaisantes , et qui tiennent de celles des euphorbes. La se conde est fréquemment en usage comme émolliente et laxative, La troisieme ne se rencontre gutre que dans les écoles de bota- nique. 268 CLASSE XV , ORDRE KL Euphorbe , Tithymale , Euphorbia. Hermaphrodite. Cal monophylle, turbiné , à 8 à 10 dents alt., courbées ; les extérieures épaisses , en forme de glandes ou pétalées, simples ou 2 à 5-fides, rarement multifides. 12 étam. ou plus , dont les filamens insérés sur le réceptacle sont articulés dans leur milieu. Anthères didymes. Paillettes ou écailles simples , rameuses ou frangées, mêlées avec les éta- mines. Ovaire pédiculé, trigone. 3 styles. 6 stigmates. Cap- sule à pédicule réfléchi, penchée hors du calice , à 3 coques et 3 semences. Plantes laiteuses. f. Espèces Jfrutescenies et épineuses. 1. EuPHorss des anciens, Æ. antiguorum. Fige épaisse, tri ou quadrangulaire , de 8 à 10 pieds . arti- culée , à rameaux aussi articulés, ouverts , charnus ,\ondés et garnis de 2 épines roides à chaque nœud. De petites écailles ou appendices sol., près des épines , servent de feuilles. Fleurs au sommet de la plante, latérales , sur des péd. divisés ou sim- ples et triflores. Lieu. L'Inde. 5. F1. Toujours vert. *o.E. des Canaries, Æ. canariensts. Tigenue, quadrangulaire, de 4 à 6 pieds, à rameaux longs et ouverts , garnis de tubercules nombreux , calleux , rangés longitudinalement , et armés sur leurs angles de 2 aiguillons courts. Fleur sessile au-dessous des aiguillons. . Lieu. Les Canaries. 5. Fl. en mars et avril. Toujours vert. *3.E. heptagone , Æ. heptagona. Tige de 2 pieds, droite, nue , presque simple , à 7 angles souvent dirigés obliquement, garnis d’épines sol., assez longues: Fleurs petites, d’un rouge brun , ainsi que les péd. qui sont sol. uniflores, el qui se changent, après la frucüfication, en épines semblables aux autres. Lieu. Le Cap. . F1. en juillet—nov. Toujours vert. LES EUPHORBES., 289 f. E. mammillaire , £. mammillaris. Tige droite, d’un pied, épaisse, sillonnée par plusieurs rangs de tubercules mammillaires, qui portent à leur sommet de pe ttes feuilles ovales , et des épines sol. , assez longues , très-ai… guës, et d’un rouge pâle. Fleurs petites, d’un jaune ver- dâtre. Lieu. Id. 5. Fl. en juillet et août. Toujours vert. * 5.E. céréiforme, E. cereiformis. Tige droite , simple , d’un pied et plus , épaisse , charnue , anguleuse et sillonnée , garnie d’épines sol. , en alêne , sur la crête des angles. Fleurs presque sessiles , entre les épines du sommet. Lieu. IA. 5. F1. en juin et juillet. * 6. E. officinale , E. officinarum. | Tige droite , souvent simple , de { pieds , à 12 à 18 angles, armés d’aiguillons géminés. Fleurs d’un vert jaunâtre, presque sessiles vers le sommet. Lieu. L'Afrique. b. FI. en juin et juillet. Toujours vert. #7. E. à feuilles de laurose , Æ. nertifolia. Tige de 6 à 8 pieds , droite, rameuse , à 5 angles obliques, munis de tubercules terminés par 2 épines. Feuilles au-dessus des épines, oblongues, linguiformes , succulentes, glabres, entières, de 4 à 5 pouces. Fleurs jaunâtres et pourpres, presque sessiles au-dessus des tubercules. Lieu. L’Inde. 5 . FI. id. Toujours vert. 8. E. cuirassée , Æ. loricata , Lam. hystrix , JacQ. Tige cylindrique , d’un pied , rameuse , couverte d’écailles tuberculeuses. Epines solitaires au bas de la tige. Feuilles étroites , lanc.-lin. , entières ; peu nombreuses. Péd, uniflores. Lieu. Afrique. b. Toujours vert. 2. Espèces frutescentes sans Épines # 9. E. tête de Méduse , Æ. caput Medusæ. Souche de 4 à 5 pouces, couronnée par un grand nombre de rameaux divergens , tuberculeux, charnus , cylindriques ; les tubercules, imbricés sur 5 rangs, portent chacun à leur sommet VL À T9 À * PO D ST PT ENS SO ETC OIRRNTES 200 CE ASSEIX VS IONR DRE 1. une petite feuille linéaire, pointue. Fleurs jaunâtres, 3 ou 4 en- semble , term. , sess. Calice liseré et découpé. Lieu. L'Afrique. 5 .F1. en juillet. Toujours vert. Far. x. À feuilles plus étroites. Tête de Méduse mineure. 2. À rameaux géminés. * jo. EuPHorse à trois denis | Æ. tridentata, LAmarcx. Anacaniha, H.K. * Cetie espèce ressemble beaucoup à la précédente ; maïs ses ra- | meaux ne partent pas d’un centre commun , et sont plus irré- guliers. Les tubercules sont moins élevés, et sont garnis de plu- sieurs petites feuilles à leur sommet. Les fleurs sont disposées en espèce d’ombelle term. , 3 ou 4 ensemble ; 5 divisions de leur calice sont pourprées, ciliées et penchées sur la fleur ; les 6 au- tres sont plus grandes, ouvertes , planes , à 3 dents , ridées et tres- blanches. Lieu. L'Afrique. » . FL en août et sept. Toujours vert. * 11. E. méloniforme , Æ. meloformis, H. K. Tige presque globuleuse, charnue, à plusieurs angles. 8 à 10 sillons larges, carénés et floriferes. Fleurs verdâtres , dont les pétales sont réniformes, tres-obtus, ouverts, charuus et con- vexes, portées sur des pédoncules articulés, garnis de poils tres- courts, trichotomes et ensuite dichotomes, avec des braciées opposées à la base de chaque fleur. Lieu. Le Cap. 5. F1. en mai=—sept. Toujours vert. 12. E. à massue, E. clava , H. K. Tige courte, simple, écailleuse, imbricée de tubercules ;, d’où naît une feuille lancéolée , linéaire , imitant celle du lau— rose. Fleurs péd. Les pét. entiers. Lieu. Le Cap. » .FL. en janvier-août. Toujours vert. 15. E. à crêtes, Æ. lophogona , Lam., Wizzp., Decano. Tige simple, frutescente , anguleuse ; les angles montant en spirale et laciniés en forme de crêtes, d’un pied environ de hauteur. Feuilles éparses , au sommet de la tige , oblongues, obtuses, entières , très-glabres. Fleurs en ombelle terminale, portée sur un pédoncule deux ou trois fois divise ; chaque fleur enfermée dans deux bractées pétaliformes et blanches. Lieu. Madagascar. ». LES EUPHOÔRBES. 29t Cette espèce a des rapports avec celle n° 7. Elle en a l’aspect ; mais elle s’en distingue par l'absence des épines , la forme et la disposition de ses fleurs. Lieu. Le Cap. 5 . FI. en sept. et oct. Toujours vert. * 14.E, de Mauritanie , Æ. mauritanica. Virgata, DEsronr., Cat. | Tige de 4 à 5 pieds ; droite, cylindrique, à rameaux jonci- formes , droits, d’un vert glauque. Feuilles obl., lin. , en- tieres, planes, d’un vert glauque, au sommet des rameaux. Fleurs verdâtres , péd., 5 à 7 en ombelle sessile et term. Lieu. L'Afrique. 5. F1. en juin-août, Toujours vert, 15. E. à feuilles lancéolées, £. piscatonia, H.K. Tige droite , frutescente. Feuilles linéaires-lancéolées , gla- bres: Fleurs en ombelles, à 5 rayons et term. Les collerettes partielles oblongues. Lieu. Les iles Canaries. D. FL... 16. E. baumière , ÆE. balsamifera. Tige 1d. Feuilles lancéolées, glabres , d’un vert ÉRRtE Fleurs en tête term. ren did. 5: El... * 17. E.effilée, Æ. tirucalli. Tige droite , cylindrique , filiforme ; les rameaux ramassés à leur naissance, cylindriques, nus , ouverts, divisés et sous- divisés en d’autres , jonciformes et verts. Feuilles alt., petites, lancéolées. Fleurs 3 ou 1 ensemble, en ombelles sessiles , la- teralés ou Lerm. Lieu. L’Inde. 5. F1... Toujours vert. 18. E. à feuilles de myrte, Æ, myritifolia. Tithymaloides , Lin, Tige droite , de 2 pieds, cylindrique , à rameaux simples ; droits, fléchis en zigzag. Feuilles sur 2 rangs opposé; , :Îternes , ovales-pointues , tres-entières, d’un vert foncé comme celui desrameaux. Fleurs d’un beau rouge , 1r régulières, en bouquet ombelliforme et term. Lieu. L’Ameriq. mérid. », F. en juin et juillet. Toujours vert, 202 CLASSE XV, ORDRE I. * Variété à feuilles d’orpin , Æ. padifolia , Lin. E. ana- camipseroïdes , LAMARCK. Feuilles disposées 1d., ovales, arrondies, obtuses , carénées , avec une côte élevée. * 19. EupHorse hétérophylle, Æ. heterophylla. Tige de 2 à 5 pieds, à rameaux droits , anguleux et divisés. Feuilles ovales ou anguleuses, ou panduriformes , très-glabres , et d’un vert léger. Fleurs petites, herbacées, en ombelle courte et term. Les feuilles qui sont pres des fleurs , et qui leur servent de collerette , sont marquées d’une tache assez grande , d’un beau rouge écarlate. ‘Lieu. Les Indes occid. b. F1. tout l’été. Toujours vert. * Variéte. Æ. cyathophora. F euilles non tachetées, mais de même forme. 20. E. à feuilles de fustet , Æ. cotinifolia. Tige frutescente, de 5 à 6 pieds, dont les rameaux sup. forment une cime ample et lâche. Feuilles ternées , pét., ar- rondies , entières , presqu’en cœur , d’un beau vert. Fleurs en peüte ombeile composée et term. Lieu. L’Amériq. mérid. D. F1. en juillet et août. Toujours vert. 5. Espèces la plupart herbacées. Tige ou panicule dichotome. Ornbelle bifide ou nulle. 21. E. à feuilles de millepertuis, Æ. hypericifolia, Lan. et var. maculata, Lin. | Tiges d’un pied et demi, inchinées , diffuses , paniculées. Feuilles opp. , ovales-oblongues, glabres , dentéesen scie. Fleurs petites , en corymbes sessiles dans les dichotomies sup. Lieu. Les Indes occid. #4. FI. en juin—sepl. 22. E. couchée, £. prostrata , K. K. Tiges couchées , rameuses , rouges. Feuilles opp., obtuses , glabres , à 3 nervures, glauques en-dessous. Fleurs pourpres ;. ax. , 5 ensemble ou sol. , péd. Lieu, Id. £+. F1 id. LES EUPIMORBES. 203 23. E. à feuilles d’'hysope , Æ. hyssopifolia. An thymifolia ? Tiges de 6 à 8 pouces, couchées. Feuilles petites , opposées , ovales-obtuses , peu dentées. Fleurs pelites , velues, en paquets, presque sessiles. | Lieu. YA. #4. FI. en août et sept. 24. E. monnoyere , Æ. chameæsyce. Tiges de 4 à 7 pouces, filiformes, rougeûtres, rameuses et couchées. Feuilles petites, opp. , arrondies, pét., lenticulaires , un peu crénelées. Fleurs sol. , ax. , sessiles. Lieu. La Fr. merid. , la Sibérie. {:#, FI. en juillet. 25. E. auriculée, Æ. opté: Port de la précédente. Feuilles opp., pet. , ue , entieres , obtuses , rougeätres en leurs bords, avec une oreilleite à pe base. Fleurs ax. , sol. , péd. Lieu. La France, l'Angleterre. Ind. z:+. FL. en juin. 4. Ombelle trifide. 26. E: des vignes , £. peplus. | Tige de 7 à 10 pouces, droite , à rameaux opp. à sa base , et qui se divisent en d’autres. Feuilles alt., ovales, obtuses , tres- enüères , glabres , 3 sous l’ombelle. Fleurs petites, presque ses- siles , sol. Lieu. La France , près Amiens. Ind. +. FI. en juillet. 27. E. fluette, Æ. exigua. Tige rameuse ou simple , de 2 à 5 pouces. Feuilles éparses, linéaires. Collerette de 3 à 4 feuilles. Les 4 divisions externes du calice en croissant. Lieu. Les champs. Ind. #:$. FI. id. 5. Ombelle quadrifide. * 28, E. épurge. Catapuce. Æ. lathy ris. Tige droite , simple , de 2 à 5 pieds, cylindrique, garnie de beaucoup de feuilles séssiles | opposées en croix , disposées sur quatre rangs, oblongues, très-entières , d’un vert glauque. Fleurs sessiles , sol. Ombelle tres-grande, 204 CLASSE XV,, ORDRE TI. Lieu. La France. , Fleurit en juillet. Naturalisée dans les jardins. 29. EuPHorger à racine de navet, Æ. apios. Tiges menues , à rameaux stériles , et d’autres floriferes. Feuilles linéaires, obtuses ou ovales. l’ombelle quadrifide n’est ensuite que bifide. Les braciées infér. cordiformes ; les sup. réniformes. Lieu. L'île de Candie. #. FI. en juin. 50. E. à feuilles de méséréon , Æ. /æta, H.K. Toute la plante glabre. Tige frutescente et cylindrique. Feuilles éparses , sessiles , de 2 pouces. Les premieres braciées ovales-oblongues. Les autres elliptiques , obrondes, échan- ciees. Lieu.... 5. FL en juin. 6. Ombelle quinquéfide. 51. E. piquante, E. pungens , Lamarck. Æ. spinosa, Lix. Arbuste en forme de buisson rameux et diffus. Les rameaux vieux , roides , nus et piquans à leur sommet. Feuilles petites, - aliernes, oblongues , entières. Collerette médiocre, à 5 folioles ovales. Lieu. L'Italie. 5. FIL en mai—sept. * 32. E. douce, E. dulcis. . Tiges d’un pied , droites. Feuilles alt. , oblongues, sessiles , lisses en-dessus , un peu velues en-dessous. Ombelle 8-fide , et une fois bifide. Calice jaune. Capsules rougeûtres, hérissées. cle verrues pointues. : Lieu. Ind. %. FI. en mai et juin. * 33. E. à feuilles de genévrier , E. pithyusa. Toute la plante est d’un glauque blanc. Tige de 2 pieds , rameuse , feuillée dans toute sa longueur. Rameaux , les uns stériles, les autres floriferes. Feuilles éparses, nombreuses, Hinéaires , mucronées. Ombelle à 3 ou D rayons, une fois bifide. | ie Lieu.La France mérid. ©. FL en juillet. Toujours vert. Celte espece seroit mieux placée dans la sect. 2. LES EUPHORBES 205 34. E. portlandique, Æ. portlandica. Tiges de 4 à 5 pouces. Feuilles alternes , linéaires - lancéo_ les , aiguës , ouvertes. Bractées en cœur , concaves, mucro- nées. Ombelle 5-fide et dichotome. Lieu. L’Angleterre. %. FI. en mai—sept. * 35. E. maritime , Æ. paralias. Toute la plante d’un glauque blanc. Tiges droites, d’un pied , feuillées dans toute leur longueur. Feuilles nombreuses , éparses , redressées , lin,, mucronées. Ombelle 5 à 6-fide, di- chotome ou bifide. Lieu. Les sables des côtes maritimes. Ind. #. Fleurit en juillet. 56. E. d'Alep, Æ. alepica. Tiges simples , feuillées, de 6 à 7 pouces. Feuilles tres-nom- breuses , étroites , presque sétacées , capillaires, glauques ; les supérieures linéaires- lancéolées , pointues. Grande ombelle 5-fide, une ou plusieurs fois dichotome. Lieu. Le Levant. Y. 37. E. des blés, Æ. segetalis. Tige droite , d’un pied , un peu rameuse à son sommet, Feuilles éparses, linéaires-lancéolées, pointues, entières, sess., glauques. Grande ombelle 5-fide, 4 à 5 fois dichotome. Bractées en cœur. Caps. ridées. Lieu. La France. 154. 36. E. à feuilles linéaires , Æ. juncea , H. K.. Feuilles linéaires - lancéolées , pointues. Les bractées ovales, oblongues, acuminées. Ombelle 5-fide , dichotome. Lieu. L’ile de Porto-Santo, #. F1. en juillet. 39. E. réveille-matin, Æ. helioscopra. Tige de 8 à ro pouces, droite. Feuilles alt. , spatulées et den= telées. Bractées ovales, dentelées. COmbelle 5-fide et ensuite 5-fde. Lieu... Ind. #4. FL id. Tres-commune. 40. E, dentée , Æ. serrata. Tige droite , d’un pied et denu. Feuilles alt., sessiles, ovales- lancéolces , pointues , dentelées. Ombelle 5-fide, 5-fide et di- ee 2Gô CLASSE XV, ORDRE I. chotome. Bractées arrondies, réniformes. Les folioles de la collerette tres-larges. Lieu. La Fr. mérid, %. F1... _ 4x. EurHorsr verruqueuse, Æ. verrucosa. Tiges menues , d’un pied et demi , peu rameuses. Feuilles ov.-lanc., dentelées vers leur sommet, un peu velues en-des- sous. Ombelles petites , jaunâtres , 5-fides, 5-fides et 2-fides. Bractées ovales , dentelées. Caps. verruqueuse. Lieu. La France, le bord des chemins. 7. FI. en août. 42. E. des champs, £°. platyphylla. | Tige d’un pied , rougeâtre , garnie de rameaux sous l’om- belle. Feuilles alt. , sessiles, lancéolées , dentelées, un peu velues en-dessous. Ombelle 5-fide, 5-fide et multifide. Cette plante ne differe sensiblement de la précédente que par ses ra- meaux. Lieu. Id. +. 45. E. à fleurs écarlates, Æ. punicea, Swartz, Sms. , Icon. , FE. K. Feuilles lancéolées , cunéiformes ; glauques en- dessous. Ombelle 5-fide et 3-fide. Les bractées ovales , acuminées, co- lorées. Capsules glabres. Lieu. La Jamaïque. ? . FL. en janvier. Cette espèce est tres-belle et encore rare ; sa tige, haute de 4 à 5 pieds , est cylindrique , rameuse ; les rameaux au nombre de 4 à 5 ensemble. Ses feuilles Fe rassemblées , presque sessiles, d'un vert foncé en-dessus. La principale nervure rouge. Ses nn d’abord jaunâtres, ensuite d’un ir es-beau rou sont grandes , et l’ombelle à 5 à 7 rayons. 44. E. du Levant , £. orientalis. Tiges de 2 pieds et demi, purpurines , feuillées et simples. Feuilles obl., saliciformes, entières , d’un vert glauque. Ra- meaux fleuris dans les aisselles sup. Ombelle 5-fide , 4-fide et dichotome. Bractées ovales, pointues. Lieu. Le Levant. %. FI. en julie 45. E. velue, £. pilosa. Tiges de 2 à 5 pieds , simples. Feuilles éparses , fancéolées , entières , dentées à leur sommet, velues ou pubescentes. Om- 8€» LES EFUPHORBZLS. 207 belle jaunâtre, 5-fide , 3-fide et 2-fide. Bractces ovales. Pétales entiers. Lieu, La Sibérie. #. FI. en mai—août. 46. E. lanugineuse , Æ. lanuginosa. Tiges d’un pied et demi, rameuses à leur sommet, dont la cime est ample. Feuilles alt. , sessiles, ov.-obl., entières , molles, velues. Ombelle grande , lâche , 5-fide, 5-fide, et 2 à 3 fois di- chotome. Toute la plante est d’un vert brun. Caÿsules lanug1- neuses. Lieu. L’Ttalie. Y,. L’espece E. coralloïde differe peu de celle-ci. 47. E. des bois, Æ. sylvalica. Tige droite , un peu velue, rougeâtre , persistante, d’uñ à 2 pieds. Feuilles éparses, oblongues , entières , pubescentes en- dessous. Celles des rameaux stériles , plus longues , rapprochées en touffe à leur sommet. Ombelle petite, 5-fide, et une fois seu- lement bifide. Bractées arrondies ; chaque paire réunie en une seule perfoliée. Caps. glabres. Lieu. La France, les bois. 5. FI. en juin. 7. Ombelle muliifide. * 48. E. ésule , Æ. esula. Cette plante sans fleurs ressemble beaucoup à la inaire. Tiges d’un pied, simples. Feuilles linéaires, éparses, entières, glau- ques. Ombelle à 9 à 15 rayons 2 fois bifides. Bractées presqu’en Cœur. | Lieu. La France , les lieux secs. %. Fl. en juillet, £9. E. Cyparisse, £. cyparissias. Tige droite, de 7 à 10 pouces, garnie de beaucoup de feuilles éparses , linéaires , étroites , vertes et rapprochées. Celles du sommet plus nombreuses encore, capillaires et ramassées. Om- belle à 9 à 12 rayons bifides. Bractées entières. Lieu. La France , le long des chemins. #. Fleurit en mai—sept. | 5o. E. myrainite , Æ. myrsinrtes. Tiges d’un pied , étalées sur la terre. Feuilles éparses , nom- 205 CLASSE XV, ORDRE I. breuses , ovales , acuminées, glauques. Ombelle à 8 rayons bifides, Lieu. La France mérid. Y. FL en avril—juin. 51. EuPHonse des marais, Æ. palustris. Tiges de 3 à { pieds, fermes, à plusieurs rameaux droits, reugeâtres et stériles. Feuilles éparses , nombreuses, sessiles , oblongues, glabres. Ombelle petite, multifde, 3-fide et bifide. Capsules verruqueuses. à , Lieu. La France, pres Abbeville. #. FI. en mai—août. 52. E. échancrée, Æ. emarginata, H. K. feuilles oblongues , eéchancrées , glabres. Tige rameuse. Ginbelle multüfide et bifide. Bractées cordiformes , élargies. Caps. légerement verruqueuses. Lieu. L’Itahe. w. FI. en juillet et août. 55. E. d'Irlande, Æ. hyberna , H.K. Feuilles obl. , échancrées , légerement velues en-dessous. Tige simple. Ombelle multifide et bifide. Bractées ovales. Caps. Verruqueuses. Lieu. L'Irlande, l'Angleterre. w.FL en mai et juin. Cette espèce est la même que la 89° de Lamarck, qui se trouve dans la section des ombelles b-fides. 54. E. amygdaloïde , E. amygdaloides. Tiges d’un pied et demi , droites , presque simples. Feuilles éparses , obl. , entières, obtuses. Ombelle à 9 à 10 rayons , une cu 2 fois bifides. Bractées obtuses, formant des collerettes ar- rondies et diphylles. Lieu. La France, Le v. An amygdaloïdes , ED KR? 55. E. à fleurs pourpres, Æ, characias. Tiges de 3 pieds, simples , un peu frutescentes. Feuilles on nombreuses , obl. , entières, d’un vert foncé et obs- cur , légérement pubescentes. Ombelle sessile , ramassée , mul- a à rayons courts et bifides. Bractées DE à eu. La Fr: rance, à Abbeville , l'Angleterre. Ind. ©. FL en uin. Cult. Les 20 premières espèces , ainsi que la 43° vivace, etles2r, 22, 25 annuelles sont de serre chaude; les espèces = = (2 LES EUPHORBES 209 50, 35,358, 40 d’orangerie , auxquelles on pourroit joindre la 20€, la 51°, la 44°, la 46€ et la 52° dans le nord de la France. La 14€ peut aussi passer en orangerie ou serre tempérée , ainsi que les get 10°. La 55°, peu sensible aux froids ordi- naires, peut être plantée en pleine terre, avec quelques abris dans les fortes gelées. Les autres sont de pleine terre. Les espèces dont les tiges sont charnues et frutescentes demandent plus de chaleur et de sécheresse que les autres. Leur culture et leur multiplication sont absolument les mêmes que celles des cactiers. F’oyez cet article. Celles qui ne sont pas succulentes et quisont de serre demandent une terre franche , des arrosemens modérés , sur- tout en hiver et une bonne exposition en été. On les multiplie comme celles de pleine terre. Celles-ci viennent assez bien dans tous les terrains ; cependant les unes aiment l’ombre , et même les lieux frais , tandis que d’autres préfèrent les endroits les plus secs , comme l’euphorbe maritime quine vient que dans le sable pur. Ainsi la situation des euphorbes de pleine terre dans les jardins, doit toujours être analogue à celle des lieux et à l’es— pèce de sol où la nature les a placées. On les multiplie par leurs semences , et quelques-unes par la séparation de leurs pieds en février. Leurs graines se sèment et se conduisent relativement aux pays originaires.des espèces. Celles des pays méridionaux % , en terrine sur couche en plein air; et celles des pays moins chauds en place et en bonne terre. Quant aux espèces {#+, elles doivent toujours être semées en place si elles sont de pleine terre, ou sur couche où on les laisse fructfier si elles sont de : serre. Us. Les euphorbes ne sont généralement cultivées que dans les jardins de botanique ; cependant les espèces frulescentes et succulentes le sont souvent dans les collections de plantes étran- gères , soit comme objet de curiosité , soit pour leur forme par- üiculière, Parmi celles de serre on distingue la 7°, la 15° et la 16€ à cause de leurs feuilles assez grandes, et cette dermiere pour ses fleurs. La o° et la 1° par leur port singulier ; l4 1O° pa ses feuilles tachetées , et la 55° par son feuillage suce, Pass 300 CLASSE XV, ORDRE 1 celles de pleine terre on remarque la 28°, et les deux dermieres qui forment de larges touffes en buisson. Le suc laiteux des eu- phorbes est, dans presque toutes les espèces, tres-âcre , brülant, caustique , purgatif et drastique. Ce n’est qu’avec une grande prudence qu’on doit s’en servir. Cependant dans plusieurs pays les habitans des campagnes font usage pour se purger de la 28. L’espèce dont le suc épaissi est le plus employé en médecine, est la 6°; mais on ne doit l’administrer à l’intérieur que dans les cas urgens où les autres remèdes plus usités ne font aucun effet. Il est extérieurement détersif et résolutif. Le suc de cette espece et celui des euphorbes 2 et 35 guérissent radicalement les verrues ou poireaux. \ Autres espèces cultivées. SECTION TI. 56. EuPHorsE à crochets, Æ. uncinata , DEcaAnD. Lige drorie cave d’un côté , d’un vert fonce , munie sur ses bords de dents fortes et obtuses , distantes , portant deux aiguillons bruns , pointus , divergens. Fleurs jaunätres, campanulées, à 10 divisions, dont S étalées et 5 petites, droites, solitaires dans l’aisselle des aiguillons supérieurs. Lieu. Madere. 5. > OÙ UNI peu courbeée, charnue, comprimee , coTi— SECTION If. 57. E. à feuilles de laurier, Æ. faurifolia, LAM. Tige épaisse, cylindrique, des simple , feuillée seu- ou à ‘son sommet. Feuilles éparses , lancéolées, rappro— chées , entières, oblongues, très-lisses, longues de 1 à 2 décim. Fleurs au nombre de trois ensemble, do celle du milieu est sessile , portées sur un pédoncule épais et axillaire. Lieu. Le Perou. 5. * 58. E. mellifere, Æ. mellifera, Wizz»., Venr., Jard. Malm. Longifolia , dal LES EUPHORBES. 30L Tige droite, cylindrique, presque nue, feuillée à son som- met, glabre, d’un vert glauque, d’un mètre et demi de hau- teur. Rameaux peu nombreux, alternes. Feuilles alternes, rapprochées, trés-entieres, glabres, d’un vert foncé en-dessus, glauques en-dessous , blanchâtres et membraneuses à leurs bords, roulées avant leur développement, de 12 centimetres de longueur et 2 de large, imitant celles des lauriers-roses. Fleurs d’abord rapprochées en tête, ensuite disposées en ombelles , d’un brun foncé, formant par la division des pédoncules ct leur alongement, un panicule droit et terminal. Lieu. Madère. 5. FI. au printemps. 59. E. arborescente , £. dendroides, Lin. , Lam. Cette espece a beaucoup de rapport avec la 14€. Tige droite, arborée, de 3 pieds environ et de 3 pouces de diametre, brune, terminée par une cime rameuse et feuillée. Rameaux cylindri- ques. Feuilles éparses, nombreuses, lancéolées, lisses, entières et sessiles. Fleurs en ombelle sessile et term. Lieu. L'Italie , la Barbarie. D. Go. E. linéaire, Æ. linearis , Rerz. Tige cylindrique, nue , articulée, fourchue. Feuilles oppo— sées , linéaires, tres-entières, acuminées. Lieu. Les Antülles, 5, SECTION IIf. Gr. E. tachetce , Æ. maculata , JacQ. Lieu. L’ Amérique sept. ©. *G2. E. panachée, £. picta. Lieu... Y ou go. 63. E. globuleuse, Æ. pilulifera , Lan. Æ. capitata , Law. Lieu. L'Inde, ©. 64. E. blanchâtre , Æ. canescens , Lan. Lieu. L'Espagne. (). * 65. E. à feuilles de prunier , Æ, prunifolia , JacQ. E. geni- culata , ORTEGA. Lieu. L'ile de Cuba. D. 302 GLASSE XV, ORDRE L SECTION I V.. 66. EurHorse en faux, Æ. falcata , Law. Lieu. La France. ©. SECTION VI. 67. Ë. purpurine , £. purpuraia, Tauivier. Lieu. La France. ©. 68. E. à feuilles de buplevre , £. bupievroides , DeEsrowr, Lieu. La Barbarie. Y. SÉCTION VII. 69. £. à feuilles de linaire, Æ. linarifolia. Lieu. La France. Y. m0. E. à feuilles de pin, Æ. pinifolia , Lam. . Lieu. La France. #. Cult. Les 56, 57, 6o et 65 sont de serre chaude. Les 58, 59, 62 sont de serre tempérée. Les autres de plein air. La cul- ture de ces especes est la mème que celle indiquée ci-dessus. Je cultive , depuis trois ans, une espece de ce genre qui m'a été envoyée par M. Demoynier de Montpellier sous le nom dE. atropurpurea. N'ayant pas encore vu sa fleur, je n’ai pu la remettre dans ces sections. Sa tige fruiescente, cylindrique, marquée des cicatrices des anciennes feuilles , est actuellement d’environ deux pieds , et divisée en 3 branches qui portent à leur sommet plusieurs feuilles rapprochées-lancéolées , glabres et tres-glauques. Elle pourroit être voisine des Æ. glauca où punicea. Peut-être est-elle une de ces deux espèces. - On cultive encore en Angleterre les espèces » suivantes : Æ. arborea. Lieu. Les Indes or. 5. E. lactea. Lieu. Id. E. cucumerina. Lieu. Le Cap. ÆE. cordellala. Lieu. .. Æ. petiolaris. Lieu. Les Indes occidentales. Et quelques autres espèces ÿ et ©. LES EUPHORBES. 303 Nivuri, Pyllanthus. Monoïque. Cal. à 6 parties colorées. Fleurs mâles : 3 étam. rap- prochées à leur base. Fem. : ovaire à 12 glandes à sa base. 5 styles. 6stigm. Caps. à 5 loges et 3 semences. 1. NiruRI annuel, P. niruri. Tige herbacée , d’un pied et demi , garnie de plusieurs feuilles longues , ailées, à beaucoup de fol. ovales, d’un vert Juisant eri- dessus, grisätre en-dessous. Fleurs petites, péd. , naissant le long de la nervure, réfléchies vers le bas , en forme de cloches colorées. Les folioles se contractent le soir. Lieu. Les Indes or. et occid. z:#. FI. en juin—sept. *o. N. en arbrisseau, P. emblica. Arbrisseau de 4 à 6 pieds en Europe, dont les branches et les rameaux sont tres-ouverts, et garnis de feuilles ailées, à folioles étroites. Fruits à baies et à 6 semences. Il n’a pas encore fleuri dans nos serres. Lieu. Id. 5. FI... Toujours vert. 3. N. à grandes feuilles, P. grandifolia, Lix., Gmeuin. Feuilles ovales, obtuses, tres-entières. Tige arborée, dont les branches étalées sont garnies de rameaux rougeâtres , com- primés et striés. Fleurs rassemblées plusieurs ensemble dans les aisselles , les unes pédonculées, les autres sessiles. Lieu. L'Amérique mérid. 5. * 4. N. de Madras, P. madraspatensis , Lin., Guen. Folioles alternes , cunéiformes , mucronées , Lin. Lieu. Les Indes or. &, 5. N. réticulé, P. reticulata, Porrer. Arbrisseau dont les rameaux nombreux et épars sont garnis de feuilles alternes , ovales, tres-entières, glabres, vertes en- dessus, glauques en-dessous , veinées. Fleurs nombreuses, en faisceaux axillaires. Lieu. Les Indes. b. 6. N. du Brésil, P. brasiliensis , Poirer. Bois à enivrer. Liges ligneuses , de 6 à 7 pieds, branchues , rameuses ; les d04 | CLASSE XV, ORDRE I. rameaux grèles. Feuilles pétiolées , aliernes , ovales , entières, lisses. Fleurs petites , axillaires. Lieu. Le Bréal. 5. * 5. Ninuri de la Caroline , P. carolinensis , Mica. , Wazr. Petite plante de 6 pouces de haut , dont la tige est droite, glabre , courbée , garnie de rameaux grêles. Feuilles alternes , ovales-arrondies , obtuses , d’un vert glauque. Fleurs rou- geûtres, pédonculées , axillaires. Lieu. La Caroline. £5f. 8. N. penché, P. nutans , JacQ., Wir. Arbuste rameux , toujours vert, de 5 pieds de haut, et dont l'écorce est ferrugineuse. Feuilles alternes , nombreuses , ov. , très entières, glabres, vertes en-dessus, päles en- dessous. Fleurs pourpres en-dedans , fauves en-dehors, en grappes pen- dantes, composées de fleurs mâles et de femelles. Lieu. La Jamaïque. 5. FI. en juillet. 9. N. à longues feuilles, P. longifolia, Law., Jaco., Wniio. Arbuste de 15 pieds , cylindrique , rameux à son sommet. Feuilles éparses, ailées, sans impaire , de 2 à 3 pieds de lon- gueur , à folioles aliernes , ovales-lancéolces , de 4 pouces de longueur , tres-entieres. Fleurs petites, verdâtres , gloméru- lées , le long d’un axe, axillaires. | Lieu. Caraque , l'ile Bourbon. 5. F1. en mai et juin. Cult. Les six premieres espèces sont de serre chaude. £a pre- mière se multiplie d'elle-même par ses semences qui levent dans la tannée ou dans les pots qui s’y trouvent, et que l’on enlève pour les planter chacune daus des pots qu’on plonge dans la tannée , de laquelle ils ne doivent pas sortir. Les autres s’obtien- nent par leurs graines tirées de leur pays originaire et semées à la manière indiquée pour les plantes délicates de serre chaude. Ces plantes viennent bien dans les terres de bruyère et deman- dent des arrosemens fréquens er été. Au reste leur culture se rapporte à celle du genre suivant. Us. Le même. LES EUPHORSES, 30) Xylophylle, Xylophylla. Hermaphrodite. Cal: à 5 parties colorées. & étam, 3 styles, Suigni + tacérés. Caps. à 3 loges et 6 semences. * 1. XyYLOPHYLLE à feuilles larges , Laurier maritime , X; latr- Jolia. Arbrisseau dont la tige est droite, branchue, et l’écorce grise, jaunâtre. Feuilles ailées, à 16 à 26 fol. alternes, sess. , lanc. , pointues, presque rhomboïdales, épaisses, fermes, marquées de beaucoup de nervures paralleles , saillantes, qui aboutissent à chacune des dents dé leurs bords, lisses et d’un beau vert. A la base de chaque feuille se trouvent 3 stipules sétacées. Leur pét. est canaliculé en-dessus. Fleurs blanches , petites, péd., ramas sces par paquets de 4 à 6 fleurs , sur chaque dent des feuilles. Lieu. La Jamaïque. 2. Fl.en divers temps de l’année, Tou- jours vert. | * 2. X. à feuilles étroites, X fa/cata, H. K. Phyllanthus epi= phyllanthus , Lix. Arbrisseau de 12 à 15 pieds. Tige droite , rameuse et brune. Feuilles éparsés, sessiles, longues , linéaires lancéolées, étroites, épaisses et fermes, nerveuses, dentées depuis le tiers de la lon= gueur jusqu’au sommet ; les dents écartées. Fleurs rouges, pe ttes, péd., ramassées en paquets à chaque dent. Lieu. L'ile de Bahama. ©. FI. en mai et juin. V'ar. * 1. A fleurs pales. *2. À fleurs blanchätres. * 5. A. feuilles presqu’ailées. Cette espèce varie beaucoup par ses semences. J’ai obtenu d'elles des variétés à feuilles plus ou moins pinnées, dont les pinnules sont tres-longues, dans une plus courtes, larges et très : ressemblant à celles de la premiere espèce , dans une autre tel lement qu’on ne peut même la distinguer que par ses fleurs. Il est donc probable que les espèces nommées pinnata , montana ou sylvatica , ne sont que des variétés des xylophylles 1 et 2. Le zylophytla elongata de Jacquin est une de ces variétés à feuilles pinnées. VL 20 900 CLASSE XV, ORDRE Il. * 5. XyLopnvzze de Sibérie, X. pen/0rs IL. K. Pharna- ceunñt su ufr rulicosurn, PALLAS. Arbuste ires-rameux; les rameaux effilés, alternes et bruns. Feuilles alternes , sessiles , elliptiques è crénelées et glabres. Fleurs petites, ax. Lieu. La Sibérie. » . F1. en août. Cult. La première et la seconde sont de serre chaude. La se- conde, lorsqu'elle a pris de la force, pourroit même être mise en plein air pendant une partie de l’été. Ces arbrisseaux crois sant dans les fentes des rochers, demandent une terre légere , mais substantielle, telle que celle de bruyère. Comme ils pous= sent beaucoup en racines , il faut les dépoter au moins tous les ans au printemps. Arrosemens fréquens en été , modérés en hiver. Mult. par leurs graines semées aussitôt après leur matu- rite, et traitées à la manière usitée pour les plantes de serre chaude. Toutes deux se sement d’elles-mêmes dans la tannée ow dans les pots qui l’avoisinent , et reprennent tres-aisément à la transplantation. On les propage aussi par boutures faites quel- ques jours avant que les arbrisseaux ne poussent de nouveau, dans de petits pots plongés dans une tannée couverte de clo- ches: elles réussissent assez bien. La premièreest pluslons-temps à pousser, quelquefois 7 à 8 mois. J’en ai plusieurs pieds obte- nus de cette manière , qui n’ont commence à pousser qu’au bout de ce dernier temps, et qui se sont élevés ensuite en peu de temps. La premiere végète pendant presque toute l’année ; la seconde se repose comme les autres plantes en hiver. La troisieme est un petit arbuste de pleineterre, qui demande une terre lègere et une situation ombragée. Us. Les deux premières espèces forment de jolis arbrisseaux tres-remarquables par leur floraison singuliere et leur feuillage bien garni. Lorsque la première est en fleurs, ce qui arrive deux à quatre fois par an, et à chaque nouvelle pousse, elle fait un effet charmant par l’abondance de ses petites fleurs qui bordent les feuilles , et dont elles paroïssent frangées. La seconde se dis tingue aussi par celte même particularité ; mais ses fleurs plus distantes, au lieu de former une espèce de frange, présentent une sorte de guirlande, par le rapprochement des paquets de LES EUPHORBES:; 307 fleurs vers les autres alternativement opposées. Cés deux xylo— phylles décorent les serres pendant une partie de l’année par leurs fleurs, et continuellement par leur feuillage. Si la pre- miére avoit des fleurs rouges comme la seconde , elle seroit le plus élégant de tous les arbrisseaux. Kirganelle, Bois de demoiselle, Xirganelias Monoïque. Cal. à 5 parties. Fleursmäles : 5 étam. , dont les filass mens sont tout-à-fait réunis en colonne. 5 anthèfes terminales, 2 latérales. Fem. : 1 ovaire. . . Baie petite , à 2 à 3 loges et a6 semences distinctes. + Kircawezze de l'Ile-de-France, K. mauritiana ,H. K. Phyls lanthoides , Drsr. Cat. Phyllanthus kirganelia , Wizin. Arbrisseau qui paroît être assez élevé. Tige droite, de 12 pieds, dans ma serre, rameuse ; les rameaux droits. Ecorce grise. F. ailées , à 50 à Go fol., pét., alt., ov.-obl. , molles, glabres sans être luisantes ; très-entières , vertes-en-dessus , pâles en-dessous. À leur base se trouvent deux petites stipules sétacées et blanchä- tres qui , dirigées vers l’insertion de ses folioles alternativement situées , et passant par-dessus le pétiole commun , forment une sorte de lacet remarquable. Fleurs axillaires. Lieu. L’Ile-de-France. » . FI. Cult. Serre chaude. La même que celle de la premiére espèce de xylophylle. Mult. par marcottes. Il vient beaucoup mieux dans une terre consistante que dans les terres tres-légeres. Les boutures que j’en ai faites ne mont pas encore réussi. Us. Son feuillage est très-joli ; c’est sans doute ce qui lui a fait donner le nom de bois de demoiselle dans l'Ile-de-France. IT mérite à tous égards les soins des cultivateurs , et répand una variété agréable dans les serres chaudes pendant l'été. It perd une partie de ses feuilles. À chaque pousse , il les renouvelle deux fois dans le cours de l’été. 305 CLASSE XV, ORDRE ile Kiggellaire , Kigsellaria. Dioique. Cal. à 10 folioles , dont les intérieures sont en forme de pétales, et chargées de 3 glandes à leur onglet. Fleurs mâles: 10 étam. à filamens courts et distincts. Anthères oblongues, perforées à leur sommet. Fem.: 1 ovaire. 5 styles. 5 stigmates. Caps. globuleuse, coriace, rude , à une loge et 5 valves polyspermes ; les semences tuniquées. * KiccezLaAiRe d'Afrique, X. africana. = Arbrisseau de 5 à 6 pieds , rameux ; les rameaux cotonneux dans leur jeunesse et jaunâtres. Feuilles alt. , ovales-lancéolées, dentées, cotonneuses en-dessous. Fleurs petites , jaunâlres, en grappes ax. Lieu. L'Afrique. » . F1. en juillet—sept. Toujours vert. Cult. Orangerie. Soins ordinaires. Bonne terre. Arrosemens fréquens en été ; mieux à l’ombre qu’au grand soleil. Muli. par les marcottes ei les boutures, qui prennent racines assez aisément Jlorsçu”’on les fait avec les jeunes bois, et dans le châssis destiné à cette sorte de multiplication. Cet arbrisseau n’est pas délicat. lune perd ordinairement pas en hiver , dans une crangerie or- dinaire. : Us. Peu d'agrément. Sa principale qualité est d’être toujours vert. Cependant Iorsqu’il est bien garni de ses grappes , il pro- duit un effet remarquable, Son feuillage est assez beau. Clutelle, Clutia. Dioïque. Cal. à 10 fol., dont 5 intérieures, én forme de pétales. 5 écailles dansle fond du calice. Fleurs mâles: Ecailles divisées en 3, glanduleuses à leur base. 5 étam. divergentes, à fila- mens connés sur leipédicule de l’ovaire avorté. Fem.: Pe- tites écailles à 2 lobes , non glanduleuses. 1 ovaire. 3 styles. 6 stigmates. Caps. à 5 loges et 5 semences. * 1. CLuTELLE alaternoïde, C. alaternoides. Arbrisseau de 6 à 8 pieds, dont les rameaux sont nombreux, L LES EUPHORBES. 30q roits , tres-feuiilés, et un peu pendans à leur sommet. Feuilles petites, éparses, nombreuses, couvrant les jeunes rameaux, lan- céolées — linéaires, obtuses , avec une petite pointe , entières ,, sessiles , d’un vert grisâtre. Fleurs peutes , verdâtres , ax., sol., péd. Lieu. L’ Afrique. 5 . Fl.en déc.—mars. Toujours vert. *o. C. élégante, €. pulchella. Arbrisseau de 4 à 6 pieds, garni de beaucoup de rameaux. Tige droite, grisätre, d’un vert bleuâtre sur les jeunes pousses, Feuilles alt. , pét., ovales, tres-entieres , molles , glabres, d’un joh vert. Elles rougissent avant de tomber. Fleurs blanches, pe- tites, péd., ax. , plusieurs ensemble. Lieu. Id. 5. F1. une partie de l’année. 3. C. à feuilles de daphné , C. daphnoïides. Petitarbrisseau garni de beaucoup de rameaux roides, coton- neux à leur sommet. Feuilles presque sessiles | rapprochées , oblongues , obtuses , un peu épaisses , cotonneuses dans leur jeunesse. Fleurs axillaires , pédonculées, solitaires. Lieu. Le Cap. 5. 4. C. à feuilles de polium , C. polifolia, Jace., Wirzvo. Arbuste de 3 pieds, droit, très-rameux et trés-feuillé. Feuilles éparses, nombreuses, linéaires , tres-entieres , mucronées, rou- lées en leurs bords. Fleurs jaunätres , petites , solitaires, pédon- culces. Lieu. Le Cap. 5. F1. enhiver. Cult. Orangerie. Rien de particulier sur leur culture. Muit. par les boutures faites , dans le cours de l’été, en pot sur couche ombragée, dans une bonne terre consistante. Ces boutures s’en racinent au bout de six semaines ou 2 mois ; mais il vaut mieux attendre le printemps pour les séparer. Us. La premiere espèce a peu d'agrément. Elle est plutôt cul- tivée par curiosité. La seconde en à davantage par son feuillage d’un vert léger, et par son aspect régulier et plus garni; sa verdure est propre à varier celle des arbustes d’orangerie. La troisième a l’aspect de’ la daphné odorante. La quatrième se fait remarquer par son petit feuillage bien garni. $10 CLASSE XV, ORDRE Ile Andrachné , Andrachne. Monoïque. Ecailles du calice intérieures, dans les fleurs mâles et femelles, bifideset non glanduleuses. Caps. à loges disper- mes. Le reste comme dans la clutelle. ‘AnDrACHNÉ à feuilles de télephe, 4. ielephioides. Petite plante. Tiges menues, étalées sur la terre, de 6 pouces. Feuilles nombreuses , alt., ovales, avec une petite pointe, pe— ttes un peu glauques. Fleurs blanches, trés-petites, ax., péd. Lieu. L'Italie. +. F1 en juillet. * Cult. Pleine terre. Cette plante, qui n’est guère cultivée que dans les ecoles de botanique , se seme tous les ans sur couche, et y reste pour fructüfier, Si les jeunes plantes étoient trop drues, il faudroit les éclairair. Agyneya. Monoïque. Cal. à G parties. FI. mâle : 3 à 4 anthères attachées à une colonne centrale qui s’élève au-dessus d’elles. FL. fem. : + ovaire supère, ouvert à son sommet en 6 crénelures. Style et stigmate nuls. Capsules à 5 coques. A cine glabre , 4. impubes , Lx. Arbrisseau droit, dont les rameaux cotonneux sont garnis de feuilles alternes, peu pétiolées , elliptiques , trés-entières, glabres, glauques en-dessous , d’un pouce de longueur. Fleurs pédonculées, ramassées Pie ensemble et ax. ; les mâles pe- ttes, les femelles un peu plus grandes. Lieu. La Chine: ©. €ult. Orangerie ou serre tempérée. Buis , Buxus. Monoïque. Cal. à 4 parties. Fleurs mâles : Cal. entouré d’une écaille bifidé. A à D étam. inserées sous le rudiment d’un ovaire. Antktres ovales. Fem. : Cal. entouré de 3 écailles plus LES EUPHORBES. O1E petites. 1 ovaire finissant en 3 styles persisians. 3 stigmates obtus et hispides. Caps. à 3 becs, 3 loges et 6 semences. * 1. Buis de Mahon, B. balearica. Arbre médiocre , ou grand arbrisseau dont la tige est droite, ainsi que les rameaux qui sont tétragones. Feuilles opp. , ovales, entières, fermes , coriaces , luisantes , plus grandes que celles des autres espèces. Fleurs en gros paquets axillaires , d’un jaune pâle. Lieu. Les îles Balcares. b . FI. en avril. Toujours vert. Varictéà feuilles bordées d’un beau jaune. Elle est accidentelle. *2. B. arborescent, B. arborescens. B, sempervirens. Arbrisseau de 12 à 15 pieds, tres-branchu , rameux et tortu. Feuilles opp., ovales, oblongues, quelquefois échancrées, coriaces , d’un vert tres-foncé et luisantes. Fleurs en petits pa quets ax. | Lieu. La France. 5. FI. id. Far. * 1. A feuilles panachées de jaune. * 2. À feuilles panachées de blanc. * 3. B. à bordures, B. suffruticosa. Buis à bordures. « Cette espece ne differe de la précédente qu’en ce qu’elle ne s'élève guère plus qu’à 2 à 3 pieds. Elle forme toujours un buis- son bas, fort épais et arrondi, * 4. B. à feuilles de myrte, B. angustifolia, Miruer. Cette espece a plus de rapports à la seconde qu’à la troisième. Elle ne vient pas en touffe. Sa tige s’éleve, se ramifie, et ses rameaux s'étendent de tous côtés. Ses feuilles sont petites, oblon gues, et d’un vert un peu glauque. Cult. Pleive terre. La première espèce est délicate pour les pays sept. Elle est sensible au froid , et souvent frappée jusqu’au pied dans les fortes gelées. Quand on en met des individus en pleine terre, il est prudent d’en avoir au moins un fort en oran- gerie. Sa situation en plein air doit être abritée, et son sol mé- diocre ; léger , et point humide. Les autres espèces sontrustiques. On les multiplie toutes par les boutures et les marcottes. Les premières, qui nemanquent gutre, se font en tout temps, à l’om- bre et dans un terrain frais. Celles de la premiere espèce doivent être mises en pot, pour pouvoir lesrentrer en orangerie, ou 312 CLASSE XV; ORDRE Il: sous fout autre Couvert , en hiver. Quand on peut mettre leur pot dans une couche tiede et ombragée, elles s’enracinent plus tôt. Les boutures des autres espèces doivent rester en place pendant environ 2 ans, au bout duquel temps on pourra les planter à demeure. On les propage aussi facilement de marcottes, de branches et de rejetons enracinés. On ne se sert que de ces deux dernières manieres pour le buis à parterre, et elles sont ord. abondantes. La plantation de cette espèce, et même des autres, se fait en automne et en février : cette dernière saison me paroit la meilleure , parce que si les gelées sont fortes , il périra sûre- ment beaucoup de jeunes pieds plantés en automne, soit par l’in- fluence immédiate de la gelée, soit par les effets du dégel qui, en affaissant là terre nouvellement remuée , mettent les racines des buis à découvert , quelque profondément qu’ils aient été plantés. Le buis à parterre doit être tondu au ciseau tous les ans, pour qu'il subsiste long-temps garni, et qu’il forme une plus jolie bordure. Il y a deux saisons pour le tondre, apres la pousse ou avant. Je préfère à tous égards cette derniere pour l'agrément des bordures qui sont en nouvelles feuilles pendant l’été. Si on le coupe tard, souvent 1l ne pousse guère ; ses jeunes pousses, , n'ayant pas le temps de s’aoûter, périssent l’hiver , et leur perte dégrade la plantation. | Us. On connoît l’usage du buis à parterre. Le 1°* est un bel arbrisseau qui est ires-propre à orner les bosquets d'hiver dans les pays où les froids ne peuvent lui nuire. Dans les climats du nord , il faut des soins et des couvertures pour l’y conserver; les buis en arbre peuvent le remplacer dans cet objet par leur ver- dure persistante, mais ils lui sont inférieurs pour le feuillage. Les especes panachées sont agréables dans les jardins , et con— -tribuent avec les houx à les orner ; cependant les panaches nui- sent au vert foncé des feuilles. Les feuilles du buis sont sudorifiques. On tire du buis, par distillation, une huile fétide, anti-spasmodique. Rectifiée et prise intérieurement, elle est anodine et diaphorétique. Son bois est dur , jaunâlre, et d’usage dans plusieurs arts, sur-tout chez les tourneurs et les tabletiers. Ikest si lourd qu'il va au fond de l’egu. Îl y en a des forêts en Bourgogne. LES EUPHORBES. 313 Adélie, Adelia. Dioïque. Cal. à 5 à 5 parties. F1. mâles : Plusieurs étam. à fi lamens réunis en cylindre. Fem.: 1 ovaire. 3 styles ou nuls. 35 stigmates lacérés. Caps. à 3 coques et 3 semences. * 1. ADÉLIE épineuse, À. acidoton. Arbuste de 5 à 4 pieds, dont les tiges et les rameaux sont droits , grêles, menus, un peu roides et bruns. Feuilles ovales, obtuses, petites , entières , éparses. À chaque rameau naissant et aux feuilles se trouve une petite épine saillante. Fleurs petites, pédonculées , solitaires entre les feuilles, ou ax. Lieu. La Jamaïque. % . F1. en juin. Toujours vert. Cult. Serre temperée, Cette plante , quoique naturelle à la zône torride, peut se passer de la serre chaude. Elle se conserve fort bien en serre tempérée , et ne s’étiole pas comme en serre chaude. Sa culture n’a rien de particulier. Mult. par ses reje- tons enracinés et par les boutures. Celles-ci ne sont pas d’un succes certain. Il vaut mieux s’en tenir aux rejetons , dont il y aura toujours assez pour propager celte plante qui n’a aucun agrément réel, et que l’on ne cultive que parce qu’elle est étran- gere. *2. À. à feuilles de troëne , À. ligustrina , Micaaux. Borya ligustrina , Wizun. Tige et rameaux grisätres, glabres, cylindriques. Feuilles allternes , lancéolées , oblongues , portées sur de tres-courts pé- tioles , tres-entières , vertes et glabres. Fruits petits et av. Lieu. Le Pays des Illinois. b. Cette espèce a le port et les formes du treëne. * 35. A. acuminée , 4. acuminata , Micaaux. Borya acumi- nala ,.WirLp. Tiges droites, grisâtres, glabres, rameuses. F'etilles presque opp., et alternes, pétiolées, lancéolées, presque rhomboïdales, étroites vers leur sommet , et finissant en pointe , légèrement dentées en scie, membraneuses, A chaque aisselle se trouve 314 CLASSE XV ORDRE Ile un aigwllon presque droit. Fleurs sessiles , petites. Fruit sec ; chlong , aminei en bec avant sa parfaite maturité. Lieu. La Caroline, la Géorgie. ». _ Cult. La seconde espèce est de pleine terre, en la couvrant dans les fortes gelées. La 3° est d’orangerie, jusqu’à ce qu’on ait pu aussi la naturaliser. Ces plantes doivent avoir, selon les températures où on les cultive , la même culture que la fon- tanèse , fontanesia , à laquelle elles ont des rapports sous ceux «lu port et de la manière de les faire prospérer dans nos jar JE Ricin, Ricinus. Monoïqne. F1. mâle.: Cal. à 5 parties. Etam. très-nombreuses, à filamens diversement réunis etrameux. Fem. : Cal. à 3 par- ties. 1 ovaire, 3 styles. 6 stigm. Capsule hérissée, à 3 loges et 3 semences. , # Ricin commun, R. communis. Plante d’un beau port, dont latige, qui s’éleve jusqu’à 6 à 7 pieds , est grosse , branchue , droite , fistuleuse. Feuilles alt. , pét. , très-srandes , palmées , à 7 lobes pointus et dentés , om- biliquées , d’un vert brun en-dessus , grisâtres en-dessous , très- glabres. Fleurs naissant des insertions des rameaux , disposées en épis cylindriques qui portent les fleurs mâles à leur base , et les femelles à leur sommet. Lieu, Les deux Indes. Z. FL en juillet et août. Variété pourpre , À. rutilans. Cult. Pleine terre quand on veut en faire une plante #+, mais de serre chaude quand on veut la conserver. J’en ai con- servé une espèce ou variété pendant 4 ou 5 ans. Celle-ci périt ordinairement la $° année. Terre tres-substantielleet consistante. Exposition chaude. Mult. par ses graines semées chacune dans an petit pot plongé dans une couche chaude. Lorsque les plantes ont acquis 5 à 6 pouces de hauteur , on peut les planter dans la place qui leur est destinée , à une situation méridienne. Si on vouloit en conserver des individus , il faudroit alors les mettre dans de plus grands pots à mesure qu’ils s’enracinent. Des pots LES EUPHORBES. 315 d’un pied de diamètre seroient encore assez pelits pour les avoir dans la beauté de leur port , et pour les conduire à la fructifi- cation. Il vaut mieux en faire une plante £ ; mais alors il faut la semer de tres-bonne heure , et la conserver en pots jusqu’au mois de juin , où l’on pourra la mettre en pleine terre , et où elle fructifiera si elle a été bien conduite , et si l’été lui a été fa- vorable. L'espèce R. inermis , JacQ. ne s'élève pas autant que la pre- muere.Flle en differe par ses fruits lisses et sans épines. Je l'ai cul- tivée , et sa durée n’a pas été plus longue que celle du ricin or- dinaire. Us. Cette plante est tres-belle par son feuillage. Ses fleurs sont peu apparentes ; cependant leurs épis sont assez remar- quables. Sa semence est âcre , purgative et drastique. On l’em- ploie peu à cause de ses effets dangereux. On en tire une huile qui entre dans quelques onguens , etqui est très en usage dans certains pays pour éclairer. Les nègres des iles de l'Amérique emploient souvent , et avec succés , les feuilles de cette plante pour appaiser les maux de tête. Ils les appliquent sur la partie souffrante. C’est un nègre qui m'a fait part de cette propriété. Mozimne, Loureira ,Cay. Dioïque. Fi. mâles’: Galice infère à 5 parties. Corolle mono- pétale , tubulée , à limbe court , à 5 divisions réfléchies. 8 à 13 étamines ad ee Anthères ovales. 5 glandes à la base des étamines. F1. fem. : Cakice plus long que la corolle. Corolle id. Ovaire supère , obrond, comprimé , entouré de 5 glandes. Style bifide à son sommet. Stigmate échan= cré ou bifide. Capsule à deux coques échancrées, à deux loges et deux valves. Semences solitaires , globuleuses. Em bryon presque cylindrique , pointu à sa base. Mozinxe à feuilles en coin, Loureira cuneïfolia , Cav. Mo- zinna spathulata, OrrEca. Tige frutescente dont les rameaux sont pendans. Feuilles al- iernes et fasciculées-axillaires, oblongues, en coin à leur base, 316 CLASSE XV, ORDRE II. trés-entières ; les premieres souvent à 5 lobes obtus. Fleurs d’un blanc rougeâtre , dont le limbe est un peu frangé et légèrement velu , fasciculées et pédonculées , axillaires dans les mâles , so- Htaires ou géminées et presque sessiles dans les femelles, 13 étamines pourpres. Anthères jaunes. Lieu. Le Mexique. ». F1. en juillet. Cult. Serre chaude. Bonne terre. Arrosemens tres-modérés eu hiver, même presque nuls. Suivant l’observation de M. Ar- uano , on peut meltre cet arbuste en plein air pendant 3 mois de l’année dans le nord de la France. Mult. par ses rejetons, par boutures, et par la séparation de ses racines tuberculées. Us. Cette plante peut contribuer à la variété dans les serres. Elle est succulente. Son suc est sans couleur. Lorsqu’une goutte de ce suc tombesur les bords des vases , ou sur toutautre corps dur , elle forme un vernis transparent qui se conserve lors- qu’elle est seche. On cultive aussi une autre espece de ce genre nommée loureira glandulosa , Cav. Médicinier , Jatropha. Monoïque. Cal. à 5 div. pétaloïdes , quelquefois dans les fleurs mâles , entouré d’un calicule à 5 parties. F1. mâle : 10 étam. à filamens réunis, dont 5 extérieures sont plus courtes , ou distinctes, ou entourées de 5 glandes. Fem. : Un ovaire. 3 styles. 6 stigm. Caps. à 3 coques et 3 sem. Plantes lai- teuses. | * 1. Mépicinier cathartique , J. curcas. Arbrisseau de 6 à 8 pieds, droit, branchu, rameux, dont V’écorce est grise, et le bois cassant et moelleux. Feuilles éparses, pet., cordiformes, pointues , anguleuses, imitant celles. du cotonnier. Fleurs petites, nombreuses , en bouquets péd. , ax. ou lateraux. Lieu. L’Amérique mérid. ». F1... * o. M. mulüfide , J. muliifida. Axbrisseau de 8 à 10 pieds. Tige droite, peu rameuse, grise , bleuâtre sur les jeunes pousses. Feuilles alternes, pét.; LES EUPUORBES, 317 grandes , palmées presque jusqu'au péthole, à o lobes pinna- üfides, d’un vert foncé en-dessus et un peu rudes. Fleurs écar- lates } en petites cimes ombelliformes , opposées aux feuilles. Lieu. \d. ».FI. en juin—août. Toujours vert. 5. M. cassave , J. manthot. Manioc. Cassave. Racine tres-grosse. Tige de 6 à 7 pieds, tortue, noueuce, rameuse et moelleuse. Feuilles vers le sommet des rameaux , à 5 à 7 lobes pointus et tres-entiers , glabres , un peu fermes, glauques en-dessous. Fleurs rougeûtres , en grappes lâches , ax. Lieu. Id. ©. FI. en juillet et août. * 4. M. piquant, J. urens. Tige droite, rameuse , peu ligneuse. Feuilles alt., pét., cor- diformes à leur base , à 5 lobes ovales, pointus , dentés. Fleurs blanches, en cimes lâches , péd. , term. Toute la plante est mu- nie de poils rares, droits , épineux , piquans , et qui causent des pustules et des démangeaisons comme ceux de l’ortie. Lieu. Le Brésil. 5 . FI. en mai—juillet. * 5. M. à feuilles de cotonnier ou sauvage , J. gossipifolia. Tige droite , rameuse, d’un gris lisse et glabre. Les jeunes pousses, ainsi que ses jeunes rameaux velus, et chargés en outre de paquets plus ou moins garnis de filets couris , rameux, qui portent chacun à leur sommet une glande arrondie. Ces filets sont les uns solitaires , les autres bi ou trifides , et plusieurs rassemblés par petites touffes. Ils garnissent de même les petoles et les pédoncules. Feuilles paimées, à 3 à 5 lobes , dont 3 prin- cipaux , dentées en scie, et ciliées en leurs bords par des filets plus courts et aussi glanduleux, molles, légerement velues, douces au toucher et d’un beau vert. Fleurs petites | d’un rouge brun , disposées dans les aisselles supérieures en petits corymbes pédonculés. Quelques-unes sont hermaphrodites. Lieu. L’Amériq. mérid. 5. Fl. en mai et juin. 6. M. acuminé , J. acuminata , Lam., VenT., Jard. Malm. J. panduræfolia , Avr. Tige droite, cylindrique , rameuse , d’un brun cendré, de o décim. de hauteur. Rameaux alternes , axillaires , peu ou- verts. Feuilles d’abord pliées en deux, ensuite tres-ouverles , alternes , pétiolées , avec des stipules oblongues , souvent si- e 310 CLASSE XV, ORDRE IL nuces ou rétrécies vers leur milieu , tres-pointues, entières veré leur sommet, divisées vers leur base en dents alongées ou lo bées , d’un vert foncé en-dessus , longues de 13 cent. Fleurs d’un rouge de feu , pédiculées , disposées en corymbes ouverts et terminaux. Ces fleurs ont toutes un calice et une co= rolle, Lieu. Les lee. b. F1 en éte. 9. Mépicnir à feuilles de napée , J. napæïfolia , Law. Tige droite, cylindrique , rameuse , glabre, grisâätre , d’en- viron 2 mètres. Feuilles éparses , rassemblées vers le sommet des rameaux , grandes, palmées, à 5 à 7 lobes oblongs, acu= minés , pinnatifides , portéssur de longs pétioles , munis , ainsi que les feuilles et les pédoncules, de poils roides, spinuliformes et cuisans , d’un beau vert. Fleurs sans calice, blanches , dis= posées en cimes ombelliformes vers le sommet des rameaux; les unes sessiles , les autres pedicellées. Lieu. Les Antilles. 5. Cette espece paroit tenir le milieu entre le médicinier piquant n° 4, et le médicinier multifide n°2. Les fleurs des nos 5 et 4 n’ont pas de calice. Cult. Serre chaude. Ces plantes étant toutes nr de lait, il ne faut les arroser que très-modérément en hiver. Leur terre doit être substantielle et consistante. Mult. par leurs graines ti- rées de leur pays orig., et semées à la manière indiquée pour les plantes de serre chaude. Quand on les a une fois obtenues , ïl est facile de les propager par les boutures qu’on fait en avril, em pot sur couche et sous châssis. Elles réussissent ordinairement toutes , et peuvent étre transplantées au printemps suivant. Us. Les médiciniers ont tous un assez beau feuillage, et de jolies fleurs , quoique petites. Les feuilles de la seconde espèce sont remarquables. La cinquieme est bien distinguée par ses filets shndnleus: La troisieme est la plus petite. C’est avec sa racive préparée , etapres qu’on en a extrait absolument la sub- stance laiteuse, qui est un poison des plus actifs et mortel, qu’on fait la farine nomméé cassave. Elle est douce , nourrissante , agréable au goût et préférable même à celle de froment. Elle se garde beaucoup d’années sans s’altérer. On en fait aussi une LES EUPHORBES. 319 liqueur fermentée , fort en usage en Amérique et dans les îles de la mer Pacifique. La 4° a d’assez johes fleurs, ainsi que la 9e, Celles de cette dernière font un bel effet par leur couleur vive. Aleurit , 4leurites. Je nomme ce genre, parce que Jussieu y a joint le croton des Moluques, croton moluccanum , qu’on appelle vulgaire- ment noix de bancoul, Je crois que cette espece est actuellement cultivée au Jardin des Plantes. C’est un arbre qui a du rapport avec le noyer.Ses feuilles sont en cœur, à 3 à 5 lobes anguleux, avec 2 glandes à leur base. Les fleurs sont nombreuses, en pa- nicule term. Leur calice est divisé en 2 lobes concaves ; elles ont 5 pétales linéaires. 10 étam, un ovaire, 2 stigmates courts ; et les femelles sont succédées par uñe grande noix ou baie globu- leuse, qui contient 2 semences globuleuses à 2 tuniques. Cet arbre , qui croît aux Moluques , est de serre chaude tannée. J’en aisemé plusieurs fois les graines sans aucun succes. On mangeles amandes, qui sont échauffantes. Croton. Monoïque. Cal. à 10 parties alternes , souvent intérieures et pé- taloïdes , quelquefois nulles. Fleurs mâles : 8 à 15 élam. ou plus , à filamens unis à leur base. 5 glandes insérées au ré ceptacle. Fem. : Un ovaire. 3 styles divisés. 6 stigmates ou plus. Caps. à 5 coques et 3 semences. # 1. Croron cascarille , €. cascarilla. Arbrisseau de 3 à 6 pieds, à branches et rameaux nombreux et odorans. Feuilles alt., pét. , lancéolées , très-entieres, par semées en-dessus de petites écailles rondes , en-dessous d’un blanc argenté. Fleurs petites, en épis term. Lieu. La Jamaïque. D. FL. en juillet. Toujours vert. L'espèce croton linéaire se distingug de celle-ci par ses feuilles linéaires , canaliculées en-dessus, cotonneuses en-des. sous, 520 CLASSE XV, ORDRE IT 2. CroTon à feuilles de laurier , C. glabellum. Feuilles alt, , pét. , ovales , très-entieres , transparentes ; glauques en-dessous, Fruits pédonculés. Lieu. La Jamaïque. 5.F1... 3. C. tournesol , €. tinctorium. Tige d’un pied , cylindrique , rameuse , cotonneuse , blan- châtre. Feuilles alt. , ovales, rhomboïformes , sinuées , plis- sées , molles, blanchâtres. Fleurs en grappes courtes , sessiles , vers le sommet de la tige et des rameaux. Lieu. La Fr. mérid. , l'Espagne. +. FI. en juillet. 4. C. argenté, C. argenteum. | Tige de 8 à 9 pouces, blanchâtre , fourchue. Feuilles pét., alt. et opp., ovales, entières et dentées, molles , ponctuées, argentées en-dessous. Fleurs en épis ovales , sess. et term. Lieu. L’Amérique mérid. #4. F1... 5. C. balsamifere , C. balsamiferum. Bois du petit baume. Arbrisseau bien odorant, droit , nerveux , diffus , de 3 ä 4 pieds ; les rameaux cotonneux, jaunâtres. Feuilles alt. , petites, nombreuses, ovales-lancéolées , pointues, entières , pétiolées. Fleurs mâles , petites, blanches , au sommet des épis term. Lieu. L'Amérique mérid. ». 6. C. laineux, C. astroites, H.K. Rameaux couverts d’un coton dense. Feuilles ovales, pres- É qu’en cœur , parsemées des deux côtés de poils cotonneux , o- verts en étoile. Lieu. Les Indes orient. +. F1. en juillet et août. 7. C. dioique , €. dioicum , Ga v., Icon. Tige frutescente, cotonneuse. Feuilles éparses, presque sess., oblongues, obtuses , argentées en-dessous , tres-entieres. Fleurs mâles en épis terminaux. Les femelles au nombre de 5, en têtes terminales, sur des pieds différens. Lieu. Le Mexique. ». Fleurit en août. 8. C. lacére, C. lacerum , Desr., Cat. ©. * 9. C. à pinceaux, C. penicillatum, VenT., Choix de Plantes. Croton ciliato-glanduliferum , OrTEGA. Tige droite, cylindrique, parsemée de poils blanchätres , ra= meuse , haute de 8 décimètres ; branches alternes, feuillées , ÉES EUPHORBES. 32€ presque drapées. Feuilles alternes , un peu pendantes, pétios lées avec des stipules , soyeuses, cordiformes , pointues , tres= entieres, bordées de cils roides et glanduleux, couvertes sur les deux surfaces de poils blanchätres disposés en éloiles , molles, longues de 7 centimètres. Fleurs pédiculées, solitaires , monoïqués , en grappés términales ; les supérieures mâles, d’un blanc de lait ; les inférieurés femelles , sans corolle, Lieu. L'ile de Cuba. &. F1. en été. Cette espèce contient un suc laiteux , âcre et caustique. to. C. à odeur de bouc, Croton hircinum , Venr., Jard, Malm. Tige droite, cylindrique, rameuse, d’un mètre environ de hauteur. Rameaux alternes , articulés , peu ouverts. Feuilles alternes , pétiolées avec des stipules , ovales, pointues, bordées de dents inégales, terminées par une glande, ciliées , à 5 ner vures , un peu rudes au toucher , d’un-vert foncé en-dessus , d’une odeur félide. Fleurs blanchâtres, pédiculées, d’une odeur agréable, disposées en grappes droites , simples , solitaires ; terminales et monoïques. Lieu. L'Inde, 5. Fleurit en été. Cet arbrisseau est recouvert sur toutes ses parties de glandes wisqueuses qui donnent naissance à des poils disposés en étoile. sr. C. ponctué, C. punctatum , RerTz., PERS, Arbrisseau de 4 à 5 pieds, dont la tige est droite , rameuse ÿ les rameaux et la tige couverts d’un coton court et blanc. Feuilles ovales, un peu pointues, très-entières , un peu épaisses , d’um vert pâle en-dessus , cotonneuses, blanches et ponctuées de points ferrugineux en-dessous, Lieu. L'ile de Ceylan. 5. Toujours vert: Cul. Excepté la troisième espèce , toutes les autres sont de serre chaude , et il est fort peu de crotons actuellément cultivés en Europe. On les obtient par leurs graines tirées de leur pays orig. , et semées à la manière indiquée pour les plantes des pays chauds. Il paroît qu’ils sont d’une culture et d’une conserva on difficiles , et que, ne produisant aucun agrément par leurs Vle ! A1 523 _ CLASSE XV, ORDRE, I. fleurs , on $e soucie peu de leur donner des soins. Cependant le port et le feuillage des espèces 9 et 10 sont remarquables. La troisième est cultivée dans les départemens mérid. de Ta France. Elle est dans le nord une plante délicate qu’il faudroit - semer sur couche , et l’y laisser pendant sa durée annuelle. La 9°, la 10° et la 11° sont cultivées au Muséum et à la Mal- maison. ; Us. La premiere espèce a une écorce aromatique qui répand, lorsqu'on la brüle, une odeur agréable. Elle est employée en médecine comme cordiale , stomachique , et sur-tout fébrifuge. La cinquième fournit un excellent baume, en usage aux An- tilles pour la guérison des plaies. On en tire à la Martinique, par la distillation , une liqueur agreable , connue sous le nom d’eau de Mantes. ä C’est avec le suc de la troisieme qu’on fait les drapeaux de tournesol que les Hollandais préparent en pain. Il fournit une teinture bleue employée dans les arts. Les gros papiers à sucre sont tzints de cette couleur. La of est remarquable par les cils qui bordent ses feuilles. Croton porte-suif, Croton sebiferum. Voyez sapi. Acalypha. Monoïque. Cal. à 3 parties , avec une bractée. Fleurs mâles : Petite bractée en forme d’écaille. 8 à 10 étam. à filamens unis à leur base. Fem. : Grande bractée cordiforme, en collerette. 1 ovaire. 5 styles. 6 stigmates ou plus. Caps. à 3 coques et 3 semences. 1. Acarypua de Virginie, À. virginiana. Plante d’un pied , branchue dès sa base. Feuilles ovales-lan- céolses ; alt., plus longues que leur pétiole, imitant celles de la pariétaire. Fleurs en petites têtes. Les mâles au-dessus des fem melles. Lieu. La Virginie. &t. F1. en juillet et août. 2. À. des Indes , 4. indica. Plante du même port, Feuilles ovales, plus courtes que leurs ë < LES EUPHOREBES . - 823 pétoles. Les collerettes des fleurs femelles en cœur , ct lége- rement crénelces. Lieu. Les Indes orient. 4. Fl. en juillet: 5. A. queue de renard , À. alopecuroides , JAcQ: Lieu. L’Amériq. mérid. ©. Cult. au Muséum. 4: A. à feuilles pointues , 4. cupidata , Jaco., Wizzo. Arbrisseau de ro pieds, très-rameux ; les rameaux velus, foibles et verts. Feuilles alternes , én cœur ; terminées par uné pointe alongée, dentées en scie, velues , portées sur des p- tioles de 5 pouces (un deécimetre) dé longueur. Fleurs ex épis cylindriques , axillaires. Lieu. Ceraque. D. FI. en sept. et oct. On cultive encore les espèces suivantes. B. À. diversifolia , JacQ. Rapport à la précédente. Feuilleé grandes, entreméléés de petites. Lieu. Id. 5. 6. À. à gros épis, 4. macrostachia , Jacç. Feuilles des { acuminées , dentées en scie. Lieu. Xd. Cult. La première est de pleine terre , et ne demande aücun soin. On la seme à la place où elle doit rester , et elle se mul- tiplie ordinairement d’elle-mêmé par ses graines qui müûrissené à la fin de l’automne. Les autres sont de serre chaude; et se sès ment à la manière indiquée pour ces sortes de plantes.. Elles n’ont toutes aucun agrément ;, et ne sont tultivées que dans les jardins de botanique: IT. Siyle unique: Tragias Monoïque. F1. mâle : Cal. à 5 parties. 5 étam. presque sess. Fem.i Cal. à 5 parties. 1 ovaire. 1 style: 5 stigmates. Caps, à 3 axillaires. … Lieu. L'ile de Bobo D 4. T. plumeuse, 7°. plurnosa, Deronr. , Cat. Lieu. L’Amerique mérid. 5 u Ces trois espèces sont cultivées au Muséum. Culs. La premiere est de pleine terre , et se cultive comme toutes les plantes annuelles-rustiques. Les autres espèces sont de serre chaude , et l’on ne les rencontre guère que dans les jardins des écoles de botanique. Stillingia. Monoïque. Enveloppe coriace , en godet, entière ; danses fleurs mâles multiflore ; dans les femelles uniflore. Cal. particulier * tubulé, infund. , à limbe eilié. F1. mâle : 2 étam. saillantes, à re légerementconnés à kur base. Fem.: 1 ovaire. 1 style filiforme. 3 stigm. Caps. à 5 coques et 3 semences , entourées à leur base de l’eriyéloppe agrandie. STizrinGte des bois, S, sylvatica, MicHaux. Arbrisseau laiteux, dont les feuilles sont alternes et stipula- cées. Les fleurs en épis solitaires, dans les dichotomies des ra- meaux. Les mâles au sommet , les femelles à la base. "Lieu. La Caroline. Bb. FL... Culi: Orangerie. J’ignore si cette plante est cultivée en Eu rope; mais 1l est SDL qu’elle ne tardera pas à l'être. Ce genre diffère peu decelui sapi. LES EUPHOREES. 32} Manceniilier , ippomane. Monoïque. F1. mâle : Cal. turbiné , petit, 2-fide. 1 filament à 4 antheres. Fem. : Cal. à 3 parties. à ovaire. 1 style court. Plu- sieurs stigm. Fruit charnu , laiteux, grand, pyriforme , con- tenant une grosse noix ligneuse, asuperficie inégale etsinuée, souvent à 7 loges monospermes , ne s’ouvrant qu’à peine. ManceniLiier vénéneux , H. mancinella. Arbre élevé, tres-branchu et rameux, lactescent, Ecorce gri-. sâtre et unie. Feuilles éparses, pét., nombreuses , ovales-poin- tues , légèrement dentées, fermes et luisantes. Fleurs petites , en épis droits et terminaux. Lieu. L’Amérique mérid. 