dE ati ne? |
ve est ME" à F A.
Hnns.
HARVARD UNIVERSITY.
BR AE
OF THE
MUSEUM OF COMPARATIVE ZOOLOGY.
nv AAUtCe
| d n 1
Va A y Léa D DURS LP N AT Le P L | 7-07
0 RON DANS et SSSR
ai Qt | ÉLUS NATEN \ ,
) [A oui rt 0 1 |
l FAR
L40 TC RP
RAA 4
; ce
| TEL
{0 LA b &
D AN [4
k à
11
kil 1}
LI | n
d 14
| Î : N
11
A
' 102
Li
û ar
L u | dt |
À | Le f É ï
À " (an
TL
LIT
2
04e
4
he % SON Uhr Puser We f: 4e UN EN EMQN A AI MES AVES RON Les LE # PUY AN LR PRIME IUT ES SONL
Le, pie ne tab SRE Los ty f
RU |
rs Janvier 1388.
© L'ÉCHANGE
Revue Linnéenne
ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE
paraissant tous les 15 du mois
Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle
RS TES 7
PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION DU Df JACQUET
membre de la Société Linnéenne de Eyon, de la Société française d'Entomologie,
et de la Société Entomologique de France.
AVEC LA COLLABORATION DE MM.
A. LOCARD
Vice-Président
F. GUILLEBEAU
| +8+ de la Société française
de Malacologie.
++
C.E. LEPRIEUR
CL REY
membre de la VA repas l et ,
Président de la Société Française
Société Entomologique de France, d'Entomologie,
membre honoraire membre dela Soc. Entomologique
de la Société d'histoire naturelle de France et
de Colmar etc. de la Société Linnéenne de Lyon
TA
——
nn... AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM.
D' EL. Braxc, LL. Dériarp, À. Dupois (de Versailles), L. Girern, R. Grirar, Valéry Mayer,
J.-B. RenauDn, A. Ricne, Nisius Roux, L. SoNrHoNNax et A. Virror (de Grenoble).
= ge —
ee —<— ———
ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES
Lyon, Rue Ferrandière, +8, [Imprimerie E. Jacquet
Toul ce qui concerne La redaction, les annonces gratuites Adresser Les reclamations concernant l'envoi du
el renseignements sur Les annonces n0n suivies d'adresse à Journal à M. L. Facquet, rue Ferrandière, 18. Lyon.
doit être envoyé à M. Le Dr Jacquer, Cours Lafayette, 5, |
|
—— ANA ——
France, un an, 5 fr. — Union postale, 5, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 4 #
E,
L# CT 2 EE He on AE ee
F1
CE EPS En EE ee |
AO Le RS LS HT: AE Pet
hi
MM. Ancey, 56, rue Marengo, Marseizre. Coléoptères exotiques. ji
COMITÉ D'ÉTUDES POUR 1888. ‘4
L. Blanc, docteur, 33, rue de la Charité, Lyon. Minéralogie.
Brosse, abbé, professeur au collège d'Anxonay. Hydrocanthares et Histérides.
M. Chobaut, Place Perrache, 4, Lyon. Carabiques gallo-rhénans.
L. Dériard, 2, rue du Plat, Lyon. Orthoptères. “4
L. Gavoy, s, rue de la Préfecture, Carcassonne, (Aude). Lamellicornes.
E. Jacquet, docteur, 3, cours Hd Lyon. Curculionides. (1)
A. Locard, 38, quai de la Charité, Lyon. Malacologie francaise, (mollusques terres
d'eau douce et marins),
J. Minsmer, lieutenant au 15° de ligne à Carcassonne. Longicornes.
A. Montandon, à Sinara, Roumanie. Hémiptères d'Europe. {
H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. Orthoptères et Névroptères.
J.-B. Renaud, 21, Cours d'Herbouville, Lyon. Curculionides.
A. Riche, 12, place Perrache, Lyon, Fossiles, Géologie.
N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon, Botanique.
L. Sonthonnax, 10, rue d'Alsace, Lyox. Lépidoptères (excepté micros).
M. Vaulogé, 34, rue Jean Bduets Borpeaux. Phytophages d'Europe.
A. Villot, 3, chemin Malifaud, Grexogce. Gordiacés, Helminthes.
(1) Demande en ce moment à déterminer les espèces appartenant aux genres: 7>opideres, Brachytarsus, Auletes,
Rhynchiles.
AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l’année 1888, entrainera
l'envoi des n° parus.
D'après les conventions passées avec l'imprimeur, les anciens abonnés, dont la
liste est entre les mains de M. L. Jacquet, ne doivent subir aucune augmentation
ni changement dans le prix de l'abonnement.
Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le r® du mois.
L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange.
Ont payé leur abonnement pour l’année 1888 :
MM. Théophile Auserr, à Orange ( Vaucluse). Léon Bouper, à Génolhac (Gard). Barrxe, à Monté-
hmar (Drôme). l'Abbé Brosse, d'Annonay (Ardèche). Emile BaLé, à Vire (Calvados). L. BLancsarp, à
Marseille. BerraeriN, à Vézinnes (Yonne). Bousquer, à Oran (Algérie). Cuameover aîné, à St-Etienne
(Loire). Henri Cairror, à Marseille. Cosso, à Alger. DéÉLuGIN, à Périgueux (Dordogne). P. Dumée, à
Meaux (Seine-et-Marne). Ecuavipre, à St-Hérent (Puy-de-Dôme). Exvquem, à Bordeaux (Gironde).
Fiscaer, à Mulhouse (A/suce), Olphe Gairrarp, à Hendaye (Basses-Pyrénées). J. Guëne, à Paris.
GuizzeBEAU, au Plantay par Marlieux (Aix). Jules Gasru, Paris. le D' Agostino Gressez, Trento in
Tyrolo (Autriche). A. Hourx, à Mer (Loir-et-Cher). Frère Joannes, à Béziers (Hérault). LAJOYE, à
Reims (Marne). Meter, in Eilbeck bei Hemburg (A //emagne), Paulino d'Oriveira, de Coimbre (Portugal).
Alfred Rocc, Marseille. Sausner, Lyon. Tnérior, au Mans (Sarthe). Ch. Zurcuer, Epinal (Vosges).
Jh. Jurrans, Manosque (Basses-Alpes), G. Rassecer, à Reims (Marne). K. Bramson, Russie. Orro, à
Vienne (Autriche). L. Orro, (Bohème). D' J. Drivon, Lyon. Gouzinar, à Tours. L. Gavoy et J.
Minsmer, à Carcassonne (Aude).
(Les personnes oubliées sont priées de réclamer.)
Prochainement nous publierons le Catalogue des Orthoptères des environs de Lyon,
par M. L. DéÉrrarn.
|
A NOS ABONNÉS
os lecteurs reconnaitront quil est opportun pour nous de souhaiter qu'ils fassent
bon accueil à notre Journal ainsi transformé et agrandi.
Le sous-titre de Revue Linéenne indique que, comme par le passé, nous accueil-
Icrons avec empressement toutes les communications ayant trait aux diverses
branches de l'Histoire Naturelle. Nous comptons sur le concours bénévole de tous nos
Abus ajouterons que M. A. Locard, un maître en ulasie. a bien voulu nous ce
une collaboration dont nos abonnés apprécieront dès aujourd’hui toute la valeur.
| Le titre de Revue Linnéenne est encore justifié par la publicité que nous nous proposons
. de donner aux Comptes rendus des séances de la Société Linnéenne de Lyon.
ÿ
f
En terminant, nous prions tous nos abonnés et notamment ceux qui, à l'occasion du
l1®r janvier, ont bien voulu nous adresser leurs cartes de visite, d’agréer ici, avec nos remer-
ciments et nos meilleurs souhaits, l'expression de notre affectueuse sympathie.
Do
Société Linnéenne de Lyon
! . Procès-verbal de la Séance du 28 Novembre
1887.
Présidence de M. le Docteur L. Blanc.
La Séance est ouverte à 7 heures et 1/2. Le
procès-verbal dé la dernière réunion est lu et
adopté.
M. Locard, tout en félicitant M. le D Blanc
} de son projet de publication d’un catalogue de la
ni Faune du bassin du Rhône, rappelle qu’au point
| de vue géologique, une étude de la région D on-
_ naise avait été commencée, mais que les évène-
_ ments et diverses circonstances en ont empêché la
continuation.
| M. Locard reconnait l'idée excellente, mais
dit que le catalogue de tout le bassin du Rhône,
lui parait irréalisable. Il cite le travail
que notre collègue M. le D' Saint-Lager a pu-
. blié sur la flore du bassin du Rhône:il y a
4 passé 20 ans de sa vie. En outre, il a été entrai-
_ né dans un travail bibliographique, que beau-
_ coup d’entre nous hésiteront à aborder. Trou-
- verons-nous les moyens et le temps nécessaires
fe à tous ces travaux? M. Locard, ne le pense pas.
LE M. Saint-Lager, pour son catalogue de la Flore,
{à avait des collaborateurs, et quel est celui, dit M.
| Locard qui aurait la patience, de faire un tel
. catalogue? Il faut donc se restreindre, et M. Lo-
_ card propose de prendre le département du
_ Rhône avec ses divisions administratives. Il
| fait remarquer l'avantage que présentent les
_ divers cours d’eau, la région montagneuse
betc On peut, dit M. Locard, en, ce qui
- concerne le département du Rhône et les envi-
. rons de Lyon, faire un travail complet; à la suite
. des noms scientifiques, on pourrait ajouter les
- noms vulgaires, l'habitat, l’extension géographi-
ueetc. et ce travail limité au département du
Rhône, présenterait beaucoup plus d’intérét.
M. Rey, se rallie aux observations de M. Lo-
an il fait remarquer que si certains insectes
de la France méridionale sont spéciaux à cette
a
Fi
#,
VA
région, c'est qu'ils y trouvent une température
qui leur convient et ensuite une influence mari-
time, Il cite les divisions de la carte entomologi-
que de la faune Gallo-Rhénane de M. Fauvel.
Si on tient, dit M. Rey, à faire absolument le
catalogue de la faune du bassin du Rhône, ïül
faudrait retrancher la région méditerranéenne.
M. Locard insiste pour que l’on ne publie
que les espèces que l’on peut trouver dans ce
qui constitue la région administrative du dé-
partement du Rhône.
M. le D' Jacquet appuie la proposition de M.
Locard, il dit qu'il faut laisser aux sociétés d’his-
toire naturelle des départements voisins le soin
de publier leurs richesses départementales.
M. le D' Saint-Lager fait observer que pour
la publication de son catalogue de la flore du
bassin du Rhône, il avait une quinzaine de cor-
respondants. Les trouvera-t-on pour celui de la
faune ?.. Il lui paraît sage d’adopter un pro-
gramme modeste et de se restreindre au départe-
ment du Rhône.
M. Locard demande que des annotations spé-
ciales soient faites, pour les insectes ou autres ani-
maux immigrés ou importés d’une façon
particulière. Sur une observation de M. le D"
Jacquet, qu'il est difficile aux entomologistes de
se limiter aux divisions administratives, M. Lo-
card répond que parmi les localités des départe-
ments voisins que l’on pourrait désigner sur le
catalogue, on ne devrait comprendre quecelles que
l’on peut explorer dans une journée-de marche en
prenant pour point de départ: Lyon. Comme
titre du catalogue il propose celui de : Æistoire
naturelle du département du Rhône et des en-
virons de Lyon.
M. le D' Blanc faisant le résumé de la dis-
cussion, dit qu'il se rattache aux idées de M.
Locard qui limite le travail au département du
Rhône et aux environs de Lyon; il propose de
nommer une commission composée de trois
membres et destinée à élaborer un programme.
Outre le président de la Société qui en fait partie
de droit, la commission d'initiative pourrait
s’adjoindre les membres qu'elle jugerait con-
venable.
TEE PE og me 5 2
n Le
un
AT
LS f - Ta RON : !
Ë ER
REVUE LINNÉENNE
La motion de nommer une commission,
mise aux voix, est adoptée, et le scrutin, pour la
nomination des membres devant en faire partie,
donne la majorité à MM. Locard, D' Saint-La-
ger, D' Jacquet.
M. Rey, offre pour la bibliothèque de la So-
ciété, 10 exemplaires de son travail sur les
« Larves de Coléoptères ».
La Séance est levée à 9 heures 1/2.
Le Secrétaire, J. Nicouas.
Dans la séance du 26 décembre 1887, la So-
ciété Linnéenne a procédé à la constitution de
son bureau pour l’année 1888 ; ont été nommés :
Président, M. le D' Saint-Lager.
Vice-Président, M. Lachmann.
Trésorier, M. Nisius Roux.
Secrétaire Général, M. G. Redon.
Secrétaire Adjoint, M. Mermier.
NOTICES CONCHYLIOLOGIQUES
par
Arnouzp LOCARD
Vice-président de la Société Malacologique de France
1e
Sur L’HELIX POMATIA Linné ET SES FORMES
AFFINES
L'Helix pomatia plus vulgairement
connu sous la dénomination fort incomplète
d’Escargot de Bourgogne, est une forme dont
l'histoire remonte à des temps déjà bien anciens.
Nous la voyons apparaître pour la première
fois dans les dépôts fossilifères du terrain pleis-
tocène de Cannstadt dans le Wurtemberg. Mais
c'est seulement avec la préhistoire que nous com-
mençons à constater sa présence en France. Dans
les dépôts préhistoriques de la vallée de la Saône,
notamment aux environs de Mâcon, elle est déjà
assez commune, mais sa taille est encore relative-
ment petite.
Plus tard, nous la retrouvons à Lyon à l'épo-
que gallo-romaine, et elle est alors de taille un
peu plus forte ; en outre, chez quelques indivi-
dus le galbe s’est modifié. Très vraisemblable-
ment à cette époque elle commençait à étre re-
cherchée comme mode d'alimentation, car nous
la voyons figurer au milieu d'une faunule gas-
tronomique fort curieuse et riche en espèces
maritimes, récemment découverte dans les fouil-
les de la nécropole de Trion. Là, en compagnie
de nombreuses coquilles appartenant aux genres
Murex, Tapes, Cardium, Ortrea ou Pecten,
elle présente certains caractères intéressants à
relever.
Jusqu'alors, son allure, son galbe général
semblaient constants, à part, bien entendu la
question de taille. Mais déjà à ce moment, et
sans doute sous l'influence des nouveaux milieux
dans lesquels elle était appellée à vivre, elle pré-
sente des modifications notables qui se sont per-
pétuées jusqu'à nos jours, et qui ont donné nais-
sance à une autre forme nouvelle désignée par
M. Bourguignat sous le nom d'Helix pyrgia.
Plus tard encore d’autres modifications nota-
blement plus radicales sont survenueschez les indi-
vidus de quelques colonies et ont passé à l’état
héréditaire. Sous des influences mal connues,
mais sans doute de même nature quoique dans
des pays différents, une autre forme nouvelle a
pris naissance, et nous la voyons se reproduire.
aujourd’hui constamment semblable à elle-mé-
me, c’est-à-dire offrant tous les caractères néces-
saires pour constituer une espèce bien définie,
M. Bourguignat a désigné cette troisième forme
sous le nom d’AHelix promæca.
Il nous a paru intéressant de faire ressortir les
caractères différentiels et comparatifs de ces trois
espèces encore mal connues de bien des natura-
listes.
Helix pomatia, Linné. — Cette forme, telle
que l’a comprise son auteur est toujours d’un
d’un galbe très globuleux, avec la spire peu
haute; la croissance spirale, sans être régulière
est toujours très lente ; les tours supérieurs sont
peu étagés et peu élevés les uns au dessus des
autres; le dernier tour est au contraire très gros,
très rempli, bien arrondi; l'ouverture et sa
columelle sont également bien arrondies.
Helix pyrgia, Bret. — Chez cette forme, le
galbe général est notablement plus allongé dans
le sens de la hauteur ; de globuleux qu'il était,
il tend à devenir conique : la spire est toujours
plus haute; l'accroissement spiral se fait beau-
coup plus régulièrement, mais un peu plus len-
tement ; les tours supérieurs sont notablement
plus élevés, plus étagés les uns au dessus des
autres ; le dernier tour est proportionellement
un peu moins renflé, plus allongé, quoique tou-
jours bien arrondi ; son extrémité est plus tom-.
bante ; enfin l'ouverture est un peu plus petite,
et déjà un peu ovalaire dans le sens de la hau-
teur, mais avec une columelle arrondie.
Helix promæca, Brgt. — Chez cette espèce,
le galbe devient presque exactement ovoide ; la
spire est haute, les tours bien étagés, l’accroisse-
ment spiral est régulier, mais rapide; le dernier
tour au lieu d'être globuleux devient oblong,
et est très descendant à son extrémité; enfin
l'ouverture est nettement ovalaire dans le sens
de la hauteur, et sa columelle nettement droite
à son origine. Cette forme est tellement diffé-
rente des deux précédentes, que dans la classifi-
cation générale des Helix du .système européen,
son auteur la classe, non plus dans le groupe de
l’'Helix pomatia, mais dans le groupe de l’He-
lix edræa forme de la Syrie.
Comme on le voit dans ce simple résumé,
les caractères spécifiques de ces trois Hélices sont
absolument nets et tranchés, toujours bien faciles
à distinguer. Chacune d'elles a ses variétés spé-
ciales assez nombreuses; en outre, elles semblent
vivre dans des milieux distincts, mais avec des
degrès d'abondance différents.
L’Helix pomatia vit dans les vignes les jar-
dins, et même dans les bois peu touffus, recher-
chant de préférence les terrains gras, argileux ;
on le trouve dans toute la France septentrionale
et centrale, sans dépasser la Garonne; on l’a si-
gnalé pourtant dans quelques départements du
midi, notamment dans la Lozère, la Haute-Ga-
ronne, Vaucluse et le Var. En dehors de la
France on le rencontre en Angleterre, en Dane-
mark, en Suède, en Norwège, en Hollande, en
Allemagne et jusqu'en Russie ; il s'étend en ou-
tre en Suisse, dans une partie de l'Italie, en Bos-
nie, en Dalmatie, etc.
Sa taille, suivant les milieux est très variable,
nous possédons dans notre collection des indivi-
dus vivant sur les dépôts gypeux des environs de
Lagny, dans Seine-et-Marne, et qui ne mesurent
que 0,28 de hauteur et de diamètre, tandis que
d’autres récoltés sur des terrains calcaires ont
jusqu’à 0,58 de hauteur pour 0,56 de diamètre.
Entre ces deux extrêmes il existe, comme on le
voit une bien grande marge.
Parfois l'Helix pomatia affecte des anomalies
fort singulières. On peut recueiliir dans la
partie centrale et septentrionale du bassin
du Rhône, de Bourgogne et dans tout le
Jura des formes senestres. La proportion
en est de un individu senestre sur vingt
mille sujets normaux. Les formes déprimées ou
subscalaires sont plus rares; elles résultent tou-
jours d’un accident survenu dans le jeune âge;
la proportion en est de un individu déformé
sur quatre-vingt mille sujets normaux environ.
Quant au type complètement scalaire, dont les
tours sont entièrement déroulés il est encore
beaucoup plus rare. Nous savons qu'au com-
mencement du siècle on en a recueilli un spé-
cimen à Serin près Lyon, mais malgré de lon-
gues recherches nous n’en avons pas encore ren-
contré.
L'Helix pyrgia paraît, jusqu’à présent moins
répandu que l’Helix pomatia. En général il
préfère les terrains plus secs, plus pierreux ; on
le retrouve même dans les contrées gneissiques,
granitiques ou porphyriques. Il n'est point rare
aux environs de Lyon, surtout dans la partie
sud du département. On commence à le con-
naître dans un bon nombre de stations; nous
citerons : le Nord, Seine-Inférieure, Seine-et-
Oise, Seine-et-Marne, Aube, Vosges, Doubs,
Jura, Côte-d'Or, Saône-et-Loire, Ain, Isère,
Rhône, Loire, Ardèche, Drôme, Haute-Garon-
ne, etc. L’helix p)-rgia affecte les mêmes ano-
malies que l’Helix pomatia.
L'Helix promæca parait beaucoup plus rare.
Nous le connaissons cependant dans les départe-
ments de Saône-et-Loire, du Rhône, de la Drô-
me, du Jura et de la Haute-Loire. M. Bourgui-
gnat l’a également observé en Suisse et sous les
montagnes du Tyrol. Sa taille devient parfois
considérable. Il existe dans les collections du
muséum de Paris un individu qui ne mesure
pas moins de 0,66 de hauteur pour 0.50 de
diamètre. C'est une des plus grandes Hélices
connues du système européen.
(à suivre ).
REMARQUES EN PASSANT
par CI. Rey
RL
BÉRYTIDES
Neides parallelus F. — Cet insecte qu'on
regarde comme une variété aptère et brachyptère
du tipularius L, m'en paraît suffisamment sé-
paré par le renflement des antennes et des cuis-
ses plus brusque, plus fort et plus obscur, et
si abus Pa REVUE LINNÉENNE PS Ps
2 oo
surtout par son prothorax plus déprimé et plus
parallèle. — Lille, Dunkerque.
Berytus geniculatus Fieb. — Cet insecte,
moindre que montivagus Fieb., a la couleur plus
obscure, le prothorax plus conique, un peu
moins allongé, avec la crête de l'épistome plus
hérissée, les antennes et les pieds un peu plus
longs, etc. — St-Raphaël, Collioure, La Berne-
rie (Loire-Inférieure).
Berytus pygmæus Reut. — Je regarde cet
insecte comme différent de Signoreti Fieb. Il
est moindre, plus pâle; le prothorax est plus
déprimé, le renflement du 1* article des anten-
nes et des cuisses est moins brusque, non ou à
peine rembruni.
Berytus crassipes H.-S. — Je sépare de cette
espèce une forme à prothorax évidemment plus
étranglé dans son milieu et plus surélevé en
arrière, avec le renflement des cuisses un peu
plus prolongé, etc. (Berytus strangulatus KR.)
— St-Raphaël, Collioure.
LYGÉIDES
Pyrrhocoris marginatus Kol. — J'en ai un
exemplaire pris à Vals (Ardèche), par mon ami
Guillebeau. L'espèce, quoique rare aurait donc
un habitat étendu.
Lygy aeosoma reticulatum H.-S.— Cet insec-
te, très commun dans le midi, se rencontre rare-
ment en Bresse et dans les environs de Lyon.
Nysius fuliginosus Fieb. — Me semble une
espèce bien distincte, quoique très voisine de se-
necionis Schil. — La taille est moindre, la forme
plus parallèle, la couleur plus pâle; les anten-
nes sont entièrement testacées, les cuisses moins
ponctuées de brun, les nervures autrement tachées,
etc. — Lyon, Languedoc, Provence.
Ischnorhynchus flavicornis Dud. — Me pa-
rait différer de Resedae Pz. par ses antennes à
1er et 2e articles immaculés, par sa teinte géné-
rale plus pâle et les cories moins visiblement ta-
chées, etc. Il conduit au geminatus Fieb. —
Lyon, Bresse.
Ischnodemus sabuleti F.— Parfois la mem-
brane est presque entièrement rembrunie (brun-
nipennis R.).
Henestaris geocoriceps Ant. — Ce rare :in-
secte est d’une taille un peu plus forte que /ati-
ceps Curt., plus ponctué de brun, avec les yeux,
surtout, sensiblement plus gros. — Hyères (1).
(1\ Les exemplaires d’Illyrie me semblent différer par
une forme plus élancée et une teinte pius grise.
(à suivre)
On lit dans le Bulletin de la Société d'A gri-
culture du département de la Loire:
M. Favarcq montre aussi un insecte commun
en Angleterre, en Suède et en Allemagne, mais
que l’on n'avait pas encore rencontré en France;
c'est la Phœnusa pygmæa de la tribu des Phyl-
lotomidæ; cet insecte passe par les trois états:
larve, nymphe et insecte parfait. Il vit dans le
parenchyme des feuilles du chêne.
M. Favarcq l’a découvert à Fontaillé, près
Saint-Etienne.
rot
47
a
‘
5
c
Dre
mm
A Palpes testacés, le 1° article très petit, le 2° en cône renversé, aussi long
*n que sa plus grande largeur, quatre fois aussi large au sommet qu'à la base,
. le 3°très court, transverse, trois fois aussi long au côté externe qu’à l'in-
x terné: 1e re oblong, obtusément acuminé au sommet, une fois et demi
_Wr aussi long que large.
Antennes testacées, d’un ferrugineux plus ou moins obscur dans le milieu,
Eé le ref article de la massue un peu plus étroit que le suivant, aussi long que
ei large, les 2° et 3° à peine plus larges que longs, égaux, le dernier un quart
ne plus long que large, obtusément acuminé au sommet.
Le Corselet peu convexe, peu arrondi sur côtés, bissinué à la base, avec une
‘2 faible impression vis à vis de chaque sinuosité et une autre longitudinale
:: xs plus étroite au dessus de l'écusson ; finement et densément ponctué, les
‘10 points formant de petites séries transverses.
4
à Ecusson transverse, avec les angles postérieurs droits, couvert de points
|. 1 très fins,
À Elytres quatre fois aussi longues que le corselet, peu convexes, couvertes
| 4 de points fins formant de petites séries transverses ou obliques, marquées
NS de trois bandes noijres, la 1'€ située sur le 17 quart de l’éiytre, joignant la
: 2 suture, non le bord extérieur, et émettant une dent qui monte au milieu du
# disque Jusqu'à la base ; la 2° située au dessous des 2/5 de la longueur de
a l'élytre, se joignant à la marge extérieure et à la suture avec la bande api-
cale ; suture élevée sur le dos, plus accusée dans la partie déclive.
Dessous du corselet d'un ferrugineux obscur ; poitrine noirâtre ; points
de la poitrine bien marqués, assez distincts ; abdomen d'un ferrugineux
obscur, plus clair à l'extrémité, couvert de points extrêmement serrés, les
intervalles avec un chagriné à peine visible. Eperons des tibias antérieurs
minces, assez distincts ; 1{'article des tarses postérieurs d’un cinquième en-
viron plus long que le Gibia.
France, (Bourbonnais). Allemagne. Suisse, (Fribourg).
4 Corps unicolore, allongé; pubescence fauve, couchée et serrée ; massue
des antennes allongée ; of et 10° articles peu transverses, subégaux ; 4° et
5° articles des tarses antérieurs testacés.
O. sepicola Rosenhauer. Taille 3.5 - 4"/".
Beitrag Z. Ins. Faun. Europ. 1° cah. (1847), p. 32.
7 Avec une faible impression ponctiforme entre les yeux, bords posté-
rieurs du sillon pectoral avec une fossette allongée étroite, garnie de poils
fauves ou orangés ; les 3 phemiers articles des tarses antérieurs d'égale lon-
gueur et dilatés.
Q Sans impression frontale, sans impression pectorale, les trois pre-
miers articles des tarses antérieurs simples, égaux.
Allongée, étroite, d'un châtain plus ou moins foncé, quelquefois entiè-
rement ferrugineux, quelquefois noirâtre, l'abdomen ferrugineux.
4
AININONGCGES DIVERSE
Prix des annonces: La page, 16 fr. — La r/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, 0, fr. 20 c.
le 11 sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour e/, sur les annonces payantes pour la 1'e insertion,
\ 50 °/ pour les insertions répétées, de la même annonce.
Tout abonné a droit, pour chaque numéro, si l’espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange.
Pour paraître le 4“ Juillet 1888.
__ LES AMIS DE LA NATURE
par Ch. Barrillot
Directeur du Musée Scolaire.
_ Un ouvrage ayant pour titre « Les Amis de
la nature » est en préparation.
Il contiendra les adresses des personnes qui
s'occupent d'histoire naturelle, physique, chi-
mie, astronomie, littérature, sténographie, anti-
quités, collections de toutes sortes, etc. ainsi
que les adresses d’instituteurs qui ont organisé
un musée scolaire.
Les personnes qui désirent se faire inscrire
sont priées d'envoyer leur adresse avant le 31
mai en disant de quoi elles s'occupent.
Ces annonces sont gratuites. ;
Nous espérons que tous les lecteurs de l’Æ-
#hange donneront leurs adresses et souscriront à
l'ouvrage.
Les annonces commerciales quelconques sont
soumises au tarif ci-dessous :
11 AO EN AUNER APR CAE SEE ER AUS PTS EE
LE MCE RENE AT RENE RE)
Le 1/4 de page Leo ra Dr AGO TE MOSS
Annonces de 3 lignes au plus . . . s »
“rs
Une de ces annonces donne droit à l'ouvrage.
Le prix du volume est de 3 fr. franco pour
la France et de 3 fr. 50 pour l'étranger.
On peut souscrire dès maintenant.
Envoyer le montant de la souscription en un
mandat poste à M. Ch. Barrillot, Direc-
teur du Musée Scolaire à ZLimalonges (Deux-
Sèvres).
NOTA : Les souscriptions sont reçues Jjus-
qu'au 31 mai 1888.
En se faisant inscrire on est prié de donner
les adresses de ses amis.
M. Georges Chéron, 31 bis, Avenue du che-
in de fer, à Avon-Fontainebleau (Seine-et-Mar-
z), désire entrer en relations d'échanges avec
des coléoptéristes du midi de la France et de
l’Europe.
Coléoptères du Caucase, d'Arménie et de
Russie à vendre en centuries. Chaque centaine
au prix de 25 francs, contient 60 espèces et
entre autres : Procerus caucasicus, Carabus sep-
temcarinatus, armeniacus, cribratus, Cicindela
Nordmanni, Aoplia pollinosa, Homaloplia limbata
Rhigotrogus tauricus, Oxythyrea longula, Prosodes
obtusa, Cleonus betavorus, £Leptura Fischeri,
Jaegeri, Chrysomela perforata etc. etc.
S'adresser à K. L. Bramson, professeur au
gymnase à Ekatérinoslaw. Russie.
M. Guérin, rue Kambeau, 4, Macon. Offre
100 exemplaires, Carabus violaceus, 16 C. Scheid-
leri v, ambitiosus Ærirrhinus nereis, Phytono-
mus ononidis, Aphodius rufus, Chrysomela viri-
dara, etc.
À vendre, en bloc, les annales de la Société
Entomologique de France, années 1861-1886,
inclusivement, 300 francs.
S'adresser à M. Ponson, 15, quui de la Guil-
lotière, Lyon.
M. Alfred Rogg, 23, Boulevard du Musée,
Marseille, désirerait entrer en relation d’échan-
ge avec des amateurs de coléoptères d'Europe
et du bassin méditerrannéen en Asie et en
Afrique.
Belle occasion! Collection de Curculio-
nides français, 310 espèces, 720 exemplaires,
2WP CAT LONS ME 2 MSUMMTIOLCENt.
À vendre 60 francs.
S'adresser aux bureaux du Journal.
BULLETIN DES ÉCHANGES
Toute personnne qui enverra à M. Saubinet, 55, rue Victor-Hugo, à Lyon, 60 exem-
plaires de Coléoptères en 5 ou 6 espèces, préalablement acceptées, recevra les espèces suivantes :
1 Adimonia rufa. 18 Cæliodes geranii. 35 Otiorhynchus ligneus.
2 Ægialia arenaria. 19 Corymbites v. æruginosus, 36 » scabrosus.
3 Anchomenus cyaneus. 20 Crypturgus pusillus. 37 Pachnephorus arenarius.
4 DR oblongus, 21 Dichirotrichus obsoletus. 38 Panagæus crux-majcr.
5 Anthaxia cichorii. 22 » pubescens. ; 39 Phytonomus crinitus.
6 Anthicus plumbeus, 23 Donacia hydrochæridis, 40 Phyllobius urticæ.
7 » tenellus. 24 Gymnetron spilotus. 41 Pogonus chalceus.
8 Anthrenus molitor. 25 Harmonia Doublieri. 42 Psylliodes chrysocephala,
a Bembidium ripicola, 26 Hylesinus Kraatz. 43 Quedius impressus.
10 Broscus cephalotes. 27 Lamprosoma concolor. 44 Rhinosimus planirostris.
12 Carabus intricatus, 28 Licinus silphoïdes. 45 Scirtes hemisphericus.
12 Cassida ferruginea. 20 Liophlæus nubilus. 46 Sinoxylon 6 dentatum.
13 Ceutorhynchus arator. 30 Lycoperdina bovistæ, 47 Stenostoma rostratum.
14 # . Bertrandi, 31 Litargus bifasciatus. 48 Stomis pumicatus.
15 Chænius tibialis. 32 Mecynotarsus rhinoceros, 49 Tillus mutillarius.
16 Chrysochus pretiosus. 33 Ochina hederæ,.
34 Ophonus azureus.
17 Cleonus marmoratus.
5o Trogophlœus dilatatus.
| TERRE RER EEE SET
Les frais de poste sont à la charge des demandeurs. — Les espèces reçues en échange de ces
2 1/2 centuries, serviront à en composer de nouvelles qui seront offertes et publiées dans le pro-
chain numéro, et ainsi de suite.
PT VO A en NL ES ER UM Re US ON NE I RENTE TT
8 REVUE LINNÉENNE
À
ANNONCES ANNUELLE :
Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernièr{
page du Journal sera exclusivement consacrée, seront insérées au tarif spécial d4
4 franc la ligne pleine.
En vente, Rue Ferrandière, 18; et chez M. le D' JACQUET, 3, Cours Lafayette}
Lyon, toutes les années parues de l'Echange (1885-86 et 1887), contre l'envol
d'un mandat poste de 5 francs. Chaque année prise séparement 2 francs.
|
Etiquettes de tous les noms des familles et genres des coléoptères d'Europe, sur cartof
vert et orange, en tout 13 feuilles, au prix de 6 francs; ornements pour chaque collection. Les étiquet
tes des noms des espèces viennent de paraître à partir du 15 Janvier, par livraisons tous les 1$ jours
Pour les demandes des échantillons s'adresser au Comptoir de Minéralogie. de M. Ant. Ott
Vienne (Autriche), VIIT, Schlosselgasse, 2.
LA CHASSE
AUX
COLÉOPTERS
M. C. E. LEPRIEUR
Pharmacien principal de 1e Classe de l'armée, en retraite, Officier de la Légion d'Honneur.
Ancien président (1874 et 1880) de la Société Entomologique de France, membre des Sociétés
Entomologique Suisse et d'histoire naturelle de la Moselle, membre honoraire de la Société
d'histoire naturelle de Colmar etc.
Qme ÉDITION
REVUE, AUGMENTÉE ET CORRIGÉE.
IR ARTIE
NOTES SUR LA FORMATION, L'ENTRETIEN ET LA CONSERVATION
DES COLLECTIONS DE COLÉOPTÈRES.
(Extrait du Journal Entomologique l’EcHANGE.)
Prix: 2 fr. Chez l’auteur: 38, rue des Ecoles. — Paris.
POUR DÉTERMINER LES COLÉOPTÈRES EUROPÉENS
1" CAHIER
contenant les familles des
Cucujidæ, Telmatophilidæ, Tritomidæ, Mycetidæ, Endomychidæ,
Lyctidæ et Sphindidæ.
par Edmond REITTER
Extrait des compte-rendus de la Société impériale royale de botanique et de zoologie
de Vienne (1870).
Traduction de M. F. GUILLEBEAU
Publié dans l'Echange (années 1885 et 1886).
En vente chez l’auteur : M. GUILLEBEAU, au Plantay par Marlieux (Ain), |
et dans les bureaux du Journal.
Lyon. — Imp. Lith. et Grav. L. Jacquer, rue Ferrandière, 18.
A0. rs RFA IUT MAS
% Fos Pass 888.
L'ÉCHANGE
Revue Linnéenne
ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE
é paraissant tous les 15 du mois
(
… Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle
à PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION DU D' JACQUET
membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d’Entomologie,
et de la Société Entomologique de France.
AVEC LA COLLABORATION DE MM.
A. LOCARD
Vice-Président
BF GUILLEBEAU
8 de la Société française
de Malacologie.
++
CI. REY
Président de la Société Française
C.E. LEPRIEUR
* membre de la
k Le ;
1 JPORIete Entomologique de France, d'Entomologie,
| membre honoraire membre de la Soc. Entomologique
de la Société d'histoire naturelle de France et
de la Société Linnéenne de Lyon.
mie
de Colmar etc.
F Ho
ESS
AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM.
# Ed. AnDRÉ (de Beaune), D' L. BLanc, L. Dérrarp, A. Dupois (de Versailles), L. Girerp, R. GRILAT
Valéry Mayer, J.-B. Renaun, A. Ricxe, Nisius Roux, L. SonTHonnax et A. Vicor (de Grenoble).
r
= =
ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES
Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet
… | Tout ce qui concerne la rédaction, les annonces gratuites Adresser Les réclamations concernant l'envoi du
|
#! renseignements sur les annonces non suivies d'adresse o) Journal à M. L. Jacquet, rue Ferrandière, 18. Lyon.
doit ètre envoyée à M. Le D' Jacquer, Cours Lafayette, 3, |
— NAN —
France, ‘un an, 5 fr. — Union postale, 5, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 4 fr.
(A
COMITÉ D'ÉTUDES POUR 1888.
a
MM. Ancey, 56, rue Montée de Lodi, Marseize. Coléoptères exotiques.
L. Blanc, docteur, 33, rue de la Charité, Lyon. Minéralogie.
- Brosse, abbé, professeur au collège d’Anxonay. Hydrocanthares et Histérides.
M. Chobaut, Place Perrache, 4, Lyon. Carabiques gallo-rhénans.
L. Dériard, 2, rue du Plat, Lyon. Orthoptères. +:
L. Gavoy, 5, rue de la Préfecture, Carcassonne, (Aude). Lamellicornes. Lu
E. Jacquet, docteur, 3, cours Lafayette, Lyon. Curculionides. (1) }.
A. Locard, 38, quai de la Charité, Lyon. Malacologie française, (mollusques terrestres,
d'eau douce et marins).
J. Minsmer, lieutenant au 15° de ligne à CaArcAssonNE. Longicornes. 4
A. Montardon, à Sinara, Roumanie. Hémiptères d'Europe.
H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. Orthoptères et Névroptères. a
J.-B. Renaud, 21, Cours d'Herbouville, Lyon. Curculionides. c+el
}+ A. Riche, 12, place Perrache, Lyon. Fossiles, Géologie. “te
N. Roux, ;, rue Pléney, Lyon, Botanique.
L. Sonthonnax, 10, rue d'Alsace, Lyon. Lépidoptères (excepté micros).
M. Vaulogé, 34, rue Jean Burguet, Borpeaux. Phytophages d'Europe.
A. Villot, 3, chemin Malifaud, Grenoge. Gordiacés, Helminthes.
; (1) Demande en ce moment à déterminer les espèces appartenant aux genres: 7Yopideres, Brachytarsus, Auleles, |
à" Rhynchites.
k AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l’année 1888, entrainera
4 l'envoi des n° parus.
14 D'après les conventions passées avec l'imprimeur, les anciens abonnés, dont la -
à liste est entre les mains de M. L. Jacquet, ne doivent subir aucune augmentation
| ni changement dans le prix de l'abonnement.
N |
Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 1e du mois. &
10
[Es j
L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange.
ar
| me. |
Ont payé leur abonnement pour l’année 1888 : ni |
MM. APreLgeck, (Bosnte). Le F'° Argerr, Paris. Bossavy, à Toulon (Var). H. Du Buysson, Tou-
louse (H* Garonne). L'abbé Carrer, à Lyon. Cayo, à Paris. CauLre, à Sedan (Ardennes). Cazes, à M.
Ispagnac (Lozère). Dermieny, Ph®, à Péronne (Somme). Albert Dusois, à Versailles. J. Ducxaine, à +
Montreuil-sous-Bois (Seine). Decôre, à Lyon. D' Fromonr, à Bruxelles. Henri Guyon, Paris. GiRAUDEAU, à
Lignères (Charente). LoriFerxe, à Sens (Yonne). Camile Mémier fils, à St-Etienne (Loire). C. Mazez, à
Ollioules (Var). Nicoas, à Pau (Basses-Pyrénées). C. Pezeu, à Montpellier (Hérault). Puron, à Re-
miremont (Vosges). Perret-Gentil, à Lyon. Louis Rossienoz, à Paris. A. RouLrer, à Angoulême (Cha-
rente). Alb. Surrs, à Lille (Nord). Spiess, à Porrentruy. L'abbé J. VarLa, à St-Martin-d'Estréaux (Loire). L
VauLoGÉ, à Bordeaux (Gironde). Tnison de Courrry, à Cannes (Alpes-Maritimes). AIR
(Les personnes oubliées sont priées de réclamer.) DE
Prochainement nous publierons le Catalogue des Orthoptères des environs de Lyon, …
par M. L. Dérrarp. à
Correspondance
M. M. à Wiesbaden. Vous avez encore à envoyer à M. Jacquet imprimeur le montant du 2° semestre pour que votre
abonnement soit réglé jusqu’à la fin de l’année 1888,
À
À
ONCE Die CABe de Lyon
Mo erbal de la Séance du 26 Décembre
1887
Présidence de Mr le D" Blanc
La Séance est ouverte à 8 heures. Le procès-
_ verbal de la dernière séance est lu et adopté sans
observation.
Wa M. Rey donne lecture de la suite de ses notes:
El:
fy
Do 12
Ne
Eh.
|
(
1h
__ M.le D' Jacquet,
Essai sur les larves de coléoptères. Dans cette
_ note il passe en revue la tribu des Malocodermes,
les familles des Cébrionides, Brévicolles, Lycides,
Lampyrides. Il présente et fait circuler divers
insectes ou larves sur lesquels il donne des ren-
seignements
présente et lit un travail
intitulé: Recherches et remarques sur l'organisa-
tion extérieure des coléoptères à l'état de larves
et d'insectes parfait. La suite de cette commu-
_ nication ainsi que la discussion sont renvoyées à
la prochaine réunion.
Procès-verbal de la Séance du 9 Janvier
1888
Présidence de Mr le Dr Blanc
La séance est ouverte à 8 heures. Le procès-
verbal de la dernière séance est lu et adopté sans
objections.
Avant de céder le fauteuil présidentiel au nou-
vel élu, M. Saint-Lager, M. le D' Blanc retrace
en un discours vivement applaudi les travaux
accomplis par la société dans le courant de l’an-
née écoulée ; il rappelle la fin si prématurée de
notre collègue le D' Rochas et raconte sa vie si
pleine de travail qu'une maladie malheureu-
_ sement prévue depuis longtemps a pu seule ar-
rêter.
M. Blanc termine en portant à la connaissance
h de la société les diverses distinctions que leurs
| travaux ont mérités à plusieurs de ses membres.
A M. Rey, le grand prix Dolfus.
A M. Lachmann, les palmes Académiques.
A M. Nicolas, le secrétariat de la Société d’Hor-
ticulture du Rhône
A M. Saubinet, le grade d'officier de la Légion
d’ Honneur.
M. Saint-Lager expose en quelques mots son
programme pour l’année qui commence; il dit
È qu'il veut lui donner pour base le travail le plus
Î
L
absolu avec l’aide de chacun.
M. Rey donne lecture de la suite de son tra-
vail sur les larves de coléoptères.
M. Jacquet, à propos de la larve du Telepho-
rus fuscus, rappelle que c’est sa grande ressem-
_ blance avec une chenille qui a donné lieu
à la croyance des pluies de chenilles. En effet
k après la pluie il arrive que cette larve sort en
_ grande abondance de ses retraites souterraines et
k peut faire ainsi croire qu’elle a été apportée par
_ les nuages.
; L'ordre du jour de la prochaine séance est
| ainsi fixé.
M. Jacquet — Recherches et remarques sur
les insectes coléoptères en général.
M. Rey - Quelques mots sur la priorité absolue.
M. Gonnard — Sur les pseudomorphoses.
Génèse des apatites plombeuses.
La séance est levée à 9 heures 1/4.
REMARQUES EN PASSANT
par CI. Rey
DES
Geocoris erythrocephalus Lep. — Se trouve
également à Lyon, ainsi que la variété pâle.
Geocoris grilloides L. — Se rencontre dans
les régions un peu élevées du Lyonnais.
Holcocranum saturejae Kol. — J'ai recueilli
quelques exemplaires de cette rare espèce aux
environs d'Hyères.
Heterogaster affinis H.-S. — Se prend rare-
ment dans les environs de Lyon.
Platy-plax inermis Rb. — Me paraît une
faible espèce. — Provence.
Anomaloptera Helianthemi Perr. — Com-
mun dans les Landes, très rare à Hyères, où il
présente une teinte plus obscure et une taille un
peu moindre.
Macropterna conica R.— Cet insecte diffère
de convexa Fieb. par son prothorax moins court,
plus conique, plus rétréci et moins convexe en
avant, presque uniformément ponctué; par ses
élytres moins larges, à nervures moins accusées,
avec la membrane parée d’une grande tache ar-
rondie, brunâtre. — Fréjus, 1 seul ex.
Oxycarenus collaris R. — Commun à Avi-
gnon. Je l'ai également trouvé à St-Raphaël,
Hyères, Collioure et même à Villié-Morgon
(Rhône).
Plociomerus fracticollis Schill. —
Lyon, Cluny, Bresse. — Luridus Hahn.,
gey, Suisse.
Rhyparochromus hirsutus Fieb. — J'en pos-
sède 1 ex. de Lyon et 1 de Bresse, —= Puncti-
collis Luc. — St-Raphaël. — Nigricornis
Dougl. doit être séparé de Chiragra F. à cause
de ses antennes plus longues, plus gréles et en-
tièrement obscures; par son prothorax plus
court, moins rétréci en avant, à lobe antérieur
plus fortement et moins densément ponctué ; les
élytres et leur membrane sont plus ou moins
rembrunies, etc. — Fréjus, Collioure. Quant au
tibialis Hahn., il participe du chiragra pour
les antennes et la ponctuation et du nigricornis
pour la forme du prothorax. Mais le sabulicola
Th. me paraît assez distinct de chiragra par
sa taille moindre et les 2e et 3e articles des an-
tennes testacées moins leur extrême sommet.
Icus angularis Fieb. — St-Raphaël, en bat-
tant les haies.
Plinthisus bicolor R.— Je sépare sous ce
nom un échantillon du Reyi Put. à ponctuation
des cories plus forte et plus espacée. Patrie in-
connue.
Peritrechus geniculatus Hahn.
1'ex. de Lyon.
Tr apezenotus dispar Stuol. — Faible espèce
à taille à peine plus grande que chez agrestis.
Quant à la couleur des antennes et ue tibias,
l’on trouve tous les passages.
Aphanus Reuteri Horw. Ce que j'appelle
ainsi me semble peu différer de saturnius, Ross.,
si ce n’est par une taille moindre. == À. fune-
reus Put. — Si cet insecte ne constitue pas une
espèce, c'est au moins une race remarquable,
exclusivement méridionale.
Eremocoris fenestratus H.-S. — Commun à
Hyères. On l’a longtemps confondu avec poda-
Aussi de
Bu-
J'en possède
Gé
gricus F.; bien plus allongé et plus brillant,
couleur brune des élytres réduite à une tache
médiane nébuleuse.
Drymus pilipes Fieb. — Plus grand, plus
parallèle que pilicornis R., couleur plus noire,
antennes et pieds plus obscurs. — Avignon, Mar-
seille.
Drymus picinus R. — Variété du sylvati-
cus plus obscure, dans toutes ses parties, aussi
commnne que le type. La ponctuation ne semble
pas différer. Ce que j'ai vu sous le nom de pu-
milio Put. ne m'en paraît qu’une variété à taille
moindre.
Scolopostethus pilosus Reut. — 1 ex. des
environs de Lyon.
Notochilus obscurior R. — Cet insecte que je
sépare du contratus H.-S., est moindre, plus
obscur, presque noir avec la base des élytres à
peine moins foncée ; les antennes semblent un
peu moins longues ; le prothorax est plus court,
moins rétréci en avant, plus mat., plus rugueu-
sement ponctué. — Vienne (Autriche), Col-
lioure. — N. Andrei Put. — St-Raphaël, Col-
lioure, Lyon. — N. limbatus Fieb. — Lille,
Beaujolais, Porquerolle. — N. ferrugineus R.
et Damryi Put. — les ©, en général, me pa-
raissent avoir les antennes plus longues, avec les
derniers articles souvent rembrunis.
(à suivre)
Cing jours dans les Pyrénées orientales.
(Suite)
De Montlouis à Saillagouse. La route
de Prades à Montlouis suit la vallée de la Tét,
et après des rampes assez rapides nécessitant de
nombreux lacets, atteint successivement Olette,
Thues, Fontpédrouse et Montlouis. Cette petite
ville fortifiée qui domine la région est à 1600
m. d'altitude. Elle commande à la fois les vallées
de la Têt et celle de la Sègre qui se dirige du
côté de l'Espagne. La première ville importante
qu'on rencontre de l’autre côté de la frontière est
Puycerda.
Après avoir contemplé un instant le tombeau
du général Dagobert élevé sur la place princi-
pale de Montlouis, je suivis un des affluents de
la Sègre, l'Eyne. De Montlouis la route redes-
cend insensiblement jusqu’à Saillagouse qui n'est
plus qu'à 1200 m. d'altitude.
Des bouquets de Cynoglossum offlcinale en
ce moment en pleine floraison s’élevaient tout le
long de la route. J'y cherchais et y trouvais plu-
sieurs espèces de Ceuthorrhynchus ; C. borragi-
nis, cruciger, arquatus. Plusieurs espèces de
Sisymbrium me donnèrent: Ceuthorrhynchi-
dius pulvinatus et C. pyrrorrhynchus.
Je quittai bientôt la grande route pour me
diriger vers des bois de pin situés à gauche de
la route. Le résultat de cette spéculation fut mai-
gre : quelques Æy-lobius abietis, Acalles abs-
tersus et autres vulgarités me firent revenir au
fond dela vallée. Dans une flaque d’eau un
coup de filet me mit en possession d’un certain
nombre d'exemplaires de Phylhy-drus Morenæ.
Sous les pierres je pris quelques espèces intéres-
santes : Olisthopus glabricollis, Calathus punc-
lipennis, ambiguus, cisteloides v. intermedius ;
cétte variété, remarquable par la petitesse de sa
taille et la couleur foncée des pattes, a été décrite
_ REVUE LINNÉENNE
Lo #1
por #04
. a &
par quelques entomologistes comme une espèce
distincte, mais Putzeys dans sa monographie des
Calathides la rattache au cisteloides. Deux au-
tres espèces méritent une mention spéciale : d’a-
bord un Otiorrhynchus, représenté par un seul
individu, appartenant au sous genre Z'ournieria
et au groupe des espèces à corps pubescent, à
fémurs mutiques et à antennes ayant le 1® arti-
cle du funicule plus long que le 2°. Parmi les
espèces européennes de ce groupe il n'y en a.
que deux: Of. velutinus et exilis. Le premier
appartient à la faune méridionale, le second à la
Sibérie. L'espèce de la vallée d’Eyne tient le
milieu entre ces 2 espèces. M. Guillebeau ayant
eu l’obligeance de me communiquer un type du
velutinus j'ai pu constater que ce T'ourniera
avait la taille du velutinus, le rostre et la graci-
cilité des antennes de l’exilis. On pourrait cer-
tainement en faire une espèce mais jepréfère, n’en
ayant capturé qu’un seul exemplaire, le rattacher
à l’exilis et en faire la variété Cerdanensis. En-
suite une Chrysomèle de taille exiguë et que je
pris tout d’abord pour une espèce de Prasocu-
ris. C’est la variété prasina de l'analis; Suffrian
en avait fait une espèce à part. Elle établit le
passage du genre Chrysomela au genre Praso-
curis, car les palpes maxillaires sont à peine
épaissis et tronqués au sommet.
Voici les espèces récoltées en allant d'Eyne à
Saillagouse et de Saillagouse en remontant la
vallée d’Err autre affluent de la Sègre : Carabus
cancellatus, catenulatus, purpurascens, Amara
sabulosa? Harpalus v. sobrinus, Emus hirtus,
Brachypterus vestitus, Otiorrhynchus monti-
cola, Poly drosus planifrons, Gymnetron vesti-
tus, Thyamis canescens ? Chrysomela margi-
nalis.
Somme toute, pendant les 3° et 4° journées de
mon expédition entomologique en Cerdagne, j'ai
bien récolté quelques bonnes espèces, mais je
m'attendais à mieux. Aucune des grosses espèces
si caractéristiques de cette partie des Pyrénées,
Carabus punctato-auratus, melancholicus etc. ne
tomba sous ma main. Il est vrai de dire que
j'allais dans ce pays un peu en touriste, car pour
être plus heureux dans les chasses entomologi-
ques, il faut ne pas être pressé et faire moins de
chemin.
Avant de quitter Saillagouse, j'eus cependant la
satisfaction de prendre encore: Malthodes dispar
et Hypebæus alicianus. Ce dernier insecte,
rare dans toutes les collections n'avait pas été
repris en France depuis sa découverte par Jac-
quelin-Duval. Au retour, le courrier s’arrêtant
quelques heures à Montlouis, j'en profitai
pour donner quelques coups de fauchoir, je
repris Centhorrhynchus borraginis et quelques
altises : Psylliodes æreus, hyosciami.
Si je devais retourner dans ces parages, c’est à
Montlouis que j'établirais mon quartier général.
En rayonnant tout autour de cette ville, on peut
sans grande fatigue, faire des explorations plus
productives que ne le fût la mienne et avoir
une idée plus complète de la faune locale.
( à suivre).
NOTES ENTOMOLOGIQUES
M. Bertholey, de Mornant, a pris en Juillet à la
Chartreuse Durbon x individu du Dendrophagus crenatus.
M. F. Guillebeau, a capturé au Plantay (Dombes)
1 exemplaire de l'Anfhonomus undulatus.
Tête assez convexe, couverte de points égaux et serrés, le bord de l’épis-
tôme et le labre ferrugineux ou testacés, poils des yeux extrêmement fins et
couchés. ;
Palpes maxillaires testacés, le 1° article très petit, le 2° au moins le
double plus large que lui, plus large au sommet qu'à la base, aussi long
que large, le 3° de moitié plus court, plus large, transverse, plus large au
côté externe qu’à l'interne; le 4° plus large, obtusément acuminé au som-
met, d'un quart plus long que large.
Antennes testacées à la base et à l'extrémité, le milieu d'un ferrugineux
rougeâtre, 1°’ article épais, plus long que le 2°, celui-ci presque aussi épais
que le 1°", aussi long que le 3° qui est plus mince, le dernier article de la
massue environ une fois et demi aussi long que large, obtusément acu-
miné au sommet.
Corselet avec une forte impression à la base de chaque côté, un peu
prolongée en avant et en dehors, couvert de points forts et serrés formant
des rides transverses.
Ecusson transverse, arrondi à son bord postérieur, couvert de points
extrêmement fins.
Elytres quatre fois aussi longues que le corselet, subparallèles sur les
deux premiers tiers de leur longueur, de là graduellement rétrécies jusqu’à
l'extrémité, couvertes de points fins, serrés, formant des fines rides trans-
verses ou obliques ; suture déprimée audessous de l’écusson, graduellement
plus relevée en allant vers l'extrémité.
Mésosternum plus large en avant; points de la poitrine peu profonds,
bien séparés, ceux de l'abdomen extrêmement fins formant de petites rides
transverses, éperons des tibias antérieurs des +7 petits, ceux des ® très
petits, peu distincts; 1°" article des tarses postérieurs au moins d’un cin-
quième plus long que le tibia.
France, (Bugey, Bourbonnais, Digne), Suisse, (Fribourg), Allemagne,
Hongrie, Autriche. Cette espèce varie pour la taille, la couleur et la ponc-
tuation. J'ai reçu de M' Abeille de Perrin des exemplaires de tailles di-
verses, sous le nom de minor Walk., qui sont bien conformes à ceux que
j'ai reçus de divers entomologistes sous le nom de sepicola Rosenhauer et
que Mulsant a décrit sous ce nom d’après un exemplaire venant de Rosen-
hauer lui-même.
J'ai envoyé quelques grands exemplaires de cette espèce sous le nom de
nigritella Guiïlb. Mais dans les individus qui m'ont été communiqués J'ai
trouvé les passages des petits aux grand exemplaires et de ceux qui étaient
d'un chatain très clair à ceux qui étaient noirs. M' Abeille de Perrin m'en
a communiqué trois exemplaires venant de Digne aussi grands et conformes
à ceux’ que j'avais appelés nigritella.
2 Forme ovale, convexe, yeux très écartés, corselet échancré en arc à la
base sans ou presque sans sinuosités.
ne À} 1, ACL MN, CO h.
AE ' dé È 2 es 0 & ù
5 PET TU RCE AL KA LE à
Ft NAT Le MAS alt Qi RTE Te
? w.
NON ; » Lib + A (AAA À
Po 2 ANS #3 Fat i NV URER OR re
O. blandula Branczik. Taille 3-4 mm.
Berl. ent. Zeitung, 1874, p. 220.
les trois premiers articles des tarses antérieurs dilatés, le 1° aussi
long que large, les deux suivants égaux, courts, d'un tiers plus larges que
longs.
® 1% article des tarses antérieurs plus long que large, les deux suivants <
aussi longs que larges.
j D'un châtain noirâtre, quelques fois plus clair sur les élytres; corps cou-
vert d’une pubescence fauve fine, serrée et couchée.
À Tête convexe, noirâtre, l’épistôme plus ou moins ferrugineux, le labre
À | ferrugineux ; couverte de points très fins et très serrés formant des séries
L transverses, les intervalles avec un chagriné d’une finesse extrême, à peine 4
| visible.
Palpes testacés, le 2€ article en cône renversé, aussi long que large,
presque deux fois aussi large au sommet qu'à la base, le 3° d’un tiers plus Be
court que le 2°, plus large que lui, le double plus large au côté externe
qu'à l'interne, le 4° un peu plus large que le 3°, subconique, d’un quart
\ plus long que large, obtusément acuminé au sommet.
Antennes testacées à la base et au sommet, le reste ferrugineux, 1° ar-
ticle épais, presque deux fois aussi long que le 2° qui est aussi épais, le 3e
à peine plus long que le 2°, plus mince, plus long que le 4°, la massue peu
tranchée.
Corselet trés convexe, sans impressions basales, un peu déprimé le long
du bord apical, plus large que long et plus large à la base qu’au sommet,
arrondi sur les côtés, largement échancré en arc à sa base qui est sans sinuo-
sités, les angles postérieurs distinctement prolongés en arrière; couvert de
points distincts, serrés formant des séries transverses, les intervalles avec un
chagriné très fin, plus visible que celui de la tête. — Æcusson transverse,
un peu arrondi au bord apical. ê
Elytres convexes, environ trois fois aussi longues que le corselet, sub- à:
parallèles dans leur premier tiers, puis graduellement rétrécies, couvertes
* de points distincts, serrés, plus forts à la base que ceux du corselet, très
F. fins à l'extrémité, formant des rides onduleuses, les intervalles avec un {fl
chagriné très fin, à peu près comme celui du corselet, suture déprimée sur )
le disque.
Dessous du corps d’un brun plus ou moins ferrugineux, carène mésos-
ternale étroite, un peu plus large en avant, points de la poitrine distincts,
assez forts, les intervalles très finement et plus visiblement chagrinés que
dans les espèces voisines ; ponctuation de l'abdomen très fine, serrée, subru-
guleuse. Jambes ferrugineuses, éperon des tibias antérieurs petits, plus dis-
tincts que dans grandicollis, 1° article des tarses postérieurs un peu plus
long que le tibia.
J'ai reçu cette espèce de M. Reitter comme venant de Moravie. Li
Mr Abeille de Perrin m'en a communiqué plusieurs exemplaires. ;
MAS
ENT Em TO
Lun su LS 2
on |
:
à. Ç 4
04 ar — : ant Te or emrseyat 5 + it
[Li
4
JOUREN UE EI
AININONCES DIVERSES
N
ep
NÉENNE PU 7
Prix des annonces: La page, 16 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, 0, tr. 20 c.
Il sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour °/, sur les annonces payantes pour la zre insertion,
50 v/ pour les insertions répétées, de la même annonce. Ÿ
Tout abonné a droit, pour chaque numéro, si l’espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s’agit d'annonces d'échange.
| PRIX COURANT DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE
(Plus de 9000 espèces )
J. DESBROCHERS des IOGES
23, Ruëé de Boisdénier, à Tours (/xdre-et-Loire)
Collections de divers ordres. — Achat d'insectes. — Commission. —
Expertises. — Echanges.
M. Guérin, ue Kambeau, 4, Macon. Offre
Cryptocephalus lætus, Dyticus latissimus, circum-
cinctus, Hydaticus. jonatus, stagnalis, Hubnert,
Calathus metallicus, Graptodera erucæ, Psylliodes
dulcamaræ, etc. Envoyer oblata.
Un naturaliste, ayant un nom dans la science,
désirerait trouver un emploi de conservateur
d'un Muséum, dans une ville de France. S’adres-
ser à M. le D’ Jacquet.
M. Nicolas, 36, rue Jean-Réveil, à Pau, offre
de bonnes espèces de Coléoptères des Pyrénées
et des Landes, notamment Oxypleurus Nodieri et
Pogonocherus Caroli, contre Carabiques et Longi-
cornes seulement. Adresser oblata
M. L. Rossignol, 151, rue de Bercy, Paris.
Désire échanger des Coléoptères du Sénégal et
des Etats-Unis contre Coléoptères, Lépidoptères
ou Coquilles. Envoyer oblata.
M. Ch. Marchal, Gérardmer (Vosges) offre:
TNCAADUS ANNE LUIAIS A CIN 1 25
20 > Riabraius an DEEE O0 40
30 > arvensis. auronitens....... O0 15
AO BeronaimetallicA Te O0 30
RO ONCAMLSENOSÉTALUS EEE e ee Late lete OMS
6° DONMALLENUALUS 8 EAN TT 0 40
Insectes très frais.
A Vendre
1° Au prix de 20 fr., joli lot de cent vingt-cinq
espèces, Coléoptères de l'Uruguay déterminés
2° D'occasion, un microscope à disséquer
(modèle Deyrolle) entièrement neuf et intact.
S'adresser à M. Ed. Perret-Gentil, 11, rue
Pierre-Corneille. Lyon.
M. G. Schmidt, 23, rue de Bâle, à Colmar.
Offre contre des coléoptères européens ou exo-
tiques, les coléoptères septentrionaux suivants :
Bembidium heterocerum, Apion Sundevalli, An-
chomenus Kriniki, ericae, Helophorus strigifrons,
Athous deflexus, Cryptocéphalus bicolor. etc.
M. Alfred Rogg, 23, Boulevard du Musée,
Marseille, désirerait entrer en relation d’échan-
ge, avec des amateurs, de coléoptères d'Europe
et du bassin méditerrannéen en Asie et en
Afrique.
A vendre, en bloc, les annales de la Société
Entomologique de France, années 1861-1886,
inclusivement, 300 francs.
S’adresser à M. Ponson, 15, quai de la Guil-
lotière, Lyon.
M. Georges Chéron, 31 bis, Avenue du che-
min de fer, à Avon-Fontainebleau (Serne-et-Mar-
ne), désire entrer en relations d'échanges avec
des coléoptéristes du midi de la France et de
l'Europe.
BULLETIN DES ÉCHANGES
Toute personne qui enverra à M. R. Savin de Larclause, à Montlouis par St-Julien-
l'Ars, (Vienne), 60 exemplaires de Coléoptères en 5 ou 6 espèces, préalablement acceptées, rece-
vra les espèces suivantes :
Cicindela sylvicola Gde Chartreuse | Copris hispanus Algérie | Astynomus ædilis Montlouis
Nebria laticoilis Isère | Bubas bison » Leiopus nebulosus »
» rubripes Mont Dore | Anomala vitis Cannes | Mesosa nubila »
Feronia temorata » Pentodon punctatus » Saperda scalaris »
Gynandromorphus etruscus Montlouis | Cetonia morio Montlouis | Phytæcia virescens »
Bryaxis xanthoptera » » floralis Algérie | Clytus 3 fasciatus Digne
Myrmedonia cognata » Luciola lusitanica St Martin Lantosque | Pachyta virginea Gde Chartreuse
Lesteva bicoior Isère | Pandarus tristis » » 4 maculata »
Olophrum piceum Montlouis | Pimelia bipunctata Cannes | Donacia discolor Mont Dore
Anthobium ophthalmieum Mont Dore | Scaphidema ænea Montlouis | Clythra scopoiina Cannes
Hadrognathus longipalpis » Chrysanthia viridissima » Eumolpus obscurus Gde Chartreuse
Scaphium immaculatum Montlouis | Mycterus curculionoides Cannes | Chrysomela graminis Belgique
Sinodendron cylindricum » Rhytideres plicatus Montlouis » fucata Montlouis
Ateuchus semipunctatus Cannes | Coniatus tamarisci Cannes | Timarcha niceensis St-Martin-Lantosque
» laticollis Algérie | Ceutorhynchus Echii Montlouis | Lina ænea Mont Dore
Aphodius 4 maculatus Montlouis | Asemum stiatum » Luperus pyrenæus »
» 4 guttatus » Criocephalus rusticus »
Les frais de poste sont à la charge des demandeurs. — Les espèces reçues en échange de ces
2 1/2 centuries, serviront à en composer de nouvelles qui seront offertes et publiées dans le pro-
chain numéro, et ainsi de suite.
j
1
ï
bein es
Lien y our MA Manet ul à hi REA FAR ue RS ts) (tan
8 AU REVUE LINNÉENNE
ANNONCES ANNUELLES :
Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera
exclusivement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 france la ligne pleine.
En vente, Rue Ferrandière, 18; et chez M. le D’ Jacquer, 3, Cours Lafayette, Lyon, toutes les années P»,
parues de l'Echange (1885-86 et 1887), contre l'envoi d’un mandat poste de 5 francs. Chaque année “à
pris séparément 2 francs.
Etiquettes de tous les noms des familles et genres des coléoptères d'Europe, sur carton
vert et orange, en tout 13 feuilles, au prix de 6 francs; ornements pour chaque collection. Les étiquet-
tes des noms des espèces viennent de paraître à partir du 15 Janviér, par livraisons tous les 15 jours.
Pour les demandes des échantillons s'adresser au Comptoir de Minéralogie. de M. Ant. Otto
Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2. 1
D!
HENRI GUYON
Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris
L B —— NPA |
SPECIALITE DE BOITES POUR COLLECTIONS D'INSECTES É |
Grandafonmat Vitré, 39-26-60 00m 2 50 Grand format carton, 39-26-6 ........... 2 É
Pettiformat 0126-10 1/2=OMR 00 M EU 1 85 Petitifonmat, 20-1011/2=6M RIM TR ETEUN 1 50 4
Boiteskdoublesfondsilésese PE ARE Re re 2 50
Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande.
PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS
LA CHASSE l
COLÉOPTERES
M..C. E. LEPRIEUR
Pharmacien principal de 1" Classe de l'armée, en retraite, Officier de la Légion d'Honneur.
Ancien président (1874 et 1880) de la Société Entomologique de France, membre des Sociétés
Entomologique Suisse et d'histoire naturelle de la Moselle, membre honoraire de la Société
d'histoire naturelle de Colmar etc.
ne mm LA
—
Qme ÉDITION
REVUE, AUGMENTÉE ET CORRIGÉE.
- 4 re PARTIE {
NOTES SUR LA FORMATION, L'ENTRETIEN ET LA CONSERVATION 24
DES COLLECTIONS DE COLÉOPTÈRES.
D
(Extrait du Journal Entomologique l’ECHANGE.)
Prix: 2 fr. Chez l’auteur: 38, rue des Ecoles. — Paris. 4
TABLEAUX ANALYTIQUES |
POUR DÉTERMINER LES COLÉOPTÈRES EUROPÉENS À
1* CAHIER
contenant les familles des |
Cucujidæ, Telmatophilidæ, Tritomidæ, Mycetidæ, Endomychide,
Lyctidæ et Sphindidæ. |
par Edmond REITTER
Extrait des compte-rendus de la Société impériale royale de botanique et de zoologie
de Vienne (1870).
Traduction de M. F. GUILLEBEAU
2e
Publié dans l’Echange (années 1885 et 1886).
En vente chez l’auteur : M. GUILLEBEAU, au Plantay par Marlieux (Ain),
et dans les bureaux du Journal.
Lyon. — Imp. Lith. et Grav. L. JAcQuET, rue Ferrandière, 18.
TIR Pr rr id dé ME px
LE
rire
ne année. — N° 39 un 15 Mars 1888.
DL 1 2 APP le 2 2 À ET DEEE POUR RE ES
L'ÉCHANGE
Revue Linnéenne
ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE
paraissant tous les 15 du mois
Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle
PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION DU D' JACQUET
membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d’Entomologie,
et de la Société Entomologique de France.
AVEC LA COLLABORATION DE MM.
F. GUILLEBEAU A. LOCARD
membre de la Vice-Président
de la Société française
de Malacologie.
—$+-
CI. REY
Président de la Société Française
d’'Entomologie,
membre dela Soc. Entomologique
Société Entomologique de France
D +8
] C.E. LEPRIEUR
membre de la
Société Entomologique de France,
membre honoraire
de France et
de la Société Linnéenne de Lyon.
s
de la Société d'histoire naturelle
de Colmar etc.
Hi
à AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM.
Ed. AnDRÉ (de Beaune), D' L. BLanc, L. Dériarp, A. Dugois (de Versailles), L. GirerD, R. GRiLAT,
F Valéry Mavxer, J.-B. Renaup, À. Ricue, Nisius Roux, L. SonrHonxax et A. VicLor (de Grenoble).
ne
ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES
Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet
Tout ce qui concerne la rédaction, les annonces gratuites Adresser Les reclamations concernant l'envoi du
|
el renseignements sur les annonces non suivies d'adresse É Journal à M. L. Facquet, rue Ferrandière, 18. Lyon.
dort être envoyée à M. le Dr Jacquet, Cours Lafayette, 5, |
p —— NN —
France, un an, 6 fr. — Union postale, 5, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 4 fr.
De TRE _ 24: 55e art _
RENAN ter mp "2 CE = mnt
TE HS "TRE | KT tou CP RQ LS PUR
PU RER SIM nds Hat) Ta di A ANA E - Ebo 2 4 ne 25 OR et D D at de à dE
sul tt VU K Finn % EX *} , J
| ,
— 2 mom Len ie LV à EE
ï
4
4
J
a
FANS N tous d'in À
f LES ‘ En CR L2 que
_ REVUE LINNÉENNE
COMITÉ, D'ÉTUDES POUR 1888.
a —
MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, Marseizze. Coléoptères exotiques.
L. Blanc, docteur, 33, rue de la Charité, Lyon. Minéralogie.
Brosse, abbé, professeur au collège d'Annonay. Hydrocanthares et Histérides.
M. Chobaut, Place Perrache, 4, Lyon. Carabiques gallo-rhénans.
L. Davy, à l'oucÈre par Cuers, (Maine-et-Loire). Ornithologie.
L. Dériard, 2, rue du Plat, Lyon. Orthoptères.
IL. Gavoy, 5, rue de la Préfecture, Carcassonne, (Aude). Lamellicornes.
E. Jacquet, docteur, 3, cours Lafayette, Lyon. Curculionides. (1)
A. Locard, 38, quai de la Charité, Lyon. Malacologie francaise, (mollusques terrestres,
d’eau douce et marins).
J. Minsmer, lieutenant au 15° de ligne à Carcassonne. Longicornes.
A. Montandon, à Sinara, Roumanie. Hémiptères d'Europe.
H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. Orthoptères et Névroptères.
J.-B. Renaud, 21, Cours d'Herbouville, Lyon. Curculionides.
A. Riche, 12, place Perrache, Lyon. Fossiles, Géologie.
N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon, Botanique.
L. Sonthonnax, 10, rue d'Alsace, Lyon. Lépidoptères (excepté micros).
M. Vaulogé, 34, rue Jean Burguet, BorneAux. Phytophages d'Europe.
A. Villot, 3, chemin Malifaud, Grenogze. Gordiacés, Helminthes.
(x) Demande en ce moment à déterminer les espèces appartenant aux genres: Wagdalis et Apron.
AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l'année 1888, entrainera
l'envoi des n° parus. ;
D'après les conventions passées avec l'imprimeur, jes anciens abonnés, dont la
liste est entre les mains de M. L. Jacquet, ne doivent subir aucune augmentation
ni changement dans le prix de l'abonnement.
Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 1® du mois.
L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange.
Ont payé leur abonnement pour l’année 1888 :
M.M. J. Braquenaye, à Bordeaux. H. Bogogur, notaire, à Marle (Aïsne). BerraoLey, à Mornant
(Rhône). L. BLeuse, rue de Paris, 36, Rennes. Davy, à Fougère par Clefs (Maine-et-Loire). Eyquem, à
Bordeaux. Murx, à Wiesbaden. L. Favarco, à St-Etienne. D' Fort, à Draveil. D' H. Rousseau, à
Joinville-le-Pont (Seine). Roux, à Lyon. A. Simonor-Revo, à Semur (Côte-d'Or). À. Tunior, à Reims
(pas reçu par la poste), Sicaro de Paris, Dessrocmers pes Loces à Tours.
(Les personnes oubliées sont priées de réclamer.)
Prochainement la Revue Linnéenne publiera une communication de M. A. Villot sur la Classifica-
tion des Alluvions anciennes du bassin du Rhône. Extraite d’un travail plus étendu sur les alluvions an-
ciennes, nous pensons que la partie consacrée au bassin du Rhône sera lue avec grand intérêt.
Prochainement aussi la publication du Catalogue des oiseaux du département du Rhône, par
M. L. Sonthonnax,
EU
LC
Se:
+
No
ee
el
(Le
}
À
ÿ
hr
k
N
LU
Fri
HA
M
|
s4
Société Linnéenne de Lyon
Procès-verbal de la Séance du 25 Février
1888
Présidence de Mr le Dr Blanc
La séance est ouverte à 8 heures. Le procès-
verbal de la dernière séance est lu et adopté sans
objections.
M.M. Boiron et Mermier présentent pour
être admis comme membre de la société :
M.M. Bruet, conducteur des travaux de la
Cie P. L. M. rue Ste-Hélène, 14.
Dupuis, entrepreneur, route de
Vienne, 94.
Il sera statué sur l’admission de ces Messieurs
à la prochaine séance.
M. Jacquet reprend la suite de son travail sur
les coléoptères. À propos de la segmentation des
larves, il insiste sur les diverses théories émises à
ce jour sur le nombre total des segments, théo-
ries qui semblent diverger seulement par le
nombre des segments attribués à la formation de
la tête. Il explique la relation qui lui semble
exister entre le nombre des anneaux céphaliques
et celui des appendices binaires tels que les yeux,
les mandibules, les antennes. M. Jacquet fait en-
trevoir les preuves indiscutables qu'il sera possible
d'apporter à la question par la recherche des
histoblastes dont le nombre est en rapport avec
celui des anneaux originels. Il termine en con-
cluant au nombre pair des anneaux.
M. Saint-Lager ajoute quelques mots à pro-
pos de la comunication de M. Jacquet et deman-
de si les études embryogéniques ne pourraient
pas étre utilisées dans cette circonstance et M.
Faure insiste sur les ressources que pourrait ap-
porter aux théories qui viennent d'être émises,
l'étude des crustacés.
M. Gonnard énumère les différents types de
pseudomorphoses qu’il a rencontrés dans les
mines de plomb du Puy-de-Dôme, notamment
à Pontgibaud et dans les mines de Roure. Ii
cite des échantillons de pyromorphite brune qui
reproduisent la forme de la cérusite, des échan-
tillons de sidérose, de pyrite d’après de la calcite.
L'étude de ces divers types a amené M. Gonnard
à rechercher la génèse des apatites plombeuses,
sujet dont il promet d’entretenir la société à la
prochaine séance.
Le rapporteur de la commission des finances,
M. le Dr Jacquet, après examen des comptes, en
propose l'approbation ainsi qu'un vote de remer-
ciments au trésorier M. Roux.
La suite des délibérations financières est ren-
yoyée à la prochaine séance.
La séance est levée à 9 heures.
NOTICES CONGAYLIOLOGIQUES
par
Arnouzp LOCARD
Vice-président de la Société Malacologique de France
I.
SUR QUELQUES ANOMALIES ÉPIDERMIQUES
observées chez l’ÆeZx hortensis Müller,
Nous avons reçu, il y a quelque temps, des
Helix hortensis Müller, récoltés au mont Rigaut,
REVUE LINNÉENNE 3.
dans le Beaujolais, et qui présentaient une assez
singulière anomalie, Au premier aspect, à l'œil
nu, ces individus paraissaient ornés de poils ou
de villosités. Or on sait que toutes les espèces de
ce groupeont le test absolument glabre. Une
étude plus attentive de la manière d'être de ce
test nous a conduit à constater que cet épiderme
présentait un état particulier que nous n'avons
encore observé chez aucun autre mollusque.
Cet épiderme examiné sous le champ d’un
microscope ordinaire, ou tout au moins d’une
très forte loupe, ne présente en lui même rien
d’anormal ; mais il se soulève et se détache du
test en des points plus ou moins rapprochés,
sur une très petite surface, et cela sans déchire-
ments ni solutions de continuité. Il affecte sur
ces points l'apparence de petites cloques ridées,
assez saillantes, peu étendues, de forme ar-
rondie, subsistant sans modifications nouvelles
après la mort de l'animal, même lorsque la co-
quille est bien desséchée.
Lorsque l'on traverse cette petite ampoule
avec une fine pointe d’aiguille, l’épiderme ne se
déchire pas; il ne s’exfollie que difficilement
dans le voisinage. Sa teinte est d’un jaune pâle un
peu corné ; depuis plus de six mois qu’il est dans
notre collection il ne s’est pas modifié. Ajoutons
que les individus ainsi affectés paraissaient dans
un état absolument normal, et que presque tous
avaient des bandes très brunes en nombre va-
riable, se détachant sur un fond clair.
A quelle cause attribuer un aussi singulier
état épidermique ? Nous l’ignorons. Mais ce qu'il
y a de certain, c’est qu'il n'était nullement indi-
viduel et qu'il s’appliquait d’une manière plus
ou moins générale à la plupart des sujets de la
colonie, se manifestant surtout sur le dernier
tour, aussi bien en dessus qu'en dessous.
Nous signalerons, à cette occasion, une autre
particularité assez singulière, du test de ce même
Helix hortensis. Dans un vaste jardin dont les
allées étaient bordées de plants d'oseille, vivait à
Saint-Chamond, dans la Loire, une colonie d’He-
lix hortensis des plus populeuse. À la moindre
pluie, les plants d'oseille étaient couverts de
mollusques avides d’en dévorer les jeunes pous-
ses ou les feuilles flétries, au grand chagrin du
propriétaire qui n’arrivait pas à s'en débarrasser ;
mais par un fait assez singulier, toutes ces coquil-
les et plus particulièrement les plus adultes,
avaient leur test comme décortiqué, en grande
partie privé de son épiderme, au point qu'il ne
nous a pas été possible, sur plusieurs centaines
d'individus, d'en récolter un seul de fraîche
apparence.
Sans doute cet épiderme et même une partie
du test de la coquille étaient attaqués par le jus
acide de la plante, alors qu'il était sans action
snr l’économie interne de l'animal qui l’absor-
bait. Par contre des Helix hispida qui vivaient
conjointement avec l'Helix hortensis sur ces
mêmes oseilles, avaient leur test absolument
indemne, protégé sans doute par le système pi-
leux qui en empéchait le contact immédiat. Il
faudrait donc en conclure ou bien que la subs-
tance des poils est différente de celle de l’épider-
me et partant moins attaquable par les acides,
dd ut as ju Sat
re
Ko:
CN
ou mieux que ces poils, à mesure que l'extré-
mité en en est rongée, peuvent s’allonger et se
reproduire à nouveau.
On remarquera, du reste, que la présence de
l'épiderme externe ne paraît point indispensable
au mollusque. Il peut vivre même totalement
privé de cet épiderme, ainsi que nous avons pu
nous en assurer expérimentalement ; ilne cher-
che même pas à le reproduire, pour peu qu'il
soit déjà adulte. Souvent, dans la nature, on
trouve des individus dont letesta été brisé et
refait en partie, sans que cette portion du test
soit recouverte par un nouvel épiderme. Sou-
vent aussi on rencontre des mollusques d'eau
douce dont une grande partie est excoriée ou
décortiquée. Il faut donc en conclureque les ma-
ladies qui affectent au moins partiellement l’épi-
derme de la coquille sont sans effet bien impor-
tant sur l’économie générale du mollusque.
(à suivre)
REMARQUES EN PASSANT «5
par Cl. Rey
RLF—
COLÉOPTÈRES (Suite)
Tribu des Palpeurs
FAMILLE DES CLAVIGÉRIDES
Le Claviger Pouzaui Saulc. a la plus grande
affinité avec le CZ. Duvali, dont il ne se dis-
tingue que par les articles intermédiaires des an-
tennes un peu plus longs et l’aréole abdominale
plus étroite, différences qui pourraient bien être
simplement sexuelles, d'autant plus que les sexes
de l’une et l’autre espèces n’ont point été signalés
jusqu'alors.
J'ai jadis reçu de feu Hampe un Claviger
d'Autriche, sous le nom de longicornis, différent
des échantillons français par une taille plus
grande et le 3° article des antennes graduelle-
ment rétréci du sommet à la basc, au lieu que
ce même article est cylindrique chez longicornis
ou seulement rétréci à son extrême base. De
plus, la pubescence de ces mêmes antennes est
moins laineuse et plus couchée, et les strioles du
17 segment abdominal sont plus écartées et plus
divergentes. Je le nomme provisoirement Clavi-
ger divergens KR.
FAMILLE DES PSÉLAPHIDES
Malgré les différences des antennes, du sillon
prothoracique et des fossettes abdominales, il est
possible que l’Amaurops Abeillei ne soit que
l’un des sexes de l’'Amaurops gallica.
Le Batrisus piceus M R., est une variété du
B. venustus, à antennes un peu plus épaisses, à
vertex plus rugueux et à couleur des élytres
plus obscure. Elle est particulière à la mon-
tagne.
(1) Il ne faut pas oublier que ces remarques ne sont
qu'en passant dans toute la rigueur du mot, des appré-
cations personnelles plus ou moins discutables,
De
LEE CG LL
Bien que la lamelle mésosternale soit ca-
duque (1), le Rybaxis laminata de Motschulsky
me paraît distinct de sanguinea par sa taille un
peu plus forte, ses antennes un peu plus longues,
son prothorax généralement moins noir et par
son ventre «”’ toujours plus largement et plus
profondément impressionné ou comme subex-
cavé.
Le Bryaxis Revelieri Saulc.… indiqué de
Corse, se trouve également dans la Provence et
les Pyrénées-Orientales.
Le Bryaxis Pandellei se prend aussi dans les
environs de Lyon et en Provence, mais les exem-
plaires de ces deux localités sont d’une taille un
peu plus faible.
J'ai vu deux exemplaires d’Aix en Savoie et
un des environs de Lyon, d’une espèce que je
n'ai pas reconnue dans Reitter. Elle est moindre
que Guillemardi, les élytres sont d’un rouge
plus vif, et surtout, les strioles abdominales sont
bien plus écartées. Je nomme provisoirement cet
insecte Bry-axis distans, et j'y réunis, jusqu'à
plus amples renseignements, un exemplaire de
Provence, à taille encore moindre que les plus
petits échantillons de Lefebrei.
Près de Revelieri, je signalerai encore deux
erpèces dont je n’ai pas su trouver les noms. La
première (abbreviata R.) s’en distingue par une
taille moindre, par son prothorax plus globu-
leux et à fossette médiane plus petite, par ses
élytres plus courtes et moins déprimées, et enfin
par le premier segment abdominal sans strioles
apparentes ou bien à strioles ne dépassant pas
l'inpression basilairé médiane, caractère à peu
près unique dans le genre. — Plusieurs exem-
plaires identiques. — Languedoc, Provence.
La deuxième (brunnicornis R.) est remarqua-
cle par ses antennes et ses palpes noirâtres, ses
pieds brunâtres à genoux et tarses plus pâles ;
elle ressemble à un petit Helferi, mais la taille
est moindre, la fossette médiane du prothorax
plus petite, et les strioles abdominales plus pro-
longées et surtout bien plus divergentes. — J’en
ai vu deux exemplaires. — St-Raphaël (Var).
J'ai reconnu dans Bry-axis haemoptera deux
races bien distinctes : celui d’Aubé, à dent des
trochanters &” aiguë, et celui de Reïtter, à cou-
leur toujours plus obscure et taille un peu plus
forte, avec la dent des trochanters antérieurs
plus obtuse ou subcarrée. Je nomme ce dernier
Br. subobtusa R. Le Br. haemoptera Aubé me
semble faire passage au Br. hemiptera Saulc.
Après Br Helferi, je placerai une petite es-
pèce, singulière par l’impression basilaire du 1°*
segment abdominal réduite à une petite fossette
arrondie, sans traces de linéoles. Je la nomme
reducta R.— Un seul exemplaire. — Hyères.
En raison de la sculpture différente du 1*
segment abdominal G”, il pourrait bien y avoir
trois espèces dans Bryaxis haematica Reichb.,
savoir perforata, bidenticulata et sinuata qu’Au-
bé regarde comme de simples variétés.
Le Br. sinuata, surtout, offre, en outre, les
strioles abdominales plus écartées.
(x) Quand la lamelle est caduque, il y a cassure évi-
dente, qu'on n’aperçoit pas dans sanguinea.
(à suivre).
O. grandicollis Rosenhauer. Taille 3,5 - 4 "/".
Beitrag 3, Insekt. Faun. Europ. 1° cah. p. 33.
o les trois premiers articles des tarses antérieurs dilatés, le 12° bien plus
long que large, plus étroit que les suivants qui sont plus larges que longs;
Mmésosternum garni d'une brosse de poils fauves courts et serrés sur les
côtés du sillon pectoral, dans sa seconde moitié.
® les trois premiers articles des tarses antérieurs plus étroits, le 1° bien
plus long que le 2°, celui-ci plus que le 3°, mésosternum sans brosse de
poils fauves.
D'un châtain clair, noirâtre en dessous; corps couvert d’une pubescence
faune, fine, égale serrée ; ponctuation beaucoup plus fine que dans toutes
les autres espèces de ce genre,
Tête convexe, couverte de points très fins et serrés, bord de l’épistôme
et labre ferrugineux ; yeux avec des poils extrêmement fins et couchés.
Palpes testacés, le 1% article très petit le 2° en cône renversé un peu
plus long que large, le 3° à peine aussi long que la moitié de la longueur du
précédent, plus court au côté interne quëmexterne, deux fois aussi large
que le 2°, le 4° sécuriforme, subtriangulaire, obtus au sommet, un peu
plus long que large à la base, rappelant la forme des palpes du premier
groupe.
Antennes testacées, 1® article deux fois aussi long que large, le 2€ pres-
que de moitié moins long, massue peu tranchée, à pubescence assez dis-
üuncte.
Corselet convexe, plus large que long et plus large à la base qu’au som-
met, arrondi sur les côtés, faiblement échancré en arc à sa base qui est en
outre faiblement mais distinctement bissinuée et marquée d’une faible im-
pression au devant de chaque sinuosité; couvert de points très fins, très
serrés, formant des séries transverses, les intervalles avec un chagriné d’une
finesse extrême, à peine visible.
Ecusson court, transverse, deux fois aussi large que long, avec des points
aussi forts que ceux du corselet.
Elytres convexes, presque trois fois aussi longues que le corselet, sub-
parallèles sur leur premier tiers, puis graduellement rétrécies, couvertes de
points très fins formant de fines séries transverses et onduleuses, ayant en
outre des séries longitudinales et irrégulières de points plus gros, assez vi-
sibles sur la première moitié de l'élytre, mais peu ou pas au delà ; suture
effacée dans sa première moitié, un peu relevée en arrière.
Dessous du corps d’un brun noirâtre, ferrugineux par places, surtout à
l'extrémité de l'abdomen; carêne mésosternale étroite, un peu plus large
au milieu; points de la poitrine fins, serrés, distincts, avec les inter-
valles couverts d’un chagriné plus fin que dans les espèces voisines. Jambes
RE ET re PLU PEN D AN SO RES NE OO DEP CO PA VE TE + Hu ( di de Oise de 3
z tit à + \ 1 Le EN fe NX à La ) | rare 44 OST! té ARE TU"
| ; ; re |" L #
ne
CATALOGUE DES ORTHOPTÈRES
Trouvés aux environs de Lyon en 1887 et 1888 — Par L. DÉRIARD
FAMILLE DES FORFICULIDÆ
Forficula auricularia
» » variété Media en Octobre à Décines.
» albipennis en Septembre à Francheville, sur les haies.
Chelidura acanthopygia en Octobre à Décines, sur des taillis de chêne.
Labia minor en Août, pris au vol le soir derrière les grandes serres du parc.
FAMILLE DES BLATTIDÆ
Ectobia livida en Septembre à Décines, dans des détritus de bois.
» lapponica en Août à Tassin, sur des taillis de chênes.
Periplaneta orientalis.
FAM!LLE DES MANTIDÆ
Mantis religiosa (vertes et brunes) en Septembre à Décines.
FAMILLE DES ACRIDIDÆ
Caloptenus italicus en Septembre à Décines, dans les prairies.
» marginellus en Septembre à Francheville, dans les prairies.
Acrotylus insubricus en Octobre à Décines, au bord des marais.
Sphingonotus cærulans en Octobre à Bron dans des terrains incultes.
Ctyphippus cerulescens en Septembre à Décines. Gest Ie genre
» furcocinctus en Octobre à Francheville. :
» miniatus en Septembre à Décines. Œdipoda
» variabilis » » à Tassin. | de Finot
Pachytylus cinerascens en Septembre à Pusignan.
» nigrofasciatus en Septembre à la Mouche.
Epacromia thalassina en Octobre à Décines, vers les marais.
» sirepens en Septembre à Tassin.
Mecostethus grossus en Septembre à Décines, sur les g°5 herbes des marais.
Parapleurus ailiaceus en Octobre à Décines, prairies humides.
Gomphocerus rufus en Septembre à Francheville.
» maculatus en Août à Décines, terres avides et sèches.
» stigmaticus en Septembre à Bron.
» ruñpes en Septembre à Décines.
» viridulus en » à Décines.
» vagans en » à Craponne.
» biguttatus en » à Décines, dans les taillis.
» variabilis en » à Tassin.
» dorsatus en » à Décines, dans les prés humides.
» parallelus en » à Francheville, dans les prés humides.
Tetrix bi-punctata en Août à Décines.
» subulata en Septembre à » prés humides.
» depressa » » » » vers les marais.
EAMILLEt\ DES GRVYELIDÆ
Gryllotalpa vulgaris en Août à St-Irénée (Lyon).
Nemobius sylvestris en Septembre à Décines, dans les détritus.
T:idactylus variegatus. Je l'ai dans ma collection mais je n’ai jamais su
le trouver quoique Maurice Girard et Sarville
prétendent qu’il est très abondant à [yon dans
le sable aux abords des lones de la Téte-d'Or et
de la Mouche.
Liogryllus campestris adultes en Août et Septembre à Décines.
Gryllus domesticus en hiver chez les boulangers, je ne l’ai jamais trouvé
dehors.
Œcanthus pellucens était très abondant cette année au mois de Septem-
bre à Décines, sur les arbrisseaux situés sur le petit
monticule à droite de la gare.
FAMILLE DES LOCUSTIDÆ
Leptophyes punctatissima en Octobre à Décines, sur les joncs des marais.
Phaneroptera falcata en Septembre à Décines, sur les buissons.
Tylopsis lilifolia en Septembre à Décines, prairies humides.
Xypaidium fuscum en Septembre à Décines, aux marais sur les joncs.
Locusta viridissima Août et Septembre à Décines.
Platycleis grisea en Septembre à Tassin.
» tessellata en Septembre à Craponne.
» bicolor en Septembre à Vaugneray.
Decticus verrucivorus en Juillet et Août à Décines.
Ephippiger vitium en Septembre à Tassin et Ecully.
5
Hi
CAT, x AAp à
REVUE LINNÉE
AININONGCES DIVERSES
Prix des annonces: La page, 16 fr. — La :/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, 0, fr. 20 c.
Il sera fait aux abonnés une réduction de 95 pour o/ sur les annonces payantes pour la z'e insertion.
PRE
NNE
50 oo pour les insertions répétées, de la même annonce.
| Tout abonné a droit, pour chaque numéro, si l'espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s’agit d'annonces d'échange,
PRIX COURANT DE COLÉOPTERES D'EUROPE
(Plus de 9000 espèces)
J.
DESBROCHERS des IOGES
23, Rue de Boisdénier, à Tours (/ndre-et-Loire)
Collections de divers ordres. — Achat d'insectes. — Commission. —
N Expertises. — Echanges.
Un naturaliste, ayant un nom dans la science,
désirerait trouver un emploi de conservateur
d'un Muséum, dans une ville de France. S’adres-
ser à M. le D' Jacquet.
M. Nicolas, 36, rue Jean-Réveil, à Pau, offre
de bonnes espèces de Coléoptères des Pyrénées
et des Landes, notamment Oxypleurus Nodieri et
Pogonocherus Caroli, contre Carabiques et Longi-
cornes seulement. Adresser oblata
M. L. Rossignol, 151, rue de Bercy, Paris.
Désire échanger des Coléoptères du Sénégal et
des Etats-Unis contre Coléoptères, Lépidoptères
ou Coquilles. Envoyer oblata.
A Vendre
1° Au prix de 20 fr., joli lot de cent vingt-cinq
espèces, Coléoptères de l'Uruguay déterminés
2° D'occasion, un microscope à disséquer
(modèle Deyrolle) entièrement neuf et intact.
S’adresser à M. Ed. Perret-Gentil, 11, rue
Pierre-Corneille. Lyon.
M. Moisson, «vocat à Oran (Algérie). -Offre
Parmena Algerica, Agapanthia annularis, Sepi-
dium vœriegatum, Dasytes Alrericus, Homalo-
lia barbara, Rhizotrogus carduorumt, Mylabris
oleæ, Thylacites fullo, Cassides Gibhula contre
bonnes espèces ÆElaterides, Buprestides, Lucani-
des et Longicornes. Envoyer oblata.
M. Emile Ballé, 3, rue de l'Ecluse, Vire,
(Calvados). Demande à acheter des mollusques
terrestres et fluviatiles, sevestres, dextres, scalaires
et subscalaires, lui adresser les prix; il sera heu-
reux de recevoir des communications à ce sujet.
A vendre, en bloc, par lots ou par pièce, une
très jolie série d'instruments en pierre du Dane-
marck, composée de masses, marteaux, coins,
haches, gouges, scies, burins, poignards, tête-
de-lances et autres. Demander catalogue Us
à M. P ce l’Isle, 4, rue de la Pleau, à Toulouse
(Haute-Garonne).
M. J. Croissanceau, rue du Bourdon-Blanc,
15, à Orléans. Préparant un travail complet sur
les Scydmænidæ du globe, serait bien reconnais-
sant à tous les entomologistes de lui fournir les
renseignements qu'ils possèdent sur cette fa-
mille, savoir :
1° Toutes les espèces dont ils sont détenteurs.
2° L’habitat exact.
3° Le nom du déterminateur.
M. H. P. Duurloo, à Valby (Danemark).
Offre des débris tamisés de plantes des envi-
rons de Copenhague, extraordinairement riches
en coléoptères vivants, au prix de 6 francs les
2 kilog., emballage et port compris.
BULLETIN DES ÉCHANGES
Toute personne qui enverra à M. À Chobaut, 4, place Perrache, Lyon, 60 exemplaires
de Coléoptères en 5 ou 6 espèces, préalablement acceptées, recevra les espèces suivantes :
Bembidion pygmaeum Lyon
» obtusum »
Acupalpus exigus v. luridus »
» meridianus »
Argutor interstinctus Salins-Jura
Helophorus costatus Lyon
Tachyporus pusillus »
» nitidulus »
Philonthus varius »
Hypomedon melanocephalus »
Sunmius immaculatus »
Stenus Juno »
Bryaxis fossulata Salins
» haematica Lyon
» sanguinea »
Pselaphus Hiesei »
Scydmaenus pusillus »
Anisotoma badia Lyon
Corylophns cassidioides »
Moronillus ruficollis »
Psammoecus bipunctatus Décines-Isre
Aïrapbilus geminus »
Dermestes mustellinus Lyon
Hister 12-striatus
»
Aphodius conjugatus Alix-Rhône
Apbhodius Sturmi Miribel-Ain
Pleurophorus caesus Lyon
Agriotes lineatus »
» sordidus »
Mesocoelopus niger »
Dorcatoma serra
Cis nitidus
Anthicus floralis
Alophus 3-guttatus
»
Güe-Chartreuse
Décines
Salins
Phytonomus suspiciosus
» plantaginis
» nigrirostris
Nanophyes brevis
Ceutorrhynchidius floralis
Baris coerulescens
Pachnephorus pilosus
Crepidodera ventralis
Plectroscelis tibialis
Phyllotreta nemorum
» cruciferae
Cassida ferruginea
» vittata
» nebulosa
Scymnus pulchellus
Coccidula scutellata
Les frais de poste sont à la charge des demandeurs. — Les espèces reçues en échange de ces
2 1/2 centuries, serviront à en composer de nouvelles qui seront offertes et publiées dans le pro-
chain numéro, et ainsi de suite.
+ AUTEUR Eee Ce PA ram É
T M LP DT A en
À RUE À +
V4
f
Salins
»
» Re |
Décines
Lyon
» (|
» ‘
»
»
»
» ]
» NN
» :
: À
» {
» À
‘
£
v y
LINNÉENNE
AININONGCGES DIVERSES
Prix des annonces: La page, 16 fr. — La r/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, 0, fr. 20 c.
Il sera fait aux abonnés une réduction de 95 pour °/, sur les annonces payantes pour la re insertion.
50 ° pour les insertions répétées, de la même annonce.
Tout abonné a droit, pour chaque numéro, si l'espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange.
PRIX COURANT DE. COLÉOPTÈRES D'EUROPE
(Plus de 9000 espèces)
J. DESBROCHERS des IOGES
23, Rue de Boisdénier, à Tours (/udre-et-Loire)
Collections de divers ordres. — Achat d'insectes. — Commission. —
Expertises. — Echanges.
Un naturaliste, ayant un nom dans la science,
désirerait trouver un emploi de conservateur
d'un Muséum, dans une ville de France. S’adres-
ser à M. le D' Jacquet.
M, H. Giraudeau, à Lignères (Charente).
Ofire de chasser, sur demande, insectes de tous
ordres en échanhe de coléoptères du globe en-
voyer oblata et desiderato.
Changement de résidence M. A. Montandon
prévient ses correspondants de son changement
de domicile: voici sa nouvelle adresse: A.
Montandon, directeur de la fabrique M. TA.
Mandréa et C"*, à Filarete-Bucarest (Roumanie).
A vendre collection de coléoptères, toute
étiquetée suivant le cat. Des Gozis, comprenant
1300 espèces et près de 3000 individus avec
indication de patrie, renfermée dans 126 boites
vitrées avec anneaux. Chaque boîte contient 77
étiquettes, à filets avec noms, fixées chacune
avec 2 épingles camions. Les noms et les es-
paces sont disposées de manière à recevoir la
collection complète des coléopt. de France.
Le tout 300 fr. (port et emballage en sus)
S'adresser à M. L. Jacquet, imprimeur.
Inseckten-Borse Central-organ zur Vermit-
telung von Angebot, Nachfrage und Tausch.
Rédaction : Leipsig, 1, Augustusplat;.
x
De Mai en Juillet, fourniture à quelques de-
mandeurs, de boîtes des coléoptères trouvés
dans la semaine. Nombreux sujets, non prépa-
rés, état et emballage parfait, Prix 4 francs.
Tous autres ordres sur demande, à bas prix.
100 kilom. au bord de la mer, en juin. J. Tou-
chet, naturaliste, Mainxe Jarnac (Charente),
M. F. Bovis, à Bois le Roi (Seine-et-Marne)
désire entrer en relations d'échanges de Colé-
optères et Lépidoptères de France.
A échanger, appareil photographique contre
armes anciennes ou sauvages ou contre objets
d'histoire naturelle. S’adresser à M. Vanden
Berghe Loontjens, à Roulers (Belgique).
—————————
M. H. P. Duurloo, à Valby (Danemark).
Offre des débris tamisés de plantes des envi-
rons de Copenhague, extraordinairement riches
en coléoptères vivants, au prix de 6 francs les
2 kilog., emballage et port compris.
BULLETIN DES ÉCHANGES
Toute personne qui enverra à M. A. Argod, à Crest (Drôme), 60 exemplaires de Coléop-
tères en 5 ou 6 espèces préalablement acceptées, recevra les espèces suivantes :
Haptoderus spadiceus Vercors | Trigonurus Mellyi Vircors | Anthocharis caudatus Ardèche
Pterostichus Hagenbachi Crest | Leptolinus nothus innond. Rhône | Bathyscia Linderi »
» femoratus » Medon rufcollis » » « inferna Pyrénées
» Dufouri Pyrénées » ripicola » » » Bonvouloiri »
Calathus fulvipes Mt Cenis Quedius fumatus Vercors | Telephorus pulicarius Vercors
Abax Pyrenæa Pyrénées » mesomelinus » » tristis »
Tachys bistriatus Crest » lucidulus » » nigriceps »
Trechus 4 striatus Vercors | Ocalea picata » Capnodis tenebrionis Turquie
Megasternum bolitophagum Crest | Staphylinus nebulosus » Corymbites cupreus Vercsrs
Riolus cupreus » Stenus impressus » » amplicollis Pyrénes
Ochtebius exculptus Gde Chartreuse » Erichsoni Crest | Cebrio gigas Crest
Elmis subviolaceus » » Guynemeri » Albana M-griseum Drôme
Hydrobius globulus Crest Lathrimæum atrocephalum » Aphodius sericatus Lautaret
: Hydroporus Samnarki GdeChartreuse Homalium cæsum Vercors Nosodendron fasciculare Crest
Laccobius minutus Drôme | Bythinus Pictet: Crest | Dasycerus sulcatus Vercors
Leptusa difformis “Vercors | Cephennim laticolle » Agathidium marginatum »
Homalota fungi » Cyrtodromus dapsoides Vercors
Les frais de poste sont à la charge des demandeurs. — Les espèces reçues en échange de ces
2 1/2 centuries, serviront à en composer de nouvelles qui seront offertes et publiées dans le pro-
chain numéro, et ainsi de suite.
Re
Fu
ANNONCES ANNUELLES :
Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera
exclusivement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la ligne pleine.
En vente, Rue Ferrandière, 18; et chez M. le D’ Jacquer, 3, Cours Lafayette, Lyon, toutes les années |
parues de l'Æchange (1885-86 et 1887), contre l'envoi d’un mandat poste de 5 francs. Chaque année
pris séparément 2 francs.
Etiquettes de tous les noms des familles et genres des coléoptères d'Europe, sur carton
vert et orange, en tout 13 feuilles, au prix de 6 francs; ornements pour chaque collection. Les étiquet-
tes des noms des espèces viennent de paraître à partir du 1$ Janvier, par livraisons tous les 15 jours.
Pour les demandes des échantillons s'adresser au Comptoir de Minéralogie. de M. Ant. Otto
Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2.
HENRI GUYON
Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris
SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’INSECTES
Grand format vitré, 39-26-6 ............. 2 50 Grand format carton, 39-26-6 ........... 2
Petitifonmat, #26-ToM/2-60. CFE RTE 1 85 PetEMformat, 426-1Or/2E 0 NNNEENPRRREE 1 50
Boites) dOuDIEMIOndSMETÉS RER EP PET nn. 2 50
Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande.
PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS
OUVRAGES A DISPOSER
Par M. CI. Rey
OR Er
HISTOIRE NATURELLE DES COLÉOPTÈRES DE FRANCE
r860rAiltisides par Foudras/irivol ins Sp te ON PME ER ReENR ENSEnrERR TOR 10 f
1862 Mollipennes (PMR, Téléphorides) par Mulsant, 1 vol. in 8° 431p, 3 pl. (éd. épuisée) 15 »
1863 Angusticolles (C/érides) et Diversipalpes (Lymexylonides), 1 vol. in 8°. 158 p. 2 pl. par
MUST AUS one Meet ne ee ee RME 020 Ve ee Ten EE ME Ne AUS RUN RE 6 >»
1867 WLonpgicornes\(2"éd)-Mivolants#1s 00 MmpanMulsant TN ENNE ANMIENTERRE 12 >»
186s Fossipèdes (Cébrionides) et Brévicolles (Dascillides) par Rey 1 vol. in 8°, 124 ps pl 6 >»
1866 Vésiculifères (Malachides) par Rey, x vol. in, 8°. 306 p. 7 pl. . . ... 4. Le
1866 Colligères (Azfhicides) par Mulsant, r\vol. in,8°. 187. p.u3.pl 6 >
1867 Scuticolles (Dermestides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 186 p. 2 pl.. . . : . . . . . . . 6. >»
1868 1Gi1bhicoles (Pride) paiRe vol ans 22 AND TANDEM ONE NOIRE 10 >
1868 F'loricoles| (Dasyiidss) par Rey,wr.vol.An)8.1915(p: 19/ph ee nee, ne 15 >
1869 Piluliformes (Byrrhides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 175 p. 2 pl. . . . à... 6 >
1971 Mamellicornes (2%#éd)panMulsant vol AntS 2079 81) MDI MEN EIRE 15 >
188s Palpicornes (2° éd.) par Bee HVOL AIDE ES 7 AIDE A2ADI. FRONT Se TRANS LRO OR
1887 Essai sur les larves de Coléoptères par Rey, 1 vol. in 8°. 126 p. 2 pl... 1 LEE
BREVIPENNES OÙ STAPHYLINIDES
1671 BOltOCRArTAITES PAR Ve UV OL ANNE Re 2 Tr ep EE EN EEE EEE RENTE Eu
1873 Dinardaires, Gymnusaires, etc. par Rey, 1 vol. in 8°. 155 p. 2 pl.. . . . . . . . . . 4 >»
1974 AÏéOCharaires ba ARE TNOINTNS ES CS AP AND ETC NACRE CHOC RCTITSE 10 >»
1873 Myrmédoniaires (1'° partie) par Rey, 1 vol. in 8°. 695 p. 5 pl. . . . . . . . Mens ile)
187s Myrmédoniaires (2° partie) par Rey, 1 vol. in 8°.:470,p. spl... 0 UNE 12 >»
TS 7ISADAVINIENS DATIR EM MAVOL ANS EN 72 ED IONDIS NAN PEUR TEE DES ANA TO IE
1877 XanthoDiensIpaNREV MAVOlMINTS 2 SIDA NDI EC NEO RENE 3 >.
1876 1Pédériens ét APaiRE VA MAVOlAMINES 2 RCD MOMIE TN EE DC CU 9
1879 Phléochariens, etc. par Rey, 1 vol. in 8. Fo Da32 (DE ue RU PANNE ROSE LEE 3.412
1880 Homaliens pariRer MeVOlEnIS 420 PMONDI AI UNE MINE D NACRE Re 6 »
1883 EaChyporiens ele Apart Rey. TvO ls ini É20S RD AND NPRUPUEE RAERENRE EEE RENAN 10 »
1884 Mycropéplides, Sténides par Rey, 1 vol. in 8°. 263 p. 3 pl. . . . . LS SE RASE SRE 10 >
PUNAISES DE FRANCE
18061 Pentatomides)DarMulSant av Oo MniSt ROAD ND Re CRD cn CLR 11 >
19701CO16ides etc hparaMulIsant Tavo Ant E125 OPA NCA RER EN CRENPTÈR 7. >
1873 Rédüvides;par.Mulsant, or vol 18/2118 PMR PURE LENS QE SIA 4 »
1870 Ey£geéides pariMnlsantrivol AnMerl 40p PT RARE OC ARTE MEME PE TOC 3 >
OPUSCULES ENTOMOLOGIQUES
Par Mulsant
1853 Description de 80 espèces de Coléoptères, 4 biographies, 192 p. 3 pl. . . . . . . . 6 >»
1ésgusupplement aux Coccimellides/#2051p CRIER CR OUEN CR SC TRE 6 >»
1853 Les derniers Mélasomes (Parvilabres ou Pédinides), 242 p. 4 pl. . . . . . . . . . . 6 »
1878 Chrysides de Frande par Abeille de Perrin, 108, p:°2 pl... . 1. 1... . . 44 à 4: 4 >»
ANA —
En vente chez l’auteur : M. CI. Rey, 4, place St-Jean, Lyon.
Lyon. — Imp. Lith. et Grav. L. JacqueT, rue Ferrandière, 18.
pl LE à 96 2 LS PEAR PE 15 Mai 1888.
| L'ÉCHANGE
Revue Linnéenne
ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE
paraissant tous les 15 du mois
Coutenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections où objets d'Histoire Naturelle 1
wi
PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION DU D JACQUET Fi
membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d’Entomologie,
et de la Société Entomologique de France.
AVEC LA COLLABORATION DE MM.
F. GUILLEBEAU A. LOCARD
membre de la Vice-Président
Société Entomologique de France de la Société française
+de
C.E. LEPRIEUR
de Malacologie.
++
CI. REY 41
Président de la Société Française
d’'Entomologie,
membre dela Soc. Entomologique |
ed ns ee
membre de la
_ Société Entomologique de France,
membre honoraire
de la Société d’histoire naturelle ue
de Colmar etc. 4
de France et
no de la Société Linnéenne de Lyon.
TANT
|
EAN
AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM.
Ed. Anpré (de Beaune), D' L. Branc, L. Dériarp, A. Dusois (de Versailles), L. GiRErD, R. GRILAT, |
Valéry Mayer, J.-B. Renaun, À. Ricxer, Nisius Roux, L. Sonronnax et A. VizLor (de Grenoble).
se
ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES |
Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet
Tout ce qui concerne la redaction, les annonces gratuites | Adresser Les réclamations concernant Ll'envor dr l
el renseignements sur Îles annonces non suivies d'adresse à Journal à M, L. Facquet, rue Ferrandière, 18. Lyon. |
doit ètre envoyé à M. L Dr Jacquer, Cours Lafayette, 3. |
— NAN ——
France, un an, 5 fr. — Union postale, 5, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 4 fr. ,
REVUE LINNÉENNE
COMITÉ D'ÉTUDES POUR 1888.
——"<————
MM. Ancey, 50, rue Montée de Eodi, Marserrce. Coléoptères exotiques.
L. Blanc, docteur, 33, rue de la Charité, Lyon. Minéralogie.
Brosse, abbé, professeur au collège d'Axnoxay. Hydrocanthares et Histérides.
Garret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyox. genres: Amara, Harpalus, Feronia.
M. Chobaut, Place Perrache, 4, Lyon. Carabiques gallo-rhénans.
L. Davy, à Foucère par Cuers, (Maine-et-Loire). Ornithologie.
L. Dériard, 2, rue du Plat, Lyon. Orthoptères.
L. Gavoy, s, rue de la Préfecture, Carcassonne, (Aude). Lamellicornes.
E. Jacquet, docteur, 3, cours Lafayette, Lyon. Curculionides. (1)
A. Locard, 38, quai de la Charité, Lyon. Malacologie française, (rome terrestres,
d’eau douce et marins).
J. Minsmer, lieutenant au 15° de ligne à Carcassonne. Longicornes.
A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea et Cie, à FrLarere-
Bucaresr (Roumaxte). Hémiptères d'Europe.
H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. Orthoptères et Névroptères.
J.-B. Renaud, 21, Cours d'Herbouville, Lyon. Curculionides.
A. Riche, 12, place Perrache, Lyon. Fossiles, Géologie.
N. Roux, ;, rue Pléney, Lyon, Botanique.
L. Sonthonnax, 10, rue d'Alsace, Lyon. Lépidoptères (excepté micros).
M. Vaulogé, 34, rue Jean Burguet, Borpraux. Phytophages d'Europe.
A. Villot, 3, chemin Malifaud, GrexogLe. Gordiacés, Helminthes.
(1) Demande en ce moment "à déterminer les espèces appartenant aux genres: A/agdalis et Apron.
CORRIGENDA
En revoyant, avant les tirages à part, les épreuves de notre travail sur l’organisation extérieure des Co-
léoptères nous avons constaté que plusieurs erreurs ou fautes typographiques nous avaient échappé :
N° 38 page 3, ligne 37, au lieu de celle lisez celui
— 38 — 8, — 17, — zônes lisez zones
— 39 — 14, — 27, mettez la ® à la placede le
— — — 14, — 28, — le — la 9
— 40 — 17, — 30, au lieu de ou lisez en
— 40 — 18, — 41, au lieu de mésothoracique lisez métathoracique.
AO NN2 0 RE NA —— interne lisez externe
— 40 — 22, — 14, — épistergums lisez épitergums
Enfin nous prions les lecteurs de ne pas tenir compte de ce que nous avons dit page 5 ligne 33 au
sujet de l’appendice antennaire des larves de Carabus, notre argumentation s'appliquant à l’appendice
maxillo-palpaire et non à l'antenne.
Prochainement /' Echange publiera un travail de M. le D’ Blanc, sur le 3° œil des Vertébrés; une note
de M. Xambeu sur les Cryptocéphales recueillis dans le Rhône et la vallée de la Tèt; des lnotes sur les
recherches entomologiques que l’on peut faire sous les écorces des bois de chauffage, par M. Saubinet.
Correspondance
M. P. à Toulouse. — Toutes les fois qu'ii ne s'agit pas d'échange et qu’il est question de vente ou d’achat, les annonces
sont tarifées 0,20 la ligne, 0,15 pour lesabonnés. Vous n'avez donc qu’à faire le calcul vous même et à en envoyer le montant
à l'imprimeur.
Notes entomologiques. — Quelques espèces intéressantes ont été prises,ce printemps, aux nvirons
de Lyon: Ceuthorrhynchus rotondatus, à La Tour-de-Salvagny ; Ceuthorrhynchus constrictus, à Décines sur
Sisymbrium alliaria; Ceuth. nanus sur A lysson calicinum à Givors; Sitones onontdis et Grypidius brunniro-
tris, à Anse.
D’après M. Ch. Brisout, le Ceuthorrhynchus balsaminæ Guill. = angulosus Bohm.
Ont payé leur abonnement pour l’année 1838 :
MM. Cu. Boucuée de Bergère-les-Vertus (Marne), Cu. Daniez de Munich. Court, GiRERD
de Lyon, Oscar KoccuriN à Dornach, Armaxn Napor deParis, E. Tomas de Quimperlé (Finistère).
(Les personnes oubliées sont priées de réclamer.)
2
LE
Société Linnéenne de Lyon
Procès-verbal de la Séance du 12 Mars
1888
Présidence de M. le Dr Saint-Lager
La séance est ouverte à 8 heures. Le procès-
verbal de la précédente séance est lu et adopté
sans observations.
M. le Président donne lecture d'une lettre de
M. le ministre de l'Instruction publique, l'infor-
mant des conditions à remplir pour participer
au Congrès des Sociétés Savantes à Paris. M. le
Président invite les membres de la Société, qui:
désireraient y assister, à s'adresser à M. le Se-
crétaire, qui fera parvenir leur demande, for-
malité nécessaire pour l'obtention de la réduc-
tion de moitié sur le prix du voyage.
M. le D' Jacquet, donne lecture de son tra-,
vail intitulé : « Remarques sur la classification
des coléoptères. »
M. le D' Saint-Lager, fait observer la concor-
dance des opinions de M. Jacquet, avec celle
d’Aristote. Pour notre collègue comme pour le
naturaliste grec, l'individu isolé peut seul être
considéré comme la réalité, l'espèce n'en est que
la prolongation, et le groupement en genres
n'est qu’une conception de notre esprit, qui nous
facilite l'étude et met à la portée de notre intel-
ligence, le vaste ensemble de la Nature.
M. Rey ajoute quelque mots à propos de la
priorité absolue, il dit en substance qu'il faut en
adoptant un système savoir se plier aux circons-
tances qui rendent quelquefois impossible l'ap-
plication absolue d’une règle.
M. le D' Saint-Lager observe qu'en effet, les
naturalistes qui veulent se référer à Linné et
partir de lui pour établir une nomenclature, se
mettent eux mêmes dans un cruel embarras.
Nombre d’espéces linnéennes ne sont plus dé-
terminables par les diagnostics de Linné. M. le
Dr Saint-Lager se propose même de prouver par
des exemples, que les diagnoses de Linné, peu-
vent s'appliquer à plusieurs espèces actuelles et
réciproquement, qu'en ouvrant l'herbier du na-
turaliste suédois on trouve,sous les mêmes noms,
plusieurs espèces admises universellement au-
jourd’hui.
La séance est levée à 9 heures.
Procès-verbal de la Séance du 26 Mars
1888
Présidence de M. le Dr Saint-Lager
La séance est ouverte à 8 heures. Le procès-
verbal de la précédente séance est lu et adopté
sans observations.
M. Rey ajoute quelques mots à propos de la
priorité absolue.
M. le Président donne lecture d’une lettre du
Comité d'initiative de l'Hôtel des sociétés savantes,
à Paris, qui informe la Société du résultat pra-
tique auquel il a mené son projet. Plusieurs so-
ciétés viennent d’adhérer et de prendre possession
dans l'hôtel de la rue Serpente des locaux qu'oc-
troie la cotisation annuelle de 25 francs. Le Co-
mité invite la Société Linnéenne à venir grossir
la liste, et à envoyer son adhésion.
M. le Président informe l'assemblée qu'il ne
sera donné suite à cette invitation qu’autant
qu'un certain nombre de membres en manifes-
terait le désir.
M. Saubinet lit ses notes sur les recherches
entomologiques que l’on peut faire sur les bois
de chauffage.
M. Rey fait remarquer que les observations
de M. Saubinet confirment les opinions moder-
nes, en opposition avec les anciennes, sur l'épo-
que d'éclosion des insectes. Il est parfaitement
admis et prouvé aujourd'hui, que beaucoup
d'insectes passent l'hiver, enfouis à l’état parfait, à
une certaine profondeur sous terre, et qu'ils
attendent le printemps pour paraître à la surface
du sol.
Quant au nombre effrayant d'insectes qui se
peut trouver sur un seul arbre mort, M. Rey
cite le nombre de 80.000 Tomicus bicolor,
compté sur un seul tronc.
M. le D' Blanc, lit son travail sur l'emploi du
sextant en Géologie. Après avoir expliqué au
tableau, la construction et la théorie sur laquelle
se base l'emploi de cet appareil, il fait circuler
sous les yeux de l’assemblée, pour faire mieux
comprendre la facilité d'usage, deux de ces ins-
truments, dont un très maniable, peu embarras-
sant et d’une exactitude suffisante. M. le D°
Blanc, cite les nombreuses applications de cet
instrument, la mensuration des angles, des hau-
teurs même minimes telles que celle d'un clo-
cher.
Après quelques questions de M. le D' Saint-
Lager, et de M. Mermier, la séance est levée à
9 heures.
CLASSIFICATION DES ALLUVIONS ANCIENNES
Du Bassin du Rhône
Par A. Villot
(suite
Ce qui constitue la géologie comme science
autonome, distincte de la géographie, de la pé-
trographie et de la paléontologie, c’est la strati-
graphie. Les données de la paléontologie et de
la pétrographie n’ont point par elles-mêmes de
valeur géologique; elles n’ont, en géologie,
d'autre autorité que celle que leur donne leur
concordance avec la stratigraphie. Cette concor-
dance une fois reconnue, elles peuvent être in-
voquées lorsque les enseignements de la stratigra-
phie font défaut ou manquent de clarté ; mais
elles restent toujours soumises à leur contrôle.
Les prétendues lois de la paléontologie stratigra-
phique, que certains naturalistes voudraient im-
poser aujourd’hui à la géologie comme autant
d'articles de foi, n’ont point la rigueur systéma-
tique et l’universalité géographique que d’Orbi-
gny et ses disciples ont cru pouvoir leur attri-
buer. Les modifications successives que le temps
a apportées dans le monde des êtres organisés se
sont effectuées lentement, partiellement, par transi-
tion insensible, et ont produit nécessairement ces
« mélanges de fossiles » qui scandalisent si fort
les intransigeants de l’Ecole paléontologique. Il y
a eu à toutes les époques géologiques des précur-
seurs et des retardataires ; et c’est la coexistence
des uns avec les autres qui caractérise en réalité
A3
|
LINNÉEN
la faune ou la flore d'un terrain (1). Si cette
évolution lente, graduelle, des formes orga-
niques n'a jamais pu affecter simultanément
toutes les espèces d’une même faune ou d’une
même flore, elle a pu encore bien moins affecter
simultanément toutes les faunes, toutes les flores
qui ont dû coexister nécessairemeni à la surface
du globe à chaque époque géologique. On com-
prend d’après cela à quelle erreur on s'expose
lorsque, faisant abstraction des conditions strati-
graphiques et géographiques d’un dépôt, on
croit pouvoir déterminer son âge par la trou-
vaille d’une dent de Pachyderme ou de Probos-
cidien.
Les données de la stratigraphie seraient elles-
mêmes insuffisantes pour résoudre le problème,
si l’on négligeait de remonter à leur cause eff-
ciente. Il faut les interpréter et les compléter
par l'analyse des phénomènes géologiques aux-
quels elles se rapportent. Telle est la méthode
que j'ai constamment suivie dans mes recherches
géologiques et que je me propose d'appliquer
encore aujourd'hui, d’une manière toute spé-
ciale, à la classification rationnelle de nos allu-
vions anciennes.
Je divise ces alluvions de la manière suivante:
antérieures au der-
nier soulèvement des
Alpes et au premier
creusement des val-
# lées.
8 | Alluvions plio-
À cènes.
nl antérieures à Ja
oO L
g grande extension des
Eu glaciers et au deuxiè-
me creusement des
À vallées.
= Alluvions anté-
> glaciaires.
5 À postérieures au der-
1 nier soulèvement des
< Alpes et au premier
creusement des val-
lées.
Alluvions qua-
ternaires.
postérieures à la
grande extension des
glaciers et au deuxié-
me creusement des
vallées.
| Alluvions post-
|glaciaires.
(x) L'Æephas meridionalis et \ EZephas primigenius,
que l'on considère d'ordinaire comme caractéristiques des
époques pliocène et quaternaire, ont en réalité vécu en-
semble et appartiennent chacun à plusieurs faunes bien
distinctes. L'ÆZefhas meridionalis, \e RArnoceros leptor i-
nus et l'ÆArfpopolamus major se montrent déjà dans ie
pliocène supérieur avec les derniers Mastodontes ; mais
ils existent encore au commencement de l’époque quater-
naire, et se trouvent associés dans les aliuvions anté-gla-
ciaires avec l'£Xf}as anfiquus, le Rhinoceros Mercki et
V'Elchhas primigenius, qui fait alors son apparition. Ce-
lui-ci est à son apogée pendant la période glaciaire et
ne disparaît que pendant la période post-glaciaire uvec
le Rhinoceros dichorhinus, le Lion et la Hyène des ca-
vernes. L'Ursus shelϾus, leur compagnon ordinaire, ne
s'est éteint qu'au commencement de l’époque moderne.
Le Renne, le Bœuf musqué, le Chamois et la Mar-
J'ai fait, dans cette classification, complète-
ment abstraction du /ehm, c’est à dire des alté-
rations que les couches superficielles des allu-
-vions anciennes ont subies depuis leur émersion.
Ces altérations sont nécessairement moins an-
ciennes que les dépôts qu’elles affectent. Le lehm
des alluvions pliocènes représente le temps qui
s'est écoulé depuis le commencement de l'épo-
que quaternaire jusqu'à nos jours. La formation
du lehm des alluvions anté-glaciaires a commen-
cé avec la période post-glaciaire et se continue
encore actuellement. Quant au lehm des allu-
vions post-glaciaires, il appartient entièrement à
l'époque moderne.
A. VILLOT
REMARQUES EN PASSANT
par CI. Rey
Ne ne
Lu à la Suc. Linn. de Lyon, le 25 Mai 1887
FAMILLE DES PSÉLAPHIDES
(Suite)
J'ai recu de M. A. Grouvelle une espèce de
Bythinus trouvée à S'-Martin-de-Lantosque (Var)
et sous la dénomination de Marchaerites mari-
limus que je ne trouve nulle part indiqué.
Elle est moindre que Mariae, d’une couleur un
peu plus claire, avec le prothorax plus étroit et
ses élytres moins fortement ponctuées.
Je place près de Bythinus Baudueri une es-
pèce remarquable par ses antennes courtes et
coudées après le premier article, qui est sensi-
blement allongé et inséré, ainsi que chez sa voi-
sine, sur une espèce de tubercule ; mAis elle
diffère notablement de celle-ci par sa taille
moindre et sa forme plus raccourcie, par sa tête
et son prothorax plus globuleux, par ses élytres
bien moins fortement ponctuées et, surtout,
garnies d’une longue pubescence, peu serrée,
semi redressée et frisée (B. pilosus R.).— Feuilles
mortes.— St-Genis-Laval (Rhône).
J'ai recu de M. Valéry Mayet, de la Salvetat
(Montagnes de l'Hérault}, sous le nom de ser-
ripes que je n'ai point trouvé dans les catalogues
un Bythinus voisin de crassicornis, maïs en-
tièrement d’un rouge acajou, avec le funicule
des antennes bien plus grêle et les élytres plus
longues et moins convexes. Le 1° article des
antennes æ' est épais, creusé supérieurement
d'une fossette et muni à son sommet interne
d’un petit tubercule dentiforme, bien distinct.
Près de là, viendrait aussi le Bythinus nor-
mannus Saulc. que je n’ai point trouvé dans
Reitter. Il est un peu moindre ; le funicule des
antennes est moins grêle et leur 1° article &"
est sans fossette, ni tubercule. Les élytres sont
un peu plus courtes, un peu plus convexes et
plus fortement ponctuées.— Morlaix (M. Her-
vé).
(à suivre).
motte vivent encore de nos jours, ainsi que l'Aurochs,
l'Elan, le Cerf, le Daim et autres espèces quaternaires.
Les animaux domestiques eux-mêmes, qui, avec les di-
verses races humaines, tendent de plus en plus à prédo-
miner sur la terre, ont aussi des origines bien antérieures
à l'époque moderne,
Ds
ER MTS
Kraatz bien différente du type. La première tache basale se réunit à la
tache externe qui est au dessous ; la tache qui fait pendant à cette dernière,
part de la suture et va rejoindre la quatrième tache au dessous et au milieu
de l'élytre, en sorte que les quatre taches du type sont transformées en
deux ondulations allant de haut en bas et de la suture en dehors. La tache
subapicale testacée n’est pas enclose par les bandes noires qui les joignent,
mais elle forme une bande allant d’un bord externe à l'autre sans interrup-
tion. (Calvados, Hautes-Alpes, (Embrun) Styrie).
GUILLEBEAU
J'ai décrit quelques espèces de coléoptères à différentes dates dans l'E-
change et je dois faire à leur égard quelques observations.
1° Comme M. Reitter le supposait (Wiener ent. Zeitung Heft. VIIF, p.
2881886), mon Brachypterus obtusus (Echange du 15 Juillet 1886), est
bien le Vestitus Kiesw., ainsi que j'ai pu le constater par les exemplaires
de Vestitus que je tiens de M. Reitter et de plusieurs autres entomolo-
gistes.
2° J'ai décrit une Atomaria Godarti dans l'Echange du 15 Juin 1885.
M. Reitter (Wiener ent, Zeit. Heft. X p. 317, 1885), rapporte cette espèce
à gutta Heft.. L'autorité de M. Reitter en cette matière m'a fait une obli-
gation d'examiner cette espèce avec le plus grand soin ; mais malgré le
plus scrupuleux examen je ne puis réunir la Godarti à la gutta. Non seu-
lement, comme je l'ai dit, la ponctuation est bien plus forte dans la Godar-
ti, mais le corselet et les élytres sont moins convexes, le sillon de la base
du corselet est moins profond et le système de la coloration est différent.
Quand les individus noirs de Godarti passent à la couleur rouge, c'est
d'abord le corselet qui est rouge ; dans les individus où la majeure partie
des élytres est rougeâtre, le corselet est toujours rouge, et ce rouge n'est
pas vif comme celui de la gutta, mais mat. Quand à la gufta, quand
elle passe au rouge, c'est le disque des élytres qui rougit le premier, le cor-
selet reste toujours noir, et le rouge des élytres est plus brillant et plus vif.
Lorsque j'ai décrit la Godarti j'en ai porté quelques exemplaires à mon ami
C. Rey et nous avons constaté ensemble qu'il avait déjà séparé cette espèce
dans sa collection sous un nom inédit. Depuis il a de nouveau examiné la
Godarti comparativement avec la gutta, et il reste, comme moi, convain-
cu qu'elles forment deux espèces distinctes.
3° Relativement au Limnichus variegatus que j'ai décrit dans l'Echange
du 15 Juillet 1886, M. Reïtter (Wiener ent. Zeitung Heft. VIII p. 288,
1886,) suppose que cette espèce est voisine du pygmœæus, et dans la Wie-
ner ent. Zeitung, Heft III, p. 104, 1887, il donne mon yariegatus com-
me synonyme d'auricomus Reitt. et comme variété de py gmæus. Je ne
connais pas l'auricomus. Mais je vois que M. Reiïtter (Best. Tabel. Heft.
IV p. 18), donne comme taille 1 */M5 à l'auricomus comme au pyremœæus.
Or mon variegatus est bien plus petit et sous ce rapport, il se rapproche
de l’angustatus Weise ; en outre la pubescence variée de blanc et de fauve
doré est plus longue que celle de pygmæus, et ce dernier a la ponctuation
de la poitrine bien distincte, tandis qu’elle est à peine visible dans variega-
tus. Je puis donc affirmer que ce n'est pas une variété du pygmœæus. Tous
les exemplaires du variegatus pris par moi à Fréjus sont identiques ; je ne
l'ai jamais rencontré dans la région de Lyon ou de Bourg où le pygmœæus
est commun et ne m'a jamais fourni des individus pouvant servir de transi-
tion au variegatus.
F. GUILLEBEAU
| : F
M. Léon SONTHONNAX, 19, Rue d'Alsace, 19, LYON
— De —
Collections pour l'Enseignement de l'Histoire Naturelle, à des
prix très-réduits
ee ——
Ustensiles pour naturalistes, cartons, épingles, filets, pinces, etc. Papiers
et cartons pour herbiers
st —
COQUILLES
Murex Capucinus Philippines 0,75 Calachochlia sp. LHRDRE 0,70
Strombus plicatus 0,75 Helicina sp. 0,30
Cypraea caput serpentis 0,20 Solen brevis 0,50
Cerithium sulcatum 0,40 « tennis 0,60
» quadratum 0,30 Pharella Javanica 0,25
» corallinum 0,30 Psammobia togata 0,60
Tympanotonos alatus 0,40 Soletellina Adamsi 0,60
Meiïania Malayana 0,50 » minor 0,30
Bythinia Philippinensis 0,30 Crista pectinata 0,20
Nerita funiculata 0,30 Circœa divaricata 0,40
Neritina spinosa 0,30 » personata 0,50
» matoniana 0,40 Tapes virginea 0,50
Amphipeplea Luzonica 0,50 » variegata 0,30
Nanina ovum 3,00 Cryptogramma squamosa 0,50
Helix sagitifera 0,75 Cyrena Ceylanica 0,40
» semigranosa 0,75 Lingula anatina » 0,50
» planulata 0,50 Assiminea nubella 0,30
» mirabilis 0,70 Stenogyra gracilis 0.25
Trochomorpha Metcalfei » 0,60 Enca bicolor ) 0,25
id. Sp: in 0,75 Solen siliqua Atlantique o,25
Cochlostyla metaformis type 0,50 » ensis » 0,25
» » » 0,75 Avicula Tarentina » 0,40
Daphnis » 2,00 Helix Xatarti Mie 0,40
rufogaster » 2,50 » Pyrenaica 0,40
monozonus » ” 3,00 Pupa multidentata Ana: Marit, 0,25
Collection de 20 espèces d’Oiseaux-Mouches soigneusement montés et
déterminés, cadre en noyer, vitré, 50 francs.
a …— ——_———— —— —" …" — ————— —— — — — — — — ———————— ———— ——— — — —— ————…—ê— à
ER 7
>
SX
|
ANNONCES DIVERSES
Prix des annonces: La page, 46 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, 0, fr. 20 c.
Il sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour °/, sur les annonces payantes pour la r'* insertion.
50 +, pour les insertions répétées, de la même annonce.
Tout abonné a droit, pour chaque numéro, si l'espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s’agit d'annonces d'échange.
Pour paraître le 1: Juillet 1888.
LES AMIS DE LA NATURE
par Ch. Barrillot Directeur du Musée Scolaire,
Un ouvrage ayant pour titre « Les Amis de
la nature » est en préparation.
Il contiendra les adresses des personnes qui
s'occupent d'histoire naturelle, physique, chi-
mie, astronomie, littérature, sténographie, anti-
M. Cazes J., à Ispagnac (Lozère), vend: Ca-
rabus hispanus, frais, intacts et assortis (chasse
mai) par boîte de $, 10, 20, 30, 60, 80, 100,
200 exemplaires, au prix de 3, 5,9, 13, 23, 30,
35, 60 francs. On répondra d’abord aux com-
mandes accompagnées d’un mandat-poste.
Belle collection de Géomètres environ 50
genres, 160 espèces, 270 individus, d’après Ca-
tal. de Staudinger 104 frs. à céder pour 70 frs.
; quités, collections de toutes sortes, etc. ainsi Egalement à vendre une trentaine d’excellen-
} que les adresses d’instituteurs qui ont organisé tes espèces exotiques appartenant aux genres l
; un musée scolaire. PA ‘ Cicindela, Carabus et genres voisins à prix très
} Les personnes qui désirent se faire inscrire modérés. Envoi du catalogue sur demande.
\ “ n oO FT
À sont priées d envoyer leur adresse avant le 31 Edmond Van Segvelt, Boul. des Arbalétiers,
| mai en disant de quoi elles s'occupent. 112, Malines. à
Ces annonces sont gratuites. :
DÉNRE dant ee sl les A ne ana Vient de paraître, nouveau catalogue de
l LIEN NEC GA MOR CRE LEE ; Coléoptères, à vendre ou à échanger, de M.
MARS d al after nt Steigerwald à Chotébor (Bohéme). Envoi du
ÉRADnOnCeS COMMEERCIAICS ANELCORQUES ca‘alogue franco sur demande.
soumises au tarif ci-dessous : d
RARDa Se EM ANR EME le ROUE Ar —
Ma ANDASER I 0e enlten et UT 2 0) A vendre 1300 esp. coléop., 300oind. dans 4
Le 1/4 de page LEON CoÙ © LM 126 cartons liégés, vitrés, avec anneaux, form. b
Annonces de 3 lignes au plus . . . . 5 » 26, 19, 6. b}
Une de ces annonces donne droit à l'ouvrage. Conditions très avantageuses. — S'adresser à LUS
Le prix du volume est de 3 fr. franco pour M. L. Jacquet, imprimeur. (
la France et de 3 fr. 50 pour l'étranger.
On peut souscrire dès maintenant. ë Ne
Envoyer le montant de la souscription en un A vendre 56 boîtes 26, 19, 6, vitrées, fond
mandat-poste à M. Ch. Barrillot, Direc- moëlle, renfermant 800 espèces coléoptères.
teur du Musée Scolaire à Limalonges (Deux- S'adresser à M. Martial Crémieux,à Orange.
Sèvres).
à : Les souscriptions sont reçues jus- ë 3 ù
nr moine $ J Un naturaliste, ayant un nom dans la science, À!
En se faisant inscrire on est prié de donner désirerait trouver un emploi de conservateur far
Ne A NEUTT d’un Muséum, dans une ville de France. S’adres-
les adresses de ses amis. NUS É
ser à M. le D' Jacquet. f
| Inseckten-Borse Central-organ zur Vermit- j M. pee Done Fe Re po ndene dl l
| telung von Angebot, Nachfrage und Tausch. me Na CS ue de Minerville, 6
| Rédaction : Leipsig, 1, Augustusplatz. LT T Mustapha.
; 0
< BULLETIN DES ÉCHANGES
|
| Toute personne qui enverra à M. L. Sonthonnax 19, rue d'Alsace, Lyon 6o exemplaires
de Coléoptères en 5 ou 6 espèces préalablement acceptées, recevra les espèces suivantes :
h e ‘
h 1 — Agonum puellum ARTE Ophonus puncticollis 35 — Elmis violaceus
j 2 — Amara communis 19 — Piatysma oblongo-punctata 36 — Erirrhinus acridulus
Ë 3 — — acuminata 20 — Psyiliodes attenuatus 37 — Feronia anthracina
; 4 — — striatopunctata 21 — — chrysocephalus 38 — Harpalus impiger
5 — Aphodius fossor 22 — Pterostichus néger 39 — — honestus
6 —- —. Sturmi 23 — Scymnus discoideus 40 — — rubripes
7 — Baridius cœrulescens 24 — — minimus 41 — Hymenoplia Chevrolati
8 — Cassida nobilis 25 — Throscusdermestoides 42 — Lamprosoma concolor
; 9— — ferruginea 26 — Alexia pilosa 43 — Mecaspis cinereus
10 — Dermestes musteliinus 26 — Amphotis marginata 44 — Minyops variolosa
II — Heledona agaricicola 28 — Apion flavo-femoratum 45 — Orchestes populi
12 — Limonius nigripes 29 — — malvæ 46 — Phædon pyritosum
d 13 — Liophlœus nubilus 30 — — simile. 47 — Scymnus pygmæus
À 14 — Magdalis armigera 31 — Asida Servillei 48 — — Redtenbacheri
il 15 — — . pruni 32 — Bledius opacus 49 — — scutellaris
Ë 16 — Moronillus rufcollis 33 — Carabus monilis 50 — Thylacites fullo
17 — Ophonus colombinus 34 — Dorcatoma serra
RS ROTRUe LNPO NT NT ATEN SNS
Les frais de poste sont à la charge des demandeurs. — Les espèces reçues en échange de ces
k 2 1/2 centuries, serviront à en composer de nouvelles qui seront offertes et publiées dans le pro- Y
chain numéro, et ainsi de suite.
ANNONCES ANNUELLES :
Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera
exclusivement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la ligne pleine.
En vente, Rue Ferrandière, 18; et chez M. le D' Jacquer, 3, Cours Lafayette, Lyon, toutes les années
parues de l'Echange (1885-86 et” 1887), contre l'envoi d’un mandat poste de 5 francs. Chaque année
pris séparément Z francs.
Li Etiquettes de tous les noms des familles et genres des coléoptères d'Europe, sur carton
ns ". vert et orange, en tout 13 feuilles, au prix de 6 francs; ornements pour chaque collection. Les étiquet-
» tes des noms des espèces viennent de paraître à partir du 15 Janvier, par livraisons tous les 15 jours.
‘2 Pour les demandes des échantillons s'adresser au Comptoir de Minéralogie. de M. Ant. Otto
4 Vienne (Autriche), VIT, Schlosselgasse, 2. 4
pu HENRI GUYON
Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris
SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’INSECTES
| 408 Grandéformatsvitré 80-26-61... 2 50 Grand format carton, 39-26-6 ........... 2
nn Petitformati20=10 1/2 0 MORE ANNE 1 85 Petit format 26=1011/2 "080 RER 1 50
a Boites-doubles fonde Miégés. 4.4. ...1. HOT TC" 2 50
24 Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande.
2 4 PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS
\E LUE Re —————— ——— 4
+ OUVRAGES A DISPOSER |
ter PAT MAC AR EE |
hs “ — TG SN£2 TZ |
è We | HISTOIRE NATURELLE DES COLÉOPTÈRES DE FRANCE
de) . 4 lS00)AITISIGES PAT ROUATAS AT MOIMINISE RS APD ec Ur OL PME AN EC EN NRC RE 10 |
| 108 ù 1862 Mollipennes (Zampyrides, Téléphorides) par Mulsant, 1 vol.in 8° 431p, 3 pl. (éd. épuisée) 15 »
| 04 1863 Angusticolles (Clérides) et Diversipalpes (Lymexylonides), 1 vol. in 8°. 158 p. 2 pl. par
vx ND ETAT Rene ei OA CN US CN Ne eee 6 >
{ ‘4 1863 Longicornes!(2 éd), vol. 1n087,.590) 7, par Mulsant 420225210000 EN OUT 12 >
À ce 1865 Fossipèdes (Cébriontdes) et Brévicolles (Dascillides) par Rey 1 VOl An VSr 124 DIS DIRE
1-0 1866 Vésiculifères (Malachides) par Rey, x vol. in 8°. 306 p. 7 pl. . . . . . 1. . 10 >
É E 1866 Colligères (Anthicides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 187 p. 3 pl. . . . . . . . . . . .. 6 >
ARE 1867 Scuticolles (Desrmestides) par Mulsant, VO LIN CS EATES DND 2 MDI ENTREE NCA ES 6 » 3
PONT 1868 Gibbicolles (Pfizides) par Rey, x vol: in 8°. 224 p.14 pl. 4. , . . .. . . , 10 >
a" 1868 Floricoles (Dasytides) par Réy, DIVOLIUN SE ARS DEATOIDIER HSM NEC EURE MERS 50e" |
1869 Piluliformes (Byrrkides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 135$ p. 2 pl. : : à. 6 :
1871 Lamellicornes (2° éd) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 733 Me pl PR LEE RO 15 > ÿ
Lan, 1885 Balpicornes (uéd')ipac Rey. 1 xolin 8374 /p: le pl A MR EU NN NE 9
| le 1887 Essai sur les larves dé Coléoptères par Rey, 1 ie inf ôf. 120 I2pl A ANSE 3 » |
pa BRÉVIPENNES OU STAPHYLINIDES 5
Va SMBolitocharairespantRerArevolainee ren MP APS A AU NC PR RES UE 8 > "4
È 1873 Dinardaires, Gymnusaires, etc. par RL 1 VOL ANTON D 2 pLer ARR NN RNEEePTES 4 »
1874 AlCocharaires par Rey, Avoir 81. OS IPL. UT PMENMT-ONDIENNE PUPISOERERSE 10 > :
{ 1873 Myrmédoniaires (1'° partie) par Rey, 1 vol. in 8°. 695 p. 5 pi EAN EE LIVRET PE |. 15 > ;
1875 Myrmédoniaires (2° parte) par Rey, 1 noi > SES ATIOND RS ADR UNE EC ET CEE 12 >
1877 Staphyliniens par Rey, 1 vol. in 8°. 712 p. Gel RAS EU TET dE dre a tale te ts 15 »
| 1877 Xantholiniens par Rey, 1 vol. in 8°. 128 P:3 pl Re ER RASE L 3 >
: (0 1878 Pédériens, etc. par Rey, 1 vol. in 8°. 338 p. 6 pl. . . . . . . . . . . .. Le 9
| 18/9 Phléochariens, etc. par Rey, 1 vol. in 8°: To p.2 pl : 4 © 0 . 7... 8 - >»
1880 Homaliens par Rey, 1 vol. in 8. 430 p. 6 pl. . . . . . . . DRE EE à 6 >»
1883 Tachyporiens, etc. par Reÿ, 1 vol. in 8°.%295 prqnpl. + ane © 0. Lie 0. 10e 10 >»
1884 Mycropeplides, Sténides par Rey,. 1 Vol 4m 8""269p. SPL MEN RME MS 10 >
PUNAISES DE FRANCE
1866 Pentatomides par Mulsant, 1 Vol äni8": 30 D iDIe- er NE MS NE DURE 11 >
te Coréides etc parMulsant ho Min St 2e op 2Dl CMS CREER RE OCR 7 >
>. Réduvides/pariMulsant vol ni "nr 8 pepe MP EC RRENE E 4 >
M LA Lygéides par’ Mulsant,-11yol in 87054p. tbe RER EN ENT EE Sr
En vente chez l’auteur : M. CI, Rey, 4, place St-Jean, Lyon.
PRIX-COURANT DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE
{Plus de 9000 espèces)
J. IDESBROCHERS des IOGES
23, Rue de Boisdénier, à Tours ({n7re-et-Loire)
Collections de divers ordres. — Achat d'insectes. — Commission. — "4
Expertises. — Echanges. |
Lyon. — Imp. Lith. et Grav. L. JACQUET, rue Ferrandière, 18,
] L'ÉCHANGE
Revue Linnéenne
ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE
paraissant tous les 15 du mois
1 Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle
U PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION DU D' JACQUET
!
l
|
ÿ
membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d’Entomologie,
et de la Société Entomologique de France.
à
{l
L\
AVEC LA COLLABORATION DE MM.
A
‘4
4 F. GUILLEBEAU A. LOCARD
membre de la Vice-Président F.
Société Entomologique de France de la Société française
4 Le de Malacologie.
‘4 > ++
ne. G. E. LEPRIEUR
à CI. REY
D. membre de la Président de la Société Française 3
… Société Entomologique de.France, d’Entomologie, Ê
4 membre honoraire membre dela Soc. Entomologique
de France et
de la Société Linnéenne de Lyon.
FA
‘4 de la Société d'histoire naturelle
Re de Colmar etc.
h
AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM.
4 Ed. AnpRé (de Beaune), D' L. BLanc, L. Dériarn, A. Dusois (de Versailles), L. Grrerp, R. GriLarT,
Valéry Mayer, J.-B. Renaup, A. Ricue, Nisius Roux, L. SonrHonnax et A. Vizcor (de Grenoble).
<<<
ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES
Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet
Tout ce qui concerne la rédaction, les annonces gratuites [ Adresser Les réclamations concernant l'envor du
… el renseignements sur les annonces non suivies d'adresse à Sournal à M. L. Facquet, rue Ferrandière, 19. Lyon.
… doit être envoyé à M. Dr Jacquer, Cours Lafayette, 3. |
—— NAN —
L France, un an, 5 fr. — Union postale, 5, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 4 fr.
jh: AN N 125 | | | F ‘4
14 COMITÉ D'ÉTUDES POUR 1888. | 1
MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, Marsrire. Coléoptères exotiques.
L. Blanc, docteur, 33, rue de la Charité, Lyon. Minéralogie.
Brosse, abbé, professeur au collège d'Annonay. Hydrocanthares et Histérides.
Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. genres: Amara, Harpalus, Feronia.
M. Chobaut, Place Perrache, 4, Lyon. Carabiques gallo-rhénans.
L. Davy, à l'oucÈère par CLers, (Maine-et-Loire). Ornithologie.
L. Dériard, 2, rue du Plat, Lyon. Orthoptères.
L. Gavoy, 5, rue de la Préfecture, Carcassonne, (Aude). Lamellicornes.
E. Jacquet, docteur, 3, cours Lafayette, Lyon. Curculionides. (1)
A. Locard, 38, quai de la Charité, Lyon. Malacologie francaise, (mollusques terrestres,
Ù d’eau douce et marins).
J. Minsmer, lieutenant au 15° de ligne à Carcassonne. Longicornes.
A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea et Cie, à FILARETE-
Bucaresr (Roumanie). Hémiptères d'Europe.
H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. Orthoptères et Névroptères.
J.-B. Renaud, 21, Cours d'Herbouville, Lyon. Curculionides.
À. Riche, 12, place Perrache, Lyon. Fossiles, Géologie.
N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon, Botanique.
L. Sonthonnax, 10, rue d'Alsace, Lyon. Lépidoptères (excepté micros).
M. Vaulogé, 34, rue Jean Burguet, BorpeAux. Phytophages d'Europe.
A. Villot, 3, chemin Malifaud, GrenogLe. Gordiacés, Helminthes.
(x) Demande en ce moment à déterminer les espèces appartenant aux genres: Magadalis et Apzon.
Nouvelles et Notes Entomologiques à À
C’est avec plaisir que nous avons vu M. le Ministre de l’'Instruction publique décerner les palmes ñ
académiques à notre ami et collaborateur M. A. Villot, de Grenoble. Cette récompense est plus que L
méritée par notre savant collègue, dont les nombreux travaux sont si appréciés des spécialistes. ù
M. Chobaut a pris à Salins (Jura) Otiorrhynchus alpestris, Ceuthorrhynchus Pandellei, margina- |
tus et Cry-ptocephalus 6-punctatus. 3
M. Jacquet a capturé à Décines les coléoptères suivants, qui sont à ajouter à la faunule de cette loca-
lité: Sibnyes attalicus, sodalis, Ty-amis liliputana. Relativement au Sibynes attalicus, M. Jacquet a pu
s'assurer cette année que l’habitat de ce curculionide était le Silene conica, fait qu'il soupçonnait déjà
l’année dernière.
Le même entomologiste a pris, dans le vallon dela Cadette, près Lyon: Ceuthorrhynchus Schæœnherri
sur Arabis hirsuta et Larinus australis sur Centaurea montana v. lugdunensis.
MM. Jacquet et Sonthonnax, dans une excursion à Miarmas et à Fos (Bouches-du-Rhône) ont recueilli
les coléoptères suivants: Meligethes Grenieri, Apion Capiomonti sur Cistus albidus, Ceuthorrhynchus r
tibialis sur Sinapis incana, Ceut. cruciger sur Anchusa italica ; C. trimaculatus et Larinus macula-
latus sur Carduus tenuiflorus, Ceut. frontalis sur Plantago lagopus; probablement aussi autour ou
: sur cette plante : Hypera crinita et Mecinus dorsalis; Limobius mixtus sur ÆErodium cicutarium,
#4] Phyllotreta Fondrasi sur Lepidium draba etc. 4
Parmi les hémiptères capturés dans cette excursion nous citerons: Ancyrosoma albolineatum, Micre-
lytra fossularum, Centrocarenus spiniger. Cette dernière espèce a aussi été prise cette année à Givors
par M. Renaud.
Enfin Phyllomorpha laciniata et Lasiocoris anomalus ont été capturés à Sourzy près Givors.
Ont payé leur abonnement pour l’année 1888 :
MM. Trusson, Paris. Devaurx de Cuamporp, à Millau (Aveyron). FEuIrLaDE, professeur au Lycée
de Lyon. .
(Les personnes oubliées sont priées de réclamer.)
Errata du N° 44. Page 20 ligne 35, lisez ailés au lieu de aflés. Les mots coléoptères euptères
auraient dû être placés dans le tableau des séries, une ligne plus haut en face du mot « immobiles.
d À
Société Linnéenre de Lyon
Procès- Verbal de la Séance du 9 avril
1888
Présidence de M. le Dr Saint-Lager
La Séance est ouverte à 8 heures.
Le procès-verbal de la précédente séance est lu
et adopté sans observations.
M. Rey insiste sur l'intérêt des expériences de
M. Saubinet qui viennent confirmer celles de
Perris. On ne saurait trop, dit-il, louer et en-
courager de pareils travaux qui sont toujours
féconds en résultats pratiques.
M. le Président donne lecture d’une lettre du
Président de la Société, Ramond de Bagnères
de Bigorre, demandant l'échange réciproque de
publications avec notre Société. Cette demande,
mise aux voix, est adoptée.
MM. le D" Saint-Lager et Riche présentent
pour être admis comme membre titulaire M.
Louis de Sarran, commis principal à la sous-
direction des Contributions indirectes à Villefran-
che, Rhône; il sera statué sur cette admission à
la prochaine séance.
M. Rey lit ses essais sur les larves de Coléop-
tères et il fait circuler sous les yeux de l’assem-
blée les larves faisant l’objet de sa communica-
tion ainsi que leurs insectes parfaits,
. A propos des noms cités dans la communica-
tion de M. Rey, M. le D' Saint-Lager fait ob-
server que les naturalistes ne sont pas tous d'ac-
cord pour le genre à donner aux noms terminés
en bium, tels que, Anobium, Neobium; on les
trouve soit au masculin soit au neutre suivant
que c'est un entomologiste ou un botaniste qui
s'en sert.
M. Riche croit être utile à ses collègues s’occu-
pant de géologie et même à ceux que cette science
n'intéresse qu’accidentellement, en leur signalant
un ouvrage nouveau de M. de Lapparent inti-.
tulé ,, la géologie en chemin de fer ”. Dans son
ouvrage M. de Lapparent fait de Paris le point
de départ d’excursions sur les voies ferrées ray-
onnant de la Capitale et il trace à grandes lignes
la géologie générale des régions traversées telles
que les peut voir le géologue de son compartiment.
M. de Lapparent s'étant posé comme limite le
plateau parisien et s'étant laissé entrainer par l’at-
trait de son travail beaucoup plus loin que les
_ limites généralement admises pour ce plateau,
M. Riche n’a qu'un regret, c'est que cet auteur
n'ait pas poussé plus loin la limite de ses empié-
tements en comprenant le bassin du Rhône
M. le D' Saint-Lager dit qu'un tel travail ne
» saurait laisser les géologues lyonnais indifférents
et qu'il présenterait en outre une régularité et
un ensemble d'exécution que lui faciliterait notre
fleuve et les deux lignes ferrées qui l'accompa-
gnent parallèlement.
M. le Dr Blanc lit son travail swr la Boussole
Leblanc, il en soumet un exemplaire à l’assem-
blée.
La séance est levée à 9 heures 1/4.
Société Linnéenne de Lyon
Procès- Verbal de la Séance du 14 mai
18978
Présidence de M. le Dr Saint-Làger
La Séance est ouverte à 8 heures,
Le Procès-Verbal de la précédente Séance est
lu et adopté sans observations.
M. Locard demande à M. le D' Blanc prési-
dent de la commission des travaux du Catalogue
du département du Rhône, si quelques parties
en sont terminées.
M. le D' Blanc annonce que pour sa part il
a fini ou à peu près ce qui concerne les Sala-
mandres, les Sangsues et les Vers.
Il est en pourparlers pour les oiseaux.
Quand aux araignées si personne ne se pré-
sente, notre collègue à qui cette branche de l’'His-
toire Naturelle n'est pas complètement étrangère,
s'en chargera également.
M. Locard déclare qu'il met la dernière main
à son manuscrit des Mammifères, et que celui
des Poissons suivra de près ce premier.
M. Locard fait appel à tous ses collègues rela-
lativement à la présence du Loup, du Sanglier,
du Castor et de la Loutre dans notre départe-
ment.
Des renseignements fournis par MM. Rey, Ri-
che, Jacquet et Redon, il est établi qu'ont été
signalés ou observés :
La Loutre dans les marais de Décines et sur
les bords du Rhône, aux environs de Vaux.
Le Castor aux îles de la Pape (dernier indivi-
du tué il y a quelques années),
Le Sanglier dans la partie montagneuse du
département, mais depuis quelques années seule-
ment.
Par contre le Loup semble avoir à peu près
complètement disparu de nos régions
M. le D' Blanc lit sa communication intitulée
,, De la Variabilité chez les Microbes ”.
M. le D' Jacquet demande à M. le D' Blanc
si les modifications que subissent les Microbes
influent sur leur aptitude à se colorer sans l'in-
fluence des teintures employées comme réactifs.
M. le D' Blanc répond qu'à ce point de vue
et quoiqu'il existe un certain nombre d’expérien-
ces, aucun travail d'ensemble n’a encore été fait.
La discussion sur la variabilité des Microbes est
renvoyée à la prochaine Séance
M. le D' Jacquet, à propos de la communi-
cation de son confrère le D' Blanc, fait observer
que l’entomologie, qui ne doit pas rester une
science purement spéculative, fournit aussi des
exemples de variabilité et de transformation d’es-
pèces. Il fait remarquer que certaines espèces
affines, parallèles, aujourd’hui distinctes et fixées
ne peuvent s'expliquer que par une origine com-
mune. C'est ainsi que Badister unipustulatus
et bipustulatus, Ophonus ruficornis et griseus,
Panagæus crux-major et 4-pustulatus, Oodes
helopioides et gracilis, se trouvent ensemble
dans la plaine, tandis que dans la montagne on
ne trouve que les secondes de ces espèces. Entre
ces espèces parallèles on observe souvent des
hybrides, qu'on ne sait s’il faut rattacher au type
robuste de la faune actuelle ou au type plus
grêle de la faune de montagne. Ces données sont
en harmonie avec celles de la géologie qui ten-
dent à établir l'existence d’une faune actuelle dis-
tincte de la faune de l’époque glaciaire.
M. le D' Jacquet annonce ensuite qu’il a dé-
couvert à Lyon le Ceuthorrhynchus Schoeher-
ri sur une crucifère, Arabis hirsuta. Jusqu'ici
l’habitat de cet insecte était regardé comme dou-
teux par M. Ch. Brisout qui pensait l'avoir
capturé sur Z'urrilis glabra, espèce voisine de
la plante citée plus haut.
M. Rey dit avoir déjà pris cette espèce aux
environs de Lyon, dans une localité ou croïissait
Arabis ciliata.
M. Jacquet en conclut que ce Ceuthorrhyn-
chus, comme la plupart des espèces de ce genre,
n’a pas d'habitat exclusif, mais seulement une
préférence pour les plantes appartenant à un
même groupe botanique.
La Séance est levée à 9 heures.
REMARQUES EN PASSANT
par CI. Rey
RL
Lu à la Soc. Linn. de Lyon, le 25 Mai 1887
FAMILLE DES PSÉLAPHIDES
(Suite)
Le B. hirtulus R. ressemble beaucoup au B.
cocles, mais le funicule des antennes est moins
grêle ; les tibias postérieurs paraissent plus
épais et la pubescence générale est un peu plus
hérissée— Lyon, Villié-Morgon (Rhône), Hyè-
res.
Le B. alpinus R. est plus étroit et d’un roux
plus foncé, avec la tête sensiblement moins
large que le prothorax et le 1°" article des an-
tennes Q«” fovéolé en dedans vers son milieu.
Peut-être répond-il au Picteti Tourn.? —
Grande-Chartreuse, 1 seul exemplaire.
Le B. nitens KR. est plus grand que Picteti;
le prothorax est plus lisse et plus luisant, les
élytres sont moins densément ponctuées. Le 1°
article des antennes ' est fortement dilaté-ar-
rondi en dedans et le 2°, moins épais, est subs-
phérique, etc. — St-Genis-Laval (Rhône), juil-
let, sous les feuilles mortes.
Le B. Fauconneti Fauv. (1) est assez com-
mun à St-Raphaël (Var) ; mais je ne l'ai jamais
rencontré à Hyères, et peut-être n'appartient--il
pas à la faune des montagnes des Maures, où il
semble remplacé par le B. olbiensis R, très
voisin de Pyrenaeus, mais à prothorax moins
fortement arrondi sur les côtés et élytres plus
longues et un peu plus fortement ponctuées.
Comme dans Fauconneti, le «4 a souvent le
dessous de la tête armé de deux denticules su-
jets à disparaître.
(x). Cet insecte, d'un peu partout, a été rencontré, dans
les environs de Lyon, par MM. Grilat et Jacquet.
J'ai capturé jadis au Mont-Dore (Auvergne),
parmi les lichens des sapins, un petit Bj-thinus.
comme intermédiaire entre Sharpi et Mulsanti
Il est moindre que le premier, les élytres
sont aussi fortement, mais un peu moins densé-
ment ponctuées, et le deuxième article des anten-
nes est un peu plus gros. Il s'éloigne du Mul-
santi par la ponctuation des élytres qui est bien
plus forte. Il est d'un rouge brun avec les ély-
tres plus foncées. ( B. bicolor. R ).
Le B. Mulsanti n'est pas rare à la Salvetat,
dans les montagnes de l'Hérault, parmi les feuil-
les mortes. Il est aussi des Pyrénées-Orientales,
au lieu que tous mes Sharpi proviennent des
Hautes-Pyrénées. On a eu raison de séparer ces
deux espèces.
J'ai vu deux exemplaires du B. Bulbifer à
taille moindre et à élytres plus densément et
plus fortement ponctuées (B. cribrum R.). —
Grande-Chartreuse).
Le B: Aelistae, indiqué de Corse, n'est pas
rare à Hyères et à St-Raphaël (Provence). Il est
ordinairement plus noir que bulbifer. Uu petit
échantillon (B. nanula KR.) m'a présenté des
élytres plus fortement et plus densément ponc-
tuées.
Le B. macropalpus Aub. pourrait bien être
une espèce différente du distinctus Chd. (secu-
riger, Aub.) Non seulement le dernier article
des palpes maxillaires, mais encore le 127 article
des antennes, sont plus développés. Il faut dire
que je n'en ai vu que des ®
Le B. distinctus a quelquefois le vertex ru-
guleux et le prothorax évidemment ponctué (B.
rugiceps R.).
J'ai constaté un B. puncticollis à couleur plus
sombre et à élytres plus amples et un peu plus
fortement ponctuées (B. punctipennis R.).
Je place à côté de puncticollis une espèce bien
voisine à forme plus ramassée et épaules plus
saillantes, avec le prothorax plus large, plus for-
tement arrondi sur les côtés et très finement,
confusément ou même accidentellement carinulé
sur son milieu. Le 1°" article des antennes
est moins épais et moins prolongé à son sommet
interne (B. carinula R.). — Lyon, un seul
exemplaire.
( a suivre. )
ENST EADES MR EPRIEES
(Résumé d'une communication faite à la Société Linéenne)
par M. le Dr L,. Blanc
Lecerveau humain contient un corps particulier
appelé glande pinéale, sur les fonctions duquel
on ne sait absolument rien. Il peut manquer; il
est tantôt creux, tantôt plein, et par conséquent
il n’a pas l'importance que lui attribuait Descar-
tes qui y plaçait le siège de l'âme.
Lorsqu'on l'étudie dans la série des vertébrés
on ne tarde pas à s’apercevoir que cet organe est
beaucoup plus développé chez les poissons et
certains amphibiens que chez les vertébrés supé-
rieurs.
Chez les vertébrés, en général, la glande pitui-
taire se développe aux dépens de la partie pos-
térieure de la vésicule cérébrale antérieure, sous
forme d’un bourgeon creux. Chez les mammife-
res, les oiseaux, ce bourgeon s’atrophie. Chez les
poissons, il s'étale au contraire sur la face inté-
rieure des os du crâne. Chez quelques reptiles,
il traverse le crâne par un trou, dit trou parié-
tal, et aboutit soit à un corps dit glande frontale
sous-cutanée, comme chez la grenouille, soit à
un corps arrondi, comme chez le caméléon et le
genre Hatteria.
L'étude de cet organe permet de se faire une
idée de la signification de la glande pinéale.
Règle générale, quand un organe vous parait
d’une nature incompréhensible, il faut soupçon-
ner que c'est un organe rudimentaire, vestige
d’un organe plus développé dans d’autres espèces.
L'histoire du développement nous apprend dé-
jà que la glande pinéale naît de la vésicule céré-
brale antérieure, comme le fait l'organe de la vi-
sion dans sa partie importante, la rétine. L’ana-
tomie comparée nous montre que cet organe est
plus développé chez quelques espèces inférieures
par conséquent, c'est un organe rudimentaire
chez l’homme. L'’histologie nous enseigne que
la structure de cet organe est essentiellement ner-
veuse.
Il y a donc des raisons pour considérer la
glande pinéale chez l'homme comme le vestige
d’un organe sensoriel, très développé chez quel-
ques animaux inférieurs.
Quel est cet organe sensoriel? L’histologie va
nous satisfaire à ce sujet. Si, en eflet, on dissèque
l'organe du Hatteria punctata, on voit qu'il se
compose d'un corps arrondi, relié au cerveau par
un pédicule de nature nerveuse, et formé de plu-
sieurs couches concentriques dont la plus inté-
rieure est formée de bâtonnets semblable à ceux
de la rétine, plongeant dans un liquide coloré.
Cet organe présente donc tous les attributs d’un
œil impair.
Chez les caméléons il a à peu près la même
constitution, mais chez les autres reptiles il se
simplifie et se dégrade.
On a trouvé des espèces fossiles (Diadectes)
dont le trou pariétal était énorme. On en a con-
clus que chez eux la glande pinéale (appelé aus-
si épiphyse, cenarium) était très développée et
pouvait réellement leur servir de troisième œil
médian et impair.
Chez les espèces suivantes, comme Aatteria
punctata, l'organe en question semble pouvoir
jouer le rôle d’organe sensoriel, peut-être visuel,
mais à fontions réduites probablement à la dis-
tinction de l'obscurité et de la lumière.
(L'exposé qui précède n'est que le résumé suc-
cinct de la communication de M. Blanc. Ceux
qui voudront approfondir la question devront
consulter d'abord Sappey (anatomie descriptive)
puis Kolliker (Embryologie des vertébrés); puis
la Revue Scientifique (Décembre 86). Les prin-
cipaux auteurs qui ont écrit sur la question sont :
Eplers, Streota, Leydig, Gœtte et Widersheim,
Ahlborn, Spencer, Kortschelt etc.
Dr L. BLanc
Notes sur les
CRYPTOCEPHALES
Recueillis dans le bassin du Rhône et dans
la vallée de la Tet
par M. Xambeu.
Genre CRYPTOCEPHALE
4 Rugicollis, Oliv. Très commun en Mai
et en Juin, sur fleurs de divers laiterons, sur les
coteaux secs, arides et ensoleillés des environs de
Ria: Avec le type on prend diverses variétés
accouplées.
2 Sexmaculatus, Oliv. En Juin, sur le
chêne à Joviac près Montélimar; en Avril, au
bois de César près Aix, sur chêne vert. J'ai pris
la variété à une seule tache dans cette dernière
localité.
3 Imperialis, Oliv. Camp de la Valbon-
ne, Plaine des Lônes, au vol, en Mai; en Juin,
mêmes lieux, en fauchant de petites euphorbes;
en Juillet sur genêt épineux à Ria, où jai pris
une variété à trois points.
4 bimaculatus, Fab. Au torrent de Bon-
ne, près Gap, en Juillet; aux environs de Ria,
sur le genêt et sur la lavande où il est commun.
5 Coryli, Linné. A Aix sur chêne en Juillet;
à La Sapine, au Vercors, aussi en Juillet sur
chêne: durant ma captivité, je l'avais aussi pris
en Mai sur un peuplier à Coblentz.
6 Loreyi, Sol. En Juillet, sur noisetier, près
la ferme sise à mi-hauteur du revers sep-
tentrional du mont Pilat.
7 Variegatus, Fab. Vallée des Ayes près
Briançon, en Juin sur saule.
8 Variabilis, Schn. Sur saule en Juin à
Nohèdes près Ria; je l'avais aussi pris au Puy
en Mai sur l'orme
9 Fasciatus, Herr. Sch. A Charance, sur
noisetier en Mai; à Lacombe près Gap, sur gro-
selier en Juin; à La Sapine en Juillet; je l'avais
pris aussi en Juin au Puy, sur de jeunes pous-
ses de chêne.
40 4-punctatus, Oliv. Charance, sur
noisetier en Juin; le Puy et Joviac même épo-
que ; sur le peuplier à Coblentz pendant ma cap-
tivité: la variété réduite à une seule tache à la
Valbonne, en Juin.
41 Violaceus, Fab. En nombre à la mon-
tée de Charance, en Juillet, sur fleurs de scabieu-
se; La Valbonne, en Mai, sur euphorbe.
42 Sericeus, Lin. Lyon en Juin, la Gde
Chartreuse en Juillet.
43 Aureolus, Suff. Dans toute le vallée
du Rhône, de Mai à Août, sur diverses fleurs;
j'ai pris la variété Cristula, Duf., en Mai aux
environs de Ria.
44 Hypochæridis, Lin. Camp de Cham-
baran (Isère) en Juin; Col du Rousset près Die,
même époque; environs de Ria et La Valbonne
sur euphorbe; Luc en Diois et La Sapine en
Juillet.
45 Globicollis, Suff. En Mai à Aix; à La
Valbonne et aux environs de Ria en Juin et en
Juillet, sur euphorbe et sur fleurs de scabieuse :
g
21
Aux environs de Ria, on ne trouve que des ex-
“emplaires à couleur bleue.
46 Lobatus, Fab. En Avril à Romans, sur
genêét épineux; à Montélimar, bois au dessus du
Teil sur chêne en Juin, et aux environs de Ria
sur chêne vert où il n’est pas rare.
47 Pini, Lin. Très commun aux environs
de Romans et du Puy, sur le pin, de Juillet à
Octobre.
48 12-punctatus, Fab. A Manas près
Montélimar en Juillet; au Puy sur Roche Ar-
naud sur chêne et sur pin en Juin, Juillet et
Août.
49 Sulfureus, Oliv. Digue de la Meillière
près Montélimar en Août, en battant populus
nigra.
20 Nitens, Lin. Environs de Ria en Juin.
24 Marginellus, Oliv. Je l'ai pris à Luc
en Diois accouplé en Juillet; au bois Josserand
sur fleurs d’accacia en Mai; variété Znexpectus;
Fairm. en Juillet à Toulon.
22 Tetraspilus, Suff. De Mai à Juillet,
sur le genêt épineux dans la Drôme et dans la
vallée de la Tet; c’est au parapluie qu'il faut
chasser cette espèce si on ne veut pas s'exposer à
des déconvenues.
23 Moraei. Lin. En Avril et en Mai à La
Valbonne sur fleurs de petite euphorbe; en Juin
à Joviac.
24 Sigratus, Oliv. Gap. montée de Cha-
rance, dans les fouillis de noisetiers et de jeunes
chênes dans le courant de Juin; en Juillet che-
min des Fauvins en battant des haies.
(a suivre).
Notes sur la faune Ornithologique Lyonnaise
par L. Sonthonnax.
Comme les lecteurs de l'Echange ont pu le
voir dans un précédent n°, la société Linnéenne
de Lyon, grâce à l'initiative de son sympathique
président M. le D' Blanc, s'occupe actuellement
de dresser la liste de toutes les richesses naturel-
les de la région Lyonnaise.
La question de l'étendue à donner à cette ré-
gion mérite d'ètre expliquée, car, si nous devions
nous borner aux limites administratives du dé-
partement du Rhône notre rôle serait par trop
modeste étant donné le caractère méfiant, avec
raison, et l'humeur vagabonde des animaux qui
nous occupent.
Notre département, l’un des plus peuplés et le
plus petit de la France après celui de la Seine,
n'offrirait qu'un bien faible intérêt pour ce genre
d'étude.
Je me permettrai donc d'étendre le champ
des observations qui vont suivre en comprenant
en plus du département du Rhône: une partie
du plateau des Dombes en lui assignant Mar-
lieux pour limite extrême au Nord, une partie
de la Vallée du Rhône avec Anthon pour limite
Éd
à l'Est et enfin une petite portion du départe-
ment de l'Isère en ne dépassant pas la Tour du
Pin au Sud.
Que mes collègues de l'Ain et de l'Isère veuil-
lent bien me pardonner de chasser un peu sur
leurs terres.
Si Lyon compte une véritable armée de chas-
seurs, le nombre d’ornithologistes est malheureu-
sement très restreint, aussi ce travail eut-il été
fort incomplet sans le concours d’un de nos collè-
gues, M. Deriard dont le grand talent d’observa-
tion et une longue pratique dans cette science
ont rendu ma tâche plus facile; je saisis l’occa-
sion de l’en remercier ici bien cordialement.
Les observations qui vont suivre ont été re-
cueillies pendant une période de quarante années
environ, la quantité et la variété des espèces sont
loin d’être aussi grandes actuellement qu’au début
de cette période, il faut lattribuer d’abord au
gout de la chasse beaucoup plus généralisé au-
jourd’hui qu'il ne l'était alors, aux nombreux
Chemins de fer qui sillonnent notre région et
dont le bruit éloigne certaines espèces d’un natu-
rel farouche ou défiant, enfin à l’asséchement
d'un grand nombre d’étangs et au déboisement
de certaines forêts.
Malgré toutes ces causes défavorables notre
région offre encore par ses variétés d’aspect l’oc-
casion de faire des captures nombreuses et va-
riées; en effet les nombreux ‘étangs de la Bresse
et les ilots que forment le Rhône et la Saône
dans leurs parcours se prêtent merveilleusement
au passage et au séjour de nombreux Palmipè-
des et oiseaux de rivages. A l'Ouest du départe-
ment les montagnes élevées tantôt boisées tantôt
atides donnent asile au contraire à toute la série
des oiseaux Sylvains et Saxicoles.
Nous avons adopté la classification de Degland
et Gerbe (Edition de 1867); en ajoutant les prin-
cipales synonymies et les noms vulgaires.
Enfin pour un grand nombre d'espèces nous
avons indiqué les époques de leurs passages an-
nuels et signalé les espèces nichant dans notre
région.
Nous accepterons avec reconnaissance toutes
les rectifications ou additions qui pourraient nous
être communiquées
4er Ordre ACCIPITRES, Oiseaux de Proie
Genre PanpioN (Savigny)
1 Pandion haliœtus. L. Balbusard flu-
viatile
syn. Falco haliætus L.
— Aquila marina Briss.
passage accidentel
Genre BurTeo (Brisson)
2 Buteo vulgaris L. Buse vulgaire
syn. Falco cinereus Ginel
— Buteo mutans et fasciatus Veil
Sédentaire
Genre ArcHIBUTEO (Brehm)
3 Archibuteo lagopus (Brunn.)Archibuse
pattue.
syn. Buteo Lagopus. Vieil.
(à suivre),
om
me
»
1
TT Se
ANNONCES DIVERSES
Prix des annonces: La page, 16 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, 0, tr. 20 c.
11 sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour v/, sur les annonces payantes pour la xre insertion.
50 0) pour les insertions répétées, de la même annonce.
Tout abonné a droit, pour chaque numéro, si l’espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange,
Pour paraître le 4: Juillet 4888.
LES AMIS DE LA NATURE
par Ch. Barrillot Directeur du Musée Scolaire.
Un ouvrage ayant pour titre « Les Amis de
la nature » est en préparation.
Il contiendra les adresses des personnes qui
s’occupent d'histoire naturelle, physique, chi-
mie, astronomie, littérature, sténographie, anti-
quités, collections de toutes sortes, etc. ainsi
que les adresses d’instituteurs qui ont organisé
un musée scolaire.
Les personnes qui désirent se faire inscrire
sont priées d'envoyer leur adresse avant le 31
mai en disant de quoi elles s'occupent.
Ces annonces sont gratuites. !
Nous espérons que tous les lecteurs de l’Z-
change donneront leurs adresses et souscriront à
l'ouvrage.
Les annonces commerciales quelconques sont
soumises au tarif ci-dessous :
PSRDA SC PE NICI ele N-R -20 re
PART AD AS EE ANR AE er ES
Le DO RACE 8 »
Annonces de 3 lignes au plus . . . . s »
Une de ces annonces donne droit à l'ouvrage.
Le prix du volume est de 8 fr. franco pour
la France et de 3 fr. 50 pour l'étranger.
On peut souscrire dès maintenant.
Envoyer le montant de la souscription en un
mandat-poste à M. Ch. Barrillot, Direc-
teur du Musée Scolaire à Zimalonges (Deux-
Sèvres).
NOTA: Les souscriptions sont reçues jus-
qu'au 31 mai 1888.
En se faisant inscrire on est prié de donner
les adresses de ses amis.
Inseckten-Borse Central-organ zur Vermit-
telung von Angebot, Nachfrage und Tausch.
Rédaction : Leipsig, 1, Augustusplats.
M. J. Minsmer à Carcassonne, offre: Aur-
polus incisus, Carabus v. consitus, Heterostomus
vestitus, Geonomus flabellipes, (ce dernier en
quantité); Peritelus nigraus, senex; contre bon-
nes espèces, genre Carabe et Longicornes.
M. Frédéric Breignet, Cours St-Médard, 33,
Bordeaux, désire soit échanger avec d’autres
ouvrages d'histoire naturelle, soit acheter l’ou-
vrage de Millière: Iconographie et descriptions
de Chenilles et Lépidoptères d'Europe, et le cata-
logue des Macrolépidoptères de Staudinger.
M. J.-B. M. Biélawski, percepteur à Is-
soire (Puy-de-Dôme).— Offre: Récits d’un tou-
riste auvergnat (histoire, géologie, et minéralo-
gie préhistorique), roches diverses, minéraux, ga-
lène, barytüine zéolithes. feldspaths (orthose,
macles de Carlsbad, de Baveno) etc. etc. De-
mande: pointes de flèche, lances, haches en
pierre où en bronze et autres objets préhisto-
riques; monnaies Gauloises et Romaines.
Un naturaliste, ayant un nom dans la science,
désirerait trouver un emploi de conservateur
d'un Muséum, dans une ville de France. S’adres-
ser à M. le D’ Jacquet.
M. Cosso, informe ses correspondants qu'il
demeure actuellement Âue de Minerville, 6
Alger — Mustapha.
M. Georges Chéron, 31 bis, Avenue du che-
min de fer, à Avon-Fontainebleau (Seine-et-Mar-
ne), désire entrer en relations d'échanges avec
des coléoptéristes du midi de la France et de
l'Europe.
BULLETIN. DES ÉCHANGES
Toute personne qui enverra à M. A Chobaut, #, place Perrache, Lyon, 60 exemplaires
de Coléoptères en 5 ou 6 espèces, préalablement acceptées, recevra les espèces suivantes :
%
1 Apion aciculare 18 Harpalus tardus 35 Cryptohypnus tetragraphus
2 — candidum 19 — picipennis 56 Dermestes ater
3 — unicolor 20 Otiorrhynchus ligustici 37 Feronia anthracina
4 — seniculum 21 — griseopunctatus 38 — nigrita
5 Badister humeralis 22 — ligneus 39 — gracilis
6 — peltatus 23 Pogonus chalceus 40 Omaseus vulgaris
7 Caiïathus cisteloides 24 Rhyzophagus depressus 41 — minor
— fulvipes 25 Sitones crinitus 42 Orchestes populi
a Cardiophorus bipustulatus 26 Anoxia villosa 43 — decoratus
10 Ceuthorrhynchus marginatus 27 Aphodius fossor 44 Pachnephorus villosus
11 — assimilis 28 — 4-guttatus 45 Rhagonycha pallida
12 — floralis 20 Bruchus tristis 46 Telephorus hæmorrhoidalis
I1Ç — pulvinatus 50 — seminarius 47 — obscurus
14 Donacia discolor ST — rufipes 48 — nigricans
15 — linearis 32 Cardiophorus vestigialis 49 Thyamis anchusæ
16 Harpalus hottentota 35 Ceuthorrhynchus arator 5o Tychius tibialis
17 _ anxius 54 — contractus
Les frais de poste sont à la charge des demandeurs. — Les espèces reçues en échange de ces
2 1/2 centuries, serviront à en composer de nouvelles qui seront offertes et publiées dans le pro-
chain numéro, et ainsi de suite.
RE 2 à M € De D Te D. re EVE ROSE em “mn
ee.
ANNONCES ANNUELLES :
Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera
exclusivement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la ligne pleine.
En vente, Rue Ferrandière, 18; et chez M. le D' Jacquer, 3, Cours Lafayette, Lyon, toutes les années
parues de l'Echange (1885-86 et 1887), contre l'envoi d’un mandat poste de 5 francs. Chaque année
pris séparément 2 francs.
Etiquettes de tous les noms des familles et genres des coléoptères d'Europe, sur carton
vert et orange, en tout 13 feuilles, au prix de 6 francs; ornements pour chaque collection. Les étiquet-
tes des noms des espèces viennent de paraître à partir du 15 Janvier, par livraisons tous les 15 jours.
Pour les demandes des échantillons s'adresser au Comptoir de Minéralogie. de M. Ant. Otto
Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2.
HENRI GUYON
Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris
SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’INSECTES
Grand format vitré, 39-26-6 ............. 2 50 Grand format carton, 39-26-6 ........... 2
Peutiommatez0-1on/2-CM Re eee 1 85 Petibifanmat 20-102 -06-- 00e CC TER 1 50
Boitessdonbles HondS HEnÉS EEE RC PRE PCT CET 2 50
Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande.
PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS
OUVRAGES A DISPOSER
Par M. CI. Rey
CR — à. ET ?)
HISTOIRE NATURELLE DES COLÉOPTÈRES DE FRANCE
18601 Altisides par houdras Tr vol inter BAND EN CNE EC MIE RS RER 10
1862 Mollipennes ns Téléphorides) par Mulsant, 1 vol. in 8° 431p, 3 pl. (éd. épuisée) 15 »
1863 Angusticolles (C/e
rides) et Diversipalpes (Lymexylonides), 1 vol. in 8°. 158 p. 2 pl. par
MOINE M EE ER Te MONT ES EN Es Se SUne DIe CONTRE RENE >
18631 Lonpicormes\ (24164) /trivol Anis 00m EDaTMUISan CEE PR ER 12 >»
1865; Fossipèdes (Cébrionides) et Brévicolles (Dascillides) par Rey x vol. in 8°, 124 p' s pl 6 »
1860 Vesiculiferes (MalacrideS)parRev trevolinl8 001 7 IDIT OS REC ERTE 10 »
1866 Colligères (Anthicides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 187 p. 3 pl.. . . . . . . . . . . . . 6 »
1867 Scuticolles (Dermestides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 186 p. 2 pl.. . . . . . . . . . . . 6 »
1868\Gibhbicolles (Prirrdes)parmRey. tr vol ni8 224 p4 14 pl NME EEE 10 >»
1868 Floricoles (Dasytides) par Rey, 1 vol. in 8. 315 p. 19 pl . . . . … . . 15 >
1869 Piluliformes (Byrrhides) par Mulsant, r vol. in 8°. 175 p. 2 pl. . . . . . . . . . . . 6 »
18710Wamellicornes (2#éd) par Muülsant, rivolin 8728 p03 pl RP 15 >»
188s Palpicornes (2° éd.) par Reg: TEVOL AN 8 97 AD LED URLS TUNER CEE AVE TTRE 9 >
1887 Essai sur les larves de Coléoptères par Rey, 1 vol. in 8°. 126 p. 2 pl. . . . . . . . 3 >»
BREVIPENNES OÙ STAPHYLINIDES
181Bolitocharaires par Rev revol Minis 9 2Tup 25 pl CN NUE CE ET PT 8 >»
1873 Dinardaires, Gymnusaires, etc. par Rey, 1 vol. in 8°, 155 p. 2 pl. . . . . . . . . 4 »
1874 Aléocharaires parRev tr vol Ani8 GS DNS DIE RER IE UT EN I NC RO 10 »
1873 Myrmédoniaires (1#partie) par Rey, 1 vVol.Ain 821605 p. 5 pl... 0e en 15 »
1875 Myrmédoniaires (2%partie) par Rey, 1 vol-tin 8% 470hp. SEPI ee OM E E Re 12 >»
187 7aStaphylinions pariRev, rivol an, 8 7 m2lp 61DL PNA RE ES ER 15 >
1877 antholiniensipamRey,r vol in Se ST2SNp ID ARR CIN TIR re 3 >»
1878tPédériens Etc parRev Vol inter 220 D ID IPL MSN CERN CREER 9 »
1879 Phléochariens, etc. par Rey, 1 vol. in 8°. A Pa 2 DIN CEE EE en 3 >»
1880 HOmaliens par Revo in 8 420 POP Et CERN ET ER CR CR RER 6 »
1883 LTachyDpOrIens, EC ApariR eV. TAVOl INNS CORP: ADI EN EN Ce 10 >»
1884 Mycropéplides, Sténides par Rey, 1 vol. in 8°. 263 p. 3 pl. . . . . . . . . . . . . 10 >»
PUNAISES DE FRANCE
18001Pentatomides par Mulsant wrevolsin 8°. 365 p/21pl WE RER EN NE 11 >
1870 Coréides; etc par Mulsant,FTVOl in 8°250)P:2Pl PEN EN OCR EE 4%
1873 Réduvides par Mulsant, 1,vol: in 8°. 118/p: 2 pl. LM AMEN 0e LC RRRE 4 >»
1879 Lygéides par Mulsant, 1 vol. in 8°. 54 pe, ls cu. NN. 7 0 MON 8 >»:
En vente chez l’auteur : M. C1. Rey, 4, place St-Jean, Lyon.
PRIX-COURANT DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE
(Plus de 9000 espèces)
TJ. DESBROCEHLERS des LIOGES
23, Rue de Boisdénier, à Tours ({ndre-et-Loire)
Collections de divers ordres. — Achat d'insectes. — Commission. —
Expertises. — Echanges.
Lyon. — Imp. Lith. et Grav. L. JacQuET, rue Ferrandière, 18.
#4 M7: CPPLTE - ie E2 Serre ar dpi v: Ce 10
(l JL
‘15 Juillet 1888.
© L'ÉCHANGE
Revue Linnéenne
4 ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE
paraissant tous les 15 du mois
Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections où objets d'Histoire Naturelle
ne
PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION DU D' JACQUET
dei
membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d'Entomologie,
et de la Société Entomologique de France. |
| AVEC LA COLLABORATION DE MM.
membre de la Vice-Président
de la Société française
de Malacologie.
—+ +
CI. REY \
Président de la Société Française
d’Entomologie,
membre dela Soc. Entomologique
Société Entomologique de France
++
GC. E. LEPRIEUR
membre de la
Société Entomologique de France,
membre honoraire
de France et
de la Société Linnéenne de Lyon.
PIN
de la Société d'histoire naturelle
de Colmar etc.
7
AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM. |
Ed. Axpré (de Beaune), D' L. BLaxc, L. Dériarp, A. DuBois (de Versailles), L. GirerD, R. GRILAT,
Valéry Mayer, J.-B. Renaup, À. Ricue, Nisius Roux, L. SonrHonnax et A. Vizcor (de Grenoble).
es
; ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES |
hi Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet À
À Tout ce qui concerne la rédaction, les annonces gratuites | Adresser Les réclamations concernant l'envor d'u
el renseignements sur les annonces non suivies d'adresse à Journal à M. L. facquet, rue Ferrandière, 18. Lyon.
doit être envoyé à M. le Dr Jacquer, Cours Lafayette, 5. Ï
—— RAP —
France, un an, 5 fr. — Union postale, 5, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 4 fr.
#
dd"
COMITÉ, D'ÉTUDES POUR 1888.
MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, Marsrize. Coléoptères exotiques.
‘0 L. Blanc, docteur, 33, rue de la Charité, Lyon. Minéralogie.
g% Brosse, abbé, professeur au collège d'Axxonay. Hydrocanthares et Histérides.
N} Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. genres: Amara, Harpalus, Feronia.
# M. Chobaut, Place Perrache, 4, Lyon. Carabiques gallo-rhénans.
L. Davy, à Foucère par CLers, (Maine-et-Loire). Ornithologie.
L. Dériard, 2, rue du Plat, Lyox. Orthoptères.
L. Gavoy, 5, rue de la Préfecture, Carcassonne, (Aude). Lamellicornes.
E. Jacquet, docteur, 3, cours Lafayette, Lyon. Curculionides. (1)
A. Locard, 38, quai de la Charité, Lyon. Malacologie francaise, (mollusques terrestres,
l. d’eau douce et marins).
# J. Minsmer, lieutenant au 15° de ligne à Carcassonxe. Longicornes.
14 A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea et Cie, à FiLARETE-
F Bucaresr (Roumanie). Hémiptères d'Europe.
H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. Orthoptères et Névroptères.
J.-B. Renaud, 21, Cours d'Herbouville, Lyon. Curculionides.
# A. Riche, 12, place Perrache, Lyon. Fossiles, Géologie.
Lu N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon, Botanique.
Æ.. L. Sonthonnax, 19, rue d'Alsace, Lyon. Lépidoptères (excepté micros).
1 : 04 M. Vaulogé, 34, rue Jean Burguet, Borpeaux. Phytophages d'Europe.
4 54 A. Villot, 3, chemin Malifaud, Grenogre. Gordiacés, Helminthes.
; (r) Demande en ce moment à déterminer les espèces appartenant aux genres: Magdalis et Afion.
ia
ge Nouvelles et Notes Entomologiques
4.
fr Dans une excursion faite de Vaugneray à Yzeron, MM. Jacquet et Renaud ont découvert deux espèces
KA ï nouvelles pour la Faune Française. La première est un petit Gymmnetron voisin de Aæmorrhoïidalis.
Qt M. CI. Rey possèdait déjà cette espèce sous le nom inédit de seriatus. M. Jacquet a conservé ce nom en
î F faisant paraître la description de cette espèce dans les annales de la Société Entomologique de France.
4 Ce Gymnetron, qui est bien la plus petite des espèces connues de ce genre, vit sur le Plantago carinata.
4 La seconde espèce est un Æypera qui répond entièrement à la description de l’Æ. subvittata de
1 à Capiomont. Ce curculionide indiqué de Grèce ressemble un peu à l'A. polygoni, mais la taille est plus.
‘| | forte, le corselet plus transversal et enfin, signe caractéristique, les tibias n’ont pas de saillie dentiforme
vi au milieu de leur bord interne. Un seul exemplaire de cette rare espèce a été pris malgré une recherche
WE À très active.
||
ae Faunule de Décines. Coléoptères pris en mai et juin: Ochina Latreillei, Apion lanigerum,
| sedi su rSedum reflexum, Gymnetron pascuorum sur une variété à feuilles étroites du Plantago lance=
olata, G. labilis sur Plantago cynops, Sibynes fugax sur Silene otites.
Î
2. Ont payé leur abonnement pour l’année 1888 :
Li 2e $ ë 7e
| 4 À MM. J.-B. M. Biérawsmi, à Issoire (Puy-de-Dôme). Cavasse, à Vallauris (A/pes-Maritimes).
| 5 FAUCONNET, à Autun.
: 1i (Les personnes oubliées sont priées de réclamer.)
AT
HER
(ue Correspondances:
M. A. Th. à StCharles. Le Gywnetron un peu plus grand que G. Aæmorrhoïdalis n'est pas le sémulosus. C'est le varia-
bilis v. sanguinipes. Ces deux espèces ont été vues par M. Ch. Brisout.
Monsieur M. à Aime (Savoie) — Le tableau analytique dont vous parlez serait en effet très utile, mais cela exigerait beaucoup
de temps et beaucoup d'études de la part de son auteur; il faut donc attendre que cet auteur désiré se présente.
$ Toutefois pour être agréable aux lecteurs de l’Echange je me chargerais volontiers de déterminer gratuitement les oiseaux de
1 France qu'on voudra bien m'adresser, )
Société Linnéenne de Lyon
Procès-Verbal de la Séance du 28 Mai
1888
ne Présidence de M. le Dr St-Lager
, La Séance est ouverte à 8 heures. Le procès-
ki verbal de la dernière séance est lu et adopté.
ï M. le D' St- Lager après avoir félicité M. L.
; Blanc sur la manière dont il a exposé une question
aussi difficile que celle de la variabilité des mi-
… crobes, fait néanmoins observer que les conclu-
_ sions de toutes les observations de son collègue
- sont un peu hardies et qu’une interprétation dif-
__ férente des faits présentés pourrait étre donnée.
_ Les changements de forme et de propriétés
_ pourraient par exemple être regardés comme
une simple phase de l’évolution des microbes.
M. le D' Blanc demande alors une définition
de l'espèce en microbiologie, car on ne saurait
plus par quels caractères il faudrait séparer les
différents microbes qui nous entourent, si ni la
forme ni un changement radical de propriétés
physiologiques ne pouvaient servir à caractériser
un être vivant, Le retour au type primitif n’est
pas toujours possible et lorsqu'il l’est, ce n’est
qu’en faisant suivre au microbe une marche
progressive et inverse de celle qui a servi à
transformer le microbe. M. le D' Blanc ajoute
que les modifications de tel ou tel microbe
expliquent pourquoi les. maladies épidémiques
n’ont pas toujours le même degré de gravité.
M. le Dr St-Lager remercie M. le D' Blanc
| de son intéressante communication et l’engage à
- apporter de nouveaux documents destinés à
entrainer les convictions de tous les naturalistes.
| M. CI. Rey, lit la suite de son travail intitulé
- «Essai d'étudessur les larves de Coléoptères ».
- Il passe en revue et montre des spécimens des
principaux types de la famille des Serropalpides,
… Pyrrhochroides, Lagriides, Anthicides, Vési-
‘À cants, Œdémérides, etc.
d La séance est levée à 9 heures 1/2.
RECHERCHES
sur Etymologie du mot Anobium F.
ÿ -D
ee
Les auteurs ont peu varié sur l'étymologie de
ce mot. Olivier le fait venir d’un mot grec qui
M veut dire ressuscité, revenu à la vie; J. Duval
“ d’un mot grec qui veut dire, je revis; Audouin,
- Gemminger et de Harold, de 2 mots grecs qui
veulent dire de nouveau je vis.
« Le mot ana, dans la composition, marque le
. mouvement de bas en haut.
“ Ou bien: la déduplication, la répétition, et
… c'est le cas présent. Alors, pourquoi avoir
. changé l’a en o et dire Anobium au lieu de
. Anabium qui nest pas moins euphonique,
… puisque l'on dit anabaptiste, anachorète, anachrc-
- nisme, anagramme, analogie, analyse, anathème,
* anatomie, etc. !
_ Le nom d’Anabium veut donc dire ressuscité.
. Quelle est maintenant la raison d’être de cette si-
» gnification! La voici:
==
. Ce mot exprime parfaitement une des habitu-
des qu’offrent les insectes de ce genre, de feindre
la mort à la moindre approche et au moindre
bruit, de rester dans la plus complète immobi-
lité pendant des heures entières, et de ne repren-
dre leurs mouvements, c’est à dire de revenir à
la vie, que lorsque toute apparence de danger a
cessé. Olivier, De Geer, Geoffroy, Duméril et la
plupart des anciens auteurs avaient déjà constaté
cette particularité, du reste commune à plusieurs
autres insectes. Quelques naturalistes avaient
même essayé de les plonger dans l'eau, de les
exposer à l’action la plus vive de la lumière et
de la chaleur, sans réussir à réveiller en eux le
moindre signe de vie, avant l'absence complète
de tout péril.
Les Anobium ont, en outre, la faculté de pro-
duire un petit bruit particulier que, dans les
temps de superstition, on avait appelé le fic-tac
ou l’Aorloge de la mort, et qui n’est autre chose
qu'un moyen de s'appeler entre individus de sexe
différent.
Geoffroy leur avait donné le nom de Byrrhus,
mot ancien sans désignation particulière, et en
français celui de Vrillette, diminutif de vrille,
parce que ces insectes percent le bois et y font
des trous ronds, comme ferait une petite vrille.
Leurs larves occasionnent de nombreux dégats
aux tables et autres meubles de nos maisons et
les réduisent en vermoulure.
Chenu fait venir le nom latin de Byrrhus de
Buppss, cuir apprêté; d’autres le font dériver
de Bursa, cuir, et alors pourquoi ne pas dire
Byrsus? Ces deux étymologies me paraissent
douteuses, et mieux vaut admettre que c'est là
un nom sans signification, de même qu'un de
ceux qu'on a l'habitude d'appeler aujourd'hui
nomen proprium.
C. Rey
Remarque
sur l'habitat de l'Obrium Cantharinum.
En 1887, le 18 juin, j'avais pris dans une
garde-robe un exemplaire de l'O. cantharinum ;
mais, les recherches les plus minutieuses étant
restées sans résultat, j'en conclus que cette cap-
ture était tout-a-fait accidentelle, et je n'y ajoutai
d'autre importance que le plaisir d’avoir aug-
menté ma collection d'une espèce assez rare.
Le 31 mai dernier, je fus étonné de voir, pré-
cisément au même endroit que l'an passé, une
Q d’une fraîcheur qui ne permettait plus de
douter que cet insecte ne fût bien chez lui:
l'important était de découvrir d'où il sortait.
Je fis alors débarrasser la garde-robe de tout
. ce qu’elle contenait, afin de pouvoir surveiller
sérieusement la sortie de cet insecte, persuadé d’ail-
leurs, que je serais plus heureux qu'en 1887,
puisque je commençais mes investigations 15
ou 20 jours plus tôt.
En effet, une heure après, j'eus la satisfaction
de voir deux ç;' se promenant sur un porteman-
teau en bois blanc fixé à la muraille. Ce fût un
trait de lumière: évidemment l’Obrium ne pou-
vait sortir que de là. Quelques légers coups frap-
fd Du £ ÿ
Lea "A
#74
Re
&
pés sur le bois achevèrent de me convaincre, car
à l'instant même, deux autres individus semon-
trèrent entre le portemanteau et le mur, j'exami-
nai ensuite de près ce bout de bois qui mesure
environ 2 mètres de longueur, et je constatai
qu'il était percé de nombreux trous de forme ronde
de 1 à 2 mill.
Du 31 mai au 4 juin courant j'ai capturé 15
Obrium neuf &° et six 9.
Il est probable qu'en 1887, j'aurai pu en pren-
dre plus d’un exemplaire si j'avais commencé
mes recherches plus tôt. J'espère en prendre
d’autres l'an prochain, car ayant fait une section
dans le bois à l’aide d’un couteau afin de me
rendre compte de la forme des galeries, j'ai pu
constater la présence d’une larve vivante.
La question est maintenant de savoir comment
cette espèce est venue se fixer à Carcassonne. Mon
collègue et ami M. L. Gavoy, ne l’y a jamais
capturée.
Le portemanteau dans lequel ont vécu les lar-
ves de ceux que j'ai pris, est fixé dans la garde-
robe depuis 1884 et a été acheté dans une mai-
son de commerce qui reçoit cet article des envi-
rons de Paris.
Il m'a paru utile de donner tous ces détails
afin d'encourager les entomologistes du midi de
la France, à rechercher cette espèce, citée par
Mulsant,(1862-63) et par M.A. Fauvel(1884)com-
me n’habitant que les parties froides ou tempérées
de la France, et manquant dans le Midi et les
Pyrénées, ainsi que dans la région méditerrané
enne. Il est permis de supposer, en effet, que si
l'O. Cantharinum a été apporté à Carcassonne
dans du bois blanc provenant des régions froides,
ce fait peut s'être présenté dans toutes les localités
méridionales où des relations commerciales de ce
genre existent.
J. Mixsmer.
Notes sur les
CRYPTOCERHALES
Recueillis dans le bassin du Rhône et dans
la vallée de la Tet
par M. Xambeu,.
(suite )
25 Flavipes, Fab. Mi Mai sur églantier à
Belloc près Ria; fin Mai et commencement de
Juin à La Valbonne sur petite euphorbe ; à Am-
bouilla en Juin; à La Sapine en Juillet puis en
Août à Josserand, sur fleurs de scabieuse : c'est le
Cryptocephale dont l'apparition se prolonge le
plus de tous ceux que j'ai observés: j'ai pris une
variété sans tache frontale en avril à Montélimar
sur de jeunes pousses de chêne et à Rabut près
Gap en Juillet.
26 40-punctatus, Linné. Sur saule au
marais des Echets dans le courant de Juillet.
27 Janthinus, Germ. A Rillieux en Août
dans le marais en fauchant; au ravin de Fillols
en Juin en battant au parapluie.
28 Marginatus, Fab. A Charance sur
saule en Juin et aux environs de Gap sur peu-
AR OO M SUR OR ENV ILINN EN
plier; sur jeunes pousses d’osier, bords du Rou-
bion en Mai.
29 Salicis, Fab. Romans, ferme Paquet, en
Juin ; même époque à Joviac sur genêt épineux;
à Aix en Juillet. à
30 Bipunctatus, Linné, en Juin sur
chêne aux environs de Ria, de Lyon et au Camp
de Chambaran ; sur noisetier et sur genêt à Jo-
viac et à Montélimar en Juillet; sur millefeuil-
les en Août, Mayoure près Joviac; la variété Zi-
neola aux environs de Ria.
31 Bipustulatus, Fab. Romans, prairies
au dessus de Beauregard sur presle, en Juin;
méme époque à Chambaran ; Romans, bords de
l'Herbasse en Août. *
32 Crassus, Oliv. Soulagne, haute monta-
gne des Pyrénées, sur saule en Juin: Joviac et
Ria sur genêt épineux aussi en Juin.
33 Sexpustulatus, Rossi, Joviac sur ge-
nêt épineux en Juin.
34 Koyi, Suff. En mai sur genét; Las Cas-
tes, ex larva; Ambouilla, Selaber sur fleurs
de fenouil en Juin, Belloc en Juillet sur genét
épineux; Montélimar en Août sur fleurs de
chardon; aux Sablettes près Toulon même épo-
que.
35 Rossii, Suff, Las Ambronis près Ria
sur ronces en Juin; sur fleurs de sonchus en
Juillet, montagnes des environs de Ria.
86 Vittatus, Fab. La Valbonne en Juin;
Montélimar en Août, sur fleurs de petites plantes.
37 Bilineatus, Linné. La Valbonne en
Juin sur joncs.
38 Vittula, Suff. Josserand, en Juillet, sur
fleurs de scabieuse; Taurinya près Ria en Août
sur fleurs de menthe et de grande euphorbe.
39 Capucinus, Suff. Lyon St-Fons, en
Août sur fleurs de chardon rolland; la Tour-de-
Salvagny en Juillet.
40 Signaticollis, Suff. St-Fons sur eu-
phorbe, en Juillet: les Sablettes près Toulon en
Juillet aussi.
ZA Luridicollis, Suff, La Valbonne en
Juin sur petite euphorbe; Montélimar digue de
Meillière en Août sur peuplier, Joviac en sep-
tembre sur laiteron.
42 Blandulus, Har. En Juillet aux Sa-
blettes sur Dorycnium herbaceum.
43 Miautus, Fab. Environs de Ria en
Août.
44 Populi, Suff. Saulée d'Oullins près
Lyon sur peuplier en Juillet.
45 Politus, Suff. En Mai, ruisseau d’arro-
sage près Ria, au parapluie; en Juin sur saule
à Joviac.
46 Pusillus, Fab. En nombre, en Mai, en-
virons de Ria,
48 Gracilis, Fab. Servonnet, près Romans
en Mai en battant jeunes pousses de peuplier ;
aussi sur les bords du Roubion; sur saule à Jo-
viac en Juin.
48 Hubneri, Fab. En Juin sur fleurs de
caille-lait; en Mai aux lônes de La Valbonne
sur fleurs de prunellier; Joviac, en Juin, Josse-
rand, en Avril, sur fleurs d’aubépine
sc
than th TS
49 Labiatus, Lin. En Juillet sur gene-
vrier La Tour-de-Salvagny; St-Fons en Août
au parapluie.
50 Geminus, Gyll. en Juin bords de l'Isè-
re près Romans sur aulne; Ambouilla sur fleurs
d’euphorbe.
Genre PACHYBRACHYS
51 Hippophaës, Suff. en Mai à La Val-
bonne sur fleurs de grand chardon: en Juin
batterie du Petit Parilly près Lyon, sur Ononis
spinosa; eu Juillet, à Joviac, sur genêt épineux.
52 Pallidulus. Kies. En nombre, en Juil-
let ravin de Joviac sur petites plantes basses.
53 Hieroglificus, Laich. Digue de la
Meillière en Août.
54 Histrio, Oliv. Un peu partout en Juil-
let sur différents arbustes.
55 Fimbriolatus, Suff. Joviac, en Juin,
sur genêt épineux.
56 Scriptus, Schæff, Las Castes près
Ria en Juin sur genêt épineux.
Genre SryLosomus
57 Ilicicola Suff. Boleja, près Ria, en Juin.
Voilà donc une petite tribu représentée par
trois genres renfermant ensemble 80 espèces en-
viron, dont j'ai pu prendre les deux tiers des es-
pèces en quelques années de recherches et cela
sans en faire l'objet d'une chasse spéciale; mal-
gré les quelques ébauches de travail, rien ou
presque rien n’a été dit sur la vie évolutive de
ces intéressants insectes, c'est une lacune qui
. pourrait être comblée, étant donnée la facilité de
se procurer leurs fourreaux, et ce n'est pas que
nombre de ces fourreaux, renfermant la larve ou
la nymphe, n'aient été trouvés
Ces petits insectes se prennent à l'état parfait,
au parapluie ou au filet, ce sont de rusés com-
pères qui se laissent choir au moindre choc, et
alors leur capture devient difficile pour ne pas
._ dire impossible, aussi faut-il agir promptement
| avec eux: c'est dans le parapluie ou dans le filet,
sous les pierres ou sur les plantes que l'on trouve
leurs fourreaux.
Je serai reconnaissant aux entomologistes qui
. vondraient bien menvoyer les fourreaux qu'ils
pourraient recueillir dans leurs chasses avec in-
» dication des plantes nourricières ou supposées
telles : je leur donnerai en échange des insectes
des Pyrénées.
Ria, le 19 Janvier, 1888.
PI Cap. XAMBEU
L Notes sur la faune Ornithologique Lyonnaise
par L. Sonthonnax.
( suite )
Genre PErnis. (Cuv.)
4 Pernis apivorus L. Bondrée apivore;
R passage accidentel, rare.
N Genre FaLco. (L.)
- 5 Falco lanarius. (Schleg.) Faucon lasier ;
‘4 très rare, niche.
6
10
11
12
13
14
15
18
*
Falco communis, (Gmel) Faucon com-
mun.
syn. Falco peregrinus. (Brisson)
très rare, niche,
Falco subuteo. (L.) Faucon hobereau ;
rare, niche.
Falco lithofalco. (Briss.) Faucon éme-
rillon.
syn, Falco aesalon. (Briss.)
Rochier }
Buffon
® Emerillon \
rare, niche.
Falco tinnunculus. (L.) Faucon cres-
serelle,
très commun, niche.
Genre Asrur. Lacépède
Astur palumbarius. (L.) Autour ordi-
paire.
syn. Falco gallinarius. (Gmel)
É niche.
Genre AcciriTer. (Briss.)
Accipiter nisus. (L.) Epervier ordinaire
œ Tiercelet. (Buflon)
très commun, niche.
Genre Circus. Lacépède
Circus aeruginosus. (L.) Busard har-
paye
syn. Falco rufus (Gmel.)
— arundinaceus. (Bechst
jeune, Busard; |
âge moyen, Busard des marais; Buffon
adulte, Harpaye
niche,
Circus cyaneus. (L.) Busard St-Martin.
syn. Falco cyaneus |
— Pygargus
— Falco albicans. (Gmel.)
® Soubuse
© Oiseau de st-Martin
Linné
Buffon
rare, niche.
Circus cineraceus. Montagu. Busard
cendré.
syn. Circus Montagui. (Vieill.)
niche.
Genre Surnia. (Duméril)
Surnia passerina. (L.) Surnie cheve-
chette.
syn. Strix acadica. (Temm.)
peu commun.
Genre Nocrua. (Savig.)
Noctua minor (Briss.) Chevêchecommune
syn. Strix passerina, (Bechst)
assez commun niche.
Genre SyrNiu, (Savig.)
Syrnium aluco. (L.) Hulotte Chat-huant
syn. Strix aluco
— stridula \|
ou jeune, Chat-huant
ea Hulotte. Buffon
niche.
Genre Srrix. (L.)
Strix flammea. (L,) Effraye commune.
syn. Strix guttata. (Brehm)
commune niche.
(à suivre).
NOTES
sur les Recherches Entomologiques
que l’on peut faire sous les écorces de bois de chauffage.
par M. Saubinet.
Bien que l'hiver convienne peu aux recher-
ches des entomologistes, chacun d'eux sait qu'il
est possible cependant, en mettant à profit des
circonstances favorables et certaines particulari-
tés locales, d'arriver à faire, même en décembre
ou janvier, quelques observations intéressantes ou
quelques chasses fructueuses. C'est ainsi que sous
les écorces des arbres où parmi les détritus ame-
nées par les inondations, on peut recueillir en
assez grand nombre parfois, des insectes ayant
une véritable valeur.
Il existe encore pour l'hiver, un autre mode
d'investigation, d'autant plus avantageux en
cette saison, qu'il permet de se livrer chez soi, à
l'abri par conséquent du froid et des intempéries,
à des recherches fécondes en même temps qu'à des
études assez étendues sur les mœurs de certains in-
sectes et de leurs larves. Nous voulons parler de la
décortication des bois en grume et principalement
des bois employés dans le chauffage. La manière
de procéder est des plus simple et peut se résu-
mer en quelques mots: On opère d’abord un tri-
age ayant pour objet de laisser de côté les bois
sains, dont la décortication n’amènerait aucun
résultat et l’on ne conserve, pour les examiner
que ceux dont l'écorce, déjà perforée et peu
adhérente, donne à penser qu'elle a été attaquée,
soit extérieurement soit intérieurement, par un
insecte quelconque. On place ensuite chaque
bûche sur une table recouverte de papier blanc,
afin de retrouver plus facilement les insectes qui
pourraient y tomber et l’on enlève avec précau-
tion l'écorce, par fragments aussi longs que pos-
sible, au moyen d’un couteau à forte lame,
dont on introduit d'abord la pointe par l’une
des sections de sciage.
Indépendamment des larves, qui généralement
sont vivantes, on ne rencontre le plus souvent
que des insectes morts sous les écorces ainsi enle-
vées; mais ceux-ci sont presque toujours en bon
état et l’on peut facilement, après les avoir ra-
mollis s’il est nécessaire, les piquer ou les coller.
Voici d’ailleurs un apercu des espèces de Coléop-
tères les plus fréquemment rencontrés, elles
appartiennent, comme il était facile de le prévoir
aux familles des Buprestides, des Longicornes,
et des Xylophages:
Chrysobothrys affinis Hylesinus fraxini { /rêne)
Anthaxia manca {oyme) — Kraatzi
Agrilus viridis Blastophagus hederæ
Callidium variabile -- minor (277)
— alni . Scolytus destructor {o71e)
— sanguineum - pygmæus
Clytus arietis —— multistriatus [quii
— arcuatus Taphrorbynchus Bulmerin
Liopus nebulosus Bostrychus bispinus (222)
Tous ces insectes ont été recueillis dans des bû-
ches de chéne, à l'exception de ceux pour lesquels
une autre indication a été donnée. La déter-
mination d’un certain nombre d'entre eux est dûe
à l'obligeance de notre collègue M. le D' Jacquet.
Les recherches dont nous nous occupons peu-
vent, comme on le voit, être assez productives au
point de vue des espèces et surtout du nombre
d'individus qu'elles fournissent; mais elles sont
fécondes également en renseignements relatifs
aux mœurs, au mode de développement et aux
transformations des insectes.
Nous allons indiquer les principales observa-
tions auxquelles peut donner lieu chaque famille
en particulier.
Buprestides. Les larves des Buprestides,
reconnaissables à leur corps allongé et enflé
dans sa partie antérieure, sont relativement rares
les insectes parfaits et notamment les À grilus, se
rencontrent plus souvent. On trouve ceux-ci à
demi engagés dans l’aubier d’une part et dans
l'écorce de l’autre, ou bien sortis à peine du trou
pratiqué par la larve, au travers du bois, avant
d'accomplir sa métamorphose. Ce sont donc
des individus qui n'ont pu traverser l'écorce pour
gagner l'extérieur et qui sont ainsi morts à la
peine. |
Les sillons remplis d’une sciure très fine, tracée
par les larves des Buprestides, entre l’aubier et
l'écorce sont des plus capricieux; après s'être peu
à peu élargis ils aboutissent à une partie arrondie
qui marque le terme des pérégrinations de la
larve. À partir de ce point, celle-ci s'enfonce à peu
près perpendiculairement à la surface, à une profon-
deur assez grande quelquefois, en pratiquant une
galerie ovale dont la section est très nette. Lors-
qu'elle est arrivée suffisamment loin, elle se re-
tourne dans le fond de la cavité, ce qui lui est
facile, en raison de sa conformation et se trans-
forme en ny-mphe. On peut en effet, quand on
rencontre cette nymphe ou l'insecte parfait, cons-.
tater que leur tête est toujours tournée vers l'ou-
verture de la galerie. Cette entrée, vide et très appa-
rente, lorsque le Bupreste a quitté s1 galerie, est
beaucoup plus difficile à distinguer lorsqu'elle n'a
pas encore livrée passage à l'insecte. Il est ce-
pendant intéressant de la découvrir puisquen
creusant avec précaution au dessous, on est à
peu près certain de rencontrer soit une nymphe
soit l’insecte déjà transformé. On réussit généra-
lement dans cette recherche en raclant la poussière
ligneuse qui garnit la partie arrondie, mar-
quant le terme du trajet sous-cortical de la larve
et en examinant avec soin la partie du bois
ainsi mise à nue. On distingue généralement alors
une petite surface elliptique, un peu plus blan-
che que les parties voisines et d'aspect pulvérulen-
te. En y introduisant une pointe on peut en déta-
cher des fragments de sciure fine qui achèvent
de montrer que l’on ne s'est pas trompé. Il ne
reste plus qu’à enlever le bois par petits fragments
jusqu’à ce que l’on ait rencontré l'insecte. C'est ain-
si que dans une seule bûche d'orme, nous avons
trouvé au commencement d'avril, une vingtaine
d'Anthaxia manca, à l'état d'insectes parfaits et
vivantes. Il convient d'ajouter que dans une büû-
che de même provenance et, paraisent avoir été
placée dans des circonstances identiques, les
nymphes n'étaient même pas encore formées et
que ce n’est qu’au mois de juin que les insectes
parfaits ont pu étre extraits.
(a suivre).
|
ET SE
€
M. Vibert à Pradinas par Sauveterre (Avey-
ron). offre Carabus hispanus à 0,25, C. nemo-
. ralis à 0,20. Envoyer boîte et le montant de
_ l'envoi qu'on désire.
M. J. Croissandeau Rue du Bourdon blanc
oi
15, à Orléans (Loiret) demande à déterminer
les insectes de la famille des Scymænides.
—————_—_—_—_——
d
14
En PR, 1
Ancienne maison Poncet, Peney - Rey,
succ', 1, Place des Terreaux, à l'entresol, Lyon.
Accessoires pour entomologie: Pinces droites
et courbes, flacons, filets, fauchoirs, écorçoirs,
botes pour épingles, plaques de liège, étiquet-
tes, étaloirs etc.
Epingles acier sans tête, dites Lyonnaise, 1 fr.
le 1000; épingles françaises à tête, de 2,25 à
2,50 prises par mille, 0,30 le cent.
Vente et achat: de papillons et insectes de
NE ‘ ES LAB IR \ rt (Ma) 7
ANNONCES DIVERSES
Prix des annonces: La page, 16 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, 0, fr. 20 c.
Il sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour °/, sur les annonces payantes pour la zre insertion,
50 0 pour les insertions répétées, de la même annonce.
; Tout abonné a droit, pour chaque numéro, si l’espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange.
tous les ordres; de timbres-postes et albums
A vendre, 100 fr. Collection de Curculio- NC a
nides gallo-rhénans, renfermée dans trois cadres
vitrés (40 c. long sur 30 larg.)
S’adresser à M. Sonthonnax, 19, Rue d'AI-
sace. — Lyon.
L
M.J. Minsmer à Carcassonne, offre: Har-
polus incisus, Carabus v. consitus, Heterostomus
vestitus, Geonomus flabellipes, (ce dernier en
quantité); Peritelus nigraus, senex; contre bon-
nes espèces, genre Carabe et Longicornes.
M. le D' Jacquet, offre Gyrmnetron sertatus,
nov. sp. contre une des espèces suivantes:
| Apion arrogans, cineraceum, gracilipes, hydropi-
cum, pedale.
M. J.-B. M. Biélawski, percepteur à Is-
soire (Puy-de-Dôme). — Offre: Récits d'un tou-
riste auvergnat (histoire, géologie, et minéralo-
gie préhistorique),roches diverses, minéraux, ga-
lène, barytine zéolithes, feldspaths (orthose,
macles de Carlsbad, de Baveno) etc. etc. De-
mande: pointes de flèche, lances, haches en
pierre ou en bronze et autres objets préhisto-
riques; monnaies Gauloises et Romaines.
._ A vendre. Collection de Carabiques, Dyti-
» cides et Palpicornes gallo-rhénans. M. le D'°
Jacquet désirant ne s'occuper que des Rhyn-
chophores français, cèderait cette partie de sa
collection, renfermée dans 23 cadres vitrés, en
. bois, format des grands cartons ordinaires.
Pour tous renseignements, écrire à M. le D'
TU 2, Cours Lafaetie: Der M. Georges Chéron, 31 bis, Avenue du che-
min de fer, à Avon-Fontainebleau (Seine-et-Mar-
ne), désire entrer en relations d'échanges avec
des coléoptéristes du midi de la France et de
l'Europe.
M. J. Tardieu, 17, Cours Bugeaud, Limoges,
offre le très rare Acupalpus Lemoviscensis au
prix de 15 fr. l’exemplaire.
Changement de domicile: "4
Inseckten-Borse Central-organ zur Vermit- 5 pe N ù,
telung von Angebot, Nachfrage und Tausch. A AR de a ns j
Le ” . HIT à = e "n à = € re e ré re
_ Rédaction : Leipsig, 1, Augustusplatz. Vs ; , |
É BULLETIN DES ÉCHANGES
% Toute personne qui enverra à M. L. Sonthonnax 19, rue d'Alsace, Lyon 60 exemplaires
“| de Coléoptères ou Hémiptères en 5 ou 6 espèces préalablement acceptées, recevra les espèces
suivantes : u
Cicada plebeja
Gerris Costæ Hailticus luteicollis k
Coriza Fabricii [4
Reduvius personatus - apterus
Pirates hybridus Heterotoma merioptera Idiocerus notatus A
Harpactor iracundus Globiceps flavofemoratus — ustulatus i
— erythropus Heterocordylus genistæ Agailia venosa
Tettigonia viridis
Euacanthus acuminatus #
Penthymia atra ge
Dictyophora Europæa Acocephalus striatus à
Issus coleoptratus — bifasciatus | 1]
Histeropterum grilloides Athysanus limbatus
Triecphora maculata Goniognathus brevis x 1
Lepyronia coleoptrata _- modestus DEL
Aphrophora alni Chlorita flavescens #
Ptyelus spumarius Eupteryx aurita
Centrotus cornutus Zygina blandula
Gargara genistæ
Macrocoleus Paykulii
Criocoris crassicornis
Cixius nervosus
Prostemma guttula
Nabis lativentris
Lopus flavomarginatus
Leptopterna dolabrata
Phytocoris varipes
Calocoris vandalicus
— marginellus
Oncognathus binotatus
Lygus campestris
Pæciloscytus unifasciatus
Liocoris tripustulatus
Rhopalotomus ater
Les frais de poste sont à la charge des demandeurs. — Les espèces reçues en échange de ces $
2 1/2 centuries, serviront à en composer de nouvelles qui seront offertes et publiées dans le pro- |
| chain numéro, et ainsi de suite.
ee É td
> 1 | AT NE
REVUE LI
NNÉENNE |
ANNONCES ANNUELLES :
Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera
exclusivement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 4 franc la ligne pleine.
En vente, Rue Ferrandière, 18; et chez M. le D' Jacquer, 3, Cours Lafayette, Lyon, toutes les années
parues de l'Echange (1885-86 et 1887), contre l'envoi d’un mandat poste de 5 francs. Chaque année
pris séparément 2? francs.
Etiquettes de tous les noms des familles et genres des coléoptères d'Europe, sur carton
vert et orange, en tout 13 feuilles, au prix de 6 francs; ornements pour chaque collection. Les étiquet-
tes des noms des espèces viennent de paraître à partir du 13 Janvier, par livraisons tous les 15 jours.
Pour les demandes des échantillons s'adresser au Comptoir de Minéralogie. de M. Ant. Otto
Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2. ;
HENRI GUYON
Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris
SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’INSECTES
Grand format vitré, 39-26-6 ............ 2 50 Grand format carton, 39-26-6 ........... 2
BCttaionmat eo no /2 01 EPS L EE EE 1 85 Peétitionmat 20-10 11/2E 0 CERTES 1 50
Boitesidoubles toner ERP EEE CRE 2 50
Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande.
PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS
OUVRAGES A DISPOSER
Par M. CI. Rey
GE TO
HISTOIRE NATURELLE DES COLÉOPTÈRES DE FRANCE
r860tAitsides par Foudras MevVOlMNIS", ES 8 AND NON I LENS 10
a
1862 Mollipennes as Téléphorides) par Mulsant, 1 vol. in 8° 431p, 3 pl. (éd. épuisée) 15 »
1863 Angusticolles (Clérides) et Diversipalpes (Lymexylonides), 1 vol. in 8°. 158 p. 2 pl. par
Mulsant es ie RME T 0 Ne PR TR NE NE RAR SCPI 6 >»
1863 Longicornes (2° éd), 1 vol in es o0meapareMulSant Pa NC ee ER RNSRRERe 12 >
1865 Fossipèdes (Cébrionides) et Brévicolles (Dascillides) par Rey 1 vol. in 8°, 124 p' s pl 6 >.
1866 Vésiculifères (Malachides) parReys 10vol4ni82 500 p7DITE SN ME PEER 10 >»
1606\Collipéres (Ar//icides) parMulsänt/brwvol in 182 1872p: 0 pl Me PNR PRE 62
1867 Scuticolles (Dermestides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 186 p. 2 pl. . . . . . . . 6 >»
18681Gibbicolles (2145) IparmRey, vAvoL in em22 An TA4pl NET 10 >»
1868 Aeneoles (Dasiiides)parRev rvol Mines Mons ED TONDEUSE 15 >
1869! Piluliformes (Byrrhides) par Mulsant, x. vol. 1n 8175 /p: 2pl "2... 6 »
1éynoamellicormes (2%éd)ipacMulsant rvol ani 72 21D 2 Pl RENE 15 »
1885 Palpicornes (2° éd.) par Rey: 1, VOlN in 8% 874 D2aple NOR NL T UCF EME ER PSE 9 »
1887 Essai sur les larves de Coléoptères par Rey, 1 vol. in 8°. 126 p. 2 pl. . . . . . .. >.
BREVIPENNES OÙ STAPHYLINIDES
r8711B0litochardires/pariRey, vol ins 20 D pl CPE MATE TC TE AT ICI 8 »
r874 AléocharairespaReVIuvol An SES CS Ip SUD DUC NES TONER PAC OC RENE 10 »
187719) VIIRTENS/DAANET AVOLNNNSN NT TARDMONDIN ER ON PEMEATARENENPE NEC 15 >»
1878rPédériIens el )pamRey, MVOlIne6t,19381p-JONpINN IR PER ANNEE EN ENEES 9%>
1880 Homaliens pariRey Vol Mn 18 48 0NP ONDL 0 NC ANNE LPSC DEEE RER ER 6 »
1883+Tachyporiens ét pamReys vol NS L20S ip: ADI IMENN EN ENEETE SERRE 10 >»
1884 Mycropéplides,/Sténides\par/Rey,/r vol.in 8°, 2631p. 3 pl. "un 10 »
PUNAISES DE FRANCE
CAO JON VOPMER OI CRC 0 CAE LONDON CT
»
ré7oiCoréides; etc-npanMulsant 1evol. An 82250) DIN EN R C T TCR EC >
»
>
rS73 Réduvides par Mulsant vol Minor TS Mp 2 Di EP CR RER p
8rovLyseides parnMulsant volants VS AID NT RENE EEE 3
OPUSCULES ENTOMOLOGIQUES
Par Mulsant à
1853 Description de 80 espèces de Coléoptères, 4 biographies, 192 p. 3 pl. . . . . . . . 6 »
18ss1Suppléement'aux Coccinellites, 205 pe CR ER EE CE 6 »
1353 Les derniers Mélasomes (Parvilabres ou Pédinides), 242 p. 4 pl.. : . . . . . . . . . 6 >»
1878 Chrysides de Krance‘par Abeille de Pernm,:108) p21pl MT Ce UT 4 >
NN —
En vente chez l’auteur : M. CI. Rey, 4, place St-Jean, Lyon.
PRIX-COURANT DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE
(Plus de 9000 espèces)
TJ. DESBROCHERS des ILIOGES
23, Rue de Boiïisdénier, à Tours (Zndre-et-Loire)
Collections de divers ordres. — Achat d'insectes. — Commission. —
Expertises. — Echanges.
me mg 2
Lyon. — Imp. Lith. et Grav. L. Jacquer, rue Ferrandière, 18.
PP LENS ANNEE VE PR VE EU
F5 Aodt 1888.
NX
© L'ÉCHANGE
Revue Linnéenne
ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE
paraissant tous les 15 du mois
Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections où objets d'Histoire Naturelle
PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION DU Df JACQUET
membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d'Entomologie,
et de la Société Entomologique de France.
AVECOEN COLLABORATION DE MM.
(| 2
F. GUILLEBEAU A. LOCARD
membre de la k Vice-Président
P Société Entomologique de France i L'ùe | | de u ei TS
pe L y Al N € lMalacologie.
C.E. LEPRIEUR | ui
Or" 9 22 7% .
FAR Président de la Société Française
Société Entomologique de France, d'Entomologie, 1
membre honoraire membre dela Soc. Entomologique
_ de la Société d'histoire naturelle / de France et
de la Société Linnéenne de Lyon.
de Colmar etc. l
TS
AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM.
- Ed. AnprRé (de Beaune), D' L. BLanc, L. Dérrar», A. Dupois (de Versailles), L. Gmerp, R. GRiLar,
Valéry Maver, J.-B. Rexaun, À. Ricue, Nisius Roux, L. SonrHonnax et A. VizLor (de Grenoble).
Nb
ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES
Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie EL. Jacquet
Tout ce qui concerne la rédaction, les annonces gratuites | Adyesser les reclamalions concernant l'envor dw
el renseignements sur Les annonces non suivies d'adresse & Journal à M. L. Facquet, rue Ferrandière, 18. Lyon.
L
Mn doit étre envoyé à M. Le Dr JAcquer, Cours Lafayette, é: |
Er.
— NAN ——
COMITÉ D'ÉTUDES POUR 1888.
ste
a ne ln
dE si
RQ à
—"’“#——
MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MarsriLe. Coléoptères exotiques.
L. Blanc, docteur, 33, rue de la Charité, Lyon. Minéralogie.
Brosse, abbé, professeur au collège d'Axxonay. Hydrocanthares et Histérides.
Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lxox. genres: Amara, Harpalus, Feronia.
A. Chobaut, Place Perrache, 4. Lxon. Carabiques gallo-rhénans.
J. Croissandeau, :;. rue du Bourdon blanc, OrrLÉANSs, SC) dménides
L. Davy, à loucère par CLers, (Maine-et-Loire). Ornithologie.
L. Dériard, 2, rue du Plat, Lyon. Orthoptères.
L. Gavoy, 5, rue de la Préfecture, Carcassonne, (Aude). Lamellicornes.
E. Jacquet, docteur, 3. cours Lafayette, Lyon. Curculionides. (1)
A. Locard, 38, quai de la Charité, Lyon. Malacologie francaise, (mollusques terrestres,
d'eau douce et marins).
J. Minsmer, lieutenant au 15° de ligne à Carcassoxxe. Longicornes.
A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea et Cie, à FiraArete-
Bucaresr (Roumanie). Hémiptères d'Europe.
H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. Orthopttres et Névroptères.
J.-B. Renaud, 21, Cours d'Herbouville, Lyox. Curculionides.
À. Riche, :2, place Perrache, Lyon. Fossiles, Géologie.
N. Roux, ;, rue Pléney, Lyon, Botanique.
L. Sonthonnax, 10, rue d'Alsace, Lyon. Lépidoptères (excepté micros).
M. Vaulogé, 34. rue Jean Burguet, Borpeaux. Phytophages d'Europe.
A. Villot, 3, chemin Malifaud, Grenosze. Gordiacés, Helminthes. à:
(1) Demande en ce moment à déterminer les espèces appartenant aux genres: Magdalis et Apron.
AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l’année 1888, critrainera
l'envoi des n% parus.
D'après les conventions passées avec l'imprimeur, ies anciens abonnés, dont la
liste est entre les mains de M. L. Jacquet. ne doivent subir aucune augmentation
ni changement dans le prix de l'abonnement. fe
Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 1°" du mois.
L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l’'Echange.
Ont payé leur abonnement pour l’année 1888:
MM. J. Héraiz à Montpellier. BreiGNer à Bordeaux. Aristide Deramare à Bernay (Eure).
(Les personnes oubliées sont priées de réclamer.)
M. H. Giraudeau à Lignères (Charente). Offre: Carabus granulatus, Ulrichi, Anchomenus Mülleri.
Onthophagus furcatus, Aphodius rufipes, Julodis allopilosa, Anisoplia adjecta, Corymbites hæmatodes,
Diaperis boleti, Leptaleus Rodriguesi, Rhagium mordax, Tachyporus ruficollis, Autalia impresa etc. |}
Envoyer oblata. 4 {
s
M. A. Théry, à St-Charles près Philippeville (Algérie), demande: Carabus macrocephalus et}
alyssidotus; offre en échange de bonnes espèces de Coléoptères algériens. L
FA
#
4
_ serait d'environ
y
4 Xyleborus alni, il dit quil et
Societs Linnéenne de Lyon
Procès-Verbal de la Séance du 11 juin
1888
Présidence de M. le Dr Saint-Lager
La séance est cuverte à 8 heures.
Le procès verkal de la précédente séance eït
lu et adopté sans observations. M. Riche fait part
du projet d'excursion qu'il a élaboré avec M.
Mermier. Ces MM. proposent de partir à 6 h. 30
du matin pour aller en chemin de fer jusqu'à
Pont de Chéruy et là prendre la voiture jusqu’à
Hières; alors commencerait véritablement l’excur-
sion en suivant pédestrement la gorge d'Amby
pour gagner Optevoz où aurait lieu le repas de
midi; après diner,on partirait à pied encore pour
aller souper à Crémieu, avant le départ pour
Lyon où l’on arriverait à 8 h 20. La course
6 kilom le matin et 8 le soir
Cette excursion est décidée pour le 1° Juillet.
M. Rey s'occupe des larves de la tribu des
Curculionides et des Xylophages dont il donne
quelques descriptions.
À propos de l' insectegappe 6 par lui, en 1856,
préférable de le
nommer X. Pfeili, nom que lui a donné Ratz-
- bourg à la même époque, parce que cet auteur a
publié une monographie très complète de la
. famille de cet insecte alors que lui méme ne Fa
. décrit qu'accidentellement.
M. Rey fait aussi observer que les auteurs
. des catalogues allemands font erreur en lui attri-
. buant la synonymie Marshami du Dryocætes alni
Georg; le nom de Marshami doit être attribué à
Rye auteur anglais qui l'a publié en 1856.
-. M. le D" Jacquet fait part de la découverte
faite Dimanche passé, au cours d'une excursion
. à Yzeron, de deux coléoptères nouveaux pour la
| feune française.
. C’est d'abord un Gymnetron hæmorrhoïdalis,
signalé j jusqu’à présent d'Italie et que notre collè-
gue a capturé en descendant de Vaugneray dans
la vallée de l’Yzeron, sur un petit plantain.
… Puis c’est une espèce très remarquable appar-
ant au genre Hypera et signalée seulement de
Srèce par Capiomont. La détermination du
ymnetron hæmorrhoidalis est incertaine. L'Hy-
pera ne laisse point de doute, c'est bien certaine-
ment H. subvittata.
À M. le D' Blanc présente quelques Cirrhipèdes
pédonculés appelés vulgairement anatifes, pousse-
pieds, que notre collègue M. Nisius Roux a récol-
tés dernièrement. Ces crustacés ont leurs analo-
gues parmi les fossiles, par exemple dans ceux
qu'on trouve dans la mollasse de St. Fons. C'est
ce sujet que M. le D' Blanc se propose de
us en parler plus longuement à une prochaine
ance.
La séance est levée à 9 heures.
Société Linnéenne de Lyon
Procès-Verbal de la Séance du 25 juin
1888
Présidence de M. le D' Saint-Làger
La Séance est ouverte à 8 heures.
Le procès-verbal de la précédente séance est lu
et adopté sans observations.
M. le D' Jacquet complète sa communication
relative à deux insectes nouveaux pour la faune
française.
Il dit qu'il s'est un peu pressé en attribuant
au Gymnetron le nom d’hæmorhoïdalis ; après
examen plus approfondi et comparaison avec les
types de M. Rey, il s'est assuré que ce n’est pas
l'hæmorhoïdalis, mais bien un insecte nouveau,
non encore décrit, que M..Rey possède sous le
nom de seriatus. C'est sous ce même nom que
notre confrère en a envoyé la description à la
Société Entomologique de France. Le plantain sur
lequel il a été capturé est le Plantago carinata.
M. le D’ Jacquet confirme la détermination
de l'Hyppera subvittata et ajoute que cet insecte
très remarquable est tout proche voisin de l'H.
polygoni.
M. le président donne lecture 1° d'une lettre
de M. Suchetet, de Rouen, demandant qu'on le
mette en rapport avec les membres de la Société
qui s'occupent d'hybridation. M. le secrétaire est
chargé de lui répondre.
29 D'une lettre de l’Académie de Vaucluse
faisant connaître le programme de ses concours
littéraires et scientifiques.
Les dernières dispositions sont prises
l'excursion du 1° juillet.
pour
La séance est levée à 8 h. 3/4
UNE VISITE
aux Collections Malacologiques de Lamaïck
par A. LOCARD
Vice-Président de la Société Française de Malacologie
Le chevalier de Lamarck avait, comme on le
sait, réuni une collection considérable de mollus-
ques; c'est précisément cette collection qui lui
servit en grande partie à écrire son Sysième et
son Histoire des animaux sans vertèbres. Oncom-
prend dès lors toute l’importance d'une pareille
collection, puisque c’est là qu'il faut aller recher-
cher la presque totalité des nombreux types créés
par ce savant naturaliste.
Après sa mort, en 1820, sa collection fut acquise
par un très riche amateur, le Baron Delessert,
qui possédait déjà une des plus belles collections
qui aient été jamais faites, C’est dans cette galerie
qu'ont été puisés presque tous les originaux dé-
crits et si admirablement figurés par Kiener dans
sa grande /conographie des coquilles vivantes
malheureusement restée inachevée. La France
rem =
Se
Lake at ARR DS ,
nt de:
REVUE
LINNÉE
n'ayant pas su garder chez elle d'aussi précieux
dépôts, nous les retrouvons aujourd'hui réunis
et classés en Suisse, au musée d'histoire naturelle
de Genève.
Là une commission composée de naturalistes
éminents, et dont la compétence en pareille
matière ne saurait être mise en doute, comprenant
toute la valeur que pourraient avoir de sembla-
bles matériaux pour les études malacologiques,
s’est efforcée de distraire de la collection générale
les types de Lamarck pour leur donner une place
d'honneur dans ses galeries. C'était du reste chose
d'autant plus facile qu’il existait un catalogue de
la collection de Lamarck dressé par sessoins. Sur
un exemplaire de son ouvrage sur les animaux sans
vertèbres, il avait inscrit, non seulement toutes
les espèces qu'il possédait, mais encore le nombre
des individus faisant partie de sa collection.
D'autre part, le D' Chenu, conservateur de la
collection Delessert, avait eu la précaution de
conserver au dos des cartons les étiquettes origi-
nales, toutes écrites par Lamarck; en outre
presque toutes les coquilles de taille suffisante
portaient à l’intérieur une dénomination manus-
crite également de la main du célèbre auteur.
Comme on le voit, la reconstitution d’une aussi
précieuse collection présente donc toutes les garan-
ties possibles.
Notons en passant que nos grandes collections
françaises sont par trop souvent appelées à figurer
dans les musées étrangers, ou qu'elles tendent
trop fréquemment à disparaitre à jamais. Outre
celles de Lamarck et de Delessert dont nous
venons de parler, faut-il rappeler que la collection
de Draparnaud se trouve aujourd’hui dans les
galeries du musée royal et impérial de Vienne
où il est presque impossible de la reconstituer ?
Les deux collections faites par Michaud sont
maintenant fondues dans les collections des mu-
sées de Lyon et de Mâcon, celle de Moquin-
Tandon, est, parait-il complètement dispersée ;
celle de l'abbé Dupuis vient d'être vendue à un
amateur des environs de Paris. Ce sont là choses
fort regrettables. Comment désormais pouvoir
vérifier ou contrôler nos échantillons avec les types
originaux de ces auteurs. Remercions donc les
zélés conservateurs du musée de Genève des
soins qu'ils ont su prendre pour sauvegarder ce
qui survit de la collection du grand Lamarck.
Nous devons dire pourtant que le muséum
d'histoire naturelle de Paris possède, lui aussi, un
certain nombre de mollusques déterminés par
Lamarck; mais ils sont malheureusement en
assez petit nombre, et leur importance n'est pas à
comparer avec celle des collections du musée de
Genève. Quoi qu'il en soit, ces échantillons avec
leurs étiquettes manuscrites sont conservés soi-
gneusement et nons avons pu, en diverses circons-
tances les étudier avec fruit.
On ne saurait, en effet, trop insister sur l'im-
portance de ces études comparatives faites sur les
échantillons originaux. Toute une école de natu-
ralistes se basant uniquement sur des diagnoses
par trop sommaires, comme on les écrivait du
temps de Lamarck, se sont plu, comme à plaisir,
à sabrer à tort et à travers des espèces Lamarc-
kiennes, sous le fallacieux prétexte de simplifier
une science qu'ils ne voulaient pas se donner la
peine d'étudier. Il en est résulté le plus affreux
gâchis spécifique. Telle espèce par exemple, des
plus caractéristique, des plus incontestable, a été
supprimée des catalogues faute d’une étude suff-
sante faite sur les types des auteurs. Nous pour-
rions citer à cet égard un trop grand nombre
d'exemples. Espérons qu'un jour, pour compléter
le bel atlas de Delessert, cette précieuse collection
de Lamarck sera toute entière reproduite par
quelque procédé photographique, et qu'il sera
publié sur elle une étude analogue à celle que
Hanley a publiée à propos de la collection de
Linnée.
Lorsque l'on étudie la collection de Lamarck
on est frappé en voyant combien cette collection,
si riche pourtant pour son époque, est relativement
pauvre en petites coquilles et particulièrement en
espèces appartenant au système européen. En la
voyant, on peut affirmer hardiment que Lamarck
connaissait beaucoup moins bien les formes
européennes que les formes exotiques. Il a eu
du reste cela de commun avec tous les naturalis-
tes du siècle dernier et même ceux du commen-
cement de notre siècle. À cette époque en effet
les collectionneurs, et après eux les naturalistes,
s’attachant surtout aux grandes et belles formes
exotiques, faisaient fi ou dédaignaient les petites
espèces de nos pays, malgré tout le charme et
l'intérêt qu'elles peuvent présenter. L'esprit hu-
main toujours avide du merveilleux, du non vu,
ne faisait aucun cas de n6s formes les plus vul-
gaires; et même parmi les mollusques exotiques
ce sont presque toujours les coquilles marines
auxquelles les amateurs semblaient donner la
préférence. Lorsque l’on parcourt les catalogues
des anciennes collections, c’est à peine si l'on voit
figurer quelques espèces de nos côtes; mais il ne
faut pas songer à y rencontrer les coquilles ter-
restres dont la taille si mignonne semble leur
avoir échappé, pas plus que celles qui passent
dans les halles de nos marchés.
À propos dela collection de Lamarck nous
nous sommes livré à üne petite statistique assez
curieuse. [amarck et Deshayes, nos grands maïi-
tres, ne citent dans leurs ouvrages que 750 espèces
environ de mollusques marins, terrestres ou des
eaux douces appartenant au système européen,
Or, d’après ce que nous avons vu dans la collec-
tion de Lamarck, et d'après son propre catalogue
que nous avons eu entre les mains, on peut éva-
luer à 5en moyenne le nombre d’échantillons
relatifs à chaque espèce. C’est donc un total de
3,750 sujets qui auraient servi de matériaux
d'études à Lamarck pour écrire cette partie de son
ouvrage. Doublons même ou triplons ce chiffre
si l’on veut atteindre les marges extrêmes. Certes,
c'est déjà beaucoup pour cette époque où les
collectionneurs étaient peu nombreux et où les
moyens d'échange et de communication étaient
bien loin de présenter les facilités et les avantages
qu'ils offrent aujourd’hui.
De nos jours, la plupart des collections parti-
culières portent sur un area de dispersion beau-
coup moins vaste; les naturalistes sérfeux, ceux
qui veulent travailler et non collectionner uni-
quement pour le plaisir d’enfouir des coquilles
dans des tiroirs, se contentent de réunir les élé-
ments de la faune malacologique d’une région,
d’un pays, d’un système géographique plus ou
moins restreint, laissant aux grandes collections
de nos musées le soin d’embrasser une plus
vaste étendue. Il en résulte nécessairement que
l’on possède aujourd’hui des matériaux d'étude
- infiniment plus riches, plus nombreux, plus va-
riés qu'’autrefois. Il est maintenant bien peu
d'amateurs dont la collection ne soit beaucoup
plus complète que ne l'était celle du grand
Lamarck, surtout pour la France ou même pour
__ tout le système européen.
Faut-il avouer que notre seule collection per-
sonnelle compte actuellement plus de 48 000
échantillons vivants, uniquement de France? Or,
ils ne sont pas, bien entendu, les seuls matériaux
dont nous fassions usage pour nos études mala-
cologiques; nos amis et nos correspondants le
savent bien. En présence de tels faits, si nous
arrivons à reconnaitre aujourd'hui plus de formes
distinctes ou d’espèces que Lamarck ne pouvait les
faire, nous accusera-t-on, à bon droit, d’outrepas-
ser la mesure ?
A. LocarDp
NOTES
| sur les Recherches Entomologiques
que l'on peut faire sous les écorces de bois de chauflage.
par M. Saubinet.
(suite)
| Xylophages. Les insectes de cette famille
vivent en colonies nombreuses et la quantité de
. trous dont est criblée l'écorce de certaines büûches
de chêne, d’orme et surtout de frêne, en même
temps qu’elle démontre la fécondité des femelles
- explique aussi les dégâts considérables qu'éprou-
vent parfois certains cantons forestiers, par suite
d’une excessive multiplication de ces insectes.
Leslarves de Xy-lophages ne se rencontrent
guère que dans les bois récemment coupés; ce
qui semble indiquer qu’un temps assez court
sépare l’époque de leur naissance de celle de
leur métamorphose en nymphes et en insectes
parfaits. Quant à ceux-ci, à peine transformés,
. ils perforent l'écorce et s'échappent à l'extérieur.
- On trouve cependant encore sous l’écorce et par-
- fois en assez grande quantité, quelques insectes
morts, à l'extrémité des sentiers parcourus par
leurs larves, sans qu'il soit bien facile de déter-
miner la cause qui les a empéchés de se porter
au dehors.
L'observation du genre de vie des larves des Xy--
lophages est généralement facile: voici, comme
exemple, un aperçu de la manière dont paraissent
vivre et progressent les larves de deux genres voisins,
… les Scolytus et les Hylesinus, dont les mœurs
- sont à peu près semblables. Les œufs de ces insectes
sont déposés dans un sillon de plusieurs centi-
- mètres de longueur, creusé par la femelle entre
… l’aubier et l'écorce. Ce sillon est toujours dirigé
perpendiculairement au sens des fibres ligneuses
— afin sans doute de favoriser les premiers mouve-
… ment des larves après leur éclosion. Ces larves
… en effet, en raison de leur nombre et pour ne
pas se géner mutuellement, sont cbligées de
s'avancer de front de chaque côté du sillon et
par conséquent dans la direction méme des fibres
ligneuses, qui opposent ainsi beaucoup moins de
résistance. Il est facile de suivre, sur la face in-
terne de l'écorce, leur marche progressive, accu-
sée par des sillons, d’abord très rapprochés les
uns des autres puis divergeant peu à peu à me-
sure que les larves grcssissent., Après s'être déve-
loppé sur une longueur de 5 à 6 centimè res, le par-
cours aboutit à un trou circulaire; traversant l’é-
corce et indiquant qu'en ce point l’insecte s’est
transformé ef a gagné l'extérieur.
Quant à la femelle, mère des jeunes larves dont
rous venons de suivre l'éclosion, elle parcourt
encore un certain espace dans le prolongement
du sillon dans lequel elle a déposée ses œufs
puis s'arrête et meurt. Aussi lorsqu'en soulevant
un fragment d’écorce, on rencontre un parcours
de largeur uniforme (1"® 1/2) coupant à angle
droit les fibres ligneuses, ôn est à peu près certain
en le suivant dans un sens ou dans l’autre de
trouver à l’une des extrémités, une femelle de
Scolytus où d'Hylesinus.
Nous venons d'expcser dans leur ensemble les
résultats des recherches pratiquées sous les écorces
des différents bois employés au chauffage. Nous
reconnaissons d'ailleurs que les arbres sur pied et
surtout la sciure de bois que l’on trouve dans
les forêts ou le long des chemins, peuvent offrir
un champ d'investigations plus étendu en même
temps que plus productif et nous sommes par
conséquent bien loin de vouloir proscrire ce
mode de recherches, au profit de celui qui vient
de nous occuper. Nous avons simplement voulu
faire ressortir, en faveur de ce dernier, certains
avantages, parmi lesquels figurent en première
ligne la facilité d'opérer sans déplacement et sans
fatigue et la possibilité de consacrer aux obser-
vations tout le temps nécessaire. On arrive ainsi
mieux qu’en plein air et dans des conditions
souvent peu favorables à étudier jusque dans
leurs moindre détails, les mœurs des nombreux
insectes qui passent une période plus ou moins
longue de leur existence sous l'écorce des arbres
pour s’y abriter et s'y nourrir.
En ce qui concerne les Agrilus, qui sont plus
communs, on peut se borner à recueillir ceux
qui se trouvent enfoncés dans l’aubier où à la
partie inférieure de l'écorce. On reconnait d’ail-
leurs qu'une büche contient de ces buprestes, ou
en a contenu, à la présence, sur la surface exté-
rieure de l'écorce, de trous triangulaires de 1"/m
1/2 de base environ, sur 1"/m de hauteur. Ces
petites ouvertures indiquent, il est vrai, que les
insectes qui les ont pratiquées ont abandonné
leur demeure, mais il arrive aussi souvent, com-
me nous l'avons expliqué, que d’autres y sont
restés enfermés.
Longicornes. Les larves de longicornes
sont très abondantes sous les écorces de bois de
chêne; mais les insectes parfaits s'y rencontrent as-
sez rarement. Cela tient probablement à ce que ces
insectes, pourvus de mandibules robustes, éprou-
vent moins de difficultés que les buprestes à per-
cer l'écorce et à parvenir au dehors. Nous avons
dit que le parcoursaccompli entre l’aubier et l’écor-
ce par les larves des buprestes était sinueux, sans
ATTNEEE MT
ECS Ê À
as >
Le
Hume AR ER
ts Eh
EE —
et ne a —
direction bien tranchée et rempli d’une
très fine et peu colorée; celui des larves de lon-
gicornes au contraire, malgré ses sinuosités, affec-
te une direction à peu près constante, et paral-
lèle à celle des fibres ligneuses, la sciure qui la
remplit est aussi plus grossière et plus célorée;
enfin il n'aboutit pas d'une manière aussi cons-
tante à un espace élargi au milieu duquel se trou-
ve l'entrée d’une galerie traversant l'aubier.
Les larves de lougicornes se transformert
souvent en effet, sans prendre la peine de péné-
trer vers le cœur du bois; c'est ce que démontre
d'une manière certaine la présence de nombreu-
ses ny mphes, sous l'écorce même lorsque la dé-
cortication est opérée au printemps.
L'étude des conditions dans lesquelles vivent
et progressent les larves de longicornes, permet
encore d'observer un fait de parasitisme intéres-
sant et dont la constatation est assez facile: On ren-
contre de temps à autre à l'extrémité du parcours
d'une larve, cette larve elle même, absolument
desséchée réduite pour ainsi dire à son tégument
extéiieur et en même tempsenvironnée de petits
cocons soyeux de 5 à 6m" de longueur. Ces
cocons étant généralement perforés et vides, il
serait assez difficile dé savoir quel est l'insecte
qui les a habités, si cet insecte parfois ne mou-
rait emprisonné à la place même où il est né.
On reconnait alors que l'on a affaire à un petit
Ryménoptère aux ciles brillantes de la famiile
des Zchneumonides. Si d'autre part, en remon-
tant le parcours dela larve, on examine attentive-
ment la partie supérieure de l'écorce correspon-
dant à ce parcours, on réussit le plus souvent à
trouver une ou deux perforations de très faible
diamètre, mais qu’une petite aurctole plus foncée
que l'écorce rend assez facile à distinguer. On
peut alors en rapprochant ces différentes observa-
tions arriver à reconstituer les faits, tels qu'ils ont
dû se produire, selon toute probabilité. La fe-
melle d'hy-ménoptère, mère de tous les insectes dont
l'éclosion s'est faite à l'extrémité du parcours de
la larve de longicorne, a su parun instinct tout
spécial découvrir, sous l'écorce, la présence de
cette larve, l'atteindre avec une précision éton-
nante, en introduisant sa tarière au travers de la
couche corticale et déposer ses œufs dans son
corps. Après leur éclosion, les petites larves
d'hyménoptères ont accompagné dans ses péri-
grinations la larve de longicorne tout en se nour-
rissant de sa substance; mais avec la précaution
comme l’a fait remarquer Latreille, de n'atta-
quer aucun organe essentiel. Elles peuvent ain-
si n'amener la mort de leur nourrice, qu’au
moment où elles mêmes sont prêtes à se transfor-
mer en ”»-mphes. Elles s’échappent alors de son
cadavre et s’enferment dans les petits cocons que
nous avons rencontrés.
Sans doute les observations qui précèdent
n'ont rien de bien nouveau et les faits qu'elles
mettent en lumière sont déjà connus; mais on
reconnaîtra du moins, la facilité avec laquelle
le mode d'investigation qui nous occupe, permet
de se rendre compte, d’un seul coup d'œil, des
diverses péripéties du petit drame qui s’est accom
pli sous l’abri protecteur d’une écorce de chêne.
M. SAUBINET.
sciure
Etude sur le mimétisme
Un de nos abonnés, M. le D' A. Sicard, a
choisi comme sujet de sa thèse inaugurale une
très intéressante question : le mimétisme, et vient
de publier son travail chez Octave Doin (Etudesur
le mimétisme, in 8°, 8o pages). L'auteur laisse au
mot mimétisme le sens que lui ont donné Van |
Bénéden et Wagner. Sous le nom de mimétisme,
il entend donc ce curieux phénomène en vertu
duquel un végétal imite un autre végétal ou un
animal, et un animal un végétal ou un autre
animal. Laissant de côté, le mimétisme végétal
sur lequel on a encore que peu de données, il
étudie plus particulièrement le mimétisme animal.
Il a réuni une grande quantité de faits épars dans
les livres et dans les journaux, les a classés en
sections naturelles ét a cité ceux qui lui ont
‘paru le plus intéressants. Bon nombre ont été
observés par lui-même. Il termine son étude en
donnant, en critiquant et en complétant les ex-
plications des auteurs qui se sont occupés de
mimetisne.
C'est là un livre qui fait le plus grand hon-
neur à celui qui l'a écrit, car il révèle en lui les
qualités d'un observateur et d’un penseur de
marque. Îl sera lu avec fruit par tous ceux qui à
aiment le côté philosophique des sciences natu-
relles et que fait réfléchir l'observation de la
nature.
À. CHOBAUT
Nouvelles et Notes Entomologiques
Dans une excursion. faite aux environs de
Nyons, MM. Ravoux et le D' Jacquet, ont capturé
quelques espèces intéressantes telles que: Clerus
4-punctatus, rufipes, Balaninus cerasorum,
Apion squamigerum, fulvirostre, Juniperi, la-
nigerum, Cryptocephalus Koyi, sulphureus,
infirmior etc.
M. Sonthonnax a pris à Sourzy (Rhône) Psa-
casta conspersa, scutelléride toujours fort rare.
Faunule de Décines. (Coléoptères captu-
rés en Juillet-Août): Mordella bipunctata, Anas-
pis labiata, Mecinus circulatus, Apion helian-
themi, atomarium, Cerambyx miles. .
Relativement à l’Apion helianthemi, que nous:
avons pris en fauchant, nous n’ayons pu consta-
ter son habitat; toutefois les recherches infructu-
euses que nous avons faites en chassant méthodi-
quement et séparément sur diverses espèces du
genre Xelianthemum:H.pulverulentum,guttatum,
Jumana, vulgare, nous portent à croire que
l'habitat de cette espèce est une autre espèce
d'Helianthemum, peut-être le salicifolium.?
!
AININONCES DIVERSES
Prix des annonces: La page, 16 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le :/4 de page, 5 fr. — La ligne, 0, fr. 20 c.
Il sera fait aux abonnés une réduction de 95 pour +/, sur les annonces payantes pour la 1'e insertion.
50 v pour les insertions répétées, de la même annonce. x ;
Tout abonné a droit, pour chaque numéro, si l’espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange.
M. Léon SONTHONNAX, 19, Rue d'Alsace, 19, LYON.
| ENTOMOLOGIE GÉNÉRALE, CONCHYLIOLOGIE, BOTANIQUE
| —8——
Ustensiles à l'usage des entomologistes
Cartons liégés pour Collections d’nsectes, Epingles, Filets fauchoirs et à papillons
6 0 -
Insectes vendus à la pièce. {
Coléoptères de France Longicernes exotiques Antichiria furiosa Brésil 1, 50
| Cicindela littoralis 0, 25 | Gnoma giraffla Indes 2, 50 — festiva Amaz. 1, 50 3
Carabus splendens 1, 00 | Megaderus stigma Pérou 1, 25 | Heterorrhina africana Guinée x, 50
Acrodon brunneum o, 50 | Ctenoscelis acanthopus Brésil 3, 00 , Cyclocephala gregaria Colombie 0, 80
Chlænius 4 sulcatus o, 50 | Trachyderes Reichei Pérou 2, 00 | Popilia nigrita Indes 0, 50
— sulcicollis 0, 75 — nigricornis — 1, 50 | Dichelus atratus Natal 0, 60 ra
Pogonus pailidipennis o, 30 | Mallaspis leucaspis Brésil 2, 50 | Phanaeus Mimas Pérou 0, 50 LE
Agonum fuliginosum 0, 40 | Chiorida festiva -- 1, 00 = conspicillatus Amaz. 0, 75 |
Coræbus rubi o, 30 | Rhopalizus tricolor Guinée 2, 00 | Apagomia farinosa Indes 0, 50 1
Elaphocera Mauritanica 1, 00 | Oreodera glauca Pérou 1, 50 Hemipteres @e France À,
Callicnemis Latreillei 4, oo | Chloridolum promissum Indes 2, 00 | Phymata monstrosa 0, 75 4
Platypsylius castoris 5, oo | Clytus cumbasanum Pérou 0, 75 | Ancyrosoma albolineata DD ë
Telephorus assimilis 0, 40| — Tapajonus — 0, 75 | Odontotarsus grammicus o, 30 ë,
Limobius mixtus o, 50 | Stirastoma melanogenus — 1, 00 | Graphosoma semipunctatum 0, 20 a
Apion Capiomonti o, 60 — aethiops Amaz. 1, 00 | Carpocoris lynx o, 20 |}" ÿ
Balaninus Elephas o, 30 | Calilchroma vittata Brésil 2, 00 | Droyderes marginatus ©, 25 | :
Calamobius gracilis o, 25 | Cloobothea crassa Pérou 2, 50 | Holcogaster fibulata o, 50 À
Cryptocephalus globicollis 0, 30 Lamellicornes exotiques Verlusia sulcicoruis 0, 40
Prasocuris Hannoverana o, 40 | Copris Orion Afrique centrale o, 95 | Gonocerus insidiator I, 00 |
Pæcilonota decipiens o, 60 Glycyphana jucunda 0,79 Psacasta conspersa 4, 00 [:
A VENDRE : 100 espèces de Coléoptères exotiques, avec indication de patrie, mais mon déterminés, 10 Îr.
Toute demande venant de l'Etranger, doit étre accompagnée d’un chèque ou d'un mandat J
représentant au moins la moitié de la valeur totale de la demande.
:
— = — - À
Ancienne maison Poncet, Peney - Rey,
A cécer environ 30 belles espèces de cicin- |
succ®, 1, Place des Terreaux, à l’entresol, Lvon. 3 P {:
à ; PACA LS déles et curabus exotiques à prix très modérés,
A Le pe As ei RAR ENTCUNNES également jolie collection de Lépidoptères;
et courbes, flacons, filets, fauchoirs, écorçoirs, ae DATE Re
boites pour épingles, pla jues de liège he uet- Rhopalocères Le Hétérocères, Mes ASE
Ites RER an PASS CÉES| espèces, 200 individus à 35 fr. Catalogue gratis.
tes, Le OIrS CU Edouard Van Segvelt, boulevard des Arbalé- el
Epingles acier sans tête, dites Lyonnaise, 1 fr. triers, 112, Malines (Belgique). le
le 1000; épingles françaises à tête, de 2,25 à ; !
2,50 prises par mille; 0,30 le cent.
Vente et achat: de papillons et insectes de
tous les. ordres ; de timbres-postes et albums
pour collections.
En sans fonte. mel site dt EEE
# C2
A vendre: Annales de la Soc. Linnéenne de
Lyon depuis 1856, s'adresser pour traiter à M.
Gabillot, quai des Célestins, $, Lyon.
te
d BULLETIN DES ÉCHANGES 1
Toute personne qui enverra à M. E. Barthe, Professeur, Avenue de Vizille, 24, Grenoble,
60 exemplaires de Coléoptères en 5 ou 6 espèces préalablement acceptées, recevra les espèces
suivantes :
1 Cicindela flexuosa Drôme 18 Cetonia floricola Alpes 36 Ellescus scanicus Ardèche {:
2 Nebria brevicollis Finistère
3 Carabus cancellatus Drôme
4 Pterostichus parumpunctatus Isère
5 Chlaenius vestitus Drôme
6 Harpaius picipennis —
7 caspius
8 Trechus secalis
9*Feronia dimidiata Finistère
10 Gymnopleurus Sturmi Algérie
11 Aphodius foetens Ardèche
12 immundus Biskra
13 Anisoplia floricola Saïda
14 villica Ardèche
: 15 Phyllopertha horticola Finistère
- || 16 Aethiessa floralis Saïda
17
refulgens PO DE CE | 34
29
20
33
35
Amphimallus solstitialis Finistère
Gnorimus nobilis
Agrilus pratensis Ardèche
Actenicerus sjaelandicus Vosges
Phosphaenus hemipterus Drôme
Pimelia 2-punctata Agde
5 Asida Servillei
Adesmia microcephala Biskra
Olocrates gibbus Finistère
Holiotauruscæruleus Sidi-Bel-Abbès !
Cneorhinus geminatus
Polydrosus impressifrons Ardèche
Chlorophanus poilinosus
Cleonus tigrinus Vosges
Coniatus tamarisci Agde
Phyllobius mus Ardèche
Otiorhynchus niger Vosges
Les frais de poste sont à la charge des demandeurs. — Les espèces reçues en échange de ces
2 1/2 centuries, serviront à en composer de nouvelles qui seront offertes et publiées dans le pro-
chain numéro, et ainsi de suite.
37 Smicronyx cyaneus Drôme
38 Mononychus pseudacori —
39 Cossonus linearis
40 Gaurotes virginea Alpes
41 Leptura rubrotestacea-—
32 Compsidia populnea Ardèche
45 Lachnæa vicina Algérie
44 Cryptocephalus labiatus Ardèche
45 — gracilis
46 Pachybrachys hippophaes
47 Timarcha geniculata Finistère |
48 Chrysomela Banksi Algérie
49 — varians Alpes
50 pt var. centaurea Alpes ]
51 _ var. pratensis —
52 Oreina cacaiiæ
ANNONCES ANNUELLES :
Ces annonces mises en évidence pour toute l'année et auxquelles la dernière page du Journal sera
exclusivement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la ligne pleine.
En vente, Rue Ferrandière, 18; et chez M. le D' Jacquer, 3, Cours Lafayette, Lyon, toutes les années
parues de l'Echange (1885-86 et” 1887), contre l'envoi d’un mandat poste de 5 francs. Chaque année
pris séparément 2 francs.
Etiquettes de tous les noms des familles et genres des coléoptères d'Europe, sur carton
vert et orange, en tout 13 feuilles, au prix de 6 francs; ornements pour chaque collection. Les étiquet-
tes des noms des espèces viennent de paraître à partir du 1s Janvier, par livraisons tous les 15 jours.
Pour les demandes des échantillons s'adresser au Comptoir de Minéralogie. de M. Ant. Otto
Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2. ne
HENRI GUYON
Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris
SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’INSECTES
Grand format vitré, 39-26-6 ............. 2 50 Grand format carton, 39-26-6 ........... 2
Peutformati#20-10/2 60e LR LUN 0 1 85 Petbiormat, 26-10 1/20. PRRRARENE 1 50
Boîtes:doubles/fonds\iésesh MR PEN EE 2 50
Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande.
PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS
ON RN a a A DISPOSER
Par 4 CI: _
HISTOIRE NATURELLE. DES COLÉOPTÈRES DE FRANCE
1860 AUtisides par houdras LA VOlMIN SENS S AID. MP NEMONROE RE LEE REP TT RE RREr 10
1802 Mollipennes (Lampbyrides, Té oridas. ss Mulsant, 1 vol. in 8° 431p, 3 pl. (éd Sn 15 »
1863 Angusticolles (C/érides) et Diversipalpes (Lymexylonides), 1 vol. in 8°. 158 p. 2 pl. par
MulS antoine ste terra te EUR Arme Eu TERRE NE DES ARE 6 »
1862 Lonpricornes (216Ed}) riwvol nie 00 par MUISant nn INR CRE UE 12 >.
1865 Fossipèdes (Cébrionides) et Brévicolles (Dascillides) par Rey r vol. in 8°, 124 p' 5 pl 6 »
1866Vésiculiteres (Mu/azchides) panRey amvol Mn8 2500 p ID MON ER NN EP RR 10 »
1866 Colligères (Anthicides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 187 p. 3 pl. . . . . . . . . . . .. 6 >»
1867 Scuticolles (Dermestides) par Mulsant, MVOIINNO LS CMD: ADI NAN D EEE ARTE 6 >»
1868 Gibbicolles (Pé#inides) par Rey, 1 vol. in 8°. 224 p. 14 pl. . . . . . . . . MAEEUE Foire 10 >
868 Floricolés \(Dasyhdes) par Rev, ‘rwolin-8%} 25 png pli 200.) 2er LORS 15 >
1869 Piluliformes (Byrrhides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 17$ p. 2 pl. . . . . . . . . . .. 6 >»
187# amelicornes/(2%éd)\parMulsant 10 Volain 8078 22p pl EN EN ON EN 15 »
188s Falpicornes (2° éd.) par Foi TAVOl AN "6 37 ANp 2 DL MEME RER RTE TUE 9 >»
1887 Essai sur les larves de Coléoptères par Rey, 1 vol. in 8°. 126 p. 2 pl FRET ACER
BRÉVIPENNES OÙ STAPHYLINIDES ;
T871MB0litOChardires DATA er, VON". 02 210p:151 DL: CS NP CN NE NOIRE 8 »
xSzarAléocharairesipariRey;.1-vol:Hne8 ta 68 pas pl Le at D LE NES 10 >
677 Staphyliniens/ParReEY, 1 Vol ins A7 DOM 0e EU NT U-Ne le CM CU CON 15 >
1876vPéderiens, el par Rey Mol ns Alec SRDMONPI PET P LE EVER NICE ITA ENNr 9 >
1880 Homaliens par Rey,x.volin\8!. 14350: 6pl 24 0.2. MN EE RSEE 6 >»
1833 Tachyporiens, etc. par Rey,\r vol. in/85./2054p. 44ple-€,:,.N007 "HT PNA NEC 10 >»
-1884 Mycropéplides, Sténides par Rey, 1 vol. in 8°. 263 p. 3 pl. + + . 4 0. 0. 10 >»
PUNAISES DE FRANCE
1s00LEBentatomides pan Mulsant 1 vol ini8 66 p2 pl PRE RCRER T OC C ICCRE 11 >
1970 Coréides;fetcipar Mulsant -x\vol. in 874250 DA21pl ER EN EN Ne 7 562
1873 Réduvides par Mulsantrtvol.tnt8"Mnrép2 pl te 200 7.10 CPR Le en 154%2
"870 LygéidestpariMulsant vol int8 "05" 41p NT ERNEST RN PN ENTRE EN ETS 342
OPUSCULES ENTOMOLOGIQUES
Par Mulsant
1853 Description de 80 espèces de Coléoptères, 4 biographies, 192 p. 3 pl. . . . . . . . 6 »
185S1Suppléement aux Coccinelides; 205 pe UNE PR RENE CE RIRE 6 »
1353 Les derniers Mélasomes (Parvilabres ou Pédinides), 242 p. 4 pl.. . . . . . . . . . . 6 >»
1878 Chrysides de France par Abeille de Perrin, 108 p. 2 pl. . . . . . . . . . . . . . . 4 >»
———DANIN—
En vente chez l’auteur : M. C1. Rey, 4, place St-Jean, Lyon.
PRIX-COURANT DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE
(Plus de 0000 espèces)
J. DESBROCELERS des IOGES
23, Rue de Boisdénier, à Tours (/adre-et-Loire)
Collections de divers ordres. — Achat d'insectes. — Commission. —
Expertises. — Echanges.
Lyon. — Imp. Lith. et Grav. L. JacQueT, rue Ferrandière, 18.
+
, 1 Ne
bn année. al k . te MANN nu 05 Septembre 1888.
-L'ÉCH ANGE
Revue Linnéenne
ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE
paraissant tous les 15 du mois
Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle
2 Er
PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION DU D' JACQUET
membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d'Entomologie,
et de la Société Entomologique de France.
AVEC LA COLLABORATION DE MM.
A. LOCARD
Vice-Président
F. GUILLEBEAU
membre de la
Société Entomologique de France de la Société française
+8
C.E. LEPRIEUR
de Malacologie.
++
CI. REY
Président de la Société Française
d'Entomologie,
membre de la Soc. Entomologique
membre de la
Société Entomologique de France,
fs à
membre honoraire
de la Société d'histoire naturelle de France et
lGinar ere de la Société Linnéenne de Lyon.
a
]Ÿ
AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM.
» Ed. ANDRÉ (de Beaune), D' L. Branc, L. Dérrarp, A. Dusors (de Versailles), L. Gmer», R. GRILAT,
Valéry Maxer, J.-B. Renaun, A. Ricue, Nisius Roux, L. SonrHonnax et A. ViLLor (de Grenoble).
ee 2e
ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES
Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet
“ Tout ce qui concerne La rédaction, Les annonces gratuites | Adresser les réclamations concernant l'envor du
mel renseignements sur Les annonces non suivies d'adresse à Journal à M. L. Facquet, rue Ferrandière, 18 Lyon
La . ” Ÿ à
à dvit être envoyé à M. Le Dr Jacquer, Cours Lafayette, 3, Î
——— NAN ——
4 France, un an, 5 fr. — Union postale, 5, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 4 fr.
n
.
MM.
(1)
COMITÉ D'ÉTUDES POUR 1888.
———Î<——
Arcey, 50, rue Montée de Lodi, Marseirre. Coléoptères exotiques.
L. Blanc, docteur, 33, rue de la Charité, Lyon. Minéralogie.
Brosse, abbé, professeur au collège d’'Axnonay. Hydrocanthares et Histérides.
Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. genres: Amara, Harpalus, Feronia.
. Chobaut, Place Perrache, 4, Lyon. Carabiques gallo-rhénans. ‘
Croissandeau, 13, rue du Bourdon blanc, OrréANs, Scy-dménides
Davy, à l'oucÈère par Cuers, (Maine-et-Loire). Ornithologie.
. Dériard, 2, rue du Plat, Lyon. Orthoptères.
. Gavoy, 5, rue de la Préfecture, Carcassonne, (Aude). Lamellicornes. |
. Jacquet, docteur, 3, cours Lafayette, Lyon. Curculionides. (1)
. Locard, 38, quai de la Charité, Lyon. Malacologie francaise, (mollusques terrestres,
d'eau douce et marins).
J. Minsmer, lieutenant au 15° de ligne à Carcassonxe. Longicornes.
A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea et Cie, à Fizarete-
Bucarest (Roumanre). Hémipteres d'Europe.
H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. Orthoptères et Névroptères.
J.-B. Renaud, 21, Cours d'Herbouville, Lyon. Curculionides.
A. Riche, 12, place Perrache, Lyon. Fossiles, Géologie.
N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon, Botanique.
L. Sonthonnax, 10, rue d'Alsace, Lyon. Lépidoptères (excepté micros).
M. Vaulogé, 34, rue Jean Burguet, BorprAux. Phytophages d'Europe.
A. Villot, 3, chemin Malifaud, Grenogre. Gordiacés, Helminthes.
pbHHHHaD
Demande en ce moment à déterminer les espèces appartenant aux genres: Magdalis et Afron.
AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l’année 1888, crtraimera
l'envoi des n% parus. # |
D'après les conventions passées avec l'imprimeur, jes anciens abonnés, dont la
liste est entre les mains de M. L. Jacquet, ne doivent subir aucune augmentation
ni changement dans le prix de l'abonnement.
Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 1° du mois.
L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange.
ERRATA
Dans le n° 44 de l'Echange (15 août 1888) une transposition d’alinéas, rend peu compréhensible la
2° partie de la Note de M. Saubinet, sur la décortication des bois, qui occupe les pages 5 et 6 de ce
numéro. Ë
La succession des alinéas doit être rétablie comme il suit.
Le 3° alinéa de la page 5: « En ce qui concerne les Agrilus etc. » aurait dû terminer le paragraphe W
relatif aux Buprestides et figurer par suite, soit dans le n° 43, après la page 6, soit dans le n° 44, avant
1
le paragraphe concernant les Xylophages. |
Le 2° alinéa de la même page 5: « Nous venons d’exposer etc. » aurait dû ètre placé page 6, à la
fin de la note. .
En outre, dans ce 2° alinéa, ligne 5, au lieu de « surtout la sciure de bois » lisez: « surtout les pièces
de bois ».
MM. Ricuarp de Grenoble (/sère), CHARPENTIER Paris, Alf. Meyer Paris.
Ont payé leur abonnement pour l’année 1888:
.» 4 CEA »
(Les personnes oubliées sont priées de réclamer.)
nt Rd es ot le pm > mms porté Mo té … — ——— 2
ù:
a]
Société Linnéenne de Lyon
. Procès-Verbal de la Séance du 9 juillet
1888
Présidence de M. le Dr Saint-Lager
La séance est ouverte à 8 heures.
Le procès-verbal de la précédente séance est lu
et adopté.
M. le D" Saint-Lager à propos du procès-ver-
bal, dit que le genre attribué au nom Gymnetron
pe doit pas être masculin ainsi que le croyait M.
le D' Jacquet, mais le neutre, parce que ce nom
est composé de deux mots grecs: un substantif
neutre qui signifie ventre et un adjectif qui veut
dire nu. ;
M. le Président remet à M. le Trésorier une
somme de 300 fr. montant de la subvention du
conseil général.
M. le D' St-Lager rend compte de l'excursion
du dimanche précédent ; il énumère les plantes
récoltées.
Liste des plantes récoltées
dnns l'excursion du 8 Juillet
1888
- Gorge d’Amhy
Geranium lucidum
Melica ciliata
Draba aïzoides
Æibracium pulmonarioides
Moehringia nuscosa
Polypodium calcareum
Arabrs alpina Carpanula medium
— auriculata — persicifolia
— muralis — rhomboidalis
Do — lurrila — trachelium
Sisymbrium auslriacunt — rolundifolie
“ Afhamanta cretensis
r
4 : ;
… Dianthus silvestrés
Coteaux autour d’Optevoz
Sachys germanica
— carlhusianorum Brurella grandiflora
Teucrium montanum Convolvulus cantabricus
— botrus Globularia vulgris
Inula montana Leonturus cardiaca
Siccieu
u, Conium macnlatum
Entre St-Julien et Crémicu
Sezecio floculosus
Amelanchier vulgaris
… Pyrethrum corymbosum
+ Trifolium rubens
; — alpestre Geranium sanguineum
Scabiosa Timerayi = minutliflor um
Coronilla minima Galium corrudifolium
4 — emerus — myrianthum
Gytisus laburnum Thesium divaricalune
- Lactuca ferennis
14 Bois voisins de l’étang de Rye
RAus cotinus
- M. Riche decrit les terrains qui ont été obser-
. vés. Ce sont les étages du Bajocien et du Batho-
. nien, partie inférieure du calcaire jurassique
… En entrant dans la gorge d’Amby, les déblais
_ déjà anciens de quatre galeries aujourd’hui aban-
données montrent que le lias supérieur sans être
- visible est cependant très voisin, puisque l'exploi-
“tation en retirait du minerai de fer. Le calcaire
» à entroques apparait seul pour le moment, et il
est facile de se rendre un compte très exact de sa
. constitution et de l’aspect miroitant que lui don-
… nent les faces de clivage des crinoïdes, des pi-
quants d’oursins que la cassure met à jour.
a
À ;
INÉENNE
Le ciret, qui dans notre Mont-d'Or Lyonnais,
constitue au dessus de ces étages une couche si
épaisse, est absent ici. On constate seulement une
masse très puissante de calcaire à polypiers,
séparée en deux niveaux distincts, puis au-dessus
le calcaire oolithique, séparé du précédent par
des couches plus marneuses, fourmillant d'Ostrea
acuminata. On n’a pu voir ces couches dans la
gorge d’Amby, mais si le temps n’eût pas fait
défaut, il eût été facile de les constater au revers
du Mont d’Anoisin.
Entre Optevoz et Siccieu, la route coupe le
jurassique moyen, ce qu'on a constaté par la
présence d’un calcaire à spongiaires.
M. Riche termine en rappelant les couches
plus récentes qui ont été examinées:
La boue glaciaire où se trouvent de jolis petits
cailloux noirs striés, entre Optevoz et Siccieu.
Les terrains coquilliers, dans la gorge d'Amby,
renferment des espèces toutes encore vivantes de
nos jours et des types récents dans lesquels M. le
D’ Blanc et M. Redon ont trouvé de belles em-
preintes végétales, que M. le D' St-Lager a re-
connu appartenir à un coudrier semblable à celui
que nous observons actuellement.
M, Locard appelle l'attention de la Société
sur tout l’intérét que présente l'étude des coquil-
les quaternaires au point de vue du transformis-
me et de la possibilité qu'elle donne d'observer
les modifications que nos espèces actuelles ont
subies.
M. le D' Jacquet énumère les insectes qu'il a
capturés pendant cette course; il a en outre pu
faire l'observation suivante: selon qu'il bat l'Ur-
tica dioica ou l'U. urens, il prend l'Apion urti-
carium où une variété rougeâtre bien distincte
du type; notre collègue en conclut à une trans-
formation imprimée à cette espèce par l'habitat.
M. Rey a fait la même observation, non plus
sur l'ortie, mais sur deux pariétaires.
Dans le même ordre d'idées M. le D' Jacquet a
observé dans la gorge d'Amby: Apion fusciros-
tre sur Genista scoparia, Apion Genistæ sur
Genista pilosa.
La séance est levée à 9 h. 1/4.
Société Linnéenne de Lyon
D
Procès-Verbal de la Séance du 25 juillet
1888
Présidence de M. le D' Saint-Làger
La Séance est ouverte à 8 heures.
M. CI Rey, à propos du Procès-Verbal de la
dernière séance, dit quil a cherché à contrôler
les observations du Dr Jacquet sur les différences
morphologiques que présente l’Apion urtica-
rium, selon qu'il est capturé sur Urtica dioica
ou sur Urtica urens. Les exemplaires trouvés
sur ces deux espèces d’orties sont en effet différents,
mais M. Rey croît qu'il y a là deux espèces
distinctes. Outre la couleur plus claire de l'apion
trouvé sur Urtica urens, la pubescence est un
peu différente, le rostre un peu plus long, plus
fin, plus arqué que chez le type pris sur Urtica
dioica. Il faut avoir soin de les comparer sexe
par sexe.
M, Jacquet répond qu'il avait pris d'abord
cette varieté pour une espèce différente, le rufes-
cens ou le rufulum mais ayant reçu de Nyons
le rufescens vrai qui vit sur Parietaria erecta
et d’un autre côté le rufulum, étant une espèce
méridionale qui doit se trouver peut être
sur Urtica pilulifera, il avait soumis ces insectes
à M. Ch. Brisout qui les considère comme une
simple variété de l'Apion urticarium. M. Jacquet
pense que c’est là un exemple de l'influence de
l'habitat sur la variabilité de l'espèce. Il ajoute
qu'il y aurait quelques expériences à faire en
transportant l’Apion de l’'Urtica urens sur
l’'Urtica dioica, afin de savoir si au bout de
quelques générations, la variété retournerait au
type. Quant à la question de savoir si les diflé-
rences constatées sont suffisantes pour l’établisse-
ment d’une espèce, M. Jacquet pense que sous
ce rapport il est difficile de trouver un critérium
scientifique. Selon leur esprit, les naturalistes ver-
ront dans ces variations, tantôt des caractères
spécifiques, tantôt des modifications ne constituant
qu'une race de l'espèce.
M. St-Lager fait remarquer que l'important
est de constater les faits c.a. d. les changements de
coloration et autres selon la plante sur laquelle
vivent certains coléoptères, et il engage M. Jac-
quet à continuer ses observations.
M. Locard fait un résumé succinct de son
travail sur les mollusques du Sud-Est de la
France.
Dans le groupe de l'Helix montana, ïl fait
voir les erreurs que perpétuaient les auteurs en
s'appuyant sur une tradition plus ou moins
eronnée faute d’une diagnose soigneusement faite,
ou en rééditant une première erreur commise,
qu'un simple contrôle auprès des travaux origi-
paux aurait suffi à signaler.
Il cite dans ce sens l'exemple de l’Helix
rufescens de Pennant, qu'on trouve décrite, soit
avec une forme globuleuse avec un petit ombilic,
soit avec une forme déprimée avec un grand
ombilic.
Or, en remontant à son auteur, on trouve que
Pennont la décrit globuleuse à petit ombilic,
forme qui par conséquent doit étre regardée
comme le type.
Dans la discussion qui suit sa communication,
M. Locard arrive à affirmer une fois de plus
l'opinion par laquelle l'espèce n'existe pas à pro-
proment parler; il y a des formes identiques
mais jamais semblables absolument. Mais com-
me on est obligé de les distinguer, comme ïül
faut cependant les reconnaitre, lorsqu'on observe
une certaine affinité dans une série, on fait de
cette série, mais arbitrairement, une espèce.
La séance est levée à 9 heures 1/4.
Description d'une nouvelle espèce de Curculionide
APION SEMIRUFUM (Rey)
Corps oblong, assez convexe, roux et revêtu
d’une pubescence fauve dans sa moitié antérieure,
paré sur les élytres de deux bandes dénudées
d'un brun rougeûtre et de deux fascies transver-.
‘sales de poils blanchätres.
Tête à peine moins large que le bord antérieur
du prothorax. Front déprimé, ruguleux, d’un
roux mat, revêtu d’une pubescence blonde, assez
fine et assez serrée, plus pâle autour des yeux.
Rostre un peu renflé à sa base. Yeux assez
grands, subarrondis, noirs.
Antennes assez courtes, légèrement ciliées, tes-
tacées, à massue non ou à peine plus foncée,
Prothorax sensiblement moins large que les
élytres, non ou à peine plus long que large à sa
base; en cône tronqué au sommet et bisinué en
arrière; à peine arqué après le milieu de ses
côtés; peu convexe, profondément fovéolé-sillonné
au devant de l'écusson; ruguleux; d’un roux
mat; revêtu d'une pubescence d’un fauve ocracé,
assez grossière, voilant la couleur foncière et
convertie de chaque en une bande marginale
plus pâle.
Ecusson petit, dénudé, brunûtre.
Elytres ovales - oblongues, presque trois fois
aussi longues que le prothorax; assez fortement
striées mais à stries obscurément ponctuées; con-
vexes; d’un roux mat et revêtues sur leur pre-
mier tiers d'une pubescence fauve, assez grossiè-
re, serrée et voilant la couleur foncière, avec une
moucheture de poils pâles de chaque côté de
l'écusson, une autre derrière celui-ci et une
autre sur chaque calus huméral, celle-ci accom-
pagnée en dedans et plus bas d’un trait linéaire
de poils blancs; offrant sur leur dernier tiers
deux bandes transversales d'un brun rougeâtre,
dénudées, subarquées, sinuées-dentées et alternées
avec deux bandes d'une pubescence blarchâtre,
dont la postérieure plus grande occupe tout le
sommet.
Dessous du corps plus ou moins ponctué,
assez grossièrement pubescent, noir avec le dessus
de la tête et du rostre roux. Métasternum con-
vexe, presque lisse et presque glabre sur son
milieu. Ventre à deux premiers arceaux assez
densément ponctués, les suivants finement cha-
grinés.
Pieds tes'acés, avec le sommet
des tarses rembruni. Long. 2 mil.
. Rostre assez court, assez épais, faiblement
arqué, roux, pointillé et recouvert d'une pubes-
cence pâle, excepté au sommet.
des articles
©. Rostre moins court, moins épais, presque
droit, d'un roux brillant, presque lisse ou obso-
lètement pointillé, glabre.
Patrie. Cette espèce a été découverte, en juillet
par le docteur Jacquet, sur l'Urtica urens L.,
où je l'ai également recueillie d’après ses indica-
tions.
Obs. Elle ressemble beaucoup à l’Apion urtica-
rium qui vit sur l'Urtica dioica L. Mais, selon
moi, elle doit constituer une espèce distincte pour
plusieurs raisons que voici:
1°, La couleur générale est moins obscure, le
rostre, la tête, le prothorax et la base de élytres
étant constamment roux.
20, La pubescence du front, du prothorax et
de la base des élytres est moins fine, moins pâle,
toujours d’un fauve ocracé, plus serrée et voilant
la couleur foncière.
1” Ya
REVUE
LINNÉENNE
HP A A
5 6 ,
$ EEE ©
30, Les stries des élytres sont moins profondes
et plus obscurément ponctuées.
4°. Le métasternum est un peu plus développé
plus convexe, plus lisse et plus glabre sur son
milieu, avec les deux premiers arceaux du ventre
plus densément et un peu moins grossière-
ment ponctués.
50, Le dessus de la tête et du rostre sont roux.
6°. Le rostre de la femelle est plus court et
plus droit que chez urticarium ®, etc.
Ce qui viendrait encore confirmer cette espèce,
c'est qu'il existe une variété de l’apion urticari-
um à élytres entièrement rousses, mais chez
laquelle le rostre, le front et le prothorax sont
restés bruns.
Il est à noter que les Orties fournissent à l’en-
tomologie un certain nombre d'espèces d'insectes,
entre autres: Brachypterus urticae, l'inévitable
Coeliodes quadrimaculatus, Heterogaster urti-
cae, Triphleps nigra, Euptery x urticae et plu-
sieurs Capsides et Iassides, sans compter les deux
Apion urticarium et semirufum. etc.
CI. Rey
REMARQUES EN PASSANT
par C1. Rey
NL
Lu à la Société Linnéene de Lyon, le 13 Juin 1887.
FAMILLE DES PSÉLAPHIDES
(suite)
Tychus niger Pk.— Quelquefois les cuisses
sont plus ou moins rembrunies.(7".femoralis R),
d’autres fois le disque des élytres est d’un rouge
brun (7°. purpurascens R.)— Le T7. colchicus
Saulc. semble constituer une espèce distincte.
Outre que le 5° article des antennes est moins
transverse chez les Q”, ce même article est égale-
ment, chez les ©, plus oblong que dans le
même sexe du niger. — La variété basalis KR.
a non seulememt les cuisses obscures, mais encore
le 1° article des antennes et la base du 2° noirs
ou presque noirs.
Le T°. rufescens KR. est un peu plus grand, entiè-
rement roux avec la tête, l'abdomen parfois le
prothorax un peu plus foncés. Le 5° article des
antennes est un peu plus oblong dans les deux
sexes, moins épaissi d que chez niger et à angle
antéro-interne plus arrondi, etc. — Lyon, 3 exem-
plaires.
J'ai vu un exemplaire voisin de dichrous,
mais moindre, relativement plus étroit, entière-
ment noirâtre en dessus, avec le funicule des
antennes plus grêle. On dirait un niger de petite
. taille( 7". tenuis R.) — Collioure (Pyr. Orienta-
les).
Le B. striola Guilleb., commun à Lyon, se
reprend à St Raphaël (Provence) et à Collioure.
. Pour les antennes, il fait le passage au monili-
cornis.
Tychus tuberculatus Aub. — se prend aussi
_àst Raphaël (Var), 3 exemplaires.
T. monilicornis Reitt. — Longtemps mécon-
nu et confondu avec le 7”. niger se prend aussi
dans les environs de Lyon, dans le Beaujolais et en
Provence. Une variété, à élytres rouges, parait se
distinguer par le 3° article des antennes plus
développé, plus épais 4 quele 2° (T7. spissa-
tus R).
J'ai rencontré à Villié-Morgon (Rhône) et en
Provence une petite espèce qui ressemble au
T. dichrous, mais moindre, à articles intermé-
diaires (3 — 8) des antennes beaucoup plus
courts et plus serrés. Je la rapporte avec doute
au 7. corsicus Reitt.
Le T. pilifer R. est une espèce remarquable
par le dessus du corps entièrement roux et héris-
sé de longs poils redressés, plus serrés sur les ély-
tres. Il est à peine moindre et plus allongé que
T. Jacquelini. Les yeux sont petits, noirs. Ce
que je regarde provisoirement comme ®, est
d’une couleur plus pâle, avec les élytres plus
courtes et plus convexes et les yeux encore moin-
dres. — St Raphaël, janvier, parmi les aiguilles
de Pin; 3 exemplaires.
