dE ati ne? | ve est ME" à F A. Hnns. HARVARD UNIVERSITY. BR AE OF THE MUSEUM OF COMPARATIVE ZOOLOGY. nv AAUtCe | d n 1 Va A y Léa D DURS LP N AT Le P L | 7-07 0 RON DANS et SSSR ai Qt | ÉLUS NATEN \ , ) [A oui rt 0 1 | l FAR L40 TC RP RAA 4 ; ce | TEL {0 LA b & D AN [4 k à 11 kil 1} LI | n d 14 | Î : N 11 A ' 102 Li û ar L u | dt | À | Le f É ï À " (an TL LIT 2 04e 4 he % SON Uhr Puser We f: 4e UN EN EMQN A AI MES AVES RON Les LE # PUY AN LR PRIME IUT ES SONL Le, pie ne tab SRE Los ty f RU | rs Janvier 1388. © L'ÉCHANGE Revue Linnéenne ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE paraissant tous les 15 du mois Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle RS TES 7 PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION DU Df JACQUET membre de la Société Linnéenne de Eyon, de la Société française d'Entomologie, et de la Société Entomologique de France. AVEC LA COLLABORATION DE MM. A. LOCARD Vice-Président F. GUILLEBEAU | +8+ de la Société française de Malacologie. ++ C.E. LEPRIEUR CL REY membre de la VA repas l et , Président de la Société Française Société Entomologique de France, d'Entomologie, membre honoraire membre dela Soc. Entomologique de la Société d'histoire naturelle de France et de Colmar etc. de la Société Linnéenne de Lyon TA —— nn... AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM. D' EL. Braxc, LL. Dériarp, À. Dupois (de Versailles), L. Girern, R. Grirar, Valéry Mayer, J.-B. RenauDn, A. Ricne, Nisius Roux, L. SoNrHoNNax et A. Virror (de Grenoble). = ge — ee —<— ——— ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES Lyon, Rue Ferrandière, +8, [Imprimerie E. Jacquet Toul ce qui concerne La redaction, les annonces gratuites Adresser Les reclamations concernant l'envoi du el renseignements sur Les annonces n0n suivies d'adresse à Journal à M. L. Facquet, rue Ferrandière, 18. Lyon. doit être envoyé à M. Le Dr Jacquer, Cours Lafayette, 5, | | —— ANA —— France, un an, 5 fr. — Union postale, 5, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 4 # E, L# CT 2 EE He on AE ee F1 CE EPS En EE ee | AO Le RS LS HT: AE Pet hi MM. Ancey, 56, rue Marengo, Marseizre. Coléoptères exotiques. ji COMITÉ D'ÉTUDES POUR 1888. ‘4 L. Blanc, docteur, 33, rue de la Charité, Lyon. Minéralogie. Brosse, abbé, professeur au collège d'Anxonay. Hydrocanthares et Histérides. M. Chobaut, Place Perrache, 4, Lyon. Carabiques gallo-rhénans. L. Dériard, 2, rue du Plat, Lyon. Orthoptères. “4 L. Gavoy, s, rue de la Préfecture, Carcassonne, (Aude). Lamellicornes. E. Jacquet, docteur, 3, cours Hd Lyon. Curculionides. (1) A. Locard, 38, quai de la Charité, Lyon. Malacologie francaise, (mollusques terres d'eau douce et marins), J. Minsmer, lieutenant au 15° de ligne à Carcassonne. Longicornes. A. Montandon, à Sinara, Roumanie. Hémiptères d'Europe. { H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. Orthoptères et Névroptères. J.-B. Renaud, 21, Cours d'Herbouville, Lyon. Curculionides. A. Riche, 12, place Perrache, Lyon, Fossiles, Géologie. N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon, Botanique. L. Sonthonnax, 10, rue d'Alsace, Lyox. Lépidoptères (excepté micros). M. Vaulogé, 34, rue Jean Bduets Borpeaux. Phytophages d'Europe. A. Villot, 3, chemin Malifaud, Grexogce. Gordiacés, Helminthes. (1) Demande en ce moment à déterminer les espèces appartenant aux genres: 7>opideres, Brachytarsus, Auletes, Rhynchiles. AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l’année 1888, entrainera l'envoi des n° parus. D'après les conventions passées avec l'imprimeur, les anciens abonnés, dont la liste est entre les mains de M. L. Jacquet, ne doivent subir aucune augmentation ni changement dans le prix de l'abonnement. Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le r® du mois. L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange. Ont payé leur abonnement pour l’année 1888 : MM. Théophile Auserr, à Orange ( Vaucluse). Léon Bouper, à Génolhac (Gard). Barrxe, à Monté- hmar (Drôme). l'Abbé Brosse, d'Annonay (Ardèche). Emile BaLé, à Vire (Calvados). L. BLancsarp, à Marseille. BerraeriN, à Vézinnes (Yonne). Bousquer, à Oran (Algérie). Cuameover aîné, à St-Etienne (Loire). Henri Cairror, à Marseille. Cosso, à Alger. DéÉLuGIN, à Périgueux (Dordogne). P. Dumée, à Meaux (Seine-et-Marne). Ecuavipre, à St-Hérent (Puy-de-Dôme). Exvquem, à Bordeaux (Gironde). Fiscaer, à Mulhouse (A/suce), Olphe Gairrarp, à Hendaye (Basses-Pyrénées). J. Guëne, à Paris. GuizzeBEAU, au Plantay par Marlieux (Aix). Jules Gasru, Paris. le D' Agostino Gressez, Trento in Tyrolo (Autriche). A. Hourx, à Mer (Loir-et-Cher). Frère Joannes, à Béziers (Hérault). LAJOYE, à Reims (Marne). Meter, in Eilbeck bei Hemburg (A //emagne), Paulino d'Oriveira, de Coimbre (Portugal). Alfred Rocc, Marseille. Sausner, Lyon. Tnérior, au Mans (Sarthe). Ch. Zurcuer, Epinal (Vosges). Jh. Jurrans, Manosque (Basses-Alpes), G. Rassecer, à Reims (Marne). K. Bramson, Russie. Orro, à Vienne (Autriche). L. Orro, (Bohème). D' J. Drivon, Lyon. Gouzinar, à Tours. L. Gavoy et J. Minsmer, à Carcassonne (Aude). (Les personnes oubliées sont priées de réclamer.) Prochainement nous publierons le Catalogue des Orthoptères des environs de Lyon, par M. L. DéÉrrarn. | A NOS ABONNÉS os lecteurs reconnaitront quil est opportun pour nous de souhaiter qu'ils fassent bon accueil à notre Journal ainsi transformé et agrandi. Le sous-titre de Revue Linéenne indique que, comme par le passé, nous accueil- Icrons avec empressement toutes les communications ayant trait aux diverses branches de l'Histoire Naturelle. Nous comptons sur le concours bénévole de tous nos Abus ajouterons que M. A. Locard, un maître en ulasie. a bien voulu nous ce une collaboration dont nos abonnés apprécieront dès aujourd’hui toute la valeur. | Le titre de Revue Linnéenne est encore justifié par la publicité que nous nous proposons . de donner aux Comptes rendus des séances de la Société Linnéenne de Lyon. ÿ f En terminant, nous prions tous nos abonnés et notamment ceux qui, à l'occasion du l1®r janvier, ont bien voulu nous adresser leurs cartes de visite, d’agréer ici, avec nos remer- ciments et nos meilleurs souhaits, l'expression de notre affectueuse sympathie. Do Société Linnéenne de Lyon ! . Procès-verbal de la Séance du 28 Novembre 1887. Présidence de M. le Docteur L. Blanc. La Séance est ouverte à 7 heures et 1/2. Le procès-verbal dé la dernière réunion est lu et adopté. M. Locard, tout en félicitant M. le D Blanc } de son projet de publication d’un catalogue de la ni Faune du bassin du Rhône, rappelle qu’au point | de vue géologique, une étude de la région D on- _ naise avait été commencée, mais que les évène- _ ments et diverses circonstances en ont empêché la continuation. | M. Locard reconnait l'idée excellente, mais dit que le catalogue de tout le bassin du Rhône, lui parait irréalisable. Il cite le travail que notre collègue M. le D' Saint-Lager a pu- . blié sur la flore du bassin du Rhône:il y a 4 passé 20 ans de sa vie. En outre, il a été entrai- _ né dans un travail bibliographique, que beau- _ coup d’entre nous hésiteront à aborder. Trou- - verons-nous les moyens et le temps nécessaires fe à tous ces travaux? M. Locard, ne le pense pas. LE M. Saint-Lager, pour son catalogue de la Flore, {à avait des collaborateurs, et quel est celui, dit M. | Locard qui aurait la patience, de faire un tel . catalogue? Il faut donc se restreindre, et M. Lo- _ card propose de prendre le département du _ Rhône avec ses divisions administratives. Il | fait remarquer l'avantage que présentent les _ divers cours d’eau, la région montagneuse betc On peut, dit M. Locard, en, ce qui - concerne le département du Rhône et les envi- . rons de Lyon, faire un travail complet; à la suite . des noms scientifiques, on pourrait ajouter les - noms vulgaires, l'habitat, l’extension géographi- ueetc. et ce travail limité au département du Rhône, présenterait beaucoup plus d’intérét. M. Rey, se rallie aux observations de M. Lo- an il fait remarquer que si certains insectes de la France méridionale sont spéciaux à cette a Fi #, VA région, c'est qu'ils y trouvent une température qui leur convient et ensuite une influence mari- time, Il cite les divisions de la carte entomologi- que de la faune Gallo-Rhénane de M. Fauvel. Si on tient, dit M. Rey, à faire absolument le catalogue de la faune du bassin du Rhône, ïül faudrait retrancher la région méditerranéenne. M. Locard insiste pour que l’on ne publie que les espèces que l’on peut trouver dans ce qui constitue la région administrative du dé- partement du Rhône. M. le D' Jacquet appuie la proposition de M. Locard, il dit qu'il faut laisser aux sociétés d’his- toire naturelle des départements voisins le soin de publier leurs richesses départementales. M. le D' Saint-Lager fait observer que pour la publication de son catalogue de la flore du bassin du Rhône, il avait une quinzaine de cor- respondants. Les trouvera-t-on pour celui de la faune ?.. Il lui paraît sage d’adopter un pro- gramme modeste et de se restreindre au départe- ment du Rhône. M. Locard demande que des annotations spé- ciales soient faites, pour les insectes ou autres ani- maux immigrés ou importés d’une façon particulière. Sur une observation de M. le D" Jacquet, qu'il est difficile aux entomologistes de se limiter aux divisions administratives, M. Lo- card répond que parmi les localités des départe- ments voisins que l’on pourrait désigner sur le catalogue, on ne devrait comprendre quecelles que l’on peut explorer dans une journée-de marche en prenant pour point de départ: Lyon. Comme titre du catalogue il propose celui de : Æistoire naturelle du département du Rhône et des en- virons de Lyon. M. le D' Blanc faisant le résumé de la dis- cussion, dit qu'il se rattache aux idées de M. Locard qui limite le travail au département du Rhône et aux environs de Lyon; il propose de nommer une commission composée de trois membres et destinée à élaborer un programme. Outre le président de la Société qui en fait partie de droit, la commission d'initiative pourrait s’adjoindre les membres qu'elle jugerait con- venable. TEE PE og me 5 2 n Le un AT LS f - Ta RON : ! Ë ER REVUE LINNÉENNE La motion de nommer une commission, mise aux voix, est adoptée, et le scrutin, pour la nomination des membres devant en faire partie, donne la majorité à MM. Locard, D' Saint-La- ger, D' Jacquet. M. Rey, offre pour la bibliothèque de la So- ciété, 10 exemplaires de son travail sur les « Larves de Coléoptères ». La Séance est levée à 9 heures 1/2. Le Secrétaire, J. Nicouas. Dans la séance du 26 décembre 1887, la So- ciété Linnéenne a procédé à la constitution de son bureau pour l’année 1888 ; ont été nommés : Président, M. le D' Saint-Lager. Vice-Président, M. Lachmann. Trésorier, M. Nisius Roux. Secrétaire Général, M. G. Redon. Secrétaire Adjoint, M. Mermier. NOTICES CONCHYLIOLOGIQUES par Arnouzp LOCARD Vice-président de la Société Malacologique de France 1e Sur L’HELIX POMATIA Linné ET SES FORMES AFFINES L'Helix pomatia plus vulgairement connu sous la dénomination fort incomplète d’Escargot de Bourgogne, est une forme dont l'histoire remonte à des temps déjà bien anciens. Nous la voyons apparaître pour la première fois dans les dépôts fossilifères du terrain pleis- tocène de Cannstadt dans le Wurtemberg. Mais c'est seulement avec la préhistoire que nous com- mençons à constater sa présence en France. Dans les dépôts préhistoriques de la vallée de la Saône, notamment aux environs de Mâcon, elle est déjà assez commune, mais sa taille est encore relative- ment petite. Plus tard, nous la retrouvons à Lyon à l'épo- que gallo-romaine, et elle est alors de taille un peu plus forte ; en outre, chez quelques indivi- dus le galbe s’est modifié. Très vraisemblable- ment à cette époque elle commençait à étre re- cherchée comme mode d'alimentation, car nous la voyons figurer au milieu d'une faunule gas- tronomique fort curieuse et riche en espèces maritimes, récemment découverte dans les fouil- les de la nécropole de Trion. Là, en compagnie de nombreuses coquilles appartenant aux genres Murex, Tapes, Cardium, Ortrea ou Pecten, elle présente certains caractères intéressants à relever. Jusqu'alors, son allure, son galbe général semblaient constants, à part, bien entendu la question de taille. Mais déjà à ce moment, et sans doute sous l'influence des nouveaux milieux dans lesquels elle était appellée à vivre, elle pré- sente des modifications notables qui se sont per- pétuées jusqu'à nos jours, et qui ont donné nais- sance à une autre forme nouvelle désignée par M. Bourguignat sous le nom d'Helix pyrgia. Plus tard encore d’autres modifications nota- blement plus radicales sont survenueschez les indi- vidus de quelques colonies et ont passé à l’état héréditaire. Sous des influences mal connues, mais sans doute de même nature quoique dans des pays différents, une autre forme nouvelle a pris naissance, et nous la voyons se reproduire. aujourd’hui constamment semblable à elle-mé- me, c’est-à-dire offrant tous les caractères néces- saires pour constituer une espèce bien définie, M. Bourguignat a désigné cette troisième forme sous le nom d’AHelix promæca. Il nous a paru intéressant de faire ressortir les caractères différentiels et comparatifs de ces trois espèces encore mal connues de bien des natura- listes. Helix pomatia, Linné. — Cette forme, telle que l’a comprise son auteur est toujours d’un d’un galbe très globuleux, avec la spire peu haute; la croissance spirale, sans être régulière est toujours très lente ; les tours supérieurs sont peu étagés et peu élevés les uns au dessus des autres; le dernier tour est au contraire très gros, très rempli, bien arrondi; l'ouverture et sa columelle sont également bien arrondies. Helix pyrgia, Bret. — Chez cette forme, le galbe général est notablement plus allongé dans le sens de la hauteur ; de globuleux qu'il était, il tend à devenir conique : la spire est toujours plus haute; l'accroissement spiral se fait beau- coup plus régulièrement, mais un peu plus len- tement ; les tours supérieurs sont notablement plus élevés, plus étagés les uns au dessus des autres ; le dernier tour est proportionellement un peu moins renflé, plus allongé, quoique tou- jours bien arrondi ; son extrémité est plus tom-. bante ; enfin l'ouverture est un peu plus petite, et déjà un peu ovalaire dans le sens de la hau- teur, mais avec une columelle arrondie. Helix promæca, Brgt. — Chez cette espèce, le galbe devient presque exactement ovoide ; la spire est haute, les tours bien étagés, l’accroisse- ment spiral est régulier, mais rapide; le dernier tour au lieu d'être globuleux devient oblong, et est très descendant à son extrémité; enfin l'ouverture est nettement ovalaire dans le sens de la hauteur, et sa columelle nettement droite à son origine. Cette forme est tellement diffé- rente des deux précédentes, que dans la classifi- cation générale des Helix du .système européen, son auteur la classe, non plus dans le groupe de l’'Helix pomatia, mais dans le groupe de l’He- lix edræa forme de la Syrie. Comme on le voit dans ce simple résumé, les caractères spécifiques de ces trois Hélices sont absolument nets et tranchés, toujours bien faciles à distinguer. Chacune d'elles a ses variétés spé- ciales assez nombreuses; en outre, elles semblent vivre dans des milieux distincts, mais avec des degrès d'abondance différents. L’Helix pomatia vit dans les vignes les jar- dins, et même dans les bois peu touffus, recher- chant de préférence les terrains gras, argileux ; on le trouve dans toute la France septentrionale et centrale, sans dépasser la Garonne; on l’a si- gnalé pourtant dans quelques départements du midi, notamment dans la Lozère, la Haute-Ga- ronne, Vaucluse et le Var. En dehors de la France on le rencontre en Angleterre, en Dane- mark, en Suède, en Norwège, en Hollande, en Allemagne et jusqu'en Russie ; il s'étend en ou- tre en Suisse, dans une partie de l'Italie, en Bos- nie, en Dalmatie, etc. Sa taille, suivant les milieux est très variable, nous possédons dans notre collection des indivi- dus vivant sur les dépôts gypeux des environs de Lagny, dans Seine-et-Marne, et qui ne mesurent que 0,28 de hauteur et de diamètre, tandis que d’autres récoltés sur des terrains calcaires ont jusqu’à 0,58 de hauteur pour 0,56 de diamètre. Entre ces deux extrêmes il existe, comme on le voit une bien grande marge. Parfois l'Helix pomatia affecte des anomalies fort singulières. On peut recueiliir dans la partie centrale et septentrionale du bassin du Rhône, de Bourgogne et dans tout le Jura des formes senestres. La proportion en est de un individu senestre sur vingt mille sujets normaux. Les formes déprimées ou subscalaires sont plus rares; elles résultent tou- jours d’un accident survenu dans le jeune âge; la proportion en est de un individu déformé sur quatre-vingt mille sujets normaux environ. Quant au type complètement scalaire, dont les tours sont entièrement déroulés il est encore beaucoup plus rare. Nous savons qu'au com- mencement du siècle on en a recueilli un spé- cimen à Serin près Lyon, mais malgré de lon- gues recherches nous n’en avons pas encore ren- contré. L'Helix pyrgia paraît, jusqu’à présent moins répandu que l’Helix pomatia. En général il préfère les terrains plus secs, plus pierreux ; on le retrouve même dans les contrées gneissiques, granitiques ou porphyriques. Il n'est point rare aux environs de Lyon, surtout dans la partie sud du département. On commence à le con- naître dans un bon nombre de stations; nous citerons : le Nord, Seine-Inférieure, Seine-et- Oise, Seine-et-Marne, Aube, Vosges, Doubs, Jura, Côte-d'Or, Saône-et-Loire, Ain, Isère, Rhône, Loire, Ardèche, Drôme, Haute-Garon- ne, etc. L’helix p)-rgia affecte les mêmes ano- malies que l’Helix pomatia. L'Helix promæca parait beaucoup plus rare. Nous le connaissons cependant dans les départe- ments de Saône-et-Loire, du Rhône, de la Drô- me, du Jura et de la Haute-Loire. M. Bourgui- gnat l’a également observé en Suisse et sous les montagnes du Tyrol. Sa taille devient parfois considérable. Il existe dans les collections du muséum de Paris un individu qui ne mesure pas moins de 0,66 de hauteur pour 0.50 de diamètre. C'est une des plus grandes Hélices connues du système européen. (à suivre ). REMARQUES EN PASSANT par CI. Rey RL BÉRYTIDES Neides parallelus F. — Cet insecte qu'on regarde comme une variété aptère et brachyptère du tipularius L, m'en paraît suffisamment sé- paré par le renflement des antennes et des cuis- ses plus brusque, plus fort et plus obscur, et si abus Pa REVUE LINNÉENNE PS Ps 2 oo surtout par son prothorax plus déprimé et plus parallèle. — Lille, Dunkerque. Berytus geniculatus Fieb. — Cet insecte, moindre que montivagus Fieb., a la couleur plus obscure, le prothorax plus conique, un peu moins allongé, avec la crête de l'épistome plus hérissée, les antennes et les pieds un peu plus longs, etc. — St-Raphaël, Collioure, La Berne- rie (Loire-Inférieure). Berytus pygmæus Reut. — Je regarde cet insecte comme différent de Signoreti Fieb. Il est moindre, plus pâle; le prothorax est plus déprimé, le renflement du 1* article des anten- nes et des cuisses est moins brusque, non ou à peine rembruni. Berytus crassipes H.-S. — Je sépare de cette espèce une forme à prothorax évidemment plus étranglé dans son milieu et plus surélevé en arrière, avec le renflement des cuisses un peu plus prolongé, etc. (Berytus strangulatus KR.) — St-Raphaël, Collioure. LYGÉIDES Pyrrhocoris marginatus Kol. — J'en ai un exemplaire pris à Vals (Ardèche), par mon ami Guillebeau. L'espèce, quoique rare aurait donc un habitat étendu. Lygy aeosoma reticulatum H.-S.— Cet insec- te, très commun dans le midi, se rencontre rare- ment en Bresse et dans les environs de Lyon. Nysius fuliginosus Fieb. — Me semble une espèce bien distincte, quoique très voisine de se- necionis Schil. — La taille est moindre, la forme plus parallèle, la couleur plus pâle; les anten- nes sont entièrement testacées, les cuisses moins ponctuées de brun, les nervures autrement tachées, etc. — Lyon, Languedoc, Provence. Ischnorhynchus flavicornis Dud. — Me pa- rait différer de Resedae Pz. par ses antennes à 1er et 2e articles immaculés, par sa teinte géné- rale plus pâle et les cories moins visiblement ta- chées, etc. Il conduit au geminatus Fieb. — Lyon, Bresse. Ischnodemus sabuleti F.— Parfois la mem- brane est presque entièrement rembrunie (brun- nipennis R.). Henestaris geocoriceps Ant. — Ce rare :in- secte est d’une taille un peu plus forte que /ati- ceps Curt., plus ponctué de brun, avec les yeux, surtout, sensiblement plus gros. — Hyères (1). (1\ Les exemplaires d’Illyrie me semblent différer par une forme plus élancée et une teinte pius grise. (à suivre) On lit dans le Bulletin de la Société d'A gri- culture du département de la Loire: M. Favarcq montre aussi un insecte commun en Angleterre, en Suède et en Allemagne, mais que l’on n'avait pas encore rencontré en France; c'est la Phœnusa pygmæa de la tribu des Phyl- lotomidæ; cet insecte passe par les trois états: larve, nymphe et insecte parfait. Il vit dans le parenchyme des feuilles du chêne. M. Favarcq l’a découvert à Fontaillé, près Saint-Etienne. rot 47 a ‘ 5 c Dre mm A Palpes testacés, le 1° article très petit, le 2° en cône renversé, aussi long *n que sa plus grande largeur, quatre fois aussi large au sommet qu'à la base, . le 3°très court, transverse, trois fois aussi long au côté externe qu’à l'in- x terné: 1e re oblong, obtusément acuminé au sommet, une fois et demi _Wr aussi long que large. Antennes testacées, d’un ferrugineux plus ou moins obscur dans le milieu, Eé le ref article de la massue un peu plus étroit que le suivant, aussi long que ei large, les 2° et 3° à peine plus larges que longs, égaux, le dernier un quart ne plus long que large, obtusément acuminé au sommet. Le Corselet peu convexe, peu arrondi sur côtés, bissinué à la base, avec une ‘2 faible impression vis à vis de chaque sinuosité et une autre longitudinale :: xs plus étroite au dessus de l'écusson ; finement et densément ponctué, les ‘10 points formant de petites séries transverses. 4 à Ecusson transverse, avec les angles postérieurs droits, couvert de points |. 1 très fins, À Elytres quatre fois aussi longues que le corselet, peu convexes, couvertes | 4 de points fins formant de petites séries transverses ou obliques, marquées NS de trois bandes noijres, la 1'€ située sur le 17 quart de l’éiytre, joignant la : 2 suture, non le bord extérieur, et émettant une dent qui monte au milieu du # disque Jusqu'à la base ; la 2° située au dessous des 2/5 de la longueur de a l'élytre, se joignant à la marge extérieure et à la suture avec la bande api- cale ; suture élevée sur le dos, plus accusée dans la partie déclive. Dessous du corselet d'un ferrugineux obscur ; poitrine noirâtre ; points de la poitrine bien marqués, assez distincts ; abdomen d'un ferrugineux obscur, plus clair à l'extrémité, couvert de points extrêmement serrés, les intervalles avec un chagriné à peine visible. Eperons des tibias antérieurs minces, assez distincts ; 1{'article des tarses postérieurs d’un cinquième en- viron plus long que le Gibia. France, (Bourbonnais). Allemagne. Suisse, (Fribourg). 4 Corps unicolore, allongé; pubescence fauve, couchée et serrée ; massue des antennes allongée ; of et 10° articles peu transverses, subégaux ; 4° et 5° articles des tarses antérieurs testacés. O. sepicola Rosenhauer. Taille 3.5 - 4"/". Beitrag Z. Ins. Faun. Europ. 1° cah. (1847), p. 32. 7 Avec une faible impression ponctiforme entre les yeux, bords posté- rieurs du sillon pectoral avec une fossette allongée étroite, garnie de poils fauves ou orangés ; les 3 phemiers articles des tarses antérieurs d'égale lon- gueur et dilatés. Q Sans impression frontale, sans impression pectorale, les trois pre- miers articles des tarses antérieurs simples, égaux. Allongée, étroite, d'un châtain plus ou moins foncé, quelquefois entiè- rement ferrugineux, quelquefois noirâtre, l'abdomen ferrugineux. 4 AININONGCGES DIVERSE Prix des annonces: La page, 16 fr. — La r/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, 0, fr. 20 c. le 11 sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour e/, sur les annonces payantes pour la 1'e insertion, \ 50 °/ pour les insertions répétées, de la même annonce. Tout abonné a droit, pour chaque numéro, si l’espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange. Pour paraître le 4“ Juillet 1888. __ LES AMIS DE LA NATURE par Ch. Barrillot Directeur du Musée Scolaire. _ Un ouvrage ayant pour titre « Les Amis de la nature » est en préparation. Il contiendra les adresses des personnes qui s'occupent d'histoire naturelle, physique, chi- mie, astronomie, littérature, sténographie, anti- quités, collections de toutes sortes, etc. ainsi que les adresses d’instituteurs qui ont organisé un musée scolaire. Les personnes qui désirent se faire inscrire sont priées d'envoyer leur adresse avant le 31 mai en disant de quoi elles s'occupent. Ces annonces sont gratuites. ; Nous espérons que tous les lecteurs de l’Æ- #hange donneront leurs adresses et souscriront à l'ouvrage. Les annonces commerciales quelconques sont soumises au tarif ci-dessous : 11 AO EN AUNER APR CAE SEE ER AUS PTS EE LE MCE RENE AT RENE RE) Le 1/4 de page Leo ra Dr AGO TE MOSS Annonces de 3 lignes au plus . . . s » “rs Une de ces annonces donne droit à l'ouvrage. Le prix du volume est de 3 fr. franco pour la France et de 3 fr. 50 pour l'étranger. On peut souscrire dès maintenant. Envoyer le montant de la souscription en un mandat poste à M. Ch. Barrillot, Direc- teur du Musée Scolaire à ZLimalonges (Deux- Sèvres). NOTA : Les souscriptions sont reçues Jjus- qu'au 31 mai 1888. En se faisant inscrire on est prié de donner les adresses de ses amis. M. Georges Chéron, 31 bis, Avenue du che- in de fer, à Avon-Fontainebleau (Seine-et-Mar- z), désire entrer en relations d'échanges avec des coléoptéristes du midi de la France et de l’Europe. Coléoptères du Caucase, d'Arménie et de Russie à vendre en centuries. Chaque centaine au prix de 25 francs, contient 60 espèces et entre autres : Procerus caucasicus, Carabus sep- temcarinatus, armeniacus, cribratus, Cicindela Nordmanni, Aoplia pollinosa, Homaloplia limbata Rhigotrogus tauricus, Oxythyrea longula, Prosodes obtusa, Cleonus betavorus, £Leptura Fischeri, Jaegeri, Chrysomela perforata etc. etc. S'adresser à K. L. Bramson, professeur au gymnase à Ekatérinoslaw. Russie. M. Guérin, rue Kambeau, 4, Macon. Offre 100 exemplaires, Carabus violaceus, 16 C. Scheid- leri v, ambitiosus Ærirrhinus nereis, Phytono- mus ononidis, Aphodius rufus, Chrysomela viri- dara, etc. À vendre, en bloc, les annales de la Société Entomologique de France, années 1861-1886, inclusivement, 300 francs. S'adresser à M. Ponson, 15, quui de la Guil- lotière, Lyon. M. Alfred Rogg, 23, Boulevard du Musée, Marseille, désirerait entrer en relation d’échan- ge avec des amateurs de coléoptères d'Europe et du bassin méditerrannéen en Asie et en Afrique. Belle occasion! Collection de Curculio- nides français, 310 espèces, 720 exemplaires, 2WP CAT LONS ME 2 MSUMMTIOLCENt. À vendre 60 francs. S'adresser aux bureaux du Journal. BULLETIN DES ÉCHANGES Toute personnne qui enverra à M. Saubinet, 55, rue Victor-Hugo, à Lyon, 60 exem- plaires de Coléoptères en 5 ou 6 espèces, préalablement acceptées, recevra les espèces suivantes : 1 Adimonia rufa. 18 Cæliodes geranii. 35 Otiorhynchus ligneus. 2 Ægialia arenaria. 19 Corymbites v. æruginosus, 36 » scabrosus. 3 Anchomenus cyaneus. 20 Crypturgus pusillus. 37 Pachnephorus arenarius. 4 DR oblongus, 21 Dichirotrichus obsoletus. 38 Panagæus crux-majcr. 5 Anthaxia cichorii. 22 » pubescens. ; 39 Phytonomus crinitus. 6 Anthicus plumbeus, 23 Donacia hydrochæridis, 40 Phyllobius urticæ. 7 » tenellus. 24 Gymnetron spilotus. 41 Pogonus chalceus. 8 Anthrenus molitor. 25 Harmonia Doublieri. 42 Psylliodes chrysocephala, a Bembidium ripicola, 26 Hylesinus Kraatz. 43 Quedius impressus. 10 Broscus cephalotes. 27 Lamprosoma concolor. 44 Rhinosimus planirostris. 12 Carabus intricatus, 28 Licinus silphoïdes. 45 Scirtes hemisphericus. 12 Cassida ferruginea. 20 Liophlæus nubilus. 46 Sinoxylon 6 dentatum. 13 Ceutorhynchus arator. 30 Lycoperdina bovistæ, 47 Stenostoma rostratum. 14 # . Bertrandi, 31 Litargus bifasciatus. 48 Stomis pumicatus. 15 Chænius tibialis. 32 Mecynotarsus rhinoceros, 49 Tillus mutillarius. 16 Chrysochus pretiosus. 33 Ochina hederæ,. 34 Ophonus azureus. 17 Cleonus marmoratus. 5o Trogophlœus dilatatus. | TERRE RER EEE SET Les frais de poste sont à la charge des demandeurs. — Les espèces reçues en échange de ces 2 1/2 centuries, serviront à en composer de nouvelles qui seront offertes et publiées dans le pro- chain numéro, et ainsi de suite. PT VO A en NL ES ER UM Re US ON NE I RENTE TT 8 REVUE LINNÉENNE À ANNONCES ANNUELLE : Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernièr{ page du Journal sera exclusivement consacrée, seront insérées au tarif spécial d4 4 franc la ligne pleine. En vente, Rue Ferrandière, 18; et chez M. le D' JACQUET, 3, Cours Lafayette} Lyon, toutes les années parues de l'Echange (1885-86 et 1887), contre l'envol d'un mandat poste de 5 francs. Chaque année prise séparement 2 francs. | Etiquettes de tous les noms des familles et genres des coléoptères d'Europe, sur cartof vert et orange, en tout 13 feuilles, au prix de 6 francs; ornements pour chaque collection. Les étiquet tes des noms des espèces viennent de paraître à partir du 15 Janvier, par livraisons tous les 1$ jours Pour les demandes des échantillons s'adresser au Comptoir de Minéralogie. de M. Ant. Ott Vienne (Autriche), VIIT, Schlosselgasse, 2. LA CHASSE AUX COLÉOPTERS M. C. E. LEPRIEUR Pharmacien principal de 1e Classe de l'armée, en retraite, Officier de la Légion d'Honneur. Ancien président (1874 et 1880) de la Société Entomologique de France, membre des Sociétés Entomologique Suisse et d'histoire naturelle de la Moselle, membre honoraire de la Société d'histoire naturelle de Colmar etc. Qme ÉDITION REVUE, AUGMENTÉE ET CORRIGÉE. IR ARTIE NOTES SUR LA FORMATION, L'ENTRETIEN ET LA CONSERVATION DES COLLECTIONS DE COLÉOPTÈRES. (Extrait du Journal Entomologique l’EcHANGE.) Prix: 2 fr. Chez l’auteur: 38, rue des Ecoles. — Paris. POUR DÉTERMINER LES COLÉOPTÈRES EUROPÉENS 1" CAHIER contenant les familles des Cucujidæ, Telmatophilidæ, Tritomidæ, Mycetidæ, Endomychidæ, Lyctidæ et Sphindidæ. par Edmond REITTER Extrait des compte-rendus de la Société impériale royale de botanique et de zoologie de Vienne (1870). Traduction de M. F. GUILLEBEAU Publié dans l'Echange (années 1885 et 1886). En vente chez l’auteur : M. GUILLEBEAU, au Plantay par Marlieux (Ain), | et dans les bureaux du Journal. Lyon. — Imp. Lith. et Grav. L. Jacquer, rue Ferrandière, 18. A0. rs RFA IUT MAS % Fos Pass 888. L'ÉCHANGE Revue Linnéenne ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE é paraissant tous les 15 du mois ( … Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle à PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION DU D' JACQUET membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d’Entomologie, et de la Société Entomologique de France. AVEC LA COLLABORATION DE MM. A. LOCARD Vice-Président BF GUILLEBEAU 8 de la Société française de Malacologie. ++ CI. REY Président de la Société Française C.E. LEPRIEUR * membre de la k Le ; 1 JPORIete Entomologique de France, d'Entomologie, | membre honoraire membre de la Soc. Entomologique de la Société d'histoire naturelle de France et de la Société Linnéenne de Lyon. mie de Colmar etc. F Ho ESS AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM. # Ed. AnDRÉ (de Beaune), D' L. BLanc, L. Dérrarp, A. Dupois (de Versailles), L. Girerp, R. GRILAT Valéry Mayer, J.