5. FI... Cult. Serre chaude. Le suc de cet arbre est tres-vénéneux. IT est mortel à l’inté= rieur et en tres-pelite quantité, et à l’extérieur brûlant et caus- tique. C’est avec ce suc que les Indiens empoisonnoient leurs älèches. Son émanation est dangereuse , mais pas autant qu’on l’a préiendu. Jacquin s’est reposé sous cet arbre pendant 3 keu- res sans en éprouver le moindre accident. On cultive aussi l’hippamane biglanduiosa, Lix., dont leg feuilles sont oblongues. Sablier , Aura. Monoïqu e.FI. mâles : Chaton ovale, multiflore, imbrice d’écailles . uniflores. Cal. propre court, en godet tronqué. 1 filament épaissi, trifide à son sommet, verticillé en son milieu d’un double ou triplerang de tubercules, portantchacun 2 anthères. Fem. : Fleur solitaire. Cal. en godet, entier , situé à l’entour de l’ovaire , ou à 3 parties lors de la maturation. 1 style long , infundibuliforme. Un grand stigm. concave , ombiliqué, & 12 à 18 rayons. Caps. ligneuse, orbiculaire, aplatie , à 12 à& 19 côtes , autant de loges et de semences. *Sazuier crépitant , À. crepitans. 926 CLASSE XV, ORDRE I ‘ Arbre de 50 à 2/ pieds, branchu , droit et laiteux. Feuilles ‘pét.; alt., cordiformes, grandes , dentées, nerveuses et glabres. Fleurs en châtons axillaires. Lieu. Le Mexique, eu mérid. b.Fl,... Toujours vert. - Cult. Serre onde Cet arbre demande Hadnigré de chaleur pour qu'il fasse des progrès, et qu'il soit dans la beauté de son feuillage , et des arrosemens fréquens en été. Sa terre doit être substantielle et un peu forte; il ne doit être dépoté que lors- qu'il en a absolument besoin. De trop grands vases le font lan— guir et le chargent d’insectes. Mult. par ses graines tirées de son pays originaire , et semées à l’instar des plantes délicates de serre chaude. Quand on donne aux sabliers la chaleur qui leur est nécessaire, ils s'élèvent en peu de temps , et conservent leurs feuilles en hiver. . Us. Cet arbre est d’un beau port, etson fobillage qui le cou= xonne lui mérite une place dans les serres chaudes, où il con- tribuera à leur variété et à leur crnement. Lorsque son fruit, qui imite une pelite gourde à côtes ei aplatie, est très-sec, 1} crépite et envoie avec fracas au loin ses côtes et ses semences. _ Ïl conserve si long-temps son élasticité, qu’au bout de 10 ans, un fruit que j'avois s’est ouvert avec. un bruit semblable à un coup de pistolet, dans la forte gelée de 1795, eta rempli ma chambre de toutes ses loges séminales. Il étoit alors en forme de. sablier ; on lui avoit ôlé ses graines. Gluttier , Sapr, Sapiurn. Moncique. F1. mâles.: Cal. campanulé, semi-bifide. 2 filamens des étam. réunis à leur base , chacun portant à son sommet > antheres, DA 1 filament unique portant { anthéres. Fem.: Cal. id. , court, 3 dents. x ovaire. 1 style court. 1 stigmate plus grand , iifide. Caps. à 5 coques et 5 sem. #1. anus porte-suif, S. sebiferurs. Croion sebiferum , Lin.Stillingia sebifera , MicHAUx. Arbre moyen , dent la tige est droite , l’écorce grise , et les rameaux assez lon gs et flexibles. Feuilles éparses , nombreuses, LES EUPHORBDES. 327 rhomboïdales , pointues , tres-entières , ayant 2 glandes à leur base et portées sur de longs pétioles. Fleurs en épis droits au sommet des rameaux. Les graines ont 3 filets par lesquels elles restent suspendues ; et comme elles sont nombreuses et cou- vertes d’une substance tres-blanche , elles présentent un aspect agréable. Les feuilles rougissent avant de tomber. Lieu. La Chine. ». F1. ensept. Toujours vert. Cult. Serre tempérée ou pleine terre, suivant Aiton. J’ai suivi l'indication de ce cultivateur , et j’ai perdu l'individu que j'a vois mis en pleine terre , quoiqu'il fût assez fort pour résister à l'hiver si sa nature le lui avoit permis. Les individus qu’on met en orangerie s’altèrent souvent en hiver , par la moisissure qui gagne les jeunes pousses et les font périr. Cet arbre se soutient beaucoup mieux en serre tempérée, et y devient plus fort. Il ne s’étiole même pas en serre chaude ; et quand on a soin de le faire passer , au printémps , de cetie température à celle de lo- rangerie, avant de le placer en plein air, il ne seressent pas du tout de la chaleur qu’il a eue en hiver , et son port en est plus beau. Il ne demande que peu d’arrosemens dans cette saison; il faut le placer près des jours. Sa terre doit être consistante., On le multiplie facilement par ses graines tirées de l’Amérique , qui lèvent fort bien et conservent long-temps leur faculté ger- minative. Les jeunes individus doivent être plongés dans une couche de chaleur modérée pour assurer leur reprise , et en= suite placés en plein air , à demi-ombre , pour s’y foruifier avant leur entrée dans la serre, J’ai essayé les boutures , mais avec peu de succès. Us. Cet arbre ajoute par son port à la variété. La substance qui enveloppe sa graine est une espèce de suif dont les Chinois font leurs chandelles. Il n’a pas encore fructifié en France. On yatenté sa culture économique. * 2. Sapi à feuilles de laurier-cerise , S. laurocerasum , Desr., Cat. | > Lieu: L'Amérique mérid. ». Cult. Serre chaude. Cultivé au Muséum. | 920 CLASSE XY, ORDRE IN Omphale, Omphalea. | Monoïque. Cal. à 4 parties. FI. mâle : 2 à 5 anthères plongée: dans les côtés d’un filament épaissi et en forme de réceptacle. Fem. : 1 ovaire. 1 style court et charnu, 3 stigmates. Caps. baie à 5 loges et 3 semences, Onpxaze à trois étamines , O. ir'andra. Arbrisseau dont les feuilles sont alternes , oblongues ; leur pétiole chargé en-dessus de 2 glandes, et accompagné de stipules à sa base. Fleurs males en épis lâches , ax.; une femelle unique en-dessous, Lieu. La Jamaïque. 5 . F1. en juin et juillet, Cult. Serre chaudetannée, Daléchampe , Dalechampias Monoïque. F1. mâles: Ombelle ro-flore , avec une collerette à 2 fol. Cal. à 5 à G parties. Plusieurs étam. à filamens réu- nis en un seul. Fem. : Collerette à 3 fol. et 3-flore. Cal. à 10 à 12 lanières dentées ou ciliées , persistantes. Un ovaire. Un style dilaté à son sommet. Stigmate en tête ombiliquée. Caps. à 5 coques et 5 semences , sur un pédicule alonge. DarécHAMPE grimpante , D. scandens. D. villosa, Lam. Arbrisseau grimpant , de 12 pieds ; les rameaux velusé : Feuilles alt., pét., à 3 lobes lancéolés, dentés. 2 stipules striées à leur base. Fleurs en paquets accompagnés de bractées , péd. ; ax. Les péd. velus. Lieu. L'Amérique mérid. #. F1. en juin et juillet. Culi. Serre chaude. Cette plante ne dure guère plus de trois années. On l'obtient par ses graines tirées de son pays origi- naire et semées à la maniere indiquée pour les plantes délicates. Elle exige beaucoup de chaleur, et comme elle est grimpante, elle doit être placée avec les liserons contre les murs de la serre chaude. Elle n’esi guère cultivée que par curiosité, LES CUCURBITACÉES. 329 ORDRE IT. Les CUCURBITACÉES (CUCURBITACEÆ), Fleursmonoïques, quelquefois dioïques, rarement hermaphrodites. Calice (appelé corolle par Tourne=! fort et Linné ) supère, resserré sur l’ovaire, s’élar- gissant ensuite , divisé en cinq, souvent coloré. On remarque extérieurement à la base cinq appendices verdâtres , imitant les divisions du calice. Tournefort et Linné leur en donnent le nom. Point de corolle. Fleurs mâles ; 5 étamines attachées à la partie res- serrée du calice; filets et anthères tantôt distincts, tantôt réunis ensemble ou séparément ; anthères uni- loculaires , oblongues , attachées sur de longs filets , quatre souvent géminées , et la 5e solitaire. L’ovaire stérile. Fleurs femelles, à filets stériles où nuls. Ovaire infère ; un style , rarement plusieurs ; style le plus souvent multiple. Fruit infère, en baie à écorce ordinairement solide , uniloculaire, à une ow plusieurs semences ou multiloculaire, polysperme ; les réceptacles séminifères aux parois. Semences car- ülagineuses ou crustacées. Embryon plane , sans pé= risperme. Tiges herbacées, grimpantes ou rampantes. Feuil- les alternes, à vrilles axillaires , souvent rudes ou couvertes de points calleux. Fleurs axillaires ; leurs pédoncules à une ou plusieurs fleurs. Obs. Les cucurbitacces se rapprochent de quelques euphor- bes grimpantes qui n’ont qu’un style et dont les élamines sont réunies en colonne ; elles en different par leurs anthères et par la 3430 CLASSE XVe GRDRE -Ile structure du fruit et des semences. Le papayer , qui ressemble extérieurement au figuier , rapproche un peu cet ordre des or- tes. La grenadille hermaphrodite ytrouve place, ayant le germe supère ; elle est grimpante comme les cucurbitacées, qui ont au fond de leur calice quelque chose de la disposition de sa cou- ronne florale, L Un seul style, Fruit uniloculaire , monosperme. # Gronove, Gronovia. Hermaphrodite. Cal. camp., $-fide , coloré. B petites écailles intérieures , nées des div. du calice. 5 étam. alternes avec les écailles. Un stigm. Baie sèche, petite, obronde. GRONOVE grimpante , G. scandens. Tiges grimpantes , tres-rameuses , hérissées “0 spinules ero- chues , de 6 à 8 pieds. Feuilles alt. , pét. , larges , presque pal- mées, anguleuses , chargées d’aspérités piquantes, Fleurs Le dites , jaunâtres , péd. , ax. Lieu. La Jamaïque. #. F1... Culr. Serre chaude—tannée. Cette plante se-sèeme sur couche ghaude. Elle n’a ni agrément ni utilité. Sicyos. onoïque. Cal. camp.,obtusément 5-fide, extérieurement et en- dessous , à 5 dents subulées. Fleur mâle : 3 filamens réunis à leur base. { anthères géminées, une solitaire. Fem. : Stigm. - trifide. Baïe ovale , petite, hérissée. Sicyos anguleux , S. angulata. Plante grimpante ou rampante , rameuse, avec des vrilles, de 15 à 16 pieds. Feuilles anguleuses comme celles du con gombre. Fleurs péd., ax., d’un jaune päle. Lieu. L'Amérique sept. Æ%. FL. en juillet—sept, LES CUCURBITACÉES. 23r Cult. Pleine terre. La culture des concombres lui convient parfaitement. Cette plante est peu cultivée parce qu’elle n’est ni utile ni agréable. IL. Un seul style. Fruit uniloculaire , polysperme. Bryone , Bryonia. Monoïque , rarement dioïque. Cal. camp., obtusément 5-fide, à sa base et en-dehors, à à dents subulées. Fleur mâle : 3 fi- lamens réunis, 2 diandriques, un monandrique. Fem. : Style trifide. 3 stig. échancrés. Baie petite , presque globuleuse, glabre. Peu de sem. 1. Bryonwe velue, B./latebrosa , H.K. Feuilles presqu’à 3 lobes , rétrécies à leur base. Lieu. Les Canaries. %. F1. en juin. 2. B: blanche, B. alba. Couleuvrée. Vigne blanche. Très-grosse racine charnue, de laquelle s’élevent beaucoup de tiges de 5 à 6 pieds , grimpantes , anguleuses et velues. Feuilles alt. , pét. palmées, à 8 lobes anguleux, velues , rudes au toucher, Une vrille simple à leur base. Fleurs petites, jaunes ; en bouquets ax. Baies rouges. Lieu. Dans les haies. Ind. x. FI. en juin. 5. B. palmée, B. palmaia. Feuilles palmées, glabres, à 5 découpures lancéolées , si nuées, dentées. Baies jaunûâtres. . Lieu. Ceylan. %.FE.. 4. B. à grandes fleurs, B. grandis. Feuilles cordiformes, anguleuses , presque glabres , glandu- leuses à leur base. Vrilles simples. Lieu. L'Inde. #.F1... 5. B. hérissée, B. scabrella. Plante tr db EAREe d’aspérités et de poils roides. Feuilles ve lyes , cordiformes , à 5 angles dentés. Vrilles simples. Fleurs pe- 332 CLASSE XV, ORDRE II. tites, péd, ax. ; plusieurs ensemble. Baies sipRuleuse, Semences hérissées. y Lieu. Les Indes or. $. F1. en mai—juillet, 6. Brvowr scabre, B. scabra. Feuilles Dondtérnte anguleuses, velues en-dessous , rudes et _ tCalleuses en-dessus. Vrilles simples. Baies globuleuses. Semences &labres. Lieu. Le Cap. #. F1. en sept. #17. B. d'Afrique, B. africana. Racine arrondie. Tiges de 4 à 5 pieds , grêles, ansuleuses , grimpantes. Feuilles alt. , pét. palmées, à 5 lobes pinnaüfides ; les découpures linéaires , velues et rudes en-dessous. Fleurs pe- ütes , ax. , péd. , herbacées. nu Le Cap. #. F1. en juillet et août. 8. B. naine, B. nana , Law. Cette espece a Don de rapports avec la précédente. Ses tiges sont moins hautes. Feuilles alt., pét. , lisses en-dessus , cal- leuses en-dessous. Les inf. en cœur arrondi ; les sup. à 3 lobes obtus. Lieu. Id. #.FI... à. B. d’Abyssinie, B. abyssinica , H. P. Tiges velues, grimpantes , de 6 à 8 pieds. Feuilles grandes ; molles , presque glabres ; les inf. cordiformes , dentées ; les sup. à 5 lobes inésaux, anguleux. Fleurs jaunâtres, axillaires, péd., géminées. Lieu. X. . FI. 10. B. verruqueuse , B. verrucosa , H. K. Feuilles cordiformes , anguleuses , scabres et calleuses en- dessous et sur leurs veines ; les callosités éloignées. Vrilles sim ples. Baies globuleuses. Lieu. Les Canaries. #. FI. .. Cult. L'espèce 2 ind. est seule de pleine terre. Les 1 ,6, 7; 8,get 10 sont de serre tempérée , dont elles ne demandent que les soins ordinaires , et à être maintenues plutôt sèches que trop humides. Les trois autres sont de serre chaude. On les multiplie toutes par leurs graines semées en pot ou terrine sur couche au printemps , et conduites à la manière indiquée poux LES CUCURBITACÉES 333 latempérature qu’elles exigent. Excepté l’indigène qui est utile, les autres n’ont ni agrément , ni aucune qualité qui puisse engager à leur culture. Aussi ne sont-elles cultivées que dans ‘les jardins de botanique. Us. La racine de la bryone blanche ou commune est pur- gative , hydragogue , incisive. Elle est employée avec succes dans plusieurs maladies, sur-tout dans celles qui ont pour cause une pituite épaisse et gluante. On la dit spécifique dans asthme humoral. On corrige ordinairement ce purgatif, qui est fort âcre et violent , en ajoutant un sel végétal , ou des poudres aromatiques. Cette racine a plusde 2 pieds delongueur sur Q pouces de largeur, Elle est aussi d’usage dans l’art vété- rinaire. On cultive depuis peu au Jardin du Muséum la bryone la- ciniée , B. laciniosa , la B. pubescente, B. pubescens , et la B. dioique , Z. dioica, JacQ. Elles sont de serre chaude. IL Un seul style. Fruit multiloculaire,poly sperme. 4 Mélothrie, Melothria. Hermaphrodite. Cal. tubuleux, filiforme sur lovaire ; au-des- sus camp. , à 10 divisions alternes ; les ext. petites et aigus ; les int. grandes, colorées, obrondes , ouvertes en roue. 3 filamens coniques’, 2 diandriques, un monandrique. . Style cylindrique. 3 stigm. Baie petite, oblongue , à 3 loges polyspermes. Mécorurie pendante , M. pendula. Tiges grêles , anguleuses, rameuses, trainantes , de 3 à 4 pieds, avec des vrilles. Feuilles alt. , pét, , cordiformes, à 5 lo- bes anguleux et velus. Fleurs jaunes , pendantes, péd., ax., so]. Lieu. L'Amérique. ##. Fl.en jun et juillet. 994 © CLASSE &V, ORDRE tà Cult. Celle du concombre et du melon, particulièrement celle de ce dérnier , cette plante étant délicate. . Cultivée lement dans les jardins de botanique. Momordique , Momordica. Monoïque. Cal. sur l'ovaire, grand , cüvert , veineux , ridé ou plissé, 5-fide , coloré ‘en-dehors et en-dessous , à 5 div. petites et étroites. Fleur mäle : 5 étam. unies à leur sommet, à anthères réunies. Fem. : 5 filets stériles. Style trifide.5 stig- mates. Pomme sèche, chlongue , s’ouvrant avec élasticité, à 5 loges polyspermes. Semences comprimées. 4. MomorpiQuEe commune ; 1. balsamina. Pomme de mere veille. < Tiges menues , foibles , sarmenteusés , traînantes , de 3 à # pieds. Feuilles alt., pét., palmées, à 5 à 7 lobes dentés, lui- santes et d’un beau vert. Fleurs d’un jaune pâle, ax. , péd. , sol. Fruit ovale , tuberculeux , d’un rouge écarlate qui s’ou= vre avec élasticité, et Jetie au loin ses semences. Lieu. L'Inde. {:f. F1. en juin et juillet. 2. M. à feuilles de vigne ; À, charantia. Tiges id. Feuilles ait. , pét., cordiformès , palmées, à5 à 7 lobes inégaux, minces , un peu velues , ponciuées , d’uxi vert noirâire. Fleurs jaunâtres , ax. sol., péd. Fruit rougeë- tre , tuberculeux, de la forme d’un cornichon. Lieu. Les Indes or. f4. FI. id. 3. M. anguleuse , AZ. luffa. Tige id, Feuilles à 5 lobes anguleux , un peu fermes ; d’un vert cendré , rudes au toucher. Fleurs grandes , belles , d’un jaune pâle. , péd., ax., sol. Fruitsoblongs , cylindriques , sil lonnés , d’un vert jaune. Lieu. VW. 14. FL id. 4. M. pédiaire, M. pedata, Tige id. à 5 angles. Feuilles grandes, à 7 digitations diver= gentes , ovales, pointues, dentées. Fleurs pettes ; jaunätres, K LES CUCURBITACÉES 355 ax, Les mâles en pelits corymbes ; les fem. sol. Fruit rayé, strié , pointu, d’un vert blanchätre. Lieu. Le Pérou. ?:$. F1. id. 5. M. piquante , M. elaterium. Concombre d’äne. Tiges anguleuses, rampantes , de 2 à 3 pieds. Feuilles cor- diformes , un peu anguleuses, épaisses , charnues , d’un vert cendrée , rudes au toucher. Point de vrilles. Fleurs jaunûtres , assez grandes , ax. ;les mâles en grappes làches; les fem. sol. Fruit gros comme une olive. Lieu. La France mérid. #. F1. id. Cult. Celle du melon pour les 4 premiéres especes. La derniere s'obtient par ses semences qu’on répand en terre lé gere , et expos. chaude dans les climats de la Frarce où cette plante peut résister à l’hiver sans en ètre endommagée. Dans ceux du nord, il vaut mieux en semer une ou deux graines dans chaque pot , et les mettré ensuite avec leurs motles em pleine lerre dans le sol ci - dessus indiqué , et en garder un ou deux individus en pot, pour les meïtre à l'abri des fortes gelées qui font périr cette plante. Au reste, elle a peu de qua lités recommandables , et n’est guère cultivée , ainsi que les quatre premieres , que dans les jardins de botanique. | Toutes ses parties sont purgatives, hydragogues. On con= noît son suc épaissi sous le nom d’elaterium , et on l’emploie quelquefois dans l’hydropisie et les maladies où il faut donner de fortes secousses à la machine humaine. » Concombre , Cucurnis. Monoïque. Cal. du précédent, mais plus grand, et les div. ext. subulées. FI. mäle.: Etamines couvrant un disque central , trigone et tronqué. Fem.:3 filamens stériles. Style tres-courts 3 stigmates épais et à 2 parties. Grand fruit à 5 loges, dont les cloisons sont succulentes, à plusieurs semences disposées sur 2 rangs, ovales , comprimées , à bords tranchans. * 1. Concomsre réticulé. Melon, €. melo. Plante couchée , sarmenteuse , rude au toucher. Feuilles alt., 330 CLASSE XV, ORDRE Ils pé!., arrondies ; anguleuses. F me jaunes , ax. Fruits ovales ou obronds. ‘pren L’Asie. £:t, FI. tout l’été. * 2, ConcomBre commun , C. sativus. Feuilles plus grandes et plus anguleuses. Les fleurs femelles sont portées sur des ovaires hérissés. Fruits longs, presque cylindriques , ordinairement verruqueux. Lieu. L’Asie ? {5. FI. en avrilsept. 3. C. serpent, €. flexuosus. Tiges grêles, velues , rampantes. Feuilles anguleuses. Fleurs petites , jaunes , ax. Fruits alongés, sillonnés, repliés sur eux- mêmes. Lieu. Les Indes or. ? 1%. F1. tout l’été. 4. G. d'Egypte , C. chate. Tiges couchées , pentagones. Feuilles arrondies , obtusé- ment anguleuses , trèes-velues , molles et blanchâtres dans leur jeunesse. Fleurs jaunes, petites , ax. Fruits hérissés de poils , en forme de fuseau , rétrécis aux deux bouts. Lieu. Le Levant. {%. FL en juin. 5. C. de Perse, C. dudaim. Feuilles inf. arrondies ; les sup. un peu anguleuses et den- tées. Fleurs jaunes , ax. Fruit globuleux, vert et jaune oran- ge, de la forme d’une orange, d’une odeur agréable. - Lieu. Id. {:$. FI! en juillet et août. 6. C. à angles tranchans , €. acutangulus. Tiges à 5 angles. Feuilles pét., arrondies , anguleuses, un peu dentées , rudes au toucher. Fleurs jaunätres, assez grandes, ax. Fruits alongés , à 10 angles tranchans. Lieu. L'Inde. {:$. FI. en juin—sept. * 7. C. amer. Coloquinte, €. colocynthis. Tiges id. , hérissées de poils. Feuilles profondément laciniées, à découpures obtuses, velues et blanchäâtres en - dessous. Fleurs jaunâtres , petites, ax., sol. Fruits globuleux , glabres et jaunes, à écorce mince et dure. Lieu. Le Levant. +. F1. en mai—août. 8. C. d'Arabie, C. prophetarum. Tiges menues , strices, velues, couchées. Feuilles en cœur, LES CUCURBITACÉES, 337 à 5 lobes, dont les deux latéraux sont bilobés , rudes au tou= cher , denticulés. Fruits globuleux, hérissés de pointes épi- neuses. Lieu. Id. f:ÿ. FI. en juin—sept. g. C. d'Amérique , C. anguria. Feuilles palmées, profondément sinuées. Fruits globuleux , hérfssés de pointes. Lieu. La Jamaïque. £%. F1. en juillet et août. Culi. Excepté la 2° espèce, toutes les autres doivent être cultivées comine les plantes {+ de serre chaude. Elles ne peu- vent bien frucufier dans les pays septentrionaux de la France, qu’à l’aide d’une chaleur factice. On distingue plusieurs variétés de melon , dont les principa- les sont : 1. Le rüaraicher ou melon commun. Brodé, sans côtes. chair rouge , épaisse. 2. Le melon des Carmes. Long ou arrondi, legerement brodé. Chair pâle , fort sucrée. Sujet à devenir pâteux. 3. Le melon de Langeais. Alongsé, à côtes. Chair rouge, sucrée. 4. Le gros sucrin de Tours. Tres-brodé , inégalement rond, brodé , les côtes peu sensibles. Mürit tard. Le petit sucrin. Gros comme une orange, tres-sucré. 5. Melon de Malte. Ecorce lisse, sans côtes , raboteuse. Chair verte «fondante , sucrée , parfumée. Melon d’hiver. Cette sous-variété est ronde ou alongée, plus ou moins grosse. On le récolte avant les gelées ; on le met dans la fruiterie , sur la paille ou suspendu , et on le mange en janvier et février. 6. Melon cantaloup. Du village de Cantalupi, près de Rome, où il a été d’abord cultivé. Fruit de différentes grosseurs, ordinairement petit et rond dans les pays septentrionaux, mais du double plus gros dans le midi. La culture des melons est simple dans les pays méridionaux, où on Les cultive en plein champ ou dans les jardins, sur des couches basses, formées de bonne terre, de terreau et de fu- nier bien consommé. La nature et la chaleur du climat font le VIe Le] 22 338 CLASSE XV, ORDRE Ile j reste. Dans nos contrées froides , cette culture est assez difficile , ei demande des attentions et des soins. Ne pouvant entrer ict dans les détails qu’elle exige, en voici seulement les principes généraux. La graine doit avoir été prise sur le meilleur melon ; qu’elle soit nouvelle ou ancienne, je ne crois pas que son âge influe sur la bonté du fruit , ce seroit contre les vües de la na- ture. On la seme de bonne heure , sur couehe nouvelle dont la première chaleur est à moilié évanouie, en pot mieux qu’en panier ouvert, en metlant 2 ou 3 graines dans chacun, à un pouce l’une de l’autre. Ces pots plongés dans la couche seront couverts d’une cloche ou d’un châssis qu’on ouvrira dans les beaux temps pour donner de l’air aux jeunes melons, et les for tifier. Si la couche se refroidissoit , il faudroit la réchauffer en meltant du fumier nouveau à l’entour. Lorsqu’on voit que les plantes ont acquis assez de force pour être transplantées, ce qui arrive lorsqu'elles ont 4 feuilles sans compter les séminales , on prépare une autre couche dont la longueur est indétermi- née, mais dont la largeur doit être de 4 pieds au moins, et exposée au midi. S1 l’on avoit la commodité de la former en parlie de tan nouveau , elle seroït beaucoup meilleure , parce que sa chaleur douce se conserveroit plus long-temps. Quand la première ardeur de cetie couche est passée , on dépote cha- que pot, et on plante les mottes portant les melons sur la cou- che nouvelle , observant de ne mettre qu’un pied sous chaque cloche. S’il en etoit levé plusieurs dans chaque pot, il faudroit n’en laisser qu’un. Lorsque le jeune plant et bien repris, on le - rabat alors au-dessus dela seconde feuille. Par cette opéra‘ionle melon poussera 2 où 3 branches ; s’il en poussoit davantage il faudroit les retrancher. Quand ces branches ont poussé  feuilles , on les rabat encore au-dessus de la seconde. Les branches foibles et gourmandes doivent être par la suite: retranchées. Lorsque les melons sont formés, on n’en laisse qu’un sur chaque branche que l’on pince à 2 ou 35 yeux au- dessus du fruit. Les fruits et les pieds de melon ne doivent jamais être arrosés ni mouillés par les pluies, dont on les garantira par le moyen des cloches. Au reste on ne peut espérer de bons melons qu’au. LES CUCURBITACÉES. 339 moyen d’une chaleur constante , et d’une bonne terre substan -tielle. Le terreau seul ne rempliroit pas cette condition ; il faut le mêler avec une terre qui soit plus consistante. Les autres espèces de ce genre, du précédent et du suivant, qui sont délicates et demandent la culture du melon, doivent être cultivées à-peu-pres de même , à l'exception des retranche. mens des branches qui leur sont moins nécessaires. Mais il leur faut toujours une chaleur continuelle, Le concombre demande beaucoup moins de soins. Quand on ne veut pas l'avoir de primeur , on se contente alors de le se mer sur la couche où il doit rester , ou en pot jusqu’à ce qu'il puisse être transplanté avec sa motte sur une couche basse où sourde , comme sont celles dont on se sert dans les pays méri- dionaux pour les melons , et dont j'ai parlé au commencement de cet article. Il n’a aucun besoin de taillé pour fructifier en abondance. Les concombres deslinés aux cornichons se sément en mai, etse recueillent en septembre. Les autres se sèment plus tôt, et même de très-bonne heure, quand on peut les garan= ür du froid. Us. Le melon est un des meilleurs fruits lorsqu'il a toutes ses qualités. Les bons sont rares dans le nord de la France; les ex- cellens sont dans le midi. Ce fruit est d’un goût délicieux ; mais l’exces en est dangereux par sa nature froide. Sa semence est une des quatre froides majeures. Le concombre ne peut se manger cru , il seroit même aïingi fort indigeste ; mais étant cuit , il est humectant et rafraîchis- sant. Il convient peu aux estomacs froids. On confit les petits concombres dans le vinaigre ; on les appelle alors cornichons , ainsi que les fruits de la troisième espèce qu’on cultive aussi à cet effet. Le fruit de la coloquinte est excessivement amer. C’est un purgatif violent qui a tous les effets de l’élatérium. Les autres concombres ne sont cultivés que par curiosité, la plupart pour la singularité de leurs fruits , et dans les jardins de botanique. | La graine du melon conserve si long-temps sa faculté germi- native qu’en l’armée 1809, j'en ai semé qui avoit 31 ans, 340 CLASSE XV, ORDRE IL et qui a levé plus promptement que celle de la récolie précé- dente. y Courge, Cucurbita. Monoïque. Cal. du concombre. Fleur mâle : Etam. dela mo- mordique, couvrant une petite fosse centrale. Fem. : Filamens stériles , tres-courts, réunis en un anneau épaissi. Style court, trifide. 3 stigmates épaissis. Grand fruit à 5 à 5 loges poly- spermes. Semences renflées en bourrelet à leurs bords. * r. Cource, Calebasse, C, lagenaria. : Plante rampante, dont les tiges sont fort longues, grosses et rudes au toucher. Feuilles lanuginenses , arrondies, visqueuses. Fleurs blanches, évasées. Fruits en forme de poire, avec un cou alongé ou un étranglement, ou plus grands et arrondis en forme de bouteille, ou en forme de faux ou de croissant. Les premiers se nomment calebasses ; les seconds gourdes des pélerins, ou gourdes-boutailles, et les troisièmes courges-trom— ‘peties. Lieu. Les deux Indes. ##. FI. en juillet—sept. * 2. C. à gros fruits. Potiron, C. melopepo. Feuilles plus amples , en cœur , arrondies, se soutenant sur leurs pétioles droits. Fleurs plus évasées, dont le limbe est ré- fléchi. Fruits tres-gros , sphériques , aplatis , à côtes régulie- res, ombiliqués des deux côtés. Lieu. ... ?:$. Fl. en juin et août, Variétés. Le jaune commun. ee IE SES potiron vert. 4 * 3. C. citrouille, C. pepo. Cette espèce diffère essentiellement de la précédente par ses corolles dont le fond est rétreci en entonnoir, et dont le limbe n’est jamais réfléchi ou rabattu, et par ses fruits qui sont or- dinairement oblongs et sans côtes. V’ariéiés. r. La citrouille melonnée ou musquée. Feuilles anguleu= ses, douces au toucher. Fleurs pâles. Pulpe musquée. Fruits aplatis ou sphériques, ovales, cylindriques, en \ LES CUCURBITACÉES. 341 pilon ou en massue, d’un vert plus ou moins foncé, jaune ou rougerorangé en-dedans. 2. La citrouille ou pépon polymorphe , qui comprend les sous-variétés suivantes. 2. Les coloquinelles ou fausses oranges. Fruits sphériques, de la grosseur d’une orange , et de sa couleur. 2. La cougourdette. Fruit pyriforme ou ovale pointu ; la peau d’un vert brun, marquée de bandes et de mouche- tures d’un blanc de lait , de grosseurs différentes. 5. La barbarine , €. verrucosa. Fruits bosselés, verru- queux, ordinairement jaunes ou panachés, quelquefois marqués de bandes vertes , avec des sous-variétés. 4. Les giraumons et les citrouilles dont les sous-variétés sont : la citrouille verte ; grise , d’un vert pâle; blanche ; jaune; les giraumons verts, bosselés. Les noirs. Les girau- mons à bandes. Ces fruits ont une forme obl. pour la plupart. 5. Le pastisson ou bonnet d’électeur. Fruits de différentes formes, souvent étranglés dans leur milieu , et renflés en un large chapiteau , comme un champignon. 4. C. pasteque , Melon d’eau , C. citrullus. Fruit orbiculaire ; peau fine , mouchetée de taches étoilées et parallélogrammes ; pulpe très-juteuse. Feuilles profondément découpées , fermes et cassantes. Lieu. L'Europe mérid. #5$, FI. tout l’été. Cult. Les espèces 1 et 4 doivent se cultiver comme le melon, c’est-à-dire en leur donnant une chaleur également constante ; les deux autres comme le concombre commun. Ces dernieres prennent par leur tige une étendue considérable ; elles ne doi- vent être plantées à demeure que dans les endroits où elles ne peuvent gêner d’autres plantes, et où elles puissent s'étendre librement. Les espèces 1 et 4 ne sont cultivées dans ces pays que comme des objets de curiosité , ainsi que les sous-variétés 1, 2,53et5. Us. Les citrouilles et les potirons sontcomme les concombres, tres-rafraîchissans. On les mange cuits, et comme ils sont très fades , ils demandent de l’assaisonnement. Ils nourrissent peu, 342 CLASSE XV, ORDRÉ IX et ne conviennent pas aux estomacs froids. Leurs graines sont une des quatre semences froides majeures. Les fruits de la pre- mére espece servent de vase dans les pays où ils mürissent; ceux de la 4° sont tres-estimés , agréables au goût et tres-rafraîc hissans dans le midi. Ils müûrissent rarement dans le nord, Anguime, Trichosantes. Monoïque. Cal. en massue, tres-long, glabre, presque cylin- drique , à limbe ro-fide ; les 8 divisions ext. tres-petites , ré- . fléchies et aiguës, les 5 int. plus grandes, ouvertes , et la plu- part ciliées. Fleur mâle : Etam. de la momordique. Fem. : Style filiforme. 3 stigm. en alène. Fruit oblong, à 5 loges distantes, et à sem. comprimées et tuniquées. ANGUINE à fruits longs, 7”. anguina. Tige grimpante, garnie de vrilles. Feuilles alt., en cœur, à 3 lobes, minces, léserement dentées. Fleurs blanches, 5 à & ensemble, péd., ax. Fruits cylind. , diversement contournés. Lieu. La Chine. #$. FI. en mai et en juin. Cult. du melon. IV. Plusiéurs styles, Cucurbitacées douteuses: Genres non cultivés. Fevillea. Zanontas Ÿ. Genres qui ont des rapports avec les cucurbi- tacées , principalement distingués par l'oraire SUPÉTIEUT« Grenadille , fleur de la Passion, Passi/lora. Hermaph:odite. Cal. inf. , en godet , à limbe grand, coloré , à 10 div. concolores ; à ext. souvent mucronées ; 5 int. péta- (ÆES CUCURBITACÉES. 313 Joïdes. Cor. o. Couronne int. prenant son origine au-dessus des div. calicinales , colorée, à divisions nombreuses, filifor- mes, rayonnantes ou droites. Une autre couronne plus petite, souvent resserrée autour d’un pédicule central qui porte l’o- vaire. 3 styles en clous. 3 stigmates en tête. 5 étamines atia- chées sous l’ovaire par des filets connés à leur base. Antheres oblongues , penchées. Baie charnue , à écorce solide, lisse, rarement velue , uniloculaire , polysperme , de forme et de grosseur diverses. Semences nombreuses , comprimées , re- vêtues d’une membrane pulpeu:e. Embryon plane, couvert d’un périsperme mince et charnu. 1. Feuilles non divisées. 1. GŒRENADILLE à feuilles dentelées , P. serratifol'a. Tige grimpante, de 5 pieds et plus. Rameaux grêles. Feuilles alt., pét., ovales-oblongues, pointues , dentées. Vrilles simples, ax. Fleurs blanchätres ; la couronne rouge et frangée ; pédon- cules axillaires , sol. Lieu. La Guyanne. ? .FE en mai—oct. 2.G. pomiforme , P. maliformis. Tiges id. , de 15 à 20 pieds. Feuilles en cœur , oblongues , pointues , très-entières , glabres , d’un beau vert. Fleurs péd. , ax. , sol. , ayant une ample collerette de 3: fol. rougeâtres , vei- nées de lignes plus foncées. Fruit jaune , de la grosseur d’une ponime. Eïeu. L'ile de la Dominique. 5. F1. *3. G. quadrangulaire, P. quadrangularis. Tiges id. , à 4 angles presqu’ailés, FeuiHes larges, en cœur , acuminées, entières ; leurs pétioles.chargés de 3 paires de glan- des. Fleurs grandes , belles , roses , odorantes , péd. , ax. , sol. Fruit cvale , jaunâtre , de la grosseur d’un œuf d’oie, d’une odeur agréable ; les filamens panachés de blanc et de brun. Les ctam. jaunâtres. Lieu. La Jamaïque. 5 . Fl. en automne. 4. G. ailée , P, alata , I. K. Lige à 4 angles memibraneux, {Feuilles ovales, presqu’e 344 ELASSE XV, ORDRE Ile cœur , glabres , à peu de nervures; leurs pétioles glanduleux. Les np lanceolées , dentées. . Cette espèce a oo de rapports avec la précédente, dont elle n’est peut-être qu’une variété. Lieu. L’Amérique mérid. » . FI. en août. 5. GrenaniLze à feuilles de laurier , P. laurifolia. Tige grimpante et très-élevée. Feuilles ovales = oblongues , entières, lisses. Fleurs mélées de blanc, de pourpre et de violet, péd., ax., sol., d’une odeur agréable. Fruit jaune, gros comme un œuf. Lieu. YA. 5. F1. en juin et juillet. 5 bis. G. cuivrée, P. cuprea, Mirrer., Lam. Cav., Diss. Sect. 1. Tige grimpante , de 3 ou 4 mètres de hauteur. Feuilles ovales, tres-entières, à 3 nervures, roides, veineuses , bordées de cils glanduleux , vertes en-dessus, pâles en-dessous. Fleurs d’un pourpre cuivreux, axillaires , solitaires , la couronne cou- leur de safran. Baies en forme d'olive , pourprées. Lieu. Les Antilles. &. 2. Feuilles à deux lobes. 6. G. rouge, P. rubra. . Tigestriangulaires , grimpantes. Feuilles grandes , à 2 lobes pointus , en cœur à leur base , un peu ridées , velues et coton- neuses en-dessous. Fleurs blanches , péd. , ax. , sol. Les rayons rouges , ainsi que les fruits. Lieu. L'ile St.Domingue. ». FI. en avril et mai. * 7. G. chauve-souris , P. vespertilio. Tiges striées , rougeâtres. Feuilles à 2 grands lobes divergens et pointus , imilant les ailes de la CHANYÉS ni is. Fleurs blan- ches , ped. , ax. , sol. Lieu. L’Amérique mérid. 5. FI. en mai et juin. 3. Feuilles à tHoie lobes. 8. G. à feuilles rondes , P. rotundifolia. Feuilles presqu’arrondies, divisées en 3 lobes courts , obtus, marquées en-dessous et eatre leurs nervures de 2 rangées de LES CUCURBITACÉES. 345 points. Fleurs blanches, dont la couronne est frangée , et parses mées de points rouges , péd. , ax., sol. Lieu. L'Amérique mérid. ». F1. 9. G. ponctuée, P. punctata. Feuilles plus larges que longues, obstusément trilobées, gla- bres, ponctuées en-dessous. Fleurs blanchätres , avec la cou- ronne jaune, péd., ax., sol. Lieu. Le Pérou. 5. FI. en mai et juin. * 10. G. jaune, P. lutea. Tiges de 5 à 4 pieds, menues, foibles, grêles. Feuilles à 3 lobes égaux , obtus et mucronés, minces et glabres. Fleurs petites, jaunâtres , péd., ax., sol. Lieu. La Jamaïque, la Virginie. w. FI. id. 11. G. glauque, P. glauca, H. K,. Toute la plante glabre et lisse, Feuilles glauques en-dessous, en cœur ettrilobées. Les lobes ovales et égaux. Les pétioles glan- duleux. Stipules pointues, très-entières. Fleurs blanches avec la couronne violette, blanche à son sommet , tres-odorantes. Lieu. La Cayenne. 5. F1. en août et sept. 12. G. minime , P. minima. Tige glabre, crevassée inférieurement, Feuilles glabres , à 3 lobes lancéolés et tres-entiers; celui du milieu plus alongé. Leurs pétioles ont 2 glandes. Fleurs géminées, petites, d’un vert jaunâtre. Lieu. Curaçao. 5. F1. en juillet. 15. G. à feuilles étroites, P. heterophylla , H. K. Feuilles linéaires, oblongues, glabres, à 3 lobes tres-entiers. Les pétioles glanduleux. Lieu. L'Amérique mérid. 5 .FI. en juin et sept. 14. G. à écorce de hiége, P. suberosa. Cette espece a beaucoup de rapports avec la 12°. Ses feuilles ont leurs lobes latéraux tres-courts, et elles sont presqu’ombili- quées. Son écorce est crevassée. Fleurs ax, sol. Le limbe blanc. La couronne intérieure bleue, la moyenne rougeûtre, et l’exté- rieure à 30 rayons rouges, blancs à leur sommet. Lieu, I. 5, F1, id. #15, G. soyeuse, P. Aolosericea. 340 CLASSE XV, ORDRE If. Tiges de 10 pieds. Rameaux cotonneux et soyeux. Feuilles à 5 lobes obtus, dont les latéraux sont courts et ont à leur base une pelite dent aiguë; cotonneuse en-dessous ; le pétiole glan- duleux. Fleurs blanches avec la couronne violette et jaune à son sommet , 2ou 3 ensemble, péd., ax. Lieu. La Vera-Crux. ». F1. presque tout l'été. 16. GrenaDizze velue, P. hiruta. Feuilles velues ; les inf. glabres en-dessus. , à 5 lobes oblongs, trés-entiers , celui du milieu plus long. Les pétioles glanduleux. Lieu. L'Amérique mérid. 5. FI. en sept. 17. G. feude, P. fœtida. | Tiges herbacées , de 5 pieds, striées et velues. Feuilles volues , en cœur, à 5 lobes pointus; celui du milieu plus grand. Sti- pules ciliées. Fleurs blanches, avec une couronne violette , frangée, et une collerette de 5 fol. multifides; péd. , ax., sol, Lieu. Id. S. F1. en juillet et août. 28. G. ciliée, P. ciliata, H. K. Feuilies glabres, ciliées , et légerement dentées en scie, à 5 lobes ; celui du milieu tres-long. Les pétioles sans glandes. Fleurs d’un rose pâle, les couronnes violettes. Cellerette multifide, Beaucoup de rapports à la précédente. Lieu. La Jamaïque. 5. FI. xg. Gr. incarnate,, P. incarnata. Tiges menues , glabres, cylindriques. Feuilles glabres , à 3 lobes ovales , pointues et dentelées; leur pétiole à deux glandes. Fleurs blanches, grandes, avec une couronne purpurime au centre , d’un violet pâle à sa circonférence , et ayant un cercle noir dans sa partie moyenne ; péd., ax., sol. | Lieu. L’Amér , le Brésil, la Virginie. 4. F1. en juillet et août. 20. G. biflore, P. biflora , Lamarck. Sect. 2. Tiges grimpantes, glabres, quadrangulaires , de 3 mètres environ. Feuilles à 2 lobes oblongs, divergens ;, avec une pointe dans leur milieu, glabres , un peu fermes, garnies er- dessous de poils glanduleux ; les plus grandes d’un décimètre de diamètre. FI. blanches, petites, à couronne jaunâtre, péd., ax. Lieu. L'Amérique méridionale. D. Fl. en août. a1. G. sans frange , P, murucuja , Lam., Cav. Sect, 2 LES CUCURBITACÉES, 547 Tiges grêles, cylindriques, grimpantes. Feuilles petites , à 2 lobes obtus , entières à leur base , glabres , à 3 nervures, larges de 4 centimètres , à pétoles courts. Fleurs d’une écarlate vive ; un {tube conique , tronqué , entier , s’élevant au milieu de la fleur.,remplace la couronne; péd.,ax.,sol.Baïe ov., violette. Lieu. St.-Domingue. 5. Cult, Serre chaude. La même que celle indiquée pour les es- pèces qui exigent celte serre. Us. La troisieme est fort belle lorsqu’elle est en fleurs ; elle y est presque toute l’année dans son pays originaire. Les deux autres n’ont pas , à beaucoup pres , cette qualité. La seconde serapproche beaucoup de l’espèce chauve-souris n° 7. 22. G. à fleurs vertes, P. véridis. P. peltata, Armano? Tiges menues, foibles , vertes , un peu velues , rameuses. Feuilles pétiolées , le pétiole avançant un peu sur la feuille , mais point assez absolument pour qu’elle soit ombiliquée , très — glabres, à 3 lobes alongés , écartés | quelques - uns courbés en faux , terminés par une pointe parüiculiere , tres- entiers, et d’un vert fonce en-dessus, glauque en-dessous. Fleurs petites , verdätres. Lieu. .. 5. FI. en août. Cultivée à Milan par M. Armano, en plein air. D’orangerie dans le nord de la France. Culuivée aussi à Lyon. 4. Feuilles muliifides. #25. G. bleue, P. cærulea. Tiges de 20 pieds et plus, anguleuses à leur sommet. Feuilles glabres , palmées , à 5 à 7 digitations , oblongues , ies-en= tières , obtuses. Fleurs blanches , glanduleuses , avec une cou- ronne frangce, bleue vers son extrémité , purpurine à sa base , et ayant un cercle blanc dans sa partie moyenne; péd., ax., sok. Fruit gros comme un œuf, d’un jaune orangé, Lieu. Le Brésil. b.F1. en juillet—oct. 24. Gr. à feuilles pédiaires, P. pedata. Sarmens anguleux. Feuilles pédiaires, à 6 à fol. lancéolées, dentées, inégales et lisses. Fleurs tres-grandes , dont la couronne fran gce est d’un rouge fonce, avec :2 ou 3 çercles blancs, et d’un 3,8 CLASSE XV, ORDRE Ile beau violet à leur extrémité ; les filets qui forment cette cou- ronne sont tortueux ; ped. , ax. , sol. Lieu. St.-Domingue. 5.Fl... Cult. Excepté les espèces 19 et 20, toutes les autres grena- dilles sont de serre chaude. Cependant la 10° peut tres-bien passer l’hiver en serre tempérée ; mais il lui faut de la chaleur pour fleurir. La 10° est d’orangerie, La 22€ est de pleine terre, mais dans sa jeunesse, il faut la tenir, sur-tout dans les pays septen- trionaux , en pot et en orangerie pendant 3 ans, jusqu’à ce que sa tige ait acquis une consistance parfaitement ligneuse. Cette espèce est sensible aux gelées un peu fortes, et ne peut être placée, tant par cette raison que par celle de sa nature grimpante, que contre des murs exposés au midi, et dans un terrain chaud et léger. On en peut couvrir des cabinets de verdure dans le midi de la France ; maïs dans le nord, il faut la traiter comme les ar- bres d’espalier. La terre des grenadilles doit être substantielle , et un peu légere. En donnant moins de substance à celle de pleine terre , elle sera moins sensible au froid , en ce qu’elle ne poussera pas tant en été, et se fortifiera davantage. Mult. par leur graines semées selon les manières indiquées pour les tem-— péraiures qu’elles exigent. Les espèces 19 et 22 doivent être se mées et conduites comme toutes les plantes d’orangerie. Les espèces de serre chaude ne pouvant être au milieu de la serre, à cause de l’incommodité de leurs sarmens grimpans, doivent être plantées, soit contre les murs de la serre chaude en pleine terre, où dans de grands pots; elles pourront être alors palis- sées et revêtir les murailles nues. Elles demandent de fréquens arrosemens dans le temps de leur végétation, mais de modérés dans celui de leur repos. Us. La plupart des fleurs des grenadilles ont un aspect aussi singulier qu’agréable à voir. Parmices espèces on doit distinguer les2,3,5, 19, 22 et 23°. Les plus anciennement connues ct cultivées en Europe sont les 19 et 23°. Cette dernière porte une grande fleur, et fait un tres-bel effet. En général les fleurs des grenadilles durent peu, mais elles se succèdent dans quelques espèces pendant long-temps. Leurs fruits, dont la plupart'imi- tent la forme d’un œuf, forment un autre spectacle après la LES CUCURBITACÉES. 349 fleur. Ceux de la 25° mürissent dans nos climats. Ceux de la 2° et sur-tout de la 5° , sont estimés et se servent sur les tables dans les Antilles. La 21° a aussi des fleurs fort belles, mais je doute qu’elles égalent celles de la 3°, qui sont d’une grande beauté. 25, G.lunée , P. lunata, Wirro., Smirx. Sect. 2. Cette ‘espèce differe de la 9° par ses feuilles à deux lobes et son involucre à 5 feuilles. Ses feuilles sont en cœur , obtuses, glabres, ponctuées. Ses pédoncules sont axillaires, géminés, et les filamens de la couronne de ses fleurs sont en clou. Lieu. La Jamaique. 5. 26. G. ombiliquée , P. peltata, Cav., Wirrn. Sect. 5. Feuilles ombiliquées , glabres à 3 lobes profonds ; les lobes Knéaires-lancéolés, divergens; portées sur des pétioles garnis de deux glandes. Fleurs petites , pédonculées , solitaires, ax. Lieu. Les Antilles. ». k Cult. Serre chaude. Ces deux espèces sont cultivées à Pavie; Papayer, Papaya. Carica, Lan. * Dioïque. Cal. tres-petit, à 5 dents. Fleur mâle : Cor.monopétale , tubulée , infund. , à 5 lobes. 10 étam. isérées à l’entrée de la cor. ; les alternes à filets plus courts , opposées aux div. cai. Antheres droites, oblongues. Fem. : Corolle à 5 parties. Ovaire sup. oblong. 5 styles courts. Stigmates dilatés, comprimés, en crête. Baie tres: grande , ovale, ouen forme de concombre, à5 sillons, pulpeuse, à une loge, à 5 placenta, polysperme. Sem, nombreuses, tuniquées. Embryon plane , dans un périsperme comprimé , charnu et huileux. * 1, Papayer comestible, P. carica. Carica papaya, Lis. Arbre sous-ligneux , de 18 à 20 pieds. Tige droite, tres-srosse, simple , cylindrique, pleine d’un jus laiteux , marquée des cica- trices des anciennes feuilles, d’un gris blanchâtre , verte sur les jeunes pousses, nue jusqu’à son sommet, Feuilles alt., éparses, portées sur de ires-longs pétioles, grandes, horizontales, divi- sées en 5 lobes sinués et pointus, glabres et d’un beau vert. Fleurs mâles d’un blanc jaunâtre, en grappes ouvertes , au sommet de pédoncules ax. , longs d’un à 2 pieds , d’une odeur 350 CLASSE XV, ORDRE Iit agréable. Les femelles sont formées et disposées de même , mais presque sess. Fruit de la grosseur d’un petit melon , de diverses formes , plein d’un jus âcre. fie. Les deux Indes. 5. F1. une partie de l’année, Tou- jours vert. Cult. Serre chaude. Cette plante aime la chaleur , sur-tout dans sa jeunesse, où elle doit être dans la tannée ; ensuite ellé croît tres-bien sur l’aire de la serre. Il Jui faut une terre substan- tielle et consistante, des arrosemens fréquens en été, très-peu en hiver. Comme elle pousse assez fortement dans l’année , or doit prendre garde , lorsque elle est dans la tannée , que ses ras cines n’y ponenie ce qui lui Rurof Baaucont, par le retran- chement de ces mêmes racines qu’on seroit forcé de faire. Il faut donc lever son vase de temps en temps , et la dépoter tous les ans avant qu’elle entre en végétation , pour la mettre dans un pot un peu plus grand. Mult, par ses graines tirées de son, pays orig., et semces à la manière des plantes délicates deser re chaude. Elles lèvent aisément lorsqu’elles sont encore fraiches, et les jeunes plants s’élèvent en peu de temps, et font de grands progrès pendant la première année , si on leur a donné la chaleur convenable. On le muluplie aussi et avec succes , selon M. Armano de Milan, par les marcottes. Us. Le papayer est une plante dont le port est remarquable par son large feuillage, et par l4 quantité de fleurs dont elle se couvre pendant tout l'été , et qui parfument la serre dans cette saison. Mais son étalage demande une grande place, et offusque dans des serres de médiocre grandeur , les plantes qui l’avoi- sinent. Aussi une couple de papayers suffit dans une serre , sur« tout quand il s’y trouve des bananiers, qui s'emparent d’une étendue plus grande encore. Ceux qui cultivent les plantes étrangères ne peuvent se passer de ces belles plantes, qui con- tribuent tant à la variété et à l’agrément. Les papayers sont des fruits très-médiocres dont les étrangers font peu de cas dans les Indes, mais dont les naturels font usage. #2. P. monoïque, C. monoica ; DesronT. , Ann. Mus….. C,microcarpa ; JacQ., Win. LES ORTIES. 351 Tige ligneuse, épaisse , droite , lisse, peu rameuse, Feuilles alternes , à pétioles canaliculés et élargis à leur base , gla- bres , luisantes ; les inférieures ovales dentées , à 3 nervures ; les moyennes à 3 lobes pointus , et celles du sommet à 5 lobes, de la grandeur et de la forme de celles du papayer comestible. Fleurs monoïques, en pelites grappes axillaires ; les mâles d’un jaune pâle , tubulées, à 5 divisions. 10 élamines , dont 5 plus longues. Anthères d’un jaune päle; les femelles plus gros- ses , terminales, entourées des mâles, à 3 à 5 pétales dis- tüincts. 1 style. 5 stigmates. Lieu. Le Pérou. 5. F1. en éte. Fruits mürs en novembre. 3. P. cauliflore, C. cauliflora, JAcQ. , Wizzn. Dioïque. Arbre laiteux , de 12 pieds. Feuilles rassemblées au sommet de la tige et des rameaux , d’un pied et plus, pal- mées , à 5 lobes pinnatifides , pointues , roulées en leurs bords. Fleurs blanches, pédiculées , sortant de la tige et des rameaux , solitaires , ou au nombre de 2 à 4. Fruits jaunes, ressemblant à des figues , obronds et pointus. Lieu. Caraque. ». F1. tout l’été. Cult. Serre chaude. Ces deux espèces se cultivent comme la première, ORDREÏIII. Les Onries { URTICÆ |). Fleurs monoïques ou diviques , rarement herma- phrodites. Calice monophylle et divisé. Point de co- rolle. Dans les fleurs mâles , les étamines insérées au fond du calice, et opposées à ses divisions. Dans les fleurs femelles, ovaire supère; point de style, ou bien un, quelquefois double, souvent latéral : ordinairement deux stigmates. Semence solitaire ; renfermée dans une croûte fragile ou tuniquée , 352 CLASSE XV) ORDRE III. nue ou couverte du calice , quelquefois en baie. L’embryon sans périsperme , droit ou courbé. Herbes, arbrisseaux ou arbres quelquefois laiteux, Feuilles le plus souvent stipulées. Le fruit paroît quelquefois polysperme, par la réunion des se- mences dans une enveloppe, ou sur un réceptacle commun. Obs. Cet ordre renferme quelques genres, tels que le fi- guier , le mürier, l’ortie , qui ne se ressemblent pas , mais que leurs caractères réunissent par des liens naturels. L’envelo ppe du figuier, multiflore, concave et connivente au sommet, changeant de nom et de situation, devient un réceptacle cen- tral et chargé de fleurs dans le mûrier ; l’ortie et la pariétaire à fleurs globuleuses s’en approchent ; on ne peut les séparer de leurs congénères à grappes, auxquels on réunit facilement le houblon et le chanvre. L’ortie apétale, dicline, sans peri- sperme, unit cet ordre aux amentacces qui suivent. > L. Fleurs renfermées dans une enveloppe commune, _monophylle. Figuier , Ficus. Moncique. Enveloppe charnue , de différentes formes, garnie de 5 écailles à sa base , et de plusieurs rangs de dents à son sommet, dont elles ferment l’ouverlure ; contenant en- dedans des fleurs pédicellées ; les mäles près de l'ouverture, ‘les fem. inférieures. Fleurs mâles : Cal. à 3 parties. 3 étam. Rudiment d’un pistil. Fem. : Cal. à 5 parties. Un ovaire. Un style latéral. 2 stigmates. Une semence comprimée , nue, ou d’un côté à demi-enfoncée dans le calice. Fruit forme par l'enveloppe agrandie , quelquefois succulente. * 1. Fieuier commun cultivé , F. carica communis. Grand arbrisseau de 20 pieds , souvent en buisson , dont la LES ORTIES.' 353 üge ést tortueuse, grisâtre ; les rameaux velus ét rudés. Feuilles alt., pét. , grandes, palmées , à 5 lobës obtus, rudes at toucher. Les figues ou enveloppes des fleurs et des fruits sont sessiles et disposées le long des rameaux. Lieu. L'Europe mérid. b# Espèces sauvages. 1. Figuief commtün sauvage. + +. . . 2. Figuier sauvage stérile. Caprifiguieri Fariétés cullivées, dont les fruits mürissent dans la parie sept. de la France. 1, La figue blanche. Feuilles grandes, moins découpées: Fruits gros, renflés à la têle , pointus à la base. Peau lisse , pâle ou blanchätre. 2. L’angelique. Feuilles moins grandes, moins decoupées encore , n'ayant souvent que 3 découpürès. Le pétiole moins long. Fruits moins gros. Peau jaune , tiquetée de points vert-clair. 5. La figue violette. Feuilles moins grandes que les précé= déntes, très-profondément découpées, en 5 parties lo bées. Fruits arrondis. Peau d’un violet foncé, La chair d’un rouge brun. Il y a une trentaine de sous-variétés de figues qu’on cultive dans les pays méridionaux , mais qui ne peuvent fructifier ;' même vers le milieu de la France. Cul. Les figuiers dans le midine demandent aucuneé culture , et celle qu’ils exigent dans le nord se réduit à les garantir des grands froids. Is viennent dans tous les terrains, pourvu qu’ils ne soient ni tenaces ni humides. Les endroits pier= reux , légers et chauds sont ceux qui leur conviennent le mieux. Il est essentiel, dans les climats froids, de préserverleurs tiges de la gelée. Lorsqu’un figuier a perdu ses vieilles tiges , il est bien long-temps à fortifier ses nouvelles , parce que ces der= nières plus sensibles au froid que les vieilles ; périssent toutes ou en partie pour peu qu'elles en soient atteintes. Quelque modérée que paroisse devoir être la saison hivernale , cela ne doit point empêcher de couvrir solidement les pe vers La VI, 2 304 CLASSE XV, ORDRE Ille fin de novembre. Après avoir mis de la litière abondamment sur leurs pieds , il faut ensuite lier ensemble leurs branches en faisceau, et les entourer de longue paille depuis le bas jusqu’au- dessus de leur sommet, et en mettre 3 pouces d’épaisseur. Lors que cette paille est assujettie avec un lien, on file alors un autre lien épais, d’une assez grande longueur pour qu il puisse, en tournant autour du cône de paille, le couvrir dans toute sa hauteur. Vers la fin de mars on découvre peu à peu le pied; mais ce n’est qu’en mai qu'on doit absolument ôter toute la couverture. C’est ainsi le seul moyen de pouvoir espérer , dans nos pays froids, de conserver cet arbre , et de le faire fructifier. Cependant 1] faut encore qu’il soit placé à l'exposition la plus mé- ridienne, et que les étés soient chauds; car,malgré tous ces soins, les figues ne müriroient pas. Dans le pays que j'habite , les figues qui mürissent sont toujours celles qui ont été formées l’année précédente, et qui ont passé l’hiver. Je n’ai pas encore vu les figues de l’année mürir dans la même. C’est pourtant cè qui arrive communément dans les pays moins froids , et ce qui procure à leurs habitans deux recoltes. Toute la taille du figuier consiste à lui ôter ses hoiïs ntorts au printemps, à ravaler les branches foibles , non fructiféres , à > ou 3 yeux, et à supprimer les boïs gourmands. Comme le fruit ne vient jamais deux fois du même bouton, le principe de la conduite de cet arbre est de lui faire pousser autant de bran- ches nouvelles qu’il est possible. Us. Les figues dans les parties sept. , quelque müres qu’elles soient , n’approchent pas de la bonté de celles du midi. Ces der- nières ont pour jus un yrai sirop épais et parfumé ; les nôtres ne sont que sucrées , et se mangent toujours crues. On fait sc- cher celles des pays eu , et c’est pour ces contrées un objet assez considérable de commerce. La figue sèche et crue est saine, émolliente, béchique , in- crassante. Le suc laiteux du figuier est FenpRiue, On s’en sert pour faire passer les verrues. | On emploie, dit-on , dans le Levant un moyen assez parti- culier pour fairemürir plus tôt les figues, qu’on nomme caprifi- cation. On se sert à cet effei de certaines mouches qui se trouvent “LES ORTIES. 355 sur Jes fruits du figuier sauvage, qu’on transporte sur les jeu= nes fruits du figuier commun. Ces insectes, en piquant les fruits, avancent leur maturité par uneextravasation de sucs qu’ils produisent , et en détruisent les germes dont leurs larves se nourrissent. «On avance aussi la maturité de nos figues en mettant une goutte d'huile d’olive sur leur ombilic, lorsqu'elles sont au tiers environ de leur grosseur. Espèces étrangères cultivées. 2. F. à feuilles de nénuphar "A, nymphæifolia. Arbre de 20 pieds. Tronc droit, igneux et branchu. Feuilles tres-grandes, ovales , arrondies, en cœur à leur base , mucro- nées, tres-entieres, glabres, glauques en-dessous. Presque ombiliquées , de la forme de celles du nénuphar jaune. Lieu. L’Inde. 5. F1... *5. F. des pagodes, Æ. religiosa. Arbre élevé. Tres-gros tronc. Cîme horizontale. Feuilles alt., ovales , en cœur , tres-entieres, munies à leur sommet d’une pointe particulière, étroite et longue. Excepté cette pointe, elles imitent beaucoup, par leur tremblement au moinäre air qui les agite, celles des peupliers. Fruits globuleux, de la gros- seur d’une noisette en France. Lieu, Les Indes or. 5b.FI.... *4. F. benjamin; F. benjamina , Lin. Arbre élevé, Feuilles alt. , lancéolées, ovales, acuminées, en« Uères , lisses, luisantes. Les nervures latérales ne sont pas plus remarquables dans l'espèce que je cultive que dans d’autres. Les rameaux souples, alongés , un peu grêles et très-glabres. Fruits blanchâtres , presque sessiles , de la grosseur d’un pois. Lieu. Les Indes or. ».F1.... Toujours vert. #5. F. de Bengale, F. bengalensis. Arbre de 30 à 4o pieds. Tronc épais.-Cime large. Îl part de son tronc des jets qui vont s’enraciner dans la terre, et qui forment des entrelacemens inextricables. Feuilles ovales , ob tuses , entières , fermes , un peu épaisses, blanchätres et co- 306 CLASSE XV, ORDRE Ii. tonneuses en-dessous. Fruits globuleux , rouges et sessiles, delæ grosseur d’une petite noix. | | | Lieu. L'Inde. b. F1. en avril. Toujours vert. 6. Ficurer à feuilles de saule, F. pedunculata, H. K. Feuilles ovales-obl. , en cœur, trés-entieres, pointues , gla- .bres. Fruits globuleux , dont les péd. sont géminés et alongés. Lieu. L’Amérique mérid. b. F1... 7. F. à feuilles luisantes, F. lucida , H. K. Feuilles ovales , en cœur, tres-entières , glabres , obtusés , à 5 nervures à leur base, Rameaux droits. Lieu. Les Indes or. b.F1..., * 8. F. des Indes, F. indica, H°K. Feuilles oblongues, arrondies à leur base , lisses , tres-entie- res , presque glauques en-dessous, fortement ponctuées en-des- sus. Fruits presque globuleux. Lieu. Id. 5.FI.... Toujours vert, 9. F. à fruits ronds, F. virens , EH. K. Feuilles oblongues , acuminées, tresentieres, glabres ; ar— rondies et rétrécies à leur base. Fruits sphériques , rouges. Lieu. L'Amérique mérid. b.F1.., 10. F. à feuilles ondées , F. venosa , H.K. nr Feuilles ovales, presqu'en cœur, pointues, tres-entières, glabres , ponctuées en-dessus. Lieu. Les Indes or. ».FI.... 11. F. à feuilles en cœur, F, costata , H.K, Feuilles ovales , en cœur , dont l’échancrure est profonde et stroite , tres-en‘ieres , glabres, pointues , vertes des deux côtés. Lieu. I. 5.FI ... 12. F.nain, F. pumila , Lin. Mivzer, Lam. . Feuilles ovales, oblongues, pétiolées, entiéres, d’un vert Juisant en-dessus, réticulées en-dessous d’une maniere remar=. quable. Tige et rameaux presque couchés. Fruits pédonculés. Lieu. La Chine, le Japon. &. 13. F. à fruits percés , F. petusa. F. arbutifolia , Law. Feuilles ovales , acuninées , entières , glabres, nombreuses. Fruits globuleux , avec une ouver .ure à leur ombülic. Lieu. L?Amérique mérid. , VIle-de-France. ©. FI... LES ORTIES 357 34. F. rampant , F. stipulata , H. K. Tige couchée, écailleuse. F.obliquement en cœur, obt., glab. Lieu. La Chine , le Japon. ».F1.... 15. F. grimpant, F. scandens , LamancK. Branches sarmenteuses , filiformes , de 4 pieds , grimpantes. Feuilles petites, alt. , pét., cordiformes , entières , réticulées en-dessous. Stipules géminées. Licu. L'Amérique merid. 5. F1... 16. F. hétérophylle, F. heterophylla. F. aquatica , War». Arbrisseau de 6 à 7 pieds. Tige grêle, sarmenteuse. Feuilles, les unes oblongues , entières ; les autres trilobées et sinuées ; toutes rudes au toucher. Fruits pédonculés. Lieu. Les Indes or. F1... 17. F. à feuilles coriaces, F. coriacea , H. K. Feuilles oblongues , lisses , rétrécies à leur base, cordiformes, coriaces , profondément veinées. Liens 14.54 EL; * 18. F. à feuilles rudes , Æ. scabra, JacQ.., Gueuin. F. hise pida , Lin. Suppl. Tiges assez grosses , d’un blanc jaunâtre, et tomenteuses dans. leur jeunesse. Feuilles alt. , pét., grandes , av., pointues , rudes au toucher , légèrement crénelées , fermes , un peu ridées et vertes en-dessus , marquées en-dessous de nervures principales saillantes, et de beaucoup d’autres transversales , toutes jaunâtres et tomenteuses , ainsi que le pétiole. Cette espèce est traçante. Lieu. L’île de Java. 5 . Toujours vert. # 19. F. de l'Ile-de-France , F. mauritiana , Lam. Rameaux rudes au toucher. Feuilles alt., pét. , cordiformes, ovales, pointues, dentées, couvertes en-dessous d’un duvetrous- sâtre cotonneux , de 6 à 7 pouces de longueur , et 4 à 5 de lar- geur. Fruits globuleux, turbinés, de la grosseur d’une noix, péd. Lieu. L’Ile-de-France, ». * 20. F. glauque , F. glauca. F. glaucophylla, Desroxr. Tige droite, peu rameuse, brune, gercée, de G pieds et plus, Lesrameaux cylindriques et glabres. Feuilles alternes, pétiolées, avales-alongées , cordiformes à leur base, pointues , tres-en— hcres , fermes , tre. labres , glauques sur les deux sufaces. 395 CLASSE XV, ORDRE III. Leurs nervures se courbant près des bords, forment une hgne festonnée ; longues de 4 pouces énviron. FH ». Toujours vert. % 21. Fieuier rampant, F. repens, Wu. Tiges brunes , droites , tres-rameuses , formant un buisson diffus ; les rameaux cylindriques. Feuilles altérnes , pétiolées , avec des stipules persistantes , en. cœur à leur base , ovales, un peu obliques , arrondies, très-entières ; trés-glabres , vertes en- dessus , pâles et rudes. au toucher en-dessous et sur leurs bords, d’un pouce environ de diamètre. Lieu. L'Inde. 5. Toujours vert. 22.F. à feuilles de laurier , F. laurifolia'; Law. F. maxima , Mizrer. | at Tige droite, peu rameuse. Feuilles altérnes, grandes, oblon- gues ÿ pointues , entières , glabres ; d’un vert foncé en-dessus, pales en-dessous et finement réticulées , de 8 à 9 pouces de lon- gueur , et de deux RON de Ro Fruit petit , rouge se sa maturite. Ex... Lieu. L’Amérique mérid. b. 23..F. à feuilles dé citronnier , F. cürifolia, Law. Kameaux presque tétragones. Feuilles’alternes, ovales, poin- _ lues, tres-entieres., en cœur à leur base, luisantes et vertes en— dessus, pubescentes’en-dessous, longues de 6 à 7 pouces, larges de 3 à 4. Les pétioles épais. Fruïts verts, dela grosseur d’une noix , axillaires , solitaires, pédonculés. Law. : Lieu. L'Amérique mérid, b. Cette espèce/aldes-rapports avec le figuier du Pere 24. F, à grappes, F. racemosa , Lin. , Law. Grand arbre ; dont le tronc ave et formé de plusieurs au tres, offre des excavations nombreuses: Feuilles alternes, ovales oblongues , pétiolées, très-entières , glabres, dé 3 à 5 pouces de longueur. Fruits arrondis et turbinés. Baw. Lieu. Les Indes. :5. | 23. Fa grosses nervures , À. crassinervia , Dresr. , Cat. "Feuilles ov.-obl. , pointues, obtuses à leur base , tres-gla- bres, veineuses ; la ie nervure aussi grosse que le pét. Lieu. L'Amérique mérid. ©. LÉS ORTIES. 559 26. F. à feuilles de peuplier , F. populifolia , Drsr., Cat. Feuilles oblongues , trés-entières , glabres, términées par une pointe obtuse , courbée d’un côté. Lieu. L’ Amérique mérid. +. *217. F.sycomore, F. sycomorus. Arbre trés-gros , tres-élevé et à branches fort étendues. Feuilles alt. , pét., ov., légèrement an guleuses ; glabres , rudes, vertes en:déssus, pâles en-dessous et un peu éotonneuses. Ses figues , ainsi que celles de la plupart dés espèces de ce genre , croissent sur le tronc et les branches ; elles sont petites, d’une chair ferme et blanchâtre , et d’un goût douceâtre. Fruits glo2 buleux , géminés , ax., de la grosseur d’une noïsétte. ° Lieu. L'Egypte. 5. Obs. C’est sans doute sur cet arbre que le riche et partisan Zachée monta pour voir Jésus-Christ allant à Jéricho. Le nom de sycomore qu’on a donné à une espèce d’érable, a induit sou= vent en erreur des personnes qui croyoient que c’étoit de cet ar- bre que parloitl'Écriture, J’en ai même connu qui craignoient de se chauffer avec le bois de cet érable , parce que le sycomore étoit réputé en Egypte et en Judée comme vénéneux. #28. F. de la baie de Botanique , F. novæ Walliæ.F. Botany- Bay ,Hort. Lond. F. rubiginosa, Dssr.F.australis, WVizzo. Tige droite, brune , rameuse. Les jeunes pousses et les ra- meaux verts , et parsemés de petits points bruns. Feuilles alt., pét., ovales, elliptiques, tres-entières , fermes , épaisses , tres glabres et tres-luisantes en-dessus, d’un beau vert fonce, marquées en-dessous de nervures parallèles et de veines fine- ment réliculées et couvertes d’un duvet ferrugineux , sur-tout dans leur jeunesse ; longues d’environ 4 pouces et dex:1, larges de 2 pouces 3 lignes. Lieu. La Nouvelle-Galles mérid. b. Toujours vert. 29. F. à grandes feuilles, F, macrophylla, Drsront., Cat. Tige de 14 pieds et plus. Feuilles grandes, oblongues, en cœur à leur base, tres-entieres, nerveuses , coriaces, d’um beau vert foncé et luisant. Lieu. La Nouvelle-Hollande. 5. Cultiveé au Muséum. Cult. Tous ces figuiers , excepté les deux derniers, sont de 300 CLASSE XV, ORDRE III. serre chaude. Le 4° pourroit passer en serre tempérée, même en orangerle ; mais 1l conserve mieux sa verdure luisante lors- qu’on lui donne une température constante et chaude. Bonne terre substanuielle et consistante ; arrosemens très-modérés en hiver. Mult. par les marcottes & les boutures, qui réussissent avec plus ou moins de succès selon les espèces. A l’égard de ces dernieres , il faut faire secher la coupure pendant 3 ou d jours avant de les mettre dans la terre, pour que le lait soit ab- solument sec; autrement elles pourriroïent. Leurs pots ou terrines doivent être plongées dans une bonne couche sous châssis, et ælles ne doivent être arrosées que tres-modérément. Les deux «derniers sont d’orangerie, et on les multiplie comme les autres | par les boutures. Le 28° s’enracine aisément par ce moyen. Us. Les figuiers n’ont aucun agrément par leurs fleurs et Jeurs fruits; mais le beau feuillage de la plupart ne laisse pas d’ajouter à l’ornement des serres, sur-tout celui de la se= conde espèce, qui est à cet égard d’une grande beauté. Dorstène, Dorstenia. Enveloppe concave , ouverte en coupe, ronde ou anguleuse , couverte intérieurement de fleurs nombreuses, sessiles. À cha- cune un calice simple ou une fossette à 4 angles, logée dans l'enveloppe. { étamines. 1 ovaire. +5 style. x stigmate. L’enveloppe devient charnue dans sa maturité, Y. DorsTenE à feuilles en cœur, D. cordifolia , Lam. Tige noueuse ; d’un ou deux pouces , terminée par plu- sieurs péticles qui portent des feuilles ovales, en cœur, | poin- tues , deniées, presqu’anguleuses, minces et d’un vert léger. Réceptacle petit et globuleux. 2. D. à feuilles de berce, D. contrayerva, Lan. Feuilles au nombre de 5 à 6, radicales, pétiolées, pin- natifides ; les découpures ovales, pointues, inégalement den— tées, un peu velues, rudes au toucher. Hampes nues , de 4 pouces, portant chacune un réceptacle à 4 angles et sipueux , aplati, couvert de fleurs sessiles. LES ORTIES. 30T Lieu. L'Amérique méridionale. %. La premiere cultivée en Angleterre ; la 2€ au Muséum. Cult. Serre chaude. IL. Fleurs sur un réceptacle commun multiflore , ou réunies en tête avec une collerette écailleuse , ou éparses et distinctes. Coulequin, Cecropia. Dioique. F1. mäle: Chaton imbricé de fleurs nombreuses ; à chacune un calice turbiné, anguleux , obtus , à 2 trous à son sommet. 2 étam. sortant par les trous du calice. Fem. : Chaton id. Calice infund. bifide. 2 corpuscules tres-petits, ca- ducs, sur les div. cal. Ov. anguleux, obtus. Style presque nul. Stigm. en tête. Caps. anguleuse, monosp. Sem. tres-petite. * CouLEQuiN ombiliqué, Bois trompette, C. peltata. Arbre de 30 pieds environ, dans nos serres beaucoup moins haut. Tige simple, pleine ou peu moelleuse lorsque le bois est fait, noueuse , articulée, et creuse entre chaque articulation dans sa jeunesse, garnie à son sommet de plusieurs feuilles alternes , portées sur de longs pétioles , tres-grandes, palmées, à 7 à 9 lobes, entieres, vertes, et un peu rudes au toucher en-dessus, nerveuses et d’un beau blanc en-dessous. Le pé- tiole est inséré à un pouce environ de la base de la feuille, sur la surface inférieure. Fleurs herbacées , en chatons grêles , d’abord enfermees dans une spathe. Les feuilles ont aussi une enveloppe qui tombe aussitôt apres leur expansion, Lieu. V’Amérique mérid. 