L'Euplectus depressus KR., que j'avais jadis
communiqué à M. de Saulcy, m'a été renvoyé
sous le nom d’E. Reyi, nov. sp. [Il ressemble
beaucoup à VE. nitidus Fairm., mais il est
plus linéaire et plus déprimé. La tête est relati-
vement plus large. La tête et le prothorax sont
moins brillants et même obsolètement pointillés.
Comme lui, il a l'abdomen sans traces de strioles
etc. Villié- Morgon (Rhône), parmi les mousses,
un seul exemplaire.
L'E. fissicolis R. ne se distingue des brun-
neus Grim. et Duponti Aub. que par le sillon
prothoracique, qui, au lieu d’être raccourci et
réduit à une fossette, est fin, canaliculé, plus
prolongé et souvent lié au sillon transversal de
la base. Les strioles basilaires de l'abdomen, très
divergentes, embrassent parfois entre elles une
impression transversale, étroite. Villié - Morgon,
Avenas (Rhône), avec la Formica rufa.
On trouve parmi les Æ. nanusReïchb. quelques
sujets à peine plus robustes dans toutes leurs
parties, à tête, prothorax et élytres moins lisses ou
obsolètement pointillés, avec la strie intermédiaire
de celles-ci plus prolongée et les sillons frontaux
un peu plus parallèles. Serait-ce là le véritable
nanus Waterhouse ou bien la ® de nanus de
Reitter ? Celui-ci, plus lisse et de taille moindre,
serait alors le Kirbyi de l’auteur anglais sus-
nommé, espèce au sujet de laquelle Reïtter émet
des doutes. Dans les deux formes, la strie dorsale
des élytres,plus prolongée que chez toute autre
espèce, dépasse le milieu et tend à se rapprocher
en arrière de la suturale.
J'ai vu quelques échantillons de l'E. sangui-
neus Den. à forme plus ramassée et à dessus du
corps d’un roux de poix ou ferrugineux, avec
l'abdomen parfois plus obscur. En même temps
les stries dorsales des élytres sont plus courtes
plus profondes et plus divergentes. Je nomme
cette race remarquable Æ. abbreviata KR.
L'E. Bonvouloiri, indiqué de Corse, le Lin-
deri, de Nice et le Narentinus, de la Dalmatie,
se prennent également à St Raphaël, le dernier,
plus rarement. Chez signatus, Linderi et espèces
voisines, le 3° segment dorsal de l'abdomen
paraît parfois (® ) comme étroitement impression-
né à son extrême base.
Près de l'E. punctatus R., doit se placer l'E .
laticeps R., espèce très remarquable et qui en
diffère notablement par sa taille une fois moindre
par sa tête proportionnellement plus transverse,
par son prothorax et ses élytres plus lisses avec
la strie dorsale de celle-ci plus raccourcie, au
lieu que, chez punctatus, elle dépasse le milieu et
in tend à se rapprocher de la suturale. Pour le
reste, elle ressemble presque en tout à l'E. Kar-
steni, dont il est peut-être une variété à élytres
plus courtes et plus déprimées. — St Genis-
Laval près Lyon, parmi des pièges souterrains,
un seul exemplaire.
J'ai vu quatre échantillons de VE. Spinolae
Aub., pris dans le Beaujolais, dans le bois du
Pizay, sous une écorce de souche de Chêne
imprégnée de substances cryptogamiques.
on . . « . FN 2
(1 Trichonyx sulcicollis Reichb. — J'ai capturé,
| 1 en mai 1880, un individu de cette rare espèce,
F0 dans le bois carié d’un peuplier d'Italie. J'en ai
pris un certain nombre, en juillet, août et
septembre, 1881 et années suivantes, dans les
4 mêmes conditions, à une assez grande profondeur.
M: M. Bertholey l’a également trouvé aux environs
1 de Mornant (Rhône).
Le Faronus T'elonensis Fairm. pourrait bien
‘14 être distinct de Lafertei. Il est un peu plus
14 grand, moins grêle, moins déprimé; le prothorax
{ “4 est moins court et moins convexe et les élytres
A8 sont moins rétrécies en avant, avec la tête et
| Ge l'abdomen généralement plus obscurs.
| (à suivre)
An
| L ms
n
1 Notes sur la faune Ornithologique Lyonnaise
| ! a : par L. Sonthonnax.
à FE
ÿ
( suite )
f:is
la
. Genre Orus. (Cuvier)
ut 19 Otus brachyotus. (Gmel.) Hibou bra-
Rs: chyote.
syn. Otus palustris. (Brehm.)
HE . Chouette. (Buflon)
R. rare, de passage.
20 Otus vulgaris. (Flem.) Hibou vulgaire
ou moyen Duc
syn. Strix otus. (Lin.)
commun, niche.
Genre Buso. (Cuvier)
Bubo maximus. (Flem.) Grand Duc.
syn. Otus bubo. (Schleg.)
— Strix bubo. (Lin.)
rare, passage accidentel.
Genre Scops. (Savig.)
Scops Aldrovandi. Willughbi) Scops
d’Aldrovande.
syn. Strix scops. (Lin.)
— Otus scops. (Schleg.)
Petit Duc. (Buffon)
commun, niche.
6 REVUE LINNÉENN
NE ‘
2e Ordre PASSERES. (PASSEREAUX)
Genre Picus. (Lin.)
23 Picus major. (Lin.) Pic épeiche.
Pic varié. (Buffon)
commun, niche.
24 Picus minor. (Lin.) Pic épeichette.
Petit Pic varié. (Buffon)
Agachette vulg;
rare, de passage fin septembre. . |
Genre GECNUS. (Boie.)
25 Gecinus viridis. (Lin.) Gécine vert.
syn. Picus viridis. (Lin.)
Pleu-Plel, Piochat vulg;
très commun, niche U
26 Gecinus canus. (Gmel.) Gécine cendré.
syn. Picus viridis Norwegicus. (Briss.)
Pic à tête grise, vulg.;
rare, de passage.
Genre Yunx. (Linné)
27 Yunx torquilla. (Lin.) Torcol vulgaire.
Tire-langue, vulg. +
Très commun aux environs de Lyon, il
nous quitte fin septembre et revient vers le milieu
d'avril.
Genre Cucurus. (L.)
28 Guculus canorus. (L.) Coucou gris.
Très commun, nous arrive milieu d’a-
vril et repart en fin août.
Genre Axcepo. (Lin.)
29 Alcedo hispida. (Lin.) Martin Pécheur
vulgaire. |
Drapier, Pêche-veron, Pivert-d'eau vulg.;
très commun et sédentaire.
30 Sitta cœsia. (Meyer et Wolf.) Sitelle tor-
che-pôt.
Très commun dans la partie montagneuse
du département, niche. :
Genre SrrrA. (Lin.) {
.
Genre CErtrra. (Lin.)
Certhia brachydactyla. (Brehm.)
Grimpereau brachydactyle. : 14
syn. Certhia familiaris. (Lin.)
Picasson, Le petit pique bois vulg.
Passent par petits groupes du commence-
ment d'octobre à fin novembre.
Genre TicHoproMA
32 Tichodroma muraria.
drome échelette.
syn. Certhia muraria. (L.)
= muralis. (Brisson) 4
— Tichodroma phænicoptera. (Temm.) |
peu commun, de passage
Genre Urpupa. (Lin.)
33 Upupa epops. (Lin.) Huppe vulgaire.
Très commune dans tous les environs de |
Lyon; elles nous arrivent au commence
ment d'avril et nous quittent fin Août. |
Genre Corvus. (Lin.)
34 Corvus corax. (Lin.) Corbeau ordinaire.
syn Corvus maximus. (Scopol.);
rare et passe.
35 Corvus corone. (Lin.) Corbeau corneille.
Corbine, cornaille. (vulg);
commun, niche
(Lin.) Ticho-
(à suivre)
F { Luz Le U F . LA
FRET À a 2 4
&
RTE Ha DPI Et
REVUE LINNÉENNE
il ANNONGES DIVERSES
Prix des annonces: La page, 16 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr, — La ligne, 0, tr. 20 c.
11 sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour / sur les annonces payantes pour la 1'° insertion.
n 50 oo pour les insertions répétées, de la même annonce.
Tout abonné a droit, pour chaque numéro, si l’espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange.
EEE ©
M. Léon SONTHONNAX, /9, Rue d'Alsace, 19, LYON. |
< ENTOMOLOGIE GÉNÉRALE, CONCHYLIOLOGIE, BOTANIQUE
0 “ , ER "
Ustensiles à l'usage des entomologistes
e Cartons liégés pour Collections d’Insectes, Epingles, Filets fauchoirs et à papillons ï
HT A 4
; Insectes vendus à la pièce. 6
Coléoptères de France Longicornes exotiques Antichiria furiosa Brésil 1, 50
Cicindela littoralis o, 25 | Gnoma giraffa Indes 2, 50 — festiva Amaz. 1, 50 |
| Carabus splendens 1, 00 | Megaderus stigma Pérou 1, 25 | Heterorrhina africana Guinée x, 50 N
ÿ Acrodon brunneum o, 50 | Ctenoscelis acanthopus Brésil 3, oo | Cyclocephala gregaria Colombie o, 80
Chlænius 4 sulcatus 0, 50 | Trachyderes Reichei Pérou 2, 00 | Popilia nigrita Indes 0, 50
| — sulcicollis 0, 75 — nigricornis — 1, 50 | Dichelus atratus Natal 0, 60
Pogonus pallidipennis o, 30 | Mallaspis leucaspis Brésil 2, 50 | Phanaeus Mimas Pérou 0, 50 ci
) Agonum fuliginosum 0, 40 | Chlorida festiva — I, 00 Hémiptères de France a
Telephorus assimilis Ù 0, 40 | Rhopalizus tricolor Guinée 2, 00 | Odontotarsus grammicus 0, 30
| Limobius mixtus o, 50 | Stirastoma melanogenus — 1, 00 | Graphosoma semipunctatum 0, 20
Apion Capiomonti o, 60 — aethiops Amaz. 1, 00 | Carpocoris lynx 0, 20
Balaninus Elephas o, 30 | Calilchroma vittata Brésil 2, 00 | Droyderes marginatus ©, 25 4
Caiamobius gracilis o, 25 | Cloobothea crassa Pérou 2, 50 | Holcogaster fibulata 0, 50 a)
Cryptocephalus globicollis 0, 30 Lamellicornes exotiques Verlusia sulcicornis 0, 40
Prasocuris Hannoverana o, 40 | Copris Orion Afrique centrale o, 75 | Gonocerus insidiator I, 00 }
\ Pæcilonota decipiens o, 60 | Glycyphana jucunda 0, 75 | Psacasta conspersa 4, 00 au
Toute demande venant de l'Etranger, doit être accompagnée d’un chèque ou d’un mandat + 4
représentant au moins la moitié de la valeur totale de la demande,
M. Guédel, Cours Berriat, Grenoble, offre A
contre bonnes espèces françaises: Nebria castanea, f:
laticollis, Gyllenhalli, rubripes, Pterostichus exter- {
ne-punctalus, metallicus, vagepunctatus, Hydropo-
vus Sammarki, Mastigus ligurieus, Corybmites cu-
preus, germanus, A phodius rubens, sericatus, rufus,
Luciola lusitanica, Pachyta interrogationis, ete.
Ancienne maison Poncet, Peney - Rey,
succ', 1, Place des Terreaux, à l'entresol, Lyon.
Accessoires pour entomologie: Pinces droites
et courbes, flacons, filets, fauchoirs, écorçoirs,
bo'tes pour épingles, plaques de liège, étiquet-
tes, étaloirs etc.
Epingles acier sans tête, dites Lyonnaise, 1 fr.
le 1000; épingles françaises à tête, de 2,25 à M. Fauconnet, rue Carion, Autun, offre con- à
\ 2,50 prises par mille; 0,30 le cent. tre bonnes espèces de Coléoptères Gallo-rhénans: p
; « ! c Bythinus Fauconneti, Hadrognathus longipalpis,
É Vente et achat: de papillons et insectes de Homalium nigriceps, Cephenntum punctipenne, Fau- nl
+ tous les ordres; de timbres-postes et albums vel (nov, sp.) Sipalia diformis, Thorictodes, Hey- }
\ pour collections. deni Euconus Wetterhali Cyrtoscydmus pusillu, ete. l
% Envoyer oblata. à)
M. A. Otto, Vienne, VIIT, Schlosselgasse, 2. A vendre. Collection de Coléoptères d'Euro-
désire entrer en relation d'échange avec des pe avec beaucoup de doubles, 26 cartons de.
coléoptèristes, la liste des doubles contenant divers formats, prix 300 fr. S’adresser au bu- 1
plus de 1 200 espèces. Prière d'envoyer oblata. reau du Journal. j
= 44
À BD E DIN NV DES M MECGEANCGES F
k Toute personne qui enverra à M. L. Sonthonnax, /9, Rue d'Alsace, Lyon, 60 exem-
ÿ plaires de Coléoptères en 5 ou 6 espèces préalablement acceptées, recevra les espèces suivantes :
L : N° I 18 Feronia interstincta 10 Ceuthorrhynchus hirtulus ‘Al
1 Apion malvæ 19 — diligens II — erysimi il
2 — minimum 20 Harpalus hottentota r2 Dermestes mustellinus
3 — ononidis 21 — tardus 153 Dolichosoma lineare
4 Bruchus bimaculatus 22 Moronillus ruficollis 14 Enirrhinus acridulus
Si — ater v. pubescens 23 Nanophyes brevis 14 Feronia anthracina Ü
CHU — debilis 24 Pterostichus niger 19 — gracilis
7 Cossida rufo-virens 25 Rhizopertha pusilla 17 Gymnetron pascuorum
è BA = oblonga 18 — netus Ÿ
# ge" — nobilis : N° 2 19 Hoplia farinosa il
m. TOM. -— ferruginea 1 Apion pomonæ 20 — cœærulea
7 IL — nebulosa 2 — seniculum 21 Larinus carlinæ 4
4 12 Donacia lemnæ 3 — simile 22 Malachius rufus ñ
13 — bidens | 4 Bruchus pygmæus 23 Olibrus pygmæus
13 — sagittariæ RE seminarius 24 Pogonus chalceus ÿl
14 — menyanthidis 6 — yelaris 25 Stomis pumicatus |
15 — impressa 7 Ceuthorrhynchus contractus
16 — linearis 8 — quadridens |
17 Eimis troglodytes 9 —_ assimilis |
Les frais de poste sont à la charge des demandeurs. — Les espèces reçues en échange de ces |
2 1/2 centuries, serviront à en composer de nouvelles qui seront offertes et publiées dans le pro- 4
chain numéro, et ainsi de suite.
À
no E de
EEE
meer
quant tel AE
£ Lis
CR Re
REVUE LINNÉENNE |
ANNONCES ANNUELLES :
Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera
exclusivement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la ligne pleine.
En vente, Aue Ferrandière, 18; et chez M, le D' Jacquer, 3, Cours Lafayette, Lyon, toutes les années
parues de l’Echange (1885-86 et 1887), contre l'envoi d'un mandat poste de 5 ‘francs. Chaque année
prise séparément 2 francs.
Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout
60 feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 25 fr. Pour les demandes s'adresser à M Ant.Otto, comp-
toir Minéralogique à Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2.
HENRI GUYON
Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris
SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’INSECTES
Grandtformafmvitré 20-26-00 EURE 2 50 Grand format carton, 39-26-6 ........... 2
Petitformati26=100/2-OMMPENT ERP REENT 1 85 Petit format, 26-19 1/2-6 77 NUE 1 50
BoitesidoublesMondSAtES ES EPP NET TEE AE EEE 2 50
Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande.
PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS
OUVRAGES A DISPOSER
Par M. CI. Rey
CR 0e
HISTOIRE NATURELLE a COLEOPTÈRES DE FRANCE
18600k 2 fisides parsondras navales hs SAM MC SUCRE OR EEERE 10
1862 Moilipennes Gen ides, Téléphorides) ee Mulsant, 1 vol. in 8° 431p, 3 pl. (éd. ÉPREE 15 »
1863 Angusticolles (C/érides) et Diversipalpes (Lymexylonides), 1 vol. in 8°. 158 p. 2 pl. par
Musa a Lubesr er AM Era, | SAN EUROPE AU Pr PAR TT ICONE 6r>
1863 Lonpicornes (21edi) Vol ANESERS O0M-Apar Mulsan ti PP EE 12 >
1865 Fossipèdes (Cébrionides) et Brévicolles (Dascillide s) par Rey 1 vol. in 8°, 124 p' s pl 6 >
1866 Vésiculifères (Malachides) par Rey, x vol. in 8°: 306 p. 7 pl: M NN 10 »
1866 Colligères (Anthicides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 187 p. 3 pl. & .. .. +. NN 6 »
1867 Scuticolles (Dermestides) par Mulsant, DIVONANNS Se TOO MP LANDIS UN CENTER 6 >»
18081Gibhicolles t(Piruides) panRey, mio Ant #22 28p MANIP IC EE TERRE 10 >»
1868. Floricoles\(Dasstides )parRey,, rivol in 8} 315 p. 109%pla LA ANR ER ENe 15 >
1860 Piluliformes (Byrrhides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. TASUIDe 2. DIT EN TEE Eer 6 >»
1871 Lamellicornes (2° éd ) par Mulsant, 1 vol. in " TRS UPS GES EE CRT ne lc 15 >»
188s Ealpicornes (2° éd.) par Rey, 1 vol. in 8°. 374 p. 2 DEA EME ON TER NES 9 >»
1887 Essai sur les larves ‘ Coléoptères PAT REV MVNO TRS RTE OP I2 IDE PE MENARNEENS 3 >»
BRÉVIPENNES OÙ STAPHYLINIDES
18 7HMBOUtOChATAITES DATUR EN TENNIS 8 2TMDeNS D MMPR CPERER NENPR 8 >»
1874 Aléocharaires par Rey, 1 vol. in 8°. 365 p. ô PES RE M ee Re NT ENS ec PE 10 »
1877 Staphyliniens par Rey, 1, vol. in 6°. x APE O FD x Me sde LR EE A Tee PESTE CR 15 >
1878. Pédériens, etc par Rey, 12voL in /92188/p}16 pl. Ua NS ES ANNEES SES
1880 Homaliens par Rey, 1 vol. in 8°. 430 5 (Ou o) PELLE 0 6 »
1983 Tachyporiens, etc. pañ Rey, à vol. in 850205 1p. A0pl DER UE EE PP ORNE 10 >»
1384 Mycropéplides, Sténides par Rey, 1 vol. in 8°. . Pi SDL AIO ATEN RES 10 »
PUNAISES DE PT
1366 Pentatomides parMulsant, 1/vol.1n#82 606051p:12 PLEMET CE 11 »
1870 Coréides, etc. par Mulsant, 1 vol. in 8°. 250 p. 2 4 AA TOME OU EURE SEEN Le PE T'AS
1872 1IRedUVITeSiparaMulSant MATOl.1n08 + ANTON 2 PI MANIERE NC . 4 »
1870 Lyr6ides (parlent ET OL In 8 SAND EN CN RE CNE CCE EI CRE 3 »
OPUSCULES ENTOMOLOGIQUES
Par Mulsant
1853 Description de 80 espèces de Coléoptères, 4 biographies, 1024); 3 D MONTRES 6 »
r#521Supplément auxiCoccinellides, 205 Pr MR Ur CU CCE ER 6:23
1853 Les derniers Mélasomes (Parvilabres ou Pédinides), 242 p.e4 pl. . . . . . . . . . . 6 »
1378 Chrysides de France par Abeille de Perrin, 108 p. 2 DIR PCM ME RER 4 >
En vente chez l’auteur : M. C1. Rey, 4, place St-Jean, Lyon.
PRIX-COURANT DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE
(Plus de 9000 espèces)
TJ. DESBROCELERS des IOGES
23, Rue de Boisdénier, à Tours (/ndre-et-Loire)
Collections de divers ordres. — Achat d'insectes. — Commission. —
Expertises. — Echanges.
Lyon. — Imp. Lith. et Grav. L. JAcQuET, rue Ferrandière, 18.
% ’ ‘à “ y'a
_ Quatrième année. — N° 46 El 15 Octobre 1888.
| L'ÉCHANGE
Revue Linnéenn
ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE
paraissant tous les 15 du mois
Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle
PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION DU Dr JACQUET
membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d’'Entomologie,
et de la Société Entomologique de France.
AVEC LA COLLABORATION DE MM.
F. GUILLEBEAU A. LOCARD
membre de la Vice-Président
Société Entomologique de France de la Société française
+8+ À s du ve
C.E. LEPRIEUR |
Gti > tr da munie
de Malacologie.
++
$
CI. REY
Président de la Société Française
d'Entomologie,
membre dela Soc. Entomologique
membre de la
Des — à à)
Société Entomologique de France,
membre honoraire
de France et
de la Société Linnéenne de Lyon.
WANT
de la Société d'histoire naturelle
de Colmar etc.
AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM.
… Ed. AnDré (de Beaune), D' L. BLanc, L. Dériar, A. Dupors (de Versailles), L. Girero, R. GRiLar,
Valéry Maver, J.-B. Renaun, A. Ricur, Nisius Roux, L. Sonrnonnax et A. VirLor (de Grenoble).
ne
ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES
Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet
L Tout ce qui concerne la rédaction, les annonces gratuites | Adresser Les réclamations concernant l'envo: du
… cl renseignements sur les annonces non suivies d'adresse ® Journal à M.L. acquet, rue Ferrandière, 18. Lyon.
… doit étre envoyé à M. Le D' Jacouer, Cours Lafayette, 5, [l
ea “
AN —
LL
4 # x
… France, ue an, 5 fr. — Union postale, 5,60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 4 fr.
nan,
PNR
2 REVUE LINNÉENN |
A — —
COMITÉ D'ÉTUDES POUR 1888.
A —————
MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MarserzLe. Coléopteres exotiques.
L. Blanc, docteur, 33, rue de la Charité, Lyon. Minéralogie.
Brosse, abbé, professeur au collège d’'Annonay. Hydrocanthares et Histérides.
Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. genres: Amara, Harpalus, Feronia.
A. Chobaut, Place Perrache, 4, Lyon. Carabiques gallo-rhénans.
J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon blanc, OrrLÉANS, Scy-dménides
L. Davy, à Foucère par CLers, (Maine-et-Loire). Ornithologie.
L. Dériard, 2, rue du Plat, Lyon. Orthoptères.
L. Gavoy, 5, rue de la Préfecture, Carcassonne, (Aude). Lamellicornes.
E. Jacquet, docteur, 3, cours Lafayette, Lyon. Curculionides. (1)
A. Locard, 38, quai de la Charité, Lyon. Malacologie française, (mollusques terrestres,
d’eau douce et marins).
J. Minsmer, licutenant au 15° de ligne à Carcassonxe. Longicornes.
A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea et Cie, à Ficarerte-
Bucarest (Roumanie). Hémiptères d'Europe.
H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Parts. Orthoptères et Névroptères.
J.-B. Renaud, 21, Cours d'Herbouville, Lyon. Curculionides.
A. Riche, 12, place Perrache, Lyon. Fossiles, Géologie.
N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon, Botanique.
L. Sonthonnax, 10, rue d'Alsace, Lyon. Lépidoptères (excepté micros).
M. Vaulogé, 34, rue Jean Burguet, Borpeaux. Phytophages d'Europe.
A. Villot, 3, chemin Malifaud, GrenogLe. Gordiacés, Helminthes.
(x) Demande en ce moment à déterminer les espèces appartenant aux genres: Anthonomus et Orchestes.
Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 1° du mois.
L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange.
Errata.
Page 3, ligne dernière et page 4, ligne 1, le procès-verbal attribue par erreur à l’Apion de
l’'Urtica urens, les caractères de l’Apion de l'Urtica dioica.
Page 4, ligne 40, au lieu de dessus de la tête, il faut lire dessous de la téte.
Nécrologie.
Nous avons le regret d'annoncer à nos lecteurs le décès de M. E. Bellier de la Chavignerie,
entomologiste très distingué, ancien président de la Société Entomologique de France.
Nouvelles et faits divers.
On a capturé à Montluel (Ain), sous les écorces d’un peuplier abattu, deux exemplaires d'Æololep-
ta plana. Les écorces de ce peuplier abritaient un grand nombre de larves de diptères.
M. le D' Jacouer vient d'envoyer à la Société Entomologique de France, la description d’un nou-
veau genre de curculionide, Echinodes Ravouxi, curieux cossonite qui se place en tête de la tribu par
son rostre court, non cylindrique, à sillons antennaires visibles en dessus du rostre. Ce coléoptère a été
découvert par M. Ravoux de Nyons.
AVIS :
A partir du 1 Novembre, M. L. Jacquet, imprimeur, fera recouvrer par la poste le montant de
l'abonnement pour 1888. Prière à MM. les abonnés en retard d’envoyer leur abonnement avant cette
époque pour éviter les frais de recouvrement.
Ont payé leur abonnement pour l’année 1888 :
MM. G. Dupuy à Nouméa, (Nouvelle-Calédonte), Ch. Demaison (Marne), MarTiN ({ndre), Pouzer
(Deux-Sèvres), ”
(Les personnes oubliées sont priées de réclamer.)
gone à
NV
sr, Los ie ES 2
e
REMARQUES EN PASSANT
par CI. Rey
(suite)
Lu à la Société Linnéene de Lyon, le 27 Juin 1887.
FAMILLE DES SCYDMÉNIDES
Chevrolatia iusignis J. Duval. Cet insecte
qui est très rare, est méridional et a été capturé
à Toulouse, Nice etc. J'en ai pris un exemplaire
à St-Genis-Laval près Lyon, en Juin, . parmi les
mousses et un deuxième, l’année suivante, au 31
octobre, parmi les feuilles mortes, et, les deux
fois, en compagnie de nombreux et divers Ato-
maria. Sa démarche est très lente. La forme est
plus allongée que chez tout autre Scydménide;
le prothorax est rétréci en avant, conique: les
antennes longues et épaisses trainent par
terre et semblent servir à la gradation.
Euthia plicata Gyl. J'en ai vu une variété
de Collioure, presque entièrement d’un noir de
poix. J'en sépare sous le nom de fortior R.,
une espèce plus robuste dans toutes ses parties.
Elle est plus grande, plus convexe, d’un roux
acajou luisant, avec la tête d’un noir de poix,
plus étranglée derrière les yeux. La pubescence
des élytres est plus longue, moins pruineuse,
moins serrée et moins couchée, etc. Villié-Morgon
(Rhône), sous un fragment déhiscent du crépis-
sage d’un mur.
Euthia Schaumi Ksw. Quelquefois les élytres
sont plus ou mois rembrunies.
L'Euthia clavata Reiïtt. se rapporte à l'E.
linearis Muls.-Rey. Il est moins noir, plus
déprimé, plus linéaire que scydmaenoides, avec
la massue des antennes encore plus tranchée. Le
nom de linearis, comme de beaucoup antérieur,
doit donc prévaloir.
Le Cephennium majus Reitt., indiqué de
Croatie et de Carniole, se prend également dans
les montagnes de la France orientale, le Bugey,
la Grande-Chartreuse, etc., en le supposant, com-
me on le dit, synonyme de /aficolle Aub. nom
antérieur.
Le Ceph. minimum Reitt. répond peut-être
au minutissimum d'Aubé? J’en possède des ex-
emplaires non seulement de Corse, mais aussi de
la France méridionale (Agde, la Massane) et
même des environs de Lyon (St-Genis-Laval).
Sbydmaenus Godarti Latr. J'ai vu un échan-
tillon n’offrant qu'une seule fossette basilaire aux
élytres, avec celles-ci un peu plus fortement
ponctuées; mais, pour le reste, conforme au
Godarti (Scydmaenus foveola R.). Lyon.
Scydmaenus scutellaris Müll. Quelquefois les
élytres sont plus fortement et plus densément
ponctuées (Sc. punctatus R.). Lyon.
Je regarde le Scydmaenus Raymondi Saulc.
comme distinct. de Sc. Helferi Schaum. La
forme générale est un peu plus oblongue; le
prothorax paraît un peu moins court et moins
fortement arrondi en avant sur les côtés avec
une teinte tirant souvent sur le rouge-brun. Les
élytres moins larges aux épaules, sont plus rétré-
cies antérieurement, etc.
D
Scydmaenus collaris Müll. Un échantillon
de taille un peu plus forte, m'a présenté la suture
des élytres surélevée jusqu’après le milieu, avec
la strie juxta-suturale plus accusée (Sc. subele-
vatus R.). Montagnes de Bargemont (Var).
Scydmaenus exilis Erichson.Chez cette espèce,
les élytres vues de derrière, paraissent parfois
bifovéolées à leur base, la fovéole externe étant
presque indistincte. Elles sont d’autres fois évi-
demment et assez densément ponctuées (Sc. punc-
tillatus R.). Hautes-Pyrénées.
Euconnus similis Weïse. J'en ai un échantil-
lon du Beaujolais (Rhône).
Euconnus confusus Br. Aussi commun par-
tout que l'Euc. hirticollis, dont je le crois évi-
demment distinct par sa forme un peu plus
oblongue et ses élytres plus visiblement pointil-
lées. Accidentellement, les antennes n’offrent que
9 articles, ceux de la massue étant atrophiés.
( à suivre)
Notices Gonchyliologiques
par A. LOCARD
Vice-Président de la Société Française de Malacologie,
IV
De la valeur des caractéres Spéciiiques
chez les Pecten.
Par suite de l'extrême diversité de forme qu’affec-
tent les mollusques, les caractères spécifiques
propres à chaque famille sont sujets à des varia-
tions dont il importe toujours de bien tenir
compte. À l’occasion d’une étude monographi-
que des Pecten des côtes de France que nous
pensons publier, nous avons relevé les
observations suivantes relatives à la valeur de
ces caractères spécifiques.
En général, chez une même espèce apparte*
nant au genre Pecten, le galbe est essentiellement
polymorphe. IL varie dans des limites assez larges,
non seulement suivant les milieux, mais encore
dans une même colonie, et suivant l’âge des in-
dividus. Souvent, en effet, telle espèce, dont le
galbe à l’état adulte est normalement circulaire,
était longitudinalement allongé dans son jeune
âge, et peut devenir transversalement elliptique
en vieillissant. Lorsque l’on examine des séries
un peu importantes de Pecten varius, P. dis-
tans, P. unicolor, etc., on observe des varia-
tions très notables dans le galbe, variations qui
induiraient certainement en erreur si l’on s’en
tenait à quelques individus pris isolément, Om
est ainsi forcément conduit à établir, pour pres-
que tous les Pecten, un nombre de variétés ex
forma considérable.
Il en est souvent de même du plus ou moins
de bombement relatif des valves. On voit sou-
vent chez des espèces normalement inæquivalves
des individus exactement æquivalves. Le bombe-
ment varie notablement suivant l’âge: il est en
général plus faible dans le jeune âge que dans
l’âge adulte; parfois même ïil devient ensuite
4 REVUE LINNÉENNE
anormal. Il existe des sujets du Pecten commu-
tatus dont les valves sont déprimées comme celles
du P. opercularis, tandis que chez d’autres la
coquille est complètement globuleuse comme celle
d’un Cardium. Faut-il rappeler ces singulières
formes pyxoides des P. clavatus, P. flexuosus ?
Pendant toute la durée du temps qu'il met
pour devenir adulte, le sujet chez ces deux der-
nières espèces croît très régulièrement en restant
toujours semblable à ses congénères. Mais une fois
cette limite dépassée, en vertu sans doute de ce
phénomène si exactement exprimé par Carlo Por-
ro sous le nom de sopraeccitatione di vita etencore
mal connu des physiologistes, le développement
se poursuit chez quelques individus sous les
formes les plus bizarres et les plus irrégulières.
On ne peut donc, comme on le voit, attacher
au galbe général de la coquille qu’une importan-
ce relative; et dans les attributions spécifiques
il conviendra de bien tenir compte de l'âge des
individus.
La disposition relative des oreilles, la présence
ou l’absence du sinus byssal, sa forme même sont
des caractères généraux très utiles à relever, mais
uniquement ou presque uniquement pour établir
des modes de groupements dans des séries de
formes plus ou moins affines. Ils perdent beau-
coup de leur importance lorsque l’on passe à
la classification spécifique.
Mais en revanche, le caractère spécifique
le plus certain, le plus précis, réside selon nous
dans le mode de répartition des côtes longitudi-
nales ou mieux rayonnantes, et dans leur allure.
Dès le jeune âge, aussitôt après la période embry-
onnaire, les côtes commencent à affecter les carac-
tères qu’elles doivent définitivement revêtir,
surtout au point de vue de leur mode de répar-
tition. Si chez quelques espèces, comme le
Pecten sulcatus ou le P. multistriatus on obser-
ve une irrégularité notoire dans ce mode de
distribution, elle persistera toujours et à tous les
âges; de même tout caractère de régularité, soit
dans la grosseur, soit dans le mode d’alternance
subsistera à toutes les époques, même dans le
cas d’un développement partiellement anor-
mal.
Une fois le nombre des côtes fixé, une fois
leur grosseur réciproque établie sur chaque
valve, rien dans la croissance, si ce n’est un
accident tératologique, ne peut en modifier le
régime, C'est donc là un criterium certain sur
lequel on peut compter d’une facon absolue
dans la détermination spécifique des Pecten.
Parfois pourtant, il existe des anomalies dans
les costulations elles-mêmes, mais elles sont
apparentes dès le jeune âge. Telles sont par ex-
emple les côtes anormalement bifides dont on
peut oberver deux ou même trois spécimens
chez certains individus. Mais ce sont là des acci-
dents tératologiques comme il peut en exister
partout.
Les seuls caractères sérieusement modifiables
dans l'allure des côtes, portent sur leur nombre
et sur leur plus ou moins grande saillie. On
remarquera que le nombre des côtes ne varie
guère que chez les espèces qui en ont un nombre
relativement considérable, comme par exemple
les Pecten varius, P. niveus, P. multistriatus,
etc. Avec l’âge on sait que les côtes tendent à
s’aplatir. Enfin chez certaines espèces comme
chez les Pecten glaber, P. hyalinus, etc., les
côtes peuvent être plus ou moins apparentes sui-
vant les individus; mais dans ce cas, elles affec-
tent toujours d’autres caractères qui permettent
de les distinguer et de les caractériser facilement,
Il ne faut point se borner, comme on le fait
malheureusement trop souvent,à n'étudier qu’une
seule valve au point de vue de son mode d’orne-
mentation. En agissant ainsi on peut s’exposer
à de singuliers mécomptes. Cette ornementation
peut étre complètement différente sur les deux
valves. Chez les espèces dont les espaces intercos-
taux sont plus petits ou plus grands que la
largeur des côtes, sur la valve supérieure notam-
ment, le faciès de la valve inférieure sera néces-
sairement tout différent, puisque chaque valve
en principe, présente une ornementation com-
plémentaire de l’autre. Quoi de plus distinct que
les côtes des deux valves des espèces du groupe
des Pecten glaber ?
Mais parfois aussi les deux valves ont une
ornementation complètement différente; sur la
valve supérieure, on peut rencontrer des côtes
rayonnantes, tandis que sur la valve inférieure
il n'existe que des côtes concentriques. Tel est le
cas des Pecten fenestratus et P. Hoskynsi par
exemple. E. Forbes, trouvant isolément les val-
ves si dissemblables de la première de ces deux
espèces les a baptisées l’une sous le nom de
P. fenestratus, l'autre sous celui de P. con-
centricus. Pareille erreur a été également com-
mise par Philippi qui a dénommé les deux
valves d’une même espèce sous les noms de 2.
Jfimbriatus et P. antiquatus.
Quant à la manière d’être du test, ses costula-
tions, ses stries, ses épines ou ses squames, elles
varient toujours suivant les milieux. Dans les
fonds tranquilles, non agités par le mouvement
des vagues ou des courants, ces différents modes
d’ornementation se développeront facilement; ils
perdent au contraire de leur importance dans
les milieux agités. Tel est le cas du Pecten
varius qui tantôt porte de longues épines et qui
tantôt aussi devient complètement glabre. C'est
une étude incomplète des différentes manières d'être
du test du Pecten opercularis qui a donné nais-
sance aux Pecten lineatus des mers du nord et
au Pecten Audouini de la Méditerranée.
Les différences de coloration, l’ornementation
polychromique qu'affectent si souvent les valves
supérieures des Pecten, sont autant de caractères
souvent fort utiles, mais dont il ne faut pas
abuser. Les variétés ex-colore sont parfois si
nombreuses chez une même espèce qu’elles per-
dent toute valeur. [l suffit de se rappeler qu'il
existe des Pecten niveus d’un beau rouge vif ou
d'un jaune citron tout aussi communément
répandus que le type qui est d’un blanc deneige.
Et puis il ne faut pas perdre de vue que chez
les coquilles mortes et à fortiori chez les fossiles
un tel caractère n’a plus la moindre valeur.
(à suivre)
REVUE LINNÉENNE ;
Notes sur la faune Ornithologique Lyonnaise
par L. Sonthonnax.
(suite)
36 Corvus cornix. (Lin.) Corbeau mantelé.
syn. Cornix cinerea. (Brisson)
— Corneille mantelée (Buffon)
— Jacobine, religieuse (vulg);
f très communs pendant l'hiver, en troupes
nombreuses et souvent réunis aux Freux.
_ 37 Corvus frugilegus. (Lin.) Corbeau
freux.
Graille. (Vulg);
c’est l'espèce la plus commune dans nos en-
virons pendant l’hiver seulement.
38 Corvus monedula. (Lin.) Corbeau Chou
L
<
x
À)
à
Ê
1 cas.
Corneille d'Eglise | R
Corneillard | (Vuig:);
rare, niche.
Genre PYRRHOCORAX (Vieill.)
Pyrrhocorax Alpinus. (Vieill) Pyr-
rhocorax alpin.
syn. Corvus pyrrhocorax Gmel.
\ Chouca des Alpes | ;
Le Choquard. \ (Vulg.);
t
à
2
très rare, passage accidentel.
4 Genre picA (Brisson)
. 40 Pica caudata. (Lin) Pie ordinaire.
syn. Garrulus picus, Temm.
Margot (Vulg);
très commun, niche.
Genre GARRULUS. (Brisson)
- 41 Garrulus Glandarius. (Lin.) Geai com-
mun.
» Nous arrivent par bandes nombreuses vers
le milieu d'octobre et nous reviennent en
- petit nombre au printemps, quelques couples
+ nichent dans nos bois.
| Genre Lanius. (Lin.)
DA Lanius excubitor. (Lin.) Pie grièche
grise.
Lanius cinereus (Brisson)
Lanius major. (Pall.);
rare, niche.
43 Lanius minor, (Gmel.) Pie-grièche
d'Italie.
syn. Lanius Italicus (Latham);
rare, niche.
44 Lanius rufus. (Brisson) Pie - grièche
rousse.
syn. Lanius rutilus (Lath.);
rare, niche.
Ls Lanius collurio. (Lin.) Pie-grièche
écorcheur.
Derne. (Vulg);
L commun, niche,
pous quitte fin septembre et reparaît en Mai.
Genre strurnus. (Lin.)
> Sturnus vulgaris. (Lin.) Etourneau
_ vulgaire.
_ Sansonnet. (Vulg.)
Ÿ
Passages réguliers dès le 15 Septembre;
reviennent vers la fin Mars, mais ne nichent
pas dans notre région. Ces oiseaux nous arri-
vent en bandes quelquefois innombrables, ils
se répandent le jour dans les terres nouvelle-
ment ensemencées ou fraichement labourées et
se réunissent le soir sur les roseaux de nos
marais où les chasseurs en font de véritables
massacres.
Genre passer. (Briss.)
47 Passer domesticus. (Brisson.) Moineat
domestique.
syn. Fringila domestica. (Lin.)
Pierrot. (Vulg); sédentaire
.Var. Passer Gisalpira. (Vieill) Moi-
neau d’Italie.
syn. Fringilla Cisalpina. Temm.;
rare.
2° Var. Passer Hispaniolensis. Temm.
Moineau Espagnol.
Un peu moins rare que le précédent.
48 Passer montanus. (Briss) Moineau
Friquet.
syn. Fringila montana. (Lin)
Friquet. (Buflon)
syn. Passer campestris. (Briss.)
Très commun. Quoique cette espèce soit sé-
dentaire, il est probable qu’un grand nombre
de ces oiseaux doivent émigrer car ils se réunissent
vers la fin de Fautomne en bandes très-nom-
breuses et l’on n’en voit qu'un nombre relative-
ment faible pendant l’hiver.
49 Passer petronia. (Lin.) Moineau soulcie,
syn. Fringilla petronia. (Lin.)
syn. Passer sylvestris. (Briss.)
Moineau de bois ou soulcie. (Buffon.)
Moineau foie (Briss.)
Genre PYRRHULA Briss.
50 Pyrrhula vulgaris. Temm. Bouvreuil
vulgaire.
syn. Loxia pyrrhula (Lath.)
syn. Pyrrhula Europea Vieil.
Chopard
Pivdine (Vulg)
De passage du commencement d'octobre au
15 décembre, très commun, niche rarement.
Genre LoxIA (Briss)
51 Loxia curvirostra. (Lin) Bec croisé
ordinaire.
Bec croisé d'Allemagne. (Buffon);
très rare, de passage.
Genre COCCOTHRAUSTES Briss.
52 Coccothraustes vulgaris. (Vieil.)
Grosbec Vulgaire.
syn. Loxia coccothraustes. (Lin)
syn. Fringilla id. Temm.
Rose gorge. (Vulg.);
passages irréguliers dans nos montagnes.
‘ Genre LiGURINUS. (Koch.)
53 Ligurinus chloris (Lin.) Verdier ordi-
naire.
syn. Loxia Chloris (Lin.)
syn. Fringilla Chloris (Temm.)
Verdier (Buffon)
Pailleret (Vulg.)
Niche, quelques individus passent l'hiver.
Î
k
in
hi
ere
L
ET =
D
TEST RE er
Genre FRINGILLA (Lin.)
54 Fringilla caelebs (Lin.) Pinson ordinaire.
Très commun dans nos bois et dans nos
jardins;
sédentaire.
55 Fringilla montifringilla. (Lin.) Pin-
son d’Ardennes. À
Pinson de montagne.
(Vulg,)
Quinson.
Cette jolie espèce arrive dans nos contrées
vers la fin de l’automne, y passe l'hiver et nous
quitte les derniers jours de Février, ils volent
toujours en bandes serrées, aussi un coup de fusil
en abat presque toujours un grand nombre.
Genre caRDUELIS (Briss.)
56 Carduelis elegans. (Steph) Chardonne-
ret élégant.
Fringilla carduelis. (Lin.)
Commun, niche; en hiver ils se réunissent
en petites bandes et nous quittent en décembre.
Genre cHrysomiITRIS (Boie)
57 Chrysomitris spiaus L. Tarin ordi-
naire.
Fringilla spinus L.
de passage et assez rare.
Genre sernus (Koch.)
58 Serinus meridionalis Bp. Serin meri-
dional,
Fringilla serinus L.
Cini vulg.
Nichent dans nos jardins, très communs,
disparaissent en Octobre et reviennent en Avril.
Genre caNNaBINA (Brehm.)
59 Gannabina linota Gmel, Linotte vul-
gaire.
Fringilla cannabina (Lin.)
— linota Gmel.
Linotte et Linotte des vignes (Buffon)
Ces oiseaux nous arrivent toujours en bandes
nombreuses en novembre et passant générale-
ment l'hiver, ils ont. tellement l'instinct de la
sociabilité qu'ils se mêlent souvent avec les ban-
des d’alouettes.
Genre LINARIA (Vieil.)
60 Linaria borealis. Vieil. Sizerin boréal.
Fringilla linaria L.
Passage irrégulier.
Genre micrartA (Brehm.)
61 Miliaria europæa. Swains. Proyer
d'Europe.
Emberiza miliaria (Lin.)
Prelle. Vulg.; nichent.
Les individus du Nord, nous arrivent nom-
breux en Septembre et sont très Lo à appro-
cher lorsqu'ils sont réunis.
Genre EmBERIZA. (Lin.)
62 Emberiza citrinella. L. Bruant jaune,
Venturon Vulg.;
niche et passe l'hiver.
63 Emberiza cirlus. L. Bruant zizi.
Bruant de haie. (Buffon).
passage.
64 Emberiza cia. (Lin.) Bruant fou.
Emberiza pratensis. (Brist.)
Ortolan de Lorraine. (Buffon)
de passage, rare.
| REVUE LINNÉENNE
65 Emberiza hortulana. (Lin.) Bruant
ortolan. Ê
Emberiza chlorocephala. (Gmel.)
rare.
(à suivre)
Note sur les mœurs de
l’Apion cerdo et de son parasite
Ayant remarqué, dans une excursion entomolo-
gique faite à Tramoy (Dombes), une légumineuse
croissant en abondance dans les bois humides de
cette localité, je me mis à examiner les fruits de
cette plante, dans l'espoir d'y découvrir quelque
Apion ou autre curculionide.
Bien que les gousses ne fussent pas à maturité,
j'eus la satisfaction d'y constater en les ouvrant,
la présence de deux sortes de larves. Les unes
arquées assez épaisses, blanches, présentaient les
caractères de la plupart des larves de curculioni- …
des, les autres plus petites, plus allongées, vermi-
formes, d’un jaune orange étaient douées d’une
grande agilité. Les premières occupaient une loge
creusée dans les graines de cette légumineuse, les
secondes paraissaient être dispersées au hasard le
long des gousses. Cependant, en examinant les
choses de plus près, je ne tardais pas à remarquer
que certaines des larves jaunes étaient en train de
dévorer, de sucer les larves blanches; cà et là se
trouvaient des dépouilles flétries et noïrcies indi- …
quant que ces petites larves agiles, vermiformes : |
avaient déjà fait des victimes.
J'emportais, une certaine quantité de ces
gousses avec les autres parties de la plante
afin de pouvoir la déterminer ainsi que les étres
qui en étaient les hôtes.
La plante était le Lathyrus macrorhizus.
Quant aux insectes il fut nécessaire d'attendre
quelque temps avant de connaître leur état civil.
Au bout d’un mois environ, je vis mes gousses
percées de deux espèces de trous de sortie et, dans
la boîte qui renfermait les gousses de Lathyrus,
je trouvais quelques Apion cerdo et plusieurs
petits hyménoptères appartenant à la famille des
Chalcidites. J’envoyais ces derniers à notre savant
collègue M. Ed. André de Beaune et j'espère.
bientôt compléter cette histoire par le nom exact
des parasites de l'Apion cerdo.
A en juger par l'examen préalable fait sur les «
lieux, les gousses renfermaient au moins autant
de larves d’apion que de larves d’hyménoptère; …
à l’époque de l’éclosion les apions furent peu nom-
breux tandis que les hyménoptères arrivèrent
presque tous à l'état parfait.
C'est là un exemple de parasitisme externe, les
larves de ce Chalcidite vivant en dehors de leurs
victimes. La femelle de l'hyménoptère se borne !
donc à pondre dans le fruit, que son instinct lui
montre attaqué par le curculionide, un certain »
nombre d'œufs d'où sortent des larves agiles qui
vont à la recherche d’une proie qui ne peut leur …
échapper, occupée qu’elle est à se nourrir des
graines du Lathyrus.
Dr E. Jacquet
!
(]
Da en
| REVUE
LINNÉENNE
ANNONCES DIVERSES
L
Prix des annonces: La page, 16 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, 0, fr. 20 c.
Il sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour °/, sur les annonces payantes pour la r'e insertion.
50 ° pour les insertions répétées, de la même annonce.
Ancienne maison Poncet, Peney - Rey,
» succ', 1, Place des Terreaux, à l’entresol, Lyon.
Accessoires pour entomologie: Pinces droites
et courbes, flacons, filets, fauchoirs, écorçoirs,
boîtes pour épingles, plaques de liège, étiquet-
tes, étaloirs etc.
Epingles acier sans tête, dites Lyonnaise, 1 fr.
: le 1000; épingles françaises à tête, de 2,25 à
2,50 prises par mille; 0,30 le cent.
Vente et achat: de papillons et insectes de
tous les ordres; de timbres-postes et albums
pour collections.
M. Charles Daniel, Munich, Dachauerstrasse
4/1, cherche à acquérir, en échange,des exemplai-
res frais, de cette année, et intacts de: Crcindela
. Tout abonné a droit, pour chaque numéro, si l’espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange.
Nymphes ou papillons de « Amph. Livida »
intéressantes Noctues noires, sont livrées en
grande quantité à des prix avantageux par
A. Brade Forst 1. L. (A/lemagne).
À vendre. Trousse de taxidermie complète-
ment neuve, du prix de 25 fr. (Deyrolle) renfer-
mant 16 pièces, boîte chêne 35 16 9. — Prix
16 fr. Th. Autktert, 4, rue Tourgayranne, 4
Orange.
M. Echavidre, au Théron, par Jumeaux
(Puy-de-Dôme), offre: minéraux et roches 180
espèces; fossiles du houiller, coquilles; plantes
1 000 espèces; coléoptères, 300 espèces. Il dési-
re surtout plantes et coléoptères. Envoyer oblata.
paludosa, Carabus festivus, Farinesi, spendens,
“ yutilans, Nibria Olivieri et Lariollet, Bembidium
Abeillei et nigropiceum, de rares Anophthalmus,
Chlaentus fulgidicollis, Zabrus inflatus, Pterost.
» Xatarti, pyrenaeus, platypterus, Hagenbachi, Hap-
toderus glacialis, Poecilus cursorius, Somaplatus
n elevatus, Plochionus pallens, Anoxia australis et
. scutellaris, Poecilonota Solieri, Oxypleurus Nodi-
eri, Neomarius Gandolphei, Hesperophanus palli-
dus, de spinicornis, Simplie;. Laurasi, Cly-
lus Aubouert, Purpuricenus v. Servillei et globi-
collis, Cerambyx Mirbecki, Belodera Troberti,
Leptura : ontenayi, Orina splendidula et Ludovi-
ciare. Dispose de bonnes espèces p.-e. Ori-
nocarabus brevicornis Kraatz (verus), Procerus,
Tragosoma depsarium, Pachyta lamed etc.
… Prière d'envoyer des listes de doubles.
E. Couturier, à la Nverthe par St-Henrti
(B.-du-R.), désire entrer en relations d'échanges
avec malacologistes. Espèces françaises et exoti-
ques.
Inseckten-Borse Central-organ zur Vermit-
telung von Angebot, Nachfrage und Tausch.
Rédaction : Leipsig, 1, Augustusplatz.
PILORI DE L’ÉCHANGE
M. Croissandeau, ayant envoyé à M: MerkL
| de Resicza (Hongrie) la somme de 400 franes !
| pour recevoir des chasses, nous écrit qu'il n'a 4
! M. Desbrochers des Loges, 23, rue de Bois- rien reçu de ce naturaliste malgré des réclama- 7
… denier, Tours, (Indre-et-Loire), s'occupant d'une tions réitérées. <
” Revision du genre Apion, offre de déterminer #:!
gratuitement les espèces qu'on lui enverra et À ru
… tient à la disposition des personnes qui lui en- A vendre. Collection de Coléoptères d'Euro- |
…._ verront des oblata (vulgarités exceptées), des pe avec bea:coup de doubles, 26 cartons de |
listes d'échanges comprenant de nombreuses divers formats, prix 300 fr. S’adresser au bu-
espèces. reau du Journal.
4 BULLETIN DES ÉCHANGES si |
Li
Toute personne qui enverra à M' Saubinet, 44, Quai de la Charité, à Lyon, 60 exem-
plaires de coléoptères en 5 ou 6 espèces préalablement acceptées recevra les espèces suivantes :
À 1 Nebria picicornis, 18 Ips 4-guttata. 35 Orchestes scutellaris. {
2 Lionychus quadrillum, 19 Aiïraphilus geminus. 36 Elieschus bipunctatus. k
4 3 Badister humeralis. 20 Serica holosericea. 37 Crypturgus pusillus.
à 4 Feronia metallica. 21 Rhizotrogus rufescens. 38 Platypus cylindrus.
5 — oblongo-punctata. 22 Anfhaxia cichorii. 39 Callidium violaceum.
6 Calathus micropterus. ï 23 ae 4-punctata. 40 Tetropium luridum.
7 Trechus longicornis. 24 Corymbites haematodes. 41 Monohammus sutor.
8 Tachypus caraboides. 25 Diaperis boleti. 42 Astvnomus Aedilis.
d 9 Pelobius Hérmanni. 26 Scaphidema aenea, 43 Saperda scalaris.
; 10 Hydroporus pictus. 27 Anthicus plumbeus. 44 Pachyta 4-maculata.
11 Hydraena gracilis. 28 Otiorhynchus pauxillus, 45. — virginea,
12 Myrmelonia cognata, 29 Peritelus hirticornis. 46 Leptura livida.
15 Philonthus tenuis. 30 Gronops lunatus. 47 Clythra humeralis. :
à 14 Platystethus cornutus. 31 Hydronomus alismatis. 48 Cryptocephalus variabilis. fort
15 Arpedium quadrum. 32 Anoplus plantaris, 49 Dibolia femoralis.
É: 16 Scaphidium 4-maculatum. 33 Apion tubiferum. 50 Scymnus 4-lunulatus.
17 Aglenus brunneus. 34 Balaninus ochreatus.
Les frais de poste sont à la charge des demandeurs. — Les espèces reçues en échange de ces
2 1/2 centuries, serviront à en composer de nouvelles qui seront offertes et publiées dans le pro-
chain numéro, et ainsi de suite.
REVUE LINNÉENNE
ANNONCES ANNUELLES :
Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera
exclusivement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la ligne pleine.
En vente, Rue Ferrandière, 18; et chez M. le D' Jacquer, 3, Cours Lafayette, Lyon, toutes les années
parues de l'Echange (1885-86 et 1887), contre l'envoi d'un mandat poste de 5 francs. Chaque année
prise séparément 2 francs.
Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout
60 feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 25 fr. Pour les demandes s'adresser à M Ant.Otto, comp -
toir Minéralogique à Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2.
HENRI GUYON
Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris
SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’INSECTES
Grand format vitré, 39-26-6 .........:... 2 50 Grand format carton, 39-26-6 ........... 2
Pettformat,#26-10%1/2-61 A0. Lee Ce 1 85 Petit format, 26-19 1/2-6 .:........1... 1 50
Boitestdoubles fonds DES ACER PEN RE ELEC RCE 2 50
Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envot franco du Catalogue sur demande.
PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS
OUVRAGES A DIFrrFOSEER
Par M. CI. Rey
CDR Bee
HISTOIRE NATURELLE COLÉOPTÈRES DE FRANCE
1860 2ltisidesipar Eoudras tr vol: ns BAD ANNONCE RE RE 10
1802 Moilipennes (Lampyrides, Télébhorides) dE Mulsant, 1 vol. in 8° 431P: 3 pl. (éd épuisée) 15 >»
1863 Angusticolles (C/erides) et Diversipalpes (Lymexylonides), 1 vol. in 8°. 158 p. 2 pl. par
MOTS ES ARS P ET ERNEAPE Te AUS CU DIN RE PEER EEE GE
1862 lonsicornes:(2%6d).srivol-hin 8%.5s001m-spar MUISantE EN ARENA 12 >
1805 Fossipèces (Cébrionides) et Brévicolles (Dascillides) par Rey 1 vol. in 8°, 124 p' s pl 6 >»
1866 Vesiculifères (Malachides) par Rey, 1 vol. in 8. 306 p. 7 pl... . . . . . . . . .. 10 >
1866 Coiligères (Anthicides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 187 p. 3 pl. + à: 0... . 6" #1.
1867 Scuticolles (Dermestides) par Mulsant, AA LS ES SON CE PO CRE ERP Se 2 6 >:
r868/Gibhicolles (Phrides) palRev vol ins 222 ip TAN NME EEE 10 >
1868 Filoricoles (Duasytides) par Rey, 1-vol. in 8° /3r5 prg#ph 0:04 es 15 > Ë
1869 Filuliformes (Byrrhides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 175 p. 2 Pl EE EM PL DS CL. G;x'"20700
1871. Lamellicornés!(2èd')/par Mulsant-tevol int8")783 pas PL M AU. LOUER EEE 15 > 4
r88s. Falpicornes)(2%/éd,) par Rey, /#/vol. in 8,394 /p12pli0 000 Et EN OCR 9 >
1887 Essai sur les larves ds Colcoptères par Rey, 1 vol in 8°. 126 p. 2 pl. . . . . . .. 3 214
BRÉVIPENNES OÙ STAPHYLINIDES :
1871 Bolitochaéraires par Rey. 1 VOL Em 8 tait SPL A CPE MANIERE ETES ANR RER 8::x 4
1874 Aléocharaires par Rey, 1 vol. in 8°. 565 p. ; plie 2 TETE 2 MAL MN ERERNRE 10:27
1877 Staphviimiéns par Rey 1vol in 897120 D 10 pl "0 CRE EEE 15» 1
1875 PEdErIENS, telc par iRey, TUVOI HN 0e SD AP ONDES EN SE rm Ne CEE 9 > È
1630 Homaliens, par Rey; 2 vol in48% 24504p. GPL BETA PTE EC EMNOREERS 6 » .
1883 TachypoHens, etc. par Rey, 1 volin 8". 205, p:/40pl 0-1 MAS RENTE TAINIOMRNE 10 > 7
1884 Mycropéplides, Sténides par Rey, 1 vol. in 8°. Us PAR IDIAUE PEN NEC AAC RERERERS 10 >"
ù PUNAISES DE FRANCE
1806 Pentatomides par Mulsant,2revolnmesr.UROS hp. 2Npl CN MERE MEN ET RCE TEE 11 >
1870 Coréides etc -pariMulsant mavol an 2%8250 D. 210 MRC RESTE PNR NE NT TR IS 7 52
1870 EequviIdesIpamMnISant, 0 vol. in 8 ND 2 DL MP EEE NET 4 >
18701 yseidespariMulsant vol ins "15 AND OR NEO AC EN TE En AE sure
OPUSCULES ENTOMOLOGIQUES
Par Mulsant
1853 Description de 80 espèces de Coléoptères, 4 biographies, 192 p. 3 pl. . . . . . . . 6 ».1%
1852. Supplément aux Coccinellides,. 265:p;1-%152 PRO RUE P A NENES LPS ESS 62 %
1853 Les derniers Mélasomes (Parvilabres ou Pédinides), 242 p. 4 pl.. . . . . . . . : . + 6 »
1878 Chrysides de France par Abeille de Perrin, 108 p. 2 pl.. . . . . . . . . . . . . . . 4 »
NN — \ {
En vente chez l’auteur : M. CI. Rey, 4, place St-Jean, Lyon. |
PRIX-COURANT DE COLÉOPTERES D'EUROPE
(Plus de 9000 espèces) ]
JT. DESBROCEIERS des ILIOGES |
23, Rue de Boisdénier, à Tours (/ndre-et-Loire) 1
Collections de divers ordres. — Achat d'insectes. — Commission. — 1
Expertises. — Echanges. {
Lyon. — Imp. Lith. et Grav. L. JAcQuET, rue Ferrandière, 18.
Quatrième année. — N° 47 15 Novembre 1888.
L'ÉCHANGE
Revue Linnéenne
ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE
paraissant tous les 15 du mois
Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections où objets d'Histoire Naturelle
PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION DU D' JACQUET
membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d’Entomologie,
et de la Société Entomologique de France.
AVEC LA COLLABORATION DE MM.
F. GUILLEBEAU Le ni A. LOCARD
membre de la à F| À Vice-Président
Société Entomologique de France À (© % ii ) de la Société française
el À de Malacologie.
! d
+8+ à ju ++
C.E. LEPRIEUR C1. REY
Ru Président de la Société Française
Société Entomologique de France, | HN d’Entomologie,
membre honoraire membre dela Soc. Entomologique
membre de la . | |
de France et
de la Société d'histoire naturelle f \ jl Un
/ de la Société Linnéenne de Lyon.
de Colmar etc. f cg N
F 4 ie
AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM.
Ed. AxDRé (de Beaune), D' L. BLanc, L. Dérrarn, A. Dusois (de Versailles), L. GirerD, R. GRILAT,
Valéry Mayer, J.-B: Renaun, A. Ricur, Nisius Roux, L. SoNTHoNNax et A. VizLor (de Grenoble).
<<
ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES
Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet
Tout ce qui concerne la redaction, les annonces gratuites | Adresser Les réclamations concernant l'envot du
el renseignements sur les annonces non suivies d'adresse à Journal à M. L. Jacquet, rue Ferrandière, 18. Lyon,
doit ôtre envoyé à M. Le D' Jacquer, Cours Lafayette, 5, Î
—— NAN ——
: France, un an, 5 fr. — Union postale, 5, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 4 fr.
COMITÉ D'ÉTUDES POUR 1888.
—“——————
MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MarseiLLe. Coléoptères exotiques.
IL. Blanc, docteur, 33, rue de la Charité, Lyon. Minéralogie. ,
Brosse, abbé, professeur au collège d'Axnonay. Hydrocanthares et Histérides.
Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. genres: Amara, Harpalus, Feronia.
A. Chobaut, Place Perrache, 4, Lyon. Carabiques gallo-rhénans.
J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon blanc, OrLÉANS, Sc)dménides
L. Davy, à lF'oucÈre par Ccers, (Maine-et-Loire). Ornithologie.
L. Dériard, 2, rue du Plat, Lyon. Orfhoptères.
L. Gavoy, s, rue de la Préfecture, Carcassonne, (Aude). Lamellicornes. À
A. Locard, 38, quai de la Charité, Lyon. Malacologie française, (mollusques terrestres, “4
d'eau douce et marins). i
J. Minsmer, lieutenant au 15° de ligne à Carcassonne. Longicornes.
A. Montandon, Directeur 4e la Fabrique Th. Mandrea et Cie, à FiLARETE-
Bucarest (RoumAnte). Hémiptères d'Europe.
H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. Orthoptères et Névroptères.
J.-B. Renaud, 21, Cours d'Herbouville, Lyon. Curculionides.
A. Riche, 12, place Perrache, Lyon. Fossiles, Géologie.
N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon, Botanique,
L. Sonthonnax, 10, rue d'Alsace, Lyon. Lépidoptères (excepté micros).
M. Vaulogé, 34, rue Jean Burguet, Borpeaux. Phytophages d'Europe.
A. Viilot, 3, chemin Malifaud, GRenoëce. Gordiacés, Helminthes.
GÉ A f z & A c 4
Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 12° du mois.
L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange.
AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l'année 1888, crtrainera
l'envoi des n° parus.
D'après les conventions passées avec l'imprimeur, es anciens abonnés, dont la
liste est entré les mains de M. L. Jacquet, ne doivent subir aucune augmentation
ni.changement dans le prix de l'abonnement.
Ont payé leur abonnement pour l’anrée 1888:
MA. Charles Daxiez à Munich. Scumns à Colmar. E. DEsué à St- Loup sur Thouet (Deux- Sévres).
L'Abbé G, d'Aanrissaxpy à Troyes. Oscar koccuLiNG à Dornach.
(Les personnes oubliées sont priées de réclamer.)
REVUE LINNÉENNE
Nous avons le triste devoir d'annoncer aux lecteurs de la Revue Linné-
enne la perte prématurée de notre collègue et ami, le Docteur JACOUET
mort à l'age de 46 ans des suites d’une maladie qu'il avait contractée pen-
dant une de ses nombreuses excursions entomologiques; il a succombé
victime de l’ardeur parfois excessive qu'il apportait aux recherches d’histoi-
re naturelle. L'entomologie perd un de ses plus fervents adeptes et les na-
turalistes lyonnais un collègue aimable et dévoué, un maître modeste et
désintéressé,
Il fut au commencement de l'année 1885 le fondateur de ce journal,
créé en dehors de toute pensée de lucre et qui devait servir d’intermédiaire
entre les naturalistes en facilitant et provoquant leurs échanges; nous
croyons pouvoir affirmer (les lecteurs du journal ne nous contrediront
pas) qu'il avait largement atteint son but.
Il avait entrepris de dresser des tableaux pour la détermination des Rhyn-
chophores de France, famille pour laquelle il avait une prédilection par-
ticulière et à laquelle il consacrait une grande partie des loisirs que lui lais-
saient ses occupations professionnelles.
Ce travail restera malheureusement inachevé. La faune Entomologique
Lyonnaise lui doit d’être mieux connue et la science lui doit aussi la dé-
termination de plusieurs espèces nouvelles.
En rappelant ses qualités nous n'en ressentons que plus vivement la per-
te que nous venons de faire et comme savant et comme ami.
LA RÉDACTION
Le docteur JACQUET — SOUVENIR
Je laisse à une plume plus autorisée que la mienne le soin de raconter la vis
et de célébrer les travaux du docteur JACQUET qui vient d’être si rapidementet
si prématurément enlevé à la science, à sa famille et à ses amis.
Mais ce que je voudrais dire c’est l’extrème affabilité avec laquelle il accueil-
lait les jeunes, l'inépuisable complaisance avec laquelle il voulait bien détermi-
ner. le produit de leurs chasses, le plaisir sincère et profond qu'il prenait à les
diriger dans la science des coléoptères. Tous ceux qui sont venus lui demander
conseil n'ont pas seulement trouvé en lui un maitre bienveillant mais encore un
ami sûr et certain.La mort du docteur JACQUET fait donc perdre aux savants un
naturaliste émérite et aux jeunes un guide d'autant plus précieux qu'il était plus
obligeant. C'est pourquoi cette perte est doublement cruelle.
En chasse, il était infatigable. L'heure du repos venue, il charmait ses com-
pagnons par quelque récit amusant ou instructif. C'est ainsi que je lui ai _enten-
du raconter la façon dont il était devenu entomologiste. Il venait alors d'obtenir
son diplôme de docteur et de s'établir médecin à Lyon. Pour occuper les longs
loisirs du début de la carrière médicale, il se mit à faire de la botanique et de
l'entomologie dont il avait le goût depuis son enfance.Sur ces entrefaites, il solli-
cita une place de médecin à l'asile des aliénés de Bron. Un jour se rendant dans
cet établissement, 1l trouva sur la route une espèce de Staphylin qui l'intéressa
Viv ement. Aussitôt d'aller au Musée du Palais Saint-Pierre pour tacher de savoir
ce qu'était sa curieuse capture. Mais là, il ne trouva point ce qu'il cherchait, car
l'insecte similaire du sien ne figurait pas dans la collection. Croyant n'avoir pas
suflisamment vu, le docteur JAC QUET, revint continuer ses recherches.C'est là
qu'un jour il rencontra M. Grilat, un jeune entomologiste lyonnais. Celui-ci
dénomma sans peine le Staphylin en question. C'était l'espèce qui, vivant dans le
nid de la Vespa crabro L, ne se trouve que très rarement errant sur le sol et
pour qui Mannerheim a créé le genre Velleius. C'était un Velleius dilatatus F.
Le naturaliste engagea vivement le jeune médecin à persévérer dans la voie et
Jui servit même de guide à ses premiers débuts. Et voilà comment le docteur
JACQUET est déve l'entomologiste que l'on sait.
In ‘est plus aujourd hui, mais ses travaux resteront et son SOuv enir ne s'étein-
dra qu'avec ceux qui l'ont abordé, car tous ceux-là n'ont pu s'empêcher . d'aimer
l’homme comme d'apprécier le savant.
A. CHOBAUT
FE fl
4 REVUE LINNÉENNE
REMARQUES EN PASSANT
par CI. Rey
Pie
(suite)
Lu à la société Linnéenne de Lyon, le 11 juillet 1887
TRIBU DES
FRACTICORNES OU HISTÉRIDES
L'Hister major Lin., à cause de son labre
échancré et des côtés du prothorax densément
ciliés-frangés, mériterait de constituer au moins
un sous-genre (Coptochilus R.).
L’'Hister inaequalis F.,en raison de ses mandi-
bules inégales, pourrait également donner lieu
à une coupe sous-générique (Æeterognathus KR.)
L’'H. crassimargo Pandellé que Schmidt et
les catalogues ne mentionnent pas, se distingue
à peine du 4-maculatus par sa forme plus
épaisse, plus convexe et moins parallèle et,sur-
tout, par son propygidium moins lisse et moins
obsolètement ponctué sur son milieu. Toutefois,
il pourrait bien se faire que ce ne soit là qu’une
simple variété, ainsi que l'a jugé M. des Gozis
(Rev. d’'Entom. V, 1886, n° 8, p.161, note). —
St Genis-Laval (Rhône), Provence.
H.unicolor Lin.— J'ai vu un exemplaire à
strie latérale des élytres presque complètement
effacée (obsoletus R.)— Lyon.
H. succicola Thom.— Quelquefois la strie
externe du prothorax est très raccourcie et ne
se voit qu’en avant. Cette espèce répond peut-être
à l’impressus de Fabricius, et, dans ce cas, ce
dernier nom doit prévaloir, bien qu'il y ait
déjà deux impressus, mais postérieurs, l'un de
Megerle (inédit), l'autre d’Apetz.
H. merdarius, E. H.— Une variété de cette
espèce a parfois la strie interne du prothorax
interrompue au milieu et d’autres fois convertie
postérieurement en une forte ponctuation.
H. ignobilis de Mars.— La variété brevius-
culus R.a une forme un peu plus ramassée et
plus arrondie en dehors. — St - Raphaël, Col-
lioure. La variété punctangulus a les angles
antérieurs du prothorax plus fortement ponctués
et les élytres très finement mais distinctement
pointillées sur les côtés, surtout en arrière. —
Lyon, Hyères.
L’H.quadridens K., de la taille des plus petits
carbonarius et ruficornis Grim., a la 4® strie
dorsale des élytres presque entière et la suturale,
ainsi que l’extrémité postérieure des autres, plus
distinctement ponctuée, Les tibias antérieurs
n'ont que 4 ou 5 dents externes bien’ accusées,
etc. — Beaujolais.
L’AH. stigmosus de Mars (Monogr.,1861, p.540,
pl. 13, fig. 20), remarquable par son prosternum
bistrié, répond exactement au myrmecophilus
Muls. Rey (Op. ent. 1853. p. 70. pl. 2. n° 3).
Ce dernier nom doit donc prévaloir, comme
ayant la priorité.
Les H. bimaculatus L., corvinus Germ. et
12-striatus Schr., par leur mésosternum large-
ment tronqué en avant et sans nulle échancrure
pour recevoir la tête du prosternum, semblerait
devoir constituer une coupe générique (Atholus)
Thoms. (Skand. Col. IV, 228), si l’H.sordidus
Aub., espèce d'Espagne, ne venait pas former
une transition insensible par son mésosternum à
peine sinué antérieurement pour recevoir le
sommet du prosternum.
Rarement, chez le bimaculatus, les élytres
sont un peu plus oblongues et sans tache (morio
J. Schmidt). — Collioure (Pyr. Or.); d’autres
fois la forme générale est plus épaisse et plus
convexe, avec les élytres un peu moins finement
striées-ponctuées et leur tache rouge moins tran-
chée (H. spissatus R.).
L'Hister praetermissus Peyr. est plus répan-
du qu'on ne croit. Je l’ai recueillià St- Raphaël,
à Hyères, à Collioure et même à Villié-Morgon
(Rhône).Seulement,on n’y prend pas assez garde,
tant il ressemble au corvinus, dont il diffère par
sa taille un peu plus forte, ses mandibules non
excavées et son pygidium plus ponctué.
Quelquefois, chez 12-striatus, les élytres sont
plus fortement ponctuées et leurs intervalles à
peine pointillés (puncticollis R.).
(à suivre)
ESSAI D'ÉTUDES
sur les LARVES de COLÉOPTÈRES
(Suite)
Par C. Rey
Lu à la Société Linnéenne, le
FAMILLE DES SERROPALPIDES
Ici les habitudes changent un peu. Bien que
plusieurs aient les mœurs des familles précédentes,
un certain nombre sont fongicoles ou bolitopha-
ges. Aussi celles-ci présentent-elles une physiono-
mie bien distincte, par exemple une forme plus
ramassée, bien moins allongée, une consistance
plus molle, une texture plus inégale et plus
velue. Il est curieux de voir la larve de l’Orche-
sia micans, fortement plissée et hérissée de quel-
ques rares et longs poils mous, contracter sur le
prothorax, à l’état de nymphe, des épines verti-
cales qui, chez l’insecte parfait doivent faire place
à une pubescence très fine, courte, soyeuse et
couchée.
On en connaît un certain nombre que Perris,
comme toujours, a eu soin d'accroître au moins
du double. La connaissance des autres est due
à Erichson, Heeger, (Chapuis et Candèze,
Westwood, Assmuss, Letzner, Guérin-Méneville,
Mulsant et Revelière, etc.
FAMILLE DES PYROCHROIDES
Cette famille est très peu nombreuse. Aussi
n'en connaît-on que 3 larves, décrites par L.
Dufour, Chapuis, Candèze et Westwood. Elles
sont très aplaties et glabres, terminées par 2 fortes
épines.
FAMILLE DES LAGRIIDES.
Les larves de cette famille se reconnaissent à
leur corps cylindrique et hérissé de longs poils
à la manière de certaines chenilles et des larves
de Dermestides. Le peu d’espèces connues ont été
décrites par Perris, Mulsant et Guillebeau.
27.
-
Su
Lans ji
REVUE LINNÉENNE ASS
FAMILLE DES ANTHICIDES
On ne connaissait pas les larves d’Anthicides,
lorsque j’eus la chance d’en découvrir 2 espèces,
- dont je publiai les descriptions dans les Annales
de la Société Linnéenne de Lyon, savoir: celle de
de l’Anthicus quisquilius et celle de l’Anthicus
floralis. L'analogie frappante qui existe entre ces
deux dernières et la larve de l'Agnathus deco-
ratus me force, d’après l'autorité de Laferté de
Sénectère, de replacer à la fin des Anthicides ce
dernier insecte, qu'on en avait éloigné pour le
ballotter des Lagriides aux Pythides ou aux Py-
rochroïdes.
Toutes les larves de cette famille sont parasites
ou vidangeuses, Elles ressemblent à celles des
Cryptophagides, mais avec une forme un peu
moins linéaire et les segments abdominaux plus
étranglés à leurs intersections etc. Du reste, elles
ont à peu près les mêmes mœurs et habitudes.
En comptant la larve de l’A gnathus decoratus
et en y ajoutant celle de Scraptia minuta
Perr., il n’y a donc en ce jour, que quatre espè-
ces de larves d’Anthicides connues.
FAMILLE DES LONGIPÈDES
On n'avait signalé que 6 larves de cette famille
qui sont, les unes, lignivores, vidangeuses ou
carnassières, les autres, parasites des Blattes et
des Guépes, lorsque Perris est venu en ajouter
plus d’une douzaine, soit dans son travail sur les
Insectes du Pin maritime soit dans ses Larves de
Coléoptères. Elles sont molles, avec les segments
étranglés aux intersections et le dernier terminé
par 2 dents rapprochées, souvent divergentes,
rarement convergentes au sommet. Les nymphes
des genres Mordella et Mordellistena, avec leur
prolongement caudal, font parfaitement pressen-
tir l'insecte parfait.
FAMILLE DES VÉSICANTS
Les métamorphoses des insectes de cette famille
ont été peu étudiées, sice n'est par De Geer,
Siebold, Chapuis et Candèze, Ratzeburg, Géné,
Westwood, Mulsant, Valery Mayet et J. Fabre.
Elles sont parasites, avec des mœurs tout à fait à
part. Je n’en connais aucune espèce.
FAMILLE DES ÉDÉMÉRIDES
Dans cette famille, les larves affectent une
forme plus ou moins atténuée en arrière, étran-
glée aux intersections, avec les pieds assez déve-
loppés et le dernier segment abdominal inerme:
Elles vivent des parties molles des végétaux,
telles que la moëlle des plantes herbacées ou bien
les bois cariés ou pourris. On en connaît un
certain nombre, dont Perris a décrit la plus
grande partie. D’après les larves, les Salpingides
doivent former une famille à part.
(a suivre)
L'ÉPOQUE GLACIAIRE
Par A. VILLOT
L'époque de la grande extension des glaciers,
à laquelle on est convenu de réserver le nom
d'époque glaciaire, représente encore dans la
géologie moderne une des phases les moins
expliquées de l’histoire de la terre.
Les causes mêmes de la progression et du
retrait des glaciers quaternaires sont toujours
discutées. Les naturalistes-mathématiciens, qui
n’admettent pas qu’on puisse faire de la science
sans formules algébriques, sont allés chercher
bien loin, dans la mécanique céleste, une expli-
cation géométrique de ce phénomène géologi-
que. Ils ont tour à tour invoqué le déplacement
de l’axe de rotation, un changement dans l’incli-
naison de cet axe, la précession des équinoxes,
l'excentricité de l’ellipse, etc. Mais, chose digne de
remarque, toutes ces hypothèses astronomiques,
péniblement élaborées, n'ont eu de succès qu’'au-
près des personnes qui ignorent l'astronomie: les
astronomes de profession ne veulent pas en enten-
dre parler. D’autres, plus physiciens que géolo-
gues, ne réfléchissant pas que le froid intense de
l'époque glaciaire fut la conséquence et non la
cause de la grande extension des glaciers, ont
cherché à expliquer ce refroidissement de la
température, bientôt suivi d’un réchauffement
non moins marqué, par des condensations et des
évaporations successives de grandes masses d’eau
à la surface du globe.
Il nous paraît beaucoup plus simple, plus
naturel, de prendre pour base de nos explications
les causes qui agissent encore de nos jours et
font alternativement avancer ou reculer lesglaciers
de l’époque moderne. Il suffit, pour faire avan-
cer ou reculer un glacier, d’une série d’étés
pluvieux ou d’une série d’étés secs. Mais il faut
reconnaître que ces causes produisent de nos
jours des effets bien minimes, en comparaison
des déplacements effectués par les glaciers qua-
ternaires. La longueur du temps employé et
l'intensité des pluies diluviennes ne peuvent
justifier la disproportion des résultats produits.
Il est nécessaire de faire intervenir, en dehors des
conditions météorologiques, des conditions pure-
ment géologiques, spéciales à l’époque glaciaire.
Ces conditions purement géologiques, nous les
trouvons dans l’état comparatif du relief du sol.
Les montagnes de la zone alpine et de la zone
subalpine étaient, lors de la grande extension des
glaciers, plus élevées qu'elles ne le sont aujourd’
hui; car elles ont perdu depuis l’époque glaciaire
toutes les masses minérales représentées par les
dépôts erratiques, les alluvions post-glaciaires et
les alluvions modernes. Les vallées, comblées en
grande partie par les alluvions anté-glaciaires,
étaient aussi beaucoup plus élevées. À la fin de
l’époque anté-glaciaire, les plus basses vallées du
Dauphiné atteignaient l'altitude de 400% au-des-
sus du niveau de la mer; et tous les cols des
chaînes subalpines étaient presque complètement
obstrués par les cônes de déjection des torrents.
Cols et vallées devaient en hiver se couvrir de
masses considérables de neige, que les pluies du
printemps transformaient en couches de glace.
Or il est facile de comprendre que si ces pluies
persistaient en été, comme cela arrive encore
quelquefois, les couches de glace formées au
printemps ne pouvaient fondre et devenaient
permanentes. C’est ainsi que les glaciers quater-
naires durent s'avancer dans les vallées et les
plaines d’alors, prenant de plus en plus d’impor-
tance et accélérant toujours leur marche, en rai-
son de l'influence qu'ils exerçaient eux-mêmes
sur le climat. C'est encore ainsi, que chaque
6. ei _ REVUE LINNÉENNE
UE NEUTRE 4 +
{1 ai |
A OU PER EMA PTT
dl de CA 7%
EE TT QT CSSS Ÿ
année, en automne, nous voyons les neiges appa-
raître dans nos plaines. Elles blanchissent d’abord
les cimes des Alpes, puis descendent de la zone
des paturages dans la zone des forêts, de celle-ci
sur les coteaux cultivés, jusqu’au fond des vallées,
au fur et à mesure que la température se refroi-
dit.
Il est une conséquence de l'extension des
glaciers que l’on semble avoir méconnue jusqu'i-
ci] et qui paraît cependant nécessaire, pour peu
qu'on y réfléchisse. Les glaciers ne peuvent
s’accroître qu’au détriment des cours d’eau qu'ils
alimentent. Or, toute diminution dans le volume
d’un cours d’eau suppose une diminution corres-
pondante dans sa puissance d'entraînement et de sédi-
mentation. La grande extension des glaciers a dû
coïncider avec une extinction presque complète
de la sédimentation alluvienne. Aussi est-ce bien
à tort, selon nous, qu’on a attribué à cette épo-
que tout un groupe d’alluvions sous le nom
d'alluvions glaciaires proprement dites. Cette
deuxième phase de l'ère quaternaire fut une
époque d'érosion; c’est l’âge du second creuse-
ment des vallées. Celui-ci, en supprimant l’une
des causes principales de l’extension des glaciers
quaternaires, amena nécessairement leur retrait
et le radoucissement de la température.
L'époque glaciaire représente dans nos régions
une lacune, un véritable hiatus, au point de vue
du développement de la vie. Nos immenses mo-
raines, limitant des mers de glace, n'offraient
aux plantes etaux animaux que des conditions
d'existence bien rigoureuses. Quelques formes
alpestres, spécialement adaptées, pouvaient seules
s’én accommoder.La grande faune glaciaire,refou-
lée dans le nord de l'Afrique etles régions les
plus méridionales de l’Europe, n’a pas habité
notre pays pendant l’époque glaciaire; mais elle
en a successivement occupé les diverses zones
à l’époque post-glaciaire, à mesure que les gla-
ciers se retiraient, par suite de la fonte des glaces.
Nous rapportons aussi au commencement de
l'époque post-glaciaire les stations humaines du
Moustier et de Cro-Magnon, généralement con-
sidérées jusqu'ici comme contemporaines de la
grande extension des glaciers.
A. VILLOT
NOTES ENTOMOLOGIQUES
Par R. GRILAT
Il y a quelques années, j'ai pris sur les bords
du Rhône à Lyon, lors d’une inondation, une
paire de l'Anisodactylus intermedius Dej. M.
L. Bedel a bien voulu me confirmer l'exactitude
de cette détermination.
Cette espèce, par l'éperon tricuspide de ses
tibias antérieurs, appartient au sous-genre Dichi-
rus Manb., et se distingue facilement du pϾ-
ciloides steph. — virens Dej.. par sa tête plus
grosse, les angles postérieurs du prothorax bien
indiqués à bord latéraux distinctement sinués
près de la base, par la couleur du dessus du
corps d’un noir brillant et par les élytres de la
femelle aussi brillantes que celles du mâle. Mon
unique mâle n’a pas les fémurs antérieurs dentés
en dessous,
J'ai pris aux environs de Lyon le Bythinus
Baudueri Reitt. Cette espèce, avec les B. Fau-
conneti Fauv.— Grilati Reitt. et Simplex Baudi,
forment un groupe bien tranché, caractérisé par
les deux premiers articles des antennes conformés
de même dans les deux sexes.
Le B. Simplex indiqué jusqu'ici que du
Piémont, n’a pas encore été signalé de France,
mais il n’est pas dit qu’on ne le trouvera pas un
jour dans quelques vallées de nos Alpes. Je suis
convaincu que l’on ne pourra se flatter de con-
naître toutes les espèces françaises de ce genre que
lorsqu'on aura tamisé très minutieusement toute
la surface de notre territoire, ce qui n'est pas
près d’être fait.
Le B. Validus Aubé — curvipes Hampé se
prend bien à la Tour-de-Salvagny et appartient
à la 4° division du tableau de Reitter, caractéri-
sée par le prothorax fortement ponctué. Le mâle
de cette espèce est très facile à distinguer par ses
jambes énormes. Il n’en est pas de même de la
femelle que l’on peut confondre facilement avec
celle du puncticolis et ne s'en distingue guère
que par les antennes plus courtes à articles forte-
ment serrés les uns contre les autres.
J'ai trouvé sur les coteaux secs qui bordent le
Rhône au nord de Lyon, le Cylindromorphus
gallicus Muls, sur Hvypericum perforatum,
en compagnie de l’Agrilus hyperici. Le C. fi-
lum est indiqué depuis longtemps en Autriche
comme se trouvant sur la même plante.
Aparopion costatum Hampé — Plinthus
Chevrolati Duval Acrodrya Bruckii Tournier,
n'est pas rare sous les feuilles mortes, dans le
vallon de la Cadette près Lyon. Dans cette même
localité, j'ai pris sur Stachys recta, le trés élé-
gant Centorrhynchus signatus et à Décines,
dans un coin du grand marais, Apion Lemoroi
Brisout, sur Poly gonum aviculare. Apion heli-
anthemi Bedel, se trouve. principalement sur
Helianthemun pulverulentum, puis, lorsque cet-
te espèce printanière a disparu, sur H. Vulgare.
Je dois ajouter qne j'ai trouvé également À. aci-
culare sur H. pulverulentum, ainsi que sur
toutes les espèces de ce genre.
Enfin pour terminer, je signalerai la capture
que j'ai faite aux environs de Givors (Rhône),
d'un exemplaire du Brachytarsus fallax Perris
en battant les branches d’un saule mort sur pied.
Dans cette espèce les yeux sont aplatis et fendus
antérieurement par les bords latéraux du rostre,
R. GRILAT
Notes sur la faune Ornithologique Lyonnaise
par L. Sonthonnax.
( suite )
Gente cyncHramus (Boïie)
66 Cynchramus Schæniclus. L. Cyn-
chrame Shænicole.
Emberizga Shæniclus. (Lin.)
Ortolan des roseaux, vulg.;
Très communs pendant l'hiver, nous arrivent
fin Octobre par petits groupes.
67 Plectrophanes nivalis. (Lin.) Plectro-
phane de neige.
Emberiza nivalis. (Lin.)
Ortolan de neige
id. de passage LEE)
5 très rarement de passage.
4
k
:
] Genre ALAUDA. (Lin.)
__ 68 Alauda arvensis. (Lin.) Alouette des
1 champs.
4 Très communs, nichent dans nos plaines;
les individus du Nord nous arrivent en grandes
bandes dès les premières gelées; contrairement
_ aux lois qui réglementent la chasse,on en détruit
des quantités innombrables, au moyen de filets
appelés trainasses.
Cette chasse se fait pendant la nuit et on dé-
truit des volées entières,
69 Alauda arborea Lin. Alouette lulu
syn. alauda nemorosa (Gmel)
— cristatella (Lath)
Petite alouette huppée (Buffon)
Vitolet vulg.
assez communes en hiver et par petites
bandes.
70 Alauda brachydactyla. (Leisler) Alou-
ette calandrelle
syn. alauda arenaria (Vieill.)
rare.
Genre MELANOCORYPHA (Boie)
71 Melanocorypha calandra (Lin) Calan-
dre ordinaire.
syn. alauda calandra (Lin.)
rare.
d)
1
4 Genre GALERIDA (Boie)
72 Galerida cristata.(Lin.) Cochevis huppé
syn. alauda cristata (Lin.)
— undata (Gmel)
L Très rare, de passage.
à Genre AGRODROMA. (Swains)
. 73 Agrodroma campestris (Briss.) agro-
drome champêtre.
syn. alauda campestris (Briss.)
— alauda mosellana (Gmel)
— anthus rufescens (Temm.)
% — anthus rufus (Vieill.)
| alouette de marais (Buffon)
assez rare et passe.
é Genre axtuus (Bechst)
74 Anthus arboreus. (Briss.) pipi des arbres
x. syn. alauda arborea et pratensis. (Briss.)
À — trivialis (Gmel.)
Farlouse. (Buffon)
4 Pipi des buissons, Becfigue.
À Passent Vs du 20 aout au 15
Ê | octobre, par petits groupes de 2 à 6 au plus, on
4 - les chasse au miroir et à l'arbre mort. Pendant
. cette période il s’en fait de véritables massacres
- aux environs de Lyon,
REVUE a /
75 Anthus pratensis. (Lin) Pipi des prés
syn. alauda pratensis (Lin)
Cujelier, (Buflon)
Becfigue de prés. (Vulg.)
Ils nous arrivent assez régulièrement vers
le 15 octobre, toujours en groupes nombreux.
Ils s’abattent de préférence dans les terrains plan-
tés de raves ou de petits pois, ils ne se perchent
que très rarement, quelques uns passent l'hiver
dans nos environs.
76 Anthus spinoletta. (Lin.) Pipi spioncelle
syn. anthus aquaticus (Bechst.)
Alouette pipi (Buffon)
assez rare, de passage
Genre BuDYTEs (Cuv.)
7 Budytes flava (Lin.) Bergeronnette prin-
taniere
syn. motacilla flava (Lin.)
Passent du commencement d'octobre aux
premiers jours de novembre par bandes assez
nombreuses et disparaissent complètement pen-
dant l'hiver, il nous reviennent en Mars par pe-
tits groupes.
A leur passage d'octobre ils s’abattent dans Îles
champs de raves, de choux ou dans terres incul-
tes, en Mars au contraire, je ne les ai jamais
rencontrés que dans les halliers au bord des eaux.
Genre moraGLLA (Linn.)
78 Motacilla alba Hoche queue grise
syn. Mofacilla cinerea (Briss.)
Bergeronnette grise (Buffon)
(Vulg.) Bergère. Bergeronnette.
Ces oiseaux se réunissent en Septembre
par petits groupes et suivent le laboureur pour
s'emparer des insectes que la charrue met à dé-
couvert, ils sont peu farouches et viennent jus-
que dans nos jardins.
79 Motacilla sulphurea (Bechst) Hoche-
queue boarule.
syn. Motacilla flava (Briss.)
. Sédentaire.
Genre xyYpropaTA (Vieil.)
8o Hydrobata cinclus (Lin) Aguassiéi
cincle
syn. Sturnus cinclus (Lin.)
— Merula aquatica (Briss.)
— Turdus cinclus (Lath.)
— Cinclus aquaticus (Bechst)
Merle d’eau (Buffon)
Commun sur les bords de la rivière
d’Ain, je ne l’ai jamais rencontré sur le Rhône.
Genre orroLus (Lin.)
Oriolus galbula (Lin.) Loriot jaune
Très commun, arrive en Mai et nous
quitte vers le 15 Aout.
Genre TuRDUS
82 Turdus merula (Lin.) Merle noir,
Merle commun (Buflon)
8 REVUE LINNÉENNE
EEE om
Les individus qui nichent dans nos ré-
gions y passent aussi l'hiver, mais les sujets du
nord nous arrivent très nombreux en Octobre et
leur passage n'excède jamais une quinzaine de
jours.
Une variété concolore d’un gris rose clair
n'est pas très rare dans les bois de Marlieux.
Il est à remarquer quedans cesdernierson netrou-
ve presque que des femelles mais peut être qu’un
examen attentif montrerait que beaucoup de
prétendues femelles ne sont en réalité que des
jeunes sujets n'ayant pas encore le plumage
permettant de déterminer leur sexe.
83 Turdus torquatus (Lin.) Merle à plas-
tron.
Merle de montagne
Merle à collier $°|Buffon
Assez commun dans la partie montagneu-
se du département, très rare dans la plaine,
Passe en Octobre.
84 Turdus pilaris (Lin.) Merle litorne
syn. Turdus musicus (Pallas)
Tia.Tia (Vulg.)
Les Litornes nous arrivent en bandes très
nombreuses surtout pendant les hivers rigoureux;
elles fréquentent de préférence les îles boisées du
Rhône où croïssent les Arbousiers dont-elles man-
gent les baies acides.
Elles séjournent pendant tout l'hiver et nous
quittent dès les premiers beaux jours.
85 Turdus viscivorus (Lin.) Merle Draine
syn. Turdus major (Briss.)
Très communs et nichent dans notre région,
nous quittent en Novenbre, ces oiseaux assez
familiers pendant l'été deviennent excessivement
farouches, lorsqu'ils se réunissent pour leur dé-
part.
86 Turdus iliacus (Lin.) Merle mauvis
Quelques rares sujets de passage en no-
vembre et en Mars
Je ne sache pas qu'ils nichent dans notre région.
87 Turdus musicus (Lin.) Merle grive
Grive des vignes
: lg.
Grive Nue
De passages trés réguliers, des premiers
jours d’octobre jusqu'aux premiers jours de no-
vembre, nous reviennent en Mars très abondants.
Genre RUBECULA
88 Rubecula familiaris (Blyth.) Rouge-
gorge familier
syn. Motacilla rubecula (Lin.)
syn. Sylvia rubecula (Lath.)
Sédentaire, passe l’hiver près de nos mai-
sons et pénètre quelquefois jusque dans nos
granges. Très commun, il est le premier, par
son chant, à nous annoncer le retour de la belle
saison.
Genre PHILOMELA (Selby)
89 Philomela luscinia (Lin) Rossignol
ordinaire
syn. Motacilla luscinia (Lin.)
— Sylvia luscinia (Lath.)
Arrive en Mai et repart vers les premiers
jours d’août.
go Philomela major. (Shewenck) Rossi-
gnol progné
syn. Sylvia Philomela (Bechst.)
rare.
Genre cyANFCULA (Brehm)
91 Cyanecula suecica (Lin) Gorge-bleue
suédoise
syn. Motacilla suecica (Lin.)
syn. Sylvia suecica (Lath.)
Très commun dans iles boisées du Rhône
dès les premiers jours de Mars jusqu’au com-
mencement d’août.
Genre RUTICILLA (Brehm)
92 Ruticilla phænicura (Lin.) Rouge-
queue de muraille
syn. Motacilla pheanicura (Lin.)
Rossignol de muraille (Vulg.)
Niche dans les fentes de nos murailles,
très commun, même dans nos jardins publics.
93 Ruticilla tithys (Scop.) Rouge-queue
tithys
niche.
Genre PETROCINCLA (Vigors) .
94 Petrocincla saxatilis (Lin) Petrocin-
cle de roche
syn. Turdus saxatilis (Lin.)
syn. Lanius infaustus (Gmel)
rare.
95 Petrocincla cyanea (Lin.) Petrocincle
bleu
syn. T'urdus cyanus.
rare.
Genre saxicoLa (Bechst)
96 Saxicola aenanthe (Lin.) Traquet mot-
teux
syn. Motacilla aenanthe (Lin.)
— Sylvia aenanthe (Lath.)
Cul blanc (Vulg.)
Très commun du 15 août à fin septem-
bre passe.
97 Saxicola aurita (Temm.) Traquet oreil-
lard
rare.
98 Saxicola leucura (Gmel.) Traquet rieur
syn. Saxicola cachinnans (Temm.)
peu commun.
Genre PRATINCOLA (Koch)
99 Pratincola rubetra (Lin.) Tarier ordi-
naire,
re,
REVUE LINNÉENNE 9
oo
syn. Motacilla rubetra (Lin.)
— Sylvia rubetra (Lath.)
— Saxicola rubetra (Bechst)
passage.
100 Pratincola rubicola (Lin.) Tarier
rubicole
syn. Motacilla rubicola (Lin.)
*— Saxicola rubicola (Bechst)
Traquet (Buffon)
Pieds noirs ( Vulg.)
Très communs, nichent dans nos jardins
nous quittent fin Septembre et reviennent dès la
première quinzaine de Mars.
Genre accenror Bechst
101 Accentor Alpinus (Gmel.) Accenteur
alpin
syn. Motacilla alpina (Gmel.)
“Faæuvette des Alpes.
Pegot. ne L ue:
passage.
Genre PRUNELLA (Vieil.)
102 Prunella modularis (Lin.) Mouchet
chanteur
syn. Motacilla modularis (Lin.)
— Accentor modularis (Bechst)
Traine Buisson (Vulg.)
passage.
Genre syLvia (Scop.)
103 Sylvia atricapilla (Lin.) Fauvette à
tête noire.
syn. Motacilla atricapilla (Lin.)
Nous quitte en Octobre, revient en Mai,
niche, très commun dans nos vergers et dans nos
jardins.
104 Sylvia hortensis (Gmel.) Fauvette des
jardins.
syn. Motacilla hortensis (Gmel.)
Petite fauvette (Buffon)
niche.
Genre currucA (Boie)
105 Gurruca garrula (Briss.) Babillarde
ordinaire.
syn. Motacilla curruca (Gmel.)
— Sylvia curruca (Lath)
niche.
106 Curruca orphea (Temm.) Babillarde
orphée.
syn. Sylvia orphea (Temm.)
— grisea (Vieil.)
niche.
107 Curruca cinerea (Briss.) Babillarde
grisette.
syn. Motacilla sylvia (Lin.)
— Sylvia cinerea (Lath.)
Fauvette grise ou grisette (Buffon)
niche.
108 Gurruca melanocephala (Gmel.)
Babillarde melanocephale
syn. Motacilla melanocephala (Gmel.)
— Sylvia — (Lath.)
Très commun, niche
Genre MELIZOPHILUS (Leach)
109 Melizophilus provincialis (Gmel.)
Pitchou provençal
syn. Motacilla provincialis. (Gmel.)
— Sylvia ferruginea (Vieil.)
Pitte-chou de Provence. (Buffon)
passage.
Genre HypoLais (Brehm.)
110 Hypolaïs icterina (Viei.) Hypolais ic-
terine
syn. Sylvia hypolais (Bechst)
Fauvette des roseaux (Buffon)
commun, niche.
Genre cALAMOHERPE (Boie)
Calamoherpe turdoides
Rousserolle turdoide
syn. T'urdus arundinaceus (Lin.)
— Sylvia turdoides (Meyer)
Grive rousserolle, cracra. (Vulg.)
Très commun, niche dans les roseaux de
nos marais.
11
—
(Meyer)
112 Calamoherpe arundinacea (Gmel.)
Rousserolle effarvatte
syn. Motacilla arundinacea (Gmel.)
— Sylvia arundinacea (Lath.)
Arrive fin avril et repart en Août.
peu commun.
113 Calamoherpe palustris (Bechst)
Rousserolle verderolle
syn. Sylvia palustris (Bechst.)
passage.
Genre LOCUSTELLA (Kaup.)
114 Locustella nævia (Briss.) Locustelle
tachetée
syn. Sylvia locustella (Lath.)
Alouette locustelle. (Buffon)
peu commun, niche.
Genre caLamoDyTa. (Mey. Wolf.)
115 Calamodyta phragmitis (Bechst.)
Phragmyte des joncs
syn. Sylvia phragmitis (Bechst)
peu commun.
116 Calamodyta aquatica (Lath). Phra-
gmite aquatique
syn. Sylvia aquatica (Lath.)
peu commun.
Genre TROGLODYTES (Vieil.)
117 Troglodytes parvulus (Koch.) Tro-
glodyte mignon
syn. Motacilla troglodytes. (Lin.)
— Sylvia troglodytes (Lath.)
— Troglodytes vulgaris (Temm.)
Roitelet, petite bécasse | Vul
Ratillon, fourre-buisson| 8:
Très commun, sédentaire,
a A Din MAP a A D LE de A GE ot de A Cr Led de ds
10 SR REVUE LINNÉENNE
Genre PHYLLOPNEUSTE
118 Phyllopneuste trochilus (Lin.)
Pouillot fitis
syn. Motacilla trochilus (Lath.)
— Sylvia trochilus (Lath.)
chantre (Buffon)
niche.
119 Phyllopneuste rufFa (Briss.) Pouillot
syn, S)-bia ruffa (Lath.)
niche.
Genre REGULUS (Cuv.)
120 Regulus cristatus (Charlet) Roitelet
huppé
syn. Motacilla regulus (Lin.)
— Sylvia regulus (Lath.}
Ils affectionnent de préférence, les bois
de pins et de sapins, ils descendent dans la plai-
ne aux approches des mauvais jours, mais nous
quittent complètement dans les grands froids.
121 Regulus ignicapiilus (Brehm.) Roi-
telet triple bandeau
Souci (Buffon)
Passage en hiver.
Genre parus (Lin.)
122 Parus major (Lin.) Mésange charbon-
nière
serrurier (Vulg.)
Sédentaire, très commun.
123 Parus ater (Lin.) Mésange noire
assez rare, de passage.
124 Parus cærulescens (Lin.) Mésange
bleue Sédentaire, très commun,
125 Parus cristatus. (Lin.) Mésange huppée
très rarement de passage.
Genre PÆGILE Kaup,
126 Pæcile communis (Bald.) nonnette
vulgaire
syn. parus palustris (Temm.)
Sédentaire, rare.
Genre oriTEs (Mœhring.)
127 Orites caudatus (Lin.) Orite longicau-
de
syn. Parus caudatus (Lin.)
Meunière, Popinette (Vulg.)
Très communs en hiver, passent par
petits groupes.
Genre muscicapa Briss.
128 Muscicapa nigra (Briss.) Gobe-mouche
noir
syn. Muscicapa luctuosa (Temm.)
— atricapilla
passage,
120 Muscicapa collaris (Bechst) Gobe-mou-
che à collier
syn. Muscicapa albicollis (Temm.)
assez commun, passage.
13
Genre suraLIS (Boie)
130 Butalis grisola (Lin.) Butalis gris
syn. Muscicapa grisola (Lin.)
; passage.
Genre HIRuN»O (Lin.)
131 Hirundo rustica (Lin,) Hirondelle
rustique
syn. — domestica (Briss.)
Hirondelle de cheminée, (Vulg.)
Les premières nous arrivent vers la fin
de mars, mais celles qui doivent séjourner n'ar-
rivent guère que dans le courant d'avril.
Genre cHELibon (Boie)
132 Hirundo urbica (Lin.)
Nous arrivent quelques jours après a
précédente
Genre coTyLe (Boie)
133 Cotyle risparia (Lin.) Cotyle riveraine
syn. Hirundo riparia (Lin.)
cinerea (Vieil.)
passage.
Genre BiBLis (Less.)
134 Biblis rupestris (scop.) Biblis rupestre
syn. Hirundo rupestris (Scop.)
passage accidentel.
Genre cyPseLUS (Illig.)
135 Gypselus apus (Lin.) Martinet noir
syn. Hirundo apus (Lin.)
— Cypselus murarius (Temm.)
— niger (Leach.)
Grand martinet (Buffon)
Arrivent fin Avril, nous quittent vers le
5 Août,
Genre caPrIMULGUS (Lin.)
136 Caprimulgus Europæus. (Lin.) En-
goulevent d'Europe
Crapaud volant (Vulg.)
nichent, nous quittent en Octobre.
3° Ordre COLUMBZÆ (Pigeons)
Genre cocumBa (Lin.)
137 Columba palumbus (Lin.) Colombe
ramier
passage.
138 Columba livia (Briss.) Colombe bizet
Bizet (Buffon)
Passent en bandes nombreuses en Octobre.
Genre rurTUuR (Selby)
130 Turtur auritus (Ray) Tourterelle Vul-
gaire
syn. Columba turtur (Lin.)
Très communes, arrivent en Mai et nous
quittent du milieu à la fin de Septembre.
4° Ordre GALLINÆ (GALLINACÉS)
Genre PERDIX (Briss.)
140 Perdix rubra (Briss.) Perdrix rouge
Sédentaire,
mar Re SE ME
REVUE à LINNÉENNE
Genre sTARNA (Bp.)
141 Starna cinerea (Charlet) Starne grise
syn. Tetrao perdix (Lin.)
— Perdix cinerea (Brehm.)
Perdrix grise (Vulg.)
Sédentaire. Quelques compagnies se dé-
placent et apparaissent spontanément principale-
ment pendant les mois d'Octobre et de Février.
Genre corurnix (Mæœhring)
142 Coturnis communis (Bonnaterre.)
Caille commune.
syn. Tetrao coturnix (Lin.)
Arrivent au commencement de Mai et
nous quittent vers la fin de Septembre.
Les sujets du nord sont de passage du com-
mencement de Septembre jusqu’au milieu d'Oc-
tobre. Pendant les années de sécheresse le passage
estsouventcomplètement effectué dès la fin d’Août.
5° Ordre GRALLZÆ (ÉCHASSIERS)
Genre oris (Lin.)
143 Otis tarda (Lin.) Outarde barbue.
Passage très accidentel. Deux exemplaires
de cette magnifique espèce ont été tués en 1873
l’un à Miribel et l’autre près de Loyette (Ain).
DE
144 Otis tetrax (Lin.) Outarde canepetière.
passage accidentel,
T'es
Genre Æpicxemus. (Temm.)
145 Ædicnemus crepitans (Temm.) «-
dicneme criard,
syn. Charadruis ædicnemus (Lin.)
— Otis ædicnemus (Lath.)
Grand Pluvier (Buffon)
Pluvier à gros yeux. (Vulg.)
Très commun, niche.
Genre PLUvIALIS (Barrère)
» 146 Pluvialis apricarius (Lin.) Pluvier
doré.
syn. Charadrius apricarius (Lin.)
passage régulier.
- 147 Pluvialis varius (Briss.) Pluvier varié,
syn, Tringa squatarola (Lin.)
vanellus melanogaster (Bechst.)
ki Genre CHarAprius (Lin.)
148 Chariadrius hiaticula (Lin.) Gravelot
4 hiaticule.
ES Pluvier à collier (Buffon)
# Gravière, criard (Vulg.)
nichent, assez communs sur les bords du
1 * Rhône dans le mois de Mars, disparaissent en
- Septembre.
are
Genre VAnELLUS (Lin.)
149 Vanellus cristatus Mecy et Wolf. Van-
neau huppé.
syn. Zringa vanellus (Lin.)
Très commun pendant l'hiver.
Genre Hæmatopus (Lin.)
150 Hæmatopus ostralegus (Lin.) Hui-
trier pie.
rare, passage.
Genre Numenius (Mœehr)
151 Numenius arquata (Lin.) Courlis cen-
dré.
syn. Scolopax arquata (Lin.)
commune.
152 Numenius Phæopus (Lath.) Courlis
corlieu.
syn. Numenius minor (Lin.)
Scolopax Phæopus (Lin.)
moins commun, passage.
Genre Limosa (Brisson)
153 Limosa SEA RAS (Lin.) Barge ego-
cephale.
syn. Scolopax RAGE (Lin.)
— aegocephala (Lin.)
Limosa melanura (Leisl.)
Grande Barge rousse (Buffon)
Passage rare sur les rives du Rhône, assez
commune au contraire sur les rives de la Saône,
Genre ScoLopax (Lin.)
154 Scolopax rusticola (Lin.) Bécasse or-
dinaire.
Passage régulier dès le milieu d'Octobre,
quelques individus passent l'hiver.
Genre GaLLiNaGo (Leach.)
155 Gallinago maior (Gmel.)
Bécassole (Vulg.)
Bécassine
passage rare.
156 Gallinago scolopacinus (Bp.) Bécas-
sine ordinaire.
syn. Scolopax gallinago (Lin.)
Très commune pendant l’hiver, dans nos
marais et sur les bords de nos rivières.
157 Gallinago gallinula (Lin.) Bécassine
gallinule.
syn. Scolopax gallinula (Lin.)
Gallinago minor (Briss.)
Petite Bécasse (Buffon)
Sourde, Borgnat (Vulg.)
Moins commune que la précédente.
Genre TRiNGa (Lin.)
158 Tringa canutus (Lin.) Maubèche canut.
syn. Tringa cinerea (Brünn.)
Maubèche t é
; As $ LS oi (Buffon)
Genre PELIDNA (Cuv.)
159 Pelidna cinclus (Lin.) Pélidne cincle,
syn. Tringa cinclus (Lin.)
Tringa variabilis (Meeg et Wolf)
Bécasseau brunette (Vulg.)
passage irrégulier.
160 Pelidna minuta (Leisl.) Pélidne minule.
syn. Tringa pusilla (Meey et Wolf)
Tringa minuta (Vulg.)
passage,
12 REVUE LINNÉENNE
UC 0 ol NN UN EP LE ON D RP NET ET
\ 2 hs û
161 Pelidna Temminckii (Leisl.) Pélidne
de Temminck.
syn. Tringa pusilla (Bechst)
passage.
Genre MacxeTEs (Cuv.)
162 Machetes pugnax (Lin.) Combattant
ordinaire.
syn. Tringa pugnax (Lin.)
— cinereus (Brisson)
Chevalier varié (Buffon)
très rare, passage.
Genre Toranus
163 Totanus griseus (Briss.) Chevalier gris.
syn. Totanus glottis (Bechst.)
Limosa glottis (Pall.)
Barge grise (Buffon)
Chevalier aboyeur (Vulg.)
passage.
164 Totanus calidris (Lin.) Chevalier
gambette.
Gambette
Chevalier rayé (Buffon)
Passage assez régulier.
165 Totanus glaréola (Lin.) Chevalier Syl-
vain.
syn. Tringa glareola (Lin.)
passage.
166 Totanus ochropus (Lin.) Chevalier
cul-blanc.
Bécasseau ou cul-blanc (Buffon)
Commun sur les bords du Rhône, niche.
Genre Acriris (Boie)
167 Actitis hypoleucos (Lin.) Guignette
vulgaire. »
syn. Tringa hypoleucos (Lin.)
Genre RECURIVIROSTRA (Lin.)
168 Recurivirostra avocetta (Lin.) Ré-
curivirostre avocette.
rare, Dombes.
Genre HimanTopus (Briss.)
160 Himantopus candidus (Bonnatère)
Echasse blanche.
syn. Charadrius himantopus (Lin.)
Himantopus melanopterus (Temm.)
rare.
Genre RazLus (Lin.)
170 Rallus aquaticus (Lin.) Rale d’eau.
Tout l’hiver, assez commun dans nos
marais et même dans les halliers au bord des eaux
courantes. Il se perche quelquefois lorsqu'il est
poursuivi,il nage aussi fort bien entre deux eaux
et déroute les meilleurs chiens, niche,
Genre Crex (Bechst.)
171 Crex pratensis (Bechst.) Crex des prés.
syn. Rallus crex (Lin.)
Rale de genét (Buffon)
Roi de caille (Vulg.)
Niche rarement, de passage régulier du
commencement de Septembre à fin Octobre, re-
viennent vers la fin d'Avril.
A leur passage de Septembre ils s’abattent
de préférence dans les jeunes taillis et les brous-
sailles des iles du Rhône et sont beaucoup plus
rares dans la plaine.
Genre Porzana (Vieil.)
172 Porzana maruetta (Briss.) Porzane
marouette,
syn. Rallus porzana (Lin.)
Pieds verts (Vulg.)
Nichent et passent régulièrement en Sep-
tembre et Octobre, ils reviennent beaucoup plus
nombreux vers la fin mars.
\
173 Porzana Baïllonii (Vieil.) Porzane de
Baillon.
syn. Rallus Baillonii (Vieil,)
Très rare de passage.
174 Porzana minuta (Pall.) Porzane Pous-
sin.
syn. Rallus parvus (Scop.)
Crève-chien (Vulg.)
assez rare.
Genre GALLINULA (Briss.)
175 Gallinula chloropus (Lin.) Gallinule
ordinaire.
syn. Fulica chloropus (Lin.)
Rallus chloropus (Savi.)
Poule d’eau (Vulg.)
sédentaire, très commune.
Genre Furica (Lin.)
176 Fulica atra (Lin.) Foulque noire.
Macroule
Morelle (Vulg.)
Macreuse
Sédentaire, très commune sur les étangs
de la Bresse. Dans les hivers rigoureux lorsque
les étangs de la Bresse sont gelés quelques indi-
vidus se montrent, mais très rarement dans les
marais avoisinant le Rhône.
Genre Grus (Pall.)
177 Grus cinerea (Bechst.) Grue cendrée.
syn. Ardea grus (L.)
De passage assez régulier, mais de préfé-
rence sur les bords de la Saône. Rare sur le
Rhône.
Genre ARDEA (Lin.)
178 Ardea cinerea (L.) Héron cendré.
Assez commun, Bresse et cours du Rhône.
179 Ardea purpurea (L.) Héron pourpré.
de passage, rare.
Genre ARDEOLA (Bp)
180 Ardeola minuta (Lin.) Blongios nain.
syn. Ardea minuta (Lin.)
Petit Butor (Vulg.)
Fo
REVUE
EMA TR"
LINNÉENNE 13
oo
Très commun de Mai à Septembre dans
les marais avoisinant le Rhône, ils se laissent
facilement approcher ; il n’est pas rare de les voir
courir sur les feuilles des nenuphars et se percher
souvent sur les arbres.
Genre Boraurus (Steph.)
181 Botaurus stellaris (Lin.) Butor étoilé.
Grand Butor (Vulg.)
Peu commun, marais du Rhône et de la
Saône, Dombes.
Genre NYcTICORAX
182 Nycticorax Europaeus (Steph.)
Bihoreau d'Europe.
Assez commun.
Genre PLATALEA (Lin.)
183 Platalea leucoradia (Lin.) Spatule
blanche.
‘ Extrêmement rare.
6° Ordre PALMIPÈDES
Genre PHaLacrocorax (Briss.)
184 Phalacrocorax corbo (Lin.) Cormo-
ran ordinaire.
Rare, passage accidentel.
Genre Larus (Lin.)
185 Larus marina (Lin.) Goëland marin.
Passage accidentel.
186 Larus argentatus (Brunn.) Goëland
argenté.
Passage.
187 Larus fuscus (Linné) Goëland brun.
syn. Larus flavipes (Meeg et Wolf)
Goëland à pieds jaunes (Vulg.)
passage.
188 Larus tridactylus (Lin.) Goëland tri-
dactyle.
Passage.
189 Larus ridibundus (Lin.) Goëland
rieur.
Commun et niche.
Genre Srerwa (Lin.)
190 Sterna hirundo (Lin.) Sterne hiron-
delle.
Pierre garin (Vulg.)
Passent régulièrement.
191 Sterna minuta (Lin.) Sterne naine.
Petite Hirondelle de mer (Buffon)
Passe.
Genre HypRoCHELIDON (Boie)
192 Hydrochelidon fissipes (Lin.) Gui-
fette fissipède.
syn. Sterna nigra (Briss.)
Epouvantail (Vulg.)
Passage accidentel, cours du Rhône.
Genre Cyonus (Lin.)
193 Cygnus ferus (Ray) Cygne sauvage.
Passage accidentel.
Genre Axser (Barrère)
194 Anser cinereus (Meyer) Oie cendrée
syn. Anser ferus (Steph.)
— sylvestris (Briss.)
Passage.
195 Anser segetum (Meyeret Wolf) Oie
sauvage.
Oie des moissons (Vulg.)
De passage en automne et au printemps.
Rhône et Saône.
196 Anser albifrons (Bechst.) Oie à front
blanc.
Oie rieuse (Vulg.)
Passage irrégulier.
Genre Taporna (Flem.)
197 Tadorna Belonii (Ray) Tadorne de
Belon.
syn. Anas tadorna (Lin.)
Très rare, passage.
Genre SparuLA (Boïie)
198 Spatula clypeata(Lin.)Souchetcommun
Rouget de rivière.
Commun pendant l'hiver.
Genre Awas (Lin.)
199 Anas Boschas (Lin.) Canard sauvage.
Commun en hiver, niche régulièrement
dans les étangs de la Bresse et accidentellement
dans les marais du Rhône.
Genre CHAULELAMUS (Gray)
200 Chaulelasmus strepera (Lin.) Chi-
peau bruyant.
syn. Anas strepera (Lin.)
Ridenne (Vulg.)
Rare, de passage.
Genre Mareca (Steph.)
201 Mareca Penelope (Lin.) Marèque Pé-
nélope
syn. Anas Penelope (Lin.)
Canard siffleur, Phoneur (Vulg.)
Assez commun, étangs de la Bresse et
cours de nos rivières,
Genre DariLa (Leach.)
202 Dafila acuta (Lin.) Pilet acuticaude.
syn. Anas acuta |Lin.)
Assez commun, Bresse et cours du Rhône.
Genre QUERQUEDULA (Steph.)
203 Querquedula circia (Lin.) Sarcelle
d'été.
syn. Anas querquedula (Lin.)
Raquette. (Vulg.)
Nichent rarement. Très commun en Mars ‘
et Avril sur nos rivières et nos étangs, mais cette
espèce nous manque presque complètement au
passage d'automne, celà doit tenir à l'inflexion
EM PME CT CEE AN
Re NO PONT PAT NONTN MERE ET RASE Er COTES
3 REVUE LINNÉENNE
mo
EE
vers l’est de nos deux cours d’eau; il serait inté-
ressant de savoir si nos départements de l’ouest
sont plus favorisés.
204 Querquedula crecca (Lin.) Sarcelle
sarcelline.
syn. Anas crecca (Lin.)
Sarcelle d’hiver.
Très commune pendant tout l'hiver sur
nos rivières et cours d’eau, niche.
Genre Branra (Boie)
205 Branta rufina (Pall.) Brante roussâtre.
syn. Anas rufina.
Canard siffleur huppé (Buffon)
Très rare, passage.
Genre FuricuLa
206 Fuligula cristata (Lin.) Fuligule mo-
rillon.
syn. Anas fuligula (Lin.)
Rare de passage.
207 Fuligula marila (Lin.) Fuligule milo-
ninan.
syn. Anas marila (Lin.)
Canard plongeon (Vulg.)
Rare, cours du Rhône.
208 Fuligula ferina (Lin.) Fuligule Mi-
louin.
syn. Anas ferina (Lin.)
Mion (Vulg.)
Assez commun pendant l'hiver, Rhône et
Saône.
Genre CLanGuza (Flem.)
209 Glangula glaucion (Lin.) Garrot vul-
gaire.
syn. Anas clangula (Lin.)
Rare.
Genre SomaTertA (Leach.)
210 Somateria mollissima (Lin.) Eider
vulgaire.
syn. Anas mollissima (Lin.)
Nous visite très accidentellement, un
exemplaire © a été tué l’année passée sur le Rh6-
ne, à Vaulx-en-Velin près Lyon.
Genre Omer (Flem.)
211 Oidemia nigra (Lin.) Macreuse ordi-
naire.
syn. Anas nigra (Lin.)
Très rare.
Genre MErGus (Lin.)
212 Mergus serrator (Lin.) Harle huppé.
Très rare et ne se montre que pendant les
hivers rigoureux.
213 Mergus albellus (Lin.) Harle piette.
Très rare.
Genre Ponicers (Lath.)
214 Podicepscristatus (Lin.) Grèbe Huppé.
syn. Colyÿmbus cristatus (Briss.
Grèbe cornu (Bu
Grèbe huppé D
Assez commun sur nosétangs, plus rare
sur nos rivières.
215 Podiceps grisegena (Boddaert) Grébe
jougris.
syn. Colymbus rubricollis (Gmel.)
Assez rare.
216 Podiceps auritus (Lin.) Grèbe oreil-
lard.
syn. Colymbus auritus (Lin.)
Podiceps cornutus (Vieil.)
Assez commun sur les étangs de la Bresse.
217 Podiceps fiuviatilis (Briss.) Grèbe cas-
tagneux.
syn. Colymbus minor (Lath.)
Très commun sur nos étangs, rare sur
nos rivières, sédentaire.
Genre Corymeus (Lin.)
218 Colymbus glacialis (Lin.) Plongeon
Imbrin.
Jeunes seulement et encore très acciden-
tellement de passage.
L. SONTHONNAX
BULLETIN DES ÉCHANGES
Toute personne qui enverra à M' R. Savin de Larclauze à Montlouis par St-Julien
les espèces suivantes :
Cicindela flexuosa Algérie
Nebria complanata —
Scarites gigas —
Gynandromorphus etruscus Montlouis
Scaphium immaculatum __
ateuchus sacer Algérie
— variolosus —
sisyphus schacfferi —
Gymnopleurus sturmi —
Psilodema meies —
amphycoma bombylius -—
glaphyrus serratulae —
Julodis albopiiosa —
aphanisticus augustatus —
chain numéro, et ainsi de suite.
melyris granulata Algérie
Erodius nitidicollis —
tentyria barbara Æ
akis algeriana —
adesmia solieri —
sepidium variegatum —
phaleria cadaverina —
Calcar clongatus Algérie
omophlus cœruleus =
— ruficollis —
melæ majalis —
stenostoma rostrata —
Urodon pygmϾus Alpes maritime
ot:orhynchus armadilio —
l'Ars (Vienne) 60 exemplaires de coléoptères en 5 ou 6 espèces préalablement acceptées recevra
Larinus cynaræ Aigérie
ciytus 3-fasciatus Digne
monohamus sutor Isère
Algérie
agapanthia irrorata‘ À
Montlouis
Saperdo scalaris
Bromins vitis _-
Clytbra taxicornis Algérie
— vicina —
— ruficollis —
Pachnephorus cylindricus —
colaspidea ovulum —
chrysomela atra —
goniactena lincola Montlouis
adimonia rustica Cannes
luciola lusitanica Alpes maritimes Rhitideres plicatus Montlouis Graptodera ampelophaga Algérie
lobonyx ciliatus Algérie Lixus angustatus Algérie Hoplia aulica ee
Danacæœa imperialis — Larinus maculatus —
Les frais de poste sont à la charge des demandeurs. — Les espèces reçues en échange de ces
2 1/2 centuries, serviront à en composer de nouvelles qui seront offertes et publiées dans le pro-
EEEEZEZEZEZEZEZEEZEZEEZEZEZEZEZEZZEZ—Z—Z—— Egg |
NE
Ancienne maison Poncet, Peney - Rey,
succ'; 1, Place des Terreaux, à l'entresol, Lyon.
Accessoires pour entomologie: Pinces droites
et courbes, flacons, filets, fauchoirs, écorçoirs,
boites pour épingles, plaques de liège, étiquet-
tes, étaloirs etc.
Epingles acier sans tête, dites Lyonnaise, 1 fr.
le 1000; épingles françaises à tête, de 3,25 à
2,50 prises par mille; 0,30 le cent.
Vente et achat: de papillons et insectes de
tous les ordres; de timbres-postes et albums
pour collections.
M. E. Pézeu, 17, rue du Palais, Montpellier,
désire entrer en relations d'échanges avec des
Coléoptèristes du Nord et du Centre: offre des
Coléoptères du Midi et des plages méditérrané-
ennes.
ji. Ride ne. € Vi 1 L RONA R UT APP PT PET OUR LU nt
4 D El cé ie rl St da A D RE
REVUE LINNÉENNE | 15
Te,
M. A. Otto, Vienne, VIII, Schlosselgasse, 2.
Offre contre bonnes espèces de Coléoptères eu-
ropéens: Feronia kokeilii, Iligeri, Amara nobi-
lis, Érodius neapolitanus, Caliptopsis caraboiïdes,
Asida fascicularis, Pedinus fallax, Cossyphus
tauricus, Ceutorrhynchus radula, Pachyta La-
med, Strangalia arcuata, Phytodecta nivosa,
Dorcadion arenarium, orina plagiata, etc. Envoy-
er oblata.
M. Nicolas, ancien magisirat, 36, rue Jean
Réveil, à Pau, offre de bonnes espèces de Colé-
optères, des Pyrénées spécialement, contre des
Carabiques et des Longicornes Européens. Adres-
ser Oblata.
Inseckten-Borse Central-organ zur Vermit-
telung von Angebot, Nachfrage und Tausch.
Rédaction : Leipsig, 1, Augustusplatz.
A VENDRE: CURCULIONIDES et CERAMBYCIDES
(Longicornes) d'Asie centrale, du Caucase, Russie et d'Europe méridionale. Prix en Centimes.
Curculionides Ofiorrhynchus fullo 10; reticollis 20; asphaltinus 25; corruptor 10; dives 10; chloro-
phanus 10; gemmatus 10; teretirostris 20; brunneus 25; blandus 24; cribrosus 15; moris 10; nobilis 10
hungaricus 15; istriensis 20; auropunctatrus 20; obsitus 15; armadillo 10; aurifer 10. Peritelus noxius
30; familiaris 10; PAyylobius pilicornis 2$; montanus 15: Apollinis 15; Ælytrodon giganteum $0; Para-
myllocerus sellaticollis $o; trepidus $0; Polydrusus lateralis 15; Scytropus javeti $o; ÆFusomus ovulum 10
Brachyderes miramorensis 100; Psalidium maxillosum 10; Thilacytes friuillum 15; pilosus 10; Cloropha-
nus micans 25; l'anymecus palliatus 10; robustus $0; Brachycerus plicatus 20; tetanicus 20; Besseri 20;
"Minyops costalis 20 A /ophus lanius 50; 4-maculatus $0; arrogans $0; setosus $0; Macrotarsus concinnus
00; Æypera stulta $0 farinosa $0; coniatus caspicus $0; Myorrhinus albolineatus 10; Cleonus sarepten-
sis 50; betavorus 40; subluscus 75; hispanus 40; ambiguus $0; strabus 60; virgatus 60; zubxovi 50;
pulverulentus $0; Faldermanni 60; aflinis 10; declviis 10 roridus 20; fischeri 75; candidatus 50; cla-
thrathus 30; cärinatus 60; obliteratus 40; imperialis 100; segnis 13, costatus 15; 4-vittatus 60; aquila
60; foveicollis 60; 4-maculatus 75; Bartelsi 75; interruptrus 60; carinicollis 60; Lixus iridis 10; Ascani
15; filiformis 10; Larinus conspersus 15; Jaccae 10; planus 20; genei 20; turbinatus 15, Meleus silphoï-
des 30; Plinthus vittatus $0; albosulcatus $0; Lepirus capucinus 10; arcticus 20; Dorylomustremulae 10;
Brachomyx pineti 15; Balaninus elephas 20; Tychius morawitzi $o; Baritychius solidus $0;, A/cides albo-
cintus 50; karelini $0; Rhytidorrinus allardi $0; Homoeocyba chloris $0; Eusomidius clavator 100; angus-
tatus $0; Corygetus turcestanicus $0; Mononychus pseudacori 10; Amorphacephulus coronatus 60; Pachy-
tichius fulginosus 50.
Cerambycides Ærgates faber 20; Rhaesus serricvllis def. 250 Macrotoma scutellaris 125; Aegosoma
Scabricorne 40; Tragosoma depsarium 300; Polyarthron komariwi 800; Vesperus strepens 70; Rhamnu-
stum bicolor 20; Toxotus insitivus 60 Pachyta 4-maculata 10; bicuneata 40; Brachyta interrogationis
10; v. russica 20 variabilis $o; 8-guttata def. 25; Acmaeops smaragdula 80; pratensis def. 15; Pidonia
elegans 30; cortodera Frivadsxi 100; holosericea 10; Starexi 150; Leptura rufipes 10, 6-guttata 50;
“unipunctata 20; Steveni 40; v. bisignata 20; v. umpunctata 20; pallens 30; cordigera 10; varticornis 150
Wirens 15; stragulata def. 40; cincta 10; melanota 20; 6-maculata 15; paralellopipeda def. $0; adusti-
hpennes def. $0; picticornis 100; nigripes 150; aurulenta 230; hybrida 60; adaliae def, 100; jaegeri 150;
MV. suturata 20; v. brunnescens 15; Ocdicnema dubia def. $0; Necydalis major def. 25; Molorchus Kiese-
Mnwtteri dof. 20; Brachypleroma ottomanum 20; Sfenopterus praeustus 15; v. ater 20; Callimus femoratus
“r00; Cartallum ébulinum 10; Dilus fugax 20; Obrium brunneum 10; ZLeptidea brevipennis 30; Æxilia
“timida 50; /cosium tomentosum 60; Oxypleurus nodieri 300; Sfromatium unicolor 15; Criocephalus rust-
ticus 10; epibata 40; Tefropium fuscum 25; Anisarthron barbipes 15; Callidium unifasciatum 15; ae-
(i
"
neum 20; Rhopolopus macropus 20; hungaricus 75; Semamwlus undatus 20; Bobelayei 25; rusticus 15;
“arvicola 15; antilope 25; rhamni 10; glabromaculatus 20; aegyptiacus 14, pulcher 200; comptus 80;
Cyrtoclytus capra def. 40; Rosalia alpina def. 10; Purpuricenus haladendri 1$0; ephippium $0; ferrugi-
.neus 100; Kohleri 15; v. aetnenis $0; budensis 20; hungaricus 30; Desfontainei 60; Cerambyx velutinus
25, cerdo 10; v. Pfisteri def. 40: Mirbecxi def. 40; miles 25, nodulosus 75, dux 100; Aromia v. am-
“brosiaca 30; thoracica 30; Acunthocinus griseus $0; Acanthodere clavipes 10, Pogonocherus caroli 160;
Perroudi 40; fasciculatus 10, Belodera Troberü 160; annulicorne 150; Parmena pilosa 20; v. solieri 25;
“ Dorcadion Gebleri 4 60 ® def. glycyrrhizae 1 50; cylindraceum 7$; carinatum 80; aethiops 10; erythro-
“pterum 20; Beckeri $0; pedestre 10; sericatum 25; femoratum 25; ferruginipes def. 10; arenarium 10;
“v: abruptum 10; pusillum 20; Hellmanni 200; dicipiens 20; Murrayi 20; oertzeni 30; scopolii 25; 7-li
“neatum 20; niveisparsum 60; crux def. 15; striatum 20; striolatum 20; equestre 25; v. nogell 75; v.
“exclamationis 75; trasylvanicum 75; scabricolle 20; nobile 75; talyschense 200; Pluto 150; fuliginator-
“10; v. mendax 20; v. méridionale 20; v. pyreanaem 50; atrum 15; spinolae def. 75; Brannani 40; perez
“hispanicum 60; graëllesi 25; weyersi def. 20; Abaxumowi 1 $0; rufifrons 150; Neodorcadion bilineatum 10;
“fallax 25, exornatum def. 75; Herophila tristis 10; Morimus funereus 15; asper 15; Monohammus sartor
20; sutor 29; galloprovincialis 25; Mesosa curculionoides 10; myops def. 30; nebulosa 10; À bana M-griseum
150; Niphona picticornis 20; Anaesthetis testacea 10; Calamobius gracilis 30; A gapanthia irrorata 20; Kir-
“bei 35; cynarea 15; gyllenhali 15; annularis 50; cyanea 10; pubicornis 100; Saperda carcharias 10; simi-
is def, perforata 125; punctata 20; Menesia bipunctata 125; Tetrops gilvipes 25; Oberea oculata 10;
crythrocephala 10; insidiosa $0; linearis 10; PAytoecia puncticolis 100; Faldermanni 150; volgensi 150;
inis 15; fumigata 25; praetextata 150; circumdata 160; rubricollis 100; pustulata 10; rufimana 160;
escens 10; Contzonta Vittigera def, 50; Malosia graeca 60; stenostola ferrea 10. Zylotrupes v. lividis
10; Clytus detritus 10.
S'adresser à M. K.L. Bramson, professeur au gymnase à Ekaterinoslaw, (Russie.)
LR
4
CZ
€
REVUE LINNÉENNE
ANNONCES ANNUELLES :
Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera 4
exclusivement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la ligne pleine.
En vente, Rue Ferrandière, 18; et chez M. le D' Jacquer, 3, Cours Lafayette, Lyon, toutes les années
parues de l’Echange (1885-86 et 1887), contre l'envoi d’un mandat poste de 5 francs. Chaque année
prise séparément 2 francs.
Etiquettes Ge tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout
60 feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 25 fr. Pour les demandes s'adresser à M Ant.Otto, comp -
toir Minéralogique à Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2,
e
HENRI GUYON
Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris
SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’INSECTES
Grand format vitré, 39-26-6 ............. 2 50 Grand format carton, 39-26-6 ,.......... 2
Petitiormatm26=-ron/ 2-6 ER eee 1 85 Petitiformat, 26-1911/2-01-0--"--eeteee 1 50
Boites oublesifondslienes ER CEE ENCPEN EP REA ERT EE
Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande.
PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS
OUVRAGES A DISPOSER
Par M. CI. Rey
RE EE à,
HISTOIRE NATURELLE DES COLÉEOPTERES DE FRANCE
18601Altisides parEoudras hrvol mie 8 4lD AR RE CR UE RE TE 10
1862 Mollipennes (Remparts Téléphorides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 431p, 3 pl. (éd. épuisée) 15 >»
1863 Angusticolles (C/érides) et Diversipalpes (Lymexylonides), 1 vol. in 8°. 158 p. 2 pl. par
Mulsanti 2. ete ee res ER ARE AE ER
1863 Longicornes (2° éd), 1 vol. in28/,/500 p.1pañ/Mulsant 4 EN ER RECU RCE EEE 12 »
186s Fossipèdes (Cébrionides) et Brévicolles (Dascillides) par Rey 1 vol. in 8°, 124 ps pl. 6
1866 Vésiculifères (Malachides) par Rey, 1 vol. in 8°. 306 p. 7 pl.. . . . . . . . . . . !. 10 >»
1866 Colligères (Anthicides) par Mulsant, 1 vol. in 8.187 p. 3 pl. . . . . . . . . . . . 6 >
1867 Scuticolles (Dermestides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 186 p. 2 pl.. . . . . . . . . . . . 6 »
1868 Gibbicolles (P#inides) par Rey, 1 vol. in 8°. 224 p. 14 pl. . . . . . . ET US CUP 10 »
1868 Floricoles (Dasytides) par Rey, 1 vol. in 8°. 315 p. 19 pl . . . . . . PR NT MA, 15 »
1869 Piluliformes (Byrrhides) par Mulsant, 1 vol. in 8. 175 p. 2 pl. . . . . . . . . . . . 6 >
1871 Lamellicornes.(2*éd') par Mulsant, -ryol anl8%%7322p 3 pl CR Re 15 >»
15851 Palpicornes (24644) DariRev: Vol UNIS Re T7 AND SDL EEE CRE CP EE 9 »
1887 Essai sur les larves de Coléoptères par Rey, 1 vol. in 8°. 126 p. 2 pl... ..... 3
BRÉVIPENNES OÙ STAPHYLINIDES
18714BolHtocharairesipar Rey. 1bvol anis 92 AE NDI ET ERP RUE DETENTE 8 »
1874-Aleocharaires paraReya vol ner rs OS MP DL EM EME MEN EN ENENERENNCRERE 10 >»
1$»7Staphyliniens par Rey: tivol nie 712p VOD EMI MAT NEC RENE RTE 15 >»
1S7SNBÉTERIENSNECNPATAIR ET: AVO lors ND MONDE MERE ER NEC RECRUE 9e
r880NHOomaliens par Rey. mivol niet 480 PUCIPL EME RENE MC I CN TOR 6 »
1882@Tachyporiens, etc }pariReye NO MINES SO SNIP. AND MNT ENT DT 10 »
1884 Mycropéplides, Sténides par Rey, 1 vol. in 8°. 263 p. 3 pl. . . . . . . . . , . . . | 10 »
PUNAISES DE FRANCE
#00 PentatonmidesipamMuIsant 1 vol ne OS MD ID ERP ONCE CP RCE 11 >»
1870 Coreides, ete pan MulSant revol neo es OIp 2 DCR TN EN PTE CN CRE 7 >»
1873 Réduvides parMUIsant (TvOl AIS MTS D API RENE PEU EE RE TE 4 »
1870 y 82eides par MUlSant, VOL INIST MS AUD: MANN de NT Net CRIE 302
OPUSCULES ENTOMOLOGIQUES
Par Mulsant
1853 Description de 80 espèces de Coléoptères, 4 biographies, 192 p. 3 pl. . . .: . . . . 6 »
1852 Supplément aux Coccimellides 205 0p CAM CU EEE NC NEC RC 6 »
1853 Les derniers Mélasomes (Parvilabres ou Pédinides), 242 p. 4 pl.. . . . . . . . . . . 6 >»
1378 Chrysides de France par Abeille de Perrin, 108 p. 2 PRE RE at Late Le a ACER 4 »
En vente chez l’auteur : M. CI. Rey, 4, place St-Jean, Lyon.
PRIX-COURANT DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE
(Plus de 9000 espèces)
J. DESBROCEHERS des IOGES
23, Rue de Boisdénier, à Tours (/ndre-et-Loire)
Collections de divers ordres. — Achat d'insectes. — Commission. —
Expertises. — Echanges.
Lyon. — Imp. Lith. et Grav. L. JacQuET, rue Ferrandière, 18.
L'ÉCHANGE
Revue Linnée
;
ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE
paraissant tous les 15 du mois
“Contenant Les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle
SE,
PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION DU D' JACQUET.
membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d'Entomologie,
et de la Société Entomologique de France.
AVEC LA COLLABORATION DE MM.
A. LOCARD
Vice-Président
de la Société française
de Malacologie.
+$+
CI REY
Président de la Société Française
+R+
GC. E. LEPRIEUR
Ë membre de la
Société Entomologique de France, d'Entomologie,
membre honoraire membre dela Soc. Entomologique
“de la Société d'histoire naturelle de France et
de la Société Linnéenne de Lyon.
de Colmar etc.
| ia
FAN:
AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM.
Ed. Anpré (de Beaune), D' L. BLanc, L. Dérrarp, A. Dusois (de Versailles), L. Girerp, R. GRILAT,
| Valéry Mayer, J.-B. Renaun, A. Ricur, Nisius Roux, L. Sonrmonnax et A. Vizor (de Grenoble).
ee
ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES
Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie L. Jaéquet
M Tout ce qui concerne la redaction, les annonces gratuiles | Adresser Les réclamations “concernant l'envor du
brenseignements sur les annonces non suivies d'adresse (à ournal & 1. L. Jacquet, rue Ferrandière, 18. Lyon.
D] Jacquet, ; ÿ
doit être envoyé à A. Le D' Jacquer, Cours Lafayette, 5. |
France, un an, 5 fr. — Union postale, 5, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 4 fr.
un
= =
rt ge DL TES
PR a mr ne me
aitu à } RAR ee DRE Tr LAC CRE MED EEE LP LINE F1 Pa RO
_ Quatrième année. — N° 48 abs SRE 15 Décembre 1888.
AS A TR TS PPT COTE SAR AERON CNE DRE ART En ARRET
" REVUE M INNÉE ONE Cet
COMITÉ D'ÉTUDES POUR 1888.
a —
MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, Marseizre. Coléoptères exotiques.
L. Blanc, docteur, 33, rue de la Charité, Lyon. Minéralogie.
Brosse, abbé, professeur au collège d’'Anxoxay. Hydrocanthares et Histérides.
Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. genres: Amara, Harpalus, Feronia.
A. Chobaut, Place Perrache, 4, Lyon. Carabiques gallo-rhénans.
J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon blanc, OrrÉANs, Scy-dménides
L. Davy, à l'oucère par Cuers, (Maine-et-Loire). Ornithologie.
L. Dériard, 2, rue du Plat, Lyon. Orthoptères.
L. Gavoy, 5, rue de la Préfecture, Carcassonne, (Aude). Lamellicornes.
A. Locard, 38, quai de la Charité, Lyon. Malacologie francaise, (mollusques terrestres,
d'eau douce et marins).
J. Minsmer, lieutenant au 15° de ligne à Carcassonne. Longicornes.
A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea et Cie, à FiLarere-
Bucarest (Roumanre). Hémiptères d'Europe.
H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. Orthoptères et Névroptères.
J.-B. Renaud, 21, Cours d'Herbouville, Lyon. Curculionides.
A. Riche, 12, place Perrache, Lyon. Fossiles, Géologie.
N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon, Botanique.
L. Sonthonnax, 10, rue d'Alsace, Lyon. Lépidoptères (excepté micros).
M. Vaulogé, 34, rue Jean Burguet, Borpraux. Phytophages d'Europe.
A. Villot, 3, chemin Malifaud, Grenogre. Gordiacés, Helminthes.
Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 1° du mois.
L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange.
AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l'année 1888, crtrainera
l'envoi des n° parus.
D'après les conventions passées avec l'imprimeur, Îes anciens abonnés, dont la
liste est entre les mains de M. L. Jacquet, ne doivent subir aucune augmentation
ni changement dans le prix de l'abonnement.
CORRESPONDANCE
M. P. B. à Bois-le-Roi, vous avez payé votre abonnement 1888
TS EE M
| REVUE LINNÉENNE
_A NOS ABONNÉS
Décembre. Celà tient au désarroi dans lequel nous a laissé la perte si regrettable et si
- Nous prions nos abonnés d'excuser le retard apporté à l'envoi de ce numéro de
. inattendue de notre ami le docteur Jacquet ; lui seul s'occupait en effet du Journal et de
_ Ja correction des articles ; 1l nous a fallu non seulement nous mettre à la tâche,
encore nous assurer le concours de Collaborateurs nouveaux pour combler le vide causé
par la perte de son fondateur.
mais
| Aujourd’hui nous pouvons annoncer à nos abonnés que le journal continuera à pa-
. raitre comme par le passé tous les 15 de chaque mois et que nous ramenons le prix de
. l'abonnement à 3 fr. pour la France et 3 fr. 60 pour l'étranger.
» Nous augmentons légèrement le format du journal, mais nous le remettons provi-
| soirement à 8 pages; cette réduction ne sera que temporaire car on nous a promis des
- tableaux pour la détermination des coléoptères de France que nous ferons paraître
aussitôt reçus.
- Rien ne sera changé dans le bulletin des échanges ni dans les droits de chaque abonné.
Societé Linnéenne.
Sonthonnax, 10, rue d'Alsace, Lyon.
annonces.
LARVES DE COLÉOPTÈRES
(suite)
par C. Rey
Lu à la Société Linnéenne de Lyon, le 13 Août 1888
_ TRIBU DES LONGICORNES OÙ
CERAMRYCIDES
“ C'est là encore une catégorie de Coléoptères
malheureusement trop connus par les nombreux
“dégâts qu'ils occasionnent aux arbres, arbrisseaux,
arbusteset même tiges herbacées. Leurs larves ont
“une forme allongée, non ou peu arquée; une
ête courte, enchassée dans un prothorax large et
grand, ce qui les fait ressembler à quelques larves
de Buprestides ; seulement, elles sont bien moins
déprimées. Les segments abdominaux sont géné-
alement fortement plissés en travers et pourvus,
ne en dessus comme en dessous, d’ampoules ambu-
- Jatoires souvent garnies de granules ou aspérités,
“lesquelles affectent différentes dispositions suivant
ler divers groupes dans lesquels Perris a départi
es larves. Elles sont apodes ou bien parfois
pourvues de pattes très courtes, et sont faciles à
élever dans la carie et le tan des vieux arbres.
- On en connaît un grand nombre que Perris a
doublé, tout en constatant que l'étude approfon-
“ie qu'il en avait faite, était venue confirmer en
tout point la classification de Mulsant. Les prin-
cipaux auteurs qui s’en sont occupés, sont : Roe-
PPS LL L LS PIS DT SSSPI III
Chaque mois le journal publiera le compte rendu de 3 Sociétés d'Histoire Naturelle
de Lyon, savoir: Société d'Agriculture et d'Histoire Naturelle, Société Botanique et
Nous accepterons avec reconnaissance, de nos abonnés, toute ont ou ar-
ticle capable d'intéresser l'étude de l'Histoire Naturelle, ou toute observation susceptible
à provoquer des réponses utiles à l'éclaircissement de certains faits.
Nous prions nos abonnés d'envoyer tout ce qui concerne la correspondance à M. L.
M. L. Jacquet imprimeur reste chargé de recevoir le montant des abonnements et
LA RÉDACTION
PPRPPPPRPPPPSPPL PRIS
sel, Westwood, Mulsant, Ratzeburg,
et Candèze, Heeger, Goureau, Lucas,
Guérin-Méneville et Léon Dufour, etc.
Chapuis
Bouché,
Je me permets de donner ici la description de
quelques espèces que je crois inédites.
LARVE DE LA PARMENA FASCIATA
de Villers.
Obs. Cette larve vit dans les tiges de Sureau,
d'Orme, de Lierre et probablement de plusieurs
autres espèces de bois. On la trouve en mai et
commencement de juin. Elle ressemble à celle de
Parmena_pilosa, mais celle-ci est un peu plus lar-
ge, avec les ampoules ambulatoires plus obsolètes,
etc. J'ai capturé-cette ‘dernière, en février, aux
environs de Collioure, dans les tiges désséchées
d'Euphorbia characias.
NYMPHE.
La nymphe est blanchâtre,
luisante, parsemée en dessus de soies
subhispides et redressées, etc.
argentée, molle,
blondes,
Je l'ai trouvée avec l'insecte parfait dans les
ramilles d'Ormeau et dans les jeunes tiges de
Lierre, en juin et juillet.
LARVE du POGONOCHERUS CAROLI Muis.
Obs. Cette larve a été trouvée par le R. P.
Belon, en août et septembre, dans des branches
de Pin maritime situées à une certaine élévation.
4 REVUE LINNÉENNE
DRE TO RO PR CNE ETES
SR
Elle semble différer de la larve du Pogonocherus
dentatus Fourcr. par la taille plus forte et la pla-
que cornée du 0° segment abdominal plus circu-
laire, etc. Elle a beaucoup d’analogie avec celle
du Pogonocherus Perroudi Muls. qui vit éga-
lement dans le Pin maritime et peut-être aussi
dans le Chéne-vert, sur lequel j'ai pris souvent
l'insecte parfait.
(à suivre)
LARVES DE COLÉOPTÈRES
(suite)
par C. Rey
Lu à la Société Linnéenne de Lyon, le 12 Novembre 1888
TRIBU DES CHRYSOMÉLIDES
OU PHYTOPHAGES
Ainsi que l'indique ce dernier nom, les insectes
de cette tribu se nourrissent presque exclusive-
ment de plantes herbacées et de feuilles d’arbres
ou d’arbrisseaux dont ils dévorent le parenchyme.
Les larves sont, les unes (Chrysomela) atténuées
en avant et très renflées et voûtées en arrière, les
autres (Galeruca) rétrécies postérieurement, avec
la tête toujours verticale. Quelques unes (Clythra,
Cryptocephalus) se construisent une espèce de
coque avec de la terre. On en connaît un grand
nombre dont les descriptions sont dues principa-
lement à Bouché, Aubé, Réaumur, De Geer,
Letzner, Ratzeburg, Chapuis et Candèze, Léon
Dufour, Heeger, Westwood, Mulsant, Perris et
surtout à Cornelius et Rosenhauër.
Je donne ci-après la description de quelques
espèces nouvelles ou peu connues.
LARVE »E LA CHRYSOMELA FASTUOSA Lin,
Obs. Cette larve vit avec l’insecte parfait sur
les Galeopsis angustifolia et grandiflora, dont
elle dévore les feuilles.
Elle a tout à fait la forme de la larve des
Chrysomela Menthastri et cerealis, dont elle se
distingue par la taille moindre, la couleur pâle
et le développement deslobes du segment anal.
Je partagerai mes larves connues de Chryso-
mela en 4 catégories, savoir :
19 — Larves plus ou moins obscures ou bron-
zées, presque glabres (Menthastri, cerealis) ;
20 — Larves obscures, mais distinctement séto-
sellées (marginalis).
30 — [Larves en majeure partie rousses ou
testacées (fastuosa, americana) ;
4° — Larves tuberculeuses (Lina).
Les Menthastri, cerealis et marginalis ne
figurent pas dans les catalogues de larves décrites.
Toutefois, il pourrait bien se faire que la larve
dela Menthastri réponde à celle décrite par Letz-
ner sous le nom de fulgida, qui ne se trouve
pas dans les catalogues, Je me dispense donc de
la décrire, et je dirai seulement qu'elle est d’un
noir bronzé avec le dessous des cuisses et des
tibias pâle. Celle de Chrysomela cerealis en
diffère par ses pieds entièrement noirs, et celle de
marginalis se distingue de cette dernière par son
corps hérissé de soies obscures, et il en est peut-
être ainsi de celles des espèces voisines à bordure
rouge, telles que sanguinolenta, Gypsophilae et
depressa, etc.
Quant aux larves des Galérucides et Altisides,
elles sont généralement plus allongées, plus ou
moins tuberculeuses ou même épineuses et elles
simulent des larves de certaines Coccinelles. Elles
ont entre elles la plus grande affinité.
Je vais donner ici la description sommaire de
quelques unes d’entre elles.
LARVE DE L’ADIMONIA RUSTICA Schall.
Obs. Cette larve se trouve en mai, sur les
Scabieuses des champs dont elle ronge les feuilles.
A part la taille, elle ressemble beaucoup à celle
de l’'Adimonia Tanaceti et de la plupart des
Galérucides.
LARVE DE LA GALERUCA
XANTHOMELAENA Schr.
Cette larve, déjà décrite sous le nom de Cra-
taegi Forst. et qui vit sur les jeunes pousses d’Or-
meau, a été l’objet de plusieurs notices plus expli-
cites de la part de Goureau, Lucas, Barbat et
Bourgeois. Elle ressemble à celle de l’Agelastica
Alni, mais les tubercules du corps sont plus pro-
longés et la taille est plus forte.
La larve de la Viburni est plus ramassée, à
couleur foncière un peu moins mate. Elle vit
sur le Viburnum opulus. Celle de la Nymphaeae
est renflée sur les côtés de l'abdomen, simplement
et éparsement ciliée latéralement, avec des rugo-
sités transversales, mais sans tubercules sensibles.
Elle se nourrit de feuilles de Ny-mphaea alba Lin:
Sa nymphe est noire, ainsi que la larve; elle est
curieuse par sa forme en losange, son prothorax
en capuchon, et par le dernier segment abdomi-
nal muni de deux appendices épais, coniques et
divergents.
LARVE DE L’HALTICA
AMPELOPHAGA Guérin
Obs. Cette larve, décrite par Guérin, Méneville,
Allard et Peragallo, n’est que trop commune sur
les feuilles de vigne dont elle détruit le parenchy-
me. Dans la France méridionale, à partir de
Lyon ou de Vienne, elle occasionne souvent de
grands dégâts que continue l’insecte parfait, J'en
ai capturé plus de 200 sur un jeune pied.
Elle ressemble beaucoup à celle de l’oleracea.
D'abord entièrement noire, elle contracte sur le
dos une teinte d’un testacé livide, à l'approche de
sa métamorphose en nymphe. Celle-ci est pâle,
voûtée, parsemée de soies épineuses, insérées sur
un petit ombilic conique.
La larve de Dibolia femoralis a également
beaucoup d’analogie avec celle des ampelophaga
et oleracea. Elle vit sur la Sauge des prés.
Je n'ai presque rien à dire sur les larves et les
nymphes des Cassides qui sont bien connues et
qui se comportent toutes à peu près de la même
manière, avec la seule différence que chacune
affectionne sa plante particulière. Ainsi, comme
on le sait, la Cassida murraea vit sur l'{nula
britannica, la Cassida ferruginea sur l'Onopor-
dium acanthium, et la deflorata sur l’Artichaut.
La nymphe de celle-ci est plus fortement épineu-
_ REVUE LINNÉENNE 5
TT LL
se dans son pourtour que celle de ferruginea,
avec l'anus terminé par deux longs appendices
qu’elle tient renversés par dessus le dos. La Cassi-
da depressa se tient sur les Camomilles (A n-
themis arvensis et cotula); la seladonia sur la
Pulicaria dysenterica et plusieurs espèces de
Filago, l'oblonga sur l’Atriplex halimus, la sub-
reticulata sur la Saponaire, la nebulosa sur
l'Atriplex patula et plusieurs espèces de Cheno-
podium, l’equestris sur les Lycopus europaeus
et Salvia pratensis. — La nymphe de la nebulo-
sa est remarquable par l'extrémité de l'abdomen
presque nue ou seulement avec 2 épines tron-
quées et redressées, etc. |
(à suivre)
REMARQUES EN PASSANT
par Cl. Rey
DL r—
(suite)
Lu à la société Linnéenne de Lyon, le 12 Novembre 1888
TRIBU DES CLAVICORNES
FAMILLE DES SILPHIDES
Selon moi, on a eu grand tort de bouleverser
l’ancien ordre de cette famille. Si les Necropho-
rus et Silpha se lient par certains caractères de
détails aux familles suivantes, telles que Clambi-
des, Trichopterygideset Nitidulides, etc., ils doi-
vent néanmoins étre maintenus en tête, non seu-
lement par leur forme générale, mais encore à
cause de leurs habitudes carnivores qui rappellent
un peu celles des Carabiques, Hydrocanthares et
Brévipennes. C’est également à tort qu'on veut
substituer le nom de Silpha à celui de Necro-
phorus; car, dans l’idée de Linné, le premier de
ces noms désignait un Silpha, une Nitidula,
un Agathidium, un Triplax, un Helophorus
etc., aussi bien qu’un Necrophorus.
Necrophorus Germanicus L. et humator F.
— Peu de caractères bien fixes servent à distin-
guer ces deux espèces. La taille, l’épine des tro-
chanters postérieurs et la couleur du repli des
élytres et du bouton des antennes sont très varia-
bles. Seulement, chez le Germanicus, la tête est
plus large, l’impression jaune de l’épistome exis-
te également dans les deux sexes et les tempes
sont presque aussi développées derrière les yeux
dans la © que dans le &, au lieu que, chez
humator, la tête est moins large, l'impression
jaune de l’épistome est presque nulle dans la 9,
et les tempes, dans ce même sexe, sont à peine
accusées derrière les yeux. En outre, les pieds
sont plus robustes dans Germanicus, avec les cuis-
ses angulées-unidentées en dedans et les tibias
multidentés en dehors, surtout chez le œ', au
lieu que ces mêmes parties sont simples dans les
deux sexes de l’aumator.
Le nom d’interruptus Steph. substitué au fos-
sor Er., consacré depuis 40 ans, me paraît d’au-
tant plus mal venu qu'il existe déjà un interrup-
tus de Brullé et que cette qualification peut
s'appliquer à toutes les espèces à bandes jaunes
ou orangées. Je ne dirai rien des noms exhumés
d’investigator Zett. et vespilloides Hbst. pour
désigner les ruspator Er. et mortuorum F., de-
puis si longtemps en usage.
Silpha tuberculata Luc. — Ainsi que l'a jugé
le catalogue de Berlin, cette espèce pourrait bien
être une variété de rugosa. Bien que les ondula-
tions des élytres soient plus accusées, avec celles-
ci plus sensiblement sinuées en arrière (Oiret
que les tubercules du prothorax soient plus libres,
l'on trouve des passages quant à ceux-ci qui par-
fois, ceux du milieu du dos surtout, paraissent
se réunir. — Algérie, Sicile, Collioure (Pyrénées-
Orientales).
Silpha carinata Ill. — Quelques exemplaires
plus grands, plus convexes, plus arrondis sur
les côtés, avec la gouttière latérale des élytres
plus large à sa base (1), répondent sans doute au
lunata de Fabricius (talica Küst.), si toutefois
celui-ci n’est pas l'Ostoma grossum, ainsi que de
Marseul l’a déjà fait remarquer.
Silpha nigrita Cr. — Le nom de 7ÿrolen-
sis Laich. appliqué au nigrita me semble peu
approprié, ainsi que celui d’alpina qui se rap-
porte à la variété rousse. Je préfère donc main-
tenir le nom de nigrita Cr., la couleur noire étant
la couleur typique de l'espèce,
Silpha orientalis Br. — J'admets que Silpha
Godarti Reich. soit une variété de S. orientalis ;
les points des élytres sont seulement un peu plus
serrés et plus carrés que dans le type; mais, le
Turcica Küst., chez lequel ces mêmes points
sont encore plus forts et surtout moins serrés,
avec les côtes plus saillantes, pourrait bien être
une espèce distincte.
FAMILLE DES SCAPHIDIDES
Je crois que la famille des Scaphidides doit
suivre immédiatement celle des Silphides, aux-
quels elle se lie intimément au moyen du genre
Sphærites, dont les insectes qui la composent,
ont les mœurs agaricophiles.
Scaphisoma limbatum Er. — Cette espèce,
indiquée d’Autriche, de Hongrie de Moravie et
de Styrie, est très rare en France. J'en ai pris
un exemplaire dans la forêt du Pizay, près Vil-
lié-Morgon (Rhône).
(1) Ce caractère se reproduit chez d'autre espèces (0bscu-
ra, atrata, et polita).
(a suivre)
LES ALLUVIONS PLIOCÈNES
DU BAS-DAUPHINÉ
Par A.VILLOT
Les diverses formations tertiaires qui constituent
la masse interne des hauts plateaux du Bas-Dau-
phiné sont couronnées par un conglomérat quart-
zeux, que les travaux d’Élie de Beaumont, de
Sc. Gras et de M. Lory ont depuis longtemps
fait connaître.
Ce conglomérat, dont les couches superficielles
sont composées de gros galets de quartzite embal-
lés dans un lehm très ferrugineux, a tous les
caractères pétrographiques des alluvions anciennes
du plateau de la Bresse; mais il s’en distingue
bien nettement, non seulement par son altitude,
beaucoup plus élevée, mais encore et surtout par
ie
à dé Fe ; «
ÉENN
.ses caractères stratigraphiques. [l repose sur le
terrain tertiaire en stratification parfaitement con-
cordante, et il a pris part au grand mouvement
du sol qui a soulevé ce dernier. Il forme avec
lui une surface notablement inclinée, s'appuyant
d’une part sur les derniers contreforts des chaînes
subalpines et venant se terminer de l'autre à la
grande faille N. S. qui constitue la vallée du
Rhône. La ligne de faîte de ce vaste plan incliné
atteint sur le plateau de Chambarand, dans le
département de l'Isère, une altitude de 735%. ; et
le point le plus bas où l'on ait observé le conglo-
mérat est encore situé à plus de 400%. au-dessus
du niveau de la mer (1).
Un autre fait très important, que la stratigra-
phie met en évidence, c’est que le dépôt du con-
glomérat, comme celui des formations tertiaires
sous-jacentes, est antérieur au creusement des
vallées qui découpent aujourd’hui les hauts pla-
teaux du Bas-Dauphiné. Les terrains tertiaires se
montrent à découvert sur les flancs de toutes ces
vallées ; et ce n’est que vers le sommet des plateaux
à des niveaux correspondants sur les deux côtés
de chaque vallée, qu'apparaissent les couches du
conglomérat, surmontées de leur nappe de glaises
ferrugineuses.
La preuve que le conglomérat des plateaux de
Bonnevaux et de Chambarand est complètement
indépendant des alluvions anciennes du plateau
de la Bresse nous est encore fournie par un fait
très significatif. Les hauts plateaux du Bas-Dau-
phiné n’ont jamais été recouverts par les dépôts
erratiques de l’époque glaciaire. Ce conglomérat
ne représente donc pas, comme je l'avais cru tout
d'abord (2), la partie supérieure des alluvions
anté-glaciaires des hautes terrasses quaternaires.
Les alluvions anté-glaciaires sont postérieures
au dernier soulèvement des Alpes et au premier
creusement des vallées; elles ont comblé celles-ci
. avant la grande extension des glaciers et se trou-
vent en stratification nettement discordante avec
le conglomérat des hauts plateaux.
Il ressort pour nous de l’ensemble de ces faits
que le conglomérat des plateaux de Bonnevaux
et de Chambarand appartient, comme son subs-
tratum, aux terrains tertiaires. Mais à quel
étage, à quelle partie de ces terrains devons-nous
le rapporter ?
J'ai démontré, en 1867 et 1868, par la décou-
verte de nombreux fossiles, que le conglomérat
quartzeux, les poudingues et les sables qui recou-
vrent les'argiles à lignite du Bas-Dauphiné sont
incontestablement des dépôts d’eau douce et
appartiennent comme elles à l'époque pliocène
(3). J'ai depuis cette époque, dans diverses publi-
cations, soutenu la même opinion, sauf en ce qui
concerne l’âge du conglomérat quartzeux, que
j'ai eu le tort, comme bien d’autres géologues, de
rapporter à l'ère quaternaire. Mais il me paraît
{r) Le niveau le pius élevé des alluvions de la Bresse ne
dépasse guère 500 mètres
(2) Esquisse géologique des environs de Grenoble (Bulletin
de la Soc. des Sc, nat. du Sud-Est, t . III, p. 32.) 1885,
(3) Sur nn Castor fossile (Revue et Magasin de Zoologie
1867, no 3.) Sw- des débris de Manrmifères fossiles recueil-
Us dans Les environs de Hauterives et de Beaurepaire
(Bull, de la Soc, de Statistique âu départ, de l'Isère, 5e
série, t. JI,p, 32) 1868.
aujourd’hui hors de doute, par l’ensemble des
considérations que j'ai présentées ci-dessus, que
ce conglomérat fait intégralement partie des terrains
tertiaires ; et il suffit selon moi pour déterminer
son âge, d’avoir égard à celui des couches sous-
jacentes. Les sables à Aastodon arvernensis,
Hipparion gracile et Castor Issiodorensis
appartiennent à l'étage de Montpellier et de Ca-
sino (Toscane), c’est-à-dire au pliocène moyen.
Faudrait-il y placer le conglomérat quartzeux?
Nous ne le pensons pas. Ses caractères pétrogra-
phiques indiquent un changement important
dans le volume et l’origine des eaux qui alimen-
taient les lacs de cette époque; et l’inégalité des
surfaces sur lesquelles repose le conglomérat
montre que le dépôt des cailloux roulés a été
accompagné d’une action érosive très énergique.
Ce sont bien là les phénomènes qui doivent se
manifester au début d’une nouvelle formation et
que l’on emploie d'ordinaire pour tracer les li-
mites des étages. Aussi, bien que nous ne con-
naissions aucun fossile authentique de cet horizon,
croyons-nous qu'il faut le rapporter au pliocène
supérieur. Si, comme nous le pensons, le conglo-
mérat quartzeux représente dans le Bas-Dauphi-
né l'étage du pliocène supérieur, les glaises fer-
rugineuses, qui proviennent de l’altération de
ses divers éléments, ne peuvent être pliocènes.
Elles n'ont commencé à se former qu'après l’é-
mersion définitive des hauts plateaux du Bas-
Dauphiné, c’est-à-dire après le dernier soulève-
ment des Alpes occidentales. Elles représentent à
elles seules, sur ces hauts plateaux, les diverses
assises du terrain quaternaire."
ANTON
NOTES ENTOMOLOGIQUES
Par R. GRILAT
Voici quelques captures intéressantes pour la
région Lyonnaise.
Bembidion. cribrum et prasinum, dans les
inondations du Rhône. Chlænius circumscriptus,
sur les bords de la Saône à Anse, aussi sur ceux
du Rhône. Le Saprinus grossipes Mars., n'est
pas exclusivement maritime comme on l'avait sup-
posé dans la Revue francaise d'entomologie, 1886,
p. 20%, puisque j'en ai trouvé trois exemplaires
dans les inondations du Rhône à Lyon! Ce Sa-
prinus se reconnaît facilement à son front gros-
sièrement ridé, aux bords latéraux du corselet
ciliés et à ses tibias postérieurs fortement épaissis
garnis extérieurement d'épines serrées.
J'ai trouvé une paire (Set ® ) de la belle Myr-
medonia fulgida, sur les coteaux de Lapape.
Le d de cette espèce, qui n’a été connu ni de
Fairmaire et Laboulbène, ni de Mulsant et Rey,
porte sur les élytres une élévation granuleuse de
chaque côté de la suture derrière l’écusson; le
sixième segment abdominal fortement granulé, est
étroitement échancré à son extrémité.
Choleva colonoides Kr., un exemplaire à la
Tour-de-Salvagny. Orchestes tomentosus, Ol.
(ramphoides Duv.), signalé en Provencesur La-
vandula Stæchas, n'est pas rare aux environs de
Lyon sur deux autres labiées: 7Aymus ser-
SA STI TS PP EEE Er
Co ne
Ex
pit
h PP 4 FER es 0 M Date EL QT tt RG LAC SR RU, PTS ORS À 2
hat La ES ae Di 7 ES de
L
| REVUE LINNÉENNE ;
pillum et Teucrium chamædrys. Coptocephala
umifasciata Scop. (4-maculata Lin.), Scopolina
Fabr. et rubicunda Laich. (tetrady ma Küst.) se
- trouvent à Décines.
Le Pachybrachys que j'ai répandu sous le
nom de fristis Laich. (finbriolatus Suff.), est le
Pradensis Mars.
Le Ceutorrhynchus fulvitarsis H. Bris., peut
être intercalé, dans le tableau des Ceutorrhynchus
du bassin de la Seine de M. Bedel, à côté du C.
erysimi. On pourra le reconnaître aux ‘caractères
suivants :
Courtement ovalaire ; funicule des antennes de
7 articles; ongles des tarses simples; dessus du
corps d’un noir brillant à reflet submétallique,
pubescence presque nulle ; corselet à ponctuation
très forte et profonde; stries des élytres presque
aussi larges que les interstries, fortement crénelées ;
toutes les cuisses dentées ; tarses roussâtres.
Il se trouve aux environs de Lyon sur diver-
ses cruciféres, notamment sur une moutarde.
Aussi à St.-Martin Lantosque et en Algérie
à l’Edough.
A ajouter à la liste des Staphylinides d'Algérie:
Myrmedonia Haworthi, dont j'ai trouvé un
exemplaire dans la forêt de l'Edough près Bône.
R. GRILAT
NOMS D’ENTOMOLOGISTES
DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE D'ENTOMOLOGIE
Abeille de Perrin,
Hyères (Var).
Achon, rue St-Euverte, 33, Orléans.
Aize, rue Caponnière, 18, Caen.
Allard (Ern.), rue Paradis-Poissonnière, 2,
Paris.
Alluaud, rue Commaille, 2, Paris.
Amblard, rue Paulin, 14 (bis), Agen.
Ancey, Montée de Lodi, 50, Marseille.
André (Edm.), Boulevard Bretonnière, 21,
Beaune (Cüte-d'Or),
André (Ern.), rue des Promenades, 17,
Gray ({te-Saône).
Antessanty (l'abbè d'), aumônier au Lycée,
à Troyes.
Aubert (Maur.), Cours Lafayette, 56, Toulon.
Aubert (Th.), rue Tourgayranne, 4, Orange.
Argot, à Crest (Drôme).
Autran, chalet des charmilles, près Genève
(Suisse).
Auvert, à St-Denis-en-Val, près Orléans.
place des Palmiers, à
Baret, à l'école de médecine, rue Gigand,
5o, Nantes.
Beauchène, rue St-Jean, à Mamers, Lieu-
tenant au 115° de ligne.
Baudi de Selve, via Baretti, 18, Turin.
_ Beckers, professeur au séminaire de Rheydt
Prusse rhénane.
… Bedel, rue de l'Odéon, 20, Paris.
- Belon, (R. P.) rue du Plat, 18, Lyon.
. Bérard, percepteur à
St- Fort- s ur - Gironde
ou à Montlieu (Charente-Inférieuré),
Berg, docteur, professeur de Zéologie, Casilla,
169 à Buenos-Ayres.
Bergroth, à Forrssa (Finlande).
Bertaux, rue des Halles, 7, Paris.
Bertholey, notaire à Mornant (Rhône).
Béthune, notaire à Tours-sur-Marne, (Marne).
Bial dé Bellerade, place Henri IV, 1, Bor-
deaux.
Biro, (Louis), Institut Strabo, à Rackos-Palota
près Buda-Pesth (Hongrie\.
Blanc, avenue Duquesne, 45, Paris
inspecteur-adjoint, des forêts.
Blanchard, Light srett, 21, à Lowel, Mass.
(Etats-Unis).
Blatch, Green Lane, 214, Smallheath, à Bir-
mingham (Angleterre)
Bleuse, rue de Paris, 36, Rennes.
Blondel, rue de l’école de Droit, 2, Dijon.
Bobeuf, notaire, à Marle (Aisne).
Bossimon, (docteur) à Langeais
Loire).
Bolivar, rue d’Alcala, 11, 2°, Madrid,
Bonnaire, rue St Merry, 114, Fontainebleau.
Bonvouloir (de), Boulevard St.Germain,
215 (bis), Paris; l'hiver à Bagnères-de-Bigorre.
Bony (de), château de Bujaleuf, (Hte- Vienne).
Bossavy, boulevard Tessé, 29, Toulon.
Boucard, rue Guy-de-la-Brosse, 13, Paris.
Bourgeois, rue de l’Echiquier, 38, Paris.
Boyenval, directeur des Tabacs, Dijon.
Brabant, à Escandœuvres par Cambrai (Nord).
Braquehaye, rue Desfourniel, 13, Bordeaux.
Braud, percepteur, à Monthois (Ardennes).
Brisout de Barneville, rue de Poissy, 15,
St-Germain-en-Laye (Seine-et-Oise)
Brossay, inspecteur des Domaines, Laval.
Bugnion (docteur), Souvenir, Lausanne (Suisse
Busch, rue Beaurepaire, 62, Boulogne-s-mer.
Buysson, (Robert du), château du Vernet, par
Bron-Vernet (Allier).
Buysson, (Henry du), château du Vernet —
l'hiver, rue de Rémusat, 38, Toulouse,
Caillol, traverse du chapitre 18, Marseille.
Carret, (l'abbé), aumônier des Dames du Sacré-
Cœur, aux chartreux, Lyon.
Cartier, à Buxy (Sadne-et Loire).
Carvalho de Monteiro, rue de Alecrim,
72, Lisbonne,
Casey, lieutenant du Génie, à Newport, Rhode
Island (Etats-Unis).
Castillon, (de) château de Parron, par Mézin
(Lot-et-Garonne).
Caulle, percepteur, rue Berchet, à Sédan,
Cayol, rue des Moines, 50, aux Batignolles,
Paris.
Champenois, inspecteur
(Saüne-et-Loire)
Chanrion, (l'abbé), curé de Liergues (Rhône).
Chardon, commis des postes, à Bône (A /gérie).
Gosso, rue de Ménerville, 6, Alger-Mustapha.
Gosta, (Arch), directeur du Musée Zoologi-
que via Sta, Antonia alla Vicaria, 5, Naples.
Groissandeau, rue du Bourdon-Blanc, 15,
Orléans. £
({ndre-et-
des forêts, Autun
Cuny-Gaudier, soc ant Ce due (Vosges)
David, rue de l'Arsenal, 58. Angoulème.
Debernard, place d’Aisne, 7, Limoges.
Decœur-Racouchot, Boulevard St-Michel,
31, Paris, ou aux Antoines, par Luzy (Nièvre).
Degors, receveur de l'Enregistrement, au Blanc
(Zndre).
Delaby, rue de l’Amiral Courbet, 10, Amiens.
Delagrange, imprimeur, rue St-Paul, 57,
Besancon.
Delahaye, chef de Bureau retraité, à Lardy,
(Seine-et-Oise)
Belamare, hôtel du Lion d'Or, rue d'Alençon,
à Bernay (Eure).
Belugin, l'hiver, rue du Pont-St-Nicolas, à
Périgueux ; l'été,' château de Maronatte, par
Montagrier (Dordogne).
Desbordes, rue de Rennes, 121, Paris.
Desbrochers des Loges, rue Boisdénier,
23, Tours.
Devaulx de Chambord (Ern,), avenue de
Paris, 30, à Millau, (Aveyron).
Devaulx de Chambord (Ren), —
Dietz, marché aux chevaux, 40, Anvers.
Dodero de Giustino (Agostino), Gênes.
Dollé, ex-officier, rue Chenizelles, 2, Laon.
Dominique (l'abbé), rueSt-Clément, 5, Nantes.
Dubois, rue Richaud, 14, Versailles.
Dubourgais. rue Guilbert, 15, Caen.
Duchalais, inspecteur des forêts, Bourges.
Duda, Brenntegasse, 24, Pragues.
Durand, professeur à l'école de Viticulture,
Beaune (Cüte d'Or),
Duverger, (Jos-Alex.), à Dax (Landes),
Ebrard, employé aux aciéries, Unieux (Loire).
Eppelsheim, (docteur), à Germesheim. Pfalz
(Bavière-Rhénane).
Everts, professeur, Stationsweg, 70, la Haye.
Fabry, (de), rue de Tournefort, 2, Nantes.
Fairmaire, rue du Bac, 04, Paris.
Fallou, (G). quai de Marne, à Torigny-Lagny
(Seine-et-Marne).
Fauconnet, à la Frette, près Autun (Saüne-et-
Loire).
Fauvel, rue d’ Auge, 16, Caen.
Favarcq, rue du Vernay, 58, St-Étienne.
Ferdinand, prince de Bulgarie, Sophia.
Finot, rue St-Honoré, 27, Fontainebleau.
Flacourt, (de), au Canal, près St-Pierre (La
Réunion.
Fleutiaux, rue Malus, 1, Paris.
Fokker, avocat, à Zieriesée (Pays-Bas).
Fowler, The Schol housse, Lincoln (Angleterre)
Fradin, avoué, rue St-François, Parthenay
(Deux-Sèvres),
Gadeau de Kerville, rue
Rouen.
Gagnaire, professeur à l'École d'Agriculture,
à Rouïba (A/ger,
Gallois, rue du Bellay, 52, Angers.
Gannat, capitaine d’Artillerie, à la direction,
Toulouse.
Gavoy, rue de la Préfecture,
sonne,
du Pont, 7 à
Carcas-
5 (bis),
Géhin, château du. Point-du: Jour,
mont (Vosges),
Girerd, rue Constantine, 1 Lyon.
Gobert, (docteur) rue de la Préfecture, 5
Mont- de-Mar san.
Gozis (des), place de l'Hôtel-de-Ville, Mont-
luçon.
Grenier, (docteur) Bagnères-de-Bigorre(Hautes-
Pyrénées); et rue de Vaugirard, 55, Paris.
Grouvelle (Ant.), directeur des Tabacs, Chà-
teauraoux,
Grouvelle (Jul.), rue des Écoles, 26, Paris.
Guèëède, (docteur), cours Berriat, 68, Grenoble.
Guilbert, rue de Buffon, 24, Rouen.
Henry, inspecteur des Forèts, quai Claude-
Lorrain, 8 (bis) Nancy. h
Hervé, rampe St-Mélaine, Morlaix.
Heyden (Von), Schlossstrasse, 54, à Bocken-
heim, près Francfort-sur-Mein.
Holmberg, (docteur), Callo corrito, 416, à
Buenos-Ayres (République-Argentine).
Horn, North-Fourth street, 874, Philadelphie
(Etats-Unis).
Horvath, (D"\, Délibab-utceza, 15,
Pesth (Hongrie),
Jakowleff, réviseur au contrôle d'Etat, à
Irkoutsk (Sibérie).
Jalouzy, pharmacie Payrusson, place Dauphine,
10, Limoges.
Jourdheuille, juge au Tribunal, Troyes.
Jullien-Crosnier, rue d’Illiers, 54, (bis)
Orléans.
Remire-
à Buda-
Killias, (docteur), à Chur ou Coire (Grisons-
Suisse),
Kraatz (Gust.), Linkstrasse, 28, Berlin.
Kunckel d'Herculais, avenue de Boulogne,
56, Villa Saïd. 20, Paris.
Larborderie-Boulou, rue
Bordeaux.
Lajoye, rue Ruinart-de-Brimont, 9, Reims.
Lamey, avenue St-Cloud, 89, Versailles,
Laplanche (de), château de Laplanche, par
Luzy (Nièvre).
Lapouge (de), rue Magnol, 7, Montpellier.
Larclause (de), château de Montlouis, par
St-Julien-l’Ars (Vienne).
Lassère, rue de Chabannes, 4, Toulon.
Latouche (de), rue d’Antrain, 1, Rennes.
Laverdet, rue de la Paix, 32, Troyes.
Le canu, ex-pharmacien, à Avranches.
Le Danois, rue Maubeuge, 14, Paris.
Leesberg, Jan Hendrik straat, 0; La Haye.
Lefèvre, rue du Bac, 112, Paris
Lelong, (l'abbé), rue David, 44, Reims.
Lepileur, rue de l'Arcade, 15, Paris.
Leprieur, rue des Ecoles, 38, Paris.
Leseéleuc, rue Voltaire, 40, Brest.
Lethierry, rue Blanche, 46, à St-Maurice-les-
Lille (Nord).
Levoiturier, à Orival, par Elbeuf (Seine-Zn-
Jférieure).
Etcheto,,. 17,
Lobot de la Barre, inspecteur de la ligne M
P-L-M, à Chambéry.
Lucante, à Courrensan, par Gondrin (Gers)
‘x
TE RER RE en LU AA ME Po RL PRO 2
| REVUE LINNÉENNE 0
Lynch-Arribalzaga, à Chacabuco, Buenos-
Ayres (République-Argentine).
Mac-Lachlan, Westview, Clarendon Road,
Lewisham, à Londres.
Madon, boulevard Strasbourg, 70, Toulon.
Manuel de Locatel, château de Conflans,
à Albertville (Savoie).
Marchi, (de) via delle Rosine, 13, Turin.
Marmottan, (docteur), rue Des bordes Val-
more, 31, à Paris-Passy.
Marquet, rue St-Joseph, 15, Toulouse.
Marseul, (l'abbé de), boulevard Peraire, 271,
Terne-Paris.
Martin, avocat, au Blanc (Zndre)
Martinez y Saez, professeur au Musée, pla-
za Ministerios, 5, 3M€ étage, Madrid.
Mason, membre de la société Linnéenne de
Londres, à Burton-on-Trent (Angleterre).
Mathieu, faubourg, St-Jean, 21, Nancy.
Mauppin, Boulevard St-Germain, 155, Paris.
Mayet, rue Urbain V, 3, Montpellier.
Mayr, professeur au Gymnase, à Hall, (7yrol).
Mège, curé de Villeneuve, près Blaye (Gironde).
Merkl, naturaliste, à Resicza (Hongrie).
Mesmin, aux Bourielles, commune de Quéaux
(Vienne),
Minsmer, (J), Capitaine au 142° de Ligne, à
Lodève (Hérault).
Monnot, rue Thiers, 56, à Troyes.
. Montandon, administrateur de Sinaïa, en
Valachie (Roumanie).
. Nicolas, (André). rue Jean-Réveil, 36, Pau.
Nicolas, (Hect.), rue Velouterie, 9, Avignon.
Noualhier, à Puymaud. prés Nieul (Haute-
Vienne).
Oliveira, (Paulino de\, professeur à l'Univer-
sité à Coimbre (Portugal).
Olivier, cours de la Préfecture, 10, Moulin.
Osmont, rue de l'Oratoire, 26, Caen.
+ Pacton, (l'abbé), à Surgy, par Clamecy (Nièvre).
- Pairain, receveur des Domaines, à Bécherel
(lle-et- Vilaine).
» Pandellé, rue du Pradeau, 1 Tarbes.
» Pauli, Stefansplatz, à Wien (Autriche).
. Peccadeau de Lisle, Grande rue Nazareth,
37, Toulouse.
- Péringuey, sous-directeur du
» Cape Town (Colonie du Cap),
— Pic, (Maurice). à Digoin, (Saône-et-Loire).
- Pierson, rue de la Poteries. 6, Paris.
« Planet, notaire, à Entre-Deux-Gniers, par les
« Echelles, (Savoie).
Poille de Viermes, rue faubourg St-Honoré,
225, Paris.
… Portier, (Paul), à Bar-sur-Seine (A ube).
- Puton, (docteur), à Remiremont (Vosges).
“ Piot, ancien contrôleur des contributions à Gien
…. (Loiret).
…— Raffray, consul de France à Singapoor (/udes).
…_ Ragusa, (Enrico), via Stabile, 89, Palerme.
“ Ravoux, pharmacien à Nyons (Drôme).
… Reiber, faubourg de Saverne, 8, Strasbourg.
£ Reuter, (docteur), mariegatan, 0, à Helsingfors
} (Finlande).
:
Muséum, à
Rochemacé (de la), rue François Ier, 31,
Paris; l’été, château de la Roche, à Confié
(Loire Inférieure).
Roelofs, impasse de l’Ecueuil, 22, Anvers,
Romanoff (Son Altesse Impériale Nicolas), à
St-Pétersbourg.
Rouast, rue du Plat, 32, Lyon.
Roullet, rue de l’Évéché, 14, Angoulême.
Sabran (de), château de Magname, par Château-
Gontier, (Mayenne),
Sahlberg (J), Alberts gotan, 32, à Helsingfors
Finlande).
Sallé, rue Guy-de-la-Brosse, 13, Paris,
Savès (Théoph.), négociant à Nouméa (Nou-
velle-Calédonie).
Shmidt, rue de Bâle, 23, Colmar.
Sédillot, rue de l'Odéon, 20, Paris
Seidlitz, Hintertragheim, 4, Koenisherg.
Sénac, (docteur), rue de Verneuil, 11, Paris.
Sharp, Bleckley, Shirley warran, à Southam-
pton (Angleterre).
Signoret, rue de Rennes, 46, Paris.
Simonot-Revol, à Semur (Cüte-d'Or).
Société d'Histoire Naturelle de Metz,
rue de l’Evéché, 25,
Staudinger, (docteur), villa Diana, 3, Blase-
witz, Dresden (Saxe).
Steck, au Muséum Zoologique, Berne.
Testout, cours Berriat, 112, Grenoble.
Tholin (l'abbé), professeur à l'institution de
Ste-Marie, à St-Chamond (Loire).
Turquin, rempart du Nord, Laon.
Vachal, à Argentat (Corrèze), et à Paris, rue
Leverrier, 13.
Vauloger de Beaupré, Sous-Lieutenant au
144, de Ligne, rue Jean-Burguet, 34, Bor-
deaux.
Verriet-Litardière, (docteur), Mazières-en-
Gatine. (Deux-Sèvres).
Warnier, rue de Cernay, 3, Reims.
Xambeu, à Ria, par Prades (Pyrénées-Orien-
tales).
Yver, à Briare, (Loiret).
Zurcher, maison Bæringer, Zurcher et Cie, à
Epinal.
DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE
Alain, rue de Chateaudun, 23, Paris.
Allard (Gast.), route des Ponts-de-Cé, à la Mau-
levrie, près Angers.
Alléon, à Makri-Keni, près Constantinople.
Alpheraki, au Palais du grand duc Michel,
à St-Pétersbourg.
Ancelet, rue Vitruve, 64, Paris.
Audollant, rue Mornay, 5, Paris.
Autran-Merman (Madame), cours du Jardin-
Public, 53, Bordeaux,
Auzoux, (docteur), St-Aubin-d’Ecrosville, par
le Neubourg (Eure).
Baer, cité de Tréviste, 11, (bis), Paris.
Bairstow, F. L.S., Boxe 204 (Post office),
à Port Elizabeth (Afrique du Sud).
me
1
(
10 REVUE LINNÉENNE
Balbiani, rue Soufflot, 18, Paris.
Baly, docteur, The Butts, à Warwick (Angle-
terre).
Barbier-Dikens, rue de la Goutte d'Or, 61,
à Montmartre-Paris.
Bargagli, via de Bardi,
Florence.
Bates, savile, row, 1, Burlington gardens, à
Londres.
Beauregard, boulevard St-Marcel, 49, Paris.
Bellevoye, rue Talleyrand, 27, Reims,
Bernard, ingénieur à Carpentras (Vaucluse).
Berthelin, instituteur, à Vézinnes (Yonne).
Bigot, l'hiver; rue Cambon, 27, Paris; l'été;
à Quincy, par Brunoy (Seine-et-Oise\.
Binot, boulevard St-Germain, 155, l'été; villa
Bonnet, route d'Antibes, à Cannes.
Blanchard, (Em.), membre de l’Institut, rue
de l’Université, 34, Paris.
Blavy, avoué, rue Barraderie, Montpellier.
Blonay, (de), rue de la Rochefoucauld, 23,
Paris.
Blum, rue de Turbigo, 62, Paris.
Bonhoure, rue de Turin, 28, Paris.
Bonanno, piazza di Bologni, Palerme.
Boudier, ex- -pharmacien, à Montmorency.
Boullet, banquier, à Corbie (Somme).
Bouthery, (docteur), ?
Bouzereau-Malifert, à Meursault,
d'Or).
Bramson, professeur, au Gymnase d’Ekateri-
noslaw (Russie).
Breignet, cours St-Médard, 33, Bordeaux.
Brenksee, président de la Société Entomolo-
gique à Potsdam (Prusse).
Brongniart, rue Guy-de-Labrosse, 8, Paris.
Brown, place de la Dauphine, à Caudéran,
près Bordeaux.
Buquet, rue St-Placide, 52, Paris.
Burmeister, directeur du Musée d'Histoire
Naturelle, à Buenos-Ayres (République-Ar-
gentine\.
Cameron, Beech road, Sale, 20, cheshire, à
Manchester (Angleterre).
Capronnier, rue Rogier, 251, Bruxelles.
Chatin, (docteur), boulevard St-Germain, 128,
Paris.
Chéron, avenue du chemin de Fer, à Avon,
près Fontainebleau.
Cheux, rue Delaye, 47, Angers.
Chevalier, rue de l'Œillette, 5, Arras.
Chrétien, rue de l'Etoile, 32, Paris-Ternes
Clément, rue de Lacépède, 34, Paris.
Colvée, professeur, calle de Luis Vives, 2, 3°
Valence (Espagne)
Comandador, professeur à l’Université, à
Barcelone (Espagne).
Constant, villa Niobé, golfe Juan (A/pes-Ma-
ritimes).
Coulon, (docteur), à Monaco.
Courage, vicaire à Ste-Clotilde, rue Casimir-
Périer, 15, Paris.
Cuisine, (de la), rue d'Asas, Dijon.
Palazzo Tempi, à
(Cüte-
RS
Cuni y martorell, calle de Codols, 18, 3°,
Barcelone.
Dattin, Capitaine du Génie, à Gabès (Tunisie).
Delamain, à Jarnac (Charente).
Demaison, Cérès, 21, à Reims.
Dembowski, (de), sienniça, par Novo-Minsk,
près Varsovie (Pologne).
Designolle, avenue Bosquet, 45, Paris
Desmarest, rue Cuvier, 57, et rue de Buffon,
61, Paris.
Deyrolle, (Henr.\, place Denfert-Rochereau, ”
20, Paris.
Deyrolle, (Em.)\, rue du Bac, 46, Paris.
Dieck, (docteur), à Zoschen, près Mersebourg «
(Prusse).
Distant, Russel-Hill road, 1,
(Angleterre).
Dognin, rue dela Réunion, 16, Auteuil-Paris.
Dobrn, président de la Société Entomologique,
Stettin (Prusse).
Dokhtouroff, Officier de la Garde Impériale,
rue Petite Moskowskaja, 5, St-Petersbourg
(Russie).
Dollfus (J), rue Pierre-Charron, 33, Paris.
Doria (le marquis Giacomo), via Peschiera, 18,
à Gênes.
Dormer (lord), à Warwich, Grove Park (An-
gleterre), et à Londres Lemax Gardens. (dès
Août).
Duparc, rue Maubeuge, 63, Paris.
Duruy (Ed.) imprimeur, rue Dussoubs, 22
Paris.
Dutreux, au château de la Celle-St-Cloud,
par Bougival (Seine-et-Oise).
Emich, écuyer de l'Empereur d'Autriche, Se-
bastien- Platz, IV, à Buda-Pesth (Hongrie).
Erschoff, Wassili Ostrow, n° 15, 12% ligne, à
St-Petersbou T8.
Fallou (J), rue des Poitevins, 10, Paris.
l'été, à Champrosay, commune de Draveil
(Seine-et-Oise).
Felsche, 2, chaussée-Strasse, à Leipsig.
Fernandèze, ministre au Tribunal de Cuen-
tas, à Manille {Jles-Philippines\.
Fitch, Brik house, à Maldon Essex (Angleterre).
Fourchy (J), rue de Naples, 53, Paris.
François, instituteur, à St-Paul, par Beau-
vais (Oise).
Fridrici, rue Haute-Pierre, 8—10, à Metz
Conservateur du Musée d'Histoire Naturelle.
Fumouse,(docteur\, rue Faubourg St-Denis,
78, Paris.
Gabillot, quai des Celestins, 5, Lyon.
Gage, (docteur), rue Grenelle, 9, Paris.
Galichon, boulevard Haussmann,, 169, Paris.
Gandolphe, rue Chaptal, 49, à Levallois-Per- w
ret (Seine).
Gaujon (abbé),
Loja (Equateur).
Gaulle (de), rue N. D. des Champs, 36, Paris.
Gazagnaire, rue de Clef, 30, Paris.
Gennadius,
Athènes.
Gianelli, place Victor-Emmanuel,
professeur au séminaire de
Turn
Purley, surrey | |
inspecteur de l'Agriculture. à”
!
Godman, (docteur), south Lodge Horsheim, à
Londres.
Gonzalo, y Goya, plaza de la Verdura, 70,
. prât Salamanca (Espagne).
Goossens, Boulevard Richard Lenoir, 111,
Paris.
Gordon, professeur de Physiologie, à la Hava-
ne (Cuba)
Gorham (le R), The Chestnuts, Shirley War-
ron, à Southampton (Angleterre).
Goss, esq., Almoro Berrylands Surbiton hill,
Kingston; Surrey (Angleterre).
Gounelle, rue Coëtlogon, 5, Paris.
_ Gouré de Villemontée, professeur à l'Éco-
le Normale de Cluny (Sadnce-et-Loire).
Graells, professeur au Musée d'Histoire Natu-
relle, calle de la Bola, 4, 1°, à Madrid.
Gronier, rue Ste-Catherine, 17, à St-Quentin
(Aisne).
Grouvelle (Phil.), rue des Ecoles, 26, Paris.
Guède ingénieur, boulevard de Port-Royal,
85, Paris.
. Guépratte, avenue Herbillon, 68, à St-Mandé
D (Seine).
_ Guilliou, rue des Rosiers, 6, Paris.
- Guillot, place St-Michel, 4, Paris.
Halloy (d’), rue des Portes-Blanches, 23,
» Amiens. :
. Hénon, professeur, quai d'Auteuil, 132, Paris.
Hetsko, professeur à Bielitz (Silésie-autri-
. chienne).
Hopfgarten (von), à Milverstedt, près Lan-
… gensalza, en Thuringe (Prusse).
- Holland (le R), 5 th, Avenue, à Pittsburg
- (Pensylvanie, Etats-Unis).
: Huberson, rue St-Jacques, 328, Paris.
… Janson Little Russel street, 35, Londres.
- Joannis (de), professeur, Hales place, à Can-
… terbury (Angleterre).
- Joly, médecin, à l'hôpital militaire, à Médéa
(Algérie).
“Joyeux, ingénieur, rue de l'Est, 13, Melun.
Kirby, Burlington gardens, 2, Chiswik, à
« Londres,
Kirsh au musée Zoologique, à Dresde.
- Koch (docteur), Planeusschegasse, à Nuremberg
» (Bavière).
-Kocchlin, à Dornach (A/sace).
-Krauss (docteur de), Archivstrasse, 1, Stuttgard
… (Wurtemberg).
“Krauss (docteur Herman),
“ Tubingen (Wurtemberg).
“Laboulbène (docteur), boulevard St-Germain,
h 181, Paris.
Lafaury (docteur), à Saugnac-et-Cambran, près
« Dax (Landes).
-Laglaize, rue du Paradis, 32, Paris.
Lallemant, pharmacien à l’Arba, près Alger.
Lameere, chaussée Charleroi, 121, à St-Gilles
. près Bruxelles.
Lansberge, ancien gouverneur des Indes à
… Brummen, province de Gueldre (Pays-Bas).
Larralde d’Arencette, percepteur à Puy-
… mirol (Lot-et-Garonne).
Hafengasse, 3, à
SR
II
Lebrun (Marcel\, rue St-Loup, 9, Troyes.
Leloup, avenue des Gobelins, 25, Paris.
Lemoine, professeur à la Faculté de médecine
de Reims, rue St-Jacques, 61 (Aarne),
Lemoro, rue Guichard, 2, à (Passy-Paris\.
Leprevost, rue des Fourneaux, 32, Paris.
Le Roi, rue de Tournay, 47, à Lille.
Lesne, rue de la Procession, 26, à Bois-de-Co-
lombes (Seine).
Letzner, Rector, Vorwock-stasse, 5, à Bres-
lau (Prusse).
Léveillé, rue St-Placide, 42, Paris.
Lintner, State Entomologist of New-Yorck, à
Albany (Etats-Unis\.
Lucas, rue Monsieur-le-Prince, 10; ou au
Musée d'Histoire Naturelle, rue Cuvier 7;
Paris.
Mabile, rue du Cardinal-Lemoine, 75, Paris.
Macé, rue du Puits. 4, à Vendôme (Loire-et-
Cher).
Magretti (docteur), Carnonica d’Adda (Berga-
masco, Italie).
Maindron, rue Censier, 16, (ter) Paris.
Manderstjerna lieutenant-général, Wejska,
1, à Varsovie.
Marcotte, bibliothécaire de la ville, rue Ledien,
31, à Abbeville (Somme).
Martin (Emm.), propriétaire à Creil (Oise).
Martin (H. ch.) docteur, rue Faustin-Hélie,
4, Passy-Paris.
Masson, percepteur, au Meux (Oise).
Mathan (de), chez M. Oberthur, faubourg de
Paris, 44, à Rennes.
Mazarredo (de), ingénieur forestier, paseo de
Atocha 9, bajo, à Madrid.
Meyer-Darcis, à Wohlen, Argovie (Suisse).
Miedel, rue des Prébendiers. 6, à Liège.
Millot, rue Claude-Bernard, 23, Paris.
Millot (Ch) rue des 4-Églises, 28, Nancy.
Milne-Ewards (Alph.) professeur au Musée
d'Histoire Naturelle, rue Cuvier, 57, Paris.
Miot, juge à Beaune (Côte-d'Or).
Mocquerys, rue de la Préfecture, 6, Evreux.
Moerenhout, naturaliste, à Comblain-au-Pont,
province de Liège (Belgique).
Moller (docteur) à Trellebourg (Suède).
Monnier, notaire, rue des Cornillons, 11, à
Châlon-sur-Saône (Saëne-et-Loire).
Montillot, professeur de Télégraphie, à Sau-
mur (Maine-et-Loire).
Montrouzier (R. P.) missionnaire, à Lyon.
Moritz, prépar. nat., rue de l'Arbre-Sec, 46,
Paris.
Müller (cl), Haltzhofgasse, 16. à Dresde Neus-
tadt (Saxe\.
Narcillac (de), boulevard des Italiens, 6; et à
Germanie-de-Gambris, par Houdan (Seine-et-
Oise).
Neevort, van de Poll, Heerengracht, 476, à
Amsterdam.
Neren, major de la Garde Royale, à Skenin-
gue (Suède).
Nevinson, Tite Street, Chelsea, 6, Londres.
Nickerl (docteur), Wenzelsplatz, 16, Prague.
PR Re MD Le 40 ANUS
Den IE Ko Late
1
Te RG ee, made MEN EE À
Ta REVUE LINNÉENNE
mms |
Nodier, médecin de la Marine, rue St-Uhel
Kerentrech à Lorient (Morbihan).
Norguet (de), rue de Jemmapes, 61, Lille.
Nugue (l'abbé), à Couptrain (Mayenne).
Oberrieth, rue Caumartin, 24, Paris.
Oberthür, (Ch.), Faubourg de Paris, Rennes.
Oberthür (Rén.) —
Odier (J), banquier, Corraderie, 23, Genêve.
Odier (Georg.), avenue du Coq (rue St-Lazare,
Paris.
OIlif, à Sidney (Nouvelles-Galles), ou chez M.
Oberthür, faubourg de Paris, Rennes.
Ollivry, à la Chapelle-sur-Erdre (Loire-Infé-
rieure).
Orbigny (d’), rue des Beaux-Arts, 12, Paris.
Osten-Sacken (baron d’.), Hans mai Wre-
deplatz, à Heidelberg (duché de Bade),
Oustalet, aide naturaliste au Musée d'Histoire
Naturelle, 1 rue Dubois, à Vincennes (Seine).
Pascoe, Burlington road Wectbourne park, 1,
à Londres., W.
Pelletier, avocat à Madon, par Blois (Loir-et-
Cher).
Peragallo, rue Pastorelli, 18, Nice.
Parez-Arcas (don), professeur de Zoologie,
calle de las Arcas, 14, Madrid.
Pérez, professeur à la Falculté des Sciences,
rue de Lamanau, 6, Bordeaux.
Perraudière (René de la), Capitaine au 68,
de ligne, rue des Fossés, à Laval.
Pipitz (docteur), Gœthestrasse, à Graz (Styrie).
Pissot, ancien notaire, à Doulevant-le-Château,
(Haute-Marne).
Plustchevsky, conservateur des collections
de la Société Entomologique de Russie, St-
Pétersbourg.
Poey, professeur à l’Université, calle St-Nicolas,
06, à la Havane (Cuba).
Polle de Viermes rue du faubourg St-Ho-
noré, 205, Paris
Ponson (A), quai de la Guillotière, 20, Lyon.
Pougnet (Eug,), à Landroff (Lorraine).
Poujade, rue des Ecoles, 15, Paris.
Power, ingénieur, à St-Ouen-de-Thouberville,
près la Bouille (Seine-Inférieure).
Preudhomme de Borre, conservateur du
Musée d'Histoire Naturelle, place du Musée,
à Bruxelles.
Puls, pharmacien, place de la Calandre, 4, Gand.
Quinquaud, prof. à la Faculté, rue de l'Odéon,
5, Paris.
Rabaud, grande rue du Moustier, 60, à Mon-
tauban (T'arn-et-Garonne).
Radoszkowski, général de la, garde impé-
riale, rue Leszno, 15, Varsovie.
Ragonot, quai de la Rapée, 12, Paris.
Regimbart (docteur), rue de la Petite-Cité,
19, à Evreux.
Reitter professeur d'Histoire Naturelle, Un-
gargasse, 12, à Modling, par Vienne (A utriche),
Renaut, place de la Préfecture, à Chaumont.
Revelière(J), receveur, rue Volney, 25, Angers.
Riley Départ. of the Agricult. 1700, 13 th
Street Nostwest, à Woshington, D. C., (Etats-
Unis)
Riondé, rue d'Enghien, 46, Paris. a
Royer, rue des Encommencés, à Langres (Haute-
Marne). 4
Sand (Maurice, baron Dudevant)}, au château
de Nohant, près la Châtre (/ndre). ;
Saulcy (de), rue Châtillon, 3, Metz, $
Saunders St-Anns, Masons Hill, Bromley Kent
à Londres.
Saussure (de), Cité 24, Genêve.
Schaufuss docteur en Philosophie, Ober
Blasewitz, Schaufuss-strasse, 41, à Dresde
(Saxe).
Scheidel, Gartnerweg, 60, à Francfort-s-Mein.
Schlumberger-Dollfus à Guebviller
(Alsace).
Schuster Hickory street, 1803, à St-Louis,
(Missouri-Etats-Unis) '
Seebold ingénieur, Apartado, 5 à Bilbao
(Espagne). ;
Senneville (de), rue de Grenelle, 52, Paris. «
Seoane (docteur) commiss. pour l'Agriculture
à la Corûna (Espagne).
Sievers, (docteur), secrétaire au palais ducal,
à St-Pétersbourg.
Simon (Eug.), villa Saïd, 16, (rue Pergolèse,
70, Paris. F
Spangberg, professeur à l'Université, à Gefle |
près Stockholm (Suède).
Stainton, Mountsfiel, Lewishon, near London,
S. E. (Angleterre).
Stefanelli, professeur au Lycée Dante, via
Pinti, 57, à Florence,
Stefani Perez, (de), via Alloro, 49, Palerme. »
Stierlin (docteur), à Schaffausen (Suisse).
Sulger, conservateur du Musée, à Bâle (Suisse).|
Tardieu, cours Bugeaud, 17. Limoges.
Targioni-Tozzetti, professeur à l’Intitut, |
via Romana, 10, à Florence.
Tinturier, rue Gambetta, 67, au Mans.
Thibon de Courtry, Villa Louis-Marie,
boulevard d'Alsace, à Cannes l’hiver ; à Altkirch }
(Alsace), l'été.
Thomson (J), rue de Presbourg, 8, (place de |
l'Étoile), Paris; l’hiver, les Baumettes, à Nice.
Tournier, Villa Tournier, à Peney, près Ge-
nève. |
Turati, via Marovigli, 7, à Milan.
Uhagon, Piamonte, 2, triplicado, à Madrid.
Villard (Louis), rue Royale, 33, Lyon.
Viret, rue du Port-Communeau, 21, Nantes. |
Waga, rue de Penthièvre, 22, Paris.
Walsingham, Eaton House, Eaton square,
66, À, à Londres, S. W.
Wouilt (de Tollemare de), l'été, au château de
Pompierre, commune de St-Herblain, par
Chantenay-s-Loire (Loire-Inférieure), l'hiver,
boulevard Malesherbes, 162, Paris.
Grosclaude, boulevard Diderot, 96, Paris.
SUPPLÉMENT
Bertrand, à Consenvoye (Meuse).
Blankenhorn, à Calsrhue (Grand duché de
Bade).
Candèze (docteur), à Glain-les-Liège (Belgique).
Daffry de la Monnoye, à Paris,
AE 2m
dre
à at RPM À JUS CRT ae ne pire LU OP E" »- et
REVUE LINNÉENNE 13
Fairmaire, rue du Dragon, 21, Paris.
Guillebeau, F.au Plantay, par Marlieux(A in).
Grilat (Réné), rue Rivet, 19, Lyon.
Koziorowiez, à Annecy (Haute-Savoie).
Mimont (de), château dela Houssaye (Seine-
et-Marne).
Nanteuil, (Roger de), à Paris.
Rey CI. place St-Jean, 4, Lyon.
Reiche, rue de la Sourdière, 32, Paris.
Sélys-Longchamp, boulevard Sauvenière,
34, Liège.
Thomson (ch), professeur de Zoologie à l'Uni-
versité de Lund (Suède),
Westwood, professeur à Oxford (Angleterre).
DE LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE LYON
Beckensterner, rue de l'Hotel-de-Ville, 9,
Lyon.
Berne, St-Maurice-s-Dargoire (Rhône).
Bertoto, rue du Pont, 6, Narbonne.
Boiron, conducteur de la voie P, L. M, à
Lyon-Guillotière.
Biétrix, rue Lanterne, 21, Lyon.
Bineau (docteur), à Caluire, près Lyon.
Blanc, (Léon docteur), rue de la Charité, 33,
Lyon,
Bresson, architecte, place de la Bourse, 2,
Lyon.
Bruet, conducteur des travaux P. L. M, rue
. St-Hélène, 14, Lyon.
Brunet-Lecomte, rue des Colonies, 2, Lyon.
Bruyas, quai des Celestins, 5, Lyon.
Carrier (docteur), rue de l’Hôtel-de-Ville, 101,
Lyon.
Chabrière, trésorerie générale du Rhône.
Chanay, rue du Griffon, 3, Lyon.
Chantre, rue de Trion, 36, Lyon.
Chassagnieux, Chimiste, rue St-Martin, 2,
_ à Valence.
Zoquet, architecte, avenue de Saxe, 280, Lyon.
Sourbet, rue Victor-Hugo, 28, Lyon.
Coutagne, ingénieur, à St-Chamas, (Bouches-
_du-Rhône)
hobaut, D'en médecine, à Avignon (Vaucluse)
Jelocre, inspecteur des Ponts et Chaussées,
. rue Pasquier, 8, Paris.
Dériard-Richarme, rue du Plat, 2.
Desgrand, rue Lafont, 24, Lyon,
Desgeorges, rue Puits-Gaillot, 19, Lyon.
Jonat-Motte, préparateur au Muséum d’His-
toire Naturelle, Lyon.
Doyan, rue de Jarente, 25, Lyon.
Drivon (docteur), quai de la Guillotière, 30,
… Lyon.
Dugas, rue de la République. 52, Lyon.
D puis, entrepreneur, route de Vienne, 94,
n Lyon.
Durand (Vict.), rue Lafont, 6, Lyon.
rval, fabr. d'acide borique, à Monte-Rotun-
o.(Massa-Maritima) Italie.
ure, professeur à l'Ecole vétérinaire, cours
Morand, 26, Lyon.
Mory, avoué, rue Gasparin, 8, Lyon.
Fournereau (l'abbé), professeur aux Char-
treux, Lyon.
Fréminville (de), château de Laumusse, par
Pont-de-Veyle (Ain).
Geandey, rue de Sèze, 11, Lyon.
Genevet, place Kléber, 0, Lyon.
Gensoul, rue Vaubecour, 42, Lyon.
Gillet, quai de Serin, 0, Lyon.
Gonnard, ingénieur, quai de Vaise, 37, Lyon.
Grilat (Vict.), rue Rivet, 19, Lyon.
Guimet, place de la Miséricorde, 1, Lyon.
Jacquard (R.P.), aux Dominicains, à Oullins,
(Rhône).
Jacquemet (Ed.), rue de la Charité, 28, Lyon,
docteur à Crémieux (Zsère).
Jordan (Al.), rue de l’Arbre-Sec, 40, Lyon.
Lachmann, cours Gambetta, 30, Lyon.
Laval, avocat, à Villefranche, (Rhône).
Locard, ingénieur, quai de la Charité, 38,
Lyon.
Magnien, rue Basse-du-Port-au-Bois, 8, Lyon.
Magnin, professeur à la Faculté, Besancon.
Mangini (Fol.), ingénieur, avenue de l’Arche-
véché, 2, Lyon.
Mangini (Luc.), ingénieur, Ste-Foy-l'Argen-
tière, (Rhône).
Marmorat, rue Lafont, 18, Lyon.
Marnas, quai des Brotteaux, 12, Lyon.
Mehier (Cam.), rue Sfe-Catherine, à St-Etienne
(Loire).
Mermier, cours du Midi, 10, Lyon.
Mauduit, rue des Remparts-d’Ainay, 25, Lyon,
Molard, pharm. cours Lafayette, 32, Lyon.
Moitier, surveillant au Lycée Saint-Rambert
près Lyon.
Nicolas |Jacq.), horticulteur, rue Bourbon, 12,
Lyon.
Oliver, naturaliste, à Collioure (Pyr.-Orient).
Pallias, rue Centrale, 31, Lyon.
Perret, rue François-Dauphin, 6, Lyon.
Perroud (Ch.), rue de l'Hôtel-de-Ville, 105,
Lyon.
Pichot, rue de la Fromagerie, 9, Lyon.
Pitrat, imprimeur, rue Gentil, 4, Lyon.
Redon (Gast.), rue des Prêtres, 22, Lyon.
Redon-Neyreneuf (Louis) id.
Regalia, secrétaire de la Société d'Anthropologie
de Florence.
Renaud {J.B.), cours d'Herbouville, 21, Lyon.
Rérolle, directeur du Muséum, Grenoble.
Rey, pharm. place des Cordeliers, 5, Lyon.
Reynaud (L.), rue de Vendôme, 235, Lyon.
Riaz (de, banquier, quai de Retz, 10, Lyon.
Riche, rue de Penthièvre, 11, Lyon.
Roland, place du Petit-Collège, 3, Lyon,
Roman, place des Pénitents-de-la-Croix, 1,
Lyon.
Rouast, rue du Plat, 32, Lyon.
Merget, professeur à la Faculté, Bordeaux.
Roux (docteur), rue Duhamel, 8, Lyon.
Roux (Nizius), rue Pléney, 5, Lyon,
Roy, Horticulteur, chemin de Montagny, au
Moulin-à-Vent, près Lyon.
REVUE LINNÉENN
14 pu,
ro
Sarran (de), aux contributions indirectes, à Vachon, place de la Charité, 3, Lyon.
Villefranche, (Rhône). Vachat, Juge au Tribunal, Belley.
Saubinet, quai de la Charité, 44, Lyon. Verchère, cours Gambetta, 7, Lyon.
Valla, curé, à Longessaigne p' St-Laurent-de-
St-Lager
ger, cours Gambetta, 8, Lyon. Chem (RUCLe)
FOUR 4 ) É = À Ar :
$ re RS ruse no NE yon Lejolis, directeur de la Société des Sciences na-
AARPMPLOIFSSEUR, VER StAlexandre, 9, Lyon. turelles Cherbourg.
À | Terras (Mar.), à la Mulatière, Rhône. Falsan, à Collonge-sur-Saône, (Rhône).
ù |: Tommasi (docteur), avenue de Wagram, 50, Hayden, ex-directeur du Geolocal et géogra-
d | à Paris. phie, Survey, à Washington.
| Û PAU Does et PS 2
| 4 | : | . . 0 . . 1 . “
14 Cicindeletes, Carabiques, Dyliscides, Lucanides et Lamellicornes d'Europe et circa-européens
k 4 Prix en centimes. — df. — défectueux.
“HN Cicindela Buirmeisteri 100; Ritchii df. 7$; nilotica 70; contorta 60; alasanica 80; connata 20;
“i Sahlbergi 15; literata 20; flexuosa 15; germanica 10; maura df. 10; Nordmanni 50; hybrida 10; octu-
( sis 200; sylvycola 15; aphrodisia 150; tricolor df, 75; = Cychrus aeneus 250; id. df. 125; attenuatus
d 25; Spinicollis 124; Calosoma sycophanta 10; investigator 1 $0; id. df. 75; inquisitor 15; v. cupreum
50; denticolle df. 75; auropunctatum 40; maderae 100; Procrustes assimilis df. 60; nitidror 25; rugo-
i | sus 30; Procerus caucasicus 260; id. df. 125; gigas df. 80; Coptolabrus Lafossei df. 300; Carabus
ï pyrenaeus df. 30; Puschxini 609; osseticus df. 100; planipennis di. $o; Fabrici 30; depressus 40; v.
à ( Bonelli. 30; Creutzeri 40; v. Kircheri df. 40; hortensis v. Neumayeri 40; Linneï 15; sylvestris 15;
19 Hoppei 40; alpinus 30; intricatus 15; liburnicus 30; montenegrinus 69; dalmatinus $0; croaticus df.
30; Bonvouloiri df. $0; Dejeani df. 75; purpurascens 15; v. exasperatus 40; v. fulgens $0o; imperialis
df. 300; Schoenherri df. 300; marginalis $0; canaliculatus 250, id. df. 125; 7-carinatus 100; exaratus
100, id df. $0; melancholicus 40; prasinus df. 30; robustus df. 60; Bonplandi 125; gastridulus df. 60;
mingens 125; cavernosus df. 200; cribratus 30; variolosus 20; galicianus 30; catenulatus 15; Rossii
125; Eichwaldi 80; armeniacus 100, id. df. $0; Solieri 126, id. df. 60; auronitens 15; festivus 125;
punctatoauratus 125; cupreonitens 300; splendens df. 80; rutilans df. 40; hispanus 80; olympiae df.
300; auratus 15; v. lotharingus 69; nitens 20; v. cupreus 100; clathratus 25; v. Eversmanni 100;
sculpturatus 125; v. pomeranus 60; cychrocephalus 350; morbillosus 40; celtibericus df. 75; Ullrichi
15; fastuosus 60; cancellatus 15; assimilis 40; excisus 30; carinatus 30; emarginatus 40; trentinus 50;
italicus 60; vagans df. 40; Cristofori df. 30; catenatus 20; Herbsti 80; Parreyssi 69; regalis 200, id. df.
100, Mannerheimi df. 75; sibiricus df. 125$; Scheidleri 15; principatus 60; superbus 60; virens 25;
excellens 80, id. di. 40; praecellens 125; Illigeri 50; Rothi 80; monilis 15; consitus 40; dauricus df.
100; cumanus 2$0; guadarramus 30; swaneticus 200; euchromus 60; Sahlbergi df. 150; cenisius 175;
Humboldti df. 80; monticola df. $o; nemoralis 14; convexus 15; v. dilatatus 25; Hornschuchii 30; bise-
riatus 250; Besseri df. 60; bosphoranus df. 160; campestris df. 60; Wiedemanni 175; Victor 200;
Estreicheri 2$0, id. df. 125; scabriusculus 40; Karelini 125; maurus df. 40; Hemprichi df. 60; velebi-
ticus 400; Nebria complanata df. 10; rubripes 30; brevicollis 15; Orsinu 25; picicornis 15; rubicumda
df. 30; Gyllenhalli 15; Dahlii 20; lateralis 15; fulviventris 20; Jokischi 15; livida 15. Leïstus ferrugi-
neus 1$; Spinibarbis 16; Pelophila borealis 20; Bembidium elongatum 20; pictum df. 30; Trechus gla-
cialis $0; Corsyra fusula df. 25: Anophtalmus delphinensis $0; Aphaenops Pluto 40; Cerberus 30;
Pogonus littoralis 16; Scarites bucida 75; polyphemus 60; planus 30; Siagona rufipes 40; Chlaenius 10;
festivus 15; spoliatus 10; varvasi df. 40; 4-sulcatus 100; chrysocephalus 35; cyaneus df. 20; velutinus
15; cocruleus df. 20; Glycia cingulata 200. Polystichus fasciolatus $0. Apotomus rufus 20; Anthia Man-
nerheimi 4 300, ® 4oo; Dioctes concinnus 300, id. df, 1$0; Licinus siculus 20. Broseus politus 25:
semistriatus 25; Acinopus clypeatus 20; Harpalus meridionalis 20; rupicola df. 15; serripes 10; calcea-
tus 10; hospes 25; melancholicus 20; anxius 10: Myas chalybacus $0. Feronia Koyi 30; hungarica 15;
Iligeri 20; fasciatopunctata 15; Paulinoi 40; Ziegleri 15; fossulata 15; ovalis 10; Beckenhaupti 15;
continua 30; Rendschmidti 15; femorata 25; Escheri 40; subcordata 10. Amara spectabilis 30; spreta
15; curta 20: Reichei 60; praetermissa 25; castanea 30; meridionalis 20; Sphodrus dalmatinus 7$; jan-
thinus 30; Fillesii 100; algerinus 35; pyrenaeus 30. Calathus distinguendus 15: delutus 15. Pelor blap-
toides 15; Zabrus curtus 20; convexus 1$. Dolichus flavicornis 16; À gonum nitidum 30. Cymindis angu-
laris 30. Eutroctes aurichalceus $0; Ditomns dema 30; Lucasi 60. = ÆHydroporus $-lineatus 15: 9-liné-
atus 20; lapponum 10; glabellus 10; nigellus 20; obscurus 10; striola 10. Z/1bius crassus $0; angustior
40; À gabus serricornis 20; arcticus 15: lapponicus 16; aflinis 15. Dyfiscus lapponicus $0. Prrinus con-
cinnus 15; bicolor 30. = Lucanus cervus 14: capreolus 20; pentaphyllus 125; Fabiani ® 40; turcicus
100; orientalis 125; tetraodon 100; barbarossa 126. Dorcus Musimon 40. Sinodendron cylindricum #$.
Acsalus scarabacoides df. $0. — Afeuchus pins 14: Typhon df. 50; platychilus df. $0o; semipunctatus
20; variolosus 15; laticollis 2$; puncticollis 24; sacer 25; cicatricosus 25; cornifrons 40; parumpunc-
tatus 40. Sysiplus schaefferi 10; Boschnaki 20; Gyxmopleurus Peoflroyi 10; sturmi 15; cantharus 10;
flagellutus 1$; asperatus 20. Caccobius Schreberi 10. Copris hispanus 20; pithsecuis 40. Bubas bison
20. Synapsis Imolus 300. Onitis Olivieri 30; damoctas 20; ion 20; humerosus 20; sphinx 15; eze-
chias 25; numida 25; irroratus 15; moeris 40; furcifer 15; unguiculatus 40. Onthophagus amyntas 10;
atramentarus 20; fissicornis 25; maki 25; marginalis 15; marmoratus 25; Finscheri 100; camelus 15,
ME + nitidulus 30; lucidus 14; vacca 10; coenobita 10; fracucornis 10; crocatus 15, lemur 15; nuchicornis
qu: 10; crocatus 10; furcatus 10; taurus 10; verticicornis 18; fissicornis 25; marginalis 15; gazella 25; nebu-
[R A losus 20; consors 25; cornifrons 30. Oniticellus pallipes 20: flavipes 10; aegyptiacus 25. Aphodius
14 | scrutator 14; haemorrhoïdalis 10: subterraneus 10; conjugatus 10; fimetarius 10; constans 15; putridus
| 1 10; piceus 20; lapponum 20; hydrochaeris 10; sordidus 10; rufescens 20; lugens 10; melanostictus 10;
“1
nitidulus 10; alpinus 10; lineolaius 10; Kraatzi 30; plagiatus 10; inquinatus 10; Bonvouloiris 25; tessu-
latus 10; Zenkeri 15; obsceurus 10; dalmatinus 10; tristis 10; terrestris 15; argillicicolor 20; pusillus 10;
i 4-maculatus 10; punctatosulcatus 10; pecari 10; rufipes 10; erraticus 10; fossor 10; scybalarius 15;
| foetens 10; ater 10; granarius 10; sordidus 10; bimaculatus 10; prodromus 10; obliteratus 10; Juridus
1 10; depressus 10; porcatus 10; striolatus 40. Plagiogonus arenarius 15. Ammoecius gibbus 15; frigidus
5 , 4
REVUE LINNÉENNE
0. Oxyomus sus 10; testudinarius 15; porcatus 15; hypocrita 20. Rhyssemus germanus 10. Psammo-
fus caesus 10; laevicollis 25. Aegialia arenaria 15. ÆHybalus dorcas 40; tingitanus 100. Codocera chry-
bmelina 50. Æybosorus Iligeri 25, Lapportei 50. Bolbocera gallicus é unicorne 75. Odontaeus mobili-
brnis 30. Geotrupes Typhoeus 15; Hoffimanseggi 100; Typhoæs 60; Ammon 75; fossor 50; hypo-
ita-25; momus $0; pyrenaeus 20; geminatus 25; laevigatus 15; monocerus 60; Kiostius 60; mutator
b; purpureus 60; punctatissimus 60; hemisphaericus 25; escorialensis 40; puncticollis 60. Lelhrus po-
olicus 30; scoparius 150. Trox perlatus 10; hispidus 10; cadaverinus 30. Glaphyrus serratulae 30, va-
ans 200; festivus 140; maurus 75; viridicollis 100. Amphicoma vittata 25; Laserrei 20; bombylius 20;
ombyliformis 20; papaveris 20; meles 15, vulpes 15; arctos 30; nitidicollis 25; hyrax 25. ÆHoplia bili-
cata 15; pubicollis 15; chlorophana 15; coerulea 15; pollinosa 25; aureola 25; minuta 15; graminicola
6; Ramburi 50; aulica 20; Kunzei 40; dubia 25. Hymenoplia strigosa 30: chevrolati 25. Triodonta
Qquila 25; cribellata 25; unguicularis 30; cinctipennis 25; nitidula 20; proboscidea 25; ochroptera 25.
fomaloplia ruricola 15; limbata 30. Serica holosericea 10; euphorbiae 40. Chasmatopterus villosulus 15.
faplidia transversa 20; fissa $0. Rhigotrogus Henoni 50; obesus 80; Komarovi 100; fusculus 60; aequi-
octialis 10; tauricus $0; marginipes 20; aestivus 20; cicatricosus 25; ochraceus 20; rugifrons 20; pini
0; fuscus 25; solstitialis 10; vicinus 30; tropicus 25; Falleni 30; fraxinicola 30; rufescens 15; ruficor-
is 20; pilicollis 30; caucasicus 50; pulvereus 60; maculicollis 40; Bellieri 20; lepidus 50; tarsalis 60;
teritius 70; deserticola 50; eburneicollis 80; Fornosi 75; inundationis 80; Kruperi 75; Pseudotrematodes
rivaldskyi 25. Anoxia orientalis 25; emarginata 40; villosa 15; pilosa 15; cretica 50; sicula 60; austra-
S 25; Cyphonotus monacha df. 200. Polyphylla fullo 25; adspersa 250. Melolontha hippocastani 15; al-
ida 200; hybrida 150. Tanyproctus persicus 200. Pachydema Reïchei 30; rubripennis 160; Hornbecki
so. Pachypus cornutus 65; caesus 35. Propomacrus bimucronatus & df. 400. Auisoplia Ieucaspis 15;
uticola 10; agricola 16; arvicola 15; mon‘icola 15; depressa 20; floricola 15; bromicola 154; sabulicola
0; austriaca 10; adjecta 20; deserticola 20; Zwickii 30; crucifera 15; tempestiva 25; tritici 35; lata 15;
'ayllopertha lineolata 15; arenaria 25; campestris 20; glabra so. Anomala vitis 15; holosericea df. 15;
mi 15; aurata 10; oblonga 15; vagans 20; praticola 20; devota 25; solida 14; Aenea 10; cupreoni-
èns 25; Psammvescapheus thoracinus 60. Pentodon algerinus 40; punctatus 20; idiota 15. Phyllognathus
ilenus 20. Orvctes grypus 25. Oxyfhyrea cinetella 10; longula 30; amina 50; Noëmi df. 100; Heteroc-
émis graeca 25; Tropinota squalida 15; vitula df. 60; tonsa 50; Aethiessa floralis 20; feralis df. 100:
gipennis 150; refulgens 30. Cefoxia oblonga 20; vidua 25; afflicta so; morio 14; floricola 15; atroru-
éns 25, florentina 20; metallica 25; volhynieusis 30; daurica 40; angustata 15: speciosissima df. 16;
Tinis 25, opaca 20; marmorata 20; funeraria 60; exclamationis 40; funesta 125; funebris 60; subpilosa 4
Do; Zubkovi 50; hungarica 205 armeniaca 30; cyanescens df. 75; pisana 25; Karelini 200; conspersa
00; marginicollis di. 75; interruptocostata df. 100; Osmoderma eremita 30. Quorimus nobilis 20; varia-
l is 50; Trichius fasciatus 10; abdominalis 10; succinctus 40.
F« S’adresser à M. K.L. Bramson, professeur au gymnase à Ekaterinoslaw, (Russie.)
ll
7 ’
MAncienne maison Poncet, Peney - Rey, Coléoptères du Brésil, classés, parfait état,
ucc', 1, Place des Terreaux, à l'entresol, Lyon. 12 francs la centurie. Zoquilles de Madagascar,
ecessoires pour entomologie: Pinces droites Maurice, Etats-Unis, etc. Crustacés, Echinoder-
“courbes, flacons, filets, fauchoirs, écorçoirs, mes, Asteries de l'Océan indien. OEufs d'oiseaux
oîtes pour épingles, plaques de liège, étiquet- d'Europe et d'Amérique.
><, étaloirs etc. M. 3. Touchet, Mainxe,' Jarnac, (Charenti)
ÆEpingles acier sans tête, dites Lyonnaise, 1 fr.
; 1000; épingles françaises à tête, de 2,25 à
150 prises par mille; 0,30 le cent.
À k
J. Minsmer, Capitaine au 142° de Ligne, à
Lodève (Hérault).
Vente et achat: de papillons et insectes de Inseckten-Borse Central-organ zur Vermit-
Jus les ordres; de timbres-postes et albums telung von Angebot, Nachfrage und Tausch.
ur collections. Rédaction : Leipsig, 1, Augustusplatz.
BULLETIN DES ÉCHANGES
Toute personne qui enverra à M. R. Grilat. rue Rivet, 19, Lyon, Go exemplaires de Colé-
“optères en 5 ou 6 espèces préalablement acceptées recevra les espèces suivantes :
x
- Harpalus calceatus 18 Bledius crassicollis 35 Tychius Schneideri
» cupreus 19 » unicornis 36 » pusillus
Hottentota 2000 fossor 37 » pumilns
4 Acupalpus flavicollis 21 Evaesthetus rufcapillus 58 Ramphus aeneus
5 Calathus piceus 22 Choleva praecox Prachybrachis Pradensis
“6 Amara aulica 23 Pityophagus ferrugineus 40 Chrysomela cœulescens
7 Adelosia picimana 24 Cartodere elongata Adimonia rufa
8 Zabrus inflatus 25 Georissus laessicollis Balanomorpha rustica
9 Trechus discus » caelatus » chrysanthemi
mICros Aphodius conjugatus Dibolia femoralis
longicornis Hymenoplia Chevrolati SU) cryptocephala
Aphanisticus elongatus 46 Apteropeda orbiculata
15 » ruficorne 5o Trachys nana 47 Lycopedina succinta
14 Schistoglossa viduata Cardiophorus musculus 48 Adalia rr notata
15 Hygronoma dimidiata Cryptohypnus pulchellus 49 Coccinella labilis
16 Biedius cribricollis Dascillus cervinus 50 Habyzia 16 guttata
HA » dissimitis Tychius striatulus ;
Les frais de poste sont à la charge des demandeurs. — Les espèces reçues en échange de ces
2 1/2 centuries, serviront à en composer de nouvelles qui seront offertes et publiées dans le pro-
chain numéro, et ainsi de suite.
{
!
!
|
je.
APCE ee DA TETE AP LE or à PP VER
(A:
6 REVUE LINNÉENNE
ANNONCES ANNUELLES :
Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera
exclusivement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la Jigne pleine.
En vente, Rue Ferrandière, 18; et chez M. le D' Jacquer, 3, Cours Lafayette, Lyon, toutes les années
parues de l'Echange (1885-86 et 1887), contre l'envoi d'un mandat poste de 5 francs. Chaque année
prise séparément 2 francs.
Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout ,
60 feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 25 fr. Pour les demandes s'adresser à M Ant.Otto, comp -
toir Minéralogique à Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2.
HENRI GUYON
Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris
SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D'INSECTES
Grand format vitré, 39-26-6 ............. 2 50 Grand format carton, 39-26-6 ........... 2
PéHfonmatMo6=rour/e-60 AE UE EN 1 85 Petitiformat, 26-19 172-600 "API 1 50
Boites doubles/fonds téses Nr Peter te ARE LE 2 50
Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections, — Envoi franco du Catalogue sur demande.
PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS
OUVRAGES A DISPOSER
Par M. CI. Rey
—— GS L TD —
HISTOIRE NATURELLE DES COLEOPTERES DE FRANCE
1860 Altisidesipamtoudras avons AB ADAM EN EN ENE NN RERERS 10
1862 Mollipennes (hp Téléphorides) par Mulsant, 1 vol. in 8° 431p, 3 pl. (éd. épuisée) 15 >»
1863 Angusticolles (C/érides) et Diversipalpes (Lymexylonides), 1 vol. in 8°. 158 p. 2 pl. par
, L MUIS an tie ie l SET TERRE NPA ER RE ON PRG AS CD RS
2865NLOnricOormeS (2#%Ed)MnIvOolMT SE, MS op Da MUlSANE CENTRE RE PAR 12 »
1865 Fossipèdes (Cébrionides) et Brévicolles (Duscillides) par Rey 1 vol. in 8°, 124 p° s pl 6 >»
1866 Vésiculifères (Malachides) par Rey, 1 vol. in 8°. 306 p. 7 pl. . . . .. . : . . n . . 10 »
1866 Colligères (Anthicides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 187 p- 3pl. . . . à . . | 6 »
1867 Scuticolles (Dermestides) par Mulsant, r vol. in 8°. 186 p. 2 pl,. . . . . . . . . . . . 6 »
1808 Gibbicolles (Prtdes)ipanRey, 1ivolain 8 %2240p 04 pl MO RENE RENE RENE 10 >
1868 Floricoles (Dasyfides) par Rev, 1 -vol.'in, 8% 325 Ip ugipl 4200 M Re Ue Ne 15 »
1869 Piluliformes (Byrrhides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 175 p. 2 pl. . . . . . . . . . …. G »
18/10amelliconmesi(2%éd)#parMulsant 0 voltin 82720 (D-2 Dir EN NC EN 15 »
1885 Palnicormes (éd) PaniReY VOLS 97 40D 21DI EEE UE CNE IEEE 3 ME
1887 Essai sur les larves de Coléoptères par Rey, 1 vol. in 8°. 126 p. 2 pl. . , . . . . . 3 »
BREÉVIPENNES OÙ STAPHYLINIDES
1871Boltocharaires pair Rev nivo Ans enip. spl 4 OUEN ACT 8 »
1874 Aleocharaires pariR envol An 8 MSC SNDUSIDIE CN IR NEO NE RU 10 >
187 7ASTADhYLINTeNS TE aRey, MAVOlE MN SMS DAOIPI EE MEN EE NEC OR 15 >»
1878-Bédérens etc Apar Rey: Lol ins Se SIND AGEDINE AMENER ARR NE ERERE 9.»
S80) Homaliens par Rey, 1 vol tif) 2 0490) pAiG pt Et ae ET NE MR 6 »
1883 Jachyporiens, etc. par Reysiivol.in 820205 0pp pli te 00.06) FL LUE 10 >
1884 Mycropéplides, Sténides par Rey, 1 vol. in 8°. 263 p. 3 pl. . . . . . . . . . . . . . 10 »
PUNAISES DE FRANCE
18661 Pentatomides par Mulsanti.nvoltme "#6 pr pl LA LRE MAPTONIERPENNENre 11 >»
1870) Coréidesi)etc: par Mulsant vol int 50 p.12) pl RNA PE re RER LAON
1873, Réduvides)pariMulsant, 1volne8"0r80p, 2 DIM APPMRER SEEN RON CNE NP RERRES 4 »
1879) Lygeides par Mulsant, 1 vol in f8 taupe RM OR SUR REA PRE NE RNNERRe 3 »
OPUSCULES ENTOMOLOGIQUES
Par Mulsant
1853 Description de 80 espèces de Coléoptères, 4 biographies, 192 p. 3 pl. .: . . . . . . G >»
1853 Supplement auxCoccinellites, 2205 0p Me MEN RE MENU EU NE RER G »
1853 Les derniers Mélasomes (Parrilabres où Pédinides), 242 p. 4 pl. . : . . . . . . . . 6 »
1328 Chrysides de France par Abeille delPerrinATo8/pe 21pl MEN RE Re 4 »
AR ———
En vente chez l'auteur : M. CI. Rey, 4, place St-Jean, Lron.
PRIX-COURANT DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE
(Plus de 9000 espèces)
J. DESBROCEHLERS des IOGES
23, Rue de Boisdénier, à Tours (/rdre-et-Loire)
Collections de divers ordres. — Achat d'insectes. — Commission. —
Expertises. — Echanges.
Lyon. — Imp. Lith. et Grav. L. JacqueT, rue Ferrandière, 18.
+
Ba”
…
ET
A
x
se
Le,
DL
EU
RÉGHERCHES, ET, REMARQUES
SUR L'ORGANISATION EXTÉRIEURE
ET LA CLASSIFICATION DES COLÉOPTÈRES
Par le Dr E. JACQUET
Ayant entrepris de donner, sous forme de Tableaux synoptiques destinés
à faciliter la détermination des espèces, la description succincte des Rhyncho-
phores de la Faune Française, J'ai été conduit à étudier tout d’abord l’or-
ganisation extérieure des coléoptères et celle de leurs larves. Cette étude
devait me servir à apprécier la valeur des caractères sur lesquels reposent les
divers systèmes de classification des espèces de cet ordre. Il était nécessaire,
dans le cas où j'adopterais telle ou telle division, d'exposer les raisons de
ma préférence.
Un des résultats de ces recherches a été de conduire mon esprit à for-
muler une théorie nouvelle, celle de la binarité des appendices céphaliques,
théorie qui m'a semblé rendre mieux compte des nombreuses particularités
morphologiques que. présentent les coléoptères. J'ai pensé aussi que des
notions générales sur l'anatomie comparative des larves et des coléoptères à
l'état parfait pourraient servir comme d'introduction à un travail où la mé-
thode analytique joue le plus grand rôle. Enfin, en donnant par la discus-
sion des caractères employés pour la séparation des familles, des genres et
des espèces, une idée des difficultés qui attendent le naturaliste qui se pro-
pose de décrire des animaux en série linéaire, j'espère obtenir quelque
indulgence en faveur de la tâche que je me suis imposée.
CHAPITRE I
DE L'ORGANISATION EXTÉRIEURE DES COLÉOPTÈRES
A L'ÉTAT DE LARVES ET D'INSECTES PARFAITS
Tout coléoptère subissant pendant le cours de son existence des trans-
formations importantes appelées métamorphoses, et, l'organisation d'un être
étant d'autant plus simple qu'on l’étudie plus près de son point de départ,
il est rationnel de commencer l'étude de l’organisation extérieure des in-
sectes par celle de leurs larves.
Mon intention n'est pas de reproduire les généralités qu'on peut trouver
dans des ouvrages spéciaux tels que ceux de Chapuis et Candèze, Perris.
Je veux simplement appeler l'attention sur quelques points de cette orga-
nisation et en faire ressortir toute l'importance au point de vue de l’organo-
génie et de la classification.
RU he De VE AR TO PE DNS TR A EE CEE CNP FPE
{
4
,
|
Du nombre de segments chez les larves. Les entomologistes
qui se sont occupés de l'étude des larves n'ont pas donné la même solution
à ce premier problème : la plupart des auteurs admettent que ce nombre
je est de 13, y compris la tête ; d’après Erichson, les larves de Buprestides et
! de Longicornes feraient exception à cette règle et compteraient 14 se-
k gments. On verra plus loin que cette divergence résulte de l'opinion que
«4 , . .
pp l'on se fait relativement au nombre des anneaux qui entrent dans la compo-
sition de la tête. Les auteurs qui soutiennent que toutes les larves sont
Ÿ composées de 13 segments considèrent le dernier segment des larves de
K Buprestides et de Longicornes comme une dépendance du 13° segment,
comme un appendice terminal semblable au tube anal de certaines larves.
J'ai été conduit à admettre l’opinion d'Erichson et j'espère démontrer que
6 la particularité offerte par les larves précitées n'est qu'une exception
apparente, une phase moins avancée du processus synthétique qui englobe,
agglutine pour ainsi dire, les anneaux qui doivent former la tête. Î
ù
À Composition segmentaire de la tête chez les larves.
ge Lorsqu'on examine avec une loupe la tête d’une larve, et les mêmes particu-
| . larités sont quelquefois visibles sur la tête des insectes à l'état parfait,
1 | on reconnaît facilement qu'elle est partagée, par certaines lignes pâles ou |
°° sutures, en plusieurs régions inégales. C'est au niveau de ces lignes sutu- 1
| rales que la membrane chitineuse de la tête se fendille pour donner passage 4
1N à la tête de l’insecte parfait lors de la transformation de la nymphe.
Les entomologistes qui se sont occupés de l'anatomie comparée des in-
sectes ont admis que la tête représentait l'amalgame organique d’un certain
nombre de segments ou anneaux. Strauss Durckeim, dans sa monographie
que anatomique du Melolontha vulgaris, hésitait entre les nombres 5 et 6 pour
tu la composition segmentaire de la tête. Jacquelin Duval, dans son remar-
El quable Genera, p. CXVII, regarde la tête des coléoptères comme formée de
4 anneaux. Claus, (1) p. 614, admet un anneau buccal, maxillaire, antennal,
auxquels il adjoint deux autres anneaux contribuant avec jeurs appendices
à former la tête secondaire des insectes. Jusque-là ce ne sont encore que des
hypothèses et il faut arriver aux travaux de Weismann, Th. Lowne,
Zalenski et surtout aux belles recherches de Künckel d'Herculais, (2) pour
trouver des notions plus positives relativement à la solution du problème
qui nous occupe. ,
Sr
=
Ein 2 rt
CRETE
Ç
ER
ESF
] les insectes sujets à des métamorphoses, se fait pour ainsi dire en deux
RD ci temps. Au début, les larves n'éprouvent que de légers changements ou
je ON mues dont les cellules embryonnaires des jeunes larves font tous les frais
jusqu'à l'époque de la nymphose. A cette époque, certaines cellules em-
{ bryonnaires, groupées en petites masses (corps ganglionoïdes de Léon
Dufour, disques imaginaux de Weismann, histoblastes de Künckel), qui
On sait maintenant que le développement du système tégumentaire, chez
|12 4 (x) Traité de Zoologie, trad. de Moquin-Tandon 2e éd. française.
| 1 (2) Recherches sur l'organisation et le développement des Volucelles etc. Paris, 1875.
ANT AGE
jusque-là n'avaient subi que de légers changements de forme et de volume,
prennent alors une importance prépondérante. Mises en réserve, emmaga-
sinées, pour ainsi dire, dans le but de cette métamorphose, elles sont le
siège d'une activité qui constitue comme une seconde période embryon-
naire pour les coléoptères (développement post-embryonnaire des auteurs).
Pendant cette période, chaque groupe de cellules ou histoblaste, par suite
de la multiplication et de la spécialisation de ses éléments, en un mot par
un travail de différenciation organique, donne naissance à une nouvelle
partie du corps de l’insecte ou nymphe, en produisant des tissus nouveaux
(trachées, nerfs, muscles, système tégumentaire et appendices qui en dé-
pendent), aux dépens des anciennes cellules qui servent ainsi de vitellus aux
nouvelles masses embryonnaires (1).
Ces histoblastes sont en général disséminés par paires, en nombre déter-
miné, dans la tête et dans les différents anneaux de la larve. Pour les étudier
il faut des dissections minutieuses et délicates.
On comprend le parti qu'on peut tirer de la situation anatomique de ces
organes de transformation, de leurs connexions et de leur nombre, pour
résoudre le problème de la composition segmentaire de la tête. Künckel n'a
pas manqué de se servir de ces données pour étudier l'organisation de la tête
chez les volucelles. Voici ce qu'il dit,loc.cit.,p.158,« Connaître la composition
« primordiale de la tête est un problème d'une grande portée qui n’a
« jamais été vraiment résolu faute d'étude sur le développement ; nos
« recherches sur les diptères nous permettent de donner une solution
« plus certaine. Trois paires d'histoblastes constituent la région dorsale;
« c'est-a-dire, deux forment le labre; deux, l'épistome, le front et les an-
« tennes; deux, l'épicrane, l'occiput et les yeux ; une seule paire d'histo-
« blastes viendra former la lèvre inférieure ; ces quatre paires d'histo-
« blastes entourent les pièces buccales de la larve. » etun peu plus loin « si
« nous admettons que les mandibules et les mâchoires dérivent des replis
« de l'hypoderme de l'embryon que nous pouvons comparer, vu leur ori-
« gine, à des histoblastes, il s'ensuit que la tête des diptères, les plus
« élevés en organisation, les Syrphides, est en réalité constituée par 6
« bourgeonnements de l'hyÿ poderme ou zoonites. »
Chez les larves de ces diptères,le nombre de segments étant de 1 1,non com-
pris la tête, le nombre des anneaux primitifs est de 14. Ce nombre de trois
anneaux pour la tête des larves des diptères ne saurait cependant être
admis pour celle de toutes les larves. Bien que Künckel ait constaté l'exis-
tence des histoblastes dans la tête des larves de coléoptères, ses recherches
n'ont pas été approfondies pour les larves des insectes de cet ordre;
d'un autre côté, il serait difficile d'admettre que les larves de coléoptères
soient composées d'un nombre impair de segments ou anneaux. Il reste donc
à faire quelques recherches sur le nombre d’histoblastes appartenant aux
(x), Lorsque le travail de ces cellules se borne à reproduire un être semblable à celui qui l’a précédé
on a ainsi une reproduction de l'espèce par bourgeonnement et c'est de de cette façon, je crois, qu’on peut
comprendre le phénomène de la parthéncgénèse,
2 TER & %
are
segments céphaliques des larves de coléoptères. A défaut de preuves anato-
miques, certaines considérations tendent à faire admettre que le nombre
d’anneaux entrant dans la composition de la tête du coléoptère est de quatre.
C'était l'opinion de Jacquelin-Duval pour qui le nombre des segments lar-
vaires était de 16. C’est aussi à ce nombre de 16 que permet de conclure
la théorie des appendices binaires. |
S'il reste quelque incertitude sur le nombre des zoonites céphaliques, il
en existe encore davantage sur le nombre et la répartition des parties appen-
diculaires de ces zoonites ou anneaux céphaliques.
Jacquelin Duval, p.CXVITI, énonce sous forme de loi que «tout segment
ou anneau du squelette extérieur se compose normalement de 16 pièces
et quatre appendices articulés. »
des observations d'anatomie comparée dans la série des articulés, la tête
étant composée de quatre anneaux, on doit pouvoir retrouver les 16 appen-
dices de ces segments céphaliques. Malgré les transformations profondes
subies par les appendices céphaliques, je vais montrer que les yeux, les an-
tennes, les mandibules, les mâchoires supérieures et inférieures munies de
leurs palpes, les paraglosses et les palpes labiaux représentent les 16 ap-
pendices articulés des zoonites céphaliques.
|
|
D'après la formule de Jacquelin-Duval, énoncée ci-dessus et basée sur
|
|
|
Des organes appendiculaires des segments céphaliques. |
La tête des larves et aussi celle des insectes parfaits laisse souvent entrevoir Li
l'origine comglexe de cette partie du corps. Parfois, en effet, la soudure des 1
zoonites céphaliques a laissé des lignes ou sillons de démarcation, entre les à
divers anneaux qui composent la tête. Chez À morphocephalus coronatus, |
par exemple, on peut facilement distinguer une région oculaire, une région {
antennaire, mandibulaire et une région buccale isolées, par des incisions {
plus ou moins nettes. |
D'un autre côté, les travaux de Savigny, Audouin, Brullé (1) ont dé-
montré l'analogie de composition des appendices céphaliques avec ceux
des anneaux thoraciques. Chez les crustacés, les yeux sont ordinairement
pédonculés. Les yeux de la langouste (Palinurus vulgaris) sont en outre
portés sur une espèce de tige cylindrique sur laquelle on aperçoit des
traces d’articulation entre les parties qui la composent ; les yeux de ce g
crustacé sont situés à l'extrémité de la 3° pièce ou article. Je ferai voir plus #
loin que l’origine des appendices, lorsque les connexions originelles n'ont
pas été bouleversées par les pièces voisines, a toujours lieu sur les À
pièces latérales externes ou 3% pièces des segments. Les yeux des 1
insectes sont quelquefois aussi pédonculés et sont situés, comme cela L
est visible sur la tête de quelque larves, sur une région qui correspond
à la région des pièces appendiculaires.
(x) Recherches sur la transformation des appendices dans les articuiés in An.-Sc. Nat. 1844
an t'a
LE
as ne du de
y ' Cas Al à nf te ve
APR
Les organes de la vision peuvent donc être regardés comme représentant
les appendices du segment où anneau postérieur de la tête. J'appellerai ce
4° segment céphalique, segment oculaire. Les yeux représentent les appen-
dices supérieurs et inférieurs de cet anneau, chez les coléoptères du moins,
car les insectes apartenant aux autres ordres offrent très souvent des ocelles,
en nombre pair ou impair, indiquant que la convergence des régions ap-
pendiculaires ne s’est pas produite de la même façon que chez les coléo-
ptères. Quelques dermestides et staphylins sont, parmi les coléoptères, dans
le même cas que la plupart des Hyménoptères, Hémiptères etc. qui ont
conservé des ocelles médians ou yeux supéro-internes.
Chez les larves de coléoptères les organes de la vision sont déjà concen-
trés en un point latéral de la tête, dans la plupart des cas où ces organes
existent ; mais certaines larves, celles des Cicindeles, par exemple, montrent
deux groupes d’ocelles distincts, l’un supérieur, l’autre inférieur ; et, les ré-
gions d’où naissent ces ocelles semblent converger latéralement l’une vers
l'autre.
Cette théorie explique l'existence des yeux latéralement doubles des
gyrins, les yeux simplement partagés de plusieurs Lamellicornes, Méla-
somes, Throscides etc. La surface cornéale des yeux de la Langouste pré-
sente des traces de suture difficiles à expliquer, si l'on n'admet pas l’origine
binaire des organes de la vision.
Le 3° anneau céphalique, segment antennaire, du nom des appendices
qui y prennent naissance, offre, plus rarement il est vrai, des exemples d’an-
tennes bifides ou inégalement partagées, comme c'est l’état normal chez
beaucoup de crustacés, l'écrevisse par exemple”. Il est à remarquer que, dans
l'ordre des coléoptères, les exemples d'antennes bifides se rencontrent préci-
sément chez les espèces où les yeux restent doubles de chaque côté (gyrins).
Dans le genre Parnus les yeux sont uniques latéralement, mais les an-
tennes présentent avec celles des gyrins une grande analogie. Les larves des
coléoptères fournissent surtout des arguments en faveur de l’origine binaire
des antennes. Les antennes, en effet, de beaucoup de leurs larves, présentent
à l'extrémité du 3° article, un article supplémentaire dont Perris ne s’expli-
quait pas l'existence. Chez les larves de coléoptères (Carabus, Procrustes),
l'insertion de cet article supplémentaire se fait à l'extrémité et au côté in-
terne du premier article antennaire très volumineux par rapport aux sui-
vants ; un sillon longitudinal parcourt la face supérieure de cet article et
aboutit à la base et en dehors de l’article supplémentaire, comme si les deux
articles basilaires des appendices antennaires ne s'étaient pas complètement
soudés à la partie supérieure. L'état larvaire nous montre donc des appen-
dices antennaires bifides. Enfin, si l'on fait attention que le nombre des articles
antennaires, chez les coléoptères à l'état parfait, est de 12, en y comprenant
le dernier article ou faux article ordinairement réuni et confondu avec
l'avant dernier, mais parfois nettement distinct, (Anoncodes, Apoderus, Rhi-
#
On sait que la Langouste avait autrefois comme nom spécifique celui de gua@ricorntis.
|
nomacer, etc.) on remarquera que ce nombre est le double de celui des
pièces qui composent un appendice ambulatoire : trochantin, trochanter,
hanche, fémur, tibia et tarse (ce dernier, comme tous les articles termi-
naux, pouvant se subdiviser en un nombre variable de pièces, mais ne
représentant qu’un seul article).
Dans l’ordre des Hémiptères les antennes n’ont que 5 articles, (6, en
comptant le tubercule antennifère); mais on constate très souvent que cet
appendice n'est que l'antenne inférieure, la supérieure étant représentée par
une épine très évidente chez certaines espèces.
Quant à l'objection que les insectes des autres ordres offrent des an-
tennes ayant un très grand nombre d'articles, il suffit de faire observer que,
par suite de la subdivision du dernier article antennaire, l'extrémité est formée
par un grand nombre de petits articles qui ne représentent que le dernier
article de cet appendice. Les antennes des coléoptères sont donc les appen-
dices supérieurs et inférieurs du 3° anneau céphalique.
Le deuxième anneau de la tête ou segment mandibulaire a pour appen-
dices supérieurs et inférieurs les mandibules ; mais ici, la réunion des pièces
appendiculaires est plus intime. Audouin, Savigny, Brullé, Latreille ont
reconnu que les mâchoires supérieures, malgré la conformation qui les
éloignent du type ordinaire des organes appendiculaires, étaient des appen-
dices, au même titre que les antennes et les mâchoires inférieures ; mais ces
anatomistes ne voyaient dans ces organes que des appendices simples. Avec
cette manière de voir, ils étaient obligés d'admettre que les mandibules re-
présentaient la pièce basilaire ou cardo des mâchoires inférieures, les pièces
palpigères existant chez les Carabidæ et les Dyticidæ. De plus, ces entomolo-
gistes étaient embarassés pour rattacher les organes appendiculaires aux
parties centrales des anneaux céphaliques. Cette difficulté disparait avec la
théorie de l'origine binaire des mandibules ; cette théorie est encore ap-
puyée par la présence d’une arête ou crête plus ou moins saillante parta-
geant les mandibules de certains coléoptères en deux parties parallèles et
comme accolées l’une à l’autre.
Les mandibules des larves de Gyrins et des Dytiques sont creusées, dans
leur longueur, d'un canal de succion dont la formation serait difficile à
comprendre avec l'hypothèse d'organes appendiculaires simples.
Les mandibules des Rhychites et des Aulètes, dentées sur leur tranche ex-
terne, peuvent être regardées comme des mandibules incomplètement réunies
à leur extrémité. C'est aussi à l'origine binaire des mandibules qu'il faut re-
courir pour expliquer la singulière déhiscence de ces organes se produisant
dans toute une famille de Rhynchophores. Il n’est pas rare d'observer des
Peritelus, Otiorrhynchus, Trachyphlœus ayant conservé leurs mandibules
dans toute leur intégrité. Ce sont surtout les sujets frais et venant de se
métamorphoser qui présentent cet état qui les fait souvent méconnaître.
L'indéhiscence des mandibules est l’état normal dans le genre Psalidium ;
mais, dans les autres curculionides du même groupe, la partie interne des
7
mandibules subsiste seule, la partie externe se détachant en laissant une
cicatrice bien visible chez les grosses espèces.
Les organes appendiculaires du premier anneau céphalique ou segment
buccal sont faciles à déterminer. Il semble en effet que la constitution des
mandibules soit le but de la synthèse organique des organes appendiculaires
des 4°, 3° et 2° segments et, qu'une fois ce but atteint, la séparation des
appendices apparaisse de nouveau pour l'anneau buccal.
Les recherches de Savigny, Brullé ont démontré que la mâchoire des
insectes était composée d'un certain nombre de pièces diversement modifiées
mais en général comprenant une partie interne ou mâchoire proprement dite
et une partie externe appelé palpe ou antennule. Les mâchoires inférieures des
insectes pourvues de leurs appendices palpaires représentent pour nous les ap-
pendices supérieurs de l'anneau céphalique antérieur. Les appendices infé-
rieurs du même anneau sont les organes appelés paraglosses et les palpes la-
biaux, plus ou moins distincts ou séparés des pièces médianes ou lèvre
inférieure.
Pour comprendre comment, dans les larves et les insectes à l’état parfait,
les organes appendiculaires du premier anneau sont déjetés à la partie in-
férieure, on n’a qu’à étudier la structure de ces parties sur la tête d’un my-
riapode. La grande Scolopendre du midi de la France, S. cingulata, est très
propre à cette étude. En enlevant l’appendice mandibulaire qui est énorme
chez cet articulé, on aperçoit la base de cet appendice en connexion avec
les pièces médianes représentant le 2° segment céphalique; puis la mâchoire
plus petite et ayant conservé ses rapports avec les pièces médianes du segment
buccal. Chez la Scolopendre, les mandibules éloignent les mâchoires de la
lèvre inférieure ; chez les larves et les insectes parfaits, ces appendices re-
foulent les mâchoires et la lèvre inférieure dans l'espace que laissent, en
arrière et inférieurement, les parties ou régions médianes de l'anneau man-
dibulaire.
L'importance des organes appendiculaires du premier segment cépha-
lique n'est pas à démontrer. La présence ou l'absence des pièces appelées
paraglosses a suffi à rapprocher ou à éloigner les unes des autres plusieurs
familles de coléoptères. Le développement de ces appendices atteint son
apogée chez les Cicindèles, Carabiques et Dyticides, familles que les entomo-
logistes sont unanimes à placer en tête de l'ordre des coléoptères. Dans la
famille des Rhynchophores, les organes appendiculaires de l'anneau buccal
ont une tendance à s'amoindrir, à s’atrophier ; aussi, plusieurs naturalistes
regardent-il le type curculionide comme un type inférieur et dégradé.
Gomposition segmentaire de la tête des larves de Bu-
prestides et de Longicornes. Lorsqu'on examine une larve de
Bupreste on aperçoit, en avant et à la face supérieure, une pièce charnue
située sur la ligne médiane, c’est le labre ; en arrière, une partie brune plus
consistante, donnant de chaque côté un prolongement de même nature, c’est
la partie médiane de l'anneau mandibulaire ayant les mandibules pour
appendices ; plus en arrière, une région déjà plus étendue, moins foncée,
plus membraneuse, empiétant en un point sur la région précédente et y
formant une petite loge d'où naissent les appendices antennaires, c'est
l'anneau antennaire. Toute la surface située en arrière et Rs par la
plupart des entomologistes comme représentant l'anneau prothoracique, re-
présente, pour nous, le 4° segment céphalique ou segment postérieur de la
tête. Si les larves de Buprestes étaient pourvues d’ocelles, la question serait
tranchée, mais, ces organes appendiculaires faisant défaut, la preuve directe
manque. Sur la face supérieure de cette zône, on aperçoit deux sillons con-
vergeant en avant qu'on ne peut s'empêcher de comparer aux sillons de la
tête d’autres larves de coléoptères, Pyrochroa, par exemple. Les sillons cépha-
liques de cette dernière convergent en arrière et séparent le 4° segment |
des trois premiers. Dans les larves de Buprestides, la disposition contraire #1
facilite la rétraction des anneaux antérieurs sur le postérieur ; elle permet
encore de reconnaître plus facilement la composition segmentaire de la
tête, les parties médianes ayant conservé, en grande partie, la forme primi-
tive, c’est-à-dire celle de zônes ou bandes annulaires.
Pour la plupart des entomologistes, la tête de ces larves ne se compose I
que des parties antérieures. Aussi sont-ils obligés d'admettre ou une excep- » &
tion à cette règle générale qui veut que les larves des coléoptéres soient
composées de 13 segments, en comptant la tête pour un seul segment ; ou
bien de regarder le dernier segment abdominal de ces larves comme une
dépendance de l'avant dernier, comme un appendice analogue au tube Æ
anal de certaines larves. Seul, Erichson, avait soutenu une opinion diffé-
rente. Cet auteur avait fait remarquer que ce que l’on regardait comme le
prothorax des larves renfermait les muscles aboutissant aux organes masti-
cateurs. Je me range à l'avis de l’illustre entomologiste et je puis donner un
autre argument en faveur de cette manière de voir. Sur toutes les larves à |
j:
$
ADS (ur re
forme cylindrique, (1) Curculionides, Lamellicornes, par exemple, la position
de la première paire de stigmates est à la partie latérale et supérieure du 1
segment thoracique ; dans les larves de Buprestides et de Longicornes, ces |
stigmates, si l’on admet l'opinion des anciens auteurs, se trouveraient sur le
2° segment ou segment mésothoracique. Il faut donc conclure avec Erichson
que le prétendu prothorax des larves de cette famille n’est que le 4° segment
céphalique non encore réuni aux trois premiers, comme dans la plupart des
larves de coléoptères.
Les larves de longicornes présentent un degré encore plus avancé de la 1
disposition signalée plus haut. Chez ces larves, le 4° segment céphalique 4
est à peine différent du segment qui représente le prothorax (2).
(x) Je ferai voir plus loin que la position des stigmates varie d’une façon plus apparente que réelle et |
que la principale raison de ces changements de rapport se trouve dans l'inégalité du développement des par- h |
ties supérieure et inférieure du corps de la larve. |
(2) Il y aurait quelques recherches expérimentales à faire sur ces larves de longicornes ; en produisant
des lésions superficielles sur la partie postérieure de la tête, on pourrait arriver à démontrer la réalité de la
théorie que je viens de soutenir. 4
>
| DEV PAPAS ONE APTE ER CERN AL GP
L DIE se 2 Morel. Ce
OMS
,
Des segments larvaires thoraco-abdominaux. Dans le
plus grand nombre des larves ces segments ont une structure, une compo-
sition qui les rend peu différents les uns des autres, surtout quand les larves
sont apodes. Cependant, outre l'existence, pour certain d'entre eux, d’'ap-
pendices sur lesquels je reviendrai, 1l y a chez beaucoup de larves une dif-
férence d'aspect et de consistance entre les divers anneaux de leur corps.
C'est ainsi que chez les larves de Cicindèles, le segment prothoracique a
l'aspect métallique et la dureté de la tête ; la plupart des larves de staphy-
liniens ont les 4 premiers anneaux thoraco-abdominaux plus noirs, plus
consistants que les autres. Les larves des Carabiques et des Elatérides ont
leurs anneaux à peu près uniformément chitineux ; celles des Buprestides,
Lamellicornes, Longicornes et Curculionides ont leurs segments thoraco-
abdominaux charnus et homogènes. Rarement l’hétéronomie des segments
se montre à la fois aux extrémités céphalique et anale.
La structure, l’organisation extérieure d’un anneau larvaire n'a pas sufh-
samment attiré l'attention des entomologistes. Pour comprendre tous les dé-
tails de cette organisation, il est nécessaire de faire une incursion dans le
domaine de l'anatomie comparée. L’analogie de composition des myria-
podes avec plusieurs larves de coléoptères, justifie une digression qui aidera
à comprendre la structure des larves de coléoptères et l’organisation exté-
rieure de ces insectes à l'état parfait.
Si l'on étudie la conformation extérieure d'un Geophilus hortensis, my-
riapode si commun sous les écorces de nos arbres, on constatera que cet
articulé est composé d'un très grand nombre d’anneaux assez semblables
entre eux. Les surfaces supérieure et inférieure de chacun de ces anneaux
sont partagées en sous-segments par des lignes ou dépressions qui méritent
de nous arrêter un instant.
La surface supérieure de ces anneaux est partagée par trois lignes trans-
versales en 4 zones ou bandelettes transversales dont l’antérieure est la plus
grande, les deux moyennes plus étroites et la postérieure intermédiaire
entre celles-ci et l’antérieure.
Dans le sens longitudinal chacun des anneaux du Geophilus présente
des subdivisions marquées seulement par de légers sillons. Chacun de ces
sillons antéro-postérieurs divise la surface supérieure des anneaux et par
conséquent celle du corps de l'animal en un certain nombre de régions. La
région médiane, formée elle même par l'union des parties les plus internes
de l'anneau, contribue à la constitution d’une bandelette médiane qui par-
court ainsi toute la longueur de la face supérieure de l'animal ; en dehors
et séparée par un autre sillon superficiel, existe une deuxième région, région
latérale interne ; vient ensuite une troisième région, région latérale externe
sur laquelle se trouve situé l'orifice stigmatique, région qui constitue la
zone ou région appendiculaire supérieure. En dehors de cette région se
trouve la partie unissant la face supérieure de l'anneau à la face inférieure
de l'anneau correspondant. Cette quatrième région constitue la zone de
ST
jonction entre les arceaux supérieurs et inférieurs de chaque anneau ; elle
est parfois très réduite et son existence devient alors difficile à démontrer.
La face supérieure des anneaux du Geophilus est ainsi partagée par ces
lignes transversales et ces dépressions antéro-postérieures en sous-segments
et en blocs segmentaires dont le nombre peut atteindre le chiffre de 32.
A la face inférieure ce myriapode présente une disposition analogue
mais un peu différente. Transversalement il n’y a plus que 3 zones au lieu
de 4. Les bandes antérieure et postérieure sont très réduites et jouent le
rôle de bandelettes d'union entre les anneaux. La zone médiane est au con-
traire la plus importante et paraît formée par la réunion des bandelettes
| moyennes que nous avons vu isolées à la partie supérieure. Cette zone
médiane présente des dépressions ovalaires contribuant sans doute à faci-
liter l’adhérence du Geophilus aux surfaces verticales et plus ou moins
polies des arbres.
Ÿ régions signalées sur la surface supérieure. Comme à la face supérieure la
4 région médiane paraît constituée par l'union des régions les plus internes
tir de chaque anneau ; les régions latérales internes et latérales externes sont
| nettement séparées par des sillons. C’est sur les régions latérales externes
|
}
\
| Dans le sens longitudinal on retrouve, mais bien mieux dessinées, les
|
que s'insèrent les appendices ambulatoires. Elles correspondent ainsi aux
régions stigmatifères et représentent les régions appendiculaires de la face
inférieure. La région la plus externe s’unit et se confond avec la région
k| analogue. Chez le Poly desmus pallipes, autre myriapode, on peut consta-
ter à la surface supérieure de cet insecte des divisions transversales et lon-
gitudinales dessinant supérieurement les subdivisions des anneaux ou blocs
segmentaires.
Chez le Scolopendra cingulata on ne trouve plus de traces de subdivi-
sions transversales, mais par contre les divisions longitudinales sont beau-
| coup plus nettes. Elles forment, à la partie supérieure aussi bien qu’à la
| partie inférieure de ce myriapode, trois bandelettes : le ruban médian re-
| présente les régions médianes soudées et unies entre elles ; les rubans laté-
|
ge pre Ge er publi ot hs ne Gains Dj
raux les régions latérales internes ; c'est en effet en dehors, sur le bord
latéral de l'insecte, que se trouvent situés les stigmates ainsi que les appen-
LEE dices ambulatoires qui vont ainsi, les seconds à la rencontre des premiers,
| par suite de l'effacement des régions d'union ou de jonction entre les parties
! supérieures et inférieures des anneaux. La zone des orifices respiratoires ou
| stigmatifère correspond donc à la zone des appendices ambulatoires. Au
nn | point de vue purement topographique la position des stigmates, par rapport
au corps du myriapode et des autres insectes, semble très variable ; mais
au point de vue organogénique, la situation des stigmates est cons-
tante : elle constitue toujours la région supéro-latérale externe ou 3° région
[l longitudinale par rapport à l'axe du corps. C'est pour cette raison que je
l'appelerai zone appendiculaire supérieure par opposition à la zone appen-
diculaire inférieure où a lieu l'insertion des pattes. Si l’on constate parfois,
dE te D CN née GR AN AE SG A CR
comme chez la plupart des Hémiptères, des orifices respiratoires sur la région
abdominale, il est facile de se rendre compte de cette modification plus
apparente que réelle, car c’est précisément chez les insectes de cet ordre, que
la partie supérieure du corps a un développement considérable, tandis que la
partie inférieure est très réduite.
La composition segmentaire des larves de coléoptères est plus facile à
comprendre, une fois qu’on a étudié l’organisation d’un segment de myria-
pode. D'ailleurs, il y a, entre beaucoup de larves de coléoptères et les myria-
podes, une affinité, une ressemblance que les auteurs ont saisie, en ajoutant
aux larves de ces coléoptères l'épithète de myriapodoïde. La structure des
segments larvaires n’est pas aussi simple qu'on se l’imagine. Elle varie
selon les familles; mais on peut dire que dans toutes les larves de coléoptères,
il existe des vestiges des subdivisions segmentaires que j'ai signalées pour
les segments des myriapodes. Les Carabiques ont des larves où ces vestiges
sont très évidents, lorsqu'on a un sujet frais ou conservé dans l'alcool. Les
larves des genres Carabus ou Procustes sont les plus propres à cette étude
qui devient presque impossible sur les larves desséchées, par suite du rata-
tinement des parties. Chez les larves précitées, chaque division segmentaire
d’un anneau est isolée des régions voisines, par des parties membraneuses,
le centre restant corné et constituant une tache noirâtre qui permet de re-
connaître, à la partie inférieure du corps, les différentes zones dont j'ai parlé
plus haut.
Chez les larves de Dyticides, on peut voir facilement une subdivision
transversale et postérieure, sur la partie supérieure de chaque segment.
Dans le genre Ocypus cette subdivision n’est plus visible que sur l'anneau
prothoracique.
Chez les larves d'Elatérides la zone stigmatifère est séparée des autres
zones supérieures, confondues en une seule et formant la plus grande partie
de la face supérieure de l'anneau, par une ligne suturale oblique et arquée,
tandis que cette même zone est isolée des régions inférieures de l'anneau
par un sillon en dehors duquel est situé le stigmate. Chez les larves à corps
aplati, Lampyrides, Silphides, ces orifices respiratoires qui appartiennent
à la région supérieure du corps, sont rejetés sur la face abdominale par suite
de l'inégalité de développement des deux faces de l'anneau.
L'organisation des segments larvaires est plus régulière chez les larves
d'insectes à forme cylindrique et dont les segments sont complètement
charnus. Chez une larve de Chrysobathrys affinis, par exemple, on cons-
tate supérieurement, pour chaque segment: une zone médiane formée, comme
chez les myriapodes, par la réunion des subdivisions segmentaires les plus
internes ; des zones ou bourrelets latéraux internes ; en dehors, des bour-
relets latéraux externes sur lesquels sont placés les stigmates ; enfin, tout à
fait sur les bords, des bourrelets unissant les deux faces du segment et
communs à ces surfaces. Quant aux subdivisions transversales ce n'est que
sur le premier segment thoracique qu'on en aperçoit des vestiges. Une
_S
RE
RTE
LRO AS SE See Ad de sé ne Ve une 0)
To —
ligne assez distincte partage, en effet, la face supérieure de ce segment en
deux parties inégales : l’une antérieure courte, l’autre postérieure et plus
étendue. Le premier stigmate, plus développé que sur les autres segments,
est situé sur la partie latérale et postérieure de cette seconde subdivision
transversale.
Les larves de Rhynchophores ont une organisation extérieure assez ana-
logue à celle des larves de Lamellicornes et de Buprestides, en ce qui con-
cerne les segments thoraco-abdominaux. Sur une larve de Pissodes piceæ
on constate, sur la face supérieure des anneaux: deux subdivisions transver-
sales ou plis médians; l’un antérieur, l’autre postérieur qui unissent chaque
anneau aux parties homologues des anneaux contigus; deux replis ou bour-
relets latéraux interrompus sur la région médiane, mais subdivisés sur les
côtés, en deux bandelettes secondaires dont les plus externes portent les
stigmates. Entre ce dernier repli ou circonvolution secondaire, on aperçoit
le bourrelet d'union entre les subdivisions supérieures et inférieures de
l'anneau. Pour les anneaux postérieurs, le bourrelet médian postérieur se
confond avec les replis ou bourrelets latéraux. Il y a donc chez ces larves,
comme chez les myriapodes, des subdivisions segmentaires transversales et
longitudinales.
Sur la face inférieure les subdivisions transversales manquent ; mais les
divisions longitudinales sont plus marquées. On y aperçoit une partie mé-
diane et trois replis ou bourrelets secondaires qui sont les représentants
larvaires des pièces sternale, épisternale, épimérique et parasternale de
chaque anneau de l'insecte à l'état parfait.
Organes appendiculaires des segments thoraco-abdo-
minaux chez les larves de coléoptères. L'étude de l'organisa-
tion extérieure des segments chez les myriapodes, nous a permis de consta-
ter que les appendices, ou organes qui les représentent, naissaient toujours
des troisièmes subdivisons segmentaires, dans le sens longitudinal. Pour les
appendices inférieurs, il n'y a aucun doute, ces organes étant représentés par les
pattes ; pour les appendices supérieurs, leur place est marquée par les orifices
respiratoires ou stigmates. C’est, en effet, au voisinage ou à la place de ces
orifices, qu'on retrouve les appendices supérieurs sur certaines larves de co-
léoptères, notamment sur les larves des Gyrins et des Dyticides, où ces ap-
pendices ont la forme de branchies. :
Chez les larves de coléoptères, les appendices inférieurs manquent sou-
vent à tous les anneaux et les larves sont dites apodes; le plus souvent, ceux
des trois premiers anneaux thoraciques existent; mais on rencontre quelque-
fois les appendices des autres anneaux sous forme d'organes ambulatoires
assez comparables aux fausses pattes des chenilles. On sait que déjà chez
les myriapodes, les appendices ambulatoires des trois premiers segments du
corps ont un développement plus précoce et que les jeunes myriapodes sont
d'abord hexapodes.
Les appendices supérieurs des anneaux thoraciques et abdominaux des
|
:
DO
larves de dyticides sont composés de 6 articles diminuant progressivement
de volume. Des appendices supérieurs se rencontrent aussi, mais alors com-
plètement transformés, sur des larves terrestres. Les larves ‘du Drilus flaves-
ceus montrent, de chaque côté de leurs anneaux, des prolongements cylin-
driques munis de poils. Les larves de Cicindèles ont conservé, sur le 7€ an-
neau de leur corps, des prolongements qui ne sont que le résultat de l’adap-
tation des appendices de ce segment à une fonction spéciale, nécessitée par
les mœurs de la larve. Enfin, ces mêmes appendices supérieurs se modifient,
chez beaucoup de larves de Staphylinides, chez lesquels ils forment, de cha-
que côté du dernier segment ou segment anal, deux prolongements styli-
formes. Les épines simples ou bifides qu’on observe sur la partie latérale et
supérieure du même segment, chez les larves de Carabiques, doivent être
rattachées à la même origine.
Les organes ou appendices ambulatoires des larves de coléoptères ont
une grande analogie avec ceux des myriapodes. Le tarse ou partie termi-
nale de ces appendices est en général pourvu d’un ongle simple ou bifide.
Organisation extérieure des coléoptères à l’état par-
fait. Toutes les particularités, signalées à propos de l'organisation exté-
rieure des myriapodes et des larves de coléoptères, vont nous servir à com-
prendre la structure plus compliquée des segments de l’insecte parfait.
Les différents anneaux, qui constituent la tête des coléoptères, ont en
général subi une agglutination qui rend encore plus difficile que pour les
larves, la séparation des pièces et appendices dépendant des anneaux buc-
cal, mandibulaire, antennaire et oculaire. Certaines espèces cependant,
regardées par les entomologistes comme des types aberrants, offrent des
sillons de démarcation entre les segments céphaliques. Parmi les Curculio-
nides je citerai les genres: Platyrhinus, Apoderus, Amorphocephalus,
Brachy cerus, Cleonus. Le plus souvent, il n’y a, chez la plupart des coléop-
tères, de réellement distinct que l'anneau buccal représenté supérieurement
par le labre et inférieurement par la lèvre inférieure, les palpes labiaux et
les mâchoires inférieures. On peut néanmoins ajouter, que la plupart des
arêtes, carènes, sillons ou impressions céphaliques se rapportent aux divers
modes de réunion des anneaux de la tête. Les dessins ou même les chan-
gements de coloration que l’on aperçoit sur la tête de beaucoup de coléop-
tères se rattachent à l’origine pluri-segmentaire de cette partie du corps.
Dans la famille des Rhynchophores le segment antérieur ou buccal
participe à l'allongement et à la soudure plus étroite des anneaux cépha-
liques. La partie supérieure ou labre, encore très évidente dans les larves,
tend à disparaître. Cependant, si l'on examine avec attention les diverses
espèces brévirostres de cette grande famille, on reconnaîtra que la partie
basilaire de cet anneau reste encore à l'état de vestige plus ou moins ap-
parent. Dans le genre Rhynchites, la portion centrale et supérieure de
l'anneau buccal ou céphalique antérieur, véritable labre des Rhyncho-
phores, est représentée par des saillies dentiformes, isolées des parties latérales
M
EC
+
AT L ù h À re " CR AL
ou mandibulaires, par de légères incisures, incisures encore visibles dans
d’autres genres tels que Lixus, Lepyrus, Pissodes etc.. Cette partie buccale
est plus ou moins soudée postérieurement aux parties antérieures de l’an-
neau mandibulaire ou à la région qui le représente. Cependant, dans quel-
ques genres, notamment dans ceux où les lobes mandibulaires sont plus ou
moins divergents, cette partie de l'anneau buccal prend la forme d'un es-
pace triangulaire, enfoncé comme un coin, entre les régions antenno-mandi-
bulaires. Quelques espèces de Cleonus surtout ont ce triangle dénudé et
très net. Dans quelques autres genres cette région buccale n’est plus repré-
sentée que par un liseré ou bourrelet échancré plus ou moins développé.
Dans le genre Sitones elle disparait à peu près complètement; dans les genres
Scytropus et Brachy deres les parties les plus antérieures de l'anneau man-
dibulaire sont comme entamées.
En résumé depuis les genres Otiorrhynchus, Brachy cerus, Cleonus où
ces vestiges de labre peuvent être constatés, les genres Strophosoma, Scia-
philus etc. où cet organe n'est plus qu’un mince liseré, jusqu'aux genres
Sitones et Scytropus où la partie supérieure de l'anneau buccal a complé-
tement disparu, on peut suivre la dégradation insensible des parties anté-
rieures de la tête.
Les espèces appartenant aux genres Cneorrhinus,Brachy cerus,Psalidium,
offrent fréquement un sillon transversal qui isole le segment postérieur ou
anneau oculaire des autres anneaux céphaliques.
Malgré l'importance des anneaux céphaliques, les modifications morpho-
logiques de leurs parties constituantes et de leurs appendices n'ont pas la
valeur taxinomique qu'on pourrait leur supposer. Le mode d’arrangement
et de synthèse de ces parties varie sans que le type soit changé. Comme
exemple je citerai encore l'Amorphcephalus coronatus. Le 7 de ce bren-
thide est pourvu d'un rostre assez aigu, tandis que la ® a des mandibules
énormes et le rostre paraît alors bien différent. Les remarques que nous
avons faites relativement à la dégradation des anneaux céphaliques et à la
présence d'un labre que les entomologistes ont jusqu'ici refusé aux vrais
Curculionides, pourront néanmoins nous servir à classer les espèces sinon les
genres de cet immense groupe de Coléoptères. Une fois les divisions princi-
pales établies, il sera rationnel de placer en tête les genres ou espèces qui
offrent des vestiges de l'anneau buccal à ia partie supérieure du rostre.
Relativement aux organes appendiculaires de la tête, on peut dire, d’une
manière générale, qu'il n’y a aucun rapprochement à établir entre les formes
larvaires de ces appendices et les formes qu'ils revêtent chez l'insecte par-
frit. Les larves de lampyrides présentent des yeux assez petits tandis que les
insectes parfaits ont les mêmes organes tellement développés qu'ils cons-
tituent à eux seuls la plus grande partie de la tête. Les larves de Bupres-
tides sont dépourvues d'ocelles et cependant les insectes parfaits ont les
organes de la vision bien développés. Les appendices du segment anten-
naire des larves et des insectes parfaits sont encore assez éloignés les uns
A Va
des autres par leur conformation ; mais les appendices mandibulaires et
buccaux des larves et des coléoptères présentent moins de différence. L'on
peut formuler les rapports entre les formes larvaires des appendices et les
formes parfaites de la manière suivante : les appendices des anneaux cé-
phaliques des coléoptères différent d'autant plus des appendices de leurs
larves que l'apparition de ces organes est plus tardive au point de vue du
développement embryonnaire. ï
En résumé les anneaux entrant dans la constitution de la tête des co-
léoptères sont au nombre de quatre ; ils forment, chez l'insecte parfait, les
régions anatomiques appelées labre, épistôme, postépistôme, front, crâne,
vertex à la partie supérieure; tempes, joues à la partie latérale; hypoglotte,
menton, pièce prébasilaire et plaque sous céphalique à la partie inférieure
de la tête; ils ont pour appendices, libres eten bas, les palpes labiaux et les
mâchoires inférieures ; supérieurement et plus ou moins soudés latéralement,
les palpes maxillaires, les mandibules, les antennes et les yeux. Les divers
modes d’arrangement et d’agglutination des parties constituantes et appen-
diculaires de ces anneaux expliquent les nombreux caractères morpholo-
giques qu'on observe sur la tête des coléoptères. ‘
Le prothorax des Coléoptères montre aussi des traces évidentes de la
pluralité des éléments segmentaires qui entrent dans sa constitution; mais
ici, ce ne sont plus des anneaux soudés ou confondus en un squelette chiti-
neux ; ce sont des subdivisions segmentaires d'un même anneau plus ou
moins distinctes, ayant conservé et même exagéré les caractères d’une
éparation, d’une existence originellement indépendante, comme je l'ai mon-
tré à propos de la structure des anneaux des larves de coléoptères.
A la partie inférieure du prothorax on retrouve: les pièces médianes de
l'anneau constituant le prosternum, les pièces latérales internes formant les
épisternums prothoraciques, les pièces latérales externes formant les épi-
méres prothoraciques, les pièces d'union remplissant le même rôle dans
l'insecte parfait. Toutes ces subdivisions se retrouvent plus où moins des-
sinées dans la plupart des coléoptères. Dans la famille des Curculionides et
aussi dans quelques espèces appartenant à d’autres familles, ces diverses
subdivisions sont intimément soudées ; à la partie supérieure, le prothorax
ne laisse en général apercevoir aucune trace de subdivisions segmentaires ;
cependant, le pronotum du genre Cicindela est partagé par des sillons en
régions antérieure, moyenne et postérieure. Le genre Necrophorus présente
aussi quelque chôse d’analogue. Dans le genre Ocypus les parti : médi-
anes constituent le prototum; mais sur les côtés, on retrouve les pièces laté-
rales s'étendant jusqu'au stigmate prothoracique, qui dépend de la face
supérieure du staphylin, ainsi que je l'ai démontré plus haut. Il serait oiseux
de signaler toutes les modifications que les subdivisions du segment protho-
racique subissent dans la série coléoptérologique. J'insisterai seulement sur
les caractères du prothorax chez les Curculionides. Supérieurement aussi
bien qu'inférieurement toutes les pièces du segment se confondent et s'unis-
sent de façon à ne former qu'une surface homogène. Le corselet est pour
RER OS A SA DAT COS PORN ET TP ne D ET SE MT EU
1 # vo
| 12% r
? ‘
0
ainsi dire tout d’une pièce (holomère). Les épisternums, ou régions qui les
représentent, sont soudés aux épimères et ces derniers, réunis sur la ligne
médiane, vont rejoindre la pointe qui tient lieu du prosternum, de façon à
fermer complètement les cavités articulaires des hanches antérieures. La
fusion des pièces prothoraciques est cependant loin d’être absolue dans tous
les genres de cette grande famille. Sur les genres Apoderus, Attelabus et
plusieurs Otiorrhy nchides, il est facile d'observer une pièce triangulaire,
plus ou moins isolée des parties voisines, par une fente ou fissure située en
dehors de la hanche antérieure, suture juxta-coxale. Dans le genre Cælos-
tethus, la face inférieure du prothorax offre deux saillies ou carènes latérales
qui laissent entrevoir l'existence du prosternum ; des arêtes moins évidentes,
mais de même nature, se voient aussi chez plusieurs espèces de Dorytomus;
il en est de même pour les crêtes tranchantes de quelques Brachycerus.
Plusieurs Curculionides de nos pays présentent, en outre, des vestiges de
subdivisions à la face supérieure du prothorax, et ces anomalies montrent
bien que la structure de cette partie de l’insecte est, au fond, la même que
chez la plupart des coléoptères. Le pronotum du genre Apoderus est divisé
en 3 régions par des sillons ou dépressions marquées (1). La carène qu'on
observe encore sur le pronotum des espèces de Tropidoderes estun indice que
les pièces postérieures du segment prothoracique n’ont pas éprouvé la même
| fusion que les parties antérieure et moyenne. Ces diverses pièces prothora-
\ ciques ne sont quelquefois marquées ou indiquées que par un léger chan-
gement de coloration. On remarquera aussi que les cavités articulaires ne
sont pas toujours nettement entourées par les épimères et que dans les
espèces de Rhynchites, Apoderus, ces cavités sont beaucoup plus rappro-
chées du bord postérieur et presque ouvertes en arrière.
Etudions maintenant la structure du second anneau thoracique chez
l'insecte parfait. Cet anneau qui chez les larves diffère à peine des autres
segments thoraco-abdominaux, se différencie notablement de ces derniers
chez l'insecte parfait.
Depuis les travaux d’Audouin, sur le thorax des insectes, on sait que
l'anneau mésothoracique est composé, inférieurement, d’un certain nombre
de pièces sternales et supérieurement aussi, d’un certain nombre de pièces
tergales formant par leur ensemble le mésothorax. Inférieurement, la pièce
centrale ou mésosternum, formée par la réunion plus ou moins intime (il y a
parfois sur cette pièce des vestiges de sillons) des deux pièges médianes seg-
mentaires, est en général nettement séparée, non seulement du prosternum et
du mésosternum, mais aussi des pièces voisines appartenant à ce segment mé-
sothoracique. Sur les côtés, nous retrouvons les pièces latérales internes et la-
térales externes portant, chez les coléoptères, les noms d’épisternums (pièces
latérales internes, et d'épimères mésothoraciques (pièces latérales externes).
La pubescence et les squamules dont les coléoptères et notamment les
(x) M. Fleutiaux de Paris m'a envoyé une espèce exotique Agoderus femoralis (de Madagascar) chez la-
quelle le pronotum est nettement partagé en quatre régions transversales distinctes,
, ml FU Ve HE LA | ” s
EN UoS IYamLie
f
f
Curculionides sont ordinairement revêtus en cet endroit, dissimulent souvent
les lignes suturales qui délimitent chacune de ces parties ; mais lorsque l'in-
secte a des téguments glabres,ces sutures deviennent très apparentes. Outre
ces pièces, qui ont souvent des dimensions inverses, l'une par rapport à
l'autre, il y a de chaque côté une pièce d'union entre les parties sternale et
tergaie de l'anneau : c’est le paraptère d'Audouin et cette pièce se soude ou
se confond avec une pièce analogue appartenant au mésonotum. Toutes
ces pièces peuvent présenter dans leur disposition, leurs dimensions respec-
tives et leur configuration, des particularités dont les entomologistes ont
tiré des caractères précieux pour la description et la classification des es-
pèces, car ces pièces mésosternales sont visibles dans toutes les familles des
coléoptères.
Supérieurement, les pièces qui constituent la face supérieure de l'anneau
mésothoracique sont plus difficiles à découvrir. Audouin avait admis que la
partie médiane de cet anneau était représentée par 4 parties : le præscutum,
le mesoscutum où scutum proprement dit, le scutellum ou écusson et l'axy--
poscutum. Ces pièces appartiennent bien en effet au mésothorax,mais Au-
douin n’a pas compris le mode de formation et l’origine de ces parties,
dont plusieurs n'appartiennent pas aux pièces médianes du segment.
Pour bien étudier l'organisation si remarquable de ce segment mésotho-
racique, 1l est indispensable de séparer le prothorax du reste du corps. Si
l'on examine, dans ces conditions, un Dyticus marginalis ou toute autre
espèce,après avoir enlevé les élytres, on aperçoit, en avant, deux petites
pièces médianes limitées par deux sillons convergeant en arrière et parais-
sant se perdre sur le sillon médian de l'écusson, Ces parties, de forme
triangulaire, sont séparées l’une de l'autre par le prolongement du sillon
scutellaire. Elles représentent les parties segmentaires médianes du méso-
notum et constituent le præscutum d’Audouin. De chaque côté, existe une
surface lisse plus ou moins bosselée de forme quadrilatère et plus ou moins
fractionnée en dehors ou plusieurs éminences appelées épaulières par
Strauss-Durckeim, épidèmes d'articulation par Audouin. Cette surface
représente le scutum de ce dernier anatomiste. Ces pièces, plus ou moins
bien limitées par des sillons ou dépressions, représentent les pièces latérales
internes du segment mésothoracique. On devrait les appeler épinotums par
opposition aux pièces correspondantes du mésosternum. Lorsqu'on étudie
la conformation de ces épinotums mésothoraciques dans la série des colé-
optères, on ne tarde pas à reconnaître que cette pièce existe toujours plus
ou moins isolée ou soudée aux pièces voisines du même segment. L'inter-
rupuon que présente cette pièce en son tiers externe, au niveau des épi-
dèmes, est destinée à recevoir l'apophyse élvtrale. C'est aussi dans cette bri-
sure que les muscles moteurs de l’élytre viennent aboutir par l'intermédiaire
de ces saillies chitineuses et plus ou moins nombreusés appelées épidèmes
d'articulation. En dehors et un peu en arrière, existe une espèce
de vide dont le fond est comblé par une surface lisse, plus ou moins con-
vexe, cornée : c'est le stigmate mésothoracique modifié c'est-à-dire obturé
= MOT —
et agrandi ; comme je l'ai déjà signalé, cet organe caractérise la pièce appen-
diculaire supérieure ou latérale externe. Enfin, tout à fait en dehors,on cons-
tate l'existence d’une pièce d'union, paraptère d’Audoin, plus ou moins.
confondue avec la pièce analogue du demi segment inférieur et ayant aussi
des connexions avec les épisternums d’une part et les épinotums de l’autre.
Il résulte de là que l’élytre est une dépendance de la 2° pièce du mésono-
tum mais elle n’en constitue pas le seul appendice aliforme. En effet, si l'on
examine attentivement la stucture et la disposition de l'épinotum, on cons-
tate que de cette pièce part un prolongement interne et postérieur qui
s’unit, d'une part, à la partie postérieure de la pièce médiane du mésonotum
ou postscutum et d'autre part, converge en arrière pour se souder avec le
prolongement du côté opposé et former une première expansion aliforme:
c'est le scutellum ou écusson proprement dit. Cette partie n’est donc pas,
comme le croyait Audouin, une pièce médiane du mésonotum mais une
dépendance de la pièce latérale interne. Pour bien comprendre la formation de ,
l'écusson il faut l’'étudier dans une famille où cette partie est très dévelop-
pée, chez les Hémiptères constituant la famille des Scutellérides où le méso-
notum est à l'apogée de son développement. Lorsqu'on a soulevé le prolon-
gement postérieur du pronotum qui le recouvre, on aperçoit facilement les
deux pièces médianes séparées l’une de l'autre par un premier sillon; laté-
ralement, un second sillon les isole des pièces latérales internes ou épino-
tums ; on voit aussi que ces derniers entourent les pièces médianes et vont
se rejoindre derrière elles pour donner naissance à l’écusson.
Outre l'écusson et l'élytre, une troisième expansion aliforme de l'épinotum |
existe souvent chez les coléoptères.C'est le cas de la plupart des Dyticides:de 1
la partie postérieure et médiane de la 1'° pièce segmentaire ou postscutum
d'Audouin, part un prolongement arqué qui va rejoindre la 2° pièce ou
épinotum au niveau des épidèmes et c’est au point de jonction que nait la
3° expansion aliforme appelée cueilleron ou coussinet par les anatomistes.
Avant de passer à l'organisation extérieure du 3° segment, je ferai remar- D:
quer que la principale expansion aliforme du mésonotum ou élytre montre il
très souvent des vestiges d'une division en plusieurs parties secondaires,
ainsi qu'on le voit normalement chez les Hémiptères, chez lesquels on dis-
tüingue une partie interne, moyenne et externe -de l'élytre, sous les noms |
d'endocorie, mésocorie, exocorie. Ces vestiges sont des côtes ou des lignes
de points. Souvent la partie moyenne, plus courte que les deux autres, est
complètement entourée par ces dernières et le:point de jonction de ces trois
parties offre une callosité plus ou moins prononcée. Nous verrons que très
souvent les entomologistes ont utilisé ce caractère pour la séparation des
espèces.