-B. Renaun, A. Ricxe, Nisius Roux, L. SonTHonnax et A. Vicor (de Grenoble). r = = ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet … | Tout ce qui concerne la rédaction, les annonces gratuites Adresser Les réclamations concernant l'envoi du | #! renseignements sur les annonces non suivies d'adresse o) Journal à M. L. Jacquet, rue Ferrandière, 18. Lyon. doit ètre envoyée à M. Le D' Jacquer, Cours Lafayette, 3, | — NAN — France, ‘un an, 5 fr. — Union postale, 5, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 4 fr. (A COMITÉ D'ÉTUDES POUR 1888. a MM. Ancey, 56, rue Montée de Lodi, Marseize. Coléoptères exotiques. L. Blanc, docteur, 33, rue de la Charité, Lyon. Minéralogie. - Brosse, abbé, professeur au collège d’Anxonay. Hydrocanthares et Histérides. M. Chobaut, Place Perrache, 4, Lyon. Carabiques gallo-rhénans. L. Dériard, 2, rue du Plat, Lyon. Orthoptères. +: L. Gavoy, 5, rue de la Préfecture, Carcassonne, (Aude). Lamellicornes. Lu E. Jacquet, docteur, 3, cours Lafayette, Lyon. Curculionides. (1) }. A. Locard, 38, quai de la Charité, Lyon. Malacologie française, (mollusques terrestres, d'eau douce et marins). J. Minsmer, lieutenant au 15° de ligne à CaArcAssonNE. Longicornes. 4 A. Montardon, à Sinara, Roumanie. Hémiptères d'Europe. H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. Orthoptères et Névroptères. a J.-B. Renaud, 21, Cours d'Herbouville, Lyon. Curculionides. c+el }+ A. Riche, 12, place Perrache, Lyon. Fossiles, Géologie. “te N. Roux, ;, rue Pléney, Lyon, Botanique. L. Sonthonnax, 10, rue d'Alsace, Lyon. Lépidoptères (excepté micros). M. Vaulogé, 34, rue Jean Burguet, Borpeaux. Phytophages d'Europe. A. Villot, 3, chemin Malifaud, Grenoge. Gordiacés, Helminthes. ; (1) Demande en ce moment à déterminer les espèces appartenant aux genres: 7Yopideres, Brachytarsus, Auleles, | à" Rhynchites. k AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l’année 1888, entrainera 4 l'envoi des n° parus. 14 D'après les conventions passées avec l'imprimeur, les anciens abonnés, dont la - à liste est entre les mains de M. L. Jacquet, ne doivent subir aucune augmentation | ni changement dans le prix de l'abonnement. N | Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 1e du mois. & 10 [Es j L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange. ar | me. | Ont payé leur abonnement pour l’année 1888 : ni | MM. APreLgeck, (Bosnte). Le F'° Argerr, Paris. Bossavy, à Toulon (Var). H. Du Buysson, Tou- louse (H* Garonne). L'abbé Carrer, à Lyon. Cayo, à Paris. CauLre, à Sedan (Ardennes). Cazes, à M. Ispagnac (Lozère). Dermieny, Ph®, à Péronne (Somme). Albert Dusois, à Versailles. J. Ducxaine, à + Montreuil-sous-Bois (Seine). Decôre, à Lyon. D' Fromonr, à Bruxelles. Henri Guyon, Paris. GiRAUDEAU, à Lignères (Charente). LoriFerxe, à Sens (Yonne). Camile Mémier fils, à St-Etienne (Loire). C. Mazez, à Ollioules (Var). Nicoas, à Pau (Basses-Pyrénées). C. Pezeu, à Montpellier (Hérault). Puron, à Re- miremont (Vosges). Perret-Gentil, à Lyon. Louis Rossienoz, à Paris. A. RouLrer, à Angoulême (Cha- rente). Alb. Surrs, à Lille (Nord). Spiess, à Porrentruy. L'abbé J. VarLa, à St-Martin-d'Estréaux (Loire). L VauLoGÉ, à Bordeaux (Gironde). Tnison de Courrry, à Cannes (Alpes-Maritimes). AIR (Les personnes oubliées sont priées de réclamer.) DE Prochainement nous publierons le Catalogue des Orthoptères des environs de Lyon, … par M. L. Dérrarp. à Correspondance M. M. à Wiesbaden. Vous avez encore à envoyer à M. Jacquet imprimeur le montant du 2° semestre pour que votre abonnement soit réglé jusqu’à la fin de l’année 1888, À À ONCE Die CABe de Lyon Mo erbal de la Séance du 26 Décembre 1887 Présidence de Mr le D" Blanc La Séance est ouverte à 8 heures. Le procès- _ verbal de la dernière séance est lu et adopté sans observation. Wa M. Rey donne lecture de la suite de ses notes: El: fy Do 12 Ne Eh. | ( 1h __ M.le D' Jacquet, Essai sur les larves de coléoptères. Dans cette _ note il passe en revue la tribu des Malocodermes, les familles des Cébrionides, Brévicolles, Lycides, Lampyrides. Il présente et fait circuler divers insectes ou larves sur lesquels il donne des ren- seignements présente et lit un travail intitulé: Recherches et remarques sur l'organisa- tion extérieure des coléoptères à l'état de larves et d'insectes parfait. La suite de cette commu- _ nication ainsi que la discussion sont renvoyées à la prochaine réunion. Procès-verbal de la Séance du 9 Janvier 1888 Présidence de Mr le Dr Blanc La séance est ouverte à 8 heures. Le procès- verbal de la dernière séance est lu et adopté sans objections. Avant de céder le fauteuil présidentiel au nou- vel élu, M. Saint-Lager, M. le D' Blanc retrace en un discours vivement applaudi les travaux accomplis par la société dans le courant de l’an- née écoulée ; il rappelle la fin si prématurée de notre collègue le D' Rochas et raconte sa vie si pleine de travail qu'une maladie malheureu- _ sement prévue depuis longtemps a pu seule ar- rêter. M. Blanc termine en portant à la connaissance h de la société les diverses distinctions que leurs | travaux ont mérités à plusieurs de ses membres. A M. Rey, le grand prix Dolfus. A M. Lachmann, les palmes Académiques. A M. Nicolas, le secrétariat de la Société d’Hor- ticulture du Rhône A M. Saubinet, le grade d'officier de la Légion d’ Honneur. M. Saint-Lager expose en quelques mots son programme pour l’année qui commence; il dit È qu'il veut lui donner pour base le travail le plus Î L absolu avec l’aide de chacun. M. Rey donne lecture de la suite de son tra- vail sur les larves de coléoptères. M. Jacquet, à propos de la larve du Telepho- rus fuscus, rappelle que c’est sa grande ressem- _ blance avec une chenille qui a donné lieu à la croyance des pluies de chenilles. En effet k après la pluie il arrive que cette larve sort en _ grande abondance de ses retraites souterraines et k peut faire ainsi croire qu’elle a été apportée par _ les nuages. ; L'ordre du jour de la prochaine séance est | ainsi fixé. M. Jacquet — Recherches et remarques sur les insectes coléoptères en général. M. Rey - Quelques mots sur la priorité absolue. M. Gonnard — Sur les pseudomorphoses. Génèse des apatites plombeuses. La séance est levée à 9 heures 1/4. REMARQUES EN PASSANT par CI. Rey DES Geocoris erythrocephalus Lep. — Se trouve également à Lyon, ainsi que la variété pâle. Geocoris grilloides L. — Se rencontre dans les régions un peu élevées du Lyonnais. Holcocranum saturejae Kol. — J'ai recueilli quelques exemplaires de cette rare espèce aux environs d'Hyères. Heterogaster affinis H.-S. — Se prend rare- ment dans les environs de Lyon. Platy-plax inermis Rb. — Me paraît une faible espèce. — Provence. Anomaloptera Helianthemi Perr. — Com- mun dans les Landes, très rare à Hyères, où il présente une teinte plus obscure et une taille un peu moindre. Macropterna conica R.— Cet insecte diffère de convexa Fieb. par son prothorax moins court, plus conique, plus rétréci et moins convexe en avant, presque uniformément ponctué; par ses élytres moins larges, à nervures moins accusées, avec la membrane parée d’une grande tache ar- rondie, brunâtre. — Fréjus, 1 seul ex. Oxycarenus collaris R. — Commun à Avi- gnon. Je l'ai également trouvé à St-Raphaël, Hyères, Collioure et même à Villié-Morgon (Rhône). Plociomerus fracticollis Schill. — Lyon, Cluny, Bresse. — Luridus Hahn., gey, Suisse. Rhyparochromus hirsutus Fieb. — J'en pos- sède 1 ex. de Lyon et 1 de Bresse, —= Puncti- collis Luc. — St-Raphaël. — Nigricornis Dougl. doit être séparé de Chiragra F. à cause de ses antennes plus longues, plus gréles et en- tièrement obscures; par son prothorax plus court, moins rétréci en avant, à lobe antérieur plus fortement et moins densément ponctué ; les élytres et leur membrane sont plus ou moins rembrunies, etc. — Fréjus, Collioure. Quant au tibialis Hahn., il participe du chiragra pour les antennes et la ponctuation et du nigricornis pour la forme du prothorax. Mais le sabulicola Th. me paraît assez distinct de chiragra par sa taille moindre et les 2e et 3e articles des an- tennes testacées moins leur extrême sommet. Icus angularis Fieb. — St-Raphaël, en bat- tant les haies. Plinthisus bicolor R.— Je sépare sous ce nom un échantillon du Reyi Put. à ponctuation des cories plus forte et plus espacée. Patrie in- connue. Peritrechus geniculatus Hahn. 1'ex. de Lyon. Tr apezenotus dispar Stuol. — Faible espèce à taille à peine plus grande que chez agrestis. Quant à la couleur des antennes et ue tibias, l’on trouve tous les passages. Aphanus Reuteri Horw. Ce que j'appelle ainsi me semble peu différer de saturnius, Ross., si ce n’est par une taille moindre. == À. fune- reus Put. — Si cet insecte ne constitue pas une espèce, c'est au moins une race remarquable, exclusivement méridionale. Eremocoris fenestratus H.-S. — Commun à Hyères. On l’a longtemps confondu avec poda- Aussi de Bu- J'en possède Gé gricus F.; bien plus allongé et plus brillant, couleur brune des élytres réduite à une tache médiane nébuleuse. Drymus pilipes Fieb. — Plus grand, plus parallèle que pilicornis R., couleur plus noire, antennes et pieds plus obscurs. — Avignon, Mar- seille. Drymus picinus R. — Variété du sylvati- cus plus obscure, dans toutes ses parties, aussi commnne que le type. La ponctuation ne semble pas différer. Ce que j'ai vu sous le nom de pu- milio Put. ne m'en paraît qu’une variété à taille moindre. Scolopostethus pilosus Reut. — 1 ex. des environs de Lyon. Notochilus obscurior R. — Cet insecte que je sépare du contratus H.-S., est moindre, plus obscur, presque noir avec la base des élytres à peine moins foncée ; les antennes semblent un peu moins longues ; le prothorax est plus court, moins rétréci en avant, plus mat., plus rugueu- sement ponctué. — Vienne (Autriche), Col- lioure. — N. Andrei Put. — St-Raphaël, Col- lioure, Lyon. — N. limbatus Fieb. — Lille, Beaujolais, Porquerolle. — N. ferrugineus R. et Damryi Put. — les ©, en général, me pa- raissent avoir les antennes plus longues, avec les derniers articles souvent rembrunis. (à suivre) Cing jours dans les Pyrénées orientales. (Suite) De Montlouis à Saillagouse. La route de Prades à Montlouis suit la vallée de la Tét, et après des rampes assez rapides nécessitant de nombreux lacets, atteint successivement Olette, Thues, Fontpédrouse et Montlouis. Cette petite ville fortifiée qui domine la région est à 1600 m. d'altitude. Elle commande à la fois les vallées de la Têt et celle de la Sègre qui se dirige du côté de l'Espagne. La première ville importante qu'on rencontre de l’autre côté de la frontière est Puycerda. Après avoir contemplé un instant le tombeau du général Dagobert élevé sur la place princi- pale de Montlouis, je suivis un des affluents de la Sègre, l'Eyne. De Montlouis la route redes- cend insensiblement jusqu’à Saillagouse qui n'est plus qu'à 1200 m. d'altitude. Des bouquets de Cynoglossum offlcinale en ce moment en pleine floraison s’élevaient tout le long de la route. J'y cherchais et y trouvais plu- sieurs espèces de Ceuthorrhynchus ; C. borragi- nis, cruciger, arquatus. Plusieurs espèces de Sisymbrium me donnèrent: Ceuthorrhynchi- dius pulvinatus et C. pyrrorrhynchus. Je quittai bientôt la grande route pour me diriger vers des bois de pin situés à gauche de la route. Le résultat de cette spéculation fut mai- gre : quelques Æy-lobius abietis, Acalles abs- tersus et autres vulgarités me firent revenir au fond dela vallée. Dans une flaque d’eau un coup de filet me mit en possession d’un certain nombre d'exemplaires de Phylhy-drus Morenæ. Sous les pierres je pris quelques espèces intéres- santes : Olisthopus glabricollis, Calathus punc- lipennis, ambiguus, cisteloides v. intermedius ; cétte variété, remarquable par la petitesse de sa taille et la couleur foncée des pattes, a été décrite _ REVUE LINNÉENNE Lo #1 por #04 . a & par quelques entomologistes comme une espèce distincte, mais Putzeys dans sa monographie des Calathides la rattache au cisteloides. Deux au- tres espèces méritent une mention spéciale : d’a- bord un Otiorrhynchus, représenté par un seul individu, appartenant au sous genre Z'ournieria et au groupe des espèces à corps pubescent, à fémurs mutiques et à antennes ayant le 1® arti- cle du funicule plus long que le 2°. Parmi les espèces européennes de ce groupe il n'y en a. que deux: Of. velutinus et exilis. Le premier appartient à la faune méridionale, le second à la Sibérie. L'espèce de la vallée d’Eyne tient le milieu entre ces 2 espèces. M. Guillebeau ayant eu l’obligeance de me communiquer un type du velutinus j'ai pu constater que ce T'ourniera avait la taille du velutinus, le rostre et la graci- cilité des antennes de l’exilis. On pourrait cer- tainement en faire une espèce mais jepréfère, n’en ayant capturé qu’un seul exemplaire, le rattacher à l’exilis et en faire la variété Cerdanensis. En- suite une Chrysomèle de taille exiguë et que je pris tout d’abord pour une espèce de Prasocu- ris. C’est la variété prasina de l'analis; Suffrian en avait fait une espèce à part. Elle établit le passage du genre Chrysomela au genre Praso- curis, car les palpes maxillaires sont à peine épaissis et tronqués au sommet. Voici les espèces récoltées en allant d'Eyne à Saillagouse et de Saillagouse en remontant la vallée d’Err autre affluent de la Sègre : Carabus cancellatus, catenulatus, purpurascens, Amara sabulosa? Harpalus v. sobrinus, Emus hirtus, Brachypterus vestitus, Otiorrhynchus monti- cola, Poly drosus planifrons, Gymnetron vesti- tus, Thyamis canescens ? Chrysomela margi- nalis. Somme toute, pendant les 3° et 4° journées de mon expédition entomologique en Cerdagne, j'ai bien récolté quelques bonnes espèces, mais je m'attendais à mieux. Aucune des grosses espèces si caractéristiques de cette partie des Pyrénées, Carabus punctato-auratus, melancholicus etc. ne tomba sous ma main. Il est vrai de dire que j'allais dans ce pays un peu en touriste, car pour être plus heureux dans les chasses entomologi- ques, il faut ne pas être pressé et faire moins de chemin. Avant de quitter Saillagouse, j'eus cependant la satisfaction de prendre encore: Malthodes dispar et Hypebæus alicianus. Ce dernier insecte, rare dans toutes les collections n'avait pas été repris en France depuis sa découverte par Jac- quelin-Duval. Au retour, le courrier s’arrêtant quelques heures à Montlouis, j'en profitai pour donner quelques coups de fauchoir, je repris Centhorrhynchus borraginis et quelques altises : Psylliodes æreus, hyosciami. Si je devais retourner dans ces parages, c’est à Montlouis que j'établirais mon quartier général. En rayonnant tout autour de cette ville, on peut sans grande fatigue, faire des explorations plus productives que ne le fût la mienne et avoir une idée plus complète de la faune locale. ( à suivre). NOTES ENTOMOLOGIQUES M. Bertholey, de Mornant, a pris en Juillet à la Chartreuse Durbon x individu du Dendrophagus crenatus. M. F. Guillebeau, a capturé au Plantay (Dombes) 1 exemplaire de l'Anfhonomus undulatus. Tête assez convexe, couverte de points égaux et serrés, le bord de l’épis- tôme et le labre ferrugineux ou testacés, poils des yeux extrêmement fins et couchés. ; Palpes maxillaires testacés, le 1° article très petit, le 2° au moins le double plus large que lui, plus large au sommet qu'à la base, aussi long que large, le 3° de moitié plus court, plus large, transverse, plus large au côté externe qu’à l'interne; le 4° plus large, obtusément acuminé au som- met, d'un quart plus long que large. Antennes testacées à la base et à l'extrémité, le milieu d'un ferrugineux rougeâtre, 1°’ article épais, plus long que le 2°, celui-ci presque aussi épais que le 1°", aussi long que le 3° qui est plus mince, le dernier article de la massue environ une fois et demi aussi long que large, obtusément acu- miné au sommet. Corselet avec une forte impression à la base de chaque côté, un peu prolongée en avant et en dehors, couvert de points forts et serrés formant des rides transverses. Ecusson transverse, arrondi à son bord postérieur, couvert de points extrêmement fins. Elytres quatre fois aussi longues que le corselet, subparallèles sur les deux premiers tiers de leur longueur, de là graduellement rétrécies jusqu’à l'extrémité, couvertes de points fins, serrés, formant des fines rides trans- verses ou obliques ; suture déprimée audessous de l’écusson, graduellement plus relevée en allant vers l'extrémité. Mésosternum plus large en avant; points de la poitrine peu profonds, bien séparés, ceux de l'abdomen extrêmement fins formant de petites rides transverses, éperons des tibias antérieurs des +7 petits, ceux des ® très petits, peu distincts; 1°" article des tarses postérieurs au moins d’un cin- quième plus long que le tibia. France, (Bugey, Bourbonnais, Digne), Suisse, (Fribourg), Allemagne, Hongrie, Autriche. Cette espèce varie pour la taille, la couleur et la ponc- tuation. J'ai reçu de M' Abeille de Perrin des exemplaires de tailles di- verses, sous le nom de minor Walk., qui sont bien conformes à ceux que j'ai reçus de divers entomologistes sous le nom de sepicola Rosenhauer et que Mulsant a décrit sous ce nom d’après un exemplaire venant de Rosen- hauer lui-même. J'ai envoyé quelques grands exemplaires de cette espèce sous le nom de nigritella Guiïlb. Mais dans les individus qui m'ont été communiqués J'ai trouvé les passages des petits aux grand exemplaires et de ceux qui étaient d'un chatain très clair à ceux qui étaient noirs. M' Abeille de Perrin m'en a communiqué trois exemplaires venant de Digne aussi grands et conformes à ceux’ que j'avais appelés nigritella. 2 Forme ovale, convexe, yeux très écartés, corselet échancré en arc à la base sans ou presque sans sinuosités. ne À} 1, ACL MN, CO h. AE ' dé È 2 es 0 & ù 5 PET TU RCE AL KA LE à Ft NAT Le MAS alt Qi RTE Te ? w. NON ; » Lib + A (AAA À Po 2 ANS #3 Fat i NV URER OR re O. blandula Branczik. Taille 3-4 mm. Berl. ent. Zeitung, 1874, p. 220. les trois premiers articles des tarses antérieurs dilatés, le 1° aussi long que large, les deux suivants égaux, courts, d'un tiers plus larges que longs. ® 1% article des tarses antérieurs plus long que large, les deux suivants < aussi longs que larges. j D'un châtain noirâtre, quelques fois plus clair sur les élytres; corps cou- vert d’une pubescence fauve fine, serrée et couchée. À Tête convexe, noirâtre, l’épistôme plus ou moins ferrugineux, le labre À | ferrugineux ; couverte de points très fins et très serrés formant des séries L transverses, les intervalles avec un chagriné d’une finesse extrême, à peine 4 | visible. Palpes testacés, le 2€ article en cône renversé, aussi long que large, presque deux fois aussi large au sommet qu'à la base, le 3° d’un tiers plus Be court que le 2°, plus large que lui, le double plus large au côté externe qu'à l'interne, le 4° un peu plus large que le 3°, subconique, d’un quart \ plus long que large, obtusément acuminé au sommet. Antennes testacées à la base et au sommet, le reste ferrugineux, 1° ar- ticle épais, presque deux fois aussi long que le 2° qui est aussi épais, le 3e à peine plus long que le 2°, plus mince, plus long que le 4°, la massue peu tranchée. Corselet trés convexe, sans impressions basales, un peu déprimé le long du bord apical, plus large que long et plus large à la base qu’au sommet, arrondi sur les côtés, largement échancré en arc à sa base qui est sans sinuo- sités, les angles postérieurs distinctement prolongés en arrière; couvert de points distincts, serrés formant des séries transverses, les intervalles avec un chagriné très fin, plus visible que celui de la tête. — Æcusson transverse, un peu arrondi au bord apical. ê Elytres convexes, environ trois fois aussi longues que le corselet, sub- à: parallèles dans leur premier tiers, puis graduellement rétrécies, couvertes * de points distincts, serrés, plus forts à la base que ceux du corselet, très F. fins à l'extrémité, formant des rides onduleuses, les intervalles avec un {fl chagriné très fin, à peu près comme celui du corselet, suture déprimée sur ) le disque. Dessous du corps d’un brun plus ou moins ferrugineux, carène mésos- ternale étroite, un peu plus large en avant, points de la poitrine distincts, assez forts, les intervalles très finement et plus visiblement chagrinés que dans les espèces voisines ; ponctuation de l'abdomen très fine, serrée, subru- guleuse. Jambes ferrugineuses, éperon des tibias antérieurs petits, plus dis- tincts que dans grandicollis, 1° article des tarses postérieurs un peu plus long que le tibia. J'ai reçu cette espèce de M. Reitter comme venant de Moravie. Li Mr Abeille de Perrin m'en a communiqué plusieurs exemplaires. ; MAS ENT Em TO Lun su LS 2 on | : à. Ç 4 04 ar — : ant Te or emrseyat 5 + it [Li 4 JOUREN UE EI AININONCES DIVERSES N ep NÉENNE PU 7 Prix des annonces: La page, 16 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, 0, tr. 20 c. Il sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour °/, sur les annonces payantes pour la zre insertion, 50 v/ pour les insertions répétées, de la même annonce. Ÿ Tout abonné a droit, pour chaque numéro, si l’espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s’agit d'annonces d'échange. | PRIX COURANT DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE (Plus de 9000 espèces ) J. DESBROCHERS des IOGES 23, Ruëé de Boisdénier, à Tours (/xdre-et-Loire) Collections de divers ordres. — Achat d'insectes. — Commission. — Expertises. — Echanges. M. Guérin, ue Kambeau, 4, Macon. Offre Cryptocephalus lætus, Dyticus latissimus, circum- cinctus, Hydaticus. jonatus, stagnalis, Hubnert, Calathus metallicus, Graptodera erucæ, Psylliodes dulcamaræ, etc. Envoyer oblata. Un naturaliste, ayant un nom dans la science, désirerait trouver un emploi de conservateur d'un Muséum, dans une ville de France. S’adres- ser à M. le D’ Jacquet. M. Nicolas, 36, rue Jean-Réveil, à Pau, offre de bonnes espèces de Coléoptères des Pyrénées et des Landes, notamment Oxypleurus Nodieri et Pogonocherus Caroli, contre Carabiques et Longi- cornes seulement. Adresser oblata M. L. Rossignol, 151, rue de Bercy, Paris. Désire échanger des Coléoptères du Sénégal et des Etats-Unis contre Coléoptères, Lépidoptères ou Coquilles. Envoyer oblata. M. Ch. Marchal, Gérardmer (Vosges) offre: TNCAADUS ANNE LUIAIS A CIN 1 25 20 > Riabraius an DEEE O0 40 30 > arvensis. auronitens....... O0 15 AO BeronaimetallicA Te O0 30 RO ONCAMLSENOSÉTALUS EEE e ee Late lete OMS 6° DONMALLENUALUS 8 EAN TT 0 40 Insectes très frais. A Vendre 1° Au prix de 20 fr., joli lot de cent vingt-cinq espèces, Coléoptères de l'Uruguay déterminés 2° D'occasion, un microscope à disséquer (modèle Deyrolle) entièrement neuf et intact. S'adresser à M. Ed. Perret-Gentil, 11, rue Pierre-Corneille. Lyon. M. G. Schmidt, 23, rue de Bâle, à Colmar. Offre contre des coléoptères européens ou exo- tiques, les coléoptères septentrionaux suivants : Bembidium heterocerum, Apion Sundevalli, An- chomenus Kriniki, ericae, Helophorus strigifrons, Athous deflexus, Cryptocéphalus bicolor. etc. M. Alfred Rogg, 23, Boulevard du Musée, Marseille, désirerait entrer en relation d’échan- ge, avec des amateurs, de coléoptères d'Europe et du bassin méditerrannéen en Asie et en Afrique. A vendre, en bloc, les annales de la Société Entomologique de France, années 1861-1886, inclusivement, 300 francs. S’adresser à M. Ponson, 15, quai de la Guil- lotière, Lyon. M. Georges Chéron, 31 bis, Avenue du che- min de fer, à Avon-Fontainebleau (Serne-et-Mar- ne), désire entrer en relations d'échanges avec des coléoptéristes du midi de la France et de l'Europe. BULLETIN DES ÉCHANGES Toute personne qui enverra à M. R. Savin de Larclause, à Montlouis par St-Julien- l'Ars, (Vienne), 60 exemplaires de Coléoptères en 5 ou 6 espèces, préalablement acceptées, rece- vra les espèces suivantes : Cicindela sylvicola Gde Chartreuse | Copris hispanus Algérie | Astynomus ædilis Montlouis Nebria laticoilis Isère | Bubas bison » Leiopus nebulosus » » rubripes Mont Dore | Anomala vitis Cannes | Mesosa nubila » Feronia temorata » Pentodon punctatus » Saperda scalaris » Gynandromorphus etruscus Montlouis | Cetonia morio Montlouis | Phytæcia virescens » Bryaxis xanthoptera » » floralis Algérie | Clytus 3 fasciatus Digne Myrmedonia cognata » Luciola lusitanica St Martin Lantosque | Pachyta virginea Gde Chartreuse Lesteva bicoior Isère | Pandarus tristis » » 4 maculata » Olophrum piceum Montlouis | Pimelia bipunctata Cannes | Donacia discolor Mont Dore Anthobium ophthalmieum Mont Dore | Scaphidema ænea Montlouis | Clythra scopoiina Cannes Hadrognathus longipalpis » Chrysanthia viridissima » Eumolpus obscurus Gde Chartreuse Scaphium immaculatum Montlouis | Mycterus curculionoides Cannes | Chrysomela graminis Belgique Sinodendron cylindricum » Rhytideres plicatus Montlouis » fucata Montlouis Ateuchus semipunctatus Cannes | Coniatus tamarisci Cannes | Timarcha niceensis St-Martin-Lantosque » laticollis Algérie | Ceutorhynchus Echii Montlouis | Lina ænea Mont Dore Aphodius 4 maculatus Montlouis | Asemum stiatum » Luperus pyrenæus » » 4 guttatus » Criocephalus rusticus » Les frais de poste sont à la charge des demandeurs. — Les espèces reçues en échange de ces 2 1/2 centuries, serviront à en composer de nouvelles qui seront offertes et publiées dans le pro- chain numéro, et ainsi de suite. j 1 ï bein es Lien y our MA Manet ul à hi REA FAR ue RS ts) (tan 8 AU REVUE LINNÉENNE ANNONCES ANNUELLES : Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusivement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 france la ligne pleine. En vente, Rue Ferrandière, 18; et chez M. le D’ Jacquer, 3, Cours Lafayette, Lyon, toutes les années P», parues de l'Echange (1885-86 et 1887), contre l'envoi d’un mandat poste de 5 francs. Chaque année “à pris séparément 2 francs. Etiquettes de tous les noms des familles et genres des coléoptères d'Europe, sur carton vert et orange, en tout 13 feuilles, au prix de 6 francs; ornements pour chaque collection. Les étiquet- tes des noms des espèces viennent de paraître à partir du 15 Janviér, par livraisons tous les 15 jours. Pour les demandes des échantillons s'adresser au Comptoir de Minéralogie. de M. Ant. Otto Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2. 1 D! HENRI GUYON Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris L B —— NPA | SPECIALITE DE BOITES POUR COLLECTIONS D'INSECTES É | Grandafonmat Vitré, 39-26-60 00m 2 50 Grand format carton, 39-26-6 ........... 2 É Pettiformat 0126-10 1/2=OMR 00 M EU 1 85 Petitifonmat, 20-1011/2=6M RIM TR ETEUN 1 50 4 Boiteskdoublesfondsilésese PE ARE Re re 2 50 Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande. PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS LA CHASSE l COLÉOPTERES M..C. E. LEPRIEUR Pharmacien principal de 1" Classe de l'armée, en retraite, Officier de la Légion d'Honneur. Ancien président (1874 et 1880) de la Société Entomologique de France, membre des Sociétés Entomologique Suisse et d'histoire naturelle de la Moselle, membre honoraire de la Société d'histoire naturelle de Colmar etc. ne mm LA — Qme ÉDITION REVUE, AUGMENTÉE ET CORRIGÉE. - 4 re PARTIE { NOTES SUR LA FORMATION, L'ENTRETIEN ET LA CONSERVATION 24 DES COLLECTIONS DE COLÉOPTÈRES. D (Extrait du Journal Entomologique l’ECHANGE.) Prix: 2 fr. Chez l’auteur: 38, rue des Ecoles. — Paris. 4 TABLEAUX ANALYTIQUES | POUR DÉTERMINER LES COLÉOPTÈRES EUROPÉENS À 1* CAHIER contenant les familles des | Cucujidæ, Telmatophilidæ, Tritomidæ, Mycetidæ, Endomychide, Lyctidæ et Sphindidæ. | par Edmond REITTER Extrait des compte-rendus de la Société impériale royale de botanique et de zoologie de Vienne (1870). Traduction de M. F. GUILLEBEAU 2e Publié dans l’Echange (années 1885 et 1886). En vente chez l’auteur : M. GUILLEBEAU, au Plantay par Marlieux (Ain), et dans les bureaux du Journal. Lyon. — Imp. Lith. et Grav. L. JAcQuET, rue Ferrandière, 18. TIR Pr rr id dé ME px LE rire ne année. — N° 39 un 15 Mars 1888. DL 1 2 APP le 2 2 À ET DEEE POUR RE ES L'ÉCHANGE Revue Linnéenne ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE paraissant tous les 15 du mois Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION DU D' JACQUET membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d’Entomologie, et de la Société Entomologique de France. AVEC LA COLLABORATION DE MM. F. GUILLEBEAU A. LOCARD membre de la Vice-Président de la Société française de Malacologie. —$+- CI. REY Président de la Société Française d’'Entomologie, membre dela Soc. Entomologique Société Entomologique de France D +8 ] C.E. LEPRIEUR membre de la Société Entomologique de France, membre honoraire de France et de la Société Linnéenne de Lyon. s de la Société d'histoire naturelle de Colmar etc. Hi à AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM. Ed. AnDRÉ (de Beaune), D' L. BLanc, L. Dériarp, A. Dugois (de Versailles), L. GirerD, R. GRiLAT, F Valéry Mavxer, J.-B. Renaup, À. Ricue, Nisius Roux, L. SonrHonxax et A. VicLor (de Grenoble). ne ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet Tout ce qui concerne la rédaction, les annonces gratuites Adresser Les reclamations concernant l'envoi du | el renseignements sur les annonces non suivies d'adresse É Journal à M. L. Facquet, rue Ferrandière, 18. Lyon. dort être envoyée à M. le Dr Jacquet, Cours Lafayette, 5, | p —— NN — France, un an, 6 fr. — Union postale, 5, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 4 fr. De TRE _ 24: 55e art _ RENAN ter mp "2 CE = mnt TE HS "TRE | KT tou CP RQ LS PUR PU RER SIM nds Hat) Ta di A ANA E - Ebo 2 4 ne 25 OR et D D at de à dE sul tt VU K Finn % EX *} , J | , — 2 mom Len ie LV à EE ï 4 4 J a FANS N tous d'in À f LES ‘ En CR L2 que _ REVUE LINNÉENNE COMITÉ, D'ÉTUDES POUR 1888. a — MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, Marseizze. Coléoptères exotiques. L. Blanc, docteur, 33, rue de la Charité, Lyon. Minéralogie. Brosse, abbé, professeur au collège d'Annonay. Hydrocanthares et Histérides. M. Chobaut, Place Perrache, 4, Lyon. Carabiques gallo-rhénans. L. Davy, à l'oucÈre par Cuers, (Maine-et-Loire). Ornithologie. L. Dériard, 2, rue du Plat, Lyon. Orthoptères. IL. Gavoy, 5, rue de la Préfecture, Carcassonne, (Aude). Lamellicornes. E. Jacquet, docteur, 3, cours Lafayette, Lyon. Curculionides. (1) A. Locard, 38, quai de la Charité, Lyon. Malacologie francaise, (mollusques terrestres, d’eau douce et marins). J. Minsmer, lieutenant au 15° de ligne à Carcassonne. Longicornes. A. Montandon, à Sinara, Roumanie. Hémiptères d'Europe. H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. Orthoptères et Névroptères. J.