8. Cul. Serre chaude. Cet arbre ne demande qu’une chaleut, modérée ; il vient assez bien sur les tablettes ou sur l’aire de la serre, mais mieux sur la tannée. Sa terre doit être subs- tantielle, et les arrosemens fréquens en été. On le multiplie ou on l’oblient aisément par ses graines tirées de l'Amérique , qui conservent long-temps leur faculté germinative. On les sème en pot sur couche et sous châssis; et quand les jeunes planis pe si 592 CLASSE XV, ORDRE IIZ. Li sont assez forts pour être levés , c’est-à-dire lorsqu'ils ont 5 à À pouces, on les met chacun dans un petit pot , qu’on plonge dans une couche de chaleur modérée et abritée pour les faire reprendre, Il n’y a plus ensuite d’autres soins à leur donner que ceux qu’exigent les plantés ordinaires de serre chaude. Cet arbre croît assez rapidement, et n’est pas du tout délicat. Us. Le bois trompette a un beau port, remarquable par sa tige droite et sa cime large , que la blancheur de la surface inférieure des feuilles distingue encore avantageusement. Son bois est tendre, poreux et fort léger. C’est avec un morceau de ce br°: dans lequel on fait un trou , et un autre de bois dur qu'on y enfonce et qu’on fait tourner avec vitesse, que les Américains allument du feu, aussi promptement que nous le faisons avec le briquet, Jaquier, Artocarpus. Monoïque. F1. mâle: Chaton cylindrique, épais, tout-à-fait cou- vert de fleurettes sessiles à calice, à 2 valves et une étam. courte, Fem.:,Spadice ovale, entouré d’unespathe à 2 valves, et chargé d’urt grand nombre d’ovairés connés. Cal. o. Siyle o ou un. 1 ou 2 sügm. Fruit grand ; composé, hérissé. Autant de semences que d’ovaires, hérissées à leur sommet ; enve- loppées de tuniques pulpeuses et farineuses, plongées dans le spadice devenu baie. 1. JaQuIER des Indes, 4. éntesrifolia , Lan. À. jaca, Law. Grand arbre laiteux. Cime rameuse. Feuilles alt., pét., ovales, trés-entieres , glabres, coriaces, nerveuses, de 3 à 5 pouces de long sur 2 et demi de large. Chatons péd., sol. Fruits trés-gros, _oyales-oblongs, hérissés de pointes. Chair jaunâtre. Lieu. Les Yndes'or. 5. FI... 2. J. découpé. Arbre à pain. Rama, 4: éncisa. Arbre de plus de {o pieds. Tronc droit. Ecorce unie, gercée, _grisâtre. Cîime ample, arrondie, à branches rameüses, dont les inf.:s’étendent horizontalement. Feuilles au sommet des jeunes rameaux, alt., très grandes , pét., ovales , pointues , incisées profondément de chaque côté en7 à 9 lobes entiers, obliques. n." PRE LES ORTIES. 363 Ses feuilles ont 18 pouces environ de longueur , et 8 à 11 pouces de largeur ; elles sont d’un beau vert, Les fleurs mäles et femelles sont situées sur les mêmes rameaux que les feuilles. Les femelles forment des chatons arrondis, hérissés de pointes molles. Fruit gros comme un melon cantaloup, raboteux , contenant sous une peau épaisse, une pulpe d’abordtrès-blanche, presque farineuse, qui devient jaunâtre et d’une consistance gélatineuse. Variétéà fruit sans noyau. Plus estimée pour l’usage ahinen—< taire. Lieu. Les parües méridionales de l'Asie, les îles de la mer du Sud. ». Cult. Serre chaude. Us. Les fruits des jaquiers sont tous mangeables ; mais on préfère ceux de la seconde espèce, et sur-tout de sa variété. Ils sont la nourriture de plusieurs peuples de PAsie , et les habitans de Taïti les regardent comme leur meilleur aliment. On les mange aussitôt après leur maturilé, parce qu’ils se corrompent facilement. Ils sont fondans, douceâtres et laxatifs. Toute la préparation qu’on leur donne consiste à les faire cuire au four jusqu’à ce que l’écorce soit noire; :6n la ratisse , et on fait usage du dedans, qui est blanc, tendre’ comme la mie de pain frais, et dont le goût est celui d’un mélange de froment ét de cul d’artichaut ou de topinambour. C’est un aliment sain et agréable. dr" : On fait cuire comme les châtaignes les graines de la prenuère espèce. 29! | Mürier, Morus. Monoïque, rarement dioïque: FL mâles et femelles réunies en chatons distincts.et ovales, où elles forment des épis denses etsessiles. Chacune à un cal. à 4 divisions. FI. mâles : 4 étam. à longs filamenis recourbés avant la floraison. Fem. : 1 ovaire, 2 styles. 2 stigm. Une semence couverte par le cal. persistant et bacciforme. Embryon courbe. * 1. Murter blanc, 42. alba. Arbre médiocre, dont Pécorce est gerece, ct les branches Be 354 CLASSE XV, ORDRE Ille diffuses. Feuilles alt., pét., en cœur à leur base, dentées, ou découpées , ou lobées, presque glabres. Fleurs axillaires. Baies blanchâtres. Les jeunes feuilles ont ordinairement 3 à 5 lobes. Lieu. La Chine. D. F1. en juin. Cultivé en France depuis long-temps. *2. Murier d'Italie, A. ttalica, Lamarck. M rosea. _ Cette espèce a detres-grands rapports avec la précédente. Ses rameaux sont tres-légèrement cotonneux dans leur jeunesse. Ses feuilles en cœur à leur base, sont toujours divisées en 3 à 5 lobes profondément dentés ; elles sont glabres et d’un vert foncé en-dessus. Les nervures de leur surface inférieure sont tres-saillantes et pubescentes, ainsi que les pétioles. Ses fruits sont très-petits et d’un rose pâle. Cette couleur se fait voir auss sur les premières couches de son boïs quand on a enleve l’écorce de ses jeunes rameaux. Lieu. L'Italie. b. #3. M. noir , M. nigra, Lan. Arbre plus élevé , mais peu régulier et diffus dans son port. Cime large. Ecorce rude. Feuilles pétiolées , cordiformes , assez grandes , pointues, dentées, nerveuses, rudes au toucher, quelques-unes lobées , mais la plupart ne sont pas divisées ; . d’un vert sombre, Fruits noirs , pleins d’un jus doux et agréa- ble. | Lieu. L’Asie mineure. D». * 4. M. rouge , M. rubra , Lan. Arbre élevé, qui se distingue des autres espèces par son écorce et ses châtons lâches et écartés. Ecorce noirâtre. Feuilles gran- des, ovales , en cœur à leur base, toujours entières, dentées , acuminées , légèrement ridées et d’un vert sombre en-dessus , pâles, pubescentes ou un peu cotonneuses en-dessous , princi= palement sur leurs nervures dans leur jeunesse. Ce mürier est dioïque. Les châtons des mâles et des femelles sont longs et pendans, et leurs fleurs sont distantes les unes des autres. Lieu. L’ Amérique sept. ». # 5. M. de Constantinople , M. constantinopolitana. Ce mürier, qui forme un arbre à cime tres-large et étendue de tous côtés , est remarquable par sa belle verdure. Son écorce LES ORTIES 3G) est grise. Ses feuilles sont péliolées, ovales , en cœur à leur base, point acuminées, tres- largement dentées , entières ou non di- visées , d’un beau vert luisant en-dessus, un peu colonneuses sur jeurs nervures en-dessous , seulement dans leur jeunesse , d’une consistance ferme. Châtons oblongs. Pétioles canaliculés. Lieu. 5. L’espece ou plutôt la variété qu’on nomme 4. hispanica, muürier d'Espagne, a lant de rapports à celui-ci qu’on ne peut l'en séparer. Toute la différence que jy trouve, c’est que le vert des feuilles à leur surface supérieure n’est pas aussi lui sant et qu’il donne des châtons dans son trèes-jeune âge. Comme il n’est pas aussi sensible au froid dans la jeunesse que le muürier de Constantinople , 1l pourroit se faire qu’il fût une espece, ou du moins une variété très-distincte. Culi. Pleine terre. Les muüriers sont assez sensibles au froid des parties sept. de la France , sur-tout dans leur jeunesse. Ils viennent assez bien dans tous les terrains ; mais pour rendre leur végétation plus vigoureuse, il faut les placer dans les terres un peu légères ou dans les sols crétacés ou rocailleux , età une situation chaude et abritée. Le müûrier noir croît et fructifie assez promptement lorsqu'il est placé dans les lieux de pas- sage , comme les basses-cours et les endroits où les bestiaux se reposent. On les multiplie ordinairement par les marcotles et les boutures. Ces dernières sont plus en usage ; on les fait en plate-bande de bonne terre exp. au levant , ou en pot quand on n’a besoin que de peu d’individus. Cette manière est pré- férable dans les pays du nord , parce qu’on peut alors aider à leur enracinement , en mettant les pots dans une couche tiède et ombragée. Le meilleur temps pour les faire est le mois d’a- vril , lorsqu’on n’a plus de gelées à craindre. Quand elles réus- sissent , elles sont suffisamment enracinées dans l'année pour être plantées en pépiniere au printemps suivant, Mais il est prudent de les couvrir de litière les deux premières années apres leur transplantation. Us. Tout le monde connoît la mère, fruit de la troisième espece , autant agréable dans le temps des chaleurs que sain et rafraichissant, Ses feuilles , au défaut de celles du müûrier blanc, 365 CLASSE XV, ORDRE III. peuvent aussi nourrir les vers-à-soie ; mais on préfère toujours ce dernier pour cet usage. Il y a des siècles que les Chinois ont cultivé cet arbre pour l'éducation de ces insectes intéressans ; mais 1] n’y a qu'environ 500 ans que cette branche d’industrie et de commerce s’est introduite en France. Le bois du mûrier est jaune et se polit aisément. On fait avec son écorce de bons cordages. On connoît plusieurs variétés du mürier blanc et du noir; mais elles s’éloignent peu de l’espece primitive. Obs. On avoit jusqu’à présent placé dans le genre du mürier les arbres nommés mürier à papier et nürier des teinturiers ; mais Desfontaines et l’Héritier , célebres botanistes à qui cette science est redevable de la connoïissance de beaucoup de nou- velles plantes , ayant observé les fleurs femelles de ces arbres , qui n’étoient point encore connues , je crois devoir séparer ici ces espèces de Linne du genre précédent, et les indiquer sous le nom que l’Héritier à donné à leur genre. Broussonnet , Broussonnetia. Dioïque. Fleurs mäles : Chaton cylindrique. Cal. à 4 parties. 4 étam. opposées au calice. Fem. : Chaton sphérique. Cal. mo- _nophylle , renflé et persistant. 1 ovaire. 1 style adhérent la- téralement à l’ovaire. Fruit formé par un réceptacle particu- lier, qui s’alonge en forme de massue, et devient pulpeux. Caract. de l’Heritier. * 1. BROUSSONNET à papier, B. RAA EN NI L'HÉRITIER ; Morus papyrifera , Lan. Ci-devant mürier à papier. Arbre de 15 à 20 pieds, droit, formant une large tête. Ra- meaux vVerruqueux , et chargés de poils dans leur jeunesse. Ecorce grise, marbrée de brun. Feuilles de diverses formes ; les unes entières , dentées; les autres à 3 ou 5 lobes ; d’autres entieres d’un côté, lobées de l’autre, toutes cordiformes à leur base, d’un vert obscur, velues et rudes au toucher. Fleurs en chatons grisûtres , ax. *L’individu femelle n’a d'autre différence que les parties sexuelles et le fruit. LES ORTIES. 307 . Lieu, La Chine , le Japon, les îles de la mer du Sud. # . F1. en mars—sept. 2. B. des teinturiers , bois jaune, B. tinctoria. Morus tincto- ria ; Lan. Arbre de 6o pieds environ. Ecorce brune. Feuilles cordifor- mes, oblongues, obliques, irrégulièrement lobées, rudes au toucher. Epines axillaires ou nulles. Chatons plus petits que ceux de l’espece précédente, Lieu. La Jamaïque. 5 .FI.... Cult. La première espece est de pleine terre , mais sensible au froid dans sa jeunesse, sur-tout dans le nord de la France. Elle vient assez bien dans tous les terrains, mais beaucoup mieux dans les terres légeres et chaudes que dans les sols gras et épais , où elle se charge de beaucoup de seve qui occasionne ses pertes partielles en hiver. Dans le Midi , cette situation ne lui seroit pas nécessaire, et même pourroit lui être préjudicia- ble à cause de la chaieur constante qui desseche assez les terres; elle y croïîtroit mieux dans les bons fonds. Dans les climats froids , il faut aussi l’abriter et lui donner une exposition méri- dienne. On la multiplie ordinairement de marcoties, de re- jetons et de drageons enracinés. Comme elle pousse naturel- lement beaucoup de ces derniers lorsqu’elle est dans un terrain qui lui est favorable (car elle n’en pousse pas dans tous), on ne se sert pas d’autre voie. Ces rejetons s’arrachent en automne ou en février, quand on craint les gelées de l’hiver , et doivent être plantés en pépinière avant de les mettre dans des endroits ouverts. On pourroit aussi la propager de boutures traitées comme celles des müriers. | Us. Depuis long-temps l’écorce des jeunes branches de cet arbre est employée àla Chine et au Japon pour faire du papier. Les habitans de la mer du Sud en font leurs étoffes. Le climat du milieu et du midi de la France seroîit très-convenable à cette culture économique ; mais les papiers et les étoffes qu’on en Pourroit faire ne vaudroïent jamais , et à beaucoup près, ceux que fournissent le lin et le chanvre. Le papier de chiffon sera toujours préférable. Cet arbre ajoute à la variété des jardins par son feuillage de formes diverses. La seconde espèce est de serre 368 CLASSE XV, ORDRE lit. chaude. Onla sème à la manière indiquée pour les plantes déli- cales. Son bois fournit une teinture jaune. Ortie, Urtica. Monoïque , rareñnent dioïque. Fleurs mâles en grappe. Cal. à 4 parties. { étam. comme celles du mürier. Rudiment glan- duleux d’un pistil. Fem. en grappe, rarement en tête sphé- rique. Cal. à 2 valves. Un ovaire. Style 0. Stigih. velu. Une semence couverte par le cal. persistant et membraneux. Embryon droit. # 1. ORTIE pillulifere. Ortie romaine , U. pillulifera. Tige rameuse, d’un à deux pieds. Feuilles opp., ovales, den- tées en scie , en cœur à leur base. Fleurs ax. ; les femelles en têtes sphériques. Toute la plante très-piquante. Lieu. La France , l'Angleterre. £#. F1. en juillet. * 2. O. à feuilles de paritaire, U. dodartir. Tiges foibles, menues , peu rameuses. Feuilles opp. , ov., presqu’entières. Fleurs ax. ; les femelles globuleuses. Toute la plante piquante. Lieu. L'Europe mérid. £#. F1. id. 5. O. brûlante, U. urens. Ceite espèce qui est tres-commune , est basse et traïnante. Ses feuilles sont opposées , dentées, pointues et ovales. Planie tres-piquante. Lieu. Dans les cours et les lieux incultes. Ind. #$. FL en août. ; 4. O. dioïque, grande ortie , U, dioica. Espèce qui n’est que trop commune et tres-incommode par la difficulté de la détruire et par sa nature féroce. Tige droite , rameuse , de 5 à 5 pieds. Feuilles opp. , cordiformes , dentees , très-velues , hispides. Fleurs en grappes géminées. Tres-pi- quante. Lieu. Par-tout. Ind. #. F1. en juillet—sept. *5. O à feuilles de chanvre, U. cannabina. Tiges quadrangulaires , de 5 à 6 pieds. Feuilles oblongues; LES ORTIES. 369 opp. , divisées en 3 lobes incisés. Fleurs en chatons cylindri- ques , ax. Piquante. Lieu. La Sibérie. w# . F1. id. 6. O. grêle, U. gracilis. Tiges grêles, hispides, ainsi que les petioles, Feuilles opp. , ovales-lancéolées, presque glabres. Fleurs en grappes géeminées. Lieu. La baie d'Hudson. %. FI. en juin—août. #7. O. cylindrique , U. cylindrica. Boehmeria, Wizzr., PErsoon. Tige rameuse , tres-glabre , aimsi que les pétioles. Feuilles opp. , oblongues , dentées, à 3 nervures. Fleurs en grappes cy= . lindriques, sol. , sessiles. Lieu. La Virginie. % ou {#. FL. en juin—août. * 8. O. du Canada, U. canadensis. Plante en gros buisson arrondi , garni de beaucoup de tiges et de rameaux, de 5 à 4 pieds. Feuilles alt. , ovales , cordifor- mes , dentées , nerveuses , rudes au toucher. Fleurs en chatons ax. , droits, rameux et distiques. Les fleurs forment un pani- cule. Espèce non piquante. Lieu. Le Canada, la Sibérie. #. F1. en aoùt—oct. * 9. O. de la Chine, U. nivea. Tige peurameuse, de 3 pieds, droite. Feuilles ovales, presque orbiculaires, pointues aux deux bouts, veinées , vertes et rudes au toucher en-dessus , cotonneuses, et d’un tres-beau blanc en- dessous. Fleurs en chatons lâches , ax. Non piquanles. Lieu. La Chine, l’Înde. » . FL en août—septembre. Tou- jours verte. 10. O. naine, Ü. pumila , Lin. , MicHaux. Tige simple , de 4 à 5 pouces, droite, glabre. Feuilles op- posées , pétiolées , ovales, acuminées , dentées , à 5 nervures ; glabres et luisantes. Fleurs en corymbes glomérulés. Lieu. L’ Amérique sept. ©. * 11. O. à feuilles luisantes, U. lucida , N. An U. crassi- folia, Wizo. Hortul. Cette espece est basse. Sa tige, qui n’a guere plus de 4 à 6 pouces de hauteur, est brune et glabre. Feuilles opposées, pétiolées , ovales, un peu pointues, régulicrement dentées en Vle 24 370. CLASSE XV, ORDRE III. scie , épaisses, à 3 nervures très-saillantes, ridées , articulées ; d’un beau vert lisse et luisant en-dessus , pâles en-dessous et aussi un peu luisantes , avec quelques petits poils sur leurs ner- vures. Fleurs petites, rouges , en petiis pauicules. Lieu... 5. Toujours verte. Cult. Excepté la 9° et la rie, toutes les autres sont de pleine terre , et s’obtiennent par leurs graines semées en plate-bande de terre légère et franche. Quand on possede les espèces # , il est facile de les propager par la séparation de leurs pieds en automne ou en mars. Elles donnent ce moyen en abondance. Les espèces 3 et 4 , au lieu de se cultiver, sont plutôt à detruire., La plupart des autres ne se trouvent guère que dans les jar- dins de botanique. La 8° forme un assez beau buisson. La of est de serre tempérée ; elle ne demande que les soins ordinaires, et se multiplie aisément par ses drageons enracinés qu’elle pousse tous les ans. Elle est remarquable par la grande blancheur du dessous de ses feuilles : c’est tout son mérite. La 11° est de serre chaude. Us. On a essaye, et on a même fait de la toile avec l’écorce de la grande ortie. Ses feuilles appliquées extérieurement sont tres-stimulantes et anti-septiques ; int. astringentes. C’est une bonne nourriture pour les dindonneaux. Autrès espèces cultivées. / * 12. ORTIE arborescente , U. arborescens, Pium. Urtica bac- cifera , Lan. | Tiges cylindriques, assez grosses, droites, peu rameuses, vertes et rougeâtres dans leur jeunesse, armées , ainsi que les pétioles des fevilles, d’aiguillons nombreux, roides et tres- piquans. Feuilles alt. , portées sur d’assez longs pétioles rouges, grandes , entières, cordiformes ou légèrement échancrées à leur base, ovales, acuminées, d’un vert foncé, garnies en- dessus de tubercules pointus, à large base, qui forment .en= dessous des feuilles autant de fossettes. Fleurs petites, blanches, rassemblées au sommet des tiges. | Cette plante est extrêmement piquante ; et pour peu qu’on LES ORTIES 573 uche ses tiges ou ses pétioles avec la main nue, d’assez grosses pustules s'élèvent et durent long-temps, accompagnées d’une démangeaison brülante. Lieu. L'ile de Madagascar. 5 . F1. à la fin de l’hiver, ayant la feuillaison. -15. O. de Caraque, U. caracasana, JacQ., Wir. Tige frutescente, cylindrique, épaisse, glabre, peu rameuse , de 8 pieds. Feuilles cordiformes, pointues, crénelées, veineuses, ridées, peu piquantes , d’un pied et plus. Fleurs rougeâtres, pé- diculées, sortant de la tige et des rameaux nus, et formant des panicules plusieurs fois dichotomes. Lieu. Caraque. b. Cult. Serre chaude ; sur les tablettes ou sur l’aire. Terre con sistante. Arrosemens modérés danstous lestemps. Mult. par bou- tures faites en pots plongés dans une couche, aussitôt que la plante commence à pousser. Elles s’enracinent tres-facilement. Forskale , Forskalea. Monoïque. Collerette 5 à 6-phylle, laineuse, turbinée, multi flore, monoïque, environnant 7 à 10 fleurs mâles , entre mélées de poils laineux, et 3 à 5 femelles placées au cen- ire. Fleur mâle : Cal. tubulé, en forme d’écaille , garni d’un tissu laineux qui joint ses bords, et ainsi forme le tube, à limbe entier ou denté. Une étam.. insérée au fond du calice, à anthere et filament élastiques. Fem. : Une laine cardée rem place le calice. 1 ovaire. 1 style. 1 stigm. comprimé et lanu= gineux. Embryon droit, * 1. ForskaLe à larges feuilles, À. tenacissima. Tiges d’un à 2 pieds, rameuses , diffuses , lispides. Feuilles alt., nombreuses , pét., elliptiques, dentées\ en scie, rude au toucher, chargées de poils piquans. Fleurs en paquets sessiles, laineux, ax. Lieu. L'Egypte. £:t. FL. en juillet, 2. F. du Cap, F. candida. Tige sous-ligueuse, rude, Feuilles alt. elliptiques , ondulées, 9372 CLASSE XV, ORDRE Ille à 4 ou 6 dents, blanches et cotonneuses en-dessous, nerveuses, herissees de pot accrochans. Lieu. Le Cap. %.Fl en juin et juillet. 5. ForskaLe à feuilles étroites, F. angustifolïa. Tiges d’un pied, rameuses , Mt » hispides. Feuilles alt., ovales-lancéolées , bordées de 4 à 5 dents sé A en Fleurs en paquets laineux, ax. Lieu. L'ile de Ténériffe. #4. FI. id. Cult. Ces plantes, qui n’ont ni agrément ni utilité, ne sont guere cultivées que dans les jardins de botanique. On sème la ste et la 5° sur couche au printemps , et on peut les ÿ laiser pour fructifier , ou les planter dans une terre légère et à l’expo- sition méridienne, La seconde est d’orangerie , et n’en demande que les soins ordinaires. Parietaire , Parietaria. Collerette à plusieurs parties, pauciflore. Une fleur femelle , les autres hermaphrodites. Celles-ci ont un cal. à { div. 4 étam. à filamens d’abord courbés , ensuite ouverts par un mouve- ment élastique. Antheres didymes , s’ouvrant avec élasticité. 1 ovaire. 1 style. à stigm. Une semence couverte par le calice connivent et alongé. Embryon droit. Fem. : Etamines o. Le reste semblable à la fleur hermaphrodite. 1. PARIÉTAIRE officinale , P. officinalis. Tiges grêles , foibles , rougeâtres , d’un pied. Feuilles ovales- lancéolées , veinées , velues, pointues. Fleurs portées sur des péd. dichotomes et latéraux. Lieu. Les murs humides. Ind. %. FI. en juin—sept. 2. P. de Portugal, P. lusitanica. Tiges striées , glabres, filiformes, couchées. Feuilles ovales ; obtuses. Lieu. L'Espagne, le Potacal +. FL. en juillet. 3. P. en arbre, P. arborea, L’HériTIER , H.K. Urtica arbo- rea , Lan. fils. Boehmeria rubescens, JAcQ. Tige arborée , droite , rameuse. Feuilles elliptiques, acumi- LES 9 ATIES, 373 nées , presqu’à trois nervures , pétiolées , sinueuses, molles et velues. Fleurs en panicules terminaux. Lieu. Les îles Canaries. 5. FI. en février mai. { Cult. La 1€ n’est point cultivée. On la trouve assez abon—- damment sur les murs. La 22 ne l’est que par curiosite. La 3° est d’orangerie, et depuis peu de temps connue en Europe. 7s. La 1e est d’usage en médecme comme émollente et nitreuse, C’est une des 5 plantes émollientes, 4. P. de Judée, P. judaica, La. | Cette espèce a de grands rapports avec la premiere. Sestiges sont moins élevées. Feuilles ovales-lancéolées, moins longues, glabres en-dessus, velues et blanchâtres en-dessous. Fleurs sur les rameaux, en petits paquets sessiles. Fruits cylindriques. Lieu. La France. Y#. 5. P, de Crète, P.cretica, Lan. Rameaux nombreux, glabreset simples. Feuilles alternes, pe- iiolées, petites, ovales , molles, entières. Fleurs axillaires. Fruits ailés par l’invelucre, divisé en 5 parties dont les latérales sont plus grandes. Lieu. La Crète. %. Ces deux espèces sont cultivées au Mus£um , et sont de pleine terre, Pteranthus. Cal. à 4 lanières concaves intérieurement et joignant l’ovaire ; 2 plus grandes, opposées et plus longues; comprimées à leur sommet et presqu’ailées ; 2 plus courtes , réfléchies à lcur sommet recourbé en crochet. 4 élam. courtes, à fila- mens presque réunis à leur base. 1 ovaire. 1 style. Stigm. bifide. Semence couverte par le calice persistant. PrernantTuus hérissé , P. echinatus, FI. atlant. Campho- rosma pteranthus , Lan. Tiges articulées , plus ou moins couchées , divisées, d’un pied. Feuilles verticillées , linéaires , glabres , obtuses, épaisses , iné- gales. Fleurs verdâtres, petites, presque sessiles , entourées 574 €TLASSE XV, ORDRE III. d’une membrane qui donne naïssance à 3 bractées foliacées et imbricées. Pédoncules ensiformes. us Lieu. La Barbarie. 35+. Cult. Semée sur couche au printemps, où on peut la laisser pour fructifier, Cette plante n’est cultivée que dans les jardins de botanique. Houblon , Zumulus. Dioïque. FI. mâle. : Cal. à 5 parties. 5 étam. à filamens courts. Antheres oblongues. Fem. : Cal, à une feuille bractéiforme , , très-petit, connivent à sa base. 1 ovaire. 2 styles. 2 stigma- tes. Une semence tuniquée, entourée du calice agrandi et membraneux. Embryon courbé. * Housron grimpant , A. lupulus. Tiges anguleuses, rudes, grimpantes. Feuilles opp. , pet. , cordiformes , dentées , divisées en 3 ou 5 lobes ovales, poin- tus , quelquefois simples, rudes au toucher. Les pétioles ont 2 aiguillons crochus, tres-pelits. Fleurs mâles en petites grappes ax. etterm. Les femelles en cônes écailleux et jaunätres. Lieu. ....ïInd. #. F1. en juin—août. Cult. Le houblon se cultive par-tout où l’on fait de la bierre. On le plante dans un bon terrain, plutôt dans les fonds que sur les hauteurs , à 5 pieds environ de distance entre chaque plant, et en lignes pour faciliter la culture. Auprès de chaque pied on plante une perche de 10 à 12 pieds, autour de laquelie le houblon grimpe et fructifie. Tous les soins qu’exige le houblon consistent à lui donner une bonne terre pour son plus grand produit, et à le travailler de temps en temps pour empêcher J'herbe d’y croitre, et pour renouveler la surface de la terre. Cette plantation dure 20 à {o ans et plus. | Us. On sait que les cônes du houblon sont un des premiers in- grédiens de la bierre. Ils en corrigent la viscosité par leur amer- tume, ct la rendent plus agréable et plus apéritive, Toutes ses parües sont diurétiques et anti-scorbutiques. LES ORTIES. 379 Chanvre, Cannabis. 7 Dioïque. FI. mâle : Cal. à 5 parties. 5 étam. à filamens courts. Anthèeres oblongues. Fem. : Cal. oblong, fendu par le côté. Un ovaire. 2 styles. 2 stigmates. Caps. crustacée, à 2 val- ves , petite, presque globuleuse, Embryon courbé. * CHanvre cultivé, €. sativa. Tiges de’ 3 à 5 pieds , simple ,striée, un peu velue, presque quadrangulaire. Feuilles alt., pét., digitées, à 5 fol. lanc., étroites, pointues, dentées , et un peu velues. Fleurs mäles en grappes terminales. Les femelles rassemblées par paquets , ses- siles. Lieu. L'Inde. #:$. F1. en juillet. Cult. Depuis des siecles le chanvre est cultivé pour son uti- té. Il aime les bons fonds de terre gras et amendés ; c’est dans ces sols qu’il donne les plus grands rapports. On le seme au mois de juin , à la volée , lorsque la terre a été auparavant bien ameublie par les labours. La hauteur de ses tiges est toujours à raison du terrain. Le chanvre mäle mürit plus tôt que l’indi- vidu femelle. On l’arrache lorsqu'il commence à jaunir , et on le fait rouir dans une eau dormante ; on en fait autant des fe- melles un mois environ après , lorsque les graines sont müres. Juaud tous deux sont assez rouis pour que la filasse se détache aisément du corps de la tige, on les faitsécher et on les teille. Les habitans des campagnes , malgré les observations qu’on leur fait, donnenttoujours le nom de chanvre femelle au mâle, et réciproquement. Us. L'usage de la filasse du chanvre est trop connu pour entrer dans le dét ail de es emplois. Il équivaut dans certains pays au plus beau lin , et sa toile est plus douce. On l’emploie parti- culirèement dans les corderies. Sa graine est la nourriture que tous les oiseaux à gros bec préferent à toute autre. On en fait de l'huile à brüler. 576 CLASSE XV, ORDRE Ill: Téligone, Theligonum. Monoïque. FI. mâle: Cal. turbiné, à 2 div. roulées, 12 étam. et plus. Fem. : Cal. bifide , plus petit, persistant , à côté de l’o- vaire. 1 style. 1 stigm. Caps. globuleuse, coriace, à une se- mence calleuse et appendiculée. Embryon courbé. TÉLIGONE alsinoïde, T°. cynocrambe. T'. alsinoideum , F1. fr. Tiges de 8 à 10 pouces , tortues succulentes. Feuilles pét. , alt., ovales, charnues, lisses ; les inf. opposées, Fleurs petites, ax., presque sessiles , verdâtres. Lieu. La France mérid. ff. FI. en juillet. Cult. Pleine terre. Semée en automne dans la place où elle doit rester. Aucun autre soin particulier. Cultivée seulement dans les jardins de botanique. Datisca. Dioïque. F1. mâle : Calice à 5 parties égales. Corolle nulle. Plu- sieurs anthères sessiles et saillantes. FI. femelle : Cal. sup. à 2 ou 3 dents. Corolle nulle. Ovaire infere , saiflant entre les dents calicinales. 3 styles bifides. 6 stigmates. Capsule oblon- gue , trigone, à 3 cornes à son sommet , à une loge poly- sperme : semences menues. * DarisquE à feuilles de chanvre , D. cannabina , Lan. Aspect du chanvre ; tiges de 7 à6 pieds , droites, nombreu- ses, formant un large et haut buisson , glabres et grosses. Feuilles alternes, ailées avec impaire, à 9 à 11 folioles , lan- céolées, aiguës, dentées ; la terminale souvent incisée ; gla- bres et d’un vert jaunâtre. Fleurs petites , jaunes , en grappes axillaires et terminales , assez grandes. Lieu. L'île de Candie. #. F1. en juillet —sept. Cult. Pleine terre. Plante tres-rustique. Tout terrain , toute exposition. Multiplication par la séparation de son pied en automne ou au printemps. Lorsque, dans cette dernière saison, LES ORTIES. 377 il vient des gelées tardives , ses pousses en sont souvent la vic= üme, Us. La cannabine à un beau port. Elle peut ètre employée avec avantage dans les jardins paysagistes. Sa racine est d’une amertume insupportable. IL. Genres qui ont des rapports avec les orties. Gunnère , Gunnera. Cal. o. ou supérieur , à 2 dents. Ovaire à 2 dents à son som- met, 2 styles entre les dents. 2 stigm. hors des dents. Antheres opposées , presque sessiles. Üne semence , dont l’écorce est la cromte calicinale. Guxnène d'Afrique , G. perpensa. Feuilles radicales pét., cordiformes, obtuses , crenelees. Hampe nue, de 2 pieds, portant à son sommet une grappe droite et rameuse de petites fleurs sessiles et nombreuses. Lieu. Le Cap. %.FL. .. Culr. Orangerie. Cette plante se sème au printemps à la ma- niere ordinaire des plantes de cette température. Elle est peu cultivée, Poivre, Piper, Spadice cylindrique, en forme de chaton , couvert de fleurs serrées , souventnu , rarement entouré de spathes; une écaille ext. à chaque fleur. Cal. o. Ovaire , dans sa jeunesse , inf. chargé de deux anthères sessiles; dans sa maturité , sup., pé- diculé, et les antheres rejetées sur le côté. Style presque nul. 5 à 4 stigm. hispides. Baie obronde , à une semence, 1. Poivre à feuilles rudes, P. amalago. Tige tortue , de 12 à 14 pieds, articulée, creuse et rameuse. Feuilles lanc. - ovales , rudes au toucher, à 5 nervures. Fleurs petites, sessiles, en épis grêles et terminaux. Lieu, La Jamaïque. 5, F1... 570 CLASSE XIV ORDRE XII. 7” espèce P. medium a beaucoup de rapports à celle-ci. 2. Poivre à feuilles luisantes , P. pellucidum. Tige herbacee, de 6 à 7 pouces, succulente. Feuilles cordi- formes , pétiolées. Fleurs petites , sessiles, en épis terminaux et grêles. Lieu. Les Indes occiïd. 4. FI. en avril—sept. 3. P. à feuilles obtuses, P. obtusifolium. Tiges articulées , rameuses, d’un pied au plus, souvent couchées, Feuilles ovales, épaisses , succulentes , glabres et en— üeres. Fleurs extrêmement pelites , en épis terminaux , en forme de queue. Lieu. Id, #. FL id.” 4. P. à plusieurs épis, P. polystachion, H.K, Feuilles verticillées, ovales -rhomboïdales , tres-entieres, pet. , à 5 nervures A ce Lieu. La Jamaïque. %.FI.. b: P. élégant, P. pulchellum : és K.. Feuilles quaternées , sessiles , oblongues , Sans nervures, tres-enticres. Epis terminaux. Lieu. \d. #. FI. en juillet-—sept. 6. P. siriboa, P. siriboa. Feuilles no dentées, veineuses, presqu’à 71 nervures. Lieu. L'Inde. 5. * 7. P. long , P. longum. Tige droite, noueuse, articulée , un peu fléchie aux articu- lations , rameuse , glabre , cylindrique, verte, de 6 à 7 pieds, presque grimpante; iles rameaux distans et divergens. Feuilles al- ternes, pétiolées, M aneut cordiformes à leur base, poin- tues , à 5 nervures parallèles, tres-enticres , vertes en-dessus, pâles en-dessous , glabres. Leur surface inférieure est toujours couverte de globules blancs et transparens, formés par les exu- dations. Fleurs petites, serrées , en épis axillaires , longs de 3 pouces. Lieu. Id. 5. 9. P. à 9 nervures, P. decumanum. Feuilles en cœur , à 9 nervures, réliculées. Lieu. La Martinique. 5. LES ORTIES. 9379 9. P. réticulé , P. reticulatum. Feuilles en cœur , à 7 nervures, réticulées. Lieu. Id. 5. 10. P. à crochet, P. aduncum. Feuilles ovales-lancéolées , à nervures alternes, à épis en crochet. Lieu. La Jamaïque. 5. 11. P.ombilique, P. pellatum. Feuilles ombiliquées , en cœur , orbiculées , obtuses, à épis ombellés. Lieu. La Jamaïque. #. 12. P.à feuilles de laurier , P. laurifolium , MirrEr. Feuilles ovales-lancéolées , nerveuses. Epis courts. Lieu. Vera-Crux. D. 15. P.tomenteux , P.iomeéentosum , MiLLrr. Feuilles ovales — lanccolées , tomenteuses. Tige arbores- cente. Lieu.Id. 5. 14. P. glabre, P. glabrum , Mirver. Feuilles ovales - lancéolées, acuminées, glabres, à 3 ner- vures, Lieu. Campeche. 5. | 15. P. à grappes , P. racemosum, Mizurr. Feuilles ovales-lancéolées , ridées , à nervures alternes. Lieu. Id. 5. * 16. P. doux, P. blandum , P. à longs épis. An etiam stel- latum ? Tige cylindrique, d’un rouge pâle , tendre , succulente, cas- sante ; les rameaux opposés ou ternés. Feuilles ternées , lancéo- lées , pointues , à 3 nervures, ponctuées, portées sur des pé- tioles courts et rougeñtres, tres-enlières, et d’un vert terne grisätre. Fleurs jaunes, en épis filiformes et droits. Toute les parties de la plante couvertes de poils courts , blan- châtres , doux au toucher. * 17. P. rhomboïdal , P. rhomboïdale. Espèce glabre sur toutes ses parties. Tiges nombreuses , ten dres ; succulentes , rouges ; droites et rameuses. Feuilles oppo- 339 CLASSE XV, ORDRE III. sces , pétiolées ; les unes simplement ovales ; les autres presque rhomboïdales, à 3 nervures, tres-entieres, épaisses, succulentes, d’un vert léger et terne. * 16. Poivre à feuilles de clusier , P. Mae aives Wizzp. An P. obtusifolium , Lan. ? Toute la plante glabre. Tiges cylindriques, fermes, noueuses, fléchies en zigzag et vertes. Feuilles alternes , pétiolées , ovales- arrondies, épaisses, charnues, très-entières, à plusieurs nervures latérales , parallèles, lisses et luisantes des deux côtés , d’un beau vert en-dessus , pâles en-dessous. Fleurs en épis longs. Cette espece a les plus grands rapports avec la suivante ; les ‘feuilles ne sont pas tout-à-fait aussi grandes. * 19. P. à feuilles de magnolier , P. magnoliæfolium , JAcQ., VWV:z1D. Toute la plante glabre. Tiges assez grosses, fermes , noueuses , lisses , tacheiées de points bruns alongés. Feuilles grandes , ovales , un peu concaves en-dessus, allernes , pétio= lées ; les pétioles tachetés comme la tige de points qui finissent exactement à la base de la feuille ; La et luisantes , épaisses , -charnues , vertes en-dessus, pâles en-dessous. Fleurs blanches, en épis longs de 7 à 8 pouces. 20. P. trifolié, P. ir'folium, Lin. Tiges gréles. Feuilles ternées, petites , presque sessiles , obrondes, à 5 nervures. Epis de deux pouces. 21. P. acuminé , P. acuminatum , Lin. Tiges droites , noueuses. Feuilles opposées , presque sessiles, ovales-lancéolées, pointues, tres-glabres , charnues, à plusieurs nervures , longues d’un pouce. Epis cylindriques, axillaires, s0- -Htaires , longs de 2 à 3 pouces. 22, P.à feuilles en coin , P. cuneifolium, JacQ. Tiges charnues, cylindriques. Feuilles alternes , assez gran- des, charnues , sessiles , en coin à leur base , obtuses. Epis ter- -minaux grêles. +253, P. à feuilles de pereskia ( cacius ), P. pereskiæfolium , JacQ. Tiges cylindriques, rougeätr es, nier Feuilles alternes, pélolées, cordiformes, trés-entieres, à à 3 nervures, lisses , éj'ais- L ESYOR. TLES. 381 ses, charnues , d’un vert luisant. Fleurs en épis cylindriques , grêles , axillaires , longs de 3 à { pouces. 24. P. luisant, P.nitens, Drsronr., Cat. Lieu de ces 9 espèces , l'Amérique mérid. + ou #. Fleu- rissent au printemps. * 25. P. aromatique, P. aromaticum , Lam. P. nigrum, Lin. Arbuste dont les tiges sont grimpantes , lisses et articulées. Feuilles alternes, pétiolées, ovales-oblongues , épaisses, glabres, pointues , à 5 nervures. Fleurs en grappes simples , opposées aux feuilles. Fruits d’abord verts , ensuite rouges , et noirs dans leur maturité. Lieu. Les Indes or. ». Cette espece a des rapports à la 7°. * 96. P. verticillé, P. verticillatum , Wir. Tige droite , élevée, cylindrique , succulente , tres-glabre , peu rameuse, Feuilles verticillées, à distances égales , au nom- bre de 5 par verticilles , presque sessiles , d’abord ovales ellip- tiques ou obrondes, ensuite oblongues , obtuses , arrondies à leur sommet, à 3 nervures , succulentes, tres-glabres. Fleurs en épis terminaux. | » Lieu. La Jamaïque. et non ©, comme l'indique Willde- now. k | * 27. P. en ombelles , P. umbellatum , Wir. Feuilles orbiculaires, acuminées , veineuses. Tige droite , sillonnée. Fleurs en épis ombelles. Lieu. Les Indes occidentales. ». Cult. Serre chaude. Toutes les especes de poivres sont déli- cates , et ne peuvent croître en France qu’au moyen d’une cha- leur constante ; elles y fleurissent en partie ; maïs aucune n’2 encore fructüfié. On les obtient par leurs graines tirées de leur pays orig. , et semées aussitot après leur arrivée, à la manière indiquée pour les plantes tres-délicates de cette température. Les poivres ligneux doivent avoir une terre irès-substantielle, et des arrosemens fréquens en été. Les espèces à feuilles grasseset suc- culentes ne demandent qu’une terre franche , comme celle qui convient aux plantes grasses. On peut les multiplier toutes de 502. ! CLASSE XV, ORDRE 1 Ve boutures, et les poivres à feuilles épaisses reprennent si facile. ment, que pour peu qu’ils touchent la terre ils s’y enracinent. On les propage aussi en séparant leurs touffss, Us. On ne culuve ces plantes en Europe que par curio= site. Elles ne sont ni belles ni utiles dans nos climats. Cependant les feuilles des espèces 18, 19 et22 sont remarquables par leur grandeur, relativement aux autres ici indiquées. Le poivre d’u- sage est le fruit de l’éspece 25, nommée piper nigrum, poivre noir ; et le blanc n’est autre chose que celui-ci dépouillé de son enveloppe ou pellicule. Le poivre est tres-âcre , brûlant , aro- HEURE très- echauffant , carminalif , atténuant, re ta L'espèce 7 est un des poivres du commerce. On en fait le même usage que du poivre noir. ORDRE I V. Les AMENTACÉES { ÂAMENTACEÆ). Fleurs monoïques ou dioiques, rarement herma- phrodites, toutes apétales. Fleurs mâles disposées en chatons écailleux , staminiferes lorsque le calice manque , Ou altachées au calice monophylle, sta- minifère. Etamines à filets séparés. Fleurs femelles en chatons , ou fasciculées , ou solitaires , à calice _monophylle , ou seulement à écaille. Ovaire supére, simple , rarement multiple ; style simple ou mul- tiple ; souvent plusieurs stigmates. Semences nues ou renfermées dans des capsules supères , coriacées ou osseuses, le plus souvent uniloculaires , en même nombre que lesovaires. L’ embryon: sans périsperme ; ; radicule droite. Arbres , arbrisseaux , rarement sous-arbrisseaux.. BES AMENTACÉES. 383 Feuilles alternes, avec stüipules, le plus souvent simples. Obs. Les véritables amentacées et les comiferes ont une dis- position de fleurs semblable , mais different par leur port et par des caractères qui leur sont particuliers. L’embryon des comiferes est cylindrique et environné d’un périsperme charnu; ilest dépourvu de périsperme dans les amentacées. D'un autre côte, les amentacées touchént aux orties, étant également dépourvues de corolle et de périsperime , étant di- clines , et ayant leurs fleurs en épis dans quelques genres. L Fleurs hermaphrodites. Fotierail , Fothergilla. Cal. tronqué, enter. Plusieurs étam. Ovaire bifide à son sommet. 2 styles. 2 stigm. Caps. à 2 lobes, 2 loges et 2 valves monospermes. Semences osseuses. * Forxerciz à feuilles d’aune, F. alnifolia. Arbuste d’un pied et demi à 2 pieds , formant un buisson arrondi et rameux ; les rameaux cotonneux et blanchâtres dans leur jeunesse. Feuiiles alt., pét. , ovales, obtuses , dentées seu- lement à leur sommet, blanchâtres en-dessous. Fleurs petites, sessiles, en épis ovales, blancs, et lerminaux avant la feuillai- son parfaite. Lieu. L'Amérique sept. D. FI. en avril—juin. * Varicté à feuilles pointues ou lancéolées, F. lanceolata. ult. Pleine terre. À moins qu’il ne fasse des froids extraor- dinaires, cet arbuste n’est point attaqué par la gelée , et sup- porte les hivers du nord de la France. Îl vient assez bien dans tous les terrains; mais 1l est beaucoup plus agréable et plus fleuri dans le terreau de bruyère. Mult. par les marcottes. Les boutures ne m’ont point réussi. Us. Le fothergil, planté comme je viens de le dire dans le ter- reau de bruyère, est un assez joli arbrisseau, dont les fleurs 584 CLASSE XV, ORDRE IV. blanches, en tètes ovales, sont d'autant plus remarquables qu’elles sont précoces, et qu’elles nous annoncent le retour desiré du printemps. Orme , Ufmus. Cal. campanulé, à 4 à 5 dents, coloré, persistant. 3 à 6 étam. plus souvent { à 5. Anthères à 4 sillons. Ovaire comprimé. 2 styles courts ou o. 2 stigmates. Capsule presqu’orbicu- laire, plane, comprimée, membraneuse, renflée dans son milieu , où se trouve une semence lentiforme. * 1. ORME commun, U.campestris. Très-grand arbre, droit, tres-branchu et rameux. Ecorce gercée. Feuilles pét., ovales-pointues , doublement dentées en scie, les dents inégales à leur base, plissées, rudes au toucher. Fleurs en faisceaux écailleux , sessiles, ax. Lieu....ïlnd. 5. FL en avril et mai. Far. * 1. À feuilles larges et rudes, U. vulgaris. * », À feuilles étroites et rudes, Ormille, U. stricta. * 3. A feuilles glabres, U. glabra. 4. A feuilles glabres, panachées, U. glabra varte- gala. * 5. À feuilles larges, U. latifolia. Orme tilleul. * 6. À écorce épaisse. Feuilles ovales, acuminées, ridées, inégalement dentées, Ecorce fongueuse , UÜ. fungosa. U. suberosa. CetteG® variété est regardée comme uneespèce par Willdenow. Sesileurssont presque sessiles etn’ontque 4 étam.; ses fruits sont glabres, et l’écorce des jeunes rameaux estfongueuse etailée. Je crois que cet orme est celui qu’on nomme à écorce d’érable. * 7. À petites feuilles et rameaux serrés. Orme à moyeu. Pyramidal , improprementnommé orme mâle, U.mo- diolina , N. * 8. À écorce noire. * 2. O. pédonculé, F. pedunculata, Fouerroux , U. effusa, Wizrp. Orme de Hollande , u/mus montana, Suirk. Cette espèce ressemble beaucoup à l’orme commun. Ses LES AMENTACÉES 305 pétioles sont velus; ses feuilles, tres-grandes , sont moins rudes et moins vèlues. Ses fleurs sont portées sur de longs pédon= cules, disposées en bouquets ombelliformes. Ses fruits sont bordés de cils lanugineux. Lieu. La France. ». Cette espèce pourroit être regardée comme une variété distincte de l’orme commun. *3. O. d'Amérique , U. americana rubra. Rameaux rouges. Feuilles assez grandes, ovales, ridées , ru des au toucher , dentées ; les dents inégales seulement à la base de la feuille. Les rameaux rougeâtres. Fruits tres-petits, ciliés en leurs bords, de 2 lignes de longueur. Var. 1. O. blanc, U. americana alba, H. K. An U. t0s | mentosa , DEsronT., Cat. Feuilles oblongues , rudes. Les rameaux blanchätres. 2. O. pendant, U. pendula , H. K. Feuilles oblongues, presque glabres. Les rameaux pendans. Lieu. L'Amérique sept. b.FI..... * A4. ©. à feuilles de charme , U. nemoralis , H. K. Feuilles oblongues , presque glabres, également dentées; les dents pas tout-à-fait aussi égales à la base de la feuille. Fleurs séssiles, Lieu. Id. #.F1. * 5. O. nain , U. pumila. Feuilles à dents toutes égales , petites , glabres. Lieu. La Sibérie. b. FI. ..... *6. O. polygame, U. polygama, Juss. U. crenata, H. P. Rhamnus carpinifolius, PAzLAs, Wizro. Planera richardi, MicHaux. Arbre de la grandeur du charme , droit, très-rameux ; les rameaux cassans; étalés. Feuilles alternes, ovales, également crénelées; les crénelures arrondies , de deux pouces et demi environ de longueur , tres-glabres. Fleurs polygames; les mä- les rassemblées ; les femelles solitaires, Fruit presque sessile , ovale, sans aile membraneuse, avec une forte nervure. L'absence de l’aile du fruit fait une exception au caractere YLs 25 386 CLASSE XV, ORDRE 1 V. générique. Sous ce rapport cette espèce pourroit former un genre à part. C’est par cette différence qu’on en a fait un ner- prun , un charme et un orme, Lieu. La Sibérie. ». 7. ORmE de Chine, U. chinensis, Desronr., Cat. U. purmila guorumdant. Feuilles petites, coriaces, luisantes , ovales, obliques à leur base, bordées de dents courtes , en scie, vertes et un peu rudes au toucher. Petit arbrisseau. Lieu. La Chine. 5. Toujours vert. Cultivé au Muséum. * 8. O. à rameaux ailés, U. alata, Micnaux. U. pumila , VV ALTER. Arbre de moyenne grandeur dont les rameaux sont couverts d’une écorce subereuse, si saillante de chaque côté qu’elle forme deux espèces d’aile. Feuilles ovales-oblongues , un peu pointues, mais point acuminecs , presque égales à leur base. Fruit pu- bescent , cie. Ses feuilles imitent celles du charme. Lieu. La Virginie , la Caroline. ». | Cult. Pleine terre. L’orme commun et ses variétés, depuis long-temps cultivés, ne viennent point également dans tous les sols et danistoutes les situations. C’est un arbre des vallées et non des hauteurs. Il se refuse aux terres compactes, grasses et glaiseuses, comme aux tufeuses et crétacées. C’est perdre sa peine et ses produits que de le planter dans ces lieux. Il fait au contraire les plus grands progres dans les bons fonds, frais sans être trop humudes, et dans les terrains doux et faciles à pénétrer. Je ne nr'étendrai pas sur sa plantation ; elle est trop connue. Sa transplantation doit se faire en automne plutôt qu’au printemps. On le multiplie de toutes les manières, par marcottes, rejetons , drageons , boutures et graines. Cette der- niere voie est la meilleure de toutes , et celle qui donne les plus beaux arbres et les variétés qu’on peut desirer. On recueille les graines aussitôt qu’elles sont mûres, ce qui arrive ordinaire- ment en juin; et quand on en a une certaine quantité , c’est-à- dire 3 à 4 boisseaux , on les sème de suite dans une terre douce préparée pour les recevoir , en les étendant sur la terre de l’é- paisseur d’un pouce environ, et les couvrant de terre légère ou LES AMENTACÉES 387 de terreau mêlé avec dela terre franche. On arrosé ce semia jusqu’à ce que la graine leve. Quand les jeunes ormes ont paru , il est essentiel de les sarcler de temps en temps , et de les tenir toujours nets. On peut les laisser dans le semis jusqu’à l’au tomne de l’année suivante , qu’on ies plantera en pépiniere à à pieds environ de distance les uns des autres. Comme le semis contiendra plusieurs variétés, on fera bien de déplanter les jeunes plants avant que leurs feuilles soient tout-à-fait tombées, pour séparer les variétés et les planter chacune à part. On ne doit planter l’orme que lorsque son tronc a au moins 1 pouce et demi ou 2 de diamètre, et pas plus de 3. Il ne faut pas l’é- laguer du tout dans les 2 premières années ; et quand on com mence l’élaguement, on ne doit le faire qu'avec beaucoup de modération, pour donner à l'arbre les moyens de se fortifier , et de résister au vent qui brise ordinairement le jet montant des individus ébranchés inconsidérément. Les ormes d'Amérique ne different pas beaucoup de celui d'Europe ; quelques-uns sont moins rustiques : souvent ils sont attaqués par les gelées, qui font peérir leurs jeunes pousses. Le cinquième, quoiqu’originaire de la Sibérie, est un des plus sensibles au froid. Je l’ai perdu par un hiver fort ordinaire. Le 6° est tres-rustique et forme un bel arbre distingué par son feuillage différent des autres. On les multiplie par leurs graines tirées de leur pays naturel, par les marcottes et la greffe sur l’orme commun. Le semis de ces arbres doit être fait en petites caisses, pour pouvoir les mettre à couvert dans les premiers hiversapres leur germination. _ Us. Les ormes étrangers ne peuvent produire dans les jar dins qu’une tres-légere variété. Cependant l’espèce seconde a un plus beau feuillage. L’orme commun est un des meilleurs bois pour le charronnage , et même pour la menuiserie et la charpente. Il a le défaut de se tourmenter ; mais quand il est vieux , il se déjette moins. J’ai des palissades de planches d’or- me peintes fort légerement une seule fois, et d’un seul côté seulement , qui durent depuis 33 ans, exposées à toutes les intempéries de l'air, et qui sont actuellement si dures, qu’à peine on peut y enfoncer un clou. C’est aussi un des meilleurs bois de chauffage lorsqu'il a 3 ans d’abattis. On se sert princi+ 388 CLASSE XV, ORDRE IV. palement de la variété 7 pour faire les moyeux des roues, 4 cause de la dureté du bois et de sa nature coriace. C’ést impro- prement qu’on l’a appelé orme pyramidal ; il n’en a pas du tout la forme; il vient ordinairement trées-tortu , et se trouve Ai érement dans les haies. La décoction de l’écorce de cet orme a été , il n’y a pas long-temps, très en vogue pour Îa guérison des maladies de la peau. Elle est en effet calmante, adoucissante et laxative ; mais elle n’a pas plus de vertus par- ticulières pour ces incommodités que toutes les plantes qui ont ces mêmes propriétés , et qui ne Poe opérer une guérison radicale. On se sert de la variété seconde pour former des palissades , qu’on tond comme celles de charme. C’est avec l’écorce d’orme qu’on fait ces nattes qui nous vien- nent du nord. Elle est aussi employée dans les corderies pour de grosses cordes à puits, ainsi que celle du ülleul, qui me paroïît encore meilleure pour cet usage. Planère , Planera, Wartuer, Micnaux. Monoïque. Cal. à { folioles. Corolle nulle. Styles réfléchis. Noix carénée d’un côte , obtuse, écailleuse , à une loge. * PLANÈRE aquatique, P. aguatica , Micn. Cet arbrisseau a l’aspect d’un petit orme, et ce genre-ci a de grands rapports à ce dernier. Sa tige droite et brune est garnie de beaucoup de rameaux menus, d’un brun rougeûtre dans leur jeunesse. Ses feuilles sont alternes, petiolées , ovales, poin- tues, petites, glabres, dentées en scie. Je n’ai pas vu ses fleurs. “Lieu. La Caroline. D. Culr. Plein air , lorsque sa tige a acquis la lignosité nécessaire pour résister aux hivers des pays septentrionaux. Elle est trop sensible au froid dans sa jeunesse pour pouvoir l’y exposer. On multiplie cet arbrisseau par ses graines tirées de l'Amérique et traitées comme les: semences de tes d’orangerie, et par dE marcottes. ; Planera richardi. Voyez le genre précédent. LES AMENTACÉES. 389 Micocoulier, Celtis. Cal. à 5 parties. 5 étam. à anthères presque sessiles , à 4 sillons. 1 ovaire ovale. 2styles. 2 stigmates, Fruits globuleux, à 1 noyau arrondi. Embryon sinué et plié. * 1. MicocouLier austral, C. australis. Grand arbre fort branchu etdroit. Ecorce unie. Rameaux longs et flexibles. Feuilles alt., pét., ovales-lancéolées, acuminées, dentées en scie, nervées , velues dans leur jeunesse, Fleurs pe- tites, verdâtres , péd., sol., le long des rameaux. Fruits pres- que secs, noirâtres. Lieu. La France mérid. ». F1. en mai. * 2. M. du Levant, C. orientalis, Mirrer. C. tournefortlii , Lam., Encycl. Arbre de 25 à 350 pieds, fort rameux. Les rameaux glabres et bruns. Feuiiles alt., pét., ovales, élargies, pointues, oblique- ment échancrées en cœur à leur base , dentées en scie inégale- ment. Fleurs ax. , sol. , péd. Lieu. Le Levant. 5, F1... *5,. M. de Virginie, €. occidentalis. Arbre élevé, tres-branchu. Ecorce unie. Rameaux pubescens. Feuilles alt., pét. , ovales, acuminées , dentées en scie, minces, d'un vert jaunâtre en-dessus , à bords inégaux, oblongues, un peu velues. Fleurs id. Fruits ovales, charnus, de la grosseur d’une cerise. Les feuilles se panachent accidentellement en jaune. Lieu. La Virginie. b. FI. en avril et mai. * 4. M. à feuilles en cœur, €. cordata, H. P. C. crassifolia, Lam., Wizio. Cette espece me paroïit beaucoup plus belle que les autres par son feuillage. Ses jeunes pousses et ses rameaux sont cylindri- ques , abondamment velus. Feuilles alternes, en cœur ou échan— crées à leur base, qui est oblique comme dansla plupart des mico- couliers , dentées , terminées par une pointe assez longue , deux ou trois fois plus grandes que celles des autres espèces indiquées, presque glabres et d’un vert sombre en-dessus , velues, douces L 390 GLASSE XV, ORDRE IV. au toucher et nerveuses en-dessous. Fleurs au nombre de 2 à 15, pédonculées , axillaires. Lieu. L’Amériq. sept. 9. 5. MicocouLier à petites fleurs , €. micrantha. Rhamnus mi: cranthus , Lin. DE Arbre dete très-branchu ettrès-rameux. Ecorce grise. Feuilles alt. , pét., ovales-lancéolées, obliquement cordiformes, denti= culées , rudes au toucher en-dessus. Fleurs ax. , sur des péd. gé- minés ou ternés. Lieu. La Jamaïque. +. FI. en août—sept. On cukive encore un autre mieocoulier qui a beaucoup de rapports au 3° et dont il n’est peut-être qu’une variété, mais distincte. On le nomme celiis tenuifolia. Ses feuilles sont plus grossierement dentées , moins obliques et plus arrondies à leur bèse, moins pointues et d’une consistance mince. Il paroît fort délicat ; il perd tous les ans ses pousses précédentes, et périt or- dinairement jusqu’au pied dans le jardin du Muséum où on le cultive. 1] est originaire de la Louisiane. Culi. Les 4 premières espèces sont.de pleine terre. Lorsque les micocouliers ont atteint 5 à 6 pieds de hauteur, ils bravent les hivers des pays septentrionaux sans s’en ressentir ; mais dans leur jeunesse, ils sont sensibles au froïd , etla perte de leurs jeu- nes pousses infiue beaucoup sur leur port qui, au lieu d’être droii, devient tortu et irrégulier. Îl faut donc tâcher de préserver les jeunes arbres des gelées un peu fortes, en les empaillant dans leurs premmicres années , si lon veut avoir de belles tiges. Ils ai ment les terres léseres et chaudes , et s’y conservent mieux dans leurs jeunes années que dans je terres d’un bon ford où ils poussent trop, et où leurs nouveaux jets sont les victimes de Phiver. Dans le milieu de la France ces soins ne leur sont pas Fo On les muliiplie par leurs semences tirées de leur pays or © aire, et semmées en pet tites caisses ou en terrines pro— fondes Une partie de ces graines lève la première année , l’autre la seconde. Si les plants ne sont pas trop pressés dans leur se— mis, on peut les y laisser. S'ils le sont trop, on les mettra en au- iorine dans des pots de moyenne grandeur. Dans l'automne de la seconde ou troisième année, on pourra les planter en pEpi= LES AMENTACÉES. 391 niere, en leur donnant pendant 2 ou 3 ans les abris ci-dessus indiqués. Quand ils auront pris leur force nécessaire, on les placera à demeure dans les sols et les situations désignés. Les espèces 2 et { paroïssent moins rustiques que la première. La 5° est de serre chaude, Us. Les micocouliers sont des arbres d’un beau port dans les pays où ils croissent naturellement, et pourroient être de mêine dans le milieu de la France; mais tres-peu dans le nord ont leur hauteur et leur forme naturelles. La feuille n’est ja= mais attaquée par les insectes. Le bois est dur, compacte, noirâtre et tres - souple. Il est excellent pour le charronnage à cause de cette derniere propriété. Il est, dit-on, inaltérable. Il. Fleurs dioiques. Saule , Salix. Chatons imbricés d’écailles 1-flores. Cal. o. Fl. mâle: 2 étam. entre chaque écaille, rarement 1 , 3, 5; garnies en-devant d’une glande oblongue , tronquée, petite et colorée. Fem. : 1 ovaire. 1 style. 2 stigm. Caps. à une loge et 2 valves, po- lysperme. Les sem. aigrettées. 1. Feuilles glabres , dentées. 1. SauLE hermaphrodite, S. kermaphrodita. Feuilles larges, glabres, dentées en scie, luisantes. Fleurs hermaphrodites. Lieu. L’Angleterre. 5. FL. en mars. * 2.8. triandrique , S. trandra. Arbre moyen. Rameaux eflilés, glabres. Feuilles alt. , pét., Jlancéolées, dentées en scie, pointues, glauques en-dessous, d’un pouce de largeur sur 3 de longueur. Pétiole court, sans ou avec stipules obrondes et dentées. 2 glandes à la base de la feuille. Licu....Ind., 2. F1. en avril et mai. re 392 CLASSE XV, ORDRE IV. * 3. Sauze pentandrique , S. pentandra. Arbre élevé. Ecorce des rameaux rougeûtre. Feuille larges, Lancéolées, dentées , dures , luisantes , odorantes. Pétioles glan- duleux. Rameaux cassans. Lieu. :.. nd. 5.FL en mars. *4.S. osier, S. vitellina. Osier jaune. Arbrisseau de 10 à 12 pieds. Rameaux grêles, longs, flexi- bles, d’un vert jaune ou orangé. Feuilles étroites , longues, pointues, dentées. Les dents cartilagineuses, soyeuses et blan- * châtres en-dessous. Lieu. ....!Ind. 5. Fl, en mars et avril. * 5.S. amandier, S. amygdalina. Osier brun. Arbre médiocre. Rameaux flexibles, noirâtres ou purpurins. Feuilles longues, lancéolées, pét., tres-glabres. Süpules dentées et trapésiformes. Les pétioles glanduleux. Lieu. ....1Ind. 5.Fl. en mai. 6. S. à feuilles hastées , S. hastata. Feuilles presqu’ovales , pos , sessiles. Stipules presqu’er cœur ou hastées. Lieu. La Suisse, la Laponie. ».FI. id. #7. S. cassant , S. fragilis. Arbre élevé. Ecorce grise. Rameaux cassans. Feuilles lon= gues, assez larges , luisantes, lancéolées, pointues ; leur pétiole glanduleux. Chaions longs et grêles. Lieu. ... Ind. ». F1 id. * 6. 5. eus eur, S. de Babylone, $. parasol, S. babylontea. Arbre eleve. peau flexibles , longs et pendans. Feuilles étroites, pointues, lancéolées , linéaires. Lieu. Le Levant. 5. FL id. * 9. S. pourpré , S. purpurea. Arbrisseau moyen. Rameaux longs, droits, pourpres ou noirâtres. Feuilles longues, étroites, finement dentées ; les inf, opp., d’un vert jaunâtre. Lieu. ...Ind. ». F1. id. * 10. S. hélice, S. helix. S. monandra. Arbrisseau id, Rameaux grêles, droits, anguleux , d’un rouge noirâtre. Feuilles étroites , lancéolées , linéaires; les sup. opp., LES AMENTACÉES. 293 obliques , d’un vert glauque bleuâtre. Les chatons cylindri- ques , purpurins , cotonneux. Lieu... Ind.? +, F1 id. Naturalise. 11. S. myrtier, $. myrsiniles. Arbuste d’un pied et demi à 2 pieds. Ecorce rougeätre. Feuilles elliptiques , lancéolées , luisantes en- dessus , tres-finement dentées , grisâtres en-dessous , veines. Lieu. Les montagnes. +. FI. en juin. 12. S. herbacé , S. herbacea. Arbuste à feuilles orbiculaires. Chatons pauciflores. Lieu. L’Angleterre et sous le cercle polaire. ». FI. en juin. Ÿ 13. S. émoussé , S. retusa. Arbuste, Rameaux couchés , de 7 à 8 pouces. Feuilles ovales, tres-obtuses ; les inf. arrondies , vertes des deux cotés. Lieu. La France mérid. 5. FI. en mai. 2. Feuilles glabres , très-entieres. *14.S.réticulé, S. reticulata. Tige couchée. Rameaux épars, diffus, grisätres. Feuilles ovales, obtuses, vertes en-dessus, blanchâtres en-dessous , mar- quées de veines en réseau. Lieu. L’Angleterre , la Fr. mérid. ». F1. en juin. 15. S. myrtillin, S. myrtilloides. Tige couchée. Rameaux bruns. Feuilles ovales , pointues, pét., un peu luisantes, marquées de nervures réticulées. Lieu. Les montagnes et'sous le cercle polaire. ». F1. id. Le saule glauque, salix glauca, Lin. a beaucoup de rap- ports à cette espece. C’est un arbuste diffus , dont les rameaux rouges sont garnis de feuilles pétiolées, ovales-lancéolées, glau- ques en-dessous, glabres dans leur état adulte. Il se trouve aussi sur les montagnes. * 16.8. rouge, S. rubra, Hupsow. Feuilles très longues , linéaires-lancéolées, pointues , vertes des deux côtés. Rameaux flexibles. Lieu, L’Angleterre, ». 394 CLASSE XV, ORDRE IV. 3. Feuilles velues , très-entiéres. #17. SAULE rampant , $. repens. Arbuste couché. Rameaux bruns ou roussâtres. Feuilles ov.= lancéolées , vertes en-dessus, blanchätres et soyeuses en-des— sous. Chatons pédonculés. Lieu. Ind. 5. FI. en mar, * 18. S. oreillé, S. aurita. Feuilles velues des eux côtés , presqu’ovales , auriculées ou appendiculées à leur base ; rameaux jaunâtres et cassans. Lieu. La France, pres Abbeville, l'Angleterre. ©. FI. id. % 19. S. laineux , S. lanata. Feuilles obrondes, pointues , soyeuses des deux côtés. Arbuste de 2à3 pieds. Lieu. L’Ecosse. Ind. 5. F1. id. # 90. S. de Laponie , $. lapponum. Arbuste d’un pied environ. Rameaux courts, cotonneux, blanchâtres. Feuilles sessiles , soyeuses et presque argentées en- dessous , pointues, sans stipules , ovales , nombreuses , tres- entières. Rapport au précédent. Lieu. L’Ecosse, la Laponie, et près du pole, + . FI. en juin. 21.8. des sables , $. arenaria. Arbuste de 3 à 4 pieds. Feuilles ovales, pointues , velues en dessous , et blanchôtres , un peu soyeuses en-dessus. Lieu. Sous le cercle polaire. Ind. 5. FI. id. 22,9. nicheur, S. äncubacea. Arbuste tres-rameux. Ecorce brune ; les jeunes rameaux pu- bescens. Feuilles ovales , elliptiques , vertes en-dessus , argen- iées et soyeuses en-dessous. Lieu. La France , l'Angleterre. ». FI. id. 23. S. brun , S. fusca. Feuilles ovales , étroites , velues , et argentées en-dessous. _ Cette espèce a bien des rapports avec la précédente. Lieu. L’Angleterre et sous le cercle polaire. 2. FI. id. 24. S. à feuilles de romarin , $. rosmarinifolia. Arbuste couché. Rameaux bruns, tres-feuillés ; les jeunes LES AMENTACÉES. 392 blanchâtres. Feuilles tres-pelites, lancéolées-linéaires, étroites , sessiles , soyeuses en-dessous. Lieu. La France. 5. F1. id. #25,S. argenté, S. argentea, N. An id. Wirz.? Arbrisseau de 2 à 3 pieds ; les branches et les rameaux bruns, courts et fermes. Feuilles ovales-lancéolées, soyeuses et argen- tées des deux côtés , plus grandes que celles des espèces précé+ dentes. Lieu. L’ Amérique sept. »b. Cette espece ne me paroit être qu’une variété de la 19° ou de la 20e. 4. Feuilles velues , presque dentées. * 26.58. marceau, $. capræa. S. latifolia rotunda , Tourx. Arbre d’une moyenne grandeur. Ecorce grise. Rameaux verts et cassans. Feuilles ovales, elliptiques, denticulées , un peu ridées, presque glabres en-dessus , cotonneuses en-des- sous. Petites stipules dentées. Chatons ovales. Lieu...Ind. 5 .F1. en mai. Var. 1. A. feuilles panachées. 2. Aquatique , S. aquatica , FI. fr., Wrro. Ce saule differe des marceaux. Il formeun arbrisseau médio- crement élevé, dont les branches, d’un brun rougeätre, sont couvertes d’un léger duvet qui les rend douces au toucher. Ses feuilles ont sur des individus des stipules, sur d’autres elles n’en ont pas , ou de très-petites ; elles sont pétiolées , ovales, pointues , presque entières ou légerement dentées , vertes en- dessus , avec des poils sur la nervure , glauques et velues en- dessous, 3. A feuilles rondes, $. a/pina pumila , rotundifolia, repens inferné subcinerea , C. B. VaïLuANT. 4. A feuilles d’orme, $. ulmi minoris folio rugoso et crenato , et non crenato , VAILLANT. Lieu. Dans les bois, les dunes , les marais. Ind. ». * 27.8. acuminé , $. acuminata. S. capræa folio ex rotundi- late acuminato,, Tourn. ; 4 390 | €LASSE XV» ORDRE IVe Arbre plus élevé que le précédent. Ecorce grise ; les jeunes rameaux d’un brun noir et cassant , lorsque l’arbre pousse en taillis des jets vigoureux. Feuilles, les unes ovales-oblongues, les autres ovales-lancéolées, plus grandes que celles de l’espèce ci-dessus , ordinairement terminées en pointe recourbée ; les inf. crénelées ou onduülées en leurs bords ; les sup. distinctement dentées , un peu ridées en-dessus , cotonneuses , blanchätres en-dessous. Point de stipules. Trends 14 2 AA BAN 28. SauLE à teuilles étroites, S. éristis , H. K. Feuilles linéaires, pét. , ridées, cotonneuses en-dessous, Point de stinules. | Lieu. La Pensylvanie. 5. Fl. en avril. #20. S. à feuilles longues , S. viminalis , Osier. Arbre de moyenne grandeur. Rameaux longs, droits, d’un vert jaune, tres-flexibles, légerement soyeux. Feuilles longues, lanc.-linéaires , pointues, blanches , soyeuses et argentées en-dessous , garnies de petites dents en leurs bords, roulées avant leur développement. Pendant l'hiver les jeunes pousses devien- nent jaunes. Lieu. ..Ind. 5». F1. en avril et ma. * 50.5. blanc, S. alba. Arbre élevé. Ecorce grise, Rameaux lisses, bruns et flexi- bles. Feuilles lancéolées , longues , pointues , blanchätres et soyeuses en-dessous , dentées ; les dents inf. glanduleuses. Lieu. .. Ind. ».F1L. en avril et mai. 31.5. benjoin , $. benzoin , Hort. angl. Lieu. La Grece. 9. Cultivé en Angleterre. Oës. Plusieurs espèces de ce genre sont imparfaitement dis- tinguées. Le défaut de caracteres spécifiques assez saillans en est la cause. Les divisions que Linné a faites par les feuilles enté= res ou dentées , glabres ou velues , ne sont pas certaines , et peuvent même jeter dans l’erreur. La flexibilité des rameaux n’offre pas un caractère plussür. Aucun saule n’est flexible dans le temps de sa végétation , et tous le deviennent plus ou moins en hiver. La présence ou l'absence des stipules pourroit former deux coupes plus constantes , qui seroient elles-mêmes divie 4. * LES AMENTICÉÉS. 907 sées en espèces à feuilles dentées et à feuilles entières ; mais ces parties netsont guère plus certaines. J’ai suivi l’ancienne divi- sion malgré ses défauts, parce que je ne cultive pas assez d’es— pèces pour en faire mieux sentir les différences ; el quand je les aurois toutes, même vivantes, je craindrois encore de ne pouvoir les caractériser de manière à ce qu’on ne püt s’y mé- prendre. Les botanistes les plus célèbres y ayant échoué, et Willdenow ayant regardé ce genre comme imextricable , mes eflorts à plus forte raison seroient vains. Culr. Pleine terre. La culture des saules est des plus simples, Ils viennent par-tout ; mais la plus grande partie, et pour ainsi dire tous , préferent les lieux frais et humides. C’est dans ces endroits , sur les bords des rivieres, dans les marais, autour des prairies, que la nature les a placés. On les multiplie tous de boutures faites en février. Elles s’enracinent en peu de temps, et la certitude où l’on est de leur reprise fait qu’on les plante ordinairement dans la place où l’arbre doit rester. Us. Les saules sont les arbres qui croissentle plus vite , et qui par conséquent font plus tôt jouir le cultivateur. Maïs la qualité de leur bois est proportionnée à la vitesse de leur accroissement ; il ne dure pas long-temps, et n’est propre qu’à de certains ou- _vrages où l’on n’exige n1 la force ni la tenacite. Les saules mar- ceaux se plantent en bois: on en jouit tres-promptement ; mais leur souche a le défaut de s’arracher elle-même et par le vent. C’est l'arbre qui forme le plus tôt un abri ; on l’emploie à cet effet assez souvent en attendant l’élévation d’un meilleur et plus durable qu’on plante à côte. Comme les saules croissent vite, on en plante souvent en tétards dans les lieux humides, sur-tout le saule blanc , pour les couper tous les 4 à 5 ans. Les boutures de ce saule sent des tiges ou branches de 7 à ro pieds, qu’on aiguise par un des bouts et qu’on enfonce en terre, On les noiume plantards. Ce produit est bon parce qu’il se renouvelle souvent. On en fait autant des osiers , qui sont particulièrement les es- peces 4, 5,9 et 29. On forme ce qu’on appelle un oseraïe dans un lieu frais, en plantant de grosses boutures d’un à 2 pieds de longueur, à 4 à 5 pieds les unes des autres. Tous les ans, à l’en- 398 CLASSE XV, ORDRE IV. trée de l'hiver, on coupe les jeunes pousses, qui servent à atta- cher des arbres, à lier des couvertures de paille et à faire plu= sieurs objets de vannerie. Une oseraie un peu étendue est d’un très-bon rapport. On préfère pour la former la 4° espece et la 298. Quant à l'agrément des jardins , les saules 8, ro et 50 sont ceux qui peuvent y faire le plus d'effet, sur-tout le 8° qui , lorsqu'il est grand , est, par ses rameaux tombans , de l’aspect le plus pittoresque. Les grands froids attaquent souvent ses jeunes pousses , mais 1l répare promptement ses pertes. L’écorce du saule blanc est fort amère ; on l’a substituée plu- sieurs fois avec succes au quinquina. Peuplier, Populus. Chatons lächement imbricés d’écailles 1-flores, déchirées ou pal: mées , ciliées , onguiculées à leur base ; insérés au milieu du pédicule de la fleur. Cal. très-petit , en godet , à bord obli- que , trés-entier. F1. mâle : 8 étam. fixées au fond du cal. et saïllantes. Anthères droites, oblongues. Fem. : 1 ovaire en- touré à sa base du cal. 1 style très-court ou o. 4 stigm. Caps. à 2 loges et 2 valves, polysperme. Semences aigrettées. * 1. Peupzier blanc, P. alba. Bois blanc. Arbre tres-droit et tres-élevé. Ecorce blanche, grise et cre= vassée danssa vieillesse. Rameaux cotonneux. Feuilles obrondes, pointues , anguleuses , dentées, cotonneuses et blanches en- dessous. | Variété à feuilles d’un blanc cendré en-dessous , P. griseæ. D. canescens , WirLo. Variété à ailes blanches comme la neige en-dessous, P. né. vea , N. Bois blanc de Hollande. Lieu... Ind. 5. F1. en avril. X 9. P. tremble, P. iremula. Arbre élevé. Ecorce blanchâtre. Feuilles obrondes, angu- leuses, glabres des deux côtés , d’un vert terne , tremblant au moindre vent par la ténuité et la longueur des pétioles, qui sont comprimés. Lieu... Ind. 5. F1. ME ACÉES, 9 LES AMENTACÉES 309 #3, P. faux tremble, P. tremuloides, Micnaux. P. Lœwi- gala , H. K. Cette espèce ressem' le beaucoup au peuplier tremble et au suivant. Elle paroït être même une variété de ce dernier. Arbre dont les rameaux sont cylindriques et glabres. Feuilles ovales-obrondes , acuminées , un peu cordiformes à leur base, assez petites , inégalement dentées en scie, pubescentes en leurs bords, glabres , portées sur des pétioles comprimés, d’un vert terne ; vues à la loupe , ciliées sur leurs bords. Lieu. L'Amériq. sept. ». * 4. P. d'Athènes, P. græca, H. K. Arbre élevé, dont les rameaux sont cylindriques et glabres. Feuilles ovales-obrondes, pointues , légèrement en cœur à leur base, bordées de dents légères et distantes , mais égales, quel- quefois un peu ciliées en leurs bords , très-glabres, portées sur des pétioles comprimés, d’un vert terne. Lieu. Le Levant. ». Ces trois espèces ont beaucoup de rapports entre elles. *5.P. d'Italie, P. fastigiata, H. P. P. dilatata, H. K.,WiLzp. Arbre tres-eleve et tres droit. Branches et rameaux montans, disposés en faisceaux autour du tronc où ils sont , pour ainsi dire , verticillés, formant par leur ensemble avec la üige un grand faisceau pyramidal. Feuilles deltoides, acuminées , dont la largeur est ordinairement plus grande que la longueur , tres glabres ; les pétioles comprimés comme ceux du tremble , d’un vert terne. Lieu. L'Italie, 5. * 6. P. noir, P. nigra, Lin. Cet arbre , anciennement connu et indigène en Europe et en Amérique, s'élève à une assez grande hauteur. Son tronc est droit et son écorce d’un blanc grisätre. Peut-être est-il le pere des deux espèces suivantes qui tiennent de lui. Feuilles assez grandes, deltoides, acuminées, plus larges souvent que lon- gues, dentées en scie, un peu en cœur àleur base, d’un vert luisant en-dessus, sans glandes à leur base. Ses bourgeons glutineux, balsamiferes et d’un blanc jaunâtre, Lieu. L'Europe , l'Amérique. ». 