Le troisième anneau ou segment mésothoracique offre inférieurement 4
une pièce médiane appelée métasternum, formée par la réunion des deux {
pièces médianes de la partie inférieure du segment, comme l'indique l’exis-
tence assez fréquente d’un sillon médian et longitudinal. Le métasternum |
42% 19 pe
présente quelquefois des vestiges d’une subdivision transversale et une
ligne ou sillon, en général parallèle à son bord postérieur, en indique la
trace. Le métasternum s’unit d'une façon plus ou moins intime au mésos-
ternum. De chaque côté les pièces latérales internes constituent les épister-
nums métathoraciques et les pièces latérales externes les épimères métatho-
raciques. Plus en dehors et plus ou moins confondues ou soudées avec des
pièces semblables de la partie supérieure de l'anneau, on retrouve presque
toujours les quatrièmes pièces ou pièces d'union (paramétasternum). A
part des modifications nombreuses dans la forme et les connexions de cha-
cune de ces pièces, la structure de la partie inférieure du métathorax offre
une grande analogie dans la série des coléoptères. Il n’en est pas de même
pour la partie supérieure du même anneau ou métanotum. Elle diffère, en
effet, très notablement, selon que l'on étudie un insecte ailé ou aptère. Dans
ce dernier cas, le métanotum revêt une apparence membraneuse et se dis-
tingue à peine des autres segments abdominaux. Lorsque au contraire le
coléoptère est ailé les pièces constituantes du métanotum présentent une
grande variété de formes. L'anatomie comparée permet cependant d'établir
les analogies morphologiques que présentent les pièces segmentaires de
cet anneau avec celles du précédent.
A la partie médiane, selon les cas, on constate une ou plusieurs pièces mé-
dianes selon que les pièces segmentaires sont simplement rapprochées ou
soudées. Dans le premier cas, un sillon médian sépare toujours ces pre-
mières pièces ou pièces médianes. Comme exemple, je citerai les genres
Epuræa et Meligethes. Dans le second cas, qui est le plus fréquent, on
n'aperçoit qu'un espace plus ou moins rétréci en forme de sillon, quelque-
fois cependant parcouru par une arête ou carène médiane. Chez le Julodis
onopordinis, l'extrémité antérieure de cette carène médiane présente une
épine ou dent aiguë qui va s'encastrer dans une bifurcation de l'hyposcu-
tum ou partie médiane et postérieure du mésothorax. Chez les Psélaphiens
les pièces médianes du métasternum sont encore plus isolées et la confor-
mation de cette partie du thorax les rapproche des Scydmæniens auxquels
ils ressemblent encore par la forme des palpes maxillaires et d’autres carac-
tères.
De chaque côté, se montrent les pièces latérales internes ou secondes
pièces segmentaires, pièces en rapport avec les formations alaires comme
pour le mésonotum ; elles ont, chez les insectes ailés, un développement
considérable, généralement en rapport avec la vie aérienne du coléoptère.
Lorsque les ailes inférieures sont bien développées, on y constate plusieurs
subdivisions longitudinales ou transversales. La subdivision la plus interne
a lieu dans le sens longitudinal ; elle se présente sous la forme d’une partie
triangulaire, allongée, dont l'extrémité antérieure se renfle un peu, consti-
tuant ordinairement comme un petit coussinet sur lequel vient s'appuyer la
base de l’élytre. Dans quelques espèces, cette partie antérieure change de
couleur, prend un aspect membraneux et démontre par là que cette subdi-
vision correspond à celles que nous avons vu former l'écusson. Elle corres-
pond ainsi à la première expansion aliforme du mésonotum et elle repré-
sente par conséquent la partie aliforme interne du métanotum. Une autre
division longitudinale isole, en général, la plus grande partie des pièces
latérales internes ou épinotums métathoraciques, de la partie interne où se
trouvent les épidèmes d’articulation des ailes inférieures. Dans le sens
transversal, ces épinotums métathoraciques sont le plus souvent subdivisés
en régions secondaires par des sillons ou dépressions. Il y a ordinairement
une région antérieure, une région moyenne et une région postérieure qui
toutes les trois donnent un prolongement et vont correspondre aux épidèmes
signalés plus haut, en constituant les origines des trois subdivisions princi-
pales de l'aile postérieure divisée comme l’élytre en aïle interne, moyenne
et postérieure. Cette partie transversale et postérieure de l'epimetanotum
est très nettement dessinée dans quelques genres; elle représente la partie
de cette pièce qui doit le relier aux pièces antérieures et homologues du
premier segment abdominal. Dans le genre Ofibrus, cette partie s’avance
en pointe aiguë. Cette saillie épineuse est aussi très accusée dans les 7ri-
choptery x. En dehors des épinotums métathoraciques, il est en général
facile de constater l'existence des pièces segmentaires latérales externes,
pièces appendiculaires, car les stigmates métathoraciques, obturés comme
ceux du mésothorax, se révèlent, chez la plupart des coléoptères, par la pré-
sence d'une surface arrondie, péritrème, d'Audouin. Les pièces d'union
sont situées en dehors de ces stigmates modifiés.
Bien que l'écusson, les élytres et les ailes soient par leurs connexions
des dépendances des régions segmentaires latérales internes, on peut les
considérer comme des parties surajoutées, car rien ne fait prévoir chez les
larves le développement de ces organes. Pour assister à l’épigenèse de ces
parties, 1l faut étudier les anneaux méso et métathoracique un peu avant
l'époque de la nymphose.
La forme primitive des expansions alifères chez les 7richopteryx ont fait
regarder les poils comme ayant joué un grand rôle dans la constitution de
ces organes. Il faut aussi remarquer que des productions piliformes ou sim-
plement des fascies de poils occupent souvent, sur les anneaux abdominaux,
des régions homologues aux régions alifères du thorax.
Des segments abdominaux de l'insecte parfait, quelques uns méritent une
mention toute particulière. Le premier, parce que la structure de cet anneau
présente des caractères spéciaux qui le rapprochent des anneaux thora-
ciques; les derniers, parce qu'ils sont aussi le siège de modifications morpho-
logiques en rapport avec les fonctions de reproduction.
En général, lorsque les anneaux alifères sont très développés, le premier
anneau abdominal subit, par contre, un amoindrissement marqué au moins
dans ses parties médianes. Refoulé et comprimé entre les anneaux thora-
ciques et les anneaux suivants de l'abdomen, c'est à peine si on parvient à
le reconnaître ; lorsque l’insecte est aptère et que les élytres seules sont
développées, le premier segment abdominal redevient visible.
l
a —
Inférieurement, le premier anneau de l'abdomen est ordinairement soudé
et réuni aux suivants. C’est une des raisons pour lesquelles on ne compte
souvent chez les insèctes que 5 à 6 segments à la partie inférieure du corps,
alors que la face supérieure laisse apercevoir 8 à 9 segments distincts.
Dans le genre Apoderus, les parties latérales des anneaux abdominaux
sont soudées ensemble et les anneaux ne sont séparés que sur leurs régions
médianes.
Les lignes ou plaques fémorales qu'on observe chez les Meligethes,
Seymmus et autres Sécuripalpes, indiquent une réunion incomplète de ces
anneaux sur les côtés ; ce caractère est assez important pour justifier le
rapprochement que les entomologistes modernes ont opéré entre les Clavi-
cornes et les Aphidiphages.
La division des anneaux abdominaux en régions médianes, latérales in-
ternes, latérales externes et jugales est en général peu marquée à la face
inférieure. La principale raison de cette différence avec la surface supé-
rieure de ces mêmes anneaux, est l'inégalité du développement des deux
surfaces de l'abdomen. Dans le genre Dyticus, on rencontre cependant des
impressions linéaires qui sont évidemment les vestiges de ces subdivisions
segmentaires.
Dans la famille des Buprestides, ces régions secondaires sont très dis-
tinctes supérieurement. À part le premier anneau qui n'est plus représenté
latéralement que par la région appendiculaire où se trouve l'orifice obturé
ou péritrème du stigmate de cet anneau, les autres segments sont partagés,
par des lignes suturales et des sillons,en régions médianes formant par leur
juxtaposition une dépression triangulaire bien visible dans le genre Chalco-
phora, en régions latérales interne ou épitergums, en régions latérales ex-
ternes ou appendiculaires limitées en dehors par une suture sinuée, enfin
en région jugales ou d'union formant avec celles de la partie inférieure, la
tranche abdominale de l'insecte.
Dans le genre Agrilus,les régions médianes du premier segment abdomi-
nal forment par leur soudure une espèce d'écusson transversal et ce n'est
que sur les côtés et en avant, que l'on retrouve les régions latérales externes
ou stigmatifères contribuant à former le dos du thorax.
Beaucoup d’autres coléoptères ont les aneaux abdominaux unis sur leurs
deux faces et dans le genre T'elephorus, par exemple, les orifices stigma-
tiques ne sont point isolés des régions secondaires, comme on le voit chez
les Agrilus, Chalcophora etc.
Le genre Trichodes, dont le premier segment abdominal est assez déve-
loppé, présente, sur les côtés de cet anneau, une région appendiculaire isolée
et remarquable par les dimensions considérables de l'orifice stigmatique.
Dans le genre T'elephorus et la plupart des Malacodermes, les régions se-
condaires du premier anneau de l'abdomen sont dessinées et limitées par
des sillons ; on y trouve une région médiane formée par la réunion des
HG
deux régions médianes, des épitergums ou régions latérales internes, des
régions latérales externes qui, avec les régions jugales, vont combler le vide
compris entre les ailes et le bord latéral du thorax.
C'est chez les Staphyliniens que le développement de ce premier anneau
abdominal atteint son apogée ; déjà chez les larves cet anneau ressemble
par sa consistance aux segments thoraciques. Comme Jacquelin Duval l'a
bien fait remarquer, cet anneau semble faire partie du thorax de l'insecte
parfait et c'est la raison pour laquelle certains entomologistes, notamment
Kirby, regardaient le thorax de certains coléoptères comme composé de
quatre anneaux.
Si l'on examine la partie supérieure d’un Ocypus olens on aperçoit,
après avoir enlevé les élytres: une plaque scutelliforme intimément soudée
au bord postérieur du métathorax et formée par les régions segmentaires
médianes ; de chaque côté, des épistergums abdominaux irrégulièrement
quadrilatères avec des traces de subdivisions tertiaires ou de troisième or-
dre ; plus en dehors, un orifice stigmatique énorme marque la place des
régions latérales externes; en dehors et en dessous de cette ouverture respi-
ratoire, une membrane relie le dos de l'abdomen à la face inférieure de l'in-
secte. Cette disposition se retrouve plus ou moins caractérisée dans tous
les genres de la grande famille des Staphylins. La partie supérieure du 2€
anneau abdominal, chez ces coléoptères, est, en partie du moins, membra-
neuse et cette particularité permet au reste de l'abdomen de se mouvoir au-
tour du premier anneau ainsi consolidé par son union avec le thorax.
Cette organisation dorso-abdominale des Staphyliniens m'a paru assez
spéciale et assez généralisée pour ériger cette famille en un sous-ordre, celui
des Brachyptères.
Organes ou régions appendiculaires des coléoptères à
l’état parfait. Les appendices céphaliques ont été étudiés à propos
de la composition segmentaire de la tête ; ceux des anneaux thoraco-abdo-
minaux n'existent, à la face inférieure, que pour les anneaux thoraciques ;
ceux de la face supérieure sont représentés par les orifices respiratoires
appelés stigmates. Les prolongements branchiformes de certaines larves de
coléoptères aquatiques, les appendices pileux de quelques larves terrestres,
ne se rencontrent plus chez les coléoptères à l’état parfait. Les expansions
vésiculeuses de certains Malacodermes, seules, pourraient être regardées
comme des vestiges de la forme larvaire de ces appendices.
Le nombre de stigmates est en général de 9 paires. La première paire,
chez les coléoptères à l’état parfait,correspond tantôt au prothorax (Staphy-
liniens) tantôt au mésothorax. Les orifices respiratoires des anneaux méso-
thoracique, métathoracique et quelquefois du premier segment abdominal
sont souvent oblitérés et convertis en un cercle corné plus ou moins défor-
mé appelé péritrème. Celui de l'anneau mésothoracique est souvent brisé
et interrompu par l'insertion des élytres qui a lieu à son niveau. Dans le
PRECTEE
genre Chalcophora, cet orifice est encore reconnaissable et porte à 10 le
nombre de paires de stigmates,
Dans la plupart des coléoptères, ces organes appendiculaires sont situés
sur la face supérieure des anneaux, sur les régions qui correspondent aux
divisions latérales externes;mais souvent aussi, par suite du plus grand déve-
loppement des arceaux supérieurs, les régions qui les portent sont rejetées
en dessous ou sur les côtés.
Le fait que ces organes appendiculaires peuvent exister sur des anneaux
où on ne les rencontre pas d'ordinaire (1), les modifications que ces stig-
mates éprouvent dans la série des coléoptères et l'existence, chez certaines
espèces, d'un plus grand nombre de stigmates, montrent assez que l'atrophie
est la seule cause de leur absence sur quelques uns des segments thoraco-
abdominaux, atrophie qui existe déjà chez les larves de beaucoup de coléop-
tères.
Chez les Myriapodes, les rapports des appendices ambulatoires ou pattes
avec les régions latérales externes ou troisièmes subdivisions segmentaires
sont évidents, notamment chez les Geophilus hortensis. Chez les larves de
coléoptères, ces rapports sont déjà difficiles à constater et ce n'est que sur
quelques larves aplaties, myriapodoïdes (Pyrochroa) que les connexions
originelles peuvent se retrouver. Chez la plupart des coléoptères, l'espace
où peuvent se placer les pièces segmentaires des anneaux inférieurs et leurs
appendices se trouve réduit par le développement plus considérable des
arceaux supérieurs : aussi les organes de locomotion semblent-ils se rappro-
des pièces médianes ou sternales. Les pattes des coléoptères sont composées
de 6 parties dont la première ou trochantin est en général dissimulée par
les pièces voisines ou les cavités articulaires. Dans certaines familles (Histé-
rides, Silphides, Nitidulides), le trochantin devient visible et on peut alors
constater les connexions de cette pièce avec les épisternums et les épimères
correspondants (2% et 3° pièces). Le plus souvent la hanche, plus ou moins
soudée au trochanter, paraît être le premier article des appendices ambula-
toires. Il est des cas où le trochanter conserve la disposition larvaire de
pièce isolée destinée à servir de trait d'union entre ie fémur et la hanche
(Ptinus, Nanophy’es et Apion). Les pièces suivantes, fémur et tibia, malgré
les nombreuses modifications de forme et de volume qu'elles subissent dans
la série des coléoptères sont toujours distinctes et reconnaissables. La pièce
terminale ou tarse se subdivise en un certain nombre de pièces secondaires
ou articles dont le dernier porte les ongles. Le nombre des articles du tarse
a été utilisé par les classificateurs pour la diposition des coléoptères en
groupes principaux mais on n'a pas tardé à reconnaître que ce caractère
commode n'avait pas la valeur taxinomique qu'on lui supposait. Beaucoup
d'insectes appartenant à une famille naturelle par tous les autres caractères
(Lathridiens, par exemple) étaient ainsi séparés des autres Clavicornes en
général pentamères. Certains Clérides sont nettement subpentamères et
(x) Les Donacia et les 2rficus présentent sur l'avant dernier segment des stigmates très développés.
— 24 —
dans certaines familles (Nécrophages), le nombre des articles du tarse varie
de 3 à 5. Le système tarsal a donc été de plus en plus abandonné avec
juste raison et il est rationnel de penser que les premières pièces des appen-
dices ambulatoires, hanche, trochanter etc. ont sous ce rapport une bien
plus grande valeur.
Le dernier article du tarse appelé ony-chium présente une tendance à la
subdivision de ses parties constituantes. Cette particularité est bien visible
chez les Malacodermes {Rhagony cha, Telephorus), les Lamellicornes etc...
La bifidité de l’onychium existe quelquefois dans toute son étendue mais
d’une facon très inégale. Le genre Lucanus et la plupart des Pectinicornes
offrent cette disposition : au dessous du l’onychium principal, il en existe
un second beaucoup plus grêle appelé plantule par Mulsant. Les ongles
dentés, appendiculés de plusieurs genres de Curculionides reconnaissent la
même origine; mais, dans ce cas, la division de l’onychium est limitée à ses
parties terminales. La soie que l’on aperçoit entre les ongles des Trichopte-
ryx est due probablement à la même cause.
Les modifications qu'éprouvent les derniers segments de l'abdomen sont
nécessitées par les fonctions de reproduction. Les transformations que les
pièces ou divisions segmentaires subissent dans ce but,contribuent à former
ce qu'on a appelé l’armure génitale. Il n'entre pas dans mon sujet d'étudier
les nombreuses formes que revêtent les pièces tergales, épitergales, ster-
nales, épisternales, épimériques et jugales pour la constitution de cette ar-
mure dans les deux sexes. Il me suffira de signaler, à ceux qui voudraient ap-
profondir la question, le travail de Lacaze-Duthiers et les quelques paragra-
phes que Jacquelin Duval consacre à ce sujet dans l'introduction de son
Genera.
Conclusions. De l’ensemble des remarques et considérations précé-
dentes je me crois autorisé à tirer les conclusions suivantes :
La tête des larves de coléoptères est composée de quatre anneaux plus
ou moins soudés ensemble. Dans les familles des Buprestides et des Lon-
gicornes, les quatre anneaux céphaliques restent distincts pendant la pé-
riode larvaire.
Chaque anneau céphalique peut être considéré comme pourvu de quatre
appendices soudés deux à deux latéralement et formant les yeux, les an-
tennes, les mandibules, les mâchoires, les palpes labiaux et les paraglosses.
Le labre et la lèvre inférieure ne doivent pas être regardés comme des
organes appendiculaires mais comme des pièces centrales de l'anneau
buccal. L'existence de ces pièces médianes de l'anneau buccal, chez toutes
les larves et notamment chez celles des Rhynchophores, explique la persis-
tance de ces organes, chéz les insectes parfaits de ce dernier groupe de colé-
optères, malgré les modifications variées qu'elles ont subies par suite de
l'allongement de la tête.
Chacun des anneaux larvaires peut se subdiviser, transversalement et
d'avant en arrière, en un certain nombre de sous-segments et ces derniers
en divisions de 3€ ordre rappelant les blocs segmentaires de certains my-
riapodes.
_ L'écusson proprement dit, les élytres et les ailes sont des dépendances
des pièces latérales internes des segments correspondants.
On retrouve, chez les insectes parfaits, des vestiges de la composition
FE de la tête, ainsi que ceux des subdivisions segmentaires
es autres anneaux.
Par suite de l'inégalité de développement des surfaces supérieure et
inférieure du corps, les pièces inférieures des anneaux larvaires tendent
à se rapprocher de la ligne médiane et les pièces supérieures à devenir
latérales et même inférieures. De là le rapprochement des appendices am-
bulatoires et la position inférieure des orifices stigmatiques qui appar-
tiennent par leur origine à la partie supérieure des anneaux de la larve.
La fusion ou la séparation des subdivisions segmentaires explique la
variété et la multiplicité des types qu'on rencontre dans les coléoptères,
types en rapport avec le milieu, le mode d'alimentation et autres fonctions
de ces articulés.
CHAPITRE Il
REMARQUES SUR LA CLASSIFICATION DES COLÉOPTÈRES
On peut dire que toute classification, employée dans les sciences natu-
relles, est un ensemble de divisions permettant d'arriver par l'analyse à la
distinction des êtres organisés et donnant par la synthèse une idée géné-
rale des rapports qui les unissent (1).
La division des êtres en embranchements, classes, ordres, familles,
genres et espèces est une conception subjective de l'esprit humain. Les
termes par lesquels nous exprimons les rapports de ces êtres sont des abs-
tractions et, comme on l'a dit depuis Aristote, il n’y a de réel que l'in-
dividu.
Il résulte de là, que la manière d'établir ces divisions, d'en fixer l'étendue
et les limites, a dû necessairement varier selon les points de vue auxquels
les naturalistes se sont placés. Vaine a été la tentative d'Agassiz pour
donner une réalité objective à ces diverses divisions. On sait en effet que
ce savant proposait de choisir pour chaque division taxinomique des carac-
tères d’un ordre spécial ; par exemple, l'espèce était caractérisée par les
rapports des idividus avec le milieu, le genre par certaines particularités
… de structure, la famille par la forme générale du corps, le faciès en un
(1) Cette définition est à peu près celle que notre savant ami M. A Villot a formulée dans son ex-
cellent travail intitulé « CZassification du Règne animal » Grenoble 1877,
+ Em
ee RE
LE =
AE
nt
Lan or De
— 26 —
mot, l'ordre par la supériorité ou l'infériorité de structure, la classe par la
manifestation spéciale du plan et l'embranchement par la diversité du
plan.
Avec Buflon et Lamarck il faut regarder les classifications comme des
artifices, des moyens d'étude, mais non comme la science elle-même.
Les notions générales et abstraites qu'éveillent en notre esprit les mots
embranchement, ordre, famille, genre etc. n'en sont pas moins soumises
aux lois de la logique et la taxinomie, comme toutes les méthodes, est ex-
posée à subir des changements nécessités par le progrès des connaissances
humaines. Les rapports des unités zoologiques devenant d’ailleurs moins
nombreux, à mesure que l’on descend l'échelle des divisions systématiques,
l'idée devient plus claire, plus objective et donne quelque apparence de
fondement à la doctrine de ceux qui admettent au moins la réalité du genre |
et de l'espèce.
La classification est appelée artificielle lorsque le naturaliste ne tient
compte pour l’arrangement et la division des unités zoologiques que d'un
nombre restreint de caractères. La classification naturelle est celle qui
nécessite l'emploi de tous les caractères morphologiques et autres, après
avoir pesé la valeur de chacun d'eux. Il est plus simple de dire, avec les
naturalistes de notre époque et notamment M. CI. Rey, que la véritable
différence entre les systèmes et la méthode naturelle consiste surtout dans
la manière de procéder à l'arrangement des unités zoologiques : la con-
naissance préalable de quelques caractères plus ou moins saillants suffit à f
établir une classification artificielle ; l'étude du développement de chaque
espèce, la connaissance de leur organisation intérieure et extérieure, celle
de leurs mœurs, de leur distribution géographique et de leurs variétés sont M
au contraire les conditions préliminaires de tout arrangement méthodique. Î
Ce n’est donc qu'après avoir groupé les êtres organisés d’après leurs afhni- (
tés naturelles que le naturaliste recherche les caractères propres à établir
des divisions entre les animaux qu'il étudie. ‘4
Les caractères reconnus, les divisions établies, il reste encore à ordon-
ner ces unités et nous devons reconnaître que sous ce rapport, le seul |
arrangement pratique est l'ordre linéaire. Si les espèces formaient une
série graduée, une chaîne ininterrompue allant de l'espèce la plus infime à ]
l'espèce la mieux organisée, la formation de la série zoologique serait des
plus facile, mais il est loin d’en être ainsi. La question de préséance dans
chaque division taxinomique doit donc être discutée. Lorsque les caractères
employés pour séparer les espèces ont une importance évidente au point de
vue zoologique, la question de supériorité d’une espèce sur une autre est
résolue d’elle-même et l’on conçoit par exemple que ceux qui divisent le
règne animal en deux embranchements placent les vertébrés avant les
invertébrés. Mais il n’y a pas toujours parallélisme entre la valeur mor-
phologique et la valeur taxinomique” d’un caractère. Bien mieux, le carac-
tère choisi peut indiquer une dégradation par rapport aux espèces déjà ,
CD Ier À
Cu
étudiées, et si pour les Rhynchophores, par exemple, il fallait placer en
tête de la série les espèces chez lesquelles le caractère de la famille est à son
apogée, on arriverait à placer le genre Balaninus en tête des Curculio-
nides. Il ne faut donc pas perdre de vue qu'on est lié par la nécessité de
placer les unités taxinomiques les unes à la suite des autres et de décrire les
espèces dans l'ordre linéaire. Il en résulte qu'il est souvent préférable de ran-
ger les êtres, qui représentent au plus haut degré le caractère de la division
établie,non pas au commencement mais au milieu,afin de ne pas avoir une
opposition trop marquée entre les différents chaînons de la série zoolo-
gique. Sous ce rapport, la remarque faite et mise en lumière par de Blain-
ville sur la dégradation des types, corrige ce qu'a de trop absolu E principe
de Cuvier sur la subordination des caractères.
Le caractère choisi pour établir une division taxinomique n'a bien
souvent qu'une valeur relative et le naturaliste est obligé de faire intervenir
ce que j'appellerai des caractères de confirmation. La nécessité de ces carac-
tères secondaires et confirmatifs est évidente aussi bien pour l'établissement
des grandes divisions que pour la caractérisation de l'espèce. Pour la distinc-
tion des espèces, M. Puton avait déjà fait ressortir l'insuffisance d'un carac-
tère employé seul et à l'appui de son dire je citerai l'exemple suivant : la
plicature que présente à l'extrémité des élytres l'insecte appelé Coccinella
variabilis, plicature produite par l'impression de la pointe abdominale du
corps de l’insecte sur les étuis, a souvent été donnée comme caractéristique
de cette espèce par les entomologistes; ceux qui ont un peu chassé peuvent
cependant constater que ce caractère manque parfois chez certaines variétés
notamment dansla var. humeralis.Onsait d'autre part que l'existence de trois
paires de palpes sur les organes masticateurs caractérise un certain nombre
de familles formant par leur ensemble le groupe des « Carnivores » et
comrrenant les Cicindeles, les Carabiques, les Dytiques et les Gyrins ;
chez ces derniers, une de ces paires de palpes devient difficile à constater à
l'œil nu et alors les classificateurs ont fait intervenir des caractères mor-
phologiques moins importants mais suffisants: la disposition des organes de
la vision et la conformation des pattes postérieures propres à la nata-
tion.
Nature et valeur taxinomique des caractères. Les ca-
ractères que les naturalistes utilisent pour la classification sont empruntés
au genre de vie, au développement, à l’organisation intérieure et à la morpho-
logie ou organisation extérieure des animaux. Les premiers permettent de
dviser les coléoptères en terrestres, aquatiques, amphibies, carnassiers,
phytophages etc. mais n'ont qu’une valeur secondaire et subordonnée, car
on les retrouve dans des familles ayant une organisation différente. Les
caractères fournis par l'étude du développement des espèces ont plus
d'importance : les insectes qui subissent des métamorphoses ont été oppo-
sés à ceux qui n'éprouvent que des changements insignifiants ou mues. Il
ne faut pas cependant exagérer la valeur des caractères embryogéniques. ou
larvaires.
Les
Si, d'une manière générale, on peut soutenir avec Brauer que les insectes
dont les larves diffèrent peu des insectes à l'état parfait, sont des formes
anciennes et primitives, on a quelque peine à étendre ce principe à la clas-
sification des coléoptères dont toutes les larves ont des formes et une struc-
ture bien différentes de celles qu'ils présentent après la nymphose. Cepen-
dant cette théorie justifie la division des coléoptères en deux sous-ordres,
les larves de staphylinides étant bien certainement plus voisines des formes
adultes que ne le sont les larves de coléoptères euptères. Ni la composition
segmentaire de la tête, ni le mode d'arrangement des subdivisions des
autres anneaux ne peuvent servir de base à une distribution méthodique.
A côté des larves de Cicindélides, Carabiques, Elatérides où les anneaux
céphaliques sont déjà réunis et ne se distinguent plus que par des impres-
sions mal délimitées, on trouve des larves de Dyticides où les trois an-
neaux antérieurs sont nettement séparés. Le plus grand nombre des larves
de coléoptères présentent une opposition assez marquée entre les anneaux
antérieurs (buccal et mandibulaire) qui restent plus ou moins distincts et
les anneaux postérieurs {antennaire et oculaire) qui sont réunis. C'est à
cette catégorie qu'appartiennent les larves de Curculionides chez lesquelles
on peut constater la présence du labre et de la portion centrale de l'anneau
mandibulaire plus ou moins développés entre les deux appendices mandi-
bulaires. Un troisième groupe de larves comprend celles des Buprestides et
des Longicornes chez lesquels les quatre anneaux céphaliques restent dis-
tincts pendant la période larvaire. Si l'on prenait pour point de départ
d'une classification les caractères fournis par les larves on arriverait avec le
principe de Brauer à placer les Buprestides et les Longicornes en tête de la
série et les Carabiques viendraient se placer presque au dernier rang. On
sait d'autre part que des larves appartenant à une même famille ont quel-
quefois des formes très éloignées les unes des autres, ainsi que Perris et M.
Valéry Mayet en ont cité des exemples.
Relativement au mode d'arrangement des subdivisions de chaque seg-
ment, l'étude de l’organisation extérieure des myriapodes et des larves dé-
montre que les subdivisions segmentaires transversales de chaque anneau
tendent à se souder et par conséquent à disparaître au fur et à mesure que
l'insecte occupe un rang plus élevé. Il n’en est pas de même pour les subdi-
visions antéro-postérieures qui s'accusent de plus en plus en montant les
degrés de l'échelle zoologique. Réunion des pièces segmentaires dans le
sens transversal, séparation des pièces segmentaires dans le sens longi-
tudinal ou antéro-postérieur, tel peut être résumé le double processus de
perfectionnement organique chez les insectes.
Si les caractères tirés de l’organisation extérieure des larves ne peuvent
servir de base à un arrangement méthodique, iis n'en restent pas moins
précieux pour apprécier le degré de supériorité d’un type sur un autre, pour
établir les affinités des genres et des familles.
— 29 —
Restent les caractères tirés de l'organisation extérieure des insectes à
l'état parfait. La valeur taxinomique des caractères morphologiques a été
reconnue depuis longtemps et la plupart des entomologistes en ont fait la
base de leurs classifications. On a essayé sans succès de se conformer au
principe de Cuvier sur la subordination des caractères, en établissant une
hiérarchie entre ces divers caractères ; mais, ainsi qu'on l'a fait remarquer,
la valeur d'un caractère n’est pas toujours en rapport avec l'importance
physiologique ou embryologique de l'organe qui en est le siége. Au point
de vue purement taxinomique, un caractère a d'autant plus de valeur qu'il
est plus constant, plus général: un simple pore sétifère existant chez
un grand nombre d'espèces a donc plus d'importance que la: modification
d'un organe important (palpe, antenne, etc.) mais limitée à un petit nom-
bre d'espèces.
Classification des Coléoptères. Les conditions requises pour
l'établissement d’une classification naturelle des coléoptères sont loin d’être
actuellement remplies. Pendant longtemps encore l'entomologiste sera
obligé de recourir à des divisions, à des coupes artificielles.
Les travaux d'Erichson ont néanmoins servi à constituer les familles
naturelles. En dehors de ce groupement naturel, les tentatives faites pour
relier plusieurs de ces familles dans un même groupe ont échoué et cepen-
dant pour les commençants il est avantageux d’avoir une idée d'ensemble
des affinités et rapports de ces familles entre elles. Aussi plusieurs auteurs
tels que Thomson, Seidlitz se sont ils efforcés de maintenir les grandes
divisions de Latreille. C’est aussi le parti auquel je me suis arrêté en modi-
fiant quelques détails, quelques dénominations qui auraient su tromper
les débutants. Le tableau dichotomique que l'on trouvera à la fin de ce
travail est destiné à résoudre le problème suivant : étant donné un coléop-
tère, déterminer d’abord à quel sous-ordre et à quelle série de familles il
appartient.
J'ai partagé d'abord les coléoptères en deux sous-ordres de valeur égale à
ceux que les entomologistes ont établis pour les orthoptères et les hémip-
tères par exemple. Les particularités que présentent les larves et surtout
les nymphes de staphyliniens appuient cette manière de voir qui a en outre
l'avantage de relier l'ordre des Coléoptères aux Orthoptères dont les Der-
maptères constituent le premier sous-ordre.
Après avoir établi les Coléoptères euptères (bien aîlés, bien élytrés) et
les Coléoptères brachyptères, en indiquant à côté du caractère principal et
dominateur les caractères secondaires qui viennent confirmer cette divi-
sion, pour les cas exceptionnels ou le caractère principal vient à faire défaut,
j'ai divisé les premiers en 16 groupes ou séries (1). Pour établir ces séries
Je me suis servi d’un caractère principal, facile à constater et commun à
(x) Le terme qui conviendrait ici serait celui de tribu qui, comme l'ont bien indiqué MM. Rey et
Mulsant, à un sens plus étendu que le mot de famille, mais l'usage ayant prévalu d'en faire une subdivi-
siôn de la famille, j'ai adopté le mot de série déjà employé par Thomson.
DE
ne - A
Te) 73
plusieurs familles. Comme toujours, ce caractère très évident dans une
famille, s'atténue et quelquefois même disparaît dans quelques coléoptères,
qui par l’ensemble des autres caractères appartiennent bien réellement à la
division établie; de là encore la nécessité de recourir à des caractères con-
firmatifs.
Je ne me dissimule pas ce qu'a d’artificiel cette façon de procéder mais
l'important dans une classification est de pouvoir arriver à la distinction
des espèces.
Relativement à la place que l’on doit donner à chaque série et à chacune
des familles de cette série, j'estime que c’est là une question secondaire et
qui ne sera définitivement résolue que lorsqu'on connaîtra mieux l’évolu-
tion de chaque espèce. Par suite de la division des coléoptères en deux
sous-ordres, et pour rompre le moins possible la série zoologique il faudrait
placer à la fin des Coléoptères euptères les Nécrophages et les Stylipalpes
dont quelques familles rappellent les Brachyptères par la brièveté des
élytres. Les numéros d'ordre placés avant chaque série du tableau qui
termine ce travail sont ceux que J'ai adoptés pour ma collection.
Règles et réformes de la nomenclature. Depuis que les
naturalistes ont adopté la nomenclature binaire et généralisé son emploi
dans les sciences naturelles, la composition des noms de genres et d'espèces
est assujétie aux règles établies dans le principe par Linné dans sa Philoso-
phia botanica. La Philosophia entomologica de Fabricius, disciple de
Linné, n'est pour ainsi dire qu'une traduction de l'ouvrage précédent appli-
quée à l’entomologie. Ces auteurs se sont bien souvent écartés des règles
qu'ils avaient eux-mêmes établies et l'on a souvent reproché à Fabricius
d'avoir bouleversé la nomenclature entomologique. D'un autre côté, par suite
des communications difficiles entre les savants de cette époque, des espèces
ont été décrites plusieurs fois sous des noms différents. De là une synony-
mie nombreuse qui vient compliquer les difficultés que présente l'étude des
diverses branches de l’histoire naturelle. Pour remédier à cet inconvénient
on a proposé d'adopter le nom le plus ancien. Les partisans de la priorité
absolue pensaient ainsi donner plus de fixité à la nomenclature, mais par
suite du progrès de la science, les unités zoologiques ont été modifiées ; la
plupart des genres et des espèces de Linné sont devenus des groupes plus
importants ; par suite la recherche des types est devenue indispensable et
les naturalistes se sont heurtés à de nouveaux obstacles : les types ont
ont souvent disparu des collections ou comprenaient des espèces dissem-
blables. L'usage ayant fait adopter certains noms de préférence à d’autres
les partisans de la priorité absolue ont proposé de revenir à des noms plus
anciens mais tombés dans l'oubli. C'est ainsi que les Ptines sont devenus
des Bruches, les Bruches des Mylabres, les Téléphores des Cantharides.
Cependant les mots « Bruche et Cantharide » ont une signification consacrée
par les dictionnaires français. Aussi plusieurs entomologistes, comme le
dit spirituellement M. Guillebeau, n'ayant aucun goût pour les recherches
RTE
mena A
ne A Eh
DD NT Ds
d'archéologie entomologique, refusent-ils d'adopter ici le principe de la
priorité absolue. Pour la période contemporaine le principe de la priorité
doit être admis sans hésitation mais, je suis de ceux qui ne veulent pas
remonter au delà d’un travail monographique de peur d’être exposé à chan-
ger plusieurs fois le nom d’une espèce, à moins toutefois que le nom plus an-
cien ne corrige une erreur d'habitat ou ne rappelle un des caractères mor-
phologiques de l’espèce parce qu'alors cette adoption constitue un véritable
progrès de la nomenclature.
Les noms de genres ou d'espèces ne sont que les derniers termes des divi-
sions taxinomiques dont la nature subjective a été admise plus haut ;
comme les noms des divisions supérieures, ils ne doivent pas devenir un
obstacle au progrès de la science. Si donc il y a avantage à adopter un nom
qui rappelle mieux le caractère spécifique, qui enlève toute possibilité de con-
fusion, il n'y a pas à hésiter à le choisir de préférence au nom plus ancien.
Ces changements d’ailleurs ne doivent être opérés qu'avec discernement afin
de ne pas tomber dans l'arbitraire.
A côté du point de vue taxinomique il y a pour toute nomenclature un
côté linguistique. L'etymologie et l'orthographe des noms n'ont pas tou-
jours été respectées par les auteurs. Il n’y a,par exemple, aucun avantage à
écrire comme on l'a fait, Dytiscus pour Dyticus. Les noms en somus
doivent également changer leur désinence en soma. Les réformes à faire
dans ce sens sont nombreuses et s'imposeront tôt ou tard; ainsi que l’a
dit M. le D' St-Lager dans ses « Recherches sur la nomenclature botani-
que » les droits de la linguistique sont antérieurs et supérieurs au droit
de priorité et par conséquent imprescriptibles.
a
DIS > + © à Se nn eo NS © + "sappnie ÿ 2p S2S18} SIOJB STEUT SINU9F SD] JUBIANOIOI
2 sasnoypoue] soyouey siojponbjenb ‘saurioyrAey> juaanos souuojue ‘sa2AB2X9 uou sainane3sod soyoue
en des ee ee ns oo no + + + + + + + + + +7 sauriOJIAG(S JUOWIOIEI no uou
sauuajue jo SoJOHIE G 2p sosie} { 22SSEqINS 2J2] NO aU2NOq EJ Ans JOuvAB winulasoid siope seu ‘a9s
-n29e nod exo uorssordop stojenbjanb'santuaz soj H1o40921 jueanod ja sagaesxa sainonasod soqoueH
S2pHS2AdNE VPIUOLAO
spuvia epugura (9) SOXOOIAET 9
“spa ‘HpHQOUF
CR ARE PRE ee RES MS none Mets nee de us (ete ae fo) re * SA[H9BIIOL uou soyjed
ne | sorawmodAr "+ * * * + * + *sinwua soj juee8o] sdioo np sojuepuodsorio 32 saineriqui
SUOIS9I IU9ANOS J9 SEIQI] SO] SINTU9} S2P XN99 ‘SOSIE] SA] JUUAOD2I SEIQI) S2P SUOIIIS * SO[H2BN2I S2JEd
SouJO091IU1)99 4 TA LJ L L2 L L2 L (2 - L2 L2 LL LA L - LJ L3 . S L] . L2 L . . Sa[IQOUIUT « « « « «
SOULOOETTO LE QUE RES 0 AS LR Re ee Ces * SaJIQOUI a1PuuaJUE 2NSSEUI EJ 2P SJOJ[INO A
PR ao pose ae ire et bee et 5. DU NO 9) ITITOT-SNSSEIUSUES SOUCSJUV
DER NE d'en ee SN RP AS © Le Etie DeSounoad NO 99) SNsSEUT BSSUUSIUV
* * * *21soie) o'A ‘onsseu uo uou wmipAuo ‘s8uoj suour no snjd souuaue ja saxteprixeut sodyeq
tresses te + + + + + sarqrduwue sinœu { onssew Ua 39 JIOj WNI2AUO SIOJE SIEUW
sanSuoç Zosse jo sorotnSor siojonbjonb ‘sosomnSorit jo sayinos souuaue ‘sjino Ssoliemiixeur Sadjeq
© Ro
S2p}U4Dt)"30p1429043H
som ‘eprisA022 | (H SSUIXOITAIIE £
GhnEC -DN D -e--pSourate. Si D SSU0] SUIOUI SOITEITILEUN SOUIE
soudooidegæm "tt" "tt: + + + + + + + + souuaque soj enb s8uor snjd sanejrixeu sodfeq
PA Eee EN E CEE ETS NT SITE 9 DSTI ET NO
no mnt M SSUAODETEE EME F * 2 ti" - ouoau sanouasod
: RE soned 39 xno/ + ses o2 suep seu auaredde nod sored sas ap eun siojenbçonb ‘sodyed 2p saed story
CURE TE SR NE ET Ce Page tee Ts à of Ha *(a1da5xo snioqydo{1q) wunI2Âuo e
2pnos suIou no snjd je XNa[nqoj$ ‘ouopipou juejo JoIuep jueae]‘sjuaredde saponie Ÿ e ç op sosie L
€ * * * * * * wnmoÂuoz 8 opnos no xnonou ‘arydore uOu JoiuIap JUBAB ‘SaJ9IE GÇ E € 2P SoSIEL
SOI9W1019990H4 6 s'Abret Vaio, Jet lee ls se diable -'e7 0 werre 2 ap 5
DR OP MOOD MS, 20 OR ONMEDA EE
od Ssej So[onie G 9p SOHNCIPAUIAQUI J9 SINSHIQJUE SOSIE
esse eee + + + + + «sinouosod 597 onb
SAMALANAI SAUALAOMIOND 21P10-SN0S %1 SO[ONIE P 2IQUOU OUIQU 2] JUPAÂP SAHIBIPAUUIQUI SJ SUIOLU NB NO SINOHAUE SSI L
L
‘S2J1QOUHU 79 SIPNOS SUIOW HO SNJÂ S2MND S2} ‘HINPIA S24
HO XNAUDAQUAU JPUNUOPIP JUIWSIS xp “SDO 9p Suvp Siviu ‘Sa2nbuou no Sa194n099D4 S10fonbjonb ‘sauarua juawo41vup10 SA Y
Se
SATIINVA 44 SHdANOUD AO SAHIYAS NA LA
SHUGUO-SNOS NA SHHALdOHTO9 SAQ NOILVWINUALAG VIT HNOd NESTAEL »F
|
"SAJUEJSISUOO SAIS S9[ JUO Sopiq}19d
-OZIUN S9] 39 SOPHIO) SO[ 179 ‘SJUESUSMOD Se] INO119 U9 o1nput sed au 9P uYE SOUAOPOIEIEJY 2Pp InfO9 e aouo19791d ep IStoUo 959 € souued(SuoT ep wou >] (+)
‘wunuia7so1d np a1njonxs 9p suorjoyrpouu saj ed tuxnoy fn[a9 onb [u1ou98 snjd 39 juejioduut snjd dnoonvoq 21298189 un 359 sornotio7sod soyoueq S9p UOIJELUIOUO2 ET (c)
‘UOSWOU], 2p 29774 xne 39 ZJpIOS op 7/1/4045477 xne o!yied uo juapuodsa1109 SOUIO9IA9IY SYT (2)
‘Senbrquivo say onb srersseurvo 1ssne jno7 juos ‘onbsnyjour un,p suodop xne j14 tb eqdiiS of ‘exgdip un oSueur Inb Snorqquy,] ‘oivor un 91049p mb SIXUAIY 9] ‘9700 one
un, (I ‘Soreque sep ue[od 9] 191049p op ute17 ua SooulerS so] 1ns s999ds9 509 juouwenboiy 2An01 uo “(s2#07 70 ‘van “SnA4go7) soseydoj{qd juos sonbiqeieo sinorsn[4
‘sodyed op erted oun,p sonamod quos (æjrixew) sopnqrpuew so] onb ojpoddrz rnb oorvd soioatuie ep inf & ojqu19791d ejques ou soutoorpixep{ op mou 97 (1)
SAHILdAHOVHH SAHILAOAHTON 21p10-sn0s ,7
PPIITENT: 01) ANOJND 9]QUISU9 D SJUIOMIANOW 9P S9 11d99sns JUOWa]pAIu2Ë ‘sapiqow 49 S241q1] SOAJND S9] ‘XNAUVAQUIU
| 1 « 19! Au | 1
suiow nv o14vd u9 ,g ‘addojoasp jvurwuopqr juauSos 1,4 ‘sanSuoy Yasso s1ofonbjonb ‘S29NbUOuY 79 S2194n09904 juaWIADUIPAO S24AT a
sePeqdoj{ua £y * * ‘soaunsod no soguop ‘SAUTIOHIU Souuaque ‘AUIQNXS JNO[ E Sopuar nod no uou sarteqixeru sodjeq
cpotuopun ere À SOÂTEAIARID GE * * * “+ + + + + + *onssewr uo souuaue ‘SJHU9I JUALUAJIO} SOL) SIIUI9P E SOJIEIIXEUI sodjeq
n2p)2U12207 ‘ep |
GT * * * * *xno sep JueAB u9 sa91osut ‘SoWHOJIy no onsseuu 2 ‘sdios aj onb sauinos sud souuajyuy
SOUJO9IBUONT FF xn24 sop 21nIIueyI9 aun suep sogiesur ‘atuanxe | 8 sagnuoye ‘sdi09 aj anb sanSuoy snyd juoanos souuauy
Pr Mt ot ? ne + + ne 7e + ssonbie uou ‘SjeSASUE somous)sod SOUIUEY ‘9I9LIIE ua
S9H9ANO S9INOLQIUE SOHOUEU S9P S2IEININIE SAIABI “JDUNSIP Wnuiasord ‘ansoi ue 228uojoid uou 22 L
SO TOULOTOTÉNRT Op EE Sn ARS Re GR ee es oenilie 1e
Soie] soinonasod soyouey sioje ste ‘saeano srojanbjonb fOJIIIB U9 SOUS} SoINnonaue
SAUJUBU SOP ‘II SAITAE9 fONSSEUU E ‘S29PNOI NO SHOP SUUQUE ‘1S01 u9 22Buojoid suIou no snjd 9321,
SOBEUAOIOONIGF Le ee NP es cie saonbuox juoanos san4j9 ‘rpuore no oe4o sdio
HSOUUSdIBUOT 87 * * * + + + + + + + + + Snssewt u9 juowroret ‘SOUIOJI} no saguysod ‘saajuep souuaque
feu] ouop ua saanbuon juaworer ‘soonue “sajpour juaAnOS sajÂj2 sop Ed 12AnOI1 ‘oSuoçre sd107
“HPHIID “#PPHONdg2L
oonaduvz ‘s2pwñT \
TT 2nsSEU U9 JuaWoIeI sauuaue ‘sanbripur{s no sanbruos ‘ssoyooidder ‘sauepres soinoriaque soyoueH
SOUJO9IAEI) G [2 D L L L . L2 . . . . . . . L LL L - . Ci L 1 L2 L L L L2 L L L L2 L L1 . SOUI.IOFITIUOUU juau
“2181 ‘onsseu ua sauuaue ‘JoAïd 2p Sjuatuaanou 2p sojqndossns 39 Ja[95109 9] suep saasseyoue ‘wuinu
‘-Jaisoid of sed sopredes surour no snjd ‘saqueyres nod ‘sojesroasuen no sasnanqois S2IN2LJUE SOUSUEH
. NTM ae one ae ere, Mo er ent er ele met etre teens Va ter, 0 Es * Sa19rjua S9.HÂT9 SIO[E SU ‘saUIO}
Dore “HN99S NO SeQUar Sajonie SIiuIop Sa siojonbjonb ‘jo #8n oun ins saiod uou sorerxeur sodyeg
SR sodredt1438 97 ‘* sænbuon luawayIO SanÂfs siope seu ‘suinos zosse sodjed srojenbjonb ‘oguar quotuayiop san ajonre
JIuep JuBAB NO Joluiap e ‘ojoi8 28n oun ins sayiod juowarteurpio ‘S8uo san souremnxeu sodjeq
IT
ot
RE RE)
TABLEAUX ANALYTIQUES
POUR LA
DÉTERMINATION
DES
RHYNCHOPHORES
DE LA FAUNE FRANÇAISE
Par le Df E. JACQUET
Membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société Française d’Entomologie
et de la Société Entomologique de France.
ZX.
—#" 4 ———
4
LYON
IMPRIMERIE L. JACQUET, RUE FERRANDIÈRE, 18
1888.
PRÉFACE
On reconnaîtra volontiers que la détermination des espèces, c'est-à-dire,
la connaissance du nom de l'être organisé que l’on veut étudier, bien que
secondaire, n’est pas moins la base de toute observation scientifique.
Pour les coléoptères en général, et les Rhynchophores en particulier, cette
détermination exige non seulement une étude minutieuse de leurs caractères
morphologiques mais aussi de patientes recherches bibliographiques aux-
qnelles beaucoup d’entomologistes ne peuvent se livrer. J'ai donc cru utile
de publier des « Tableaux analytiques pour la détermination des Rhyn-
chophores de la faune française » en y ajoutant quelques notions sur la
synonymie, les mœurs, l'habitat et le degré de fréquence des espèces.
Je ne me dissimule pas les difficultés, la témérité d'une entreprise qui aurait
gagné à être conduite par un entomologiste plus compétent et plus auto-
risé. Il est à regretter, par exemple, que l’état de sa santé n'ait pas permis à
M. CI. Rey, celui de nos compatriotes qui a poussé le plus loin l'étude
analytique des espèces, d'entreprendre pour cette grande famille
une étude aussi magistrale que celle donnée par notre éminent collègue
sur les Coléoptères brachy ptères.
Sans rechercher un but aussi élevé, j'ai dû cependant faire de nombreu-
ses recherches bibliographiques, visiter plusieurs collections importantes,
vérifier plusieurs espèces, me faire envoyer des types. Pour bien faire, il
aurait fallu voir en nature toutes les espèces de notre faune, mais devant
l'impossibilité matérielle de remplir un tel programme, j'ai dû bien souvent
me contenter d'extraire une diagnose pratique des descriptions originales.
Il est facile de comprendre que, dans un travail de cette nature, des oublis
et des erreurs sont inévitables, mais la pensée que ces Tableaux analyti-
ques pourraient rendre quelques services a soutenu mon courage.
nr
— rs sr RS en En TE
ER re
1}
1 |
11
2e rl Tnfmg, à ÈS
La méthode analytique et dichotomique adoptée pour ce travail m'a
paru la plus commode et la plus pratique pour arriver à la détermination
des espèces, une description succincte de ces dernières, permettant toujours
d'en contrôler et vérifier les résultats.
Relativement à la manière de comprendre les limites géographiques de
notre faune, j'ai adopté en grande partie les idées et le plan que M. A.
Fauvel a développés dans l'introduction de sa faune gallo-rhénane, élimi-
nant ainsi la plupart des espèces de la Corse dont la faune se rattache à
celle de l'Italie et ajoutant au contraire certaines espèces appartenant aux
pays limitrophes et susceptibles d’être rencontrées en France.
M. CI. Rey en mettant à ma disposition les espèces de sa riche collec-
tion, MM. Abeille de Perrin, F. Guillebeau, Valéry Mayet, L. Bedel, Ch.
Brisout, F. Baudi, Desbrochers, des Gozis, par leurs communications ou
des renseignements donnés avec une extrême obligeance, beaucoup de
mes collègues trop nombreux pour les citer ici, par des envois opportuns de
Curculionides à vérifier, ont bien voulu faciliter ma tâche ardue. C’est grâce
à l'intervention de ces maîtres, au concours de mes collègues et amis que
ce travail devra d’être moins imparfait et je les prie d'en agréer ici ma
bien vive reconnaissance.
E. JACQUET
Lyon, le 1* Avril 1888
Lee
« : *%
NE ï
Lt ue LS ir at re ie RS Re
TABLEAUX ANALYTIQUES
POUR LA DÉTERMINATION DES RHYNCHOPHORES APPARTENANT
A LA FAUNE FRANÇAISE
A me
Définition, caractères généraux, affinités zoologiques,
biologie et classification. On sait que Latreille avait partagé les
Coléoptères en un certain nombre de sous-ordres, parmi lesquels celui des
Rhy nchophores comprenait les espèces à tête plus ou moins prolongée en
rostre, à antennes droites ou coudées mais plus ou moins épaissies en de-
hors et à tarses tétramères (subpentamères des entomologistes de notre épo-
que).
I1 me parait utile de conserver à ce mot le sens étendu que l’illustre ento-
mologiste français lui a donné, malgré les arguments contraires de Lacor-
daire et de Spinola. Il y a certainement autant de raisons pour comprendre
les Bruchides et les Scolytides dans les Rhynchophores, qu'il peut y en avoir
pour en distraire ces deux familles. Comme Jacquelin Duval l’a fait ressortir
avec raison, (Genera etc. T. IV p. 77.) les genres Urodon et Choragus
ont une grande analogie avec les Bruchides par leurs larves, leurs faciès
etc. Baudi place encore aujourd’hui le genre Urodon, dont le corselet est
holomère, parmi les Bruchides. Il est certain que la structure du corselet
chez le genre Bruchus n’est pas si différente qu'on pourrait le croire tout
d'abord de celle qu’on observe chez les autres Curculionides. Les remarques
que nous avons faites à propos de l'organisation extérieure des Coléoptères
viennent à l'appui de cette manière de voir et nous citerons les genres An-
thonomus, Apion, Orchestes etc, comme ayant des vestiges de sutures pros-
ternales,
Quelque soit d'ailleurs la façon dont on comprenne les limites de ce sous-
ordre ou série, aucun des caractères adoptés par les entomologistes ne
pourrait à lui seul caractériser les Rhynchophores. D'un côté, en effet,
les Scolytides ont le rostre peu accusé et, d'un autre côté, plusieurs hétéro-
mères (Rhy-nchostomes de Latreille) ont la tête allongée en forme de bec.
L'’holomérité du corselet qui caractérise le plus grand nombre des Rhyn-
chophores n’est pas particulière aux Curculionides et on la rencontre
aussi chez plusieurs Clavicornes.
Plusieurs espèces de la tribu des Attélabites, par suite du peu de déve-
loppement des régions qui représentent les épimères prothoraciques, ont
leurs hanches antérieures insérées si près du bord postérieur du prothorax,
que les cavités articulaires pourraient être regardées comme ouvertes en ar-
rière. Relativement à la forme des antennes, les Brenthides ont ces appen-
RS
dices moniliformes et à massue peu prononcée; plusieurs platyrrhinides
exotiques, tels que les genres Xenocerus, Ptychoderes,ont des antennes à ar-
ticles très allongés et au premier aspect, on les prendrait pour des longicor-
nes. Le nombre des articles du tarse souffre aussi des exceptions: le genre
Anoplus est privé d'onychium et les tarses n’ont par suite que 3 articles; le
genre Dry ophthorus, au contraire, a cinq articles distincts à tous les tarses.
C'est dans la réunion de plusieurs des caractères mentionnés ci-dessus
qu'il faut chercher la caractérisation du type de la série des Rhynchophores.
Quoique fassent les naturalistes, d'ailleurs, cette coupe ou les autres divi-
sions destinées à la remplacer resteront toujours plus ou moins artificielles.
Les affinités des Rhynchophores doivent être étudiées chez les larves et
chez les insectes à l’état parfait. Les larves des Rhynchophores ont une
certaine analogie avec celles des Ptines et des Lamellicornes. De
même que les larves de ces insectes, les larves des Rhynchophores ont la tête
seule de consistance cornée, les autres segments restant charnus et homogènes.
Comme les larves de Lamellicornes, celles des Rhynchophores ont le corps
courbé en arc. Les larves de ces familles ont la première paire de stigmates
située sur le segment prothoracique, particularité qui existe aussi chez les
larves d'Œdémérides. Les larves de Rhynchophores ont entre elles une telle
ressemblance que Perris a reconnu l'impossibilité de trouver des caractères
permettant d'y établir des coupes, comme pour les larves des Longicornes
par exemple. Seules les larves des Platyrrhinides et celles des Ramphites
peuvent se reconnaître, les premières aux pseudopodes dont elles sont pour-
vues, les secondes à la forme linéaire de leur corps. Beaucoup de larves de
Rhynchophores présentent des indices de l’origine binaire des mandibules,
et nous verrons la bifidité de ces organes persister chez un certain nombre
de genres: Apion, Magdalis etc.
A l'état parfait, les Rhynchophores ont des rapports assez évidents avec
certains genres de Longipennes (Sinoxy lon, Xylopertha),par la famille des
Scolytides ; quelques analogies avec plusieurs Longicornes par les Platyrrhy-
nides et les Cléonides dont plusieurs espèces rappellent le genre Dorcadion
tant par les habitudes que par les formes générales du corps ; mais c’est avec
les Œdémérides que les affinités sont les plus frappantes. Le genre Rhæbus,
autrefois placé dans les Phytophages à coté des Donacia, est aujourd'hui
considéré comme un Bruchide, et le renflement des cuisses postérieures,
qu'on observe chez les «7 de ce genre, a une grande analogie avec celui des
o” des espèces du genre Œdemera. Le genre My-cterus a une grande res-
semblance avec quelques genres de Némonychides (Rhinomacer, Dædycor-
rhy nchus).
C'est donc en somme entre les Hétéromères et les Longicornes qu'il con-
vient de placer les Rhynchophores.
Il est plus difficile d'établir rationnellement l'ordre selon lequel les prin-
cipales divisions ou familles de Rhynchophores doivent être placées et dé-
ARE
PUS AV 7 + 104
Le | \ AL
JET IA dl
crites. L'existence d'un labre distinct chez plusieurs de ces familles ne sau-
rait être regardée comme un caractère de supériorité absolue, puisquenous
avons montré que cette partie supérieure et médiane de l'anneau céphalique
antérieur ou zoonite buccal était souvent dissimulée par sa fusion avec les
autres zoonites et que cette phase organique, d’après les lois de l'évolution
embryonnaire de l'espèce, devait être au contraire considérée comme un état
plus avancé de l'organisation de la tête. En effet, toutes les larves de Rhyn-
chophores que M. Valéry Mayet a bien voulu nous communiquer étaient
pourvues d'un labre distinct, aussi bien celles des Balaninus et des Larinus
que celles des Bruchus. Cet organe semble même d'autant plus développé
que la larve appartient à un type plus dégradé. La larve d'un Calandrite
a, toutes proportions gardées, un labre plus grand que celui d’une
larve de Pissodes. |
11 résulte de là que les Curculionides proprement dits, malgré l’allonge-
ment de la tête et l'amoindrissement des appendices céphaliques antérieurs,
(palpes maxillaires, labiaux etc.) peuvent être regardés comme supérieurs
aux autres Rhynchophores et que la série de ces coléoptères doit être placée
avant celles des Longicornes et des Phytophages.
Si l’on place les Rhynchophores après les Hétéromères, il est difficile de
les relier à ces derniers en commençant la série par les espèces à antennes
coudées, à corselet holomère et à segments abdominaux inégaux. D'un autre
côté, si l'on commence par les Bruchides, le genre Rhæbus forme un pas-
sage assez naturel entre les deux séries, par la conformation de son rostre
et des palpes, par le renflement des cuisses postérieures chez les 7, sem-
blable à celui qu'on observe chez les + des Œdemera; mais le genre Rhæbus
et le genre Bruchus se rattachent aussi aux Longicornes par la conforma-
tion des yeux qui sont réniformes.
C'est là d'ailleurs une question secondaire et en attendant que des docu-
ments nouveaux permettent un groupement plus naturel, nous avons pris le
parti de placer les Rhynchophores à labre dissimulé au milieu de la série,
comme les plus parfaits, en commençant par les Bruchidesetles Platyrrhinides
et en terminant par les Scolytides dont les palpes maxillaires n'ont que 3
articles.
Les Rhynchophores, comme la plupart des insectes, passent la plus grande
partie de leur existence à l’état de larves, se nourrissant, à quelques rares
exceptions près, de substances nutritives fournies par le règne végétal.
Toutes les parties des plantes subissent les atteintes de ces larves. Les unes
attaquent les racines, les autres la tige dont elles rongent la substance mé-
dullaire ; celles-ci dévorent le parenchyme des feuilles, les jeunes bourgeons,
celles-là recherchent les fruits ou graines et s'y creusent une loge où elles
peuvent subir toutes leurs métamorphoses. Tantôt, en effet, la nymphose
s’'accomplit dans l'intérieur du végétal lui-même ou dans une gaile provo-
quée par la présence de l'animal, tantôt et c’est le cas le plus ordinaire, la
larve quitte à un moment donné son domicile, pour s’enterrer à une certaine
profondeur du sol. Au bout d'un certain temps le Rhynchophore sort de sa
retraite souterraine pour s'accoupler et perpétuer l'espèce.
d' 4 DR AA ED te ro RE 6,
PR RS RP UN R
Familles.
1 Cavités articulaires des hanches antérieures fermées en arrière, sutures prosternales 3
INdISHNCtES AMENER TANT Var oo oo SANTE Lite lalrre eee ete ete lataelete steel ee
— Cavités articulaires des hanches antérieures ouvertes en arrière, sutures prosternales.
(IST CES ER REA AN ne sante ds de aie BR le NANTES TE AT GTI ES
2 Attennestàmassuetdistinete ser de A TR RE ST ET ETES
— Antennes moniliformes sans massue distincte. ..............,.... 5 BRENTHIDES.
3 Antennes toujours droites, palpes maxillaires normaux, bien visibles, labre ap-
parent... ......sssssscesssessrersresessssesssesesesseseseseessessesees À
— Antennes droites ou coudées, palpes maxillaires rigides, ordinairement cachés dans
l'espace intermandibulaire; labre non apparent par suite de sa fusion avec
leSfautreséciOns CÉPhANAUE MEME EE ALT ELEC 'éae eee te pee AE
4 Hanches antérieures globuleuses; rostre large et plat; élytres ne recouvrant pas
entiérementilabdomen- ter 2-0 ame delete cie MOT AIN RRHINIDESE
— Hanches antérieures coniques, saillantes; rostre allongé et seulement dilaté à l’extré-
mnité RÉ VITES ENTIÈRES DNS er ten cames eb Pe 0 LU DNIEMONNO HN
5 Pattes non fouisseuses; rostre plus ou moins accusé .....,..... 4 CURCULIONIDES,
— Pattes fouisseuses c. à. d. à tibias dentelés au côté externe; rostre peu
Le A CAR LAN AP A PEN 9 AP ACL DES LS a AU OURS A 5 SG Lin
4re famille. BRUCHIDES.
SES —
Caractères généraux. Rostre large, aplati, plus ou moins atténué #
en avant, mandibules simples, munies intérieurement d'une membrane,
labre et palpes distincts, les palpes maxillaires de quatre, les labiaux de
3 articles ; menton transverse, échancré sur les côtés; antennes droites,
de 11 articles, ordinairement épaissies en dehors, insérées au devant de
l'échancrure des yeux. Corselet à bords latéraux plus ou moins marqués,
a sutures prosternales distinctes, mésosternum court, métasternum et épis- 4
ternums métathoraciques développés. Hanches antérieures coniques, sail- 4
lantes, contiguës; hanches postérieures transversales, larges et arquées.
Elytres laissant à découvert le dernier segment abdominal. Abdomen de {
à segments, le premier plus grand, les autres subégaux. Ongles des tarses 1
dentés ou bifides. |
Bibliographie: Schæœnherr (t. I et V. 1833-1830). Allard (Ann. Soc. 4
Ent. de Belgiquet. XIet XX VII. Berl. Ent. Zeitsch.1860,p.326).Kraatz (Berl. 1
Ent. Zeitsch. 1869 p. 321). Rey (in Opuscules entomologiques VII-1858).
F. Baudi. Révision des Mylabrides in Naturalista Siciliano, (années V-VI.
1886).
Cette famille comprend deux tribus:
Tête non inclinée, antennes peu épaissies en dehors, trochanters des hanches postérieures
globuleux, séparant les hanches des fémurs, élytres confusément ponctuées-striées, ongles
es larsesiRifides RO Lee ee ET ON Une Rene IS RTE MERE
RAC: g SE CET Que ME YA
ES Eee
Tête plus ou moins inclinée, antennes souvent épaissies en dehors, trochanters des han-
ches postérieures soudés aux fémurs, élytres à 10 stries très nettes, ongles des tarses courte-
IMENTITENTÉS ANA ASE RER elfe eeteelelelsfotele silos etslaheleleleialeteteletstele eo etelels 1 0e D RUCHITESe
Le genre Rhæbus étant étranger à notre faune, il ne sera question ici
que de la tribu des BRUCHITES.
Genres.
Tête plus ou moins rétrécie derrière les yeux, ces derniers saillants; tibias postérieurs
terminés par une courte et petite épine simple ou bifide, mais immobile .,.. 1 Brucaus.
Tête non rétrécie derrière les yeux, ces derniers subdéprimés; tibias postérieurs terminés
par deux épines fortes, divergentes, mobiles. .........,.......,..4,. 2 SPERMOPHAGUS,
4. Bruchus Linné.
Synony mie: Mylabris Geoffroy (1)
Le genre Bruchus est représenté dans notre faune par un assez grand
nombre d'espèces dont la plupart vivent dans les semences des Légumineuses.
Plusieurs d’entre elles, en attaquant les pois, fèves, haricots et lentilles, cau-
sent à nos agriculteurs de sensibles dégâts. On peut suivre l'évolution d’une
espèce commune et très répandue, B. ater v. pubescens, dans les gousses du
Cytisus alpinus.
Plusieurs espèces exotiques ont été trouvées en France, importées avec des
graines provenant de contrées éloignées, mais nous ne considérons comme
appartenant à la faune de notre pays que celles de ces espèces qui se sont
acclimatées et reproduites dans leur nouveau milieu.
On constate chez un certain nombre de Bruchus une grande tendance à
varier, et les changements morphologiques ou autres qui en sont la manifes-
tation, n’ont pas toujours été appréciés de la même façon par les entomolo-
gistes. Les uns ont vu des espèces là où d’autres ne voient que des variétés.
Les caractères sexuels, dans le genre Bruchus, en dehors de ceux qui sont
particuliers à certaines espèces, sont en général fournis par la structure, la
longueur des antennes et la conformation des tibias intermédiaires; dans
certains groupes, la couleur jaune testacée des pattes et des antennes
est beaucoup plus étendue chez les «7 que chez les ® ; enfin le pygidium,
dans toutes les espèces, est toujours plus convexe, plus vertical chez les
que chez les © ; par suite de cette disposition, le dernier arceau ventral
présente une échancrure plus ou moins accusée. (2)
(1) Quoique plus ancien, le nom de Mylabris ayant été donné à un autre genre de Coléoptères, ne nous
a pas paru devoir être adopté, celui de Bruchus ayant été consacré par l'usage et adopté par lesdictionnaires
de la langue française.
(2) Pour étudier facilement les caractères des espèces dece genre, la meilleure préparation consiste à coller
ces insectes sur le côté,
LAN ER
Espèces.
1. Thorax transversal à bords latéraux dentés et plus ou moins échancrés en arrière de
cette dent, quelquefois obtusement anguleux ou mutiques, mais alors cuisses postérieures
dentées ou antennes plus courtes que la moitié du corps et à derniers articles transverses. 2
— Thorax plus ou moins conique, jamais denté ni échancré, quelquefois un peu trans-
versal, mais alors cuisses postérieures mutiqu£s ou antennes plus longues que la 1/2 du
corps et à derniers articles aussi longs ou plus longs que larges. . . . . . . . . . 20
2Milboracplus ou moins dentéisS Un IE NCOTÉS MEME ROC EN EN NN
= HNhorax imutique Mer NAME ERNEST NES NS PAT MEME ER Q
3 Thorax fortement transversal, à côtés arrondis antérieurement, plus large au niveau
des identssqu'aninivéau destanelesipOstéTiIQUts MP EN CN RCA ICN RER
— Thorax moins transversal, à côtés obliques antérieurement, moins large ou à peine
plus large au niveau des dents qu’au niveau des angles postérieurs. . . . . . . . 15
1" Taille de2474 mmu/2; dent duthorax médiocre, 1.0. UPS PRE RE
— Taille de 5 à 5 mm. 1/2 dent thoracique forte, aiguë et saillante.
4. pisi L. Cette espèce est facile à reconnaître à sa taille, à sa forme
assez parallèle, aux dessins formés par la pubescence blanc-jaunâtre de la
partie supérieure de son corps : tache préscutellaire, scutellaire, fascie ély-
é trale au 1/3 postérieur, taches punctiformes en arrière et souvent en avant de
cette fascie, dessin cruciforme du pygidium. On observe en outre un
grand nombre de variétés selon que les antennes et les pattes antérieures
sont plus ou moins testacées. Ce rufinisme est surtout l'apanage des & qui
ont de plus les fémurs intermédiaires un peu plus forts et un peu arqués.
La var. sparsus Fab. se distingue du type par une pubescence plus
fournie, uniforme, par l'aspect de son pygidium à taches obscures, petites
et peu visibles. Cette variété est surtout méridionale. Orange (Th. Aubert)
Bordeaux (J. Braquehaye). Le type et les autres variétés sont très com-
! muns partout.
La larve vit et se développe dans les semences du Pisum sativum.
5 Pattes antérieures etintermédiaires Mplus\oumOinS testacées. MN NORD
— Pattes antérieures seules testacées, les intermédiaires noires.
2. brachialis Fab. à ruficornis AIl., pallidicornis Rey. Forme un
peu ramassée, tache antéscutellaire marquée, pubescence des élytres nébu- . |
leuse ou formant de petites taches d’un gris brunâtre sur un fond obscur, pi
pygidium à pubescence blanche presque uniforme. L:
x, antennes totalement testacées, pattes antérieures testacées, leurs
ubias renforcés et arqués à l'extrémité, tibias intermédiaires un peu arqués.
® , antennes ayant les 4 ou 5 articles basilaires, le dernier et quelque-
k fois les deux derniers testacés, les autres noirs ; pattes antérieures testacées
à fémurs plus ou moins noirâtres, tibias antérieurs et intermédiaires non
1 dilatés, linéaires. |
à 1 Assez rare. La-Tour-Salvagny près Lyon, Villié-Morgon (Rey), Mâcon
À. (Guérin), Yonne (Berthelin), Bouches du Rhône: Fos! ; sur les fleurs du
# | Pisum sativum dans les graines duquel sa larve vit probablement,
REA AEEE
6 Pattes intermédiaires à tibias testacés au moins à l'extrémité. . , , , . . . . . , 7
— Pattes intermédiaires à tibias noirs; tarses seuls ferrugineux.
4. ulicis Rey. Antennes assez courtes à 3 ou 4 premiers articles testa-
cés, les autres noirs, transverses; base du thorax un peu moins large que
les élytres, pubescence de ces dernières à fond grisâtre ou roussâtre sur
lequel ressortent quelques petites mouchetures blanches et plusieurs taches
noires plus larges, arrondies, situées, au dessous de l’écusson, au niveau du
bord externe et à l'extrémité de chaque élytre.
a’, cuisses des pattes antérieures testacées, tibias antérieurs faiblement
dilatés, tibias intermédiaires faiblement arqués, munis à leur extrémité
d’une épine ou éperon obliquement tronqué. à
Q , cuisses des pattes antérieures noires à la base, tibias antérieurs et
intermédiaires linéaires, simples, mutiques.
Assez rare; Avignon, Nyons (Ravoux), Montpellier, Bordeaux, sur Ulex
europæus (ajonc d'Europe).
7 Tibias et tarses des pattes intermédiaires plus ou moins testacés. . . . . . . . . 8
— Extrémité des tibias intermédiaires et base de leurs tarses seules testacées.
7. tristiculus Fab. Antennes noires ayant les cinq premiers articles -
testacés. Dent du thorax peu accusée. La pubescence, seulement condensée
en taches blanches au devant et sur l’écusson, ‘donne à cette espèce une teinte
grise uniforme qui varie entre le gris blanchâtre et un gris presque noir.
Quelques entomologistes considèrent cette espèce et le éristis comme des
variétés d’une même espèce; nous avons vu dans la collection de M. CI.
Rey quelques passages de taille et de pubescence entre les types extrêmes
de ces espèces. Les tibias intermédiaires sont quelquefois entièrement noirs,
mais alors elle se distingue de l'ulicis par la forme du thorax et l'uniformité
de la pubescence.
a, fémurs des pattes antérieures testacés, extrémité des tibias inter-
médiaires pourvue de deux dents distantes.
® , fémurs des pattes antérieures largement noirs à la base, tibias inter-
médiaires mutiques.
Assez rare partout, Décines ! La-Tour-Salvagny ! près Lyon.
8 Tibias et tarses des pattes intermédiaires entièrement testacés. . . . . , . . . . . 9
— Tibias des pattes intermédiaires ayant leur moitié interne noire; tarses de ces pattes
entièrement testaces.
3. pallidicornis Bohmann,; © signaticornis GyIl., sertatus Rey. For-
me allongée ; pubescence du thorax et des élytres formant des taches blan-
ches et des bandes fauves sur fond noir : la couleur fauve occupe la majeure
partie du corselet et les régions des élytres qui avoisinent la suture; les ta-
ches blanches du corselet sont situées au devant de l'écusson et celles des
élytres forment, vers le milieu et le 1/3 postérieur, deux fascies irrégulières
et obliques en arrière. :
Pygidium blanc, pubesfent, orné de deux taches noires ombrées de fauve.
Certaines variétés ont les tibias intermédiaires complètement testacés
D ES
CA AO NE
comme dans les espèces suivantes, mais sa forme parallèle, la couleur de
ces antennes et sa vestiture la distingue suffisamment des espèces voisines.
x’, antennes entièrement testacées, tibias antérieurs dilatés, tibias inter-
médiaires légèrement arqués et dilatés, munis, avant le sommet, d’une lame
quadrilatère et située au bord interne, à l'extrémité, d'une épine longue et
assez aiguë.
“
© , antennes noires, ayant les cinq premiers articles et le dernier ou les
deux derniers testacés ; tibias intermédiaires mutiques, dent des fémurs
postérieurs plus longue et plus aiguë,
Quelques exemplaires ont les 6 derniers articles des antennes noirs;
c'est la variété lugens Rey.
Répandu partout, C'est l'espèce que l'on trouve le plus fréquemment
dans les lentilles.
9 Fémurs des pattes intermédiaires plus ou moins testacés, . . . . . . . . . . . 10
— Fémurs des pattes intermédiaires noirs, genoux seuls testacés.
5. lentis Bohmann. Faciès de l’ulicis. Antennes noires ayant les cinq
premiers articles testacés. Pubescence épaisse, roussâtre, rarement d’un
blanc grisâtre; mouchetures blanches petites et rares sur les élytres, espaces
dénudés, arrondis, formant des taches noires en avant et au milieu des ély-
tres, les dernières plus rapprochées de la suture que dans wlicis. Pygidium
blanc, pubescent, orné de deux taches rousses.
o, tibias intermédiaires légèrement arqués, pourvus à l'extrémité d’une
petite épine aiguë
© , tibias internédiaires linéaires et mutiques.
Moins commune que la précédente, plus méridionale; vit aussi dans les
lentilles.
10 Fémurs des pattes intermédiaires entièrement ou largement testacés à l'extrémité. . 11
— Fémurs des pattes intermédiaires en majeure partie noirs.
6. Perezi Kraatz. Meridionalis Allard. Espèce voisine de la précédente.
Antennes comme celles du B. lentis. Dent du thorax plus accusée. Pu-
bescence grise ou roussâtre plus fournie sur les côtés du thorax etau devant
de l'écusson, dessinant sur le disque du pronotum deux petits points noirs ;
sommets des élytres noirâtres; pygidium révêtu d'une pubescence blan-
châtre.
o", tibias des pattes intermédiaires sinués, un peu arqués et munis à
l'extrémité d’une épine tronquée au sommet, rousse.
® , tibias des pattes intermédiaires mutiques.
Rare, surtout méridionale: Cette, Hyères.
11 Pattesantérieures ou toütau moins pattes intermédiaires plus ou moins noires à la base. 12
— Pattes antérieures et intermédiaires complètement testacées.
PTE
. LOS
8. Brisouti Kraatz. Cette espèce décrite par Kraatz sur un exemplaire
o° pris à Collioure, par M. Ch. Brisout, ressemble par sa taille, sa pubes-
cence égale à tristiculus. Les antennes, chez le 7 connu, sont entièrement
testacées ainsi que les quatre pattes antérieures. Les tibias intermédiaires
sont munis à l'extrémité d’une épine simple, accuminée.
12 Pubescence des élytres inégalement répartie sur les élytres, et formant des taches ou des-
sins plus ou moins marqués; cuisses des quatre pattes antérieures brièvement noires à la base. 13
— Pubescence des élytres uniforme, cuisses des pattes intermédiaires largement noires à la base.
9. tristis Bohmann. Se distingue au premier aspect par sa couleur
d’un brun noir uniforme, par sa pubescence roussâtre, rare, condensée et blan-
che au devant de l’écusson, sur l’écusson et à la base du pygidium. Antennes
noires ayant les 3°,4°,et 5 articles basilaires testacés. Labre rougeâtre,angles
postérieurs du thorax aigus et saillants. Ponctuation du thorax et des
élytres éparse, large, profonde sur le thorax, plus superficielle à la base
des élytres et presque effacée à l'extrémité.
a”, tibias des pattes intermédiaires graduellement élargis de la base à
l'extrémité qui est munie de deux dents écartées: l’une courte, l’autre plus
longue spiniforme.
© , tibias des pattes intermédiaires linéaires, mutiques.
Assez commun dans le midi de la France: Bordeaux, Montpellier.
Nous avons pris cette espèce à Fos, sur les fleurs du Pisum salivum,
(variété cultivée appelée vulgairement pois gourmand).
13 Dent et échancrure du thorax peu marquées, pygidium unicolore. . . . . . . . 14
— Dent et échancrure du thorax très nettes, pygidium à pubescence blanche ornée de
taches noires.
48 rufipes Herbst, nubilus Bohmann. Antennes noires ayant, dans le
type de l'espèce, les 5 articles basilaires testacés. Thorax médiocrement
arrondi antérieurement. Dessus du corps à pubescence blanche mêlée de
gris où de fauve sur fond noir, plus fournie en avant du thorax et sur
les côtés, dessinant de petites taches blanches au niveau des dents, des an-
gles postérieurs, une tache plus grande et de même couleur sur le lobe
basal ; sur les élytres, cette pubescence forme le long de la suture une espèce
de triangle à pointe dirigée vers l'écusson, et terminé en arrière par une
fascie irrégulière, située aux deux tiers postérieurs des élytres; sur ce fond
triangulaire à pubescence blanc-jaunâtre ressortent en général plusieurs
petites lignes ou taches d'un blanë plus vif.
’, tibias des pattes intermédiaires élargis et incurvés à leur extrémité
qui est munie de deux épines divergentes noires, portées par une lame tri-
angulaire qui leur sert de base commune.
© , tibias intermédiaires simples, mutiques.
Certains exemplaires ® ont les cuisses presque complètement noires
comme dans wlicis et meridionalis, mais la vestiture des élytres suffit pour
og ter re M — —
ce meme, =
N IN RE AT. mr AL ER OR RE EE ë » ù A
EE NU ie SU et US ei 2 A
4 Ta AL La Lx Lo cl
= TO —
la distinction de ces espèces. La base des antennes est aussi plus ou moins
testacée : quelques exemplaires n'ont que quatre articles testacés, d'autres
six; plus rarement le dernier article ou tous les articles sont testacés comme
dans la variété suivante.
Var. luteicornis Iliger; se distingue du type par sa taille généralement
plus petite, par la couleur des antennes toujours entièrement testacées chez les
n” et aussi par la disposition de la pubescence des élytres. On trouve tous
les passages du type à cette variété, et les exemplaires ® du type et de la
variété sont difficiles à séparer.
Le B. rufipes et sa var. luteicornis sont très communs partout; on les
trouve sur différentes espèces de Vicia et aussi dans les lentilles (CI. Rey).
14 Taille de 3 à 3 mm. 1/2, derniers articles des antennes toujours noirs.
11. sertatus Illiger. Antennes noires avec les cinq premiers articles tes-
tacés ; ressemble un peu au précédent, mais le thorax est plus arrondi
antérieurement, la dent latérale plus faible; pubescence des élytres d’un
gris jaunâtre formant une ou deux fascies transversales dont la postérieure,
située au tiers postérieur des élytres, est toujours bien marquée.
©", tibias intermédiaires munis à l'extrémité d’une petite épine aiguë.
® , tibias intermédiaires mutiques.
Provence, Languedoc, Nyons (Ravoux), très rare, sur Ulex europæus?
— Taille de 2 mm.; derniers articles des antennes testacés ou seulement rembrunis.
42. griseomaculatus Gyll. Courtement ovale; arrondi, antennes dé-
passant un peu la base du thorax, ayant au moins les premiers articles
testacés, les autres noirs ou seulement rembrunis, parfois antennes entiè-
rement testacées surtout chez les &’; dent thoracique peu accusée; dessus
du corps à pubescence cendrée où d’un gris obscur, plus fournie et plus
blanche au devant, au niveau et au dessous de l’écusson, ainsi que le long de
la suture; ça et là quelques petites lignes plus claires sur les élytres.
©”, tibias intermédiaires légèrement arqués en dehors et munis à leur
k extrémité d'une saillie supportant deux petites dents rapprochées à leu»
base.
©, tibias intermédiaires simples, mutiques.
15MDentrduthoraxmplacée aumilteutdesicotés ee Ce CC CID
—. Dépt} du fhorax placée avant le milieu. de ete CCE ERTE
16 Dent thoracique forte, pubescence à fond grisâtre, corps assez allongé, pattes intermé-
diaires souvent testacées à l’extrémité.
TP 43. rufimanus Bohmann. Taille variable; quelques exemplaires ont la
taille du pisi, le corselet un peu moins atténué en avant et sont difficiles quel-
quefois à séparer de ce dernier, lorsqu'on tombe sur des exemplaires ? .Le type
a les antennes noires avec les quatre articles basilaires testacés. Pubescence
-
— II —. be
PE |
œ
grise, variée de taches brunes Ho avec des taches blanches, linéaires.
Pygidium pubescent, blanchâtre, orné souvent de deux taches sombres.
«
Pattes antérieures, extrémités des tibias et tarses des pattes intermédiai-
res, testacés ; dent des fémurs postérieurs obtuse.
La var. velutinus Rey a la taille du pisi et une pubescence presque
égale, d’un gris blanchâtre.
o", cuisses intermédiaires fortement dilatées et un peu comprimées au
milieu, tibias intermédiaires triangulairement prismatiques, élargis .en
dedans au tiers supérieur, de là sinués et recourbés à leur extrémité qui est
pourvue d'une dent spiniforme assez forte. ‘
® , cuisses intermédiaires peu élargies, tibias intermédiaires simples,
arrondis, mutiques.
Commun partout; la var. velutinus est beaucoup plus rare. Dans les fèves
et les lentilles.
— Dent thoracique plus faible, pubescence blanche, nébuleuse sur fond noir; corps plus
ramassé, pattes intermédiaires noires.
414. granarius Lin. atomarius L. Antennes noires avec les quatre
premiers articles testacés; pattes antérieures testacées moins la base
des cuisses, les quatre autres noires. Fond des élytres et du dessus du corps
noir, semé de petites taches ou mouchetures blanchâtres surtout au devant,
au niveau et au dessous de l'écusson. Pygidium gris, pubescent, souvent
orné de deux petites taches noirâtres.
©”, tibias intermédiaires légèrement sinués et arqués, munis à leur extré-
mité de deux dents écartées.
® , tibias intermédiaires simples, mutiques.
Baudi rattache à cette espèce le B. troglodytes Fahr.; l'unique exem-
plaire $ de cette variété qui nous ait été communiqué par M. Cl. Rey,
diffère du précédent par la taille et surtout par la forme un peu plus allon-
gée du corps. Allard mentionne la Vicia augustifolia comme habitat de
cette espèce douteuse.
Le B. granarius est assez répandu dans toute la France. La-Tour-Sal-
vagny ! près Lyon, Bugey, Mt Pilat, Avenas, La Rochelle, Vienne:
Morthemer.
17 Pattes antérieures plus ou moins testacées. . . . . . . . « . . « + + + « + + 18
— Toutes les pattes noires.
45. viciæ Olivier, nigripes GyIl. Antennes noires avec les 3 ou 4 arti-
cles basilaires testacés, vestiture comme celle du granarius; facile à recon-
naître à ses pattes entièrement noires.
o”, tibias intermédiaires munis à leur extrémité de deux dents diver-
gentes.
a — rm
got 2 5 pm
[5
ni
LA
|
:
— 12 — 1
|
® , tibias intermédiaires mutiques. Y
Assez rare; La-Tour-Salvagny !, Dombes: Tramoy; Villié-Morgon, |
Bugey, Provence, Bordeaux. »
6eYy; Ù
A cette espèce Baudi rapporte la var. Fahræi Gyll. plus petite que le
type et à antennes toutes noires au moins au dessus.
18 Thorax évidemment plus large que long, élytres à pubescence variée.
46. afinis Frœlh., flarimanus Bohm. Faciès du rufimanus mais plus
petit; antennes noires avec les quatre premiers articles testacés; pubescence
des élytres dessinant plusieurs fascies transversales plus ou moins réunies
entre elles, laissant çà et là des espaces dénudés, noirs. Pattes antérieures
Cr ! plus ou moins testacées, les intermédiaires et les postérieures noires. Pygi-
CR M dium pubescent, blanc, orné de deux taches noirâtres.
Le dj Jirs a mare
©’, tibias intermédiaires légèrement arqués et dilatés, munis à leur
extrémité de deux dents assez rapprochées.
2 AE 2e ee
2: (2 ® , tibias intermédiaires simples, mutiques.
Rare; Tournus, Montpellier, Cette, Menton.
He 0m" S — Thorax à peine aussi large que long, pubescence du dessus du corps uniforme. À
RLI
‘1h 47. tessellatus Rey. Plus allongé et plus déprimé que le précédent;
antennes noires avec les 4 premiers articles testacés, le 5° ferrugineux.
ln Dent des côtés très prononcée. Pattes antérieures testacées moins la base à
BN ! des cuisses; pattes intermédiaires noires avec les genoux et la plus grande |
HE, © partie des tibias d’un ferrugineux obscur, les sommets des tibias et les tarses À
| testacés ; pattes postérieures noires a 3€ article des tarses testacé. 4
oc, inconnu.
® , tibias intermédiaires mutiques.
L'unique exemplaire connu est une © capturée par M. Rey à Montpellier. )
19 Fémurs postérieurs fortement dentés, pubescence des élytres égale, fine et rare sur {
fond noir; thorax un peu plus long que large. 4
loti Payk., oxytropis Gebler. Wasastjernæ Fahr. Les quatre premiers l
articles des antennes et les pattes antérieures sont d'un testacé vif; les côtés À
du thorax sont à peine anguleux au milieu. |
o", tibias intermédiaires légèrement arqués et dilatés à leur extrémité
qui est munie de deux dents rapprochées et soudées à la base
® , tibias intermédiaires simples, mutiques.
Nous avons euentre les mains, grâce à l'obligeance de M. R. Oberthur, les
types du Joti et de l'oxytropis de la collection Gebler. Nous avons re-
connu que cet entomologiste, ayant recu sous le nom de lot un exemplaire 4
du Z. granarius à dent thoracique peu accusée, avait considéré le Loti
Payk., comme une espèce nouvelle et l'avait décrit sous le nom d'oxy'tropis.
TN ARSSE
Assez commun, La-Tour-Salvagny ! La Pape! près Lyon. Villié-Mor-
gon, Bugey. Dans les fruits du Lotus corniculatus, d'après M. Rey.
— Fémurs postérieurs faiblement dentés, pubescence des élytres assez dense, grise, thorax
fortement transversal.
20. laticollis Bohm. Antennes ayant les trois ou quatre premiers arti-
cles testacés, les autres noirs, 6-10 transversaux surtout chez les œ'; thorax
à angles antérieurs déprimés et arrondis. Pattes antérieures testacées,
tarses des pattes intermédiaires ferrugineux.
©”, tibias antérieurs élargis dans la première moitié, un peu arqués;
tibias intermédiaires munis à leur extrémité d'une petite Fe ou dent
obliquement tronquée au sommet.
@ , tibias antérieurs et intermédiaires simples, mutiques.
Commun; St-A/ban! La Pape! près Lyon. Villié-Morgon, Bresse, Pro-
vence etc.; sur le Lathhyrus aphyllos, d'après M. CI. Rey.
20 4° interstrie des élytres non relevé en saillie à la base. . . . . . . . . . . . . 21
— 48 interstrie des élytres relevé en saillie à la base. . . . . . . . . . . . . . . 45
21 Cuisses postérieures inernes ou non visiblement dentées . , . . . . . . . . . . 22
— Cuisses postérieures visiblement dentées au bord interne de leur extrémité . . . . 36
22 Thorax subtransversal où conique, plus large ou aussi large au niveau deson bord anté-
Haut quelt moitiéide:sd: base: Conps allongé." A4 RUE RSS 0 4 123
— Thorax fortement conique, moins large au sommet que la moitié de sa base, corps
ÉMÉVÉMENONAIeN Ve NEED RSR PETER EUR Me NT Re re 29
23, Pattes antérieures, au moins, marquées de testacé. . . ... . . 4 + . . .. . 24
OUIEMIES MpAMESNOiTeS, ARTS N Ne LE ENTeM Re Lana nique ere tete à ere je 3
24 Elytres à pubescence inégalement répartie sur les élytres, laissant un ou plusieurs espa-
ces dénudés formant une bande ou tache noire plus ou moins arrondie et distincte vers le
AU ENE DOTEMERIEURE 24 Me tee SIEMENS Dénke uen e 1e mape due lei cei dite 15e 20
— Elytres à pubescence égale, uniforme ou variée de taches linéaires, claires ou obscures
sur un fond gris ou blanc-jaunâtre, sans tache noire ou espace dénudé vers le milieu du
HordheXtEe re er anis ere dal vf ellane al 10118 junte he Dre ques JT 29
25 Corselet carré ou conique à bords latéraux faiblement sinués et arrondis, plus ou
moinsratténués dela, base at sommet. cela dit en d eftel'a lie RE à à 0 1 26
— Corselet subtransversal, à bords latéraux fortement arrondis, assez brusquement atténué
vers le sommet.
24. murinus Boheman. Antennes noires ayant les trois ou quatre articles
basilaires testacés, le premier et l'extrémité du 4° souvent rembrunis. Tho-
rax atténué à partir de son tiers antérieur, corps allongé, pygidium unifor-
mément et densément pubescent. Se distingue des espèces à corselet muti-
que et fortement transversal, par l'absence de dent aux fémurs postérieurs
et par la longueur des antennes.
0", antennes fortement dentées en scie à partir du 5€ article, 4° plus
long que le 3€ et testacé seulement à la base.
£ , antennes moins fortement dentées, 3° et 4° articles subégaux, entière-
ment testacés,
LAN D Sr ho à or VAN teint nf png 4 pe pie sh CR SES
Ke
FT de
à: F3
PT ON OUR SEL OR TA À, RSR LS
Fa f NAME ve LÉ en Lire M AT
‘du
Assez commun. Provence, Languedoc; Hyères, Carcassonne.
26 Corselet conique; cuisses des pattes antérieures, intermédiaires et postérieures plus ou
moins! testacécmasb ints MT 26 Ge Mat RON un MOOD
— Corselet faiblement conique; cuisses noires, au moins 12 postérieures A AMEN MEET
57*Nntennes/noiresSeulément'teétaicees a lat base AUENIRLENE MIN ER SIT NS
— Antennes entièrement testacées
22. tibialis Boheman. Diffère de l'imbricornis, qui a aussi les antennes
testacées, par la forme de son corselet à peine atténué en avant, par la ves-
titure presque uniforme et surtout par la structure des antennes. Les quatre
pattes antérieures sont testacées à peine obscurcies à la base des fémurs,
les postérieures noires.
0”, antennes plus longues que la moitié du corps, légèrement dentées
en scie au côté externe, testacées, avec les 2 ou 3 premiers articles obscurs.
® , antennes à peine aussi longues que la moitié du corps, non dentées,
testacées, avec les articles du milieu obscurs ou rembrunis.
Assez rare. France méridionale: Nimes, Hyères (Rey); Vienne: Mor-
themer (Mesmin), Carcassonne (Gavoy).
28 Elytres pas plus larges que la base du corselet, non dilatées après le milieu; corps
allongé, étroit, parallèle; tibias des pattes antérieures et intermédiaires testacés.
23. tibiellus Gyll. Forme grêle, allongée; à peine long de 2 mm.; dessus
du corps noir, recouvert d'une pubescence assez fournie, longue, couchée,
blanchâtre. Antennes noires ayant les quatre articles basilaires testacés;
tibias et parfois genoux des pattes antérieures et intermédiaires testacés.
do”, antennes aussi longues que la moitié du corps.
? , antennes moins longues que la moitié du corps.
Espèce très rare dont un exemplaire ® nous a été envoyé par M. Ravoux,
comme ayant été pris aux environs de Nyons.
— Elytres plus larges que le corselet à la base, dilatées notablement après le milieu; tikias
des pattes antérieures testacés, pattes intermédiaires noires ou à tarses seuls testacés.
24. antennalis Gyll. Le type de cette espèce n'appartient pas à la faune
française; par contre, la variété suivante le remplace et n'est pas rare dans
les environs de Lyon. Var. sericatus Germ. Plus petit que le fibiellus,
moins allongé et moins parallèle. Pubescence fine, peu dense, laissant res-
sortir la couleur noire des élytres ; stries de ces dernières fines, assez pro-
fondes, interstries réguliers, presque égaux.
a’, antennes aussi longues que la moitié du corps, ayant les quatre
articles basilaires testacés, les autres noirs et assez brusquement dilatés à
partir du 4° article.
9 , antennes moins longues que la moitié du corps, ayant les quatre
articles basilaires testacés mais le 1° et 4° rembrunis, les autres noirs et
graduellement dilatés à partir du 3€ article.
Oo —
Cette espèce, qui a à peine 1 mm. 1/2 de long, se prend sur le Sarotham-
nus scoparius (genêt à balais). Bugey, Provence (Rey). Vallon de la Ca-
dette! près Lyon. À
29 Elytres à épaules marquées, à pubescence variée, ordinairement à fond gris ou brun
parsemé de petites taches linéaires blanches; antennes rarement testacées sur toute leur lon-
gueur; pattes, postérieures largement noires à la base.
25. varius OI. inspergatus Gyll. Elytres débordant la base du corselet, à
épaules un peu carrées, moins arrondies que dans les espèces voisines, à
bord externe presque droit et à extrémité postérieure un peu dilatée; pu-
bescence du dessus du corps plus fournie et plus blanche sur tout le pour-
tour du corselet; pattes testacées plus ou moins noires à la base, les
postérieures ayant souvent leurs tibias et leurs tarses noirs ou en partie
rembrunis.
do’, yeux gros et saillants; antennes fortement dilatées intérieurement
en dents de scie à partir du 4° article, testacées moins les 5°, 6°, 7° et 8°
art. noirs, tibias antérieurs légèrement arqués.
£ , yeux peu saillants; antennes médiocrement dilatées à partir du 5°
article, testacées moins le sommet du 5° art., les 6°, 7°, 8°, 9° et 10°
noirs.
La coloration des pattes et des antennes est très variable dans cette
espèce ; il en est de même pour la vestiture des élytres. Plusieurs variétés
sont cependant assez tranchées et assez constantes pour être signalées.
Var. magnicornis Küst., à pubescence presque uniforme, sans taches
linéaires blanches bien distinctes. Piémont (Baudi).
Var. tarsalis Gyll., à pubescence d'un brun foncé et variée de taches
blanches punctiformes, à antennes le plus souvent noires n'ayant que les
trois premiers articles testacés. Bordeaux, Landes.
Var. assimilis Rey, galegæ (sec. Rey), taille plus petite, forme plus ra-
massée à antennes entiérement testacées dans les deux sexes. Hyères (Rey),
Nyons!
Toute la France; le B. varius est une des espèces les plus communes et
les plus répandues.
— Elytres à épaules effacées, à pubescence presque uniforme, d’un blanc-jaunâtre; anten-
nes et pattes testacées, les pattes postérieures à peine rembrunies à la base. . . . . . 30
26. imbricornis Panz, galegæ Rossi (1). La forme générale du corps,
la structure des antennes chez le © et la 9 distinguent cette espèce de ses
congénères ; les épaules sont un peu arrondies, le bord externe des élytres
légèrement arqué, la pubescence des élytres est beaucoup plus claire, plus
uniforme que dans varius; elle ressemble à celle du fibialis dont il se dis-
tingue par la forme du corselet plus atténué en avant et la couleur des
(x) A côté de cette espèce se placerait le 2. Martinezi Allard, espèce douteuse. Kraatz a émis l'opinion que le
Martinezi était une variété de l'‘mbricornts. D'après un exemplaire communiqué par M. Allard, nous pensons
que ce nest qu'une variété du ficipes, variété elle-même du sewzzarzus, chez laquelie ia dent des fémurs
postérieurs est très réduite,
CAMES
rt pate ge
dd
HO
pattes postérieures en majeure partie testacées dans #mbricornis, noires
dans tibialis.
o", yeux grands et saillants; antennes fortement dilatées intérieurement
en dents de scie à partir du 4° article, 2° et 3° petits, courts, subégaux, les
autres subtransversaux, échancrés, comme creusés en cupule à leur extrémité
ou bord externe, le dernier allongé.
9 , yeux peu saillants; antennes plus courtes, médiocrement dilatées
intérieurement en dents de scie à partir du 5° article, 2° et 3° un peu
allongés, subégaux, les autres transversaux, peu échancrés, le dernier
ovalaire.
Assez rare. Bugey, Provence (Rey), Hérault: Roquebrune, St-Georges
(Valéry Mayet); La Rochelle, Carcassonne; sur une Viciée d’après M.
Valéry Mayet.
30 Antennes noires, testacées seulement à la base; pattes postérieures noires.
27. bimaculatus Olivier, variegatus Germ. Antennes noires ayant les
quatre premiers articles testacés, le 1®° et 2° souvent rembrunis en dessus.
Corps noir, revêtu sur les côtés du corselet d'une pubescence fauve, blan-
châtre sur le lobe basal, au devant de l’écusson ; sur les élytres, la pubes-
cence est inégalement répartie : condensée le long de la suture, derrière les
épaules et au tiers postérieur de chaque élytre, elle laisse à l'extrémité de
celle-ci et au milieu du bord externe, un espace dénudé plus ou moins
étendu formant une tache noirâtre; quelques linéoles plus blanches res-
sortent sur le fond grisâtre et forment une ou deux fascies transversales,
irrégulières, reliées du côté de la suture par une ligne blanche plus mar-
quée. Pygidium densément pubescent, blanchâtre ornéde deux petites taches
obscures. Pattes antérieures et intermédiaires testacées, moins la base des
fémurs et l'extrémité des tarses.
o, yeux saillants, antennes fortement dilatées intérieurement en dents
de scie à partir du 4° article.
9 , yeux peu saillants, antennes faiblement dilatées en dents de scie à
partir du 5€ article.
Avec MM. Rey et Baudi, on doit rattacher à cette espèce la var. disper-
gatus Gyll., plus petite et plus étroite que le type, à genoux postérieurs
maculés de roussâtre.
Abondant partout mais plus commun dans le midi de la France.
— Antennes testacées à la base et au sommet, toutes les pattes plus ou moins testacées.
28. dispar Germ. Distinct du précédent par la taille en général plus
faible, par la forme des élytres un peu plus arrondies aux épaules et au
milieu, moins parallèles.et surtout par la coloration des antennes et des
pattes. Les antennes sont testacées, moins les deux premiers articles rem-
brunis en dessus et ceux du milieu, qui sont plus ou moins foncés. La
pubescence du dessus du corps est aussi plus blanchâtre que chez bimacu-
eur ai
Rs
ct ete te ASE MAC CE
latus, moins variée de fauve. Toutes les pattes sont testacées, moins la base
des fémurs et les tarses, en général rembrunis à l'extrémité de leurs articles.
o’, yeux très saillants ; antennes fortement dilatées intérieurement en
dents de scie à partir du 5° article, 2° et 3° à peine aussi longs que larges,
les trois derniers testacés.
® , yeux peu saillants; antennes faiblement dilatées intérieurement en
dents de scie à partir du 5° article, 2° et 3° allongés, base du 5° et les deux
derniers articles testacés.
On distingue dans cette espèce les variétés suivantes:
Var. palliatus Baudi; pubescence blanche des élytres laissant à découvert
et obscure toute la partie comprise entre une large bande suturale et la
fascie postérieure.
Var. albescens Allard; pubescence plus diffuse et recouvrant la plus grande
partie des élytres.
Var. braccatus Allard, décrite sur un individu $ dont le dernier article
des antennes seul est d’un testacé obscur et dont les tarses postérieurs sont
entièrement noirs.
Outre ces variétés, on constate souvent des variations de moindre impor-
tance: quelques g’ont les antennes entièrement testacées ou à peine obscur-
cies au milieu, d’autres ont les quatre derniers articles testacés, etc.
Assez rare. Montagnes du Beaujolais; Lyon: Décines! Vallée de la Ca-
dette! Néris (Rey), Montélimar (Mesmin); Vaucluse: Orange, Avignon;
Gironde: Bordeaux.
31 Thorax conique, assez régulièrement atténué de la base au sommet, à côtés latéraux
rectilignes et obliques en avant ou faiblement arrondis. . . : 1.4. . . . .. . . 33
— Thorax subtransversal, à côtés latéraux sinués et arrondis, peu atténués ou seulement
D ORRIENUERS AN tOFIONE Et DESERT TU PAT A RQ nt 722
32 Taille de 2 mm. 1/2 à 3 mm., front caréné.
29. nanus Germ. Antennes noires, ayant les 2° et 3€ articles parfois d'un
roux ferrugineux en dessus; thorax assez brusquement atténué au tiers
antérieur ; élytres revêtues d’une pubescence fine, couchée et peu dense.
o”, antennes plus longues que la moitié du corps, fortement dentées en
scie, le 2° art. plus petit que le 3€.
? , antennes à peine aussi longues que la moitié du corps, faiblement
dentées en scie, les 2° et 3€ articles subégaux.
Espèce méridionale. Provence, Languedoc (Rey), Alpes Maritimes : Can-
nes (Des Gozis); Var: Hyères; Carcassonne (Gavoy), Nyons!
— Taille de 1 mm. 1/2 à 2 mm. 1/4, front non caréné.
30. foveolatus Gyll. miser, Farh.; outre la taille, qui est plus petite, il
diffère du précédent par son prothorax plus arrondi à ses angles antérieurs,
MON
plus transversal, par sa pubescence plus dense et enfin par l'absence de
carène frontale.
o”, antennes plus longues ou aussi longues que la moitié du corps, 2°
et 3° art. subglobuleux, petits, ordinairement ferrugineux, les autres noirs
et subitement dentés en scie.
£ , antennes moins longues que la moitié du corps, à 2€ et 3° art. plus
allongés et d'un testacé vif, graduellement et faiblement dilatées à partir du
4° article.
La var. igniarium Allard, distincte du type par la couleur roussâtre et la
densité de sa pubescence, n'appartient pas à notre faune.
Espèce méridionale comme la précédente; Provence, Languedoc, Dau-
phiné (Rey); Vienne: Morthemer (Mesmin); Aude: Carcassonne (Minsmer)
Pyrénées Orientales: Eyne !
33%Antennes testacees/a la base LR Rene lee ie ie SEEN ET RE
— Antennes antièrement noires
31. pauper Bohm. Corps allongé, noir, recouvert en dessus d'une pubes-
cence fine, grise, peu dense; facile à reconnaitre à ses antennes et pattes
complètement noires, à son corselet conique et régulièrement atténué de la
base au sommet, à ses élytres un peu plus larges que la base du corselet,
à bords parallèles et rectilignes à partir des épaules.
Le © se distingue de la 9 par des antennes plus longues et plus
robustes.
Bugey. Provence, Hyères (Rey); assez commun.
34 Elytres densément recouvertes d’une pubescence grise ou jaunâtre.
Ca
32. pygmæus Bohm. Ne peut guère se confondre qu'avec les plus petits
exemplaires du foveolatus, mais la pubescence du pygmϾus est plus dense,
le corselet est plus conique, moins arrondi sur les côtés, les ély-
tres sont un peu plus convexes.
o”, antennes un peu dilatées en dents de scie à partir du 5€ article.
® , antennes un peu plus grêles à la base et plus faiblement dilatées à Il
partir du 5€ article.
|
La var. perparvulus Bohm. ne diffère du type que par une taille encore
plus exiguë.
Assez rare. Vienne: Morthemer (Mesmin); Hérault: Lamalou (Warnier)
Pyr. Orientales: Ria! Aude: Carcassonne (Minsmer).
— Elytres d’un noir brillant à pubescence rare.
83. anxius Fahr. De la taille du précédent, base des antennes d'un testacé
plus prononcé, corselet un peu plus long, élytres d'un noir profond et
brillant.
ne S / à set
oc", antennes fortement dilatées à partir du 4° art., avec les trors premiers
articles testacés, rembrunis en dessus.
® , antennes moins fortement dilatées à partir du 5° article, avec les
quatre premiers articles testacés, rembrunis en dessus.
Commun partout: Bugey, Provence, Pyr. Orientales: Ria!
35 Corps noir, à pubescence uniforme, pattes antérieures noires ou obscurément testacées.
34. ater Marsh., cisti Payk, villosus Fab. Corps noir, revêtu d’une fine
pubescence grise dans le type; antennes noires avec les trois ou quatre
articles basilaires d'un testacé obscur. Les exemplaires 9 n'ont souvent
que le 2° article des antennes testacé.
La var. pubescens Germ. se distingue du type par une pubescence plus
dense; l'insecte est alors d’un gris ou d'un gris-jaunâtre uniforme
Les ©” se distinguent des 9 par la forme du pygidium plus convexe,
plus vertical chez les premiers.
Espèce très commune dans toute la France. Vit dans les gousses de
plusieurs espèces de Cytise. Nous avons récolté abondamment la var. pu-
bescens dans les fruits du Cy-tisus alpinus, arbuste très abondant autour
de la gare de Miribel (Ain).
— Corps à pubescence obscure variée de taches plus claires; pattes antérieures largement
testacées, taille plus petite.
35. Mulsanti Brisout. Ressemble comme taille et comme vestiture au
griseo-maculatus,mais le corselet est conique, non denté sur les côtés et les
pattes postérieures sont mutiques. Antennes noires ayant les quatre pre-
miers articles d'un testacé pâle; les pattes antérieures et intermédiaires
sont marquées de testacé; les élytres sont un peu arquées et arrondies sur
les côtés
Comme pour la précédente espèce les sexes ne se distinguent que par la
conformation différente du pygidium et du dernier arceau ventral.
Rare. M. Rey a pris cette espèce à Hyères et à La Seyne (Var).
36 Antennes plus longues que la moitié du corps chez les 9 , aussi longues que le corps
et fortement dentées en scie chez les 4, cuisses postérieures dentées, comprimées et plus
ou plus ou moins arquées en dehors,atteignant ou dépassant le pygidium par leur extrémité.37
— Antennes rarement plus longues que la moitié du corps et dentées en scie; cuisses pos-
térietres non arquées, n’atteignant pas le KR re ICONE ITÉQNtE SEA IE PA 20
37 Tarses des pattes postérieures plus longs que la moitié des tibias.
36. longicornis Germ. histrio Bohm. (1) Espèce très variable dont le
type n'appartient pas à la faune française. Ce type est caractérisé par la
couleur noirâtre du dessus du corps chez les o’, plus ou moins roussâtre
chez les $ , par la disposition des fascies rapprochées entre elles vers la
suture, écartées en dehors et par la couleur noire des pattes postérieures.
(1) Avant les espèces de ce genre se placent les Bruchus chinensis, ornatus, fhaseoli, espèces exotiques
que l’on a trouvées quelquefois en France mais qu'on ne doit pas considérer comme appartenant à notre faune,
ces insectes ne s'étant pas reproduits ou propagés dans leur nouveau milieu, Ces trois espèces ont l'extrémité
des cuisses postérieures creusée en gouttière à leur partie interne, avec les bords de cette gouttière plus ou
moins dentés ou échancrés.
x
La var. jocosus Gyll., qu'on rencontre dans le midi de la France, a le
dessus du corps d’un brun rougeûtre et les élytres ornées de deux fascies
transversales, souvent réunies du côté de la suture; toutes les pattes sont
testacées avec les cuisses postérieures un peu plus obscures.
La var. discipennis Fahr. est une variété dans laquelle les élytres sont 4
rembrunies à la base et à l'extrémité de chaque élytre, de sorte que la cou- 1
leur rouge du disque tranche plus fortement sur les parties noires des ély-
ires? Cette variété est spéciale à la Sardaigne et à la Corse. On trouve 4
pourtant, sur les bords de la mer (Hyères), quelques exemplaires S qui ont |
en partie la vestiture de cette dernière variété.
o”', corps en général plus robuste; antennes fortement dilatées en dents
de scie à partir du 4° article, le 2° petit, le 3° subtriangulaire.
® , corps plus petit; antennes légèrement dilatées en dents de scie à |
partir du 5° article, 2° petit, le 3° allongé. |
Dans la var. jocosus le & a,de plus,les 4 premiers articles testacés,tandis {
que la $ a ordinairement le 1°" article noir, les 2° et 3° testacés, les autres |
noirs. |
Assez commun dans le midi de la France. Provence, Languedoc (Rey),
Hyères. .
— Tarses des pattes postérieures moins longs que la moitié des tibias.
37. meleagrinus Gené, M.Baudi considère cette espèce comme une va-
riété du 5. guttatus OI. espèce d'Espagne et d'Italie, mais la taille toujours
plus petite du meleaguinus, la disposition constante du dessin élytral nous
paraissent suffisantes pour en faire une espèce distincte. Autrement il serait
plus rationnel d'adopter la manière de voir de ceux qui ne veulent faire des
B. longicornis, 5 guttatus, meleagrinus qu'une seule espèce comprerant
de nombreuses variétés.
Le meleagrinus a le dessus du corps noir, moins l'extrême base du cor-
selet plus ou moins blanchâtre et le disque des élytres ornés, vers leur
milieu et leur quart postérieur, de 2 fascies réunies et un peu confuses du
côté de la suture ; le pygidium est noir, orné de trois taches blanches ordi-
nairement réunies à la base. Pattes antérieures et intermédiaires testacées, .
moins les tarses et les cuisses intermédiaires noires, pattes postérieures en-
tièrement noires.
©”, antennes longues, noires à base testacées, dilatées en dents de scie à Î
partir du 3° article.
9 , antennes plus courtes, à premier article noir, 2° et 3° d'un testacé |
obscur, faiblement dilatées en dents de scie à partir du 4° article. |
Provence, Fos! Hyères. Sur le Centranthus ruber (Rey). 1
38MPattes, au moins lestantérieutes plus ouNMOINSItESACÉES NM UN 0 |
—= Toutes’/lesipattes noires. 0." 5e me ue ie den lellelauie 0 ARR 1
: À ras UE CO TOUR f
39 Antennes noires à base testacée, taille de 3mm à 3mm : 2, {
PRES À L IF ETRAM LS17 2 ST
L'ÉAORE OU TON RE Audi -
38. obscuripes Gyll. Corps noir, un peu allongé, recouvert d’une pu-
bescence grise, assez uniforme. Antennes noires à base plus moins testacée.
Carène frontale accusée ; thorax fortement conique, un peu moins long que
large à la base, à ponctuation assez forte, dense, un peu rugueuse; inter-
valles des élytres parsemés de petites rugosités transversales, surtout visi-
bles quand l'insecte est dénudé. Pattes postérieures beaucoup plus fortes et
plus longues que les antérieures, à cuisses distinctement dentées.
o", yeux forts et saillants; antennes un peu dilatées en dents de scie à
partir du 3° article, le 2° subglobuleux; les 4 premiers ordinairement
testacés avec le 1% article seul rembruni.
® , yeux peu saillants; antennes faiblement dilatées en dents de scie à
partir du 4° article, le 1°° article noir, le 2€ et 3° d’un testacé obscur, 2°
article un peu plus long que large.
Assez commun dans les départements méridionaux. Languedoc, Proven-
ce (Rey); Drôme: Nyons!
— Antennes entièrement noires, taille de 2 à 2m 1/4.
39. misellus Bohm. (1) Corps noir, revêtu d'une pubescence grise fine
et peu dense; de la taille du pauper auquel il ressemble un peu par sa
forme allongée, par la couleur des pattes et des antennes, mais distinct
de ce dernier par les fémurs dentés, le premier article des tarses postérieurs
moins long et plus fortement arqué, les élytres moins planes et rétrécies
avant l'extrémité. Antennes noires à 2€ article quelquefois un peu rougeâtre
par transparence. Thorax conique plus long que large, fortement atténué
en avant, à côtés rectilignes et à ponctuation serrée, rugueuse. Pattes noi-
res, les postérieures plus longues, les tarses de celles-ci à premier article
assez long et arqué; 3° article de tous les tarses d’un noir rougeûtre.
©", antennes fortement dilatées en dents de scie à partir du 4° article.
£., antennes médiocrement dilatées en dents de scie à partir du 5€ article.
Espèce rare. Provence (Rey).
A0MByedUnmAderlaicOUlCUTEdUI CONS AMEN TANT NEC CN NTI ee cr AU
— Corps noir à pubescence grise ou roussâtre, mais pygydium et derniers anneaux de
l'abdomen d'un roux ferrugineux.
40. irresectus Fahr. obtectus Say. Taille de 3 à 3"M 1/2; corps assez
déprimé ; antennes dépassant à peine la base du thorax, noires, avec les
cinq premiers articles et le dernier d’un roux testacé; thorax conique, den-
sément pubescent, à lobe médian prononcé et plus ou moins impressionné
au devant de l’écusson, à bords latéraux faiblement sinués et formant avec
le bord interne des élytres une ligne à peine discontinue; élytres assez
(x) Nous avons placé ici l'espèce que nous regardons avec M. CI. Rey comme le #zseZ!us de Boheman; la
base des élytres ne nous a présenté aucun tubercule.Les exemplaires que M. Rey nous a communiqués répon-
dent à la description du zxse//us Bohem., sauf les mots « /emoribus mudicis » mais d’un côté, l’on sait qne
l'épine des cuisses portérieures est souvent, comme c'est ici le cas, petite et difficile à constater et, d’un autre
côté, l'espèce nommée 7xrseZ/us par M. Rey, a bien les tarses allongés et « sxêfus fuluo-spongiosis ».
1
À
1
f
RS
dilatées à leur extrémité, à pubescence dense, épaisse, roussâtre avec quel-
: . … tie ; d
ques lignes plus claires où plus obscures ; pygidium d’un roux ferrugineux,
pattes d’un roux testacé, les postérieures souvent rembrunies à la base.
Les ©” ont le pygidium plus abrupt et le dernier arceau ventral angu-
leusement échancré au milieu.
Originaire de l'Amérique méridionale, d'où elle a probablement été im-
portée en Europe par le commerce des grains ou semences exotiques, cette
espèce est une de celles qui se sont acclimatées et propagées aux dépens de nos
espèces cultivées de haricots. Elle est maintenant assez commune dans le
midi; M. Rey l’a prise à Hyères,M.Baudi la signale de St-Martin de Lan-
tosque et de Chabris (Indre), M. Gavoy de Carcassonne.
41 Corps ovale, allongé, thorax un peu moins long que large à la base. . . . . . . 43
— Corps ovale, raccourci, thorax beaucoup moins long que large à la base.
41. velaris Fahr. laticornis Blanchard. Ne peut guère étre confondu
qu'avec B. seminarius,mais la forme moins allongé: du corps et les dimen-
sions du corselet le distinguent suffisamment du seminarius. En outre, les 1
épaules sonts plus saillantes, moins effacées chez velaris.Les antennes et les |
pattes sont plus ou moins testacées. Dans le type les antennes sont noires
avec les cinq premiers articles testacés. La pubescence du dessus du corps 1
est tantôt d’un gris fauve ou noirâtre, varié de taches plus claires ou plus obs-
cures, tantôt d’un gris cendré assez uniforme. La var. plumbeus Lucas se
distingue du type par sa pubescence grise uniforme et ses antennes souvent
entièrement testacées. Elle est surtout méridionale.
|
La var. retamæ Vogel a les pattes postérieures noires, moins l'extrémité 1
des fémurs et la base des tibias. |
La var. lividimanus Gyll. a les pattes postérieures complètement noires.
Elle a,comme cette dernière,une pubescence uniforme et les antennes testa-
. A 2 . “ +
La var. lata Allard nous semble devoir être réunie à la var. plumbceus. h|
cées ; le thorax est seulement un peu moins atténué an avant. L
! Nous avons pris à la Four-Salvagny un exemplaire de la var. lividima- nl
nus de taille moitié plus petite et nous pensons que c'est là ce qui constitue L{
| le B. Reichei d'Allard, qui ne serait ainsi qu'une des nombreuses variétés 4
d: de cette espèce. 1
Le Cette espèce est une des plus communes et des plus répandues. Onla 4
prend sur plusieurs espèces de Genèêts. |
ñ 42 Antennes noires à base testacée et pattes antérieures largement noires à la base ou
! antennes testacées et toutes les pattes plus ou moins testacées. . . . . . . . . . . . 44
ÿ — Antennes et les quatre pattes antérieures d’un testacé pâle, pattes postérieures entière-
4 Ë ment noires. #4
| j 42. gilvus Gyll. Antennes courtes à articles 6-10 serrés, transversaux. pi
t: Thorax à bords latéraux légèrement arrondis et sinués, à disque parsemé
de points épars, circulaires, larges mais assez superficiels. Elytres assez
K
nt UE
dilatées en arrière, recouvertes, comme le corselet et le pygidium, d'une
pubescence égale, ‘dense, d'un gris jaune-verdâtre. La taille, la couleur des
antennes et des pattes postérieures ne permettent pas de confondre cette
espèce avec les variétés du seminarius à antennes testacées.
Assez rare; Bordeaux, Avignon, Orange, Nyons.
43 Antennes dépassant à peine la base du thorax, ce dernier distinctement moins long
que large; pubescence des élytres d’un gris assez uniforme ou d’un gris fauve varié de
taches plus claires.
43. seminarius Lin.Forme intermédiaireentre velaris et pusillus; la ponc-
tuation du prothorax est plus grossière, plus éparse,au moins au milieu, chez
seminarius que chez pusillus. Le prothorax du premier est moins conique,
moins atténué en avant. La coloration des pattes et des antennes est très
variable: dans le type les antennes sont noires avec les cinq premiers arti-
cles testacés, les pattes antérieures et intermédiaires testacées avec les
fémurs largement noirs à la base.
La var. picipes Germ. a une taille moindre, les antennes entièrement
testacées, les pattes antérieures et intermédiaires légèrement testacées, les
postérieures plus foncées.
La var. basalis Gyll. se distingue de la variété précédente par une pubes-
cence grise uniformément répartie sur les élytres.
La var. Siculus Fahr. a la taille du B. pusillus, mais ressemble à la var.
picipes par la couleur des antennes et des pattes...
Cette espèce est une des plus répandue; elle est pourtant moins commu-
que le B. velaris. Les variétés à antennes et à pattes testacées appartien-
nent aux régions méridionales. +
— Antennes dépassant sensiblement la base du thorax, ce dernier presque aussi long que
large,pubescence des élytres d’un gris obscur, noirâtre et varié de quelques linéoles blanches.
44. pusillus Germ. Distinct du précédent par une forme plus allongée,
plus grêle, une taille plus petite. La couleur des antennes et des pattes ne
permet pas de confondre cette espèce avec les variétés noires du seminarius.
Dans pusillus les antennes sont noires avec ies quatre articles basilaires
testacés, les pattes antérieuresetintermédiaires sont noires, moins l’extré-
mité des fémurs et la moyenne partie des tibias; les pattes postérieures
sont complètement noires.
Chez les exemplaires © on trouve souvent le pygidium dépourvu de
pubescence, ce qui le fait paraitre plus luisant: c'est la variété Stierlini
Allard, nudiventer Rey.
Espèce très commune; elle n'est pas rare dans les environs de Lyon,
notamment dans le Vallon de la Cadette.
HAN PER POSE a féNUrS HÉRTES AL) LU PRE, Lo UfR nel Porn 45
hPatts pos énenres a Menus MUUquUes. ht. .2 ne MO ER IN Ne 47
AMAUTENREMOIMESIMIDASEMENAECE) A MMM, LEUR, QUO Se A Pot 00 8 46
— Antennes entièrement noires.
(1) Dans le tableau anslytique de la page 13 au n° 20, 2€ ligne, lisez 44 au lieu de 45
nil,
DU ER
Mr dre AE RER PUERTO AU TE
e AE,
A Reed AN TPS
— 24 —
45. olivaceus Germ. Corps ovale, allongé, convexe, revêtu en dessus
d'une pubescence dense, d'un jaune-verdâtre; dessous du corps à pubes-
cence blanche et soyeuse. Cette espèce est facile à reconnaître à sa taille de
3 à 30m 1/2, au tubercule saillant de la base des élytres et à la forme de
son corps atténué à ses deux extrémités.
Le ©” a les antennes un peu plus longues que ia © et les deux derniers
articles de cette dernière sont un peu plus allongés
La var. virescens Bohm. a une taille plus petite, une forme plus étroite: 4
le thorax est plus conique et la pubescence est ordinairement d'un gris 1
foncé, verdâtre.
Pas rare,mais surtout méridional. Bugey, Savoie: Aix (Rey); Provence:
Hyères; Languedoc: Montpellier, Carcassonne (Gavoy).
46 Corps déprimé; toutes les pattes noires.
46. uniformis Brisout. Taille de 3"M environ; corps déprimé à
pubescence dense, d’un gris parsemé de taches fauves à contours indécis;
antennes noires avec les trois ou quatre premiers articles testacés; carène
frontale assez marquée, thorax un peu moins long que large à côtés laté-
raux un peu arrondis et sinués comme chez yarius; pattes antérieures
noires.
JS rs
|
o', antennes aussi longues que la moitié du corps, ayant les 3 premiers
articles et la base du 4° testacés, brusquement dilatés et dentés en scie à {
partir du 4° article.
® . antennes plus courtes que la moitié du corps, ayant les 3 premiers
articles et la base du 4° testacés, graduellement dilatés et dentés en scie à
partir du 4° article.
La var. sordidata Allard diffère du type par une pubescence grisâtre sur |
laquelle ressortent quelques taches brunes ou noirâtres.
1
Cette espèce est rare et n'a jusqu'ici été trouvée en France que dans les ré-
gions méridionales.Niîmes,Seillans près Fréjus (Rey), Bouches du Rhône: Fos!
— Corps convexe, pattes antérieures et intermédiaires en partie testacées.
47. varipes Bohm. Taille plus petite que celle de la précédente. Anten-
nes noires ayant les trois premiers articles testacés en dessus, Les pattes
antérieures et intermédiaires sont plus ou moins testacées, les postérieures
sont noires ou seulement tachées de roux obscur à l’extrémité des fémurs.
Il n’est pas certain que cette rare espèce ait été prise en France, mais
comme elle est citée de Dalmatie et d'Algérie, nous avons cru devoir la
comprendre parmi les espèces de la faune française.
47 Pubescence des élytres égale, dense, d’un gris blanchâtre ou grise et peu dense, sur un
fond noir quelquefois maculé de rouge.. . . . . . . . . . . . . . . . . . «+ «+ 49
—— Pubescence des élytres inégale, formant un dessin blanc entouré d’une bande marginale
noirâtre.
48. marginellus Fab. Facile à distinguer par le dessin que forme la
95
pubescence du dessus du corps. Sur le corselet, qui est blanc, la pubescence
dessine sur le disque plusieurs petits points blancs, une bordure blanche
sur les côtés et une tache antéscutellaire au niveau du lobe médian. Sur
les élytres, la couleur blanche domine et la pubescence laisse, sur les côtés
et en arrière de chaque élytre, des espaces dénudés, noirs, formant une
espèce de bande marginale irrégulière. Au dessous de l'écusson, le duvet
blanchâtre enclot souvent deux petites taches noires. Pygidium unifor-
mément et densément revêtu d’une pubescence blanche, soyeuse.
©", antennes fortement dentées en scie à partir du 4° article; 2° et 3°
subégaux.
® , antennes faiblement dentées en scie à partir du 4° article, 3° article
plus long que 2°.
Assez rare. Beaujolais (Rey), Alpes maritimes: Menton (Rey); Gard:
Nimes, Drôme: Nyons! Vallon de la Cadette! près Lyon.
AJ Antennes entiérementynoires Cchnpsrlatpeu rte, à er dde delete jeune fi elite, DO
— Antennes noires,testacées à la base, corps étroit.
49. cinerascens Gyll. musculus Solsky, oblongus Blanchard. Corps
étroit, en ovale allongé et à peu près également rétréci à ses deux extrémi-
tés,revêtu en dessus d'une pubescence dense, d’un blanc-jaunâtre. Antennes
noires ayant les quatre premiers articles testacés, parfois rembrunis à leur
bord supérieur. Thorax un peu plus long que large à bords latéraux
obliques en avant et rectilignes; élytres un peu convexes à stries nettes et
parallèles; pygidium peu déclive.
c', antennes assez fortement dilatées en dents de scie à partir du 5€
article, 7-10 subtransversaux, le dernier ovalaire accuminé.
$ , antennes faiblement dilatées en dents de scie à partir du 5° article,
7-10 transversaux, le dernier ovalaire accuminé.
La var. eryngii Bris. a une taille presque double, les bords latéraux du
corselet un peu arrondis et sinués.
Espèce méridionale, pas rare sur les fleurs d'Ery-ngium; la var. eryngii
est assez rare.
Fr
50 Thorax non canaliculé dans son milieu ou canaliculé seulement à la base. . . . . 51
— Thorax canaliculé dans toute la longueur de sa partie médiane.
50. canaliculatus Rey. Steveni Gyll? (1) Corps large, noir, finement
pubescent ; thorax conique, convexe, à ponctuation dense, rugueuse, bisi-
nué à la base, canaliculé dans toute la longueur de son milieu, mais plus
fortement à la base; élytres assez convexes, subdéprimées autour de l'écusson,
à interstries parcourues par des rugosités transversales; pygidium ovale,
convexe.
(x) Nous conservons à cette espèce le nom donné par M. Rey, celui de Sevenr ayant été appliqué par M.
re à une autre espèce ; d'un autre côté, il n'est pas démontré que le Sfeveni Gyll. soit le cana/culatus
e M. Rey.
om ne Lg aq pe me ee
END ie
œ", antennes faiblement dilatées en dents de scie à partir du 4° ts
2° et 3° transversaux, subégaux.
® , antennes plus courtes, faiblement dilatées en dents de scie à partir
du 4° article, 2€ et 3° un peu plus longs que larges, subégaux; élytres un
peu plus convexes.
M. Rey a pris cette espèce à Hyères et à St-Raphaël sur les fleurs des
Cistes et des plantes Cichoracées.
51 Thorax aussi long ou à peine moins long que large à la base, élytres d’un noir mat’
concolores ou Atachées dé TOUBÉ. LL LD RE TON IN RUES IE
— Thorax évidemment moins long que large, élytres d’un noir brillant.
54. nudus Allard. Corps large, d’un noir brillant, un peu bleuâtre,
thorax conique mais fortement transversal, d'un tiers moins long que large
à la base, à côtés arrondis, à lobe médian largement canaliculé à la base,
ponctuation peu dense et rugueuse ; élytres convexes à côtés arrondis.
o", antennes de la longueur du corps ou un peu plus longues, 2° et
petits, fortement dentées en scie à partir du 4° article.
® , antennes à peine plus longues que la moitié du corps, articles 2-4
graduellement plus longs, les autres plus épais mais diminuant graduelle-
ment de longueur.
Très rare. 7'oulon (Bauduer). Hyères (Rey).
52 Thorax à peine moins long que large à la base, élytres noires, concolores . . . . 53
— Thorax moins long que large à la base, élytres noires, ordinairement maculées de
rouge.
52. biguttatus OI. Corps noir, fortement pubescent; antennes noires,
longues, fortement dentées en scie chez le ©’; thorax conique, convexe, à
ponctuation fine, dense et rugueuse ; élytres rectangulaires, un peu déprimés
autour de l’écusson, surtout chez le o', ornées ordinairement à leur extré-
mité, sur les 7° 8° et 0° interstries d'une tache allongée, d'un rouge
jaunâtre.
o’, antennes brusquement et fortement dilatées en dents de scie à partir,
du 4° article, 2° et 3° courts, transversaux.
® , antennes médiocrement dilatées en dents descie à partir du 4° article.
du 5° article, 2° et 3€ transversaux, 4® allongé, à peine élargi au sommet.
Lorsque la tache des élytres envahit la plus grande partie de celles-ci,
les antennes et pattes sont généralement en partie testacées. C'est la var.
Julvipennis. Bohm.
Par contre la tache disparaît quelquefois entièrement; nous donnons à
cette variété le nom d’unicolor, celui de misellus Kraatz pouvant
prêter à la confusion avec.le B. misellus Bohm. Rey.
Cette espèce méridionale n’est pas rare sur les fleurs de Ciste; les var.
Julvipennis et unicolor sont plus rares que le type.
SC ET A LT ARTE AS SORT 77 CL
se
. 7e EPA
53 Pubescence du dessus du corps assez dense, insecte gris.
53. cisti Fab., canus Germ., unicolor OI. Corps ovale, à pubescence
assez dense, donnant à cet insecte une teinte grise uniforme; thorax
conique, sillonné au devant du lobe médian; côtés de la poitrine blan-
châtres par suite d’une pubescence plus fournie.
Les antennes sont médiocrement dilatées dans les deux sexes,
Assez rare; Bugey, Cluny, Grande-Chartreuse (Rey), Narbonne,
Carcassonne.
— Pubescence des élytres peu dense, insecte noir.
54. debilis Gyl. Assez semblable au précédent par la forme générale du
corps, mais en général d’une taille plus faible; il s'en distingue, en outre,
par une pubescence beaucoup plus éparse, de sorte que l'insecte paraît noir,
et par les antennes différemment conformées dans les deux sexes: celles du
o° sont plus fortement dentées en scie à partir du 4° article que celles de
la 9.
Espèce assez rare, mais répandue dans toute la région gallo-rhénane.
Décines! Vallon de la Cadette près Lyon, Bugey, Provence: Fos!,
Languedoc.
2. Genre Spermophagus Steven.
Corps ovale, relativement plus épais, plus convexe que dans le genre
Bruchus. Tête sans cou distinct, reçue, lorsque l’insecte est en repos, dans
une excavation formée par le prosternum, la partie interne des hanches
antérieures et le bord antérieur du mésosternum, qui est relevé et touche
ainsi les organes buccaux. Antennes légèrement comprimées et un peu
dilatées en dehors. Thorax largement bisinué à la base, à bords latéraux
tranchants. Elytres à contours arrondis.
Ainsi que l'indique l'étymologie, les Spermophagus vivent aux dépens
des graines de diverses plantes.
Espèces:
— Epines des tibias postérieurs noires.
4. cardui Stev. Très variable de taille, corps d’un noir brillant, quel-
quefois légèrement bronzé, entièrement couvert d'une fine pubescence grise.
Elytres assez fortement striées-ponctuées. Les Sp. sulcifrons et euphorbiæ
Kust. ne sont que des variétés mal définies de cette espèce.
Très commun partout; vit d'après Bargagli (F. Baudi p. 109) aux dépens
des graines du Convolvulus sepium.
— Epines des tibias postérieurs testacées.
2. canus Baudi. Semblable au précédent mais un peu plus pubescent ;
élytres un peu plus finement striées-ponctuées. Nous avons pris cette
espèce à Fos (B.-du-Rhône) et à Nyons (Drôme).
Rp
Contrairement à la description de Baudi,les exemplaires que nous avons
recueillis dans ces localités, sont d’un noir brillant; mais on sait que dans
le genre Spermophagus, la pubescence est très fugace, et que les sujets
s'épilent facilement.
2: famille. PLATYRRHINIDES.
Caractères généraux. Antennes droites, de 11 articles, Le 1®
art. ou Scape, court, les trois derniers formant une massue plus ou moins
tranchée; rostre court, aplati, mandibules falciformes, simples; corselet
holomère, mésosternum court, métasternums et épisternums métathora-
ciques étendus; hanches antérieures globuleuses, les postérieures transver-
sales à bord postérieur rectiligne; élytres laissant à nu le pygidium;
tibias arrondis, sans épine à leur extrémité; abdomen de 5 segments, les
quatre premiers égaux, le dernier plus grand; ongles des tarses plus ou
moins bifides.
Bibliographie. Voir celle des Bruchides..L. Bedel, faune du Bassin de
la Seine, Ryrnchophores, in An. Soc. Ent. Fr. 1882 p. 4; Des Gosis,
Feuille des Jeunes Nat. n° 137 et 138, 1882. Ed. Reitter, in Wienner
FntZeit.2685 p.275"
Elytres non striées en dessus (1), 3° article des tarses libre. ..........,., URODONTITES
Elytres striées, 3° article des tarses inclus dans le 22,........,,..,.... PLATYRRHINITES
; « 4
1e tribu. URODONTITES.
Cette tribu ne comprend qu'un genre appartenant à la faune française,
le genre Urodon. Avant,se placerait le genre Cercomorphus Perris, faisant
le passage entre les Bruchides et les Platyrrhinides. Le genre Cercomor-
phus a été trouvé en Espagne.
Genre Urodon Schœnherr. Remarquables par leur forme cylindrique,
les espèces de ce genre vivent dans les capsules des Reseda et aussi dans
les fruits de plusieurs Crucifères du genre Jberis (2).
Les © ont le 5° segment ventral excavé, relevé à la périphérie et
‘2 4 | terminé de chaque côté par une saillie dentiforme ; de là le nom de Urodon
DA qui veut dire « extrémité du corps dentée » 4
1H
4 (x{ Outre une strie subhumérale, quelques espèces d'Urodon ont une strie juxta-suturale sur la partie posté-
:K rieure des élytres.
M }. {2) Nous avons publié dans l'Echange (n° 20, 1886) une note justifiant les prévisions de M. Bedei loc. cit.
Jar p. 4) et signalant l'/0eris finnata comme habitat de l’Urodon frs mœus.
4
A
+
Espèces.
1 Pubescence du dessus du corps égale, uniforme, concolore ou à peine plus marquée le
ons En SE FOR RE TR ST CHORALE RE Eee
— Pubescence des téguments inégalement répartie, plus fournie vers les angles postérieurs
du thorax et le long de la suture des élytres.
4. suturalis Fab. Long de 3"; la plus grosse espèce du genre; corps
noir, couvert sur les côtés de la poitrine et de l'abdomen d'une tomentosité
blanche, épaisse; en dessus, la pubescence forme, au niveau des angles
postérieurs du pronotum et vers le bord postérieur du lobe basal, des
taches blanches plus ou moins marquées, ainsi qu'une bande suturale de
même couleur sur les élytres. Antennes courtes ne dépassant pas la base
du thorax, noires, avec les 4 ou 5 premiers articles testacés; pattes noires,
tibias antérieurs et parfois les intermédiaires testacés.
Commun partout; sur les Reseda, principalement sur R. lutea.
La var. angularis AIl., d'un noir plus brillant, à pubescence encore
plus fournie et plus étendue au niveau des angles postérieurs du thorax,
n'appartient pas à notre faune, non plus que la var. tibialis Baudi, à taille
plus petite et dont tous les tibias sont testacés.
2 Pubescence des téguments ordinairement courte, parfois longue mais clair-semée, laissant
voir le fond des élytres; stries marginale et suturale visibles. . . . . . . . . . . . 3
— Pubescence des téguments dense, masquant le fond des élytres qui paraissent de couleur
blanche, cendrée ou jaunâtre; stries marginale et suturale ordinairement cachées par le
mVÉEmentAdonale Rest A R EN MEN e lE T R e dee à 4 Let ep leu D
3 Lobe médian de la base du thorax étroit, avancé en pointe sur les élytres.
3. parallelus Küst. Corps étroit, assez allongé à pubescence assez lon-
gue mais peu dense, laissant voir le fond des élytres. Tête petite, yeux
saillants, antennes assez longues, ferrugineuses à la base, massue peu tran-
chée ; thorax évidemment plus long que large, à côtés latéraux un peu
atténués en avant, mais parallèles dans leurs 3/4 postérieurs, angles posté-
rieurs aigus et un peu proéminents; élytres subcylindriques, pygidium
profondément sillonné; pattes noires, tibias et tarses d'un ferrugineux
obscur.
Rare; France méridionale. Nous n'avons pas vu cette espèce dont nous
empruntons la diagnose à l'ouvrage de M. le Chevalier Baudi.
-— Lobe médian tronqué ou largement arrondi au milieu. . . . . . . . . . . . . 4
4 Pubescence des élytres courte, non piliforme, taille moyenne.
2. conformis Suff.Long de 2% 1/2; plus'petit et un peu plus allongé que
suturalis ; antennes un peu plus courtes, les articles du funicule étant
plus transverses que chez suturalis; corselet et élytres concolores, sans
tache ni bande suturale, pubescence courte, rase, éparse; thorax un peu
plus long que large, à bord postérieur souvent orné d'une pubescence fine,
blanche et très dense, à lobe médian largement arrondi, tronqué, angles
postérieurs obtus; pattes noires, tibias et tarses des pattes antérieures tes-
tacés, ceux des intermédiaires ferrugineux.
Pie Dm his)
md 4
— 30 —
Rare; sur Reseda luteola. Bassin de la Seine (Bedel), Côtes-du-Nord:
Morlaix ; Hérault: Lamalou (Warnier).
— Pubescence des élytres piliforme, taille petite.
4. canus Küst. À peine de moitié plus long que le précédent, assez
semblable comme forme à la var. meridionalis du pygmæus, mais distinct
de cette dernière par la forme du lobe basal largement arrondi au milieu et
par la structure de l'abdomen chez le &. Chez U. canus le & a l'abdomen
légèrement excavé, le 5° anneau ventral prolongé de chaque côté en lobes
peu saillants, tandis que le © du pygmæus a l'abdomen plus courbé et
le 5° anneau prolongé de chaque côté en deux lobes saillants et robustes.
Si ce n'était la forme du lobe basal du thorax, qui rapproche cette espèce
du conformis, on pourrait la considérer comme une variété du py gmæus.
Cette espèce est méridionale; elle est rare. C'est avec peine que nous
avons pu nous la procurer; nous en devons la communication à M. F.
Guillebeau qui en possède deux individus provenant d’'Hy-ères et donnés
par M. Abeille de Perrin.
SHRÉMUrSIdES Nb pattes MOREL ATOME MECS NE CN Da ee PTS PME DO
«
— Fémurs des pattes antérieures testacés
5. rufipes OI. D'un gris soyeux et cendré; rostre à bord latéraux un peu
relevés et tranchants en avant des yeux; antennes courtes, testacées, à
massue rembrunie, un peu plus épaisse chez les 7; thorax un peu plus
long que large, assez atténué en avant , à bords latéraux rectilignes et à
lobe médian largement tronqué. Pattes testacées, à fémurs intermédiaires et
postérieurs rembrunis.
Très commun partout, sur Reseda lutea.
6 Revêtement dorsal jaunâtre, un peu plus pâle le long de la suture.
6. flavescens Küst. Intermédiaire comme taille entre le rufipes et le
pygmæus, bien distinct par sa pubescence d'un jaune fauve ou blanchâtre,
parfois plus épaisse le long de la suture. Antennes noires à base testacée;
thorax à bords latéraux obliques en avant mais seulement à partir du
milieu; lobe médian avancé ou angles obtus sur les élytres. Pattes noires,
tibias et tarses des pattes antérieures et intermédiaires d’un roux testacé.
Espèce méridionale, assez rare. M. Chobaut a pris cette espèce à
St-Paul-Trois-Châteaux (Drôme); Vaucluse: Avignon, Orange.
— Revêtement dorsal d’un gris cendré ou blanchâtre uniforme.
7. pygmæus GylIl. Taille de 1MM 1/2; corps couvert d'une pubescence
grise, soyeuse, plus fine et plus dense que dans l'espèce précédente; stries
marginale et suturale cachées par la pubescence. Antennes noires à base
testacée, à massue brusque et tranchée. Thorax plus long que large, à lobe
médian avancé en pointe obtuse sur les élytres. Pattes noires, tibias et
tarses des pattes antérieuges d'un feriugineux obscur.
e
*
Pas rare et répandu dans toute la France ; sur les fleurs d'Jberis pinnata.
Décines! etc.
Var. meridionalis Jacq.; pubescence des élytres plus grossière, stries
marginale et suturales visibles. C'est cette variété que l'on trouve souvent
dans les collections sous le nom de canus. Fos!
2e tribu. PLATYRRHINITES. :
Les insectes qui font partie de cette tribu vivent dans les bois morts;
ils ont sous ce rapport quelques rapports avec certains lamellicornes,
Trichius, Valgus, dont le genre Platyrrhinus imite un peu la forme exté-
rieure. Nous devons cependant signaler l'exception que présente le genre
Brachytarsus, dont les espèces se nourrissent, à l'état de larves, aux
dépens de plusieurs espèces de cochenilles. *”
*
Genres.
1 Antennes insérées dans une excavation ou fossette visible en avant des yeux, à la partie
SE TETTOA ON M OSLOR en a A da US SD 0 AUTRE TUE HR CHORAGUS
— Antennes insérées dans une excavation ou fossette située sous le bord latéral du rostre. 2
L è
2 Carène transversale du prothorax formant le bord postérieur de ce dernier ou située
DRÉSANESAUE A RDASEL Are DT RE NE MARS Le Ab RE RE EUROS SEM ENT Es
— Carène transversale du prothorax située en avant de la base. , . . . . . . . . . 4
3 Rostre tronqué derrière le labre, non rétréci en avant des yeux; hanches antérieures
CONTOURS NN SN RENTE NUS ER NE RETZ BR ACHYTARSES
— Rostre échancré derrière le labre, rétréci en avant des yeux; hanches antérieures dis-
TES RU TERRE REC ST ORAN ASIE AS OS SUANEÉOTRIBUS
w
4 Rostre et prothorax fortement impressionnés; carène transversale interrompue au mi- .
NEUVE MATESNSAILANTS ARE EE NES TOP AN PE ÉTYRREINUS
— Rostre et prothorax peu impressionnés; carène transversale entière; yeux peu saillants.
Re tale D Me Mo etes à Medles ANVa use, 4e DL ROPIDODERES
1 Genre Choragus Kirby. Les espèces de ce genre ont quelque res-
semblance, au point de vue de la forme extérieure, avec celles des genres
Cis et Sty-losoma. L. Dufour (An. Soc. Ent. de France 1843, p. 313) et
Perris (Larves de Coléoptères p. 357), ont donné l'histoire des métamor-
phoses de l'espèce la plus commune, C.Sheppardi. Pourvue de pseudopodes,
la larve se creuse une galerie, soit dans l'axe même de la tige desséchée de
l'aubépine, soit dans les couches du liber, lorsque la branche est plus grosse.
L'insecte parfait apparaït en juin. Chez les Choragus les deux premiers
articles des antennes sont plus longs que les suivants, la massue antennaire
est formée de trois articles détachés et les tarses sont terminés par des
. ongles dentés au milieu de leur bord interne. Les pattes postérieures sont
un peu renflées et L. Dufour a signalé la faculté saltatoire dont jouit le
Ch. Sheppardi.
Espèces.
1 Espace interoculaire, mesuré à la partie supéro-interne des yeux, plus large que le
rostre au niveaudelinsertion.des antéhness), 2/14 LCL NRC SRE
— Espace interoculaire moins large que le rostre au niveau des antennes.
4. Grenieri Ch. Brisout. Long de 2m 1/4 à 2mm 1/2; corps d'un noir
mat, cylindrique; yeux obliquement situés sur les côtés de la tête, corselet
de la largeur des élytres à la base, un peu atténué en avant, carène
prothoracique presque confondue avec la base du thorax; élytres striées-
ponctuées, pygidium déprimé au milieu avec une fine carène au fond de
cette dépression, au moins chez les ® , pattes noires, tibias et tarses d'un
testacé roussâtre. : +
Très rare en France; trouvé à Baume (Var) sur le chêne-liège.
2 Corps d’un noir mat, pubescence des élytres fine, couchée, visible.
2. Sheppardi Kirby. Long de 1"M 1/2; corps brun ferrugineux ou
noir de poix, subcylindrique ; yeux latéraux, antennes roussâtres, élytres
d'un noir mat ou peu luisant, striées-ponctuées. Pattes noires, tibias et
tarses roussâtres.
Dans le type la carène prothoracique est droite, les interstries des
élytres sont fortement et subrugueusement ponctués, les stries un peu
confuses en arriére. La var. Galeazzii Villa, que Reïtter considère comme
une espèce valable, ne diffère que par la carène prothoracique un peu
4 biarquée au devant de l'écusson, les stries des élytres plus nettes à l’extré-
Re - mité et les interstries un peu plus luisants. Cette variété parait remplacer
en Italie le Ch. Sheppardi type.
on Dans le bois vermoulu de l’aubépine (L. Dufour), du châtaignier (Perris),
À. | du hêtre (Ch. Brisout).
‘EE Bassin de la Seine (Bedel), Dombes (Guillebeau) et toute la France.
: ,
— Corps d’un noir brillant, élytres glabres. à
l 3. piceus Schaum. Long de 1""; corps d'un noir luisant, élytres plus
| convexes, ponctuées-striées, interstries presque lisses; antennes testacées,
| rembrunies à l'extrémité; pattes noires, tibias et tarses roussâtres.
;
Dans les tiges mortes du Prunus spinosa. Cette espèce est moins répan-
due que la précédente; elle paraît aussi plus méridionale.
2 Genre. Brachytarsus Schœænherr. Les espèces de ce genre vivent en
7 parasites et se transforment sous la coque desséchée de plusieurs coccides_
1% ? ; on les rencontre principalement à l'état parfait sous les écorces des
j LS arbres attaqués par ces homoptères.
es
Re 7 Tu NEUTRE
Espèces
ù LE
1 Elytres à fond rougeûtre, 3°, 5°, 7e et 0€ interstries plus élevés que les autres et à
pubescence alternativement d’un noir velouté et d’un rouge blanchâtre; pygidium rou-
CS, APR OR OMEMONR RTE MORAL ROSE CR EPA ECTS EE:
— Elytres à fond noir, tous les interstries plans et à peine plus élevés queles autres en
SION OL We Mere 4. aile U el Le LOU NI aile vo laita lie la mouto2P. 9
2 Antennes et pattes noires.
41. scabrosus Fab. fasciatus Forster. La plus grosse espèce du genre,
varie quelquefois beaucoup quant à la taille et à la coloration des élytres.
Gyllenhall signale une variété à pattes en partie rougeâtres et à élytres
noires sauf les épaules; c’est la var. scapularis de Gebler. D'après J.
Lichtenstein la larve vit au dépens des Lecanium genevense et Pulvinaria
carpini, cochenilles de l’aubépine et du charme.
Répandue partout;pas rare à St-Alban près Lyon,sous les écorces d’orme
et d'érable sycomore.
— Antennes et pattes rougeâtres
2. tessellatus Bohm. nebulosus Dej. Semblable au précédent mais plus
petit ; la base des antennes est toujours rougeâtre; l’exemplaire de notre
collection a les antennes entièrement de cette couleur. Le rostre est un
peu plus long, moins rétréci en avant que dans l'espèce précédente.
Rare; T'hisy, Avenas, (Montagnes du Beaujolais); se prend aussi dans
le midi de la France.
2 Yeux saillants, libres au côté antéro-externe; espace interoculaire plus large. que le
bord antérieur du rostre.
3. varius Fab. variegatus Fourcroy. De taille moyenne cette espèce se
distingue encore des autres, par les bords latéraux du corselet tranchants
seulement vers les angles postérieurs. La pubescence est assez variable;
tantôt nébuleuse, tantôt à fond brunâtre avec de petites taches allongées
et blanchâtres sur les interstries.
La var. pantherinus Lucas se rapporte à cette espèce et non au fessel-
latus, comme plusieurs catalogues l'indiquent par erreur; cette variété,
d’ailleurs étrangère à notre faune, a des taches noires arrondies sur un fond
brunâtre, avec un espace ou tache noire plus étendue au milieu de chaque
élytre. «
Le B. nebulosus Küster, d'Allemagne, n'est peut-être qu'une variété à
pattes rougeâtres de l'espèce qui nous occupe.
La larve du varius vit au dépens du Lecanium racemorum, cochenille
qui n'est pas rare sur les pins et autres conifères.
Assez commun partout. Parc de la Tête d'Or (Saubinet), Mt Cindre!,
M Pilat!, Gr-Chartreuse!
SL rt M
VS nu DES
RE
— Yeux aplatis, recouverts au côté antéro-externe par la partie postérieure et latérale du
rostre; diamètre interoculaire moins large que le bord antérieur du rostre.
4.fallax Perris.Long de 2""; corps cylindrique, assez allongé, vestiture à
pubescence nébuleuse, de couleur brun-noirâtre comme dans varius ; bord
postérieur du thorax moins sinué, presque rectiligne, stries des élytres
fines, pattes foncées avec la base des cuisses et les tibias d'un testacé
obscur. .
Rare. Landes (Perris), Sos (Bauduer). .
3 Genre Anthotribus Fab. Macrocephalus OL., Platy stomus Helw. (1)
Représenté en Europe par une seule espèce :
A. albinus Linn. Long de 7 à 9"; rostre petit; la plus grande partie
du front, bord antérieur du prothorax,un petit espace au milieu des élytres
et tiers postérieur de celles-ci revêtus d’une pubescence blanche ou blanc-
jaunâtre ; le reste du corps est d’un brun fauve; le disque du prothorax
présente transversalement trois reliefs couverts de poils noirs fasciculés ; les
élytres ont aussi quatre élévations semblables disposées en séries longitudi-
nales sur le 3° intervalle des stries. Antennes et pattes noires annelées de
blanc.
, antennes aussi longues que le corps, 2° moitié du & art. et 1e
moitié du 9° à pubescence blanche.
© , antennes à peine aussi longues que la moitié du corps, 8° art. en
entier et base du 9° à pubescence blanche.
Assez rare partout ; dans les fagots et les branches mortes des arbres ou
arbustes. Yzeron, Courzieux-la-Giraudière! Nillié- Morgon, Cluny
(Rey), Savoie, Grande-Chartreuse.
4 Genre Platyrrhinus Clairville. L'unique espèce française et europé-
enne de ce genre est considérée comme le type de la famille.
P. latirostris Fab. Taille de 8 à 12""; corps assez déprimé, noirâtre,
sauf en dessus; la plus grande partie du rostre et de la tête, quelques
taches au niveau des épaules, la partie postérieure des' élytres et le Py8i-
dium couverts d’une tomentosité blanc-jaunâtre ou fauve; corselet im-
pressionné et rugueux; élytres ayant les 3° et 5° interstries élevés en forme
de côtes. Poitrine et abdomen à tomentosité blanche moins les parties laté-
rales. Pattes noires veinées de blanc.
o”’, segments abdominaux déprimés au milieu. 14
£ , segments abdominaux non déprimés.
Rare partout ; sur les arbres morts. Joux! (Rhône), Loire près Givors,
M Pilat, Vallée de la Bourne.
(x) Ce genre est un exemple de l'inconvénient du principe de priorité absolue appliqué à la nomenclature
entomologique. On a d’abord changé le nom d'Anékribus pour celui de Macrocephalus,puis ce dernier pour le
nom de PZatystomus, le nom de Macrocphalus ayant déjà été donné à un hémiptère. Nous avons conservé.
le nom de Fabricius et de Schœnherr en rectifiant l'orthographe, conformément aux règles de la langue
grecque.
«
L
F LECHANGE
Revue Linnéenne
ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE
paraissant tous les 15 du mois
Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle
FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET
membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d'Entomologie, et de la Société
Entomologique de France.
CONTINUÉ PAR L, SONTHONNAX
F. GUILLEBEAU Ÿ A. LOCARD
membre de la Société Entomologique de France. Vice-Président de la Société française de Malacologie,
+8 ++
à CG. £. LEPRIEUR CI. REY
membre de la Société Entomologique de. France,
membre honoraire de la Société d'histoire naturelle
Président de la Société Française d’Entomologie,
membre de la Société Entomologique de France et
. de Colmar etc. de la Société Linnéenne de Lyon.
“i 4 4
AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM.
Ed. Axpré (de Beaune), D' L. Branc, L. DérrarD, DESBROCHERS DES LoGEs, A. Dupois (de Versailles),
L. Girerp, R. GRiLaT, Valéry Mayer, J.-B. Renaun, A. Ricue, Ricnarp (de Grenoble),
et À. Vizcor (de Grenoble).
ee
COMITÉ D'ÉTUDES POUR 1889.
EE ——
MM. J. Minsmer, capitaine au 142€ de ligne, à LoDive
(Hérault, Zongicornes,
A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea
et Cie, à FiLARETE Bucarest (Roumanie), Z/émmwptères
d'Europe.
H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. Orthoptères
et Névroptères.
J.-B. Renaud, 21,
Curculionides,
Nisius Roux,
MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MaRseIcce. Co/éoptères
exotiques.
L. Blanc, D", 35, rue de la Charité, LvoN. Ménéralogte.
- Brosse, abbé, Rare au collège d'ANNONAY. Z/ydr0-
canthares et Histérides.
Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre
Amara, Harpalus, Feronia.
A. Chobaut, D',à AviGnon. Carabiques gallo-rhénans.
cours Lyon.
\ J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon bianc, ORLÉANS,
d'Herbouville,
Seydmenteées.
L. Davy, à FouGère par CLess, (M.-et-L.). Oyrné/hologte.
Desbrochers des Loges, 25, rue de Boisdenier, Tours
(Indre-et-Loire). Curculionides d'Europe et circa.
L. Dériard, 2, rue du Plat, Lyon. Orfhoprères.
L. Gavoy, 5, rue de la Préfecture, CARCASSONNE, (Aude).
Lamellicornes.
A. Locard, 58, quai de la Charité, Lyon. A/alacologre
francaise, (mollusques terrestres, d'eau douce el marins).
A. Riche, 1, rue de Penthièvre, Lyon. fossiles, Géologie.
N. Roux, 5, rue Pléney, LYON. Pofanique.
L. Sonthonnax, 10, rue d'Alsace, Lyon. Zépidoptères
(excepté micros).
M. Vaulogé, 34, rue Jean-Burguet, BORDEAUX. 2Æyfo-
Phages d'Europe.
A. Villot, 3, chemin Malifaud, GRENOBLE. Gordracés,
% Helminthes.
LL: ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES
Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet
Tout ce qui concerne la rédaction, les annonces gratuites et Adresser Les réclamations concernant l'envor du Sournal
renseignements Sur les annonces non Suivies d'adresse doit être à et le montant des annonces et des abonnements à M, L. Facquef,
envoyé à M. L. Sonthonnax, 10, rue d'Alsace, Lyon, | Zmprimeur, rue Ferrandière, 18. Lyon.
Là]
NN ——
France, un an, 8 fr, — Union postale, 8, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr. 50
2 REVUE LINNÉENNE
SA ? . . .
Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 1° du mois.
L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange.
AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l’année 1889, entrainera l'envoi
des n° parus. :
Ont payé leur abonnement pour l’année 1889:
MM. K. Bramsow, à Ekatérinoslaw (Russie). Emile Baiué, Vire (Calvados). L. BLancuaro, Marseille, Bous-
QuET, à Oran (A/gérie). l'abbé Brosse Annonay (Ardèche). CnamBover, à St-Etienne. M. Coururier à la Ner-
the (Bouches-du- hône). H. Du Buisson, Toulouse. Ch. Dante, Munich. G. Devaurx de CuHamsorp, Millau
(Aveyron). Victor Driancourt, à St-Denis (Seine). G Evquen, à Bordeaux. L. Favarco, St-Étienne. J. Guëbe
Paris. GrorG, Genève. Jules Gasru, Paris, le D' Acosrino Gressez, Treuto in Tyrol. Henry Guerpei; à Car-
ville, (Calvados). Gouivar, Tours (Indre-et-Loire). Olphe Gairrarp, à Hendaye (Basses-Pyrénées). Oscar,
KoëcaLiN, Dornach. A. Lajoye, à Reims (Marne). S. Low & C',à Londres. Mühl, Wiesbaden. W. Mir.
Hamburg (Allemagne). D. A. Moxraupox, à Bucarest. Ch. MarcuaL, Géradmer (Vosges). Trusson, Paris. Ch.
Zurcuer, Epinal (Vosges). BLeuse, à Rennes (Ile-et-Villaine). G. Dupuis, à Nouméa (Nouvelle-Calédonie).
D Angoulème (Charente). G. Devauzx De Cuawsoro, Millau (Aveyron). Gourixar, Tours (/ndre-et-
otre).
(Les personnes oubliées sont priées de réclamer.)
CORRESPONDANCE
Pour éviter les frais de renvoi d'argent, l'administration prévient MM. les abonés qui ont envoyés 5 francs
et 5f. 60 pour l'abonnement de l’année 1889, que 2 fr. seront inscrits à leur crédit pour annonces ou avance
sur l'abonnement de 1890.
Société Linnéenne de Lyon
Procès-verbal de la Séance du 13 Août
1888
Présidence de Mr le Dr Saint-Lager
La séance est ouverte à 8 heures.
Mr Rey lit la suite de ses essais sur les larves de
Coléoptéres, il passe en revue la Tribu des Ceram-
bycides.
Sur une demande de M' le D Jacquet, M' Rey
dit qu'entre la Parmena fasciata et la P. unifasciata
il ne voit qu'une différence de sexe et pas autre chose.
M7 Rey signale la capture à Lyon d’un insecte mé-
ridional, Phœnops apoliculata, c'est une véritable
rareté pour notre région.
M" Rey donne ensuite un supplément comprenant
neuf noms nouveaux à la liste d'insectes trouvés dans
un clos de cinq hectares
La séance est levée à 9 heures.
Procès-verbal de la séance du 29 Octobre
1888
ee ————— à
Présidence de Mr ie Dr St-Lager
La séance est ouverte à 8 heures
M' le Président donne lecture d’une lettre de M
Rey qui s'excuse de ne pouvoir, à cause d'une petite
indisposition, présenter lui-même le manuscrit dont le
R. P. Bellon l'avait chargé. Il l'envoie par la poste à
Monsieur le Président qui se charge de le remettre au
Comité de publication. C’est un supplément aux La-
thridiens du même auteur.
Mr le Dr St-Lager annonce à la société le décès d’un
de ses membres et ancien président, le D° Jacquet. Il
se fait l'interprète de ses collègues en disant tous les
regrets bien vifs qu'occasionne une mort si prématurée
et la place bien grande qu’elle laisse vide dans les
rangs de l’entomclogie Lyonnaise.
M" Locard propose à M' le Président, de deman- Mh
der à M' Rey une petite notice sur le D' Jacquet, elle h
serait suivant certains précédents, insérée dans les anna-
les.
Cette motion est adoptée.
M" Locard présente son catalogue descriptif des
mammifères qui vivent dans le département du Rhô-
ne et les régions avoisinantes. C'est la partie du cata- M)
logue de la Faune du département du Rhône dont
notre savant collègue a bien voulu d’abord se charger.
Il promet encore les poissons; mais, il demande que |
pour introduction à ces divers catalogues, on fasse une
histoire, un résumé de l’état des sciences locales. Notre
Président dont la haute compétence est si bien connue
lui paraît tout désigné pour cette tâche. M. le D' Saint-. "M
Lager accepte et veut bien se charger de ce travail.
La séance est levée à 9 heures.
Procès-verbal du 12 Novembre
1888
Présidence de M. le Dr Saint-Lager
La séance est ouverte à 8 heures.
Le procès-verbal de la dernière séance est lu €
adopté sans observation. |
M. Rey sur la demande de M. le président se char:
ge d'écrire une notice sur le D' Jacquet.
M. Rey continue la lecture de ses essais sur les lar-
ves des coléoptères, il s'occupe de la tribu des Chry-
somélides, et donne la description de quelques espèces
nouvelles ou peu connues, qu’il fait ensuite circuler
sous les yeux de l'assemblée avec les insectes parfaits
qui s'y rapportent.
Notre savant collègue continue ses remarques en
passant par la tribu des Clavicornes, les familles
Sylphides et des Scaphidides l’occupent particulière
La séance est levée à 9 heures,
Re a PAT PA PEN
L
Proces-Verbal du 26 Novembre
1888
D
Présidence de M. le Dr Saint-Lager
La séance est ouverte à 8 heures.
Le procès-verbal de la précédente séance est Iu et
— adopté sans observations.
—._ M. Rey continue la lecture de son travail sur les.
—… larves de Coléoptères; dans la tribu des Aphidiphages
… ou Coccinellides, il étudie particulièrement les larves
de l'Adonia mutabilis, Coccinella variabilis, C. 14-
… pustulata, harmonia impustulata et Sospita tigrina. La
“tribu des Endomychides, que M. Rey étudie ensuite,
—…. termine cet important travail.
| …. M. le Dr Saint-Lager après une discussion entre MM.
… Rey, Saubinet, Roux, Mermier et Redon résume
M j'avis général dans son désir de voir se continuer la
- publication de l’'Échange, fondé par le regretté Dr
. Jacquet.
La séance est levée à 9 heures.
À
"
,
4 Procès-verbal de la Séance du 10 Décembre
1888
Présidence de M. le Dr Sainé-Lager
La Séance est ouverte à 8 heures.
——…. Le procès verbal de la précédente séance est lu et
“adopté sans observations.
MM. Faure et Riche présentent pour être admis com-
“me membre titulaire de la Société M. Depéret, profes-
F
MMseur de Géologie à la Faculté des sciences. Il sera
“statué sur cette admission à la prochaine séance,
— M. le D’ Saint-Lager à propos d’un article de Mon-
gazza sur l’hérédité psychique fait remarquer tout
intérêt de cette question qui vient se placer à côté de
“l'hérédité physique et la compléter semble-t-il. Cepen-
“dant contrairement à l'opinion admise, notre savant
collègue ne l’adopte pas d'une façon absolue,
M. Faure répond que cependant l’hérédité des ins-
ments, c'est-à-dire des organes dans cette question
doit entraîner l’hérédité des produits, et, avant de reje-
complètement l’hérédité intellectuelle à cause de
Son absence dans certains cas, il faut aussi considérer
que l'hérédité physique est très souvent en défaut et
même aussi en contradiction,
“L'état stationnaire des races inférieures semble au
contraire prouver l’hérédité physique.
“— Le manque d'éducation que l’on peut généralement
“invoquer trouve ici une application probante et l'état
Mintellectuel sans cesse croissant des races supérieures,
par suite de leurs efforts constants vers le mieux, peut
“compléter la preuve dans le sens contraire.
MM. le Dr Saint-Lager oppose à ceci l'apparition su-
bite dans un milieu inférieur d'individus vraiment
supérieurs qui s'élèvent bien au-dessus de la moyenne
#l\dont ils sont sortis.
“M. Faure ne voit dans ces cas qu’un effet très-appré-
ciable de l'éducation qui imprime un plus grand
| développement à certains organes en affaiblissant cer-
|tains autres et particulièrement ceux de la génération
‘qui sont plus sensiblement affectés par un surcroit de
travail cérébral et ne peuvent alors procréer des
Lindividus aussi bien doués que leurs pères.
| MA propos du journal l'Échange une discussion s’élè-
1e,entre MM. St-Lager, Faure, Saubinet, Blanc, Roux
Redon, qui n’aboutit cependant à aucun résultat
Mnitif malgré le désir de chacun de voir se continuer
“uvre si appréciée.
… séance est levée à 9 heures.
REVUE LINNÉENNE 3
Procès-verbal de la Séance du 24 Décembre
1888
Présidence de M. le Dr Saint-Lager
La séance est ouverte à 8 heures. Le procès - verbal
de la précédente séance est lu et adopté.
M. Depéret professeur de Géologie à la Faculté des
sciences, présenté par MM. Riche et Faure est admis
comme membre titulaire de la Société.
M. le Président donne l'analyse de deux notes de
M. Rey sur la famille des Catopides.
M. le trésorier donne lecture de son rapport finan-
cier et d’un projet de budjet pour 1889. Une com-
mission composée de MM. Riche et Sonthonnax est
nommée pour l'examen des comptes de l'exercice 1888.
L'ordre du jour appelle le renouvellement du bu-
reau pour 1889; après la lecture du réglement con-
cernant ces élections il est procédé au vote qui donne
les résultats suivants :
Président, MM. Saubinet
Vice-Président Faure
Secrétaire Général Redon
Secrétaire Adjoint Mermier
Trésorier Roux
Après une discussion entre MM. Saint-Lager, Faure,
Riche, Saubinet, Roux, Courbet et Redon, M. Son-
thonnax annonce qu'il va continuer la publication de
l’Échange et qu'il compte sur l’aide de tous ses collé-
gues pour faciliter la tâche en lui donnant le plus
qu'il leur sera possible communication de leur travail.
LARVES DE COLÉOPTÈRES
(suite)
par C. Rey
Présenté à la Société Linnéenne de Lyon, le 26 Novembre 1888
TRIBU DES APHIDIPHAGES OU COCCINEL-
LIDES
Les larves de Coccinellides par les services qu'elles
rendent, viennent nous dédommager des ravages exercés
par celles des tribus précédentes. Elles détruisent,
pour la plupart, les Pucerons qui infestent nos jardins,
nos forêts et nos champs ; d’autres (Scymnus minimus),
ainsi que l’a constaté M. J. Nicolas, s’attaquent aux
petites espèces de Tétraniques, et il en est peut-être de
même des Chilocorus et Exocomus.
On en connaît un certain nombre dont les descrip-
tions sont dues, en majeure partie, à De Geer, Mulsant
et Perris.
Je les partage en 4 catégories principales :
19 — Les tuberculeuses, à tubercules plus ou moins
dentés (Coccinellaires, Scymniens) :
2° — Les épineuses, à épines simples ou presque
simples (Anatis, Propylea, Sospita, etc),
39 — Les épineuses à épines dentées et ciliées (Chilo-
coriens).
4° — Les épineuses, à épines ramifiées (Epilachniens).
Les larves du 1° groupe ont entre elles la plus grande
affinité. J'en possède quelques unes que je me vois
nulle part publiées, et dont je vais donner les descrip-
tions sous toute réserve.
LARVE DE L’ADONIA MUTABILIS Scriba.
Obs. Cette larve est commune, en Juillet, sur les
herbes et les arbustes, en compagnie de l'insecte par-
fait. Elle fait la chasse à diverses espèces de Pucerons.
LARVE de la COCCINELLA VARIABILIS Fabricius
Obs. Cette larve se trouve, en Juin, en battant les
tilleuls et autres arbres. Par la longueur des pieds,
elle a quelque analogie avec celle de l'Adonia muta-
bilis, dont elle diffère par la disposition des taches.
LARVE de la COCCINELLA 14-PUSTULATA Linné
Obs. Cette larve se prend en fauchant, sur les
herbes. Elle ressemble à celle de Thea 22-punctata.
Elle est hérissée de soies moins longues et moins nom-
breuses, et les bandes pâles sont d’un jaune moins ci-
tron.
LARVE DE L'HARMONIA IMPUSTULATA Lin.
Obs. Cette larve se prend, en août, sous les écorces
ou en battant les arbres. Elle diffère de celle de Cocci-
nella bipunctata par sa forme moins ramassée et par
les bandes longitudinales d’une couleur plus pâle,
La nymphe porte à son extrémité la dépouille de
la larve. Elle est convexe, ramassée, ruguleuse, peu
brillante, en partie testacée, etc.
LARVE DE LA SOSPITA TIGRINA Linné
Obs. Cette larve se rencontre, avec l'insecte par-
fait, sur l’Aune, où elle fait la chasse aux Pucerons.
Elle ressemble à celle de Prophylea 14-punctata Lin.
dont elle diffère par son prothorax plus fortement re-
levé-denté sur les côtés et par ses pieds autrement co-
lorés, etc.
Toutes les diverses larves de Coccinelliens varient
beaucoup de coloration suivant l’âge, et, avant d'opérer
leur nymphose elles s’épaississent et prennent une teinte
tantôt plus pâle, tantôt plus obscure. La nymphe re-
tient souvent au sommet de l'abdomen la dépouille de
la larve. Mais, chez les Chilocorus et Exochomus, la
nymphe séjourne dans l'enveloppe même de la larve
comme dans une coque entrouverte en dessus, jusqu'à
sa dernière métamorphose.
Les larves de Coccinelliens fréquentent généralement
les mêmes végétaux que l’insecte parfait ét je suis per-
suadé qu'avec un peu de patience, l'entomologiste
observateur arriverait non seulement à les découvrir
presque toutes, mais encore à pouvoir aflirmer leur
identité spécifique.
Quant à la famille des Scymniens, les larves pré-
sentent sur l'abdomen 4 séries de tubercules ciliés
(Scymnus minimus) où simplement 4 rangées de
fossettes lanigères (Scymnus marginalis). D'après les
observations présentées à la Société Linnéenne de Lyon
(1884) par M. Nicolas, la larve du Scymnus minimus
se nourrirait de jeunes Tétraniques. Il en est proba-
blement ainsi de plusieurs autres espèces du même
genre et des genres Chilocorus et Exochomus qu'on
rencontre abondamment sur les branches infestées par
ces mêmes Acarides. Je soupçonne même les Æype-
raspis de n'être point aphidiphages, car leur manière
de se comporter le fait supposer ainsi. Quant à la lar-
ve du Scymnus arcuatus, ainsi que je l'ai constaté,
elle est parasite du Puceron lanigère, si nuisible aux
Pommiers, Poiriers et Aubépines.
Les larves des Epilachna, Lasia, Cynegetis, Rhi-
zobius et Coccidula, au milieu des Coccinellides,
offrent des habitudes et mœurs tout à fait différentes.
Elles sont phytophages, phyllophages ou herbivores.
Celle de l'Epilachna argus ronge les feuilles de la
Bryone, celle de la chrysomelina vit sur les feuilles
de l'Ecballium elaterium, celle de Lasia globosa se
nourrit de la Saponaire, enfin celle des Coccidula
paraît préférer les plantes aquatiques.
TRIBU DES ENDOMYCHIDES
On ne connaît de cette tribu que 3 espèces, Endo-
mychus coccineus, Lycoperdina succincta et bovistae.
Elles se nourrissent de diverses espèces de ZLy-coperdon.
La larve de l'Endomychus coccineus est testacée,
munie sur l’abdomen de 2 séries d’épines tronquées et
triciliées, avec le sommet armé de 4 épines plus fortes.
La nymphe est ferrugineuse, hérissée de soies hispides,
pâles et nombreuses.
Fin
REMARQUES EN PASSANT
par CI. Rey
ML 6 —
Présenté à la Société Linnéenne de Lyon, le ro Décembre 1888
(suite)
FAMILLE DES CATOPIDES
Je ne crois pas que le Choleva Sturmi Bris. doive
être assimilé à l’angustata Fabr., car les trochanters
postérieurs d sont simples dans celui-là et dentés et
angulés dans celui-ci, avec les anneaux intermédiaires
du ventre à peine impressionnés chez les 4 du Stur-
mi et très fortement chez les & de l’angustata. Les Q
à élytres mucronées, appartiennent, selon moi, au
Sturmi plutôt qu'à l'angustata.
Le Choleva arguta KR. se distingue de Sturmi par
les trochanters postérieurs & subéchancrés en dedans
et à pointe plus efflée, avec la dent des cuisses
moins fine. Les pénultièmes articles des antennes sont
moins allongés, plus obconiques, avec le 8° à peine
plus court que le suivant. Si cet insecte n'est pas
une espèce, c'est au moins une race remarquable. —
Carniole, Hyères (Provence).
Catops Watsoni Spence. — Certains exemplaires
de taille moindre, de forme plus oblongue, de couleur
plus brillante et à ponctuation et pubescence un peu
moins serrées, représentent, pour moi, le Catops ambi-
guus de Heer, que l’auteur lui-même regarde comme
distinct de scitulus Er. auquel on le réunit.
Catops subnitens R. — Est moindre, plus convexe,
plus brillant et moins soyeux que C. nigricans Sp.
Les pieds sont plus obscurs et les 5° et 6® articles des
antennes un peu moins allongés. Peut-être est-ce là
une espèce à séparer ? — Lyon, Cluny (Saône-et-Loire)
2 6x.
Le Catops longulus Kelln., indiqué d'Allemagne
et du nord de l'Europe, se rencontre rarement en
France : Mont-Dore, montagnes du Beaujolais, Cette.
Il est remarquable par sa forme suballongée.
Je crois le Catops fuliginosus Er. distinct de nigri-
cans Sp. Les tibias antérieurs des 4 sont subitement
dilatés dès leur extrême base et subparallèles dans le
reste de leur longueur. — Languedoc, Provence.
Le Catops cognatus R. a les tibias antérieurs 4 gra-
duellement élargis de la base à l'extrémité comme chez
C. morio Fab. ; mais il est plus. large, plus dilaté der-
rière les épaules, plus voûté en avant etplus rétréci en
_ arrière où les élytres paraissent comme obtusément
__ acuminées. En même temps, la couleur générale est
moins noire; la massue des antennes et les pieds sont
4 moins obscurs, et les angles postérieurs du prothorax
plus projetés en arrière, etc. — Lyon, Bresse, Bugey.
| Re
3 Parmi les Catops sericeus Panz, je reconnais qua-
tre formes qui peut-être doivent constituer quatre
espèces distinctes, savoir: 1°le Catops sericeus, le
_ plus grand et à devant du corps large et élytres sensi-
| blement rétrécies en arrière. — 20 le C. medius KR.,
| dela tailledes moyens ou petits sericeus, à tibias
_ antérieurs moins élargis à leur sommet, les intermé-
diaires moins fortement recourbés chez les &, les
_ postérieurs plus droits, le 3° article des antennes un
peu plus court que le 2°, et la forme générale plus
__ réguliérement ovalaire et moins rétrécieen arrière. —
__ Lyon, Beaujolais, Collioure, St-Raphaël (Var). — 3°
_ C. miser R.,au dessous de la taille des plus petits
_ sericeus ; forme du medius, antennes moins longues,
à funicule plus grêle et à 3° article évidemment plus
court que le 2°, tibias intermédiaires 4 à peine arqués
et les postérieurs droits, etc. — Lyon.— 4° compres-
sitarsus KR.,à taille des moyens sericeus, à tarses pos-
térieurs moins allongés, latéralement comprimés, ce
qui les fait paraître plus larges vus de côté que vus
de dessus, avec le 1°° article à peine plus long que le
2° et distinctement pédicellé à son insertion au tibia. —
Lyon (1).
Le Colon emarginatum Ros., espèce d'Espagne, se
prend rarement en Provence (Var et Alpes-Maritimes).
Le Colon brunneum Sp. varie beaucoup pour la
taille et la couleur. Les petits exemplaires ont parfois
la ponctuation moins serrée.
(A suivre)
(x) N'ayant vu qu'un seul exemplaire de cet insecte, il pourrait
bien n'être qu'une variété accidentelle.
LARVES DE COLÉOPTÈRES
par C. Rey
te +
Présenté à la Société Linnéenne de Lyon, le 24 Décembre 1888
FAMILLE DES ANISOTOMIDES
L'Hydnobius insignis R. est remarquable par la
massue des antennes d’un noir tranchant, par son
écusson distinctement ponctué et par la strie suturale
bien accusée jusqu'à la base. Pour la taille, il tient
le milieu entre strigosus Schm. et spinipes Gyl., Les
rides des interstries des élytres sont moins serrées et
plus obsolètes que dans ces derniers. — Parmi les
. feuilles tombées de Ciste, 1 seul exemplaire, St-Ra-
phaël (Var).
L’Anisotoma flexuosa R. ressemble beaucoup au
. calcarata Er. Les cuisses postérieures des G” sont plus
_ obtusément dentées, avec leurs tibiäs arqués d’une
n manière plus régulière. La base du prothorax est
moins sinuée de chaque côté près des angles posté-
rieurs et le dernier article des antennes n'est pas visi-
= blement plus étroit que l'avant dernier, etc. Il est
oindre, plus oblong, plus foncé que punctalata, —
Lyon, 1 seul exemplaire.
L’Anisotoma minima R, est bien moindre que
calcarata Er. Les cuisses postérieures des 4 sont
dilatées-dentées à leur sommet interne, à peu près
comme chez celui-ci, mais les tibias sont presque droits.
— Autriche, un seul exemplaire.
Ainsi qu'on là déja constaté, le genre Cyphoceble
de Thomson ne peut être admis. L'auteur n'ayant
pas connu les espèces françaises, les caractères signalés
perdent beaucoup de leur valeur.
L’Agathidium clypeatum Sharp que j'avais d’abord
nommé brevicorne R, est, à mon avis, distinct de
piceum Er. Il est d’un rouge brun plus où moins
foncé; les antennes, moins longues, ont leur 3° arti-
cle obconique, seulement un peu plus long que le 2e
et les intermédiaires courts; les 3° à 8 sont distincte-
ment ciliés en dedans chez les &'; enfin, la massue
est sensiblement rembrunie. Les mandibules des &
sont comme chez piceum, — Grande-Chartreuse, 2 ex.
L’Agathidium globosum Muls. et Rey ressemble
également beaucoup au piceum Er.; mais il est plus
obscur en dessous et les deux premiers articles de la
massue sont presque toujours un peu rembrunis. Les
mandibules sont rugueuses et pubescentes, la gauche
des @” est un peu prolongée et à peine redressée à son
extrémité, etc. On lui rapporte le convexum de Sharp
et le pallidum de Fairmaire et Laboulbène doit étre
considéré comme la variété pàle du globosum?
Montagnes du Beaujolais, Mont-Pilat, Bugey, Mont-
Dore, Grande-Chartreuse.
—
L’Agathidium convexum Sharp est, pour moi,
distinct de piceum Er. par sa strie suturale plus rac-
courcie, par le dessous du corps plus obscur et par la
mandibule gauche des 4 bien moins prolongée, etc.
Il diffère de globosum, outre ces deux premiers carac-
tères, par ses antennes concolores, etc. — Sous les feuil-
les mortes de Ciste, Provence.
J'ai séparé sous le nom de Clambus pubescens var.
punctillatus R. 2 exemplaires à taille moindre et à
ponctuation des élytres un peu plus évidente sous une
pubescence à peine moins serrée. — Collioure.
Le Loricaster testaceus R. varie beaucoup pour la
couleur qui est le plus souvent d’un roux ferrugineux,
quelquefois testacée, d'autrefois d’un brun rougeâtre.
Les diverses espèces du genre Cybocephalus, variant
beaucoup de taille et de ponctuation, sont d'une étude
d'autant plus difficile que les caractères principaux ne
s'appliquent qu’au sexe mâle.
(A suivre).
INSECTES TROUVÉS DANS UN CLOS
de 5 hectares (Supplément) 1888
Myrmedonia laticollis, avec Formica fulginosa.
lugens et sa larve
Thiasophila angulata, avec Formica fulva.
Scydmænus Hellwigi, avec Formica fulva.
Pycnomerus terebrans, dans le tan d’un vieux chéne.
Trox hispidus, sur un cadavre de Merle.
Cerophytum elateroides, dans un sureau carié.
Elater Megerlei en battant.
Criocephalus rusticus, dans la maison.
CUREY
6 REVUE LINNÉENNE
VARIÈTÉ OU ESPÈCE NOUVELLE
Pœcilonota Conspersa var. P. albæ
En Comparant les Pæcilonota que j'ai récoltés en Al-
gérie sur le Populus alba, à ceux que j'avais trouvés
en France sur le Populus tremula j'aitrouvé des dif-
férences marquées. Ce dernier comme ceux que j'ai
reçus d'Allemagne sont toujours ternes, rougeâtres,
poudreux tandis que les premiers sont cuivreux et
brillants; les premiers ont le corselet plus étroit que
la base des élytres qui vont en s’élargissant jusqu’au
tiers inférieur où elles diminuent assez brusquement;
ceux du P. alba ont le corselet à peu près aussi large
que les élytres, qui s’élargissent peu et diminuent assez
graduellement.
M. Aubert, de Toulon, à qui cet insecte a été commu-
niqué croit à une espèce nouvelle, il l'a transmise à
M. Abeille de Perrin, dont nous attendons la réponse.
C’est donc au moins une variété bien marquée.
A. Richard.
ENTOMOLOGIE APPLIQUÉE
On reproche souvent aux entomologistes de s’occu-
per d’une science qui ne sert à rien. Les notes que
nous reproduisons ci-dessous montrent que l'entomo-
logie comme d’ailleurs toutes les branches de l’histoire
naturelle n’est pas une science de mots seulement, et
qu’en dehors du côté scientifique ou agréable, elle a
encore un côté essentiellement utilitaire.
Notes d'Entomologie Agricole Algérienne
Trois ennemis de nos arbres: les peupliers attaqués
par le Melanophila decostigma et le Pœcilonata
conspersa ; les ormeaux tués par le Lampra deci-
piens; moyen de préserver ces arbres. Le porc des-
tructeur de la fourmi moissonneuse.
À part les travaux de MM. Champenois, Buffault,
Rejimbeau et de Trégomain sur les mœurs du Coræ-
bus fasciatus et les dégâts causés par cet insecte dans
les forêts de chênes du midi de la France, je ne crois
pas qu'aucun buprestide ait été jusqu'a présent signa-
lé comme un ennemi sérieux de nos arbres. Je viens
en signaler trois, dont les méfaits sont d'autant plus à
combattre qu'ils sont commis dans les parties de lAl-
gérie qui ont le plus besoin d’être boisées. Mes obser-
vations ont été faites aux environs d'Orléansville; mais
je les crois applicables à une partie de l'Algérie et de
la Tunisie. Le premier est le Melanophila decostig-
ma (1). Il attaque les jeunes plants des diverses espèces
de peupliers; je l'ai observé sur le Populus nigra et
sur le Populus alba (Saf. Saf.\. II m'a paru donner
la préférence aux plants les moins vigoureux qu'il fait
promptement dépérir. Son éclosion a lieu à Orléans-
ville du 1% juin au 8 juillet, mais surtout vers le 15
juin. Par une journée chaude, on le voit courir dès
10 heures du matin sur les parties du tronc exposées
au soleil ; il s'envole lestement dès qu'il aperçoit le
moindre danger; aussi n'est-il pas facile à saisir à ce
moment; on ne peut le faire qu’en se plaçant au côté
opposé de l'arbre et en lui mettant très rapidement la
(x) Le Melanophila decostigma à o m, o12 de long, o m, 004 de
large, est d’un noir mordoré, avec 10 où 12 points Jaunätres sur
les élytres.
RER à
main dessus; encore s'échappe-t-il souvent entre les
doigts. Mais vers 5 heures de l'après-midi, la chasse
devient plus facile: l’accouplement a eu lieu; l’insecte
est alors généralement appliqué contre le tronc, sou-
vent près d’une nodosité, toujours au soleil; c’est à ce
moment que la femelle commence à déposer ses œufs
dans les premières couches de l'écorce.
Le moyen le plus commode de prendre l’insecte à
ce moment est de le mettre d’un seul coup à l’ombre
avec une ombrelle; on peut alors l’approcher de très
près avec la main et le saisir par un mouvement
prompt. Les œufs déposés, comme je viens de le dire,
ne tardent pas à éclore; les larves pénètrent dans les
couches profondes de l'écorce, puis dans le jeune bois
où elles se creusent des galeries de coupe ovale, com-
me celles de tous buprestides, pendant 9 mois environ;
elles regagnent alors l'écorce, s’y transforment et en
sortent insectes parfaits en juin. Ces galeries tuent
l'écorce par plaques, arrêtent la sève et facilite la ru-
pture par le vent ou toute autre cause physique.
Le deuxième ennemi est le Pœcilonata conspersa (1)
Je ne l’ai observé en Algérie que sur le peuplier
blanc (Saf. Saf.). C'est sur le peuplier Tremble que
je letrouvaisen France. Contrairement au précédent
il n’attaque pas les arbres d’un très faible diamètre;
sa larve plus grosse ne pourrait s’y développer. Ses
mœurs sont analogues à celles du decostigma, mais
il est plus lourd, plus facile à saisir; son éclosion à
lieu du 8 au 30 juin. Il se tient sur le tronc et sur les
grosses branches, toujours au soleil, changeant de pla-
ce pour le suivre: le matin sur le tronc au levant, à
midi sur les hautes branches, le soir sur le tronc, au
couchant. 11 s’accouple aussi après le milieu du jour;
la femelle pond vers 4 à 5 heures du soir, le plus
souvent vers le bas de l’arbre ou des grosses branches
dans les replis crevassés de l'écorce. Sa larve se com-
porte comme la précédente, pénètre plus profondément
dans le bois et par des galeries plus larges, mais l’ar-
bre en souffre moins; j'ai cependant vu de très grosses
branches mortes sous le coup de cet insecte. Je crois
qu'il n’attaque que les arbres venus dans des terrrains
un peu secs, car je n'en ai pas vu un seul sur les Saf.
Saf. qui bordent le canal de Relizane, alors qu’au
même moment et sur un petit nombre d'arbres je
prenais à Orléansville plus de cent exemplaires de
chacun des deux buprestides ci-dessus.
Le troisième bupreste fait encore plus de mal que les
précédents; c'est le Lampra decipiens (2). Desormesqui,
à part quelques branches sèches, paraissaient l’an dernier
pleins de vie, étaient cette année, en juin, absolument
secs: troncs et branches s'étaient desséchés au moment
du bourgeonnement. Ils étaiens morts et cependant
tout autour de l’arbre, de jeunes pousses sorties des
racines montraient par leur vigueur que celles-ciétaient
saines. « L’ormeau, me dirent mes voisins, ne peut
vivre longtemps en Algérie ». L'examen de ces arbres
me donna promptement l'explication que je désirais.
Le tronc et quelques branches étaient criblés de trous
ovales ; c'étaient des galeries de Lampra decipiens,
ainsi qu'en témoignaient quelques-uns de ces insectes
qui y étaient à l’état sec. J'ai pensé que la mort de
l'arbre, desséchant l'écorce, l'avait rendue plus dure
ou avait rapetissé le trou, empêchant ainsi la sortie de
l'insecte. Je n'ai pu observer ce bupreste vivant, n'étant
pas en Algérie au moment de son éclosion, qui doit
avoir lieu dans la première quinzaine de mai, car en
fin juin j'ai constaté la présence de jeunes larves dans
les ormes voisins.
(1) Pæcinolata conspersa, o m, 016 de long, o m, 006 de large
roux bronzé.
(2) Le decipiens: o m, or$ de long, o m, 005 de large, vert bril-
lant, à bords dorés, avec un petit pointillé bleu-foncé,
en me TT ta ES |
#
LA
REVUE LINNÉENNE
Les mœurs de cet insecte sont semblables à celles
des précédents, si ce n’est son éclosion qui est plus pré-
coce d’un mois au moins.
Il attaque le tronc et les branches qui recoivent les
rayons du soleil. J'ai vu de jolis ormes de 3 ou 4
miêtres de haut tués par ces insectes et si, comme elle
l’a fait en 1878 pour le Coræbus, l'Administration des
forêts désire exposer les dégâts de ce bupreste, elle
trouvera des arbres tués par lui à l’ancien pénitentier
d’Orléansville et à la propriété voisine appartenant à
M. Fourrier, conseiller général.
Que peut-on faire contre ces insectes? La chasse me
paraît un moyen peu pratique. J'ai pensé que le mieux
serait d’enduire, au moment de l’éclosion, les troncs et
les branches où ces insectes déposent leurs œufs, avec
une bouillie de terre additionnée de bouse de vache,
ce qui suffirait je crois, à y empécher leur ponte. Pour
le Melanophila decostigma, on enduirait ainsi les
jeunes plants de peuplier; pour Pæcilonata conspersa
les parties crevassées des saf. saf. surtout à la base du
tronc et des grosses branches, pour le Lampra deci-
piens le tronc des ormes et les parties de leurs bran-
ches où le soleil peut frapper.
Fourmis moissonneuses. La fourmi moissonneuse
d'Algérie appartient comme celle de France au genre
Aphænogaster, ainsi nommé parce que le corselet de
ces insectes paraît nul à côté de leur grosse tête armée
de fortes mandibules. Ces fourmis font en Algérie des
de
en
dégâts assez sérieux; elles coupent sur tiges les épis
blés au moment de la maturité, les emportent et
enfouissent les grains après les avoir triés, dans de
petits magasins souterrains; j'ai vu des espaces de
plusieurs mêtres carrés dont les épis avaient été ainsi
enlevés. C’est surtout au blé tendre, blé des européens
que les fourmis s’attaquent; le blé corné des arabes
est moins atteint sans doute à cause de sa dureté.
Le blé ainsi amassé doit servir à la nourriture de
ces colonies de fourmis. J’ai pensé que le meilleur
moyen de les détruire serait de leur enlever ces pro-
visions. Pour cela, jen ai fait l'expérience, il n'y qu'à
faire pâturer les porcs dans les champs après la
moisson. Leur flair aidant, ces animaux découvrent
facilement à l’aide de leur groin ces provisions souter-
raines mais peu profondes, et font une razzia double-
ment profitable au colon, puisqu'il rentre ainsi par
son troupeau en possession du blé volé et met du
même coup la famine au camp des voleurs.
Lalla-Aouda, juillet 1888.
A. RICHARD,
pharmacien à Grenoble,
ancien Secrétaire général de la Société des Sciences naturelles du
Sud-Est
PDO CS LIL LESC CSS OL DOS PLC SSL CS CSSS CELLES LOS ESS PLL ELLE LEE ÉPSLE LEP EPLL DELLE CPL E LOIS ECO EPP OPEL OPEL TETE
ANNONCES DIVERSES
Prix des annonces :
La page, 46 fr, — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, 0, fr. 20 c.
11 sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour °/ sur les annonces payantes pour la rre insertion.
50 oc pour les insertions répétées, de la même annonce.
Tout abonné a droit, pour chaque numéro, si l'espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s’agit d'annonces d'échange.
M. Damry, naturaliste à Sassari, (Sardaigne) offre
sa collection de Pselaphides et Scydmaenides, d'Europe
et confins, composée en Pselaphides et Clavig. de 210
espèces 562 exemplaires, en Pausides et Scydm. de
125 espèces, 311 exemplaires, Cette collection renfer-
me nombre de raretés de premier ordre, dont la pres-
que totalité des insectes à été déterminée par MM,
de Saulcy et Reitter.
Pour traiter s'adresser directement à lui.
Au moment de tirer le Journal, nous recevons
l'adhésion de Monsieur Desbrochers des Loges,
25, rue de Boiïsdenier, Tours (Indre-et-Loire), qui
veut bien faire partie du comité d’études, pour la
détermination des Curculionides d'Europe et circa.
Inseckten-Borse Central-organ zur Vermittelung
von Angebot, Nachfrage und Tausch. Rédaction :
Leipsig, 1, Augustusplat;.
BULLETIN DES ÉCHANGES
Toute personne qui enverra à M. L. Sonthonnax, Rue d'Alsace, 19, Lyon. 50 coléoptères,
hémiptères, lépidoptères ou diptères, préalablement acceptés, recevra les hémiptères suivants.
Aela rostrata
« acuminata
Alydus calcaratus
Agallia venosa
Acocephalus striatus «
Capsus laniarius
Calocoris vandalicus
« 6-punctatus
Carpocoris lynx
Cicada piebeja
Cixius nervosus
Dictyophora Europæa
Gonocerus venator
Halticus apterus
Issus Coieoptratus
Lopus sulcatus
Gastrodes ferrugineus
Graphosoma semipunctata
Harpactor irracundus
erythropus
Heterocordylus genistæ
Hysteropterus grylloides
Ischnodemus sabuleti
Heterotoma merioptera
Miris calcaratus
Megalocera ruficornis
Naucoris maculatus
Nabss lativentris
Orthostira musci
Oncognatus binotatus
Plinthisus brevipennis
Pterotmetus staphylinioides
Phymata crassipes
Pirates hybridus
Prostemua guttula
Ptyelus spumarius
Eurydema festivum € flavomarginus Reduvilus personatus
Eupteryx carpini « albomarginatus Triecphora vulnerata
« urticae Lygæosoma reticulata « mactata
Globiceps flavofemoratus
Gerris Costæ Monanthia cardui
Leptopterna dolabrata
Velia currens
Les frais de poste sont à la charge des demandeurs. — Les espèces reçues en échange de ces 2
1/2
centuries, serviront à en composer de nouvelles qui seront offertes et publiées dans le prochain numéro,
et ainsi de suite.
LE 2 n
REVUE LINNÉENNE
ANNONCES ANNUELLES :
Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi-
yement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la ligne pleine.
En vente, chez M. L. Jacquet, Imprimeur, Rue Ferrandière, 18, Lyon, toutes les années parues de l'Echange
(1885-1886-1887 et 1888), contre l'envoi d'un mandat poste de 7 francs. Chaque année prise séparément
2 francs.
HENRI GUYON
Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris
a
SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D'INSECTES
Grand format vitré, 39-26-6 ................ 2 50 Grand format carton, 39-26-6 .............. 2
Petisiformatw26190m/2-6/ 42 yne nm ete 1 85 Petitifonmar, 126=19"1/2=6 0 TRUE RER 1 50
Boîtestdoubles fondStilrés és ns. Re RER Re 2 50
Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande.
PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS
PRIX-COURANT DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE
{Plus de 9000 espèces)
TJ. DESBROCHHENRS des IOGES
23, Rue de Boisdénier, à Tours (/ndre-et-Loire)
Collections de divers ordres. — Achat d'insectes. — Commission. —
Expertises. — Echanges.
OUVRAGES A DISPOSER
Par M. CI. Rey
SR
HISTOIRE NATURELLE DES COLÉOPTÈRES DE FRANCE
1260 Altisides par Foudras) TIvVOl AS ESA NC 2 ART V SRCICRIEND 10
1862 Mollipennes (ZLumpyrides, Téléphorides) par Mulsant, 1 vol. in 8° 431p, 3 pl. (Éd'epursee) MEN AADE
1863 Angusticolles (C/érides) et Diversipalpes (Lymexylonides), x vol. in 8°. 158 p. 2 pl. par Mulsant. 6 >
1863 Longicornes (2° éd}, 1 vol. in 8”, 590 p. par Mulsant. . . . : . . . LRU EE TT Le à 12 >
1865 Fossipèdes (Cébriontdes) et Brévicolles (Dascillides) par Rey 1 vol. in 8°, 124 p°s pl ... 6 >
1866 Vesiculifères (Malachides) par Rey, 1 vol. in 8°. 306 p..7.pl : + + . 0. . . un 10 >
1866 Colligères (Anthicides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 187 p. 3 pl . . . . . . . . . . …. . 6 >»
1867 Scuticolles (Dermestides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 186 p. 2 ph . . . . . . . ... . . . . . . 6 >
rSastGibhicolles (PHr722e)} pariRey, mivol MAIS 02 241p-10AIpl EAN NC ENS OMS 10 >»
1868 Hloricoles (Dzsp4des)ipanRey.eravol an SE MED TO ND IIS A PTENCRE MER RE ERERERERE 15 >
1860. Piluliformes (Byrrhides) par Mulsant, r vol. in 8°. 175 p. 2 pl . . . . . . . . . : . . . à 6 »
r871.Lamellicornes (2° éd.) par Mulsant, rvol. in 8°. 733 p. 3 pl - - : . . . . . . : . . - . 15 >»
1885 Palpicornes. (2° éd:)ypar Rey, ,rwokni88740p. 21pL Ie IE MEN EEE ROME 9ù%
1887 Essai sur les larves de Coléoptères par Rey, 1 vol. in 8°. 126.p. 2 pl... . . . . . . . . 8 >
BRÉVIPENNES OÙ STAPHYLINIDES
1871 Bolitocharaires par Rey;1-vol-1n/8"1921/pe Spin. NU RE EE SN RC ENONNNRSE 8 >»
1874 Aléocharaires par Rey, 1 vol, in:8%565 p> spl. . + Lu MR Un Se 10 >»
1857 Staphyliniens par Rey, 1 vol. in 8°4712 p..6-pls. 0... Re lnnt LAVER ES
BrémPedéertens etc par Rey: T' VOLS" 730/D. CDI EN. LAN CET BE Fe
1380 Homaliens par Rey,tuvol in)8#%1430 pe 6 pl PEINE CRUE RE AE EEE EEE GE
1883 Tachyporiens, etc. pariRey, HevOl- in 8/7 209 peh4 pl. MU MARNE: LOUP ANEENRr 10 »
1334 Mycropéplides, Sténides par Rey, 1 vol, in 8°. 263 p. 3 pl. .: . . . . . . . . . . . «en 10 >»
PUNAISES DE FRANCE
1366 PentatomidestpanMulsant, 1volin,8°. 5 GS Ip 02 pl EE EE Ne EC PAR ENS ECSE 11. >
1350 Coréides,ietc: par Mulsant, r vol..in 8°. 250 p. 21pl . .1. : .4,..,.4. 8 +200 442
1873 Réduvides par Mulsant, 1 vol. in 8". 1178 p. 2 pl... he à . : . . 0 |. TE ee
1859 Lygéides par Mulsant, 1 vol. 1n,87.164.p. MS. JR AU 1 Le CODE SANTE" 3 >
OPUSCULES ENTOMOLOGIQUES
Par Mulsant
1853 Description de 80 espèces de Coléoptères, 4 biographies, 192 p. 3 pl. . . . . . . . . . . 6 >»
1863 Supplément aux CaCcinpllides, 1205 D: MEME MINIER MAMAN CODEC TEEN 6 »
1853 Les derniers Mélasomes (Parcilabres où Pédinides), 242 p. 4 pl. . . . . . . . . . . + . . . 6 >
1378 Chrysides de France par Abeille de Perrin, r08 p. 2 pl. . . . . . . 5. . . . . . : . : - : 4 >
NN ——
En vente chez l'auteur : M. C1. Rey, 4, place St-Jean, Lvon.
a" —" — — — —_— — —————————————— — —— — — — — ——Z—.—Z—Z—Z—.
Lyon, — Imp. Lith. et Gray. L. JAcQuET, rue Ferrandière, :18
2106 |
Cinquième année. — N° 50 15 Février 1880.
L'ÉCHANGE
Revue Linnéenne
ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE
paraissant tous les 15 du mois
Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle
FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET
membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d’Entomologie, et de la Société
Entomologique de France.
CONTINUÉ PAR L. SONTHONNAX
F. GUILLEBEAU
membre de la Société Entomologique de France.
++
GC. E. LEPRIEUR
A. LOCARD
Vice-Président de la Société Malacologique de France.
+8+
CI. REY
membre de la Société Entomologique de France, Président de la Société Française d'Entomologie,
membre honoraire de la Société d'histoire naturelle membre de la Société Entomologique de France et
de Colmar etc. de la Société Linnéenne de Lyon.
| sp j
AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM.
Ed. AnpRé (de Beaune), D' L. BLanc, L. Dériarn, DesBRoCHERS DES LoGes, A. DuBois (de Versailles),
L. Gmer», R. Grinat, Valéry Mayer, J.-B. Renaun, A. Rice, Ricarn (de Grenoble), Nisius Roux,
et A. VizLor (de Grenoble).
es
COMITÉ D'ÉTUDES POUR 1889.
— 55 —
MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MARseILe. CoZéoplères | MM. J. Minsmer, capitaine au 142 de ligne, à LoDive
exotiques.
L. Blanc, D", 53, rue de la Charité, Lyon. Minéralogte.
Brosse, abbé, professeur au collège d'AxNonay. Æydro-
canthares et Histérides.
Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre
Amara, Harpalus, Feronia.
A. Chobaut, Dr, à AviGnon. Carabiques gallo-rhénans.
J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon blanc, ORLÉANS,
Scydmenides.
L. Davy, à FoucÈère par CLers, (M.-et-L..). Ornr/hologte.
Desbrochers des Loges, 23, rue de Boisdenier, Tours
(Indre-et-Loire). Curcudionides d'Europe et circa.
L. Dériard, 2, rue du Plat, Lyon. Orfhoprères.
L. Gavoy, 5, rue de la Préfecture, CARCASSONNE, (Aude).
Lamellicornes.
A. Locard, 38, quai de la Charité, Lyon. A/a/acologte
Jrançaise, (mollusques terrestres, d'eau douce el marins).
(Hérault). ZLongicornes.
A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea
et Cie, à FILARETE BUCAREST (Roumanie). Aémipières,
Hétéropteres.
H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. Or/Aoptères
el Nevroptères.
J.-B. Renaud, 21, cours d'Herbouville, Lyon.
Curculionides.
A. Riche, rx, rue de Penthièvre, Lyon. ÆossiZes, Géologie,
N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Bofanique.
L. Sonthonnax, 19, rue d'Alsace, Lyon, ZLépidoptères
(excepté micros).
M. Vaulogé, 34, rue Jean-Burguet, BORDEAUX. 2X3o-
phages d'Europe.
A. Villot, 3, chemin Malifaud, GRENOBLE. Gordiacés,
Heiminthes.
ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES
Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet
Toul ce quz concerne la rédaction, les annonces gratuïtes et | Adresser les réclamations concernant lenvor du Fournal
renseignements sur les annonces non suivies d'adresse doit être ë el le montant des annonces eË des abonnements à M. L. Facque!,
envoyé à M. L. Sonthonnax, 19, rue d'Alsace, Lyon. | Zmprimeur, rue Férrandière, 19, Lyon,
NN ———
î à France, un an, 8 fr. — Union postale, 8, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr. 50
À
+ 18 "hd Lu} B,
ÿ be) es Î 4 Fu 12 #4 AR "TT Ad: jh !
} ( WE { ‘A rein
PC ARR TA ITR A CO TOR M PTE EE OR IE NE
2 | REVUE LINNÉENNE
Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le re du mois.
L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange.
AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l’année 1880, entrainera l'envoi
des n° parus de la même année.
Ont payé leur abonnement pour l’année 1889:
MM. Georges AuverT, château Le Grand-Fort, à Saint-Denis-en-Val (Loiret). H. CuarpeNTier, Paris.
Cayor, Paris. DermiGny, ancien pharmacien, Péronne. Gustave Denernarn, Limoges (Haute-Vienne).
DessorDes, Paris. Jules Ducnaxe, à Montruil-sous-Bois (Seine). Fiscuer, Mulhouse (Alsace). FRroMoNT,
Bruxelles (Belgique). Louis Gavoy, Carcassonne (Aude). H. Giraupeau, Lignières (Charente). Jean Hérair,
Montpellier (Hérault). A. Houry, à Mer (Loir-et-Cher). A. JEANNE, sergent au 45° de ligne, Laon (Aisne).
Frère Joannès, à Béziers (Hérault). A. V. Kraarz-Koscurau, Wiesbaden (Allemagne). À. Meyer, Paris.
Nicoras, à Pau (Basses-Pyrénées). Maurice Pic, Digoin (Saône-et-Loire). E. Pezeu, Tarascon ( Bouches-du- 1
Rhône). le Docteur Puron, Remiremont ( Vosges). E. Tuomas, directeur de la Station du Lézardeau, par Quim- F
perlé (Finistère). L'Abbé J. Varra, à Longessaigne (Rhône). VirrarD, Lyon.
(Les personnes oubliées sont priées de réclamer.)
PE Er
Nous croyons être agréable à nos lecteurs en reproduisant la partie de l’allocution pro-
noncée par M. Saubinet, en prenant place au fauteuil de la présidence de la Société Linné-
enne et relative à notre regretté collègue, le D' Jacquet. il
fi
Après avoir rappelé les noms des entomologistes Lyonnais s'étant fait un nom dans la
science, notre président s'exprime ainsi :
« D'autres noms encore pourraient être cités, parmi ceux qui appartiennent à la région
Lyonnaise; mais, pour ne pas prolonger ce court exposé, vous me permettrez de n'en rappe- |
ler qu'un seul, celui du collègue regretté qui, il y a peu de temps encore, assistait à nos réu-
nions et souvent y prenait la parole, pour nous apporter quelques descriptions nouvelles ou
quelques communications intéressantes. Le Docteur Jacquet avait commencé à se produire
dans le monde Entomologique en faisant connaître une espèce nouvelle de Carabiques, qu'il
avait rencontrée aux environs d'Anse, dans les détritus provenant des inondations de la
Saône ou plutôt de l’Azergue; le Bradycillus ou Dichirotrichus Godarti. Plus tard, un jour-
nal qu'il fonda «l'Échange» le mit en relations avec plusieurs notabilités scientifiques: il y
publia divers articles ayant pour but soit d’élucider quelques points controversés dans l'his-
toire de tel ou tel coléoptère, soit de fixer l'habitat de certaines espèces, soit enfin de donner
à ses lecteurs un aperçu des différentes faunes locales en leur offrant le récit de plusieurs de
ses excursions entomologiques. Il avait, en outre, commencé à faire paraître l'an dernier, les À
premiers fascicules d'un travail d’une réelle valeur sur les Curculionides, famille extrême-
ment nombreuse en genre et en espèce, mais qu'il connaissait très bien et qui avait toujours
été pour lui l’objet d’une prédilection particulière. Dans un exposé général servant d'introduc-
L
«
}
tion dont-il nous avait donné, ici même, la primeur, il avait développé tout un ensemble
d'idées nouvelles sur la segmentation du corps des insectes et des appendices qui s’y rattachent
et il y faisait ressortir les conséquences au point de vue de la classification générale. La pu-
blication de cette introduction venait d’être suivie de celle du premier tableau synoptique
devant servir à la détermination des Curculionides, lorsqu'elle se trouva arrêtée pour tou-
jours. Notre regretté collègue succombait sous l'atteinte d'une courte, mais douloureuse ma-
ladie, dans toute la force de l’âge, au moment où s’affirmait sa personnalité scientifique et
lorsqu'il recueillait, par l'autorité qui commençait à s'attacher à son nom, le fruit de ses
at NE ? " LM AR LCL OS 7R
REVUE LINNÉENNE | ; 3
patientes recherches et des communications qu'il eut plusieurs fois l'occasion de faire aux
sociétés savantes. Il avait en effet, pendant ces dernières années,
fait connaître plusieurs
espèces nouvelles, dont il avait envoyé les descriptions à la Société Entomologique de France.
Je citerai par exemple : la Montandonia catopoïdes qu'il avait reçue de Valachie, et trois
curculionides ; l’Acalles albopictus, le Gymnetron seriatus et l'Echinodes Ravouxi,
s'occupait encore quelques jours avant sa mort.
dont il
»
Société Linnéenne de Lyon
Procès-Verbal de la séance du 14 Janvier 1889
Présidence de M. le Dr Saint-Lager
La séance est ouverte à 8 heures.
Le procès-verbal de la précédente séance est
lu et adopté sans observations.
M. le Président donne lecture d’une lettre de
M. Säubinet, qui s'excuse, de ne pouvoir pour
raisons majeures, assister à la séance et demande
son inscription à l’ordre du jour du 28 courant
pour traiter des progrès que les entomologistes
Lyonnais et particulièrement ceux qui ont fait
partie de la Société Linnéenne ont fait faire à
l'histoire naturelle des Insectes.
M. le D° Saint-Lager, avant de quitter le fau-
teuil de la Présidence qu'il a occupé pendant
l’année qui vient de s'écouler, fait un historique
de la Société.
Il-rappelle qu’au rang de l'ancienneté, elle oc-
cupe la troisième place à Lyon.
En effet, c'est en 1823 que pour la première
fois, Balbis groupa autour de lui, les éléments
nécessaires à sa fondation. Après quelques années
de vicissitude on publia un premier volume en
1836; mais ce ne fut qu'à partir de 183 2 que les
annales parurent régulièrement chaque année;
nous en sommes actuellement au 35°, en ce mo-
ment à l'impression.
M. le Dr Saint-Lager résume ensuite les divers
travaux qu'indépendamment des publications des
annales, MM. Rey, Locard, Jacquet, Saubinet
et Blanc ont présenté en séance. Il termine en
remerciant tous ces collaborateurs de l’aide qu'ils
lui ont apportée en lui facilitant sa tâche.
M. le Président analyse une note de M. Rey
sur ses remarques en passant concernant les fa-
milles des Phalacrides et des Corylophides.
M. Riche rend compte de l'examen qu'il a fait
des livres du Trésorier de concert avec M. Son-
thonnax; il a trouvé tout parfaitement en règle
et propose un vote de remerciment à l'adresse
de M. Roux, auquel adhère immédiatement
l'unanimité des membres présents.
_ M. Depéret remercie la Société de son admis-
sion et présente, pour être publié dans les anna-
…. les, son travail «sur l’Importance de l'étude des
—… faciès en Géologie. » Il en donne un court résumé
appuyé par d'intéressants exemples et en lit la
première partie dans laquelle il traite de l’his-
toire de la Géologie à Lyon.
M. le Président remercie M. Depéret et lève
la séance à o heures 1/4.
REMARQUES EN PASSANT
par C. Rey
NOT —
COLÉOPTÈRES (Suite)
Présenté à la Société Linnéenne de Lyon, le 14 janvier 1889
FAMILLE DES PHALACRIDES
Le caractère de l'épistome échancré, indiqué par
Thomson pour séparer les Olibrus des Phalacrus,
n'est pas absolu et n’est sensible que chez les &.
Le Phalacrus subseriatus R. est intermédiaire en-
tre corruscus Payk. et grossus Er. Il est moins nette-
ment sérié-ponctué que celui-ci, avec le dernier arti-
cle de la massue des antennes plus allongé et moins
rétréci vers le sommet. Il a la ponctuation des élytres
moins confuse que corruscus avec l'épistome moins
échancré et moins relevé à son bord antérieur, chez
le 4. — StRaphaël, Hyères; 4 ex.
L'Olibrus bimaculatus Küst., bien que trés voisin
de bicolor Fab., semble en différer par une forme un
peu plus ramassée, plus obtuse et plus lisse en arrière,
avec la tache subapicale plus nette et plus tranchée.
L'Olibrus aenescens Küst. se distingue à peine de
bicolor. Il est un peu plus oblong, obscurément bron-
zé, avec les élytres un peu plus longues, à tache pos-
térieure fondue et souvent nulle. — Sur Chamomilla
mixta L; Hyères, St-Raphaël, Collioure, Mont-de-Mar-
san.
L’Olibrus flavicornis que Sturm signale comme
variété de bicolor, a tout l’air d’une espèce distincte,
Il est moindre, à élytres sans tache et à stries plus accu-.
sées en arrière, etc. — Lyon, St-Raphaël.
L'Olibrus convexus R. a une forme plus ramassée
et plus convexe que flavicornis St. Le prothorax est
plus distinctement pointillé et surtout plus sensible-
ment sinué à sa base, de chaque côté de l’écusson, Les
élytres sont souvent d’un brun rougeâtre, — St-Raphaël,
Hyères, Collioure.
L'Olibrus subsulcatus R. est bien voisin du con-
vexus. Le prothorax est moins visiblement bisinué à
sa base et les élytres ont leurs stries plus ou moins
sillonnées antérieurement, etc. — Hyères, 1 ex.
»L'Olibrus Helveticus Tourn., qui se trouve à Ge-
nève, est également une espèce française; j'en ai pris
A À ras
eg — md
4 REVUE LINNÉENNE
EEE ST été
2 exemplaires à Thoissey (Ain), sur des fleurs, au
bord de la Chalaronne et un 3e à St-Genis-Laval.
Ilest remarquable par ses élytres complètement striées.
Suivant feu Perris, l’Olibrus particeps R. se prend
sur les fleurs de l’Helichrysum stoechas De. — Lyon,
St-Raphaël, Hyères, Collioure.
FAMILLLE DES CORYLOPHIDES
Le Sacium rhenanum Reïtt. répond au Clypeater
nanus de Mulsant-Rey Ce dernier est remarqua-
ble par ses élytres à ponctuation obsolète et à impression
juxta-suturale oblongue située après le milieu.— Lyon,
Bresse, Cluny, Hyères.
Le Clypeaster lividus Dei.
du Clypeaster brunneus Br.
Le Clypeaster discedens J. Duv. est, selon moi,
distinct de CI. obscurus Sahlb. Il est un peu plus ramas-
sé, les élytres sont plus légèrement pointillées et leur
suture plus finement ou à peine relevée en arrière.
— Ste-Baume (Provence).
Le Cly-peaster nitens R., bien voisin de densatus
Reitt., s’en distingue néanmoins par une forme un
peu plus parallèle, une teinte plus brillante et surtout
par l'angle sutural des élytres plus arrondi — Espa-
gne, Algérie.
est une variété testacée
L’Arthrolips regularis Reïtt. se rencontre égale-
ment.en Provence. La variété laevicollis R. pourrait
bien être une espèce distincte. Elle est sensiblement
moindre, le prothorax est presque lisse sur son dis-
que; les élytres sont très obsolètement pointillées, plus
rétrécies en arrière. — Hyères, St-Raphaël.
Le Sericoderus Revelieri Reitt., indiqué de Corse,
se rencontre assez communément dans la France méri-
dionale — Hyères, Collioure, etc.
Le Corylophus sublaevipennis J. Duv., espèce mé-
ridionale, appartient également à la faune Lyonnaise,
J'ai séparé sous le nom de nigripennis R. un Cory-
lophus de taille un peu moindre, à élytres presque
entièrement noires, à ponctuation également fine, mais
à interstries plus lisses et plus brillants comme chez le
d de sublaevipennis, dont-il est peut-être une simple
variété. — Peu commun, St-Raphaël.
On réunit à tort, selon moi, l’Orfhoperus cortica-
dis Redt., espèce française, au brumipes Gyl. que j'ai
reçu de Finlande et qui est bien plus distinctement et
éparsement pointillé.
L'Orthoperus perexiguus KR. est peut-être le d de
lanxius. Il est moindre, un peu plus lisse et plus
brillant que celui-ci, moins luisant et moins visiblement
pointillé que pilosiusculus. Ce dernier est très rare
dans les environs de Lyon.
(A suivre).
REMARQUES EN PASSANT
par Cl. Rey
LT —
Lu à la Société Linnéenne de Lyon, le 28 Janvier 1889
FAMILLE DES TRYCHOPTERYGIDES
Le Ptenidium obsoletum R. (inéd.) esttrès voisin de
formicetorum Kr. Il est à peine plus grand et plus
convexe; la ponctuation des élytres est presque effacée,
sans ordre ou non en série. — Villié-Morgon (Rhône),
St-Raphaël (Var); 2 ex.
Le Ptenidium varicorne R. (inéd.) paraît avoir les
antennes un peu plus longues et plus pâles à leur ba-
se que fuscicorne, dont il est peut-être une variété. —
Bugey.
Le Ptilium angustatum Er. me semble différer de
Spencei All. par ses élytres moins finement ponctuées
et à pubescence plus longue et moins serrée.
Le Ptilium nitidulum R. (inéd.) est plus déprimé,
plus brillant et moins pubescent que Kunzei, dont il
est très voisin. Le prothorax est plus distinctement re-
bordé à sa base, et les élytres, plus rugueuses, sont plus
parallèles, plus obtuses en arrière, etc. — Lyon, Vil-
lié-Morgon (Rhône).
Le Trychopteryx pubescens R. (inéd.) est moindre
que lata Motsch., un peu plus grand que Marseuli
Matth., avec les élytres moins carrées et plus longue-
ment pubescentes, etc. — St-Raphaël; 2 ex.
Le Trychopteryx castanea KR. (inéd.) est intermé-
diaire entre brevipennis Er. et sericans Heer. Les ély-
tres sont d’un châtain foncé, trés finement rugueuses et
très finement pubescentes. — Villié-Morgon (Rhône),
Cluny (Saône-et-Loire); 2 ex.
Le Trichopteryx spissata KR. (inéd.) est un peu
plus oblong et plus convexe que sericans Heer, sub-
semicylindrique, avec les élytres plus élargies et plus
obtuses au sommet. Les angles postérieurs du protho-
rax sont à peine prolongés en arrière, ce qui Jui don-
ne le faciès d'un vrai Ptilium. — Cluny; un seul ex.
Le Trychopteryx subnitens R. (inéd.), générale-
ment plus brillant que sericans n’en est peut-être
qu'une variété locale. — Collioure (Pyr.-Or.)
Le Trichopteryx opacina R. (inéd.) est un peu
moindre, un peu plus étroit, plus noir, plus mat et
plus finement ruguleux que sericans, avec les anten-
nes tout à fait noires et les cuisses parfois plus ou moins
rembrunies (var. femoralis R.). Les élytres, concolores,
ont leur angle sutural plus droit, etc. — Lyon, St-Ra-
phaël.
Le Pteryx subtruncata R. (inéd.) est peu-être une
variété locale de suturalis Heer. Toutefois, le protho-
rax est plus resserré en arrière; les élytres sont plus
étroites, plus parallèles sur leurs côtés, plus raccourcies
et plus largement tronquées en arrière, etc. — Dans
les souches cariées de Pin; avril; St-Raphaël.
Le Ptinella elata R. (inéd.) ressemble beaucoup à
l'aptera, mais le prothorax est obsolètement biimpres-
sionné sur le dos et les élytres sont un peu plus élar-
gies postérieurement. Les yeux, très petits, sont com-
me chez Britannica Motsch., rélégués tout à fait en
arrière, — Provence.
Dans le Ptinella limbata Heer, les élytres sont le
plus souvent rembrunies sur leur disque suivant une
bande longitudinale. Ce nom qu'on fait synonyme de
testacea Heer, doit prévaloir, parce que ce dernier ne
rappelle qu’une variété immature et qu'il est postérieur
comme étant décrit immédiatement après l’autre.
Le Ptinella tenella Er. ressemble beaucoup à apte-
ra, mais il est plus grêle et sans yeux. — Bresse.
(A suivre),
18
| ti
REVUE LINNÉENNE 5
EE
NOTICES CONCHYLIOLOGIQUES
Par A. Locard
Ten ta Ets
Sur la valeur spécifique des Helix du groupe de
l'H. nemoralis.
Dans un article publié, il y a déjà quelques mois,
par le journal Le Naturaliste (n° du 5 mai 1887)
M. Carl de Beaumont propose de supprimer des cata-
logues l'Helix hortensis de Müller, et de le considérer
comme simple variété de l'Helix nemoralis de Linné.
Cette manière de voir n’est établie, comme nous allons
le démontrer, sur aucune donnée scientifique sérieuse.
Ce n’est, du reste, pas chose nouvelle. Déjà en 1838,
Deshayes, dans la seconde édition de Lamarck, propo-
sait de confondre en une seule et même espèce les Æe-
lix nemoralis, H. hortensis et H. sylvatica. « Nous
avons rassemblé, dit-il, une grande série de variétés
de ces trois espèces, et nous y voyons des passages
assez nombreux les uns avec les autres, pour avoir
l'opinion que ces trois espèces n’en forment qu'une. »
Il est vrai d’ajouter, que plus tard, le même auteur
en publiant le texte de l’histoire naturelle des mollus-
ques laissé inachevé par de Férussac, admettait au
rang d'espèce ces trois formes, et qu'il en donnait de
bonnes descriptions.
Aujourd’hui, bien peu d’auteurs sérieux, même des
plus fanatiques parmi les simplificateurs de l'espèce,
ont admis la première manière de voir de Deshayes,
telle que l’a proposé à nouveau M. Carl de Beaumont.
Ni Draparnaud, ni Moquin-Tandon, ni l’abbé Dupuy,
parmi nos iconographes français, ni Brown, Clessin,
Kobelt, Kreglinger, Montagu, Carl et Ludovic Pfeif-
fer, Rossmässler, Turton, Westerlund, etc, à l’étran-
ger, n’ont suivi cette fausse voie,
Examinons donc quels sont les motifs qui ont con-
duit M. Carl de Beaumont à ses conclusions.
L'auteur commence par commettre une erreur de
classification en faisant rentrer dans le même groupe
deux formes aussi différentes que les Helix arbusto-
rum et H. nemoralis. La première appartient comme
on le sait à la famille des Arianta, tandis que la seconde
fait partie de celle des Tachea; l’une a un ombilic per-
foré, l’autre n’a pas d’ombilic apparent.
Puis, M. Carl de Beaumont se base pour rappro-
cher l’Helix hortensis de l'A. nemoralis sur des carac-
tères uniquement établis sur la coloration. Quelle peut
être la valeur de semblables caractères lorsqu'il s’agit
de déterminer des coquilles fossiles ? Ni la tache ombi-
licale qui souvent fait défaut même chez l’Helix nemo-
ralis le mieux caractérisé, ni la coloration du test, de
ses bandes ornementales ou de son péristome, ne peu-
vent servir de criterium au point de vue de la classi-
fication et de la détermination spécifique. Il existe,
comme nous l'avons démontré en maintes circonstances,
des Helix nemoralis dont le péristome est complète-
ment blanc, de même que l’on trouve des Æelix hor-
tensis dont lepéristome est tout aussi brun que chez
“le prétendu type de l'Helix nemoralis.
Enfin, dans son étude, M. Carl de Beaumont a
omis de nous donner son avis sur les Æelix s)-lvatica
et Æ. subaustriaca qui cependant font partie du même
groupe que l’AHelix hortensis et qui tous les deux appar-
tiennent à la faune française.
Pour bien fixer les idées, nous croyons donc intéres-
sant de donner les caractères distinctifs de ces différen-
tes espèces, caractères uniquement basés sur le gal-
be de la coquille, indépendamment des différences
anatomiques déjà signalées par plusieurs auteurs.
Etant admis l’Helix nemoralis que tout le monde
connaît, voyons en quoi les formes affines en diffèrent.
À. — L’'Helix hortensis diffère de l'. nemoralis:
1° par sa taille plus petite; l’'Helix hortensis com-
me l’a fait observer Müller, son créateur, est toujours
de petite taille; sa hauteur varie entre 10 et 18 milli-
mètres, et son diamètre maximun est de 14 à 20 mil.
Il existe bien des individus appartenant à l’Helix
nemoralis et qui sont, comme nous l'avons observé,
de taille presque aussi petite, mais ils affectent alors
d’autres caractères qui permettent de les distinguer;
2° Par son galbe plus globuleux; chez l’Helix hor-
tensis, la coquille est plus ramassée, en quelque sorte
plus trapue, plus arrondie que chez l’Helix nemora-
lis ;
3° Par le nombre des tours de la spire; on compte
en effet chez l’Helix nemoralis cinq tours à cinq
tours et demi, tandis que chez l’'Helix hortensis il y
a toujours un demi tour de moins;
4° Par la hauteur proportionnelle plus grande; si
l'on compare la hauteur totale maximum au plus
grand diamètre, on voit que chez l’Helix hortensis,
cette hauteur totale est toujours plus grande que chez
l’'Helix nemoralis, et partant le rapport de ces deux
cotes est toujours plus petit;
5° Par la spire plus conique; les formes déprimées
sont toujours beaucoup plus rares chez l'Helix
hortensis que chez lHelix nemoralis; par con-
tre, les formes hautes, à spire élevée sont communes
chez l’Helix hortensis. En général, chez l'Helix hor-
tensis, la hauteur de la spire au-dessus du
plan perpendiculaire à l’axe de la spire et passant par le
milieu de l'ouverture est plus grande que chez l’Helix
nemoralis ;
6° Par la plus grande hauteur des tours de la spi-
re; par suite de la plus grande élévation de la spire,
et du nombre de ses tours, chaque tour de la spire
chez l’Helix hortensis est proportionnellement plus
haut que chaque tour correspondant chez l’Helix
nemoralis ;
7° Par la forme plus arrondie du dernier tour ; chez
l'Helix hortensis, le dernier tour, à sa naissance, est
toujours plus arrondi, plus globuleux; vers l’ouver-
ture il conserve ce même caractère. Chez l’Helix nemo-
ralis au contraire, ce même tour, à sa naissance, est
ordinairement plus déprimé; sa section transversale est
notablement plus elliptique; enfin, vers l'ouverture,
et par suite même de la forme de cette ouverture, il
est moins arrondi que chez l’Helix hortensis ;
8° Par la forme de l'ouverture; Draparnaud a fait
observer que chezl’Helix nemoralis l'ouverture était «un
peu plus haute que large», tandis que celle de l’elix
6 REVUE LINNÉENNE
hortensis était «un peu plus longue que large». L’He-
lix nemoralis, sauf de rares exceptions, a son ouver-
ture plus allongée dans le sens de la longueur perpen-
diculaire à l'axe de la coquille; sa forme est elliptique
tandis que celle de l’Aelix hortensis est plus arrondie
dans son ensemble ;
9° Par la disposition du bord columellaire. L’Helix
nemoralis a le bord columellaire de son ouverture
toujours droit, sur une longueur plus grande que la
moitié du grand axe de cette ouverture comptée à partir
de la place de l’ombilic, tandis que chez l’Helix hor-
tensis, ce même bord est plus arrondi; si chez quelques
individus on retrouve cette même partie droite, elle
est toujours plus courte que la moitié de la longueur
totale du grand axe de l'ouverture;
10° Enfin par la saillie du bord columellaire; tou-
jours chez l’Helix nemoralis, on observe sur le milieu
de la partie droite du bord columellaire, un pli ou
une petite saillie logée dans l'ouverture; cette saillie
fait défaut chez l’Xelix hortensis, ou lorsqu'elle existe
elle est toujours beaucoup moins accusée en saillie
comme longueur.
B. — L'Helix subaustriaca Bourguignat, diffère de
l’'Helix nemoralis.
1° Par ses stries; en effet l’Helix subaustriaca est dé-
jà plus fortement strié en-dessus que l’Xelix Vindobo-
nensis quoique restant lisse en dessous; ces stries sont
toujours persistantes après la chute de l’épiderme;
2° Par la forme de l'ouverture; celle-ci est notable-
ment plus arrondie même que celle de l’'Helix horten-
sis, elle rappelle davantage le galbe de celle des Helix
Vindobonensis et H. sylvatica ; dans sa diagnose M.
Bourguignat l’a ainsi définie: apertura obliqua, luna-
ta, semiovata, inferne oblique retiuscula, externe
(e insertione labri usque ad marginem columelarem)
exacte rotundata;
3° Par son galbe plus globuleux; sans être une
forme à spire élevée, au galbe conoïde, l’'Helix subau-
striaca a une allure générale plus globuleuse que la
plupart des Helix nemoralis; en cela il se rapproche
des Helix sylvatica et H. hortensis; mais sa taille est
toujours plus forte que les var. major de cette derniè-
re espèce;
4° Par la forme de son dernier tour; celui-ci est
toujours plus arrondi, surtout à son extrémité; sa
section verticale est moins elliptique; en même temps,
il affecte dans cette même partie une allure plus des-
cendante que chez l’Helix nemoralis; etc.
C. — Enfin l’Xelix sylvatica Draparnaud, se dis-
tingue :
1° Par son galbe plus conique et plus globuleux
que celui de l’Helix nemoralis, mais moins globuleux
et moins arrondi que celui de l’'H. hortensis;
20 Par sa spire toujours plus haute, plus acuminée
que celle de ces deux espèces;
3° Par ses tours supérieurs plus hauts, plus étagés,
plus distincts, souvent même plus arrondis;
4° Par son dernier tour plus descendant et plus
arrondi à son extrémité;
5° Par son ouverture plus petite, toujours beau-
coup plus circulaire, et en même temps encore plus
oblique; cette ouverture, sauf qu’elle est plus petite,
a plus d’analogie avec celle de l'Helix subaustriaca,
qu'avec celle des Æ. nemoralis et H. hortensis;
6° Par l'allure de son péristome qui est moins épais-
si dans le haut, moins renversé sur le bord externe,
plus arrondi sur le bord columellaire; en outre dans
cette région et sur une assez grande longueur, le péris-
tome est toujours renversé en dehors, ce qui le fait
paraître très large, tandis qu'il est plus ou moins tran-
chant chez les espèces précédentes ;
7° Enfin par le mode d’ornementation, constitué le
plus souvent par deux bandes brunes, mais avec les
trois bandes supérieures toujours flammulées ou ponc-
tuées se détachant sur un fond grisâtre ou blanchâtre
avec un péristome plus ou moins corné, mais jamais
noir.
Ajoutons en terminant que chacune de ces quatre
espèces a ses variétés ex-forma et ex-colore qui leur
sont propres, et qu’elles vivent en colonies bien distinc-
tes, le plus souvent dans des milieux différents.
A. LOCARD
PT F2
ANNONCES DIVERSES
Prix des annonces:
La page, 16 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, 0, fr. 20 c.
Il sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour °/, sur les annonces payantes pour la re insertion.
50 /, pour les insertions répétées, de la même annonce,
Tout abonné a droit, pour chaque numéro, si l’espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s’agit d'annonces d'échange.
Inseckten-Borse Central-organ zur Vermittelung
von Angebot, Nachfrage und Tausch. Rédaction :
Leipsig, 1, Augustusplatz.
——
M. H. Giraudeau, à Zignière (Charente). Désirerait
des ouvrages d'entomologie (Coléoptères) offre en
échange des Coléoptères déterminés, européens ou
exotiques.
A Vendre les 19 premiers volumes de l’Abeille de
de Marseul à 150, fr., reliés. S'adresser à M. G.
Schmidt à Colmar.
M. Jeanne Albert, Sergent au 45% de Ligne, offre
de céder ses chasses de Coléoptères dans le départe-
ment de l'Aisne (Laon).
REVUE LINNÉENNE
M. Léon SONTHONNAX, 19, Rue d'Alsace, 19, LYON.
—0—
ENTOMOLOGIE GÉNÉRALE, CONCHYLIOLOGIE, BOTANIQUE
—»
és ongicornes: (ed) MMVOlMNIGANs 00 n Par MUISAN CR NT IE CCE REINE 12 >»
1865 Fossipèdes (Cébrionides) et Brévicolles (Dascillides) par Ni TVOL AIN IS PT2 ALP ASPIRE
1864 Vésiculifères (Malachides) par Rey, 1 vol. in 8°. 306 p. 7:pl: +. 0 : è 0 NON 10 >
1866 Colligères (Anthicides) par Mulsant, 1 vol, in 8°. 187 ee AT RE EM OEM MT ET x I re 6 >»
1607 Scuticolles (Dermestides)\par Mulsant/rmvol in SNS Ip- 22 DIEM EN EE CR 6 >»
#68 Gibhicolles (Prrades)hpaRev avons 22 41p et 40pI PP ENTER NP RENTREE 10 »
1P6S Eloricoles (Dasyidrs) bar Rev volian 18". Sup ONU SENS Net NN 15 >»
1869 Piluliformes (Byrrhides) par Mulsant, 1 vol. in 8. 195 p. 2pl . . . . . . . . . . . . . .. 6 »
1871 Lamellicornes (2° éd) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 733 NE RO ST M METEO ETS Ft ce 0 15 »
1885 Palpicornes:(2'.éd.) par Rey, .ravol. in 8" 374:p; 2/pl. 4. MR. 0e, SN ROOMS 9 - >
1887 Essai sur les larves FE Coléoptères pPariR er AVOIR OMS TA ODA MD EN RESERTT 3 »
BRÉVIPENNES OU STAPHYLINIDES
16/1 Bolitocharaires parte, vols 2 1D END EN M NE EE CN SRE 8 »
1874 Aléocharaires par Rey, 1 vol. in 8°. 565 . SE) ERA AREA AE RE RS PE RE Mn ce 10 »
1877 Staphyliniens par Royer VO neo 122) ADI TRES. LH RARE REe EN RSES 15 »
1878 Pédériens, etc. par Rey, 1 vol. in 8°. 2 one AO aE Os ne nn Ce CLR over Gp id et ot 9 >
1880 Homaliens par Rey, 1 vol. in 8°. 430 OM PSE RME MAT AAA COLE Mon © 6 »
1883 Tachyporiens, etc. par Rey, 1 vols in 8% 2095:p, 4 pl...4 2, 4 een 10 >»
1884 Mycropéplides, Sténides par Rey, 1 vol. in 8°. 20e =. CH NES SR D MA ANS CE tte do à 10 >»
PUNAISES DE FRANCE
rébo Pentatonides parMulsant vol int8 3651 p 122 pDI0 PEER C RENE EEE CERN 11 >
1870 Coréides, etc. par Mulsant, r vol. in 8°. 250 p. 2 pl +. . 1... . . . .. «Ne nn T2
1/2 Réduvidesipar Mulsant 1vol And TOUL p ALIEN EN RENE EN REL CR PE 4 »
So iygéides par Mulsant, AVOIAINLS SAND. ENS CN NE ATTENTATS 3 »
OPUSCULES ENTOMOLOGIQUES
Par Mulsant
1853 Description de 80 espèces de Coléoptères, 4 biographies, 192 p. 3 pl . . . . . . . . . . 6 »
réssiSupplément anxiCocCinellides 206 pi MERE PEN ES CNE RETRO ECS 6 >»
1853 Les derniers Mélasomes (Parvilabres ou Pédinides), 242 p. 4 pl. . . . . . . . . . . . . . 6 >
18781Chrysides derErancelpar/Abeille de Perrin, 1081p22pl MN COIN EE SN UN OO ONE 4 »
NN
En vente chez l’auteur : M. CI. Rey, 4, place St-Jean, Lyon.
Lyon. — Imp. Lith. et Grav. L. Jacquer, rue Ferrandière, 18.
SHTES
, .« )
Cinquième année. — N° 51
15 Mars 1880.
L'ÉCHANGE
Revue Linnéenne
ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE
paraissant tous les 15 du mois
Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle
FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET
membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d'Entomologie, et de la Société
Entomologique de France.
CONTINUÉ PAR L. SONTHONNAX
F. GUILLEBEAU
membre de la Société Entomologique de France.
++
C.E. LEPRIEUR
membre de la Société Entomologique de France,
membre honoraire de la Société d'histoire naturelle
de Colmar etc.
Hi
A. LOCARD
Vice-Président de la Société Malacologique de France,
+
CI. REY
Président de la Société Française d'Entomologie,
membre de la Société Entomologique de France et
de la Société Linnéenne de Lyon.
—-
AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM.
Ed. AnpRé (de Beaune), D' L. Branc, L. Dériarn, DESBROCHERS DES LoGes, A. Dupois (de Versailles),
L. GirerD, R. GrilaT, Valéry Mayer, J.-B. Renaun, A. Ricne, Ricuarp (de Grenoble), Nisius Roux,
et A. Vizcor (de Grenoble).
ec
COMITÉ D'ÉTUDES POUR 1889.
MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MArseILce. CoZéoptères
exotiques.
L. Blanc, D", 33, rue de la Charité, Lyon. Winéralogte.
Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAyY. Æ/ydro-
canthares et Histérides.
Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre
Amara, Harpalus, Feronia.
A. Chobaut, Dr, à Avicnon. Carabiques gallo-rhénans.
J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon blanc, ORLÉANS,
Scydmentides.
L. Davy, à Fouctre par Ces, (M.-et-L.). Ornifhologte.
Desbrochers des Loges, 23, rue de Boisdenier, Tours
(Indre-et-Loire). Curculionides d'Europe et circa.
L. Dériard, 2, rue du Plat, Lyon. Orfhoptères.
L. Gavoy, 5, rue de la Préfecture, CARCASSONNE, (Aude).
Lamuellicornes.
A. Locard, 58, quai de la Charité, Lyon. Malacologie
Jrançaise, (mollusques terrestres, d'eau douce el marins).
MM. J. Minsmer, capitaine au x42° de ligne, A LoDpàve
(Hérault). Zongicornes.
A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea
et Cie, à FiLARETE BUCAREST (Roumanie). Zémifpfères,
Hetéroptéres.
H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. Orfhoftères
et Nevroptères.
J.-B. Renaud, 21, cours d'Herbouville, Lyon.
Curculionides.
A. Riche, 11, rue de Penthièvre, Lyon. Fossiles, Géologie.
N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Bofanique.
L. Sonthonnax, 19, rue d'Alsace, Lyon. ZLefridoptères
(excepté micros).
A. Villot, 3, chemin Malifaud, GRENOBLE. Gordzaces,
Helminthes.
ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES
Lyon, Rue Ferrandière,
Toul ce qur concerne La rédaction, les annonces gratuites et
renseignements sur Les annonces non suivies d'adresse doit étre
envoyé à M. L.. Sonthonnax, 19, rue d'Alsace, Lyon.
Imprimerie L. Jacquet
Adresser Les réclamations concernant l'envor du Fournal
et le montant des annonces et des abonnements à M. L. Jacquet,
Imprimeur, rue Ferrandière, 18. Lyon.
ANS —————
France, un an, 8 fr. — Union postale, 8, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr. 50
2 REVUE LINNÉENNE
IPS EE ASE PRE RE TOI LED EEE RE EEE RE CAR ALI IQ LICE EE PIRE DE TE
Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 12° du mois.
L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange.
AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l’année 1889, entrainera l'envoi
des n° parus de la même année.
Ont payé leur abornement pour l’année 1889:
MM. Maurice Arrus, Paris. le D' Sicarn, Alby (Tarn). DeLamare (Aristide) Bernay (Eure). Orro, Vienne
(Autriche). F. Lomsarp, Paris. Flamindo Baunr, Turin (Jfalie). L. Rossienoz, Paris.
Bordeaux. F. GuizreBEau, au Plantay (Ain).
SA
(Les personnes oubliées sont priées de réclamer.)
ERRATA
Observation sur les T'ableaux Analytiques pour la détermination des Rhyncophores .
par le docteur JACQUET
nus.
Par suite de l’obligeante communication de M. Maurice Pic,
du regrétté docteur JACQUET, j'ai constaté que l'espèce décrite sous le nom de canus est
le variolosopunctatus Gylh.
Je n'ai pas entendu dire que le spermophagus Canus ait été trouvé en France.
Société Linnéenne de Lyon
Proces-verbal de la Séance du 28 janvier
1889
Présidence de M. Saubinet
La séance est ouverte à 8 heures. Le procès-
verbal de la précédente séance est lu et adopté.
À propos du procès-verbal, M. le D" Saint-
Lager rappelle que la Flore lyonnaise publiée
“par Balbis, sous son nom, est en réalité, l'œuvre,
la première manifestation écrite de notre associa-
tion, puisque chacune des personnes groupées
par Balbis y contribua pour sa part de travail
ct que ce fut de la constitution régulière de ce
premier noyau de naturalistes lyonnais Le na-
quit notre société.
M. Saubinet, nouvel éiu à la pr'sidence prend
en un discours vivement applaudi, retrace Îes
travaux des Entomologistes Lyonnais. Il dit la
grande place qu'ont su se faire dans cette branche
de l’histoire naturelle, les membres de notre socié-
té; il raconte tous les efforts que notre regretté
collègue le D' Jacquet avait faits pour suivre
dignement l'exemple de ses prédécesseurs et les
découvertes nombreuses que son travail persé-
vérant l'avait amené à faire.
M. Saubinet termine par un appel à la bonne
volonté et au travail de chacun. Il est également
heureux de l'excellente occasion qui lui est offer-
A la page 27 des dits Tableaux analytiques sont décrits les spermophagus cardui et ca-
la lacc due lui cbde Ni de Demande el l'importance de l'étude des fasciès en Géolo-
. 10 1 a 5 1 |
VauLocer de BEaupré,
acquéreur de la collection
GUILLEBEAU
te de féliciter M. le D:' Saint-Lager au sujet de
la distinction dont il vient d’être l'objet.
Depuis longtemps tous ses collègues désiraient
voir les palmes académiques venir au moins encou-
rager la vie si digne et si pleine de travail de ce
savant modeste, aussi s’associent-ils de grand
cœur à l'hommage qui vient d’être rendu à leur
ancien président.
M. le président fait part de la demande d'échan-
ge réciproque d’annales que fait « l'Elisha mitchell
scientific society ». Cet échange est adopté par
l'unanimité des membres présents.
MM. Depéret et Riche présentent pour être
admis comme membre de la société, M. Bataillon
préparateur du cours de Zoologie à la faculté des
sciences. Il sera statué à la prochaine séance sur
cette demande d'admission.
M. Depéret remet le manuscrit de son travail
gie. M. le Président le transmettra au comité
de publication.
M. le Président annonce que M. Locard em-
pêché prie de reporter à l'ordre du jour de la pro-
chaine séance la communication qu'il devait faire
aujourd'hui sur les Unionides.
Sur la demande de M. le Dr St-Lager, M.
Depéret donne de très intéressants détails sur les
différents étages géologiques rencontrés dans le
percement du tunnel de St-Clair à Collonges.
A ce propos M. Redon demande à M. Depéret
s'il ne pourrait mener la Société constater
REVUE LINNÉENNE 3
D
de visu tout ce qu'il vient de dire; ce serait une
excellente occasion de commencer les sorties de
l’année.
M. Depéret promet de faire son possible pour
obtenir l'autorisation nécessaire, M. Saubinet, de
son côté verra quelques ingénieurs de sa connais-
sance attachés à la Cie P. L. M. et ces deux Mes-
sieurs rendront compte de leurs démarches à la
prochaine séance.
Sur la proposition de M. Gabillot qui a bien
voulu se charger de l’organiser, la société fixe au
14 Février prochain, la date de son banquet
annuel. Une invitation particulière sera adressée
à chacun des Membres.
La séance est levée à o heures
Procès-verbal de la Séance du 11 février
1889
Présidence de M. Saubinet
La séance est ouverte à 8 heures.
Le procès-verbal de la précédente séance est
lu et adopté sans observations.
L'assemblée prononce l'admission comme socié-
taire de M. Bataillon préparateur du Cours de
Zoologie à la faculté des sciences.
Les présentations suivantes sont ensuite faites ;
M, Louis Blanc, répétiteur d'anatomie et de Zo-
ologie à l'Ecole vétérinaire présenté par MM.
Roux et Riche; M. Garcin préparateur de bota-
nique à la faculté des sciences présenté par MM.
Depéret et Riche. À la prochaine séance il sera
statué sur l'admission de ces deux Messieurs.
M. Saubinet annonce qu'il a reçu de M. Alba-
ret ingénieur à la Cie P. L. M. une réponse fa-
vorable à la demande qu'il lui a adressée au nom
de la Société de visiter le tunnel de St-Clair.
: On décide cette première sortie de l’année pour
le Dimanche 24 courant à 1 heure 3/4.
M. le Secrétaire donne lecture d’une note de
M. Rey sur les remarques en passant.
M. Locard indique ensuite les lignes générales
de sa Révision du groupe des Unionides qu'il des-
tine aux annales.
La séance est levée à o heures.
PSP LPS SSL T
REMARQUES EN PASSANT
par C. Rey
APE —
Lu à la Société Linnéenne de Lyon, le 11 février, 1889
FAMILLE DES NITIDULIDES
Le Cercus pallens KR. (inéd.\ est entièrement d’un
testacé pâle. On le prendrait pour une variété imma-
ture de pedicularius : mais il est moindre, le dos du
prothorax et des élytres sont à peine moins densément
ponctués, et le o° article des antennes € est moins
fortement comprimé, moins large, moins triangulaire,
simplement suboblong et obconique. Il doit se rappro-
cher de l'inglorius des Gozis, à part les élytres qui
seraient plus éparsement ponctuées dans celui-ci.
Néanmoins, il pourrait bien n'être qu'une forme dé-
générée de pedicularius d.— Suisse, Bugey, d 9.
Le Cercus Solani Heer (Sambuci Er.) d se distin-
gue de la ® non seulement par sa couleur plus
brillante et la massue des antennes plus nettement triar-
ticulée, mais encore par son prothorax non subangulé
sur les côtés.
Le Cercus rubiginosus Er. (rhenanus Bach) diffère
à peine de Solani. Les antennes sont un peu plus
courtes, à massue généralement plus obscure. Les ély-
tres paraissent un peu moins larges, plus convexes et
plus légèrement pubescentes. — Rhin, Silésie.
Le Brachypterus gravidus IlL varie beaucoup
pour la taille et pour la couleur des pieds, La variété
Jlaviclavis R. a les antennes et les quatre pattes anté-
rieures complètement testacées. — Corse
Le Brachypterus Linariae Steph. pourrait bien n’être
qu'une race du gravidus. I] est seulement moindre
et plus légèrement pubescent, ce qui lui donne un
espect un peu plus brillant. La ponctuation générale
est un peu moins forte et moins rugueuse, celle du
propygidium presque obsolète, etc. — Lyon, Villié-
Morgon, Landes, Provence.
Brachypterus vestitus Ksw. — Cette espèce, outre
la région pyrénéenne, a aussi pour patrie la Provence
(Hyères, St-Raphaël).
Brachypterus cinereus Heer est une bonne espèce.
J'en retranche une forme moindre et un peu plus lar-
ge, à pubescence plus subtile et moins serrée, avec
la teinte générale par suite moins cendrée (pumilus
R. inéd.). — Montagnes Lyonnaises, Villié-Morgon,
Néris (Allier).
Brachypterus glaber Newm. — J'ai vu avec satis-
faction substituer ce dernier nom à celui de pubescens
Er., lequel ne lui convenait guère, car l’insecte est bien
moins pubescent que toutes les espèces qui le précèdent.
Carpophilus hemipterus L. — Si le Carpophilus 4-
signatus Er. n’est qu’une variété de l’hemipterus à
tache apicale plus réduite, il n’en n’est pas de même
du bipustulatus Heer, dont la tache est isolée et située
presque sur le milieu du disque et dont les épaules
sont à peine roussâtres (1).
Epuræa diffusa Br. — Cette espèce, bien que plus
rare que 10-guttata, a un habitat assez étendu. — Paris
Lyon, Néris, Cluny, St-Raphaël, Suisse,
Epuræa æstiva L. — Cette espèce varie beaucoup
pour la taille, la forme et quelquefois pour la couleur.
On lui donne pour caractère d’avoir le dernier article
de la massue des antennes un peu plus large que les
précédents, mais cela n'a lieu que pour ®, tandis que
chez melina Er. ce même article est sensiblement
plus étroit que les avant-derniers, dans les deux sexes,
et, eh outre, toujours plus ou moins obscur.
Epuræa Fagi Br..ressemble au deleta Er. à s’y
tromper ; mais les tibias intermédiaires 4 , au lieu d’être
simples, offrent en dedans, avant leur extrémité, une
petite sinuosité suivie d’une dilatation sensible. —
Grande-Chartreuse.
(x) Les espèces de ce genre, qui se nourrissent de fruits pourris
ou désséchés, sont la plupart plus ou moins cosmopolites, à part
le 6-Pustulatus qui vit sous les écorces.
4 REVUE LINNÉENNE
Epuræa bipunctata Heer. — Si cette espèce n'est
pas réellement distincte d’obsoleta F., elle en est au
moins une race remarquable. Elle est plus grande;
le prothorax, rembruni sur le disque, est un peu plus
largement rebordé sur les côtés; les élytres sont ou
ferrugineuses avec une tache médiane brune, ou
. bien noirâtres avec le pourtour extérieur, ainsi qu'une
tache humérale transversale et une tache discale
subarrondie, d’un roux plus ou moins tranché. Les
tibias intermédiaires sont plus fortement sinués et
élargis avant l'extrémité de leur arête interne, etc. —
Lyon, Villié-Morgon.
Epuræa longula Er. — Je possède 2 ex. d'une race
ou variété un peu plus grande que le type, à protho-
rax plus court et plus arrondi sur les côtés, à élytres
plus déprimées et plus densément pointillées sur la
région suturale, mais avec les mêmes distinctions sexu-
elles (subdepressa KR.) — Lyon, d 9.
Epuræa testacea R. — Cet insecte que je n'ai
pas su déterminer d'après les auteurs, doit se rap-
procher de distincta Grim. par les côtés du prothorax
subsinués au-devant des angles postérieurs; mais il me
semble en différer par sa couleur entièrement d’un
testacé assez pâle et surtout par les tibias intermédiaires
simples dans les deux sexes, ett — Lyon, Villié-
Morgon, Avenas (Rhône).
L'Epuraea inaequalis R. rentre dans le groupe
des distincta Grim. et boreella Zett. Il est, quant à la
coloration, voisin de ce dernier, dont il se distingue
par une forme plus large, par son prothorax forte-
ment impressionné au devant de chaque calus humé-
ral, par ses élytres plus ou moins inégales et par ses
tibias intermédiaires simples dans les deux sexes. —
Lyon, Angleterre, dans les plaies des arbres.
L’Epuraea angustula Er.est la plus étroite et la plus
parallèle de toutes les espèces que je connaisse. Les
2 ex, de ma collection me semblent en être une varié-
té à couleur ferrugineuse. — Grande-Chartreuse,
Dans le genre Nitidula, en général, le prothorax,
outre sa forme moins large, moins courte et plus ré-
trécie en avant, présente une ponctuation plus forte
et moins serrée, avec les intervalles des points plus
lisses et plus brillants.
Les échantillons de Provence des Omosita colon et
discoidea ont les parties brunes plus foncées.
Pria Dulcamarae 111. — Les exemplaires de Col-
lioure ont la suture ordinairement rembrunie, mais
je ne crois pas cette variété spécifiquement distincte
du type.
(A suivre)
NOTICES CONCHYLIOLOGIQUES
par A. Locard
VI
Sur les espèces francaises du genre
Margaritana
En 1882, lors de la publication de notre Prodome de
Malacologie française, nousavons indiqué, comme le
faisaient tous les auteurs, une seule espèce de Margari-
tana dans notre faune, le Margaritana margaritifera.
Depuis cette époque l'étude d'un beaucoup plus grand
nombre d'échantillons que nous n’en possédions alors,
nous a conduit à modifier complètement cette première
manière de voir, et à admettre un nombre d'espèces,
plus considérable toutes bien caractérisées et faciles à
distinguer. En attendant la publication d'un travail
de révision des genres Margaritana et Unio que
nous achevons en ce moment, nous avons cru intéresser
les lecteurs du journal l'Echange, en leur donnant la
primeur de notre manière de voir relativement au
genre Margaritana. Nous adopterons donc pour la
faune française, les cinq espèces suivantes:
1° Margaritana margaritifera, Linné. — Linné,
dans sa X° comme dans sa XIIe édition, appuie
sa courte description sur trois références icono-
graphiques empruntées aux ouvrages de Lister et de
Klein. Quoique les figurations données dans ces ou-
vrages soient assez défectueuses, il n'en ressort pas
moins que l’espèce visée par Linné a un galbe voi-
sin de notre grand Unio sinatus, et que dans sa
coquille la région antérieure est haute, large, bien dé-
veloppée, et que tout l’ensemble du test est relativement
un peu court. Cette forme ainsi définie, et qui repré-
sente évidemment le seul et vrai type linnéen, est
éminemment septentrionale; on la trouve, comme
nous avons pu nous en assurer, en Suède, en Norwège,
en Danemark, en Ecosse et en Angleterre;. mais c’est
avec un point de doute que nous l’indiquons en Fran-
ce. Parmi les très nombreux AMargaritana qui ont
passé sous nos yeux, nous n’en avons rencontré qu'un
seul portant pour toute indication géographique dé-
jà bien ancienne, ces mots « La Manche » et que nous
puissions rapporter avec quelque certitude au véritable
Margaritana margaritiféra. Rossmässler (fig. 12),
Jeffreys, Reeve, l'abbé Dupuy (pl. XXII, fig. 14 et
15)etc., ont donné de bonnes figurations de cette
espèce.
(A suivre).
UN PEU DE LONGICORNES
En examinant ces jours les dix exemplaires d'A cmae-
ops pratensis (Laich) que je possède, j'ai trouvé quel-
ques variations qui m'ont fait penser qu’il serait bon
que cette espèce et sa voisine la Septentrionis (Thoms)
fussent sérieusement étudiées. Avant d'aller plus loin je
ferai remarquer aux entomologistes discuteurs, car
il en existe heureusement beaucoup pour mettre en évi-
dence l'obscurité des faibles, que je ne fais que signa-
ler le résultat de mes observations, sans avoir la moindre
prétention à les imposer.
Il y a environ trois ans (voir les n°% 12 et13 de la
revue d'Entomologie de la Société Française d'Ento-
mologie, année 1885) que dans le genre Leptura, deux
espèces bien distinctes qui avaient été confondues jusqu'’a-
lors furent séparées par le savant président de cette
144
a
REVUE LINNÉENNE 5
société; après avoir examiné, je ne serais pas éloigné
de croire qu’au milieu de tous ces Acmæops on pour-
- rait trouver des hÿbrida, Rey, ou des Simplonica
Fairm.
Il m'a déjà semblé reconnaître parmi le petit nom-
bre d'exemplaires que je possède en Acmæps pratensis
quelques signes particuliers, mais faute de matériaux
suffisants j'ai le regret de ne pouvoir donner que des
aperçus de remarques vagues.
J'ai dans ma collection un acmæops qui répond à
peu près aux signalements descriptifs de la septentrionis
Thoms. (voir la traduction de L. Ganglbauer, par A.
Dubois, année 1884, de la revue française d’entomolo-
gie) mais qui possède un caractère que je n'ai pas vu
indiqué et qui cependant me paraît assez sérieux. Les
élytres au lieu d'être tronquées à l'extrémité comme
chez ses congénêres, sont arrondies; la convexité de l'in-
secte est en outre plus prononcée qu’à l'ordinaire; la
teinte générale des élytres est brunâtre obscure, c’est
à dire plus foncée que la teinte des autres exemplaires,
il y a cependant comme chez les ordinaires la trace de
bande noire sur les épaules, bande dont la description
de septentrionis ne fait pas mention. Est-ce la Septen-
trionis avec un nouveau caractère distinctif: l’extrémi-
té arrondie des élytres? est-ce une nouvelle espèce ou
au moins une variété intéressante ? Je fais appel à mes
collègues toujours serviables, je demande l’appui de leur
obligeance que l’on n’implore jamais en vain etsurtout
je demande à échanger ou à acheter l'Acmæops septen-
trionis que je ne possède pas, afin de pouvoir le com-
parer à ma petite bestiole.
J'ai en outre dans mes cartons parmi ces Acmœops
2 exemplaires venant d'Allemagne et dont la grande
taille (11 millimètres) donne au premier abord un
caractère tranché, mais en examinant plus attentive-
ment je n'ai pas reconnu dedifférences sérieuses avec les
exemplaires ordinaires de 7 ou 8 millimètres; le corselet
cependant me paraît avoir une forme particulière et
légérement déprimé au milieu ; d’autres exemplaires de
la même provenance pourront fournir là-dessus des
renseignements plus certains.
Je passe maintenant à un Leiopus fort curieux,
récolté dans les environs de Digoin; je ne puis pas le
séparer du Leiopus nebulosus, tous les caractères gé-
néraux étant identiques; mêmes antennes annelées de
jaunâtre, mêmes pattes à pubescence blanchâtre, à tibias
à moitié jaunes, mais le dessus du corps a un aspect
tout particulier qui me donne sans remords la téméri-
té de le proposer à l'attention de mes collègues.
Il y a entre cet insecte et le nebulosus une différen-
ce qui saute aux yeux et un cachet particulier indis-
cutable, en voici la description :
Elytres jaunâtres, fond dépourvu des petites taches
noires ordinaires, sur les épaules 4 ou 5 taches noires
en carrés longs, une bande arquée également noire
interrompue à la suture un peu au dessous de la moi-
tié antérieure des élytres et, au dessous de cette bande
près du bord externe sur chaque élytre, un point arron-
di noir.
«
Les gros signes noirs des élytres sont à peu près
les mêmes que ceux du nebulosus ordinaire ; le mien
s'éloigne de ce dernier par l’absence des points noirs
dont le fond du nebulosus est couvert et par la couleur
foncière jaune citron au lieu de grisâtre; je crois ces
caractères suffisants pour lui donner des prétentions
à être distingué.
Le clytus glaucus F. ne diffère pas autant du clytus
4-punctatus Luc.
Je propose donc de donner à cet insecte le nom
inédit de Leiopus dissimilis. Je termine en donnant
la description d’une espèce nouvelle :
Leptura cribricollis
Pattes noires, tibias antérieurs légèrement brunâtres
antennes noires à articles rugueux de la longueur de la
moitié du corps. Noire avec les élytres rouge acajou,
peu luisantes, obliqueiment échancrées en dedans et briè-
vement noirâtres à l'extrémité. Très caractérisée par un
point noir de la grosseur d’une moyenne tête d’épingle
sur chaque élytre au milieu de leur longueur et près
du bord externe. Elytres à ponctuation très fine mais
continue (vues à la loupe), revêétues de poils dorés
peu épais et peu apparents.
Ecusson en triangle équilatéral noir presque imper-
ceptiblement pointillé.
Tête garnie d’une multitude de points enfoncés
assez fins.
Corselet un peu plus large que la moitié des élytres
à la base très rétréci en avant, légèrement globuleux,
à peine bisinué à la base, entièrement criblé de mul-
tiples petites fossettes rugueuses très serrées surles côtés
et au bord inférieur, peu nombreuses sur le disque
qui est un peu brillant.
Quelques poils dorés visibles de près seulement,
plus épais en dessous, unissant le corselet; dessous du
corps finement pointillé revétu d’un duvet jaunâtre
peu épais mais continu, seulement dénudé sur le milieu
de l’abdomen.
Longueur 0," 017 mil. largeur 0," 0065
Une seule ®. Provenance Billis.
Si cette espèce a déjà été décrite, ce qui serait bien
possible, par M. Ganglbauer (je n’ai pas la bonne for-
tune de connaitre ni son ouvrage ni l'allemand) je suis
prêt à faire amende honorable à qui réclamera, mais
jusqu’à nouvel ordre je considère cet insecte comme
nouveau.
Maurice PIC
à Digoin (Saûne-et-Loire).
nn
M. Marcel Vauloger de Beaupré, Sous-Lieutenant
au 144° de ligne, étant détaché pour plusieurs mois,
A
au camp du Ruchärd, ne peut continuer à déterminer
les insectes qui lui sont soumis: dès qu'il pourra re-
prendre ses études, il en avertira ses correspondants
par la voie du journal.
6 REVUE LINNÉENNE
ANNONCES DIVERSES
Prix des annonces:
La page, 16 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, 0, fr. 20 c.
11 sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour °/, sur les annonces payantes pour la x'e insertion.
50 o/, pour les insertions répétées, de la même annonce.
Tout abonné a droit, pour chaque numéro, si l’espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s’agit d'annonces d'échange.
Vient de paraitre un important catalogue d'ou-
vrages géologiques, paléontologiques et préhisto-
riques avec prix marqués; ceux-ci entièrement réduits
(de 35 à 70 ‘/.). Le demander chez M. Ed. André
21, Boulevard Bretonnière, à Beaune (Côte-d'Or)
M. L. Rossignol, 151 rue de Bercy, Paris, désire
recevoir des cocons vivants de Bombyx, sericigènes,
contre Lépidoptères, Coléoptères européens et exoti-
ques.
M. J. Touchet, naturaliste à Mainxe, par Jarnac,
(Charente) communique de petits lots de Coléoptères
du Brésil, à bas prix et en parfait état. On retourne
de suite la boîte, sans rien dépiquer, ou on envoie
le prix marqué dessus.
TABLEAUX ANALYTIQUES
POUR DÉTERMINER LES COLÉOPTÈRES EUROPÉENS
1 CAHIER
contenant les familles des
Cucujidæ, Telmatophilidæ, Tritomidæ, Mycetidæ,
Endomychidæ, Lyctidæ et Sphindidæ.
par Edmond REITTER
Extrait des compte-rendus de la Société impériale royale
de botanique et de zoologie de Vienne (1870).
Traduction de M. F. GUILLEBEAU
Publié dans l’Echange (années 1883 et 1886).
En vente chez l’auteur: M. GUILLEBEAU
Au Plantay, par Marlieux (Ain)
M. Emile Deschange enverra f* aux personnes
qui lui en feront la demande, ses listes d'œufs et de
Chrysalides ou Lépidoptères, Longuyon (M.-et-M").
.M. S. Galizia B. A. M. C. S. Etudiant en méde-
cine, 64, Piaza Celsi Valetta, Ille de Malte, désire
entrer en relations d'échange avec des Malacologistes
résidant en France ou en Algérie.
M. Victor Cotte, naturaliste, aux Dourbes par
Digne (Basses-A lpes). — Prévient les amateurs qu'il
tient à leur disposition des Coléoptères et des Lépidop-
tères à des prix modérés.
LA CHASSE
AUX
COLÉOPTÈRES
PAR
M. C. E. LEPRIEUR
Pharmacien principal de 1'° Classe de l’armée, en retraite, Off-
cier de la Légion d'Honneur.
Ancien président (1874 et 1880) de la Société Entomologique de
France, membre des Sociétés Entomologique Suisse et d’his-
toire naturelle de la Moselle, membre honoraire de la
Soétété d'histoire naturelle de Colmar etc.
Que ÉDITION
REVUE, AUGMENTÉE ET CORRIGÉE.
4re PARTIE
NOTES SUR LA FORMATION, L'ENTRETIEN ET LA CONSERVATION
DES COLLECTIONS DE COLÉOPTÈRES
(Extrait du Journal Entomologique L'ECHANGE.)
Prix:#9hfr
Chez l’auteur : 38, rue des Ecoles. — Paris
P.S$S. — Toute demande doit être accompagnée d'un mandat-
poste de 2 fr., plus 0,85 c. pour frais d'envoi.
ÉPINGLES A INSECTES VIENNOISES
FOHANK MULLER
FABRICANT D'ÉPINGLES
II. Bz. Circusgasse, Vienne (Autriche)
Dépôts chez MM:
Ed. André, 21, Boulevard Bretonnière, Beaune (Côte-d'Or).
Buchillot, 97, Rue des Capucins, Reims.
Ch. Delagrange, 57, Rue Bersot, Besançon.
Henri Guyon, Rue des Bourdonnais, 20, Paris.
Ch. Lépine, 50, Rue du PasSt-Georges, Bordeaux.
Sédillot, 20, Rue de l'Odéon, Paris.
L. Sonthonnax, 19 Rue d'Alsace, Lyon
On est prié de notifier les adresses, car l'annonce ne sera pas répétée.
REVUE LINNÉENNE
M. Léon SONTHONNAX, 19, Rue d'Alsace, 19, LYON.
—0—
ENTOMOLOGIE GÉNÉRALE, CONCHYLIOLOGIE, BOTANIQUE
— 4 —
Ustensiles à l'usage des entomologistes
Cartons liégés pour Collections d'Insectes, Epingles, Filets fauchoirs et à papillons
Insectes vendus à
Pectinicornes
Cladognathus bison........ Indes. 3 »
Leptaulax dentatus.......... —
Lamellicornes
Heliocopris Isidis...............
Copris anaglypticus.... Etats- Unis
Copris Horion.....
| Canthon triangularum.....
— speculifer
Phanaeus conspicillatus....
— splendidus
Gymnopleur«s cærulescens Guinée
Chalepus trachypygus.. Etats-Unis
Dyscinetus dubuis
| Lachnosterna fusca
Inca pulverulenta Bresil
Sternoplesia 8-punctata.. Moluques
Pachnoda emarginata.... Sénégal
— impressa
— aurentia
| Plaesiorrhina plana....... Guinée
Heterorrhina recurva
} Elaphinis atomosparsa.......
| Chiloloba aeuta es
Glycyphana argyrosticta. F2 | Japon
h, Popilia 4-punctata.. Guinéé
— Viridis...
Macraspis fucata........... Brésil
| Cyclocepbala gregaria. a Moderne
— scarabæoides.. —
Macronycta Celebensis. . Molugues
Antichira festiva
Curculionides
Diorygmus auritus...... :.. Brésil
— Carbonarius..... —
Baridius ruficollis..........
— viridana.......
Heïlipus Nisseri...
Dionychus flavescens
Rhyncophorus phenee +0
— Mollu carum.
l Lixus rhomboidalis
; — impressus
: Chrysolophus spectabilis, . ‘ Australie
Gymnognathus guyanensis
Zygops histrio...., chan
ss...
Sénég
Toute demande venant de
Zygops Buffo 2... n0—
— temporaria.........
Heiïlipus discoideus......... —
Polycleis plumbeus.........,
Sphenophorus decoratus. ... Perou
Piazurus contractus........ Amaz
Cyphus Germari........... Brésil
— Juvencus..........
Compsus sordidus.....
— Chlorostictus
Cryptorhynchus pusia......
— eubulus.,.....
Brenthides
Cephalobarus macrocephalus Col. g
Eupsalis anthracina de Madag
Arrhenedes dispar.... Brésil
Brenthus anchorrago
Longicornes
Ma!lodon præcellens Brés.l
— Dawnesi...... —
Trachyderes Reichei . Perou
_ MOrIO..,...... Brésil
_- STATUS ep 'elete en
— succintus..... Re =
Steirastoma melanogenys... Perrou
— depressa....... —
— scrupulosus,.... =
Paecilosoma versicolor Brésil
Megaderus stigma....... dise 2
Cerogenia bicornis......... Amaz
Chlorida festiva
Acyphoderes aurulenta ...
Carneadera Championi....
Callichroma vittata........
Colobothea velutina
— CLASSA., a lee
Brésil
Phytophages
Sagra Dobhrni
Eumolpus surinamensis. .
— amethystinus..
Colaspis prasina..
Aulacophora coffeae
Diabrotica corrusca...... Colomb
— AdONIS A ere.ece. —
Cayenne
la pièce.
Lactina steinheili
aspicola albomarginata......
Doryphora cincta.......... Brésil
Coléoptères d'Europe
Cicindela. Burmeisteri.........
— Circumdata.........
— Concolor 7
—- Barbara 2. oem ste
— paludosa....
Nebria livida:..:...2.. Dabt te DAC
— rubicundA ete...
— JOCEHISEU SP eee leetiaele
— 1AticOI(S...,-..e
rubripes..
— gyllenbali
Leistus rufomarginatus.......... -
— DICEUS cite rie
Peltisagxossa. 2...
Melolontha preambula.
Anomala devota.. ;
Geonemus flabellipes. si
Echinodes Ravouxi.....
Prionus Myardi
Aegosoma scabricorne
Cerambyx velutinus..............
_ miles......., DST :
Callidium femoratum........ 5020
— Clavipes
— rufipes
Purpuricennus ferrugineus...... .
— Budensis
Hesperophanes sericeus.........
Criocephalus ferus enetaige
Obrium Cantharinum....... one
clytus Bobelayi........... DE
Necydalis Panzeri
Albana M griseum
Parmena solieri.......... pce :
— fasciata
Niphona picttcornis........ eee
Agapanthia Kirbyi
— asphodeli...
— annularis
Mallosia graeca............ AGÉOË
Saperda tremulae......
Leptura scutellata...... STE TS
— VITEN Se acer ee
l'Etranger, doit être accompagnée d’un chèque ou d’un mandat
représentant au moins la moitié de la valeur totale de la demande.
BULLETIN DES ÉCHANGES
Toute personne qui enverra, à M. A. Bès Grande Rue de la Guillotière, 85 Lyon, 60 exemplaires
de Coléoptères en 5 ou 6 espèces préalablement acceptées recevra les espèces suivantes :
Falagria obcura
Aleochara fuscipes
Myrmedonia canaliculata
— umbonata
— fungi
Tachyporus hypnorum
— brunneum
Conurus littoreus
— pubescens
Staphylinus pubescens
-- fossor
Xantholinus linearis
— tricolor
Lathrobium fulvipenne
Achenium depressum
Stilicus fragilis
_ affinis
Scopaeus laevigatus
— minimus
Dianous cœrulesceus
Stenus ater
=> providus
Protinus brachypterus
Oxytelus rugosus
Authophagus armiger
UWreodromus plagiatus
Lesteva bicolor
Arpedium quadrum
Micropeplus porcatus
Orchesia picea
Formicomus pedestris
Leptaleus Rodrguei
Anthicus ater
— Antherinus
Anthicus Morawitzi
— Steveni
Anaspis maculata
- Chevrolati
Zophosis punctata
Adesmia microcephala
Pachychila germari
Tentyria bipunctata
Pimelia infiata
Crypticus quisquilius
Pedinus méridianus
Biophanes méridionalis
Phylax littoralis
Akis punctata
— algeriana
Les frais de poste sont à la charge des demandeurs. — Les espèces reçues en échange de ces 2 1/2
centuries, serviront à en composer de nouvelles qui seront offertes et publiées dans le prochain numéro,
et ainsi de suite.
8 REVUE LINNÉENNE
ANNONCES ANNUELLES :
Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi-
vement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la ligne pleine.
En vente, chez M. L. Jacquer, Imprimeur, Rue Ferrandière, 18, Lyon, toutes les années parues de l'Echange
(1885-1886-1887 et 18838), contre l'envoi d'un mandat poste de 7 francs. Chaque année prise séparément
2 francs.
HENRI GUYON
Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris
RES
SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’INSECTES
Grand format vitré, 39-26-6 ................ 2 50 Grand format carton, 39-26-6 .............. 2
Pétitiformat, 26-10 1/2-62-2 70 Cie se 1 85 Petit format, 26-19 1/2- RO El Tee AE CRE 1 50
Boitesidoubles fonds 1iémes CRE enr eelee Eee 2 50
Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections, — Envoi franco du Catalogue sur demande.
PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS
PRIX-COURANT DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE
(Plus de 9000 espèces)
gré ie dd abc inter
JT. DES ROCEHLEEXS des IOGES 3
23, Rue de Boiïisdénier, à Tours (/ndre-et-Loire) :
Collections de divers ordres. — Achat d'insectes. — (Commission. — k
Expertises. — Echanges. . 4
Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout 60
feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 25 fr. Pour les demandes s'adresser à M. Ant. Otto, comptoir
Minéralogique à Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2
OUVRAGES A ISF OR
Par M. CI. Rey
DT
HISTOIRE NATURELLE DES COLÉOPTÈRES DE FRANCE
18600 AltSIdes par EoNdiras er VOlHINESt SÉHADILEe 2 ere RD ER CI DIRE 10
1862 Mollipennes (Zampyrides, T'éléphorides) de Mulsant, 1 vol.in 8° 431p, 3 SE (éd'épuisée). 15 >»
1863 Angusticolles (C/érides) et Diversipalpes (Lymexylonides), 1 vol. in 8°. 1538 p. 2 pl. par Mulsant, 6 »
1862 Longicornes:(216di), rivoln8 15 00p-par Mulsant NME RETENUE 12 >»
1865 Fossipèdes (Cébrionides) et Brévicolles (Dascillides) par Rey 1 vol. in 8°, 124 p's pl : . . 6 »
1866 Vésiculifères (Malachides) par Rey, 1 vol. in 8°. 306 p. 7 pl. . . . 4 . . . . . . . . « : .. 10 »
1866 Colligères (Azthicides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 187 p. 3 pl. . . . . . . . . . . . . . . . | 6 »
1867 Scuticolles (Dermestides) par Mulsant, L'VOI NES = 166 D DL CE Preus e NO CEE 6 »
1608 (Gibbicolles CPirides) pan Rey Mol nes 22 /D MA IDE PR EME ER 10 »
1Mo8Floricoles (Dasrtides) par Rey, 1:vol 148% Sep Top EU CN COR 15 >»
1869 Piluliformes (Éyrrhides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 175 p. 2pl . . . . . . . . . . . . . .. 6 >
1871 Lamellicornes (2° éd ) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 733 DES Dl RAE EE eee UE M TR Eee 15 »
1885 .Palpieornes. (2° éd.) par Rey, 1vol1n 8503574 pape RE VERT EEE 9 »
1887 Essai sur les larves de Coléoptores parnRey, 1 vol an 8#=*1262p2IDl/ en OR: —:
BRÉVIPENNES OU STAPHYLINIDES
187r Bolitocharaires par Rey, 1 vol. in 8° 32r p, spl, . : : 4... . .. 0 8 »
1874 Aléocharaires par Rey, 1 vol. in 8°. 565 p. ô |) RE EP re Sn Lac To Le 10 »
1877 Staphyliniens par Rey, 1 vol. in 8°. 712 p.6 pl. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 >»
1976 Peueriens, elCHpar Rey vol 10087 END ONDIE EN PER ER TC CC 9 »
1800: Homalions' par Rey, 2 Vol. 1n°8% 430/p 64ple Re MERE Re ER PM A ENTRER 6 »
1883 Tachyporiens, etc. par Rey, 1 vol. in 8. 295 p. 4 pl.. . . . .. . . . .. . . .. . 10 »
1384 Mycropéplides, Sténides par Rey, 1 vol. in 8°. “ enr EE, CR OR Te tire 0 10 »
PUNAISES DE FRANCE
#66 PentatomidesipareMulsant 11vVol/1n08;-1e0S D 2 DIE EC RNE LEE CRC CRE 11 >
1870 Coréides, etc. par Mulsant, 1 vol. in 8°. 250'p. 2 pl . . . . . . . . . . . . . . . + . . . 7 >
1873 ReduvidespariMulsant 10) Ant: TSMp 23 pl TO AE ETUI CORTE TR Te.
1870 Lyréides par Mulsant nmvol in ions 40 0e DT ON ER RENTE M CCE SNS RON
OPUSCULES ENTOMOLOGIQUES
Par Mulsant
1853 Description de 80 espèces de Coléoptères, 4 biographies, 192 p. 3 pl . . . . . . . . . . 6 »
Fons Supplément auxiCoccinelides 20 ND RER ER TC CCR 6 »
253 Les derniers Mélasomes (Parvilabres où Pédinides), 242 p. 4 pl. . . . . . . . . . à. . . . 6 »
S7810hrysides de EFrancetpar Abeille de PEN, 10 Sp 2 DL ER NE RU RE 4 »
NN
En vente chez l’auteur : M. CI. Rey, 4, place St-Jean, Lyon.
Lyon. — Imp. Lith. et Grav. L. Jacquer, rue Ferrandière, 18.
NES
ee " GE _—_.
Revue Linnéenne
ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE
paraissant tous les 15 du mois
Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle
FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET
membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d'Entomologie, et de la Société
Entomologique de France.
CONTINUÉ PAR L. SONTHONNAX
FAGUILÉEBEAU % A. LOCARD
membre de la Société Entomologique de France. Vice-Président de la Société Malacologique de France,
++ +8+
C.E. LEPRIEUR C1. REY
membre de la Société Entomologique de France, Président de la Société Française d'Entomologie,
membre honoraire de la Société d'histoire naturelle membre de la Société Entomologique de France et
de Colmar etc. de la Société Linnéenne de Lyon.
—@— —
le à 7
AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM.
Ed. AnDré (de Beaune), D' L. Branc, LL. Dériarp, DEsBrocHERS Des LoGes, A. DugBois (de Versailles),
L. GirerD, KR. GRiLaT, Valéry Maver, J.-B. Renaup, A. Ricur, Ricnarp (de Grenoble), Nisius Roux,
et À. Virror (de Grenoble).
=
COMPTÉ D'ETUDES POUR 1689.
MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MARSE'LLE. CoZoptères MM. J. Minsmer, capitaine au 142 de ligne, à LoDikve
exotiques. (Hérault). Zongicornes.
L. Blanc, D", 55, rue de la Charité, LyoN. Mrnéralogte. A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea
Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAY. Z/ydro- er Cie, à FiLARETE BucaAREStT (Roumanie). Æ/emriptères,
canthares el Histérides. Hétéroptéres.
Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. Orfhoptères
Amara, Harpalus, Feronia. et Névroptères.
A. Chobaut, D',à AviGnon. Carabiques gallo-rhénans. J.-B. Renaud, 21, cours d'Herbouville, Lyon.
J. Croissandeau, 15. rue du Bourdon bianc, ORLÉANS, Curculionides. !
Pselaphides et Scyamenides. À. Riche, 11, rue de Penthièvre, Lyon. Fossiles, Géologie.
L. Davy, à FoucÈre par Crers. (M.-et-L.). Ornithologie. N. Roux, 5, rue Pléney, LyoN. Botanique.
Desbrochers des Loges. 25,rue de Boisdenier, Tours L. Sonthonnax, 19, rue d'Alsace, Lyon. Zépidoptères
(Indre-et-Loire). Curculionides d Æurope et circa. (excepté micros).
L. Dériard, 2, rue du iat, Lyon. Orthoffères. A. Villot, 3, chemin Malifaud, GRENOBLE. Gordiacés,
L. Gavoy, 5, rue de la Préfecture, CARCASSONNE, (Aude). Helminthes.
Lamellicornes.
A. Locard, 58. quai de la Charité, Lyon. A/a/acologte
Jrançaise, (mollusques terrestres, d'eau douce el marins).
ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES
Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet
Tout ce que concerne La rédaction, les annonces gratuites et | Adresser Les réclamations concernant l'envor du Fournal
Menseignements sur les annonces non suiries d'adresse doit être © et Le montant des annonces et des abonnements à A1. L. Jacquet,
envoyé à AJ. L. Sonthonnax, 19, rue d'Alsace, Lyon, | Zmprimeur, rue Ferrandière, 18. Lion.
ANNNUX —
France, un an, 8 fr. — Union postale, 8, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr. 50
26 REVUE LINNÉENNE
mm À
.. L . . .
Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 1e du mois.
L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange.
AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l’année 1880, entrainera l'envoi
des n° parus de la même année.
Ont payé leur abonnement pour l’année 1889:
MM. Bossavy, Teulon. P. Hecxez Géomètre, Eriurt (A/lemagne). LoriFerNe, Sens. Napor, (Armand) Paris.
Ravoux, Nyons. SaugiNET, Lyon. Tnison de Courtry, Cannes. Girerp, Lyon. M"° Décorer, Lyon.
(Les personnes oubliées sont priées de réclamer.)
Plusieurs abonnés nous ayant demandé
quel était le but du Comité d'Etudes, nous
croyons utile de rappeler que le but de ce Comité est de venir en aide aux abonnés du jour-
nal, pour la détermination de leurs captures ou de leurs récoltes.
Il va sans dire que ce concours étant purement gracieux, ce n’est pas une obligation pour
les naturalistes dont les noms figurent sur la liste de ce Comité et que ceux-ci se réservent
toujours le droit de refuser des envois trop nombreux ou trop importants, ou des envois en
mauvais état et par suite d’une détermination difficile.
LS:
Société Linnéenne de Lyon
Procès-Verbal de la séance du 25 Février
1889
Présidence de M. Saubinet
La s‘ance est ouverte à 8 heures. Le procès-
verbal de la précédente séance est Iu et adopté
sans observations.
Sont admis membres de la Compagnie: MM.
Garcin, préparateur de botanique à la Faculté
des Sciences, présenté par MM. Depéret et Riche;
et M. Louis Blanc, répétiteur d'anatomie et de
Zoologie à l'Ecole Vétérinaire. présenté par MM.
Roux et Riche.
MM. Bataillon et Riche présentent ensuite M.
Couvreur, chef des travaux de physiologie à la
Faculté des Sciences.
M. le Président donne lecture d'une lettre de
M. Rey et analyse les remarques en Passant
envoyées par ce savant collègue.
M. St-Lager demande à M. Riche quelques
détails complémentaires sur les terrains, que
traverse à Collonge le tunnel visité la veille. A
ce sujet s'élève une discussion à laquelle prennent
part MM. Saubinet, Mermier et Redon.
La séance est levée à 8 heures 3/4.
Proces-Verbal de la séance du 11 Mars
1889
Présidence de M. Saubinet
La séance est ouverte à 8 heures. Le procés-
verbal de la précédente séance est lu et adopté
sans observations,
M. Couvreur sur la présentation de MM. Batail-
lon et Riche est admis membre de la Société.
MM. Gabillot et Renaud présentent à la Com-
pagnie, pour être admis membre titulaire, M. A
Gelas, Ingénieur-Chimiste, Directeur de l'Eclai-
reur Commercial Universel, Rue de la Républi-
que 35, à Lyon.
M. le Président analyse une no‘e envoyée par
M. Rey sur les Nitidulides.
À ce propos, M. Locard fait observer que les
Entomologistes ne suivent pas le même ordre
pour la dénomination des groupes de leur classi-
fication que la généralité des autres naturalistes;
c’est ainsi qu'ils mettent plusieurs tribus dans
une famille contrairement à l'idée même vulzai-
rement admise que la famille est une fraction de
de la tribu. M. Rey semble en outre à M. Locard,
faire un usage faux du mot race. Pour M. Lo-
card le mot race doit s'appliquer plus particu-
lièrement à l'animal domestiqué fixé par l'homme,
tandis que M. Rey s'en sert comme du mot varié-
té, à l'exclusion de ce dernier qui devrait être
REVUE LINNÉENNE 27
adopté. M. Saubinet dit que l'emploi du mot
race, de cette façon, lui semble particulier à M.
Rey, qu'il ne croit pas l'avoir trouvé avec ce mé-
me sens chez d'autres auteurs; pour la division
de la famille en tribu il y a bien là aussi un
point de départ faux, mais c’est adopté en En-
tomologie et il serait bien difhcile de rompre avec
une manière de dire d’un emploi si général.
M. A. G. Garcin fait hommage à la Société
de son ouvrage sur les Apocynées, il en lit le
passage relatif au Strophantus; il le développe
ensuite avee beaucoup d'intérêt en faisant l’his-
torique de la découverte et de l'emploi en thé-
rapeutique de ce poison si énergique.
M. le D: St-Lager demande à M. Garcin si du
groupement des divers caractères de la constitu-
tion morphologique on peut se servir à l’exclu-
sion de l'étude des caractères externes pour éta-
blir une classification, pour lui il ne le croit pas.
M. Garcin est de l'avis de M. St-Lager, il consi-
dère ces caractères comme venant porter seule-
ment leur appoint pour la classification de certai-
nes espèces douteuses.
La séance est levée à o heures.
REMARQUES EN PASSANT
par C. Rey
25 —
Lu à la Société Linnéenne de Lyon, le 25 février 1889
FAMILLE DES NITIDULIDES (Suite)
Le Meligethes subaeneus St. est difficile à distin-
guer de coracinus St. Il est seulement un peu moins
étroit, un peu moins oblong et plus métallique. Les
“élytres sont généralement plus densément pointillées;
“mais ce dernier caractère est sujet à varier, comme
“cela se voit, du reste, chez certaines espèces voisines,
telles que Brassicae et viridescens.
Meligethes anthracinus Br. — J'ai reçu cet insecte
de M. Brisout lui même. On le dit subopaque; en
tous cas, il est plus brillant que coracinus et subae-
neus, plus convexe, plus fortement et moins densément
ponctué. Ces deux derniers varient beaucoup pour la
couleur des pieds qui passe du brun de poix au roux
testacé.
Meligethes minor R. — N'est peut-être qu'une ra-
ce de Brassicae (1). Toutefois, il est moindre, plus
parallèle, avec la ponctuation générale un peu moins
serrée, celle du prothorax plus subtile et plus légère,
celle de la base des élytres plus forte et souvent rugu-
leuse, les interstices, surtout plus lisses et plus brillants.
Ï est facile à confondre avec gracilis Br., mais celui-
ci a la ponctuation plus uniforme et le prothorax cons-
tamment noirâtre. — Lyon, Villié-Morgon, Provence.
(1) J'admets sans peine la mutation du nom de Æe/igethes ae-
neus en celui de J/eZ. Brassicae, parce que ce dernier rappelle
effectivement les habitudes de l'insecte, si nuisible au G@/z4 ou
Brassica campestris L.
Meligethes pubens R (inéd.) — C'est peut-être en-
core là une autre race de Brassicae, de taille moindre
mais un peu plus trapue, avec les élytres un peu plus
raccourcies et plus brusquement déclives en arrière, où
elles laissent à découvert le pygidium. De plus, la pu-
bescence est plus longue, plus serrée et cendrée. —
Espagne, 3 exemplaires.
Meligethes coloreus R (inéd.) est comme intermé-
diaire entre Brassicae et viridescens pour la ponctua-
tion, qui est moins serrée que dans le premier et plus
serrée que dans le deuxième. La couleur des pieds est
celle de ce dernier; l’écusson et la suture des élytres
ne sont pas rembrunis. — Espagne, 1 ex.
Meligethes gracilis Br. — On le prendrait pour
une variété de petite taille de Brassicae, mais la ponc-
tuation est un peu moins forte, les interstices sont plus
lisses, la tête et le prothorax sont plus obscurs, etc.
— Lyon, Villié-Morgon, Bresse, Suisse, Espagne.
Meligethes fulvicornis R. — Est un peu plus
grand et plus convexe que gracilis, avec les élytres
nullement métalliques, et celles-ci ne sont pas ridées
en travers comme chez subrugosus. La pubescence est
cendrée, plus serrée que dans l’un et dans l’autre: les
antennes sont ferrugineuses avec le funicule à peine
plus foncé. — Bugey, 1 seul ex.
Meligethes nanus Er. — La variété rugicollis R.
a la ponctuation du prothorax plus serrée et plus ru-
gueuse. — Lyon, 1 ex.
Meligethes villosus Br. — Très voisin de nanus,
dont il diffère par sa pubescence plus longue, plus
apparente et cendrée, il paraît avoir un habitat très
étendu. — Lyon, Paris, Landes, Provence. — Vivent
l'un et l’autre sur le marrubium vulgare L.
Meligethes obscurus Er. — Varie beaucoup pour
la taille. Les moindres sont un peu plus oblongs et
un peu plus brillants (minimus KR.) — Lyon, Bresse.
Meligethes Hoffmanni Rt. — Espèce de petite taille,
des plus remarquables par sa forme trapue, ses élytres
subélargies derrière les épaules et très obsolètement
ponctuées. — Lyon, Bresse,
Meligethes pruinosus R. (inéd.) Semble se rappro-
cher de l'incanus Er. par sa pubescence pruineuse;
mais il serait plus oblong, avec les antennes obscures et
les tibias antérieurs moins dilatés, etc. — Lyon, 3 ex.