-B. Renaud, 21, Cours d'Herbouville, Lyon. Curculionides. A. Riche, 12, place Perrache, Lyon. Fossiles, Géologie. N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon, Botanique. L. Sonthonnax, 10, rue d'Alsace, Lyon. Lépidoptères (excepté micros). M. Vaulogé, 34, rue Jean Burguet, BorneAux. Phytophages d'Europe. A. Villot, 3, chemin Malifaud, Grenogze. Gordiacés, Helminthes. (x) Demande en ce moment à déterminer les espèces appartenant aux genres: Wagdalis et Apron. AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l'année 1888, entrainera l'envoi des n° parus. ; D'après les conventions passées avec l'imprimeur, jes anciens abonnés, dont la liste est entre les mains de M. L. Jacquet, ne doivent subir aucune augmentation ni changement dans le prix de l'abonnement. Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 1® du mois. L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange. Ont payé leur abonnement pour l’année 1888 : M.M. J. Braquenaye, à Bordeaux. H. Bogogur, notaire, à Marle (Aïsne). BerraoLey, à Mornant (Rhône). L. BLeuse, rue de Paris, 36, Rennes. Davy, à Fougère par Clefs (Maine-et-Loire). Eyquem, à Bordeaux. Murx, à Wiesbaden. L. Favarco, à St-Etienne. D' Fort, à Draveil. D' H. Rousseau, à Joinville-le-Pont (Seine). Roux, à Lyon. A. Simonor-Revo, à Semur (Côte-d'Or). À. Tunior, à Reims (pas reçu par la poste), Sicaro de Paris, Dessrocmers pes Loces à Tours. (Les personnes oubliées sont priées de réclamer.) Prochainement la Revue Linnéenne publiera une communication de M. A. Villot sur la Classifica- tion des Alluvions anciennes du bassin du Rhône. Extraite d’un travail plus étendu sur les alluvions an- ciennes, nous pensons que la partie consacrée au bassin du Rhône sera lue avec grand intérêt. Prochainement aussi la publication du Catalogue des oiseaux du département du Rhône, par M. L. Sonthonnax, EU LC Se: + No ee el (Le } À ÿ hr k N LU Fri HA M | s4 Société Linnéenne de Lyon Procès-verbal de la Séance du 25 Février 1888 Présidence de Mr le Dr Blanc La séance est ouverte à 8 heures. Le procès- verbal de la dernière séance est lu et adopté sans objections. M.M. Boiron et Mermier présentent pour être admis comme membre de la société : M.M. Bruet, conducteur des travaux de la Cie P. L. M. rue Ste-Hélène, 14. Dupuis, entrepreneur, route de Vienne, 94. Il sera statué sur l’admission de ces Messieurs à la prochaine séance. M. Jacquet reprend la suite de son travail sur les coléoptères. À propos de la segmentation des larves, il insiste sur les diverses théories émises à ce jour sur le nombre total des segments, théo- ries qui semblent diverger seulement par le nombre des segments attribués à la formation de la tête. Il explique la relation qui lui semble exister entre le nombre des anneaux céphaliques et celui des appendices binaires tels que les yeux, les mandibules, les antennes. M. Jacquet fait en- trevoir les preuves indiscutables qu'il sera possible d'apporter à la question par la recherche des histoblastes dont le nombre est en rapport avec celui des anneaux originels. Il termine en con- cluant au nombre pair des anneaux. M. Saint-Lager ajoute quelques mots à pro- pos de la comunication de M. Jacquet et deman- de si les études embryogéniques ne pourraient pas étre utilisées dans cette circonstance et M. Faure insiste sur les ressources que pourrait ap- porter aux théories qui viennent d'être émises, l'étude des crustacés. M. Gonnard énumère les différents types de pseudomorphoses qu’il a rencontrés dans les mines de plomb du Puy-de-Dôme, notamment à Pontgibaud et dans les mines de Roure. Ii cite des échantillons de pyromorphite brune qui reproduisent la forme de la cérusite, des échan- tillons de sidérose, de pyrite d’après de la calcite. L'étude de ces divers types a amené M. Gonnard à rechercher la génèse des apatites plombeuses, sujet dont il promet d’entretenir la société à la prochaine séance. Le rapporteur de la commission des finances, M. le Dr Jacquet, après examen des comptes, en propose l'approbation ainsi qu'un vote de remer- ciments au trésorier M. Roux. La suite des délibérations financières est ren- yoyée à la prochaine séance. La séance est levée à 9 heures. NOTICES CONGAYLIOLOGIQUES par Arnouzp LOCARD Vice-président de la Société Malacologique de France I. SUR QUELQUES ANOMALIES ÉPIDERMIQUES observées chez l’ÆeZx hortensis Müller, Nous avons reçu, il y a quelque temps, des Helix hortensis Müller, récoltés au mont Rigaut, REVUE LINNÉENNE 3. dans le Beaujolais, et qui présentaient une assez singulière anomalie, Au premier aspect, à l'œil nu, ces individus paraissaient ornés de poils ou de villosités. Or on sait que toutes les espèces de ce groupeont le test absolument glabre. Une étude plus attentive de la manière d'être de ce test nous a conduit à constater que cet épiderme présentait un état particulier que nous n'avons encore observé chez aucun autre mollusque. Cet épiderme examiné sous le champ d’un microscope ordinaire, ou tout au moins d’une très forte loupe, ne présente en lui même rien d’anormal ; mais il se soulève et se détache du test en des points plus ou moins rapprochés, sur une très petite surface, et cela sans déchire- ments ni solutions de continuité. Il affecte sur ces points l'apparence de petites cloques ridées, assez saillantes, peu étendues, de forme ar- rondie, subsistant sans modifications nouvelles après la mort de l'animal, même lorsque la co- quille est bien desséchée. Lorsque l'on traverse cette petite ampoule avec une fine pointe d’aiguille, l’épiderme ne se déchire pas; il ne s’exfollie que difficilement dans le voisinage. Sa teinte est d’un jaune pâle un peu corné ; depuis plus de six mois qu’il est dans notre collection il ne s’est pas modifié. Ajoutons que les individus ainsi affectés paraissaient dans un état absolument normal, et que presque tous avaient des bandes très brunes en nombre va- riable, se détachant sur un fond clair. A quelle cause attribuer un aussi singulier état épidermique ? Nous l’ignorons. Mais ce qu'il y a de certain, c’est qu'il n'était nullement indi- viduel et qu'il s’appliquait d’une manière plus ou moins générale à la plupart des sujets de la colonie, se manifestant surtout sur le dernier tour, aussi bien en dessus qu'en dessous. Nous signalerons, à cette occasion, une autre particularité assez singulière, du test de ce même Helix hortensis. Dans un vaste jardin dont les allées étaient bordées de plants d'oseille, vivait à Saint-Chamond, dans la Loire, une colonie d’He- lix hortensis des plus populeuse. À la moindre pluie, les plants d'oseille étaient couverts de mollusques avides d’en dévorer les jeunes pous- ses ou les feuilles flétries, au grand chagrin du propriétaire qui n’arrivait pas à s'en débarrasser ; mais par un fait assez singulier, toutes ces coquil- les et plus particulièrement les plus adultes, avaient leur test comme décortiqué, en grande partie privé de son épiderme, au point qu'il ne nous a pas été possible, sur plusieurs centaines d'individus, d'en récolter un seul de fraîche apparence. Sans doute cet épiderme et même une partie du test de la coquille étaient attaqués par le jus acide de la plante, alors qu'il était sans action snr l’économie interne de l'animal qui l’absor- bait. Par contre des Helix hispida qui vivaient conjointement avec l'Helix hortensis sur ces mêmes oseilles, avaient leur test absolument indemne, protégé sans doute par le système pi- leux qui en empéchait le contact immédiat. Il faudrait donc en conclure ou bien que la subs- tance des poils est différente de celle de l’épider- me et partant moins attaquable par les acides, dd ut as ju Sat re Ko: CN ou mieux que ces poils, à mesure que l'extré- mité en en est rongée, peuvent s’allonger et se reproduire à nouveau. On remarquera, du reste, que la présence de l'épiderme externe ne paraît point indispensable au mollusque. Il peut vivre même totalement privé de cet épiderme, ainsi que nous avons pu nous en assurer expérimentalement ; ilne cher- che même pas à le reproduire, pour peu qu'il soit déjà adulte. Souvent, dans la nature, on trouve des individus dont letesta été brisé et refait en partie, sans que cette portion du test soit recouverte par un nouvel épiderme. Sou- vent aussi on rencontre des mollusques d'eau douce dont une grande partie est excoriée ou décortiquée. Il faut donc en conclureque les ma- ladies qui affectent au moins partiellement l’épi- derme de la coquille sont sans effet bien impor- tant sur l’économie générale du mollusque. (à suivre) REMARQUES EN PASSANT «5 par Cl. Rey RLF— COLÉOPTÈRES (Suite) Tribu des Palpeurs FAMILLE DES CLAVIGÉRIDES Le Claviger Pouzaui Saulc. a la plus grande affinité avec le CZ. Duvali, dont il ne se dis- tingue que par les articles intermédiaires des an- tennes un peu plus longs et l’aréole abdominale plus étroite, différences qui pourraient bien être simplement sexuelles, d'autant plus que les sexes de l’une et l’autre espèces n’ont point été signalés jusqu'alors. J'ai jadis reçu de feu Hampe un Claviger d'Autriche, sous le nom de longicornis, différent des échantillons français par une taille plus grande et le 3° article des antennes graduelle- ment rétréci du sommet à la basc, au lieu que ce même article est cylindrique chez longicornis ou seulement rétréci à son extrême base. De plus, la pubescence de ces mêmes antennes est moins laineuse et plus couchée, et les strioles du 17 segment abdominal sont plus écartées et plus divergentes. Je le nomme provisoirement Clavi- ger divergens KR. FAMILLE DES PSÉLAPHIDES Malgré les différences des antennes, du sillon prothoracique et des fossettes abdominales, il est possible que l’Amaurops Abeillei ne soit que l’un des sexes de l’'Amaurops gallica. Le Batrisus piceus M R., est une variété du B. venustus, à antennes un peu plus épaisses, à vertex plus rugueux et à couleur des élytres plus obscure. Elle est particulière à la mon- tagne. (1) Il ne faut pas oublier que ces remarques ne sont qu'en passant dans toute la rigueur du mot, des appré- cations personnelles plus ou moins discutables, De LEE CG LL Bien que la lamelle mésosternale soit ca- duque (1), le Rybaxis laminata de Motschulsky me paraît distinct de sanguinea par sa taille un peu plus forte, ses antennes un peu plus longues, son prothorax généralement moins noir et par son ventre «”’ toujours plus largement et plus profondément impressionné ou comme subex- cavé. Le Bryaxis Revelieri Saulc.… indiqué de Corse, se trouve également dans la Provence et les Pyrénées-Orientales. Le Bryaxis Pandellei se prend aussi dans les environs de Lyon et en Provence, mais les exem- plaires de ces deux localités sont d’une taille un peu plus faible. J'ai vu deux exemplaires d’Aix en Savoie et un des environs de Lyon, d’une espèce que je n'ai pas reconnue dans Reitter. Elle est moindre que Guillemardi, les élytres sont d’un rouge plus vif, et surtout, les strioles abdominales sont bien plus écartées. Je nomme provisoirement cet insecte Bry-axis distans, et j'y réunis, jusqu'à plus amples renseignements, un exemplaire de Provence, à taille encore moindre que les plus petits échantillons de Lefebrei. Près de Revelieri, je signalerai encore deux erpèces dont je n’ai pas su trouver les noms. La première (abbreviata R.) s’en distingue par une taille moindre, par son prothorax plus globu- leux et à fossette médiane plus petite, par ses élytres plus courtes et moins déprimées, et enfin par le premier segment abdominal sans strioles apparentes ou bien à strioles ne dépassant pas l'inpression basilairé médiane, caractère à peu près unique dans le genre. — Plusieurs exem- plaires identiques. — Languedoc, Provence. La deuxième (brunnicornis R.) est remarqua- cle par ses antennes et ses palpes noirâtres, ses pieds brunâtres à genoux et tarses plus pâles ; elle ressemble à un petit Helferi, mais la taille est moindre, la fossette médiane du prothorax plus petite, et les strioles abdominales plus pro- longées et surtout bien plus divergentes. — J’en ai vu deux exemplaires. — St-Raphaël (Var). J'ai reconnu dans Bry-axis haemoptera deux races bien distinctes : celui d’Aubé, à dent des trochanters &” aiguë, et celui de Reïtter, à cou- leur toujours plus obscure et taille un peu plus forte, avec la dent des trochanters antérieurs plus obtuse ou subcarrée. Je nomme ce dernier Br. subobtusa R. Le Br. haemoptera Aubé me semble faire passage au Br. hemiptera Saulc. Après Br Helferi, je placerai une petite es- pèce, singulière par l’impression basilaire du 1°* segment abdominal réduite à une petite fossette arrondie, sans traces de linéoles. Je la nomme reducta R.— Un seul exemplaire. — Hyères. En raison de la sculpture différente du 1* segment abdominal G”, il pourrait bien y avoir trois espèces dans Bryaxis haematica Reichb., savoir perforata, bidenticulata et sinuata qu’Au- bé regarde comme de simples variétés. Le Br. sinuata, surtout, offre, en outre, les strioles abdominales plus écartées. (x) Quand la lamelle est caduque, il y a cassure évi- dente, qu'on n’aperçoit pas dans sanguinea. (à suivre). O. grandicollis Rosenhauer. Taille 3,5 - 4 "/". Beitrag 3, Insekt. Faun. Europ. 1° cah. p. 33. o les trois premiers articles des tarses antérieurs dilatés, le 12° bien plus long que large, plus étroit que les suivants qui sont plus larges que longs; Mmésosternum garni d'une brosse de poils fauves courts et serrés sur les côtés du sillon pectoral, dans sa seconde moitié. ® les trois premiers articles des tarses antérieurs plus étroits, le 1° bien plus long que le 2°, celui-ci plus que le 3°, mésosternum sans brosse de poils fauves. D'un châtain clair, noirâtre en dessous; corps couvert d’une pubescence faune, fine, égale serrée ; ponctuation beaucoup plus fine que dans toutes les autres espèces de ce genre, Tête convexe, couverte de points très fins et serrés, bord de l’épistôme et labre ferrugineux ; yeux avec des poils extrêmement fins et couchés. Palpes testacés, le 1% article très petit le 2° en cône renversé un peu plus long que large, le 3° à peine aussi long que la moitié de la longueur du précédent, plus court au côté interne quëmexterne, deux fois aussi large que le 2°, le 4° sécuriforme, subtriangulaire, obtus au sommet, un peu plus long que large à la base, rappelant la forme des palpes du premier groupe. Antennes testacées, 1® article deux fois aussi long que large, le 2€ pres- que de moitié moins long, massue peu tranchée, à pubescence assez dis- üuncte. Corselet convexe, plus large que long et plus large à la base qu’au som- met, arrondi sur les côtés, faiblement échancré en arc à sa base qui est en outre faiblement mais distinctement bissinuée et marquée d’une faible im- pression au devant de chaque sinuosité; couvert de points très fins, très serrés, formant des séries transverses, les intervalles avec un chagriné d’une finesse extrême, à peine visible. Ecusson court, transverse, deux fois aussi large que long, avec des points aussi forts que ceux du corselet. Elytres convexes, presque trois fois aussi longues que le corselet, sub- parallèles sur leur premier tiers, puis graduellement rétrécies, couvertes de points très fins formant de fines séries transverses et onduleuses, ayant en outre des séries longitudinales et irrégulières de points plus gros, assez vi- sibles sur la première moitié de l'élytre, mais peu ou pas au delà ; suture effacée dans sa première moitié, un peu relevée en arrière. Dessous du corps d’un brun noirâtre, ferrugineux par places, surtout à l'extrémité de l'abdomen; carêne mésosternale étroite, un peu plus large au milieu; points de la poitrine fins, serrés, distincts, avec les inter- valles couverts d’un chagriné plus fin que dans les espèces voisines. Jambes RE ET re PLU PEN D AN SO RES NE OO DEP CO PA VE TE + Hu ( di de Oise de 3 z tit à + \ 1 Le EN fe NX à La ) | rare 44 OST! té ARE TU" | ; ; re |" L # ne CATALOGUE DES ORTHOPTÈRES Trouvés aux environs de Lyon en 1887 et 1888 — Par L. DÉRIARD FAMILLE DES FORFICULIDÆ Forficula auricularia » » variété Media en Octobre à Décines. » albipennis en Septembre à Francheville, sur les haies. Chelidura acanthopygia en Octobre à Décines, sur des taillis de chêne. Labia minor en Août, pris au vol le soir derrière les grandes serres du parc. FAMILLE DES BLATTIDÆ Ectobia livida en Septembre à Décines, dans des détritus de bois. » lapponica en Août à Tassin, sur des taillis de chênes. Periplaneta orientalis. FAM!LLE DES MANTIDÆ Mantis religiosa (vertes et brunes) en Septembre à Décines. FAMILLE DES ACRIDIDÆ Caloptenus italicus en Septembre à Décines, dans les prairies. » marginellus en Septembre à Francheville, dans les prairies. Acrotylus insubricus en Octobre à Décines, au bord des marais. Sphingonotus cærulans en Octobre à Bron dans des terrains incultes. Ctyphippus cerulescens en Septembre à Décines. Gest Ie genre » furcocinctus en Octobre à Francheville. : » miniatus en Septembre à Décines. Œdipoda » variabilis » » à Tassin. | de Finot Pachytylus cinerascens en Septembre à Pusignan. » nigrofasciatus en Septembre à la Mouche. Epacromia thalassina en Octobre à Décines, vers les marais. » sirepens en Septembre à Tassin. Mecostethus grossus en Septembre à Décines, sur les g°5 herbes des marais. Parapleurus ailiaceus en Octobre à Décines, prairies humides. Gomphocerus rufus en Septembre à Francheville. » maculatus en Août à Décines, terres avides et sèches. » stigmaticus en Septembre à Bron. » ruñpes en Septembre à Décines. » viridulus en » à Décines. » vagans en » à Craponne. » biguttatus en » à Décines, dans les taillis. » variabilis en » à Tassin. » dorsatus en » à Décines, dans les prés humides. » parallelus en » à Francheville, dans les prés humides. Tetrix bi-punctata en Août à Décines. » subulata en Septembre à » prés humides. » depressa » » » » vers les marais. EAMILLEt\ DES GRVYELIDÆ Gryllotalpa vulgaris en Août à St-Irénée (Lyon). Nemobius sylvestris en Septembre à Décines, dans les détritus. T:idactylus variegatus. Je l'ai dans ma collection mais je n’ai jamais su le trouver quoique Maurice Girard et Sarville prétendent qu’il est très abondant à [yon dans le sable aux abords des lones de la Téte-d'Or et de la Mouche. Liogryllus campestris adultes en Août et Septembre à Décines. Gryllus domesticus en hiver chez les boulangers, je ne l’ai jamais trouvé dehors. Œcanthus pellucens était très abondant cette année au mois de Septem- bre à Décines, sur les arbrisseaux situés sur le petit monticule à droite de la gare. FAMILLE DES LOCUSTIDÆ Leptophyes punctatissima en Octobre à Décines, sur les joncs des marais. Phaneroptera falcata en Septembre à Décines, sur les buissons. Tylopsis lilifolia en Septembre à Décines, prairies humides. Xypaidium fuscum en Septembre à Décines, aux marais sur les joncs. Locusta viridissima Août et Septembre à Décines. Platycleis grisea en Septembre à Tassin. » tessellata en Septembre à Craponne. » bicolor en Septembre à Vaugneray. Decticus verrucivorus en Juillet et Août à Décines. Ephippiger vitium en Septembre à Tassin et Ecully. 5 Hi CAT, x AAp à REVUE LINNÉE AININONGCES DIVERSES Prix des annonces: La page, 16 fr. — La :/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, 0, fr. 20 c. Il sera fait aux abonnés une réduction de 95 pour o/ sur les annonces payantes pour la z'e insertion. PRE NNE 50 oo pour les insertions répétées, de la même annonce. | Tout abonné a droit, pour chaque numéro, si l'espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s’agit d'annonces d'échange, PRIX COURANT DE COLÉOPTERES D'EUROPE (Plus de 9000 espèces) J. DESBROCHERS des IOGES 23, Rue de Boisdénier, à Tours (/ndre-et-Loire) Collections de divers ordres. — Achat d'insectes. — Commission. — N Expertises. — Echanges. Un naturaliste, ayant un nom dans la science, désirerait trouver un emploi de conservateur d'un Muséum, dans une ville de France. S’adres- ser à M. le D' Jacquet. M. Nicolas, 36, rue Jean-Réveil, à Pau, offre de bonnes espèces de Coléoptères des Pyrénées et des Landes, notamment Oxypleurus Nodieri et Pogonocherus Caroli, contre Carabiques et Longi- cornes seulement. Adresser oblata M. L. Rossignol, 151, rue de Bercy, Paris. Désire échanger des Coléoptères du Sénégal et des Etats-Unis contre Coléoptères, Lépidoptères ou Coquilles. Envoyer oblata. A Vendre 1° Au prix de 20 fr., joli lot de cent vingt-cinq espèces, Coléoptères de l'Uruguay déterminés 2° D'occasion, un microscope à disséquer (modèle Deyrolle) entièrement neuf et intact. S’adresser à M. Ed. Perret-Gentil, 11, rue Pierre-Corneille. Lyon. M. Moisson, «vocat à Oran (Algérie). -Offre Parmena Algerica, Agapanthia annularis, Sepi- dium vœriegatum, Dasytes Alrericus, Homalo- lia barbara, Rhizotrogus carduorumt, Mylabris oleæ, Thylacites fullo, Cassides Gibhula contre bonnes espèces ÆElaterides, Buprestides, Lucani- des et Longicornes. Envoyer oblata. M. Emile Ballé, 3, rue de l'Ecluse, Vire, (Calvados). Demande à acheter des mollusques terrestres et fluviatiles, sevestres, dextres, scalaires et subscalaires, lui adresser les prix; il sera heu- reux de recevoir des communications à ce sujet. A vendre, en bloc, par lots ou par pièce, une très jolie série d'instruments en pierre du Dane- marck, composée de masses, marteaux, coins, haches, gouges, scies, burins, poignards, tête- de-lances et autres. Demander catalogue Us à M. P ce l’Isle, 4, rue de la Pleau, à Toulouse (Haute-Garonne). M. J. Croissanceau, rue du Bourdon-Blanc, 15, à Orléans. Préparant un travail complet sur les Scydmænidæ du globe, serait bien reconnais- sant à tous les entomologistes de lui fournir les renseignements qu'ils possèdent sur cette fa- mille, savoir : 1° Toutes les espèces dont ils sont détenteurs. 2° L’habitat exact. 3° Le nom du déterminateur. M. H. P. Duurloo, à Valby (Danemark). Offre des débris tamisés de plantes des envi- rons de Copenhague, extraordinairement riches en coléoptères vivants, au prix de 6 francs les 2 kilog., emballage et port compris. BULLETIN DES ÉCHANGES Toute personne qui enverra à M. À Chobaut, 4, place Perrache, Lyon, 60 exemplaires de Coléoptères en 5 ou 6 espèces, préalablement acceptées, recevra les espèces suivantes : Bembidion pygmaeum Lyon » obtusum » Acupalpus exigus v. luridus » » meridianus » Argutor interstinctus Salins-Jura Helophorus costatus Lyon Tachyporus pusillus » » nitidulus » Philonthus varius » Hypomedon melanocephalus » Sunmius immaculatus » Stenus Juno » Bryaxis fossulata Salins » haematica Lyon » sanguinea » Pselaphus Hiesei » Scydmaenus pusillus » Anisotoma badia Lyon Corylophns cassidioides » Moronillus ruficollis » Psammoecus bipunctatus Décines-Isre Aïrapbilus geminus » Dermestes mustellinus Lyon Hister 12-striatus » Aphodius conjugatus Alix-Rhône Apbhodius Sturmi Miribel-Ain Pleurophorus caesus Lyon Agriotes lineatus » » sordidus » Mesocoelopus niger » Dorcatoma serra Cis nitidus Anthicus floralis Alophus 3-guttatus » Güe-Chartreuse Décines Salins Phytonomus suspiciosus » plantaginis » nigrirostris Nanophyes brevis Ceutorrhynchidius floralis Baris coerulescens Pachnephorus pilosus Crepidodera ventralis Plectroscelis tibialis Phyllotreta nemorum » cruciferae Cassida ferruginea » vittata » nebulosa Scymnus pulchellus Coccidula scutellata Les frais de poste sont à la charge des demandeurs. — Les espèces reçues en échange de ces 2 1/2 centuries, serviront à en composer de nouvelles qui seront offertes et publiées dans le pro- chain numéro, et ainsi de suite. + AUTEUR Eee Ce PA ram É T M LP DT A en À RUE À + V4 f Salins » » Re | Décines Lyon » (| » ‘ » » » » ] » NN » : : À » { » À ‘ £ v y LINNÉENNE AININONGCGES DIVERSES Prix des annonces: La page, 16 fr. — La r/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, 0, fr. 20 c. Il sera fait aux abonnés une réduction de 95 pour °/, sur les annonces payantes pour la re insertion. 50 ° pour les insertions répétées, de la même annonce. Tout abonné a droit, pour chaque numéro, si l'espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange. PRIX COURANT DE. COLÉOPTÈRES D'EUROPE (Plus de 9000 espèces) J. DESBROCHERS des IOGES 23, Rue de Boisdénier, à Tours (/udre-et-Loire) Collections de divers ordres. — Achat d'insectes. — Commission. — Expertises. — Echanges. Un naturaliste, ayant un nom dans la science, désirerait trouver un emploi de conservateur d'un Muséum, dans une ville de France. S’adres- ser à M. le D' Jacquet. M, H. Giraudeau, à Lignères (Charente). Ofire de chasser, sur demande, insectes de tous ordres en échanhe de coléoptères du globe en- voyer oblata et desiderato. Changement de résidence M. A. Montandon prévient ses correspondants de son changement de domicile: voici sa nouvelle adresse: A. Montandon, directeur de la fabrique M. TA. Mandréa et C"*, à Filarete-Bucarest (Roumanie). A vendre collection de coléoptères, toute étiquetée suivant le cat. Des Gozis, comprenant 1300 espèces et près de 3000 individus avec indication de patrie, renfermée dans 126 boites vitrées avec anneaux. Chaque boîte contient 77 étiquettes, à filets avec noms, fixées chacune avec 2 épingles camions. Les noms et les es- paces sont disposées de manière à recevoir la collection complète des coléopt. de France. Le tout 300 fr. (port et emballage en sus) S'adresser à M. L. Jacquet, imprimeur. Inseckten-Borse Central-organ zur Vermit- telung von Angebot, Nachfrage und Tausch. Rédaction : Leipsig, 1, Augustusplat;. x De Mai en Juillet, fourniture à quelques de- mandeurs, de boîtes des coléoptères trouvés dans la semaine. Nombreux sujets, non prépa- rés, état et emballage parfait, Prix 4 francs. Tous autres ordres sur demande, à bas prix. 100 kilom. au bord de la mer, en juin. J. Tou- chet, naturaliste, Mainxe Jarnac (Charente), M. F. Bovis, à Bois le Roi (Seine-et-Marne) désire entrer en relations d'échanges de Colé- optères et Lépidoptères de France. A échanger, appareil photographique contre armes anciennes ou sauvages ou contre objets d'histoire naturelle. S’adresser à M. Vanden Berghe Loontjens, à Roulers (Belgique). ————————— M. H. P. Duurloo, à Valby (Danemark). Offre des débris tamisés de plantes des envi- rons de Copenhague, extraordinairement riches en coléoptères vivants, au prix de 6 francs les 2 kilog., emballage et port compris. BULLETIN DES ÉCHANGES Toute personne qui enverra à M. A. Argod, à Crest (Drôme), 60 exemplaires de Coléop- tères en 5 ou 6 espèces préalablement acceptées, recevra les espèces suivantes : Haptoderus spadiceus Vercors | Trigonurus Mellyi Vircors | Anthocharis caudatus Ardèche Pterostichus Hagenbachi Crest | Leptolinus nothus innond. Rhône | Bathyscia Linderi » » femoratus » Medon rufcollis » » « inferna Pyrénées » Dufouri Pyrénées » ripicola » » » Bonvouloiri » Calathus fulvipes Mt Cenis Quedius fumatus Vercors | Telephorus pulicarius Vercors Abax Pyrenæa Pyrénées » mesomelinus » » tristis » Tachys bistriatus Crest » lucidulus » » nigriceps » Trechus 4 striatus Vercors | Ocalea picata » Capnodis tenebrionis Turquie Megasternum bolitophagum Crest | Staphylinus nebulosus » Corymbites cupreus Vercsrs Riolus cupreus » Stenus impressus » » amplicollis Pyrénes Ochtebius exculptus Gde Chartreuse » Erichsoni Crest | Cebrio gigas Crest Elmis subviolaceus » » Guynemeri » Albana M-griseum Drôme Hydrobius globulus Crest Lathrimæum atrocephalum » Aphodius sericatus Lautaret : Hydroporus Samnarki GdeChartreuse Homalium cæsum Vercors Nosodendron fasciculare Crest Laccobius minutus Drôme | Bythinus Pictet: Crest | Dasycerus sulcatus Vercors Leptusa difformis “Vercors | Cephennim laticolle » Agathidium marginatum » Homalota fungi » Cyrtodromus dapsoides Vercors Les frais de poste sont à la charge des demandeurs. — Les espèces reçues en échange de ces 2 1/2 centuries, serviront à en composer de nouvelles qui seront offertes et publiées dans le pro- chain numéro, et ainsi de suite. Re Fu ANNONCES ANNUELLES : Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusivement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la ligne pleine. En vente, Rue Ferrandière, 18; et chez M. le D’ Jacquer, 3, Cours Lafayette, Lyon, toutes les années | parues de l'Æchange (1885-86 et 1887), contre l'envoi d’un mandat poste de 5 francs. Chaque année pris séparément 2 francs. Etiquettes de tous les noms des familles et genres des coléoptères d'Europe, sur carton vert et orange, en tout 13 feuilles, au prix de 6 francs; ornements pour chaque collection. Les étiquet- tes des noms des espèces viennent de paraître à partir du 1$ Janvier, par livraisons tous les 15 jours. Pour les demandes des échantillons s'adresser au Comptoir de Minéralogie. de M. Ant. Otto Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2. HENRI GUYON Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’INSECTES Grand format vitré, 39-26-6 ............. 2 50 Grand format carton, 39-26-6 ........... 2 Petitifonmat, #26-ToM/2-60. CFE RTE 1 85 PetEMformat, 426-1Or/2E 0 NNNEENPRRREE 1 50 Boites) dOuDIEMIOndSMETÉS RER EP PET nn. 2 50 Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande. PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS OUVRAGES A DISPOSER Par M. CI. Rey OR Er HISTOIRE NATURELLE DES COLÉOPTÈRES DE FRANCE r860rAiltisides par Foudras/irivol ins Sp te ON PME ER ReENR ENSEnrERR TOR 10 f 1862 Mollipennes (PMR, Téléphorides) par Mulsant, 1 vol. in 8° 431p, 3 pl. (éd. épuisée) 15 » 1863 Angusticolles (C/érides) et Diversipalpes (Lymexylonides), 1 vol. in 8°. 158 p. 2 pl. par MUST AUS one Meet ne ee ee RME 020 Ve ee Ten EE ME Ne AUS RUN RE 6 >» 1867 WLonpgicornes\(2"éd)-Mivolants#1s 00 MmpanMulsant TN ENNE ANMIENTERRE 12 >» 186s Fossipèdes (Cébrionides) et Brévicolles (Dascillides) par Rey 1 vol. in 8°, 124 ps pl 6 >» 1866 Vésiculifères (Malachides) par Rey, x vol. in, 8°. 306 p. 7 pl. . . ... 4. Le 1866 Colligères (Azfhicides) par Mulsant, r\vol. in,8°. 187. p.u3.pl 6 > 1867 Scuticolles (Dermestides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 186 p. 2 pl.. . . : . . . . . . . 6. >» 1868 1Gi1bhicoles (Pride) paiRe vol ans 22 AND TANDEM ONE NOIRE 10 > 1868 F'loricoles| (Dasyiidss) par Rey,wr.vol.An)8.1915(p: 19/ph ee nee, ne 15 > 1869 Piluliformes (Byrrhides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 175 p. 2 pl. . . . à... 6 > 1971 Mamellicornes (2%#éd)panMulsant vol AntS 2079 81) MDI MEN EIRE 15 > 188s Palpicornes (2° éd.) par Bee HVOL AIDE ES 7 AIDE A2ADI. FRONT Se TRANS LRO OR 1887 Essai sur les larves de Coléoptères par Rey, 1 vol. in 8°. 126 p. 2 pl... 1 LEE BREVIPENNES OÙ STAPHYLINIDES 1671 BOltOCRArTAITES PAR Ve UV OL ANNE Re 2 Tr ep EE EN EEE EEE RENTE Eu 1873 Dinardaires, Gymnusaires, etc. par Rey, 1 vol. in 8°. 155 p. 2 pl.. . . . . . . . . . 4 >» 1974 AÏéOCharaires ba ARE TNOINTNS ES CS AP AND ETC NACRE CHOC RCTITSE 10 >» 1873 Myrmédoniaires (1'° partie) par Rey, 1 vol. in 8°. 695 p. 5 pl. . . . . . . . Mens ile) 187s Myrmédoniaires (2° partie) par Rey, 1 vol. in 8°.:470,p. spl... 0 UNE 12 >» TS 7ISADAVINIENS DATIR EM MAVOL ANS EN 72 ED IONDIS NAN PEUR TEE DES ANA TO IE 1877 XanthoDiensIpaNREV MAVOlMINTS 2 SIDA NDI EC NEO RENE 3 >. 1876 1Pédériens ét APaiRE VA MAVOlAMINES 2 RCD MOMIE TN EE DC CU 9 1879 Phléochariens, etc. par Rey, 1 vol. in 8. Fo Da32 (DE ue RU PANNE ROSE LEE 3.412 1880 Homaliens pariRer MeVOlEnIS 420 PMONDI AI UNE MINE D NACRE Re 6 » 1883 EaChyporiens ele Apart Rey. TvO ls ini É20S RD AND NPRUPUEE RAERENRE EEE RENAN 10 » 1884 Mycropéplides, Sténides par Rey, 1 vol. in 8°. 