400 . CLASSE XV, ORDRE IVe * 7. Peuprzier suisse , P. de Virginie, P. virginiana, Lin. Arbre très-droit, tres-élevé , pyramidal ; les branches mon- tantes ; les jeunes et les rameaux anguleux; les angles persistent et trois ou quatre ans. Feuilles grandes , deltoïdes , un peu cordiformes à leur base , acuminées, bordées de dents un peu en crochet et un peu cartilagineuses, tres-glabres sur les deux surfaces, d’un vert terne ; les pétioles comprimés. Les bour- geons verts. Rapports avec le suivant, _ Lieu, L’Amérig. sept. b. #8. P. du Canada, P. monilifera , U. K. Arbre aussi élevé que le précédent , et auquel il a plusieurs rapports. Branches tres-ouvertes. Rameaux anguleux, parsemés de points blancs et de lignes blanches dans leur jeunesse. Feuilles grandes, presque deltoïdes , mais arrondies, acuminées, bordées de dents en crochet, profondes, cartilagineuses , terminées par une glande rougeâtre, et formant des espèces de sinus détachés J’un de l’autre, tres-glabres et d’un beau vert sans être luisant. Les pétioles comprimés. Les bourgeons visqueux et jaunätres. _ Lieu. Le Canada. D * Variété dontles différences sont peu sensibles, et qui tient des deux espèces précédentes. * 9. P. à grandes dents, P. grandidentata, Micaux, Per- SOON. Quoique cette espèce ait été confondue par Willedenow avec la précédente , elle n’en est pas moins une trés-distincte. Rameaux anguleux , rouges. Pétioles rouges et comprimés. Feuilles ovales, simplement dentées et d’un beau blanc, coton- _neuses dans leur jeunesse, ensuite presque deltoïdes, glabres sur les deux surfaces , vertes , avec les nervures épaisses et rouges , bordées de larges dents inégales, sinuées et distantes , sans glandes à leur base , d’un beau vert. Lieu. Le Canada. 5. Cette espèce a beaucoup de rapports avec le peuplier blanc, cependant tres-distirguée. * 10. P. de la Caroline, P. angulata, H. K., Wir , P. angulosa, Micaux. ; Grand arbre droit , remarquable par la beauté de son feuil- LES AMENTACÉES, AÔE lage. Ecorce grise. Le tronc conserve pendant long-temps les angles des jeunes pousses. Rameaux glabres, presque tétragones; mais imparfaitement , dont les angles très-saillans sont mem braneux, et changent de direction à chaque nœud. Feuilles cordiformes , deltoides, acuminéés, plus grandes que celles dé tous les peupliers, dentées, un peu en crochet , tres-slabres ; d’un beau vert ; leurs nervures et les pétioles d’un rouge vif; et ces derniers comprimés. Lieu. La Caroline. ». *r1. P. argenté, P. heterophylla, Lix.,H.K., Micæaux, WicLo: = Arbre dont les rameaux cylindriques sont couverts de coton blanc dans leur jeunesse. Feuilles cordiformes à leur base j ovales-arrondies , obtuses , grandes , légèrement dentées , très= blanches et cotonneuses en dessous dans leur jeunesse , ensuité glabres , ét d’un vert foncé et terne en-dessus, portées sur des pétioles non glanduleux , presque aussi longs qu’elles et presque cylindriques. | Lieu. L’Amériq. sept. b.. | X 19. P: liard, P. viminea. P. candicans , H. K, Grand bau< mier. Nu s | Arbre droit et élevé, dont les rameaux sont d’un brun foncé et glabres. Feuilles un peu en cœur à leur base , ovales-oblon< gues , acuminées , Inégalement dentées , à trois nervures, vei= nées , réticulées ; blanches en-dessous , d’un vert foncé et terne en-dessus , entièrement glabres. Les pétioles cylindriques. Les bourgeons jaunätres , résineux, odorans. Lieu. Le Canada. 5. * 15. P: baumier, P. balsamifera. P. tacamahaca, Mirrer: Cette espèce ne se distingue qu’imparfaitement de la précé- dente , maïs elle ne forme qu’un arbre de moyenne grandeur: Ses rameaux sont semblables, mais plus droits; et l’ensemble en est plus pyramidal. Feuilles ovales-oblongues, acuminées, den- tées , blanches en dessous et réticulées comme celles du précé= dent, de même tres-glabres et d’un vert noirâtre en-dessus. Les bourgeons résineux et très-odorans sont pointus, gros et alon- gés ; les stipules très-pointues, presque épineuses. Lieu. L’Amériq. sept. ; la Sibérie. ». ke 26 L 402 CLASSE XV» ORDRE IV: 14. Peupzier à feuilles de laurier P. laurifolia , Hort. angl. Lieu. L’Amériq. sept. ». Cul. Pleine terre. Excepté la 10° espece, qui est délicate dans les pays septentrionaux de la France, toutes les autres sont rus- tiques et ne sont jamais atteintes par le froid. Les peupliers se plaisent dans les lieux frais, d’un bon fond, et dans les sols doux et argileux. La plupart croissent tres-bien et promptement dans tous les sites où vient le saule. Ce sont des arbres des val- lées , des prairies, et non des hauteurs, On les multiplie par leurs rejetons, par boutures, marcottes et greffes. Ces dernieres sont peu en usage. Tous réussissent tres-bien de boutures. Cel-- les-ci se font en février, dans une terre douce et fraîche. Il en manque peu lorsqu'elles sont dans un sol convenable et un peu ombragées. Le peuplier blanc se propage ordinairement par ses rejetons qu’il pousse en abondance. On les arrache en au- tomne, et on les plante en pépinière. Quand on plante ces arbres, il ne faut pas les étêter , mais les planter jeunes. Rare- ment une grosse tige reprend bien sans l’étêter ; mais aussi par gette operation on gôte son tronc, qui conserve toujours un endroit défectueux occasionné par la coupe; ce qui fait grand tort à l’usage qu’on peut faire de ces arbres utiles. Le peuplier de la Caroline est trop sensible à la gelée dans le nord de la France pour espérer de le cultiver avec succes. J’en ai posséde bien des individus qui ont tous fini par périr , notamment un de 20 pieds de haut sur 6 à 7 pouces de diamètre, qui n’a pu résister à un hiver qui n ”étoit pas aussi rigoureux que ceux de 1789 et 94. Nous devons regreiter la jouissance de ce bel ar- bre, plus fait pour le milieu de la France que pour son nord, et nous contenter de celui de Virginie qui, s’il n’a pas un aussi beau feuillage , a du moins un port superbe et la rusticité. Ce- pendant le peuplier de la Caroline résiste très-bien dans les départemens voisins de celui que j'habite , même dans certai- mes positions et certains sols de ce dernier. Ce qui fait plus de tort à son succes . c’est un terrain fort, argileux , conservant l'humidité, sans pour cela qu’elle soit stagnante , mais natu-— rellement froid. Dans cette sorte de terre, cet arbre pousse tard et ses jels de l’année étant extrémement élancés, par une LES AMENTACÉES. 403 sève abondante qui leur donne une grande hauteur, et ne pou- vant prendre une consistance assez ligneuse pour résister aux premiers froids , 1ls en sont la victime, et l’arbre perd en hiver souvent plus qu’il n’a poussé en été. Il faudroit dans ces cli- mats planter ce peuplier, d’un véritable ornement , dans un sol plus sec qu'humide , un peu graveleux et qui ne puisse four nir à l’arbre qu’une végétation ordinaire. C’est ainsi qu’à Paris et dans d’autres lieux plus septentrionaux , je l’ai vu élever son tronc sans dommage, parce que les terres étoient légères et que da sève ne pouvoit y être trop abondante. Le peuplier d'Italie ne vient bien que dans les lieux humides. Us. Le bois du peuplier blanc, sur-tout celui de sa variété, équivaut pour l’intérieur au sapin. Il se rabote sans bavure et a l’avantage de n’avoir point de nœuds comme ce dernier. On fait avec ses planches de belles et solides boiseries. Les autres es- pèces indigènes lui sont tres-inférieures en bonté. Leurs plan- ches ne peuvent servir que pour les couvertures d’ardoises et chez les layetiers. Je crois cependant que le peuplier suisse ou de Virginie doit avoir un bois de bonne qualité. Mais je n’en ai pu encore faire usage. Le peuplier d'Italie est un arbre très-pittoresque pres des ri= vières et dans certains sites. Son bois est médiocre et équivaut au tremble. C’est avec les boutons de la 6° espece qu’on fait l’onguent populeum. On pourroit employer peut-être avec plus d’avan= tage ceux des deux dernieres. Les rameaux souples de la 12° servent doser dans les vigno bles des pays méridionaux. Ceux d'Amérique font un bel effet dans les jardins par leur port et leur feuillage , sur-tout s’ils sont placés à leur avautage, Galé, Cirier, Myrica. Chatons ovales, imbricés d’écailles lunulées et 1-flores. Cal. 0: FI. mâle : Ecailles à 4 étam. , rarement à 6. Fem. : r ovaire. 2 styles, 2 sligm. Caps. petile , 1-sperme, tantôt sèche, et à 404 CLASSE XV, ORDRE IV. 5 lobes à son sommet , ou plus souvent drupacée ; globuleuse, granulée à Ÿ icons # 1. GALÉ piment royal, M. gale. Arbrisseau de 3 à 4 pieds, formant un buisson élargi, ar- rondi et lâche. Rameaux nombreux, d’un brun rougeâtre. Feuilles alt., oblongues, dentelées , un peu fermes , d’un veat terne, parsemées de points jaunâtres et résineux. Fleurs mâles en petits chatons nombreux , sessiles, au sommet des rameaux avant la feuillaison. Les femelles en globules ee et rougeä- tres. Lieu. Dans plusieurs parties de la France, à S. Omer. Ind. » . F1. en mai. | #92. G. crier. Arbre ä cire, M. cerifera pensylvanica, Du- : maAMex. Cirier de Pensylvanie , M. carolinensis, Wirzo. Arbrisseau qui forme un trés-large buisson garni de ra- meaux, de 6 à 7 pieds. Ecorce grise. Rameaux roussâtres. L’in= dividu femelle moins haut que le mâle. Feuilles alt. , lancéo- lées , ovales, pointues , le plus souvent tres-entières, glabres, mais pubescentes dans leur jeunesse , ponctuées en — dessous. Fleurs mâles en chatons alongés et sessiles. Fem. en chatons courts ; toutes deux ax. le long des rameaux , avant la feuillai- son. Lieu. L'Amérique sept. 5. F1. id. #5, G. de la Louisiane et de la Caroline , M. cerifera. Cet arbrisseau est différent du précédent par son port et ses feuilles. Il s’élève plus haut. Ses feuilles sont plus longues , plus étroites , et toutes bordées , depuis leur milieu jusqu’à la pointe , de dents écartées; elles sont très-glabres, lancéolées et pointues. C’est le candleberry myrile des Anglais. 4.. G. des Açores, M. faya , H.K. Ferulles elhptiques, lancéolées , légèrement dentées. Les cha- tons mâles composés. Le noyau du fruit à 4 loges. Lieu. Les îles Açores et de Madère. ». FI. en juin et juillet. #5. G. à feuilles de chène , M. quercifolia. : Arbuste de 2 à 5 pieds, en buisson fort garni de rameaux ÿelus et rongeâtres. Feuilles éparses , nombreuses , oyales- LES AMENTACÉES, 405 oblongues , obtuses, sinuees et incisees, veiues sur-tout dans Jeur jeunesse , ponctuées. Les chatons femelles ax. Lieu. Le Cap. +. FI. en juin et juillet. Variété à feuilles glabres. *6..G. à feuilles en cœur, M. cordifolra. Cet arbrisseau ne s'élève pas seulement à 2 pieds, comme l'indique Lamarck , mais à 7 ét 8 pieds et plus , sur une ou plu- sieurs tiges tres-droites , garnies de rameaux longs et droits, et d’autres plus courts, rapprochés en faisceaux , velus, et rous- sâtres dans leur jeunesse, très-feuillés. Féwilles nombreuses | petites , garnissant tous les jeunes rameaux, sessiles, proches les unes des autres, cordiformes, arrondies , dentées, fermes et ponctuées. Baies un peu plus grosses que celles du cirier. * Lieu. Le Cap. ». FI. en mai et juin. Toujours vert. * 7. G. à feuilles dentées en scie , M. serrata , Lam. M. bank- siæfolia, F. angl. Tige droite, garnie de quelques branches, haute de 2 pieds environ et velue. Feuilles alternes, finissant en petole à leur base , lancéolées-oblongues, pointues, profondément et souvent double ent dentées en scie, tres-ouvertes ; les anciennes un peu pendantes , tres-glabres et d’un beau vert. Fleurs en grap- pes spiciformes, sessiles , axillaires. Fruits de la forme de ceux du myrica cerifera pensylvanica , globuleux , granulés , noirs dans leur parfaite maturité, et conservant une Le pointe à leur sommet. Lieu. Le Cap. 5. Toujours vert. Fleurit et fruetife en été, #6. G. polygame, M. segregata, Wizzo., Jaco. Polygame. Feuilles lancéolées , très-entières, véineuses-ré= ticulées , châtons lâches et portant peu de fleurs. Lieu. L'Amérique méridionale. 2. Je ne possède cette es= pèce que depuis peu de temps. Mryrica trifoliata, Lin. Voyez rhus suaveolens. Cult. Les deux premières espèces sont de pleine terre. La première vient assez bien paretout , mais beaucoup mieux dans les lieux frais, où la nature l’a placée. La seconde ne croit pas également dans tous les terrains; je connois plusieurs jardins où elle lapguit et finit par périr. Dans le mien elle vient bien, et _ 406 CLASSE XV, ORDRE IV. sy multiplie prodigieusement. Je peux tirer d’un seul pied, tous les ans , plus de 30 rejetons enracinés. Le sol dans lequel cette espece est plantée est une bonne terre franche, argileuse et douce , ce qu’on appelle bonne terre à blé. Elle paroït se refuser aux terrains légers et sablonneux. La premiere espece ne pousse que trèes-peu de rejetons ; on la multiplie par les marcottes , ou par le semis quand on a l’espèce femelle. Les graines de la seconde mürissent tres-bien , etse sément au prin- temps, dans des terrines ou petites caisses qu’on met sur une couche tiede pour accélérer la germination. Elles leèvent au ‘bout de 6 semaines et en assez grande quantité. Je les laisse dans” leur semis pour pouvoir les mettre à l’abri le premier hiver seulement, et au second printemps je les mets en pépinière. Ces arbrisseaux sont tres-rustiques et bravent les froids les plus ri- goureux sans perdre la moindre partie de leurs jeunes pousses. Les autres especes , excepté la 8° ou derniere , sont absolu- ment d’orangerie. Quoiqu’Aïton indique la 4° de pleine terre , je ne puis croire qu’une plante des îles Canaries et des Acores puisse y passer nos hivers. Elles n’exigent que les soins ordi- naires aux plantes de celte température ; mais il ne faut pas qu’elles soient atteintes de la moindre gelée, car elles y sont très- sensibles. On doit les placer dans la serre , assez près des jours , et les arroser modérément dans cette saison. On les multiplie ; savoir : la 3€ par les marcottes et ses semences tirées de l’Amé- rique septentrionale , qui lèvent très-bien ; la 5€ par ses dra.. geons qu’elle pousse en abondance, et qu’on enlève au prin- temps pour les mettre dans des pots qu’on plonge dans une couche abritée pour faciliter leur reprise; la 6€ par les mar- cottes et les boutures. Les premieres s’enracinent aisément et peuvent être sevrées ou levées l’année suivante. Les boutures n’ont pas le même succès ; la 7° se propage par les marcottes,qui s’enracinent assez facilement ; la 8 est de serre chaude. Elle n’est point délicate , et pourroit même passer dans la serre tem— pérée. Us. Les deux premieres espèces , sur-tout la seconde , for- ment des buissons agréables à voir et qui contribuent à la di- ® versité des jardins. Leurs feuilles sont aromatiques et d’une LES AMENTACÉES. 407 odeur agréable, On fait infuser celles de la premiére et on en prend l’infusion en guise de thé ; mais leur odeur trop forte porte à la tête. Les fruits de l’individu femelle de la seconde et de sa variété étant couverts d’une matiere résineuse , les habi- tans de l'Amérique sept. en tirent une espèce de cire avec la- quelle ils s’éclairent. J’en ai tiré aussi, mais le produit n’a pas été considérable , car de deux onces de graines je n’ai pu avoir qu’un peu plus d’un demi-gros de cire verdâtre , fort inflam- mable, Les espèces 5, 6 et 7 ont un assez joli feuillage pour être re- marquées parmi les plantes d’orangerie. La 5° peut se conduire en boule comme un myrte, {Il. Fleurs monoïques. Bouleau , Bouillard , Betula. Aune , Alnus. €hatons à sexes distincts , imbricés d’écailles 3-fides , ou à trois parties. FI. mâle : Ecaille triflore. Cal. à 4 parties. 4 étam. Fem. : Ecaille biflore. Cal. o. 1 ovaire. 2 styles. 2 stigm. Une semerice rapprochée de sa voisine sous.la même écaille. x, Bouleaux proprement dits. Chatons femelles cylindriques. Semences membraneusesen leurs bords. | * ». BoucEau commun, B. alba. Arbre élevé de 40 à 5o pieds dans les heux favorables ; ar- brisseau dans d’autres. Ecorce lisse , satinée , blanche. Feuilles alt., pét. , deltoïdes , pointues , dentées en scie, glabres ; les ra- meaux flexibles. Chatons mäles grêles et pendans. Les fem. plus gros. Lieu... Ind. 5. FE en juillet. Variété à branches pendantes , betula pendula. Variété à feuilles panachées. 406 CHASSE XV, ORDRE 1Ve 2. Bout rau à feuilles de peuplier , 8. populifolia, K. K. Feuilles deltoides , acuminées , avec une pointe longue, iné- galement dentées, tres-glabres ainsi que leurs pétioles. Les lobes des écailles latérales des chatons obronds. nee L'Amérique sept. ©. F1. id. % 5. B. à canot, B. nigra. B. lanulosa, Micaaux ? Arbre plus éleyé que le précédent. Feuilles plus larges , ov.- vhomboïdales , doublement et inégalement dentées , pointues , pubescentes en-dessous , entières à leur base. Les écailles des _ chatons velues , ciliées ; leurs divisions linéaires et égales. Lieu. Le Canada , la Virginie. 2. FI. id. #4. B. à papier, B. papyracea, M. K. An etiam B. saccha- * rifera ? Feuilles ov., acuminées, presqu’également dentées ; les veines velues en-dessous ; les pétioles glabres. Chatons femelles cylin- driques, dont les écailles ont leurs lobes latéraux tres-courts , presque ronds et non divergens. Cette espèce est tres-remar- quable par son écorce blanche, qui se detache par lambeaux. Lieu. 1” Amérique Fephe b.Fl.en jan. * J’indique ici une espèce que Cels m’a envoyée sous le nom de B. palusins. Elle a beaucoup de rapports avec celle-ci. Ses feuilles sont formées de même, mais SE “entièrement gla- bres. Les DER sont rougeälres et par semes de points blancs. Elles sont , de même que celles de la quatrième , couvertes en- dessous de points jaunâtres et brillans vus à la loupe. #5. B. merisier, B. lenta. B. carpinifolia , ErRE.. : Feuilles oblongues , un peu en cœur à leur base, acuminées, doublement dentées ; les pétioles courts. Ed des chatons algues et entières. Les feuilles ont quelque rapport avec celles du merisier. Ses bourgeons et son écorce ont un goût et une. odeur agréables. Lieu. Id. 5.F1... #6. B. élevé, B. hi EH. K., Wien. Feuilles ovales, pointues, de à ; les pétioles pubescens , plus longs que les pe Les div. des écailles des chatons obrondes. Lieu. Id. 5,F1. en mar, LES AMENTACÉES. 409 L’espece B. excelsa canadensis, WaANGEw“ , dont les feuilles sont étroites, tres-entières , inégalement dentées et glabres, est l'espèce daurica de Wizp.; les écailles des chatons sont ciliées. Lieu. L'Amérique sept. *7. B. nan, B. nana. Arbuste de 2 pieds au plus , dont les feuilles sont trés-petites, orbiculaires , crénelées , pét., un peu fermes, et lisses en-des- sus. Chatons droits , sol. , sessiles. Lieu. Les montagnes , le Nord, 5. Fl.en mai. * 6. B. à feuilles de marceau , 2. pumila. Arbrisseau de 6 à 7 pieds. Feuilles alt, , presque sessiles, ova- les-arrondies, crénelées, glabres en. dessus, blanchätres et pu- bescentes en-dessous. Chatons mâles plus courts que les fe- melles , dont la pointe des écailles est dentée. Rameaux pubes- cens. | Lieu. L'Amérique sept. b. F1. en avril. L'espèce B. glandulosa de Micuaux a des rapports aux pré= cédentes. Ses rameaux sont dentés ponciués et glabres. Ses feuilles sont en coin à leur base , ou elles n’ont pas de dents. |, 2. Aunes, Ce genre, réuni à celui du bouleau par Linné et Jussieu, er a élé sépare par Tournefort , Willdenow et Desfontaines. Chatons femelles ovales. Semences nues. #9. Aux à feuilles oblongues, B. oblongata , Bouleau de Constantinople. Feuilles ovales , obtuses , glutineuses. Les aisselles des veines inf. nues. Lieu. L'Europe mérid. +. F1. en juillet. Variété à feuilles elliptiques. #10. À. commun, Z. a/nus. Arbre élevé dans les terres humides, Tige tres-droite. Port pyramidal. Ecorce lisse. Feuilles presque rondes , obtuses , 410 CLASSE XV, ORDRE IVe. eéchancrées à leur sommet, glabres, glutineuses. Chatons petits. Les aisselles des veines velues. | Lieu... .Ind. 5.Fl. id. * Variété à feuilles découpées, presque pinnatifides. Autre variété à feuilles de chêne. Lieu. La France occidentale. 2 * 17. Aune à feuilles dentées en ecie, B. serrulata, H. K. B. al. nus serrulata, Micu. B. rugosa, Duroy,Wancuen., EHRKH Feuilles presqu’ovales , pointues , dentées.en scie. Les veines et leurs aisselles velues en-dessous. Stipules ovales , obtuses. Lieu. La Pensylvanie. ». FI... ; * 12. À. blanchâtre, Z. incana. | Arbrisseau à écorce cendrée. Feuilles ovales, élliptiques , pointues, planes, à dents anguleuses et dentelées , blanchätres et un peu cotonneuses en-dessous. Stipules lancéolées. Les ais- selles des veines nues. Lieu. Les montagnes. 5. FI. en juin. Variété à feuilles et pétioles verts des deux côtés. 13. À. à feuilles crispées, B. crispa, H. K. B. alnus undulaia, WircLp. Feuilles ovales, pointues, presqu’ondulées. Les veines de des- sous velues ; leurs aisselles nues. Stipules obrondes , ovales, Lieu. La baie d'Hudson. ». FI... 14. BouLEau ou aune du Japon, Betula japonica, Win. Feuilles ovales , acuminées aux deux bouts , dentées en scie, pubescentes. _ Lieu. Le Japon. b. . Cult. Pleine terre. Tous les bouleaux et aunes sont rustiques , et croissent dans tous les terrains, même dans les sois crayeux el tres-secs ; mais leur végétation , leur force et leur hauteur sont toujours à raison des terres et des situations. Les bouleaux aiment les bons sols gras et un peu frais. Les aunes se plaisent, dans les aquatiques.(’est dans ces endroits qu’ils parviennent tous . deux à leur hauteur naturelle ; au lieu que dans les terrains secs , les espèces les plus élevées ne deviennent que des arbris- seaux. Cependant j’ai des aunes communs dans un sol blanc et tout-à-fait crayeux, qui s’élévent en pyramide , mais avec plus LES AMENTACÉES. 4TT de lenteur ou moins de promptitude que ceux des endroits hu= mides. Ils sy multiplient en abondance par leurs graines. On propage les bouleaux et les aunes par leurs semences , par leurs rejetons , par les marcottes , par la greffe et même par les bou- tures. On se sert plus ordinairement des premieres , les indivi- dus qui en proviennent étant beaucoup plus beaux. On sème les graines en plate-bande composée de terre franche et douce, maintenue fraiche et à l’ombre ou à l’exposition du levant.Quand les graines sont bonnes, elles lèvent au bout d’un mois , et on les laisse dans le semis jusqu’à l’automne suivant , ou celui de l’année d’apres, siles jeunes plants ne sont pas assez forts pour qu’on les plante en pépinière. Au bout de 2 à 3 ans ils peu- vent être plantés à demeure. Il ne faut pas épargner leurs se- mences , parce qu'il y en a une tres-grande quantité de fausses ; celles du bouleau et de l’aune communs doivent être semées aussitôt qu’elles sont recueillies. Les boutures ne s’enracinent pas aisément. Le bouleau nain vient mieux dans la terre de bruyère que dans les sols ordinaires , où il languit souvent et se charge de lichen. L’espece 5 est plus délicate que les autres, ou plutôt moins rustique. Elle a besoin de quelques couvertures en hiver , sur- tout dans sa jeunesse et dans le nord de la France. Quand on veut former des bois d’aune et de bouleau, on ne se donne pas ordinairement la peine de les semer ; on arrache dans les bois les rejetons qui poussent au piedetà l’entour des cepees, ou les jeunes plants venus naturellement de graines. Mais je puis assurer que l’on jouira beaucoup plus tôt par le se- mis , sil est fait dans une terre convenable. Ces arbres seront faits au sol , et s’éléveront beaucoup plus vite que les rejetons pris dans les bois. Les billettes qu’on fait venir de Hollande ou du département du Nord, sontégalement bonnes, parce qu’elles _ sont de l’année , et n’ont qu’un pied de hauteur. On les met en pépinière avant de les planter à demeure. Les especes étrangères se greffent aisément sur les espèces communes. Us. Les bouleaux ét les aupes communs forment une grande partie des bois taillis , er : ou frais. Les seconds poussant avec plus de force que les pre- alement dans les lieux humides 412 CLASSE XV», ORDRE IY. muers, sont d’un grand rapport, parce qu’on Îles coupe plus souvent que d’autres arbres. L’écorce du bouleau estincorruptible. Ses feuilles sont amères et détersives ; elles teignent en jaune par la décoction. La li queur qui coule de son tronc est acide et agréable. C’est le der— fier arbre qu’on trouve au pole. On fait, dit-on, en Amérique une sorte de sucre de la liqueur que l’on tire par incision d’une espèce de bouleau , et du papier de l’écorce d’une autre ou de la même. Ces propriétés ne nous sont pas bien connues, et sont peu avérées. Le bois de l’aune est tres-léger. Les tourneurs l’emploient beaucoup. Comme il ne pourrit pas dans l’eau ,on s’en sert, comme de celui du chêne , à faire des pilotis. Son écorce teint les cuirs en noir ; elle remplace la noix de galle. Les bestiaux et les chevaux broutent rarement l’aune. K Les bouleaux étrangers sont cultivés dans les jardins par cu- viosité. Les uns , comme les , 5et6, sont des arbres élevés. Les” et & sont des arbrisseaux dont le feuillage est remarquable. Parmi les aunes la variété à feuilles découpées est la plus agréa= ble. Comme ces arbres se feuillent de bonne heure, et que leur feuillage est d’un vert qui se distingue par sa variété, 1l fait un bon effet au printemps, sur-tout près des eaux. Charme, Carpinus. Chatons à sexes distincts , lâchement imbricés d’écailtes r-flores. Fleur mâle : Ecaille ovale, sans calice , couvrant 6 à 10 étam. ou plus, a anthères velues à leur sommet. Fem.: Ecaille lanc., velue. Un ovaire denticulé à son sommet. 2 styles. 2 stigm. Caps. osseuse , r-sperme , striée, embrassant à moitié la base d’une écaille agrandie et scarieuse. * 1, CHARME commun, C. betulus Arbre assez élevé, mais dont le tronc n’acquiert jamais un grand diamètre. Ecorce unie , blanchâtre. Cime tres-feuillée. Feuilles alt. , pét., ovales, pointues , plissées à chaque nervure, LES AMENTACÉES. | 413 glabtes , inégalement dentées. Chatons mâles, solitaires | avant la feuillaison. Les Fem. en grappes foliacées et läches, Lieu. ... Ind. ». F1. en mars-=mai. Var. 1. À feuilles panachees. * 2. À feuilles oblongues , incisces , dentées en scie, H, K. Obs. Cette variété, que je cultive, devroit être nommée ainsi + C. betulus heterophylla. An €. quercifolia , H. P. ? Ses feuilles sont de deux sortes sur les mêmes branches , mais point sur les jeunes rameaux. Parmi ceux-ci les uns portent des feuilles semblables à celles du charme commun , et sont tou— jours plus forts et plus longs que les autres ; ceux-ci sont garnis de feuilles plus rapprochées, plus petites, oblongues, fortement incisées et dentées en scie , les dents fort pointues ; elles imitent beaucoup celles de certains chênes. * 2. C. du Levant , C. orientalis , Lam. , Wir. Arbrisseau qui ne s’éleve guère qu’à 18 et 20 pieds. Trone noueux. Ecorce d’un gris brun. Port diffus par le grand nombre de rameaux. Feuilles petites , ovales , en cœur , dentées, non plissées , d’un vert sombre et terne. L’écaille qui accompagne le fruit est dilatée ; anguleuse et dentée. Lieu. Le Levant. 5. FI... * 5. C. à fruit de houblon, C. ostrya, Lix., Mirrer. Ostrya vulgaris, Wir. ,PERSOON. Cet arbre n’ayant pas encore fructifié dans mon jardin, a, selon Lamarck , l’aspect du charme commun. Ses feuilles , se lon cet auteur , sont moins plissées , ovales , pointues ; bordées de dents aiguës et inégales ; ses pétioles courts et un peu velus. Les fruits sont des capsules aplaties , de forme ovale , disposées autour d’un axe commun , et imitant le cône du houblon. Lieu. L'Italie. FI. en mai. 4.C. de Virginie , C. virginiana, Lam. , H. K. Ostrya virei- nica , VWizzD., PERSOON. Cette espece ne se distingue de la précédente que par ses feuil- les plus grandes, lancéolées , acuminées , et par les grappes de ses fruits, qui sont beaucoup plus longues. Lieu, La Virgime. A | A j 414 CLASSE XV, ORDRE I Ve Ces deux dernières espèces ont été distraites de ce genre par Willdenow et Persoon , qui en ont fait un nouveau sous le nom d’ostrya, à cause des capsules, qui sont imbricées, renflées et monospermes à la base. Cult. Pleine terre. Excepté la seconde, qui, dans sa jeunesse et dans les pays sept. , est un peu sensible au froid qui frappe ses pousses nouvelles , les autres sont très-rustiques et croissent dans tous les terrains, mais avec plus ou moins de promptitude, relativement au sol. Les charmes s’élèvent avec rapidité dans les bonnes terres ; ils languiïssent pendant long-temps dans les mauvaises, mais à la fin ils prennent le dessus, et y forment de bons bois. On ne se donne pas ordinairement la peine de semer le charme commun ; quand on en a besoin pour des palissades, ou pour le planter en bois, on en arrache aupres des vieilles souches , ou l’on prend quelques brins venus naturellement de semences. Cependant la meilleure voie est celle des semis; à ter- rain égal le charme obtenu de cette manière fera toujours plus de progres que celui d’arrachis ; sa tige sera plus droite et plus vigoureuse. Quand on prend ce parti, ses graines doivent être semées aussitôt après leur maturité, dans une terre douce, franche , bien ameublie , et un peu à l’ombre. Sa culture doit être celle de l’orme dans sa jeunesse, excepté qu’il faut le semer moins dru, parce que les graines sont généralement meilleures. On plantera les jeunes charmes en pépinière dans l’automne de la seconde année de leur semis , et à demeure vers la 3€ ou la 4° année. Quand les plantations qu’on doit en faire sont à l’abri des bestiaux , je préfererois, au sortir de leur senus , de les planter aussitôt dans la place où ils doivent rester ; ils croi- troient encore beaucoup plus vite. Les autres espèces doivent être multipliées et conduites de même. Cependant, comme la seconde est sensible aux gelées, il vaut mieux la semer en terrine ou en petites caisses , pour lui faire passer les deux premiers hivers à couvert. Ce charme de- mande un terrain plus chaud et moins fort que les autres, et une situation plus abritée. On peut aussi les multiplier toutes par les marcottes. Us. On connoît celui des charmulles auxquelles le ciseau LES AMENTACÉES. 415 donne toutes les formes qu’on desire. Cet arbre s’y prête faci- lement par le nombre de ses rameaux , et par la facilité de sa transplantation. Son bois est dur et blanc. II est fréquemment em- ployé dansles arts. C’est aussi un des meilleurs pour le chauffage. Le charme de Virginie forme un bel arbre plus élevé que les autres. Hêtre , Fagus. Chaton monoïque , dont les fleurs femelles sont inférieures et en petit nombre, et les mäles supérieures. F1. mâle : Cal. cam- panulé , 5-fide. 12 étam. et plus. Fem.: Cal. à 4 dents, hé- rissé. 1 à 3 ovaires. 1 style à chacun. Stigmate en forme de pinceau. Caps. ovales , coriaces , hérissées de pointes molles, à une loge, 4 valves et à une à 3 semences oblongues , tri- angulaires , contenant une amande huileuse. 1. Hèrre commun, F. sylvatica. Grand et bel arbre, droit , tres-élevé , tres-branchu. Ecorce unie et d’un blanc cendré. Rameaux pendans dans leur jeunesse. Feuilles alt. , ovales, pointues , legerement dentées, à nervures latérales , paralleles , velues sur leurs bords , lisses , luisantes et d’un beau vert en-dessus. Fleurs vers les extrémilés des rameaux. Le fruitse nomme faînre. Lieu. ... Ind. b.Fl. en avril et mai. * Var. 1. A feuilles pourpres, F. purpurea. Les feuilles sont d’un rouge cerise dans leur jeunesse ; elles se changent ensuite en un pourpre noir, et vers l'automne elles prennent la nuance de vert canard. Le tissu cellulaire qui se trouve sous son épiderme est d’un rouge pourpre. * 2. À feuilles d’un vert cuivreux, F. ænea , N. * 3. A feuilles incisées, en forme de crête, F. cristata. * 4. A feuilles de ceterach , F. asplenifolia , Hortul. J’ai vu cette dern’ère variété chez M, de Cubieres , à Ver- sailles. Plusieurs feuilles étoient en effet presque pinnatifides, et d’autres simplement incisées. Elle pourroit fort bien n’être qu’accidentelle. * 5. A branches et rameaux pendans, F. pendula. A16 CLASSE XV, ORDRE 1Ÿ Cette variélé existe en Normandie: Elle forme un arbré de la grosseur et de la hauteur de nos plus beaux hètres ; ses branches et ses rameaux se dirigent vers la terre, ébañné ceux du saule pleureur. C? est M. de Matte tbney- Lucas qui m’en a donné la connoissance, et de sa complaisance que je tiens quelques jeunes pieds de cet arbre, Elle est aussi cul tivée chez M. Wiegers, à Malines, ainsi que la variété du hêtre commun à feuilles panachees. * 6. A feuilles panachées: 2. Hèrre ferrugineux, VAR Jérrugineà , H. K. Feuilles ovales, oblongues , bordées de dents pointüés et dis= tanies, acuminées , cotonneuses en et n’est jamais piqué par les vers. Cyprès, Cupressus. Monoïque. F1. mâle: Chaton ovale, imbricé de 50 écailles en+ viron , opposées , peltées à leur sommet , à { étam et anthe- res sessiles. Fem. : Cône obrond, à 8 à 10 écailles opp. , pel= tées. Plusieurs ovaires tres-petits. Style nul. Stigmaie cylin- drique , fistuleux, ouvert à son sommet. Noix anguleuse, petite , monosperme, a. CyprÈs commun, C. sempervirens. Far. * 1. Cypres pyramidal. * 2. Cypres horizontal , €. horysontalis. Le cyprès pyramidal est un ärbre d’un port droit et régulier; dont les branches et les rameaux droitset serrés forment la pyra+ mide. Ecorce brune. Feuilles tres-petiles ; opp. , imbricées sur  rangs , tres-serrées , vertes et glabres. . pot ; £ros comme une noix , terminaux. Le cyprès horizontal ne differe de celui-ci que par son port, Ses branches et ses rameaux sont ouverts , et ne forment pas une pyramide aussi régulière. Lieu. La Grèce. b.FI. en mai. Toujours vert. * 2. C. pendant ou glauque, C. pendula , r'Hérir., H. K, C: glauca, Lam. C. lusitanica , Mirver. Arbrisseau de 15 pieds environ, dont la tige est droite , et les branches ainsi que les rameaux pendans. Feuilles petites , ai- guës , opposées sur les vieux rameaux, imbricées sur 4 rangs, sur les jeunes qui en sont extrêmement couverts, d’un vert glau que. Cônes arrondis, de la grosseur d’une noisette. Lieu. Les environs de Goa , actuellement le Portugal. b. F1. Toujours vert. * 3. C. à feuilles de thuya, C. thyoïdes. Cédre blanc es _ Thuya- cyprès, LES CONIFÈRES 449 Ce cypres ne forme dans nos climats qu’un arbrisseau peu élevé, dont les branches s’étendent assez horizontalement , et sont ordinairement tortues et diffuses. Les ramifications oppo= sées sont aplaties comme celles des thuya , mais non dispo sées sur un même plan ; elles sont tournées en différens sens, Feuilles petites , aiguës, opp., imbricées , très -remarqua- bles par une glande assez grosse et claire , situce sur leur dos, d’un vert bleuâtre. Variété à feuilles plus grandes , dont les vieilles sont un peu ouvertes , dont les rameaux sont plus forts et plus alongés , et dont la couleur des feuilles est d’un vert jaunâtre. L'arbre dans cette variété forme un buisson touffu, et point lâche comme le précédent, et les glandes des feuilles manquent dans la plupart; il ne s’y trouve que ia fossette. Lieu. Le Canada, le Maryland. 5. FI. en avril etmai. Tou- jours vert. " * 4. C. à feuilles d’acacie , €. drsticha. Arbre fort gros et fort élevé dans son pays natal, qui a jus- qu’à 10 pieds de diamètre et 90 de hauteur. Rameaux nom breux, couverts de feuilles linéaires , pointues , rapprochées , ouvertes et distiques, d’un vert agréable ; elles ont l’aspect des feuilles aïlées. Lieu. L’Amérique sept. D.FI. en mai. Variété à feuilles resserrées contre les rameaux, et ceux-ci plus droits. # 5. C. à feuilles de genévrier , €. juniperoïdes. Feuilles opposées en croix, linéaires , subulées , lâches et ouvertes. Rameaux nombreux , un peu läches, imbricés de feuilles courtes à leur base. Cette espece a un port pyramidal. Ses rameaux et même ses branches sont droites. Elle est d’une belle verdure. Lieu. Le Cap. 5. F1... Toujours vert. Cult. Excepté la derniere , toutes ces espèces de cyprès sont de pleine terre dans les pays du milieu et du sud de la France ; mas dans le nord, il n’y a guère que les espèces 3 et 4 qui peuvent en braver les luvers sans en être affectées. J’ai culiyé vw. 29 450 CLASSE XV, ORDRE V. pendant quelques années les deux cyprès communs. J’avois des individus qui avoient dix pieds de haut ; mais depuis l’hiver de 1798, non-seulement je les ai tous perdus, mais ni moi ni mes voisins n'avons pu conserver Ceux qui ont remplacé les premiers: Cependant si le climat que j’habite est généralement trop rigou- reux pour ces àârbres , il y a des pays sept. où leur position les rend susceptibles de les cultiver. L’indication que je donne sur leur sensibilité à nos froids n’a donc de rapport abselument di- rect qu'a mon canton particulier, et ne doit pas faire rejeter ces beaux arbres d’autres jardins du nord de la France. La seconde espèce peut être mise en pleine terre depuis le milieu de la France jusqu’à son midi ; mais dans les degrés de latitude septentrionale elle ne péut s’y maintenir sans être considérable ment endommagée dans les grands froids. Si on en plante ainsi quelques individus, il faut qu'ils soient forts et placés à une exposition abritée , et en avoir par prudeïñce d’autres en oran= gerie. J’en ai perdu un qui avoit 8 pieds de haut dans l’hiver de 1794, quoiqu'il ait été en caisse, non dans une serre, mais dans un endroit bien fermé et couvert. La 5° espece est d’oran- gerie. Tous les cyprès se multiplient par leurs graines , par les marcottes et par les boutures. La premiere voie est la meilleure pour avoir de beaux arbres. On sème les graines dans une terre douce et franche , dans de petites caisses ou des terrines, au printemps. Quand elles sont bonnes, elles ne tardent pas à lever, et lorsqu'elles ont 3 pouces environ de hauteur , on repique lès jeunes plants dans de petits pots qu’on place à l'ombre, et qu’on rentre pendant l’hiver dans l’endroit le plus inutile des serres. Vers le mois d’avril on les en sortira pour mettre les pots dans la terre, où ils passeront tout l’été et l’automne. On les con- duira ainsi les années suivantes , en leur donnant de plus grands pots à mesure qu’ils en auront besoin , jusqu’à ce qu’ils aient environt 3 pieds de hauteur. Alors on pourra mettre en pleine terre les espèces 1 et 4. Quant au 3° cyprès, comme il est très rustique , on peut l’y mettre sans risque dés la seconde année. Celui-ci se multiplie tres-bien de boutures faites à la maniere des thuya du Canada. Le 4° se propage de marcottes. Miller dit qu’it vient de bouture ; je ne l'ai pas encore essayé. Plusieurs jardi= LES CONIFERES. ASt iiérs envoient pour V nue 5 le cèdre lycien , juniperus phæ nicea ou lycia , qui n’y a cependant aucun rapport. Us. Le 1° cyprès, sur-toul le pyramidal, est d'un effet infi- niment pittoresq ue. C’est de tous les arbres verts celui qui, dans les jardins où 1l croit sans dommage, peut offrir à l'imaginas tion et au sentimeni le plus d ioipressions. C'est principalement près des bâtimens et dans les lieux sombres qu'il est à son avan- tage. Quelles pensées ne donne-t-il pas lorsque, près d’un mo- nument , il rappelle dés regrets, ou quand une rose foible et tendre se penche sur sa pyramide ! Cet arbre immortel, em- blème de la tristesse, près des arbustes fleuris qui peignent la vie et le plaisir, présente le tableau de nos jours, et en nous en retraçant la vicissitude et la fin , 1l peut porter les amies sensibles à des sentimens généreux. La seconde espèce est remarquable par son port singulier, La 48 a un joli feuillage, mais elle le perd en automne, On dit qu’elle vient parfaitement dansles marais, que c’est même le lieu où la nature l’a placée. J ‘en ai mis un dans ces endroits , mais il n’y a rien fait, et a toujours langui. C’est un superbe arbre danses lieux où il se plait. Je crois qu'aupres des eaux vives il croîtroit beaucoup mieux. La 3° peut fournir les endroits vides du bos- quet d'hiver ; son feuillage glauque bleuâtre est assez rémar- quable. Lorsque ce cyprès est dans un sol qui lui convient, comme en pleine terre de bruyère, 1l prend alors un très-beau port et s’éleve en peu d’années. Il s’en trouve de cette beauté en Hollande. Le bois du premier est dur, brun et odorant. Ses fruits sont astringens. 6. C. colomnaire, C. columnaris, Hort. angl. #n C. australis, Prrsoon ? Si cette espèce cultivée en Angleterre est synonyme de celle indiquée par Persoon , ses rameaux sont tres-grèles. Ses feuilles sont linéaires , opposées en croix , comprimées, sillonnées d’un côté, épaisses et mucronées à leur sommet, Lieu. L’ile de Norfolk. », Culr. Orangerie, 452 CLASSE XV, ORDRE Ve Thuya, Thuya, Arbre de vie. Monoïque. FI. mâle : Chaton ovale, 6 écailles placées sur trois rangs , opp., obtuses, à 4 étain. à leur base. Anthères pres- que pédiculées. Fem. : Cône presqu’ovale , à longues écailles épaissies à leur sommet et conniventes. Sous chacune deux ovaires tres-peltits, à style très-court. Sligm. concave. Autant de capsules monospermes et aïlées. Y 1. TuuyA du Canada ou d'Occident, 77. occidentalis. “Arbre de 30 à 4o pieds. Tronc droit, tres-branchu et tres- rameux. Port régulier et pyramidal. Ecorce brunâtre et gercée dans sa vieillesse , rougeätre sur Îles jeunes rameaux, qui sont dâches et un peu pendans. Ramifications planes et alterness Feuilles opp., tubricées , très-serrées, petites, obtusément pointues , munies sur leur dos d’une glande claire et verte, très-glabres et d’un beau vert. Cônes lisses. Ecailles obtuses. Lieu. Le Canada, la Sibérie. D. FI. en mai. Toujours VER. * 9. T. de la Chine ou d'Orient , 7’. ortentalis. Cet arbre s’éleve moins en France que le précédent. Tronc droit. Port régulier , mais plus ouvert. Branches et rameaux montans. Ecorce brunâtre. Rameaux et ramifications plus planes et plus garnies encore que dans le premier , formant une sorte de long éventail. Feuilles id. , mais plus petites et plus nom- breuses ; point de glandes sur leur dos , tres-glabres , et d’un vert plus riant en éié que l’autre. Cônes rudes et grisâtres. Écailles aigues. Lieu. La Chine. ». FI. id. Toujours vert. Le premier a une odeur résineuse très-forte , mais agreable: Le second est à peine odorant. Cela vient vraisemblablement de l'absence des glandes. * 3, T. articulé , 2°. articulata, F1, at]. Cette espèce a une tige droite et rameuse , et une écorce d’un gris brun. Ses ramifications ne sont point planes comme celles des precédens , mais se dirigent en tous les sens ; cependant le rameau enlier présente une sorte d’éventail mal formé, Ces ra LES CONIFÉRES. 453 mifications sont distantes , les unes opposées, les autres alternes, aplaties ou tres - comprimées , couvertes d’espèces de feuilles adnées d’une articulation à l’autre et décurrentes , ce qui rend les jeunes rameaux striés ; elles se terminent chacune en une petite pointe serrée. Elles sont munies de glandes pareilles à celles des feuilles de la première espèce , et sont très-glabres et luisantes. La longueur de ces espèces de feuilles adnées donne aux rameaux un aspect articulé. Cethuya paroît avoir beaucoup de rapports avec le thuya aphylla , Lan. Lieu. L'Afrique. 2. Toujours vert. Cult. Les 2 premieres espèces sont de pleine terre. La pre- mere est tres-rustique , et n’est jamais affectée des plus grands froids. La seconde y est sensible ; et quand les hivers sont ri goureux , elle perd souvent une grande partie de ses branches , ce qui dégrade son port. Elles viennent dans presque tous les terrains , mais elles font les plus grands progres dans les terres franches , douces et d’un bon fond. La premiere, tres-rustique, pourroit être plantée sur les hauteurs ; mais la seconde demande les vallées et les abris. Elles se multiplient toutes deux par leurs graines. C’est même la seule voie ou du moins la meilleure pour propager la seconde. On les sème au printemps, en petites caisses ou terrine, dans une terre douce, franche et un peu légere, ex- posées à l’ombre ou au levant. Les jeunes ithuya ne tardent pas à paroitre, et on les laisse dans leur semis pour les mettre à cou- vert pendant l'hiver. Au moins d’avril on peat les repiquer en pépinière , mais 1l faut les couvrir pendant les 2 ou 3 hivers suivans. La 17€ espèce se muluplie si aisément de marcottes et de boutures faites à l'ombre en terre douce et dans tous les temps de l’année , qu'on ne se donne pas la peine de la semer. Ces deux arbres sont tres-vivaces. Si la transplantation arrête un peu. leur pousse, il est bien rare qu’elle influe sur leur existence. On transplante sur-tout le premier autant que l’on veut, et sans ris= que de le perdre. La 3€ est d’orangerie , et se multiplie par les marcottes. Sa terre doit être franche. Elle aime mieux l’ombre que le grand soleil. Elle ne demande que les soins ordinaires de cette serre, 4354 CLASSE XV, ORDRE Ve On peut aussi la propager de bouture , mais le succès n’en es pas certain. Us: Les thuya forment avec les sapins une des bases du bos= quet d’hiver ; mais leur jolie verdure rougit dans cette saison , et perd tout son éclat. Ils sont tous deux , mais particulierement le premier , tres-propres à former des abris et des palissades toujours vertes , qu’on tond au ciseau. On peut donner au pre- mier toutes les formes qu’on désire ; quand il est isolé, ilen prend naturellement une régulière et d’un bel aspect. C’est un des'ar- bres toujours verts les plus précieux pour les pays du nord. Se- lon Desfontaines et Broussonnet , c’est de l’espèce 3 qu’on tire celle résine connue sous le nom de sandaraque. 4. Tauya elégant, T. dolabrata, Lin. Suppl. Tauxs., Wizuo. Arbre tre ue , dont la cime est ample et étendue , et les rameaux alternes, comprimés , et couverts de feuilles imbricées sur trois rangs , ovales , obtuses , glabres, avec un sillon longi- tudinal ; concaves , bordées , et d’un blanc de neige en-dessous. Cdnes dont les écailles sont imbricées et scarieuses. Lieu. Le Japon. 5. Toujours vert. Cult. Orangerie. Cultivé en Europe. Cet arbre, selon Linné et d’autres auteurs, surpasse en beauté tous les arbres toujours verts. En effet, la blancheur pure et éclatante de la surface inférieure des feuilles qui s’oppose à la verdure de la supérieure , son port réguher et sa large cime , doivent offrir aux yeux l’aspect le plus singulier et le plus pitto- resque. 5. T. à feuilles de cyprès, 7°. cupressoides , Wir. Cette espèce a beaucoup de rapports avec le cyprès comraun; sa forme est aussi pyramidale et serrée. Ses feuilles sont oppo- sées, imbricées et appliquées comme celles de la sabine. Ses fruits sont des cônes tétragones comme ceux du cyprès. Sea rameaux sont un peu articulés. "ÿ … Lieu. beCap. D. 6.T. plissé, 7”. plicata, Hort. angl. Lieu. La Chine. b. 7. T. de Tartarie, T°. tartarica, Hort. an sl. Lieu. La Tartarie. D. ee LES CONIFERES 455 8, T. filiforme, T°. filiformis , Hort. angl. Lieu. La Tartarie. ». Ces 5 thuya sont cultivés en Angleterre, Pin , Pinus: Ecailles femelles intérieures, oblongues, en clou , dont le sommet est épaissi , inégal , anguleux et ombiliqué à l’exté- rieur. Pour Île reste, caractères du sapin. Chatons non soli- taires , mais réunis en grappe terminale. Cônes terminaux. 2 à 5 feuilles sortant de la même gaine. Obs. À moins d’avoir sous les yeux toutes les especes et vas riétés de pins , il n’est pas facile de les déterminer de maniere à ce qu’on ne s’y méprenne pas, et à ne pas augmenter la confusion qui règne dans ce genre, sur-tout à l’égard dés variétés. Les auteurs qui s’en sont occupés ne les ont pas distingués assez clairement. La plupart, plus cultivateurs que botanisies, ont eu moins en vue leurs différences spécifiques, que les moyens de tirer parti de cet arbre utile. Cependant il seroit tres essentiel d’avoir sur certaines variétés de ce genre, des caracieres différentiels assez saillans pour pouvoir les con- noitre, et cultiver celles qui présentent plus d'avantages réels, préférablement à d’autres. Si quelques auteurs ont trop mul- tiplié les espèces, Linné les a trop resserrées. On ne peut, par exemple , n’être pas surpris de voir réunies, dans son pinus sylvestris, deux especes absolument différentes, le pin d’Ecosse et le maritime. Ces deux pins se distinguent l’un de Pautre à la simple vue, et si l’on considere leurs feuilles et leurs ’cônes , il n’est pas possible de les confondre et de ne pas en consutuer deux espèces bien différentes. Je vais tâcher, en réunissant les auteurs , d'exposer le plus clairement qu’il me sera possible les sortes de pins dont ils ont parlé, après avoir comparé les descriptions qu’ils en ont données avec les espèces que je cultive, 456 CLASSE XV, ORDRE V. 1. Pin à deux feuilles. * 1. Pinsauvage , P. d’Ecosse , P. de Genève, P. sylestris ; Lis. P. rubra, Mizvuer. Ce pin est un des plus élevés. Sa hauteur cependant est relative aux climats sous lesquels il croît. Il paroïît que les pays froids et les montagnes lui sont à cet égard favorables. Sa tige est droite, garnie de beaucoup de branches fortes, et de rameaux un peu courts et tres-feuillés. Feuilles nombreuses, couvrant absolument les jeunes rameaux et ceux de deux à trois ans, courtes, assez larges, légerement torses, pointues et piquantes, de 15 à 23 lignes environ de longueur, d’un vert un peu blanchâtre, tirant sur celui d’œillet. Cônes petits, coniques, pointus, point lisses, solitaires, ou au nombre de 2 à 4 sur les jeunes rameaux, et souvent à leur sommet ; leurs écailles saillantes et à 4 côtes, un peu blanchôtres, Affiniiés. 2. P. de Tartarie, P. tartarica, Mixer. An pints hudsoniæ ? Feuilles plus courtes , plus larges , obtuses et glauques. Tres- pelits cônes. * 5. P. demontagne, Pinmugho, P. montana, Mivzer, H.K. P. sylvestris moniana ; Dunamer. Torchepin , Pin suffis. Cette espèce s'élève tres-droit. Elle s’élance comme le pin d'Ecosé; mais, du moins dans mon jardin, sa tige est moins vigoureuse, inoins grosse et moins branchue, Ses rameaux sont plus minces et moins feuillés. Ses feuilles sont d’un vert moins glauque , plus courtes ; elles n’ont guere plus de 18 li- gnes de longueur , plus étroites et moins piquanies. Quelques- unes sont au nombre de trois dans chaque gaine; mais celte cir- constance est rare. Les écailles des cônes sont obtuses et les se- mences un peu plus grosses que celles de l’espèce premitre. Les chatons sont arrondis et les cônes oviformes. LES CONIFÈRES. 457 * 4. P. à feuilles divergentes , P. divaricata , Huosox , H. K. P. banksiana, Lamserr, Wizzp. Cônes tortus, recourbés. Lieu. La baie d'Hudson. 5.P. d'Haguenau , Duxamet. : Cônes menus , terminés en pointe. 6. P. de Riga , P. de Russie. Ces deux derniers pins ne sont pas assez distincts pour en constituer même des variétés. Ce sont des pins d’Ecosse aux- quels le sol, la situation et le climat ont pu donner quelques nuances différentes. Le pin de Riga leur doit ainsi sa force ; son élévation et sa perpendicularité. Lieu. L'Europe et l'Amérique , sur les montagnes comnie sur les plaines , dans le midi comme dans le nord. 5.FI. en mai. | 7. PB. nain, P. pumilio , LamserrT, Wicro. P. sylvesiris mugho, Bauuix. Feuilles courtes , serrées contre les rameaux. Cônes ovales , courts , peuts , obtus , sessiles et droits dans leur jeunesse. Cul- tive en Angleterre. 8. P. pinastre , grand pin maritime , P. sylvestris, Lin., Mizzer. P. martiima, H.K. P. maritima major, Duxaw. Ce pin est tout-à-fait différent de celui d’Ecosse et de ses va- riétes. Il s’élève assez haut , mais rarement tres-droit. Lorsqu’il est jeune , 1l est régulier et très-feuillé ; lorsqu’il avance en âge , ses branches s’alongent ainsi que sesrameaux ; ils prennent tous deux une direction horizontale et même pendante. Sa tige se courbe alors ; ses branches sont entierement nues jusqu’à leur sommet , et l’arbre presente dans cet état une forme peu avan- tageuse. Ses feuilles forment au sommet des rameaux des houp- pes assez bien garnies. Elles sont quelquefois au nombre de trois dans chaque gaine , longues de 4 pouces et demi et d’un beau vert. Les cônes sont gros , luisans , et ont 5 à 7 pouces de lon- gueur. Leurs écailles sont pyramidales , et leurs semences assez grosses , ovales et noirätres. Ses cônes tiennent forlement aux rameaux, 490 CLASSE XV, ORDRE +. Affinités. 9. Peut Prv maritime, Pinsot. P. maritima minor, D'uxamez. Cette variété ne differe de l’espèce que par ses feuilles qui sont un peu moins longues, et par ses cônes moins gros. #10. P. maritime de Mathiole , P. maritima altera, Dunamez. P. pinaster, H. K. P. sydvestris, Lin. Ce pin a beaucoup de rapports au grand pin maritime, et en a aussi avec le pin d'Écosse. Il s’éleve tres-droit, et forme un plus bel arbreque l’espece 2. Sesbranches deviennent aussinues, ais se soutiennent mieux ; elles ne sont feuillées qu’à leur som- met. Ses feuilles n’ont guëere plus que la moitié de la largeur de celles du grand pin maritime ; elles ont environ 4 pouces de longueur, et sont rudes au toucher , sur-tout en passant le doigt sur leurs bords de la pointe à la base. Les cônes sont moins gros que ceux de l’espece 2, mais plus que ceux du pin d'Écosse ; ils sont oblongs , coniques et amincis à leur base. #11. P. à trochet. P. racemosa, DunAMEL. Selon Duhamel, cette espèce doit être dans la section des pins à trois feuilles. Cependant ses neveux Fougeroux de Bon- daroy et de Blaveau en font une simple variété du grand pin maritime. N'ayant pas encore vu sa fructification, je n'ai pu décider le doute. Ce pin ne diffère des précédens que par la dis= position de ses cônes qui sont rassemblés en grand nombre, souvent au nombre de 20, au bout des branches où ils for- ment de gros bouquets. # 12. P. de Corse, P. lariccero. Cette variété a des rapports avec le grand pin maritime et celui d'Ecosse. Elle forme un arbre très-droit, d’un beau port, régulier, dont les branches sont un peu nues, mais feuillées jusque sur le bois de 4 ans. Ses feuilles sont de la même forme et longueur que celles du pin maritime. Je n'ai pu encore obser= ver ses cônes. Celte espèce ou variété est tres-droite el d’un beau port. Lieu. L'espèce et les premières variétés dans la France mérid.. La douzième en Corse. D. FI. 1d. Toujours vert. LES CONIFERES. 459 35. P. résineux , 2. resinosa , H. K. Cônes ovales, coniques, arrondis à leur base, solitaires, plus courts de moitié que les feuilles. Ecailles obtuses. Lieu. L’Amériq. sept b. F1. id. Toujours vert. Cette espèce d’Aiton pourroit être une variété du pin maritime. #14. P. d'Alep , P, alepensis, H. K., Miver. P. de Jérusalem, DunameL. | Arbre de moyenne grandeur , en forme de haut buisson, garui de branches depuis sa base. Feuilles longues, tres-etroites, d’un vert obscur. Cônes ovales , coniques , arrondis à leur base, un peu plus courts que les feuilles. Ecailles obtuses. Ses se- mences sonf plus courtes, mais de la même forme que celles du pin maritime , auquel il me paroït que cette espece a assez dé rapports. Lieu. Le Levant, la Syrie. 5 . FI. id. Toujours vert. #15. P. culüivé, P. pignier ou pignon, P. pinea, Lin. P. sativa , C. B. Cet arbre a une cime large, étendue et le port d’un pommier. Jusqu'à l’âge de 2 ou 3 ans , ses feuilles sont solitaires, courtes et glauques. Plus avancé en âge, elles deviennent géminées, aussi longues que celles de Pespèce 2 et aussi vertes. Les ra- meaux en sont bien garnis. Cônes ovales, obtus, plus longs que les feuilles. Graines dures , contenant une amande triangu- laire, de 8 à 10 lignes de longueur, douce et bonne à manger. Cet arbre a moins de résine que les autres. Lieu. L'Europe mernid. ©. FI. id. Toujours vert. * 16. P. de Virginie, P. de Jersey, P. inops , H. K. P. virgi- niana , MILLER. Ce pin s’éleve peu et lentement. Son tronc est souvent tortæ et son port fort irréguher. Ses feuilles sont trés-courtes, roides , aiguës et vertes. Ses cônes, coniques , arrondis à leur base, quel quefois étranglés dans leur milieu, ne sont guere plus longs que les feuilles et sont solitaires. Ecailles pointues. Lieu. L/ Amérique sept. b. F1, id. Toujours vert. 17. P. de Romanie, P. romaniæ. Feuilles longuement engaïnées, d'un vert foncé , longues, droites et fermes, plus larges que celles des espèces connues. 460 CLASSE XV, ORDRE V. Cet arbre est rustique et paroît devoir prendre une grande élé Vation. Lieu, Le Levant. D. 19. Pin colombaire , P. columbaria. Feuilles tres-menues, droites, d’un vert glauque. Les ra- meaux droits et grêles , couverts dans leur jeunesse d’une efllo- rescence glauque. Cet arbre est d’un joli aspect. Lieu.... b. Orangerie. 10. P. de la Nouvelle-Hollande, P. australis, N. Feuilles assez longues, droites, d’un vert brillant. Rameaux droits , légerement pubescens et rougeätres à leur sommet. Lieu. La Nouvelle-Hollande. 5. Orangerie. Ces 3 espèces sont cultivées chez M. Deguyencourt, qui m’a communiqué ces indications. 20. P. de Chine, P. massoniana , LAmserr, Wir. Arbre élevé, dont les feuilles tres-menues ont 3 à 4 pouces de longueur, canaliculées, rudes en leurs bords, Leurs gaines découpées en filamens. Châtons mâles, pédiculés. La crête des anthères réniforme , dentée et lacérée. Lieu. La Chine. 5. 2. Pin à trois feuilles, #21. P, d’encens , P.1æda, Lin. Cet arbre paroïît devoir s'élever à une grande hautenr. Son tronc est droit , son écorce lisse dans la jeunesse des rameaux et de la tige. Ses feuilles sont longues, tres-étroites , menues et vertes. Ses cônes sont longs , ovales , coniques et lâches ; leurs écailles hérissées. ; 22. P. rude, P. rigida , Mirzer, H.K. P. de Virginie, Du- HAMEL , n° 15. Arbre fort élevé, dont les feuilles sont longues et menues , et les cônes rassemblés autour des rameaux. Leurs écailles sont hérissées, et ils sont aussi longs que ceux du grand pin mari time. 23. P. à deux à trois feuilles , P. variabilis, H. K. P. echi- nata, MiLuer ? LES CONIFÈRES 461 Si cette variété d’Aiton n’est fondée que sur cette circons- tance, elle est si légère et si incertaine qu’elle ne peut être admise. Parmi les pins à deux feuilles et à trois feuilles , on trouve sou- vent des gaînes qui dans les premiers en contiennent trois ; et dans les seconds seulement deux. 24. P. à queue de renard , P. alopecuroïdes , H. K. Ce pin ne differe des précédens que par des feuilles plus nome breuses , plus rapprochées , et principalement plus ouvertes et rudes. Les pins de cette section sont appelés pins rouges. Duha- mel les a placés dans les pins à deux feuilles. Lieu. L” Amériq. sept. b.FIL. id. Toujours vert. Na! P. de marais, P. palustris , H. K., Mizzer, Dunawer, n° 18. | Arbre de 25 à 50 pieds , dont l’aspect est remarquable. Ses feuilles sont très-nombreuses , longues de plus d’un pied épaisses, rassemblées au sommet des rameaux , ordinairement unilatérales et d’un beau vert. Ses rameaux sont hérissés de sti- pules , et ses cônes presque cylindriques et hérissés, Lieu. Les marais de la Caroline et de la Géorgie. 5. Tou- jours vert. Affinités. # 26. P. tardif. P. serotina , Wizzo., Micnaux. An etiam P. lutea , Hort. angl. ? Feuilles longues , ternées. Chatons mâles, ovales : oblongss jaunes, réunis et presque droits ; les écailles des cônes ou- verteset d’un violet glauque. Cônes ovales, globuleux, mucronés. Lieu. Les marais de la Caroline et de la Pensylvanie. ». Cultivée en Angleterre. 27. P. à longues feuilles , P. Zongifolia, LamsBrrT. Arbre droit , tres-élevé. Feuilles menues, grêles, striées en dessous , avec une nervure| saillante , et leurs bords fine- ment dentés en scie et rudes au toucher, de la longueur de celles du pain de marais ; les gaines alongées ; les stipules tres-entie- res et trés-caduques, Crête des antheres convexes, presque en- ticres. 462 CLASSE XV, ORDRE ŸV. Lieu. Les montagnes des Indes orientales. #5. Cultivé en Angleterre. 20. Pin de la Cahfornie , P. californiæ. Feuilles longues de 8 à 10 pouces, à longue gaine, tress nombreuses , très-rapprochées, d’un beau vert. Zieu. La Cahformie. b . Orangerie. Il est à remarquer que dans celte section de pins , les cônes sont toujours plus ou moins hérissés d’écailles élevées, rudes ou piquantes. C’est sans doute par cette raison que Miller a fait une autre espèce fondée sur des cônes encore plus hérissés , ét * qu'il a nommée P. echinata. 3. Pin à cingfeuilles. * 39. P. de Sibérie. Alviez du Briançonnais. Pin cembro, P. cembra , Lix., H. K., Dunamez, n9 20. P, sylvestris montana tertia , ToURN. | Arbre tres-droit , dont les branches sont montantes et les rameaux courts et vigoureux. Feuilles un peu plus longues que ceiles de l’espèece suivante , un peu moins menues , vertes d’un côté, blanches de l’autre, point du tout rudes au toucher. Cônes plus gros que ceux du pin suivant et moins longs. Leurs écailles serrées. Leurs semences assez grosses, Donne à man- ger , et revêtues d’une écorce brune. Ce pin a un beau portet une verdure agréable. Miller fait une différence de cette espece croissanten Sibérie; et de la même habitant les montagnes de la Suisse et du Brian- connais. Il dit que les cônes de l’indigène du nord sont plus gros, et qu'il vienttres-difficilement en Angleterre. Lieu. La Sibérie , la Suisse, les plus hautes montagnes du Briançconnais. b. F1. id. Toujours vert. * 50. P. blanc du Canada, Pin de Weymouth, P. strobus, Lin., EH. K., Miczer, DUHAMEL, n° 10, Cet arbre est un des plus droits et des plus élevés. Il s’en trouve en Amérique qui ont jusqu’à 100 pieds de hauteur. Son écorce est lisse et verdâtre ; ses branches étalées et nues lorsque l'arbre est avancé en âge. Ses feuilles viennent en touile au bout LES CONIFERES, 463 de ses branches ; elles sont menues, longues de 3 à 4 pouces, un peu rudes aù toucher , d’un vert léger , avec une pelite raie blanche , et se renouvellent tous lés ans au printemps. Cônes cylindriques , plus longs que les feuilles, pédonculés. Ecailles minces et lâches. Lieu. L'Amérique sept. ».FI. en avril, Toujours vert. 5r. P. occidental, P. occidentalis | Swarrz , LAMBERT, Wizi. | Lieu. Les montagnes de l'Espagne. 5. An culla? Cet arbre a des rapports aux précédens. Ses feuilles sont plus longues , plus roides que celles du pin de Weÿmouth, et ses cônes sont moins longs. Il paroît ne former qu’une variété inter- médiaire entre les deux précédens. Culr. L'espèce 1't et ses variétés sont tres-rusliques , et crois- sent dans presque tous les terrains. Fortement enracinés, leurs tiges fortes bravent les plus grands vents sans perdre aucune de leurs branches. La huitième est moins rustique dans sa jeunesse ; elle n’est pas tout-à-fait insensible aux grands froids, lors même qu’elle a acquis de la hauteur. Elle a le défaut de se mal enraciner, c’est-à-dire de ne faire des racines que d’un seul côté, ce qui l’expose, joint à un feuillage épais et lourd, à être souvent renversée par le vent, ou à être penchée sur le côté, comme la plupart des pommiers, On préviendroit ce- pendant cet enracinement défectueux , en plantant ses graines dans l’endroit où l'arbre doit rester. Ses variétés sont presque aussi rustiques que la première espèce. Elles s’elevent toutes fort droit, et je puis assurer , d’après l’ouragan que nous avons essuyé à la fin de l’année 1800, qu’elles résistentaux plus grands vents sans dommage. Elles viennent tres-bien dans les sols ar- gileux. Le pin cultivé est un arbre délicat dans sa jeunesse et sujet à périr par les fortes gelées, lorsqu'il est même assez avancé en âge. J’en ai perdu un qui avoit 8 à 9 pieds de hauteur, par le froid de 1788. Ce pin exige donc un bon abri dans les pays septentrionaux , un bon fond de terre et une exposition méridienne. Le pin d’Alep n° 14 n’est pas plus rustique. La 16° espèce ne craint mi le froid mi le vent; mais son port etson accroissement très-lent la rendent peu utile. AÂ64 CLASSE XV, ORDRE Vs Tous les pins à trois feuilles sont assez délicats lorsqu'ils sont jeunes, dans le nord de la France, quoiqu’ils soient indigènes dans le Canada et l'Amérique septentrionale. Peut-être lorsqu'ils ont pris de la hauteur et de la force le sont-ils moins; mais je n’en ai pu élever un seul dans le climat que j’habite. Les fortes gelées les ont mutilés, et ils ont peu survécu à leur atteinte. J’en avois cependant de 5 à 6 pieds. Parmi ces pins, celui des marais est de tous le plus sensible au froid et le plus difficile à cultiver. Croissant dans les marais d’un pays plus chaud que le nôtre, 1l ne peut se conserver qu’en oran- gerie dans nos froides contrées, et croître que dans le terreau de bruyere. On regrette qu’il ne puisse être cultivé en pleine terre; son épaus et long feuillage, son port pittoresque va- rieroient avantageusement les jardins. Ses affinités ne sont pas plus rustiques, sur-tout la 27°, qui doit être au moins de serre tempérée, en considérant son pays originaire. Le pin deSibérie et celui de Weimouih sont tres-rustiques. Le premier a un ac- croissement très-lent. Ce n’est qu’au bout de quelques années qu’il commence à élever sa tige droite, garnie de ses branches montantes tres-feuillées. [1 vient bien dans les terres franches etaux expositions du nord. Le pin de Weimouth croît ra- pidement et s'élève en peu de temps à une grande hauteur dans les terres argileuses. Il se refuse aux sols trop légers et sablonneux, et aux situations trop exposées aux vents de mer. De tous les pins, le premier et le dernier sont ceux qui con- viennent le mieux aux pays septentrionaux de la France; ce sont aussi ceux qui réunissent le plus d'avantages et les plus utiles. Une tige tres-droite et extrémement élevée, un beau feuillage, un bon bois, aussi durable que celui du chène, un accroissement plus prompt que ce dermier , toutes ces circonstances doivent en— gager à leur culture. Le premier sur-tout, indifférent sur le ter- rain , bravant toutes les expositions , excellent pour les mâtures , reuuissant tous les autres produits des pins, aisé à croïtre , à mul- tipher et à transplanter , est spécialement l’arbre qui doit cou-- vrir nos terrains incultes, et sur-tout les vallons maritimes des dunes où les ports de mer voisins trouveroient un jour les bois et le goudron nécessaires aux vaisseaux.J’ai exposé ce vœu dans LES CONIFÈRES. 