Meligethes maurus St. — Quoique le & soit bien
distinct de l’umbrosus par les tubercules du métaster-
num, les @ deviennent très difficiles à séparer, si ce
n'est par le prothorax qui, vu de dessus, ne paraît pas
plus large à sa base que les élytres. Les dents des tibias
antérieurs varient énormément, ce qui a obligé M.
Reitter à créer plusieurs variétés: durus, calvus, meri-
dianus.
Meligethes ovatus St. — Est une espèce remarqua-
ble par le caractère exclusif des élytres à angle sutural
prolongé-arrondi. Le fulginosus Er. se rapporte à la
P. — Lyon, rare.
Meligethes alutaceus R. — Semble différer de
melancholicus Rt. par une taille moindre, une forme
plus oblongue et plus déprimée, avec les tibias anté-
rieur subarqués. — Lyon, 1 ex.
Meligethes sinuans R. — Bien voisin de brachialis
Er. dont ilest peut être une variété; mais pubescence
plus obscure et moins apparente, ponctuation un peu
28 REVUE LINNÉENNE
plus forte, côtés du prothorax brusquement sinués au
devant des angles postérieurs, qui, par là, sont droits,
avec un espace lisse sensible en dedans de ceux-ci, ‘le
long de la base. — Cluny Sa‘ne-et-Loire), 2 ex.
Meligethes picipes St. — Varie beaucoup pour les
dents des tibias antérieurs qui sont plus ou moins fines,
plus ou moins nombreuses, plus ou moins inégales ou
interrompues. La variété pallipes R. a les antennes et
les pieds plus pâles, la pubescence plus pruineuse et
les dents des tibias antérieurs plus régulières.
Meligethes subsimilis R. — Encore une espèce
bien voisine de picipes, mais plus grande, à pubescence
plus soyeuse, à dents destibias antérieurs plus grossières.
— Espagne, 4 ex.
Meligethes moestus Er. — Cet insecte, distinct du
picipes par sa taille plus grande et par ses antennes et
pieds intermédiaires plus obscurs et les antérieurs plus
fortement dentés à leur extrémité, est rare en France.
Reitter l'indique de Perpignan, et j'en possède 1 ex. de
St-Raphaël.
Meligethes flavipes St. — Varie beaucoup pour la
taille, se reconnaît toujours à ses tibias antérieurs dila-
tés.
Meligethes ochropus St. — Remarquable par sa
forme ramassée, sa ponctuation écartée et ses pieds roux.
Très rare en France. — Lyon, 1 ex.
Meligethes morosus Er. var. parcus R., à taille
moindre, à aspect plus glabre et plus lisse, à teinte un
peu violâtre, à ponctuation plus écartée sur les élytres,
avec les antennes et les pieds roux. — Lyon, 1 ex.
Meligethes viduatus St. — Ainsi qu’il a été recon-
nu, le luctuosus de Forster est une simple variété du
viduatus, à antennes et pieds plus clairs.
(A suivre).
REMARQUES EN PASSANT
par CI. Rey
D 275—
Lu à la Société Linnéenne de Lyon, le 11 mars, 1889
FAMILLE DES NITIDULIDES (Suite)
Meligethes assimilis St. — Varie énormément pour
la taille et la ponctuation. Les petits exemplaires ont
à peine 1 1/3 mill. de longueur, avec les élytres
proportionnellement moins densément ponctuées. —
Lyon.
Meligethes tropicus R (inéd.) — Il diffère du dis-
tinctus et des précédents par sa forme oblongue et peu
convexe, avec les interstices des points des él;tres plus
ou moins chagrinés, etc. — Hyères, 2 ex.
Meligethes subtilis Br. — Espèce d'Espagne, que
j'ai reçue de M. Brisout lui-même, me paraît avoir les
élytres plus fortement ponctuées que le Lepidii Mill.
auquel on l’assimile, peut-être à tort.
Meligithes obsoletus R. (inéd.) a les tibias antérieurs
presque simples et les autres à peine spinosules. Pour
le reste, il ressemble au rotundicollis dont il est peut-
étre une variété. — Lyon, Hyères, 2 ex.
Meligethes acicularis Br. — Se distingue à peine.
de lugubris par les dents proéminentes des tibias anté-
rieurs plus écartées et offrant entre elles au moins 4
denticules au lieu de 3.
Meligethes medius R. est une race de l’Erichsoni
Br. à forme plus subtile, avec les tibias antérieurs
n'offrant qu'une dent plus saillante, située après le
milieu du Lord externe, etc. — Espagne, 4 ex.
Meligethes bidentatus Br. — J'ai vu plusieurs
échantillons d'une variété à taille plus grande, avec les
dents du sommet du ventre «* distinctement ciliés,
surtout sur leur côté externe (ciliaris R.) — Bresse,
Provence,
Meligethes crenulatus R. (inéd.) — Diffère d’ery-
thropus par une taille un peu plus forte et ‘par les
tibias antérieurs terminés en dehors par 4 ou 5 dents
plus saillantes et subégales, etc. — Lyon, Provence;
4 exemplaires.
Le Meligethes coriaceus R. est remarquable par
les inters.ices distinctement chagrinés, ce qui lui donne
une teinte mate. Les tibias antérieurs sont terminés
brusquement par 4 dents subégales. — Collioure, 1 ex.
Le Meligethes teter R. est également d'une teinte
mate, avec les interstices finement chagrinés; mais les
tibias antérieurs sont terminés seulement par 3 dents
dont l'intermédiaire :moins saillante, etc. — Lyon, 1
seul exemplaire.
Le Meligethes obtusus R. est peut-être une variété
de l’erythropus, à dents de l'extrémité destibias anté-
rieurs obtuses et subégales. — Lyon. 1 ex. 5
Meligethes erythropus Gyl. — La variété binodu-
lus R. a l'impression métasternale 4 limitée latérale-
ment par deux petits tubercules obsolètes. — Lyon.
— La variété subregularis R. a les tibias antérieurs
régulièrement crénelés, avec 1 dent à peine plus forte,
située avant le sommet. — Lyon, 1 ex.
Meligethes pusillus R. (inéd.), de taille moindre
qu'erythropus, avec les tibias sans dents plus saillantes,
si ce n’estles 3 dernières ou avant dernières qui sont
rapprochées et subégales — Lyon, Provence, 3 ex.
Meligethes misellus R. (inéd.\, — La plus petite
du genre avec la précédente, diffère d’erythropus par M
moins !
sa taille moindre. Les tibias antérieurs sont
dilatés, à dents plus saillantes offrant entre elles au
n
moins 3 denticules. Le ventre 4
plutôt transversale que triangulaire. — Lyon, 4 ex.
Le Meligethes mucronatus R. est sans doute une
race de l'exilis, n'ayant aux tibias antérieurs que 2
dents plus saillantes que les autres et situées près du
sommet. — Lyon, 1 ex.
Rhizophagus parallclocoliis Gy1. — La var. fallax
R. est un peu moins déprimée avec le prothorax un
peu moins long et moins parrallèle, et les élytres non
ou à peine ensellées après leur Fase. La tête est moins
étroite, plus saillante, plus engigée dans le prethorax
Q.— Lyon, Bugey, Avenss, Villié-Morgon.
Rhizophagus reductus R.°— N'est peut-être qu'une
variété de la © du nitidulus F. Il est moindre, avec
la tête plus petite et la tache basilaire des élytres bien
plus réduite et parfois peu distincte. — Provence,
Angleterre; 4 ex.
présente le même.
caractère sexuel, mais l'impression métasternale & est”
PPS PE
vai Hd es ne
REVUE LINNÉENNE 29
Themnochila virescens Ross. (viridicyaneus Mo-
tsch.) est peut-être, selon moi, une espèce distincte de
cœrulea OI. pareson reflet verdâtre plus ou moins
prononcé et par la ponctuation des cûtés des élytres
plus grossière et plus rugueuse, etc. — Espagne, 2 ex.
Trogosita mauritanica L. — Je reconnais dans
cette espèce 2 races très disparates: 1° 7rogosita mau-
ritanica L. type; 2° Trogosita nitida Horn que je
crois devoir séparer comme espèce distincte. Celle-ci
a la taille moindre, les élytres moins longues, moins
déprimées et moins parallèles, avec les stiies internes
affaiblies ou réduites à des séries de points; la couleur
foncière est plus brillante, la ponctuation générale
plus subtile et la texture plus lisse, etc. J'y réunis 2
ex. à taille plus avantageuse, à prothorax un peu plus
fortement ponctué et à élytres plus larges, etc. — Dau-
phiné, Provence, sous les écorces, principalement du
Müûrier.
(A suivre).
NOTICES CONCHYLIOLOGIQUES
par A. Locard
VI
Sur les espèces francaises du genre
Margaritana
(suite)
20 Margaritana elongata, de Lamarck. C'est cette
espèce que la plupart des naturalistes ont confondue
avec le type linnéen du Margaritana margaritifera;
elle en est cependant bien distincte par son galbe plus
étroitement allongé, par sa région antérieure toujours
plus courte et bien moins haute; par sa région posté-
rieure plus rostrée, etc. Comme l'indique de Lamarck,
cette forme est très bien représentée dans les atlas de
Pennant et de la Costa sous le nom de My-a marga-
ritifera; Pfeffer, Rossmässler (fig. 170), Forbes et
“Hanley, l'abbé Dupuy (pl. XXII, fig. 16), Turton,
etc., en ont donné sous différents noms de bonnes
figurations. C'est l'espèce qui est de beaucoup la plus
commune et la plus répandue en France; on la ren-
“contre dans la plupart des torrents et cours d’eau à
fond sablonneux, dans les régions montagneuses. Elle
muvit également en Suède, en Danemark, en Angleterre
et dans le nord de l'Allemagne.
4° Margaritana Michaudi, Locard. — Sous le
nom de M. elongata, Michaud a fait figurer dans son
atlas une forme différente du type de Lamarck. En
effet, le Margaritana elongata, qu'il soit arqué ou
non, c'est-à-dire que son bord inférieur soit presque
droit ou plus ou moins sinueux, son galbe est
toujours allongé et étroit, avec la région postérieure
peu développée en hauteur et toujours terminée par
un rostre allongé. Dans l'espèce de Michaud, au con-
traire, le galbe est court et ramassé, la région posté-
rieure est haute et peu allongée, le rostre est obtus.
Nous proposons pour cette espèce qui vit dans plusieurs
de nos départements le nom de Margaritana Mi-
chaudi.
5° Margaritana Pyrenaica, Bourguignat.— Espèce
pyrénéenne, nouvelle, et qui est caractérisée par un
galbe subtrigone, par une région postérieure bien plus
développée en hauteur que la région antérieure et
terminée par un rostre tout à fait basal, enfin par une
dent latérale plate à moitié envahie par le ligament.
Cette belle espèce a été rencontrée à Vic-de-Bigorre.
6° Margaritana brunnea, Bonhomme. — Enfin
nous rétablirons le Margaritana brunnea créé en
1840 par Bonhomme et que l’on a, à tort, souvent
confondu avec le Margaritana margaritifera. Cette
espèce bien figurée par Rossmässler fig. 129) est
caractérisée par sa taille assez petite, par son galbe très
arqué, avec le bord inférieur fortement sinueux et les
régions antérieure et postérieure relativement étroites,
et moins inégales en longueur que dans le Margari-
tana elongata.
(a suivre)
A. LOCARD
NOTES ENTOMOLOGIQUES
Par R. Grilat
Dasyglossa prospera Er. — Bords de la Saône à
Lyon. (R.R.) Sur les exemplaires frais, il est facile,
avec une fine aiguille, d'ouvrir les mandibules, ce qui
permet de voir, avec une forte loupe, qu'elles sont
bifides à l'extrémité. Lorsque l’on a affaire à des ex-
emplaires desséchés, il est impossible de vérifier ce ca-
ractère, sans briser un peu la tête de l'insecte.
Microglossa nidicola Fairm., dans les nids d’hiron-
delles, aux environs de Lyon.
1
mn 30 Margaritana Roissyi, Michaud. — Cette espèce
que plusieurs auteurs ont cru devoir faire rentrer
dans la synonymie du Margaritana margaritifera
français, est une belle ét bonne espèce qui doit êue
maintenue à son rang, ainsi que nous nous en simmes
assuré après avoir vu le type de l’auteur. Malheureu-
sement c'est une forme rare et qui paraît cantonnée
“dans la Manche. Comparée au M. clongata, on dis-
tinguera cette espèce: à sa région postérieure plus haute,
plus longue et plus ventrue; à son bord supérieur plus
droit et plus allongé; à son bord inférieur également
plus droit et à peine sinué; à sa dent cardinale plus
petite et non crénelée; etc. Le dessin de Terver qui
“accompagne la description de Michaud est très exact.
Tomoglossa luteicornis Er. — dans les inonda-
tions du Rhône (RR\.
Ancyrophorus flexuosus M.R., — sur les bords de
de la Saône (RR.)
Cryptocephalus chrysocephalus Degeer (punciger
Payk.', avec C. 10-punctatus, sur Salix capræa, aux
Echets Aïn). (RR.)
Je crois que les différences sexuelles de Phr-todecta
variabilis Oliv. (gonioctena acgrota Fabr.), n'ont ja-
mais été signalées, et comme je possède dans ma collec-
tion, un d et une ® accouplés, je puis donc les
indiquer sûrement.
30 REVUE LINNÉENNE
Mâle. — Cinquiéme segment abdominal ayant dans Cette espèce que je n'ai jamais trouvée aux environs
son milieu une large fossette bien visible; tête entière- | de Lyon, n’est pas rare au mois de Mai, à Cruas
ment noire, rarement maculée de jaune; prothorax | (Ardèche); elle doit remonter bien plus haut dans la
noir, moins les côtés qui sont plus ou moins largement | vallée du Rhône, et il serait intéressant de connaître sa
bordés de jaune; tout le dessous noir, les tibias, les | limite extrême septentrionale.
hanches et les trochanters, sont ordinairement plus Re GRILATS
clairs. RE —————— — ——
Femelle. — Cinquième segment sans fossette; tête _. ne: Vrnoeer dE DEAUErE sons Lee
: ; En RE à au 144° de ligne, étant détaché pour plusieurs mois,
juune, Eordée de noir en arrière, prothorax jaune avec TA : dé
5 à g LE a p du Auchard, ne peut continuer à éterminer
deux ou trois points noirs; dessous et pattes entièrement | Jes insectes qui lui sont soumis: dès qu'il pourra re-
jaunes, ou les côtés de la poitrine et de l'abdomen | prendre ses études, il en avertira ses correspondants
maculés de noir. par la voie du journal.
SOCIÉTÉ D'AGRICULTURE, HISTOIRE NATURELLE BE ARTS UTILES DE LYON
COMMISSION DES SOIES
Concours Séricicole
EN 1889
Un concours pour l'élevage des vers à soie est ouvert dans le
canton de CON DRIEU (Rhône), et comprendra deux divisions.
4re DIVISION. — Graines de sélection distribuées par la Commission.
10 GRAMMES DE GRAINES FRANÇAISES, PAR CONCURRENT, EN 2 LOTS DE 5 GRAMMES
PRIX À DÉCERNER: 1, 60 fr. — 2°, 40,—3° 80,
et Médailles d'Argent, Vermeil et Bronze.
2° DIVISION. — Graines fournies par les Concurrents.
Chaque Concurrent sera libre &élever, en telle quantité qu’il ju-
gera convenable les graines qu’il aura faites ou achetées.
PRIX A DÉCERNER : 1*, 50 fr. — 2°, 40 — 8°, 80.
Les autres prix en Médailles d'Argent, Vermeil et Bronze.
La commission attribuera des prix supplémentaires, siles concur-
rents le méritent.
Les concurrents du canton de CONDRIEU auront la faculté de prendre part
aux deux divisions à la fois, à condition que les graines de la Commission occuperont
pendant l'élevage une pièce séparée.
Les membres de la Commission feront aux chambrées les visites nécessaires pour se rendre
compte des soins d'hygiène, d'alimentation, et de la marche régulière de l'éducation. La
tenue de notes d'élevage sera prise en considération.
Les concurrents devront prélever sur leur récolte 200 grammes des cocons qu'ils auront
produits. Ces cocons seront transmis au Laboratoire d'Etudes de la soie, rue St-Poly carpe, 7,
LYON, pour être soumis aux épreuves de filature. Une petite flotte de soie titrée de cha-
que lot sera envoyée à l'éleveur.
Les prix seront distribués au chef lieu de canton dans la première quinzaine de Juillet.
Les concurrents sont priés de se faire inscrire à la mairie de leur commune respective. Les
inscriptions et demandes de graines de sélection seront centralisées à la mairie du cheflieu,
et transmises à la Préfecture du Rhône. Le dernier délai pour l'inscription est fixé au 31
Mai, et pour la demande de graines au 10 Mai prochain.
Indépendamment des prix à décerner pour le concours ci-dessus déterminé, la Commis-
sion des soies distribuera des primes d'encouragement, dans le département du Rhône, aux
éducateurs qu'elle visitera sur leur demande et qw'elle jugera les plus méritants.
Le Président de la Commission des Soies, Le Président de la Société d'Agriculture, Vu:
G. BILLIOUD CH. CORNEVIN Lyon, le 9 Avril 1889
LE PREFET DU RHONE
JULES CAMBON
REVUE LINNÉENNE 31
ANNONCES DIVERSES
Prix des annonces: La page, 16 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, 0, fr. 20 c.
Il sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour °/, sur les annonces payantes pour la r'e insertion.
50 v pour les insertions répétées, de la même annonce.
Tout abonné a droit, pour chaque numéro, si l’espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange.
Vient de paraitre un important catalogue d'ou-
vrages géologiques, paléontologiques et préhisto- Inseckten-Borse Central-organ zur Vermittelung
riques avec prix marqués; ceux-ci entièrement réduits, | von Angebot, Nachfrage und Tausch. Rédaction:
(de 35 à 70 ‘/). Le demander chez M. Ed. André Leipsig, 1, Augustusplatz.
21, Boulevard Bretonnière, à Beaune (Côte-d'Or)
Léoporp KRARLINGER
VIENNE. Brigittenau Dammstrasse 33 (Autriche)
Le
Offre aux Lepidoptéristes: Œufs fécondés, Chrysalides vivantes
et Lépidoptères bien préparés, à des prix très réduits ou en échan-
ge d'espèces qu'il ne possède pas.
Spilosoma/Zatimad:. 0,2: 402%. .4020
= THIUGIUOSa Se denses UNION
ŒUFS FÉCONDÉS
Prix par douzaine
{
Sat: DVI eee Rae eleletais clercs a 0 60 CHRYSALIDES VIVANTES
EMA este sheet 2e BL RUT 020
Nent. -Blantaginiss..s.. ss... 0:20 Prix à la pièce
RE Rs ee eu DA DL Pape POdalitius ss eu Ve de dites es oO A
D AC MO UP Smet lilas eee ie eee ere ON 20
Ébiasome M MIeNthaStTn ee et, NON 20 APE Proserpinas 4. stores Oo
— BU Ne (DOME ue M ACoDaeae due Le 020)
— ÉRDPATOSL R Sn cree MO DIN SAS PV PISE Re Re RE 200
BULLETIN DES ÉCHANGES
Toute personne qui enverra à M. A. Sicard, Médecin, Aide-Major, au 143" de Ligne à À /bi (Tarn)
60 exemplaires de Coléoptères en 5 ou 6 espéces préalablement acceptées recevra les espèces suivantes:
Omophron limbatum
Chlaenius spoliatus
Feronia anthracina
Tachys scutellaris
Acilius canaliculatus
Agabus abbreviatus
— femoralis
Noterus sparsus
— crassicornis
Laccophilus minutus
Scaphiduim 4-maculatum
Silpha carinata
Aphodius rufescens
Geotrupes sylvaticus
Agriotes pallidulus
Corymbites holosericeus
Alphitobius diaperinus
Uloma Perroudi
Tribolium ferrugineum
Stenostoma rostrata
Tychius venustus
Apien vernale
— rufrostre
Rhynchites aequatus
Drycphthorus
— limexylon
Rhyncholus porcatus
Bruchus tarsalis
Brachyderes incanus
Sitones variegatus
Polydrosus planifrons
— cervinus
Phyllobius uniformis
Peritelus griseus
Otiorhynchus ligustici
Coniatus repandus
Bagoiïdes suavis
Polyopsia praeusta
Lina 20-punctata
Prasocuris aucta
Crepidodera lineata
Chilocorus renispustulatus
Elater sanguineus — gilvus Exochomus auritus
Cardiophorus vestigialis Strophosomus coryli Vibidia 12-guttata
Agriotes ustulatus — capitatus Scymnus 4-lunulatus
Les frais de poste sont à la charge des demandeurs. — Les espèces reçues en échange de ces 2 1/2
centuries, serviront à en composer de nouvelles qui seront offertes et publiées dans le prochain numéro,
et ainsi de suite.
DSP LE RE ET Re SSL à dei
’ x Hat 1: + 130 .
32 REVUE LINNÉENNE
CP PE D EN PM
ANNONCES ANNUELLES :
Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi-
vement consacrée, seront insérées au tarif. spécial de 1 franc la ligne pleine.
En vente, chez M. L. Jacquer, Imprimeur, Rue Ferrandière, 18, Lyon, toutes les années parues de l’Echange
(1885-1886-1887 et 1888), contre l'envoi d’un mandat poste de 7 francs. Chaque année prise séparément
2 francs.
HENRI GUYON
Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris
SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’'INSECTES
Grand fONMALAVIITÉ MIO 20 OPPETARCEC CEE EEE 2 50 Grand format carton, 39-26-6 .............. 2
BeHEMonmat, 2060-1012 0er CR Eee C 1 85 Petittormat 20-10 1/2-D--ecce Rem 1 50
Boîtesidoubles fonds 1léSes ÉRIC MENT EAN ER EME 2 50
Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande.
PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS
M. L. Sonthonnax, Rue d'Alsace, 19. — LYON.
COQUIELES DE PAMETPEPENES
Cochlostyla bullula . - : . |. 4 » | Cochlostyla metaformis . . . . . . . Do PHelir ist NE NE EEE ARR » 50
— rufogaster. ele fe ee le 2 50 — DOlYChronus 1. LUCE I » OL HUITADIISN ER EN EN EE » 60
— MONOZONUS Eee ee eee le 2 50 — MICAQNICA EE 1e ee 4» — \Sagitilera Fe CPCTERE 1»
— melanocheïla . , . . . . 3» 0 |MRepistomaesmatlis 2MU.t.t. in » 50 | Trochomorpha Metcalfei , . . . . . » 60
—- ASPEISUS Ne Cet Ce de 20 EelxEHAneyl MEME MCE ee » 60 — Beckiana LES nr
— RÉCENT EN EN ER NTRES 3 » == pianuiati ee. De » 50 | Cryptogramma Squamosa,. , . . . . » 75
— mavanica Use ee 4 = Vbrevidens set. el NE Re » 50 :
Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout 60
feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 25 fr. Pour les demandes s'adresser à M. Ant. Otto, comptoir
Minéralogique à Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2.
st tt tt ttttttttttttttttttttotttttttotottottodte À
OUVRAGES A DISPOSER
Par M. CI. Rey
DR
———— 5%
HISTOIRE NATURELLE DES COLÉOPTÈRES DE FRANCE
rs0o Altisides pamRondras MTAmo lines SO ANpi ce EN PS ENCRES
1862 Mollipennes (Lampyrides, Téléphorides) par Mulsant, 1 vol. in 8° 431p, 3 pl. (éd épuisée). , . .
1863 Angusticolles (C/erides) et Diversipalpes (Lymexylonides), 1 vol. in 8°. 158 p. 2 pl. par Mulsant,
\S6simongicornes (246d);rivolMnisi MOOD abat MUISan CR ENTRE ETC RE CR
1865 Fossipèdes (Cébrionides) et Brévicolles (Dascillides) par Rey 1 vol. in 8°, 124 p° 5 pl. -
1600 NVésiculifères (Maladudes)\paniRey vol nist 2001p pe CN RENE AE
18pobrColligères (ArtAicrdes) parMulsant, 4 vol MS 87 APS PIS EE TEEN RCE EE
1867 Scuticollés (Dermestides) "par Mulsant, r vol 1nu8".1861%p. 2, pl EME On
868 1Gibbicolles (Piirides)ipañRey, 2 vol ns 24) pUCMIpl EC ONE RENNERN RUR
1568Biloricoles ((Dasides)ipar Rey, Lol Mn SE RITS AD TOILE TR NC ER CE CE
1500 Biluliformes (Byr7/14es)iparMulisant, vol MISES Ip 2 DIEM NE CR
18 lamellicornes.(2.édi)1par Mulsan., 41vol Gini8##7554p:28 pl. RE CERN
PéshEalpicornes 2 réd) \pariReve vole M7 AND ADEME EME RE CCE
1887 Essai sur les larves de Coléoptères par Rey, 1 vol. in 8°. 126 p. 2 pl... . . . . ..
BREVIPENNES OÙ STAPHYLINIDES
18 Bolitocharaires par Rey, 1v0ol-10}8°., 2210p. spl non PNA CSS
1974 AléccHaraites par Rey: 1 VO] 87. 665 pe. SIDE BURN EMEA ATEN ES
1877 0Staphyliniens'partRey, 10vol.Mn Sr A2 D MONPI MEME SEE RRERE san PS ER TENUE
1éaebPédériens, lc (pareRey Vo ln rie te SD 00 IDE EEE RTE NC AC ET
1#S0vHomaliensipar Rev: rvol Anis avi ONDIAE IE ONE TER ENS ER ESP ACIER Spore
1432 Tachyporiens,jétcpariRey.1hvol intel 20 ip ADI EE NE AE EN ENT NRC RER ENCRES
1844 Mycropéplides, Sténides.par Rey;-1vol-in 8%,2680p.u3plimet EMEA EN ERNNE
PUNAISES DE FRANCE
1#661Pentatomides parMulsant vol ue 5 0S ip 21 RER TE EU CN NE Re
1870 Coréides, eteMparMulsant vol lin 8/25 01p:02/Pl LEE na AE en dt LAS RE à MICTOTENE
112 REUVITES pa NUS ant VOIS TS ND EMPIRE CRU ne
1870 Lygéides par Mulsant, 101vOl. in 8/54 pen. 1". ne ser MT dre OU MN ATOS TIRE
OPUSCULES ENTOMOLOGIQUES
Par Mulsant
1853 Description de 80 espèces de Coléoptères, 4 biographies, 192 p. 3 pl .: . . . . . . . . .
lbs Supplement auxiGoceinmelliles 20 ND AT REMISE TR SE NNENNE EN RENRR
1853 Les derniers Mélasomes (Parcilabres ou Pédinides), 242 p. 4 pl : . + . . . . 4 à à . . |
1878 Chrysides de France pan AbelletdelPerrin, 1081D 2 pl PE EEE OPEN RC
NII ——————
En vente chez l’auteur : M. CI. Rey, 7, place St-Jean, Lron..
Lyon. — Imp. Lith. et Grav. L. JAcQuET, rue Ferrandière, 18.
sidi LS
Cinquième année. — N° 53 15 Mai 1889.
a —— —
L'ÉCHANGE
Revue Linnéenne
ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE
paraissant tous les 15 du mois
Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle
FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET
membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d'Entomologie, et de la Société
Entomologique de France.
CONTINUÉ PAR L. SONTHONNAX
F. GUILLEBEAU : A. LOCARD
membre de la Société Entomologique de France. Vice-Président de la Société Malacologique de France,
+ +R
C. E. LEPRIEUR CI. REY
membre de la Société Entomologique de France,
membre honoraire de la Société d'histoire DHOIONE
de Colmar etc.
_.
Président de la Société Française d'Entomologie,
membre de la Société Entomologique de France et
de la Société Linnéenne de Lyon.
-
AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM.
Ed. ANDRÉ (de Beaune), D' L. Branc, [.
L. GirerD, R. GriaT, Valéry Maxer, J.-B. ReNaun,
DéÉriARD, DESBROCHERS DES LoGEs, A. DuBors (de Versailles),
À. Ricne, Ricxarp (de Grenoble), Nisius Roux,
et A. Vicror (de Grenoble).
ne
COMITÉ D'ÉTUDES- POUR 1889:
* MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MARSEILLE. Co/éoplères
exotiques.
L. Blanc, D", 55, rue de la Charité, LYON. Mrnéralogte.
Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAY. Æydro-
canthares et Histérides.
Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre
Amara, Harpalus, Feronïia.
A. Chobaut, D", à AviGnox. Carabiques gallo-rhénans.
J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon bianc, ORLÉANS,
Pselaphides et Scvdmenides.
L. Davy, à loucÈre par CLers, (M.-et-I..). Ornifhologie.
Desbrochers des Loges, 23, rue de Bone te Tours
(Indre-et-Loire). Curculionides d'Europe et circa.
L. Dériard, 2, rue du Plat, LyoN. OrfAoptères.
L. Gavoy, 5, rue de la Préfecture, CARCASSONNE, (Aude).
Lamellicornes.
A. Locard, 58, quai de la Charité, Lyon. A/a/acologie
française, (mollusques terrestres, d'eau douce et marins).
MM. J. Minsmer, capitaine au 142t de ligne, à Lopkve
(Hérault). Zongicornes.
A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea
er Cie, à FiILARETE BUCAREST (Roumanie). Æémiptères,
Hetéroptéres.
H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. Or/hoprères
et Nevroptères.
J.- B. Renaud, 21, cours d'Herbouville, Lyon.
Curculionides.
A. Riche, 11, rue de Penthièvre, Lyon. Fossiles, Géologie.
N. Roux, 5, rue Pléney, LYoN. Botanique.
L. Sonthonnax, 19, rue d'Alsace, Lyon. Zéfridoptères
(excepté micros).
A. Villot, 5, chemin Malifaud, GRENOBLE. Gordiacés,
elminthes.
ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES
Lyon, Rue Ferrandière,
Tout ce qu concerne La rédaction, les annonces gratuites et |
Imprimerie L. Jacquet
Adresser Les reclamations concernant l'envor du Fournal
densergnements sur les annonces non suivies d'adresse doit être (2 et le montant des annonces et des abonnements à M. L. Facquef,
envoyé à M. L. Sonthonnax, 10, rue d'Alsace, Lyon. Imprimeur, rue Ferrandière, 18. Lion.
AN ————
France, un an, 8 fr. — Union postale, 8, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr. 50
Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 12° du mois.
L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange.
AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l’année 1889, entrainera l'envoi
des n% parus de la même année.
Ont payé leur abonnement pour l’année 1889:
MM.
Ernest Anpré, Macon (Saône-et-Loire). Victor Corte, aux Dourbes (Basses-Alpes). l'abbé Givre,
Lyon-Vaise. Maurice Jurrior, Paris. Larorperte-Bourou, Talence. D' G. Srinrirz (Allemagne).
(Les personnes oubliées sont priées de réclamer.)
ERRATA
Dans l'Échange, Revue Linnéenne, 1889, il s'est glissé, entre autres, deux erreurs,
savoir :
19 — N° 49, 15 Janvier, p. 5, colonne 1. Au lieu de: Larves de Coléoptères,
Lisez : Remarques en Passant
29 — N° 52, 15 avril, p. 28, colonne 1, Au lieu de: Meligethes tropicus R (inéd.)
Lisez: Meligethes tropicus Reitt.
Société Linnéenne de Lyon
Procès-Verbal de la Séance du 25 Mars
1889
Présidence de M, Saubinet
La séance est ouverte à 8 heures.
Le procès-verbal de la précédente séance est
lu et adopté.
M. Gelas, Ingénieur-Chimiste, 35, rue de la
République, sur la présentation de MM. Gabillot
et Renaud est admis membre de la Compagnie.
La demande d'échange de la Société Royale
Saxonne des Sciences naturelles est acceptée.
M. le Président donne lecture d'une lettre de
M. Rey ainsi que de la suite des remarques en
passant envoyée par notre collègue.
M. le Président dépose sur le bureau pour les
membres qui voudraient les consulter deux
invitations pour assister à Paris, d'une part au
congrès organisé par la Société Botanique de
France, d’autre part au Congrès international de
Zoologie qu'organise la Société Zoologique de
France. Entre autres questions que doit traiter
ce dernier congrès figurent les deux suivantes
qui nous valent quelques observations de M. le
Dr St-Lager:
1° Des règles à adopter pour la nomenclature
des êtres organisés; 2° De l'adoption d'une lan-
gue scientifique internationale.
M. Depéret invite les membres de la Société
qui en aura'ent le désir à prendre part à l'excur-
sion qu'il organise pour dimanche prochain à St-
Quentin.
M. Louis Blanc fait hommage à la Société de
son ouvrage intitulé « Notes sur quelques particu-
larités des vers à soie ». Il donne ensuite quelques
explications sur les diverses questions traitées
dans ces notes. entre autres: le mode de perfo-
ration du cocon et. la nature de la soie de
l'Attacus Pernii dont il explique l'aspect strié. Cet
aspect strié loin d’être produit par unecannelure de
la filière est l'effet de cannalicules de diamètre ex-
cessivement fin que produit l'étirement de globules
mélangées à la masse de la fibroïne dans l'appa-
reil sericigène; M. Louis Blanc est à peu près
certain que ces globules sont du grès.
M. Redon demande à M. Louis Blanc comment
il explique la présence du grès au sein même du
fil et non à l'extérieur, comme dans la soie du«
Bombyx Mori; on est cependant d'accord pour
regarder le grès comme de la fibroïne oxydée et
il est difficile de concevoir des parties, des globu-
les oxydées au milieu même de la production de
l'appareil sericigène.
M. Louis Blanc répond qu'il s’agit là d'une
question très intéressante qu'il est en train
d'étudier; quoiqu'il semble à première vue que
l'appareil séricigène des diverses chenilles soit
4
REVUE LINNÉENNE
35
identique il n'en est rien; chez certains vers,
l'oxydation c’est-à-dire la production du grès a
lieu non dans la dernière partie de l'organe, mais
dans certains points d’une épaisseur plus faible,
c'est ainsi qu'il a observé des chenilles qui pro-
duisent un fil, fibroïne pure d'un côté, et grès de
l’autre; par conséquent un point quelconque de
l'organe de l'Attacus donnant lieu à une sécrétion
oxydée qui est pour une faible part dans la tota-
lité 11 s'ensuit que ces quelques globules sont
éparses dans la masse et s'étirent au passage
à la filière.
M. Louis Blanc se propose du reste de com-
muniquer à la Société le résultat des recherches
qu'il fera à ce sujet.
La séance est levée à o heures.
PPS Se
PRRRIS
REMARQUES EN PASSANT
par C. Rey
a 4
Lu à la Société Linnéenne de Lyon, le 25 mars 1889
s FAMILLE DES COLYDIDES
Ditoma juglandis F.— Cette espèce n'est pas exclusi-
veau Noyer, car je l'ai rencontrée, avec sa larve, sous les
écorces de Charme et de Sycomore. On lui assimile
l'obscura Reit., mais celui-ci m'en paraît distinct par
son prothorax plus étroit, à rebord postérieur nulle-
ment élargi ni prolong:i au devant de l'écusson, etc.
— Lentilly, près Lyon, 1 ex.
Cicones undatus Guér. — J'ai jadis reçu sous ce
nom que je ne vois pas figurer dans les catalogues,
cet insecte bien différent des variegatus et pictus par
sa taille plus grande et par ses élytres à écailles blan-
châtres couchées, mais sans squamules obscures semi-
reressées. — Paris, 4 ex. (1).
Cerylon evanescens Rt. — Cet insecte est très rare,
j'en ai pris un exemplaire à Villié-Morgon (Rhône).
Cerylon histeroides F.— La var. ruficorne R. a les
antennes un peu plus longues, à funicule moins rem-
bruni et à articles moins courts, avec les stries des
élytres moins effacées en arrière. Ce n'est peut-être
que la ® de l’histeroides. — Villié-Morgon, 4 ex,
Cerylon conjunctum KR. — Je crois cet insecte diffé-
rent d'’histeroides. La ponctuation du prothorax paraît
un peu plus serrée, non affaiblie au milieu, avec les
angles postérieurs un peu émoussés à leur sommet,
les côtés rentrant un peu avant la base. Les élytres
sont plus régulièrement striées-ponctuées, avec la strie
suturale presque toujours réunie en avant à la suivan-
te. — St-Raphaël, 5 ex.
FAMILLE DES CUCUJIDES
Pediacus dermestoides F. — Si les dents du protho-
rax constituent le seul caractère, je serais tenté de re-
(1) Quelques auteurs placent cet insecte dans le genre SyncAita.
. La sculpture du prothorax est plutôt celle Gcones.
garder le Pediacus depressus de Herbst comme la Q@
de dermestoides. — Yzeron, Sain-Bel, Grande-Char-
treuse, Corse, Styrie.
Laemophloeus denticulatus Preyssl. — Les 4
dégénérés ont les antennes moins longues et la tête moins
large.
Laemophloeus testaceus F. — Les 4 ont les anten-
nes plus longues, densément ciliées en dedans avec le
devant du front souvent trisinué. Quelquefois les an-
tennes des 4 deviennent moins longues, avec le front
non où à peine trisinué; d’autres fois 4 $, la ligne
longitudinale du front est plus ou moins effacée (dege-
ner. R.)
Laemophloeus pusillus Sch. — Reitter, à propos de
de cet insecte, dit «corselet plus large que long» et
Erichson «presque aussi long que large». J'ai cru re-
marquer qu'il est plus court dans le 4 que dans la
“Je
Laemophloeus ferrugineus Steph. — La variété
exilis R. est moindre, plus pâle, plus étroite, avec les
antennes plus courtes. Elle ne peut convenir au brevi-
cornis de Thomson, ni au Weisei de Reitter, qui
n'ont pas, suivant ces auteurs, le prothorax rétréci à la
base. — Berlin, 1 ex. — La variété perplexus R. est
moindre que l'espèce typique, plus lisse et plus brillan-
te, avec les élytres un peu plus courtes; ne diffère de
pusillus que par son prothorax rétréci en arrière. —
St-Raphaël, 2 ex.
Laemophloeus Juniperi Grouv. — Paraït avoir,
bien que rare, un habitat assez étendu; vit aussi sur
le Thuia. — Lyon, Villié-Morgon, St-Raphaël.
Laemophloeus suspectus R. (inéd.) — Très voisin
de Juniperi, mais moindre, moins ponctué sur la tête
et le devant du prothorax, avec les élytres un peu plus
courtes, à stries plus régulières et interstries non alter-
nativement relevés. Peut-être n’en est-il qu'une variété.
— St-Raphaël, 1 ex.
Laemophloeus Perrisi Grouv. — Cette espèce est
très rare en France, je l'ai capturée à St-Raphaël, en
avril, sur des branches de Pins coupées et desséchées.
Peut-être est-il parasite de Carphoborus minimus
Eichh. — 2 ex.
Laemophloeus subtilis R. (inéd.) — Ressemblerait
au Krüperi Reitt., mais il a les angles postérieurs du
prothorax tout à fait obtus. Moindre, encore plus pâle,
plus brillant, moins allongé et plus déprimé que l’hy-
pobori, dont il diffère, en outre, par son prothorax
plus court. — Patrie inconnue, probablement Grèce,
2 exemplaires.
Laemophloeus obtusus R. (inéd,) — Très voisin de
Juniperi et Perrisi, dont il se distingue, surtout par
les angles péstérieurs de son prothorax tout à fait obtus.
Il est d’un châtain plus obscur, d’un aspect plus bril-
lant et plus lisse que l’hypobori, avec le prothorax
plus court et les élytres plus déprimées, etc. — Sur
l'Olivier, St-Raphaël, 4 ex.
Airaphilus t1lpa Kr. — Quelquefois ie prothorax
est bien plus long que large. Serait-ce là une © ou
bien l’Airaphilus nasutus ? C’est une question à éclair-
cir.
(A suivre).
36 REVUE LINNÉENNE
EEE mm À
REMARQUES EN PASSANT
par Cl. Rey
VV L7—
Lu à la Société Linnéenne de Lyon, le 8 Avril 1889
FAMILLE DES CRYPTOPHAGIDES
Diplocælus fagi Guér. — Cet insecte n’est pas exclus.f
au Hétre. Je l'ai capturé également sur le Peuplier, le
Platane et le Sycomore.
Telmatophilus substriola R. — Ressemble beau-
coup au Caricis OI., mais il est moindre; le protho-
rax est plus court, avec les angles postérieurs moins
droits. Les élytres offrent une strie intrahumérale rac-
courcie mais assez accusée. La pubescence générale est
moins blanche, moins serrée et un peu moins apparen-
te, etc. — Lyon, 1 ex.
Telmatophilus parens R. (inéd.) — A la pubescer.-
ce évidemment moins longue que brevicollis Aub. Le
prothorax est un peu moins court et la taille un peu
plus grande, etc. Peut-être doit-on lui rapporter com-
me variété de coloration le rufus de Reitter. — Pro
vence.
Cr ptophagus crenatus Gyl. — Cet insecte rare se
distingue de tous ses congénères par son prothorax fi-
nement et simplement crénelé sur les côtés, sans dents
antérieure ni médiane plus fortes. Avec raison, Reitter
vient d’en faire le genre Ptery-ngium.— Lyon, Gran-
de-Chartreuse.
Cryptophagus baldensis Er. — Est remarquable
par sa forme courte et convexe et par son prothorax
moins transverse que chez les autres espèces (1). — Bu-
gey, Mont-Pilat.
Le Cryptophagus punctipennis Br. dont on fait
une variété de pilosus Gyl., est un peu plus grand,
d’un roux plus rougeâtre; les élytres sont un peu plus
fortement et un peu moins densément ponctuées. —
Lyon. — La var. subconvexus R. lui ressemble beau-
coup ; la taille est moindre, les élytres sont plus ovalai-
res, plus convexes à la suture, un peu plus courtes,
plus atténuées en arrière et plus légèrement ponctuées.
— St-Raphaël. — Le sparsus R. en serait encore une
modification à taille moindre, à dent antérieure du
prothorax un peu plus divergente et à élytres un peu
moins convexes à leur base. — Lyon, Hyères, Colliou-
re. — Il en serait de même du productus R., dont la
dent antérieure du prothorax est plus finement et plus
aigûment prolongée en arrière — Lyon, Provence,
Collioure, — Bref, je regarde provisoirement mes con-
vexus, sparsus et productus comme des formes d’une
même espèce malgré la variabilité de la ponctuation
des élytres et de la dent antérieure des côtés du pro-
thorax.
Cryptophagus Milleri Rt. — Quelquefois la dent
antérieure du prothorax est très émoussée (obtusus R.\,
d’autres fois celle du milieu est située plus en avant
(anticus R.) — Provence.
(1) Tout varie dans le genre Cr#/0phagus, ce qui en rend
l'étude presque inextricable, Aussi, s'est-on abstenu de multiplier
les espèces. Quoi qu’on en dise, je n'ai jamais vu Île prothorax
carré ou subcarré : il est toujours évidemment plus large que
long ou plus ou moins transverse,
Cry-ptophagus affinis St. — Cette espèce varie
beaucoup, soit pour la taille, soit pour la forme et la
texture. Les petits exemplaires ont les élytres plus
convexes, moins densément ponctuées, moins rugueuses
à leur base et plus brillantes. — Provence.
Cryptophagus mascarensis Rt. — Est, sans doute,
une variété de cellaris Scop. à couleur plus foncée et
à prothorax un peu plus rétréci en arrière. — St-Ra-
phaël, Collioure.
Cryptophagus denticulatus Heer. — Ce que je regar-
de comme tel a la dent antérieure du prothorax con-
formée presque comme chez distinguendus St, mais
la pubescence générale est plus pâle, plus longue et
hérissée. — Lyon, 1 seul ex.
Cryptophagus subcylindricus Rt. (inéd.) — Est
moindre et plus étroit que l’acutangulus. Gyl., avec
la dent antérieure du prothorax bien moins saillante
et émoussée. — Lyon, Ardèche.
Cryptophagus badius St. — Parfois la pubescence
paraît plus longue et plus embrouillée, avec la dent
antérieure du prothorax subobtuse (subobtusus R.) —
Assez souvent, elle n’est pastronquée en dehors du
calus (irretusus R.); plus rarement elle est plus sail-
lante en arrrière, avec la taille moindre que dans le
type (subarmatus R.); dans le nescius R., elle est au
contraire presque tout à fait émoussée. La couleur
passe du rouge ferrugineux au testacé pâle.
Cryptophagus retusus R. — Ressemble au labilis
Er., mais il est plus convexe; les dents antérieures du
prothorax, plus tronquées en dehors, sont plus forte-
ment mais plus finement recourbées en arrière. —
Collioure, 1 ex.
Cryptophagus distinguendus St. — Varie beaucoup
pour la couleur, qui passe au brunâtre sur le protho-
rax et plus rarement sur les élytres.
(A suivre).
NOTICES CONCHYLIOLOGIQUES
par A. Locard
VII
Catalogue des petits Mytiles des côtes de France.
L'étude des petits Mytiles des côtes de France a
toujours présenté de sérieuses difficultés. IL n'en exis-
te pas de catalogue complet. La plupart du temps ces
espèces, soit à cause de leur petite taille, soit par suite
de leur peu d'importance en face des grandes formes
recherchées pour l'alimentation, échappent aux yeux
des naturalistes ou sont souvent confondues avec de jeu-
nes individus appartenant à de grandes espèces. Nous
avons pensé qu'il serait intéressant de donner dès à.
présent la liste complète des espèces connues jusqu’à
ce jour, avec leur caractères distinctifs.
1° — Mytilus Marioni, Locard. — Coq.d'un gal- -
be étroitement allongé, subrectangulaire, déprimé, non
arqué, à test lisse. Bord antérieur presque droit, à
peine concave; bord postérieur sensiblement parallèle
au bord antérieur, avec l'angle postéro dorsal situé.
au premier tiers de la hauteur totale. Sommets presque
médians ; arête apico-rostrale étroite, mais bien accusée
|
|
|
MMVIVE Lin OT TT « LL L " pa 1
e ‘ '
/ : tr
REVUE LINNÉENNE
37
et bien arquée sur le premier tiers de la hauteur tota-
le, ensuite un peu confuse. Rostre large, avec un axe à
peine infléchi vers la région antérieure. — Long., 16 à
18; larg., 5 à 8; épaiss., 5 à 6 millimètres.
La Méditerranée.
22 — Mytilus solidus, H. Martin. — Coq. d’un gal-
be subtrigone, un peu court, à peine arqué, assez ren-
flé, à test lisse. Bord antérieur allongé, presque droit;
bord postérieur bien anguleux; angle postéro-dorsal
situé au dessous du milieu de la hauteur totale. Som-
mets antérieurs; arête apico-rostrale assez large, un
peu arquée, accusée surtout au voisinage des sommets,
ensuite très confuse. Rostre assez large, un peu inflé-
chi vers la région antérieure. — Long., 10 à 12; larg.
6 1/2 à 7; épaiss., 5 à 5 3/4 millimètres.
Sur toutes nos côtes.
30 — Mytilus minimus, Poli. — Coq. d’un galbe
subtrigone allongé, un peu arqué, médiocrement ren-
flé; à test lisse. Bord antérieur faiblement concave;
région postérieure sensiblement parallèle au bord an-
térieur, avec un angle postéro-dorsal peu marqué situé
au milieu de la hauteur totale. Sommets antérieurs;
arête apico-rostrale saillante, bien accusée jusqu’au ros-
tre. Rostre étroit, nettement infléchi vers la région an-
térieure. — Long., 12 à 15; larg., 6 1/2 à 7; épaiss.,
6 à 7 millimètres.
Sur toutes les côtes, mais plus particulièrement dans
la Méditerranée.
4° Mytilus cylindraceus, Requien. — Coq. d'un
galbe cylindroideétroitement allongé, non arqué dans son
ensemble, bien renflé, à test lisse. Bord antérieur à con-
tour subsinueux; bord postérieur sensiblement parallè-
le, avec un angle postéro-dorsal médian et peu pro-
noncé. Sommets presque médians; arête apico-rostrale
peu arquée, très haute, très saillante jusqu'au rostre.
Rostre étroit, un peu infléchi vers la région antérieure.
— Long. 12 à 14; larg., 4 1/2 à 5 1/23 épaiss., 5 à
5 1/2 millimètres.
La Méditerranée.
59 — Mytilus lineatus, Gmelin. — Coq. d’un gal-
be subtrigone assez élargi, arqué, et bien renflé, à test
chagriné. Bord antérieur très concave; bord extérieur
bien convexe, anguleux; angle postéro-dorsal un peu
au dessous du milieu de la hauteur totale. Sommets
antérieurs ; arête apico-rostrale haute et saillante, surtout
dans le voisinage des sommets. Rostre assez large, forte-
ment infléchi vers la région antérieure. — Long., 12
à 15; larg., 7 à 8 1/2; épaiss., 5 à 6 millimètres.
La Méditerranée.
En résumé, comme on peut le voir par ces descrip-
tions, le Mytilus lineatus se sépare de ses congénères
par son galbe et surtout par son test chagriné. On le
désigne également sous les noms de M. crispus Cant.,
M. Baldi Brus.,etc. — Le Mytilus cylindraceus se
reconnaîtra toujours à son galbe cylindroïde étroitement
allongé. Le M. Marioni possède également un galbe
allongé, mais sa taille est plus grande et son galbe
beaucoup plus large et beaucoup plus déprimé, sur-
tout dans sa partie inférieure. — Le Mytilus minutus
est plus voisin de M. cylindraceus, mais il se distingue
par son profil plus triangulaire, en forme de coin,
avec ses sommets plus antérieurs, son rostre plus large,
Son angle postéro-dorsal plus inférieur et plus arqué.
— Enfin le Mytilus solidus se sépare du M. minutus
par son galbe encore plus large, par son angle postéro-
dorsal encore plus accusé, par son ensemble plus dépri-
mé, avec une arête moins saillante, etc.
(A suivre)
NOTICES CONCHYLIOLOGIQUES
par À Locard
VIII
À propos de l'Unio pictorum, Linné.
Dans la plupart des catalogues de mollusques fran-
çais ou même du système européen, on voit figurer
parmi la liste des Nayades d'eau douce le nom bien
connu d'Unio pictorum, Linné; mais lorsqu'on se
reporte aux différentes iconographies qui représentent
ce prétendu Unio pictorum, ont voit figurer des for-
mes différentes les unes des autres, quoique enrôlées
sous la même étiquette. Qu'est-ce donc au juste que
cet Unio pictorum et quelle est la véritable forme qui
doit être prise pour type? Telle est la question que
nous nous proposons d'analyser dans cette notice.
Linné, dans sa X° et dans sa XII® édition du Sy-ste-
ma naturœæ définit ainsi cette espèce qu'il classe dans
les Myes avec d’autres coquilles marines bien connues:
«M. testa ovata, cardinis dente primario crenulato
laterali longitudinali; alterius duplicato». Si notre
auteur n'avait pas pris soin d'ajouter: «Æabitat in
Europæ fluviis», nous serions fort tenté de croire
qu'il s’agit là de la diagnose de quelque coquille ma-
rine, tout comme le Mya arenaria qui le précède
dans la liste. Cette diagnose, on le reconnaîtra avec
nous, est absolument insuffisante pour définir n'impor-
te quelle coquille que ce soit; elle peut s'appliquer
tout aussi bien à une foule de Nayades. Voyons si
nous serons plus heureux avec les références iconogra-
phiques qui l’accompagnent.
Linné nous renvoie à Bonani (1684, Recr. ment. et
ocul., I, fig. 41) et à Lister (1678, Hist. anim. An-
gliæe, app., pl. 1, fig. 41), figures aussi déplorables
que possible et même toutes les deux différentes, car
étant admis qu’elles représentent des Unios, ce dont
on pourrait douter à première vue, celle de Bonani
paraît s'appliquer bien plus à l’'Unio tumidus qu'à
n'importe quelle forme de l’ancien groupe de l'Unio
pictorum, tandis que celle de Lister correspond à un
tout autre type.
Or, il est bien évident que Linné a eu connaissance
au moins d’un certain certain nombre de nos Nayades
d'Europe; il s'ensuit donc que sous le nom de Mya
pictorum, il a groupé tôus les Unionidæ qu'il connais-
sait, sauf le Margaritana margatifera dont ïl fait
une espèce à part. Il est véritablement surprenant que
ce grand génie n'ait pas étudié avec plus d’attention
ces formes si différentes, et qu'il ait confondu en un
seul et méme type toutes les grandes coquilles bivalves
bidentées de nos cours d'eaux. Sa diagnose et les réfé-
rences iconographiques qui l’accompagnent nous con-
duisent donc à déclarer qu’il n’existe pas, à proprement
parler, de type de l’'Unio pictorum.
38 ‘REVUE LINNÉENNE
A a...
Reste la collection de Linné. Or, Hanley dans son
ouvrageintitulé Zspa Linnœæi conchylia, Linne's shells
determined from his mss. and collection, nous avoue
que sous le nom de My-a pictorum on trouve dans
la collectton des formes diflérentes «more uniones than
one are present in the collection». Le nom de picto-
rum dans la pensée de l’auteur du Sysiema naturæ
s'applique donc évidemment à plusieurs formes que
nous considérons aujourd’hui comme absolument
distinctes, sans qu’il soit possible de dire exactement à
laquelle de ces formes on doit donner le nom de pic-
torum.
C'est donc par une sorte de convention purement
tacite et absolument arbitraire que les naturalistes ont
donné par la suite ce nom à différentes formes d'Unio
plus ou moins cylindroïde et de grande taille, au galbe
allongé et rostré, mais qui ne répondent point à l’idée
première de Linné. De là cette singulière confusion
qui règne aujourd'hui chez les auteurs à propos
de cette dénomination qui n'est étayée sur aucune
justification scientifique et positive.
On pouvait peut être espérer trouver quelque éclair-
cissement dans la thèse inaugurale de Philipson, le
créateur du genre Unio. Hélas, la question loin de
s’élucider, se complique ici encore davantage. Philipson
définit ainsi l'Unio pictorum; «testa ovata dentibus
anatibus compressis utriusque testæ duplicatis.»
Cette diagnose n’est évidemment pas plus explicite que
celle de Linné. Quant aux références iconographiques,
elles nous montrent six figurations absolument diffé-
rentes les unes des autres, et n'ayant même plus aucun
rapport avec les formes que l’on a coutume d'appeler
aujourd’hui Unio pictorum. C’est ainsi que Pennant
(1779, British zoology, IV, pl. XLIII, fig. 17) au-
quel renvoie Philipson donne le dessin d'une coquille
de taille assez petite, er juste deux fois aussi haute que
longue, tandis que Schrôter (1779, Gesch. flusconch.,
pl. II, fig 2 à 5; pl. IV, fig. 6 , dans les deux plan-
ches également citées par Philipson reproduit des
dessins de coquilles de petite taille appartenant à des
groupes tous différents les uns des autres, et fort éloi-
gnés des grandes formes allongées du groupe conven-
tionnel de l’'Unio pictorum. C'est tout au plus si un
de ces dessins (fig. 3 de la pl. III) peut étre pris com-
me un jeune individu d’une espèce de ce groupe.
En présence de cette impossibilité absolue de recons-
tituer le type exact et positif du Mya pictorum de
Linné, en tant que forme spécifique, et après avoir
bien constaté que dans la pensée de l’auteur ce nom
s’'appliquait évidemment à plusieurs formes toutes re-
connues aujourd'hui comme spécifiquement différentes,
nous nous croyons suffisamment autorisé pour suppri-
mer à l'avenir de nos catalogues cette dénomination
qui ne répond pas aux règles d’une bonne nomencla-
ture.
Ceci étant admis, examinons ce que sont devenues
les espèces que l’on enrélait le plus ordinairement
dans un même groupe sous le nom de groupe de
l'Unio pictorum. En France, et avec les données
actuelles de nos connaissances, ces espèces sont au nom-
bre de 11 et constituent le groupe de l'Unio rostratus.
Nous allons les passer rapidement en revue.
Unio rostratus, de Lamarck. — Cette forme est
bien figurée dans les Unionidæ de France de M.
Drouët (pl. VIIT) sous le nom d'Unio pictorum ; c'est
une forme renflée, étroite, allongée , de 9 à 10 centimé-
tres de long., terminée par un rostre médian, bien acumi-
né à son extrémité; dans cette espèce le bord inférieur
est légèrement arqué.
Unio proechistus, Bourguignat. — Diffère surtout
du rostratus par son rostre un peu moins acuminé et
beaucoup plus relevé vers le haut, ce qui change
complétement le faciès de la coquille. Dans cette espé-
ce le bord inférieur est bien arqué.
Unio longirostris, Ziegler. — De taille plus petite,
avec les bords presque parallèles; le bord inférieur
droit ou légèrement sinueux, le rostre largement obtus
et basal; elle est figurée dans l'atlas de Rossmässler.
Unio rostratellus, Bourguignat. — De taille moitié
moindre que le rostratus, avec un galbe moins allon-
gé, plus haut, des valves plus ventrues, des sommets
un peu moins renflés, le rostre est plus court mais
médian et bien acuminé.
Unio seliquifornus, Locard. — De même taille que
le rostratellus, mais d’un galbe beaucoup plus dépri-
mé, avec les sommets bien moins renflés; la coquille
présente l'aspect d’une gousse.
Unio niger, de Joannis. — De même taille que les
deux précédentes mais d'un galbe beaucoup plus haut
et plus renflé dans tout son ensemble; la longueur est
à peine égale à deux fois et demie la hauteur.
Unio Berilloni, Locard. — Espèce localisée dans
les lacs des Basses-Pyrénées; voisine du niger, mais
caractérisée par un galbe un peu moins haut, avec des
sommets beaucoup plus saillants.
Unio maximus, Môrch — Grande et belle coquille
de même taille ou plus grande que le rostratus, mais
beaucoup moins étroitement allongée, avec un rostre
plus obtus, des valves proportionnellement moins ren-
flées dans leur ensemble.
Unio Malafossianus, P. Fagot. — Grande espèce -
localisée dans les eaux thermales de Barbotan dans le
Gers ; remarquable par sa taille qui atteint 12 cent. de
long., sur 6 de haut, et 4 d'épaisseur, avec le bord
inférieur légèrement sinueux, et un rostre très obtus.
Unio Rhjynchetinus, Letourneux. — Coquille de
taille assez petite, d’un galbe très ventru, de forme
allongée, terminé par un rostre submédian assez aigu,
avec le bord inférieur à peine convexe, légèrement
subsinueux.
Unio bardus, Bourguignat. — Coquille de taille
moyenne, extrêmement ventrue, terminée par un rostre
pointu, avec le bord inférieur convexe. C'est le passa-
ge au tumidusiana.
(À suivre)
“
M. Marcel Vauloger de Beaupré, Sous-Lientenant
au 144° de ligne, étant détaché pour plusieurs mois,
au camp du Ruchard, ne peut continuer à déterminer
les insectes qui lui sont soumis: dès qu’il pourra re-
prendre ses études, il en avertira ses correspondants
par la voie du journal.
REVUE LINNÉENNE 39
ANNONCES DIVERSES
Prix des annonces:
La page, 16 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, 0, fr. 20 c.
Il sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour °/, sur les annonces payantes pour la r'e insertion,
P 1 pay
50 o/ pour les insertions répétées, de la même annonce,
Tout abonné a droit, pour chaque numéro, si l’espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange.
LA CHASSE
AUX
COLÉOPTÈRES
PAR
M. C. E. LEPRIEUR
Pharmacien principal de 4'e Classe de l’armée, en retraite, Offi-
cier de la Légion d'Honneur.
Ancien président (1874 et 1S80) de la Société Entomologique de
France, membre des Sociétés Entomologique Suisse et d'his-
toire naturelle de Ja Moselle, membre honoraire de la
Société d'histoire naturelle de Colmar etc.
2» ÉDITION
REVUE, AUGMENTÉE ET CORRIGÉE.
4 PARTIE
NOTES SUR LA FORMATION. L'ENTRETIEN ET LA CONSERVATION
DES COLLECTIONS DE COLÉOPTÈRES
(Extrait du Journal Entomologique L'ECHANGE.)
12 ba
Chez l’auteur : 38, rue des Ecoles. — Paris
P, $S. — Toute demande doit être accompagnée d'un mandat-
poste de 2 fr., plus 0,85 c. pour frais d'envoi.
Offre. Recherches Antropologiques dans le Caucase,
par M. Chantre, sous-Directeur du Muséum de Lyon
4 volumes avec Album de 1885 à 1887, ouvrage neuf,
papier de luxe à 1$0 au lieu de 300 francs.
. S'adresser à M. L. Sonthonnax. 19, rue d'Alsace,
Lion.
TABLEAUX ANALYTIQUES
POUR DÉTERMINER LES COLÉOPTÈRES EUROPÉENS
1° CAHIER
contenant les familles des
Cucujidæ, Telmatophilidæ, Tritomide, Mycetidæ,
Endomychidæ, Lyctidæ et Sphindidæ.
par Edmond REITTER
Extrait des compte-rendus de la Société impériale royale
de botanique et de zoologie de Vienne (1870).
Traduction de M. F. GUILLEBEAU
Publié dans l’Echange (années 1885 et 1886).
En vente chez l’auteur: M. GUILLEBEAU
Au Plantay, par Mardieux (Arr)
M. L. Bleuse, Avenue du Mail d'Onge, 125, à
Rennes, offre Apatophysis toxotoides Chev., contre
Xylosteus spinolae Friv.
M. George Cheron, Membre de la Socièté Entomo-
logique de France, 86, rue du Chemin de fer, Fontai-
nebleau (Seine-et-Marne), Offre; ophonus punctatulus.
Hydrovatus clypealis Rhantus suturellus. Velleius di-
latatus, Quedius ventralis. Laemophlœus muticus hy-
pophlaeus linearis. Brachycerus Pradieri orchestes
rufitarsis. Albana M griseum. Callidium glabratum.
SY MPIEZOCERA LAURASI etc. Envoyer Oblata
BULLETIN DES ÉCHANGES
Toute personne qui enverra à M. Des Gozis Place de l'Hôtel-de-Ville, Montlucon (Allier), 60
exemplaires de Coléoptères en 5 ou 6 espèces préalablement acceptées recevra les espèces suivantes :
Nebria complanata — Cannes Bryaxis Helferi — Hyères Apion tubiferum — Cannes
— rubripes — Mont-Dore Acritus punctum — Cannes — Ulicis — Bergerac
Broscus cephalotes — Lorient Saprinus dimidiatus — id. L) Brachyderes cribricollis — Aix-en-Prov.
Scarites lævigatus — Cannes Pentodon punctatus — id. Metallites murinus — Cannes
Calathus micropterus — Uriage Coræbus rubi — Lot Peritelus noxius — id.
Amblystomus niger — Hyères Agrilus angustulus — Montluçon Otiorhynchus subdentatus — Savoie
Hydroporus Halensis — Cannes Melanotus tenebrosus — Cannes Nanophyes paliidulus — Cannes
Cercyon lugubre — Hyères Cardiophorus biguttatus — Cannes Cionus phyllireae — id.
Ochthebius bicolon — Cannes Pygidia punctipennis — id. Gymnetron pascucrum — Bergerac
Hydræna testacea — id. Malachius parilis — id. Ramphus fluvicornis — Cannes
Berginus tamaricis — id. Haplocnemus æstivus — id. Tomicus Stenographus — Durbon
Alexia pilifera — Le Lioran Ptinus dubius — id. Cartallum ebulinum — Cannes
Corti caria crenulata — Hyères Tomoderus compressicollis — Hyères Clytra sex maculata — id.
Meligethes exilis — Cannes Anthicus sanguinicollis — Cannes Cryptocephalus signaticollis — id.
Anthobium rectantgulum — Lantosque Notoxus cornatus — id. Galleruca elongata — id.
Anthophagus bicornis — id. Bruchus pygmæus -- Bergerac Mhniophila muscorum — Mont-Dore.
Othius læviuscuilus — Uriage Apion lævicolle — Cannes
Les frais de poste sont à la charge des demandeurs. — Les espèces reçues en échange de ces 2 1/2
et ainsi de suite,
centuries, serviront à en composer de nouvelles qui seront offertes et publiées dans le prochain numéro,
40 REVUE LINNÉENNE
ANNONCES ANNUELLES :
Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi-
vement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la ligne pleine.
En vente, chez M. L. Jacquer, Imprimeur, Rue Ferrandière, 18, Lyon, toutes les années parues de l’Echange
(1885-1886-1887 et 1888), contre l'envoi d'un mandat poste de 7 francs. Chaque année prise séparément
2 francs.
HENRI GUYON
Fournisseur du Muséum um d'Histoire naturelle de Paris
SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR à COLLECTIONS D’'INSECTES
Grand/formatuvitré 23026-60760. 2 00e 2 50 Grand format carton, 39-26-6 .............. 2
Petitfonmat M26= 10 1/2 OPA E PER RE CRALEE 1 85 Petitifiosmat "26=101/2 CRE FRA ERTE CPE 1 50
Boîtes doublés fonds MESSE ER PR ere re een Eiee 2 50
Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande.
PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS
M. L. Sonthonnax, Rue d'Alsace, 19. — LYON.
COQUILLES DE PHILIPPINES
SERIES PEU Sono Sema 4 » | Cochlostyla metaformis . . . . . . . » 5oilEtelix Listert. el Ce » 50
ruicgaster.2 1. teste lle 2 50 — DOLYCHLOUS EUR Ce 1» — mir: 1bilis EC On OU a à » 60
— IMONUZONUS Le eee ee 2 50 — MiCAON CAEN RL Ne 4 » —"Sagitifera rs: 1 ML LENS 1»
— melanocheïla . . , . . . 3 AIIDReristoma similis LENS Ce » 50 | Trochomorpha Metcalfei . . . . . . » 60
— ASDEISUS NE ele eee Us 2250) He tante eee are » 60 — Beckiaua. 0 te » 75
—- VPATUS FOND Te 10: ete 3 » ODIARTIA AT. ME MENS eee ee » 50 | Cryptogramma Squamosa. . . . . . » 75
— NAYANICA I ENV le Use 4» —Mibrevidensr helene tee. » 50
Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout 60
feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 25 fr. Pour les demandes s'adresser à M. Ant. Otto, comptoir
Minéralogique à Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2.
OUVRAGES A DISPOSER
Par M. CI. Rey
GP Te)
4 : 2
HISTOIRE NATURELLE DES COLEOPTERES DE FRANCE
1860 Altisides par Foudras /12V0l 1n38 7 RSA MpIE D AL TN ON RER CR ER 10
1862 Mollipennes (Lampyrides, T'éléphorides) on Mulsant, 1 vol. in 8° 431p, 3 pl. (éd épuisée). . . . 15 »
1863 Angusticolles (Clérides) et Diversipalpes (Lymexylonide s«), 1 vol. in 8°. e p.2 pl. par Mulsant, 6 »
1ébstbonpicomnmes |(2%édi); vol un Des 00 Da MUlS ant ER CN TS RE RCE 12 »
1865 Fossipèdes (Cébrionides) et Brévicolles (Dascillides) par Rey 1 vol. in 8°, 124 p's pl. 6 »
1800 Vésiculifères (Mazlachides) pariRey, 1, vol n48%13001p- Up EE DOME MENT NE 10 »
1860 Colligères ut/ictdes) par .Mulsant, #1 /voltin SELS 7Ep. SPL EM NE NE 6 »
1867 Scuticolles (Dermestides) par Mulsant, 1 vol. in 8. 186 De 2 PIN EN RARE ER RTE 6 »
1868 Cabpicolles CPrrdes) parR'ey,rvolnniS 22 240pD 014 ID RE TR EN 10 »
1868 Floricoles:(Daswides)\par Rey, 1, vol. in 8°. 1Bfp.{194ple 2. CM ER EC EE ER 15 :>
1869 Piluliformes (Byrrhides) par Mulsant, r vol. in 8°. 175 p. 2 pl . . . . . . . . . . . . . . . 6 >
téribamelcorres (2 ed) ParMUISanl TAVOL 1nNe BRPRSIDI LE Te CT Te 15 >»
Bbs-Palpicornes ed.) par Rey. 1 vol, in 852574 p.22 Pl Cr recu Pie Detlese DCE 9 »
1887 Essai sur les larves de Coléoptères par Res TVOl ANT S NT OPA 2 pl. LLC ESC ARTE
BRÉVIPENNES OÙ STAPHYLINIDES
18714BolitocharairesiparRey erivol Minis G2rp4s D MEN AMENEERUN IPT ONRIE 8 »
1874%Aléocharaires par Rev pro n 8 és SD MEET SE NE TRE 10 »
1877 Staphyliniens:par Rey,°1 vol än 8,113 .p, GIP MS DUR RS UND. CR STE 15 >»
18/6vPédériens, ete. par Rey, 2volun 620328 pOipl NL EEE NES 9 >
1880 Homaliens Par REV VON ES 5043 07) IBADI NT. ANNE AS ER EEE 6 »
1883 Tachyporiens, etc. par Rey, 1 vol. in 8°. 295 p 4 pl ARR A CONE DEEE RTE A ARE NRA 10 »
1884 Mycropéplides,/Stenidesipar Rey, "1 vol: in18t. 2630p-43 pl CRE NN EN 10 >
PUNAISES DE FRANCE
1866 Pentatomides par Mulsant, 1 vol. in 8°. 365 p. 2 Er DR SP + Be Lane er Ne DENT ee COR RE MEE 11 >
1870 Coréides, etc. par Mulsant, 1 vol. in 8°. 250 p. 2pl .................... 7 »
1873 Reéduvidesipar Mulsantavoliin "1 TreNp h21pl AO TN RENE EE ORAN se AUTARS
1éroNygéidesipar MulsantMeVol- in 6215 ADN NN CRE REA UE RE SR CPR RE 3 >»
OPUSCULES ENTOMOLOGIQUES
Par Mulsant
1853 Description de 80 espèces de Coléoptères, 4 biographies, 192 p. 3 pl . . . . . . . . . . 6 »
1SS5- supplément aux Coccinellides 20511 MEME ER CAE ENCEINTE 6 »
13s3 Les derniers Mélasomes (Parvilabres où Pédinides), 242 p. 4 pl. . . . . . . . . . . . . . . 6 »
1878 Chrysides de "France par Abeille léPenmnin, 108 bp 12Hpl A PRET IE RER N 4 »
——— NN ——
En vente chez l’auteur : M. CI. Rey, 4, place St-Jean, Lion.
Lyon. — Imp. Lith. et Grav. L. JAcQuET, rue Ferrandière, 18.
PO RE PS NS UE
CINISE
Cinquième année. — N° 54
mt
15 Juin 1889.
L'ÉCHANGE
Revue Linnéenne
ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE
paraissant tous les 15 du mois
“Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle
FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET
membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d’Entomologie, et de la Société
Entomologique de France.
CONTINUÉ PAR L. SONTHONNAX
F. GUILLEBEAU
membre de la Société Entomologique de France.
++
C. E. LEPRIEUR
membre de la Société Entomologique de France,
membre honoraire de la Société d'histoire naturelle
de Colmar etc.
—
À
A. LOCARD
Vice-Président de la Société Malacologique de France.
++
CI. REY
Président de la Société Française d'Entomologie,
membre de la Société Entomologique de France et
de la Société Linnéenne de Lyon.
7
AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM.
Ed. Anpré (de Beaune), D' L. Branc, L. Dériarp, DesBrocHERS DES LocGes, A. Dupors (de Versailles),
L. Gimero, R. GriaT, Valéry Mayer, J.-B. RexauD, A. Ricne, Ricarp (de Grenoble), Nisius Roux,
et À. Vizcor (de Grenoble).
—
COMITÉ“ D'ÉTU
MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MARSEILLE. CoZéoplères
exotiques.
L. Blanc, D", 55, rue de la Charité, LYON. Minéralogie.
Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAY. Z/vdr0-
canthares et Histérides. 4
Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre
Amara, Harpalus, Feronia.
A. Chobaut, D',à AviGnon. Carabiques gallo-rhénans.
J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon bianc, ORLÉANS,
Pselaphides et Scydmenides.
L. Davy, à FouGÈRE par CLers, (M.-et-L.). Ornithologie.
Desbrochers des Loges, 25, rue de Boisdenier, Tours
(Indre-et-Loire). Curculionides d'Europe et circa.
L. Dériard, 2, rue du Plat, LyoN. OrAoptères.
L. Gavoy, 5, rue de la Préfecture, CARCASSONNE, (Aude).
Lamellicornes.
A. Locard, 58, quai de la Charité, Lyon. Malacologie
française, (mollusques terrestres, d'eau douce el marins).
CPS
me =
DES*POUR 11889:
—_—_—__—_——__—_—_—_—
MM. J. Minsmer, capitane au 142 de ligne, à LoDève
(Hérault). Zongicornes.
A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea
er Cie, à FiILARETE BucARESstT (Roumanie) Æ/émuiptères,
Hetéroptéres.
H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. Or/Aoptères
et Névroptères.
J.-B. Renaud, 21, cours d'Herbouville,
Curculionides.
A. Riche, 11, rue de Penthièvre, Lyon. Fossiles, Géologie.
N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Bofanique.
L. Sonthonnax, 10, rue d'Alsace, Lyon. Zépidoptères
(excepté micros).
Lyon.
A. Villot, 5, chemin Malifaud, GRENOBLE. Gordracés,
Helminthes.
ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES
Lyon, Rue Ferrandière.
Toul ce que concerne la rédaction, les annonces gratuites el |
Imprimerie L.
Jacquet
Adresser les réclamations concernant l'envot du Sournal
renseignements sur les annonces non suivies d'adresse doit étre (£ el Le montant des annonces et des abonnements à A1. L. Facquet,
CE] Ü , L
envoyé à A1. L. Sonthonnax, 19, rue d'Alsace, Lyon,
Imprimeur, rue Ferrandière, 18. Lion.
AN NN —
France, un an, 8 fr. — Union postale, 8, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr. 50
42
REVUE LINNÉENNE
| cit CM Sn RTE Et
SSSR A AE LE. LP SE
Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 127 du mois.
L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange.
É
AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l’année 1880, entrainera l'envoi À
des n° parus de la même année. L
ês
Ont payé leur abonnement pour l’année 1889: &
MM. l'Abbé Brever, Curé de Tlemcen (A/gérie). !E. Desmée, à Saint-Loup. Maurice NouazmiN, de Nieul À
(H'e- Vienne).
(Les personnes oubliées sont priées de réclamer.) Ex.
CORRESPONDANCE :
M. le B. F. M. nous n'avons pas reçu le montant de votre abonnement. l
Monsieur PIC nous prie d'annoncer que la Lepture dont il a donné la description dans M
notre n° du 15 Mars, et qu'il avait désignée sous le nom de Leptura cribricollis, n'est au- M
tre que la Leptura Bitliensis, Chevrolat, ainsi qu'il résulte d’une lettre qu'il a reçue de no-
tre éminent entomologiste, Monsieur Fauvel, à qui cet insecte a été communiqué.
Nous commençons aujourd'hui, la publication du Catalogue des Coléoptères du dépar- j
tement de l'Ain, par notre collaborateur Monsieur GUILLEBEAU. 4
La Faune entomologique de ce département, est assurément l'uñe des plus riches de la
France: à côté de nombreuses espèces alpines, propres à ses montagnes élevées, beaucoup
d'espèces réputées méridionales ont été capturées dans les plaines de la Bresse et dans les «
vallées bien exposées des bords du Rhône.
L'exiguité de notre publication ne nous permet pas de le présenter avec pagination M
spéciale, mais dans le cas où quelques uns de nos abonnés nous en feraient la demande, il M
sera réservé quelques tirages à part, le prix modeste assurément, en sera indiqué dans notre
prochain numéro.
Société Linnéenne de Lyon
Proces- Verbal de la séance du 8 Avril
1889
Présidence de M. Saubinet
La séance est ouverte à 8 heures. Le procès-
verbal de la précédente réunion est adopté.
MM. St-Lager et Locard présentent à la
Compagnie M: le D'yPh” Riel. "722, Bwde”la
Croix-rousse pour être admis membre titulaire.
M. Saubinet à propos de la récente communica-
tion de M. Garcin signale à l'assemblée la notice
que M. Poisson, aide-naturaliste au muséum de
Paris, vient de publier sur un poison analogue
au Strophentus.
Il s'agit de l'Ouabaio plante de la famille des
Apocynées qui se trouve en Afrique au pays des
Gomalis; M. Poisson lui a donné le nom Carissa
.
ES"
Ouabaio et il en extrait un produit qu'il appelle
Ouabaïne. Comme la Strophentine, l'Ouabaïne
est un poison extrêmement énergique, plus éner-
gique même de 2 ou 3 fois ainsi que l'ont démon-«
tré les éxpériences comparatives qui viennent
d'être faites. Sa composition chimique est analo-
gue à celle de la Strophentine et n’en diffère que
par des proportions inégales. 4
L'Ouabaïne a en effet pour formule C* HSM
O2 et la Strophentine C1 H## O' L
M. Locard complète la communication qu'il R.
faite derniérement sur les Unionides de France en
montrant qu'elle est sa manière de faire pour
la révision des espèces. L
M. Locard cite l'exemple de l'U. Pictorum dont M
il fait circuler sous les yeux de l'assemblée le ty-
pe tel qu'il est admis actuellement.
Il énumère ensuite les raisons qui lui ont fait
rayer de son catalogue ce nom, cependant Lin-
néen, pour le remplacer par celui d'U. Rostratus. À
l'appui de ses dires, il cite le texte même de Linné
qui par sa qualification peu précise d'Ovata ne
. . 0 1 1
signifie absolument rien lorsqu'on s'occupe d'U-
nios.
M. Locard montre les planches des auteurs qui
subséquemment ont commenté Linné ou reproduit
les types de sa collection et qui diffèrent absolu-
ment entre eux: il cite ensuite les auteurs plus
modernes qui, sans s'assurer de ce qu'ils avan-
çaient, ont reproduit les premières erreurs en
attribuant à la seule forme qu'ils décrivaient des
références qui étaient différentes entre elles. Tou-
tes ces raisons semblent plus que suflisantes à
M. Locard pour justifier l'abandon d’un nom qui,
on le voit, nesignilie plus rien.
M. le Président fait appel aux membres présents
qui voudraient bien se charger d'organ'ser des
excursions. M.Riche est chargé de se concerter avec
M. Deperet pour l’organisation de la première
dans le courant de Mai.
La séance est levée à o heures.
SAPIN
REMARQUES EN PASSANT
par C. Rey
nu
Lu à la Société Linnéenne de Lyon
CRYPTOPHAGIDES (suite)
Cryptophagus saginatus St. — Varie beaucoup
pour la taille qui parfois atteint à peine 1 1/2 millimètre,
avec la forme plus ramassée (agnatus R),.
Cryptophagus solidus R. — Pourrait bien étre
une simple variété de saginatus. Ilest un peu plus
grand; les élytres sont un peu plus larges, un peu
moins convexes, un peu moins finement et un peu
plus densément pointillées, etc. — Lyon, Villié-
Morgon, Provence.
Cryptophagus dentatus Hrbst. — Varie énormé-
ment pour la taille, la forme et la couleur. Le sub-
striatus R., a les élytres plus courtes et substriées; l’ob-
tusidens R. a la taille moindre et les dents antérieures
du prothorax tout à fait effacées, le T'amaricis R. est
généralement d'une couleur plus pâle, avec les anten-
nes un peu plus courtes. — St.-Raphaël, sur le Ta-
-marix; le corticum R., plus grand que l’obtusidens, a
les dents antérieures du prothorax un peu moins ob-
tuses. — Montagnes du Beaujolais, sous les écorces.
Cryptophagus albipilus R. — Bien voisin de den-
tatus, il a la pubescence plus blanche et plus appa-
rente, les côtés du prothorax plus droits et moins ré-
trécis en arrière, avec la dent médiane un peu plus
forte et située plus prèsdu milieu, et les élytres parais-
sent un peu moins longues. Néanmoins, il n’en est
peut-être qu’une variété méridionale, — St.-Raphaël,
Collioure,
Cryptophagus fortidens R.— Serait sans doute
une variété de dentatus, bien que la taille soit un peu
plus robuste et la couleur plus sombre, avec les an-
tennes plus épaisses, les élytres plus convexes et à pu-
bescence plus couchée et surtout la dent du prothorax
plus forte, etc. — Lyon, Montagnes du Beaujolais.
REVUE LINNÉENNE 43
Cryptophagus subelongatus R. — Est encore une
espèce bien affine, un peu plus convexe que dentatus,
avec le prothorax un peu plus atténuéen avant, la
ponctuation de la base des élytres un peu plus forte et
un peu plus serrée, etc. — Hyères.
Cryptophagus rufus Bris. — Espèce ambigüe, pla-
cée par Reitter dans sa Révision (1875)parmi les espè-
ces à dent antérieure du prothorax émoussée, et dans
son catalogue (1883) et ses tableaux (1887) parmi les
espèces à dent saillante. — Lyon, Provence.
Cryptophagus vestitus R. — Très voisin de rufus,
dont il se distingue par ses élytres moins parallèles et
plus densément pubescentes, et par son prothorax à
dent antérieure plus émoussée,etc. — Bugey, 2 ex.
Cryptophagus Thomsoni Rt. — Varie passable-
ment pour la taille et la forme. Ainsi, par exemple, le
verrucifer Pand.(inéd.) a les élytres un peu plus lon-
gues et un peu moins convexes et les tubercules du
prothorax plus accusés et lisses; — le convexus KR. a le
prothorax plus convexe, presque plus large en avant
que les élytres; — le rugicollis R. a le prothorax plus
densément et plus rugueusement ponctué, plus rétréci
antérieurement, — le subhirtus R. a la pubescen-
ce des élytres un peu plus embrouillée; — enfin, le su-
binermis R. a les côtés du prothorax presque inermes.
Cryptophagus immixtus Pand. (inéd.) — Ce que j'ai
recu sous ce nom, a la taille plus grande, le prothorax
beaucoup plus court que chez les espèces voisines. Il a
l'aspect du subfumatus Rt. avec les élytres moins den-
sément pointillées.
Cry-ptophagus scanicus Lin. — Le plus commun
et le plus variable pour la taille, la couleur, la forme
et la sculpture. — Ainsi, le nigrinus KR. est presque
tout noir; — l'humeralis Steph. est noir, avec les
épaules et le prothorax roux; — le patruelis St. est en-
tièrement roux ou testacé; — le subdentatus R., de
taille moindre, a la dent antérieure du prothorax plus
saillante, avec toutes les variétés de coloration; — le
reflèxus R. a les calus antérieurs du prothorax plus
relevés; — enfin, le suturalis R,avec ce même caractère,
a la taille plus grande et le prothorax plus élargi en
avant. Peut-être est-ce là le validus de Kraatz.
Cryptophagus lateralis R.— Cet insecte, qui peut
être encore une variété de scanicus, en diffère par une
taille moindre, par la ponctuation du prothorax moins
forte, par ses élytres distinctement ensellées après la ba-
se et rembruniessur les côtés et sur la région scutel-
laire. — Lyon.
Cryptophagus hirtulus Kr. — Quelques auteurs
font de cette espèce une variété de scanicus. Toutefois
je ferai remarquer que le prothorax est un peu plus
court, que les élytres sont un peu moins allongées, un
peu plus densément pubescentes,_ avec la pubescence
un peu plus longue, plus blanchâtre, un peu plus re-
dressée, surtout sur les côtés. Elle est moins répandue
et elle ne se rencontre que dans les champs. — Une
forme que je regarde comme accidentelle, est plus ra-
massée avec le prothorax bien plus court et la ponctu-
ation générale plus effacée (curtulus R.). — St-Ra-
phaël, 1 seul ex.
Cryptophagus alpestris R. — Cet insecte que je
crois inédit, a comme les subfumatus et subdepressus
les angles antérieurs du prothorax calleux et non pro-
éminents; mais la couleur est bien plus brillante
44 REVUE LINNÉENNE
MEN Po ve Re ee
et la ponctuation plus forte et bien moins serrée. —
Grande-Chartreuse, 3 ex. identiques.
Crypophagus pubescens St. — Cet insecte est bien dis-
tinct de Lapponicus par sa ponctuation plus forte et
plus rugueuse . — Le micaceus KR. est un peu moin-
dre, avec les élytres rembrunies et à pubescence
brillante et comme micacée. — Villé-Morgon, Bresse,
St-Raphaël. |
(A suivre)
NOTES ENTOMOLOGIQUES
Sur la forêt de FONTAINEBLEAU
La forêt de Fontainebleau connue par les entomolo-
gistes pour la richesse de sa faune n’est malheureuse-
ment plus à la hauteur de son ancienne réputation.
Les importantes coupes qui s’y font chaque année ont
rendu de plus en plus rares les vieux arbres d’où
nous provenaient certaines bonnes espèces, assez com-
munes il y a dix ans, presque introuvables aujour-
d'hui.
La Sympiezocera Laurasi Luc, ce rarissime lon-
gicorne dont la larve vit sous l'écorce et se transforme
dans l’aubier du genévrier (Juniperus communis )
menace de disparaître entièrement de nos contrées.
L'administration des forêts se désintéressant de la
conservation des genévriers, les fait remplacer par
de nouvelles essences et les malheureux auxquels il
est laissé la facilité de s'en servir comme bois de
chauffage ne tarderont pas à brûler les derniers. Par
ce fait nous serons privés aussi des quelques espèces
qui vivent sur le genévrier, comme : Pæcilonota fes-
tiva L.; Anthaxia 4 punctata Lin. ; Callidium gla-
bratum Charp. ; Phlocosinus Aubei Perris ; Phloeo-
sinus thuyae Perris, et au parasite de ces deux
Phloeosinus, le Loemophlœus juniperi Grouv.
L'Aphodius cervorum trouvé en 1870 par le baron
Bonnaire et décrit par Fermaire, a une tendance à
devenir de plus en plus rare. On le prend au prin-
temps dans les crottes de cerf et plus rarement dans
les bouses. Malgré de minutieuses recherches je
n'en ai pris que deux l'an passé et un seul cette
année,
Quant au 7rox nidicola Bonnaire, depuis les six
exemplaires pris par l’auteur en avril 1881, dans un
vieux nid abandonné, il reste toujours introuvable
nu
Le Velleius dilatatus F. quand on sait le chasser
n’est pas rare à Fontainebleau. Dans nn seul nid de
frelon, au mois d'août dernier, le baron Bonnaire et
moi avons pris jusqu'à vingt individus. Le seul moyen
pratique pour se procurer les Velleius que renferme
un nid de frelon, c'est d'en asphyxier tous les hôtes.
Cette petite opération assez simple par elle-même ne
serait pas sans danger si on ne savait sy prendre.
C'est une grave erreur de croire que les frelons sont
engourdis durant la nuit, quiconque a fait cette chasse
a pu se convaincre de la prévoyance et de l'intelligence
de cet y ménoptère. Si on approche d'eux avec une
lanterne, auprès du trou veillent deux ou trois senti-
nelles qui ne tardent pas à signaler votre présence aux
dormeurs, et ce serait alors imprudent de faire une
plus longue station autour de leur demeure. Pour
pouvoir s'approcher d’eux sans danger, il faut. profiter
d’une soirée de pluie, car alors tous les frelons sont
rentrés. Si on introduit précipitamment dans le creux
d'arbre où ils se tiennent, une éponge imbibée de ben-
zine, d'essence minérale ou mieux de sulfure de carbo-
ne et qu’on ait soin de fermer aussi soigneusement
que possible toutes les ouvertures avec des mottes de
terre, en y revenant le lendemain, au milieu des morts
on trouvera certainement des Velleius.
À
R
£
k
Dans mes chasses journalières à travers la forêt, je l
ne citerai pas les espèces extrêmement rares que le hasard
seul peut vous faire rencontrer une fois tous les deux
ou trois ans, mais les bonnes espèces que tout entomo-
logiste, avec un peu de recherches, est susceptible de à
prendre.
Limonius violaceus Muls; Megapenthes sanguin- «
collis Panz. ; Elater megerlei Lacd.; Elater ruficeps
Muls. ; Afhous rhombeus OlL.; Cetonia speciosissima
Scop.; Cicindela sylvatica L.; Aegosoma scabricor-
ne F.; Callidium humerale Comol.; Clytus arvicola
OL.; Clytus cinereus Gory; Apate varius. Latr.;
Tetratoma Desmaresti Latr.; Orchestes rufitarsis
Germ.; Gymnetron crinaceus Bedel.; Tropideres
dorsalis Tunb.; ÆEurythyrea Carniolica Herbst..;
Colenis Bonnairei Duv.; Troscus brevicollis Bonv.;
Apion hyÿdropicum Wenck; efc. etc.
On prend grand nombre de bons Staphylins,
inais fort peu de Carabiques.
Fontainebleau, Juin 1889.
G. CHERON.
du Département de l’Ain
Par F. Guillebeau
CICINDELIDÆ
Cicindela,, ÆEinn.
1 Campestris L.
2 Hybrida L. Bord du Rhône. * Gex.
Riparia Dej. |
Sylvicola Lat. Dej. * Haut-Bugey, * massif de Portes.
* Nantua, * Reculet.
4 Flexuosa Fab. * Trévoux. |
5 Litterata Sulz. Miribel, (L. Villard ; sables humi-
des des bords du Rhône.
6 Germanica L,.
GS
Nota: Les espèces, pour lesquels aucune localité n'est indix
quée, se trouvent dans tout le département.
Celles dont la localité est précèdée d'un astérique © ont été
prises par moi, F. G,
REVUE LINNÉENNE | 45
CARABIDÆ
Epactius, Schneid. {Omophron Lat.)
1 Limbatus Fab. Bords du Rhône.
Cychrus Fab.
Caraboides Lin. * Massif de Portes, * Reculet.
Rostratus L.
Attenuatus Fab,
*" Forêt de Seillon,
*
* Massif de Portes, Nantua,
Carabus Linn.
Coriaceus L. (Procrustes Bon.)
Irregularis Fab. (Cechenus Fisch.)" Nantua,
(CI. Rey).
Purpuraceus Fab. Megadontus Sol. Le Plantay
(R. P. Bernard\, * Chateau-Gaillard.
Catenulatus Scop. Mesocarabus Thom. Massif
de Portes * Reculet.
Auroniteus Fab. {Chrysocarabus Thom.)
Colombier du Bugey, L. Villard), * Nantua, * Massif
de Portes.
Auratus L. (autocarabus Sei dl.)
Granulatus L. (Carabus 1. sp.) inondations du
Rhône et de l’Ain.
Cancellatus Illig.
Monilis Fab.
V. femoratus Gehin, * Reculet, * Mont-Rond.
10 Arvensis Herbst. Colombier du Bugey (L. Villard).
11 Sylvestris Fab. (orinocarabus) Colombier du Bu-
gey (L. Villard).
12 Nemoralis Mül.
Calosoma Weber.
1 Sycophanta L. * Le Plantay, * Bugey, Belley (R.
P. Thollin).
Elaphrus Fabricius.
Riparius L. Miribel (L. Villard).
Aureus Müll. Bords du Rhône.
Notiophilus Dumer.
Aquaticus L. * Bugey.
Palustris Duft. * Bugey, * Le Plantay.
Rufipes Curt. * Le Plantay, Miribel (L. Villard\.
Biguttatus Fab. * Le Plantay, * Reculet, Bugey.
4-punctatus Dej. * Le Plantay, * Bugey.
Substriatus Wat. * Le Plantay, * Bugey.
Leistus Frœhl.
Spinibarbis F.
Fulvibarbis Dej. * Le Plantay.
Ferrugineus Lin. * Le Plantay, * Bugey.
Piceus Frôhl. * Massif de Portes.
Analis Dej.
Nebria Latr.
Picicornis Fab. Bords du Rhône, Miribel (EL. Vil-
lard).
Gyllhenhali Schônh. Colombier du Bugey (L. Vil-
lard)
Brevicollis Fab.
Castanea Bonn. * Reculet
Picea Dej.
Panageus Lat.
1 Crux major L.
V. trimaculatus Dej. * Bugey.
2 Bipustulatus Fab.
4-pustulatus Sturm. * Le Plantay, * Bugey.
Asaphidion des Gozis (Tachypus Lap.).
1 Caraboides Schr. Bords du Rhône.
Picipes Duft.
Pallipes Duft.
Flavipes L.
LEA)
Bembidium Latr.
1 Adustum Schaum, * Le Plantay, * Bugey.
2 Varium OI, id. id.
3 Flammulatum Claire id, id,
4 Prasinum Duft. * Bords du Rhône et de “ l'Ain,
5 Assimile Gylh. * Le Plantay, * Bugey.
6 Sturmi Panz.
7 Articulatum Panz.
8 Ruficorne Sturm * Bords du Rhône et de l'Ain,
Brunnipes Dej.
9 Elongatum Dej. * Bords du Rhône.
10 Cribrum Duv. * Bords de l'Albarine.
11 4-guttatum P." Le Plantay.
12 Laterale Dei. id.
13 Normannum Dei.
14 Tenellum Er. * Bords du Rhône et de l'Ain,
15 4-maculatuim L.
16 4-pustulatum Serv. * Bugey.
17 minimum F.* Le Plantay. * Bugey.
18 modestum F.* Bords du Rhône.
19 fasciolatum Duft. * Bugey — Bords du Rhône de
l'Ain et de l’Albarine.
V. cœrulum Serv. ïd.
20 tricolor Fab. * Bords du Rhône,
21 conforme Dej. * Bugey, Bords de l'Ain, de l'Alba-
rine.
22 eques Sturm. * Bords du Rhône.
23 fulvipes Sturm. * Bords de l'Ain et du Rhône.
24 ripicola Duff. id. id.
V, scapulare Dej. id. id.
25 testaceum Duft. id. id,
obsoletum Dei.
26 nitidulum Marsh. * Bugey.
Alpinum Dej.
27 monticola Sturm. * Nantua, * Reculet, * Massif de
Portes.
fuscicorne Dej
28 lunatum Duft. * Bords de l'Ain.
29 Andreæ Fab. * Bords de l'Ain.
cruciatum Dei.
30 femoratum Sturm. id,
31 rupestre L. id.
32 ustulatum L. id.
33 lampros Gerbit
34 pygmœum Fab.
35 bipunctatum L. Haut-Bugey, (catalogue Fauvel)
36 Striatum Fab. * Bords du Rhône et de l'Ain.
37 foraminosum Sturm. * Bords du Rhône et de l'Ain.
38 punctulatum Drap. * Le Plantay, Bugey, Charnot.
39 rufescens Guir. * id. id.
40 quinque striatum Gyll. * id. id.
41 biguttatum Gyll. * id. id.
42 Vulneratum Dej, * id, id.
46
REVUE LINNÉENNE
me
43 guttula Fab. Tout l'Ain.
44 obtusum Serv. * Le Plantay.
Tachys Steph.
6-striatus Duft, * Bords du Rhône de l'Ain et de
l’'Albarine.
2 4-signatus Duft. * id. id.
3 parvulus Dej. * id. id.
4 nanus Gyll. * id. id.
5 bistriatus Duft. Tout l'Ain
Trechus Clairv.
1 discus Fab. Miribel (L. Villard), * Bords de l’Alba-
rine.
2 micros Gerbit * Bords de l’Albarine et de l'Ain.
3 longicornis Sturm. * Le Plantay, Bugey.
4 4-striatus Schr. Tout l'Ain.
5 secalis Payk. La Pape (Docteur Jacquet).
Perileptus Schaum.
1 areolatus Creutz. Bords de l'Ain et de l'Albarine.
Broscus Panzer.
1 Cephalotes Lin. * Le Plantay. (R. P. Bernard).
Clivina Lat.
1 fossor Linn. Tout l'Ain.
2 Collaris Herbst. id.
Dyschirius
1 Tournieri Putzeis, Le Reculet (Tournier.)
2 globosus Herbst. Tout l'Ain.
3 substriatus Duft. * Bord de l'Ain et du Rhône.
4 nitidus Dej. * Bugey.
5 Angustatus ahr. Bords de l'Ain.
6 politus Dej. * Bugey.
punctatus Dej. * Plantay.
æneus Dej-"ud'
Oodes Bon.
1 helopioides Fab. Tout l'Ain.
Callistus Bon.
1 lunatus Fab. Tout l'Ain.
Chlænius Bon.
1 Velutinus, Bords de l'Ain et du Rhône.
2 festivus Fab. Miribel (L. Villard).
3 agrorum Oliv. Tout l'Ain:
4 Vestitus Layk. Tout l'Ain.
5 nitidulus Schrank. id.
6 nigricornis Fab. id.
7 tristis Schaller, * Villebois, * Bords de l'Ain, Char-
not. (Rey)
holosericeus Fab.
8 sulcicollis Sayk. * Culoz.
9 Azureus Duft. * Bugey, Valbonne.
Licinus Lat,
1 Cassideus Fab. Chateau Gaillard.
2 depressus Sayk, * Nantua.
Orescius Bedel
1 Hoffmann seggi * Massif de Portes
R SD —
OS D =
D OR 09 D =
© on
© OI. OO ER 09: D —
10 pygmæus Dej. * Le Plantay,
11 distinguendus Duft. Tout l'Ain.
12 æneus Fab. id.
13 cupreus Dej. * Le Plantay.
14 discoideus Er, * Valbonne.
15 rubripes Duft. Tout l'Ain.
16 latus Lin. * Bugey.
17 luteicornis Duft, * Le Plantay.
18 4-punctatus Dej, * Nantua, Haut-Bugey.
19 litigiosus Dej. * Bords de l'Ain, Charnot.
Badister Clairv.
unipustulatus Bon. * Le Plantay.
bipustulatus Fab. Tout l'Ain.
lacertosus sturm. * Le Plantay.
sodalis Duft, Tout l'Ain.
humeralis Bon.
peltatus Panz. id.
Amblystomus Erich.
metallescens Dei. Tout l'Ain.
Sabienus des Gozis
fulvipes Lat. La Pape.
Ditomus Bon.
clypeatus Rossi. La Valbonne, Le Plantay.
Anisodactylus Dej.
Signatus Illig. * Le Plantay
binotatus Fab. Tout l'Ain.
Spurcaticornis Deij.
nemorivagus Duft. * Le Plantay.
Diachromus Erich.
Germanus Lin. à
Scybalicus Schaum.
oblongius culus. * Meximieux, Bords de l'Ain.
Ophonus Stepheus.
sabulicola Sanz. * Gévrieux, Bords de l’Albarine.
difinis Dei. id. id.
obscurus Fab. * Nantua.
rotundicollis Dej. * Chateau-Gaillard.
Cribricollis Dej. Meximieux.
Azureus Fab. * Bugey, Valbonne,
puncticollis Sayk. * id. Le Plantay.
rupicola Sturm. * id. id.
maculicornis Duft. Tout l'Ain.
Harpalus Lat.
pubescens Müller, Tout l'Ain.
griseus Sanz. id,
Calceatus Duft. * Valbonne, Bugey.
hottentota Duft. id. id.
lævicollis Duft. * Nantua, Haut Bugey.
Satyrus Sturm. * id. id.
honestus Duft. * Bugey, Valbonne.
sulphuripes Germ. * Valbonne,
Consentaneus Dej. * id.
perplexus Gylh.
fulvipes Fab.
(à suivre).
REVUE LINNÉENNE 47
ANNONCES DIVERSES
Prix des annonces:
La page, 16 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, 0, fr. 20 c.
Il sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour 0 sur les annonces payantes pour la x'e insertion.
50 0) pour les insertions répétées, de la même annonce.
Tout abonné a droit, pour chaque numéro, si l’espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange.
W. Meier, Sandkrug 8, Eïlbeck, Hamburg. Offre
contre bonnes espèces: Prasocuris hanov. v. calthae.
Europhil scitulus, Bembid guttula, Alphitobius diaperi-
nus, Gnathocerus cornutus, Dorytom. validirostr., Apho-
dius scrofa, Patrobus excavatus.
H. Giraudeau, à Lignières (Charente) Offre en
échange : Carabus Cristoforii, splendeus, granulatus-Ca-
losoma inquisitor Ve violaceum, Graphipterus Tuctuosus
etc. désire: Cicindela sylvatica, Carabus cribratus, cy-
chrocephalus, exaratus, græcus, Lefebvrei, montivagus,
Maœander, rutilans, Calosoma indagator, Graphipterus
serrator etc.
L’Abbé Brevet, Curé de Tlemcen, (Algérie). Ofre
insectes variés, Coquilles terrestres, contre paléon-
tologie, minéralogie, Coquilles marines.
Caméléons vivants, se nourrissant parfaitement de
sauterelles. Excessivement intéressant par ses formes
étranges, ses changements de couleurs, sa langue de
20 centimètres de longueur, etc. J. Touchet, Mainxe,
Jarnac (Charente).
M. F. de Moffarts, 10, Place St-Paul, Liège,
offre : Leptura 6-guttata. Schall. et variété exclamatio-
nis F., contre bonnes espèces du centre et du midi.
Désire : Leptura Fontenayi Muls. et C/rtus Lama.
Inseckten-Borse, Central-organ zur Vermittelung
von Angebot, Nachfrage. und Tausch. Rédaction :
Leipsig, 1, Augustusplatz.
M. Delherm de Larcenne, professeur à Gimont
(Gers) fait savoir à ceux de ses correspondants qui
ont reçu de lui des Æuplectus ambiguus, que ces in-
sectes se sont dédoublés sous l'œil perspicace de M.
Guillebeau en plusieurs espèces parmi lesquelles deux
sont nouvelles: Bibloplectus Delhermi, affinis et minu-
tissimus.
Envoi franco contre mandat-poste de 6 francs
d’une collection de 20 silex préhistoriques compre-
nant: grattoirs, couteaux, haches brutes, nucleus,
pointes de flêches etc.
Toute demande de $ collections donne droit à une
6"° gratis. 4
On pourra fournir jusqu’à 500 collections. S’adresser
à M. Ch. BARRILLOT, à Zimalonges (Deux-Sèvres).
Indiquer la gare où devront être expédiées les col-
lections. Il est aussi envoyé en communication des
collections importantes de silex, armes, vases gaulois
et romains, monnaies ainsi que des collections géné-
rales d'histoire naturelle: fossiles, coquilles, plantes,
minéraux, animaux montés, etc.
Chasses au bord de la mer,
en Juin. Lots de très nombreux Coléoptères frais, non
préparés garantis parfait état. Le lot 12 fr. s'inscrire.
— Coléoptères européens et exotiques. — Coquilles
de Maurice Philippines, Madagascar, Amérique. —
OEufs d'oiseaux d'Europe et d'Amérique. — Peaux
d'oiseaux de Madagascar et d'Amérique. — Echino-
dermes et autres animaux de l'Océan indien. —
Librairie : Choix d'ouvrages les plus beaux et les
plus rares. — Catalogue. J. Touchet, Mainxe, Jar-
nac, (Charente).
M. Léon SONTHONNAX,
: Lebia cyathigera. .
Antbia 6-maculata..,....... é 75 —-
; — Venator.....
— Mannerheimi
Agrilus croceivestis
| Psiloptera composita....., :
AcmϾdera 18-guttuta.....
Julodis deserticola..... 5ù
— ONOpOr UE ee Me eee es ns
! Throscus obtusus.....
Anomala aurata.., :
1 Acalles dromedarius........,...
Rhythirinus asper.. ... PDO ec de
! Nanophyes Chevrieri,
rubricus
Nec ydalis Panzeri
19, Rue d'Alsace, 19,
ENTOMOLOGIE GÉNÉRALE, CONCHYLIOLOGIE, BOTANIQUE
——
Ustensiles à l'usage dés ut “cmologistes
Cartons liégés pour Collections d'fnsectes, Epingles, Filets fauchoirs et à papillons
HS NE =
Insectes vendus
Nanophyes Biskrensis....
Raxmondia laevithorax.....
Trichocaulus longipilis
Tychius bivittatus..…
Troglorhynchus Grenieri
Apion. Revelieri..3............ :
Cerambyx acuminatus..
Furpuricennus Desfontainei.
ferrugineus..
Obrium cantharinum
Exocentrus Revelieri..,
Chitona ornata,..... JS TUD TE
Toute demande venant de l'Etranger, doit être accompagnée d’un chèque ou d’un mandat
représentant au moins la moitié de la valeur totale de la demande.
MON:
pièce.
Chitona Baulnyi
Probosca viridana......
Pachybrachys cinctus
Luperus cyaneus
Engis bipustulatus..,..,
SCyMnUus DAME ehere SÉ
Colle spéciale pour Entomolo
gistes, le flacon..... SHOT Lors
Plaques de tourbes, la pièce o 15
Epingles Viennoises, Pinces
courbes, etc.
PRE Pa POTTER DIS T EE Es PC SENIOR
48 REVUE LINNÉENNE
EE —_—__——— 1 |
ANNONCES ANNUELLES :
Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi-
vement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la ligne pleine.
_—
En vente, chez M. L. Jacouer, Imprimeur, Rue Ferrandière, 18, Lyon, toutes les années parues de l'Echange
(1885-1886-1887 et 1888), contre l'envoi d'un mandat poste de 7 francs. Chaque année prise séparément
2 francs.
HENRI GUYON
Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris
SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’'INSECTES
Grand format vitré, 539-26-6 «num. ,:e... 2 50 Grand format carton, 39-26-6 .............. 2
Retinformat 6-10 07/22000 22: 02e 1 85 Petitiormat 20-10 1/2 082" 00 Cr 1 50
BoitesdoubleS foniSMEMES CEE EEE APE CR CUT ETC 2 50
Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Enxoi franco du Catalogue sur demande.
PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS
=
M. L. Sonthonnax, Rue d'Alsace, 19. — LYON.
LE BRAS
COQUILLES DE. PHILIPPINES
Gôchlostylabullula MP ET 4 » | Cochlostyla metaformis . . . . . . . » 00 MÉCNRL LISE NE ER ES » 50
— EUfogaslers ete. 42 2 50 — POlyCHTOUS 100-102 I » —ANNIEADILIS ENCRES » 60
— INOnOZONNS 21... fete 2 50 — HMCAODICAE MERE AUS UE 4» es Sapitifera ! VO Te CREER 1»
— melanocheila 2 2 "05 MR epistomats:mIls ME Ne » 50 | Trochomorpha Metcalfei . , . . . . » 60
— ASPEAUS: pH MN le ler 2 SOU RÉel EAN ]E y 1 ES SES » 60 — Beckiana. ." 1.077
—- VITPAEUS, CR 3 » DIANatR Ne ce dereetr » 50 | Cryptogramma Squamosa. . . . . . » 75
—- DAVANICA EN ee eee 4» =} Mbrevidéus es TER ICE » 50
Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout 60
feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 25 fr. Pour les demandes s'adresser à M. Ant. Otto, comptoir
Minéralogique à Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2.
OUVRAGES A DISPOSER
Par M. CI. Rey
D RE D
HISTOIRE NATURELLE DES COLÉOPTÈRES DE FRANCE
rSoonAltisides par FOUdrAS ATV OM in OR SOUNDS UE COMMENTE MR EN RENE R ECNER UE 10
1862 Mollipennes (Zampyrides, Téléphoride ë par Mulsant, 1 vol. in 8° 431p, 3 pl. (éd épuisée). . 15%
1863 Angusticolles (C/érides) et Diversipalpes (Lymexylonide s);" 1. vol. # 8°. 158p. 2 pl. par Mulsant. 6 »
1863 Longicornes (2° éd), 1 volée". soobmiupar MOIS LAN en idee, era UT OS ne
1865 Fossipèdes (Cébrionides) et Brévicolles (Dascillides) par Rey 1 vol. in 8°, 124 p° s pl. 6 >»
1860 Wesiculiféres (Malrchides )partReÿ, 1 vol.an 8:.:306 pZhpli Chr UM SOMME LE 10 »
18601Collipères (Aw7ricides) par MulsantArvol unter. 187 pH iple CU CIE CN 6 »
1867 Scuticolles (Dermestides) par Mulsant, DAVOL MINES A MS ODA UD lie 22. déesse UN 6 »
1808 (Gibbicolles (CPL T42S)MpaARE TEST VOL INSEE 224 D NADINE MN ET MT 10 »
1608 Floricoles:(Dasy/ides) parReof; L1gol./1n287:325 pa Top" "ML NE NE NNERE 15 »
1869 Piluliformes (Byrrhides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. ee DD EE ANR NT NT RER 6 »
rs nuamelicornes /(2%ed)fparMulsant von REPAS DIE ARNO NEC EN Re 15 »
1885 Palpicornes (2° éd.) par Rey, 1 vol. in 8°. 374 P. AIDANT) a LT Le A EE SARA TIRE 9 »
1887 Essai sur les larves de Coléoptères par A 1 vol. in 8°. 1 26 DAr2MpI 3 »
BRÉVIPENNES OÙ STAPHYLINIDES
871/BolitocharairesipariRe revoir ap MST DIE PME MN TR ET ele CT CT An 8 »
874 Aleocharaires painRe y TAVOI AUTOS GS ADS DIEMORR EN PAT RACE NES PERS 10 »
énriStaphylinIens Dar EV MEVOl MD ADN ONDIEN RCA AMENER EE OT PC CI RTS 15 »
18781Pederiens, etCHparmRev, AUVOlMIn, 8488 38 1p. TOI EL NET MN NE UE ENT 20, 297%
1020 Honmaliens, par Rey. Crsvols init "re0un46 pl. 02.120 0 SERSS RPENRE 6 »
683, Tachyporiens, clc-1par ReY#TAVOI OMS 20 Sp A0pl CRETE ME, 10 RE AMENER 10 »
1384 Mycropéplides, Sténides par Rey, 1 vol. in 8°. 2 Gps 2 Dig ANTENNES 10 >
PUNAISES DE FRANCE
1866 Pentatomides par Mulsant, 1 vol. in 8°. 36 D DIEU UE PE RE SE On SET ENERES 11
1870 Coréides, etc. par Mulsant, 1 vol. in 8°. 250 P. 2e) 0) INR ET HERO ON TOC SEAL EE MU Le té
1873 Réduvides par Mulsant, 1 vol. in 8°. 116 D. D 0) M nc EE ONCE ES TO A dr
1879 Lygéides par Mulsant er volent 2 4 pe 2 MAN TIR SR ET EN Sn DE OP 3
OPUSCULES ENTOMOLOGIQUES
Par Mulsant =
1853 Description de 80 espèces de Coléoptères, 4 biographies, 192 p. 3 pl . . . . . . . . . . 6 »
1853 Supplément'aux Coccinellides, 205 2p. 120 CO M RE COTE NES 6 »
1853 Les derniers Mélasomes (Parvilabres ou Pédinides),; 242 p4 pl. . . 4... 2 0 on 6 »
1878 Chrysides de-France par berlldedPernnMro8ib 2 "pl MAT EN CERN ONE RARE 4 »
—— NN ——
En vente chez l’auteur : M. CI. Rey, 4, place St-Jean, Lron.
Lyon. — Imp. Lith. et Grav. L. JAcQUET, rue Ferrandière, 18.
#4 31) Fe
Cinquième année, — N° 55 15 Juillet 1889.
L'ÉCHANGE
Revue Linnéenne
ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE
paraissant tous les 15 du mois
Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle
FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET
membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d’Entomologie, et de la Société
Entomologique de France.
CONTINUÉ PAR L. SONTHONNAX
F. GUILLEBEAU ee A. LOCARD
membre de la Société Entomologique de France. Vice-Président de la Société Malacologique de France.
+ DA van
C.E. LEPRIEUR CI. REY
membre de la Société Entomologique de France, Président de la Société Française d’'Entomologie,
membre honoraire de la Société d'histoire naturelle membre de la Société Entomologique de France et
de Colmar etc. de la Société Linnéenne de Lyon.
| à |
AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM.
Ed. ANDRÉ (de Beaune), D' L. Braxc, l. Dériarp, DesBRocHERS pes Loces, À. DuBois (de Versailles),
L. Ginero, R. Grirar, Valéry Mayer, J.-B. Renaun, A. Ricue, Ricaarp (de Grenoble), Nisius Roux,
et À. Virror (de Grenoble).
me.
COMITÉ D'ÉTUDES POUR 1889.
— ——
MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MARSEILLE. Co/éoptères MM. J. Minsmer, capitane au 1422 de ligne, à Lopkve
exotiques. (Hérault). Zongicornes.
L. Blanc, D", 55, rue de la Charité, Lyon. Minéralogie. A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea
Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAY. Z/ydro- ec Cie, à FiILARETE BUCAREST (Roumanie), Æémuptères,
canthares el Histérides. Hétéropteres. Ê
Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. OyfAopfères
Amara, Harpalus, Feronia. et Névroptères.
A. Chobaut, D',à AvIGNON. Carabiques gallo-rhénans. J.-B. Renaud, 21, cours d’Herbouville, Lyon.
J. Croïissandeau, 15. rue du Bourdon bianc, ORLÉANS, Curculionides. ; :
Pselaphides et Scvdmenides. A. Riche, r1r, rue de Penthièvre, Lyon. Fossiles, Géologie.
L. Davy, à Foucëre par CLers, (M.-et-L). Ornrithologie. N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Bofanique.
Desbrochers des Loges, 23,rue de Boisdenier, Tours L. Sonthonnax, 19, rue d'Alsace, Lyon. Zébfidoptères
(Indre-et-Loire), Curculionides d'Europe et circa. (excepté micros).
L. Dériard, 2, rue du lat, Lyon. Orthoptères. A. Villot, 5, chemin Malifaud, GRENOBLE. Gordiacés,
L. Gavoy, 5, rue de la Préfecture, CARC:SSONNE, (Aude). Helminthes.
Lametlicornes.
A. Locard, 58, quai de la Charité, Lyon. Ma/acologie
Jrancaise, (mollusques terrestres, d'eau douce et marins),
CPS
ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES
Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet
,
Tout ce qui concerne La rédaction, Les annonces gratuites et |
| Adresser les réclamations concernant l'envor du Fournal
. 0 » - S p 211 A , À 1
renselgnements Sur Les annonces non suivies d'adresse doit être @& et Le montant des annonces et des abonnements à M. L. Jacquet,
*
envoyé à A1. L. Sonthonnax, 10, rue d'Alsace, Lyon. | {mprimeur, rue Ferrandière, 18. Lion.
NAN —
France, un an, 8 fr. — Union postale, 8, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr. 50
À
50 REVUE LINNÉENNE
RER AI ES ER DE EL IR LE EN NP RD D
Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 127 du mois.
L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange.
AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l’année 1880, entrainera l'envoi
des n° parus de la même année.
Ont payé leur abonnement pour l’année 1889:
MM. l'Abbé CarrerT, Lyon. A.F. Foxker, Ziériézée (Pays-Bas). Lemarié, Conservateur du Musée de
Royan (Charente-Inférieure). Ch. Spriess. Pharmacien à Porrentruy (Suisse).
(Les personnes oubliées sont priées de réclamer.)
AVIS
Par suite d'un accident survenu au moment de mettre sous presse, ce numéro n'a pu
paraître à l'époque ordinaire.
NOTES ENTOMOLOGIQUES
——— —
J'ai souvent entendu dire par un grand
nombre d'entomologistes que certaines
espèces réputées communes n'avaient jamais
été capturées par eux, ou du moins qu'elles
ne l'avaient été qu'en petit nombre et acci-
dentellement ; cela tient à différentes causes :
les connaissances exactes de la localité, de
l'époque d'éclosion, de l'habitat et enfin pour
certaines espèces de l'heure de la journée où
celles-ci sortent de leur retraite.
La localité exacte est souvent indispensable
pour certaines espèces, car c'est déjà quelque
chose de savoir qu'une espèce se prend dans
le département du Rhône, mais si je ne
possède que ce renseignement, je risquerai fort
de passer ma vie avant d’avoir mis la main
sur une espèce localisée ; le dorcodion moli-
tor par exemple si commun à Décines sur
cette petite élévation qu'on appelle le Molard;
est tout à fait introuvable ailleurs dans le
département ou du moins il n’a jamais été
signalé et cependant au nord et au sud de
cette localité et dans un petit rayon, on
rencontre les mêmes terrains, les mêmes as-
pects et la même flore.
L'époque d'éclosion est tout au$si impor-
tante à connaître : car je crois que pour un
grand nombre d'espèces les éclosions se font
à des époques fixes et indépendantes de l'état
des saisons : je capture chaque année des
dolichus flavicornis en assez grand nombre
et cela pendant une période de 20 à 30 jours;
de la dernière quinzaine de juillet au 15 août
L. Jacquet
il m'est arrivé, l’année passée, d'en récolter
plusieurs centaines le 15 août, le 17 j'y
retournais avec un collègue, et ils avaient
complètement disparu.
L'habitat pour certaines espèces est aussi
nécessaire, certaines espèces ne vivant que sur
des plantes spéciales. Il est donc inutile de
chercher un insecte quand il n'existe pas, dans
la localité qu'on explore, les plantes ou les
détritus qui servent d'alimentation ou de
retraite à l'espèce que l’on cherche.
Enfin certaines espèces de /ongicornes et de
lamellicornes ne sortent qu'à certaines heures
de la journée ; on pourrait presque faire pour
les Rhizotrogus ce que Linné avait fait pour
les fleurs, chaque espèce de ce genre ayant
des heures spéciales pour leur vie active.
J'ai donc pensé qu'il serait utile et intéressant
de donner chaque mois la liste des espèces
qu'on peut espérer trouver en indiquant toutes
particularités afférentes à chacune d'elles.
Comme chaque entomologiste se fait sou-
vent une spécialité de certaines captures,
j'espère que chacun voudra divulguer ses
petits secrets et cela dans l'intérêt de tous nos
collègues.
Je commence par donner l'exemple en
indiquant aujourd'hui les quelques espèces
qu'il m'a été donné de trouver en plus ou«
moins grand nombre alors que certains de
mes collègues ne les récoltaient qu'acciden-
tellement.
Le necydalis Panzeri peut encore se trou-
ver au commencement de ce mois, volant
autour des vieux tilleuls; il vole très facile-
ment et on doit être muni d'une filoche à
:
om E sh
REVUE LINNÉENNE 51
papillon pour le capter ; il est inutile de
‘rechercher cette espèce après le 10.
Une seule localité connue aux environs de
Lyon, c'est une vieille allée de tilleuls, à
Saint-Alban.
Même localité et même date pour lampra
rutilaus, le malachius terminatus se prend
en filochant sur les carrés qui bordent les fos-
sés à Décines et à Meyzieux jusqu’au 10 seu-
lement.
Au commencement du mois commencent
à paraître anoxia villosa et à partir du 15
melolonta fullo dans toutes les localités
complantées d'arbres verts, pins noirs d'Autri-
che principalement; le jour on les trouve
enchassés dans les feuilles de ces arbres, le
soir ils volent dès que le soleil a disparu.
Très commun au parc de la Tête d'Or.
Je prends l'Ocys 5 striata toute l'année
mais communément ce mois sous les écorces
de pommiers, jamais sous les écorces humides.
Autour du 10, il faut chasser le C/ytus
Jloralis sur les Eryngium et le chasser à la
vue,car on ne peut se servir ni du parapluie
ni de la filoche; dans les localités où cette
plante manque on le prend sur les feuilles de
la carotte sauvage, Lyon Grand - Camp,
Miribel, Balan.
Le Coræbus Rubi du commencement à la
fin du mois sur les feuilles de ronce, lorsqu'il
fait le soleil, glisser doucement la filoche sous
la feuille où il repose, et le capturer vivement
car il vole vite.
Très commun à Montagny près Givors
cette espèce est assez localisée.
Autour du 20, A/tica coryli sur les jeunes
taillis de coudriers, très visible sur les jeunes
pousses. Les Echets sur les coteaux même;
époque dans la plaine À xinotarsus ruficollis.
Dans les haies sur Asclepias vincetoxicum,
Chrysochus pretiosus, Echets, Vallon de la
Cadette, La Pape.
Les hémiptéristes pourront trouver Psa-
casta conspersa et exanthematica sur la
viperine; la première a été capturée à Char-
bonnières, La Tour-de-Salvagny, Montagny,
la seconde plus commune un peu partout.
Calocoris vaudalicus en fauchant sur les
Erynguim.
Les lépidoptèristes trouveront presque tous
les Diurnes pendant ce mois, Argynis Pa-
phia très commune entre autres cette année
au Vallon de la Cadette, St-Bonnet-le-froid.
Je termine cette courte notice en en pro-
mettant une plus complète chaque mois, mais
en faisant cette promesse j'espère que chacun
voudra bien m'aider dans ce travail en
m'envoyant le résultat de ses observations.
L. SONTHONNAX
LPS PPS SPP PLIS SE LP LS DSL PSS PEL LS Ps sv
Société Linnéenne de Lyon
Procès-Verbal de la Séance du 15 Mai
1889
Présidence de M. Saubinet
La séance est ouverte à 8 heures. Le procès-
verbal de la précédente séance est lu et adopté
sans observations.
M. Riel présenté par MM. le D: St-Lager et
Depéret est admis membre titulaire de la Société.
M. le Président donne lecture d’une lettre de
M. Louis de Sarran d’Allard, membre titulaire
résident à Paris, qui demande à représenter la
Société Linnéenne au Congrés des Sociétés Sa-
vantes. L'assemblée consultée à cet égard émet
un avis favorable et M. le Secrétaire est chargé
de faire le nécessaire. M. Riche est chargé d’au-
tre part de répondre à M. d’Allard au sujet d'un
travail que ce dernier a le projet de présenter
pour l'insertion dans nos annales.
M. Rey donne lecture de sa note sur les déno-
minations de tribu et de race. MM. le Dr St-La-
ger et Depéret font quelques remarques à ce
propos.
M. Saubinet fait part des observations que
deux courses à St-Quentin lui ont permi de faire
sur l'habitat et les conditions d'existence de la
larve de la Pyrochroa coccinea.
Une première fois, vers le milieu d'avril, cette
larve à été trouvée en assez grande abondancesous
l'écorce d'un chêne abattu. Une dizaine apportées
à Lyon périrent au bout de peu de temps malgré
tous les soins. À ce moment, M. Saubinet igno-
rait encore à quelle espèce d'insectes elles apparte-
naient, il les supposait seulement faire partie de la
nombreuse famille des T'énébrionides. Elles étaient
longues de 20" environ, jaunâtres, très aplaties
et leur abdomen se terminait par une fourche
assez longue. Huit jours après, une seconde
visite au même chère permit d'en retrouver
quelques unes et quelques nymphes aussi, qui
se transformèrent chez notre collègue au bout de
3 ou 4 jours en beaux exemplaires de Pyrochroa
coccinea.
Cette observation présente d’abord l'intérêt de
fixer l'habitat et l’époque d’éclosion de la larve
de cet insecte, mais le lieu de la capture, St-
Quentin Fallavier est encore plus intéressant, en
ce sens qu'il modilie la croyance répandue jus-
qu'à ce jour, que la P. coccinea est un insecte de
montagnes dans nos régions du moins,
5a
REVUE LINNÉENNE
M. Rey trouve le fait très curieux pour sa
part il a trouvé cette larve à la Grande-Char-
treuse.
Une excursion à Messimy et Mornant est déci-
dée pour le Dimanche suivant.
La Séance est levée à o heures 1/4
Procès-verbal de la séance du 27 Mai
1889
Présidence de M. Saubinet
—
La séance est ouverte à 8 heures. Le procès-
verbal de la précédente réunion est lu et accepté.
M. Rey s'occupe des Cryptophagides et des
Monotomides dans les remarques dont il donne
lecture.
M. Depéret rend compte de l’excursion de la
veille et trace à grands traits l'aspect géologique
du plateau Lyonnais tel qu'elle a permis de le
voir. à
Il décrit l'aspect imposant que devait avoir le
Rhône quaternaire alors qu'il passait par le plan
de Vaise et que seuls les coteaux de Fourvière
et de Ste-Foy en émergeaient, ainsi qu'on a pu
s'en rendre compte dans la première partie de
l’excursion par l’ensemble général de la confi-
guration des pentes qui présentent à mi-hauteur
la ligne de l’affleurement des eaux et par la su-
perposition très curieuse montrée dans une tran-
chée du chemin de fer, tranchée de la Platelière,
des alluvions rhodaniennes à éléments arrondis
par le roulement sur les allu ions locales de
l'Yzeron à .léments an ;uleux.
L'étude sur place des roches servant de base
aux éléments d'apport étranger a présenté dans
cette cause une diversité rare grâce à l'heureuse
combinaison de parcours en chemin de fer et à
pied. Ce sont d'abord dans une splendide tran-
chée le gneiss à cordiérite. puis le gneiss graniti-
si avec de jolis cristaux simples ou maclés d’or-
those, à Brindas le granit et le granit amphi-
bolique, enfin la fameuse Vaugnerite en superbe
état et non altéréc. À St-l'aurent d’Agny dans
la tranchée précédant la gare c'est un gneiss
granulitique, leptinite, qui s'offre à l'étude des
excursionnistes, qui en remplissent d'autant plus
volontiers leurs sacs, qu'à certains endroits cette
roche est absolument pétrie de grenats trés petits
il est vrai, mais quin'en sont pas moins fort jolis.
Des amphibolites, appellées autrefois dioritines
dissémin es en gros blocs au bas de la chapelle
de St-Vincent d'Agny, n'ont pas été les moins
intéressantes des roches examinées; leurs gros
éléments, brillant au soleil d’un magnifique éclat
attiraient du reste l'œil le moins prévenu.
Une visite à des micachistes émergeant en
couches à peu près verticales a terminé l'exeur-
sion qui n'a plus rencontré sur son passage que
des gneiss amphiboliques dans la dernière tran-
chée avant Mornant, d’où après une journée ma-
gnifique létrain ramenait rapidemement à Lyon
les sociétaires las mais contents de la multiplicité
des observations de la journée.
M. Saubinet à propos du catalogue du dépar-
tement entame une discussion à laquelle pren-
nent part MM. D: St-Lager, Locard, Depéret,
Dr Blanc et Redon. Le poste laissé vide par le
décès de M. le D' Jacquet dans la commission
spéciale chargée de l'exécution et surtout de
l'organisation de ce Catalogue est attribué par
un vote de l'assemblée à M. Redon.
La Séance est levée à o heures.
Proces-Verbal de la séance du 24% Juin 1889
Présidence de M. Saubinet
La séance est ouverte à 8 heures.
Le procès-verbal de la précédente séance est
lu et adopté.
M. Riche dépose sur le bureau au nom de M.
Louis de Sarran d’Allard deux brochures dont
ce dernier fait hommage à la Société. C'est
d’abord une notice biographique sur notre regret-
té collègue F. Fontannes par M. de Sarran, puis
le recueil des lettres échangées entre MM. P. de
Rouville et Torcapel à propos de la description
géologique des environs de Pont-St-Esprit par
M. de Sarran.
M. Rey lit la suite de ses remarques. M. Sau-
binet donne quelques détails sur les recherches
qu'il a faites sur la coloration des insectes, re-
cherches que ses occupations l'empèchent de con-
tinuer. I] demande si quelqu'un de ses collègues
voudrait poursuivre les travaux entrepris dans
le cas affirmatif il tiendrait à sa disposition les
notes qu'il a réunies à ce sujet.
MM. Rey, D's St-Lager et Blanc prennent part
à la discussion qui suit relative aux phénomènes
de la production de la coloration. |
La Séance est levée à 9 heures.
QUELQUES MOTS
SUR LES DÉNOMINATIONS DE TRIBU ET DE RACE
par Cl. Rey
Lu à la Société Linnéenne de Lyon, le 15 Avril, 1880.
S'il m'est arrivé parfois de faire passer les Tribus
après les Familles, c'est que j'en ai rencontré de nom-
breux exemples chez les auteurs. Je vais passer en
revue Jes plus connus de ceux-ci qui me sont tombés
sous la main.
Je remarque d’abord que les premiers entomologis-
tes passent sous silence ces deux dénominations collec-
tives de Zribus et de Familles. Ainsi, par exemple,
dans le Systema Naturæ de Linné , Ed, Gmeïin, 1788),
l’auteur, quant à l’ordre des Coléoptères, passe immé-
diatement à la description des genres et des espèces. IL
REVUE LINNÉENNE 53
en est de même de Fabricius qui intitule son travail
sur les Coléoptères Sy-stema Eleutheratorum secundüum
ordines, Genera, Species, sans y établir des coupes
intermédiaires. Quant à Geoflroy (1800), il partage les
Coléoptères d’après le nombre des articles des tarses,
en 4 divisions qu'il appelle Ordres, contrairement à
Linné, à Fabricius et à tous les travaux ultérieurs,
Latreille, dans le règne animal de Cuvier (1820),
paraît être un des premiers qui aient partagé les Colé-
optères en Familles, mais sans faire mention du mot
Tribus. Il en est de même de Schaum, Kraatz et Kie-
sewetter qui, dans leurs Insectes d'Allemagne, se con-
tentent de partager les familles en groupes, et Jacque-
lin Duval, dans son Genera (1855), se conforme à la
même méthode,
Mais Mulsant, dans ses Lettres à Julie (1830 p. 110),
divise les Coléoptères en fribus et celles-ci en familles.
Plus tard (1834\, Audouin et Brullé dans leur Histoi-
re naturelle des Insectes, suivent cet exemple ou à peu
| près, en partageant les Coléoptères en 7 tribus, celles-
ci en groupes et chaque groupe en familles. Dans ses
Longicornes |1840), Mulsant reste fidèle à sa première
méthode, ainsi que dans tous ses ouvrages ultérieurs.
Ces trois auteurs, Audouin, Brullé et Mulsant, de
tous ceux que j'ai compulsés, sont les seuls qui subor-
donnent les familles aux tribus, au lieu que ceux qui
procèdent d’une façon inverse, sont bien plus nom-
breux.
Je vais en donner une énumération rapide.
1829 — Dejean et Boisduval, dans leur Iconographie,
divisent la famille des Carabiques en 8 tribus.
1835 — Boisduval et Lacordaire, dans leur . Faune
parisienne, et Aubé (1838), pour ses Hydrocanthares,
- suivent la même méthode.
1845 — Lacordaire divise la famille des Phytophages
en légions et celles-ci en tribus.
“1854 — Fairmaire et Laboulbène dans leur Faune
française, Candèze 1857) dans ses Elatérides et Thom-
son ,1859) dans les Coléoptères de Scandinavie, font
“ marcher les tribus après les familles.
Enfin Bedel | 1881), dans ses Coléoptères du Bassin
de la Seine, partage les familles en sous-familles et
. celles-ci en tribus.
Comme on le voit, les auteurs qui subordonnent les
tribus aux familles, sont bien plus nombreux. C'est
que, sans doute, dans leur idée, la dénomination de
famille doit avoir la préséance, la famille de Jacob,
chez les Hébreux, ayant donné lieu aux tribus; car
chacun des fils de ce patriarche a imposé son nom à
une des douze Tribus, à l'exception de Lévi dont les
descendants furent consacrés au culte et de Joseph, re-
présenté par ses deux fils, Manassé et Ephraim.
La manière de voir d'Audouin, Brullé et Mulsant,
qui, dit-on, est conforme à la marche suivie dans les
autres branches d'histoire naturelle, a également sa
raison d’être; car en réalité, depuis que les chefs de
Tribus se sont multipliés, les Tribus elles-mêmes se
trouvent être composées de familles.
Quant au mot race, réédité tout récemment pour
les Coléoptères, il dit plus qu’une variété; il rappelle
une catégorie d'individus assez caractérisés pour
mériter à la rigueur de représenter une espèce distincte,
et renfermant elle-même des variétés.
REMARQUES EN PASSANT
par C. Rey
mu
Lu a la Société Linnéenne de Lyon, le 27 mai 1889
CRYPTOPHAGIDES (Suite).
Le genre Micrambe Thoms., d'abord adopté, puis
rejeté, me paraît assez valable à cause de son protho-
rax sans dent médiane sur les côtés.
Atomaria umbrina Gyl. — La variété suboblonga
R. semble un peu plus convexe en dessus et moins
parallèle sur les côtés. — Bresse, Villié-Morgon.
Atomaria nana Er.— Le nom de nigriventris Ste-ph.,
imposé à cet insecte, doit étre rejeté comme pouvant
induire en erreur. La variété parvicollis R. est moin-
dre, avec le prothorax plus petit et plus étroit. — La
variété inconstricta R. a le prothorax moins resserré
à sa base. — Quant au puncticollis Th. dont Reitter
fit une variété, il me semble assez distinct par son
prothorax plus densément ponctué et ses élytres à pu-
bescence plus redressée. — Parfois la ponctuation des
élytres est presque aussi serrée que celle du prothorax
(var. cribrata R\. — Suisse, Lyon, Hyères.
Atomaria glabricula R. — Cette espèce remarquable
est voisine de gutta var. rhenana:; mais elle est encore
moindre, plus glabre, plus lisse et presque entièrement
noire en dessus. — Collioure, 2 ex.
Atomaria carinula R. — Ressemble à gravidula
Er. pour la couleur, mais les élytres sont moins élar-
gies sur les côtés, plus fortement ponctuées en dessus.
Ce dernier caractère la distingue de fuscata var. rubel-
la, — Lyon, 1 ex.
Atomaria fuscata Sch. — [La variété noire est
assez commune en Bresse, la variété rousse est plus
répandue à Lyon.
Atomaria pusilla Pk. — L'Atomaria minutissima
de Tournier me paraît une variété de taille bien moin-
dre. Les échantillons de la Provence sont au contraire
un peu plus larges et plus obscurs.
Atomaria apicalis, terminata et analis Er. sont
très variables pour la taille, la forme et la ponctuation.
Les 4 sont ordinairement moindres et surtout moins
ovalaires, les élytres étant moins élargies sur les côtés.
La testacea de Stephens s'applique aussi bien à l'une
qu’à l’autre de ces trois espèces.
Atomaria Godarti Guillebeau (in litteris). — Cette
espèce est remarquable; elle ressemble à gibbula, mais
elle est plus petite, moins brillante, plus fortement et
surtout plus densément ponctuée. Parfois le prothorax
est rougeâtre et, plus rarement, les’ élytres. — Mari-
gnane, étangs salés.
Atomaria versicolor Er. — Ne s'accorde nullement
à la description de l'ornata Heer, dont on la fait sy-
nonyme. L'insecte que je rapporte au versicolor d'Eri-
chson et que l’auteur prussien place, non sans raison,
à la fin du genre, ressemble tout à fait, quant à sa
forme ramassée, à un Ephistemus. Le prothorax, for-
tement atténué en avant, est presque lisse et sans im-
pression basilaire. — Lyon, dans les fumiers des basses-
cours.
54 REVUE LINNÉENNE
Ephistemus globulus, dimidiatus et ovulum Er. —
Reitter réunit ces 3 espèces; je crois que le dimidiatus
mériterait d'en être séparé à cause de sa taille plus
grande et de ses élytres moins voûtées, plus acuminées
en arrière, plus lisses, plus nettement et plus largement
testacées dans leur partie postérieure, bien que ce der-
nier caractère soit un peu variable.
FAMILLE DES MONOTOMIDES
Monotoma 4-collis Aub. — Cette espèce varie
beaucoup pour la couleur qui passe du noir au testacé
pâle, et quelque peu pour la forme. Ainsi par exem-
ple, dans elongata KR. la taille est un peu plus grande
et le prothorax ün peu plus parallèle, et cette variété
répond peut-être au quisquiliarum de Redtenbacher.
Dans expansa RK., au cortraire, la taille est un peu
moindre, le prothorax un peu plus long, avec ses an-
gles antérieurs un peu plus saillants ou dilatés, mais
un peu moins que chez brevicollis Aub.
Monotoma brevipennis Kunz. — Ce que j'ai reçu
d'Autriche sous ce nom, ne me paraît encore qu’une
forme de 4-collis, au lieu que le catalogue allemand
semble en faire une variété de picipes Herbst.
Monotoma perplexa R. — Cet insecte ressemble au
punctaticollis Aub., mais il est moindre, plus finement
ponctué, plus parallèle, avec le prothorax un peu
plus long. Il semble conduire au longicollis Gy1.
(A suivre).
REMARQUES EN PASSANT
par CI. Rey
RL
Lu à ia Société Linnéenne de Lyon, le 24 juin 1889
FAMILLE DES LATHRIDIDES
Après les travaux sérieux de Reïtter, du P. Belon,
du P. Tholin et de Henri Brisout de Barneville, il ne
restait plus guère à glaner dans cette famille. Je me
bornerai donc, à cet égard, à de rares let insignifantes
observations.
Lathridius stricticollis KR. in litt., d'après le R. P.
Belon lui-même, n'est qu'une variété d’angulatus
Mann. à prothorax plus long, plus étroit et plus étran-
glé au devant de sa base.
Coninomus nodifer Westw. — Quant la bordure
membraneuse du prothorax est bien entière, celui-ci
paraît nécessairement plus large (Coninomus humilis
R).
Enicmus minutus L. — Une forme de taille moindre,
caractérisée en outre par ses élytres relativement un
peu plus fortement ponctuées, à interstries dorsaux
plus étroits, presque tous subégilement surélevés et
le submarginal moins large, mais plan et souvent
subcostiforme en arrière, pourrait constituer au moins
une race distincte, répondant peut-être au margina-
tus de Paykull ou au gemellatus de Mannerheim. (1)
Cette variété, assez commune, préfére les substances
cryptogamiques.
(1) Dans ce genre, le caractère exprimé par ce mot gemellatus
concerne, selon moi, des individus immatures,
Cartodere elongata Curt. — Les variétés immatures
sont un peu plus larges aux élytres, avec la ponctua-
tion de celles-ci distinctement ombiliquée; elles répon-
dent peut-être à clathrata de Mannerheim.
Cartodere parilis R. — Moindre que C. elongata
avec les élytres moins allongées, plus ovalaires, plus
convexes sur le dos, à ponctuation relativement plus
forte, les 4 et 5 interstries plus obsolètement surélevés
en côte et les points des stries distinctement ombiliqués,
tels sont les caractères de cette espèce que je crois, sous
toute réserve, devoir séparer de l’elongata. — Hyères
St-Raphaël, commun sous les feuilles tombées des
Cistes.
Corticaria pubescens Hum. — Ainsi que l’a cons-
taté le R. P. Belon, la Corticaria piligera Mann.
n'est qu’une variété de pubescens, bien que la taille
soit moindre et la ponctuation des élytres plus forte et
plus rugueuse. Du reste, les mêmes variations se re-
trouvent dans Corticaria crenulata.
Corticaria serrata Payk. — La subcordata R.
doit peut-être constituer, sinon une espèce, au moins
une variété remarquable, Elle est moindre, le protho-
rax est un peu moins large, un peu moins arrondi
sur les côtés, avec la dent des angles postérieurs bien
plus longue, les élytres un peu plus convexes et plus
rugueusement ponctuées. — Lyon, Avenas (Rhône),
Cluny, Tournus.
Melanophthalma transversalis Gyl. — Varie énor-
mément pour la taille et la sculpture. La variété fallax
R. a la ponctuation du prothorax plus rugueuse et les
élytres un peu plus grossièrement striées-ponctuées, etc.
— Bresse.
Melanophthalma sericea Man. — Cette espèce,
admise par H. Brisout, me semble devoir être main-
tenue comme telle. Elle est moindre et d’une forme
un peu plus ramassée que #ransversalis; le prothorax
moins sensiblement impressionné à sa base, est un peu
plus fortement et plus régulièrement arqué sur les côtés
et surtout, la pubescence des élytres est ‘moins fine,
plus blanche, plus brillante et plus sétiforme. — St-
Raphaël, Hyères.
Melanophthalma distinguenda Com. — De cette
espèce, également très variable, je sépare une race assez
distincte, à tête et prothorax un peu plus obscurs, un
peu plus fortement et moins densément ponctués, avec
l'impress'on basilaire plus étendue latéralement sur le
disque. La pubescence des élytres paraît un peu plus
longue, etc. (extensa KR.) Reïtter la regarde comme
une simple variété. — St-Raphaël.
Melanophthalma gibbosa var. intricata KR. a seu-
lement une ponctuation un peu plus forte et plus
embrouillée. — Grande-Chartreuse.
Melanophthalma pusilla R. n’est qu'une variété de
similata à taille moindre et à ponctuation un peu
plus rugueuse.
Melanophthalma truncatella Man. — J'ai vu une
variété offrant sur le disque du prothorax deux fortes
fossettes accidentelles (fossulata R\.
Holoparamecus Kunyzei Aub. — J'ai examiné un
exemplaire de taille un peu moindre, à élytres un peu
plus courtes et un peu plus convexes, à bourrelet basi-
laire du prothorax continu, non interrompu au milieu
par une fine carène (integer R). — Hyères, parmi des
détritus au pied d'un mur d’écurie.
PRE, A ES A À
4 EE td RTE
REVUE LINNÉENNE 55
Anommatus 12-striatus Müll. — Le pusillus Schauf,
-semblerait devoir constituer une espèce, si l’on ne trou-
vait pas des intermédiaires quant au sillon basilaire du
prothorax. Toutefois, la taille est moindre, la forme
un peu moins convexe, la couleur plus pâle et la ponc-
tuation du prothorax plus faible et plus oblongue, etc.
— Souvent le rebord basilaire de celui-ci est inter-
rompu de chaque côté par un petit sinus impressionné,
mais variable (sinuans R). Peut-être cette forme répond-
elle au Diecki de Reitter.
Langelandia media Schauf. — Cet insecte, ainsi
qu'on l’a reconnu, n'est qu'une variété d’anophthalma
faisant passage au Reïtteri. La taille est moindre, la
couleur plus pâle et le prothorax plus parallèle. Quant
à l’incostata de Perris, ce n’est qu'une variété d’exigua
à côtes plus ou moins effacées.
(A suivre).
Mes Longicornes
Monsieur Mulsant parle dans son ouvrage des lon-
gicornes de France, d’une femelle du grammoptera
femorata Fab. à pattes entièrement noires; Jj'ai- pris
cette année plusieurs exemplaires 4 ou 9 de cette
variété que je me permets de nommer Grammoptera
var. griseipes; je n'en donne pas la description, les
caractères sont les mêmes que ceux du gr. femorata
proprement dit, il en diffère seulement par les cuisses
entièrement noires, la variété montre aussi un aspect
un peu plus grisâtre que le type.
J'entends des collègues me dire qu'à présent on a la
manie de vouloir décrire ou:nommer, souvent sans
beaucoup de réflexion, sans caractères un peu sérieux ;
c’est bien possible, mais dans une maladie en attendant
la guérison on prend les choses comme elles sont.
Les entomologistes allemands bourrent leurs catalo-
gues de noms nouveaux, de variétés de toutes espèces;
une petite variété s'offre, ne pas en parler ce qui serait
peut-être plus sage, serait vraisemblablement laisser aux
amants de variétés l’occasion de la faire, mieux vaut
donc, il me semble, puisque j'en ai les exemplaires,
m'en servir le premier, on sera bien toujours à même
plus tard de détruire la grammoptera v. griseipes si
c’est plus raisonnable.
Ayant eu la bonne fortune cette année de recueillir
plusieurs exemplaires de Callimus abdominalis j'ai pu
juger que cette espèce variait beaucoup de couleur, les
élytres passant du bleu clair au vert foncé et même au cui-
vré. Le corselet de la ® est également très variable, il en
est des exemplaires à corselet bordé antérieurement ou
même postérieurement denoir, d’autres presque entière-
ment noirs, les trois carènes lisses restant seules rouges, j'ai
méme une variété très curieuse à corselet entièrement
noir. Le caractère de distinction du corselet rouge
jusqu’à présent constant devient donc seulement un
état plus ordinaire, mais il reste encore maintenant le
caractère nom moins saillant de l’abdomen rouge pour
toutes les © pour distinguer cette espèce du cJ-aneus
Fab.
Je signale aussi dans la strangalia bifasciata Mul.
une variété ® à élytres entièrement rouges que j'ap-
pelle pour la distinguer des autres St var. 1nmaculata.
Cette variété est des Pyrénées-Orientales, je la crois
rare.
Maurice PIC
QI 2
M. Léon SONTHONNAX, 19, Rue d'Alsace, 19, LYON.
—0—
ENTOMOLOGIE GÉNÉRALE, CONCHYLIOLOGIE, BOTANIQUE
—B—
Ustensiles à l'usage des entomologistes
Cartons liégés pour Collections d'fnsectes, Epingles, Filets fauchoirs et à papillons
DOI TA REMIS ei eine aise ose aie eee DO
Solen vagina...
etienne EPS EL eL A Te, Al 25
Hosni ExOleta ss A de ist ee 20
INA AP CR CE ARR NS RATE PE er DA EPS
neuialtarentinas ets de Er A eng 40
Molutaivéspertlionst ee de Jar 40
ASSminen FUEL AE 8 dede ture sue 25
Toute demande venant de l'Etranger, doit
75 Na
Coquilles
Modo lon Bat RTS rene LS 72m Lnetiaanatnanen tn ete re Les" eDQ
Murex VC CHERE TRES CR nr ANnOON AE DIS ere secte ste sets pente 60
CAM ENONWEBTEU MES. eee sue che e LN 30 AmpPMPePI AMEUZOnICA ME... crercece 40
Cytherea CHIONÉ EN +. A0, 30 Cénthitimestleatumes Anse. LL Are 40
TT EMYCINA, esse MIUTERICAPUICNUS EEE MER Le Ne 60
Solen siliqua...................... 35 l'émairUunCatar ste PR AE, QC NE 66
Tr MOTO PAL OT AO ME DDELMEP Ce MPEN) CANAL eus esse eee een se TO
PES UIMEN TES SI AARNER NON 25 SOLÉTEINNANATANIStEreiete ee sloereeesesee 000
[ ; e | être accompagnée d'un chèque ou d'un mandat
représentant au moins la moitié de la valeur totale de la demande.
Neritina dubia.......
Potamidesitelescopiunmeee tr ECM EN MEN GG
sos reed ses 29
NERTAMERUNIAR EN SN AN PRE ARR 30
MMA IOPUGPUTC A EEE EEE. 30
Ba BU ELA ER SU à 50
era bulatas set NN tt," 50
Dosinir 'angulosas 2H UE RING
ÉOCard APCE RTE CCR CEE
CT dé b '£ . ROTATE ST
56 REVUE LINNÉENNE
ANNONCES ANNUELLES :
Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi-
vement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la ligne pleine.
En vente, chez M. L. Jacquer, Imprimeur, Rue Ferrandière, 18, Lyon, toutes les années parues de l'Echange
(1885-1886-1887 et 1883), contre l'envoi d'un mandat poste de 7 francs. Chaque année prise séparément
2 francs.
HENRI GUYON
Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris
NN
SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’INSECTES
Grand format vitré, 39-26-6 ................ 2 50 Grand format carton, 39-26-6 .............. 2
Petitiformat426=10o 1/2 60% E0-Fen rer 1 85 Petitiformat.#26-10 1/2<61 FT NRC EP er 1 50
Boitestdoubles fondées ts NRA REC ONE NU EE 2 50
Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande.
PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS
Le]
ANNONCES DIVERSES
Prix des annonces: La page, 16 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, 0, fr. 20 c.
Il sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour o/, sur les annonces payantes pour la 1'° insertion,
50 °c, pour les insertions répétées, de la même annonce.
Tout abonné a droit, pour chaque numéro, si l’espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s’agit d'annonces d'échange.
Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout 60
feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 25 fr. Pour les demandes s'adresser à M. Ant. Otto, comptoir
Minéralogique à Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2.
OUVRAGES A DISPOSER
Par M. CI. Rey
© CT ON
HISTOIRE NATURELLE DES COLÉOPTÈRES DE FRANCE
1860 Altisides par Houdras, evol Annie 1584 pe FAUNE MARNE RARE RSR RENRRe : 140
1862 Mollipennes (Zampyrides, Te Jéphorides) par Mulsant, 1 vol. in &° 431Pp, 3 pl. (éd épuisée). . . 15 »
1863 Angusticolles (C/érides) et Diversipalpes (Lymexvlonide s), 1 vol. in 8°. 158p 2 pl. par Mulsant. 6 »
1863 Longicornes (2° éd), 1 vol. in 8°, 590 ». par Mulsant . . . . . . . . , . . . . . . BE 12 »
186s Fossipèdes (Cébrionides) et Brévicolles (Dascillides) par. Rey 1 vol. in 8, ai ne 5 pl. ie ROME
1868 Vésiculiféres CMaacliides)ipanRey. vol ins 0061p. pe EU IE EN NE RER 10 »
1866 Colligères (Authicides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 187 p. 3 EL LE PER de EM ME De ME RC ne in 6 »
1867 Scuticolles (Dermestides) par Mulsant, 1 vol. in &°. 186 Der NDS Rate. = MNT SRPME AE ES DIRES 6 »
1868 Gibbicolles (Pfinides) par Rey, 1 vol. in 8°. 224 P. 14 DOME die de ALIAS ae PROD POUR 10 »
1868 Floricoles (Duasytides) par Rey, 1 vol. in 8°. 315 p. 19 pl. RAA TS 2 RC SRE 15 »
1869 Piluliformes (Bsrrhides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. sue Pape plus Qu 0 CSC RSNEESEER GRR 6 >
1871 Lamellicornes (2° éd ) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 733 P ee ; 15 >»
1SS8s Palpicornes (2° éd.) par Rey, 1 vol. in 8°. 374 a 2 Aje) RENE VAN TENTE 9 »
18$87 Essai sur les larves de Coléoptères par Rey, 1 vol. in 8°. 1 26 DS DIC 3 »
BRÉVIPENNES OÙ STAPHYLINIDES
1871Bolitocharaites DaRevoMvoleinte Me 2rtip es pl RERO EN ER NE ES
1874 Aléocharaires par Rev VO ANSE MSC MS ADI RETENIR SE NN" SEA c'e "tAOr
1&77Staphyliniens parRey, 1vol. 1n 8% 1712 p: 16 pl M Re SM ET OR NI CRE NE
1érénPédériens, elcpaRey Vol inis Mes SAP ONDIEE CNE ET PCR EONNRE SE NS
1880 Homaliens par Rey, 1 vol. in 8°. 430 p. 6 pl. . . SR UE RCE lion V- e =
COMITÉ"MD'ÉTUDES POUR 1889:
2 ——
MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MARSEILLE. CZoplères
MM. J. Minsmer, capitane au 142° de ligne, à LoDpkve
exotiques.
(Hérault). Zongicornes.
A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea
er Cie, à FILARETE BUCAREST Roumanie). Æémupfères,
Heteroptires.
H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. Orfhoptères
et Névroptères.
J.-B. Renaud, 21, cours d'Herbouville, Lyon.
Curculionides.
A. Riche, 11, rue de Penthièvre, Lyon. Fossiles, Géologie.
L. Blanc, D", 55, rue de la Charité, Lyon. A/néralogte.
Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAY. Æ/r@r0-
canthares el Histérides.
Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre
Amara, Harpalus, Feronia.
A. Chobaut, D',à AviGnon. Carabiques gallo-rhénans.
J. Croissandeau, :5. rue du Bourdon bianc, ORLÉANS,
Pselaphides et Scvdmenides.
L. Davy, à Foucère par CLers, (M.-et-L.). Ornifhologte.
Desbrochers des Loges, 23, rue de Boisdenier, Tours
(Indre-et-Loire). Carculionides d Europe et circa.
N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Pofanique.
L. Sonthonnax, 10, rue d'Alsace, Lyon. Zépidoptères
(excepté micros).
L. Dériard, 2, rue du Fiat, LyoN. OrtHoplires.
L. Gavoy, 5, rue de la Préfecture, CARC\SSONNE, (Aude).
Lamellicornes.
A. Villot, 3, chemin Malifaud, GRENOBLE. Gordiacés,
Helminthes.
A. Locard, 58, quai de la Charité, Lyon. Aa/acologte
française, (mollusques terrestres, d'eau douce et marins).
ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES
Lyon, Rue Fcrrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet
Tout ce que concerne la rédaction, les annonces gratuites et ! Adresser Les réclamations concernant l'envot du Fousnal
renseignements Sur les annonces non suivies d'adresse doit être & et Le montant des annonces et des abonnements à M. L. Jacquet,
envoyé à A1. L. Sonthonnax, 10, rue d'Alsace, Lyon.
| Imprimeur, rue Ferrandière, 18. Lion.
— RNA ——
France, un an, 8 fr. — Union postale, 3, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr. 50
À
LL
66
REVUE LINNÉENNE
EE —_—_—_ os
Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 12° du mois.
L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à ro exemplaires de l'Echange.
AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l’année 1880, entrainera l'envoi
n° parus de la même année.
des
Ont payé leur abonnement pour l’année 1889:
M.M.
au Théron, par Jumeaux (Puy-de-Dôme).
GEanpey, Lyon. le Docteur Ph. Riez, Lyon. Cuoraur, Avignon. Cosso, Alger. GRILAT, Lyon. Es
(Les personnes oubliées sont priées de réclamer.)
PDP PP PL PP LPS LL LL LL SSL S LL SELLES SL L SELS L LS LES SELS ESS DELLE SELS LS LS LL ES LL LL ELLE LL LL LL TS LPS LL LS LS LE LL LL LL LL LL ELLE LL LLLL PER
Société Linnéenne de Lyon
Proces- Verbal de la séance du 22 Juillet 1889
Prèsidence de M. Saubinet
La séance est ouverte à 8 heures.
Le procès-verbal de la précédente séance est
lu et adopté.
M. Rey ajoute quelques mots à propos de Ja
coloration des insectes et cite à l'appui de son
dire, que la lumière n'y est généralement pour
rien, ce fait typique qui est à peu près de règle
pour les espèces de la famille des Chrysomelides:
chez ces insectes l'animal adulte vert ou bronzé
naît d'une nymphe blanche ou pâle qui elle-même
est produite par une larve noire.
M. Rey s'occupe ensuite des familles des Tho-
rictides, des Mycétophagides et plus particulière-
ment des Dermestides.
M. Roux fait un compte rendu sommaire de
l’excursion au Saleve. Il raconte l'accueil char-
mant de la Société Botanique de Genève et des
autres Botanistes Genevois qui ont su faciliter
et charmer cette course très productive.
Sur l'invitation de M. le Président, M. Riche
rend compte de l'exeursion géologique de la So-
ciété Linnéenne, excursion qu'il a dirigée le Di-
manche 21 juillet à St-Rambert-en Bugey (Ain).
La course de la matinée à été consacrée à l'étu-
de du bajocien supérieur (calcaire à polypiers et
calcaire miroitant) et du bathonien (assise à Os-
trea acuminata, calcaire oolithique et calcaire
grumeleux, assise inférieure à oursins, système
du choin, assise supérieure à oursins, et nom-
breux autres fossiles, calcaire à Serpula proble-
matica) sur le chemin de Serrières à Blanaz.
L'après midi la Société a observé autour de
Lupien, la surface supérieure perforée du Batho-
nien. le callovien (zones Ammonites macrocepha-
lus, anceps athleta) et l'oxfordien (Marnes-infé-
ricures à fossiles pyriteux, calcaire à spongiaires,
marnes supérieures à fossiles pyriteux.
Après cet interessant compte-rendu qui a sou-
levé des questions de MM. Dr St-Lager, Mermier
ct Courbet la séance est levée à o heures.
REMARQUES EN PASSANT
par C. Rey
Le
Lu à la Société Linnéenne de Lyon, le 12 Août 1889
FAMILLE DES BYRRHIDES
Byrrhus bigorrensis Ksw. — Cette espèce est.
pour moi valable. Outre que les interstries des élytres
sont moins surélevés, ils sont en même temps plus
distinctement alutacés. La taille est moindre, la forme
plus oblongue, la teinte moins brillante et faiblement
métallique, etc.
Byrrhus notatus R.— Ressemble beaucoup au Byr-
rhus pilula L. dont il est peut-étre une variété; mais
il est aptère, plus grand et moins oblong, avec les
fascies des élytres formées de taches plus päles, etc.
Francheville. |
4
— :
Byrrhus arictinus Steff. Pour moi distinct.
de fasciatus par ses bandes transversales moins étroites.
et moins interrompues, avec la postérieure souven
accompagnée en arrière d'une trois‘ème bande raccour:
cie. La forme est plus oblongue. — Alpes
Byrrhus fasciatus F. — La variété arcuatus RA
diffère du type par la bande postérieure des élytres
arquée en arrière au lieu d’être droite à la suture.
Mt-Pilat, Espagne.
Byrrhus Dennyi Curt. qu'on assimile au pilula 14
pourrait bien être une espèce distincte, ainsi que Va
jugé Erichson. Il est un peu moins oblong, moins
convexe à la suture derrière l’écusson, avec les fascies
transversales formées de taches plus grandes et plus
pâles, etc.
Byrrhus decipiens Fairm. — Je le crois, ainsi que
Fairmaire, distinct de fasciatus par la bande posté
rieure des élytres nulle ou obsolète et l'antérieure
recourbée en arrière sur les cô‘és. La forme est un pet
plus ramassée, moins régulièrement ovalaire etun pet
plus élargie er.arrière, etc. — Mt-Pilat, Grande-Cha
treuse, Pyr.-Or.
Limnichus variegatus Guill. (lEchange, n° 19, 1
juillet, 1886). — M. Guillebeau sépare avec raiso
cette espèce (minutus R.) qui est de taille toujoun
moindre, de forme un peu plus oblongue, plus brillans
te et à duvet plus uniforme. Ce qu'il dit (n° 41, 15
mai, 1888, p. 15) vient en confirmer la validité. On
semble la confondre avec py-gmaeus St. — St-Raphaël
sable saumâtre.
FAMILLE DES PARNIDES
_ Parnus seriatus R. — Diffère de striatellus Fairm.
. par une taille bien moindre, une forme proportionnel-
+ Jement moins allongée et une teinte plus brillante. Le
- duvet déprimé du dessus du corps est moins serré,
plus obscur et moins pruineux, mais la pubescence
hérissée est plus longue et plus redressée. Les stries des
élytres, moins accusées, sont remplacées par des rangées
de points assez gros. — 2 ex., Mt-Pilat, Hyères.
Parnus luridus Er. — Cet insecte varie beaucoup
pour la taille, la couleur et la texture. Quelquefois le
fin duvet des élytres est d’un roux fauve, avec la pu-
bescence redressée flave (fulvago R.); d’autres fois ce
duvet et cette pubescence redresséé sont, au contraire,
très obscurs, et alors tout le dessus du corps est d'un
noir mat, avec les cuisses et les tibias rembrunis (fuscipes
R.). Parfois les élytres sont obsolètement striées, avec
rarement des points plus forts dans le fond des stries
(subseriatus R.).
Parnus hydrobates Ksw. — Tous les insectes que
| j'ai reçus sous ce nom, sont pour moi des variétés de
griseus. Je crois le véritable kydrobates étranger à la
France.
Parnus subspoliatus R. — Cet insecte est d’un noir
assez brillant, revêtu d’un léger duvet sombre et peu
distinct sur les élytres, presque nul sur la tête et le
prothorax, avec la pubescence redressée plus obscure
et plus longue que chez griseus. Le prothorax est
plus convexe, plus arqué sur les côtés. au moins aussi
large en arrière que les élytres, avec celles-ci plus for-
tement et moins densément ponctuées, les cuisses et les
tibias plus ou moins rembrunis, etc. — St. Raphaël,
J ex.
Stenelmis consobrina Duf. — J'ai vu un exem-
“plaire de Corse, à taille plus grande et à points des
élytres moins gros et moins profonds.
Limnius Dargelasi Lat. — Varie beaucoup pour
]a taille et la forme. 11 est tantôt moindre, plus étroit,
plus paralléle et moins brillant; tantôt plus grand,
“plus épais, plus ovale et plus convexe (major R.) — St-
Raphaël.
k_ Elmis aenea Mül. — Cette espèce varie beaucoup
pour la ponctuation et les côtes des élytres, au point
“que les formes extrémes sembleraient devoir constituer
kdes espèces distinctes. Dans la variété affinis R., de la
France méridionale, les rangées striales s’affaiblissent
“en arrière ; dans les échantillons des lieux boisés et des
montagnes, au contraire, la ponctuation est plus forte,
les 5e et 7° interstries sont plus fortement costiformes
ét le 3° même plus ou moins surélevé, etc.; ces der-
miers (media R.) semblent faire passage à l’obscura
Mül.
w Latelmis opaca Mül. — La taille varie beaucoup.
La variété subcrenata R. a les stries des élytres plus
fortement ponctuées; l'oblonga R. a la taille moindre
et la forme plus étroite, avec les rangées striales plus
subtiles. — St-Chamas (Provence).
… Riolus subviolaceus Mül. — Parfois la taille est
un peu plus forte, la couleur plus obscure et presque
noire, avec les interstries des élytres presque plans
(nigricans R.) — Bugey.
—… Riolus nitens Mül. — Les échantillons de petite
taille, paraissent plus convexes et semblent répondre à
l'orichalceus de Gyllenhal. Le 3° interstrie des élytres
est moins rurélevé à sa base, Si ce n'est pas là une
espèce, c’est au moins une variété remarquable. —
Aix-les-Bains.
Riolus australis R. — Diffère de tout autre par
la petitesse de sa taille et par sa forme plus oblongue,
plus atténuée aux deux extrémités. Le prothorax est
plus long. Les élytres, légèrement pubescentes, sont
régulièrement striées-ponctuées, avec les 5° et 7° inter-
stries faiblement et finement relevés en côte, etc. —
Hyères, 1 seul ex.
(A suivre).
Mes Longicornes
Je vais donner aujourd’hui la description d’une variété
de Pogonocherus Caroli et pour étre plus complet je
vais reprendre la description du Caroti Muls. propre-
ment dit afin d'éviter la peine de recourir à un ouvra-
ge de longicornes, que mon peu de savoir fasse un peu
passer les imperfections descriptives qui se glisseront
certainement dans mes écrits et que le désir que j'ai
d’être utile à un commençant me les fasse pardonner.
Pogonocherus Caroli Muls. — Grand, large, ély-
tres bien plus larges que le corselet pourvues près de
la base’ d'un tubercule saillant et orné de 3 fascicules
noirs sur la partie postérieure, d’une nervure interne,
fond des élytres gris noirâtre ou plus souvent jaunâtre
parsemé de nombreux points noirs assez gros avec
la partie antérieure ornée d’une bande plus claire en
demi-cercle, cette bande est bordée d'une trainée noi-
râtre souvent peu distincte, une forte épine à l'angle
postero-externe. Corselet peu garni de poils grisâtres ou
jaunâtres, ponctué, orné au milieu d’une caréne lisse
souvent flanquée de deux points également dénudés;
antennes et pattes noirâtres annelées de gris rougeâtre
ou jaunâtre. Taille: 0,007 à 0,010.
Cette espèce localisée dans la Gironde où elle se ren-
contre assez souvent (Arcachon, Bordeaux) se prend
dans plusieurs autres localités méridionales: Landes,
Basses-P yrénées, etc., elle a même été prise au Mont-
Pilat (Sonthonnax), je la crois plus répandue qu’on
ne le pense.
Pogonocherus V. griseus. — Assez grand, légère-
ment allongé, élytres à peine plus larges que le
corselet à tubercules peu apparents, très grises, même
vaguement bleuâtres avec une bande antérieure claire
peu visible de la couleur du fond, en revanche bordure
foncée de cette bande bien marquée, noire; des fasci-
cules sur la nervure interne très petits; épine à l'angle
posterc-externe peu prononcée. Corselet finement poin-
tillé garni de duvet épais, gris, antennes rougeûtres
annelé:s de noir grisâtre, longueur 0,007.
Trois exemplaires du département du Var. Cette
variété se distingue du type par sa taille moins épaisse,
ses tubercules peu élevés, les épines des élytres moins
marquées et surtout par sa teinte générale plus claire,
son corps plus pubescent, plus gris, son corselet revêtu
d'un duvet assez épais de poils gris-blancs, par les
antennes plus rougeûtres annelées plus brièvement de
noir.
68 REVUE LINNÉENNE
Je termine en demandant à mes collègues qui pos. | 23 anxius Duft. Tout l'Ain.
séderaient des formes intéressantes de Pogonocherus de 24 picipennis Duft. Valbonne.
vouloir bien me les envoyer en communication afin
que je puisse compléter, s’il y a lieu encore, cette petite |
étude. 1 picipes Oliv.
Acinopus Dej.
Bradycellus Erichson
Autre description d’une variété de Phytœcia
afinis. 1 harpalinus Dej. Tout l'Ain.
Phytœcia affinis var. subaurata. — Tête à l'excep- Stenolophus Lat.
tion du front, écusson, deux points avec les bords anté-
rieur et postérieur du corselet, antennes, élytres, dessus
des tarses d’un beau noir foncé; corselet repli basilaire,
abdomen (excepté le milieu des premiers arceaux qui Zabrus Clairv.
est noirâtre) d’un beau jaune clair hérissé de poils
dorés assez nombreux, front, poitrine surtout sur les | 1 curtus Dej. * Charnoz.
flancs et dessous des tarses revêtus d’un beau duvet | 2 gibbus Fab. Tout l'Ain.
jaune doré épais. Elytres légèrement atténuées presque
arrondies à l'extrémité ou faiblement tronquées en de-
1 teutonus Schrank, Tout l'Ain.
2 melanocephalus Geer. * Bugey, Le Plantay.
Amara Bonelii.
dans. Taille, 0,013 à 0,016, Pyrénées-Orientales. 1 concinna Zimm. * Le Plantay.
Observation. — Le front est quelquelois épilé, alors | 2 fulvipes Sew. Tout l'Ain.
la tête devient entièrement noire, quand le dessous du striatopunctata Dei.
côrps est aussi épilé il offre des poils légèrement cen- | 3 tricuspidata Dej. id.
drés, ordinairement les flancs seuls restent alors avec | 4 plebeja Gylh. * Le Plantay.
leurs poils dorés. 5 similata Gylh. Tout l'Ain.
La Phytæcia V. subaurata se distingue de l'afinis 6 obsoleta Dj. id.
par ses pattes plus jaunes, ses élytres glabres non cou- | 7 SPreta Dei. id.
vertes de poils cendrés, même à l'état frais, enfin par 8 acuminata Payk. * Valbonne.
le front et le dessous du corps revétus d'un beau | 9 familiaris Duft. ® Le Plantay.
duvet doré au lieu d'un simple duvet cendré mais | 10 lucida Duft. id. Bugey.
surtout par ses élytres bien noires, sa forme plus atté- | !! fusca Dej. * Bourg, Charnoz.
Eu 12 erratica Duft. * Reculet.
13 bifrons Gylh. * Le Plantay.
14 aulica Panz. * Massif de Portes.
15 consularis Duft. * Bugey.
16 fulva de Géer. Tout l'Ain.
17 apricaria Payk. id.
18 patricia Duft. Bugey, le Plantay.
Cette variété ressemble beaucoup à la phytæcia Tur-
ki Gangl. elle est cependant plus claire avec une forme
moins trapue, le corselet moins glabre et je serais
presque tenté d’assimiler la ph. v. subflava à cette
dernière espèce, mais je me laisse arrêter par les bornes
géographiques. Il serait très extraordinaire en effet que
la T'urki décrite sur des exemplaires d’Asie Mineure Abax Bonelli.
et qui ne s’est prise ensuite à ma connaissance en Eu-
rope rien qu’en Turquie se rencontrât aussi en France | 1 striola Fab. " Bugey, le Plantay.
sans avoir été trouvée dans un pays intermédiaire | 2 ovalis Duft. * Haut-Bugey.
comme la Hongrie par exemple; jusqu'à nouvel ordre | 3 parallelus Duft. " ïd.
il me semble donc plus rationnel de regarder la var.
subaurata comme une race distincte de la Turki; je
prie mes collègues de faire comme moi en attendant | ; terricola Fab." Le Plantay, Bugey.
que des captures ultérieures viennent rendre mes obser-
vations nécessaires en les confirmant. Calopterus Chaudoir.
Molops Bonelli.
(A suivre). 1 Prevestii Dej. * Nantua, Reculet, massif de Portes.
Maurice PIC, Digoin. Pterostichus Bonelli.
1 metallicus Fab. * Haut-Bugey, Nantua, massif de
; k Portes.
CATALOGUE DES COLÉOPTÈRES | 2 crisatus Dufur” il. id. id,
parum punctatus Germ.
! ae : SRE . 3 Hagenbachi St. id. id, id, À
du Dépar lement de / À IH 4 honoratii Dej. Nantua, Reculet, Portes. 3
; : Lu 5 nodicornis Fairm. * massif de Portes, L. Villard. :
bar PerCRANPRER MES 6 aterimus Payk. * Marais de Serrières de Briord,
Charnez,
20 tardus Panz. Vaïbonne, Bugey. 7 madidus Fab, * Tout l'Ain.
21 serripes Quensel. Le Plantay, Bugey. concinnus Sturm.
22 caspius Stev. Tout l'Ain. 8 niger Schall. Tout l'Ain.
semiviolaceus Dej. distinguendus Her.
REVUE LINNÉENNE 69
À
9 vulgaris Lin. Tout l'Ain.
10 nigritus Fab. id.
11 anthracinus Ill. id.
12 gracilis Dej. * Le Plantay.
13 minor Gylh. * id.
14 interstinctus Sturm. * id. Bugey.
15 strenuus Pant. * id. id.
16 diligens Sturm. * id. id.
17 spadiceus Dej. * Bugey.
1
— — — — _ un ER UD D =
um
[ea] Ur R YO D =
_
% D
1
2
3
Adelosia Stephens.
picimana Duft. * Massif de Portes.
Pœcilus Bonelli.
dimidiatus Oliv. Tout l'Ain.
lepidus Leske. id.
Koyi Germ. id.
cupreus Lin. id.
versicolor Sturm. id.
Pedius Motschulsky.
inæqualis Marsh. Bugey.
Lagarus Chaudoir
vernalis Panz. Tout l'Ain,
Stomis Clairville
pumicatus Panz. id,
Sphrodrus Clairville
leucophtalmus L. Le Plantay.
Lœmostenus Bonelii :
terricola Herbst, Bugey, Valbonne
Platyderus Stephens.
ruficollis Marsh. * Bugey
Calathus Bonelli
gallicus Fairm. * Bugey
cisteloides Panz. Tout l'Ain,
fulvipes Gylh. * Bugey.
fuscus Fab. * id.
melanocephalus Lin. Tout l'Ain.
alpinus Dej. * Reculet.
micropterus Duft. * Nantua
Synuchus Gylhenhol.
nivalis Panz. * Massif de Portes.
Platynus Bonelli.
assimilis Payk. Tout l'Ain.
augusticollis Fab,
pallipes Fab. id.
obscurus Herbst. * le Plantay
Agonum Bonelli.
marginatum Lin. * Le Plantay, Bugey.
6-punctatum Lin. id.
parumpunctatum Herbst. Tout l'Ain
4 modestum Sturm. id.
5
“5
lugens Duft. Charnoz.
6 viduum Panz. Tout l'Ain
2
mæstum Duft. id.
8 atratum Duft. * Le Plantay.
9 livens Gylh. id.
D —
D UHR % D —
LUS
D
ŒNIJ mb À D
= (©
—
=
Europhilus Chaudoir
micans Nicol. Trévoux
gracilis Gylh. Charnoz.
Olisthopus Dejean :
rotundatus Payk. Tout l'Ain
Lebia Latreille
pubipennis Duft. Miribel (L. Villard)
cyanocephala Lin.,* Le Plantay, Bugey.
chlorocephala Hoffm. * id
crux minor Lin. * Gévrieux, Bugey.
turcica Fab. Valbonne
hæmorrhoïdalis Fab. Tout l'Ain
Cymindis Latreille
humeralis Fab. * Massif de Portes
homagrica Duft. * Valbonne
coadunata Dej. * Le Reculet.
Demetrias Bonelli
atricapillus Lin. Tout l'Ain
unipunctatus Germ. id.
imperialis Germ. Marais de Serrières de Briord,
Charnoz,
Dromius Bonelli
linearis Oliv. Tout l’Ain
meridionalis Dej. Marlieux, (L. Villard) Le Plantay,
agilis Fab. Tout l’Ain
fenestratus Fab. * Nantua, Colombier du Bugey
4-maculatus Lin. Tout l'Ain
4-notatus Panz. * Le Plantay.
4-signatus Dej. * id.
bifasciatus Dei. Tout l’Ain
fasciatus Dej. id.
o melanocephalus Dei. id.
Metabletus Schmidt.
obscuroguttatus Duft. * Trévoux, Le Plantay.
truncatellus L. Tout l'Ain
foveola Gylh. id.
glabratus Duft. id.
Lionychus Wissmann.
quadrillum Duft. * Bords du Rhône, de l'Ain et de
l’Albarine.
Odacantha Payk.
melanura Lin. * Marais de Serrières de Briord,
Charnoz.
Drypta Fabricius
dentata Rossi. Tout l'Ain
Brachynus Weber
psophia Serv. * Le Plantay, Bugey.
à « Ve r AD ne Re
D GE COR à dirait
7Ô
LL us MR 277 ti 1
REVUE LINNÉENNE
% pb
D —
© D) DUR ©) D —
_
D
bb _
pen S
D
+ ©
_
eu
Le]
R ©
—
crepitans Lin. Tout l'Ain.
explodens Duft. * Le Plantay, Bugey.
sclopeta Fab. * id CU Mid,
Dytiscidae
Peltodytes Regimbard.
cœsus Duft. Tout l'Ain
rotundatus Aubé * Chazey.
Haliplus Latreille
obliquus Fab. Tout l'Ain.
mucronatus Steph. Valbonne.
variegatus Sturm. * Marais de Serrières de Briord.
fulvus Fab. Tout l'Ain
impressus Fab. id.
affinis Steph. * Bugey
lineatocollis Marsh. Tout l'Ain.
fluviatilis Aubé. * Bourg
ruficollis de Géer. Tout l’Ain
Brychius Thomson
elevatus Panz. St-Maurice de Rémens, Albarine
Hygrobia Latreille
tarda Herbst. * Le Plantay.
.Noterus Clairville
crassicornis Müll. Tout l’Ain
clavicornis de Géer. id.
Laccophilus Leach.
hyalinus de Géer. Tout l'Ain.
minutus Fab.
obscurus Panz. id.
minutus Aubé
variegatus Sturm. * Le Plantay, Bugey, Valbonne.
Hydrovatus Motschulsky
cuspidatus Kunze. * Marais de Serrières de Briord,
Bidessus Sharp.
bicarinatus Latr. * St-Maurice de Rémens
minimus Scop. Tout l’Ain
geminus Fab.
minutissimus Germ. * Chazey, (bords de l'Ain.)
parvulus Müll. Tout l'Ain.
unistriatus Sturm.
Hyphydrus Illiger.
ferrugineus Lin. Tout l'Ain.
Coelambus Thoms.
inæqualis Fab. Tout l'Ain.
versicolor Schall. * Dombes, Bugey.
reticulatus Fab.
decoratus Gyll. * Marais de Serrières de Briord.
picipes Fab. * Dombes, Bugey.
Q lineellus Gy11.
Deronectes Sharp.
mæstus Fairm. * St-Maurice de Rémens (Albarine)
2
D
DNIJ D uR ©
9
elegans Panz. * St-Maurice de Rémens (Albarine)
depressus Aubé
Hydroporus Clairville.
halensis Fab. * Bugey.
septentrionalis Gyll. * St-Maurice de Rémens (Alba-
rine), Belley (Foudras'.
Sanmarki Sahlb. * St-Germain de Joux
lineatus Aubé. Tout l'Ain.
granularis Lin. id.
flavipes Oliv. id.
pictus Fab. id.
melanarius Sturm. * Le Plantay.
memnonius Nicolai. * id.
10 nigrita Fab. * Bugey, Le Plantay.
11 obscurus Sturm. * Le Plantay
12 discretus Fairm. * Le Plantay, Bugey.
13 piceus Sturm. * Le Plantay.
14 pubescens Gylh. Tout l'Ain.
15 tessellatus Drapier. * Bugey.
lituratus Brullé
16 planus Fab. Tout l'Ain
17 marginatus Duft. * Le Plantay, Nantua,
18 tristis Payk. * Le Plantay.
19 palustris Lin. Tout l'Ain.
20 erytrocephalus Lin. id.
21 ferrugineus Steph. * Nantua.
© ON OUR OS bp —
Un ER © D —
_
1
2
3
4
en
Agabus Leach.
guttatus Payk. * Bugey.
paludosus Fab. * Nantua.
didymus Oliv. * Bugey. le Plantay.
nebulosus Forster. Tout l'Ain
femoralis Payk. * Le Plantay
abbreviatus Fab. * St-Maurice de Rémens.
chalconotus Panz. Tout l’Ain
bipustulatus L. id.
Sturmi Gylh. * Nantua £
Platambus Thoms.
maculatus Lin. * Bugey.
Ilybius Erichson.
ater de Geer * Dombes, Bugey.
obscurus Marsh. * Marais de Serrières de Briord.
subæneus Er. * Chazey (bord de l'Ain),
fuliginosus Fab. Tout l'Ain
fenestratus Fab. * Le Plantay, Bugey.
Copelatus Erichson
agilis Fab. Tout l'Ain
Rhanthus Lacordaire
pulverosus Steph. Tout l'Ain
Grapei Gylh. * Marais de Serrières de Briord.
exoletus Forster. * Nantua
adspersus Fab. * Le Plantay
Colymbetes Clairville.
fuscus Lin. Tout l'Ain.
Dytiscus Linnée
punctulatus Fab. Tout l'Ain.
REVUE LINNÉENNE 71
2 dimidiatus Bergst. * Le Plantay. Graphoderes Eschscoltz.
marginalis Lin. Tout l'Ain.
4 circumflexus Fab. * Le Plantay, Miribel, (Villard).
3
1 cinereus Lin. * Le Plantay, Bugey.
2 bilineatus de Geer. Chazey, (bords de l'Ain.)
icus Leach.
pi re Cybister Curtis
seminiger de Geer * Le Plantay, Bugey.
2 transversalis Pontopp. * id He 1 Roeseli Füssly. Tout l’Ain. (A suivre),
‘1: Nota: Les espèces, pour lesquelles aucune localité n'est indi-
Acilius Leach. quée, se trouvent dans tout le département.
: £ Celles dont la localité est précédée d’un astérique * ont été
1 sulcatus Lin, Tout l'Ain prises par moi. F. G.
M. À. Otto, Vienne (Autriche) VIII. Schlcpelgasse 2. Offre en échange:
Carabus Fabricii, irregularis Diacanthus guttatus Pachyta Lamed
Siagona v. Oberleitneri Porthmidius austriacus Exocentrus Stierlini
Amara nobilis, Quenseli Dinoderus substriatus Molorchus Kiesenwetteri
Pterostichus Illigeri, Kokeilii Otiorhynchus alutaceus Cryptocephaius laevicollis
— Panzeri, fossulatus — pauxiilus Orina viridis
Pæcilus marginaiis _ chrysocomus — cacaliae var sumptuosa
Anthobium ophthalmicum, pallens Phylobius montanus Crepidodera cyanescens
Calyptomerus alpestris Hypera comata Longitarsus gravidulus
Epuraea boreella Ceutorhynchus radula
Monotoma longicollis Thamnurgus varipes
et plus de 1500 espèces contre bonnes espèces de la faune de l'Europe et de la Méditerranée.
re TABLEAUX ANALYTIQUES
COLEOPTERES POUR DÉTERMINER LES COLÉOPTÈRES EUROPÉENS
PAR en
M. C. E. LEPRIEUR
ue ; Rte "0 Re = 4° CAHIER
Pharmacien principal de 4" Classe de l’armée, en retraite, Offi-
cier de la Légion d'Honneur. contenant les familles des
Ancien président (1874 et 1880) de la Société Entomologique de
France, membre des Sociétés Entomologique Suisse et d’his- Cucujidæ, Telmatophilidæ, Tritomidæ, Mycetidæ,
toire naturelle de la Moselle, membre honoraire de la F
Société d'histoire naturelle de, Colmar etc. Endomychidæ, Lyctidæ et Sphindidæ.
2me ÉDITION par Edmond REITTER
REVUE, AUGMENTÉE ET CORRIGÉE. Extrait des compte-rendus de la Société impériale royale
4e PARTIE de botanique et de zoologie de Vienne (1870).
NOTES SUR LA FORMATION. L'ENTRETIEN ET LA CONSERVATION
DES COLLECTIONS DE COLÉOPTÈRES Traduction de M. F. GUILLEBEAU
(Extrait du Journal Entomologique L'ECHANGE.)
Publié dans l'Echange (années 1885 et 1886).
ETix 2 fr
Chez l’auteur : 38, rue des Ecoles. — Paris
En vente chez l’auteur: M. GUILLEBEAU
P. S. — Toute demande doit être accompagnée d'un mandat- ATEN PET MOUCHE)
poste de 2 fr., plus 0,85 c. pour frais d'envoi.
RS dm te no tt +.
|
BULLETIN DES ÉCHANGES
Toute personne qui enverra à M. Saubinet, Quai de la Charité, 44, Lyon, 60 ex-mplaires de
Coléoptères, en 8 ou 10 espèces préalablement acceptées recevra les espèces suivantes :
1 Carabus nitens 18 Dermester ater 35 Peritelus hirticornis
2 — intricatus 19 Elmis paralieïipipedus 36 Phyllobius sinuatus
3 Leistus ferrugineus 20 Georyssus laesicollis 37 Coniatus chrysochlora
4 Bradycellus Godarti 21 Syncalypta paleata 38 Mecinus collaris
5 Harpalus latus 22 Aphoulius depressus 39 Anthonomus druparum
6 Zabrus curtus 23 Drasterius bimaculatus 40 Trachodes hispidus
7 Tachis Focki 24 Crypto hypnus pulchellus 41 Hypera oxalidis
8 Trechus secalis < 25 l'haleria cadaverina 42 Ceutorhynchus macuia-alba
9 — longicornis 26 Uloma Perroudi 43 — ericæ
10 Agabus brunneus 27 Scaphidema ænea 44 Postrichus Saxeseni
II Hydoporus reticuiatus 28 Mecynotarsus rhinoceros 45 Bruchus variegatus
12 Autalia impressa 29 Anthicus Bremei 46 Monohammus sutor
13 Philonthus tenuis 50 —. humilis 47 l'hytaecia lincola
14 Anthophagus caraboïdes 31 Mordell'stena humeralis 48 Parmena fasciata
15 Megarthrus hemipterus 32 Ædemera flavipes ‘ 49 Pachyta 4-maculata
16 Euplectus sanguineus 33 Otiorhynchüs niger 50 Apteropoda ciiiata
17 Hister 4-notatus 34 - ovatus
72 REVUE LINNÉENNE
EEE
ANNONCES ANNUELLES :
Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi-
vement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la ligne pleine.
En vente, chez M. L. Jacquer, Imprimeur, Rue Ferrandière, 18, Lyon, toutes les années parues de l'Echange
(1885-1886-1887 et 1883), contre l'envoi d'un mandat poste de 7 francs. Chaque année prise séparément
2 francs.
HENRI GUYON
Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris
RON >
SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D'INSECTES
Grand format vitré, 39-26-6................ 2 50 Grand format carton, 39-26-6 .............. 2
Petitiormat, 26=191/2 6er re eee 1 85 Petit-format;r26-19 1/2-6%1.,.. "nee 1 50
Bottesfdoubles#fénds HÉGÉS EC RN RERN e 2 50
Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande.
PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS
”_
ANNONCES DIVERSES
Prix des annonces: La page, 16 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, 0, fr. 20 c.
Il sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour °/, sur les annonces payantes pour la r'e insertion.
50 °/ pour les insertions répétées, de la même annonce.
Tout abonné a droit, pour chaque numéro, si l'espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange.
Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout 60
feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 25 fr. Pour les demandes s'adresser à M. Ant. Otto, comptoir
Minéralogique à Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2
LA
OUVRAGES A DISPOSER
Par M. CI. Rey
7 TC PR To ;
HISTOIRE M DES COLÉOPTÈRES DE FRANCE
1860 Altisides par-Roudras volants" 56 4ept. al. AN ER EN PNENC RENE NC PEER 10
1P
1862 Mollipennes (Zampvr ides, Te eridee) ne Mulsant, 1 vol.in 8° 431p, 3 PL. (Éd épuisée) MM
1863 Angusticolles (C/érides) et Diversipalpes (Lrmexwlonides), 1 vol. in 8". 15Kp 2pl. par Mulsant. 6 »
12
1802 mongicornes (2%6di)M4yol nes 5001.rpariMulsant. LE PORN NT RE EE : »
1865 Fossipèdes (Cébrionides) et Brévicolles { Dascillides) par Rev 1 vol. in 8°, 124 p':5 BE Re ER OL
1866 Vesiculifères/(Mirichiides);par Rey, volants 3a6p-%4pl EL EN RAT RES 10 ;
1866 Colligères (Anthicides) par Mulsant, ‘1 vol. in 8°. 187 p. 3 pl. . : . .. : . :. . un 6 »
1867 Scuticolles (Dermestides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. pe Par 2 DIR EE RS RC CE 6 »
180#\Gibbicolles (Prutides) parRey, vol. Ani8222 pr 14 DIR EM EE EN RIRE 10 »
1868 Floricoles (Dusrtides) par Rey, 1 vol. in 8°. 315 P. 4 DÉS RE EN EE STEP 15 >»
1869 Piluliformes (Bvrrhide s) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 75 pe 12 DIESNERENNEC SE CRE MERE CEN 6 »
1871 Lamellicornes. (2”.éd ) par Mulsan, 1 vol 108" 739 pes pl ON RUE ET ENCRES 15 »
188s Palpicornes (2° éd.) par Rey, Tr vol. in 8”. 2 Pl. ‘aise ne Eh RE RE ot Je
1887 Essai sur les larves Ce Coléoptères par es, LIVOl ANS M 26 D. 2IDI EE EEE 3 ».
BRÉVIPENNES OÙ STAPHYLINIDES
1871 Bolitocharaires pan Rey, 1vol m8 2 rip SAP OR EN CRE RE E O RR 8 »
éd Aléccharaires par Rev, 1 VOl. 10 8 SOS RDS DIN LR A CT CEE 10 >
1K;7.Staphylniens, par- Rey, ol int; n2ep46 pl, 242 Ce NE TE OCR OMR 15 >»
1878 Pédériens, etc. par Rey, 1 vol. in 8°. 338 Dar NP SE A lee ee OS M SCC TERRE 9 »
1880 HomaliensiparsRey.nvol Minis Pie cp NORD EME ROUEN EN RE REN SE 6 »
1883 Tachyporiens, etc pari ev Vol DIS re 20 PAM IPIE RTE ET ENTIER ETIENNE 10 »
1884 -Mycropéplides;Sténidés par Rey, aivol inter 2081p spl FSC RE EN Er 10 »
PUNAISES DE FRANCE
1866 Pentatomides pasMulsant tovol ins 6 ip. 2IpPl M ER ET RC EN CR 11 >
1870 Coréides, etc. par Mulsant, 1 vol. in 8° 250 pe - 10) DE APR AR ee EM LR ME DATE RCMACN ces re à 7 24
rére Reduvides ipammMulsant mavol inter Sp 2iD MERE RER ES RE
1870 Lygeides parMulsant nl. VO SinAS MAIDEN MERE ER NE TN OR RER NON 3 »
OPUSCULES ENTOMOLOGIQUES
Par Mulsant
18:53 Description de 80 espèces ce Coléoptères, 4 biographies, 192 p. 3 pl. .: . . . . . . . . . 6 »
18ssaSupplement aux Coccinellides 205%p: EMPIRE NC EC R CN RT NRRN E 6 »
1853 Les derniers Mélasomes (Parrilabres où Pédinides), 242 p. 4 pl. . . . . . . . . . . . 6 »
1874 Chevysides de ”EFrancelpar Abeilletde Penn 010 Sp Men pl ER EE ER ER RE ENTE 4 »
AN ——
En vente chez l’auteur : M. CI. Rey, 4, place St-Jean, Lron.
Lyon. — Imp. Lith. et Grav. L. Jacquer, rue Ferrandière, 18.
à û
— ee A
PR TS CD UE 7. NE 3 4 de 7
Ps
ss El es
PTRCIANCE —
Revue Linnéenne
ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE
paraissant tous les 15 du mois
Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle
FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET
membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d'Entomologie, et de la Société
Entomologique de France.
CONTINUÉ PAR L. SONTHONNAX
F; GUILLEBEAU.. æ A. LOCARD
membre de la Société Entomologique de France. Vice-Président de la Société Malacologique de France.
+$+ ++
C. E. LEPRIEUR CI. REY
membre de la Société Entomologique de France, Président de la Société Française d'Entomologie,
membre honoraire de la Société d'histoire naturelle membre de la Société Entomologique de France et
de Colmar etc. de la Société Linnéenne de Lyon.
7 à 7
AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM.
Ed. Anpré (de Beaune), D' L. Braxc, F. Dériarp, DESBROCHERS DES LOGEs, A. Durois (de Versailles),
L. Girerp, R. Gritar, Valéry Mayer, J.-B. Renaup, A. Ricue, Ricuarp (de Grenoble), Nisius Roux,
et À. Virror (de Grenoble).
ee ———
COMITÉ D'ÉTUDES POUR 1889.
_=- —— -
INM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MARSEILLE. Coléoptères MM. J. Minsmer, capitane au 142€ de ligne, à Lopive
exotiques. (Hérault. Zongicornes.
L. Blanc, D', 55, rue de la Charité, Lyon. Minéralogte. A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea
Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAY. //y@ro- et Cie, à FILARETE BucAREst (Roumanie), Æ/émiptères,
canthares el Histérides. UHétéroptéres.
Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. OyfAoptères
Amara, Harpalus, Feronia. et Névroptères.
A. Chobaut, D',à AvIGnox. Crrabigues gallo-rhénans. J.-B. Renaud, 21, cours d'Herbouville, Lyon.
J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon bianc, ORLEANS, Curculionides. s s
Pselaphides el Scvdmenrdes. A. Riche, rr, rue de Penthièvre, Lyon. Æoss//es, Géologie.
L. Davy, à FoucÈre par CLers, (M.-etL.). Ornifhologte. N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Bofanique.
Desbrochers des Loges, 25, rue de Boisdenier, Tours Marcel Vauloger de Beaupré, 54, rue Jean-
(Indre-et-Loire). Curculionides d'Europe et cérca. Burguet, BORDEAUX. PArtophage d'Europe.
L. Dériard, 2, rue du Piat, Lyon. Orthoptères. A. Villot, 5, chemin Maulifaud, GRENOBLE. Gordracés,
L. Gavoy, 5, rue de la Préfecture, CARC SSONNE, (Aude). Helminthes.
Lamellicornes.
A. Locard, $8, quai de la Charité, Lyon. A/a/acoogie
française, (mollusques terrestres, d'eau douce et Marins),
CES
ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES
Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet
“J" z. 5 Hs. 7. PP ,, » , , { {
Tout ce qui concerne La rédu Lion, les annonces gratuites el | dresser. les réclamations concernant l'envor du Fonrnal
PT S * = te ANA SRE . . n 2 - Es
enSeguements sur les annonces non suiries d'adresse doit he & el Le montant des annonces et des abonnements à ML. L. Facquet,
uvoyeé & AJ. L. Sonthonnax, 10, rue d'Alsace, Lyon, | Zrmbrèmenr, rue Ferrandière, 18. Lyon.
RNA ——
France, UND 38 Union postale, 8, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr. 50
” jf" + T LM 7 Ld ve
74
Te re RE PR TOME VOTE TE Te
REVUE LINNÉENNE #
Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 12° du mois.
L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange.
AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l'année 1880, entrainera l'envoi
des
n® parus de la même année.
AVIS
A partir du 1% Novembre, M. L. Jacquet, imprimeur, fera recouvrer. par la poste.
le montant de l'abonnement pour 1889: Prière à MM. les abonnés en retard d'envoyer.
leur abonnement avant cette époque pour éviter les frais de recouvrement. ve 4
Les Mordellides
des environs d'AVIGNON
par le D'A. Chobaut
Dans le courant de cette année, je me suis particulière-
ment occupé de l'étude des Mordellides. La monogra-
phie du Dr C. Emery (1), si complète et si claire, m'a été
du plus grand secours pour la détermination de ces inté-
ressants coléoptéres. La collection de M. Nicolas, con-
ducteur des ponts et chaussées à Avignon, m'a aussi
beaucoup servi. Cultivant l’entomologie de la région
depuis un quart de siècle à peu près, cet excellent ami
m'a fourni nombre d’utiles renseignements, de précieux
documents. Je profite de l'occasion pour l’en remercier
sincèrement. .
Les Mordellides se trouvent sur les fleurs et prin-
cipalement sur les fleurs des ombellifères. Certaines espè-
ces ne se prennent cependant que sur-les bois pourris.
Ce sont des insectes de printemps et d'été. On les capture
soit en fauchant, soit en battant au dessus du parapluie.
Mais, doués d’une grande agilité, ils s'échappent facile-
ment. C'est pourquoi j'emploie souvent le procédé
suivant: apercevant une Mordella sur une fleur, je
saisis brusquement cette fleur avec la main gauche tan-
dis que la droite tient le flacon de chasse où je n'ai
plus qu’à faire rentrer l’insecte qu’il est facile d’aper-
cevoir en entrouvant doucement la main.
Les Mordellides sont assez mal connues dans leurs
premiers états. D’après Perris, cependant, les larves
des Mordella vivraient dans les troncs pourris, celles
des Mordellistena dans la moëlle de certaines plantes
herbacées et celles des À naspis sous l'écorce des arbres,
au milieu des excréments d’autres larves qu’elles dévore-
raient même à l’occasion. Il y a là toute une série
d’intéressantes recherches à entreprendre. C'est ce que
je me propose de faire, promettant aux lecteurs de
l'Echange de leur communiquer le résultat de mes
observations.
Pour le moment, je vais donner [1 liste des espèces
que j'ai recueillies jusqu'ici dans les environs d'Avignon.
J'y ajouterai celles prises par M. Nicolas. J'arriverai
ainsi au total de vingt-trois Mordellides. J.-H. Fabre
dans son catalogue des insectes coléoptères observés
(1) L'Abeille, 1876.
aux environs d'Avignon (1), n’en citait que cinq espè-
ces: Mordella aculcata. M. fasciata, Anaspis macu-
lata, A. ruficollis, A. frontalis.
Mordella Linné.
1 M. bipunctata Germ. Fin juillet, château de Fo-
lard. Un seul exemplaire.
2 M. Sulcicauda Muls. Sur les fleurs d'ombellifères,
Juillet. Rare.
5 M. fasciata F. Fleurs des ombellifères, du Ly-
thrum salicaria, etc. Très commune. Tout l'été.
Varie beaucoup pour la taille et la pubescence. Sa
variété sericeoguttata Muls. a les élytres complé-
tement recouvertes d’un duvet soyeux à l'exception
pour chacune d'elles, d’un point près de l’écusson,
d'un autre près du bord latéral et du dernier
quart de l'organe qui sont glabres. D :
4 M. villosa Schrank,. J'ai pris un exemplaire de
cette rarissime espèce le 23 juillet en fauchant des
fleurs d’immortelles des iles d'Hyères (Helichry-
sum stæchas) Un second exemplaire se trouve
dans la collection de M. Nicolas. Je l'ai déniché au
milieu d'une brochette de Mordellistena micans.
Cette espèce a lesélytres entièrement pubescentes.
ÿ M. aculeata L. Sur l'Eryngium campestre:
Juillet. Commune.
EE LS me ln
Stenalia Mulsant.
S. testacea F. Bellevue, les Angles. Juin. Sur |
l'Orlaya grandiflora. Pas rare. (M. Nicolas) M
Mord:2llistena Costa.
M. parvula Gyll. Château de Folard. Juin Un
seul exemplaire. À
M. cpisternalis Muls. Château de Folard, Juillet.
Rare.
M. brevicauda Boh. Tout l'été. Très commune.
Sur les fleurs des ombellifères.
M. micans Germ. Tout l'été. Très commune.
Fleurs d'ombellifères. *:
M. pumila Gyll. Fout l'été. Très commune. Avec +
les deux précédentes. Seule espèce de la fanille
des. Mordellides prise au Mont-Ventoux dans Une
excursion de trois jours faite en juillet dernier. M
M. tarsata Muls. Château de Folard. Au commen
cement d'Août. Très rare.
NT
10
11
12
(x) Avignon, Seguin aîné, 1870.
REVUE LINNÉENNE 75
15 M. Stenidea Muls. Fin de l'été. Commune.
14 M. Perrisi Muls. Sur l'Helichrysum stæchas.
Fin juin. Rare. c
15 M. confinis Costa. En juillet. Sur les fleurs de
fenouil (Fœniculum officinale.) Commune.
Anaspis Geoffroy.
16 A. maculata Fourcr. Se prend. sur les arbustes en
fleurs, en quantité parfois considérable. Avril, Mai.
17 À. frontalis L. Sur les aubépines en fleurs, sur
l'Osyris alba. Avril et Mai.
18 A. ruficollis F. Aubépines en fleurs. Printemps.
Très commune.
19 À. pulicaria Costa. En Mai, Rare.
20 A. subtestacea Steph. Ile de la Barthelasse, vallon
de Candau, en Mai, en fauchant dans les endroits
frais. Assez rare. Espèce remarquable par les
six petites lanières qui ornent le ventre du G”.
Nassipa Emery.
21 N. flava L. A Bellevue, en Mai, Rare. (M. Nico-
las.)
22 N. rufilabris Gyll. A la mi-Mai. Folard. Rare.
M. Nicolas l’a prise autrefois en nombre, à Arles.
Silaria Mulsant
25 S. quadrimaculata Gyll. Aux Angles, fin Mai, sur
les fleurs de diverses crucifères. Commune.
Cette liste ne renferme assurément pas toutes les
espèces de Mordellides que l'on peut rencontrer aux
environs d'Avignon, Je la compléterai par des recherches
ultérieures, notamment pour les Anaspides qui abon-
dent surtout au printemps et que je suis persuadé n'avoir
pas recherchées avec assez d'attention.
Nous recevons de M. H. de Guerpel à Carville
par le Beny-Bocage, (Calvados), les observations
entomologiques suivantes:
NOTES ENTOMOLOGIQUES
La première moitié du mois de Septembre est l’épo-
que la plus favorable pour faire la chasse dans les
vieux arbres morts. Voici un apercu de mes captures
sur les arbres que j'ai visités :
Orme — Scolytus Geoffroyi en nombre, Myce-
tophagus 4-pustulatus, Dacne rufifrons, Tétatroma
… fungorum, hyÿpophlœæus bicolor, Clerus formicarius.
Saule — Latridius elongatus, Mycetophagus
4-pustulatus, Sinodendron cylindricum,
bre, Catops meridionalis, Colon brunneum.
Sorbier — Sirodendron cylindricum 4 et Q
Tilleul d'Europe — Xylocleptes bispinus
Frène — Hylesinus Fraxini.
Chrysoméliens. Vers le 14 juin j'ai trouvé plusieurs
Clythra 4-punctata sur le Salix Capræa (saule des
chèvres) vers le 18 du même mois, quatre spécimens
sur le Cratægus pyracantha (aubépine rouge de feu).
Depuis cette époque je n’en n’ai plus repris cette année,
Peuplier — Platycerus caraboïdes en grand nom-
L'année dernière dans le courant du mois de juin
j'ai capturé vingt-deux Clythra 4-punctata sur une
fourmillière de la grosse fourmi noire des bois.
En septembre j'en ai pris un spécimen au vol en
chassant sur les dunes des côtes du Calvados. Entre le
1 et le 15 août, j'ai recueilli cette année sur les fleurs
de ronces la Chrysomela tristis.
Longicornes. Cette année-ci j'ai capturé un grand
nombre d'Obrium brunneum. Le 28 mai j'ai capturé
le premier sur la Spirée Van Houtte. Les jours sui-
vants j'en ai pris sur les Epicea, en battant les branches
au-dessus d’une ombrelle. Le 15 juin j'en ai recueilli
un nombre prodigieux sur une ombelle très commune
dans les bois ayant une certaine analogie avec la cigüe.
Enfin le 10 juillet j'en ai pris encore un sur le Tama-
rix Indica (Tamaris de l'Inde). Depuis cette époque
je n’en ai pas revu un seul.
Je profite de ces quelques lignes pour remercier
M. Fauvel, à l’amabilité de qui, je dois la détermina-
tion de quelques uns des insectes énumérés ci-dessus
et de tant d’autres, et dont les conseils et les lumières
m'ont toujours été d’une grande utilité.
Coléoptères trouvés sous les écorces d'un
en mars 1889 :
platane
Micraspis 16-punctata
Haltica nemorum
Longitarsus luridus
Phalacrus corruscus Chaetocnema confusa
Lathridius elongatus Adalia obliterata
Clerus formicarius — bipunctata
Rhinosimus planirostris Coccinella 7-punctata
Apion pomonæ À T— 2-punctata
— varipes Halyzia 22-punctata
Lema lichenis
Dromius 4-maculatus
— meridionalis
Stenus latifrons
H. de GUERPEL.
CATALOGUE DES COLÉOPTÈRES
du Département de Ar
Par F. Guillebeau (Suite).
Gyrinidae
Gyrinus Geoffroy.
minutus Fab. * Le Plantay, Bugey.
natator L. Tout l'Ain.
angustatus Aubé. * Bugey (marais de Serrières de
Briord).
4 distinctus Aubé. * Nantua.
5 Suffriani Scriba * Marais de Serrières de Briord,
6 marinus Gylh. * Le Plantay.
7 Dejeani Brullé * Nantua.
;
S D —
Orectochilus Lacordaire.
1 villosus Müller. * Gévrieux, (bords de l'Ain).
Hydrophilidea
Hydrophilus Geoffroy.
1 piceus L. Tout l’Ain.
—
_
_
Hydrous Linné.
caraboïdes L. Tout l'Ain.
Limnoxenus Motschulsky.
oblongus Herbst. Tout l'Ain.
Hydrobius Leach.
fuscipes L. Tout l'Ain.
Enochrus Thomson.
Licolor Payk. * Marlieux.
Philhydrus Solier.
1 frontalis Er. * Le Plantay.
LS)
D +R ©
_
_
HR UV D
D D »
D ou 8
LI D ”—
testaceus Fab. * Marais de Serrières de Briord,
Charnoz, (bord de l'Ain).
halophilus Bedel * Le Plantay.
melanocephalus OI. * id. Bugey.
minutus Fab. Tout l’Ain.
coarctatus Gredler * Serrières de Biiord, St-
Maurice de Rémens. -
Cymbiodita Bedel.
marginella Fab. * Trévoux.
Paracymus Thomson.
nigroæneus Sahlberg. * Le Plantay.
Brachypalpus Laporte.
globulus Payk. Tout l'Ain.
ambiguus Rey. * Le Plantay.
limbatus Fab. Tout l'Ain.
bipustulatus Marsh. * Le Plantay.
Helochares, Mulsant.
punctulatus Sharp. * Le Plantay, Bugey.
dilutus Er. id. id.
Laccobius Erichson.
nigriceps Thomson. Tout l'Ain.
bipunctatus Fab. id.
obscuratus Rott. * Bugey.
alutaceus Thom. * Le Plantay, Bugey.
minutus Lin. Tout l'Ain.
alternus Mots. * Dans l'Altarine, l'Ain et le Rhône.
Chaetartria Stephens.
seminulum Payk.
Limnobius Leach.
papposus Muls. * Le Plantay, Bugey.
truncatellus Thunb. * Bugey, Nantua.
nitidus Muis. * Le Plantay, Bugey.
aluta Bedel. * Chateau Gaillard.
sericans Mulsant-Rey * Le Plantay.
atomus Duft. Tout l'Ain.
Berosus Leach.
æriceps Curtis Tout l'Ain.
luridus Lin. * Le Plantay, Bugey.
affinis Audouin et Prullé. Tout l'Ain.
REVUE LINNÉENNE
- _— D mm , ne . ————,
D UHR LR — —
R © D —
D
JS D
—
D —
LA TT
Empleurus Hope.
nubilus Fab. Tout l'Ain.
Elophorus Fabricius.
aquaticus Linné. Tout l'Ain.
æqualis Thoms. * Nantua.
obscurus Muls. Tout l'Ain.
minutus Olivier id. >
granularis Lin. id. É
griseus Er. id. S
Hydrochus Leach.
carinatus Germ. * Le Plantay, Bugey.
elongatus Schal. : ae id.
augustatus Germ. Tout l'Ain,
impressus Rey. * Trévoux.
Henicocerus Stephens. E
exsculptus Germ. * Bugey.
gibbosus Germ. St-Maurice de Rémens (Albarine). -
Ochthobius Leach.
margipallens Lat. * Le Plantay.
pygmœus Gylh. Tout l'Ain.
bicolor Germ. * Le Piantay, Bugey.
Hydraena Kugelann.
testacea Curtis. Tout l'Ain.
rugosa Muls. * Le Plantay.
palustris Er. * Bugey (Rey'.
assimi!is Rey. Tout l'Ain.
nigrita Germ. * Bugey, Priay.
angustata Sturm. Villebois (Rey).
lapidicola Kiesenw. * Chézery.
polita K'esenw. * Bugey (Rey).
montico'a Rey. * Chalament (dans le Toison),
Bugey.
gracilis Germ. * Bugey.
truncata Rey. * Bugey.
pulchella Germ. Chalamont.
Cyclonotum Erichson,
orbiculare Fab. Tout l'Ain.
Sphaeridium Fabricius.
scarabaeoides Lin. Tout l'Ain,
bipustulatum Fab. id.
Cercyon Leach.
hæmorrhous Gylh. * Le Plantay, Bugey.
obsoletus Gylh. * Le Plintay.
impressus Sturm. Tout l'Ain,
hœ norrhodalis Fab. id.
imelanocephalus Lin. * Reculet.
lateralis Marsh. Tout l'Ain.
unipunctatus Lin. id. |
quisquilius Lin. id.
centromaculitus Sturm. id.
terminatus Marsh. * Le Plantay.
pygmœus Panz. Tout l'Ain.
analis Payk.
granarius Er. * Le Plantiy, Bugey, Bourg.
id.
D œ D —
US D
_
_
VVT
REVUE LINNÉENNÉ
77
Megasternum Mulsant.
bolitophagum Marsham. Tout l'Ain.
Cryptopleurum Mulsant.
crenatum Panz. * Le Plantay, Bugey.
atomarium Olivier. Tout l'Ain,
Limnichidae
Pelochares Mulsant.
versicolor Waltt. * Charnoz, Le Plantay.
Limnichus Latreille.
pygmæus Sturm. * Le Plantay, Bugey.
sericeus Duft. * Bugey.
Dryops Olivier.
prolifericornis- Fab. Tout l'Ain.
grisea Er. * Bugey.
lurida Er. Tout l'Ain.
lutulenta Er. Dans l’Ain et l’Albarine.
striatopunctata Heer. * Gex.
viennensis Heer. Tout l'Ain.
auriculata Panz. * Bugey.
nitidula Heer. * id.
Potaminus Sturm.
substriatus Müll. * Dans l'Albarine,
Limnius Müller.
Dargelasi Lat. * Le Plantay, Chalamont,
troglodytes Gylh. * id.
Elmis Latreille.
Volkmari Panz. Tout l'Ain.
Germari Er. * Nantua.
Mulleri Er. * Dans l’Albarine,
Lareynia Jacquelin Duval.
ænea Müll. Tout l'Ain.
obscura Müll. * Chalamont.
Riolus Mulsant.
cupreus Müll. * Trévoux, Bugey.
subviolaceus Müll. * Bugey.
nitens Müll. * Dans l’Albarine et l'Ain.
sodalis Er. * Albarine.
Esolus Mulsant.
parallelopipedus Müll. * Bugey.
angustatus Müll. * id.
Stenelmis Dufour.
canaliculatus Gylh. Thoissey (Rey).
Georyssus Latreille.
crenulatus Rossi * Bugey.
pyrgmœus Fab.
integrostriatus Mot. * id.
Heterocerus Fabricius.
1 marginatus Fab. * Trévoux.
2 lœvigatus Panz. * Le Plantay.
fusculus Kiesenw. * Le Plantay.
4 flavidus Rossi, * Charnoz,
[#2
Staphylinidae
Emus Curtis.
1 hirtus Lin. * Le Plantay, Bugey.
Creophilus Mannerheim.
1 maxillosus Lin. Tout l'Ain.
Leistotrophus Perty.
_
nebulosus Fab. * Bugey.
2 murinus Lin. Tout l'Ain.
Trichoderma Thomson.
—
pubescens de Geer. * Bugey.
Abemus Mulsant-Rey.
1 fossor Scopoli. * Nantua, Massif de Portes,
Staphyÿlinus Linné.
1 caesareus Cederhielm. Tout l'Ain.
2 erytpropterus Lin. * Le Plantay.
Platydracus Thomson.
chalcocephalus Fab. * Le Plantay.
stercorarius OI. * id.
O2 D
quet).
4 fulvipes Scopoli. * Le Plantay, Bourg.
Ocypus Stephens.
1 olens Müller. Tout l'Ain.
2 cyaneus Payk. id.
3 similis Fab. id.
4 brunnipes Fab. * Nantua.
5 æneocephalus de Geer. * Le Plantay.
6 obscurcæneus Fairm. * id.
7 fulvipennis Er. * Charnoz.
Anodus Nordmann.
compressus Marsh. * Le Plantay.
2 Morio Graven. Tout l'Ain.
(à suivre).
latebricola Grav. St-André de Corcy (Docteur Jac-
Nota: Les espèces, pour iesquelies aucune localité n'est indi-
quée, se trouvent dans tout le département,
Celles dont la locaiité est précédée d’un astérique *
prises par moi. F. G.
ont été
78 REVUE LINNÉENNE
Description d’une nouvelle espèce de
Bythiaus de France
Par R. Grillat
Bvthinus Ravouxi. Long. 1,8 mill.
ê — Allongé, peu convexe, Toux testacé brillant,
élytres courtes, dessus à pubescence blonde; antennes
à 1er article très épais, environ une fois et demie aussi
long que large, renflé, au milieu muni à son sommet
interne d’une très petite épine, le 2° petit, arrondi,
simple, bien plus étroit que le premier, le 3° un peu
plus long que large, 4-5 aussi longs que larges, 6-9
moniliformes, 10° transverse, 11° grand, conique; tête
y compris les yeux, plus étroite que le prothorax, lisse
portant une fossette oblongue entre les antennes et
deux fovéoles entre les yeux; prothorax subcordiforme
convexe, lisse, avec un fin sillon transverse devant la
base, fovéoles des angles postérieurs bien marquées ;
élytres à base étroite, puis allant en se dilatant jusqu’à
leur sommet, à ponctuation médiocrement forte et épar-
se; tous les fémurs sont renflés, les postérieurs le sont
très fortement; tibias de la première paire échancrés
au tiers antérieur de leur tranche interne, cette échan-
crure produisant une dent aigüe; tibias postérieurs
très épais, sinués extérieurement, fortement échancrés
intérieurement aux 2/3 en partant du genou, et armés,
à la naïssance de cette échancrure, d’un denticule très
visible.
® — Premier article des antennes parallèle, simple,
deux fois aussi long que large: pattes pgréles, fémurs
non renflés, tibias simples. 4
| Cette espèce a été capturée dans les environs de
Nyons (Drôme), sous les feuilles mortes, par M. Ra-
voux, pharmacien, et à qui je la dédie.
Les antennes du d sont à peu près conformées
comme celles du B. latebrosus Reïtt., mais on le dis-
tinguera aisément de cette espèce par ses fémurs très
renflés et par la structure des tibias postérieurs,
Cette espèce rentre dans la deuxième division du
système de Reitter, et peut se placer à côté du B. pe-
dator Reitt., dont elle est bien distincte par la forme
du premier article des antennes.
Mes Longicornes (Suite et fin).
Voici la description d'un Longicornes du genre
Pidonia (Mulsant) que je crois nouveau, Pidonia
grisescens, nov. Sp ?
Gris, antennes noir brunâtre assez cendré. Cor-
selet à la base presque aussi large que les élytres, noir
garni de poils cendrés, Ecusson presque en demi cercle
revêtu de duvet gris cendré ainsi que le dessous du
corps; pattes d’un noir grisâtre, tibias rougeâtres. Elytres
parallèles, jaunâtre un peu foncé, légèrement tronquées
en dedans et ornées au milieu d’une tache noirâtre
assez étendue près du bord externe. Taille 0,010.
Oural. S'éloigne de la Pidonia lurida F. par ses an-
tennes plus grises, son écusson en triangle arrondi au
sommet et surtout par ses pattes noir grisâtre et par
ses élytres légèrement tronquées ornées d’une large
tache noirûtre. (Fin)
M."PIC:
On se rend généralement bien peu compte du nom-
bre considérable d'insectes absorbés par certains oiseaux
appelés granivores; j'ai tué cette année une perdrix
grise sur les hauteurs des environs du Pont d'Ain
dans laquelle j'ai trouvé en la vidant une véritable
collection de Chrysoméles, savoir :
10 Chry-somela cerealis.
3 » gypsophilae
1 » staphy lea
2 » hæmoptera
plus 1 Asida grisea.
Quel nombre d'insectes doivent donc détruire les
oiseaux insectivores. £
L. SONTHONNAXx.
CITÉS CSST TT IST ST TSI TL PLÉS TESTS LES EL TL IT TETE IEEE PRET TN IEEE EEE ET EEE TEE SR ES
E. Brenske, à Potsdam, offre coléoptères d'Italie
contre espèces de la région Lyonnaise.
M. Padewicth, à Gospic (Croatie). Offre: 1 cen-
turie de Carabus, contenant 40 espèces diverses, va-
leur $o fr., pour 15 fr.
1 centurie de Carabus, Cicindela, Crchrus et Procrus-
tes du Velebit (Croatie) comprenant 2$ espèces di-
verses valeur 70 francs pour 20 fr.
Désire aussi entrer en relations d'échanges et ofire
de bonnes espèces de Colcoptères provenant du Ve-
Jebit, Dalmatie, Albanie, Bulgarie, Russie, Caucause
et Turkestan, ainsi que des exotiques, contre des Co-
léoptères de France, d'Espagne, d'Algérie, etc.
Prière d'envoyer la liste d’oblata avec l'indication
du nombre et du prix l: plus modéré.
M. l'Abbé Brosse, Professeur au collège d'Anno-
nay, nous prie d'informer ses correspondants que ses
occupations professionnelles ne lui permett:nt pas
actuellement de s'occuper de la détermination des
Hydrocanthares et Histerides.
Pour 200 francs on offre: 26 années anna-
les de la Société Entomologique de France de 1861 à
1886.
4 vol. 8° EÉlaterides de De Candeze, planches noïi-
res. 4 vol. 8° Eucnenides de Bonvouloir. planches
noires.
10 vol, 8° Mulsant.
Lamellicornes. ...…. ..... 1842 | Vesicants ............. 1857
Terediles........ LH Tre61 |'Pectinipedes. 111856
Palpicornes...... Riel 184} Tatigénes tele stetete VMC A
Rostrifères............. 1856 Barbipalpes
Altisides........ ...,s.. 1860 | Longipedes 1856
Angustipennes.,,....... 1858 | latipennes
Occasion:
Genera et Species des Curculionides de Shônherr.
4 volumes, prix 60 francs.
S'adresser à M. Sonthonnax, rue d'Alsace, 19,
Lyon.
Inseckten-Borse, Central-organ zur Vermittelung
von Angebot, Nachfrage und Tausch. Rédaction :
Leipsig, 1, Augustusplatz.
Frère Vibert, à Pradinas par Sauveterre (Aveyron)
vend Carabus lotharingus, 0, 3$ cent., c. ispanus 0,30
l'exemplaire non piqués, frais et intacts, frais de poste
en sus. Envoyer boîte et prix avec commande.
M. le Docteur Chobaut, 4, rue Dorée, Avignon.
Offre: Scrthropns Lethierryi, Balaninus elephas, Lixus
trivittatus, Nanophyes pallidulus, Brachyderes cribricol-
lis, Deilus fugax, Pogonocherus Perroudi, Necydalis
Pangeri etc , contre espèces équivalentes d'Eurcpe
et confius.
M. Girerd, r, 1e Constantine, Lyon. Offre 200 es-
pèces de mousses bien déterminées pour échanger
contre d’autres mousses, des lichens ou des algues
marines. Envoyer oblata.
A VENDRE une belle collection de Carabiques
d'Europe et Circa 603 espèces 2500 individus dont
120 espèces et 478 exemplaires de Carabides vrais,
(Carabus, Procerus, Procrustes et Calosoma), 18 cartons
26X19, au prix exceptionnel de 300 francs:
S'adresser à M. Fleutiaux, 7, Rue Malus à Paris.
M. Echavidre, à La Combelle par Jumeaux )Puy-
de-Dôme). Offre: Plantes sèches 2000 espèces; Co-
léoptères $o0 espèces; minéraux et roches 150 espè-
ces: Coquilles vivantes; fossiles de divers terrains en
échange d'échantillons analogues, surtout plantes ct
coléoptères ou livres d'Histoire Naturelle.
Envover oblata.
M. Vauloger de Beaupré, 37, rue Jean Burguet,
(Bordeaux). Informe ses correspondants qu'étant ren-
tré à Bordeaux, il reprendra dès maintenant ses rela-
tions interrompues et examinera volontiers, comme
par le passé, les Phrtophages qu'ils auront à lui adres-
ser.
EEE
M. Léon SONTHONNAX, 19, Rue d'Alsace, 19, LYON.
ENTOMOLOGIE GÉNÉRALE, CONCHYLIOLOGIE, BOTANIQUE
—18—
Ustensiles à l'usage des entomologistes
Cartons liégés pour Collections d'Insectes, Epingles, Filets fauchoirs et à papillons
LE
Coléoptères en vente
Cicindela circumdata........... OO ALTECHUS AP STENACNS 2 01 aie see arte ie 25 | Telephorus albomarginatus.,,.,... 40
Calosoma sycophanta...,.......,., 50 | Anophthalmus Auberti......, DEC CD AE — assimilis. ..,........0 25
PNebria livida. rte cassette ocre DUO PADHSMCONPETEL: see sie see 0015 |PADAte SXYIOPETLOIES. ete ce este À 25
Mpaphrus aureus,.........%....,,s 25. Trigomerus Mellyi.......... PES I » Helops Pyrenaeus.........,...... ONE)
Leistus rufescens ......... nono . So | Scydmœænus pusillus.......... …. 20 | Rhipipherus subdipterus........ NT 20
Aptinus dispiosor............,.. .. 40 | Machaerites Mariae. :..…. nee 2 050 MY ADTISLHEXUOSRI Se ee eee soie So
TP YTENGUS- 2 ecran 1040 | Paussus EAVIErE..:. A ..…... 3» | Sitaris muralis....:...........,.0. + 25
Lebia rufipes...... ÉD 0e T0 0 20: |"Adelops Bonvouloiri.....1...:.... 120 —MApiCAliSe ete. no bed pee 20
Anthia 6-maculata....... Perasecser 7H lAphodius atern. asie SACe stree SAZontissmutica.eeer-ceerer best 20
Chlaenius fulgidicollis..........., 6o | Ammæcius elevatus.............. 5 — praeusta...... sessssssese 20
| — ACLATUS see cac ce ses OO NN GTAPHYTIUS SeRHATHIAC EEE eee SON AÏDAna MABTISCUM. 0 eee DCR)
— 4-sulcatus...........,.. 50 | Corœbus amethystinus............. 20 | Leptura virens...... eee eee MAÉ
— SHICICOLIS EE eee ere 00 |NRrAChys IGObENEEE esre-cnecescee 75 = stragulata............ s.. 79
Carabusirutilanse-e".#seter.ee Se RU) Anthaxia confusa.......... cc 5 Clytra atraphaxidis...,.. Hhrooaoe 20
HU SDIENdENS se certes: ELNS — hypomelæna......... oo MO) HG nUAGCtAIA EN nent ; 15
| — melancholicus...,.,..... ACHAT NS — CARE EEE EN CUT 50 | Cassida hexastigma.............. 25
| MR EXATALU Nes eee scie eee TION RBUPrESLISDASEICAE ee eee ee sec 60 | Rhizobius discimacula...,...... JC ONE
HO CRRISLOIO Ie serie 175 | Damprortza splendidula...:.:..1 40
— Maillei..... Tire REG 0 Luciola /Lusitanica,..,.........."1 TE
Toute demande venant de l'Etranger, doit être accompagnée d’un chèque ou d’un mandat
représentant au moins la moitié de la valeur totale de la demande.
Anthocomus rufus.
Opilo mollis.
Callistus lunatus,
Lebia chlorocephala,
Leistus ferrugineus,
Trechus secalis. Hypophlæus pini.
— discus.
Tachys Fockii,
Tachypus pailipes.
Zabrus curtus.
Adelosia picimana.
Amara aulica. —
Calathus punctipennis.
Bradycelius placidus.
Trachys nana. Liosoma deflexum.
Betarmon bisbimaculatum, Tychius pusillus.
Athous difformis. — pumilus,
Corymbites æruginosus.
Malachius parilis.
Sitones gressorius.
Gnathocerus cornutus,
Mycetochares 4-maculata.
Mecynotarsus rh'noceros,
Anthicus luteicornis.
Salpingus viridipennis.
Otiorhynchus Lugdunensis,
scabrosus.
Aparopion costatum.
Orchestes tomentosus.
Ceutorhynchus pallidicornis,
BULLETIN DES ÉCHANGES
Toute personne qui enverra à M. RP. Grilat, 19, Rue Rivct, Lyon. 6o exemplaires de Coléop-
tères en 5 ou Ô espèces préalablement acceptées, recevra les espèces suivantes :
Apion sedi.
aciculare.
Rüyncolus lignarius.
— punctatulus.
Phl:æophagus spadix.
Diodyrhynchus anstriacus.
| Callid.um unifasciatum.
Asemum striatum.
Clytus floralis.
Necydalis ulmi.
Stenopterus præustus,.
Parmena fasc ata.
Dorcadion molitor.
Agapanthia cardui.
Pachyta virginea
Oberea erythrocephaia,
PQ QU Y
80 REVUE LINNÉENNE
ANNONCES ANNUELLES :
Ces annonces mises en évidence pour toute l’année ct auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi-
vement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la ligne pleine.
En vente, chez M. L. Jacquer, Imprimeur, Rue Ferrandière, 18, Lyon, toutes les années parues de l'Echauge :
(1885-1886-1887 et 1888), contre l'envoi d'un mandat poste de 7 francs. Chaque année prise séparément
2 francs.
HENRI GUYON
Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris
—— A >
SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’'INSECTES
Grand-format vitré, 39-26-6 ................ 2.50 Grand format carton, 39-26-6 .............. 2
Betlorma = roNne OEIL 1 85 Petitformat #20=1001/2-DEm Er ECS 1 50.
Boites donbles fonts MED ee een 2 50
Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande.
PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS
LT
ANNONCES DIVERSES
Prix des annonces: La page, 16 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, 0, fr. 20 c.
11 sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour 0 sur Îes annonces payantes pour la 1'e insertion.
50 °% pour les insertions répétées, de la même annonce.
Tout abonné a droit, pour chaque numéro, si l’espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange.
SELS L ITS
Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout 60
feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 2$ fr. Pour les demandes s'adresser à M. Ant. Otto, comptoir
Minéralogique à Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2.
22
OUVRAGES A DISPOSER
Par M. CI. Rey
CRT
HISTOIRE NATURELLE DES COLÉOPTÈRES DE FRANCE
|
L
1860 Altisides par Foudras, 1 vol: in 8°, 38f p . . :
1862 Mollipennes (ZLamprrides, Téléphorides) par Mulsant, 1 vol. in &° 431P, 3pl (éd épuisée) . ne
1863 Angusticolles (Clérides) et Dicersipalpes (Lrmexylonide <), 1 vol. in 8°. Es E Rai ee Mulsant,
1803 Longicornes (2° éd), 1 vol. in 8°, 590 =. par Mulsant. . . ee
186s Fossipèdes (Cébrionides) et Brévicolles ( Duscillide s) par Rey: 1 vol. in 8, 124 P° pl.
1866 Vésiculifères (Malachides) par Rey, 1 vol. in 8°. 306 p. 7 pl. : : ê
1866 Colligères (Awfhicides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 187 p. 3 pl. .
1867 Scuticolles (Dermestides) par Mulsant, IN VOl 1161806 1pa2 pl
1808 Gibbicolles (?/inides) par Rey, 1 vol. in 8°. 224 p. 14 pl...
1868 Floricoles (Duasrtides) par Rev, 1 vol. in 8°. 315 p. 1
1869 Piluliformes (Brrrhides) par Mulsant, 1 vol. in 8°, 1%
1871 Lamellicornes (2° éd) par Mulsans, 1 vol. in 8°. 733
1885 Palpicornes, (2° éd.)-par Rey,rr volcin 8" 374 p: 2: pl. + 1.490 ie
1887 Essai sur les larves de Colcoptères par Rey, 1 vol in 8. 126 p. 2 pl..
BRÉVIPENNES OÙ STAPHYLINIDES |
où jen
Duo
9 5
Sp 2ple
P 2 DIaes
VV VV VUE VV V
» be » À
WOnDmnoMmNOoNx
1871, Bolitocharaires par Rey, 1 vol. in 8°. 321 p. 5 pl. 8 »
1874 Aléocharaires par Rey, 1 vol. in 8°. $6s p. 5 pl. . 10 > |
Wr7Staphyliniens panRey -1evol ins r12hp; CAL RENE RE EN TR IEEE
1878 Pédériens, etc. par Rey, 1 vol. in ge. ie p. Ô DÉS SR PP ER MS Se ee OC
1880 Homaliens par Rey, 1 vol. in 8°. 430 p. 6 pl... RE Re hra at © non 0 |
1883 Tachyporiens, etc. par Rey. 1 vol in 8°. 295 p. 4 pl. A CE don rem: GULO) k.!
188 Mycropéplides; Sténices/par Rey,-r vol: in 8°.1263%p. 3 pl. MEN SN RE NE MIO #
PUNAISES DE FRANCE |
1008 Pentatomides par Mulsant, 1 vol. in 8°. e pic2 plots RAR EN PR RTS |
1870 Corèides, etc. par Mulsant, 1 vol. in 8 250 p. : (0) RC 5 bou LE! |
ee > Réduvides par Mulsant, 1 vol. in 8°. 18 D. 2 Le: RE SD LT Ne ee A re: VS SE ECOLES {
1859 Lygéides par Mülsant, 1 vol in 8°. 54 p. . . : ROSE SU moe MO 0e 0 41
OPUSCULES'EN TOMOL LOG IQUES
Par Mulsant
1853 Description de 80 espèces Ce Coléoptères, 4 AS ne p'ecuple 6 »
1853 Supplement aux Coccinellides, 205 p. . AREA SE 6 »
1853 Les derniers Mélasomes (2arvilabres ou Pédinides), #13 : 4 DIE G >» s
1878 Chrysides de France par Abeille de Perrin, 108 p. 2 pl. . . . . 4 »
———— NN ———
En vente chez l’auteur : M. CI. Rey, 7, place St-Jean, Lron.
Lyon. — Imp. Lith. et Grav. L. JaAcqueT, rue Ferrandière, 18.
es d x | +
213Le
Cinquième année. — N° 59 15 Novembre 1889.
L'ÉCHANGE
Revue Linnéenne
ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE
paraissant tous les 15 du mois
Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle
FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET
membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d'Entomologie, et de la Société
Entomologique de France.
CONTINUÉ PAR L. SONTHONNAX
F. GUILLEBEAU Ÿ A. LOCARD
membre de la Société Entomologique de France. Vice-Président de la Société Malacologique de France.
++ ++
C.E. LEPRIEUR CI. REY
membre de la Société Entomologique de France, Président de la Société Française d'Entomologie,
membre honoraire de la Société d'histoire naturelle membre de la Société Entomologique de France et
de Colmar etc. de la Société Linnéenne de Lyon.
A jl À
AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM.
Ed. AnDprÉ (de Beaune), D' L. Bianc, 1. DÉériarp, DESBROCHERS pes Loces, A. Dupois (de Versailles),
L. GirerD, R. Grirat, Valéry Mayer, J.-B. RenauD, A. Ricne, Ricnarp (de Grenoble), Nisius Roux,
et À. Virror (de Grenoble).
><
COMITÉ D'ÉTUDES POUR 1889.
-R----
MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MARSEILLE. Co/éoplères
exotiques.
L. Blanc, D", 53, rue de la Charité, Lyon. Arnéralogie.
MM. J. Minsmer, capitaine au x42° de ligne, à Lopive
(Hérault). Zongicornes.
A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea
Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAY. Æ/ydr0-
canthares et Histérides.
Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre
Amara, Harpalus, Feronia.
A. Chobaut, D', à AvIGNon. Carabiques gallo-rhénans.
J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon blanc, ORLÉANS,
Pselaphides et Scydmenides.
L. Davy, à FoucÈre par CLers, (M.-et-L.). Ornifhologie.
Desbrochers des Loges, 23, rue de Boisdenier, Tours
(Indre-et-Loire), Carcudionides d Europe et circa.
L. Dériard, 2, rue du Plat, Lyon. Orthoptères.
L. Gavoy, 5, rue de la Préfecture, CARCASSONNE, (Aude).
Lamellicornes.
A. Locard, 58, quai de la Charité, Lyon. Ma/acologie
/rançaise, (mollusques terrestres, d'eau douce et marins),
et Cie, à FiLARETE BUCAREST (Roumanie), Æémuftères,
Æétéroptères.
H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. Orfhoptères
et Nevroptères.
J.- B. Renaud,
Curculionides.
A. Riche, 11, rue de Penthièvre, Lyon. Fossiles, Géologie.
N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Bofanique.
Marcel Vauloger de Beaupré, 54, rue Jean-
Burguet, BORDEAUX. PAytophage d'Europe.
A. Villot, 3, chemin Malifaud, GRENOBLE. Gordracés,
Helminthes,
21, cours d’'Herbouville, Lyon.
CLS)
ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES
Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet
Tout ce que concerne La rédaction, les annonces gratuites et Adresser les réclamations concernant l'envor du Fournal
et le montant des annonces et des abonnements à M. L. Facquet,
| Zprimeur, rue Ferrandière, 18. Lyon.
. . . CI à
renseignements sur les annonces non suivies d'adresse duit être @
envoyé à A1. L. Sonthonnax, 19, rue d'Alsace, Lyon.
NN ——
France, un an, 8 fr. — Union postale, 8, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr. 50
"
A
ET
+ MEN
*
REVUE LINNÉENNE
Prière d'envoyer les axnonces et autres communications avant le 127 du mois.
L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange.
AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l’année 1880, entrainera l'envoi
des n° parus de la même année.
Ont payé leur abonnement pour l'année 4889 :
M.M. G. Auery, Armentières. A. Arcon, Crest. Azam, Draguignan. F. Axcey, Marseille. Barrue, Monté-
limar. Brenske, Postdam. Henri Bosœur, Marle. De la Barre, Chambéry. G. de Bury, St-Vaury. FE. Bovis,
Bois-le-Roi. Berterix, Vésinnes. A. Biéruune, Tours-sur-Marne. Ch. Barrirror, Limalonges. BERTHOLET,
Mornant. le Docteur Louis BLanc, Lyon. J. B. M. Brrerawski, Issoire. Croissanpeau, Orléans. Crerc, Pon-
tarlier. CHaARPANTIER, aux Fourneaux. P. Caurix, Sédan. C. Cuantre, Lyon. A. Dupois, Versailles. L'abbé
d'AxTEssanTY, Troyes. DELHERME de LarcENxE, Gimont. E. Durertre, Vitry le François, L. Davy, à Fougère.
Daupe, à St-Flour. Derriarp, Lyon. Fauconner, Autun. FeuiLLape, Lyon. Henri Guyon, Paris. Hémarp, à
Pont-à-Mousson. Hyppolite Haury, Luc (Provence). L'abbé HÉNON, à Givonne. Jurraxny, Manosque. Le Doc-
teur Maupuir, Crest. le Docteur Mayer, Lyon. P. Pacrox, Paris. Ponson, Lyon. Et. Rasaup, Montauban.
G. Rocc, Montpellier. Reieneux, Lyon. Repox, Lyon. A. Ricue, Lyon. Renaup, Lyon. VErcuËrr, Lyon.
(Les personnes oubliées sont priées de réclamer.)
Enumération
d'insectes recueillis en Provence pendant l'hiver 1888-89,
Par C. Rey.
lu à la Société Linnéenne, le 28 Octobre 1880.
Menton (Janvier et du 20 au 30 mars)
COLÉOPTÈRES
Carabiques — Cette grande famille ne m'a. pas
fourni un grand nombre d'espèces exclusives à la
région. En voici la liste: Licinus agricola OI., com-
mune dans toute la Provence; paraît plus rare
sur -la rive droite du Rhône, où il est remplacé
par le peltoides Dej., — Calathus punctipennis Germ.,
commun. On le réunit à tort, selon moi, au cisteloides
Pz.; il est plus grand, plus large, avec le prothorax
pointillé sur toute sa base, au milieu comme sur les
côtés. Je l'ai trouvé une seule fois aux environs de
Lyon, à Beaunant. — Olisthopus fuscatus Germ.,
Ophonus meridionalis Dj. et Harpalus tenebrosus
Dj. Ce dernier, remarquable par son reflet bleuâtre,
se rencontre rarement à Lyon, aux sables de Bron et
de Montchat. — Bradycellus distinctus Dj., au bord
des mares saumâtres. — 7rechus Fairmairei Pand.,
parmi les Algues, 2 ex. Cet insecte que je n'avais ja-
mais pris moi-même, ressemble, à sy tromper, au
Trechus minutus F.; mais il a une forme plus
ramassée; les élytres sont plus courtes, moins dé-
primées, plus arquées sur les côtés, avec les
stries plus profondes et les points enfoncés plus
accusés, etc. — Limnaeum Abeillci Bd., parmi
les Algues. Plus grand et moins obscur que le #igro-
piceum Mrsh., qu'on n'a point encore trouvé en
France.
Hydrocanthares — Cette famille ne m'a procu-
ré qu'une seule espèce à noter, savoir: Æy-droporus
canaliculatus Lac., qu'on trouve également à Lyon.
Palpicornes — Je n'ai à citer, parmi ceux-ci,que
Laccobius obscuratus Rot., Ochthobius impressicollis
Lap., punctatus Steph, subinteger R. et Cercyon
arenarius R. Ce dernier qu'on trouve sur la plage
maritime a été reconnu valable. Quant au Laccobius
obscuratus, on s’obstine, sans raison, à le réunir au
nigriceps Thoms. (sinuatus Motsch.); il est toujours
moindre, plus oblong, plus obscur, avec la base inter-
ne des cuisses intermédiaires 4 sans espace plus fine-
ment et plus densément pointillé, etc.
Staphylinides. — Cette famille nombreuse,
sans m'offrir rien de nouveau, m'a permis de me
compléter quelque part, tout en me fournissant quel-
ques bonnes doublures. Je citerai entre autres: Philon-
thus gagates R., Cafius sericeus Holm. et filum Ksw.
C'est à tort que les catalogues réunissent ces deux
dernières espèces qui sont très distinctes et entre les-
quelles j'en admets une troisième, pruinosus Er., à
ponctuation bien moins serrée et à teinte plus brillan-
te, etc. — Quedius provincialis R., bien voisin de
picipes Mann.,mais à abdomen plus irisé et plus atténué
en arrière; Scintillans Gr., commun en Provence et
parfois ailleurs, mais je ne l'ai jamais aperçu à Lyon;
Heterothops binotatus et dissimilis Gr.; — Medon
brunneus Er., me paraît identique à celui de la mon-
taghe: pocofer Peyr., exclusif au bord des eaux
saumâtres ; — Sunius unicolor et misellus KR., ce
dernier différent de neglectus Maerk. par son abdo-
men plus élargi, moins parallèle, etc.; — Oxytelus
speculifer Kr. et Ancyrophorus angustatus Er., 1 ex.;
Homalium impar R., réuni à tort au riparium Th.
qui est un peu plus grand, avec l'ouverture des angles
postérieurs du prothorax autrement ponctuée; fossu-
latum Er., identique à celui du Mt-Pilat et du Lyon-
nais; caesum var. rugatum R., remarquable par sa
tête, son prothorax et ses épaules plus ou moins rou-
geâtres; — Conurus lividus Er., espèce bien tranchée,
constante, qu’on assimile à tort au pedicularius Er. —
Tachyporus solutus Er., quelquefois aussi de Lyon;
Oligota ruficornis Sharp.; — Oxppoda exoleta Er.,
rare à Lyon; rugatipennis Kr., rare, je n'en ai jamais
pris qu'un seul exemplaire à Lyon; — Callicerus
atricollis Aub., 1 seul ex., à la Mortola sur Je terri-
toire italien, en fauchant; plus grand, plus convexe,
moins finement ponctué qu'obscurus Gr., avec le
dernier article des antennes moins long; — Aomalota
1
|
|
dx mt Len me mme ms
mer
14
REVUE LINNÉENNE 83
D D DE CO DC NL
puncticeps Th., parmi les Algues; — My-rmecopora lae-
sa, fugax Er. et sulcata Ksw.;— Stenus scaber Fv.,
rugueux de même que glacialis Heer, mais de taille
bien moindre, 2 ex.; politus Aub., espèce remarquable
par son aspect lisse et sa ponctuation lâche, 1 ex.
Psélaphides — Rien de nouveau dans cette fa-
mille, si ce n’est quelques doublures, telles que Bry-a-
Xis dentiventris Saulc.? nigriventris Schm.; Faro-
nus nicaeensis Saulc., que je n'avais jamais capturé
moi-même et qui se prend au pied des Oliviers; —
Neuraphes myrmecophilus Aub. et Scy-dmaenus
Helferi Schm.
Silphides et familles suivantes rentrant dans les
Clavicornes de Dejean. — Choleva maritima Rtt.,
parmi les Algues, longtemps rapporté à tort à l'A cicu-
laris Kr.; — Pitenidium fuscicorne Er., Sacium den-
satum Rtt. et Sericoderus Revelieri Rtt., moins soyeux
et plus obscur que lateralis Gyl.; — Laemophloeus
alternans Er., sur le Figuier, parasite de l'A poborus
Jicüs Er.; très rare à Lyon; — Leucohimatium elon-
gatum Er., parmi les Carex; — À tomaria atricapilla
Steph., rare à Lyon, plus grand que pusilla Pk., ély-
‘tres immaculées, 1 ex.; scutellaris Motsch.; Mela-
nophthalma fuscipennis Mann.et Berginus Tamaricis
Woll.; celui-ci se trouve autant sur les Pins que sur le
Tamarix; j'en ai un du Valais et d’autres de Curis
(Rhône) où il a été capturé par M. Simon Guillebeau.
Buprestides et Elaterides. — Je ne mentionnerai
dans ces deux familles que Aphanisticus pygmaeus
Luc. (siculus Muls.), rare, sur les Joncs, et À delo-
cera punctata Hbst., qu'on dit avoir été rencontré aux
environs de Lyon, à St-Laurent d'Agny.
Anobides, Ptinides et Tomicides. — Peu de chose
concernant ces familles, si ce n'est Dry-ophilus longicol-
lis R., plus grand que tout autre, sur un genét en
fleurs; — Ptinus irroratus Er. et Auberti Ab., sur
le Chêne-vert; — Æypoborus ficüs Er., sur le Figuier,
qu'il crible de petits trous.
(A suivie)
Herborisation au Crand-Revars
le 10 Juin 1889
Le voyageur qui arrive à Aix-les-Bains, aperçoit au-
dessus de la ville, c’est-à-dire à l’est, une longue crête
… de rochers dont la cime escarpée paraît infranchissable.
— Cette chaîne calcaire commence au-dessus de Chambé-
= ry à la Dent-du-Nivollet; elle porte au-dessus d’Aix le
nom de Grand-Revars et plus loin celui de monta-
gnes de la Cluse.
_ D'Aix-les-Bains, pour faire l'ascension du Revars,
mil faut laisser l'établissement des bains à gauche, pren-
dre la rue des Ecoles à droite, passer devant le Splen-
“dide Hôtel et gagner le petit village de Mouxy (45
“ min.)
Peu de chose à signaler dans ce parcours, notons
F n
“cependant dans les champs au bord de la route.
| En
sÉ
Viola tricolor L.
Vicia segetalis Thuil.
Rumex acetosa L.
Valerianella auricula D. C.
— olitoria Poll.
Odontites rubra Pers.
Au dessous de Mouxy, la châtaigneraie Joane (677
mêt.) où commence le ravissant sentier tracé par le
club alpin, sentier que nous ne quittons plus en ayant
soin de tenir toujours la droite. 15 min. Pré du Crevé
où nous trouvons:
Orchis mascula L.
— galeata LKk,
— conopsea L.
— globosa L.
— laxciflora Lk.
— maculata L.
Eriophorum latifolium Hoppe.
Equisetum pallustre L.
Un peu plus haut, dans les haies et dans les bois
coupés par des pelouses notons :
Clematis vitalba. L.
Arabis turrita L.
Authyllis vulneraria L,.
Coronilla Emerus L.
Acer campestre L. «
Viburnum lantana L.
Lonicera xylosteum L.
— etrusca Lant.
Sanicula europæa L.
Poly gonatum vulgare Duf.
Paris quadrifolia L.
Allium ursinum L.
Luzula maxima D. C.
Sous les melèzes et les sapins la flore devient
riche.
plus
Aquilegia vulgaris L.
Trollius europæus L.
Cardamine impatiens L.
Mæhringia muscosa L.
Dentaria pinnata L.
— digitata Lk.
Arabis alpina L.
Lychnis silvestris Hoppe.
Taxus baccata L.
Geranium silvaticum L.
Acer opulifolium Will.
monspessulanum L.
Oxalis acetosella L.
Rhamnus frangula L.
— alpina L.
Cytisus laburnum L.
Orobus vernus L.
Spiroea aruncus L.
Rosa alpina L.
— rubifolia Vill.
Sorbus aucuparia L.
Saxifraga rotundifolia L.
Ribes alpinum L.
Sambucus racemosa L.
Viburnum opulus L.
Lonicera alpigena L,
— nigra L,
84 REVUE LINNÉENNE
ENT ER PEU
Valeriana officinalis L.
_ montana L.
— tripteris L.
Asperula odorata L.
Bellidiastrum Michelii Cas.
Vaccinium myrtillus L.
Pyrola secunda L.
— rotundifolia L.
Atropa belladona L.
Veronica teucrium L.
— urticoefolia L.
Galeobdolon luteum Huds.
Salix capraea L.
Lilium martagon L.
Polygonatum multiflorum Al.
— verticillatum All.
Convallaria magalis L.
Mayanthemum bifolium D. C.
Tamus communis L.
Orchis bifolia L.
Listera ovata KR. B.
Neottia nidus avis Rich.
Luzula nivea D. C.
Carex digitata L.
Polypodium vulgare L.
Un petit ruisseau court sous bois, sur ses bords crois-
sent :
Chrysosplenium oppositifolium L.
Ranunculus aconitifolius L.
Cacalia alpina Jacq.
Prenanthes purpureus L.
A mesure que l'on s'élève, la forêt devient moins
épaisse, le terrain plus sec on trouve:
Thalictrum aquilegifolium L.
Lunaria rediviva L.
Alchemilla vulgaris L.
Astrantia major C.
Centaurea montana L.
Crepis taraxacifolia Thuill.
Leontodon hastilis L.
Hieracium præaltum Vill.
Campanula glomerata L.
Gentiana lutea L.
Thesium alpinum L.
Polypodium calcareum Sm.
Dans les éboulis quelques rares pieds de Cyclamen
europœum L. malheureusement pas fleuris. Les bois
cessent et l’on aperçoit au-dessus de soi une muraille
de rochers où à 50 mètres il est impossible de distin-
guer le passage. Sur les parois de ces rochers en
prenant bien garde de ne point tomber on peut ramas-
ser :
Kernera saxatilis Reich.
Draba aizoides I.
Arabis muralis Bert.
— alpestris Schl.
Rubus saxatilis L.
Saponaria ocymoides L.
Athamantha cretensis L.
Primula elatior Jacq.
— auricula Vill
Saxifraga aizoon Jacq
Globularia cordifolia L..
Il reste à gravir les lacets qui se terminent par le
Pertuiset (1403 mèêt\. On débouche dans de vastes
prairies, d'où l’on jouit d'un coup d'œil splendide
sur la ville d'Aix, le lac du Bourget, la Dent du Chat,
le Colombier du Bugey et les Alpes de la Savoie dont
les cimes neigeuses se profilent à gauche.
Dans les prairies qui nous paraissent très riches, à
la hâte nous ramassons :
Gentiana verna L.
» alpina Vill.
Nigritella angustifolia Rich.
Orchis sambucina L.
Botrychium lunaria Sw.
Malheureusement le mauvais temps qui nous pour-
suit depuis le commencement de notre course ne nous
permet pas de pousser plus loin nos investigations.
La pluie tombe à torrent, nous ne pouvons même
nous réfugier dans les chalets du Revars situés à 1475
mètres ni d'atteindre le sommet 1545 mètres.
Nous redescendons par le même chemin sur Aix où
nous arrivons après 8 heures de marche.
La course complète du Revars demande 10 heures,
au naturaliste bien entendu.
Nous conseillons à ce dernier de partir de fort bon
matin d'Aix, de gagner du Revars le sommet de la
Dent-du-Nivollet et de redescendre sur Chambéry d'où
il pourra le jour même rentrer à Aix. Nous sommes
persuadé qu'il fera une riche moisson dans cette région
plus connue des touristes que des botanistes. Pour
notre part nous sommes heureux d'attirer l'attention
sur une course aussi facile que productive.
Nisius ROUX
Note sur la nouvelle espèce
de Bythinus décrite par M. Grilat
Le Bythinus en question n’est pas nouveau. Il a
été décrit, il y a fort longtemps, par mon excellent
ami M. de Saulcy, sous le nom Baudueri.
I] l'a été depuis par M. Reitter, sous celui de /ate-
brosus, puis déréchef par le même, sous celui de
blandus.
Un 4° nom est superflu.
La variété 4 à cuisses épaisses (spissipes Croiss. est
seule à mentionner, la ® appartenant aux 4 espè-
ces: Baudueri, latebrosus, blandus et Ravouxi.
MM. Grilat et Ravoux, tous deux abonnés à la
Revue de M. Fauvel, ont oublié de consulter le n° 1
Janvier 1880. Ils y auraient trouvé une note concer-
nant cette espèce.
C’est une inadvertance regrettable, car M. Ravoux y
est cité, ainsi que M. Warnier de Reims, qui m'avaient
soumis, en même temps, la même espèce.
PORN PT A
a CrEe EC À Û Er
REVUE LINNÉENNE
Un seul doute pouvait être émis sur le type du
- Baudueri, que M. Fauvel suppose le Pyrenœus ;
mais alors le Bythinus en question devrait prendre
un des deux noms de Reitter, spissipes désignant spé-
cialement la var. 4 à cuisses renflées.
Le même phénomène se représente pour l'inflatipes
Rtt., qui n’est qu'une variété «lu clavicornis Panz.
L'entomologie est une science assez aride par elle-
même. Les plus grandes difficultés naissent surtout des
doubles emplois et tous nos efforts doivent tendre à
l’épuration, surtout dans les petites familles.
D. CROISSAN DEAU
Note
Je regrette de ne pouvoir partager la manière de
voir de M. Croissandeau sur les Bythinus Baudueri,
latebrosus et Ravouxi. Je considère ces trois espèces
comme très distinctes et comme devant constituer trois
espèces ; le nom de spissipes Crois. devra être rejeté
comme inédit, M. Fauvel s'étant expliqué d'une façon
catégorique, sur ce sujet, dans la Revue Francaise
d'Entomologie, de cette année.
R. GRILAT
CATALOGUE DES COLÉOPTÈRES
du Département de l'Ain
Par F. Guillebeau (Suite).
Philonthus Curtis.
splendens Fab. * Reculet, Montrond,
intermedius Boisd et Lac. * Charnoz.
laminatus Creut. * Meximieux, Bourg.
montivagus Heer. * Reculet, Montrond.
nitidus Fab. * Le Poizat.
cyanipennis Fab. * Le Plantay.
œneus Rossi. Tout l'Ain.
carbonarius Gylh. id.
9 temporalis Rey. * Nantua, Reculet, Montrond,.
10 tenuicornis Rey. * Le Plantay.
11 atratus Grav. * id. Gévrieux.
12 decorus Grav. * Nantua.
politus Fab, * Le Plantay.
14 lucens Mannh. id.
15 varius Gylh. Tout l'Ain.
v. bimaculatus Grav. * Bugey.
10 marginatus Fab. * Le Plantay.
17 albipes Grav. * id.
18 umbratillis Grav. * Bourg.
19 cephalotes Grav. * Le Plantay.
20 fimetarius Grav. Tout l'Ain.
21 sordidus Grav. * id.
22 sparsus Lucas. * Le Plantay.
23 ebeninus Grav. *
24 corruscus Grav.
ŒNI DUR GR
Gévrieux.
id.
# id.
25
26
27
28
29
30
OUR SD
[ex]
NET
SD æ «© LO OI
—
concinnus Grav. Tout l'Ain.
fumigatus Er. * Le Plantay, Bugey.
debilis Grav. Tout l'Ain.
sanguinolentus Grav. * Le Plantay.
cruentatus Gmel. id.
scybalarius Nordm. id.
longicornis Fauv.
varians Payk. Tout l'Ain.
agilis Grav. id.
ventralis Grav. * Le Plantay.
discoideus Grav. * Bourg, Montluel.
rufimanus Er. * Gévrieux, Charnoz.
quisquiliarius Er. * Le Plantay, Charnoz.
rubidus Er. * Charnoz,
nigrita Grav. * Le Plantay, Bugey.
fumarius Grav. * Chateau-Gaillard, Bourg.
micans Grav. * Bugey.
fulvipes Fab. * Bugey.
punctatus Grav. * Marais de Serrières-de-Briord.
Rabigus Mulsant et Rey.
tenuis Fab. Tout l'Ain.
pullus Grav. id.
Gabrius Leach.
exiguus Nordm. * Le Plantay.
astutus Er. * id.
nigritulus Grav. Tout l'Ain.
Bisnius Thomson.
procerulus Grav. * Charnoz, Le Plantay.
prolixus Er. * Charnoz, Le Plantay.
elongatulus Er. * Bugey.
Remus Thomson.
signaticornis Rey. * Bourg, Bugey.
cinerascens Grav. Tout l'Ain.
Quedius Stephens.
lateralis Grav. Tout l'Ain.
mesomelinus Marsh. * Trévoux.
nigrocæruleus Rey. * Le Plantay.
variabilis Heer. * id.
ochripennis Ménét. * id.
assecla Rey. * Villars, Bourg, Gévrieux.
fulgidus Fab. * Le Plantay.
cruentus OI. * Le Plantay.
xanthropus Er. * Nantua.
scitus Grav. * Gévrieux, Le Plantay.
cinctüus Payk. Tout l’Ain.
fuliginosus Grav. Tout l'Ain.
tristis Grav. id.
molochinus Grav. * Le Plantay.
picipes Mannh. Tout l'Ain.
nigriceps Kraatz. * Bugey.
peltatus Er. * Nantua, Bugey.
maurorufus Grav. * Villebois.
suturalis Grav. * Nantua.
oblitteratus Er. * Bugey.
lucidulus Er. * Le Plantay.
scintillans Grav. * Le Plantay.
rufipes Grav. * id. Bugey.
semiobscurus Er. Tout l'Ain.
attenuatus Gylh. id.
REVUE LI
26 persimilis Rey. * Le Plantay..
27 boops Grav. Tout l'Ain.
Euryporus Erichson.
1 picipes Payk. * Nantua, massif de Portes.
Heterotops Stephens.
prœvius Er. * Le Plantay.
niger Kraatz. * Villebois.
flavolimbatus Motch. * Le Plantay.
D —
Acylophorus Nordmam.
1 glabricollis Bois. Lac. * Le Plantay, Villebois.
Tanygnathus Erichson.
1 terminalis Er. * Marais de Serrières-de-Briord,
(Rey).
Othius Stephens.
fulvipennis Fab. Tout l'Ain.
melanocephalus Grav. * Le Plantay, Bugey.
punctipennis Boisd, et Lac. * Charnoz.
D D —
Baptolinus Kraatz.
alternans Grav. * Nantua.
longiceps Fauvel. * Nantua, Reculet.
D
Gauropterus Thomson.
fulgidus Fabricius * Trévoux.
=
Xantholinus Serville.
1 glabratus Grav. * Trévoux, Charnoz.
2 tricolor Fab. * Bords de l’Abarine et de l'Ain.
3 longiventris Heer. Le Plantay, Bugey.
4 linearis Oliv. id. id.
5 punctulatus Payk. id. id.
6 ochraceus Gylh. id. id.
7 picipes Thomson. Bugey (Rey).
Nudobius Thomson.
1 lentus Grav. Bugey.
Leptacinus Erichson.
parumpunctatus Gylh. * Le Plantay.
batychrus Gylh. Tout l'Ain.
linearis Grav. * Le Plantay. ,
formicetorum Maerkel, * Le Plantay, Bugey.
DMC NOULS
Leptolinus Kraatz.
1 nothus Erich. * Le Plantay.
Cryptobium Mannerheim.
1 fraccicorne Payk. Tout l'Ain.
Achenium Curtis.
1 depressum Grav. * Bords de la Saône, du Rhône
et de l'Ain.
2 humile Nicol. * Bords de la Saône.
Lathrobium Gravenhorst.
1 geminum Kraatz. Tout l'Ain.
NNÉENNE Res TE ST NT
D
D Ir CLOUS "D
SF WIN #10 ©
—
SA)
lævipenne Heer. * Charnoz.
fulvipenne Grav. Tout l'Ain.
castaneipenne Kolen. id.
brunnipes Fab, * Le Plantay, Bugey.
punctatum Zetters. * Le Plantay, Charnoz.
filiforme Grav. * Le Plantay.
longulum Grav. Tout l'Ain.
spadiceum Er. * Bords de l’Albarine et de l'Ain.
pallidum Nordm. * Le Plantay, Charnoz.
quadratum Payk. * Le Plantay.
terminatum Grav. Tout l'Ain.
multipunctatum Grav. id. |
angusticolle Boisd. et Lac. * Bords du Rhône, de
l’Aïn et de l'Albarine
bicolor Er. * Bords de l'Ain, Charnoz
picipes Er. * id. id.
Domene Fauvel.
scabricollis Er. * Nantua, Reculet.
Pseudobium Mulsant et Rey.
labile Er. * Bords de l’Albarine, Gévrieux.
Medon Stephens.
brunneus Er. * Nantua, Forêt de Seillon.
fusculus Mannh. * Le Plantay, Bugey.
ripicola Kraatz. * id. id.
apicalis Kraatz. * id. id.
bicolor Oliv. Tout l'Ain.
melanocephalus Fab. id.
obsoletus Nordm. id.
obscurellus Er. * Le Plantay.
Scopaeus Erichson.
lævigatus Gylh. Tout l'Ain.
Erichsoni Kolen. * Bugey, Bords de l'Ain et de
J’Albarine.
scitulus Baudi. * id.
rubidus Rey * id. id.
didymus Erichson. Tout l'Ain.
cognatus Rey. * Le Plantay.
minutus Er. Tout l’Ain.
minimus Er. * Le Plantay.
id.
Stilicus Latreille.
fragilis Grav. * Le Plantay, Bourg.
subtilis Er. * id. Bugey.
similis Er. Tout l'Ain.
geniculatus Er. * Le Plantay.
afinis Er. Tout l'Ain.
rufipes Germ. * Le Plantay. D ||
orbiculatus Oliv. id. Bugey. + |
ruficollis Fab, Bugey, Bords de la Saône, du Rhô- |
ne, de l'Ain et de l’Albarine. E ||
gemellus Kraatz. Gex, bords de l'Albarine. |
brevipennis Boisd. et Lac. * Le Plantay, Villebois.
littoralis Grav. Tout l'Ain.
riparius Lin. * Bugey, Le Plantay.
longipennis Er. Tout l'Ain.
caligatus Er. * Le Plantay.
limnophilus Er. * id.
Paederus Fabricius. É |
|
Gr Gr dé Si EE la
Sunius Stephens.
subditus Rey * Le Plantay, Charnoz.
filiformis Lat. * id. id.
diversus Aubé * Le Plantay.
angustatus Payk. Tout l'Ain.
intermedius Er. id.
6 neglectus Maerk. * Le Plantay.
OUR Où ©
Evaesthetus Gravenhorst.
1 scaber Thoms. * Le Plantay.
2 bipunctatus Fauvel * id,
3 ruficapillus Boisd. et Lac. Le Plantay, Bourg,
Bugey.
4 lœviusculus Mannh. * id. id,
(a suivre).
Nota: Les espèces, pour lesquelies aucune localité n'est indi-
quée, se trouvent dans tout le département.
Celles dont la localité est précédée d’un astérisque * ont été
prises par moi. F. G.
La chasse des Insectes dars les
inondations
C'est au printemps et pendant les mois d'hiver que
cette chasse offre le plus d'avantages. Les mois de
Juillet et d’Août ne donnent à l’entomologiste que peu
d’espèces intéressantes à récolter, du moins aux envi-
rons de Lyon, car il est bien certain que dans les
débris charriés par les torrents des montagnes, les bon-
nes espèces ne doivent pas faire défaut, puisque c'est
pendant ces deux mois que la faune alpine est dans
tout son éclat.
Il ne faut jamais négliger cette chasse, toujours très
preductive comme nombre d'individus et comme va-
riété dans les espèces.
Chaque crue d'une rivière fait sortir de leur retraite
les insectes qui se trouvent blottis les uns dans les racines
de certaines plantes avoisinant les eaux, d'autres qui,
tout transformés déjà, se sont enfouis dans le sol pour
s'abriter contre les intempéries de l'hiver. Ces insectes
entrainés par le courant se cramponnent aux épaves
que les eaux charrient, en attendant qu'une circonstan-
ce quelconque les rejette sur le rivage.
Cette chasse on le comprend permet de se procurer
certaines espèces des montagnes et aussi certaines espèces
dont les habitudes souterraines ou peu connues ne
permettent pas de les capturer d’une façon normale.
Tel est le cas de certains Trechus et tout spéciale-
ment du Bradycellus Godarti qui n’ont pu jusqu'à ce
jour être trouvés d’une façon différente.
Les Staphylinides et les Carabiques sont toujours
les plus nombreux, mais à part, je crois, les Bupres-
tides et les Longicornes qui font absolument défaut,
on peut espérer rencontrer des représentants de toutes
les autres familles.
Pour que cette chasse soit fructueuse, il est certains
moyens qu'il est bon de connaître et que nous allons
essayer d'indiquer.
Ces moyens varient selon que la crue est dans sa
période ascensionnelle ou dans sa période de décrois-
sance.
Dans le premier cas un moyen qui m'a toujours
donné d’excellents résultats, consiste à arréter au passa-
ge, au moyen d'une fourche ou d’un rateau, les bran-
chages et les débris que la rivière charrie, de les tirer
à soi lentement et de les jeter sur une nappe. Cette
dernière opération doit se faire avec soin et surtout
avec persévérance, il ne faut pas craindre de secouer
violemment et plusieurs fois les débris, les insectes
étant mouillés y adhérant fortement; il ne faut pas
non plus se presser pour rejeter les fins débris du tria-
les insectes engourdis passeraient inaperçus, en
c’est le moment de faire preuve de patience,
rare de ne pas étre récompensé par un
ge, car
un mot
il est bien
succès.
(A suivre). SE
ARR mr
M. Léopold Karlinger, VIENNE (Autriche)
Dammstrasse, 55. Offre à des prix les plus modérés
des Lépidoptères européens préparés et des Chrysalides
vivantes en bonne qualité.
Inseckten-Borse, Central-organ zur Vermittelung
Angebot, Nachfrage und Tausch. Rédaction :
Augustusplatz.
von
Leipsig, 1,
D I
BULLETIN DES ÉCHANGES
Toute personne qui enverra à M. E. Barthe Ancienne route du Teil, Montélimar, 60 exem-
plaires de Coléoptères en 5 ou 6 espèces préalablement acceptées recevra les espèces suivantes :
1 Carabus nemoralis Alpes 18 Molops terricola Alpes 35 Omosita colon Allemagne
2 » intricatus Rouen 19 Lagarus vernalis Allemagne 36 Parnus griseus Montélimar
5 » purpurascens St-Gaudens 20 Europhilus scitulus » 537 Aphodius sticticus »
4 Tachypus flavipes Montélimar 2 » fuligiuosus Allemagne 38 » pusilius Aliemagne
5 Bembidium 2-guttatum Allemagne 22 Cymindis humeralis Isère 59 » sericatus Alpes
6 Patrobus excavatus » 23 Calathus micropterus Alpes 40 Psammobius sulcicollis Allemagne
7 Dyschirius globosus » 24 » punctipennis Algérie 41 Trox Fabricii Algéris
8 Bradycellus harpalinus » 25 Hyphydrus ovatus Allemagne 42 Hoplia 2-lineata »
9 Stenolophus Skrimshiranus » 26 _Cœlambus inœqualis » 45 Phosphænus hemipterus Montélimar
10 Acupalpus exiguus » 27 Hydroporus planus » 44 Opatrum pygmœum )
11 Cælia ingenua » DE » pictus » 45 Otiorhynchus muscorum Alpes
12 Leirus aulicus » 20 » g—lineatus » 46 » gemmatus Styrie
15 Pterostichus cristatus Alpes 50 Creniphilus globulus » 47 Phyllobius mus Ardèche
14 Argutor spadiceus » 31 Myrmedonia canaliculata Allemagne 48 Tr: ichyphiœus scaber Allemagne
15 » diligens Allemagne 52 Tachinus fimetarius » 49 Smicronyx cyaneus Montélimar
16 Steropus concinnus Alpes 33 Proteinus brachypterus Alpes 50 Brachomyx pineti Ardèche
17 Platysma oblongopunctata Rouen 34 Tr.mium brevicorne »
88 REVUE LINNÉENNE
meme)
ANNONCES ANNUELLES :
Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi-
vement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la ligne pleine.
En vente, chez M. L. Jacquet, Imprimeur, Rue Ferrandière, 18, Lyon, toutes les années parues de l'Echange
(1885-1886-1887 et 1888), contre l'envoi d'un mandat poste de ‘7 francs. Chaque année prise séparément
2 francs.
HENRI GUYON
Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris
——— PNR
SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’INSECTES
Grand format vitré, 39-26-6 ................ 2 50 Grand format carton, 39-26-6 .............. 2
Pettonnat 20102 OM RM EME CON 1 85 Petttomnat 2010 M) PSbr OC EEE 1 50
Bôités doubles fonds MHÉSESETE ne eere cc eLC 2 50
Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande.
PARIS —- 54, Rue Chapon, 54 — PARIS
LT
ANNONCES DIVERSES
Prix des annonces: La page, 16 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, 0, fr. 20 c.
Il sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour °/, sur les annonces payantes pour la x'e insertion,
50 o/, pour les insertions répétées, de la même annonce.
Jout abonné a droit, pour chaque numéro, si l’espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange.
Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout 60
feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 2$ fr. Pour les demandes s'adresser à M. Ant. Otto, comptoir
Minéralogique à Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2.
er
OUVRAGES A DISFOSER
Par M. CI. Rey
RL D
HISTOIRE ne DES COLÉOPTÈRES DE FRANCE
1860 Altisides par Foudras, 1 vol: in 8?, pe. 3 10
1802 Mollipennes (Lampbrrides, Te éphoride UE Mulsant, 1 vol. in &° 431P; 3 3 pl. (éd épuisée) . 15 »
1863 Angusticolles (Clérides) et Diversipalhes (Lyrmexvlonides), 1 vol. in 8°. LÉ P apr Par Mulsant, 6 >»
1863 Longicornes (2° éd ), 1 vol. in 8°, 590 ». par Mulsant. . . s Pa (CURE
1865 Fossipèdes (Cébrionides) et Brévicolles (Dascillide s) par Rey 1 1 vol. in 8, I . PF pl. 6 >
1866 Vésiculifères (Malachides) par Rey, 1 vol. in 8°. 306 p. 7 pl. Due 10 >
1866 Colligères (Anfhicides) par Mulsant,-1 vol. in 8°. 187 P- 3 ni : 6 »
1867 Scuticolles (Dermestides) par Mulsant, r vol. in &°. 186 p. 2 pl. 6 »
1868 Gibbicolles (P#inides) par Rey, 1 vol. in 8°. 224 p. 14 pl... 10 »
1868 Floricoles (Dasrtides) par Rey, 1 vol. in 8°. 315 P. 19 pl. 15 »
1869 Piluliformes (Brvrrhides) par Mulsant, 1 vol. in 8". TS AD EZ 4 6 »
1871 Lamellicornes (2° éd ) par Mulsans, 1 vol. in 8°. 733 p. 3 pl. 15 »
188s Palpicornes (2° éd.) par Rey, 1 vol. in 8°. 374 p. Î2 PISE ROSE 9 >»
1887 Essai sur les larves de Coléoptères par ce 1 vol. in 8°. 126 p. ain 3 »
Lé BRÉVIPENNES OÙ STAPHYLINIDES
1871 Bolitocharaires par Rey, 1 vol. in 8°. 321 p. s pl. 8 »
1871 Aléocharaires par Rey, 1 vol. in 8°. 565 p. 5 pl. 10 >
1877 Staphyliniens par Rey, r vol. in 8°. 712 p. 6 pl. 15 >»
1875 Pédériens, etc. par Rey, 1 vol. in 8°. 3381p. 6 FÉ : 9°
1380 Homaliens par Rey, 1 vol. in 8°. 430 p. 6 pl. - . . . 6 »
1383 Tachyporiens, etc. par Rey, 1 vol. in 8°. 205 PAP RME 10 »
1384 Mycropéplides, Sténides par Rey, 1 vol. in 8°. 2 . p. 3 PI. 10 »
A DE FRANCE
1866 Pentatomides par Mulsant, 1 vol. in 8°. 365 p. 2 pl. 11 >
1870 Coréices, etc. par Mulsant, 1 vol. in 8°. 250 p. 2 pl. Y Le:
1873 Réduvides par Mulsant, 1 vol. in 8°. 118 Preaple 4 »
1879 Lygticdes par Mulsant, 1 vol. in 8°. 54 p. à : 3 »
OPUSCULES $ ENTOMOLOGIQUES
Par Mulsant
1853 Description de 80 espèces de Coléoptères, 4 pie tie 192 p. 3 pl. 6
1853 Supplement aux Coccinellides, 203 p. . 3 RPC 6
1853 Les derniers Mélasomes (arcilabres où Pédinides), 242 p. 4 DIR 6
1878 Chrysides de France par Abeille de Perrin, 108 p. 2 pl. AN 4
——— AN —
En vente chez l’auteur : M. C1. Rey, 7, place St-Jean, Lron.
Lyon. — Imp. Lith. et Grav. L. JacqQuET, rue Ferrandière, 18.
hs ed'e D, 2 hs ben 1275079
US
Cinquième année. — N° 15 Décembre 1889.
L'ÉCHANGE
Revue Linnéenne
ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE
paraissant tous les 15 du mois
Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle
FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET
membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d'Entomologie, et de la Société
Entomologique de France.
CONTINUÉ -PAR* L. SONTHONNAX
F. GUILLEBEAU + A. LOCARD
membre de la Société Entomologique de France. Vice-Président de la Société Malacologique de France.
++ ++
CG. E. LEPRIEUR CI. REY
membre de la Société Entomologique de France, Président de la Société Française d'Entomologie,
membre honoraire de la Société d'histoire naturelle membre de la Société Entomologique de France et
derColmarsetc. de la Société Linnéenne de Lyon.
—@— Ÿ —
fINx N
& |
AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM.
Ed. Anpré (de Beaune), D' L. Braxc, [. Dérrarp, DesprocHERS pes Loces, A. Durois (de Versailles),
L. Giréro, R. Grirar, Valéry Maver, J.-B. RenauD, A. Ricne, Ricuarp (de Grenoble), Nisius Roux,
et À. Vircor (de Grenoble).
se >
===
COMITÉ D'ÉTUDES POUR 1889.
. ‘
MA. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MARSEILLE. Co/éoplères MM. J. Minsmer, capitane au {2€ de ligne, à LODÈËve
exotiques. (Hérault). Zongicornes.
L. Blanc, D)", 55, rue de la Charité, Lyon. A//néralogie. A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea
Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAY. //y@r0- er Cie, à FILARETE BUCAREST (Roumanie). Æ/emuptères,
canthares el Histérides. & Hétéroptéres.
Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. OyfAoptères
Arnara, Harbalus, Feronïa. et Névroptères.
AS Chobaut, D", à AviGnox. Carabiques gallo-rhénans. J.-B. Renaud, 21, cours d'Herbouville, Lyon.
J. RAR ES 15, rue du Bourdon bianc, ORLÉANS, Curculionides. e ;
Pselaphides et Sc Le nides. A. Riche, 11, rue de Penthièvre, Lyon. Ævsszles, Géologie.
L. Davy, à FoucÈre par CLers, (M.-et-L.) Ornithologre. N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Pofanique,
Desbrochers des Loges, 23,rue de B den Tours Marcel Vauloger de Beaupré, 54, rue Jean-
(Indre-et-Loire). Czr-culionides d'E uTOope et cica. Burguet, BORDEAUX. PArtophage d'Europe,
L. Dériard, 2, rue du Piat, LyoN. OrtAoprères. A. Villot, 5, chemin Malifaud, GRENOBLE, Gordracés,
L. Gavoy, 5, rue de la Prétscinre, CARC:SSONNE, (Aude). Uelminthes.
Lamellicornues. à
A. Locard, 58, quai de la Charité, Lyon. Aa/acokogie
francaise noie s terrestres, d'eau douce et marins).
2)
ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES
Lyon, Rue Fcrrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet
Joul ce que concerne La réde lion, les annonces graturites et ! Adresser Les réclamations concernant l'envor du Four nal
Vensel£nerments sur les annonces non suivies d'adresse dit être & el Le montant des annonces et des abonnements à A1. L. Jacquet,
PRE » , # . |
envoyé à A1. L. Sonthonnax, 19, rue d'Alsace, Lyon. | Zxprimeur, rue Ferrandière, 18. Lion.
NN —————
France, un an, 8 fr. — Union postale, 3, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr. 50
ge
er ft y
: | REVUE LINNÉENNE
Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 12 du mois.
L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange.
AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l’année 1880, entrainera l'envoi
des n% parus de la même année.
Ont payé leur abonnement pour l’année 1829:
MM. Aou, Notaire à Gray. DescuaxGes, Longuyon. Ch. Royer, Langres. (Cassian, Grenoble. Le D'
Gukpez, Grenoble. Roux, à Montrevel. Arpnonse (Joseph), Paris. BourGeoiïs, Paris. Henri Eupes, Paris. FLeu-
TIAUX, Paris. Jules de Gauzres, Paris. PiersoN, Paris. Simoxxor Revo, Semur. Mazer, Ollioules. LEevorTuRrIER,
Orival. Savin de Larcrause, à Montlouis. M"° Foucère, Bordeaux. A. Aucereau, Bordeaux. J. BRAQUEHAYE,
Bordeaux. V. Grexer, St-Julien. A. de Manuez, Alberville. C. Méiner, St-Étienne. Warnier, Reims. Rasser-
LET, Reims. Tunior, Reims. Roux, St-Marcellin. Le D' Forr, Draveil. Desprocners des Loces, Tours. Ch.
Verrier Lérarpière à Mézières en Gâtine. Moquerys, Evreux. Oserrnur, Rennes. Le D' Lésereuc, Brest.
L’Abbé Sauze, Marcieu. V. G. de Boy, Bujalœuf. Xaugeu à Ria par Prades. Maurice Dorré Laon. E. Mo-
REL Limoges. Le D' Rousseau, Joinville-le-Pont. Marjorrer à Aîme. A. Tuery, St-Charles. L'abbé VaLLée à
Mont. C. Ricuaup aux Dombes. Peccapzau, Toulouse. Nicorron, au Croisic. DEcors, Le Blanc. Minswers,
Mende. Pouzer, Partenay. Moisson, Oran. BoucEarp, Caen. Le Baron de Vire d'Avray, Bo rges,
; (Les personnes oubliées sont priées de réclamer.)
CORRESPONDANCES
M. H.G. L'guières. Les renseignements que vous demandez et qui intéressent vivement tous ceux qui s'occu-
pent de Lépidoptères, paraîtront dans le n° de Janvier. Merci de votre communication.
M. P. Vous pouvez envoyer votre correspondance en langue Allemande.
En terminant la cinquième année du Journal, nous tenons à remercier nos alonnés du concours qu'ils
nous ont prété, soit par les sympathiques encouragements qu'ils nous ont plusieurs fois témoignés, soit en
nous envoyant, quelques uns, des communications intéressantes pour la Revue.
a mr Sn mt men cms
Certaines irrégularités se sont produites dans l'envoi du Journal, des retards bien indépendants de notre
vclonté nous ont valu plusieurs fois des réclamations qui, tout en nous stimulant pour en éviter le rctour,
nous ont prouvé que notre pette publication était toujours bien accucillie et qu’elle rendait des scrvices en
facilitant les échanges. Nous ferons donc notre possible pour que désormais le Journal paraïisse régulièrement
tous les 15 de chaque mois. Nous avons voulu aussi justifier le titre de Revue Linnéenne en ne nous 1enfer-
mant pas uniquement dans le domaine de l'Entomologie, sans toutefois trop nous écaiter de la pensée première
de son fondateur qui était de laisser à cette science la plus large part.
JE CE
RARE
Procès-verbal de la Séance du 28 Octobre 1889.
Société Linnéenne de Lyon Présidence de M. Saubinet
La séance est ouverte à 8 h.
Le procès-verbal de la précédente séance est
Procts-verbal de la Séance du 12 Août 1889. lu et adopté.
M. Rey s'occupe des familles des Carabiques.
des Hydrocanthares, des Palpicornes, des Sta-
La séance est ouverte à 8 h. phylinides, des Buprestides et quelques autres
pour signaler les espèces qu'il a trouvées en Pro-
à me : vence pendant l'hiver 1888-80. et les observa-
E£ DUDCeF Neal CERN SRE tions auxquelles elles ont donné lieu.
lu et adopté. s Ne
À propos d'une observation de M. Rey sur
M. Rey donne lecture de ses « Remarques en l'orthographe géosraphique ,, MM. le Doctét
Passant ; St-Lager et Saubinet échangent quelques remar-
M. Gabillot demande quelques renseignements | ques sur l'altération vraiment bizarre que pré-
sur la prochaine excursion au Lantaret; ils lui | £entent actuellement certains noms officiellement
Présidence de M. Rey
M. Rey préside en l'absence de M. Saubinet.
sont donnés par M. Redon. admis, altération causée par le manque d'étude
La séance est levée à o h. de l’étymologie.
mn
REVUE LINNÉENNE ot
M. Louis Blanc fait hommage à la société de
_son Etude sur la sécrétion de la soie et la structu-
re du brin et de la bave.
M. Louis, Blanc sur l'invitation de M: le Pré-
sident, raconte en peu de mots le résultat de ses
recherches ; comment il est arrivé à découvrir un
troisième corps dans la constitution de la bave,
corps auquel il a donné le nom de mucaïdine et
comment il a pu se rendre compte exactement de
la formation des trois éléments constituants,
fibroïne, grès, et mucaïdine et de leur lieu parti-
culier de productien.
Pa séance.est levée à 9 h.
NOTICES CONCHYLIOLOGIQUES
par À. Locard
IX
Les GRANDS MYTILES DES CÔTES DE FRANCE
Dans un précédent article du journal l'Echange
(n° du 15 mai 1 88g), nous avons passé en revue les
différentes espèces appartenant aux petits Mytiles de
nos côtes, classés par quelques auteurs dans le genre
Mytilaster, quoique ils ne diffèrent, en réalité, des
vrais Mytilus que par leur petite taille. Aujourd'hui
nous nous proposons d'examiner les autres espèces
appartenant au genre Mytilus, c'est-i-dire les formes
de taille plus ou moins grande et qui toutes vivent
ça et là dans la zone littorale des côtes de France.
On peut diviser ces formes en deux groupes bien
distincts ayant chacun pour prototype une espèce par-
faitement caractérisée et aujourd'hui bien connue:
1° Groupe du Mytilus Galloprovincialis, renfer-
mant des coquilles d’un galbe plus où moins déprimé,
avec un profil largement subrectangulaire; ce groupe
comprend sept espèces.
2° Groupe du Mytilus edulis, renfermant des co-
quilles d’un galbe plus ou moins renflé, plus étroite-
ment allongé, subcylindroïde; ce groupe compte
cinq espèces.
Mais avant de donner les caractères propres à cha-
cune de ces formes, il importe de bien établir qu'il
s’agit, dans cette étude, plus particulièrement des co-
quilles dont les animaux vivent à l'état sauvage. Depuis
l'introduction de la mytiliculture, on arrive à modifier
notablement les caractères des formes primitives. Mais
hâtons-nous de le dire, ces modifications dues à la
domestication, au lieu d’enlever les caractères originaux
ou de les affaiblir, ne font au contraire que les exalter
de telle sorte que ce qui s'applique à une espèce sau-
vage ou naturelle, s'applique encore mieux aux formes
que l’on trouve sur nos marchés.
1° Groupe du Mytilus Galloprovincialis.
Mytilus herculeus, de Monterosato. — Coquille de
très grande taille avec le sommet très antérieur, et la
région antéro-supérieure fortement arquée; angle posté-
ro-dorsal situé à l'extrémité du premier tiers de la hau-
teur totale à partir du sommet, — Cette forme assez
rare vit sur les côtes de Provence où elle atteint de 100
à 120 mil. de hauteur totale pour 60 à 65 de largeur
maximum; en Italie et en Algérie on rencontre une
var. M14aj0r qui va jusqu'à 170 mill. de hauteur,
Mytilus Galloprovincialis, de Lamarck.— Coquille
de taille moyenne, d'un galbe subrectangulaire, non
arqué dans le haut; sommet antérieur; bord antérieur
presque droit et non arqué; angle postéro-dorsal étroit
situé dans le haut de la coquille; région inférieure réguliè-
rement arrondie; arête apico-rostrale peu saillante. Haut.
73; larg. 40; épaiss. 29 millim. — C’est bien à tort que
cette Lelle forme si nettement caractérisée a été confondue
par quelques auteurs avec le Mytilus edulis. Après de
longues recherches nous avons fini par retrouver le
type original de Lamarck avec l'étiquette écrite de sa
main. Le M. Galloprovincialis quoique vivant sur
toutes nos côtes se trouve plus particulièrement répan-
du dans la Méditerranée. On l’observe à l'état fossile
dans les dépôts du Monte-Mario où il est parfaitement
caractérisé, tandis que le A. edulis également bien
typique ne se trouve que dans les dépôts du Crag
rouge d'Angleterre, ce qui prouve une fois de plus la
nécessité de séparer ces deux espèces.
Mytilus pelecinus, Locard. — Coquille de grande
taille, d’un galbe très déprimé, avec l’arête apico-rostrale
très courte et très saillante; sommet submédian; bord
antérieur oblique et non arqué; angle postéro-dorsal
situé plus bas que le premier tiers de la hauteur totale
compté à partir du sommet. Haut. go à 100; larg.
50 à 55; épaiss. 28 à 31 millim. — Plusieurs auteurs
ont connu cette espèce, et l'ont indiquée sous les noms
erronés de M, ungulatus où M. edulis, quoiqu'’elle
n'ait pas le moindre rapport avec les types de ces deux
formes. Elle se distingue toujours à la position presque
médiane du sommet par rapport à l’axe du rostre, On
la trouve sur toutes les côtes, mais surtout dans la
Méditerranée. :
My'tilus trigonus, Locard. — Coquille de taille
moyenne, d’un galbe triangulaire; sommet antérieur;
bord antérieur droit, non sinueux; crête apico-rostrale
bien marquée; angle postéro-dorsal médian plus bas
que la moitié de la hauteur totale comptée à partir du
sommet. Haut. 60 à 65; larg. 35 à 40; épaiss. 26 à
28 millim. — Cette espèce a toujours été confondue
avec le M. Galloprovincialis, tant qu'on en a pas
connu le type. Il est facile de les distinguer par leur
galbe, car le M. Galloprovincialis a un galbe subrec-
tangulaire allongé, tandis que le M. trigonus a un
galbe triangulaire, avec l’angle postéro-dorsal toujours
beaucoup plus inférieur. Vit dans la Manche et l'Océan;
plus rare dans la Méditerranée.
Mytilus glocinus. Locard. — Coquille de taille
moyenne, d'un galbe très déprimé, subrectangulaire
allongé; sommet exactement antérieur; bord antérieur
droit et vertical; rostre un peu étroit; arête apico-
rostrale très courte et très atténuée; angle postéro-dor-
sal presque médian et très ouvert; valves très bâillantes.
Haut. 80; larg. 423 épaiss. 23 millim. — Par le
bâillement de ses valves, par son profil à rostre rétréci,
par son galbe déprimé avec le bord antérieur droit,
cette espèce se distinguera toujours très facilement.
Elle est assez rare, elle se trouve sur les côtes de la
Provence.
Mtilus abbreviatus, de Lamarck. _— Coquille de
taille assez petite, d'un galbe court, ramassé, mais
92
REVUE LINNÉENNE
toujours élargi; sommet antérieur; bord antérieur
droit et vertical; rostre large; arête apico-rostrale bien
accusée, allant jusqu’au bas de la coquille; angle pos-
téro-dorsal presque médian. Haut. 34 à 40; larg. 19
à 22; épaiss. 18 à 20 millim. — Cette espèce vit sur-
tout dans la Manche et descend cependant sur la côte
Océanique. Sa tailleet son galbe la feront toujours
distinguer des formes précédentes. Dans la Manche,
les pêcheurs savent parfaitement que c'est une forme
spéciale, car ils la désignent sous plusieurs dénomina-
tions locales.
Mytilus petasunculinus, Locard. — Coquille de
taille assez petite, d'un galbe très incurvé; sommet très
antérieur; bord antérieur entièrement arqué; rostre
large et bien arrondi; arête apico-rostrale un peu accu-
sée dans le haut, bien atténuée vers le rostre; angle
postéro-dorsal médian et très obtus. Haut. 30 à 38;
larg. 21 à 243 épaiss. 13 à 14 millim. — Cette forme
ressemble à un minuscule jambonneau ; elle vit dans la
Manche et dans l'Océan; on la trouve également dans
la Méditerranée, mais elle y est beaucoup plus rare.
2° Groupe du Mytilus edulis.
Mytilus pictus, Born. — Coquille de taille assez
grande, élégamment coloriée de jaune avec le sommet
verdâtre, le tout flammulé ou linéolé en brun; sommet
submédian ; bord antérieur droit, mais un peu rentrant
dans le haut; arête apico-rostale élevée; angle postéro-
dorsal un peu supra-médian. Haut. 70 à 80; larg. 35
à 403 épaiss. 23 à 28 millim. — Cette forme plus
particulièrement méridionale ne se trouve en France
que dans les eaux profondes du Golfe de Gascogne ou
au large de Marseille.
Mytilus edulis. Linné. — Coquille de taille moyen-
ne, d’un galbe cylindroïde allongé; sommet antérieur;
bord antérieur droit et vertical; arête apico-rostrale
s'étendant jusqu’à la base, haute et saillante; angle
postéro-dorsal un peu supra-médian. Haut. 60 à 70;
larg. 28 à 30; épaiss. 22 à 24. — On voit par cette
description combien le M. edulis diffère de toutes les
espèces précédentes ; :1 est toujours beaucoup plus cy-
lindroïde, plus renflé, plus étroitement allongé. On
le trouve sur toutes nos côtes, mais il est plus commun
dans l'Océan que dans la Méditerranée.
Mytilus retusus, de Lamarck. — Coquille de taille
moyenne, d’un galbe élevé; sommet exactement anté-
rieur; bord antérieur bien droit et vertical; arête apico-
rostrale très fortement accusée, très saillante et très élevée,
arquée dans le haut ; angle postérc-dorsal un peu supra-
médian. Haut. 54; larg. 25; épaiss. 23. — C'est sur-
tout par la domestication que ces caractères si tranchés
se manifestent le plus; à l’état sauvage, la coquille est
un peu petite, mais elle est toujours plus large et moins
régulièrement cylindroïde que celle du M. edulis.
Nous ne connaissons cette espèce que dans la Manche
et l'Océan.
Mjtilus spathulinus, Locard, — Coquille de taille
moyenne; sommet submédian; bord antérieur droit,
apico-rostrale bien allongée,
angle postéro-dorsal inférieur
un peu oblique; arête
assez fortement accusée ;
et bien obtus. Haut. 75 à 80; larg. 35 à 38; épaiss.
30 à 32 millim. — Cette espèce joue dans le groupe
du AZ. edulis, le même rôle que le M. pelecinus dans le
groupe du M. Galloprovincialis, en ce sens que dans
ces deux formes le sommet est toujours beaucoup plus
médian que chez leurs congénères, et par conséquent le
bord antérieur plus oblique, ce qui modifie totalement
le galbe de la coquille. Cette forme vit dans la Manche
et dans l'Océan.