263 p. 3 pl. . . . . LS SE RASE SRE 10 > PUNAISES DE FRANCE 18061 Pentatomides)DarMulSant av Oo MniSt ROAD ND Re CRD cn CLR 11 > 19701CO16ides etc hparaMulIsant Tavo Ant E125 OPA NCA RER EN CRENPTÈR 7. > 1873 Rédüvides;par.Mulsant, or vol 18/2118 PMR PURE LENS QE SIA 4 » 1870 Ey£geéides pariMnlsantrivol AnMerl 40p PT RARE OC ARTE MEME PE TOC 3 > OPUSCULES ENTOMOLOGIQUES Par Mulsant 1853 Description de 80 espèces de Coléoptères, 4 biographies, 192 p. 3 pl. . . . . . . . 6 >» 1ésgusupplement aux Coccimellides/#2051p CRIER CR OUEN CR SC TRE 6 >» 1853 Les derniers Mélasomes (Parvilabres ou Pédinides), 242 p. 4 pl. . . . . . . . . . . 6 » 1878 Chrysides de Frande par Abeille de Perrin, 108, p:°2 pl... . 1. 1... . . 44 à 4: 4 >» ANA — En vente chez l’auteur : M. CI. Rey, 4, place St-Jean, Lyon. Lyon. — Imp. Lith. et Grav. L. JacqueT, rue Ferrandière, 18. pl LE à 96 2 LS PEAR PE 15 Mai 1888. | L'ÉCHANGE Revue Linnéenne ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE paraissant tous les 15 du mois Coutenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections où objets d'Histoire Naturelle 1 wi PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION DU D JACQUET Fi membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d’Entomologie, et de la Société Entomologique de France. AVEC LA COLLABORATION DE MM. F. GUILLEBEAU A. LOCARD membre de la Vice-Président Société Entomologique de France de la Société française +de C.E. LEPRIEUR de Malacologie. ++ CI. REY 41 Président de la Société Française d’'Entomologie, membre dela Soc. Entomologique | ed ns ee membre de la _ Société Entomologique de France, membre honoraire de la Société d’histoire naturelle ue de Colmar etc. 4 de France et no de la Société Linnéenne de Lyon. TANT | EAN AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM. Ed. Anpré (de Beaune), D' L. Branc, L. Dériarp, A. Dusois (de Versailles), L. GiRErD, R. GRILAT, | Valéry Mayer, J.-B. Renaun, À. Ricxer, Nisius Roux, L. Sonronnax et A. VizLor (de Grenoble). se ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES | Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet Tout ce qui concerne la redaction, les annonces gratuites | Adresser Les réclamations concernant Ll'envor dr l el renseignements sur Îles annonces non suivies d'adresse à Journal à M, L. Facquet, rue Ferrandière, 18. Lyon. | doit ètre envoyé à M. L Dr Jacquer, Cours Lafayette, 3. | — NAN —— France, un an, 5 fr. — Union postale, 5, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 4 fr. , REVUE LINNÉENNE COMITÉ D'ÉTUDES POUR 1888. ——"<———— MM. Ancey, 50, rue Montée de Eodi, Marserrce. Coléoptères exotiques. L. Blanc, docteur, 33, rue de la Charité, Lyon. Minéralogie. Brosse, abbé, professeur au collège d'Axnoxay. Hydrocanthares et Histérides. Garret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyox. genres: Amara, Harpalus, Feronia. M. Chobaut, Place Perrache, 4, Lyon. Carabiques gallo-rhénans. L. Davy, à Foucère par Cuers, (Maine-et-Loire). Ornithologie. L. Dériard, 2, rue du Plat, Lyon. Orthoptères. L. Gavoy, s, rue de la Préfecture, Carcassonne, (Aude). Lamellicornes. E. Jacquet, docteur, 3, cours Lafayette, Lyon. Curculionides. (1) A. Locard, 38, quai de la Charité, Lyon. Malacologie française, (rome terrestres, d’eau douce et marins). J. Minsmer, lieutenant au 15° de ligne à Carcassonne. Longicornes. A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea et Cie, à FrLarere- Bucaresr (Roumaxte). Hémiptères d'Europe. H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. Orthoptères et Névroptères. J.-B. Renaud, 21, Cours d'Herbouville, Lyon. Curculionides. A. Riche, 12, place Perrache, Lyon. Fossiles, Géologie. N. Roux, ;, rue Pléney, Lyon, Botanique. L. Sonthonnax, 10, rue d'Alsace, Lyon. Lépidoptères (excepté micros). M. Vaulogé, 34, rue Jean Burguet, Borpraux. Phytophages d'Europe. A. Villot, 3, chemin Malifaud, GrexogLe. Gordiacés, Helminthes. (1) Demande en ce moment "à déterminer les espèces appartenant aux genres: A/agdalis et Apron. CORRIGENDA En revoyant, avant les tirages à part, les épreuves de notre travail sur l’organisation extérieure des Co- léoptères nous avons constaté que plusieurs erreurs ou fautes typographiques nous avaient échappé : N° 38 page 3, ligne 37, au lieu de celle lisez celui — 38 — 8, — 17, — zônes lisez zones — 39 — 14, — 27, mettez la ® à la placede le — — — 14, — 28, — le — la 9 — 40 — 17, — 30, au lieu de ou lisez en — 40 — 18, — 41, au lieu de mésothoracique lisez métathoracique. AO NN2 0 RE NA —— interne lisez externe — 40 — 22, — 14, — épistergums lisez épitergums Enfin nous prions les lecteurs de ne pas tenir compte de ce que nous avons dit page 5 ligne 33 au sujet de l’appendice antennaire des larves de Carabus, notre argumentation s'appliquant à l’appendice maxillo-palpaire et non à l'antenne. Prochainement /' Echange publiera un travail de M. le D’ Blanc, sur le 3° œil des Vertébrés; une note de M. Xambeu sur les Cryptocéphales recueillis dans le Rhône et la vallée de la Tèt; des lnotes sur les recherches entomologiques que l’on peut faire sous les écorces des bois de chauffage, par M. Saubinet. Correspondance M. P. à Toulouse. — Toutes les fois qu'ii ne s'agit pas d'échange et qu’il est question de vente ou d’achat, les annonces sont tarifées 0,20 la ligne, 0,15 pour lesabonnés. Vous n'avez donc qu’à faire le calcul vous même et à en envoyer le montant à l'imprimeur. Notes entomologiques. — Quelques espèces intéressantes ont été prises,ce printemps, aux nvirons de Lyon: Ceuthorrhynchus rotondatus, à La Tour-de-Salvagny ; Ceuthorrhynchus constrictus, à Décines sur Sisymbrium alliaria; Ceuth. nanus sur A lysson calicinum à Givors; Sitones onontdis et Grypidius brunniro- tris, à Anse. D’après M. Ch. Brisout, le Ceuthorrhynchus balsaminæ Guill. = angulosus Bohm. Ont payé leur abonnement pour l’année 1838 : MM. Cu. Boucuée de Bergère-les-Vertus (Marne), Cu. Daniez de Munich. Court, GiRERD de Lyon, Oscar KoccuriN à Dornach, Armaxn Napor deParis, E. Tomas de Quimperlé (Finistère). (Les personnes oubliées sont priées de réclamer.) 2 LE Société Linnéenne de Lyon Procès-verbal de la Séance du 12 Mars 1888 Présidence de M. le Dr Saint-Lager La séance est ouverte à 8 heures. Le procès- verbal de la précédente séance est lu et adopté sans observations. M. le Président donne lecture d'une lettre de M. le ministre de l'Instruction publique, l'infor- mant des conditions à remplir pour participer au Congrès des Sociétés Savantes à Paris. M. le Président invite les membres de la Société, qui: désireraient y assister, à s'adresser à M. le Se- crétaire, qui fera parvenir leur demande, for- malité nécessaire pour l'obtention de la réduc- tion de moitié sur le prix du voyage. M. le D' Jacquet, donne lecture de son tra-, vail intitulé : « Remarques sur la classification des coléoptères. » M. le D' Saint-Lager, fait observer la concor- dance des opinions de M. Jacquet, avec celle d’Aristote. Pour notre collègue comme pour le naturaliste grec, l'individu isolé peut seul être considéré comme la réalité, l'espèce n'en est que la prolongation, et le groupement en genres n'est qu’une conception de notre esprit, qui nous facilite l'étude et met à la portée de notre intel- ligence, le vaste ensemble de la Nature. M. Rey ajoute quelque mots à propos de la priorité absolue, il dit en substance qu'il faut en adoptant un système savoir se plier aux circons- tances qui rendent quelquefois impossible l'ap- plication absolue d’une règle. M. le D' Saint-Lager observe qu'en effet, les naturalistes qui veulent se référer à Linné et partir de lui pour établir une nomenclature, se mettent eux mêmes dans un cruel embarras. Nombre d’espéces linnéennes ne sont plus dé- terminables par les diagnostics de Linné. M. le Dr Saint-Lager se propose même de prouver par des exemples, que les diagnoses de Linné, peu- vent s'appliquer à plusieurs espèces actuelles et réciproquement, qu'en ouvrant l'herbier du na- turaliste suédois on trouve,sous les mêmes noms, plusieurs espèces admises universellement au- jourd’hui. La séance est levée à 9 heures. Procès-verbal de la Séance du 26 Mars 1888 Présidence de M. le Dr Saint-Lager La séance est ouverte à 8 heures. Le procès- verbal de la précédente séance est lu et adopté sans observations. M. Rey ajoute quelques mots à propos de la priorité absolue. M. le Président donne lecture d’une lettre du Comité d'initiative de l'Hôtel des sociétés savantes, à Paris, qui informe la Société du résultat pra- tique auquel il a mené son projet. Plusieurs so- ciétés viennent d’adhérer et de prendre possession dans l'hôtel de la rue Serpente des locaux qu'oc- troie la cotisation annuelle de 25 francs. Le Co- mité invite la Société Linnéenne à venir grossir la liste, et à envoyer son adhésion. M. le Président informe l'assemblée qu'il ne sera donné suite à cette invitation qu’autant qu'un certain nombre de membres en manifes- terait le désir. M. Saubinet lit ses notes sur les recherches entomologiques que l’on peut faire sur les bois de chauffage. M. Rey fait remarquer que les observations de M. Saubinet confirment les opinions moder- nes, en opposition avec les anciennes, sur l'épo- que d'éclosion des insectes. Il est parfaitement admis et prouvé aujourd'hui, que beaucoup d'insectes passent l'hiver, enfouis à l’état parfait, à une certaine profondeur sous terre, et qu'ils attendent le printemps pour paraître à la surface du sol. Quant au nombre effrayant d'insectes qui se peut trouver sur un seul arbre mort, M. Rey cite le nombre de 80.000 Tomicus bicolor, compté sur un seul tronc. M. le D' Blanc, lit son travail sur l'emploi du sextant en Géologie. Après avoir expliqué au tableau, la construction et la théorie sur laquelle se base l'emploi de cet appareil, il fait circuler sous les yeux de l’assemblée, pour faire mieux comprendre la facilité d'usage, deux de ces ins- truments, dont un très maniable, peu embarras- sant et d’une exactitude suffisante. M. le D° Blanc, cite les nombreuses applications de cet instrument, la mensuration des angles, des hau- teurs même minimes telles que celle d'un clo- cher. Après quelques questions de M. le D' Saint- Lager, et de M. Mermier, la séance est levée à 9 heures. CLASSIFICATION DES ALLUVIONS ANCIENNES Du Bassin du Rhône Par A. Villot (suite Ce qui constitue la géologie comme science autonome, distincte de la géographie, de la pé- trographie et de la paléontologie, c’est la strati- graphie. Les données de la paléontologie et de la pétrographie n’ont point par elles-mêmes de valeur géologique; elles n’ont, en géologie, d'autre autorité que celle que leur donne leur concordance avec la stratigraphie. Cette concor- dance une fois reconnue, elles peuvent être in- voquées lorsque les enseignements de la stratigra- phie font défaut ou manquent de clarté ; mais elles restent toujours soumises à leur contrôle. Les prétendues lois de la paléontologie stratigra- phique, que certains naturalistes voudraient im- poser aujourd’hui à la géologie comme autant d'articles de foi, n’ont point la rigueur systéma- tique et l’universalité géographique que d’Orbi- gny et ses disciples ont cru pouvoir leur attri- buer. Les modifications successives que le temps a apportées dans le monde des êtres organisés se sont effectuées lentement, partiellement, par transi- tion insensible, et ont produit nécessairement ces « mélanges de fossiles » qui scandalisent si fort les intransigeants de l’Ecole paléontologique. Il y a eu à toutes les époques géologiques des précur- seurs et des retardataires ; et c’est la coexistence des uns avec les autres qui caractérise en réalité A3 | LINNÉEN la faune ou la flore d'un terrain (1). Si cette évolution lente, graduelle, des formes orga- niques n'a jamais pu affecter simultanément toutes les espèces d’une même faune ou d’une même flore, elle a pu encore bien moins affecter simultanément toutes les faunes, toutes les flores qui ont dû coexister nécessairemeni à la surface du globe à chaque époque géologique. On com- prend d’après cela à quelle erreur on s'expose lorsque, faisant abstraction des conditions strati- graphiques et géographiques d’un dépôt, on croit pouvoir déterminer son âge par la trou- vaille d’une dent de Pachyderme ou de Probos- cidien. Les données de la stratigraphie seraient elles- mêmes insuffisantes pour résoudre le problème, si l’on négligeait de remonter à leur cause eff- ciente. Il faut les interpréter et les compléter par l'analyse des phénomènes géologiques aux- quels elles se rapportent. Telle est la méthode que j'ai constamment suivie dans mes recherches géologiques et que je me propose d'appliquer encore aujourd'hui, d’une manière toute spé- ciale, à la classification rationnelle de nos allu- vions anciennes. Je divise ces alluvions de la manière suivante: antérieures au der- nier soulèvement des Alpes et au premier creusement des val- # lées. 8 | Alluvions plio- À cènes. nl antérieures à Ja oO L g grande extension des Eu glaciers et au deuxiè- me creusement des À vallées. = Alluvions anté- > glaciaires. 5 À postérieures au der- 1 nier soulèvement des < Alpes et au premier creusement des val- lées. Alluvions qua- ternaires. postérieures à la grande extension des glaciers et au deuxié- me creusement des vallées. | Alluvions post- |glaciaires. (x) L'Æephas meridionalis et \ EZephas primigenius, que l'on considère d'ordinaire comme caractéristiques des époques pliocène et quaternaire, ont en réalité vécu en- semble et appartiennent chacun à plusieurs faunes bien distinctes. L'ÆZefhas meridionalis, \e RArnoceros leptor i- nus et l'ÆArfpopolamus major se montrent déjà dans ie pliocène supérieur avec les derniers Mastodontes ; mais ils existent encore au commencement de l’époque quater- naire, et se trouvent associés dans les aliuvions anté-gla- ciaires avec l'£Xf}as anfiquus, le Rhinoceros Mercki et V'Elchhas primigenius, qui fait alors son apparition. Ce- lui-ci est à son apogée pendant la période glaciaire et ne disparaît que pendant la période post-glaciaire uvec le Rhinoceros dichorhinus, le Lion et la Hyène des ca- vernes. L'Ursus shelœæus, leur compagnon ordinaire, ne s'est éteint qu'au commencement de l’époque moderne. Le Renne, le Bœuf musqué, le Chamois et la Mar- J'ai fait, dans cette classification, complète- ment abstraction du /ehm, c’est à dire des alté- rations que les couches superficielles des allu- -vions anciennes ont subies depuis leur émersion. Ces altérations sont nécessairement moins an- ciennes que les dépôts qu’elles affectent. Le lehm des alluvions pliocènes représente le temps qui s'est écoulé depuis le commencement de l'épo- que quaternaire jusqu'à nos jours. La formation du lehm des alluvions anté-glaciaires a commen- cé avec la période post-glaciaire et se continue encore actuellement. Quant au lehm des allu- vions post-glaciaires, il appartient entièrement à l'époque moderne. A. VILLOT REMARQUES EN PASSANT par CI. Rey Ne ne Lu à la Suc. Linn. de Lyon, le 25 Mai 1887 FAMILLE DES PSÉLAPHIDES (Suite) J'ai recu de M. A. Grouvelle une espèce de Bythinus trouvée à S'-Martin-de-Lantosque (Var) et sous la dénomination de Marchaerites mari- limus que je ne trouve nulle part indiqué. Elle est moindre que Mariae, d’une couleur un peu plus claire, avec le prothorax plus étroit et ses élytres moins fortement ponctuées. Je place près de Bythinus Baudueri une es- pèce remarquable par ses antennes courtes et coudées après le premier article, qui est sensi- blement allongé et inséré, ainsi que chez sa voi- sine, sur une espèce de tubercule ; mAis elle diffère notablement de celle-ci par sa taille moindre et sa forme plus raccourcie, par sa tête et son prothorax plus globuleux, par ses élytres bien moins fortement ponctuées et, surtout, garnies d’une longue pubescence, peu serrée, semi redressée et frisée (B. pilosus R.).— Feuilles mortes.— St-Genis-Laval (Rhône). J'ai recu de M. Valéry Mayet, de la Salvetat (Montagnes de l'Hérault}, sous le nom de ser- ripes que je n'ai point trouvé dans les catalogues un Bythinus voisin de crassicornis, maïs en- tièrement d’un rouge acajou, avec le funicule des antennes bien plus grêle et les élytres plus longues et moins convexes. Le 1° article des antennes æ' est épais, creusé supérieurement d'une fossette et muni à son sommet interne d’un petit tubercule dentiforme, bien distinct. Près de là, viendrait aussi le Bythinus nor- mannus Saulc. que je n’ai point trouvé dans Reitter. Il est un peu moindre ; le funicule des antennes est moins grêle et leur 1° article &" est sans fossette, ni tubercule. Les élytres sont un peu plus courtes, un peu plus convexes et plus fortement ponctuées.— Morlaix (M. Her- vé). (à suivre). motte vivent encore de nos jours, ainsi que l'Aurochs, l'Elan, le Cerf, le Daim et autres espèces quaternaires. Les animaux domestiques eux-mêmes, qui, avec les di- verses races humaines, tendent de plus en plus à prédo- miner sur la terre, ont aussi des origines bien antérieures à l'époque moderne, Ds ER MTS Kraatz bien différente du type. La première tache basale se réunit à la tache externe qui est au dessous ; la tache qui fait pendant à cette dernière, part de la suture et va rejoindre la quatrième tache au dessous et au milieu de l'élytre, en sorte que les quatre taches du type sont transformées en deux ondulations allant de haut en bas et de la suture en dehors. La tache subapicale testacée n’est pas enclose par les bandes noires qui les joignent, mais elle forme une bande allant d’un bord externe à l'autre sans interrup- tion. (Calvados, Hautes-Alpes, (Embrun) Styrie). GUILLEBEAU J'ai décrit quelques espèces de coléoptères à différentes dates dans l'E- change et je dois faire à leur égard quelques observations. 1° Comme M. Reitter le supposait (Wiener ent. Zeitung Heft. VIIF, p. 2881886), mon Brachypterus obtusus (Echange du 15 Juillet 1886), est bien le Vestitus Kiesw., ainsi que j'ai pu le constater par les exemplaires de Vestitus que je tiens de M. Reitter et de plusieurs autres entomolo- gistes. 2° J'ai décrit une Atomaria Godarti dans l'Echange du 15 Juin 1885. M. Reitter (Wiener ent, Zeit. Heft. X p. 317, 1885), rapporte cette espèce à gutta Heft.. L'autorité de M. Reitter en cette matière m'a fait une obli- gation d'examiner cette espèce avec le plus grand soin ; mais malgré le plus scrupuleux examen je ne puis réunir la Godarti à la gutta. Non seu- lement, comme je l'ai dit, la ponctuation est bien plus forte dans la Godar- ti, mais le corselet et les élytres sont moins convexes, le sillon de la base du corselet est moins profond et le système de la coloration est différent. Quand les individus noirs de Godarti passent à la couleur rouge, c'est d'abord le corselet qui est rouge ; dans les individus où la majeure partie des élytres est rougeâtre, le corselet est toujours rouge, et ce rouge n'est pas vif comme celui de la gutta, mais mat. Quand à la gufta, quand elle passe au rouge, c'est le disque des élytres qui rougit le premier, le cor- selet reste toujours noir, et le rouge des élytres est plus brillant et plus vif. Lorsque j'ai décrit la Godarti j'en ai porté quelques exemplaires à mon ami C. Rey et nous avons constaté ensemble qu'il avait déjà séparé cette espèce dans sa collection sous un nom inédit. Depuis il a de nouveau examiné la Godarti comparativement avec la gutta, et il reste, comme moi, convain- cu qu'elles forment deux espèces distinctes. 3° Relativement au Limnichus variegatus que j'ai décrit dans l'Echange du 15 Juillet 1886, M. Reïtter (Wiener ent. Zeitung Heft. VIII p. 288, 1886,) suppose que cette espèce est voisine du pygmœæus, et dans la Wie- ner ent. Zeitung, Heft III, p. 104, 1887, il donne mon yariegatus com- me synonyme d'auricomus Reitt. et comme variété de py gmæus. Je ne connais pas l'auricomus. Mais je vois que M. Reiïtter (Best. Tabel. Heft. IV p. 18), donne comme taille 1 */M5 à l'auricomus comme au pyremœæus. Or mon variegatus est bien plus petit et sous ce rapport, il se rapproche de l’angustatus Weise ; en outre la pubescence variée de blanc et de fauve doré est plus longue que celle de pygmæus, et ce dernier a la ponctuation de la poitrine bien distincte, tandis qu’elle est à peine visible dans variega- tus. Je puis donc affirmer que ce n'est pas une variété du pygmœæus. Tous les exemplaires du variegatus pris par moi à Fréjus sont identiques ; je ne l'ai jamais rencontré dans la région de Lyon ou de Bourg où le pygmœæus est commun et ne m'a jamais fourni des individus pouvant servir de transi- tion au variegatus. F. GUILLEBEAU | : F M. Léon SONTHONNAX, 19, Rue d'Alsace, 19, LYON — De — Collections pour l'Enseignement de l'Histoire Naturelle, à des prix très-réduits ee —— Ustensiles pour naturalistes, cartons, épingles, filets, pinces, etc. Papiers et cartons pour herbiers st — COQUILLES Murex Capucinus Philippines 0,75 Calachochlia sp. LHRDRE 0,70 Strombus plicatus 0,75 Helicina sp. 0,30 Cypraea caput serpentis 0,20 Solen brevis 0,50 Cerithium sulcatum 0,40 « tennis 0,60 » quadratum 0,30 Pharella Javanica 0,25 » corallinum 0,30 Psammobia togata 0,60 Tympanotonos alatus 0,40 Soletellina Adamsi 0,60 Meiïania Malayana 0,50 » minor 0,30 Bythinia Philippinensis 0,30 Crista pectinata 0,20 Nerita funiculata 0,30 Circœa divaricata 0,40 Neritina spinosa 0,30 » personata 0,50 » matoniana 0,40 Tapes virginea 0,50 Amphipeplea Luzonica 0,50 » variegata 0,30 Nanina ovum 3,00 Cryptogramma squamosa 0,50 Helix sagitifera 0,75 Cyrena Ceylanica 0,40 » semigranosa 0,75 Lingula anatina » 0,50 » planulata 0,50 Assiminea nubella 0,30 » mirabilis 0,70 Stenogyra gracilis 0.25 Trochomorpha Metcalfei » 0,60 Enca bicolor ) 0,25 id. Sp: in 0,75 Solen siliqua Atlantique o,25 Cochlostyla metaformis type 0,50 » ensis » 0,25 » » » 0,75 Avicula Tarentina » 0,40 Daphnis » 2,00 Helix Xatarti Mie 0,40 rufogaster » 2,50 » Pyrenaica 0,40 monozonus » ” 3,00 Pupa multidentata Ana: Marit, 0,25 Collection de 20 espèces d’Oiseaux-Mouches soigneusement montés et déterminés, cadre en noyer, vitré, 50 francs. a …— ——_———— —— —" …" — ————— —— — — — — — — ———————— ———— ——— — — —— ————…—ê— à ER 7 > SX | ANNONCES DIVERSES Prix des annonces: La page, 46 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, 0, fr. 20 c. Il sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour °/, sur les annonces payantes pour la r'* insertion. 50 +, pour les insertions répétées, de la même annonce. Tout abonné a droit, pour chaque numéro, si l'espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s’agit d'annonces d'échange. Pour paraître le 1: Juillet 1888. LES AMIS DE LA NATURE par Ch. Barrillot Directeur du Musée Scolaire, Un ouvrage ayant pour titre « Les Amis de la nature » est en préparation. Il contiendra les adresses des personnes qui s'occupent d'histoire naturelle, physique, chi- mie, astronomie, littérature, sténographie, anti- M. Cazes J., à Ispagnac (Lozère), vend: Ca- rabus hispanus, frais, intacts et assortis (chasse mai) par boîte de $, 10, 20, 30, 60, 80, 100, 200 exemplaires, au prix de 3, 5,9, 13, 23, 30, 35, 60 francs. On répondra d’abord aux com- mandes accompagnées d’un mandat-poste. Belle collection de Géomètres environ 50 genres, 160 espèces, 270 individus, d’après Ca- tal. de Staudinger 104 frs. à céder pour 70 frs. ; quités, collections de toutes sortes, etc. ainsi Egalement à vendre une trentaine d’excellen- } que les adresses d’instituteurs qui ont organisé tes espèces exotiques appartenant aux genres l ; un musée scolaire. PA ‘ Cicindela, Carabus et genres voisins à prix très } Les personnes qui désirent se faire inscrire modérés. Envoi du catalogue sur demande. \ “ n oO FT À sont priées d envoyer leur adresse avant le 31 Edmond Van Segvelt, Boul. des Arbalétiers, | mai en disant de quoi elles s'occupent. 112, Malines. à Ces annonces sont gratuites. : DÉNRE dant ee sl les A ne ana Vient de paraître, nouveau catalogue de l LIEN NEC GA MOR CRE LEE ; Coléoptères, à vendre ou à échanger, de M. MARS d al after nt Steigerwald à Chotébor (Bohéme). Envoi du ÉRADnOnCeS COMMEERCIAICS ANELCORQUES ca‘alogue franco sur demande. soumises au tarif ci-dessous : d RARDa Se EM ANR EME le ROUE Ar — Ma ANDASER I 0e enlten et UT 2 0) A vendre 1300 esp. coléop., 300oind. dans 4 Le 1/4 de page LEON CoÙ © LM 126 cartons liégés, vitrés, avec anneaux, form. b Annonces de 3 lignes au plus . . . . 5 » 26, 19, 6. b} Une de ces annonces donne droit à l'ouvrage. Conditions très avantageuses. — S'adresser à LUS Le prix du volume est de 3 fr. franco pour M. L. Jacquet, imprimeur. ( la France et de 3 fr. 50 pour l'étranger. On peut souscrire dès maintenant. ë Ne Envoyer le montant de la souscription en un A vendre 56 boîtes 26, 19, 6, vitrées, fond mandat-poste à M. Ch. Barrillot, Direc- moëlle, renfermant 800 espèces coléoptères. teur du Musée Scolaire à Limalonges (Deux- S'adresser à M. Martial Crémieux,à Orange. Sèvres). à : Les souscriptions sont reçues jus- ë 3 ù nr moine $ J Un naturaliste, ayant un nom dans la science, À! En se faisant inscrire on est prié de donner désirerait trouver un emploi de conservateur far Ne A NEUTT d’un Muséum, dans une ville de France. S’adres- les adresses de ses amis. NUS É ser à M. le D' Jacquet. f | Inseckten-Borse Central-organ zur Vermit- j M. pee Done Fe Re po ndene dl l | telung von Angebot, Nachfrage und Tausch. me Na CS ue de Minerville, 6 | Rédaction : Leipsig, 1, Augustusplatz. LT T Mustapha. ; 0 < BULLETIN DES ÉCHANGES | | Toute personne qui enverra à M. L. Sonthonnax 19, rue d'Alsace, Lyon 6o exemplaires de Coléoptères en 5 ou 6 espèces préalablement acceptées, recevra les espèces suivantes : h e ‘ h 1 — Agonum puellum ARTE Ophonus puncticollis 35 — Elmis violaceus j 2 — Amara communis 19 — Piatysma oblongo-punctata 36 — Erirrhinus acridulus Ë 3 — — acuminata 20 — Psyiliodes attenuatus 37 — Feronia anthracina ; 4 — — striatopunctata 21 — — chrysocephalus 38 — Harpalus impiger 5 — Aphodius fossor 22 — Pterostichus néger 39 — — honestus 6 —- —. Sturmi 23 — Scymnus discoideus 40 — — rubripes 7 — Baridius cœrulescens 24 — — minimus 41 — Hymenoplia Chevrolati 8 — Cassida nobilis 25 — Throscusdermestoides 42 — Lamprosoma concolor ; 9— — ferruginea 26 — Alexia pilosa 43 — Mecaspis cinereus 10 — Dermestes musteliinus 26 — Amphotis marginata 44 — Minyops variolosa II — Heledona agaricicola 28 — Apion flavo-femoratum 45 — Orchestes populi 12 — Limonius nigripes 29 — — malvæ 46 — Phædon pyritosum d 13 — Liophlœus nubilus 30 — — simile. 47 — Scymnus pygmæus À 14 — Magdalis armigera 31 — Asida Servillei 48 — — Redtenbacheri il 15 — — . pruni 32 — Bledius opacus 49 — — scutellaris Ë 16 — Moronillus rufcollis 33 — Carabus monilis 50 — Thylacites fullo 17 — Ophonus colombinus 34 — Dorcatoma serra RS ROTRUe LNPO NT NT ATEN SNS Les frais de poste sont à la charge des demandeurs. — Les espèces reçues en échange de ces k 2 1/2 centuries, serviront à en composer de nouvelles qui seront offertes et publiées dans le pro- Y chain numéro, et ainsi de suite. ANNONCES ANNUELLES : Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusivement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la ligne pleine. En vente, Rue Ferrandière, 18; et chez M. le D' Jacquer, 3, Cours Lafayette, Lyon, toutes les années parues de l'Echange (1885-86 et” 1887), contre l'envoi d’un mandat poste de 5 francs. Chaque année pris séparément Z francs. Li Etiquettes de tous les noms des familles et genres des coléoptères d'Europe, sur carton ns ". vert et orange, en tout 13 feuilles, au prix de 6 francs; ornements pour chaque collection. Les étiquet- » tes des noms des espèces viennent de paraître à partir du 15 Janvier, par livraisons tous les 15 jours. ‘2 Pour les demandes des échantillons s'adresser au Comptoir de Minéralogie. de M. Ant. Otto 4 Vienne (Autriche), VIT, Schlosselgasse, 2. 4 pu HENRI GUYON Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’INSECTES | 408 Grandéformatsvitré 80-26-61... 2 50 Grand format carton, 39-26-6 ........... 2 nn Petitformati20=10 1/2 0 MORE ANNE 1 85 Petit format 26=1011/2 "080 RER 1 50 a Boites-doubles fonde Miégés. 4.4. ...1. HOT TC" 2 50 24 Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande. 2 4 PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS \E LUE Re —————— ——— 4 + OUVRAGES A DISPOSER | ter PAT MAC AR EE | hs “ — TG SN£2 TZ | è We | HISTOIRE NATURELLE DES COLÉOPTÈRES DE FRANCE de) . 4 lS00)AITISIGES PAT ROUATAS AT MOIMINISE RS APD ec Ur OL PME AN EC EN NRC RE 10 | | 108 ù 1862 Mollipennes (Zampyrides, Téléphorides) par Mulsant, 1 vol.in 8° 431p, 3 pl. (éd. épuisée) 15 » | 04 1863 Angusticolles (Clérides) et Diversipalpes (Lymexylonides), 1 vol. in 8°. 158 p. 2 pl. par vx ND ETAT Rene ei OA CN US CN Ne eee 6 > { ‘4 1863 Longicornes!(2 éd), vol. 1n087,.590) 7, par Mulsant 420225210000 EN OUT 12 > À ce 1865 Fossipèdes (Cébriontdes) et Brévicolles (Dascillides) par Rey 1 VOl An VSr 124 DIS DIRE 1-0 1866 Vésiculifères (Malachides) par Rey, x vol. in 8°. 306 p. 7 pl. . . . . . 1. . 10 > É E 1866 Colligères (Anthicides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 187 p. 3 pl. . . . . . . . . . . .. 6 > ARE 1867 Scuticolles (Desrmestides) par Mulsant, VO LIN CS EATES DND 2 MDI ENTREE NCA ES 6 » 3 PONT 1868 Gibbicolles (Pfizides) par Rey, x vol: in 8°. 224 p.14 pl. 4. , . . .. . . , 10 > a" 1868 Floricoles (Dasytides) par Réy, DIVOLIUN SE ARS DEATOIDIER HSM NEC EURE MERS 50e" | 1869 Piluliformes (Byrrkides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 135$ p. 2 pl. : : à. 6 : 1871 Lamellicornes (2° éd) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 733 Me pl PR LEE RO 15 > ÿ Lan, 1885 Balpicornes (uéd')ipac Rey. 1 xolin 8374 /p: le pl A MR EU NN NE 9 | le 1887 Essai sur les larves dé Coléoptères par Rey, 1 ie inf ôf. 120 I2pl A ANSE 3 » | pa BRÉVIPENNES OU STAPHYLINIDES 5 Va SMBolitocharairespantRerArevolainee ren MP APS A AU NC PR RES UE 8 > "4 È 1873 Dinardaires, Gymnusaires, etc. par RL 1 VOL ANTON D 2 pLer ARR NN RNEEePTES 4 » 1874 AlCocharaires par Rey, Avoir 81. OS IPL. UT PMENMT-ONDIENNE PUPISOERERSE 10 > : { 1873 Myrmédoniaires (1'° partie) par Rey, 1 vol. in 8°. 695 p. 5 pi EAN EE LIVRET PE |. 15 > ; 1875 Myrmédoniaires (2° parte) par Rey, 1 noi > SES ATIOND RS ADR UNE EC ET CEE 12 > 1877 Staphyliniens par Rey, 1 vol. in 8°. 712 p. Gel RAS EU TET dE dre a tale te ts 15 » | 1877 Xantholiniens par Rey, 1 vol. in 8°. 128 P:3 pl Re ER RASE L 3 > : (0 1878 Pédériens, etc. par Rey, 1 vol. in 8°. 338 p. 6 pl. . . . . . . . . . . .. Le 9 | 18/9 Phléochariens, etc. par Rey, 1 vol. in 8°: To p.2 pl : 4 © 0 . 7... 8 - >» 1880 Homaliens par Rey, 1 vol. in 8. 430 p. 6 pl. . . . . . . . DRE EE à 6 >» 1883 Tachyporiens, etc. par Reÿ, 1 vol. in 8°.%295 prqnpl. + ane © 0. Lie 0. 10e 10 >» 1884 Mycropeplides, Sténides par Rey,. 