465 mes mémoires sur l’agriculture du Boulonnais, et je ne cesserai de le répéter, parce que j'en crois l’exécution facile et le résultat infiniment utile. | Tous les pins se multiplient par leurs graines. Au commen- cement du printemps on cueille leurs cônes avant que le soleil les ait fait ouvrir. On les étend sur des toile: ou par terre, dans des endroits où le soleil se fait le plus sentir, mais à Pabri des oiseaux. La chaleur ouvre en peu de jours leurs écailles, et les graines en sortent d’elles-mêmes ou en secouantle- cônes. Quand an en a ra:uassé la quantité que lon croitsuflisante , on lesseme dans des plates-bandes ou dans des caisses de 7 à 8 pouces de pro- fondeur sur une dimension indéterminée Soit qu’on veuille en faire un bois, soit qu'on destine ces arbres "à des plantations moins étendues , je pense que c’est la ineilleure et la plus sûre mauivre de faire ce semis. On peut ,ilest vrai, pour l’établisse- ment d’un bois, semer la graine des pins à la volée avec de l’a- voine au printemps. Les semences léveront de mêine;, etles herbes n’étoufferont pas les jeunes pins qui prendront par la suite le dessus. Mais en employant ce moyen , les arbres se trouvent à des distances inégales, ou trop drus , ou trop écartés; et les oïseaux, friands des graines qui lèvent, peuvent en détruire une tres- grande partie, et même tout le semis. Les caisses ou les plates bandes doivent être exposées à l’est ; il vaut mieux qu’elles soient à l’ombre que dans un lieu trop découvert. Leur terre doit être franche, et si elle étoit trop forte, on la rendra plus légère en y mêlant du sable. Les terres fumées et lesterreauxne sont pas favorables aux arbres résineux. Les semences levent au bout d’un mois , six semaines et plus ; il y en a même qui ne paroissent que l’année suivante. Ainsi il faut prendre patience, et ne pas bouleverser le semis ou l’abandonner aux hérbes si l'on ne voit pas lever des pins dans l’année. Les arbres levés peu- vent rester dans leur semis pendant deux ans ; si cependant ils étoient trop drus, il faudroit, au mois de mars ou d’avril de la seconde aunée , enlever ceux qui se nuiroïent réciproquement , et les repiquer en pépinière aussitôt après leur arrachis. Au prin- temps de la troisième année , les pins qui auront alors 3 à 4 ans seront plantés dans la place où ils doivent rester. Quoique les VI. 30 466 CLASSE XV, ORDRE Ve. espècesrustiquesreprennentsärement à latransplantation, même à la hauteur de 5 à 4 pieds , néanmoins la reprise, à l’âge de 3 à { ans et lorsqu'ils n’ont qu’un pied de haut, est encore plus certaine, et les arbres croissent plus vite et deviennent plus vigoureux. J’ai planté plusieurs pins et sapins qui avoient 6 à 7 ans, et ils ont tous tres-bien repris; mais ceux que j'ai mis de leur semis à leur place fixe sont actuellement les plus beaux. Soit qu’on sème les pins en caisses ou en planches, ils doivent être aussitôt couverts de filets. Ce soin est indispen- sable pour garanür les graines des oiseaux qui n’en laisseroient aucune, sur-tout lorsque les jeunes pins lèvent, et portent avec eux l’enveloppe de la semence. Les graines des espèces délicates se sement en pots, en ter- rines, ou en caisses, suivant la quantité qu’on en a, et pour hâter leur germination,on peut mettre les vases dans une couche de chaleur modérée et ombragée. Malgré ce véhicule, plu- sieurs graines ne leèveront pas dans la même année, mais pa- roîtront l’année suivante. Dans ce cas on garantira le semis de la gelée pendant l’hiver. Ces pins seront repiqués chacun : dans un pot en avril et portés à l’ombre pour reprendre. La 25° espèce ne peut passer en pleine terre dans le nord de la France; les 14 et 15° ne sauroient y être plantées que lors- qu'elles ont environ 3 pieds de hauteur et dans un heu abritc. Les pins à 5 feuilles ne sont point délicats dans leur jeu- messe; mais ceux à 3 feuilles sont tres-sensibles au froid dans leur jeunesse et même dans leur adolescence. Il est prudent de ne les planter en plein air que lorsqu'ils seront vigoureux. Excepté les pins qui ont été élevés en pot, dont la plan- tation en pleine terre peut se faire dans tous les temps, les autres se transplantent en avril. Cette saison est la plus favo— rable à la reprise de tous les arbres résineux. Plusieurs repren- nent fort bien à racines nues, tels que les espèces 1 et ses variétés, la seconde variété du pin maritime et le 30°. Cepen- dant, quand on les plante à 2 à 3 pieds de haut , 1l est plus sûr de les enlever, s’1l est possible , avec une motte ; ils souf- frent moins, et quelques-uns même poussent ensuite comme s'ils n’avoient pas subi cette opération. LES CONIFÈRES. 467 Si l’on vouloit faire un bois de pins, ce scroient particu= liërement l’espèce premiere et ses variétés , la seconde va riété du pin maritime et sa quatrième , et l’espece 30° qu’il faudroit préférablement employer : ce sont ceux qui s'élèvent le plus ; mais, comme je l’ai ditau commencement de cet article, le pin d’Ecosse est le meilleur de tous , parce qu’il est à tous égards le plus rustique. Les deux variétés du pin maritime sont aussi tres-belles, mais 1l leur faut plus d’abri. Le 30° formeroit un tres-beau bois dans les vallées et les bons fonds ; mais il ne conviendroit ni sur les hauteurs , n1 dans les sols trop chauds, sablonneux ou crayeux où il languit. Les landes de Bordeaux sont couvertes de pins maritimes ; mais cetle es- pece, qui croît très-bien dans les sables de ces pays, ne réus- siroit pas du tout dans le nord de la France, parce qu’elle n’est pas tres-rustique el qu’elle s’enracine toujours mal. D'ailleurs, ce pin n’est jamais bien droit, et son utilité se- roit inférieure à celle des espèces indiquées ci-dessus. Il existe une erreur trèes-préjudiciable relativement à l’élague- ment des pins et des sapins qu’il est essentiel de détruire. Plusieurs personnes pensent qu'il en est de ces arbres comme de l’orme ou du frêne qu’on élague pour les faire élever. C’est tout le con- traire.Plus on élaguera les pins etles sapins, moins ils s’éleveront, et si l’on conünuoit à couper leurs branches de maniere à en former des houssoirs , leur sommet finiroit par périr. J’ai des sapins qui ont 15 pieds environ de hauteur , et qui ont encore leurs premières branches étalées sur la terre. Ils poussent tous les ans avec une grande vigueur ; leurs jets terminaux ont souvent 1 pied et demi à 2 pieds. Ces arbres n’ont donc besoin d’aucun retranchement pour élever leur tige ; mais l’élaguement est sou- vent indispensable dans les plantations pour pouvoir y pé- nétrer. On ne peut guère le commencer que lorsque l’arbre a 20 pieds. Alors on retranchera l’étage le plus bas. À mesure que l’arbre croîtra, et chaque année ou tous les deux ans, on en coupera un autre, mais jamais deux à la fois ; et quand l’arbre sera assez élevé et élagué pour pouvoir passer dessous, et ne pouvoir atteindre avec la main l’étage inférieur , on le laissera pousser à sa volonté, sans lui retraucher par la suite que les 466 CLASSE XVs ORDRE Ve branches mortes inférieures ou presque usées. L’élaguement se pratique avec moins de préjudice en septembre ou octobre, parce que c’est le temps où 1l découle moins de suc résineux. Us. La plupart des pins sont d’une utilité précieuse , par la perpendicularité de leurs tiges, par la bonne qualité de leur bois, et par la résine qu’on en tire. L’espece 1'e paroît être celle qui fournit les mâtures qui sont apportées du Nord dans les ports de France et d'Angleterre, sous le nom de pin de Riga, qui vraisemblablement n’est que le pin d’Ecosse plus élevé. Cette sorte de pin croît dans les montagnes de l'Ukraine, et se trans- porte au port de Riga, sur la mer Baltique , où les Européens vont la chercher. Les Anglais emploient aussi pour leurs mâts le même pin, qui vient en Écosse. Il est probable que ce que les menuisiers nomment sapin rouge est aussi les planches faites avec ce pin. Cependant il est à présumer que d’autres especes le fournissent pareïllement , et que ce qui rend le bois qu’on nomme sapin rouge si résineux et si durable , est la vieillesse de l’arbre. Un ingénieur des ponts et chaussées , qui avoitété chargé destravaux du Simplon dans les Alpes, m’a assuré que les mélèzes qu’on avoit abattus pour construire des ponts, et qui avoient peut-être plus d’un siècle , avoient le bois sem- blable à celui qu’on emploie sous le nom de sapin rouge, et étoient autant remplis de résine. Ces arbres languissent dans les montagnes pendant long-temps dans leur jeunesse , ou ne pous- sent pas aussi rapidement que ceux plantés dans les fonds ; leur résine par conséquent s’accumule ; et comme leur végétation est toujours lente et qu’ils ne s’élevent qu'avec les années , leur bois prend nécessairement une forte consistance , et devient d’autant plus rouge par la succession continuelle de la résine que l'arbre vieillit. Les mâtures des Américains se font avec les espèces à trois feuilles ou pin rouge du Canada, et avec celui de Weymouth, que sa grande élévation et sa tige droite rendent propre à cet emploi. Ce n’est pas qu’on ne puisse tirer aussi des mâtures des sapins ; mais il paroît qu’elles ne valent pas celles du Nord que le pin de Riga fournit. Tous les pins donnent plus ou moins de résine. On en tire beaucoup, par incision, du pin maritime des landes de Bordeaux LES CONIFÈRES. 459 dans le cours de l’été , et lorsque l’arbre a 15 à 20 ans. Cette re- sine, aussitôt qu’elle est sortie de l’arbre , se nomme galipot et barras. On en obüent ensuite le brai liquide ou goudron , la poix , et une térébenthine ainsi que son essence , par la disuil- lation. La meilleure cependant est celle du mélèze et du sapin commun. Outre les matières que quelques espèces de pin four nissent , toutes forment de bonnes planches employées en me- nuiserie et en charpenterie, Le bois de ces arbres brûle tres-bien, fais fait peu de charbon. Les habitans des lieux où ces arbres croissent naturellement et forment des forêts , les emploient à toutes sortes d'usages,et s’éclairent avec leur résine apres en avoir fait des Le Les pins ajoutent beaucoup à la variété des jardins. Leur ver- dure persistante couronne les bosquets d'hiver. Moins animée que celle dont la nature se pare au printemps , elle nous en re- irace du moins le souvenir ; les frimats quelquefois la décorent, etsanuance sombre asouvent des attraits pour les ames sensibles. Les. confiseurs font des dragées avec les graines du pin 15; qu’on nomme pignons. Meélèze , Larix. Caractère du sapin. Cônes épars le long des branchesetaxillaires. Plusieurs feuilles sortant a un même point d'insertion ou fas- ciculees. Obs. Ce genre fait partie du suivant dans Jussieu ; j'ai cru entrer dans ses intentions en l’en séparant, et en me sr ainsi aUx noms reçus. *1. MÉLèzE commun ou blanc, Z. communis. Aibre tres-élevé et tres-droit, formant une pyramide regu- lière. Branches et rameaux tres-nombreux, horizontaux, pen- * dans lorsque l’arbre acquiert de la hauteur et dont la partie su périeure est ordinairement dirigée vers le ciel. Feuilles courtes, fasciculées , molles, un peu obtuses , glabres et d’un vert ten- dre. Petits cônes violeis dans la floraison , terminés par un petit toupel de feuilles et dont les bractees sont saïllantes. Lieu. La Suisse, l’Allem.,la Sibérie. + . Fi. en mars et avril, 470 CLASSE XV, ORDRE Ve Cet arbre croît sous le cercle polaire; mais il yest si rabougri, qu'il n’a pas plus de 3 à 6 pieds de hauteur. Miller en fait une variéte distincte , sous le nom de mélèze de Sibérie. I dit qu’il ne résiste pas aux grandsfroids en Angleterre. En effet, quoique les gelées de cette contrée polaire soient beaucoup plus fortes que celles de nos hivers les plus rigoureux, les plantes s’y conser- vent parce qu’elles sont couvertes absolument de neige pendant les deux tiers de l’année. Rarement, dans les pays maritimes de la France, il tombe assez de ce météore pour abriter les plus pe- tits ‘arbustes. Aussi les plantes étrangères y sont-elles souvent - la victime des froids ordinaires qui les frappentimmédiatement. Il n’en est pas de même dans les pays voisins des hautes mon- tagnes, ou sous une latitude plus septentrionale ; les végétaux, par le moyen de cette couverture épaisse, bravent les mêmes froids qui causent aux surfaces nues tant de désastres. Dans le semis que l’on fait du méleze commun , il en naît irés-souvent une variété qui , dans ses premières années, ne se distingue pas de l’espece ; mais lorsqu’elle à atteint environ 8 à 10 pieds de hauteur, sa tige se courbe en différens endroits, son sommet prend une direciion presque horizontale , et ses bran- ches sont tres-pendantes. Cependant, à mesure que l’arbre s’e- lève et grossit, la partie ‘coudée du sommet se relève ; mais la pousse nouvelle et celle de l’année précédente se courbent tou- jours, On seroïit porté à croire que cette variéié est l’espèce sui- vante d’Aiton , si les bractées des cônes étoient couvertes par leurs écailles, comme l'indique cet auteur. Celles de cette va- riété sont aussi saillantes que celles du méleze commun. 2. MéLéze à branches pendantes, ZL. pendula, H. K. Méleze noir d'Amérique. Cet arbre a la tige moins droite que le précédent. Ses bran- ches , au lieu d’être horizontales, pendent de tous côtés. Les écailles des cônes couvrent leurs bractées. Lieu. L'Amérique sept. b . F1. en mai. * 3. M. toujours vert, cedre du Liban, Z. cedrus. Arbre qui, dans son pays originaire , est d’une hauteur et d’une grosseur considérables. I] s’élargit à proportion qu’il s’é- lève , de manière que le diamètre de son port est presque tou= LES CONIFÈRES. 47T jours à-peu-pres égal à sa hauteur , lorsqu'il se trouve dans un lieu tres-ouvert. Il ressemble beaucoup au meleze. La disposi- tion de ses feuilles est la même ; elles sont seulement un peu plus courtes , plus roides et pointues. Ses jeunes rameaux en sont plus garnis. Ses cônes sont assez gros, ovales-oblongs, obtus, gris , unis et sans aspérites : ils ressemblent beaucoup à ceux du sapin baumier. Lieu. Le Levant. 5. FI. en mai. Toujours vert. 4. M. de l'Amérique, L. americana, Micnaux. Epinette rouge des Canadiens. Feuilles plus courtes que celles du méleze commun. Cônes petits , ovales , presque globuleux , dont les écailles sont peu nombreuses. Lieu. La baie d’ Hudson, Ja Phnsate b. Cultivé au Mu- seu m. . Cette espèce est vraisemblablement celle nommee en Angle- terre microcarpa. Cult. Pour les deux premieres especes et la 4°, celle des pins d’Ecosse et maritime , ainsi que la maniere de les multiplier. Ces mélèzes sont tres-rustiques , et viennent dans presque tous les terrains. La façon de les conduire et de les ébrancher est la même que celle des pins et des sapins. Ils sont tres-vivaces ; on peut les planter à racines nues quoiqu’élevés. J’en ai trans- planté plusieurs qui avoient 8 à 10 pieds , et même un qui en avoit 15, sans qu'ils aient langui. L’indifférence de ces ar- bres sur le terrain est telle, que le plus bel individu que j'aie est dans le plus mauvais sol. C’est une terre forte, glaiseuse, tenace, propre à faire des poteries , au-dessous de laquelle est la marne blanche. La premiere espece se multiphie aussi facilement de mar- colies. Le cèdre du Liban est délicat dans sa jeunesse , et périt, même dans un âge plus avaneé , par les froids extraordinaires. J’en ai perdu un dans l'hiver de 1789 qui avoit 10 pieds de haut. Dans les pays septentrionaux , il faut planter cet arbre à l’abri des vents du sud et de l’est , et l’on ne peut le mettre en pleine terre qu’à l’âge de 5 à 6 ans au moins. Avant cette époque , il 472 | CLASSE XV, ORDRE V. doit être cultivé en pot, pour pouvoir le mettre à couvert pen- dant l’hiver. On le sèmera en pots ou en terrines remplies de terre franche, un peu sablonneuse. Les jeunes cèdres pourront y rester deux ans, au bout duquel temÿs on les lèvera en motte . pour les mettre chacun séparément dans un pot , et ils y reste- ront jusqu’à ce qu’on juge qu'ils-sont assez forts pour les plan- ter à demeure. Cette transplantation est relative au climat et à la position qu’en habite Le dde du Liban croît beaucoup mieux et plus vite dans les meuviis terrains, crétacés et tenaces que dans les bons fonds , ainsi que je l’ai dit du méleze. Le semis des mélezes doit être fait à loinbre , ou à l’exposi- tion du levant. Il ne faut que quelques heures d’un soleil trop ardent pour faire périr tous ces jeunes arbres. Us. Le méleze commun est un des plus beaux arbres à cause de sa forme réguliere et de la douceur de sa verdure ; aussi fait- il un effet remarquable ie est placé à son avantage. Il aime les abris , et ne résiste sue aux vents de mer auxquels il se trouve absolument exposé. Le cèdre du Liban a un port majestueux; il n’est jamais mieux qu'isolé. On doit l’éloigner des plantations pour mieux jouir de son effet et Jui laisser prendre sa forme naturelle, qui seratou- jours plus avantageuse que celle que l’art pourroit lui donner. 11 doit avoir autour de lui 30 à 40 pieds de vide. Il ya, dit Duhamel, des mélezes qui ont le bois rouge et d’autres qui l’ont blanc. Il est assez vraisemblable que la rou- geur du bois a la même cause que celle des épicia, dont cette couleur annonce la caducitié. Le bois du mélèze est générale- ment blanc. Il est employe aux mêmes nsages que celui des pins et des sapins. Les menuisiers , qui s’en servent sous le nom de sapin, le préferent à ce dernier. Le mélèze fournit une bonne térébenthine, appelée dans le commerce térébenthine' de Venise. Elle est recommandée comme balsamique et diurétique , dans les maladies des reins et de la vessie. On en compose aussi des emplâtres, et elle entre dans les vernis. Un arbre peut en donner 7 à 8 livres par an. Les mélezes des Alpes se couvrent au printemps , dans le temps de leur plus forie végétation, de pets grains blancs que le LES CONIFÈRES. 473 soleil dissipe bientôt lorsqu'on ne les recueille pas. Ces grains sont d’une saveur douce et fade ; c’est ce qu’on nomme inanne de Briançon inférieure en qualité à la vraie manne de Calabre, dont on fait en médecine un fréquent usage, et quicoule de plusieurs espèces de frêne. Sapin, Æbres. Monoïque. F1. mâle: Ecailles nombreuses, en chaton, arrangees en spirale , imbricées sur un axe commun, courtes , quel- quefois dilatées et réfléchies à leur sommet, et portant à leur base deux antheres oblongues , uniloculanes, adnées aux écailles , inférieurement distinctes et libres , supérieurement réunies. F1. femelle : Ecailles nombreuses, reunies sur un axe , couvertes en-dehors d’une autre écaille dorsale , co- lorée , pointue, ayant à sa base 2 pisiils et 2 glandes en forme de stigmate. À la maturation des fruits, les écailles agrandies forment un cône ovale ou oblong, imbricé en spirale. Les unes couvrent 2 capsules osseuses, chacune contenant une semence ailée; les autres sont stériles. L’embryon a un pé- risperme blanc , une radicule descendante et des lobes pal- mes. Feuilles solitaires. 1. Feuilles pectinées. * 1. Sarix blanc, S. commun, S. à feuilles dif, Æ. alba. Pis nus picea, Lin., H. K. 4. taxifolia, Drsr. Lambert, dans sa monographie des pins , a donné ce dernier nom à une autre espèce de sapin qui se trouve sur les rivages de l’Ameé- rique septentrionale orientale. Aibre très-élevé , d’un port droit , régulier et pyramidal. Branches et rameaux toujours horizontaux , disposés comme ceux de tous les pins et des especes de ce genre, par verticilleet étage. Feuilles situées des deux côtés des rameaux, en forme de peigne, solitaires , planes , échancrées à leur sommet, vertes en-dessus, blanches et argentées en-dessous. Cônes assez petits, solitaires et droits ; leurs écailles obtuses et serrées ; les capsules assez grosses. Lieu. Les montagnes. b. FI. en mai. Toujours vert. 47A CLASSE XV, ORDRE V. *2. SAPIN baumier, S. à odeur de baume de Giléad ; 4. bal- samea. Pinus balsamea, Lix., H. K. Cet arbre a le même port que le précédent , mais il s’éleve moins haut.Ses branches et ses rameaux sont plusnombreux.Ses feuilles disposées aussi en peigne sont en plus grande quantité et couvrent en outre le dessus des rameaux. Ses cônes, deux fois plus gros, ressemblent à ceux du cedre du Liban, et sont droits, d’une couleur grise noirâtre , sans aspérités. Leurs écailles acu- minées et réfléchies dans le temps de la floraison , sont ensuile serrées les unes contre les autres. Lieu. La Virginie. b. FI. en mai. Toujours vert. * 3. S. du Canada, sapinette, 4. canadensis. Pinus canadensis, Lin. 4. americana , Mirrer. Hemlocke spruce fir tree. Arbre élevé, d’un port moins régulier que celui des précé- dens. Les branches, plus longues et plus montantes, n’ont pas la roideur des autres sapins. Les feuilles sont plus courtes , plus étroites , pointues , disposées en peigne , mais moins réguliere- ment ; elles sont presque membraneuses. Les cônes sont ovales, petits, de la longueur environ des feuilles. Lieu. 1’ Amérique sept. ». FI. en mai. Toujours vert. 2. Feuilles couvrant les rameaux. # 4. S. épicia de Norwege , À. picea. Pinus abies , Lix. , H. K. - Norway spruce fir iree. . Arbre trés-élevé et droit, Branches et rameaux disposés en étages et verticillés , pendans lorsque l’arbre est avancé en âge. Feuilles obtusément tétragones ( plusieurs ne le sont presque pas), nombreuses , éparses, plus longues que celles des es- pèces suivantes , droites, pointues , piquantes , couvrant tout le dessus des rameaux qu’elles laissent presque nus en-dessous , verles sur leur surface. Cônes cylindriques, pendans , dont les écailles sont légèrement lacérées en leurs bords et échancrées à leur sommet: ils ont 5 pouces environ de longueur. Lieu. Le nord de l’Europe. 5 . F1. en avril. Toujours vert. # 5. $. épicia blanc, S. d'Amérique , À. americana. À. cana- LES CONIFÈRES. 475 densis, Miruer. Pinus alba, H. K., Guzzi. JWhie spruce Jir tree. Newfoundland spruce Jir tree. Arbre aussi droit et aussi élevé que le précédent dans les bonnes terres. Branches et rameaux disposés de même. Feuilles tétragones , vertes sur les angles , glauques dans les intervalles , éparses , tres-nombreuses , un peu courbées en faux , couvrant tout le dessus des rameaux qui sont presques nus en-dessous , blanchâires dans leur jeunesse , obtuses à leur sommet. Cônes cylindriques , pendans , de deux pouces et demi environ de lon- gueur., Cette espece a une verdure glauque. Lieu. L’Amérique sept. 5. Fl. en mai et juin. Toujours vert. *6.S. épicia noir , À. nigra. Pinus nigra, M. K. Pinus ma- r'ana , GŒRTN. , GMELIN. À. mariana , Mirrer. Black spruce fir tree. 6 Cet épicia s’éleve, du moins en France et en Angieterre , beaucoup moins que les précédens. Il n’a pas atteint plus de G à 7 pieds de haut, qu’il se charge d’une quantité de cônes qui arrêtent son accroissement. Branches et rameaux disposés de même. Feuilles tétragones, vertes sur les angles, glauques dans les intervalles, éparses , tres-nombreuses, presque droites ou ires-peu courbées , couvrant presqu’également la surface des rameaux, plus courtes et plus grosses que celles de l’espece pré- cédente, obtuses à leur sommet. Cônes cylindriques, oblongs , pendans , longs de 15 à 18 lignes. Lieu. L’Amérique sept. 5. FI. en mai. Toujours vert. Oës. La nuance glauque que l’on remarque dans les especes 5 et 6 est formée par de trés-petits points résineux, blancs, trés-rapprochés. On connoit encore quelques variétés de la 4° qui ne diffe- rent guére de l’espece , et quelques espèces étrangères qui y ont aussi des rapports , ainsi qu’à la sapinette. 7.5. d'Amboine , 4. dammara. Pinus dammara , LAMBERT. Pinus abies, Loureiro. Cochinch. dammara alba, Ruwpx. Arbre qui a le port du sapin blanc ou à feuilles d’if, dont le tronc est simple , cylindrique , glabre , et les rameaux feuillés , tétragones et glabres, Feuilles opposées en croix , portées sur de 4706 CLASSE XV, ORDRE Y. courts pétioles, lancéolées-elliptiques , obtuses, trés-entieres, coriaces , tres-glabres , luisantes , striées de plusieurs nervures parallèles. Cônes ovales ; les écailles obtuses , sans pointe, bordées à leur sommet et en-dessus. Semences elliptiques , comprimées , sillonnées , échancrées à leur sommet, garnies d’un cote d’une aile arrondie en coin. Lieu. L’ile d'Amboine, la Chine. b. Cultivé en Angleterre. Culi. Les sapins sont des arbres tres-rustiques qui bravent les plus grands froids, et croissent dans la plupart des sols et à beaucoup d’expositions. Ils font cependant des progrès plussen- sibles dans les terres douces et franches , où ils s’élevent avec force et promptitude. Les vents de mer paroissent leur être contraires lorsqu'ils en reçoivent l'impulsion immédiate. Il ar- rive quelquefois que les gelées du printemps grillent les jeunes pousses du premier trop prompt à ouvrir ses boutons, mais il ne tarde pas à réparer ces pertes, et si son sommet périt , il en élève ordinairenient un autre dans l’année. Les espèces 2 et 6 sont sujettes à languir ou à ne croître qu'avec lenteur , lorsqu’elles ont atteint une certaine élévation, à cause de la quantité prodigieuse de cônes dont elles se cou- vrent, qui empêcaent nécessairement leur élévation. On y re- médiera en Otani leurs fruits aussitot qu'ils paroissent. J’observe cependant que cette cause qui ralentit leur accroissement ne peut être que secondaire. Il en est de cette circonslance comme de l’état où l’on met les arbres fruitiers lorsqu'ils ne portent pas. On dirivue leur seve trop aboudanie en leur retranchant quel- ques racines ou en formant sur les principales branches des an- neaux circulaires, où la sève, forcée de s'arrêter, reflue sur les rameaux fructiferes; or les oblige ainsi de donner un autre cours à leurs sucs el ils frncüfient. En général, tout arbre fleurit ou donne des fruits lorsque d’une végétation trop abondante on le fait passer à une sorte d’état de langueur.Le nombre considérable de cônes dont ces especes se chargent est'sans doute un obstacle à leur accroissement ; mais l'expérience m’a prouvé, du moins dans mon jardin , que cette quantité est toujours relative à la constitution actuelle de l’arbre. Il ne s’agiroit donc que de l’em- pêcher de languir pour diminuer sa fructification et augmenter LES CONITÈRES 477 son accroissement. Je crois pouvoir assurer que la principale cause qui fait languir ces arbres vient de la plantation, J'ai des individus de ces deux espèces qui se couvrent de cônes et ne s’élevent pas, et d’autres qui n’en portent qu’en pelite quan tité, et qui croissent en hauteur. Les premiers ont été plantés lorsqu'ils avoient un pied et demi à deux pieds de haut ; les au- tres out été ou semés en place , ou plantés lorsqu'ils n’avoient pas plus de 4 à 5 pouces , c’est-à-dire deux ans apres la germi- nation des graines. Îl est certain que plus jeunes on plantera les arbres résineux, plus ilscroîtront, et plus long-temps ils se main- tiendront dans une bonne végétation. Quand on peut sans dan- ger les semer dans l’endroit où ils doivent rester , le succès en sera encore plus certain. | Tous lessapins se multiplient par leurs graines semées et con- duites selon la maniere indiquée pour les pins rustiques. Leur culture et leur ébranchement sont aussi les mêmes. Ce dernier doit être fait avec encore plus de circonspection. Le sapin 1r° espèce et l’épicia 4 peuvent être plantés presque à racines nues , lorsqu'ils n’ont pas plus de 5 à 4 pieds de hau- teur. L’épicia paroît être moins susceptible à la transplantation que le sapin proprement dit ; 1l est en général plus vivace. On le multiplie facilement de marcottes et de boutures faitesau com- mencement du printemps. Lorsque cette saison n’est pas trop sèche, elles réussissent en grande partie. C’est le moyen le plus expéditif pour avoir beaucoup de ces arbres , qui ARBRE aussi beaux que ceux de semis. Les sapins se plaisent dans les lieux un peu ombragés , à l’ex-, position du nord , et dans les terres d’un bon fond. Les épicia sont plus indifférens sur le sol et l’exposition , et sont en gé- néral plus rustiques. Quand on veut faire des bois de sapins et d’épicia , on en sème les graines comme celles des pins, avec de l’avoine. Quoi- que les bestiaux ne broutent pas ordinairement ces arbres , il n’est pas moins essentiel de les en préserver , parce qu’en arra- chant l’herbe , ils enlèveroient en même temps les jeunes sa- pins. D’ailleurs , l'herbe abrite le semis , et ne lui fait aucun tort. » # #78 CLASSE XV, ORDRE V. L'espèce 7 est au moins de serre tempérée. Cet arbre, par son feuillage , est bien différent des autres : peut-être pourroit-on en faire un genre distinct. | Us. Les sapins proprement dits fournissent seule la térében- thine. Les épicia n’en donnent que très-peu ; mais il en exsude . de la poix jaune tant qu’ils subsistent. La térébenthine coule liquide des sapins ; la poix se fige en larmes sur les épicia. La poix noire est un mélange de celle qui sort des é Spice avec le noir de fumée. Un fort épicia vigoureux peut rendre chaque année 30 à 4o livres de poix. Le sapin baumier donne une sorte de terébenthine claire ; d’une odeur agréable, qu’on appelle baume du Canada , qui ressemble beaucoup au baume de Judée et de Giléad : elle est tres-douce. Le bois des sapins et des épicia est fréquemment employé dans la menuiserie et dans la charpente. C’est celui que les menui- siers nomment sapin blanc , sur-tout celui de l’épicia de Nor- wège. Voyez ce que j'ai dit à ce sujet dans l’article des pins, et dans celui qui a pour titre : Aperçu des arbres exotiques de pleine terre, etc. , tome Ier, Le bois des sapins, des épicia de- vient ,ilest vrai, rouge en vieillissant , mais alors il n’est plus bon qu’à brüler. Plus les arbres résineux ont conservé de résine, meilleur et plus durable est leur bois. Par conséquent plus on a üré de cette substance avant de les abattre , plus les planches ou pièces de charpente qu'on en fait sont inférieures en qualité. Tous les cônes des pins, mélezes et sapins sont astringens. On emploie avec succès la décoction des bourgeons de ces arbres pour la guérison du scorbut. | Selon Loureiro , le bois de l’espèce 7 est blanc , et n’est pas de longue durée. Les Chinois l’emploient à faire des tables et dans la construction de leurs vaisseaux. Outre l’utilité des bois de sapins , et leurs produits en résine et en térébenthine pendant leur vie, leur port régulier contri- bue beaucoup à l’ornement des parcs et des jardins. Les épicia, dont les branches pendent lorsqu'ils sont élevés, fournissent, dans certains sites avantageux, un aspect très-pittoresque. Ces LES CONIFÈRE Se 479 arbres, ainsi que les pins, sont les bases principales des bosquets d'hiver. Les épicia, plantés dans la vue de former de hautes pa- lissades, souffrent le ciseau comme l’if, et font ainsi, avec le thuya du Canada , les meilleurs de tous les abris. Un bois de sapin et d’épicia offre non - seulement une utilité précieuse , mais encore un bel ombrage et une promenade en- tretenue par la jonction de leurs cîimes , et dont on jouit dans toutes les saisons. Lies yeux éblouis par les couleurs brillantes et variées des bosquets de Flore , aiment à se reposer sur leur ver- dure sombre et uniforme. Dans les temps chauds, on respire sous ces voûtes majestueuses un air frais et renouvelé ; et lorsque le vent agite leurs sommets , le sifflement doux et singulier qu’il produit transporte l’imagination aux temps des Ossian et des Fingal, qui chantoient la nature dans de pareils sites. Heureux l’homme qui sait goûter ces charmes inconnus aux habitans des grandes cités , qui a plante de ses mains ses bois, ses vergers , ses jardins , et a su se procurer ainsi des jouissances pures, toujours nouvelles et jamais suivies de regrets et de sa- tiété ! Combien de fois n’ai-je pas rendu grace à la nature de m’a- voir inspire ces goûts aimables ! Combien de fois, en semant et plantant les arbres sous lesquels actuellement je me repose , n’ai-je pas éprouvé le sentiment du plaisir que je goûte aujour- d’hui! Vous, mes concitoyens , qui avez les mêmes penchans, et pour qui j'ai fait cet ouvrage , ne craignez pas de vous livrer à ces travaux paisibles. Vous y trouverez, avec la tranquillité de l’ame ‘et le repos des passions vives , des satisfaclions sans cesse renaissantes , et qui s’augmenteront encore à mesure que vous connoîtrez plus profondément les plantes et leur culture. Au milieu de ces occupations si intéressantes , et dont vous sentirez tout le prix, je me plais à penser que vous vous rappellerez celui qui, vers la fin de sa carrière , vous invite à les former. FIN DES CLASSES ET DES ORDRES DE JUSSIEU. PLANTES DONT LA PLACE EST INCERTAINE. \ I. Fleurs monopétales. Ovaire supérieur. Codon. Calice à rofolioles en alène. Corolle monopétale, campanulée , do t le limbe a 10 divisions égales. 10 étamines dont les 6 filamenssont écailleux à leur base. Anthères épaisses. Ovaire supère. Un style. 2 stigmates. Fruit à deux loges. Semences velues dans une pulpe seche et colorées. ( Décandrie mono- gynie, Lin. Syst. ) €Copox royent, Lin. Tige herbace, d’un pied et demi de hauteur, cylindrique, ferme. Les rameaux montans. Feuilles alternes, pétiolées, ovales, en cœur, entières, un peu coriaces , glabres, sans nervures en- dessus. Fleurs blanches, de la forme de celles de la belladone, _atropa, marquées de 10 siries pourpres, axillaires , pédoncu- lées, soli'aires, Lieu. Le Cap. © ou w. FI. en septembre. Cul. Orangerie. Cultivé en Angleterre. Galax. Calice à 10 folioles alternativement plus longues. Corolle mc- nopétale, à tube cylindrique et à limbe 5-fide. 5 étamines à filamens courts et anthères obrondes, insérées à l’entrée du tube. Un ovaire supère. Un style. 2 stigmates. Capsule à une loge, 2 valves et 2 semences. Gaza x aphylla, Lan. Tige nue , ires-simple , sans feuilles. Fleurs blanches , en épi Jäche et terminal. ; | Lieu. La Virginie. #. FL en juin et juillet, Cultivé en An- * gleterre. Plein air. PLANTES DE PLACE INCERTAINE. 481 IT. Fleurs monopétales. Ovaire inférieur. Nigrine , CAloranthus. Cal. presque sup. à une dent, à limbe entier , non sensible à la vue, à une bractée à sa base. Un pétale tres-petit, d’un côté posé sur l'ovaire , de l’autre sur la dent cal., en forme d’é- caille, concave, à 5 lobes, dont celui du milieu porte 2 éta- mines, et les autres une. 4 anthéres sessiles, à 2 valves et adnées au pétale. Ovaire presque inférieur. Style nul. Stigm. en tête. Petite baie sèche, ovale, monosperme, terminée par les vestiges du pétale et de la dent cal. (Tétrandrie mono gynie, Lin.) * NiGrine à feuilles de thé, C. inconspicuus. Petit arbuste en forme de buisson arrondi, d’un pied et deu. Tiges foibles; les unes couchées, les autres droites , nombreuses etrameuses ; les rameaux opposés etnoueux. Feuil- les opp., dont les pétioles naissent d’une gaîne vaginale et am- plexicaule, ovales, pointues, dentées, assez fermes, glabres et d’un beau vert. Fleurs jaunes, petites, avec une bractée, en panicules terminaux, composées de petits épis sessiles : Les co- rolles ne s’ouvrent pas. Lieu. La Chine. ? . F1. une partie de l’année. Toujours vert. Cult. Serre chaude. Cette plante aime une terre substantiel] et légère. Le terreau de bruyère lui convient parfaitement. Arrosemens fréquens en été , rares en hiver. Mult. par ses drageons ou rejetons, au printemps. Quand on arrache ses re- jetons , il ne faut pas séparer le pied et le mettre ànu; on cour- roit risque de tout perdre, mais enlever ceux qui sont enracinés à l’entour, et les mettre chacun dans un petit pot plongé dans la tannée. On le propage aussi tres-aisément de marcottes. Us. Quoique les fleurs de ce petit arbuste soient très-petites, néanmoins leur nombre et leur couleur ne laissent pas que de faire de l’effet en se peignant sur un beau feuillage. Cette plante a des rapports aveg les rubiacées etle gay. Vis | 51 A2 PLANTES UT. Fleurs poly pétales. Ovaire supérieur. . Aime , Azima. Monetia , L'HÉRITIER. Cal. ventru, camp. , à 5 ou 4 divisions. 4 pétales linéaires, un peu réfléchis, et alternes avec les divisions calicinaies. 4 étam. insérées sur le réceptacle, épaissies à leur sommet , alternes avec les pétales. Anthères sagittées et courbées. Ovaire sup. finissant en style court. Un stigm. pointu. Caps. presque charnue, pisiforme, à une loge et 2 sem. orbicu- laires, une souvent avortée. ( Tétrandrie monogynie, Lan.) * AziME à { épines, À, tetracantha , Lamarck. Monetiabar- lerioides , L’Hérirter , H. K. Arbuste de 2 à 3 pieds. Ecorce crevassée. Branches tortueuses : et courtes, divisées en beaucoup de rameaux qui forment un buisson arrondi. Ceux-ci sont tétragones. Feuilles OPP- ovales- lancéolées, entières, terminées par une Poe épineuse, gla- bres, coriaces, imitant celles du myrte. 2 épines à chaque ais- selle formant, avec celles dés feuilles, une croix à chaque nœud. Fleurs verdâtres, sessiles, ax., sol. , tres-petites. Lieu. Les Indes or. ». FI. en juillet. Toujours vert. Cult. Serre chaude. Terre consistante. Arrosemens fréquens. Mult. par marcottes et par boutures. Toutes deux s’enraci- nent aisément. Ces dernieres se font à la maniere indiquée pour les plantes délicates. Us. Cet arbuste varie les serres par sa verdure persistante. _Sucepin , Monotropa. Cal. à 4 à 5 fol. colorées. 4 à 5 pétales id. , disposés en cylin- dre. 8 à 10 étam. insérées sur lé pistil. Un style. Un stigm. Caps. à { à 5 sillons, 4 à 5 loges et 4 à 5 valves polysper- mes. Sem. nombreuses. (Décandrie monogynie, Lan. ) SuceriN mulüflore, M. hy=0pithis. DE PLACE INCERTAINE. 463 Plante parasite non cultivée , qui croît sous les grands arbres, en touffe, d'une couleur jaunâtre. Ses feuilles sont des espèces d’écailles. Ses fleurs sont disposées en espèce d’épi terminal. Cette plante a beaucoup de rapports avec l’orobanche , autre plante parasite; mais leurs caractères sont tout-à-fait différens. Bieu.. Ind. F1. en été. IVandina , Tauns: Cal, polyphylle , imbrice , sexangulaire. 6 écailles caduques ‘ans chaque rang. 6 pétales plus longs. 6. étam. Anthères oblongues , presque sessiles. Ovaire supérieur. Style tri- gone , très-court, Stigmate trigone. Baie de la grosseur d’un pois, à deux semences hémisphériques, attachées à un récep- tacle globuleux et ponctué. { Hexandrie monogynie, Lin.) N'anDprn a domestica, Tauws.,LAm.,illust. Arbrisseau dont les tiges nombreuses, ainsi que les rameaux, portent des feuilles. composées ; deux ou trois fois ailées. Les fol. souvent ternées , opposées, lancéolées , pointues, Fleurs disposées en panicules terminaux. | Lieu. Le Japon. 5. Fleurit en juillet. _ Cult. Qrangerie: Cultivée en Angleterre. { _Dionée, Dioncéa. 1 Cal. à 5 fol., persistant. 5 pétales. 10 de . Ant obrondes: Un ovaire sup. Un style. Un stigmate ouvert et fr rangé. aps. à une loge et plusieurs semences tr ës-petites, ‘fixées au fond de la capsule. ( Décandrie monogynie ; A ) D'ionéE alta BE ORS, D. NRA < Hi a . Plante basse , dont les feuilles disposées en rond sur la ter re, sont pet. , Lo A échancrées, à 2 lobes demti“ovales, ciliées en leurs bords, chargées en-dessus de petites glandes rouges , ct de 3 ou 4 pointes entré ces glandes, longues de deux pouces, glabres et shccHRentes. Leur pétiole est élargi et ailé. Hampe “hist à 484 PLANTES nue, grêle, de 6 à 7 pouces, terminée par 5 à 7 fleurs blan: ches , en corymbe. Lieu. Les lieux humides de la Caroline. Y. FI. en juillet et août, Culk. Serre tempérée. Cette plante est trés-difficile à conser- ver. Je l’ai vue cultivée en Angleterre dans un pot plongé dans une terrine remplie d’eau. Elle est plus curieuse qu’agréable à la vue. Ses feuilles sont si irritables, que lorsqu’un insecte vient à se reposer sur leur surface supérieure , elles se ferment aussitôt en approchant leurs lobes, croisent les cils de leurs bords, et enferment ainsi l’in- secte qui se trouve d’ailleurs retenu par les pointes qui sont entre leurs glandes. Cette plante a des rapports avec les rossolis. Euclée , Euclea. Dioïque. Cal. tres-petit, à 5 dents. 5 pétales. FI. mâle : 15 étam. courtes. Fem. : Un ovaire. 2 styles. 4 stigm. dentés. Baie à 2 loges 2-spermes. | Eucrée à grappes , Æ. racemosa. Arbrisseau de 5 à 6 pieds, rameux, glabre. Feuilles alt. , ov.-oblongues, obtuses, entières , approchant de celles de l’oki- vier. Leurs pétioles très-courts. Fleurs en grappes ax. et pen- dantes. ( Diœcie dodécandrie, Lin. ) Lieu. Le Cap. >. F1. en nov. et déc. Cult. Orangerie. Maqui , Æristotelia ; L'Hérir. Cal. turbiné, couvert intérieurement d’un disque plus large, à limbe 5 à 6-fide. 5 à 6 oétales insérés sur le disque en dehors. 15 à 18 étam.id., à flamens courts. Anthèeres chlongues, droites. Tres-petit ovaire sup. 3 styles. 3 stigm. Baie pisifor- me, à 5 loges et à une ou 2 sem, convexes d’un côté, angu- DE PLACE INCERTAINE:. 485 leuses de l’autre. Embyron plane, dans un périsperme charnu. (Dodécandrie trigynie, Lin. ) * Maqui du Chili, 4. macqui, L'HÉRIT. Arbrisseau dont la tige est droite, rameuse et rougeûtre , ainsi que les rameaux dans leur jeunesse. Ceux-ci sont opposés. Feuilles opp., pét., ovales, pointues, légerement dentées en scie, tres-glabres , luisantes et d’un beau vert. Stipules cadu- ques. Fleurs petites , blanches , un peu pendantes, en petites grappes ax. Baies d’un rouge foncé. Lieu. Le Chi. 5. Fl. en avril—juin. Cul. Orangerie dans le nord de la France; pleine terre dans le midi. Cet arbrisseau ne supporte pas sans dommage nos hivers rigoureux. Comme il pousse vers la fin de l’hiver , il doit être placé dans la serre le plus près des jours qu’il est possi- ble , pour qu’il ne s’étiole pas. On le multiplie de marcottes et de boutures. Celles-ci doivent être faites dans le temps qu’il en- tre en végétation. J’en ai essayé en plein air quelques individus dans mon jardin. Quoique j'aie fait bien empailler leurs tiges, le froid les a fait périr; mais ils ont poussé au printemps beau- coup de jets de leur collet, qui ont pris dans l’été plus de deux pieds de hauteur. G. Ce genre a des rapports d’une part avec les ülleuls et les cis- tes , de l’autre avec les nerpruns , les acomats et les blackvalles. Sarracénie , Sarracenia. Cal. double ; l’ext. à 5 fol petites; l’int. grand, à 5 folioles colorées ; tous deux caducs. 5 pétales hypogyns, grands et obronds. Etam. nombreuses , hypogynes. Un ovaire. Un style court, en forme de pédicule. Stigm. très-large, plane et pelté, à 5 angles, couvrant les étam. et persistant. Caps. obronde, à 5 loges et à sem. très-petites. Ce genre approche des nénuphars. ( Polyandrie monogynie, Lin.) 1. SARRACÉNIE jaune, $. flava. 5 à 7 feuilles radicales de 2 pieds de longueur, concaves , étroites à leur sommet, en forme de tube ou de capuchon, ayant un large bord qui parcourt toute la longueur du tube; 450 1,4 MPIL'ANUT ES et à la partie arrondie de la feuille, un grand appendice droit et d’une couleur brune. Hampe nue, d’un pied de long, sou tenant une grande fleur jaune. Lieu. L’Amérique mérid. # .FI. en juin et sntllet. 2. SARRACÉNIE pourpre , $. purpurea. Feuilles de 5 à 6 pouces, élargies et renflées, Fleur pourpré: en dehors, verte en dedans. | Lieu. Id. # . FI. id. 5.8. rouge, $. rubra, WarTH. ; Feuilles semblables à celles des deux espèces précédentes, roides, tubulées, avec un appendice élargi et relevé. Fleur rouge. Lieu. Les marais de la Caroline. %. Cult. Pleine terre ou orangerie. Ces plantes sont tres-singu— lières , mais tres-difficiles à cultiver et à conserver dans les jar- dins , parce qu’elles sont marécageuses et craignent en même temps le froid. Aussi sont-elles encore rares. Selon Miller, on. les obtient difficilement de semences, et quand on les a obte- nues , il faut les mettre dans des pots propor tionnés à leur force, qu’on rentre sous des châssis en hiver , et qu’on met dans des jattes remplies continuellement d’eau. Leur terre doit être celle des marais ou de bruyère. IV. Fleurs poly pétales. Ovaire inférieur. _Bégone , Besonia. Monoïque. Cal. à 2 parties, supérieur, coloré. 2 à 6 pétales plus étroits. F1. mâle : 3 pétales, rarement 3 à 6, alternes avec le calice. Étam. nombreuses, à filamens courts, réunis à leur base. Antheres droites, oblongues. Fem. : 3'pétales, rarement 2 à 4, placés au sommet du calice ou du pistil, et inégaux. Ovaire inf. , à angles saillans. 3 styles souvent bifides. 6 stigm. Caps.inf., à5 angleset3 loges, à semences tres-petites, fixées sur le réceptacle central à 3 parties. 3 valves carénées, à atlesmembraneuses, dont une beaucoup plus gr ande que les autres. (Monœcie polyandrie, Lan. ) DE PLACE INCERTAINE, 497 * 1. BéÉconr à feuilles luisantes, B. obliqua,r’H£nir. B. nitida, Pers., H.K. B.minor, Jaco..… B.purpurea, Swarrz. Plante frutescente, qui s’éleve à 5 à 6 pieds, glabre sur tou- tes ses parties. Tiges nombreuses, cylindriques, jaunâtres , ten- dres. Feuilles alt., pét., échancrées en cœur à leur base, poin- tues, légèrement dentées ou ondulées en leurs bords, tres-obli- ques; le pétiole est situé vers le tiers de lalongueur de la feuille, de manière que celle-ci a une direction verticale ; un peu épais- ses, charnues, succulentes , d’un vert terne en-dessus, pâles en- dessous, où elles sontsouvent rougeñtres en leurs bords. Fleurs d’un rose päle , de moyenne grandeur , disposées au sommet des tiges en panicules dichotomes. 2 stipules assez grandes ac- compagnent chaque pétiole à sa base. Lieu. La Jamaïque. 5. FI. en mai-déc. Toujours verte. *2.B. acuminée , B. acuminata. B. hirsuta, Hortul. Tiges droites, succulentes , rougeâtres, rameuses , légerement velues, de 2 pieds. Feuilles alternes, pét., en cœur à leur base, aussi obliques que celles de la 1° espèce, pointues, dentées où crénelées ; les crénelures dentées, ciliées et presqu’épineuses en leurs bords, velues sur les deux surfaces. Fleurs blanches, dis posées en panicules comme celles de la précedente. Plante dioïque. Les fleurs mâles à 4 pétales ; les femelles à 5 ; les pe- tales blancs, lancéolés-ovales. 3 stylesjaunes, bifides, contournés. Une des ailes de la capsule plus large et plus longue que les deux autres. Semence rougeâtre en ses bords. Lieu. La Guyane , l'Amérique mérid. ©. FI. en automne. 3. B. à feuilles rudes, B. humilis, H. K. Cette espece ne differe de l’espece acuminée que parce qu’elle est monoïque, et que ses capsules n’ont qu’une aile. Lieu. Id. #$. FL. id. 4. B. à grandes feuilles, B. macrophylla, Lamarck, H. P. Tiges droites , cylind. , glabres, rougeätres, noueuses , cas- santes. Feuilles de la grandeur de celles du tussilago petasites , auriculées , charnues, vertes et glabres en-dessus, blanchâtres. en-dessous. Fleurs disposées en corymbe rameux et terminal. Les fleurs mäles à 4 pétales; les femelles à 5. Lieu. La Martinique. 3. 4,88 PLANTES * 5. Bécowe fourchue , B. dichotoma , Wizrp, Jaco.…, PErsooN, Tige frutescente grosse, droite, cannelée, rameuse. Feuil= les obliques, en cœur , assez grandes, presque anguleuses, glabres en-dessus, velues en-dessous sur leurs nervures. Fleurs en panicule dichotome, blanches et petites. Cette espece a des rapports à la première; ses feuilles sont plus grandes, d’un joh vert et leurs surfaces sont tres-brillantes. Lieu. La Caraque. 5. . Cult. Serre chaude. La première espèce aime la chaleur et craint l’humidite. Sa terre doit être consistante. Elle ne pousse que tres-peu de racines, et beaucoup en üges et en feuilles: elle tent en cela des plantes grasses. On ne doit la dépoter que lors- qu’elle en a absolument besoin, c’est-à-dire quand ses racines tapissent les parois du vase. Les nouveaux pots ne doivent avoir que la grandeur nécessaire pour pouvoir faire passer la terre entre la motte et leurs parois. De plus grands la feroit languir et périr ensuite. On la multiplie par ses rejetons enracinés et par les boutures. Tous deux s’enlèvent ou se coupent dans le cours de l’ete, On Ïes met dans de petiis pots un peu plus longs que larges, remplis de bonne terre, et qu’on plonge dans une couche d’une bonne chaleur, sous chässis. Si ce sont des bou— tures, il faut les abriter. Ces nouveaux plants ne tardent pas à pousser , et peuvent rester pendant un an au moins dans les mémes pots. Les { espèces suivantes doivent être cultivées de même. On les multiplie aussi par les boutures. Us. La premiere est une jolie plante lorsqu’elle est en fleur. La couleur rose de ses panicules , et leur succession pendant six mois au moins, jettent une agréable diversité dans les tannées. . Laseconde n’a pas des fleurs aussi grandes, etelles sont d’un blanc rose; mais comme elle se fournit de bien plus de branches et de rameaux montans et droits, elle a un plus beau port. La 5° a l'avantage d’avoir de plus grandes feuilles que les autres, et d’avoir un port plus rassemblé. DE PLACE INCERTAINE. 489 Bavera, AnDe., VENT. Cal. ouvert, à6 à 8 parties. 6 à 8 pétales insérés sur le disque qui entoure l’ovaire , alternes avec les fol. calicinales. Étam. nom- breuses, plus courtes que la corolle , insérées de même Ovaire libre. 2 styles divergens plus longs que les étamines. Stigmates simples. Capsule entourée du cal. , globuleuse, à 2 loges, s’ouvrant par le sommet. 2 valves bifides. Plusieurs semences. ( Polyandrie digynie, Lan ) Barzra rubioides , AnDr., VENT., Jard. Malm. Tige droite, cylindrique , d’un brun foncé, d’un metre de hauteur , branchues, très-rameuse. Les branches opposées en croix, feuillées sur toute Jeur longueur, munies à leur 1in- sertion de deux tubercules opposés et velus. Rameaux ouverts, axillaires, articulés à leur base. Feuilles verticillées au nom- bre de six, tres-ouvertes, presque sessiles, ovales-lancéolées, aiguës , dentées vers leur sommet, glabres, d’un vert foncé en-dessus , pales en-dessous , longues de 14 millimètres, larges de 6 ( 1 pouce sur 5 lignes). Fleurs couleur de rose, de la grandeur de celles du myrte commun, pédonculées , axillaires, solitaires. Lieu. La Nouvelle-Hollande. 5. Toujours vert. F1. à la fin de l’été et en automne. Cult. Orangerie. Celle des plantes de ce pays. ’oyez apres Jabricia. Us. Cet arbuste est d’un tres-joli aspect lorsqu'il est cou- vert de ses fleurs. C’est une charmante acquisition pour la déco- ration des jardins et des serres. Il est encore fort rare en France. On peut le multiplier de boutures et par les marcoties. 499 PLANTES V. Fleurs apétales , hermaphrodites. Ovaire supérieur. . Fustet, Redoul, Coriaria. Cal. à 5 parties. Cor. o. 10 étam. insérées sur le disque ou sur le pistil. Anthéres oblongues, droites, à loges séparées à _ leur base. 5 ovaires réunis. 5 styles saillans. 5 stigm. 5 petites glandes entre les ovaires. 5 caps. conniventes, petites, mo- nospermes, ne s’ouvrant pas, couvertes de côte par les glan— des agrandies. Embryon sans périsperme. La radicule droite et montante. (Diœcie décandrie , Lin.) * Fusrer des corroyeurs. Redoul à feuilles de myrte, C. myr- ifolia, Lin. Arbrisseau en forme de buisson élargi, fourni de beaucoup de tiges quadrangulaires, dont les rameaux sont de même et opposés. Feuilles nombreuses, garnissant toute la longueur des rameaux et des tiges, opposées, sessiles, ovales -oblon- gues, pointues , entières , à 3 nervures, glabres et d’un vert léger. Fleurs petites, axillaires, solitaires ou géminées, en grappes term., accompagnées de bractées. Quelquefois cette plante est monoïque ou dioïique. Lieu. La Fr. mérid. © . FL. en mai--août. Culi. Pleine terre. Le redoul est un peu délicat dans nos pays septentrionaux ; Fan ene il n’y redoute que les grands froids ; et pour peu qu’on ait soin de couvrir son pied dans cette circonstance , on le conserve aisément. Il se plaît dans les bonnes terres franches , et les situations abritées des vents d’est qui lui sont préjudiciables. Mult. par ses drageons el rejetons qu’il donne abondamment, et qu’on enlève en mars pour les planter à demeure. Us. Cet arbuste forme des buissons assez remarquables par leur feuillage. On peut en garnir les dessous des arbres qui donnent peu d’ombrage. Dans son pays naturel , 1l est employé à tanner DE PLACE INCERTAINE,. AO les cuirs comme l'espèce 1'€ des sumacs, et comme nous faisons de l’écorce de chêne dans les pays septentrionaux. Les feuilles et sur-tout les baies du redoul sont un poison mortel pour les hommes. Anavinga , Lam. Casearia, Prrs. Cal à 5 parties. Cor. 0.8 à 10 élam. Autant d’écailles velues , plus courtes et situées entr’elles. 1 ovaire sup. 1 style. Stigm. entiête. Capsule acuminée par le style, coriace , presque tri- gone , a une loge, et à trois valves séminifères, polysperme et pulpeuse intérieurement. ( Décandrie monogynie). On cultive depuis peu de temps une espèce de ce genre. Elle est de l'Amérique méridionale et de serre chaude. Samyda. Cal. 1-phylle, tubuleux , campanule , à 10 stries, coloré inté- rieurement, à limbe inégai et 5-fide. Cor. 0. 10 à 18 étam. dont les filamens connés forment une couronne insérée au milieu du calice, à 10 à 18stries , et bordé de 10 à 18 denis anthérifères. Ovaire sup. 1 stiyle. 1 stigm. Capsule coriace, à une loge polysperme et 4 à 5 valves séminiferes. Les semen- ces entourées d’une pulpe, avec un petit enfoncement à leur base. (Décandrie monogynie, Lin.) x. SAMYDA pubescent, $. pubescens, Lin. Feuilles ovales, tomenteuses en-dessous. Lieu. L'Amériq. mérid. ». Fleurit tout l’été. Cnllivé en Angleterre. 2. S. denticulé, $. serrulata, Lix., ANDr. Arbrisseau de 3 à 4 pieds, dont les rameaux sont foibles et pubescens. Feuilles alternes, pétiolées , ovales-oblongues; les supérieures étroites , pointues, finement dentées en scie , un peu épaisses, vertes en - dessus, cotonneuses en-dessous. Fleurs roses (le calice vert en dehors , blanc en dedans), axillaires, pédoncu- lées, sessiles, au nombre de 3 ou 4 ensemble. 12 étamines, Lieu. L’Amériq. mérid. ». 492 PLANTES Cult. Serre chaude. Culiivé au Muséum. Terre tres-substan- ticlle. Mult. par boutures. Cassyte, Cassytha. Calice monophylle , à 6 div. pointues, dont trois pétaliformes. 9 à 12 étamines , à filamens comprimés, dont 6 extérieures fertiles, et 6 intérieures dont 3 fertiles ont deux glandes à leur base, les 3 autres stériles. Ovaire supere. Style épaissi. Stigmate obtus. Capsule globuleuse , à une semence couverte par le calice épaissi et bacciforme. (Ennéandrie monogynie, Lin.) Cassyre filiforme, C. filiformis. Plante grimpante à la maniere des cuscutes, et qui a des rap- ports aux baselles. Tiges filiformes, rameuses, sans feuilles, mais chargées de verrues qui font l’office de suçotrs. Fleurs tres-petites, blanches. Fruits de la grosseur d’un pois. _ Lieu. Les Indes. Cult. Serre chaude. Cette plante n’est cultivée que par cu- riosite. Elle l’est chez M. Wiegers, à Malines. VI. Fleurs apétales dioiques. Ovaire supérieure Antidesma. Dioïque. Cal petit, à 5 divisions. Disque orbiculaire surpassant le calice. pétales nuls. Fleurs mâles : 2 à 5 étamines insérées sur le disque , à filamens longs et anthères doubles. Fleurs femelles : Un ovaire posé sur le disque. Style tres-court. 5 stigm. au moins. Fruit sec, ovale, acuminé par le style , contenant un noyau monosperme, sinué et rude en dehors. (Diœcie pentandrie , Lin.) 1. AnTipeswa alexitère, 4. alexiteria , Lan. Arbre de moyenne grandeur, dont les rameaux nombreux sont couverts de feuilles alternes , ovales-oblongues , très-entie- res , pointues, glabres en-dessus, d’un vert noirâtre en-des- DE PLACE INCERTAINE. 493 sous. Fleurs petites, de couleur herbacée, disposées en petits épis axillaires. Baies oblongues, rouges dans leur maturité. Lieu. Les Indes orientales. 5. Fleurit en juin. 2. À. paniculée, 4. paniculata. Arbre dont les feuilles sont oblongues-elliptiques, obtuses, échancrées à leur sommet , pubescentes en-dessous , glabres en dessus , d’un pouce et demi de longueur. Fleurs petites, en grap= pes terminales. | Lieu. I. ». Cult. Serre chaude. Ces deux espèces sont cultivées en An- gleterre. Baquois , Pandanus. Dioïque. Cal. o. Cor. o. F1. mâle : Thyrse très-rameux. Chaque PER . » * pédicule terminé par une anthère eblongue et fendue dans sa longueur. Fem : Ovaires nombreux, sessiles, anguleux , ré- trécis à leur base , réunis en tête , à chacun 2 stigmates sans style. Autant de fruits que d’ovaires, anguleux , en coin, monospermes, rassemblés, et formant un grand fruit glo- buleux ou ovale. ( Diæœcie monandrie, Lin.) * Baquois odorant, P. odoratissimus , VAcoua. Aspect de l’ananas. Feuilles lin., pointues, bordées de cils épineux , en faisceau , et d'un vert clair. Tige nue, écailleuse, qui se divise en 2 ou 3 rameaux insérés au même point, de 8 à 9 pieds de haut. Chaque rameau se termine par un faisceau de feuilles, du centre desquelles naissent les fleurs. Les mâles ont une odeur si agréable et si expansive , qu’il ne faut qu’un ou deux chatons pour parfumer long-temps un appartement. Lieu. Les Indes or. , les iles de la mer du Sud. 5. FI. ... Cult. Serre chaude. Cette plante s'obtient de graines tirées de son pays originaire. Quand on les a reçues , il faut les semer aussitôt , et les conduire comme les plantes délicates de serre chaude. La culture des ananas lui convient ; mais elle exige une chaleur plus constante. | Quoique les individus cultivés à Paris soient forts , il n’ont point encore fleuri. 494 PLANTES DE PLACE INCERTAINE. Cette plante est belle par le nombre de feuilles dont elle est ornée et par leur longueur ; mais elle est embarrassante dans les serres d’une dimension bornée. Brosy mum. Chaton globuleux, à écailles ombiliquees. Corolle nulle. Fleur femelle. Chaton ovale, à écailles oblitérées. Style bifide. Capsule couverte d’une écorce, à une loge monosperme. Semence à à deux lobes , Pers. 597, r. ) Brosr mu alicasirum , Swarrz. Arbre dont les. feuilles sont: ovales-lancéolées et les chatons none sur de courts péppnenle axillaires, RER rarément -gémines. s'HE GOT il À à L Lieu. Les Antilles: 5: ARE, en Angleterre. 7 : Cult. Serre chaude Les fruits de cet arbr -e Sont mangeables. r HINDES GENRES DE JUSSIEU DONT LA PLACE EST INCERTAINE. LG T7 se 4 : y ++ Là > s À : n CEE EE 0 À tt tt tt tete 6 +. 0 0 0 + dt + + Là 4 APPENDICE. Gznzrezes dont la place,n’est pas encore déterminée. Billardière, Billardiera , Smitn, LABILLARDIÈERE. 5. pétales alternes avec les folioles calicinales. Stigmate simple. Baie supère , polysperme (Pentandrie monogynie). Ce genre a beaucoup de rapports à la famille des solanées, * 1. BiLLARDIÈRE grimpante, B.scandens, Smira , Wizzo. Tige d’un gris brun. Les jeunes branches et les rameaux cy— lndriques, grisâtres, couverts de poils blancs, doux au toucher. Feuilles alternes , peu pétiolées , ovales-lancéolées, tres-entie- res , légerement ondulées en leurs bords, vertes, pubeseentes en-dessus, d’un vert pâle et garnies de poils doux. Fleurs soli- taires , pédonculées, pendantes , axillaires. Calice à 5 folioles ovales-pointues , appliquées contre la corolle, et aussi longues que les deux tiers de cette dernière , d’un blanc jaunâtre. Co- rolle à 5 pétales, presque linéaires , formant le tube , à limbe très-ouvert , réfléchi en dehors, d’un jaune verdâtre. 5 étami- nes jaunes dans le tube. Style court; stigmate simple. Fruit ovale, pendant, charnu , succulent , de la grosseur d’un œuf de pigeon, contenant plusieurs petites semences entourées d’une pulpe blanche. Lieu. La Nouvelle-Hollande. 5. Toujours vert. Fleurit en mai--juin, Cult. Orangerie. Cette plante n’est pas véritablement grim- pante, mais elle est foible et a besoin de soutien pour qu’elle ne traine pas sur la terre. Sa terre doit être douce, un peu con- sistante. On la mulüplie par les marcottes et peut - être par les “boutures. J’aisemé plusieurs fois ses graines qui me paroissoient bien mûres, et je n’ai pas encore réussi à les faire lever. Us. La billardière est assez singulière par ses fruits qui pendent de tous côtés et par leur grosseur. A0Bu APPENDICE. 2. Bizrarpière changeante, B. mutabilis. Cultivée en An= gleterre. 5. Nouvelle-Hollande. Plocamier , P/ocama. Calice monophylle , tres-petit, à 5 dents, persistant. Corolle- monopétale, campanulée, à 5 divisions oblongues. 5 étamines insérées sur le tube. Anthères linéaires. Ovaire inférieur glo- buleux. Style filiforme, presque en massue. Stigmate simple, obtus. Baie presque globuleuse, à 3 loges. Semences solitai- res , linéaires , oblongues. ( Pentandrie monogynie, Lin. } * Procamrer fétide. P.pendula, H. K. J’ai semé plusieurs fois cette plante; j'en ai eu plus de cin- quante individus, et quoique j'ai donné tous mes soins à leur conservation, je n’ai pu y réussir. Ainsi ce que je puis en dire se réduit à peu de mots. Ses tiges sont très menues, grêles, droites , foibles et glabres. Ses feuilles sont verticillées, aussi me- nues que les tiges, de longueur inégale, tres-glabres et vertes. Je n’ai pas vu les fleurs. Cette plante est exirémement fetide. Lieu. Les îles Canaries. 5. Cult. Orangerie. D’après le caractere du plocama , cet arbuste me paroît de- voir être place dans l’ordre des rubiacées, section 8. Mollavi, Heritiera, H. K. Balanopteris , G&RTNER. Monoïque. Fleur mâle : Calice monophylle, campanulé, à 5 dents. Corolle nulle. Un filament colomniforme , conique , subulé , situé au centre du calice, et entouré sous son sommet de 5 à 10 anthères petites, réunies en cylindre. Fleur femelle : Cal. id. Cor. nulle. Filamens nuls. 10 anthères didymes, peut-être stériles , insérées sur le réceptacle, au nombre de deux entre chaque ovaire. 5 ovaires comprimés et glabres. Styles coniques, courts, réunis à leur sommet. Stigmates en massue. Fruits secs , ovales, planes en-dessus , ailés et ca- rénés , uniloculaires, Semences solitaires , presque globuleu- ses , très-grandes. ‘APPENDICE 497 *# Morcavr des Indes, 7. litioralis | H. K. Samandura , Lin. , Flor. zeil. PLucx. Burm. Balanopteris tothila, Gærr- ner. En anglais. /ookirg glass plant. Plante à miroir. Arbre dont le tronc est gros et branchu. Ecorce d’un gris blanchâtre sur les rameaux. Feuilles alternes, pétiolées , gran des , tres-entiéres , ovales-oblongues, fermes, épaisses , tres- glabres sur les deux surfaces, un peu rudes sur la supérieure , d’un beau vert en-dessus, blanches, ternes 1 satinées en-dessous, comme si elles étoient couvertes de vifargent. Fleurs petites, por- tées sur de courts pédoncules , disposées en panicules axillaires. Lieu. Les Indes orientales. b.'Toujours vert. Cult. Serre chaude. Terre substantielle , consistante. Arrose= mens fréquens en été. Cet arbre poussant de très-fortes racines, a besoin d’assez grands vases. Îl pousse souvent tres-tard et de- inande une chaleur constante. Multiplication par les marcottes et les boutures, Ces dernières sont tres-long-temps às’enraciner, et elles ne commencent à végéter que lorsque l’arbre pousse, ce qui n’arrive guere qu’à la fin de juin. Ainsi ses boutures ne doivent être faites que dans le commencement de ce mois, dans des pots assez larges et couverts de cloches, que l’on plonge dans une bonne couche ou tannée. Quoique cet arbie exige de la chaleur, il n’a pas pour cela besoin de tannée dans la serre chaude. Il se conserve fort bien sans cet accessoire pendant l’hi- ver et pousse en été dans son temps ordinaire. Us. Le mollavi, par ses grandes et belles feuilles, et par la teinte argentée de leur surface inférieure, contribue à l’ornement des serres chaudes. Il a en outre le précieux avantage de n’ètre jamais attaqué par les kermes, pucerons et mites qui infestent les autres plantes. Il y a 10 à 12 ans que je le cultive sans qu’il ait éprouvé ce préjudice. Mais il n’est pas à l’abri à ; cochenilles à qui toutes les plantes conviennent. Cet arbre est eucorerare en France. Gingo , Ginkgo. * Gixco à 2 lobes , Ginkgo biloba. Salisburia adianthifolia , Wirp. Arbre dont l'écorce est grise et celle des rameaux glabre et VIe 92 498 APPENDICE. jaunâtre. Rameaux ouverts. Feuilles alternes et fasciculées , pé- tiolées, cunéiformes ; le bord supérieur arrondi , inégalement crénelé ; diviséesen deux lobes, glabres, veinées, sans nervu- res. Fleurs unisexuelles. | Les fleurs naissent le long des branches et sortent d’un bour- geon ligneux , accompagné de cinq feuilles. Elles ne paroissent qu’apres l’entier développement de ces dernières. Elles forment, ou du moins les mâles, un châton long d’un pouce; le filet ou l'axe qui les porte estichargé de fleurs portées sur de très-courts pédoncules et composées de deux folioles calicinales jaunâtres ; d’abord roulées, penchées, d’un à 2 millimètres de longueur (une demui-ligne). Ces folioles en se redressant forment deux es- pèces de coquilles qui laissent alors paroïître deux antheres ponctuées de brun. Fruit gros comme une prune, charnu, blanc antérieurement , contenant un noyau dant la coque est tres— mince et l’amande d’un goût assez agréable. Cet arbre a des rapports avec les noyers et les “mate Peut-être n’y-a-ül en Europe que des individus mâles. Lieu. Le Japon , la Chine. 5. Cult, Pleine terre. Le gingo aime les terres franches, douces, d’un bon fond, et particulierement le voisinage des eaux. La chaleur dans ces situations lui est ires-favorable. Comme 1l pousse jusqu'en automne, ses jeunes pousses qui n’ont pu s’aoûter sont quelquefois détruites par le froid. On le multiplie par les marcottes et les boutures. Celles-ci faites en mars, en plein air, à l’ombre et dans une bonne terre terreautée , s’enraci- nent assez facilement. Mais l’on ne doit les enlever que la se- conde ou la troisième année , afin qu’elles puissent avoir assez de racines pour assurer leur reprise. Le bois de deux ans est meilleur que celui de l’année précédente, qui est ordinairement trop spongieux. Us. Cet arbre n’est remarquable que par la forme singuliere de ses feuilles. Il n’a pas encore fructifñié en France. I est ce- pendant peu de jardins où l’on ne le rencontre. Il étoit si cher dans les premières années de son introduction en Europe, qu’on le nommoit alors l’arbre aux quarante écus , parce qu’on Île vendoit ce prix-là. PRE ne dt Ce APPENDICE. 49% Curtisia , H. K. Cal. monophylle, à 4 divisions ovales, aiguës. 4 pétales ovales, obtus,sessiles, plus longs que le calice.{ étamines inséréessur le réceptacle, sabulées, plus courtes que les pétales. Anthères ova- les. Ovaire supère. Style subulé. Stigmate { à 5-fide. Fruit sec, presque globuleux et glabre. Noix obronde, osseuse, à 4 à 5 loges. Noyau oblong. ( Tétrandrie monogynie , Lin.) *CurrisiA à feuilles de hètre, €. faginea. Relhamia faginea ; GMELIN. Arbre branchu et rameux. Les rameaux pubescens dans leur jeunesse. Feuilles imitant celles du hêtre, opposces , pétiolées, ovales , acuminées , fortement dentées en scie, entières à leur base , glabres et d’un vertluisant en = dessus, pubescentes en— dessous. Fleurs en panicule terminal. Lieu. Le Cap. 5. Toujours vert. | Cult. Orangerie. Cet arbre n’est point délicat. Une bonne terre consistante lui convient. Multiplication par les marcoites. Le curtisia n’est pas encore répandu dans les collections. M. Parmentier d'Enghien m'a mandé qu'il en avoit un de 7 à 8 pieds de hauteur. C’est de cet amateur très - honnête que je tiens l'individu que je possède. \ Sraithia , H.K. Cal. bifide, à 2 lèvres. Étamine divisée en deux faisceaux égaux. Gousse ou légume à articulations distinctes, monospermes , réunies par le stylelatéral. Ce genre est de la famille des papi- . lionacces ou légumineuses, #€ Surrara sensitiva, H. K. Tige cylindrique, glabre , couchée ; les rameaux très - ou . verts. Feuilles alternes, ailées sans impaire , à 4 à 10 folioles ovales-oblongues , garnies de poils sétacés en leurs bords. Sti- pules géminées, persistantes. Fleurs jaunes, en grappes axillaires, composées de 3 à 6 fleurs, L’étendard presqu’en cœur, Les ailes 500 APPENDICE. oblongues, plus courtes; la carene linéaire , fendue à sa base, de la longueur des ailes. Calices hérissés de tubercules avec des poils sétaces. Lieu. Les Indes orientales. ©. F leurit en octobre, Cult. Serre chaude. Pachysandra, Micnaux. Monoïque. Fleurs mâles : Calice à { folioles. Corolle nulle. À étamines. Anthères oblongues. Fleurs femelles : Calice des mâles. 5 styles recourbés. Stigmates ligulés. Capsule presque , globuleuse, à 3 coques, 3 cornes et3 loges. 