Mytilus incurvatus, Pennant. — Coquille de taille
assez petite, d’un galbe subcylindroïde incurvé; som-
met très antérieur; bord antérieur bien arqué; arête
apico-rostrale bien accusée, saillante et arquée; angle
postéro-dorsal un peu inframédian et assez sensible.
Haut. 30 à 40; larg. 18 à 22; épaiss. 15 à 19 millim.—
Cette espèce est la plus incurvée de tout le groupe, et
malgré son galbe elle garde tous les caractères des for-
mes affines du M. edulis. Elle est peu commune, et
vit dans la Manche. Ê
Comme on le voit par ces diagnoses sommaires, toutes
nos espèces de Mytiles français sont faciles à distinguer.
Mais en dehors du type tel que nous venons de le :
décrire, et tel que nous les avons tous figurés dans
le sixième volume des Bulletins de la Société Malacolo-
gique de France, il existe un grand nombre de varié-
tés ex-forma et ex colore intéressantes à séparer.
(A suivre).
Réponse à M. Grilat
au sujet de sa nouvelle espèce de Bythinus.
M. Grilat, dans une courte note, déclare maintenir
les trois espèces: Baudueri, latebrosus et Ravouxi.
Il ne parle pas du blandus, et ne donne qu’une seule
raison : « M. Fauvel s'étant expliqué d'une façon
« catégorique, sur ce sujet, dans la Revue francaise
« d'entomologie, de cette année. »
J'ai cherché vainement l'explication catégorique, et
n'ai trouvé qu'une seule note concernant le Bythinus
v. spissipes: page 1709, je le vois figurer aux addenda
et non aux delendä.
Or, jusqu'à preuve du contraire, je maintiens
n'avoir pu découvrir ni à la loupe, ni au microscope,
la moindre différence entre les ® de Baudueri, lalte-
brosus, blandus et Rarouxi.
Je n'ai pas découvert la moindre différence non
plus entre les 4, si ce n'est la patte postérieure du |
Baudueri, caractère insuffisant pour créer une espèce.
J'ai des types des quatre espèces, types qui me sem-
blent indiscutables. |
Je puis me tromper. Tout le monde se trompe, et
M. Fauvel lui-même est bien incertain, pu'squ'il craint |
que le Bauducri ne soit autre que le Pyrenœus. |
Je ne demande qu'à étre éclairé et de notre discus-
sion doit jaillir la lumière.
M. Grilat, dans sa description, ne compare son
Ravouxi qu'au latebrosus dont les antennes , dit-il,
sont conformées à peu près de même. Il le place à
côté de pedator. Pourquoi pas près de Zatebrosus ?
Etant donné le caractère insuffisant des pattes posté-
rieures, que M. Giilat veuille bien indiquer un carac-
tère, un seul, qui distingue les 4 et les ® de Bau-
dueri, latebrosus, blandus et Ravouxi, je m'incli-
nérai.
\
REVUE LINNÉENNE 93
oo
Mais je le préviens d'avance que je n'accepte pas
- comme caractère, le un peu plus ou un peu moins
long, large, gros, foncé, etc.
Deux individus insectes ne se ressemblent pas plus
que deux individus hommes, et grâce au un peu plus
ou un peu moins, on se croit en droit de nommer
chaque bestiole comme on nomme chaque citoyen. Ce
sont des subtilités auxquelles il faut désormais renon-
cer.
J. CROISSANDEAU
Réponse à M. Croissandeau
Les Bythinus Baudueri, latebrosus et blandus ont
été décrits par M. Reitter dans ses Bestimmungs -
T'abellen X (extrait des annales de la Société Zoolo-
gique et Botanique de Vienne 1884).
M. Croissandeau trouvera donc les renseignements
qu'il demande dans ce travail de M. Reïtter.
R. GRILAT
Les homologies des orifices nasaux et le canal lacrymal
Chacun sait qu'il existe chez les Vertébrés supérieurs
un système canaliculaire rattachant l'organe de l'olfac-
tion à celui de la vision. Chez l’homme, par exemple,
les produits de la glande lacrymale, répandus sur le
globe oculaire sont recueillis par deux petits conduits
aboutissant, sur les paupières, aux points lacry-maux,
et conduisant les larmes dans le sac lacrymal où elles
peuvent s'accumuler et d'où elles peuvent être empor-
tées sur la muqueuse nasale par le canal lacrymal.
Chez les vertébrés inférieurs. c’est un canal simple ou
ramifié, mais qui ne présente pas de dilatation. Sa
présence a été constatée jusque chez les Amphibiens
par un savant allemand, Born, en 1876 (1. Chez les
Poissons, on ne l’a pas signalé.
Les considérations qui vont suivre ayant trait aux
rapports qui existent entre le canal lacrymal et l’appa-
reil nasal, il est bon de jeter un coup d'œil général sur
l'organe olfactif des poissons. Cet organe présente des
types morphologiquement très divers. Dans la règle,
les fosses nasales sont fermées, c'est-à-dire ne s'ouvrent
point dans la cavité buccale. En mettant à part ce fait
très général puisqu'il n'y a d’exception que dans le
groupe très inférieur des Cyclostomes nous trouvons,
soit une gouttière étranglée dans sa portion moyenne
par le rapprochement de ses bords, comme chez les Elas-
mobranches; et dans ce cas l’ensemble de l'appareil
est souvent rejeté à la face ventrale de l'animal (Raie,
Torpille),soit un véritable tube ouvert à ses deux
extrémités: l'orifice le plus éloigné de la bouche et
que nous appellerons postérieur étant reporté au
voisinage de l'œil, l’antérieur occupant la position
de l'orifice externe des fosses nasales chez les autres
(x) Morphologisches Iuhrbuch (2)
Ueber die Nasenhôhlen und den Tränennasengang des Am-
phibiens,
types vertébrés. — Dans ce cas, qui est celui des Ga-
noïdes et des Téléostéens, les orifices antérieurs peu-
vent se compliquer de prolongements tubuliformes
comme dans le Poly-pterus bichir.
La théorie de l’évolution de l'appareil olfactif basée
sur ces observations et donnée par Balfour semble trés
simple.
La gouttière olfactive des Elasmobranches s'est
transformée en un tube par la soudure de ses bords
dans la région moyenne. Chez certains types, comme
les Téléostéens, les deux orifices sont restés extérieurs
et se sont considérablement éloignés par suite de l'ex-
tension du museau; tandis que chez les vertébrés
supérieurs dont l'état embryonnaire reproduit assez
exactement la disposition primitive des sélaciens, on
voit l'extrémité inférieure du sillon nasal reportée
dans la bouche par la soudure «les deux bourgeons qui
la limitent (bourgeon frontal, bourgeon nasal exter-
ne), et par le dévelopement de la région frontale,
Suivant cette théorie, l’orifice que nous avons appelé
postérieur chez les Poissons serait l’homologue de notre
orifice nasal externe; l’antérieur correspondant à l’ori-
fice des fosses nasales dans l’arrière-bouche.
On peut faire à cette conception de Balfour plusieurs
objections.
Les rapports anatomiques des deux orifices chez les
Téléostéens, rapports en particulier avec le sytème
osseux du crâne et avec l'œil, sont tels qu'il est bien
difficile de considérer le postérieur comme étant l’orifice
externe vrai. Un simple coup d'œil jeté sur une tête de
Polyptère suffit à convaincre l'observateur que l’antérieur
seul peut avoir cette signification eu égard à sa position
et à ses connexions. L'objection devient plus sérieuse
si l’on considère la même région disséquée.
On constate en effet que le tube et son orifice
postérieur n'ont absolument aucun rapport avec la
région sensitive de l'organe; seul l’orifice antérieur
conduit dans une sorte de vestibule au fond duquel
se trouve l’appareil olfactif lamelleux. Cet orifice est
pour nous l’orifice externe vrai, la signification du pos-
térieur restant à examiner. Et si l’on veut rapprocher
la disposition primitive des Sélaciens de l'état embryon-
naire que l’on a pu suivre à tous les stades chez les
Oiseaux et les Mammifères (rapprochement qui, après
tout, peut sembler assez naturel), il faut absolument
réserver le cas des Ganoïdes et des Téléostéens. Ajou-
tons une objection indirecte.
Si cet étranglement de la gouttière nasale par les
bourgeons fronto-nasaux et son transport dans la
bouche constituent un processus phylogénétique, com-
ment se fait-il que chez tous les amphibiens, même les
Urodèles, l'orifice interne dans la bouche se produise
autrement; et cela, par une simple perforation de la
voûte buccale?
Ces différentes considérations nous portent à croire:
1° Que l'orifice antérieur est l'orifice nasal externe
vrai.
20 Que la fosse primitivement fermée a pu s'ouvrir
dans la bouche par des processus secondaires variables
(processus très complexes chez les Amniotes, perforation
simple chez les Amphibiens); mais qui n'intéressent
aucunement la signification des orifices externes chez
les Téléostéens.
94
$"
REVUE LINNÉEN
2 Pie
NE
Quelle est maintenant la signification de l'orifice
postérieur et du canal qui le réunit à l'antérieur ?
Ici interviennent les observations qui ont amené
notre attention sur tous ces points. Au cours des études
que nous avons entreprises sur la métamorphose des
Anoures, nous avons été conduit à reprendre l'étude
de Born sur l'origine du canal lacrymal chez les larves
de Grenouille grise et d’Alyte. Comme lui, nous avons
vu le canal en question naître &’un cordon plein aux
dépens de la couche muqueuse de l’épiderme, et s’éten-
dre graduellement de l'orifice nasal externe vers l'œil. Ce
cordon, par écartement des éléments qui le constituent
prend finalement une lumière et s'ouvre sur la pau-
pière inférieure.
Mais un fait important qui a échappé à cet obser-
vateur, c'est que ce canal n’atteint l'œil que très tard,
alors que son äpparition est précoce et remonte dans
la vie larvaire à l'origine des cartilages nasaux. Jus-
que vers le milieu de la métamorphos?, ce canal
s'ouvre directement à l'extérieur à un millimètre
environ de l'angle de l'œil chez la Grenouille.
L'orifice en question est simple chez la Grenouille
nous l’avons vu triple chez l’Alyte.
Il faut remarquer qu'en ce point, le canal, formé à
son origine près des fosses nasales par la couche
muqueuse, s’incurve pour se mettre en rapport direct
avec la couche externe de l’épiderme. La convexité de
l'anse ainsi formée présente d'abord un léger diverti-
cule qui, lorsque la régression de la queue touche à sa
fin, vient s'ouvrir à la paupière; cette portion du canal
se forme sans aucun rapport avec la couche muqueuse
de la région, et par simple accroissement du diverti-
cule dont nous venons de parler.
Or, si l’on considère l’ensemble de l'appareil naso-
lacrymal au stade que nous venons de signaler, en
faisant abstraction seulement de l'ouverture dans Ja
bouche, on constate qu'il est en tous points compara-
ble à l'appareil olfactif du Polyptère.
Dans les deux cas, nous avons: en avant l’orifice
nasal vrai en rapport avec les terminaisons nerveuses
olfactives; puis, partant de cet orifice, un canal ecto-
dermique n'ayant pas de rôle sensitif, et conduisant à
un autre orifice qui s'ouvre au voisinage de l'œil. La
transition anatomique se retrouve dans le développe-
ment des Anoures et nous montre dans le canal qui
servait simplement à établir un courant d'eau dans
l'appareil nasal du Poisson, un changement de fonction,
ou plutôt un passage à l'état fonctionnel définitif,
lorsqu'il devient canal lacrymal chez la Grenouille,
en se mettant en rapport avec l'œil.
Ce changement dans le rôle du canal lacrymal a
des conséquences intéressantes. Chez les Vertébrés su-
périeurs, que l'on admette l'origine aux dépens d'une
gouttière comme prétend l'avoir observée Küolliker, ou
que l’on accepte l'opinion de Born lequel prétend avoir
retrouvé là le cordon plein épiblastique des types in-
férieurs, (discussion qui, à notre point de vue n'a guère
d’importance\, la formation du canal débute au voisi-
nage de l'œil. Il en est de même chez les Lacertiens.
Les amphibiens feraient exception dans l'hypothèse de
Balfour. Tandis que tout s'explique parfaitement si
l'on accepte l'homologie que nous proposons avec
les Poissons, On admet que la fonction perfectionne l'ap-
pareil au moyen duquel elle s'exerce: d’où l'adage
physiologique ; la fonction fait l'organe. On voit que
cette même fonction retentit sur le développement de
l'organe au point qu’un canal oculo-nasal comme le
canal lacrymal se développe d’abord, au contact des
fosses nasales chez les types inférieurs où ses fonctions
sont particulièrement en rapport avec l'exercice de la
sensibilité Glfactive (Poissons et Amphibiens), et au
contraire au contact de l'œil, chez les types supérieurs
où ses fonctions ont davantage de rapport avec l'œil
(Amniotes\,
Les conclusions anatomiques peuvent se résumer en
quelques mots,
L'orifice nasal antérieur des Poissons n’est pas
homologue de l'orifice des fosses nasales dans l'arriè-
re bouche chez les Amniotes; il est l'orifice nasal
externe vrai; avec la fosse dans laquelle il débouche,
il correspond à l'appareil olfachf des autres verté-
brés dans son ensemble.
L'orifice nasal postérieur n'est pas homologue de
l'oriñce externe des autres types; il est en rapport
avec un rudiment de canal lacry mal.
E. BATAILLON.
préparateur du Cours de Zoologie à la Faculté
des Sciences,
Acherontia Atropos.
L'histoire naturelle des insectes de M. Emile Blan-
chard (1840), ne cite qu’une espèce d'A cherontia, l'A -
tropos. Ce papillon se trouve, dit l’auteur, dans une
grande partie de l'Europe, de l'Asie et de l'Afrique.
Dernièrement, j'ai reçu de Hanoï (Tonkin) un
Acherontia Atropos assez différent du type que nous
avons ici : l’insecte est plus petit, d'une couleur plus
claire, la tache pâle du prothorax plus allongée, ayant
en dessous une petite ligne brisée bleu-clair, le dessin
simulant la tête de mort moins accentué. Les antennes
aussi moins fortes. Les secondes ailes d’un jaune pâle,
abdomen complètement jaune, et n'ayant pas, par con-
séquent, les six anneaux noirs du type.
Ne m'occupant pas des lépidoptères, je ne sais si cet
insecte forme réellement une variété et si cette variété
a été signalée ; dans le cas où elle ne l'aurait pas été,
je proposerais de lui donner le nom d’Acherontia
Atropos, variété Denisii, en souvenir de M. P. Denis,
de qui je le tiens, et qui, quoique soldat, et malgré de
grandes difficultés, n’a pas perdu un instant l'occasion
de me faire parvenir des coléoptères et quelques insec-
tes des autres ordres.
Lignières (Charente).
H. GiRAUDEAU.
RPPPDPSTS
anrannnn re
Inseckten-Borse, Central-organ zur Vermittelung
von Angebot, Nachfrage und Tausch. Rédaction :
Loipsig, 1, Augustusplat;.
M. Padewicth, à Gospic (Autriche-Hongrie) désire
entrer en relations d'échanges et offre un grand
Hongrie,
M. Bougeard Louis, 25, Rue Branville, Caen,
‘ Entomologie générale (principalement Coléoptères,
Hémiptères, Hyménoptères), demande à entrer en
relations avec des entomologistes débutants.
nombre de rares coléoptères de Croatie,
Dalmatie, Albanie et Russie.
Envoyer listes d'oblata avec les prix modérés et avec
l'indication du nombre disponible de chaque espèce.
Le dernier prix-courant des Coléoptèrss vient de
paraître et sera envoyé à toute personne qui en fera
la demande par carte postale. Prix très réduits.
M. Padewicth, à Gospic (Autriche-Hongrie)
Occasion. — Un lot de Coléoptères du Cantal,
comprenant environ 400 espèces et 2 200 exemplai-
res, prix 45 fr. franco. Demander liste à M. Daude,
Place du Palais, à St-Flour (Cantal).
BULLETINS DES ÉCHANGES
Dyschirius Lafertei,
Nebria rubripes.
Atranus collaris.
Chlænius chrysocephalus.
— Varvasi.
Aëpus Robini.
Amara Sylvicola.
Faronus Nicæensis:
Bythinus Sharpi.
Lencohimatium elongatum.
Heterocerus maritimus,
Aphodius conjugatus.
Heptauiacus sus.
Hymenoplia Chevrolati.
Hoplia floralis.
Anthaxia cichorii.
Elater sanguineus.
Elaphrus cupreus.
Pristonychus terricola.
Amara ovata.
Cicindela hybrida.
— campestris.
Dytiscus dimidiatus.
_ punctulatus.
Acilius suicatus.
— canaliculatus.
Hydaticus trausversalis.
Iybius fuligiuosus.
Agabus maculatus.
didymus,
sturmi.
brunneus,.
paludosus.
bipunctatus.
centuries suivantes :
Carabus Hispanus, Rodez.
Nebria Lafresnayei, Pyrénées.
3embidion assimile, Bordeaux
Amblystomus niger, —
Licinus silphoïdes, Rodez.
Pterostichus femoratus, —
Zabrus obesus, Pyrénées.
Orechtochilus villosus, —
Tachyusa labilis, —
Alianta plumbea, Arcachon.
Homalota umbonata, Bordeaux.
Cafius sericeus, Arcachon,
Sunius cribrellus, Rodez.
Stenus fuscipes, 3ordeaux.
— humiiis, ==
Bledius subterraneus, —
Toute personne qui enverra à
Agabus chalconotus, Bordeaux,
Elater balteatus.
— elongatulus.
Tillus unifasciatus.
Anthicus sellatus.
— tenellus.
— hispidus.
— optabilis.
— bifasciatus.
Platytarsus hirtus.
— echinatus.
Geonemus flabeliipes.
Strophosomus iimbatus,
Cleonus morbillosus.
Acalles camelus.
Lixus trivittatus.
Phytobius velatus,
Apion validum.
Hydroporus palustris.
— dorsalis.
— 4-lineatus:
— lepidus.
Noterus clavicornis.
— crassicornis.
Hygrotus inœqualis.
5 Hyphydrus ferrugineus.
Lareynia œnea.
— obscura.
Riolus cupreus.
Elmis wolkmari.
Limnius troglodytes,
Mycetea hirta.
Dermestes lardarius,
Scaphium 4-maculatum.
Silpha carinata.
M. Vauloger de Beaupré,
Anthobium riparium, Arcachon.
o Cercyon lugubris, Bordeaux.
Cephennium thoracicum, Tours.
Scydmenus callaris, 3ordeaux.
— Wetterhalli, —
3 Bathyscia inferna, Ariège.
— speluncarum. Htes-Pyrénées.
Morychus nitens, Tours.
Silpha iunata, 3ordeaux.
Saprinus semipunctatus, —
Geotrupes Pyrenœus, Pyrénées.
Oryctes grypus, 3ordeaux.
Limonius parvulus, —
Cyphon pallidulus, —
Tentyria gailica, Arcachon.
Heliopathes abbreviatus, Hérault.
Menephilus cylindricus, Bordeaux.
Toute personne qui enverra à M. R. Grilat, /9, Rue Rivet, Lyon. 6o exemplaires de Coléop-
tères en 5 ou 6 espèces préalablement acceptées, recevra les espèces suivantes :
Apion rufesceus.
— Waltoni.
— aethiops.
— sulcifrons.
— augustatum.
Sphenophorus meridionalis.
Criphalus piceæ.
Hylesinus oleiperda.
Crypturgus cinereus.
Callidium castaneum.
Clytus gibbosus.
Agapanthia cardui.
Phytrœcia lineola.
Donacia hydrochæridis.
Cryptocephalus 4-punctatus,
= impérialis.
>
Toute personne qui enverra à M. Maurice Julliot, 9, Rue Poulletier, Paris. 6o exemplaires
de Coléoptères en 5 ou 6 espèces préalablement acceptées, recevra les espèces suivantes :
Silpha 4-punctata.
6 Cetonia stictica.
Gectrupes sylvaticus.
Dorceus parallelipipedus.
> Anisoplia horticola.
Isomira murina.
Helops caraboïdes.
Cteniopus sulfureus,
Uloma culinaris.
Omalisus suturaiis.
Dictyopterus sanguineus.
> Corymbites holosericeus,
Grammoptera ruficornis,
Dorytornus longimanus.
Donacia lennæ,
— simplex.
— menyanthidis,
YA
94, Rue Jean-Burguet, Bordeaux.
6o exemplaires de Coléoptères en 5 ou 6 espèces préalablement acceptées recevra l’une des deux demi-
Helops Ecoffetti, Rodez.
Cerocoma Schæfferi, _
Anthicus instabilis, Bordeaux.
Otiorynchus auropunctatus, Pyrénées.
Brachyderes Lusitanicus, Bordeaux.
Erirhinus acridulus, _
Mecinus verbasci, ==
Mesites Aquitanus, Arcachon,
3 Prionus coriarius, _
Donacia menyanthidis,
3 Clythra cyanea,
> Chrysochus pretiosus,
Phytodecta vie satanas,
Jalanomorpha rustica, Tours.
49 Thyamis thoracica, Bcrdeaux.
Triplax melanotephala, —
Rodez.
pe » _ k [PCR 4 L
96 REVUE LINNÉENNE
ANNONCES ANNUELLES :
Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi-
vement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la ligne pleine.
En vente, chez M. L. JacQuer, Imprimeur, Rue Ferrandière, 18, Lyon, toutes les années parues de l'Echange
(1885-1886-1887 et 1888), contre l'envoi d'un mandat poste de 7 francs. Chaque année prise séparément
2 francs.
HENRI GUYON
Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris
>
SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’'INSECTES
Grandéformat, vitrée, 30-26-6040. 2 50 Grand format carton, 39-26-6 ............. 2
Rétnmionmat 26 19 1/2 6m. creme 1 85 Petitsformat.-26=10 "1/2 6 PF A10 0 0nE Ce Tee . 1 50
Boites /donbles MTondSMECÉS PER CPU Te Le CI De 2 50
Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogne sur demande.
PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS
ANNONCES DIVERSES
Prix des annonces: La page, 16 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, 0, fr. 20 c.
Il sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour 0/, sur les annonces payantes pour la re insertion.
50 oc pour les insertions répétées, de la même annonce.
Tout abonné à droit, pour chaque numéro, si l’espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange.
Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout 60
feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 25 fr. Pour les demandes s'adresser à M. Ant. Otto, comptoir
Minéralogique à Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2.
Lo
—0—
Ustensiles pour entomologistes, Conchyliologistes et Botanistes.
CAD
Cartons liégés de tous formats pour le rangement des insectes en collectons. — Filets pour la chasse des
Coléoptères et des Papillons. — Liège, tourbe et agave pour garnir le fond des boîtes. — Pinces courbes
et épingles à insectes, etc., etc. — Meubles et casiers pour collections. — Collections ornementales de
Coléoptères et de Lépidoptères exotiques. — Collections d'études de tous les ordres d’insectes, — Insectes
utiles et insectes nuisibles. — Vente et achat de collections d'histoire naturelle.
Papillons et Insectes, vendus à la pièce.
Herbiers.
—<8—
; à , Carabus guadaramus, .,.... ec TO | Cicindela Diana, DO En 0 1»
Coléoptères d'Europe. » D D Se 2: 50 || » melancholica, Brésil... .. 200
Procerus gigas.................... 2 50 | Graphipterus exclamationis. ...:... 75 » ro-guttata, Indes... ....,. 1 50
Carabus monticola,..... Busaoae tte 50 » ICIUOSNS NA EL ASE ; 75 » bipustulata, Brésil ....... x »
» INCSURATIS es eeesr eee 10 MAP HANEMACUAtAE EEE ere eee 75 | Tetracha Klugi, Pérou......, Se
» SDIeRTEUSE -e - dereLL-erte TON IMPÆc lus nIUSCAins Eee ee scrcre 3 » nocturna, Amazones,...., 1 50
» hOrÉensiS ee Ne ane 60 | Amara Fodinae.......,.... a T0 50 | Gladognathus bison, Indes $...... 5 »
» BCTAMAEUS. ee so slee ele 6oM|Mrechustubens- entier -re-rrpr 75 » serricornis, Madag. f. 4 »
» HIÉÉNS ee eee annee ee ne SomINCeruchus tarandns 2er. , 2 50 | » » » CPR SES
» MArPANAlIS eee ee Se ane 50 | Rhopalopus Hungaricus .......... 1 50 | Copris Orion, Afriq. occid......... 40
» Wan doom 40 » INSUDACUS. Mere 1 50 | Inca clathratus, Colombie 4... 12.9
» Hindi dadosododaoboan 30 | Menesia bipunctata..:....,....... 2 50 | » : » Colombie © ... 8
» JECANINALUS eee sie eletiee 2 » ROBAlL AÏDINA ee re eecetee . 75 | Mecinorrhina torquata Afr. occid. 4.20
» MelINCRONICUS EE --2.-0 72 - 60 = » » » P..15
» (ES bobet onto nede 70 Coléoptères exotiques. Catoxantha opulenta......,........ 10
» ex ellens..........…....... 1 50 Cale nie ne A DE 20 En et spectabilis, Australie oc:
» GTOAEUS EEE Seere-ree-et 1 » - Dunes nds ce trou Cryptorhynchus pusio, Amazones.... 1 75
Lyon. — Imp. Lith. et Grav. L. JAcQUET, rue Ferrandière, 18.
TABLE DES MATIÈRES
DER
Revue Linnéenne, 5”*° année
Procès-verbaux des séances de la Société Linnéenne de Lyon. Pages: 2. 11. 18. 26. 34. 42. 51. 58. 66. 90.
Larves de Coléoptères. CI. Rey..... er srosecredue Rs ena Sas ele ces == cree Pages: 3. '5.M4°
Remarques en Passant. CI. Rev.s............ s0000000p0b00 Pages: 4. 11. 19. 27. 35. 43. 53. 58. G6.
PœcHlonotalconspersaivar. P7102e VA. RICHARD. : «6 ee oisimio oo so a e1aleie e/e e12 01e HEocaoousooc Mnobcocco lines Gr
Notes entomologiques agricoles Algériennes. A. Ricuarp...... Sbosdooevcos Srscede esse POUCES
Notices conchyliologiques. A. Locarp.
» » Sur la valeur spécifique des Æelix du groupe de l'A. nemoralis....... Page:13,
» » Sur les espèces françaises du genre Margaritana........... Pape: 20:29
» » Catalogue des petits Mytiles des côtes de France........ sos. PAC ITOs
» » A propos de l'Unio pictorum.............. see sos oes cesse sececseen- AOC TE
>» > Pésiorands Mn emdescotesdeNRrance. PC eee Page: 91,
UWnpenide Eongicornes MMAPIC....hees.-teckeccrecece Entente n0000% Décocoidonaboc . Page: 20:
Mes Eongicornes- M MPIc. 1... Sacooon too toto eee doc cons Doécocvos .. Pages: 55. 67. 78.
Notes Entomologiques R. GRILAT.............. donscodonoTEdooupe JHAbobpbouec DHbac on DO LAC: 2
Description d’une nouvelle espèce de Bytinus de France. R. GRiLar............ Pages: 78. 85. 983.
Notes entomologiques sur la Forêt de Fontainebleau. G. CHERON.............. AO DOGC ‘..... Page: 44
Catalogue des Coléoptères du Département de l’Aïn. F. Guirreseau........., Pages: 44. 68. 75. 85.
Notes Entomologiques. L. SONTHONNAX:...........sssssesesessesessee SConoDoo0 housse Pages: 50. 62.
La chasse des insectes dans les inondations. L. SONTHONNAx. ..................... Page: 87.
Quelques mots sur les dénominations de tribu et de race. CI. Rey................. Page : 52.
Excursion publique de Géologie de la Société Linnéenne de Lyon, à Saint-Rambert-en-
Pos A RUOH 0 0 où ormate Sms ST oo lo a leo pe DDR DR O EN R E re Page: 59.
Photo Opiares HAGIRAURDEAUSE etes cueus ee aie ne a eee eve ave eee de e à (0 Page: 62.
Les Mordellides des environs d'Avignon. D' A. CnoBauT. .................... .. Page: 74.
Notes Entomologiques. H. de GuErPEL
Enumération d'insectes recueillis en Provence pendant l’hiver 1888-1889. CI. Rey... . Page: 82.
Hérborisation au Grand=-Revars- CN 1Roux ee SN ere eee eee e + » ere ue. Parce
Note sur la nouvelle espèce de Bythinus décrite par M. Grilat. D' Croissanpeau. .. Pages : 84, 92.
Les homologies des orifices nasaux et le canal lacrymal. E. BaraizLon. .......,........... Page: 93,
Nota. — Le système de pagination suivie n'ayant été pratiqué qu'a partir du n° d'Avril, nous prions nos
abonnés de vouloir Fien numéroter eux-mêmes les 3 n°’ de Janvier, Février et Mars.
TN, TAPIE Ts k à 4 PAPE VE
3115 |
Sixième année. — N° 61
L'ÉCHANGE
Revue Linnéenne
ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE
paraissant tous les 15 du mois
Antenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle
15 Janvier 1890.
FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET
membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d'Entomologie, et de la Société
Entomologique de France.
CONTINUÉ PAR L. SONTHONNAX
F. GUILLEBEAU Ÿ A. LOCARD
membre de la Société Entomologique de France. Vice-Président de la Société Malacologique de France,
++ ++
GC. E. LEPRIEUR CI. REY
membre de la Société Entomologique de France,
membre honoraire de la Société d’histoire naturelle
de Colmar etc.
—D—
Aù
&
Président de la Société Française d’Entomologie,
membre de la Société Entomologique de France et
de la Société Linnéenne de Lyon.
FF
AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM.
Ed. Axpré (de Beaune), D' L. Branc, [. Dériarp, DESBROCHERS DEs LocGes, A. Dusois (de Versailles),
. Girerp, R. GRirarT,
Valéry Maver, J.-B. Renaun,
A. Ricue, Ricuarp (de Grenoble), Nisius Roux,
et À. Vircor (de Grenoble).
—=<
COMITÉ" D'ÉTUDES POUR 1890.
= —--
MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MARSEILLE. Cooptères
exotiques.
L. Blanc, D", 55, rue de la Charité, Lyon. Hrnéralogie.
Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAY. Z/ydr0-
canthares et Histérides.
Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre
Amara, Harpalus, Feronia.
A. Chobaut, D", à AviGnon. Carabiques gallo-rhénans,
Anthicides, Mordellides, Rhrïpiphorides, Meloides et
Œdemerides.
J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon bianc, ORLÉANS,
Pselaphides et Scydmentides.
L. Davy, à Foucère par CLers, (M.-et-L.). Orrithologie.
Desbrochers des Loges, 25, rue de Boisdenier, Tours
(Indre-et-Loire). C7 culionides d'Europe et cica.
L. Dériard, 2, rue du Plat, Lyon. Orthoptères.
L. Gavoy, 5, bis. rue de la Préfecture, CARCASSONNE,
(Aude). Zamellicornes.
MM. A. Locard, 58, quai de la Charité, Lvon. A/a/acologie
française, (mollusques ter? -estres, d'eau douce et marins).
J. Minsmer, capitaine au zy22 de ligne, à MENDE
(Lozère). Longicornes.
A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea
et Cie, à BUCAREST-FILARETE STRADA VIiLOR (Roumanie).
Hémiptères, Hétéroptères.
H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. Oy/Aoptères
et Névroptères.
J.-B. Renaud, 21, cours d'Herbouville, Lyon.
Curculionides.
A. Riche, 11, rue de Penthièvre, Lyon. Ævsszles, Géologie.
N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Bofanique.
A. Sicard, D' à Azmt (Tarn) Cecrnellides de France.
A. Villot, 3, chemin Malifaud, GRENOBLE, Gordiacés,
Helminthes.
ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES
Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet
Toul ce que concerne La rédaction, les annonces gratuites el Adresser les réclamations concernant l'envor du Sournal
0 —
denserg nements sur Les annonces non suivies d'adresse duit être @ el le montant des annonces et des abonnements à A1. L. Jacquet,
envoyé à 11. L. Sonthonnax, 10, rue d'Alsace, Lyon,
sé
Imprimeur, rue Ferrandière, 18. Ljon.
France, un an, 8 fr. — Union postale, 3, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr. 5C
98 REVUE LINNÉENNE
Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 1% du mois.
L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange.
AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l’année 1800, entrainera l’e
des n% parus de la même année.
Ont payé leur abonnement pour l’année 1890:
MM. G. Augry, médecin, Armentières (Nord). L. Brancuarb, Marseille. Cavor, Paris. H. Du Buysst
Chäteau du Vernet. Ch. DEemaisox, Reims (Marne). G. Evqouem, Bordeaux. Fiscnxr, Mulhouse (A /sace:) M
Guëvr, Paris. Jules Gasru, Alger. Olphe GarrcarD, à Hendaye (Basses-Prrénées), Jurraxx; Manosque. Mau
Juzuior, Paris. F. Lousarb, Paris. Muur, inspecteur, Wesbaden. W. Meter, Hamburg. M. Panewicru, Gosbie
(Croatie). G. Seinuirz, Kônigsberg (A/lemagne). H. Scuurz, Hamburg (Allemagne). L'Abbé Garreau, Mofl
brison. Cosso, Alger. Le Barron de Vicre d'Avray, Mâcon. Henri de Guerpez, à Carville (Calvados). Le
A. Sicarp, Albi Tan) Ant. Orro, Vienne (Autriche). Gourixar, Tours (Zudre-et-Loire).
(Les personnes oubliées sont priées de réclamer.)
Société Linnéenne de Lyon
Procès-verbal de la seance du 11 Novembre 1889.
Présidence de M, Saubinet
La séance est ouverte à 8 heures.
Le procès-verbal de la précédente séance est
lu et adopté.
MM. Bataillon et Riche, présentent pour ètre
admis membre de la Société M. Givois, prépara-
teur de physiologie à la Faculté des Sciences.
M. Rey, annonce la mort du Père Chalui,
naturaliste, qui pendant longtemps s'était livré à
de fructueuses recherches à la Seyne (Var).
M. Rey continue ensuite l'énumération des
insectes qu'il a recueillis en Provence.
M. Redon, fait un compte-rendu de la course
qu'il a faite au Col du Lautaret de concert avec
la Société Botanique et de son ascension du
Grand Galibier, avec M. le D' Magnin, notre
collègue.
À propos des mollusques récoltés dans cette
excursion et que M. Redon, fait passer sous les
yeux de l'assemblée avec divers autres do-
cuments, MM. le Dr Saint-Lager, Locard et
Depéret, entament une très intéressante discus-
sion sur la valeur de certaines espèces ct les
modifications que les conditions de lieu et de
climat peuvent leur faire subir.
La séance est levée à o heures.
Procès-verbal de la séance du 25 Novembre 1889.
Présidence de M" Saubinet.
La séance est ouverte à 8 heures.
Le procès-verbal de la précédente séance est
lu et adopté.
M. Rey ajoute quelques renseignement à ses
diverses observations sur le sens olfactif des in-
sectes, observations qui paraîtront dans l’Echan-
ge condensées dans une note.
M. Saubinet, à propos de la discussion sur la
valeur des caractères spécifiques des coquilles
qui a eu lieu à la suite de la communication de
M. Redon fait encore quelques questions à M.
Locard sur l'anatomie des mollusques. M.
Locard répond que l'étude anatomique de ces
animaux est moins délaissée qu'on le croit; elle
a au contraire été poussée assez loin par certains
auteurs, particulièrement à propos de l'appareil
génital et de la radule. Mais de l'ensemble des
faits recueillis, la coquille qui représente dans
cette classe le squelette des animaux plus élevés
donne un ensemble d'indications et de caractères
très précis qui sont la plupart du temps plus que
suffisants pour asseoir la spécilication.
M. Givois, présenté par MM. Bataillon et
Riche est admis membre de la compagnie.
MM. Depéret et Riche présentent comme
membre titulaire M. Cuvier, chef de section à la
Cie P. L. M.à Caluire (Rhône).
M. Bataillon lit une note sur la signilication
morphologique du canal lacrymal chez les verté-
brés. |
M. Rey continue l'énumération d'une longue
série de familles de coléoptères dont il a capturé
des individus en Provence.
MM. le Dr Saint-Lager, Saubinet, Locard et
Redon échangent quelques observations à pro-
pos du catalogue des oiseaux du département du
Rhône.
La séance est levée à 9 heures.
Z
REVUE LINNÉENNE 09
Les Clytus d'Europe et circa
Un savant Entomologiste Viennois, M. Ganglbauer, a rendu un véritable service aux collectionneurs de
Longicornes en publiant des tableaux dichotomiques pour la détermination des espèces de notre faune. Dans
> le but de faire une œuvre agréable et utile aux lecteurs de l'Echange qui ne sont pas familiarisés avec la
langue Allemande jemprunte à son excellent travail d'ensemble ce qui concerne l'ancien genre Clytus Laich.
Diverses tentatives de coupes genériques ont été faites avec plus où moins de succès par Mulsant, Chevrolat
Thomson et Fairmaire. Ce démembrement n’a pas été accepté par M. Ganglbauer, bien qu'il en indique les
bases à titre de simples sections. En revanche, il a séparé l’une des espèces pour en former le genre
nouveau Cyrtoclytus, dont les caractères lui paraissent mieux tranchés et plus importants. Quoiqu'il en soit
de son appréciation et sans vouloir me prononcer ni contre elle ni en sa faveur, je me contenterai d'adopter,
au point de vue pratique, une disposition qui laissera chacun maître de suivre ses préférences, c'est-à-dire
que je réunirai tout d'abord dans un tableau synoptique les caractères qui ont servi à établir les différentes
coupes, soit qu'on veuille attribuer à celles-ci une valeur de genres ou de sous-genres, soit qu'on y re-
connaisse uniquement des sections établies pour faciliter le classement des espèces. Mais la traduction subs-
tantielle du texte n’en sera pas modifiée, et tout le mérite scientifique de l'œuvre restera à son auteur.
TATABLEAU, DES GROUPES
A. Ecusson transversal. Elytres dépourvues de gibbosité juxta-scutellaire.
| B. Articles des antennes, à partir du 3° ou du 6€, échancrés au sommet, dont l'angle apical est prolongé
' en pointe, 1: Clytus Chev. (— Plagionotus et Echinocerus Muls. *)
…_ DB. Tous les articles des antennes tronqués droit au sommet, qui est en angle arrondi,
\ C. Neuvième article des antennes plus court que le quatrième.
b D. Front chargé de deux lignes longitudinales caréniformes. 2. Xylotrechus Chev.
4 D’ Front dépourvu de lignes caréniformes.
Le E. Episternums du postpectus deux fois et demie à trois fois aussi longs que larges. Elytres ornées de
Ù_ bandes jaunes, blanchätres ou grises. 3. Sphegesthes Chevr.
U % . CA . . LA OR)
| E’. Episternums du postpectus quatre fois aussi longs que larges, un peu dilatés en arrière 4. Gly-
mn tanthus Thoms. ( — Anthoboscus Chevr.)
ka C’. Neuvième article des antennes aussi long que le quatrième 5. Galoclytus Fairm. ( — Zsotomus
Muis.)
l A’. Ecusson triangulaire, Elytres chargées d’une gibbosité juxta-scutellaire 6. Cyrtoclytus Ganglb.
RP. 1BELON
#
Ces deux divisions ne sont pas suffisament déiimitées par Mulsant, qui ne relève guères entre elles que des différences peu
importantes, Mais Lacordaire, dans son Gezera [IX. p. 70] appelle l'attention sur deux caractères qui permettraient peut être, dit-il,
; de conserver le genre ZxAinocerus: celui-ci possède en effet, à l'encontre de ce qui a lieu chez ses congénaires, des hanches an-
térieures contigües et une saillie mésosternale formant un triangle étroit, allongé, et très aigu en arrière, — Si l’on admet ces deux
mu genres, il faudra leur maintenir les noms de Mulsant, et réserver l'appellation de C/rfus in. sp. aux insectes qui composent la divi-
sion des Szegesthes Chevr. (Note du fraductenr:).
notamment cette ravissante promenade de l'Oulle
avec les vieux remparts d’un côté et de l’autre un
Par le Docteur À. Chobaut. splendide paysage embrassant le Rhône, l'île touffue
de la Barthelasse et les collines de Villeneuve, de
Bellevue et des Angles, parsemées de riches villas
Au commencement du mois de Mars dernier, | qui font ressembler ce coin du Gard aux environs im-
Ré peine installé à Avignon, je m'en fus rendre | mnédiats de Cannes, de Nice ou de Saint-Raphaël
3 ? À
isite aux quelques personnes, bien rares hélas! qui,
dans cette ville illustrée par les Requien, les Fabre etc.,
cultivent les sciences naturelles. Le plus charmant
accueil m'attendait auprès d'elles. M. Nicolas surtout
avec une amabilité dont je ne saurais trop le remercier,
e mit au courant de ses petits secrets de naturaliste
et me signala les bonnes espèces sur lesquelles je
“pourrais mettre la main dans le courant de l’année.
Parmi celles-ci, une surtout me tenta et je promis
bien de la capturer. Il s'agissait du Necy-dalis major de
“Linné que je ne connaissais pas encore. Je devais le
prendre dès la fin du mois de Mai en compagnie du
Rhamnusium bicolor Schrank. et de sa variété glau- Le mois de Mai et la première partie du mois de
Copterum Schall., sur les troncs cariés des ormeaux | Juin ne me donnèrent absolument rien, malgré des
Mséculaires qui ombragent les promenades de la ville, | recherches journalières, Un jour, cependant, dans un
Notes sur le Necydalis Panzeri Harold.
Donc, dès le mois d'Avril, j'allais examiner avec
soin les plus vieux ormeaux, afin de ne point manquer
ma bestiole. À cette époque, je pris, dans un trou
d'arbre, un exemplaire mort et desséché d’un taupin à
sombre livrée que je crois être un Megapenthes
lugens Redt. Je dis: je crois, car au moment où je
voulus m'emparer de ce cadavre, il se brisa en plusieurs
morceaux que la colère du mistral s'empressa de
disséminer au loin. Je pense être plus heureux cette
année et pouvoir jeter en mon flacon de chasse un
individu qui me permettra d'élucider la question.
meet molette ec Tete;
100
REVUE LINNÉENNE
EE om
creux, je trouvai un Akis punctata Thunberg en
train de grimper aux parois de l'excavation. Une autre
fois, après une pluie abondante, je pris deux exem-
plaires de Mycetochares 4-maculata Latr. (28 Mai.)
L'année était certainement en retard, car la pluie
tombait fréquemment et le temps ne pouvait se mettre
tout-à-fait au beau. Cependant je commençais à déses-
pérer un peu.
Le 17 juin, dans l'après midi, M. Nicolas prit, sur
un des ormeaux que je visitais tous les jours, un exem-
plaire de la rare Leptura rufa Muls. Cette date est
mémorable pour moi, car c'est ce jour-là qu'à la
tombée de la nuit, je trouvai mon premier Necydalis.
Le lendemain et les jours suivants, je m'empressai de
retourner à mes arbres, et, chaque fois, je capturai
plusieurs exemplaires de la curieuse bestiole. Cette
chasse merveilleuse dura une semaine seulement. A
partir du 23, je ne rencontrai plus qu'un seul indivi-
du errant et mutilé.
C’est dans la matinée que ma recherche était le plus
productive. L’éclosion doit donc avoir lieu vers le point
du jour, L’insecte sort du tronc et des grosses branches
par un petit trou circulaire, en des points dépourvus
d'écorce et où l’aubier mis à nu est plus ou moins
nécrosé. Aussitôt à l'air libre, le mâle se met à la
recherche de la femelle; une fois cette rencontre effec-
tuée, il la couvre, sans beaucoup d'explications préa-
lables. L'accouplement se fait donc aussitôt après l’éclo-
sion, de sorte que j'ai pris très souvent ensemble le
mâle et la femelle.
Mes Necydalis ne m'ont pas paru d’une humeur
très vagabonde. Ils ne m'ont pas semblé quitter facile-
ment les arbres qui les avaient vus naître. À peine deux
ou trois ont-ils pris leur vol au moment où j'allais les
saisir, vol lourd, non loin du sol, avec le corps hori-
zontalement dirigé. Chaque fois, j'ai pu les rejoindre
très facilement, les faire tomber à terre d’un léger
coup de chapeau et finalement les précipiter dans le
flacon cyanuré. Ici, la capture de cette espèce se fait
donc très facilement, à la main, sans le secours d'aucun
engin spécial.
Tous les auteurs qui parlent du genre Necydalis
ont signalé leur ressemblance avec des Zchneumons de
grande taille, surtout quand on les voit voler. C'est
là un de ces curieux phénomènes de mimétisme dont
les longicornes offrent d’ailleurs tant d'exemples. Pour
n’en citer qu’un, Lien connu de tout le monde, la
Parmena fasciata De Villers, l'intéressant coléoptère
du lierre, ne ressemble-t-elle pas à une grosse araignée,
velue, hideuse? La similitude de ces innocents ligni-
vores avec des espèces carnassières les protège certaine-
ment contre une destruction trop rapide et trop facile.
Un cantonnier me voyant un jour saisir délicatement
un Necydulis entre le pouce et l'index s'écria: « Anas
vous fairé pougné, moussu! » (Vous allez vous
faire piquer, monsieur!) car il était persuadé que
j'avais aflaire à quelque guèpe dangereuse. Je lui
répondis que je ne craignais point semblable blessure.
Il me regarda alors avec un étonnement indicible et
la stupéfaction peinte sur son visage me fit présumer
que le brave homme devait se croire en présence du
diable où d’un sorcier pour le moins.
con-
HE
Confiant dans les dires de mon ami Nicolas,
fant aussi dans les indications du catalogue de J.
Fabre qui signale à Avignon le Necy-dalis major L.,
(1) j'avais rangé mes longicornes de l’ormeau sous ce
dernier vocable. Cependant, au moment de les ofirir
à mes amis, de les échanger avec mes correspondants,
des doutes me vinrent à l'esprit. N’avais-je pas affaire
au Nccydalis Panzeri Harold? Une étude plus
attentive de mes insectes, leur comparaison avec un
N. Panxzeri ® me venant de Lyon transformèrent
ma supposition en certitude. M. Grilat, d’ailleurs,
qui voulut bien examiner le Necydalis avignonnais,
reconnut que J'avais raison. Depuis, j'ai pu me pro-
curer le N. major L. et étudier à fond les caractères
diflérentiels de ces deux espèces.
Il m'a semblé qu'en résumant cette étude en quel-
ques lignes je pourrais être utile aux lecteurs de
l'Echange et, en tout cas, leur éviter les recherches
que j'ai dû moi-même entreprendre.
Voici les principales différences qui permettent de
distinguer l’une de l’autre ces deux espèces.
Taille. — Le Necydalis major est plus petit que
le N. Panzeri. Le premier a une longueur de 23 à
26 millimètres; le second, de 27 à 32.
Antennes. — Le N. major a les antennes fines,
tandis que le N. Panzeri les a épaisses.
Prothorax. — Cet organe est, en avant, privé
des poils jaunes qui garnissent les côtés dans le AN.
major, muni de ces poils jaunes dans le N. Panzeri.
Tibias postérieurs. — Droits-dans le N. ma-
jor, ils sont arqués dans le N. Panzeri.
Fossette génitale des 4. — Le principal
caractère distinctif de ces deux espèces réside dans la
conformation de la fossette génitale des d.
Examinée de profil, l'extrémité de l’abdomem des
® est aplatie de haut en bas, de façon à pouvoir
s’introduire dans les fissures du bois au moment de
la ponte et déposer l'œuf profondément.
Vue de profil également, l'extrémité de l'abdomen
du d est au contraire renflée, car c’est elle qui con-
tient les importants organes de la copulation.
Vu par dessous, le 5° segment ventral des 4 est
creusé d’une gouttière qui lui permet de s'appliquer
‘1) À ce propos, voici ce que dit cet auteur (/usecfes coloptè-
res observés aux environs d'Avignon, Avignon Seguin aîné,
1870, p.124): « 4. major L. — Sa larve vit dans les fagots de
« sauie et de peuplier. Aussi l'insecte parfait se prend souvent
« daus les habitations, Juin, Commun. »
11 est parfaitement exact que ie M. 2ajor vit et se prend de
cette façon. Tous les auteurs signalent le fait, Le V. major vit
dans le bois tendre, tandis que le V. Panzeri aime le bois dur.
Mais je doute fort que Fabre ait observé pareïile chose, Il
n'a pu prendre ici que le N°. Panzer, car M. Nicolas (qui i'appe-
lait NV. sagor, sur la foi du catalogue précité,) en vingt-cinq ans,
n'a jamais capturé que cette seule espèce, et toujours sur l’ormeau.
D'autre part, le V. wa7or est plutôt un insecte des régions froides,
tandis que le N. Panzer habite de préférence des contrées plus
chaudes, Ii y à donc eu au début erreur de détermination, erreur
que j'ai bien failli contribuer à propager mais que j'ai relevée dès
que je l'ai pu. (Voyez: ÆBulletin de la Suciété Entomologique
de France, séance du 13 Novembre 1889 p. CCX.)
J'aurais voulu pouvoir examiner si réellement Fabre a eu entre
les mains le A, xajur L., ce qui est à la rigueur possible, les
vents du Nord, les bois d'origine étrangère, etc. ayant pu im-
porter accidentellement cette espèce à Avignon. Malheureusement
il ne reste plus rien de la collection qu'il fit autrefois en cette
ville sous les auspices de Requien et qu'il avait cédée au Musée
qui porte aujourd'hui le nom de ce dernier savant, Confiée à des
mains incxpérimentées, elle a disparu en peu d'années sous les
ravages de la poussière et des parasites,
TRES |
plus ou moins exactement sur le 5° segment dorsal
des ©, lequel est légèrement bombé, Or c'est cette
gouttière que j'appelle fossette génitale ét qui est si
caractéristique. Les deux schémas joints à la descri-
ption que je vais en donner, feront bien comprendre,
je l'espère, ce que je veux dire.
Dans le N. major (fig. 1,) la fossette génitale est
tout à fait à l'arrière du 5° segment ventral dont elle
n’occupe guère que le tiers de la superficie.
Elle est peu profonde, rectangulaire, abondam-
ment revêtue de poils allongés.. Le bord postérienr de
ce segment est assez profondément entaillé en son
milieu. La face inférieure du pygidium est creusée
d’une cavité étroite destinée au passage du pénis et de
ses accessoires.
Dans le N. Panxeri (fig. 2,) la fossette génitale
occupe presque toute l'étendue du 3° segment ventral.
Fig. 1. |
Fossette génitale du V. zzajor.
Fossette génitale du V. Panserr.
Elle est profonde, en ogive, garnie de poils fins dans
le fond et plus longs sur la périphérie. Le bord
postérieur de ce segment forme une courbe rentrante
avec la partie médiane rectiligne. La face inférieure
du pygidium est creusée d’une cavité large, destinée au
même usage que dans l'espèce précédente.
D'autres caractères que la conformation de l’extrémi-
té de l'abdomen distinguent le 4 de la ®, notamment
la couleur des antennes qui est entièrement rousse chez
la ® rousse à la base, noire à l'extrémité chez le &.
En mes chasses aux ormeaux de l'Oulle, je n’ai pas
aperçu le moindre Rhamnusium bicolor, abondant les
années précédentes, d'après les remarques de M. Nicolas.
Au commencement de Juillet, nous y avons pris ce-
pendant, un jour que nous allions explorer ensemble
les côteaux en feu de la rive droite du Rhône, Ludius
ferrugineus L., un exemplaire.
Je finis par quelques remarques particulières à la
capture du Necydalis Panzeri à Lyon. (Voir à ce
sujet: L'Echange, 1889. Sonthonnax, Notes Entomo-
“… logiques, p. 50 et 51.)
| On ne le trouve aux environs de cette ville qu'en
un point, à St-Alban, dans une allée de vieux tilleuls.
Son éclosion y est plus tardive qu'à Avignon, puis-
qu'elle a lieu vers le commencement de Juillet ct
qu'on ne l'y trouve que jusqu'au 10.
Enfin on va le chasser dans le milieu du jour, au
grand soleil de midi. Pour cela, il faut le secours
d’une filoche à papillons. À cette heure de la journée,
les Necydalis volent à la cime des vieux arbres et quand
l’un d'eux s'approche, en ses ébats, trop près de terre,
il est emprisonné d’un coup de filet, comme une vul-
gaire Piéride du chou.
En terminant, qu'il me soit permis, d'engager mes
collègues lyonnais à aller visiter leurs tilleuls de St-
« Alban le matin, de bonne heure. Peut-être alors feront-
ils cette belle capture aussi facilement qu'on peut
RÉVUE LINNÉENNE
et
RERO RER, AU V0. LR e
d: lALeNte \
TOI
l'effectuer ici. Toutefois, une condition indispensable,
c'est que la carie ait envahi le tronc et les basses bran-
ches, car si elle siégeait trop haut, il faudrait s’aider
d'une échelle pour inspecter les gîtes, et j'avoue que
la chose n’est pas toujours possible.
D' A. CHOBAUT
Le Lautaret et le Grand Galibier
Compte rendu d’excursion lu à la Société
Linnéenne de Lyon
Le 11 Novembre 1889
Par L. Redon Neyreneuf
La Société Botanique avait organisé pour le 13
Août passé une excursion au Lautaret, et c'est avec le
plus grand plaisir que nous avons saisi l’occasion de
nous joindre à Messieurs les Botanistes dont plus d’un
est aussi membre de notre Société Linnéenne.
Partis de Perrache à 6 heures 20 nous arrivons,
après 4 heures de chemin de fer, à Grenoble où nous
attend une superbe voiture d’excursion, dans laquelle
nous prenons place pour repartir immédiatement.
Le temps qui toute la journée avait été chaud et
pesant se met rapidement au froid Æ 9° et nous oblige
à nous envelopper de nos couvertures et à fermer de
notre mieux les rideaux de la voiture; c'est de cette
manière et en essayant de dormir, ce à quoi nous
ne parvenons guère, que nous franchissons les 49 Ki-
lomètres qui séparent Grenoble du Bourg-d'Oisans, où
nous arrivons au petit jour.
Une tasse de café nous remet bientôt des fatigues de
cette nuit sans sommeil, ce n'est pas sans besoin car,
outre la fatigue, le froid est assez vif, même à cet instant
nous n'avons que + 8°. Pendant qu'on relaje nous
avons le loisir de faire un petit tour et de commencer
à nous rendre compte de l'aspect général de la région.
Bourg-d'Oisans, petite ville sans animation ne peut
reprocher à ses habitants de n'avoir pas fait de leur
mieux pour en faire un centre de production aurifère.
La mine d'or de la Gardett: située aux environs, après
avoir été signalée par une bergère vers 1720, fut
d’abord exploitée par des paysans; mais la véritable
découverte du filon eut lieu seulement en 1779. De
1781 à 1788 les travaux furent poursuivis sans interrup-
tion, puis, après cette période pendant laquelle les bé-
néfices ne couvrirent pas les frais, l'exploitation régu-
lière fut définitivement tentatives
furent bien encore faites, mais les fouilles nouvelles
ne donnèrent en fin de compte comme résultat, que
l'assurance de l'épuisement du filon.
abandonnée. Des
Cette région est du reste riche en gites métallifères,
les- minerais les plus divers y ont été exploités,
mais en général le peu d'importance des filons ou les
frais élevés du traitement qu'ils nécessitent ont, après
un temps plus ou moins long, réduit à néant toutes les
espérances qui y avaient été fondées.
Mais il nous faut repartir. Nous entrons mainte-
nant dans la partie resserrée de la vallée de la Roman-
che; nous remontons la rive droite le long de laquelle
102
serpente la route. Les avalanches de pierres viennent
quelquefois en interrompre la circulation; c'est ainsi
qu'à notre passage trois cent mètres venaient d'être
tout nouvellement rétablis après avoir été emportés
dans le ravin. .
Le massif dans lequel nous pénétrons plus profon-
dément diffère du tout au tout du massif si connu de
la Grande-Chartreuse. Ées Alpes ont ici un autre
aspect, dû à la nature géologique du sol.
Les montagnes qui nous environnent et que l'on
peut rattacher au massif du Pelvoux, ont des cimes
qui atteignent une moyenne de 3200 à 3g00 mètres;
à cette hauteur, les arbres ont depuis longtemps
disparu et c'est même plus Las qu'il faut descendre
pour trouver des prairies d'une herbe courte et serrée.
Les pentes présentent un coup d'œil tout particulier;
elles sont généralement recouvertes de schistes noirs
argilo-calcaires appartenant au Lias, partie inférieure
des terrains jurassiques. Ces calcaires, très altérables
sous l'influence des agents atmosphériques qu'aide aussi
leur structure feuilletée, ne tardent pas à se diviser en
très petits fragments qui couvrent les flancs de la
montagne d'éboulis très glissants et parfois même
dangereux à cause de leur peu de stabilité sous le
pied.
Cette partie du Lias a ici une importance considé-
rable et forme des couches énormes dont la composi-
tion varie peu; elles sont colorées, par une matière
charbonneuse et du fer intimement disséminé, en une
teinte qui passe du noir gris au noir bleuâtre. Les
proportions d'argile et de sable fin qu'on y rencon-
tre sont également sujettes à une grande va-
riation. La structure feuilletée que présentent ces schis-
tes permet de les exploiter comme ardoises, mais ce
feuilletement est loin de suivre le plan de stratification,
presque toujours au contraire il le coupe, et en plusieurs
sens à la fois dans certaines couches, ce qui en rend
l'exploitation très capricieuse au sujet de la qualité des
produits.
L'ossature de ce système montagneux consiste en
roches cristallisées dites primitives de natures diverses.
Le granit proprement dit d'abord qui y prend des
aspects assez différents, une de ses formes les plus
communes est la protogine; les roches granitiques
feuilletées se présentent sous des formes assez nombreu-
ses, gneiss, schistes micacés et schistes d'apparence
talqueuse. D’autres roches analogues s'y trouvent
également, et, intercalés entre les schistes, des calcaires
cristallins offrent de belles brèches ou marbres.
C'est dans ces roches que se trouvent en filons les
diorites, serpentines, euphotides, etc. si recherchées
des géologues et les minerais qui donnent lieu à plu-
sieurs exploitations.
Ncs chevaux frais marchent maintenant grand
train et nous font successivement passer devant le Mont
de Lans et ses glaciers qui semblent suspendus, puis
ce sont les glaciers du Lac, du Rateau et de la Meije:
à un dernier détour, c'est la Meiïje elle-même, dont
nous voyons se dresser la magnifique aiguille (3980
mètres). Nous arrivons en même temps à La Grave, où,
en attendant notre déjeuner, nous commencons à faire
quelques recherches sur les Lords de la Romanche.
J'y ai pris un orthoptère, Sphingonotus cœrulans
Linné, qui a cela de particulier d'être une espèce
méridionale qui se trouve là en assez grande abondance
à l'altitude de 1526 mètres.
À 2 heures sous un soleil resplendissant nous nous
mettons en mesure de continuer notre route à pied.
Nous traversons plusieurs tunnels, dont l’un assez long
et d'un fort joli effet avec sa double rangée de lanter-
nes et nous arrivons au Villard d'Arène, nous prenons
alors la montagne à droite pour aller au lac du Pou-
tet, 2004 métres, où nous parvenons après une rude
montée d’une heure.
Malgré toutes nos recherches dans ce lac et
toute l'attention que nous y avons mise nous n'avons
pu y trouver qu'une Limnée. Nous le regrettons
d'autant plus que notre savant, Collègue et Maître,
M. Locard auquel nous avons soumis le produit de
nos récoltes nous a assuré que c'était une espèce nou-
velle autant qu'il est possible de s'en rendre compte
sur un seul échantillon.
De ce point, le spectacle est magnifique; devant
nous s'étend la vallée, assez large dans le lointain mais
qui vient en se resserant à nos pieds. La Grave occupe
le fond du paysage et au-dessus s’étage le gracieux
village Les Terrasses qui semble prêt à tomber tant
il est perché avec hardiesse sur la pente rapide’ qui
descend à la rivière. Comme pendant, à droite, et
pour lui faire opposition par son aspect sauvage, la
Meije dresse son pic orgueilleux et fait miroiter ses
glaciers, qui, sous les rayons du soleil prennent des
couleurs irisées du plus ravissant effet.
Nos botanistes ont déjà fait une ample récolte de
plantes rares, les profanes comme nous font simple-
ment une provision d'edelweiss qui à certains endroits
couvre le sol d'un véritable tapis. Nous reprenons le
flanc de la montagne, le Deuxième Signal du Lautaret,
et en obliquant après de nombreuses montées ct descen-
tes, nous rejoignons la route qui alors nous mêne bientôt
à l'Hospice du Lautaret situé sur le col du même
nom, (2075) mètres. Cet hospice national, édifié et en-
tretenu par l'Etat qui y place comme gardien un can-
tonnier-chef, est une belle et solide construction
élevée d'un étige sur cinq fenêtres de façade. Les
chambres sont vastes et propres, garnies d'une façon
suffisante sinon confortable. Sa position le rend le
centre d’excursions et d'ascensions toutes plus pittoresques
les unes que les autres.
(A suivre.)
Un dernier mot sur le Bythinus Ravouxti.
Dans mon article du 15 Novembre, je priais M.
Grilat de signaler les caractères séparant les 4 espèces:
Baudueri, latebrosus, blandus et Ravouxi.
Il me renvoya à M. Fauvel, qui n'en a jamais parlé.
Dans mon article du i5 Décembre, je priais M. Grilat
de me renseigner d'une manière plus précise. Il me
renvoie à M. Reitter, qui a confondu justement deux
de ces espèces.
L'entomologiste qui donnera un 5° nom, nous ren-
verra probablement à M. Grilat.
Ce n’est pas plus difficile que cela.
Au point de vue scientifique, la réponse laisse peut
être un peu à désirer, maïs il faut bien s'en contenter,
faute de mieux, et c'est ce que je fais
J. CROISSANDEAU
"e,
REVUE LINNÉENNE
103
Inseckten-Borse, Central-organ zur Vermittelung
-von Angebot, Nachfrage und Tausch. Rédaction :
Leipsig, 1, Augustusplat;.
‘M. Vauloger de Beaupré, Lieutenant au 144°
régiment d'infanterie, détaché aux travaux de la Carte
d’Etat-Major en Algérie, prie ceux de ses correspon-
dants auquels il n'a pu répondre de lexcuser; il re-
prendra ses relations dés son retour au mois d'Août.
M. D: A. Sicard, à A/bi (Tarn), désire échan-
ser des Larves de Silpha opaca dans l'alcool, contre
des coléoptères. Envoyer oblata.
Cn demande à acheter, les OPUSCULES de
Mulsant. Adresser offre à L. Sonthonnax, 19, rue
d'Alsace, Low. .
Ant.Otto, Vienne, VIII. Schlopselgasse, 2 (Autriche)
Offre: Carabus v. fastuosus, Fabricii, Amara nobilis,
Pœcilus marginalis, Cetoni afflicta. C. v. florentina.
C. v. mirilica, Chalcophora 4-oculata Rdt. stigmatica
Julodis Ehrenbergi Oertzeni, Gngb. Clerus crabroni-
formis, Lydus collaris Cerambyx dux Purpuricenus
Budensis, Aromia v. thoracica, Necydalis major, etc.,
Envoyer oblata.
VIENT DE PARAITRE
DIE TAGFALTER (Rophalocera)
EUROPAS UND DES CAUCASUS ANALYTISCH BEARBEITET
Von K. L. Bramson.
imitilerminologischen®Tafeleertine Sani Rte, JAN PU eee see se PTix.
Ut
5 NET
En vente à la librairie de R. FRIEDLANDER & Fils, Berlin (Prusse) N, V. Caristrasse, 11,
et chez l'auteur, Professeur au gymnase à Ekaterinoslaw, (Russie-Méridionale).
BULLETINS DES ÉCHANGES -
M. R. Grilat, /9, Rue Rivet, Lyon. Offre en échange les Coléoptères d'Algérie suivants.
Cicindeia v. barbara.
Carabus morbillosus.
Graphiptcrus rotundatus,
Anthia 6 maculata,.
Siagona Europæa.
Aristus capito.
Ditomus tricuspidatus.
Sphodrus atrocyæneus,
Phyllopertha Algirica.
Trichius zonatus.
Julodis albopilosa.
Elater cinnabarinus.
Cyrtosus mauritanicus,.
Antholinus maculicoliis.
Attalus perforatus ab. (1)
Dosytiscus vestitus, Cleonus hieroglyphicus.
Metabletus Ramburi. Erodius bicostatus. Lixus aïigirus.
Ophonus meridionalis. Pachychila Steveni. — scoiopax.
Quedius ustus Foi. = Frioli. Larinus onopordi.
Nazeris pulcher. — Germari. Acailes Henoni Bedel.
Aedichirus pederinus. Microtelus Lethierryi. — variegatus,
Psendopsis sulcata. Pimelia simplex. Magdalis Grilati Bedel.
Omalus ophonoïdes.
Abdera griseoguttata.
Macratria Leprieuri.
Mycterus umbellatarum,
Leptosphærotus aquilus.
Meira Olivieri Desbr.
Caulostrophus Delarouzeii.
Stenus cordatus. — pilifera. Anthonomus Grilati Desbr,
Esarcus Leprieuri. | — consobrina. Hypera Marmottani.
Tarphius Faïrmairei, — interstitialis, Labidostomis Guerini.
Colovocera punctata. — inflata. Coptecephala melanocephala.
Telopes hirtulus.
Ateuchus puncticoilis.
Onitis furcifer.
Thorectes marginatus.
— hemisphaericus.
Ocnera hispida, —
Opatrum granuliferum.
Helops insignis,
æneopicta,
Timarcha generosa,
Entomoscelis rumicis.
Orestia Leprieuri.
(x) Zu il N'aturalista Siciliano 1SS2,. Perrisia brevis.
Avis AUX HYMÉNOPTÉROLOGISTES.
M. Edmond Van Segvelt, //2, Boulevard des Arbalètriers, Malines (Belgique). Echangerait
volont'ers contre d’autres hyménoptères ou même des coléoptères, les micro-hyménoptères suivants, par-
faitement préparés, (déterminés d'après les récents travaux de M. Mayr, de Vienne".
1 Torymus abdominalis. 18 Neuroterus albipes. | 35 Synergus Tschethi,.
2 — auratus. 19 — baccarum. | 56 — vulgaris
3. — bedeguaris. | 20 — fumipennis. 37 Platymesopus Westwoodii, |
4 — erucanum. | 2 — lœviusculus. 58 Mesopolobus fasciiventris.
5 — nobilis. 22 — lenticularis. 39 Hemiteles lukolator. |
6 — regius 23 _ naumismalis. | jo Decatoma siopiata, |
7 Syntimas piscaudafa, 2, Rholdites roseu. | 41 Eurytoma rosue, |
8 — cyanea. 5 Synergus albipes. | Desiderata - Chrysidiens - Mutiles. |
a Oligosthenus stiopna. 6 — apicalis.
ro Chidricus radicis.
ND N D D
7 —- evanescens, Desiderata-Chrysidiens-Mutiles. !
12 Anotrichus curvator. 28 — facialis.
br2 Chilax minor. | «9 = incrassatus. |
13 Biorhiza terminaiis. 30 —- pallicornis. |
14 Cynips Rollani. Sr = pailidipennis.
: 15 Dryophanta ayania. | 52 -- Reinhardi.
16 — divisa, |.33 — thäumacera,
17 _- folii, | 34 — tristis.
104 REVUE LINNÉENNE
ANNONCES ANNUELLES :
Ces annonces mises en évidence pour toute l'année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi-
vement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 4 franc la ligne pleine.
En vente, chez M. L. Jacouer, Imprimeur, Rue Ferrandière, 18, Lyon, toutes les années parues de l'Echange
(1885-1886-1887-1888 et 1889), contre l'envoi d'un mandat poste de 9 francs. Chaque année prise
séparément 2? francs.
HENRI GUYON
Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris
NN A
SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’INSECTES
Grand format-vitré, 30-26-6027. Me 2 50 Grand format carton, 39-26-6 .............. 2
MSNM AEICMMEON NN 1 85 Pettfonmat M6-10 2 OP PRE ER ere 1 50
BOtESoubieSOn SES ES SPP PET A RE SERRE 2 50
Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande.
PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS
ANNONCES DIVERSES
Prix des annonces: La page, 16 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, O0, fr. 20 c.
11 sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour +}, sur les annonces payantes pour la z'e insertion.
50 oc pour les insertions répétées, de la même annonce. L
Tout abonné a droit, pour chaque numéro, si l’espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange.
_ Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout 60
feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 25 fr. Pour les demandes s'adresser à M. Ant. Otto, comptoir
Minéralogique à Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2.
OUVRAGES A DISPOSER
Par M. CI: Rey -
Ge RE D —
HISTOIRE NATURELLE DES COLEOPTÈRES DE FRANCE
no6o AtISIdes pat Foudrast vol S AND MER CES ORNE EP
1862 Mollipennes (Zampyrides, Téléphorides) par Mulsant, 1 vol. in 8° 431p, 3 pl. (éd épuisée). . . . 15
1863 Angusticolles (Cl/érides) et Diversipalpes (Lymexvlonides), 1 vol. in 8°. 158p 2 pl. par Mulsant. 6
1865 Fossipèdes (Cébrionides) et Brévicolles (Dascillides) par Rey 1 vol. in 8°, 124 p' s pl . . . 6
1866 Vésiculifères (Malachides) par Rey, 1 vol. in 8°. 306 p. 7 pl. . DT RS se PATRICE
166 Colligères CArricites)pausMulsant, vol Mn i8 187 Mp Rp RE PEN RS
o7scuticollesDérrestdes) parMulsant vol in SE ETS Dep 2 DIE RE
1606 Gibhicoles (Pride MIpDANREy, NO ANR M2 2H ID UT AND EN ENNEMI
=
©
VV Ÿ VV ÿ
22
1608/Eloricoles (Daisies par Rev, VOLS 2 1S Up MO IpI MEN EE TIEE
1869 Priluliformes (Brrrhides)paMulsant vol un ME Ip MDN ONE Er EORRGRE
Sr amellicornes (2#éds) par Mulsant rvol in 86 EDEN TR CR CON RTE
1585s-Palpicornes (21éd-)\par Rev. nvolan 857 40p: ID EN RE (Pr Dole SON RES
1887 Essai sur les larves de Coléoptères par Rey, 1 vol. in $°. 126 p. 2 pl.. Le + RÉ TORRES
BREVIPENNES OU STAPHYEINIDES
1871 Bolitocharaires par Rey, 1 vol. in 8°. 321 p. s pl. . ER Lee UMR M ENE »
SAMAléocharairesipariReY-mmvol ins 65. D. SDL RER RE EC NE RTE
00 Homaliens PAR REV AVOl UN 81 1301. Ole NC UNS
1383 Tachyporiens, etc. par Rey, 1 vol. in 8°. 295 p. 4 »
1884 Mycropéplides, Sténides par Rey, 1 vol. in 8°. 26 »
PUNAISES
1866 Fentatomides par Mulsant, 1 vol. in 8°. 363 p. 2
nyoNGoréides, etc pareMulsant MAVOl ns 25 Op API ER ER Cd
172 1RéduvidesiparMulsint NO) nee ne lp 2 pl. PE EE
1879 Lygéides par Mulsant, 1 vol in 8°. 54 p. . DR mer RÉ 3
OPUSCULES ENTOMOLOGIQUES
Par Mulsant
Description de 80 espèces ce Coléoptères, 4 biographies, 192 p. 3 pl.
P
3
DE FRANCE
l FR
ON VE
1853 6 »
1853 Les derniers Mélasomes (Purvilabres où Pédinides), 242 p. 4 pl. . G »
1878 Chrysides de France par Abeille de Perrin, 108 p. 2 pl. . : 4 »
A ——
En vente chez l’auteur : M. CI. Rey, #, place St-Jean, Lron.
M. Léon SONTHONNAX, naturatiste, 19, Rue d'Alsace, 19, LYON.
Le
Ustensiles pour entomologistes, Conchyliologistes et Botanistes.
LE a =
Cartons liégés de tous formats pour le rangement des insectes en collections. — Filets pour la chasse des
Coléoptères et des Papillons. — Liège, tourbe et agave pour garnir le fond des boîtes. — Pinces courbes
et épingles à insectes, etc., etc. — Meubles et casiers pour collections. — Collections ornementales de
Coléoptères et de Lépidoptères exotiques. — Collections d’études de tous les ordres d’insectes. — Insectes
utiles et insectes nuisibles. — Vente et-achat de collections d'histoire naturelle.
Coquilles des Iles Philippines, 100 spécimens en 30 espèces................. 2 RER LI HE (4 aour
» ; » ù 100 109 D re Ms els etat en iaetaiehie nie Sonsese ste so
) ) ) 150 150 DM So ER RAR NE RENE Re 100
Sur demande, envoi franco de la liste des espèces composant ces lots.
Lyon. — Imp. Lith. et Grav. L. JAcQUuET, rue Ferrandière, 18.
PNR T Se CT
eq
Sixième année. — N° 62 15 Février 1890.
L'ÉCHANGE
Revue Linnéenne
ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE
paraissant tous les 15 du mois
Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle
FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET
membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d’Entomologie, et de la Société
Entomologique de France.
CONTINUÉ PAR L. SONTHONNAX
F. GUILLEBEAU à
membre de la Société Entomologique de France.
++
GC. E. LEPRIEUR
membre de la Société Entomologique de France,
membre honoraire de la Société d'histoire naturelle
de Colmar etc.
AVEC LA COLLABORATION
A. LOCARD
Vice-Président de la Société Malacologique de France.
++
CI. REY
Président de la Société Française d'Entomologie,
membre de la Société Entomologique de France et
de la Société Linnéenne de Lyon.
FF
LE CONCOURS DE MM.
Ed. Axpré (de Beaune), DL. Braxc, 1. Dériarp, DESBROCHERS DES LoGEs, A. DuBois (de Versailles),
LL. Girerd, R. Grirat, Valéry Maver, J.-B. Rexaun, A. Ricur, Ricuarn (de Grenoble), Nisius Roux,
et À. Virror (de Grenoble).
COMME SP) ET LU
MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MARSEILLE, Co/optères
exotiques.
L. Blanc, D', 55, rue de la Charité, LYoN. A/?neralogre.
Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAY. Æy@r0-
canthares et Histérides.
Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre
Amara, Harïpalus, Feronia.
A. Chobaut, D',à AviGnox. Carabiques gallo-rhénans,
Anthicides, Mordellides, Rhipiphorides, Meloïdes et
Œdemerides.
me.
DES POUR" 1890,
—-—
—_—_—_—_______—_—
MM. A. Locard, 58, quai de la Charité, Lyon. /aZacoiogie
françaïse, (mollusques terrestres, d'eau douce el marins).
J. Minsmer, capitaine au 1422 de ligne, à Menpe
(Lozère). Longicornes.
A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea
et Cie, à BUCAREST-FILARETE STRADA VIILOR (Roumanie).
Hémiptères, Hétéroptéres.
H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. Oyfoptères
el Névroptères.
J.- B. Renaud, 21, cours d'Herbouville, Lyon.
Curculionides.
A. Riche, 11, rue de Penthièvre, Lyon, Fossiles, Géologie.
N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Pofanigque,
A. Sicard, D' à Azgi (Tarn) Cccinellides de France
A. Villot, 3, chemin Malifaud, GRENOBLE, Gordracés,
Helminthes.
J. Croissandeau, :5, rue du Bourdon blanc, ORLÉANS,
Pselaphides et Scydmenides.
L. Davy, à l'oucère par CLers, (M.-ei-L.) Ornilhologre.
Desbrochers des Loges, 25, rue de Boisdenier, Tours
(Indre-et-Loire). Crrculionides d'Europe et circa.
L. Dériard, 2, rue du Piat, Lyon. OrtAoptères.
L. Gavoy, 5, bis. rue de la Préfecture, CARCASSONNE,
(Aude). Zamellicornes.
Mie CSS
ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES
Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie EL. Jacquet
Tout ce que concerne La rédaction, les annonces gratuites et ! Adresser Les réclamations concernant l'envor du Fournal
renseignements sur Les annonces non suivies d'adresse doit étre & cl Le montant des annonces et des abonnements à A1. L. Jacquet,
Y
envoyé à A1. L. Sonthonnax, 10, rue d'Alsace, Lyon. Zmpsimeur, rue lerrandière, 18. Lyon.
France, un an, 8 fr. — Union postale, 8, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr. 5C
106
REVUE LINNE
nn “mes —— PPT
ÉENNE
Prière d'envoyer les annonces £t autres commumications avant le fie" du
mois.
a — ———
L'auteur de tout article publié dans le*Journal,
’
aura droit à 10 exemplaires de l'Echange.
AVIS.»:T oute. demande. d'abonnement dans le courant de l'année 1800..entraincra l'envoi
des n® parus de la même année.
Ont payé leur abonnement pour l’année 1£90:
MM. Le curé de Bossancr, à Nyitra Novak (Hongrie). Flamindo:Baunt, Turin. F. Barré, à Vire.
Caro, Marseille. Cuaugover, St-Etienne. Duran. Paris. L. Favarck, St-Etienne. A. Gresste, Trento in
Tyrolo. Giraupeau. à Lignères. Gavoy,, Carcassonne. L'abbé Givre: Lyon. A. Houry, à Mer. Lajoye, Reims.
Frère OxésimieN, Rive-de-Gier. le D'
Lyon. A. RouLrer, Angouleme.
Nicozas, Pau.
le D'IRueL,
Puron, à Remiremont.
TrussoN, Paris. E. Tomas, à Quimperlé. Zurcuer, Epinal.
Praxer, Entre-deux-Guiers ({sére).
(Les personnes oubliées sont priées de réclamer.)
ERRATA
Dans le n° 64 de l'Échange,
16 janvier 1890, on a commis une
erreur de nom
à propos du Procès-verbal de la séance du 11 novembre 1889, ainsi :
re colonne, ligne 7, au lieu de Père Chalui
lisez :
Société Linnéenne de Lyon
Procès-verbal de la Séance du 7 Décembre 1889.
Présidence de M. Saubinet
La séance est ouverte à 8 h.
La lecture du procès-verbal est remise à la pro-
chaine séance à cause d’une erreur du secrétaire.
M. Cuvier, présenté par MM. Depéret et Riche,
est admis membre de la Compagnie.
MM. Locard et Depéret présentent M. le doc-
teur Hagenmüller, à Bône (Algérie).
M. Rey, à propos de la récente communication
de M. Redon, rappelle qu'il y a près de Pterostichus
maurus, Dft., plusieurs espèces très aflines, telles
que : P.Escheri, Heer; Validiusculus, Chd.;Baudii.
Chd; Parallelipennis, Chd.: Peirolcrii, Heer; Dis-
tinctus, Chd.. et Yvani, Dj. Cette dernière est
seule bien distincte par son prothorax peu re-
tréci en arrière et par la fossette du dernier arceau
ventral relevée dans son milieu en une carène
saillante chez les 4. I rappelle également que les
espèces du genre Orina, surtout du groupe des
pretiosa et speciosa sont d'une étude inextricable
et d’une grande variabilité au point que depuis
Suffrian, d'une soixantaine environ elles ont été
réduites à une quinzaine d'espèces, par Kraatz et
Weiss.
M. Couvreur lit une étude sur le diaphragme
des batraciens et fait remarquer l'importance de
cet organe chez ces animaux pour l'explication
du passage des êtres situés au dessous d'eux à
d'autres d'une organisation plus élevée.
M. Rey poursuit l'énumération des Insectes
qu'il a recueillis en Provence.
M. Gonnard fait une communication relative à
divers minéraux du groupe des zéolithes, qu'il a
découverts dans le basalte du mont Simiouse. près
de Montbrison. Ces minéraux sont la Philipsite
(que Gruner avait pris pour la Mésoty-pe), la Cha-
basie, ét une troisième espèce, très Étébable nent
Père Tholin.
nouvelle, et de laquelle M. Gonnard se réserve de
donner ultérieurement une description détaillée.
La séance est levée à o'heures 1/4. après quel-
ques questions de M. le D' St-Lager, sur la tech-
nique de l'étude des minéraux.
PL SSP RDS ST IPS PS TS PPS NE SE DSTI LT PTS
NOTES ENTOMOLOGIQUES
Pendant les mois de janvier et de février il faut re-
chercher la Lebia pubipennis, Duf.; aux environs de
Lyon on la trouve au pied des peupliers et des saules,
sous les écorces humides; il ne faut pas la chercher plus
d'un demi mètre au dessus du sol, quelquefois même
il faut déchausser le pied de l'arbre pour la trouver.
Cette espèce est très commune à cette époque sur toute
la rive gauche du Rhône, depuis Jonage jusquà la
Mouche; en même temps et dans les mêmes conditions
on trouve Drypta emarginata, Callistus lunatus et
beaucoup d'autres carabiques.
Sous les écorces des platanes on trouve aussi beau-
coup d'Altises et de Dromius.
A cette époque de l’année la mcindre crue du Rhône
permet de récolter dans les détritus : Trechus discus,
micros. Focki, longicornis, Ophonus azureus, ct
toute une série de Carabiques, de Staphjlinides et de
Clavicornes.
Enfin il ne faut pas négliger d’inspecter les branches
mortes dans les bois où dans les haies et de rapporter
à la maison toutes celles qui paraissent attaquées par les
insectes; en plaçant celles-ci dans des bocaux spéciaux
on se ménage d'agréables surprises pour plus tard,
beaucoup de longicornes et de Bupreitides rares s'ob=
tiennent par ce moyen.
C'est ainsi que le ‘Callidiumm. nnifasciatum espèce
presque introuvable à l'état adulte s'obtient très faciles
ment, à Lyon, du moins en recherchant les larve dans
les branches moites de la vigne sauvage.
Les Lépidoptéristes doivent aussi rechercher au p'ed
des arbres, dans la mousse ou dans l'humus, les chrys
salides de certains Heteroceres; certaines espèces, commen
Smerinthus populi, par exemple, ne peuvent s'obtenitM
que de cette façon. |
L.. SONTHONNAX
REVUE LINNÉENNE 107
Les Clytus d'Europe et circa
TABLEAUX DES. ESPÈCES
1.-— Clytus Chevr.
A. — Elytres ornées après la base d'une bande transversale un peu oblique, raccourcie vers l'écusson et vers
l'épaule,
B. — Tête ct corselet noirs; élytres d'un brun clair ou sombre, avec la base et le bord marginal d’un roux-
‘brun; antennes et pattes d'un fauve testacé. Tête (sauf une partie du front) garnie d'un épais duvet jaune ; corselet
orné de deux bandes transversales du même duvet, l'une large, au bord antérieur, l’autre plus étroite, vers le
milieu de la longueur; élytres offrant quatre bandes transversales de méme nature ainsi que leur sommet.
La deuxième fascie des étuis est raccourcie aux deux bouts et faiblement arquée vers la suture; les deux postérieures
sont situées obliquement et souvent liées entre elles de telle sorte que la pubescence jaune recouvre toute la
partie postérieure de chaque étui, hormis deux bandes brunes obliques qui n’atteignent ni la suture ni la marge
latérale. Dessous du corps noir ou brun, offrant, ainsi que la tête et le corselet, une fine pubescence blanthâtre
redressée, tandis que le sommet des épisternums métathoraciques et le bord postérieur des segments ventraux
sont largement garnis d'un duvet jaune couché. — Long. 13-17 mill.. Europe. detritus L.
É J 8 7
B’. — Noir, à dessins jaunes: antennes et pattes d’un roux testacé, massue des cuisses antérieures et médianes
souvent noirâtre; épistome, une partie du front, et bord postérieur de la tête garnis d’un épais duvet jaune,
qui forme trois bandes transversales sur le corselet, recouvre l'écusson, et dessine sur chaque élytre une tache
ovale ou oblongue contigüe à la suture à quelque distance de l'écusson, une autre tache allongée au bord latéral
sous l’épaule, quatre fascies et une bordure apicale. Les bandes transversales du corselet situées: la première au
bord antérieur, la seconde après le milieu, la troisième au bord postérieur; ces deux dernières interrompues au
milieu. Sur les élytres, la seconde fascie qui n’atteint ni la suture ni le bord latéral est en forme de point
d'interrogation couché; la 3e forme un arc très convexe en devant; la 4° se réunit à sa correspondante pour
dessiner une courbe commune. Tête, corselet et dessous du corps offrant une pubescence blanchâtre, redressée,
assez longue. En dessous, une tache de duvet jaune près des hanches antérieures; la seconde moitié des épister-
nums du médi et du post p2ctus, une partie des côtés et bord postérieur du métasternum,: et les segments ven-
traux sauf leur base, revétus du méme duvet jaune.
Variétés de coloration :
a. — tnterruptus Mors. La seconde fascie de chaque étui est divisée en 2 taches.
b. — connatus Mors. La tache ovale de Ja suture est reliée à la seconde fascie par une ligne longitudinale
jaune.
c. — Colbeaui Mors. La seconde fascie d> chaque étui est divisée en 2 taches, tandis que la 3° et la 4° se
fondent en une large bande jaune,
dr apicalis Hampe. La tache ovale de la suture est, comme dans la var. connatus, reliée à la 2° fascie
par une ligne jaune ; mais, en avant de la 4° fascie, une ligne jaune longitudinale s'étend sur la suture jusqu'au
bout des étuis, dont le sommet reste noir. — Long. 9-18 mill. Europe, Caucase. arcuatus L.
Obs. — Le CI. lugubris Mén. du Caucase, offre ses dessins blancs, le plus souvent des pattes et des an-
tennes en majeure partie rembräniés et les 2°, 3° et 4° fascies de chaque étui constamment divisées en deux
taches. Je le regarde simplement comme une race locale du Cl. arcuatus. Faust l'en distingue par la fascie
antérieure du corselet éloignée du bord apical et par le dessin blanc. Mais, chez tous mes exemplaires à pattes
sombres du C/. lugubris, les fascies du corselet font entièrement défaut, ou bien la médiane seule est indiquée
par deux taches latérales. Le dessin n’est pas constamment blancs : Leder en a trouvé à Lenkoran un exem-
plaire chez lequel il est d'un jaune soufre, D’après Faust, les antennes sont noires à extrémité brune, ou noires
à base rougeâtre, ou entièrement rousses; les pattes sont entièrement nores à tarses brunâtres, ou rousses à fé-
murs rembrunis, ou rousses à cuisses en majeure partie noires.
A’. — Elytres ornées à la base, près de l'écusson, d’une grande tache en ovale transverse.
C. — Première fascie des élytres remontant sur la suture assez loin vers l'écusson. Point de pubescence
jaune sur la partie du vertex située entre les yeux après les tubercules antennifères, ni sur la base des épisternums
du post-pectus.
D. — Noir, antennes et pattes d'un roux-testacé; le plus souvent, cuisses rembrunies vers le sommet. Tête
(sauf la partie située entre les yeux après les tubercules antennifères\, garnie d'un épais duvet jaune, qui forme
sur le corselet une large bande au bord antérieur, une autre après le milieu, et une troisième plus étroite au
bord postérieur, recouvre l'écusson, dessine sur lés élytres une tiche ovale juxta-scutellaire, une autre tache
allongée au bord latéral sous l'épaule, trois larges bandes transversales et une bordure apicale, et revêt presque
toute la page inférieure du corps. La première large bande des étuis est foujours échancrée en arrière, elle en-
voie antérieurement un rameau plus étroit qui aboutit à la suture à peu de distance de l'écusson; la fascie mé-
diane est un peu prolongée en arrière sur la suture; la troisième bande n'’atteint ni la suture ni le bord latéral,
elle est souvent réduite à une grosse tache en ovale transverse ou arrondie mais ordinairement échancrée en ar-
rière. Les exemplaires bien frais sont aussi revêtus d’un épais duvet jaune sur le métasternum (hormis à la base)
et sur la saillie intercoxale des pro et méso-sternums. — Long. 16-20 mill. Grèce, Caucase.
(Syn. CI. speciosus Adams. Bobelayei. Brull.
D’ — Comme le précédent, mais le corselet est dépourvu de bande jaune au bord postérieur, la tête n'offre
de duvet jaune qu'après les yeux tout au plus; la fascie antérieure des étuis est moins prolongée vers l'écusson,
sans échancrure ou très faiblement échancrée en arrière; le dessous du corps manque de pubescence jaune sur une
grande partie de la poitrine et sur la moitié basilaire des segments ventraux; le cors2let est plus fortement ar-
REVUE LINNÉENNE
108
rondi sur les côtés et proportionnellement plus large; les épisternums du postpectus sont un peu plus étroits;
les élytres sont moins rétrécies en arrière. — Long. 12-14 mill. Italie méridionale. Grèce. Algérie.
(Syn. CI, Siculus, Lap.) scalaris Brull.
C’ — Première fascie des élytres remontant seulement un peu sur la suture vers l’écusson; la troisième
échancrée, non pas en arrière, mais en avant. Tête entièrement garnie d’un épais duvet jaune, ainsi que les épi-
sternums du postpectus, chez les exemplaires bien frais. (Echinocerus Muls.)
Plus élancé que les deux espèces précédentes ; corselet moins large. Hormis les différences indiquées tout à
l'heure, la forme normale offre un dessin ordinairement flave, du même type que celui du CZ. Bobelayei. Tou-
tefois, on rencontre dans les steppes de la Russie méridionale une race de coloration très variable et caractérisée
par la prédominance du jaune, que Motschulsky considérait comme une espèce distincte. (CI. variabilis Motsch.\,
à raison de ses élytres ordinairement plus courtes, plus sensiblement rétrécies en arrière, et de son écusson moins
large. A cette race appartiennent les variétés suivantes :
a — abruptus Kraatz. La seconde fascie jaune se réunit avec la troisième à la suture et sur les côtés pour
renfermer sous la forme d’une tache noire ce qui reste de la bande noire transversale; cette tache est parfois ré-
duite à un petit point; souvent aussi la première fascie se relie à la seconde sur les côtés.
b — zebra Lap. Ressemble à la var. abruptus ; la première fascie est en outre confluente près de la suture
avec la tache ovale de la base et avec la seconde fascie; la bande noire transverse anté-apicale est presque
oblitérée,
c — pruinosus, Kraatz. Le fond noir du corselet et des élytres, ou celui des élytres seulement, est voilé
par la pubescence jaunâtre.
(Dans la var. zebra, Dalm. qui m'est inconnue, les bandes transversales d’un jaune verdâtre se rattachent
l'une à l’autre le long du bord latéral.) — Long. 8-16 mill, Europe centrale et méridionale, Caucase.
floralis Pallas.
R. P. BELON
Enumération
d'insectes recueillis en Provence pendant l'hiver 1888-89,
Par C. Rey.
Lu à la Société Linnéenne de Lyon le 11 novembre, 1889
Menton
COLÉOPTÈRES (Suite).
Ténébrionides, Pédilides et Anthicides.
— Parmi les Hétéromères, je ne mentionnerai que les
espèces suivantes, exclusivement méridionales : Stenosis
angustata Hbst., Dichillus minutus Sol., Biophanes
meridionalis Muls., Opatrum rusticum OI. et Catomus
prgmaeus Küst; Trotomma pubescens Ksw., Anthi-
cus Bremci et minutus Laf., parmi les Algues.
Curculionides.— Dans cette intéressante famille,
j'aurai à signaler un certa n nombre d'espèces, telles
que Bruchus nanus Germ. et foveolatus Gyl; —
Apion rufescens Gyl., exclusivement sur la Parieta-
ria officinalis.; — Peritelus noxius Boh., Pseudomi-
ra Clairi Stierl. et Geonemus flabellipes OI., 1 seul ex.
—Lixus algirus L. etrufitarsis Boh.— Orchestes cine-
reus Fabr. et Ceuthorhynchidius frontalis Br., celui-
ci rare dans le reste de la France et à Lyon; — Na-
nophyes transversus Aub., sur le Genevrier; pallidus
OI, et pallidulus Gr., sur le Tamarix; — Gymnae-
tron ictericum Gyl.? et Styphloderes exsculptus Boh.,
ce dernier parmi Jes Algues.
Chrysomélides. — Les Longicornes ou Céram-
bycides ne m’ayant rien fourni, je passe au Chrysomé-
lides, parmi lesquelles je mentionnerai Crioceris para-
centhesis L., sur l’Asperge épineuse; Timarcha ni-
caensis Vill, — Chrysomela americana L., sur le
Romarin; Banksi F. et grossa F.;, — Psylliodes fu-
siformis I], et Chaetocnema depressa Boield., quel-
quefois dans nos montagnes Lyonnaises; — Phyllo-
treta varians Fd., et Podagrica fuscicornis L.; —
Hispa atra L. var. aptera Mots. et Cassida meridio-
nalis Boh.
Coccinellides. — Peu de Coccinellides ont fa-
vorisé mes recherches, si ce n’est Hyperaspis Hoff-
manseggi Gr., ÆEpilachna chrysomelina G., sur
l'Ecballium elaterium, et Scymnus Ahrensi Muls.,
celui-ci voisin de frontalis F., mais plus grand, à
élytres parées, outre la ponctuation, de séries de
points plus gros.
HÉMIPTÈRES
Hétéroptères. — [Les Hémiptères-hétéroptères
ne m'ont rien procuré de bien saillant. Je citerai entre
autres espèces: Geotomus punctulatus Cost., E)-sar-
coris inconspicuus H. S., Holcogaster fibulata Ger.,
Nezara viridula L., Centrocoris spiniger F., Coreus
hirticornis F., Strobilotoma typhaecornis F., My-
crelytra fossularum Ross, Maccevethus errans F.
et Berythus Signoreti Fieb.; — Lygaeosoma ret'cu-
latum H. S., rare à Lyon; Arocatus Roeseli Schum.,
Nysius graminicola Fieb., Heterogaster Artemisiae
Shil. et Hyalochilus ovatulus Cost.; Macroplax fas-
ciata H. S., commun sur les Pins, Paromius graci-
lis Ramb., parmi les détritus des marais; Plinthisus
Putoni Horv., plus étroit que brevipennis, prothorax
plus long; convexus Fieb., remarquable par sa courte
pubescence et par la marge roussâtre de ses élytres;
Aphanus saturnius Ross., plus grand, avec mêmes
«essins que guadratus, mais plus méridional; Beosus
erythropterus Br., très voisin de luscus, mais à cou-
leur foncière d’un rouge rose; Eremecoris fenestratus
H. S., longtemps méconnu, plus grand que ses con-
génères; Scolopostethus affinis Schil., antennes plus
courtes et plus épaisses, taille plus faible que dans
pictus e decoratus; Notochilus ferrugineus R., com-
mun parmi les feuilles de Ciste desséchées, trés rare à
Lyon, Ste-Foy, Montluel; — Monanthia ampliata
Fieb., voisine de Cardui L., mais à expansons des
côtés plus larges; — Labops minor Cost,, plage sablon-
neuse; Macrolophus costalis Fieb. et Psallus Crotchi
Scott., sur le Romarin en fleurs; — Allaeorhynchus
flavipes Fieb., 1 ex. et Corixa Fabricii Fieb., 2 ex.
Homoptères. — les Hémiptères-homoptères ou
Cicadelles ne m'ont également presque rien fournis
Voici l'énumération des espèces les plus notables: Ci:
REVUE LINNÉENNE
xius pallipes Fieb., Delphax. Aubei Perr., Tettigo-
metra atra Hagenb. et Barani Sign.; Athysanus
nervosus et brevior R., Grypotes staurus Fieb., sur
les Pins; Gnathodus roseus Scott.?, Deltocephalus
mollis et decipiens R. (inéd.)
É (A suivre).
NOTICES CONCHYLIOLOGIQUES
par À. Locard
X
Les MIiTRes DES CÔTES DE FRANCE
Le genre Mitra représenté par un grand nombre de
formes sur nos côtes de France est pourtant un des plus
mal connu; plusieurs de ses espèces sont devenues liti-
gieuses; il nous a paru intéressant d'en faire une étude
spéciale dont nous sommes heureux de donner la pri-
meur aux lecteurs du journal l'Echange.
La famille des Mitræidæ, telle que nous l'avons
comprise dans notre Prodrome des Coquilles marines
des cîtes de France comprend les deux genres Mitra
et Mitrolumna. Chez les Mitra, les tours de la spire
sont distincts, et le test de la coquille est lisse ou cos-
tulé; chez les Mitrolumna, genre constitué par MM.
Bucquoy, Dautzenberg et Dollfus, les tours de la spire
sont peu distincts, et le test est orné de côtes longitu-
dinales et de cordons décurrents formant par leurs en-
trecroisements une sorte de treillissage très caractéristi-
que. Nous ne nous occuperons dans cette notice que
des véritables Mitra et nous les diviserons en trois
groupes :
A. Groupe du Mitra ebenina, renfermant des co-
quilles ornées de plis longitudinaux et de taille assez
forte ;
B. Groupe du Mitra cornea, renfermant des co-
quilles à test lisse et également de taille assez forte ;
C. Groupe du Mitra tricolor, renfermant des co-
quilles de petite taille et à test plissé.
Toutes ces espèces, sauf le Mitra Aquitanica, vivent
dans la Méditerranée, dans les zones du littoral, des
laminaires et des coralligènes.
A. Groupe du AZ. ebenina.
Mitra ebenina, de Lamarck. — Galbe ovoiïde un
peu court, assez ventru dans le milieu, aussi conique
en dessus qu'en dessous; plis longitudinaux peu sail-
lants, assez espacés, atténués à la base du dernier tour;
spire peu élevée, 7 à 8 tours un peu arrondis, bien
étagés; suture bien accusée; dernier tour un peu
ventru dans le haut, atténué dans le bas; ouverture
à peine un peu plus grande que la moitié de la hau-
teur totale; 4 plis sur la columelle; coloration brun
foncé, avec une étroite ligne jaunâtre en haut de chaque
tour. — Haut., 16 à 18; diam., 8 à 9 mill. — Assez
commun.
Mitra plumbea, de Lamarck. — Galbe ovoïde-al-
longé, non ventru, aussi conique en dessus qu’en des-
sous; plis longitudinaux seulement sur les premiers
tours; spire élevée, 7 1/2 à 8 1/2 tours à peine arron-
dis, non étagés, suture assez profonde; dernier tour
à profil arrondi dans le haut, Lien atténué et un peu
rétréci dans le bas; ouverture un peu plus petite que
la moitié de la hauteur totale ; 3 plis sur la columelle;
même coloration, — Haut., W7 «à 19; diam,.;n5 à 7
mill, — Assez commun.
Mitra Defrancei, Payraudeau. — Galbe fusiforme
un peu allongé, aussi conique en dessus qu’en dessous ;
plis longitudinaux peu saillants, atténués à la base du
dernier tour; spire assez élevée, 7 1/2 à 8 1/2 tours peu
arrondis, bien étagés; suture bien marquée; dernier
tour un peu ventru dans le haut, allongé et atténué
dans le bas; ouverture égale à la moitié de la hauteur
totale; 3 plis columellaires ; même coloration. — Haut.,
17 à 19; diam., 5 1/2 à 7 1/2 mill. — Peu commun.
Mitra plicatula, Brocchi. — Galbe fusiforme très
élancé, plus conique et plus développé en dessus qu’en
dessous ; plis longitudinaux atténués, obsolètes à la
base ; spire très haute, effilée, 8 à 9 tours étagés, faible-
ment arrondis; suture bien marquée; dernier tour à
peine ventru dans le haut, bien atténué dans le Las;
ouverture égale au tiers de la hauteur totale. — Haut.,
18 à 20; diam., 5 à 6 mill. — Peu commun.
Mitra congesta, Locard. — Galbe fusiforme court,
ventru dans le milieu, un peu plus conique et déve-
loppé en dessus qu'en dessous; quelques plis seule-
ment au sommet ; spire peu élevée, 7 à 8 tours un peu
arrondis, bien étagés; suture très accusée; dernier
tour ventru dans le haut, atténué dans le bas; ouver-
ture égale à la moitié de la hauteur totale : 4 plis colu-
mellaires ; coloration d'un brun foncé sur une zone plus
claire dans le haut des tours, — Haut., 14 à 173 diam.,
8 à o mill. — Rare.
Mitra Servaini, Locard. — Galbe fusiforme très
court et très ventru, un peu plus conique en dessus
qu'en dessous; plis longitudinaux nombreux et bien
accusés sur tous les tours; spire peu haute, 7 à 8 tours
un peu arrondis, bien étagés; suture bien marquée;
dernier tour très ventru dans le haut, bien atténué
dans le bas; ouverture égale à la moitié de la hauteur
totale ; 3 plis columellaires ; coloration d’un brun roux
avec une étroite bande plus claire dans le haut de cha-
que tour. — Haut., 13 à 15; diam, 8 à 9 mill. —
Rare.
Mitra gracilis, Locard. — Galbe subovoïde un peu
allongé, un peu plus développé en dessus qu’en des-
sous ; plis longitudinaux assez nombreux, peu marqués,
atténués sur le dernier tour; spire peu haute, 6 à 7
tours légèrement arrondis, Lien étagés ; suture accusée ;
dernier tour ventru dans le haut et atténué dans le bas;
ouverture sensiblement égale à la moitié de la hauteur
totale; 5 plis columellaires ; coloration d'un brun roux,
avec une bande plus claire dans le haut de chaque tour.
— Haut, 10 12; diam., 4à 4 1/2 mill. — Assez rare.
B. Groupe du 47. cornea.
Mitra cornea, de Lamarck. — Galbe fusiforme al-
longé, plus développé en dessus qu'en dessous; spire
élevée, acuminée, 7 à 8 tours légèrement convexes ;
suture peu profonde; dernier tour légèrement renflé
dans sa partie médiane, atténué, et rentrant dans le bas ;
ouverture plus petite que la motié de la hauteur to-
tale; 3 plis columellaires; coloration d’un brun jau-
nâtre uniforme, — Haut., 23 à 25; diam.,7 à 8 mill.
— Assez rare.
Mitra corniculata, Linné. — Galbe fusiforme un
peu court, aussi développé en dessus qu'en dessous ;
spire assez élevée, 6 à 7 tours à peine convexes ; suture
peu profonde; dernier tour un peu ventru vers le
haut, bien atténué et rentrant dans le bas: ouverture
un peu plus grande que la moitié de la hauteur totale ;
3 pls columelliires; coloration d’un brun roux mono-
chrome. — Haut, 15 à 18; diam., 6 à 7 mill. —
Assez commun.
Mitra obtusa, Locard. —— Galbe ovoïde un peu al-
longé, plus développé en dessus qu’en dessous ; spire
peu élevée, 6 à 7 tours un peu convexes, un peu éta-
gés ; suture bien marquée; dernier tour très haut, lé-
REVUE LINNÉENNE
gèrement ventru dans sa partie médiane, atténué dans
le bas; ouverture plus pétite que la moitié de la hau-
teur totale; 3 plis columellaires; coloration d'un brun
fincé, un peu olivâtre. — Haut., 24 à 26; diam., 9 à
10 mill. — Assez commun.
Mitra jonata, Marryat. — Galbe fusiforme allongé,
plus conique et beaucoup plus développé en dessus
qu'en dessous; spire allongée, très conique, 12 tours
faiblement convexes; suture superficielle ; dernier
tour légèrement renflé dans le haut, bien allongé et à
peine atténué dans le bas; ouverture plus petite que
la moitié de la hauteur totale ; 6 plis columellaires ;
coloration d'un roux jaunâtre semé de points plus fon-
cés, avec une très large bande brune occupant les trois
quarts de la base du dernier tour. — Haut., 70;
diam., 17 mill. — Très rare.
Mitra A quitanica, Locard. — Gelbe fusiforme assez
allongé, plus conique et plus développé en dessus qu'en
dessous; spire allongée, 8 à o tours presque méplans ;
suture superficielle; dernier tour bien renflé dans le
milieu, atténué et un peu rentrant dans le bas; ouver-
ture plus petite que la moitié de la hauteur totale; 5
plis columellaires ; coloration d’un roux fauve foncé.
— Haut., 40 à 45; diam., 14 à 16 mill. — Rare;
c'est la seule forme océanique.
Mitr'a Philippiana, Forbes. — Galbe ovoïde-ventru,
aussi développé en dessus qu’en dessous ; spire un peu
élancée, acuminée au sommet; 6 à 7 tours convexes;
suture bien marquée; dernier tour bien renflé-gib-
beux dans le haut, bien atténué dans le bas; ouver-
ture un peu plus grande que la moitié de la hauteur
totale ; 3 à 4 plis columellaires ; coloration d’un brun
roux un peu verdâtre, très luisant, monochrome. —
Haut., 7à 11, diam., 4 n/2à 5,1/2,mill. — Assez rare.
C. Groupe du 4. tricolor.
Mitra tricolor, Gmelin. — Galbe subfusiforme un
peu allongé, plus développé en dessus qu'en dessous ;
plis longitudinaux ne descendant guère au dessous de
la moitié du dernier tour; spire assez haute, 7 à 8 tours
très légèrement convexes; suture peu profonde; dernier
tour grand, bien renflé dans le milieu, atténué dans le
bas; ouverture plus petite que la moitié de la hauteur
totale; 3 plis columellaires; coloration : les premiers tours
jaune-verdâtre, le dernier plus foncé, olivatre dans le
bas, avec une zone médiane blanche articulée de petites
taches brunes. — Haut., 7 à 0; diam., 3 à 3 1/2 mill.
— Asiez commun.
Mitra Savignyi, Payraudeau. — Galbe ovoïde un
peu allongé, aussi développé en dessus qu'en des-
sous ; plis longitudinaux courts : spire peu haute, 7 à
8 tours un peu convexes; suture peu profonde; der-
nier tour assez grand, ventru dans son milieu, atténué
dans le bas; ouverture sensiblement égale à la moitié
de la hauteur totale; 4 plis columellaires; même colo-
ration, — Haut., 8; diam,, 3 1/2 mill, —- Rare.
Mitra exilis, Locard. — Galbe fusiforme assez al-
longé, plus développé en dessus qu’en dessous; plis
longitudinaux assez marqués, mais un peu courts ;
spire haute, acuminée, 7 à 8 tours assez convexss ; su-
ture assez profonde ; dernier tour grand, un peu renflé
dans le milieu, bien atténué dans le bas; 3 plis colu-
mellaires ; méme coloration. — Haut., 8 à 9; diam.,
2 3/4 mill. — Rare. (à suivre.)
Contribution à L'étude Anatomique et physiologique
du diaphragme chez les Batraciens
Par E. CouvrEuR
Le diaphragme des batraciens a été signalé pour la
première fois par Rouget en 1831, et depuis son étude
a été laissée presque complètement de côté. Dans sonana-
tomie de la grenouille, Ecker décrit bien avecassez de soin
les muscles qui entrent dans sa composition, mais isolé-
ment, sans remarquer qu'il y a là un organe bien déter-
miné,et jouant un rôle spécial, Il convenait donc au point
de vue anatomique tout d’abord de reprendre la ques-
tion, et de plus de l'aborder au point de vue physio-
logique complèt:ment négligé jusqu'ici. C’est ce que.
j'ai fait, en m'’adressant à la grenouille.
Le diaphragme de la grenouille forme à la partie
supérieure du thorax, un plancher à peu près complèt,
interrompu seulement en arriére, où existe, entre ses
deux piliers principaux, un espace triangulaire.
Ce plancher qui s'attache sur le pourtour de
l'œ:ophaige clôt en haut la cavité thoraco-abdominale.
Ce n'est en réalité qu’une dépendance, une sorte de
dédoublement des muscles larges qui forment les
parois de l’abdomen. -Il est formé en effet par des
fibres de l’oblique interne qui nées de ce muscle sur
tout son pourtour, mais particulièrement dans la ré-
gion de la colonne vertébrale (piliers postérieurs) et
du sternum (piliers antérieurs convergent versl'œæsopha-
ge, sur lequel elles vont s'insérer. Ce diaphragme
n'est pas musculeux dans toute son étendue, dans le
voisinage du cœur il est presque exclusivement formé
par du tissu conjonctif: tissu conjonctif qui le rattache
au péricarde. Par suite de cette disposition il résulte
que le cœur subit à peine l'influence de ses contrac-
tions; il n'en est pas de même des poumons comme
nous le verrons.
L'innervation du plancher diaphragmatique se fait
par deux nerfs, l'un antérieur, l’autre postérieur,
qui naissent tous deux de la 2° paire rachidienne.
Le premier va distribuer ses filets dans la région où
le diaphragme proprement dit va s'unir à un faisceau
du sterno-hyoïdien, le deuxième se répand dans les fais-
ceaux musculeux importants nés à droite et à gauche
de la colonne vertébrale et que j'ai appelés piliers pos-
térieurs.
Comme conséquence de la disposition anatomique
(fibres rayonnantes formant un dôme convexe), les
contractions du diaphragme doivent avoir pour. résul-
tat d'amener son aplatissement : c'est ce que l'on cons-
tate en effet par l'excitation électrique de l’un quelconque
des filets nerveux qui s'y distribuent. La face inférieure,
reposant immédiatement sur les poumons, ceux-ci se
trouvent comprimés par le fait de cet aplatissement,
le diaphragme chez la grenouille est donc un muscle
expiraleur.
On avait attribué autrefois le rôle expirateur, simple-
ment aux muscles abdominaux latéraux; il faut éten-
dre aujourd'hui ce rôle au diaphragme; l'excitation des
nerfs qui s’y distribuent, rend le fait absolument hors
de doute. Il peut sembler singulier de voir chez la
grenouille le diaphragme jouer un rôle diamètralement
inverse de celui qu'il a chez les mammifères, mais il ne
faut pas oublier que sa situation est tout à fait différen-
te, qu'au lieu d’être tendu au dessous des poumons,
il est au dessus et que par conséquent sa contraction
doit non plus agrandir mais diminuer l’espace qui est
réservé à ces organes. E. CouvrEeur
A propos d’Acherontia
Réponse à M. Giraudeau,
Il existe au moins deux espèces d’Acherontia : A.
Atropos habitant l'Europe, l'Asie et l'Afrique et À .Sa-
tanas habitant l'Asie et les Iles de la Sonde. Votre
variété Denisii de l'Acherontia Atropos pourrait très
bien étre l'Acherontia Satanas. Si vous voulez me
confier votre exemplaire pour quelques jours je l'exa-
minerai et vous le renverrai. E. VAN SEGVELT!
Boulevard des Arbalètriers, 112, Malines (Belgique).
REVUE LINNÉENNE
I14T
Découverte dans les environs de Lyon
D'un genre d'Hémiptère, nouveau pour la France,
Stenolemus
Notre collègue M. Sonthonnax a découvert en Mai
à la Pape, dans les environs de Lyon, un hémiptère des
plus remarquables de la famille des Reduvides, tribu
des ÆEmesides dont il m'a fait gracieusement cadeau.
Cet insecte appartient au genre Stenolemus dont on
ne connaissait que des espèces exotiques jusqu’en 1888,
époque où M. le D' Horwath a décrit et figuré dans
la Revue d'Entomologie lé Stenolemus Novaki de Dal-
matie.
C'est très probablement cette espèce qui vient d'être
découverte à Lyon, car la description lui convient par-
faitement, sauf quelques détails peu importants prove-
nant de ce que l'exemplaire de Lyon est un peu
immature,
D' Purox.
BIBLIOGRAPHIE
Le dernier volume paru des Annales de la
Société Linnéenne de Lyon, contient les travaux
suivants :
Catalogue descriptif des Mammifères sauvages ct
domestiques qui vivent dans le département du Rhône.
par À. Locarp.
Supplément à la monographie des Lathridiens de
France, par le R. P. BELoN.
Sur l'importance de l'Etude des Facies en Géolo-
gie, par Ch. DEPÉRET.
Révision des espèces francaises, appartenant aux
genres Margaritana et Unio, par À. Locarp,
Contribution à la faune Myriapodologique médi-
terranéenne, par Henry W. BROLEMANN.
Monographie des espèces françaises, appartenant
au genre Valvata, par A. Locarp.
Antoine-Auguste Deriard, sa vie intime, ses
travaux scientifiques et littéraires, par ses fils, Jules et
Louis DERtARD.
Un naturaliste dont la science égalait la modestie et
dont les fils ont eu la généreuse pensée de réunir les
notes éparses et de les publier.
Nous trouvons dans cet ouvrage de nombreuses ob-
servations intéressantes et inédites relatives à l'Histoire
Naturelle, nous nous promettons d'en donner ultérieu-
rement quelques extraits dans la Revue.
Une traduction des Phalacridæ, de Karl Flach,
extrait des Bestimmungs-T'abellen der Europæischen
Coleopteren, de cet auteur, par M. Des Gozis. Les
Entomologistes lui en seront certainement reconnais-
sant, car il n'existait encore aucun tableau complet de
cette famille dont les espèces sont toujours si difficiles à
séparer,
ë ILES)
Inseckten-Borse, Central-organ zur Vermittelung
von. Angebot, Nachfrage und Tausch. Rédaction :
Teipsig, 1, Augustusplatz. :
M. Bousquet, Vi//a Sintès village d'Isly, Alger-
Mustapha. Offre en nombre quelques coquilles d'Oran,
de $ à 20 centimes.
H.'Giraudeau, à Liguières (Charente), demande
correspondants à l'Etranger, pour échanger le produit
de ses chasses; procurera toutes espèces d'insectes
contre coléoptères.
Donat-Motite, naturaliste-préparateur, 2, rue Victor
Hugo, Lyon. Préparations d'Oiscaux et de Mammi-
fères.
M. Nicolas, 36, Rue Jean-Réveil, Pan, offre bons
coléoptères Européens, des Pyrénées principalement
dont: Oxypleurus Nodieri et Pogonocherus Caroli,
contre Longicornes et Carabiques seulement. Adresser
oblata.
M. Blanchard, rue St-Basile, 19, Marseille, offre.
Glaphyrus serratulæ Algérie 3rachycerus undatus Algérie
Tirmarcha generosa » Larinus Scolymi »
Zenabris oleæ » » onopordi )
Tentyria punct'coilis » Passalus cornutus Etats-Unis
Brachycerus barbarus » Lamprisma ænçea Australie
Contre coléoptéres de France. Envoyer oblata.
BULLETIN DES ÉCHANGES
M: DUBOURGAIS, ruc Guilbert,
par M. Albert FauveL.
15, à Caen, offre les Coléoptères suivants, déterminés
Procustes coriaceus.
Carabus intricatus.
Bros-us cephalotes.
Haptoderus pamilio.
Arguror strenuus, diligens.
Harpalus dimidiatus.
Bembidion ustulatum, guttuia.
— biguttatum, lampros.
— varium,
Pogonus chalceus.
Dromius meridioualis, 4 notatus,
— 4-maculatus, linearis.
Tachys bistriatus.
Trechus 4-striatus.
Agabus chalconotus, conspersus.
Ilybius obscurus, ater. fuliginosus.
Phylhfdrus bicolor.
Laccobius hyalinus.
Hydroporus cantabricus, Sharp. piceus.
— inœqualis, 12-pustulatus
— planus, erythrocephalus
Helophorus nubilus.
Envoyer oblatir.
Orectochilus viliosus, |
Homalota, castanoptera, sericans, |
— analis, gagatina, lFertyi.
— vernacula, gregaria, fungi.
— nigritula,.
Sunius gracilis, intermedius.
Stlicus subtilis.
Bledius rotundicoilis (exotique,
Stenus Juno, similis, tarsalis.
— subæneus, elav'cornis.
A'eochara sulc:collis, Mannerh. (exotiq
FHomalium megarthroïdes, Fauvel ‘exot, |
Elmis, Maugeti, Germari. |
Meligæthes rufipes, œneus.
Aphouius erraticus, prodromus. |
= rufipes, subterraneus. |
Agriotes iineatus |
Athous hœmorrhoïdaïis.
Mesosa nubila.
Leptura tomentosa, hastata.
Exocentrus adspersus. |
Gonocephalum rusticum.
Enverra oblata détaillé sur demande.
Heliopathes gibbus,.
Omophlus distinctus.
Isomira murina,.
Psilothrix nobilis,
Rhagonycha testacea,
Ochina hederæ.
Bostricus laricis.
Myclophilus piniperda.
Polydrosus sparsus, scriceus.
— viridiœris.
Strophosomus retusus, Desbrochersi,
Rhynchites bicchus, conicus
Sciaphilus muricatus.
Orchesies ervthropus, quercus.
_ ilicis, stigma, salicis.
— alni, rufus.
Otiorhynchus picipes, ligustici.
= tenebricosus, atroapterus.
Mecinus teter,
Ceutorhynchus pleurostigma.
= contractus, trogiodytes.
CIC ICIC.
=: _
112 REVUE LINNÉENNE
ANNONCES ANNUELLES :
Ces annonces mises en évidence pour toute l'année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi-
vement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la ligne pleine.
En vente, chez M. L. Jacouer, Imprimeur, Rue Ferrandière, 18, Lion, toutes les années parues de l'Echange
(1SS5-1886-1887-1888 cet 1889), contre l'envoi d'un mandat poste de 9 francs. Chaque année prise
séparément 2? francs. :
RER EEE EEE EEE EEE EEE EEE EEE TE EEE DEEE ES EEE TE DES ETES EEE E ECOLE DDC CEE EC CE LE CC CCC LE CL
HENRI GUYON
Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris
AN
SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’INSECTES
Grand format vitré, 39-26-6 ..:............. 2 50 Grand format carton, 39-26-6 .............. 2
Petitiformat 26=191)/2-0 2-20 0 COR 1 85 Petitiiounmatne6elo,126. +... Ce 1 50
SOI TGSATOUDIES MONTS MIE PEER ER CE LE CE LE 2 50
Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande.
PARIS —- 54, Rue Chapon, 54 — PARIS
mn nn
APR
ANNONCES DIVERSES
Prix des annonces: La page, 16 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, 0, fr. 20 c.
Il sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour °/, sur les annonces payantes pour la r'€ insertion.
50 v, pour les insertions répétées, de la même annonce.
Tout abonné à droit, pour chaque numéro, si l'espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange.
Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout 60
feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 25 fr. Pour les demandes s'adresser à M, Ant. Otto, comptoir
Minéralogique à Vienne (Autriche), VII, Schlosselgasse, 2.
VIENT DE PARAITRE
DIE TAGFALTER (Rophalocera)
EUROPAS UND DES CAUCASUS ANALYTISCH BEARBEITET
Von K. L. Bramson.
mity, Terminologischen, Tafel, er“in.8 1.0. di talents. re onueele vies de 020 NES LE
En vente à la librairie de R. FRIEDLANDER & Fils, Berlin (Prusse) N, V. Carlstrasse, 11,
et chez l’auteur, Professeur au gymnase à ÆEkaterinoslaw, (Russie-Méridionale).
ATTENTION!
La collection de Lépidoptères paléartiques de feu M. Henri FREY, de ZURICH,
Professeur et Docteur en Médecine, va être mise en vente. Cette collection est connue et
renommée bien au delà des bornes de notre continent; elle contient 15600 exemplaires en
440 + espèces admirablement conservées. La collection est renfermée dans 3 armoires conte-
nant ensemble 100 tiroirs vitrés dont le fond est recouvert de liège. La collection a une va-
leur scientifique importante et réelle par cela même qu'elle contient, outre les types décrits
par M, le Professeur FREY, 80 espèces nouvelles de Lépidoptères parmi lesquelles envi-
ron 50 unitas. De plus amples informations seront données volontiers aux personnes qui le
désireraient par :
M. le Docteur Max Standfuss a l'Ecole Polytechnique Fédérale; Hottingen
(Zürich) Suisse).
M. Léon SONTHONNAX, naturatiste, 19, Rue d'Alsace, 19, LYON.
— 0 —
Ustensiles pour entomologistes, Conchyliologistes et Botanistes.
Coquilles d'Algérie
|
Heltx, seDKAruMI Eee RON 20 | Helix £hionodiscus hé hr une mort 20 | Helix cirtae, Vie globosa, .......... 20
ARNO COM MTENEMTMSERIRE 15 — * Oranensis sMireerouet srret 125 | — vermiculata Vic albina..... 20
—= MNaArenATUMIeR EEE MES enr 2e Le LE hieroglyphiculassssrdus...... 10 | — OndUCNan A etats Lee 29
—MéuttbicaiVialbida. era 20 4e » Vic Oranica. .... 15 acute A RE st SES |
—Luphotcelil een MU RERQUE 20 | —lWt, candidissimatsensmus rater 10 | Cyciotosma mamillare...... ONE 10
— Euphoreopsis M emmener 20 | _ » Vic maxima, .... LS » SUICAEUM LR. AE S ro
= Jaeteiir, Aero a er ren) 107 le. 22 l'IP Re nr He ARirrol eMelanopsis MArocana. Et 15
— à PTS TEAM ARE Tee 20 — ApUNICDENT ALLAIT Ie Us #: 250 nr DITES Pate 15
—: 1Dupotetianares. Rene 204 JE depressula:. 1:43 TT à 154 PRESS CIA MES OI TE CC ICE 10
— Zafarina eue CG 250 | MIA... drame 20 | ESdrobi1 aCerOSA. HET. act ee 10
AUCH ONU la EMMA, PMR 17e 20 LP yramidatissdie eee RER 10 | Coquilles des Illes Philipines
— Zellert, :..41.. PP MNEMIe 20 — » Vt? mactana....,t# 101 VÉHElx EAN lee RER PES 40
— _albatristes an SEM 10 — ‘lantamaet mem nn LOL |. LISE ET 30
— » Vie murostoma.,.... 20 | = Sphaeritas rss... té LEE 20 à te ADEME tee rasta eine is aire 7 »
— 2 solutan.f LR EEE 191 a — niapértaintmbee en !Cdssémant 20 MAPS TS mana te 2
| — « Vic murostoma.,..,. Le ra0 M MElANOStOMAN Le Ce 20 | — TUIOPASEEL 4 encens bene 1 50
= DUMERL... Le one RTE AR | =, cϾspitumeisn .niedi. roue 20 | Trochomorpha Beckiana.....,.... 40
|
CNE
= ECHANGE —.
Revue Linnéenne
ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE
paraissant tous les 15 du mois
Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle
FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET
membre de- la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d’Entomologie, et de la Société
Entomologique de France.
CONTINUÉ PAR L. SONTHONNAX
F. GUILLEBEAU Ÿ A. LOCARD
membre de la Société Entomologique de France. Vice-Président de la Société Malacologique de France.
++ ++
C.E. LEPRIEUR CI. REY
membre de la Société Entomologique de France, Président de la Société Française d'Entomologie,
membre honoraire de la Société d'histoire naturelle membre de la Société Entomologique de France et
de Colmar etc. de la Société Linnéenne de Lyon.
—0— —0—
ZAR N
| ne dl
AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM.
Ed. AnDRé (de Beaune), D' L. Braxc, [. Dérrarp, DEssrocHERs pes Loces, A. DuBois (de Versailles),
L. Girero, R. GriraT, Valéry Mayer, J.-B. Renaun, A. Ricne, Ricnarp (de Grenoble), Nisius Roux,
et À. Virror (de Grenoble).
> e =
SOMMAIRE DU NUMÉRO 63
—0—
Comptes-rendus des Séances de la Société Linnéenne de Lyon.
Comptes-rendus des Séances de la Société Botanique de Lyon.
Les Clytus d'Europe et circa (Suite). R. P. BeLon.
Du sens de l’Olfaction chez les Insectes. Cr. Rey.
Enumération d'insectes recueillis en Provence. CL. Rey.
Le Lautaret et le Grand Galibier. (Fin). Repon-NEYRENEUF.
Description de deux Longicornes nouveaux ou peu connus. M. Pic.
ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES
Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet
Toul ce que concerne La rédaction,les annonces gratuites et | Adresser les réclamations concernant l'envor du Fournal
renseignements sur Les annonces non suites d'adresse doit être @ et le montant des annonces et des abonnements à A1. L. Jacquet,
envoyé & A1. L. Sonthonnax, 10, rue d'Alsace, Lyon. Imprimeur, rue lerrandière, 18. Lyon.
——— AN NN —
France, un an, 8 fr. — Union postale, 8, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr. 5C
REVUE LINNÉENNE
Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 1e du
mois.
L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange.
AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l’année 1800, entrainera l'envoi
des
n® parus de la même année.
COMITÉ D'ÉTUDES POUR 1890.
MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MaARrseILce. Co/éoplères
exotiques.
L. Blanc, D', 33, rue de la Charité, Lxon. A/#néralogte.
Brosse, abbé, professeur au coliège d'ANNONAY. Z/rdr0-
canthares et Héstérides.
Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre
Amara, Harpalus, Feronia.
A. Chobaut, D", à AviGnon. Carabiques gallo-rhénans,
Anthicides, Mordellides, Rhipiphorides, Meloides et
Œdemerides.
J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon blanc, ORLÉANS,
Pselaphides et Scydmentides.
L. Davy, à FoucÈère par CLers, (M.-et-L.) Ornihologte.
Desbrochers des Loges, 25, rue de Boisdenier, Tours
(Indre-et-Loire), Cusrcudionides d'Europe et circa.
L. Dériard, 2, rue du Plat, Lyon. OrtAoptères.
L. Gavoy, 5, bis. rue de la Préfecture, CARCASSONNE,
(Aude). Zamellicornes.
MM. A. Locard, 38, quai de la Charité, Lyon. A/a/acoïogte
francaise, (mollusques terrestres, d'eau douce el marins).
J. Minsmer, capitaine au 142€ de ligne, à MEnNDx
(Lozère). Longicornes.
A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea
er Cie, à BUCAREST-FILARETE STRADA VIILOR (Roumanie).
Hémiptères, Hetéroptéres.
H. Pierson, 6, rue de la Poterie, PARris. Or/Aoptères
el Névroptères.
J.-B. Renaud, 21,
Curculionides.
A. Riche, rx, rue de Penthièvre, Lyon. Æosszles, Géologie.
N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Pofanique.
A. Sicard, D' à AzBr (Tarn). Coccénellides de France.
A. Villot, 5, chemin Malifaud, GRENOBLE. Godracés,
Helminthes.
cours d’'Herbouville, Lyon.
ce
Ont payé leur abonnement pour l’année 1890:
MM. Georges Auverr, Orléans. Ed. Axbré, Mäcon. Brexske. à Postdam (Allemagne). L. Breuse, Rennes.
Baron Bonnaire, Fontainebleau. Coururier, à la Nerthe.
DermiGnyx, Peronne. Ert. Devauzx de Cuamsorb, à Millau. GranDey, Lyon.
CHARPENTIER, Paris. Danier, Munich (A//emagne).
GuicceBeau, au Plantay. BraAQuE-
HAYE, Paris. F. Joaxnès, à Béziers. H. Lasorperie-Bourou, Talence. À. Ravoux, à Nyons. Toucnesorur, Oullins.
(Les personnes oubliées sont priées de réclamer.)
Société Linnéenne de Lyon
25 Décembre 1889
Présidence de M. Saubinet
Procès-Verbal de la Séance du
Il est procédé au renouvellement du bureau.
Sont élus :
MM. FAURE,
DEPÉRET,
Président.
Vice-Président.
REDON, Secrétaire Général.
MERMIER, Secrétaire-Adjoint.
Ruox. l'résorier.
DrSr-Lacer. Bibliothécaire.
M. Cuvier donne lecture d'une partie de sa
Notice Géologique sur le Tunnel de Caluire.
Procès-Verbal de la Seance du 13 Janvier 1890
Présidence de M. Saubinet
Les procès-verbaux des séances des o et 23
Décembre sant lus et adoptés.
M. Saubinet remercie ses collègues et particu-
lièrement le bureau de l’aide qu'ils lui ont appor-
té pendant l'année écoulée pour remplir sa tâche.
Il passe en revue les œuvres de chacun des
membres pendant le courant de 1880 et remet
la présidence à M. Depéret, Vice-Président en
l'absence du nouveau président M. Faure.
M. le Président donne lecture de la lettre d'in-
vitation de la Société de physique et d'Economie
de Kœænigsberg pour assister aux fêtes quelle va
donner à l'occasion de son centenaire.
M. Cuvier reprend la lecture de sa Notice
Géologique sur le tunnel de Caluire, il en donnera
la fin à la prochaine réunion.
Il semble à M. Depéret que M. Cuvier fait
erreur, erreur de nom plutôt que de fond, dans
la dénomination de certaines couches. Pour les
marnes d'Hauterives à Helix Chaixi par exemple
les travaux récents de Fontannes ont parfaite-
ment établi qu'au lieu d’appartenir au Pliocène
inférieur, ainsi qu'elles avaient été attribuées
autrefois par des auteurs connus, et avec raison
à cette époque là, elles sont du plioçène moyen
le plus authentique car le retour de la mer plio-
cène postérieure à celle de la molasse et appor-
tant avec elle ses dépots marins, a très bien
été démontré et donne tres exactement l'âge
de ces marnes.
M. Depéret pense aussi que M. Cuvier devrait
être moins aflirmatif en donnant tous les graviers
comme du Pliocène supérieur. Cet étage est bien
signalé et avec certitude dans la vallée du Rhône
où 1lest représenté par des graviers mélés de
conglomérats dans lesquels ont été trouvés les
restes d'Elephas meridionalis, dans la coupe il
voit bien une couche qui peut très certainement
être considérée comme telle, mais ici encore Îles
travaux de Fontannes ont prouvé la juxtaposition
à ces graviers d'âge connu, d'autres graviers
nouveaux qui quelquefois se sont même superpo-
sés et dont le classement ne peut être lait que
d'une facon bien incertaine qui d'autre part écar-
te l'idée d'un mouvement du sol comme semble
le supposer M. Cuvier. Le ravinement, les inclis
naisons quelques fois très considérables observés
de nos jours dans le régime des dépots fluviatiles
peut largement justifier les angles mesurés, car
REVUE LINNÉENNE 115
actuellement il sont fréquemment dépassés par | se trouve abondamment dans le Doubs et
les dépôts de nos cours d'eau. le Jura où est sa liniüte méridionale. Elle
M. Cuvier croit que l'opinion de M. Depéret | $’6tend au nord en Alsace dans l'Allemagne
a en 4 RU Dropo du(Guisiun ojéraceum) abon
tous les cas en ce qui concerne les marnes dont | dant dans | Argonne, M. Saunt-Lager r'ap-
il est question M. Cuvier base son opinion sur | pelle qu'il manque à nos environs Immé-
ce qu'il n'a pas pu trouver de passage avec les | Giats et que sa station la plus rapprochée est
te ARS le Bugey, dans les près humides des envi-
0 rons d'Hauteville; elle est par contre,
SOCIETE BOTANIQUE DE LYON excessivement commune aux environs de
>aris, bois de Meudon et de Montmorency,
ATOS UIENERT GE a Séance au anvien1690 ainsi que le confirment MM. Beauvisage et
Présidence de M. Kieffer Mevran.
û
CS
En prenant le fauteuil de la présidence M. Beauvisage fait remarquer que dans
M. Kieffer remercie ses collègues de Phon- | Jes environs de Paris, FOsmunda regalis
neur qu'ils lui ont fuit, et les assure de son |'est associée à un certain nombre d'espèces
dévouement à l'œuvre commune. que nous sommes habitués à rencontrer
M. le D' Beauvisage fait le compte-rendu | dans la chaine d'Izeron, tandis que cette
d’herborisations dans lArgonne. Après | belle fougère y manque.
avoir exposé la topographie et la géologie M. Saint-Lager dit qu'en effet, les sta-
de la contrée explorée, M. Beauvisage énu- | tions les plus rapprochées de Lyon de l'Os-
mère les espèces qu'il a rencontrées et les | yunda regalis sont la forèt de Chamba-
apports qu'elles ont avec les différents | rand, dans l'Isère et Pont-de-Veyle, dans
terrains. l'Ain. Cette dernière station n'existe proba-
A propos de l'Arabis arenosa trouvé par | blement même plus. Sur la foi d'un corres-
M. Beauvisage à Lerouville, M. Saint-La- | pondant, M. Saint-Lager avait cru pouvoir
ger fait remarquer quelle est la curieuse | la signaler dans le Rhône, près de Thizy
dispersion de cette espèce. Elle est absolu | mais après enquête faite elle y était culti-
ment inconnue dans la flore Lyonnaise, et | vée.
r
Les Clytus d'Europe et circa
TABLEAUX DES ESPÈCES
2 — Xylotrechus Chev.
A. — Dessus du corps offrant une pubescence couchée d'un gris blanc ou jaunâtre, qui forme de petites
mouchetures sur les élytres. Episternums du postpectus à peine deux fois aussi longs que larges.
Tête et corselet noirs; le reste du corps d’un brun plus ou moins clair, ou uniformément noir. Front
pourvu de deux fortes carènes longitudinales, qui se fondent ensemble antérieurement. Corselet orné de
quatre bandes longitudinales de duvet plus épais; les deux externes embrassent complétement les côtés,
tandis que les deux internes sont souvent interrompues ou peu distinctes. Elytres marquées normalement de
deux bandes transverses en Zzig-zag, plus ou moins distinctes. Dessous du corps à duvet épaissi par places
sur la poitrine et au bord postérieur des segments ventraux. Long. 12-17 mill. Nord et Centre de l'Europe.
[Syn. C1. liciatus L. hafniensis Fabr. Oo Schrank. pantherinus Saven., maculatus Gmelin, omega Rossi]
rusticus L.
A’. — Elytres parées dé bandes jaunes.
B. — Corselet grossièrement granulé sur le disque, offrant après le milieu son maximum de largeur, puis
brusquement rétréci vers la base.
Noir, base des élytres ordinairement rougeâtre; antennes et pattes d'un roux testacé; massue des cuisses
fréquemment rembrunie. Front chargé de deux fortes carènes longitudinales, et garni de duvet jaune en dehors
de celles-ci, Corselet offrant une bordure antérieure interrompue au milieu, une petite tache de chaque côté au
bord latéral, et deux grandes taches basilaires triangulaires, formées d’un épais duvet jaune. Ecusson, trois ban-
des sur les élytres et leur extrémité, sommet des épisternums du médi- et du post-pectus, bord postérieur du
métasternum et des segments ventraux, revêtus pareillement de duvet. La première bande élytrale forme une
bande transverse, droite, distante de la base; la seconde commence peu après l’écusson, longe la suture
jusqu'avant le millieu et se courbe ensuite en dehors; la troisième se réunit avec celle de l'autre étui pour
former ensemble un arc faiblement convexe en devant. Elytres peu rétrécies vers le sommet, dont l'angle externe
€ prolonge en une courte épine. Long. 8-17 mill. Nord et centre de l’Europe. arvicola OI.
Obs. -- Le CI. Heydeni Stierl. peut se rapporter aux échantillons du CL. arvicola, chez lesquels les
lytres sont complètement revétues d’un tomentum gris, uniforme, qui en voile les dessins. [Voir C. speciosus
chneid. |
B’. — Corselet offrant, au milieu, son maximum de largeur, avec les côtés régulièrement arrondis.
2
G. — Noir; antennes et pattes sombres; un duvet blanc ou jaune pâle sur le front (à fortes carènes longi-
udinales , aux bords antérieur et postérieur du corselet, aux bandes des élytres, et formant en dessous une
ache latérale sur la poitrine, ainsi qu'une bordure terminale aux segments ventraux, Le dessin des bandes élytrales
7
116 REVUE LINNÉENNE
ressemble à celui du CL. arvicola, maïs la seconde bande forme à la suture un angle légèremeat obtus, très
distinct, à partir duquel une bande parfois peu distincte s'étend le long de la suture jusqu’à la 3e fascie. Elytres
peu rétrécies vers le sommet. — Long. 13-17 mill. Sibérie. Berlin et Breslau, d'après Kraatz.
[Syn. CI. rectangulus Motsch.] ibex Gebl.
C’. — Noir, élytres souvent brunâtres à la base, antennes et pattes d’un jaune rougeâtre, avec les fémurs
rembrunis au moins vers le sommet. Front chargé de carènes longitudinales faiblement élevées ou peu distinctes.
Corselet offrant sur le disque antérieurement une très grosse granulation transverse. Dessin semblable à celui du
CL. arvicola, mais la fascie basilaire des élytres est réduite à une tache oblique. Elytres très sensiblement rétrécies
vers le sommet, dont l'angle externe se prolonge en pointe épineuse. — Long. 8-13 mill. Nord ét centre de
l'Europe.
[Syn. CI. arietis Fabr., arvicola Redt.] antilope Zett.
Obs. — Je rapporte au Cl. capricornis Gebl. un Xylotrechus trouvé, dit-on, dans les Alpes d'Autriche.
J1 a la tête et le corselet noirs; les carènes longitudinales du front sont fortement développées ; le corselet n'offre
que deux petites taches de duvet jaune sur le disque après le milieu, et deux petites taches latérales eñ dessous.
Les élytres, à peine rétrécies vers le sommet, sont d’un brun noir, avec la base d’un testacé brunâtre; le dessin
ressemble à celui de CI. antilope, mais la tache oblique après la base est réduite à un point, et le sommet offre à
peine quelques traces de duvet jaune. Dessous du corps brun, à pubescence grise très fine; le duvet n’est plus
épais qu’au bord postérieur des deux premiers segments ventraux, de chaque côté. Antennes et pattes brunes;
extrémité des premières rougeûtre, ainsi que les tarses.
R. P. BELON
Du sens de l’Olfaction
chez les insectes
Par CI. REY
Les auteurs ont bien varié sur le siège de l'odorat
chez les insectes. Les uns l'ont placé dans les palpes ou
dans les cavités buccales, d’autres dans les stigmates ou
dans des cellules particulières. Mais aujourd’hui la
plupart le placent dans les antennes. En effet, Erichson
a constaté que letest de ces organes était plus ou
moins criblé de pores dont le fond est fermé par une
membrane très mince, à laquelle aboutit le nerf olfac-
tif. Ces pores varient dans leur nombre et leur dispo-
sition ; ainsi, ils sont épars et relégués vers l'extrémité
dans les antennes sétacées ou filiformes, comme chez
les Carabiques et les Longicornes; concentrés aux
parties saillantes dans les antennes dentées ou flabellées
comme chez les Elatérides et les Eucnémides; au fond
d'une impression chez les Buprestides et quelques
Téléphorides; très nombreux, très serrés et réduits à
la massue et aux lamelles, dans les Clavicornes et les
Scarabéides, etc.
Pour mon compte, il m'a été donné de faire des
observations qui viennent confirmer l'assertion fondée
d'Erichson. Voici le fait: ayant exposé, à la Grande-
Chartreuse, des déchets de viande fraîche, je revins
visiter mon piège au bout d'une demi-heure, c'est-à-
dire bien avant qu'il ait contracté le moindre degré de
putréfaction, et il y avait déjà des Nécrophores, insectes
essentiellement carnivores qu'on ne rencontre que très
accidentellement ailleurs que sur les matières animales
inanimées, dont-ils ont la mission d'expurger le sol.
J'eus même la satisfaction d'en voir un venir, d’un vol
rapide, s’abattre à terre à deux mètres de l'appât qu'il
avait déjà flairé de loin, et puis agiter ses antennes, en
écarter les feuillets de la massue, pour s'assurer en
quelque sorte de la direction qu'il devait prendre, et
enfin s'avancer, en marchant, directement vers l’objet
de ses convoitises. Pourquoi notre Nécrophore agitait-
il ainsi, de tous côtés, ses antennes et leur massue, à
l'approche du piège, si celles-ci ne doivent pas renfer-
mer le sens de l'olfaction?
D'autre part, il est une expérience facile à répéter,
c’est d'approcher de l'antenne d’un insecte une pointe
d'épingle préalablement trempée dans de l'éther ou
quelque autre essence à odeur prononcée, l'insecte
retire aussitôt Son antenne en arrière: ce que j'ai cons-
taté plusieurs fois moi-même.
Une foule d'observations viennent à l'appui de
opinion qui place le sens de l'odorat dans les anten-
nes. Ainsi, quand les femelles demeurent cachées ou
éloignées des mâles, ceux-ci sont obligés de les recher-
cher : il n'y a que l’odorat qui puisse les guider, et
généralement, dans ce cas, les antennes sont plus ou
moins développées, pectinées (Bomby-x, Liparis, Che-
lonia, etc.) ou lamellées ( Melolontha, Rhiçotrogus,
etc.) Qui n'a rencontré les Rhizotrogus, volant en
masse, en décrivant un cercle et en ouvrant les feuillets
de la massue de leurs antennes, et puis tout d’un
coup s’abattre à terre, où se trouvait une femelle cachée
dans l'herbe.
Mais, si les antennes sont le siège de l’odorat chez
les insectes, elles sont en même temps les instruments
du tact ou du toucher chez les espèces, où ces organes
sont longs, sétacés ou filiformes, ainsi que chez les
Carabiques et les Longicornes. Comme la plupart de
ceux-ci profitent des ténèbres pour aller à la recher-
che de leur nourriture, ils tiennent leurs antennes
dirigées en avant, les retirent brusquement dès que
celles-ci se heurtent à un obstacle et changent alors de
direction. Le poëte l'avait bien compris, quand il s'est
écrié :
Montrez-moi ces fuseaux, ces tarières, ces dards,
Armes de vos combats, instruments de vos arts,
Et les filets prudents de ces longues antennes,
Qui sondent devant vous les routes incertaines.
PLAGE DE FRÉJUS
La plaine de Fréjus, située au fond du golfe du
méme nom, constitue une plage sablonneuse de la
forme d’un demi-cercle, d'environ 10 à 12 kilomètres
de diamètre sur 4 où 5 de rayon. Elle a, sans doute,
été formée par les alluvions successives de l’Argens,
qui vient du côté de St-Maximin. Elle a pour base, à
l’ouest l'embouchure de cette rivière, dominée sur sa
rive droite par le massif des montagnes des Maures;
à l’est, la jolie station hivernale de St-Raphaël, arrosée
par le ruisseau de la Garonne, qui descend des monta-
gnes de l’Esterel.
Cette plage, à peine d'un mètre ou deux au dessus
du niveau de la mer, est souvent bouleversée par celle-
ci et par les crues de l’Argens et du Reyran, de sorte que
les détritus accumulés sur le littoral sont sans cesse
rafraîchis à la grande satisfaction de l’entomologiste.
Exposée, en première loge, au mistral et au vent
d'est, cette plage offrirait peu d'avantage sous le rapport
entomologiste, si ce n'était la nature de son sol sablon-
neux et partant perméable, qui permet aux insectes de
s'enfoncer à leur gré, au pied des plantes, suivant le
degré de température.
REVUE LINNÉENNE
17
Elle est traversée par un canal d'irrigation qui amè-
ne les eaux de l’Argens jusque près de Saint-Raphaël,
en passant par dessous le lit du Reyran, au moyen
d’une voûte artistement construite. Celui-ci, d’après les
cartes anciennes, faisait un coude à sa droite pour aller
se jeter dans l’Argens; mais aujourd’hui, sans doute, à
la suite de quelque irruption, il se rend directement à:
la mer.
Si j'insiste sur ces différents cours d’eau, c’est qu'ils
fournissent d’excellentes brochilles à l'entomologiste.
Au fond de la plage, sur un léger coteau où vien-
nent mourir les pentes de l’Esterel, est assise, en am-
phithéâtre, la petite ville de Fréjus, célèbre dans l’an-
tiquité et qui présente encore des ruines imposantes.
On ne s'attendait guére à des ruines en cette affaire,
c'est que les ruines fournissent à l’entomologie
plusieurs genres d'insectes, tels que Pristonychus,
Quedius, Helenophorus, Akis, Scaurus, Blaps, etc.
Plus au Nord, sont des montagnes qui varient de
800 à 1 200 mètres d'altitude, à Comps, Aups, Barge-
mon, St-Paul-du-Var, la Roche-Esclapon, etc., et où
l'on rencontre des espèces des Basses-Alpes et des
Alpes-maritimes, etc. C. Rey.
Enumération
d'insectes recueillis en Provence pendant l'hiver 1888-89,
Par C. Rey.
Fréjus (Décembre 1888 et du 1 au ro Avril 1880).
Lu à la Société Linnéenne de Lyon, le 25 Novembre 1889
COLÉOPTÈRES
Carabides. — Cette famille ma procuré relati-
vement un assez petit nombre d'espèces que voici:
Brachinus bombarda et glabratus Dj., Metabletus
A beillei, Apotomus rufus Dj., Licinus agricola OI.,
Calathus punctipennis Dj. et circumseptus Germ.,
Agonum lucidum K., Olisthopus fuscatus, Poecilus
infuscatus, Lagarus cursor et amara fusca Di.;
Acinopus picipes OI. et Gynandromorphus etruscus
Quens., Ophonus opacus Dahl., réuni à tort au diffinis
Dj., toujours plus noir et plus déprimé, prothorax
plus large, plus rétréci en arrière; Ophonus mendax
Ross., Stenolophus elegans Dj., Bradycellus obsole-
tus et distinctus Dj.
Dytiscides. — Je n'ai à mentionner ici que trois
espèces : Noterus laevis St., Hydroporus incertus et
varius Aub., dont l’ignotus R., de Lyon, n’est qu’une
variété.
Hydrophilides. —- Là, je puis en citer un plus
grand nombre, savoir: Phily-drus halophilus Bed.
et Paracymus aeneus Germ., des eaux saumâtres;
Laccobius obscuratus Rott., Helophorus alternans
Gen. et dorsalis Curt.; Ochthobius impressicollis Lap.
et pellucidus Muls., 1 exemplaire, ce dernier quelque-
fois à Lyon, Saulaie d'Oullins.
Staphylinides. — Un assez grand nombre
d'espèces de cette famille ont fait l’objet de mes récoltes.
Telles sont: Orthidus cribratus Er. et Philonthus
virgo Br., parmi les détritus des marais ; Cafius xan-
tholoma Gr. et A ctobius subniger R., parmi les Algues;
Quedius scintillans Gr. et Astrapaeus Ulmi Ross. ;—
Achenium depressum Gr. et rufulum Frm., dans les
endroits vaseux; Lathrobium crassipes RKR., lusitani-
cum Gr. et labile Er., ce dernier rare aux environs de
Lyon, bords de l’Ardière; Medon propinquus Br.,
distinct seulement du bicolor OI. par sa teinte moins
brillante et sa tête finement alutacée entre les points;
Sunius unicolor R., bimaculatus Er. et misellus R.;
Oxyletus speculifer Kr., Bledius Graëllsi Fv. et
verres Er., au bord des eaux salées; Trogophloeus
foveolatus Sahlb. ; Ancyrophorus flexuosus KR., au
bord du Reyran, aussi des environs de Lyon, inonda-
tions de l’Ardière; angustatus Er. très rare, bords du
Reyran; Homalium inpar KR. et fossulatum KEr.;
H)y-pocyptus discoideus Er., Conurus lividus Er. et
Tachyporus Abner Saulc; Myllaena incisa R., dubia
et minuta Gr.; Oligota ruficornis Scharp. et À leocha-
ra senilis R., Homalota clientula KEr., meridionalis
R., puncticeps Th. et Jfilum K., celui-ci plus étroit et
plus linéaire que analis Er.; Tomoglossa luteicornis
Er., parmi les détritus mouillés, rare à Lyon, Z'achy-u-
sa ferialis Er., courant sur la vase des fossés; Stenus
intricatus Er., gallicus Fv., oreophilus Frm., ma-
crocephalus Aub. et elegans Rosh., ce dernier très
rare à Lyon.
Psélaphides. — Cette petite famille m'a fourni
quelques espèces passables: Bryaxis tibialis Aub.,
dentiventris Saulc., Helferi Schm.et Schuppeli Aub.,
T'ychus Jaquelini Boield., Bythinus Fauconneti Fv.,
Faronus Lafertei Aub., parfois à Lyon, La Pape;
Scydmaenus Helferi Sch. et Neuraphes ny-rmecophi-
qus Aub.
Histérides. — Cette famille ne m'a donné, entre
autres, que Aister practermissus Peyr. et Carcinops
minima.
Silphides, Phalacrides, Corylophides,
Trychoptérigides et Lathridides.-— Je ne
citerai, dans toutes ces familles, que les espèces suivan-
tes: Bathyscia Aubei Ksw., 1 ex. et Agathidium
convexum Rt. parmi les feuilles desséchées des Cistes;
Olibrus aenescens Küst. et bimaculatus Küst.; —
Sacium densatum Rt. et Arthrolips humilis Ros., —
Ptenidium fuscicorne Er. , commun sur la plage,
parmi les détritus; — Lencohimatium elongatum Er.,
sur les Carex, et Afomaria scutcllaris Mots., parmi
les tas d'herbes pourries; — Monotoma 4-foveolata
Motsch., Melanophthalma sericea Mann., bien distinct
de transversalis Gyl. par sa taille moindre et par sa
pubescence plus soyeuse; Migneauxia crassiuscula
Aub., sous les pierres et les détritus.
Limnichides — Deux insectes seulement de
cette petite famille se sont montrés à mes regards, le
Limnichus variegatus Gb. et Bothriophorus atomus
R., parmi les détritus, sur le sable humide.
Scarabéides. — Je n'ai capturé, dans cette
grande famille, que trois espèces exclusivement méri-
dionales : Rhy-ssemus Godarti et verrucosus Muls. et
Psanunodius porcicollis TI.
Throscides. — Les Buprestides ne m'ayant rien
donné, je passe aux Throscides, qui m'ont fourni
Throscus carinifrons Bonv. et obtusus Curt., assez
communs sur plage sablonneuse.
Elatérides. —— Cette famille ne m'a guère procuré
davantage, si ce n'est Adelocera punctata HEst.,
Elater praeustus F., dans les vieilles souches de Pin
et Cryptohypnus curtus Germ.,au bord du Reyran.
(A suivre).
Le Lautaret et le Grand Galibier
Compt-erendu d’excursion lu à la Société
Linnéenne de Lyon
Le 11 Novembre 1889
Par L. Redon Neyreneuf
Après une bonne nuit, nous nous levons le vendre-
di, plus dispos et prêts pour nos courses. Nous con-
consacrons cette jo'irnée à de petites excursions aux
environs. Le matin je réussis à prendre dans les prai-
ries submergées et les fossés du voisinage:
118 REVUE LINNÉENNE
LimnϾa frigida, de Charpentier.
» Reibelieni, Clessing.
» truncatula Link.
Pisidium limosum, Gassies.
dans les herbes un peu hautes et contre les rochers
Ilelix alpina, Faure-Biguet.
» sylvatica, Draparnaud.
» hortensis. Müller.
» arbustorum, Linné,
Vitrina nivalis, de Charpentier.
Depuis dix jours il n’a pas plu ce qui ne favorise
guère les recherches conchyliologiques.
L'après midi, pendant que les Botanistes suivent le
fond de la vallée, je vais jusqu’au col au dessous du
Roc Noir, traversant trois névés dont un assez grand.
On a de ce col une très jolie vue des glaciers de
l'Homme et du Clot des Cavales,
Sur les 8 heures, la température + 9 était un
peu moins basse que la veille + 5° mais nous n'y
étions pas moins sensibles après avoir eu + 20° à
l'ombre pendant la journée.
A souper notre Collègue et ami M. le D' Magnin me
propose de faire le lendemain l'ascension complète du
Grand Galibier; j'accepte avec enthousiasme et d'autant
plus de plaisir que cette ascension n’est pas encore de
celles que l'on peut appeler classiques. On ja fait rare-
rement, et la première date seulement du 1% Octobre
1877. Elle fut faite par MM. Salvador de Quatrefages
et Emile Pic du Club Alpin qui en firent un compte
rendu dans l'annuaire de 1877 de cette Société.
Samedi, nos Camarades partent à 6 heures pour
le col du Galibier; notre guide est en retard, et
nous ne partons qu'à 6 heures 1/2. Aussi dès qu'il
est arrivé, nous tachons de rattraper le temps perdu
nous traversons les prés à gauche de l'Hospice, nous
franchissons deux torrents dont l’un est celui du Galibier,
et au-dessous des chalets de la Mendette nous rejoignons
nos amis, Après un instant de repos, nous les laissons
pour attaquer à doite le flanc de la montagne.
Notre guide, un cantonnier, connaît très bien le
chemin et nous fait aller rapidement par une série de
de vallons jusqu'au pied même du Galibier. Le roc
au-dessus de nous, forme un splendide à pic et il
nous faut traverser alors un clapier fort pénible de
roches éboulées du sommet; nous y mettons une bonne
demi-heure; et après ce premier un second, les pierres qui
le composent sont très petites et melées de terre, nous
y enfoncons jusqu'a mi-jambe, c'est excessivement
fatiguant, mais enfin nous arrivons au couloir. Il est
en très mauvais état et nous demanderait bien du
temps et plus de peine encore, aussi, après réflexion,
nous prenons par une paroi à droite qui semble de
prime abord absolument inaccessible. Sur les traces du
guide, nous nous accrochons à la muraille que forme
le rocher, et de saillie en saillie, en nous aidant des mains
et des genoux, nous montons insensiblement jusqu'à la
Roche du rétablissement. Nous nous y hissons sans trop
de peine et nous voilà bientôtau Lac Blanc, 2985". Un
peu en dessous de ce passage entre 2800 et 2900
j'ai trouvé Helix alpina en très petit nombre.
Nous n'avons mis que trois heures un quart pour
monter jusque là, aussi nous nous reposons un instant
tout en prenant une goutte de café que nous allongeons
d’un peu d’eau prise au bas d’un névé voisin.
Sur la surface du lac qui est gelé quoique la tem-
pérature ambiante soit de + 14°, je trouve mort
Aphodius montivagus, Erichson, ins cte peu commun
et signalé depuis peu pour la faune française,
Nous reprenons la marche en avant et rencontrons
sur notre passage plusieurs névés, trois je crois. L'un
d'eux nous fait perdre un certain temps car son incli-
naison nous oblige à y tailler des marches en avançant
lentement, À 3100 mètres nous trouvons les premiers
lichens, jusqu’au sommet nous en récoltons un certain
nombre, mais ils sont relativement rares. Enfin après
bien des peines, car il nous faut escalader un chaos
inimaginable de roches branlantes, nous arrivons au
sommet du Grand Galibier à 11 heures 45. Nous
avons mis bien longtemps pour venir du Lac Blanc
et ce délai ne peut être pris, comme du reste le temps
que nous mettrons au retour, pour base du temps
nécessaire habituellement car nous nous arrétons sou-
vent pour recueillir des lichens et la dureté des roches
auxquelles ils adhèrent nous oblige à un long travail
tout en mettant nos marteaux à une rude épreuve.
A cette altitude de 3242 mètres la raréfaction de l'air
se fait déjà bien sentir; après un repos pour faire
cesser l'essouflement de l'excursion, nous constatons
qu'il nous faut faire 26 inspirations à la minute alors
que notre moyenne à Lyon est de 10 à 11. La tempé-
rature est de + 12° pas trop basse par conséquent;
l'état de l'atmosphère est splendide, pas de vent, pas un
nuage, une limpidité de l'air qui nous permet de
voir toutes les montagnes alentour. Notre Guide qui
a fait souvent cette ascension nous dit constater ce fait
pour la première fois. Aussi c’est avec la plus grande
facilité et dans le plus grand détail que nous distin-
guons successivement avec netteté le Thabor, le Mont-
Blanc, le Chaberton, le Pelvoux, la Barre des Ecrins,
La Meïje, les Trois Evêchés et bien d’autres encore
dont le nom nous échappe.
Nous songeons cependant au retour, d'autant mieux
que le déjeuner nous attend à 250 mètres plus bas,
où nous l’avons laissé pour ne pas nous charger inuti-
lement. Nous y sommes bien vite et après nous être
confortablement lestés, avec les jambes neuves du re-
pos et du repas, nous descendons rapidement. Nous
trouvons le Lac Blanc dégelé, la température depuis le
matin ne s'est pourtant élevée à cet endroit que de
+ 30.
Après un essai infructueux de descente par le cou-
loir, nous reprenons notre muraille avec une sage
lenteur. Le clapier où nous avons tant enfoncé le ma-
tin est rapidemeut parcouru, mais le suivant est bien
long à traverser car nous ne le descendons pas comme
l’autre, nous le coupons de biaiset l’on glisse d’une
façon effrayante. Pour comble de bonheur, mon bâton
pris entre deux roches, se fend, je le raccommode
tant bien que mal. Cela me met en retard, mais en
allongeant le pas, je rejoins mes compagnons et nous
arrivons bientôt sur un sol moins mouvant,
Il y avait à peine cinq minutes que nous venions de
quitter ce passage, qu'un bruit formidable, comme
une série de coups de canon, nous fait nous retourner.
Une masse énorme vient de se détacher de la crête du
Galibier et formant une avalanche formidable roule
des blocs énormes à la place où nous venons de passer.
Nous n’en pouvons plus de stupeur -et d’étonnement,
ce n’est qu'au bout d’un instant que nous nous rendons
compte du péril que nous avons couru. Quelques
minutes de plus, et nous étions irrémédiablement
écrasés, nous n’aurions pu échapper à une masse
pareille, perdus que nous étions au milieu d'un sol
qui se dérobait sous nos pas.
Cet incident a augmenté notre désir de rentrer après
une journée aussi bien remplie; nous disons au guide
de couper au plus court, mais, hélas pour nous obéir,
il se trompe un peu et ce n’est qu'après une série de
montées et de descentes fort pénibles que nous arrivons
à l’Hospice, à 5 heures, fatigués mais bien contents.
Nos camarades étaient de leur côté enchantés de leur
journée ; ils avaient franchi le col du Galibier (2670
mètres) où ils avaient visité le tunnel que vient de tfaire
| percer l'autorité militaire pour assurer toute l'année la
circulation sur ce point stratégique important,
REVUE LINNÉENNE
Au Grand Galibier et surtout au col du Galibier,
on peut constater, ce que nous n'avons pu faire à cause
des éboulis qui nous le cachaient, un fait géologique
intéressant. Nous vous avons dit que les grandes lignes
de la constitution de ce massif sont un substratum de
roches cristallines sur lesquelles se sont déposées les
formations marines des calcaires ardoiïsiers; mais uné
fois ces derniers dépôts effectués, toute cette région a
subi un exhaussement considérable qui s'est maintenu
pendant très longtemps. En effet, après ces calcaires
du Lias, une des couches inférieures du Jurassique,
la série est interrompue, la mer crétacée n’a pas recou-
vert ces parages; ce n'est que bien après, lors d’un
abaissement partiel très curieux à observer sur la carte
g‘ologique, que se sont formées les couches nummu-
litiques de la période éocène que nous trouvons là en
contact avec le Lias.
Mais devant l'Hospice la voiture nous attend déjà,
nous soupons vite et nous voilà repartis pour Lyon
où nous arrivons le lendemain à 10 heures.
Nous ne saurions trop remercier MM. le Président
et le Trésorier de la Société Botanique qui ont su or-
ganiser d’une façon si charmante une excursion, qui
grâce à eux s'est faite sans accroc au programme et à
la satisfaction de tous.
Voici la liste des coléoptères que nous avons pu
trouver de concert avec MM. le D’ Girerd et Gabillot;
elle n’est pas longue et ne renferme pas d'espèces qui
ne se puisse prendre ailleurs, la cause en est à l’époque
trop avancée pour les recherches entomologiques dans
cette région.
Carabus monticola Dei.
» catenulatus Oliv.
Nebria Gyllenhali Sch.
» laticollis Dej.
» castanea Bon.
Tachy pus caraboïdes Schrank.
Broscus cephalotes L.
Harpalus lævicollis Duft.
» æneus F.
» _fuliginosus Duft.
Pterostichus maurus Duft.
» Hagenbachi St.
Omaseus vulgaris
» nigritus
Feronia Honnorati
» » V. rufipes
» nigrita
» lepida
DMESChent
D» nigra
Calathus melanocephalus L.
» alpinus Dei.
» sulfuripes
Agonum Mülleri Hbst,
Cymindis humeralis Fourcr.
») vaporarium L.
Lebia cyanocephala L.
Helophorus glacialis Villa
Atemeles paradoxus Grar.
Quedius ?
Anthophagus armiger Grav.
Silpha nigrita Creutz.
Aphodius fimetarius T.
» » v. autumnalis Naez
» alpinus Scop.
» otscurus F.
» contaminatus Herbit.
» nontivagus Erich.
Diacanthus æneus L.
Haplocnemus virens Sufr.
Trichodes apiarius L.
Otiorrhynchus Lugdunensis Sch.
Ceuthorrhynchus echii
Gynandrophthalma affinis Hellw.
Cryptocephalus Mori L.
Chrysomela cerealis L.
Orina gloriosa F.
» D» var. NIgrina
» superba OI.
» nivalis Suff.
» cacaliæ Schrank.
» tristis Redtb.
Luperus viridepennis
Nous devons à l'obligeance de M. le D' Girerd la com-
munication de la liste suivante des Mousses qu'il a
pu trouver:
Mousses
Gymnostomun curvirostre
Cynodontiun Bruntoni
» Virens
Dieranum palustre
Dieranella varia
Distichium capillaceum
Barbula atrovirens
Vebera cruda
Bryum turbinatum
Fissideus osmondioïdes
Mnium affine
» punctulum
A ulacomnium palustre
Pterigynondrum filiforme
Hypnum uncinutum
» falcatum
» irrigatum
» filicinum
» giganteum.
Hépatiques
Jungermania trichophylla
» Bantriensis
Plagiochila asplenioides
Lophocolea bidentata
» heterophylla
Notre ami Renaud a bien voulu déterminer les
quelques Orthoptères que nous avons pu capturer, en
voici la liste:
Forficularia
Anechura bipunctata Fabr.
A cridiodea
Stenobothrus lineatus Panz.
» morio Fabr.
» viridulus Linné
Stethophy-ma fuscum Pallas
Sphingonotus cærulans Linné. Espèce méridio-
assez nombreuse sur les ardoisières de La Grave.
Ocdipoda miniata Pallas
Pexzotettix pedestris Linné
nale
Locustodea
Locusta viridissima Linné
Analota alpina Yorsin. Sommet du Galibier.
Decticus verrucivorus Linné.
(Fin).
Ur peu d’Entomologie N. sp.?
Sous ce titre je viens présenter les descriptions de
deux longicornes nouveaux pour moi.
Agayanthia subnigra. — Bleu d'acier, presque
noir. Allongée. Tète pe‘ite. Corselet un peu plus large
que la moitié des élytres, presque cylindrique, à peine
renflé près de la base, finement et densément ponctué.
Antennes longues, minces, très céliées en dessous,
REVUE LINNÉENNE
PC
annelées de gris blanc: 3° article presque entièrement
noir; les suivants seulement sur la 1° moitié. Elytres
parallèles, rétrécies légèrement près de l'extrémité, elles
sont aussi très fortement ponctuées (la ponctuation
forme comme des rides. Ecusson grisâtre, Pattes
noires, légérement revêtues de quelques poils gris.
Dessous du corps pointillé. Longueur 13 mill. Georgie.
Cette espèce me parait se rapprocher beaucoup de
l'Ag. Amurensis Kraatz. que je ne connais pas,
Phytaecia compacta. — Voisine de l'afinis Heer
et de la Truki Gangl. Large, courte, noire. Tête
grosse, très ponctuée, canaliculée sur le vertex. Corselet
court, rouge orangé, ponctué, arrondi sur les côtés qui
sont un peu tuberculeux. il est orné sur le disque
d'une ligne élevée peu distincte flanquée de chaque
côté d’un tubercule saillant, il est aussi étroitement
bordé de noir au devant et à la base. Antennes noires,
épaisses, courtes. Elytres pointillées, revêtues de duvet
gris cendré très épais, très larges aux épaules (un peu
plus quele prothorax) et allant en diminuant graduelle-
ment jusqu’à l'extrémité ou elles sont un peu arrondies
et légèrement échancrées en dedans. Une tache basilai-
re orangée très petite. Ecusson grisâtre. Pattes, côtés
de l’abdomen et dernier arceau, tarses noires. Dessous
du corps noir avec un duvet gris très court.
Longueur 14 mill. Hongrie.
Je pense que mes collègues ne m'accuseront pas
d’avoir décrit trop inconsidérement, même si ces insectes
sont déjà connus il ne faut jurer de rien\. Sans doute
il aurait été bien d'étudier beaucoup, mais dans l'étude
je perdais un temps précieux, je pouvais être devancé
par un autre et adieu cette fortunée priorité. L’honneur
de cette fameuse priorité, voilà donc le coupable, si
coupable il y a, car je l’avoue humblement, ce n'est
qu'à la priorité, peut être m'a-t-elle aveuglé! que j'ai
songé dans cet article, et où est le mal puisque mainte-
nant la priorité est tout.
MPG
ANNONCES ANNUELLES :
Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi-
vement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la ligne pleine.
En vente, chez M. L. Jacouer, Imprimeur, Rue Ferrandière, 18, Lron, toutes les années parues de l'Echange
(1S85-1886-1887-1888 et 1889), contre l'envoi d'un mandat poste de 9
séparément 2 francs.
francs, Chaque année prise
HENRI GUYON
Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris
—— NN Nr ———
SPÉCIALITÉ
DE BOITES POUR COLLECTIONS
D'INSECTES
GrandMformat Vitré, 30-26-61... Re 2 50 Grand format carton, 39-26-6 ............. 2
Petitfonnat 26-10) 2-0 1 85 Petitifonmat, 20-10 12-0600 ce cet 150
Bofñtesdonbles fondés ee 2 50
Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande.
PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS
Coléoptèros du Danemark non piqués et indéter-
minés, {ras exemplaires.
220 spécimens en 50 espèces, 3 francs.
400 spécimens en 200 espèces 6 fr.
Franco de port et d'emballage s'adresser à M. H. P.
Duurloo, à Valby près Copenhague.
Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en
feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 25 fr. Pour les demandes
Minéralogique à Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse,
Inseckten-Borse, Central-organ zur Vermittelung
von Angebot, Nachfrage und Tausch. Rédaction:
Teipsig, 1, Augustusplatz.
tout 60
s'adresser à M. Ant. Otto, comptoir
Le]
VIENT DE
PARAITRE
DIE TAGFALTER (Rophalocera)
EUROPAS UND DES CAUCASUS ANALYTISCH BEARBEITET
Von K. L. Bramson.
mit 1 Terminologischen Tafel, gr.
£
In Rte. d'ou
En vente à la librairie de R. FRIEDLANDER & Fils, Berlin (Prusse) AN, V.
GERODOIC
3 10e 07
Carlstrasse, 11,
et chez l'auteur, Professeur au gymnase à Ekaterinoslaw, (Russie-Méridionale).
Ê 8)
ATTENTION!
La collection de Lépidoptères paléartiques de feu M. Henri FREY, de ZURICH,
Professeur et Docteur en Médecine, va être mise en vente. Cette collection est connue et
renommée bien au delà des bornes de notre continent; elle contient 15600 exemplaires en
440 4 espèces admirablement conservées. La collection est renfermée dans 3 armoires conte-
nant ensemble 100 tiroirs vitrés dont le fond est recouvert de liège. La collection a une va
leur scientifique importante et réelle par cela même qu'elle contient, outre les types décrits
par M. le Professeur FREY, 80 espèces nouvelles de Lépidoptères parmi lesquelles envi-
ron 50 unitas. De plus amples informations seront données volontiers aux personnes qui le
désireraient par:
M. le Docteur Max Standfuss à l'Ecole Polytechnique Fédérale; Hottingen
(Zürich) Suisse).
Lvox. — Imp. Lith. et Grav. L. Jacquer, rue Ferrandière, 18.
SA IIÈSE
Sixième année. — N° 64 15 Avril 806:
L'ÉCHANGE
eyue Linnéenne
ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE
paraissant tous les 15 du mois
Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle
FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET
membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d'Entomologie, et de la Société
' Entomologique de France.
CONTINUÉ PAR L. SONTHONNAX
F. GUILLEBEAU Ÿ A. LOCARD
membre de la Société Entomologique de France. Vice-Président de la Société Malacologique de France.
++ ++
CG. E. LEPRIEUR CI. REY
membre de la Société Entomologique de France, Président de la Société Française d'Entomologie,
° membre honoraire de la Société d'histoire naturelle membre de la Société Entomologique de France et
de Colmar etc. de la Société Linnéenne de Lyon.
—N— —D—
4 ù AÈ
À
AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM.
Ed. Anpré (de Beaune), D' L. Branxc, L. Dérrarp, Dessrocuers pes Locrs, A. Dusois (de Versailles),
L. Girero, R. GriraT,- Valéry Mayer, J.-B. Renaup, A. Ricue, Ricuarp (de Grenoble), Nisius Roux,
et À. Vizror (de Grenoble).
SOMMAIRE DU NUMÉRO 64
Comptes-rendus des Séances de la Société Linnéenne de Lyon.
Enumération d’Insectes recueillis en Provence. CL. Rey.
Notes sur la Chasse aux Rhynchophores dans les environs de Versailles. Albert Dusors.
ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES
Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet
Toul ce que concerne la rédaction, les annonces gratuites et | Adresser des réclamations concernant l'envor du Sornrnal
3 À CARS à :
renseignements sur les annonces non suivies d'adresse doit être & et Le montant des annonces et des abonnements à A1. L. Facquef,
envoyé & A1. L. Sonthonnax, 10, rue d'Alsace, Lyon, | Zmprimeur, rue Ferrandière, 18. Lyon.
a AU
France, un an, 8 fr. — Union postale, 3, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr. 50
REVUE LINNÉENNE
Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 1 du
mois.
L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange.
AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l’année 1800, entraincra l'envoi
des n% parus de la méme année.
COMITÉ D'ÉTUDES POUR 1890.
—--s-—-
MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MARsgILLE. CoZoplères
exotiques.
L. Blanc, D', 53, rue de la Charité, Lyon. A/#néralogie.
Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAY. Z/jdro-
canthares el Héstérides.
Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre
Amara, Harpalus, Feronia.
A. Chobaut, D',à Avicxox. Carabiques gallo-rhCnans,
Anthicides, Mordellides, Rhiïpiphorides, AMelides et
Œdemerides.
J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon bianc, ORLÉANS,
Pselaphides et Scydmentides.
L. Davy, à FoucÈrEe par CLxrs, (M.-et-L..).
Desbrochers des Loges, 25,rue de Boisdenier,
(Indre-et-Loire). Czrcudionides d'Europe et circa.
L. Dériard, 2, rue du Plat, Lyon. Oytoptères.
L. Gavoy, 5, bis. rue de ‘la Préfecture, CARCASSONNE,
(Aude). Zamellicornes.
Oruithologie.
Tours
MM. A. Locard, 38, quai de la Charité, Lyon. A/a/acoiogie
francaise, (mollusques terrestres, d'eau douce et marins’.
J. Minsmer, capitaine au 142€ de ligne, à Menpe
(Lozère). Longicornes.
A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th, Mandrea
et Cie, à BUCARESr-FILARETE STRADA VIILOR (Roumanie),
Hémiptères, Hétéroptéres.
H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. Or{Aoptères
el Névroptères.
J.- B. Renaud, 21,
Curculionides.
A. Riche, r1, rue de Penthièvre, Lyon, Fossiles, Géologue.
N. Roux, 5, rue Pléney, es Botanique.
A. Sicard, D' à Azsi (Tarn) Cccrnellides de France.
A. Villot, 5, chemin Malifaud, GRENOBLE, Gordiaces,
Hciminthes.
d'Herbouville, Lyon.
cours
Ont payé leur abonnement pour l’année 1890:
MM. l'Abbé
St-Loup-sur-Thouet. Menier fils, St-Etienne.
Varra, Longessaigne (Ahôue).
DESBORDES,
Paris. Albert Dugois, Versailles. E. Desuée
(Les personnes oubliées sont priées de réclamer.)
CRPPIIIE.
Société Linnéenne de Lyon
27 Janvier 1890.
Présidence de M. Depéret
Procès-verbal de la séance du
La séance est ouverte à 8 heures.
Le procès-verbal de la précédente séance est
lu et adopté.
MM. Gabillot et Redon
admis au nombre des membres titulaires M.
Garin, 37, quai St-Antoine.
Il est procédé au renouvellement du comité
de publication pour 1800: Sont élus membres
de ce comité.
présentent pour ètre
Jules
MM. le D: St-Lager.
Locard.
Depéret.
M. Cuvier continue la lecture de sa notice géo-
logique sur le tunnel de Caluire.
M. Depéret croit devoir présenter, quelques
objections sur l'existence d’une faille, qui d'après
M. Cuvier aurait été produite vers la Saône par
un mouvement du sol après la période pliocène ;
il ne voit pour sa part rien de semblable et les
inclinaisons des bancs de gravier lui paraissent
résulter simplement des tassements subséquents:
il ny a dit-il dans notre région rien d'’ana-
logue à ce que l'on observe à Nycns où le
pliocène marin moyen a subi un soulèvement
par suite d'un mouvement alpin; nous n'avons
ICI que de petits mouvements locaux causés par
des causes locales et très restreintes.
SPIP
De cette discussion à laquelle prend aussi part
M. le D' St-Lager, il semble. résulter .qu'un
accord peut difficilement se faire à moins d'une
constatation de visu; en conséquence une visite
est décidée pour examiner de près l'état des lieux.
M. le Secrétaire est chargé de faire le nécessaire
pour que cette sortie soit annoncée par les jour-
naux pour le dimanche 0 février.
M. Bataillon fait part à la Société, au nom de
son collaborateur M. Couvreur et en son nom
propre, des principaux résultats d'un travail sur
le grand Fourmilier (Tamanoir). Les conclusions
les plus intéressantes portent sur la composition
vertébrale de la région Jlombo-xacrée, sur les
organes génitaux et sur la musculature du mem-
bre postérieur.
1° Organcs génitaux. — Utérus et orifice va-
gino-utérin doubles. — Utérus bilobé et non
bicorne (cas unique chez les mammilères à la
connaissance des auteurs). — Hydatide et rudi-
ments des canaux de Wolf très nets — 2 glandes
tubuleuses symetriquement dév eloppées à droite
et à gauche de l'utérus, ayant à peu près la posi-
tion et les rapports des vésicules séminales du
mâle, mais dont l'homologation est réservée.
2° Région lombo-sacrce. Indication de deux
rudiments de côtes en rapport avec la 10€ ver-
tèbre de la région dorsale. Ces rudiments
permettent de ramener au type normal (16 ver-
tebres costales) les exemplaires dont M. Pou-
chet fait un groupe à part (15 costales). Ainsi
disparaitrait l'interprétation bizarre consistant
à rattacher au Sacrum parcequ ‘elle se trouve
en excès chez les types à 15 paires de côtes, la
dernière lombaire complètement libre et à séparer
du même sacrum la première coccygienne abso-
REVUE LINNÉENNE 123
lument soudée au précédentes et aux os du bassin.
M. Bataillon réserve les détails trop techniques
relatifs à la musculature.
Procès-verbal de la séance du 10 Fevrier 1890
Présidence de M. Riche
L'excursion qui devait avoir lieu la veille et
que le mauvais temps a empêchée est renvoyée
au Dimanche 17 courant.
M. Rey annonce le décès de plusieurs amateurs
ÉE sRiær < <
d'Entomologie d'un certain renom. Ce sont :
M. Victor Signorct,
sur les Hémiptères,
célèbre par ses ouvrages
MM. Lucien Buguet et Eugène Desmarest, l'un
trésorier honoraire, l’autre secrétaire de la So-
ciété Entomologique de France,
M. J.-B. Géhin. de Remiremont, auteur d'ou-
vrages sur les Insectes nuisibles aux arbres frui-
tiers et sur les Carabides (Procerus, Carabus,
Calosoma et Cychrus).
M. Louis Blanc présente divers embryons
tératologiques de truites, d'abord des embryons
soudés deux à deux par la vésicule ombilicale
tels que ceux rencontrés chez la poule, par
Dareste qui les a produit très souvent artificiel-
lement au cours de ses expériences.
Ce sont ensuite des monstres bicéphales dont
l’une des têtes est plus petite, atrophiée et se-
condaire pour ainsi dire.
Ceux que M. Blanc à gardés pour la fin sont
les plus curieux, ils sont spiralés depuis la simple
incurvation jusqu'à l'enroulement complet de
2 1/2 tours. [| croit que la cause de cet enrou-
lement peut être attribuée au défaut de dévelop-
pement par manque de nutrition d'un côté, il
fait en autre observer qu'un seul individu excepté,
tous sont incurvés dans le même sens et que
comme conclusion de cette observation. là. pour-
rait bien étre le point de départ d'études fécondes
pour l'explication des animaux enroulés.
M. Bataillon sans être opposé aux vues de
M. Blanc sur ce dernier point fait observer que
chez Îles animaux enroulés normalement, cette
position ne se présente que sur le système intes-
tinal; le pied et le système nerveux.la partie la
plus essentielle du corps. reste droite. Du reste
d'accord en cela avec MM..le D: St-Lager et
Redon ilconvient qu'il y a dans la tératologie un
magnifique champ d'étude qui se rencontre
beaucoup plus fréquemment qu'on ne le croit parce-
que les recherches ne sont pas poussées dans ce
sens.
M. Couvreur rappelle, sans y attacher grande
importance, l'opinion d'un auteur qui voyait une
relation étroite entre les phénomènes tératologi-
ques ct les courants telluriques.
M. Cuvier présente une plaque de calcaire
ohgocène provenant de St-Hyppolite-du-Coton,
où se trouvent deux jolies empreintes de pois-
sons décrits et figurés par M. Sauvage sous le
nom de Atherina Vardinis et simplement décrits
et non figurés par M. Marion sous le nom de
A. Saunieri.
Enumération
d'insectes recueillis en Provence pendant l'hiver T8S88-89,
Par C. Rey.
Fréjus (S/e)
Lu à la Société Linnéenne de Lyon, le 9 Décembre, 1889
COLÉOPTÈRES (suite)
Ténébrionides. = Cette famille m'a produit
à peu près les mêmes espèces que le reste de ja Pro-
vence, savoir: Zentyyia mucronata St., Stenosis
angustata Hbst., Dichillus minutus Sol., Scaurus
atratus F., Asida Dejeani Sol., Pandarus tristis
Ross., Opatrum pusillum F.,Phaleria cadaverinaF.,
Ammophthorus rufus Lac. et Catomus pygmaeus
Küst.
Pedilides et Anthicides. -— Ces deux familles
m'ont présenté un certain nombre d’espèces: 7rotomma
pubescens Ksw.; Anthicus longipilis Br., rare, remar-
quable par ses longs poils subredressés et clairsemés ;
minutus Laf., hispidus Ross., laeviceps Bdi., très
voisin d’antherinus L. dont il se distingue par sa
bande postérieure rouge non prolongée sur la suture
jusque vers le sommet; gracilis Pz., à prothorax d’un
noir profond, détritus marécageux ; fristis et fenestra-
tus Schm. ; Ochthenomus tenuicollis Ross.
Curculionides. == J'ai récolté, dans cette fa-
mille, un assez grand nombre d’espèces exclusivement
méridionales et dont voici l'énumération: Bruchus
misellus Boh. et foveolatus Gyl.; Apion atritarse
Gyl., 1 seul ex., dans le sable parmi les racines du
Milium multiflorum; Apion semirufum R., avril,
commun sur l'Urtica pilulifera ; Sitona cacheta Gy1.,
sur la plage sablonneuse; Thylacites depilis Frm.;
H)y-pera philanthus Ol.; Coniatus Tamaricis F, et
suavis Gyl., en battant les Tamarix; Peritelus noxius
Gyl.; Otiorhynchus gracilis Gyl., plus allongé que
ligneus; Mira crassicornis Duv.; Lixus algirus L.;
Larinus longirostris Gyl. et Microlarinus Lareynii
Duv.; 7y-chius polylineatus Germ.; Cionus Schoen-
herri Br.; Nanoph-es hemisphaerieus Ol., Tama-
ricis Gyl., rubricus Ross., posticus Gyl., pallidulus
Gr. et Chevrieri Boh., surtout la variété spretus
Duv.
Chrysoméelides. — Je puis signaler en cette
famille: Lema Hoffmanseggi Lac.; Pachnephorus
tesellatus Duft. et Tr icus Lac.; Dia oblonga
Blanch., sur les fleurs de la Bruyère arborescente ;
T'imarcha nicaensis Vill.; Chrysomela femoralis
OI. et Banksi F.; Chaetocnema chlorophana Duft. et
compressa Letzn.; Mantura lutea Al., très rare, à
élytres entièrement pâles; Phyllotreta humeralis et
varians Fd.; Podagrica discedens Boield., sur le
Lavatera arborea; Malvae I11., sur diversesespèces de
Mauves herbacées, Aphthona atratula Al; Hispa
aptera Motsch.; Cassida meridionalis Boh. et oblonga
Hl., sur l'Atriplex halimus.
Coccinellides. — Coccinella lyncea Ol.; H--
peraspis Hoffmanseggi Gr.; Sceymnus Ahrensi
Muls.; incertus R., très rare à Lyon; sinuatus et
nanus R., ce er se prend également dans nos
environs, mais très rarement,
HÉMIPTÈRES
Hétéroptères.
assez grand nombre d'espèces
Geotomus laevicollis Cost.,
J'ai recueilli de ceux-ci un
dont voici les noms:
distinct de punctulatus
124
REVUE LINNÉENNE
Cost. par son prothorax plus lisse en avant; Sciocoris
maculatus Vieb.; Æysarcoris inconspicuus H. S.;
Carpocoris lunula F.; Coreus hirticornis F.; Micre-
l'tra fossularum Ross.; Lygacosoma reticulatum
H. S.; Zschnodemus sabuleti Fall. ; Blissus Doriae
Ferr.; Henestaris laticeps Cost.; Artheneis foveolata
Spin.; Microplax interrupta Fieb.; Brachyplax
palliata Cost. ; Geocoris siculus Fieb. et lineola
Ramb., Plinthisus convexus Fieb., Aphanus satur-
nius Ross. et funereus Put., ce dernier distinct de
pedestris par sa couleur générale plus sombre; Scolo-
postethus decoratus Hahn., Notochilus ferrugineus
R.; Piesma quadrata Fieb.; Cardiastethus fascii-
ventris Garb.; Cryptostemma pussillimum J. Sahlb.,
dans le sable de la mer; Pygolampis bidentata
Fourcr., rare à Lyon; Nabis viridulus Spin., sur les
Tamarix; reuterianus Puton, sur la plage sablon-
neuse ; Acanthothorax sanguineus Cost., parmi les
détritus de l’Argens, intéressante et rare espèce ;: Salda
nilidula Put. et Pelogonus marginatus Latr., sur la
vase du Reyran.
Homoptères. — Les Homoptères m'ont bien
moins fourni d'espèces. Je citerai parmi elles: Delphax
Aubei Perr.? et minor R., Kelisia nervosa R.,
Acocephalus fuliginosus R., Dorydiun lanceala-
tum Burm., parmi les graines de Milium multiflorum
avec lesquelles il se confond, et À gallia sinuata K.
Enumération
d'insectes recueillis en Provence pendant l'hiver 4 8S$-89,
par C. Rey
Hyères (Æévrier el Avril)
Lu à la Société Linnéenne de Lyon, le 16 Février, 1890
Carabides. — J'ai vu à Hyères un certain nom-
bre de Carabides dont voici les espèces les plus dignes
de mention : Brachynus bombarda et glabratus
Dj.; l’on réunit celui-ci à l’explodens Duft., mais il a
les côtes plus marquées et l'extrémité du ventre plus
ou moins roussâtre; Dromius angustus Br., 1 ex.,
encore plus étroit et plus parallèle que les échantillons
de Lyon; Metabletus plagiatus Duft., exclusif aux
lieux salés; Abeillei, nov. sp., remarquable par le
dernier arceau ventral 4 offrant sur son milieu une
large place chagrinée; — Scarites planus Bon.; Dito-
mus cal-donius Ross., s'enfonce profondément dans
le sable; Apotomus rufus Dj., 1 ex,, exclusif au bord
des eaux saumâtres; — Licinus agricola OI.; Oodes
gracilis Vill., plus étroit qu'helopioides F.; — Ca-
lathus punctipennis, circumseptus Germ. et mollis
Mrsh., ce dernier du bord des eaux saumâtres; Ago-
num lucidum R., réuni à tort à l’atratum Duft. qui
est plus petit et moins lisse, Olisthopus. fuscatus
Germ.; Poccilus puncticollis Dj., commun parmi les
détritus marins; Pterostichus melas Cr. et elongatus
Duft.; Lagarus cursor Dj., qu'on assimile au vernalis
Pz., mais je le crois distinct, il est plus grand, irisé et
marin; Amara rufipes Dj., commun, concinna Zim.,
rare; — A nisodactylus intermedius Dj., 1 ex.; Gynan-
dromorphus etruscus Quens.; Ophonus mendax Ross.,
très commun; Bradycellus pubescens PKk., eaux sau-
mätres; Stenolophus proximus Dj.; elegans Dj.,
rare; marginalus Dj., 1 ex.; Acupalpus longicornis
Schm., rare, très voisin de consoutus Dft., mais
moindre, prothorax plus rétréci à la base; Zachys
scutellaris Steph. et haemorrhoidalis Dj.
Dytiscides. —— Ma pêche, en cette famille, se
réduit, quant aux espèces méridionales, aux Noterus
lacvis St.: Hydroporus incertus Aub., que je crois
distinct de memnonius par son aspect plus lisse et sa
ponctuation plus légère; Gyrinus urinator Ill, qui
semble remplacer le natator, dont il est distinct par la
couleur testacée du dessous du corps.
Hydrophilides. — Les eaux ne m'ont procuré
que peu d'espèces en cette famille, et qui sont: Phil
drus halophilus Bed., très voisin de melanocephalus
F., dont il diffère par sa couleur plus obscure et par
le dernier article des palpes maxillaires non rembruni
à son extrémité; — Aelophorus dorsalis Muls., qui
est certainement, quoi qu'on en dise, celui de Curtis,
dont j'ai vu plusieurs types; Ochthobius exaratus
Muls.; — Coclostoma hispanicum Küst. et Cercyon
lugubris PK.
Staphylinides.— J'ai vu un grand nombre d'in-
sectes de cette famille, dont je ne signalerai que les prin-
cipaux: Staphylinus fulvipes Scop., détritusdes marais,
identique à celui des montagnes; Orthidus cribratus
Er.; Philonthus dimidiatipennis Er., virgo Br. et
punctus Gr.; Cafius xantholoma Gr., sericeus Holm.
et filum Ksw.; Astrapaeus ulmi Ross., rare à Lyon,
inondations du Rhône; Heterothops binotata et dissi-
milis Gr., bord des eaux saumâtres; — Cryptobium
Jfracticorne var. Jacquelini Boield., bord des eaux
saumâtres; Lathrobium crassipes KR. et lusitanicum
Gr.; Scimbalium anale Nordm. et pubipenne Frm..
dans le sable, sous les détritus marins; Medon nigri-
tulus Er., rare à Lyon (Villié-Morgon, Belleville-sur-
Saône) et propinquus Br.; Scopaeus rubidus R.,
1 ex., rare à yon, inondations du Rhône, SHlicus
Jfestivus R., 1 ex.; Sunius unicolor R., bimaculatus
Er.et misellus R.; Bledius Graëllsi Fauv.; Trogo-
phloeus parvullus R. et punctipennis Ksw; — Homa-
lium impar R. et fossulatum Er.; Ancyrophorus ve-
nustulus Rosh., 1 ex.; — H5-pocyptus discoideus Er.,
quelquefois à Lyon; Conurus lividus Er.; Tachy-porus
Abner Saulc. dont on fait une variété de scitulus Er. ;
Tachinus discoideus Er., très rare, 1 ex., en battant
de jeunes peupliers blancs; Bolitobius dorsalis R.,
distinct de #rinotatus Er. par la structure des antennes;
— Myllacna incisa R et dubia Gr., celui-ci quelque-
fois à Lyon; Phytosus balticus Kr., sable du bord
de la mer; Oligota ruficornis Sharp.; A{eochara
senilis R., détritus marins, 1 ex.; Homalota clientula
Er., meridionalis R., cavicollis Fv., atramentaria
Gy1 et puncticeps Th.; Mh-rmecopora sulcata Ksw. ;
Sipalia testacea Br., sable marin: Falagria longipes
Woll., parmi le foin mouillé, 4 ex., espèce remarqua-
ble, rare, mais d'une dispersion géographique étendue
et très diverse (Madère, Amour, Chine, Japon, Iles
Hawaï, Italie, Provence). (1). — Stenus Rogeri Kr.,
commun parmi les détritus, et orcophilus Frm.,
aussi de Lyon.
Psélaphides. — J'ai peu rencontré d'insectes
exclusivement méridionaux de cette famille. Ils se
réduisent à ceux-ci: Bythinus Fauconneti Fv. et
maritimus Gr.?, ce dernier remarquable par la lon-
gueur du 1°! article des antennes; Scy-dmaenus Hel-
Jeri Sch.
Histérides. — Dans cette famille, je n'ai vu de
méridional que Æister practermissus Peyr., distinct de
corvinus Germ. seulement par sa taille un peu plus
grande et par ses mandibulzs mousses sur les côtés;
Carcinops minima Aub., Tribalus scaphidiformis
Ill. et Acritus punctumn Aub.
Silphides. — Je n'ai à signaler ici que Cutops
Juliginosus Er., 1 ex.
Glambides et
autres subdivisions de la
familles suivantes. — Dans les
famille des Clavicornes de
longipes Woll.,
{1}. Cette espèce a dèjà trois noms spécifiques:
Jovea et currax Sharp.
REVUE LINNÉENNE
125
Latreille, je mentionnerai les espèces ci-après: Cy-bo-
cephalus pulchellus Er. et Clambus punctulum Gy1.;
Olibrus aenescens Küst., sur les Camomilles, et dis:
“coideus Küst., voisin d'aflinis, mais à forme plus
ramassée; — Sacium obscurum Sahlb., Arthrolips
humilis Ross., Sericoderus Revelieri Rt. et Ortho-
perus anxius R., celui-ci commun dans les détritus
des plages sablonneuses; — Ptenidium fuscicorne Er.
et Actinopteryx fucicola All., dans le sable saumâtre ;
— Meligethes fuscus Ol., immundus Kr. et rotun-
dicollis Br., sur les fleurs de Cytise; Themnochila
caerulea OI., 1 ex.; — Cryptophagus fasciatus Kr.,
parmi les Algues, et À tomaria scutellaris Motsch., sous
toute espèce de détritus ; Monotoma quadri impressa
Mots., ÆHoloparamecus Lowei Woll., Microphysa
formicaria Luc., Lathridius productus Ross., Mela-
nophthalma sericea Mann et fuscipennis Mann.; —
Diphy-llus lunatus F. et Berginus Tamaricis Woll.;
— Parnus griseus Er.; — Onthophagus Amynthas
OIL. et Rhyssemus verrucosus Muls.
(A suivre).
NOTES SUR LA CHASSE AUX RHYNCHOPHORES
DANS LES ENVIRONS DE VERSAILLES
vr NRPIIPPE PPS De
_—
2
D'assez nombreux loisirs m’ayant enfin permis de
fréquentes promenades autour de Versailles, j'ai pu
rencontrer, ça et là, quelques coléoptères dont je crois
bon de signaler la présence sur un sol très aride, pour
cette raison sans doute, encore peu exploré.
Aussi, malgré le petit nombre de mes récentes obser-
vations, me réservant du reste de les compléter dans la
suite, je ferai déjà connaître les résultats de ces pre-
mières recherches dont certains RAy-nchophores ont
été l’unique objet.
Je ne les ai point rencontrés par hasard; en général,
toutes mes captures ont été voulues, préméditées, m'in-
formant des mœurs de l'insecte (1, je l’ai cherché sur
sa plante nourricière, et celle-ci me l’a presque toujours
livré.
Cette méthode de chasse, vraiment intéressante, pré-
sentant aussi de grands avantages, je ne peux résister à
la tentation que j'éprouve d'insister un peu sur ce
sujet.
Et d’abord, les déterminations ne sont elles pas
ainsi toutes faites? Je viens d'apercevoir sur les rejets
du Populus tremula un petit Ceuthorrhynchus: c'est
certainement le globulus, du sous-genre R-tidosoma,
car on ne prend que lui de cette manière. En secouant
dans mon filet un pied de Matricaria camomilla,
j'ai fait tomber un port:-bec à faciès d'Erirrhinini: le
Pseudosty'phlus pilumnnus étant le seul représentant de
cette tribu qu'on rencontre ainsi, nous l'avons aussitôt
reconnu, Mais avec lui s’est laissé choir un Ceuthor-
rhynchus : c'est forcément le rugulosus tout particulier
à ce Matricaria qui m'a encore fourni un tout petit
Mecinus: le rostellum, puisqu'il est le seul fréquen-
tant la camomille; elle aurait pu me donner encore un
Apion: c'eût été le confluens.
Par ces exemples, que je pourrais multiplier, on voit
l'usage de la loupe presque supprimé, ou du moins
considérablement restreint, ce qui est un grand bien
pour les yeux. Mais quelle énorme fatigue n'ont-ils
pas à supporter pour reconnaître des insectes pris à
l'aventure, soit au filet ou au parapluie, et tous réunis
dans le même flacon quoique provenant de végétaux
trés divers qu'on ne connait même pas!
‘x) Rien de plus facile, comme je l'ai déjà dit fZeurille des
Jeunes Naturalistes N° 202), avec le précieux ouvrage de
M. Louis Bedel: Faune des Coléoptères du bassin de la Seine.
De tels produits de chasse, nous privant de tout
renseignement d'habitat, n'ont pas grande valeur, on
en conviendra. [ls ne comprennent du reste, presque
toujours, que des vulgarités, les bonnes espèces ne se
prenant qu'intentionnellement, comme il est dit plus
haut. On peut alors les récolter en nombreux exem-
plaires, et, par là, bien mieux posséder le faciès des
différents types.
Comme j'ai promis d'être bref, je n’entrerai pas
dans d'autres détails. Que ces observations soient pro-
fitables aux chasseurs encore peu expérimentés, j'en
scrai très heureux.
Et maintenant, ouvrons le carnet de chasse. Espèces
vulgaires et moins communes s'y trouvant inscrites, je
les désignerai presque toutes, en faisant connaître, sur-
tout pour ces dernières, les localités précises, avec la
date de capture et l'habitat.
Avril. — En visitant très souvent le genët à balai
(Sarothamnus scoparius), j'ai récolté : Sitona regens-
teinensis et tibialis, Apion immune et striatum,
Phlocophthorus rhododacty lus tous abondants, le pre-
mier surtout; Sibinia venusta, Apion fuscirostre
moins communs; pas un seul Pachytychius spar-
sutus, peu rare cependant en la vallée de Chevreuse.
Toutes ces espèces, et d’autres encore (1), sont propres
à la plante citée; mais elle donne aussi asile à bien
des Rhynchophores provenant sans doute de divers
végétaux environnants. Je nommerai : Sifona lineatus,
très commun, surtout sur les pois cultivés; Æypera
nigrirostris, très commun sur le 7rifolium pratense ;
le Ceuthorrhynchus quadridens, moins rare en juin
sur diverses crucifères ; le pleurostigma, des crucifères
aussi ; le toglodytces, très commun dès le mois de Mai
sur le Plantago lanceolata ; le ruber, assez rare au
printemps sur les chênes, Apion violaceum, très
commun en juin sur divers Rumex ; Apion elegan-
tulum, des trèfles ; Æylosinus varius, spécial au frêne,
et un Apion lacvicolle (mœurs inconnues).
Dans les premiers jours d'avril, à Rocquencourt, à
l'entrée de la forêt de Marly, l’ajonc (Ulex europaeus),
m'a fourni quelques Apion ulicis et bien des espèces
déjà citées sur le genét; les deux arbustes sont si
voisins. Sur l’ajonc aussi, beaucoup de Ceuthorrhyn-
chus floralis, espèce des plus communes sur divers
genres de crucifères, et Mecinus beccabungae pres-
que toujours rencontré accidentellement, les véroniques
sur lésquelles il vit étant peu communes dans les
endroits assez privés d'eau que j'ai parcourus.
Le 23, aux étangs de Chaville; les Dorytomus
scirpi et acridulus.
Le 29, à Rocquencourt, sur des prunelliers ou des
cerisiers en fleur, les Rhynchites cacruleus et pau-
xillus.
Mai. — Dès les premiers jours de ce mois, on
trouve en nombre, sur- les jeunes bouleaux (Betula
alba) : Deporaüs betulae, Anoplus plantaris, Poly-
drosus (Melallitks) marginatus ; le Rhynchaenus
(Orchestes) jota parait assez rare, mais il l'est moins
que le rusci dont j'ai fait une assez bonne récolte, sur-
tout à St-Cucufa.
Sur Cardamine pratensis,le Ceuthorrhynchus coch-
leariae est assez commun, et l'on trouve avec lui les
Ceuth. floralis, pleurostigma, assimilis, contractus,
espêces moins exclusives dans leurs goûts, et pour les-
quelles toute crucifère est bonne à mettre sous la
dent.
C'est surtout à ce moment du printemps qu'abon-
{r) Ce sont : 7rofideres Ailaris (dans ïies pieds morts), Po/y-
drosus confluens (juin à septembre), Livus spartii, Nanophses
flavidus, Hylastinus cbscurus.
REVUE LINNÉENNE
dent dans les taillis et les buissons, les Poly-drosus
sericeus, tereticollis, cervinus, planifrons, impressi-
Jfrons, pterygomaticus, et les Phyllobius calcaratus
(Alnus glutinosa), urticae (Urtica dioeca), oblongus,
pyri, betulae, argentatus, Pomonae, viride-aeris.
Sur les jeunes pousses de chênes, les Balaninus veno-
sus et turbatus.
Dans les terrains sablonneux et arides, le PAhilope-
don plagiatum est commun, l'Atactogenus exaratum
assez rare. — T'anymecus palliatus, sur les carduacées.
— Je prends deux Ceuthorrhynchus suturalis dans
le voisinage de cultures maraïîchères; cette espèce, on
le sait, se rencontre sur les fleurs d'oignons. — Ceuth.
Jfuliginosus.
Le 3 mai, un jeune entomologiste plein de zèle, un
chasseur infatigable, M. Julliot, prenait sur le quai
d'Anjou à Paris, un Ceuth. nasturtii. Il n'est pas à ma
connaissance que la présence de cette espèce dans le
département de la Seine, ait encore été signalée.
Le 4, dans le parc du Trianon, j'ai pris en une
demi heure, sur Mercurialis perennis, 30 Apion
pallidipes. Plus tard, le 16 août, j'en ai récolté une
centaine au même endroit.
C’est aussi dans ce parc, où l’A {liaria officinalis n’est
pas rare par places, qu’on prend en mai, sur cette
crucifère, les Ceuthorrhy-nchus constrictus et allia-
riae, en compagnie d'autres plus communs, tels que
les contractus, pleurostigma, floralis.
Le 5 et les jours suivants, je trouve au Butard, sur
l’'Alnus glutinosa, quelques Anoplus roboris, et je
ne prends que là cette rare espèce. Sur les saules, Ba-
laninus salicivorus et Rhy-nchaenus salicis.
Vers la même époque, dans les bois, les cerisiers en
fleurs procurent l'A nthonomusrectirostris;le pomorum
n'est pas rare sur les arbres fruitiers; le rubi est très
répandu, sur quelques rosacées. Des plus communs
est le Ceuth. quadrimaculatus sur l'Urtica dioeca
donnant aussi, mais moins abondamment, le Ceuth.
pollinarius.
Dans la vallée de la Bièvre, près Buc, sur Sym-
phytum officinale (Grande Consoude), Ceuth. aspe-
rifoliarum; et, encore sur Alliaria officinalis, les
Ceuth. constrictus et alliariae.
Les légumineuses (Trifoliées, viciées etc.\, donnent
Sitona crinitus et hispidulus, Hypera meles et une
quantité d'Apion. En quelques coups de filet, on peut
récolter en un champ de tréfles, les Apion varipes,
Bohemani, apricans, trifolii, dichroum (Bedel), ni-
gritarse, elegantulum, sSubsulcalum, pisi, Pomonae,
craccae, vorax, tenue, virens, seniculus etc; je ne
cite que les plus communs. Sur l'edysarum onobr)--
chis (sainfoin\, on peut retrouver quelques unes de
ces espêces, mais les Apion reflexum (Zvescerum) et
Curtisi (je n'ai pas encore pris ce dernier), sont pro-
pres à cette légumineuse.
L’Apion simile n'est pas rare au printemps sur les
jeunes Betula alba. Dans les bois de Ville-d'Avray, en
automne, je l'ai trouvé plus abondant encore.
Le 8, bois de Satory, sur les feuilles d'un chêne,
Balaninus villosus; et, sur un saule, RAynchaenus
sligma, rencontré aussi, le 21 juillet, au Butard, sur
le Populus alba.
Le get les jours suivants, je prends, en assez bon
nombre, le très rare Apion astragali retrouvé aussi
vers l'automne, à la lisière du bois de la Brèche, sur
l'A stragalus gb-eyphyllos.
Le 11, capture d’un Rhy-nchaenus saliceti à St-Cu-
cufa. — Un Sibinia viscariae, en fauchant une
prairie, au Butard où je prends aussi, sur un saule,
un Balaninus crux. Le long du bois de la Brèche,
en fauchant dans une allée assez humide où poussent
des Lotus, Apion cbeninum ; sur Hypericum perfo-
ratum, Apion simum ; et, provenant sans doute du
Linaria vulgaris, Miarus plantarum ; des renon-
cules où des anémones, Liosoma dflexum.
Le 13, à l'étang de Chaville, un Amalus alboci-
netus.
Le 14 et le 15, par un temps pluvieux, très humide,
en fauchant les plantes basses de l’allée précitée du bois
de la Brèche: Brachysomus echinatus, Sciaphilus
asperatus, Acalles roboris, Trachy-phloeus bifoveo-
latus et scabriculus, Mecinus piraster. Plus loin, le
long de la route de Rocquencourt, un Corysso-
merus capucinus ; ce dernier a été signalé au pied de
l'Achillea millefolium et sur d’autres Corymbifères
(Leucanthemum, Matricaria). Enfin, sur les rejets
du Populus tremula, quelques Ceuth. globulus.
Le 18, je constate que l'Apion pallidipes, commun,
comme je l'ai dit, dans le pare du Trianon, manque
absolument sur les mercuriales du parc de Versailles;
à cause, sans doute, de la situation de ces dernières
sur un terrain bien plus ombragé et humide. Fau-
chées, ces mercuriales du parc m'ont donné un Ste-
reonychus fraxini et un grand nombre d'Exomias
pellucidus ; mais il ne faut attribuer, sans doute, la
présence de ces derniers, qu'à la couche épaisse de
débris végétaux recouvrant le sol.
Le 10, dans les bois de Fausses-Reposes, en battant
les chênes, je prends un Rhy-nchites sericeus et plu-
sieurs Rhy-nchites minutus ; j'ai retrouvé ces derniers
le mois suivant, à Buc, de la même manière. Selon
Perris, le minutus découpe les jeunes pousses du
chêne ; d'après M. Künckel, il attaque les Fragaria
cultivés.
L'Apion gracilicolle, sans être bien commun, se
rencontre ça et là; je lai pris en fauchant l’Hedysa-
rum onobrychis où peut étre quelque autre légumi-
mineuse. — Sibinia juncea, sur Lotus corniculatus.
Le 24 mai, près de la ferme des Jardies, je suis
très agréablement surpris en trouvant dans mon filet,
qui venait. de fonctionner sur un gazon, le très rare
I-losinus oleiperda. Cette capture m'aurait fort intri-
gué, si je ne m'étais apercu, levant la tète, que je me
trouvais sous des frênes. On sait que le xylophage en
question vit aux dépens des Oléxées (Fraxinus, Sy-
ringua, Olea). Un peu plus loin, dans un champ de
sainfoin mélé de trèfles, je prends un /7ylastinus
obscurus et un Sitona griseus. Ce dernier est surtout
signalé au pied des Génistées, le précédent, sur le 7ri-
folium pratense et sur d'autres légumineuses. J'arrive
à Vaucresson où le colza en fleur (Brassica napus)
me donne : Baris caerulescens, laticollis et les Ceu-
thorrhy-nchus picitarsis, napi, erysimi, pleurostioma,
assimilis, floralis; ces deux derniers, surtout, très
nombreux. Enfin, en fauchant une prairie élevée,
Strophosomus faber.
Le surlendemain, le long de la Bièvre, assez maré-
cageuse non loin de Buc, je prends en une demi heure
de recherches sur le Symphytum officinale, une quin-
zaine de Ceuthorrhy-nchus symphyti (raphani. Cette
récolte, que j'ai du reste renouvelée dans les premiers
jours de juin, me satisfait, l'insecte étant réputé rare; sans
doute parce qu'il est très localisé. Même remarque peut
s'appliquer à bien d’autres espèces, notamment à
l'Apion astragali, à VAnoplus roboris déjà cités, à
l'Urodon conformis qui le sera bientôt, Ce même
jour, je trouve encore sur les jeunes pousses du Popu-
REVUE LINNEENNE
2
lus tremula, quelques Ceuth. globulus ; sur les chènes,
-Balaninus pyrrhoceras ; sur un colza, Ceuth. qua-
dridens; et en fauchant des Calluna, Strophosomus
retusus.
Dans les derniers jours du mois, les beaux maré-
cages que forme la Bièvre à La Minière, ont eu ma
visite. Là, abonde l’Zris pseudacorus sur lequel les
Mononychus punctum-album et salviae ne sont pas
très rares. Ici, les pieds de Symphytum officinale
sont bien plus nombreux et serrés qu'à Buc, et cepen-
dant le Ceuth. symphyti y parait plus rare, car je
n'en ai trouvé qu’un seul exefnplaire. — Sur les
Scrophulaires, les Cionus scrophulariae, tuberculo-
sus, alauda fülattariae), hortulanus ne manquent pas.
Le 27, près de la gare des Matelots, en battant des
Conifères, un 7'omicus (Æylastes) opacus.
L'unique Lignyodes enucleator que je possède, a
été pris vers cette époque, dans le pure de St-Cloud,
par M. de Gaulle.
Albert Dusois
(A suivre).
ANNONCES DIEVEESES
Prix des annonces: La page, 46 fr. — La 1/2
page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, 0, fr. 20 c.
Il sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour v/, sur les annonces payantes pour la z'e insertion.
50 6% pour les insertions répétées, de la même annonce.
Tout abonné a droit, pour chaque numéro, si l'espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange.
cr
M. Humbert Lostia à Cagliari (Sardaigue), offre
en vente les coléoptères de Sardaigne qui suivent :
Leptocharis Raymond à 2 fr. 50; Euthia Schaumi, x fr.;
Scyrdmaenus Dawrgi et Kunzei $o cent.; Neuraphes pro-
ximus, 0,60 cent.; Pholidus insignis, 2 fr. $0; Amau-
rorrhinus Lostiae, 1 fr. $o; Procirrus Lefebrret, 2 fr. $0;
Torneuma Raymondi, 2 fr. $o; Asida Combac, 1 fr. 25;
Bathyscia Damryi, o,$0o cent.; ÆElaphocera emargi-
nata, 1 fr. So; Malacogaster Passerini, 1 fr. $o; etc.
A. Houry à Mer (Loir-et-Cher), offre : Hémip-
as sa titi
A vendre une belle collection de carabiques d'Eu-
rope et Cirea, 1,019 espèces, 5,010 individus, en par-
fait état de conservation, dans 3$ cartons (26 X 19).
S'adresser à M. Léveillé, 2, Rue St-Placide,
Paris; ou à M. Nicolas, 36, Rue Jean-Réveil, à Pau.
Inseckten-Borse, Central-organ zur Vermittelung
von Angebot, Nachfrage und Tausch. Rédaction:
Leipsig, 1, Augustusplatz.
M. Jules Bourgeois, ancien Président de la So-
ciété entomologique de France, nous prie d'informer
tères, Hyménoptères, Diptères. listes sur demande ; ses correspondants qu'il a transféré son domicile à
contre d’autres de mêmes ordres. — Adresser Oblata. | Sainte-Marte-aux-Mines (Alsace).
M. Léon SONTHONNAX, naturatiste, 19, Rue d'Alsace, 19, LYON.
ERA El
Ustensiles pour entomologistes, Conchyliologistes et Botanistes.
2/5 “2
Cartons liégés de tous formats pour le rangement des insectes en collections. — Filets pour la chasse des
Coléoptères et des Papillons. — Liège, tourbe et agave pour garnir le fond des boites. — Pinces courbes
et épingles à insectes, etc., etc. — Meubles et casiers pour collections. — Collections ornementales de
Coléoptères et de Lépidoptères exotiques. — Collections d’études de tous les ordres d'insectes. — Insectes
utiles et insectes nuisibles. — Vente et achat de collections d'histoire naturelle,
—CS<7—
CGoléoptères
GicindelaABarbardes. 4 ma. 25 .|. Scarites-striatns..: DAC OO ED 50 | Geotrupes dispar...... see neleretstoe
—Mpaludosts na. SON MB ANI METIER ee a me. 20 PTulodis albopilosa.."70.-.""."0#.
Carabus morbillosus D SET PNEUSES «à 40 | OMODUNEE SEINE du 25 ÉTélopS BUTS RE nee
— NC RE bn aecoce 50. Giaphyrus Mautus. 2... 6o | Brachycerus libertinus,...........
ANA NIET te. 2 ee 501 M NOdONTAEDOLIOE rer 30 Afbana M. griseunt.......... Use
NéF1DleuS Et 2 00 20 | Rhizotrogus euphytus............. 40, |MObriuni Cantharinum...........
— Jaeyipenuis eh"... 20 | — SinnatoColis.. 4.000 Ho MPhYtACCIAVITEISerA.
== SCADUATIS EEE ect 20 | — ISPAL Lee me ecrit 40) |. Agapanthiadirrorata...,........,
Lebia pubipennis Sn OU AE 20 | — ARGUS PS NE ie 50 SAPELAANNNOGA ee re cer Æ
DIS ON CTALUEE RENE AN A0 _—- IMHATUS 2 Mes race 40 Cryptocephalus Saint-Pierrei.....
Driomus dima En Pre 20 PhxiloperthaNENCAS ER e 25 — Sindonicus .......
Graphipterus exclamationis. ....... SOMIPAMOMAILANTATDe meer... rer 25 Chrysomela bicolon..
— LODUNAAEUS. eee 00 si 50 | Géton as lroana 75 — erythromerd.........
ADOIOMUSEQUIUS. re NES 20 OA ANIE SNS MAUR ETES EEN per 30
SEMESTRE RER ENS 25 | GNonMmUSVATIADIIS. ee. 30
Goquilles
Helix papyracea Philippines... Sp Cochlostylaiebirneds...-....--... 2.50 | Cochlostyla Rhomblonensis ....... 2.5
— Thersites D Mn are 5 — NMIPDHAC. .- 2e 2) — Jeucophaea .... 0.
— Aegrota FES AR CE 2 50 — RESTO ORAN RON 525 — virgata (Vie bianche\., 2
Coch'ostyla Philippinensis ...... ER — GHIORANA.. =. ce SR
| — IUIPÉNS een rie 4 »
128 REVUE LINNÉENNE
ANNONCES ANNUELLES :
Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi-
vement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 4 franc la ligne pleine.
En vente, chez M. L. Jacouer, Imprimeur, Rue Ferrandière, 18, Lron, toutes les années parues de l'Echange
(GISS5-1886-1887-1888 et 1889), contre l'envoi d’un mandat poste de 9 francs. Chaque année prise
séparément ? francs.
HENRI GUYON
Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris
AM
SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’'INSECTES
Grandifonmatitré 026-060 0 2 50 Grand format icaiton, 20226 6°" "FCFECREE 2
PéntAlonmat 26-1om/2 Orne ee Cr 1 85 Peétitformat, =26-1oPW2-OR 2. EN Pr er 1 50
Boites donbiesMonAsS ESS MAET e Pe Ce eT Pe LETC ree 2 50
Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande.
PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS ,
M. Cotte, Victor, prévient les amateurs qu'il vend à des prix modérés des coléoptères et des Lépidop-
tères de sa région.
VENTE D’OBJETS D'HISTOIRE NATURELLE
Haches brutes de 1 à $ fr. pièce. Joindre 0,60 cent. à toute commande inférieure
Envoi franco contre mandat-poste de 6 fr, d’une | à $ fr. Franco à partir de $ fr. — Argent d'avance.
collection de 20 silex préhistoriques comprenant: grat- Grand assortiment de silex, fossiles, minéraux,
toirs, couteaux, canifs etc. E coquilles, plantes, monnaies, timbres-poste, etc.
Ch. Barillot, Naturaliste à Limalonges (Deux-Sèvres).
A VENDRE ouvrages reliés et neufs
NE
Galerucides de Joannis. . . . | et 12 fr Les Cicindelides de Thomson; plan- |
Alticides d'Allard (1 pl.). . . | nd Li ches coloriées de chaque espèce ; 25
Othiorhyncides et Phylobides, | à superbes. Manticorites et Megace- | MOINE ,
desMarseule. menu 2 VOL,» EME PHAIITE SERA NEA
Patnidiens (ReltenEMAVOIPEEER DE Annales de la Société Entomologi- :
Paussides et Clavigerides, (Reitter) . 1 vol. . 5 » que de France 1883-1888. . . . ANPIEU OS
Anthicides, de: Marseul, (pl.). 1 vol. . . . . à T0 » Une collection de Cicindelides. |
Buprestides;/deMarseul VO EN T2 > 201 espèces dont 1$0 exotiques | 10e COL2OMN
Malachides déAPEYTOn MOI 5 >» 4yz2individus étiquetés
Ciyplocephales de /Marseul VOIE MONET Diminution 10°, si l’on prend tous les ouvrages,
Teléphorides, Malthinides, de Marseul, 1 vol. 5 » déjà offerts au-dessous de leur valeur.
Répertoire des insectes décrits | Adresser les demandes à M. L. SonNrr1oNNax.
ep EP TERRE “A 3 vol. . . . 830 » 19, Rue d'Alsace. — Lyon. \
er
OR SR DO OO OO A RAR OLL LT ALL LLLILLL LL LLLL ELA LA LADA LLLLLLLLLLLALALLLLLLLL
._ Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout 60
feuilles contenant 17.673 noms,au prix de 2$ fr. Pour les demandes s'adresser à M. Ant. Otto, comptoir
Minéralogique à Vienne (Autriche), VILL, Schlosselgasse, 2.
re
M. H. P. Durloo, Vally près Copenhague. a honneur de prévenir MM. les entomologistes qu'il se dis-
pose de chasser de Mai à Août dans diverses localités du Danemarck et de la Suède ; il cédera le résultat de
ses chasses aux conditions suivantes :
CoLéopri RES. — Contre 20 francs par mois il fournira chaque semaine, quatre fois par mois, un envoi
conteñant environ 300 grands et petits coléoptères en nombreuses espèces, les vulgarités seront exclues.
Cet engagement n'est que pour un mois.
Lépinopteres. 100 Macrolépidoptères soigneusement préparés et déterminés, représentant 60 bonnes
ESPÈCES. 0 te metal SEMAINE JOLI PER LOT PNR ME ES OAI
100 Microlépidoptères préparés mais non déterminés, so espèces . . . . . . . . . PCA
Le port et l’emballase compris
Envoyer d'avance la moitié du montant et le solde après la réception des envois.
Chassant toujours dans de nouvelles contrées au bord de la mer dans les dunes près de Cattegat, je peux
fournir aussi des insectes d’autres ordres mais à des conditions à établir d'un commun accord avec les natu-
ralistes qui m'en feraient la demande.
Lvon. — Imp. Lith. ét Grav. L. Jacquer, rue Ferrandière, 18.
311 (Eu
Sixième année. — N° 65 15 Mai 1890.
L'ÉCHANGE
Revue Linnéenne
ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE
paraissant tous les 15 du mois
Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle
FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET
membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d'Entomologie, et de la Société
Entomologique de France.
CONTINUÉ PAR L. SONTHONNAX
F. GUILLEBEAU Ÿ A. LOCARD
membre de la Société Entomologique de France. Vice-Président de la Société Malacologique de France.
++ ++
C.E. LEPRIEUR CI. REY
membre de la Société Entomologique de France, Président de la Société Française d'Entomologie,
membre honoraire de la Société d'histoire naturelle membre de la Société Entomologique de France et
de Colmar etc. de la Société Linnéenne de Lyon.
7 3 P4 »
AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM.
Ed. Anpré (de Beaune), D' L. Branc, 1. Dériarn, DessrocHers pes Loces, A. Dugors (de Versailles),
L. Girérb, R: Grilar, Valéry Mayer, J.-B. Renaup, A. Ricue, Ricuarp (de Grenoble), Nisius Roux,
et À. Virror (de Grenoble).
SOMMAIRE DU NUMÉRO 65
—09—
Compte-rendu des Séances de la Société Linnéenne de Lyon.
Compte-rendu de la Société Botanique de Lyon,
Notes sur la Chasse aux Rhynchophores dans les environs de Versailles, Albert Dusois. (Suite et fin).
Catalogue de Coléoptères du Département de l’Ain. (Suite) F. Guicreseau.
— Nes
SAS
C
ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES
Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie EL. Jacquet
Toul ce que concerne La rédaction, les annonces gratuites el | Adresser Les réclamations concernant l'envor du Fournal
renseignements sur des annonces non sulvtes d'adresse doit être & et le montant des annonces et des abonnements à A1. L. Jacquet,
envoyé à J1. L. Sonthonnax, 19, rue d'Alsace, Lyon.
Y . + “
| Zmprèmeur, rue l'errandière, 1S. Lion.
ANNNZ
France, un an, 8 fr. — Union postale, 8, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr. 5G
REVUE LINNÉENNE
Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 12° du mois.
L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange.
AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l’année 1800, entraincra l'envoi
des
n® parus de la même année.
COMITÉ D'ÉTUDES POUR 1890.
— —=---
MM. Ancey, 50,
exotiques.
L. Blanc, D', 55, rue de la Charité, Lyon. A/#néralogte.
Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAY. //ydr0-
canthares el Héistérides.
Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre
Amara, Harpalus, Ferontia.
A. Chobaut, D',à AviGnox. Carabiques gallo-r hénans,
Anthicides, Mordellides, Rhipiphorides, AMleloides et
Œdemerides.
J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon blanc, ORLÉANS,
Pselaphides et Scvdmentides.
L. Davy, à FouGÈRE par CLers, (M.-et-L.) Ornithologie.
Desbrochers des Loges, 23, rue de Boisdenier, Tours
(Indre-et-Loire). Crculionides d'Europe et circa.
L. Dériard, 2, rue du Plat, Lyon. Orthoptères.
L, Gavoy, 5, &s. rue de la Préfecture, CARCASSONNE,
(Aude). Lamellicornes.
rue Montée de Lodi, MARSEILLE. Cu/éoplères
MM. A. Locard, 58, quai de la Charité, Lyon. Malacoiog1e
française, (mollusques terrestres, d'eau douce el marins"
J. Minsmer, capitaine au 142€ de ligne, à MENDE
(Lozère). Longicorues.
A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea
et Cie, a BUCAREST-FILARETE STRADA VIILOR (Roumanie).
Hémiptères, Hétéroptéeres.
H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. OrtAoptères
et Neévroptères.
J.- B. Renaud, PT,
Curculionides.
A. Riche, 11, rue de Penthièvre, Lyon. Fosszles, Géologte.
N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Bofanique.
A. Sicard, D' à Azgr (Tarn) Cccinellides de France.
A. Villot, 5, chemin Malifaud, GRENOBLE. Gordiacés,
Helminthes.
cours d'Herbouville, Lyon
ce
Ont payé leur abonnement pour l’année 1890:
MM. Driaxcourt à St-Denis. F'"° PapiNieN, Caluire, Jean Herair, Montpellier. F. Fresxiz, St-Pierre-sur-
Dives. P. Cauice, Sédan (Asdennes). J. Ducnaie, Montrevel-sous-Bois.
(Les personnes oubliées sont priées de réclamer.)
PPS LL PL PSS IIS SSL SSL SE DEL LL SSL LL SSL SSL LL LL LT ST SLT ES SDS ST PES LPS SES SE LP LL LEE S LR LL SE SPL PEL SE LS S SLT LS PSS SEPT PSS PEL PL LL ELITE
Societé Linnéenne de Lyon
Procès-verbal de la séance du 10 Mars 1890.
Présidence de M. St-Lager.
À propos de la question soulevée par M. Redon
sur la possibilité de distinguer ab avo le sexe
futur en général et, pour le cas discuté, chez les
chenilles en particulier, M. Rey
les dires de M. Fabre, qu'il avançait và la
dernière réumion et cite les passages suivants de
cet auteur :
La Calicodoma muraria ou abeille maçonne
dans son nid à cellules d'inégale grandeur, dépose
un œuf mâle dans les plus petites, un œuf femelle
dans les plus grandes. Ù
Il en est de mème de l'Osmia cornuta qui cons-
truit ses loges dans la cavité des vieux roseaux
et de l'Osmia tricornis qui établit ses cellules
dans la spire abandonnée des coquilles. Cela se
comprend, les mâles étant trois lois plus petits
que les femelles.
Les fourmis où les mâles sont dix fois au moins
plus petits que les femelles, les œufs respectifs
doivent étre dans les mêmes proportions.
Au contraire, dans le genre Anthidium où les
mâles sont de taille supérieure à celle de la
femelle, celle-ci occupe la loge d'arrière, le mâle,
celle d'avant, de l'Escargot.
« Si l'abeille macçonne, dit Fabre, a devant elle
cinq loges, deux plus grandes, trois plus petites,
dans les deux cellules grandes elle met des
mâles. Des faits semblables se répétant, forcément
faut-il admettre que la mère connait le sexe de
revient sur,
l'œuf qu'elle va pondre, puisque cet œuf est
déposé dans une cellule à capacité convenable ? »
— Plus loin il ajoute : « Elle dispose du sexe de
Lens à sa guise » — Encore plus loin il dit :
Tel qu'il provient de l'ovaire, l'œuf n'a pas en-
core de sexe déterminé. C'est au moment de la
ponte ou un peu avant qu'est reçue l'empreinte
finale d'où proviendra le sexe. »
Voici qui est encore plus merveilleux : chez les
abeilles, la Reine à la faculté de pondre un œuf
mäle ou bien un œuf femelle. suivant les besoins
de la colonie, sans le contact immédiat d'un
mâle, et cela, au moyen d'un réservoir séminifère
situé à la base de l’oviducte. Ce fait a été reconnu
et constate par Dzierzon, apieulteur à Calsmarck
en Silésie, puis récemment confirmé, approfondi
et définitivement introduit dans la science par
Siebold, sous le nom de Parthénogénèse.
M. Redon croit que tous les faits que vient de
citer le savant M. Rey ne font que confirmer son
opinion à savoir que le sexe ne préexiste pas
dans l'œuf; qu'il est seulement fixé dans une
phase avancée de l'évolution. Dans certains cas,
le sexe est déterminé postérieurement par Île
traitement de l'embryon, par l'espace dont il dis-
pose où par la nourriture qui lui est donnée pen-
dant la période larvaire. Mais en aucun cas il ne
semble pouvoir être produit à volonté par les
générateurs qui peuvent simplement pousser
dans un sens ou dans l’autre, par des soins spé-
ciaux l'embryon neutre jusque là. Tel est le cas
de la Reine abeille à laquelle est attribuée une
cellule énorme comparativement aux autres et
qui est gorge d'une nourriture succulente. En
somme M. Rey répond à sa question dans le sens
qu'il prévoyait, c'est que M. Fabre ne s'appuie
pour la détermination sexuelle à l'avance, que
sur des caractères généraux de taille mais sur
rien absolument de spécifique.
M. Louis Blanc confirme l'opinion de M. Redon
et ajoute que les insectes sont mal choisis, les
divers états asexués par lesquels ils passent ne
sont pas faits pour faciliter l'étude d'une pareille
question.
M. le docteur St-Lager rappelle les expériences
d'Hoffman sur les plantes, expériences qui dé-
montrèrent qu'une certaine surabondance de
l'élément femelle semble r'sulter de la fertilité
du sol: mais rien n'est bien défini à ce sujet,
car sur un même sol on voit, tige à tige, et
sans aucune différence de nombre, des pieds mâles
et femelles de la même espèce.
M. Bataillon sur l'invitation de M. Louis Blane,
raconte les expériences de Young de Genéve sur
la proportionalité des sexes. Ces expériences
faites sur des têtards accusèrent un plus grand
nombre de femelles pour des individus bien
nourris avec de la viande en abondance et par
conséquent beaucoup mieux qu'à l'état sauvage.
Mais la preuve du contraire.ne fut pas faite et
ce cas particulier ne peut être appliqué en
principe.
M. le Président annonce la mort d'un membre
de la Compagnie, M. Ebrard, membre égale-
ment de la Société Entomologique de France.
SOCIÊTÉ BOTANIQUE DE LYON
e
Séance du 21 Janvier 1890
(]
Présidence de M. Kieffer
Après l'adoption du procès-verbal et le dé-
pouillement de la correspondance, M. Viviand-
Morel présente une série de feuilles d'Acer pseu-
do platanus recueillies sur le mème arbre, et mon-
trant les variations que peut subir la forme
des feuilles sur un même pied. Il rappelle en
même temps que cette plante sans être précisé-
ment rare dans notre flore n'y possède cepen-
dant qu'un nombre très restreint de stations.
M. Viviand-Morel, présente en outre les feuil-
les suivantes qui acquèrent à l'automne une co-
loration rouge :
Viburnum opulus; Cornus sanguinea ; Rhus
cotinus ; Pistacia terebinthus ; Geranium sangui-
neum; Euphorbia esuacl ; Cratægus oxyrantha
Rosa sp.
M. Garcin donne sur cette coloration rouge des
renseignements suivants. D'après M. Arnoud,
la matière colorante ne serait pas autre chose
que la carotine, substance hydro-carbonée cris-
talline que l'on trouve dans la Carotte.
M. St-Lager, au sujet de la question de no-
menclature, soulevée par les noms d'Acer pseudo-
platanus et À. platanoïdes, rappelle qu'il a propo-
sé le remplacement du dernier de ces noms par
celui de d'A. acutifolius que lui avait donné Gess-
ner. Il fait ressortir l'utilité de l'étude de la
polymorphie des feuilles surtout pour la paléon-
tologie végétale, la plupart des plantes fossiles
n'ayant été décrites et nommées que d’après les
feuilles.
REVUE LINNÉENNE 1
M. Lachmann, rappelle que quand les paléon-
tologistes ont cru devoir créer une nouvelle espèce
ils ne l'ont fait que lorsque toutes les feuilles
d'une même localité étaient semblables. Mais
cette restriction n'enlève rien à la valeur de l'ob-
servation de M. St- Lager.
M. le Dr G. Roux, signale un fait ayant trait
à la coloration des feuilles. [Il a vu des ceps de
vigne, n'appartenant pas du reste à la variété à
feuillage coloré appelée tachon rouge, qui pre-
naient sous certaines influences encore inconnues :
une belle coloration pourpre. Si l’on fait bouillir
ces feuilles dans de l’eau, elles lui communi-
que une couleur identique à celle du vin, ce qui
est utilisé d'ailleurs par les vignerons pour leurs
vins peu chargés en couleur. Les réactions de cette
matière colorante se sont montrées à peu près les
mêmes que celles de la matière colorante des rai-
sins. Toutefois il s’est produit dans le détail des
expériences quelques différences qui feront l'objet
d'une étude ultérieure.
M. Boullu présente deux plantes: Amarantus
patulus et chlorostachys qui semblent avoir été con-
fondues en une seule espèce par Grenier. La pre-
mière à feuillage vert-sombre provient de Pont-de
Chéruy. La seconde, qui vient de Narbonne, a au
contraire un feuillage très pale.
NOTES SUR LA CHASSE AUX RHYNCHOPHORES
DANS LES ENVIRONS DE VERSAILLES
(Suite)
Juin. — Aux premiers jours de ce mois, sur le
plateau de Satory, en fauchant un petit coin de terre
en friche où le Sisymbrium officinale se méle aux
Matricaria, je fais une assez bonne récolte: Baris
caerulescens et cuprirostris, Ceuthorrhynchus pleu-
rostigma, picitarsis, quadridens, chaly-baeus, ery--
simi, contractus, assimilis, floralis, pyrrhorhynchus,
rugulosus, Apion Hookeri. Tous ces insectes, sauf les
deux derniers, fournis par les Matricaria, provien-
nent du Sisy-mbrium off., peut-être même de quelque
autre crucifère à fleur jaune, que je n'aurai pas
aperçue, tant les plantes étaient serrées. Cependant,
pour le Ceuth. pyrrhorhynchus, je serai très aflir-
matif; je lai pris en nombre, et maintes fois, sur des
pieds isolés de Sisymbrium officinale; il vit donc
bien sur cette plante, et j'en dis autant du contractus ;
ainsi, les mêmes Sisymbrium m'ayant d'abord donné
des pyrrhorhynchus, n'ont produit plus tard que des
contractus.
À Buc, en battant des chênes, Rhy-nchites aeneo-
virens. -— Etangs de Chaville, Grypidius equiseti, et,
sur Betula alba, Rhy-nchites nanus.
À Glatigny, sur un vieux lierre, Liophloeus tessel-
latus (nnbilus). Dans le jardin d’un maraicher,
l'Amalus pericarpius est très commun sur l’oseille
cultivée ; je trouve sur le chou en fleur, les Ceuthor-
rhynchus déjà nommés : assimilis, pleurostigma, qua-
dridens, et le Baris caerulescens.
Le 11, à Buc, en fauchant une prairie toute cons-
tellée de grandes marguerites (CArysanthemun leucan-
themum), deux Ceuthorrhy-nchus variegatus (campestris),
et un troisième le lendemain, dans une autre prairie
semblable du Butard, qui m'a aussi procuré bien
plus de Strophosomus retusus que les Calluna. Dans
cette même prairie, un Alophus triguttatus ; et, sur
Campanula glomerata, quelques Miarus graminis ;
puis, près de là, sur une butte de sable, je trouve le
Reseda luteola (Gaude), tout couvert d'Urodon con-
132
REVUE LINNÉENNE
formis. Cette espèce passe pour être rare, et je dois
dire que je ne l'ai rencontrée que là, tandis que les
Urodon rufipes et suturalis sont bien communs par-
tout sur le Reseda lutea. Une autre bonne espèce,
Baris morio, m'est encore fournie par ces mêmes
Reseda luteola du Butard. C'est encore ce même jour
(12 juin), que le long d'un petit ruisseau du bois de
la Brèche, en fauchant des Lycopus mêlés à des
Mentha, je capture un Ceuthorrhynchus arquatus
espèce rarissime dans la faune parisienne. Je prends du
même coup, mais bien accidentellement, un Orobitis
cyaneus, moins rare au printemps sur les violettes.
Enfin, sur Betula alba, Eteophilus tortrix.
Le 14, à Porchefontaine, un Sibinia cuprifera, et
de nombreux Sibinia picirostris sur les trèfles.
C'est surtout dans ce mois qu'il faut chercher le
Sibinia
Lychnis dioeca.
Le 16, au Butard, en battant de jeunes chênes,
encore un Rhynchites sericeus et deux Rhynchites
olivaceus.
Le 17, à Chavenay, Apion loti sur Lotus corn!
culatus ; les Ceuthorrhynchus geographicus (echi) et
asperifoliarum sur l'Echium vulgare (Vipérine\, et,
en fauchant dans un jardin fort négligé, le Ceuth.
macula-alba, qui d’après M. Bedel, vitet se développe
sur le Papaver rhaeas (coquelicot).
Le 19, à St-Cucufa, en fauchant le long du ruisseau
alimenté par l'étang, un Smicronyx Reichi et un
Stereonychus fraxini. Ce dernier, fort bien nommé,
vit sur le frêne ; le précédent, peut-être sur des Cus-
cuta. Enfin, sur les Lycopus europaeus du dit
ruisseau, plusieurs,Ceuth. melanostictus.
Le 25, près de Versailles, je trouve un nombre
considérable de Tanysphyrus lemnae sur les Lemna
de la mare de la Voirie.
Le 26, de nombreux Ceuth. ericae sont pris à Buc
sur les Calluna et Erica (Bruyères); en battant les
chênes, un Rhynchaenus pilosus ; et, sur Rumex
patientia, un Hypera rumicis.
Juillet. — Avec les grandes chaleurs (on s'en
aperçoit déjà en juin), les chasses deviennent bien
moins fructueuses; cependant, l'été et même l’au-
tomne, nous réservent les captures de quelques espèces
intéressantes dont l'apparition est plus tardive.
Le 1er juillet, je prends sur la hauteur de Clagny,
en fauchant des Rumex, un Ceuth. quercicola, espèce
très rare.
J'ai souvent exploré, dans ce mois, un terrain
vague situé à deux pas de l'une des portes de Ver-
sailles. C'est une grande carrière de sable, formant ce
que l'on nomme, la Butte de Picardie., Dans une
grande partie, l'exploitation de cette éminence parais-
sant abandonnée, quelques humbles plantes sont
venues se fixer en cette solitude dont elles sont l'or-
nement. Voici d'abord le Rumex acetosella : en arra-
chant un pied, nous découvrons un habitat encore
peu connu, je pense, celui de l'Amalus Castor, tou-
jours très abondant autour des racines du petit Æu-
mex. — Passons aux Linaria vulgaris qu'on croi-
rait à première vue inhabités;, presque dans chaque
fleur, qu'il faut ouvrir, nous trouvons deux Mecinus
antirrhini (noctis), — Çà et là, quelques pieds assez
maigres de Matricaria camomilla (Camomille); les
plus rabougris, m'ont presque toujours donné à cha-
cune de mes visites du 7 au 20 juillet, une excellente
espèce, le Pseudostyphlus pilumnus, et quelques
Ceuth. rugulosus. — Très désireux aus, de prendre
sur cette camomille, l'Apion confluens, je l'ai long-
temps cherché sans parvenir à en trouver plus d'un
pellucens, assez commun partout sur le,
exemplaire au pied de la plante. Nile lieu ni l'époque
n'étaient sans doute bien convenables ; en septembre,
on le verra, j'ai été beaucoup plus heureux, avec une
autre espèce de camomille. — Je cite encore le Mecinus
rostellum pris sur Matricaria camomilla, mais vivant
sans doute, en réalité, comme le pense M. Bedel, sur
quelque autre plante sou;sjacente. — Un Mecinus
linariae, trouvé sur le sable, non loin du Linaria
vulgaris, sur lequel il vit, et Sibinia primita, pris en
fauchant, toujours dans la sablière.
Tout près de là, est la Voirie, dont les sentiers sont
bordés de camomilles très vigoureuses, touffues et
serrées. Souvent fauchées elles ne m'ont pas donné un
seul Pseudosty-phlus, mais, fréquemment, le Ceuth.
rugulosus et les Amalus perpendicularis (guttalis) et
haemorrhous (scortilum) ; ces deux derniers, provenant,
bien probablement, du Poly-gonum aviculare, très
abondant en cet endroit, et s'élevant au milieu des
matricaires.
n . .
Dans les jardins, sur les mauves, je prends de
nombreux Apion radiolus et rufirostre.
Le long des haies et des fossés, sur divers Geranium,
le Ceuth. exiguus est assez commun ; je l'ai rencontré
sur le G. pyrenaicum. Aussi sur un Geranium
(peut être le sanguineum), plusieurs Hypera borea-
lis, dans un endroit sec, aux Clayes.
Etangs de Chaville, sur les plantes aquatiques
(Potamogeton et autres), les Amalus leucogaster,
velatus, canaliculatus.
Il y a quelques années, je pris à Chaville (étang
d'Urcine), plusieurs Sphenophorus piceus ; je n’en
ai pas revu un seul depuis. Cet insecte se trouvait sous
des pieds d’/ris arrachés, gisant sur le sol très humide
et vaseux des bords de l'étang.
Le 22 juillet, à Chavenay, en fauchant au bord
d'un champ, Sibinia quinquepunctata ; et, dans un
jardin très inculte, où les mauvaises herbes ont tout
envahi, de nombreux Apion semivittatum, sur le
Mercurialis annua, depuis longtemps très abondant
à la place des carottes et des choux. J'ai souvent ren-
contré de véritables champs de Mercurialis annua
sans aucun Apion; ces plantes étaient sans aucun
doute de date trop récente dans le terrain.
Dans les derniers jours du mois, je prends sur les
Scirpus palustris, qui bordent la pièce d'eau des
Suisses, un très grand nombre de T'hry-ogenes Nereis,
et un seul Ceuth. sisymbrii; les Roripa amphibia et
nasturtioides, sur lesquels il vit, étant du reste assez
rares dans nos environs.
Dans les bois, sur Polygonum hy-dropiper, V Ama-
lus Waltoni est commun par places.
Le 24, à Porchefontaine, un Amalus quadricornis ;
et le 31, à la Voirie, un Amalus bruchoïdes, en fau-
chant des Polygonum.
Août. — La chasse ne ripporte presque plus rien;
cependant, les endroits frais donnent encore asile à
beaucoup d'espèces déja nommées. Comme en juillet,
on trouve sur divers Poly gonum, les Amalus grami-
neus et pericarpius ; ce dernier, aussi sur le Rumex
obtusifolius.
Dans les terrains secs, pullule sur le Rumex aceto-
sella, VApion curtirostre; l'on prend avec lui, les
marchicum et haematodes (frumentarium), moins com-
muns. Je possède aussi, des environs de Versailles
l'Apion affine, si voisin du précélent; je ne dirai rien
de son habitat, jusqu'à présent inconnu.
Le 5, à Chavenay, en fauchant le long du rû, des
plantes assez diverses, je prends pour la première fois
l'Apion Jilirostre, espèce pourtant assez commune,
REVUE LINNÉENNE
parait-il, et se plaisant dans les endroits frais, où elle
-vivrait probablement sur une légumineuse (Bedel).
En ces conditions, il est assez difficile de la rencontrer
dans les environs immédiats de Versailles. — Ce même
jour, et au même endroit, un Ceuth. hepaticus,
très rare espèce déjà signalée par M. Ch. Brisout, sur
le Brassica cheiranthus.
Le 14, en fauchant des bruyères, dans les bois de
Porchefontaine, je prends encore quelques Ceuth.
ericae, et, en méme temps, un Apion scutellare.
Cette dernière capture est certainement accidentelle ;
c'est sur les Ulex qu'il faut chercher l'Apion scutel-
lare. Je l'ai trouvé en effet dans les premiers jours de
septembre, près de Rocquencourt, à l'entrée de la
forêt de Marly, sur l'Ulex europaeus ; mais il ny
parait pas commun, tandis qu'à la même époque, et
sur le même Ulex, il est très abondant en Bre-
tagne.
‘ Le 20, sur Lythrum salicaria, Nanophyes mar-
moratus.
Le 24, en fauchant les bruyères à Buc, un Strpho-
somus lateralis ; et, le long de la Bièvre, sous l'écorce
d'une souche de peuplier, Cossonus planatus (Bedel)
et Eteophilus longimanus. Ce dernier est très com-
mun au printemps, mais .on peut le rencontrer plus
tard sous les écorces où il hiverne. Je crois qu'on peut
en dire autant du validirostris et du Dejeani (costérostris),
très communs aussi au printemps, sur les peupliers.
Le 26, j'aurais fait une très longue excursion sans
résultat notable, si, à mon retour, je n'avais capturé,
dans une allée des bois du Butard, le Ceuthorrhynchus
cardui que je ne possédais pas encore. Je le trouvai
dans mon filet après avoir fauché des Polygonum
hy-dropiper mêlés à des Centaurea nigra ; mais une
telle indication ne peut guère éclairer les mœurs
encore obscures de cette peu commune espèce.
Septembre. — Dès les premiers jours de ce
mois, j'ai exploré, à la ferme des Jardies, un champ
où se trouvaient réunis d’assez nombreux pieds de
Matricaria inodora. Ils m'ont fourni abondamment
les Apion confluens et Hookeri. On sait en effet que
ces insectes peuvent se rencontrer sur les fleurs de
diverses Corymbifères ; mais j'ai toujours pris avec
eux l’Apion pubescens. Faut-il en conclure que ce
dernier, dont les mœurs sont encore incertaines, vit
sur le Matricaria inodora ? Je pense qu'on ne peut
rien aflirmer, l’insecte pouvant provenir de quelque
plinte voisine, car je prenais encore avec lui, les
Api n miniatum, curtirostre et marchicum propres
cependant aux Rumex.
A la même époque, à Glatigny, chez un maraîcher,
j'ai trouvé sur des oignons en graines, coupés et mis
en tas, de nombreux Apion carduorum qui vivent en
réalité sur diverses carduacées; mais malgré mon insis-
tance à les chercher sur ces plantes, elles ne men
avaient fourni jusqu'ici qu'un seul exemplaire.
Le 4, à Chaville, un Ceuth. quadricornis et un
Balaninus rubidus.
C'est surtout dans ce mois qu'on peut trouver en
abondance, à Chaville, sur l'Ononis repens, l'Apion
ononidis. Je l'ai pris aussi en nombre, dans le mois
d'octobre, toujours en compagnie du seniculus.
Sur un chêne, à La Minière, un Ceuth. erythropus;
et, au Butard, sur un Verbascum, (?, lychnitis,
Cionus thapsi.
Le 22 septembre, encore un Ceuth. macula-alba
grimpant sur un mur de la rue de Béthune à Ver-
sailles.
Je n'ai pas fait d'autres captures en 1889. Cette
année, j'espère me procurer de nouvelles espèces en
n'adressant à d’autres plantes, car je n'ai pu les visiter
toutes en temps opportun (he Il en est même, coxime
les Helianthemum vulgare et guttatum, que j'ai jus-
qu ici vainement cherchées, et je tiens à les découvrir
à cause des Apion aciculare, rugicolle et Chevrolati
qu'elles pourraient me donner. Comme je l'ai déjà
dit, pour trouver l'insecte, cherchons d’abord la plante
qui le nourrit.
Je dois en terminant rendre un hommage de recon-
naissance au R. P. Leray, savant prêtre Eudiste, dont
les lumières en botanique, m'ont été d'un bien puis-
sant secours. Je ne saurais trop le remercier pour
l'intérêt toujours si bienveillant avec lequel il a favorisé
mes recherches, en s'y associant, et en faisant souvent
lui-même les meilleures découvertes.
Albert Dunois
Versailles, 1 Mars 1890.
(x; Il esten effet à peu près impossible de tout voir en une
saison. On remarquera aussi que j'ai omis de désigner bien des
espèces, même fort communes ; c'est que je n'ai pas eu l’occasion
de les rencontrer cette année, ou que je ne connais pas exactement
leur date de capture. J'ai tenu à ia précision avant tout,
CATALOGUE DES COLÉOPTÈRES
du Département de l'Ain
Par F. Guillebeau (Suite).
Oxyporus Fabricius.
_
rufus Lin. * Le Plantay, Bugey.
2 maxillosus Fab. * Nantua, massif de Portes.
Platystethus Mannerheim.
1 morsitans Payk. Tout l'Ain.
2 cornutus Grav. * Le Plantay, * Bugey.
3 alutaceus Thoms. * Le Plantay.
4 capito Heer. * id.
5 spinosus Er. * id.
6 sriatulus Heer. ” id.
7 nitens Sahlb. * id.
Oxytelus Gravenhorst.
1 rugosus Fab. Tout l'Ain.
2 insecatus Grav. * Le Plantay, Bugey.
3 sculptus Grav. Tout l'Ain.
4 piceus Lin. id.
5 luteipennis Er. Bugey.
6 inustus Grav. Tout l'Ain.
7 nitidulus Grav. id.
8 sculpturatus Grav. * id.
9 intricatus Er. * Le Plantay.
10 complanatus Er, * id. Bugey.
11 clypeonitens Pand, * id. id.
12 depressus Grav. Tout l'Ain.
Bledius Mannerheim.
1 pallipes Grav. * Charnoz.
2 longulus Er. * Le Plantay, Charnoz.
3 fracticornis Payk. Le Plantay.
4 opacus Block. * Le Plantay, Bugey.
5 Baudii Fauvel. * Bords de l'Ain.
6 cribricollis Heer. * Charnoz.
7 dissimilis Er. * Le Plantay, Bugey.
8 crassicollis Boisd. et Lac. * Charnoz.
9 erraticus Er. * Le Plantay, Charnoz.
10 pusillus Er. * Charnoz,
134 __ REVUE LINNÉENNE
11 subterraneus Er. * Bords de la Saône Geodromicus Redtenbacher.
12 tibialis Heer. * Bords du Rhône.
13 nanus Er. * Charnoz. 1 plagiatus Fab. Bords de l'Albarine.
Haploderus Stephens.
1 cœlatus Grav. Tout l'Ain.
Planeustomus Jacquelin Duval.
1 Kahri Kraatz. * Le Plantay.
2 palpalis Er. * id.
Acrognathus Erichson.
1 mandibularis Gyl. * Le Plantay.
Coprophilus Latreille.
1 striatulus Fab. * Le Plantay.
Thinodromus Kraatz.
1 dilatatus Er. * Bords du Rhône, de l'Ain, de
l’'Albarine.
2 hirticollis Rey. * Bords du Rhône.
Trogophlœus Mannerheim.
1 plagiatus Kies. * St-Germain de Joux. Charnoz.
2 scrobiculatus Er. Tout l’Ain.
3 riparius Er. id,
4 suspectus Rey. * Le Plantay.
5 bilineatus Er. Tout l'Ain.
G obesus Kiesenw. * Bords de l’Ain, de l’Albarine.
7 fuliginosus Grav. Tout l'Ain.
8 inquilinus Er. * Bords de l'Ain,
Phloeocharis Mannerheim.
_
subtilissima Mannh. * Le Plantay, Bugey.
Proteinus Latreille.
brevicollis Erich. Tout l’Ain.
brachypterus Fab, id.
macropterus Gyll. id.
4 atomarius Er. * Le Plantay, Bugey.
US RD
Megarthrus Stephens.
depressus Payk, * Le Plantay, Bugey.
affinis Miller. Tout l'Ain.
sinuatocollis Boisd. et Lac. * Nantua.
hemipterus Illig. * Le Plantay.
R © D —
Phlæobium Boisduval et Lacordaire.
_
clypeatum Müller. * Valbonne, Bugey.
Anthophagus Gravenhorst.
armiger Grav. * Haut-Bugey.
bicornis Blok.
spectabilis Heer. * Massif de Portes, Gex, (Faucille\,
Reculet.
caraboides Fab, * Haut-Bugey.
alpestris Heer. Nantua, Reculet, Gex (Faucille).
scutellaris Er. * Nantua.
6 testaceus Grav. * Le Plantay, Bugey.
7 prœustus Müller * id. id,
8 rotundicollis Heer, * Bugey.
_
LS)
ou + ©
Lesteva Latreille.
1 pubescens Manh. * Nantua, Villebois, (Rey).
2 bicolor Fab, Tout l'Ain.
3 major Rey. * Chezery.
4 punctata Er. * Chateau Gaillard, Villebois.
Amphichroum Kraatz.
_
canaliculatum Er. * Massif de Portes, Chézery.
Acidota Stephens.
_
cruentata Mannh. * Bourg.
Latrimaeum Erichson.
_
luteum. Er. Le Plantay.
melanocephalum Illig. * Massif de Portes.
atrocephalum Gyllenh. Tout l’Ain.
S D
Olophrum Erichson.
piceum Gylh. * Le Plantay.
Arpedium Erichson.
_
quadrum Grav. * Inondations du Rhône. ,
Xylodromus Heer.
deplanatus Gylh. * Le Plantay, Bugey.
concinnus Marsh. Tout l'Ain.
D —
Phloeostiba Thomson.
_
plana Payk. * Le Plantay.
Phloeonomus Heer.
pusilus Grav. * Le Plantay, Bugey.
minimus Erichson. * Nantua.
D —
Omalium Gravenhorst.
rivulare Payk. Tout l'Ain.
Allardi Fair, et Bris. * Le Plantay.
oxyacanthac Graven, Tout l'Ain.
caseum Gray. id.
fossulatum Er. * Le Plantay, Bugey.
un + pb —
Phyllodrepa Thomson.
salicis Gyllenh, Le Plantay (Rey).
floralis Payk. Tout l'Ain,
nigra Grav. * Le Plantay, Bugey (Rey).
lucida Er. Tout l'Ain.
iopterum Fauv.
vilis Er. Bugey (Rey).
+ ww pb —
LSA
Acrolocha Thomson.
striata Grav. * Le Plantay, Trévoux.
sulculus Stephens. * Le Plantay.
D —
(A suivre.)
Nota: Les espèces, pour lesquelles aucune localité nest 1n-
diquée, se trouvent dans tout le département.
Celles dont la localité est précèdée d’un astérisque * ont été
prises par moi. F. G.
REVUE LINNÉENNE 135
A VENDRE
COLÉOPTÈRES EUROPÉENS « EXOTIQUES
(1) Une centaine de coléoptères de Aussie, Sibérie, Caucase, et d'Europe Méridinale, contenant 75 espèces et entre autres :
Cicindela Nordmanni. tricolor, Procerus caucasicus, Carabus regalis, Nebria splendens, Pseudotaphoxenus Fillesii, Lethrus podolicus,
Hoplia aureola, pollinosa, Homaloplia limbata, Rhizotrogus tauricus, Anisoplia Zivickii, Oxythyrea longula, Cetonia daurica,
Zubxoffi, Prosodes obtusus, Blaps rugosa Cleonus betavorus, sareptensis, Leptura Steveni, nigripes, bisignata, Dorcadion exclama-
tlonis serythroptenum, Chrysomela perforatatetc. 50 NN NN ONE NE EN Prix 18 Fr.
(2) Coléoptères exofigues : Prix en centimes à la pièce) Carabides Teflus Delagorgnei 300, Metrius contractus roo, Casnonia pen-
sylvanica 5e, Galerita janus 40, Rhyticerus 10, punctatatus 50, Elaphrus rusearius 20, Catascopus fascialis 60, Pasimachus depressus 200,
Anisodactylus discoideus 40, Pterostichus lucublandus 25, Panagueus nobilis 75, Loxopera grandis 50, Nebria pallipes 15 omophron
americanus 25, Agra alveolotata 250, Graphipterus Westwoodi 75, Anthia 6, maculata 30, Mellyi 200, Lebia viridis 25, Claenius
aestivus 30, sericeus 20, Demetruis longulus 75, Dyfriscides el Hydrophilides. Coiymbites Montrourieri 50, Dineutes americanus 25,
Trogus 3, punctatus 46, Hydrophilus australis 150, Gyrinus analis 13, 4-spinosus 15, Silpha japonica 100, Lucanides Odon-
tolabis Dejeani 200, Lamprima Micardi 100, Pholidotus lepidosus 100, Aulacocyclus tricuspis 50, Figulus laevipennis 50, Syno-
derus cancellatus 60, Zameilicornes. Gymnopleurus fulgidus 20, Canthon laevis 25, Coptodactyia glabripennis 50, Copris
pithoecius 50, æcutidens 50, achates 50, minutus 20, anaglyptus 15, Phanaeus splendidus 40, conspicillatus 40, Onitis falcatus 50,
numida 25, philemon 25, Aygulus 50, Onthophagus gazella 25, ramosus 25, Oniticellus marsyas 45, rhadamistus 45, Geotrupes
Blacxburni 25, Pyronota festiva 50, Macrodactylus chalybaeus 30, nigritarsis 25, Dichelonycha Bacxi 50, Holotrichia paralella 40,
Anomale lucicola 15, cupréa 20, varicolor 40, rufocuprea 15, Polyphylia 10-lineata 100. Popilia japonica 15, viridicyanea 40, bigut-
tata 15, gemma 30, Antichira splendida 50, Rutela lineola 15 gemma 30, Antichira spiendida 50, Rutela lineola 20, Pelidnota punc-
tata 25, Catalpa lanigera 75, Anoplognathus analis 50, Ligyrus gibbosus 40, Chalepus trachypygus 20, Pericoptus truncatus 100,
Oryctes abderus 100, rhinoceros 80, Scapanes australis 250, Xylotrupes Gideon 75, Enoplus tridens 100, Dasygnathus Dejeani 50,
Ancylonycha hirticula 15, Hoplosternus japonicus 75, Trox asper 50, gemmula 20, Dicranorrhina Oberthuri 200, Tmesorrhina Iris 100,
Eccoptocnemis Thoreyi 150, Ptychodestes laeta roc, Dymnuira cyanea 125, Trigonophorus Hardwickii 400, Rhomborrhina japonica 30,
Plesiorrhina mediana 100, Genyodonta flavosmaculata 75, Heterorrhina trivittata 75, spécularis 80, opalina 40, nigricollis 100. Blaesia
atra 250, Cotinis Antonni 100, mutabilis 100, pailiaia 100, sobrina 50, columbica 50, n'tida 50, obliqua .50, Gymnetis punctata 40,
cinerea 40, tigrina 60, reticulata 150, brasiliensis 60, liturata 50, meleagris 150, irregularis 100, Clinteria flora 200, Agestrata
De-Haani 300, Lomaptera Salvadorei 250, Macronota hirta 80, Apelles 80, egregia 125, Liostraca ornata 175, Epixanthis nigra punc-
150, Bricoptis variolosa 150, Pseudoclinteria mutans 80, Coptomia mauritanica 150, mutabilis .150, mutabilis 100, Gnathocera
3-vittata 6o, trivialis 50, Diaphonia dorsalis 500, metallescens 100, Celidota Stephensi 150, Euryomia argenta 150, Elaphinis atomos-
parsa 80, Gametis aequinoctialis 100, albopunctata 75, Glycyphana viridi obscura 80, sanguinalis 80, argyrosticta 30, marginicollis 80,
jucunda 80, Kuperi 75, Euphoria basaiis 20, dimidiata 40, inda 30, Lesueuri 200, biguttata 100, Kerni 30, melancholica 25, Anoplo,
chilus tomentosus 50, Oxythyrea haemorrhoïdalis 70, amabilis 40, lucidicoiïlis 100, Mausoleopsis albomarginata 60, Paleira dichroa 60,
Trichosteta signata 150, tibialis 100 Protaetia philipensis 80, anovittata 75, bipunctata 60, prolongata 50, mandarina 40, maculata 75,
Pachnoda Staehlini 500, carmelita 50, flaviventris 100, impressa 40, marginella 50, monacha 65, consentanea 75, Savigny 50, inter-
rupta, 80. Lydinodes cincta 75, Pseudoprataetia stolata 504 Rhabdotis virginea 50, Diplognatha gagates 50 hebraea 80, carnifex 75
Inca puiverulenta 400, osmoderma scabra 50, Trichjus affinis 29 Buprestides. Sternocera castanea 200. orientalis 150.
Amblysterna vittipennis 150, Julodis versicolor 300, manipularis 150, Caillaudi 100, Catoxantha opulente 350, Demochroa gratiosa 300,
Steraspis fastuosa 300, scabra 250, Delagorguei 200, Cyria imperialis 150, Diadoxus erythrurus 75, Chalcophora japonica 80, virgi-
nica 50, Chrysodema moluccana 100, smaragdula 250, instabilis 200, aurofoveata 150, Cyphogastra Muischechii 250, punctipennis 150,
farinosa 200, Chrysesthes 5-punctata 50, Psiloptera attenuata 250, Drummondi 150, dives 100, fastuosa 100, monilis roo, birtima-
cula 100, bioculata 150, funesta 150, Polybothris emarginata 150, 4-coilis 200, alboplagiata 150, chalcochrysea 100, navicularis 200,
zivetta 175, Luzcoti 175, pyropyga 175, viriditarsis 125, Dicercomorpha albosparsa 200, Melobasis cupriceps 50. cupriferus 50, cupreo-
vittatus 75, Castalia inornata 100, bipustulata 75, Julodimorpha Backewelli 250, stigmodera macularia 150, bifasciata 150, octospilota 45,
variabilis 75, scalaris 80, Yarreli 100, amphichroa 40, piliventris 45, bicincta 100, Liebaldi 50, cyanicollis 40, vittata 40, Mitschelli 50,
Sphenoptera obiita 100, Belionata fallax 75, aenea 100, Westermanni 100, sumptuosa 150, Actenodes chalybaeitarsis 50, Aemaeodera
haemorrhoica 50, Klugii 50, puichella 40, ornata 75, tubulus 40, Buprestis aurulenta 75, japonica 50, Dicerea asperata 50, Calopistus
Maitlandi 60, Evides cupriventris 200, Coeculus Buqueti, 50, Conognatha patricia 200, Nascio vestutus 50, Curis bella 50, Chryso-
bothris dorsata 20, pusilia 20, plicata 20, Stenogaster linearis 40, Agrilus acutus 40, ruficollis 30, bilineatus 40, egenus 30, variegatus 50,
Brachys aeruginona 25, Æ/aferides Ctenicera nobilis 250, Chalcolepidius porcatus 50, striatus 6o, Bonplandi 75, Pericallis imperialis 75,
Monocrepidius variabilis 50, limbothorax 60, scaiaris 50, Geranus lineicollis 75, Fenebrionidae, Adesmia ovata 50, Uloma emargi-
nala 15, Pseudoblaps javanus 20, N yctobates saperdoipes 0, pensylvanium 30, Cybdelis Blarchkii 40, Nycteropus anthracinus 40,
ebeninus 50, virescens 50, Phymatodes brevicornis 40, Opatrum ochtebivides 20, nothus 20, Adolias similatum 40, Helops micans 55,
Hybonotus globosus 50, Strongylium aeneum 50, Anomalipus variolosus 200, Epitragus fuscus 50, Callismylax laeirus culus 100,
Selenophorus longipennis 50, lineatus 50, Curculiontdes. Episus cyathiformia 50, Apiocaulus cornutns 40, Naupactes xanthographus 30,
Anemæcus tomentosus 15, Cvphus juvencus 15, Pachyrynchus decusatus 40, Platyomus cultricoilis 15, piscatoruis 15, Compsus argy-
reus %0. Cratopus humeralis 50, Epieoerus imbricatus 25, Elytrogonus Savesi 40, Hypsonotus viator 25, Aterpus cultratus 20, Pelorhinus
argentosus 50, Cybebus nitidipennis 20, Apoderus Roclopsi 40, Rhynchites aeneus 25, la cunipennis 40, bicolor 25, Scolopterus peni-
cillatus 40, Cleogonus rubetra 50. Psepholax scolopacinus 50, Rhinochenus stigma 50, Thylodes argiliaceus 25, Chatectenus siguifer 40,
Trigonopterus unistriatum 30. Rhynchophorus striatus 60, phoenicea 100, Sphenocorynus spec ? 25, Conocephala guerini 50, Scypho-
phorus acutipennis 30, sphenophorus hemipierus 20, striatus 50. Pentarthrum diversistrta 20, Arrhenodes gnatho 25, Eupsalis promissa 40,
Orycodes digramma 40, Brenthus bidentatus 25, Homoecerus reticulatns 30, Uropterus Douei 40, laticollix 50 Acanthopygus metal-
licus 100, Tetragonopterus Vescoi 25, Aroccerus Vieilardi 20, Megistocerus impressus 50, Empeodes rudis 30, Orthosinus armatus 20,
Phloeophagosoma Lamberti 20, Tychonus verrucosus 50, Setomis circumscriptus 20, Conopsis maculipes 25, Cratopsis bistigma 25,
Apocyrtusnitidulus 30, Desmidophorus Hebes 50, Eupholus insignis 25, Cubicorhynchus sepidivides 25, Leptops tribulus 50, Prepodes
Speugleri 15, Ptychoderes elongatus 25, Lophonotes lodifer 15, Macromerus numenus 15, Dionychus paralellus 25. Tragopns Huoni 40,
Longicornes Parandra brunnea 50, glabra 50. guadelouipensis 60, passandroides 150, Dorysthenes montanus 500. Prionus pocuiaris 175,
Macrutoma jejuna 200, Agrionoma Fairmairei 500, Eurynassi Odewabni 150, Enemoplistes edulis 200, Pyrodes speciosus 80, Closterus
flabellicornis 500, Megopus costipennis 100, Prionoplus reticularis 250, Mallaspis leucaspis 150. Solenoptera 4-lineata 150, Elateropsis
ebenina 200, Xystrocerus Bugneti 100, Metopsevlus Royas 600, Plocederus fasciatus 250, Pachydissns venustus 150, Stromatium lepi-
dopterum 100, Chlorida festiva 20, Eburia stigma 50, Elaphidion sp? 50, Phoracantha bellicosa 150, 10 maculata 50, Trichomallus
sp? 25, Oemone hirta 125, Ceresium simpiex &o, 4-maculatum 200. Cistaneum 200. Tessaroma undatum 100, Phlyctenodes tristis 200,
Rhagiomorpha concolar 25, Stephanops nasuta 150, Stenocorus lineatus 60, Syilitus gramminicus 15, Logisticus rostratus 250, Poly-
ronus 6-maculatus, 6o Mastodonto. era _ nodicollis 60, Syllitus grammicus, 60, Must dontadera nodicollis 60, Syllitus grammicus 60,
Gaurotes cyanipennis 50, Acmaeops trivittatta 50, Leptura vittata 20, lineola 50, Strangalia luteicornis 73, accuminata 30, Desmocerus
palliatus 50, Dontocera sp ? »
1863 Angusticolles (Clerides) et Diversipalpes (Lymexvlonides), 1 vol. in 8. 15 p 2 pl. par Muülsant. 6 »
186; Fossipècdes (Cébrionides) et Brévicolles (Dascillides) par Rey 1 vol. in 8°, 124 p. s pl. 6 »
1866 Vésiculifères (Malachides) par Rey, 1 vol. in 8”. 306 p. 7 pl. (édition épuisée) . . . . . . . . 12 >
1800 .Collireres Cliente) paaMUISantMavol ein iéeMtép' pl RANCE CT CROIRE
1807, SCUHICOL ES DE reStit es) pa MUuIS En EMA OI MONS OS CD EE DIEM EN EE NC REEA R ONe
1868 Cibbicolles (P/riaes) purkRey. rm volMniSE2218D Te DIEM NOEEE E RERERR2RS
1868:Rlonicoles.(Dinbides){pañiNey, LOL ain Be LS De TOP ee ee NE OR ARMOR ENeNENTIERES
180oEiluifonnest(brides)ipanMulsantrevolan és AD 2 Ip RC RE ER EC RACE
‘#-1éLamellicormest(@rcdlspauMulsantmbvol années spmmipl ee Crete et CR TRIO
1885 ME alpicornes (td barres erevo MISE D LiDE en (RD ollus 213860) PRO
1887 Essai sur les larves de Coléoptères par Rey, 1 vol. in S°. 126 p. 2 pl... SANeIA. TOUR »
BREMIRENNES OU,STAPEIMLINIDES
1871 Bolitocharaires par Rev, 1 vol. in 8°, 321 p. s pl. né cérelinnctontdrats Le mMEREr CIC »
167 ANécchararres parer mNoln Is eS CS pp MOMIE RC ENAT PR NRIC Er CR CRI
1880 HOMALENSIPATAR ES MN OI MN ER OM NOM pI EN I MEN ER NP AE NE NPA LOI
188 3HLAChYpDOrIens ele pa REV, VOl MINS SONDE AND NRA EE RENNES RUE
1384 Mycropéplides, Sténides par Key, 1 vol. in 8”. + PARSMDIE 10 >
PUNAISES"DEMFR'ANCE
1866#PentatomidespaiMulSantMVOl nes. MÉSUp 2 ID TP SEEN EE EEE
1870 Coréices, etc. par Mulsant, 1 vol. in 8° 250 p. 2 pl. TRE
1373 Reduvides par Mulsant, 1 vol. in 8°. 118 p. 2 pl. 5 4 »
1879 Lygéides par Mulsant, 1 vol in 8°. s4 p. ps ces ciaso ts 1é # 3 »
OPUSCULES ENTOMOLOGIQUES
Par Mulsant
1853 Description ce 80 espèces ce Coléoptères, 4 biographies, 192 p. 3 pl. 6 »
1578 Chrysites de France par Abeille de Perrin, 108 p. 2 pl. TIRE 4 »
ANNE
En vente chez l'auteur : M. CI. Rey, 7, place St-Jean, Lron.
39,9 Ls”
Sixième année. — N° 66 15 Juin 1890.
L'ÉCHANGE
Revue Linnéenne
ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE
paraissant tous les 15 du mois
Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle
FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET
membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d’'Entomologie, et de la Société
Entomologique de France.
CONTINUÉ PAR L. SONTHONNAX
F. GUILLEBEAU + A. LOCARD
membre de la Société Entomologique de France. Vice-Président de la Société Malacologique de France.
++ ++
CG. E. LEPRIEUR CI. REY
membre de la Société Entomologique de France, Président de la Société Française d'Entomologie,
membre honoraire de la Société d'histoire naturelle membre de la Société Entomologique de France et
de Colmar etc. de la Société Linnéenne de Lyon.
Je— —+
fIN N
fi è î
AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM.
Ed. AnDré (de Beaune), D' L. Branc, L. Dériarp, Dessrocuers pes Loces, A. Dugois (de Versailles),
L. Girero, R. Grirar, Valéry Mayer, REDON-NEYRENEUr, J.-B. RenauD, A. Ricue, Ricuarp (de Grenoble),
Nisius Roux et A. Vizror (de Grenoble).
ES
=e<
SOMMAIRE DU NUMERO 66
—0 —
Comptes-rendus des Séances de la Société Linnéenne de Lyon.
Les Clytus d'Europe et Circa, par le R. P. Berron (Suite).
La Chenille ou Larve a-t-elle un sexe ? par M. Rey.
Notices Conchyliologiques par A. Locarp.
Contributions aux Faunes Locales, par M. le capitaine Xauseu.
NS
RCE)
ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES
Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet
Toul ce qui concerne la rédaction, les annonces gratuites el 1] Adresser les réclamations concernant l'envor du Foursal
: p ES : je Q : c
renserguenmnents Sur les annonces non suivies d'adresse doit ètre @e et le montant des annonces et des abonnements à A1, L. Facquet,
J
envoyé à A1. L. Sonthonnax, 19, rue d'Alsace, Lyon, l Imprimeur, rue Ferrandière, 18. Lion.
’ ANNIV
France, un an, 8 fr. — Union postale, 8, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr. 50
À
138
REVUE LINNÉENNE
LT,
LE \ , . .
Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 1 du mois.
L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange.
AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l’année 1800, entrainera l'envoi
des n% parus de la même année.
COMITÉ D'ÉTUDES POUR 1890.
—— ——
MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MARSEILLE. Coléoplères
exotiques.
L. Blanc, D', 55, rue de la Charité, Lyon. A//néralogie.
Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAY. //rdr0-
canthares et Histérides.
Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre
Amara, Harpalus, Feronia.
A. Chobaut, D',à AVIGNON. Anfhicides,
RAipiphorides, Meloides et Œdemerides.
J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon blanc, ORLÉANS,
Pselaphides et Scydmenides.
L. Davy, à Foucère par CLers, (M.-et-L..). Ornithologie.
Desbrochers des Loges, 25, rue de Boisdenier, Tours
Indre-et-Loire). Czrculionides d'Europe et circa.
L. Dériard, 2, rue du Plat, Lyon. Or#Aoptères.
L. Gavoy, 5, ëis. rue de la Préfecture, CARCASSONNE,
(Aude). Zamellicornes.
Mordellides,
MM. A. Locard, 58, quai de la Charité, Lyon. A/a/acoiogte
française, (mollusques terreshres, d'eau douce el marins).
J. Minsmer, capitaine au 1422 de ligne, à MENDE
(Lozère. Longicornes.
A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea
et Cie, à BUCAREST-FILARETE STRADA VIILOR (Roumanie).
Hémiptères, Hétéroptéres.
H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. OrtAoplères
el Nevroptères.
J.-B. Renaud, 21,
Curculionides.
A. Riche, 11, rue de Penthièvre, Lyon. Æossiles, Géologie.
N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Pofanique.
A. Sicard, D' à Azur (Tarn). Cccriuellides de France.
A. Villot, 5, chemin Malifaud, GRENOBLE, Gordraces,
ÆHelminthes.
cours d'Herbouville, Lyon
ces
Ont payé leur abonnement pour l’année 1890:
M. B. Lapeyre, Constantine (A/gérie) ; M
. André SJEVEkING, à Marseille.
(Les personnes oubliées sont priées de réclamer.)
Société Linnéenne de Lyon
Procès-verbal de la séance du 24 Février 1890.
Présidence de M. Depéret
M. Cuvier continue à développer ses opinions
relativement à l'interprétation des faits observés
dans le tunnel de St-Clair.
Ces opinions sont combattues
péret, qui rappelle et résume les observa-
tions quil a cru devoir présenter dans les
séances antérieures. Ces MM. terminent en déci-
dant de présenter au comité de publication pour
l'insertion aux annales, une courte note de ce
que chacun croit devoir adopter pour l’âge à
donner aux couches en litige. ,
Pare Dez
M. Mermier, par des coupes un peu théoriques
au point de vue des rapports des différentes
couches entre elles, a cherché à établir le syn-
chronisme de cette période géologique, telle
qu'elle se présente à Hauterives, avec ce qui a
cté observé à St-Clair. Il fait voir en eflet qu'en
rattachant au massif d'Heyrieux et de Toussieu,
le coteau de Caluire, on arrive à pouvoir, diflé-
rence d'épaisseur à part, superposer les coupes
qu'il a dressées pour Lyon et pour Hauterives
sans qu'aucun rapport soit interposé, interverti
ou supprimé.
M. Mermier fait circuler ensuite sous les yeux
de l'assemblée les nombreuses et belles coupes
dessinées dans ce but et qui établissent de la
façon la plus absolue l’analogie complète de ces
deux régions.
Procès-verbal de la séance du 2% mars 1890
Présidence de M. Faure
M. Faure remercie ses collègues d'avoir bien
voulu le nommer président et s'excuse en même
temps de n'avoir pu assister aux séances précé-
dentes.
M. Rey lit une note intitulée: La chenille ou
larve a-t-clle un sexe? À la suite de la lecture de
cette note une discussion générale s'ouvre. M.
Blanc dit que l’analogie est impossible à établir
entre la chenille et le jeune poulet, Ja chenille
n'est qu'une période larvaire d'un animal, alors
que le poulet est complètement organisé quoique
jeune, lorsqu'il sort de la coquille: ‘il ajoute que
les organes génitaux ont été signalés depuis
longtemps chez la chenille. Lyonnet (1750) en
signalant deux petites masses ovoïdes chez la
chenille du saule, conclut probablement à des
glandes génitales.
MM. D' St-Lager.
sont unanimes à faire
gneusement différencier.
cussions.’ la vie larvaire
parfait.
Givois, Redon, Couvreur,
remarquer qu'il faut soi-
dans ces sortes de dis-
de la vie de l'animal
M. Faure résume la discussion : savoir distin-
guer les différentes phases dans laquelle passe
l'embryon , dans ou hors de lœuf, en un
mot étudier l'embryogénie plus ou moins con-
densée que présentent certains animaux est,croit-
il, la clef de la question. Par exemple, alors que
nos batraciens passent sous nos yeux par une
série de transformations, la Rainette d' Amérique
donne des œufs desquels éclosent des animaux
REVUE LINNÉENNE 130
parfaits. Les g'ét nérations alternantes, dit- il, doi- et suivant l'animal, les phases différentes qu'ils
vent aussi faire l’objet d'une soigneuse attention. | présentent avant la perfection, se passent în
En somme les organes génitaux tout aussi | ou ex 00 ou méme quelque fois dans la vie
bien que le système nerveux n'arrivent à leur | utérine.
complet développement qu'à un moment donné.
COLE LIDITE
Les Clytus d'Europe et Girca
3 — Sphegesthes Chevr.
A. — Corselet présentant bien après le milieu son maximum de largeur. Dessin des élytres formé par des
bandes d’un gris blanchâtre.
Noir, antennes et pattes d’un brun plus ou moins clair. Corselet très convexe et grossièrement granulé sur
le dos, assez densément garni de duvet gris sur les côtés. Pourtour de l'écusson, deux bandes sur les élytres et
leur extrémité d'un gris blanc. La première bande nait immédiatement après l'écusson, et longe la suture envi-
ron jusqu'au premier tiers, où elle se courbe vers le bord externe; la seconde située après le milieu, se pro-
longe antérieurement sur la suture, A la page inférieure du corps, la moitié postérieure des episternums méso- et
méta-thoraciques, et la marge postér ieure des premiers segments ventraux sur les côtés, sont garnies de duvet
blanc. Parfois les élytres sont entièrement revêtues d’une pubescence grise, couchée et épaisse, qui rend les ban-
des peu distinctes; l'extrémité est tronquée, avec l'angle externe un peu prolongé en pointe, — Long. 10 mill,
France, Allemagne, Caucase,
[Syn. CI. Duponti Muls., Sterni Kraatz, AÀuboueri Desbr.| , cinereus Lap.
A’ — Corselet à côtés régulièrement arrondis, présentant son maximum de largeur au milieu. Dessins
jaunes ou d’un jaune blanchâtre.
B. — Dernière fascie jaune des élytres située avant le sommet.
G. — Noir; antennes, pattes et base des élytres d’un jaune rougeûtre; cuisses rembrunies avant le sommet.
Le duvet jaune forme deux stries longitudinales sur le front, une bande interrompue au milieu sur le bord
antérieur du corselet, deux grandes taches anté-basilaires et deux petites taches en dessous sur les côtés du pro-
thorax, une tache oblique et trois bandes sur les élytres; il garnit aussi le sommet des épisternums méso-et
méta-thoraciques, ainsi que le bord postérieur des segments ventraux. La tache oblique de chaque élytre se trou-
ve assez loin en arrière de l'épaule; la première fascie naît après l’'écusson, suit la suture en arrière, puis se
recourbe vers le milieu pour se diriger en dehors et remonter antérieurement sur les côtés: la seconde fascie
forme avec celle de l'autre étui un arc convexe antérieurement; la troisième se prolonge en devant sur la suture,
Elytres notablement allongées, parallèles, arrondies chacune au sommet. — Long. 10-16 mill. Europe centrale.
[Syn. CI. mucronatus Lap., Kelchi Bach. | tropicus Panz.
GC’ — Noir; antennes et pattes d’un jaune rougeâtre. Bords du corselet, une tache oblique et trois fascies
sur les élytres, épisternums méso- et méta-thoraciques en majeure partie, et bord postérieur des segments ven-
traux sur les côtés, garnis de duvet jaune. La tache élytrale est située en arrière de l'épaule et se dirige vers la
suture en devant; la première fascie naît assez loin après l'écusson et se courbe en dehors dès le début; la secon-
de est un peu prolongée en arrière sur les côtés; la troisième est droite, mais dirigée un peu obliquement vers
la suture en devant. Ressemble au C{. arietis. — Long. 9,5 mill.
Caucase, Asie mineure. Schneideri Kiesenw.
B’ — Dernière bande des élytres située sur l'extrémité même.
D. — Corselet offrant sur le disque une très grossière granulation transverse. Elytres prolongées en pointe
épineuse à leur sommet externe. [Voir Xylotrechus antilope].
D’ — Corselet plus ou moins densément ponctué. Elytres arrondies chacune à l'extrémité, ou obtuses à
l'angle apical externe.
E. — Mat. Corselet et élytres à ponctuation fine extrémement serrée. Episternums du postpectus garnis de
duvet jaune sur leur moitié seulement.
F. — Antennes un peu épaissies vers l'extrémité, noires à partir du 62 article. Pattes d’un jaune rougeâtre,
ordinairement avec les fémurs antérieurs seuls rembrunis vers le sommet. Noir. Bords antérieur et postérieur du
corselet ainsi qu’une tache latérale en dessous de celui-ci, écusson, une tache transversale et trois bandes sur les
élytres, moitié postérieure des épisternums méso et méta-thoraciques, bord postérieur des segments ventraux et
PY gidium, garnis de duvet ; jaune. La tache transverse en forme de bande située a après la base des étuis est droite;
très rarement elle est réduite à un petit point, ou fait défaut; la première bande naît assez loin après l'écusson et
se recourbe en dehors dès le début, la seconde, postmédiane, est transversale, rétrécie vers le bord latéral; la
troisième apicale, est un peu prolongée antérieurement sur la suture. — Très rarement, la première et la deu-
xième fascie élytrales [var. triangulimacula Costa], ou bien la deuxième et l'apicale [var. Bourdilloni Muls.]
sont fortement dilatées et partiellement fondues ensemble de chaque côté. — Une race, recueillie au Caucase par
Leder, offre constamment la première et la deuxième bandes beaucoup plus larges que dans la forme typique
[var. Lederi Ganglb.] — Long. 8-14 mill. Europe.
[Syn. CI. gazella Fabr.] arietis L.
Obs. — Le CI. clavicornis Reïiche, de Sicile, se : distingue du CI. arietis par ses antennes plus courtes et
plus fortement épaissies, par son corselet plus globuleux, dépourvu de bordure postérieure jaune, par l'absence
de tache transversale a après la base des élytres, par la première fascie assez prolongée en devant sur les côtés, et
par l'épaisse pubescence jaune de l'abdomen, qui ne laisse à découvert que la base des segments. Cependant il
n'est peut être pas spécifiquement distinct du CI. arietis.
F’. — Antennes non épaissies vers l'extrémité, d’un jaune rougeñtre, unicolores; fémurs de toutes les pattes
noirâtres. Dessin semblable à celui du CZ. arietis, mais la tache post-basilaire des élytres est obliquement diri-
gée en dedans et en arrière, et le sommet seul du pygidium est garni de duvet jaune. — Long. 8-14 mill.
Europe centrale, lama Muls.
E’ — Luisant. Corselet et élytres à ponctuation grossière, mais non serrée au moins sur ces dernières,
Episternums du postpectus revêtus de duvet jaune jusqu’à la base.
Noir, antennes et pattes d’un jaune rougeâtre; cuisses souvent rembrunies. Dessin semblable à celui du
CI. lama ; pygidium garni de mêne au sommet seulement. — Long. 6-10 mill. Europe centrale et méridionale,
[Syn. CT. temesiensis Germ., gazella Muls., Bellieri Gaut.] rhamni Germ, R. P. BELLON
140
REVUE LINNÉENNE
LA CHENILLE OÙ LARVE
a-t-elle un sexe ?
On ne découvre dans la chenille des Papillons et
la larve des Coléoptères aucun indice extérieur de
l'existence d’un sexe, et les auteurs sont presque
muets sur cette question. Toutefois, d’après certaines
observations de ceux-ci, tout porte à croire que la lar-
ve ou chenille est déjà pourvue d'un sexe, non appa-
rent, il est vrai, mais latent. En effet, que représente
l'état de larve depuis son éclosion jusqu'à sa nympho-
se, si ce n'est la période de la croissance, du dévelop-
pement de l'être depuis son apparition à la lumière
jusqu'à l’âge adulte. C'est l'enfant dès sa naissance
jusqu’à l’âge de puberté; c'est le petit des Mammifères,
dès qu'il voit le jour jusqu'au moment où il devient
apte à se reproduire. Or, l'enfant et les petits des ani-
maux sont pourvus de sexe.
Je ne parle pas de la nymphe ou Chrysalide, état
léthargique pendant lequel l'être ne fait que se conso-
lider sans rien ajouter ou retrancher à son organisme,
puisqu'elle ne prend aucune nourriture, bien qu’elle se
montre, après sa métamorphose, sous une forme tout à
fait nouvelle, mais déjà préparée dans la phase précé-
dente.
Qu'est-ce que c'est encore que les Larves, si ce n’est
les jeunes poussins au sortir de l'œuf, et l'on ne peut
contester à ceux-ci l'existence du sexe, pas plus qu'aux
petits des mammifères. On peut en dire autant de tous
les Vertébrés ovipares, des Poissons et des Reptiles,
etc. Ceux-ci, de plus, subissent des mues ou vulgaire-
ment changent de peau, et l’on ne peut supposer que
ce soit seulement après la mue que se décide lem-
preinte du sexe.
Voyons maintenant ce qui se passe chez les Orthop”
tères et les Hémiptères, dont les métamorphoses sont
incomplètes et chez lesquels l’être provenant de l'œuf
n'est ni larve, ni chenille, mais une pupe pourvue de
pattes et d'antennes, qui vit, se meut et se comporte à peu
près comme l’insecte parfait, dont elle a toute la tour-
nure, mais qui est appelée à subir plusieurs mues
avant l’état adulte. Eh bien! chez les Pupes, l'on
reconnait parfaitement le sexe, l’on en voit même
s’'accoupler avant leur entier développement, et les
pupes ne doivent pas étre‘considérées comme autre chose
que les larves des Orthoptères et des Hémiptères.
Je crois donc que les Chenilles ou Larves doivent
avoir un sexe avant leur nymphose, ce qui viendrait
confirmer cette assertion de M. Fabre, fondée sur une
série d'expérimentations auxquelles il s’est livré, à sa-
voir: que l'œuf reçoit l'empreinte du sexe au sortir de
l'oviducte, c’est-à-dire que l'œuf, une fois pondu, est
mâle ou femelle, avant de donner le jour au Poussin,
à la Chenille, à la Larve, à la Pupe.
Quant au fait de la Parthénogénèse, dont j'ai parlé
à propos des Abeilles, il a été également observé chez
certains Hyménoptères vivant en société, tels que les
Guépes et les Fourmis, et chez quelques Papillons de
la famille des Bombycides et Psychides.
Un fait encore plus étrange vient confirmer l’existen-
ce du sexe dans la larve, fait signalé en 1867 par
Nicolas Wagner. C’est que la Larve, être imparfait et
impropre à la multiplication de l'espèce, peut, par
exception, se reproduire elle-même, à peu près comme
les Phylloxera et autres Pucerons. En eflet, le na-
turaliste russe a pu constater que certaines larves de
Diptéres, de la famille des Cécidomyes (genre Miastor,
étaient. vivipares et mettaient au jour de jeunes larves
semblables à elles-mêmes. On a d'abord supposé que
ces petites larves appartenaient à des parasites. Mais plus
tard, le même fait a été reconnu. par Fr. Meinert à
propos du Miastor metraloas, puis confirmé par
Pagenstecher qui trouva aussi de jeunes larves prove-
nant d’une larve vivipare d’une autre espèce de Diptè-
res; enfin, Wagner a obtenu de l'éducation de ces lar-
ves l'éclosion de l'insecte parfait, tout à fait conforme à
la Cécidomye mère: ce qui leva tous les doutes. Ajou-
tons, pour en finir que Grimm, en 1869, fit une obser-
vation analogue par rapport aux Nymphes de Chiro-
nomes (Diptères).
Ainsi, l'étude approfondie des mœurs et habitudes
des Insectes, lesquels se prétent mieux que tout autre
animal à l'observation directe, doit un jour réserver
à la science des surprises étonnantes, merveilleuses et,
pour ainsi dire, surnaturelles,
C.'REx4
NOTICES CONCHYLIOLOGIQUES
par À. Locard
Les [iMNÉEs FRANCAISES DU GROUPE pu
Limnæa stagnalis
Dans notre Prodrome de malacologie francaise nous
avons signalé page 451 l'existence d'un certain nombre
d'espèces toutes généralement confondues sous le même
nom de Limnæa stagnalis, et qui pourtant présentent
entre elle des caractères diflérentiels parfaitement dis-
tincts. Cette liste était empruntée à un très remarquable
travail de notre savant ami M. Bourguignat, où se
trouvaient énumérés les Limnæidæ du système euro-
péen. Depuis cette époque nous avons réuni une quan-
tité considérable de matériaux en vue de la publication
d'une monographie des espèces appartenant à cette belle
et intéressante famille. Aujourd’hui nous nous bornerons
à passer en revue les formes appartenant au seul groupe
du Limnæa stagnalis, c'est, comme on à dû le voir, un
groupe des plus riches et des plus variés. Plusieurs de
ces formes vivaient depuis la période quaternaire dans
nos pays, tandis que d'autres, sans doute accidentelle-
ment apportées de l'étranger dans leseaux de la France,
ne semblent y étre fixées que depuis un temps relative-
ment court, sans que nous puissions dès à présent
affirmer qu'elles y sont désormais acclimatées. On sait
combien ces apports passagers sont fréquents, surtout
chez les mollusques d'eau douce, et particulièrement
chez les Limnées; leurs œufs agglutinés par paquets, se
fixent aisément aux pattes des oiseaux aquatiques qui
servent ainsi de véhicule aux mollusques et sont
transportés parfois à de grandes distances.
Pour classer nos Limnées, nous partons de la forme
la plus élancée, la plus étroitement acuminée, pour
passer ensuite progressivement aux formes à spire plus
courte, à dernier tour plus renflé formant un passage
entre les Stagnaliana et les A uriculariana.
Limnæa raphidia,Bourg.Cette espèce très bien décrite
et figurée par M. Bourguignat fait partie de la faune
des contrées montagneuses du sud de l'Europe, notam-
ment de la Dalmatie, Nous l'avons observée une seule
fois en France, dans les eaux du lac de Sylans, dans le
département de lAin, où trés vraisemblablement elle
avait été importée accidentellement. — C’est une forme
de grande taille, d'un galbe très étroitement élancé, à
spire très haute, très eflilée avec le dernier tour plus
petit à sa naissance que la moitié de la hauteur totale;
les tours sont hauts er bien accusés, à profil très lar-
gement convexe; le dernier tour haut et étroit se termi-
ne par une ouverture peu large mais bien allongée;
avec une columelle peu tordue, et n'atteignant pas la
base de l'ouverture (Hauteur, 54 à 70, diamètre, 18
à 24 mill.