1 Vol 4m 8""269p. SPL MEN RME MS 10 > PUNAISES DE FRANCE 1866 Pentatomides par Mulsant, 1 Vol äni8": 30 D iDIe- er NE MS NE DURE 11 > te Coréides etc parMulsant ho Min St 2e op 2Dl CMS CREER RE OCR 7 > >. Réduvides/pariMulsant vol ni "nr 8 pepe MP EC RRENE E 4 > M LA Lygéides par’ Mulsant,-11yol in 87054p. tbe RER EN ENT EE Sr En vente chez l’auteur : M. CI, Rey, 4, place St-Jean, Lyon. PRIX-COURANT DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE {Plus de 9000 espèces) J. IDESBROCHERS des IOGES 23, Rue de Boisdénier, à Tours ({n7re-et-Loire) Collections de divers ordres. — Achat d'insectes. — Commission. — "4 Expertises. — Echanges. | Lyon. — Imp. Lith. et Grav. L. JACQUET, rue Ferrandière, 18, ] L'ÉCHANGE Revue Linnéenne ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE paraissant tous les 15 du mois 1 Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle U PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION DU D' JACQUET ! l | ÿ membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d’Entomologie, et de la Société Entomologique de France. à {l L\ AVEC LA COLLABORATION DE MM. A ‘4 4 F. GUILLEBEAU A. LOCARD membre de la Vice-Président F. Société Entomologique de France de la Société française 4 Le de Malacologie. ‘4 > ++ ne. G. E. LEPRIEUR à CI. REY D. membre de la Président de la Société Française 3 … Société Entomologique de.France, d’Entomologie, Ê 4 membre honoraire membre dela Soc. Entomologique de France et de la Société Linnéenne de Lyon. FA ‘4 de la Société d'histoire naturelle Re de Colmar etc. h AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM. 4 Ed. AnpRé (de Beaune), D' L. BLanc, L. Dériarn, A. Dusois (de Versailles), L. Grrerp, R. GriLarT, Valéry Mayer, J.-B. Renaup, A. Ricue, Nisius Roux, L. SonrHonnax et A. Vizcor (de Grenoble). <<< ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet Tout ce qui concerne la rédaction, les annonces gratuites [ Adresser Les réclamations concernant l'envor du … el renseignements sur les annonces non suivies d'adresse à Sournal à M. L. Facquet, rue Ferrandière, 19. Lyon. … doit être envoyé à M. Dr Jacquer, Cours Lafayette, 3. | —— NAN — L France, un an, 5 fr. — Union postale, 5, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 4 fr. jh: AN N 125 | | | F ‘4 14 COMITÉ D'ÉTUDES POUR 1888. | 1 MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, Marsrire. Coléoptères exotiques. L. Blanc, docteur, 33, rue de la Charité, Lyon. Minéralogie. Brosse, abbé, professeur au collège d'Annonay. Hydrocanthares et Histérides. Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. genres: Amara, Harpalus, Feronia. M. Chobaut, Place Perrache, 4, Lyon. Carabiques gallo-rhénans. L. Davy, à l'oucÈère par CLers, (Maine-et-Loire). Ornithologie. L. Dériard, 2, rue du Plat, Lyon. Orthoptères. L. Gavoy, 5, rue de la Préfecture, Carcassonne, (Aude). Lamellicornes. E. Jacquet, docteur, 3, cours Lafayette, Lyon. Curculionides. (1) A. Locard, 38, quai de la Charité, Lyon. Malacologie francaise, (mollusques terrestres, Ù d’eau douce et marins). J. Minsmer, lieutenant au 15° de ligne à Carcassonne. Longicornes. A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea et Cie, à FILARETE- Bucaresr (Roumanie). Hémiptères d'Europe. H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. Orthoptères et Névroptères. J.-B. Renaud, 21, Cours d'Herbouville, Lyon. Curculionides. À. Riche, 12, place Perrache, Lyon. Fossiles, Géologie. N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon, Botanique. L. Sonthonnax, 10, rue d'Alsace, Lyon. Lépidoptères (excepté micros). M. Vaulogé, 34, rue Jean Burguet, BorpeAux. Phytophages d'Europe. A. Villot, 3, chemin Malifaud, GrenogLe. Gordiacés, Helminthes. (x) Demande en ce moment à déterminer les espèces appartenant aux genres: Magadalis et Apzon. Nouvelles et Notes Entomologiques à À C’est avec plaisir que nous avons vu M. le Ministre de l’'Instruction publique décerner les palmes ñ académiques à notre ami et collaborateur M. A. Villot, de Grenoble. Cette récompense est plus que L méritée par notre savant collègue, dont les nombreux travaux sont si appréciés des spécialistes. ù M. Chobaut a pris à Salins (Jura) Otiorrhynchus alpestris, Ceuthorrhynchus Pandellei, margina- | tus et Cry-ptocephalus 6-punctatus. 3 M. Jacquet a capturé à Décines les coléoptères suivants, qui sont à ajouter à la faunule de cette loca- lité: Sibnyes attalicus, sodalis, Ty-amis liliputana. Relativement au Sibynes attalicus, M. Jacquet a pu s'assurer cette année que l’habitat de ce curculionide était le Silene conica, fait qu'il soupçonnait déjà l’année dernière. Le même entomologiste a pris, dans le vallon dela Cadette, près Lyon: Ceuthorrhynchus Schæœnherri sur Arabis hirsuta et Larinus australis sur Centaurea montana v. lugdunensis. MM. Jacquet et Sonthonnax, dans une excursion à Miarmas et à Fos (Bouches-du-Rhône) ont recueilli les coléoptères suivants: Meligethes Grenieri, Apion Capiomonti sur Cistus albidus, Ceuthorrhynchus r tibialis sur Sinapis incana, Ceut. cruciger sur Anchusa italica ; C. trimaculatus et Larinus macula- latus sur Carduus tenuiflorus, Ceut. frontalis sur Plantago lagopus; probablement aussi autour ou : sur cette plante : Hypera crinita et Mecinus dorsalis; Limobius mixtus sur ÆErodium cicutarium, #4] Phyllotreta Fondrasi sur Lepidium draba etc. 4 Parmi les hémiptères capturés dans cette excursion nous citerons: Ancyrosoma albolineatum, Micre- lytra fossularum, Centrocarenus spiniger. Cette dernière espèce a aussi été prise cette année à Givors par M. Renaud. Enfin Phyllomorpha laciniata et Lasiocoris anomalus ont été capturés à Sourzy près Givors. Ont payé leur abonnement pour l’année 1888 : MM. Trusson, Paris. Devaurx de Cuamporp, à Millau (Aveyron). FEuIrLaDE, professeur au Lycée de Lyon. . (Les personnes oubliées sont priées de réclamer.) Errata du N° 44. Page 20 ligne 35, lisez ailés au lieu de aflés. Les mots coléoptères euptères auraient dû être placés dans le tableau des séries, une ligne plus haut en face du mot « immobiles. d À Société Linnéenre de Lyon Procès- Verbal de la Séance du 9 avril 1888 Présidence de M. le Dr Saint-Lager La Séance est ouverte à 8 heures. Le procès-verbal de la précédente séance est lu et adopté sans observations. M. Rey insiste sur l'intérêt des expériences de M. Saubinet qui viennent confirmer celles de Perris. On ne saurait trop, dit-il, louer et en- courager de pareils travaux qui sont toujours féconds en résultats pratiques. M. le Président donne lecture d’une lettre du Président de la Société, Ramond de Bagnères de Bigorre, demandant l'échange réciproque de publications avec notre Société. Cette demande, mise aux voix, est adoptée. MM. le D" Saint-Lager et Riche présentent pour être admis comme membre titulaire M. Louis de Sarran, commis principal à la sous- direction des Contributions indirectes à Villefran- che, Rhône; il sera statué sur cette admission à la prochaine séance. M. Rey lit ses essais sur les larves de Coléop- tères et il fait circuler sous les yeux de l’assem- blée les larves faisant l’objet de sa communica- tion ainsi que leurs insectes parfaits, . A propos des noms cités dans la communica- tion de M. Rey, M. le D' Saint-Lager fait ob- server que les naturalistes ne sont pas tous d'ac- cord pour le genre à donner aux noms terminés en bium, tels que, Anobium, Neobium; on les trouve soit au masculin soit au neutre suivant que c'est un entomologiste ou un botaniste qui s'en sert. M. Riche croit être utile à ses collègues s’occu- pant de géologie et même à ceux que cette science n'intéresse qu’accidentellement, en leur signalant un ouvrage nouveau de M. de Lapparent inti-. tulé ,, la géologie en chemin de fer ”. Dans son ouvrage M. de Lapparent fait de Paris le point de départ d’excursions sur les voies ferrées ray- onnant de la Capitale et il trace à grandes lignes la géologie générale des régions traversées telles que les peut voir le géologue de son compartiment. M. de Lapparent s'étant posé comme limite le plateau parisien et s'étant laissé entrainer par l’at- trait de son travail beaucoup plus loin que les _ limites généralement admises pour ce plateau, M. Riche n’a qu'un regret, c'est que cet auteur n'ait pas poussé plus loin la limite de ses empié- tements en comprenant le bassin du Rhône M. le D' Saint-Lager dit qu'un tel travail ne » saurait laisser les géologues lyonnais indifférents et qu'il présenterait en outre une régularité et un ensemble d'exécution que lui faciliterait notre fleuve et les deux lignes ferrées qui l'accompa- gnent parallèlement. M. le Dr Blanc lit son travail swr la Boussole Leblanc, il en soumet un exemplaire à l’assem- blée. La séance est levée à 9 heures 1/4. Société Linnéenne de Lyon Procès- Verbal de la Séance du 14 mai 18978 Présidence de M. le Dr Saint-Làger La Séance est ouverte à 8 heures, Le Procès-Verbal de la précédente Séance est lu et adopté sans observations. M. Locard demande à M. le D' Blanc prési- dent de la commission des travaux du Catalogue du département du Rhône, si quelques parties en sont terminées. M. le D' Blanc annonce que pour sa part il a fini ou à peu près ce qui concerne les Sala- mandres, les Sangsues et les Vers. Il est en pourparlers pour les oiseaux. Quand aux araignées si personne ne se pré- sente, notre collègue à qui cette branche de l’'His- toire Naturelle n'est pas complètement étrangère, s'en chargera également. M. Locard déclare qu'il met la dernière main à son manuscrit des Mammifères, et que celui des Poissons suivra de près ce premier. M. Locard fait appel à tous ses collègues rela- lativement à la présence du Loup, du Sanglier, du Castor et de la Loutre dans notre départe- ment. Des renseignements fournis par MM. Rey, Ri- che, Jacquet et Redon, il est établi qu'ont été signalés ou observés : La Loutre dans les marais de Décines et sur les bords du Rhône, aux environs de Vaux. Le Castor aux îles de la Pape (dernier indivi- du tué il y a quelques années), Le Sanglier dans la partie montagneuse du département, mais depuis quelques années seule- ment. Par contre le Loup semble avoir à peu près complètement disparu de nos régions M. le D' Blanc lit sa communication intitulée ,, De la Variabilité chez les Microbes ”. M. le D' Jacquet demande à M. le D' Blanc si les modifications que subissent les Microbes influent sur leur aptitude à se colorer sans l'in- fluence des teintures employées comme réactifs. M. le D' Blanc répond qu'à ce point de vue et quoiqu'il existe un certain nombre d’expérien- ces, aucun travail d'ensemble n’a encore été fait. La discussion sur la variabilité des Microbes est renvoyée à la prochaine Séance M. le D' Jacquet, à propos de la communi- cation de son confrère le D' Blanc, fait observer que l’entomologie, qui ne doit pas rester une science purement spéculative, fournit aussi des exemples de variabilité et de transformation d’es- pèces. Il fait remarquer que certaines espèces affines, parallèles, aujourd’hui distinctes et fixées ne peuvent s'expliquer que par une origine com- mune. C'est ainsi que Badister unipustulatus et bipustulatus, Ophonus ruficornis et griseus, Panagæus crux-major et 4-pustulatus, Oodes helopioides et gracilis, se trouvent ensemble dans la plaine, tandis que dans la montagne on ne trouve que les secondes de ces espèces. Entre ces espèces parallèles on observe souvent des hybrides, qu'on ne sait s’il faut rattacher au type robuste de la faune actuelle ou au type plus grêle de la faune de montagne. Ces données sont en harmonie avec celles de la géologie qui ten- dent à établir l'existence d’une faune actuelle dis- tincte de la faune de l’époque glaciaire. M. le D' Jacquet annonce ensuite qu’il a dé- couvert à Lyon le Ceuthorrhynchus Schoeher- ri sur une crucifère, Arabis hirsuta. Jusqu'ici l’habitat de cet insecte était regardé comme dou- teux par M. Ch. Brisout qui pensait l'avoir capturé sur Z'urrilis glabra, espèce voisine de la plante citée plus haut. M. Rey dit avoir déjà pris cette espèce aux environs de Lyon, dans une localité ou croïissait Arabis ciliata. M. Jacquet en conclut que ce Ceuthorrhyn- chus, comme la plupart des espèces de ce genre, n’a pas d'habitat exclusif, mais seulement une préférence pour les plantes appartenant à un même groupe botanique. La Séance est levée à 9 heures. REMARQUES EN PASSANT par CI. Rey RL Lu à la Soc. Linn. de Lyon, le 25 Mai 1887 FAMILLE DES PSÉLAPHIDES (Suite) Le B. hirtulus R. ressemble beaucoup au B. cocles, mais le funicule des antennes est moins grêle ; les tibias postérieurs paraissent plus épais et la pubescence générale est un peu plus hérissée— Lyon, Villié-Morgon (Rhône), Hyè- res. Le B. alpinus R. est plus étroit et d’un roux plus foncé, avec la tête sensiblement moins large que le prothorax et le 1°" article des an- tennes Q«” fovéolé en dedans vers son milieu. Peut-être répond-il au Picteti Tourn.? — Grande-Chartreuse, 1 seul exemplaire. Le B. nitens KR. est plus grand que Picteti; le prothorax est plus lisse et plus luisant, les élytres sont moins densément ponctuées. Le 1° article des antennes ' est fortement dilaté-ar- rondi en dedans et le 2°, moins épais, est subs- phérique, etc. — St-Genis-Laval (Rhône), juil- let, sous les feuilles mortes. Le B. Fauconneti Fauv. (1) est assez com- mun à St-Raphaël (Var) ; mais je ne l'ai jamais rencontré à Hyères, et peut-être n'appartient--il pas à la faune des montagnes des Maures, où il semble remplacé par le B. olbiensis R, très voisin de Pyrenaeus, mais à prothorax moins fortement arrondi sur les côtés et élytres plus longues et un peu plus fortement ponctuées. Comme dans Fauconneti, le «4 a souvent le dessous de la tête armé de deux denticules su- jets à disparaître. (x). Cet insecte, d'un peu partout, a été rencontré, dans les environs de Lyon, par MM. Grilat et Jacquet. J'ai capturé jadis au Mont-Dore (Auvergne), parmi les lichens des sapins, un petit Bj-thinus. comme intermédiaire entre Sharpi et Mulsanti Il est moindre que le premier, les élytres sont aussi fortement, mais un peu moins densé- ment ponctuées, et le deuxième article des anten- nes est un peu plus gros. Il s'éloigne du Mul- santi par la ponctuation des élytres qui est bien plus forte. Il est d'un rouge brun avec les ély- tres plus foncées. ( B. bicolor. R ). Le B. Mulsanti n'est pas rare à la Salvetat, dans les montagnes de l'Hérault, parmi les feuil- les mortes. Il est aussi des Pyrénées-Orientales, au lieu que tous mes Sharpi proviennent des Hautes-Pyrénées. On a eu raison de séparer ces deux espèces. J'ai vu deux exemplaires du B. Bulbifer à taille moindre et à élytres plus densément et plus fortement ponctuées (B. cribrum R.). — Grande-Chartreuse). Le B: Aelistae, indiqué de Corse, n'est pas rare à Hyères et à St-Raphaël (Provence). Il est ordinairement plus noir que bulbifer. Uu petit échantillon (B. nanula KR.) m'a présenté des élytres plus fortement et plus densément ponc- tuées. Le B. macropalpus Aub. pourrait bien être une espèce différente du distinctus Chd. (secu- riger, Aub.) Non seulement le dernier article des palpes maxillaires, mais encore le 127 article des antennes, sont plus développés. Il faut dire que je n'en ai vu que des ® Le B. distinctus a quelquefois le vertex ru- guleux et le prothorax évidemment ponctué (B. rugiceps R.). J'ai constaté un B. puncticollis à couleur plus sombre et à élytres plus amples et un peu plus fortement ponctuées (B. punctipennis R.). Je place à côté de puncticollis une espèce bien voisine à forme plus ramassée et épaules plus saillantes, avec le prothorax plus large, plus for- tement arrondi sur les côtés et très finement, confusément ou même accidentellement carinulé sur son milieu. Le 1°" article des antennes est moins épais et moins prolongé à son sommet interne (B. carinula R.). — Lyon, un seul exemplaire. ( a suivre. ) ENST EADES MR EPRIEES (Résumé d'une communication faite à la Société Linéenne) par M. le Dr L,. Blanc Lecerveau humain contient un corps particulier appelé glande pinéale, sur les fonctions duquel on ne sait absolument rien. Il peut manquer; il est tantôt creux, tantôt plein, et par conséquent il n’a pas l'importance que lui attribuait Descar- tes qui y plaçait le siège de l'âme. Lorsqu'on l'étudie dans la série des vertébrés on ne tarde pas à s’apercevoir que cet organe est beaucoup plus développé chez les poissons et certains amphibiens que chez les vertébrés supé- rieurs. Chez les vertébrés, en général, la glande pitui- taire se développe aux dépens de la partie pos- térieure de la vésicule cérébrale antérieure, sous forme d’un bourgeon creux. Chez les mammife- res, les oiseaux, ce bourgeon s’atrophie. Chez les poissons, il s'étale au contraire sur la face inté- rieure des os du crâne. Chez quelques reptiles, il traverse le crâne par un trou, dit trou parié- tal, et aboutit soit à un corps dit glande frontale sous-cutanée, comme chez la grenouille, soit à un corps arrondi, comme chez le caméléon et le genre Hatteria. L'étude de cet organe permet de se faire une idée de la signification de la glande pinéale. Règle générale, quand un organe vous parait d’une nature incompréhensible, il faut soupçon- ner que c'est un organe rudimentaire, vestige d’un organe plus développé dans d’autres espèces. L'histoire du développement nous apprend dé- jà que la glande pinéale naît de la vésicule céré- brale antérieure, comme le fait l'organe de la vi- sion dans sa partie importante, la rétine. L’ana- tomie comparée nous montre que cet organe est plus développé chez quelques espèces inférieures par conséquent, c'est un organe rudimentaire chez l’homme. L'’histologie nous enseigne que la structure de cet organe est essentiellement ner- veuse. Il y a donc des raisons pour considérer la glande pinéale chez l'homme comme le vestige d’un organe sensoriel, très développé chez quel- ques animaux inférieurs. Quel est cet organe sensoriel? L’histologie va nous satisfaire à ce sujet. Si, en eflet, on dissèque l'organe du Hatteria punctata, on voit qu'il se compose d'un corps arrondi, relié au cerveau par un pédicule de nature nerveuse, et formé de plu- sieurs couches concentriques dont la plus inté- rieure est formée de bâtonnets semblable à ceux de la rétine, plongeant dans un liquide coloré. Cet organe présente donc tous les attributs d’un œil impair. Chez les caméléons il a à peu près la même constitution, mais chez les autres reptiles il se simplifie et se dégrade. On a trouvé des espèces fossiles (Diadectes) dont le trou pariétal était énorme. On en a con- clus que chez eux la glande pinéale (appelé aus- si épiphyse, cenarium) était très développée et pouvait réellement leur servir de troisième œil médian et impair. Chez les espèces suivantes, comme Aatteria punctata, l'organe en question semble pouvoir jouer le rôle d’organe sensoriel, peut-être visuel, mais à fontions réduites probablement à la dis- tinction de l'obscurité et de la lumière. (L'exposé qui précède n'est que le résumé suc- cinct de la communication de M. Blanc. Ceux qui voudront approfondir la question devront consulter d'abord Sappey (anatomie descriptive) puis Kolliker (Embryologie des vertébrés); puis la Revue Scientifique (Décembre 86). Les prin- cipaux auteurs qui ont écrit sur la question sont : Eplers, Streota, Leydig, Gœtte et Widersheim, Ahlborn, Spencer, Kortschelt etc. Dr L. BLanc Notes sur les CRYPTOCEPHALES Recueillis dans le bassin du Rhône et dans la vallée de la Tet par M. Xambeu. Genre CRYPTOCEPHALE 4 Rugicollis, Oliv. Très commun en Mai et en Juin, sur fleurs de divers laiterons, sur les coteaux secs, arides et ensoleillés des environs de Ria: Avec le type on prend diverses variétés accouplées. 2 Sexmaculatus, Oliv. En Juin, sur le chêne à Joviac près Montélimar; en Avril, au bois de César près Aix, sur chêne vert. J'ai pris la variété à une seule tache dans cette dernière localité. 3 Imperialis, Oliv. Camp de la Valbon- ne, Plaine des Lônes, au vol, en Mai; en Juin, mêmes lieux, en fauchant de petites euphorbes; en Juillet sur genêt épineux à Ria, où jai pris une variété à trois points. 4 bimaculatus, Fab. Au torrent de Bon- ne, près Gap, en Juillet; aux environs de Ria, sur le genêt et sur la lavande où il est commun. 5 Coryli, Linné. A Aix sur chêne en Juillet; à La Sapine, au Vercors, aussi en Juillet sur chêne: durant ma captivité, je l'avais aussi pris en Mai sur un peuplier à Coblentz. 6 Loreyi, Sol. En Juillet, sur noisetier, près la ferme sise à mi-hauteur du revers sep- tentrional du mont Pilat. 7 Variegatus, Fab. Vallée des Ayes près Briançon, en Juin sur saule. 8 Variabilis, Schn. Sur saule en Juin à Nohèdes près Ria; je l'avais aussi pris au Puy en Mai sur l'orme 9 Fasciatus, Herr. Sch. A Charance, sur noisetier en Mai; à Lacombe près Gap, sur gro- selier en Juin; à La Sapine en Juillet; je l'avais pris aussi en Juin au Puy, sur de jeunes pous- ses de chêne. 40 4-punctatus, Oliv. Charance, sur noisetier en Juin; le Puy et Joviac même épo- que ; sur le peuplier à Coblentz pendant ma cap- tivité: la variété réduite à une seule tache à la Valbonne, en Juin. 41 Violaceus, Fab. En nombre à la mon- tée de Charance, en Juillet, sur fleurs de scabieu- se; La Valbonne, en Mai, sur euphorbe. 42 Sericeus, Lin. Lyon en Juin, la Gde Chartreuse en Juillet. 43 Aureolus, Suff. Dans toute le vallée du Rhône, de Mai à Août, sur diverses fleurs; j'ai pris la variété Cristula, Duf., en Mai aux environs de Ria. 44 Hypochæridis, Lin. Camp de Cham- baran (Isère) en Juin; Col du Rousset près Die, même époque; environs de Ria et La Valbonne sur euphorbe; Luc en Diois et La Sapine en Juillet. 45 Globicollis, Suff. En Mai à Aix; à La Valbonne et aux environs de Ria en Juin et en Juillet, sur euphorbe et sur fleurs de scabieuse : g 21 Aux environs de Ria, on ne trouve que des ex- “emplaires à couleur bleue. 46 Lobatus, Fab. En Avril à Romans, sur genêét épineux; à Montélimar, bois au dessus du Teil sur chêne en Juin, et aux environs de Ria sur chêne vert où il n’est pas rare. 47 Pini, Lin. Très commun aux environs de Romans et du Puy, sur le pin, de Juillet à Octobre. 48 12-punctatus, Fab. A Manas près Montélimar en Juillet; au Puy sur Roche Ar- naud sur chêne et sur pin en Juin, Juillet et Août. 49 Sulfureus, Oliv. Digue de la Meillière près Montélimar en Août, en battant populus nigra. 20 Nitens, Lin. Environs de Ria en Juin. 24 Marginellus, Oliv. Je l'ai pris à Luc en Diois accouplé en Juillet; au bois Josserand sur fleurs d’accacia en Mai; variété Znexpectus; Fairm. en Juillet à Toulon. 22 Tetraspilus, Suff. De Mai à Juillet, sur le genêt épineux dans la Drôme et dans la vallée de la Tet; c’est au parapluie qu'il faut chasser cette espèce si on ne veut pas s'exposer à des déconvenues. 23 Moraei. Lin. En Avril et en Mai à La Valbonne sur fleurs de petite euphorbe; en Juin à Joviac. 24 Sigratus, Oliv. Gap. montée de Cha- rance, dans les fouillis de noisetiers et de jeunes chênes dans le courant de Juin; en Juillet che- min des Fauvins en battant des haies. (a suivre). Notes sur la faune Ornithologique Lyonnaise par L. Sonthonnax. Comme les lecteurs de l'Echange ont pu le voir dans un précédent n°, la société Linnéenne de Lyon, grâce à l'initiative de son sympathique président M. le D' Blanc, s'occupe actuellement de dresser la liste de toutes les richesses naturel- les de la région Lyonnaise. La question de l'étendue à donner à cette ré- gion mérite d'ètre expliquée, car, si nous devions nous borner aux limites administratives du dé- partement du Rhône notre rôle serait par trop modeste étant donné le caractère méfiant, avec raison, et l'humeur vagabonde des animaux qui nous occupent. Notre département, l’un des plus peuplés et le plus petit de la France après celui de la Seine, n'offrirait qu'un bien faible intérêt pour ce genre d'étude. Je me permettrai donc d'étendre le champ des observations qui vont suivre en comprenant en plus du département du Rhône: une partie du plateau des Dombes en lui assignant Mar- lieux pour limite extrême au Nord, une partie de la Vallée du Rhône avec Anthon pour limite Éd à l'Est et enfin une petite portion du départe- ment de l'Isère en ne dépassant pas la Tour du Pin au Sud. Que mes collègues de l'Ain et de l'Isère veuil- lent bien me pardonner de chasser un peu sur leurs terres. Si Lyon compte une véritable armée de chas- seurs, le nombre d’ornithologistes est malheureu- sement très restreint, aussi ce travail eut-il été fort incomplet sans le concours d’un de nos collè- gues, M. Deriard dont le grand talent d’observa- tion et une longue pratique dans cette science ont rendu ma tâche plus facile; je saisis l’occa- sion de l’en remercier ici bien cordialement. Les observations qui vont suivre ont été re- cueillies pendant une période de quarante années environ, la quantité et la variété des espèces sont loin d’être aussi grandes actuellement qu’au début de cette période, il faut lattribuer d’abord au gout de la chasse beaucoup plus généralisé au- jourd’hui qu'il ne l'était alors, aux nombreux Chemins de fer qui sillonnent notre région et dont le bruit éloigne certaines espèces d’un natu- rel farouche ou défiant, enfin à l’asséchement d'un grand nombre d’étangs et au déboisement de certaines forêts. Malgré toutes ces causes défavorables notre région offre encore par ses variétés d’aspect l’oc- casion de faire des captures nombreuses et va- riées; en effet les nombreux ‘étangs de la Bresse et les ilots que forment le Rhône et la Saône dans leurs parcours se prêtent merveilleusement au passage et au séjour de nombreux Palmipè- des et oiseaux de rivages. A l'Ouest du départe- ment les montagnes élevées tantôt boisées tantôt atides donnent asile au contraire à toute la série des oiseaux Sylvains et Saxicoles. Nous avons adopté la classification de Degland et Gerbe (Edition de 1867); en ajoutant les prin- cipales synonymies et les noms vulgaires. Enfin pour un grand nombre d'espèces nous avons indiqué les époques de leurs passages an- nuels et signalé les espèces nichant dans notre région. Nous accepterons avec reconnaissance toutes les rectifications ou additions qui pourraient nous être communiquées 4er Ordre ACCIPITRES, Oiseaux de Proie Genre PanpioN (Savigny) 1 Pandion haliœtus. L. Balbusard flu- viatile syn. Falco haliætus L. — Aquila marina Briss. passage accidentel Genre BurTeo (Brisson) 2 Buteo vulgaris L. Buse vulgaire syn. Falco cinereus Ginel — Buteo mutans et fasciatus Veil Sédentaire Genre ArcHIBUTEO (Brehm) 3 Archibuteo lagopus (Brunn.)Archibuse pattue. syn. Buteo Lagopus. Vieil. (à suivre), om me » 1 TT Se ANNONCES DIVERSES Prix des annonces: La page, 16 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, 0, tr. 20 c. 11 sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour v/, sur les annonces payantes pour la xre insertion. 50 0) pour les insertions répétées, de la même annonce. Tout abonné a droit, pour chaque numéro, si l’espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange, Pour paraître le 4: Juillet 4888. LES AMIS DE LA NATURE par Ch. Barrillot Directeur du Musée Scolaire. Un ouvrage ayant pour titre « Les Amis de la nature » est en préparation. Il contiendra les adresses des personnes qui s’occupent d'histoire naturelle, physique, chi- mie, astronomie, littérature, sténographie, anti- quités, collections de toutes sortes, etc. ainsi que les adresses d’instituteurs qui ont organisé un musée scolaire. Les personnes qui désirent se faire inscrire sont priées d'envoyer leur adresse avant le 31 mai en disant de quoi elles s'occupent. Ces annonces sont gratuites. ! Nous espérons que tous les lecteurs de l’Z- change donneront leurs adresses et souscriront à l'ouvrage. Les annonces commerciales quelconques sont soumises au tarif ci-dessous : PSRDA SC PE NICI ele N-R -20 re PART AD AS EE ANR AE er ES Le DO RACE 8 » Annonces de 3 lignes au plus . . . . s » Une de ces annonces donne droit à l'ouvrage. Le prix du volume est de 8 fr. franco pour la France et de 3 fr. 50 pour l'étranger. On peut souscrire dès maintenant. Envoyer le montant de la souscription en un mandat-poste à M. Ch. Barrillot, Direc- teur du Musée Scolaire à Zimalonges (Deux- Sèvres). NOTA: Les souscriptions sont reçues jus- qu'au 31 mai 1888. En se faisant inscrire on est prié de donner les adresses de ses amis. Inseckten-Borse Central-organ zur Vermit- telung von Angebot, Nachfrage und Tausch. Rédaction : Leipsig, 1, Augustusplats. M. J. Minsmer à Carcassonne, offre: Aur- polus incisus, Carabus v. consitus, Heterostomus vestitus, Geonomus flabellipes, (ce dernier en quantité); Peritelus nigraus, senex; contre bon- nes espèces, genre Carabe et Longicornes. M. Frédéric Breignet, Cours St-Médard, 33, Bordeaux, désire soit échanger avec d’autres ouvrages d'histoire naturelle, soit acheter l’ou- vrage de Millière: Iconographie et descriptions de Chenilles et Lépidoptères d'Europe, et le cata- logue des Macrolépidoptères de Staudinger. M. J.-B. M. Biélawski, percepteur à Is- soire (Puy-de-Dôme).— Offre: Récits d’un tou- riste auvergnat (histoire, géologie, et minéralo- gie préhistorique), roches diverses, minéraux, ga- lène, barytüine zéolithes. feldspaths (orthose, macles de Carlsbad, de Baveno) etc. etc. De- mande: pointes de flèche, lances, haches en pierre où en bronze et autres objets préhisto- riques; monnaies Gauloises et Romaines. Un naturaliste, ayant un nom dans la science, désirerait trouver un emploi de conservateur d'un Muséum, dans une ville de France. S’adres- ser à M. le D’ Jacquet. M. Cosso, informe ses correspondants qu'il demeure actuellement Âue de Minerville, 6 Alger — Mustapha. M. Georges Chéron, 31 bis, Avenue du che- min de fer, à Avon-Fontainebleau (Seine-et-Mar- ne), désire entrer en relations d'échanges avec des coléoptéristes du midi de la France et de l'Europe. BULLETIN. DES ÉCHANGES Toute personne qui enverra à M. A Chobaut, #, place Perrache, Lyon, 60 exemplaires de Coléoptères en 5 ou 6 espèces, préalablement acceptées, recevra les espèces suivantes : % 1 Apion aciculare 18 Harpalus tardus 35 Cryptohypnus tetragraphus 2 — candidum 19 — picipennis 56 Dermestes ater 3 — unicolor 20 Otiorrhynchus ligustici 37 Feronia anthracina 4 — seniculum 21 — griseopunctatus 38 — nigrita 5 Badister humeralis 22 — ligneus 39 — gracilis 6 — peltatus 23 Pogonus chalceus 40 Omaseus vulgaris 7 Caiïathus cisteloides 24 Rhyzophagus depressus 41 — minor — fulvipes 25 Sitones crinitus 42 Orchestes populi a Cardiophorus bipustulatus 26 Anoxia villosa 43 — decoratus 10 Ceuthorrhynchus marginatus 27 Aphodius fossor 44 Pachnephorus villosus 11 — assimilis 28 — 4-guttatus 45 Rhagonycha pallida 12 — floralis 20 Bruchus tristis 46 Telephorus hæmorrhoidalis I1Ç — pulvinatus 50 — seminarius 47 — obscurus 14 Donacia discolor ST — rufipes 48 — nigricans 15 — linearis 32 Cardiophorus vestigialis 49 Thyamis anchusæ 16 Harpalus hottentota 35 Ceuthorrhynchus arator 5o Tychius tibialis 17 _ anxius 54 — contractus Les frais de poste sont à la charge des demandeurs. — Les espèces reçues en échange de ces 2 1/2 centuries, serviront à en composer de nouvelles qui seront offertes et publiées dans le pro- chain numéro, et ainsi de suite. RE 2 à M € De D Te D. re EVE ROSE em “mn ee. ANNONCES ANNUELLES : Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusivement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la ligne pleine. En vente, Rue Ferrandière, 18; et chez M. le D' Jacquer, 3, Cours Lafayette, Lyon, toutes les années parues de l'Echange (1885-86 et 1887), contre l'envoi d’un mandat poste de 5 francs. Chaque année pris séparément 2 francs. Etiquettes de tous les noms des familles et genres des coléoptères d'Europe, sur carton vert et orange, en tout 13 feuilles, au prix de 6 francs; ornements pour chaque collection. Les étiquet- tes des noms des espèces viennent de paraître à partir du 15 Janvier, par livraisons tous les 15 jours. Pour les demandes des échantillons s'adresser au Comptoir de Minéralogie. de M. Ant. Otto Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2. HENRI GUYON Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’INSECTES Grand format vitré, 39-26-6 ............. 2 50 Grand format carton, 39-26-6 ........... 