2 semences lisses. {Monœcie tétrandrie, Lin.) © # PacaysanDra couchée, P. procumbens ;, Micuaux. Cette plante n’est pas couchée , mais lestiges se courbent vers la terre et se redressent vers leur milieu. Elle forme une touffe garnie de feuilles pétiolées , aliernes, ovales , assez larges , munies à leur sommet de 2 à 5 dents de chaque côté , tres-glabres et d’un vert un peu jaunätre. Fleurs assez petites, sessiles, en épis maissant de la partie inférieure des nouvelles tiges ; lesmâles au- dessus des femelles. Lieu. L'Amérique sept. %. Cult. Pleine terre. Cette plante se multiplie par la séparation de son pied et par les boutures ; elle a des rapports avec la fa- mille des euphorbes. Cylista. Cal. grand, persistant , à 4 divisions. La supéritrre bifide à son sommet, l’inférieure plus grande. Corolle papilionacée. L’e tendard oblong , échancré, avec un lobe de chaque côté à sa base ; les aîles oblongues, plus courtes que l’étendard , avec un De udiee de chaque côté de leur base ; la carène able gue , fendue , plus longue que les ailes. Étamines dia- delphiques , montantes. Anthères obrondes. Ovaire ovale, comprimé. Style subulé. Stigmate presqu'en tête. Légume APPENDICE. 50€ ovale , oblong, comprimé , à une loge. Semences ovales. ( Diadelphie décandrie. ) Crzrsra villosa, H. K. Lieu. +. FI. en avril et mai. Cult. Serre chaude. Cultivé en Angleterre. Cette espèce ne paroît être connue sous ce nom qu’en ÂAn- gleterre , à moins que ce nesoit la même que l’espèce cylista scariosa , dont la tige est volubile, les feuilles ternées , sembla- bles à celles du haricot , les fleurs jaunes, en grappes axillaires, et qui est originaire de la côte de Coromandel. Lomandra , LABILLARDIERE. Cal. à 6 folioles, persistant , imbricé d’écailles à sa base : point de corolle. Capsule supere, à 3 loges , 3 valves portant au mi- lieu une cloison. Semences solitaires , aigretiées. ( Hexandrie monogynie , Lin , Syst. ) *LomwanDrA à longues feuilles, Z. Jongifolia , Larirrarp. Feuilles radicales linéaires , presque planes, tronquées , avec trois dents à leur sommet , engaînées et distiques à leur base, longues de 4 à 5 décimetres, larges d’environ 1 centimètre. Hampe tranchante, de 3 décimètres, portant un épi paniculé de fleurs, garni de stipules et d’écailles. 6 étamines insérées au fond du calice dontles folioles sont ovales , pointues, en alène. Ovaire à 3 côtes. Style court. 3 stigmates. Capsule à3 loges et 3 valves. Semences marquées d’une cicatrice blanche Lieu. La Nouvelle-Hollande. #. Toujours verte. Cult. Orangerie. Celle des iris de serre lui convient parfaite- ment. Cette plante n’est point délicate; on la multiplie par les graines ou par la séparation de son pied. Schisandra , Micuaux. Fleurs mâles : Calice caduc, à ofolioles disposées sur troisrangs ; les folioles obrondes, concaves; les interieures plus petites, plus colorées que les autres. Corolle nulle. 5 anthères presque 5o2 APPENDICE. sessiles , contiguës à leur base, connées à leur PA thus Fleurs Sn Calice des mâles. Plusieurs ovaires réunis, ovales. Stigmate court, Baies inégalementovales,à uneseule semence, Phees au réceptacle alongé. Semence ovale- oblongue, presque cylindrique , et lisse. ( Monœcie syngénésie, Lin , Syst. ou monœcie pentandrie. } # ScxysanprA écarlate , $. coccinea , MicHAUx. Arbrisseau grimpant et glabre. Feuilles alternes , ovales-lan- céolées , pointues aux deux bouts, rarement dentées, d’un beau vert, lisses en-dessus , pâles en-dessous , pétiolées. Fleurs écar- lates , disposées en épis axillaires. Lieu. Leshieux ombragés de la Géorgie et dela Floride. 5 .On Je trouve aussi dans la Caroline. Fleurit en juillet. Culi. Orangerie. Cet arbuste est d’une conservation difficile, du moins jen’ai pumaintenir en bonne végétation les individus que j'ai cultivés. La terre de bruyere paroît lui convenir, ainsi que l’ombre en été. Ilne m’a pas paru pouvoir être multiplie autrement que par les graines tirées de son pays originaire. Ce- pendant, quand il est en vigueur ; il doit se propager par les marcottes. Gyrocarpos. Fleurs polygames. Calice à 4 parties inégales. Point de corolle. 4 glandes nectariferes. Stigmate sessile. Capsule à une loge et une semence garnie de 8 ailes. (Teétrandriemonogynie oupo- lygame, Lin, Syst.) * Grrocarros Jacquinii, Roxsurc. G. americana JACQ: Arbre élevée, élégant, dant les: jeunes tiges et les rameaux sont glabres, lisses et d’un Lea vert. Feuilles an , rassemblées au sommet des rameaux, portées sur des pétioles presque du double plus longs qu’elles et horizontaux , assez grandes , à 3 lobes pointus dont les sinus sont arrondis; les lobes très-en- tiers ; vertes en-dessus , pâles en - dessous, ires-glabres sur les deux surfaces. Lieu. DASTRE méridionale et LE montagnes de la côte de Coromandel. © APPENDICE.: 603 Cult. Serre chaude. Cet arbre perd ses feuilles en hiver dans nosserres,etnelesrenouvelle qu’à la fin du printemps. Il demande de la chaleur , de fréquens arrosemens dans le temps de sa végétation, et presque point dans celui de son repos. On l’ob- tient par ses graines tirées de son pays originaire, semées sur couches et sous châssis , et conduites comme toules celles des plantes de la zône torride. | Lesenfans des contrées où cet arbre croît naturellement s’a- musent à jeter en l’air ses fruits qui, par l’effet de leurs ailes , retombent lentement en tournant en spirale. C’est de ce tour- noiement que vient lenom qu’il porte. Ionesia, RoxBurG. Cal. à 2 folioles. Corolle en entonnoir, dont le tube est charnu et ferme , et le limbe à 4 divisions ; muni à son entrée d’un anneau portant les étamines. Ovaire pédiculé. Légume en forme de ciseau , contenant 4 à $ semences. (Heptandrie mo- nogynie. ) Towesrsa pinnata, Roxsure , Wizro. Arbre de grandeur moyenne. Feuilles alternes , ailées avec impaire , à 4 à G paires de folioles oblongues , lancéolées , fer- mes , glabres et luisantes. Fleurs orangées, portées sur des pé- doncules très-courts, disposées en eimes terminales etaxillaires. Lieu. Les Indes orientales. ». Culi. Serre chaude. Cultivé en Angleterre. Foxbursia. Cal. à 4 folioles. Corolle à 4 pétales. 4 espèces de folioles lan- céolées ,insérées au milieu despétales et conniventes. Anthères doubles, attachées à la base des folioles. Capsule à une loge, à deux valves polyspermes. Semences insérées sur un récep- tacle spongieux.(Octandrie monogynie. ) Foxzurcrs gloriosoides, Roxs. Racine tubéreuse, fusiforme. Tige grimpante , herbacée, site 504 APPENDICGE. lonnée. Rameaux alternes. Feuilles opposées,pétiolées, en cœur , trés-entières , acuminces , nerveuses , glabres. Fleurs pédon- ‘ culées, géminées, axillaires. Calice jaune , plus grand que la corolle qui est pourpre. Deux bractées lancéolées situées à la division des pédoncules. Cette plante tient le milieu entre les liliacées et les asclépiades, Wizro. Lieu. Les Indes orientales. », FI. en juillet et août. Cult. Serre chaude. Cultivée en Angleterre. T'etratheca , SmiTn. Cal. à 4 divisions , infere. Corolle à 4 pétales. Antheres à 4 lo- ges. Capsules à deux loges, 2 valves garnies d’une cloison. Se- mences presque geminées. SMITH. (Octandriemonogynie. } TETRATHECA juncea , SMITH. Arbrisseau glabre , dont la tige a un angle saillant. Feuilles alternes , lancéolées. Rameaux alongés, presque nus. Lieu. La Nouvelle-Hollande. » . F1. en juillet et août. Cult. Orangerie. Cultivé en Angleterre. . Cet arbuste est élégant , et produit un joli effet par les fleurs blanches et roses qui le varient agréablement. Verrea , ANDRe 2 Cal. à { folioles. Corolle en coupe, à { divisions , et à tubeventru.- 4 écailles à la base des ovaires. 4 capsules supères , à une loge polysperme. ( Octandrie tétragynie. ) V'ERREz crenata, AnDr. Cette plante ressemble aux crassules. Tige frutescente , succu- lente,de 4 pieds de hauteur. Feuilles opposées , crénelées , char- nues , épaisses, sans nervures , assez grandes , oblongues , ob- tuses, rétrécies en pétiole à leur base. Fleurs jaunes , un peu rou- geûtres à l'entrée du tube, disposées en plusieurs grappes Gui forment un panicule terminal et axillaire. Lieu. Sierra-Leone. &. F1. en juillet et août, Culi, Serre chaude. APPENDICE. | bo Afzelia , SMITH. Cal, tubuleux, à 4 divisions , caduc. 4 pétales onguiculés, dont un plus grand. 2 étamines stériles. Légume à plusieurs loges, contenant des semences tuniquées à leur base, ( Décandrie monogynie. ) AFzELIA africana, SMITH. Arbrisseau qui a des rapports aux casses par son feuillage. Feuilles alternes,ailées sans impaire. Fleurs d’un rouge sanguin, disposées en grappes. Légumes ligneux. Semences noires, aves une enveloppe ou tunique sie Lieu. L'Afrique. Sierra-Leone. ». Cult. Serre chaude. Cultivé en Angleterre. Hydropeltis , Micaaux. Calice corolliforme , à 6 folioles pétaloïdes , presque campa- nulé. 3 folioles alternativement plus longues. Corolle nulle. Etamines nombreuses, environ 36hypogynes, dela longueur du calice. Anthères linéaires, obtuses. 15 à 18 ovaires, ter- minés chacun par un style filiforme , courbé. Plusieurs cap- sules acuminées par les styles persistans, à une loge , un peu charnues, 2 semences ou une seule , attachées à la cloison de la loge. HyproPEezTrs purpurea , Micnaux. Plante aquatique dont les feuilles sont aliernes , portées sur de longs pétioles , ovales, tres-entieres , ombiliquées comme celles des nénuphars. Fleurs d’un pourpre obscur, d’un pouce environ de diamètre , en grappes pédonculées , axillaires. Ce genre est dans la polyandrie polygynie , Lin. et doit être dans la classe 4, ordre 4, les morrênesde Jussieu. Il a beaucoup de rapports au nénupbar. Lieu: Dans les eaux tranquilles de la Caroline inférieure. #. Fleurit en juillet, Cult: Plein air. Avec les plantes aquatiques. Cultivé en An- gleterre. 506 _ APPENDICE. Pyrularia , Micuaux. Calice à 6 divisions. Point de corolle. Disque à 5 dents. 5 étam. 1 pistil. Fruit sec ou drupe infère. (Polygamie diæœcie , Lin. Syst. ) Prruzarra pubera , Micuaux. Hamilionia oleifera , Wizro. . Arbrisseau de 3 à 6 pieds (d’un à deux mètres). Feuilles al- ternes , pétiolées, oblongues , d’environ 4 pouces ou un déci= mètre de longueur , acuminées à leur sommet, tres-entieres , veineuses ; les veines pubescentes. Fleurs tres-petites, en petites grappes ou épis axillaires et terminaux. Wir. Ce genre est tres-voisin du tupelo , nyssa. Lieu. Les montagnes de la Caroline et de la Virginie. Y. Cult. Plein air. Cultivé en Angleterre. Cet arbrisseau me paroît exiger la même cultureque celle des nyssa. Autres genres cultivés qui me santinconnus. Colebrookia. Monandrie monogynie , Lin. Cozz2rookxr 4 bulbifera. Lieu. Les Indes orientales. ‘#. Fleurit en septembre. Cult. Serre chaude. Introduit et cultivé en Angleterre en 1803. Codarium. ( Diandrie monogynie. ) Coparium à feuilles luisantes , €. nitidum. Lieu. La Guinée. D. Cult. Serre chaude. Introduit et cultivé en Angleterre en 1800. Le 4 APPENDICFY. Do7 Xylomelum. ( Tétrandrie monogynie. } Xrzom£gzuxm pyriforme, à fruit en forme de poire. Lieu. La Nouvelle-Hollande. 5. Cult. Orangerie. Introduit et cultivé en Angleterre en 1790. Ce genre est très - voisin des protées ; peut-être lui appar= tient-il. Lamarkia.( Tétrandrie monogynie. ) Lamarcxra dentaia, non Lamarckea coccinea , RicHAr». Lieu. La Nouvelle-Hollande. » . Fleurit en juin—août, Cult. Orangerie. Intr. et cult. en Angl. en 17098. Sowerbia. (Hexandrie monogynie. ) SowEng14 juncea, à feuilles de jonc. Lieu. La Nouvelle-Hollande. b . Fleurit en mai--juillet. Cult. Orangerie. Intr. et cult. en Angl. en 1792. Ce genre est voisin de celui des aulx , allium. ‘Woodfordia. ( Dodécandrie monogynie. } IVoopro2D14 floribunda. Lieu. Les Indes orientales. ». Fleurit en juillet--sept, Cult. Serrechaude. Intr. et cult. en Angl. en 1804. Crossandra. (Didynamie angiospermie. ) CrossaxDra undulata , à feuilles ondulées. Lieu. Les Indes orientales. ». Fleurit en juin—-sept. Culi. Serre chaude. Inir. et cult. en Angl. en 1803. Ce genre a des rapports à celui ruellia. 506 APPENDICE: Swainsona. ( Diadelphie décandrie.) 1. SWAINSONA à feuilles de coronille , S. coronillæfolia. Lieu. La Nouvelle-Hollande. ? . Fleurit en juin—octobre. Cult. Orangerie. Intr. et cult. en Angl. en 1864. 2. S. à feuilles de galéga , $. galegifolia. Lieu. Id. 5. Fleurit en août. Cult. Orangerie. Intr. en Angl. en 1800. Loddigesia. (Diadelphie décandrie. ZonnrczsrA à feuilles d’oxalide, L. oxalidifolia. Lieu. Le Cap. ©. Fleurit en mai et juin. Cult. Orangerie. Intr. en 1802. Goodia. ( Diadelphie décandrie. ) GooprA lotifolia , à feuilles de lotier , et G. tomentosa. Lieu. La Nouvelle-Hol'ande. # . FI. en mai. Cult. Orangerie. Intr. et cult. en Angl. en 18or. Humea. ( Syngénésie égale. ) Homes elegans. Licu. La Nouvelle-Hollande. &. Fleurit en juin—sept. Cule. Orangerie. Intr. et cult. en Angl. en 1800. Brasia. Brasia épineux , B. spinosa. Cet arbrisseau a été envoyésous ce nom àla Malmaison d’oùj’en ai reçu un pied. Comme il n’a pas encore fleuri , 1l n’est guère possible de lui assigner la classe et l’ordre auxquels il doit être APPENDICE. bog rapporté. À ne considérer que son port , il a quelque affinité avec les nerpruns. Il est entièrement glabre,. Sa tige est droite, ferme , dure, grisâtre , très-rameuse ; les rameaux alternes , fléchis en zigzag , armés de deux épines Op= posées à l'insertion des feuilles, Celles-ci sont portées sur de tres= courts pétioles, ovales , bordées de dents, presque épineuses, très-fermes, lisses, d’un beau vert, longuesde 5 à 6 centimètres, larges de 3 ( deux pouces sur un) , alternes. Lieu. 5. Toujours vert. Cult. Serre chaude. Sa végétation est assez lente. Il fait peu de progres. Il paroit pouvoir être multiplié de qu mas elles ne s’enracinent pas promptement. B10 APPENDICPFE. SUITE DE L’APPENDICE. AyanT eu connoissance, vers la fin de l'impression de cef: ouvrage, d’un assez grand nombre de plantes nouvellement cultivées en Angleterre, j’ai pensé que je pourrois faire plaisix aux amateurs en leur indiquant les suivantes, qui m'ont paru les plus intéressantes. J’ai conservé les noms que leur ont donné les Botanisies et les Jardiniers anglais. Jasminum muliiflorum , Mort. anel. Pimelea grandiflora , id. [Nouvelle-Hollande. 5. Fleurit en juin et juillet. Orangerie. Veronica divaricata, id. Nouvelle-Hollande, #. F1. en avril et juillet. Or. Jria fruticosa, et plusieurs autres espèces nouvelles du Cap. Banksia coccinea , id. à larges feuilles, an ibid. B. robur. Cav. et de cet ouvrage ? cuneaid. longifolia. AVE: repens. Nouv.-Holl. 5. Or. humilis. pumila. gibbosa , à feuilles de diosma. sericea. Evosma albiflora, id. Nouvelle-Hollande. D. Or. Fleurit en mai. 5-andrie 1-gynie. ÆEgiphila paniculaia, id. _ robusta, id. fœtida , SwarTs Les Indes or. » . Serre chaude. Pers. FI. en jui et juillet. Cetie dernière espece a les feuilles ovale anccoes , velues en-dessous ainsi que leurs pétioles. Fleurs péd., ax., sol. Callicarpa cana, Vaux. , Pers. Les Indes or. 5. Serre chaude. Feuilles ovales , denticulées, à moitié decurrentes sur laure pétioles, velues et blanches en-dessous. Fleurs en panicules dichotomes. APPENDICES Brx Struthiola glauca, Hort. angl. Le Cap. F1. en juin- août. 5. Or... 16 Styphelia elliptica, Smiru. Nouvelle-Hollande. 5. Or, Feuilles lancéolces-elliptiques. Fleurs rassemblées en grappe, presque terminales, Corolle à limbe ouvert, sans poils. Goodenia tenella, Hort. angl. Nouvelle-Hollande. #. Oran- gerie. F1. en juin et juillet. Jacquinia aurantia , Hort. angl. L'Amérique mérid. » . Serre chaude. Ceanothus nitidus, Hort. angl. Nouv.-Holl. » , Orangerie. Evonymus angustifolius , id. L’ Amérique sept. ». Plein air. Brunia ericoides , id. Le Cap. ©. Or. Nouvelle-Hollande. b.Oré coccineum , 1d. be ue hirsutum , id. Lasiopetalum quercifolium , id, Gardenia hexandra , id. L’ Amérique mérid. à . Serre chaude. Cynanchum mucronatum , id. L’ile de la Trinité. ». Serre chaude. FI. en août. undulatum, Wivxo. Les Indes or. ». Serre ch. FI. en juillet et août. Cette dernière espèce est glabre. Sa tige est volubile. Ses feuilles oblongues , acuminées, rétrécies à leur base. Fleurs violettes , en têtes ombelliformes. Bonapartea juncea , Hort. angl. Le Pérou. # . Serre chaude, G-andrie 1-gynie. Chlamysporum juncifolium , id. Nouvelle-Hollande. #%. Or. 6-andrie r-gynie. Erythronium americanum , id. L'Amérique sept. w. Plein air. Fleur jaune, en avril. Ansyn. E. aureum de cetouvrage. Hookera coronaria, id. La Californie. #%. Or. FI. en juin. pulchelle A PS ORNE en G-andrie 1-gynie. mal. | Doryanthus excelsa, id. Nouvelle-Hollande. #. Serre chaude. 6-andrie 1-gynie. Br2 APPENDICE Gnidia radiata, id. An G. grandis de cet ouvrage. Le Cap. >. Or. Lachnea buxifolia, Lam., Wicro. Gnidia filamentosa, Lin. Suppl. Le Cap. ». Or. FI. en mai. Tiges élevées, ligneuses, glabres. Feuilles sessiles, éparses, presqu’imbricées , ovales, très-entieres, glabres, glauques, imitant celles du buis. Fleurs blanchâtres cotonneuses , au nombre de 15 à 20, En têtes sessiles et terminales. fi Platylobium bifolium, Mort angl. Nouv.-Holl. 5 . Or. Sophora monosperma, Swarrz. Podalyria, Encycl. La Ja- maïque. Y. Serre chaude. Arbrisseau de 10 pieds. Tige droite ; rameaux striés et cotonneux, roussätres. Feuilles ailées avec impaire à 5 folioles oblongues, pétiolées , pointues , fermes et glabres. Fleurs bleues, grandes, belles, odorantes, en panicule terminal. oleæfolia (Podalyria). An P. buxifolia ? Le Cap. #. Or. FI. en mai. Oxylobium cordifolium , Hort. angl. Nouv.-Holl. 5 . Or. F le en juin et juillet. 1o-andrie 1-gynie, Cæsalpinia sepiaria , id. Les Indes orientales. b . Serre ch. Gomphia nitida, Vauz., Pers. La Jamaïque. 5. Serre chaude. 10-andrie 1-gynie. 1 Feuilles ovales - lancéolées , pointues , dentées en scie. Fleurs en panicules terminaux. Corolle égale au calice. Limonia arborea , Roxs., Pers. Les Indes or. 5. Serre ch. F1. en juillet et août. Feuilles alternes, à cinq folioles linéaires , dentées en scie et lisses. ; Royena pallens, Wirro. Le Cap. ». Or. FI. en septembre. Feuilles ovales-oblongues , obtuses, glabres. | ÆEuphorbia arborea, Mort. angl. Les Indes or. ». Serre ch. Eugenia umbellata, id. La Guyane. ». Serre chaude. Eucalyptus turbinata, id. Neuv.-Holl. +. Or. Bialus japonica, N. Pyrus japonica, Mort. angl. An ibid. . Wicup. Le Japon. ©. Or. Fleur d’un rouge vif, tres-belle. F1. en mai-juin. APPENDICE, 513 Nymphæa versicolor, Hort. angl. Les Indes or. Y. Serre ch. FI. en juillet. rubra , id. prgmæa , id. La Chine. id. F1. en mai - sept, Dillenia grossuülariæfolia. Hibbertia, id. Hort. angl. Nouv.= Hollande. 5. Or, Melaleuca perfoliata. stricta. nerifolia. ( Hort. angl. Nouvelle-Hollande. 5, salicifolia. Or. F1. en juillet et août. trinervida. Jimbriata. Je n’ai pu comparér ces mélaleuqués avec les espèces décrites dans cet ouvrage ; mais je suis fondé à croire que la plupart s’y rapportent sous d’autres noms, double nomenclature que | J’aurois désiré d’éviter. Osteospermum grandiflorum’, Hort. angl. ÆTrewia nudiflora, Pers. Les Indes or. 5. Serré chaude. ( Diœcie polyandrie. ) Arbre élevé. Feuilles ovales -oblongues , tres-entières , glabres. ”, D’après les Catalogues des Jardiniers du prémier ordre de l’Angleterre ou de ceux qui possèdent le plus de plantes, les espèces qu’on y cultive sont au nombre d’environ 12000, dont 1164 genres, parmi lesquels sont : Veronica, au nombre de 54 esp Oxalis , au nombre de 20 esp, Justicia , 20 Euphorbia , \ 84 Salvia , 75 . Cactus, 28 Jria , 4o Leptospermum , 10 Gladiolus, 45 Eucalyptus, Protea , 84 Mesembryanthemum, 158 Banksia , 18 Cisius , 43 Convolyulus , 43 Magnolia , 13 Campanula , 47 Bignonia , 17 n Vs 33 514 Lobelia s au nombre de 22 esp. Phylica , Diosma , Gardenia , Plumeria , ÆAsclepias , Stapelia , Gentiana , Rhus , Haæmanihus . Narcissus , Pancratium , Amary lis , Ornithogalum , Lachenalia , Aloe , F'accinium , Erica , Saxifraga ; APPENDICEF: 1 26 312 Hermannia, au nombre de 15 em Geranium , Polygala, Melaleuca , Hypericum , ÆArlemisia Gnaphalium , Xeranthemum , Aster, Solidago , Cineraria , Æchillea , Centaurea , Othonna , Epidendrum i Passiflora , Quercus ; Pinus , IN DE L'APPENDECE, 160 14 CA PT A A A 0 SUPPLEMENT. Pac age À, n° 5. L'espèce mimosa Épavessens de Willd. a des rapports avec la cinquième. Elle s’en distingue sans fleurs par ses feuilles lancéolées , un peu en faux, rétrécies à leur base, obtuses à leur sommet , et plus décidément glauques que celles de l’acacie odorante. Je cultive cette espèce dont je n’ai pas encore vu la fleur. Page 4, n° 6. Cette espece d’acacie pourroit être une de celles décrites dans cette section. Lamarck a été induit en er- reur par le changement des feuilles. ( 7 tes l'observation à ce sujet , page 6. ) Page 15. Acacie, n° 62. Cette espèce est, par erreur de ma part, en double emploi ; c’est la mème que celle indiquée n°57 , mimosa asperala. Mais comme, sous le n° 62, elle a été décrite sur les individus vivans et en fleurs , la description ‘que j'en ai faite est préférable à l’autre. Le synonyme mimosa pigra paroit appartenir à une espece différente, ou, selon Lamarck, l’espèce asperala ne seroit qu’une variété de son espèce pigra. Page 22. Gleditsia. On cultive encore deux autres espèces de ce genre que Desfontaines, dans son traité des Arbres et Ar- brisseaux, nomme gleditsia ferox, févier hérissé, et G.. caspia, févier de la mer Caspienne. Le prenuer a les épines tres- grandes , comprimées et à 3 pointes. Ses feuilles sont pin- nées et bipinnées , et ses folioles lancéolées et crénelées. Le second à ses feuilles bipinnées, légèrement crénelées , lancéo- lées-elhiptiques et obtuses. Le premier paroît avoir des rapports à l’espece 4. Le second, dont j’ai un petit individu , semble te- nir de l’espece 3 ; mais il n’a pas du moins encore d’épines. Ces deux espèces n’ont pas encore fleuri en France. Page 50. On cultive encore en Angleterre, du genre afze&a 516 SUPPLÉMENT. Sir , qui a des rapports avec les genres cynometra et hy. menea , les espèces À. cassioides, splendens , grandis. Elles sont toutes trois de l’Afrique , Sierra-Leone. b.S$. chaude. Page b2 , n° 4. Les fleurs de cette espèce sont plutôt blanches que d’un bleu pâle. Page Go. Aotus villosus , Hort. angl. Nouvelle-Holl. 5 . Or. Ce genre a des rapports à ceux indiqués dans la page, 60. Il est cultivé depuis 20 ans en Angleterre. Labillardiere en a décrit une espèce sous le nom d’aotus ferruginea. Page id. Chorizema ilicifolia ; Mort. angl. Nouvelle-Hol- lande, b. Or. Jolie et singulière espèce. : Page id. Gompholobium spinosum , et G. oblusurmn , Hort. angl. Nouvelle-Holl. 5. Or. Cultivé en Angleterre. Page 61. On cultive aussi à la Malinaison l’espécé callistachys elliptique, C. elliptica. Elle a les feuilles ovales et blanches. Lieu. Id. 5. Toujours vert. EU ie. Même culture que l’autre espèce. Page 63. Ajonc , variété naine. Ulex nanus, Smrx. Ulex minor, Rorn. Cette variété est considérée par ces auteurs comme une esPêCee Page 77, n° 17. Cytisus biflorus , Syn. Ü -e glaber, Lin. äls. Page 79. Us. Le cytise n° 3 peut être aussi considéré comme uné des plus jolies espèces. Page 80, n° 23. Ajouter cytise anagyris, cytisus anagyrius, : L'Hérir, Cyüsus primus , CLus. Cette espece a des rapports avec l’espece 2 et la 5°. Ses feuilles sont nombreuses , tres-denses. Ses rameaux sont ouverts. Ses grappes de fleurs sont terminales, et ses gousses sont hérissées de : glandes. Lieu. L'Espagne. 5 Orangerie, Page id. , n° 24. Cyüse blanc, cytisus leucanthus , Wap. FL. blanches, en ombelleterm. La Hongr. b. Plein air. Page 85. Platylobium. On cultive encore en Angleterre 5a G autres espèces de ce genre, originaires du même lieu. b . Or. ' SUPPLÉMENT. bt7 Page 110. Cull. La 11° espèce de trefle est aussi cultivée avec avantage, sur-tout dans les pays méridionaux. Elle entre aussi dans Jes jardins. Ù Page 116. Luzerne, espece 17°. On peut la multiplier aussi avec succès de bouture. Page 151, no 12. Erythrine à une seule semence , Æ. mo- nosperma , Lam. Butea frondosa , Wirr». Arbrisseau de 4 à 5 metres, dont les feuilles sont ternées et les folioles épaisses , arrondies. Fleurs rouges, en grappes. Lieu. Le Malabar. b. Toujours vert. S. ch. Cultivé en An- gleterre. k Page id.,n° 14. Erythrina speciosa. L’Amér. mérid. n° 15. Æ. piscidioides. Les Indes or. Hort. angl. 4.8. ch. Page 166. Indigotier. Us. L’espece 2 est cultivée dans la Bar- barie et danstout le Levant, pour la teinture. ( DesronT. Hist. des Arbres ). Page 214, ligne 53. Lieu. La Barbarie. Page 215 , n° 28. S. veine , rus nervosum , DESFONT. Cette espece cultivée, de la section des feuilles ternées , les a glabres , ovales , inégalement dentées et chargées en-dessous de nervures transversales. Les pétioles sont presque ailés. Elle est originaire du Cap , et sa culture est la même que celle des sumacs de cette section. Page 256 , n° 7. L'espèce juglans mucronata, Micuaux, est, selon Desfontaines , le juglans sulcata de Willd. Page 262. Nerprun. Cult. La plupart des espèces de ce genre peuvent aussi se multiplier avec succès de bouture. Page 268, no 5. Ceanothus discolor, Syn. Pomaderris discolor, DEsFronr. Page 282. L'espèce pittosporum chinense est cultivée en plein air en Angleterre. Page 308 , n° 5. Clutelle à feuilles de renouce, clutia poly- gonoïdes, Wizzp.On cultivé aussi cette espèce dont les feuilles b18. SUPPLÉMENT. sont sessiles, ovales, pointues ; et les pédoncules axillaires , portant souvent trois fleurs. Les feuilles sont glauques en-des- sous. Elle est originaire du Cap. b. Cull. Orangerie. L'espèce clutia ericoides est aussi cultivée en Angleterre. Page 514 , n° 4. Adelie poreuse, adelia porulosa , Mic. Cette espèce, qui est cultivée, se distingue des autres par ses feuilies sessiles, coriaces , ovales-lancéolées , obtuses , roulées en leurs bords, tres-entières et en-dessous percées de trous. ° Lieu. La Floride. 5. Cult. Orangerie ou pleine terre. Page 316. Ricin. Usage. L'huile de ricin est un tres-bon ver- mifuge , mais, comme l’observe Desfontaines, il faut, avant de la faire , séparer de la graine l’embryon qui, de même que presque tous ceux de la famille des euphorbes , est âcre:, cor- rosif et purgatif dangereux. Page 316. L’hévéa d’Aublet, qui produit la gomme élastique, paroît être une espèce du genre jatropha. Page 559, n° 28. Les figues de cette espece sont brunes et de la grosseur d’une petite noisette. Page 365. Mürier. Culture. Les müriers se multiplient aussi fréquemment par la greffe que par les boutures. On les écus- sonne au printemps à 6 à 8 pouces au-dessus de la terre. Les müûriers provenus de cette maniere poussent plus promptement que ceux qui sont francs du pied ; mais, comme l’observe Desfontaines , 1ls vivent moins long-temps. Page 306. Saule. Desfontaines, dans sontraité des Arbres, cité encore les espèces suivantes cultivées. À 1. SAULE de Villars, S. vr{larstana, Wir». Sect. 1. Feuilles elliptiques, arrondies à leur base , acuminées à leur sommet, dentées, d’un blanc glauque en-dessous. Fleurs trian- driques ou à 3 étamines. Ovaires pédicellés, glabres. Stigmates sessiles. Lieu. Les Alpes. 2.5. à feuilles de phylique , S.phylicæfolia, Wirup. Sect. 1. r Feuilles oblongues , acuminées, glabres ,dentées , ondulées. SUPPLÉMENT. brg glauques en-dessous ; les jeunes pubescentes. Fleurs précoces, Capsules pédicellées , acuminées, glabres. Lieu. La France. 5, S. de Pontedera , $. pontederana, Wizzo. Sect, 1. Feuilles elliptiques, obtuses à leur base , pointues à leur sommet, glabres, glauques en-dessous, dentées ; les jeunes feuilles,les pétioles et la nervure principale velus. Ovaires longs ei cotonneux. à Lieu. Les Alpes. 4. S. arbuste, S. arbuscula , Wzzp. Secl. 1. Feuilles lancéolées , dentées , glabres , légerement glauques en-dessous. Capsules ovales , glabres. 2 styles. Lieu. La France. 5. S. à feuilles d’arbousier , S. arbutifolia , Wizzp. Sect. 1. Feuilles lancéolées, dentées, pointues , glabres des deux côtés, luisantes et réticulées en-dessous. Ovaires lanceolés , velus. Lieu. Les Alpes. 6.S. satiné, S. sericea , Wiz. Sect. 3. Feuilles oblongues - lancéolées , tres-entieres , obtuses , soyeuses sur les deux surfaces. Capsules obl. , velues , sessiles. Lieu. Les Alpes. 7.S. cendré, $. cinerea, Wiup. S. daphnoïdes, Vixrars. ” Sect. 2. Feuilles oblongues , acuminées, dentées , luisantes , glau- ques en-dessous ; les pétioles velus ; les stipules dentées. Cap- sules lancéolées. Styles alongés. Lieu. Les Alpes. 8. S. à feuilles étroites , S. angustifolia ; Dunawer. Sect 5. Feuilles tres-étroites , pétiolées , roulées en leurs bords , co- tonneuses en-dessous et blanches. Capsules glabres. Filamens des étamines bifurques. Lieu. Les Pyrénées. Page 407. Ie bouleau pubescent , B. pubescens , Wizco. ne me paroit différer du bouleau commun que par un duvet pubescent qui revêt ses jeunes rameaux et le dessous de ses feuilles. [l est originaire d'Allemagne. 520 SUPPLÉMENT. Page 460 , n° 18. Pin colombaire. Originaire de l'ile Nor- folk, terres Australes. : Page 482 , sect. TT. Commersone , Commersonia , Juss. Cal. à 5 parties. 5 pétales insérés au calice. 5 étam. trés-courtes, insérées sur l’onglet des pét. Un tube à 10 divisions lancéolées, ‘alternativement filiformes et velues. Ovaire à 5 côtes en cor- donnet. 5 styles rapprochés. 8 stigmates. Capsule globuleuse, hérissée de soies plumeuses , à 5 loges contenant chacune 2 semences. Commersone herissée , €. echinata , Lin. Suppl. , Law. Restiara , Rumrx. Arbre qui a des rapports à l’ordre des tiiacées , dont l’écorce est glabre , grise et brune et la cime lâche. Rameaux coton- neux. Feuilles alternes, pét., ovales, pointues , dentées , lui- * santes et d’un vert foncé en-dessus , blanchâtres et cotonneuses en-dessous. Fleurs tres-petites . blanches, en panicules axillaires. Lieu. Les îles de la Société. Les Moluques. 5. Cult, Serre chaude. Cultivée en Angleterre. FIN DU SUPPLÉMENT AU TOME SIXIEME TABLE DES NOMS FRANÇAIS DES GENRES. Ai ne DA D EE Abrus, VI, 156. Absinthe , v. armoïse. Acacie, VI,3, et suppl. Acajou, VI, 207. Acalypha, VI, 522. Acanthe , Il, 559. ACANTRES , id. Achillée, IV, 217. Achit ,[V , 615. Acomat, V, 550. Aconit, IV, 457. - Acore , IT, 63.’ ACOTYLEDONES, IT, r. ÂAcrostique , IT, 25. Actée , IV, 465. Adéle, VI, 313, et suppl. Adonide , IV, 457. Ægiphile , II, 6oo,. Jthuse , IV , 374. Agaric, Il, 7. Agali, VI, 200. Agathoméride ,v. calomertia. Agavé, Il, 209. Agerate, IV, 94. Agnante , IT, 612. Agrostis, Il, 87. Agripaume IIT, 66. Agryphylle , IV , 264. À Agyney , VI, 310. Ahouai , IT, 294. Aigremoine , V, 408. Ajonc, VI, 65. Al, IT, 248: Airelle, IIT , 509. Aïtone , IV , 600. Albuca, IT, 239. Alcée, V, 78. Alchimille , V, 502. Aleétris, Il ,2711. Âlévrit, VI, 319. ALGUES, Il , 0. Aliboufier , II, 3516. Alisier , V, 456. Allamanda, Ill, 292. Alpinie, Il, 545. Aloes, IT, 214. ÂAlsine, V , 224. Alstræmere, Il , 207. Alysse, IV, 513. Amandier, V, 546, et suppl. Amanite , ÎE , 5. Aniaranthe, Il, 470. AMARANTHES , 20ëid. Amarenthine, Il, 487. Amaryllis, Il, 268. Amaryllis , v. crinole he- manne. b22 Ambroisie , LV, 275. Ambrome, V, 113. Ambrosinie , IT , 52. Amelanchier , V, 458. Amelle, IV, 251. Amenracées , VI,582. Améthyste , LI, 2. Amurola , VI, 228. Ammane, V, 423. Amnai,IV, 400. Amome , Il, 547. ÆAmome , NV. alpinie. Amorpha, VI, 137. Anacycle , IV, 212. Anagyre , VI, 5o. Ananas , Il, 203. Avanas, Il, 206. Anavinga, VI, 491. Ancistre , V, 496. Ancolie , LV, 452. Andrachné , VI, 310. Andromede , ÏIT, 403. Androsace , IT, 521. Andryale, IV, 34. Anémone , IV, 45r. Anet, IV, 365. Angelin, VI, 203. Angélique , IV , 585. Angrec , IT, 361. Anguine , VI, 342. Anoda, V ,9o. Anones, V, 140. Anone , V, 141. Anserine , Il, /67. Anthéric ÏI, 222. Antholize , Il, 326. Anthosperme , IV, 301. Anthyllide, VI, 97. Apelanchine, VI, 254. Apeiba, V, 167. Apocin , LT, 287. APOCINÉES , LIL, 261. Aponogeton , Il , 45. Aquilicie , IV, G12. TABLE Arabette , IV, 400. Arachide, VI, 97. Aralie, IV, 556. ÂRALIES , ébid. Arbousier , IT , 499. Arctope , IV, 413. Arctolide , IV , 265. Ardisia , IIT, 308. Ârec, Il, 138. Arethuse , IE, 360. Arétie, IT, 520 Argalou, v. paliure. Argan, IT, 500. : Argemone, IV, 468. Argoussier, Li, 382. _ Arguse, HIT, 195. Arisiée , II , 310. ÂAnistoloche , II, 375. ÂRISTOLOCHES, 20id ÂArmarinthe, IV , 594. Armoise , IV, 197. Armoselle , [V, 110. Arnique , IV, 169. ARoOÏïDES , II , 52. ÂArroche , IT, 471. ArrocHes , 11,/53. Artédie , IV , 407. Arthichaut, F9, 47. Asaret, LI, 578. Ascléniade, FEI, 255. Ascyre, IV, 654- Aspalat, VI, 65. Asperge IT, 151. ÂAsrERGES , Il 146. Aspérule, IV, 292. Asphodele , IE, 226. AsPHoDÈLES, If, 211. Âstere , LV , 122. Astragale, Vi, 147. Astrance, IV, 411. Athamante, IV , 506. Athanasie, IV, 207. Atractyle, IV, 41. Atragèene; IV, 426. FRANCAISE. 523 Atraphace, IT, 458. Aucuba , VI, 283. Aune, VI, 409. Avoine, IL, 127. Avoira, Il, 141. Auriculaire , IT, 8. Axyris, Il, 474. Bacchante , IV , 115. Bacille , IV , 395. Bactnis, IL, 130. Badamier , II, 587. Badiane , V , 124. Baguenaudier , VI, 155. Balisier, IL, 358. Barisrers, IT, D0ÿe Ballotte , HIT, 65. Balsamine, V , 553. Balsamier , VI, 219. Baltimore, IV, 255. Bambou , v.roseuu. Bananier , Il, 332. Bananters, Il, 531, Baristère , IV, 566. Banksie , IT, 418. Baobab, V , 110. Baquois , VI, 405. Barbon , IT, 05. Barbouquine, IV, 3r. Bardane , IV , Go. 3arrelière, IT, 56r. Bartsie , IT, 554. Baselle , IT, 450. Basilée , IT , 227. Basic, Lil, 59. Bauhine , VI, 46. Béfar , IIT, 341. Pégone , VI , 486. Béjuco , IV, 565. Belladone , IT , 15r. Bellium , IV, 168. Ayené, V, 117. Aylanthe, VI, 226. Azalée , II, 351. Azédarach, IV, Gro. AzéparAcHS , IV , 606. Azier , IV ; 527. Azyme, VI, 482. Ben , VI, 59. Benoite , V, 513. Berce , IV , 389. Berle , IV, 382. Bermudienne , Il, 294. Beslere , IIT, 125. 3étoine , HIT , 56. Bette , IT, 465. B'icorne , Y. cornaret. Bicent, IV, 250. Bignone, IIT, 246. Bienowes, IIT, 237. Bihai , IT, 355. Billardiere , VI, 495. Blairie , IT, 5/5. Blakée , V, Art. Blègne , IT, 53. Blète , II, 475. : Bleuet , IV , Gg. Boccone , IV , 473. Boerhaave, IT, 500. Boissieu, VI, 87. Bonduc , VI, 44. Bonplande , IT, 233. Borbone , VI , 65. Boroni, V , 206. BorRAGinées , HIT, 184 Bosé , IT, 456. Boucage , IV , 361. Bouleau , VI, 407. Boulette, IV, 70. Bourrache , INT, 21r. Bragalou IT, 171, b24 Bresillet, VI , 42. Brize, IL, 121. Brome, IT, 114. Broualle , IT, 128. : Broussonnet , VI, 366. : Brownea, VI, 206. Bruce, NL, 207: Brunelle , IT, 93. Brunie , VI, 277. Brunsfel , HT, 18r. re Bruyère , HT, 546 , et suppl. Bruyères, IT, 343. bien Bryone, VI, 351. Bubon , IV, 576. Cabaret, IT , 358. Cabrillet , JIT, 188. - Cacalie , IV, 84. Cacaoyer , V, 112. Cactier ,V , 308. Cacriers , V , 302. Cadeélani, IT, 486. Cadie , VI , 38. Cafféyer , IV, 522. Caillelait, IV , 294. Caimitier , HT, 305. Calaba , IV, 588. Calabure, V, 168, Calac, IL, 505. Calament , v. thym, mélisse. Calcéolaire, TEE, 123. Caléa , IV, 207. Calebassier , IL, 103. Calle , IT , Go. Callicarpe , IT, Gr. Calligon , IT, 452. Callise , II, 175. Callistachys, VI, Gr, et suppl. Callitric, IL, 48. Calycante , V, 556. Camara , IL, 617. TABLE Budleje , IT, 08. Euchnére , ÏT, 555. Bufone , V, 223. Bugle , IIT, 22. Buglose , IIT, 209. Bugrane , VI, or. Bulbocode, IT, 250. Buniss , 1V, 530. Buis , VI, 310. Buphtalme , IV , 226. Buplevre ; IV, 407. Butome, Îl, 170. Butonic, V, 409. Buitnère, V , 116. Bysse, Il, 10. Camarine , HET, 514. Camécerisier , IV , 335, Camelee , VI , 216. Caméline , IV, 526. Camellhi , IV, 604. Camérier, III, 267. Cameérope , IF, 545. Camomille , IV, 213. Campanule , EEE, 520. CamPanuLaACÉEs, II , 617. Campèche, VI, 40. Camphrée, IT, 458. Canang ,V, 144. Canarine , ÎTE, 519. Canche, If , Go. ji Cannabine , v. datisque. Canti, IV, 524. Cantu , ITT, 254. Capillaire , 1, 35. Capraire, TE, or. Câprier , IV, 538. Carriers , IV, 555. Capucine, V, 50. Caquilier , EV, 550. -Caragan , VI, 144. Caragat, I, 204. FRANCAISE. Caramboler , VI, 234. Cardamine, IV, 505. Cardère , IV, 278. Caret , IT, 66. Carline, IV, 45. - Carmantine , 11, 566. Carotte, IV, 4or. Caroubier, VI , 26. Carpésie , IV, 194. Carthame , IV, 43. Carvi, IV, 565. CarYoPHyLLÉES ,V,219. Caryote , II, 141. Casse ,VI, 50. Cassine , VI, 246. Catalpa , IIT, 242. Catesbée , IV, 307. Caucalide , IV, 404. Céanothe , VI, 265. Cédre du Liban, v. méléze. Cédrel, IV, 614. Célastre ,VI , 243. Celsie , IT , 130. Cenie , IV, 190. Centaurée, IV, 72. CENTAURÉES, IV, 61. Centenille , If, 515. Céphalanthe , IV, 330. Céraiste ,V, 227. Cercodée ,V, 354. Cerfeuil , IV, 570. Cerisier ,V, 526. Céropège , III , 272. Cestreau ,1IT, 176. Chalef, IT, 583. Cuazers , II, 360. Champac, V, 126. Cuampricnons, IT , 2. Chanterelle, IT 5. Chanvre ,VI, 5795. Chaptale, IV, 147. Charagne , II, 43. Chardon, IV, 52. Charme ,VI, 412. Chataire, III, 56. Châtaignier , VI, 417. Chaussetrappe , 1V, 63. Chélidoine , LV, 473. Chêne , VI , 420. Chenille , VI , 186. Cherlerie ,V, 229. Chevre-feuille, 1V, 337, CHëvre-FEuiLes , IV, 332. CHicoracées , IV, 2. Chicorée, IV, 56. Chicot ,VI , 24. Chionanthe , 11, 588. Chirone , III, 258. Chlore, ibid. Chloris , IT, 09. Choin, IT, 51. Chou , IV, 484. Chrysanthème, IV, 179. Chrystophoriane ; IV, 465. Ciche , VE, 185. Cicutaire, [V, 375. Cierge , v. cactiers. Cigue , IV, 308. Cimicaire , IV, 464. Cinéraire , IV, 156. Cinna , 11,70. Ciocoque , IV, 327. Circée ,V, 356. Cirier , ibëd, Ciste ,V, 176. Cisres , thid. Citronnier, IV, 592. Clandestine , IL, 558, Clathre , IT, 4. Clavaire , IT, 9. _Clavalier ,VI, 230. Claytone , V, 527. Clématite , IV, 422. Cléthra, Eli, 5or. Clifforte , V, 500. Clinopode , Ii, 74. Cltore, VI, 152. Clusier, 1V, 586. 525 5206 Clypéole , IV, 512. Cobée , IIE, 255. Cochléaria , IV. 518. Cocotier , If, LG Ie ER Cocrète, IT, 556. Codon , VI, 480. Coignassier , V, 445, Colchique, IL, 186. Coldene , IT, 195. Colletie ,VI, 270. _ Collinsone , IE, or. Colomnée , LIL, 124. Comaret ,V, 515. Comméline , IT, 174. Commersone , VI , suppl. Commoclade , VE, 218. Comptone , VI, 433. Concombre, VI, 355. Condori, VI , 40. Condrille , IV, 5. Conferve , If , 10. ConirÈres , VE, 456. Conocarpe , II, 586. Consoude , IIE , 206. Conyze, IV, 111. Copahu , VI, 205. Coquelourde ,V, 255. _ Coqueluchiole , IT, 133. Coquemollier , 111, 207. Coqueret, IT, 153. Corete ,V , 163. Coriandre , IV, 573. Corinde , IV, 547. Coriope , LV, 244. Coris , IL, 51. Corisperme, II, 477. Cornaret , IIL, 250. Corniffle , IE, 44. Cornouiller , IV, 35. Coronille, VI, 188.: Corossol , v. anone. Correa ,V, 205. Corrigiole ,V, 525. TABLE Clatelle, VE, 508, et suppl. - Cortuse, IT, 527. CorymBirÈres , IV, 85. Coryimbiole , IV, 81. Coryphe , il, 142. Cossigni, IV, 553. Cosmos , LV, 247. Costus , IL, 343. Cotelet , IE, Gr4. Cotonnier , V, ro1. Cotule, IV, 191. Cotylet ,V, 274. Coudrier, VI, 430. Couleauin , VI, 56r. Coumarouna ,VI , 204. Courbaril , VI, 45. Courge , VI , 50. Coutarée, IV, 317. Crambe, IV, 531. Cranson , IV, 518. Crapaudine , FIL, 44. Crassule ,V, 265, et suppl. Crépide , IV , ro. Cresse., IIT , 225. Cresson , IV, 505. Cretelle , El, 102. Crinole , IE , 261. Crocodilium , IV, 6r. Croisette, IV, 298. Crotalaire , VI, 80. Croton, VI , 3510. Crowea,V, 204. Crucianelle, IV, 297. CrucIFÈRES , IV, 479. Crysocome , IV, 118. Cucubale , V, 250. CucurBiTAcées , VI, 329. Cumin , IV, 378. Cumile , LIT , 3. Cunone , V, 300. Cupane , IV , 554. Cuphée ,V, 422. Cupidone , IV, 35. Curcuma , ET , 545. Curtusia, VI, /90. FRANÇAISE. b27 Cururu, IV, 548. Cussione , IV, 558. Cyanelle , IT, 258. Cyathe , IL, 13. Cycas, Il, 39. Cyclame, fr 528. Cylista , VI, 500. Cynanque , IIL , 255. Dactyle , IT, 1017. Dahlia, ss 234. Dais , II, 4o1. Dalberg VI 5 202. Daléchampe N15526: Dalée ,VI, 105. Danaide PR PRIT Daphnot, 1, 181. Datisque , VI, 576. Dattier , I :T156: Daviesia VI ,7558: Dauphinelle, IV,454. Décumaire , V, A Dentaire, IV, "Boy. Dent de en If, 192. Dentelaire , Il, 503. Dexreraires, ibid. Dentelle, IV, 300. Dianelle , IL, 140. Diasie, II , 525. DICOT YLÉDON ES , 371. ApPéTaes. Etam. épigyn. ,U, 373. 78. mms Etam. périg. 3 II, 380. Moxorér. Corolle épig., IV, 1 et 276. —— Corollehypog.,\, But. | Corolle périg. ILE , 510. Etam. hypog, , CyNAROCÉPHALES , IV, 40. Cynoglosse , III ; 213. Cynomètre, VI. 45. Cynosure , Il , 102. Cyprès, VI, 448. Cyrille, II, 344. Cytise, VI, 74 , et suppl. D PorxPér. Ælam. épig. , IV, 308: —— Etam. hypog., 1, 420. PoryxPéÉT. Etam. périg., V, 203. APÉTALES. Etam. idiog., VE, L4 204. Didelia , IV, 164. Dierville, IV , 334. Digitale , IIT , 110. Dillène ,V, 137. Dionée ,VI, 433. Diosma ,V » 209. Doi > IV, 277. Dirca , Il, 589. Dinde, IT, 550. Dodart, il, 107. Hdi VÉ 292. Dolic ,VI , 122. Dombey ,V, 115. Doradille , IE, 31. Dorine ,V, 290. Doronic, IV, 168. Dorstène VI , 360. Dr acocéphale , III FE Draconte , II , 61. Dragonier : Il > 147. Drave, IV, 516. Drépanie, "IV, 22. Driade V ; 516. Drimis ,V, 123. Drypis ,V, 256. Durante, LU, 6x6. a (9e) te Echinophore, IV, 415. Echrie, IE , 250. Echipte, IV, 2535. Égilope , IE, 98. Elatine ,V, 225. Eléphantope , IV, 05. Elléborine, {Il , 556. Ellise, ILE, 192. _Elyme ; Il ; 105. Emplèvre,V,219. Encelie , IV, 225. Epervière , IV, 13. Ephedra , VE, 457. Ephémérine , Il, 176. . Épicia, V. sapin. Epi d’eau , Ii, 46. Epigée, IL , 505. . Epilobe,V,562. Epimede ,V, 152. Fabagelle ,V, 196. Fabricia, V, 587. Fagarier ,VI, 220. Fagone,V, 190. : Falkie, IT, 2106. Fenouil, v. anet. _ Fenugrec , VE, 116. Ferrare , IE, 297. Férule , IV, 397. Fétuque , IT, 116. Feve, VI, 181. Févier, VE, 21: Ficaire , IV, 445. Ficoïide , V, 532 , et suppl. Ficoives ,V, 325. Figuier , VI , 552. Filao ,VI, 458. Filaria , IL, 594. Flagellaire, LE, 150. T A B LE. Epinard, 11, 463. Erabie, IV, 560. Eragues, IV, 555. Eranthême, II, G25. Frinace , IE, 7. Frine, II, 551. Eriocéphale , IV, 226. Ernodée , IV, 321. Ers ,VI, 193. Erythrine ,VI , 129. Ethulie, IV, 105. Eucalyptus ,V, 392: Euclée , VI, 481. ÆEucomis , v. basilée. Eufrase , 11,552. . Eupatoire, IV, 69. Euphorbe , VI, 288. EurHorses , VI, 209. Flaverie , IV, 231. Fléau, II, 8r. Fléchière, IL, 19r. Flouve , IT, 79. Fluteau , I, 180. Fontainèse , Il, 587. Fontinale, il , 20. Forskale , VE, 371. Fothergil , VI, 593. Fougere, IT, 54. Fouc£res, il, 22. Fragon, Il, 161. Fraisier,V, 500. Framboisier ,V, 516. Franchipanier , IL , 205. Franquenne ,V, 257. Frasere , III , suppl. Fraxinelle ,V, 205. Frène, Il; 950. FRANÇAISE. ei ., ‘ - 0 # Friullaire , IF, 194. Fromager ,V, 109. Froment , 11, r09. T'uchsie ,V, 366. Gaïac ,V, 100. air VIe 48. Galanga , IL, 544. Galane, IIL, 257. : Galantine , Il, 266. . Galardienne , IV, 262. Galax ,VI, 460. Galaxie, IL, 294. Galé ,VI, 403. «= Galéga , VI, 167. Galcope , I, 55. Galène, 11,458 Galiet, IV, 29/4. Gandasuli, Il, 547. Ganitre, IV, 580. -Gardene, IV,315. Garance , IV, 500. Garidelle, IV, 452. Garou , IT, 589. Gatilier , IT, 600. GaTiLter , IT , 603. Gaultherie , II£ , 507. Gaura , V, 365. Genet ,VI, G7. Genévrier ,VI, 443. Genipayer, IV, 315. Gentiane, IIT , 252. GENTIANES , ibid. Géranion , V, 1. GÉRAINES , GÉRANIONS , ibid, : Gérarde, IIT, 108. Germaine , IIT, 88. Germandrée , III , 23. Géropogon, IV, 32. Gesse,VI, 167. Gesnère , HIT , 53r. Géthyllide, 11, 258. Gingo, VI, 497. | Vie Fumeterre , IV, 45. Fusain ,VI, 241. Fustet , VE, 490. G Ginseng , IV, 559. Giroflée , IV, 497. Girofhier ,V, 403. Gisèque ,V, 358. Glauciène , IV, 472. Glaux ,V, 424. Glayeul , Il, 520. Glinole ,V, 531. Globbé , IT, 540. Globulaire , 11, 530. Gluttier , VI, 526. Glycine ,VI, 153. Gnaphale, IV, 100. Gnavelle ,V, 325, Gnidienne , Il, 400. Gomart ,VE, 224. Goodenie , III, 540. Gordone,V, 107. Gortere , [V, TYIE Gouane ,VI , 282. Gouet , IT, 53. Goyavier , V, 394. GRAMINÉES, IL, 99. Grangée, IV, 192. Grassette , IT, 554. Gratgal, IV, 508. Gratole , IIT, 126. Grémil , II , 202. Grenadier ,V, 405. Grenadille ,VI, 342, Greuvier ,V, 169. Grignon, Il, 367. Gronove ,VI, 350. Groseiller,V, 303. Guettard , IV, 326. Guazume,V, 115. Gui , IV, 350. Gumauve ,V, 72. 5+ 529" 536 . Gundele, IV, 82. Gunnère ,VI, 377. Gurriers , IV, 585. Hakea , IT, 422. Halesie , HIT , 318. Haller , II, 102. . Hamamelis ,V, 152. Hamel , IV, 328. Haricot , VI, 120. Harmale ,V, 202. Hasselquistia , IV, 406. Hébenstrète , IT , 629. Hédypnoiïde , IV, 22. Hélénie, IV, 258. Hélianthe , IV, 254. Hélianthème ,V, 182. Helictere ,V, 118. Héliocarpe ,V, 164... Héliophile , IV, 406. Héliotrope , LEL , 196. Hellébore , IV, 447. Helminue, IV, 27. Hélonias , Il , 182. Hémanthe , 11, 266. Hémérocalle , II , 259: Hémiméride , IT, 133. Hémionite, IE, 35. Hémithome , III , 132. Hépatique , If, 17. Hépariques , IE, 10. Hermane, V, 156. Tbéride , IV, 520, Icaquier ,V, 526. EVE, Her, Tgname, IT , 167. Tllecebrum , II , 496. Immorteile , IV, 95. Impératoire, IV, 571. TABLE Gypsophile ,V, 233. Gyroselle , IT, 528. H Hernandier , IT, 455. Herniaire, v. lurguelte, Hêtre ,VI, 415. Heuchère ,V, 290. Hippie , IV, 105. Hippocrèpe , VI, 187. Hirtelle ,V, 525. Hoffmansessia ,VI, 58. Holostée , V, 221. Hopée, IT, 520. Horminelle, IIL, 88. Hortense , IV, 345. . Hottone, IT, 518. Houblon , VI, 374. Houque , IE, 93. Houstone , IV, 302. Houx ,VE, 240. Hudsone , IE, 516. Hydrangée , V, 507. Hydraste , IV, 431. Hydrocotyle , IV, 418. Hydrophylle , ll, 102. Hyoséride , IV, 23. Hypécoon , IV, 474. Hypociste , IT, 379. Hypoxis , II, 287. Hypne ; ÎI, 20. Hysope, III, 34. Impériale, IT, 06. Indel , IT, 158. Indigotier , VE, 164. Inocarpe , IT, 507- Inule, IV, 142: frésine, II, 485. Iris, LL, 290. Yais , Ï1, 203: Isnarde ,V, 422. Isopyre , IV, 449. Isoëte , I, 41. Itée, IIL , 542. Jacée , IV, 66 Jacinthe , Il, 229. Jacquier, VI, 562. Jacquinier, 11, 299. Jamboler ,V, 368. Jambosier , V, 4ot. Jasione , IE , 539. Jasmin , IT, 598. Jasminée, IT, 265. JaAsminéEes, Il, 575. Jérose , IV, 527. Kalmie , ITL, 322. Kénige , IT, 452. Ketmie , V, 9r. Kiggellaire ,VE, 308. Kilhngie, If, 77. LaBiées , IIT, 1. Lachenale , IT, 234, Lachnée, Il, 4or. Lagestrome , V, 416. Laget , II, 505. Lagocie , LV, 419. Lagurier , IT, 1. Laiche, IE , 66. Laitron , LV, 9. Laitue , IV, 5. Lambertie , IL , 418. Lamier , IIL , 52. Lampourde , IV, 294. Lampsane , IV, 3. Lanaire , II, 237. Lanquette ,V, 330. YRANCAISE: 53 Iva, IV, 257. vraie , vV. yvraie. Jxie , 1}, 312. Ixore, LV, 519. J Jonc, IE, 171: Joncs, Il, 170. Jongermanne, II, 16, Josephine, HE, 241. Joubarbe, V, 284. JousaRges ,V, 26/4. Jujubier ,VI, 255. Julienne , IV, {or. Jusquiame , 111, 139. Jussie, V, 357. K Kirganelle , VE, 307. Knautie, IV, 285. Knépier , IV, 553, Kuhnie , IV, 84. L Lapulier , V, 165. Larnulle, IL, 133. Larrea, V, 190. Lasiopetalum , VI, 28a. Latanier, II, 143. Lauréole , {T, 589. Lausone, V, 418. Laurier , II , 428. Lauriers , Il , 427. Laurier rose, v. laurosée. Laurose, 111, 267. Lavande, III, 4x. Lavatère ,V, 75. Ledier ou lède, III, 340, Lée, III, 508. Léflinge, V, 220. 532 Lécumiveuses, VI, r. Lenticule , lentille d’eau , IT, Lentille , v.ers. Lentisque , v. térébinihe 3. Léonüce ,V, 150. Leptosperme ,V, 583. Leysere, IV, 110. Lichén , II, 13. Liciet, IIL, 154. Lidbeckia , IV, 100. Lierre , IV, 554. Lightfootia, HT, 255. Lilas ,11, 573. Liméole ,V, 396. Limodore , IL, 358. Limoneilier, IV, Goo. Limoselle , IT, 519. Lin ,V, 256. _ Limaigrette , IT, 72. Linaire , Il, 105. ! Linnée , FIV, 552. Liondent , IV, 25. Liparie, VI, 66. Liquidambar , VI, 432. Maceron , IV, 366. Macre , II, 569. Madia , IV, 195. Magnolier, V, 127. Macnoziers , V, 1923. Maherne ,V, 160. Mahoson , IV, 613. Mais, ÎL, 131. Malacodre ,V, 106. Malachre ,V, 79. Malope ,V, Gr. Malpighie, IV, 568. Mazricures , IV, 566. Mazvacées ,V, Go. Mamei , IV, 587. Mancenilher, VI, 525. FABLE Lis (ordre), Il, 188. Las, Il, 197. Liserole, IÏ, 227. Liseron , III, 217. Liserons , [IL , 216. Laitchi, IV, 552. Littorelle , IL, 495. Liveche , IV, 585. Lobélie, ITE, 553. Lopézie ,V, 555. Lotier , VIE, 116. Lucuma , Ill, 304. Ludier , V, 558. Luduige,V, 357. Lunaire , IV, 609, Lunetiere , EV, 5rr. Lupin , VI, 68, Luzerne, VI , 115. Lychnide ,V, 252. Lycope, III, 2. Lycopode, IE, 22. Lycopside , II, 207. Lysimachie , II, 515. Lysimacnies, Il, 513. M Mandragore , IIf, 150. Mangoustan , IV, 587. Manguier ,VI , 2058. Manulée , II, 551. Maqui ,VI, 484. Marcgrave , IV, 542. Marmolier , IV, 318. Marronnier, v. chétaïgnier. Marronnier d'Inde , IV , 556. Marrube, HIT, 64. Marsile, IL , 47. Massette, IL, 64. Masserres , 1bid. Massone , IL , 237. Matricaire , IV, 186. Mauve, V, 63. FRANCAISE. Mauvisque ,V, 99. Médéole , IF, 156. Médicinier , VI, 316. Mélaleuque ,V, 569. Melampire, IT, 557. Meélampode , IV, 252. Mélanthe , IT, 183. Mérasromes ,V, Â10. Mélastome ,V, 412. Méleze ,VI , 469. Mélianthe ,V, 207. Mélilot ,VI , r11r. Melinet , HI, 104. Mélique , IE , 100. Melisse , III, 82. Mélissot , IT , 85. Mélochie ,V, 104. Mélodin , IL, 292. Melothrie, VI, 353. Ménianthe Il, 534. Ménisperme ;V, 146. MÉénisperMEs ,V, 145. Menthe, IT, 48. Mercuriale ,VI, 286. Mérinsine ,V, 225, Mérüle, Il, 8. Metrosideros ,V, 376. Michauxie , IIT, 518. Micocoulier , VI , 580. Micrope , IV, 209. Millet , IT, 66. Mirzererruis , IV, 575. Millepertuis, LV, 555. Millerie , IV, 2530. Millingtone , 1IT, 242. Mimule , III, 127. Mimusope , HT, 305. Minuart ,V, 222. Airbel , VI , 59. Mitchelle, IV, 329. Mitelle ,V, 208. Mnie , IT, 19. Alocanera ,V, 353, [y QG) LES) Mogori, Il, 506. Moisissure , IL, 3. Molêne , IIT, 1354, Moilavi, VI, 406. Molle ,VI , 220. Mollugo ,V, 221. Molucelle , If, 73. Mnmordique ,VI, 354. Monarde, HI, 4. Monbin ,VI , 225. Monsone ,V, 49. Monte ,V, 522. Montin ,V, 555. MONOCOTYLEDONES , IT, 5o. Etamines hypogynes , W, 5r. Etamines périgynes , I, 154. . Etamines épigynes , I, 331. Morée , IT , 311. Morelle , IT, 155. Morseline , v.* alsine. Morille , IT, 5. Morine , IV, 277: Morrèene , [Il , 566. MorrÈènes, Il, 365. Moscatelline ,V, 500. Moureiller , IV, 568. Mouron , Il , 514. Mousses . Îl, 16. Moutarde , IV, 481. Mozambé , IV, 536, Mozinne ,VI, 315. Muflier, IL, 110. Muguet, Il, 159. Mûrier , VI, 305. Murrai , IV, 6or. Muscadier , Il, 434. Myginda, VI, 247. Myosure , IV, 446. Myrrhide , IV, 372. Myrsine, IT, 306. Myrthe ,V, 396. Alvrraes ,V, 569, 5354 _ TABLE Naïade , IT, 45. NaïaDes, Il, 42. Napée ,V,82. Narcisse , Il, 282. Narcisses, II, 258. Nard, IT , 150. Narthec , IT, 182. Néflier ,V, 446. Nemesis , HIT, 117. Nénuphar, Il, 367. Nerprun ,VI , 256. Ochna ,V, 130. OEillet, V, 236. .OEnanthe , IV, 377. OErve, IT, 485. Oldenlandia , IV, 306. Olivier , IE, 5or. Olyra, IT, 152. OmserrirÈres , IV , 560. Omphale ,VI, 328. Onagre ,V, 558. Oxvacres ,V, 552. Onoclée , II, 24. Onosme , HT , 205. Operculaire , IV, 329, Ophioglosse, IT, 23. Ophrys, IT, 354. Oranger , IV. 592. OranGers , IV, 580. Pachire ,W, 192. Paliure, VI , 266. Parwrers , Il, 155. Panais , IV, 365. Panarine, Il, 489. NerPruNs ,VI, 259. Nictage, Il, 406. Nicraces , IT, 495. Nielle , IV, 450. Nigrine , VI, 481. Niruni ,VI, 303. Nissole ,VE , 203. . Nitraire ,V, 326. Noisetier , VI, 43e. Nolane , III , 215. Noyer ,VI , 254. OrcHinéés , Il, 348. Orge, IT, 107. Origan , ILE, 55. Orme , VI, 384. . Ornithogale, IT, 246. Ornithope ,VI , 186. Orobanche, IT, 558. Orobe ,VI , 175. Oronce , Il, 62. Orpin ,V, 276. Orquis , IE, 349. Ortege ,V, 220. Ortie ,VI, 568. OnrTies , VI, 551. Osmonde, II, 24. Ostéosperme , IV, 173. Othonne, IV, 161. Oxalide ,V, 54. Pancrais , Il, 277. Panis, 11, 85 Panicaut, IV, 414. PAPAVÉRACÉES , IV, Â67T. Papayer , VI, 349. FRANCAISE. Paquerette, IV, 150. Pareire ,V, 145. Pariétaire ,VI , 372. Parisette , IT, 158. Parkinson , VI, 28. Parnassie , IV, 546. Paronique , Y. panarine. Parthénie , IV, 272. Paspal , Il, 82. Passerage , IV, 525. Passevelours , IL, 485. Pastel , IV, 554. Passerine , IT, 505. Passiflore , v. grenadille. Patagonule , II , 155. Patience , II, 445. Pauans El are: Patagone , v. boerhaave. Paullinie , IV, 548. Pavia, v. marronnier d'Inde. Pavonie , V, 80. Pavot, IV, 460. Pectis , IV, 167. Pédane , IV, 51. Pédalium , IF, 257. Pècher , V, 549. Pédiculaire , Il, 555. PépicuLarRes , Il, 556. Pélécine , VI, 154. Peliaire , v. clypéole. Pénée , II, 516. Pentapetes ,V, 111. Penthorum , V, 289. Péplide ,V, 424. Péragut , II, 604. Perceneige , IT, 285. Percepier ,V, 502. Perdicium , IV, 146. Pergulaire , LIT, 272. Pérille, TT, 41. Périploque , IIT , 280. Persil , IV, 363. Pervenche, IT , 262. Pesse / 11/45. 535 Petivier , Il, 455. Peucédan , IV, 505. Peuplier , VI , 508. Pezize , IT , 5. Phaca ,VI, 195. Phalangere , IT, 223. Phalaris, IT, 61. Pharnace ,V, 224. Phasque, IT, 27. Phebalium ,V, 408. Phellandri , IV, 376. Philydrum , Il, 345. Phlomide , III, 68. Phlox, III, 220. Phylique ,VI , 271. Phyllis , IV, 305. Phyiheume , HI, 532. Phytolacca , II, 453. Picride, IV, 26. Pied-de-veau , Il, 55. Pigamon , IV, 427. Pilulaire, I , 40. Pimelée, IT, 598. Piment, IT , 172. Pimprenelle ,V, 493. Pin ,VI, 455. Pirigara ,V, 400. Piscidie ,VI , 159. Pisone , IT, 5o1. Pissenlit , IV, 25. Pistachier , VI, 221. Pitcairne , IT , 204. Pittone, IT, 190. Pittosporum , VI, 281. Pivoine , IV, 461. Planere , VI, 388. Plantain , II, 405. Plantain d’eau , II, 180. PranTains, Il, 401. Plaqueminier , III, 317. PLAQUEMINIERS , ibid. Platane , VI, 454. Plhinie ,V, 555. Plocamier , VI, 406. ‘+ ‘ D36 Podagraire , IV, 567. Podophylle , IV, 465. Poincillade , VI, 41. Poirier ,V, 434. Pois ,VI , 192. Poivre ,VI, 397. Polémoine , Ill, 253. Porémoiness , III , 228. Policneme, Il, 457. Pollichia , II, 476. Polycarpe ,V, 221. Polygale , IL, 537. Polymnie, IV, 232. PoLyeoNÉEs , Il , 456. Polypode, Il, 26. Polytric , Il, 19. Pomaderris , Vi, 270. Pomaria , VI, 41. Pommier ,V, 425. Ponganue ,VI, 146. Pontedéria , IT , 289. Populage , IV, {Go. Porcelle , IV, 32. Poriecolher , IV, 175. Quamoclit, IE, 224. Quenouille , IV, 42. Querie ,V, 222. Racle, Il, 97. Rafnie , VI, 85. Ragadiole , IV, 3. Raifort, IV, 480. Raisinier , Il, 456. Rajane , Il, 170. Ramontchi ,V, 168. Raverale, Il, 337. Rapette, IE, 213. Rauvolfe , IIE, 295. Réghsse , VI, 150. TABLE Portesie, IV, 608. Portlande ,IV , 516. PorTuLacées , V, 31 Polentlle ,V, 504. Pothos , II, Gr. Pourpier ,V, 319. Prasie , IIT , 07. Préle,IT , 4r. Prenanthe , IV, 4. Primevere , II, 523. Prockia ,V, 525. Proserpine , II, 370. Protée , IT, 405. ProTÉEs , Il, 404, Prunier ,V, 536. Psoralee , VI, ror. Pieléa , VI, 2317. Pieranthus , VI, 375. Ptérocarpe ,VI, 204. Ptéromia, IV, 58. Pulicaire, Il, 492. Pulmonaire , HI, 204. Puliney , VE, 56. Pyrole, IT , 504. Q Quetmie , v. kelmie. Quinquina , IV, 5ro. Renoncule , IV, 459. Renoncuracées , IV, 421. Renouées , IE, 459. Réséda , IV, 545. Restio , ÎT, 190. Rhaponticam ; IV, 70. Rhexie ,V, 414. Rhodiole , V, 278. Rhodore, HT, 5*a. Rhubarbe , IF, 440. \Ficcie,, LT, 17. V6 FRANCAISE. 537 Ricin ,VI, 514. Ricoue , IV, 508. Pivine , IT, 455. Riz, IT, 128. Robinier , VI, 140. Rocou ,V, 175. Roelle, TIE, 550. Romarin , IE, 5. Ronce ,V, 516. Rondelet , IV, 512. Rondier, IT, 144. Rosacées,V, 424. Rosage , IIT , 325. Rosaces, IT, 521. Roseau , IL, 125. Sabot, IT , 559. Sablier ,VI , 325. Sabline ,V, 229. Safran , Il , 327. . Sagine $V, 223. _ Sagittaire , v. fléchiére. Sainfoin , VI, 192. Salicaire ,V, 419. SALICAIRES, V, 415. Salicorne , IT, 476. Salsifix, IV, 50, Samara, VI , 256. Samole, IT, 533, Samyda , VI, 491. Sanguinaire , IV, 467. Sanguisorbe ,V, 495. Sanicle , IV, 412. Santoline , IV , 210. Sapin , VI, 475. Saponaire ,V, 235. Sapotillier , IIL , 505. SapomiLiers , III , 206. Sarracénie , VI, 485. Sarothra ,V, 257. Sarrette, IV, 96, et suppl. Sarrietie , HIT, 32, Satyre, IL, 4. Rosier ,V, 465. Rossolis, IV, 545. Rotang, IT, 156. Rottbolle, IE, 08. Rouvet, II, 3581. Royène , HI, 314. Hubanier , IE , 65. Rubentia , VI, 247. Rusracées , IV, 201. xudbecke , IV, 259. Rue ,V, 200!" : Ruellie , IT, 563. Ruppie , IT, 47. Ruracées ,V, 194. Satyrion , IE, 353. Sauge , HET 0. Saule ,VI, 591, et suppl. Saurure , fl, 45. Savonnier, IV, 550. Savonniers , LV, 547. Saxifrage ,V, 201. SAXIFRAGES, V, 280. Scabieuse , IV, 260. Scheuchzère , H, 101. “Schinus ,VI, 220. Scille , IL, 241. SCIERE : LP Te Scolyme , IV, 356. Scopaire, THE , 100. Scorpionne, III, 208. Scorpiure , v. chenille. Scorzonere , IV, 27. Scotie ,VI , 20. Y Scrophulaire, If, 105. ScRoPHULAIRES , LIL, OS. Scutellaire , v. toque. Sébestier , LIL, 155. Sécuridaca , VI, 200. Seigle , IT, 113. Selague , IT , 627. Selin , IV , 597, 536 Seneçon , IV, 150. Septas , V, 288. _ Seringa , v. syringa. Sériole, IV, 55. Sérissa, IV, 531. Serpentine , JET, 203. Sésame , IT, 240. Sesban, v. agati. Séseli, IV, 560. Sésuve ,V, 330. Shérard , IV, 292. Sibbaldie ,V, 503. Sibthorpie , 11, 550. Sicyos , VI, 330. Sida ,V, 83. Sigesbeckia, IV, 231. Silene ,V, 244. Simarouba ,V, 159. Silphide , IV, 250. Sison , IV, 581. Sisymbre , IV . 5or. Smilace, Il , 164. _Smithia , VI, 490. Solandre , III, 140. SOLANÉES , III, 130. Soldanelle, II, 528. Sophore ,VI, 51. Sorbier,V, 462. Souchet , IT, 74. SoucHETS , Il, G5. Soude , IT, 46». Souci, IV, 175. Spargoute ,V, 226. Sparmanne ,V, 166. Sparte, IT, 150. Spathelie , VI, 22r. Tabac, II, 141. Tabernier , III, 264. Tagète , IV, 165. Talin ,V, 327. Tamarinier ,VE , 26. TABLE Spermacocé , Îv, 304. Sphaigne , Il, 21. Sphœranthus, IV, 8r. Spigélie, LIT , 260. Spilanthe , IV, 238. Spilman, II, 621. Spirée ,V, 520. Splanc , IT, 19. Stachide, III , 58. Staticée , IT, 505. Stapélie, IIT, 272. Staphylée , VI, 239. Stébé , IV, 65. Stéline , IV, 78, et suppl. Stellaire ,V, 232. Stellère , IT, 308. Sterculier ,V, 120. Stevie, IV, 03. ullingie ,VI, 524. Stipe , IT, go. Stokésie , IV, 45. Stramoine , IT, 145. Stratiote, Il, 366. Strelitzie , IT, 355. Struthiole , Il, 799. Styphélie , HIT, 506. Subulaire , IV, 5:16. Sucepin , VI, 482. Sucre , IT, 9x. Sumac,VI ,.209, et suppl. Superbe , Il, 192. Sureau , IV, 540. Surelle ,V, 54. Svertie , IIT, 257. Symphoricarpos , IV, 334. Syringa ,V, 407. Tamarix ,V, 525. Tame, IL, 160. Tanaisie , IV, 106. T'arconanthe , IV, 206. Técoma, LL, 244, 2 Tek , II, 613. Télephe ,V, 324. Téligone ,VI , 376. TÉRÉBINTHACÉES , VI , 205. Térébinthe ,VI, 221. Ternstrome, IV, Gor. Terrenoix ,IV, 599. T'errete, IIT, 52. Tétragone ,V, 550. Thalie , IT, 343. Thapsie , IV, 568. The , IV, 6Gor. Thésion , IT, 58r. Thlaspi , IV, 523. Thuya ,VI, 452. Thym, Ill, 98. Thymbra , II, 8r. Taymécées, Il, 388. Tiarelle ,V, 297. Tigride , IT, 297. Trrracées,V, 155. Tillandsie , Il, 204. , Tillée ,V , 264. Tilleul ,V, 171. T'ithymale , v. euphorbe. Tolut , VI, 225. V'oque , IF, 95. Tordyle , IV, 405. Ülve , IL, 11. Umari ,VI , 202. Uniole , IT, 120. Urene ,V,81. Valériane , IV, 28%. Vallisnerie, II , 365. Vanguier , IV, 326. Vanille, IT, 364. Varec I ,;rr. Varrone, IT, 189. CU FRANCAISE. 539 Tormentille ,V, 504. Tourette , IV, 489. Trachélie , HE, 550. Tragia, VI, 5253. Trefle ,VI, 106. Trémelle , I, 11. Trianthême ,V, 326. Tribule ,V, 195. Trichilia , IV, 608. Trichomanes, if, 36. Trichostema , IIL, O2. Trientale, Il, 510. Trigonelle ,VI, 116. Trillium , IL, 157. Ærioste AV, 556: Tripsaque , IL. 07. Troëne , IT, 605. Troscart, Il, 381. Trolli , IV, 446. Truffe , II, 4. Tubalgia , II, 265. Tubéreuse, Il, 200. Tulipe, Il, 165. Tulipier ,V, 135. Tupélo , Il, 584. Turnère ,V, 527. Turquette , Il, 490. Tussilage , IV, 147. e Sr, Usterie , IIL, 178. Utriculaire , IL, 533. Uvulaire , El, 193. Vélar , IV, 500. Vélézie ,V, 256. Vella , IV, 526. Vérâtre, Il, 185. Verbésine , IV, 242. Verge d’or, IV, 133. 540 TABLE FEANCAISE, Vergerolle, IV, 120. Véronique, IL, 542. Verveine , II, 622. Vesce , VI , 177. Vesse-de-loup , IT, 3 Vieusseuxie , Il, 298. Vigne , IV, 618. Vienss , IV, 615. Vinettier , V, 148. VineTTiers, {bid. Violette ,V, 180. : Ximenia, IV, 590. Yucca , IT, 207. Zacinthe , v. Hédypnoïde. Zauie , Il, 37. Zanichelle , IT, 47. Zanthorize , IV, 463. Zédoaire , Il, 546. à me FIN DE LA TABLE DES NOMS FRANCAIS DES GENRES. Viorne , IV, 340. Vipérine, IIT, 198. Volant d’eau , Il, 44. Volkamer , II, 605. Vomique , IIT, 296. Wachendorfe, IL, 329. Waliherie ,V, 154. Wampi, IV, 591: Winterania , IV, Gor. Wulpin , Il, 80. X Xylophylle , VI, 305. Y Yvraie, Il, 104. Z Ziègée , IV, 70. Zinnia , IV, 247. Ziziphore, IL, 4. Zosière, IT, 535. DE ES TABLE DES NOMS LATINS DES GENRES ET DE LEURS SYNONYMIES. 7. ae , ©. anthericum, 6. Abies , NT, 475. Abrus ,VI , 156. Âcacia , v. mimosa. Acalypha , VI, 522. AcaNTET, Il, 559. ÆAcanthus , ibid. Acer, IV, 560. AcEerA ,1V,555. Achania , v. malyaviscus. Achillea, AV, our. Achimenes , v. columnea. Achras , WU , 305. Achras , v. lucuma. Achyranthes, 11, 486. Achyranthes , v. amaranthus, celosia, œrva, illecebrum , gomphrena. Acinos, v. thymus. DRRON.. IV, 457. ACOTuS , I, 63. ACOTYEÉDONES, HER. Acrostichum , 1, 25. Actæa , IV, 465. Adambea , v. lagerstræmia. Adansonia ,V, 110. Adelia ,VT, 313 , et suppl. Adenanilère TM: 4 40. Adiantum , Ir, 39: A Adonis, IV, 457. Adonis, v. anamenia. Adoxa ,V, 300. ÆEgilops , I, 98. AE giphila, Il , 609. AEgopodium , IV, 567. AErua , 11, 485. ME chinomiene Vi ; 200, Æschinomene, v. piscidia 2. AF:sculus , IV, 556. AEthusa, TV, 374. Æthusa , v. phellandrium. Abel VI, 505 , et suppl. Agapanthus, . crinum. Agaricus , Îf, 7. Agaricus , 2. amanita et me- rulius, Agave , IT, 200. Ageratum , IV, 94. Agrimonia,V, 498. Agrimonia, v. ancistrum. Agriphyllum ; IV, 264. Agriphyllum , +. gorteria. Agrostemma ,V, 255. Agrostis, II , 87. Aa gyneva , VI, 310. Aira , I, 99. ons , IV, 608. Aizoon ,V, 550. b42 Ajuga, v. bugula. ÆAlbuca, IE, 259 , et suppl. Aicea NN}, 70%: Alchimilla ,V, 5o2. Æletris , IT, 2r1. Alevrites ,NX, 519. ALCZ , 1, 0. Aliena, v. wedelia. ÆAlisma, XI, 180. Alisma , y. damasonium, ÆAllamande , UX, 292. Allionia, IN, 286. Allium , 11, 248. Allophyllus , IV, 554. Alnus, VI, 469. Aloe, W, 251. Ælopecurus , I, £o. Aloysia , y. verbena 12. Alpinia, XX, 543. Alsine, NV, 224. Alstræmeria , 1, 291. Althæa, NV, 72. Alyssum , IV, 515. Amanita, IE, 5. AMARANTAI, \, 479. Amaranthus, ibid. Amarytllis, K, 268. Ameryllis, v.crinum , heman- thus, hypoxis. Ambroma, NV , 113. Ambrosia, IV, 273. ÆAmbrosinia, Xl, 52. Amellus , IV, 271. AMENTACEZ, N1, 582. Amerimnum, v. pterocarpus. Amethistea, WU, 2. Æmmania, N , 423. Æmmi, IN, oo. Ammi, v. daucus. Amnirola , VI, 298. Amomum , HE, 341. Amomum, v. costus. ÆAmorpha, VI, 137. Ampelopsis, p. vitis. TABLE Amsonia, ©. t:bernæmoniana. Amygdalus, V,546, etsuppl. ÆAmyris, V1, 210. Anacardium, v. cassuviam. Anacyclus, IV , 212, Anagallis, I, 514. Anagyris , N1, 5o. Anamenia, IN , 458. Anarrhinum , 6. linaria. Anastatica, {IN , 527. ÆAnavinga, NI, 491. Ænchusa, WI, 209. Anchusa, v. lithospermum. Ancistrum, V, 06. Andira, NI, 205. ÆAndrachne, VI, 310. -{ndrewsia, HT, 519. ÆAndromeda, IX, 493. Andromeda, y. menziezia. Andropogon , IX, 95. Ændrosace , 1, 521. ÂAndrosace , v aretia. Andryala, IN , 54. Ænemone , IN, 451. ÆAneihum, IV , 565. Angelica, IN , 353. Angelica, v. ligusiüicum , la- serpliiume Anguillaria, v. ardisia. Anoda, V , 90. Anona Niue Axowæ, NV, 1/0, Anredera , v. basella. Anthemis, IV, 213. Anthemis, v.chrysanthemum. Anthericum , Il, 222. Agthericum, v. phalangium. Antholiza, 1, 326. _ Antholiza, v. gladiolus. Ænthospermum , IV, 307. Anthoxanthum , 11, 70. Anihyllis, VI, 97. Antidesma, V1, 492. Antirrhinum , WU, 116. LATINE: 543 Anthirrinum , p. linaria. Anygosanthos, Il, 350. Aotus. Suppl. dut. VI Apargia , v. leontodon. Apeiba, N, 1637. ÆAphanes, V , 5o2. Aphyllanthes , I, 171. Apium , IV , 565. Aprocinez, Il, 261. Apocvnum, IT, 281. Apocynum, v.echites, Aponogelon, I, 45. Aquilegia ,1V, 452. Aquilicia, IV, 612. Arabis ,XV, 40. Arabis , . sisymbrium. Arachis ,VI, 93. ÆAralia , IV, 356. Aralia , v. cussonia. ArALIz , IV, 356. Arbutus , HE, 499. k Arctium , #. carduus, lappa, Ærctopus, IV, 413. Arctotis , IV, 265, et suppl. ÆArdisia, LI, 508. Arduina, Lin,v. carissa. ÆAreca , IT, 138. ÆArenaria ; V, 220. Aretia ; 1, 520. Arethusa , I, 360. Arzemone , IV, 468. Argyrochæta , IV, 252. Aristea , À, 310. Aristolochia , WU, 37. ARISTOZOCHTAÆ , ibid. Aristotelia , VI, 484. Armeniaca , V, 543. Arnica , IV, 160. Arnopogon, v. lragopog30n; urospermutmn. Aro1DEez, il, 52. Aronia , V, 455. Ariedia , IV, 4o7. Ariemisia, IV, 197, et suppl. Artemisia , w, grangea. Artocarpus , VI, 362. Arum , I, 53. Arundo, I, 125. Asarum , I, 378. Asclepias , XX, 285. Ascyrum , IV, 554. Aspalathus , VE, 63. Aspalathus , v. anthyllis g , lotus 14, pterocarpus. ASPARAGCT, 1], 146. Asparagus , IT, 151. Asperugo , TT, 2153. Asperulu, IV, 292. ASPHODELI,ÏL, 211. Asphodelus, 1], 226, et suppl, | Asplenium , TX, 51. Aster, IN, 122. Aster, 2. conyza , inula. Astragalus , NI, 147. Astragalus , v. phaca. Astrantia, {V, Ar. Athamanta , 1V, 596. Athamanta , v. peucedanum. Athanasia , IV, 207. Athanasia , p. santolina. Atractylis , IV, 41. Atragene , IV, 426. Atragene, v. clemalis. Atraphaxis, UE, 458. ATRIPLICES , I, 453: Aïriplez, A, 4x. Atropa, v. mandragora, ni: candra , solanum 3. Atropa , WI, 157. Aubletia, v. apeiba. Aucuba ,V1, 285. AURANTIA , IV, 589. Auricularia , X, 8. Avena, Xl, rar. Averrhoa ;, VI , 234. Axyris , L474. Ayenia ,V,115. Ayenia , #. byttaerta. 544 TABLE ÆAylanthus , NE , 296. Æyionia , IV, 608. : Baccharis , IV, 115. Bactris , Il, 159. Balanites , v. xymenia. Balanopteris, v. heritiera. Balbisia , v. amellus. Balloia , UT , 63. Balsamita , v.chrysanthemum, ° tanaceium. Baliimora , IV, 253. ù Bambos, v. arundo. Bambusa, v. arundo. Banisteria , 1V, 566. Banksia, W, 418, et suppl. Banksia , p. hakea. Barleria, 11, 561. Barringtonia, v. butonica. Barisia , 11, 554. Bartsia , v. rhinanthus. Basella , À, 459. Basilæa , 1], 227. Basteria , v. calycanthus. * Bauhinia , NI, 46. . Bavera, VI, 489. Befaria,W , 547. . Begonia , NI, 486. Belatmacanda, y. moræa. Bellis, 1V, 100. Bellium , IV, 168. BEersE&rzDES ,V, 148. Berberis , ibid. Berckeya , v. gorieria , agri- phyllum. Besleria, UX , 125. Beta , Ü , 465. Betonica, Il, 56. Betula , NA, 4o7, et suppl. Bidens , LV, 250. Bignonia , I, 246, app. et suppl. Azalea , WT, 5351. Azima , VI, 482. Bignonia, Lrw., v. catalpa , tecoma, bignonia et gelse- minum. Brenonwizæ, UI, 27e Billardiera, VIE, 405. ‘ Biscutella, IV, 5Srr. Biserrula, V1, 154. Bixa, N Mo Blæria, UT, 545. Blakea, V, rx. Blechnum, I, 55, Blium , 1, 475. Bocconia ,LV , 4753. Boehmeria , v. urlica 7, et pa- rietaria 3. Boerhaavia , I, 500. . Boissiæa, VI, 85. Boletus , IE, 5. Boletus , v. agaricus, Boltonia, ». matricaria. Bombax, V, 109. Bombax, v. pachura. Bonapartea, VE, 5x1. PBonplandia, WU, 255. Bontia, 1, 181 Borassus, #. lontarus. Borbonia, VI, 65. Borbonia, v. liparia. PBoronia, V , 205. Borracinerz, Il, 184. Borrago , I, 211. Borya, v. adelia. Bosea, X, 456. Bourreria, . ehretia. Brasia, NI, 508. Brassica, IN , 484. Brassica , v. sisymbrium. Brizas WW) at: : Bromelia, I. 200. LATINE. Browezrzx, Il, 203. Bromus, IL, 114. Brosymum, VI, 494. Brothera, v. carthamus. Broussonnetia, VI, 366. Browallia, XI, 128. Brownea, VI, 206. Brucea, VI, 227. Brugmansia , v. datura 7. Brunella , XIT, 95. Brunia, V1, 2717. Brunnichia, Il, 444. Brunsfelsia, II, 181. Bryonia, VI, 331. Bryum , II, 21. Bubon , IV, 378. Bubroma , v. guazuma. Buchnera, XI, 553. Buchnera, 2. verbena. Bucida, II, 583. Budleja, TT, 98. Buÿfonia , V, 223. Bugula, II, 22, Cacalia, IV, 84. Cachrys, IV, 394. Cacrr, V, 3502. Cactus, V, 308. Cadia, VI, 38. Cæsalpinia, VI, 42. Cæsalpinia, v. poinciana. Caladium , v. arum. Calamintha, v. thymus, me- lissa. Calamus , IL, 156. Calceolaria, UK, 123. Calcitrapa , IV, 63. Calcitrapa , v. crocodilium. Calea , IV, 207. Calendula, IV, 175. Calla , \, Go. Callicarpa, II, 612. VI. 545 Bulbocodium, 11, 250. Bulbocodium, ». ixia 2, Bulliarda, v. tillæa. Bumelia, vide sideroxylum, achras. Bunias , IV, 530. Bunium , IV , 309. Buphtalmum, IV, 226. Buphtalmum, v. œdera, he- hanthus. Buplevrum , IV, 407. Bursera, VI, 224. Butea, v.erythrina 12, etsuppl. t. VI. Buitomus, I], 179. Butonica, V, 409. Buttneria, v. calycanthus. Buzxus , VI, 510. Bryssus , II, 10. Bystropogon, v. mentha, ne- eta. Bryitneria, V, 116. C Calligonum, 1], 452, et suppl. Callisia, IL, 1793. Callistachys, VT, 61, et suppl. Callitriche , IT, 48. Calomeria, IV, 204. Calophyllum , IV, 588. Calothamnus, V, 588. Caltha , IV, 460. Calycanthus, V, 556, et suppl. Calymenia, v. nyctago. Calyptranthes, v. myrtus. Camellia, 1V, 604. Cameraria , III, 267. Campanula, UT, 520. Cauranvzacez, IN,517. Carmphorosma , 1, 458. Camphorosma , 2. pteranthus, Canarina, MI, 510. 