REVUE LINNÉENNE
141
Limnæa fragilis, Linn. — Désignée d'abord par
Linné sous le nom d’elix fragilis, cette forme
-a été classée, pour la première fois parmi les
Limnées par Fleming en 1814. MM. Agardh Wester-
lund (1873) et S. Clessin (1877) en font une variété
subulata du Limnœæa stagnalis — C’est une coquille
de taille plus petite que la précédente, d'un galbe étroi-
tement efhlé, à spire très haute; le dernier tour est un
peu plus petit que la moitié de la hauteur totale ; les
tours ont un profil un peu ondulé, le dernier est à
peine renflé; l'ouverture est droitement allongée, la
columelle est fortemement tordue. — En somme, cette
espèce diffère de la précédente : par sa taille plus petite,
par sa spire moins grêle, par son dernier tour un peu
plus haut, par son ouverture moins étroite, par sa co-
lumelle plus tordue, etc. — Nous la connaissons sur-
tout dans le Nord et le Nord-Est de la France. (Haut.
40 à 44: diam. 17 à 19 mill.)
Limnæa vulgata, Servain. — Jean de Charpentier a
décrit et figuré cette forme sous le nom de Limnæa fra-
gilis; MM. Agardh Westerlund et S. Clessin la désignent
sous le nom de Zimnæa stagnalis var. vulgaris. M.
Clessin (1877) en a donné une bonne figuration.
Cette forme, de même taille ou de taille un peu
plus grande que la précédente s’en distingue par son
galbe déjà un peu plus renflé; la spire est proportion-
nellement moins eflilée; le dernier tour,à son extrémi-
té, est très sensiblement égal à la moitié de la hauteur
totale, son profil est plus arrondi, l'ouverture plus
élargie a une columelle plus basale et plus fortement
arquée. — L’habitat de cette espèce est sensiblement
plus méridional puisque nous le rencontrons dans
l'Ain, l'Isère, la Drôme et le Gard. (Haut. 42 à 45;
diam. 18 à 19 mill.)
Limnæa arenaria S. Clessin. — Sous le nom de
Limnæa stagnalis var. arenaria, M. J. Colbeau a fi-
guré dans le T. I des Annales de la Société Malaco-
logique de Belgique une forme assez mal définie et
sans description. M. S. Clessin (1877) a, au contraire,
décrit et figuré sous ce même nom une forme que
nous retrouvons dans le Nord et le Nord-Est de la
France et qui nous paraît très exactement spécifiée, —
Cette espèce diflère des précédentes: par sa petite taille;
par son galbe, un peu plus court et un peu plus renflé,
par son dernier tour plus arrondi; par sa spire moins
effilée, son ouverture très analogue à celle du Limnæa
vulgata est à peine un peu pius petite que la moitié
de la hauteur totale; les tours ont un profil très lé-
gèrement convexe, sauf le dernier qui est très arrondi.
— (Haut., 22 à 25; diam., 10 à 12 mill.)
Limnæa Tommasellii, Manegazzi. — On doit à
M. Bourguignat une description très complète et plu-
sieurs excellentes figurations de cette jolie petite espèce.
C'est la plus petite du groupe qui nous occupe, « Le
LimnϾa Tommasellii, dit M. Bourguignat, bien que
d'une taille analogue au Limnæa truncatula, n'appar-
tient point à ce groupe, mais doit être rangé dans la
section des Limnæa stagnalis. Parmi les diverses
espèces de cette section, la Tommasellii ne peut être
comparée qu'avec la variété minor de la stagnalis. On
distinguera cette Limnée de cette variété: à sa taille
beaucoup plus exigüe, à sa spire moins allongée, à
son sommet obtus et non aigu; surtout à sa columelle
droite, descendant jusqu’à la base et non tordue et
tionquée, enfin à son bord externe non arqué en avant »
Cette curieuse espèce se rencontre dans l'Est de la
France notamment aux environs de Troyes. — Haut,
5 à 7; diam., 2 3/4 à 3 1/4 mill.)
Limnæa stagnalis, Linné. — Linné dans la dixiè-
me édition du Systema naturæ a décrit sous le nom
d'Helix stagnalis une forme septentrionale qui vit
également en France, mais qui est bien moins commune
‘ moitié de la hauteur totale ;
qu'on ne le croit généralement. La courte diagnose
de l’auteur est appuyée sur des références iconographi-
ques nombreuses puisées dans Petiver, Lister, Gual-
tieri, etc., qui ne laissent subsister aucun doute sur
le galbe de la coquille en question. M. Bourguignat
en a donné d'excellentes figurations dans ses Spicilèges ;
c'est pour nous le type vrai de l'espèce telle qu’elle
doit être comprise. Nous lui rattacherons à titre de
variétés les formes, producta, ampliata et variegata
figurées par M. S. Clessin en 1877 eten 1889. —
Ainsi compris, le Limnæa stagnalis est une coquille
de grande taille à spire élancée et bien acuminée à son
extrémité, mais avec le dernier tour relativement assez
gros: les tours supérieurs ont un profil un peu ondu-
lé, tandis que le dernier est légèrement ventru ; à son
extrémité, ce même tour est toujours plus petit que la
l'ouverture, bien arrondie
dans le bas et très oblique, offre une columelle
recourbée, torse, tronquée vers le milieu de l'ouver-
ture, — En résumé cette espèce tout en conservant une
spire étroitement allongée comme chez les espèces pré-
cédentes, a déjà son dernier tour plus gros et plus haut,
avec une ouverture plus largement arrondie dans le
bas. — On trouve cette espèce dans le Nord, dans le
Nord-Est et le centre de la France. — Haut., 50 à
diam., 25 à 27 mill.
Limnæa colpodia, Bourguignat.— Cette espèce créée
en 1802 par M. Bourguignat pour une forme orientale
des environs de Constantinople et de Brousse, vit éga-
lement en France surtout dans le Centre et dans l'Est
où elle n'est pas très rare. — On la distinguera
toujours facilement du Limnæa stagnalis : à son
galbe plus court et encore plus renflé; la spire parfois
un peu infléchie à son extrémité, est moins haute,
moins acuminée, plus régulièrement enroulée dans son
ensemble, en ce sens qu'il ya moins de disproportion
dans l'enroulement des tours; leur profil est également
plus régulier, à peine convexe; le dernier tour est un
peu plus étroit; l'ouverture moins oblique et en même
temps moins élargie dans le bas ; la columelle est encore
plus fortement tordue, — Haut., 50 à 55; diam., 24
à 26 mill.
Limnæa elophila, Bourguignat. — Avec le Limnæa
elophila commence la série des espèces de ce groupe à
spire courte, et à dernier tour très gros. Cette espèce
très bien figurée et décrite par M. Bourguignat dans
ses Spicilèges « Le Limnæa elophila, dit ce savantau-
teur diffère du Limnœæa stagnalis par son test plus
trapu, moins allongé et plus épais; par ses stries plus
grossières, par ses méplats plus prononcés, par sa spire
moins allongée; par son ouverture bien moins oblique,
et dont l'angle supérieur est obtus au lieu d'être aigu;
surtout par sa columelle droite, descendant jusqu'à la
base de l'ouverture, et non tordue et infléchie; par son
péristome réfléchi; par sa callosité se prolongeant
jusqu'à la base de l'ouverture, ce qui n'a pas lieu chez
les stagnalis:enfin par son accroissement régulier, pres-
que rectiligne et non descendant comme chez les stagna-
lis ». — (Cette espèce si nettement caractérisée se trou-
ve un peu partout et est assez commune dans le Cen-
tre, le Nord et l'Est de la France : elle présente d'assez
nombreuses variétés. — Haut., 45 à 61; diam., 25 à
32 millim.
Limnæa borealis, Bourguignat, — Sous le nom
de Limnœa stagnalis var. B. Nordenskiold et Nylan-
der ont décrit et figuré en 1856 une forme très curieuse
de la Finlande.M. Bourguignat dansses Spicilègesa éga-
lement donné un croquis très exact et une description
complète de ce même type qu'il a élevé à bien juste
raison au rang d'espèce. Mais jusqu'à présent on ne
connaissait le Limnæa borealis qu'en Pologne et dans
la Russie septentrionale. Nous l'avons retrouvé bien
typique dans les étangs du Forez où très probablement
REVUE LINNÉENNE
il a été importé accidentellement; sans doute cette for-
me s'y fixera, car nous avons pu la suivre, toujours
semblable à elle-même durant quatre années consécu-
tives.
Le Limnæa borealis est caratérisé par une spire très
courte, plus courte même et moins acuminée que celle
du Limnæa elophila, et par un dernier tour très gros
à son extrémité il est presque égal au double de la
hauteur totale. « Le Limnæa borealis, dit M. Bour-
guignat, diffère du Limnæa stagnalis: par sa coquille
moins allongée, par sa spire moins lancéolée, plus
trapue, plus épaisse, dont les tours de spire sont régu-
liers, par son ouverture plus large et dont la colu-
melle moins torse n'offre point une partie inférieure
aussi tronquée et aussi déviée, par des callosités
beaucoup plus larges et descendant presque jusqu'à
la base de la columelle; par l’angle apertural supérieur
obtus et non aigu, etc. » Haut., 50; diam., 27
mill.
Limnæa turgida Hartmann. — En 1844, Hartmann
a donné la description accompagnée de très nombreuses
figurations de son Stagnicola vulgaris turgida ; c'est
cette forme que M. Bourguignat a élevée en 1881 au
rang d'espèce en conservant la dénomination de Hart-
mann, qui dans sa seconde planche avait adopté le
nom de Stagnicola turgida pour cette forme. MM. Ko-
belt (1851) et S. Clessin (1877) ont également donné
des figurations de ce même coquillage, quoique un
peu différentes du type d'Hartmann. — Le Limnœæa
turgida se distingue de toutes les formes précédentes
par sa spire peu haute quoique acuminée à son extré-
mité, mais surmontant un dernier tour très ventru et
très haut; c'est comme on le voit une forme intermé-
diaire entre les espèces précédentes qui toutes ont le
dernier tour plus ou moins haut et les formes Suisses
des Limnæa lacustris, Helvetica, etc. qui servent
de transition avec les Auriculariana. Chez le Lim-
nœæa turgida les tours supérieurs sont simplement
convexes, tandis que le dernier est bien arrondi; lou-
verture est un peu plus haute que large, anguleuse à
la partie inférieure, la columelle est à peine tordue
dans le haut et s'étend jusqu'au bas de la coquille, —
Cette forme vit surtout dans l'Est de la France; le type
vit en Suisse, et on le retrouve en Angleterre et en
Allemagne. Nos échantillons les plus typiques vien-
nent du département de l'Ain. — Haut., 45 à 50;
diam., 26 à 28 mill.
Toutes ces espèces, telles que nous venons de les re-
lever, présentent un grand nombre de variétés ex-for--
ma, Major, Minor, inflata,ventricosa, elongata, atte-
nuata, malleata, angulata, etc., sur lesquelles nous
n'avons pas cru devoir insister dans cette courte notice.
Nous y reviendrons plus tard dans un travail plus
complet. Malgré ce polymorphisme considérable, nos
espèces sont tellement nettes, tellement bien caractéri-
sées qu'il sera toujours facile de les distinguer et dy
rattacher ces nombreuses variétés.
Si quelques auteurs ont cru devoir confondre toutes
ces espèces pour les enrégimenter sous un seul drapeau
spécifique, nous nous refuserons à les suivre dans cette
voie absolument illogique et qui prête à la confusion
de la notion de l'espèce et de la variété. Il est bien
certain, en effet, qu'entre n'importe laquelle de nos
espèces il y a encore plus de différences que par exem—
ple entre les Ævalinia lucida et M. cellaria, ou entre
les Helix cespitum et H. ericetorum ou entre les Suc-
cinea putris et S. Pfeifferi, etc, etc. C’est là une simple
question de routine contre laquelle nous nous efforcerons
toujours de lutter.
(4 suivre).
CONTRIBUTIONS AUX FAUNES LOCALES
DES RÉGIONS DE L'EST ET DU SUD-EST
par M. le capitaine Xambeu
COLÉOPTÈRES - BRACHÉLYTRES
4. Autalia, impressa, Oliv. 8 juin, sous agaric
d’un saule couché à terre, ferme Chambize, Pont-du-
Château ; aussi fin mars, aux environs de Ria.
2. Falagria, sulcata, Payk. premiers jours d'avril,
dans l’intérieur d’une betterave en décomposition,
ferme El Bayre, Pont-du-Château ; aussi au Puy, fin
septembre.
3. Fal. sulcatula, Grav. premiers jours de décem-
bre, ruisseau de Cervières, près Briançon, sous pierre.
4. Fal. obscura, Grav. mi-avril à Taurinya, près
Prades, dans un nid de fourmi ; Le Puy, septembre et
octobre.
5. Fal. Nigra, Grav. mi-septembre, petite mare,
près Le Puy sous pierre; mi-mars et mi-avril, rive
gauche de l'Allier à Pont-du-Château, dans un bois
immergé; premiers jours de décembre, au Grand
Villars, près Briançon, sous pierre.
6. Bolitochara lunulata,Payk.mi-septembre à Wals,
près Le Puy; aussi à Paris novembre pendant le
siège, et aux bords de l'Iseron près la Tour de Salva-
gny, premizrs jours de juin, dans un agaric
d’aulne.
7. Stichoglossa semirufa. Er. fin décembre, bords
de l'Arc à Aix.
8. Ischnoglossa, corticina, Er. mi-avril sous écorce
de Pin à Lentilly, près Lyon.
9, Leptusa lœvata, Rey, pas rare au premier prin-
temps, sous pierre, sur les coteaux arides des environs
de Ria.
40. Leptusa Dayensis, Fauv. environs de Ria, sous
ierre, en février ; rare.
,
A4. Euryusa laticollis, Heer, La Tour de Salvagny,
sous écorce de chêne, fin juillet.
A2. Homœusa accuminata. Maerk, sur le sable,
bords du Rhin, île d'Aber Werth, Coblentz, fin mai,
durant ma captivité.
43. Aleochara fuscipes, Fab. mi-avril, sous cadavre
d'un serpent, camp du Pont-du-Château, Puy-de-
Dôme.
Var. lata, Grav. en mars et mai sous pierre, Wals,
près Le Puy.
44. Aleoch. lateralis. Heer, premiers jours de
novembre, la Tour de Salvagny, en battant des fagots
de peuplier : mi-août et fin mars sous pierre et sous
détritus, Pont-du-Château.
A5. Aleoch brevipennis, Grav. ferme El Bayre,
sous détritus et aux bords d'une mare.
46. Alcoch. bipunctata. Oliv. Ria, sous bouse de
vache, fin avril.
47. Aleoch. bisignata, Erichs. Le Puy mi-septembre
sous trace de ruminant,
48. Aleoch. sanguinea, var Moesta, Heer, pre
miers jours de mars, bords de l'Allier sous détritus,
Pont-du-Château.
REVUE LINNÉENNE 143
49. Dinarda MϾrkeli, Kies, fin mars, Mont d'Or
Lyonnais; fin octobre, St-Chaffrey près Briançon;
premiers jours de mai, environs de Ria, toujours sous
pierre et dans le nid de Formica rufa.
20. Dinarda dentata, Grav. fin octobre St-Chaffrey
et Faure Christian, près Briançon dans une fourmilière;
aussi à Lentilly en avril.
24. Lomechusa strumosa, Grav. commune en mai
et juin dans différentes fourmilières des environs de
Ria, dans les bois de pin.
22. Lom. paradoxa, Grav. mi-mai Coblentz dans
une fourmilière ; Argelès fin mars à Joyeuse; mi-avril
environ de Ria dans les nids de fourmi jaune.
23. Lom. emarginata Payk, fin mars bois des Bal-
mes, près Romans, dans un nid de grosses fourmis
brunes ; aussi à Argelès Pyrénées-Orientales fin mars,
dans une tourmiliére composée d'individus moitié
bruns moitié rouges.
24. My-rmedonia Haworthi, Steph. ferme Chambize
P. d. Ch. bas d’un noyer, fin février: Le Puy, dans une
fourmilière, mi-mars à La Roche près du moulin de la
Cascade.
25. My-rm. fulgida, camp de la Valbonne, près la
grande butte, dans une fourmilière, premiers jours de
juillet.
(A suivre).
ANNONCES DIVERSES
Prix des annonces: La page, 46 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, Ü, fr: 20 c.
Il sera fait aux abonnés une réduction de 23 pour °/, sur les annonces payantes pour la zr'e insertion.
50 0, pour les insertions répétées, de la même annonce.
Tout abonné a droit, pour chaque numéro, si l’espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange.
Insekten-BϾrse, Central-Organ zur Vermittelung
von Angebot, Nachfrage und Tausch. Abonnements-
preis in Deutschland und Oesterreich 1 M, in den
anderen Laendern des Weltpostvereins 1, 20 M. —
1 Schilling 2 Pence = Fres. 1, so Redaction: Fran-
kenstein und Wagner. Leip;ig, 1, Augustusplat;.
LSLSI PISE
Le F'' Alphonse-Joseph, 68, rue Raynouard à
Passy-Paris, offre des préparations microscopiques
consistant en coupes d'os, de dents, de coquilles,
de silex, ete; ainsi que des préparations de spicules de
spongiaires (une centaine d'espèces). Il offre égale-
ment des spicules non montés de ces mêmes espèces.
Envoi d'échantillons et du catalogue, sur demande.
SPP LPS SSP PS SL SL SSP SES LS SSP ELLE SSL ST SES ST SSP PS SR TS ES PES LS TS SELS SL LS SSSR RSS TS RS SSL SPL RSS ST SSSR S PS DSL SLT PSS LS SSP SPP IE
A VENDRE ouvrages reliés et neufs
AA
Othiorhyncides et Phylobides, |
denMarseul se en,
20e me M2 TS
Bathrndiens ((Rettter) mvolee 2 77. 5 »
Paussides et Clavigerides, (Reïtter) . 1 vol. . 5 »
Malendes denPeyrOon VOL MR 5 >»
Ciyptocephales, de Marseul, 1 vol... 5 »
Teléphorides, Malthinides, de Marseul, 1 vol, 5 »
Les Cicindelides de Thomson; plan- |
ches coloriées de chaque espèce ; Pl Cr
(superbes). Manticorites et Meca- |
COPA ITES Te Me CAT
Répertoire des insectes décrits |
TÉPUISUISBA . ee ce ele (12 on one 0e.
Annales de la Société Entomologi-
que de France 1883-1888. . . .
Une collection de Cicindelides.
201 espèces dont 150 exotiques
472individus étiquetés . . . . .
: Diminution 10°;, si l'on prend tous les ouvrages,
déjà offerts au-dessous de leur valeur.
Adresser les demandes à M. L. SonrnonNax.
19, Rue d'Alsace, — Lyon.
24 vol. 100 >
BULLETIN DES ÉCHANGES
M. L. Sonthonnax, 19, Rue d'Alsace, Lyon, offre en échange les espèces suivantes :
Cicindela littoralis.
» flexuosa.
Carabus monilis,
» morbillossus.
» auratus,
Omophron limbatum.
Dolichus flavicornis.
Trechus longicornis.
Sipalia difformis.
Ammaecius brevis.
Anoxia australis.
Anthaxia manca.
Juiodis aïbopilosa,
Elater crocatus.
Athous Dejeani,
Nosodendron fasciculare.
Malachius aeneus.
Telephorus Alpinus.
» assimilis.
Anoncodes ustulata,
Anaspis Chevroluti.
Eusomus ovulum.
Rhynchites populi,
l'hylacites fullo.
Brachycerus undatus.
Apion Capiomonti.
Spondylis buprestoides,
Purpuricennus Kæler1,
Clytus tritasciatus.
Oberea erythrocephala.
Agapauthia irrorata.
» cardui,
Rhagium bifasciatum. -
» inquisitor, Doryphora 11 iineata Colombie.
» _indagator, | Lrachyderes succinctus »
Leptura cincta. | » morio »
» maculicornis. » striatus »
» rubrotestacea. Chiorida festiva »
Donacia menyanthidis.
Limarcha rugosa,
Chrysomela polita,
violacea,
» diluta,
| » femoralis.
» Americana.
| Luperus Pyrenaeus.
| Podagrica fuscicornis.
| Cryptocephalus variegatus.
| Labidostomis taxicornis.
Exotiques
Ciytus annularis Manille,
| Entimus impériaiis
Cyphus Germari »
144 REVUE LINNÉENNE
ANNONCES ANNUELLES :
Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi-
vement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 4 franc la ligne pleine.
En vente, chez M. L. Jacourr, Imprimeur, Rue Ferrandière, 18, Lrou, toutes les années parues de l'Echange
(1885-1886-1887-1888 et 1889), contre l'envoi d'un mandat poste de 9 francs. Chaque année prise
séparément 2 francs.
VENTE D’OBJETS D'HISTOIRE NATURELLE
—— CRT —
Haches brutes de 1 a $ fr. pièce. Joindre 0,60 cent. à toute commande inférieure
Envoi franco contre mandat-poste de 6 fr, d'une | à $ fr. Franco à partir de 5 fr. — Argent d'avance.
collection de 20 silex préhistoriques comprenant: grat- Grand assortiment de silex, fossiles, minéraux,
toirs, couteaux, canifs etc. coquilles, plantes, monnaies, timbres-poste, etc.
Ch. Barillot, Naturaliste à Limalonges (Deux-Sèvres),
M. Cotte, Victor, prévient les amateurs qu'il vend à des prix modérés des coléoptères et des Lépidop-
tères de sa région.
Etiquettes de tous les noms des rc genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout 60
feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 25 fr. Pour les demandes s'adresser à M. Ant. Otto, comptoir
Mincralogique à Vienne (Autriche), VILI, Che te 2,
HENRI GUYON
Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris
—— NN
SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’'INSECTES
Grand fonmatilne 220-2600 22 2 50 Grandsfoïmat-carton, 39-26-6177 7 277 0-7E 2
Pentionmal, 20=-10M/2-0 Er ee-mCre 1 85 Peutfloimatp26 10/2 0 Er To 1 50
Boîitectdoubles fonds Dés RER STE RE TL Re cc. 2 50
Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande.
PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS
OUVRAGES A4 DISPOSER
Par M. CI. Rey
GARE ———
HISTOIRE NATURELLE DES COLÉOPTÈRES DE FRANCE
1860 Altisides par Foudras, 1 vol: in 8°, 384 p . ACL KE)
1862 Mollipennes (Zamprrides, Te Jéphorides) par Mulsant, 1 vol.in &° 431 P, 3 3 pl: (éd épuisée) it 15 »
1863 Angusticolles (Clérides) et Diversipalpes (Lrmexvlonides), 1 vol, in 8°. 158 p 2 pl. par Mleants G »
1865 Fossipèdes (Cébrionides) et Brévicolles (Dascillides) par Rey 1 vol. in #°, 124 p. s pl . . . 6 »
1866 Vésiculifères (Malachides) par Rey, 1 vol. in 8°. 306 p. 7 pl. (édition épuiséé) . A co) ;:
1806 Colligères (Authicides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 187 RE RM ER RE MEME que: () 5
18671Scuticolles CDasrestides)sparMulsant vol annees GMp PI NN NN NRC
1868 Gibbicolles CPir1des)lpaaRey. vol Mn Né 22 MD AID PEN II
1868 Eloricoles CDasrides) par Rey, olin SE REP MONDE CCR EE
1#69 Piluliformes (Brrrhides) par Mulsant. 1 vol. NO MS Des 2H FENTE el EU, NE G »
1871 Lamellicornes (2° éd.) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 733 p. LH MEME oil
1865 Palpicornes1(@#ed”) par Rey; 01, Vol nes AND Rp EE (Prix Dollfus, 1886). 9 »
1887 Essai sur les larves de Coléoptères par Rey, 1 vol. in 8°. 126 Pam please CE ECS
BRÉVIPENNES OÙ STAPHYLINIDES
8/1 4BOlitOCharaires parRey, MAVOl- NN Tps pl 2 0 open a UE
1874 A léocharaires pAnR ET NO MInNs SO ID SD EC RE RE EN NE LEE
1800 HomaliensipiriRey. 1vol Anis Se ONDAOIDI ER NE EE EN NC CURE
1883: Tachyporiens, te par Rey, vol Hn08220$ p. 41pDE LEARN RENE TRS
1834 Mycropeplides, Sténides par Rey, 1 vol. in Le 6e PESTE LT ous OO ORNE
PUNAISES DE FRANCE
1860 Pentatomides par Duisant Mmavol into GS Ip Rp MENACE CERN RME
1870 Coréides, etc. par Mulsant, 1 vol. in 8°. 250 P- DPI MR NEA situe fi 6 1e SORTE
1873 Reéduvides par Mulsant, 1 vol. in 8°. 118 P- os AS PAM LE à ce CE SE ETS CO NRSEEREE
1879 Lygeides par Mulsant, 1 vol. in 8°. 54 p. Dale us SN A TO CC TD
OPUSCULES ENTOMOLOG OÙ ES
Par Mulsant
1353 Description de 80 espèces de CRICODIErER, 4 biogr See TOP ne 6 »
1873 Chrysides de France par Abeille de Perrin, 108 p. 2 pl. Te 4 »
AN —
En vente chez l’auteur : M. CI. Rey, 7, place St-Jean, Lron.
Des — Imp. Lo et a L. JAcQUET, rue Ferrandière, 18.
DITS
Sixième année. — N° 67 15 Juillet 1800.
L'ÉCHANGE
Revue Linnéenne
ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE
paraissant tous les 15 du mois
Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle
FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET
membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d’'Entomologie, et de la Société
Entomologique de France.
CONTINUÉ PAR L. SONTHONNAX
F. GUILLEBEAU se A. LOCARD
membre de la Société Entomologique de France. Vice-Président de la Société Malacologique de France,
++ +@+
CG. E. LEPRIEUR CI. REY
membre de la Société Entomologique de France, Président de la Société Française d'Entomologie,
membre honoraire de la Société d'histoire naturelle membre de la Société Entomologique de France et
de Colmar etc. de la Société Linnéenne de Lyon.
AIS TAN
AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM.
Ed. ANDRE (de Beaune), D' L. Braxc, 1. Dériarp, DEsBRocHERS pes Loces, A. Dupois (de Versailles),
L. Girero, R. Grirar, Valéry Mayer, REDON-NEYRENEUr, J.-B. Renaup, A. Rjcne, Ricuarp (de Grenoble),
Nisius Roux et A. Vizzor (de Grenoble).
De =
SOMMAIRE DU NUMÉRO 67
L?
\
Compte-rendu de la Séance de la Société Linnéenne de Lyon.
Les Clytus d'Europe et Circa, par le R. P. Berox (Suite).
Enumération d’Insectes recueillis en Provence. CL. Rev.
Liste des Coléoptères, par G. Mixsuer.
ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES
Lyon, Rue Fcrrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet
Tout ce que concerne la rédaction, les annonces gratuites et | Adresser Les réclamations concernant l'envor du Fournal
renseigiuenents Sur Les annonces non suivies d'adresse duit être & el Le montant des annonces et des abonnements à A1. L. Facquet,
envoyé à A1. L. Sonthonnax, ro, rue d'Alsace, Lyon. | Imprimeur, rue Ferrandière, 18. L'on.
—ANIIV
France, un an, 8 fr. — Union postale, 8, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr, 5G
REVUE LINNÉENNE
EL
Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 12 du mois.
L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange.
AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l'année 1800, entrainera l'envoi
des n® arus de la même année.
P
COMITÉ D'ÉTUDES POUR 1890.
—=—
MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MARSEILLE. CoZéoplères
exotiques.
L. Blanc, D", 53, rue de la Charité, LYON. A/néralogre.
Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAY. //ydro-
canthares et Histérides.
Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre
Amara, Harpalus, Feronia.
A. Chobaut, D',à AVIGNON. Anthicides, Mordellides,
Rhipiphorides, Meloides et Œdemerides.
J. Croissandeau, :5, rue du Bourdon bianc, ORLÉANS,
Pselaphides et Srydmenides.
L. Davy, à FouGÈre par CLers, (M.-et-L.). Ornithologte.
Desbrochers des Loges, 25, rue de Boisdenier, Tours
(Indre-et-Loire). Czsculionides d'Europe et circa.
L. Dériard, 2, rue du Plat, Lyon. OrtAoptères.
L. Gavoy, 5, bis. rue de la Préfecture, CARCASSONNE,
(Aude). Zamellicornes.
MM. A. Locard, 58, quai de la Charité, Lyon. AaZacologte
française, (mollusques terrestres, d'eau douce et marins).
J. Minsmer, capitaine au 142€ de ligne, à MENDE
(Lozère). Longicornes.
A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea
er Cie, a BUCAREST-FILARETE STRADA VIILOR (Roumanie).
Hémiptères, Hétéroptéres.
H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. OytAoptères
el Névroptères.
J.-B. Renaud, 21,
Curculionides.
A. Riche, 11, rue de Penthièvre, Lyon. Zvss/les, Géologre.
N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Po/anique.
A. Sicard, D' à Azgi(larn), Cccénellides de France
A. Villot, 5, chemin Malifaud, GRENOBLE. Gordracés,
Helminthes.
cours d'Herbouville, Lyon
Ont payé leur abonnement pour l’année 4890:
M. Girerp, rue Constantine, Lyon ; M. Gricar, rue Rivet, Lyon: M.
Mori, Rouen; M. Bavay, Brest.
GaxNaT, Toulouse; M. Georges
(Les personnes oubliées sont priées de réclamer.)
PP PP RSR RP RP ETES PEL P PELLE PSS EEE SELS LPS SDS EPL LPS PPS LS LL ELLE PP PDP PSP PL LS PP PLS LES PEL PEL PPS PPL SE LP PP PPE EP rrS
Société Linnéenne de Lyon
Procès-verbal de la séance du 14 Avril 1890
. Présidence de M. Faure
Le procès-verbal de la précédente séance est lu
et adopté.
M. Rey s'occupe de la famille des Hétérocéri-
des dont il donne un tableau très complet.
M. le Président fait part de la proposition
d'échange mutuel de publications antérieures et
futures qu'adresse l’Académie impériale Léopol-
dino -Carolina à Halle sur Saale (Prusse) à la
Société. L'échange est voté par l'assemblée pour
l'avenir.
M. Locard à propos des nouvelles coupures
introduites dans la classification des mollusques
et surtout à propos des nouveaux noms adoptés.
proteste contre l'adoption du mot Pélécipode qui
sous prétexte d'uniformité de consonnance avec
Ptéropode, Gastropode etc. est admis aujourd'hui
pour remplacer Lamellibranche.
M. le D' Léon Blanc présente à l'assemblée
un nouvel instrument, le télestéréometre, et en
explique la construction. Il démontre tous les
avantages qu'il présente pour mesurer les dis-
tances angulaires, la hauteur d'un monument ou
d'une élévation et pour mener sans tatonnement
une perpendiculaire sur une droite.
Les Clytus d'Europe et CGirca
4 — Clytanthus Thoms.
A. — Dessus du corps revêtu d’un épais duvet jaune ou gris, et paré de fascies ou de taches noires, Côtés du
corselet parsemés de points dénudés, dont chacun porte un assez long poil redressé. Élytres tronquées au som-
met, dont l'angle externe est prolongé en pointe.
B. — Elytres ornées de bandes transversales noires qui se rencontrent sur la suture.
— Noir, revêtu d’un épais duvet jaune; une fascie noire sur le milieu du corselet; un anneau noir incomplet
en arrière de l'épaule, et deux bandes transversales de même couleur sur les élytres.
La première fascie, située
à peu près au milieu des étuis est dilatée en devant sur la suture et les côtés; la seconde, assez éloignée de
l'extrémité, est retrécie vers la suture ;
[Syn. CI. C.-duplex Scop., verbasci Muls. nec Lin, (1), sericeicollis Villa!
— Long. 10-14 mill. Europe.
À ornatus Herbst.
1) L'auteur, d'accord avec le D' Seiïdlitz | Fauna Baltica x'e éd, p. 515|, croit que la description de Linné s'applique mieux à
l'espèce suivante ; il a peut-être raison. Néanmoins la chose n'est pas hors de doute: car Mulsant affirme [Zongic. 2° éd. p. 170] quil
a vu le type dans la collection linnéenne de Londres, et il s'appuie en outre sur l'autorité de Laicharting et de Gyllenhal. Dans _Sa
Faune du bassin de la Seine, M. Bedel rétablit pour cette espèce le nom manifestement plus ancien de C. varzns Müller (1766). [Vote
du traducteur].
REVUE LINNÉENNE 147
Obs. 1. —- Parfois le tomentum jaune ou jaune-verdâtre envahit tellement la surface que le dessin noir ne
ressort qu'en partie et devient peu distinct. Il se trouve en (Grèce une variété de cette sorte, qui a les pattes et
les antennes d'un roux brun, et le corselet entièrement d'un jaune-verdâtre: le docteur Kraatz l’a décrite sous le
nom de var. viridicollis.
Obs. 2. — Le CI. damascenus Chevr. est une race syrienne du Cl. ornatus, chez laquelle les antennes et
les pattes sont d’un jaune rougeâtre, et, le tomentum d’un jaune très accentué est normalement distribué.
B’ — Elytres parées de taches noires ou de bandes transversales interrompues à la suture.
GC. — Noir, revêtu en dessus et en dessous d’un épais duvet jaune-verdâtre. Corselet orné d’une grande
tache médiane, sinuée en arrière, et de deux taches latérales plus petites, noires. Elytres présentant sur l’épaule
une tache longitudinale noire, en dedans de laquelle existe une bande de même couleur arquée en forme de C ;
ornées en outre de deux fascies noires qui n'atteignent ni la suture ni le bord latéral. La bande en forme de
C dessine avec la tache humérale un anneau deux fois interrompu; la première fascie se trouve à peu près au
milieu des étuis ; et la seconde forme une tache ovale-transverse ou arrondie, assez éloignée de l'extrémité. —
Long. 10-15 mill. Europe.
[Syn. CI. Herbsti Brahm, (1), sulphureus Schaum.] verbasci L.
Obs. — Le CI. Faldermanni Fald., décrit sur des exemplaires de Transcaucasie, ne semble pas différer
spécifiquement du CL. verbasci. Son tomentum est d’un jaune blanchâtre ou gris; son dessin dérive de celui du
CI. Verbasci, soit par décomposition des bandes, soit par leur réduction. Les trois taches du corselet se réunis-
sent souvent en bande transverse. Parfois tout le dessus du corps est revêtu d'un épais duvet gris-jaunâtre, qui
oblitère le dessin. — Faust différencie le C7. F'aldermanui du CI. verbasci par la ponctuation thoracique plus
fine, par l'absence de poils redressés sur et sous le corselet, enfin par la pubescence des élytres plus courtes. Je
ne trouve pas ces caractères solides.
C’. Noir, revêtu en dessus d’un épais tomentum jaune d’ocre ou verdâtre, et en dessous d’une pubescence
grise, couchée, beaucoup moins dense et beaucoup plus fine. Une petite tache humérale, et trois autres plus
grosses, arrondies, le long de la suture, noires dénudées. — Long 12-16 mill. Midi de la France et de l’Alle-
magne. Europe méridionale. [Syn. CI. quadripunctatus Fabr.]. glabromaculatus Gôeze.
Obs. — 11 existe en Espagne et en Algérie une race, chez laquelle le tomentum du dessus, où même du
dessous, est gris ou d’un gris bleuâtre, beaucoup plus fin que dans le type ; la tache médiane juxta-suturale est
souvent dilatée en bande transverse, tandis que les autres taches disparaissent en partie ou complètement; on
rencontre fréquemment aussi plus de quatre taches dénudées sur chaque élytre: var. glaucus Luc., griseus
Lap., lugens Küst.
A. Elytres noires, dessinées de bandes blanches.
D. Corselet, souvent aussi le vertex ou toute la tête, rouge ou d’un roux-brun.
E. Elytres arrondies chacune au sommet.
F. Corselet à ponctuation grossière, avec une longue pubescence redressée. Noir; corselet rouge; écusson
et son contour, deux bandes et l’extrémité des élytres, épisternums du medi-et du post-pectus, bord postérieur du
métasternum et des segments ventraux, blancs. La première bande naît immédiatement après l'écusson, et se
recourbe de la suture en dehors, à peu près au premier quart de la longueur des étuis; la seconde, située après
le milieu est transversale et faiblement sinuée en devant. Antennes tibias et tarses plus ou moins rougeâtres. —
Long. 7-10 mill. Autriche, Hongrie, Dalmatie, Grèce. [Syn. CT. aegyptiacus Lap.] nigripes Brull.
F”, — Corselet à ponctuation fine, couchée, avec une courte pubescence d’un gris jaunâtre; il est rouge,
traversé dans son milieu par une fascie plus foncée, dont la pubescence est clairsemée. Semblable pour le reste
à l'espèce précédente, mais la seconde fascie des élytres est sinuée en arrière, convexe en avant. Antennes, base
des fémurs, tibias et tarses d’un brun jaune-rougeâtre. — Long. 8-12 mill. France méridionale, Europe méri-
dionale, Asie mineure, [Syn. CI. trifasciatus Fab.]| aegyptiacus Fab.
E”, — Elytres tronquées à l'extrémité, dont l'angle externe fait saillie en forme d'épine.
G, — Noir; tête, corselet, antennes et pattes rouges ou d'un roux-brunâtre; ces dernières souvent plus
obscures. L'écusson, deux bandes et la marge apicale des élytres, la majeure partie des épisternums du medi-et
du post-pectus, et les côtés du bord postérieur des premiers segments ventraux sont revêtus de duvet blanc.
Corselet assez grossièrement granuleux. Première bande des élytres étroite, faiblement arquée, obliquement
dirigée de l'écusson en arrière et en dehors, ia seconde bande également oblique, mais large et droite, naît
du millieu de la suture, et se dirige vers le bord externe. — Long. 8-12 mill, Midi de la France, Piémont.
ruficornis OI.
G’, — Noir, corselet rouge; élytres ornées de deux bandes assez également étroites, | voir plus bas (lettre I):
CI. massiliensis | var. fulvicollis Muls.
D’, — Corps entièrement noir, à dessin blanc.
H. — Elytres sans tache humérale blanche,
I. — Noir; bordure basilaire du corselet, écusson, deux bandes étroites arquées et sommet des élytres,
épisternums du médi- et du post-pectus, bord postéro-latéral des premiers segments ventraux, revétus d’un épais
duvet blanc, La 1" bande des élytres naît de l’écusson, et se recourbe de la suture en dehors à peu près au
premier tiers de la longueur des étuis; une tache s’en sépare vers les côtés. La seconde bande, située après le
milieu, se dirige un peu obliquement en dehors et en arrière; elle projette en avant une longue branche, qui
(x) C'est le nom qui doit prévaloir comme le plus ancien, si ie nom de Linné s'applique à l'espèce précédente, [Aofe du
traducteur].
148 REVUE LINNÉENNE
forme un étroit liseré sutural s'étendant presque jusqu’à la naissance de la première bande. — Long. 6-9 mill.
Europe Méridionale et sud de l'Europe Centrale. [ Syn. CI. spinosulus Muls.]| massiliensis L. (1)
Obs. — Mulsant mentionne une variété de cette espèce, chez laquelle le corselet est rouge. [var. fulvi-
collis Muls|.
1”, — Noir; côtés de la marge basilaire du corselet, écusson, deux taches, une bande oblique et extrémité
des élytres, épisternums du médi-et du post-pectus en majeure partie, bord postérieur des premiers segments
ventraux, revêétus d’un duvet blanc comme neige. La 1"e tache des élytres est située en arriêre de l’écusson près
de la suture et forme une ligne longitudinale raccourcie, dirigée en avant, un peu oblique en dedans;
la deuxième se trouve environ au premier tiers des étuis, à égale distance de la suture et du bord latéral, La
bande post-médiane, assez droite, est dirigée obliquement en dedans et en avant; elle n’atteint pas la suture.
Long. 8-10 mill. Midi de la France, Espagne, Algérie. Pelletieri Lap.
H”, — Elytres ornées d'une tache humérale blanche.
J. — Noir; une large bande grise transverse, trisinuée en devant, plus ou moins distincte, sur la moitié
postérieure du corselet; écusson et son contour, une tache humérale, une petite tache latérale après l'épaule,
deux bandes sur les élytres ainsi que le bord apical, majeure partie des épisternums du médi- et du post-pectus
côtés du bord postérieur des premiers segments ventraux, révêtus d’un épais duvet blanc, très rarement blanc-
jaunâtre. La 1"e bande de chaque étui est une bande longitudinale arquée, qui s'étend de l'écusson jusqu'après
le premier tiers de la longueur ; à partir du premier sixième de la-suture, elle se courbe vers le milieu de la
largeur des élytres, où elle se termine par une faible dilatation. La seconde bande est transverse et dilatée vers
la suture. — Long. 8-12 mill. Europe. [ Syn. CI. plebejus Fab. cordiger Arrag. | figuratus Scop.
J’. — Ressemble beaucoup au précédent, mais le contour de l'écusson est dépourvu de duvet blanc, et la
fascie post-médiane des élytres est interrompue à la suture. Corselet à fine pubescence grise, offrant une grande
tache médiane, émarginée en arrière, et deux taches latérales, dénudées, — Long. 12-14 mill. Balkans, Taurus.
nivipictus Kraatz.
J”. — Diffère de Cl. figuratus par le corselet plus étroit, par la présence d’une bande blanche interrom-
pue au milieu sur le bord postérieur du pronotum, et par le manque de duvet blanc sur le contour de l’'écusson.
— Long. 9 mill. Espagne. angusticollis Muls.
ÿ. — Caloclytus Fairm.
A. — Sur chaque élytre, une tache intra-humérale, une seconde tache contigüe à la suture après l’écusson,
une troisième plus petite vers le bord latéral au premier quart environ, deux bandes transversales et une bor-
dure apicale, blanches ou jaunes.
B. — Noir ou noir-brun; antennes et pattes d’un jaune rougeâtre, massue des cuisses ordinairement
obscure, Une strie longitudinale médiane et deux taches latérales sur le corselet, l’écusson, les taches et les
bandes des élytres, les épisternums du médi-et du post-pectus, et le bord postérieur du métasternum et des
segments ventraux sont parés d’un épais duvet blanc. La première bande transverse de chaque élytre, située à
peu près au premier tiers est réduite à une grande tache, émarginée uniquement au côté antérieur. La seconde
fascie est falciforme, convexe en devant. Parfois, comme dans la var. Heydeni Stierl. du CZ. arvicola, un épais
tomentum d'un gris blanc revêt entièrement les étuis, dont il cache le dessin blanc, — Long. 13-18 Suisse,
Autriche, Russie méridionale. [ Syn. Cl. semipunctatus Fab. Stierlini Tourn. | speciosus Schneid.
B'’. — Ressemble beaucoup à l'espèce précédente, mais généralement plus grand; corselet plus fortement
dilaté arrondi sur les côtés, dépourvu de ligne blanche longitudinale, mais densément revêtu d'un court tomen-
tum roux-brun. Le dessin des élytres est jaune; la fascie antérieure, qui n'atteint ni la suture ni le bord externe,
n’est pas émarginée; la seconde est plus large, est moins fortement arquée que celle du CI. speciosus. — Long.
16-23 mill, Russie méridionale, Caucase, [Syn. CZ. perspicillum Fisch. pubicollis Lap.] comptus Mannerh.
A’, — Noir, antennes et pattes d'un roux-brun. Tête et corselet revétus d'un épais tomentum gris-jaune.
Elytres d’un noir foncé, parées de trois bandes transverses communes de tomentum gris-jaune. La 1e fascie
après la base se prolongeau milieu vers l’écusson; elle se réunit aussi bien par la suture que par les côtés à la
bande suivante, qui est large et échanerée de chaque côté en arrière; la troisième, anté-apicale, est rétrécie vers
les côtés. La pubescence gris-jaune du dessous est moins dense que celle du dessus; le ventre est luisant, faible-
ment pubescent et les bords postérieurs des segments sout rougeâtres. — Long. 1Q mill. Caucase.
|[Syn. CI admirabilis Heyd |] Bartholomaei Motsch.
6. — Cyrtoch'tus Ganglb.
Noir; antennes, tibias et tarses d'un jaune rougeàtre, ainsi qu'une partie du bord latéral des étuis. Deux
bandes longitudinales sur le front, bord postérieur de la tête, marges du corselet, écusson, trois bandes assez
étroites, une courte strie marginale et bord apical des élytres, sommet des épisternum du médi- et du post pectus,
bord postérieur du métasternum et des segments ventraux, densément revétus d’un duvét jaune blanchâtre.
Le contour jaune du corselet est interrompu au devant de l’écusson, et de chaque côté en dessous. La bande
antérieure des élytres est faiblement arquée, et se dirige obliquement du sommet de l'écusson vers le bord latéral.
La seconde bande, un peu plus fortement arquée,naît à quelque distance en arrière de l'écusson et se dirige plus
obliquement que la première vers le bord latéral qu'elle n’atteint pas. La troisième bande, située après le milieu
forme avec sa pareille de l'autre étui un arc convexe en devant. — Long. 11-14 mill. Alpes, Sibérie.
capra Germ.
R,-P. BELON
1) D'apres M, Pedel fZaune du Bassin de Za Seine) ii faut subitituer le nom plus ancien de ©. Sastor Müller. (Note du
traducteur.
REVUE LINNÉENNE
Enumération
d'insectes recueillis en Provence pendant l'hiver 1888-89,
Par C. Rey.
Hyères (Suite)
Lu à la Société Linnéenne de Lyon, le 24 Février, 1800
COLÉOPTÈRES
Buprestides, Throscides et Elatérides.
— Ces trois familles, comprenant principalement
des insectes d’été, ne m'ont donné que Sphe-
noptera geminata Ill. et Aphanisticus angustatus
Luc.: Throscus elateroides Heer., obtusus Curt. et
Duvali Bonv.: l’obtusus affecte plusieurs formes, qui
peut-être donneront lieu plus tard à autant d'espèces
distinctes ; — Cardiophorus biguttatus OI., exclusi-
vement méridional, mais très commun.
Téléphorides et Malachides. = Les insectes
de ces familles n'étant point encore venus, ne m'ont
offert que Malthinus meridianus KR., sur les jeunes
pousses de Chêne; — Antholinus maculicollis Luc.,
en battant les Chénes-Liège, et Haplocnemus jejunus
Ksw., sur le Chêne-vert.
Ptinides, Anobides, Apatides et Bostry-
chides. — Dans ces quatre familles j'aurai à signaler
Ptinus germanus F. et irroratus Ksw ; Dry-ophyllus
longicollis R. ; Ernobius pruinosus R.; Svnoxylon
6-dentatum OI. ; Thamnurgus varipes Eich., dans
les tiges desséchées d'Euphorbia characias ; Hypo-
borus ficüs Er., dans le bois mort du Figuier; Lipar--
thrum Genistae Aub., dans les branches mortes du
Calycotome spinosa.
Ténébrionides. — Stenosis angustata Hbst.,
Dichillus minutus Sol., Pimelia bipunctata F., Asida
Dejeani Sol., Pandarus tristis Ross., Opatrum pu-
sillum F., Phaleria cadaverina F., Helops robustus
M., dryadophilus M. et Catomus pygmaeus Küst.,
telles sont les espèces qui se sont offertes à mes recher-
ches parmi les Ténebrionides.
Pedilides et Anthicides. —- Ces deux petites
familles m'ont fourni relativement un assez grand
nombre d'espèces méridionales savoir : Trotomma pu-
bescens Ksw., Euglenes neglectus Duv. et patricius
Ab., celui-ci sur les Pins; Tomoderus compressi-
colis Mostch. ; Formicomus pedestris Ross., A nthicus
Bremei Laf., humilis Germ.; minutus Laf., hispidus
Ross., laeviceps Bdi., tristis Schm., Gencei Laf., ce
dernier rare, parmi les Algues; et Ochthenomus tenui-
collis Ross.
Curculionides. — J'ai recueilli un assez grand
nombre d'espèces méridionales appartenant à cette
famille intéressante. Telles sont: Bruchus nanus
Germ., foveolatus Gy1., murinus Boh. et meleagri-
nus Gen.; Apion tubiferum Gyl., sur les Cistes ;
Tamaricis Gyl., en battant les Tamarix; semirufum
R., sur l'Urtica pilulifera; Capiomonti Wenk.,
sortant d'une excroissance de la grosseur d'un pois,
produite par la piqûre de la femelle et située près du
sommet des tiges florifères du Cistus albidus; Pol--
drusus griseo-aeneus Des Goz., sur les Pins; Conia-
tus T'amaricis F., sur le Tamarix; Omias concinnus
Boh., sous les pierres; Mira suturella Frm., sous
les pierres, plus étroit que crassicornis auquel il
ressemble beaucoup; Otiorhy-nchus meridionalis Gy1.;
gracilis Gyl., d'une forme moins ramassée que
ligneus; Lixus turbatus Gyl. et algirus L.; Mag-
dalinus exaratus Br., sur le Chène-Liège ; A nthono-
!
mus Pruni Desbr., dans les boutons du Prunier
épineux; Ælleschus scanicus Pk., sur le Peuplier
blanc, dont il attaque les bourgeons; T'ychius cinna-
momeus Ksw.; Pachytychius squamosus Gyl1.; Or-
chestes irroratus Ksw., sur le Chéne-vert, pubescence
plus rouge et plus redressée que celle du pilosus,
tache scutellaire généralement moins marquée, etc. ;
tricolor Ksw., sur le Chéne-Liège; À calles diocletianus
Germ. et variegatus Boh.; Caeliodes Ilicis Bed., sur
le Chéne-vert; Cionus Phillyreae Chevr., sur le
Phyllyrea_ angustifolia ; Nanophyes transversus
Aub., sur le Genévrier Cade: T'amariris Gyl. et palli-
dulus Gr., sur le Tamarix; Chevrieri Boh., aussi de
Lyon.
Cerambycides. Peu de Cérambycides me
sont tombés sous la main, si ce n’est: Belodera Genei
Arr., sur les branches mortes de Chéne-vert précédem-
ment attaquées par le Coroebus bifasciatus ; Herophila
tristis L.. aussi aux environs de Lyon, où Gacogne et
moi l'avons capturé jadis à Grigny, au pied des
Acacias ; Agapanthia Asphodeli Latr., sur lAspho-
delus ramosus, dans les tiges desséchées duquel vit la
larve.
Enumération
d'insectes recueillis en Provence pendant l'hiver 1858-89,
par C. Rey
Hyères (Suite et fin)
Lu à la Société Linnéenne de Lyon, le 24 Mars, 1800
COLÉOPTÈRES
Chrysomélides. — Je signalerai dans cette fa-
mille un certain nombre d'espèces, telles que Crioceris
paracenthesis L., sur lAsperge épineuse; Clytra
cylindrica Lac., sur le Chéne-vert; Cry-ptocephalus
rugicollis et marginellus OI., ce dernier quelquefois
du Bugey; Pachnephorus tessellatus Duft., villosus
Duf. et cylindricus Lac., dans les marais; Dia oblon-
ga BI., sur la grande Bruyère; Chry-somela ameri-
cana L., sur le Romarin ; erythromera Luc., Banksi
et grossa F.; Chacetocuema chlorophana Duft.,,
depressa Boield. et compressa Letzn.; Longitarsus
Linnaei Duft., sur le Sy-mphytum tuberosum ; Phyl-
lotreta humeralis et varians Fd.; Podagrica dis-
cedens Boield, et Malvae Il,, sur les Mauves; Hispa
atra var. aptera Mots.; Cassida meridionalis Boh.
et oblonga I1., sur l'Atriplex halimus.
Coccinellides. — Cette famille ne m'a procuré
qu'un petit nombre d'espèces exclusivement méridio-
nales, savoir: Coccinella 11-punctata L., de la plage
maritime et /y-1cea OI. que je crois distincte de 42-pus-
tulata F.; Scymnus sinuatus et nanus R.; Dapsa
trimaculata Mots., de la tribu des Sulcicolles de Mul-
sant ou Endomychides, aujourd'hui reportée près des
Erotylides.
HÉMIPTÈRES
Hétéroptères. —— Je n'ai rien vu de nouveau en
Hémiptères - Hétéroptères. Je signalerai néanmoins
les espèces suivantes : /Zolcostethus S
HANUSAEL. NS.
Sciocoris homalonotus et sulcatus Fieb.; Eysarcoris
inconspicuus H. S.; Carpocoris varius F.; Holco-
gaster fibulata Germ., sur les Pins; Nezara viridula
L., avec sa variété torquata ; — Strobilotoma typhae-
cornis F,; Micrelytra fossularum Ross, presque
150 REVUE LINNÉENNE
Spin., sur les Tamarix ; Salda nitudula Put., réelle-
ment distincte d’opacula Zett.; — Anthocoris Saro-
thamni Dougl., aussi des environs de Lyon, distinct
par ses antennes entièrement noires; Cardiastethus
nazarenus et fasciiventris Garb.; Cryptostemma pu-
sillimum. J. Sahl., aussi du midi de la Suède; Mala-
cotes Mulsanti Reut , sur le Lavatera Olbia L.
Homoptères. -— Les Homoptères m'ont bien
moins donné et je n'ai à citer parmi eux que Cixius
pinicola Duf, sur les Pins; Eury-sa aequalis et minor
R (inéd.) ; Zdiocerus taeniops Fieb. et Grypotes stau-
rus Fieb. sur les Pins; PAlepsius intricatus H. S.,
un des plus fameux sauteurs parmi les Cicadelles;
Tettigometra Barani, sous les pierres, etc.
C. Rey (Fin).
toujours aptère et brachyptère; — Arocatus melano-
cephalus F., sous les écorces du Platane et de l'Orme ;
Lygaeosoma reticulatum H. S., sous les herbes
sèches des marais, très rare à Lyon; Nysius grami-
nicola Fieb. et Zschnodemus sabuleti Fall., dans les
marais, Henestarislaticeps Curt.et À rtheneis foveolata
Spin. parmi les herbes sèches ; Macroplax fasciata
H. S., sur les Pins; Geonemus siculus Fieb.; Paro-
mius leptopoides Baer., parmi les herbes des marais ;
Plinthisus Putoni Horv. et convexus Fieb.; Aoplos-
celis bivirgatus Cost., parmi les détritus marins;
Hyalochilus ovatulus Cost. ; Beosus erythropterus
Br.; Eremecoris fenestratus H.S. et Scolopostethus
cognathus Fieb.; Cantacader quadricornis Lep.,
parmi les détritus, au bord des fossés — Oncocephalus
pilicornis H. S., rarement complet; Nabis viridulus
LISTE DES COLÉOPTÈRES CAPTUERÉS
du 15 Mars au 51 Août 1889, à Lodève (Hérault), par J. Mixsmer
Cicindela campestris.
Nebria psammodes.
» brevicollis.
Leistus puncticeps.
Calosoma sycophanta.
l’rocrustes coriaceus.
Carabus auratus.
» purpurascens,.
» hispanus.
3rachinus explodeus.
Dromius linearis.
» meridionalis.
PBlechrus maurus,
Metabletus foveola,
Lionychus quadrillum.
Apristus subœneus.
Lebia cyanocephala.
» Turcica.
Chlænius velutinus.
» vestitus.
» nigricornis.
» tibialis.
Stomis pumicatus.
Acinopus tenebrioïdes.
Diachromus Germanus.
Stenolophus Teutonus.
Harpalus sabulicola.
» rufibarbis.
» v. puncticollis.
» ruficornis.
» griseus.
» æneus.
» honestus.
» Caspius.
» anxius.
» serripes.
Zabrus gibbus.
Amara communis.
Feronia cuprea.
» Koyi.
» v, Concinna.
Calathus cisteloïdes.
» melanocephalus.
Auchomenus albipes.
Pristonychus augustatus Di.
Patrobus rufipennis.
Blemus areolatus.
Tachys bistriata.
3embidium 5-striatum.
» guttula.
» cæruleum,
» hypocrita.
» nitidulum.
» ustulatum,
» Andreæ,
» decorum.
» Dahli.
» elongatum.
» callosum,
» 4-guttatum,
» tenellum.
Dytiscus marginellus.
Acilius sulcatus.
Colymbetes coriaiceus,
» fuscus.
» bipunctatus,
» brunneus.
» didymus.
» biguttatus.
Laccophilüs hyalinus.
Hydroporus geminus.
» minutissimus.
» varius.
» nigrita.
» palustris.
» opatrinus.
» lepidus.
» bicarinatus,
Haliplus lineatocollis.
» obliquus.
Gyrinus bicolor.
» natator.
Limnebius atomus,
Hydrophilus piceus.
Hydrobius globulus.
Laccobius nigriceps.
» alternus.
Cryptopleurum atomarium.
Cercyon bipustulatum.
Cyclonotum Hispanicum.
Helophorus nubilus.
» griseus.
Hydrochus angustatus,
Ochthebius exculptus.
Hydræna testacea.
» carbonaria.
» nigrita.
» regularis, Rey.
Parnus luridus.
» lutulentus.
» prolifericornis.
Potaminus substriatus.
Lareynia ænea.
Riolus subviolaceus.
» cupreus.
Elmis Volkmari.
» opacus.
» Mülleri.
Esolus paralielipipedus.
» pygmœæus,
Limneus troglodytes.
Stenelmis consobrinus.
Anthrenus pimpinellæ.
» varius.
Dermestes Frischi.
» aurichalceus.
» lardarius,
Attagenus verbasci.
» pellio.
» megatoma.
Berginus tamaricis.
Typhœa fumata.
Cryptophagus Scanicus.
Atomaria Rhenana,
» cognata,
» scuntellaris,
Ephistemus giobosus.
» exiguus.
Latridius productus.
» nodifer.
» transversus.
Corticaria pubescens.
» fulvipes.
Monotoma quadricolis.
» longicollis,
L'emophlœus ciematidis.
Latropus sepicola.
Meligethes lumbaris.
» fuscus.
» æneus,
Meligethes viridescens.
» Corvinus.
» pedicuiarius.
Pria dulcamaræ.
AnomϾocera pedicularia.
Cercus rufilabris.
Anthobium anale.
Omalium florale,
Trogophlœus nitidus.
Platistetus morsitans.
Stenus guttula,
» ater,
Pœderus littoralis.
» ruficollis.
Lathrobium multipunctatum.
Leptacinus linearis.
Xantholinus punctuiatus.
Emus maxillosus.
» hirtus.
Staphylinus olens.
» œthiops.
Philonthus æneus.
» labilis.
» montivagus.
» ebeninus.
» quisqu'llarius.
» nigritulus.
» varius.
» varlans.
Quedius impressus.
» fuliginosus,
» scintillans.
« semiæneus.
Homalota paveus,
» sericans,
» celata,
» fung1.
Oxypoda opaca.
Phlæopora corticalis.
Drusilla canaliculata.
Aleochara nitida,.
Falagria obscura,
Olibrus æneus,
» bimaculata,
» liquidus,
» millefoli,
» gencinus.
Sericoderus lateralis,
Sacium pusillum,
Silpha tristis.
Hister quadrimaculatum.
» v. gagates.
» carbonarius.
» lugubris,
» bimaculatus.
» x2-striatus.
» corvinus.
Onthophilus exaratus,
» striatus.
Scarabæus sacer,
» semipunc{atus,
» laticollis.
Sisyphus Shæfferi.
Onthophagus Amyntas.
» taurus.,
» punctatus.
» furcatus,
» ovalus,.
» VACCa
» nuchicornis
Caccobius Schreberi.
Oniticellus flavipes.
Aphodius fimetarius.
» granarius,
» 4-maculatus.
» cylindricus.
» prodromus.
» luridus.
» v. gagatses.
Oxyomns porcatus.
Geotrupes stercorarius.
» mutator.
Trox scaber.
Pentodon punctatus.
Oryctes nasicornis.
Melolontha vulgaris.
Amphimalus ruficornis.
Rhizotrogus cicatricosus.
Triodonta aquila.
Anomala ænea,
Phyllopertha horticola.
Anisoplia agricola.
Hoplia philanthus.
» cærulea,
Valgus hemipterus.
Oxythyrea stictica.
Epicometis hirtella,
» squalida,
Cetonia morio.
» aurata.
» floricola.
» opaca ,
» affinis.
Lucanus cervus,
») … v./capra.
Dorcus parallelipipedus.
Capnodis tenebrionis.
» tenebricosa.
Lampra festiva.
Anthaxia millefolii.
» inculta.
» praticola,
Coræbus rubi.
» graminis.
» æneicollis.
» amethystinus.
Aphanisticus emarginatus.
» elongatus.
» pusillus.
Trachys minuta.
» pumila.
Elater pomorum.
Limonius nigripes.
Adrastus limbatus.
» pusillus,
» humilis.
Agriotes pailidulus.
» Gallicus.
» lineatus.
» sputator,
» ustulatus,
Ctenonychus filiformis.
Athous Ecoffeti,.
» difformis.
» herbigradus,
Elodes minuta.
Cyphon coarctatus.
» pallidulus,
Hydrocyphon deflexicollis,
Driius flavescens,
REVUE LINNÉENNE
Lampyris Reichei,
» noctiluca.
Omalisus suturalis,
Telephorus annularis.
» fuscus.
» lividus,
» bicolor.
Rhagonycha nigriceps.
» femoralis.
» nigripes.
Maltinus fasciatus,
» seriepunctatus,
» punctatus,
Malachius marginellus.
» parilis.
» bipustulatus.
» viridis.
Axinotarsus pullicarius.
» marginalis.
Antholinus lobatus.
Ebzæus thoracicus.
Charopus concolor,
» pallipes.
Colotes maculatus.
Dasytes subæneus,
»y Calabrus.
» niger,
» montanus.
» flavipes.
Pailothrix nobilis.
Lobonyx æneus.
Apiocnemis pini.
Danacæa longiceps.
» pallipes.
» tomentosa.
Trichodes 8-punctatus.
» alvearius,
» apiarus.
Corynetes cæruleus,
Ptinus Aubei.
» fuscus.
» bidens.
Anobium striatum.
Stenosis intermedia.
Blaps mucronata,
» similis.
» gigas.
Asida Jurinei.
» sericea.
Opatrum sabulosum.
Olocrates abbreviatus.
Tenebrio molitor.
Helops striatus,
» dryadophilus.
» assimilis.
Omophlus lepturoïdes.
Mordella fasciata.
» aculeata.
» subtruncata.
» stenidea.
Anaspis frontalis.
» nigrä.
» pulicaria.
» thoracica.
» Geoffroyi.
» ‘flava.
» maculata.
Scraptia fusca.
Leptaleus Rodriguei,
Anthicus longipiiis.
» instabilis.
» antherinus.
Notoxus monoceros.
» cornutus,
Myiabris variabilis,
» v. 4-punctata,
Lagria hirta.
Aedemera barbara,
» flavipes.
» cœrulea,
» atrata.
Stenaxis iurida.
Spermophagus cardui.
Bruchus pisi.
» rufimanus.
» tristiculus,
Bruchus variegatus.
» decorus.
» varius.
» eryngii.
» biguttatus.
»n picipes.
» pygmæus.
» ater.
Choragus Sheppardi.
Chlorophanus viridis.
Sitones Cambricus.
» sulcifrons.
» tibialis.
» Regensteinensis.
» crinitus,
» hispidulus.
»y humeralis.
» lineatus.
» puncticollis.
Metallites Iris.
Sciaphilus sericeus,
Polydrosus impressifrons.
» cervinus,
Phyllobius betulæ.
» pomonsæ,.
Peritelus griseus.
»” adusticornis.
» nigrans.
CSS auropunctatus,
picipes.
Hy ns philantha,
Phytonomus meles.
» variabilis,
» ononidis.
» trilineatus.
» nigrirostris.
Coniatus repandus,
Bagoïdes suavis.
. Leucosomus ophthalmicus.
Cleonus sülcirostris.
Megaspis alternans.
Larinus scolymi,.
» flavesceus,
Lixus cribricollis.
» spartii.
» bicolor.
» v. rufitarsis.
» Marqueti.
Erirhinus festucae.
Smicronyx cyaneus,
L Cicus,
Mecinus pyraster.
Pachytychius squamosus,.
Tychius lineatus.
» argentatus.
» squamulatus,
» suturalis,
» aureolus,
» flavicollis.
» junceus.
»y meliloti.
» tibialis.
» pusillus.
» tomentosus.
Miccotrogus cuprifer.
» picirostris.
Elleschus Scanicus.
Lignyodes enucleator.
Nanophyes tamaricis.
» palidulus,
Cionus Olivieri.
» thapsüs.
Cionus Schænherr1.
» hortulanus,
» fraxini.
Miarus campanul:e.
» plantarum,
Rhinusa asella.
» tetra.
Gymnetron pascuorum.
» beccabungæ,
Apion pomonæ.
» ochropus.
» carduorum,.
onopordi.
stoiidum,
» hirtum. » nubilus. » jaceae. » vicinum.
Ernobius molle. » luteicornis, » maculosus.
Oligomerus brunneus. n viciæ. » ursus. (A suivre)
Cis hispidus. » nanus, Rhinocyilus v, latirostris.
Lyctus impressus. » obscuripes. Lixus Ascanii,
LS IS SSL SL SES ELLE EL E LE ET É LE TE
La belle variété d'APOLLO du Velebit
(Croatie).
12 pièces, qualilé (en cornets). 3 fr.
100 » » » 20 » franco.
Port et emballage, contre mandat de poste. (Les
petites sommes seront acceptées en timbres poste).
En vente chez M. Padewicth, Bureau Entomolo-
gique à Gospic (Croalie).
M. Padewicth, Bureau Entomologique à Gospic
(Croatie). — Fait savoir que l’arrangement des insec-
tes recucillis durant ses dernières chasses est terminé
et qu'il est en mesure de satisfaire à toutes les de-
mandes.
Il désire qu'on lui envoie des listes de doubles de
Coléoptères à échanger.
re
I
DORA AR COLOR OR ELL OLA LL LA L ALLIER R AE RES R ES LL LL LIL I titi
Insekten-Bærse, Central-Organ zur Vermittelung von Angebot, Nachfrase und Tausch. Abonnements-
preis in Deutschland und Oesterreich 1 M, in den anderen Laendemn des Weltpostvereins 1, 20 M. —
1 Schilling 2 Pence — Fres. 1, so Redaction: Frankenstein und Wagner. Leip;ig, 1, Augustusplat;.
BULLETIN DES ÉCHANGES
M. R. GRILAT, /9, rue Rivet, à LYON. —
[1 offre en échange les espèces suivantes :
Demande des Coléoptères de France
Pterostichus impressicollis. Eucnemis capucinus. | Ceutorhynchus smaragdinus.
Amara Alpestris. Corymbites quercus. | Nanophyes circumscriptus,
Tachinus collaris. Prionocyphon serricornis. | Apion helianthemi Bedei,
Xantholinus glaber. Anthocomus terminatus. Tropideres albirostris.
Actocharis marina. Platydema violacea. » niveirostris.
Deliphrum crenatum, Oplocephala haemorrhoïdalis. » sepicola,
Trigonurus Mellyi. Cistela ceramboïdes. : ) maculosus,
Batrisus adnexus.
Bythinus Fauconneti Fauv.
» Bandueri Reit.
Faronus Nicaeensis.
Scydmaenus myrmecophilus.
Choleva brunnea,
Plegaderus caesus.
Sarrotrium clavicorne.
Parnus nitiduius.
Hymenoplia Chevroiati.
Conopalpus brevicollis.
Emenadia fabellata .
Bagous biimpressus.
Erirrhinus bimaculatus.
Tycbius aurcolus,
Sibinia fugax.
» attalica.
» vittata.
» phalerata.
Ceutorhynchus signatus,
Parmena fasciata.
E xocentrus adspersus.
Toxotus quercus.
Strangalia aethiops.
» revestita .
» nigra,
Anoplodera rufipes,
Chrysomela duplicata,
Orina elongata.
152 REVUE LINNÉENNE
mm
ANNONCES ANNUELLES :
Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi-
vement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 4 franc la ligne pleine.
En vente, chez M. L. Jacouer, Imprimeur, Rue Ferrandière, 18, Lyon, toutes les années parues de l'Echange
(1S85-1880-1887-1888 et 1889), contre l'envoi d'un mandat poste de 9 francs. Chaque année prise
séparément 2 francs. #
J. Desbrochers des Loges, ruc de Boisdenier, 23, à Tours (Indre-et-Loire). — Envoi sur demande :
1° Prix courant de Coléoptères d'Europe et Cirecà.
25 ) d'Hémiptères > »
Dé » de Curculionides exotiques.
PL PISIIPI
M. Cotte, Victor, prévient les amateurs qu'il vend à des prix modérés des coléoptères et des Lépidop-
tères de sa région.
_ Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout 60
feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 2$ fr. Pour les demandes s'adresser à M. Ant. Otto, comptoir
Minéralogique à Vienne (Autriche), VIIL, Schlosselgasse, 2.
- HENRI GUYON
Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris
M —
SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D'INSECTES
\
Grand format Vire 29-20-0000 Re 2 50 Grand {ormat caiton/ 20-26-60 tee 2
Petitformat;#26-10b1/2-6 FT ee 1 85 Petitformats019 1/e-6 "PTE CEE CE 1 50
Boites doublés fondsitémesmie Aer EC CCR COTE 2 50
Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur denrande.
PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS
OV RAGES A DISFOSEKR
Par M AGI Rey
EE
HISTOIRE NATURELLE DES COLÉOPTÈRES DE FRANCE
1860 Altisides par Foudras, 1 vol” in 8°, 384 p . M OC
1862 Mollipennes ir LS Te Jéphoride s) par Mulsant, 1 vol. in $° on Ps 3 3 pl. ‘(éd épuis sée) 1167 45h
1863 Angusticolles (C/érides) et Diversipalpes (Lymexvlouides), VOS Sp2 Die pat Mulsant. 6 »
1865 Fossipèces (Cébrionides) et Brévicolles (Dascillides) ar Rev 1 vol. in 28. L24UP- SODLENREESAGES
1866 Vésiculifères (Malachides) par Rey, 1 vol. in 8°. 306 p. 7 pl. (édition épuisée) . . . . . . . . 12 >
1866 Colligères (Authicides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 187 P. 3 DIN OO EAUE TRS MR ENT AN QES
1867 Scuticolles (Dermestides) par Mulsant, 1 vol. in 8". 186 POIDS NE el TE ER ET GE
1868 Gibbicolles (P#inides) par Rey, 1 vol. in 8°. 22} P- LD lomrenrge-prencerembnnemnnne rpnretee rer niet RO
1#6S Hloricoles (CDasriaes)pariRey: MANVOl nié SSD MONDE CC LORS
1809 Piluliformes (Brrrhides) pasMulsant vol nie Sy PRE NDIR ER ONE EE GE
1871 Lamellicornes (2° éd.) par Mulsant, 1 vol. “ SR aps sh LEE ne 15,2:
188s Palpicornes (2° éd.) par Rey, 1 vol. in 8°. 374 p. 2 pl. - Le > (Paix Dollfus, 1886). 9 »
18S; Essai sur les larves de Coléoptères par Re 1 vol. in 8°. 126 P. 2Epl,.. ne. FAIRE SE
BRÉVIPENNES OÙ STAPHYLINIDES
1871 Bolitothdraires par REY, 1 Vol. 1n 85321 D: SUP. - 0. FEU CT COR RENE
1874 Aléocharaires par Rey, 1 velonmStus6stpes pleut CHERE | ECS
1880 Homaliens par Rey, 1 vol. in 8°. 4 30 p. 6 SR n ecro nc 1) 2
1883 Tachyporiens, etc.1par/Rey.,1 vol. in 8295 p..44pl. cut à: . 0 MSNM NPNE LIRE
13834 Mycropéplides, Sténides par Rèy, 1 vol. in 8°. 263 p. 3 pl «1. . . …. . . . - …: . M0
PUNAISES DE FRANCE
1866 Pentatomidesipar(Mulsant, 1 vol. in 8". 365 p.t28plile 2 LR EN DER RE
1870 Coréides, etc. par Mulsant, 1 vol. in 8°. 250 p. qu RRQ Len 10 ei 5 Ne) Ge CPP
1873 Réduvides par Mulsant,r Yollin-6%148 pe pl et NN NE EE
1859 Lygéides par Mulsant, 1 vol. in 8°. 54 p. 5 aete URSS EE
OPUSCULES ENTOMOE LOGIQUES S
Par Mulsant
; Description de 80 espèces de Coléoptères, 4 biographies, 192 p. 3 pl.
8 Chrysides de France par Abeille de Perrin, 108 p. 2 pl. D CT UNS
NN ———
En vente chez l'auteur : M. CI. Rey, 7, place St-Jean, Lron.
CERe?]
r
Lyon. — on Lun et Grav. L. JACQUET, rue Ferrandière, 18.
Sixième année. — N° 68 15 Août 1890.
L'ÉCHANGE
Revue Linnéenne
ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE
paraissant tous les 15 du mois
Cantenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections où objets d'Histoire Naturelle
FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET
membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d’Entomologie, et de la Société
Entomologique de France.
CONTINUÉ PAR L. SONTHONNAX
F. GUILLEBEAU Ÿ A. LOCARD
membre de la Société l'ntomologique de France. Vice-Président de la Société Malacologique de France.
++ ++
C. E. LEPRIEUR CI. REY
membre de la Société Entomologique de France, Président de la Société Française d’Entomologie,
membre honoraire de la Société d'histoire naturelle membre de la Société Entomologique de France et
de Colmar etc. de la Société Linnéenne de Lyon.
ER LAS
ï Î
AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM.
Ed. Anpré (de Beaune), D' L. Branc, LL. Dériarp, DessrocHers pes Loces, À. Dugois (de Versailles),
L. Girero, R. GrinarT, Valéry Mayer, REDON-NEYRENEUr, J.-B. Renaup, A. Ricue, Ricuarp (de Grenoble),
Nisius Roux et A. Vicror (de Grenoble).
SOMMAIRE DU NUMÉRO 68
Sur la Respiration de certains Reptiles, par E. Couvreur.
Contributions aux Faunes Locales, par le capitaine Xauseu (Suite).
Liste des Coleoptères, par G. Mixsuer (Suite cf fin).
Rectifications et Informations Entomologiques, par M. Pic.
De la Diminution des Oiseaux en France, par L. SoNrnonnax,
Catalogue des Coléoptères, par Guirreseau (Suite).
ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES
r > DRE PE PES es TT Ar S
Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet
Tout ce que concerne La rédaction, les annonces gratuites et Adresser Les réclamations concernant l'envor du ournai
nensegnentents sur Les annonces non suivies d'adresse doit être @ el Le montant des annonces et des abonnements à A1. L. Jacquet,
envoyé à 11. L. Sonthonnax, 10, rue d'Alsace, Lyon.
| Zprimeur, rue Ferrandière, 18. Lj'ou.
NN —————
France, un an, 8 fr. — Union postale, 8, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr, bQ
154 REVUE LINNÉENNE Te
oo
Prière d'envoyer ies annonces et autres communications avant le 1 du mois.
L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange.
Ï ; I 8
AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l'année 1890, entrainera l'envoi
des n° parus de la même année.
COMITÉ. D'ÉTUDES POUR MESSD:
—_————
MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MARSEILLE. CoZéoptères
exotiques.
L. Blanc, D", 33, rue de la Charité, Lyon. A/rnéralogte.
Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAY. Æ/y@r0-
canthares el Histérides.
Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre
Amara, Harpalus, Feronia.
A. Chobaut, D',à Avianon. Anthicides, Mordellides,
Rhipiphorides, Meloïides et Œdemerides.
J. Croissandeau, :5, rue du Bourdon blanc, ORLÉANS,
Pselaphides et Scydmenides.
L. Davy, à FoucÈère par CLers, (M.-et-L). Orniologie.
Desbrochers des Loges, 23, rue de Boisdenier, Tours
(Indre-et-Loire). Czrculionides d'Europe et circa.
L. Dériard, 2, rue du Plat, Lyon. Oyhoptères.
L. Gavoy, 5, ës. rue de la Préfecture, CARCASSONNE,
(Aude). Zamellicornes.
MM. A. Locard, 58, quai de la Charité, Lyon. Aa/acoiogre
française, (mollusques terrestres, d'eau douce et marins).
J. Minsmer, capitaine au r42° de ligne, à MeNpE
(Lozère;. Zongicornes.
A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea
et Cie, à BUCAREST-FILARETE STRADA VIILOR (Roumanie).
Hémiptères, Hétéroptéres.
H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. O7/Aoptères
et Névroptères.
J.-B. Renaud,
Curculionides.
A. Riche, 11, rue de Penthièvre, Lyon. ÆUvszZes, Géologie.
N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Pofanique.
A. Sicard, D' à ALBr (Tarn) Cccruellides de France.
A. Villot, 5, chemin Malifaud, GRENOBLE. Gordracés,
Helmintnes.
21, cours d'Herbouville, Lyon
Ont payé leur abonnement pour l’année 1890:
M. CuaupeNois, Autun: M. Bover, Autun: M. Mazorier, Caen; M. L. Virrarpe, Lyon.
(Les personnes oubliées sont priées de réclamer.)
ITS TT TT TS TTTTPTTTTIT TITI TT PTIT PTTTITTSTTTTSTST ETS TTL TÉSITT LIL LS PPLTS PT PLPLL PLIS I LT EPL LES ES IPN OR S
Sur- la Cause de L'Arrèt en demi Expiration
QUE PRÉSENTENT CERTAINS REPTILES
par E. Couvreur,
chef des travaux de Physiologie à la Faculté des Sciences.
Dans la classe des reptiles, la plupart des sauriens
et un certain nombre de boloniens, présentent un
rhythme respiratoire tout particulier, caractérisé par
une pause en demi-expiration.
On admet généralement que cette pause est due à
une occlusion de la glotte: nous avons voulu vérifier
s’il en est bien toujours aiusi.
Nos expériences ont porté sur la Z'estudo græca et
le Laucuta viridi qui présentent tous deux le mole
de respiration signalé plus haut.
19 Testudo græca. — La respiration enregistrée à
l’aide d'une musclière, nous fournit la forme classique
en s renouée (S) : mais si l’on enregistre directement
par la trachée, on voit le tracé changer de forme d’une
manière sensible ; à l'inspiration succède une expira-
tion complète, et c’est dans l'inspiration pleine qu'a
lieu Ja respiratoire: Ainsi donc lorsqu'on
recueille le tracé en deça de la glotte, l'animal ne peut
plus rester à demi gonflé et son poumon se vide com-
pause
plètement de l'air inspiré aussitôt après l'inspiration.
On peut montrer par un dispositif spécial, d'une
manière très frappante cette influence de la glotte sur
la forme du mouvement respiratoire. On sait que chez
les Tortues les deux bronches sont fort longues et sont
encore distinctes dans le cou ; on peut donc facilement
enregistrer à part le tracé de chacun des deux pou-
mons, l'un par une musclière, l'autre par une des
bronches. Le même mouvement respiratoire donne
lieu à deux courbes qui se produisent simultanément :
On ne peut donc invoquer dans ce cas le fait que les
tracés ont été pris à deux moments différents, et que la
couche respiratoire a pu changer de forme sans que la
glotte y soit pour rien. Or, dans ce cas, on voit la
courbe de la musclière présenter la forme normale et
celle de la trachée présenter les modifications signalées
plus haut : L'influence de la glotte est ainsi rendue
absolument manifeste.
Ajoutons encore ce fait pour lever tous les doutes.
— On sait que chez les Tortues de terre, les mouve-
ments des membres, et en particulier des ceintures
sont-prépondérants dans le mécanisme de la respiration.
— Or pendant la pause en demi expiration de la res-
piration normale, on voit parlois se produire des mou-
vement des pattes, et cela sans que le tracé soit modifié
en rien : il faut donc qu’une barrière existe pour que
les modifications de pression dans l’intérieur du pou-
mon ne se trahissent pas à l'extérieur. Cette barrièré,
c'est la glotte; en effet si l'on enregistre la respiration
par la trachée on voit tous les mouvements des mem-
bres retentis sur la courbe respiratoire. En enregis-
trant simultanément le mouvement d’un poumon par
une musclière, et celui de l'autre par la trachée, on
voit nettement quelle différence présentent les deux
tracés relativement aux mouvements des membres.
— Sur le tracé de la musclière, seuls les mouvements .
ed. Ch:
REVUE INNCENNE
155
d’ensemble des deux ceintures qui correspondent à des
mouvements respiratoires Vrais, font sentir leur
influence, alors qu'un léger mouvement d’une seule
des pattes produit des fluctuations dans le tracé pris
par la bronche.
La pause en demi expiration de la T'estuda græca,
est donc bien due, comme on l'a supposé, mais sans le
démontrer suffisamment, à cette éclosion temporaire de
la glotte.
20 Lacerta viridis — La respiration enregistrée à
l’aide de la musclière donne le tracé classique, Mais
contrairement à ce que nous avons vu chez la Tortue;
le tracé obtenu avec la trachée est identique. Il ne peut
donc être question ici d’une éclosion de la glotte pour
expliquer la forme bizarre de la respiration. Mais des
tracés recueillis sur des lézards engourdis, et dont la
respiration était très faible nous ont permis de donner
une explication du fait. Chez ces animaux en effet la
pause a lieu non plus en demi expiration, mais en inspi-
ration pleine. Si nous remarquons cette différence dans le
tracé suivant que le poumon a été violemment détendu
où au contraire modérément, nous conclurons que dans
le premier cas, qui est celui de la respiration normale
d’un animal éveillé, le poumon aussitôt après l’inspi-
ration, revient passivement sur lui même par son élas”
ticité propre, ce qui produit un commencement d'expi”
ration, expiration qui s'achève ensuite par la contraction
active des muscles de l'abdomen, contraction qui seule
produit l'expiration dans le deuxième cas.
Le mécanisme du rhytme respiratoire du lézard, est
donc tout à fait différent de celui du rhytme de la
Tortue, bien que ces deux rhytines soient identiques,
et nous voyons que l'explication adoptée généralement,
peut être vraie dans certains cas, mais ne l’est pas dans
tous,
Laboratoire de Physiologie
générale et comparée de Lyon
CONTRIBUTIONS AUX FAUNES LOCALES
des régions de l'Est et du Sud-Est
le Capitaine Xambeu
Rs
COLÉOPTÈRES — BRAGHELYTRES
26. My-rmedonia collaris Payk. sous détritus. P.
Fin Janvier
par M.
27. Myrm. funesta Grav. Le Puy, fin Mars, dans
le nid d'une fourmi noire; aussi au Dolaison dans les
mêmes conditions, premiers jours d'Avril.
28. Myrm. lugens, Grav. fin Février, sous pierre
o ,
recouvrant un nid de fourmi rousse, bas de Tau-
rinya, près Prades.
29. Myrm. canaliculata. Fab. sous pierre, fin
Juillet, La Tour-de-Salvagny.
30. Callicerus rigidicollis, Erischs. bords d’un
canal d'arrosage, premiers jours d'Avril, Taurinya,
34. lb'obates nigricollis, Payk, sous pierre, fin
Avril, Romans, bords de l'Isère; aussi à Joyeuses fin
Mai.
32. Chilopora rubicunda, Erichs, premiers jours
de Mai, Romans,
33 Chil. longitarsis Erichs. sous détritus. Fin
Avril, ferme Chambize, Pont-du-Château.
1 oo
34. Tachyusa umbratica. Erichs. fin Avril, en
nombre, bords des mares de la ferme Chambize; aussi
à Konigsberg.
85. Tach. exarata. Erichs.
près Romans, fin Juin.
36. Tach. concinna Heer. mi-Janvier, sous détri-
tus, bords de l'Allier à Pont-du-Château.
87. Tach. balteata, Erichs. la Tour-de-Salvagny,
bords du torrent, fin juillet.
bords de l'Herbasse,
38. Ox) poda rugatipennis Kraatz. mi-Février,
Ambaulla, près Ria, sous pierre; Port-Vendres, mi-
Mars, dans le nid d’une petite fourmi brune ; mi-Mars
Ria dans le nid d'une fourmi à abdomen noir annelé
de blanchâtre; Montélimar, mi-Octobre, bords du Rou-
bion, sous tas d'herbes.
39, Oxyp. formosa; Kraatz. premiers jours d'Oc-
tobre, bords de l’Herbasse : mi-Octobre, Javiac, près
Montélimar, sous champignon.
40. Oxyp. lividipennis, Mannh. mi-Avril sous
détritus de l'Allier, P. d. Ch. premiers jours de Novem-
bre, St-Chaffrey, près Briançon.
41. Oxyp. alternans Grav. Charance près Gap,
maison des bergers, premiers jours de Juin, Puy-des-
Murs, P. d. Ch. sous pierre, fin Avril.
42. Oxyp. cuniculina, Erichs. Fin Avril, sous
débris de matières végétales, Puy-des-Murs.
43.0xyp. exigua Erichs. Joyeuse, fin Avril.
44. Oxyp. hæmarrhoa, Sahlb. Javiac, prés Ro-
mans, fin Mai.
45. Oxypoda annularis. var. pallidula Shal.
torrent de la Clarée, près St-Chaffrey, sous champignon
en décomposition, fin Octobre.
46. Homalata pygmæa, Grav. mi-Avril,
berg, sous pierre.
Konigs-
47. Hom. Fungi Grav. mi-Juin à Sarmena, bords
du Rhône, sous tas d’herbes; fin Octobre, le Teil, sous
fagots colza; fin Décembre, Le Poirier, près Lyon, sous
pierre contre laquelle étaient amoncelées des dépouilles
de Liparis dispar.
48. Hom. fusca.
sous détritus d'un pré.
49. Hom. Sericea Muils.
premiers jours d'Avril.
Sbal. fin Mars, ferme Chambize,
Ambouilla, sous pierre,
50. Hom. inquinula, Erichs. P. du Ch, sous tas
de betteraves, fin Avril.
54. Hom. cauta. fin Nove
d’Albufera, sous pierre.
52. Hom. œgra, Heer, Balinçon.
mi-Février; Sastre, Montélimar,
pierre.
53.Hom.
souris,
embre, Paris, Siège. Parc
Ria. sous pierre
fin Novembre sous
Linderi,
grotte de Sirach.
Bris.
Ria.
sous fiente de chauve-
fin Février.
54. Hom. trinotata, Kraatz. entrée d'une grotte
Ambouilla. Ria. sous pierre, mi-Mai.
55. Hom. triangulum Kraatz. sous excréments
de fauve déposés dans un trou en terre, camp de la
Valbonne, fin Mai.
56. Hom. Pertyi, Heer,
mans, fin Janvier,
57. Hom.
sous restes de chien, Ro-
luridipennis, Mannh, Pu y-des-Murs,
# = +
REVUE L
INNÉENNE
sous pierre, fin Avril, Wals-Lepuy, aux bords d’un pré,
fin Aoûtet premiers jours d'Octobre.
58. Hom. umbonota FErichs. fin Mars, camp de
P. d. Ch. sous couleuvre; premiers jours de Mai sous
cadavre de souris et sous champignon; Javiac, mi-
Avril; Ambouilla, sous pierre, premiers jours de Fé-
vrier. .
LISTES DES COLEÉOPTÈRES CA PTUREÉS
du 15 Mars au 51 Août 1889, à Lodève (Hérault), par J. Mixsmer
Apion atomarium. | Ceutorhynchus assimilis.
» flavimanum, » suturalis.
» fuscirostre. » rugulosus.
» squamigerum, » pollinarius,
» vernaie, » nanus.
» œneum, » marginatus.
» radiolus. » sulcicollis.
» elegantulum, » rugulosus.
» immune, » pollinarius,
» pubescens. » nanus,
» seniculum. » marginatus,
» elongatum. » sulcivoiiis.
» fulvirostré. » ericæ.
» rufirostre. » chlorophanus.
» difforme. Orchestes quercus.
» lævicolle. » scutellaris.
» ononidis, » rufus.
» varipes. » v. ferrugineus.
» fagi. » ilicis.
» assimile. » fagi.
» trifolii, » decoratus.
» nigritarse, » salicis.
» tenue, Orobitis cyaneus,
» virens. PBaridius nitens.
» platalea, » chloris.
» ervi. » chlorizans.
Hylastes trifolii.
Hypoborus ficus.
Tomicus bispinus.
Driocætes bicolor.
» vorax. Cerambyx heros.
» livescerum. » Scopolii.
» zneomicans, Rhopalopus clavipes.
» violaceum. Hylotrupes bajulus.
» malvæ. Hesperophanes nebulosus.
» frumentarium. Clytus ornatus.
» ononis.
» minimum,
» pisi,
» Capiomonti.
R hychites betuleti. » glabromaculatus.
» Bacchus. Graailia pygmæa.
» æneovirens, Parmena fasciata.
» cupreus. Dorcadion molitor.
Anthonomus rubi. Acanthoderes varius.
» ulmi. Albana m. griseum.
» pedicularius. Saperda punctata.
» pomorum. Oberea oculata.
Phytæcia ephippium,
Opsilia viresceus.
Balaninus turbatus.
» villosus,
PU MENUX: Leptura hastata,
» ochreatus. » tomentosa.
» pytrhoceras. Strangalia bifasciata.
Rhinoncus inconspectus. » melanura.
Cæliodes quercus. Grammoptera ruficornis.
» ruber. Lema cyanella,
» subrufus. » melanopa.
» géranii, Crioceris 12-punctata,.
» exiguus. » asparagi.
Ceutorhynchus pyrrhorhynchus Clytra Lacordairei.
» terminatus. » pubescens.
» troglodytes. » 4-punctata.
» frontaiis. » læviuscula,
» contractus. » atrafaxvdis,
» cochleariae. Cryptocephalus rugicollis.
Cryptocephalus macellus. Longitarsus femoralis.
» bimaculatus. » lycopi.
» bipunctatus. » flavicornis.
» imperialis, » ochroleucus,
» flavipes. » cerinus,
» morœæi, Plectroscelis dentipes.
» tetraspilus, » tibialis.
» sericeus. | » chrysicollis.
» globicollis, Psylliodes chrysocephala.
» 6-pustulatus. » napi.
» Koyi,. 2
» étais à afinis.
» bilineatus, : dulcamaræ.
Dibolia timida.
» pygmæus.
» signaticollis, » occultans.
» minutus Apteropeda orbiculata,
» ochroleucus Sphæroderma testacea.
» gracilis, Argopus brevis,
» Hubneri Hispa atra.
» labiatus » testacea.
» geminus Cassida equestris,
Pachybrachys Pradensis. » hexastigma.
» lunatus » meridionalis,
Stylosomus ilicicoia. Chilocorus renipustulatus.
Timarcha tenebricosa. » bipustulatus.
» interstitialis Exocomus auritus.
Chrysomela staphylea, » 4pustuiatus.
» hæmoptera » v. meridionalis,
» menthastri, Hyperaspis campestris.
» fastuosa, » reppensis,
Adonia mutabilis.
Lina populi. n
Pr Coccinella 7-punctata,
» tremuiæ.
Gonioctena œgrota. » punctata.
Gastrophysa polygoni. D, variabilis.
Agelasiica alni. Harmonia 12-pustulata.
Malacosoma Lusitanica. » impustulata.
Thea 22-punctata,
Propyiea 14-pnnctata.
» v. conglomerata,
Vibidia 12-guttata,
Lasia globosa.
Piatynaspis villosa,
Scymnus frontalis.
» Apetzi.
Galleruca viburni,
» xanthomelæna.
‘Luperus circumfusus.
Monolepta erythrocephala.
Altica ampelophaga.
» oleracea.
» montana.
Hermæophagus cicatrix,
Crepidodera ventralis. p maärginalis.
» impressa. » pygmEeus.
» transversa, » 4 lunulatus.
» aureola, » fasciatus.
Podagrica fuscipes. » capitatus.
» malvæ. » minimus.
» fuscicornis. Rhizobius litura,
Batophila aerata.
Phyllotreta atra. Nota. — Les centres d'ex-
: ROSES ploration les plus importants
» punctulata. ; S
» procera. dans les environs de Lodève,
Aphthona euphorbisæ.
‘ sont: Campestre, les Plants,
Longitarsus pulex.
Soubèse, Olmet et Soumont.
» luridus.
» atricillus.
» verbasci, (Fin)
RÉ SR SR RE RER RAR RL RL RRRAR LRO RRRR ELEC LOLLLLLLLLL EL LL LLL LL LL LL RL RER RER Ra
RECTIFICATIONS ET INFORMATIONS
Entomologiques
Pour le numéro de l'Echange du 15 mars 1800
page 120, au lieu de Truki lire Turki.
Un peu plus loin lire: « Pattes, côtés de l'abdomen
et dernier arceau rouge orangé, tarses noires ».
Pour le numéro du 15 juillet 1880.
mon grammoplera Var. griseipes
pouvait étre semblable au nigrescens Weis (Dts. 1884
Reitter
qui avec sa complaisance habituellé a bien voulu se
Pensant que
page 423 ), je l'ai envoyé ces jours à M.
donner la peine d'éclaircir la question, il résulte de
ses informations que mon idée est confirmée et que
les deux variétés sont identiques. #
Je ne sais pas si l'on connait un certain mode de
capture que j'ai employé ces temps pour la Compsidia
populnea Lin. Je vais toujours l'indiquer dans l'espoir
d'être utile au moins à quelques uns, ceux qui
pourraient connaître cette chasse voudront bien ne pas
lire ces lignes simplement. La Compsidia populnea,
on le sait, se prend sur le tremble où vit sa larve.
La présence de cette larve peut se reconnaître ainsi que
j'ai pu le constater très facilement à l'extérieur par un
renflement de la branche ce qui facilite beaucoup les
recherches. En eflet, si l'on veut chasser cette espèce,
RU nd Lnns S HA
- résolue,
LT 2
REVUE LINNÉENNE
157
oo
avec succès on a ( mois de mai, Juillet ) qu’à aller
visiter lés trembles, chercher les branches attaquées et
fendre leurs excroissances pour trouver dedans la larve
ou l'insecte parfait. Si l'insecte est sorti, ce que l'on
constatera facilement en examinant l’excroissance, en
battant la branche perforée ou ses voisines on a encore
la chance de pouvoir le recueillir avec la méthode
ordinaire,
Puisque je suis dans les chasses je profite de l'occa-
sion pour recommander à mes collègues de creuser
dans les terrains sablonneux, au printemps surtout, des
trous en forme d’entonnoir qu'on aura soin d'aller
visiter de temps en temps, les matins principalement,
au fond on trouve une foule d'insectes de toutes espèces,
carabiques surtout, emprisonnés là par la mobilité du
sable. C'est ce même procédé, un peu raffiné seulement,
qu'emploient souvent les jardiniers pour essayer de
détruire les courtilières dans leurs jardins; ils mettent
un pot de fleur en terre un peu au dessous du sol de
façon à ce que la courtilière en creusant sa galerie
« entre deux terres » comme l’on dit, tombe dans ce
piège lisse d'où elle ne sortira qu'aidée pour étre
écrasée.
Je pense que l'on emploierait ce piège avec succés
sur les plages au bord de la mer pour les scarites
entre autres, insectes plus nocturnes que diurnes que
l’on ne rencontre que par hasard courant au soleil sur
le sable, aussitôt que j'en trouverai l'occasion je l’essaye-
rai personnellement.
Avant de terminer cet article je vais signaler deux
variétés intéressantes de longicornes, voici ces variétés :
Callimus. abdominalis var & nigricollis. — Déjà
signalée dans l'Echange ( 15 juillet 1889 ) mais variété
assez sérieuse, selon moi, pour que je lui donne un
nom, abdomen rouge des & ordinaires, mais corselet
entièrement noir.
Ste Beaume (Var).
Strangalia distigma var. Tenietensis. Elytres
entièrement rouges, forme un peu plus allongée que
la distigma proprement dite, dessous du corps et pattes
comme le type à taches élégantes noires plus ou moins
étendues.
Teniet-El-Haad (Algérie).
M. Prc.
De la Dimiaution des Oiseaux en Frante
Voilà une question que l’on agite depuis bien des
années et qui malheureusement n'est pas prête à étre
au contraire elle s'aggrave
chaque jour
davantage.
Il me semble pourtant que si chacun y mettait un
peu de bonne volonté on pourrait réagir contre ce
mal qui pourra finir par compromettre sérieusement
“notre avenir agricole.
Les oiseaux sont tous plus ou moins insectivores, les
uns le sont exclusivement comme toutes les fauvettes,
“les rossignols de murailles, les traquets, les hirondelles,
les mésanges, etc., je parle des plus connus; d’autres
le sont un peu moins car ils s'adressent aussi aux
“ruits de nos vergers et aux graines de nos céréales,
comme les merles, les loriots, les étourneaux, les
alouettes, etc.; d'autres enfin tout en faisant leur
nourriture habituelle de graines diverses n’en détrui-
sent pas moins aussi une quantité d'insectes, comme
les perdrix, les pinsons ,les moineaux etc.
Certains oiseaux sont réputés nuisibles comme les
corbeaux, les corneilles, les geais, les étourneaux,
aucun pourtant ne mérite pareille injure.
Les corbeaux ou plutôt les freux et les corneilles, —
car les corbeaux sont très rares dans nos pays, mais on
désigne généralement sous ce nom les nombreux freux
et corneilles qui nous arrivent en hiver, ces oiseaux
dont nous sommes à peu près complètement privés
pendant les beaux jours, — rendent de très grands ser-
vices dans nos départements du nord où ils nichent,
là ils purgent la terre d’un nombre considérable d'in:
sectes et de limaces, de plus ils font disparaître toutes les
matières animales en décomposition et contribuent par
là à nous débarrasser d'émanations dangereuses, mal-
heureusement lorsqu'ils nous visitent en hiver, leur
nourriture habituelle faisant complètement défaut, ils
se rabattent sur nos champs de blé et nous dérobent
quelques grains à demi germés qu'ils arrachent du
sol, on ne se rend pas compte que pour quelques
bonnes graines qu'ils nous enlèvent ils nous débarras.
sent aussi de beaucoup de mauvaises.
Les étourneaux et les geais sont dans le méme cas ;
je crois en somme que l’on peut affirmer que tous les
oiseaux sont utiles, et si quelques uns nous causent
quelques dépradations passagères, il ne faut pas pous-
ser l'égoisme jusqu'à ne leur demander que des servi-
ces : tout serviteur a droit à un salaire, et on ne peut
pas dire qu'ils soient bien exigeants.
En.dehors des services que nous rend cette gent
emplumée elle contribue pour une grande partà animer
nos jardins et y répandre cette gaieté qui rend nos
printemps si agréables.
Il semble que tant de qualités devraient trouver
grâce devant l’homme, il n'en est rien malheureuse-
ment, car avec les moyens de destruction dont celui-ci
dispose il paraît prendre plaisir à détruire ce qui lui est
le plus utile et ce qui devrait le charmer davantage.
Une loi règlemente la chasse et interdit la destruc-
tion des nids; c'est très bien, mais ile n'y a pas de
surveillance bien efficace. Il y en a très peu, je dirai
même qu'il n’y en a pas, du moins pendant la période
de clôture ; c'est pourtant pendant cette période que
les braconniers et les oiseleurs exercent leur détestable
industrie avec le plus d’ardeur, c'est l'époque où ce
commerce rapporte le plus; il y a de certains palais
qui ne peuvent se passer de gibier en temps prohibé
et il faut des oiseaux montés pour orner les chapeaux
de nos élégantes.
La chasse de la caille se fait avec acharnement aux
environs de Lyon pendant une partie de l'été, il n'est
pas de village qui ne possède deux ou trois spécialistes
plus ou moins renommés, l'écoulement de leurs cap-
tures est d'autant plus facile que les arrêtés préfec-
158
… 6 AS
;
REVUE LINNÉENNE
toraux autorisent la vente des cailles d'Italie, pendant
la telle saison.
La chasse des rossignols, fauvettes, etc., au moyen
de pièges offre de tels avantages paraît-il à ceux qui
s'y livrent que l'on ne peut se promener dans Îles
bois au printemps sans rencontrer nombre de ces des-
tructeurs ne dissimulant pas même leurs engins tant
ils sont assurés d’impunité.
Que de fois dans mes promenades entomologiques
n'ai-je pas eu maille à partir avec ces maraudeurs
dont ma présence génait les opérations!
Et tout cela pour vendre sur nos marchés de mal-
heureux petits oiseaux qui ne tarderont pas d'aller
mourir en cage.
Puisque la chasse est interdite en été pourquoi tolé-
rer la vente d'oiseaux qui manifestemert n'ont pu
être pris qu'aux moyens de pièges ou de filets ?
J'ai dit plus haut que la loi réglementait la chasse,
mais, qu'il me soit permis de donner ici mon avis qui
est partagé par de nombreux chasseurs Lyonnais.
La chasse, dans notre département, s’ouvre autour
du 1e septembre et se clôt les premiers jours de
février, néanmoins il est permis :
1° De chasser sur les rivières, fleuves et étangs, les
canards, sarcelles, etc. jusqu'à fin mars.
2° Du premier à fin mars, la chasse de la bécasse
est autorisée dans les bois.
Tout cela est pour le Rhône, sur les bords de la
Saône, on chasse, m'a-t-on dit, car les arrêtés préfec-
toraux n'en font pas mention, on chasse dis-je le
chevalier jusqu'au mois de juillet.
Avec toutes ces tolérances on favorise le dépeuple-
ment à outrance et à brève échéance de tous nos
oiseaux, car depuis quelques années le gibier devient
tellement rare que le chasseur pour ne pas rentrer
bredouille s'amuse à tirer tout ce qu'il trouve sur son
passage, si il ne le tue pas un autre le tue, se dit-il ;
gare aux perdrix appariées, aux merles, aux grives,
même aux petits oiseaux, car il faut absolument rap-
porter quelque chose à la maison.
Ne pourrait-on pas fermer la chasse fin janvier et
cela complètement, sans y ajouter ce néanmoins qui
fait de la chasse un plaisir éminemment nuisible ! Ne
devrait-il pas être défendu de tirer des coups de fusil
pendant la période d'interdiction, en dehors des étiblis-
sements de tir ?— Dans les îles du Rhône aux environs
de Lyon, la fusillade dure toute l'année; ce n'est cer-
tainement pas dans le but de brûler de la poudre,
mais bien dans le but de tirer quelques chevaliers ou
quelques pluviers qui abondent sur nos rivages.
Ne pourrait-on pas aussi interdire l'usage et même
la vente des cannes-fusils, cet engin détestable qui se
trouve aujourd'hui entre les mains d'un grand nombre
d'oisifs dont le plus grand plaisir est d'aller le diman-
che à la campagne estropier, car ils tuent rarement, les
petits oiseaux le long des haies !
Enfin pendant la période de la chasse ne devrait-on
pas punir ceux qui tuent les chouettes, les hihoux et
tous ces oiseaux de nuit si utiles, plutôt que de tolérer
l’odieux étalage sur certains portails de nos paysans de
la dépouille des oiseaux de ce genre!
Les alouettes nous manquent presque complètement
depuis quelques années, cela n'a rien de surprenant
car dans de certaines localités on en fait des razzias
complétes pendant la nuit au moyen de filets ; il serait
pourtant facile, sur nos marchés, de reconnaître un
oiseau tué au fusil d'un oiseau qu'on a dû étouffer
pour le tuer.
Dans le département de l'Ain c’est autre chose ; on
autorise la chasse de la grive à la pantenne, on en
détruit des quantités et quelquefois, ceux qui se livrent
à cette chasse, prennent aussi des compagnies entières
de perdrix et souvent aussi des bécasses.
Pour qu’une loi soit efficace, il faut qu'il n’y ait pas
de demi-mesures, la chasse doit être ouverte ou fermée,
il ne faut pas pour la satisfaction de quelques gour-
mands permettre de tourner la loi par des tolérances
qui sont préjudiciables aux intérêts de tous.
L. SONTHONNAX
CATALOGUE DES COLÉOPTÈRES
du Département de l'Ain
Par F. Guillebeau (Suite).
Anthobium Stephens.
1 robustum Heer. * Nantua. Massif de Portes.
2 florale Graven. Tout l'Ain.
3 atrum Heer. * Beaumont, St-Eloy.
4 minutum Fab. Tout l'Ain.
5 abdominale Grav. * Nantua, Chézery.
6 limbatum Er. * Reculet.
7 scutellare Er. * Nantua, Reculet.
8 torquatum Kraatz. * Reculet.
9 sorbi Gylh. * Haut-Bugey.
o obliquum Rey. * Nantua, Reculet.
11 Ophtalmicum Payk. * Tout l'Ain.
12 sordidulum Kraatz. * Nantua, Reculet.
13 sparsum Fauvel. * id. id.
14 macropterum Kraatz. * Reculet, Massif de Portes
(Rey).
Coryphium Stephens.
1 angusticolle Stephens. * Balan, Bugey (Rey).
Habrocerus Erichson.
1 capillaricornis Grav. Tout l'Ain.
Hypocyptus Mannerheim.
1 longicornis Payk. Tout l'Ain.
2 læviusculus Mannh. * Le Plantay.
3 ovulum Heer. * id,
4 pulicarius Er. * id,
5 seminulum Er. * id.
Conurus Stephens.
ilittoreus Lin, Tout l’Ain,
REVUE LINNÉENNE 159
id.
id.
id.
id.
2 pubesceus Grav.
3 fusculus Er.
4 pedicularius Grav.
5 bipunctatus Grav.
Lamprinus Heer.
1 erythropterus Panz. * Charnoz.
2 saginatus Grav. * Le Plantay.
Tachyporus Gravenhorst.
obtusus Lin. Tout l’Ain.
formosus Math. id.
solutus Er. * Le Plantay.
chrysomelinus Lin. Tout l’Ain.
humerosus Er. id.
hypnorum Er. id.
scitulus Er. * Le Plantay, Nantua.
pusillus Grav. * id. id.
brunneus Fab. Tout l'Ain.
id,
05 ND =
© Œ +7 On Uu1R
ruficollis Grav.
©
Cilea Jacquelin Duval.
1 silphoides Lin. Tout l'Ain.
Tachinus Gravenhorst.
1 flavipes Fab. * Sathonnay.
rufipennis Gylh. * Reculet, Les Echets (Dr Jacquet).
humeralis Grav. , Sathonnay, Nantua.
proximus Kraatz. * Nantua, Bugey (Rey).
pallipes Grav. * Nantua.
palliolatus Kraatz. ” id.
bipustulatus Fab. * Le Plantay, Sathonnay, Tré-
voux.
rufipes de Geer. Tout l’Ain.
subterraneus Lin. * St-Eloy, Le Plantay.
fimetarius Grav. Bugey.
laticollis Grav. * Nantua.
marginellus Fab. * Le Plantay, Nantua.
collaris Grav. Reculet.
Bryocharis Boisduval et Lacordaire.
1 cingulatus Manh. * Le Plantay.
2 analis Payk. * id,
Bolitobius Mannerheim.
1 Junulatus Lin, Tout l'Ain.
2 pulchellus Mannh. * Trévoux.
(A suivre.)
Nota: Les espèces, pour lesquelles aucune localité nest in-
diquée, se trouvent dans tout le département.
Celles dont la localité est précèdée d’un astérisque * ont été
prises par moi. F. G.
CPP tt tt tttttttttttitttatitnt
M. Flamary. Ecole normale de Mâcon (S-et-L.)
offre en nombre: Cicindela germanica, Chlœnius
mélanocornis (Dj), Necrodes littoralis, Hister inœ-
qualis, Gynopleurus cantharus, Aphodius fossor, A.
nitidulus, Copris hispanus, Barynotus mϾrens, Par-
mena fasciata, Gracilia pygmϾa, Cassida nebulosa.
Il échangerait aussi contre des Coléoptères: Lépi-
doptères en deux forts volumes, Poissons, un fort
volume, par Chenu.
PLUSIA BRACTEA. — Offre la chenille à s fr.les 16,
d'œufs d'insectes pris dans la nature. L’insecte parfait
Framelon, Jura-Bernois (Suisse).
L. Mazet, à Ollioules (Var), offre en échange en
grand nombre les coléoptères suivants :
Anoxia Australis
Julodis Onopordi
Rhizotrogus pini
contre d’autres coléoptères frais et bien déterminés
de valeur équivalente, principalement Buprestides et
Carabides, envoyer le quantum des desiderata et liste
d’oblata.
récolte 1980.
Chenilles obtenues
à J. Guépar-FRey,
avec indication pour l'élever.
ex-larva à 3 fr. l'ex. S’adresser
M. Léon SONTHONNAX,
naturatiste,
19, Rue d'Alsace, 19, LYON.
—0—
Ustensiles pour entomologistes,
Conchyliologistes et Botanistes.
LE NE
Cartons liégés de tous formats pour le rangement des insectes en collections. —
Filets pour la chasse des
Coléoptères et des Papillons. — Liège, tourbe et agave pour garnir le fond des boîtes. — Pinces courbes
et épingles à insectes, etc., etc. — Meubles et casiers pour collections, — Collections ornementales de
Coléoptères et de Lépidoptères exotiques. — Collections d’études de tous les ordres d’insectes, — Insectes
utiles et insectes nuisibles. — Vente et achat de collections d'histoire naturelle.
—CcS<2—
Goléoptères
Procerus Caucasicus EE CS 4e Cal Cophor a Mariana. 2.0. 2 20 |! Prinobius Myardi . ..:..::: 4140 2 25
Carabus Croaticus SRE CRT ETES z » | Julodis æquinoctialis..... ACC ENE 2 » | Clytra cy lindrica ei nn é 50
TT RATENSSUT CUT eee x 25 | Helops Fabricii .... RSR rue 30 Cry ptocephalus globulicollis Fo 30
RL Cru tzen Lane rene 50 | Héliopates Lusitanicus ..... , 25 — ROSE near 25
= onterstitia lis remet es So |MDichillus/subcostatus ....2..:.71 25 — CHASSUR ARTE er. 25
ER MOTEIVAS USE eee ce 1500 MDIICÆAMIÆEVISAELE MAR Er ere 253 | Adimonia scutellata .,........... 25
Re SIDITCUS Eee cie 2 » | Oxythyrea cinctella ...... HO CE ‘ 30 | Gastropbysa jauthina ............ 25
TRS ee ete MR Later 2 50 | Phyllopertha lineolata ....,...... 20 || LATRONOMEAGINCEAL. 2-5... - ee 25
irrégularis Vte Bucephalus 50 |PMylabris tenebrosa :.....1, 1.1. 60 |MCassidasgibbula 0" See 50
bis MONDES RENE RS LAN ai 40 Scythropus Pethyerritni nr 60 | Lycoperdina succincta ........... 30
Bembidium Aegyptiacum......... 6o | Acalles Diocletianus ...,.,....... 50 | Longi:ornes d'Europe, une centurie
Microtyphlus Rialensis (Guillebeau) 3 50 | Criocephalus epibata .....,....... 1 TRES DOCESS sue t ir lee Mess ee à 15 >»
Platynus longiventris ............ 40 | Callidium glabratum ............. 50 | Carabiques d'Euroge, deux... 15 »
Anthaxia hypomelæna ........... So |MAnoplodera rufipes.:.......-..2. 50 D ce Li. des SUTOFE, QEUX......... 5
Agrilus hyperici.......,......... 20 mA MAN ie ru nur x 30 aUTCUHIONIES » » ) D
HACHYS pygDEA.. Le... .....e0 20 | Pogonocherus Perroudi ,,,,....,. 70
160 | REVUE LINNÉENNE
à
ANNONCES ANNUELLES :
Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi-
vement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la ligne pleine.
_—
En vente, chez M. L. Jacouer, Imprimeur, Rue Ferraudière, 18, Lyon, toutes les années parues de l'Echange
(1885-1886-1887-1888 et 1889), contre l'envoi d’un mandat poste de 9 francs. Chaque année prise
séparément 2 francs.
er
M. Cotte, Victor, prévient les amateurs qu'il vend à des prix modérés des Coléoptères et des Lépidop-
tères de sa région.
HENRI GUYON
Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris
SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D'INSECTES
Grand format vitré, 39-26-6 :........ 4... 2 50 Grand formatfcarton, 39-26-6 « 1 2
Peutionmat, 2260 "100)/2 OL ERA AA CEENRE 1 85 Petitiformat,.0=1010)/2-0me rm 1 50
Boîtesidoubles fondsiliemesiEs res ART CARRE AU 2 50
Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande.
PARIS —- 54, Rue Chapon, 54 — PARIS
Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout 60
feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 2$ fr. Pour les demandes s'adresser à M. Ant. Otto, comptoir
Minéralogique à Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2,
J. Desbrochers des Loges, rue de Boisdenier, 23, à Tours (Indre-et-Loire). — Envoi sur demande :
1° Prix courant de Coléoptères d'Europe ét Circa:
2° ) d'Hémiptères >» »
7 » de Curculionides exotiques.
OUVRAGES A DISPOSER
Par M. CI. Rey
RE
HISTOIRE NATURELLE DES COLÉOPTÈRES DE FRANCE
1S60 Altisides/panFoudras Mons SAIPI NET IT TT RC le KO)
1862 Mollipennes (ZLampyrides, Te éphorides) par Mulsant, 1 vol.in &° 4 31 P, 3 3 pl. éd” épuisée) Tr 15
1863 Angusticolles (C/érides) et Diversipalpes (Lymexylonide s), 1 vol.in 8°. 158 p. 2 pl: par Mulsant, 6 »
1865 Fossipèdes (Cébrionides) et Brévicolles (Dascillides) pasReymwol ins u21Np2s DISC RNGRS
>
1866 Vésiculifères (Malachides) par Rey, 1 vol. in 8°. 306 p. 7 pl. (édition épuisée) RE DE te ee [2
1866 Colligères (Awthicides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 187 PR ARRET M Po no eu Co 2
i867 Scuticolles (Dermestides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 186 p. 2 pl. : . . : 4. . : . , : , . t «6%
16081Gibbicolles fP:rudes) par Rey evo Ain ete 2 pe TAlDI RO EER E CN C NTAE
1608 Plornicoles (Des) par REY VON AS SD 00 DIE EME ER 15 >
1869 Piluliformes (Byrrhides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 175 “e io BEC AS eo A MITA ONE
1871 Lamellicornes (2° éd.) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 733 p. 3 pl SAVE LT ES RORERTS ERA
1885 Palpicornes (2° éd.) par Rey, 1 vol. in 8°. 374 p. 2 pl. . x (Prix Dollfus, 1886) 498
1887 Essai sur les larves #e Coléoptères par Rey, 1 vol. in 8°. 126 p. 2P ARTS NE RE TAENE 3 »
BRÉV IPENNES OÙ STAPHYLINIDES
18-1aBolitocharaires par Rey, Tavol ne SM ID NS DIE EE CN ET 9 »
1874 Aléocharaires par Rey, 1 vol. in 8°. 565 M 5 PE SLA EC A AUDE L'ATTENTE
1880 Homaliens pamRey, mwol inter 4e op AOMplErte Lens nl MES FRIC RDS AIO
1883 Tachyporiens, etc. par Rey, 1 vol. in 8°. 295 D. 4 pl. RS > ONEUre Us UE ET SE ER 10 >»
1804 Mycropéplides iStéenidesiparRey vol in 1208 DE DM RE 10 »
PUNAISES DE FRANCE
aobiPentatomides pañiMulsant Savon IS 0 p 2 pl PEN EE EN SU Pa HER SALE
1870 Coréides, etc. par MulSant 21 Vol Min 81250 .p. EMI St eme to RTE LE >
1873 Réduvides par Mulsant, 1 vol. in 8°. 118 Ds 2: pee 208 ee MONS DT LP TS en ie SR ORNRTEEe
1879 Lygéides par Mulsant, r vol. in 8°, s4 p.n … . : CRE ET CHE dt DST RASE
OPUSCULES EN TOMOLOGIQUES
Par Mulsant
1853 Description de 80 espèces de Coléoptères, 4 biographies, 192 p. 3 pl. . . . . . . . . . . 6 »
181810hrysides de PrancetpasAbellesdé Penn 008 tp eNpl ARR CEE CO RENE om AE
— ANNE ——
En vente chez l’auteur : M. CI. Rey, 3, place St-Jean, Lron.
Lyon. — Imp. Lith. et Grav. L. JACQUET, rue Ferrandière, 18.
ES REA TN EP RAA EE PLUS
du Ve PRE # #71t5
Sixième année. — N° 69 15 Septembre 1860.
L'ÉCHANGE
Revue Linnéenne
ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE
paraissant tous les 15 du mois
Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle
FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET
membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d'Entomologie, et de Ia Société
Entomologique de France.
CONTINUÉ PAR L. SONTHONNAX
F. GUILLEBEAU Ÿ A. LOCARD
membre de la Société Entomologique de France. Vice-Président de la Société Malacologique de France. &
+R+- ++
CG. E. LEPRIEUR CI. REY
membre de la Société Entomologique de France, Président de la Société Française d’Entomologie,
membre honoraire de la Société d'histoire naturelle membre de la Société Entomologique de France et
de Colmar etc. de la Société Linnéenne de Lyon.
AN GAS
| à PE
AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM.
Ed. AnDpré (de Beaune), D' L. Branc, L. Dérrarp, Dessrocers pes Loces, A. Dusois (de Versailles),
L. Girero, R. Grirar, Valéry Mayer, REbon-NEYRENEUr, J.-B. RenauD, A. Ricue, RicHarD (de Grenoble),
Nisius Roux et A. Vizcor (de Grenoble).
ee =
SOMMAIRE DU NUMÉRO 69
— 0 —
Comptes-rendus de la Séance de la Société Linnéenne de Lyon.
Remarques en Passant, par C. Rev.
Contributions aux Faunes Locales, par le capitaine Nauseu (Suite)
Note sur la Sibinia vittata, Germar, par Grirar
Entomologie Agricole, par L. SONTHONNAx.
Catalogue des Coléoptères, de l'Ain, par Guiceseau (Suite).
"ET AIS +
ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES
Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet
Toul ce que concerne la rédaction, les annonces gratuites el | Adresser Les réclamations concernant l'envor du Tournai
À
r- Ü . , D Q Q eu c
Lenseignentents sur Les annonces non suivies d'adresse doit être © el le montant des annonces et des abonnements à 11, L. Jacquet,
D
envoyé à A7. L. Sonthonnax, 10, rue d'Alsace, Lyon, | Imprimeur, rue l'errandière, 18. L'on.
France, un an, 8 fr. — Union postale, 8, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr. 50
Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 1% du mois.
L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange.
AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l’année 1800, entraincra l'envoi
des n% parus de la même année.
COMITÉ D'ÉTUDES POUR 1890.
———
MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MARSEILLE. CoZéoplères
exotiques.
L. Blanc, D', 53, rue de la Charité, Lyon. A/#néralogre.
Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAY. //ydr0-
canthares et Histérides.
Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre
Amara, Harpalus, Feronïia.
A. Chobaut, D',à AviGnon. Anfhicides, Mordellides,
RAipiphorides, Meloides et Œdemerides.
J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon blanc, ORLÉANS,
Pselaphides et Scydmenides.
L. Davy, à l'ouGÈRE par CLers, (M.-et-L.). Ornithologie.
Desbrochers des Loges, 25, rue de Boisdenier, Tours
(Indre-et-Loire). Czrculionides d'Europe et cérca.
L. Dériard, 2, rue du Plat, Lyon. OrtAoptères.
L. Gavoy, 5, bis. rue de la Préfecture, CARCASSONNE,
(Aude). Zamellicor nes.
MM. A. Locard, 58, quai de la Charité, Lyon. A/aZacoiogie
française, (mollusques terrestres, d'eau douce et marins).
J. Minsmer, capitaine au 1422 de ligne, à MENDE
(Lozère). Longicornes.
A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea
er Cie, à BUCAREST-FILARETE STRADA VIILOR {Roumanie).
Hémiptères, Hétéroptéres.
H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. O7/optères
el Névroptères.
J.-B. Renaud, 21,
Curcudlionides.
A. Riche, rr, rue de Penthièvre, Lyon. Æossi/es, Géologie.
N. Roux, 5, rue l’léney, LyoN. Pofanique. 4
A. Sicard, D' à Azgi (Tarn). Cccenellides de France.
A. Villot, 5, chemin Mulifaud, GRENOBLE. Gordiacés,
Zleiminthes.
cours d'Herbouville, Lyon
CSS)
Ont payé leur abornement pour l’année 1890:
M. G. DegernarD ainé, Limoges.
(Les personnes oubliées sont prices de réclamer.)
Societé Linnéenne de Eyon
Procis-verbal de la séance du 28 avril 1890
Présidence de M' Faure
IA séancec est ouverte à 8 heures.
M" Couvreur lit, au nom de M' Bataillon, une
communication sur l'utilité ou l'inutilité des cor-
nes dans la lutte pour l'existence. Pour ‘Mr Ba-
taillon ecs appendices sont des ornements, une
sorte de parure de noce. Il fait voir aussi que si
les cornes sont le plus souvent utiles celles cons-
tituent quelques fois aussi un ornement très gê-
nant qui peut même devenir la cause de la mort
M" Depéret par plusieurs exemples démontre
que la cause originelle de cet organe ne peut guè-
re non plus être faite par la paléontologie, il cons-
tate seulement que les premiers ruminants en
étaient dépourvus, cc ne sont que leurs suivants
qui ont commencé à en avoir de très petites.
D'accord en cela avec M.M le Dr St Lager, Fau-
re et Blanc, il conclut qu'il faut se méfier des
théories ct. dans des questions aussi complexes, il
faut beaucoup Observer avant de rien conclure.
Procès-verbal de la séance du 12 mai 1890
Présidence de Mr Riche
M. Rey étudie la Famille des Lucanides ct
des Scarabæides dont il fait circuler une belle sé-
rie sous les yeux de l'assemblée,
M" Bataillon revient sur la communication qu'il
a fait présenter à la dernière réunion. Il insis-
te sur ce point quin’a peut-etre pas cté assez
remarqué à son avis, c'est que les cornes sont
pour lui bien moins une arme, un moyen de dé-
fense, qu'une parure sexuelle, une parure de no-
ce dont le caractère lui semble confirmé dans ce
sens par ce fait, que la castration unilatérale pro-
duit l’atrophie plus ou moins complète d’un coté
des cornes de l'animal qui y est soumis.
Mr le D' S' Lager, n'est pas de l'avis de MS
Bataillon, l'origine des cornes. dit-il, est plus
vraisemblablement mécanique; les coups, les frot-«
tements en doivent certainement être plutôt lan
cause originelle sans que cc soit pourtant une»
règle absolue.
Un journal de notre ville avait rapporté la pré-
tendue découverte aux Grangettes, près Pérouges
(Ain), d'ossements fossiles d'un cerf gigantesque
dont les bois n'auraient pas eu moins de 42 cen-
timètres de tour! M'Cuvier fut vivement miss
en éveil, car il crut qu'il s'agissait peut-ctre du
Cervus Mégaceras, aussi se rendit-il immédiate=
du genre, varie beaucoup pour le dessin.
REVUE LINNÉENNE
163
_ ment à l'endroit indiqué où il examina les préten-
dus ossements ainsi que l'endroit d'où ils avaient
été extraits.
Vérification faite, tout se borne à de simples
concrétions calcaires appelées en géologie Kinder
lehm, enfants ou poupées du Lehm provenant d'un
lchm composé de couches alternativement sableu-
s2s et argileuses.
REMARQUES EN PASSANT
par C. Rey
nu 7
Lu à la Société Linnéenne de Lyon, le 14 Mars 1800.
FAMILLE DES HÉTÉROCÉRIDES
Ieterocerus fossor Ksw. — Varie beaucoup pour
le dessin. La variété cincticollis R. a les côtés du pro-
thorax parés d’une large bordure testacée. — Lyon.
Heterocerus femoralis Ksw. — J'ai vu une variété
presque entièrement noire et à pubescence pruineuse
plus serrée, blanchâtre{maurus R\. — Calvados, 3 ex.
— Les échantillons de Corse (corsicus Schauf.) ont le
prothorax plus noir et les dessins des élytres plus pâles,
plus tranchés et plus flexueux, et constituent au moins
une race distincte.
Heterocerus lacvigatus Pz. — La plus commune
Dans la
variété obscurus R. les taches rousses sont peu appa-
rentes; dans confinis R., au contraire, elles s'étendent
et se réunissent latéralement. Le Zanatus R. a la pubes-
cence plus serrée, plus redressée et comme cotonneuse
avec les dessins des élytres plus pâles et plus tranchés
et la taille généralement moindre; peut-être est-ce Ià
une espèce distincte. — Corse.
Heterocerus fusculus Ksw.— Je sépare de cette es-
.pèce une race remarquable par sa pubescence prui-
neuse plus serrée et par ses élytres plus mates et en ma-
jeure partie noires (opacus R.) — Lyon, Cctte.
Heterocerus pulchellus Ksw. — Suivant l’auteur
lui-même, ne serait qu'une variété un peu moindre
et plus étroite de fusculus, à couleur générale moins
foncée, etc.
Angyles Schioedte (Naturhist. Tidsskr., 3° série,
: t. IV. p. 166). — Ce genre méconnu, excepté par Schi-
oedte et Mulsant, mérite au moins les honneurs d'un
sous-genre. Outre les antennes qui ne seraient que de
10 articles, le véritable caractère de cette coupe généri-
que consiste dans la structure des plaques du 1° ar-
ceau ventral, dont l'arête, au lieu de se terminer au
bord apical dudit arceau, remonte intéricurement jus-
qu'à la rencontre des hanches postérieures. Je crois
devoir présenter ici le tableau des espèces françaises ou
-présumées telles, qui rentrent dans ce genre.
a. Ponctuation des élytres forte ou assez forte, tein-
te plus ou moins brillante (1).
b. Aréte interne des plaques ventrales remon-
tant en angle obtus.
c. Ponctuation des élytres forte, entremélée
dans les interstices de points très fins.
d. Ponctuation des élytres assez serrée, à
interstices plus larges que les points.
Taille assez grande.—L'Esterel, Allemagne
intermedius Ksw.
dd. Ponctuation des élytres plus serrée, à
interstices à peine plus larges que les
points. Taille moindre, forme ramassée.
— Fr. mér., Espagne.... curlus Ros.
cc. Ponctuation des élytres assez forte et serrée,
sans points dans les interstices. — Alle-
magne, Toscane..........hispidulus Ksw.
bb. Aréte interne des plaques ventrales remon-
tant à angle droit.Forme oblongue. — Lyon.
pruinosus Ksw.
aa Ponctuation des élytres fine ou très fine (2).
e. Elytres assez brillantes, finement ponc-
tuées, à interstices eux-mêmes très fine-
ment pointillés.
f. Aréte interne des plaques ventrales re-
montant presque à angle droit. Pro-
thorax subparallèle sur le milieu de
ses côtés. Elytres obscures, à taches
rousses nébuleuses. Taille petite. —
Loire-Inféricure....maritimus Guér.
ff. Arte interne des plaques ventrales re-
montant à angle obtus.
g. Picds roux, à cuisses et base des ti-
bias plus ou moins rembrunies,
Elytres à taches rousses peu tran-
chées. Taille petite. — Perpi-
BCAN eee de MAT INOTAERSW:
gg. Picds entièrement d’un roux testacé.
h. ÆElytr'es peu pruineuses, d’un
roux de poix, à région su-
turale à peine rembrunie,
Taille très petite. — St Ra-
phaël.........hkumilis R.
hh. Ælj-tres moins brillantes, é-
videmment pruineuses, noi-
res, à dessins pâles et bien
tranchés. Taille petite. —
Alsace, Suisse
sericans Ksw.
ce. Elytres mates ou presque mates, très fi-
nement, subuniformé-
ment ponctuces, à interstices finement
chagrinés; flaves, à dessins brunâtres
obsolètes. Taille petite. — Lyon.....
fiavidus Ross.
densément et
(A suivre)
(1) A cette division appartiennent les Ayg76s senescens, gra-
vidus et crinifus de Kiesenwetter, etc...
(2) À cette coupe appartiennent encore les Anç/es nanus Gén.
et peut-être fzcfus Muls., espèces d'Italie, de Sicile et d'Espagne.
REVUE LINNÉENNE
REMARQUES EN PASSANT
par Rey
Lu à la Société Linnéenne de Lyon, le 12 Mai 1800.
FAMILLE DES LUCANIDES
Lucanus cervus Lin. — Je possède un exemplaire
semblable au cervus pour la ponctuation générale,
pour la forme et l’armure des mandibules et pour les
proportions des articles du funicule des antennes, mais
avec la massue de celles-ci composée évidemment de 5
dents de peigne comme chez pentaphyllus, et les deux
avant-derniers accidentellement soudés ensemble dans
au moins la moitié de leur longueur. Il diffère de
l’un et de l’autre par la dent du devant des yeux plus
saillante et plus aiguë ; mais cette dent peut varier,
ainsi que celle des angles postérieurs du prothorax et
celle des épaules. Cette forme constituerait donc un
passage entre cervus et pentaphyllus (antennatus R:),
— Bois du Pizay, St-Jean-d’Ardière (Rhône\.
Platycerus cribratus M. et R. — Bien que la ponc.
tuation puisse varier, ce qui a lieu en effet, je persiste
à regarder cet insecte comme spécifiquement distinct
du caraboides. Il est généralement plus petit, plus
parallèle et moins brillant. Le prothorax est un peu
plus court, plus rétréci en avant, moins largement re-
bordé surtout chez la ®, avec les angles antérieurs
moins saillants dans ce même sexe. En outre, il est
plus angulé sur les côtés chez le 4, au lieu que c'est
le contraire dans la @ .— Bois du Pizay.
FAMILLE DES SCARABÉIDES
Scarabaeus pius II. —— Cette espèce, commune en
Orient, ne semble différer des femelles dégénérées (iner-
mis M.) du sacer que par son pygidium plus ponctué.
Gymnopleurus Geoffroyi Sulz. — On donne pour
caractère à cet insecte d’avoir le 1°" arceau ventral mu-
ni sur les flancs d'une carène continuée sur le 2me,
ce qui n’est vrai que pour le Z. Chez les Séurmi et
cantharus 4, cette même carène existe, mais plus fai-
ble et située plus haut que celle du 21e qu'elle ne con-
tinue pas. Dans les ® des trois espèces, elle n’est
accusée que sur le 2€ arceau. — Quant à l'obtusus
Muls., d'après le type, je le crois une variété de Sturmi à
dents des tibias et du chaperon usées.
Onthophagus À mynthas OI. — La variété subnitidus
R., de taille moindre et de teinte plus brillante
avec le prothorax plus finement ponctué, semble faire
passage à l’'Onthophagus Orcas de Helfer, — Hyères
1 ex. — Chez scrobiculatus Stev., l'épistome est plus
densément et plus rugueusement ponctué, avec la su-
ture frontale ® réduite à une dent assez forte. —
Orient.
Onthophagus ruficapillus Br. — Cet insecte qu’on
assimile à l'ovatus, pourrait bien en être séparé. Il est
un peu plus ramassé et surtout plus brillant, les inters-
tices des points étant plus obsolètement chagrinés, Sou-
vent le prothorax offre sur son milieu un léger espace
lisse, — St-Raphaël, Hyères, Sardaigne, Sicile, Grèce,
Tarsous.
Aphodius ater D G. — Ainsi que l’ont jugé les au-
teurs du dernier catalogue prussien, les Aphodius con-
vexus Er. et ascendens Reiche ne me paraissent que
des races locales de l’ater, à taille moindre, à teinte
plus brillante et à forme plus convexe, etc.
Aphodius atramentarius Er. — Cette espèce qu’on
réunit au depressus Kugel., m'en paraît assez distincte
par sa forme plus convexe, par ses élytres plus fine-
ment striées-ponctuées; par la massue des antennes,
l'extrémité des palpes maxillaires et la base des tarses
d’une couleur plus obscure, — Mt Pilat, Mt Dore.
né sésame.
Aphodius dalmatinus St. — Suivant le catalogue
allemand, cet insecte se rapporterait au cribrarius Br.
Quant à celui de Mulsant, il n'est peut-être qu’une
forme d’obscurns à teinte plus brillante 4 et à inters-
tries à peine plus visiblement pointillés, etc... —
Provence, Dalmatie.
|
|
|
|
Aphodius unicolor OI, — Cet insecte, d’après la des-
cription et la figure, répond sans doute au ferrugi-
neus de Mulsant, et, dans ce cas, le nom imposé par
Olivier devrait prévaloir.
Aphodius Sturmi Har. — Cet insecte que Mulsant
n’a pas connu, diffère du précédent par sa taille bien
moindre, sa forme plus étroite et plus parallèle et sur-
tout par sa couleur d’un roux plus pâle. -— Seillans
(Var),Miribel, Niévroz près Montluel (Ain).
Aphodius lituratus R. — Intermédiaire entre cons-
purcatus et melanostictus, il se distingue de ce dernier
par une taille moindre, par le milieu du métasternum
moins excavé, par les côtés du prothorax plus large-
ment testacés, par les interstries des élytres plus fine-
ment pointillés, etc... — Nimes.
Aphodius hirtellus Lap. — Cct insecte a l'aspect
d’une espèce distincte; il est plus convexe et d'une forme
plus ramassée que prodromus. — Suisse.
Aphodius pectoralis R. — Cette espèce voisine de
prodromus et récemment décrite par Guillebeau (Ann.
Fr.,1888, Bull. CXC.), se distingue par une forme
plus oblongue et plus parallèle et par la plaque métas-
ternale 4 fortement ponctuée, etc... — Lyon, Bresse,
Beaujolais.
Aphodius punctatosulcatus St. — Cette espèce, en-
core plus variable que prodromus, a souvent les côtés
de l'épistome roux comme dans consputus, ainsi que
parfois la marge postérieure du prothorax. La tête est
souvent presque entièrement lisse, avec les tubercules
frontaux obsolètes (/aeviceps R.) — D'autres fois le
devant du front est plus convexe et le bord antérieur
de l’épistome plus arrondi (convexifrons R.) — Pyr,
OrMETremetr
(à suivre).
CONTRIBUTIONS AUX FAUNES LOCALES
des régions ce l'Est et du Sud-Est
le Capitaine Xambeu
es
COLÉOPTÈRES — BRACHÉLYTRES (Suite)
59. Homalota excavata. Gyll. Ambronis près
Ria, sous champignons, mi-octobre; aussi à Javiac (1)
par M.
mi-mars.
{t) Par la suite seront donnés des détails descriptifs des princi-
pales localités désignées,
DL, Lin
RE TE |
D 2
165
60. H. angustula, Gyll. fin janvier, Pont-du-Chà-
teau sous détritus; aussi mi-Mars Prades, sous écorce
pourrie d’un noyer.
614. Z. sordida, Kraatz, fin février, Mas Lacroix
près Ria sous détritus; premiers jours d'octobre, Lyon
bords du Rhône.
62. H. exilis, Erichs. mi-Avril, Château-Samson
près Romans, dans un nid de grosse fourmi brune, en
compagnie d'AϾterius sesquicornis.
63. H. indocilis Heer, premiers jours de Mars,
Codalet près Prades, dans un nid de petite fourmi
brune; aussi à La Valbonne, mi-juin, sous pierre.
64. H. analis, Grav. mi-janvier, environs de Ria
sous pierre; aussi mi-Mai, La Valbonne.
65. H. pavens, Erichs. Mi-avril, Javiac.
66, 11. cuspidata, Erichs. premiers jours de jan-
vier Pont-du-Ch. sous écorce noyer; aussi fin octobre
au Teil, sous pierre.
67. H. plana, Gyll. derniers jours de janvier
P.-d-Ch. sous écorce noyer; aussi fin octobre, St Chaf-
frey près Briançon, bords du torrent sous champignons
en décomposition.
68. ZI. longicollis, Rey, mi-octobre, pendant le
siège de Paris, aussi fin juillet. Le Puy.
69. ZX. acaloïdes, Brès, mi-février sous pierre,
Konigsberg.
70. Placusa complanata, Erichs. Mi-octobre, Lan-
tilly, sous écorce de pin.
74. Phlæopora major, Erichs. fin Décembre, Chas-
sagnon, prés St-Fonds, sous écorce de platane mort,
72. Ph. reptans, Grav. mi-novembre, Lentilly, en
battant branche de pin mort.
738. Hy-gronoma dimidiata, Grav. fin avril, mares
de Rillieux; fin Décembre Chassagon, sous écorce de
platane mort.
74. Oligota pumilio, Kies. fin mars. Ria.
75. O. — atomaria, Erichs. mi-mars, Carveilla,
près Ria, en novembre sous pierre.
76. O.— punctulata. Heer, mars Ria et Coubezet
77. O. — pusillima, Grav. mi-février Neysse, près
Montélimar sous pierre; premiers jours de décembre
Le Poirier près Lyon, sous une pierre adossée contre
un châtaignier et sous laquelle étaient amoncelés des
exuvia de Liparis dispar. aussi en mars à Ambouilla.
78. Brachida notha, Erichs. fin mars P-du.Ch.
ferme El-Bayre, sous détritus; fin avril, Givors, sous
fagots; mi-avril St-Nazaire, Drôme, sous pierre.
79. Gyrophœna lœvipennis, Kraatz, P.-du-Ch.
premiers jours de mai dans l'intérieur des chambpi-
gnons venus sur un tronc d'arbre coupé, avec une va-
riété plus noire que le type.
80. Pronomæa rostrata, Erichs, premiers jours de
mai, Puy-des-Murs, P.-du-Ch. dans un nid de four-
mi rougeûtre.
84. Myllæœna brevicornis, Math. mi-avril, cascade
du château de Javiac, sous mousse.
82. M. minuta; Grev, fin octobre aux Chaumières
près Wals, Le Puy; mi-novembre, Vernaison, Drôme,
sous mousse; ravin de Fillols, Ria, commencement de
novembre, sous mousse,
83. M. gracilicornis Fairm, commencement d'avril
Château-Samson, Drôme, sous pierre.
84. M. intermedia, Erichs. Javiac, mi-avril; Wals
fin avril, sous pierre.
85. M. gracilis, Mathw, Herbasse, Drôme, mi-oc-
tobre; Wals, mi-novembre, sous pierre.
86. Dinopsis fuscata, Mathw. mi-avril, sous pierre
ferme Hérault en face de Gap.
87. Hypocyptus longicornis, Payk. Lentilly, sous
fagots, fin Mars.
88. /1. seminulum, Erichs. fin otobre, sous pierre
au bas de Roche Arnaud, Le Puy; Givors, sous fagots
de bruyère, fin avril.
89. IlTabrocerus capillaricornis, Grav. Pont-du-
Ch. mi-avril, sous betteraves à demi décomposées.
90. Tachinus rufipes, de Geer, Mont-Genévre, sous
pierre, bord d’un pré, commencement de novembre.
94. T. palliolatus, Kraatz, pendant tout le mois de
mai, P.-du-Ch. ferme Chambize, sous tas d’herbes et
betteraves en décomposition.
92. T', fimetarius, Grav, Charance, Gap, maison des
bergers, sous pierre.
93. T!. collaris, Grav, Gap, ferme Hérault, sous
pierre, mi-avril; Mont-Genêvre, bords d'un pré, sous
grosse pierre, mi-octobre.
G4. T.. discoideus, Erichs, Bellac,
chapelle, sous pierre, fin avril.
Ria
contre la
95. Cilea silphoides, Linné; Fillols, Ria, commen-
cement d'octobre, sous bouses de ruminant, aussi à Bal-
inça dans les mêmes conditions.
96. Tachyporus obtusus, Linné, Taurinya-Ria,
pendant les mois de janvier, février, par petits groupes,
sous pierre.
97. T. formosus, Math. fin décembre, Chassagnon,
Lyon, sous écorce platane.
98. T. chrysomelinus, Linné, Le Puy fin octobre,
Mont-Genèvre, mi-octobre sur les bords d'un pré; P.-
du-Ch. commencement d'avril, sous betteraves demi
décomposées.
99. T. hypnorum, Fab. Le Puy, fin septembre, sous
pierre au bord d'un ruisseau; fin avril, sous pierre,
Puy-des-Murs, Bel-Air, Lyon, mi-Juillet sur fleurs.
409, T'achyporus scitulus, Erichs. Mont-Genèvre
mi-octobre, sous pierre, au bord d’un pré; Petit Mon-
ceau, Montélimar, commencement de novembre; Ver-
naison, Lyon, sous mousse mi-novembre; Balinca-Ria,
sous pierre fin janvier, et enfin, pendant ma captivité
à l’île d'Oben Werth près Coblentz, mi-mai, sous une
pierre qui abritait une fourmilière.
AO. Zach. pusillus, Grav. La Valbonne, mi-mai,
sous pierre.
402. Tach. brunneus, Fab. Canigou, sous pierre,
commencement de novembre; Le Teil sous fagots colza,
fin octobre; P.-du-Ch.
pierre; environs de Ria, pendant le mois de février et
de Mars, sous pierre.
commencement d'avril, sous
"4 ” Pan T à Pa bc fr PU ce DR Le 007 1 ne * Fe 4 E,
LA SRE L'ER Pre APN PU IP VOSRET,
: ré ml LE
AT Um
166 REVUE LINNÉENNE
403. Conurus littoreus, Lin. mi-avril, Lentilly,
sous écorce de pin mort.
404. C. pubescens, Grav. Ria. fin fevrier, sous
pierre placée sur un tas d'herbes; ferme El-Bayre,
P.-du-Ch. fin Mars, sous détritus d’un pré immergé,
dans le tronc pourri d'un peuplier et sous un tas de
betteraves enfouies.
105. C. pcdicularius Grav. Mont Rond. Monté-
limar sous pierre avec sa variété Lividus Erich, aussi
sous pierre à St°-Croix.
406. C. bipunctatus, Grav. sous écorce de saule
mort, premiers jours de janvier, Romans, rive droite
de l'Isère, près le pont du chemin de fer.
NOTE
sur la Sibinia vittata, Germar.
par R. G.
Voici plusieurs années que je prends aux environs
de Lyon la Sibinia vittata, sur Silence nutans, où
elle n’est pas rare.
Comme l'on ne trouvera la description de cette espè-
ce dans aucun ouvrage français, js vais en donner son
signalement pour que l’on puisse la reconnaître facile-
ment.
/
Longueur 3 1/2 à 3 3/4 millim. -- En ovale oblong
régulier. Tout couvert de squamules piliformes; ces
squamules dessinent trois bandes blanchâtres, aussi
bien sur le prothorax que sur les élytres, l'une média-
ne et deux latérales; elles tranchent nettement sur le
fond lorsqu'il est foncé, mais dans certaines variétés le
fond devenant de plus en plus clair, ces bandes sont
moirs nettes.
Le rostre est de la longueur de la tête et du protho-
rax réunis, à peu près d’égale longueur dans les deux
sexes; cylindrique; il est gravé de six stries longitu-
dinales ponctuées depuis sa naissance jusqu'à l'insertion
des antennes; il est glabre chez la femelle, et chez le
mâle il est couvert de quelques poils qui voilent un
peu les cannelures, mais les cinq côtes qui les séparent
sont toujours bien visibles.
J'insiste sur ce caractère de rostre strié que je n'ai
retrouvé dans aucune autre espèce du genre.
L'on trouvera un bon dessin colorié de cette espèce
dans la faune des coléoptères d'Europe d’Ahrensius et
Germar.
RAC:
Entomologie Agricole
Le Rhynchites Bacchus, ce joli curculionide
qui jusqu'à ce jourétait assez rare dans les collec-
tions, tend, parait-il, à se multiplier outre mesu-
re et à se classer parmi les espèces éminemment
nuisibles; divers agriculteurs du Lyonnais ont
eu à se plaindre des dégats causés cette année
par ces insectes qui s'attaquent surtout aux pom-
miers. Il n'y a malheureusement pas de moyens
pratiques pour les détruire, le meilleur serait au
moment de la vie active de ces insectes, d'étaler
une nappe au dessous des arbres infestés et de
frapper ensuite sur les branches avec un baton:
le moindre choc suflit pour faire tomber les in-
sectes, il est facile alors en relevant la nappe de
s'emparer et de détruire tous les insectes tombés.
En faisant cette opération le matin alors que
les insectes sont un peu engourdis par la frai-
cheur de la nuit on pourrait atténuer le mal
sinon le détruire.
I ne faut pas confondre cet insecte avec le
Rhynchites auratus, espèce très commune qui lui
ressemble beaucoup et qui vit sur le prunellier :
à part la différence d'habitat le premier de
ces insectes est reconnaissable par une carène
longitudinale noire qui orne la partie supérieure
et basilaire du rostre et par une coloration métal-
lique d’un rouge cuivreux tirant sur le violet.
Le Rhynchites auratus n'a point de carène vi-
sible, sa coloration métallique est d'un rouge
cuivreux tirant sur le verdâtre; enfin ce dernier
est généralement d’une taille plus forte.
ES:
On nous annonce l'apparition d'un nouveau
journal entomologique parisien : Le Coléoptériste,
sous la direction de M. G. Cheron; nous en-
voyons toutes nos sympathies à notre nouveau
confrère.
LS:
CATALOGUE DES COLÉOPTÈRES
du Déparlement de l'Ain
Par F. Guillebeau (Suite).
3 trinotatus Er. Tout l'Ain.
4 exoletus Er. id.
5 pygmœus Fab. id.
Bryoporus Kraatz.
1 cernuus Grav. * Le Plantay.
DÉRUUISIE TN id.
Mycetoporus Mannerheim.
1 splendens Marsham. * Meximieux.
2 longulus Manh. Tout l'Ain.
3 nanus Er. * Le Plantay.
4 niger Fairm. et Lab. * Nantua, Bugey (Rey).
5 angularis Rey. * Le Plantay.
6 Reichei Pand. * St-Nizier-le- Désert.
7 forticornis Fauvel, * Balan.
8 pronus Er. * Le Plantay, Charnoz.
Ischnosoma Thomson.
1 splendida Grav. Tout l'Ain.
Tricophyus Mannerheim.
1 pilicornis Gylh. * Reculet.
Dinarda Mannerheim.
1 Marekeli Kiesenwetter. Le Plantay, (Rey).
2 dentata Grav. * Le Plantay, Villebois. (Rey).
RS EN ed à à
d
,
PPS ER AN VA CR TEY *;
REVUE LINNÉENNE 167
Dinopsis Matthews. 7 pusillima Grav. * id.
1 fuscatus Math. * Le Plantay (Rey). | Homoeusa Kraatz.
Millaena Erichson. 1 acuminata Maerkel. * Bugey, Le Plantay, (Rey).
1 brevicornis Math. Tout l'Ain. Aleochara Gravenhorst.
2 dubia Grav. * Le Plantay. 1 lata Grav. * Le Plantay.
3 minuta Grav. * id. Villebois. 2 fuscipes Fab. Tout l'Ain.
4 elongata Math. Le Plantay, (Rey). 3 rufipennis Er. id.
5 intermedia Er. * Le Plantay, Villebois. 4 brevipennis Grav. * Le Plantay.
G infuscata Kraatz, * id. id. 5 spissicornis Er. * Trévoux, Charnoz.
7 minima Kraatz. « id. id.
Baryodma Thomson.
Hygronoma Erichson. »
3 » de Curculionides exotiques.
OUVRAGES A DISPOSER
-Par M. CI. Rey
LCR 0 ——"T?
HISTOIRE NATURELLE DES COLÉOPTÈRES DE FRANCE
RS RSA Rd dd D né dde pégnne «il die
20 5 RE NÉ go ds
1860 Altisides par Foudras, 1 vol: in 8°, 384 p . \ 10
1862 Mollipennes (Lampyrides, Téléphorides) par Mulsant, I vol. in ge 43 1 °p, 3 3 pl. éd” épuisée) Lee
1863 Angusticolles (Clérides) et Diversipalpes (Lrme xrlonide s), 1 vol. in 8°. 158 p. 2 pl. par Mulsant, 6 >
1865 Fossipèdes (Cébrionides) et Brévicolles (Dascillides) par. Rey vol. ïn8?, 124 p.85 Fls 6 »
1866 Vésiculifères (Malachides) par Rey, 1 vol. in 8°. 306 p. 7 pl. (édition épuisée) . ; 12 >
1866 Colligères (Authicides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. MO Or
1807 Scuticolles (Dermestides) par Mulsant, 1 vol. in ge, 130 P. DIN:
1868 Gibbicolles (Pfinides) par Rey, 1 vol. in 8°. 22} P DA BD
1868 Floricoles (Dasrtides) par Rey, 1 vol. in 8°. 315 p. 19 pl.
1860 Piluliformes (Byrrhides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 175 De M
1871 Lamellicornes (2° éd.) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 733 p. 3 pl SSL ;
1885 Palpicornes (2° éd.) par Rey, 1 vol. in 8°. 374 p. 2 pk . ET (Prix Dolifus, 1886). :
1887 Essai sur les larves de Coléoptères par Rey, 1 vol. in 8°. 1 26 P. 2 HDI
BRÉVIPENNES OÙ STAPHYLINIDES
HE
D © nur DO
v
1871r Bolitocharaïires par Rey, 1 Vol MTMe RS TED SA DIE EEE RER EN NE RON
74-Aléochäraires par Reyérivol.-Hns82s6s8 pres DIE EC UE RE SE Te ER PTE RE
1880 Homaliens par Rey, 1 vol Mmes 0 po pl RES
1883 TaGhyporiens elcspar Rey MBVOl MNT 20 ID deb EME EEE PNR RO
188 Mycropéplides, Sténides/partRey, tro inter ebs pi RERRNe EM IDE
PUNAISES DE FRANCE
1806 Pentatomides par Mulsant, 1 vol. in 8°. 305 PAL pon EAUX State ges DURS RON EME
1870 Coréides, etc. par Mulsant, 1 vol. in 8°. 250 ES 2 Rés ANRT PORTE DR PRIS M SR ce 7j
1373 Réduvides par Mulsant, 1 vol. in 8°. +: D. FPE D te Denis cree on SR Monte NT Se 2 ST ES EI LEE
1879 Lygéides par Mulsant, 1 vol. in 8°. 54 p. L RP ont Ce 2
OPUSCU LESAE NTOMOL OGIQUES
Par Mulsant
1853; Description de 80 espèces de Coléoptères, 4 biographies, 192 p. 3 pl. G »
1878 Chrysides de France par Abeille de Perrin, 108 p: 2pl. . . à «À 4 »
AN —_—_——
En vente chez l’auteur : M. CI. Rey, 7, place St-Jean, Lyon.
re
Lyon. — Imp. Lith. et Grav. L. JAcQuET, rue Ferrandière, 18.
sis Se CU TNT L ae é ÈS ce DE CN Or
| 37105
Sixième année. — N° 70 15 Octobre 1890.
ot
L'ÉCHANGE
Revue Linnéenne
ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE
paraissant tous les 15 du mois
Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle
FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET
membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d’Entomologie, et de la Société
Entomologique de France.
CONTINUÉ PAR L. SONTHONNAX
F. GUILLEBEAU és A. LOCARD
membre de la Société Entomologique de France. Vice-Président de la Société Malacologique de France.
++ ++
CG. E. LEPRIEUR CI. REY
membre de la Société Entomologique de France, Président de la Société Française d’Entomologie,
membre honoraire de la Société d'histoire naturelle membre de la Société Entomologique de France et
de Colmar etc. de la Société Linnéenne de Lyon.
F À
se
AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM.
Ed. Axpré (de Beaune), D' L. Braxc, [. Dériarn, DEsBRocHERS Des Loces, A. Dupois (de Versailles),
L. Girerp, KR. Griar, Valéry Mayer, REDON-NEYRENEUr, J.-B. Renaup, A. Ricue, Ricrarp (de Grenoble),
Nisius Roux et A. Vizror (de Grenoble).
eZ
SOMMAIRE DU NUMÉRO 70
Comptes-rendus des Séances de la Société Linnéenne de Lyon.
Remarques en Passant, par C. Rey.
De la sensibilité des plantes aux terrains, par le D' L. BLaxc.
Contributions aux Faunes Locales, par le capitaine Xamseu (Suite).
ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES
Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet
Tout ce que concerne la rédaction, les annonces gratuites et | Adresser les réclamations concernant l'envor du ÿournal
. VIT III )2 7e : NS s RU à £
dnsergrements sur les annonces non suivies d'adresse doit être & el ie montant des annonces et des abonnements à 1, L. Facquet,
uvoye à AI. L. Sonthonnax, 10, rue d'Alsace, Lyon. | Zmprèmeur, rue Ferrandière, 18. Lion.
———ANNN—
France, un an, 8 fr. — Union postale, 3, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr, 50
170
Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 1€
REVUE LINNÉEN?
du mois.
—_—_—
L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange.
AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l’année 1800, entrainera l'envoi
des n°% parus de la même année.
COMITÉ D'ÉTUDES POUR'1890.
a ———
MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MArsxLLE. CoZoplères
cxotiques.
L. Blanc, D", 55, rue de la Charité, Lyon. A//néralogie.
Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAY. Z/dr0-
canthares el Histérides.
Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre
Amara, Harpalus, Feronïa.
A. Chobaut, D',à AVIGNON. Anthicides,
Rhipiphorides, AMleloides et Œdemerides.
J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon bianc, ORLÉANS,
Pselaphides et Scydmenides.
L. Davy, à FOuGÈRE par CLxrs, (M.-et-L.). Orrithologre.
Desbrochers des Loges, 23, rue de Does Tours
(Indre-et-Loire). Czrc -ubonides d'Europe et circa.
L. Dériard, 2, rue du Plat, Lyon. Orfhoptères.
L. Gavoy, 5, &is. rue de la Préfecture, CARCASSONNE,
(Aude). Zamellicornes.
Mordellides,
ces
MM. A. Locard, 58, quai de la Charité, Lyon. A/aZacoiogte
française, (mollusques terrestres, d'eau douce et marins).
J. Minsmer, capitaine au 42e de ligne, à MENDE
(Lozère). Longicornes.
A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea
er Cie, à BUCAREST-FILARETE STRADA VIILOR (Roumanie).
Hémiptères, Hetéroptéres.
H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. OrfAuptères
et Névroptères.
J.-B. Renaud, 21, cours d'Herbouville, Lyon
Curculionides.
A. Riche, rr, rue de Penthièvre, Lyon. Æwssies, Géologue.
N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Botanique.
A. Sicard, D' à Azur (Tarn) Cccénellides de Trance.
A. Villot, 5, chemin Malifaud, GRENOBLE. Gor dracés,
ÆHelminthes.
AVIS
À partir du 3 Novembre,
M. L. Jacquet,
imprimeur, fera recouvrer par la poste
le montant de l'abonnement pour 1800. Prière à MM. les abonnés en retard d'envoyer
leur abonnement avant cette époque pour éviter les frais de recouvrement.
PLIS SSI III
Société Linnéenne de Lyon
ernrae.
nr
Procès-verbal de la séance du 9 juin 1890
Présidence de Mr Faure
À propos du Procès-verbal, M. Depéret dit
que les Kinder Lchm de Pérouges n'ont pas été
trouvés dans le lehm, comme l'a cru M. Cuvier.
mais dans des sables ferrugineux, sables de Tré-
voux, situés au-dessus des tufs avec lesquels ils
sont liés intimement et arrivent même à se con-
fondre.
M. le D' Hagenmüller, présenté dans une
précédente séance par MM. Locard et Depéret est
reçu membre de la Compagnie.
M° Depéret donne lecture de la note qu'il a
faite en réponse au travail de M. Cuvier. sur le
tunnel de Collonges, note qu'il destine aux An-
nales.
M. Cuvier offre à la Société, si elle veut le
publier, un dessin représentant un bois de renne
fossile trouvé dans la tranchée du chemin de fer
à St-Clair. L'assemblée accepte l'offre de M.
Cuvier.
M. Rey annonce la mort récente de M. Louis
Reiche, un des doyens des entomologistes pari-
siens, ancien président de la Société entomologi-
que de l'rance et qui laisse un nom célèbre ainsi
que plusieurs travaux intéressants.
M. Rey au nom du R.P.M.J. Belon, dépose 4}
un ouvrage de cet auteur ayant pour titre: Con-
tributions à l'étude du genre Anoplomerus, famille
des Cérambycides ; ce manuscrit est renvoyé au
Comité de publication, ainsi que celui que dépose
ensuite M. Bataillon sur l'Etude de la cinèse nu-
cléolaire dans l'histologie chez les Amphibiens.
M. Rey lit quelques notes ayant pour objet
la description d’hémiptères nouveaux ou peu
connus.
Procis-verbal de la séance du 28 juillet 1890
Présidence de MrSt-Lager
M. Locard rend compte du travail qu'il a fait
pour le voläme de 1801 sur la faune malacologi-
que découverte par M. Mermier à la Baume
d'Ostun (Drôme, limite de l'Isère), dans des tufs
dont les recherches stratigraphiques de ce dernier
ainsi que le faciès des coquilles rencontrées per-«
mettent d'évaluer très surement l’âge.
La caractéristique de cette faune est d'être abso-«
lument et seulement terrestre. Une seule espèce
Succinca parvula semble, par le genre auquel elles
appartient, faire exception à cette règle, mais l'é-=
tude des mœurs de cet animal nous le font voir
aujourd'hui vivant loin des cours d'eau et il n'y
a pas de raison pour qu'ilen fut autrement à
Les espè-
ces typiques et nouvelles que M. Locard a eu às
l'époque de la constitution de ces tufs.
y déterminer, sont l'Helix Depereti dédiée par
l’auteur à notre savant collègue et vice-président
REVUE LINNÉENNE
voisine de A. nemoralis, mais beaucoup plus
“grosse et d'un galbe un peu différent; puis en-
suite vient un Conulus plus gros de 4 ou 5 fois que
ceux qui vivent actuellement, Conulus Mermieri
du nom de l’auteur de la découverte. L'absence
de À. aspersa, forme algérienne ou tout au moins
italienne, introduite depuis une époque relative-
ment récente dans nos régions, permet, avec ces
formes nouvelles et aujourd'hui éteintes. de con-
clure à une certaine ancienneté de ces couches,
à l'époque quaternaire. L'absence également de
H. pomatia qui n'a été trouvée fossile que dans
les tufs de Cannstadt, mais qui est signalée à l'é-
poque romaine, vient confirmer cette opinion.
Les espèces qui dominent appartiennent au genre
Hyalinia et par leur grosseur, en particulier Æ.
nitens, font supposer un milieu plus chaud et plus
humide que l'actuel, qui, ajouté à l'idée quater-
naire précédemment déduite, permet de préciser
par époque post-glaciaire.
M. le D' St-Lager donne quelques détails
sur la flore ou les débris de flore qu'a ézalement
découverts M. Mermier: il lui a semblé recon-
naître un scolopendre et peut-être des feuilles
d'érable. Ces objets ont du reste été soumis à
M. de Saporta pour une étude plus approfondie.
Pour déterminer aussi exactement que pos-
sible la position stratigraphique de ce tuf, M.
Mermier fait une étude géologique sommaire de
la région avoisinante et énumère brièvement la
série des couches qui apparaissent à la surface
du sol. Ce sont:
Les calcaires marneux Néocomiens.
L'Urgonien coralligène.
Les sables bigarrés Cénomaniens.
Une série de couches lacustres contenant
Potamides Lamarcki et Helix Ramondi et appar-
tenant au Zongrien ct à l'Aquitanien.
Puis la mollasse marine Æelvétienne inférieure
» fossilifère.
Il montre toutes ces formations fortement
redressées, brisées, ravinées et recouvertes sur
certains points par des lambeaux d'alluvions
matteignant diflérents niveaux au-dessus du fond
de la vallée actuelle.
M. Mermier distingue dans ces diverses
“nappes alluviales des représentants de trois âges
“différents.
1° Les alluvions du Pliocène supérieur.
20 » du Quaternaire préglaciaire
30 » » post-glaciaire
| Ce sont les alluvions préglaciaires qui ser-
“vent de substratum aux tufs au Château de la
Baume et fixent une limite inférieure à l’âge de
ces derniers. Mais là se borne le rôle de la stra-
“tigraphie. Du reste la détermination plus rigou-
“rcuse de l'âge de ces tufs n'a pu ètre obtenue
Æ À Ë 2 ; É
“que grace aux observations paléontologiques
faites par M. Locard.
REMARQUES EN PASSANT
par CG. Rey
nn
Lu à la société Linnéenne de Lyon, le 23 juin 1890
MST R
SCARABÉIDES (Suite)
Rhyssemus germanus Lin, — Une variété, de taille
“plus forte, a les interstries des élytres à peine granulés
(obsoletus R). — Provence, Algérie.
-
Rhyssemus Godarti M. — Sije ne me trompe,
cette espèce doit se rapporter au plicatus de Germar,
et alors ce dernier nom doit prévaloir.
Psammodius plicicollis Er. — D'après les descrip-
tions et aussi d’après quelques types entrevus, on doit
peut-être réunir à cette espèce les insculptus de Küster
et les accentifer et scutellaris de Mulsant.
Geotrypes Latr. — Les différents genres Trypoco-
pris, Silotrypes et Thorectes, détachés par Mulsant du
genre Geotrypes, méritent à peine d’être conservés
comme sous-genres; car certaines espèces, étrangères à
la France, ne sauraient y trouver place, offrant un des
caractères signalés sans présenter l’autre.
Trox hispidus Laich. — Le Trox mixtus Mulsant
n'est qu’une variété à tubercules épatés. — Tarsous
(Orient).
Pachypus Candidae Petagn. — Ainsi que l'a jugé
Mulsant ce nom doit prévaloir, puisque Olivier, dans
sa description de Melolontha cornuta (1789), a reconnu
lui-même dans son insecte le Scarabaeus Candidae de
Petagna 1787) (1).
Melolontha albida Muls. — Est peut-être une variété
de Melolontha vulgaris Lin. à pubescence plus fraîche
et à pygidium moins longuement prolongé.
Genre Amphimallus Latr. — Ce genre ne doit pas
être rigoureusement retranché du genre Rhizotrogus.
Si les espèces qui le composent, ne comptent que 9
articles aux antennes, c'est que le funicule de celles-ci
a souvent ses articles plus ou moins soudés entre eux.
Rhiçotrogus marginipes Muls. — La ® de cette
espèce n’a souvent que O articles aux antennes, ce qui
vient confirmer l'observation précédente.
Homaloplia ruricola F. — Cet insecte varie énor-
mément. Mulsant dit « Ælytres glabres » ce qui n’a
lieu que chez des sujets épilés, et Erichson ajoute
griseo-hirtella, au lieu que les soies sont le plus
souvent noires.
Hymenoplia strigosa Ul. — Mulsant donne cette
espèce comme française; je ne l'ai jamais vue, ni reçue
que d’Espagne.
Anomala vitis F. — Cet insecte est commun ‘ dans
le midi sur le Tamarix. J’en ai capturé un exemplaire
à Ste- Foy-lès-Lyon, sur une feuille de vigne.
Anomala oblonga Er. — D'après les caractères
indiqués, cette espèce ne me paraît qu’une variété de
l'aenea DG. Elle varie même davantage, à moins que
je n'aie pas vu la véritable oblonga.
Anisophia villosa Goez. — Mulsant a eu tort de
substituer le nom de villica à celui de vilosa, parce
qu'il existe une villosa de Faldermann; mais c'est ce
dernier qui doit être remplacé comme postérieur à
celui de Goeze; aussi Reitter l’a-t-il appelé Faldermanni,
ce qui lève toute équivoque.
Anisophia tempestiva Er. — Dans sa 2° édition,
Mulsant s'étant revu et corrigé, il n'y a plus lieu de citer,
dans les catalogues, austriaca Mulsant, la 1° édition
devant être regardée comme non avenue. — Cette
espèce varie beaucoup, et la variété connexa Muls.
rappelle tout-à-fait les dessins de la cyafhigera Scop.
--Je détache de tempestiva, sous le nom de meridiana,
une variété dont les élytres, un peu moins convexes,
ont les côtes plus accusées et les dessins noirs, au
contraire, plus nébuleux, moins tranchés. — Hyères,
plusieurs exemplaires.
(r) Les figures données par l'un et l'autre de ces auteurs ne
laissent aucun doute sur l'identité de l'espèce, Ce qui a pu
induire en erreur les auteurs allemands, c'est que l'édifio nova
des Insectes des Calabres de Petagna est de 1808, au lieu que la
première est de 1787,
172
REVUE LINNÉENNE
Hoplia farinosa Lin. — Une variété, à élytres
grises, a le dessous du corps moins éclatant et le pygi-
dium d’un gris bleuâtre tout-à-fait mat (griseola R.) —
Zermatt (Suisse), 6 exemplaires.
Hoplia floralis OI. — On fait de cet insecte un
synonyme de brunnipes Bon.; mais la description et la
figure ne sauraient lui convenir. Les pieds sont noirs
et la forme est plus oblongue, etc.; c’est pour moi une
variété de philanthus Füssl.
Cetonia obscura And. — Cette espèce qu'on réunit
à floricola Hbst., pourrait bien en être distincte. Elle
est d’un bronzé plus obscur et un peu plus rétrécie,
en arrière. Les élytres, généralement plus lisses sur la
région scutellaire, sont moins tachées de blanc et le
pygidium est toujours immaculé. La lame mésoster-
nale est un peu plus large, le ventre plus lisse en son
milieu, avec les trochanters postérieurs moins ponctués,
La couleur du dessous du corps moins violacée, ne
diffère guère de celle de dessus, etc.
(A suivre)
REMARQUES EN PASSANT
par C. Rey
hs
Lu à la Société Linnéenne de Lyon, le 11 Août 1890.
FAMIELE DES BUPRESMDES
Cette intéressante famille se compose d'insectes vul-
gairement surnommés Richards à cause de l’éclat et
de la beauté de leur robe. D'abord élaborée par
Eschscholz (1833), enlevé trop jeune à la science; peu
après par Laporte de Castelnau et Gory qui en ont
donné (1835-41) une bonne et magnifique iconographie,
ensuite par Kiesenwetter (1857) en ce qui concerne les
espèces d'Allemagne, et par Thomson (1864) pour
celles de Scandinavie, elle a été enfin étudiée et traitée
d'une manière plus étendue par l'abbé de Marseul,
dans l'Abeille (1865). Je n'aurai donc que peu d'’obser-
vations à faire sur les insectes de cette famille.
Genre Acmaeodera Eschs. — A mon avis, suivant
les anciennes classifications, ce genre doit suivre immé-
diatement le genre Julodis. En effet par leur forme
épaisse et cylindrique, par leur corps recouvert d’une
pubescence pâle souvent hérissée ou cotonneuse, les
insectes qu'il renferme, ont tout-à-fait l'aspect de petits
Julodis.
Acmaeodera 6-pustulata Lap. — Quelquefois les
élytres n’offrent que 4 taches au lieu de 6, plus rare-
ment que 2 |bipunctata Ol.).
A cmaeodera taeniata F. — Les bandes transversales
des élytres sont parfois interrompues, d'autres fois
réduites à une seule (unifasciata R), plus rarement
nulles (Airsutula Lap.).
Ptosima flavoguttata I. — Le nombre des ta hes
du dessus du corps varie de 6 à 11. Les 4 en sont
dépourvus sur la tête et le prothorax.
Genre Buprestis Lin. — Ainsi que l'a judicieuse-
ment discuté l'abbé de Marseul, le nom linnéen de
Buprestis, connu de toute antiquité, avait fini, après
plus'eurs démembrements et additions, par disparaître
complètement, comme cela arrive souvent. Il était juste
de le rétablir, mais les auteurs ont varié sur la question
de savoir à quel genre il fallait le conserver. Kiesen-
wetter l’applique aux Capnodis et genres voisins, les
catalogues de Munich et de Berlin aux Axcylochira,
Thomson et de Marseul au genre Chalcophora. C’est à
ce dernier avis que je me range,
Buprestis mariana Lin. — J'ai vu un exemplaire
d à dessous du corps d'un bronzé obscur, à sillons du
prosternum plus profonds et plus laineux, à plaques
chagrinées des côtés du ventre plus étendues, etc. Par
la couleur il semble conduire au detrita, mais la scul-
pture du dessus est celle de mariana (var.intermedia
R). — Corse.
Buprestis stigmatica Sch. — Chez le Buprestis 4-
notata KI, la taille est généralement moindre et la
couleur plus où moins verte. L’écusson est très petit,
globuleux au lieu que dans le type, il est parfois trans-
verse, tronqué ou subéchancré au bout, maïs ces
modifications insignifiantes ont également lieu dans
diverses variétés de mariana (1).
Dicerca pisana Ross. — Cette espèce dont on a fait
le genre Latipalpis, doit être maintenue à la suite des
Dicerca (2).
Lampra conspersa Gyl. — La variété lugdunensis
R. est plus grande et d’un bronzé moins obscur. —
La Pape près Lyon, sur le Tremble.
Lampra rutilans F. — Rarement, les élytres sont
sans taches noires (immaculata R.) — La Lampra
dives Guilleb. est remarquable par ses interstries étroits
et subconvexes — Nyons (Drôme).
Chrysobothr:ys Solieri Lap.— J'ai vu un exemplaire
Q , dont le dernier arceau ventral est armé de 4 dents
au lieu de 3 (quadridens R). (3) — Arcachon.
Cratomerus cyanicornis F. — Une variété &,
d'Afrique, par ses cuisses non renflées et ses antennes
vertes, vient controuver à la fois et le nom générique
de Cratomerus et le nom spécifique de cyanicornis
(simplicipes R.). La couleur générale est parfois d’un
bleu violacé,
(A suivre.)
{1} L'écusson, chez les Buprestides, quand :il existe, est plus
ou moins petit, plus ou moins enfoncé, plus ou moins déformé,
plus ou moins variable, même dans la même espèce,
(2). J'ai préféré le nom de frsana à celui de #Zana, car la page
supérieure de j'insecte n’est pas plus plane;que chez les autres.
(3). Quelquefois les distinctions sexuelles, autant des males que
des femelles, sont variabies chez la même espèce, dans le genre
CArysobothrys et genres voisins.
De la sensibilité des plantes aux terrains.
C'est chose banale que l'influence du terrain sur les
plantes. En dehors des conditions physiques, de l’hu-
midité, de l'exposition, de la densité ou de la porosité
du sol, la composition chimique de ce dernier joue un
rôle de premier ordre dans les manifestations de la
végétation à sa surface. Bien que discuté pendant
longtemps, et nié par un certain nombre de botanistes,
ce rôle n’en est pas moins avéré aujourd'hui, et tous
les botanistes savent distinguer la flore silicicole et la
flore calcicole; le noyer et le chataïgner font partie de
la première, pour citer un exemple; à la seconde appar-
tiennent de nombreuses plantes, tels que les Cyises,
(ea
Beaucoup de plantes viennent indifféremment dans
les deux sortes de terrains, siliceux ou calcaires; on les
appelle plantes ubiquistes: ce sont de beaucoup les
plus nombreuses.
Pour ces rares végétaux exclusivement calcicoles,
exclusivement silicicoles, l'influence de la composition
chimique est incontestable, à tel point que si l'on ren-
contre l’une d'elles au milieu d’un terrain qui ne lui
est pas familier, on peut annoncer à coup sûr qu'en
ce point précis, une modification est survenue dans ce
1
Détente À Gal de
|
REVUE LINNÉENNE
terrain. C’est ainsi que la présence de l’Arnica mon-
tana (plante silicicole) dans le massif calcaire de la
Chartreuse s'explique par la présence d’un lambeau
de grès vert en un point déterminé et précisément au
niveau où croit l’arnica, absent partout ailleurs.
Cet exclusivisme de certaines plantes dénote de leur
part une grande sensibilité à l’action chimique du sol.
Cette sensibilité, dans d’autres circonstances, est telle
qu’un chimiste, M. Ville, a pu dire qu'elle pouvait
servir en quelque sorte de réactif pour déterminer la
composition de tel ou tel terrain.
M. Ville s'est placé au point de vue de l’agriculture.
Lorsqu'un fermier veut faire donner au sol tout ce
qu'il peut produire, il faut, en général, qu'il l'amende,
c'est à dire qu'il lui fournisse par l’adjonction de cer-
tains matériaux ou engrais, l'élément (acide phospho-
rique, chaux, potasse ou azote) qui lui manque. Or
pour connaître cet élément que l'on doit ajouter, il est
un moyen qui peut lutter avec les procédés de la chimie:
c'est l'observation des résultats que l’on obtient avec
les différentes cultures. La potasse est plus nécessaire à
la vigne, à la pomme de terre, aux pois, au trèfle. L’a-
zote est surtout nécessaire au froment, à la betterave,
au chanvre.
Mais, ce qui est véritablement surprenant, c’est la
dose souvent minime de l’un ou l’autre de ces éléments
qui est décélée par l'état plus ou moins prospère du
végétal.
Prenons l'exemple capital cité par M. Ville: 22
grains de blé cultivés dans du sable calciné (1 kilo-
gramme arrosé avec de l'eau distillée) donnent une ré-
colte de 18-22 grammes. Le sable contient 0,110 d’a-
zote (à l'état de nitre) et 2 grammes de phosphate de
chaux (1) Si l'on supprime le phosphate, le blé meurt
après les premiers phénomènes végétatifs. Si on ajoute
un centigramme de phosphate de chaux, ce qui repré-
sente 4 milligrammes d’acide phosphorique, (deux mil-
ligrammes de phosphore) la végétation s'achève, l'épi
arrive à maturité; produit: six grammes de récolte.
Or, ceci représente un cent millième de phosphate
de chaux (puisque le sol total est d’un kilogramme),
ou 4 millionièmes d’acide phosphorique, deux millio-
nièmes de phosphore.
Ces deux millionièmes de phosphore ont produit 6
grammes de récolte, soit deux mille trois cent fois leur
poids. Le froment peut donc lutter de sensibilité avec
nos réactifs chimiques les plus délicats pour décéler le
phosphore.
La présence du phosphore peut être due soit au sol
lui-même, soit à la plante dont les grains quelquefois
contiennent de l'acide phosphorique.
Par exemple les pois contiennent dans leurs graines
de l'acide phosphorique. (10 pois, pesant 2 gram-
mes, 33 centigrammes, contiennent 20 milligrammes
d'acide phosphorique). Or ces pois plantés dans un
sol privé de phosphate, ont néanmoins donné une ré-
colte de 10 grammes et demi. Si l’on ne savait que
les graines contiennent du phosphate, on serait tenté de
croire que ce végétal peut se passer de phosphate de
chaux pour vivre. Il n’en n'est rien; il a vécu, il
s'est accru et a fructifié aux dépens de son propre
phosphore. Mais que l’on prenne des graines de ces
pois ainsi venus sur un sol dépourvu par lui même de
phosphate, et qu'on les sème à leur tour sur un sol qui
en soit aussi dépourvu. Ces graines qui ne contiennent
pas dans leur tissu l'élément indispensable à leur
évolution, vont péricliter; elles ne donnent qu’une récolte
insignifiante (2 gram. 75 centigrammes) accusant ainsi
la pauvreté du sol en phosphore.
(x) Vor Revue Scientifique, 20 Septembre 1890, pour ie détail
des expériences, qui sont très minutieuses,
Ces faits ont été, comme beaucoup de faits analogues,
soupçonnés d'abord sur des indications dues au
hazard, et mis ensuite hors de doute par des expérien-
ces méthodiquement conduites. M. Ville, ayant cultivé
dans des sols en apparence identiques comme composi-
tion chimique, trois sortes de blés différents, dans des
années successives, avait obtenu, dans des conditions
aussi semblables que possible, des récolt:s de poids
très divers. Le mot de l'énigme lui fut donné lorsque,
ayant pratiqué l'analyse des semences employées, il
constata que celles qui avaient donné un rendement
trés supérieur, contenaient notablement plus d’acide
phosphorique dans leurs tissus.
Le blé Fenton d'Esse avait donné, pour 22 grains,
12 grammes 57 de récolte, ils contenaient 9 milligram-
mes d'acide phosphorique, le blé Saumur de Mars
avec 4 milligrammes d'acide phosphorique avait produit
6 grammes 03 centigrammes.
On peut se rendre compte de l'utilité de ces éléments,
le phosphore par exemple, pour la végétation.
En effet, pour n'être pas d'une composition aussi abso-
lument, aussi rigoureusement définie qu’une substance
minérale, les plantes présentent néanmoins entre leurs
éléments une certaine proportionnalité. Ainsi pour le
froment, 1000 parties contiennent 8 grammes de phos-
phate de chaux, (quatre grammes d'acide phosphorique
soit 1 pour 250). Donc une partie d'acide phosphorique
entrant dans la plante y entraîne en quelque sorte
avec elle 250 fois son poids de matières, carbone, hy-
drogène, oxygène, que la plante à tiré de l'air ou de
l'eau. Donc si l’on additionne le sol d’une quantité
donnée d'acide phosphorique, cette addition s'accom-
pagne d’une augmentation 250 fois plus forte dans
le poids de la récolte. Ce qu'on dit du phosphore on
pourrait le dire de la potasse, et aussi dans une certai-
ne mesure de la chaux et de l'azote, mais il faut dire
que l'effet est surtout sensible pour l'acide phospho-
rique. Comme les plantes et les diverses substances qui
entrent dans leur composition sont surtout fournies aux
dépens de l'oxygène, de l'hydrogène, du carbone et de
l'azote, et que ces matériaux peuvent leur être fournis
par l'air et l'eau (l'azote a souvent besoin cependant
d'être fourai sous forme de nitrate) on conçoit l’aven-
tage que l'on a à incorporer du ;phosphate pour les
plantes qui en réclament; donnez-leur du phosphate,
elle sauront trouver dans l'air et dans l’eau les autres
éléments nécessaires à leur complète évolution.
Cette sensibilité des plantes se retrouve chez toutes,
plus ou moins développée, mais chez les végétaux
inférieurs elle dépasse tout ce que nous avons vu jus-
que là.
Ainsi, si l'on sème dans des ballons de la levûre de
bière (champignons microscopiques) dans un milieu
contenant des phosphates en petite quantité et qu'on y
ajoute du sucre, on trouve que pour une dose de levüre
qui n'excède pas o gramme, 00002, dans un milieu
contenant O gramme 0005, de phosphate de chaux,
soit cinq dix millionièmes du poids total du liquide
(1 litre) le sucre (trente grammes avaient été ajoutés au
liquide) avait été détruit en partie, soit 17 grammes 28
ou 34,000 fois le poids du phosphateemployé, tandis que
si l'on n'ajoute au liquide que du sucre, sans phospha-
te, la fermentation ne se fait presque plus (1 gramme
et demi environ de sucre a disparu).
M. Raulin avait déjà démontré l'extrême sensibilité
des champignons inférieurs à certaines substances; c'est
ainsi que certains d’entre eux sont tués (Aspergillus
niger) lorsque l’on place dans le liquide où ils végè-
tent une pièce d'argent.
Cette sensibilité est Leaucoup moins prononcée pour
les végétaux supérieurs, et, pour les animauxelle s'atté-
174 REVUE LINNÉENNE
nue encore. Cependant les animaux inférieurs partici-
pent un peu, semble-t-il, de propriétés analogues.
C'est ce que nous pourrons examiner ultérieure-
ment,
D' L. BLanc
CONTRIBUTIONS AUX FAUNES LOCALES
des régions de lEst et du Sud-Est
par M. le Capitaine Xambeu
COLÉOPTÈRES — BRACHÉLYTRES (Suite)
407. Bolitobius analis, Payk. Herbasse, mi-avril,
sous pierre; Belloc-Ria, mi-avril, sous pierre; St-Fonds
commencement de Mars.
408. B. — cingulatus, Manh. Konigsberg, dans
de vieux troncs de peuplier et de pin, fin février,
toujours isolé.
409. B. lunulatus, Lin. St-Chaffrey, fin juin,
Rabut-Gass, toujours sous le chapeau de champignons.
Coblentz, fin ai, sous des agarics, en nombre.
440. B. trinotatus, Erichs. Romans; bois Josserand
mi février, sous traces humaines, Mont-Genèvre, sous
pierre, fin octobre, Javiac, sous chapeau champignon,
mi-octobre.
444. B. pygmœus, Fab. Le-Puy, fin septembre,
dans le chapeau d'un champignon, Pont-du-Château
fin mai, mêmes conditions,
442. My-cetoporus angularis, Muls. Ria, fin mars
sous pierre.
443. M. splendens, Marsh. Ria-Las-Castes, Tauri-
nya, sous pierre, pendant tout le mois de mars.
444. M. brunneus, Marsh. Javiac, mi-février, sous
fagots de bruyère; Ambouilla-Ria, sous pierre, mi-mars.
445. M. Reichei, Pand. Roche-Arnaud; Le-Puy,
sous pierre, premiers jours de septembre; la Tour-de-
Salvagny, sous fagots, fin avril.
446. M. forticornis, Fauv. Givors, sous fagots de
chéne, fin avril.
447. M. Splendidus, Grav. Pont-du-Château, fer-
me El-Bayre, sous détritus dans un pré; Coblentz,
sous pierre, fin mai.
448. Quedius crassus, Fairm.La Roquette, Belay,
à partir de 1500 mètres d'altitude, commun sous
déjections de ruminants en mai et en septembre, larve
en octobre.
449. Q. ochripennis, Men. St-Priest-Lyon, en
battant buissons au parapluie, mi-juin; Javiac, sous
cadavre d’un gros rat, même époque, St-Fonds ; sous
écorce platane fin juin; Pont-du-Château fin mai, en
battant jeunes pousses de chêne; environs de Ria, sur
buissons et dans vermoulure de vieux troncs d'oliviers,
fin octobre, partout commun.
420. Q. cruentus, Oliv. près Parilly-Lyon, en:
battant pousses jeunes de chênes, mi-juin; Roubion-
Montélimar, sous tas d'herbes, fin octobre.
A21. ©. scitus, Grav. la Tour-de-Salvagny, au
bord du torrent, sous fagots sfcs et sous pierre, mi-août;
le Poirier-Lyon, sous fagots pin, mi-décembre.
422. Q. cinctus, Payk. Javiac, sous mousse hu-
mide, fin mars; mare aux Accacias-Lyon, mêmes
conditions; Pont-du-Château fin mai, sous betteraves
entassées, sous traces de ruminants avec une variété à-
élytres entièrement rougeûtres.
423. Q. dubius, Heer, grotte de St-Nazaire,
Romans, fin mai, courant sur le sol.
424. Q. tristis, Grav. Le-Puy, sous pierre, fin juin
St-Nazaire, mi-avril.
425. Q. fuliginosus, Grav. Servonnet-Romans,
sous pierre fin mars; inondation du Roubion, mi-
octobre; Taurinya, premiers jours de mars.
425. Q. ochropterus, Erichs. torrent de St-Chaf-
frey, sous pierre mi-novembre; vallée des Ayes-Brian-
con, mi-jJuin; Rabou-Gap, sous bois, commencement
de juillet.
427. Q. picipes, Manh. Beauregard-Romans, mi-
juin; Belay, contreforts du Canigou, sous pierre, pre-
miers jours d'octobre.
428. ©. robustus, Scrib. col d’Arnès, sous pierre,
premiers jours de juillet.
429. Q. obliteratus, Erichs. Romans et Pont-du-
Château sous tas de betteraves, commencement de mai.
430. Q. maurorufus, Grav. fontaine des Arches,
Lyon mi-mai; Javiac, sous fagots de chêne, premiers
jours de novembre.
484. ©. scintillans, Grav. Sarmena-Lyon, sous
herbes en décomposition, premiers jours de juin.
432. Q. semi-obscurus, Erichs.Oursemont-Le-Puy
sous pierre dans un pré, fin septembre; bois des Naix,
Romans, fin janvier.
433. Q. attenuatus, Gyll. Ria, sous pierre, mi-
octobre.
434. ©. Kraatzi, Bris-Salt Coune-Ria, sous la
cascade, mi-octobre.
(A suivre).
NI I NI I tt tt tt tt titi tttttttttttttnttttntettetité
ANNONCES DIVERSES
Prix des annonces: La page, 46 fr. — La x/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, 0, fr. 20 c.
Il sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour °/, sur les annonces payantes pour la r'e insertion.
| pay
50 o/, pour les insertions répétées, de la même annonce.
Jout abonné a droit, pour chaque numéro, si l’espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange.
tt tt tt tt tt tt titi ittttttttel
Les annales de la Société Linnéenne de Lyon dont le 36°" volume vient de paraître contiennent:
Notice géologique sur le souterrain de Caluire (Rhône) par E. Cuvier.
Catalogue des espèces françaises appartenant aux genres Pseudanodonta et Anodontx avec notes ct descrip-
tions des espèces nouvelles par Arnold Locard.
Contributions à l'étude du genre Auoplomerus Th. (famille des Cerambreides) par R.P.F. Marie Joseph
Belon.
Etude préliminaire sur la Cinèse nucleolaire dans l'histolyse chez les Amphibiens par E. Bataillon.
x REVUE LINNÉENNE 175
A. Otto Vienne (Autriche), VII, Schlosselgasse, 2, offre en échange:
Cicind. littoralis, Carab. Fabricii, depressus, brevicornis, Hoppei, v. Escheri, var. excellens. hirpanus,
Ulrichii var. fastuosus, Nebria austriaca Gangelb., Schusteri Gangl., castanea, atrata, Dejeanüi, Germari, Tre-
chus regularis. ochreatus, limacodes, alpicola, Pogonus luridipennis, Licinus v. siculus, Anisod. pseudoaeneus,
Harpalus zabroides, Ophonus rotundicollis, Amara Quenselii, erratica, nobilis, Pterostichus Panzeri, Illigeris
Justusii, maurus Ziegleri, Kokeiïli, Poecilus marginalis, Cymindis vaporarium, humeralis Métabl, pallipes,
Hydrop. confluens, Agab. femoralis, congener Dryops pilosella, Leptus, granulicauda Epp., Homalota parva,
euryptera, atterima, gagatina, Oxypoda annularis, umbrata Opaca, Gyrophaena manca, Quedius cincticollis,
Philonth. montivagus, Othius pallidus, Paederus Baudii, Anthophag. fallax, Anthob. robustum, stramineum,
ophthalmicum, Protenius brachypterus, Calyptomerus alpestis, Cryptophag, bimaculatus, Haploloph. neglec-
tus, Atomar. pulchra, Herminae, Coninom. constrictus, Epuraea borella, Laemophloeus clematidus, Silvanus
bidentatus, Byrrhus alpinus, Simplocaria acuminata, Geotrup. laevigatus, Scarab. laticollis, Amphic. vulpes
Anisopl. syriaca, Phyllop. arenaria, Ceton v. florentina, Julod. lineigera, Ehrenbergïi, Oertzeni, Chalcoph.
stigmatica, IV oculata, Poecil. decipiens, Porthmid austriacus, Capnod. cariosa, .carbonaria, Corymb. rugosus,
guttatus, Agriotes picipennis, Cebrio gigas, Canthar. sudetica, Rhagonycha pilosa, Malthod. hexacanthus
Dasyt. alpigradus, Psiloth. protensus, Clerus crabroniformis, Gastral. laevigatus, Dinod. substriatus, Cis bidenta-
tus, Akis bacarozzo, spinosa, Skaurus atratus, Blaps gages, Pedinus fallax, Asida fascicularis, Pimelia inflata, v.
Goryi, Cerocoma Mühlfeldi Hypera comata, Larin. maculatus, Otiorrh. alutaceus, pauxillus, Dorytom. flavipes,
Phyllob, montanus, Acall. pyrenaeus, Coeliodes quercus, Ceuthorr. radula, Sphenoph. abbreviatus, Thamnurg,
varipes, Tomic, cembrae, Pachyta Lamed, Leptura cordigera, unipunctata, Necyd. major, Molorck. Kiesen-
wetjeri, Obrium brunneum, Drilus fugax, Rosalia alpina, Cerambyx dux, Aromia v, thorrcica, Exocentrus
Stierlini, Dorcad. arenarium, Monohamus sutor, sartor, Labidostom, pallidipennis, Cryptoc, laevicollis, Chry-
som. vernalis, olivacea, rufa, Oreina gloriosa, viridis v. sumptuosa, Redt, v. Anderschii, plagiata, Phytod.
variabilis, nivosa, Luperus viridipennis, cyaneus, Crepidod. melanostoma, cyanescens, Hypnoph. obesa, Aphth,
herbigrada, nonstriata, Longitars. gravidulus, Dibolia rugulosa, Cassida canaliculata. etc. et 2000 autres
espèces, envoyer oblata.
M. L. Blanchard, 19, rue St-Basile, Marseille,
offre environ 20 Awthocharis eupheno & et 10 RA. Cleo-
patra & et ® irréprochablement préparés, contre
nombre égal de Lycœna Adonis dans les mêmes con-
ditions.
Inseckten-Borse, Central-organ zur Vermittelung
von Angebot, Nachfrage und Tausch. Rédaction :
Leipsig, 1, Augustusplatz.
BULLETINS DES ÉCHANGES
Toute personne qui enverra à M. Saubinet, 5, rue de Gravelle, à Versailles. 50 coléop-
tères en bon état, en un ou plusieurs exemplaires et préalablement acceptés recevra les espèces
suivantes :
1 Dichirotr'chus obsoletus. 18 Elmis angustatus. 55 Ceutorhynchus constrictus.
2 » pubescens. 19 Rhizotrogus rufescens. 36 Urodon conformis.
3 Bradycellus similis. 20 Phosphaenus hemipterus, 537 Phlæosinus Aubei,
4 Pogonus luridipennis. 21 Orchesia micans. 38 Albana M griseum.
5 » chalceus, 22 Tetratoma fungorum,. 59 Leptidea brevipennis.
6 Calathus mollis. 23 Gronops lunatus, 40 Pogonocherus ovatus.
7 Hydroporus Gyllenhalli, 24 Vpera rumicis. 41 Pachyta 4 maculata.
8 » tristis. 25 Elleschus bipunctatus. 42 Strangalia nigra.
9 Hydraena gracilis. 26 Tanysphyrus lemnae. 43 Orsodacna cerasi.
10 Habrocerus capillaricornis. | 27 Orchestes rusci. | 44 Timarcha maritima.
11 Stilicus fragiiis, 28 » melanocephalus, | 45 Gastrophysa raphani.
12 Prognatha quadricornis. 29 Apion flavofemoratum. | 46 Prasocuris marginellus.
13 Cychramus iuteus, 30 » brevirostre. 47 Crepidodera Modeeri,
14 Hister 4 notatus. 31 » tubiferum,. | 48 Phyllotreta ochripes.
15 JIps 4 guttata. | 52 Acalles abstersus. | 49 Aphthona herbigrada.
16 Telmatophilus Schonherii. 53 Ceutorhynchus symphiti. 50 Thyamis 4 hustulata.
17 Elmis Germari. 34 » asperifoliarum,
a _———
M. Vauloger de Beaupré, 54, Rue Jean-Burguet, Bordeaux. Offre :
Meloe majalis.
Nebria Lafresnayei.
Carterus fulvipes.
Harpalus tenebrosus.
Haptoderus abacoïdes.
Anophtalmus Cerberus.
» Pluto.
Pembidion assimile.
» pyren:um,
Gyrinus striatus.
Leptusa nivosa.
Schistoglossa viduata,
Homalota subcavicola.
Coproporus choichicus,
Actobius cinerascens.
Biedius verres.
Sunius cribrellus.
Evæsthetus lœviusculus.
Paussus Favieri.
Elmis Perezi,
Bathyscia Schiodtei.
Carabus spiendens. | Pathyscia inferna.
Thorictus mauritanicus.
Morichus nitens.
Merophysia formicaria.
Saprinus furvus.
Psammobius porcicollis.
Ægialia arenaria.
Amphicoma meles.
Polyphylla fullo.
Anisophia floricola.
Triodonta cinctipennis.
Hapiocnemis ruformaginatus.
Danacæa imperialis.
Lobonyx ruficollis.
Tillus transversalis.
Erodius nitidicollis.
Tentyria subcostata.
Pachychyla tripoliana.se
Oochrotus unicelor.
Asida silphoïdes.
Omophlus distinctus.
Cerocoma Schæfferi.
Mylabris hyeracii.
» circumflexa.
Acmæodera cylindrica.
Otiorynchus monticola.
Catormiocerus Marquetti.
Larinus ursus.
Apion pubescens.
» tamarisCi,
Rhynchites cœruleocephaius.
Mesites Aquitanus.
Purpuricennus Desfontainei,
Agapanthia irrorata.
Labidostomis hybrida.
» rubripennis.
Clythra vicina.
Stylosomus .bipartitus.
Balanormorpha rustica.
Haltica helianthemi.
Psyliiodes marcida etc..etc.….
NET PE NOM EE ETS
176 | REVUE LINNÉENNE
mm À
ANNONCES ANNUELLES:
Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi-
vement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la ligne pleine.
En vente, chez M. L. Jacouer, Imprimeur, Rue Ferrandière, 18, Lyon, toutes les années parues de l'Echange
(1885-1886-1887-1888 et 1889), contre l'envoi d'un mandat poste de 9 francs. Chaque année prise
séparément 2 francs.
æ
er
M. Cotte, Victor, prévient les amateurs qu'il vend à des prix modérés des Coléoptères et des Lépidop-
tères de sa région.
HENRI GUYON
Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris
NN —
SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COL LECTIONS D’'INSECTES
Grand oMmavIME, 0 20 CINE EME RNEE 21E0 Grand format carton, 39-26-6 .............. 2
PEEMOMmARe20 LOT 2 0 MM RER ARE 1 85 PeENOINNaAE CE TO NME OMR EPP 1 50
Boites doubles fonds es M ET PR ER CT CE CLR 2 50
Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande.
PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS
Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout 60
feuilles contenant 17; 673 noms,au prix de 25 fr. Pour les demandes s'adresser à M. Ant. Otto, comptoir
Minéralogique à Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2.
J. Desbrochers des Loges, rue de Boisdenier, 23, à Tours (Indre-et-Loire). — Envoi sur demande :
1° Prix courant de Coléoptères d'Europe et Circà.
2 ) d'Hémiptères > »
3e » de Curculionides exotiques.
OUVRAGES A DISPOSER
Par M: CI: Rey
GRR D —
HISTOIRE NATURELLE DES COLÉOPTÈRES DE FRANCE
1860 Altisides par Foudras, 1 vol" in 8°, 384 p . : d'a TO
1862 Mollipenres (Lampbrrides, Te Jéphorides) par Mulsant, 1 vol. in 8° 430 P, 3 3 pl. éd” épuisée) LD
1863 Angusticolles (Clérides) et Diversipalpes (Lwmexvlonides), 1 Vol. in 8°. 158 P 2 pl. DAË Mulsant. 6 >»
à
186s Fossipèdes (Cébrionides) et Brévicolles ( Duscillides) PE Rey ATevV ol ins TEE ND END MERE
1866 Vésiculifères (Malachides) par Rey, 1 vol. in 8°. 306 p. 7 pl. (édition épuisée) . RP a: 02:
1866 Colligères (Awtfhicides) par Mulsant, r vol. in 8°. 187 DS DAS RSR AIR Eee TRE G >»
1867 £cuticolles (Dermestides) par Mulsant, 1 vol. in 8. 186 p. D DE LÉ Le es UNE LEA EEE DT
186 \Gibbicolles Pride par Rey, vol inse 221 p AN pl ee MEN NT ERA EE
1868 Floricoles (Pasirides)ipar (Rey, 1 Vol. in SES RS ep MIO MDIT AE ENS 2 NN RENE SE
1800 Piluliformest@vz/udes) pas Mulsant, vol in tan pl OR ENG
1871 Lamellicornes (2° éd.) par Mulsant, 1 vol. “a SET SOLDES DIE gro CSP CLONE
15851Palpiconnes (2Néd )IparRey Tivol in 820 7AND ep RE RC EEE (Prix Dollfus, : 1886). 9 »
1887 Essai sur les larves de Coléoptères par a I SL in 8°. 126 Pepe Re VENTES
BRÉVIPENNES OU STAPIIYLINIDES
1é1BolitOchaTaires par REV TV OI MINNe EUR 2 TDR ADI EN NE
8-41 Aéocharaires par Remo in 82 GS AS pl MC AE RC ET OS CR TE
1880 Homaliens pañtReyirvol intel is OMpAONPI RER EN RMI EE PE RER RIRE
199e Tachyvporiens etc spanRes TEVOlINeRS Re 0 DE ADIEU RME RENTE TRUE CI ER ATOS
1881 Mycropéplides, Sténidesipar Rey, 1 VO InNer 203 D 2 PI NUE CMERE TE ESSC ATIOE
PUNAISES DE: FRANCE
1806 Pentatomides par Muisant, 1 vale In 9". "2080p.2 Di Te NRC At. MARTIN TE SITE
1870 Coréides, etc. par Mulsant, 1 vol. in 8°. 250 p. 2 pl. sé MR 06 as EE EN ENTRE
1373 Réduvides par Mulsant, 1 vol. in 18°. 118 PE r Die d Lre ds de AE MS Ne EN PE NET
1879 Lygéides par Mulsant, 1 vol. in 8°. 54 p. es DS MEME ON ARE ARNO RAS
OPUSCULES ENTOMOLOGIQU ES
Par Mulsant
; Description de 80 espèces ce Coléoptères, 4 biographies, 192 p. 3 pl.
8 Chrysides de France par Abeille de Perrin, 108 p. 2 pl. . HO ue
———ANNNN—
En vente chez l’auteur : M. CI. Rey, 3, place St-Jean, Lron.
8 Q
v
Lvon. — [Imp. Lith. et Grav. L. JAcQUET, rue Ferrandière, 15.
UT ep it) RS af 2) Dir SE UE ie on
410$
Sixième année. — N° Eu 15 Novembre 18Go.
L'ÉCHANGE
Revue Linnéenne
ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE
paraissant tous les 15 du mois
Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'histoire Naturelle
FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET
membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d’Entomologie, et de la Société
Entomologique de France.
CONTINUÉ PAR L. SONTHONNAX
F. GUILLEBEAU 7 A. LOCARD
membre de la Société Entomologique de France. Vice-Président de la Société Malacologique de France.
++ ++
C. E. LEPRIEUR CI. REY
membre de la Société Entomologique de France, Président de la Société Française d'Entomologie,
membre honoraire de la Société d'histoire naturelle membre de la Société Entomologique de France et
de Colmar etc. de la Société Linnéenne de Lyon.
FF FF
PE
AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM.
Ed. AnprRé (de Beaune), D' L. Braxc, L. Dériarp, DessrocHers pes Loces, A. Dusois (de Versailles),
L. Girero, R. GrinarT, Valéry Mayer, Repon-NeyrenEUr, J.-B. Renaup, À. Ricue, RicrarDp (de Grenoble),
Nisius Roux et A. Virror (de Grenoble).
=
SOMMAIRE DU NUMÉRO 714
—0—
Compte-rendu des Séances de la Société Linnéenne de Lyon.
Les Clytus d'Europe et Circa, par le R. P. BELon.
Essai d'Etudes sux les Larves de Coléoptères, par C. Rev (Suite).
Une Variété de Faronus, par M. Pic.
Quelques Remarques pour la Chasse aux Coléoptères, par M. Pic.
Contributions aux Faunes Locales, par le capitaine Xamseu (Suite.
ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES
Lyon, Rue Fcérrandière, 18. Imprimerie L. Jacquet
Toul ce qui concerne la rédaction, les annonces gratuites el | Adresser les réclamations concernant l'envor di our nai
4 L
G . Ü . . e < , ) c
renseignements sur les annonces non suivies d'adresse duit être @ el le montant des annonces et des abonnements à 11. L. Jacquet
envoyé à A1. L. Sonthonnax, 19, rue d'Alsace, Lyon, | ZAprimeur, rue Ferrandière, 18. Lyon.
— NAN —
France, un an, 8 fr. — Union postale, 8, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr, 5C
RDA VIRE EE NS AE
Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 12 du
mois.
L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l’'Echange.
AVIS. Toute demande d'abonnement dans Île
des n°% parus de la même année.
courant de l’année 1800, entrainera l'envoi
COMITÉ D'ÉTUDES POUR 1890.
—- —=—_—
MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MARSEILLE. Coléoptères
exotiques.
L. Blanc, D', 53, rue de la Charité, Lyon. A/énéralogie.
Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAy. Æ/ydro-
canthares el Histérides.
Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre
Amara, Harbalus, Feronia.
A. Chobaut, D',à AvIGNON. Anfhicides,
Rhipiphorides, Meloides et Œdemerides.
J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon blanc, ORLÉANS,
Pselaphides ct Scydmenides.
L. Davy, à FoucÈère par CLers, (M.-etL). Ornifhologie.
Desbrochers des Loges, 25,rue de B éisdenier, Tours
(Indre-et-Loire). Carcudionides d'Europe et cérca.
L. Dériard, 2, rue du Plat, Lyon. Orfhoftères.
L. Gavoy, 5, ëis. rue de la Préfecture, CARCASSONNE,
(Aude). Zamellicornes.
Mordellides,
MM, A. Locard, 58, quai de la Charité, Lyon. MaZacoiogie
française, (mollusques terrestres, d'eau douce et marins).
J. Minsmer, capitaine au 142€ de ligne, à MEnDx
(Lozère). Longicornes.
A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea
et Cie, a BUCAREST-TILARETE STRADA VIILOR (Roumanie).
Hémiptères, Hétéroptéres.
EH. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. OrtAoptères
el Névroptères.
J.-B. Renaud, ‘21,
Cuculionides.
A. Riche, rr, rue de Penthièvre, Lyon. Ævsszles, Gévlogue.
N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Bofanique.
A. Sicard, D' à Az (Tarn). Cccinellides de France.
A. Villot, 5, chemin Malifaud, GRENOBLE. Gordiacés,
ÆHelminthes.
cours d'Herbouville, Lyon
ces
ANNONCES DIVERSES
Prix des annonces:
La page, 46 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5
fr. — La ligne, 0, fr. 20 c.
Il sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour +/, sur les annonces payantes pour la r'€ insertion,
50 v, pour les insertions répétées, de la même annonce.
‘Jout abonné a droit, pour chaque numéro, si l’espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange.
LS SSL LS SL PS LE SPL ESS LPS SL SLT LS LS SSL LPS SP SES SES LEE LS ESS EST EE SEAT EE ES LE SELS LE SSL LE LS LS SL ELLES SELS S LES SL SLT LS LS ES E SEL SL LS
Société Linnéenne de Lyon
PPPPLILIPITI Ie
Procès-verbal de la séance du 27 Octobre 1890
Présidence de M. le Dr St- Lager
M. Gonnard lit une notice de M. Auguste
Bri lat, conducteur des Ponts et chaussées, sur
une découverte d'Abris sous roche que ce dernier
vient de faire à Pranal près de Pontgibaud.
Ces abris sont au nombre de 0, échelonnés sur
la rive gauche de la Sioule.
Deux coupes fort bien faites permettent. de se
rendre compte de leur disposition: ce sont des
excavations naturelles de 6 à 7 mètres de pro-
fondeur existant dans le Basalte des fonds de vallée.
M. Brillat a pratiqué dans le sol de ces grottes
des fouilles qui ont mis à jour les objets ci-apres:
40 silex taillés en forme de grattoirs.
2 lames de couteau en silex.
2 dents de cerf polies et percées
Des fragments d'os divers.
Un fragment de corne de cerf carbonisée
Des coquillages.
Des débris de poterie grossière.
M. Chantre qui a examiné ces débris d'indus-
trie humaine, les rapporteraient à la Phase néoli-
thique, tandis que M. T'ardy, de Bourg les range-
rait plus volontiers dans la Phase paléolithique.
M. Gonnard fait d’ailleurs remarquer que les
fouilles de M. Brillat n'atteignent pas la centiéme
partie de la surface à explorer et termine en en-
gageant les membres de la Société que la science
anthropologique i intéresse. à aller visiter ces s abris
et à poursuivre, si possible, des fouilles qui s'an-
noncent si bien. Le hameau de Pranal est du
reste intéressant par ses mines de plomb argen-
tifcre; on y trouve entre autres de beaux cristaux
de Bournonite.
La Scciété décide de soumettre le travail de M.
Brillat à la Commission de publication, en vue
de son insertion dans le prochain journal des
annales.
M. Louis Blanc. revenant sur la question du
sexe des œufs soulevée l’année dernière par M.
Rey, s'appuie sur les expériences faites à ce sujet
sur des œufs de poule,par Geoffroy-Saint-Hilaire
et Dareste, pour prouver qu'il est absolument
impossible de distinguer le sexe d'un œuf.
M. Gonnard, questionné sur les travaux faits
par la Société Géologique de France dans sa ré-
cente excursion en Auvergne, donne des rensei-
gnements sur l'origine des Pépérites observées à
Gergovia et au Puy de Marmande. Après avoir
cité l'opinion de Lecoq, qui voyait dans les pé-
pérites le résultat d’une éruption ct d’un départ
suivi de remaniement, il rappelle que d’après la
théorie adoptée par M. de Lapparent dans son
traité de Géologie, les pépérites seraient dues à
des pluies de cendres et de lapilli tombant dans
des eaux vaseuses, où elles se seraient stratifiées
tandis que M. Michel Lévy leur attribue une
origine purement éruptive en tout semblable à
celles des basaltes.
scies. à … ©:
RE à |
REVUE LINNÉENNE
LAS)
M. Gonnard rejetant l'origine sédimentaire se-
rait disposé à se ranger à la théorie de M. Michel
Lèvy comme pouvant seule expliquer la présence
de Zéolithes et de masses calcaires englobées
dans les Pépérites.
En effet, la formation de cavités et de géodes
dans lesquelles s'opère le remplissage zéolithique,
] s'opère plissag
les basaltes, tufs basaltiques et très probablement
tre 1 :
des Pépérites est due à la pression de la vapeur
d’eau contenue dans la roche lors de son émission;
puis quand la masse se refroidit, cette vapeur
d’eau se condense en déposant les éléments cons-
titutifs des Zéolithes qu'elle tenait en dissolution
à la faveur de son acidité.
Cette observation suffit aux yeux de M. Gon-
nard, à justifier l'hypothèse de l'origine filonienne
des Pépérites. Cette hypothèse serait confirmée
d'autre part par l'absence de stratilication que
M. Gonnard a très nettement constatée sur un
bel affleurement de Pépérite mis à nu dans une
tranchée de chemin de fer récemment ouverte près
de Clermont.
Les Clytus d'Europe et circa
RECTIFICA TION
Dans le n° 67 de l’'Echange [15 juillet 1890], j'ai traduit le tableau analytique du groupe des Clytanthus
Th. tel qu'il a été publié par M. Ganglbauer. Mais le savant auteur a reconnu depuis [ Deutsche ent. Zeitschr.
1880 p. 88] qu'il avait fait erreur relativement au nigripes Brullé, cette espèce appartenant par la troncature
apicale des élytres à la même division que le ruficornis Ol.— Par suite de cette rectification il est nécessaire
de remanier les formules qui composent le groupe EE” {[p. 147|, et je le fais de la manière suivante, en me
conformant aux indications données {loc. cit.] par M. Ganglbauer :
E. Elytres arrondies chacune au sommet.
F. Corselet à ponctuation grossière avec une longue pubescence redressée, etc.....
— Sud-Est de l'Eu-
rope moyenne et région méditerranéenne orientale. (Syn. C!. nigripes Ganglb. non Brullé)
F”. Corselet à ponctuation fine, avec une courte pubescence couchée d’un gris-jaunâtre, etc
aegyptiacus Fabr.
— Midi de la France, Tyrol méridional, et toute la région méditerrannéenne. (Syn. aegyptiacus Ganglb.
non Fabr.)
trifasciatus Fabr.
E’. Elytres tronquées à l'extrémité, dont l'angle externe fait saillie en forme d'épine.
G. Noir; tête, corselet, antennes et pattes rouges ou d’un roux brunâtre, etc, ....
G’. Noir, tête, corselet, antennes et pattes entièrement testacés,* cuisses parfois noirâtres.
ruficornis Ol.
Point de tache
tomenteuse d’un gris-blanc autour de l’écusson. Corselet à ponctuation presque râpeuse, revêtu comme chez le
trifasciatus d'une pubescence couchée blanchâtre, hormis une fascie médiane transversale ordinairement distincte,
de pubescence noirâtre.
Elytres à ponctuation un peu moins serrée que chez le ruficornis; la fascie de tomen
tum blanc située après le milieu est convexe en devant, droite ou très faiblement sinuée en arrière. — Grèce.
nigripes Brullé,
G. Noir; corselet rouge, ete..... var. fulvicollis Muls.
R. P. BELON
* On conviendra que le nom de zégr#pbes n'est pas heureusement choisi pour désigner un insecte dont les’ pattes sont de couleur
claire [Note du Trad.]
ESSAI D'ÉTUDES
sur les Larves de Coléoptères (Suite)
par C. Rex
Lu à la Société Linnéenne de Lyon, le 9 Mars 1888
FAMILLE DES APATIDES
Une dizaine d'espèces, dont la plupart signalées par
Perris, forme le cortège des larves connues de la fa-
mille des Apatides. Celle de l’Apate bimaculata n'a
pas été décrite, mais Perris, qui l'avait vue, n’a pas
cru devoir en parler longuement, tant elle ressemble
aux autres du même genre. Elle est bien moindre que
celle de capucina, moins épaisse et d’une couleur plus
pâle. Elle vit dans les tiges de Tamarix qu'elle détruit
et pulvérise, en procédant de haut en bas. Les espèces
publiées sont au nombre de neuf, sans compter les
XYylopertha pustulata et praersta, connues de Perris
qui se dispensa de les décrire, et il en est de même de
celle de l’A pate xyloperthoides qui vit sur le Bambou
et le Roseau.
FAMILLE DES. CISIDES
Les larves de cette famille sont bien connues, elles
vivent presque toutes dans les champignons et bolets
qui poussent sur les arbres, et sur les branches mortes
imprégnées de productions fongueuses ou autres subs-
tances cryptogamiques, Neuf espèces étaient connues,
quand Perris vint en ajouter cinq autres, dont le
Cis coluber.
FAMILLE DES ANOBIDES
Un certain nombre de larves d’Anobides ont été
décrites, dont au moins la moitié par Perris, soit dans
son histoire des Insectes du Pin maritime, soit dans ses
larves de Coléoptères. Dans ce dernier travail, il en a
fait une étude spéciale et en a présenté un tableau
analytique d'une page et demie. C'est là qu'après avoir
constaté que les quatre groupes qu'il avait établis dans
ses larves d Anobium, répondaient exactement aux qua-
tre sous-genres créés par Mulsant et Rey (Dendrobium,
Anobium, Noeobium et Artobium), i! fut amené à
proclamer de nouveau cette vérité: € encore une
preuve, et l'on en verra d’autres, du secours et du
contrôle que l'étude des larves peut apporter dans
l'étude et la classification des insectes parfaits, »
180
REVUE LINNÉENNE
Les larves d’Anobides sont arquées, voûtées et elles
offrent une certaine ressemblance avec celles des
Aphodies. La plupart sont lignivores et nuisibles à nos
forêts; celles des Ernobius paraissent inféodées aux
essences résineuses ; celles des Artobium s'attaquent
aux pâtes, aux vieux cartons, aux jouets d'enfants et à
tout autre corps imprégné de farine ; celles des Pseu-
dochina préfèrent les plantes herbacées vivaces, telles
que les Cynarocéphales et les Euphorbes, et enfin,
celles des Dorcatoma sont mycétophages.
Il serait trop long de faire l'énumération de toutes
les espèces connues. Je me bornerai à mentionner une
espèce que Perris n’a fait 'que signaler en quelques
mots.
LARVE DU DORCATOMA PILOSELLA
Muls. et Rey
Obs. — Cette larve se prend avec l’insecte parfait
dans les champignons amandouviers, dont elle se
nourrit. Elle ressemble à celles des Dorcatoma dres-
densis, Dommeri, serra, Coenocara bovistae et
Anitys rubens et de la plupart des autres Anobides,
Elle est facile à élever dans un bocal.
Elle se trouve en juin etse métamorphose en nym-
phe dans la dernière quinzaine de ce mois, pour faire
son apparition à l'état parfait vers le commencement
d'août et même avant.
NYMPHE
La nymphe est tout à fait blanche et molle. La
tête est infléchie et le prothorax déclive. Les élytres,
repliées inférieurement, sont luisantes et sillonnées en
long. Les pieds antérieurs et intermédiaires, ramenés
en dessous, ont leurs cuisses, genoux et tibias libres,
au lieu que les postérieurs sont complètement recou-
verts par les élytres. L'’anus est pourvu de deux moi-
gnons charnus, pourvus chacun d’un appendice épais,
en forme de toupie, déjeté en dehors et terminé par
une petite pointe recourbée en dedans.
FAMILLE DES PTINIDES
Deux larves seulement de cette famille avaient été
signalées, Hedobia imperialis et Ptinus fur, quand
Perris vint y ajouter celles des Ptinus dubius, ornatus
et germanus. Elles ressemblent beaucoup à celles des
Anobides. Elles vivent, les unes dans le vieux bois,
les autres dans les habitations où elles exercent souvent
des ravages sérieux dans les collections d'insectes et les
herbiers, ainsi que dans les bibliothèques.
(A suivre).
ESSAI D'ÉTUDES
sur les Larves de Coléoptères (Suite)
par C. Rey
Lu à ia Société Linnéenne de Lyon, le 25 Avril 1888
FAMILLE DES TÉNÉBRIONIDES
zien que les insectes parfaits de cette famille présen-
tent une grande difformité de formes, il n'en nest pas
de même des larves qui affectent toutes un certain air
de parenté, un corps allongé et subcylindiique, rap-
pelant un peu celui des Elatérides, à part le front et le
dernier segment abdominal qui ne sont pas impression-
nés ou moins excavés. Elles vivent généralement de
résidus desséchés des matières animales et végétales, et
bien qu'on les trouve souvent dans le tan ou la carie
des vieux arbres, elles ne sont pas xylophages, et elles
ne viennent là que pour s'emparer des galeries des es-
pèces lignivores dans lesquelles elles trouvent des subs-
tances animalisées de leur goût. Quelques autres, tou-
tefois (Diaperis, Bolitophagus, Tetratoma, etc.), pa-
raissent être exclusivement fongivores. On en connaît
un grand nombre que je me dispense d'énumérer, et
dont Perris, comme toujours, peut revendiquer une
certaine part. Je donne ici la description de quelques
autres inédites on peu connues.
LARVE DE L’ASIDA DEJEANI Solier.
Cette larve, comme toutes celles du même genre,
ressemble beaucoup à celle de l'Asida corsica décrite
par Perris, Aussi n’en donnerai-je qu'une courte phra-
se comparative. Elle est moindre, d’une couleur plus
pâle, avec la tête et le prothorax au contraire plus
foncés. Comme chez corsica, derrière les antennes se
trouve une crête longitudinale surmontée de 9 ou 10
petits granules.
Obs. J'ai capturé cette larve à St-Raphaël, sous
les pierres, avec l'insecte parfait.
LARVE DE L’ASIDA SERICEA Olivier.
Je ne dirai aussi que quelques mots sur cette larve,
presque en tout semblable à la précédente. Elle est
un peu moins longue, un peu moins pâle. Les rides
du prothorax sont moins fines, les dents du dernier
segment abdominal, plus courtes et moins acérées. Sur-
tout, la crête de derrière les antennes est surmontée de
granules plus petits et plus nombreux, formant en
avant un groupe serré.
Obs. J'ai trouvé cette larve sous les pierres, au
cap Gros, sur la commune de Port-Vendres (Pyr. Or.)
Je ne donne ces deux larves que sous toute réserve,
n'ayant pu suivre leur évolution. Mais comme on ne
trouve sur le littoral de la Provence que l’Asida Deje-
ani et sur celui du Roussillon que l’Asida sericea, il
y a toute probabilité pour une certitude relative (1).
LARVE DE L'HELIOPATES ABBREVIATUS Oliv.
Cette larve est pfesque en tout semblable à celles
des Olocrates gibbus et Heliopates ibericus. Elle est
plus grande, à segments abdominaux plus égaux et ob-
solètement ou trés finement ridés en travers, le dernier
armé de 10 épines au lieu de 8.
Obs. Je l'ai prise sous les pierres, autour des forts
aux environs de Collioure.
LARVE DE L'HELOPS ECOFFETI Mulsant.
La larve de l’Helops Ecoffeti diffère à peine de
celle du lanipes. Elle est moins étroite, plus épaisse,
moins finement ridée en travers, à segments abdomi-
naux plus courts et un peu plus étranglés à leurs in-
tersections, à points enfoncés des 7° et 8° plus grossiers
et moins nombreux, avec les crochets du 9° un peu
plus longs, un peu plus robustes et un peu plus re-
dressés etc.
Obs. Elle se trouve dans le tan des vieux arbres.
LARVE DE L'HELOPS AGONUS Muls.
La larve de l'Helops agonus ressemble à toutes les
autres du même genre. C'est la même forme subcy-
lindrique, la même ponctuation des 7° et 8° segments
abdominaux que chez Lanipes et Ecoffeti; mais le 8e
est en outre armé vers le milieu de sa longueur, de 4
dents aiguës, disposées sur une ligne transversale ar-
quée, les 2 intermédiaires plus saillantes.
(1) La larve que Mulsant a décrite sous le nom d'Asida (Latig. \
1854 p.87), ainsi que l'a constaté Perris, doit se rapporter au gen-
re Agrioles,
»
REVUE LINNÉENNE
181
Obs. J'ai pris cette larve dans des tiges de Tamarix.
Elle est sans doute vidangeuse des galeries de l’Apate
bimaculata.
FAMILLE DES CISTÉLIDES
Les larves des Cistélides, comme celles des Ténébrio-
nides auxquelles elles ressemblent beaucoup, se nour-
rissent de substances organiques décomposées ou de
déjections animales, et même, à défaut, elles devien-
nent carnassières. Si on les rencontre souvent dans le
vieux bois et la vermoulure, c’est qu’elles y viennent
chercher leur subsistance et y opérer leur évolution,
ainsi que les larves d’Elatérides.
Celle de l'Eryx ater, bien connue, se compose avec
de la poussière de bois une pilule de la grosseur d’une
noix, au moyen d’une bave qu’elle a la propriété de
secréter, s'y construit une cellule qu'elle tapisse d'une
matière glutineuse et sy renferme pour se changer
en nymphe. Cette pilule diminue en se desséchant,
au point qu’elle n'offre guère que le volume d’un
pêtit gland à la fin de la nymphose. Celle-ci a une
durée de deux ou trois semaines.
Les larves des Cistélides ont ordinairement le der-
nier segment abdominal simple, mousse et inerme. Les
descriptions connues sont dues à Bouché, Waterhouse,
Mulsant, Kyber, Küster, Westwood et Perris. La larve
de l'Eryx Fairmairei ne diffère de celle de later que
par sa tête plus obcure.
(A suivre).
Une variété de Faronus
[Faronus Lafertei Aubé Var. bicolor mihi;
—
Un spécialiste si fort qu'il soit n'est pas tenu d'avoir
sous les yeux toutes les espèces du groupe qu'il étudie,
quelques unes peuvent lui échapper; contrairement à
quelques opinions je crois du devoir de tous les ento-
mologistes de signaler ces quelques unes, même au
risque d’offenser une susceptibilité trop excessive «l'en-
tomologie avant l'entomologiste» pour moi je com-
prends d’abord cela. Je ne crois pas manquer de cour-
toisie envers M. Raffray qui étudie actuellement les
Psélaphides très sérieusement ainsi qu’on a pu le voir
dans les derniers numéros de la revue dela société
Française d’entomologie, en signalant aujourd'hui une
variété de F'aronus que je suppose lui être inconnue,
dans tous les cas je n’en ai absolument pas l'intention ;
je ne fais pas d'excuses à M.Raffray parce que j'espère
que notre savant collègue ne m'en voudra pas d'essayer
ainsi d'empêcher, suivant mes faibles moyens, un oubli
qui me paraïitrait regrettable.
Voici la description dù Faronus annoncé que j'ap-
pellerai bicolor pour le distinguer plus facilement et
positivement du type.
Noir brillant avec les élytres brun-rougeâtre à peine
plus longs que le prothorax. Prothorax avec une im-
pression médiane large et profonde, marqué de chaque
côté de la base d’une fovéole ponctiforme, rétréci en
avant et en arrière, bien arrondi au milieu et caracté-
risé par un petit tubercule assez saillant près des bords
au milieu de sa longueur. Tète et prothorax peu
ponctués non brillant; élytres brun-rougeître assez
revétus de poils dorés peu nombreux; côtés et extré-
mité de l'abdomen rougeâtres, milieu noir: pattes et
antennes d’un rouge plus clair, ces dernières assez lon-
gues, gréles. Taillegrande 2 millim.
Pyrénées-Orientales, Collioure.
Le Faronus var. bicolor diffère du Faronus Lafer-
tei proprement dit par la taille plus avantageuse, les
élytres rouges, la tête, le prothorax et l'abdomen noirs,
ete.
Maurice Prc.
Quelques remarques
pour la chasse aux coléoptères.
— RL —
Ayant récolté cette année plusieurs Cy-chrus augus-
tatus, Hope et cordicollis Chd. il m'a semblé remar-
quer que ces insectes affectionnaient les pentes très
rapides et souvent les petites pierres, je n'ai pas su
m'expliquer pourquoi, cela tient peut-être aux mœurs
des elix dont ils se nourrissent, C’est sur des pentes
accidentées et raides que cette année nous avons re-
cueilli en juillet, au Mont-Rosa, MM. Baudi de Selve,
Argod, le docteur Guédel et moi, le brillant et rare
C. cordicollis Chd. C'est ég: lement sur des pentes très
prononcées que j'ai récolté à St-Martin-Lantosque le
C. augustatus; on aura donc, sinon pour toutes les es-
pèces de Cychrus au moins pour ces deux, plus de
chance de les trouver en les cherchant dans ces condi-
tions, je crois par exemple que le C. augustatus af
fectionne l'humidité et le sombre des grands bois tandis
que le €, cordicollis, au contraire préfère les pentes sté-
riles et sèches: sur une dizaine de cordicollis que
j'ai trouvés je n'en ai pris que deux dans un endroit
broussailleux et humide; les 4 augustatus que j'ai
récohés à St-Martin à deux époques diflérentes (juillet
1888 et août 1890) me viennent des profondeurs som-
bres et humides des forêts de la vallée du Bonéon,
mais toujours sur des pentes prononcées.
J'ai inauguré cette année dans les marais d'Hyères
un système de chasse très expéditif et très productif, je
l'appellerai l'inondation artificielle, je le recommande
à mes collègues en voyage et qui se trouvant pressés
tiennent à prendre beaucoup d'insectes en peu de temps.
Secouer les débris de roseaux sur une nappe selon la
méthode ordinaire est fructueux mais bien long, j'ai
remplacé la nappe de toile par la nappe d'eau pour la-
quelle la plupart des insectes ont une horreur bien
légitime, en passant simplement à l'eau les tas de détri-
tus du bord. Mon paquet de débris à l’eau et maintenu
au besoin par un bâton un peu au fond, je n'avais
qu'à tendre le bras pour recueillir à pleine main à la sur-
face de l’eau les malheureuses bestioles cherchant à fuir
ce délugeinattendu; j'ai pratiqué la nappe d’eau plusieurs
fois avec succès, seuls quelques petits insectes CTrampo-
nés aux brindilles ont du m'échapper, mais avec une
toile les prend-t-on toujours sans exception. Si l’on
ne craint pas de se mouiller un peu les pieds on peut
rester sur le paquet submergé, c'est mieux, les insectes
viennent à vous, on a le plaisir de les voir monter en
masse après ses souliers, puis enfin, si l’on n'a pas la
main assez preste, de les sentir vous grimper aux jam-
bes, je le répète ce moyen de chasse aux détritus est très
productif et de plus très drôle si par hazard vous êtes
en chasse avec un collègue chatouilleux.
Maurice Pic.
CONTRIBUTIONS AUX FAUNES LOCALES
des régions de l'Est et du Sud-Est
par M. le Capitaine Xambeu
COLÉOPTÈRES — BRACHÉLYTRES (Suite)
435. Astrapaeus ulmi, Rossi, les Fauvins-Gap,
en battant orme, premiers jours de juin; Le-Puy en
battant aulne.
436. Staphylinus maxillosus, Linné, Romans à
Servonnet, sous cadavre de poule, mi-septembre; col
de Buffère, fin août.
437. Emus hirtus, Lin. Pont-du-Château, contre-
fort du Puy de Dalley, sous trace humaine, premiers
jours de juin; La Valbonne, sous crottins de cheval et
sous bouse de vache, fin juin.
438, Staphylinus murinus, Lin. Pont-du-Château
ferme Chambize, sous betteraves en décomposition mi-
mai; Le-Puy, sur fleurs d’un grand chardon, premiers
jours d’août ; Coblentz forêt d’Arenberg, en plein midi
sur le tronc d’un pin, mi-mai.
439. St. pubescens, de Geer, Le-Puy fin juillet;
Pont-du-Chäteau, sous herhes en décomposition, fin
juin ; Les Ducs-Romans, sous traces humaines, pre-
miers jours de juillet.
| Aphodius termicola
M. Léon SONTHONNAX, naturaliste, 19, Rue d'Alsace, 19, LYON.
Ustensiles pour Entomologistes, Conchyliologistes et Botanistes.
Cartons liégés de tous formats pour le rangement des insectes en collections, — Filets pour la chasse des
Coléoptères et des Papillons. — Liège, tourbe et agave pour garnir le fond des boîtes. — Pinces courbes
et épingles à insectes, etc., etc. — Meubles et casiers pour collections. — Collections ornementales de
Coléoptères et de Lépidoptères exotiques. — Collections d’études de tous les ordres d'insectes. — Insectes
utiles et insectes nuisibles. — Vente et achat de collections d'histoire naturelle,
Papillons et Insectes, vendus à la pièce.
Cicmdelafiicolon 2 PACA Te 1,50
Procerus gigast.. 1. se haitefs ao UT
ER CGardbus monticola..-.....:2..0.. 50
» VA BAS EE nr enr rue 60
Cyrus Schinntiee Re AMEL LMD
Callisthenes reticulatus. ...,........ 2,50
SCA TESSITAPUS SE eee. eeeue 75
Aptinus PYTENAEUSER eee 50
| Metabletus scapularis. .........,... 30
» lŒVIPERNIS Lee CL 30
» VII = reeerer-her ce 30
Calafhus SYMACNS NE RS. ner 40
Anchomenus longiventris........... 30
Agonum impressum ...,......,.... 50
» ETENOSMEEC ER RTE EE 40
» CRIGOLI Lee Nestes Peer 6o
Penn iluCAsE eee eee CE 60
» ACTANA AC A Aie ce 30
» DANDUFASCODS Eee ec 30
Orthomns aquila een eee 50
Amara pliDratas ce. -cherrerer 40
Bradycellus /Godart PCR eme 1,50
Éairpalus/feneDrOSUS 6-78. 20 |
» parallelus #0 nue 30 |
Bembidium Lapponieum, ,..,,..... 50 |
Mastigus prolongatus...,,.,...,.... 50
Pholeuon PIutOr ee Rte ee 2,50
IeBtihom Spencer MAMA 25
| Endolphlaeus spinosulus..,..,..... 25
Dendrophagus crenatus..,..,.,.... 60
Dermestes!corondtus,...1...27,4.. 60
Lücanus BArbarossl, A ne 2,50
Ceruchus tenebrioides............. 2 »
440. Sf. fulvipes, Scop. Le-Puy près la cascade
Laroche, premiers jours de juin; Barbières-Romans,
bords du torrent, sous grosse pierre, mi-mai; envi-
rons de Ria, en avril et en mai.
. 444. SF. meridionalis, Ros. ravin de Fillols-Ria,
fin septembre, sous pierre.
442. St. stercorarius, Oli. col Tourvial-Romans,
fin juin; Josserand-Montélimar même époque; Roche-
Arnaud-Le-Puy mi-août; Taurinya, commencement
d'août.
443. St. lutarius, Grav, château de Javiac, sous
crottins de cheval, mi-juillet,
444. St. fossor, Scop. Coblentz, dans la forêt, sous
feuilles mortes, mi-mai,
445. Ocypus olens, Mul. ferme Chambize, Pont-
du-Château sous herbes en tas et décomposées, pre-
446. Oc. brunnipes. Fab. Ria, sous pierre, fin juin
Pont-du-Château, commencement d'avril.
447. Oc. cyaneus, Payk. St-Nazaire-Romans, fin
avril; Le Teil, sous pierre, mi-septembre ; environs de
Ria-Soulogne, Balincon, sous pierre, mi-juin et mi-dé-
cembre.
448. Oc. similis, Fab. Le-Puy, mi-septembre.
(A suivre).
miers jours de juin.
Herbiers.
AbhoduS Sete fa Lee. dre e 20 1|"Mylabris Baulnyi...2:........ se AO
» DIGEUS er A NUE A... 407|NSItarisiipicals. SUR Vues 180 AXES
» Barbe en ER 30 » MUTAIIS Gt ah ou ARE, 2 2e 20
AmmϾcius elevatus .............. . 140 | MEL mMAUSE. ee nee et Pier 1)
» DieviS te ee rche le 40 » VATIEB AUS eee EE 40
ODesomusISUS LE RME PERRET 4o | Rosalia Alpina ...... NA ne À
Geotrupespolyceros............... 1,50 | Callidium insubricum...,.......... 2 »
» Hoffmannseggii ......... 1 » | Molorchus Kiesenwetteri ....,.,... 75
Amphicoma bombyliformis......... 20 | Morimus funcreus.............,... 50
ÉHopua pallinosai »
31 » de Curculionides exotiques.
OUVRAGES A DISPOSER
Par M. CI. Rey
LR
HISTOIRE NATURELLE DES COLÉOPTÈRES DE FRANCE
D om
ER #2.
860 Altisides-paoudrasarevol ans SAND EAN TP UE TUNER Re RU (0)
1862 Mollipennes (ZLampyrides, Téléphorides) par Mulsant, 1 vol.in 8° 431 p, 3 pl. (éd épuisée) . . . 15 »
1863 Angusticolles (C/érides) et Diversipalpes (Lymexylonides), 1 vol. in 8°. 158 p 2 pl. par Mulsant. 6 »
186$ Fossipèdes (Cébrionides) et Brévicolles (Dascillides) par Rev 1 vol. in 8°, 124 p. s pl. 6 »
1866 Vésiculifères (Malachides) par Rey, 1 vol. in 8°. 306 p. 7 pl. (édition épuisée) . . . . . . à . 12 >
1860, Golligeres (Aide) pateMulsant roles 7ipD A0 Di EEE RE PC RE 6 »
1867 Scuticolles (Dermestides) par Mulsant, r vol. in 8°. 186 p. 2 pl. . . ins ST CCS ANTONIO
108 1Gibbicollestermrde)hparR eye Non ee ADM AIDÉ PE ER EEE ste COTE
1868 ElornicolestfDasiaes) pare, meNVol Mines ST SÉDENT Op TEEN OR 15 >
1860 -Piluliformes Chorahides)parMulsant, 10VOolEMn8 PES p MDI ER Re 6 »
18-11amelliconnes ed) WparsMulsant/mevol nee Ste ND EN EN RTC TRE 15 >
)S6sEalpicornes (21éd.)patiRen, M1evol INSEE 7 {NP DIE UEENS (Prix Dollfus, 1886).. 9 »
1887 Essai sur les larves de Coléoptères par Rey, r vol: in 8% 126 p.2 pl. 3 »
BREVIPENNES' OÙ STAPHYLINIDES
18» Bolitocharaires po REY NOM ESS 2 TE DS D RENTE RC 9 >» |
1674 Aléocharaires pariRey; avons 05 DS ADI PER PE CCE 12 >»
880 Homaliens par Reyat voltinie res onpr GDS NE NET RE NS OS 10 >»
1883 ‘Tachyporions ete 2patr REY TVO ln SU A2OSND ANDRE CR RC ORE RNA TRS 10 > |
1884:Mvyceropeplides, Stenides par Rey.tr vol ni8% 262 0p MDI EEE RC NE 10:
PUNAISES "DE FRANCE
1860 Pentatomides par Mulsant roles GE Up DIE RER 11 >
1#704Cor7610e5s, ele pariMulsant, MVOl NI 2 OND AND EM ER ER CT Re 7 > À
15-2Réduvides par Mulsant 1 vol ini entente DIN REC NN er AREA PAR j
18-01 Lygéides par -Mulsant, TOOLS 4 APE EEE NERO A RE 3»
OPUSCULES ENTOMOLOGIQUES 1
Par Mulsant
r8s3 Description de 80 espèces de Coléoptères, 4 biographies, 192 p. 3 pl . . . . . . . . . . 6 >»
1878 Chrysides de France par Abeille de Perrin, 208 p. 2 pl. : &:. M. MR Mir 4 »
ANNE ——
En vente chez l’auteur : M. CI. Rey, 7, place St-Jean, Lron.
ee ——
Lyon. — Imp. Lith. et Grav. L. JAcQUET, rue Ferrandière, 18.
dé, CANLDS
Sixième année. — N° 72 15 Décembre 1890.
L'ÉCHANGE
Revue Linnéenne
ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE
paraissant tous les 15 du mois
Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections où objets d'Histoire Naturelle
FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET
membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d’Entomologie, et de la Société
Entomologique de France.
CONTINUÉ PAR L. SONTHONNAX
F. GUILLEBEAU n A. LOCARD
membre de la Société Entomologique de France. Vice-Président de la Société Malacologique de France.
+R Er
C.E. LEPRIEUR CI. REY
membre de la Société Entomologique de France, Président de la Société Française d'Entomologie,
membre honoraire de la Société d'histoire naturelle membre de la Société Entomologique de France et
de Colmar etc. de la Société Linnéenne de Lyon.
| a j
AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM.
Ed. AnDré (de Beaune), D' L. Braxc, 1. Dériarp, DEssrocHERS pes Loces, À. Dusois (de Versailles),
Girerb, R. GriaT, Valéry Maver, Repox-NeyreNEUr, J.-B. RenauD, A. Ricux, Ricnarp (de Grenoble),
Nisius Roux et A. VizLor (de Grenoble).
[ee
><
e
SOMMAIRE DU NUMERO 72
——0—
Compte-rendu des Séances de la Société Linnéenne de Lyon.
Influence de la double section des Pneumogastriques sur la ventilation pulmonaire et sur les
échanges respiratoires chez les Oiseaux. E. Couvreur.
Essai d'Etudes sur les Larves de Coléoptères, par C. Rey (Suite).
Les Hyménoptères et leurs parasites, par H. Nicoras.
Contributions aux Faunes Locales, par le capitaine Xaugeu (Suite).
ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES
Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie EL. Jacquet
Jont ce que concerne la rédaction, les annonces gratuites et | Adresser Les réclamations concernant l'envor du Fournai
renseignements sur Les annonces non suivies d'adresse duit étre & el Le montant des annonces et des abonnements à A1. L. Jacquet,
envoyé à AJ. L. Sonthonnax, 19, rue d'Alsace, Lyon. | Zmprimeur, rue Ferrandière, 15. Lion.
France, un an, 8 fr. — Union postale, 8, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr. 50
Lt
186
REVUE LINNÉENNE
Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 14 du mois.
L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange.
Es
AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l’année 1890, entrainera l'envoi
des n° parus de la même année.
COMITÉ, D'ÉTUBES POUR 48900)
MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MArs&izce. Coléoplères
exotiques.
L. Blanc, D', 33, rue de la Charité, Lyon. A/#néralogie,
Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAY. //ydr0-
canthares et Histérides.
Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre
Amara, Harpalus, Feronia.
A. Chobaut, D',à AviGNon. Anfhicides,
Rhipiphorides, Meloides et Œdemerides.
J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon bianc, ORLÉANS,
Pselaphides et Scydmentides.
L.Davy, à FoucÈre par CLxrs, (M.-et-L.). Ornilhologie.
Desbrochers des Loges, 25,rue de Boisdeniers Tours
(Indre-et-Loire), Crcudionides d'Europe et circa.
L. Dériard, 2, rue du Plat, Lyon. Orthoptères.
L. Gavoy, 5, rs. rue de la Préfecture, CARCASSONNE,
(Aude). Zamwellicornes. 5
Mordellides,
né
MM. A. Locard, 58. quai de la Charité, Lyon. A/a/acoiogte
française, (mollusques terrestres, d'eau douce et marins).
J. Minsmer, capitaine au 142€ de Jigne, à MENDE
(Lozère). Longicornes.
A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea
er Cie, a BUCAREST-FILARETE STRADA VIILOR (Roumanie).
.… {émiptères, Hétéroptéres.
H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. Or{Aoptères
cl Névroptères.
J.-B. Renaud, 21,
Curculiontides.
A. Riche, 11, rue de Penthievre, Lyon. Zoss/2es, Géologte.
.:N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Bofanique.
A. Sicard, D' à Azmr (Larn) Coccinellides de France.
A. Villot, 5, chemin Malifaud, GRENOBLE. Gurdracés,
Æelminthes.
cours d’Herbouville, Lyon
ANNONCES DIVERSES
Prix des annonces :
La page, 16 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le r/4 de page, 5 fr.
— La ligne, O, tr. 20 c.
11 sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour v, sur les annonces payantes pour la 1'e insertion,
50 v, pour les insertions répétées, de la même annonce.
Tout abonné a droit, pour chaque numéro, si l’espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange.
Société Linnéenne de Lyon
PPLISISLPIIPP PTS
Proces-verbal de la séance du 10 novembre 1890
Présidence de M. le D' St-Lager
Les trois présentations suivantes ont lieu:
M. Bernard, avoué, 4 rue des Archers
par MM. Gabillot et Roux.
M. Jardon préparateur de Physiologie à la a-
culté des Sciences, rue HLaurencin 11. présenté
par MM. Bataillon et Couvreur.
. présenté
M. Boucher, répétiteur d'histoire naturelle à
l’école vétérinaire, présenté par. .MM° Faure’ et
Louis Blanc.
M. Bataillon fait part à la société des résultats
physiologiques auxquels l'ont conduit ses recher-
ches sur la métamorphose des Anoures.
Trouvant insuffisantes et mal fondées les hy-
pothèses émises par les Allemands. (Barfurth et
L.00s) pour expliquer I: en et les faits
de régression, M. Bataillon a porté son attention
sur les fonctions de nutrition. Il a observé:
19 Quà Ja sortie des pattes antérieures Île
rythme respiratoire s'accélère en même
temps que l'élimination de l'acide carboni-
que diminue.
2° Qu'à partir de ee moment le rythme cardia-
que et la circulation capillaire sont ralentis
3° Que le synchronisme des rythmes cireulatoi-
re et respiratoire, est par le fait même
détruit.
M. Bataillon établit expérimentalement des rap-
ports directs entre ces faits et des modifications
anatomiques qui apparaissent à la sortie des pat-
tes et relèvent de l'évolution normale.
1° Production de boutonnières expiratrices com-
plémentares.
20 Chute du bec corné.
32 Chute des valvules nasales.
Ces modifications déterminant un abaissement
e pression, on est conduit à l'interprétation sui-
vante, que tous les faits expérimentaux ont con-
firmée :
19 L'abaissement de la pression dans les voies
respiratoires fait obstacle aux échanges et
détermine à la fois:
Le ralentissement dans l'émission et l'accélèra-
tion des rythmes respiratoires comme phénomè-
ne consécutil.
“
2 L'acide carbonique non éliminé s'accumule
dans le sang et agit sur les centres d'arrêt du
cœur d'où le ralentissement du rythme cardiaque
et de:la circulation capillaire générale.
#
REVUE LINNÉENNE 18-
/
Influence de la double section des Pneumogastriques sur la ventilation
pulmonaire et sur les échanges respiratoires chez les Oiseaux.
par E. Couvreur
Les expériences ont été faites sur des pigeons: la ventilation pulmonaire était mesurée en faisant
respirer l'animal dans un gazomètre qui enregistrait l'air inspiré dans un temps donné: l'acide carbo-
nique éliminé était dosé au moyen de la baryte. L air de l'expiration traversait eette baryte, dont le
titre alcalin était pris avant et après chaque expérience au moyen d'une solution d'acide oxalique,
dont 1® correspondait à 1""4 d'acide carbonique.
Voici les résultats Re obtenus dans une de ces expériences prise pour type, sur un pigeon
du poids de 318 grammes. Chaque nombre est la moyenne des nombres très Voisins obtenus dans
5 ou Ô observations. L'animal est mort 5 jours après la double section.
| | | ES n
NATURE | ANIMAL |Imm.après lal | ERA REDTEEnl
de l'Observation. sain. ‘double section! LE Le Le A AS 1 Le ” Ÿ
mort,
: sUR : | Jce pu ue rt Ù
Air inspiré par minute | e S2ec (
, n . # | LE | vw
Nombre des inspirations par minute... | ‘1 1e2 0
LR ; RUES / e | Je | Dee e*
Volume moyen d'une inspiration, ,... (A) 4e Dee 5
*CO2 par minute 0: 0056 | 0€ 00325 |! 0: 0046 | 0: 0036 | 0: 0021
0: 019%
COZ par 1000 d'air... | 0: 032 0: 079 020565 |. 070508 | 0: 0359
Si l’on considère ce tableau, on est tout d’abord frappé par ce fait, c'est qu'aussitôt après la dou-
ble section, la ventilation pulmonaire subit une baisse considérable. Ea rareté des mouvements res-
piratoires est donc loin d'être compensée par leur Vnphinses d'ailleurs si on examine directement
cette amplitude elle même, on voit qu'elle est légèrement diminuée. L'examen des graphiques res-
piratoires conduit au même résultat: l'inspiration très allongée, mais son amplitude n'est pas ac-
crue. C’est là un fait intéressant, si on le compare à ce qui se passe chez les mammifères, dont la
respiration devient notablement plus ample, en même temps qu'elle devient plus rare.
En même temps on constate que l'élimination d'acide carbonique dans Île même temps diminue :
mais alors que la ventilation est quatre fois moins forte, la réduction de l'acide carbonique n’est que
de moitié. On en a l'explication si on considère non plus la quantité d'acide carbonique rejetée dans
le méme temps, mais celle qui est éliminée pour un même volume d'air qui a traversé le poumon:
cette dernière en effet est double.
Le lendemain de la section, la ventilation pulmonaire se relève un peu, mais uniquement à la fa-
veur du nombre des mouvements respiratoires, car leur amplitude continue à diminuer. L'élimination
d'acide carbonique subit aussi une hausse légère tout en restant néanmoins inférieure à celle observée
chez l'animal normal.
Cette hausse correspond seulement à l'augmentation de la ventilation, car si l'on compare la quan-
tité éliminée pour un même volume d'air à celle qu'on a constatée immédiatement après la section,
on voit qu elle a baissé : elle est néanmoins encore supérieure à celle observée dans l'état normal.
Les jours suivants la ventilation pulmonaire baisse de plus en plus. sans descendre néanmoins au
… dessous du minimum constaté aussitôt après la section. Cette baisse est due surtout à la diminution
graduelle de l'amplitude des mouvements respiratoires, car leur nombre demeure à peu près station-
naire. La quantité d'acide carbonique éliminé dans un temps donné baisse aussi de plus en plus.
Cétte diminution coïncide avec deux faits: 1° l'amoindrissement de la ventilation, 2° une baisse
dans l'acide carbonique rejeté pour un so d'air déterminé.
En résumé, aussitôt après la double section des pneumogastriques, la ventilation pulmonaire subit
une réduction considérable, et atteint tout de suite son minimum. Elle se relève momentanément
pour baisser de nouveau ensuite, et cette fois d'une façon définitive
Aussitôt après la double section, la quantité d'acide carbonique éliminé dans un temps donné
… subit unc baisse assez forte. Elle se relève momentanément. mais pour diminuer ensuite progressive-
ment. Elle tombe même au dessous de celle constatée immédiatement après la section, bien que la
ventilation ne soit pas inférieure.
Ce dernier fait s'explique si on examine la quantité d'acide carbonique éliminé, non plus dans un
temps donné, mais pour un volume d° air donné, on constate alors : que cette qui intité. qui augmente
d'abord d’une façon notable après la section, diminue ensuite de plus en plus et tombe bien au des -
Sous de ce qu'elle était à l'état normal.
Quelles sont maintenant les quantités d'oxygène consommées. et leur rapport avec l'acide carboni-
que éliminé, c'est ce que nous nous proposons d' exposer dans une prochaine note.
(Laboratoire de Physiologie générale et comparée de Lyon).
188
REVUE LINNÉENNE
oo
ESSAI D'ÉTUDES
sur les Larves de Coléoptères (Suite)
par C. Rev
NRIBUNDESMCURCUETONITDIES
OU RHYNCOPHORES
Cette grande tribu, si variée et en même temps si
pernicieuse comptait un grand nombre de larves dé-
crites, quand Perris, dans ses deux travaux remar-
quables, vint en ajouter autant ou même davantage.
Le bois, les écorces, les tiges, les feuilles, les racines,
les fruits, les noyaux, les grains, les boutons, les
bourgeons, les fleurs etc., rien n'est épargné par la
dent de ces insectes destructeurs. Qui ne connaît les
Bruches qui se logent dans nos Pois; les Rhynchites
si nuisibles aux poirier, prunier, cerisier et vigne; les
Apions si pernicieux aux mauves, artichauts et oseille ;
les Péritèles et Otiorhynques qui détruisent toute
espèce de bourgeons; les Lixes qui s'attaquent aux
Bettes, les Dorytomes et Cossons qui dévastent les
peupliers ; les Anthonomes qui infestent les pommiers;
les Balanines qui percent nos châtaignes, nos glands,
nos noix et nos noisettes ; les Hylobies et les Pissodes
qui font dépérir les conifères, les Calandres qui dé-
vorent et évident nos grains, tels que le Froment et le
Riz, etc.
Les larves des Curculionides sont ordinairement tra-
pues et arquées, elles simulent un peu celles des
Anobides et des Apatides.
Cette tribu se subdivise en plusieurs familles, dont
je vais donner une mention sommaire des états vermi-
formes.
FAMILLE DES BRUCHIDES
Tout le monde connaît la Bruche du Pois, si nui-
sible à la graine du Pisum sativum. Les autres larves
de ce genre, qui vivent aux dépens d'autres légumi-
neuses, sont moins connues. Les unes s’attaquent aux
lentilles ou aux fèves, d’autres aux haricots, et parmi
celles-ci la larve du Bruchus irressectus, originaire
d'Algérie et qui, depuis quelques années, a été impor-
tée à Hyères, où elle occasionne déjà des dégâts sensi-
bles. Elle est pâle, voûtée, rugueuse, plissée en travers,
avec les parties de la bouche plus obscures. Toutes les
larves des Bruchides ont tant d’analogie entre elles,
qu'il est inutile d'en donner la description. Elles res-
semblent toutes à celle du Bruchus Pisi, à part la
taille.
FAMILLE DES ANTHRIBIDES
Encore une famille démembrée de la grande tribu
des Curculionides. En effet, si leurs larves ont entre
elles quelque analogie de forme, celles des Anthribides
se distinguent sous plusieurs rapports, sans compter la
structure particulière des pseudopodes. Cinq espèces
étaient connues, quand Perris vint en ajouter six
autres, avec des dessins de détails.
FAMILLE DES CURCULIONIDES
Je réunis sous ce nom la majeure partie des Rhyn-
cophores, que plusieurs auteurs ont cru devoir dé-
membrer encore en retranchant les Apionides, Rhyn-
chitides, Attelabides, Nemonygides et Brentides. Mais
Perris, qui a fait une étude spéciale des larves de cette
famille, n’y a établi aucune subdivision, Ila énuméré
toutes les espèces connues avant lui ; constaté les habi-
tudes du gene Brachycerus (1), qui vivrait aux
dépens des racines bulbeuses des Liliacées et des
Aroïdées, et donné un tableau détaillé de la manière
de vivre de la plupart des espèces du genre Apion,
sans compter un grand nombre d'observations sur
cette famille nombreuse.
TRIBU DES XYLOPHAGES OÙ SCOLYTIDES
Les larves, essentiellement lignivores, des Scolytides
si nuisibles aux forêts, sont également très connues,
grâce, en majeure partie, à Nordlinger, Ratzebourg,
Goureau ét Perris. Elles ressemblent beaucoup à celles
des Curculionides. Je me permets d’en décrire une
avec détails.
LARVE DU PHLOEOSINUS IMPRESSUS
Olivier (2)
Obs. — Cette larve que Perris a signalée sous la
désignation de Hylesinus Thujae, vit sous l'écorce
des Thuyas et des Genevriers. M. Simon Guillebeau
en a découvert un certain nombre, en avril 1884,
sous les écorces d’un Thuya mort et abattu (Tuja
orientalis), dans une propriété située place de l'Anti-
quaille, c'est à dire dans la ville. Elle pénètre ordinai-
rement l’intérieur du bois et elle se comporte à peu
près comme les larves d'Hylesinus Fraxini, vittatus,
oleiperda ; 1:s galeries de ponte sont longitudinales et,
par suite, celles des larves plus ou moins trans-
versales.
C’est presque toute une histoire que la découverte
de cette larve. En effet, il y avait là, en outre, en sa
compagnie, le Laemophloeus Juniperi, espèce rare
dans la région Lyonnaise et décrite, il y a quelques
années pour la première fois, par M. Ant. Grouvelle,
espèce qu'on rencontre dans la Provence sur les
Thuyas et les Genevriers, sous l'écorce desquels elle
s'introduit pour faire la guerre aux jeunes larves de
Phloeosinus impressus Ol., si nuisibles à ces deux
essences de conifères. J'avais rencontré plusieurs fois
sur le Genevrier ledit Xylophage, mais jamais simul-
tanément son parasite. Il faut que celui-ci, Laemo-
phloeus Juniperi, ait été importé du midi avec le
Thuya dont les pépiniéristes font le commerce, et, il est
à supposer, puisqu'il est depuis peu connu, quil ait
été lui-même transport, soit à l'état de ver, soit à
l'état d'œuf, de l'extrême Orient dans le midi de l’Eu-
rope, avec des pieds d'arbres provenant de ces contrées
lointaines. Quoi qu'il en soit, c’est un fait intéressant
pour la Faune Lyonnaise d'avoir découvert simulta-
nément le Xylophage et son parasite, ce dernier jus-
qu'alors peu connu dans nos parages.
La présence et les évolutions simultanées de ces
deux êtres sous les écorces du même arbre avaient dû
néc2ssairement y laisser et y entasser des déjections et
des résidus organiques de toute sorte ; et, comme rien
n'est perdu dans la nature, plusieurs larves vidangeu-
ses s’y étaient donné rendez-vous pour participer à la
curée : telles sont, entre autres, des larves de Ptéroma-
lides, de Malachides et de Dasytides, sans compter
celle du Cry-ptophagus rufus, avec l'insecte parfait.
La nymphe des Phloeosinus impressus n'a rien de
bien remarquable. Elle est molle, glabre, entièrement
blanchâtre, etc.
ressem -
(x) Les œufs de Bracycerus, relativement assez gros,
minia-
blent pour la forme et la couleur à un œuf de poule en
ture,
2\ Perris a connu cette larve et n'a fait que l'indiquer comme
très voisine de-celles des Æ/ylesinus. Je crois devoir la décrire
complétement, pour donner au moins une idée d'une larve du
genre PAlosvsinus. L'espèce répond au Z'uyae Perris, Funiberi
Nordlinger,
REVUE LINNÉENNE
189
Comme la plupart des larves de Xylophages se
ressemblent, Perris a négligé à dessein de décrire plu-
sieurs espèces dont il n’a fait que signaler les mœurs
et habitudes. Telle est, entre autres, la larve du Car-
phoborus minimus, qui est très petite, voûtée, pâle,
avec la bouche à peine plus foncée. Elle vit sous les
écorces des jeunes branches de Pin, et elle pénètre par-
fois assez profond dans le bois des ramilles. On la
trouve en mars, en Provence,
(à suivre).
Les Hyménoptères et leurs parasites
H. Nicolas
par
Il me semble utile de revenir sur un sujet bien
connu certainement, mais qui demande toujours d'être
de plus en plus rappelé au souvenir des entomologistes.
Is ont évidemment besoin d’avoir leur attention portée
de temps à autre sur tout ce qui se rapporte à la
chasse «les coléoptères en général.
sie dl
Uneautre raison me conduit aussi à leur remettre en
mémoire tout ce qui touche la recherche des espèces d’in-
sectes rares, dans les nids de Vespa crabro, Vespa
Germanica, etc.; c'est qu'il n’est pas toujours facile de
se procurer certains ouvrages d’entomologie qui traitent
de ces questions et, malgré les publications nombreuses
que nous avons, les travaux originaux se rattachant
au parisitisme, pour quelques uns, deviennent telle-
ment rares qu'il n’est plus possible de se les procurer: de
là un certain oubli très nuisible au résultat pratique
qu'on cherche à obtenir; il faut donc absolument re-
prendre certains mémoires, les vulgariser et propager
de nouveau parmi nous, ces notes égarées un peu
partout dans les bibliothèques et faire revivre ce qui
trop localisé tendrait à disparaître, en lui donnant une
nouvelle impulsion et une extension plus considérable.
Les besoins de la science entomologique réclament
constaminent que l'on soit au courant des indications
précieuses que les jeunes naturalistes doivent connaître
et que d'autres perdent de vue.
De nombreux savants entomologistes se sont occupés
de nos Vespa, et beaucoup de nous ignorent les com-
munications qu'ils ont faites à diverses sociétés savantes
sur ce sujet. Elles sont ainsi que je le disais perdues
dans les rayons de bonnes bibliothèques et, d'ailleurs,
ceux-là seuls qui les possèdent peuvent les consulter.
De ce nombre est l’étude si complète de M. Rouget
publiée à Dijon en 1873, donnant en outre des notes
du plus haut intérêt; cet opuscule fort recherché ne
m'a été révélé que tout dernièrement et je ne dois qu'à
l'obligeance bien connue d’un de nos meilleurs ento-
mologistes le plaisir de vous en parler.
Tout dans ce travail où les documents abondent, re-
lève des profondes connaissances de cet auteur, rien
n'est négligé, livré au hazard, aucune omission, et si
certaines questions du parasitisme de quelques coléopté-
res restent obscures, présentent un point de doute, c'est
plutôt à la science expérimentale qu'il faut l’attribuer
qu'au défaut des moyens d'action du moment où cette
étude fut préparée et conçue.
Nous savons tous quelle part immense a fait l'expé-
rience dans cette voie depuis 1873, d’ailleurs je ne sa-
che pas à partir de cette époque qu'il y ait quelques
particularités à signaler; si nous nous rapportons donc
à cette date vieille déjà, 1873, nous serons étonnés des
observations précises contenues dans ces quelques pages
remarquables.
Nous avons eu depuis cependant une œuvre de hau-
te autorité de M. Perez de Bordeaux.
En publiant ses Abeilles 1880, l’'éminent profes-
seur de la Faculté des Sciences de Bordeaux s’est
montré d'un mérite incontestable; ses recherches
étendues, nous donnent une idée du résultat immense
qu'on acquiert, et des ressources inconnues que peut
nous procurer l'entomologie envisagée ainsi par ce sa-
vant classificateur.
Puis M. Beauregard pour d'autres espèces dans ses
Vesicants accuse par la supériorité de ses vues et l’em-
semble de ses découvertes quel terrain fertile est celui
qui nous occupe; son livre restera, ces œuvres là ne
sont jamais dépassées, car c'est une des plus belles
études de l’entomologie comparée.
N'oublions pas que ces maîtres ont chacun pour
leur part, ouvert des horizons nouveaux.
Enfin d'une façon plus générale encore, M. H. Fa-
bre (1) à qui nous devons de si hautes révélations, a
certainement contribué à imprimer les plus vigoureuses
impulsions aux recherches, c’est à lui que nous devons
cet élan, ce grand développement d'idées, et toutes ces
conquêtes sur l'inconnu.
Ses émouvantes descriptions nous sont présentées
avec ce style brillant qui captive ; saccadées et tragiques,
il reproduit avec toute leur vigueur ses impressions
du moment: par son imagination élevée, incompara-
ble, son charme attrayant, inimitable, où l'esprit d’ob-
servations atteint les conceptions les plus hardies, don-
nent à ses écrits cet attrait inconcevable qui nous en-
traîne au loin en suivant, ravissantes, les routes qu'il
nous trace, et dont les méandres étaient impénétrables
avant lui.
Dans une filiation infinie tous ces petits êtres sont
réunis, enchaînés, soutenus entre eux par des liens
ignorés jusqu'alors, ou les allures de chacun d'eux
nous montrent bien ce que peut la nature dans ses con-
ceptions les plus grandijoses ; mais encore fallait-il com-
prendre ces manifestations de la vie etnous en montrer
toute l’originalité !:
Que penser en effet de cette toute petite créature in-
fime (le Triongulus) dont la redoutable organisation,
le rôle multiple qu'il doit jouer, et les nombreuses
transformations qu'il subira, nous amènent d'un œuf
simple à l'insecte parfait ?
L'étonnement cesse, l'admiration commence en pré-
sence de ce germe minuscule.
Par rétrospection et même par transgression il nous
montre tous les passages qu'il a marqués dans le passé
géologique et l'Embriogénie reçoit une sanction de plus,
Image fidèle des modifications ancestrales n'est-il pas,
comme nous, le témoin vivant autant qu'inconscient
de l'évolution de l'espèce ?
Aussi devions nous rappeler ces quelques noms au-
torisés dont la science s'honore et tant d’autres écrivains,
afin de justifier le retour que nous proposons de faire
sur la vie et mœurs de beaucoup d'Hyménoptères en
commençant par les Vespa.
Le genre Vespa ne comprend que des espèces socia-
les, où la répartition du labeur en forme l’organisation
fondamentale.
Des colonies créées par une seule © arrivent bientôt
à compter des milliers d'individus ainsi réunis dans
1, Souvenirs entomologiques pubiiés en trois volumes, et le
4° va paraître bientôt s'il n'est déjà en librairie.
190
REVUE LINNÉENNE
un seul nid dont les proportions et les étages augmen-
tent en raison de l'accroissement de la population.
Fait remarquable, c'est qu'au début l'unique fonda-
trice doit s'occuper tout d’abord de la construction du
nid en jetant les premières assises, je ne parie pas de
la ponte qui suit, mais ensuite de nourrir sa jeune et
naissante génération.
Plus tard elle sera aidée; la division du travail se
fera suivant les aptitudes et professions de chacun des
habitants; elle ne conservera que l'unique souci de la
ponte considérable qu'elle doit effectuer.
Nous trouvons là un des caractères les plus impor-
tants de la collectivité, l'association des individus de
même espèce,
(A suivre).
CONTRIBUTIONS AUX FAUNES LOCALES
des régions de l'Est et du Sud-Est
par M. le Capitaine Xambeu
COLÉOPTÈRES — BRACHÉLYTRES (Suite)
449. Oc. Œtiops, commun à Argeles dans le bois
de chéne liège, fin mars; environs de Ria, le long des
cours d’eau en septembre et en octobre: Larve en mars,
sous pierre.
450. Oc. fulvipennis, Erichs. Le Puy, fin avril.
4514. Oc. æncocephalus, Deg. Ria, Mas Tabra,
sous pierre, premiers jours d'août; La Valbonne en
mai et en juin; Romans, bois des Naix, fin août; Mon-
télimar à Josserand, sous pierre, fin février, inondation
du Roubion, mi-juin; la Tour-de-Salvagny, sous pierre
premiers jours de juillet.
452. Oc. pedator, Grav. Montée de Charance Gap,
fin mai; Romans, mi-octobre; Le Puy, fin août; bords
du Rhône à la Pape, sous grosse pierre, premiers jours
de juin.
453. Oc. ater, Grav. Ria-Cadalet,
pierre, mi-octobre et mi-mars.
sous grosse
454. Ocy-pus morio, Grav. Ria, Baleja et Selaber,
fin février et premiers jours de mai; Le Puy à Wals,
mi-septembre, sous pierre. :
455. Cafius cicatricosus, Erichs. Anse de Paulil-
les, Port-Vendres, mi-avril, au bord de la mer, sous
détritus.
456. A ctobius signaticornis, Muls. Le Puy, pre-
miers jours de septembre, sous pierre.
457. Philonthus intermedius Lac.
Roche-Arnaud, sous pierre, fin avril.
458. Philonthus æneus, Rossi, Pont-du-Château,
sous pierre, commencement d'avril.
459. Ph. umbratilis, Grav., fin avril, Pont-du-
Château, ferme El-Bayre, sous betteraves en tas et
décomposées,
Le Puy à
460. Ph. rufimanus, Erichs. Le Puy, sous pierre,
bords de la Loire, à la petite mer, mi-septembre et
fin avril; Pont-du-Château, bords de l'Allier, ferme
Chambize, mi-août.
464. Ph. sanguinolentus, Grav. fin mai ferme
Chambize, sous herbes en décomposition; je l'avais
aussi pris, durant ma captivité à Coblentz, mi-mai,
sous pierre.
462. Ph. debilis, Grav. mi-avril, sous betteraves,
près du camp du Pont-du-Château ; Puy-des-Murs,
fin avril, sous débris végétaux et sous pierre; premiers
jours de juin au plateau du contrefort de Dalley.
463. Ph. laminatus, Crtz. mi-octobre, Mont-Ge-
nèvre, sous pierre, dans les prairies; Ria-Taurinya,
fin août.
464. Ph. cbeninus, Grav. Le Puy, fin octobre ;
Ria-Baleja, sous pierre fin février. Variété Corrusus,
Grav. fin septembre, Lyon-Grand-Parilly, sous herbes
en décomposition.
465. Ph. nigritulus, Grav. Le Puy, fin octobre,
sous détritus provenant d'une crue de la petite mer ;
mi-août sur le sable et sous tas de paille, La Tour-de-
Salvagny, bords de l’Izeron.
466. Ph. decorus, Grav. premiers jours de mai,
sous le cadavre d’une petite souris placée comme
appât, Pont-du-Château, ferme El-Bayre; Le Puy,
mi-mai, SOUS pierre.
467, Ph. politus Fab., Pont-du-Château contre-
fort du Puy des Murs, Premiers jours de mai, parmi
des herbes humides.
468. Ph. varius. Gyll. Ria-Salt Coune, fin octo-
bre, sous détritus; Le Puy aux Chaumières près
Wals, sous pierre, fin octobre.
469. Ph. pullus, Nord. camp du Pont-du-Château,
mi-avril, sous betteraves décomposées.
470. Ph. tenuis, Fab. Pont-du-Château, bords de
l'Allier, sous pierre, fin décembre.
A74, Ph. cruentatus. Gmel, fin avril, forêt de
Judithen, près Konigsberg, sous pierre au bord du
bois, pendant ma captivité.
472. Ph. varians, var., Agilis, Grav. Canigou,
— Ras Cartalet, sous traces de ruminants, mi-novem-
bre; j'en ai obtenu un exemplaire, ex-larva, mi-
février.
473. Ph. fumarius, Grav. Le Puy, fin octobre,
sous pierre.
474. Ph. fulvipes, Fab. Le Puy, premiers jours
d'octobre sous tas d'herbes humides; Pont-du-Chateau,
ferme Chambize, sous tas de betteraves, premiers jours
de mai.
475. Xantholinus, lentus, Erichs. fin janvier,
Konigsberg, sous pierre.
476. X. fulgidus, Fab., Pont-du-Château, sous
pierre, premiers jours d'avril.
477. X. punctulatus, Payk. Pont-du-Château,
fin avril, sous betteraves; Ria-Amboulla, sous
pierre, en automne; sa larve vit aux dépens des larves
d’'Ammœæcius et de Platystethus qu'elle va chercher
dans leurs galeries : prochainement je décrirai dans la
Revue d'Entomologie le cycle biologique complet du
X. punctulatus.
478. X. distans, Rey, Ria-Ambociella, sous pierre,
mi-novembre,
(A suivre).
né Gand Mél. . ce.
Ze Lou md * Lo véonhf, S MS. SC
REVUE LINNÉENNE
191
LA CHASSE
COLÉOPTÈRES
PAR
M. C. E. LEPRIEUR
Pharmacien principal de 1'° Classe de l’armée, en retraite, Off-
cier de la Légion d'Honneur.
Ancien président (1874 et 1880) de la Société Entomologique de
France, membre des Sociétés Entomologique Suisse et d'his-
toire naturelle de la Moselle, membre honoraire de la
Société d'histoire naturelle de Colmar etc.
2e EDITION
REVUE, AUGMENTÉE ET CORRIGÉZ.
4re PARTIE
NOTES SUR LA FORMATION, L'ENTRETIEN ET LA CONSERVATION
DES COLLECTIONS DE COLÉOPTÈRES
Œxtrait du Journal Entomologique L'ECHANGE.)
Prix PONT:
Chez l’auteur : 38, rue des Ecoles. --- Paris
P.S. — Toute demande doit être accompagnée d'un mandat-
poste de 2 fr. plus 0,85 c. pour frais d'envoi.
M. Vauloger de Beaupré, 37, Rue Jean-Burguet
Bordeaux, partant de nouveau en Afrique, où il est
chargé d’une mission topographique, est obligé d'in-
terrompre ses relations d'échanges jusqu'au mois de
septembre 1891.
MADAGASCAR ! Le Prix-Courant de tous mes
objets d'histoire naturelle est gratis et franco à la dis-
position de tout le monde. Prix considérablement
réduits.
F. Sikora, Naturaliste, Membre de la Société
Entomologique de France, de la Société Entomologi-
que de Zurich. A nnanarico,vià Marseille (Madagascar ).
Echavidre, La Combelle (Puy-de-Dôme). offre:
Plantes, 2$00 espèces.— Coléoptères, 800 espèces.—
Minéraux et roches 180 espéces.— Coquilles; Fossiles
Désire: Plantes, Coléoptères d'Europe et livres d'H'e
Ne
Accepte débutants. Envoyer oblata.
utiles et insectes nuisibles. —
M. Léon SONTHONNAX, naturaliste, 19, Rue d'Alsace, 19, LYON.
—0 —
Ustensiles pour Entomologistes, Conchyliologistes et Botanistes.
Cartons liégés de tous formats pour le rangement des insectes en collections, — Filets pour la chasse des
Coléoptères et des Papillons. — Liège, tourbe et agave pour garnir le fond des boîtes. — Pinces courbes |
et épingles à insectes, etc., etc. — Meubles et casiers pour collections. — Collections ornementales de
Coléoptères et de Lépidoptères exotiques. — Collections d’études de tous les ordres d’insectes. — [nsectes
Vente et achat de collections d'histoire naturelle.
A vendre
Annales de la Société d’Acclimatation, années 1879, 1880, 1881 et 1882, au prix de 3 fr. l’une.
ON
Prix-courants d’Orthoptères et d'Hémiptères, envoyer franco sur demande.
TABLEAUX ANALYTIQUES
POUR DÉTERMINER LES COLÉOPTÈRES EUROPÉENS
1 CAHIER
contenant les familles des
Cucujidæ, Telmatophilidæ, Tritomidw, Mycetidæ,
Endomychidx, Lyctidæ et Sphindidæ.
par Edmond REITTER
Extrait des compte-rendus de la Société impériale royale
de botaniqueet de zoologie de Vienne (1870).
Traduction de M. F. GUILLEBEAU
Publié dans l'Echange (années 1885 et 1886).
En vente chez l’auteur: M. GUILLEBEAU
Au Plantay, par NMarlieux (Ain)
M. Moisson, avocat à Oran, (Algérie) met à la
disposition de ses collègues un grand nombre de Co-
léoptères Algériens et du Sud Oranais en échange de
ceux qu'il choisira dans la liste d’oblata qu'il les prie
de vouloir bien lui adresser.
Les insectes offerts tués au soufre sont d’une frai-
cheur irréprochable et ne seront échangés que contre
des types absolument frais.
Il offre contre de bonnes espèces:
Calosoma auropunctatum, Carabus Maillei, Nebriarubi-
cunda, Pogonus filiformis, gracilis, viridanus, Cathor-
miocerus Marquett, Trachyphloeus cruciatus, Ceutoryachus
Mayeti, splendidus, Scytropus calligonatus, Julodis albo-
pilosa, deserticola, Parmena A lgerica ete...
Correspondenz - Central - Bureau.
Quiconque s'intéresse à l’association internationale
de correspondances s'adresser à M. Otto, Zeip;ig-
Plagwist, Moltkestr. 8.
Inseckten-Borse, Central-organ zur Vermittelung
von Angebot, Nachfrage und Tausch. Rédaction :
Leipsig, 1, Augustusplatz.
Coquilles
Cochlostyla fHorida Ebiippines rte Abe dre de e 20fre
» Royssiana » RE AL etai 2 » |
Lépidoptères exotiques
Papilio Menestheus, Sierrallieone.2:,.:%.2) 3 » Euryphene absalon. Sierra Leone. 71e 2 »
» Zenobia. » Ne rca AD » sophus, » RL RE RTE 1 »
Pieris Phileris. » SALE MCE TS EL 75 Euphaedra Themis. » MR TETE 2 »
Danais chrysippus. » D Prat ES Mt? 75 » X ypete. » D Re EE EN 2 »
Gnophodes Parmeno. » » Re ren 2 » Cymothoë Egesta. » DR ET t 2 »
Acraea pseudegina, » RE Ne ee ee 1 » Éronia argia, » TEE NEO ee 1)
4
L
" 27 v te =" Êu CTTeX LÉ LLC CURE à A MVL ss 2 \
S Se A TN 5 à, 1
192 REVUE LINNÉENNE
ANNONCES ANNUELLES :
Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi”
vement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la ligne pleine.
En vente, chez M. L. Jacouer, Imprimeur, Rue Ferrandière, 18, Lyon, toutes les années parues de l’Echange
(1885-1886-1887-1888 et 1889), contre l'envoi d'un mandat poste de 9 francs. Chaque année prise
séparément 2 francs.
er
M. Cotte, Victor, prévient les amateurs qu'il vend à des prix modérés des Coléoptères et des Lépidop-
tères de sa région.
HENRI GUYON
Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris
—— AN An e—
SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’INSECTES
Grandhformat Vitré 1230-20-60 2er creecen 2 50 Grand format carton, 39-26-6 .............. 2
Petitstonmat#2610 m2 OEM EEE TER Ee 1 85 Petit{fogmatt20 1onr/2 6 MER ENTER 1 50
Boites tdoublesifondisiléses EMPIRE ER RCE PEER 2 50
Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande.
PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS
Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout 60
feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 2$ fr. Pour les demandes s'adresser à M. Ant. Otto, comptoir
Minéralogique à Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2.
J. Desbrochers des Loges, rue de Boisdenier, 23, à Tours (Indre-et-Loire). — Envoi sur demande :
1° Prix courant de Coléoptères d'Europe et Circà.
2° » d'Hémiptères > »
7” » de Curculionides exotiques.
OUVRAGES A DISPOSER
Par M. CI Rey
GP ——
HISTOIRE NATURELLE DES COLÉOPTÈRES DE FRANCE
1860 Altisides par Foudras, 1 vol* in 8°, 384 p.. . . . . . . DNS PO NC PE TES TRUE SRE
1862 Mollipennes (Lampyrides, Téléphorides) par Mulsant, 1 vol. in 8° 431 p, 3 pl. (éd épuisée) . . . 15 »
1863 Angusticolles (Clérides) et Diversipalpes (Lymexylonides), 1 vol. in 8°. 158 p. 2 pl. par Mulsant, 6 »
186s Fossipèdes (Cébrionides) et Brévicolles ( Dascillides) par Rey 1 vol. in 8°, 124 p. 5 pl . . . 6»
r866 Vésiculifères (Malachides) par Rey, 1 vol..in 8°. 306 p. 7 pl. (édition épuisée) . . . . . . . . 125
1866 Colliseres @AricaeiparMulsant vol anses rip. S PETER EEE + 762
1867 Scuticolles CDermestites)hparMulsant, vol Mnts BOND DIE RP A GE
1808 Gibbicolles CP/vAde) parsRey, vol inness22 SDATAIDI RE Lao
1868 Floricoles (@Droerdes) pare, Mavol-niB EEE MPDIUIONDIEENMRR PCR EN EEE A
1869 Piluliformes (Byrrhides) parkMulsant, mvol.1nt8°. 195 p21pl MN CON FT ENG
1871 Lamellicornes (2° 6d.) par Mulsant,\#vol 1028). 7354p Sp ME RS RER
1885 Palnpicornes (2° éd.) par Rey, 1 vol in 8°. 374 p. 2,pl. : : . . .,; +. (Prix Dollfus, 1886)... 9%
1887 Essai sur les larves de Coléoptères par Rey, 1 vol. in 8°, r26 p. 2 pl. . : . . : . . .…... 3 »
BRÉVIPENNES OÙ STAPHYLINIDES
18710Bolitocharaires pan Rev, Vol UNS sup pl ET RENE EEE SE RONA 9:>
1874NAléocharairesipaniR eo vol Mn MsIGE M SAPIN CNP SRE PACE SEC AN VIE Ne
1880 Homaliens'panRev-twvoliniet 630 ipNOIDI MEET NN ER RE EN Ê 10 »
1882 Tachyporiens, Etc paRey evo ANS M2OAD API RS RCA EEE TS LT LONR
1384 Mycropéplides, Sténides par Rey, 1 vol. in 8°. 263 p. 3 pl. . . . . : . . . A UNQUE LD).
PUNAISES DE FRANCE
1866 Pentatomides parMulsant ar Vol MnAo re CSD.) DIAPORAMA ER IOTRES
1870 1Coréides, tetctparMulsant TMol Mn Ier 25 Cup MDN EN NO CNT TR EE 7 >
1872 Réduvides pasMuleant ermvoltan et" Te MP Elie ER SE ER EN EE
1879 Lygéides par Mulsant, 1 vol. in 8°. 54 p. . Re MT ar SR CRT MOI
OPUSCULES ENTOMOLOGIQUES
Par Mulsant
1853 Description de 80 espèces de Coléoptères, 4 biographies. 192 p. 3 pl. . . . . . . . . . . 6 »
1373 Chrysides de France par Abeille de Perrin, 108 p. 2 pl. . MORE ASE CE DA F0 ay nioNte 4 »
——— NAN —
En vente chez l’auteur : M. CI. Rey, 4, place St-Jean, Lron.
ee - — ——
Lyon. — Imp. Lith. et Grav. L. JACQUET, rue Ferrandière, 18.
ah 4 Rd en OS anti DE de
TABLE pes MATIÈRES
DE LA
Revue Linnéenne, 6*° année
1593O
UNE
Les Clytus d'Europe et circa, par le R.-P. BeLoN. . . . . . . . . . Pages: 99. 107. 115. 139. 146.
De la sensibilité des plantes aux terrains, par le D' L. BLanc.. : . . . . . . . . . . . hacer:
Notes sur le Neydalis Panzeri, par le D' A. Cnomaur. . . . . . SR MM PER rc nnRaSC MOI
Contribution à l’étude Anatomique et Physiologique du Diaphragme chez les Batra-
COS DATA PA MCOUMREUR eme CE Et M en Ste eme nine) S Le e) le os de EP TER Page: 110.
Sur la cause de l’arrêt en demi-expiration que présentent certains reptiles, par E.Couvrrur. Page: 154.
Influence de la double section des pneumogastriques sur la ventilation pulmonaire et
sur les échanges respiratoires chez les oiseaux, par E. CouvreuR. . . . . . . . . . . Page : 187.
Notes sur la Chasse aux Rhynchophores dans les environs de Versailles, par
À DRE PINS TEL MONDE DOUTE TE à OO USE EE CUP IEOIN SES Me CE Pages : 125. 131.
Catalogue des Coléoptères du département de l’Ain. (Suite), par F.Guirresrau. Pages : 133. 158. 166.
es Nitres des côtes de France par AMLOCARD. . 0. heu . che. eee imPacertAl00s
Les Limnées françaises Cu groupe €u Limnea stagnatilis, par A. Locarn .. . . . . . . Page: 140.
Liste des Coléoptères capturés du 15 Mars au 31 Août à Lodève, par J. Mivsuer. . Pages : 150. 156.
Les Hyménoptères et leurs parasites, par H. Nicoras. . . . à à à © à + + . . tr rRas els
Un peu d’Entomologie, par M. Pic. . . . . . SERA PA TNTSERRRR EPA UE Mr onPacesM TES 6!
« Une Variété de Faronus, par M. Pic. . . . . . . . . . . . . . . . Page : 181.
j Quelques remarques pour la Chasse aux Coléoptères, par M. Pic.. . . . . . . . . . . . Page : 181.
PU Un Hemiptère nouveau pour la Francb, par le DA PUTON. + +. +: - ©. +. «à + 7. Pace: Aie
+ Enumération d’Insectes recueillis en Provence pendant l'hiver 1889-1890,
: DUC MR EN Ne ne le TU 2 ER se de ie ni mAh qe. Men reir QU Mie) / 21 à . Pages: 108. 117. 123. 149.
Dussenside lolfaction cheztles insectes; ParCRET… on Cu... Ur. 0 LiTPacer IdG:
PAPER Order ETrÉNUS PAR CARE eee lent seine me nd ne Le Lee lle Son ee No Pace 4146:
La Chenille ou Larve a-t-elle un sexe? par C. Rev... . . . . . . . . . . . . ro thracetd0
Remarques ensPassant DAC RES MN AT Ces Cie. NORTON ME -t0Pasecs 163171
Essai d’études sur les larves de Coléoptères, par C. REY. . . . . . . . ANRT MP ACeSENAITO ASS:
Le Lautaret et le Grand Galibier, par REDON=-NEYRENEUF , . . . . . . . . . . . . . Pare MOINE
Notes entomologiques, par L. SoNrHonNax. . . . . . . . 1.1. c1 Paces: 107-166:
De la diminution des Oiseaux en France, par L. SONTHONNAx.. . . . . . . . . . . . . . Pare: 157
Contribution aux Faunes Locales des Régions de l’Est et du Sud-Est, par le capitaine
NRA ete bre Melle AOL ea er ciel anse ne ee eee sea Pazes : 142. 155. 165. 174. 182. 190.
TETE
PR ET Re ERA RE TA 4
Le
Septième année. — N° 73 15 Janvier 1801.
L'ÉCHANGE
Revue Linnéenne
ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE
paraissant tous les 15 du mois
Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle
FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET
membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d’Entomologie, et de la Société
Entomologique de France.
CONTINUÉ PAR L. SONTHONNAX
F. GUILLEBEAU Ÿ A. LOCARD
membre de la Société Entomologique de France. Vice-Président de la Société Malacologique de France.
+$e ++
C.E. LEPRIEUR CI. REY
membre de la Société Entomologique de France, Président de la Société Française d'Entomologie,
membre honoraire de la Société d'histoire naturelle membre de la Société Entomologique de France et
de Colmar etc. de la Société Linnéenne de Lyon.
—O—
AP à 7
AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM.
Ed.. Anpré (de Beaune), D' L. Braxc, L. Dériarp, DessrocHers pes Loces, À. Dusois (de Versailles),
L. Girerp, R. GRinaT, Valéry Mayer, Repox-NeEyRreneur, J.-B. Renaup, A. Ricue, RicuarDp (de Grenoble),
Nisius Roux et A. Vizror (de Grenoble).
ne
SOMMAIRE DU NUMÉRO 73
—0 —
Comptes-rendus des Séances de la Société Linnéenne de Lyon.
__ Influence de la double section des Pneumogastriques sur la ventilation pulmonaire et sur les
échanges respiratoires chez les Oiseaux. E. Couvreur (Suite).
Remarques en Passant, par C. Rey (Suite).
Notices Conchyliologiques par A. Locaro.
Les Hyménoptères et leurs parasites, par H. Nicoras (Suite).
ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES
Lyon, Rue Fcrrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet
Toul ce que concerne La rédaction, Les annonces gratuites et | Adresser Les réclamations concernant l'envor du Fournai
;
- pif 16 3 TE er » EUR. [el - Ê ;
renseignements sur Les annonces non suivies d'adresse doit être & et le montant des annonces et des abonnements à A1. L. Jacquet,
> ù . « * “
envoyé à A1. L. Sonthonnax, o, rue Neuve, Lyon. | Zmprimeur, rue Fer randière, 18. Lion.
France, um an, 8 fr. — Union postale, 3, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr, 50
LFyA
2 REVUE LINNÉENNE
Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 1e du mois.
L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange.
AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l’année 1801, entrainera l'envoi
des
n® parus de la même année.
COMITÉ D'ÉTUDES POUR 1891.
— = —
MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MarseiLze. Coléoplères
exotiques.
L. Blanc, D', 55, rue de la Charité, Lyon. A/#néralogte.
Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAY. /Æ/ydro-
canthares el Histérides.
Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre
Amara, Harpalus, Feronta.
A. Chobaut, D',à AvIGNON. Anthicides,
Rhipiphorides, Meloides et Œdemerides.
J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon blanc, ORLÉANS,
Pselaphides et Scydmentides.
L. Davy, à FoucÈre par CLers, (M.-et-L.). Ornithologie.
Desbrochers des Loges, 23, rue de Boisdenier, Tours
(Indre-et-Loire), Carcudlionides d'Europe et circa.
L. Dériard, 2, rue du Plat, Lyon. Orfhoptères.
L. Gavoy, 5, &is. rue de la Préfecture, CARCASSONNE,
(Aude). Zamellicornes.
Mordellides,
MM. À. Locard, 58, quai de la Charité, Lyon. A/a/acoiogte
française, (mollusques terrestres, d'eau douce et marins).
J. Minsmer, capitaine au 1422 dé ligne, à MENDE
(Lozère). Longicornes.
A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea
et Cie, a BUCAREST-FILARETE STRADA VuLoRr {Roumanie).
Hémiptères, Hétéroptéres.
H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. Or{Aoptères
el Névroptères.
J.-B. Renaud, 21, cours d’'Herbouville, Lyon
Cusculionides.
A. Riche, :1, rue de Penthièvre, Lyon. Zossi/es, Gévlogte.
N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Bofanique.
A. Sicard, D' à Azsti (Larn) Œccénellides de France.
A. Villot, 5, chemin Malifaud, GRENOBLE. Gordracés,
Helminthes.
ces
Ont payé leur abonnement pour l’année 1891:
M. VauLrocer DE BEeaupré, Bordeaux, Frère BAPTISTE,
JuLiany,
G. MAzemier, Cacen:;*G. Cawror, Marseille; J.
BrexsxEe, Postdam, Ch. Zurcuer, Epinal:
AusLer, Tours ; Olphe Garriarp, Hendaye :
Manosque :
Agostino GRressez, Trento ; Docteur 4
DusourGais, Caen;
Fleury-Meudon. Maurice Esrivaz de Capdenac ;
Driaxcourr, St-Denis : Fiscuer Mulhouse :
. SiCARD, Albi; GEanDEY, Lyon;
Ravoux, Nyons; E. DEvauzx be Cramsorp.
(Les personnes oubliées sont priées de réclamer.)
Société Linnéenne de Lyon
PRPPSSPPPIIRA Te
Procis-verbal de la séance du 24 novembre 1890
Présidence de Mr Faure
Sont admis membres de la Compagnie :
M. Bernard, avoué, rue des Archers, 4, pré-
senté par MM. Gabillot et Roux:
préparateur de physiologie à la
, présenté
Jardon,
F des Sciences, rue Laurencin 11,
par MM. Bataillon et Couvreur :
M. Bouché, répétiteur d'histoire naturelle à
l'Ecole vétérinaire, présenté par MM. Faure et
Blanc.
M. le Président donne lecture d’une lettre de
M. le Ministre de l'instruction publique annon-
çant l'envoi du programme, pour 1891, du
Congres des Sociétés savantes à la Sorbonne.
M. FLocard, dans une série de communica-
tions orales faites en 1887 à la Société, sur les
enchainements chez les mollusques, voulant montre
les passages qui existent entre les Univalves
proprement dits ou les Gastropodes et les Bival-
ves ou Lamellibranches. se basait notamment
sur les faits suivants : On classe parmi les gas-
tropodes, non seulement des individus lo
mais encore de véritables polyvalves comme
les Chitonidæ ; de même chez les [amellibran-
ches, 1l existe des univalves. des bivalves et des
polyvalves. On sait par exemple que l'huître, à
un certain moment de sa mie embryonnaire ‘est
univalve ; mais chez les prétendus bivalves il
existe toute une famille de polyvalves. celle des
Pholadidæ dont la coquille se compose de plu-
sieurs pièces indépendantes.
M. le professeur R. Dubois vient de confirmer
ce fait en examinant au microscope des coupes
minces taillées soit dans la coquille du Pholas
dactylus soit dans la pièce accessoire appelée
mésoplaxe. Il s'en suit done que les Pholades
sont bien en réalité de véritables polyvalves.
M. Locard conclut de ce fait que dans une
bonne classification des mollusques il importe
de ne pas trop séparer les Chitonidæ des Phola-
didæ. Entre les deux doivent prendre place les
Dentaliidæ où Scaphopodes qui sont univalves à
l'état parfait et régulierement bivalves à l'état
embryonnaire.
M. Couvreur lit son mémoire sur l'influence
de la double section des pneumogastrignes sur la
ventilation pulmonaire et sur les échanges respira-
toires chez les oiseaux.