2 Peutiommatez0-1on/2-CM Re eee 1 85 Petibifanmat 20-102 -06-- 00e CC TER 1 50 Boitessdonbles HondS HEnÉS EEE RC PRE PCT CET 2 50 Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande. PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS OUVRAGES A DISPOSER Par M. CI. Rey CR — à. ET ?) HISTOIRE NATURELLE DES COLÉOPTÈRES DE FRANCE 18601 Altisides par houdras Tr vol inter BAND EN CNE EC MIE RS RER 10 1862 Mollipennes ns Téléphorides) par Mulsant, 1 vol. in 8° 431p, 3 pl. (éd. épuisée) 15 » 1863 Angusticolles (C/e rides) et Diversipalpes (Lymexylonides), 1 vol. in 8°. 158 p. 2 pl. par MOINE M EE ER Te MONT ES EN Es Se SUne DIe CONTRE RENE > 18631 Lonpicormes\ (24164) /trivol Anis 00m EDaTMUISan CEE PR ER 12 >» 1865; Fossipèdes (Cébrionides) et Brévicolles (Dascillides) par Rey x vol. in 8°, 124 p' s pl 6 » 1860 Vesiculiferes (MalacrideS)parRev trevolinl8 001 7 IDIT OS REC ERTE 10 » 1866 Colligères (Anthicides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 187 p. 3 pl.. . . . . . . . . . . . . 6 » 1867 Scuticolles (Dermestides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 186 p. 2 pl.. . . . . . . . . . . . 6 » 1868\Gibhbicolles (Prirrdes)parmRey. tr vol ni8 224 p4 14 pl NME EEE 10 >» 1868 Floricoles (Dasytides) par Rey, 1 vol. in 8. 315 p. 19 pl . . . . … . . 15 > 1869 Piluliformes (Byrrhides) par Mulsant, r vol. in 8°. 175 p. 2 pl. . . . . . . . . . . . 6 » 18710Wamellicornes (2#éd) par Muülsant, rivolin 8728 p03 pl RP 15 >» 188s Palpicornes (2° éd.) par Reg: TEVOL AN 8 97 AD LED URLS TUNER CEE AVE TTRE 9 > 1887 Essai sur les larves de Coléoptères par Rey, 1 vol. in 8°. 126 p. 2 pl. . . . . . . . 3 >» BREVIPENNES OÙ STAPHYLINIDES 181Bolitocharaires par Rev revol Minis 9 2Tup 25 pl CN NUE CE ET PT 8 >» 1873 Dinardaires, Gymnusaires, etc. par Rey, 1 vol. in 8°, 155 p. 2 pl. . . . . . . . . 4 » 1874 Aléocharaires parRev tr vol Ani8 GS DNS DIE RER IE UT EN I NC RO 10 » 1873 Myrmédoniaires (1#partie) par Rey, 1 vVol.Ain 821605 p. 5 pl... 0e en 15 » 1875 Myrmédoniaires (2%partie) par Rey, 1 vol-tin 8% 470hp. SEPI ee OM E E Re 12 >» 187 7aStaphylinions pariRev, rivol an, 8 7 m2lp 61DL PNA RE ES ER 15 > 1877 antholiniensipamRey,r vol in Se ST2SNp ID ARR CIN TIR re 3 >» 1878tPédériens Etc parRev Vol inter 220 D ID IPL MSN CERN CREER 9 » 1879 Phléochariens, etc. par Rey, 1 vol. in 8°. A Pa 2 DIN CEE EE en 3 >» 1880 HOmaliens par Revo in 8 420 POP Et CERN ET ER CR CR RER 6 » 1883 LTachyDpOrIens, EC ApariR eV. TAVOl INNS CORP: ADI EN EN Ce 10 >» 1884 Mycropéplides, Sténides par Rey, 1 vol. in 8°. 263 p. 3 pl. . . . . . . . . . . . . 10 >» PUNAISES DE FRANCE 18001Pentatomides par Mulsant wrevolsin 8°. 365 p/21pl WE RER EN NE 11 > 1870 Coréides; etc par Mulsant,FTVOl in 8°250)P:2Pl PEN EN OCR EE 4% 1873 Réduvides par Mulsant, 1,vol: in 8°. 118/p: 2 pl. LM AMEN 0e LC RRRE 4 >» 1879 Lygéides par Mulsant, 1 vol. in 8°. 54 pe, ls cu. NN. 7 0 MON 8 >»: En vente chez l’auteur : M. C1. Rey, 4, place St-Jean, Lyon. PRIX-COURANT DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE (Plus de 9000 espèces) TJ. DESBROCEHLERS des LIOGES 23, Rue de Boisdénier, à Tours ({ndre-et-Loire) Collections de divers ordres. — Achat d'insectes. — Commission. — Expertises. — Echanges. Lyon. — Imp. Lith. et Grav. L. JacQuET, rue Ferrandière, 18. #4 M7: CPPLTE - ie E2 Serre ar dpi v: Ce 10 (l JL ‘15 Juillet 1888. © L'ÉCHANGE Revue Linnéenne 4 ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE paraissant tous les 15 du mois Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections où objets d'Histoire Naturelle ne PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION DU D' JACQUET dei membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d'Entomologie, et de la Société Entomologique de France. | | AVEC LA COLLABORATION DE MM. membre de la Vice-Président de la Société française de Malacologie. —+ + CI. REY \ Président de la Société Française d’Entomologie, membre dela Soc. Entomologique Société Entomologique de France ++ GC. E. LEPRIEUR membre de la Société Entomologique de France, membre honoraire de France et de la Société Linnéenne de Lyon. PIN de la Société d'histoire naturelle de Colmar etc. 7 AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM. | Ed. Axpré (de Beaune), D' L. BLaxc, L. Dériarp, A. DuBois (de Versailles), L. GirerD, R. GRILAT, Valéry Mayer, J.-B. Renaup, À. Ricue, Nisius Roux, L. SonrHonnax et A. Vizcor (de Grenoble). es ; ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES | hi Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet À À Tout ce qui concerne la rédaction, les annonces gratuites | Adresser Les réclamations concernant l'envor d'u el renseignements sur les annonces non suivies d'adresse à Journal à M. L. facquet, rue Ferrandière, 18. Lyon. doit être envoyé à M. le Dr Jacquer, Cours Lafayette, 5. Ï —— RAP — France, un an, 5 fr. — Union postale, 5, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 4 fr. # dd" COMITÉ, D'ÉTUDES POUR 1888. MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, Marsrize. Coléoptères exotiques. ‘0 L. Blanc, docteur, 33, rue de la Charité, Lyon. Minéralogie. g% Brosse, abbé, professeur au collège d'Axxonay. Hydrocanthares et Histérides. N} Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. genres: Amara, Harpalus, Feronia. # M. Chobaut, Place Perrache, 4, Lyon. Carabiques gallo-rhénans. L. Davy, à Foucère par CLers, (Maine-et-Loire). Ornithologie. L. Dériard, 2, rue du Plat, Lyox. Orthoptères. L. Gavoy, 5, rue de la Préfecture, Carcassonne, (Aude). Lamellicornes. E. Jacquet, docteur, 3, cours Lafayette, Lyon. Curculionides. (1) A. Locard, 38, quai de la Charité, Lyon. Malacologie francaise, (mollusques terrestres, l. d’eau douce et marins). # J. Minsmer, lieutenant au 15° de ligne à Carcassonxe. Longicornes. 14 A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea et Cie, à FiLARETE- F Bucaresr (Roumanie). Hémiptères d'Europe. H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. Orthoptères et Névroptères. J.-B. Renaud, 21, Cours d'Herbouville, Lyon. Curculionides. # A. Riche, 12, place Perrache, Lyon. Fossiles, Géologie. Lu N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon, Botanique. Æ.. L. Sonthonnax, 19, rue d'Alsace, Lyon. Lépidoptères (excepté micros). 1 : 04 M. Vaulogé, 34, rue Jean Burguet, Borpeaux. Phytophages d'Europe. 4 54 A. Villot, 3, chemin Malifaud, Grenogre. Gordiacés, Helminthes. ; (r) Demande en ce moment à déterminer les espèces appartenant aux genres: Magdalis et Afion. ia ge Nouvelles et Notes Entomologiques 4. fr Dans une excursion faite de Vaugneray à Yzeron, MM. Jacquet et Renaud ont découvert deux espèces KA ï nouvelles pour la Faune Française. La première est un petit Gymmnetron voisin de Aæmorrhoïidalis. Qt M. CI. Rey possèdait déjà cette espèce sous le nom inédit de seriatus. M. Jacquet a conservé ce nom en î F faisant paraître la description de cette espèce dans les annales de la Société Entomologique de France. 4 Ce Gymnetron, qui est bien la plus petite des espèces connues de ce genre, vit sur le Plantago carinata. 4 La seconde espèce est un Æypera qui répond entièrement à la description de l’Æ. subvittata de 1 à Capiomont. Ce curculionide indiqué de Grèce ressemble un peu à l'A. polygoni, mais la taille est plus. ‘| | forte, le corselet plus transversal et enfin, signe caractéristique, les tibias n’ont pas de saillie dentiforme vi au milieu de leur bord interne. Un seul exemplaire de cette rare espèce a été pris malgré une recherche WE À très active. || ae Faunule de Décines. Coléoptères pris en mai et juin: Ochina Latreillei, Apion lanigerum, | sedi su rSedum reflexum, Gymnetron pascuorum sur une variété à feuilles étroites du Plantago lance= olata, G. labilis sur Plantago cynops, Sibynes fugax sur Silene otites. Î 2. Ont payé leur abonnement pour l’année 1888 : Li 2e $ ë 7e | 4 À MM. J.-B. M. Biérawsmi, à Issoire (Puy-de-Dôme). Cavasse, à Vallauris (A/pes-Maritimes). | 5 FAUCONNET, à Autun. : 1i (Les personnes oubliées sont priées de réclamer.) AT HER (ue Correspondances: M. A. Th. à StCharles. Le Gywnetron un peu plus grand que G. Aæmorrhoïdalis n'est pas le sémulosus. C'est le varia- bilis v. sanguinipes. Ces deux espèces ont été vues par M. Ch. Brisout. Monsieur M. à Aime (Savoie) — Le tableau analytique dont vous parlez serait en effet très utile, mais cela exigerait beaucoup de temps et beaucoup d'études de la part de son auteur; il faut donc attendre que cet auteur désiré se présente. $ Toutefois pour être agréable aux lecteurs de l’Echange je me chargerais volontiers de déterminer gratuitement les oiseaux de 1 France qu'on voudra bien m'adresser, ) Société Linnéenne de Lyon Procès-Verbal de la Séance du 28 Mai 1888 ne Présidence de M. le Dr St-Lager , La Séance est ouverte à 8 heures. Le procès- ki verbal de la dernière séance est lu et adopté. ï M. le D' St- Lager après avoir félicité M. L. ; Blanc sur la manière dont il a exposé une question aussi difficile que celle de la variabilité des mi- … crobes, fait néanmoins observer que les conclu- _ sions de toutes les observations de son collègue - sont un peu hardies et qu’une interprétation dif- __ férente des faits présentés pourrait étre donnée. _ Les changements de forme et de propriétés _ pourraient par exemple être regardés comme une simple phase de l’évolution des microbes. M. le D' Blanc demande alors une définition de l'espèce en microbiologie, car on ne saurait plus par quels caractères il faudrait séparer les différents microbes qui nous entourent, si ni la forme ni un changement radical de propriétés physiologiques ne pouvaient servir à caractériser un être vivant, Le retour au type primitif n’est pas toujours possible et lorsqu'il l’est, ce n’est qu’en faisant suivre au microbe une marche progressive et inverse de celle qui a servi à transformer le microbe. M. le D' Blanc ajoute que les modifications de tel ou tel microbe expliquent pourquoi les. maladies épidémiques n’ont pas toujours le même degré de gravité. M. le Dr St-Lager remercie M. le D' Blanc | de son intéressante communication et l’engage à - apporter de nouveaux documents destinés à entrainer les convictions de tous les naturalistes. | M. CI. Rey, lit la suite de son travail intitulé - «Essai d'étudessur les larves de Coléoptères ». - Il passe en revue et montre des spécimens des principaux types de la famille des Serropalpides, … Pyrrhochroides, Lagriides, Anthicides, Vési- ‘À cants, Œdémérides, etc. d La séance est levée à 9 heures 1/2. RECHERCHES sur Etymologie du mot Anobium F. ÿ -D ee Les auteurs ont peu varié sur l'étymologie de ce mot. Olivier le fait venir d’un mot grec qui M veut dire ressuscité, revenu à la vie; J. Duval “ d’un mot grec qui veut dire, je revis; Audouin, - Gemminger et de Harold, de 2 mots grecs qui veulent dire de nouveau je vis. « Le mot ana, dans la composition, marque le . mouvement de bas en haut. “ Ou bien: la déduplication, la répétition, et … c'est le cas présent. Alors, pourquoi avoir . changé l’a en o et dire Anobium au lieu de . Anabium qui nest pas moins euphonique, … puisque l'on dit anabaptiste, anachorète, anachrc- - nisme, anagramme, analogie, analyse, anathème, * anatomie, etc. ! _ Le nom d’Anabium veut donc dire ressuscité. . Quelle est maintenant la raison d’être de cette si- » gnification! La voici: == . Ce mot exprime parfaitement une des habitu- des qu’offrent les insectes de ce genre, de feindre la mort à la moindre approche et au moindre bruit, de rester dans la plus complète immobi- lité pendant des heures entières, et de ne repren- dre leurs mouvements, c’est à dire de revenir à la vie, que lorsque toute apparence de danger a cessé. Olivier, De Geer, Geoffroy, Duméril et la plupart des anciens auteurs avaient déjà constaté cette particularité, du reste commune à plusieurs autres insectes. Quelques naturalistes avaient même essayé de les plonger dans l'eau, de les exposer à l’action la plus vive de la lumière et de la chaleur, sans réussir à réveiller en eux le moindre signe de vie, avant l'absence complète de tout péril. Les Anobium ont, en outre, la faculté de pro- duire un petit bruit particulier que, dans les temps de superstition, on avait appelé le fic-tac ou l’Aorloge de la mort, et qui n’est autre chose qu'un moyen de s'appeler entre individus de sexe différent. Geoffroy leur avait donné le nom de Byrrhus, mot ancien sans désignation particulière, et en français celui de Vrillette, diminutif de vrille, parce que ces insectes percent le bois et y font des trous ronds, comme ferait une petite vrille. Leurs larves occasionnent de nombreux dégats aux tables et autres meubles de nos maisons et les réduisent en vermoulure. Chenu fait venir le nom latin de Byrrhus de Buppss, cuir apprêté; d’autres le font dériver de Bursa, cuir, et alors pourquoi ne pas dire Byrsus? Ces deux étymologies me paraissent douteuses, et mieux vaut admettre que c'est là un nom sans signification, de même qu'un de ceux qu'on a l'habitude d'appeler aujourd'hui nomen proprium. C. Rey Remarque sur l'habitat de l'Obrium Cantharinum. En 1887, le 18 juin, j'avais pris dans une garde-robe un exemplaire de l'O. cantharinum ; mais, les recherches les plus minutieuses étant restées sans résultat, j'en conclus que cette cap- ture était tout-a-fait accidentelle, et je n'y ajoutai d'autre importance que le plaisir d’avoir aug- menté ma collection d'une espèce assez rare. Le 31 mai dernier, je fus étonné de voir, pré- cisément au même endroit que l'an passé, une Q d’une fraîcheur qui ne permettait plus de douter que cet insecte ne fût bien chez lui: l'important était de découvrir d'où il sortait. Je fis alors débarrasser la garde-robe de tout . ce qu’elle contenait, afin de pouvoir surveiller sérieusement la sortie de cet insecte, persuadé d’ail- leurs, que je serais plus heureux qu'en 1887, puisque je commençais mes investigations 15 ou 20 jours plus tôt. En effet, une heure après, j'eus la satisfaction de voir deux ç;' se promenant sur un porteman- teau en bois blanc fixé à la muraille. Ce fût un trait de lumière: évidemment l’Obrium ne pou- vait sortir que de là. Quelques légers coups frap- fd Du £ ÿ Lea "A #74 Re & pés sur le bois achevèrent de me convaincre, car à l'instant même, deux autres individus semon- trèrent entre le portemanteau et le mur, j'exami- nai ensuite de près ce bout de bois qui mesure environ 2 mètres de longueur, et je constatai qu'il était percé de nombreux trous de forme ronde de 1 à 2 mill. Du 31 mai au 4 juin courant j'ai capturé 15 Obrium neuf &° et six 9. Il est probable qu'en 1887, j'aurai pu en pren- dre plus d’un exemplaire si j'avais commencé mes recherches plus tôt. J'espère en prendre d’autres l'an prochain, car ayant fait une section dans le bois à l’aide d’un couteau afin de me rendre compte de la forme des galeries, j'ai pu constater la présence d’une larve vivante. La question est maintenant de savoir comment cette espèce est venue se fixer à Carcassonne. Mon collègue et ami M. L. Gavoy, ne l’y a jamais capturée. Le portemanteau dans lequel ont vécu les lar- ves de ceux que j'ai pris, est fixé dans la garde- robe depuis 1884 et a été acheté dans une mai- son de commerce qui reçoit cet article des envi- rons de Paris. Il m'a paru utile de donner tous ces détails afin d'encourager les entomologistes du midi de la France, à rechercher cette espèce, citée par Mulsant,(1862-63) et par M.A. Fauvel(1884)com- me n’habitant que les parties froides ou tempérées de la France, et manquant dans le Midi et les Pyrénées, ainsi que dans la région méditerrané enne. Il est permis de supposer, en effet, que si l'O. Cantharinum a été apporté à Carcassonne dans du bois blanc provenant des régions froides, ce fait peut s'être présenté dans toutes les localités méridionales où des relations commerciales de ce genre existent. J. Mixsmer. Notes sur les CRYPTOCERHALES Recueillis dans le bassin du Rhône et dans la vallée de la Tet par M. Xambeu,. (suite ) 25 Flavipes, Fab. Mi Mai sur églantier à Belloc près Ria; fin Mai et commencement de Juin à La Valbonne sur petite euphorbe ; à Am- bouilla en Juin; à La Sapine en Juillet puis en Août à Josserand, sur fleurs de scabieuse : c'est le Cryptocephale dont l'apparition se prolonge le plus de tous ceux que j'ai observés: j'ai pris une variété sans tache frontale en avril à Montélimar sur de jeunes pousses de chêne et à Rabut près Gap en Juillet. 26 40-punctatus, Linné. Sur saule au marais des Echets dans le courant de Juillet. 27 Janthinus, Germ. A Rillieux en Août dans le marais en fauchant; au ravin de Fillols en Juin en battant au parapluie. 28 Marginatus, Fab. A Charance sur saule en Juin et aux environs de Gap sur peu- AR OO M SUR OR ENV ILINN EN plier; sur jeunes pousses d’osier, bords du Rou- bion en Mai. 29 Salicis, Fab. Romans, ferme Paquet, en Juin ; même époque à Joviac sur genêt épineux; à Aix en Juillet. à 30 Bipunctatus, Linné, en Juin sur chêne aux environs de Ria, de Lyon et au Camp de Chambaran ; sur noisetier et sur genêt à Jo- viac et à Montélimar en Juillet; sur millefeuil- les en Août, Mayoure près Joviac; la variété Zi- neola aux environs de Ria. 31 Bipustulatus, Fab. Romans, prairies au dessus de Beauregard sur presle, en Juin; méme époque à Chambaran ; Romans, bords de l'Herbasse en Août. * 32 Crassus, Oliv. Soulagne, haute monta- gne des Pyrénées, sur saule en Juin: Joviac et Ria sur genêt épineux aussi en Juin. 33 Sexpustulatus, Rossi, Joviac sur ge- nêt épineux en Juin. 34 Koyi, Suff. En mai sur genét; Las Cas- tes, ex larva; Ambouilla, Selaber sur fleurs de fenouil en Juin, Belloc en Juillet sur genét épineux; Montélimar en Août sur fleurs de chardon; aux Sablettes près Toulon même épo- que. 35 Rossii, Suff, Las Ambronis près Ria sur ronces en Juin; sur fleurs de sonchus en Juillet, montagnes des environs de Ria. 86 Vittatus, Fab. La Valbonne en Juin; Montélimar en Août, sur fleurs de petites plantes. 37 Bilineatus, Linné. La Valbonne en Juin sur joncs. 38 Vittula, Suff. Josserand, en Juillet, sur fleurs de scabieuse; Taurinya près Ria en Août sur fleurs de menthe et de grande euphorbe. 39 Capucinus, Suff. Lyon St-Fons, en Août sur fleurs de chardon rolland; la Tour-de- Salvagny en Juillet. 40 Signaticollis, Suff. St-Fons sur eu- phorbe, en Juillet: les Sablettes près Toulon en Juillet aussi. ZA Luridicollis, Suff, La Valbonne en Juin sur petite euphorbe; Montélimar digue de Meillière en Août sur peuplier, Joviac en sep- tembre sur laiteron. 42 Blandulus, Har. En Juillet aux Sa- blettes sur Dorycnium herbaceum. 43 Miautus, Fab. Environs de Ria en Août. 44 Populi, Suff. Saulée d'Oullins près Lyon sur peuplier en Juillet. 45 Politus, Suff. En Mai, ruisseau d’arro- sage près Ria, au parapluie; en Juin sur saule à Joviac. 46 Pusillus, Fab. En nombre, en Mai, en- virons de Ria, 48 Gracilis, Fab. Servonnet, près Romans en Mai en battant jeunes pousses de peuplier ; aussi sur les bords du Roubion; sur saule à Jo- viac en Juin. 48 Hubneri, Fab. En Juin sur fleurs de caille-lait; en Mai aux lônes de La Valbonne sur fleurs de prunellier; Joviac, en Juin, Josse- rand, en Avril, sur fleurs d’aubépine sc than th TS 49 Labiatus, Lin. En Juillet sur gene- vrier La Tour-de-Salvagny; St-Fons en Août au parapluie. 50 Geminus, Gyll. en Juin bords de l'Isè- re près Romans sur aulne; Ambouilla sur fleurs d’euphorbe. Genre PACHYBRACHYS 51 Hippophaës, Suff. en Mai à La Val- bonne sur fleurs de grand chardon: en Juin batterie du Petit Parilly près Lyon, sur Ononis spinosa; eu Juillet, à Joviac, sur genêt épineux. 52 Pallidulus. Kies. En nombre, en Juil- let ravin de Joviac sur petites plantes basses. 53 Hieroglificus, Laich. Digue de la Meillière en Août. 54 Histrio, Oliv. Un peu partout en Juil- let sur différents arbustes. 55 Fimbriolatus, Suff. Joviac, en Juin, sur genêt épineux. 56 Scriptus, Schæff, Las Castes près Ria en Juin sur genêt épineux. Genre SryLosomus 57 Ilicicola Suff. Boleja, près Ria, en Juin. Voilà donc une petite tribu représentée par trois genres renfermant ensemble 80 espèces en- viron, dont j'ai pu prendre les deux tiers des es- pèces en quelques années de recherches et cela sans en faire l'objet d'une chasse spéciale; mal- gré les quelques ébauches de travail, rien ou presque rien n’a été dit sur la vie évolutive de ces intéressants insectes, c'est une lacune qui . pourrait être comblée, étant donnée la facilité de se procurer leurs fourreaux, et ce n'est pas que nombre de ces fourreaux, renfermant la larve ou la nymphe, n'aient été trouvés Ces petits insectes se prennent à l'état parfait, au parapluie ou au filet, ce sont de rusés com- pères qui se laissent choir au moindre choc, et alors leur capture devient difficile pour ne pas ._ dire impossible, aussi faut-il agir promptement | avec eux: c'est dans le parapluie ou dans le filet, sous les pierres ou sur les plantes que l'on trouve leurs fourreaux. Je serai reconnaissant aux entomologistes qui . vondraient bien menvoyer les fourreaux qu'ils pourraient recueillir dans leurs chasses avec in- » dication des plantes nourricières ou supposées telles : je leur donnerai en échange des insectes des Pyrénées. Ria, le 19 Janvier, 1888. PI Cap. XAMBEU L Notes sur la faune Ornithologique Lyonnaise par L. Sonthonnax. ( suite ) Genre PErnis. (Cuv.) 4 Pernis apivorus L. Bondrée apivore; R passage accidentel, rare. N Genre FaLco. (L.) - 5 Falco lanarius. (Schleg.) Faucon lasier ; ‘4 très rare, niche. 6 10 11 12 13 14 15 18 * Falco communis, (Gmel) Faucon com- mun. syn. Falco peregrinus. (Brisson) très rare, niche, Falco subuteo. (L.) Faucon hobereau ; rare, niche. Falco lithofalco. (Briss.) Faucon éme- rillon. syn, Falco aesalon. (Briss.) Rochier } Buffon ® Emerillon \ rare, niche. Falco tinnunculus. (L.) Faucon cres- serelle, très commun, niche. Genre Asrur. Lacépède Astur palumbarius. (L.) Autour ordi- paire. syn. Falco gallinarius. (Gmel) É niche. Genre AcciriTer. (Briss.) Accipiter nisus. (L.) Epervier ordinaire œ Tiercelet. (Buflon) très commun, niche. Genre Circus. Lacépède Circus aeruginosus. (L.) Busard har- paye syn. Falco rufus (Gmel.) — arundinaceus. (Bechst jeune, Busard; | âge moyen, Busard des marais; Buffon adulte, Harpaye niche, Circus cyaneus. (L.) Busard St-Martin. syn. Falco cyaneus | — Pygargus — Falco albicans. (Gmel.) ® Soubuse © Oiseau de st-Martin Linné Buffon rare, niche. Circus cineraceus. Montagu. Busard cendré. syn. Circus Montagui. (Vieill.) niche. Genre Surnia. (Duméril) Surnia passerina. (L.) Surnie cheve- chette. syn. Strix acadica. (Temm.) peu commun. Genre Nocrua. (Savig.) Noctua minor (Briss.) Chevêchecommune syn. Strix passerina, (Bechst) assez commun niche. Genre SyrNiu, (Savig.) Syrnium aluco. (L.) Hulotte Chat-huant syn. Strix aluco — stridula \| ou jeune, Chat-huant ea Hulotte. Buffon niche. Genre Srrix. (L.) Strix flammea. (L,) Effraye commune. syn. Strix guttata. (Brehm) commune niche. (à suivre). NOTES sur les Recherches Entomologiques que l’on peut faire sous les écorces de bois de chauffage. par M. Saubinet. Bien que l'hiver convienne peu aux recher- ches des entomologistes, chacun d'eux sait qu'il est possible cependant, en mettant à profit des circonstances favorables et certaines particulari- tés locales, d'arriver à faire, même en décembre ou janvier, quelques observations intéressantes ou quelques chasses fructueuses. C'est ainsi que sous les écorces des arbres où parmi les détritus ame- nées par les inondations, on peut recueillir en assez grand nombre parfois, des insectes ayant une véritable valeur. Il existe encore pour l'hiver, un autre mode d'investigation, d'autant plus avantageux en cette saison, qu'il permet de se livrer chez soi, à l'abri par conséquent du froid et des intempéries, à des recherches fécondes en même temps qu'à des études assez étendues sur les mœurs de certains in- sectes et de leurs larves. Nous voulons parler de la décortication des bois en grume et principalement des bois employés dans le chauffage. La manière de procéder est des plus simple et peut se résu- mer en quelques mots: On opère d’abord un tri- age ayant pour objet de laisser de côté les bois sains, dont la décortication n’amènerait aucun résultat et l’on ne conserve, pour les examiner que ceux dont l'écorce, déjà perforée et peu adhérente, donne à penser qu'elle a été attaquée, soit extérieurement soit intérieurement, par un insecte quelconque. On place ensuite chaque bûche sur une table recouverte de papier blanc, afin de retrouver plus facilement les insectes qui pourraient y tomber et l’on enlève avec précau- tion l'écorce, par fragments aussi longs que pos- sible, au moyen d’un couteau à forte lame, dont on introduit d'abord la pointe par l’une des sections de sciage. Indépendamment des larves, qui généralement sont vivantes, on ne rencontre le plus souvent que des insectes morts sous les écorces ainsi enle- vées; mais ceux-ci sont presque toujours en bon état et l’on peut facilement, après les avoir ra- mollis s’il est nécessaire, les piquer ou les coller. Voici d’ailleurs un apercu des espèces de Coléop- tères les plus fréquemment rencontrés, elles appartiennent, comme il était facile de le prévoir aux familles des Buprestides, des Longicornes, et des Xylophages: Chrysobothrys affinis Hylesinus fraxini { /rêne) Anthaxia manca {oyme) — Kraatzi Agrilus viridis Blastophagus hederæ Callidium variabile -- minor (277) — alni . Scolytus destructor {o71e) — sanguineum - pygmæus Clytus arietis —— multistriatus [quii — arcuatus Taphrorbynchus Bulmerin Liopus nebulosus Bostrychus bispinus (222) Tous ces insectes ont été recueillis dans des bû- ches de chéne, à l'exception de ceux pour lesquels une autre indication a été donnée. La déter- mination d’un certain nombre d'entre eux est dûe à l'obligeance de notre collègue M. le D' Jacquet. Les recherches dont nous nous occupons peu- vent, comme on le voit, être assez productives au point de vue des espèces et surtout du nombre d'individus qu'elles fournissent; mais elles sont fécondes également en renseignements relatifs aux mœurs, au mode de développement et aux transformations des insectes. Nous allons indiquer les principales observa- tions auxquelles peut donner lieu chaque famille en particulier. Buprestides. Les larves des Buprestides, reconnaissables à leur corps allongé et enflé dans sa partie antérieure, sont relativement rares les insectes parfaits et notamment les À grilus, se rencontrent plus souvent. On trouve ceux-ci à demi engagés dans l’aubier d’une part et dans l'écorce de l’autre, ou bien sortis à peine du trou pratiqué par la larve, au travers du bois, avant d'accomplir sa métamorphose. Ce sont donc des individus qui n'ont pu traverser l'écorce pour gagner l'extérieur et qui sont ainsi morts à la peine. | Les sillons remplis d’une sciure très fine, tracée par les larves des Buprestides, entre l’aubier et l'écorce sont des plus capricieux; après s'être peu à peu élargis ils aboutissent à une partie arrondie qui marque le terme des pérégrinations de la larve. À partir de ce point, celle-ci s'enfonce à peu près perpendiculairement à la surface, à une profon- deur assez grande quelquefois, en pratiquant une galerie ovale dont la section est très nette. Lors- qu'elle est arrivée suffisamment loin, elle se re- tourne dans le fond de la cavité, ce qui lui est facile, en raison de sa conformation et se trans- forme en ny-mphe. On peut en effet, quand on rencontre cette nymphe ou l'insecte parfait, cons-. tater que leur tête est toujours tournée vers l'ou- verture de la galerie. Cette entrée, vide et très appa- rente, lorsque le Bupreste a quitté s1 galerie, est beaucoup plus difficile à distinguer lorsqu'elle n'a pas encore livrée passage à l'insecte. Il est ce- pendant intéressant de la découvrir puisquen creusant avec précaution au dessous, on est à peu près certain de rencontrer soit une nymphe soit l’insecte déjà transformé. On réussit généra- lement dans cette recherche en raclant la poussière ligneuse qui garnit la partie arrondie, mar- quant le terme du trajet sous-cortical de la larve et en examinant avec soin la partie du bois ainsi mise à nue. On distingue généralement alors une petite surface elliptique, un peu plus blan- che que les parties voisines et d'aspect pulvérulen- te. En y introduisant une pointe on peut en déta- cher des fragments de sciure fine qui achèvent de montrer que l’on ne s'est pas trompé. Il ne reste plus qu’à enlever le bois par petits fragments jusqu’à ce que l’on ait rencontré l'insecte. C'est ain- si que dans une seule bûche d'orme, nous avons trouvé au commencement d'avril, une vingtaine d'Anthaxia manca, à l'état d'insectes parfaits et vivantes. Il convient d'ajouter que dans une büû- che de même provenance et, paraisent avoir été placée dans des circonstances identiques, les nymphes n'étaient même pas encore formées et que ce n’est qu’au mois de juin que les insectes parfaits ont pu étre extraits. (a suivre). | ET SE € M. Vibert à Pradinas par Sauveterre (Avey- ron). offre Carabus hispanus à 0,25, C. nemo- . ralis à 0,20. Envoyer boîte et le montant de _ l'envoi qu'on désire. M. J. Croissandeau Rue du Bourdon blanc oi 15, à Orléans (Loiret) demande à déterminer les insectes de la famille des Scymænides. —————_—_—_—_—— d 14 En PR, 1 Ancienne maison Poncet, Peney - Rey, succ', 1, Place des Terreaux, à l'entresol, Lyon. Accessoires pour entomologie: Pinces droites et courbes, flacons, filets, fauchoirs, écorçoirs, botes pour épingles, plaques de liège, étiquet- tes, étaloirs etc. Epingles acier sans tête, dites Lyonnaise, 1 fr. le 1000; épingles françaises à tête, de 2,25 à 2,50 prises par mille, 0,30 le cent. Vente et achat: de papillons et insectes de NE ‘ ES LAB IR \ rt (Ma) 7 ANNONCES DIVERSES Prix des annonces: La page, 16 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, 0, fr. 20 c. Il sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour °/, sur les annonces payantes pour la zre insertion, 50 0 pour les insertions répétées, de la même annonce. ; Tout abonné a droit, pour chaque numéro, si l’espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange. tous les ordres; de timbres-postes et albums A vendre, 100 fr. Collection de Curculio- NC a nides gallo-rhénans, renfermée dans trois cadres vitrés (40 c. long sur 30 larg.) S’adresser à M. Sonthonnax, 19, Rue d'AI- sace. — Lyon. L M.J. Minsmer à Carcassonne, offre: Har- polus incisus, Carabus v. consitus, Heterostomus vestitus, Geonomus flabellipes, (ce dernier en quantité); Peritelus nigraus, senex; contre bon- nes espèces, genre Carabe et Longicornes. M. le D' Jacquet, offre Gyrmnetron sertatus, nov. sp. contre une des espèces suivantes: | Apion arrogans, cineraceum, gracilipes, hydropi- cum, pedale. M. J.