59 546 : Canna, U, 558. Cannabis, V1, 575. Caxnz, Il,3553. Canunamella, v. saccharum. Cantharellus , KW, 5. Canthium , IV , 524. Cantua , IT, 254. CaPrparrDpes, IV, 555. Capparis, IV, 558. Capraria, II, 101. CaPrtroz14, IV ,332, Caprifolium , IN , 333. Capsicum , I, 172. Caragana, VE, 144. Cardamine , IN, 505. Cardiaca , #. leonurus. Cardiospermum, IV , 547. Carduus , IV, 52. Carduus, 2%. cnicus, cartha- mus , Carlina, serratula. Carezx , IE, 66. Carica , VI, 3/9. Carissa , UT, 295. Carlina, IN , 45. Carolinea, v. pachira. Carpesium, IV, 194. Carpinus , VI, 412. Carthamus, IV, 45. Carthamus, y. atractylis, cal- citrapa. Carum , IV, 565. CarxoPayrzz, V, 210. _ Caryophyllus , V , 403. Caryophyllus, v. myrtus 5. Caryota, K, 147. Cassia, VI, 30. Casearia, v. anavinga. Cassine, VI, 2/6. Cassine , v, viburnum, evony- mus, celastrus, 1lex. Cassuvium, VI, 207. .Cassytha, VI, 492. Castanea, VI, 417. Casuarina, VI, 438. TABLE Catalpa, IT, 242. Catananche, IV, 35. : Catesbea , IN , 507. Cathartocarpus, y. cassia. Caucalis, IV, 404. Ceanothus, VI, 2657. Ceanothus, v. rhamnus. | À Cecropia , VI, 561. Cedrela, IV , G:4. Celastrus, VX, 245. Celosia , I, 483. Celsia, XI, 130. Celsia, v. hemithomus, hemi= meris. Celtis, NT, 589. Cenchrus, IT, 97. Cenia, AV, 190. Centaurea, 1V, 72. Centunculus , A1, 515. Cephaëlis , IV , 525. Cephalanihus , IV , 530. Cerastium , V., 227. Cerasus, V, 526. Ceratonia, VI, 26. Ceratophyllum, \, 4%. Cerbera , IT, 294. Cercis, VI, 48. Cercodea, V , 554. Ceresia , v. paspalum. Cereus , 2. cactus. Cerinthe, UE, 194. Ceropegia, II, 272. Cestrum , II, 176. Cestrum , v. atropa 3. Chærophy Ulum, IN , 570. Chamærops, 11, 145: Chaptalia, IN , 147. Chara, U, 43. Cheilococca , ». platylohiunr. Cheiranthus, IN, 497. | Cheiranthus , v. hesperis, erÿ— simum. Chelidonium, IV, 473. Chelidonium, +. glauciums LATINE: Chelone, HI, 237. Chenolea , v. soda 7. Chenopodium, 11, 467. Cherleria , V, 229. Chiococca, IW, 521. Chionanthus , I, 588. Chironia, HT, 258 , et suppl. Chironia, ». gentiano. Chlamidia, v. phormium. Chlamysporum, V1, 5x1, Chlora, lIT, 258. ‘Chloranthuüs, VI, 481. Chloris , 11, og. Chloris, ». agrostis , andropo- gon. Chondrilla, IN , 5. Chondrilla, v. prenanthes. Chorizema , VI, 60, et suppl. Chrysanthemum , AV, 170, et suppk Chrysanthemum, pv. matrica- ria, Chrysobalanus, V , 526. Chrysocoma, IV, 118. Chrysocoma, v. serratula, co- nyza, solidago, 16. Chrysophyllum, INT, 505. Chrysosplenium, V , 209. Cicer, NI, 185. CrcHoracEzr, IV , 2. Cichorium, IN , 56. Cicuta , IV, 398. Cicularia, IN , 595. Cimicifuga , IN , 464. Cinchona , IV , 3510. Cineraria , IV, 156, et suppl. Cinna , IT, 70. Cipura, I, 320. Circea , V, 356. Cirsium , ». caxrduus. Cissampelos , V , 145. Cissus, IV, 615. Cissus, p. vitis. CisTz, Ni, 1706. 547 Cistus, V, 176. Cistus, +. helianthemun. Citrus , IV , 502. Clathrus , 1, 4. Clavaria , VE, 9. Claytonia, V , 523. Clematis, IV, 422. Clematis, #. atragene. Cleome , IV, 556. Cleoria , v. brunella. Clerodendrum , 11, 6Go4. Clerodendrum, ».volkameria, Cleihra, IH, Sor. Cliffortia, NV, 5oo. Clinopodium ; NII, 74. Clitoria, NI, 152. Clusia, IV, 566. Clutia, VI, 508, et suppl. Clypeola, IV , 510. Cneorum , VI, 216. Cnicus, IV , /2. Cnicus , v. carduus, serratula. Cobæa , IL , 235. Coccoloba, IT, 436. Coccoloba, ». polygonum 21. Cochlearia, IV , 518. Cochlearia, v. myagrum. Cocos, IT, 159. Codarium, VI, 506. Codon, VI, 480. Cofjea, IV, 522. Coix LIT, 1%: Colchicum , 11, 186. Coldenia, 1, 195. Colebrookia, VI, 500. Colletia, NI, 270. Collinsonia, il, 21. Colurnnea, UT, 124, etsuppl. Colutea, NX, 155. Comarum, V , 513. Commelina, Il, 174. Commersonia, VI, suppl. omocladia, VI, 218. Comptonia, VI, 453. 538. Conchium , ». hakea. Conferva, IL, 10. Cowirerzx, VI, 456. Conium , #. cicuta. Conocarpus, 11, 386. Convallaria , 11, 159. Conrozrurr, Il}, 210. Convolvulus , HT, 217. Convolvulus, v. falkia, 1po- mæa. Conyza, IV , 115, et: suppl. Conyza, 2. calea. Cookia, IV , 5Sor. Copaifera, VI, 205. , Corchorus , V, 165, et suppl. Cordia, UT, 185. Cordia , v. patagonula, ehre- la. Coreopsis , IV, 244. Coreopsis , . encelia. Coriandrum , IV, 373. Coriaria ,NI, 490. Coris, 11, 519. Corispermum, 1, 477. Cornucopiæ , IT, 155. Cornus , IV, 551. Cornutia , IL, G12. Coronilla ,VI, 188. Coronilla, v. æschinomene. Correa ,V, 205. Corrigiola ,V, 325. Cortusa, IL, 527. Corydalis , v. fumaria. Corylus ,VT , 450. CoRFMBIFERA4E , IV,83. Cor/mbium , IV, 81. Corypha > IT ; 142. Cosmos ; syn. cosmea, IV, 247. Cossignia , IV, 553. Costus , I, 343. Cotula , IV, rar. Cotula , v. chrysanthemum, cena, lidbeckia, grangéa, TABLE Cotyledon ,V, 274, Coublandea , v. mulleræ, Coutarea , IV, 515. Crambe , UV, 551. Crassula ,V, 265 , et suppl. Crassula , v. talinum. Cratægus ,N, 456. Cratægus , v. mespilus , aro- mia. Cratæva | TV, 541. Crepis , LV, 19. Crepis, v. hieracium , dre- pania. Crescentia , VII, 185. Cressa , LI , 227. Crinum , IL , 261. Crinum, v. hemanthus , ama- ryllis. Crithmum, IV, 595. Crocodilium , IV, Gr. Crocus , IT, 523. Crossandra , Vi, 5or. Crotalaria , VX , 80. Crotalaria, v. sophora 13. Croton , VI, 519. Groton , v. alevrites , sapium, Crowea ,V, 204. Crucianella , IV, 297. CrucIFERAE , IV, 450. Crupina , . centaurea. Cucubalus ,N, 250. Cucumis ,NI, 555. Cucurbita ,N1 , 540. CucurB1ITACEAE ; VI, 520. Cuminum , IV, 358, Cunila , NI,3. Cunila, v. westeringia. Cunonia ,V, 3500. Cupania , IV, 654. Cuphea,V, 122. Cupressus ,VI , 445. Curcuma , I, 3/5. Curtisia , VX, / O9. Cussonia, IN , 558. Ru - Lie PTT ee LATINFe Cyanella , IL, 238. Cyanus , IV, 69. Cyanus , v. jacea , raponti- cum. Cyathus , IX, 13. Cycas , Il, 59. Cyclamen , 11 , 528. Cydonia ,V, 445. Cylista ,VI , 500. au , v. epidendrum. Cynanchum , IE , 285. Cynara , IV, 47. CrwarocEPmalzsE , IV, 40. Dactylis, IE , ror. Dahlia , Du ru , et suppl. Das , IF, Dalbersia, . 202. Dalea , VX, on Dalea , v. psoralea. Dalechampia , VX, 528. = Damasonium , II , 180. Dammara , v. abies 7. Danaë, v. ruscus 5. Daphne, 1T, 580. Daphne, v. lagetta , passerina, Datisca , VI, 3 Datura , WT , 145. Datura , v. solandra. Daucus , IV, 4or. Daucus , v. ammi. Daviesia , VI, 58. Daviesia, ». pultenæa 3. Dawalklia , v. trichomanes. Décodon, ». es Decumaria ,V, 404. Delphinium , IV, 454. Demidofa, v. br Dendrobium , v. epidendrum. Dentaria , IV, boy. Dentella, IV, 309. 549 Cynoglossum , IE, 213. Cynometra , NT , 45. Cynosurus , IT, 102. Crreroipzar , II, 65. Cyperus , I 74. Cypripedium , , 359. Cyrilla , I, 344. Cyr illea , v.columnéa. Cyrtanthus , v. crinum. Cytharezy lum , IL, 614. Cytinus , I, 370. Cytisus , VI. , 74, et suppl. Cytisus , v. genista 5, 21, CG= lutea 0. D Desmanthus, v. mimosæ. Dianella , IT, 149. Dianthera, v. justicia. Dianthus , V, 256. Dianthus, v. gypsophila. Diapensia , IL, 520. Diasia , 525. Dichondra , WT, 195. Dicksonia , II , suppl. DICOTYLEDONES, Ii, DT. “4 APETALAE , Il, 373. Monorer.ÏIÏl,5irr. PozrPrzer.1lV,3555. Drczines ; NL, 284. Dictamnus ,. V, 203. Didelia, IV, 164. Diervilla , IV, 534. Digera, v. amaranthus, 20£ Digitalis | IT , 119. Dillenia,V, 137. Dillwynia , VI, Gr. Dimocarpus , 2. euphoria. Diodia , IV, 305. Dionæa NX, 487. D b5o Dioscorea , TI , 167. Diosma ,V, 209. Diospyros , IT, 315. Diotis, v. santolina. Diplectrum , &. orchis. Drrsacrsæ ,1V, 2797. Dipsacus , IV, 278. Dipterix, VI, 204. Dirca, I, 580. Disandra , W, 550. Dodartia , I, 107. Dodecatheon, Il, 528. Dodonæa , VI, 232. Dolichos , VI , 122. Dolichos, v. phaseolus 4, gly- cine 12. d Dombeya ,V, 115. Dombeya, v. pentapetes. Doronicum,IV ; 165,etsuppl. Doronicum , 2. aster 48 , ar Ca. Ebenus , v. anthyllis 6, pte- rOCarpus. Ecastaphyllum , v. piterocar- pus. ÆEchinophora, IV, 415. Echinops , IV, 7o. Echioides , v. Iycopsis. Æchites, 11, 270. ÆEchiurn , I , 198. Eclypta, IV, 233. ÆEkebergia , IN , 610. ÆEhretia, NI, 188. Ehrelia, v. lycium 5. ÆErxAGNI, Il, 580. Elæagnus, il , 583. Elæocarpus , IV, 580. Elæodendrum , 0. sideroxy- lum , rubentia. Elais, Il, 147. Elae, 11, 158. TABLE Dorstenia ,VI , 566. Doryanthus ,NE, 511.°. Doryenium , v. lotus 14. Draba, IV, 516. Draba , v. alyssum. Dracæna,1l, 147. Dracæna, y. yucca 5 , aloe 2. Draco, v. dracæna. Dracocephalum , WE, 81. Dracontium , I, Gr. Drepañia , IV, 22. Drimia, v. hyäcinthus. Drosera, IV, 545. Dryas, V, 516. Dryas, v. geum. Dryrmis, V, 1253. Drjpis ,V, 256. -Duranta , IL, G16. Duroia , IV, 515. E Elaiine,V, 525. Elegia, 2. restio. Elephantopus , IV, 95. Ellisia, UN, 102. Elsholtia , ». hyssopus. Elymus , 1, 105. Elytraria ,W, 572. Embothrium , 1, 426. Embothrium ,v. hakea. Empeirum , WU, 514. Emplevrum ,N,, 210. Fncelia, IN, 228. Epacris , UI, 517, et suppl. ÆEphedra, VI, 437. Epidendrim , 1, 561. | Epidendrum , y. Vanilla. | Epigæa WI, 505. | ÆEpilobium , V, 362. | Epimediun, V, 152. | Epipactis , . ophrys ,serapias. | RS { LATINE. 551 ÆEquiselum , IL, 41. Æranthemum , H , 627. Ærharta , IL, 129. Erica , ME, 545 , et suppl. Erica, v. andromeda , 13. Ær1cAE , IL, 343. Ærigeron , 1V, 120. Eriseron, ÿ. conyza 11, bac- charis , aster 45 , inula. Ærinus , Il, 555, Erinus , v. manulea 3. Æriocephalus , IV, 225. Eriocephalus, v. hippia. Æriogonum, Il , 474. ÆEriophorum, Il, 72. Eriospermum , v. ornithoga- lum 19. Ærnodea, IV, 321. £rodium , 2. geranium 1 et seq. Eruca, v. brassica 6. ÆErvum, VI, 183. Æryngtum , IV, 4x4. Ærysimum , IV, 5oo. Faba, NI, 181. J'abricia ,V, 387. J'agara , VI, 229. J'agonia ; V, 106. Fagus, NI, 415 J'agus , v. castanea. Falkia, XX, 216. J'erraria , , 297. Ferraria, v. tigridia 1». F'erula, IV, 5o1. Festuca , I , 1:16. Ficaria, IV, 445. FrcornEeuE, V,328. Ficus , VI , 352. Filago , v. gnaphalium. Frcrcss, Il, 22, Érysinmum , ». cheiranthus. Erythalis , IV, 525. Erythræa , v. gentiana. Erythrina, VE, 120 , et suppl. Etythronium, 11, 102. Erythrorhiza , v. solenandria. Erythroxylum, IV, 573. Ethulia , IV, 193. Eucalyptus , V, 592, et suppl. Euclea ,N1, 484. Eucomuis , v. basilæa. Eugenia, V, fox. Eugenia , v. caryophyllus, Eupatorium , IV, 89. Eupatorium , v. kuhnia. Euphorbia, VI, 288. Evrnorzr41E, V1, 285. ÆEuphoria, IV , 552. Euphrasia, I, 552. Euphrasia , v. bartsia. ÆEvolrulus , NL, 227. Evonymus , VI, 241. Evosma ,N1, 510. Exacum, ». genliana, I , 18. F Fissilia , IV, 590. Flacurtia, V, 108. Flagellaria , W, 150. Flaveria , IV, 231. Fontanesia , N ,587. Fontinalis, IL, 20. Forskalea , VA, 371. Forsythia ,.v. decumaria. Fotercilla , VI, 383. Fragaria , V, 5oo. Frankenia , V, 257. Franklinia, v. gordoniæ, Franseria , v. xanthium. frasera , UX , suppl. Fraxinus, I, sb. Fritillaria, 1, 194. 553 TABLÉ Fritillaria , 6. basilæa etim- ÆFumaria, IV, 43% perialis. Fuchsia, N , 366. Fucus, IL, rr. Gærtnera , v. banisteria 4. Galactites, v. crocodilium. Galanihus , Il , 286. Galardia , IN , 262. Galax , NT, 480. Galaxia, U, 294. Galega , V1, 161. Galenia , \ , 458. Galeopdolon , v. galeopsis, Galeopsis , IT , 65. Galinsoga , IV , 263. Gallium , IV , 294. Garcinia , IV , 587. Garciana , v. philydrum. Gardenia , \V, 315, et suppl. Gardenia, v. randia , genipa, canthium. | Garidella , IV, 452. _ Gauliheria, UXL , 5o7. Gaura ,V, 565. Gelsemium , NI , 208. Genipa , IV, 515. Genista, VI, 63. Genista , v. cytisus. GENTIANAE, Il, 250. Gentiana, ibid. , et suppl. Geoffræa, VI, 202. Georgina , v. dahlia. GERANIA , V, 1. Gerantum , tbid. Gerardia , XII, 108. Germanea, IE , 85. Geropogon , IV, 32. Gesneria , IT, 531. Gethyllis, IL, 258. Gethyllis, v. hypoxis 3. Geum, V, 513. Fuxcer , IL, 2. Furcræa , ». agave 6. Fusanus, ». eyonymus. G Ghinia , v. verbena. Ginko, VI , 497. Gisekia , V, 328. Gladielus , II, 320. Gladiolus , p. ixia, diasia. Glaucium, IV , 472, Glaux , V , 424. Glechoma , Ii, 52. Gleditsia , NI, 21 , et suppl. Glinus, V, 551. Globba , IT, 3/0. Globularia , 1, 530. Gloriosa, v. methonica. Gloxinia , v. martynia. Glycine , VI, 133. Glycyrrhiza, VI, 159. Gnaphalium, IV , 100. Gnidia , Il, 402. Gomphia ,; VI, 512. Gompholobium , VI, 60 , et suppl. Gomphrena , II, 487. Goodenia , II , 540. Goodia , VI, 508. Gordonia, V, 107. Gorteria ,IV , 171. Gorteria , v. agriphyllum. Gossypium ,V, 1017. Gouania, VI, 282. GRAMINEAE, Îl, 97. Grangea , IV , 192. Graiiola , XII, 120. Grewia ,V, 100. Gronovia , VI, 350. Grossularia, e. ribes. GuaracANAE, WI, 511. Guaiacana, . diospyros. LATINF. Guaïacum, V, 199. Guaiacum , v. schotia. Guarea , IV, 609. Guazuma , V, 115. Guettarda , IV, 3596. Guettarda , v, hamelia. Guilandina, NX, 44. Guilandina , ». gymnocladus , moringa. Hemanthus , I, 266. Hæmanthus , v. amaryllis 14. Hæmatoxylum , VI, 40. Hakea, , 422 , et suppl. Halesia, UT , 318. Haïleria, WI, 102. Hallia , v. glycine 6. Haloragis , ». cercodea. Hamamelis ,V, 152. Hamelia , IV, 528. Hamiltonia , v. pyrularia. Hasselquistia , IV, 406. Hebe , v. veronica 13. Hebenstretia , KW, 629. Hedera, NW, 354. Hedeoma , v. cunila. Hedera , v. aralia , vitis. Hedychium , XL, 347. Hedypnois , IV, 22. Hedysarum , V1, 192. Hedysarum , v. pterocarpus. Helenium , IV, 258. Helianthemum, V, 182. Helianthus , IN , 254. Heliconia , Il, 355. Ifelrcteres , V, 118. Heliocarpos , V, 164. Heliophila , IV, 406. Heliopsis, ». helianthus. Heliotropium , NX, 196. Helleborus , XV, 447. Helleborus , v. isopyrum. [ea] [Su - OX Gundelia , IV, 82. Gunnera , VI, 537. Gustavia , v. pirigara. Gurrirerx, IV, 585. Gymnocladus, VX, 24. Gymnostiles , XV, 194. Gypsophila, V , 233. Gyrocarpos , VI, 5o2. H Helichrysum , vide xeranthe- mum , gnaphalium. Helmintia, IV , 27. Helonias , II, 182. Hemerocallis, 11, 259. Hemerocallis , v. lilium 13. Hemimeris , III, 153. Hemionitis , IL, 33. Hemithomus , WU , 132. HErPATIC4E, Il, 16. Heracleum , IV, 589. Heritiera , VI, {06. Hermannia, V, 155. Hermannia , v. mahernia. Hernandia, U , 455. Herniaria, I, 400. Hesperis , IV, 491. Heterosperma , LV, 245. Heuchera,V, 290. Hibertia, v. dillenia. Hibiscus , V, 91. Hibiscus , v. pavomia , malva- viscus , lagunæa. Hieraciurm, LV, 13. Hieracium , v. crepis , leonto- don , andryala. Hillia , IV, 318. Hippia , IV , 105. Hippocratea , 1V, 565. Hippocrepis , VI, 187. Hippomane , VI, 325. Hippophae, IT, 382. 554 Hippuris , XL, 43. Hirtella ,N , 525. Hofjnanseggia, NA, 38. _Holcus , ÏI , 93. Holosteum Ve 221. Homalium wi 559. Hookera , NT, 511. Hopea , HT , 520. Hordeum Mie 107, orminum , NI , 88. ortensia, IV,345. Hlosta, v. cornutia. Hotionia, U , 518. foustonia , IV, 505. Hudsonia, UT, 510. Humea , VX, 508, one VI, 374. Hura, VI, 320. ve yacinihus , 1220; Hyacinthus , ». ohne 1, et lanaria. Ty dnum , 1,7. Jacea ,IV,66. Jacea, v. rhaponticum. Jacquinia He Jambolifer:x, *: 368. Jasione , LT , 530. JASMINEZ, 115599; Jasminum, il, 598, et suppl. Jasminum , v. mogorium. Jatropha ,NI, 316. Jeffersonia , v. podophyllum. Jberis , IV, 520. flex , VI, 240. lex , o. came À. Iécebreme, 11,468. Illecebrum , pv. amaranthus, celosia, ærva , paronichia. . Hlicium, N, 124. . {mpatiens, V, 53. Imperatoria, IV, 371. , Hi atoria , v. angelica. ‘ TABLE Hydrangea, NV , 301. Hydrangea , v. hortensia. Hydrastis, IV, 431. HyDnrocHARIDES, Il, 365. y drocharis , IT, 566. Hydrocotyle, IV, ue Hydropeliis NI, 505. JFydroph Di TH » 192. Hymenea ,NY, Hyoscyamus , HED, 139. Hyoseris , IV , 1 . Hyoseris, v. Hedypnois, tra- gopogon. Hypecoum, IV, 454. HyrrEerrca , IV, 553. Hypericum, {V, 575. #Fy pnum , {X, 20. Hiypochæris LV 02. Hypozxis, Il, 257. Hypts , p. clinopodium, Hyssopus , EL , 34. Imperialis , IX, 106. Indigofera, VI, 164. Inga , v. mimosa. Inocarpus , TT, 507. Inula , v. erigeron , aster 48. Trula , IV, 142. Jonesia , VI, 503. Josephinia, IE, 24r. Jpomæa , UL , 254.‘ Ipomæa, v. cantua. Jresine , I, 485. non à IL. » 209- Jris , 11, 209, Iris, v. moræa. mie > IV, 594 Îsnardia ,V,422. Tsoeies, IL, 41. Isopyrum , Tv: 449. Jiea , WI, 542. Jug lans VE, 2544 L'ATAN E. 555 Juncr,Il, 170. Juncus “AE: 171. Jungermannia , IT , 16. Juniperus , VX, A4: Jussiæa ,V, 557. Justicia , I , 566. Justicia , v. ruellia. Jva, IV, 271. tra), 5,2. Ixia , v. rien : moræa , gla- Tholus Ixora , IV, 319. K Kæmpferia , I, 546. Kakile , w. bunias. Kalanchoe , ». cotyledon. Kalmia , NI , 522. Kennedia, v. glycine,o, 10,11. Kiegellaria , VI, 508 Kigia , v. Hyoséris. Killineia, IL 97: LazraTa , UI , 1. Lachenalia, KW , 254. Lachenalia, v. hyacinthus 4, 5. Lachnæa , TL, Éor. ZLactuca , IV, 5. Laserstromia.. V,416. Lagetta, 1, 3. Lagoecia , ÎV, 419. Lagunæa ,V, 99. Lagunæa , v. hibiscus 25 , amirola. Lagurus , I, 97. Linie ka: V1, 507. Lambertia , 1}, 418. Lamium , UT, 52. Eampsana, IV, 3. Lampsana , ». rhagadiolus, hedypnois , hyoseris. Lanaria , 1. 237. Lancisia , ». lidbeckia. Lanitana , 1, Dre Lantana, 72 spiclmanmia, re leja. Lapathum , v. rumex. Kirganelia ,VX, 507. Kittaibellia ,V, G2. Kleinia , v. cacalia. Knautia , IV, 285. Knowltonia , v. anamenia. Koelreuteria , . sapindus. Kænigia , U, 452. Kuhnia , IV, 84. L Lappa , IV, Go. Larrea ,V, 109. Lan ea , p. hoffinansego1a. Larix VE, 469 Lasiopetalum, VI, 280. Laserpitium , IV, 387. Zatania , KW, 143. Pine IT, 558. Lathyrus , VE, 163. Lathyrus , v. orobus 10. Laver, Il, 423. Laurus ,U , 428. Lausonia ,V, 418. Lavandula , II, 4x. Lavaiera ,V, 73. Lebeckia , v. cytisus. Ledum , UT , 540. Leea , IT, 508. Leea, ?. aquilicia. Lecumrnosa, VI, Lemma , Il, 4x et 48. Lenticula , 1, 48. Leontice , V, 150. Leontodon , IV, 25: 556 Leontodon , y. taraxacum , scorzonera. Leonurus , II, 66. Leonurus, y. galeopsis , bal- lota. Lepichinia , v. horminum. Lepidium , IN , 525. Leptospermum , V, 385 , et sappl. Lespedeza, ». hedysarum. Leucanthemum, v. chrysante- IMunmI. Leucoium , I, 285. Leucoium , v. crinum 8. Leysera , IV, 110. Liatris , v. serratula. Lichen ,WU, 13- Lidbeckia , IV, 190. Lightfootia NE, 235. Lrousticum , IV, 385. Ligusticum , 2. seseli, œthusa, ._ peucedanum , selinum. Ligustrum , I , 6o3. Lulec 075: LizrA, Il, 188. Lilium , , 197, etsuppl. Limeum ,N, 326. Limodorum , 11, 556. Limodorum , #. orchis 16, cypripedium {. Limonia , IV, 600, et suppl. Limoniur® , Ÿ. statice. Limosella , I, 5ro. Linaria , IE, 1 - Linkia , v. persoonia. Linnæa, IV , 352. Linum ,V, 258. diparia , NI, 66. Lippia , #. selago. TABLE Liquidambar, VI , 432. Liquiritia , 9. glycyrrhiza. Liriodendrum ,N , 155. Lühospermum, UT , 202. Litiorella, 11, 405. Lobelia , XII , 555. Loddigesia ,VNI, 508. Læflingia ,N, 220. Lolium , IT, 104. Lomandra ,NI, 5or. Lonicera,v. symphoricarpos, diervilla , xylosteon , capri- folium. Lontarus ,\, 144. Lopezia ,V, 555. Lotus ,VI, 116. Lotus , v. ononis 8. Lourerra , VI, 515. Lubinia , 1, 518, Lucuma , WI , 504. Ludia,V, 558. Ludwigia ,V, 357. Lunaria, IV, 509. . Lunaria, ?. ricotia. Lupinus ,VI , 88. Lychnis ,V, 252. Lycium, NI, 174. Lycium , v. serissa. Lycoperdon, IT, 3. Lycopodium , KE, 22. Lycopsis, IT, 207. Lycopus , LT , 2. Lygeum, 1], 130 Lysimachia, HW, 515. Lysimachia , v. lubinia. LrsrmaAacarz, WU, 515. Lythrum,N, 410. Lythrum , y. cuphea. 74 Macrocnemum, IV, 309. Madia , IN, 175. Magnolia, V,127, etsuppl. Macwozraz,V, 123: LATINE Mahernia,V, 160. Malachodendrum ,V, 106. Malachra,V, 70. Malope ,V, 61. Malpighia , IV, 568. MazricnrAE, IV, 566. Malva ,V,63. Marracrx,V,6o. Malvaviscus ,V, 90. * Malus ,V, 425. Mammea , IV, 587 Mammea , v. butonica. Mandragora , WI , 150. Manetia, suppl. du tome IV. Manglilla , v. sideroxylum. Mangifera ,VI, 208, Manulea , W, 551. Marania , I, 544. Marcgravia , IV, 542. Marchantia , XX, 17. Marica , , 520. Marrubium , VI, 64. Marsilea, I, 41. Martynia, UT , 250. Massonia , II, 257. Mathiola , v. guettarda. Matricaria , IV, 186. Matricaria, v. chrysanthemum. Maurandia , ©. usteria. Maurocenia , p. cassine. Mazentoxeron , #. correa, Medeola , I , 156. Medeola , v. jacquinia. Medicago, VI, 1153. Melaleuca ,V,560. Melaleuca, v. leptospermum. Melampodium, IV, 252. Melampyrum,U, 557. Melanthera , », bidens. Melanthium , 1], 165. Melastoma,V, 412. Mzrzasromas ,V, 410. Melia , IN, 610. Ms1z4z , |V, 606. Melianthus ,V, 207. Melica, I], 100. Melicocca , IV, 555. Melilatus ,VI, 111. Melissa, IT, 82. Melissa, v. horminum. Meliuis , IX, 87. Melochia ,V, 104. Melodinus , NT , 292. Melothria , V1, 333. MevrsPerma ,V, 145. Menispermum ,V, 146. Mentha, IX, 48. Menyanthes , IL, 554. Menziezia , II, 542. . Mercurialis ,VI, 286. Merendera , v. bulbocodium, Mertensia , #. pulmonaria. Merulius , IX , 8. Mesembryanthemum, V , 552, et suppl. Mespilus ,V, 446. Mespilus, 2. cratægus. Messerschmidia, 111 , 195. Meihonica , , 192. Metrosideros ,V, 356. Metrosideros, v. melaleuca. Meum, v. æthusa, phellan- drium. Michauxia , TI, 518. Michelia ,N, 126. Micropus , IV, 209, Mikantia , v. eupatoriurm. Milium, II, 86. Villeria, 1V, 250. Maileria , v. flaveria, Millingtonia , AT , 2/2. Mimosa ,VI, 5, et suppl. Mimulus, TU, 125. Mimusops , UT, 505. Mindium , v. michauxia, Minuartia ,V, 222. Mirabilis , v. nyctago. Mirbelia , VI, 59. b56 Mitchellia, IV, 329. Mitella,V, 208. Mnium , , 10. Mocanera ,V, 353. Moaærhingia,V, 225. Mogorium , LL , 506. Molina , v. banisteria 4. Molucella, Lil, 75. Mollugo,V, 221. Momordica ,VE , 554. Monarda , UT, 4. . Monetia, v. azima. Montbretia , #. gladiolus. MONOCOTYLEDONES, IF, 50. Monoiropa, VI, 482. Monsonia, V, 49. Montia , V, 522. Montinia, NV, 355. Moræa,lf, 311. Moræa, #. sisyrinchium, iris , aristea. Morina, IV, 277. Morinda, suppl. du tome IV. Moringa , VI, 30. Morus , VI,303 Morus, v. broussonnetia. Narapss, ll, 42. Naïas, IL, 45. Nandina , VI, 483. Napæa ,V, 82. Nancrssr, LU, 258. Narcissus , IL, 282. Nardus , 1, 150. Nardus , ». valeriana 14. Narthecium, 1, 192, Nastus, v. arundo. Neckeria , v. poilichia. Nectardra, v. gnidia. Nelumbo , nelumbium , +. nymphæa. TABLE Mozinna , v. loureira. Mucor, IL, 5. Muilera , VX, 62. Muntingia , V, 168. Murraya , IV, 5or. Musa, 1T , 552. Mus4r , IL, 3557. Muscari , 9. hyacinthus. Muoscor, Il, 18. Mussisia , v. gorteria. Myagrum, 1V, 528. Myagram , v. sisymbrium , crambe. Myanthemum , v. convalla- Tia. Myginda , N1, 247. Myosotrs , IT, 205. Myosurus, IV, 440. Myrica , VI, 405 Myrica , v. rhus 11. Myriophyllum , K, 44. -Mryristica, 1, 454. Myrsine, H1, 306. Mrerrr, V,560. Myrtüllus, v. vaccinium. Myrtus, V, 500. Myrtus, v. eugenia. N Nemesta, UE , 117. Neinesia, v. linaria. Neouïa, Il, 357. Neottia , w. orchis, ophrys. Nepeta , UF, 56. Nepeta , ». melissa. Nerium , IL, 267. Nicandra , IT, 153. Nicotiana , HE, 141. Nigella, 1V, 450. Nissolia, NT, 203. Nitraria ,V, 329. Nolana, UE , 215. Nonaielia, IN, 327. LATINE. Notelæa , , 500. Nroracines , M, 405. Nyctago , 1, 406. Nyctanthes , . mogorium. Ochna , V, 139. Ochrosia , ». cerbera. Ochrus, #. 'pisum 3. Ocymum , TL, 80. OEdera , IV, 252. OEnanthe, IV, 357. OEnanthe , v. phellandrium. OEnothera , V, 358. OErua , , 485. Oldenlandia, IV, 506. Oldenlandia , v. dentella. Olea , IT, 591. Olyra, 1, 132. Omphalea, V1, 328. Oxacrz, V, 552. Onoclea , IT, 24. Ononis , VE , o1. Ononis , v. indigofera a. Onopordum, IV, 5x. Onosma , III , 205. Opercularia , 1V, 329, Ophioglossum , Il, 23. Ophioxylon , ÏIT , 203. Ophrys, 11,354. Orca1DEAE , Il, 548. Orchidocarpum , v. anona. Pachira , V, 122. Pachysandra , VI, 500. Padus, v. cerasus. Pæderia,1N , 524. Paliurus , VI, 266. Pallasia , v. encelia. PaAzmaAr, Il, 155. Panar , ANS 350. Pançcratium , Il, 277. 359 Nycterium , WE, 172. Nymplæa , 11, 365. Nyssa, IL, 354. O Orchis , IL , 549. Orchis, v. satyrium. Origanum, UX, 95. Ornithogalum, W, 243. Ornithogalum , #. hypoxis r; et suppl, tome IT. Ornithopus , VI , 186. Ornitrophe , v. allophyllus; fi Orobanche , 1, 558. | Orobus , VI, 175. Orontium , 1 , G2. Orontium , v. antirrhinum. Ortegia ,V, 220. Oryza, IT, 128. Osmaunda , IE , 24. + Osteospermum , 1V , 175. Ostrya, ». carpinus. Osyris , IT, 587. Othonna , IV, 161. OLalis = NOT Oxiphoeria , v. calomeria. Oxybaphus , v. nyctago. Oxycoccus , . vaccinium. Oxylobium , VX, 512. Oxytropis , v. astragalus. F Pandanus , VL, 495. Panicum , M , 83. Papaver, IV, 460. $ PaprarerAceæ , IV, 46. Papaya, y. carica. Papiria , v. gethylhs. Parietaria , V1, 572. Paris, II, 158. Parkinsonia, V1, 28. E6o Parnassia , IV, 546. Paronychia, 1], 489. Parthenium , IN ; 272. Paschalia, IV, 263. Paspalum , Il, 82. Passerina, 11, 505. Passerina , v. gnidia. Passifiora, VI, 542. Pastinaca, IV, 567. Patagonula, 1T, 135. Paulinia, IV, 548. . Pavetta, v. ixora. Pavia, v. œsculus. Pavonia, V, 80. Pavonia, v. bibiscus. Pectis, IV, 167. Pedalium, WI, 251. Pzprcurares, Il, 556. Pedicularis , 1, 555. Peganum , V, 202. Pelargonium , v. geranium 19 et suiv. Pelecinus , VE, 154. Peltaria , v. clypeola. Penæa , UT , 515. Penstemon , v. chelone. Pentapetes , V, 11y. Pentapetes , v. dombeya. Penthorum , V, 280. Pentzia , v. tanacetum. Peplis, V, 424. Perdicium, IV , 146. Pergularia, TI , 272. Perilla , XI , 41. Periploca , TI, 280. Persica , V, 649. Persoonia , Il , 426. Petalostemum , v. dalea. Petiveria, IT, 457. Peiræœa, Il, G14. Petromarula , v. phyteuma. Peucedanum , 1V, 303. Peziza, Il, 5. Peziza ; v. cyathus. TABLE Phaca , V1, 155. 5 Phaca , v. colutea. Phalangium , IL , 223. Phalaris , IL , 81. Phallus, WU, 4. Phallus , v. boletus. Pharnaceum ,N, 224. Pharnaceum , v. xylophylla 5. Phascum , I] , 21. Phaseolus , V1, 126. Phebalium , NV, 408. Phellandrium , XV, 376. Philadelphus , V, 407. Philadelphus,v. leptospermum. Phleum , W , 81. Phlomis , NI, GS. Phlomis , v. leonurus. Phlox , HI , 229: Phœnix , I, 156. Phormium, \, 233. Phormium , v. lachena , [, 4. .Phrygia , v. Jacea , cyanus. Phylica, N,271. Phyllanthus , V1, 305. Phyllanthus , &. xylophylla , kirganelia. Phyllirea, U , 594. Phyllis , IV, 305. Phylidrum , U ,545- Physalis, IL, 153. Physalis , v. nicandra. Phyieuma , II , 552. Phytolacca , IL, 453. Picridium , IV, 29. Picridium, 2. sonchus. Picris , IV, 26. Picris, v.hieracium, helmintia. Piercea, 2. rivinia. | Pilularia , W, 40. Pimelea , \, 398. Pimpinella , IV, 367. Pinckneya, IV, 310. Pinguicula, W, 534. Pinus, VA, 455. LATINCLC. Pinus , ». abies. Piper; NES ST Piqueria , IV, 193. Pirigara, V, 409. Piscidia, NT, 159. Pisonia, IE, 5o1. Pistacia , v. terebinthus. Pisum, NL, 172. Pitcairnia , I, 204. Pitiosporum , VI, 281. Planera, VI, 388. Planera, v. ulmus. Pranracrnes, I, 401. Plantago , 11, 495. Plantago, v. psyllium, littorella. Platanus, VI, 454. Platilobium, VI, 85. Pleciranthus, v. germanea , ocymum. Plinia, V, 553. Plinia , v. eugenia. Plocama, V1, 406. PzUuMBAGINES, |], 503. Plumbago , ibid. Plumeria , WI, 265. Poa, IT, 119. Podalyria, v. sophora. Podocarpus, 2. taxus. Podophyllum, IV, 465. Pogonia, v. arethusa , epiden- drum, andrewsia. : Pæonia, IV, 467. Poinciana, WI, 4x. Poinciana , v. cæsalpinia. Pcireta , v. springelia. PozreuonrA, NI, 228. Polemonium, WI, 253. Polyanthes , Il, 200. Pollichia , Il, 476. Polycarpon, V, 227. Polycnemum, Il, 457. Polygala, 11, 537, et suppl. Polygonaitum, v. convallaria. Poziconwrsæ , 11, 4506. VIe 56 Polyzonum , IT, 439. Polymnia , IV, 25. Polymnia, v. didelta. Polypodium, 1, 20. Polytrichum , XL, 19. Pomaderris, VI, 290. Pomaria, VI, 41. Pongamia, VI, 1/6. Pontederia, IL, 289, et suppl. Populus , VI, 398. Porcelia , v. anona. Portesta , IV, 608. Portlandia , IV, 316. Portlandia , v. coutarea. Portulaca ,V,319. PorTUzZACEz , 1bid. Potamogeton , I ; 46. Potentilla,V, 504. Potentilla . v. fragaria. Poterium ,V , 4073. Pothos , IT, Gi. Prasium , VIT , o7. Prenanthes , IN, 4. Primula, Xl, 59253. Primula , v. aretia. Prinos , VI, 254. Priva , v. verbena. Prockia ,V, 525. Proserpinaca , IL, 550, Protea!, 15/05: Pzrorezx, I, 404. Prunella. v. brunella. Prunus ,N, 556. Prunus, v. cerasus, armeniaca. Psiadia , v. coniza 11, Psidium,V, 394. Psoralea , VX, rot. Psycothria, IV, 327. Psyllium , , 492. Ptelea , VI, 25x. Ptelea , v. dodonæa, Pieranthus , VI, 5753. Pteris , Il, 54. Pterocarpus ; VI, 204. 36 562 Piteronia, IV, 58. Pterospermum , v. pentapetes. Pulegium, v. thymus. Pulmonaria , WI, 204. Punica,V, 4oô. Pultenæa , V1, 56. Pultenæa,v. daviesia,mirbelia. Quassia :V; 159. Quercus , VI, 420. TABLE Pycnanthemum , +. 12, clinopodium. nepeta - Pyrola, I], 504. Pyrularia ,NX, 506. Pyrus ,V, 454. Pyrus , v. malus, cydonia , aronia. Q. Queria ,V , 222. R Rañfnia ,NI,85. Rafnia , v. crotalaria 5. Rajania, Il, 170. Randia , IV, 508. Ravuxcuracez, IV, 421. Ranunculus , IV, 459. Ranunculus , ». ficaria. Raphanus , IV, 480. Ravenala, 1, 337. Rauvolfia , HT, 203. Redutea ,V, 100. Relania , v. athanasia. Renealmia , v. tillandsia , globba , menyanthes. Reseda , IV, 543. Restio, IL, 170. Rhagadiolus , XV, 3. RHamnr,Ni, 259. Rhamnus ,VI, 256. Rhamnus, v. rhus22,ziziphus, paliurus , ceanothus , ul- mus , celtis. * Rhapis, v. chamærops. Rhaponticum, 1V, 70. Rheum , , 449. Rhexia ,V, 414. Rhinanthus , IL, 556. Rhinanthus , ». bartsia. Rhodiola ,V, 278. Raopopzwprx, IN, 321. Rhodendrum , TI , 325. Rhodora , HI, 559. Rhus ,VI, 209,et suppl. Rhus , v. allophyllus. FRibes ,V , 303. Riccia, I , 17. Ricinus ,VI, 514. Ricotia , IV, 508. Rivinia, II, 455. Robinia ,NVI, 140. Robinia , ». sophora 8, eara- gana. l Roches, v. crassula. Roella , II, 530. Rondeletia IV, 312. Rosa, V, 465 , et suppl. Rosace x ,V, 424. Rosmarinus, IL, 7. Rottboellia, I, 05. Rothia,v. andryala. Royena, II , 3514. Roxbureia,VI, 505. Rubentia, V1, 247. Rubia , IV, 500. Ruzracez, IV, 201. Fubus ,V, 516. Rudbeckia , IV, 259. Rudbeckia , v. helenium. Ruellia , I, 565. Ruizia ,V, 105. LATINE. Rumex , Il, 445. ÆRuppia , I, 47. Ruscus , II, 161: Sabal, v. coripha. Saccharum , Il , 91. Sagina ,V, 223. Sagittaria , Il, 181. SazrcarrzÆ ,NV, 415. Salicornia , ÎT , 476 Salisburia , v. ginkgo. Salix , VI, 391, et suppl. Salmia Cavy. 2. aletris. Salsola , I, 460. Salvia, UT, o. Samandura , v. heritiera. Samara , VI, 256. Sambucus , IV,3 49. Samolus , Il, 533. Samyda , VI, 4ot. Sanguinaria , IV, 467. Sanguisorba ,V, 495. Sanicula , IV, 412. Sanseveria , v. aletris. Santolina , IV ,210. Sanvitalia , 1V, 210. SarznDr, IV, 547. Sapindus, IV, 550. Sapindus , v. euphoria. Sapium ,N1 , 526. Saponaria ,V, 255. Sarorz, II, 208. Sarothra ,V, 257 Sarracenia , NT, 495. Satureia , UT,32. Satureia , y. thymus. Satyrium ; Il, 553. Saururus , 1 , 45. Saxifraga, V, 291. Sax1rrAGA ,N, 280. Scabiosa , IV, 280. Scandix, IV, 372. 263 Ruta ,V, 200. RoTacez,V,104. S Scheuchzeria , IT, 181, Schinus , VI, 220. Schinus, v. amyris. Schisandra ,V], 5or. Schkuhria , v. pectis. Schœnus , II, 71. Schotia, VI, 20. Schrankia , 2. mimosa, Scilla, 11, 241. Scilla , ». hyacinthus. Scirpus , Il , 72. Scleranihus ,V, 525. Scolymus, IV, 58. Scoparia , III, 100. Scorpiurus , VI , 186. Scorzonera, IV, 25. Scorzonera , p. sonchus. Scrophularia , TL, 103. ScroPAUzARzz , Il, 08. Scutellaria , TT, 05. Secale, Il, 113. Securidaca , VI, 206. . Securidaca , ». coronilla, 8. Securigera , v. coronilla, 8. Sedum , NV, 258. Sedum , v. crassula 50 , rho- diola. Selago, 11 , 6237. Selinum , IV, 397. Selinum , v. peucedanum. SEMPERVIFAE , V, 264. Sempervivum , V, 284. Sempervivum , v. sedum 29. Senecio , IV, 150. Sennebiera, v. lepidium. Septas , V, 288. Serapias , I, 556. Serjania , v. paullina. b64 Seridia, IV, 65. Seriola, IV, 55.° Seriphium, IV, 110. Serissa IN SIT Serratula, IV,55, et suppl. Serratula, v. stæhelina. Sesamum , III, 240. Sesbania , v. æschinomene. Seseli, IV, 569. Seseli , v, pimpinella, carum. Sesuvium , V, 330. Sherardia ; IV, 292. Sibbaldia , V, 505. Sibthorpia , U , 550. Sicros ,VI , 330. Sida , V, 83. Sida , v. napæa, anoda. Sideritis, IT, 44. Sideroxylum , NI , 300. Sigesbeckia , IV, 251. Silene ,V, 244. Silphium , IV, 250. Sinapis , IV, 487. Sison , IV, 581. Sisymbrium , IV, bo. Sisymbrium , v. cardamine. Sisyrinchium , U, 294. Sium , IV, 582. SIN , /. SISON. Sloanea, ». apeiba. Smilacina , v. convallaria. Smilax , IT, 164. Smithia, VI, 400. Smyrnium, IN , 566. Solandra ; TL, 149. Solandra , v. hibiscus 25. SozaNEz, ll , 150. Solanum , IL, 157. Solanum., . nycterium. Soldanella , 1 , 528. Solenandria , IL , 508. Solidago, IV , 137. Solidago , v. erigeron. Sonchus , IV, o. TABLE Sophora, VI, 5r. Sophora , v. daviesia. Sorbus , V, /62. Sorbus , p. crat@ægus.. Sowerbia , VI, 507. Spaendoncea , w. cadia. Sparganium, , 65. Sparmannia , V, 166. Sparlium , y. genista, CyU= sus. Spathelia , VT, 227. Spergula, V, 226. Spermacoce ; IV, 301. Sphagnum , IL , 2r. Sphæranthus , IV , 81. Sphoœranthus , v. hippia. Sphærolobium , VI, 6o. . Spielmannia,U,G21. Spigelia , II, 260. Spilanthus , IV, 238. Spinacia, 1, 463. Spiræa, V, 520. “Splachnum , I, 19. Spondias, VI, 225. . Springelia, HI, 516. Staavia , v. brunia. Stachys , WT , 58. Stachytarpheta , v. verbena. Stæbe, Willd:, »..seriphium. Siæhelina , IN, 78 , etsuppl. Stapelia, U , 272. | Siaphylea, NI, 259. Stapylea , v. aquilicia. Statice, IL , 505. Siellaria , NV, 232. Stellera, , 308. Sierculia, V, 120. Stevia, IV, 95. Stewertia | v. malachoden— drum. né * Séillingia , VI, 3524. R ï Stüillingia , p. sapium. Stipa, IL, ao. - Stoebe, v. calcitrapa. LATINE. Siokesta , IV, 45. Stratiotes , I, 566. Sirelitzia, I, 3555. S'.2ptopus ; ». uvullaria. Strumaria, v. crinum 6. Struthiola , H , 509. Strychnos , 1 , 206. Styphelia, UE, 506. Styrax, UT , 316. Subularia , IV, 516. J'abernemontana , UE , 264. J’agetes , IV, 165. L'alinum, NV, 321. Tamarindus , NI, 26. L'umarix, N, 325. L'umnus, s. tarnus , I, 260. Tambonœa; v. verbena. L'anacetum , AV, 105. Tanacetum, v. hippia. Taraxacum , IV, 25. Z'archonanthus , IV, 206. Larus, NT QAAT. L'ecoma ,-11I , 244. "Lectona , v. theka. Teedia, v. capraria. L'elephium, V, 524. J'ephrasia , 0. galega. T'EREBINTHACEÀ, V1, 207. L'erebinthus , VI, 221. J'erminalia , IL , 557 , et suppl. T'ernstromia , IV , Go1. T'etragonia, V, 350. ‘l'elragonia , v. cercodea. “l'etragonotheca, v. p olymnia. Tetratheca, VI, 504. 'eucrium , TL, 25. J'halia , DAT. T'halictrum, IV , 427. Thalictrum , ». anemone 12. L'hapsia \\\, 568. Ct [ep Cr Succovia , v. bunias. Swainsona , VI, 508. Swertia , LIT, 257. Swietenia , IV, 613. Symphoricarpos , LV, 354. Symphytum , XI , 206. Symplocos, v. hopea. Synedrella , ». verbesina. Syringa , v. lilac. IX Thea, IV, 601. T'heka ; I , 613. Theligonum , NI, 376. T'heobroma, V, 112. : Theobroma , v. ambroma, guazuma. L'heophrasta ; UT, 297. T'hesium , IE, 581. T'hlaspi, IV, 523. Thlaspi , v. lepidium, Thouinia , v. chionanthus. T'hunbersgia , , 564. T'hrinax , Xl, 144. Thrincia , v. leontodon. Thuya , NI, 452. T'hymbra , UT, 51. T'HYMELzEzE , Il , 588. Thymus , HI , 78. Thymus, v. satureia. T'iarella ,V, 297. T'igridia , I , 297. Tilia, N\172: TrziicesE , N, 195. T'illæa , V, 261. T'illandsia , , 204. Tofelda , v. narthecium. Tolpis , v. drepania. Toluifera, NA, 225. T'ordylium ; IN, 405. Tordylium , 2. caucalis. Tormentilla, V, 504. 566 | | T'ournefortia , IT, 100. Toxicodendron , v. rhus. T'rachelium , VI, 530. T'radescantia , I], 176. , T'ragria , VI, 3523. T'ragopogon , IV, 30. Tragopogon , ». urospermum. T'rapa , il, 560. T'remella, KI, 11. Treiwia , V1, 513. T'rianthema ,N, 3256. Tribulus ,V, 105 T'richilia , IV, 608. Trichomanes , I, 36. Trichosanthes , VI , 34 T'richostema , TIT, 92. T'rientalis , IL , 519. Trifolium, NI, 106. Triglochin , I, 181. T'rigonella, VI, 116. Ubium , v. dioscorea. Ulex , VI, 653 , et suppl. Ulrmnus , V1, 584. Ulva , IX , 1. Umserzirrerz , IV,500. Uniola , IL , 120. Urena ,NV, 81. Ürena , v. pavonia Vaccinium , HE, 500. Vaccinium , v. arbutus. V'alantia, AV, 295. V'aleriana , IV, 287. FVallisneria , II , 565. F'anguetra , IV, 326. Z'anilla , II , 364. F'arronia , II, 189. V’elezia , N , 256. T'rigonta , LV, 572, Triguera , ». hibiscus 25. Trillium , M, 157. Triosteum , IV, 553. Tripsacum , \ , 93. Triticum , NL, 109. Tritoma , v. aletris. T'riumjfetta ,N ,165. T'rollius , IV, 446, et suppl. T'ropæœolum ,V, 5o. Troximon , v.tragopogon. Tubalgia , II , 265. T'uber, IX, 4. Tubiflora , v. elytraria. T'ulipa , NW , 168. Turnera ,V, 321. Turritis, IV, 480. Tussilago , IV, 147. Lypha , , 64. Trraz,l,64.. U Urospermum , IV, 51. Urtica, N1, 368. Urtica , v. parietaria. Urricz ,NV1I, 3551. Usteria, VII, 118. Utricularia , 11, 533. Uvularia , Il , 105. V’ella , IV, 528. Veltheimia , v. aletris. F'eratrum , I , 195. Ferbascum , I , 154. Verbena , Il, 622. F’erbesina , IV, 242. Verbesina , v. eclipta. Vereia , v. cotyledon 14. Vernonia, +. serratula, conyza. LATINE, Veronica , 11, 542, et suppl. V’errea ,VI, 501. Verutum , ». crocodilium. Fiburnum , AV, 540 Pacies NET. Vicia, v. orôbus 10, faba, ervum. V’icusseuxia , IL, 298. Vieusseuxia , v. iris. Villarsia, v. menyanthes. Viminaria, vw. daviesia. V'inca , IX, 262. 567 Vincetoxicum , p. asclepias. Viola ,V, 180. Virgilia , v. sophora. F'iscum , EV, 5359 Visnea , v. mocanera. V’rres , IV , 615. Vitez, IT, 609. lrrrcess, Il, 605. V'itis , IV,618. Vitis, v. cissus. V’olkameria , IT , 605. 74 IT'achendorfia , W, 529. Taliheria ,V, 154. VWarnera , v. hydrastés. Watsonia , v. gladiolus. Wedelia , IV, 253. Westeringia, ET , 6. Xanthium , AV, 274. Xeranthemum , IV, 05. Xrmenesia, IV, 220. Ximenia, IV, 590. Fucca, IL , 201. Witheringia , HT, 156. JT'interania , \V, 607. Wintera v. drymus. JVoodfordia ,N1 , 507. Wurmbea , v. melanthium, 6. X Xiphium , v. iris 20. Xylomenun , VI, 507. Xylophylla, VE, 305. Xylosteon, IV, 335. y 2 Faluzania , v. anthemis 12. Zamia , II, 37. Zanichellia , AL, 47. Zanonia , . commelina 5. Zanthorhyza, IV, 463. Zanthoxy lum , VX, 230. Zanthoxylum, v. panax. Lapania , v. verbena. Zea , IT, 151. Zinnia , IV, 247. Zizyphora , NI, 4. Zizyphus , V1, 263. Zægea, IV, 70. Zostera , II , 53. Zygophyllum ,N, 106, FIN DE LA TABLE DES NOMS LATINS DES GENRES. EuA B EE: DES NOMS SYNONYMES FRANCAIS 7 ET DES NOMS VULGAIRES. Les noms précédés d’une + sont ceux que les habitans des campagnes donnent à ces plantes dans le département du Pas-de-Calais, À. Are RE D T’oyez Spilanthe, r et 2. . Abricotier d’Amérique....... Mamei. bsinthe (penie) rente Armoise 5. Absinthe commune.......... Armoise 4. Absinthe de Portugal......... Armoise r. Absimthetnartime, 600. Armoise 20. Abualon: PERS RON ‘be. 9144: LEE ONE. US NES NAN RIRE À cacie Acacia (faux), ou blanc, ou des jardiniers , ou commun. .... Robinier 1. ANCACLAGTOSE ANR LULE da a aa ii Robinier 4. Æeacia triacanthos à. . +... Févier. Mcacta. nosiras 20083 as. Fruit du prunier 4. Aeacia visqueux® 2/44 Mis, Robinier 2. Acacia de Farneze...:....... Acacie 55. ACaja he BR SR QI Re, Monbin , fruits. Acajou à meubles. .......... Mahogon. Acajou à planches... :. 1... Cedrel. Acajou à ponmimes........... Acajou. Ache:e Re nA retR, RATE Persil 2, Ached'eaur,. tu. Berle: Ache de montagne... ....... . Liveche 1. Acoreltfaux). te Po ns 10: Adambé glabre, synonyme de.. Lagerstrome 2. TABLE DES NOMS SYNONYMES FRANCAIS, etc. 569 Admirable du Pérou... Voyez Nyclage. PIRE jore € PAS APT ARRET COS OU Cärmantine 5. Ada. SR Nu Astragales 35, 54 , 55. Agapanthus, H.K.......... Crinum 1. ÉMIS NCASEUS.. 1... MR 4 Gattiher 1. À CT CRISE PRE TRE TEE EE Narcisse 2. PSRAENE. ns. UN, Ancolie 1. Aigle de REMPDITS ANAL à Fougere 1. T Aiguillette ou aiguille... .... Mirrhide 4. AaliGnliives ter #2 NEA LA. Ail o. Al des cluens... : 44. vuaiLe., Jacinthe 13. Al. dore. 2 ee SIN» Ail 29. Alaterne.. ete at GONE à Nerprun 10: Alaterne bâtard. .: 2/52 2.6. : Céanothe 2. Alberses 40. LA. à Pêcher , syn. de Pavie Alcana ou Alcanette......... Lausone 2. Alchimille des champs........ Percepier. Alisier de Fontainebleau. ..... Absier 2. Alkekenge.» :5..#0MeUAnA. « Coqueret #. Alsuelel tie, net RRAER, 2 Zamichelle. ATelta 8 ere | NE Surelle 2. Alatre.. 26") nus ele MALE Julienne 16. 1Alhance 2.1 SPRHIRERe Sorbier 1. Aloes argaaut mt el à Aloesif. Aloëes bec de canne.......... Aloës VIIT, variété r. Aloescaballin: 0266, : Aloës IT, var. a. Aloes corne de bélier......... Aloëes IT, var. 1. Aloëes d'eau...) 44. , Stratiote. Aloes dents de brochet....... Aloes FE. Aloës epi,de ble. "26m, Aloes XII. Aloes faux succotrin,........ Aloes IX. Aloes hépatique... 71Ma0e. : Aloës IT , var. o. Aloës langue de bœuf........ Aloës VIII. Alces minime.............. Aloës ILE, var. 2. Aloes peint, {loës picta, Juss... Aloës VIX. Aloës perroquet... 2... Aloës X. ÂAloës pouce écrasé..,....... Alces XIIT. Aloës triangulaire........... Aloes XI. Alouche, Alouclmer.,........ Alisier 1 , var. RDS 0e «OUI. | Phalaris 1. ÆAlthæa desjardiniers......... Ketmue 7. AR is. Or ME Guimauve 1. AÏAYRER LES RON) RUN Armoise 4. Alyvarde tee SNS. DAME D ets Sparte, 970 TABLE DES NOMS SYNONYMES FRANCAIS Alriez du Briançonnais. P’ojez Pin 20. Alype. 2 Globulaire 7. Amadou, amadouvier..,.... Agaï:ic 1. Amaraute des jardiniers...... Passe-velours 2. Armbaiba eee rsshure. Coulequn. JURMMELLE D. eve eee enrasrree. . Netmie 19, et centaurées 0 et 56. PAIDROISIE . » vo aie ee enideetdeleie ANSETITC E 16 Amelanchier................ Alisier 9, Amelanchier du Canada..,..., Alisier 10. Amelanchier de Choisy....... Alisier 8. Amome pellole. +... Alpinte AMOMUT NS ace iMorelle O- Amoureile. .....s.sd.recee SAXITALE O- Amourette d'Egypte......... Reséda 10. AmoUreltes.. eee à Goltat ele. . DrIZe. ATTACATTE. en. ee pleine tes. CUSSUVLUTITe Androselle..:...4.... 04/7 Androsacer Anémone des jardins. ......,. Anemone G. Angéhqueépiueuseouenarbre.. Aralie 1. Angeliquesauvage. ........., Podagraire, Angelique de pres et des bois... Angelique 2. Angélique des jardins ou de Bo- Angélique 1. MACRO den ee date lee er à ABUS ne: ec des... CONCOMREC Oe Aisne eh e.-hal.. DouCase 9: IN TIS ACTE se 00 en UN ADS CHI. ATISOUS see. -slsefsheie ATEL 2. Anis étoilé. Anis de la Chine... Badiane 1. Anone ss sea E AR .. ACorossol. Antholyse de Perse........... Antholyze 3. Auihoree ss aeneleeniauh.. ACoriil A. Antolphe.................. Fruit du girofhier. Apalachine................. Houx6 et prinos. Aparmele ss .,...Lt-ceR ...Asperulesz. ADPENDS. se sieuleesioile e » . AI 02, Arack ou Rack ( liqueur )..... Riz. Us. Araignee ie: reel. . Nielle: Arbreïñbaumezss.%. :..:,...,. Clusier. Arbre à chapelet. ......,,.... Azedarack 1. Arbre à ares Leur. Gale 2; | Arbre à éponges ae ÂAcacie 35. X AHbre afranges...2.ris Chionanthe 1. Arbre à pain. see. s...ese. Jaquier 2 ET DES NOMS VULGAIRES, 57 I Arbre à poison........ Poyez Sumac 8 et 0. Arbre à soie de Virginie....., Périploque 1. Arbre aux anémoues......... Calycanthe 1. Arbre aux fraises. ,,,.,....... Arbousier 1. Arbre aux quarante écus..... Ginkgo. Arbre aux savonettes......,.. Savonier. Arbre aux tuhipes.....,...... Tulipier. Arbre d’argent:.....,...:.. Protée#r. Arbre de castor............. Magnolier 2. Arbre de Judee..,........... Gaînier. Arbre de neige.........,.... Chionante r. Arbre de corail..............EÆErythrines. Arbre de Cythère...,.....,.. Monbin 3. Arbre de Dieu............., Figuier 3. Arbre de soie......,...:... AcCacie 28, Arbretde suif...:} 44e. NGluitier. Arbre de vie. -.02 60401... Thuya Arbre d’or des Pyrénées, ..... Rosage , 1. 2.. Arbre dore se: 4 0106 Tor à \Géiniitier et Argan 4, Arbre du Ciel.....,........ Aylante. Arbre saintes » : à 2e ADION.. ÂAzédarach. Arbrisseau ambré,....... ... Anthosperme. Archanselique. Lui. Angélique 1 ,et lamier 6, ANR (A REASON PE ARR Paliure. Are LE NL EN AIS MARS Argan 5. ADS ee need Laon . Potentille 2 et Céraiste 8, fe Arragonne RS CEE ER ae Julienne 1 et var. Arele-bŒnt nm Bugrane 2. AETOCHES PHARE RS Riel, à à Anserine 15. ARIRANTAE EN N SEPAN Cyclame. Us. ASATIRES NL NORME A ES RAT Muflier 5. Asperge d'Afrique. ..:....... Médéole r. Asphodele blanc............ Asphodele 2. ASDIC. RE ER ee Lavande 1. Ass [EUR RENTRER... Férule 6. ASTM er NIET PNR PRIE Corossol 10. Attere d'Afrique "OP Cu Cinéraire 1. Astéré de Raguse PET Conyze 7. Astragalus Massiliensis. ..... Astragale 33. Atragene des Indes ou à grandes Clématite 2. en 2). RPM Atidesndiens:. 116, Figuier 12. Attrape-mouche............. Silene 25,Dionée, Apacin, 1. ‘et Gouet 1. b72 TABLE DES NOMS SYNONYMES FRANCAIS Aubépine ou aubépin.. Forez Néflier 2r. Auberoine 62 2AINNGNE. . Morelle 36. Aabifoin PORN AD. Bleuet 40. Aubours ER TR VEN PA Cytise 1. Are). M su dt Douleanrs Aane commun.......:..... .Bouleau 10: Aune de montagne. 1. 02H. . Bouleau 12. Auneenre ee ie to Tale, r: Aunelacinié. . ..e...+444ie. Boulean 101, var. AUNE NOT. e 2e 2». ee déele Meta: INÉTDEUR 0: Aveline. ei. , «42.4 UN. Fruit desnoisetiers 1 et var. 3. Avelimer 520.0 Noiselier: AVOCAti Le 0er a ee durer Amriculess ns se) Haras à Primevère Aurone.. ess 1. ua 'Armoise ÂAurone femelle...........,. Santoline 1. Nrarero int CN 0 Cérsier 106: AZATINE Le ei + de 0. PUSAINIE. » MuiHEr 9: AZCFOUER Hepele eee Nefher or. Azérolier du ne 1+466%.. Nether 16. Azul ou PR ae :...%.,. .Ficoide 1. LS \ É B Baguette d OP HDÉ LES ….. Giroflée r, var. 2. Baillawd 2... PA ARR PR OU Orge 2. Balaustes (féurs)...:.,.10.. Grenadier 1. Balsamite du Levant...... SP Chrysanthème 8. Bambou. td. nn. à oo I. Barbarée a Lena. 28. Niélaris. Barbarine. . ..... Es He NE.) Couree), Van Barbeause 7. 3 da ee Cenlaitee 40. Barbeau ne Re UE. Centaurée 58. _ Barbeau vivace...........:.. Centaurée 59. Barbe de bouc ou DE chèvre... Spirée 9 et salsifis 1. Barbe de Jupiter........... ù Anthyllide 5. Barbe de renard...... AUS RE Astragale 33. Barbe de vieillard... ......... Géropogon. Barbotine........ SUD EN ..... Armoise 25. Bardane (pee ne Nn E ... Lampourde 1. Basic SAUVAGE... ADINE .… Chnopode 7. Bassinét. x an. LINE Renoncule 20. eee No En Pin. Us. ET LES NOMS VULGAIRES. 573 Batate de Virginie. .... Voyez Morelle 32. Bâtonide: Jacob} voeu. Asphodele tr. Bâton royal....... AMEN Asphodele 2. Faute ANRT ou ce tb RON Menthe, et tanaisie 4. Baume de Copahu.......... . Copahu. Baume vert de Calaba........ Calophyllum. Baume de Tolut, de Carthagene, d’Amérique....... OMS AS Tolut. Baume des jardins........... Menthe 8. Baume du Pérou (faux)....... Mélilot 1. Baume sauvage........... Menthe r. Baumier; (grand). 44114000. Peuplier 12. Baunuer du Canada......... Peuplier 13, et sapin 2: Beccabungu. touts een. Véronique 20. Bec-de-cicogne....... RIERA Géranion 5. Bec-de-grue....:....4,4,,, Géranion. Bédéguar hu SLR, ,. Excroissance du rosier , sur- tout du 29°, Behen blanc... Mmp. Cucuübale 2. Behen ronge... 44H80 Staticée 4. Pelmcandas A odnLs Morée de la Chine. Delldand is. MEANS Amaryllis 9. Belladone du Peérou..,.....,. Belladone 5. Belle-dame....4,1 Mit «1 Arroche 12: Belle-de-jour.......... HEAMEL e Liseron 9. Belle-de-puit: eee à Nictage. Belvedere. :: 71.100 pnon rt. ÂAnsérine 18. Belvédere de Sibérie .....,... Ansérine 20. Denjoii es, LT RE NAN. -. Badanuer 2. Éenjoin (faux) anal ee Laurier 10. Benjoin de France: Mau, Impératoire. Berceau de la Vierge 42 0 Clématite 11. Bergamober.i ut Te. à Oranger, var. 17. Besst, LENS EEE A Metrosideros. Bétoune d'eau Mean. Scrophulaire 3. Bétoine de montagne. ........ Arnique 1. Bette-rave. 5.238 ren ... Bette, Bibaciér:. : ce PR LT 2 LE QE Neflier 2. fbibreul.:..#MRTRRrAT.. Berce 1. Enborne. es :. 015 en Cornaret. Hiémadetit.., UMR Oranger, var. 9. Hibiséaubiers.c.. + TRUE Cerisiers. Sect. 14 BE MEL as. Lo RRE Carambolier. Bisaille…. CR Pois, var, 7- B74 TABLE DES NOMS SYNONYMES FRANCAIS Disuague:: ..,101 2er F’oyez Ammi 2. Bistortes 4:00 TNA Renouée 2. + Ban ame Re UPENUEA Alisier r. Blanc de Hollande. .......... Peuplier 1, var. Élanehetie ss man Valériane 11, Ptanmenen UE Uienr NA PA Molene 13. 1Blétdabondance.....:.1..... Froment 2. Bléide Barbarie .....:.,3% 00. Froment, var. 14. Blé de miracle et de Smyrne... Froment 2. Bléde providence . .. 44.40. | Froment, var. 7. Blé de Turquie et d'Inde. ..... Mais. Be devache.....0" "pe Meélampyre. Blé note es A NS sad Renouée 17. Blé/petantelle. 0e 0e Froment, var. 12. | Beer Us are AN PT AUR Centaurée 40. Bleuet (srand)\... 411488," Centaurée 39. Bleuet de montagne......,... Centaurée 39. Büis a cochon: (422. Gomart 1. Borstilenivrer..e UNS Niruni 6. Poisatlardoire.. 12 MSN DUN Fusain 1. Bois à petites feuilles. ........ Jambosier 5. Bois à poudre Dis de CAE ae Nerprun 10. Bois baguette. LR ere Mne ne Raisinier 2. x Bois Dance) En Peuplier 1. Bois bent. Une” buis ie Bois boutons: Ann Céphalanthe. Boistcabel au dr rt rs Ægiphile. Pois couleuvre: phone Nerprun 23. Bois d’aloës......... Ds Sébestier (le vrai est un agal- loche). Bois d'arc | 0. 20 Mio e Cyuüse 1. Bois de Bahama.....:..:1.. Brésillet 2. Bois de Brésil: mia”. Brésillet r. Bois de Campeche........... Campeche. Boiside capitaine eee). Malpighie 3. Bois de chandelle........... Dragonier à. Bois de colophane........... Gromart. bois de cuirs 2e 2 Dirca. Bois de demoiselle........... Kirganelle. Bois de dentelle............. Laget. Bois de fer. pot Rte en AÆgiphile. Bois de fer d'Afrique. ........ Argan 1. Bois de fer de la Jamaique... Fagarier 3, Bois de Fernambouc......... Brésillet r. ET DES NOMS VULGAIRES. Bois de guittare ou de guitard 7. Cotelet 1. 575 Bois de lance en en Gratgal. Bois de lettres "48 at, ATEE Argan 1. Bois de merlé,:1.4,,4 Lin xyate Célastre 5. Bois de Nicarague. .......... Campeche. Bois de perroquet Le 56 SERA Fissilia. Bois de plomb et ÉTOU RRR Dirca. POIs de reineltes22#. More Dodonée 2. Bois de Sainte-Lucie......... : Cerisier 8. BOIS de Sato ML hputa dd de Campeche. Bois \de:Santal.". "40181. Espèce de pterocarpns, boiside Sappan. Lente Brésillét 4. Bois de Savannes. 1..." .. Agnante 1. Bois de senteur bleu...,..... Ruizia 1. Bois de senteur blanc......... Ruizia 2. Bois de Soie 22 2 ces nes Calabure. Bois de Surinam: ere - uassie, BOIS inde 20008 px Brésillet et campeche. Bois desoutces Came Aquilicia. BOIS d'ONVE ie Poe Rubentia 2. Bois du petit baume......... Croton 5. Bois épineux jaune Bois gentil... ... : Bois immortel . :...: 420 ., Bois jaune... + « eee = +» + + ©» e . ee + * =» a ee Bois joli... +3 9 + + + + © « e Clavalier de la Caroline. Lauréole sr. Erythrine 3. Laurier 2, bignone 2, tuli- pier, sumac 24 , et brous- sonnet 2. Lauréole 1. Boisivraut. RUSSE LU Piscidie. Bois néprétique......... . ben: Bois noir du Malabar........ Acacie 29. Bois pHant.!e. ir Aan 20 Anagyre. BOIS panate ue ce ina Cornouiller 5. Bois rORSE RMS EEE de Rubentia 2. Bois trompette in linn) Coulequin., Bon-Henri. eme en Ansérine I. Bün-Horime: tee ER Molène 1. Bonnet d’Electeur. . Bonnet de prêtre HMOMUEIEr. RUE Bouillard r Seeds rer stele C'qhallel a ner ere eo /s tr tel epwelste Roulon noie 41 5e Arroche r2. Courge 3, var. 5. ,. Fusain 1. Pommier 1. Bouleau. Molene 1. Molene 9. « LME Lu 576 TABLE DES NOMS SYNONYMES FRANCAIS Bauis sien PR LL .. Voyez Puis. Bouleau de Constantinople. ... Bouleauo, aune. Boule de neige.......... .+Wiorre IT, var: Bouquet parfait , ou tout fait... Oüllet, r. Boauelie0.0 te MMM Renouée 17. Bonébonnaise, 4:10 0niMrE … Lychnide 3. Bourdaine ou bourgèene....... Nerprun 9. " Bourdaine blanche........... Viorne 9. RPONTS ENENE. . : .: LARMES Nerprun 1. Bourrache ( petite)........... Cynoglosse 5. Bourreau des arbres........... Celastre 2. Bourse à pasteur ou à berger, ou botrsettes 2 CRM Le Thlaspi 8. Bouton d'argent. 4230.12 Achillée, 13, var. etrenon- | cule 9, var. Bouton d'or. ::..,/2134 .... Renoncule 20, var. Bouton noir. 1/0 maenr 7 Belladone. Boyau de chat. ..... SRE Ulve et froment 12. Dravliquide:. 2m ei Pin. Us. Branc ursine.......... ARS us Acanthe. Branc ursine ( fausse })......... Berce 7. Dransisiuses a AMEN Sorbier des oiseaux. Bresillet, faux bresillet , brésillot. Comoclade 2. Bresiner si 14 AUCUN .... Zinnia rouge 1. Brimbelle....... Se LR ce Aïrelle 1. Brocols a RUE RM Chou, var. 4. Brossièere. ....... SAN Barbon 4. Brugnon....... RARES RS NUE Pêcher , var. 15. Brareder 2.0 te RES. Le Brunelle 1. Hbrunchépane 2 CRE, Nerprun 1. ibruvere du Capteur. à … Phylique:. Buis de la Chine... 17000 Murrai. Buisson ardent..... DUR RE .. Néfher 12. Buisson ardent du Malabar.... Fxore 1. Bulbonack:. 14 HMpMnLs Lunaire 2. Bupatiti eee, NUAGES. . Ketmie 3, et sterculier 5. Aehureb ira RERO. Ficaire. Busserole®t0. ..16 440440)... Arbouster: {: C Caapéba Er PEN sed de . Pareire. PADATEL 2 LL TC RPE N° DAS ET DES NOMS VULGAIRES» Cacao. Cachou PR .. CR CC | Caillelait jaune. , Calament Calament des champs Calamus aromaticus Calebasse. +... Calumet L'on elalete, 6: y ..... sfaletelefe alle :e Camomille puante............ €Camomilie romaine... Camphrier.. .. Canamine \Cannamelle! isa ss Uanteberge.. sc iocset: Canne d'Inde... : :.... Gannelers ess. his: Cantaloup.... ras. Capillaire de Montpellier. ..... Capillaire usuel ou du Canada, ÆCapillaire noir...... Caprifiguier. RARE Caquillier Carasaie ni: sel paie. ÆCarambose ( à Malthe) Cardamine .0099. CCR) 9 .... se) quelle eme) sel etuiiere" tr: 0e; © 0. ... 5... .. Cardon d'Espagne. , €Cardon de Tours CCE CC] CR +... 577 Poyez Cacaoyer. Cachimentier , ou cachiment... Corossol r. Extrait de l’arec ou du mi- mosa Catechu. . Genëévrier 2. Lupin blanc. Galet. Galiet 7. Galiet 6. Mélisse 2. Menthe 10. Acore 1. Courge 1. Foseau. Carline 1. . Nom corrompu de Cameliner, Camomille 8. Camomille 2. Laurier 3. Cameline 1. Casse 10. . Lenticule. Sucre 1. Airelle 18. Basilier 1. Laurier 1. Concombre-melon , var. 6. Capillaire 3. Capillaire 2. Doradille 10. . Figuier. Buniai. Tillandsie. Houque 1, var. 1. Cresson. Amome 5. . Cactie 18. Bette s , et artichaut 2, Cardore. . Lobélie 6. Lobélie 8. Artichaut 2. ÂArtichaut 2. Laiche. | 37 578 TABLE DES NOMS SYNONYMES FRANCAIS Carillon de He Voyez Campanule 26. Caroline....... Ne, Pachire. Garouse DORE IAE RENE: . Caroubier. Carrophnllata ss Lans, . Geum. Cascarille..... CA ve AL NE L Croton 1. Cassave. .... ss 1 2 CE MALO DRE 0 Médicinier 5, Casse des boutiques. ......... Casse ro. MSsSemlunetlte die On Bleuet 40. Cassie des jardiniers. ......... Acacie 55. ASS IMe LU UT ON PANAUN Houx 5 et 6 , et cassine. Sois Me she ANR Groseiller 5. Carine: os UMR Filao. barpuce. Por Ce nRE Euphorbe 28. Hbaihermete net PRE .... Fruit de la ronce 5 HCaumuron: 0-40 ...... Fruit de la ronce 2. CRETE EUR A ESA A) ù Sterculier 2. CaAVEQUE OR RAM s Mimusope. HOAVENONS PAL LE AANRENIRULT.. Fruit du prunier 4. FACATRE 08 10 RER dd bicie . Noisetier. Cédraroi 1 MUST TANT ... Citronnier, var. 15, Cedre acajou nine Mahogon. Céder Dance e nee . Cypres 3. Céëdre de la Caroline....... ... Genèvrier 6. Cèédre de la Jamaïque........ Guazume. Cedre d'encens. ..... 000: Geneévrier 3. Cedre des Bermudes.......... Genevrier 5. Ceure d'Espagne PAPE Genevrier 3. Cèdre de Virginie. .........: Genëvrier 6. Cedretdubiban. neo, . Méleze 2. | Cèdre JD AG EE AI ee .2NGenEvrer OVar Cedrerodorantin Ut Cédrel. Dédre/phenicren. 1.221002 . Geneévrier 8. (CSS ANNE DAME Mn LV Persée Célestine.......... + A NE Var.plus petite dela chicoréez. CIS GS RARE ae At RE Passe-velours. Centaurée ( grande )......... Centaurée 49. penraumeenOpente ne PCUREE Gentiane 12. Centaurée bleue.......... .. Brunelle r et toque 6. Centaurée de Constantinople... Centaurée 55 et 56. Ceutaurée des sultanes. ....... Centauree 55 et 50. Centaurée jaune ( petite )..... Chlore, À Céntaureles1227 run ..... Gertiane 12. Bendnode 000 RER Renouée 13: CR LETEUS ele cite sie ele ele Cactus. ET DES NMOS VULGAIRES Cerfeuil cultivé... ..... Voyez Myrrhide r. Cerfeuil. musqués :-K,.../4 12 Myrrhide 5. Cerise de juif. Cerise nt set re Ra Coqueret r. Cerisier des Antilles. ......... Malphigie r. Cerisier des Hottentos ( petit )... Célastre 10. ARMES OU DE Le CON PRE Cerisiers , Sect, 4, RIT 0) ae ci M . . VErotdu noyer. MÉTÉO EAU Dee M Due -Salsifis. Ceterache AR he à : Doradille 4. Ana NE nd Germandrée 4. Chémbreule: 41e . Galéope. Champignon de couche. ...... Amanite 7. Champignon à lames roses. ... Amanite pit Chandelier de Ja V TE ET NE ONE Molene 1. Chardon à cent têtes. ........ Panicaut 6. Chapeau d’évêque........... Epimede. Chardon à foulon........... Cardere r. Chardon aux ânes. Chardon 17. Chardon bonnetier. ........ . 1Carderevr. Ghardon' étoilé .2t08 te Chaussetrape 11. Chardon hémorrhoïdal. ...... Chardon 26. Chardon - Marie ou de Notre- qe Dames. Rep ete Carthame 8. Chardon-Roland. .......:... Panicaut 6. GHasse=bosse trente). . Lysimachie 1. Chase-punaise et Er) Cimicaire. Chatauigne d'eaus Eee x Macre. Châtaigne de terre. .......... T'errenoix. Chelidoine (peute).2. 252." Ficaire. Chêne { petit}... .. Germandrée 6, Chérre \cypres: mo Ne Chêne 2 , var. 6. Chêne d'Espagneàglands doux.. Chêne 15. Chêne noir d’ Amérique. ...... Catalpa 2. Chêne pyramidals .: 5. .. Chêne 2 , var. 6. Chêne vert àfeuilles de houx... Chêne 14, var. 1. Cher VE 2 SES CROR EST RU Berle 4. Chevelure blonde........... Stipe 1. Chevelure dorée. 5... 2. Chrysocomes 1 et 4. Cheveux, de. Vénus” et: Capillaire 35 et nieile r. CCon er... IRAN ARE: . Laitue, var. 5. Chicorée de Zante........... Hédypnoïde 1. Chicorée sauvage. ...:.,...... Chicorée 1. Chiendent....... re ee ..... Froment 12 et panis 9. ËGo ‘TABLE DES NOMS SYNONYMES FRANCAIS ChmcCapin.. 117" Chou caraïbe Choufleur. Chou-navet ts °° 00 0 6 + 0 + 5 © + + Chomipalmmste: 0:40". Le Ghon-rave tie st euh Shaysene. 4-26. Chrystophoriane............. Hibouielté: 02.40 meme Cigue (petite) Cigué (grande)........... nus Cierge-lézard SE ROUE à CN An Gina ue remet enr Cicrge du Pérou ou épineux... Cinnamomiumn., ME +. 0e + © © © + © Citrouille .,...:..: Givellé EVE. 24 SE ML A + Clave (du nom anglais clover). Cloche Coque ee Joe Cocardeau: 43 MamNm Un Cochène........ Ar AA Cocos de Guinée............ Cœur de bœuf. 70m Cœur de St-Thomas......... Colchiquegaune. 270) 24 DOS ONE LE DDSner OR ele ie ae Collis des Chinois............ Colombo. mener so Doloquinte. ee ER An RUES Goloquinelle 04/00 Colzan RER A Rare 2e Concombre d’âne et sauvage. . . Conmelle APM RARE + Consoli ou consyre.... Consoude (pelite)à #00. 2. Consoude royale....... DE Contraves ae PAR ERA Conyze d'Afrique. ........... : :Conyze des prés. ......,,.:: . Le «+ e «€ . ee e e Voyez Châtaignier 2. Gouet 11. . Chou, var. 4. Chou , var. 6. Crambé 1. ÂArec. Chou, var. 5 et espece 10: Chrysantheme. Actée. Ail 352. OEthuse 3. Cigue 1. Cactier 16. Cactier. Cactier 8. Laurier 7. Gale 2 et var. Mélisse 1 , armorse g. Courge 3. Ail 3°. Trefle 7. Campanule 8 etautres especes Chicot. Julienne 8. Sorbiers 1 et 3. Bactris. Corossol 4. Acacie 14. Amaryllis 2. Barreliere. 5 Coignassier. Dragonier 6. Ménisperme ? Concombre 7. Courge 3. Variété. Chou, var. 1. Momordique 5. Cunile. Consoude 1. Bugle 5 et cynoglosse 5. Dauphinelle 1. Dorstene. T'arconante. Inule à. ET DES NOMS VULGAIRES, 58r Copal ou Copalme. . ... Voyez Résine des liquidambars. COUT TR US à ... Tanaisie 4. Coquelouede ia Un Anémone 3. Coquelourde des jardins. ..... Coquelourde 2. Coquelourde rose du ciel...... Coquelourde 4. Coquelourde fleur de Jupiter... Coquelourde 3. Coquelicot . .... RAR Pavot 2. CON. LIANT UE ne Mâche. Coquiole...... Rp ES Lee 11 A Fétuque 2. Corail des jardins. : ........ .. Piment 1. Corbeille d'er:. 20" 23e Alysse 2. COREREE AE Lo NN CI SOrbIer 1: Gorathe noms DER 2 EM Vigne 12 et groseiller 7. COTES 00 PMR IN Fruit du sorbier 4. Cormier. .... D ele a EN is 1 SOTDIET A. Corne, cornouille............ Fruit du cornouiller 1. Corne de bélier. ...... Nue Cornaret 2. Corne de certe 1 UPlntaiNn Corneille. anses er Lysimachie 1. Cornichon 21400 RÉ ee Concombre. Us. Cornier....... LA en RAR Cornouiller. Cornuelle ou corniole........ Macre. Cornuct ..... SAT EAN Et. , Bident 1. Cotylédon...... deu Ne MOV IELe ÉCOUTANT TE Primevere 1. doudner se SD A A EE Noisetter. Cousourdete nul Courge 3, var. 2. LOUE 0 NI RAR". Calebassier: Couleuvrée. MENU Bryone 2. Couronne imperales fer. Impériale. oussimette, !: 1000 RU MAY ne . Airelle 18. Craie ns AU ab Sfar eee ! . Raïfort sauvage. 7 Cranquillier. Da CO EMEA Chevre-feuille 3. CEA ON PR TE te NERO 1e Cochléaria. À Cravinchon RP AMEONELNVE | Fruit du prunier 4. Crépide barbue............ . Drépanie. Gréquier. 2.720428 A NPrurnier. 4: Cresson alénois. ....... 175, en Passerage 4. Cresson de fontaine.......... Cresson 1. Cresson du Pérou.......,.... Capucine. Cresson de Para ou du Brésil... Spilanthe 4. Cresson des pres. «biere Cresson 4. Cresson de roche...... nt VDonE Cresson sauvage. ............ Ibéride 7. 502 TABLE DES NOMS SYNONYMES FRANCAIS Crête de coq. :....:... Poyez Cerète 1, et passe-velours 2 Criste marine ch eo | Bacille 1. Croc de cluen. 7400002, .. Jujubier 5, CTOCUS NRA Safran. Croix de Calatrava ou de Saint- Amaryllis 5. Jacques... ... ET As à ( Croix de chevalier ........... Tribule r. Croix de Jérusalem . .... ..... Lychnide 1. Éroix de Lorraine...!..211411.1.1, ! Cacter 2r. Groix de Malthe.: 2000. Lychnide 5 et r. Croix de Saint- André........ Ascyre 1, Cnsioiles CSST EUR MAR Ruelle. Canrin/COMULT PLANS Hypécoon. Cunun des pres Lee CU Carvi Cumin sauvage. ..........,. Lagocie. Güurage 0 A AU. Renouée 8. CuUraTU 0 NN CR A AE R 7. Paullinie. Gymbalares 2e Mere Linaire r. Cynorrhodon. ....... RU à Fruit du rosier 351. CVnssute. Re, NREnENEAn tr. Cretelle. Cypres (Pelé. MAMAN Santoline x. CPU LE ie eat NE As Lausone 1. Cyrthanihus, Lin. fils. ....... Crinum 6 , 7. CyhsedeNireile. MALUS Luzerne 1. D Dee AU a Ex 21 tr A OS Julienne 1. Dame-d’onz-heeures.......... Ornithogale 3. Marennes Frétillare 2. Darters ii rer . Casse 18. HDJAUES. 2, OPEN ur, Fruits du dattier. Datura 0 50 DNS LILI . Stramoine. Dent-de-ion. ........ LAN REY D Pissenlit et ondent. MDictante blancs DU - Fraxinelle. Dictame de Crete............ Origan 2. Dictame (faux). HAMaNLE . Marrube.r1. + Dogue (du nom anglais dock). Patience. Dogue à pratelle PAUL. Inule 1. Dogue à quelton....... "MO Bardane «. Doists d'enfant. Rep. Ficoïde 53. Dompte-venin... 2 HOrMAS Asclépiade 13. | Double-cloche.....,........ Primevère 1. Var. prohfere. Double-feuille. ......,....,.. fris18, et Ophrys 16: ET DES NOMS VULGAIRES, Douce-ameére......... Voyez Morelle 15. Houcetetee rm nca. ua Valériane 11. DONC RENE Ji Ar As NUL Pommier 1, var. r. Douve(grande). {5 et à, se Renoncule 2. MEUVE NÉE) en «4 ea Renoncule 1, Dragée, dranie, dravie, dravière. Vesce. Culture. HMÉRIENTES ut « MER ie Terrete. POLE L sus VAR Brôme. Wuc de Lhol "Va. ruer à, Tulipe 6. Eau de la reine d'Hongrie..... Romarin. Us. au de Mantes de la Martinique. Croton. Us. Ebéne:de Créteil. ame. Anthyllide 6. Ebeéne jaune ou verte......... Bignone 2. Ébenenoires 5.1. #93 Plaqueminier 4, Ébenien. se Net Hamas. Piaqueminier 4. Hibémer (fans) NEC Cyuse r. Ebeénier des Alpgs.........., Cytise r. Éphohedsl.: ) MARNE M Carmantine 5. Hehalote as. Le RME de Ail 22. claires 2 SR Man Chélidoine. Ecorce de Winter. fin... Drymis. Ecorce élutérienne. .......... Croton 1. Écnelle d'eau-pe Pantiingtt à Hydrocotyle 1. Eglantier'odorant.. 4.2.2... Rosier 29. Nate ne UN STE, Momordique 5. Ellebore.blane 5 AR, Vérâtre 1. ÆElæodendron.: un à Rubentia. Éitennsi. 4442 248 ee PR aa à Coronille 1. Endive:vr. ARE LENCO Chicorée 3. Endormiese: 241208 ren. Stramoine. Enula campanaie is... Inule 1, Épeautre2... 2 ea Mn Froment 3. Epeautre (petite)... .......... Froment 5. Eperon de chevalier. ......... Dauphinelle 2. Epi de la Vierge, épi delait.... Ornithogale 2. Epifleuri..:, +. Re den os Stachide 5. Baie . st ERPANGR ets Stachide. Epicia d'Amérique... :. .,.... Sapin 5. Epicia du Maryland.......... Sapin 6. Épinard-fraise.. os cesec Blètes Epine-vinette. Se AL 2 2 + Epinette rouge des ete Epithym. a ts SNS Epurge........... EU EE Erable à main croche ou grif- ON Las 4% + + e e > © 0e © © © © © « « Farousse ou farouche... 564 TABLE DES NOMS SYNONYMES FRANCAIS Epinard des Indes et du Mala- bärd :.." 21.0 l’oyez Baselle. Epinard des Juifs. :,....,... Corete 5. Epinard es 5 At AO 2 Ansérine 1. Epine Dianene hell nt Pédane # , et néflier 2+. Epine de Ce ee RU D LA Jujubier 8 , et paliure. _Epine de Sr Te .. Néflier 21 , var 3. Epine des 0. AU 2 Catesbees Epine du Levant. . 5.4. Nélleraf. Hhineites dut Re à DApuR 0 Épine jaune. Lei , Scolyme t, + Epine marante. .... +... Argoussier r. Bonemarne 2 0.10. Argoussier 1. Epine DOTE Se 00 ONE 3 PP EUTIET 0 Epine pinchaw.… seu A ee . Neflier 5. Vinettier. Meleze 4. Cuscute. Euphorbe 28. Erable 3 , var. Erable de Charles Wager.… . Erable 5. Erable de Pensylvanie....,.... Erable 7 Brsot de Coq...) 1... Nethersbetr. au CE een: e Narcisse 2: Ernotte. Len AN + RCrrenOIx: Hevthrones Se enr er Dent-de-chien. Hscaulard.. 4. ataqu Orme à petites feuilles, Hscour Sent MU AR UUN. L: Orge 3. Hpaicette ee LUN À . Sainfoin 17. Esquipe ue ne A Smilade Hsracon.. ANA MR Armoise 12. Poule, EM. Euphorbests. Fupatoireaquatique........ .. Bident 1. Eupatoire d’Avicenne........ Eupatoire 6. Eupatoire de Mesué.......... Achiliée 2. F Fabago....:.... ........... Fabagelle r. Taines nr LS é .... Fruit du hétre. Falabriguier. . . SU ..... Micocoulier. ...... Gesse3,var. et trèfles 6 et 17. ET DES NOMS VULGAIRES. 585 PAS eau s NEA Voyez Hètre. Fausse brancursine. .......... Berce r. Fausse guimauve............ Sida 15. Fausehoragees. . Lui v 2 Courge 3 , variété. Fansse réglisse. . «1 4... net « MUADIUS: PRICE. C de Lu SAONE Robinier 1. HER ACODE à Le ROME Iris 18. Faux baume du Pérou........ Meélilot 1. Hatuxibenjain. 24.20.08 ... Laurier 10. Faux bresilel. : : #41. Ne .. Comoclade 2. Faux dictame :. !.:: res. Marruberxe Tan ebeniern...- NUQUE ... Cyuser. Pauxjalap, 2.062 Jah. Nictage re Faux pistachier.…. ir et IStaphyié 5 Faux quinquina. LOSRANN A NN PAT AM FE Faux riz de montagne. ....... Orge 4. Faux Séné, ..-. acte (Hasucnaudiérit, Fuxsuccoirin. 24/01) N'Alaes 9. Faux sycomore de Provence... ÂAzédarach 5. Fenouil de porc..... ec CS Pencedan it: Fenouil marin. ...::1::«..: Baalle r. Henol Fartu... 104 VONT Séseli 3. Eénoulusuel: :.::,:.0.%h 4 Anet 2. Fénnierec... A 2 La e-ti 4.0 iuioonelle: Fler-acheyval. 5 26 .... Hippocrèpe. hobciqueresc lies nn à. ..Rousêeres: Héyejuhenne ee +. .. Feve, var. 4. Feve de Sheet ou des champs. Feve, var. 2. Féeve de Malac....... he «+ + CASSUVIUM. Féve.de’marais : 2.2 .4,....40Feve. Feve de Saint-Ionace ......... Voimique. T Feve de ue sa MaUpiiTe Fève de Tonra........:..... Coumarouna. Feuille percée. :....,.5.:4... Draconte 1. Figue banane. 4:24. Bananier 2. Figue caque................ Plaqueminier 3. Higuier d'Adam. Eu 2e Bananier 1. Figuier des Hottentots, ....... Ficoide 44. iiamer d'Inde 1,3, ubather, 19; Filigrane.…. «sd de din LAS 2e Hyacinthe 10. Hilpendule... ..::320n ie: SpITee 10, HET VTT ES ANA t LEE S L'aRRR ne. 0 ORIiS ER Flèche dia... . 41.1... Fléchier. ; | 56 TABLE DES NOMS SYNONYMES FRANCAIS Fleur de coucou....... #oyez Lychnide 5 , narcisse 2, et primevere I, | Fieur\de émpand ae Stapélie 2. Fleur de Jupiter.:........... Coquelourde 3. Fieur de la passion. .......... Grenadille. Flenr de la trinité.. .......... Violette pensée. Fleur de moine.............. Mimule x. Fleur de Saint-Thomé........ Guettard. Fleur de veuve.............. Scabieuse 18. Fleur da Grard-Seigneur..,.. Centaurée 55. Fleur du soleil. ............ Helianthème 18, ethélianthez. Hinieau.: NN NN NS Me Etoiton ee Folium indicum............. Feuilles du laurus cassia. JFort-Jean.....: 134%: .\Tame et Bryone 2 Thourdaine 2.202200 'Eruu du'prter io: HHourdimer00e m0 0 Prumer os Fougérefemelle 024000. Polypode’rz, Housereltenrie. NN 2 Ononde Hougeremale. Pen 2 Polypode ro: BONE TMC DUMAS Le Hêtre. Fraisier à châssis. ............ Fraisier, var 4. Frasier breslingues.......... Fraisier, var.0,i0, 11,12. Fraisier caperon...... Fraisier, var. 19 et 14. Fiaisier capiton.sse 9012. "Fraiser, Var. 5. Fraisier des bois :. , :......... Fraisier 2. Fraisier de coucou ou stérile.. Fraisier. Fraisier en arbre. ........... Arbousier 1. Fraisier majaule..,.,.....:. Fraisier , var. 7. Fraisier quoimios............ Fraisier, var. 16, 17, 19, F9 et 20. Hramboister à SN ANS RCe. Fréne épineux Mir Us CT alerte: Frêne de Montpellier. ....... Frêne, 5e espèce. Fresillon....... PP NA ee MPrOBTRE: Fromental d’Angleterre....:: Yvraiet. CS e e 8 e Fromental de France. ..... .:. Avoine 2. Bret A annees PETER Tétragone. Prutiliier:Lebe abe RATE ... Fraisier, var. 15. Fumeterre vivace..........: Fuimeterre 11. Fustet des corroyeurs........ Sumacs 1 et 24, et fustet. ET DES NOMS VLLCGAIRES, b87 G Gallarden ttes on 2 Voyez Galardienne. Galant de ntites node. Cestrau 1. HPolaubde jour }.::.2.:04.2Mp2 Cestrau 2. balant du soir... ... 11. A. CEstrans, bat d'hiver. 2 4e Galantine, Malines dr. in evret, Ancole. Galbanunm:::l1.Shumtaaten Bubon 3. Galiote. 