M. le Président donne ensuite
communication de M. C. Rev sur
tüides.
lecture d’une
les Bupres-
REVUE LINNÉENNE 3
; ; Sont nommés membres du comité de publi-
Procès-verbal de la Séance du 22 décembre 1890 SEL
MM. Locar»;
Le Bureau pour 1801 est constitué de la Rice :
facon suivante : 3ATAILLON.
Président : M. DePÉéReErT;:
Vice-Président : M. MERMIER:
Secrétaire-Général : M. L. Renox-NEYRENEUF ;
Trésorier : M. Roux ;
Bibliothécaire : M. le D' Sainr-LaGer.
D II TT tt tt titi tt tt tte
De plus, la coutume de comprendre de droit
dans le comité de publication, les membres du
bureau, est officiellement consacrée par un vote
de l'assemblée.
Influence de la double section des Pneumogastriques sur la ventilation
pulmonaire et sur les échanges respiratoires chez les Oiseaux.
par E. Couvreur
2eme note
Dans une note précédente, j'ai examiné quelles étaient les variations qui Se produisaient dans l'é-
mission de l'acide carbonique après la double section des pneumogastriques chez les Oiseaux, en no-
tant simultanément les variations de la ventilation pulmonaire. Je me propose dans la présente no-
te, d'examiner la consommation d'oxygène, dans les jours qui suivent la section : j'ai également noté
les variations de la ventilation. L'air traversant les poumons était mesuré par le procédé déjà indi-
qué : l'exygène de l'air expiré dosé par l'acide pyrogallique.
Voici les résultats des expériences faites sur un pigeon du poids de 420 grammes, mort au bout
de 6 jours.
NATURE | ANIMAL | 5 jours après
qe à ES | Pn. coupés | { jour après | 2 jours après | 3 jours après | 4 jours après | veille de la
de l'Observation. | sain. | mort:
his PTE RE PNR nr en| SERRE TOR RE AT EE —
Ai
Air inspiré par minute .. | AS0®% | SU: AT%e 100: BUS SGcc SG
Î
| € 1Q 1Q à | :
Nombre des inspirations . | aÙ 11 18 IS IS 18 1S
| | |
2 LE. | : : Fe s D At 8
Vol. moyen d’une inspirat. 69 (HS | (Ds Die Be à 4° 6 4cc6
O, consommé par minute. | Se Se 4 Se 6 Gee & Ge 1 4e 9 aie
O. consommé par 100 d'air | De É EOTe, HE 0 Gec 8 Ge 4 DE 4e 9
Température. ........... Rae L Dre 3920 DR ROIS JO JO 30° 6
| |
{l 1 Il LS. Il
On peut voir d’après ce tableau que la ventilation subit toujours les variations déjà indiquées: je
n'y reviens donc pas, non plus que sur le nombre et le volume moyen des inspirations.
Si l’on examine la consommation d'oxygène par minute, on voit que cette consommation, qui bais-
se aussitôt après la double section, se relève légèrement le lendemain, en même temps que la ven-
ulation, puis subit de nouveau une baisse définitive et de plus en plus marquée. Ces résultats sont
de tous points comparables à ceux qui ont été obtenus touchant l'émission de l'acide carbonique.
Si l’on examine la consommation pour 100 d'air, on constate une hausse après la section, puis
une baisse de plus en plus marquée: cette consommation tombant même au-dessous de celle obser-
vée à l'état normal. Ces résultats sont encore de même nature que ceux qui ont été obtenus pour
l'acide carbonique émis.
Les mesures d'acide carbonique éliminé, faites en même temps que celles de l'oxygène absorbé, ont
- donné des résultats analogues dans cette expérience à ceux qui ont été consignés “dans la première
note, c'est pourquoi nous n'avons pas jugé nécessaire d'en donner un nouveau | tableau.
Ainsi donc la consommation d'oxygène et l'émission d'acide carbonique suivent une marche à peu
près parallèle: et si l'on envisage simultanément la ventilation pulmonaire, on peut énoncer les résul-
tats suivants:
1° aussitôt après la section, les échanges respiratoires pour un temps donné sont diminués, mais
ils sont augmentés pour un volume d'air donné.
2° dans les premiers jours qui suivent la section. les échanges respiratoires suivent les variations
de la ventilation pulmonaire.
3° dansles derniers jours qui précèdent la mort, la ventilation restant à peu près constante, les
échanges respiratoires diminuent de plus en plus.
Si l'on cherche a interprêter ces résultats, on peut à ce qu'il nous semble admettre les explications
suivantes:
Aussitôt après la section, le type respiratoire subit des changements considérables: l'inspiration est
très allongée, et il se produit de longues pauses en expiration. Or ces conditions sont doublement
favorables aux échanges respiratoires, la première en favorisant le contact de l'air frais avec celui des
4 REVUE LINNÉENNE
alvéoles, la seconde en permettant à ce dernier de se charger fortement d'acide carbonique. Pour
un volume d'air donné, on aura donc plus d'oxygène absorbe: et plus d'acide carbonique émis: mais
à cause de la réduction considérable de la ventilation, les échanges dans un temps donné n’en seront
pas moins diminués.
Dans les premiers jours qui suivent la section, le poumon fonctionne encore à peu près normale-
ment au point de vue de l'hématose, donc il semble assez naturel que l'oxygène consommé et l'acide
carbonique émis soient plus ou moins fonctions de la ventilation pulmonaire.
Il faut remarquer en effet que la hausse de ventilation remarquée le lendemain de la section n'est que
relative, car cette ventilation est encore au dessous de la normale. On sait qu'au contraire une ven-
tilation exagérée produit une baisse dans les échanges respiratoires.
Dans les jours qui précèdent la mort, le poumon est engoué et la circulation pulmonaire plus ou
moins entravée. l’hématose se faisant de plus en plus difficilement: on conçoit que malgré la constan-
ce de la ventilation les échanges respiratoires baissent de plus en plus.
Examinons maintenant d'un peu plus près, la production de l'acide carbonique et la consommation
de l'oxygène après la double section des pneumogastriques : nous allons voir que ces deux quantités,
tout en variant dans le même sens comme nous l'avons établi plus haut, ne suivent pas néanmoins
dans leurs variations un parallélisme rigoureux.
Représentons par 1 la quantité d'oxygène consommé par minute par l'animal sain ; représentons
également par 1 la quantité d'acide carbonique éliminé par le même animal; nous trouvons pour les
jours suivants jusqu à la mort les quantités suivantes:
OBSERVATIONS Animal sain : Pn. coupés | 4 jour après | 2 jours apres | 3 jours après | 4 jours après | 5 jours après
| | | -|
| 5 TE = 5
ObarimInUutes. Cr... à Î 0.91 | 0.95 0.79 | 0.07 0.54 | 0.40
| ° | | Ÿ | ; e |
CO2 par minute, ...... se I 0.80 IR10202 RO OÙ 0,50 0.31 0.28
| |
Ventilation. ........... I 27 a à DA ee OA Den D n 11 :
RS OO UE | | | |
Il ressort clairement de ce tableau que la quantité d'acide carbonique éliminé subit une baisse plus
forte que la quantité d'oxygène consommé. Comme la gêne dans la circulation pulmonaire doit en -
traver sensiblement à un même degré l'absorption de O et l'émission de (0? on doit en conclure que
les combustions sont ralenties dans les tissus, et que ceux-ci n'utilisent pas tout l'oxygène qui leur
est apporté par le sang; d’ailleurs une partie de l'oxygène consommé doit se fixer sur les produits
hy dora ones de l'organisme particulièrement les graisses, car les animaux sont très amaigris au
moment de leur mort. Néanmoins l'acide carbonique éliminé n’est pas tout l'acide carbonique pro-
duit, car le sang au moment de la mort,est fortement chargé de CO? et présente une veinosité remar-
quable
(Laboratoire de Physiologie générale et comparée de Lyon).
Anthaxia Cichorii F. — La couleur générale est
REMARQUES EN PASSANT quelquefois plus ou moins bleuâtre, Dans ma variété
£gibbicollis, le prothorax est plus convexe, plus lisse et
ar C. Rey plus brillant dans sa partie antérieure, et le dessous du,
corps est d'un noir bronzé. — Lyon.
TI
Anthaxia inculta Germ. — La variété aerea R.,
Lu à la Société Linnéenne de Lyon, le,24 Novembre 1800. moindre, plus lisse, plus brillante et d'un bronzé plus
obscur, a tout l’air d’une espèce distincte. — Hyères.
1 seul exemplaire.
BUPRESTIDES (Suite) Anthaxia salicis F. — Très variable pour la struc-
ture du prothorax qui est plus ou moins arrondi sur
Anthaxia manca F. — La couleur dorée du pro- | les côtés, dont la plus grande largeur est tantôt en avant
thorax passe quelquefois au cuivreux verdûtre. et tantôt au milieu, avec la marge plus ou moins rele-
vée et les angles postérieurs plus ou moins droits. Dans
amplexus R., la taille est plus grande et le prothorax
plus fortement arqué et explané sur les côtés, la tête, le
prothorax, et la tache scutellaire sont ordinairement
Anthaxia ignipennis Ab. — Cet insecte qu'on as-
simile au fulgidipennis de Marseul, se: ait plutôt,à mon
avis, uné variété de parallela à élytres cuivreuses au
ie a TES RES bleus, avec celle-ci embrassant les épaules. —. Cluny 4
(Saône-et-Loire), Corse, 2 exemplaires. à
Anthaxia parallela Lap. — Souvent le prothorax \ <> re . %
offre sur son disque 4 petites fossettes plus ou moins Anthaxia semicuprea Küst. — Cet insecte qu'on
légères (notaticollis R.) (1). Les antennes des 4 sont | réunit au salicis, men parait distinct. Il est un peu M
plus allongées que chez les ® comme cela se voit dans | moindre, plus parallèle Tavant corps est plus vert,
certain nombre d'espèces. l'arrière-corps d'un pourpre plus foncé, Le prothorax
semble plus court, plus impressionné, avec sa plus gran-
(1) Ces fossettes purement accidentelles,s: rencontrent également | d€ largeur in avant, les cÔtés subrectilignes en arrière,
chez d’autres espèces, un peu plus relevés et les angles postérieurs plus droits,
- Chauvetia. Dans cet ensemble,
REVUE LINNÉENNE
5
RE ——_—_—_—_—_aELELELELLUUU
etc. — Ste Baume. — Dans la variété hirticollis R.,
la tête et le prothorax sont hérissés d’une pubescence
blanchâtre longue et redressée. — L'Esterel.
Anthaxia grammica Lap.— Cette espèce est souvent
-confondue,dans les collections,avec nitida Ross. dontelle
a la coloration; mais elle est un peu moins courte, avec
les élytres plus fortement et même subsinueusement atté-
nuées en arrière, où elles sont simplement ponctuées
au lieu d'offrir deux séries de gros points. L'aspect
général est plus lisse et plus brillant, Les antennes 4
prennent une teinte plus rougeûtre vers leur extrémité.
— Hyères.
Anthaxia nitudula Lin. — La ® a ordinairement
le dessous du corps et le prothorax plus ou moins dorés.
Le signaticollis Kr. est moindre, plus étroit et plus
parallèle. avec le prothorax moins arrondi sur les cô-
tés et paré de deux taches discales d’un brun violet.
Je le crois une espèce, — Constantinople.
Anthaxia morio F. — J'ai vu un exemplaire ® à
prothoray très bosselé, profondément fovéolé au devant
de l’écusson et subéchancré à cet endroit. Serait-ce là
une forme accidentelle ? — Berlin,
Anthaxia sepulchralis F. — Ma variété nigrocya-
nea R., à granulation moins forte et à couleur d’un
noir bleuâtre, doit peut-être se rapporter à l’helvetica
de Stierlin. — Aix-les-Bains.
Anthaxia 4-punctata L. — Je regarde Godeti Lap.
comme une espèce distincte de 4-punctata. La taille
est moindre, la forme un peu plus ramassée et plus
convexe; le prothorax est un peu plus rétréci en avant,
un peu moins large et plus droit sur les côtés, avec
les impressions dorsales plus faibles, plus petites et
plus arrondies. — Yzeron, Regnié, La Chaise (Beau-
jolais\, — Pour moi, l’ang ulicollis Küst. est bien
distinct par son prothorax angulé-subdenté vers le
tiers basilaire de ses côtés et ses élytres plus déprimées
et évidemment pruineuses, etc. — Algérie.
Anthaxia corsica Reich. — Une variété acciden-
telle présente 2 fossettes sur le disque du prothorax (bi-
notata R). L'espèce qu'on reçoit généralement de Cor-
se, se retrouve dans les Hautes-Alpes,
Anthaxia praticola Laf.— Varie beaucoup pour la
taille et pour les rugosités des élytres, qui sont le plus
souvent sérialement ponctuées.-— Languedoc, Provence.
(A suivre).
NOTICES CONCHYLIOLOGIQUES
par À. Locard
UE
SUR LES PLEUROTOMIDE VIVANTS DU GROUPE DU
Clathurella purpurea
Parmi les Gastropodes marins que l'on peut récolter
sur nos côtes, la famille des Pleurotomidæ est incon-
testablement une des plus intéressantes et en même
temps une de celles qui présentent le plus de difi-
cultés lorsque l'on veut classer convenablement les
nombreuses formes qui s'y rattachent. Dans cette no-
tice, nous nous proposons de passer en revue les diffé-
rentes espèces appartenant au groupe du Clathurella
purpurea, l'un des plus importants de ce genre.
Dans notre Prodrome, nous avons divisé les Pleuro:
tomidæ, en sept genres: Pleurotoma, Clathurella,
Raphitoma, Mangilia, Hædropleura, Donovania et
les Clathurella sont
caractérisés par leur galbe fusiforme plus ou moins
allongé, à spire haute, à tours bien arrondis, avec un
test treillissé; l'ouverture est ovale-allongée, dans
le haut du bord externe il existe un sinus labial plus
ou moins profond, entouré d’une varice; le canal est
court, légèrement courbé ; enfin la coquille n'a pas
d'opercule.
Nous distinguerons dans cette famille cinq groupes :
A. Coquilles d'un galbe élancé, à spire acuminée,
ornées de réticulations fines (groupe du CI. pur-
purea).
B. Coquilles d'un galbe pupoide, à spire subobtuse,
également or nées de réticulations fines (groupe du
CL. pupoidea\.
C. Coquilles d’un galbe élancé, ornées de réticulations
grossières et rudes (groupe du CL. reticulata).
D. Coquilles d’un galbe renflé, ornées de réticulations
atténuées (groupe du CL. Leufroy-i).
E. Coquilles de petite taille, avec des réticulations bien
accusées, groupe de CI. linearis).
Dans le premier groupe, nous distinguerons six
espèces bien caractérisées appartenant soit à la Médi-
terranée, soit à la Manche et à l'Océan.
Clathurella purpurea, Montagu. — Sous cette
dénomination, la plupart des naturalistes ont enrôlé
toutes sortes de formes les plus dissemblables ; tout
Pleurotomidæ de couleur foncée, pour eux, peut
faire un CI. purpurea. Mais si nous nous reportons
au type anglais, tel que l'a compris Montagu sor.
créateur (1803, Test. Brit., p. 260, pl. 1x, fig. 3),
nous voyons de suite qu'une telle forme n'a aucun
rapport avec les prétendus CI. purpurea de la Médi-
terranée, En outre, sous ce même nom, les naturalistes
anglais comme Forbes et Hanley, Jeffreys, Soverby,
ont décrit et même figuré plusieurs formes bien difié-
rentes que nous retrouvons également sur nos côtes.
Nous garderons donc comme type la forme figurée
par Montagu, et nous y ajouterons les iconographies
suivantes: Forte et Hanley, Brit. Moll., pl. exrm,
fig. 3; Sowerby, ZI. ind., pl xuIx, figaro! Jeffreys,
Brit. conch., pl. Lxxxix, fig. 5; Bucquoy, Dautzenberg
et Dollfus, Moll. Rouss., pl. xiv, fig. 7 ; etc. C’est cette
dernière figuration qui est de beaucoup la meilleure.
Nous définirons ainsi cette espèce :
Coquille de grande taille, d'un galbe fusiforme-
allongé ; spire haute, acuminée ; tours bien convexes :
suture profonde ; dernier tour arrondi dans le haut,
puis rapidement atténué dans le bas ; côtes longitudi-
pales fines, un peu flexueuses, recoupées par des cor-
dons décurrents irréguliers mais continus, plus rap-
prochés que les côtes; coloration d'un roux foncé,
avec une ou plusieurs zones transversales alternative-
ment plus claires et plus foncées. — Haut, 20 à 22;
diam., 8 à Q millim.
A côté de ce type, tel que nous venons de le décrire,
nous instituerons des variétés: major, minor, elongata
Curta, mOonozanata, azonata, rufescens, violacea,
pallida, etc., qui se définissent d'elles-mêmes,
Cette espèce vit exclusivement dans la Manche et
dans l'Océan.
Clathurella Bourguignati, nov. sp. — Nous ne
connaissons aucune description ni figuration de cette
forme nouvelle, voisine mais pourtant bien distincte
de la précédente: coquille d’un galbe plus étroitement
allongé, à spire plus haute, plus élancée; à tours plus
arrondis, séparés par une suture plus oblique ; chez
cette espèce les côtes longitudinales sont tout ausii
nombreuses, mais les cordons décurrents sont beau-
coup plus larges, beaucoup plus
Jours très régulièrement espacés ;
rapprochés et tou-
en passant sur les
6 REVUE LINNÉENNE
côtes ils forment une série de petites saillies mamelon-
nées, de telle sorte que le test est toujours beaucoup
plus régulièrement et plus élégamment treillissé ; enfin,
la coloration est beaucoup plus pâle; elle varie du
jaune terne au fauve clair. — Haut. 19 à 23; diam.,
7à 8 millim.
Il existe pour cette espèce des Var. minor, elongata
curtau, fulva, luteola, etc. Nous ne la connaissons
encore que dans l'Océan.
Clathurella Servaini, nov. sp. — Coquille de
taille plus petite, d'un galbe plus court, plus trapu ;
spire relativement peu haute, mais acuminée; tours
arrondis et bien étagés; dernier tour gros, ventru,
bien arrondi dans le haut, très rapidement atténué
vers le canal; cordons décurrents étroits, bien espacés,
toujours très réguliers, découpant le test suivant un
treillissage à mailles rectangulaires bien régulières ;
coloration d’un fauve roux plus ou moins foncé. —
Haut. 10 à 12; diam. 4 1/2 à 5 millim.
Ces trois formes, toutes les trois océaniques, se dis-
tinguent donc par leur galbe, leur taille et leur mode
d'ornementation si différents. Chez la première, les cor-
dons décurrents sont toujours irréguliers comme
grosseur et comme écartement; ordinairement on voit
alterner un gros et un petit cordon.Chez la seconde et la
troisième, ces cordons sont au contraire parfaitement
réguliers et régulièrement espacés; mais ils sont plats,
larges et très rapprochés chez le CI. Bourguignati, tan-
dis qu'ils sont étroits et écartés chez le CZ. Servaini.
Chez le CI. Servaini, on peut distinguer des var.
minor, curta, obesa, elongata, luteola, etc, qui se
définissent d’elles-mêmes.
Clathurella Bucquoyi, Locard. — Dans leur inté-
ressante publication sur les mollusques du Roussillon,
MM. Bucquoy, Dautzenberg et Dollfus, ont sup-
posé que le CI. purpurca vivait dans la Méditerranée
et sous cette méme dénomination, mais à titre de
variété il est vrai, ils ont figuré Q coquilles se rap-
portant à 5 espèces absolument distinctes. C'est ainsi
que sous le vocable de Cl. purpurea var. Philberti,
ils ont représenté deux formes l’une de l'Océan, l’autre
de la Méditerranée. Cette forme Océanique, que
nous avons désignée sous le nom de CI. Bucquoy-i nous
la retrouvons également dans l’atlas de Jeffreys, (Loc.
cit., pl. LxxIx fig. 6) sous le nom de CI. purpurea
var. oblonga. Quant au nom de Philberti proposé par
Michaud, il doit rentrer, comme nous l'avons démon-
tré (Contr. faune fr., XVI, p. 16) en synonymie du
CI. bicolor qui appartient au groupe du CZ. pu-
poidea.
Comparé aux espèces précédentes, le Cl. Bucquoyi
se distingue: à sa taille plus p2tite que celle des
CI. purpurea et Bourguignati;, à son galbe, plus
effilé que celui du CZ Servaini, avec la spire plus
haute et plus acuminée, les tours moins arrondis, le
dernier tour moins ventru, notablement plus allongé
dans le bas, de telle sorte que le canal est tout aussi
court mais plus large que chez les autres formes;
chez les Cl purpurea et Bourguignati, le dernier
tour à son extrémité est toujours beaucoup plus petit
que le reste de la hauteur de la coquille, tandis que
chez le CI. Bucquoyi, ilest à peine un peu plus petit,
et sensiblement égal chez le CI. Servaini. Entin, le
test est régulièrement treillissé, avec des mailles trans-
versalement rectangulaires, et les cordons à leur ren-
contre sur les côtes forment de vetites saillies mame-
lonnées, — Haut. 12 à 14: diam. 5 à 6 millim.
Le CI. Bucquoyi vit dans l'Océan et dans la Médi-
terranée ; mais il nous paraît plus commun dans ces
dernières contrées. Dans l'Océan il a souvent une teinte
rousse plus où moins fauve, tandis que dans la Mé-
diterranée il est ordinairement beaucoup plus noir
et souvent maculé de flammes blanches. Il existe des
var. major, minor, curta, ventricosa, elongata,
attenuata, etc.
Clathurella corbis, Michaud. — Pendant long-
temps les naturalistes ont hésité sur la réelle significa-
tion de cette espèce mal connue (Galerie des Moll. de
Douai, 1, p. 444, fig. 1 et 2). Après avoir eu entre
les mains le type original de la collection de Douai,
nous avons reconnu que cette espèce était précisément
une de celles que MM. Bucquoy, Dautzenberg et
Dollfus avaient figurées sous le nom C1. purpurea var.
Philberti, (Loc. ci., pl.xiv, fig. 15). C'est également
cette même forme que M. le marquis de Monterosato a
désignée sous le nom C1. contigua(Nom.conch. Médit.
p. 133). Le CT corbis, où mieux corbiformis, est
voisin du Buguoyi dont il a à peu près la même
taille. 11 s'en distingue : par son galbe beaucoup plus
étroitement allongé, par sa spire plus haute, plus
effilée ; par sa suture plus oblique; par son dernier
tour plus étroitement allongé, toujours beaucoup plus
petit à son extrémité que le reste de la hauteur de la
coquille ; par son ouverture plus étroite, etc. — Haut.
12 à 14; diam. 41/2 à 5 millim. Nousadmettrons pour
cette espèce les var. major, minor, lurgida, incras-
sata, cornea, lineata, etc., instituées par M. le
mis de Monterosato pour son Cl. contigua. Nous ne
connaissons cette espèce que dans la Méditerranée.
Clathurella La Viæ, Philippi. — Cette dernière
forme, créée par Philippi sous le nom de Pleurotoma
La Viæ (1874. Enum. Moll. Sicilæ, \, p. 170,
pl. xxiv. fig. 7 ; se distingue des précédentes, par sa
taille plus petite, par son galbe plus court, plus ra-
massé, passant presque aux formes pupoides du groupe
suivant (Cl. pupoidea et CI. bicolor) ; par sa spire
plus courte, moins acuminée au sommet, par ses tours
plus convexes quoique bien étagés ; par son ouverture
plus étroitement allongée, etc.; chez cette petite forme,
le dernier tour, à son extrémité, est presque égal au
reste de la hauteur de la coquille. Elle a très sensible-
ment la même coloration et le même mode d’ornemen-
tation que les CZ. corbis, et Bucquoyi. — Haut.,
8 à 10; Diam., 7 1/2 à 4 mill.
Il existe pour cette Clathurelle des var. major.
minor, curta, elongata, bicolor, fusca, luteola, etc.
Elle ne se rencontre que dans la Méditerranée.
Les Hyménoptères et leurs parasites
par H. Nicolas
(Suite)
Les autres familles d'hyménoptères ne présentent pas
cette démarcation si tranchée dans les occupations des
® , car à chaque ponte d’un œuf, ce sont toujours les
mêmes faits qui se présentent dans le même ordre, il
n'y a jamais abandon d’un des actes qui constituent
l'ensemble, pour se réserver exclusivement un d’entre
eux plus particulièrement; tandis que dans les Q des
Vespa en général, un changement subit s'opère au mo-
ment de poursuivre la ponte, et c'était d’une nécessité ab
solue, impérieuse, réclamée d'urgence; le tempseut man-
qué forcément pour parer à la prodigieuse fécondité des
® si celles-ci avaient dû s'occuper entièrement du
ménage.
Dans la nature tout est passage, et - s'opère par gra-
dations; On ne franchit pas d'un bond certaines
lacunes; les intermédiaires se montrent accusant la
route suivie et le chemin parcouru, c'est ainsi qu’à côté
:
h
a ; L MG Det | é
}
’
REVUE LINNÉENNE 7
des espèces dont la communauté est le principe absolu
nous avons à l'extrémité opposée les solitaires à divers
degrés, dont le trait d’union, pour si distantes qu'elles
soient, se fait par d’autrés types tenant à la fois des uns
et des autres, ce sont les mi-sociales ou les mi-solitaires
comme on voudra. |
Les solitaires même, comptent des types mixtes
qu'on pourrait déterminer par solitaires en voie d’ag-
glomération et celles indépendantes ou isolées.
Celles qui tendent à se réunir, à s’agglomérer, se
fondre, constituent de véritables villes où chaque fa-
mille se trouve séparée avec des intérêts distincts.
Peu éloignés les nids se touchent presque, mais cha-
que ® se retrouve au milieu du bourdonnement
étourdissant des autres.
Néanmoins pour les solitaires indépendantes et isolées
je suis arrivé à grouper certaines d'elles dont l'existence
tout à fait séparée n'a pas été compromise par le rap-
procheïient auquel je les soumettais; leur réunion sur
un méme point n'a pas présenté d'obstacles insurmon-
tables pour elles, et sauf de rares exceptions tout se
passait au mieux dans ces concentrations improvisées
pour mes études.
Voilà donc les deux bouts de l’échelle rapprochés
insensiblement par toute une série d'Hyménoptères
qu'on peut intercaler entre eux.
Il y a même mieux que les intermédiaires que nous
avons en vue, dans les Halictes.
Ici c'est une moyenne, espèce de cité ouvrière où
chaque maison contient plusieurs mères qui donneront
autant de familles.
Par une entrée unique, porte principale, on pénè-
tre dans une galerie qui dessert plusieurs embranche-
ments secondaires s'y soudant dans tous les sens, et c'est
au fond de chacune de ces ramifications de deuxième
ordre que chaque ® d’Halictes construit ses loges. De
cette facon les femelles passent toutes par la même ou-
verture, suivent le corridor central et commun à la
maisonnée; puis se dirigent dans les passages particuliers
individuels qu'elles se sont creusées pour arriver aux
cellules personnelles.
Comparons cela à un hôtel assez original dont l'esca-
lier principal aménerait chaque voyageur par un cou-
loir spécial y aboutissant, dans la chambre à coucher
qui leur est destinée, autant d'appartements, autant
de communications propres à chacun d'eux.
Pour compléter, placez dans ces appartements autant
de berceaux qu'il vous conviendra, vous aurez les loges
allongées en forme de poire ou de larmes que les Ha-
lictes faconnent et distribuent tout autour de leurs ga-
leries souterraines.
Vous voyez d'ici toutes ces ramifications donnant sur
une seule avenue.
Mais l'analogie est autrement surprenante chez ces
Halictes, c’est que cette entrée commune est constam-
ment gardée par une d'elles, la tête hors du trou, agi-
tant ses antennes à l'extérieur et disparaissant sous le
sol; véritable concierge préposé à la garde de l’im-
meuble, ne cédant le pas à une arrivante que si
elle est reconnue appartenir à ce terrier - hôtel ou re-
fusant la porte non pas à une étrangère à l'espèce mais
à une autre Halicte ® habitant le trou à cité, j'allais
dire le logement d’en face, qui a aussi sôn gardien, son
pipelet intraitable.
Je n'oserais dire que toutes les Halictes ont ce mode
d'organisation, mais j'assure pour certaines d'entre elles
l'emploi du Cerbère à leur porte.
L'emplacement donc, occupé par une de ces colonies
présente l'aspect d’une large écumoire ou les trous
n'auraient rien de régulier ni de symétrique.
J'ai pu reconnaître que 10 à 12 ® fréquentaient la
même cavité souterraine.
Pour mieux préciser les divers groupes que je viens
d'énumérer sommairement nous avons par gradations
croissantes parmi les espèces sociales: les Bombus,
Vespa, Apis et Fourmis, ces dernières paraissant les
plus élevées parmi elles.
Les intermédiaires les plus rapprochés des Sociales
sont à mon avis les Æalictes dont je vous ai dit quel-
ques mots ; jusqu'à ce jour c’est la seule famille qui
m'ait montré cette singulière particularité dans son
mode d’existence.
Les solitaires mixtes réunies, sont les Chalicodomes,
qui forment des associations et se rassemblent dans un
nid aggloméré où les cellules juxtaposées étagées, se con-
fondent bientôt. Quelquefoisd'un volume considérable et
d'un poids de plusieurs kilogrammes, les toitures des
hangars crouleraient sous l'accumulation de ces nids
prodigieux, si on né les enlevait pas.
Je place les Anthophores tout à côté, qui elles aussi
au lieu d’édifier creusent au contraire leurs galeries de
mine si rapprochées les unes des autres qu'elles eri-
blent de trous les surfaces qu'elles occupent dans les
terrains en talus choisis pour leur demeure.
(A suivre).
pour déterminer les Coléoptères d'Europe. FE. Nécrophages
par Edm. REITLER, traduits de l'Allemand. — Moulins in-8
116 pages.
En dépit des essais tentés à plusieurs reprises par des
entomologistes de talent, tous les ouvrages se proposant
de doter la France d’une Faune des Coléoptères sont
toujours restés inachevés, souvent à peine commencés
et toujours bien loin du but à atteindre. L'histoire
naturelle des coléoptères de France par Mulsant est
ce que nous avons de mieux en ce genre, mais outre que
la plupart des fascicules sont épuisés et presqu’introu-
vables, cet ouvrage atteint un prix très élevé, bien que
décrivant seulement les insectes qui se trouvent dans
les limites politiques de la France. Nos voisins sont plus
avancés que nous sous ce rapport; M. Edm. Reitter,
le savant entomologiste autrichien a entrepris une
Faune des Coléoptères d'Europe disposée en tableaux
dichotomiques permettant d'arriver facilement à la
détermination des espèces. Un grand nombre de famil-
les ont déjà été traitées, et l'ouvrage est en bonne voie
d'achèvement. Malheureusement, le texte allemand est
un obstacle à sa propagation en France où l'intelli-
gence des langues étrangères est si peu répandue.
Avec la collaboration de quelques collègues, M. Er-
nest Olivier a entrepris la traduction de ces tableaux.
Cette publication étant faite en dehors de toute idée de
spéculation, chacun des fascicules pourra étre livré à
son prix de revient, c'est à dire très bon marché. Les
Nécrophages sont terminés et les autres familles de la
tribu des clavicornes sont sous presse et paraîtront ra-
pidement.
Tous les entomologistes feront certainement bon
accueil à une publication qui vient combler une lacune
si regrettable.
Les Nécrophages forment un élégant volume broché
de 116 pages. Il est expédié, franco contre l'envoi de
3,50 en mandat ou timbres-poste.
Adresser les demandes à M.
de la Préfecture, 10, à
M. Croirssanprau, #5,
Orléans.
Ernest OLIVIER, cours
Moulins (Allier), où à
rue du Bourdon-Blanc à
MN
ner Cie An tn
8 k REVUE LINNÉENNE
EEE EEE
ANNONCES DIVERSES
Prix des annonces: La page, 16 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, 0, fr. 20 c.
Il sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour o/ sur les annonces payantes pour la ze insertion.
50 0% pour les insertions répétées, de la même annonce.
Tout abonné à droit, pour chaque numéro, si l'espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange.
EEE DEEE DEEE EEE EEE EDS DEEE TES EDS D ES EE LE DE LE SDS E SE ECS CE LT E STE
Correspondenz - Central - Bureau.
Quiconque s'intéresse à l'association internationale
de correspondances, s'adresser à M. Otto, Leipzig-
Plagiwist, Moltkestr. 8.
CLIS
re
M. A. L. Montandon, Strada viülor filarete Bucarest
(Roumanie), désire des Hémiptères, Hétéroptères exo-
tiques, determinés ou non. Il offre en échange des
insectes de tous ordres (Hémiptères, Hétèroptères eu-
ropéens et exotiques ainsi que Coléoptères de Rouma-
nie soigneusement nommés), il pourra réserver sur de- Insekten-Rorse, Central-organ zur Vermittelung
mande de M.M. les spécialistes tous les insectes de | von Angebot, Nachfrage und Tausch. Rédaction :
ses chasses d'un ordre ou d’une famille quelconque | Leipiig, 1, Augustusplatz.
(indéterminés) sauf Staphylinides, Pselaphides, Lon-
gicornes, et Chrysomelides déjà promis. MADAGASCAR ! Le Prix-Courant de tous mes
objets d'histoire naturelle est gratis et franco à la dis-
M Danois re uen OU PORRSE de tout le monde. Prix considérablement
See ; É SRE. LI De SA PRRTOTÉE AREA 4 = © SR PET RTS
Sas PQUE un des Pre F. Sikora, Naturaliste, Membre de la Société
ons Fe Fe A le Se nn MS 4 Entomologique de France, de la Société Entomologi-
el auvels — nverra Oblata sur demande, que de Zurich. À nnanarivo, via Marseille (Madagascar ),
BU LE DIN DES EE CEANGES
loute personne qui enverra à M. R. de Larclause, Montlouis par St Julien l'Ars, (Vienne)
bo exemplaires de Coléoptères en 4 ou 5 espèces préalablement acceptées, recevra les espèces suivantes :
1 Carabus violaceus, 18 Bryaxis xanthoptera. 35 Zonabris geminala.
2 » intricatus vte liburnicus. 19 Bathyscia clavata. F 36 Sitona cachecta.
3 » glabratus, 20 » stygia. 37 Tanimecus pailiatus,
4 » Soiieri. 21 Scaphium immaculatum. 38 Rhytideres plicatus.
5 » hispanus. 22 Lethrus apterus. 39 Cieonus clathratus,
6 » monticola, 23 Rhizotrogus pini, 40 Dorytomus affinis,
7 nebria complanata. 24 Anoxia australis. 41 Asemum striatum.
8 Leistus ferrugineus. 25 Julodis onopordi. 2 Dorcadion Scopolii.
9 Elaphrus Ulrichi. 26 Anthocomus fasciatus. 45 Mesosa nebulosa.
10 » riparius. 27 Cis laminatus. 44 Saperda scalaris.
11 Anophthalmus cerberus. 28 Erodius nitidicoilis, 45 Donacia semicuprea,
| 12 Gynandromorphus etruscus. 29 Corticeus bicolor. 46 Adoxus vitis.
15 Bradycellus placidus. 30 Cossyphus algiricus. 7 Chrysomela atra.
14 Lœmostenus oblongus. 31 Pseudocistela murina. 48 Orina bifrons.
| 15 Gyrinus urinator. 52 Omonphlus cœruleus, Ja Crepidodera lincata.
| 16 Myrmedonia cognata, 35 » ruficollis. 50 Haltica ampelophaga. |
17 Stenus calcaratus. 34 Meloe majaiis.
ANNONCES ANNUELLES :
.
Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi-
vement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 france la ligne pleine.
En vente, chez M. L. Jacouer, Imprimeur, Aue Ferrandière, 18, Lyon, toutes les années parues de l'Echange
(1885-1886-1887-1888-1889 et 1890), contre l'envoi d'un mandat poste de 10 fr. 50. Chaque année prise
séparément 2 francs.
HENRI GUYON
Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris
NE
SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’'INSECTES
Grand'format viré, 20-26-6... Le, 2 50 Grand format carton, 39-26-6 :..... 2
Petitiformat, 20-100) 2 OR PE MERE 1 85 Petit fORMALM2O- TON) E ONE E MEET 1 50
Boitestdaublesifondsiliée RER PP CR RC EEE 2 50
Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande.
PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS
Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout 60
feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 25 fr. Pour les demandes s'adresser à M. Ant. Otto, comptoir
Mincralogique à Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2.
CLS SOLE
LL LLL LED LL LCL LL LOL
Tableaux Analytiques pour déterminer les Coléoptères d'Europe. I. Necrophages
par Edm. Rerrrer. Traduits de l'Allemand.
MOULINS in.-S. 116 pages
Prix 3 fr. $0o; contre mandat ou timbres-poste. S'adresser à E. OLrivier, 10, Cours de la Préfecture,
Moulins (Allier).
Lyon. — Imp. Lith. et Grav. L. JAcQuET, rue Ferrandière, 18.
3]}0
Septième année. — N° 74 15 Février 1891.
a ——————© —— ——_— ——_—
L'ÉCHANG
Revue Linnéenne
ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE
paraissant tous les 15 du mois
Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections où objets d'Histoire Naturelle
FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET
membre de ki Société linnéenne de Lyon, de la Société française d'Entomologie, et de la Société
Entomologique de France.
CONTINUÉ PAR L. SONTHONNAX
F. GUILLEBEAU Ÿ A. LOCARD
membre de la Société Entomologique de France. Vice-Président de la Société Malacologique de France.
+ —+ +
GC. E. LEPRIEUR CI. REY
membre de la Société Entomologique de France, Président de la Société Française d’Entomologie,
membre honoraire de la Société d'histoire naturelle membre de la Société Entomologique de France et
de Colmar etc. de la Société Linnéenne de Lyon.
si & EN
AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM.
D LE. Branc, 1. Dériarp, DessrocHERs Des Loces, A. Dusois (de Versailles),
LE. Girero, R. Griiar, Valéry Mayer, REDox-NEYRENEUr, J.-B. RenauD, A. Ricue, Ricnarp (de Grenoble),
Nisius Roux et A. Virror (de Grenoble).
<<
SOMMAIRE DU NUMÉRO 74
—0—
Les espèces du genre HYMENOPLIA Esch. traduction de Retrrer, par le R. P. BeLox.
Sur la Digestion Gastrique des Oiseaux par E. Couvreur.
Les Mordellides des environs d'Avignon, (Nouvelle note) par le D' A. Cnosaur.
Les Hyménoptères et leurs parasites, par H. Nicoras (Suite et fin),
SN
is à
ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES
Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie EL. Jacquet
Lout ce que concerne la rédaction, les annonces gratuites et | Adresser Les réclamations concernant l'envor du SFournai
ae . . , À . Q " “
renusergrements sur Les annonces non suivies d'adresse duit ètre & et Le montant des annonces et des abonnements à A1. L. Facquet,
envoyé à A1. L. Sonthonnax, o, rue Neuve, Lyon. | Imprimeur, rue Ferrandière, 18, L'on.
NN NI —
France, un an, 8 fr. — Union postale, 8, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr, 50
10 REVUE LINNÉENNE
Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 12 du mois.
3
L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange. |
AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l’année 1801, entrainera l'envoi
des
n% parus de la même année.
SNL À
COMITÉ D'ÉTUDES POUR 1891.
MM. A. Locard, 538, quai de la Charité, Lyon. A/aZacologie
française, (mollusques terrestres, d'eau douce et marins).
J. Minsmer, capitaine au rj2 de ligne, à MENDE
(Lozère). Longicornes.
A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea
er Cie, à BUCAREST-FILARETE STRADA VIiLOR (Roumanie).
Hémiptères, Hétéroptires.
MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MARSEILLE. Coléoptères
exotiques.
L. Blanc, D', 55, rue de la Charité, Lyon. A/#néralogte.
Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAY. Z/ydr0-
canthares et Histérides.
Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre
Amara, Harpalus, Feronia.
A. Chobaut, D',à AvIGNoN. Anthicides, Mordellides,
Rhipiphorides, Meloides et Œdemerides.
J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon blanc, ORLÉANS,
Pselaphides et Scydmentides.
L. Davy, à FoucÈère par CLers, (M.-et-L,.). Ornéithologie.
H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. OrfAoptères
el Néyroptères.
J.-B. Renaud, 21,
Curculionides.
A. Riche, 11, rue de Penthièvre, Lyon. Zossiles, Géologue.
cours d'Herbouville, Lyon
N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Bofanigue.
A. Sicard, D' à Azst (Larn) Coccénellides de France.
A. Villot, 5, chemin Malifaud, GRENOBLE. Gordracés,
Helminthes.
Desbrochers des Loges, 23, rue de Boisdenier, Tours
(Indre-et-Loire). Curcudionides d'Europe et circa.
L. Dériard, 2, rue du Plat, Lyon. Orthoptères.
L. Gavoy, 5, bis. rue de la Préfecture, CARCASSONNE,
(Aude). Lamellicornes.
ces
Ont payé leur abonnement pour l’année 1891:
MM. le docteur Puron, Remiremout ; Cavor, Paris; Jucuior, Paris ; Ch. Daxier, Munich; DELABY, Amiens,
SAUBINET, Versailles ; Gavoy, Carcassonne ; LaJoyE, Reims; A. Framary, Mâcon; Henri de Gurrper, Cartille ;
W,. Meier, Etlheck près Hamburg ; Cuauvover, St-Etienne, D' SÉNac, Paris ; Desue, SÆLoup ; Georues AuvERT,
Orléans, AGnus, Bruréres ; L'abbé Garreau, Lron(Demi-Lune); Muur, Wiesbaden; G.-B. Evqueu. Bordeaux:
Baunr, Turin; Coururier, La Nerthe; Augry, Armentières; Baron Ferdinand de Mofrarrs, Liège.
(Les personnes oubliées sont priées de réclamer.)
PL LL LP LS SSL SLT LL ISLE Eh
Les espèces du genre HYMENOPLIA Esch.
— DIN —
Les coléoptéristes qui s'occupent de l'étude des Lamellicornes savent combien est difficile la détermination de
certains groupes. Aussi accueillent-ils toujours avec satisfaction les travaux destinés à rendre leurs recher-
ches moins malaisées et le résultat plus sûr. Je crois donc faire une œuvre qui leur sera aussi agréable qu’utile
en traduisant pour eux un excellent tableau des Æ/7-menoplia, aue mon savant collègue et ami, M. Reitter de
Môdling (Autriche), vient de publier dans le IX°:° cahier de la Wien, entom. Zeitung. [1890 p. 259-263].
L'auteur répartit les espèces connues en deux sous-genres de contenance foit inégale. Le second qu'il appelle
Hymenochelus, ne comprend en effet qu'une forme d'Espagne occidentale, Æ7. distincta Uhagon, il se distingue
par les caractères suivants: « Pas d'ailes. Corselet offrant les angles postérieurs arrondis. Elytres à épaules ar-
rondies et dépourvues de calus huméral. Tout le dessus du corps n'offrant qu'une pubescence clairsemée, pres-
que pruineuse. Les quatre ongles postérieurs, à pointe plus allongée ont leur base seulement bordée de la
membrane ordinaire. Corps d’un brun testacé, »
Le premier au contraire renferme toutes les //y-menoplia proprement dites, qui sont ainsi caractérisées :
« Des ailes. Corselet offrant des angles postérieurs distincts. Les quatre ongles postérieurs pourvus d’une mem-
brane complète; leur pointe incourbée plus petite. Dessus du corps ainsi que le dessous, au moins en partie,
longuement pubescent ». En voici le tableau synoptique:
I'e Section. — Epistome et front chargés d'une carène médiane distincte, nettement relevée.
A. — Ongle externe des pattes antérieures du & ayant sa dent dilatée en lamelle très grande, et deux fois
aussi large que le sommet épaissi de l'article onguéal. ‘
-
1’. — Epine terminale interne des tibias postérieurs du 4 anguleusement coudée avant sa pointe; celle ri
LA
de la ® à peine plus épaisse que l’externe, simplement et faiblement arquée au bout.
Les élytres, sur un fond densément et finement ponctué, offrent une pubescence couchée,grise où jaunâtre,
disposée en raies, dont les intervalles faiblement relevés paraissent dégarnis, mais sont plus éparsement et plus \
fortement ponctués avec une longue pubescence redressée. Ongles des pattes médianes du 4 présentant au Mi=
lieu une grosse dent lobée; ceux des pattes postérieures linéaires. Bord de l'épistome tridenté chez la ©.
ÉSPaB ne ET IPONIrAlS EE NN EEE ee ee RSC TITO SA Ilig.
ss...
Si
ds “x fM
REVUE LINNÉENNE T1
A cette espèce se rapportent comme synonymes les Æym. bifrons Esch. cristata Graëlls, angusta Heyd. et
hungarica Blanch., dont le nom tient à une fausse indication de provenance.
1. — Les deux épines terminales des tibias postérieurs du 4 et de la @ simples, acuminées. Elyÿtres gar-
nies d'une pubescence grise couchée, uniformément longue et serrée, entremélée seulement de quelques poils re-
dressés; côtes dorsales densément et un peu plus fortement ponctuées que leurs intervalles plans qui sont plus
larges. Ongles des pattes médianes et postérieures ayant Ja même structure chez le d et la 9, linéaires.
Bord de l'épistome non tridenté chez la 9.
ECO RE a Lee esp eee fedora re cos vece rec IITOELL lETEZ
B. — Ongle externe des pattes antérieures du 4 ayant sa dent dilatée en lamelle petite, non ou à peine
plus large que le sommet épaissi de l'article onguéal. Bord de l'épistome tridenté faiblement chez le 4, plus
fortement chez la ©.
- 1”. — Ecusson très finement ponctué, densément couvert d'une pubescence grise. Elytres à côtes obsolètes
entre lesquelles la pubescence est couchée, garnies d’ailleurs d'une pubescence redressée, grise ou jaunâtre, serrée
et très longue; noir-brun; tarses un peu plus clairs; la Q® a les tibias, les tarses, et la base des antennes d'un
rouge brun.
Semblable à Hym. strigosa, mais plus robuste, à raies pubescentes peu distinctement limitées, avec la
ponctuation foncière plus serrée, mais pas plus fine que celle des côtes; distincte aussi par les caractères sexuels.
Long. 6,5 à 7 mill.
CHENCA En CASUNIPR SE -PRereaaee sd ses ee nsc ve CASElIANnA RCI: T1. Sp.
1. — Ecusson à grosse ponctuation éparse, souvent glabre au milieu, et à pubescence clairsemée partout.
Elytres dépourvues de côtes distinctes, uniformément ponctuées et pubescentes de poils gris ou jaunâtres couchés
et redressés, sans former de bandes de pubescence couchée. Insectes d'un noir brun.
2°. — Bord antérieur de l’épistome tridenté, très peu distinctement chez le &, faiblement chez la P. Tibias
antérieurs munis de trois dents, les deux premières à peine plus rapprochées entre elles que la médiane ne l'est
de l’apicale.
ne de Ie in seine de en de aie en dt ft nice es at de SCA DIANCIT
2. — Bord antérieur de l'épistome tridenté, faiblement chez le 4, fortement chez la @. Tibias antérieurs
munis de trois grosses dents, surtout chez la © ; les deux premières presque deux fois plus rapprochées entre
elles que la médiane ne l’est de l’apicale. — Long. 5 à 6, 8 mill.
Ressemble beaucoup à la sicula, mais de forme plus grosse, moins étroite en devant, moins dilatée en ar-
rière; distincte par sa pubescence plus serrée.
VS SRE RE PP ne PR ee comes A lgirica RéE n,sD:
I1me Section. — Epistome et front sans carène distincte; tout au plus, l'épistome orné en avant d'un
petit tubercule caréniforme.
ASE ou bien cette dernière absolument
rude et relevée.
1°, — Ongle externe des pattes antérieures du 4 ayant sa dent dilatée en lamelle très grande, presque
deux fois aussi large que l’article onguéal fortement renflé.
2”.— Espèce petite, plus étroite. Elytres à raies de poils gris ou jaunes couchés, sur une ponctuation foncière
fine et serrée; intervalles notablement relevés, à ponctuation plus éparse et plus forte, avec une longue pubes-
cence redressée.
Sen REUTERS PRRLS at ans mcrau ete cosubrtnitles nee PUQUI0Sa. Muls.
A cette espèce se rapportent comme sy nonymes les Hy-m. lineolata Blanch. costulata Graëlls, et estrellana
Hey d.
2.— Espèce plus grande, plus ramassée. Elytres sans raies distinctes de pubescence; garnies partout de
poils rudes redressés, gris où jaunâtres, longs chez le 4, un peu plus courts chez la 9.
REA DS DATES A eee nn ca en site ele d be eee oarenic et etie soute die a eee ame A CA Hey:
1’. — Ongle externe des pattes antérieures du & ayant sa dent dilatée en lamelle petite, non ou à peine
plus large que l’article onguéal plus ou moins épaissi.
3°. — Abdomen n'offant qu'une pubescence redressée peu serrée, ne couvrant pas complètement le fond.
4”. — Article onguéal des pattes antérieures du 4 très faiblement Épaissi, à peine plus large que les trois
précédents; ceux-ci à peine sensiblement plus larges que longs. Elytres à strie suturale distinctement gravée, of-
frant des raies peu distinctes de pubescence couchée, et des côtes obsolètes à longue pubescence redressée, grise
ou jaunâtre. Espèce petite, de couleur sombre.
Midi de la France; Nord de l'Espagne; Castille, P, Veleta Nevada. ........... Chevrolati Muls.
A cette espèce se rapportent comme synonymes les Aym. strigosa Lap. et Ramburi Heyd. Cette dernière
n'a pas de carène frontale malgré l'indication de M. Von Heyden, qui a sans doute été induit en erreur là dessus
par une illusion d'optique.
Une variété recueillie en nombre par M. Max Korb à Cuenca [Castille] mérite d'être signalée: le & est noir
brun, avec des pattes d’un jaune roux ainsi que les élytres, sauf la base qui est plus sombre; la ® est rouge
Mnavec tes élytres d'un jaune DINAN A le do so one anerare 2 0e eevla à 2 000 SV AT Korbi Reitt.
4. — Article onguéal des pattes antérieures du 4 considérablement épaissi, beaucoup plus large que les
trois précédents; ceux-ci fortement transverses. Elytres sans strie suturale distinctement imprimée.
5”. — Elytres du & allongées, presque parallèles ; disque offrant 3-4 côtes obsolètes, à peu près glabres,
dont les intervalles sont garnis d'une pubescence grise ou blanche, clairsemée, couchée, entremélée de poils re-
dressés plus serrés et plus longs. Assez semblable d’ailleurs pour la forme et la taille à Hy-m. Chevrolati.
MR ne sites ee sam etes ss admis ci cr evdent Desbiitin, litt,
12 REVUE LINNÉENNE
5’. — Elytres du œ'et de la ® en ovale large; disque sans côtes, offrant partout une ponctuation ru-
gueuse uniforme, et une grossière pubescence jaunâtre redressée, dont les poils plus courts ne se condensent pas
en raies. Du reste également voisine de Chevrolati. x
Alger. sion site pri ion dote miinalu Gr VU Ie ua Rent sn
DE
3* — Abdomen densément revétu en entier d'une longue pubescence couchée, blanche ou jaunâtre, qui
recouvre complétement le fond, entremélée de quelques cils redressés.
Elytres de la Q plus ou moins testacées, offrant des raies de poils clairs couchés, et le plus souvent aussi
quelques poils redressés seulement près de la base et du sommet. (*) [Synonyme: H. Miegii Graëlls.]
Andalousie, Tanger 25: 2.08 Le MR RO RM Eee ulvipenni 6e
B. — Elytres ornées d'une pubescence simple, couchée; offrant tout au plus à la base et au sommet quel-
ques cils relevés.
1”. — Elytres à pubescence grise ou jaune condensée en raies longitudinales; disque offrant des traces de cô-
tes. Tout l'abdomen densément revêtu d’une pubescence couchée, grise ou jaunâtre, qui recouvre complétement
le fond, entremélée seulement de quelques cils redressés. Noir brun, avec le disque des élytres à peine plus
clair chez le 4 ; ou noir brun, avec les pattes et les élytres d'un brun testacé chez la ® .[Syn. H. Miegii, Graëlls.]
Andalousie, Tanger 5... 2 les eeuees deenaieel eee edit se TI VIDE lINSAAENS
1. — Elytres uniformément garnies d’une très courte pubescence d’un gris-jaune, disque sans côtes. Noir
brun, presque mat.
ArdalOUSIES 2: ee 4 n 020 etes ie de ADS ele spa 0e Cote Me eee 2 CCE OPEN CEE
R. P. BELON
*) Il existe 2 formes de l'Z/y»2. fulvipennis Blanch.: l'une n'offre à peu près qu'une pubescence couchée sur les élytres ; l’autre
possède une pubescénce couchée et une redressée sur ses élytres. Les échantillons de Tanger appartiennent à cette seconde forme.
L'espèce est aisément reconnaissable à sa forme allongée, aux élytres claires de ia © qui présentent des raies duveteuses distinctes, et
surtout à la pubescence blanche ou jaune serrée de la page inférieure, y compris le pygidium,
SUR LA DIGESTION GASTRIQUE DES OISEAUX
par E. Couvreur
x
On a admis longtemps que chez les Oiseaux à estomac composé le proventricule seul présidait aux
phénomènes chimiques de la digestion, et que le gésier ne jouait qu'un rôle de trituration. M. Jo-
bert le premier (1) ayant constaté que les parois du gésier ont une réaction acide très-vive, pensa
que le gésier jouait un rôle dans la digestion proprement dite : il attribua même à cet crgane le rôle
entier dans ia digestion, assurant qu'on n'avait jamais pu obtenir de digestion avec le liquide dans
lequel on avait fait macérer la muqueuse du proventricule.
Amené à étudier les phénomènes digestifs des oiseaux dans des conditions particulières (double
section des vagues) : nous avons voulu tout d’abord élucider les phénomènes de la digestion normale :
dans ce but nous avons institué un certain nombre d'expériences dont voici les résultats.
1°, La réaction normale du ventricule succenturié est neutre ou très légèrement acide (2).
2°, La réaction normale du gésier est fortement acide.
°, Si l'on met à macérer dans de l’eau tiède les muqueuses du proventricule et du gésier, et
se
qu'on laisse digérer à l'étuve de petits cubes d’albumine dans les liquides obtenus, et dans un
mélange des deux. on constate par les réactifs des peptones (bichlorure de mercure, nitrate d'argent.
tannin, acide phosphomolybdique) :
A. Pas de digestion avec le liquide résultant de la macération de la muqueuse du proventricule
(sauf dans le cas où il y a une réaction acide).
B. Digestion avec le liquide résultant de la macération de la muqueuse du gésier. (peu abondante).
Digestion avec le mélange des deux liquides, (abondante).
4°. Si l'on fait la même opération avec du lait au lieu d'albumine on constate :
À. Digestion avec le proventricule.
B. Digestion avec le gésier.
C. Digestion avec le mélange des deux : dans les trois cas le lait a été préalablement coagulé, et si
l'on cherche quelle est la réaction du liquide digéré, on voit qu'elle est acide dans les
trois cas.
. Si l’on met à digérer de l’albumine avec le liquide résultant de la macération de la muqueuse
7. prov entricule additionné d'acide chlorhydrique, on constate une digestion très nette, et très
abondante.
En présence des résultats obtenus, nous croyons pouvoir énoncer les propositions suivantes :
1° Le proventricule secrète de la pepsine. et le liquide provenant de la macération de sa muqueuse
Ro R du ferment lactique.
1). C. R. Académie des Sciences 1875,
2. Cette acidité est une acidité d'emprunt qui lui vient du jabot.
M à cf
REVUE LINNÉENNE 13
. 5
29, Le gésier secrète de la pepsine et de l'acide.
3°. La digestion est d’ailleurs moins parfaite avec la muqueuse du gésier qu'avec celle du pro-
ventricule additionnée d'acide chlorhydrique. Le proventricule serait done chargé spécialement de la
secrétion de la pepsine, et le gésier plus particulièrement de celle de l'acide. Ce n'est pas là
d'ailleurs le premier exemple de cette division du travail, on sait que chez la grenouille c'est l'œso-
phage qui secrète la pepsine et l'estomac l'acide.
En résumé ce n'est ni le proventricule seul, ni le
digestion, mais bien les deux.
gésier seul, qui président aux phénomènes de la
(Laboratoire de Phy:siologie générale et comparée de Lyon)
=
Les MORDELLIDES des environs à AVIGNON
Nouvelles notes
par le D' A. Chobaut
L'année 1890 m'a fourni de nouveaux renseigne—
ments sur cette intéressante famille de Coléoptères. J'en
dois compte aux lecteurs de ce journal qui a bien vou-
lu accueillir ma première note (1} avec empressement,
d'autant plus que j'y ai commis quelques erreursque je
tiens à relever.
Mordella bipunctata Germ. Cette espèce est plus
commune ici que je ne l'avais tout d'abord pensé. Je
l'ai confondue en effet avec Mordella sulcicauda Muls.
que je ne connaissais pas encore, mais que j'ai pu étu-
dier depuis. Cette dernière espèce, comme le dit le D"
Emery, est propre à la partie du Sud-Ouest du bassin
de la Méditerranée, où elle paraît remplacer la Mor-
della fasciata. La Mordella bipunctata se prend sur
les fleurs d'ombellifères depuis les derniers jours de
Juin jusqu'à la fin du mois de Juillet,
Stenalia testacea F. Je l'ai prise sur un certain
nombre de fleurs (Immortelle des îles d'Hyères, Thlas-
pi des champs, etc.) pendant les trois dernières semai-
nes de Juin sur les deux rives du Rhône. Apparition
de courte durée.
Mordellistena brunnea F. Cette espèce n'avait pas
été signalée dans ma première note. Je l'ai prise dans
le bois du château de Folard, le 17 Juillet en battant
une branche morte de chéne-vert, où avait précédem-
ment vécu un Coræbus bifasciatus Oliv. J'ai capturé
aussi ce longipède à St-Romain-en-Gier (Rhône) le 14
juillet de cette année, en battant une haie vive.
Mordellistena nana Mot. Non signalée dans mon
premier article. J’en ai pris trois exemplaires cette an-
née en fauchant dans les prairies humides: deux sur
les bords de la Durance le 23 mai,une à Folard le 18 mai
M. Abeille de Perrin a trouvé cette espèce à Apt le 19
juin 1890, sur des Euphorbes fanées (in litteris); un
seul exemplaire.
Anaspis pulicaria Costa. Fin avril et commencement
de mai, aubépines fleuries, fleurs de chéne-vert, An-
gles, Folard, c’est-à-dire sur la rive droite comme sur
la rive gauche du Rhône.
Spanissa labiata Costa. Espèce nouvelle pour la fau-
nule d'Avignon. Prise aux Angles le 3 juin, et à Fo-
lard le 12 mai, en battant des yeuses en fleurs. Con-
fondue l’année dernière avec Nassipa rufilabris Gyll.
qui est une espèce plus septentrionale et qui ne se ren-
contre pas ici.
Silaria brunnipes Muls. Non signalée dans ma no-
te de 1859. Deux exemplaires pris aux Angles les 20
et 28 mai en battant des chénes-verts en fleurs.
{1) Voyez l'£cAange du 15 octobre 1880, n° 58, p. 74-73.
Silaria 4-maculata Gyll. La plante sur laquelle
j'avais rencontré cette Anaspide l'an dernier n'est pas une
crucifère; c'est une rubiacée, le Gaillet blanc ou caille-
lait blanc (Gallium mollugo L.) qu'a bien voulu me
déterminer mon excellent confrère le D' Réguis, bota-
niste distingué. J'ai également pris cette espèce au
château de Folard à la mi-juin sur cette composée d'or-
nementation qu'on élève en pot et qu'on appelle com-
munément marguerite (Leucanthemum £grandifiorum?)
La Silaria 4-maculata abonde en juillet à St-Romain-
en-Gier (Rhône) sur diverses fleurs (Achillées etc.\.
Mes recherches sur les mœurs et métamorphoses des
Mordellides ne m'ont pas encore donné de résultats
nouveaux. Perris a très bien étudié les premiers états
de ces lestes et agiles petits coléoptères, et a moins
laissé à dire sur leur compte que je ne l'avais imaginé
tout d’abord.
En résumé il faut donc retrancher de la faune des
Mordellides d'Avignon les deux espèces suivantes:
Mordella sulcicanda.
Nassipa rufilabris.
et y ajouter Îles quatre autres que nous venons de pas-
ser en revue:
Mordellitena brunnea.
Mordellitena nana.
Spanissa labiata.
Silaria brunnipes.
Les environs d'Avignon sont donc habités par vingt-
cinq espèces de Mordellides. Peut-être aurais-je encore
à en signaler d’autres en 1S$91. Jene manquerais pas
d'en avertir les lecteurs de l'Echange, si toutefois le
sujet ne les fatigue point trop. Il leur montrera en tout
cas qu'avec de la patience et dela persévérance, on par-
vient toujours à trouver du nouveau,inème dans les pays
qui ont été fouillés et battus de partout pendant de lon-
gues années, et aussi.....qu'on n'arrive jamais à la vé-
rité sans erreurs ni titonnements,
D' A. CHoBAUT
Avignon, 30 décembre 1860,
ë c
Les Hyménoptères et leurs parasites
par H. Nicolas
(Suite et fin.)
Certains chemins creux de Carpentras, ou sur la
route de Mazan, sont devenus légendaires et classiques,
c'est là sur une longueur de 3 à 400 mètres que l'on
peut se rendre compte de la multiplicité des forages
exécutés par ces milliers d'ouvriers.
Puis les solitaires indépendantes ne dédaignent pas
toutefois le voisinage d’une de leurs congénères comme
les Bembex; il est vrai qu'un terrain tout particulier
REVUE LINNÉENNE
leur est nécessaire et qu'ils affectionnent les lieux sa-
blonneux, aux pentes croulantes, c’est peut-être là le
motif qui les attire et semble les rapprocher.
Enfin parmi les solitaires isolées dans toute l'accep-
tation du mot, se trouvent les Andrènes, Anthidies,
Olynères, Mégachiles, Eumènes, Ammophiles, Sphex,
Osmies, etc.
Eh Lien, parmi elles, les Osmies et Odynères ont
été sollicitées à rester chez moi,et s'y sont élevées en
nombre si considérable que j'arrive à des éclosions
comptant des milliers d'individus à chaque printemps.
Je reviendrai sur toutes ces espèces où se sont por-
tées plus particulièrement mes études sur les Hyÿme-
noptères.
Après cette légère déviation dans mon sujet, cette
envolée au loin, pour généraliser mes vues sur des
faits nouveaux, je reprends mes observations sur les
Vespa pour tous les nids leur appartenant que j'ai
pu examiner.
Un nid de Vespa Gallica ou Polistes Gallicus m'a
fourni quelquefois les curieux parasites Cry-pturus ar-
giolus ayant la méme livrée.
Il y aurait certainement beaucoup à dire sur le mi-
métisme, mais quelle est la théorie la micux assise
qui n'ait pas un côté faible? Si nous voyons quelques
parasites s’introduire à la dérobée dans le nid d'autrui,
il n'est pas moins vrai qu'une certaine ressemblance doit
en faciliter l'entrée; l'accès paraît plus certain; les
soupcons semblent s'évanouir et cependant l’insecte
peut-il se tromper? Ne voyons nous pas l'Halicie re-
fuser l'entrée du terrier à sa voisine, Halicte comme
elle qui habite le trou à côté !!!
Il est vrai que cette gardienne peut empécher le pa-
rasite de pénétrer dans le garni, et malgré cela elle est
extraite violemment du trou confié à sa garde, si celui-
ci se présente pour la ravir. Le Sphecodes gibbus
agit ainsi sans compter le Cerceris ornata, quiles tue
avant qu'elles n'entrent en saisissant les © au vol.
Quelques Psithyres parasites des Bourdons ressem-
blent énormément à ces derniers. Ainsi le Psithryrus
rupestris et P. vestalis ont le vêtement de B. lapi-
darius et B. terrestris. tandis que les Psithj-rus bar-
butellus et campestris n'ont rien du B. pratorum,
agrorum et variabiles qui les nourrissent.
En quoi les Melecta, au sombre costume de deuil
noir et blanc, parasite des Anthrophores ressemblent-
elles à celles-ci vêtues de brun? Le Clerus apiarius
un vrai suisse de paroisse n’a pas le moindre rapport
avec l'Anthophora parietina où A. pilipes aux dépens
desquelles il vit.
Enfin le Polechrum repandum, élégant scoliens
bariolé de jaune et brun, s'adresse à la Xy/ocopa
violacea dont l’uniforme est exactement de la couleur
de l'aile du corbeau.
On voit qu'elle dissemblance se produit dans ces
cas de parasitismes.
Une force invisible, une puissance inconnue fait,
ressemblant ou non, accepter le parasite aux espèces
les plus disparates qui les supportent.
C'est cette loi fatale aux victimes imprudentes qui
rend les envahisseurs plus audacieux et impudents.
Pour notre Crypturus Argiolus, à part la taille, la
ressemblance est frappante, l’analogie certaine, il peut
donc à son aise s'introduire dans les nids de Polistes
Gallicus.
Mais retournons vite à notre sujet :
1) Le CZerus Anmios d'Algérie, vit au contraire dans les nids
d'orthoptères, comme les Mylabres de ces régions.
Malgré la saison avancée nous avons fouillé ces
jours-ci deux nids de Vespa Germanica contenant
encore quelques ouvrières tardives et des ® pour le
printemps prochain.
Nous étions sûr de ne plus retrouver parmi elles le
Ripiphorus paradoxus, son évolution à cette époque
étant terminée, mais comme quelques doutes planent
encore sur ce parasite nous avons conservé les nids en
prévision d'une aubaine inattendue.
L'occasion nous a manqué de visiter souvent les
abords d’un de ces nids, néanmoins mon ami Chobaut
en avait pris un sur les brindilles d'herbes entourant
l'ouverture; j'ai trouvé un cryptophagus dans les
loges.
Plus abondantes, quelques larves-du Volucella
Zonaria m'ont permis d'en examiner la structure
curieuse.
Rien de plus hideux à voir que cette larve armée
d’aspérités sur les côtés en file continue; je ne puis
mieux les comparer qu'au dos de certaines Ammonites
ornées de côtes et de protubérances aigues.
Le dessus du corps est plissé horriblement, rugueux,
sombre, il présente des pointes hérissées qui termi-
nent chacun des anneaux du corps plié comme les
replis d'nn soufflet.
Ces pointes sont à leur tour, elles-mêmes, entourées
de piquants nombreux qui les rendent plus formida-
bles comme aspect.
Le dessous du torps, où la segmentation se poursuit
et s'embrouille, est mamelonné affreusement, il pré-
sente une surface tellement accidentée que rien ne peut
lui être comparé ; une terre labourée fraichement où
les mottes sont rejetées à droite et à gauche ne fournit
qu'imparfaitement une image de ce bosselage inusité ;
ajoutez que plusieurs rangées de ces pointes rapeuses
que nous avons signalées sur les côtés du dos complè-
tent ce désordre, mais encore certaines protubérances
sont ici couvertes d'ongles recourbées se dirigeant de
partout, ce qui achève et complique ce monstre-
larve.
Eh bien! mais, une pareille construction pour cette
robuste pensionnaire qui tout étant Apode se trouve
avoir une infinité de membres locomoteurs, accro-
cheurs, fixateurs, comme un véritable myriapode est
la forme la plus propice pour le milieu ou elle vit et
les exercices qu'elle doit accomplir.
Observons que les cellules de la Vespa germanica,
ou elle habite, sont renversées, l'ouverture en bas et
qu'il lui faut marcher au plafond des gâteaux, où
souvent elle est suspendue par les derniers anneaux;
or ces multiples griffes qui la fixent, quelle que soit
sa position, et tous ces crocs qu’elle a à son service ne
sont rien moins qu'indispensables pour toutes ces
courses en dessous, ces marches excentriques, ces dépla-
cements dangereux.
On la voit visiter la tête en bas, les loges vides,
puis les étages déserts du nid; elle s'accroche de par
tout, et n'est souvent retenue que par l'extrémité an-
térieure toujours bardée d'’épines robustes qui Ja
soutiennent, Après une exploration ce sont alors les
premiers anneaux de la tête tout aussi bien pourvus
qui la fixent avant de lacher prise par les pieds.
Cette forme ignoble a donc toutes les garanties pour
sa sécurité.
Les nymphesd'Anthrax ont de cette armure quelque
chose d'analogue, seulement chez elles ce sont des colle-
rettes de poils longs, rigides, dirigés vers le bas formant
plusieurs couronnes autour de son corps, ce qui leur
permet par reptation de grimper toujours vers l'ou-
È
‘
it mis LT de -2$
REVUE LINNÉENNE
verture de sortie, sans jamais pouvoir glisser; à cha-
que effort pour l'ascension, ces poils s'implantent dans
les parois de la cheminée verticale, comme autant de
ressorts fixateurs qui la rejettent pour ainsi dire vers le
haut, et l’arréteraient instantanément si elle voulait
descendre. Pour elle un retour en arrière est impos-
sible: elle doit avancer quand même à chaque mou-
vement du corps.
Une fois arrivée à la surface du sol, et lorsque cette
étrange créature se montre à moitié, l'enveloppe lar-
vaire se fend en deux pour laisser s'évader l’Anthrax
abandonnant cette dépouille grotesque.
Dans nos mines, les appareils ascenseurs sont munis
de crochets en fers dirigés dans le même sens, ils ont
pour rôle de pénétrer dans les montants en bois à la
rupture du câble. C'est en un mot une copie en
grand, une application heureuse du mode de Iocomo-
tion verticale de futurs anthrax; certains acrobates
qui marchaient les pieds en l'air avaient des clous
recourbés aux semelles s'engageant dans des plaques
en fer fixées au plafond, tout comme les anneaux en
rateaux de nos Volucelles,
Encore deux mots pour compléter la description de
la larve de Volucella.
Quant à leur couleur, elle est en dessus d’un gris
noirâtre, sale, dégoutantà voir, entre les plis en dessous
la peau est verdàtre pale. Les segments qui forment
la bouche peuvent s’allonger ou rentrer l’un dans l’au-
tre et distendus ils sont d’un jaune clair comme les an-
neaux phosphorescents de Lampyres auxquels ils em-
pruntent cette couleur blafarde.
Signalons un organe placé en dessus à l'extrémité
inférieure comme deux tubes accolés, d'un rouge dou-
teux, peu saillants, qui tranchent singulièrement sur la
couleur brune comme un anus saignant.
Peu importe leur longueur, leur largeur, le nombre
d'anneaux dont elles sont composées. Vous attendiez sans
doute des explications plus détaillées, où l’ariditédes élé-
ments serait eflacée par une forme tout à fait scientifi-
que, j'avoue n'avoir rien trouvé de mieux pour vous
la décrire que l’exacte définition résultant de l'impres-
sion qu'on reçoit en les voyant.
L’Anthrax, avons nous dit, n’a aucune ressemblance
comme costume avec les antophores, leurs ailes enfu-
mées d’abord ,noircies ensuite, sont loin de la transparence
de celle des antophores; pour la Vo’ucella zonaria bien
des rapports de couleur avec les Vespa germanica les
rapprochent, toutes deux noires et jaunes peuvent étre
confondues de loin; bien qu'il ne puisse y avoir méprise
de la part de la Vespa, la volucella n'entre pas moins
sans être inquiétée dans le n‘d de la guèpe.
J'ai observé une Volucella zonaria (1) se poser à
quelques décimètres du nid, puis se rapprocher encore
par un second vol et finalement achever ce trajet en
marchant pour pénétrer ainsi à l’intérieur.
{1} Les volucella sont aussi parasites des Bourdons d'après cer-
tains auteurs.
J’espérais élever ces larves de Volucella et assister à
leur développement complet et transformer en nymphe,
puis l'insecte parfait; je ne sais pourquoi elles sont mor-
tes; ce léger changement a suffi pour les tuer: le terrier
humide était le seul milieu propice pour elles, ou bien
encore accomplissaient-elles ces dernières métamorphoses
en s'enfouissant dans le sol qui leur 4 manqué chez moi.
Tous les gâteaux de ce même nid contiennent une
grande quantité de chenilles se tissant des toiles sur les
cellules abandonnées; probablement quelque teigne dont
les réseaux soyeux un peu tardifs ne peuvent porter
tort à la colonie.
A Gréoulx, dans le parc de l'établissement, un nid de
Vespa media fut construit en notre présence pendant
une saison; à cette époque 1880, je n'avais pas encore
cemmencé mes recherches sur elles, cette occasion fut
donc perdue. Par contre je fus amené à suivre de près
un Pelopeus spirifex qui établit ses tuyaux terreux, 4
ou 5 réunis dans les plis d’un des rideaux de ma cham-
bre à coucher.
C’est au fond de ce récipient cylindrique en poterie
primitive que l'œuf est pondu tout au fond, puis au-
dessus s'entassent les araignées qui doivent les nourrir.
La Vespa Crabo, l'un de nos hyménoptères qui avec
la Scolia flavifrons sont les plus beaux de cette famille
dans nos régions, nous a procuré cette année deux nids
dont la légèreté, eu égard au volume, est vraiment éton-
nante, on est surpris de les manier aussi facilement mal-
gré leur fragilité.
Ici encore nous avons pu nous assurer que pour ob-
tenir des Quedius dilatatus il ne fallait pas attendre
que ces nids fussent déserts.
Comme pour lesautres cette belle Vespa a terminé en
octobre son évolution et, dès lors,on ne peut y rencon-
trer ce superbe parasite Quedius dilatatus à l'état par-
fait; leurs larves meurent facilement si on les extrait du
terreau où elles passent l'hiver; l’on sait d’ailleurs que
leur métamorphose s'achève en avril pour donner la
nymphe, et à son tour l'insecte parfait en mai.
On doit visiter ces nids en été vers le mois de juillet
ce sont alors les ® des Quedius dilatatus que l’on sai-
sità la ponte; pour les larves c'est en automne, fin oc-
tobre qu'on les recueille, c’est ainsi que M. Rouget sur
109 larves qu'il s'était procurées du 6 au 10 octobre,
obtint 112 éclosions du 17 mai au 15 juin.
Nous ne quitterons pas cette étude sans parler du
Xenos vesparum que l’on rencontre fréquemment sur
le corps des Polistes, engagé sous ses anneaux visible-
ment entrebâillés par la présence de ce parasite.
Ceux que j'ai recueillis en septembre se trouvaient
portés par le Polistes Gallicus tandis que plusau nord
le Polistes diadema le possède aussi.
Ne m'occupant cette fois que des Vespa je ne puis
vous entretenir des Stylops qui s'attaquent à d’autres
Hyménoptères, aux Andrènes surtout.
H. Nicoras, Avignon.
Prix des annonces :
La page, 16 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, 0, tr. 20 c.
Il sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour vo}, sur les annonces payantes pour la 1° insertion.
50 v% pour les insertions répétées, de la même annonce.
J'out abonné a droit, pour chaque numéro, si l'espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange.
rare
Te
A VENDRE: Lepidoptères, Ærpolimnas, impé-
rialis, très beaux et d'une grande rareté, à 80 francs
la pièce.
Sariressens à MC
(Allemagne ).
RIGHEENANN
Langensal;a
NET L TS TELE DLL LES LL SLT LS dr
CORLALRALALRAL LAS AE
Correspondenz - Central - Bureau.
Quiconque s'intéresse à l'association internationale
de correspondances, s'adresser à M. Otto, Zrip;io-
Plagwist, Moltkestr. ÿ.
16 REVUE LINNÉENNE
L. ROSSIGNOL, ;, Rue Marie el Louise, Paris.
(Nouvelle Adresse). Offre en papillottes des Lepidop-
lères de Sierra Léone et Congo, et ds Colcoptères
des Etats-Unis, d'Algérie, etc., contre de bonnes
espèces de Coléoptères et Lepidoptères de préférence
exotiques et dans les familles suivantes :
Cicindelidæ, Carabidx, Carabus, Calosoma et Crchrus,
surtout Cetonidæ, Buprestidæ et :
Cerambreidae, en-
voyer Obluta.
MADAGASCAR ! Le Prix-Courant de tous mes
objets d'histoire naturelle est gratis et franco à la dis-
Position de tout Île monde. Prix considérablement
réduits.
._F. Sikora, Naturaliste, Membre de la Société
Entomologique de France, de la Société Entomologi-
que de Zurich. Aunanarico, vià Marseille (Madagascar ).
R. M. LIGHTFOOT
134, Brée Street Cape Town, Cap de Bonne Espérance.
Offre Coléoptères du Sud de PAfrique comprenant
Mautichora tubercutata, Cicindela Capensis, lurida, bre-
vicollis ; Authia 10 guttata, Maxillosa; Polyhirma ta-
bida ; Heliocropris Hamadryas ; Sebaris palpalis ;
Cetonia cincta; Trichostetha fascicularis ; Rhabdotis-
chalcæa ; Ceroplesis athiops; contre Coléoptères d'Eu-
rope, Amérique du Sud, Australie, spécialement des
Cicindelides.
Insekten-Borse, Central-organ zur Vermittelung
von Angebot, Nachlrage und Tausch. Rédaction :
Leip;1g, 1, À ugustusplats.
M. Léon SONTHONNAX, naturaliste, 9, Rue Neuve, 9 LYON.
EN E —
Cartons liégés de tous formats pour le rangement des insectes en collections. — Filets pour la chasse des
Coléoptères et des Papillons. — Liège, tourbe et agave pour garnir le fond des boîtes. — Pinces courbes
et épingles à insectes, etc., etc. — Meubles et casiers pour collections. — Collections ornementales de
Coléoptères et de Lépidoptères exotiques. — Collections d’études de tous les ordres d’insectes. — Insectes
utiles et insectes nuisibles. — Vente et achat de collections d'histoire naturelle.
A vendre
Annales de la Société d’Acclimatation, années 1879, 1880, 188i et 1882, au prix de 3 fr. l’une.
2
ANNONCES ANNUELLES :
5
Ces annonces mises en évidence pour toute l'année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi-
vement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 4 franc la ligne pleine.
Dam _
Ustensiles pour Entomologistes, Conchyliologistes et Botanistes.
En vente, chez M. L. Jacouer, Imprimeur, Rue Ferrandière, 18, Lron, toutes les années parues de l'Echange
(1SS5-1886-1887-1888-1889 ct 1890), contre l'envoi d'un mandat poste de 10 fr. 50 Chaque année prise
séparément 2 francs.
sn
re
J. DESBROCHERS DES LOGES à Tours
Envoie sur demande, prix courant de : 1° Coléoptères d'Europe et Circa. 2° d'Hémiptères. 3" de Curculionides
exotiques.
Achète des Curculionides exotiques rares, où au choix.
CLLD LL LL EL LL LS
CLIS
HENRI GUYON
Fournisseur du Muséum d'Ilistoire naturelle de Paris
A
SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’INSECTES
Gran défonmaviInE 30-206 0 TRE 2 50 Grand format carton, 39-26-6 .............. 2
Pétit lonmat 26ETOMNE2 CRE CR Te 1 85 Pétiionmatn26= lon) LEO MERE RER 1 50
Boites doubles fonts lentes RER ET er ec 2 50
Ustensiles pour La chasse et le rangement des collections. — Euvoi franco du. Catalogue sur demande.
PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS
Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en
feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 25 fr. Pour les demandes
Minéralogique à Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2.
SE RP SL LS LS LE LS
DORA RASAAIDAALT LR
Tableaux Analytiques pour déterminer les Coléoptères d'Europe. I.
Traduits de l'Allemand.
MOULINS in.-8. 116 pages
tüimbres-poste. S'adresser à E.
par Edm. Rerrrer.
Prix 3 fr. $0o; contre mandat ou
Moulins (Allier).
DLL
OPEL LE CLS LE LE
= = —
nn
tout 60
s'adresser à M. Ant. Otto, comptoir
Necrophages
Orrivier, 10, Cours de la Préfecture,
Lvon. — Imp. Lith. et Grav. L. JAcQUET, rue Ferrandière, 18.
BACS"
Septième année. — N° 75
L'ÉCHANGE
Revue Linnéenne
ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE
paraissant tous les 15 du mois
Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle
15 Mars 1891.
—_—_—_—_—
FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET
membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d’Entomologie, et de la Société
Entomologique de France.
CONTINUÉ PAR L. SONTHONNAX
F. GUILLEBEAU \e A. LOCARD
membre de la Société Entomologique de France, Vice-Président de la Société Malacologique de France.
+ +@+
CI. REY
GC. E. LEPRIEUR
membre de la Société Entomologique de France,
membre honoraire de la Société d'histoire naturelle
Président de la Société Française d’Entomologie,
membre de la Société Entomologique de France et
de Colmar etc. de la Société Linnéenne de Lyon.
—— —+
CAR
à d.
AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM.
D' L. Branc, DesBrocHers Des Loces, A. Dusois (de Versailles),
L. Girero, R. GRrilar, Valéry Mayer, REDoN-NEYRENEUr, J.-B. RenauD, A. Rice, Ricuarp (de Grenoble),
Nisius Roux et A. Vizror (de Grenoble).
se
SOMMAIRE DU NUMÉRO 75
—0—
Comptes-rendus des Séances de la Société Linnéenne de Lyon.
Remarques en Passant, par C. Rey (Suite).
Notes Entomologiques en Zig-Zag, par M. Dessrocuers pes Loces.
Une Variété de Cortodera, par M. Pic.
Sur les Liopus Punctulatus, Payck. et Nebulosus, L., par M. Pic.
ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES
Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet
Adresser les réclamations concernant l'envor du Fournal
renseignements sur des annonces non suivies d'adresse doit être @& et le montant des annonces et des abonnements à A1, L. Facquet,
6
| Imprimeur, rue Ferrandière, 18. Lyon.
Toul ce our concerne La rédaction, les annonces gratuites e4 |
envoyé à A1. L. Sonthonnax, o, rue Neuve, Lyon.
France, un an, 8 fr. — Union postale, 8, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr, 50
ROUE | REVUE LINNÉENNE :
2. + :
Prière d'envoyer les annonzes ét autres communications avant le 12° du mois.
L'auteur de tout article publié dans le Journal,
aura droit à 10 exemplaires de l'Echange.
ni
AVIS. Toute demande d'abonnement dans de courant de l'année 1801, entrainera l'envoi
des
n® parus de la même année.
COMITÉ D'ÉTUDES POUR:1894!
CR
MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MARS&ILLE, Co/éoptères
exotiques.
L. Blanc, D', 55, rue de la Charité, Lyon.
Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAY. //ydro-
canthares et Histérides.
Carret, abbé, professeur aux Chartreux,
Amara, Harpalus, Feronia.
A. Chobaut, D',à AVIGNON. Anthicides,
RAipiphorides, AMleloides et Œdemerides.
J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon blanc, ORLÉANS,
Pselaphides et Scydmentides.
L. Davy, à FouGÈRE par Cuers, (N.-etL.). Oynithologie.
Desbrochers des Loges, 25, rue de Boisdenier, Tours
Indre-et-Loire). Curculionides d'Europe et circa.
Méineéralogte.
Lyon. Genre
Mordellides,
L. Gavoy, 5, &is. rue de la Préfecture, CARCASSONNE,
(Aude). Zamellicornes.
MM. A. Locard, 58, quai de la Charité, Lyon. A/a/acoiogte
française, (mollusques terrestres, d'eau douce et marins).
J. Minsmer, capitaine au 142 de ligne, à MENDE
(Lozère). Longicornes. s
A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea
er Cie, à BUCAREST-FILARETE STRADA VIILOR (Roumanie.
Hémiptères, Hétéropteres.
H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. Or/Aoptères
el Névroptères. -
J.- B. Renaud, 21, Cours
Curculionides.
A. Riche, r1, rue de Penthiévre, Lyon. Fossiles, Géologre.
N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Sofanique.
A. Sicard, D' à Azmi (Tarn. Cuccrnellides de France.
A. Villot, 5, chemin Malifaud, GRENOBLE. Gordiacés,
Helminthes.
d'Herbouville, Lyon
c2S
Ont payé leur abonnement pour l’année 1891:
M. J. Ducnaine, Vincennes : L. BLeuse, Rennes :
Guyon, Paris; Guizreseau, Plantar ; E. Tuouas.
St-Etienne ; Favorx, St-Elienne ; Abbé VALLA, ae
P Cauire, Rédan; Toucuesour, Oullins ;
Bavav, Brest:
LaAPayre, Constantine; REeboN, Lion; Méer,
(Les personnes oubliées sont priées de réclamer.)
Société Linnéenne de Lyon
PPPPPI LPS PIRE
Procès-verbal de la séance du 12 janvier 1891
Présidence de M. Faure
M. le Président donne lecture d'une lettre de
la Société géologique de France. Le conseil de
cette Socicté a décidé d'insérer à la suite du com-
pte-rendu sommaire qui paraît après chacune de
ses séances. une analyse de toutes les communi-
cations relatives à la géologie qui seraient faites
en province. Cette mesure a pour but de permet-
tre aux géologues de faire connaître rapidement
les résultats de leurs recherches. Il suffirait pour
faire participer la Société Linnéenne à cette me-
sure, d'envoyer après chacune de nos séances au
secrétariat de la Société géologique, une analyse
trés succincte des communications qui seraient
faites sur cette partie de la science.
L'assemblée adopte unanimement cette propo-
sition, et désigne M, Riche pour s'occuper spé-
cialement des résumés nécessaires.
M. Couvreur lit un travail sur la Glycogénie
chez les Oiseaux après douhle section des pneu-
mogastriques.
Procès-verbal de la Séance du 26 janvier 18941
Présidence de M. Depéret
MM. Jardon et Couvreur présentent. pour etre
admis membre de la Société, M. R. Dubois pro-
fesseur à la Faculté des sciences.
M. le Président donne lecture d'une lettre de
la société des sc'ences naturelles de l'Ouest de la
France qui demande l'échange réciproque des
annales. Cet échange est voté par l'assemblée.
M.le Président communique ensuite à l'as-
semblée une lettre de l'Académie royale de Bel -
gique qui annonce la mort de son secrétaire per-
pétuel. M. le lieutenant général J. B. J. Liagre.
M. Blanc communique à la société l'observa-
uon d'un cas de faux hermaphrodisme chez le
bouc.
L'animal présentait ‘un pénis atrophié. Le
corps caverneux cinq ou six fois replié sur lui-
méme, se terminait en arrière du serotum. La
portion spongieuse de | rates indépendante du
Corps caverneux, s'étendait directement de l'ar-
cade ischiale à un mamelon situé en arrière des
bourses, il se terminait en ce point à la base
d'un gland rudimentaire.
Les organes génitaux internes étaient normale-
ment dév eloppés: les glandes de Cowper seules
manquaient. Outre l'appareil 4 génital mâle on
trouvait un vagin terminé en cul de sac vers le
milieu de la partie membraneuse de l'uréthre.
REVUE LINNÉENNE M:
Ce vagin soudé avec la paroi de l’urèthre et du
col de la vessie se continuait en avant, sans dé-
marcation visible, avec le corps d’un utérus bi-
corne très volumineux dont les cornes se prolon-
geaient par un petit canal variqueux, FRS en
cœcum, qui était logé dans le trajet inguinal. Cet
utérus était soudé par la face inférieure et par
toute la concavité des cornes avec les canaux dé-
férents dont le frein séreux servait a le maintenir
en place.
M. Blanc indique ensuite l'origine embryon-
naire de cette anomalie. Les canaux de Müller,
au lieu de s'atrophier se sont développés et ont
constitué un utérus sans pavillon et sans
col, ct un vagin paefaie Cet organe a
conservé ses connexions premières avec le canal
de Wolf et la glande génitale. Lorsque ceux-ci
ont eu effectué leur évolution dans le sens mâle.
les testicules ont accompli leur migration, les
cornes de cet utérus anormal les ont accompa-
gnés dans leur déplacement, C'est ainsi que les
trompes se sont placées dans les trajets ingui-
naux, et que l'utérus s'est trouvé fixé par le frein
des canaux déférents, qui représente le ligament
large chez le mâle.
M. Blanc rappelle ensuite d'anciennes observa-
tions rapportées par Î. Geoffroy St-Hilaire et en
donne une nouvelle interprétation.
M. Faure demande si l'animal qui a fait le su-
jet de cette observation présentait quelque trace
d'ovaire
M. B ide répond qu'il ny avait rien qui put
rappeler un ovaire et que les testicules étaient
bien conformés, quoique un peu plus petits qu'à
l'état normal.
REMARQUES EN PASSANT
par C. Rex
Lu à ia Société Linnéenne de Lyon, le 8 Décembre 1890
BUPRESTIDES (Suite)
Genre Sphenoptera Sol. — Ce genre, ainsi que l'a-
vaient bien jugé les anciens catalogues, devrait précéder
le genre Z'rachys à cause des élytres souvent cunéi-
formes.
Sphenoptera geminata 1]1.— La variété laevis R. est
plus lisse dans toutes ses parties, surtout sur le dos du
prothorax et sur l’écusson. L'on rencontre les mêmes
variations dans rauca. — Corse.
Sphenoptera metallica F. Cet insecte, bien que mé-
ridional, remonte un peu haut.—Tournon (Ardèche).
Coraebus bifasciatus O1.— Ce bel insecte n’est que
trop connu des gardes généraux des Eaux et Forêts par
les nombreux dégâts qu'il occasionne aux taillis de Ché-
ne, dont il retarde souvent d’une année les coupes ré-
gulières. Il a été de la part de Léon Dufour, de Fabre,
etc. l'objet d'études de mœurs des plus intéressantes.
Coraebus elatus F.— Cet insecte méridional se trouve
parfois dans les environs de Lyon, sur l’Aigremoine
(Agrimonia eupatoria). Il porte aussi le nom de
Lampsanae Bon., ce qui prouverait qu'il a été égale-
ment rencontré sur le Lampsana communis.
Coræbus Perrisi Bauduer.— Cet insecte vit sur Cu-
pularia viscosa,. dans le Var et les Alpes-maritimes.
Je ne trouve pas qu'on doive l’assimiler au subulatus
Mor., du moins d’après la description que de Marseul
donne de celui-ci.
Coraebus amethystinus OI.— Cet insecte qui se tient
sur l’'Onopordium acanthium, varie du vert clair au
bleu et au violet foncé. — Languedoc, Provence,
Genre Agrilus Sol. —— Kiesenwetter a essayé de
grouper ce genre nombreux d’après la structure des
ongles. Mais ce système, quoique bon, n'est pas absolu
et, d’ailleurs, les espèces françaises, que l’auteur n’a pas
connues, viennent en diminuer beaucoup l'importance,
Ainsi, par exemple, les ongles sont tantôt tous bifides
(Guerini, biguttatus, 6-guttatus, mendax, sinuatus,
albogularis, roscidus, etc...), ou tantôt simplement
dentés à leur base, dans les deux sexes (/aticornis, cæ-
ruleus, obscuricollis, convexicollis, pratensis, conve-
xifrons, cinctus, Artemisiae, integerrimus, etc); assez
fréquemment les ongles des pieds antérieurs sont bi-
fides, ceux des intermédiaires, l'externe bifide et l’in-
terne seulement denté à sa base, ainsi que les deux des
postérieurs et parfois tous ceux des ® (tenuis, viridis,
augustulus, olivicolor, elegans, etc.); d’autres fois ce
sont les ongles des tarses antérieurs, qui sont bifides
avec la pointe antérieure plus courte, et ceux des pos-
térieurs simplement dentés à leur base (litura, cur-
tulus). Bref, ce caractère est difficile à voir et doit
être rejeté comme très variable,
A grilus mendax Mars. — Se distingue de sinuatus
par sa couleur verdâtre, ses élytres subimpressionnées
le long de la suture et ses tarses postérieurs plus al-
longés. — Limonest, sur l'Eglantier, au lieu que si-
nuatus vit sur le Poirier et l'Aubépine.
Agrilus subauratus Gebl.— Varie beaucoup, les ély-
tres passent du rouge pourpre au doré, au cuivreux,
au vert et au bleu violet, surtout dans l’arrière-saison.
— Villié-Morgon, Bresse, sur les jeunes pousses de
Tremble.
Agrilus viridis L, — Varie énormément pour la
couleur et la taille. La variété praeclarus R. est plus
grande, plus parallèle, verte, avec la tête et le protho-
rax d’un cuivreux doré. — Lyon, 1 seul ex. — Le
proximus R. dont Bauduer a fait une espèce, est
moindre, de forme plus ramassée, d'un bronzé presque
mat en dessus, verdâtre en dessous, avec le prothorax
plus dilaté-arrondi sur les côtés, ceux-ci nullement si-
nués au devant des angles postérieurs qui sont plus
obtus, etc. — Lyon, 1 seul ex.
Agrilus auricollis Ksw. — Cet insecte est indiqué
de Lyon, je ne l'y ai pas rencontré.
Agrilus pratensis Ratz. — La variété strigicollis
R. est moindre, avec les rides du prothorax paraissant
un peu moins serrées.
Agrilus augustulus I]. — La variété viridiceps R.
a le front vert dans les deux sexes, le cy-aniventris KR.
a le dessous du corps bleu.
Agrilus rugicollis Ratz. — D'après l'avis du cata-
logue allemand, je regarde cette espèce comme une va-
riété d'augustulus. Elle me paraît seulement un peu
plus grande, un peu plus linéaire, avec le prothorax à
peine moins court, un peu plus large en avant, plus
droit sur les côtés et un peu plus rétréci en arrière, —
Fréjus, Hyères.
Agrilus obscuricollis Ksw.— La variété foveola R.
a le sillon prothoracique converti en une fossette arron-
die profonde.
Agrilus Revi Baud. — Cet insecte que j'avais nom-
mé subscaber, a été décrit par Bauduer sous le nom de
Reyi. Il est moins obscur et plus brillant qu'obscuri-
collis avec les rides du prothorax et les aspérités des
élytres à peine plus accusées.
Agrilus litura
espèce se trouve,
Lyon.
Ksw. — Indiquée de Styrie, cette
mais rarement, dans les environs de
Elle est parfois bleue.
20 REVUE LI
NNÉENNE
A grilus curtulus R.—Ressemble beaucoup au litura
dont il diffère par une taille moindre, les antennes plus
gréles-et les carènes du prothorax plus courtes. —
Villié-Morgon.
Agrilus Linderi Mars. — Très affine de cinctus OI.,
mais moindre et plus courte, se prend dans le midi
sur Je Genêt épineux (Calycotome spinosa), au lieu
que cinctus préfère le Genêt à balais (Sarothamnus
vulgaris Wismm.)
Agrilus Artemisae Bris. — Est synonyme d’anti-
quus. R.
Agrilus albogularis Gor.— Cet insecte, indiqué d’Au-
triche et de Hongrie, se trouve dans diverses parties du
Languedoc, sur le Spartium junceum L.
A grilus convexicollis Redt. — Signalé d'Allemagne et
d'Autriche, cet insecte se rencontre également en Fran-
ce. — Lyon, Villié-Morgon, Provence.
Agrilus Hyperici Cr. — Les échantillons de la
France méridionale sont plus grands, avec le sillon
du prothorax converti en une grande fossette subbasi-
laire arrondie (impressus R.)
Agrilus cisti Br.se rapporte à l’elegans KR.
(A suivre).
NOTES ENTOMOLOGIQUES EN ZIG-ZAG
Par M. J,. DESBROCHERS DES LOGES
I
Contributions à la Faune des Coléoptères
de la France Centrale.
Cette notice n’a pas de plan déterminé. Elle ne sera
composée que de notes éparses, recueillies depuis
longtemps déjà, pour la plupart, et relevées un peu
au hasard, dans l’ordre où elles se présenteront. En ce
qui concerne les Coléoptères de la France Centrale, je
compte, en suivant de loin les traces de notre savant
maître M. Claudius Rey, donner, comme il l'a fait
pour les espèces de la France méridionale et du Lyon-
nais, soit des indications de localités pour celles qui ne
sont pas répandues partout, soit des remarques sur la
synonymie, en indiquant parfois, aussi, les caractères
spécifiques propres à mieux distinguer certaines
d'entrelles. Je ne citerai que les insectes pouvant
donner lieu à des observations de quelque intérêt.
CARABIDES
Odacantha melanura.L.—J'ai pris une seule fois, au
nombre de plusieurs centaines d'exemplaires, il y a
bien des années déjà, cette jolie espèce, qui paraît assez
rare dans nos contrées du centre, en soulevant des
débris de roseaux, à l'étang de Billot, vrès de Lurcy-
Lévy, (Allier).
Chlaenius azureus Duft. — Capturé plusieurs fois
par moi, sur les bords de l'Allier à Moulins, aussi
dans les champs en friche des environs de Château-
TOUX.
Ophonus punctulatus. Duft.— Côteaux calcaires des
environs de Gannat (Allier), aussi en Auvergne, envi-
rons d’Aigueperse, de Clermont, assez rare,
Ophonus rupicola Sturm. — Très commun, en au-
tomne, aux environs de Gannat, avec sabulicola, sur
les fleurs de Carotte sauvage, où il fait la chasse, proba-
blement, à d’autres insectes,
Ophonus brevicollis Dej.rufilabris Fab. —- Acceptés
comme espèces distinctes par certains auteurs, réunis
par d’autres ; le caractère principal que les premiers
font valoir pour les séparer, consiste, principalement,
dans l'existence, peu nettement accusée, du rebord de
la base du prothorax chez l'O. rufilabris, qu'on aper-
çoit difficilement à un certain jour, tandis qu'il paraît
ne pas exister, du tout, chez l’autre espèce. Ce signe
(spécifique?) me paraît insuffisant. On semble plus
difficile pour l'admission de bon nombre d’espèces que
je pourrais citer, quoique pourvues de caractères mieux
déterminés.
Dans les détritus des inondations du Cher,à Tours,
les deux formes, — (disons races, pour montrer que
nous ne nous tenons pas trop en dehors du progrès), —
sont aussi abondantes l’une que l'autre, avec tous les
passages.
Harpalus cupreus Dej.— Assez commun, parfois, à
Tours, dans les détritus des débordements du Cher(1),
avec #7. latus, seriepunctatus et Ophonus signaticornis.
Acinopus tenebrioides, Düft. — Un exemplaire de
mon ancienne collection, provenant probablement de
la collection Bayle était étiqueté : Issoire, (Puy-de-
Dôme).
Gynandrophthalmus etruscus. Quens.— Pas très rare
à Tours, lors des inondations.
Stenolophus elegans Dej. et Acupalpus flavicollis
Sturm, — Pris deux fois à Ardentes, sur les bords de
l'Indre.
A mblystomus niger, Heer.— Mêmes lieux, sous les
galets.
Masoreus Wetterhalli Dej.—lJ'ai vu cette espèce des
environs de Nevers, j'en ai capturé un exemplaire, sur
les bords de la Sioule, à St-Pourçain (Allier).
Amara eximia Dej. — Cette espèce, plutôt méridio-
nale, dont je n'ai capturé qu'un exemplaire à Ar-
dentes (Indre), a été reprise par M. Croissandeau à
Chabris, dans le même département.
Amara anthobia Villa.— Tours, parfois mélangée
avec l’A. familiaris, mais rare.
Amara bifrons Gyll. — Prise en nombre, en août,
à Couleuvres (Allier), sous des pierres.
Amara rufocinta Sahlb.—A Tours,détritus des inon-
dations du Cher, rare.
Trechus longicornis Sturm. — J'ai repris à Tours,
dans les détritus du Cher, lors des inondations de
mars, cette espèce que j'avais capturée déjà, à Mou-
lins, sur les bords de l'Allier,
Lymnaeum inustum Duv. — Deux exemplaires de
cette espèce, dont la découverte est intéressante pour
notre faune du Centre, ont été capturés par M. Degors,
au Blanc, (Indre), l'un sur les bords de la Creuse, l’au-
tre, en ma présence, sur un mur de la ville, après un
orage.
Brady-cellus collaris Payk. Cette espèce que j'avais
trouvée à Gannat (Allier), a été reprise à Ardentes
(Indre), et à Tours, en tamisant des mousses.
HYDROCANTHARES
Haliplus fluviatilis Aubé.— Cette espèce est assez peu
répandue dans les collections qui contienrent le plus
{1) Je vois que presque tous les entomologistes qui tamisent
des détritus d'inondations — chasse on ne peut pius fructueuse,
et par laquelle on obtient d'un seul coup une masse d'insectes
de toutes les familles, — se bornent à attendre que les débris aient
pris consistance sur la rive; quart à moi, je les pêche, dans l’eau
même, avant qu'ils n'aient été rejetés sur les bords, avec le trou-
bleau en cannevas, qui laisse s'écouler l'eau en fort peu de temps,
et je capture ainsi tous les insectes qui se seraient enfuis ou
envolés s'ils avaient pu gagner la terre. J'emporte les sacs chez
moi, pour les visiter le lendemain, car on ne voit pas grand chose
dans ces débris encore mouillés,
RTE 7 267
sis - on ES
EE ee) np M D, el ET ut a nes jet de ét et én
souvent, sous ce nom,une variété pâle de Æ. rujfi-
collis. Je l'ai prise, dans le temps, à Moulins, dans
l'Allier et jel’ai reprise à Tours, dans le Cher, plus
abondamment dans les mares à fond sablonneux, for-
mées par le retrait des eaux, après les crues de cette
rivière.
Haliplus obliquus F.— Tours, dans les mêmes con-
ditions, peu rare.
Hy-droporus angustatus Sturm.— N'est pas rare,
dans les fossés, sur le plateau de Grand-Mont, près de
Tours. à
H)y‘droporus minutissimus Germ.— Touraine, dans
les eaux courantes, la Vienne, notamment, parfois
abondant, en compagnie de l’Hydroporus bica-
rinatus.
Deronectes depressus F. — Cette espèce que je n'ai
jamais su distinguer du D, elegans Panz. — (Peut-être
est-ce ma faute) ? — malgré les caractères distinctifsindi-
qués par M. Seïdlitz, caractères qui m'ont semblé, du
reste, assez variables, est assez commune, à Tours,
dans le Cher, parmi les herbes des rives.
Hyphydrus variegatus Aubé. — Touraine, eaux
courantes, notamment dans la Vienne.
PALPICORNES
Laccobius regularis Rey, obscuratus Rey.— J'en ai
trouvé un certain nombre en déracinant les toufles
d'herbes, au fond du torrent canalisé venant de Fon-
tana, le long de la route de Royat, (Puy-de-
Dôme). Les caractères qui distingueraient les deux
espèces me semblent assez faibles. M. Rey, avec son
obligeance habituelle, a bien voulu en examiner un
certain nombre, et la capture de ces deux insectes
ayant jusqu'ici un habitat assez limité, trouvés ensem-
ble, plaiderait peut-être encore en faveur de leur
réunion.
Anacaena bipustulata. Marsh.— Pas rare à Tours,
dans les mares, avec le Laccobius nigriceps. Thoms.
(minutus Muls. non Linné).
Paracymus ambiguus Rey.— Tours. Cet insecte est-
il spécifiquement distinct de P. Limbatus? Je ne
vois, pour distinguer cette espèce, que la coloration,
qui en est assez variable, mais je ne fais cette remarque
que sous toutes réserves.
Helophorus nanus Sturm. — Un exemplaire de cet
insecte, rare partout, sauf à Lille, (M. Lethierry),
a été capturé par moi, en mars 1888, à Tours, dans
les détritus des inondations du Cher.
Ochthebius aeneus Steph. — Tours, rare, dans les
fossés creusés pour les exercices de la Cavalerie et dé-
pourvus d'herbes, au champ de Manœuvres. Cet
insecte parait se tenir au fond de l'eau; quand on a
remué la vase, il remonte à la surface.
Ochthebius foveolatus Germ. — Mêmes lieux, rare.
Ochthebius exaratus Muls.—Tours, dans les mares,
paraît rare.
Hy-draena nigrita Germ. rugosa, Muls.— Se pren-
nent dans les environs de Tours, ce dernier, particu-
lièrement, dans les mares des bois.
Hydraena pulchella Germ.— Rivière de la Choisille,
A
près de Tours, sous les pierres poreuses, rare.
Hy-draena testacea Curt.—J’ai pris à Tours, plusieurs
exemplaires de la variété, noire en dessus, que signale
M. Rey, Palpicornes, p. 263, d'après un exemplaire
provenant de St-Raphaël (». atrata).
Hy-drochus brevis Herbst. — Je n'ai pris que deux
exemplaires de cet insecte dans la forêt de Châteauroux ;
M. À. Grouvelle l'y a trouvé en bien plus grand
nombre, surtout parmi les mousses, autour d'une
mare, sous bois.
REVUE LINNÉENNE
21
Hydrochus carinatus Germ. -— N'est pas rare à
Tours, dans les mares.
Cercyon minutus Gyll.— Se trouve assez abondam-
ment à Tours, dans les détritus des inondations,
Cercyon aquaticus Laporte. — Un seul exemplaire
de cette rare espèce a été trouvé, par moi, à Tours,
en mars, dans les débris laissés après les inondations.
Cryptopleurum crenatum Panz.— Dans les détritus
des inondations du Cher, on trouve assez fréquem-
ment cet insecte, qui n’a pour caractère distinctif que la
convexité des intervalles des élytres, avec des stries
plus profondes ; ce caractère n’est pas constant car on
rencontre des exemplaires. à interstries assez faiblement
convexes. Ce n’est qu'une simple variété du C. ato-
marium.
BRACHELYTRES
Je me bornerai, pour cette famille, à citer, succinc-
tement, un certain nombre d'espèces peu communes,
en général, qui toutes ont été déterminées par le sa-
vant spécialiste M. le docteur Eppelsheim.
Espèces des environs de Tours : Ocyusa
nigrata Frm., Silusa rubiginosa, Er., Alaobia sca-
pularis Sahlb., Thamiaraea hospita Maerk. cinna-
momea Grav., Îlyobates forticornis Lac., Micro-
glossa pulla Gyll., Oligota flavicornis Lac. Aleo-
chara crassicornis Lac, Myrmedonia cognata
Mark, collaris Payk, (r.), Homalota vicina Steph.,
ravilla Er., nigritula Grav., gregaria Er., exilis Er.,
debilis Er., gagatina Baudi, fuscipes Heer, melanoce-
phala Fauv., nitidula Kraatz, marcida Er., clancula
Er., laticollis Heer, cauta Er.; Oxypoda sericea Heer,
induta Rey, exoleta Er.; Calodera æthiops Grav.,
Tachyporus atriceps Steph., tersus Er.; Mycetopo-
rus Reïichei, Pand., Heterothrops praevius Er.; À che-
nium humile Nicol. (r.), depressum Grav. c. c.
(détritus du Cher); Stilicus festivus Muls. fragilis
Grav.; Lithocharis propinqua Bris, (c. c.), nigritula
Er., Lathrobium pallidum Nord. (r.) Stilicus sulci-
collis Steph. (c.). inondations du Cher; Stenus aceris
Steph., Argus Grav., bipunctatus Er., fuscicornis Er.,
solutus Er., vafellus Er., (courant sur la vase, après les
Crues), providus Er., palposus, Zett., Platystethus
alutaceus Thoms, (r.) ; Trogophlaeus subtilis Et. (r.),
elongatulus Er. (r.) memnonius Er., Phlæobium ch--
peatum Müll., En outre, en tamisant des mousses
dans le bois de Rochecorbon, sur les côteaux de la
Loire, deux Boreaphilus velox et un Deliphrum cre-
natum, (ce dernier vérifié par M. Fauvel).
Espèces de l'Indre : Æomalota clongatula,
Grav., Myllaena brevicornis Matth. gracilis Matth.,
Quedius picipes Mannh.Xantholinus glaber Nordm.,
ochraceus Gyll.; Leptolinus nothus Er. ; Othius mela-
nocephalus Grav., Stilicus similis Er., subtilis KEr.:
(forêt de Châteauroux); Lithocharis obsoleta Nord,
Lathrobium angustatum Lac., Stenus Erichsoni Rye,
crassus Steph., fornicatus Steph., latifrons Er., opti-
cus Grav., Bledius fracticornis Payk., fossor Heer.
J'ai pris, autrefois, à Cosnes-sur-l'Œil, (Allier); la
Falagria nigra, en très grand nombre, en déracinant
des Digitalis purpurea.
Le Quedius ventralis Aragona se prend en Sologne,
dans le terreau des vieux arbres : parc de Montevran
appartenant à M. d’Achon, ainsi que la C;-phea cur--
tula, (d'après M. Croissandeau).
PSELAPHIDES SCYDMÆNIDES
La récolte de ces insectes exige un genre de chasse
spécial auquel je ne me suis livré que très accidentel-
lement; je n'aurai que peu de chose à citer, en
dehors des espèces courantes.
Batrisus oculatus Aub. — [Indre et Touraine, dansle
terreau, parait rare.
REVUE LINNÉENNE
Batrisus adnexus Hampe. —Se trouve en Sologne,
Haeterius sesquicornis, Preyss, — Tours, un seul,
parc de Montevran. MM. d'Achon et Croissandeau | dans les détritus du Cher.
m'en ont fait prendre l'an passé, plusieurs exem-
plaires, dans le terreau de vieux arbres.
Bryaxis haemoptera Reich.— Pris en nombre, à
Ardentes (Indre), l'hiver, au pied d’un vieux chêne.
Bry-axis opuntiae Schmidt. Un seul exemplaire avec
le précédent.
Pselaphus dresdensis Herbst. — N'est pas rare, à
Tours, lors des inondations du Cher.
Ty-chus dichrous Schmidt. Zbericus Motsch.— Aussi
dans les détritus du Cher, le dernier, surtout, peu
commun,
Tychus tuberculatus Aubé. — Inondations du Cher,
rare. Pris en nombre, en mars, à Châteauroux, par
M. A. Grouvelle, au pied d’un Peuplier.
Bythinus distinctus Chaud.— Tours, un seul exem-
plaire.
Euplectus ambiguus Reich. — Pris, en nombre, à
Tours, en mars, dans les détritus rejetés par la Loire.
Pseudoplectus perplexus Duv.— Que j'ai pris une
seule fois à Ardentes (Indre), était très abondant à
Cosnes-sur-l’Œil (Allier) dans les couches à melons,
avec le Scydmaenus rufus.
Euconnus similis Weïise. — J'ai pris, en automne,
dans les mousses, au bois de Grand-Mont, près de
Tours, quatre exemplaires de ce rare insecte.
Euconnus Wetterhali Gyll. et sanguinipennis
Reitter. — Mêmes lieux, assez rares.
Euconnus denticornis Müll. — Avec les précédents,
deux exemplaires.
Euconnus confusus Bris. — Lurcy-Lévy (Allier),
deux exemplaires, dans du fumier.
Scy-dmaenus pusilius Müll.—Forêt de Châteauroux,
peu commun.
Scydmaenus collaris Müll.— En petit nombre, avec
le précédent.
Eutheia Schaumi Kiesenw. — Un seul, à Ardentes,
dans. le terreau d’un vieux chêne, en hiver.
CLAVICORNES
J'ai fort peu d'espèces de cette famille à signaler
pour le moment; peut-être en aurai-je quelques-unes
à ajouter plus tard quand j'aurai revu.avec les récentes
monographies, les genres Lathidius, Corticaria, Me-
ligethes, Cryptophagus etc. Pour le moment, je me
suis fait une loi de n'indiquer que des insectes dont la
détermination ne m'a laissé aucun doute.
Silpha thoracica L. — Je ne signale cette espèce,
comme trouvée, après une pluie d'orage dans les che-
mins, derrière la gare de St-Pierre-des-Corps, que
parceque divers entomologistes me disaient ne l'avoir
jamais rencontrée dans les environs de Tours.
Silpha tristris Ilig. — Est très commune dans les
détritus du Cher et de la Loire.
Catops quadraticollis. Aubé. — Deux exemplaires
pris à Monts près de Tours, en fauchant, en automne.
Catopsimorphus pilosus Muls.— Un seul, dela même
localité, et capturé dans les mêmes conditions,
Colon calcaratus, Er.— MM.d'Achon et Croissan-
deau m'ont fait prendre en juin 1800, plusieurs exem-
plaires de cette espèce rare, en Sologne, dans le ter-
reau de vieux arbres.
_Saprinus virescens Payk. — Mêmes lieux. fort
-rare.
Dermestes ater.OI.— Cette espèce étaittrès abondante
autrefois, à Moulins-sur-Allier, près du ruisseau de
la Queune, l'hiver, sous les écorces de muriers qui se
trouvaient en cet endroit; l'été, souvent en quantité,
sur les taupes pendues aux branches des Saules, sui-
vant la coutume, après une extermination de ces ani-
maux.
Berginus tamaricis Woll.—J'en ai capturé plusieurs
à Tours, en tamisant des mousses.
(à suivre).
Une variété de Cortodera
Bien qu'accusé par quelques collègues d’encombrer
la nomenclature, je signalerai encore particulièrement
aujourd'hui une variété de longicorne, j'appelle signaler
particulièrement: nommer ; car les phrases suivan-
tes: « cet insecte varie du sombre au clair » ou plus
simplement « cette espèce est très variable, » ainsi que
cela se dit quelquefois, ne fixent rien dans mon esprit
positif. On me parle d’un cheval, je ne l'ai pas vu;
pour bien me le montrer on me dit «il est blanc, il
est noir etc. » on le z20mme blanc ou noir pour le re-
présenter à mes yeux, le fixer dans mon esprit; pour-
quoi ne veut-on pas faire de même en entomologie, voir
et donner des nuances aux insectes, déterminer les pe-
tits êtres comme les gros? S'il y a quelque chose qui
péche dans nos noms, c’est leur choix peut-être ? Nous
allons donner des noms insignifiants comme insidiosa
palustris, barbara où barbarus, tandis qu il y en a d’au-
tres descriptifs, si je puis m'exprimer ainsi, comme
gibbosus, albidus, niger, choisis dans les formes, pris
dans des adjectifs de couleur,et... que personne ne peut
nier et que nous pourrions tout aussi bien choisir. Au
lieu d'attribuer n'importe quel mot à un insecte, un
nom qui souvent ne signifie rien, on pourrait prendre
entre autres quelques adjectifs qui conviennent à une
nuance, une forme, et les porter invariablement à tou-
tes les variations identiques de différentes espèces. Je vais
appeler une Shangalia distigma var. Tenietensis
« L'Echange 89, No 68,page 157 » sa capture à Teniet
ne me représente guère l’insecte, me voila bien avancé
avec ce Z'énietensis, cela ne me dit rien ni aux autres
non plus, on peut appeler ce nom inutile, tandis que si
j'avais nommé cette même variété immaculala je re-
présentais l'insecte décrit en partie dans ce nom, l'ayant
bien vu je le montrais ainsi à mes collègues à la rigueur
presque sans description; si véritablement une descrip-
tion embarrasse la nomenclature de quelques entomolo-
gistes, le nom descriptif serait bon au moins pour cela
Oui, pourquoi ne pourrait-on pas donner dans toutes
les espèces pour des variétés semblables (ce serait plus
juste au moins que de les laisser sans noms) des noms
particuliers (fixés au besoin par certaines règles) propres
à toutes les mêmes nuances, comme un nom de genre
est propre aux mêmes formes d'insectes,) pourquoi ne
s'entendrait-on pas (il doit bien être possible de s’en-
tendre cependant pour comprendre la science !} pour
prendre des noms généraux descriptifs, laissons le mot,
comme griseipes.albidus niger griseus,nigrinus, albi-
cans etc. la simplicité révée des uns serait ainsi com-
plétée par la fixité désirée des autres, notre science se-
rait complète, plus étendue au moins. Mais je vois
que je propose ni plus ni moins qu'un nouveau sys-
tème nominal. O ignorant que je suis des choses
adoptées et invariables ! J’offre un nouveau système
quand nous en avons plus qu'il est nécessaire pour
nous embrouiller les uns les autres. Laissant donc de
côté mes idées personnelles, insignifiantes, je concluerai
plus sagement ceci: un nom mal choisi plutôt que point,
voilà l’entomologie progressive ! Une coïlection parti-
culière ne représentera jamais sérieusement la science ;
quelle que soit la manière d'entendre les variétés complé-
ments des espèces, il faut les décrire parce que le but
de la description a toujours été de séparer des différen-
ces: nommer un insecte, sice n'est pas toujours la
seule, est la facon la plus rationnelle de présenter l’œu-
vre d’un auteur,æn insecte,à l'attention des autres qui,
pour les grandes raretés, les uniques au moins, ne le
connaîtraient jamais sans cela. C’est très bien une collec-
tion avec des noms inédits pour éviter un double em-
ploi, mais pour les espèces nouvelles que tout le monde
doit connaître? Voilà comment j'appellerai une collec-
tion personnelle c'est-à-dire pleine d’insectes inédits, et
je ne crois pas que le mot soit trop fort, je l’appellerai
le tombeau de la science.
Pour finir afin de permettre de peser mes idées, je
vais livrer à la connaissance publique une variété avec
un nom descriptif, puisse ce nom étre compris au
moins si la variété ne l’est pas.
Cortodera femorata Fbr. où Monticola Ab. var.
griseipes mihi. — Insecte noir, revétu d'une pubescence
verdâtre, prothorax avec une ligne lisse médiane plus
ou moins prononcée, antennes obscures, cuisses noires,
tibias entièrement noirs où avec la base d’un brun
obscur : élytres longs, finement ponctués. 8-9 millim.
J'ai trouvé cette variété dans les Hautes-Alpes, cette
année 1800, en juillet, avec de nombreux exemplaires
de la forme proprement dite. La Cortodera femorata se
prend soit sur les fleurs des sorbiers etc. soit en battant
les pins fleuris, soit et principalement sur les mélèzes
et c'est-sur cette essence que l’on devra chercher cette ra-
re espèce avec le plus de chance de la trouver; c'est en
battant les mélèzes que j'ai récolté presque tous mes
Cortodera femorata.La variété se prend dans les mêmes
conditions, elle me paraît très rare. Je crois la Corto-
dera femorata très localisée dans les Hautes-Alpes,
Monsieur Abeille de Perrin l'aurait prise à Embrun
(Revue d’entomologie 188%, (p. 320), Monsieur Gabil-
lot l'a capturée près de Briançon,je l'ai prise moi-même
dans deux localités de cette riche région, Savines et
Monestier de Briançon. Je le répète, c'est surtout sur
les mélèzes que l’on doit chercher à capturer cette espèce.
M. Pic
Sur les LIOPUS PUNCTULATUS Payk,
et NEBULOSUS 1.
.
Ayant remarqué dans plusieurs collections même
très sérieuses sous l'étiquette de Liopus punctulatus
Payk. de simples variétés très foncées de ncbulosus
L., bien que nous ayons sur ces insectes de récentes
descriptions, je crois bon de rappeler les caractères spé-
cifiques de ces deux espèces, pensant qu'on ne saurait
jamais trop ins'ster au sujet de la bonne détermination.
1 Noir très foncé, 1°" article des antennes tout noir
3me art. et suivants largement noirs annelés d’un peu
- de duvet cendré à la base, pattes entièrement noires un
peu duvetées de cendré.
presque au milieu.
L. 6-8, Punctulatus Payk.
Epine du prothorax située
Cette espèce a le prothorax et la tête noirs peu revé-
tus de duvet cendré, les élytres sont noires aux épaules
et au milieu dans une bande large d’un noir un peu
brillant, puis à duvet gris blanc épais piqueté de taches
noires, grosses, peu nombreuses dans leur deuxième
moitié et leur extrémité apicale; rarement les taches noi-
res sont presques nulles. Très caractérisée de la sui-
vante par les antennes et les tibias foncés non annelés
de jaune roux, le pointillé des élytres plus net, plus
régulier, pas plus serré à l’extrémité.
1” Plus ou moins brun noir, 1°" article des antennes
ordinairement annelé de brun rougeâtre à la base,
3me article et suivants très largement ornés de duvet
jaunâtre ou gris sale à la base, étroitement noirs au
sommet, tibias à duvet d’un jaune roux ou grisâtre à
la base. Epine du prothorax située très près de la base.
L. 6-o nebulosus [.
Espèce très variable offrant la tête et le prothorax
plus où moins revêtus de duvet jaunâtre plus ou moins
foncé, avec, chez le type et la variété A, les élytres
piquetées de points noir brun, très nombreux, gros
aux épaules, petits et plus serrés à l'extrémité apicale
que dans leur deuxième moitié, sur fond duveté gris
sale, parfois jaunâtre par places, plus rarement entière-
ment de cette teinte. Le Liopus nebulosus offre selon
moi les principales variations élytrales suivantes :
Elytres à taches nombreuses plus ou moins grosses
aux épaules dessinant quelquefois comme une large ban-
de noire avec, un peu au-dessous du milieu, une bande
étroite, bien dessinée, flanquée ordinairement en dessous,
près du bord externe, d’une tache de même teinte; in-
tervalle, c'est-à dire 2e moitié de la 1" partie des ély-
tres ainsi que l'extrémité apicale pointillée de petits
points foncés, plus nombreux à l'extrémité.
Type nebulosus [L.
Elytres sans bande ou grosses taches foncées serrées
aux épaules, offrant seulement quelques points à peine
plus gros que le pointillé ordinaire du fond; une ban-
de d'un noir brun bien visible aux 3/4 des élytres,
quelquefois strès raccourcie, avec en dessous, rarement,
un point plu gros que les autres.
V. A. unifasciatus mihi.
Elytres à fond dépourvu de pointillé apparent, quel-
ques taches carrées, foncées aux épaules, une bande
arquée, ornée d’un point bien net au-dessous près du
bord externe.
V. B. dissimilis Pic (Fchange 1889, N° 57)
Entre ces principales races on trouve quelques va-
riations plus changeantes et moins nettes et par consé-
quent ne méritant pas d’être désignées particulièrement
par un nom; ainsi les taches sont plus ou moins gros-
ses ou nombreuses, plus ou moins foncées, la bande
transversale est quelquefois divisée sur la suture, le
duvet varie du gris sâle au jaunâtre etc. Le type et
sa variété À sont assez communs en France, un peu
partout, mais je crois la variété B très rare.
Quant au Liopus punctulatus est-il bien de la faune
française ? Le punctulatus de la Côte d'Or signalé par
M. Bedel cerambyeidae, pageSo, peut être un nebulosus
mal nommé, c’est même ce qu'il y a de plus probable,
cette capture n'étant pas à ma connaissance appuyée
par d’autres sérieusement établies, l'examen du sujet,
l’'authentique encore, peut seul décider à l’admettre au-
trement, on ne fera jamais que des suppositions, et l'on
s'exposera à émettre des doutes, ce qui n’est pas très
pratique; enfin, le principal c’est que le punctulatus
existe, qu'il se capture en Allemagne et dans le nord
de l’Europe, mais sa capture dans nos Alpes me parait
aussi douteuse [Rev. Fr. Ent. 1884 p. 373|, je croirais
plutôt à celle du nebulosus type.
M. Prc
ANNONCES DIVERSES
Prix des annonces: La page, 46 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, 0, fr. 20 c.
Il sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour v, sur les annonces payantes pour la r'e insertion.
50 % pour les insertions répétées, de la même annonce,
Jout abonné a droit, pour chaque numéro, si l’espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange.
CTI
CILIET. £,
M. K. Bramson, professeur au gymnase à Ækate- Frère Vibert, à Pradinas par Suuveterre (Aveyron)
rin0S leo (Russie) offre des Coléoptères de Russie, Sibé-
rie, Caucase et d’autres contrées en échange contre
des Curculionides, surtout exotiques, Envoyer oblata.
s'offre à fournir par quantités, Carabus hispanus à
0,23 l'exemplaire, à tous entomologistes qui lui en
feront la commande avant la fin mars ou 15 avril.
Envoyer le prix de la demande accomsagné de boites.
M. H. Giraudeau, Bassuc par S/-Méme (Charente)
— Offre Coléoptères déterminés et tous insectes de
sa région contre coléoptères européens ou exotiques.
Envoyer oblata.
Correspondenz - Central - Bureau.
; : Quiconque s'intéresse à l'association internationale
Insekten-Borse, Central-organ zur Vermittelune 5 rie s
? È Le]
von Angebot, Nachfrage und Tausch. Rédaction : è
Deipr ir; er A ugustusplatz. Plagwist, Moltkestr. 8.
de correspondances, s'adresser à M. Otto, Leipsig-
M. Léon SONTHONNAX, naturaliste, 9, Rue Neuve, 9 LYON.
— 0 —
Ustensiles pour Entomologistes, Conchyliologistes et Botanistes.
LEE
Cartons liégés de tous formats pour le rangement des insectes en collections. — Filets pour la chasse des
Coléoptères et des Papillons. — Liège, tourbe et agave pour garnir le fond des boîtes. — Pinces courbes
et épingles à insectes, etc., etc. — Meubles et casiers pour collections. — Collections ornementales de
Coléoptères et de Lépidoptères exotiques. — Collections d'études de tous les ordres d’insectes. — Insectes
utiles et insectes nuisibles. — Vente et achat de collections d'histoire naturelle.
ANNONCES ANNUELLES :
- :
Ces annonces mises en évidence pour toute l'année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi-
vement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 4 franc la ligne pleine.
En vente, chez M. L. Jacouer, Imprimeur, Rue Ferrandière, 18, Lyon, toutes les années parues de l'Echange
(ISS5-1886-1887-1888-1889 et 1890), contre l'envoi d’un mandat poste de 10 fr. 50 Chaque année prise
séparément ? francs.
J. DESBROCHERS DES LOGES à Tours
Envoie sur demande, prix courant de: 1° Coléoptères d'Europe et Circa. 2° d'Hémiptères. 3° de Curculionides
exoliques.
Achète des Curculionides exotiques rares, où au choix.
SPLELLE DIET
HENRI GUYON
Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris
A
SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’INSECTES
GrandWformatitre Go 20 EME PRET EEE 2 50 Grandiformatéearton 2539-26 6 E TER 2
Petit format Memo 2 CRMEPRRE PAPER EEE 1 85 Petutiornmath26-ron Re OR ER EE Ce 1 50
Boitestdoubles fonds és es ERA PE REC OPEN ER 2 50
Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande.
. PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS
Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout 60
feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 25 fr. Pour les demandes s'adresser à M. Ant. Otto, comptoir
Minéralogique à Vienne (Autriche), VIIT, Schlosselgasse, LA
LISE
SR LL SSL LS SES LL LL LL EE LE LES LE LEE
Tableaux Analytiques pour déterminer les Coléoptères d'Europe. I. Necrophages
par Edm. Rrirrer. Traduits de Allemand.
MOULINS in.-8. 116 pages
Prix 3 fr. $u: contre mandat ou timbres-poste. S'adresser à E. Ocrivier, 10, Cours de la Préfecture,
Moulins (Allier).
Lyon. — Imp. Lith. et Grav. L. JACQUET, rue Ferrandière, 18.
Lai
DR COMEN Re TS T2
A1
Septième année. — N° 76 15 Avril 1891.
L'ÉCHANG
Revue Linnéenne
ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE
paraissant tous les 15 du mois
Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle
FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET
membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d'Entomologie, et de la Société
Entomologique de France.
CONTINUÉ PAR L. SONTHONNAX
F. GUILLEBEAU ? A. LOCARD
membre de la Société Entomologique de France, Vice-Président de la Société Malacologique de France.
++ ++
C. E. LEPRIEUR CI. REY
membre de la Société Entomologique de France, Président de la Société Française d’'Entomologie,
membre honoraire de la Société d'histoire naturelle membre de la Société Entomologique de France et
de Colmar etc. de la Société Linnéenne de Lyon.
2 AN
>
AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM.
D' L. Branc, DessRocHERS pes Loces, A. Dusois (de Versailles),
L. Girerp, R. Grirar, Valéry Mayer, REbox-NEyreNEuUr, J.-B. REeNauD»D, A. Ricue, RicHarp (de Grenoble),
Nisius Roux et A. VizzoT (de Grenoble).
SOMMAIRE DU NUMÉRO 76
À nos lecteurs.
Remarques en Passant, par C. Rey (Suite).
Notes Entomologiques en Zig-Zag, par M. Dessrocuers pes Locrs.
ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES
Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet
Tout ce que concerne la rédaction, les annonces gratuites et Adäresser Les réclamations concernant l'envor du Fournal
renseignements Sur les annonces non suivies d'adresse doit être & et Le montant des annonces et des abonnements à A1. L. Jacquet,
T
envoyé à A1. L. Sonthonnax, 0, rue Neuve, Lyon. Imprimeur, rue Ferrandière, 18. Lion.
———ANNN—
France, un an, 8 fr. — Union postale, 8, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr, 50
%
Ï
REVUE LINNÉENNE
Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 17 du mois. -
L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange.
AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l’année 1891, entrainera l'envoi
des n% parus de la même année.
COMTE" D'ETU
MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MARSEILLE. Codéoptères
exotiques.
L. Blanc, D', 55, rue de la Charité, Lyon. A/#néralogre,
Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAY. //ydro-
canthares et Histérides.
Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre
Amara, Harpalus, Feronia.
A. Chobaut, D',à Avienon. Antfhicides, Mordellides,
Rhipiphorides, Meloides et Œdemerides.
J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon bianc, ORLEANS,
Pselaphides et Scydmenides.
L. Davy, à FouGère par CLers, (M.-et-L.). Ornithologte.
Desbrochers des Loges, 23, rue de Boisdenier, Tours
(Indre-et-Loire). Czrculionides d'Europe et circa.
L. Gavoy, 5, Us. rue de la Préfecture, CARCASSONNE,
(Aude). ZLarellicornes.
DES POUR". 1891
=
MM. A. Locard, 58, quai de la Charité, Lyon. /a/acoiogre
francaise, (mollusques terrestres, d'eau douce el marins).
J. Minsmer, capitaine au 142 de ligne, à MENDE
(Lozère. Longicornes.
A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea
et Cie, a BUCAREST-FILARETE STRADA VIILOR (Roumanie).
Hérmiptères, Hétéroptéres.
H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris, Oy/Aoptères
et Névroptères.
J.-B. Renaud, 21,
Curculionides.
A. Riche, 11, rue de Penthièvre, Lyon. ÆosseZes, Géologie.
N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Sofanique.
A. Sicard, D' à Azst (Tarn), Coccruellides de France.
A. Villot, 5, chemin Malifaud, GRENOBLE. Gordiacés,
Helminthes.
cours Lyon
d'Herbouville,
Ont payé leur abonnement pour l’année 1891:
MM. le Frère ONÉSEMIEN, Rive-de-Gier ; Desporpes, Paris : AID. Dusois, Versailles.
(Les personnes oubliées sont priées de réclamer.)
ho ABONNES
Le succes croissant de la REVUE LINNÉENNE, et les occupations personnelles de son di-
recteur actuel, ne lui permettent plus de consacrer au Journal les soins et le temps qu'exige
sa bonne et régulière publication.
Aussi nous avons l'honneur d'annoncer à nos abonnés qu'à partir de ce N°, la direction
passe entre les mains de M. REDON-NEYRENEUF, notre collègue et ami de la SOCIÉTÉ
LINNÉENNE dont il est depuis longtemps le secrétaire.
Pour ne pas froisser sa modestie, nous nous contenterons de dire seulement, que pouvant
disposer du temps nécessaire, notre collègue s'efforcera d'apporter au Journal diverses amé-
lhorations, et de lui adjoindre de nouveaux collaborateurs.
PRIS RrR
REMARQUES EN PASSANT
par C. Rey
—I/0
Lu à la Société Linnéenne de Lyon, le 22 Décembre 18ao
BUPRESTIDES (Suite)
Le Cylindromorphus du midi qu’on réunit au gal-
licus R, d'après un nouvel examen m'ayant paru dif-
férent, je me permets de donner, à cette occasion, le
tableau des espèces que je possède dans ce genre :
a. Prothorax offrant à la base une impression trans-
versale et vers les côtés une carène submarginale.
Taille assez grande, 4 mill. Hongrie . . . . ..
subuliformis Man.
aa. Prothorax sans impression, ni carènes.
er als Dre Ne
L. SONTHONNAX
me
b. Sillon frontal plus ou moins prolongé sur le
vertex.
c. Sillon frontal non prolongé jusqu’au bord
antérieur du prothorax.
d. Elytres subimpressionnées sur la région su-
turale. Prothorax subcarré. Corps linéai-
re, peu brillant. Taille assez grande, 4
mill, — Fr. mér........parallelus Fer.
dd. Elytres nullement subimpressionnées. Pro-
thorax subtranverse, avec un léger espa-
.ce lisse. T'aille moindre, 3 1/2 mill.
e. Elytres finement alutacées, peu bril-
lantes, à ponctuation assez forte à la |
base, sensiblement affaiblie dès le mi-.
lieu jusqu'au bout, Forme étroite,
sublinéaire.— Servie. .....filum Gyl.
Ci jf ut os dues
RSA SF ER
REVUE LINNÉENNE
RAS LA RP,
ee. Elytres à peine alutacées, assez bril-
lantes, à ponctuation forte et ru-
gueuse à la base (1) et légèrement
affaiblie après le milieu jusque vers
le bout où elle devient ràpeuse.
Forme moins étroite, moins linéai-
re. — Hyères, sur les graminées...
ot dense sitieauluse Re
cc. Sillon frontal large et profond, prolongé
jusqu’au bord antérieur du prothorax: ce-
lui-ci transverse, sans espace lisse. Front
comme bilobé. Forme linéaire. Taille pe-
tite, 3 mill. à peine, — Bohême.........
bien as nent aise rite A OUINON SRE
bb. Sillon frontal nullement prolongé sur le vertex.
Prothorax transverse, sans espace lisse sensi-
ble. Elytres élargies après leur 1° tiers, à
ponctuation assez forte et rugueuse à la base,
disposée au milieu en séries régulières inter-
nes, puis graduellement affaiblie en arrière.
Couleur un peu verdâtre. Z'aille petite, 3
mill. — Limonest près Lyon, Villebois, (Bu-
BEN) ER rm eee es SAUICUS" R
Aphanisticus emarginatus F. — Les échantillons
du midi sont, en général, de taille plus grande, avec
le dessus du corps plus distinctement alutacé (coriu-
ceus R). Serait-ce là une espèce faisant passage à l’an-
gustatus, avec le prothorax un peu moins court? —
Languedoc, Provence.
Aphanisticus siculus R.— Sé rapporte au py-gma-
eus Luc., nom antérieur. Se prend sur le Juncus acu-
leatus. — St-Raphaël, Fréjus, Menton. Hyères.
Trachys troglody-tes Sch. — La variété foveicollis
R. a deux fossettes accidentelles sur le prothorax; le
cribata R. a la ponctuation des élytres à peine plus
forte et plus serrée. — Suisse.
Trachys Goberti Baud. — Chez cette espèce assez
variable, la lame prosternale est tantôt subparallèle
comme dans #roglodytes, tantôt subélargie en arrière
comme dans pumila Mars. Peut-être serait-elle le vé-
ritable pumila d'Illiger, qui, selon moi, répond à l'in.
termedia de Laporte, et le pumila d'aujourd'hui se
rapporterait à l’ænea de Mannerheim, si longtemps dé-
signé sous ce dernier nom dans les anciens catalogues ?
Trachys major Perr. — Ressemble beaucoup à
ahenata Muls., si ce n’est pas lui.
Trachys Marseuli Bris. — La variété subglabra KR.
est plus glabre, avec la lame prosternale et autres par-
ties pectorales plus lisses. — Hyères, 2 ex.
Trachys Pandellei Fairm. — Il est douteux qu’on
doive rapporter à cet insecte le friangularis de Bois-
duval et Lacordaire, qui ne mentionnent nullement la
carène submarginale des élytres.
FAMILLE DES EUCNÉMIDES
Trixagus dermestoides L. — Cet insecte varie
beaucoup pour les carènes frontales qui sont tantôt af-
faiblies, tantôt bien accusées, avec leur intervalle par-
fois rugueux, quelquefois largement sillonné et mat
(sulcifrons R.), rarement presque plan et brillant (pla-
nifrons R.). Cette dernière variété est moindre et de
couleur plus pâle. — Villié-Morgon.
Trixagus modestus Weise. — Cet insecte ressem-
ble beaucoup à l’elateroides, dont il serait peut-être
une variété, car on trouve des passages. La taille est
un peu moindre, la ponctuation générale plus subtile,
avec surtout, la base du prothorax plus lisse. — Lyon,
Collioure, Fréjus.
Trixagus algiricus Bonv. — Cette espèce est dé-
(r) Cette ponctuation forme, à certain jour, des rugosités ou
rides transversales,
sormais acquise à la faune française, car j'en ai recueil-
li un exemplaire à Fréjus.
Trixagus obtusus Curt. — Le &, outre les côtés du
prothorax plus rectilignes comme dans la plupart des
espèces, présente deux petites carènes frontales obsolèe-
tes, courtes et ne remontant pas au delà du niveau anté-
rieur des yeux.— Quelquefois la taille est un peu moin-
dre, la forme un peu plus large, la ponctuation un
peu plus légère, avec le lobe antéscutellaire du protho-
thorax plus lisse. Peut-être est-ce là le vrai pusillus de
Heer ? — Villié- Morgon, Cluny, Provence, — Parfois
dans les deux sexes, le tiers médiaire du rebord exter-
ne des élytres présente une fine ciliation serrée, pâle,
souvent obsolète (ciliaris R). — Provence,
Trixagus minutus R. Cet insecte est encore
moindre qu'obtusus et surtout d’une forme plus ramas-
sée et plus atténuéé en arrière. Peut-être n’en est-il
qu'une variété, Toutefois les antennes m'ont paru
plus courtes, avec leur massue plus épaisse et plus
abrupte. — Provence.
Melasis buprestoides L. — La variété elateroides
HI. a tout l'air d'une espèce à part. Elle est moindre,
moins noire, avec les antennes 4 moins longuement
pectinées. — Lyon, Villié-Morgon.
‘ Microrhagus longicornis Hamp. — Cette espèce
offre quelquefois des exemples de rufinisme.
Farsus unicolor Latr. — Varie beaucoup pour la
taille et la couleur, celle-ci passe du roux au noir.
(À suivre.)
NOTES ENTOMOLOGIQUES EN ZIG-ZAG
Par M. J. DESBROCHERS DES LOGEs
[
Contributions à la Faune des Coléoptères
de la France Centrale.
Les Elmides sont des insectes qu'il faut recher-
cher d'une manière spéciale; j'en avais pris fort
peu d'espèces, autrefois; à Tours, j'en ai trouvé, jus-
qu'ici onze espèces, parmi lesquelles je citerai :
Elmis Wolkmari Müll. (1) — Ruisseau de la Choi-
sille près de Tours, commune sous les pierres; aussi à
St-Pourçain (Allier), sous les pierres calcaires du ruis-
seau le Gaduet.
Elmis obscura Müll. — Dernière localitéindiquée ci-
dessus, parait rare.
Elmis angustata Müll. — Tours, ruisseau de la
Choisille, assez commune,
Ebnis Mülleri Er.— Tours, bords dû Cher, en fau-
chant, aussi au collet des Carex, dans les mares d'eau
alimentées par les crues de cette rivière. Cette espèce
paraît rare et Mulsant ne l'indiquait de France qu'avec
doute.
nr: Ê : re e
1) Les caractères donnés par Mulsant, Uncifères p. 22-25, {me
paraissent peu propres à distinguer cette espèce de l'Æ. Germart
avec laquelle l'auteur trouve «quelque analogie» ,et qui m'en semble
extrêmement voisine: celui tiré des lignes longitudinales du protho-
rax aboutissant en arrière chez la première. à la troisième strie, et
chez la deuxième entre la troisième et la quatrième strie me
parait illusoire ou tout au moins inconstant; les élytres indi-
quées comme étant presque glabres chez l’'Æ. Germart, sont aussi
pubescentes chez cette espèce lorsque l'insecte est frais, la forme
de l’écusson n'a rien de bien fixe, pas plus que la coloration des
antennes ; il reste pour distinguer l'Æ, Germari,une forme moins
allongée plus élargie en arrière dès la base des élytres, le
28 article des antennes plus court, comparé au premier, les points
des stries des élytres plus gros, avec les intervalles plus convexes
et moins densément ponctués.
\
REVUE LINNÉENNE
Elmis nitens Müll.— Mèmes lieux que la précédente,
rare.
Elmis pygmaea Müll. — St-Pourçain, ruisseau le
Gaduet ; commune à Tours ; on la prend parfois en
grande quantité en passant, au crible, le gravier du
fond des petites flaques d'eau du Cher, après les
crues.
Elmis Maugeti Latr.— Je ne l'ai prise qu'une fois à
Tours (1).
Elmis tuberculata Müll. — C'est l'espèce la plus
répandue ; dans les environs de Tours (2), souvent
dans les marais, loin des eaux courantes.
LAMELLICORNES
Trox nidicola Bonnaire.—- Ardentes (Indre). Un seul
exemplaire pris au vol, le soir. M. François, docteur
ès-sciences-naturelles, en a capturé, il y a une dizaine
d'années, un assez grand nombre, au Grand-Pressigny
(Indre-et- Loire), parmi les débris accumulés par des
oiseaux de proie, dans un tronc d'arbre creux, ce qui
vient confirmer les habitudes déjà signalées de cette
espèce.
Heptaulacus testudinarius F. — Très commun, à
Tours, dans les détritus des inondations.
Odontaeus mobilicornis Lepell. — Se prend à
Tours, à Monts, (Collection Lizambard).
Rhizotrogus Reichei Muls.— Cette espèce que Mul-
sant n’a décrite, dit-il, « que pour mémoire », sur un
exemplaire unique étiqueté : Moulins, (Allier), dans la
collection Reiche, me semble basée simplement sur
un individu altéré et dépilé du À. marginipes
Muls. d.
Melontha vulgaris F. var. afflicta E. Olivier. qui
correspond à la var. C. Mulsant, Lamell Ed 1
P:N598; dans les environs de
Tours.
se trouve, rarement,
Hoplia praticola, Duft. — Je l'ai prise à Tours,
route de St-Avertin,; elle parait plus commune à
Luynes, (coll. Lizambard). Les exemplaires ® revêtus
de squamuls métalliques sont fort rares,
Anomala oblonga F. — Se trouve sur les bords de
l'Allier et de la Loire,mélangée avec l'A. Julii,(aenea),
avec laquelle on la confond généralement, peut-être
avec raison.
STERNOXES
Trachys nana Herbst. — Deux exemplaires ont été
capturés par moi, en mars 1889, à Tours, dans les
débris laissés à la suite d’une crue du Cher, ce qui
indique que cette famille n'est pas exclue de celles
représentées dans les détritus d’inondations,
Coracbus elatus Fab. — Tours, bords de la Loïîre, en
fauchant en juin.
plusieurs fois
de peuplier,
dans le port
Coraebus undatus F. — J'ai trouvé,
cet insecte dévorant les jeunes pousses
notamment à Vitry-aux-Loges (Loiret),
du canal.
Drapetes equestris Fab.— Ardentes (Indre), un seul
1) Des caractères plus facilement saisissables,à mon avis, queles
différences géométriques indiquées par Mulsant, 1. c. dans le ta-
bleau de ses Zarevnria, p.15, pour distinguer aerea Müller de cette
espèce me paraissait résulter de l'examen de j’insecte, examiné de
profil : Janvgerr ayant ie corps déprimé en avant, brusquement
déclive en arrière, avec les deux côtes externes des élytres réunies
avant l'épaule, tandis que aeneus a le dessus régulièrement con.
vexe, avec ces mêmes côtes restant parallèles dans tout leur
parcours,
2 Les caractères donnés par Mulsant pour distinguer /#be)r--
culata, rivndaris et h'oglodvtes sont peu tranchés et difficiles à
saisir : on prend à Tours les trois formes et peut-être n'y at-il là
qu'une seule espèce très variable ?
exemplaire pris au vol, dans un chantier de bois de
chauffage, en mai.
Cgrdiophorus equiseti Herbst. — Plusieurs
plaires des bords de la Loire, à Amboise,
Cardiophorus rufipes Fourc., (vestigialis Er.) —
J'ai pris, à Ardentes, une variété de cette espèce, ayant
les pattes presque entièrement noires.
exem-
MALACODERMES É
Eucinetus haemorrhoïdalis Germ.— Gannat (Allier),
un seul; forêt de Châteauroux.
Eucinetus meridionalis Cast. — Forêt de Château- |
roux, parait rare; M. Croissandeau me l'a envoyé
d'Orléans.
Cyphon Putoni Bris. — Un exemplaire des envi-
rons de Moulins, (Allier) vu par Mulsant.
Prionocyphon serricornis Müll. — J'ai repris cette
espèce, (moins rare à Cosne-sur-l'Œil, Allier)}sur lesfleurs
de chéne, dans la forêt de Châteauroux, sur ce même
arbre, et à Tours, sur le peuplier.
Malthinus flaveolus Payk.
lOUX, pas rare.
Forét de Château-
Malthinus glabellus Kiesenw.— Avec le précédent.
Malthinus seriepunctatus Kiesenw. — Aulnes, avec
les précédents, assez rare.
Malthinus geniculatus Kiesenw. —
teauroux, un seul.
Forêt de Chäà-
Attalus distinctus Muls.— Cosnes, fleurs de Chêne,
rare.
Haplocnemus nigricornis. F. — Moulins, Gannat,
forêt de Châteauroux, rare.
Julistus floralis OIl.— Forêt de Châteauroux, trouvé
en mai, au nombre de plusieurs exemplaires, sur des
hétres, dans une chasse en compagnie de M. Crois-
sandeau.
Dasytes pilicornis Kiesenw.— Forêt de Dreuille,sur
les hêtres, au printemps, rare.
Troglops cephalotes OI. et var.? cruenta. Kiesenw.—
Rare, à Cosnes-sur-l'Œil. sur les fleurs de chêne.
TEREDILES
Sphindus dubius Gyÿl.— Pris en quantité, à Vitry-
aux-Loges (Loiret), à la nuit tombante, volant au-dessus
de branches de pins coupés, dans le port du Canal.
TENEBRONIDES
Tetratoma ancora F. — Tours, bois de Grand-
Mont, rare sur le chéne.
Abdera griseoguttata Fairm. — Même localité.
Carida affinis Payk. — Cosnes, Gannat, rare.
Lagria hirtaL.—La Lagria depilis Muls., signalée
du Cher, se trouve aussi dans l'Allier, mais ce n'est,
ainsi que nudipennis qu’une variété de Airta.
Pedinus femoralis L. — Cette espèce était étiquetée
Puy-de-Dôme, dans la collection Bayle.
Anthicus hispidus
inondations du Cher.
Leptaleus Rodriguesi Eatr. — Plusieurs exem-
plaires, pris l'hiver, en grattant au pied d'une haie,
sur le côteau de Grand- Mont, près de Tours.
Rossi, — Pas très rare, à Tours,
VESICANTES
Cette famille est mal représentée dans le Centre; je
ne signalerai que quatre espèces.
Meloë rugosus Marsh. que j'ai pris plusieurs fois,
dans les environs de Clermont-Ferrand.
Meloë brevicollis Panz. et autumnalis Ol., qu'on
trouve rarement dans ceux de Tours.
Zonitis praensta F. et mutica Scriba, que j'ai ren-
contrés aux environs de St-Pourçain (Allier).
Chrysanthia viridis Schmidt.-— Qui n'est pas rare, en
fauchant au filet dans la forêt de Châteauroux et dans
les bois environnants. à
CURCULIONIDES
Cneorhinus plagiatus Schall. que je n'ai jamais pu
distinguer du C. parapleurus Marsh. est très
commun dans la forêt de Châteauroux.
Cneorhinus exaratus Marsh.— Que je n'ai pris que
rarement à Ardentes, dans les prés humides, est très
commun au Blanc (Indre), sur les bords de la Creuse.
Strophosomus lateralis Payk.— Très commun, au
printemps, dans les forêts d'Orléans et de Château-
roux.
Silones suturalis Steph. — Assez commun à Tours,
dans les prairies du Cher, se retrouve à Orléans. (M.
Croissandeau\.
Sitones ononidis Sharp. — Se prend rarement, au
pied des Ononis, sur les bords de la Loire.
Sitones humeralis Steph.— discoideus GyIl.— Con-
trairement à l'opinion des catalogues allemands,
généralement adoptée, je partage la manière de voir
de M. Allard, (monographie du genre), qui considère
les deux espèces comme distinctes et je n'ai jamais
éprouvé de difficulté pour les séparer, chaque forme
présentant, d’ailleurs, les signes distinctifs de chaque
sexe. Le S, humeralis est bien plus large, (surtout
aux élytres), la tête est bien moins étroite, à front à
peine creusé ; le prothorax est plus arrondi et à ponc-
tuation bien différente : les yeux sont bien plus rap-
prochés du bord du prothorax; enfin, les soies des
élytres sont tout autres et jamais disposées en séries
longitudinales, comme cela a lieu chez le S. discoi-
deus. Il est vrai que la plupart des entomologistes qui
réunissent les deux espèces admettent comme espèce
propre le S. inops qui n'est qu'une simple variété de
l'umeralis, ce qui établit en quelque sorte... une
compensation.
Sitones flavescens Marsh.,— cinnamomeus All. et
longicollis Fahr. doivent étre réunis.
Le cinnamomeus n'est qu'une variété de couleurs,
plus méridionale et le longicollis ne se distingue que
par le prothorax aussi long que large, caractère assez
variable chez ces espèces.
Polydrosus tereticollis de-Geer, (undatus). F. —
Bois des environs de Tours, forêt de Châteauroux,
sur les jeunes pousses de chêne.
Poly-drosus sparsus Gyll.— Que j'ai trouvé rarement
dans la forét de Châteauroux, est très-commun, sur le
chêne, dans le bois de Grand-Mont, près de Tours.
Ohiorynchus scabrosus.Marsh.—-J'ai pris deux exem-
plaires de cet insecte, il y a déjà bien des années, dans le
terreau des vieux lierres pourris quitapissaient les murs
des ruines du château de Murat (Allier), en compagnie
du Rhyncolus cylindrirostris, qui sy trouvait en
nombre.
Otiorynchus tenebricosus, fuscipes, lugdunensis.
Ces espèces réunies dans la faune de l'Allier, par
M. E. Olivier, sont distinctes surtout par la structure
du dernier segment abdominal des 4.
Otiorynchus rugifrons. Gyll. — Les exemplaires
signalés comme capturés par moi à Neuvial (Allier),
avec O. sulcatus appartiennent à la variété ambiguus
Schæn.
Caenopsis Waltoni Boh.— Pris en nombre, dans la
forêt de Châteauroux, en triant des mousses humides,
au bord des étangs par M. À. Grouvelle,
Otiorynchus ligustici L.— Cette espèce, que j'ai pri-
se fort rarement dans le département de l'Allier, était
extrémement abondante à Vitry-aux-Loges, le long
du Canal, en compagnie de Cleonus grammicus et
de Mniy-ops variolosus, (carinatus).
Hypera crinitaBoh.— Tours, inondations, aussi en
Auvergne, assez rare.
Phytonomus viciae. — Tours, crues du Cher, rare,
Phytonomus Olivieri, — albicans, — sejugatus, —
higrinus, — pastinacae. — N'est pas rare dans les dé-
tritus, à Tours, lors des inondations.
Bothynoderes Lethierryi Chev.— Un exemplaire de
Gannat, nommé ainsi par Chevrolat, lors de sa révision
des Cléonides, me semble une variété de B. Graëllsi,
malgré la forme tout autre du prothorax, étroit, sub-
cylindrique, plus long que large, droit latéralement
sur ses deux tiers postérieurs, anguleusement et brus-
quement étranglé, en avant : (var. cylindricollis).
Bothy-noderes turbatus. — Je possède un exemplaire
constituant une variété fort remarquable de cet insecte
(v. 4-guttulus) à élytres recouvertes uniformément
d'une squamosité crétacée, sans fascies, ornées seule-
ment d'un point noir vers le tiers postérieur, et d'un
autre, de même couleur, au-dessus du calus anté-
apical.
Bothy-noderes nebulosus L. —- J'ai pris, dans la
forêt de Dreuille (Allier), un exemplaire de cette
espèce, se rapportant à la variété guttulatus Gyl1.
Bothy-noderes obliquus F.— J'en possède un exem-
plaire des environs de Nevers.
Lixus paraplecticus L. — Pas rare, au printemps,
dans les marais de St-Pierre-des-Corps, près de Tours.
Lixus punctiventris Bohem. — Souvent confondu
avec le L. bicolor dont il a la coloration, mais dont il
se distingue aisément par l'absence de carène au ros-
tre, la forme et la ponctuation du prothorax; setrouve
dans tout le centre: Moulins, Indre, Auvergne, etc.
Lixus bardanae F. — Le caractère tiré de la pré-
sence d’une dent obtuse aux cuisses postérieures du
L. Cribricollis n'est pas constant; cette dent, parfois
assez prononcée chez cette espèce, vient à s'émousser,
au point de disparaître, tandis qu'elle apparait, par-
fois, d’une manière plus ou moins distincte, chez
L. bardanae : L'absence de points noirs dénudés, sur
la page inférieure, est un caractère qui distingue beau-
coup mieux ce dernier des espèces voisines précitées.
Lixus lateralis Panz. — Si j'insiste pour constater
l1 présence de cette rare espèce, dans nos départements
du centre, c'est que, aucun catalogue, pas plus que la
monographie de Capiomont, ne la mentionne
comme française; on la considère comme propre
à l'Italie. Je l'ai prise, plusieurs fois, dans le Bour-
bonnais ét en Auvergne.
Lixus junci Bohem. — Gannat,
Ardentes, prés marécageux.
Lixus algrius L. — J'en ai capturé plusieurs
exemplaires dans la forèt de Châteauroux.
Vitry-aux-Loges,
Lixus acutus Bohem. — Espèce assez rare, plutôt
méridionale, ainsi que la précédente, et dont j'ai pris
plusieurs échantillons à Ardentes, sur des Seneçons.
Lixus filiformis F, — rufitarsis Bohm.— Ces in-
sectes, placés assez loin l'un de l’autre dans le catalo-
gue de Heyden, Reitter et Weise, et que Capiomont a
essayé, en vain, de séparer, appartiennent réellement à
une même espèce.
Styphlus unguicularis Aubé, — J'ai pris plusieurs
exemplaires de cette espèce, à Ardentes et à Tours, en
triant des mousses, en automne,
5
PS
REVUE LINNÉENNE
Styphlus setiger Beck. — Tours, un seul exem-
plaire en triant des mousses.
Erirhinus bimaculatus F. — Se prend rarement,
sur les bords du Cher, enterré au pied des osiers.
Erirhinus festucae Herbst. — Très commun à
Vitry-aux-Loges, en fauchant le long du canal.
Erirhinus nereis Payk. — Même lieu, beaucoup
plus rare.
Erirhinus occalescens Gyl. —.Gannat, sur Île
peuplier blanc, deux exemplaires.
Erirhinus majalis Payk. — Gannat, aussi forêt de
Châteauroux.
Erirhinus salicinus Gyll. — Un seul exemplaire
capturé à Vica près d'Ebreuil, (Allier).
Erirhinus nebulosus Gyll. — Tours, deux exem-
plaires.
Elleschus infimus Herbst. — Gannat, sur les peu-
pliers blancs, rare.
Grypidius brunnirostris F. Ardentes, bords de
l'Indre, aussi à Tours, rare.
Acalyptus rufipennis Gyll. Carpini Herbst. —
M. Bedel, faune Parisienne, réunit les deux espèces
qui me semblent distinctes. L’A. carpini est cons-
tamment, plus grand, plus large, noir, recouvert très
densément d'une longue pubescence d’un blanc soyeux
voilant les stries et l'écusson, chez les exemplaires bien
frais. Le rostre est sensiblement plus épais, plus long,
plus rugueux (4 ® ),chez cette espèce, la massuedes an-
tennes est constamment rembrunie, l'A. rufipennis est
variable de coloration, mais jamais d'un noir profond, il
est revêtu de poils fins, mats, relativement courts, ne
cachant pas la couleur foncière, ménageant l'écusson ;
le rostre est mince, surtout ®, et exactement cylin-
drique.
Orchestes populi F. — Très commun, à Tours,
dans les vignes, sur les osiers; présente une variété à
pattes plus ou moins noirâtres.
Orchestes erythropus Germ. — Commun dans le
bois de Grand-Mont, près de Tours, d'avril en no-
vembre, sur le chéne, avec l'O. sparsus Fahr., plus
rare.
Tychius globithorax Desbr. — C'est avec raison
que le catalogue de Marseul le rapporte au 7
polylineatus Germ. Mon espèce a été établie sur
une variété uniformément d'un fauve soyeux, avec une
bande unique, suturale, crétacée, très nette, aboutissant
à une bande semblable du prothorax, avec ce dernier
segment plus globuleux.
Tychus longicollis Bris. — Forêt de Châteauroux,
d’Amboise, rare.
Sibynes sodalis Germ. — Tours, Allier, paraît
rare.
Nanophyes brevis Bohem. — Je possède un exem-
plaire de Moulins, chez lequel la tache noire de Ja
tête a disparu.
Nanophyes geniculatus Aubé. — Un exemplaire
de ma collection porte la désignation : Gannat.
Nanophyes Sahlbergi Gyll. — Je possède de cette
espèce deux échantillons provenant de Cosnes, (Allier).
Nanophy-es siculus Bohem. — Cette espèce n'est
pas très rare, en fauchant, dans la forêt d'Amboise,
Nanopln-es rubricus Rosenh. — Gannat, un seul;
Tours, deux exemplaires.
Mecinus longiusculus Bohm. — Gannat, aussi à
Ardentes, dans les mousses, rare.
Mecinus janthinus. Germ. — Ardentes, Tours,
rare,
Gymnetron rostellum. Herbst, — Gannat, rare.
Moins rare au bois de Grand-Mont, près de Tours, en
battant les chènes, au printemps.
Gymnetrcn melanarius, Germ.— Un exemplaire
est étiqueté Allier, dans ma collection (1).
Apion Barnevillei Wenck. — Je posséde cette rare
espèce de l'Allier et de l'Indre, et M. Roullet m'en a
donné un exemplaire, venant des environs d'Angou-
lême, et absolument conforme au type de la collection
Wencker.
Apion Caullei Wenck. — Je le possède de l'Allier
et de la Touraine. C'est une espèce absolument dis-
tincte de l’A. penetrans, Germ. que je n'ai jamais vu
encore de France, et auquel M. Bedel le réunit,
Apion brunnipes. Bohm.— M. A. Grouvelle l’a
pris, en nombre, à Châteauroux, au printemps, au
pied d’un peuplier. Je le posside du Loiret et je l'ai
vu d'Algérie (province d'Oran).
Apion cineraceum Wenk. — On trouve cette rare
espèce dans le département de l'Indre; à Tours, je la
prends ordinairement dans les mousses et en’ janvier
dernier, j'en ai trouvé plusieurs ®, dans les détritus,
à la suite d’une petite crue du Cher. Le 4 semble
beaucoup plus rare. C'est à tort que M. Bedel la
réunie à l'A. annulipes Wenck.
Apion flavimanum Gyll. — Vit sur les menthes,
mais se trouve parfois, à Tours, dans les mousses ou
dans les détritus des inondations ; la longueur et l'é-
paisseur du rostre, la saillie des yeux, la forme des
élytres et la coloration des pattes sont très variables et
l'A. anulipes Wenck. se rapporté à des exemplaires
ayant les pattes en grande partie testacées.
Apion uliciperda Pandellé, — (ulicis Wencker
pars.). J'ai repris à Ardentes, Indre', cette espèce déjà
signalée de Châteauroux. J’en possède, aussi, un
du Bourbonnais; Wencker, lui-même, l'a confondue
avec l'A. ulicis quand il a dit: « toujours facile à
reconnaître... par son rostre très long, droit, quelque-
fois dépourvu de dents basilaires ».
Apion variegatum Wencker.— J’en ai pris, acciden-
tellement, un exemplaire dans la forêt d'Orléans, mais
c'est «au Père Pestre que revient la découverte de lha-
bitat de ce singulier et rare insecte, qu'il a capturé, à
Montluçon, sur les touffes de Gui de Peuplier.
Apion dissimile Germ. — N'est pas très rare, à
Tours, dans les mousses.
Apion trifolii Lin. — La variété ruficrus Germ. se
prend dans la forêt d’'Amboise.
Apion laevicolle Kirby. — Cette espèce était très
commune, sur les sapins, dans une allée du Château
de Clavières, près d’Ardentes.
Apion Waltoni. Steph. — J'en possède un exem-
plaire recueilli à St-Gérand-le-Puy (Allier), en sep-
tembre, et deux autres à Monts, près de Tours, sur le
Juniperus communis.
Apion lanigerum (Gemm.). Bedel, (lanugino-
sum Wenck.)}, Monts. — Avec la précédente espèce;
M. Roullet me l'a envoyé des environs d’Angou-
lème.
Apion Juniperi. Boh. — Un exemplaire de cette
espèce est étiqueté: Montluçon, dans ma collection.
Apion elongatum Germ.—- Tours, dans les détritus
(x) Gymmetron griseohirtellus Desbr. est réuni, dans les cata-
logues Allemands, et dans ceiui de Marseul au G. langer Bri-
sout. Ce sont deux espèces absolument distinctes et appartenant à
deux sections différentes, dans le système adopté par le monogra-
graphe, Ma description a été faite exc/usivement sur des exem-
plaires de Corse. Je n'ai pas dû voir celui de Sabogueiro, cité à
la suite, (Entom. Reise Sudl, Span. p. 159). par M. v. Heyden,
et je ne puis aflirmer que cet insecte appartient bien à la même
espèce, d'où, peut-être, la confusion ?
des inondations, paraît rare ; un exemplaire a été pris
par moi, à St-Gérand-le-Puy (Allier).
Apion curtulum Desbr. (Curtisi Wenck.). — Très
commun, à Ardentes, surtout sur les arbres fruitiers ;
Tours, bien plus rare.
Apion seriatosetosulim Wenck. — Ardentes, avec
le précédent, deux exemplaires. M. Roullet me l'a en-
voyé, en certaine quantité, d'Angoulême.
Apion simile Kirby. — Espèce commune sur le
bouleau, dans plusieurs localités du Centre: Tours,
Sologne, forêt d'Orléans.
Apion sanguineum de Geer. — Je l'ai pris à Ar-
dentes, à Tours, mais toujours rarement.
Apion Lemoroi, Bris. — Il y a quinze ans que j'ai
trouvé cette espèce, pour la première fois à Gannat, en
battant des pins; à Tours, j'en ai repris deux exem-
plaires, en automne en triant des mousses.
Apion simum Germ. — Un seul exemplaire pris à
Tours.
Apion sedi Germ. — Ardentes (Indre); Tours,
champ de manœuvres, en fauchant sur les sedum,
parait rare.
Apion aciculare Germ. — Ma collection renferme
un seul individu de cette espèce capturé à Gannat.
Apoderus erypthropterus Gmel. — D'après M. le
Grand, i. 1., cette espèce se prend à [Luant près de
Châteauroux, en juillet et août, en fauchant dans les
brandes ; suivant une note ajoutée à la main, par
Rouget, sur un exemplaire du catalogue des Insectes
Coléoptères de la Côte-d’Or,qu'il a bien voulu m'offrir,
« elle n’est pas bien rare, de mai à juillet, aux envi-
rons de Dijon, dans les bois marécageux, sur la San-
guisorba officinalis, dont elle roule la feuille, comme
son congénère roule celle du noisetier, ».
Rhynchites Giganteus Kryn. — Cette espèce se
trouve, non seulement dans le midi de la France,
mais aussi dans le Centre. Je l'avais prise à Jenzat,
près de Gannat, je l'ai retrouvée dans la forêt de Chà-
teauroux, toujours sur les fleurs de poiriers malades.
Le R. Maximus Desbr., indiqué comme synonyme
de cette espèce au catalogue v. Heyden, Reitter et
Weise, n'a aucun rapport avec elle, puisqu'elle est
armée d'une épine sur les côtés du prothorax chez
le d.
Rhynchites cupreus L. — Assez commun dans la
forêt de Châteauroux sur les prunelliers, les cognas-
siers, etc.
Rhy-nchites olivaceus Gyll. — Même forét, sur les
charmes, en mai, rare.
Magdalinus carbonarius L. — J'ai trouvé rare-
ment cette espèce à Vitry-aux- Loges sur le bouleau,
Magdalinus barbicornis Latr. — Pas rare dans les
environs d’Ardentes, sur les cognassiers.
Balaninus pellitus Boh. — Se trouve, sur les ché-
nes, surtout sur ceux garnis de glands, en automne,
peu commun ; Allier, Indre, Touraine. Il est à remar-
quer que Boheman a fait sa description sur un
exemplaire immature de la collection Aubé, à pubes-
cence assez touffue, d'où le nom de pellitus, mais sans
faire ressortir le principal caractère distinctif qui réside
dans la forme des dents des cuisses. Le B. sericeus
ANNONCES DIVERSES
Desbr. qui a un tout autre aspect, à cause de sa squamo-
sité piliforme d’un brun foncé, n'en est qu’une va-
riété fort rare, que j'ai retrouvée à Velles, (Indre\.
Balaninus elephas Gyll. — Cette espèce se trouve
dans les mêmes lieux que la précédente, et à la même
époque, et rien ne prouve qu'elle ne se nourrisse pas,
aussi, de glands à défaut de marrons (de Lyon), — que
quelques entomologistes par trop exclusifs,semblent vou-
loir lui imposer comme étant sa nourriture habituelle. Je
l'ai trouvée à Gannat, à Vitry-aux- Loges, à Ardentes et
à Tours, mélangée avec la précédente, ce qui me
parait suflisant pour établir que ce n'est pas une
espèce exclusivement méridionale et importée avec les
susdites.… denrées.
Balaninus cerasorum F. — Cet insecte est géné-
ralement rare. Pendant dix ans de séjour à Gannat,
je ne l'y ai rencontré qu'une fois, dans la vallée de
Ste-Procule, mais en quantité tellement extraordinaire
que tous les arbustes en étaient indistinctement cou-
verts : l’année suivante plus un seul !
Balaninus betulae Steph. — J'ai pris cette espèce
en grand nombre d'exemplaires, à Vitry-aux-Loges,
dans un pacage planté de bouleaux, à proximité du
Canal, au printemps, sur les feuilles de cet arbre,
l'hiver, au pied de ceux-ci (1).
Anthonomus ulmi de Geer. — Pedicularius L.
Rosinae Gozis. — Inversus Bedel. — Je comprends
qu'on ait un pieux respect pour les types authentiques
des auteurs anciens, de Linné, surtout, mais encore
faut-il que les soi-disant représentants des espèces dé-
crites ne se trouvent pas en contradiction flagrante avec
les caractères assignés par les auteurs. Je reconnais
volontiers que je me suis laissé influencer, moi-même,
lorsque Crotch, revenant sur une declaration précé-
dente, m'a affirmé que le type du pedicularius, de
Linné, existant encore au British Museum, se rappor-
tait à l'espèce que j'ai nommée ainsi, dans ma mono-
graphie; mais en relisant plus attentivement la dia-
gnose de Linné, il devient hors de doute, pour moi,
que nous avons eu affaire à un faux type, attendu que
les caractères qui y sont indiqués et qui se résument
ainsi: rostre de la longueur du corps, élytres mar-
quées de fascies obsolètes, conviennent bien mieux à
l'espèce que j'ai décrite sous le nom de A. ulmi de
Geer. et à laquelle M. Bedel a assigné le nouveau
nom de inversus. L'A. Rosinae n'étant évidemment,
qu'une variété de ce dernier, je crois qu'il faudra
rétablir ainsi la synonymie, en tenant compte de la
rectification de M. Bedel, relative à l’A .wlmi de Geer :
Ulmi de Geer.
Pedicularius Desbr.
nec. Lin,
Pedicularius Lin.
Inversus Bedel.
Var. Rosinae Gozis.
r) Les Balanobrus crucifir, rhaeticus et fedemontanus Fusch.,
dont j'ai vu les types autrefois, et dont je possède, encore, deux
d'entr'eux dans ma collection, provenant de celle de Javet, ne sont
même pas des 7aces caractérisées de crzx et de érassicae. Is
sont pourtant religieusement conservés dans les catalogues Alie-
mands, Si c'est uniquement par patriotisme, il faut avouer que
c'est pousser un peu loin l'exagération de ce sentiment très ioua-
ble d'ailleurs, en d'autres circonstances.
(A suivre).
Prix des annonces :
La page, 16 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne,
UP )0 Nc:
11 sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour v/, sur les annonces payantes pour la r'e insertion.
P - 50 v, pour les insertions répétées, de la même annonce.
Jout abonné à droit, pour chaque numéro, si l'espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange.
rase
ET Te
ne
NE NJE Buffet, 40, Rue Dubois, Lron, offre :
Des œufs d'oiseaux de l'Ain, spécialement de Mo-
relle, Poule d'euu, rale, grébe castagneux, héron blon-
gios, rousserolle, Fauvette de roseaux, pic-vert, loriot,
en échange de Buprestides, Palpicornes et Longicornes
exotiques.
CL LS SDS LE SEL LL LL LT LS LS LT TE
ET
LL SSL LES LL SSL S SSL DEL OT DELLE SEL LL LE À
L. Rossignol, 151, Rue Marie-Louise, 3, Paris, ofre:
Érodius Emondi, Tentyria Barbara, Glaphvrus Serra-
tule, Geotrupes Pœctlus quadricollis
et d'autres espèces d'Algérie, de Bogota et de l'Inde,
contre des Coléoptères exotiques de préférence.
Var. regulatus,
32 REVUE LINNÉENNE
M. Ant. Flamary, Æcole normale de Mâcon (Saé-
°
Correspondenz - Central - Bureau. : F
ne-et-Loire) offre en nombre:
Quiconque s'intéresse à l'association internationale Timarcha generosa, Algérie Hister 4-maculatus Mäcon
HSE AE € TR RE à D Re Conizonia vittigera id » sinuatus id
de correspondances, s adresser à M. Otto, Leip;io- Parmena fasciata Mâcon Coprimorphus scrutator id
Plagwist, Moltkestr. $. Gracilia pygmœa id Heliotaurus ruficoilis Algérie
Aromia moschata id Anthrenus scrophulariæ Mâc“
Cerambyx Scopolii id » varius id
| Strangalia armata id Otiorhynchus picipes id
Sphenoptera geminata Algérie » Lugdunensis id
Insekten-Rorse, C entral-organ zur Vermittelung | Silpha littoralis Corrèze | Lixus paraplecticus id
von Angebot, Nachlrase und Tausete Rédaction: Asida grisea Macon Periteius griseus id
EAA S Hister bipunctatus Algérie Chrysomela violacea Alpes
Leipzig, 1, Augustusplat:. » inœqualis ! Mâcon » cerealis id
Léon SONTHONNAX, naturaliste, 9, Rue Neuve, 9 LYON.
Ustensiles pour Entomologistes, Conchyliologistes et Botanistes.
75 2
Cartons liégés de tous formats pour le rangement des insectes en collections. — Filets pour la chasse des
Coléoptères et des Papillons. — Liège, tourbe et agave pour garnir le fond de boîtes. — Pinces courbes
et épingles à insectes, etc., etc. — Meubles et casiers pour collec tions. — Collections ornementales de
Coléoptères et de L épidoptères exotiques. — Collections d’études de tous les ordres d'insectes. — Insectes
utiles et insectes nuisibles, -— Vente et achat de collections d'histoire naturelle.
—CIS 2 —
Coléoptères exotiques
Lucanus Delessertii d Assam 2. 50 Phosphorus Jansonnii Sierra Leone 5 «
« « 24 WE 2 Diastocera trifasciata « 4 «
Lépidoptères exotiques
Papilio Arcturus Assam 10 Papillo Rhetenor « 3 Euphædra Eleus « 2
«€ Androgeus « 2.50 «€ Hector « 5 « Eupalus « 2
« Helenus « ÿ « Phorcas Sierra Leone 5 « Cyparissa « fe
«€ Antiphates « 2 «€ Antheus « 5 « Xeuxis « 2
«€ Protenor « 2.50 « Policenes « 2 « Francina « g
«€ Astorion « 2,50 « : Menestheus « 4 Charaxes Pollux Sierra Leone 4
«€ Chaon « 3 | Euph:dra Ceres « 2 « Micerina « 10
Superbe collection minéralogiqne à vendre composée de plus de 5000 échantillons contenus dans 45 cadres.
ANNONCES ANNUELLES :
Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page oi Journal sera exclusi-
vement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la ligne pleine.
Te —— I ET RE TE = = —
En vente, chez M. L. Jacourr. Imprimeur, Rue Ferrandière, 18, Lron, toutes les années parues de l'Echauge
(ISS5-1886-188 71888-18809 et 1890), contre l'envoi d'un mandat poste de 10 fr. 50 Chaque année prise
séparément 2? francs.
J. DESBROCHERS DES LOGES à Tours
Envoie sur demande, prix courant de: 1° Colcoptères d'Europe et Circa. 2° d'Hémiptères. 3° de Curculionides
exoliques.
Achète des Curculionides exotiques rares, ou au choix.
PISITLE
HENRI GUYON
Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris
ANNEE
SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D'INSECTES
CCS
Grand format vitré, 39-26- CR RRD SE en APE, 2 50 Grand oïmatmcarton, 30-20-01. en 2
Petit format. 26-19 1/2 OAI dr eue eucVete ut le US 7e 1 85 Petit format, 20-19 1/2-6 DR IS 1 50
Boitestdonblesifontis Ménes Er R PE P ENRe e 2 50
Ustensiles pour La chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande.
PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS
Tr
Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces cles Coléoptères sur carton en tout 60
feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 25 fr. Pour les demandes s'adresser à M. Ant. Otto, comptoir
Minéralogique à Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2.
DLL LISTES
SPL LL SSL LIL
Tableaux Analytiques pour déterminer les Coléoptères d'Europe. I. Necrophages
par Edm. Rerrrer. Traduits de l'Allemand.
MOULINS in.-8. 116 pages
Prix 3 fr. $o; contre mandat ou tGimbres-poste. S'adresser à E. Ocrvier, 10, Cours de lu Préfecture,
Moulins (Allier).
pas — SsImp. Lith. et Grav. I. Don rue Ares 15.
3115
Septième année. — N° 77
15 Mai 1891.
L'ÉCHANGE
Revue Linnéenne
ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE
paraissant tous les 15 du mois
lontenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle
FONDÉ PAR
L'EV DOCTEUR: JACQOUET
membre de la Société innéenne de [yon, de la Société française d'Entomologie, et de la Société
Entomologique de
France.
CoNTINUÉ par L. REDON-NEYRENEUF
F. GUILLEBEAU :+-
C1. REY 4
AVEC LA COLLABORATION
L. Blanc, D, 55, rue de la Charité, Lyon. A/éneralogte.
Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAY. Æ/ydrocanta-
res el Histérides.
Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre Amara,
Harpalus, l'eronta.
A.Chobaut, D',à AVIGNON. Anthicides, Mordellides, Rhipé-
Phorides, Meloides et Œdemerides,
J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon bianc, ORLÉANS, PseZa-
Phides et Scydmenides.
L. Davy, a Foucère par CLers. (M.-et-L.) Ornrithologie.
Desbrochers des Loges, 25, rue de Boisdenier, Tours.
Indre-et-Loue). (Curcudionides d'Enrope etcirca.
A. Dubois à VrRSAII LES!
L. Gavoy, 5, dés. rue de la Préfecture, CARCASSONNE, (Aude).
Lamedlicornes.
L. Girerd, rue Constantine, 1, Lyon.
R. Grillat, rue Rivet, 10, Lyox.
A. Locard, 53, quai de la Charité, LYON. A/a/acoiogte fran-
çaise, (mollusques terrestres, d'eau douce et marëns).
A. LOCARD Xe:
15 PI D)E
©
C. E. LEPRIEUR
D' ST-LAGER
CONCOURS DE MM.
Mermier, rue bugeaud, 158, Lyox.
J. Minsmer, capitaine au 12° de ligne, à MenDEe | Lozère,
Longicornes.
A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea er Cie,
à BUCARESI-FILARETE STRADA vVriLoR (Roumanie). //enuptères,
Hétéroptéres.
H. Pierson, 6, rue de Ja
Névrofitères.
J. - B. Renaud, 21. cours d'Herbouville, LYoN Crculionides.
A. Riche, r1r, rue de Penthièvre, Lyon. /usssles, Géologie.
N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Bofanigue.
A. Sicard, D' à Azmi (Larn) Coccruellides de France
L. Sonthonnax, 0, rue Neuve, Lyox. Æntomologie et Conchy-
liuogie générales.
Valéry Mayet, à Mo\rPiLLieR.
A. Villot, 3, chemin Malifaud, GRENOBLE. Gordiacés, [el-
muinthes.
Poterie, Paris. OfAoptères et
—_—_—_—_—_—_—
SOMMAIRE
E DU
— se =
NUMÉRO 77
—0 —
Comptes-rendus des Séances de la Société Linnéenne de Lyon.
Notices Conchyliologiques par A. Locaro.
Notes Entomologiques en Zig-Zag, par M. Dessrocuners Des LoGEs.
Contributions aux Faunes Locales, par le capitaine Xauseu (Suite}.
Toujours des Longicornes, par Maurice Pre,
L’Habitat de l’Apion variegatum, par J. CroissaNbeau.
ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES
Lyon. Rue Fcrrandière,
Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant
de 1e du mois.
L'auteur de tout article publié dans Le Journal, aura droit à
10 exemplaires de L Echange.
Tout ce our concerne la rédaction, les annonces gratriiles et
renseignements sur Les annonces nur suiries d'adresse doit être
envoyé à A1. L. Redon-Nevreneuf, 11, rue Confort, Lyon.
18, Imprimerie
#
PAJacquet
La continuation de L'envoi du Journal, tient lien de recu.
Toute demande d'abonnement dans Le courant de l'année
1S91, entrainera l'envoi des nS parus de La même année.
Adresser des réclamations concernant l'envor du Fournar
el le montant des annonces el des abonnements à A1. L. Jacquet,
Imprimeur, rue Ferrandière, 18. Lion.
————— NN NN —
France, un an, 8 fr. — Union postale, 3, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr, 5C
REVUE LINNÉENNE
Société Linnéenne de Lyon
Procès-verbal de la Séance du 9 mars 1891
Presidence de M. Depéret,
VII
Sont admis membres de la Société :
M. Auguste Dériard et M Pierre Dériardi présen-
tés par MM. Gabillot et Renaud.
M. D. Colas, présenté par MM. Roux et Redon.
MM. Locard et Roux présentent pour être ad-
mis comme sociétaire, M. Charles F'errier, Place
Tolozan à Lyon.
La séance est ensuite remplie par l'étude de
projets d'ordre intérieur.
RP DSL DIS
Procès-verbal de la Séance du 25 mars 1891.
Présidenee de M. Mermier,
UAINS
MM. Renaud et Redon présentent pour être
admis au nombre des membres titulaires, M. Ga-
ron, 51, Route de Strasbourg.
MM. Depcrer et Mermier présentent également
M. Marcel du Buat, Cours du Midi, 10.
M. Blane expose à la Société les résultats ob-
tenus par M. Verson, directeur de la station sé-
ricicole de Padoue, à propos de la mue chez le
ver à soie. Cet auteur a constaté que la larve du
Bombyx mort, présente des glandules sous épi -
dermiques. au nombre de 4 paires dans les an-
neaux thoraciques et de deux paires dans les au-
tres anneaux.Ces glandules sont formées de quel-
ques cellules situées au dessous de l'épiderme et
présentent un col qui s'insinue entre les éléments
de l'épiderme pour aboutir sous la couche de chi-
inc.
I n'y a donc pas de canal excréteur. Pendant
la période qui sépare deux mues consécutives.les
cellules fabriquent un liquide qui s'accumule dans
le protaplasma en y creusant de vastes vacuoles
et en distendant ses éléments. Vers le moment
de la mue, ce liquide se fait jour à travers Île col
des cellules glandulaires et traverse ainsi lépi-
derme pour arriver sous la couche chitineuse
qu'il détache de sa matrice. Ce phenomène s'é-
tend de proche en proche et bientôt la couche
chitineuse qui enveloppe tout le ver se trouve
séparée de l'épiderme et peut glisser sur lui grâ-
ce à la petite couche de liquide qui est interposée
entre les deux membranes.
À propos de certains détails observés par M.
Verson, M. Bataillon annonce qu'il vient de cons-
tater que chez certaines larves d'insectes, il y a-
vait une relation très nette entre les noyaux des
fibres musculaires et les segments contractiles de
fibrilles en voie de formation dans ces fibres.
NOTICES CONCHYLIOLOGIQUES
par À. Locard
XIII
NOUVELLE DU
RP PSP PSP SP PTE
SUR UNE ESPÈCE GENRE NEPTUNIA.
L'espèce nouvelle que nous signalons aujourd'hui
dans le genre Neptunia, a été découverte il y a quel-
ques mois par M. Nicollon, du Croisic, dans les dra-
gages qu'il a pratiqués entre 20 et bo brasses, entre le
Belle-Isle et l'ile d'Yeu. C'est donc une forme
Croisic,
de plus à ajouter au catalogue de la faune océanique
des côtes de France; nous sommes heureux de lui don-
ner le nom de ce zélé naturaliste, qui le premier nous
l'a fait connaître.
Le Neptunia Nicolloni, par son galbe, est inter-
médiaire entre les Neptunia gracilis da Costa, et N.
Islandica Gmelin: il appartient donc au groupe du N.
Islandica. Il est à remarquer que l'on trouve ensem-
ble, dans ces mêmes dragages, les N. Nicolloni, et N.
gracilis. Quand au N. /slandica, qui vit également
sur nos côtes, il est toujours beaucoup plus rare.
Le groupe du N. Zslandica, tel que nous le com-
prenons aujourd'hui, est caractérisé par la grande taille
des coquilles qu'il renferme ; toutes sont à enroulement
dextre et ont un galbe fusiforme allongé. Il renferme
les quatre espèces suivantes que nous allons passer en
revue :
Neptunia Islandica, Gmel. — (Murex Islandicus
Gmel., 1789. Syst. nat., éd. XIII, p. 3555.— Nep-
tunia Islandica, Loc., 188). Prodr. p. 175). Coquille
fusiforme où allongée, à spire haute, acuminée; neuf
tours de spire, à profil légèrement convexe, séparés par
une suture linéaire, mais bien marquée; dernier tour
plus grand, allongé, à profil arrondi dans le milieu ;
test solide, épais, orné de cordons décurrents,assez larges
mais peu saillants, nombreux et rapprochés ; ouverture
ovalaire ; canal allongé, bien ouvert ; coloration d'un
jaune clair, avec le péristome blanc. — Haut. 70 à 100;
Diam. 28 à 32 mill.
Cette espèce, toujours rare, a été draguée dans les zo-
nes herbacée et surtout corallienne, sur les côtes du
Finistère, de la Charente-Inférieure, et jusque dans la
région aquitanique.
Neptunia gracilis da Costa.— (Buccinum gracile,da
Costa 1778. "Brit, CONCh.. PAu124, pl MCE
Nep'unia gracilis; Loc., 1 886. Prodr., pl. 173). Coquil-
le de taille un peu plus petite, d'un galbe plus étroi-
tement allongé; spire plus haute, pluseffilée; dix tours
de spire, plus convexes, mieux étagés, séparés par une
suture plus accusée; dernier tour moins gros, moins
arrondi ; ouverture plus étroite, plus longue; canal plus
court, plus arqué, moins ouvert; même ornementation
et méme coloration. — Haut. 60 à 70; Diam. 26 mill.
Cette espèce est beaucoup plus répandue que la
précédente, sans être pourtant jamais bien commune; el-
le vit dans les grands fonds, et son poids sans doute fait
qu'on la trouve assez rarement avec les épaves rejetées
à la p age après les grosses mers. Nous la connaissons
sur les côtes du Boulonnais, dans toute la région
normande, d'où elle passe sur les côtes armoricaines et
s'étend le long de l'Océan, jusque dans la région aqui-
tanique.
Neptunia Nicolloni, Nov. sp. — Coquille de taille
intermédiaire entre les deux espèces précédentes ; spire
allongée, haute, avec le dernier tour plus développé,
gros et ventru ; dix tours de spire bien convexes, sépa-
rés par une suture bien accusée; ouverture ovalaire,
assez large; canal court, relativement peu ouvert, bien
arqué; même ornementation et méme coloration. —
Haut. 60 à 65 ; Diam. 27 à 30 millim.
+
Le Neptunia Nicolloni, diffère du N. Islandica :
par sa taille plus petite, par sa spire plus haute et plus
acuminée, par ses tours plus convexes séparés par
une suture plus accusée, par son canal toujours plus
court et moins ouvert. — Rapproché du Neptunia
gracilis, on le distinguera: à sa taille plus forte, à son
dernier tour toujours plus développé, plus gros, plus
ventru, à sa suture plus marquée, à son ouverture
moins étroitement allongée.
Nous ne connaissons encore not: e nouvelle espèceque
sur les côtes de la partie la plus méridionale de la ré-
REVUE LINNÉENNE
PÉE VEN
En CL"
GE ES
gion armoricaine; mais il est très probable que son aréa
de dispersion géographique doit s'étendre bien au-delà
etqu'il doit très vraisemblablement accompagner le Nep-
tunia gracilis.
Nertunia attenuata, Jefreys. — (Fusus attenua-
tus, Jeffr., 1870. In Proc. Zzool. soc. Lond.,
Bd 20 a Neptunia attenuata, Loc. 1880. Prodr.,
p. 176.) Coquille de taille beaucoup plus petite,avec une
SA encore plus étroitement allongée, huit tours très
peu convexes mais assez lien étagés, séparés par une
suture bien marquée, linéaire; dernier tour relativement
peu développé, plus haut mais peu ventru, arrondi
dans le bas; ouverture ovalaire-subarrondie; canal peu
allongé, peu arqué, peu ouvert; même ornementation,
sur un test un peu plus mince; et même coloration.
— Haut. 45 à 50, Diam. 18 20 millim.
Cette espèce beaucoup plus rare que les précédentes
n'a encore été observée que dans la zone corallienne de
la région aquitanique.
(A suivre).
NOTES ENTOMOLOGIQUES EN ZIG-ZAG
Par M.
DesbrocHErs Des LOGES
[
Contributions à la Faune des Coleoptères
de la France Centrale.
Lt
Anthonomus pruni Desbr. Rufus Gyll. Je ne
puis me rendre à l'avis de M. Bedel, qui réunit ces
_deux espèces, Faune Parisienne.— Certains exemplaires
foncés de l'A. rufus peuvent ressembler, à première
vue, à l'A pruni, Mais l'A. rufus a le prothorax plus
conique, étant peu arrondi latéralement en arrière, la
pubescence mate, plus fine, plus régulièrement dispo-
sée, au lieu d'être formée de poils épais, d’un blanc
métallique arg:nté, très diffuse notamment au dessous
de l’écusson; cette dernière pièce est presque linéaire
chez l'A, pruni presque carrée ou subtriangulaire chez
l'autre espèce ; enfin et surtout, le rostre du G' est
nettement rayé de plusieurs stries, chez l'A. rufus,
tandis qu'il est absolument uni et très lisse chez l'A.
pruni d Q.L’A. pruni ne se rencontre jamais après
l1 floraison du prunellier, sur lequel il semble vivre
exclusivement, tandis que j'ai fréquemment capturé
l'A. rufus, en mai eten juin, sur différents arbres,
notamment sur le chêne, ainsi que cela m'est arrivé,
il y a quatre ans, dans la forêt de Châteauroux. J'ai pris,
l'an passé, l’A, rufus au Mont-Dore, en assez grande
quantité, et sans aucun mélange d'A. pruni: tous les
d avaient le rostre marqué de fortes rayures, ainsi
que je l'ai dit plus haut.
Anthonomus prrenaeus Desbr. — J'ai reconnu que
cet insecte n'est qu'une variété à tête concolore de
VA. varians. Un exemplaire semblable à ceux des
Pyrénées a été trouvé par M. le docteur Sénac, dans les
bois de Jenzat (Allier).
Anthonomus spilotus Redt. — J'ai pris cette espèce,
en nombre, sur des poiriers sauvages, dans la forêt de
Châteauroux.
Ceutorhynchus terminatus Herbst. — Forêt d'Am-
boise, deux exemplaires,
Ceutorhynchus euphorbiae Bris. — Tours, deux
exemplaires,
Tours et forét
Ceutorly-nchus signatus GylII.
d'Amboise, assez rare.
Ceutorhynchus arquatus Herbst.
commun,
— Tours,
peu
Ceutorh-nehus constrictus Marsh.
forêt d'Amboise,
— Tours, aussi
Ceutorhy-nchus hirtulus Schup.— Gannat, Ardentes,
Tours, peu commun.
- Ceutorhynchus asperifoliarum GyIl. — Pas rare à
Tours, en fauchant dans les prairies.
Orobilis cyaneus L. — Pris en nombre, au mois
de juin, en fauchant dans les allées couvertes de la forét
de Châteauroux.
Baridius cuprirostris F. — Ardentes, Tours, par-
fois avec la variété bronzée, rare.
Baridius lepidii Germ. — Pas très rare, à Tours,
dans les détritus des inondations.
SCOLMMIDES
Tomicus villifrons Duf. (caprouatus Perris).
Espèce très commune dans le Centre où elle est con-
fondue, la plupart du temps, avec 7”. bicolor.
Perris). — Un
ma collection est étiqueté: Moulins-
Hy-lastes linearis Er. (variolosus
exemplaire de
sur-Allier,
BRUCHIDES -— ANTHRIBRIDES:
Les insectes de cette famille sont nombreux dans le
Centre ; je me contenterai de citer les espèces suivantes
qui toutes ont été revues par M. Baudi de Selves.
Environs d’Ardentes, (Indre): Bruchus
atomarius L., griseomaculatus Gylll., (rare), loti
Payk., Zentus Bohm., marginellus F., pygmaeus
Bohm., pusillus Germ., tristiculus Fahr, (c.), poeci-
lus Germ.
Degors m'a fait prendre, en mai, deux exemplai-
res du B. biguttatus, considéré comme espèce méri-
dionale, sur un ciste des côteaux qui dominent l'étang
dit « la Mer Rouge » dans les envirors du Blanc.
Touraine : B. griseomaculatus. (parfois dans les
mousses , ery-ngit Bris., (Bords de la Loire, PϾcilus
Germ., tmbricornis Panz.
Bourbonnais: Z.
teicornis Illig.,
viciae O|.
Toute la région du Centre : Bruchus bra-
chialis Fahr., laticollis Bohm., luteicornis Ilig.,
pallidicornis Bohm., olivaceus Germ., (sur les car-
duacées\, tibialis Bohm., pusillus Germ.
£griseomaculalus,
marginellus F.,
Gyll., lu-
palliatus Baudi,
Enedreutes oxyacanthae Bris. — J'en possède un
exemplaire de Moulins-sur-Allier, J'ai repris, de nou-
veau, l'espèce, à Ardentes, en battant un vieux chêne.
Château -
Tropideres sepicola Herbst. — Forêt de
roux.
CERAMBYCIDES
Nothorrhina muricata Dalm. — Cette espèce a
un habitat très étendu : On la trouve en Autriche, en
Allemagne, en Espagne et même dans le département
de l'Allier, (suivant Mulsant). Peut-être n'est-elle pas
aussi rare qu'on le croit, mais elle est nocturne, et,
dans les environs de Madrid, on la rencontre assez
souvent, noyée dans les godets disposés pour recueillir
la résine des pins. C’est probablement dans les mêmes
conditions qu'on pourra la trouver dans nos contrées.
Hesperophanes pallidus Oliv. — Cette espèce a été
prise, plusieurs fois, en Touraine.
Clytus arvicola Oliv. dans la fo-
rêt de Châteauroux,
— Pas très rare,
Clytus tropicus Panz. —
méme provenance.
Un seul exemplaire de la
Clytus cinereus Lap.
St-Pourçain, de Blois et
J'ai vu cette espèce de
de Tours.Avant de la redécrire
36 | REVUE L
INNÉENNE
sous le nom de C. Aubouëri, je l'avais soumise à
Mulsant qui me l’avait renvoyée avec cette désigna-
tion : nivalis Heer (inédit).
Obrium cantharinum L. — Cette espèce est crépus-
culaire. I1 y a une vingtaine d'années, j'en ai capturé,
en une seule fois, plusieurs centaines d'exemplaires, à
Moulins, volant le soir.au dessus de bouleaux coupés,
déposés sur le Port de l'Allier.
Obrium brunneum F. — Ardentes, aussi en Solo-
gne, sur le bouleau.
Molorchus minor L. — Se trouve, peu communé-
ment, dans le Centre, sur les fleurs en ombelles :
Moulins, Cosnes, Gannat,
Pogonocherus ovatus Goeze. — (Auquel certains
auteurs réunissent le P. scutellaris Muls.), se trouve,
sur les chènes, à Tours, en automne, dans les bois des
côteaux des bords de la Loire.
Agapanthia asphodeli Latr. — Espèce considérée,
à tort, comme exclusivement méridionale. Je l'avais
déjà signalée comme ayant été trouvée, il y a fort
longtemps,à Iseure près de Moulins sur des Asphodèles
cultivées dans un jardin; M. Degors me l’a fait pren-
dre, sur cette plante, dans la même localité que le
Bruchus biguttatus, cité plus haut, et la trouve, en
certaine quantité, chaque année, en cet endroit. Cette
double capture semble prouver, une fois de plus, que
la distribution géographique des espèces n’a rien de
bien absolu et qu'on peut toujours espérer de trouver
un insecte sur la plante qui lui sert de nourriture,
abstraction faite de la région où il se plait de préfé-
rence.
Saperda scalaris L. — Cette espèce qui n'est pas
ordinairement commune, a été prise par moi, à Vitry-
aux-Loges, en grande quantité,sur des tas de branches
de pommiers qu'on venait de couper.
Strangalia nigra L. — J'ai capturé deux exem-
plaires de cette espèce plus particulièrement septentrio-
nale, dans la forêt de Châteauroux.
Strangalia attenuata L. — Je l'ai reçue, autrefois,
de St-Pourçain (Allier\, en très grande quantité.
CHRYSOMELIDES
Crioceris brunnea F. — N'est pas très rare, dans
la forét de Châteauroux, sur une liliacée : Phalangium
r'amos un.
Lema melanopa L. — J'ai pris, à Ardentes, et à
Tours, la variété atrata Waltl. qui est rare.
Lema Erichsoni Suff. et puncticollis Curt. — Se
prennent, mais rarement, dans la forêt de Chà-
teauroux et en Touraine.
Cb-thra tridentata TL. — Cette espèce fort ‘com-
mune, sur les bouleaux, dans la forèt d'Orléans, m'a
semblé rare dans celle de Châteauroux.
Clythra distinguenda Rosenh. — J'ai pris, dans le
temps, à Gannat, un exemplaire de cette espèce et j'en
ai vu, depuis, un autre de la même provenance. Je
crois que les caractères rappelés par M. Lefèvre qui a
vu un type, (monogr. p. 3h); sont suflisants
pour la séparer de C. pallidipennis. Les catalogues
Allemands les réunissent, la dernière édition du cata-
logue de Marseul les sépare.
Clythra humeralis Sechneid. — Châteauroux, en
fauchant en juin et en juillet, sur les accotements de la
route de la Châtre, assez rare.
Cb-thra 4-punctata L. — Est extrémement abon-
dant sur les jeunes peupliers des bords de la Loire et
du Cher, tandis que la C. laeviuscula y est fort
rare. Sur les bords de l'Allier, c'est tout le contraire.
Clthra affinis Hellw. — N'est pas rare, à Tours,
sur les rives de la Loire et sur celles du Cher.
Clythra 4-maculata L. — Je l'ai prise, il y a fort
longtemps à Iseure, près de Moulins-sur-Allier, sur
des ombelliféres; j'en possède un exemplaire de
Gannat.
Lamprosoma concolor Sturm. — Se prend très
communément, dans la forêt de Châteauroux, en
raclant, dans le parapluie, les piles de chênes garnies de
lierre; on la trouve, aussi en Touraine,
Cryptocephalus nitens L. — Très commun sur le
bouleau, dans la forêt d'Orléans.
Cryptocephalus 6-punctatus L. — N'est pas rare à
Tours, dans les prairies du Cher et de la Loire.
Cryptocephalus macellus Suff. — Cette espèce, com-
mune sur les peupliers des bords de la Loire, et qui
habite toute la France, du Nord au Midi; qu'on
retrouve aussi en Corse et en Algérie, porte souvent le
nom de populi, dans les collections : ce dernier parait
fort rare.
Cluysomela limbata F.
plaire de ma collection.
— Vierzon, un exem-
Gastrophysa raphani Herbst. — Espèce fort com-
mune au Mont-Dore, se retrouve à Tours, sur les
bords du Cher.
Phaedon pyritosus Rossi. — Peu rare dans les
bois, forêt de Dreuille, (Allier), de Châteauroux, etc.
Lochmaea melanocephala, Pouza, (haematidea
Germ.). — J'ai capturé, au mois d'avril, à Tours, sur
les bords du Cher, en grande quantité, cette jolie
espèce qui semble rare dans la France centrale et que
Je n'avais pas encore prise moi-même.
Lochmaea suturalis Thoms. — Bords de l'Allier et
de la Loire, peu commune.
Malacosoma lusitanicum LL. — Très commune
dans les environs de Châteauroux, cette espèce semble
manquer dans les autres régions du Centre que j'ai
parcourues (1).
Crepidodera lineata Rossi. -- Espèce considérée
comme méridionale, est très abondante à Luant, près
de Châteauroux, sur une Fougère de grande taille, On
la trouve, aussi, en Touraine, dans les mêmes con-
ditions.
Crepido era salicariae Payk. — Deux exemplaires
de la Forêt de Châteauroux.
Aphthona atrovirens Fôürst. — Touraine, peu
commune.
Mniophila muscorum Koch. — Très commune à
Tours, dans les mousses.
Plectroscelis Sahlbergi Gyll. — Indre, Touraine,
endroits marécageux.
Plectrosce'is Mannerheïmi Gyll. — Moulins, Ar-
dentes, Tours, assez rare sur les jones.
Psylliodes herbacea Foudr. — Gannat, Ardentes,
Tours, assez commune sur les pins.
Psylliodes inslabilis Foudr. — Touraine, rare.
Psy-lliodes luteola Müll. — Ardentes, Touraine,
rare.
Psylliodes thlaspis Foud. — Indre, rare.
Psylliodes rufilabris Koch. — Touraine, deux
exemplaires.
1) J'ignore quel motif ou quelle autorité a pu décider de Mar-
seul à réunir dans son catalogue, dernière édition, la ga/eruca
carinudata Desbr. à la G. elongata Prull.. à moins que ce ne soit
la similitude de nom avec G. rarinata Fald. Les de:x espèces ne
peuvent être confondues, M. Fauvel, Revue 1800, reproduit cette
erreur.
CU OA LS
Psylliodes dulcamarae Koch et Chalcomera [ig.—
pas rares en Fouraine.
Psylliodes picina Marsh. — Cosnes (Allier, ; Ar-
dentes, rare,
Cassida fastuosa Schall. — Deux exemplaires trou-
vés à Tours dans les détritus provenant des crues du
Cher.
Cassida murraea L. — N'est pas rare, à Tours,
lors des inondations.
Cassida subreticulata Suffr. — J'ai pris, de cette
espèce rare, un exemplaire à Ardentes, et un à Tours.
Cassida denticollis Suffr, — Rufovirens Sufir. —
Moulins, Gannat, Tours, aussi en Auvergne, rare.
Cassida chloris Suffr. ; stigmatica Sutffr. — Sont
des variétés de C. sanguinolenta Müll.
HROMVEDES
Triplax lepida Fald. — Forêt de Châteauroux, un
exemplaire.
Triplax collaris Schall. — Gannat, Auvergne, peu
commun.
Triplax rufipes F. — Forêt de Châteauroux.
EN DOMYCHIDES
Alexia ignorans et var. lunigera Reitter). —
Confondue avec pilosa, antérieurement au travail de
M. Reitter. Moulins, Gannat, Ardentes, peu commune.
Alexia pilifera Müll. — Avec la précédente, peu
commune, Cosnes, Ardentes, Tours, etc.
Symbiotes latus Redt, — Un exemplaire trouvé à
Ardentes, dans du vieux terreau.
COCCINEEPIDES
Sospita tigrina FL. — Ardentes, Tours, bords du
ruisseau de la Choisille, sur les Aulnes, en automne:
là variété noire à taches blanches, est plus rare.
Calvia 10-guttata L, — Commune en Sologne sur
le bouleau.
Hyperaspis campestris Herbst. — Tours, où il est
rare.
Seymnus binotatus Bris. — Gannat, sur les pins,
assez commun.
Scymnus haemorrhoïidalis Herbst. — Touraine, peu
commun.
Scymnus scutellaris Muls. — Cosnes-sur-l'œil, un
exemplaire vu par Mulsant; Tours, assez rare
ERRATUM
Page 20. — 1" col, — 3° S. — au lieu de Opho-
nus punctulatus. écrivez: Ophonus punctatulus.
Page 20. — 2° col. — 3e $. — au lieu de FX.
Seriepunctatus. ajoutez Sturm. (1. impiger).
Page 21. — 26 col. — 6° S. — supprimez la
citation de Stilicus festivus.
Page 21. — 2t col, — 16€ $. — au lieu de Stilicus
sulcicollis, écrivez: Sunius sulcicollis.
Page 21.— 2° col. — ge S, — supprimez la cita-
tion de Cyphea curtula,
Page 22. — 1° col. —- 22° $. — supprimez la
citation de Colon calcaratus.
Page 28.— 2° col. — 18° $. — TEREDILES.
Ajoutez: Theca byrrhoides Muls. espèce méridio-
nale, dont j'ai capturé un exemplaire dans la forêt de
Châteauroux.
REVUE LINNÉENNE
Page 29. — 1 et 2° col. — au lieu de Otiorynchus,
écrivez: Otiorhy-nchus.
Page 51: — ue col — 118$. —-au lieu de; puis-
qu'elle est armée, écrivez: puisqu'il est armé.
(Fin).
CONTRIBUTIONS AUX FAUNES LOCALES
des régions de l’Est et du Sud-Est
par M. le Capitaine Xambeu
COLÉOPTÈRES — BRACHÉLYTRES (Suite)
479. Xantholinus cribripennis, janvier, Ria à
Selaber, au pied d’un olivier, mi-janvier.
480. X. glabratus, Grav. Pont-du-Château, fer-
me Chambize, sous herbes fraiches mises en tas, pre-
miers jours de Juin; Paris, maison Blanche, pendant
le siège, mi-Octobre.
484. ZX. tricolor, Fab. en nombre, sous pierre,
Gap, bois de Rabut, fin Juin; Montélimar, sous tronc
de peuplier, fin Mai; Le Puy à Oursemont, sous pier-
re, fin Septembre.
4832. X. lincaris, Oliv. Pont-du-Château, bords
d'une mare, mi-Août; Montélimar, bords du Roubion
premiers jours de Janvier; Lyon à Lentilly,sous bru-
yère, mi-octobre, à la Tour de Salvagny, sous courge
décomposée, mi-Octobre; Le Puy, au bord d'un pré à
Oursemont, fin Septembre; Romans, sous écorce plata-
ne, premiers jours de Novembre; Ria à Bellac et à Am-
bouilla, sous pierre, fin Février et mi-Mars.
483. Leptolinus Nothus, Erichs. Le Puy à Wals
sous pierre dans un pré, mi-Septembre.
484. Leptacinus Bathy-chrus, Gyll. Romans, à
Servonnet, sous pierre, mi-Octobre.
485. Baptolinus affinis, Payk. Kônigsherg, forét
de Medgethen, dans les troncs pourris de pin, fin Jan-
vier; Romans, grotte de St-Nazaire, en Mai; la Sapine
en Vercors, sous écorce de pin, fin Avril; trèsalerte,
échappe facilement.
486. Othius fulvipennis, Fab. Lyon à Lentilly
et à Francheville, sous pierre, des premiers jours de
Mars à mi-Avril.
487. Of. punctipennis, Led. Mont-Genèvre, sous
pierre, au bord d'un pré, fin Novembre.
488. Of. lapidicicolla. Kies. Romans aux Bal-
mes, mi-Novembre; Ria au pla de Balinçou, sous pier-
re, fin Décembre.
489. Cryptobium fracticorne, -Payk. Le Puy.
sous pierre, premiers jours d'Octobre.
490. Achenium depressum, Grav. Le Puy, à
Cussac, sous écorce de peuplier, fin Avril.
494. Lathrobium boreale, Hoch. Pont-du-Chà-
teau, ferme El Boyre, sous détritus, fin Mars et mi-
avril; Romans à Vernaison, sous pierre, au bord d'une
mare, fin Mars.
492. Lath. multipunctatum, Grav. Le Teil, sous
fagots colza, fin Octobre; Le Puy à Wals, dans le nid
d'une petite fourmi, premiers jours d'Avril et premiers
jours d'Octobre; Montélimar à Joviac, sous mousse, mi-
Juillet, Ria à Coubezet, sous écorce de pin, premiers
jours de Juillet.
493. Lath. geminum, Kraatz, Montélimar rive
gauche du Rhône, sous détritus, fin Avril.
494. Lath. angustatum, Lac. Ria, fin Octobre.
495. Lath. quadratum, Payk. Kônigsberg, sous
mousse, fin Février; Lyon, aux mares de la Pape, sous
motte de terre, mi-Avril.
496. Lath. spadiceum, Erichs. Pont-Iu-Château,
bords de l'Allier, sous pierre, fin Décembre,
497. Lath. bicolor, Krichs.
tion du Roubion, fin Octobre.
498 Lath. picipes, Erichs. Pont-du-Château,
bords de l'Allier, sous pierre, mi-avril,
499. Stilicus rufipes, Germ. Pont-du-Château,
ferme Chambize, sous tas de betteraves, mi-Avril.
200. St. orbiculatus, Payk. Le Puy à Roche
Arnaud, sous détritus, premiers jours de décembre;
Pont-du-Château, ferme El Boyre, sous détritus, mi-
Janvier.
001. St. simiis, Erichs. Ria à Las Claus, sous
pierre, premiers jours de Mars.
202, St. fragilis, Grav. pont-du-Château, bords
de l'Allier, sous détritus, mi-Janvier.
203. St. festivus, Muls.
du Roubion, fin Octobre.
204. Scopæus Erichsoni, Koln. Pont du-Château
au pont du chemin de fer, mi-Janvier.
205. Sc. didy-mus, Erichs. Ria à Lloubouls, sous
pierre d'un cartal, mi-Février.
206. Sc. rubidus, Muls. comme le N° 204.
207. Sc. cognatus, Muls.
sous pierre, mi-Mai,.
9008. Sc. minutus, Erichs. Pont-du-Château, au
contrefort du Puy-des-Muis, sous traces humaines, mi-
Mai; Le Puy, sous détritus d'une crue à la petite mer
mi-octobre; Montélimar, à Neysse, sous pierre, mi-fé-
vrier,
209. Lithocaris castane-, grav. Pont-du Château
sous pierres et sous détritus, mi-janvier, Montélimar,
hois de Joviac, sous pierre, premiers jours de Novem-
bre.
240. Lith. ripicola, Kraatz. La Tour de Salva-
gny, ruisseau de Pleine Serve, en battant fagots au bord
de l’eau, premiers jours de novembre; Le Puy, sous
grosse pierre, premiers jours de Septembre, Pont-du
Château, dans le tronc pourri d'un saule, premiers
jours de Janvier.
244. Lith. apicalis, Kraatz. comme N° 200.
242. Lith. obsoleta, Nord. Romans, sous pierre,
fin octobre; Le Puy, sous détritus des bords de la Loi-
re, mi-octobre.
243. Lith. ruficollis, Kraatz. Pont-du-Château,
sous détritus de l'Allier, mi-Avril; Mont-Genèvre, sous
pierre, au bord d’un pré, mi-Octobre; Ria, Mas Lagroix
sous détritus, fin Janvier; [ yon à Petit Champagne,
près Francheville, dans le nid d’ une petite fourmi bru-
ne, premiers jours de Février.
2144. Lith. Aveyronensis, Math. commune aux
collines des environs de Ria, sous pierre humide, au
premier printemps.
245. Sunius filiformis, Lat. Le Puy, sous pierre
fin Novembre, commun aux environs de Ria, surtout
au printemps, sous pierre.
Montélimar, inonda-
Montélimar, inondation
Romans à Darbières,
246. Sun. intermedius, Erichs. Montélimar, sous
tas d'herbes, premiers jours d’Août; Pont-du-Château,
grande mare, contre un arbre, mi-Août.
247. Sun. angustatus, Payk. Le Puy, aux Chau-
mières près Wals, sous pierre, fin Octobre: Montélimar
à Sastre, sous pierre, mi-Novembre,
(A suivre).
Toujours des Longicornes
Dans la dernière édition du Catalogus Coleoptero-
rum, le Pogonocheus var. griseus Pic, est porté, je
crois par erreur, comme varicté du P. Perroudi Muls.
faisant le passage du Perroudi M, au Caroli Muls.
(produit peut-étre du croisement de ces deux espèces.)
Il se rapporte à la deuxième plutôt par une trace de
bande noire sur le milieu des élytres et les fascicules
de poils des élytres peu apparents réunis par une côte;
le Perroudi offre des côtes fines dont l'interne lais.e
les fascicules de poils en dehors de la côte et en dedans
par rapport à l’insecte.
La Phytæcia $s. g. musaria compacta Pic est réunie
à tort à l'afinis Har. la compacta est au moins une
variété de cette espèce bien nette par son prothorax
dépourvu de taches noires et surtout sa forme plus
large, ses antennes plus épaisses.
Le Callimus v. nigricollis Pic, est une variété 9.
Tous les Callimus abdominalis 4 ayant le prothorax
noir, cette rectification au moins va de soi.
Je me permettrai aussi quelques rectifications synoni-
myques inspirées par le même catalogue,
L'Agapanthia nicæensis Cheir. est une variété de
la villosoviridescens Reg. bien caractérisée selon moi
par les élytres à fond bleuâtre et les mouchetures fines
et espacées, la pyrœnca Bris. serait une variété à du-
vet jaune verdâtre et plus serré que chez la forme ty-
pique.
Je pense (page 341) que l'Anoplodera rufipes var.
fuscipes, Muls. Long p. 287 doit être la même race
que Arüperi Gd. 29 et atripes Reit. in lit. le princi-
pal caractère spécifique étant justement dans la colora-
tion noire des pattes.
La Pidonia v. Ganglbaueri, Ormay W. 1888 p. 168
doit tomber en synonymie de la suturalis F. Oliv.
IV N° 73. p. 33, la description d'Olivier ne laisse au-
cun doute à à cet égard (cinerea, elÿtris testaceis, sutu-
ra nigra, corpus nigrum etc.) elle ne peut pas s'ap-
pliquer à P./Zurida F. qui offre le prothorax rouge,
la suture de la couleur foncière, d'autant plus qu'Oli-
vier dans l'encyclopéd'e méthodique parl: de la Lep-
tura lurida, (L. ferruginea ebtris testaceis\ descrip-
tion qui s'appliquerait à la race proprement dite.
L'A gapanthia Reyi Muls. espèce différente de an-
nularis Muls. est à rayer de la synonymie de cette der-
nière d'après une note présentée par M. Albert Argod
(Soc. Ent. Fr. Séance du 25 février 18a1) à la suite de
mes remaiques particulières.
La Leptura où Vadonia que j'ai signalée An. Fr. 1889
Bul. CLXXV sous le nom de var. instigmata, serait
une espèce bien tranchée s'éloignant de la 4 bitlisien-
sis Chevr. Q® cribricollis Pic, pour la forme plus al-
longée des élytres, la ponctuation plus fine et plus den-
se du prothorax. L'angle interne des élytres a une
petite épine. La Leptura instigmata se rapprocherait
davantage de la bicolor Redt. elle en diffèrerait par
le prothorax plus globuleux et densément ponctué etc.
Je dois ces dernières informations à M. Karl Daniel
qui étudie actuellement les Leptura de ce groupe et je
suis heureux de lui laisser le principal mérite de cettz
rectification.
Maurice Pic
L'Habitat de l’Apion variegatum.
M. Desbrochers dit dans le dernier N° de l’'E-
change: “ C'est au Père Pestre que revient la
découverte de l'habitat de l'A pion variegatum qu'il
a capturé sur le gui de peuplier.
REVUE LINNÉE
. I est
probable que le Père Pestre ait grimpé au som-
met d'un peuplier pour examiner un gui. Il à dû
Cet insecte est excessivement rare peu
prendre son insecte sur un arbre abattu. Îln'en
faut donc pas conclure absolument que l'apion eût
suivi l'arbre dans sa chute.
cet habi-
dans la
Ce qui nous laisse un peu tiède sur
tat exclusif, c'est que nous avons trouvé
collection Révé slière 6 ex. d'Apion variegatum, et
nous savons que cet Entomologiste en avait en-
VOYÉ
peut donc considérer,
d'autres à ses amis ét correspondants. On
jusqu à nouvel ordre, M.
NNE 39
ré cet apion.
mai,
Révélière comme ayant le plus capturé
Or l'épingle portait l'étiquette suivante :
sur aubépines, mœurs des : {nthonomus.
Cet insecte ressemble en effet, à s'y méprendre
à un autre Anthonomus de petite taille, Rosinæ par
exemple.
Nous croyons utile de rectifier l'assertion de
tous les monographes à ce sujet. car la capture
sur le gui devient l'exception. M. Desbrochers
des Loges lui-même l'ayant pris ailleurs.
J. CROISSANDEAU.
ANNONCES DIVERSES
Prix des annonces :
La page, 46 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, { 20 c.
Il sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour 0 sur les annonces payantes pour la 1'° Re
50 vo pour les insertions répétées, de la même annonce.
out abonné à droit, pour chaque numéro, si l'espace le permet,
à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange.
M. Léon SONTHONNAX,
naturaliste, 9,
LYON:
Rue Neuve, 9
Ustensiles pour Entomologistes, Conchyliologistes et Botanistes.
70 8
Cartons liégés de tous formats pour le rangement des insectes en collections. — Filets pour la chasse des
( Miédotères et des Papillons. — Liège, tourbe et agave pour garnir le fond des boîtes, — Pinces courbes
et épingles à insectes, etc., etc. — Meubles et casiers pour collections. — Collections or nementales de
Coléoptères et de L épidoptères exotiques. — ( collections d’études de tous les ordres d'insectes. — Insectes
utiles et insectes nuisibles. — Vente et achat de collections d'histoire naturelle.
—CcS<—
Coléoptères
Lucanus Delessertii d Assam 2, 50 Phosphorus Ja Sierra Leone 5 «
« « ? « 2 Diastocera trifasciata « 4 4
MétopustReyi- . 7 EN NAME" Tunisie 0,75 Baris spolidtus ME Pedro Tunisie. 0,30
Corebtsipranulatus ee » 0,40 Sepidium palleus ............. He MINE D: » 0,40
ixus cardui- 0" PA » 0,35 Calamobius gracilis......... RE SALES » 0,30
DFRSCOLODA RES te D En Rs Un EN es » 0,40 Phytaeciarchlorizaus, .......: SE LT te » 0,79
» angustatus....,.......... 5 » 0,35 Saperda phoca. RE ne Te mec sets Isère. 4, »
STONES SOHLIET Er tr ee nur » 0,25 CiStratElordernre se see Men ae .. Tunisie. 0,40
Baris sellatus.. . LEO SO SEC » 0,50 De CERN Ie mines roro NPA Te » 0,40
Superbe collection minéralogiqne à vendre composée de plus de 5000 échantillons contenus dans
fn cadres.
Correspondenz - Central - Bureau.
Quiconque s'intéresse
de correspondances, s adresser
Plagwist, Moltkestr. 8.
à M. Otto,
à l'association internationale
Leiprig-
Insekten-Borse, Central-organ zur Vermittelung
von Angebot, Nachfrawe und Tausch. Rédaction :
Leipiig, 1, A ugustusplats.
BUMÉETINIDES ÉCHANGES
espèces suivantes :
1 Dromius linearis
2 —— 4 maculatus ._ 19 —
j 4 notatus — 20 —
— agilis —
malvæ
à] —
re
4 Apion humile
5 Acupalpus meridianus —
6 Bembidium tibiale Pau
7
8
9
HR
Hoplia Philanthus
Serica brune
9 Homaloplia ruricola
10 Athous hœmorhoidalis Charenton
11 Helops striatum Bois le rot
12 Lhanasimus mutiiarius -
13 Cteniopus sulfureus ——
14 Rhinosimus pianirostris —
Vincennes
Fontainebleau
Vincennes
|
on +
a
Orchestes fagi
e DS
) © N° RD ND ND R D ND R
ER
16 Urodon rufipes Vincennes | 55
17 Lropideres niveirostris Fontainebleau
æcilium alni
Toute personne qui enverra à M. F. Bovis, Route de la Brie, 35, à
00 exemplaires de Coléoptères en une ou Dlusreurs espèces préalablement acceptées, rec
PP ES
l'ontainebleau 13 Apion striatum
radiolus
Strophosomus obesus
Phyllobius urticæ
Trachyphiœus scabriculus
Otiorhynchus Ligustici
Ceutor hy nchus macula alba Bois le roi
Anthonomus cinctus — 45
Phlæosimus Aube
Thuyæ
Lhamnurgus ramulorum — 48 Thea 22 punctata — |
15 Notoxus monoceros = 32 P ’hymatorles varabilis =
34 care glabratum —
|
. Seine, |
5, à Joinville-le-Pont
evrailes |
Fontainebleau 35 Clytus arcuatus Bois le roi
Bois le roi | 56 CŒdilis montana Fontainebleau
-- 37 Exocentrus adspersus ==
= 58 Pogonocherus fascicuïatus . —
Fontainebleau | 39 — ovatus — |
Bois le roi 40 = dentatus — |
Font 41 Dorcadion fuliginator Vincennes |
Vincennes | 42 Donacia linear:s —
hydrochæridis Ca
simplex e
dentata —
— 46 Galeruca xanthomelœna
— y7 Diboiia femorata
43 un
= 44 se
Fontainebleau
jo Micraspis 12 punctata —
50 Lasia globosa
RÉVUE LINNÉENNE
ANNONCES ANNUELLES:
Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi-
vement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la ligne pleine.
D —
En vente, chez M. L. Jacouer, Imprimeur, Rue Ferrandière, 18, Lyon, toutes les années parues de l'Echange
(ISS5-1886-1887-1888-1889 et 1890), contre l'envoi d'un mandat poste de 10 fr. 50. Chaque année prise
séparément 2 francs.
r.
LILI LIT
LI
J. DESBROCHERS DES LOGES à Tours (/dre-et-Loire)
Prix courant de Coleoptères d'Europe et Circa, d'Hémiptères, de Curculionides exotiques.
Achat de Curculionides exotiques.
Direction du Frelon recueil mensuel d'entomologie descriptive (Coléoptères).
Prix de l'abonnement: 6 francs pour la France et pour l'Etranger.
HENRI GUYON
Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris
ANA
SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’INSECTES
Grandformat Vitré, 39-26-60. 0 MN 2 50 Grand format carton 39-26-60 "PE 2
BEttionmat 26 Tome O8 rire ee re 1-85 Pet MAD GE 19 0/2 0 NA LEE MEN EEE 1 50
Boitesrd'Oubles fon diSNTEn ES PEER EEE ER ER ERS EMEA AT APE 2 50
Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande.
PARIS —- 54, Rue Chapon, 54 — PARIS
Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptéres sur carton en tout 60
feuilles contenant 17.673 noms,au prix de 2$ fr. Pour les demandes s'adresser à M. Ant. Otto, comptoir
Minéralogique à Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2.
ADD 2
LS Ar
”
Tableaux Analytiques pour déterminer les Coléoptères d'Europe. I. Necrophages
par Edm. Rerrrer. Traduits de l'Allemand.
MOULINS in.-8. 116 pages
Prix 3 fr. $o; contre mandat ou timbres-poste. S'adresser à E. Oruivier, 10, Cours de la Préfecture,
Moulins (Allier).
PSS LA LL PL EE
OUVRAGES A DISPOSER
ParM. (Cl. Rey
GER ——
HISTOIRE NATURELLE DES COLÉOPTÈRES DE FRANCE
1860 Altisides par tFoudras no volLins MS SD RE PR TENTE It)
1862 Mollipennes (Lampyrides, Téléphorides) par Mulsant, 1 vol. in 8° 431 p, 3 pl. (éd épuisée) . . . 15 »
1863 Angusticolles (Clérides) et Diversipalpes (Lymexrlonides), 1 vol. in 8°. 158 p 2 pl. par Mulsant, 6 »
1865 Fossipèdes (Cébrionides) et Brévicolles (Dascillides) par Rey 1 vol. in 8°, 124 p. 5 pl. 6 >»
1866 Vésiculifères (Malachides) par Rey, 1 vol. in 8°. 306 p. 7 pl. (édition épuisée) . . . . . Re
1866 Colligères (Aufhicides) par.Mulsant,"1 vol. in 8°. 187 p. 3 ple Le 400 2 A CN NNNG NS
1867 Scuticolles (Dermestides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 186 p. 2 pl. . . . . . . . . . . . . . 6"
1868 Gibbicolles (P/r14es)patRey. aol MnIS RENE MAD EEE TEE CR PR RL ER
1868 Floricoles fDasr/ideS)ipanReMAmvol Anv8E 3 SSD TO PL ER
1860 -Piluliformes (Brides) par Mulsant, 1Mvol-1n 8175 0p-2Lpl ER EN NC
18:1.Lamellicornes.(2°éd.).par Mulsanr, un vol. in08°,,7334p.23 plosths... ARR SE LES
1885 Palpicornes (2° éd.) par Rey, 1 vol. in 8°. 374 p. 2 pl. ©... . (Prix Dollfus, 1886).. 9 »
1887 Essai sur les larves de Coléoptères par Rey, 1 vol. in 8°. 126 p. 2 pl. Pace CANONS EE
BRÉVIPENNES OÙ STAPHYLINIDES
1871 Bolitocharaires par Rev, vol: ün8192rp. 5 plu UE à CN MEN RS ENNRRE
1874 Aléocharaïres par Rey, 1 Wol.in 8% S654p5:5 pl. 00 ETS RME OU LUE APN RTE
:88o Homaliens pariRey mavolMnie"AROND ONDES RE RE TN COMENT 110) : 2:
882 Tachyporiens, etcupau Re". vol ins 206 D API M NE ER AU
r884 Mycropéplides, Sténides par Rey,.r vol. 5 8% 263 psg pl,” + Me NOT OR
PUNAISES DE FRANCE
18661 Pentatomides/panMulsant.atvol nie. 0 D DR PE EEE TEE NE RER TETE
1870 Coréides, etc. par Mulsant, 1 vol. in 8° 250 p. 2 pl. AP EE OO te Ce cadins O0:
1873 Réduvides parMulsant vol in SMNSND CRDI NEC EE RENE NT ET PR RE
1879 Lygéides par Mulsant, 1 vol. in 8°. 5 A Ve UE ARE ARGUS a ARE ST ER
P- . HO NEA AT EE
LES ENTOMOLOGIQUES
Par Mulsant
; Description de 80 espèces de Coléoptères, 4 biographies, 192 p. 3 pl + —.
8 Chrysides de France par Abeille de Perrin, 108 p. 2 pl. . £ NT NE À
NAN —
En vente chez l’auteur : M. CI. Rey, 7, place St-Jean, Lyon.
I
OPUSCU
Bo
v
Lvon. — Imp. L'th. et Grav. L. JaAcQuET, rue Ferrandière, 18.
DORE NE NN UT PART e
1 V À Lx, 2 -
ses
Septième année. — N° 78 15 Juin 1891.
L'ÉCHANGE
Revue Linnéenne
ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE
paraissant tous les 15 du mois
Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle
FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET
membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d’'Entomologie, et de la Société
Entomologique de France.
ConTNUÉ par L. REDON-NEYRENEUF
F. GUILLEBEAU :# A. LOCARD :#- GC. E. LEPRIEUR
CI. REY :# D' ST-LAGER
AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM.
L. Blanc, D', 35, rue de la Charité, Lyon. Arnéralogte. œ Mermier, rue Bugeaud, 138, Lyox.
Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAY. Æydrocantha- J. Minsmer, capitaine au 42° de ligne, à MENDE (Lozère.
res el Héstérides. Longicornes.
Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre Amara, A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea et Cie,
Harpalus, Feronia. a BUCAREST-FILARETE STRADA viiLor (Roumanie). Æ/émiptères,
A. Chobaut, D',à AviIGNon. Anfhicides, Mordellides, Rhipi- Hétéropteres.
Phorides, Meloides et Œidemerides. H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. Oyfhoptères et
J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon blanc, ORLÉANS, Psela- Névroptères.
Phides et Scydmenides. J. - B. Renaud, 21, cours d'Herbouville, Lyon Czrculionides.
L. Davy, a FoucÈre par CLEFS, (M.-et-L.). Ornithologre. A. Riche, 11, rue de Penthièvre, Lyon. Æosszes, Géologie.
Desbrochers des Loges, 23, rue de Poisdenier, Tours. N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Bofanique.
Indre-et-Loire). (Curculionides d'Europe etcirca. A. Sicard, D' à Azgi (Tarn). Coccénellides de France
A. Dubois (à VERSAILLES) L. Sonthonnax, 0, rue Neuve, Lyox. Æntomologie et Conchy-
L. Gavoy, 5, bis. rue de la Préfecture, CARC\SSONNE, (Aude), livlogie générales.
Lamellicornes. Valéry Mayet, à MONTPELLIER.
L. Girerd, rue Constantine, 1, LYoN A. Villot, 5, chemin Malifaud, GRENOBLE. Gordiacés, Hel-
R. Grillat, rue Rivet, 19, Lyox. minthes.
A. Locard, 58, quai de la Charité, Lyon. Aalacoiogie f'an-
çaise, (mollusques terrestres, d'eau douce et marins). œ
—=e—<- -
SOMMAIRE DU NUMERO 78
—0—
Comptes-rendus des Séances de la Société Linnéenne de Lyon.
Chasse au Necydalis Panzeri par le D' A. Cnowaur. j
Cortodera Muls. Reïtteri n. sp. par M. Pc.
Catalogue des Coleoptères du département de l’Ain par F. Guicreseau (suite).
Varia.
L’Habitat de l’Apion variegatum, par J. CRoIssANDEAU.
Compte-rendu de la Sociéte Botanique de Lyon.
Nr - :
TRE
ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES
Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet
Prière d'envoyer les annonces el autres commuuucations avant La continuation de l'envoi du Fournal, tient lieu de reçu.
Le 1 du moës.
L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à
10 exemplaires de l'Echange. a
re Adresser les réclamations concernant l'envot du fournat
Toute demande d'abonnement dans le courant de l'année
1891, entraînera l'envoi des n° parus de la même année.
Toul ce que concerne la rédaction, les annonces gratuites el 7 d
: Sa. ; es et Le montant des annonces et des abonnements à M. L. Facquet,
renseignements sur les annonces 110n suivies d'adresse duit être L , F hi Z
PA LE mprimeur, rue Ferrandière, 18. Lyon.
envoyé à A1. L. Redon-Neyreneuf, 11, rue Confort, Lyon. P 4 ; ‘
France, un an, 8 fr. — Union postale, 8, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr, 50
Le numéro pris séparément 0,80 cent.
42
REVUE LINNÉENNE
Société Linnéenne de Lyon
nr
Procès-verbal de la Séance du 15 avril 1891
Présidence de M. Depéret
Sont admis membres de la compagnie:
MM. Garon, route de Strasbourg. 5 1
Marcel du Buat, cours du Midi, 10
MM. le D' St-Lager et Redon présentent
pour être admis à titre de membre titulaire, M.
Vincent Neyreneuf, professeur à la faculté de
Caen.
U ne demande d'échange adressée par la ., Fau-
na ” Verein Luxemburger Naturfreunde ect ac-
ceptée par l'assemblée.
M. Depéret propose qu'une demande d'échange
soit adressée à la Société Belge de Géologie et à
la Societa Geologica italiana. M. le B'hlorhecare
est chargé de ce soin.
M. Mermier s’est attaché à expliquer l’origine
des courants d'air souterrains observés dans les
graviers de la colline de Caluire lors du percement
du tunnel de Collonges à St-Clair. A la suite
d'observations de divers ordres, M. Mermier
subordonne ces courants à l'existence de cavités
irrégulières creusées dans les masses POS AÈRr
formes abondant au milieu des graviers. Dans
certaines de ces cavités l’air est comprimé par les
eaux d'infiltration; il peut s’en échapper par la
première fissure accidentelle et donner ainsi un
courant refoulant. D'autre part, l’eau remplissant
une poche de poudingue, venant à trouver une
issue, pourra produire un courant aspirant.
M. Depéret annonce la trouvaille qu'il vient
de faire dans les collections du Musée de Gray;
ce sont des ossements de Lagomys et autres es-
péces trouvés dans les foatess du Portlandien qui
se trouvent derrière la caserne de cette ville. Il y
a donc par cette constatation, conformité avec la
faune de la Grive-St-Alban qui appartient au
Miocène moyen. M. Depéret se propose de revenir
sur ce sujet enl'étudiant plus à fond: mais il est
des à présent facile par ce fait de constaterl'émer-
geance de toute la vallée de la Saône pendant
cette période géologique, chose assez intéressante,
attendu que pendant la période précédente aqui-
tanniene (lacustre) et la suivante marine toute
cette région a été submergée.
Chasse au NECYDALIS PANZERI Harold.
en 1890
par le Dr À. Chobaut /7 Azignon)
J'ai tenu à préciser l’an dernier la date d’éclosion du
Necydalis Panzeri Harold. Aussi ai-je noté jour par
jour le résultat de mes recherches. Je crois bon d'en
faire part aux lecteurs de l'Echange, d'abord pour
compléter la note que j'ai déjà publiée sur ce colop-
tère dans ce journal (voyez N° 61, 15 janvier 1800
P. 99-101) ensuite pour apporter une nouvelle preuve
de ce fait bien connu que chaque espèce a une épo-
que d'apparition fixe, souvent de très courte durée et
qu'il importe à tout chasseur de bien connaître,
Par mes observations de 1580, je Sivais que ce rare
longicorne se rencontre à Avignon dans la dernière
moitié de Juin. Néanmoins dés la fin de Mai, j'ai
rendu des visites à peu près quotidiennes aux plus
vieux ormeaux des promenades de la ville, non sans
éveiller parfois la curieuse attention des saltimbanques
campés sous ces frais ombrages. Un jour l’un d'eux,
chanteur de foires et de cabarets villageois, m’apostro-
pha d’un ton légèrement ironique en me demandant
si je ne cherchais point un trésor. Quand je lui eu
expliqué quel était l’objet de mes investigations, il
m'avoua alors sans amkage qu'il m'avait pris pour quel-
que fou récemment échappé de l'asile des aliénés de
Montdevergues (près Avignon) et qu’il m'avait cru at-
teint de quelque bizarre thésauromanie. La franchise du
ténor ambulant m'amusa fort et me fait encore sourire
à l'heure où j'écris ces lignes. C’est que l'amour de
toutes ces gentes bestioles n’est point compris du vul-
gaire et qu'à ses yeux le chasseur d'insectes passe ou
pour un toqué ou pour un malin qui tire de gros pro-
fits de ce minuscule gibier. Il est bon alors de se ven-
ger de l'ignorance de la foule par le souvenir de ces
dédaigneuses paroles d'Horace:
Odi profanum vulgus et arceo
Mais nous voici loin du Necydalis Panzeri. Reve-
nons donc à notre sujet. Voici ce que renferme mon
carnet de notes de chasse, à l’égard de cette intéressan-
te espèce.
25 Mai 1800. — Il me semble avoir aperçu un &
s'envoler avec aisance du tronc vers la cime d’un or-
meau.
14 Juin — Il souffle un mistral froid et violent,
Un Necydalis montre sa tête par un trou arrondi
creusé dans le bois mort. Avec l’aide d’une petite lime
à ongles, je parviens à l'extraire de sa logette sans le
mutiler. C’est un à.
15 et 16 Juin. — Mistral toujours froid et violent-
17 et 18 Juin. — Le temps est toujours froid, mais
le mistral diminue de plus en plus d'intensité.
19 Juin. — Le-vent a cessé. Chaleur modérée. Je
capture 2 d et 1 © errant sur les troncs cariés, à
portée de la main.
20 Juin. — Forte chaleur. Sept Necy-dalis tombent
en ma possession, 3 4 et 4 %.
21 Juin, — Temps très chaud, je prends 6 Necy-
dalis, 5 & et1 ®, celle-ci accuuplée avec l’un des 4
mâles.
22 Juin. — Température toujours très élevée. 2 4
et 1 © sont jetés dans mon flacon à cyanure, t
m'échappe.
23 Juin. — Le vent du Nord recommence à souffler.
Il est vrai qu'Avignon est tout particulièrement favo-
risé sous ce rapport. Toutefois je parviens encore à
m'emparer d'un d.
24 Juin — Mistral.
25 Juin. — Le vent est tombé, l'atmosphère est em-
brasée. Néanmoins je nè prends aucun Necy-dalis et
pas d'avantage d’ailleurs après cette date. Eclosion,
accouplement et ponte sont terminés.
Ce n’est donc que pendant neuf jours, du 14au 23
Juin, qu’en 180o j'ai pu capturer cette espèce à Avi-
gnon où elle est abondante surtout vers le 20 Juin.
Sur 21 individus, j'ai rencontré 14 d et 7 ®, d'où
il semble résulter que les 4 sont deux fois plus abon-
dants que les ®.
La larve de ce singulier longicorne n’est pas encore
connue, pas plus que celle d'aucun Necydalis. Elle
vit dans le bois pourri de l'orme et du tilleul, et aussi,
d'après ce que m'a dit dernièrement M. Valéry Mayet,
dans celui du sycomore (à St-Alban près Lyon,\ du
mürier blanc, du mürier à papier et du chène-vert
dent codes Me à n2irtré tif
|
:
À
l
:
(à Montpellier.) Je n'attends qu’une occasion favorable
pour mettre la main sur cette larve et la faire connai-
tre.
Cette année, pas plus que la précédente, je n'ai ren-
contré de Rhamnusium bicolor Schrank. sur les or-
meaux que j'ai examinés. D'après M. Nicolas, cette
espèce y était cependant autrefois abondante, en même
temps que le N. Panxeri.
Fin Mai, j'y ai pris en revanche un certain nombre
de Mycetochares 4-maculata Latr. Ce petit coléoptè-
re est extrêmement agile et il faut le précipiter dans le
flacon de chasse, placé au dessous de lui, en lui faisant
perdre l'équilibre au moyen d’un léger choc qu'on lui
imprime avec un petit baton taillé en pointe, une lame
de canif, un cure-dent, etc. Si l’on manque son coup,
l'insecte se glisse dans les fentes de l'écorce et y disparait
ou bien étend les ailes et prend brusquement son vol.
A. CHOBAUT
CORTODERA Muils. (Erreur Cartodera Reit.
W. 1890 p. 243) REITTERI n. sp.
Taille assez grande. Forme allongée mais peu étroite.
Tempes pas bien courtes, assez renflées. Dernier article
des palpes maxillaires un peu long, bien élargi au
sommet, tronqué droit. Tête noire finement et densé-
ment ponctuée, Prothorax noir finement et densément
ponctué, légèrement sillonné au milieu, trés atténué
en avant et paraissant offrir sa plus grande largeur à
la base; les angles postérieurs sont un peu prolongés
en pointe, la pubescence prothoracique est assez couchée
irrégulièrement disposée et inclinée. Elytres allongés,
un peu atténués à l'extrémité qui est arrondie, assez
densément ponctués et uniformément revêtus d’une pu-
bescence dorée courte, peu serrée et légèrement couchée.
cusson noir en triangle à sommet un peu arrondi.
Antennes courtes assez épaisses à 1°! article testacé, les
autres d'un brun noir plus ou moins prononcé. Der-
niers arceaux de l'abdomen rougeâtres. Pattes rougeà-
tres avec les genoux des cuisses intermédiaires et pos-
térieures et les tibias des mêmes pattes noirs ou avec
les cuisses postérieures entièrement foncées. Peut-être
la couleur elytrale varie-t-elle comme chez plusieures
espèces de ce groupe, mais chez les trois exemplaires
que je possède de cette espèce, elle est constante d’un
jaune roux. Long. 11-12 mill. Sarepta
Le Cortodera Reitteri me parait devoir se placer
près des discolor Fairm. et alpina Men. dont il sem-
ble différer, du 1° par la forme plus parallèle, la pu-
bescence toute blonde ou dorée au lieu d'être en partie
obscure, du second par les tempes moins resserrées, les
élytres plus longs, ce qui rend la forme moins tra-
pue, etc. La forme du premier article terminal des
palpes maxillaires, si ce caractère peut être sérieux, se-
rait plus long chez Reitteri que chez discolor, plus
élargi à l'extrémité que chez alpina.
Je dédie cette nouvelle espèce à Monsieur Reitter le
savant entomologiste autrichien bien connu et l’auteur
d'une révision récente sur le genre Cortodera.
Il peut se faire que le Cortodera Reitteri se rappor-
te au C. Kiesenwetteri dont M. Kraatz dit deux mots
en passant (Deuts. 1876 p. 320) ou pour étre plus
juste, que le Kïesemwetteri (Beck) Kraatz, se rapporte
au =Reitteri.
NPRPIC
À ma note publiée dans l’Echange, n° 77, page
38, il y a lieu de faire les petites rectifications sui-
vantes :
22 $ 2° ligne, lisez ÆHaer: au lieu de Har.
DOS ET D) MA CHEUR ON D D cn Cher,
DNSUI2E » » Deg. DRE D ERERE
qu Lo]
6e & 3e » » Ggl. » DO) CA.
CATALOGUE DES COLÉOPTÈRES
du Département de l'Ain
Par F. Guillebeau (Suite)
Baryodma Thomson
8 mœsta Grav. * Le Plantay.
9 succicola Thoms. * id.
10 Sparsa Fairm. et Lab. * id.
11 inconspicua Aubi. * id.
2 bilineata Gyth. Bugey, (Rey).
13 nitida Grav. Tout l'Ain.
14 pauxilla Rey. * Le Plantay, Charnoz.
Microglossa Kraatz.
1 gentilis Lunem. * Le Plantay, Bugey.
pulla Gylh. id. id (Rey)
suturalis Mannh. * id. id.
> ©
Oxypoda Mannerheim.
1 ruficornis Gylh. * Le Plantay.
2 lividipennis Mannh. Tout l'Ain
3 vittata Maerk. * Le Plantay, (Rey).
4 humidula Kraatz. * id.
5 opaca Grav. Tout l'Ain.
6 formosa Kraatz. * Nantua.
7 alternans Grav. Tout l'Ain.
8 lentula Er. * Le Plantay.
9 umbrata Gylh. id.
10 sericea Heer. Pout l'Ain.
11 exigua Er. * Le Plantay.
rufula Rey. * id.
formiceticola Maerk. * St- Eloy.
14 nigrescens Rey. * Le Plantay.
5 haemorrhoa Mannh. * id. (Rey).
16 annularis Mannh. * Nantua, Le Loisat.
ferruginea Er. * Le Plantay.
fuscula Rey. * Gévrieux.
Bugey.
Disochara Thomson
1 longiuscula Grav. * Bourg.
Thiasophila Kraatz.
1 angulata Er. Tout l'Ain.
inquilina Maerk. * Le Plantay. (Rey).
LS]
Suchoglossa Fairmaire et Laboulbène.
1 semirufa Er. * Bourg (Forêt de Seillon), Bugey,
(Rey).
2 prolixa Grav. * Le Plantay.
3 corticina Er. * id. (Rey).
”
Pe -
44
REVUE LINNÉENNE
oo
Ocyusa Kraatz.
1 maura Er. * Le Plantay,
2 picina Aubé. * id. Villebois, Bugey, (Rey).
Phloeopora Erichson.
reptans Grav, * Le Plantay, Marlieux, Chalamont,
transita Rey. * Chalamont, Marlieux.
3 corticalis Grav. * Le Plantay.
4 producta (Rey) * id.
D
Ocalea Erichson.
1 concolor Kiesenw. * Bords de l’Albarine.
2 castanea Er. Tout l'Ain.
3 badia Er. * Le Plantay, Bugey.
4 decumana Er. * Le Plantay, (Rey)
Ilyobates Kraatz.
1 nigricollis Payk. * Le Plantay.
propinquus Aubé. * Bords de l'Albarine.
3 forticornis Bois et Lac. * Le Plantay.
LS]
Chiloporus Kraatz.
1 longitarsis Erich. Tout l'Ain.
2 rubicondus Er. * Bords de l’Ain et de l'Albarine,
Ityocara Thomson.
1 rubens Er. * Le Plantay.
Amarochara Thomson.
1 umbrosa Er. * Le Plantay.
Calodera Mannerheim.
1 protensa Mannh. * Charnoz.
uliginosa Er, * id.
riparia Er. Le Plantay.
æthiops Grav. Le Plantay.
© D
ES
Lomechusa Gravenhorst.
1 strumosa Graven. * Villebois, Bugey, (Rey).
Atemeles Stephens.
1 pubicollis Bris. * St-Germain-sur-Renom.
2 paradoxus Steph. * Charnoz, Bugey, (Rey) * Le
Plantay.
3 emarginatus Payk. * Le Plantay, Villebois, Bugey
(Rey).
Zyras Stephens.
1 Haworthi Steph. * Trévoux.
2 fulgida Grav. La Pape (Grilat).
3 collaris Payk. * Le Plantay, Villebois, Bugey,
(Rey).
Myrmedonia Erichson.
1 Jimbata Payk. Tout l'Ain.
2 similis Maerk. * Le Plantay.
3 funesta Grav. * id,
# id. Bugey, (Rey).
3 cognata Maerk. Tout l'Ain.
6 lugens Grav. * Le Plantay, (Rey).
7 laticollis Maerk. Tout l'Ain.
4 humeralis Grav.
Drusilla Boisduval et Lacordaire.
canaliculata Fab, Tout l'Ain.
Callicerus Gravenhorst.
rigidicornis Er. * Le Plantay, Nantua, Montluel,
Charnoz.
Notothecta Thomson.
flavipes Grav. * Le Plantay, Bugey, (Rey).
anceps Er. Tout l'Ain.
Thamiaraea Thomson.
cinnamomea Grav.* Le Plantay.
hospita Maerk. * id. Bugey, (Rey).
Alianta Thomson.
incana Er. * Marlieux, Château-Gailard.
Colpodota Rey.
melanaria Mannh. Tout l'Ain.
testudinea Er. * Le Plantay.
aterrima Grav. * id,
stercoraria Kraatz. id.
orbata Er. Tout l'Ain.
fungi Grav. id.
orphana Er. * Le Plantay.
pulchra Kraatz. * id. Bugey.
simulans Rey. * massif de Portes.
vernacula Er. Tout l'Ain. |
fimorum Bris. Le Plantay. |
Chaetida Rey.
longicornis Grav. * Le Plantay.
Bourg, Charnoz. |
Badura Rey.
parva Sahlb. Le Plantay.
Microdota Rev.
palleola Er. * Le Plantay,
palustris Kiesw. * id.
divisa Maerk. * id.
autumnalis Er. * Villebois.
inquinula Er. Tout l'Ain.
foveicollis Kratz. * Charnoz.
sericea Rey. * Le Plantay.
aegra Heer. * Le Plantay.
liliputana Bris. * Charnoz.
spreta Fairm.* Le Plantay.
caelata Er. * id.
nigra Kraatz. * id.
3 sordidula Er. Tout l'Ain.
Homalota Mannerheim.
marcida Er. * Reculet.
cadaverina Bris. * Le Plantay.
putrida Kraatz. * Trévoux, Seillon. j
ravilla Er. * Trévoux. €
angusticollis Kraatz. * Le Plantay. 4
atramentaria Gylh. * id. we!
ochracea Er. * id. Nantua.
gagatina Baudi. * id. St- Eloy. à
REVUE LINNÉENNE
9
10
11
12
13)
14
15
coriaria Kraatz. * id,
oblita Er. * Trévoux, Seillon, Villebois.
nigritula Grav. * Le Plantay, Seillon.
humeralis Kraatz. * id.
sodalis Er. * id.
xanthopus Thoms. id.
ebenina Rey. * id.
fungicolla Thoms. * id.
socialis Payk. * Trévoux, le Plantay.
validicornis Maerk. * Bugey, Bourg, Trévoux.
triangulum Kraatz. * Le Plantay.
Pertyi Heer. * Bugey, Le Plantay.
castanoptera Mannh. * Bugey.
sericans Grav. * Trévoux, Villebois, Le Plantay.
aquatica Thoms. * Seillon, Le Plantay.
Liogluta Thomson.
umbonota Er. Tout l'Ain.
nitidula Kraatz, * Le Plantay.
Traumoecia Rey.
excavata Gylh. * Le Plantay,
Dinaraea Thomson.
1 angustula Gylh, * Le Plantay.
1
2
3
1
[l
1
1
1
(RSA
1
2
0]
na)
4
1
linearis Grav. * id.
Plataraea Thomson.
brunnea Er. * Le Plantay, Trévoux.
depressa Grav. * Bugey.
nigrifrons Ér. * Le Plantay, Bourg.
Zoosetha Rey.
inconspicua Er. * Valbonne.
Alevonota Thomson.
rufotestacea Kraatz. * Le Plantay.
Apimela Rey.
macella Er. * Bords de l'Ain.
Amidobia Thomson.
parallela Mannh. * Le Plantay.
Meotica Rey.
exilis Er. * Le Plantay.
misera Rey. ” id.
pusilla Rey. * Bords de l’Albarine.
validiuscula Kraatz. * Le Plantay.
indocilis Heer. Bords de l'Ain.
persimilis Rey. * Le Plantay.
Amischa Thomson.
analis Er. Tout l'Ain.
arata Rey. id.
subnitida Rey. * Le Plantay.
minima Rey. * Charnoz, Nantua,.
Liota Rey.
gracilenta Er. * Le Plantay.
Bessobia Thomson.
occulta Er. * Le Plantay, Bugey.
Metaxia Rey.
=
sequanica Bris. * Le Plantay.
elongatula Grav. Tout l'Ain.
terminalis Grav. * Le Plantay.
volans Scriba * id.
gemina Er. * Le Plantay, Bugey.
OUR © ND
Dilacra Thomson.
luteipes Er. * Le Plantay, Trévoux.
Disopora Thomson.
1 currax Kraatz. * Bords de l'Ain et de l’Albarine.
2 languida Er. * id. id.
3 debilicornis Er. Le Plantay.
4 longicollis Rey. id.
> velox Kraatz. id, Charnoz, Chezerg.
6 pavens Er. * id.
7 gregaria Er. * id.
8 latesulcata Rey. id. Bugey.
9 planifrons Woll. ? * Charnoz.
Thinœcia Rey.
1 gracilicornis Er. * Bords de l’Ain et de l'Albarine.
2 fragilicornis Kraatz. *
3 fluviatilis Kraatz. id. id.
4 frargilis Kraatz. * id. id.
5 thinobioides Kraatz. * id. id.
6 subtilissima Kraatz. * id. id.
7 deformis Rey. * Bords de l’Albarine.
(A suivre).
Nota: Les espèces, pour lesquelles aucune localité nest in-
diquée, se trouvent dans tout le département.
Celles dont la localité est précèdée d'un astérisque *
prises par moi. F. G.
ont été
Varia
Nous apprenons avec plaisir, que notre collègue M.
Sonthonnax vient d'obtenir à l'Exposition horticole or-
ganisée à Lyon, par la société d'Horticulture du Rhô-
ne, une médaille d'argent pour ses collections d'Histoi-
re naturelle à l’usage des Instituteurs. Nous sommes
d'autant plus aises d'enregistrer ce succès, que le jury
spécial composé de MM. Hariot, aide naturaliste au Mu-
séum de Paris, Faure, professeur d'histoire naturelle à
l'Ecole vétérinaire de Lyon, Lachmann, chargé de
cours à la Faculté des sciences de Lyon, avait une com-
pétence particulière pour apprécier le soin et l’intelli-
gence qui a présidé à l’organisation des collections de
M. Sonthonnax.
L’'Habitat de l’Apion variegatum
M. des Gozis nous écrit pour nous dire que le P. Pestre
a capturé, plusieurs années de suite, l'Apion varie-
gatum en battant des guis de peuplier placés un peu
bas, toujours au même endroit, au printemps. Il ne
peut donc y avoir doute sur l'habitat.
Notre note n'ayant eu d'autre but que de signaler
un habitat nouveau, nous ne VOYONS aucun inconvé-
nient à publier le renseignement de M. des Gozis.
J, Croissandeau,
SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON
SÉANCE DU 6 JANVIER 1891
PRÉSIDENCE DE M. LE DocTeuR GABRIEL Roux
Le procès-verbal de la précédente séance est lu et adopté.
La Société a reçu :
Journal de botanique, dirigé par M. Morot; IV ; 23, 24 — Feuille des jeunes naturalis-
tes, dirigée par M. Dollfus ; 243, 1891. — Journal de la Société Nationale d'Horticulture
de France ; XII, 11. — Revue mycologique, dirigée par M. Roumeguere ; XIII, 49. —
Annales de la Société d'horticulture et d'histoire naturelle de l'Hérault ; XXII, 4, 5, —
Bull. de la Société royale de botanique de Belgique ; séance du 8 novembre 1890. —
Annales de la Société royale malacologique de Belgique ; XXIV. — Annuario del
R. Istituto botanico di Roma ; IV.
CORRESPONDANCE
MM. Lardière et Lavenir qui avaient été nommés secrétaires dans la
dernière séance ont envoyé des lettres par lesquelles ils déclarent ne pou-
voir accepter ces fonctions. Il sera procédé à leur remplacement dans la
prochaine séance.
ADMISSION
M. Albert Gent, 23, quai Pierre-Scize, présenté à la Séance du 23 décem-
bre par MM. Biolay et Lachmann, est admis membre titulaire de la
Société.
COMMUNICATIONS
M. le D' Gabriel Roux, président, en prenant possession du fauteuil
présidentiel, prononce l’allocution suivante :
Messieurs,
Permettez-moi, en prenant possession du fauteuil de la présidence, de
vous remercier bien sincèrement de la grande preuve d'estime et d’affec-
tion que vous m'avez donnée, Vous vous êtes souvenus que j'étais un des
plus anciens parmi vous, un de ceux qui avec les vétérans de votre Société
avaient assisté à sa fondation dans le magasin de notre excellent trésorier
M. Mermod. J'ai passé à l'ancienneté, mais je ne vous en suis pas moins
reconnaissant d’avoir songé à moi, que des circonstances indépendantes de
ma volonté ont si longtemps tenu éloigné de vos séances.
Peut-être avez vous désiré encore en m'élevant à la présidence mani-
fester votre désir de voir représentée dans la Société botanique cette nou-
velle science que le Règne végétal peut et doit revendiquer comme sienne:
la Bactériologie.
Les microbes sont en effet, vous le savez, des végétaux, Algues ou
Champignons, suivant les auteurs, et leur étude intéresse non seulement
les médecins, mais encore à un très haut degré les naturalistes.
Je voudrais pouvoir créer à la Société botanique de Lyon, une section
de microbiologistes qui complèterait l'ensemble des groupes de phanéro-
œamistes et de Cryptogamistes que vous possédez déjà.
Et pour arriver à réaliser semblable désidératum, il suffirait, j'en suis
sûr, d'un peu de bonne volonté,
4
æ
Me |
+
à
#2
EE RRE PNTE L
DC ON
Les procédés de la Bactériologie, du moins à ce qui concerne lhistoire
naturelle des microbes, ne sont pas aussi mystérieux qu’on le croit et
j'estime qu'il serait possible de former assez rapidement de jeunes adeptes
si ceux-ci ont la ferme intention de réussir,
Semblable création rendrait, j'en suis sûr, d'inappréciables services non
seulement à notre société qui serait la première en France à entrer dans
cette voie, mais aussi à la imicrobie générale qui manque précisément
des assises fondamentales que seule l'Histoire naturelle des Schizophytes
peut lui donner. ;
Les médecins sont en effet les premiers qui aient exploité à leur profit
la nouvelle science et ils l’on fait avec l'esprit et avec les méthodes qu'ils
possédent ; la biologie générale des infiniment petits a pu bénéficier de
cette manière de faire, mais la morphologie y a certainement peu gagné.
Ce sont les Botanistes qui maintenant devraient s'emparer des innombra-
bles observations accumulées, les dépouiller, les contrôler et les réviser.
Eux seuls peuvent élaborer ou tenter tout au moins une classification
méthodique des Bactéries, et ajouter au livre de la Cryptogamie un nou-
veau et très intéressant chapitre.
Une Société comme la nôtre dans laquelle on s'occupe plus spéciale-
ment de Taxinomie et de collections est particulièrement apte à rendre à
la Bactériologie les services que je viens d’énumérer brièvement. Dresse-
“at-elle seulement la florule microscopique de nos rivières qu'elle aurait
bien mérité de la Science et fait œuvre utile.
Je fais des vœux pour que, à côté des Phanérogamistes, des Lichéno-
loques et des Mycologues, la Société Botanique de Lyon, voie bientôt
apparaitre une phalange de Bactériologues ! S'il m'était possible pendant
mon année de présidence d'arriver à un tel résultat, je croirais, Messieurs,
avoir rendu à notre chère Société un réel service et je ne regretterais plus
autant que vos voix se soient égarées sur Mon nom.
Monsieur Nisius Roux donne lecture du compte-rendu de la deuxième
partie de son herborisation en Maurienne.
Le 16 Août à 4 heures du matin, 1l quittait Modane sous la conduite
du guide Jacob et à midi atteignait le sommet du Mont-Thabor, 3.181
mètres. Dans cette longue montée ses recherches furent moins fructueuses
que celles qu'il avait faite la veille au col de Chavière. En effet les’ prai-
ries de Notre-Dame-de-Charmet étaient fauchées, les paturages de
Replanetta envalis par les moutons et le Thabor presque entièrement
couvert de neiges ; il ne put récolter que 145 espèces (voir le tome XVII
de nos Annales). Il croit cependant qu'une herborisation faite en Juillet
Jusqu'au col de la Saume (2.445 mètres) donnerait de meilleurs résultats.
En toutes saisons, — il dissuade les botamistes de tenter l'ascension du
cône terminal du Thabor qui ne leur donnerait que la satisfaction de con-
templer une adnurable vue des Alpes.
ANNONCES ANNUELLES :
Ces annonces mises en évidence pour toute l'année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi-
vement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la ligne pleine.
— =
En vente, chez M. L. Jacquet, Imprimeur, Rue Ferrandière, 18, Lron, toutes les années parues de l'Echange
(1S85-1886-1887-1888-1889 et 1890), contre l'envoi d'un mandat poste de 10 fr. 50. Chaque année prise
séparément 2 francs.
J. DESBROCHERS DES LOGES à Tours (/udre-et-Loire)
Prix courant de Colcoptères d'Europe et Circa, d'Hémiptères, de Curculionides exotiques.
Achat de Curculionides exotiques.
Direction du Frelon recueil mensuel d'entomologie descriptive (Coléoptères).
Prix de l'abonnement: 6 francs pour la France et pour l'Etranger.
HENRI GUYON
Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris
— AAA
SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’INSECTES
Grandifonmatviiné, 20-26-60 ER ERP ETES 2 50 Grand format carton, 39-26-6 ............. DR
Petitiionmatme6Sromy/2-6% Me RE TETE 1 85 Pettifoimat 20-10 2-00 Re ee 1 50
Boites doubles Mon ls EST ER Er RE TERRE ER RSS 2 50
Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande.
PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS
Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout 60
feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 25 fr. Pour les demandes s'adresser à M. Ant. Otto, comptoir
Minéralogique à Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2.
er
Tableaux Analytiques pour déterminer les Coléoptères d'Europe. I. Necrophages
par Edm. Reirrer. Traduits de l'Allemand.
MOULINS in.-8. 116 pages
Prix 3 fr. $0; contre mandat ou timbres-poste. S'adresser à E. Orrivier, 10, Cours de la Préfecture,
Moulins (Allier).
ANNONCES DIVERSES
Prix des annonces: La page, 46 fr. — La 1/2 page, 9 fr. —"Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, 0, fr. 20 c.
Il sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour v/, sur les annonces payantes pour la z'e insertion.
50 v, pour les insertions répétées, de la même annonce.
Jout abonné à droit, pour chaque numéro, si l'espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange.
CLS LL S SL SL LL LS
Insekten-Borse, Central-organ zur V ermittelung Correspondenz - Central - Bureau.
von Angebot, Nachfrage und Tausch. Rédaction :
Leipaig, 1: Augustusplatz. Quiconque s'intéresse à l'association internationale
PR TO Ar MTS AE Er ANT PCR CU UM MS Ad ee de correspondances, s'adresser à M. Otto, ZLeip;ig-
Ancey, Boghart, (A Igérie). — On offre en échange Plaguwist, Moltkestr. N.
une collection de coquilles terrestres fluviaules et ma-
rines exotiques beaucoup de bonnes espèces.
142 espèces 360 exemplaires: Charles Royer, à Langres. — À échanger grand
Aunelides, échinodermes. de Californie dans l'alcool. nombre de bonnes espèces de Coléoptères et Lépi-
Oiseaux en peaux de la Réunion et Madagascar, con- | doptères d'Europe et d'Algérie contre timbres-poste
tre des longicornes du globe déterminés ôu non. étrangers et anciens albums de timbres.
OUVRAGES A DISPOSER
Par M. CI. Rey
EE
BRÉVIPENNES OÙ STAPHYLINIDES
1871 Bolitocharaires par Rey, 1 vol. in $°. 321 p. 5 pl. 9 »
1874 Aléocharaires par Rey, 1 vol. in 8°. 565 p. s pl. 12 >
1380 Homaliens par Rev, 1 vol. in 8". 130 DAONDIE MR 10 >»
1883 Tachyporiens, etc. par Rev. 1 vol in 8". 209$ p. 4 pl. . . . 10 >
1881 Mycropéplices, Sténides par Rey, 1 vol. in 8°. 263 p. 3 pl 10 >
PUNATSES "DE FRANCE
1870 Coréides, etc. par Mulsant, 1 vol. in 8° 250 p. 2 pl. EE
1873 Réduvides par Mulsant, 1 vol. in 8. 118 p. 2 pl. 2
À G CR
1879 Lygéides par Mulsant, 1 vol. in 8°. 54 p.
TT NINNN———————
En vente chez l’auteur : M. CI. Rey, s, place St-Jean, Lron.
Lvon. — Imp. L th. et Grav. L. JAcQUET, rue Ferrandière, 18.
MP de
Septième année. — N° 79 | 15 Juillet 1891.
L'ÉCHANGE
Revue Linnéenne
ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE
paraissant tous les 15 du mois
Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle
FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET
membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d’Entomologie, et de la Société
Entomologique de France.
ConTINUÉ par L. REDON-NEYRENEUF
F. GUILLEBEAU :+#: A. LOCARD :;: GC. E. LEPRIEUR
CI. REY == D’ ST-LAGER
AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM.
L. Blanc, D, 55, rue de la Charité, LyoN. A/rnéralogie. © Mermier, rue Bugeaud, 138, LYON.
Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAY. Æydrocantha- J. Minsmer, capitaine au 1422 de ligne, à MEenDEe (Lozère;.
res el Héstérides. Longicornes.
Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre Amara, A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea et Cie,
Harpalus, Feronia. à BUCARESI-FILARETE STRADA ViiLOR /Roumanie). //émuptères,
A. Chobaut, D',à AVIGNON. Anthicides, Mordellides, Rhipi- Hétéroptéres.
Phorides, Meloides et Œ ‘emerides. H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. O7fAoptères et
J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon blanc, ORLÉANS, Psela- MNevroptères.
Phides et Scvémentdes. J.- B. Renaud, 21, cours d'Herbouville, Lyon Carculionides.
L. Davy, a Foucère par CLers, (M.-et-L.). Ornithologre. A. Riche, 11, rue de Penthièvre, Lyon. Fossiles, Géologie.
Desbrochèrs des Loges, 25, rue de Boisdenier, Tours, N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Bofanique.
Indre-et-Loire). (Curculionides d Europe etcirca. A. Sicard, D' à Act (Tarn). Coccrnellides de France
A. Dubois {à VrRSAILLES). L. Sonthonnax, o, rue Neuve, Lyox. Æntomologie et Conchy-
L. Gavoy, 5, bis. rue de la Préfecture, C\Rc:\ssoNNE, (Aude). Zivlogie générales.
Lamellicornes. Valéry Mayet, à MO\TPELLIER.
L. Girerd, rue Constantine, 1, Lyon. A. Villot, 5, chemin Malifaud, GRENOBLE. Gordiacés, Hel-
R. Grillat, rue Rivet, 19, Lyox. muntes.
A. Locard, 58, quai de la Charité, Lyon. A/alacoiogre l'an-
çaise, (mollusques terrestres, d'eau douce el marins). Ce)
me —
SOMMAIRE DU NUMÉRO 79
—0—
Comptes-rendus des Séances de la Société Linnéenne de Lyon.
Remarques en Passant, par C. Rex (Suite).
Sur Crioceris tibialis, Villa et Allecula morio, Fabr. par M. Pic. F
Contributions aux Faunes Locales, par le capitaine Namseu (Suite).
Comptes-rendus de la Société Botanique de Lyon.
DCE =
C2 à = 77 Er
ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES
Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet
Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant La continuation de l'envoi du Sournal, tient lieu de reçu.
Le 1X du mots. ss , , ;
‘ È Toute demande d'abonnement dans le courant de l'année
L'auteur de tout article publié dans Le Fournal, aura droit à
18Y1, entrainera l'envoi des n% parus de la même année.
10 exemplaires de Z Echange.
Rr-
; 3 5 : Aaresser des réclamations concernant l'envot du ournaë
Juul ce que concerne la rédaction, les annonces gratuites et
. : ai : 4 eue el le montant des annonces et des abonnements à A1. L. Jacquet,
renseignements sur des annonces non suivies d'adresse duit être z k FA 5 L
na 3 he mprimeur, rue Ferrandière, 15. Lion.
envoyé à A. L. Redon-Neyreneuf, 11, rue Confort, Lyon. ? ; ù 4
France, un an, 8 fr. — Union postale, 8, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr, 50
Le numéro pris séparément 0,30 cent.
REVUE LINNÉENNE
Société Linnéenne de Lyon
Procès-verbal de la Séance du 27 avril 1891
Présidence de M. Depéret,
VV
M. Vincent Neyreneuf professeur à la Faculté
de Caen, présenté par MM. le Dr St-Lager et
Redon-Neyreneuf est admis membre titulaire de
la Compagnie.
M. Rev s'occupe de diverses remarques relati-
ves à la famille des Elatérides; 1l présente ensuite
un Or)-ctes gripus qui possède un thorax double
en ce que cette partie semble être partagée
en deux dans le sens longitudinal de l'insecte;
M. Rey y voit une anomalie et non le résultat
d'un accident car le sillon transverse du thorax
est absolument régulier et pourvu de chaque côté
d'une nervure semblable à celle qui entoure toute
cette partie sur son pourtour externe.
M. Louis Blanc croit que cette anomalie a dû
se produire pendant la période nymphale et doit
résulter d'une absence de soudure aux points de
chitinisation.
M. Mermier dépose son manuscrit destiné aux
annales, sans séance particulière, les membres
présents du Comité de publication en adoptent
l'impression.
Procès-verbal de la Séance du 11 mai 1891.
Présidence de M. Depéret,.
VASU
The Royal Society of Canada envoie une invi-
tation à la Société à se faire représenter à sa pro-
chaine assemblée solennelle qui aura lieu le 27
mai prochain.
De son côté l’Académie de l'Empereur Francçois-
Joseph, pour les sciences, les lettres et les arts de la
Bohème convie notre Compagnie au congrès solen-
nel qui aura lieu le 15 juin BÉSRSE à l'effet de
célébrer son premier centenaire
M. Rey donne lecture de Ë suite de ses re-
marques sur les Elatérides.
M. Depéret lit un compte-rendu sur une ex-
cursion géologique.
REMARQUES EN PASSANT
par C. Rey
4758
Lu à la Société Linnéenne de Lyon, le 27 Avril 18ot
FAMILLE DES ELATÉRIDES
A delocera punctata Hbst. — Cet insecte, bien que
méridional, se trouve, dit-on, dans le département du
Rhône, à St-Laurent-d’Agny, près Givors.
Genre Aeolus Eschs. — Je crois, à l'exemple du
catalogue allemand, devoir réunir les genres A eolus
Eschs. et Heteroderes Latr.
Aeolus Rossii Germ. — Cette espèce que j'ai vue
dans quelques’ collections sous le nom de modestus
Cand., se rapporterait plutôt au Rossii Germ., suivant
moi. — Fréjus.
Drasterius pallipes Küst. — Réuni peut-être avec
raison, comme variété au bimaculatus F., cet insecte
s'en distingue pourtant par les antennes et les pieds
plus pâles et le prosternum généralement IORBEUE
— Hyères, Collioure.
Elater sanguineus L. — J'ai vu une variété à taille
moindre, à prothorax moins largement sillonné en
arrière, à élytres d’un rouge plus pâle. — Aigues-
mortes.
Elater satrapa Ksw. — On fait de cet insecte une
variété de cinnabarinus Eschs., cela ne peut-être
d’après la description de Kiesenwetter lui-même. En
effet la taille est moindre, les antennes sont relativement
plus longues et plus robustes, plus fortement dentées
en scie et dès le 3e article inclusivement. Les élytres,
moins convexes et d’un rouge un peu plus foncé, sont
graduellement et plus régulièrement atténuées en ar-
rière dès leur base. La pubescence n'a de reflet blond
qu'à la page inférieure du corps, etc. — Lyon, Villié-
Morgon, Nimes, Ste-Baume.
Elater ephippium OI. — Pourrait bien étre une
espèce distincte de sanguinolentus Schr. Les élytres sont
un peu moins atténuées en arrière, la pubescence de
la tête, du prothorax et du dessous du corps a des re-
flets blonds, le 3e article des antennes est un peu plus
long et un peu plus grêle comparativement au 21e,
Les élytres sont parfois sans tache suturale comme chez
sanguinolentus.
Elater pomonae Steph. — Cette espèce douteuse se
distingue à peine de sanguinolentus ; seulement le pro-
thorax paraît un peu plus long, plus lisse et moins
visiblement sillonné en arrière. — Lyon, Villié-Mor-
gon, Vosges.
Elater coccinatus Rye. — A cette espèce, indiquée
d'Angleterre, doit être assimilé le subdepressus R., de
taille plus avantageuse. — Villié-Morgon, dans le tronc
carié d’un saule; St-Raphaël, dans une souche cariée
de Pin maritime.
Elater pomorum Hbst. — La couleur de la pubes-
cence des élytres est tantôt obscure, tantôt roussatre.
Elater praeustus F. — Dans cette variété, la tache
apicale est à peine prononcée.
Elater melanurus Guilleb. — Par sa forme, sa taille
et sa couleur, il fait passage de l’elongatulus OI. à
l'elegantulus Schr. Les élytres, moins rouges, sont plus
allongées, plus parallèles, plus déprimées et plus légeè-
rement striées que dans le premier, auquel il ressem-
ble davantage. — Grande-Chartreuse.
Cryptohypnus hyperboreus Gyl1. — Cette espèce des
régions boréales, se prend aussi dans les Alpes, au
Mont-Cenis.
Cryptohypnus frigidus Ksw. — Tout ce que j'ai vu
sous ce nom me parait une variété de rivularius à
forme plus étroite. Peut-être n'ai-je pas le véritable
frigidus. — Chamonix, Mont-Cenis.
Cryptohypnus pulchellus L. — Cette espèce varie
beaucoup pour la taille, les dessins et la sculpture des
élytres. Les sabulicola et arenicola de Boheman ne
m'en paraissent que des variétés.
Cryptohypnus dermestoides Hbst. C'est à tort que
le catalogue allemand réunit au guadriguttatus Lap.
le der mestoides, qui est de taille moindre, de forme
plus ramassée et d'aspect plus brillant, avec les an-
tennes plus courtes et à articles moins allongés, les
élytres plus convexes et à interstries plus lisses etc. —
Il conduit au flavipes Aub. qui n'en est peut-être
qu’une variété concolore. Le type a 4 taches peu mar-
quées, parfois obsolètes ou même nulles. — Lyon,
Mont-Dore, Néris, Villié-Morgon.
(A suivre)
MALUS LE Te
|
1
|
|
:
4
3
REVUE LINNÉENNE
51
Sur Crioceris tibialis Villa
et Allecula morio Fabr.
Crioceris tibialis Villa ou alpina Redt. (V.) nigri-
pes nov. s. var.
La (V.) nigripes diffère du Crioceris tibialis, forme
typique à tibias plus ou moins largement d’un rou-
geatre clair ou foncé à l'extrémité, par les tibias entiè-
rement noirs où un peu brunâtres près des tarses seu-
lement ; cette sous-variété se distinguera très facilement
du lilii Scop. ou merdigera Fabr. par la ponctuation
élytrale plus dense et plus profonde et la présence de
taches rouges, sur le derrière de la tête.
Le Crioceris fibialis est bien localisé dans certaines
régions alpines, on le prend sur le Lys martagon ; je
l'ai capturé dans les montagnes au-dessus de Savines
et à Monestier de Briançon Hautes-Alpes) en juin en
assez grand nombre; la sous variété nigripes paraît peu
commune, ainsi je nen ai trouvé qu'une dizaine
d'exemplaires tandis que j'en récoltais quatre-vingt
environ de la forme typique.
Allecula morio Fabr. varie en dessus et passe du
noit au brun foncé, les pattes sont d’un rougeâtre plus
ou moins clair ou foncé. J'’attribue à cette espèce varia-
ble une race remarquable de cistelidae récoltée l’année
passée dans les environs de St-Raphaël et ainsi carac-
térisée :
Antennes et pattes noires, les premières à peu près
de la longueur du corps 4 à 4° article une fois
et demi environ plus long que le 3°, à peu près de la
longueur du 4°; 1°" article des tarses postérieures très
long, ceux-ci brunâtres ; écusson noir; prothorax noir
finement et assez densément ponctué un peu atténué
en avant et arrondi à ses angles antérieurs, revêtu
ainsi que la tête d’une fine pubescence jaune. Ely-
tres d’un jaune orangé pubescents de poils jaunes
un peu atténués à l'extrémité et ornés de stries ponc-
tuées bien visibles avec les intervalles un peu ponctués,
ponctuation plus forte près du rebord externe. Dessous
du corps noir un peu pubescent de jaune. Long. 7 m.
Se distingue très nettement d’A/lecula morio F.
forme typique par la coloration des pattes et la pu-
bescence claire. J’appellerai cette Allecula semilivida
pPôur la distinguer d’A llecula morio.
J'ai recueilli Allecula v.
battant des chênes-lièges.
semilivida en Juin en
M.
Prc
CONTRIBUTIONS AUX FAUNES LOCALES
des régions de l’Est et du Sud-Est
par M. le Capitaine Xambeu
COLÉOPTÈRES, BRACHÉLITRES (Suite)
248. Pacderus littoralis, Grav. La Valbonne,
près des buttes, fin Mai.
249. Pacderus longipennis, Erichs. St-Priest,
près Lyon, mi-Juin, sous pierre.
220. Pacderus ruficollis, Fab. Le Puy, sous dé-
tritus provenant d’une crue de la petite mer, mi-Octo-
bre, et premiers jours de Novembre.
V. longicornis, Aubé. Pont-du-Château, mi-Janvier
contre un rocher à hélix fossiles.
224. Evæsthetus scaber, Thoms. Le Puy, fin
Août.
222. Evœæstethus læviusculus, Mann. La Tour
de Salvagny, fin Août, sous mousse, dans une mare
à sec.
223. Dianous cœrulescens, Gyll. Ria fin Février
sous pierre, Grande-Chartreuse, mi-Juillet, sous pierre
au bord d’une source.
224. Stenus bipunctatus, Erich. Mares de Javiac
mi-Mars, bords de l’eau, Pont-du-Château, rive gauche
de l’Allier, premiers jours de Janvier, sous détritus, au
bord d’un pré.
225. Stenus guttula, Mull. Vernaison, Romans,
sous mousse, mi-Septembre; Le Puy, commencement
de Septembre; Pont-du-Château, commencement de
Janvier, contre roche à hélix fossiles,
226. Stenus atterimus, Erichs. Balya-Ria, pre-
miers jours de Mars, dans une fourmilière. J'en ai de
Langres qui ont aussi été pris dans une fourmilière.
227. Sten. bimaculatus, Gyll. Pont-du-Château,
au grand pré de la rive gauche de l'Allier, sous détri-
tus, commencement de Janvier.
228. Sten. providus, Erichs. comme le N° 227,
aussi à Taurinya-Ria, en nombre, sous pierre, fin
Janvier.
229. Stenus ater. Manh. Le Puy, fin Octobre, et
mi-Novembre, sous pierre, rive droite de la Loire, en
face la petite mer.
230. Stenus Guynemeri,
sous mousse, fin Octobre.
234. Stenus circularis, Grav. Pont-du-Château,
sous détritus de l'Allier, fin Janvier et premiers jours
de Mars.
232. Stenus pusillus, Steph. Pont-du-Château,
mi-mars, sous bois immergé; Neysse-Montélimar, mi-
Février; Ria, fin Janvier.
233. Stenus atratulus, KErichs. La Valbonne,
sous pienre, fin Mai; petit Monceau, Montélimar, com-
mencement de Décembre, sous pierre; Balinçou-Ria, fin
Décembre.
234. Stenus unicolor, Erichs. La Tour-de-Sal-
vagny, fin Août dans une inare à sec; Le Puy à Wals,
mi-Septembre, bords de la petite mer; Pont-du-Château
sous détritus, mi-Janvier.
235. Stenus declaratus, Erichs. Romans au bois
des Naix, fin Janvier.
236. Stenus paganus, Erichs. Le Puy, fin Sep-
tembre.
237. Stenus tarsalis, Erichs. Le Puy, mi-Octobre.
238. Stenus oculatus, Grav. Lyon, mi-Novembre,
sous pierre; Mont-Genèvre, commencement de Novem-
bre, sous pierre au bord d’un pré; aussi durant ma
captivité à Coblentz et à Kônigsberg, sous pierre et
entre l'herbe de la lisière des bois.
239. Stenus cicindeloïdes, Grav.
Octobre.
240. Stenus Ærosus, Erichs. Romans
de Maupas, sous fagots, mi-Novembre.
244. Stenus flavipes, Erichs. Pont-du-Château,
rive gauche de l’Allier, sous bois immergé, mi-Mars;
Le Puy à Roche-Arnaud, dans un nid de fourmis
noires, mi-Mai.
242. Oxyporus rufus, Lin. Romans, bords de
l’herbasse à St-Donat, sous le chapeau d'un champi-
gnon, premiers jours d'Octobre.
243. Bledius opacus, Block. Pont-du-Chäteau,
sous herbes arrachées des blés et mises en tas, pre-
miers jours de Mai.
244. Bledius longulus, Erichs. Pont-du-Château,
en nombre, sous les herbes des bords de l'Allier.
Duv. Taurynia-Ria,
Le Puy, fin
au bois
(A suivre.)
ve
SÉANCE DU 20 JANVIER 1891.
PRÉSIDENCE DE M. LACHMANN.
Le procès-verbal de la précédente séance est lu et adopté.
La Société a recu :
Journal de botanique, dirigé par M. Morot ; V, 1. — Journal de la Société nationale
d'horticulture de Franee ; XIT, 12, — Revue savoisienne ; 11. 12, 1890. — California
Academy of sciences ; Occasional papers, 12, 1890.
COMMUNICATIONS.
M. Francisque MoREer,, donne lecture du compte-rendu suivant :
HERBORISATIONS AUTOUR DE BRIANÇON; LE (GRANON.
Nous étions partis de Lyon avec le projet d'aller au Mont-Viso, en
passant par le Lautaret et Briançon, mais arrivés dans cette ville le
20 juillet et voyant toutes les hauteurs couvertes de neige, nous fümes
à notre grand regret, obligés de renoncer à la dernière partie de notre
programme et nous borner à faire quelques promenades autour de
Briançon.
Plusieurs d’entre vous connaissent de vue les superbes montagnes du
Brianconnais, et tous vous avez lu leur description au point de vue
oréographique et géologique aussi bieu que sous le rapport botanique
dans intéressante notice publiée par notre dévoué secrétaire général;
je n'ai pas la prétention de continuer son remarquable travail en don-
nant une statistique complète de la Flore briançconnaise, et en y ajou-
tant des remarques sur les formes affines pour l'étude desquelles je
manque d'enthousiasme. Je désire seulement, suivant un précepte
célèbre
De mon sujet ne prendre que la fleur.
Notre prennère herborisation, qui ne devait durer que quelques
heures et se borner à explorer aux abords immédiats de la ville les
pentes boisées: situées au dessous du fort des Tètes, nous obligea
cependant à une démarche dune exceptionnelle gravité, puisqu'il ne
S'agissait rien moins que de franchir le Pont du Diable.
Notre témérité n’eût point de suite fâcheuse, et, guidés par l'aimable
capitaine Lannes nous trouvämes le rare Astragalus austriacus qui
abonde et dont c'était l'unique station française connue avant que
M. Neyra en découvrit une seconde à Matachard, au pied du Mont-
Aurouse, En même temps que nous récoltions cette rareté, nous pümes
faire provision de Bupleurum gramineun.
Les bois sur le bord desquels nous nous trouvions de mème que tous
ceux qui étaient en vue sont composés principalement de pin à æro-
chet des montagnes, Pivus wacinata. Depuis notre départ de Grenoble
nous avions assisté à deux transformations bien tranchées dans la
nature des grands massifs forestiers.
ET
Depuis Séchiienne jusqu'au Bourg-d'Oisans et même plus loim, c'est
le Sapin qui constitue le revêtement des montagnes; à la Grave et au
Villard-d'Arène le mélèze le remplace pour la plus grosse part et enfin
celui-ci se trouve dominé par le Pinus uncinuta dans le Brianconnaus.
Au-dessus des montagnes boisées, dans le fond du paysage, en
remontant la Durance, une haute sommité encore coiffée d’un capuchon
de neige donune largement l'horizon, c’est le Chaberton.
Après déjeuner chacun va isolément à ses affaires, j'en profite pour
faire une promenade en bas de la ville autour de la gare et sur les bords
de la Durance et de la Guisanne.
Dans les moissons je vois abonder Adonis æstivalis dont je recueillis
quelques échantillons pour mes compagnons. — Pendant toute la durée
de mon excursion j'ai été poursuivi par la vue obsédante du Chaberton.
Le lendemain, bien avant le jour, le pavé sonore des rues brian-
connaises retentit sous la double ferrure de nos souliers et de nos
bâtons. Nous allons remonter la Durance, jusqu'à la Vachette, nous
engager le long de la Clarée jusqu'à Val-des-Prés et de là remonter sur
les hauteurs de Granon.
Inutile de vous-raconter le charme de ce départ nocturne où les yeux
brouillés de sommeil s'ouvrent peu à peu à la fraicheur du matin.
Au moins à la faveur de cette obscurité échaperons-nous à lobses-
sion du Chaberton. — Pas du tout, le voilà en face de nous qui se
dresse au sortir de Briançon.
Son front blanc dans la nuit semble une aube éternelle et c'est jus-
tement à sa rencontre que nous marchons. Je reprends silencieusement
mon pas résigné; nous marchons vite pour arriver le plus haut possible
avant la chaleur.
Arrivés à Val-des-Prés avec le jour nous récoltons dans les Seigles
le beau Vicia onobrychioïdea et Odontites lanceolala ; dans les jar-
dins nous voyons Ligustieum officinale, cultivé.
Bientôt nous arrivons aux premiers arbres de la forêt à travers
laquelle nous allons commencer notre ascension et notre herborisation.
Sur la lisière du bois le Prunus brigantiaca plie sous le poids de ses
fruits. .
Les talus du rocailleux chemin nous présentent bientôt :
Alsine striata. Lathyrus heterophyllus.
Ononis rotundifolia.
qui se distingue de ses congenères si/vestris et lalifolius par ses feuilles
supérieures ef moyennes à deux paires de folioles.
Un peu plus haut commencent à apparaitre :
Pyrola rotundifolia. Pyrola chlorantha.
) minor.
Cette dernière est plus rare; les descriptions n'arrivent peut être pas
nl anti reT Ch ‘4
* ra: Ep
Ne
à la différencier d'une facon bien claire de sa voisine, mais sur le vif la
chose est des plus facile.
Quelques prairies formant clairières coupent de temps en temps la
continuité du bois, leur exploration ne nous offre rien de bien
nouveau :
Leucanthemum atratum. Polygala alpestre.
Trifolium badium. Linum alpinum.
Centaurea uniflora. Dianthus vaginatus.
que je prendrais fort bien pour le vulgaire D. Carthusianorum.
Mais voilà du nouveau, une exclamation triomphante nous l'annonce :
c'est la jolie et délicate Pirola uniflora !
Elle est là, sous les Mélèzes, assez abondante pour satisfaire notre
avidité surexeitée; à côte vient la Coronilla vaginulis.
L'abondance de l'Hepatica tribola dans ces parages, tente notre ami
Ginet qui en fait un véritable ballot.
M. Lannes nous montre le Ranunculus aduneus, plante fort remar-
quable qui établit une transition entre le À. acris dont elle a port et le
R. montanus dont elle se rapproche par la feuille :
A la partie supérieure de la forêt, au commencement des grandes
prairies où nous allons entrer, se trouve un groupe important de
chalets.
On peut récolter dans leur voisinage :
Phyteuma betonicifolium, Potentilla grandiflora.
Veronica bellidifolia. Veronica grandiflora (Allionii).
Thesium alpinum. Pedicularis verticillata.
Thalictrum minus. Hypochæris maculata.
Tragopogon erocifolius. Crepis aurea.
Crepis (Soyera) montana. Carex cœspitosa.
Meum athamanticum. Botrichium lunatum.
Ce dernier avec des proportions inaccoutumées. En se rapprochant du
sommet des pelouses nous remarquons l'abondance de POrchis niger ;
cette espèce vient ordinairement par pieds isolés, ici nous les trouvons
réunis en touffes de quatre ou cinq pieds fleuris et M. Ginet en arrache
une qui ne compte pas moins de douze épis épanouis à la fois.
Les parties sèches et rocailleuses nous donnent :
Alsine verna. Spergula repens (glabra Willd.).
Alsine mucronata. Crepis albida.
Thalictrum minus. Hieracium lanatum.
Sedum atratum. Erysimum helvetieum.
Alyssum alpestre. Thesium alpinum.
Dianthus neglectus. Dianthus orophilus.
Veronica saxatilis. Armeria alpina.
Erigeron glandulosus (Villarsi Bell.).
Les pelouses les plus élevées sont enfin atteintes et nos boîtes s'ou-
vrent pour recevoir :
Gentiana nivalis. Erigeron uniflorus.
Gregoria Intea (Vitaliana). Trifolium pratense var. pannonieum.
Alopecurus capitatus (Grerardi).
Pr. de
Nous ne découvrons pas tout de suite Lychnis Alpina, ce n'est
qu'après d'assez longues et minutieuses recherches que nous finissons
par en rencontrer une petite station, très hmitée et composée de plantes
maigres et souffreteuses. — Tel qu'il est néanmoins nous ne le dédai-
enons pas, et il vient accroitre notre butin.
Ces récoltes faites, nous pouvons songer à nous réconforter ce que
nous faisons avec ce contentement que donnent une santé parfaite, une
conscience pure, et un robuste appétit.
En collationnant, nous causons; de plantes naturellement ; notre
collègue M. Nisius Roux tire successivement de sa mémoire une liste
de desiderata, assez longue pour occuper toute un2 existence de bota-
niste. M. Lannes l’écoute imperturbablement, mais nous ne tardons
guère à nous apercevoir que les paroles de notre ami ne sont pas tom-
bées dans l'oreille d’un sourd.
Parmi les plantes désirées se trouvait Campanula spicata. Notre
guide nous conduit dans une pelouse rocailleuse qui en était toute
bleue l’année précédente, Malheureusement cette campanule est bisan-
nuelle et nous ne parvenons pas à mettre la main sur d’autres échan-
tillons que des hampes passées depuis un an, et des rosettes se préparant
à monter l'année suivante.
Au pied de la montagne, dans les broussailles qui bordent les forêts
avant d'entrer sur le territoire cultivé de Val-des-Prés nous passions
sans nous douter du voisinage du Prunier de Briancon; c’est encore
à attention de M. Lannes que nous sommes redevables de cette récolte.
Enfin à la Vachette nous tournions à droite pour regagner notre
gite content de notre journée, quand nous voyons de nouveau notre
complaisant cicérone ralentir le pas en inspectant une prairie humide
sur les bords de la Clarée où sont déposés des bois.