-B. M. Biélawski, percepteur à Is- soire (Puy-de-Dôme). — Offre: Récits d'un tou- riste auvergnat (histoire, géologie, et minéralo- gie préhistorique),roches diverses, minéraux, ga- lène, barytine zéolithes, feldspaths (orthose, macles de Carlsbad, de Baveno) etc. etc. De- mande: pointes de flèche, lances, haches en pierre ou en bronze et autres objets préhisto- riques; monnaies Gauloises et Romaines. ._ A vendre. Collection de Carabiques, Dyti- » cides et Palpicornes gallo-rhénans. M. le D'° Jacquet désirant ne s'occuper que des Rhyn- chophores français, cèderait cette partie de sa collection, renfermée dans 23 cadres vitrés, en . bois, format des grands cartons ordinaires. Pour tous renseignements, écrire à M. le D' TU 2, Cours Lafaetie: Der M. Georges Chéron, 31 bis, Avenue du che- min de fer, à Avon-Fontainebleau (Seine-et-Mar- ne), désire entrer en relations d'échanges avec des coléoptéristes du midi de la France et de l'Europe. M. J. Tardieu, 17, Cours Bugeaud, Limoges, offre le très rare Acupalpus Lemoviscensis au prix de 15 fr. l’exemplaire. Changement de domicile: "4 Inseckten-Borse Central-organ zur Vermit- 5 pe N ù, telung von Angebot, Nachfrage und Tausch. A AR de a ns j Le ” . HIT à = e "n à = € re e ré re _ Rédaction : Leipsig, 1, Augustusplatz. Vs ; , | É BULLETIN DES ÉCHANGES % Toute personne qui enverra à M. L. Sonthonnax 19, rue d'Alsace, Lyon 60 exemplaires “| de Coléoptères ou Hémiptères en 5 ou 6 espèces préalablement acceptées, recevra les espèces suivantes : u Cicada plebeja Gerris Costæ Hailticus luteicollis k Coriza Fabricii [4 Reduvius personatus - apterus Pirates hybridus Heterotoma merioptera Idiocerus notatus A Harpactor iracundus Globiceps flavofemoratus — ustulatus i — erythropus Heterocordylus genistæ Agailia venosa Tettigonia viridis Euacanthus acuminatus # Penthymia atra ge Dictyophora Europæa Acocephalus striatus à Issus coleoptratus — bifasciatus | 1] Histeropterum grilloides Athysanus limbatus Triecphora maculata Goniognathus brevis x 1 Lepyronia coleoptrata _- modestus DEL Aphrophora alni Chlorita flavescens # Ptyelus spumarius Eupteryx aurita Centrotus cornutus Zygina blandula Gargara genistæ Macrocoleus Paykulii Criocoris crassicornis Cixius nervosus Prostemma guttula Nabis lativentris Lopus flavomarginatus Leptopterna dolabrata Phytocoris varipes Calocoris vandalicus — marginellus Oncognathus binotatus Lygus campestris Pæciloscytus unifasciatus Liocoris tripustulatus Rhopalotomus ater Les frais de poste sont à la charge des demandeurs. — Les espèces reçues en échange de ces $ 2 1/2 centuries, serviront à en composer de nouvelles qui seront offertes et publiées dans le pro- | | chain numéro, et ainsi de suite. ee É td > 1 | AT NE REVUE LI NNÉENNE | ANNONCES ANNUELLES : Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusivement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 4 franc la ligne pleine. En vente, Rue Ferrandière, 18; et chez M. le D' Jacquer, 3, Cours Lafayette, Lyon, toutes les années parues de l'Echange (1885-86 et 1887), contre l'envoi d’un mandat poste de 5 francs. Chaque année pris séparément 2? francs. Etiquettes de tous les noms des familles et genres des coléoptères d'Europe, sur carton vert et orange, en tout 13 feuilles, au prix de 6 francs; ornements pour chaque collection. Les étiquet- tes des noms des espèces viennent de paraître à partir du 13 Janvier, par livraisons tous les 15 jours. Pour les demandes des échantillons s'adresser au Comptoir de Minéralogie. de M. Ant. Otto Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2. ; HENRI GUYON Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’INSECTES Grand format vitré, 39-26-6 ............ 2 50 Grand format carton, 39-26-6 ........... 2 BCttaionmat eo no /2 01 EPS L EE EE 1 85 Peétitionmat 20-10 11/2E 0 CERTES 1 50 Boitesidoubles toner ERP EEE CRE 2 50 Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande. PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS OUVRAGES A DISPOSER Par M. CI. Rey GE TO HISTOIRE NATURELLE DES COLÉOPTÈRES DE FRANCE r860tAitsides par Foudras MevVOlMNIS", ES 8 AND NON I LENS 10 a 1862 Mollipennes as Téléphorides) par Mulsant, 1 vol. in 8° 431p, 3 pl. (éd. épuisée) 15 » 1863 Angusticolles (Clérides) et Diversipalpes (Lymexylonides), 1 vol. in 8°. 158 p. 2 pl. par Mulsant es ie RME T 0 Ne PR TR NE NE RAR SCPI 6 >» 1863 Longicornes (2° éd), 1 vol in es o0meapareMulSant Pa NC ee ER RNSRRERe 12 > 1865 Fossipèdes (Cébrionides) et Brévicolles (Dascillides) par Rey 1 vol. in 8°, 124 p' s pl 6 >. 1866 Vésiculifères (Malachides) parReys 10vol4ni82 500 p7DITE SN ME PEER 10 >» 1606\Collipéres (Ar//icides) parMulsänt/brwvol in 182 1872p: 0 pl Me PNR PRE 62 1867 Scuticolles (Dermestides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 186 p. 2 pl. . . . . . . . 6 >» 18681Gibbicolles (2145) IparmRey, vAvoL in em22 An TA4pl NET 10 >» 1868 Aeneoles (Dasiiides)parRev rvol Mines Mons ED TONDEUSE 15 > 1869! Piluliformes (Byrrhides) par Mulsant, x. vol. 1n 8175 /p: 2pl "2... 6 » 1éynoamellicormes (2%éd)ipacMulsant rvol ani 72 21D 2 Pl RENE 15 » 1885 Palpicornes (2° éd.) par Rey: 1, VOlN in 8% 874 D2aple NOR NL T UCF EME ER PSE 9 » 1887 Essai sur les larves de Coléoptères par Rey, 1 vol. in 8°. 126 p. 2 pl. . . . . . .. >. BREVIPENNES OÙ STAPHYLINIDES r8711B0litochardires/pariRey, vol ins 20 D pl CPE MATE TC TE AT ICI 8 » r874 AléocharairespaReVIuvol An SES CS Ip SUD DUC NES TONER PAC OC RENE 10 » 187719) VIIRTENS/DAANET AVOLNNNSN NT TARDMONDIN ER ON PEMEATARENENPE NEC 15 >» 1878rPédériIens el )pamRey, MVOlIne6t,19381p-JONpINN IR PER ANNEE EN ENEES 9%> 1880 Homaliens pariRey Vol Mn 18 48 0NP ONDL 0 NC ANNE LPSC DEEE RER ER 6 » 1883+Tachyporiens ét pamReys vol NS L20S ip: ADI IMENN EN ENEETE SERRE 10 >» 1884 Mycropéplides,/Sténides\par/Rey,/r vol.in 8°, 2631p. 3 pl. "un 10 » PUNAISES DE FRANCE CAO JON VOPMER OI CRC 0 CAE LONDON CT » ré7oiCoréides; etc-npanMulsant 1evol. An 82250) DIN EN R C T TCR EC > » > rS73 Réduvides par Mulsant vol Minor TS Mp 2 Di EP CR RER p 8rovLyseides parnMulsant volants VS AID NT RENE EEE 3 OPUSCULES ENTOMOLOGIQUES Par Mulsant à 1853 Description de 80 espèces de Coléoptères, 4 biographies, 192 p. 3 pl. . . . . . . . 6 » 18ss1Suppléement'aux Coccinellites, 205 pe CR ER EE CE 6 » 1353 Les derniers Mélasomes (Parvilabres ou Pédinides), 242 p. 4 pl.. : . . . . . . . . . 6 >» 1878 Chrysides de Krance‘par Abeille de Pernm,:108) p21pl MT Ce UT 4 > NN — En vente chez l’auteur : M. CI. Rey, 4, place St-Jean, Lyon. PRIX-COURANT DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE (Plus de 9000 espèces) TJ. DESBROCHERS des ILIOGES 23, Rue de Boiïisdénier, à Tours (Zndre-et-Loire) Collections de divers ordres. — Achat d'insectes. — Commission. — Expertises. — Echanges. me mg 2 Lyon. — Imp. Lith. et Grav. L. Jacquer, rue Ferrandière, 18. PP LENS ANNEE VE PR VE EU F5 Aodt 1888. NX © L'ÉCHANGE Revue Linnéenne ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE paraissant tous les 15 du mois Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections où objets d'Histoire Naturelle PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION DU Df JACQUET membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d'Entomologie, et de la Société Entomologique de France. AVECOEN COLLABORATION DE MM. (| 2 F. GUILLEBEAU A. LOCARD membre de la k Vice-Président P Société Entomologique de France i L'ùe | | de u ei TS pe L y Al N € lMalacologie. C.E. LEPRIEUR | ui Or" 9 22 7% . FAR Président de la Société Française Société Entomologique de France, d'Entomologie, 1 membre honoraire membre dela Soc. Entomologique _ de la Société d'histoire naturelle / de France et de la Société Linnéenne de Lyon. de Colmar etc. l TS AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM. - Ed. AnprRé (de Beaune), D' L. BLanc, L. Dérrar», A. Dupois (de Versailles), L. Gmerp, R. GRiLar, Valéry Maver, J.-B. Rexaun, À. Ricue, Nisius Roux, L. SonrHonnax et A. VizLor (de Grenoble). Nb ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie EL. Jacquet Tout ce qui concerne la rédaction, les annonces gratuites | Adyesser les reclamalions concernant l'envor dw el renseignements sur Les annonces non suivies d'adresse & Journal à M. L. Facquet, rue Ferrandière, 18. Lyon. L Mn doit étre envoyé à M. Le Dr JAcquer, Cours Lafayette, é: | Er. — NAN —— COMITÉ D'ÉTUDES POUR 1888. ste a ne ln dE si RQ à —"’“#—— MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MarsriLe. Coléoptères exotiques. L. Blanc, docteur, 33, rue de la Charité, Lyon. Minéralogie. Brosse, abbé, professeur au collège d'Axxonay. Hydrocanthares et Histérides. Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lxox. genres: Amara, Harpalus, Feronia. A. Chobaut, Place Perrache, 4. Lxon. Carabiques gallo-rhénans. J. Croissandeau, :;. rue du Bourdon blanc, OrrLÉANSs, SC) dménides L. Davy, à loucère par CLers, (Maine-et-Loire). Ornithologie. L. Dériard, 2, rue du Plat, Lyon. Orthoptères. L. Gavoy, 5, rue de la Préfecture, Carcassonne, (Aude). Lamellicornes. E. Jacquet, docteur, 3. cours Lafayette, Lyon. Curculionides. (1) A. Locard, 38, quai de la Charité, Lyon. Malacologie francaise, (mollusques terrestres, d'eau douce et marins). J. Minsmer, lieutenant au 15° de ligne à Carcassoxxe. Longicornes. A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea et Cie, à FiraArete- Bucaresr (Roumanie). Hémiptères d'Europe. H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. Orthopttres et Névroptères. J.-B. Renaud, 21, Cours d'Herbouville, Lyox. Curculionides. À. Riche, :2, place Perrache, Lyon. Fossiles, Géologie. N. Roux, ;, rue Pléney, Lyon, Botanique. L. Sonthonnax, 10, rue d'Alsace, Lyon. Lépidoptères (excepté micros). M. Vaulogé, 34. rue Jean Burguet, Borpeaux. Phytophages d'Europe. A. Villot, 3, chemin Malifaud, Grenosze. Gordiacés, Helminthes. à: (1) Demande en ce moment à déterminer les espèces appartenant aux genres: Magdalis et Apron. AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l’année 1888, critrainera l'envoi des n% parus. D'après les conventions passées avec l'imprimeur, ies anciens abonnés, dont la liste est entre les mains de M. L. Jacquet. ne doivent subir aucune augmentation ni changement dans le prix de l'abonnement. fe Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 1°" du mois. L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l’'Echange. Ont payé leur abonnement pour l’année 1888: MM. J. Héraiz à Montpellier. BreiGNer à Bordeaux. Aristide Deramare à Bernay (Eure). (Les personnes oubliées sont priées de réclamer.) M. H. Giraudeau à Lignères (Charente). Offre: Carabus granulatus, Ulrichi, Anchomenus Mülleri. Onthophagus furcatus, Aphodius rufipes, Julodis allopilosa, Anisoplia adjecta, Corymbites hæmatodes, Diaperis boleti, Leptaleus Rodriguesi, Rhagium mordax, Tachyporus ruficollis, Autalia impresa etc. |} Envoyer oblata. 4 { s M. A. Théry, à St-Charles près Philippeville (Algérie), demande: Carabus macrocephalus et} alyssidotus; offre en échange de bonnes espèces de Coléoptères algériens. L FA # 4 _ serait d'environ y 4 Xyleborus alni, il dit quil et Societs Linnéenne de Lyon Procès-Verbal de la Séance du 11 juin 1888 Présidence de M. le Dr Saint-Lager La séance est cuverte à 8 heures. Le procès verkal de la précédente séance eït lu et adopté sans observations. M. Riche fait part du projet d'excursion qu'il a élaboré avec M. Mermier. Ces MM. proposent de partir à 6 h. 30 du matin pour aller en chemin de fer jusqu'à Pont de Chéruy et là prendre la voiture jusqu’à Hières; alors commencerait véritablement l’excur- sion en suivant pédestrement la gorge d'Amby pour gagner Optevoz où aurait lieu le repas de midi; après diner,on partirait à pied encore pour aller souper à Crémieu, avant le départ pour Lyon où l’on arriverait à 8 h 20. La course 6 kilom le matin et 8 le soir Cette excursion est décidée pour le 1° Juillet. M. Rey s'occupe des larves de la tribu des Curculionides et des Xylophages dont il donne quelques descriptions. À propos de l' insectegappe 6 par lui, en 1856, préférable de le nommer X. Pfeili, nom que lui a donné Ratz- - bourg à la même époque, parce que cet auteur a publié une monographie très complète de la . famille de cet insecte alors que lui méme ne Fa . décrit qu'accidentellement. M. Rey fait aussi observer que les auteurs . des catalogues allemands font erreur en lui attri- . buant la synonymie Marshami du Dryocætes alni Georg; le nom de Marshami doit être attribué à Rye auteur anglais qui l'a publié en 1856. -. M. le D" Jacquet fait part de la découverte faite Dimanche passé, au cours d'une excursion . à Yzeron, de deux coléoptères nouveaux pour la | feune française. . C’est d'abord un Gymnetron hæmorrhoïdalis, signalé j jusqu’à présent d'Italie et que notre collè- gue a capturé en descendant de Vaugneray dans la vallée de l’Yzeron, sur un petit plantain. … Puis c’est une espèce très remarquable appar- ant au genre Hypera et signalée seulement de Srèce par Capiomont. La détermination du ymnetron hæmorrhoidalis est incertaine. L'Hy- pera ne laisse point de doute, c'est bien certaine- ment H. subvittata. À M. le D' Blanc présente quelques Cirrhipèdes pédonculés appelés vulgairement anatifes, pousse- pieds, que notre collègue M. Nisius Roux a récol- tés dernièrement. Ces crustacés ont leurs analo- gues parmi les fossiles, par exemple dans ceux qu'on trouve dans la mollasse de St. Fons. C'est ce sujet que M. le D' Blanc se propose de us en parler plus longuement à une prochaine ance. La séance est levée à 9 heures. Société Linnéenne de Lyon Procès-Verbal de la Séance du 25 juin 1888 Présidence de M. le D' Saint-Làger La Séance est ouverte à 8 heures. Le procès-verbal de la précédente séance est lu et adopté sans observations. M. le D' Jacquet complète sa communication relative à deux insectes nouveaux pour la faune française. Il dit qu'il s'est un peu pressé en attribuant au Gymnetron le nom d’hæmorhoïdalis ; après examen plus approfondi et comparaison avec les types de M. Rey, il s'est assuré que ce n’est pas l'hæmorhoïdalis, mais bien un insecte nouveau, non encore décrit, que M..Rey possède sous le nom de seriatus. C'est sous ce même nom que notre confrère en a envoyé la description à la Société Entomologique de France. Le plantain sur lequel il a été capturé est le Plantago carinata. M. le D’ Jacquet confirme la détermination de l'Hyppera subvittata et ajoute que cet insecte très remarquable est tout proche voisin de l'H. polygoni. M. le président donne lecture 1° d'une lettre de M. Suchetet, de Rouen, demandant qu'on le mette en rapport avec les membres de la Société qui s'occupent d'hybridation. M. le secrétaire est chargé de lui répondre. 29 D'une lettre de l’Académie de Vaucluse faisant connaître le programme de ses concours littéraires et scientifiques. Les dernières dispositions sont prises l'excursion du 1° juillet. pour La séance est levée à 8 h. 3/4 UNE VISITE aux Collections Malacologiques de Lamaïck par A. LOCARD Vice-Président de la Société Française de Malacologie Le chevalier de Lamarck avait, comme on le sait, réuni une collection considérable de mollus- ques; c'est précisément cette collection qui lui servit en grande partie à écrire son Sysième et son Histoire des animaux sans vertèbres. Oncom- prend dès lors toute l’importance d'une pareille collection, puisque c’est là qu'il faut aller recher- cher la presque totalité des nombreux types créés par ce savant naturaliste. Après sa mort, en 1820, sa collection fut acquise par un très riche amateur, le Baron Delessert, qui possédait déjà une des plus belles collections qui aient été jamais faites, C’est dans cette galerie qu'ont été puisés presque tous les originaux dé- crits et si admirablement figurés par Kiener dans sa grande /conographie des coquilles vivantes malheureusement restée inachevée. La France rem = Se Lake at ARR DS , nt de: REVUE LINNÉE n'ayant pas su garder chez elle d'aussi précieux dépôts, nous les retrouvons aujourd'hui réunis et classés en Suisse, au musée d'histoire naturelle de Genève. Là une commission composée de naturalistes éminents, et dont la compétence en pareille matière ne saurait être mise en doute, comprenant toute la valeur que pourraient avoir de sembla- bles matériaux pour les études malacologiques, s’est efforcée de distraire de la collection générale les types de Lamarck pour leur donner une place d'honneur dans ses galeries. C'était du reste chose d'autant plus facile qu’il existait un catalogue de la collection de Lamarck dressé par sessoins. Sur un exemplaire de son ouvrage sur les animaux sans vertèbres, il avait inscrit, non seulement toutes les espèces qu'il possédait, mais encore le nombre des individus faisant partie de sa collection. D'autre part, le D' Chenu, conservateur de la collection Delessert, avait eu la précaution de conserver au dos des cartons les étiquettes origi- nales, toutes écrites par Lamarck; en outre presque toutes les coquilles de taille suffisante portaient à l’intérieur une dénomination manus- crite également de la main du célèbre auteur. Comme on le voit, la reconstitution d’une aussi précieuse collection présente donc toutes les garan- ties possibles. Notons en passant que nos grandes collections françaises sont par trop souvent appelées à figurer dans les musées étrangers, ou qu'elles tendent trop fréquemment à disparaitre à jamais. Outre celles de Lamarck et de Delessert dont nous venons de parler, faut-il rappeler que la collection de Draparnaud se trouve aujourd’hui dans les galeries du musée royal et impérial de Vienne où il est presque impossible de la reconstituer ? Les deux collections faites par Michaud sont maintenant fondues dans les collections des mu- sées de Lyon et de Mâcon, celle de Moquin- Tandon, est, parait-il complètement dispersée ; celle de l'abbé Dupuis vient d'être vendue à un amateur des environs de Paris. Ce sont là choses fort regrettables. Comment désormais pouvoir vérifier ou contrôler nos échantillons avec les types originaux de ces auteurs. Remercions donc les zélés conservateurs du musée de Genève des soins qu'ils ont su prendre pour sauvegarder ce qui survit de la collection du grand Lamarck. Nous devons dire pourtant que le muséum d'histoire naturelle de Paris possède, lui aussi, un certain nombre de mollusques déterminés par Lamarck; mais ils sont malheureusement en assez petit nombre, et leur importance n'est pas à comparer avec celle des collections du musée de Genève. Quoi qu'il en soit, ces échantillons avec leurs étiquettes manuscrites sont conservés soi- gneusement et nons avons pu, en diverses circons- tances les étudier avec fruit. On ne saurait, en effet, trop insister sur l'im- portance de ces études comparatives faites sur les échantillons originaux. Toute une école de natu- ralistes se basant uniquement sur des diagnoses par trop sommaires, comme on les écrivait du temps de Lamarck, se sont plu, comme à plaisir, à sabrer à tort et à travers des espèces Lamarc- kiennes, sous le fallacieux prétexte de simplifier une science qu'ils ne voulaient pas se donner la peine d'étudier. Il en est résulté le plus affreux gâchis spécifique. Telle espèce par exemple, des plus caractéristique, des plus incontestable, a été supprimée des catalogues faute d’une étude suff- sante faite sur les types des auteurs. Nous pour- rions citer à cet égard un trop grand nombre d'exemples. Espérons qu'un jour, pour compléter le bel atlas de Delessert, cette précieuse collection de Lamarck sera toute entière reproduite par quelque procédé photographique, et qu'il sera publié sur elle une étude analogue à celle que Hanley a publiée à propos de la collection de Linnée. Lorsque l'on étudie la collection de Lamarck on est frappé en voyant combien cette collection, si riche pourtant pour son époque, est relativement pauvre en petites coquilles et particulièrement en espèces appartenant au système européen. En la voyant, on peut affirmer hardiment que Lamarck connaissait beaucoup moins bien les formes européennes que les formes exotiques. Il a eu du reste cela de commun avec tous les naturalis- tes du siècle dernier et même ceux du commen- cement de notre siècle. À cette époque en effet les collectionneurs, et après eux les naturalistes, s’attachant surtout aux grandes et belles formes exotiques, faisaient fi ou dédaignaient les petites espèces de nos pays, malgré tout le charme et l'intérêt qu'elles peuvent présenter. L'esprit hu- main toujours avide du merveilleux, du non vu, ne faisait aucun cas de n6s formes les plus vul- gaires; et même parmi les mollusques exotiques ce sont presque toujours les coquilles marines auxquelles les amateurs semblaient donner la préférence. Lorsque l’on parcourt les catalogues des anciennes collections, c’est à peine si l'on voit figurer quelques espèces de nos côtes; mais il ne faut pas songer à y rencontrer les coquilles ter- restres dont la taille si mignonne semble leur avoir échappé, pas plus que celles qui passent dans les halles de nos marchés. À propos dela collection de Lamarck nous nous sommes livré à üne petite statistique assez curieuse. [amarck et Deshayes, nos grands maïi- tres, ne citent dans leurs ouvrages que 750 espèces environ de mollusques marins, terrestres ou des eaux douces appartenant au système européen, Or, d’après ce que nous avons vu dans la collec- tion de Lamarck, et d'après son propre catalogue que nous avons eu entre les mains, on peut éva- luer à 5en moyenne le nombre d’échantillons relatifs à chaque espèce. C’est donc un total de 3,750 sujets qui auraient servi de matériaux d'études à Lamarck pour écrire cette partie de son ouvrage. Doublons même ou triplons ce chiffre si l’on veut atteindre les marges extrêmes. Certes, c'est déjà beaucoup pour cette époque où les collectionneurs étaient peu nombreux et où les moyens d'échange et de communication étaient bien loin de présenter les facilités et les avantages qu'ils offrent aujourd’hui. De nos jours, la plupart des collections parti- culières portent sur un area de dispersion beau- coup moins vaste; les naturalistes sérfeux, ceux qui veulent travailler et non collectionner uni- quement pour le plaisir d’enfouir des coquilles dans des tiroirs, se contentent de réunir les élé- ments de la faune malacologique d’une région, d’un pays, d’un système géographique plus ou moins restreint, laissant aux grandes collections de nos musées le soin d’embrasser une plus vaste étendue. Il en résulte nécessairement que l’on possède aujourd’hui des matériaux d'étude - infiniment plus riches, plus nombreux, plus va- riés qu'’autrefois. Il est maintenant bien peu d'amateurs dont la collection ne soit beaucoup plus complète que ne l'était celle du grand Lamarck, surtout pour la France ou même pour __ tout le système européen. Faut-il avouer que notre seule collection per- sonnelle compte actuellement plus de 48 000 échantillons vivants, uniquement de France? Or, ils ne sont pas, bien entendu, les seuls matériaux dont nous fassions usage pour nos études mala- cologiques; nos amis et nos correspondants le savent bien. En présence de tels faits, si nous arrivons à reconnaitre aujourd'hui plus de formes distinctes ou d’espèces que Lamarck ne pouvait les faire, nous accusera-t-on, à bon droit, d’outrepas- ser la mesure ? A. LocarDp NOTES | sur les Recherches Entomologiques que l'on peut faire sous les écorces de bois de chauflage. par M. Saubinet. (suite) | Xylophages. Les insectes de cette famille vivent en colonies nombreuses et la quantité de . trous dont est criblée l'écorce de certaines büûches de chêne, d’orme et surtout de frêne, en même temps qu’elle démontre la fécondité des femelles - explique aussi les dégâts considérables qu'éprou- vent parfois certains cantons forestiers, par suite d’une excessive multiplication de ces insectes. Leslarves de Xy-lophages ne se rencontrent guère que dans les bois récemment coupés; ce qui semble indiquer qu’un temps assez court sépare l’époque de leur naissance de celle de leur métamorphose en nymphes et en insectes parfaits. Quant à ceux-ci, à peine transformés, . ils perforent l'écorce et s'échappent à l'extérieur. - On trouve cependant encore sous l’écorce et par- - fois en assez grande quantité, quelques insectes morts, à l'extrémité des sentiers parcourus par leurs larves, sans qu'il soit bien facile de déter- miner la cause qui les a empéchés de se porter au dehors. L'observation du genre de vie des larves des Xy-- lophages est généralement facile: voici, comme exemple, un aperçu de la manière dont paraissent vivre et progressent les larves de deux genres voisins, … les Scolytus et les Hylesinus, dont les mœurs - sont à peu près semblables. Les œufs de ces insectes sont déposés dans un sillon de plusieurs centi- - mètres de longueur, creusé par la femelle entre … l’aubier et l'écorce. Ce sillon est toujours dirigé perpendiculairement au sens des fibres ligneuses — afin sans doute de favoriser les premiers mouve- … ment des larves après leur éclosion. Ces larves … en effet, en raison de leur nombre et pour ne pas se géner mutuellement, sont cbligées de s'avancer de front de chaque côté du sillon et par conséquent dans la direction méme des fibres ligneuses, qui opposent ainsi beaucoup moins de résistance. Il est facile de suivre, sur la face in- terne de l'écorce, leur marche progressive, accu- sée par des sillons, d’abord très rapprochés les uns des autres puis divergeant peu à peu à me- sure que les larves grcssissent., Après s'être déve- loppé sur une longueur de 5 à 6 centimè res, le par- cours aboutit à un trou circulaire; traversant l’é- corce et indiquant qu'en ce point l’insecte s’est transformé ef a gagné l'extérieur. Quant à la femelle, mère des jeunes larves dont rous venons de suivre l'éclosion, elle parcourt encore un certain espace dans le prolongement du sillon dans lequel elle a déposée ses œufs puis s'arrête et meurt. Aussi lorsqu'en soulevant un fragment d’écorce, on rencontre un parcours de largeur uniforme (1"® 1/2) coupant à angle droit les fibres ligneuses, ôn est à peu près certain en le suivant dans un sens ou dans l’autre de trouver à l’une des extrémités, une femelle de Scolytus où d'Hylesinus. Nous venons d'expcser dans leur ensemble les résultats des recherches pratiquées sous les écorces des différents bois employés au chauffage. Nous reconnaissons d'ailleurs que les arbres sur pied et surtout la sciure de bois que l’on trouve dans les forêts ou le long des chemins, peuvent offrir un champ d'investigations plus étendu en même temps que plus productif et nous sommes par conséquent bien loin de vouloir proscrire ce mode de recherches, au profit de celui qui vient de nous occuper. Nous avons simplement voulu faire ressortir, en faveur de ce dernier, certains avantages, parmi lesquels figurent en première ligne la facilité d'opérer sans déplacement et sans fatigue et la possibilité de consacrer aux obser- vations tout le temps nécessaire. On arrive ainsi mieux qu’en plein air et dans des conditions souvent peu favorables à étudier jusque dans leurs moindre détails, les mœurs des nombreux insectes qui passent une période plus ou moins longue de leur existence sous l'écorce des arbres pour s’y abriter et s'y nourrir. En ce qui concerne les Agrilus, qui sont plus communs, on peut se borner à recueillir ceux qui se trouvent enfoncés dans l’aubier où à la partie inférieure de l'écorce. On reconnait d’ail- leurs qu'une büche contient de ces buprestes, ou en a contenu, à la présence, sur la surface exté- rieure de l'écorce, de trous triangulaires de 1"/m 1/2 de base environ, sur 1"/m de hauteur. Ces petites ouvertures indiquent, il est vrai, que les insectes qui les ont pratiquées ont abandonné leur demeure, mais il arrive aussi souvent, com- me nous l'avons expliqué, que d’autres y sont restés enfermés. Longicornes. Les larves de longicornes sont très abondantes sous les écorces de bois de chêne; mais les insectes parfaits s'y rencontrent as- sez rarement. Cela tient probablement à ce que ces insectes, pourvus de mandibules robustes, éprou- vent moins de difficultés que les buprestes à per- cer l'écorce et à parvenir au dehors. Nous avons dit que le parcoursaccompli entre l’aubier et l’écor- ce par les larves des buprestes était sinueux, sans ATTNEEE MT ECS Ê À as > Le Hume AR ER ts Eh EE — et ne a — direction bien tranchée et rempli d’une très fine et peu colorée; celui des larves de lon- gicornes au contraire, malgré ses sinuosités, affec- te une direction à peu près constante, et paral- lèle à celle des fibres ligneuses, la sciure qui la remplit est aussi plus grossière et plus célorée; enfin il n'aboutit pas d'une manière aussi cons- tante à un espace élargi au milieu duquel se trou- ve l'entrée d’une galerie traversant l'aubier. Les larves de lougicornes se transformert souvent en effet, sans prendre la peine de péné- trer vers le cœur du bois; c'est ce que démontre d'une manière certaine la présence de nombreu- ses ny mphes, sous l'écorce même lorsque la dé- cortication est opérée au printemps. L'étude des conditions dans lesquelles vivent et progressent les larves de longicornes, permet encore d'observer un fait de parasitisme intéres- sant et dont la constatation est assez facile: On ren- contre de temps à autre à l'extrémité du parcours d'une larve, cette larve elle même, absolument desséchée réduite pour ainsi dire à son tégument extéiieur et en même tempsenvironnée de petits cocons soyeux de 5 à 6m" de longueur. Ces cocons étant généralement perforés et vides, il serait assez difficile dé savoir quel est l'insecte qui les a habités, si cet insecte parfois ne mou- rait emprisonné à la place même où il est né. On reconnait alors que l'on a affaire à un petit Ryménoptère aux ciles brillantes de la famiile des Zchneumonides. Si d'autre part, en remon- tant le parcours dela larve, on examine attentive- ment la partie supérieure de l'écorce correspon- dant à ce parcours, on réussit le plus souvent à trouver une ou deux perforations de très faible diamètre, mais qu’une petite aurctole plus foncée que l'écorce rend assez facile à distinguer. On peut alors en rapprochant ces différentes observa- tions arriver à reconstituer les faits, tels qu'ils ont dû se produire, selon toute probabilité. La fe- melle d'hy-ménoptère, mère de tous les insectes dont l'éclosion s'est faite à l'extrémité du parcours de la larve de longicorne, a su parun instinct tout spécial découvrir, sous l'écorce, la présence de cette larve, l'atteindre avec une précision éton- nante, en introduisant sa tarière au travers de la couche corticale et déposer ses œufs dans son corps. Après leur éclosion, les petites larves d'hyménoptères ont accompagné dans ses péri- grinations la larve de longicorne tout en se nour- rissant de sa substance; mais avec la précaution comme l’a fait remarquer Latreille, de n'atta- quer aucun organe essentiel. Elles peuvent ain- si n'amener la mort de leur nourrice, qu’au moment où elles mêmes sont prêtes à se transfor- mer en ”»-mphes. Elles s’échappent alors de son cadavre et s’enferment dans les petits cocons que nous avons rencontrés. Sans doute les observations qui précèdent n'ont rien de bien nouveau et les faits qu'elles mettent en lumière sont déjà connus; mais on reconnaîtra du moins, la facilité avec laquelle le mode d'investigation qui nous occupe, permet de se rendre compte, d’un seul coup d'œil, des diverses péripéties du petit drame qui s’est accom pli sous l’abri protecteur d’une écorce de chêne. M. SAUBINET. sciure Etude sur le mimétisme Un de nos abonnés, M. le D' A. Sicard, a choisi comme sujet de sa thèse inaugurale une très intéressante question : le mimétisme, et vient de publier son travail chez Octave Doin (Etudesur le mimétisme, in 8°, 8o pages). L'auteur laisse au mot mimétisme le sens que lui ont donné Van | Bénéden et Wagner. Sous le nom de mimétisme, il entend donc ce curieux phénomène en vertu duquel un végétal imite un autre végétal ou un animal, et un animal un végétal ou un autre animal. Laissant de côté, le mimétisme végétal sur lequel on a encore que peu de données, il étudie plus particulièrement le mimétisme animal. Il a réuni une grande quantité de faits épars dans les livres et dans les journaux, les a classés en sections naturelles ét a cité ceux qui lui ont ‘paru le plus intéressants. Bon nombre ont été observés par lui-même. Il termine son étude en donnant, en critiquant et en complétant les ex- plications des auteurs qui se sont occupés de mimetisne. C'est là un livre qui fait le plus grand hon- neur à celui qui l'a écrit, car il révèle en lui les qualités d'un observateur et d’un penseur de marque. Îl sera lu avec fruit par tous ceux qui à aiment le côté philosophique des sciences natu- relles et que fait réfléchir l'observation de la nature. À. CHOBAUT Nouvelles et Notes Entomologiques Dans une excursion. faite aux environs de Nyons, MM. Ravoux et le D' Jacquet, ont capturé quelques espèces intéressantes telles que: Clerus 4-punctatus, rufipes, Balaninus cerasorum, Apion squamigerum, fulvirostre, Juniperi, la- nigerum, Cryptocephalus Koyi, sulphureus, infirmior etc. M. Sonthonnax a pris à Sourzy (Rhône) Psa- casta conspersa, scutelléride toujours fort rare. Faunule de Décines. (Coléoptères captu- rés en Juillet-Août): Mordella bipunctata, Anas- pis labiata, Mecinus circulatus, Apion helian- themi, atomarium, Cerambyx miles. . Relativement à l’Apion helianthemi, que nous: avons pris en fauchant, nous n’ayons pu consta- ter son habitat; toutefois les recherches infructu- euses que nous avons faites en chassant méthodi- quement et séparément sur diverses espèces du genre Xelianthemum:H.pulverulentum,guttatum, Jumana, vulgare, nous portent à croire que l'habitat de cette espèce est une autre espèce d'Helianthemum, peut-être le salicifolium.? ! AININONCES DIVERSES Prix des annonces: La page, 16 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le :/4 de page, 5 fr. — La ligne, 0, fr. 20 c. Il sera fait aux abonnés une réduction de 95 pour +/, sur les annonces payantes pour la 1'e insertion. 