3 ao à stone... Benoite 1. Galipot ou encens commun.#.. Pin. Us. poannelles tait. Populage et ficaire. Gantelée ou gants de Notre- Digitale 1 , campanule 19, et Dames amiens. ancolie 1. Garderohe: rs 130028 LA AR: à Santoline 1. Garou..... CSC E SRE TON ... Lauréole 2. Garvance il... NoLer Mr. CGiche Baude.:. 20. de ou PTE à Réséda 4. Gazon d’Olympeoud’Espagne.. Staticé 1. Croniurce. 2 2 MM: Saxifrage 23. Gazenidarsent.. 12 Mae. à Geraiste 8. Cazondion.:-. taire Orpin 16. nee LEs 1 A AE À Fruit du neéflier 11 , épine blanche. Genesisolles:, 07 AREA, Genet g. Cenet a. balais PR usutE, Genet 22. Genet des teinturiers.1. #2. . Genet 9. Genetiépireux.. fine, Ajonc. Genet de Sibérie. :..:....... Genet 9, var. Genet de Montpellier. ........ Cytise 7. Genipi des Savoyards......... Armoise 8. Genoullet::30. Arme nn. Muguets 5 , 4 et 5. Gentiane ( grande ).......... Gentiane.r. Géraine. .: ee CL RAR Géranion. Germandrée d'eau........... Germandrée 4. Germandrée en arbrisseau.... Germandrée 26. Binsembre.:. ANIME Amoine 1. Gingembre sauvage. ........, Amome 2. Crrandole..:..5# 0002 :. Amaryllis 16. Girardrokésin!409 1 nus. Asaret 1. Gifannonnneons 7e 23 NE Courge 3, var. 4. Giroflée de muraille........ . Giroflée 1. Giroflee de Mahon.......... Julienne 10. D88 TABLE DES NOMS SYNONYMES FRANCAIS Ciroflée des jardins. ... Joyez Julienne 7. Giroflée musquée............ Julienne 1. Giro le PME. à Caucalide. Chatte MN ele eat à Ficoïde 4. Glindde terre... eut Gesse tubéreuse, Glayeul des marais. .......... Iris 18. Ghenlipuant. ;- : .5.Rr0urE. ris 19: Pélorneuse il... .hnatceléon Superbe. Glouteron. Me te sorte te tele RE AE RE Le Bardané | de Glouteron (petit JL) Meur | Lampourde r. Gobe-mouche.. 4.1.1 el. Apocin 1 et Gouet 1. Goblet d'eau: rt ARE Hydrocotyle 1. POODUIEr AIM Mes EE Noyer 1. Gombosaitanenn tp pa: Ketmie 15. Gomme élastique , caoutchouc... Suppl. t. VI. Goudrôn:#,°: Sn ARE Pin. Üs. Goutis RE à. Vigne, var. 13. Grande Zen..." ... Poivrelong. Graine d'Avignon... ......... Nerprun 2. Graines à chapelet, .......... Abrus. Graine d’écarlate.....:...... Chêne 19. Graine de Paradis............ Amome 3. Graine de perroquet... ...... Carthame 6. Graine musquée............. Ketmic 13. Grand baumier. . 2.124... Peuplier 6. Grand bleuet.......,...,:.. Bleuet 39. Grande centaurée............ Centaurée 49: Grande cisué.:..., 40802. "Cigue 1: Grande douve...........,.. Renoncule 3. Grande gentiane............. Gentiane 1. Grande marjolaine.. .... ..... Origan 8. Grande marguerite. ..... .... Chrysanthème 6. Grande pimprenelle ...,..... Sanguisorbe. Grande pimprenelle d'Afrique. Mélianthe 1, Grand mouron.......... .... Séneçon à. Grand pin maritime.......... Pin 2. Grand raforbis penser |. Cochléaria 8. Grand séneçon d’Afrique...... Arctotide 4. Grand'solesdies {0e MAR EL. Hélianthe 1. Grandsolald'ors-itamh Narcisse #. Var. Gratleeul 2 0 2 Pme Fruit du rosier 20. Gratieront 4.14 Ce ..... Galiet 15, et croisette 5. Grenésienne. ....... TMS Amaryllis 18. Grenouillette . . ... HAN TU 7 HRNeNRODERENT ox & ET DES NOMS VULGAIRES, Gridf, 4... OO Voyez Genet 5. Enis deb: SPORE Ibéride 6. Griset, ARMES NE Argoussier. Griôtier 272804 0% 1 Ra ao CAP Cerisiers. Sect. IIT, Groseiller à maquereaux...... Groseiller 8. Groseiller rougeetbl. agrappe.. Groseiller 1. Groseiller des Barbades. ...... Cactier 24. ER RER 0 7 LS . Houque 1. FE TDSSULATUE à de A PARANENSE Ribes. naar io ve TANT à Avoine. Us. Guede. al ed nat tie .. Pastel. menie e N amEAnUR ee Bonduc 1. Gueule de chien. ............ Ficoide 65. Gueule de lion et de loup. ..... Mufflier 1. luieniers,! Le UMMREUCE LE Cerisiers. Sect. IE. Guimauve (fausse)........... Sida 15. Guimauve en arbre.......... Lavatere 1. Catane. : 7 nas, Li: Cotelet. Hannebane, plervrelvrene re eo rer elere es ete Jusquiame. Haricot en arbre........ tr Glycme 9: deep heal | . Viorne 0. Érlossier. 422 *....... Sorbier des o1saux. T'Harponmien, Ur OR SN ROSE 26 ÉVEON. 1. LEUR SÉDIRES E Ivraie 2. Héliotrope d’hiver,.......... Tussilage 7. Hellébore noir..,.......,... Hellébore 2, Héméroc21le fleur de lis... .... Phalangere 9. MHenne ten ee rM Et Lausone rt. Hépatique des jardins.....,.. Anémone1. Hépatique officinale.......... Hépatique. Herbe à coton.....,......... Gnaphales 26 et 27.- Herbe à cousin... 7, 2 Bapuherr: T Herbe à couteau....,..... . Yvraie. Ÿ Herbe à deux bouts......... Froment 12. Herbe à éternuer..,.......... Achillée 13. Herbe à pale. INPI Morelle 55. Herbe à jaunir...,...,...... Réséda 4 et genet 9. Élerbe atluit.) eo ua LEA Polygale 1. 589 THerbe à la coupure....,.... Valériane6, achillée 19, cox- soude 1. Herbe à Fâne.....,......... Bugrane 1. 2go TABLE DES NOMS SYNONYMES FRANCAIS ferbe à la ouatte...... Joyez Asclépiade 17. Herbe à l’araignée. .......... Phalangere 3. Herbe à l’épervier ....... -... Epervière et porcelle. Herbe à l’esquinancie ........ Aspérule 5 et géranion 26. Herbe à maroquin........ 2. Fustet. Herbe à pauvre homme....... Gratiole r. Herbe à Robert. .... Ds RURAL Géranion 143. Herbe aux ânes...... Ra QE Lu Onagre r. Herbe aux cancers. .......,.. Dentelaire 1. Herbe aux chats. + Ru Germandrée 19 et chataire 1. Herbe aux charpentiers. ...... Achillée 19 et vélar 2. Herbe aux cuillers........... Cochléaria. Herbe aux curedents:........ Armmi2. : Herbe aux écrouelles......... Scrophulaire 2. Herbe aux écus ou à cent maux. Lysimachie 10. Herbe aux goutteux......... . Podagraire. Herbe aux gueux............ Clématite 9. Herbe aux mamelles......... Lampsane. Herbe aux mites............ Molene 15. Herbe aux panaris........... Panarine 3 et 4. Herbe aux perles. ........... Grérnil 1. : Herbe aux poumons.......... Pulmonaire 2 et lichen 16. Herbe aux poux........... .. Dauphinelle 7. Herbe aux puces............ Pulicaire 1,conyse 1,etinule 1. Herbe aux sorciers. . .... ..... Stramoine. Herbe aux teigneux.......... Tussilage 6 et bardane. erbe aux verrues........... Héliotrope 4. Herbe aux vers... .:....:.... Tanaisie r. Herbe aux vipères........... Vipérine 8. Herbe chaste....... RTE LL Gattihertr.: + Herbe de feu............. . Armoise 16 et ellebore 4. Herbe de la Trinité...... .... Violette 19 et anémone 1. + Herbe de Saint-Antoine. .... Hellébore 4. Herbe de Saint-Christophe.... Actee. Herbe de Sainte-Barbe..... .. Vélar 2. Herbe de Sainte-Catherine... .. Balsamine. Herbe de Saint-Etienne. ...... Circée 1. Herbe de Saint-Guillaume..... Aigremoine 1. +Herbe de Saint-Jacques... ... Séneçon 20. + Herbe de Saint-Jean ....... Armoise 16, chrysanthéme ü ’ | et millepertuis 18. Herbe de Saint-Julien........ Sarriette 1. Herbe de Saint-Laurent...... . Samicle 1. Herbe de Saint-Pierre. ....... Souci 1 et bacille 1. fT DES NOMS VULGAIRES, bot Herbe des teinturiers... Joyez Réséda 4. Herbe d’or: j4 Sem OarE Héliantheme 18. Herbe du chantre............ Vélar r. Herbe du siége........... ... Scrophulaire 5. Herbe duwvents =. di. bee Phlomis 5 et anémone 3. T Herbe endovoire, .......... Achillée 18. Herbe foireuse. . . 4. . Senécon 8. Henbé srasse.. : nus ... Grasselte. Herbe magique ua: ee +, Orpi 6: Herbe tnaure.: Li 54e on Réséda 8 et phyteume. Herbe musquée............. Moscatelline, Herbe sans couture........... Ophioglosse, Heruodactes: 1 272 MAR: Iris 32. Herniaire ou herniole........ . Turquette. Here, 4 'aureyie à WE .. Tribule. Hevy RO nt Bt DU .... Monbin 3. Hieracium d'Honores gite. Eperviere 7. Hivernage ou hivernache...... Vesce. Cuit. Éloux frelonr se. : Ad uete |: Fragon 1. Hana(pelt) ae es . Fragon 1. Hyssope des garigues......... Héliantheme 18. Ï konyonikery, nee." Noyer2: Immortelle blanche des jardins. Gnaphale 5. Immortelle d'Orient ......... Gnaphale 17. Immortelle jaune. . ...... :... Graphale 13°et 17. Immortelle rouge ........... Amaranthine 1. Indipos Re RU + .. lidisoient Indigo bätard.........:..... Amorpha. Jpomee es. te"... ) Ouamocit. Ivelte:! 2.14. 0000 D'Germanuree 26 el.40: J Jacée.. me... Centaurées 27,12; 'et violette 19. Jacée des jardiniers.......... Lychnide 4. Jacée de montagne ...... .... Centaurée 30. Jacinthe de mai..... nn ss Cie rc ja liihest, Jacinthe a toupet............ Jacinthe 11. Jacinthe du Pérou..... US. Sale se Jacinthe de Sienne........... Jacinthe 10. \ 592 TABLE DES NOMS SYNONYMES FRANCAIS Jacobee.). 0201022002 Foyez Sénecon 20. Jacobée maritime............ Cinéraire 10. Jalap (fus) Per ER à . Nictage r. JalapiGrean ee MRERRAL EC LT . Liseron 35. Jalouse ele nn .... Amaranthe 5, et œillet r. JAreose AE UR NR E ANPE Jambosier 2, Jannetle des comptoirs... ...... Narcisse 1. Jarnatte...:.. D au PRET SORA Terrenoix. Jasmin à feuilles de houx..... Spilman. Jasmin d'Afrique. .ranet | Spuman et lyciet 4. Jasmin d'Amérique. ......... Quamoclit r. Jasmin d’Arabie ou de Toscane. Mogori. Jasmin d'Espagne........... Jasmin 2. Jasmin de Virginie..........: Técoma 2. Jasmin du Cap. AIR à Gardene 1. Jasmin odorant de la Caroline.. Jasminée. Tasminoide.: tie 07 REVUE Lyciet 2. Jasmin rouge..... SEA HA .. Quamoclit 1. Jasmin vénéneux........... Cestreau 4. Joncitleuri. M RIRE Butome. lonciole:. 24 ti D RENNENMEAAT a Bragalou. A Jonc marin ou Jomarin....... Ajonc. Jonc odorant.s ie nt Barbon %. Jonquile.#"e GE eue Narcisse g. Jonthlaspi. ........ on -HCIvpéoIe re Teubanbe, 20 A n Joubarbe 6. Joubarbe des vignes......... Orpin 3. Jusoline tester Sesame. Ju brisin in NPA Acacie 28. Julienne des Jardins......... Julienne 1 , var. 1 et 2: Julennejaune. 2e 0er Vélar 2. K Re RE ii PS OQUUES, K Et: Ceres ne Ce ANTNANEEAT Chène 19. Kælreuteriai 2/04... .. Sapindus 3. L Labrusque ou lambrusque.... Vigne 1. Ladanum ou labdanum...... Ciste 11 et 12. Halle... cu tie. - AN POlyeale ET DES NOMS VULGAIRES: Liampètte.. ....41. 49 Voyez Lancheron ou laçeron...... Landes. 47% nee de AO Langit ou langet.... Langue-de-cerf, ... Langué-de-chat......... as langue-de-chien Langue-de-serpent . RENE RE QE Langue-de-vache ou debœuf. . Lorme de. Job. nee Lasseron + ee. tee ns ve .. Laurier à Dale. APR Laurier d’Apollon. RE UE Laurier - cerise Laurier d'Afrique Laurier de Bourbon... Laurier de Portugal, 4.4. Laurier de St.-Antoine...... Lauricrdes Jroquois. ......, Laurier des triomphateurs Paumer fetide. : 0 0 Laurier maritime... auriekinose Se LE A Laurierrouge. LE Laurier royal. ... Éaieratn rec MEME Laurier-tulipier. RCA Lee OA pere Lentille a on ce Lentille d'Espagne. ...... Lentille du Canada........ Lentille d'eau. 2 MONS Péalisque.tf0l et aU Piéucantheme.... {402 Pianesa barils. 27e ser Hianetbrülée s, Ut, Eiéneicrabes, 14 0e. ee ee Liane FIFA ROMANE SE TE Jaane à ASE LÉSORAANEPREET DE VIe 593 Lychnide. Laitron 7. Ajonc. Ayÿlanthe. Doradille 5. Eupatoire 13. Cynoglosse r. Ophioglosse. Scabieuse 10 et buglose, Larmille. Laitron 7 Galéga r. Laurose. Lauréole Fragon 2. Cerisier 17. Laurier 4. Laurier 4. Cerisier 17. Argan 2. Laurier 8. Cerisier 16 Epilobe. Laurier-sassafras. Laurier 4. Laurier 6. Xylophylle 1. Laurose. Laurier 8. Laurier 5. Viorne 1. Magnolier 1. Ledier. Ers 1. Gesse 3. Vesce 8, variéte. Lenticule. T'érébinthe 3. Chrysantheme. Sect, 1. Rivine 5. Gouane 1. Bignone 5. Bignone D, Abrus. 36 E9£4 TABLE DES NOMS SYNONYMES FRANÇAIS Eiese.i}. 0 cms .. Voyez Chêne 16. Lierre à 5 feuilles. :..... /... Vigne 5: Lierre terrestre. .... caca st Terrete. El2s des Indes Cum In, Azédarach 2. Lilas de terres sement . Jacimthe ro et Valériane 1 f. Emon! rie Rte à See cie» CIMONMIEN VAT Es ssnhodele. .#07...%0.. "Hémerocallé. Lis de mathiole..... oo .. Pancrais 3. pates etanes. "4... .. Nénuphars2et3. Eis'de St.-Pruno: . 720000 . Phalangere 9. Lis des: Incas. 2000 PURE ... Alstræœmere r. Lis d'Espagne. .... ais pt Éris 29 et variétés. Lasides vallées! Len 0e .. Muguet 1. Éis-omine. 22". :) OCtiles 2 ét de His jaune 2.602 M ia .. Hémérocalle r. His-narcisse 2. 1700 ..... Pancrais 3 el amaryllis 2. Lis orangé , lis rouge........ Lis 2et var. Lis St.-Jacques. eve, > + + e © Amaryllis 5 ES urban. 070 TS De Re NU Qu Nes MER MIT ut ASTON. Lontar oi ii OS Me VAR Oondier. Poueca/fu..00 22000. Muabier 4: Évier odorant.:::.7.000 .. Méhlot 4. Poigsee COUPE. Nénuphar 6. Lupuline… A An ELA rite Lychnide de Constantinople. . . Lychnide ». Lyciet du Japon............. Serissa. MAche ..:... 1. Nalerine trs Magicienne. Se MATE RER Circee. Magnolier bleu ou des marais.. Magnolier 2. Magouden.................. Mnnusope. Neue 0. -Lemae Asave: NMahaleb:..:2346 6 arm. Goes HMSRON Se 0 ORAN + Pavot 2. Malherbe... ... seu... Fhapsie r'et dentelarre 5. Na Due ON LD dun a À à Lucuma. Maniguette....... M0. - Amome’5. Manne de Briançcon.......... Méleze. Us. Manne de Calabre et de Sicile. . Frène. Us. + Manchettes de la Vierge....: Liseron 2. Manchon.....,.............. Massette. ET DES NOMS VULGAIRES, Manioc.............. Voyez Médicinier 3. 59ù Mansienne: 2 4008 et ha Viorne o. Margousien as. SARRrU US Azédarach 2. Marguerite. ..... APS ANR . Chrysantheme, Marguerite ( grande )..... .... Chrysantheme 6. Marguerite ( petite ) . Paquerette 1. Marguerite dorée. ..:.. 440. Chrysanthème 11. +Margueritelle.. ..... ee ee Paquerette 1. Marceau ou Marsault......... Saules 26 et 27. PTarisqUue. 2. : sue RÉ OORÈCE .. Choinmir: Marialaine,. #00 Origan 5. Marjolaine (grande)....... ... Origan 6. Marjolaine à coquilles........ Origan 1. Marochemin ...... Maroute ....:: +6 +. 0 Marrube 7. Camomille 8. MOrEOnMIer. 21) 6 SRE Châtaignier , var. Marrube blanc.............. Marrube 7. Marrube aquatique. ..... NF MEyeUper. Marrube noir ou fetide....... Ballote r. Marrube fétide.............. Ballote r. T'Marselle re É.,2 Niornetg MArses dit PS AIRES ... Bacchante du Levant. Maison eur et. à « TAase Martagon des jardiniers....... Lis 3, var. ? Martagon du Canada......... Lis 5. Martagon écarlate. : 5: 2 2.. Lis 4. JULINE ANOAMRE CES LENS .... Gornaret. Mu de AN RSR Le AGErManATÉeN Ta Masse au bedeau....... RES Bunias 2. Masseid'eaus: Qu ere Le Massette. Mastic de Ch1io ou en larmes... Terébinthe 3. Us. MAUR RER ane de Mauve. Mauve en arbre...... ....... Lavatere G. Mauve des Indes.. He Sida te Mauret:4 FRS ee Een ... Aireller. Mayenne ........ MAUR à Morelle 56. Médaille. ..... ÉRIC R Luraire 2. Médicinier sauvage.......... Médicinier 5. MEREr.. 22 LH ONIREARUNR . « «Blake. Mélisse de Moldavie......... . Dracoceéphale 9. Mélisse des Moluques........ « Molucelle. Mélisse puante. . ....41M0, Melissot. Mélisse romaine......... . Meélisse 1 , var. Mehsse sauvage ou des bois. ... Melissot. 596 Melôn.. ......:...04. Poyez Melon d’eau. NAT Melon on OR eve Melongène. su scissis.. Menthastre. Menthe-cog..:....s...... Menthe de cimelière. « Re Menthe romaine... .....sv.... Menthe rouge.......:....... Mériane.....,.. Mérianelle . Merisier. .... + Merlier ou Meslier.… Merveille . Meteline. ..... Méthonique.».......v qu eee ee e ee CRC vois 0 ve ae duo tee ce ét ee ee te Ternes ee ee + © ee © æ + e © 0 © © s- . se ee e ee ve © + > + © e. Tee ees e + + © « © Mézéréon. ..... Mignardise. . ...... Mignonetle............ Mil. Millefeuille. dl eee e de é + © © © ee ee + + © © © e. de e € à © © à 6 à 6 d « © € 6 © « € Millepertuis usuel... ...... Je Millet d'Afrique....:...4:.... Mallet (gEos) nu de. Millet des oiseaux... ......!.. Nlrllet (pént)...:,.:#heame.. Milzadella des italiens. ....... + Minette . .. .… ne UN Et LE Minson, ou See éée + Mirlilot... ® à © e € + + » TABLE DES NOMS SYNONYMES FRANCAIS Concombre :. 5 Courge 4. Cactier 2. Morelle 36, Menthe 4 Tanaisie 4, Menthe 4. Menthe 2, Menthe 6. Glayeul 2r. Glayeul 22. Cerisier r Neéflier 1. Balsamine et niclage. Armoise 8. Superbe. O£thuse r. Lauréole r. illet 14. Saxifrage 8. Millet'et pamis. Achillée 19. Millepertuis 18, Houque 1. Houque 1. Phalaris 1 et panis 15, Panis 4 et 153. Larmier G. Luzerne 5. . Gesse 16. . Méfilot 4. Miroir de Vénus. .s-.. Campanule 31; Maison s RD RS Dee Nlomesinesss. ur, Le Niorne: Moldavique.........,..,... Dracocéphale g MolersLn ie EME. SCRIQUS. | Molpaus 3 ne eine, Al 20): | Monjoi:.2...2,4.52,:.,.. Varrone. | Montjoh neue ie. Camara GO. Monsélnese 2) LE. Âlsine. Mors du diable..,,:.,,.%+,.. Scahieuse 7, Mortaux rats ie mate. Hamel ro Moureiller:.,,,,.,....::.,., Malpighie. Mouron d’EAU ; se scecve ces a Samole et véronique 2m | ET DES NOMS VULGAIRES. 297 Aouron des oiseaux.... #’oyez Alsine r. Nous EE à don ,. Amanite 3. Moutarde du Levant. ..,..... Mozambe8. Moutarde de capucin......... Gochléaria 8, Moxa des Chinois...:...,.,.. Armoise 24. Muflle de Veau. 02700: 01 Mufllier 1. Muguet (petit). 42270." ..: "Aspérület. Moneclauses vi NS RENTE. Lagerstrome 2. NINreR en 2 PVR NT TT NS Giroflée 1. NMNERA PAIE LE 1e, Broussonnet r. Müûrier des teinturiers, ....... Broussonnet 2, MINTSCOIOLE Le AN AN PES ie Jacinthes 9, 10, 11, 12, 13. Niuseau de chien 77 ets Ne Galane 3, MEvrobolan. Mme. ua Monbin et prunier 3. DITES en UE | AFellenT: NADeL OS ae RAIN" ... Aconit 2. Narcisse à bouquet eme er Narcisse :; Narcisse de Chypre: M0. . Narcisse 7, var. Narcisse de a .... Narcisse”, var. INard Sauvages D PEFELL : Asaret 1. Nard celtique. :.111 99000222; Valériane celtique, ASHOP ES RE EN RE RAR LE Passerage 4. AVE SAR MER TE Chou o, Navel du diable, st? Jar ... Bryone 2. Navel de Suede. se SUR TL Chou 9, var. 5, Navette des serins............ Moutarde 1. Navelte!." nie D OUR 1e2:.-,4Ch09;var: "2; Nesundo.: 1%" R8i Er tt Gathher 5: Nelumbo ..... Patnire. Nétiuphar 5; Nernietle mr eu ane. Epilobe. Nez COUPER DS SAINT Staphylée r. Nicotiaress siens RE Lo MÉabare Nid d'oiseau te eieR à . Ophrys 2. Nigelle de Damas........... , Nielle. Niîlle des blés et d’Espagne... . Coquelourdes x et 2. Mivecle... :, JANINE Perce-neige et galantine, ‘ Noble-épine.. ..... SSP 38,4 Nineltter Noisette purgative.. EAT RENTE Médicinier 2, Noisetier magique. . MERE EN , Hamamelis. Noreaacieu.. 1.140 .... Fruit de l’acajou à pommes. Noix de bancoul.,.....,...,.. Alevrit. 598 TABLE DES NOMS SYNONYMES FRANÇAIS Noix de Galle. Le AP Voyez Chêne. Us. Noix de Saint-Gratien........ Noisetier , var. 2. Noixide terres me. |. Terrenoix. Noix vomique....... aida mec. MOMIE. Norme tangere.s: 2. Balsamine 1. Nombril de Venus........... Cynoglosse 6 etcotylet 8. HNoniemilée 002 EN ARE Bragalou. DORA RU, NO NRAr Cactier 18. MOSOCR 28 22 ce de ue Trémelle. Noyer des Indes, ou de Ceylan, où du Malabars 2 Pr Carmantine 5. Nümmulaire 5.640 Lysimachie 10. Nyuipheau see Let ALL Ményanthe:. O Obeliscaire: heu in Rudbecque 3. OBier eu igAN RUmNENN Re, Viorne 11. DCne en n ile APaR ste | Pois 3, Oil de bœut. 2.08) Buphtelme. Oil dechat. 4). MN Bonduc 1. Obilide Christ:42 0er Astere et Inule 3. OEüil de paon....... RS AA Iris 35 et anémone 8. Ofillet d'Adam... :.::222à.,4 OEüllet 11. OBillet barbu). OEillet r. OEillet des Chartreux......... OEüillet 3. OEüillet de la Chine. .......... OEillet 13. Ofillet de la Régence...:..... Oillet 13. Ofüillet d’Espagne ou de poëte.. OEillet 2. O£üillet des fleuristes. ......... Eillet a. Ollet d'Inde: Le ein Tagete 1. + OEillet de Dieu. . ..… LOUER Coquelourde 1. OEulete... 1.414008: ses Pavot r. OEufs fricassés. ,. hu Lotier 12. DROLE ee Ail 28. Qisnoudelmer.. te. 2.,2 Scille 1. Oléandre. 6. 4h an in Laurose: Olivier bâtard......... 4... Daphnot. Olivier sauvage ou de Béhême. Chalef 1. Omphalodes:} 1. ,4400Le .... Cynoglosse 5. Opale net eme E Erable 10. D pinne is, MNT EANANt se Pavot. Us. Cbonanax. ki stat ne Panais 5. Oranger Pompadour. ..,.,.,.. Oranger 3. À tés ET DES NOMS VULGAIRES, 599 Orbanette. .... ve » se Voyez Buglose 5. Oreille d’âne........ sta e au Consoude 1. Oreille de hevre............…. Buplevre 6. Grenle derat. ii fase Epervière 2, Oreille de souris. . ut. de Scorpionne 1 et céraiste 8, Oreille d’homme....,.....,. Asaret 1. Drelle d'ours... 22 ce Primevere 4. Oreille d’ours de Mycone..... Molène 15. Urselcarree.... 00 hein, Orge 3. Orne moyeu. eee lehe ve Orme 1, var.7. Orme de Samarie. ...,......, Ptélea. Orme d’Amérique..... re Guazume. Orme pyramidal.,.......:., Orme 1, var. 7. Ormiere. tt re MERS Spirée , reine des prés. Dremille. serre AR EL. E? Orme 1, var. 2, Ormille de Sibérie........... Orme 5. Drainage ... sauge 54. Drome PIN EEE Le Amanite 4. Orpiu de Sibérie... ...:.4.. Orpin Crpiirose. .. Jaune. Rhodiole, Oreille... 25e. Ci Lichen 4. “Orhe blanche... ut. .. Lamier 5. x Oruessiéche.. side es AOLHET- Ortie jauhes..tosthuan ee, Galéope 3. Ortie morte. is 4e Galéopes 2 et 5. Ortie puante ou rouge..... ... Stachide 1. Ovale to tete ....... Lamier 1 elsauge 56. Oseille commune.......,..., Patience 22. Oseille (petite)... tueurs... Patience 25, Oseille en arbre....... Nop ER Patience 13. Oseille de Guinée....,...... , Ketmue 10. Oseille ronde. 5 peut... Patience 21, Osier de la Seine......... .., Saule 10. Osier jaune... 2. chers cz Daule Osier rouges eines ..... Saule 16 et g. Oxahde:.::.: 27 2PRur Vel... Pareille Oxycédres éteint . Genëvrier 2. FOyat.s. ee ne en er er INOSESU | P Patamier, se CR .... Noyer g. Pa ue Lis ARS ... Cerisier 5. Pan HN ou dti se Luserne 5. ! 600 TABLE DES NOMS SYNONYMES FRANCAIS Pain de coucou........ Foyez Surelle 2. Pain de crapaud............. Gouet 12. Pain de pourceau.....,....... Cyclame. Pain de singe. .............. Baobab. Palaside hèyre :..4.2...... Haitron 9: Palomier................... Gaulthérie. PalmaChrisiiou palmedeChrist. Ricin. Palmier éventail............. Camérope. Pamelle 0.0.4 R enr Pampelmouse......,..,.... Panacocco L 44 0000 Re Pancalter is se UMA Panicaut marin.........., Papier des Egygtiens...,.... Paradise seau C NA OaRAUE Parasol chinois... .,........ Parasol de Chine.........., PAreira brava: 20000 In Darelleshi re ee Ne Daisollens 2, nas, Paronique .:..: Pas de cheval ou Passe-fleur. .... Passe-peintre|s. et ee), Passe pierres 0er PASSenOse LR AR ne Disse=-velourss 22 Len Passe-tout..: 4.040000 Pastenaue. 0 ea Pasteque Let Re DAS HeSON. 0e. 0e te PARA LU) ONE Ans Paiténotrier. ... Patience violon Patte d’araignée. . ........ Paltée de chaabi HPatte de Hompi var nine Patteod'ores url iMAMIOS Paullinia awrea. .......... LAN TEE SNA an AR sReus, Ray RU AA a Ar EE à Pavot blanc ou des jardins... Pavot Cornu. PUR à e 6 = e ® L] e e e e e e e e e Q a e e 0 L e e Pavot épineux on du Mexique. . Orge 2. Oranger 3. Robinier 5. Chou frisé, var. Panicaut 5. Souchet 8. Pommier x, var. 2. Sterculier 1. Souchet 7. Pareire ou Ménisperme. Lichen 4 et patience 5. Trillium. Panarine. Tussilage 2. Coquelourde 2 et anémone 3. Saxifrage 8. Salicorne 2 et bacille r. Alcée. Tagèete r et amarante 18, Jacinthe 7, var. Panais 1. Courge 4. Courge 3, var. 5. Laseron 31. taphylée. Patience 11. Nielle 1 et aloes. Ficoïde 64. Orchis et lycope 5. Ansérine. Savonnier 3. Marronniers d'Inde 2,8. Pêcher, var. 4. Pavot 1. Glaucienne 1. Argémone. ET DES NOMS VULGAIRES, Gox Pavot de Tournefort. ou du Le- vant :4 Ne htm FoyenRavot 5: Peau de Serpent. dmmnnr , ARAletris 6. Pesanes Je. NU WenEarmale. Peigne de Vénus. . ..442:.14.. Myrrhide 4. Peltaire à odeur d'ail. . . : Clypéole 2. Pelottéi de neige! +. 0m :21Midmerto, Pensée al ste eue. 21 NiGleHESToeh 20: Perce-feuille ..,............. Buplevrer. Perce-pierre. :. .... "141. ..PBacillettetsaleon® Perce-mousse. Amar... Polytric: Perole..:...,. 411 #metmu … Centaureé £o-owbleuet. Persil de Macédoine.......... Bubon 1. Persil de montagne........... Peucédan 6. Persil des marais. ... 41... OEnanthe 1. Persil sauvage... ............ Maceron 1. Persicare nt. 0 C0 Le Rienctées OlEtT I Pesse Sin meet. Saints: Pétasites HAS IRL. Tussilage 6: Petamelle au. a Eromenth) var 12: Petit cerisier des Hottentois. ..: Célastre 10. Pelitichène. . : 1}. 4.424088 4. Germandrée 6. Petite bardane............... Lampourde.1 Peüute bourrache........ Cynoglosse 5. Pete centaurée.....,........ Geutüane 12. Petite ceniaurée jaune... .Chlore. Éeltécipue Rep ete. .LOËihusers: Petite nine à RME IN «Buste s'et.brunelleir: t Petite chéhidoine............. He e. Petitée-douve....5 at 0. L'Rénorcule x: Petite.épeautre MST Froment. 9 Petite marguerite aient Pagquerettenr. Petite oseille 24 ee, mi / Palienice 22: Petite Zone Re RUE ii: SIATICE/T- Petit glouteron, ............. Lampourde 1. Petit houxis HR RON es ras ont Peht mallette Pas tete Petit muguet. 0309800 rAsnérule;r: PR. à 0. : MP ORAN et LADA Peuplier d Htahestis ot A Penpnend: Peuplier suisse et de Virginie. Peuplier 7. VX 727 MONA SR 5 SAR: PRENERIG ee a HE y SOC Piacey, [er vol. p. 392. 602 ‘TABLE DES NOMS SYNONYMES FRANCAIS Pied d’alouette........ f’oyez Dauphinelle. Pied dé;chat 000 RSS Gnaphale 7. Priedde code MIRE Le Renoncule 17. Pied de here alt. à Trefle 13. . Predide enmiton bts Ellébore 4. Eaéd delhon ei: .0 blu ... Alchyrille r. Pied de pigeon. ...…. NT Géranion 159. Hhied de poule.. :...1 EN Panis 15 et renoncule 19. Priedide vache... Gouet 12. Pied de veau d'Afrique. ...... Calle. Pied d'oiseau, 4h put, Ornithope. Hhiédipout 048.0 ......, Renoncule 19. Pignon d'Inde .....,:.: ..... Ricin et médicinier re Pignons os ie Lee ANR Amandes du pin 5. Pulosélle. 20 ira teAn Epervière 2. Piment royal... up Gale r. Piment de la Jamaïque....... Myrte 5. Pimprenelle cultivée. . ....... Sanguisorbe 1. Pimprenelle des salades. ...... Pimprenelle 1. Pimprenelle d'Afrique (grande). Mélianthe 1. Pin d'Alep. babe. Pin 14. Pin à trochet...... PRES ER Pin 11. Pin Cembro:.….....2. ati Pin 29 Fin d'Picosse. La ie Pin r. Pin d'Hagueneau............ Pin 5. Pinidé Géneve. :..::0000 Pin. Pin de Corse........ PE ES a Pin 12. Pin de Jersey Pin 16. Pin de Jérusalem. ........... Pin 14. Pin de IRontasne eee R Pin 5. Pindehussie. een Pin 1, var. 5. Pinide Siberñe Wen, Pin 29 Pin delartarie 22140 h ad Pin 2. Finide Nirainie -: 2321 0 Pins 16 et 22. Pin de Weymouth. :..,..... Pin 50. Pin maritime (grand)......... Pins 8,9, 10. Pin Musso ti sue. Pin 1, var. 2. Pin pignier ou pignon....... # Pin5. Pinsoei Ann Rte A Pin 9. Pinsulfisi. 0. nu. AAA Pin 5. Pione 00 LUN en .... Pivoine. Pipal ui CL A ARR Figuier 5. ox. Prchamdinmes 0, 0. Aou à .. Laurier 10 et plaquemimier 2. 54 Pisse SANT. ecerceressevere Fumeterre. ET DES NOMS VULGAIRES, Pistache de terre...... . Voyez Pistachier noir de Virginie.... Pistachier. . .… FiStacHeP CUS 2 4 lmisele se Pistbloche :.,..::4.. PMR Le de à nada LEE AOC NAN ORPI Plantain , plantanier.......... Plantain de montagne........ Plante à huître....... mb QUES AN RU RIGnte pipe. es MAR à. Plumeau. 42, Poherne ee +... 4... ee ... +... Poiree:: à, Poirier avocat...... Poirier des Antilles. .... Pois à bouquets POS AcraquoIs ME. Pois ASEAUET Lt ENT ee Roisasperce. Li Lier nanr Le Po danvole: ne RL), Pois de COR O RE NP NAUE Pois de merveille 4.4 ral, Poisidersentenges).iuuR Pois doux d'Amérique. Pois chiche., 210 PARU nu PoiSorec. Je LUE CC Pois sabre..... Pois SücriR 2 0 ANR RE UT POIs vivaces PI a EN ue À a Poiyre d'ean. y Mn Poivre de Guinée ou d'Inde... Poivre usuel ou des boutiques. . Poivre des murs. , ... .. + 2. Poivre sauvage. . PEN 5 Sie Poivrette. .: 4 Re Poivrier du Pér., d'Amér.,d’Esp. Poivrier du Japon Stire |, Re | 15) Co TAN IE ODA ENS RER à à POP RE ne oo à ee « ° +. ve 0e. + Go3 ÂArachide. Hamamélis. T'érébinthe. Staphylé 1. Aristoloche 7. Agavé 6. Erable 3. Bananier 1. Plantain d’eau. Ephemerine 6. Morelle 56, var. Aristoloche 5. Hottone. Paiurin. Aül 1. Bette. Laurier 7. Técoma :. Gesse 19 et pois , var. 8. Vessie du Cucubale 2. Dolic 5. Lotier 2. Cytise 12. Cytise 12. Corinde. Gesse 12. Acacie 23. Ciche. Gesse 11. Dolic 12. Acacie 24. Gesse 10. Renouée 8. Piment 1. Poivre 25. Orpin 16. Gattilier 1. Nielle 2. Schinus 1. Fagarier 2, Sapin. Us. Ketmie 3. Germandrées 11, 12 €t 13. Doradille 2. | 604 TABLE DES NOMS SYNONYMES FRANCAIS Pomme cannelle... .... Voyez Corossol r. Pomme d'amour. .........!. Morelle 33. | Pomme dehane 000"... !NGrénadillef, Pomme de mai.............. Podophylle. Pomme de merveille, .......: Momordique 1. Pomme de terre... :..1.,::"Morelle 39. Pornme épineuse...,......:. Stramoine. Ponamettes. 2.121010 es Slramomed Pommier des Savannes....... Goyavier. Famme-péche.. 002000. :-tMamen À Pomuier odorant............ Pommier 4. Pommier à bouquéts.....:.:. Pommier 4. Pomme-cerise..:............ Pommier G. Pommerrose. !, 60002. 2: Jambosrer: Pompadour ou pompadoura Calycanthe 1 et oranger 3. Pompolenm... 2% "40/02, 1r"Oranser 8: Poncire sent ni eut y: "Cironnier. Var 10e Porte-chapeau , ............. Paliure. Porte-fenlles 200520 4 fRapette. Porte-suif. 0/0 UN # aGluttiers Hbc Ne ee ee lusquiamenr, hoteles 1 UN a Ar Jacinthe 14 Éotiron aie, A0 ENT 42 Course, Poudre àvers..,.::.:2::9.1:1Armoise 20. Pourlieti ed ie M, à 3 4Menthe:1r? TPoulieux.;.,1.1,:5200%.1:- Thym3. Pourpier de mer. Arroche r. HErmerole 4410. PE se Primevere: Provencale Me 5 T2, AGarofléerr, vari2e Preune-coton!. 1: 2.4.541:: Icaquier. Prunchier 0 OR. VDÉunierroe Pranier d'Espagne:....::2.:. Monbin.2. Piarenquetst 0 Peut. Achille r3- H Puéeliae eu... DORPe. .. Bervencne. ins DU ER NS SE no nILIEMO Püulicaire. CNE DR, 5: nule set pulicare: Palmonaire de chêne........ . Lichen 10. Pulmonaire des Français. ..... Epervièere 12. 2% Pulsatlle. 200 mt LU AR émone Putieti te ose MR Cerisier 9: Pyracanthasr "NN a Netienres Pyramidale................ CampanuleO et saxifrage 1. Pyréthre. 2400 ATP 1Camomtie 3: Pyrethre des Canaries... ...... Chrysanthème 1. ° e Q e e e e e e e e Œ'f DES NOMS VULGAIRES» Q Quadrète............. Ÿayez Rhexie, Quarantain ou quarantaine . .. Quassi. BUPIVLS.,0 0) 6" 0/07 90€, US PELLE Queniquier.. ..., 4.1 'Quennecon , ....4.., Queue de cheval., ..,. Queue de lion...,,,., Queue de paon.,..,,, Queue de pourceau ,.. Queue de rats / 5.0 Queue de renard. ,,.. Queue de souris... ... Quinquina aromatique Quinquina (faux)..... Quintefewlle . .... [2 . +. L1 L L 4 se L . Julienne ox Simarouba. Bonduc. Camomille & Prêle, Phlomide 5. Tigride 7, Peucédan t. Myosure. Fléeau 1, amaranthe tragale 1. Cactier 15. Croton 1. Ïva. snif - Potentille 17: Quintefeuille desmarais ou rouge. Comaret. Quintefeuille en arbre........ Potentille x, Rabioule. ee. 5 p 8 e Racine à odeur de rose. Racine de disette....., HAdIAire ss 7 CPR Ad ne. Ragouminier, ......". Raifort (erand);..1/211 ALDOTIGR A AU 0 Raisin d'Amérique... Raisin de Corinthe.... Raisin de renard ..... Raisin de mer........ Raisin d'ours, .: 2%. Raisin noir des bois... Hmuelios.. .. 4000 LREVEE IS A NENNRRERRENRX Retonenies.....,. . +. ps + = Hacine vierge. 5. Hack (liqueur). 0024 CR) hou 10, Khodiole. Betterave. Tame. Raz. Us. Astrance. Xaifort 1. Cerisier 9. Cochléaria 8. Campanule 7. Phytlolacca 1. Vigne, var. 12. Parisette. Ephédræ 1: Arbousier 4. Airelle 1. Cactier 19; et suivans. Pelecine 1. Myosure. 10, a$« 606 TABLE DES NOMS SYNONYMES FRANCAIS C2 Rave. UE CAES Voyez Raïfort 1. Raygrass d'Angleterre. ....... Yvraie 1. Raygrass de France... ....... Avoine 2. eGise ee Re ER Ni Benoîte 1. Redoul ou redon, rodon...... Fustet, Réglisse (faux)......... .... + Abrus. Réglisse des campagnes....... Polypode r. Réglisse d'Amérique ......... Abrus. éine des bois . .: 1.1. NME: Dianelle. Reine des pres. .…,.:1:220.. Spirée II. Reine marguerile.. ....... ... Astere 46. Rermolas: His MEN NE Raifort r. Renoncule des jardins. ....... Renoncule 10. Peprise, RE SUR PAU + Orpin 1. Réséda des jardins. .......... Réséda ro. Réveil-matin ..............: Euphorbe 39. Rhamnoide.. ......:..4,2.,., : Argoussier tr. Hhapontenii ec mate ..... Rhubarbe r. Rhubarbe de Chine........ .+ Rhubarbe 3. Rhubarbe de moine. ........ . Rhubarbe r et patience 19. Rhubarbe de Moscovie.....,.. Rhubarbe 2 ou 4. Rhum, rum (liqueur). ....... Sucre. Us. RAA nie 0e A AMAR E Jacquier 2. Riz de montagne (faux). ...... Orge 4. Robinet aie Mat AN: . Lychnide 4. Roble, nom espagnol donue au liége. Rocambole: 20020 x Aro. FROMANC..2 2: 4e essieu: Laitue Var. Ronce du mont Ida...., ..... Framboïsier ou ronce 1. Hondelle three Aa: Asaret r1. Roquette (cultivée)... ... y... Chou O. Roseau aromaiique........... Acore. Roseau à balais... ... PRE .. Roseau 3. Roseau à papier............. Souchet6. Roseau des jardins. .......... Roseau 2. Roseau à quenouille.. ......., Roseau 2. Roseau des étangs. ........,. Massette. Rose cannelle: 1h48." Rosier 5. Rose changeante de Cayenne.. Ketmie 12. Pose de chien. pi ne. Rosier 31. Rose des dames... . 4 N 0e Rosier 5. Rose de la Chine ...…......... Ketmieë. Rose de Gueldres............ Viorne 11, Vare ET DES NOMS VULGAIRES, Rose de Jéricho...... . Voyez Rose de'mer.s : 08 204 Jérose. Alcée. Rose de mer de la Chine...... Alcée 2. Rose de Noël...... Vs Rose d'Indénn: a 4 4 Rosé du'ciel.....3.." Rose du Japon. ...... Rose muscade ...,... HOUSE DOME: 4e da VU Rose trémière........ ROC UnIqUE EE Rosier capucine...... Rosier couleur de chair .... CRC | ..... ..... ..... CCR] e. Rosier cuisse de Hype 2e Rosier d’Autriche..... Rosier de Bordeaux... Rosier de Bourgogne. . Rosier de Chypre. .... Rosier d’Ecosse ...... Rosier de Francfort... Rosier de Hollande... Rosier de Meaux..... Rosier de Provins .... se CRC Ellébore 2. Tagete. Coquelourde 4. Camelli. Rosier 30. Pivoine. Alcée. Rosier 21, var. 2. Rosier 2, variété. Rosier 25. Rosier 25. Rosier 2, var. Rosier 21, var. 5. Rosier 21, var. 10. Rosier 36. Rosier 8. Rosier 25. Rosier 17. Rosier 18. Rosier 19. Rosier du Saint-Sacrement .... Rosier 5. Ab IPn es later 2 Ne MARNE Rosier 20. Rosier gros pompon.......... Rosier 21, var. 5, Rosier nain d’Autriche........ Rosier 26. Rosier ponceau......... t-.. Hosier 2; var. osier pPOntpon Ni AE. Rosier 21 , var. 10, Rosier sans épine...... DATENT à . Rosier 40. Hosier sauvage. . ue Rosier 31. Touche ..).,,1118 ARS cute Ronce 2. Taoupe herbe 2" VA À Melampyre 1. Roulette "TRE M ER TEA à Clinopode 1. Roure ou rouvre A PE, Chène 2. Rouvre des corroyeurs........ Sumac 1. ROYOC. 1 PIRE": Morinda. Huban des jardins 219002 Roseau 2, var., et 6. ue de CREVTE LUN PSE Harmale 1, et galéga 1. ue de murailles 0227004 Doradille 9. AHcldes prés. : : :. RAA Pigamon 10. RUN... 2: AMAR Harmale 1. Pda besa enr. 0" 4... 12 : Ghou'g} vVar3: Ruta muraria ....... Doradille 9. 607 bo8 Sabdariffa . . CCC Sabot de Vénus... .... DADUE AN CU eo à + + Safran bâtard......... Safran des Indes....... SAT OS... ... PRE Sainfoin à ranne..... Sainfoin cultivé..... Saimfoin d’Espagne et à bouquet | Salade de chanome..... 2 + « + © » DAlB OR ACL L CES ÈME Salsepareille. . . .. RENE FE Salsifis d'Espagne............ Sandaraque (résine). . ......1. Sang de dragon. .... Vébuiel : Sang-dragon UT RAR Sanicle à éperon....... Sanmicle femelle... ,. Sanicle de montagne... Sapin à feuilles ru ua JS qu SOA TEE Sapin commun ..,.... D ANDHELLE.. El CL Sopoule eL 2-n. Sarcocollier ...,.. ® e © + Sarreie des teinturiers . .. SATA ZI Lie SASSAITAS. 0e à Satniblanc, - 0e Sauge (grande).....,,. Pause Dette) Les: Sauge de Catalogne. .... Dauge de Provence..... Sauge en arbre.,... Sauge sauvage. ee. + © Sapin à odeur de baume de ee 9 © © + 9 #9 © + oo Saule commun de vanniers. Saule de la Louisiane, Saule parasol, ps +. « « TABLE DES NOMS SYNONYMES FRANCAIS Ketmie 10. Sabot. Genëvrier 5. Carthame 6. _ Curcuma. Lauréole 8. Sainfoin 1. Sainfoin Lie Saintoin 15. ! Valériane 1r. Macre. Smilace 5. Scorzonere 3. Lhuya. Us. Patence 2. Dr agonier I. x. Grassette. ÂAstrance 1. Saxifrage 16. Mértrde 12 Gluttier. Sapin 1. She 2 Sapin Le Sapin 3. Lucuma, Penée. Sarrete 1. Rerouée 17. Laurier 11. Lunaire 2. Sauge 3. Sauge 3, var. 5. Sauge 3, var. 4. Sai 1 < D 3 2 Vale 4, Phiomide r. (rerirandree 3. Saule Chêne 15. 3a, . -Saule 5. ET DES NOMS VULGAIRES, Saule pleureur ou de Babylone. Saule 8. 609 Sauve-vie............ Poyez Doradille 0. TE did dant Nbyee N'ES à T Saux boquette........,:,, TERRA LS ic à de RU RES à Sayonaire. Saxifrage dorée.......... Saye (liqueur). . ...... Scabioselle. . Gene v'ei vs rt eee Scammonée d’Alep........ Scammonée de Syrie.....,.. Scammonée de Montpellier. . wcçarole ou scariole. ....... sceau de Salomon........ Sceau de Notre-Dame..,. Schénanthe.... Planet. LL. tee 2 POIODENOTE, +. . side Scordium. . Séorion. . . ... Secher.….... PIE Securidaca des jardiniers. . Sedon. . APR PTE AVS Sedon-pyramidal SAISIE NO CAEN En + Schu sauvage... ..... Semelle du pape Semen contrd........ Semi-double ...... ee NUE SOnE AUX)... , one Séné bâtard....... Sené. ., Séné des Provençaux.... Seneçon d’Afrique.. Scnecon arbrisseau. DeneRa: a, 54 HUMAN, Senevé.,,,.. Beroillyés. 4 2e Sensitive paresseuse. .., Seringa., 9... 0e ee se .. sp /P%e se) o16 S'YAOTRAN Delpentaire,,.,.... 5... » piotenep18lete) Dis 9 BON... terdadnethor Saule. . Saule 26. Genévrier "7. Saponaire. Dorine. Dolic 15. Us. Knautie. Périploque 3. Liseron 3. Cynanque 2. Chicoree, var. r. Muguets 3, 4 et 5. Tame 1. Barbon 1. Sauge 36. Doradille 3. . Germandrée 4, .. ....... Serpentaire de Virginie, ,..... werpolet, res nsensecgannrse Ve Orge 35. Cerisier 1. Coronille 1. Orpin. Saxifrage 1. Sureau 1. Sureau 3. Cactier 18. Armoise 25. Renoncule 10: Baguenaudier £, . Coronille 1. . Casse 12. Globulaire 2. Senecon 16. Bacchante 3. Polygale 16. Moutarde 4. Acacie 19. Acacies 37 et 62. Syringa. Cactiers 14 et 1. Gouet 2 et cactier 19. Aristoloche 14. Thyu 1. 39 G10 TABLE DES NOMS SYNONYMES FRANCAIS Sésell d'Ethiopie...... #oyez Buplevre13. : Séseli de Marseille. .......... Séseli 3: Séseli de montagne..... ..... Liveche f. Shaddock ou shadeck......... Oranger 3. Sigaline . ..... MEL 0 A PParÈinsel, SIDA ANS LR RU: ATP .. Ixore r. Snowdrop ( anolats ) 220000 . Chionanthe 1. Soldanelle....... LAN RNA Liseron 10. Sole UP so ORDER me Hélianthe. Soleil, (grand }#.APPPEEerE Le Hélianthe r. Sophia chérursorume ae Le Sisymbre 15. Sorbier des oiseaux.......... Sorbier r. Sorbier de Suëde............ Sorbier 3. SONO. ANNE CRAN. Houque 1. Souchet odorant............ Souchet 3. Souchet rond....... RU Scirpe 10. Soutiid Afrique. . #10 en Othonne 5. Souci en arbre: LAINE ie Othonne Te SOUCI eTOMEUNC ne HO Souci 4 et suivans. Souci d'eau. ....: Se DA ... Populage. Soue dela reine. 94 DNA Variété de l'espece 2. SOuCiIdEs nAras Populage. S OUCLLOMA LL NEA Orge 3 Soutre vesetal rene Lycopode. Soulier de Notre-Dame. ...... Sabot. Souvenez-vous-de-m01....... Scorpionne 2, SA ec EU Ce Dolic 15. Soyeuse.......... ee dub Asclépiade Te Spargelle Lt APE Re ARE Genet 10. Spatule.- 7... Lris 19. Spergule................... Spargoulte. DDICi oee-nen eee Lavande. Squine , Fsquine. -.:...0. .. Smilace 4. Staphysaigre............, ... Dauphinelle 7 SE RAS 1 LUE Le UN NAME as Lavande. Stœchas citron...... FU A ECS Gnaphale 13. Storax M AA ...1... Alibouñer à. Storax odorant ou liquide... .. Liquidambar 1. Sirelitzia MN nn st Bras | Seciseil 22 NTM M Epa AE Scabieuse 7. Succotrin ....... RATE At Aloeës 4. Sucre du Canada. . FA MN: Erable 6. Sucrier de montagne........ Gomart 1. Sulla ou sylla.......,,...... Sainfoin d’Espagne. ET DES NOMS VULGAIRES Gur SUTON. ... 214 JM ..., Voyez Terrenoix. Sycomore de Provence ( faux ). Azédarach. Dycomore (faux) 20e Erable ». Sycomore (vrai). :6, M7 Figuier 27. PIN ER me à à 8 ANIMALE Anémone 12. T L'abacides Vosges. MURAT. à Arnique 7. IHAbourehs 27 0 LOUP RUES) « Thlaspi 8. Macimahaca.. 04 ......s Peuplier 15 et d’une espèce de fagara. Taha MOMME RCOPMMONRNRE. à Sucre, Us, “Eälictron: ...... NN Pigamon. Talictron des boutiques....... Sisimbre 15. Talipot de Ceylan... ......,.. Coryphe. MARINE ee «à de Se MORE Le Tame. MAPENIEL. 4 0 08 RAD PRENS Càprier. Tartonraire ........ OR ot LE AE Lauréole 3. Tendre à caillou franc........ Acacie 47. + Teraspic et taraspic....... Iberides 1 et 2. Térebenthine +, . PO. Pin, sapin , mélèze, térébin= the 2. Us. Térébenthine de Venise...... Mélèze. Us. Terre-mente..s. +283 + Curcuma. “Tête de: Meduse. 24 5520 Euphorbe 9 et élyme 5, Hetesde) dragon, PRES Dracocéphale. Thé à foulon du Japon...... Psoralée 9. Thé d'Amérique NU, à. Capraire 1. Thé de la mer du Sud........ Houx 6. he d'Europe. ..2##% A Véronique 12. Thé des campagnes......... Grémil r. The.des Îles, .. .. PPAIREREN, & Capraire 1. Thé des pauvres de la Chine... Nerprun 9. The des -Vosses pense Lichen 10. hé d'Oswecos /RPPAPMENE +. Monarde 4. he du Cap:: 36 PRE lr, Céanothe 2. hedu Labrador: mm" € Leédier 2. Mbedu Mexique, :? AMEL. Ansérine 11. Miteidu, Paraguar tt Houx 6. Thé des paysans. ........... Spirée 2. ThucordiOhih:. ORNE. . Fuchsie 1. HÉTapRRE.. c L.2 0e ..... Ibéride 6. Lu) . Thyma-citroh ...:,,...,.... Thym 1, var. 612 TABLE DES NOMS SYNONYMES FRANCAIS Thym de Crête. NAS oyez Sarriète 2. Hhymelée.. 3 APEREEURE Lauréole 2. Thymélée d’Ethiopie. ....... Gnidienne 1. Thymoty des Anglais. ....... Fléau 1. EL) EE 2 PA ESS AN Au AA A Tilleul. Luaon. 02. PACE LE ERA Froment 12. Ti are) MN SR Euphorbe, AG EE QU or AS RUES Morelle 53. Topinambour...........:... Helianthe 3. Horchepin.. CUP ORAN Pin 3. Tortelle. .. :=24,: RÉ RRAQUE PR EIRE Vélar 2. + Houpioles Re ete re Muguet 3. Hournesol sen Hélianthe x et croton 5. Toutebonne.. 2. bc eq. Sauge 56. Toutebonne des prés. ........ Sauge 10. Houte-epices then, : Myrte 5 et nielle 2. + Lout-venue. "© "20 .... -Senecon 8. Doxicodendron.: 00 uui, Sumac 8 et 9. Éramois ou tréemois "te. cr) Vesce. Cult. Traînasse ou traine......... Renouée 13. Bretle A1gre.. di utile. . Surelle 2. Cretle-hitugnineux ......_:..! Psoralée 8. Pretle d'eau, ..:.:. 4: AA OR Meényanthe, Trefle du Roussillon......... Trefle 11. Trefle hémorrhoïdal.......... Lotier 10. Hredepaunen rt Trefle 23 et lotier 12. Æremble:.."..01. Masters ... Peuplier 2. | ‘Fricolore 5e ir ,...... Liseron belle de jour. Tricolore des jardiniers... ..... Amaranthe 3. Trifolium des jardiniers. ...,, Cytse 5. ŒTriolet des prés....... Papa eie MOTTE Trique-madame....,,......, Orpin1r. Hroene d'Ésypte. LA. . Lausone :, roles cu no dr HErole: Trompe d’éléphant.......... Cocrète, Obs, "Trompette du jugement...... Stramoine 5. + Truflier..............,... Troene. ES DA AE ee ass Camellh Tubéreuse bleue............. Crinole 1. ue-chien,,:..0., 440%. Colchiquer: DueJoup.....6.<4 4... "ACOni t, LolpéduiCape 2e Hémanthe 1. "DAThAnse 0 tt ns RU ES 9e ur bin a en …. Laseron 53. ET DES NOMS VULGAIRES, Turbith bâtard Turbith blanc... Turnep LEGS UMR NSP POLE LS Maeotas 10 + Valériane des jardiniers. ..... Valériane des marais......... Valériane des parterres....... Valériane BTECQUE. See. e: DA 4 à WIR Voyez Thapsie 1. Globulaire 2. Chou 10. Spirée 117. Lichen. Sect, 8. Airelle et jacinthe 1r. Baquors. Valériane 6. Valériane 4. Valériane 1. Polémoine «. pIVaquelle. Le aete 0 moe de 2e GOUEE TE Melates 4. LT sa binaires: Véraire ou varaire.......... Vérâtre. Merdure d'hiver. : >... Pyrole. Verse 4 pasteur... ="... 2. :.+Cardere 3. Verge de Jacob . 0 ee eee +... Vernis du Japon Neronique d'eau 5 4, 2: Véronique des jardiniers Verveine à bouquets Verveine à odeur de citron... Verveine de miquelon N'eSCrOn ECS RARE a Visne Blanche Rte es. Vigne de Judée Disue du Nord. nee hernie Vioroe, CRC Ru t DEECrC.... rt Violette de Sibérie...,....... Violette marine des jardiniers. . NICE ur MENT Violier bulbeux....,... civile asie; Kim ipie. ot . Asphodele r. Aune. Vigne , var. 15. Orpins 15 et 16. Sumac. Aylanthe. Véronique 20. Lychnide 2. Verveine 9. . Verveine 12. Verveine g. Ers 8. Bryone 2. Morelle 15. Houblon. Vigne 5. Pervenche. Violette 18. Campanule 26. Giroflée 1. . Perceneige. 013 6r$ TABLE DES NOMS SYNONYMES FRANÇAIS, ele. Violier jaune... ... . Voyez Giroflée 1. Viorne à manche eo A CAES Viorne 7. Nisnasue 000 SES FAT ICI EE Ammi 2. Noirar AE MAR RTE A Feve , var. à. Vouede time. D PAF PASlElE LiVrosne. st... D VA SI NI Armoise 9. tiMmoncelle.:...::.12, ..... Liseron 1. Nimeraire. 2... IVe ‘Anthyllide 2. Mulvaire. ...:::405,420:." Amsérine 15. Y Yéble ne A si ie) Sureatt 9 Mense sa.) Me nes 'COhéneent Yeux de bourrique.......... Dolic6. Mpream En uRr n ........ Orme:r et peuplier r. Mülan. Lane. 24 < Maenolier te _Æénicole à lier...... Lt. Sale eo FIN DE LA TABLE DES NOMS SYNONYMES FRANÇAIS ET DES NOMS VULGAIRES. | TABLE. ‘ DES NOMS ANGLAIS LES PLUS USITÉS. A À bete Es e AETS T’oyez Peuplier 1. MEN S DT ETIE, fe da ae UE». « Ophioglosse. African MAT VS OM. pale lle © Tâgète RON ci NU A ET. Aigremoine. NET.) : Le Ce PASS dr Bouleau. Sect. 2. 10e Ar E Te gs RAR e-nt ds Tanaisie 4. D INR PVO NN A Maceron. RAR te eee nd ave Buglose. ÉROAtOr Peur. De. - Laurier 7. MAADNO LTÉE. Ms 0 de AU Amandier. MrnDer-trée.. : 20 Are nt Anthosperme. AHPPLCA Ur. 2, 2 8 » < Aralie 1. DDRIEITE .:. Le, amis Rie re Pommier ( cultivé ). Archangel. SM EU TRE de Lanmuer. Lee RE ni eu “opte a 4 Pa) CCR Frêne. nue DR: Peuplier 2. F0 AMOR. 7% NT RE Benoite. B Plon, LUN 2. 4 4 ONE 2 Meélisse. Alan. .:..!..,.c Re Balsamine. Palsam-tree... . agente ne Clusier._ Barbadoës-cherry............ Malpighie. MARIE. ..... .shwgaabit Orge. D mort. , sl Epruède. GO se Basic. Bastard-cress................ Thlaspi. Bastard-hare’s ear........... Phyllis. 616 TABLE DES NOMS ANELAIS Basbrd berapi 2202? Fi oyez Cannabine. Bastard knot-grass.. .......... Corrisiole. Dastard Onpiners CURE CU 2 Andrachne. Bastard plantain:..,....,.:,. Bihai. Batchelor’s batton............ Lychnide 4. Ba Ron Es... ss... Éaumer. Boad=iree. 1.1.0. ...... Azédarach. LÉ NE CON NOANT e ra die UP ENE. Bean-caper....-...-.......4 Fabagelle, Bear-berry................. Arbousier 4. Bedstram: tetes NOTE. BECOME UN NAS et ETS tre. Pet NE Ste elle ele ets lee Bette. HPElE ADMET es ui LUS) Campanule. Bell-pepper. d'aussi: 1 PIMENT. Benjamin tree.............., Laurier 10. Berberry 0e ps Je IVANElIEr BEtONY ee dau Duo: 0 DEIGINE, Bind weed.....::.:1.....21.. TLaséron. Birch. ie ET SE eat. Birdecherryei... 02270010), "Gensier 5: BEA SOON 0) MP OPENPe PA Ornithope. Birth-worth.......... s..... Aristoloche. Bishop'sweed............... Ammi. Bitter-vetch........ AD os 2 OrODE. Dladder-nut. 720000 ne Staphylée, Bladder-senna ......... ..... Baguenaudier. Blood-flower...... A RE Hémanthe. Blue-botile. .......".. ne Centaurees 59, 40. Bog-rush ...... D AE tr CHOiT: Borave, 0 0. Donrragne. Borecole. 44. NOEL AA Chou , var. 4. Bogiiou. A Re ANR PATRON 2 dre Boxihorm.......400s.1,2.%%/Eycet. Bramble....... sir ha Ronce. Brionye.:2-.4......:....: Brioime Bioom..:+....:40s40.2%, Genet. Buck-bean.........,........ Ményanthe. Buckthorn.................. Nerprun. Burnet 2... 40.450 A Pimprenelle: Burnet-saxifrage.. ........... Sanguisorbe. Butcher's broom............. Fragon. Butter-wort....:.4/40%..... Grasselte-t Button-woord .............. Céphalanths LES PLUS USITÉS C La 121 26 713 “ANNEE Foyez Chou. Cabbage-tree.,....... Es à Arec. LARROPS Ve ces DPPECEE er .. Herse. conmaock....s. Via TUE Bugrane. Camphire-tree. .... +........ Camphrier. LATION.: . . Ps PER Cucubale. Candleberry-myrtle:........, Galé. Candy-tuft ....... ÉTRRROS LE € Ibéride. LAN: 0 0 10 de CAPOT EL Roseau 1. Caper-bush.......... SU : Cäprier. LARAWAY: » ns ce MONO. - s. Carvi. Carob-treée. 70... Caroubier. Cassioberry-bush........,... Viorne 5. CCD me nv 0 1e RTC EE » Silene et lychnide 3. LAIETDIIATS 1.» CORRE A fe Chenille. Latine Luc ve NOMME, Chataire. Cat-thyme...... DEL Germandrée 19. Caulilowen sai. tsar. Chou , var. 4. Celandine.s. oies MUR. Chélidoine. banloke SORA PS EL Moutarde. Dhaste=iree. ls. bis 18 2204 Gattilier. Cherry-tree... .... Es ue MOETISIEr. CEE ENT Lcd ROIS, € Cerfeuil et myrride 1. Chesnut-tree........... ..... Châtaignier. Chickped:. JE NNUeNTCU.E Chiche. Chick-weed ....... HET ET, 47 Aisme: Chocolatnat-trees. : 4 0/00 20e Cacaotier. Christmas-rose 2e D, Ellébore 2. Christ-thorn ........ PLUS EEE Paliure. Chulan:; 2.54 42 ONE RS Nigrine. CAE LV 5 2 ne ON L SU PERTE Cerfeuil. Cinnamon-tree. :.. SO Laurier 1. Ginquefoil.i , Sox Fes et. Potentille. MY es 0 ANS Sauge 36. Bleavers . ..,.. AN PPS Galiet 15, Biové-pInk. is ane TES OEïüllet 9 VER. LL ERINENRT.R Trefle 7 Ce... ER Coquelourde 1. Cock/scomb.. : :: : LE .... Célosie. Cocoa-nut-tree.....,.,..... . Cocotier. Cocoa-plum-tree . .... DO A Icaqjuier. 618, TArrE pres NOMS ANGLAIS Coffee-tree Coleworte.i amant Dolls: en Columbine. ...... Comines Coral-tree Conkéireeti.. Cornelian-cherry. ! Corn-flag. “a Corn-mar ygold .. Cost-mary nt + t0%.0.0e 0 9 e Datodala en ve asp nent ee se s« « CRC 0 6e à ve + & © . 0e ee 6 RC 6e + + © s« © CONSp un ie à rebe peer a dre se a Cranes bill. DU Es Crea te sk Cross-wort,. .,...... és Crow-berry DER ANS tt COM OO La Le ARE ; Cudweed....…. A UE PART TE LME Carranteszete eu Custard-apple. ...,.... tee s eo Daime’s Noa 0) Let M EE ne Dandelhon. 0e « © de & e © & © Dog's wood. 9e à q © © & = ee e See ee . Voyez Caffeyer. Crambe. Tussilage. Ancolie, _Consoude. ÆErythrine. Chêne 15. Cornouiller 1. Glayeul. Chrysanthéme 11. Le anaisie 4. Primeveres 1 et 2. . Pommuer 1 et espèces sui vanltes. Géranion. Passerage 4. Croisette. Camarine. . Renoncule. Gnaphale. Sect. 4 Groseillier. Sect. 1. Corossol. Narcisse, ; Pa queretie. Julienne 1. Pissenlit et ASE Date-Palin- tr €e, 160 5 eo + e ge ee é © & € Dattier. ; : Date-Plum...... Lao: Plaqueminier. Day-Thly .…. “5.1.2. Hémérôcalle, Deadly Nishihadel :........ Belladone. Dead-Neittle és 6e + « + « « CRC + Lamuer. Devw = Berry: 4 meemate Ronceà. Dill.. 6e se + © « + » édéer «de sv ee ee Anet. Dittany.… 1-1 aee te Origan 2. Dock . ou Rares 5: Patrences he a he ie _ Cuscute. Dos sbane:.,....143 HRpDe. Apocin- 1 Dos’s ras EE RE ... Froment 12. Dos’s mercury. 2: 10. Mercuralé re Doz’s tooth violet. ..... ..... Dentde chien. Cornouiller. LES PLUS USITÉS. Dragon... Mr Voyez Gouet 2 et draconte, Drabon ire. sante Dragonier 1, DTOnywanheue tete. Rad + Spirée 10. DICRCRIOL. 0 0 0 et PCT, Podophylle. Divers Veed. : :.. men Reséda 4. E LE USINE SARA CSP ERENE Terrenoix. SARA. fe HEURES Lt Morelle 356, var. Hider=ttee.:,.... te ete Sureau. Hle/Cauipaneinrs 0. eesre JOUET: mere... LS PSP Orme. Enchanter’s Nightshade...... Circée. SO At dadrue te ete eue «. Panicaut. Pverereen-Thorn.. "200 Neflier 12. MEGA ES Le Su MERE". Gnaphale. HvenishinesPeas... Pts Gesse 19. EME Dies). SOUPE Euphraise. F Heather Grasse, ur use ce Stipe 1 Pernmel Pre Duo nes di: Anet 2. Fennel=#Flowér: 1:21. .: Nielle. Pescue-Crasssi MES SSL : Fetuque, Fever-iew, :. Noa an Matricaire. PEVEr-ROODA TIENNE or Trioste. Fiddlie-VVo0d qu et Cotelet. Pis Marye61d CUS ST. Ficoïde. EE CEA ARENA Figuier. FM or e 4 AR à Scrophulaire. Erlbert. 0e LUS se .. Noisetier. Fic + treb 0. OONMRRE Sapin. ES MARS Re ER. Era Lin Elet-Bane. - 2.68 PNR Conyze. Mes VV eed : 264 SU UEERN Sisimbre. Flower-de-Luce.......2.1.. Iris. Flover-Fence . :....2+ 00m Poincillade. Flowerimg-Rash...,..3t428 …. Butome. HER ACIENE".. .. OT Digitale. French honeysuckle.........… Sainfoin. French marygold...,......... Tagèle. Gr9 620 Frier”’s cowl... TABLE DES NOMS ANGLAIS .. Poyez Gouet 13. Goose-foot... Gout-weed. » 6 Hawthorn.. 2 e © © 8 P © © © 6 4 © €e°e © © Pringé- trees. same Len Chionanthe. Frog-bit....,:.... NOM AE EUR Morrene. Funtonp Me UE UE .. Fumeterre. A ne PORR AE Re Ajonc. Fustick-wood.. SR ED .. Broussonnet *, G Garlick. 4 #1, MN ANNn ee Ail. a MALE Férule. Gillyflower.. , CAN AO ... Juliennes 7,8,G, 10. Ginette A AE a CO nu RER .-.. Gomphrène r. Globe-flower............... Trolle. Globe-thistle....,....... : . Bouleite. Goat’s beard...... D onde Salsifis. Goat’s rue... ... A tee Galéga. Golden-rod 4:41 uit Verge d’or. Golden-rod-tree............. Bose. Golden-thisile..+....0002.2%4 Scolyme. Gold of pleasure ........ .... Caméline. Goldy-locks. .,............. Chrysocome, Gooseberry.: :...-1°1 NES Groseiller. Section D . Ansérine, MN GONE Le Podagraire. Grape ASE je LA OPEN Vigüe. Grass of parnassus. en One Parnassie. Grassewetéh.). 4,220 0." Gresse. Gromwell....... A PME EE Ce rnile Ground-ivy . MEN LNSTEFLELE Groundsel ....... JÉNRR etiSenec ons GHANA ee DNS .. Goyavier. Guinea hen- Need ARE te Pétivier. Gum-succory. ...... Her Conde: H Hair-orass.. ..............5:. Canche. Hard-grass. ..... RE a Egilope. Élares ear, 0e 2 A CnAer . Buplèvr ee Hart-wort 25... 220208 . Tordyle. Hawkweediie. Une 2 Epervière. Néflier. LES PLUS USITÉS. Ga1 Hazel nut-tree PRE |: Voyez Noisetier. Efeart's age, . en .... Violettes 19 et 20. PATES Ce Ne 22 runs die . Corinde, à AE D AE LUN DEAN ER Bruyere. HEC NN OP. 4 num ns Gratiole. Hedge-mustard ............. Vélar. ÉONETOUUR à V5 «1e sn MA Galéope. PCR. UNS Ciguë. LE (6000 OP ARE OR ER VE Chanvre. Hemp-agrimony............. Eupatoire. REF lee 0 ARR MEN es Jusquiame. Hierb-bennet: 2.504. 1 Benoite. RÉ ALOREDPe Le ee Me CRUE. Noyer 2. LA HN TE TE TRRNARNNNR RER ans Rosier 31. PODIUM. de LA Monbin. Hioneweed. 214 ieL., Boerhaave. 5 LEO RES PRO AR EREN TE Houx. Mophoe LUN ELA. Alcée. LÉ NN cfeûI NRA PA NAS Lunaire. Honé-mort..i..., 4.1.4 Berle. Honey-flower. .............. Mélianthe. Hpney-suckle 404. Chevrefeuuille. HoneysWort.. 0... hautes, Melinet. HOME Ed. aire SAT CES Houblon. Hornbeam-tree. . :. 04e Charme. Hornd'rampion.. : 44.-4t., Phyteume. Horse-chesnut. . ... A RE Marronnier d'Inde. Hoe-radish.s Histo Cochléaria. Horse-shoe wetch............ Hippocrepe. Horse states de en" + Prèle. Hoand's tongue... Cynoglosse. Houseleek, ........ RAS DS Orpin. I Taca- trés à ON RP sx Jaquier. Jackinabox............... . Hernandier. Jamaicasbirch-tree.......... . Gomart. Jamaica-pepper............. Myrte 5. Japan-rose................. Camellr, Ice-plant......... A RTS F icoïde 4. À Jerusalem artichoke.......... Hélianthe 3. Indian arrow-root. .......... Galan ga. Indian corn ......... MERS Mais. 622 TABLE DES NOMS ANGLAIS Indian cress.....,..... Voyez Capucine. Tadian fig PERMET. 2 Cactier 19 et suivans. Indian-reed........ ATEN Lo Balisier. Job $ téars 0 ON nt M erniller Tron-waad20200 0 +... Argan. 120 Po 0) «DIN AA A ARNPR PAU AS Crapaudine. Judas-tree...... anses d I OARICE. Juniper,...... Dee ee NL IGenevrieE. Jupiter’s beard. ..... URL . Anthyllide 5 A Le ee RON MT enrer Kidney-bean ............... Haricot. Kidney-bean-tree............ Glycine 8. ns sspear. 1 -RUrEr *... Asphodele. Knapweed....... --....:... Centaurées 21, 42. énamelons set SO: AGnavelle: Knot-srass. 1.20% ARE Renoucée. L Ladies bedstraw....... LUE: 0 Grahet: Ladies mantle............... Alchimille. Ladies slipper............... Sabot. Tacdres SMmoOck DIN. à Cresson. Ladies traces. :.... Ut Ophrys :3. Lamb’s lettuce. ....:..3:1%1... Valériane rr. Larchetree.. MUR een, Méleze: LavksDUr. et. 400.0 .... Dauphinelle. Lavender-cotton............. Santoline. Laurel. ................... Lauriers2 et 6, et cerisiers 16, 17. Panrestine. het FAR Vioine 1. DÉMO LL NN . Dentelare. Hector NA Aül 1, poireau. fimeztree: 46. Mme #.#/Citronnier tr. Leopards bare; Doronic. Ribe eUAtie Le SUR ENNE e Lis, et autres plantes de ceite Eu Cie Lily-thorn MARIA. AS A ML Ar Cateshee: Lions tanins) Phlomide to. Diquoncen... Han .... Réglisse. Loblolly-bay........, LE Gordone. LES PLUS USITÉS Locust-tree..... PTE Voyez Courbaril, Lôewood. Sea Eee Campéche. London-prides.". 20424000. Saxifrage 8, DOOSE-SreUn 2 2 Us Vu Le Salicaire. MOVase PL... ATV) .. Liveche. ÉOMeADPIE .: 4, MAIRES Morelle 53. MÉEEN ON: . 5 à saute SON Pédiculaire, Bunsewort, . 455 NME Pulmonaire. Evchmden se, 3.200000, Phlox. Bymessnass,. BL PRE ARS Elyme. M Mäcavréiree 2 #5 MUR à Cocotier. TPE TS SNS" LL SE |; 2 Garance. DTIAÉMONES ES LL SR MAS ÂAlysse. Mahogäny-tree. ARR Dee Mahogon. Maiden... 22e de Doradille 5 et capillaire 3. Maidenhair-tree. . . :....... Gingo. Maiden-plumb. 20e, Comoclade. Mal barennt. 20 NE Carrmiantine 5. LULAS EN RNA Mauve. Mancthineet-tree............ Mancenillier. Minadrake ls. PM cr. Da Mandragore. WManoo=tree, cl... 2eme. Manguier. TAPIE TAN EUR Erable. Nine S ls TO Ar le Pere Pesse DIE o NO) eu PARA AE AE EE RE Origan. Mano ia areas, 2, Pois, var. Marsh-mallow .:.,......... Guimauve. Marsh-marygold ......,.... * Populage. Niarsh=trefoil:\; 1 Men se Meénianthe. Marvelof Perou. 47020088 "2 Nictage. 111 TA EU PRROSEAPS ARE nS L: Souci. Masters Ont di ME ele Impératoire. Mastick-tree .....,,.......,. Térebinthe 3. Maude in tire Achillée 2. May-apple...........,.. .. Podophylle. May-weed,....0,4,6.2.e Camoimille 8. Meadow-grass...,....,..... Paturin. Meadow-rue . 1. ...,4:%:, der e Pigamor. Meadow-saffror.,,.. PTE . Colchique. Meadow-sweet. ....,.....,.. Spirée 11: Luzerne. CN 624 TABLE DES NOMS ANGLAIS Diédlar. 4H Has Voyez Néflier r. Mercury PO MERE UN EU Mercuriales 2 et 3. MAO... (Un DEN Tien Achillée. Niilksvelch} "pme te Astragale. Milk-wort TU LL du Let Polygale. Mint ser SSI RER Menthe. Misseltoe Re de eee ee OU Gus : Money-wort. .......... +... Lysimachie 0. Monkey-flower............... Mimule. Monk’s rhubarb............. Patience 19. Moon-seed. 22.420 UE Ménisperme. Moon-wort.:6 7,214 100%e Lunaire. Mother-wort........:..... -. Agripaume. Mountain ebony .....:....... Bauhine. Mouse-ear 10. a DL Eperviere 2. Mouse-taul. 1, nr me Myosure. Die WOEÉ 4... tu Armoise 16, Mulberry=tree. . 0h04. Müûrier. UNE UN n DEam Molene. NT SE GR LR Re Unr à Moutarde. Dites 0er SU OA The .. Myrte. Myrte-leavedsumach NE .. Fustet. N Navelzwort. ......:.-.L. ) Cotylet. Navette ets Chou 9, navet. INectarine-tree . :.:.:.13/200 Pêcher, var. 19. INetUe AA LL IR ER PS Ortie. INelllesiree.:...4,.. 140,0 Micocoulier. New Jersey-lea............... Céanothe tr. Nicker-tree...... RAI EE Bonduc. HiNichishade. 2.40: 1 dou Morelle. Nipplewort :.:...... Lampsane. AN HBRBeS. 10008" RU RNA Noisetier. O Oakstree. 0 0 M a et Chêne. OA oo A te Avoine. Oily-grain ....-............ Sésame. Oleander ::-1:.1..0: it Eaurose. Oleaser. 11.40 RP LE Chalet: Olive. eee 8060 + © # + a » + Olivier. LES PLUS RME RENNNENN D Orange.tree:, 42 Orpineie. ; ETS ie COMPREND MT Ox-eye daisy _: LI OT EAN 0! a 7e 19e nu ble le ‘a USITE& Aïl 28 , oignon. Arroche. Citronnier-oranger, Télèphe ; et orpins 1 et 3, Buphtalme. Chrysanthème 6. Primevere 1, var. Pæony.........°.. /0yez Pivoine. PAHSIES een Jus -...»..... Violette-pensée. Papaw-tree..1..... Sabu Papayer. Parsley es 4e 2: 0604 -120hie0l. à Persilr. Parsley-piert........ ss... .Percepier. Parshepart ane, SRE): Panais. Passion-flower sue » 2 2 UE. à Grenadille. PER. nor Meet panel: Pois, Peach=treet 22. Ordi) 1 Pécher. Peari-wort: 2... aires. Sagine. Péar-treé mil 20 dant : Poirier... , PÉMTIONVS RER en Parietaire. Pellitory of spun............ Camomuille 5. PÉRAVEWONE 2300 da eV: Hydrocotyle. REDDeT 12. de PRES SR: : Poivre. Pepper-wort....... see À à Passerage. Periwinckle.....].1,,...: ; . Pervenche. Peruvian mastick-tree........ Schinus. Pelty-whi sf... 2.000) Bostit .. Ajonc. Physic-nut. . .. + sois oese : +. Médicinier. Pigeon—pea:. ..... +. ose.» Cytise 12, Pimentotien.. ee «eos Re 5 Myrte.). Pimpernel. .....+.isess.e.,. Mouron.. Pine-apple................. Ananas. Pine-trée save ae. : 0 FBI. Pink ti hns ae ces: 10) Pistachia-tree................ -Térébinthe 1. Plane - tree... AURMOOUNS 2 2 Platane. Plantain-tree............+.. Bananier. Plum - tree. 1.1 6/2 0107, .… Prumer. Poets Casia..e . ee « se eee). ve "OSYPIS. Poison-nut.....,....4. de, + :Vomique. Poison-oak... DEP 2e Pomegranate-tree, ostostssedé We -Sumacs 5 et.0, Grenadier. : 40 626 TABLE DES NOMS ANGLAIS Poplar-tree.........., 7 oyez Peuplier. POpPY.- se. ss. sronos see Pavot. Primrose......,............ Primevères 2,3, 6. Privets RTS et, Eroène: Purslane......,..,.....4... Pourpier. Q Quaking-prass. 2% 29 e0 6e 0e 8 ee Brize. Quince-tree A PO A a PB EE Coignassier. R Fadish lee ne ssh be à ATOUT) Var Ras-wort........-us, Othonue. Rampions...s..e..2....1 ... Campanule 7, raiponce. MApDE ei 0e detente ... Raïforti, var. Raspberry.................. Ronce 1, framboisier. Red-cedar...s.o..se.e...., Genèvrier 6. Red-wood..........4....... NerprunG. Héed=-orass ss... cite e Roseau. Reed-mace......:.51b +. Massette. Rest-harrow ......,....,.... Bugrane. CES » olele ele le à a M MEN | Riz. Rack-rose. 0 1 ereume Ciste. Hose-bay ..... 1. rt) Laurose. Rose-campion......... So ae De Coquelourde. Rosemary.........46110 ja à Romarin. MiDsSe- LODEL 6 LU ee dE, Lx Rhodiole. Rupture -wort.. 102210. «+ Hermiaire. À ES sens ME ARCTUITI a Eee Jonc. AVE a cac canette de Seigle. Rye-grass. 400 ...- Yvyraies. : S Sage ou... doit 11... NaUTe. St John swort:. 1. ua. . Millepertuis. SAlOW.. PURES EROEES me Saule. Salle WOPÉS en 0 à à cs... Soude et salicorne. DALPIITES. 0.1.5 sat. Bacille. Sand-box-tree...... rails do x Nablier, Sand-wort....... seu < (0abline: PAPOLA.\, <. ee ce nb Delta ae as NARAtIETe LES PLUS USITÉS. 627 Sauce-alone........... Voyez Julienne 16. NAN à AT te CS de 8 Sabine. MAVOrY ES de id dt tt Ko Sarriette. DAV WOMEN Se ee + «pe Niels 4.55, Sarrette. SCOrPION-SEND A. + +... Coronille 1. SCTEW-pine.....vsse.ses. se Baquois. SCUTVEY-2TASS. » . pu 0 19.0 010 > 0.6.0 Cochléaria. Sea-buckthorn.............. Argoussier. Denslavendér. : sa his steidle eee Staticée 4. Sea-milkworte......ee NE Glaux. Séa-purslane. . . « s'stels ee 10/0 0.0.0 Arroche 1. Sea-sidegrape............... Raisinier. Sea-sidelaurel.. .... FAR Xylophylle, Pell-henlse. Mie. Brunelle. ENTER Lt à ct SUIS ace Casse 12, sené. , Hervicemireel. à: CCE. Sorbier. 16110) RENE TT PORTE Ail 22 , échalotte. Shepherd’s needle........... Myrrhide 4. Shepherd purse. she ee. Thlaspi 8. Shrubby horse -tail....,..... Symphoricarpos. Shrubby trefoil. 5:41 Lu Ptelee. Sidesaddle - flower. ..... .... Sarracénie. Silk cotton-tree............. Fromager. CLS 05 ASRENPNSRR ET ARTE RUE Berle 4. CAT SSSEY SPC RRPRUE UNS | RER Toque. Doc trees. Las. Prunier 5. snallage., LS at. Persil 2. vpake-pourd;,t0attS Anguine. SHAD = TALONS À ie iketsetee Muflier. SUADEITEE . 20 ve AU Carmantine 7. 5neeze = Wort......... rate Achillée 13. . DHOW = drépis Shan trees date Galantine. Snowdrop-tree..........,... Halcsie et chionanthe 1. HOap = berrye. Re. Le Savonnier. SOAD= WU etes LE MAUR © ee e Saporaire. Sorrel. fit 4 28 Me Patience 22, oscille. SAUT SO)... MARS ES Anone r. Southernwood....... NE ARS Armoise 9. South-sea-tea....., CEE Houx 6. sowatuistle. ten. 12 Laitron. Spanish hedge - nettle........ Pras. SPATTOW=WOI.. . . «2 010 IAE c 202 Passerine. DHEEUWELS ES LE 2. IRAUCÉE Véronique. SPIRPWON Rs ie die re me de Eshémerine et phalangère © 626 TABLE DES NOMS ANGLAIS spisnel.. 1.41 ....4 Voyez Athamanthe,. - Spinape.. PAR UM Le à Epinard.. LE Spindietree 0 Pare. Le Fusain. sSpleen-wWort.° 2. ./MIRmme ur Doradille. SPIIAS =BTASS. | 1. GREEN, Flouve. Dpruce-Hir-tree . «. tulle citer Sapins 3, 4, 5,6. D 6104 e) NN LU Lo NUE Euphorbe, Bpurse-olive... Rem. Daphné 1. ADUETEY - à «ecole EAN cocve Spergule. Stait- irée, { LL RUE) . Célastre. SIAr- Apple... AU Caimitier. Star of bethleem............. Ornithogale. Siard-wort 0. 44e 0, Astere. SUCHWOFL LL AU De Later l Es Stellaire. ro OGC pires EAU AE Là 0e .. Julienne et giroflée. DORE. Lu 2 Le ANOEUNE …iS Orpin. : SÉTANPDETT MAS REA à .…. Fraisier. Strawberry-tree.......... ... Arbousier. DHCCODY = LU HALO anGhicoree. DHGAT-CANe ete. dE SUCRES HN Sulphur-wort.......... ..... Peucédan. Sud dew.2 0. Ur. … Rossolis. SUN-ALOWET : ? «us on, LA . Hélianthe. Swallow-wort.......2440..... Asclépiade. DWÉEI-Drer. Li. 1e 0 Amen er Rosier 20. SWÉEL-pea. 222..0 20e Gesse 12. Sweet-williams....:..:... JOEL LL: DNTIAUU RUE 0 200 Se RME .. Harmale... à. * : Tallow-tree . .. 202). / 7% Croton.perte suifi Tamarind-tree...,...... ... Tamarinier. LANSEVL.." NPA TAQ er lanaisies arret seen". . Vesce 8 ( cultivée ). Tarragon...... M nt | ES PR Armoise, estragon. ed CU SN EN TR The. Tezk-wood..... CMEMENEAL AU OU Teck. Héaseh ui OMRNNNERS Er Cardere. Dittle de: ete eee Chardon. Æhron-apple....-/21722; Stramoine. Thnft. e © & © € ve © e © © @ © © € » © « € Staticée. Throatwort.: 4200-00, 200 Drachelre. Thyme.. ce sesereounessse Thym LES PLUS USITÉS. 629 Tick-seed .. 20000 Voyez Corisperme, "LChoad-fllax. . 27 DNS: Linaire. Toothach-tree...... 112402, ,. Clavalier. Tooth-wort.. ..... 229082. :1 Dentaire. Tower-mustarde ru oneness T'ourette ivellerts Joy... RiqRnnr 4 Clématite 9. ree-primeroserstr eut ve Onagre 1. ADR 0 CRE PEN à |. à Den à Trefle. Lrtetove. oO, Parisette. Trumypet-flower. 1008... Bignone ; técoma. Lurmerick . .Ha8 RIRE Curcuma. URLs RENE Chou 70. HEmrnsole..: 1.442 S0MBLT ., « Héliotrope. Turpentine-tree............. T'érébinthe 2. Tutsan: lu PURES ee. Millepertuis 4. H'wayblade.;::..2..400 ..... Ophrys r. v Venuss fly trap.:...#..:4.... Dionée. Venus’s looking glass......... Campanule 31. Venus’s navel wort...... Cynoglosse 6. Vesce. Mines ai RAR sauts de + « HV ICT, Maipersbuplosse RES Vipérine. Miper's grass. 150 Scorzonere. Virginian COWSP 4e ns eee Gyroselle. Virginian gilder-rose...,...... Spirée 7. VNiroiman ile se ee as. . Périploque r. Virgin’sbower... ..... Clématis. W MVake robin SR AT Wall-cress. . ... Wall-flower. .. Gouet 12, LAN. .…:Arabelte: . Giroflée 1. Wall-penny wort..,.. Wall-rue.., AValnuttree Late Mnt-wort SR AIMMREL RAI ES VWäter-caltrops. He emax. Water-chick weed.....:..... MVatepeness deteste Cotylet 5. Doradille 0. Noyer. Euphorbe 39. Macre. Monte. Cresson. 630 TABLE DES NOMS ANGLAIS Water-dropwort ...... Fr D OEnanthe. Water-hemlock...,....... F. 1, Cicutaire.r. Water-hemp sgrimony … JEU à D . Bident. Water-horehound .........,, Lycope. VVater-lea OR Res et .. Hydrophylle. Water ts ae .. Neénuphar. Water-milfoil. .....,.......,,. Volant d’eau. Water-parsnep............,. Berle. Water-pepper Waier-pinpernel Water-plantain ‘0e ee © © + © © © +» » Renouée 8. .. Samole. Plantain d’eau. Water-violet.. ..... EN :Hotionc. Way-faring-tree.. .....,.,.. . Viorne g-. VY avc thistles.. ans: Chardon 26. VVREAE SN a ee MÉOREE 6 à Froment. À 9 VE à DA RP nie” Jeth 1 AjONE. White-beam-tree.. ...... ss CAIlISIer Fe White hellebore.. ... À .... Vératre. White hore hound........... Marrube. Whitlow-grass ....... 00," Drave. Whortle-berry....,..... :.LeuAirele Widow-wail:l 0 .... Cameélée. Wild-bagloss ............... Lycopside. Wild-hiquorice.. .,......, .. Abrus. AVald-servacesnie MEME ÂAlisier 4. AV IHOMWEtree 2 Le NME era Saule. Moy Der)... 7 PNR ae Salicaire. VVinter-berpye. sen Rent Apalachine. VYinter-cherry, : 262 M Coqueret. VVinier-oreens” "ace . Pyrole. PV LChhArEl 0 OST NDS Hamamelis. AGE Te LAN MEMNENE Eu Pa ee ee ar Pastel. AVolES Dane issu re Re Aconit. Wood-roof........... CR EURE Aspérule. Wood-sage,..... Di PAROI ue Germandree #. \Vood=sorel..... NME Surelle. Worm-prass....... 4.4 Spigele. Wormwood....)LHMMRONNRt Armoise, is Yam 2.2 ML. names Mar ow. LUN Ann en ÂAchillée 1@ Yellow rattle ..,..., LE . Cocrete. LES PLUS USITÉS. 63: Yellow-root.......... Voyez Hydraste. Yellow-wort:i.% ..: 546% #4.04Chlore, Yew-treessn + USINE On a supprime dans cette table plusieurs noms anglais sy- nonymes, CEUX qui sont les mêmes que les noms latins , et ceux qui se prononcent comme les français , ou à trés-peu de chose pres. FIN DE LA TABLE DES NOMS ANGLAIS LES PLUS USITÉS. Page 4; ligne ERRATA. n° 5, dans la ligne du lieu orig,, ajoucez sérre tem: pérée. at n° 37: ajoutez *, et cette espèce est irritable. espèces épineuses , Lisez au singulier. n° 62, lisez 62 bis. ticinencis , lisez ticinensis. cascavetilo , lisez cascavelilo. Virginia, lisez Virgilia , et ajoutez à ce n° 19 *, callistachys, ajoutez *. et de la 18°, lisez et de la 19°. lupin vivace, L. nortianus , lisez L. northianus. cette variété, lisez cette manière. angrais, lisez engrais. n° 9. C. wolgaricus, C. pinnatus , lisez, cytisus wol= garicus, Cytisus pinnatus. corrolle, Lisez corolle. et la dernière espèce , lisez et la 34° espèce. à 11 à 13fol., lisez à 11 à 13 paires de fol. dans ce pays, lisez , dans son pays. la première , lisez , la seconde variété. ils , lisez elles. d’Hénghien , Lisez d'Enghien. ligne dernière, fermées , lisez fermes. 25 16, 29; retranchez cependant. sessiles à leurs bords, Lisez sessiless leurs bords un peu roulés. domengensis , lisez domingensis. ayant-dernière, de ses feuilles. À chaque pousse, Lisez : de ses 6, feuilles à chaque pousse; mais il. cupidata , lisez cuspidata. 11et 12. Supprimez ces deux lignes. TE Ja 22°, lisez la 23°, ainsi qu’à la ligne 21. 22, lisez 21. détruisent , /isez détruisant. F. rampant, Lisez F. stipule. non piquantes , /isez non piquante, . V. , lisez U. il fait , Lisez ils font. endromèdes , lisez andromèdes. la seconde, Lisez la quatrième, ax , lisez axe, im à n . s 8; 71 Lo: s } st à 4 ; - F *