Elle est pleine d'Ophrys triorchis, et tout ce que nous avons d'outils
propres à l'extraction est employé avec une hâte fiévreuse à nous
procurer des échantillons de cette rare orchidée qui présente une
curieuse particularité. Lorsqu'elle est jeune, elle ne porte sous la tige
qu'un seul tubercule apparent. Les botanistes qui ne l'ont connue que
dans cet état l'ont appelée Ophrys (ou Herminium) monorchis.
Lorsqu'on récolte des individus arrivés à la dernière période végéta-
tive, on voit, outre le tubercule qui a servi à nourrir la plante pendant
l'année, deux autres tubercules plus petits dont chacun est suspendu à
l'extrémité d'une racine distincte. La plante adulte mérite donc bien le
nom d'Ophrys triorchis (voyez Flore de Cariot et Saint-Lager page 809).
M. Vivianp-Morer,, présente une note sur le Polypodium Cambri-
cum et plusieurs échantillons d’Asplenium au sujet desquels il fait les
communications suivantes :
HR ane
Polypodium cambricum.
Quelques auteurs rapportent en variété le Polypodium cambricum L.
au P. vulgare, du même auteur.
Je ne citerai comme mémoire que Grenier et Godron, qui suivant
que les segments des frondes du P, vulgare sont entiers, dentés, ou
profondément pennatilobés, en font les variétés À. genuirum, B. serra-
Lum où C. cambrieum.
Cette variété Cambricum, ils la signalent en Corse d'après Requien.
Je ne la trouve cependant pas mentionnée dans le catalogue des Plantes
indigènes de la Corse, par M. de Marsilly, publié en 1872.
Godron dans sa Flore jurassique ne la mentionne pas non plus.
La Flore de l'abbé Cariot la signale d’après le R. P. Jacquard dans les
ruines du chateau de Bourdeau.
Si la variété Cambricum du Polypod. vulgare L. dont il est ici ques-
tion peut être considérée comme synonyme du Polypodium cambri-
cum L.:3lest plus que probable que c’est une plante beaucoup plus
répandue qu'on ne croit généralement.
Je ne crois pas, toutefois, qu'il faille identifier les deux plantes et je
pense qu'on a eu tort d'assimiler la forme de P. vulgare à segments
de la base des frondes pennatilobés, au P. cambricum L.
Linné n’est généralement pas suspect de eréation d'espèces affines.
Ce n’est pas un pulvérisateur, ni un morceleur,etil a plus fait de syn-
thèse que d'analyse. Or la plante qui nous occupe est bien une forme,
très curieuse 1l est vrai, mais une simple forme de P?, wwlgare. I me
répugne d'y voir le P. cambricum.
D'autre part, on cultive dans les jardins un Polypodium cambri-
cum, qu'on ne saurait sous aucun rapport réunir en variété au P.
vulgare.
J'ai recu cette plante des cultures anglaises, je l'ai vue en Suisse et
dans plusieurs établissements en France, toujours avec sa mème phy-
-Sionomie.
Je serais done tenté de conclure qu’il ne convient pas de considérer
la variété Cambricum des Flores francaises comme un simple syno:
nyme du ?, Cambricum M.
Dans tous les cas je conclus que c'est une question à étudier et à
tirer au clair.
Sur une espèce d'Asplenium.
En examinant les plantes distribuées, dans le cours de ces der-
nières années, par la Société Rochelaise, mon attention fut attirée par
une Fougère d'aspect singulier, récoltée à Lempdes (Haute-Loire), par
M. Girardet, pharmacien dans le pays.
RQ
Cette plante était étiquetée :
Asplenium Halleri D.C.v.intermedium ?
Rochers granitiques à Lempdes (Haute-Loire).
Au dessous de l'étiquette était consignée l’observation suivante :
« Je prie chaque membre de la Société de vouloir déterminer cette
plante qui pour moi n’est ni l'A. Jalleri, m1 VA. lanceolatum, mi
l'A. fontanum. Je lui donne le nom d'éntermedium et laisse à la
Société le som de la déterminer. »
Ne reconnaissant pas F'Asplentun Ialleri que jai trés souvent
récolté dans le Lyonnais, le Bugey ou les Alpes, et, trouvant à pre-
mière vue que la plante de Lempdes se rapportait plutôt à VA. /anceo-
latum, je demandais quelques renseignements à M. Girardet, qui
voulut bien m'écrire la lettre que voici :
Lempdes, le 31 Janvier, 1890.
Monsieur VIiviAND-MOoREL,
« J'ai en effet envoyé à la Société Rochelaise une fougère sous le
« nom d’Asplenium Halleri v. intermedium ? en laissant les membres
« de cette société libres de lui fixer définitivement son nom.
« En 1878 j'avais déjà fourmi cette plante à la Société Helvétique,
« dont j'étais membre, sous le nom d’Asplentum lanceolatum Huds,
« qui à été accepté sans observation.
«Mais depuis 1878, j'ai eu et j'ai sous les yeux l'Asplenium lanceo-
« latum Huds, offert par le regretté botaniste Lamotte, et venant de
« l'Allier.
« Il diffère complètement de l'Asplenium Halleri de Lempdes.
« La varitté fontanum donnée en même temps par le même botaniste
«_ en diffère encore bien plus. De l'avis de Lamotte et de plusieurs dis-
« tingués botanistes du Puy-de-Dôme, cette plante de Lempdes n’est
« point le /anceolatum Huds, ni le fontanum, ni le véritable /al-
« leri D. C. décrit dans Boreau, (Flore du centre de la France), vu
« que Boreau dans sa flore donne à cette plante la taille de six à
« douze centimètres, et la flore de Grenier et Gedron accuse une taille
« de un à trois décimètres. Mais Gremier et Godron se approchent
« certainement davantage de la vérité.
« Voici d'abord par la poste un petit colis de ma plante que je
« viens d'aller chercher toute fraiche afin de vous faciliter son étude.
« Vous voudrez bien remarquer que j'ai pris phüsir à vous laisser les
« anciennes frondes afin de bien voir qu'elles sont entièrement cou-
« vertes de fructifications.
« J'ai recu une lettre de M. Girodias, membre de la société Roche-
« laise, me disant qu'il avait des échantillons d'Asplentum distribué
« par M. Legrand, autant que je puisse me souvenir, venant du
ÉAONES
« Forez, qui lui avait donné le nom d’Asplenium Foreziacum; mais
« n'ayant jamais eu sous les yeux cette plante du Forez, je n’ai pu en
« faire la différence, Les Asplenium Halleri D. C., lanceolatum Huds,
« obovatum variété du lancolatum ni la variété #ntermedium n'ont
« jamais, que je sache, été trouvés dans le Puy-de-Dôme...»
On a pu bre au cours de cette lettre, que M. Girodias déclarait avoir
recu de M. A. Legrand une Fougère étiquetée Asplenium Halleri v.
foreziacum qui lui paraissait identique à la plante distribuée par
M. Girardet.
Il était intéressant d'avoir la description de cette variété. Malgré
toutes nos recherches bibliographiques, nous n'avons pu recueillir à
ce sujet que la note suivante, imprimée à la page 161 du Bulletin de
la Société botanique de France, séance du 26 Février 1869, sous le titre
« Quelques remarques sur la végétation de la plaine du Forez, par
M. Legrand. »
Voici cette note :
L’Asplenium Halleri D. C. est une espèce variable. Ni Le type (pedi-
eularifoliumn Koch; F. Schultz. Herb. norm. n. 782 bis) ni le fonta-
nur, n'habitent les environs de Montbrison. La forme qui y croit abon-
damment a, au prenner abord, le port de l'A. /anceolatuin ; mais une
étude plus attentive la fait rapporter à l'A. Halleri. Elle en diffère tou-
tefois par ses larges proportions, les segments deux ou trois fois plus
grands à divisions moins profondes et souvent seulement dentées. Je
l'appelle A. Halleri v. foreziacum.
M. Legrand ne donnant, pour rattacher sa plante à VA. Halleri
plutôt qu'à l'A. lanceolatum, aucune raison décisive, j'ai pensé qu'il y
avait lieu de rechercher si son appréciation était réellement fondée.
La question peut done se résumer ainsi :
Les caractères spécifiques des Asplenium Halleri D. C. et lanceo-
latum Huds. sont-ils assez nets pour que les botanistes puissent ratta--
cher, avec certitude, à l’une ou à l’autre de ces deux espèces les formes
intermédiaires qu'on en observe cà et là en France et aïlleurs ?
Cette question n’est pas facile à résoudre à eause de l’ambiguité
des descriptions données par les auteurs.
Grenier et Godron décrivent dans les termes suivants ces deux
Asplenium :
A. Halleri D. C. — « Frondes de 1 à 3 décimètres, glabres, d’un
vert gai, lancéolées ou oblongues-lanctolées, pennatiséquées, à seg-
ments ovales pennatifides où pennatilobés seulement à la base ; lobes ou
lobules des segments obovés où rhomboïdo-ovales et dentés, à dents
mueronées-spiruleuses ; pétioles plus court que le limbe, Indusium très
entier au bord, souche épaisse cespiteuse, »
= ? Etes
B. fontanum. — Segments ovales tronqués à la base, paraissant
entiers, mais divisés en 3-5 lobes contigus et arrondis entiers ou den-
ticulés: Jura, Auvergne, Alpes, Pyrénées, Basses-Pyrénées, Orient,
Creuse et Lozère.
A. lanceolatum Huds. — Frondes de un à trois décim. d’un vert
clair, lancéolées, bipennatiséquées, segments ovales-lancéolés ou ova-
les, aigus ou obtus, pennatiséqués (ceux du sommet exceptés) formés
de 7 à 9 lobes rapprochés et incombants qui se réduisent à trois et même
à un seul près du sommet de la fronde ; lobes ovales-élargis, eunéifor-
mes à la base et pétiolulés crénelés-dentés à dents acuminées et
mucronulées ou obtuses ; rachis brunâtre à la base, vert dans le res-
tant de la longueur, plus court que le limbe dont les segments infé-
rieurs, plus écartés et souvent réfléchis, sont seulement un peu plus
courts que ceux du milieu de la fronde. Groupe de sporanges subor-
biculaires. Souches cespiteuses.
Cette plante a le port de l'Halleri, mais avec des lobes et lobules
4 et G fois plus grands.
B. obovatum. — Lobes largement obovés-suborbiculaires, obscu-
rément crénelés, à dents très courtes et sub-obtuses. 4. obovatum. Vis.
Hab. Rochers humides dans tout l'Ouest.
B. Dans le Midi, Toulon, Hyères, Corse; se retrouve dans tout
l'Ouest avec tous les intermédiaires ; tandis qu'en Provence et en
Corse nous ne connaissons que la variété B.
Si on compare ces deux descriptions, on voit de suite que les
plantes ayant servi à les faire ont un certain nombre de caractères
communs et plusieurs points de contact: elles peuvent avoir la même
taille, un à trois décimètres ; les feuilles une forme voisine (/ancéolées);
le rachis plus court que le limbe, ete., et, comme le disent les deserip-
teurs, VA. lanceolatum, a le port de l'Halleri avec des lobes et lobules
quatre à six fois plus grands.
Toutefois, l'A. lanceolatum aurait les feuilles bi-pennatiséquées avec
les segments pennatiséqués (ceux du sommet exceptés) et fournies de
sept à neuf lobes ; tandis que l'A. Halleri, aurait ses frondes seulement
pennatisquées, à segments ovales pennatifides où pennatilobés seule-
ment à la base.
A ne considérer que les caractères tirés de la découpure des fron-
des, quoique la plante de Lempdes (et probablement celle du Forez),
soit très distincte, à première inspection, de l'A. Halleri D. C1
serait permis de l'y rapporter en variété à cause de ses feuilles seule-
ment pennaliséquées, plutôt qu'à l'A. /anceolatum dont elle a Le faciès,
surtout chez les grands individus.
La question serait de savoir quelle importance il faut attribuer à
# De te a) re, à à;
PF * "1
PNA =
cette division des frondes. En effet, si on lui accordait une valeur de
premier ordre, supérieure aux autres caractères, la conclusion tirée
par M. À. Legrand devrait être acceptée sans hésitation.
Mais le fait d'avoir les frondes Yi-pennatiséquées où simplement
pennaliséquées, surtout étant donné qu'elle est quelquefois un peu
obscure chez certains individus de l'un ou l'autre des deux types en
question, doit-il réellement être considéré comme un caractère différen--
tel primant tous les autres ? Nous ne le pensons pas.
Si la plante de Lempdes a les frondes simplement pennatiséquées de
l'A. Halleri D. C. elle n'en a ni l'aspect d'ensemble, ni la forme des |
lobes ou lobules, ni les dents mucronées-spinuleuses, ni la forme des |
sporanges ni la persistance de l’indusium, qu'elle emprunte à VA.
lanceolatum Huds.
L'Asplenium lanceolatum Huds, qui est une espèce des rochers
humides de l'Orient, compte des variations importantes dont il faudrait
étudier les caractères individuels pour s'assurer de ses vrais caractères
spécifiques. On pourrait alors avec certitude savoir si elle a toujours
des frondes rigoureusement bi-pennatiséquées et ne les présente jamais
simplement pennatiséquées.
Grenier rattache en simple v. à l'A. /anceolatum Huds, l'A. obova-
tuin Pie, qui est surtout une espèce méridionale dont Gussone à donné
un dessin. Si on compare la plante de Lempdes, surtout les forts indi-
vidus, avec la figure donnée par le botaniste italien, de l'A. obovatum,
on voit que les deux plantes ont des caractères communs, notamment,
ceux de la taille, de la forme des lobes obtus disposés de la même ma-
nière le long du rachis, enfin les sporanges ont même forme et même
grosseur .
D'autre part, Si on compare sur le vif les groupes de sporanges de PAs-
plenium Halleri, à ceux de PA. lanceolatum, on les trouve dès le
premier abord très distincts entre eux, et leur seule mspection suffit pour
distinguer fort nettement les deux espèces.
Tandis qu'ils sont nettement orbiculaires où suborbiculaires dans
l'Asplenium lanceolatum, is affectent au contraire, chez l'A. Halleri
une forme irrégulière. Chez l'A./anceolatum, lindusium est très fugace
et les sporanges forment de petits mamelons très saillants et réguliers.
Chez l'Halleri Yindusium persiste longtemps et forme des saillies qui
donnent à la page inférieure de la fronde un aspect presque hérissé,
En outre, l'A. Halleri à généralement ses segments comme erispés
au dedans, tandis qu'ils sont presque plans dans PA, /anceolatuin .
Les auteurs s'accordant assez pour limiter Phabitat de l'A. obovatumn
au littoral de la Méditerrannée, 11 serait intéressant de voir remon-
ter une forme de cette espèce jusque dans le Forez et le Velay et
peut-être dans l'Auvergne.
RooreT
Le fait ne serait d'ailleurs pas plus extraordinaire que pour l'Adian-
tum Capillus Veneris, que nous trouvons à Lyon et dans le Bugey.
SÉANCE DU 3 FÉVRIER 1891
PRÉSIDENCE DE M. LE D' GABRIEL Roux
Le procès-verbal de la précédente séance est lu et adopte.
La Société à reçu :
Revue des travaux scientifiques ; X, 5,6, 7, 8. — Bulletin de la Société Botanique
de France; XXXVII, revue bibliographique D. — Journal de botanique, dirigé
par M. Morot ; V, 21. Feuille des jeunes naturalistes, dirigée par M. Dollfus; XXI,
244, — Revue Scientifique du Bourbonnais et du centre de la France: IV, 1. —
Société d'Histoire Naturelle de Toulouse ; XXIV ; 3, 4; — XXV, 1. — Revue horti-
cole dos Bouches-du-Rhône 437, 1890. — C. R. des Séances de Ja Société royale de
botanique de Belgique ; Séance 10 Janvier 1891. — Verhandlungen der K. K. z0ol0-
gisch-botanischen gesellschaft, Wien XL, d. 4 — La nuova Notaria, 9 Janvier 1891.
Malpighias; IV, 9, 10.
COMMUNICATIONS ‘
M. Francisque Morez continue le récit d'herborisations commencé
à la séance du 20 janvier.
Cervières, le Col Gondran, Mont Genèvre.
Pour aller à Cervières, au Col Gondran et revenir par le Mont Genè-
; vre,ilest prudent de partir de bon matin. Aussi est-il à peine jour
encore quand nous descendons le faubourg de la gare pour prendre le
chemin qui remonte la Cerveyrette, tout le long d’une gorge profonde et
escarpée,
Avant de nous y engager, nous admirons le nouveau Pont du Dia-
ble, jeté à une hauteur prodigieuse d’une rive à l’autre du torrent.
. . ù d L2 °
Les moissons, qui longent la route, nous offrent fréquemment :
Adonis estivalis en fleurs et Androsace maxtma en fruits.
+ Dans un petit bois de pins, sur des talus rocailleux, nous trouvons
Ouobrychis saxatilis.
Jusqu'à Cervières nous faisons une assez maigre récolte. Près de ce vil-
lage nous nous mettons en quête de beaux échantillons de la roche
appelée Variolite, parmi les cailloux que le torrent charrie dans son
lit.
Quand on arrive à Cervières après avoir franchi à pied la distance
L qui sépare cette localité de Briancon, la première chose dont on s'en-
quiert c'est d’une auberge, et ce n'est qu'après s'être garni l'estomac
que l’on songe à remplir sa boite.
La présence de Saxi/raga cœæsia parnn les éboulis de rochers dont
lès pentes dominent Cervières n'avait pas peu contribué à m'attirer, car
javais le plus grand désir d'introduire cette espèce dans mon jardin alpin
de Lyorn
ne ee
M. Lannes ne tarda guère à nous mettre à mème de satisfare dans
la plus large mesure notre avidité,
Au pied des curieuses et innombrables aiguilles qui dominent Cervières
notre petite plante se montrait de toutes parts en colonies florissantes.
Avec elle nous récoltons :
Veronica Allionii Vill.
Campanula nana.
Atragene alpina.
Asperula cynanchica.
Hieracium rupestre.
Herniaria alpina.
Polygala buxifolium.
Hieracium lanatum.
Anthyllis montana
Linaria supina.
et dans Les bois qui font suite aux choulis etque nous traversons pour re-
joindre le sentier du Bourget sans redescendre à Cervières, nous notons :
Daphne striata.
Æthionema saxatile.
Coronilla vaginalis.
Alsine verna.
Pirola chlorantha.
Sur le chemin du Bourget nous n'avons plus rien observé qui soit
digne d’être mentionné, mais sur le plateau marécageux qui a servi de
lit à un ancien lac nous recommencçons nos récoltes :
Scirpus caespitosus,.
Carex ampullacea.
Potentilla intermedia,
L'un de nous s'était mème pronis de chercher Rà le Juncus arc-
licus. Recherches vaines.
De ce point en montant dans la direction de Gondran nous obser-
vons successivement :
Ké@leria brevifolia.
Luzula lutea.
Homogyne alpina.
Diplotaxis repanda.
Gentiana excisa.
EÉrigeron uniflorus.
Juncus triglumis.
Leucanthemum alpinum.
Bupleurum ranuneuloideum.
Galium argenteum.
Hieracium glandulosum.
Iieracium subnivale.
Biscutella coronopifolia.
Sedum annuum.
Sedum atratum.
Potentilla aurea,
Carex gynobasis.
Sedum repens.
Carex nigra. Fox
Au sommet du col en redescendant du côté du Mont Genèvre,
M. Lannes nous fait récolter le Gaaphalium Carpathicum, fort johe
plante assez voisine du Gn. diecum, mais s’en distmguant nettement par
l'absence de stolons à la base des tiges et par les folioles involucrales
brunes sur le dos, blanches sur les bords,
Nous arrivons bientôt aux sources de la Durance, très curieuses
excavations rocheuses, remplies d’une eau limpide et transparente,
entourtes de prairies ravissantes, remplies de Rhododendron, d’An-
colie et d'Anemone des Alpes.
Nous y récoltons en outre :
Pedicularis comosa.
— incarnata. — aterrima.
Luzula spadicea,. Salix sericea.
Poa alpina — arbuscula.
Epilobium palustre, Gentiana Rostani.
Carex eæspitosa.
RDS
Cette gentiane se distingue à première vue de la Gent. bavaricapar sa
tige grêle plus allongée, munie de feuilles ovales lancéolées atténuées
aux deux bouts.
C’est dans ces parages que l’on nous à annoncé la présence du Del-
phinium montanum, forme velue de D. elatum. Nos regards inves-
tigateurs fouillent tous les coins de ce paradis fleuri et comme notre
Delphinium n'est pas précisément un avorton de la flore alpine, nous
ne désespérons pas de l’apercevoir, malgré les restrictions de M, Lannes
qui prétend ne plus se rappeler sa station, où il se fait d'ailleurs de
plus en plus rare.
Je soupçonne notre guide d’avoir voulu nous ménager le plusir de
la découverte.
En effet, bientôt, sur une pente rocailleuse apparaissent de plantu-
reuses touffes de verdure terminées par de longs épis bleus.
Lé capitaine Lannes assiste alors à une moisson d’épis bleus et
savoure notre joie qui est son œuvre, mais quand il me voit lever
mon piochon menacant sur les précieuses touffes, il commence à me
regarder de travers et au second coup, il s'apercoit soudain que nous
sommes en retard et que nous n'avons que bien juste le temps d’arri-
ver à Briançon si nous tenons à y rentrer le mème jour. |
Excellent capitaine! sa sollicitude pour la conservation de plantes
rares égale son zèle à y conduire ses collègues.
Nous emboitons le pas à notre guide qui détale avec la rapidité
d’un douanier que des contrebandiers poursuivraient, et qui ne ralentit
son allure que quand il juge avoir mis une suffisante distance entre la
Dauphinelle et nous. Alors il nous permet de souffler et de cueillir à
notre aise Crepis montana, Galium vernum, et autres plantes.
Nous arrivons ainsi au Mont Genèvre où, singulier retour des choses
d'ici bas, après avoir tout cueilli, nous mêmes fullimes être cueillis à
notre tour par un majestueux gendarme, le sabre au côté et le chapeau
en bataille.
Il ne fallut rien moins que l'évocation du titre et du grade de notre
guide pour faire évanouir les soupcons du Pandore bien botté, comme
aurait dit le chantre de lIhade.
Au Mont Genèvre nous étions assez loin du Delphinium montant,
pour n'avoir plus à nous presser, et ce n'est qu'après une assez longue
station au cabaret que nous reprimes la route de Briançon.
Un peu avant dy rentrer, sur les pentes qui descendent vers la Du-
rance à gauche du chemin, nous faisons une dernière récolte de
l’'Astragalus vesicarius.
64 REVUE LINNÉENNE
EEE
ANNONCES ANNUELLES:
Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi-
vement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 4 franc la ligne pleine.
=
En vente, chez M. L. Jacouer, Imprimeur, Rue Ferrandière, 18, Lron, toutes les années parues de l'Echange
(1885-1886-1887-1888-1889 et 1890), contre l'envoi d’un mandat poste de 10 fr. 50 Chaque année prise
séparément 2? francs.
J. DESBROCHERS DES LOGES à Tours (/rdre-et-Loire)
Prix courant de Colcoptères d'Europe et Circa, d'Hémipltères, de Curculionides exotiques.
Achat de Curculionides exotiques.
Direction du Frelon recueil mensuel d’entomologie descriptive (Coléoptères).
Prix de l'abonnement: 6 francs pour la France et pour l'Etranger.
HENRI GUYON
Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris
AA:
SPECIALITE DE BOITES POUR COLLECTIONS D’'INSECTES
Grand format vitré, 99-26-6 ......M 1.2 2 50 Grand ormat carton. 39-26-66, "F0". 2
Petitétormat, 26-1OMN2 GET E re ee ere 1/85 Petit fonmat 20 no EC Er ere LE CCE 1 50
Boites doublesMondsiliésés ARR PT ee Tee SALÉE RP E 2 50
Ustensiles pour La chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande.
PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS
v.
Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout 60
feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 25 fr. Pour les demandes s'adresser à M. Ant. Otto, comptoir
Minéralogique à Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2.
Tableaux Analytiques pour déterminer les Coléoptères d'Europe. I. Necrophages
par Edm. Rerrrer. Traduits de l'Allemand.
MOULINS in.-8. 116 pages
Prix 3 fr. $o; contre mandat ou timbres-poste. S'adresser à E. OLrivier, 10, Cours de la Préfecture,
Moulins (A{Ulier).
ANNONCES DIVERSES
EEE
Prix des annonces: La page, 16 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, 0, fr. 20 c.
Il sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour v/, sur les annonces payantes pour la r'e insertion.
50 v, pour les insertions répétées, de la même annonce,
J'out abonné a droit, pour chaque numéro, si l'espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange.
Insekten-Rorse, Central-organ zur Vermittelung Correspondenz - Central - Bureau.
) A LE FO LA f ES A RARE
von Angcbot, Nachfrase und Tausch. Rédaction : CHATS NES HEURE 00 internationale
Re de correspondances, s'adresser à M. Otto, Leip;ig-
Leip;ig, 1, Augustusplat;. Plaguwist, Moltkestr. $S.
OUVRAGES A DISPOSER
Par M. CI. Rey
me A
BRÉVIPENNES OU STAPHYLINIDES
1871 Bolitocharaires par Rey, 1 vol. in 8°. x21 PA STDIEE AE 0e PER CR EEE PR RE RE
1874 ATtéocharairesipamRev envol: 1nt8 #6 AD SD RE EE CR IAE
‘880 Homaliens par Rey Mévol ina8 MIOMDA OP RER RE CR TON
i8é2 Tachyporiens te /paniRey VOIS 20 ND ANIDIE RER RE UE
1384 Mycropeplides, Sténides pamRe No nn Rep CID ER CIO
PUNAISES DE FRANCE
1870 Coréides, etc. par Mulsant, 1 vol. in 8° 250 p. 2 pl. Ts
1373 Réduvides par Mulsant, 1 vol. in 8°. 118 p. 2 pl. . 4 »
1879 Lygeides par Mulsant, 1 vol. in 8°. 54 p. j 3 »
OPUSCULES ENTOMOLOGIQUES
Par Mulsant
1853 Description de 80 espèces de Coléoptères, 4 biographies, 192 p. 3 pl. 6 »
1878 Chrysides de France par Abeille de Perrin, 108 p. 2 pl. NAT 4 »
ANNE —
En vente chez l’auteur : M. CI. Rey, 3, place St-Jean, Lyon.
Lyon. — Imp. L'th. et Grav. L. JacqueTr, rue Ferrandière, 18.
81105
Septième année. — N° 80 15 Août 1891.
L'ÉCHANGE
Revue Linnéenne
ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE
paraissant tous les 15 du mois
Gontenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle
FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET
membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d’Entomologie, et de la Société
Entomologique de France.
ConTINUÉ par L. REDON-NEYRENEUF
F. GUILLEBEAU :# A. LOCARD x GC. E. LEPRIEUR
C1. REY == D’ ST-LAGER
AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM.
L. Blanc, D", 55, rue de la Charité, Lyon. A//néralogte. © Mermier, rue Pugeaud, 138, Lyox.
Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAY. //ydrocantha- J. Minsmer, capitaine au 1422 de ligne, à MENDE (Lozère.
res el Histérides. Longicornes.
Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre Amara, A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea er Cie,
Harpalus, Feronïa. à BucAREST-FILARETE STRADA VuLOoR (Roumanie), Æémiptères,
A. Chobaut, D',à AvIGNon. Anthicides, Mordellides, Rhipi- Hétéropteres.
Phorides, Melvides et Œdemerides. H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. OyfAoptères et
J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon blanc, ORLÉANS, Pse/a- Nevroptères.
Phides el Scydmentides. J.- B. Renaud, 21, cours d'Herbouville, Lyon. Curculionides.
L. Davy, à FoucÈre par CLers, (M.-et-I,.). Ornithologie. A. Riche, rx, rue de Penthièvre, Lyon. Æosszles, Géologie.
Desbrochers des Loges, 23, rue de Boisdenier, Tours. N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Bofanigue.
Indre-et-Loire). (Curculionides d'Europe etcirca. A. Sicard, D' à Azsi (Tarn). Coccrinellides de France
A. Dubois (à VERSA LES). L. Sonthonnax, o, rue Neuve, Lyox. Æntomologie et Concky-
L. Gavoy, 5, bis. rue de la Préfecture, CARCASSONNE, (Aude). ivlogie générales.
Lamellicornes. Valéry Mayet, à MONTPELLIER.
L. Girerd, rue Constantine, 1, Lyon. A. Villot, 5, chemin Malifaud, GRENOBLE. Gordiacés, Hel-
R. Grilai, rue Rivet, 19, Lyox. nuinthes.
A. Locard, 58, quai de la Charité, Lyon. A/alacoiogie f'an-
çaise, (mollusques terrestres, d'eau douce el marins). œ
=e—<
SOMMAIRE DU NUMERO 80
set
Comptes-rendus de la Société Linnéenne de Lyon.
Extraits du bulletin de la Société Entomologique de France.
Remarques en Passant, par C. Rey (Suite).
Enumération d’insectes recueillis en Provence pendant l’hiver 1890-91. par C. Rey.
Notices Conchyliologiques. par A. Locarp (Suite).
Sur les mœurs et métamorphoses de L’'EMENADIA FLABELLATA F., pour servir à
l’histoire biologique des Rhipiphorides, par M. A. Cuopaur.
Catalogue des Coléoptères du département de l’Ain, par F. Guirreseau (Suite).
Notes de chasse, par L. Sonrnonxax.
Mycetochares ou Mycetochara (rectif. syn.), par Maurice Pic.
Comptes-rendus de la Société Botanique de Lyon.
ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES
Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet
Prière d'envoyer Les anronces et autres communications avant La continuation de l'envoi du fournal, lient lieu de reçu.
Le 19% du moës. » ; ,
Toute demande d'abonnement dans Le courant de l'annee
L'auteur de tout article publié dans Le Journal, aura droit à
40 exemplaires de Z Echange.
1S51, entraînera l'envoi des n° parus de La même année.
DES
2%
7; ) ; : : Adäresser les réclamations concernant l'envor du Tournai
Joutl ce que concerne La réda lion, les annonces gratuites el S : '
ur. TA , su el Le montant des annonces et des abonnements à A1. L. Jacquet,
renseignements sur Les annonces non suivies d'adresse doit étre 1 ; F, hi L
A . Ë 2 mprimeur, rue l'errandiere, 18. Ljon.
envoye à A1. I. Redon-Neyreneuf, 11, rue Confort, Lyon. ? î :
France, un an, 8 fr. — Union postale, 8, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr, 50
Le numéro pris séparément 0,80 cent.
66
Société Linnéenne de Lyon
Procès-verbal de la Séance du 25 mai 1891
Présidence de M. Mermier
mnnnr
M. Rey continue ses remarques sur les Elaté-
rides.
À propos d'une observation de M. Rey, qui dit
être indécis pour accepter en tant qu'espèces
deux formes, l’une orientale, l’autre occidentale
qui semblent appartenir au même insecte, M. le
Dr St-Lager ajoute qu’en botanique, pareils cas
se présentent et que la découverte d'une forme
intermédiaire vient quelquefois trancher la
question. Tel est le cas de l'Elleborus viridis qui
possède en Orient des caractères notablement
différents de ceux de la forme occidentale, telle
qu’on la trouve en Provence et aux Pyrénées.
Mais la découverte en Savoie de plantes pré-
sentant les caractères floraux de la forme occi-
dentale et les caractères généraux de la forme
orientale, a fait conclure à l'unification spécifique
de ces deux plantes.
M. Louis Blanc lit un long et très intéressant
travail sur la signification et la valeur des mem-
bres supplémentaires en tératologie, pour arriver
à la détermination exacte, dans certains cas, de
l'unité du germe.
EXTRAITS DU BULLETIN
DE LA
SOCIÈTE ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE
CGR —
Description d’un nouveau Curculionide
européen
par L. FAIRMAIRE
Séance du 14 Janvier 1891.
Geonomus caudulatus, n. sp. — Long.
8 mill. -— Ressemble beaucoup à G. flabellipes,
dont il diffère, au premier coup d'œil, par les élytres
terminés en deux pointes coniques, divergentes,
un peu velues; mais, en outre, les élytres présen-
tent, au lieu de stries ponctuées, des lignes de fossettes
assez grandes, peu profondes, séparées par des inter-
valles convexes, plus étroits que les fossettes: les
élytres sont aussi plus oblongs La vestiture est d’un
gris plomb un peu carné, avec de faibles reflets mé-
talliques sur le corselet. — Trouvé à Mallorca, dans
les Baléares, par M. Fernando Moragues.
Une nouvelle variété de Longicorne
g
par Maurice Pic
Séance du 28 Janvier 1891
Vadonia livida var. Desbrochersi, n. var. —
Tête et prothorax d’un noir un peu brillant, ce
REVUE LINNÉENNE
dernier pas très large, un peu rétréci en avant, assez
fortement et densément ponctué, et garni de quelques
poils loigs, dorés. Antennes courtes, noires, épaisses.
Elytres larges, assez courts, aux épaules presque deux -
fois aussi larges que le prothorax, d’un rouge acajou
brillant, bien ponctués aux épaules, plus finement à
l'extrémité, un peu atténués et faiblement échancrés en
oblique arrondi, ornés de quelques poils dorés, cou- |
chés en arrière, plus nombreux à l'extrémité. Abdo-
men et pattes rouges, avec des poils plus ou moins |
dorés. — Long. 8-0 mill. — Bitlis.
Extrait d’une note sur les Criquets et
les populations acridophages
par M. J. Kunckez D'HErcuLAIS
Séance du 11 Février 1891
« Malgré son ancienneté nous insérons les lignes
« suivantes qui nous donnent d'intéressants rensei-
« gnements, sur l'utilisation des sauterelles en tant
« qu'aliment. — L.R.N. »
Les populations des douars voisins d’atterissement
des Criquets pélerins ont été levées immédiatement
pour procéder à leur destruction. Les indigènes se sont
d'autant mieux prêtés à l'exécution des ordres qu’on
leur donnait, qu'ils utilisent ces grands Criquets
comme aliment.
Aux alentours de Tougourt, chaque tente, chaque
maison a fait sa provision, évaluée, en moyenne, à
une charge et demi par tente; on estime à environ
60 charges de chameau, soit environ 6,000 kilos, les
quantités de cet aliment qui entrent journellement
dans les Ksours de l’'Oued-Souf, Ces Acridiens consti-
tuent une grande ressource pour les populations
pauvres.
Pour les conserver, ils les font cuire d’abord dans
l'eau salée, de la même façon que nous préparons les
Crevettes ; puis, ils les sèchent au soleil.
Ils en ramassent et préparent des quantités si consi-
dérables que, non contents d'assurer leurs approvi-
sionnements, ils en font un article de négoce; c’est
ainsi qu'ils les vendent actuellement sur les marchés
de Tougourt, de Temacin et des villages voisins. J’ai
entre les mains deux boîtes de ces Criquets fraîchement
préparés, et j'ai pu me convaincre qu'ils constituaient
un met très acceptable; le goût de Crevette que leur
attribuent les voyageurs est assez prononcé; avec le
temps, ils perdent de leur qualités; mais n’en serait-
il pas de même de nos Crustacés, si nous les man-s
gions salés et séchés au bout de quelques mois ?
Il est intéressant de constater que, de nos jours, ‘il
subsiste encore, dans les mêmes pays, une coutume
qui remonte à la plus haute antiquité, même aux
époques anté historiques, et qui s'est transmise à tras
vers les âges chez les habitants du désert. Strabon, qui
écrivait au commencement de notre ère, rapporte ques
dans les contrées correspondant à notre Extrême Sud,
algérien et tunisien, « voisinage des Strutiophages
habitent les Acridiophages, qui vivent de sauterelle
que les vents du Sud-Ouest et de l'Ouest, toujours
très forts au printemps dans ces régions, emporten
et chassent vers leur pays »; et plus loin, il ajoute
« Après qu'on les a ramassés, on les écrase, on les pil
dans de la saumure pour en faire des espèces d
gâteaux qui forment le fond de la nourriture d
PTE ENT EC use 10 hr a tft Ps Li
1.2 DOME Le ‘
REVUE LINNÉENNE 67
mr mme
Acridiophages. » Ne croirait-on pas lire un passage
des rapports ou des récits de nos Officiers, témoins
des invasions des Criquets pélerins dans notre Sahara.
Les Autruches ayant disparu de ces régions, il n’y a
plus de Strutiophages, mais les Acridiens s'y montrent
en immenses légions ; il y a toujours, comme au temps
passé, des Acridiophages.
Espéce nouvelle de Longicorne algérien
par M. À. Tuéry, de St-Charles près Philippeville
Séance du 11 Février 1891
Monohammus Parendeli, n. sp. — Entié-
rement d'un noir bronzé; écusson revêtu de duvet
flave laissant à la base un triangle un peu dénudé.
Elytres presque parallèles, surtout chez la femelle ;
très ruguleusement ponctués, surtout à la base; par-
semés de mouchetures de duvet cendré ne formant
aucune tache.
d. Long, 23 mill.; larg. 8 milll — Antennes
noires, environ une fois plus longues que le corps,
3e article environ cleux fois aussi long que le 1°,
Jambes antérieures plus longues que les intermé-
diaires. Tibias antérieurs légèrement incurvés. Tarses
antérieurs dilatés et peu ciliés, hanches antérieures
d'un brun rougeûtre.
®. Long. 26 mill.; larg. 9 1/2 mill, — Antennes
d'un brun noirâtre annelées de cendré à partir du
troisième article; un quart plus longues que le corps.
Jambes antérieures pas plus Jongues que les autres.
Tarses antérieurs peu dilatés, dernier arceau de l’ab-
domen garni de poils noirs.
Téte légèrement recouverte de duvet cendré, forte-
ment ponctuée. Prothorax marqué de quelques
impressions sur la Zone médiane, orné de cinq taches
. jaune flave : deux peu distinctes à la partie antérieure,
— une à la base vis-à-vis de l’écusson, divisée en deux
par une ligne dénudée, une peu distincte, de chaque
côté en avant du tubercule et une bande de même
couleur, allant perpendiculairement de chaque côté
du tubercule à la base du prothorax. La bande seule
est visible chez le mâle. Ecusson en demi-cercle, re-
couvert de poils soyeux, dénudé à la base, les poils
non divisés en deux faisceaux. Elytres du mâle, trois
fois aussi longs que le prothorax ; ceux de la femelle,
quatre fois aussi longs; très régulièrement recouverts
= d’un duvet cendré donnant un aspect grisâtre, une
…. fine ligne dénudée, formée par une série de points
partant du tiers extérieur de la base et aboutissant vers
l'extrémité; cette ligne sensible chez la femelle seu-
lement. |
Cette espèce, qui se rapproche un peu de AZ. Sutor,
s'en distingue à première vue par la pubescence de
l'écusson non divisée en deux parties, par l'absence de
tache sur les élytres, par sa forme plus courte et plus
convexe." Deux fexemplaires®\( d.. et L.04). LTe-
bessa, 1800.
Cette espèce m'a gracieusement été donnée par le
R. P. Parendel à qui je suis heureux de la dédier.
Description de deux Coléoptères nouveaux,
du Nord de l’Afrique.
par M. L. Benz.
Séance du 25 Février 1891.
——_—
Silpha (Thanatophilus) Grilati, n. sp. —
Ovata, depressa, nigra, antennis totis infuscalis,
pronoto griseo -pubescente, nigro - multi - maculato,
elytris ad humerum angulato -subdentatis, tricos-
tatis, inter costas ramosis Long. 11-12 mill.
4 (Tarsis anticis dilatatis): Elytris apice trun-
catis; abdominis segmentis dorsalibus duobus ulti-
mis postice pube aureo -rufa marginalis ; tibiarum
posticarum margine interiore sine spinulis, sed pilis
mollibus tenuissimis fimbriato.
© (Tarsis anticis simplicibus) : Elytris apice
sinuatis ac lobato-productis; abdominis segmento
dorsali penultimo profunde inciso, fere lunato ; tibia-
rum posticarum margine interiore spinulis paucis
ac distantibus instructo.
Algérie : prov. d'Oran (coll. Eucas ! ). Tenietel-Had
(E. Lemoro ! ); Edough (R. Grilat!) ete. — Tunisie:
Nebeur (M. Sedillot ! ).
Très semblable à S. rugosa L. et souvent confon-
due avec lui, (1) cette espèce en diffère par ses élytres
dentés à l'épaule, par l'ensemble de ses caractères
sexuels, etc. — Sa forme générale, ses élytres dentés
à l'épaule et les caractères de la femelle la rappro-
chent de S°. sinuata Fab., mais les reliefs rameux des
élytres et les caractères spéciaux du mâle l'en séparent
très nettement.
Je l'ai dédié à M. René Grilat, de Lyon, qui le
premier a reconnu l'existence d’un troisième 7'hanato-
philus dans le Nord de l'Afrique,
Larinus cleoniformis, n. sp. — Ælongato —
ovatus, niger, supra nilidulus, ornamentis pubes-
centibus albis, subtus pube cinerea vestitus; rostro
prothorace breviore, recto, supra depresso, tricari-
nato, carina media antice breviter incisa ; prothorace
haud transverso, fere trapezoïde, lateribus vix cur-
vato, basi biarcuato, supra nitido, creberrime punc-
tulato, punctis grossis insperso, disco lineis tribus
impressis, albo-pubescentibus, media recta, integra,
exterioribus antice posticeque tantulum abbreviatis,
margine laterali latius albo-vittato, vix nigro-su-
tato; elytris prothorace haud latioribus, subelon-
gatis retro parum attenuatis, nitidulis, notula hume-
rali vittisque duabus, altera dorsali, altera laterali,
plus minus denticulatis vel guttulatis, albis ; tibiis
anticis intus tenuiter serrulatis, extus obtuse termi-
natis, — Long. 7-12 mill.
Algérie (région des Hauts Plateaux) : Tlemcen ! ;
Géryville (D' H. Munier !); Krenchela (R. Grillat ! ).
Du groupe de L. ursus Fabr.=— vittotus Fabr., mais
très distinct par sa forme allongée, son aspect luisant,
la disposition de ses dessins blancs, son rostré très
droit et assez court, etc.
(x) Comme j'ai pu m'en assurer au Muséum d'Histoire naturelle,
les Si/pha décrits dans le texte de l'Æxf/orarion de l'Algérie, Y,
p. 214, sous le nom de /xberculata Lucas, correspondent exacte-
ment à S. »wgosa var. ruficornis Küst, tandis que l’exemplaire
figuré dans l'Atlas, pl. 2r. fig. 2, sous ce même nom de /xberculafa
Lucas, est la femelle de S. Grz/ati.
68
REVUE LINNÉENNE
REMARQUES EN PASSANT
par C. Rey
Lu à ia Société Linnéenne de Lyon, le 11 Mai 18017
ELATÉRIDES (Suite)
Cardiophorus ruficollis Lin. — Bien que rare, cette
espèce se rencontre en France. — Mont-Pilat (Loire.
Cardiophorus ulcerosus Gén. — Ce que j'ai reçu
sous ce nom, ne me paraît pas différer de l’argiolus
Gén. — Celui-ci varie à prothorax entièrement noir.
Cardiophorus ornatus Cand. — Cette espèce qu'on
regarde souvent comme variété de biguttatus Ol.à base
et côtés du prothorax rouges, ne se rencontre pas dans
les mêmes localités. — Pyrénées-Orientales.
Cardiophorus flavicornis R.— Pourrait bien étre une
variété de Graëllsi à antennes d’un testacé pâle moins
le premier article. — Ce que j'ai recu sous ce dernier
nom, ne se rapporte nullement au Graëllsi de Can-
dèze pour la taille, ni pour les antennes qui sont lon-
gues et grêles. Peut-être est-ce là le longicoruis
Schauff. ? — Espagne.
Cardiophorus melampus 11.— Tout ce que j'ai recu
sous ce nom, ne se rapporte pas, quant à sa taille plus
grande, à celui de Candèze. La variété apicalis R. a
l'extrémité des antennes testacée. — Corse.
Cardiophorus mauritanicus Mots. — Cet insecte
ressemble beaucoup au melampus; mais les antennes
sont plus gréles et plus longues, l’épistome est plus
impressionné en avant, le prothorax plus ‘ également
ponctué, etc. — Algérie.
Cardiophorus ebeninus Germ. — Dans tous mes
exemplaires reçus, la taille est plus grande que celle
indiquée par Candèze. L'’épistome est plus relevé en
avant que chez melampus, avec le prothorax plus dis-
tinctement sillonné en arrière. — Briançon, Pyrénées,
St- Martin-Lantosque.
Cardiophorus musculus Er. — Les individus épilés
ont tout l'air d’une espèce différente.
Cardiophorus versicolor Muls.—Variant du noir au
testacé, cet insecte répond effectivement à l’asperulus
Cand., nom postérieur de quatre ans.
Melanotus castanipes Pk.— Parfois le prothorax est
presque lisse en arrière (sublaevicollis R.). — Suisse.
Melanotus rufipes Hbst. — Les stries et la ponctua-
tion des élytres sont tantôt très faibles, tantôt plus for-
tes et subrugueuses (subrugatus R.) — Arcachon.
Melanotus declivis. — J'ai vu sous ce nom un in-
secte à peine distinct de crassicollis Er. par sa taille
un peu moindre et sa pubescence un peu moins rare.
— Corse, Arcachon, St-Raphaël, Aigues-Mortes, sur les
Pins.
Genre Limonius Eschs. — Les insectes de ce genre
ont un tout autre aspect quand ils sont épilés.
Athous alpinus Redt. — Cet insecte, longtemps con-
fondu avec le niger L., en est suffisamment distinct.
Le 4 a le prothorax plus conique, la ® , au contraire,
plus fortement arqué sur les côtés. Il est des monta-
gnes ou des grandes forêts. — Bugey, Suisse, Tournus,
Athous hœmorrhoidalis F.— La variété interpositus
R., par son prothoax plus rétréci en avant, semble
conduire au coincicollis Desbr., espèce de St-Martin-
Lantosque, mais il est un peu moins épais, les anten-
nes sont un peu plus gréles et les élytres plus faible-
ment striés, etc. — Bugey, 2 exemplaires.
Athous vittatus F.— La variété decipiens R. est plus
grande, à prothorax plus allongé, à angles postérieurs
d plus aigus et concolores. — Grande-Chartreuse 3
exemplaires. — La variété lanatus R. ressemble à
Oeskayi Ksw., avec pourtant une pubescence plus
laineuse. Lyon 1 exemplaire.
Athous tomentosus Gb. — Mon insecte en question
s'accorde assez bien à celui de Candèze, qui le compa-
re au longicollis et lui donne 10 à 12 millim. de lon-
gueur, mais non à celui de Mulsant et Guillebeau,
qui lui donnent peut-être par erreur 22 millimètres
de longueur.
Athous flavescens Gb.—Très voisin des variétés pà-
les de subfuscus, il ne s’en distingue que par son pro-
thorax plus long, plus resserré à la base et à angles
postérieurs plus prolongés en arrière et plus aigus. —
St-Martin-Lantosque, Grande-Chartreuse.
Athous acutus R. — Je n’en connais pas la ® ainsi
que celle des olbiensis, Zebei, canus et mandibularis.
On dit que la © de celui-ci est le titanus de Mulsant
et Guillebeau.
Athous Dejeani Yv. — Là se trouvent plusieurs
espèces affines d’uné étude inextricable, surtout quant
aux ©, telles que castanescens, fuscicornis, cy-lindri-
collis, frigidus, vestitus etc. Les proportions relatives
des 3e et 4e articles des antennes, et la forme de
l’écusson ne sont point des caractères absolus, et, pour
déterminer sûrement les dites espèces, il faudrait en
examiner un grand nombre de chaque etde prove-
nances exactement précisées. Pour moi, la forme de l’é-
cusson est un caractère négligeable, comme dans plu-
sieurs genres de Buprestides.
Athous melanoderes Gb. — Bien que voisine, cette
espèce diffère réellement des précédentes par sa forme
plus parallèle et surtout par les replis du prothorax
dont les points sont évidemment ombiliqués, ainsi que
l'a signalé Candèze,
(A suivre.)
Enumération
d'insectes recueillis en Provence pendant l'hiver 1890-91,
par C. Rey
Lu à la Société Linnéenne de Lyon, le 27 Juillet, 18or
COLÉOPTÈRES
Mes récoltes de ce rude hiver, n'étant pour la plu-
part que la répétition de celles des autres années, je
n'aurai à insister que sur les espèces les plus remar-
quables,
Parmi les Carabides, je n'ai à signaler que Blechrus
A beillei, très voisin du glabratus dont il est peut-être
une variété accidentelle, caractérisée seulement par une
particularité du 4, qui a le dernier arceau du ventre
pourvu, sur son milieu,d’un large espace chagriné: Hyé-
res, Fréjus, Menton.— Je citerai encore, dans cette famil-
le T'achys brevicornis, espèce décrite par Chaudoir,
de la Russie méridionnale, retrouvée par Baudi dans
les inondations du P6 et par moi-même dans celles de
l’Argent, et enfin récemment à Menton, où je n'ai ren-
contré qu’un seul exemplaire.
REVUE LINNÉENNE 69
Les Hydrocanthares ou Dytiscides ne m'ont fourni
d’intéressant que Gyrinus concinnus, vert bronzé à
bordure pâle, à Fréjus, dans un fossé d’eau courante,
au sortir de la ville, le long de la butte St-Antoine :
8 exemplaires.
Parmi les Hydrophilides, je n’ai à mentionner que
H)y-drophilus augustior, 1 exemplaire ® , moindre et
plus étroit que piceus avec la lame de l’onychium &
tronquée-subéchancrée : Hyères, eaux saumâtres.
La famille des Staphylinides, bien que très nombreu-
se, ne m'a offert que peu d'espèces remarquables, savoir :
Medon debilicornis, sous un tas de paille: Hyères,
4 exemplaires; Lesteva Pandellei, sous les pierres
dans l'eau, à côté la glace: Hyères, 10 exemplaires;
— Falagria splendens, ne différant de sulcata que par
la base des antennes rembrunie: Menton, 2 exemplaires,
— Falagria longipes, 6 exemplaires, Menton, sous des
détritus de Cupularia viscosa ; et Stenus scaber, aussi
rugueux mais moindre que glacialis : Hyères, Menton,
4 ex.
Je n'ai reconnu de passable, dans les Pséphalides,
que Bryaxis tibialis, au bord des fossés, parmi les
roseaux : Fréjus, 3 exemplaires.
Dans les différentes familles démembrées des Cla-
vicornes, je n'ai trouvé d'intéressant que Bathyscia
epuraeoides, Menton, 1 ex. — Ptomagaphus mari--
timus, commun sous les détritus: Menton, et Coluo-
cera formicaria, Hyères, 1 ex.
Les Scarabéides ne m'ayant rien fourni de bon, je
passe aux Buprestides qui ne m'ont offert que Aphanis-
ticus pygmaeus, Hyères, 1 seul exemplaire; et aux
Elatérides, parmi lesquels j'ai eu la chance de repren-
dre 3 ex. d’Heteroderes Rossii, à Fréjus, au bord du
Reyran. — Mais dans les Malachides, j'ai été heureux
de recueillir en assez grand nombre deux espèces ré-
putées très rares, savoir les A ntholinus erythroderus
et maculicollis, sur les fleurs d'Euphorbia characias,
Hyères.
Les Hétéromères m'ont peu présenté d’espèces dignes
de mention, si ce n’est Gnathocerus cornutus, Hyères
4 exemplaires; — Anthicus longipilis, 10 exemplaires
et gracilis, 2 exemplaires, Fréjus, parmi les détritus
de joncs. On confond avec ce dernier qui représente
le véritable gracilis type, une espèce affine répondant
aux variétés décroissantes, b, c, d, de Laferté-Sénec-
tére et bien distincte par son prothorax non seulement
plus pâle, mais encore plus court, plus brillant et
moins rugueux (gracilior Ab.) Hyères.
Je ne me suis guère enrichi en Curculionides, où je
n'ai que deux espèces à signaler: Dory-tomus incanus
10 exemplaires, Hyères, sur le Peuplier blanc, et un
petit Gymnetron allongé que j'ai déjà et que je me
propose d'étudier plus tard.
Les Cérambycides, Chrysomélides et Coccinellides
qui terminent les Coléoptères, ne m'ont rien fourni de
nouveau ou de digne de mention.
HÉMIPTÈRES
Les Hémiptères ne m'ont guère plus enrichi et je
n'ai à rappeler, sur le nombre, que Podops curvidens,
1 exemplaire, Fréjus, distinct d'inunctus par la dent
des angles antérieurs du prothorax simple et non di-
latée. — Notochilus mitellanus, 1 exemplaire, Hyères
et une petite Monanthia intéressante, voisine de ca-
pucina, mais sans expansion latérale au prothorax et
aux élytres, 1 exemplaire, Fréjus, décembre, et Cera-
tocombus coleoptratus, 1 exemplaire, Menton,
NOTICES CONCHYLIOLOGIQUES
par À. Locard
XIV
ESPÈCES NOUVELLES
DU GROUPE DU CYTHEREA RUDIS, Poli.
L’élégante petite Cythérée de la Méditerranée con-
nue sous le nom de Cytherea rudis a été décrite pour
la première fois par Poli en 1791. Son type, qu'il
considérait comme une Venus, est très bien décrit et
très exactement figuré (Z'est. utr. siciliæ, IT, p. 94,
pl. XX, fig. 15 et 16). Mais à côté de cette forme, on
peut en citer deux autres tout aussi bien caractérisées
et présentant un galbe et un mode d’ornementation
tout différents. Pour bien comprendre ces formes, nous
reprendrons la description du Cytherea rudis, de ma-
nière à pouvoir donner des descriptions comparatives
de chacune de nos espèces.
Cytherea rudis, Poli. — Coq. d’un galbe subtrigo-
ne-court; valves bombées; sommets saillants un peu
antérieurs, arqués et renflés, bord inférieur largement
arrondi; région antérieure un peu plus étroite que la
postérieure; test orné de stries concentriques très fines,
un peu irrégulières; coloration fauve clair, avec des
maculatures brunes, concentriques ou rayonnantes,
parfois en zig-zag, assez irrégulières; lunule un peu
allongée, rougeâtre. — Long. 15 à 22; Haut. 13 à 10;
Epais. 10 à 19 mill. — Assez commun; la Méditerranée,
zones littorale et herbacée.
Cytherea gracilenta, nov. sp. — Coq. de taille un
peu plus petite; galbe plus étroitement allongé, plus
transverse, valves moins renflées; sommets plus étroits
et plus arqués; région antérieure plus rétrécie; bord
inférieur plus allongé et plus arqué ; même ornemen-
tation et même coloration. — Long. 15 à 17; Haut. 12 à
13; Epais. 8 à 9 millim.—-Cette forme, bien distincte par
son galbe transverse-déprimé, tout en conservant le mé-
me mode d’ornernentation, est plus rare que la précé-
dente; elle a été observée notamment aux environs
de Marseille, dans la rade de Toulon, à St-Tropez, et
aux îles de Porquerolles.
Cytherea rugata, nov. sp. — Coq. de taille encore
plus petite, d'un galbe subtrigone très court; valves très
bombées ; sommets submédians, très saillants, très ren-
flés; région antérieure à peine un peu plus étroite que
la région postérieure; bord inférieur court et bien arqué;
test orné de stries concentriques plus fortes et plus ré-
gulières, très rapprochées, recouvrant tout le test, sauf
les sommets qui sont lisses, même coloration. — Long.
12 à 15; Haut. 11 à 12; Epais. 5 à 9 millim. — Cette
espèce se distingue facilement des deux autres par son
galbe plus court, plus renflé; par son test toujours plus
fortement ridé. Nous ne la connaissons encore que
des environs de Marseille, où elle a été prise dans la
zone corallienne.
Cytherea nitidula, Lamck. — Enfin cette dernière
espèce très bien figurée par Delessert se distingue par
son galbe ovalaire, elliptique-transverse, avec les som-
mets peu saillants, les valves peu renflées; le test est lis-
se et brillant; sa coloration d’un fauve rougetre, avec
quelques rayons plus teintés et les sommets plus clairs.
Long. 19, Haut. 14; Epais. 8 millim. — Cette forme
est beaucoup plus rare que les précédentes, on ne l'a
encore signalée qu'à Agde dans l'Hérault et aux envi-
rons de Toulon; elle vit dans les zones herbacée et
corallienne.
, (A suivre)
70 _ REVUE LINNÉENNE
Sur les mœurs et métamorphoses
de L'EMENADIA FLABELLATA F.
pour servir à l’histoire biologique
des Rhipiphorides.
par M. A. Chobaut
Extrait des comptes-rendus de l'Académie
des sciences, (9 février 1891).
« Nous n'avons encore que bien peu de renseigne-
ments sur l’histoire biologique des Rhipiphorides, ces
singuliers Coléoptères que tous les classificateurs s'ac-
cordent à ranger à la suite des Vésicants. »
« De par leurs métamorphoses, ils méritent bien,
en eflet, cette place, car, ainsi que je vais définitive-
ment létablir, eux aussi ont deux formes larvaires
bien distinctes: la première est chargée de la quête des
vivres, la deuxième doit les consommer. Le D' Chap-
man (1) a apercu une seule fois, il y a une vingtaine
d'années, le triongulin du Rhipiphorus paradoxus L.
mais sans savoir, sur le moment, ce que pouvait être
cet- étrange petit pou. M. J.-H. Fabre (2) arrive à
démontrer, par le raisonnement, que le dimorphisme
larvaire existe aussi pour le Myodites subdipterus
Bosc, dont il n’a cependant connu que la deuxième
larve. Enfin je vais décrire la larve primaire de
l’'Emenadia flabellata telle que je l'ai vue sortir des
œufs de cet insecte: elle diffère du tout au tout de la
larve secondaire que j'ai également pu observer et il
s’agit bien là d’un véritable triongulin.
« Une autre particularité biologique extrêmement
remarquable rattache les Rhipiphorides aux Strepsi-
ptères ou Stylopides. A l'instar de ces derniers ils
vivent plus ou moins longtemps dans l'intérieur du
corps de leur victime. Le ÆRhipidius pectinicornis
Thunb. passe toute son existence de larve dans l’ab-
domen des Blattes qui pullulent sur presque tous les
navires (3).
« Le Rhipiphorus paradoxus n'est parasite interne
qu'au début de son existence larvaire; il est parasite
externe durant tout le reste de cette existence et
jusqu’à l'achèvement complet de sa proie (4).
« 11 semble en étre de même pour le My-odites etles
Emenadia, en perticulier, pour l’Emenadia flabel-
lata, dont je vais résumer l'histoire.
€ En février 1890, je recueillis, dans les environs
d'Avignon, un nid d'Odynerus établi dans la cavité
cylindrique d’un roseau de Provence (Arundo donax)
Ce nid se composait de trois cellules renfermant cha-
cune une larve de ce genre d'hyménoptères. A quelle
espèce d'Odynerus appartenaient-elles ? Je ne le sais
pas encore.
1) Some facts towards à Life-History of LArfifhorus para-
doxus (Annals and Magazine of Natural History, Vol. VI, No
Série, 1870, p. 314-326, Pl. XVI).
2) Souvenirs entomologiques, 3€ Série, 1886, p. 220-222.
3) Sundevall,
pteren, etc {Isis
PLPOVITIET}:
2eschreibung einer neuen
Von Ocken,
Coléo-
1222-1228,
Gattung von
1831, Partie X1, Up!
(4) Dr Chapman, loc, cit.
evidemment bien propre à se faire véhiculer par un
Vers le commencement de Juin, mes trois larves
devinrent d’un blanc laiteux, ce qui me parut présa-
ger une prochaine transformation en nymphes. Or, un
matin, je les trouvai portant chacune une petite larve
parasite cramponnée à leur cou et occupée à pomper
les sucs de leur victime sans trêve ni repos. Au bout
d’une dizaine de jours, il ne restait plus des larves de
l'Odynerus que la peau et les mandibules,
& La larve parasite avait alors à peu près le même
volume que la larve dévorée; elle était apode, sans tra-
ce d'yeux ni d'antennes, avec une bouche disposée
pour la succion; blanche, elle se composait de treize
anneaux, avec quatre tubercules pointus et allongés à
la partie dorsale des segments thoraciques et des pre-
miers segments abdominaux.
& Trois où quatre jours après, j'avais la nymphe.
Celle-ci reproduisait très exactement la forme de l’in-
secte parfait, elle n'avait ni pointe, ni tubercule.
« Du 4 au 6 juillet, j'obtins trois Emenadia fla-
bellata à l'état parfait. La loge antérieure du roseau
était habitée par un mâle, les deux autres chacune
par une femelle.
« Sur ces entrefaites, M. J.-H. Fabre, à qui je
m'étais empressé de communiquer le fait, m’engagea
vivement à étudier ce curieux cas de parasitisme
ab ovo.
& Je mis donc mes trois Emenadia en volière. Le
18 juillet, j'aperçus une femelle effectuer sa ponte en
terre. Je ne pus guère m'emparer que d'une partie
de la ponte, soit quarante à cinquante œufs.
« Ces œufs étaient d’un blanc opalescent, allongés,
un peu plus renflés à un bout qu’à l’autre, longs d’un
peu moins de trois dixièmes de millimètre, à peine
perceptibles à l'œil nu. Au bout d’une dizaine de
jours, ils prirent une teinte noirâtre.
« Dans les premiers jours d’Août, il en sortit de
petits pous noirs, à peine longs d'un tiers de milli-
mètre, aplatis, allongés, à corps formé de treize seg-
ments, avec deux longues antennes de trois articles,
six pattes robustes terminées par un ongle muni
latéralement d’expansions membraneuses, deux soies
de la longueur du corps sur le dernier segment abdo-
minal et deux autres plus petites sur l’avant-dernier.
Tel est donc le triongulin de l'Emenadia flabellata
hyménoptère même peu garni de poils.
« Au sujet de ce coléoptère, nous connaissons donc
maintenant par constatation directe: 1° la ponte; 29
l'œuf; 3° la première larve ou triongulin que l'on
peut appeler forme d'acquisition, car c'est à elle
qu'incombe la mission d'arriver jusqu'aux vivres ;
aussi est-elle munie de pattes, d'antennes, de plaques
chitineuses dont elle est garnie comme d'une cuirasse,
de tout ce qu'il faut, en somme, pour accomplir cette
tâche périlleuse; 4° la forme larvaire définitive ou
forme de possession, qui a pour objet d'emmagasiner et
d'élaborer les matériaux de nutrition; c’est seulement
une bouche qui aspire, un estomac qui digère, un
corps qui assimile, presque sans déchets, les sucs de
sa victime; aussi a-t-elle perdu ses pattes, ses antennes
et ses plaques cornées protectrices; 5° la nymphe; 69
l'insecte parfait.
€ Il ne nous reste donc plus à connaître que la
manière dont le petit pou attaque sa victime et com-
ment il devient la larve secondaire. Il est probable
qu'il procéde de la même façon que le triongulin du
Rhipiphorus paradoxus et qu'à cette période de son
existence il est parasite interne.
« Résumons maintenant l'histoire biologique de
l'Emenadia flabellata telle qu’elle nous apparaît. A
REVUE LINNÉENNE 71
la mi-juillet la ponte a lieu. Les œufs sont déposés
dans le sol et recouverts avec un peu de terre. Ils
éclosent dans les premiers jours d’Août. C'est l'épo-
que de l’approvisionnement des nids de l’'Odynère. Le
petit triongulin grimpe dans la toison de l’hyménop-
tère et se fait charrier jusqu’à son nid. Là il fait choix
d'une cellule et s’y établit Quand la jeune larve
d’Odynère a acquis un certain développement, il pé-
nètre sous la peau de celle-ci et devient ainsi parasite
interne, Ce n’est qu’au commencement de Juin de
l’année suivante qu'il apparaît à l'extérieur comme
parasite externe. Sous cette nouvelle forme larvaire,
il a bientôt fait d'achever sa victime. A la mi-juin il
se nymphose. Dès les premiers jours de Juillet c’est
un insecte parfait qui va s’accoupler et confier à sa
progéniture le soin de renouveler le cycle si curieux
de ses métamorphoses.
« Il nous faut donc désormais tenir pour tout à
fait inexacte l'observation déjà douteuse de Farines (1)
qui prétend que la larve de l'Emenadia bimaculata
F. vit dans les tiges de l’Eryngium campestre aux
dépens de la moelle de cette plante. Mais l'examen
attentif de la Note de cet auteur semble prouver qu'il
y a eu confusion de sa part et qu’au contraire l’Eme-
nadia bimaculata est parasite d'un Eumenes, c'est-à-
dire d’une guêpe solitaire comme l'Emenadia flabel-
lata.
« En conséquence, je me-crois autorisé à poser les
deux conclusions suivantes ;
« I. Par leur dimorphisme larvaire et leur endo-
parasitisme transitoire ou persistant, les Rhipiphorides
font le passage des Vésicants aux Strepsiptères ou Sty-
lopides.
Q IT. Les Emenadia sont parasites des guêpes so-
litaires (Odynerus, Eumenes, etc.), à peu près de la
même manière que le Rhipiphorus paradoxus à l’'é-
gard de certaines guëêpes sociales (Vespa germanica
et V. vulgaris)» (9 Février 1801).
(r) Annales des sciences natureiles, t. VIII, p. 224; 1826.
CATALOGUE DES COLÉOPTÈRES
du Département de PAïn
Par F. Guillebeau (Suite)
Hygrœcia Rey.
1 debilis Er. * Le Plantay.
Taxicera Rey.
1 deplanata Grav. * Château-Gaillard.
2 perfoliata Rey. * Gévrieux.
Geostiba Thomson.
1 circellaris Grav. Tout l'Ain.
. Dadobia Thomson.
1 immersa Er. * Le Plantay.
Thectura Thomson.
1 cuspidata Er. * Le Plantay.
Schistoglossa.
1 viduata Er. * Charnoz, Château-Gaillard.
Pronomæa Erichson.
1 rostrata Erichson. Tout l'Ain (marais).
Ischnopoda Thomson.
1 atra Grav. * Bourg.
2 umbratica Er. * Le Plantay, Gévrieux.
Gnypeta Thomson.
1 labilis Er. Tout l’Ain.
Tachyusa Erichson.
objecta Rey. * Le Plantay.
nigrita Heer. * Trévoux.
coarctata Er. * Bords de la Saône et de l’Albarine.
constricta Er. * Bords de l’Ain et de l’Albarine.
balteata Erich. * Bords de l’Ain et de l’Albarine.
Trévoux.
99 D —
O1 À
Falagria Mannerheim.
sulcata Payk. Tout l'Ain.
sulcatula Grav. id.
thoracica Curtis. * Bugey.
4 nigra Grav. Tout l'Ain.
Cardiola Rey.
1 obscura Grav. Tout l'Ain.
OS D 7”
Brachida Rey.
1 notha Er. * Le Plantay, Trévoux.
Encephalus Westwod.
1 complicans Westw. * Marlieux, Le Plantay.
Gyrophæna Mannerheim.
1 pulchella Heer. * Le Poizat, forêt de Seillon.
2 affinis Sahlb. Tout l'Ain.
3 Poweri Crotch. * St-Eloy, Le Poizat.
4 gentilis Er. * Le Plantay, St-Eloy, Le Poisat.
5 bihamata Thoms. * Le Plantay.
6 laevipennis Kraatz. * id.
7 congrua Er. * Le Plantay, Charnoz.
8 carpini Baudi. * id. id.
a minima Er. * St-Eloy.
o manca Er. * Trévoux, Chazey, Villebois, Gévrieux.
1 polita Grav. * Le Plantay.
12 strictula Er. * id.
3 boleti Lin. Nantua.
Agaricochara Kraatz.
1 laevicollis Kraatz, Le Plantay, Villebois.
Placusa Erichson.
en
pumilio Grav. * Bugey.
atrata Sahlb. * Le Plantay.
LS]
Epipeda Rey.
1 plana Gyll. * Le Plantay.
2 arcana Er. Le Plantay, Bourg.
72 REVUE LINNÉENNE
Silusa Erichson. 19 exiguus Er ? * Marais de Serrières de Briord.
20 buphtalmus Grav. Tout l'Ain.
21 cinerascens Er. * Le Plantay.
22 gracilentus Fairm. * Le Plantay.
1 rubra Er. * Bugey.
2 rubiginosa Er. * Chalamont, Le Plantay.
k ; 23 canaliculatus Gylh. * id. Bugey.
Euryusa Erichson. 24 melanopus Marsh. * Le Plantay.
1 sinuata Er. * Charnoz, Le Plantay. 25 atratulus Er, * id. Bugey.
2 laticollis Hecr Dour VAT 26 Leprieuri Cussac. * Le Piantay.
3 linearis Maerk. * Le Plantay. 27 morio Grav. Tout l'Ain,
28 fuscipes Grav. id. |
Leptusa Kraatz. 29 vafellus Er. , Le Plantay, Bugey.
: n 30 argus Grav. * id. id.
1 brevicornis Rey. * Le Pläntay. 31 littoralis Thoms. * ‘id. id.
2 fumida Er. Nantua, Seillon. 25
32 crassiventris Thoms * Le Plantay, Bourg.
Bolitochara Mannerheim. RSR on
33 opticus Grav. * Bourg.
1 elongata Heer. Nantua. 54 brunnipes Steph. Tout l'Ain.
, À lunulata Payk, Rey. Tout l'Ain. 35 humilis Er. * Le Plantay.
“ | bella Maerk. 36 latifrons Er. * Le Plantay, Bugey.
AE 37 tarsalis Ljung * id. id.
Sipalia Rey. 38 similis Herbst. * id. id,
39 solutus Er. * Marais de Serrières de Briord.
1 difformis Rey. Nantua, Colombier du Bugey.
40 cicindeloides Schall. Tout l'Ain.
formicatus Steph. * Le Plantay, Bugey.
contractus Er. * id. id.
Pachygluta Thomson.
EN
OU RUN 42 subimpressus Er. * Marais des bords de l'Ain.
Autalia Mannerheim, Home (Fa |
43 binotatus Ljung. Tout l'Ain, marais.
1 impressa Ol. Tout l'Ain. 44 plantaris Er. id. id.
2 rivularis, Grav. id. 45 picipes Steph. 10e id.
, È rusticus Er.
Micropeplus Latreille. 46 tempestivus Er. * Marais de Serrières de Briord,
1 porcatus Fabr. Tout l'Ain. . Le Plantay. 7
2 Marietti Duval. * Le Plantay, Trévoux. 47 filum Er. * Le Plantay, Bugey (Rey).
fulvus Er. * Le Plantay. flavipes Steph.
48 glacialis Heer. Haut-Bugey (Rey).
. 49 subaeneus Er. * Le Plantay, Bugey.
Stenidæ 50 œrosus Er. * id, id.
aceris Steph.
où
Dianous Samouelle.
impressus Germ. * Le Plantay, Bugey.
1
2 impressipennis Duv. id. id.
ossium Steph.
1 coerulescens Gyll. * Nantua, bords de l'Ain,
Stenus Latreille,
53 pallipes Grav. * Le Plantay, Bugey.
1 biguttatus Lin. * Le Plantay, Bugey. 54 palustris Er. * Marais de Serrières de Briord.
2 bipunctatus Er. * id. id. 55 fuscicornis Er. Tout l'Ain.
3 Jongipes Heer. * Bords de l'Ain. 56 Erichsoni Rye. id.
4 guttula Müll. * Bugey, Le Plantay. flavipes Er.
DAAtERNUS Er de id, 57 montivagus Feer * Nantua.
6 fossulatus Er. * Nantua, 58 lustrator Er. * Le Plantay.
7 declaratus Er. * Le Bugey. 59 languidus Er.?” Chateau -Gaillard.
nanus Steph.
8 stigmula Er. * Le Plantay, Bugey.
9 clavicornis Scop. * id. id. Pselapidae
speculator.
10 bimaculatus, Gylh. * id. id. Faronus Aubé.
11 providus Er. * id, id. N
12 Rogeri Kraatz, * lé A 1 Lafeitei Aubé, * La Pape.
13 asphaltinus Er. Colombier du Bugey (R. P. Ber- ALT ;
are Frimium Aubé.
14 Juno Fab. * Le Plantay.
15 ater Manh. Tout l'Ain.
16 longitarsis Thoms, * Le Plantay.
17 pusillus Steph, Tout l'Ain.
15 circularis Grav. * Le Plantay, Bugey. 1 Tischeri Aubé * Bugey.
F 1 brevicorne Reich. Tout l'Ain.
Euplectus Leach.
REVUE LINNÉENNE 73
2 brunneus Grimm. * Nantua, Villebois.
Kunzei Aubé,
3 bescidicus Reitt. ? * Le Plantay.
4 nanus Reichb. * Le Plantay.
5 Fairmairei Guilb. * Villebois, Le Plantay.
6 Reveillerei de Saulcy. * Le Plantay.
4
8
piceus Motsch. * id.
3 sanguineus Denny, ” id. Bugey.
9 signatus Reichb. * id. id.
10 Fauveli Guilb. * Le Plantay.
11 Karsteni Reichb. * id.
12 ambiguus Reich. * id.
13 minutissimus Aubé * id.
(A suivre).
Nota: Les espèces, pour lesquelles aucune localité nest in-
diquée, se trouvent dans tout le département.
Celles dont la localité est précèdée d'un astérisque ?
prises par moi, F. G.
ont été
NOTES DE CHASSE
Dans une excursion faite le dimanche 2 août, aux
environs de Givors par MM. Gabillot, Renaud et le
signataire de cette note, plusieurs espèces intéressantes
ont été récoltées ; nous les signalons à nos collègues de
l'Echange : les connaissances exactes de l'époque
d'éclosion et de la localité étant indispensables aux
entomologistes.
Strangalia aurulenta, Fabr. — Prise en battant des
branches de chataigniers, un seul exemplaire, que je
crois pris accidentellement, Cet insecte quoique pas
très-rare dans le centre de la France est cependant
assez rare dans la région Lyonnaise, toutefois notre
collègue M. Gabillot l'avait prise en nombre, quelques
années auparavant sur des vieilles souches de peu-
pliers et d’aulnes.
Clytus arvicola. Oliv. — Sur de vieilles souches
d’aubépine,
A propos de cet insecte qui n'est jamais commun,
j'en ai obtenu une année une dizaine d'individus qui
me sont éclos d’une branche de charme que j'avais
rapportée chez moi: l1 première année il m'en est
éclos une huitaine et l'année suivante deux autres
exemplaires, il ne faut donc jamais se presser de
rejeter trop tôt les bois attaqués que l'on rapporte,
Clytus Duponti, Muls. — Cette rare espèce a été
prise en battant les branches d'un chéne abattu, un
seul individu seulement; je ne crois pas que cette
espèce ait été déjà signalée dans notre région.
Hesperophanes nebulosus Oliv. — Prise acciden-
tellement près d’une ferme, elle devait probablement
sortir des bois de construction.
Triocephalus rusticus, Linn. — Plusieurs nym-
phes trouvées dans la vermoulure des souches de
pins.
Ergates faber Linn. — En grand nombre dans
les souches de pins, la saison étant un peu en retard
cette année, nous avons trouvé plusieurs individus
immatures et quelques nymphes.
Ancylocheira octoguttata, Linn. — Dans le voi-
sinage des souches de pins dans lesquelles la larve doit
vivre.
Ce magnifique insecte avait déjà été pris dans cette
même localité par MM. Gabillot, Gacogne et Villard.
L. Sonthonnax.
Mycetochares ou Mycetochara (rectif. syn.)
C’est à tort que les derniers catalogues réunissent
Mycetochares où Mycetochara fasciata Muls. à 4-
maculata Latr.; notre savant collègue, Baudi de Selve
dans son catalogue des coléoptères du Piémont, page
144 cite le fasciata comme distinct du #4-maculata,
j'ai soumis la première espèce (autheutique ayant con-
trôlé les exemplaires de ma collection avec les types de
la collection Mulsant) à plusieurs autres entomologistes
qui m'ont témoigné le même avis; l’auteur sous l’au-
torité duquel cette réunion a été faite, n'aura pas con-
nu le véritable fasciata, mais, ainsi que cela se fait
quelquefois, vu seulement à sa façon.
Je vais donner deux petites descriptions qui suffront,
j'espère, à bien séparer les deux noms et aideront, à
l’occasion, à les déterminer chacun de leur côté avec le
M. fasciata au moins comme variété du #4-maculata
si non comme espèce.
Insectes caractérisés à première vue par des taches
élytrales jaunes, deux sur chaque élytre.
Taille petite. Ramassé, noir brillant, Tête et protho-
rax pointillés, noirs, ce dernier presque aussi large que
long, convexe avec deux impressions très peu mar-
quées sur la base; antennes courtes, épaisses, noirâtres
au moins au milieu; pattes jaunâtres ou brunûtres.
Elytres assez courts, convexes, fortement ponctués et
ornés de poils courts, obscurs; 2 taches jaunes ordinai-
rement rondes sur chaque élytre, la première à
l'épaule, et l’autre près de l'extrémité. Long. 4-5 mil.
i-maculata Lat. Reitter D. 1889 page 247.
Taille assez grande, Allongé, brun-noir pas très
brillant. Tête et prothorax pointillés, ce dernier va-
guement brunâtre, assez large vers le milieu, a deux
impressions généralement bien marquées à la base.
Antennes assez minces, brunâtres ou jaunâtres, pattes
de la même couleur. Elytres assez longs, bien poin-
tillés et ornés de poils longs, dorés; sur chaque élytre
deux taches d’un brun-jaune, grandes, la première à
l'épaule, la deuxième près de l'extrémité large, pres-
que entièrement transversale. Long. 5-6 1/2 mil,
Jfasciata Muls. Pectinipèdes page 25.
Cette espèce se distinguera de la précédente par la
forme plus allongée, la couleur foncière moins sombre,
la pubescence du dessus du corps, la forme plus éten-
due des taches élytrales, etc
Je ne connais le Afy-cetochares fasciata que des Al-
pes et en France seulement de St-Martin- Lantosque
(ma collection) et des Basses-Alpes (collection Mulsant),
je le crois fort rare dans les collections; quant au AZ,
4-maculata, il se prend dans la plaine, la montagne
en France, en Italie, en Allemagne, il ne paraît pas
rare dans nos pays.
NIEMEC
74 REVUE LINNÉENNE
COMPTES-RENDUS
DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON
SÉANCE DU 17 FÉVRIER 1891
PRÉSIDENCE DE M. LE DoCcTEUR GABRIEL Roux
Le procès-verbal de la précédente réunion est lu et adopté.
La Société a recu :
E. Malinvaud : Récentes vicissitudes du Ranuneulus chæœrophyllos et du Globularia
vulgaris, — Bull. de la Société botanique de France ; XXXVIT : C. R. des Séances,
5. — Le Règne végétal; IT, 12, 13. — Bull. de la Société d'Etudes scientifiques de
Nîmes ; XVITE, 2, 3, 4. — Bull. de la Société d'horticulture et de botanique du Hâvre;
4, 1890. — Boletim da Sociedade Broteriana, Coimbra ; VIII, 2. — Memorias de la
Sociedad cientifica Antonio Alzate ; IV, 3, 4.
COMMUNICATIONS
Scabiosa lucida Vill. var. subintegrifolia.
M. l'abbé Boullu présente une forme remarquable de Seabiosa qu'il
a retrouvée sans étiquette dans ses anciennes récoltes; elle vient,
croit-il, du Lautaret où du Mont Viso. On lui a assuré qu'elle s’y ren-
contre parfois le long des ruisseaux. Il la rattache au Sc. lucida Vill.
dont elle se distingue par plusieurs caractères très-sensibles.
Le Se. lucida Vill. a la tige courte (15-25 cent.) ; ses feuilles pres-
que glabres sont ramassées en quatre paires dans la moitié inférieure,
les deux inférieures généralement indivises, les deux supérieures penna-
tiséquées. Dans la variété, au contraire, la tige est élevée (50 cent, et
plus) ; ses feuilles longuement pétiolées, oblongues, aiguës, séparées
par des entrenœuds de 8-12 cent. sont indivises, sauf parfois dans la
dernière paire où elles sont munies à la base de deux segments courts,
étroits et entiers. Elles sont bordées et parsemées sur les deux faces de
quelques poils assez longs. Les fleurs forment un capitule fort large ;
le capitule fructifère est petit et très déprimé; enfin les cils du
calycule intérieur dépassent trois où quatre fois la coronule comme
dans le Se. lucida.
Cette variété est-elle stable ou n'est-elle que le résultat d'une station
humide ? C’est ce qu'il serait intéressant de constater en la transplan-
tant dans un terrain sec.
Il propose de nommer cette variété: subintegrifolia; quoique ce nom
n'en donne pas une idée exacte, les feuilles n'étant pas entières, mais
seulement indivises.
Il fait comparer avec la plante des Alpes une scabieuse de la Car-
niole, la seule à feuilles indivises dans cette section qu'il ait en
herbier, C’est une variété du Scabiosa Hladnikiana Host., quoique
Reichenbach la rattache au Se. /ucida Cette espèce est tout entière
RL 1, 4
REVUE LINNÉENNE 75
recouverte d’un {omentum très court. Mais ici se produit un phéno-
mène en sens inverse de celui qu’on a pu constater sur le Se. lucida
et sa variété subintegrifolia. Tandis que le type de l'espèce est à
feuilles entières dans le bas, lyrées au milieu, pinnatiséquées dans le
haut, à six ou huit paires très écartées, la variété les a toutes mdivises
et à cinq paires rapprochées au milieu de la tige.
M. Viviand-Morel, présente la communication suivante:
Note sur les Batrachium Dm.
Les espèces du genre Batrachium (ancienne section) sont au nombre
de 11 dans la Flore de France de Grenier et Godron. C'est ce dernier
auteur qui en à fait les descriptions et élaboré la Synonymie et les
citations.
Ces onze espèces peuvent très naturellement se diviser en trois
groupes si on les considère sous le rapport de leurs caractères physio-
logiques, savoir :
1° Espèces terrestres ;
2° Espèces amphibies à feuilles protéiformes ;
3° Espèces aquatiques ou amphibies à feuilles uniformes.
Les espèces terrestres sont au nombre de deux; 2. hederaceum,
L. D, cœnosum Guss.
Les espèces amphibies à feuilles protéiformes au nombre de ein :
B. tripartitum D. C.; B. ololeucos, Lloyd; PB. Baudotit Godr, ;
B. confusum God. B, aquaticumn L.
Les aquatiques où amphibies à f. uniformes, au nombre de quatre :
B. trichophyllum, Chaix; BP. Drouetii, Schultz; PB. divaricalium,
Schrank ; 2. /luilans.
Ces espèces sont très longuement décrites dans l'ouvrage en ques-
tion.
Les espèces terrestres sont des sortes rampantes qui vivent dans les
marais, sur le bord des ruisseaux ou dansles lieux humides. Elles n'ont
pas de feuilles découpées en lanières fines, et ne paraissent pas être
organisées pour vivre dans les eaux profondes.
Les espèces amphibies à feuilles variées, ont toujours au moins dans
la première partie de leur existence des feuilles capillaires qui avec
l’âge deviennent réniformes si les eaux où elles vivent ne sont pas trop
profondes.
Les espèces aquatiques ou plus rarement amphibies ont les feuilles
toutes capillaires, mème quand les eaux se retirent.
Si j'appelle l'attention de la Société sur les espèces de Batrachium,
la cause en est aux variétés, que je trouve signalées dans l'ouvrage plus
haut cité. À la suite des 2, tripartum, ololeucos, aquatilis et Baudotrr,
Godron, indique trois variétés pour chaque espèce savoir: /lurtans, sub-
mersus et lerrestris; pour les {richophyllus et le fluitans chacun deux
variétés (fluviatilis et terrestres).
76 REVUE LINNÉENNE
Cette manière de procéder est évidemment vicieuse et en contradic-
tion avec les lois de la nomenclature botanique.
Chacun sait que le mot variété est appliqué aux espèces d'ordre infé-
rieur, aux espèces affines, aux formes susceptibles d’être distinguces,
quand elles peuvent être rapportées à une plante type à laquelle on a
donné le nom d'espèce. Mais il n’a jamais été entendu qu'on devait se
servir de cette appellation pour désigner des variations passagères
comme on en observe chez beaucoup de plantes, et encore moins à des
états particuliers produits chez les espèces qui vivent dans des milieux
différents.
C’est cependant dans ce travers que sont tombés plusieurs botanistes,
principalement quand il s'est agi de plantes aquatiques. N'a-t-on pas
vu, si je ne me trompe, prendre les feuilles rubanées de l'A/isma plan-
tago et de la sagittaire pour une sorte de Vallisneria bulbosa:
Godron n’a pas agi autrement pour les grenouillettes aquatiques. Les
14 variétés qu'il signale et que j'ai mentionnées plus haut, ne sont pas
autre chose que de simples états de végétation.
Pendant qu'il signalait des états, Godron oublait de décrire des
vraies variétés qui existent très certainement.
I faat dire que l'étude des variétés dans le genre PBatrachium ne
pourra se faire que sur le vif, à la suite de cultures spéciales qui mon-
treront dans quelle limite les organes sont modifiés par les change-
ments de milieu.
Si on me demandait pourquoi je suppose qu'il existe des variétés non
nommées de Batrachium, je répondrais ceci, qui a été mis en lumière
avec la dernière évidence par les botanistes modernes : Tous les types
linnéens ou leurs analogues sont des aggrégats de formes groupées
sous un nom spécifique. Aucun type n'échappant à la règle, ce n'est
donc pas faire une supposition gratuite que d'affirmer qu'il existe aussi
des formes chez les Renoncules aquatiques.
SÉANCE DU 3 MARS 1891
PRÉSIDENCE DE M. LE DOCTEUR GABRIEL Roux
Le procès-verbal de la précédente séance est lu et adopté.
La Société à recu :
Aubouy : Plantes intéressantes des environs d'Aniane (Hérault). Offert par l'auteur.
Journal de botanique, dirigé par M. Morot; V. 3. — Revue bryologique, dirigée par
M. Husnot ; XVIIL, 1. Revue scientifique du Bourbonnais ; IV, 2. — Revue hor-
ticole des Bouches-du-Rhône, 438, 1891. — Bull. de la Société scientifique et litté-
taire des Basses-Alpes ; 38, 39. — Transaction of the New-York Academy of scien-
ces : IX ; 5,6, 7, 8. — Proceedings of the Rochester Academy of Sciences; [, 1.
COMMUNICATIONS
M. le Président annonce à la Société que le Conseil mumeipal a
accordé cette année la subvention de einq cent franes qui nous était
allouée, Il s'est fait l'interprète de la Société en adressant ses remerci
ments à la municipalité lyonnaise.
REVUE LINNÉENNE 77
Go
M. le Président annonce que notre confrère M. Gare vient de passer
sa thèse de doctorat ès-sciences : il lui adresse ses félicitations.
M. Viviand-Morel présente la communication suivante :
———.$:
Polymorphisme des Feuilles du Lierre
On sait que le Lierre, Hedera helix, change trois fois la forme de ses
feuilles pour arriver à l’état parfait. Dans son état d'enfance, lorsqu'il
rampe sur le sol où qu'il grimpe aux branches, il les a généralement
palmatilobées, avec des lobes plus où moins profonds, plus où moins
larges, dans la deuxième période — celle qui précède leur état adulte —
ces lobes s’atténuent, insensiblement, disparaissent les uns après les
autres, très irrégulièrement, et la feuille prend alors sa forme définitive
telle qu'on observe aux sommités des rameaux floriftères.
Arrivées dans ce dernier état, dit état en arbre, les tiges perdent leur
crampons, ne s'attachent plus aux branches ou aux murs, mais se
tiennent verticalement.
En dehors de cette transformation régulière de la forme des feuilles
chez le Lierre, on observe quelquefois, surtout chez quelques espèces
ou races, notamment chez le Lierre d'Alger, un protéisme autrement
considérable des organes foliacés.
On pourrait presque qualifier ce protéisme de tératologique si on ne
le rencontrait pas régulièrement chez les sujets cultivés.
Pour vous donner une idée du polymorphisme en question, je vous
présente quelques unes des formes les plus excentriques des feuilles
récoltées sur le même rameau d’un Lierre d'Alger cultivé à Vil-
leurbanne,
Déformation des feuilles d'un Cyclamen hederæfolium.. — Le
Cyclamen à feuille de lierre présente quelquefois des déformations sin-
gulières. Moquin-Tandon rapporte qu'Olivier en avait découvert un
individu monstrueux qui a été décrit sous le nom de Cyclamen linea-
rifoliuin (1) dans lequel le limbe des feuilles a avorté et où le pétiole
s’est développé avec excès et métamorphosé en une sorte de ruban
folacé. Moquin-Tandon classe cette anomalie dans Le chapitre des défor-
mations rubantes de sa Tératologie végétale.
Je vous présente aujourd'hui, trouvée sur un individu de l'espèce
plus haut signalée, une déformation singulière qui me parait provenir
de la soudure d’une partie de la base du Himbe d'une feuille, avec la
partie correspondante d'une autre feuille portées toutes deux par un
même pétiole. Je la désigne sous le nom de déformation rémforme
bi-juguée peltée.
Déformation bilobée d'un Cichortum Intybus. — 1 n'est pas
rare de voir la nervure médiane de certaines feuilles se diviser acciden-
(4) Icon. Gall. rar, pl. VIIL.
78 REVUE LINNÉENNE
tellement en plusieurs parties et former plusieurs lobes ou échancrures
au lieu de présenter un limbe entier, obtus ou acuminé à leur
sommet,
Cette déformation à laquelle on a donné le nom de Phyllomanie,
se présente assez fréquemment sur les arbres; Schlotterberg à donné le
dessin d’une feuille bilobée du Lilas commun.
Moquin-Tandon signale, dans l'Herbier de Poiret, une feuille de Lau-
rier-rose qui offre à son extrémité un commencement de multipli-
cation,
On à trouvé dans cet état des tilleuls, des ormeaux, des muriers, etc.
Le trèfle à quatre feuilles — si cher aux sorciers — est un exemple
de Phyllomanie chez les feuilles composées.
L'exemple que je vous présente aujourd’hui a été observé sur des
individus de Cichorium intybus appartenant à la race horticole dite
« chicorée améliorée ».
Dans le même ordre de déformation, j'ai rencontré il y a quelques
années, sur le Lippia citriodora, arbrisseau très communément cultivé
à Lyon comme plante ornementale, recherchée pour lodeur de ses
feuilles, et vendue sous le nom de Verveine des Indes, un exemple de
phyllomanie qui n’est caractérisée que par la bifurcation de la nervure
médiane, bifurcation qui commence au 1/4 inférieur de la hauteur de
la feuille, se prolonge jusqu'à son sommet où elle forme deux très
petits lobes, où mieux deux petites dents produites par une échancrure
en forme de delta qui se trouve au sommet.
Feuilles excentriques du Pommier commun
a
Grenier et Godron (F1. francaise p. 571), décrivent ainsi la forme
des feuilles du pommier commun Pyrus Malus L. : « Feuille à limbe
ovale acuminé, obtusément denté, une fois plus long que pétiole ».
Cette description n’est pas exacte pour les échantillons que je pré-
sente. Le Himbe n’est pas toujours ovale, — Il est elliptique, obtus ou
atténué à la base, souvent très nettement denté et quelquefois 2 fois
plus long que le pétiole.
Disjonclion, virescence, accressence et prolifération du Resedu
lutea. — I n’est pas rare de rencontrer sur la même plante — souvent
dans la même fleur, — toute une série de déformations, L’échantillon de
Reseda lutea que vous avez sous les yeux est un exemple de ces réu-
nions d'altérations morphologiques. En effet, il montre :
1° À un assez haut degré le phénomène des disjonctions inverse de
celui des soudures, que du reste, les pétales supérieurs présentent à
un assez haut degré sur les échantillons normaux de l'espèce ;
2 Les phénomènes de virescences et d’accrescences bien connus et
fort souvent observés ;
3° Sur quelques fleurs une prolifération complète; c’est à-dire la
production d'une deuxième fleur qui semble sortir de là première, et
dans toutes les fleurs un commencement de prolifération montrant le
bouton longuement allongé sortant de l'ovaire de la fleur normale,
REVUE LINNÉENNE 79
Fascies. « La dilatation excessive des organes caulinaires constitue
— dit Moquin-Tandon — une monstruosité compliquée qui à recu Île
nom de fascie ; De Candolle la désigne sous celui d'expansion fasciée. »
Dans les fascies, les organes caulinaires, ordinairement plus ou moins
cylindriques, prennent une forme aplatie.
L'état de fasciation n’est pas rare et on pourrait presque dire que
c’est celui des cas tératologiques qu’on rencontre le plus communément.
Aux très nombreuses espèces trouvées dans cet état et signalées dans
les Eléments de Tératologie végétale de Moquin-Tandon, j'ajouterai
les suivantes, que je vous présente, et quin'y sont pas mentionnées :
Arabis hirsuta. — Ranunculus repens, Populus tremula, Statice
armeria, Solanum dulcamara.
(A suivre)
ANNONCES DIVERSES
Prix des annonces: La page, 16 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, O, fr. 20 c.
Il sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour v/, sur les annonces payantes pour la r'° insertion.
50 v, pour les insertions répétées, de la même annonce.
Tout abonné a droit, pour chaque numéro, si l'espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange.
PRET ee
Insekten-Borse, Central-organ zur Vermittelung
von Angebot, Nachfrage und Tausch. Rédaction :
Correspondenz - Central - Bureau.
Leip;ig, 1, Augustusplatz;.
Quiconque s'intéresse à l'association internationale
de correspondances, s'adresser à M. Otto, Leipiig-
Plagwist, Moltkestr. 5.
M. le D° Aubry, asile d'Armentières;- offre en
échange d’autres coléoptères, Necydalis major, chasse
1891.
oo
M, Maurice Julliot, ?,
Platynus obscurus.
» fuliginosus.
Dyschirius giobosus. |
Dromius 4-maculatus. |
|
» 4-1,0tatus.
» agilis (type).
» v. fenestratus Dej.
Ophonus diffinis.
Acilius suicatus.
» canaliculatus.
Agabus Hermanni,
» maculatus.
» femoralis.
» didymus. |
» Sturmi, |
» bipustulatus. |
Hygrotus inœqualis. |
rue Poulletier, Paris, désire échanger les coléoptères suivants:
nr
Noterus crassicornis Müller.
» clavicornis de Geer.
Laccophilus obscurus Panz,
» byalinus de Geer,
Tripiax russica.
Nemosoma eiongata.
Soronia grisea.
Scaphidium 4-maculatum,
Silpha carinata,
» atrata.
« 4-punctata.
Trachys minuta.
Agriotes gallicus.
» linearis.
Limonius nigripes.
Laco, murinus.
Helops striatus.
Eledona agricola,
Pissodes notatus.
Ceutorhynchus ericæ.
Strophosomus iateralis.
Sitones crinitus.
Scolytus intricatus.
Dictyopterus sanguineus. |
Polyopsia præusta, |
Leptura iivida.
Grammoptera ruficornis.
Chrysomela polita.
» gættingensis.
Timarcha maritima.
Oreina luctuosa.
Adimonia suturalis.
Adonia mutabilis v. constellata.
etc. etc.
A échanger contre Coléoptères ou Lépidoptères de France ou exotiques.
Adresser oblata à M. Sonthonnax, 9, Rue Neuve. — LYON.
Cicindela littoraiis. |
-- litterata.
Lebia rufpes.
Elaphrus cupreus.
— aureus.
Nebria rubicunda.
— augusticollis,
Agonum austriacum,
Dolichus flavicornis.
Gyrinus urinator.
Aleochara fuscipes.
Bubas bison.
Aphodius rufus.
Melolontha fullo.
Hymenoplia Chevroiati.
Triodonta cinctipennis.
Thorectes laevigatus.
Ammaecius brevis,
Cetonia cinctella,
Phyllopertha lineolata.
Anthaxie hypomelaena.
—- cichorii.
— nanca.
Athous Dejeani.
Tachinus flavolimbatus.
Anatolica abbreviata.
Sepidium variegatum
_ pallens.
Dolichosoma protensum.
Mylabris 4-punctata.
_— floralis.
Eusomus ovulum.
Rbynchites populi.
Thylacites fuilo
Larinus onopordi.
Sitones setulosus.
Lixus brevis.
Cartallum ebulinum.
Agapanthia cardui
Purpuricennus Kæhlert.
Rhagium inquisitor.
Deilus fugax.
Exocentrus adspersus. |
Phytæcia erythrocephala.
Calamobius gracilis.
Cerocoma Shaefferi. |
Cryptocephalus variegatus, |
— virgatus. |
— janthinus. |
Hispa testacea,
80 REVUE LINNÉENNE
éme
ANNONCES ANNUELLES: |
Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi- 4
vement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la ligne pleine. £
= 4
En vente, chez M. L. Jacourr, Imprimeur, Rue Ferrandière, 18, Lyon, toutes les années parues de l'Echange
(ISS5-1886-1887-1888-1889 et 1890), contre l'envoi d'un mandat poste de 10 fr. 50. Chaque année prise |
séparément 2 francs. 1
J. DESBROCHERS DES LOGES à Tours (/#dre-et-Loire) |
Prix courant de Coleoptères d'Europe et Circa, d'Hémiptères, de Curculionides exoliques. |
Achat de Curculionides exotiques. : Ê
Direction du Frelon recueil mensuel d'entomologie descriptive (Coléoptères).
Prix de l'abonnement: 6 francs pour la France et pour l'Etranger. .
oc 4
HENRI GUYON { 4
%
Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris
— AN A
SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’'INSECTES
GhandAOnm ANIME 0 20 CRETE 2 50 Grand format carton, 39-26-6 ......,....... 2 |
Beuttonmat 6102 OPEN PCR CE 1 85 Bétibiormat 2610/2060 RER E PR T EE 1 50
Boîtes doubles HONAS TER ÉS RE PE rer Le 2 50 ,
Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande. |
PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS
Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout 60 : |
feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 25 fr. Pour les demandes s'adresser à M. Ant. Otto, comptoir
Minéralogique à Vienne (Autriche), VIIT, Schlosselgasse, 2.
re
Tableaux Analytiques pour déterminer les Coléoptères d'Europe. I. Necrophages
par Edm. Rerrrer. Traduits de l'Allemand.
MOULINS in.-8. 116 pages
Prix 3 fr. $o; contre mandat ou timbres-poste. S’adresser à E. Orrivier, 10, Cours de la Préfecture,
Moulins (Allier).
M. Léon SONTIHONNAX, naturaliste, 9, Rue Neuve, 9 LYON.
= r—
Ustensiles pour Entomologistes, Conchyliologistes et Botanistes.
—/5 a
Cartons liégés de tous formats pour le rangement des insectes en collections. — Filets pour la chasse des
| Coléoptères et des Papillons. — Liège, tourbe et agave pour garnir le fond des boîtes. — Pinces courbes
et épingles à insectes, etc., etc. — Meubles et casiers pour collections. — Collections ornementales de
Coléoptères et de Lépidoptères exotiques. — Collections d’études de tous les ordres d'insectes. — Insectes
utiles et insectes nuisibles. — Vente et achat de collections d'histoire naturelle.
—CS»
OPUSCULES ENTOMOLOGIQUES
Par Mulsant
18;3 Description de 80 espèces de Coléoptères, 4 biographies, 192 p. 3 pl. 6 »
1873 Chrysides de France par Abeille de Perrin, 108 p. 2 pl. . LD TE 4 »
AN ———
En vente chez l’auteur : M. CI. Rey, 7, place St-Jean, Lrou.
Lyon. — Imp. L'th. et Grav. L. JAcQUET, rue Ferrandière, 18.
PAIE
AL
Septième année. — N° 8:
15 Septembre 1891.
L'ÉCHANG
Revue Linnéenne
ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE
paraissant tous les 15 du mois
Gontenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle
FONDÉ PAR
membre de la Société Linnéenne de Lyon, de
LE DOCTEUR JACQUET
la Société française d'Entomologie, et de la Société
Entomologique de France.
CoxTINUÉ PAR L. REDON-NEYRENEUF
F. GUILLEBEAU
fes,
ER >
CI. REY
AVEC LA COLLABORATION
L. Blanc, D", 55, rue de la Charité, Lyon, A/?néralogre.
Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAY. Æydrocantha-
res el Histérides.
Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre A/zara,
Harpalus, Feronra.
A. Chobaut, D', à AVIGNON. Anthicides, Mordellides, Rhipi-
phorides, Melvides et Œdemerides.
J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon blanc, ORLÉANS, Pse/a-
Pluides et Scydmentides.
L. Davy, à FoucÈre par CLers, (M.-et-L.). Ornifhologie.
Desbrochers des Loges, 23, rue de Boisdenier, Tours.
Indre-et-Loire). (Curculionides d'Europe etcirca.
A. Dubois {à VERSAII LES).
L. Gavoy, 5, 6és. rue de la Préfecture, CARCASSONNE, (Aude).
Lamellicornes.
L. Girerd, rue Constantine, 1, Lyon.
A. LOCARD
EH,
er >?
2,
ES >
C. E. LEPRIEUR
D' ST-LAGER
ET LE CONCOURS DE MM.
© Mermier, rue Bugeaud, 138, Lyon.
J. Minsmer, capitaine au 1422 de ligne, à MEenDE (Lozère).
Longicornes.
A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea er Cie,
a BuCAREST-FILARETE STRADA VIILOR (Roumanie). Æ/emuptères,
Hétéropteres.
H. Pierson, 6, rue de Ja
ANevroptères.
J.- B. Renaud, 21, cours d'Herbouville, Lyon. Curculionides.
A. Riche, r1, rue de Penthièvre, Lyon. Fossiles, Géologie.
N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Bofanique.
A. Sicard, D' à AzBt (Tarn) Coccrnellides de France
L. Sonthonnax, o, rue Neuve, LYo\. Ænfomologie et Conchy-
livlogie générales.
Valéry Mayet, à MONTPELLIER.
A. Villot, 5, chemin Malifaud, GRENOBLE. Gordiacés, Hel-
Poterie, Paris. Ofhoptères et
R. Grilat, rue Rivet, 10, Lxox. minthes.
A. Locard, 58, quai de la Charité, Lyon. Malacoiogie lran- !
caise, (mollusques terrestres, d'eau douce el marins). 2
— ©
SOMMAIRE
841
Comptes-rendus de la Société Linnéenne de Lyon.
Extraits du bulletin de la Société Entomologique de France.
Extrait des Comptes Rendus de l’Académie des Sciences.
Remarques en Passant, par C. Rey (Suite).
Notices Conchyliologiques. par A. Locarp (Suite).
Catalogue des Coléoptères du département de l’Ain, par F.
GuiLLeBEAU (Suile).
Une nouvelle espèce pour la Flore Française.
Contributions aux Faunes Locales, par le capitaine Xauseu.
Comptes-rendus de la Société Botanique de
—e Sr —
ER 2.
Lyon.
ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES
Lyon, Rue Ferrandière,
Prière d'envoyer Les annonces et autres communications avant
Le 1 du mois.
L'auteur de tout article publié dans Le Fournal, aura droit à
10 exemplaires de L'Echange.
Loul ce que concerne La rédaction, les annonces gratuites et
renseignements sur Les antionces non suivies d'adresse duit étre
envoyé à A1. L. Redon-Neyreneuf, 11, rue Confort, Lyon.
18, Imprimerie L: Jacquet
La continuation de l'envoi du Fournal, tient lieu de reçu.
Toute demande d'abonnement dans Le courant de l'année
| 18u1, entraînera l'envoi des n° parus de la même année,
Adresser les réclamations concernant l'envoz du Fournai
el le montant des annonces et des abonnements à 11. L. Jacquet,
Imprimeur, rue Ferrandière, 18. Lion.
ANINUN
France, un an, 8 fr. — Union postale, 8, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr. 50
Le numéro pris séparément 0,30 cent.
REVUE LINNÉENNE
LE PT CR DEMNES PRE PR PARENT
FLO ER ; en GTA
Société Linnéenne de Lyon
Proces-verbal de la Séance du 8 Juin 1891
Présidence de M, Mermier
La correspondance renferme une lettre de
l'Association française pour l'avancement des
sciences qui invite la Société à se faire repré-
senter au prochain congrès qui aura lieu cette
année à Marseille.
M: Rey à la suite d'une communication quil
fait, demande comment on peut expliquer chez
les insectes, l'apparition de pattes. d'antennes
doubles et à quelle époque ces phénomènes peu-
vent se produire. Dans cette branche du règne
animal, l'achèvement de l'être ne suit pas une
marche aussi rapide que dans les êtres supérieurs.
D'autre part ces monstruosités ne doivent pas
surven r dans l’œuf ou dans la larve qui présen-
tent une forme par trop éloignée de celle de l'in-
secte parfait, mais au contraire, il pense que ces
modifications doivent se produire souvent dans
la dernière période, pendant la nymphose.
M. Blanc dit, que pour lui, la nymphose doit
être en effet la période pendant laquelle les mons-
tres se produisent le plus facilement. Les expé-
riences de Dareste, arrivant à produire chez la
poule des monstres à volonté, sont là pour le
prouver. Îl y a des régles certainement, elles
sont encore inconnues, mais n'en existent pas
moins, pour les insectes comme pour les autres
animaux. Malpighi et Lyonnet ont fait à ce su-
jet des expériences assez concluantes, et Sween-
dam, pour la production des ailes et des pattes
chez le papillon, est arrivé à des résultats suivis
et concordant au même but. De tout cela dé-
coule la certitude que chez l'insecte, c'est pen-
dant la nymphose que les accidents tératologiques
se produisent.
Une atteinte quelconque en lésant la nymphe
arrive toujours à produire une monstruosité ou
une anomalie chez l'insecte parfait.
29
ed
Procès-verbal de la Seance du Juin 1894
Présidence de M, Mermier
La parole est donnée à M. Rey, pour la suite
de ses remarques en passant, travail dans lequel
cet auteur passe en revue les familles des Elaté-
rides, des Cébrionides et celle des Darseïllides.
Notre collègue fait ensuite passer sous les yeux
de la Société, les insectes qui ont donné lieu à
son intéressante communication.
Monsieur Couvreur donne lecture d'un long
mémoire sur les membres inférieurs du Tamanoir.
En raison de son importance, ce travail est ren-
voyé au Comité de publication qui décidera de
son impression dans nos Annales.
M. Louis Blanc fait remarquer que les sésa-
moïdes signalés par M. Couvreur chez le Tama-
noir existent aussi chez d'autres animaux, le chat
par exemple, mais ne se rencontrent surtout que
chez des sujets âgés.
EXTRAITS DU ' BULLETIN
DE LA
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE
Note sur Agapanthia Reyi
Muls. et Godard
par M. A. ARGOD-VALLON
Séance du 25 Février 1891
En étudiant mes Agapanthia, j'ai remarqué que
A. Reyi (Muls. et Godart, Opusc. Entom., 14° cah.,
p. 27), dont je posséde le type qui a servi à la des-
cription, avait été réuni à tort avec À, annularis Muls.
L'identité de ces deux espèces est inadmissible, et no-
tre savant collègue, le R. P. Bellon, à qui j'ai com-
muniqué À. Reyi, est également d'avis qu'il doit être
maintenu sur les Catalogues.
La forme des élytres, acuminés en arrière, leur
ponctuation assez fortement rugueuse, leur pubescence,
soit sur le disque, soit sur les marges latérales, ne res-
semble pas à ce qui existe chez À. annularis. Par ces
caractères, il se rapprocherait de À. asphodeli ; mais
la différence qui frappe au premier coup d'œil, est celle
du dessin prothoracique, comme le dit fort bien la
description de Godart. Le pronotum de À. Rey'i of-
fre quatre bandes longitudinales de duvet jaune, les
deux latérales ne sont bien visibles, qu'en regardant
l'insecte par côté, les deux autres sont dorsales, laissant
entre elles, au milieu, une bande noire un peu plus
large que le tiers de la largeur du corselet. Chez À.
annularis, au contraire, les deux bandes latérales sont ‘
visibles en regardant l’insecte en dessus, et il n'existe
pas de bandes discales.
Il est évident que M. Ganglbauer n'a pas eu sous
les yeux À. Reyi, car il n'aurait pas donné cette espè-
ce comme synonyme de À. annularis.
Peut-être a-til été induit en erreur par la phrase
comparative de la description, qui dit: « Se distingue
aisément de toutes les autres, par son prothorax,offrant,
au lieu d’une bande médiane, deux bandes naissant
dans la direction des antennes ». Il aura oublié, sans
doute, ce qui avait été dit dans la description au su-
jet des bandes prothoraciques, et il aura pensé qu'il
s'agissait de bandes marginales, tandis que Godart par-
le de deux bandes discales. — Je dis Godart, la des-
cription ayant été rédigée par lui, bien qu'elle soit ci-
tée sous le nom de Mulsant.
Description d’une espèce nouvelle
de Coléoptère
par M. C. EmerY, DE BOLOGNE
Séance du 25 Février 1891
Mordellistena longipalpis, n. sp. Ressemble
beaucoup à un petit A. episternalis,avec qui on pour-
rait le confondre à première vue; le pygidium et les ha-
chures du tibia sont comme chez cette espèce, mais les
éperons sont plus inégaux, l'externe un peu plus long
que la moitié de l’interne, le 3€ article du tarse na
pas de hachure; les antennes sont plus courtes et at-
teignent à peine le milieu du corselet et leurs articles
5-10 ne sont pas ou sont à peine plus longs que larges.
REVUE LINNÉENNE
83
001
Mais le caractère le plus remarquable de cette es-
pèce est la longueur vraiment prodigieuse des palpes
maxillaires, dont les trois derniers articles sont énor-
mément allongés, plus que chez aucun autre Mor-
dellide : l’avant-pénultième atteint le milieu des yeux,
le suivant est plus court, le dernier, encore un peu
plus long que l'avant-pénultième, est plus de dix fois
aussi long qu'épais à la base, renflé en massue vers le
bout. — Long. (sans le pygidium) 2,3-2,5 mill.— Me-
sures prises sur un exemplaire des plus grands: Long,
de la tête au bout des élytres, 2,5 mill.; larg., à la ba-
se des élytres, 0,90 mill. — Palpes: avant-pénultième
article, long. 0,50 mill.; penultiéme article, long. 0,35
mill., dernier article, long. 0,55 mill., épaisseur à la
base, 0,04 mill., épaisseur au bout, 0,06 mill. —
Localité: Sidi-Aich, à Periane, plusieurs exemplaires.
Diagnoses d'espèces inédites
du genre Apion
par M. J. DESBROCHERS DES LOGES
Séance du 25 Mars 1991
Apion insignicolle n. sp. (4 Q\. — Long.
1.5 mil. ; lat. 3/4 mill. (rostro excluso) — Oblon-
gum, subulirostre, nigrum, opacum, griseo-villosu-
lum, antennis, elytris pedibusque lividis. Caput pro-
thorace fere latius, striolatum, oculis magnis. — &
Rostrum crassum, subconicum, apice ipso nitidius.
— 9. Rostrum post medium subito anguste cons-
trictum ac nitidum. Prothorax subcylindricus,
longus, medio canaliculatus, punctatus. El-tra sub-
parallela, oblonga, humeris callosis, striato-punctata.
Pedes elongati, — Tauria (Dr Eppelsheim).
Apion rectipes, n. sp. (4 ).— Long. 2,5 mill.;
lat, 1 mill.— Ovatum, nigro-cyaneum, antennis pedi-
busque obscure testaceis, griseo-setulosum, caput sub-
quadratum, subimpressum. Rostrum curvatum, basi
coarctatum, dein obtusissime elongato-incrassatum,
dense punctatum, apice ipso nitidum. Antennæ sub-
basilares, validæ, articulis 5-7 moniliformibus, clava
ovata. Prothorax subquadratus, basi foveolatus, pun-
ctatus. Elytra ovalia, minus elongata, interstitiis
planis. Tibiæ anticæ apice non curvatæ, unco apicali
deficiente. — Mauritania Tingitana
Apion edentatum, n. sp. (9). Long.
2 mill.; lat. 1 mill. — Anguste elongatum, griseo
in elytris serie pubescens. Caput angustius, oculis
parvis. Rostrum curvatumes angustum, filiforme,
subopacum, punctulatum, basi incrassatum, non vere
dentatum. AntennϾ subbasilares, graciliores, funi-
culi articulis obconicis. Prothorax a latere postice
subampliatus, modice punctatus, basi subsulcatus.
Elytra humeris parum prominulis, subparallela,
postice non ampliata, interstitiis sulcis vix latio-
ribus. — Bona, Algeriæ.
Apion simillimum, ». sp.— Long. 2,5 mill.;
lat, 1 mil. — Oblongo-elongatum, nigro-cyaneum,
opacum, griseo in elytris serie-villosum. Caput sub-
quadratum, fronte late haud abrupte excavata, in
cavo læviore ac strigoso. Rostrum crassius, modice
arcuatum, basi elongato-subangulatum. Antennæ
subbasilares, validæ, pubescentes, non ciliatæ, arti-
culo funiculi elongato cylindrico, cæteris breviter
subconicis, clava acuminata. Pedes picei, tibiis rec-
tis, a basi ad apicem dilatatis. — Rossia meridio-
nalis.
Apion subsquamosum, n. sp. (9). — Long.
2 mill. ; lat. 3 4 mill. — Ovatum, nigrum, subniti-
dum, antennis pedibusque brunneis, pilis diffusis
squamisque griseis parce mixtum. Caput subtransver-
sum, Striolatum, oculis vix prominulis. Rostrum
Jiliforme, parum arcuatum, nitidum, capite protho-
raceque fere longius. Antennæ ad tertiam partem
rostri insertæ, sat graciles, clava subovata. Pro-
thorax subquadratus, a latere parum rotundatus,
punctatus. Elytra thorace latiora, postice a basi
ampliata, sulcato-punctata, interstitiis convexis.
Pedes sat graciles, tibiis subrectis. — Lusitania.
Apion confusum, n. sp. — Long. 2—2,3
mill. ; lat. 1,3 mill. — A. subparalleli forma et
color, magis convexum; rostro crassiore, atro-
nitido, basi latissime angulato abunde differt; ab A.
difficilli corpore subelongato, rostro dente laterali
validiore, vix incurvo, genubus et femoribus posticis
infuscatis dissimile. Nigrum, pedibus 4 anticis testa-
ceis, dense griseo-squamosum, obsolete brunneo-
vittatum. Rostrum (& ®) capite thoraceque fere
brevius. Caput subtransversum, fronte lata, oculis
modice prominulis. Prothorax late transversus, an-
terius subito constrictus. Elytra modice elongata, a
latere parum arcuata. — Africa borealis : Portus-
Magnus.
Apion parvithorax, n. sp. — Long. 3,5 — 3
mill.; lat. 3/4— 1 mill. — A. striato et Kraatzi inter-
medium, nigrum, Subopacum, griseo-pubescens. Caput
angustius subquadratum, occipite impunctato, lævi,
fronte obsolete striolata. Rostrum parce profondius
punctatum, subnitidum. Prothorax subtransversus,
basi et apice coarctatus, a latere, medio, obtuse su-
bangulatus, basi longitudinaliter sulcatus. Elytra
prothorace vix latiora, cuneata. — Alpes-Maritimæ
(A. Grouvelle) ; Hispania borealis,
Apion simplicipes, n. sp. (d). Long.
2,5 mill.; lat, 1,2 mill. — A. voraci forma, colore
et pubescentia simillimum. Oculi prominentes, sub-
globosi. Rostrum nitidum, vix punctulatum. Tibiæ
anticæ simplices, rectæ, versus apicem sensim paulo
ampliatæ ibique longius pubescentes. Tarsi utrinque
tenuissime longius ciliati, articulo primo sequenti-
bus vix æquale. — Isère; Alpes-Maritimæ (Croissan-
deau).
Apion medium, n. sp. (9). — Long. 2,5
mill, ; lat. 1,3 mill, — Nigrum, obscurum, dense
griseo in elytbris subseriatim, pubescens. Caput sub-
transversum, oculis modice prominulis ; antennæ
ante tertiam rostri partem insertæ, basi solummodo
ferrugineæ, griseo-hispidæ. Rostrum capite thorace-
que multo longius, valde arcuatum, punctatum, Ssub-
tiliter pubescens. Prothorax brevis, antice constric-
tus. Elytra latiora, subovalia, striarum punctis
subquadratis, interstitiis planis, evidenter coriaceis.
Pedes obscure ferruginei. — Africa borealis.
oo
EXTRAIT DES COMPTES RENDUS
DE
L'ACADÉMIE DES SCIENCES
Contribution expérimentale à l’étude de la
croissance.
par M. HENRY DE VARIGNY
Séance du 15 Juin 1891
Il y a vingt ans bientôt, M. Karl Semper, le savant
naturaliste de Würtzbourg, démontra, par des expé-
riences intéressantes, la possibilité de déterminer expé-
rimentalement, et à volonté, le nanisme ou le ralenti-
84 _ REVUE LINNÉENNE
22m,
ssement considérable de la croissance, sur la Lymnœæa
stagnalis. La méthode de M. Semper consistait à
faire vivre de jeunes Lymnées dans des volumes d’eau
restreints (inférieurs à 5 ou 6 litres).
Par exemple, si l'on mettait trois jeunes Lymnées
de même ponte, et de même âge, dans trois vases ren-
fermant respectivement 100%, 500% et 3000, on voyait
au bout de quelques jours déjà, la Lymnée du vase le
plus rempli l'emporter par ses dimensicns sur celle du
vase moyen, et celle-ci de son côté, l’'emportait sur la
Lymnée du vase le plus petit. Comme, dans toutes
les expériences de Semper, les animaux disposaient
d'une alimentation surabondante, il fallait, pour expli-
quer les différences de croissance, invoquer un facteur
autre que le facteur aliments.
M. Semper crut devoir recourir à un facteur nou-
veau et singulier. 1[ supposa qu'il existe normalement
dans l’eau une substance chimique, sur la nature de
laquelle il n’émet aucune opinion, dont la présence
est nécessaire à la croissance, bien qu'elle ne soit point
alimentaire, une sorte destimulant dont la quantité est
proportionnelle au volume de l’eau, Dans un petit
volume d'eau, il ne s’en trouverait qu'une petite quan-
tité, et celle-ci serait insuffisante pour une croissance
normale.
J'ai voulu vérifier les faits énoncés par M. Semper,
et en même temps chercher s’il ne pouvait être décou-
vert quelque autre facteur connu, susceptible d’expli-
quer les phénomènes observés.
Les faits sont exacts, d’après les expériences que j'ai
commencées en 1889 et qui se poursuivent encore.
Il est très clair que, selon les dimensions du milieu ou
vivent les Lymnées, ces dernières ont une croissance
rapide ou lente, très lente même, bien qu’elles aient
des aliments (herbes) en abondance, et que l’eau gar-
de une pureté parfaite.
Mais en y regardant de plus près, on voit qu'en mé-
me temps que l'on fait varier les dimensions du milieu,
en faisant vivre les Lymnées dans des vases de diamètre
de forme et de volume différents, on fait varier d’au-
tres éléments que le volume seul. Je me suis donc
attaché à étudier l'influence des variations de ces autres
éléments, en faisant varier chacun d'eux isolément, les
autres demeurant constants.
Dans une première série d'expériences, le volume
demeurant le même, je fais varier la surface d'aéra-
tion ou la superficie libre de l'eau. Sans rapporter ici
le détail des expériences, il me suffira d'énoncer la
conclusion, qui est que les variations de superficie
jouent un rôle considérable dans la production du na-
nisme. Dans deux masses d’eau, égales en volume,
les Lymnées atteignent un développement d'autant plus
considérable que la superficie est plus grande. Est-ce
donc une affaire d’aération ? Non, la Lymnée respire
l'air en nature, et l’aération de l’eau,d’ailleurs excellen-
te, grâce aux herbes, lui doit étre indifférente; non
encore, car l'animal se développe aussi bien dans un
volume d'eau surmonté d’une couche d’air isolée de
l'atmosphère ambiante (par un couvercle ou un bou-
chon)que dans un méme volume, à superficie égale,
en contact avec l’air libre qui se renouvelle sans cesse,
L'aération de l’eau n'a rien à voir ici. Retenons seu-
lement le fait pour le moment.
Dans une seconde série d'expériences, je fais varier
le volume de l'eau, alors que la superficie demeure
la méme. Le résultat est que l'influence du ‘volume
est médiocre, très médiocre même, au point que le
développement est à peu près identique dans 200* et
dans 5 lit. ou 6 lit. d'eau. Pourtant, il est certain
qu’à superficie égale le volume le plus grand est le
plus favorable à la croissance,
Dans une troisième série d'expériences, le volume et
la superficie étant identiques, je fais varier le nom-
bre des individus. Il en ressort que le développement
des individus isolés est supérieur à celui de l’un quel-
conque des individus réunis.
De ces trois séries, la dernière seule est favorable
à l'interprétation de M. Semper, et Jes deux autres
lui sont opposées. Si nous acceptons l'explication de
M, Semper, la dernière série se comprend très bien.
Mais ne peut-on expliquer celle-ci que par l’hypo-
thèse du Savant allemand !
Une quatrième série d'expériences répond négative-
ment. Dans cette série, je fais vivre deux Lymnées
dans des masses inégales de la méme eau, l’une vivant
dans un bocal de trois litres par exemple, l’autre dans
un tube en verre plongeant dans ce bocal, mais fermé
par de la gaze à son extrémité inférieure, pour empé-
cher l'animal de passer dans le bocal. Dans ces expé-
riences, l'animal du tube est invariablement très infé-
rieur à celui du bocal, bien que l’eau soit la même et
que l’on ait soin chaque jour d'opérer un mélange
intime des deux eaux. Même résultat quand, au lieu
d'employer un tube, on délimite dans un cristallisoir,
par exemple, une petite région où l’on enferme (avec
de la gaze encore) une des Limnées, et dans ce cas l’ho-
mogénéité de l’eau est plus parfaite encore. J’ajouterai
enfin que si l’on fait vivre deux Lymnées dans des
masses égales, à superficie égale, d’eau ordinaire, et
d'eau où ont déjà vécu des Lymnées pendant des
mois, on n'observe aucune différence appréciable, à
moins que l’eau nait servi très longtemps (un an
par exemple) : en ce cas, elle peut avoir perdu beau-
coup de calcaire, ce qui la rendrait impropre au déve-
loppement des jeunes Lymnécs.
Q da Set here de. = ae di ein date" né do rider ven dd An pe ipbere àh = lin
Au surplus, l'interprétation de M. Semper s'élimine
d'elle-même par le fait de la médiocre importance du
volume de l’eau, du moment où la superficie demeure
égale. Si le développement est le même ou presque le
même dans 200° et dans 6 litres, à superficie égale, ?
c'est que le volume est de peu d'importance, c'est
aussi que la substance hypothétique de M. Semper ne
joue pas le rôle qui lui est attribué.
J'aurai donc recours à une explication plus simple
et j'attribuerai le nanisme au manque d'espace et au
manque de mouvement. Et cette explication semblera
parfaitement valable si l'on tient présent à l'esprit le
fait, qu'il convient de signaler, que la Lymnée se
meut infiniment plus dans le plan horizontal, voisin
de la surface, que dans le plan vertical. C'est à tel
point que j'ai vu des Lymnées vivant dans des ballons
à col assez long, ne jamais passer du col dans le
ballon même ; et dans un cas où l’animal a pris l'ha-
bitude de visiter le fond de son réservoir, il a acquis
un beau développement. L’exception confirme la
règle.
Cette explication s'accorde parfaitement avec les
résultats des séries d'expériences I et Il; elle s'accorde
aussi avec la série III, car plus il y a d'individus dans
un méme cspace, et plus l'espace disponible est res-
treint pour chacun d'eux ; elle s'accorde aussi avec la
série IV.
Un mémoire ultérieur relatera mes expériences, en M
détail et reproduira les photographies des individus A
en expérience; pour le présent, il sufhit de conclure à |
que les conditions d'aération et d'alimentation les
meilleures ne suffisent point à assurer le développe-
ment ; il y faut en outre l’espace, c'est-à-dire la con-
dition du mouvement,
REVUE LINNÉENNE 85
REMARQUES EN PASSANT
par C. Rev
Lu à ia Société Linnéenne de Lyon, le 25 Mai 180or
ELATÉRIDES (Suite)
Isidus Moreli R. — La ® de cet insecte a le pro-
thorax un peu plus convexe et moins conique et sur-
tout les antennes beaucoup plus courtes; celles-ci à
articles peu allongés, atteignent à peine la base du pro-
thorax, au lieu que, chez le @, elles dépassent le
milieu du corps. — Hyères, plage de la mer.
Cor)-mbites aeneicollis OI. — Je préfère ce nom à
celui de virens qui peut induire en erreur, car le
prothorax seul est verdâtre.
Corr-mbites cupreus F.— Me semble différer d’aeru-
ginosus non seulement par sa coloration, mais encore
par sa taille plus grande. Je ne les ai jamais trouvés
frayant ensemble.
Cor)-mbites acruginosus KF. — Près de là se
place une espèce à pubescence un peu plus fournie.
Serait-ce py-renaeus Charp. ? — Pyrénées.
Corymbites aeratus R. — Un des principaux
caractères de cette espèce est d’avoir le repli des élytres
roussâtre dans sa partie rétrécie. — Mont-Pilat.
Corymbites aeneus L. — Varie à l'infini pour la
forme, la couleur et la ponctuation. Ainsi par exemple,
le germanus Lin., a les élytres d’un bronzé obscur et
les pieds noirs ; le nitens Scop. a le prothorax plus
lisse et plus brillant sur le dos ; le mutator R. offre des
transparences rousses aux élytres; le cyaneus Mrsh.
présente une belle teinte bleue ou violette ; l’aeneus OI.
a les pieds roux ; enfin le subrugosicollis R. a la
ponctuation du prothorax plus serrée et presque
rugueuse. Les Q ont le prothorax plus élargi et plus
arrondi en avant, lesélytres plus courtes, plus larges et
plus obtuses en arrière.
Corymbites latus F. — La variété gravidus Germ.
a seulement la ponctuation des interstries moins
serrée.
Agriotes ustulatus Schall. — La coloration (ustu-
latus) à élytres testacées avec le bout souvent rembruni,
est regardée comme le type. Elle est commune à la
Chartreuse, en Savoie, dans la Bourgogne, le Beau-
jolais, la Bresse et toute la France centrale, au lieu que
la variété noire est plus répandue à Lyon et dans le
midi. Cette espèce se distingue de toute autre par la
lame des hanches postérieures dilatée à la fois en de-
dans et en dehors, au point de paraître comme large-
ment échar.crée à son bord apical, excepté toutefois
dans la variété subrectus R. où celui-ci est presque
rectiligne, — La variété foveolatus R. a deux fossettes
accidentelles sur le prothorax, un peu en arrière.
A griotes Sputator Lin. — Le rufulus Lac. n'est
qu'une variété de coloration; le productus R. a le
sillon du prothorax prolongé presque jusqu'au bord
antérieur, — Je possède plusieurs exemplaires d’une
forme moins convexe, d'un aspect moins brillant et
qui semblerait rappeler l'hispanicus de Desbrochers.
— Espagne, Collioure, St-Raphaël.
Agriotes sordidus TI. — Je partage cette espèce en
trois races assez distinctes, savoir: — 10 sericans R.
toujours noir, concolore, plus mat, à pubescence plus
serrée et soyeuse, différent d'ustulatus var.noire par
la ponctuation du repli du prothorax nullement om.
biliquée et par la structure de la lame des hanches
postérieures rétrécie en dehors. — Lyon, Villié-
Morgon, Bresse. 2° sordidus Ill, généralement
moindre, d’un aspect plus brillant, d’une forme moins
parallèle, un peu plus ramassée et plus convexe,
variant du noir au roux testacé, avec les stries un
peu moins légères. — Provence. — 30 rufipalpis Br.
plus étroit, moins brillant, élytres rousses, à suture
rembrunie comme dans les variétés intermédiaires de
sordidus, mais antennes avec les 22 et 3€ articles un
peu moins allongés. — Athènes.
Agriotes gallicus Lap, — Varie du noir au testacé.
Toutefois les ® les plus foncées que j'aie vues, étaient
d'un brun rougeûtre.
A griotes pallidulus II. — Cette dénomination ne
s'applique qu'à la © ; les &", étant plus ou moins
rembrunis, se rapportent à l’umbrinus Germ.
Genre Jdolus Desbr. — Je trouve ce genre assez
caractérisé par son épistome fortement rebordé.
Idolus picipennis Bach. — La variété angulatus
R. a le rebord de l’épistome angulé en avant, au lieu
d'être arrondi. — Lyon, Mont-Pilat.
Sericus brunneus L. — Je sépare de cette espèce le
tibialis Redt. qui répond sans doute au fulvipennis
de Dejean. La taille est généralement moindre; les
élytres sont toujours d’un roux ferrugineux assez pâle
etsurtout plus fortement striées-ponctuées, Le prothorax
est noir avec les angles postérieurs souvent largement
roux, au lieu que, chez brunneus, ceux-ci sont tou-
jours noirs en dehors de la carène, même dans les
variétés les plus claires. — Le véritable brunneus est
de la montagne, tandis que le fulvipennis où tibialis
est plutôt de la plaine, sur le Châtaignier. — Villié-
Morgon.
A drastus luteipennis Er. — Je crois cette espèce
distincte de nanus Herbst. auquel on l’assimile, Elle
est un peu plus grande, moins convexe, avec les
élytres plus atténuées en arrière et surtout recouvertes
d'une pubescence blonde plus serrée et plus couchée
que dans toute autre, — Lyon, Mont-Pilat,
Adrastus alpicola R. — Cet insecte est plus grand
que limbatus, dont il est peut-être une variété, Tou-
tefois, les antennes sont relativement plus courtes dans
les deux sexes, les élytres moins atténuées en arrière et
un peu plus fortement striées-ponctuées surtout à leur
base, etc. — Grande-Chartreuse, 4 ex.
Adrastus lateralis Er. — Ce nom, relaté dans le
catalogue de Marseul 1857, a complètement disparu
des récents catalogues. Candéze et Thomson n'en font
nullement mention, et je me demande à quel insecte
il doit être appliqué. Peut-être rappelle-t-il le Dolopius
marginatus, auquel on donne pour synonyme le
lateralis OI.
Adrastus pallens F. — Il faut rapporter à cette
espèce l’insecte figuré par Olivier comme limbatus
var. (Entom. Il; n°31, pl. 7, fig. 73, a). "Dans
le genre À drastus, le caractère, tiré des proportions
relatives des 2° et 3€ articles des antennes, n’a pas toute
l'importance que veut bien lui accorder Candèze,
car le 2€ varie de longueur suivant le sexe.
Adrastus humilis Er. — Cet insecte se rapporte
évidemment au minutus OI. (Entom. €t. II, n° 31, p.
53, pl. 6 fig. 62, c. d.). Seulement, l’auteur lui
assimile comme variété (fig. a, b.) le nanus de Herbst.
(pusillus F.). Mais c'est sans doute à tort qu'il lui
rapporte le minutus de Fabricius, car alors ce dernier
nom devrait prévaloir.
FAMILLE DES CÉBRIONIDES
Olivier avait rapproché avec raison le genre Cebrio
86 REVUE LINNÉENNE
de son genre Elater, ainsi que l'indique la structure
des angles postérieurs du prothorax.
Cebrio corsicus J. Duv. — Chez les 4, les élytres
varient pour la couleur qui passe du roux acajou au
roux pâle, et pour les stries qui sont parfois assez
accusées,d’autres fois presque obsulètes.
FAMILLE DES DASCILLIDES
Helodes elongatus Tourn. — Très voisin de minu-
tus L. avec lequel il est souvent confondu, un peu
moindre, un peu plus étroit, un peu moins finement
pointillé, avec la tête presque toujours obscure, et la
fossette ventrale 4 moins oblongue, semicirculaire, —
Lyon, Bugey, Mont-Dore, — Le sublerraneus R. ne
s'en distingue que par ses pieds plus rembrunis, —
La Massane (Pyr. Or.).
Helodes chry socoma Ab. — Diffère peu d’elonga-
tus, Si ce n’est par une taille un peu moindre, les
élytres un peu moins densément pointillées, et la forme
de la fossette ventrale 4 qui est triangulaire. —
St-Didier, près Avignon (Vaucluse), 2 ex.
Helodes Hausmanni Gredl. — Se distingue des
variétés obscures du marginatus F. par sa forme un
peu plus ramassée, son prothorax souvent immaculé et
ses élytres un peu moins densément pointillées, etc. —
Montagnes de Bargemon, au nord de Fréjus (Var),
1NEXS
(A suivre).
NOTICES CONCHYLIOLOGIQUES
par A. Locard
XV
LES ANOMIES DES COTES DE FRANCE
Description d'une espèce nouvelle appartenant à ce
genre.
rs
Le genre Anomia créé dès 1616 par Fabius Co-
lonna, est un de ceux dans lesquels les auteurs
anciens ont institué le plus grand nombre d'espèces.
Malgré tout le respect que nous devons avoir pour des
maîtres comme Linné, Gmelin ou de Lamarck, plu-
sieurs de leurs Anomies ne peuvent être envisagées
qu’à titre de simples variétés d’un type primitif l’Ano-
mia ephippia. Il est en effet assez curieux de voir
combien à cette époque la donnée de l'espèce était
encore mal comprise, combien surtout elle manquait
d'homogénéité, puisque, si nous sommes obligés de ne
plus considérer la majeure partie des espèces de Linné
que comme de simples têtes de groupes d’où sont issues
un certain nombre d’espèces affines, nous sommes au
contraire réduits à transformer en variétés plusieurs
de ses Anomies,
Les Anomies des côtes de France peuvent être
toutes réparties en deux groupes: À les espèces à
test non ornementé de côtes rayonnantes; B les espèces
à test orné de fines costulations rayonnantes, Chacun
de ces groupes renferme trois espèces seulement. Nous
aurons à signaler dans le premier groupe une forme
qui par son allure, la manière d’être de son test, son
mode de développement, nous paraît absolument nou-
velle, Nous allons passer en revue chacune de ces
différentes espèces ;
À. — Groupe de l'A nomia ephippia.
Anomia ephippia, Linné. — (A. ephippium,
L., 1767. Syst. nat., éd. XII, p. 1150.— Loc., 1886.
Prodr., p. 520) (Coquille subarrondie, souvent
rétrécie vers le haut, presque toujours plus ou moins
irrégulière ; valve inférieure aplatie, munie vers le
sommet d’une échancrure ovalaire par laquelle passe le
byssus ; valve supérieure entière etun peu plus grande,
bombée, laissant voir un sommet un peu infléchi, peu
saillant ; test mince, présentant souvent, sur les deux
valves, le profil du corps sur lequel il est fixé, orné
en outre de stries concentriques ondulées, irrégulières;
coloration passant du blanc au rose, jaune ou violacé.
—- Haut. et Larg., 40 à 70; Epaiss., 15 à 40 millim.
Cette espèce, de beaucoup la plus commune, vit
dans toutes les zones et sur toutes les côtes. Nous lui
rattachons, à titre de variétés les espèces sui-antes :
19 var. cepiformis, (Anomia cepa, Linné), de taille
plus petite, avec le test plus mince; la valve supé-
rieure, d'un brun violacé à l'extérieur, est, à l’intérieur
d’un beau nacré violacé. — 2° Var. membranacea
(Anomia membranacea, de Lamarck\, d’un galbe
aplati, avec le test mince, de coloration blanche ou
violacée, parfois avec des stries rayonnantes obsolètes.
— 30 var, squamula (Anomia squamula, Linné), de
petite taille, à test mince, lisse, brillant, de coloration
blanche. — 4° var. patellaris (Anomia patellaris, de
Lamarck), d'asez grande taille, avec des plis formés
par l’empreinté rayonnante des côtes d’un Pecten. —
50 var, fornicata (Anomia fornicata, de Lamarck),
de taille moyenne, avec des plis formés par l'empreinte
d'un Cardium. — 60 var. radiatr, de couleur jaune
ou violacée avec des plis formés par l'empreinte rayon-
nante des côtes d’un Pecten. — 7° var, cylindrica,
(Anomia cylindrica, Gmelin), de petite taille, d'un
galbe plus ou moins cylindroïde, etc.
Anomia electrica, Linné. — (A. electrica,
Linné, 1767..SYs/. at. éd. XIL) po cc
1886. Prod., p. 52). Coq. de taille pluspetite; galbe
toujours arrondi, parfois très régulier; test mince
complètement lisse; coloration jaune ambré, passant
au rose violacé ou au blanc. — Haut. et Larg., 30 à
40 ; épais., 8 à 10 millim.
Cette forme, que quelques auteurs considèrent
comme une simple variété de l’A romia ephippia, nous
parait cependant distincte par la régularité de son
galbe, et par la manière d’être de son test; moins
commune que la précédente, on la rencontre également
partout et dans toutes les zones.
Anomia boletiformis, Nov. sp. — Coquille
ovale, un peu transverse, généralement peu bombée ;
test épais, solide, à surface ondulée, formé de nom-
breuses lamelles concentriques superposées, peu sail-
lantes, visibles en dehors sous forme de zones concen-
triques sur les deux valves; color. blanc-grisâtre à
l'extérieur, et d'un blanc nacré un peu jaunacé à l’in-
térieur, — Haut., 35 à 45 ; Larg., 40 à 50 ; épais.,18
à 20 millim.
Cette espèce, assez rare, se trouve sur toutes nos
côtes et parait vivre d'après les données que nous
avons pu recueillir de préférence dans les zones her-
bacées et corallisnnes. Elle est surtout caractérisée
par Ja solidité et l'épaisseur de son test, par le peu de
bombement de ses valves, enfin par son fasciès qui
rappelle tout à fait celui de certains champignons ; de
là lenom de boletiformis que nous avons cru devoir
lui donner.
B. — groupe de l'A. patelliformis.
Anomia patelliformis, Linné. — (A. patel-
liformis, L,, 1767. Syst. nat., éd. XII, p.1 151.--Loc.,
Prodr., p. 522). Coquille subarrondie, parfois rétrécie
vers le haut; valve inférieure aplatie, mince, presque
at dy ès
REVUE LINNÉENNE
lisse, munie dans le haut d’une échancrure arrondie ;
valve supérieure bombée, un peu plus grande que
l'inférieure, ornée de nombreuses côtes raÿonnantes
très fines, un peu flexueuses, plus ou moins imbri-
quées ; sommet assez saillant, légèrement incurvé ;
coloration blanc jaunâtre, passant au verdâtre vers le
sommet, obscurément rayonné de fauve. — Haut. et
Larg., 40 à 70 ; épaiss.. 15 à 40 millim.
Cette Anomie vit sur toutes nos côtes dans la zone
herbacée et surtout dans la zone corallienne ; on la
retrouve jusqu'à 200 mètres de profondeur et même
dans les grands fonds; elle vit ordinairement en
colonies assez populeuses, mais qui paraissent très
localisées, MM. Bucquoy, Dautzenberg et Dollfus, dans
leur ouvrage sur les Mollusques du Roussillon ont
signalé les trois variétés suivantes : — 1° var. elegans,
Philippi, de forme régulièrement arrondie ou ovale,
très aplatie, avec des côtes rayonnantes plus régu-
lière, la région qui entoure le sommet restant complé-
tement lisse. — 20 var. undulata, Gmelin, de même
galbe que le type, mais avec les côtes rayonnantes plus
onduleuses, — 3° var. margaritacea, Poli, d'un
galbe plat, avec le test mince, pellucide et la surtace
presque lisse.
Anomia glauca, de Monterosato. — (4. glau-
ca, Mtr., 1884. Nom. conch., p. 3. — À. patelli-
Jformis (pars.), Loc., 1886, Prodr., p. 523). Coquille
d'un galbe arrondi, très déprimé; valve inférieure
très mince, trés fragile, au test lisse ; valve supérieure
plus solide, ornée de stries rayonnantes très fines, très
rapprochées, subégales ; coloration d’un gris-jaunâtre,
passant au verdâtre vers le sommet. Haut. et
larg., 25 à 30 ; épaiss., 8 à 10 millim.
Cette Anomie n’a encore été observée en France que
sur les côtes de Provence, dans les zones herbacée et
surtout corallienne ; elle devient plus commune sur les
côtes d'Italie et de Sicile. On l’a draguée il y a peu de
temps dans le golfe de Gascogne. Comme on peut le
voir par la description que nous venons d’en donner
c'est une forme bien caractérisée.
Anomia aculeata, Müller. — (A. aculeata,
Müll., 1776. Zool. Dan. Prodr., p. 249. — Loc.
1886. Prodr., p. 523). Coquille de taille encore plus
petite, de même galbe, mais avec les deux valves
ornées de stries rayonnantes, assez fortes, rapprochées,
un peu squameuses ; color. blanc-grisätre. — Haut.
et larg., 10 à 15 ; épaiss., 3 à 4 millim.
Cette dernière espèce n’a encore été rencontrée que
dans la Manche et dans l'Océan, dans la zone herbacée
et plus volontiers encore dans la zone corallienne; sans
ètre rare elle n’est cependant jamais bien commune. On
peut admettre pour elle des var. minor, lenticularis,
sublævigata, undulata, alba, etc., qui se définissent
d’elles-mêmes.
(A suivre).
CATALOGUE DES COLÉOPTÈRES
du Département de l'Ain
Par F. Guillebeau (Suite).
14 Reitteri Guilb. * Le Plantay, Bourg.
15 perplexus Duv. * id, Bugey.
|
Bibloporus Thomson.
1 bicolor Denny. * Bourg, Nantua, St-Eloy.
Amauronix Reitter.
1 Maerkeli Aubé. * Le Plantay.
Batrisus Laporte
Delaportei Aubé. * Le Plantay, St-Nizier-le-Désert.
i
2 venustus Reichb. * id. St-Marcel.
3 adnexus Hacupe, * id.
4 Oculatus Aubé. * id,
Bryaxis Leach.
1 Lefebvrei Aubé, Tout l'Ain.
2 tibialis Aubè. * Nantua.
3 xanthoptera Reichb. * Charnoz, Nantua.
4 haemoptera Aubè. * id.
5 fossulata Reichb. Tout l'Ain.
6 haematica Reichb. id.
v. sinuata Reit. * Charnoz.
v. bidenticulata Aubé, Charnoz.
7 juncorum Leach. Tout l'Ain.
8 impressa Pauz. id.
9-antennata Aubé. id.
Bythinus Leach.
1 Abeillei Guilb. * Le Plantay.
2 Baudueri Reitt. * Charnoz.
{Picteti Tourn. Bugey, Nantua.
l Marthae Reitt.
| pyrenœus Saulcy.
Lv. normannus Saulcy. * Charnoz.
5 bulbifer Reichb. Tout l'Ain.
6 clavicornis Pauz. ? * Le Plantay.
Curtisi Leach. Tout l'Ain.
securiger Reichb. * Le Plantay.
distinctus Chaud. * Le Plantay, Chalamont, Sa-
thonay, (Grilat).
o Burelly, Denny. * Le Plantay.
1 validus Aubé. * Nantua, Le Plantay.
Denny. * Le Plantay, Chalamont,
© NI
2 puncticollis
Villebois.
Tychus Léach.
1 niger Payk. * Le Plantay, Charnoz, (inondations
de l’Ain).
2 striola Guilb. * id. id.
3 ibericus Motch. * id. id,
id,
4 monilicornis Reitt. * id.
5 rufopictus Reitt. * Charnoz.
Pselaphus Herbst.
Heisei Herbst. * Tout l'Ain.
2 dresdensis Herbst. * Le Plantay, Bourg.
Chennium Latreille,
bituberculatum Lat. Artemare. (TL. Villard).
Ctenistes Reichenbach.
palpalis Aubé., * Le Plantay, Valbonne,
—
Où D —
D —
RP Re TT ES TU ER
88
Scydmaenidae
Euthia Stephens.
plicata Gylh. * Chalamont.
Scydmaenoides Steph. * Le Plantay, Bourg.
clavata Reitt. * Bourg.
Cephennium Müller.
laticolle Aubé. * Massif de Portes,
punctipenne Fauvel. Tout l'Ain.
Neuraphes Thomson.
angulatus Müll. * Le Plantay, Bourg.
elongatus Mull. * id. Nantua, massif de
Portes,
collaris Mull. * Le Plantay, Bugey.
Hopffgarteni Reitt. * Le Plantay.
Spharsalli Denny. * id.
Scydmaenus Latreille.
Godarti Lat. * Le Plantay.
scutellaris Mull. Tout l’Ain.
Collaris Mull. id.
pusillus Mull. * Le Plantay.
Euconnus ‘Thomson.
denticornis Mull, * Le Plantay, Bugey.
rutilipennis Mull. * id. id. Bourg.
hirticollis Illig. * sale id. id.
confusus Bris. * Le Plantay.
Wetterhali Gylh. Tout l'Ain.
intrusus Schaum. * Bugey.
nanus Schaum. * Massif de Portes,
pubicollis Mull, * Le Plantay, Chalamont.
Eumicrus Laporte. L
tarsatus Mull. Tout l'Ain.
Perrisi Reitter. * Gévrieux.
Silphidae
Bathyscia Schioedte.
Villardi Bedel, Hautecour (L. Villard).
Leptinus Müller.
testaceus Muller. Massif de Portes.
Choleva Latreille.
spadicea Sturn, * Le Plantay, Bourg Seillon)
intermedia Kraatz. * id, id.
angustata Fab. * id,
cisteloides Froehlich. * id,
agilis [lig. Tout l'Ain.
Bourg.
Nargus Reitter.
Wilkini Spence, Tout l'Ain.
anisotomoides Spence Tout l'Ain,
Catopomorphus Aubé.
arenarius Hampe * Meximieux, Charnoz, Gévrieux
(Inondations à
REVUE LINNÉENNE
Sciodrepa Thomson.
alpina Gylh. * Le Plantay.
fumata Spence Tout l'Ain,
Watsoni Spence Tout l'Ain.
D D =
Catops Paykull.
picives Fab. Bugey.
meridionalis Aubé, * Le Plantay, Gévrieux, (inon-
dations de l’Albarine\.
3 nigricans Spence * Le Plantay, Bourg.
: id.
D —
4 fuscus Pauz.
5 morio Fab. id, Château-Gaillard.
6 coracinus Kelln. id,
7 nitidicollis Kraatz. * id,
niglita ET-2 id. Nantua.
affinis Steph.
9 tristis Pauz. * Le Plantay.
10 chrysomeloides Pauz. * Le Plantay, Charnoz.
Nemadus Thomson.
1 colonoides Kraatz. * Le Plantay. Priay.
Ptomaphagus Hellwig.
1 nigriclavis Guilb, * Le Plantay.
2 medius Rey. * id.
3 sericeus Fab. * id.
4 miser Rey * id.
Colon Herbst.
1 clavigerum Herbst. * Bugey.
2 affine Sturm. * Le Plantay.
3 brunneum Lat. * id.
4 viennense herbst. * id.
Necrophorus Fabricius.
1 germanicus Lin. Neuville-s-Saône.
2 humator Goeze * Le Plantay.
3 investigator Zetterst. * id,
ruspator Er,
4 fossor Er. * id.
f
(4
suivre).
Nota: Les espèces, pour lesquelles aucune localité nest in-
diquée, se trouvent dans tout le département,
Celies dont la localité est précèdée d'un astérisque * ont été
prises par moi. F. G.
UNE NOUVELLE ESPÈCE POUR LA FLORE
FRANÇAISE
—_—
Pendant une excursion faite au mois d'août 1870,
en compagnie de son fils Emile et du D' Perroud,
M. St-Lager avait trouvé dans la forêt de la Jarjatte,
dite de Penny, près Lus-La-Croix-Haute, ainsi que
dans la forét de Durbon, au sud de la précédente, un
Carex, qui, lui parut être une variété très remarquable
du Carex tenuis.
Plus tard, il sut que ce Carex était déjà décrit sous
le nom de C. tenax, et il en reçut des échantillons
recueillis au Monte San Salvatore (Fessin) et à la
REVUE LINNÉENNE 89
Grigna (Province de Côme). Il fut aussi informé que
ce Carex avait été trouvé dans quelques localités des
Alpes françaises.
Le 1° Août dernier, M. Nisius Roux a retrouvé,
en grande abondance, ce même Carex dans les forêts
de la Jarjatte et de Durbon. Le Carex tenax pourra
donc dorénavant prendre définitivement place dans la
Flore française. M. Saint-Lager publiera ultérieure-
ment dans les Annales de notre Société Linnéenne,
une notice détaillée sur cette plante.
CONTRIBUTIONS AUX FAUNES LOCALES
des régions de l'Est et du Sud-Est
par M. le Capitaine Xambeu
COLÉOPTÈRES. — BRACHÉLYTRES, (Suite)
245. Platysthetus Spinosus; KErichs. Ria, aux
alentours des bergeries, au printemps et en automne,
sous pierre. J’ai fait connaître ses premiers états au
Coléoptériste, 1891, N° 6 p. 84.
246. Platysthetus nitens, Salh. Pont-du-Château
ferme Chambize, sous herbes en décomposition, fin
Mars et mi-Juin.
247. Platysthetus cornutus, Grav. Pont-du-Chà-
teau, sous détritus et dans une mare à sec mais encore
humide, fin Mars et commencement de Mai, demande
de l'attention pour être trouvé.
248. Oxytelus rugosus, Fab. Le Poirier, Lyon,
mi-Décembre, dans du terreau, au milieu d’un vieux
tronc de chêne creux, la Tour-de-Salvagny, mi-Août,
sous fagots.
249. Oxytelus insectatus, Grav. le Poirier, fin
Avril, sous pierre.
250. Oxytelus piceus, Lin. Pont-du-Château,
ferme Chambize. premiers jours de Mai, sous herbes
amoncelées.
254. Oxytelus luteipennis, Erichs. Pont-du-Chà-
teau, ferme El-Boyre, sous serpent mort et sous bette-
raves enfouies, premiers jours d'Avril et de Juin.
252. Oxytelus sculptus, Grav. Pont-du-Château,
mi-Avril sous détritus, provenant d’une crue de l'Allier.
253. Oxytelus inustus, Grav. Le Puy, mi-Octo-
bre, sous pierre, Pont-du-Château, ferme El-Boyre,
sous betteraves entassées.
254. Oxytelus sculpturatus, Grav. Le Puy, mi-
Juin.
255. Oxytelus complanatus, Erichs. Pont-du-
Château, dans ma baraque, mi-Mars, aussi dans un tas
de betteraves, Lyon, mi-Février, noyé dans une cuvet-
te, dans ma chambre.
256. Oxytelus depressus, Grav. Lyon, mi-mars;
Pont-du-Château, dans une baraque, fin mars et com-
mencement de mai, sous tas de betteraves décomposées ;
Mas Lacroix-Ria, fin février, sous monceau de détritus.
257. Troglophœus dilatatus, Erichs. Pont-du-
Château, premiers jours de Mars, sous détritus de l'Al-
lier; Prades al Touire, mi-Octobre.
253. T. corticinus, Grav. Kônigsberg, fin avril,
sous piérre; mares de Joviac, sous fagots, fin Octobre.
259. T. exiguus, Erichs. Pont-du-Château, fer-
me Chambize, commencement de Mai, dans une mare
desséchée, mais humide.
260. Debaster dichrous, Grav. pas rare à Ria,
au ruisseau des Merdès en Décembre et en Janvier;
inondation du Roubion, en Juin, sous détritus:; Ro-
mans en Mars, sous détritus de l'Isère.
264. Anthophagus armiger, Grav. premiers jours
de Juin, montée de Charance à Gap, sur fleurs d’au-
bépine et de houx.
262. Anth. scutellaris, Erichs. Gap, bois St-Lau-
rent, fin juilleten battant hêtre; La Sapine en Vercors
en Juillet.
263. Anth. caraboïdes, Lin. La Sapine, mi-Juil-
let.
264. Anth. pyrenaeus, Bris. Canigou, sous pier-
re et au bord des étangs, fin Juin et mi-Septembre.
265. Anth. alpinus, Payk. Col de Barbières-Ro-
mans, commencement de juin, en battant fayard ; Gap,
forêt de Rabut, mi-juin en battant aussi fayard; gor-
ges de Bouvines, Grande-Chartreuse, mi-Juillet, sur
fleurs de rosier sauvage; plan du pré Briançon, pre-
miers jours de Juillet, sur fleurs de bouton d'or.
266. Anth. prœustus, Muls, Romans, au ruisseau
de Joyeuse, fin septembre, en battant jeunes pousses
d’aulne; Le Puy, bords de la Loire, même date.
267. Lesteva pubescens, Mannh. Vernaison-Ro-
mans sous mousse, commencement de décembre ; Jo-
viac en avril; Ria à Taurinya, mi-février, sous pierre
humide ; Briançon à St-Chatfrey, fin octobre, sous
pierre submergée; Ria au Salt de la Coune, fin avril
sous concrétions dans l'intérieur desquelles hiverne le
Cardiomera Genei.
268. Lest. bicolor, Fab. Gap à Charance, fon-
taine et maison des bergers, premiers jours de juin;
Salt Coune, sous pierres du ruisseau en nombre à toute
saison.
269. Lest. Pandellei, Fauv. Château de Joviac et
ravin voisin de Baylon, sous mousse d'eau vive, mi-mai.
270. Lest. Villardi, Rey, La Sapine, fin juin,
gorges du Bredou.
274. Lest. punctata, Erichs, fontaine d’Arches
près du camp de Sathonay, mi mai, sous mousse
humide.
272. Olophrum piceum, Gyll. fin janvier sous
détritus, forêt de Bruderkrauk près Kônigsberg.
273. Ol. Alpestre Erichs. Briançon, sources de
la Durance, fin juillet, sous crottin de fauve.
274. Lathrimœum atrocephalum Gyll. La Tour
de Salvagny, fin juillet, sous détritus.
275. Deliphrum crenatum, Grav. Romans aux
Balmes, mi-novembre, dans la partie cariée d’un gros
chéne.
276. Pycnoglypta lurida.
sous pierre, mi-février.
277. Boreophilus velox, Heer.,
Boudameau, sous pierre, mi novembre.
278. Homalium rivulare, Payk. Pont du Chà-
teau, ferme El-Boyre, fin mars, sous détritus dans un
pré immergé ; La Tour de Salvagny, sous fagots, fin
avril.
279 Hom. fossulatum, Erichs. Ria à Se-
laber, sous écorce olivier, mi-janvier; Joviac, au
parapluie, sur chêne vert, fin février.
280. Hom. Xambeui, Fauv. mi-Octobre, bois de
mélèze de Mont-Genèvre à Briançon, sous vers de
terre en décomposition placés comme appât sous pierre.
281. Hom.pusillum, Grav. Lentilly, sous écorce
pin, mi-Octobre; Briançon à St-Chaffrey, sous écorce
pin mort, mi-Novembre,
Kôünïasberg,
Gyll.
Montélimar à
(A suivre)
90 REVUE LINNÉENNE
COMPTES-RENDUS
DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON
(Suite de la Séance du 3 Mars 1891)
— "© RÈ 2 —
HERBORISATION AU PIC DE CHABRIÈRES PRÈS GAP, LE 24 JUILLET 1890
par N. Roux
Dans les dernières séances, notre collègue Francisque Morel, mon
compagnon d’excursion, faisait à la Société le compte-rendu de nos
herborisations aux environs de Briançon. Je regrette vivement qu’il
n'ait pu présenter aujourd'hui celui du Mont-Aurouse, la première
course que nous fimes en arrivant à Gap. Il aurait dépeint mieux
que moi quel fut notre désappointement en arrivant au milieu de ces
montagnes pelées.
Les sommets des environs de Gap sont, en effet, comme la plupart de
vous le savent, presque entièrement déboisées ; aussi, malgré les grands
travaux entrepris par l'administration des forêts la terre végétale fait
défaut, et les éboulis y règnent en maitres. L'on n’y rencontre pas non
plus ces torrents mugissants que nous admirions aux environs de Brian-
con, si bien qu'à mon avis il faut à ces tristes montagnes la quantité de
plantes rares qu'on y rencontre pour y attirer le botaniste.
Les éboulis d’Aurouse ayant rappelé à mon ami Francisque que
d'impérieuses affaires nécessitaient sa présence à Lyon, je restai seul à
Gap où j'eus l'heureuse chance de faire, le soir mème, la connaissance
de Messieurs Méyère, Martin et Blanc tous trois naturalistes Gapen-
ais.
Qu'il me soit permis de leur adresser ici mes plus sincères remerci-
ments, soit pour les riches récoltes qu'ils m'ont fait faire, soit pour
l'exquise amabilité avec laquelle ils m'ont fait de suite l'honneur de
leurs montagnes.
Dès le lendemain nous arrivions tous les quatre à Chorges par le
train de 5 h. 43 du matin.
A peine hors du village je récolte :
Lepidium ruderale.
et nous nous engageons sur la gauche dans les endiguements rocheux
établis autour de chaque champ pour les protéger contre les déborde-
ments désastreux du torrent des Moulettes.
Sur ces talus, voici :
Salix capræa. Hieracium pilosella.
Hippophae rhamnoides. Epilobium rosmarinifolium.
Ici je me permettrai de faire un large emprunt au remarquable
compte-rendu d'herborisation publié sur le pie de Chabrières par Mon-
sieur le D' Saint-Lager dans le bulletin de la Société Botanique de
France, tome XXI.
hé bas Let MES NC hdi St der An à de
am
REVUE LINNÉENNE ot
Les collines qui dominent de chaque côté le ruisseau des Moulettes,
dit Monsieur Saint-Lager, sont formées par des amas de blocs erra-
tiques venus pendant la période glacière des parties supérieures de la
vallée de la Durance et de ses affluents. Ces blocs sont des granits, des
gneiss, des grès nummulitiques, des calcaires mêlés à des débris pul-
vérisés de schistes houlliers et liasiques, qui ont fini par former une
sorte de gangue marneuse, dans laquelle sont empätées ces diverses
roches. Ce terrain de transport n’est pas indiqué par Lory ; sa carte ne
représente que les couches oxfordiennes sous-jacentes et le terrain
nummulitique qui forme les sommités des massifs de Chabrières, de
Réalon et d’Orcières.
Cependant Lory, dans sa description explicative de la carte, parle,
au paragraphe 360, de la nappe glaciaire qui, descendue des sommités
du Champsaur, remplissait la vallée du Drae et débordait par dessus le
plateau de Bayard,
Ainsi que le fait très bien remarquer Monsieur le D' Saint-Lager,
cette partie de l'ascension n'offre guère que les espèces que l’on ren-
contre à peu près partout aux environs de Gap et qui y ont été si bien
indiqués par notre collègue le D' Magnin dans son apercu sur la végé-
tation des environs de Gap (1).
Celles que j'ai notées sont, parmi les plus abondantes :
Saponaria oeymoïdes.
Astragalus aristatus.
Ononis natrix.
Rhamnus saxatilis.
Bupleurum gramineum.
Pimpinella saxifraga.
Trinia vulgaris.
Helianthemum vulgare.
Silene italica.
Onobrvchis saxatilis.
Lathyrus latifolius.
Hyperieum hyssopifolium.
Laserpitium gallicum.
Bupleurum rotundifolium.
Ptychotis heterophylla.
Erigeron glandulosus.
Carlina vulgaris.
Centaurea leucophæa.
Artemisia camphorata.
Catanance cœrulea.
Lactuca perennis.
Inula salicina.
Plantago cynops.
Lavandula spica.
Teucrium montanum.
Linaria stricta.
Orobanche Teuerii.
Orchis ustulatus.
Andropogon ischϾmum.
Melica ciliata.
Knautia mollis.
Crepis nicœnsis.
Carlina acaulis.
Centaurea scabiosa.
Chlorocrepis staticifolia.
Echinops Ritro.
Picris hieracioides.
Gentiana cruciata.
Plantago serpentina.
Nepeta lanceolata.
Odontites lanceolata.
Orobanche cruenta.
Orobanche Epithymum.
Lasiagrostis Calamogrostis.
Brachypodium pinnatum.
Arrivés à l'altitude de 1500 mètres, nous nous dirigeons à gauche vers
les prairies qui mènent au col de la Pusterle ou de la Gardette.
Là dans les parties humides, voici :
Epilobium Flescheri.
Primula farinosa.
Juncus anceps.
Seirpus Holoschænus.
Cyperus flavescens.
Carex Œderi.
Deschampsia media.
Saxifraga aizoides.
Tofieldia calyeulata.
Junecus obtusiflorus.
Seirpus silvatieus.
Carex flava.
Deschampsia coespitosa.
(1) Annales de la Société Botanique de Lyon, deuxième année 1873-1874 ,page 125,
92 REVUE LINNÉENNE
Au dessus, dans un petit bois de Melèzes, je trouve :
Actoea spicata.
Astragalus onobrychis.
Mercurialis perennis.
Ranuneulus silvaticus.
Hieracium murorum (var.)
Sambueus racemosa.
Dans les parties sèches, sous le col, on rencontre :
Biscutella lœvigata.
Anthyllis vulneraria.
Onobrychis sativa.
Aster alpinus.
Hieracium prœaltum.
Campanula glomerata.
Gentiana campestris
Betonica hirsuta.
Thesium pratense.
Lilium martagon.
Luzula pediformis.
Phleum alpinum.
Dianthus silvestris.
Anthyllis montana.
Alchemilla alpina.
Hypochoeris maculata.
Hieracium scorzonerifolium.
Phyteuma orbiculare var. lanceolatum.
Gentiana lutea.
Melampyrum eristatum.
Juniperus alpinus.
Phalangium Liliago.
Sesleria cœrulea.
Directement au-dessous du col et encore dans les prairies :
Lychnis Flos-Jovis.
Potentilla grandiflora.
Paradisia liliastrum.
Botrvehium lunaria.
Puis dans les éboulis du col:
Alsine mueronata
Bupleurum junceum.
Hieracium Pelleterianum.
Mvosotis alpestris.
Hyperieum Richeri.
Pulmonaria azurea.
Nigritella angustifolia.
Linum alpinum.
Aronieum scorpioides.
Hieracium villosum.
Seutellaria alpina,
Enfin au sommet du col A/sine lanceolata, plante très-rare dont on
ne connait que deux ou trois stations en France.
Le col de la Pusterle, 2,212 mètres, est une large échancure entre la
Pusterle, 2,492 mètres à gauche et le pie de Chabrières, 2,405 mètres à
Ve)
droite.
Sur l’arête qui mène au pie, nous trouvons :
Linum suffruticosum.
Sedum atratum.
Sempervivum piliferum.
Galium argenteum.
Gaya simplex.
Achillea nana.
Solidago minuta.
Linaria supina.
Saxifraga aizoon.
Sempervivum montanum.
Drvas octopetala
Athanianta cretensis.
Alchemilla subsericea.
Antennaria dioïca.
Linaria alpina.
Calamintha alpina.
Nous arrivons à La Fourche, plateau herbeux presque triangulaire,
entouré d'une ceinture de rochers qui, de chaque côté, vont rejoindre la
base du pie. Il est malheureusement dévasté par les moutons, j'y note
cependant :
Ranuneulus Villarsii.
Viola calcarata,
Polvgala alpestre.
Saxifraga rotundifolia.
Cotoneaster vulgaris.
Alchemilla vulgaris.
Homogvne alpina.
Leontodon hispidus.
» taraxaeifolius
» pyrenaieus.
Carduus earlinifolius.
Arbutus Uva-ursi.
Gentiana verna.
Pedicularis fasciculata.
Brunella grandiflora.
Salix retusa.
». reticulata var. sericea.
Orchis viridis.
Carex gvnobasis.
Festuca violacea.
Alopecurus eapitatus.
Poa alpina.
REVUE LINNÉENNE 93
Ces récoltes faites, nous nous divisons en deux camps, les uns vont à
la recherche d’une source dont le besoin se fait vivement sentir, les
autres essayent de gravir le pic, dont la base est entourée d’une mu-
aille de gros blocs éboulés du sommet.
Dans ce pénible chemin, je signalerai :
Erigeron uniflorus.
» baldensis. Leucanthemum alpinum.
Arabis serpyllifolia. Bellidiastrum Michelii.
» alpina. Campanula nana.
Kernera saxatilis. Bartschia alpina:
Viola biflora. Gregoria lutea.
Trifolium alpinum. Veronica sérpyllifolia var. tenella.
» Thalii. » saxatilis.
Salix herbacea.
Cystopteris fragilis.
Polypodium calcareum.
Aspidium rigidum.
Anemone alpina.
Silene acaulis var. elongata.
Geum montanum.
Potentilla minima.
Bunium bulbocastanum var. nanum.
Arrivés au pied même du pie, nous suivons, sur la droite, une étroite
corniche surplombant le plateau de Saladon.
De ce point au sommet, j'indiquerai :
Hutchinsia alpina. Artemisia Mutellina.
Draba Johannis. Erigeron alpinus.
» aizoides. » Villarsi.
Silene saxifraga.
Alsine Cherleri.
» Villarsi.
Arenaria ciliata.
Alchenulla pyrenaica.
Aronica rotundifolia.
Phyteuma hemisphæricum.
Gentiana brachyphylla.
Androsace carnea.
Veronica aphvila var. nudicaulis.
Astragalus depressus.
Oxvtropis cvanea.
Galium helveticum. » fruticulosa.
Saxifraga exarata. » alpina.
» androsacea. Daphne eneorum.
» oppositifolia. Euphrasia minima.
Bupleurum petræum. Luzula spicata.
Nous dûmes nous arrètcr à deux ou trois mêtres du signal trigono-
métrique, dont nous étions séparés par une large crevasse qu'il eut €té
imprudent de franchir. Nous n’en jouimes pas moins d’une fort belle
vue sur toute la vallée du Champsaur. Au nord les sauvages monta-
gnes de Réalon, à l’est les chaines moins sévères de l'Embrunais, à
l’ouest le massif d’Aurouse où j'étais avant hier, et Séuse où je serai
après-demain, au sud dans le lointain un fouillis de cimes qu'il serait
trop long d’énumérer ici.
Nous redescendons avec beaucoup de précautions par le même che-
min qui du reste n’est point le bon, lequel se trouve sur la gauche du
pie.
De nouveau dans les éboulis, outre les plantes déjà signalées en mon-
tant, j'indiquerai encore :
Sagina glabra. Pedicularis gvroflexa.
Galium amsophxllum. Ajuga pyramidalis.
» tenue. Carex nigra.
» obliquum. Agrostis rupestris.
Soldanella alpina. Deschampsia flexuosa
Polvgonum viviparum. Cystopteris alpina.
Pedicularis cenisia.
ox REVUE LINNÉENNE
Nous rejoignons nos camarades assis autour d’un petit réservoir
creusé et recouvert par les bergers,sans l’aide desquels il est impossible
à trouver.
C’est là que nous déjeunons avant de remonter à nouveau pour fran-
chir la crête située au-dessus de Chorges.
Si cette partie de la course ne fut pas la moins pénible, ni sans offrir
quelques dangers, elle fut aussi la plus productive.
C’est en faisant la chaine à l’aide de nos cannes et piolets que nous
accrochons d’ici de là :
Centaurea semidecurens. Hieracium lanatum.
» uniflora. » semilanatum.
Ligusticunr ferulaceum. Serophularia juratensis.
Scabiosa graminifolia. Avena striata.
La descente recommence ; entrainés que nous sommes par plusieurs
mètres cubes d’éboulis roulants sous nos pieds. De temps en temps, le
dernier d’entre nous jette l’ancre, je veux dire le piolet, afin de per-
mettre la récolte de la magnifique Campanula spicata et du rare
Rhaponticum helenifolium, lequel ne se trouve que dans deux localités
autour de Briançon et dans cinq autour de Gap.
Comme plantes moins rares, je citerai :
Arabis hirsuta. Buphtalum grandiflorum.
Erysimum helveticum. Hieracium ecymosum.
Rhamnus pumila. » glabratum.
Vicia cracca. Campanula linifolia.
Ononis cenisia. Globularia cordifolia,
Rosa pimpinellifolia. Cerinthe minor.
Centranthus angustifolius. Vincetoxicum officinale var.
Sempervivum arachnoideum. Stachys recta,
Artemisia chamœmilifolia. Chenopodium hastatum.
Carduncellus monspeliaeus. Carex sempervirens.
Senecio doronicum. Avena montana.
Erigeron glabratus.
et le très-rare Lamium longiflorum.
Je renverrai ceux de mes collègues que cette belle labiée intéres-
serait, au rapport déjà signalé de Monsieur ie D' Saint-Lager. Ils y
trouveront, en outre, l'indication de deux plantes qui m'ont échappé ;
le Lilium croceum, probablement passé et le fameux As/ragalus alo-
pecuroides. À propos de cette papilionacée, mes compagnons m'as-
surérent qu'elle est devenue beaucoup plus rare dans cette station où
elle était autrefois très abondante,
Pour être complet, je signalerai encore en cet endroit :
Potentilla caulescens. Hieracium pseudo-cerinthe.
Hieracium pulmonarioides,. Carlina acanthifolia,
» hvbridum. : Paronyehia capitata.
Sur le plateau de Saladon, vaste prairie encombrée de blocs énormes
descendus du sommet, l’on trouve :
Dianthus saxicola, Soyera montana,
Epilobium rosmarinifolium, Crepis grandiflora.
» spieatum. Carduus defloratus.
Astragalus hypoglottis. Hieracium amplexicaule,.
REVUE LINNÉENNE
Vicia onobrychioides.
Ribes alpinum.
Rhododendron ferrugineum.
Laserpitium latifolium.
Galium boreale.
Adenostyles alpina.
Arnica montana.
Scorzonera hispanica.
Campanula rhomboidalis.
» pusilla.
Phyteuma betonicifolium.
Daphne mezereum.
Asphodelus subalpinus.
Orchis globosus.
Koœlera alpicola,
Nous quittons le plateau recueillant toujours à la descente :
Helianthemum œlandieum,
Viola alpestris.
Coronilla minima.
Valeriana montana.
Seabiosa lucida,
Leontodon autumnalis.
» Villarsii.
Veronica teucrium.
Verbaseum lvchnitis.
» phlomoides.
Pyrethrum corymbosum.
IE à : : : : à
Dans une prairie très-humide, je ne signalerai plus avant d'entrer
dans les champs cultivés, que :
Epipactis palustris.
Carex Davalliana.
Cirsium monspessulanum.
Senecio Carnosus.
Là se bornèrent nos récoltes, et nous gâägnames rapidement la gare
de Chorges où nous primes le train de 8 h. 13.
Je fis encore autour de (ap, sous la direction de mes excellents gui-
des les courses de Séuze, Charance, Devez-de-Rabou, le col de Glaize
et celui de Chaudun; dans cette dernière localité, grâce à eux, je trouvai
en abondance le Berardia subacaulis ; mais je crois inutile d’en rendre
compte; ces localités ont été trop bien décrites par Monsieur le D' Ma-
gnin (travail déjà cité) et par notre regrette collègue l'abbé Tillet (1).
(1) Annales de la Société botanique de Lyon, septième année 1878-1879, page 249.
ANNONCES DIVERSES
Prix des annonces: La page, 16 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, Ü, tr. 20 c.
Il sera fait aux abonnés amateurs et non commerçants une réduction de 25 pour v/, sur les annonces payantes pour la 1'e insertion.
50 v/, pour les insertions répétées, de la même annonce.
Lout abonné a droit, pour chaque numéro, si l'espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s’agit d'annonces dectinee:
L. Rossignol, 6, Rue Claude Vellefaux, Paris,
(nouvelle adresse) désire recevoir des lépidoptères
européens ou autres en papillottes, offre en retour des
lépidoptères de Sierra-Léone, des Etats-Unis et d'Eu-
rope. Désire surtout les espèces de l'Europe méri-
dionale : possède aussi une belle série de Coléoptères
à échanger contre d'autres européens où exotiques.
Désire non préparés de grandes espèces, même com-
munes tels que Cerambix, Aromia, Lucanus, Hydrophi-
lus, Dytiseus etc.
Correspondenz - Central - Bureau.
Quiconque s'intéresse à l'association internationale
de correspondances, s'adresser à M. Otto, Zeip;ig-
Plagwist, Moltkestr. à.
Insekten-Borse, Central-organ zur Vermittelung
von Angebot, Nachlrage und Tausch. Rédaction :
Leipzig, 1, Augustusplat;.
éoesesss sl
En vente à la Librairie H. GEORG, à Lyon
MM OO QUE SENTE ENES DES COTES DE RANCE
par ArNouzb LOCARD
Description des Familles, Genres et Espèces
1 vol. gr. in-8° avec 348 figures dessinées d'après nature et intercalées dans le texte. — Prix : 18 francs.
M. N. Roux, ÿ, Rue Pléney, Lyon.— Offre au choix, 100 espèces ou en proportion, à qui lui enverra.
Ranunculus Jacerus. Thalictrum exc:ltatum. Helieborus lividus.
— amplexicaulis, — medium. Garideila nigellastrum.
-- demissus. — simpiex. Nigella sativa.
—— palustris. — angustifolium. — hispanica.
— Alec. — Jacquinianum. Delphinium orientale.
Canuti. — nutans. — Requienii,
Aquiiegia Bernardi.
pyrenaica.
Pœonia corailina,
Russi.
silvaticum.
Anemone hortensis,
Helieborus niger.
purpurascens.
cordigerus.
laterifolius,
Reveillieri,
Clematis viticeila.
Thalictrum macrocarpum,
96 REVUE LINNÉENNE
ANNONCES ANNUELLES :
Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi-
vement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la ligne pleine.
ee —_———————…—…—…—…—————…——.——.—.—.————_—_—_—_-——]—— —-——]— ——— ——————— "| || |" "| ||" ÎU UÎUU
En vente, chez M. L. Jacquer, Imprimeur, Rue Ferraudière, 18, Lyon, toutes les années parues de l'Echange
(1S85-1880-1887-1888-1889 et 1890), contre l'envoi d'un mandat poste de 10 fr. 50. Chaque année prise
séparément 2 francs.
J. DESBROCHERS DES LOGES à Tours (/ndre-et-Loire)
Prix courant de Coleoptères d'Europe et Circa, d'Hémiptères, de Curculionides exotiques.
Achat de Curculionides exotiques.
Direction du Frelon recueil mensuel d’entomologie descriptive (Coléoptères).
Prix de l’abonnement: 6 francs pour la France et pour l'Etranger.
HENRI GUYON
Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris
—— AN >
SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’INSECTES
GrandMormatitne 220-260 CREER EEE 2 50 Grand format carton, 39-26-6 .............. 2
Petitifonmatteorom 2 CN ect 1 85 Petit fonmat #26=107/2-61e Et ee ct 1 50
BOiteslonbleMondSUTÉS ES PERRET PE CREER RS ne 2 50
Ustensiles pour La chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogne sur demande.
PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS
_ Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout 60
feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 25 fr. Pour les demandes s'adresser à M. Ant. Otto, comptoir
Minéralogique à Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2.
—
Tableaux Analytiques pour déterminer les Coléoptères d'Europe. I. Necrophages
par Edm. Reirrer: Traduits de l'Allemand.
MOULINS in.-8. 116 pages
Prix 3 fr. $o; contre mandat ou timbres-poste. S’'adresser à E. Orrivier, 10, Cours de la Préfecture,
Moulins (Allier).
M. Léon SONTHONNAX, naturaliste, 9, Rue Neuve, 9 LYON.
Ustensiles pour Entomologistes, Conchyliologistes et Botanistes.
AD A
Cartons liégés de tous formats pour le rangement des insectes en collections. — Filets pour la chasse des
Coléoptères et des Papillons. — Liège, tourbe et agave pour garnir le fond des boîtes. — Pinces courbes
et épingles à insectes, etc., etc. — Meubles et casiers pour collections. — Collections ornementales de
Coléoptères et de Lépidoptères exotiques. — Collections d’études de tous les ordres d’insectes. — [Insectes
utiles et insectes nuisibles. — Vente et achat de collections d'histoire naturelle.
—<— “
Grand choix de coquilles marines et terrestres.
OUVRAGES A DISPOSER
Par M. CI. Rey
D
BRÉVIPENNES OU STAPHYLINIDES
1871 Bolitocharaires par Rey,mvo lin S ep ES DIE ER EEE NS CR ER
1874 Aléovcharairesipars Rey vol ineé ss OS UD IS Di CNE EEE EC EE ET DRE
880 Homaliens par Rey vol Mn 8 80 PRO DIA RE CMS CN SRE EN R 10 »
1832 Tachyporiens, étcparRey 100 nie 05 ip PANPI NE EC PARC ON RENE TOR
1884 Mycropéplides, Sténides par Rey; 110) nie #02081p pl EE CRE CCE AIO
PUNAISES DE FRANCE
1870 Coréides, etc. par Mulsant, 1 vol. in 8°. 250 p. 2 pl. 7 >»
1373 Réduvides par Mulsant, 1 vol. in 8°. 118 p. 2 pl. . 4 »
1879 Lygéides par Mulsant, 1 vol. in 8°. 54 p. . : 3 »
OPUSCULES ENTOMOLOGIQUES
Par Mulsant
5; Description de 80 espèces de Coléoptères, 4 biographies, 192 p. 3 pl.
78 Chrysides de France par Abeille de Perrin, 108 p. 2 pl. - . . . . . ...
UN
Bo
L2
En vente chez l’auteur : M. CI. Rey, 7, place St-Jean, Lyon.
Lyon. — Imp. L'th. et Grav. L. Jacquer, rue Ferrandière, 18.
Aus
82
Septième année. — N°
15 Octobre 1891.
L'ÉCHANG
Revue Linnéenne
ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE
paraissant tous les 15 du mois
Gontenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle
FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET
membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d'Entomologie, et de la Société
Entomologique de France.
CoNTINUÉ PAR L. REDON-NEYRENEUF
(ee (7
er
C1. REY
AVEC LA COLLABORATION
F. GUILLEBEAU
eve,
Cr |
L. Blanc, L)', 55, rue de la Charité, Lyon. A/fnéralogie.
Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNoNAY. //ydrocanta-
res el Histérides.
Carret, abbé, professeur aux Chartreux, LYoN. Genre Amara,
ÆHarpalus, Feron:ia.
A. Chobaut, D", à AVIGNON. Anthicides, Mordellides, Rhipi-
Lhorides, Meloides et Œdemerides.
J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon blanc, ORLÉANS, Psela-
Phides et Scydmentides.
L. Davy, à FoucÈre par CLers, (M.-et-L..). Ornithologte.
Desbrochers des Loges, 23, rue de Boisdenier, Tours.
Indre-et-Loire). (Craculionides d'Europe etcirca.
A. Dubois (à VERSAILLES).
L. Gavoy, 5, rs. rue de la Préfecture, CARC\SSONNE, (Aude).
Lamellicornes.
L. Girerd, rue Constantine, 1, Lyon.
R. Grilat, rue Rivet, 19, Lyox.
A. Locard, 58, quai de la Charité, LyoN. Aalacoiogie 1ran-
caëse, (mollusques terrestres, d'eau douce el marins).
A. LOCARD
9,
AS à
C. E. LEPRIEUR
D' ST-LAGER
ET LE CONCOURS DE MM.
© Mermier, rue Bugeaud, 138, Lyox.
J. Minsmer, capitaine au 42° de ligne, à MENDE (Lozère.
Longicornes.
A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea er Cie,
a BUCAREST-FILARETE STRADA VIILOR (Roumanie). //emiptères,
Heétéroptéres.
H. Pierson, 6, rue de la
Névroptères.
J.- B. Renaud, 21, cours d'Herbouville, Lyon. Curculionides.
A. Riche, rx, rue de Penthièvre, Lyon. Fosses, Géologie.
N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Pofanique.
A. Sicard, D' à Azmi (Tarn) Coccinellides de France
L. Sonthonnax, o, rue Neuve, Lyox. ÆEntomologie et Conchy-
liologie générales.
Valéry Mayet, à MONTPELLIER.
A. Villot, 5, chemin Malifaud, GRENOBLE. Gordiaces, Hel-
nuinthes.
Poterie, Paris. OrfAoptères el
CA
SOMMAIRE DU
= e<
NUMÉRO 82
—0 —
EXTRAITS au BULLETIN ac 1 SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE ae FRANCE.
A propos de quelques Elatérides, par M.H. pu Buysson,
Les Champignons parasites des Acridiens, par MM.
J. Kuxckec D'HErcurLAIS et Ch. LANGLors.
EXTRAITS DES COMPTES-RENDUS DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES.
Sur une maladie cryptogamique du Criquet pèle-
rin /Acridium Peregrinum) par M. L. TrAgut.
Le Cryptogame des Criquets pèlerins, par M. Charles
BRONGNIART.
Le Parasite du Hanneton, par M.LE Mourx.
Remarques en passant, par Ci. Rey, (Szfe).
Description d’espèces et variétés dc Longicornes
Syriens, par Maurice Pic.
COMPTES-RENDUS DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON.
ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES
Evon, Rue, Ecrrandière,
Prière d'envoyer Les annonces el autres communications avant
Le 1 du moës.
L'auteur de tout article publié dans le Fournal, aura droit à
10 exemplaires de L Echange.
Juul ce
renseignements Sur Les annonces non suivies d'adresse doit être
envoyé à A1. L. Redon-Neyreneuf, 11, rue Confort, Lyon.
10,
Que concerne la rédaction, les annonces gratuites et
Imprimerie [L. Jacquet
La continuation de l'envoi du Fournal, tient lien de recu.
Toute demande d'abonnement dans Le courant de l'année
1801, entrainera l'envoi des n% parus de la même année.
Aaresser Les réclamations concernant l'envor du Fournar
el le montant des annonces et des abonnements à A1. L. Jacquet,
Imprimeur, rue Ferrandière, 18. Lion.
France, un an, 8 fr. — Union postale, 8, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr, 50
Le numéro pris séparément 0,80 cent.
98 REVUE LINNÉENNE
AVIS
A partir du 5 Novembre, M. L. Jacquet, Imprimeur, fera recouvrer par la poste
le montant de l'abonnement pour 1891. Prière à MM. les abonnés en retard d'envoyer
leur abonnement avant cette époque pour éviter les frais de recouvrement.
EXTRAITS DU: BULLETIN
DE LA
SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE
A propos de quelques Elatérides
Par M. H. pu Buisson
VU
Séance du 24 Juin 1891
Athous crenatostriatus Reiche (1869) —
A. subtruncatus Muls. et Guilb. (1856). — D’après
le type de la collection du Musée de Genève et d'après
la description de l’auteur, cette espèce aurait été établie
sur un individu anormal qui, à l'époque de la nym-
phose, a dû subir un accident : le vertex de la tête est
déformé assez visiblement et d’une facon qui n’a rien
d’analogue ; au lieu des trois impressions dont parle
l’auteur, on pourrait pourrait plutôt en trouver cinq,
placées symétriquement comme des points sur un
domino ; celle du centre étant allongée, irrégulière,
et les autres arrondies. Le pronotum et les élytres ont
l'air d’avoir souffert également à l'époque de leur
formation. L'aspect luisant de l’insecte est dû à l'a-
blation de la pubescence. Les stries et la ponctuation
des élytres, celle du pronotum, les articles des an-
tennes et des tarses me le font rapporter avec con-
fiance à l'espèce de Mulsant,
Athous virgatus Reiche (1863) — A. suwb-
truncatus Muls. et Guilb. (1856).— J'avais cru devoir
conserver À. virgatus Reiche comme espèce propre; je
me rapportais à la description de l’auteur et aux exem-
plaires de ma collection qui sy rattachaient parfaite-
ment. Les élytres plus courts, proportionnellement à la
longueur totale des individus, le front non concave,
le 3° article des antennes à peine plus long que le 2°,
égalant ensemble la longueur du 4°; la dilatation
accentuée de taches brunes juxtasuturales et latérales,
tout cela m'avait paru constant sur les exemplaires
que j'y rapportai. Or, les nouveaux individus que
j'ai vus et surtout le type de l’auteur, me prouvent
que les légères différences entre lui et A. strictus
Reiche ne sont pas assez constantes et considérables
pour maintenir cette espèce. k
Athous conicicollis Desbr. (1870) — À.
vittatus F. (1792), var. — Il varie de couleur comme
A. vittatus, sans cependant atteindre la couleur brun
rougeâtre de la variété angularis Steph. ; il conserve
toujours sur les parties sombres le reflet verdâtre
qu'on observe chez la variété Ocskayi Kiesw. Je le
rangerai donc à la suite de cette variété et je le dis-
tinguerai par la phrase: prothorace antice sensim
angustato et valde elongato.
On le rencontre principalement dans les Alpes-
Maritimes et aussi dans les Ka pathes.
Agriotes Starcki Kœænig in litt., rapporté à
A. Dahuricus Cand. (Catalogus Col. Eur., Cauc.
et Arm. Ross., 1801, Add., p. 305), est une variété
à tête, antennes et élytres d’un testacé ferrugineux de
A. Gurgistanus Fald., qui vient se placer avant la
variété a de Candèze: d'un testacé ferrugineux en
dessus et en dessous,
Les Champignons parasites des Acridiens
par MM. J. KünckeL D'HercuLaIS et Ch. LanGLois
VU
Séance du 24 Juin 1891
Au mois de Mars 1888, l’un de nous, dans la con-
férence qu'il fit au congrès d'Oran, en traçant l'histo-
rique des observations des naturalistes sur les Cryp-
togames entomophytes des Acridiens, a fait ressortir,
que c'était un naturaliste américain, le professeur Her-
bert Osborn, qui, le premier (1883), avait proposé de
cultiver Entomophtora Calopteni Bessey, et de les
propager dans les localités envahies par les Acridiens.
Il a rappelé que, de son coté, le professeur Metschni-
koff (1884) avait pensé qu'on pouvait multiplier
artificiellement l’Zsaria destructor Metsch., et VI.
ophioglossoides Krass. Il a signalé la production des
spores de /saria destructor dans la petite usine d’I-
melia et exposé les résultats satisfaisants obtenus par
semis de spores pour la destruction des Charancçons
ravageurs des Betteraves, les Cleonus punctiventris.
M. Krassiltschick s'était fait fort, par des semis de
spores de /saria, d'arrêter la multiplication des Acri-
diens. Nous sommes en 1891 ; la petite usine d’Imelia
a disparu, et nous attendons toujours les résultats des
expériences projetées par le naturaliste russe,
Depuis 1888,M. Künckel,suivant pas à pas la marche
des invasions, s’est attaché à rechercher si les Sfauro-
notus maroccanus, hôtes des Hauts-Plateaux, n'étaient
pas atteints par une affection cryptogamique: il a
toujours constaté que la mortalité dans les vols était
causée par un Diptère parasite: Sarcophaga clathrata
Meigen.Cette année,au début de l'invasion des Criquets
pêlerins, Schistocerca (A cridium) peregrina OI., il se
rendit à Biskra pour suivre leur évolution. Il recueillit,
le 26 mars, un grand nombre d'individus des deux
sexes qu'il rapporta à Alger, pour les mettre en
observation. Ces Acridiens étaient parfaitement sains ;
au fur et à mesure des appariements, les couples
étaient isolés. Quelques cas d’affection cryptogamique
se manifestèrent dans ceux qui étaient réunis en
groupe ; mais la mortalité fut insignifiante; la conta-
mination, de proche en proche, paraissait très difficile.
Dans un couple isolé, le mâle mourut portant des
signes d'infection ; sa femelle fut associée à un autre
mâle, s’accoupla, fit une première ponte le 20 mai,
une seconde le 4 juin, mourut le 6, son second mâle
mourut également le 16, sans avoir manifesté des
signes d'infection.
Le o et le 15 mai, M. J. Künckel fit à la Société
d'Agriculture d'Alger deux Communications dans les-
quelles il annonçait que, contrairement à l'idée reçue,
les Criquets pèlerins ne mouraient pas après la ponte,
mais que ceux qu'on trouvait çà et là sur les gise-
ments d'œufs, en partie morts, étaient atteints par une
affection cryptogamique.
M. J. Künckel et M. C. Langlois ayant trouvé,
chacun de leur côté, l'un aux environs d'Alger à la
Réghaïia, l'autre au voisinage d'Hommans Rirha, des
criquets pélerins contaminés, se communiquérent
leurs impressions et s'assouièrent pour faire des obser-
vations en commun, Pour contrôler leurs expériences,
ils s'attachèrent à les faire séparément dans des milieux
PATES AE ee
|
|
|
REVUE LINNÉENNE 99
autres et des conditions différentes. Voici les résultats
des observations ainsi faites séparément et des études
poursuivies en commun, résultats communiqués à la
Société d'Agriculture d'Alger dans sa séance du 30
mai, ainsi qu'en font foi les procès-verbaux.
Nous regrettons que les circonstances, nous forcent à
donner ces observations avant qu'elles soient aussi com-
plètesque nous l’eussionssouhaité; lorsqu'il s’agit d’étu-
des qui conduisent à des applications, on ne saurait trop
procéder avec circonspection et se garder de croire
réalisées les conceptions hy-pothétiques de son esprit.
Nous avons le regret de dire que c’est toujours
après que les criquets pèlerins s'étaient appariés,
accouplés, avaient pondu, qu’ils mouraient contami-
nés ; que c'était, par conséquent, lorsqu'ils avaient
accompli leur cycle évolutif, et commis sous toutes les
formes, leurs ravages qu'ils succombaient.
Nous ajouterons que des conditions toutes spéciales
nous paraissent nécessaires pour favoriser le dévelop-
pement du Champignon parasite; ce n’est que sur
les individus capturés dans des lieux humides soit sur
certains points des Hauts-Plateaux, soit sur le littoral,
que nous avons pu constater les signes caractéristiques
de l'infection.
Nous ferons observer qu'à l'état de nature, les cri-
quets pèlerins savent se grouper au pied des plantes et
des arbustes, grimper sur ces derniers en prenant la
position verticale pour éviter l'action de la rosée. En
captivité, ce n'est que sous les grillages recouverts
tous les soirs d’un linge mouillé que la maladie fait
son apparition sur un certain nombre d'individus, de
telle sorte qu'à l'air libre, les Acridiens ne trouvent
que très rarement, à l'état libre, des conditions favo-
rables au développement des Entomophytes,.
Quelques femelles, capturées pendant l'acte de la
ponte, avaient les derniers anneaux de l'abdomen
entièrement envahis par les Cryptogames.
Ayant raclé les eflorescences des anneaux, nous les
avons semées ahondamment sur les farves de l’Altise
de la Vigne ; les spores sont restées visibles pendant
plusieurs jours et ces larves, bien que jeunes, ont
continué à se développer, et se sont même transfor-
mées en insectes parfaits.
De ces mêmes lieux de pontes, il a été rapporté de
jeunes criquets, qui sont encore vivants ; ils opèrent
régulièrement leurs mues, bien que, depuis la capture,
ils aient été renfermés avec des adultes fortement con-
taminés. On pourrait supposer que les œufs sont plus
faciles à contaminer ; mais ils sont protégés par un
bouchon spumeux, et leur enveloppe est résistante, Il
nous a été permis d'observer des grappes d'œufs entiè:
rement couverts de filaments myceliens (moisissu-
res) dont les embryons ont continué régulièrement
leur développement. 11 ne faut pas oublier que ces
embryons sont protégés par une enveloppe qu'ils
rejettent aussitôt qu'ils sont éclos.
Les efflorescences blanchâtres cryptogamiques se
trouvent le plus souvent au point de jonction des deux
premiers anneaux, très fréquemment aussi derrière
les pattes postérieures, enfin sur tous les anneaux, et
quelquefois dans les régions les plus diverses.
La maladie paraît absolument superficielle ; les
points atteints montrent un feutage de mycélium
accompagné d'un très grand nombre de spores. Il est
assez fréquent de trouver au milieu des eflorescences des
Champignons saprophytes, notamment l'A/fernario
tenuis, Des coupes menées à travers les tissus con-
taminés n'ont pas permis de constater la pénétration
du champignon parasite dans la profondeur de l’orga-
nisme ; cependant certains anneaux ont pu étre dé-
tormés au point d'empécher la ponte : mais ce cas est
relativement rare. Comme preuve de la résistance des
Acridiens au parasitisme, nous pouvons citer une
femelle capturée à Biskra, le 26 mars, qui n’a suc-
combé que le 16 Juin, présentant des taches crypto-
gamiques et laissant échapper un ver parasite du
genre Gordius.
M. le professeur Trabut nous autorise à dire qu'il
est d'accord avec nous pour considérer l'affection
cryptogamique en question comme absolument super-
ficielle.
Quant au Cryptogame, au premier examen, on au-
rait pu croire qu'on se trouvait en présence d’un
Empusa, mais alors d’une espèce particulière. Après
étude, nous avons reconnu que ce cryptogame parasite
des criquets pèlerins avait la plus grande affinité avec
une espèce parasite des Acridiens : Polyrhizium Lep-
tophyei Giard.
Des échantillons sont adressés à M. le professeur
A. Giard, que nous prions de vouloir bien contrôler
notre détermination.
Les spores sont bien, comme le dit M. A. Giard,
de deux sortes: les unes plus petites, ovoides, d'environ
6 y, naissant par groupes de deux ou trois à l’extré-
mité des hyphes ; les autres plus grandes, à contenu
granuleux, également ovoides de 9 # sur 5 y, sont
divisées en deux par une cloison qui détermine l'é-
tranglement de la spore. Ces dernières sont considé-
rées par M. Giard comme des spores durables, Le
mycélium du Champignon présente des cloisonne-
ments assez rapprochés.
Il nous a été facile de faire germer les spores ;
les cultures sur milieux solides, gélatine, peptone,
agar agar nutritive, acide ou légèrement alcaline, n’ont
donné que des résultats très douteux, les cultures
étant contaminées par des Bactéries vulgaires. Il fau-
drait faire des cultures spéciales pour les séparer,
En résumé, nous nous trouvons en présence d’une
affection parasitaire bénigne, n'attaquant que des
individus parvenus au terme de leur évolution, et qui
parait ne se transmettre que très difficilement aux
insectes, fussent-ils de la même espèce.
Pour nous, comme pour M. le docteur Trabut, qui
connaissons dans leurs détails les conditions d'existence
et de développement des Acridiens, il ne nous semble
pas possible de fonder des espérances sur un mode de
destruction reposant sur le développement artificiel
des Champignons parasites observés sur les Criquets
pèlerins.
EXTRAITS DES COMPTES-RENDUS
DE
L'ACADÉMIE DES SCIENCES
Sur une maladie cryptogamique du Cri-
quet pèlerin (Acridium Peregrinum)
Par M. L. TRABUT
Séance du 15 Juin 1891
Chargé par M. le Gouverneur général de visiter,
de concert avec M. Mathieu, conservateur des forêts
d'Oran, les peuplements d’Alfa des Hauts Plateaux
dépendant de l’annexe militaire d’El-Aricha, nous
avons été frappés de rencontrer, le 23 mai, dans les
environs mêmes d’El-Aricha, de nombreux Criquets
pèlerins adultes paraissant malades. Devant laisser re-
poser notre convoi ce jour-là, nous avons pu consacrer
100
REVUE LINNÉENNE
une matinée à la recherche de ces Acridiens malades
provenant d'un vol important qui avait passé les jours
précédents se rendant dans le Tell.
Il nous fut très facile de constater que presque tous
portaient, sur le bord des anneaux de l'abdomen, des
taches noires, plus ou moins tuméfiées, cette lésion
étant surtout évidente chez les mâles, qui étaient aussi
beaucoup plus nombreux. Chez certains individus,
une efflorescence blanche qui recouvrait ces taches me
fixa sur la nature du mal, évidemment attribuable à
un Champignon parasite. Pendant le cours de notre
voyage, nous n'avons retrouvé de Criquets pélerins
que dans la vallée de l'Oued-Khemis, et nous n'avons
pu constater sur aucun individu les taches noires ni
les efflorescences.
Les Criquets recueillis à El- Aricha, et examinés dès
mon retour à Alger, mont paru envahis par un
Champignon du genre Botrytis. Les filaments du
mycelium très courts portent un très grand nombre
de spores de 10 à 15 x se développant, chez les femelles
surtout sur la membrane plissée qui relie deux an-
neaux ; chez les mâles, sur le bord inférieur des an-
neaux qui sont noirs et tuméfiés par places. Cette
maladie doit étre assez répandue. M. Brongniart a
soumis ces jours-ci à mon examen un À cridium pere-
grinum mort et portant des efflorescences blanches ;
il provenait des environs mêmes d'Alger. Je n'ai pas
hésité à reconnaître la phase ultérieure du mal que
j'avais observé à El-Aricha et j'attribuai la mort de
cet Acridien au Botrytis. Le jardinier de notre Ecole
m'a remis aussi un grand nombre de Sauterelles très
fortement envahies par le Botrytis et pour ce motif
faciles à capturer.
Cette constatation permettra-t-elle d'établir un sys-
tème de défense contre la pullulation de ces insectes
dévastateurs ? Des expériences sont nécessaires pour
trancher cette question. Sur les Hauts-Plateaux, les
Arabes prétendent « que la grosse Sauterelle (A cridium
peregrinum) vient chercher la petite (Storaunotus
maroccanus).» Doit-on trouver dars ce langage imagé
un tradition relative à la fin de la pullulation du Cri-
quet marocain par une maladie parasitaire apportée
par le Criquet pélerin ?
Le Botrytis observé peut provisoirement être décrit
ainsi. Botrytis Acridiorum : Mycelium court, portant
sur de petits rameaux des groupes de spores globu-
leuses, ellipsoïdes et même oblongues de 10 à 15 w,
hyalines avec des granulations brillantes, formant par
leur confluence des taches blanches, farineuses, assez
compactes, apparaissant sur les anneaux de l'abdomen,
de préférence sur la membrane plissée qui réunit les
anneaux,
Le Cryptogame des Criquets pélerins
Par M. Charles BRONGNIART
Séance du 29 Juin 1891
Le 11 mai dernier, M. Le Moult faisait connaitre
un parasite cryptogame, le Botrytis tenella qu’il avait
recueilli dans le département de l'Orne et qui ame-
nait la mort des vers blancs. MM. Prillieux et Dela-
croix montrèrent que ce champignon pouvait étre
cultivé dans des bouillons.
Depuis 1878, soit en collaboration avec M. Maxime
Cornu, soit seul, j'ai fait connaître des Entomophthora
qui détruisent, sous forme d’épidémie, des insectes de
divers ordres, Malheureusement les cultures de ce
champignon n'ont pu encore étre obtenues dans des
bouillons.
Aussitôt après la Note de M. Le Moult, je me mis
en campagne pour essayer de trouver, sur les Saute-
relles qui nous envahissaient, un parasite analogue à
celui des vers blancs.
Je l'ai trouvé aussi bien dans les endroits les plus
secs que dans les lieux les plus humides. A Bordj
Bouira, à Palestro, à la Reghaïa, à l’Arba et aux en-
virons d'Alger, de grands vols de Criquets pêlerins
s’abattaient et pondaient.
Après les pontes, quelques individus reprenaient
leur vol, tandis qu'il en restait un grand nombre sur
le sol, Ceux-ci devenaient languissants et mouraient,
quelques-uns après avoir pondu; d’autres, en plus
grand nombre, avant d’avoir opéré la ponte.
Dans les premiers jours de Juin, je recevais de
M. Delacroix, puis de M. Le Moult, des vers blancs
tués par le Botrytis tenella et des cultures de ce
champignon sur divers milieux solides dans des tubes,
enfin des vers à soie tués par le Botrytis bassiana, de
M. Lambert,de la station séricicole de Montpellier.
Les Criquets pèlerins que j'avais trouvés morts ou
mourants sur les lieux de portes, portaient tous les
traces d’un champignon parasite. Les anneaux de l’ab-
domen n'étaient pas distendus, comme cela se pré-
sente pour les Criquets tués par les ÆEntomophthora.
On remarquait sur les côtés de l'abdomen, aux points
de réunion des arceaux dorsaux et ventraux, de petites
boursouflures brunâtres et d’un aspect gras, puis entre
les anneaux et à la base des pattes de la troisième
paire, là où les téguments sont plus minces, moins
chitineux, on voyait un revêtement blanchâtre.
Ces Sauterelles mouraient sur le sol, ou crampon-
nées aux arbustes, aux herbes, Dans le premier cas,
leurs pattes conservaient la position qu'elles avaient
avant de mourir ; dans le second cas, elles repliaient
leurs pattes contre le sternum, comme cela a lieu pour
les criquets entomophthorés.
Examiné au microscope le champignon se présente
sous forme de mycélium court et trapu, peu abondant,
accompagné d'un grand nombre de spores. Celles-ci
sont de deux sortes : celles qui proviennent de pubes-
cences blanchâtres sont arrondies, ou ovoides ou
plus allongées et alors offrent souvent une cloison
qui amène un étranglement; leur contenu offre des
granulations assez réfringentes.
Les spores qui existent dans les taches grasses bru-
nâtres sont beaucoup plus petites et arrondies : on les
trouve réunies en masses moins considérables que les
précédentes. Celles-ci rappellent beaucoup la forme et
les dimensions des spores de Botrytis bassiana. Les
premières sont deux fois plus grosses. Les spores de
Botrytis tenella sont beaucoup plus ovoïdes.
Le 8 juin, M. Trabut confirma ma détermination,
Lui aussi avait trouvé des Criquets contaminés, mais
il n'avait pas encore pu les examiner d’une façon
appronfondie. J'annonçai ma découverte à l’Académie
le 8 Juin et dans la séance du 15 Juin M.Trabut donna
à ce champignon le nom de Botrytis acridiorum.
Quelques jours après, je pus voir d’abord seul,
puis en compagnie de M. Trabut, une épidémie con-
sidérable de ces Criquets, épidémie causée par le cryp-
togame, sur les talus qui bordent l'Oued Famidon à
l'Arba ; beaucoup de mâles et de femelles étaient
morts, mais il en restait un assez grand nombre encore
vivants, déjà attaqués par le champignon et qui se
trainaient péniblement, La plupart des femelles mou-
raient sans avoir pu pondre.
Depuis le mois de mai, M. Henri Paul, préfet
d'Alger, a mis gracieusement à ma disposition Île
laboratoire de la Station agronomique, où j'ai pu,
grâce à la collaboration de M. Marchand, ingénieur-
agronome, essayer des cultures de ce Botrytis. Nos
essais ont pleinement réussi.
UT RAT Pen EU TU Ne Pa ae EVE 7e | en
REVUE LINNÉENNE 1OI
Le Parasite du Hanneton
Par M. Le Mourr
Séance du 5 Août 1891
J'ai eu l'honneur, le 3 novembre 1890 et le 11 mai
1891, d'appeler l'attention de l'Académie sur les
effets produits, chez la larve du hanneton, par un
champignon présentant quelque ressemblance avec le
Botry:tis bassiana, ou muscardine du ver à soie.
Depuis cette époque, je me mis à l'œuvre pour
produire artificiellement une grande quantité de
semence de ce champignon, afin d'être en mesure de
faire des essais plus importants et aussi de pouvoir
livrer cette semence aux personnes désireuses de cons-
tater les effets du parasite. Le résultat obtenu dépasse
tout ce que je pouvais attendre d'une première expé-
rience faite sur une aussi grande échelle. Sur 600 tubes
ensemencés, deux seulement ont été envahis par un
champignon étranger : le Penecillum glaucum. Dans
quelques jours, je posséderai 2,000 tubes de culture et
je compte bien ne pas m'arrêter à ce chiffre. Déjà
150 tubes ont été expédiés sur différents points de la
France.
L'année 18a2 coïncidera, dans presque toute la
France, avec la principale sortie de hannetons. Je
pense que le hannetonage proprement dit ne doit pas
être négligé, et que les cultivateurs ne doivent pas
s'en remettre exclusivement au parasite pour étre
débarrassés du fléau. Ils devront, au contraire, s’or-
ganiser pour attaquer avec ensemble les insectes par-
faits qui sortiront au printemps et les empêcher d’ef-
fectuer leur ponte.
Mais il est évident que, quels que puissent être les
efforts des agriculteurs, il restera encore un nombre
assez considérable des insectes. C’est alors que le pa-
rasite du hanneton pourra être utilisé pour continuer
l'œuvre de destruction. Cette action pourra même
être préparée à l'avance, en introduisant le parasite
dans le sol après la récolte de 1891, ou pendant les
labours du printemps prochain, et je ne suis pas
éloigné de croire que, en dépit de la cuirasse chiti-
neuse qui protège le hanneton, celui-ci arrivera à être
attaqué par le parasite, pendant qu'il sera encore en
terre.
J'ai d’ailleurs expédié, il y a quelques mois, à
MM. Prillieux et Delacroix, un hanneton parfait
attaqué par le parasite. Rien ne prouve que ce soit là
une exception ; je me propose de faire à ce sujet de
nouvelles observations, dès que les circonstances le
permettront,
Les études auxquelles je me suis livré sur ce cham-
pignon, et les nombreuses observations que j'ai faites
sur le terrain, m'ont permis de constater que, chez le
ver parasite, il se produit des spores de deux façons
différentes et successives.
€ Si l'on prend un ver contaminé, peu de jours
après la sortie du champignon, on ne remarque que
du mycélium et il est impossible de trouver des
spores du parasite.
« Lorsque la mort remonte à une époque plus
ancienne, on trouve, contre les filaments du mycélium,
plus nombreux et plus longs, un matière farineuse,
presque impalpable, qui se compose uniquement
de spores innombrables de forme ovoide, et ayant
toutes la même dimension.
« Ces spores sont tellement petites que, vues au
microscope et grossies 1,800 fois, elles paraissent en-
core beaucoup moins grosses que la tête d’une épingle.
Je ne crains pas d'affirmer qu'un ver parasite peut en
produire plus d’un milliard.
« Si l’on coupe la larve et que l’on examine au
microscope une parcelle infiniment petite de matière
interne, on y trouve un enchevétrement de filaments
mycéliens à l'intérieur desquels on aperçoit, régulière-
ment rangées, d'autres spores plus petites et rondes.
« Bientôt les filaments externes du parasite se
détachent de la larve ; celle ci subit de son coté un
nouveau travail: le protoplasme disparait, absorbé
par la formation ou le développement des spores inter-
nes, et, quelque temps après, là ou l’on avait pu re-
marquer un ver complètement momifié, dur au point
de se laisser casser sans déchirures, on ne trouve
plus qu'une masse de poussières blanchâtres, la tête et
quelques fragments de la peau de l’insecte,
« J'ai examiné ces poussières au microscope et j'y
ai toujours trouvé, en nombre incalculable, des spores
ovoides identiques à celles qui sont produites par les
filaments externes.
« Ces spores seraient donc le développement des
spores rondes observées dans les filaments mycéliens et
le champignon aurait ainsi deux appareils fructifères
bien différents, quoique produisant finalement des
spores identiques.
J'ai ensemencé mes tubes de culture : 1° avec les
spores exogènes ; 2° avec des poussières de ver disso-
cié ; 3° avec la matière interne d’un ver momifié. Les
résultats obtenus ont été absolument les mérnes.
Le champignon se conduit dans les milieux de cul-
ture comme dans le Ver blanc. La culture prend, dès
les premiers jours, la teinte rosée que j'ai toujours
observée chez le ver contaminé. Bientôt on voit sortir
de nombreux filaments de mycelium garnissant la
culture d’une sorte de duvet, (cependant la culture ne
produit pas cette sorte d'arborisation que l’on trouve
chez le Ver blanc). Puis ce duvet disparaît et l’on
remarque à sa place une matière farineuse, unique-
ment composée des spores du parasite. Comme chez
le ver, la teinte particulière qui s'était produite dis-
parait et le milieu de culture reprend sa couleur pri-
mitive, J'ai toujours observé ce fait, quel que fût le
milieu de culture employé. «
Le Botrytis Bassiana ou Muscardine du ver à
soie, que j'ai également cultivé pour le comparer au
parasite du Ver blanc, présente un aspect extérieur à
peu près identique, quoique d’un blanc un peu moins
brillant, Mais le Botrytis Bassiana ne colore pas les
bouillons de culture et les spores sont grosses et
rondes. Les deux champignons sont. donc absolument
différents et les craintes qui avaient pu naître chez
certaines personnes n'ont plus aujourd'hui aucune
raison de subsister.
REMARQUES EN PASSANT
par -C: Rey
Lu à la Société Linnéenne de Lyon, le ro Août 18or.
DASCILLIDES (Suite)
Cyphon variabilis Thunb. — Les 9 sont plus
grandes, un peu plus oblongues, plus déprimées et
plus finement pointillées aux élytres. — La variété
rufipectus R. a le dessous du corps entièrement roux
et les antennes à peine ou non rembrunies à leur
extrémité. — Lyon, Provence.
Cyphon nigriceps Ksw. — C'est là une espèce à
laquelle il est difficile d'assigner des limites bien fixes,
tant elle ressemble au variabilis, dont elle est peut-
étre seulement une race remarquable, Toutefois, elle
est d’une forme un peu plus convexe et plus ramassée,
dans les deux sexes; les angles postérieurs du protho-
102
arts: d ‘l'a VTT PTT Date Y n NE soi ei
REVUE LINNÉENNE
rax sont généralement un peu plus droits; les élytres
sont un peu moins densément et un peu plus forte-
ment ponctuées à leur base, plus obsolètement en
arrière. Je ne parle pas de la couleur de la tête qui
est insignifiante, bien que souvent plus obscure; ni
du 3 article des antennes qui est variable dans ce
genre, ainsi que l’a constaté M. Bourgeois. — Lyon,
Bugey, Bresse, — Je ne l'ai jamais pris en Provence,
où le variabilis est commun.
Cyphon coarctatus PK. — On reconnaît dans le
coarctatus plusieurs races remarquables, qui, à la
rigueur, pourraient constituer des espèces distinctes,
entre autres: — 1° Le palustris Thoms., entièrement
testacé avec les élytres plus finement ponctuées et à
côtes presque obsolètes. — Saxe; — 2° l’elongatus
Tourn., moindre, à 3° article des antennes plus étroit
mais à peine moins long que le 2°, avec les élytres
plus fortement ensellées chez les 4 et leur espace
densément pointillé réduit à l'impression. — Cluny,
Bugey, Bresse; — 30, le meridianus R., à couleur
généralement plus obscure, à taille moindre et forme
plus oblongue, plus parallèle et plus déprimée, avec le
3° article des antennes plus grêle maïs un peu moins
long que le 2°, l'impression postscutellaire des élytres
plus profonde, l’espace densément pointillé étendu en
arrière en dehors de celle-ci et un petit tubercule lisse
de chaque côté de la pointe de l’écusson. — Hyères.
Cyphon Kunkeli R. — La pubescence des élytres,
dans cet insecte, n’est pas frisée ainsi que je l'avais
indiqué à tort, mais elle est plus longue et plus re-
dressée que chez tous ses congénères, et, pour cette
raison, elle doit constituer une espèce distincte.
Cyphon convexus R. — Cet insecte a tout-à-fait la
couleur et la forme du Paykuli Guér., mais la ponc-
tuation est moins forte et plus serrée. Peut-être n’en
est-il qu'une simple variété. (A suivre).
»
DESCRIPTION D'ESPÈCES ET VARIÉTÉS
DE LONGICORNES SYRIENS
mr
Cortodera discolor Fairm. (V.) rubripen-
nis (Fairm. An. Fr. 66 p. 277 v. B.) Mêmes carac-
tères généraux que le discolor proprement dit mais
élytres d’un rouge brique un peu brillant au lieu
d'être noirs.
Stenopterus rufus I. (V.) atricornis. —
Cuisses assez largement noirâtres comme chez la va-
riété geniculatus Kr. avec les antennes entièrement
noires, une trainée noire aux épaules comme chez le
type.
Lioderes Kollari Redt. (V.) nigripes. —
Coloration du Phy. testaceus XL, var. analis Redt.
ou nigricollis Muls. C'est-à-dire offrant les pattes et
le dessous du corps noirs, les antennes obscurcies,
Pilemia tigrina Muls. var. griseomacu-
lata. — Voisine de la P, tigrina M., dont elle me
paraît n'être qu'une variété bien qu'elle paraisse d’une
taille plus petite avec une forme un peu plus large et
les élytres, un peu plus profondément ponctués, —
Prothorax plus ou moins rougeûtre, au milieu, élytres
mouchetés, Cette variété est caractérisée par les anten-
nes peu visiblement annelées et les élytres garnis de
mouchetures grises régulières et arrondies, peu nom-
breuses, La Pilemia tigrina proprement dite avec les
antennes nettement annelées présente des mouchetures
élytrales très variables et irrégulièrement disposées
ordinairement très mélangées de duvet gris et jaunâtre.
Long. 10, 12 mil.
Phytoecia praetextata Setv. var. nigri-
colli 3. Assez étroite et presque parallèle chez
les 4. Ecusson noir, cendré à l’état frais, Antennes
et pattes noires, avec le dessous du corps de la même
couleur pubescent de cendré. La tête et le prothorax
sont entièrement noirs, les élytres d’un jaune rouge
offrent deux points noirs externes dont le premier
huméral et une large tache suturale allongée s'éten-
dant presque sur toute la longueur des élytres
Long. 7.-9. mil.
Toutes ces variétés ont été capturées en Syrie (Ter-
ritoire d’Akbès) cette année, par M. Delagrange qui
me les a procurées.
Phytoecia asiatica voisine de la lineola v.
pulla Ggl. par l'aspect et surtout de la nigricornis par
la coloration. Pattes grises moins l'extrémité supé-
rieure de tous les tibias et la deuxième moitié des
quatres cuisses antérieures, rougeâtres. Dessous du
corps pubescent de gris avec la poitrine très garnie de
duvet blanc cendré épais. Tête et prothorax assez
fortement et densément ponctués, ce dernier pas très
long un peu atténué à la base et un peu dilaté et
arrondi avant celle-ci avec trois lignes de duvet pres-
que effacées. Ecusson arrondi très garni de duvet
blanc sale épais. — Elytres à peine convexes (à duvet
gris vert) assez éparsement ponctués, à peine atténués
et vaguement tronqués offrant une côte peu visible. —
Antennes pas très longues, gristres.
Communiquée par M. Delagrange, Akbès. Long,
9 mil.
La Ph. asiatica se distingue de la Ph)-. v. pulla
Ggl. par le prothorax plus long, la forme plus paral-
lèle des élytres ; elle est revêtue en dessus d’un duvet
gris-vert et non gris plus où moins cendré ce qui la
distingue très visiblement de la nigricornis F.
Brachyta Delagrangei. — Très grande et
large avec les antennes courtes d’un testacé rougeûtre,
un peu obscurcies à l'extrémité. Tête et prothorax
noirs presque entiérement revêtus de duvet doré-
orangé, ce dernier assez court, bien plus étroit que
les élytres, offrant une forte épine sur les côtés avec
le dessus granuleux ; partie antérieure du prothorax
s'avançant sur la tête étroite et longue en avant d’un
sillon transversal ; la partie postérieure un peu élargie
et à bords tranchants offre une grande impression
transversale formant en dessus comme un bourrelet ;
milieu du prothorax fortement bosselé. Ecusson pres-
que en triangle arrondi rezêtu d’un beau duvet doré-
orangé. — Klytres assez convexes offrant leur plus
grande largeur aux épaules qui sont arrondies et
légèrement saillantes, à peine atténués à l'extrémité
(celle-ci arrondie) d’un beau jaune d'ocre avec des
dessins noirs, Les dessins élytraux sont ainsi formés:
une bande suturale qui entoure en s’élargissant l’'écus-
son et s’atténue vers l'extrémité, deux bandes transver-
sales obliques inclinées l'une vers l’autre et offrant entre
elles une large tache noire sur le bord externe et à
peu près au milieu des élytres, uné petite tache noire
isolée près de l'extrémité. Pattes robustes, courtes,
d'un testacé rougeâtre revêtues de poils orangé - doré
avec les cuisses noirâtres à l'extrémité et en dessus
seulement. Dessous du corps noir revêtu de duvet
doré-orangé fin et assez épais surtout sur la poitrine
et les derniers segments abdominaux,
Long. 19 mil. Larg. épaules, 8 mil. une ® com-
muniquée par M. Delagrange.
La Brachyta Delagrangei se rapproche par la taille
et la forme des bifasciata Ol. et balcanica Hampe,
elle se distingue à prime abord, de ces deux espèces
par les épines du prothorax et le duvet orangé -doré
qui garnit plusieurs de se: membres ; elle semble
devoir se placer en tête du groupe, la forme de son
prothorax fortement épineux marquant avec ses anten-
nes courtes et épaisses le passage des Pachyta Ser. aux
Brachyta Fairim.
M. Pic
ca
REVUE LINNÉENNE 103
COMPTES-RENDUS
DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON
SÉANCE DU 17 MARS 1891
PRÉSIDENCE DE M. LE D' SAINT-LAGER
Le procès-verbal de la précédente réunion est lu et adopté.
La Société à recu :
Lefébure de Fourey, Vade-mecum des herborisations parisiennes: 6° édit., 1891,
Don de Mme Vve de Fourcy. — Bulletin de la Société botanique de France ; XXXVIII ;
C. R. des Séances, I. — Journal de la Société nationale d’horticulture de France ; XIII,
19me Liste des membres.—Journal de botanique dirigé par M. Morot: IV, 4, 5.— Feuille
des jeunes naturalistes, dirigée par M. Dollfus; 245, 1891. — Société d'Histoire natu-
relle de Toulouse : avril, mai, juin {890. — Annales de la Société d'Horticulture et
d'Histoire Naturelle de l'Hérault; XXII, 6. — Revue Scientifique du Bourbonnais,
dirigée par M. Ollivier ; IV, 3. — Revue Savoisienne, XXXIII, 1, 2. — Revue des
Seiences Naturelles de l'Ouest ; I. — Notarisia ; VI, 23. — Nuova Notarisia, 2 mars
1891. — Bulletin de la Société botanique suisse ; I.
A propros d’hybrides d’Orchis et d'Ophrys signalés dans le Bulletin
de la Société Botanique de France, M. Viviand-Morel fait remarquer
que ces genres sont très-polymorphes. Il est facile, et chacun de nous
a pu le constater, de trouver de nombreuses formes d’Orchis dans les
localités où ces plantes sont un peu abondantes. Mais il ne faut pas de
là conclure à leur hybridité, ni leur donner l'importance que veulent
leur attribuer certains auteurs, sans les avoir soumis au contrôle d’une
rigoureuse expérimentation.
. COMMUNICATIONS
M. le D' Saint-Lager fait la communication suivante :
Remarques orthographiques sur quelques noms de genres
Le désidératum de la langue universelle, si souvent exprimé par les
philologues, a été, depuis longtemps, réalisé par les naturalistes et
surtout par les botanistes. En effet, jusque vers le troisième tiers du
XVIII: siècle, tous les ouvrages phytologiques étaient écrits en langue
latine. Cette coutume n'est pas entièrement tombée en désuétude à
notre époque, comme le prouvent certains ouvrages bien connus, tels
que les Genera d'Endhcher, de Bentham et Hooker, l'Enumeratio
plantarum de Kunth, la Flora italica de Bertoloni, la Flora rossica
de Ledebour, la Flora hispaniea de Willkomm et Lange, la Æ/ora
orientalis de Boissier et une multitude d’autres que nous pourrions
citer. En outre, un grand nombre de floristes ont conservé l'usage
des diagnoses latines pour les espèces nouvellement décrites, et enfin
parmi les règles unanimement adoptées par les botanistes et les z0olo-
gistes, il en est une ainsi formulée ; « les noms scientifiques de plantes
et d'animaux sont en langue latine » (1).
(4) Sous la rubrique « noms en langue latine ». il faut comprendre aussi les noms grecs introduits dans
la nomenclature avec changement dans leur désinence (Chelidonium — Chelidonion, Lotus — Lôtos, Cen-
tauera — Centaurion, Gentiana — Gentianê), ou conservés sous la forme hellénique : (Anemone, Thlaspi,
Lychnis, Erigeron).
104 REVUE LINNÉENNE
Au surplus, dans les Ecoles de théologie, on continue à faire en latin
des dissertations orales ‘et écrites. Par conséquent, dans le domaine
sclentifique, la langue universelle n’est pas une utopie. Mais comme
depuis la fin du siècle précédent, le nombre des personnes adonnées
à l'étude des sciences a augmenté dans une proportion considérable et
toujours croissante, on a été conduit dans chaque pays à se servir de
plus en plus de la langue nationale, afin de vulgariser facilement les
connaissances scientifiques.
Il serait téméraire de nier que, dans un avenir plus ou moins éloigné,
l’une des langues européennes ne puisse acquérir une telle prédomi-
nance qu'elle devienne la langue universelle des hommes instruits, dans
le cas où les grammairiens, renoncant à leurs vieux errements, s'appli-
queraient à en rendre l'étude facile, Quoiqu'il arrive à cet égard, il y a
lieu de présumer que l'emploi des dénominations latines ou helléni-
ques latinisées subsistera longtemps, sinon toujours, dans le langage
botanique et zoologique.
Sans nous attarder plus qu'il ne convient aux conjectures lointaines
et en ne considérant que les nécessités actuelles, il importe de remar-
quer que la langue latine n’est pas, comme les langues modernes, sujette
à des modifications ultérieures dans son orthographe et en ce qui con-
cerne les règles de sa grammaire. Celles-ci sont depuis longtemps
établies et ne sauraient être changées au gré de qui que ce soit. Toute-
fois il nous est permis d'enrichir le vocabulaire scientifique de néolo-
œismes destinés à l'expression d'idées inconnues autrefois, à la condition
de former les noms nouveaux, comme auraient fait les anciens Romains
et en nous inspirant des modèles qu'ils nous ont laissés, particuliè-
rement en ce qui concerne la création des mots composés. Dans tous
les cas, l'orthographe des mots latins est invariable. C’est ainsi, par
exemple, que nous sommes tenus d'écrire Ægopodium, Ægilops.
Ælhusa, Achaena, Œnanthe, Dioecia et Dioecus, tandis qu'en fran-
cais nous remplacons le plus souvent les dipthongues grecques a et o7
par la voyelle e. Ilest en effet conforme à l'usage de notre langue
d'écrire Egopode, Egilope, Ethuse, Enanthe, Achène, Diéeie et Diéque
à limitation des mots Egypte, Etiologie, Economie, que les Romains
écrivaient Ægyptus, Ætiologia, ŒÆconomia (1).
Parmi les mots ci-dessus énumérés, il en est un, l'adjectif dioecus
sur lequel nous appelons particulièrement l'attention des botanistes,
parcequ'il a été altéré par Linné, lequel a écrit très-incorrectement
Urtieu dioica et Lychnis dioica. I est certain qu'il faut écrire diæca
de même que les diphthongues grecques ai et o? deviennent 4e et 0e
dans la transcription latine, de mème aussi ei se change en ?, ow en w,
comme on le voit dans les mots Conium (Côneion), Limodorum (Lei-
modôron), Liriodendron (Leiriodendron), Lichen, (Leichèn) Sprran-
thes (Speiranthes), WMicropus (Micropous), 4/opecurus (Aopecouros),
ainsi que dans le substantif Chirurgia (Cheirourgia) qui fournit un
exemple de la contraction des deux diphthongues e1 et ou.
(1) Quelques termes scientifiques, par une exception qu'on supprinera sans doute un jour, ont conservé la
diphthongue 0e, ce sont oecuménique, oedéme, oesophage, oenologie, et en outre le nom propre Œdipe.
4 disiii
REVUE LINNÉENNE 105
Par conséquent le mot grec Polamogeitôn (voisin du fleuve) devient
dans la transcription latine Potamogiton, tout comme le nom du célè-
bre athénien Aristogeïtôn (excellent. voisin) s'écrit en latin Aris{ogiton.
Il est surprenant que la faute commise par un des copistes de l'Histoire
naturelle de Pline, Potamogeton au lieu de Potamogiton, se soit trans-
mise jusqu'à nos jours, sans exciter aucune protestation.
Puisque nous venons de parler des erreurs de transcription faites
par les copistes de l'ouvrage de Pline, il ne sera pas hors de propos
d'en signaler une autre, plus grossière encore, et qui, malgré son
énornuté, s'étale dans les flores de tous les auteurs modernes : Il s'agit
du mot Œnothera qu signifierait vin sauvage, c'est-à-dire un non-
sens, une absurdité, une ânerie. La véritable orthographe de ce nom
est Onothera (âne sauvage) ; ainsi que nous l’apprennent Théophraste
(IX, 19) et Dioscoride (IV, 116) qui assurément connaissaient la
langue grecque beaucoup mieux que Pline et que ses copistes. Les
deux botanistes grecs disent que « lOnothera est encore appelé
Onagra (Onos agrios, àne sauvage). Sa racine, lorsqu'elle est sèche,
exhale une odeur de vin ». Ce dernier mot (en grec oinos) est sans
doute la cause de l'erreur de transcription (ήnothera pour Onothera.
On n’a pas compris qu'il s'agissait d'une plante toute hérissée de poils
et bourrue comme un âne sauvage. Il est donc bien démontré que, sous
le rapport étymologique, ce nom est de la même famille que Ononis
(plante des ânes), Onoseris (Chicorée d'âne), Onobroma, (nourriture
des ânes), Onosma (odeur d'âne), Onobrychis (qui fait braire de plaisir
les ânes) et enfin Onopordon (qui fait péter les ânes).
On sait qu'un grand nombre de termes génériques ont été empruntés
à des noms d'animaux, tels sont sont : Hippuris, Hippocrepis (hippos,
cheval), Bupleurum, Buphtalnum, (Bus, bœuf), Lycopus, Lycopsis
(Lycos, loup), Tragopogon (tragos, bouc), Lagurus (lagôs lièvre),
Galeopsis (galé, belette).
Lorsque le radical du génitif est différent de celui du nominatif, c'est
le premier qu'on emploie dans les mots composés, ainsi qu'on le voit
dans les noms génériques suivants : Leontodon, Leontopodium (leün,
gen, leontos, lon), Cynodon, Cynosurus, Cynoglossum, Cynanchum
(eyôn, gén. cynos, chien), Myosotis, Myosurus (Mys, gén. m0,
souris), Hyoseyamus, Hyoseris (hys, gèn. hyos, porc), Ægopodium
Ægilops (aix, gén. aigos, chèvre), Alopreurus (alôpèx, gen. alopecos,
renard), Ornithogalum, Ornithopus (ornis, gén. ornithos, oiseau),
Chenopodium (chén, gén. chénos, oïe), Andropogon, Androsænum,
Androsaces (anér, gèn. andros, homme).
Cette règle ne s'applique pas seulement aux noms composés d'un
terme zoologique, mais à tous les substantifs et adjectifs composés de
deux mots. À titre d'exemple, nous nous bornerons à citer les noms
génériques Gerontopogon, barbe de vieillard (geron, gén. gerontos)
Ceratophyllum, feuille cornée (ceras, gén, ceratos) Calycotome, ca-
lycee fendu (calyx, gén, calycos), Adenocarpus, fruit glanduleux (adén,
gén, adenos), Trichomanes, longs cheveux (Trir, gén. trichos).
106 REVUE LINNÉENNE
Il est donc incorrect d'écrire, à l'exemple de Linné, Geropogon au
lieu de Gerontopogon, Dracocephalum pour Dracontocepholum, Leo-
nurus à la place de Leonturus.
L'économie d’une ou de deux lettres dans chacun des susdits mots
n’est pas un motif suffisant pour violer une règle établie depuis l’anti-
quité gréco-romaine et que nous sommes contraints d'observer.
Enfin le changement apporté à la nomenclature par les corrections
orthographiques est si minime qu'on aurait mauvaise grâce à les repous-
ser sous prétexte qu'elles apportent un dérangement à nos habitudes.
Ultérieurement, je continuerai l'étude de ce sujet.
M. le D' Blanc fait connaitre à la Société, qu’en collaboration avec
MM. Roux et Prudent, il a dressé les tables des dix premières années
des Annales. Il explique qu'il a dû être établi les trois tables suivantes :
1° par ordre d'auteur ; 2° par noms de localités signalées; 3° par noms
de plantes ayant fait l'objet d’une communication. Une table analy-
tique complètera ce travail.
M. le Président fait ressortir l’utiité incontestable de l’œuvre de
nos confrères ; il les en félicite au nom de la Société et émet le vœu que
ces tables soient bientôt imprimées et envoyées à nos membres et à nos
correspondants.
SÉANCE DU 31 MARS 1891
PRÉSIDENCE DE M. LE D' GABRIEL Roux
Le procès-verbal de la précédente réunion est lu et adopté.
La Société a recu :
Bulletin de la Société botanique de France ; XXXVII ; Revue bibliographique, A. —
Journal de botanique, dirigé par M. Morot ; V, 6. — Journal de la Société Nationale
d'horticulture de France: XIII, 2. — Revue Nationale des Bouches-du-Rhône 439,
4391. — Bulletin de la Société des Sciences naturelles de Reims ; I, 4. Notarisia; V,
92, — Misseuri botanical Garded; I,
COMMUNICATIONS
Le bacille pyocyanique trouvé dans les crachats d’une malade atteinte
de la grippe-par le D' Gabriel Roux:
M. le docteur Gabriel Roux fait passer sous les yeux des membres de
la Société toute une série de cultures pures du microbe du pus bleu : le
Bacillus pyocyaneus de Gessard sur les milieux nutritifs les plus variés;
il montre en même temps la réaction de la pyocyanine et des eristaux
de cette substance.
Les cultures présentées par M. G. Roux ont une assez curieuse et
assez rare origine ; elles proviennent en effet des crachats d’une malade
de M. le professeur J. Teissier à l'Hôtel-Dieu, atteinte d’une grippe à
forme grave avec bronchite très intense.
M. G. Roux ayant, par les procédés ordinaires, mis en culture les
rachats de cette malade afin d'y dissocier les différentes bactéries qui
devaient très vraisemblablement y exister, fut fort étonné en constatant
que presque toutes les colonies développées en tube d'Esmarch étaient
REVUE LINNÉENNE 107
identiques les unes aux autres et appartenaient, comme le démontrè-
rent des ensemencements ultérieurs, au microbe du pus bleu. Pendant
une quinzaine de jours au moins les crachats de cette malade renfer-
mérent ainsi à l'état de pureté presque absolue le Bacillus pyo-
cyaneus.
Il est à noter ici que ces crachats avaient l'aspect de ceux d’une
bronchite ordinaire à la période de coction et ne présentèrent jamais
une coloration bleue ou bleuûtre.
L'étude morphologique et biologique du microorganisme ainsi
dissocié, la réaction de la pyocyanine et l'obtention même de cristaux
de cette substance extraite pour la première fois par Fordos (1), ne
pouvaient laisser aucun doute sur la diagnose du Bacillus pyo-
cyaneus.
Il a du reste été possible à M. G. Roux, en ensemencant une parcelle
d’une des cultures dans du pus provenant d'une pleurésie purulente et
qui n'était nullemert bleu, de lui donner très rapidement la coloration
caractéristique, par pullulation du bacille ensemencé et formation de
la pyocyanine, (le tube renfermant ce pus est montré à la Société).
M. G. Roux a tenu à mettre sous les yeux des membres de la Société
3otanique ces différentes cultures parcequ’elles se rapportent à une des
bactéries les plus intéressantes au point de vue botanique en raison du
polymorphisme expérimental qu'il a été possible de déterminer chez
elle.
On sait que les formes fondamentales des Schizomycétes peuvent
être rapportées à trois principales :
4° La forme ronde : Coccus ; 2 la forme en batonnet: Bacterium ou
>acillus suivant que la longueur prédomine plus ou moins sur la lar-
geur ; 3° enfin la forme en tire-bouchon ou spiralée : Spérillum.
Un certain nombre de botanistes avaient attaché autrefois à ces
différentes formes une très grande importance et en avaient, comme
Ebrenberg, Dujardin, Cohn, etc. fait la base de leurs classifications. La
tendance actuelle est au polymorphisme où pléomorphisme presque
indéfini des espèces bactériennes et certains bactériologues ne sont pas
cloignés de penser que d'assez nombreuses espèces sont capables, sui-
vant les milieux nutritifs, la température, l’état de jeunesse ou de vieil-
lesse ete., de revêtir tour à tour chacune des formes qui viennent d’être
signalées. |
Or, en ce qui concerne le Bacillus pyocyaneus, deux savants, qui
momentanément au moins ont été deux lyonnais, MM. Guignard et
Charrin (2), ont démontré expérimentalement la possibilité d'un poly-
morphisme aussi étendu qu'on peut se le figurer.
Normalement, dans les eultures ordinaires ou dans l'organisme
vivant, le Bacille du pus bleu est représenté par de petits batonnets
(1) Fordos, Rech, sur la matière colorante des suppurations bleues: pyocyanine (comptes-rendus Ac.
Sciences, 1860,
@) Guignard et Charrin — Sur les variations morphologiques des microbes (Comptes rendus Académie
des Sciences, 5 décembr, 1887).
108 REVUE LINNÉÉNNE
très courts de 1 # à 1,5 » de long sur 0,6 x de large et très mobiles ;
mais en cultivant ce microorganisme sur des substrata nutritits auxquels
ils avaient eu soin d’incorporer des doses minimes de certaines subs-
tances antiseptiques, dans des proportions telles que la vitalité ne put
être atteinte, ces deux expérimentateurs ont pu, à volonté, allonger les
batonnets jusqu'au point d'en faire des filaments, les courber sur eux-
mêmes de facon à représenter une sorte de bacille-virgule analogue à
celui du choléra-asiatique, donner naissance à d’élégantes spirales à
tours plus ou moins nombreux et serrès, et même, dans certaines con-
ditions, produire des éléments exactement arrondis pouvant être consi-
dérés comme des cocci, mais qui doivent plutôt être regardés comme
des spores, dont ils ont certains caractères.
Quoiqu'il en soit, la forme chez ce bacille du pus bleu se montre
éminemment plastique et variable et il est bien certain que si lon
n'avait pas des moyens absolument sûrs de contrôler la pureté des
cultures, au moyen notamment de la réaction de la pyocyanine, on
hésiterait dans ce cas à ne voir qu'une seule et même espèce dans ces
individus de forme et de taille très variées, M.G. Roux montre une plan-
che sur laquelle sont dessinées en grand d’après photographies, les dif-
ferentes formes obtenues par MM. Guignard et Charrin.
Indépendamment de cet intéressant polymorphisme expérimental,
le Bacillus pyocyaneus est encore curieux en raison de la sécrétion
dans certains mieux naturels comme le pus et dans la plupart des
milieux nutritifs artificiels comme le bouillon, la gelatine-peptone,
l'agar-agar peptonisée, etc., de cette substance colorante spéciale à
laquelle Fordos a donné le nom de pyocyanine.
Cette fonction chromogène d’un nmucrobe est assez fréquente parmi
ces petits êtres et tantôt la couleur produite reste limitée à la colonie
comme par exemple dans le microbe orangé (microbe du furoncle),
tantôt elle se diffuse dans le milieu ambiant comme c’est le cas pour le
Bacille du pus bleu ou encore pour le Cladothrix dichotoma dont
M. G. Roux a, l’année dernière, montré un spécimen à la Société.
Le Bacille pyocyanique possède enfin des propriétés pathogènes
toutes spéciales qui ont été bien étudiées surtout par M. le D' Charrin.
Il peut même arriver qu'au lieu de sécréter une diastase, une
ptomaine ou une substance colorée quelques bactéries sécrètent en
quelque sorte, émettent de la lumière; ce sont les Bactéries phospho-
rescentes dont M. G. Roux est heureux de montrer à la Société un
magnifique échantillon qu'il doit à M. le professeur Raphaël Dubois de
la Faculté des Sciences.
Un certain nombre de tubes de gélatine-peptone alcalinisée, ense-
mencés avee un microbe de la viande spontanément lumineuse, passent
en effet sous les veux des membres de la Société et émettent à lobs-
eurité une lueur phosphorescente tellement intense que M. G. Roux
a pu, il y à quelques heures, en raison du froid très vif qui exalte la
propriété lumineuse de la colonie, lire quelques lignes de journal à la
seule clarté de cette lumière microbienne,
PO LT ETES
REVUE LINNÉENNE 109
Sur le Lychnis diurna
M. Magnin présente ensuite des échantillons de Zychnis vespertina
à fleurs roses et de Z. diurna à fleurs hermaphrodites ; il accompagne
cette présentation de renseignements sur les caractères, le dimorphisme
sexuel, l’hermaphrodisme du L. diurna, qui seront développés dans un
mémoire destiné au prochain volume de nos Annales et dont voici les
conclusions :
Le Lychnis diurna possède un dimorphisme sexuel aussi net que
celui du ZL. vespertina et reposant sur les mêmes caractères ;
Les pieds mâles paraissent aussi plus fréquents que les pieds femelles
du moins, en général, c’est-à-dire dans les conditions ordinaires de
végétation de la plante ;
Cependant l'influence de la nature du sol semble s'exercer d’une
facon positive sur la détermination sexuelle, les terrains gras produisant
surtout des pieds femelles, les sols stériles des pieds mâles ;
La fleur femelle présente toujours des rudiments d’étamines plus ou
moins développés ;
Malgré cette tendance à la bissexualité, l’hermaphrodisme véritable
est très-rare ; M. Magnin ne l’a rencontré que dans un pied mâle et
encore l'ovaire et les styles y étaient-ls un peu atrophies ;
La tétramérie parait plus rare que dans le Lychnis vespertina ; les
variations de nombre des styles sont au contraire plus fréquentes ;
Enfin, parmi les observations nouvelles concernant le L, ‘vesperlina,
la curieuse particularité présentée par les pieds màles ustilaginisés de
cette plante, dont la fleur reste adhérente au pédicelle, au lieu de s'en
détacher (comme dans les fleurs mâles des plantes saines), ce pédicelle
se comportant ainsi comme celui des fleurs femelles.
PRRPRPRPPIII
Note sur le NUPHAR PUMILUM du Jura et le polymor-
phisme des N. PUMILUM et N. LUTEUM
(Résumé) par le D' Antoine MAGNIN
I. — Le Nuphar pumilum est pour beaucoup de botanistes une
espèce voisine du N, /uteum ; séparée depuis longtemps par Smith,
elle serait caractérisée par : 1° La petitesse de toutes les parties de la
plante, feuilles, fleurs, fruits ; 2° le fruit moins allongé, à stigmates
moins nombreux (ne dépassant pas 10), atteignant le bord du disque,
séparés par des Cchancrures plus où moins profondes ; 3° les anthères
presque carrées ; 4 les pétales suborbiculaires, atténués en onglet,
dont un toujours entièrement vert; 5° l'odeur spéciale de la fleur;
6° Les feuilles à 15bes divergents, à nervures espacées, à face inférieure
pubescente, à pétiole comprimé-ancipité ; 7° son habitat spécial, dans
Vosges, Suisse, Belgi-
les régions montagneuses où septentrionales,
que, Haute-Saône, Plateau-central, ete.
Depuis la séparation de cette espèce, on y a mème distingué :
D'abord le N. pumilum Koch (N. minimum Gaud.) à échancrures
110 REVUE LINNÉENNE
du disque peu profondes, anthères carrées, croissant dans quelques
lacs de la Suisse, ete. et le N. Spennerianum Gaud, (N. minimum
Spenn.) à disque profondément échancré, anthères linéaires-oblongues,
fleurs plus grandes, observé dans les Vosges, etc.
Puis, plus récemment, les N. sericeum, N. intermedium Ledeb.,
N. auriculatum Genex., N. confusum Gagr., etc.
IT, — Le N. pumilum a été signalé dans le Jura, par M. Girardot,
professeur au Lycée de Lons-le-Saunier ; il l'y a découvert, vers 1871,
dans le lac du Fioget, commune de Chàtelneuf et l'a décrit, d’après les
déterminations de M. Jœggi de Zurich, comme une var. £. gracilis du
type (Soc. d'Emul. du Jura, 4881).
Les recherches que j'ai faites, en 1890, dans les lacs du Jura, ne
i'ont donné que des feuilles pour le lac du Fioget, des feuilles et des
fruits pour les lacs des Bez, de Bellefontaine et du Boulu (1); or, ces
fruits se rapportent à la var. #inor du N./uteum! et non au N. pumi-
lun. Mais mes doutes cessèrent à la suite de la communication des
échantillons très-intéressants, fleuris et fructifiés, récoltés par M. Girar-
dot dans le lac du Fioget.
IT. — Polymorphisme. Déjà la plante du Fioget présente des dif-
férences avec celle des Vosges et de la Suisse: fleurs plus grandes,
échancrures du disque moins profondes, stigmates atteignant à peine le
bord, etc.
D'autre part, M. Girardot constate lui-mème, que dans Pespace de
10 ans (1871-1881) le N. puuntlum du Fioget a varié! (loc. cil., et in
lité, 4890); ce que j'ai pu vérifier par la communication des échan-
tillons !
Enfin, tout récemment, M. Héribaud à observé, dans les lacs du
Plateau central, toute les formes de passage entre le N. prmnilum et le
N. luteum (Rev. gén. de botanique, 1890, p. 447).
De l'étude des échantillons que j'ai eus sous les yeux (N.punnilum et
N. luteum var. minor, des Vosges, de la Haute-Saône, du Plateau
central, du Jura, communiqués par MM. Lacroix, Godfrin, Vendrely,
Héribaud, Girardot) et de ceux que j'ai récoltés, je me crois en droit
de conclure à mon tour :
1° Que tous les caractéres donnés comme distinctifs des N, punilumn
et N. luteum peuvent varier : dimension de la fleur, forme des pétales,
nombre des stigmates, profondeur des échancrures du disque, paral-
lelisme ou divergence des lobes des feuilles ete, ; ce dernier caractère,
notamment, donné comme distinctif par Grenier et Godron (#7. fr. I.
o7) est absolument inexact, C’est du reste la conclusion à laquelle
étaient déjà arrivés DœLLz (F1. bavar.), et Em. BurNAT (Ann. vo-
geio-rhénanes, 1867, p. 14), par l'étude des formes suisses et vos-
ciennes (2);
A) Mes explorations de cette année (1691), qui ont porté sur 16 lacs du Jura, n'ont fourni quelques
autres documents qui seront utilisés dans 16 mémoire in extenso. (Note ajoutée pendant l'impression).
@) Et M. Héribaud, par l'étude des plantes du plateau central (Zn. Litt. 1591 I.).
“2 &
REVUE LINNÉENNE 111
2 Qu'il n'y à pas toujours parallélisme entre ces variations ;
3 Qu'il est cependant possible d'établir un série continue de formes
intermédiaires reliant les deux formes extrèmes pumilum et luteuwm.
Ces vues sont confirmées par la description détaillée des échantillons
(qui sera donnée dans le mémoire destiné aux Annales de Ja Société).
En résumé : 1° une forme du N. pumilun existe bien dans le Jura,
dans le lac du Fioget ; 2° Le N. luteum var. minor se rencontre aussi,
assez fréquemment, dans plusieurs lacs du Jura! et peut-être sy
trouve-t-il aussi plusieurs autres formes intermédiaires, se rattachant,
de plus près, au N. pumilum ? 3° Ces formes croissent en société du
N. l'uleum, dans les mêmes lacs, mais ordinairement dans des zones
différentes ; 4° Elles doivent être rattachées au N. /uleum dont elles
sont des formes s{ationnelles, à peine des races, puisque leur constance
ne parait pas être de longue durée.
Ces recherches seront continuées l’année prochaine et nous enga-
geons nos confrères à recueillir de leur côté des matériaux pour achever
l'étude de cette question.
A, M.
ANNONCES DIVERSES
Prix des annonces: La page, 16 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, Ü, fr. 2Ù c.
Il sera fait aux abonnés amateurs et non commercants une réduction de 25 pour v/, sur les annonces payantes pour la 1'° insertion.
50 v/, pour les insertions répétées, de la même annonce.
Tout abonné à droit, pour chaque numéro, si l'espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange.
. Correspondenz - Central - Bureau. | REVUE DES SCIENCES NATURELLES DE L'OUEST
Quiconque s'intéresse à l'association internationale ‘ ; A ;
de correspondances, s'adresser à M. Otto, Leipsig- | Rédaction et Administration :
Plagwist, Moltkestr. 8. 14, Boulevard Saint-Germain, PARIS.
Insekten-Borse, Central-organ zur Vermittelung a F
von Angebot, Nachlrage und Tausch. Rédaction : REVUE GENERALE DES SCIENCES
Leipzig, 1, Augustusplatz. PURES ET APPLIQUÉS
Paraissant le 15 et le 30 de chaque mois
M. Echavidre, à /ax Combelle (Puy-de-Dôme),
offre: Plantes 2500 espèces; Coléoptères 1000 espèces ; PRE ORTSSOLIVIERMGErEnr ESeecience
minéraux et roches, coquilles et fossiles en échange a
de plantes et coléopteres d'Europe et d'Algérie ou A lire dans le numéro du 15 octobre 1891:
livres d'histoire naturelle à lui proposer. Désire céder
collection de 1000 espèces fossiles et de 600 espèces
coquilles.
1° M. A. PrENaNT: Les idées nouvelles sur la sper-
matogénèse.
2° M. E. ve Buy: L'éducation technique des ingé-
i Etats-Uni
M. Henri Caillol, informe ses correspondants à NAT ee RE ST Rd SU
qu'il a changé de domicile et qu'il hakite maintenant: | 3 a Taursron,, directeur, du Stbtey-Corlege:, 2e
Rue Traverse du Chapitre, n° 18, Marseille. laboratoire d'Ithaca. 48
LITE À Federer FREE 4° M. G. Cuarpy: Les théories régnantes sur la
constitution des solutions salines.
Curonique: Le congrès astronomique de Munich, par
M. G. Bicourpax.
._ d'offre des Chrysalides vivantes!
Thaïs Polyxena fr. 0,12, Deil. Vespertilio fr. 0,50,
Las. ilici'olia fr. 1,50, Sat. Spini fr. 0,35: par dou-
zaines dix fois autant. Port 30 c"”. Expédition immé- Prix du numéro: 80 centimes.
ns opte payement d'avance. J'ofire des lépidop-
tères bien préparés à des prix modérés. Sur demande s :
HénNoie desthictee francs 53, rue Saint-Andre-des-Arts, Paris. |
Léopold Karlinger Vienne, Autriche, Brigitienan, fi Siximoisors ay sets Ir
à) ME De ince
Dammstrasse, 33. pour riEro vince (MUÜn an... Eee 20 1m
Abonnements chez Georges Carré, éditeur,
Ecole normale de Mäcon. — Ofre
d'échanger :
M. Flamary,
: Cicindela hybrida. Alpes. o Feronia madida, var. concinna. Alpes. | 17 Chrysomela var. cœrulans, Alpes.
£ Carabus purpurascens. Limousin, 10 (Edemera cœrulea. Mâcon. 18 Cryptocephalus morei. Macon.
3 Chlænius vestitus. » 11 Phosphaentus hemipterus. » 19 É _— sericeus. »
4 Harpalus rotundicollis. Alpes, 12 Pyrochroa coccinea. » 20 Clythra cyanœæa. »
DR rupicola. » 15 Hoplia cærulea. » 21 Ep lachna argus. »
6 Fercnia metallica . » 14 Leptura testacea T.. » 22 Otiorhynchus geminatus. Vienne.
7 — Striola, » 15 _ rubra L, » 23 Omias pellucidus. Macon.
ô — frigida. » 16 Vadonia livida. Limousin. | 24 Tychius tomentosus. »
Envoyer oblata.
5 REVUE LINNÉENNE
D
ANNONCES ANNUELLES :
Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi-
vement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la ligne pleine.
=—
En vente, chez M. L. Jacouer, Imprimeur, Rue Ferrandière, 18, Lyon, toutes les années parues de l’Echange
(G8S5-1880-1887-1888-1889 et 1890), contre l'envoi d'un mandat poste de 10 fr. 50. Chaque année prise
séparément 2 francs.
J. DESBROCHERS DES LOGES à Tours (/rdre-et-Loire)
Prix courant de Coleoptères d'Europe et Circa, d'Hémiptères, de Cusrculionides exotiques.
Achat de Curculionides exotiques.
Direction du Frelon recueil mensuel d’entomologie descriptive (Coléoptères).
Prix de l'abonnement: 6 francs pour la France et pour l'Etranger.
HENRI GUYON
Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris
MAN
SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’'INSECTES ;
Grandifonmatilré MO 20 GET REC TnrE 2 50 Grand format carton, 39-26-6 .............. 2 À
Petit format 26210802 CRM ERA REnE 4 85 Pettiformat 20102 00 "MR RE Eee 1 50
Boites doubles fondées re RE PE CCE 2 50
Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande.
PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS
Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout 60
feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 25 fr. Pour les demandes s'adresser à M. Ant. Otto, comptoir
Minéralogique à Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2.
ES
Tableaux Analytiques pour déterminer les Coléoptères d'Europe. I. Necrophages
par Edm. Reirrer. Traduits de l'Allemand.
MOULINS in.-8. 116 pages
Prix 3 fr. $o; contre mandat ou timbres-poste. S'adresser à E. Oruivier, 10, Cours de la Préfecture,
Moulins (Allier).
En vente à la Librairie H. GEORG. à Lyon
LES COQOUILEES MARTNES
des Côtes de France
par Arnold LOGARD
Description des Familles, Genres et Espèces
1 vol. gr. in-8° avec 348 figures dessinées d’après nature er intercalées dans le texte.
Prix: 18 francs.
LILI
rs
OUVRAGES A VENDRE
Bulletin de la Société Botanique de France fondée le 23 Avril 1854. 12 volumes reliés de 1854 à 1865.
4 volumes en brochure, années 1866, 1867, 1808, 1860.
Flore de France en 3 volumes reliés, par GRENIER et GoproN 1848 à 1856.
Flore du centre de la France 1857, en 2 volumes reliés, par Borrat.
Institutiones Rei herbariæ 1719, par TourNerorr, 3 gros volumes, reliure veau, ancienne.
Etude des fleurs de Chirat, 2"° édition, par l'abbé Carior, 3 volumes reliés, 1855.
Histoire civile du Royaume de Naples, traduite de l'itahen de Pierre GianNoxe, avec de nouvelles
notes, réflexions et médailles fournies par l'Auteur, et qui ne se trouvent point dans l'édition italienne. A la
Haye chez Pierre Gosse, et Isaac BeaureGarb. MDCCXLI.
4 beaux vol. in-4° ornés de nombreux têtes de chapitre, lettres ornées, culs de lampe, avec chacun une
belle gravure de J.V. Scurey, 1842, comprise dans le titre et au 1°° vol. un joli portrait de l’auteur, gravé
par SEpeLuayr, — Reliure ancienne veau en mauvais état, intérieur intact.
S’adresser aux bureaux de la Revue Linnéenne.
Lvon. — Imp. L th. et Grav. L. JACQUET, rue Ferrandière, 18.
nr.
| pie
Septième année. — N° 83
15 Novembre 1891.
L'ÉCHANGE
Revue Linnéenne
ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE
paraissant tous les 15 du mois
Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle
FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET
membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d’'Entomologie, et de la Société
Entomologique de France.
ConTINUÉ par L. REDON-NEYRENEUF
HET UEAY
eh >
F. GUILLEBEAU
CL'REY
AVEC LA COLLABORATION
L. Blanc, D, 55, rue de la Charité, Lyon. A/rnéralogre.
Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAYy. Æ/ydrocantha-
res el Histérides.
Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre Azara,
ÆHarpalus, Feronra.
A. Chobaut, D',à AvIGNON. Anthicides, Mordellides, Rhipi-
phorides, Meloides et Œdemerides.
J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon blanc, ORLÉANS, Psela-
Phides et Scydmentides.
L. Davy, à FoucÈre par CLers, (M.-et-L.). Ornithologie.
Desbrochers des Loges, 25, rue de Boisdenier, Tours.
Indre-et-Loire). (Curculionides d'Europe etcirca.
A. Dubois (à VrRSAII LES.
L. Gavoy, 5, bis. rue de la Préfecture, CARCASSONNE, (Aude).
Lamellicornes.
L. Girerd, rue Constantine, 1, Lyon.
A. LOCARD -::-
EME CONCOURS DE
C. E. LEPRIEUR
D' ST-LAGER
MM.
Mermier, rue Pugeaud, 138, Lyox.
J. Minsmer, capitaine au 42° de ligne, à MENDE (Lozère).
Longicornes.
A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea er Cie,
a BUCAREST-FILARETE STRADA VILOR (Roumanie). Æémupteres,
Hetéropteres.
H. Pierson,
evroptères.
J. - B. Renaud, 21, cours d'Herbouville, Lyon. Curculionides.
A. Riche, 11, rue de Penthièvre, Lyon. Æosszes, Géologie.
N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Pofanigue.
A. Sicard, D' à Act (Tarn). Coccrnellides de France
L. Sonthonnax, o, rue Neuve, LyoN. ÆEntomologie et Conchy-
Zivlogie générales.
Valéry Mayet, à MONTPELLIER.
A. Villot, 5, chemin Malifaud, GRENOBLE. Gordiacés,
6, rue de la Poterie, Paris. OrfAopteres et
Hel-
R. Grilat, rue Rivet, 19, Lyox. mintes.
A. Locard, 58, quai de la Charité, Lyon. A/a/acoiogte tran-
çaise, (mollusques terrestres, d'eau douce el marins).
ni eZ
SOMMAIRE DU NUMÉRO 838
—0 ——
COMPTES-RENDUS DE LA SOCIETÉ LINNÉENNE DE LYON.
Remarques en passant, par Cl. Rey, (Suite).
Notes de Botanique, par M. le D: A. MAGnix.
Note sur quelques Catops nouveaux, par f.
GUILLEBEAU.
EXTRAITS DES COMPTES-RENDUS DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES.
Sur l’accroissement de la Coquille chez l’'Helix
aspersa, par M. MOYNIER DE VILLEPOIX.
Notes coléoptérologiques, par M. Pic.
Catalogue des coléoptères du département de l’Ain,
par F. GuILLEBEAU, (Suite).
Contributions aux Faunes locales des régions de
l’Est et du Sud-Est, par le Capitaine XAMBEU.
Bulletin bibliographique : Les coquilles marines
des Côtes de France, de Arnold Locard, par C.
CHANTRE.
COMPTES-RENDUS DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON.
—
AE ra
ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES
Lyon, Rue Ferrandière,
Prière d'envoyer les annonces el autres communications avant
le 1e du mois.
L'auteur de tout article publié dans le Gournal, aura droit à
10 exemplaires de l'Echange.
Jvuul ce que concèrne la rédaction, les annonces gratuites et
renselgnentents Sur les annonces non suivies d'adresse duit être
envoyé à A1. L. Redon-Neyreneuf, 11, rue Confort, Lyon.
18, Imprimerie L.
= , LA 2 fa RATS epcage ai
120 REVUE LINNÉENNE
coccineus Lin, Bugey. (L. Villard). 23 subdepressus Gyll. ? Le Plantay, Bugey.
24 pubescens Gylh, * Bugey, Le Plantay.
Myrmecoxenus, Chevrolat.
Micrambe Thomson.
1 subterraneus Chev. * Le Plantay, Bugey. 3
2 vaporiarum Guer. * id. 1 abietis Payk. * Nantua. :
2 villosa Heer * Trévoux.
Symbiotes Redtenbacher. 3 Perrisi Brist, * Valbonne.
1 gibberosus. Luc. Tout l'Ain. Atomaria Stephens.
umbrina Gylh.* Le Plantay.
puncticollis Thoms ” id.
diluta Er, * Nantua.
Mycetaea Stephens.
Jo) D —
1 hirta Marsh., Tout l'Ain.
Alexia Stephens. 4 . Steph. * Inondations de l'Ain et de l’Al-
arine.
1 globosa Sturm. * Nantua. - j 5 alpina Heer * Aide
2 pilosa Panz. * Tout l’Ain. G nana Er. Tout l'Ain.
3 pilifera Müll. * id. 7 plicicollis Maeklin. Tout l'Ain.
8 impressa Er. * Bugey.
Cryptophagidae 9 nigripennis Payk. * Bugey.
10 atra Herbst. * Le Plantay.
Diphyllus Stephens. 11 mesomelas Herbst. * id. Bugey.
f 12 fuscata Schônh. * id. id.
1) lunatns Fab Martens 13 pusilla Payk. Tout l'Ain.
à CE 14 nigriceps Er: id.
Dioseonns GHéne 15 gutta Steph. * Le Plantay, Bugey.
1 fagi Chevr. * Le Plantay. 16 turgida Er. * Nantua, Chalamont.
17 ornata Heer. * Nantua.
Telmatophilus Heer. 18 analis * Le Plantay, Bugey.
:, # 19 apicalis Er. * id, id.
CAS PRRERTA Abr. Le FAntAYE 20 ruficornis Marsh. * id. id.
RARE OKv: : id. 21 gibbula Er. * Le Plantay.
3 brevicollis Aubé * id.
A : 22 morula Reitt. * id. Bugey.
4 typhæ. Fall. id.
Ephistemus Er,
Antherophagus Latreille.
1 nigriclavis Steph.” Le Plantay.
1 silaceus Herbst. Bugey, (Villard), * Nantua, 2 globulus Payk. qe
2 pallens Oliv. * Le Plantay. 3 exiguus re id
Paramecosoma Curtis. Lathridiidae
1 melanocephalum Herbst, Tout l'Ain.
Anommatus Wesmael.
Cryptophagus Herbst. 1 basalis Reitt. * Le Plantay.
baldensis Er. * Villebois.
] .
: se asycer rongniart.
2 lycoperdi Herbst. Tout l'Ain. Dasycere Bron
3
pilosus Gylh. Tout l'Ain. 1 sulcatus Brong. * Le Plantay, Bugey.
4 Schmidti Sturm. * Le Plantay. KE
5 setulosus Sturm * id, Valbonne. Lathridius,
6 Milleri Reitter. * Le Plantay. ne
sen + AT 1 angulatus Mannh. Tout l'Ain.
7 SNS SAR de 2 usticollis Humm. * Nantua
2 . RE ; . à angusticollis Ë 4 È
8 cellaris Scop. Miribel (L. Villard). * Le Plantay. re Us 5
x ‘ 3 rugicollis Oliv. id.
9 fumatus Gylh. * Le Plantay. < à «
; 2 EVORE AECe ; 4 alternans Mannh. * Massif de Portes.
10 badius Sturm. id.
11 fuscicorris Sturm. * id. Coninomus Thomson.
12 labilis Er. * id.
13 Brisouti Reitt. ? * id. 1 nodifer Westw. Toni l'Ain.
14 distinguendus Sturm. * id, (A suivre)
15 scutellatus Newm., * id.
16 saginatus Sturm. Tout l’Ain.
17 corticinus Thoms. ? * Le Plantay. Nota: Les espèces, pour lesqrelles aucune localité nest in-
18 dentatus Herbst Tout l \in diquée, se trouvent dans tout le département.
: r«
1863 Angusticolles (Clérides) et Diversipalpes (Lymexvlonides), 1 vol. in 8°. 15Sp 2 pl. par Mulsant, 6 >
1865 Fossipèdes (Cébrionides) et Brévicolles (Dascillides) par Rey 1 vol. in 8°, 124 p. s pl. 6 >»
1866 Vésiculifères (Malachides) par Rey, 1 vol. in 8°. 306 p. 7 pl. (édition épuisée) . : 8 »
1866 Colligères (Authicides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 187 p. 3 pl. 6 »
1867 Scuticolles (Dermestides) par Mulsant, r vol. in 8°. 186 p. 2 pl 6 »
1868 Gibbicolles (Ptinides) par Rey, 1 vol. in 8°. 224 p. 14 pl.. 10 >»
1868 Floricoles (Dasrtides) par Rey, 1 vol. in S°. 315 p. 19 pl c 12 »
1869 Piluliformes (Byrrrihdes) par Mnlsant, 1 vol. in-8°, 175 p. 2 pl.. A TE at 4 SC 6 »
1871 Lamellicornes (>° éd.) par Mulsant, 1 vol. in 8°, 733 p. 3 pl. a CT AS SO LES MORE |
1385 Palpicornes (2° éd:) par Rey, 1 vol. in 8°, 374 p. 2 pl. . . . . . . . . (Prix Dollus, 1886).. 9 »
1887 Essai sur les larves de coléoptères par Rey, 1 vol. in 8°, 126 p. 2 pl. . . . . . . . . . 3 »
A ANN—
En vente chez l’auteur : M. CI. Rey, 7, place St-Jean, Lion.
144 REVUE LINNÉENNE .
EE
ANNONCES ANNUELLES :
Ces annonces mises en évidence pour toute l'année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi-
vement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la ligne pleine.
=—
En vente, chez M. L. Jacquer. Imprimeur, Rue Ferrandière, 18, Lyon, toutes les années parues de l’Echange
(IS85-1886-1887-1888-1889 et 1890), contre l'envoi d'un mandat poste de 10 fr. 50. Chaque année prise ,
séparément 2 francs. ;
L
RÉ ÉTÉ RSR ST @
J. DESBROCHERS DES LOGES à Tours (/ndre-elt-Loire) K
Prix courant de Coleoptères d'Europe et Circa, d'Hémiptères, de Curculionides exotiques. h
Achat de Curculionides exotiques.
Direction du Frelon recueil mensuel d’entomologie descriptive (Coléoptères).
Prix de l'abonnement: 6 francs pour la France et pour l'Etranger.
PRET LEE EE EEE DEEE EE EE TE EEE EE CEE LE DELLE ELEC EL EE CCC LEE L EE TEE ELEC TE CEE EEE E EE CCC LCL LE LEE LS ELLE LÉ LS SEL
HENRI GUYON
Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris
SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’INSECTES
Grand, formatvitré, 39-26-6 .... 4... 2 50 Grand format carton, 39-26-6 .............. 2
PÉNEMONMALR2OTON/PEOME RE PE TERRE 1 85 Petitiormat 20-10m0m/2 0 er Eten ce 1 50
Boites loubleS Men MESSE APE A ESS TIENNE RCE 2 50
Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande.
PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS
. Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout 60
feuilles contenant 17,673 noms,äu prix de 25 fr. Pour les demandes s'adresser à M. Ant. Otto, comptoir
Minéralogique à Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2.
es
Tableaux Analytiques pour déterminer les Coléoptères d'Europe. I. Necrophages
par Edm. Rerrrer. Traduits de l'Allemand. :
MOULINS in.-8. 116 pages
Prix 3 fr. $o; contre mandat ou timbres-poste. S'adresser à E. OLuivier, 10, Cours de a Préfecture,
Moulins (Allier).
En vente à la Librairie H. GEORG. à Lyon
LES COQUILLES MARINES
des Côtes de France
par Arnould LOCARD |
Description des Familles, Genres et Espèces
1 vol. gr. in-8° avec 348 figures dessinées d’après nature et intercalées dans le texte.
Prix: 18 francs.
OUVRAGES A VENDRE
Bulletin de la Société Botanique de France fondée le 23 Avril 1854. 12 volumes reliés de 1854 à 1865.
4 volumes en brochure, années 1866, 1867, 1868, 1860.
Flore du centre de la France 1857, en 2 volumes reliés, par BorEau.
Institutiones Rei herbariæ 1719, par TourNerorr, 3 gros volumes, reliure veau, ancienne.
Etude des fleurs de Chirat, 2" édition, par l'abbé Carior, 3 volumes reliés, 1855.
Histoire civile du Royaume de Naples, traduite de l'italien de Pierre Giannownr, avec de nouvelles
notes, réflexions et médailles fournies par l’Auteur, et qui ne se trouvent point dans l'édition italienne. A la
Haye chez Pierre Gosse, et Isaac Braurecarp. MDCCXLII.
4 beaux vol. in-y" ornés de nombreux têtes de chapitre, lettres ornées, culs de lampe, avec chacun une
belle gravure de J.V. Scurey, 1842, comprise dans le titre et au 1°" vol. un joli portrait de l'auteur, gravé
par SEpELuayR. — Reliure ancienne veau en mauvais état, intérieur intaes.
S’adresser aux bureaux de la Revue Linnéenne.
Lyon. — Imp. L'th. et Grav. L. JacquEeT, rue Ferrandière, 18.
TABLE nes MATIÈRES
DESEA
Revue Linnéenne, 7°° année
1891
Procès-verbaux de la Société Linnéenne de Lyon, . . . Pages: 2. 3. 18. 34. 43. 50. 66. 82. 114.
Influence de la double section des Pneumogastriques surla ventilation pulmonaire
et sur les échanges respiratoires chez les oiseaux par E. Couvreur . . . . . . . . . Pare:
‘Remarques en passant par CL. Rey. . . . . . . . . . . Pages : 4. 19. 26. 50. 68. 85. 101. 114. 130.
NOTICES CONCHYLIOLOGIQUES par A. Locarp :
Sur les Pleurotomides vivants du groupe du CLATHURELLA PURPUREA ... Page: .5.
Sur une espèce nouvelle du genre NEPTUNIA ..................... Page: 34.
Espèces nouvelles du groupe du CYTHEREA RUDIS, Pol... .... ........ Pare :m69?
Les Anomies des côtes de France. Description d’une espèce nouvelle appartenant à
ÉONROTEO EU ee me re ee A en veu et RU tele daeat PRIS à 2 USA Page: 86.
Revision dos Alexia frAnCAsSes TEEN NI eNe Len NIMES ect LH ee Page : 131.
BIBLIVGRAPHIE Les coquilles marines des côtes de Fran de M. A. Locard par C:
ARR oO NE RÉ PE RS CARDIO IE SP CO te CE CO BE TO ARE Page : 122.
Les hyménoptères et leurs parasites par H. Nicoras, . . . . . . . . , « . + . . «+ . . . . Pages : 6. 13.
Les espèces du genre HYMENOPLIA par le R. P. E re A eue sente ee Le Page: 10;
Sur la digestion gastrique des oiseaux par E. CouvrEUR . . . . . . . + « . . . « . . + + . . Page: 13;
Les MORDELLIDES des environs d'Avignon par le [' A. CHoBauT. . « . . . . « + . . . Page pis.
Notes entomologiques en zig-zag, par M. J. Dsssrocners Des LoGes . . . . . . . . .Pages : 20, 27. 35.
Dneivariete delCORTODERApar Me Pres... fe. LU 0e NN, Page: 23.
Contributions aux faunes locales des régions de l’Est et du Sud-Est, par M' le Capitaine
A AU RE een ad teen LS ue) ae re TE ee es «le ele joie à Pages. 37. 51. 89. 121 136.
HonouretesPLonpicornes par Me Pic. 50. MU. UNS ne Mr. Page: 938,
L’habitat de L'APION VARIEGATUM par j. CROISSANDEAU, . 4. . 4 + «+ « . Pages : 3. 39. 45.
Chasse au NECYDALIS PANZERI Harold, en 1889 par le D' A. Cnomaur. . . . . . . . Page: 42.
CORTODERA Muls. REITTERI par M. Pic. . . . . ee... +... PAPE CEA 2. Pace 43,
Catalogue des Coléoptères du Département de l’Ain par F. Guicreseau. . . Pages : 43. 72. 87. 118.
Société Botanique de Lyon. Procès-verbaux. Pages : 46. 52. 74. 76. 90. 103. 106. 123. 124. 125.
237. 139.
Sur CRIOCERIS TIBIALIS Villa et ALLECULA MORIO Fabr, par M. Pic. . . . . . . Page: 51
Herborisation autour de Briançon; le Granon par Francisque Morez. . . . . . . . . . . . Page: 652.
POLYPODIUM CAMBRICUM par Viviann-MoReL . . . . . . . . . . . eee o een Page NE?
Sur une espèce d’'ASPLENIUM par Vivianp-MoREL. . . . . , + . «à « serie or lee ane: 1D2
Société entomologique de France. ........... .. DNORS CAEN ONE MO Pages : 66. 82. 98. 133.
Académie des Sciences. Extraits des comptes-rendus . . . . . . . . . . . . .. Pages : 83. 99. 116.
Description d’un nouveau Curculionide européen par L. FalRMaIRE. . . . . . . . . rchactimO6!
Une nouvelle variété de Longicorne, par Maurice Pic. . . . à. + + «+. + . «+ Page: 66.
Les criquets et les populations acridiophages par J. Kuncrez d'Hercurais. . . . . . . . . Page: 66.
Espèce nouvelle de Longicorne algérien par A. THëry. .. ... . ... . . . . . « . « . Pace: iGire
Description de deux Coléoptères nouveaux du Nord de l’Afrique par L. Benez . . . . . Page: 67.
Enumération d'insectes recueillis en Provence pencant l’hiver 1890-91 par C. Rey. . Page: 68.
ur les mœurs et metamorphoses de l'EMENADIA FLABELLATA F. pour servir
à l’histoire biologique des Rhipiphorides par M. le D' A. Cnouaur . . . . . « . . . - Pace: 70.
RP PCR RSS DAT PS ON EM ONMAT DR al al son date velo DIV 1e eau ge 0 late Le ‘Pace 073;
MYCETOCHARES ou Mycetochara pai M. Pic... . . . .. ne de ee a dt eee Er SE
Lu
ls *
SAS
SCABIOS 4 LUCIDA Vill. var. SUBINTEGRIFOLIA par M' l'Abbé Bouru . . . . . . . Page:
Note sur les BATRACHIUM Dm par Viviano-Morez , . . . . . . . . . . . . . . . . . . Page":
Polymorphisme des feuilles du lierre par Viviann-Morez. . . . . . . . . . . . . . . . . Page:
Note sur AGAPANTHIA REYI Muls, et Godard par A. ARGOD-VaLLoN , . . . . . . . . Page:
Lescription d’une espèce nouvelle de Coléoptère par C. .Emery . . . . . . . . . . . . . . Page:
Diagnoses d’espèces inédites du genre APION par J. Dessrocuers des Loces . . . . . . . Page:
Contribution expérimentale à l’étude de la croissance par M. Henry de VariGNy. . . . . Page:
Une nouvelle espèce pour la flore française. . . . . . . . . . .. .. RE De Ca TE |
Herborisation au Pic de Chabrières près Gap par N. Roux... . .. .... . . . . . . . Page:
A propos de quelques ELATERIDES par H. du Buisson .. . . RO RON Cd HUIT.
I.es Champignons parasites ee Acridiens par M. M. J, Fire d’ HercuLais. et Ch. Lan-
CLOISONS MEN ee Re Ô ARR EN dE EL re bee tte Le NN TORRES
Sur une maladie Rte duCriquetpelerimpar L'AMRABUR. 0. ce Pices
Le cryptogame des criquets pèlerins par Ch. BronGntarD . . . . . . . .. . . . . RO LC.
Le Parasiteidu Hanneton) par PE MOULE CT CE CE sl. ete CRIER
Description d’espèces et variétés de LONGICORNES Den par M. Pic. snNrie te Te DRE
Remarques orthographiques sur quelques noms de genres par M' le D' Saint Lacer. . . Page:
Le bacille pyocyanique trouvé dans les crachats vue malade atteinte de la grippe
par le D° Gasriez Roux: . 0 eu one : ee ne CR RE PE :
Sur le LYCHNIS DIURNA par le D' Axr. Mac RER RUE Ve RE CP LUE
Note sur le NUPHAR PUMILUM du Jura et le polymorphisme 65 N. PUMILUM
et NLCUTEUMMpar IE DAANT PMAGNIN CCS EME EC TT er: del ol dE
Notes de Botanique par le D' Ant. MaGniN. . . . RAIN RE et ne site iet et ta TER RAnEE
Note sur quelques CATOPS nouveaux par F. GE LÈcR HS acte tee SHARE 1» MouPasck
Sur l’accroissement de la coquille chez l'HELIX ASPERSA par Moynir de VIe onl Page ;
Notes coléoptérologiques par M. Pic . . . . . . . . . . . . + + . . . A ATEN Ce * - Pare:
Dichogamie des Juncacées d’après Bucheneau par M. KiErrER . . . . . . . . . . sr MPG
Note sur le PLIOCÈNE MARIN de Bédarrides (Vaucluse) par Elie Mermier, . . . . . Page :
Un/Longicorne NnOUVeAUMpar MEN PIC ER EN EN RERO EN CRE Page :
Espèces nouvelles d'ÉLATÉRIDES par H. pu Buisson. . . . . . . . . . . . . . . . . .. Page :
Notes Coléoptérolopiques "parie RENE SEE RS RENE NN Page :
Supplément du N°78 de «l’Echange »
SOCIÈTÉ BOTANIQUE
DE LYON
nn
(SÉANCE DE FIN D'ANNÉE, 24 DÉCEMBRE 1889)
A LILOCUTION
Par le Docteur Léon BLANC
PRESIDENT SORTANT
SOCIÉTÉ BOTANIQUE
COMPTE-RENDU DE L'ANNÉE 1889.
(lu à la Seance du 94 Décembre 14889)
Par le D' Léon BLanc, Président sortant.
MESSIEURS ET CHERS COLLÈGUES,
Pendant l'exercice écoulé, la Société Botanique n’a point menti à
son passé et l'année 1889 a apporté, comme ses ainées, son contingent
d’études et de travaux. Grâce à une cohésion de plus en plus intime des
divers éléments qui la constituent, grâce à l'entente cordiale qui règne
entre tous s°s membres, elle à pu poursuivre son but, qui est, ainsi que
le définit son règlement, lequel est un véritable programme, à la fois un
but de recherche, et un but de vulgarisation.
Elle s’est efforcée de l’atteindre soit dans les séances, soit dans des
herborisations, soit au dehors par des échanges d’herbiers. — Vous
avez tous rivalisé de zèle, Messieurs, pour l'accomplissement de cette
tâche, et c'est le devoir du bureau tout entier de féliciter la Société du
dévouement soutenu dont elle à fait preuve, de même qu'il est du de-
voir du Président de remercier ses collègues du bureau de leurs con-
cours et de la bienveillance dont il ne se sont jamais départis 4 son
égard. Je ne puis, Messieurs, que vous exprimer à tous ma gratitude ;
si quelques uns, non contents de faire largement leur devoir, ont payé
plus spécialement de leurs talents et de leur personne, il est inutile de
les nommer ici; votre reconnaissance les a d'avance désignés sans sv
tromper, Mais nous aimons à constater que jamais l'appel du bureau à
l’un quelconque de nos collègues n'est resté sans réponse, et que M.
Debat, notre premier président, nos professeurs de Facultés, M, Beau-
470
os
visage et M. Gérard, MM. Magnin, V. Morel, Garcin,ont tenus à honneur
de remplir nos séances par des conférences: celles-e1 n’ont pas été seule-
ment de sèches démonstrations, mais des expositions attrayantes de ques-
tions traitées toujours d'une façon originale. Ces conférences mensuelles,
qui seront imprimées dans nos bulletins, formeront peu à peu une série de
monographies, où ceux qui ne peuvent étudier méthodiquement par eux-
mèmes la botanique trouveront largement de quoi se tenir néanmoins au
courant de cette science.
Je vous signalerai seulement nos herborisations. Nous espérons
pouvoir plus tard vous en donner un résumé ; disons seulement que,
sauf deux exceptions, chaque Dimanche a été marqué par une excursion,
et que malgré cette fréquence, où plutôt à cause de cette fréquence,
toutes, sauf de rares exceptions, ont attiré un nombre considérable
d'excursionnistes. Elles ont servi, cette année, surtout à faire connaitre
les plantes communes que l'on dédaigne généralement ou dont l'étude
est parfois rebutante: les Euphorbes, les Chénopodes, les Amentactes,
ete, Autant que cela lui a été possible, le bureau à eu soin de faire pré-
parer l'excursion, de donner un plan, un programme aux assistants.
Cette tendance ne pourra que se développer désormais, aujourd’hui
que des appareils très simples permettent des reproductions rapides et à
bon marché. En mème temps, beaucoup d'herborisations étaient suivies
sur le terrain mème, de la description de telle ou telle famille ou de l'ex-
posé de questions que les livres ne traitent pas en général ; tel le remar-
quable exposé fait par le D' Beauvisage sur la dissémination des graines.
Ce sont autant d'éléments d'attraction, autant de souvenirs attachants,
toutes choses dont la Société bénéficiera tôt ou tard.
En dehors de ces herborisations aux environs immédiats de Lyon,
dans lesquelles, par parenthèse, mème les plus habiles trouvaient tou-
jours à apprendre, vous avez fait des excursions plus lointaines, plus
intéressantes. Une année qui a vu une excursion au Lautaret et une
au Salève, ne saurait être considérée comme du temps perdu, puisque
plus d'un millier de plantes ont été récoltées (1).
Vous avez pu apprécier l'avantage d'herborisations suivies, et conti-
nuces même en automne, Il se crée ainsi un noyau de botanistes qui
n'oublient pas d'une année à l'autre, qui ne sont pas désorientés devant
Ains' qu’en fait foi le catalogue pubiié par le bureau à ce sujet.
(4)
ARR TRS PO mt
1 = Y 4 n
RS NE RE | :
Dre CU
FLE
:
SR re
une amaranthe ou une ansérine, qui n’ont pas à rougir de leur ignorance
devant une euphorbe. C’est là aussi une pépinière de futurs collègues; en
tout cas, ce sont des personnes qui connaissent la Société Botanique et
qui savent lui être reconnaissant de ce qu’elle fait pour elles.
Grâce à ce noyau, vous avez pu cette année enfin profiter de cette faveur
toujours demandée, souvent obtenue, jamais utilisée, d’une réduction
sur le chemin de fer. Aujourd'hui, le bureau a obtenu l'autorisation sur
toutes les lignes lyonnaises.
Je ne serai point indiscret en vous disant qu’il a également demandé
pour les botanistes la même faveur que pour les Alpinistes, savoir de
jouir du demi-tarif pour un groupe de cinq personnes, au lieu de dix.
Cette demande sera repoussée cette année, sans nul doute; mais, que
l’on persévère, et vous aurez plus tard gain de cause,
Là ne s’est pas arrètée votre œuvre de vulgarisation. Vous avez donné
aux Ecoles Municipales des herbiers élémentaires qui ont été acceptés
avec reconnaissance, et vous pourrez peut être à l'avenir faire valoir ees
dons pour revendiquer une subvention qui ne serait point déplacée dans
notre caisse,
Prés de dix mille échantillons ont été distribués de la sorte, grâce
aux hhéralités de M. l'abbé Bourzu et de M. Roux Nizius, dont les noms
brillent toujours au premier rang lorsqu'il s'agit d'une besogne ingrate
et désintéressée.
Dans le même ordre d'idées, vous avez établi un cours public qui, re-
marquablement professé par M. le D' Roux Gabriel, n'a pas réuni moins
de cent auditeurs les premiers temps, malgré les conditions défavorables
dans lesquelles vous vous trouviez placés.
Le bureau a aussi commencé une série d'échanges de plantes avec
les Sociétés des pays voisins. C’est là le moyen de connaitre les flores
diverses que tout le monde ne peut aller visiter sur place. Qui sait si,
persévérant dans cette voie, la Société ne pourrait devenir un centre
d'échanges, ce qui accroitrait d'autant sa notoriété ?
Tels sont, Messieurs, les efforts accomplis. Les résultats ne sont pas,
il faut le dire, à la hauteur de ces efforts ; mais toute œuvre ne produit
pas ses effets immédiatement, et la Société a le temps d'attendre les ré-
sultats qu’elle à travaillé à préparer et qu'elle a le droit d'espérer. Il
pee
suflit d’un peu de persévérance et aussi peut-être de quelques modifi-
cations dans notre ligne de conduite.
Ainsi, le nombre des membres n'a pas augmenté; j'entends ceux qui
paient, les seuls qui comptent pour nous; il est de 125, comme il y a
trois ans. Il est vrai que la mort ne nous a pas épargnés cette année et
que plusieurs décès successifs, que je n'ai pas à rappeler, ont diminué
notre nombre.
D'autre part, si nos Annales sont riches de travaux originaux, nos
bulletins sont pauvres d'herborisations neuves pour cette année. MM.
Veuillot, Beauvisage, V. Morel, l'abbé Boullu ont dirigé des herbori-
sations fructueuses et classiques; eh bien, peu de membres de la Société
y assistaient: faisaient-ils des excursions en pays inexplorés? Point, que
je sache. Et cependant, si nous étions tentés de nous enorgueillir
cette année de nos travaux, nous n’aurions qu'à jeter un coup d'œil sur
la carte pour voir combien de régions sont encore peu connues, jusque
dans le Rhône (1).
Pourquoi donc notre nombre augmente t-il si peu ? Pourquoi aussi
les séances deviennent elles de moins en moins fréquentées ? Parceque
l’on finit par se désintéresser d’une Société qui publie irrégulièrement;
parcequ'on se fait rarement inscrire d'une Société quine se fait pas
connaitre, qui ne va pas chercher l'amateur hésitant où indifférent.
Je crois que l'on pourrait porter remède à ceci par quelques modifications
à notre administration. Quelques unes de ces modifications sont aujour-
d'hui inabordables. Ainsi lidée de concours publics, établis par la
Société, entre amateurs, pour des ouvrages, ou mémoires, où collections,
l'idée de conférences faites au dehors, par un membre de la Société,
sous ses auspices, dans des villages ou villes de notre département ou
de notre région, conférences qui étendraient notre rayon d'action et nous
faciliteraient notre tâche en créant un noyau de botanistes dans divers
centres, en suscitant même peut-être la création de nouvelles sociétés
de botaniques en diverses localités, ces idées sont irréalisables actuel-
lement (2); et cependant, je sais plus d'une ville de la Loire et du
Rhône qui serait heureuse de recevoir de temps en temps la visite de la
(A) Grâce au D' St-Lager, nous avons pu dresser la carte des pays inexplorés dans notre bassin : cette liste
est complète pour le département du Rhône et de l'Isère, elle paraîtra dans le bulletin.
(2) Depuis, àl'instigation d’un de nos anciens collègues, une Société Botanique s’est fondée dans une ville
voisine ; on voit que nos idées ont fait du chemin.
EE) 2e
Société, ou de quelqu'un de ses membres, faisant une herborisation
publique ou une conférence d’un intérêt pratique. Le manque d'argent
s'oppose à ces projets.
Il est un projet plus à notre portée, C’est, direz-vous, une révolution;
mais, dans l’année du centenaire de 1889, une révolution n'est pas pour
vous déplaire, et d'ailleurs, cette révolution est plus mûre que vous
ne le pensez. Il s’agit de la transformation du bulletin.
Nous voudrions voir, et cela d’après les réclamations de nombre de
nos collègues, le bulletin devenir plus fréquent; s’il ne l'est pas, la faute
en est aux auteurs, etle D' Beauvisage qui s’acquitte de cette tache m-
grate avec un dévouement méritoire pourrait vous en dire quelque chose.
Je vais plus loin, et d'accord avec plusieurs d'entre vous, je proposera,
sans rien changer au comité de publication, sans rien toucher aux
Annales, de rendre ce bulletin mensuel,et cela avec une économie de trois
cent francs assurée.
En effet, notre bulletin coûte sept-cent-cinquante francs par an. Le
bureau y a mürement réfléchi et a trouvé un imprimeur éditant un
journal d'Histoire Naturelle de Lyon qui nous msérerait avec notre for-
mat, nos caractères, notre pagination, huit pages de texte dans son journal,
qui serait adressé à tous les membres de la Société pour deux cent
cinquante francs.
Mais alors surgirait une autre difliculté. Ce serait une besogne 1m-
possible à l'un quelconque d’entre nous, que de remplir réguhérement
ces huit pages. Pourquoi ne pas nous décharger de cette besogne, et
nous en remettre à un employé qui serait tenu, moyennant une rétribu-
tion, de rédiger les procésverbaux, de corriger les épreuves, en un mot
de s'occuper de ce travail ingrat que l’on ne peut imposer à un Sociétaire,
et qui cependant doit être exécuté à pomt nommé ?
Prenons notre exemple dans une Société voisine de la nôtre, l'Asso-
clation Horticole. Grâce à un système analogue, elle peut publier régu-
lièrement, elle à intéressé à son existence une foule de gens qu'un
bulletin mensuel attire et qui n'ont pas assez de constance pour suivre
un bulletin semestriel, Notre Société v gagnerait beaucoup en notoriété,
en activité, d'autant que ce journal, ainsi compris, prendrait lui-même
. plus d'importance et aurait tout intérèt à favoriser notre extension (1).
(1) Depuis, ce journal a changé de direction et sous une impulsion nouvelle tend à devenir l'organe des
Naturalistes de la région du Sud-Est, C’est une lacune heureusement comblée,
Nous ne pouvons que soumettre, Messieurs, à vos nr, ce pro
jet, formé et étudié depuis Re et dont nous possédons tous les.
éléments; nous en laisserons l'adoption et l'exécution aux soins de ceux
qui vont noue en mains vos intérêts et que vos suffrages vont dans
un instant désigner pour en être les dépositaires (1). nn”
: « 428 #2
dE
(1) Ce projet à été repoussé en 1890, pour raisons pécuniaires et faute d’une entente avec l'imprimeut. [
Repris par M. Roux Nizius, en 1891, il vient d'être adopté dans les conditions indiquées ci-dessus. "Ha À
{
LL:
-
4
Tes
L
L2
LR
; F0
EE RDÈES — TRE |
H À
#3
e
o
:
sn Æ
#
ve
À
14
EN
y à
t
4-4
mm
Imp. L. Jacquet, rue Ferrandière, 18. — LYON.
RIT
TONNES
d'A A
n': @
10 LE
n
l ï at |
IUT
3 2044 106 2
NS
C2
me