50 v pour les insertions répétées, de la même annonce. x ; Tout abonné a droit, pour chaque numéro, si l’espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange. M. Léon SONTHONNAX, 19, Rue d'Alsace, 19, LYON. | ENTOMOLOGIE GÉNÉRALE, CONCHYLIOLOGIE, BOTANIQUE | —8—— Ustensiles à l'usage des entomologistes Cartons liégés pour Collections d’nsectes, Epingles, Filets fauchoirs et à papillons 6 0 - Insectes vendus à la pièce. { Coléoptères de France Longicernes exotiques Antichiria furiosa Brésil 1, 50 | Cicindela littoralis 0, 25 | Gnoma giraffla Indes 2, 50 — festiva Amaz. 1, 50 3 Carabus splendens 1, 00 | Megaderus stigma Pérou 1, 25 | Heterorrhina africana Guinée x, 50 Acrodon brunneum o, 50 | Ctenoscelis acanthopus Brésil 3, 00 , Cyclocephala gregaria Colombie 0, 80 Chlænius 4 sulcatus o, 50 | Trachyderes Reichei Pérou 2, 00 | Popilia nigrita Indes 0, 50 — sulcicollis 0, 75 — nigricornis — 1, 50 | Dichelus atratus Natal 0, 60 ra Pogonus pailidipennis o, 30 | Mallaspis leucaspis Brésil 2, 50 | Phanaeus Mimas Pérou 0, 50 LE Agonum fuliginosum 0, 40 | Chiorida festiva -- 1, 00 = conspicillatus Amaz. 0, 75 | Coræbus rubi o, 30 | Rhopalizus tricolor Guinée 2, 00 | Apagomia farinosa Indes 0, 50 1 Elaphocera Mauritanica 1, 00 | Oreodera glauca Pérou 1, 50 Hemipteres @e France À, Callicnemis Latreillei 4, oo | Chloridolum promissum Indes 2, 00 | Phymata monstrosa 0, 75 4 Platypsylius castoris 5, oo | Clytus cumbasanum Pérou 0, 75 | Ancyrosoma albolineata DD ë Telephorus assimilis 0, 40| — Tapajonus — 0, 75 | Odontotarsus grammicus o, 30 ë, Limobius mixtus o, 50 | Stirastoma melanogenus — 1, 00 | Graphosoma semipunctatum 0, 20 a Apion Capiomonti o, 60 — aethiops Amaz. 1, 00 | Carpocoris lynx o, 20 |}" ÿ Balaninus Elephas o, 30 | Calilchroma vittata Brésil 2, 00 | Droyderes marginatus ©, 25 | : Calamobius gracilis o, 25 | Cloobothea crassa Pérou 2, 50 | Holcogaster fibulata o, 50 À Cryptocephalus globicollis 0, 30 Lamellicornes exotiques Verlusia sulcicoruis 0, 40 Prasocuris Hannoverana o, 40 | Copris Orion Afrique centrale o, 95 | Gonocerus insidiator I, 00 | Pæcilonota decipiens o, 60 Glycyphana jucunda 0,79 Psacasta conspersa 4, 00 [: A VENDRE : 100 espèces de Coléoptères exotiques, avec indication de patrie, mais mon déterminés, 10 Îr. Toute demande venant de l'Etranger, doit étre accompagnée d’un chèque ou d'un mandat J représentant au moins la moitié de la valeur totale de la demande. : — = — - À Ancienne maison Poncet, Peney - Rey, A cécer environ 30 belles espèces de cicin- | succ®, 1, Place des Terreaux, à l’entresol, Lvon. 3 P {: à ; PACA LS déles et curabus exotiques à prix très modérés, A Le pe As ei RAR ENTCUNNES également jolie collection de Lépidoptères; et courbes, flacons, filets, fauchoirs, écorçoirs, ae DATE Re boites pour épingles, pla jues de liège he uet- Rhopalocères Le Hétérocères, Mes ASE Ites RER an PASS CÉES| espèces, 200 individus à 35 fr. Catalogue gratis. tes, Le OIrS CU Edouard Van Segvelt, boulevard des Arbalé- el Epingles acier sans tête, dites Lyonnaise, 1 fr. triers, 112, Malines (Belgique). le le 1000; épingles françaises à tête, de 2,25 à ; ! 2,50 prises par mille; 0,30 le cent. Vente et achat: de papillons et insectes de tous les. ordres ; de timbres-postes et albums pour collections. En sans fonte. mel site dt EEE # C2 A vendre: Annales de la Soc. Linnéenne de Lyon depuis 1856, s'adresser pour traiter à M. Gabillot, quai des Célestins, $, Lyon. te d BULLETIN DES ÉCHANGES 1 Toute personne qui enverra à M. E. Barthe, Professeur, Avenue de Vizille, 24, Grenoble, 60 exemplaires de Coléoptères en 5 ou 6 espèces préalablement acceptées, recevra les espèces suivantes : 1 Cicindela flexuosa Drôme 18 Cetonia floricola Alpes 36 Ellescus scanicus Ardèche {: 2 Nebria brevicollis Finistère 3 Carabus cancellatus Drôme 4 Pterostichus parumpunctatus Isère 5 Chlaenius vestitus Drôme 6 Harpaius picipennis — 7 caspius 8 Trechus secalis 9*Feronia dimidiata Finistère 10 Gymnopleurus Sturmi Algérie 11 Aphodius foetens Ardèche 12 immundus Biskra 13 Anisoplia floricola Saïda 14 villica Ardèche : 15 Phyllopertha horticola Finistère - || 16 Aethiessa floralis Saïda 17 refulgens PO DE CE | 34 29 20 33 35 Amphimallus solstitialis Finistère Gnorimus nobilis Agrilus pratensis Ardèche Actenicerus sjaelandicus Vosges Phosphaenus hemipterus Drôme Pimelia 2-punctata Agde 5 Asida Servillei Adesmia microcephala Biskra Olocrates gibbus Finistère Holiotauruscæruleus Sidi-Bel-Abbès ! Cneorhinus geminatus Polydrosus impressifrons Ardèche Chlorophanus poilinosus Cleonus tigrinus Vosges Coniatus tamarisci Agde Phyllobius mus Ardèche Otiorhynchus niger Vosges Les frais de poste sont à la charge des demandeurs. — Les espèces reçues en échange de ces 2 1/2 centuries, serviront à en composer de nouvelles qui seront offertes et publiées dans le pro- chain numéro, et ainsi de suite. 37 Smicronyx cyaneus Drôme 38 Mononychus pseudacori — 39 Cossonus linearis 40 Gaurotes virginea Alpes 41 Leptura rubrotestacea-— 32 Compsidia populnea Ardèche 45 Lachnæa vicina Algérie 44 Cryptocephalus labiatus Ardèche 45 — gracilis 46 Pachybrachys hippophaes 47 Timarcha geniculata Finistère | 48 Chrysomela Banksi Algérie 49 — varians Alpes 50 pt var. centaurea Alpes ] 51 _ var. pratensis — 52 Oreina cacaiiæ ANNONCES ANNUELLES : Ces annonces mises en évidence pour toute l'année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusivement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la ligne pleine. En vente, Rue Ferrandière, 18; et chez M. le D' Jacquer, 3, Cours Lafayette, Lyon, toutes les années parues de l'Echange (1885-86 et” 1887), contre l'envoi d’un mandat poste de 5 francs. Chaque année pris séparément 2 francs. Etiquettes de tous les noms des familles et genres des coléoptères d'Europe, sur carton vert et orange, en tout 13 feuilles, au prix de 6 francs; ornements pour chaque collection. Les étiquet- tes des noms des espèces viennent de paraître à partir du 1s Janvier, par livraisons tous les 15 jours. Pour les demandes des échantillons s'adresser au Comptoir de Minéralogie. de M. Ant. Otto Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2. ne HENRI GUYON Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’INSECTES Grand format vitré, 39-26-6 ............. 2 50 Grand format carton, 39-26-6 ........... 2 Peutformati#20-10/2 60e LR LUN 0 1 85 Petbiormat, 26-10 1/20. PRRRARENE 1 50 Boîtes:doubles/fonds\iésesh MR PEN EE 2 50 Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande. PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS ON RN a a A DISPOSER Par 4 CI: _ HISTOIRE NATURELLE. DES COLÉOPTÈRES DE FRANCE 1860 AUtisides par houdras LA VOlMIN SENS S AID. MP NEMONROE RE LEE REP TT RE RREr 10 1802 Mollipennes (Lampbyrides, Té oridas. ss Mulsant, 1 vol. in 8° 431p, 3 pl. (éd Sn 15 » 1863 Angusticolles (C/érides) et Diversipalpes (Lymexylonides), 1 vol. in 8°. 158 p. 2 pl. par MulS antoine ste terra te EUR Arme Eu TERRE NE DES ARE 6 » 1862 Lonpricornes (216Ed}) riwvol nie 00 par MUISant nn INR CRE UE 12 >. 1865 Fossipèdes (Cébrionides) et Brévicolles (Dascillides) par Rey r vol. in 8°, 124 p' 5 pl 6 » 1866Vésiculiteres (Mu/azchides) panRey amvol Mn8 2500 p ID MON ER NN EP RR 10 » 1866 Colligères (Anthicides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 187 p. 3 pl. . . . . . . . . . . .. 6 >» 1867 Scuticolles (Dermestides) par Mulsant, MVOIINNO LS CMD: ADI NAN D EEE ARTE 6 >» 1868 Gibbicolles (Pé#inides) par Rey, 1 vol. in 8°. 224 p. 14 pl. . . . . . . . . MAEEUE Foire 10 > 868 Floricolés \(Dasyhdes) par Rev, ‘rwolin-8%} 25 png pli 200.) 2er LORS 15 > 1869 Piluliformes (Byrrhides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 17$ p. 2 pl. . . . . . . . . . .. 6 >» 187# amelicornes/(2%éd)\parMulsant 10 Volain 8078 22p pl EN EN ON EN 15 » 188s Falpicornes (2° éd.) par Foi TAVOl AN "6 37 ANp 2 DL MEME RER RTE TUE 9 >» 1887 Essai sur les larves de Coléoptères par Rey, 1 vol. in 8°. 126 p. 2 pl FRET ACER BRÉVIPENNES OÙ STAPHYLINIDES ; T871MB0litOChardires DATA er, VON". 02 210p:151 DL: CS NP CN NE NOIRE 8 » xSzarAléocharairesipariRey;.1-vol:Hne8 ta 68 pas pl Le at D LE NES 10 > 677 Staphyliniens/ParReEY, 1 Vol ins A7 DOM 0e EU NT U-Ne le CM CU CON 15 > 1876vPéderiens, el par Rey Mol ns Alec SRDMONPI PET P LE EVER NICE ITA ENNr 9 > 1880 Homaliens par Rey,x.volin\8!. 14350: 6pl 24 0.2. MN EE RSEE 6 >» 1833 Tachyporiens, etc. par Rey,\r vol. in/85./2054p. 44ple-€,:,.N007 "HT PNA NEC 10 >» -1884 Mycropéplides, Sténides par Rey, 1 vol. in 8°. 263 p. 3 pl. + + . 4 0. 0. 10 >» PUNAISES DE FRANCE 1s00LEBentatomides pan Mulsant 1 vol ini8 66 p2 pl PRE RCRER T OC C ICCRE 11 > 1970 Coréides;fetcipar Mulsant -x\vol. in 874250 DA21pl ER EN EN Ne 7 562 1873 Réduvides par Mulsantrtvol.tnt8"Mnrép2 pl te 200 7.10 CPR Le en 154%2 "870 LygéidestpariMulsant vol int8 "05" 41p NT ERNEST RN PN ENTRE EN ETS 342 OPUSCULES ENTOMOLOGIQUES Par Mulsant 1853 Description de 80 espèces de Coléoptères, 4 biographies, 192 p. 3 pl. . . . . . . . 6 » 185S1Suppléement aux Coccinelides; 205 pe UNE PR RENE CE RIRE 6 » 1353 Les derniers Mélasomes (Parvilabres ou Pédinides), 242 p. 4 pl.. . . . . . . . . . . 6 >» 1878 Chrysides de France par Abeille de Perrin, 108 p. 2 pl. . . . . . . . . . . . . . . 4 >» ———DANIN— En vente chez l’auteur : M. C1. Rey, 4, place St-Jean, Lyon. PRIX-COURANT DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE (Plus de 0000 espèces) J. DESBROCELERS des IOGES 23, Rue de Boisdénier, à Tours (/adre-et-Loire) Collections de divers ordres. — Achat d'insectes. — Commission. — Expertises. — Echanges. Lyon. — Imp. Lith. et Grav. L. JacQueT, rue Ferrandière, 18. + , 1 Ne bn année. al k . te MANN nu 05 Septembre 1888. -L'ÉCH ANGE Revue Linnéenne ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE paraissant tous les 15 du mois Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle 2 Er PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION DU D' JACQUET membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d'Entomologie, et de la Société Entomologique de France. AVEC LA COLLABORATION DE MM. A. LOCARD Vice-Président F. GUILLEBEAU membre de la Société Entomologique de France de la Société française +8 C.E. LEPRIEUR de Malacologie. ++ CI. REY Président de la Société Française d'Entomologie, membre de la Soc. Entomologique membre de la Société Entomologique de France, fs à membre honoraire de la Société d'histoire naturelle de France et lGinar ere de la Société Linnéenne de Lyon. a ]Ÿ AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM. » Ed. ANDRÉ (de Beaune), D' L. Branc, L. Dérrarp, A. Dusors (de Versailles), L. Gmer», R. GRILAT, Valéry Maxer, J.-B. Renaun, A. Ricue, Nisius Roux, L. SonrHonnax et A. ViLLor (de Grenoble). ee 2e ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet “ Tout ce qui concerne La rédaction, Les annonces gratuites | Adresser les réclamations concernant l'envor du mel renseignements sur Les annonces non suivies d'adresse à Journal à M. L. Facquet, rue Ferrandière, 18 Lyon La . ” Ÿ à à dvit être envoyé à M. Le Dr Jacquer, Cours Lafayette, 3, Î ——— NAN —— 4 France, un an, 5 fr. — Union postale, 5, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 4 fr. n . MM. (1) COMITÉ D'ÉTUDES POUR 1888. ———Î<—— Arcey, 50, rue Montée de Lodi, Marseirre. Coléoptères exotiques. L. Blanc, docteur, 33, rue de la Charité, Lyon. Minéralogie. Brosse, abbé, professeur au collège d’'Axnonay. Hydrocanthares et Histérides. Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. genres: Amara, Harpalus, Feronia. . Chobaut, Place Perrache, 4, Lyon. Carabiques gallo-rhénans. ‘ Croissandeau, 13, rue du Bourdon blanc, OrréANs, Scy-dménides Davy, à l'oucÈère par Cuers, (Maine-et-Loire). Ornithologie. . Dériard, 2, rue du Plat, Lyon. Orthoptères. . Gavoy, 5, rue de la Préfecture, Carcassonne, (Aude). Lamellicornes. | . Jacquet, docteur, 3, cours Lafayette, Lyon. Curculionides. (1) . Locard, 38, quai de la Charité, Lyon. Malacologie francaise, (mollusques terrestres, d'eau douce et marins). J. Minsmer, lieutenant au 15° de ligne à Carcassonxe. Longicornes. A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea et Cie, à Fizarete- Bucarest (Roumanre). Hémipteres d'Europe. H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. Orthoptères et Névroptères. J.-B. Renaud, 21, Cours d'Herbouville, Lyon. Curculionides. A. Riche, 12, place Perrache, Lyon. Fossiles, Géologie. N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon, Botanique. L. Sonthonnax, 10, rue d'Alsace, Lyon. Lépidoptères (excepté micros). M. Vaulogé, 34, rue Jean Burguet, BorprAux. Phytophages d'Europe. A. Villot, 3, chemin Malifaud, Grenogre. Gordiacés, Helminthes. pbHHHHaD Demande en ce moment à déterminer les espèces appartenant aux genres: Magdalis et Afron. AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l’année 1888, crtraimera l'envoi des n% parus. # | D'après les conventions passées avec l'imprimeur, jes anciens abonnés, dont la liste est entre les mains de M. L. Jacquet, ne doivent subir aucune augmentation ni changement dans le prix de l'abonnement. Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 1° du mois. L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange. ERRATA Dans le n° 44 de l'Echange (15 août 1888) une transposition d’alinéas, rend peu compréhensible la 2° partie de la Note de M. Saubinet, sur la décortication des bois, qui occupe les pages 5 et 6 de ce numéro. Ë La succession des alinéas doit être rétablie comme il suit. Le 3° alinéa de la page 5: « En ce qui concerne les Agrilus etc. » aurait dû terminer le paragraphe W relatif aux Buprestides et figurer par suite, soit dans le n° 43, après la page 6, soit dans le n° 44, avant 1 le paragraphe concernant les Xylophages. | Le 2° alinéa de la même page 5: « Nous venons d’exposer etc. » aurait dû ètre placé page 6, à la fin de la note. . En outre, dans ce 2° alinéa, ligne 5, au lieu de « surtout la sciure de bois » lisez: « surtout les pièces de bois ». MM. Ricuarp de Grenoble (/sère), CHARPENTIER Paris, Alf. Meyer Paris. Ont payé leur abonnement pour l’année 1888: .» 4 CEA » (Les personnes oubliées sont priées de réclamer.) nt Rd es ot le pm > mms porté Mo té … — ——— 2 ù: a] Société Linnéenne de Lyon . Procès-Verbal de la Séance du 9 juillet 1888 Présidence de M. le Dr Saint-Lager La séance est ouverte à 8 heures. Le procès-verbal de la précédente séance est lu et adopté. M. le D" Saint-Lager à propos du procès-ver- bal, dit que le genre attribué au nom Gymnetron pe doit pas être masculin ainsi que le croyait M. le D' Jacquet, mais le neutre, parce que ce nom est composé de deux mots grecs: un substantif neutre qui signifie ventre et un adjectif qui veut dire nu. ; M. le Président remet à M. le Trésorier une somme de 300 fr. montant de la subvention du conseil général. M. le D' St-Lager rend compte de l'excursion du dimanche précédent ; il énumère les plantes récoltées. Liste des plantes récoltées dnns l'excursion du 8 Juillet 1888 - Gorge d’Amhy Geranium lucidum Melica ciliata Draba aïzoides Æibracium pulmonarioides Moehringia nuscosa Polypodium calcareum Arabrs alpina Carpanula medium — auriculata — persicifolia — muralis — rhomboidalis Do — lurrila — trachelium Sisymbrium auslriacunt — rolundifolie “ Afhamanta cretensis r 4 : ; … Dianthus silvestrés Coteaux autour d’Optevoz Sachys germanica — carlhusianorum Brurella grandiflora Teucrium montanum Convolvulus cantabricus — botrus Globularia vulgris Inula montana Leonturus cardiaca Siccieu u, Conium macnlatum Entre St-Julien et Crémicu Sezecio floculosus Amelanchier vulgaris … Pyrethrum corymbosum + Trifolium rubens ; — alpestre Geranium sanguineum Scabiosa Timerayi = minutliflor um Coronilla minima Galium corrudifolium 4 — emerus — myrianthum Gytisus laburnum Thesium divaricalune - Lactuca ferennis 14 Bois voisins de l’étang de Rye RAus cotinus - M. Riche decrit les terrains qui ont été obser- . vés. Ce sont les étages du Bajocien et du Batho- . nien, partie inférieure du calcaire jurassique … En entrant dans la gorge d’Amby, les déblais _ déjà anciens de quatre galeries aujourd’hui aban- données montrent que le lias supérieur sans être - visible est cependant très voisin, puisque l'exploi- “tation en retirait du minerai de fer. Le calcaire » à entroques apparait seul pour le moment, et il est facile de se rendre un compte très exact de sa . constitution et de l’aspect miroitant que lui don- … nent les faces de clivage des crinoïdes, des pi- quants d’oursins que la cassure met à jour. a À ; INÉENNE Le ciret, qui dans notre Mont-d'Or Lyonnais, constitue au dessus de ces étages une couche si épaisse, est absent ici. On constate seulement une masse très puissante de calcaire à polypiers, séparée en deux niveaux distincts, puis au-dessus le calcaire oolithique, séparé du précédent par des couches plus marneuses, fourmillant d'Ostrea acuminata. On n’a pu voir ces couches dans la gorge d’Amby, mais si le temps n’eût pas fait défaut, il eût été facile de les constater au revers du Mont d’Anoisin. Entre Optevoz et Siccieu, la route coupe le jurassique moyen, ce qu'on a constaté par la présence d’un calcaire à spongiaires. M. Riche termine en rappelant les couches plus récentes qui ont été examinées: La boue glaciaire où se trouvent de jolis petits cailloux noirs striés, entre Optevoz et Siccieu. Les terrains coquilliers, dans la gorge d'Amby, renferment des espèces toutes encore vivantes de nos jours et des types récents dans lesquels M. le D’ Blanc et M. Redon ont trouvé de belles em- preintes végétales, que M. le D' St-Lager a re- connu appartenir à un coudrier semblable à celui que nous observons actuellement. M, Locard appelle l'attention de la Société sur tout l’intérét que présente l'étude des coquil- les quaternaires au point de vue du transformis- me et de la possibilité qu'elle donne d'observer les modifications que nos espèces actuelles ont subies. M. le D' Jacquet énumère les insectes qu'il a capturés pendant cette course; il a en outre pu faire l'observation suivante: selon qu'il bat l'Ur- tica dioica ou l'U. urens, il prend l'Apion urti- carium où une variété rougeâtre bien distincte du type; notre collègue en conclut à une trans- formation imprimée à cette espèce par l'habitat. M. Rey a fait la même observation, non plus sur l'ortie, mais sur deux pariétaires. Dans le même ordre d'idées M. le D' Jacquet a observé dans la gorge d'Amby: Apion fusciros- tre sur Genista scoparia, Apion Genistæ sur Genista pilosa. La séance est levée à 9 h. 1/4. Société Linnéenne de Lyon D Procès-Verbal de la Séance du 25 juillet 1888 Présidence de M. le D' Saint-Làger La Séance est ouverte à 8 heures. M. CI Rey, à propos du Procès-Verbal de la dernière séance, dit quil a cherché à contrôler les observations du Dr Jacquet sur les différences morphologiques que présente l’Apion urtica- rium, selon qu'il est capturé sur Urtica dioica ou sur Urtica urens. Les exemplaires trouvés sur ces deux espèces d’orties sont en effet différents, mais M. Rey croît qu'il y a là deux espèces distinctes. Outre la couleur plus claire de l'apion trouvé sur Urtica urens, la pubescence est un peu différente, le rostre un peu plus long, plus fin, plus arqué que chez le type pris sur Urtica dioica. Il faut avoir soin de les comparer sexe par sexe. M, Jacquet répond qu'il avait pris d'abord cette varieté pour une espèce différente, le rufes- cens ou le rufulum mais ayant reçu de Nyons le rufescens vrai qui vit sur Parietaria erecta et d’un autre côté le rufulum, étant une espèce méridionale qui doit se trouver peut être sur Urtica pilulifera, il avait soumis ces insectes à M. Ch. Brisout qui les considère comme une simple variété de l'Apion urticarium. M. Jacquet pense que c’est là un exemple de l'influence de l'habitat sur la variabilité de l'espèce. Il ajoute qu'il y aurait quelques expériences à faire en transportant l’Apion de l’'Urtica urens sur l’'Urtica dioica, afin de savoir si au bout de quelques générations, la variété retournerait au type. Quant à la question de savoir si les diflé- rences constatées sont suffisantes pour l’établisse- ment d’une espèce, M. Jacquet pense que sous ce rapport il est difficile de trouver un critérium scientifique. Selon leur esprit, les naturalistes ver- ront dans ces variations, tantôt des caractères spécifiques, tantôt des modifications ne constituant qu'une race de l'espèce. M. St-Lager fait remarquer que l'important est de constater les faits c.a. d. les changements de coloration et autres selon la plante sur laquelle vivent certains coléoptères, et il engage M. Jac- quet à continuer ses observations. M. Locard fait un résumé succinct de son travail sur les mollusques du Sud-Est de la France. Dans le groupe de l'Helix montana, ïl fait voir les erreurs que perpétuaient les auteurs en s'appuyant sur une tradition plus ou moins eronnée faute d’une diagnose soigneusement faite, ou en rééditant une première erreur commise, qu'un simple contrôle auprès des travaux origi- paux aurait suffi à signaler. Il cite dans ce sens l'exemple de l’Helix rufescens de Pennant, qu'on trouve décrite, soit avec une forme globuleuse avec un petit ombilic, soit avec une forme déprimée avec un grand ombilic. Or, en remontant à son auteur, on trouve que Pennont la décrit globuleuse à petit ombilic, forme qui par conséquent doit étre regardée comme le type. Dans la discussion qui suit sa communication, M. Locard arrive à affirmer une fois de plus l'opinion par laquelle l'espèce n'existe pas à pro- proment parler; il y a des formes identiques mais jamais semblables absolument. Mais com- me on est obligé de les distinguer, comme ïül faut cependant les reconnaitre, lorsqu'on observe une certaine affinité dans une série, on fait de cette série, mais arbitrairement, une espèce. La séance est levée à 9 heures 1/4. Description d'une nouvelle espèce de Curculionide APION SEMIRUFUM (Rey) Corps oblong, assez convexe, roux et revêtu d’une pubescence fauve dans sa moitié antérieure, paré sur les élytres de deux bandes dénudées d'un brun rougeûtre et de deux fascies transver-. ‘sales de poils blanchätres. Tête à peine moins large que le bord antérieur du prothorax. Front déprimé, ruguleux, d’un roux mat, revêtu d’une pubescence blonde, assez fine et assez serrée, plus pâle autour des yeux. Rostre un peu renflé à sa base. Yeux assez grands, subarrondis, noirs. Antennes assez courtes, légèrement ciliées, tes- tacées, à massue non ou à peine plus foncée, Prothorax sensiblement moins large que les élytres, non ou à peine plus long que large à sa base; en cône tronqué au sommet et bisinué en arrière; à peine arqué après le milieu de ses côtés; peu convexe, profondément fovéolé-sillonné au devant de l'écusson; ruguleux; d’un roux mat; revêtu d'une pubescence d’un fauve ocracé, assez grossière, voilant la couleur foncière et convertie de chaque en une bande marginale plus pâle. Ecusson petit, dénudé, brunûtre. Elytres ovales - oblongues, presque trois fois aussi longues que le prothorax; assez fortement striées mais à stries obscurément ponctuées; con- vexes; d’un roux mat et revêtues sur leur pre- mier tiers d'une pubescence fauve, assez grossiè- re, serrée et voilant la couleur foncière, avec une moucheture de poils pâles de chaque côté de l'écusson, une autre derrière celui-ci et une autre sur chaque calus huméral, celle-ci accom- pagnée en dedans et plus bas d’un trait linéaire de poils blancs; offrant sur leur dernier tiers deux bandes transversales d'un brun rougeâtre, dénudées, subarquées, sinuées-dentées et alternées avec deux bandes d'une pubescence blarchâtre, dont la postérieure plus grande occupe tout le sommet. Dessous du corps plus ou moins ponctué, assez grossièrement pubescent, noir avec le dessus de la tête et du rostre roux. Métasternum con- vexe, presque lisse et presque glabre sur son milieu. Ventre à deux premiers arceaux assez densément ponctués, les suivants finement cha- grinés. Pieds tes'acés, avec le sommet des tarses rembruni. Long. 2 mil. . Rostre assez court, assez épais, faiblement arqué, roux, pointillé et recouvert d'une pubes- cence pâle, excepté au sommet. des articles ©. Rostre moins court, moins épais, presque droit, d'un roux brillant, presque lisse ou obso- lètement pointillé, glabre. Patrie. Cette espèce a été découverte, en juillet par le docteur Jacquet, sur l'Urtica urens L., où je l'ai également recueillie d’après ses indica- tions. Obs. Elle ressemble beaucoup à l’Apion urtica- rium qui vit sur l'Urtica dioica L. Mais, selon moi, elle doit constituer une espèce distincte pour plusieurs raisons que voici: 1°, La couleur générale est moins obscure, le rostre, la tête, le prothorax et la base de élytres étant constamment roux. 20, La pubescence du front, du prothorax et de la base des élytres est moins fine, moins pâle, toujours d’un fauve ocracé, plus serrée et voilant la couleur foncière. 1” Ya REVUE LINNÉENNE HP A A 5 6 , $ EEE © 30, Les stries des élytres sont moins profondes et plus obscurément ponctuées. 4°. Le métasternum est un peu plus développé plus convexe, plus lisse et plus glabre sur son milieu, avec les deux premiers arceaux du ventre plus densément et un peu moins grossière- ment ponctués. 50, Le dessus de la tête et du rostre sont roux. 6°. Le rostre de la femelle est plus court et plus droit que chez urticarium ®, etc. Ce qui viendrait encore confirmer cette espèce, c'est qu'il existe une variété de l’apion urticari- um à élytres entièrement rousses, mais chez laquelle le rostre, le front et le prothorax sont restés bruns. Il est à noter que les Orties fournissent à l’en- tomologie un certain nombre d'espèces d'insectes, entre autres: Brachypterus urticae, l'inévitable Coeliodes quadrimaculatus, Heterogaster urti- cae, Triphleps nigra, Euptery x urticae et plu- sieurs Capsides et Iassides, sans compter les deux Apion urticarium et semirufum. etc. CI. Rey REMARQUES EN PASSANT par C1. Rey NL Lu à la Société Linnéene de Lyon, le 13 Juin 1887. FAMILLE DES PSÉLAPHIDES (suite) Tychus niger Pk.— Quelquefois les cuisses sont plus ou moins rembrunies.(7".femoralis R), d’autres fois le disque des élytres est d’un rouge brun (7°. purpurascens R.)— Le T7. colchicus Saulc. semble constituer une espèce distincte. Outre que le 5° article des antennes est moins transverse chez les Q”, ce même article est égale- ment, chez les ©, plus oblong que dans le même sexe du niger. — La variété basalis KR. a non seulememt les cuisses obscures, mais encore le 1° article des antennes et la base du 2° noirs ou presque noirs. Le T°. rufescens KR. est un peu plus grand, entiè- rement roux avec la tête, l'abdomen parfois le prothorax un peu plus foncés. Le 5° article des antennes est un peu plus oblong dans les deux sexes, moins épaissi d que chez niger et à angle antéro-interne plus arrondi, etc. — Lyon, 3 exem- plaires. J'ai vu un exemplaire voisin de dichrous, mais moindre, relativement plus étroit, entière- ment noirâtre en dessus, avec le funicule des antennes plus grêle. On dirait un niger de petite . taille( 7". tenuis R.) — Collioure (Pyr. Orienta- les). Le B. striola Guilleb., commun à Lyon, se reprend à St Raphaël (Provence) et à Collioure. . Pour les antennes, il fait le passage au monili- cornis. Tychus tuberculatus Aub. — se prend aussi _àst Raphaël (Var), 3 exemplaires. T. monilicornis Reitt. — Longtemps mécon- nu et confondu avec le 7”. niger se prend aussi dans les environs de Lyon, dans le Beaujolais et en Provence. Une variété, à élytres rouges, parait se distinguer par le 3° article des antennes plus développé, plus épais 4 quele 2° (T7. spissa- tus R). J'ai rencontré à Villié-Morgon (Rhône) et en Provence une petite espèce qui ressemble au T. dichrous, mais moindre, à articles intermé- diaires (3 — 8) des antennes beaucoup plus courts et plus serrés. Je la rapporte avec doute au 7. corsicus Reitt. Le T. pilifer R. est une espèce remarquable par le dessus du corps entièrement roux et héris- sé de longs poils redressés, plus serrés sur les ély- tres. Il est à peine moindre et plus allongé que T. Jacquelini. Les yeux sont petits, noirs. Ce que je regarde provisoirement comme ®, est d’une couleur plus pâle, avec les élytres plus courtes et plus convexes et les yeux encore moin- dres. — St Raphaël, janvier, parmi les aiguilles de Pin; 3 exemplaires. L'Euplectus depressus KR., que j'avais jadis communiqué à M. de Saulcy, m'a été renvoyé sous le nom d’E. Reyi, nov. sp. [Il ressemble beaucoup à VE. nitidus Fairm., mais il est plus linéaire et plus déprimé. La tête est relati- vement plus large. La tête et le prothorax sont moins brillants et même obsolètement pointillés. Comme lui, il a l'abdomen sans traces de strioles etc. Villié- Morgon (Rhône), parmi les mousses, un seul exemplaire. L'E. fissicolis R. ne se distingue des brun- neus Grim. et Duponti Aub. que par le sillon prothoracique, qui, au lieu d’être raccourci et réduit à une fossette, est fin, canaliculé, plus prolongé et souvent lié au sillon transversal de la base. Les strioles basilaires de l'abdomen, très divergentes, embrassent parfois entre elles une impression transversale, étroite. Villié - Morgon, Avenas (Rhône), avec la Formica rufa. On trouve parmi les Æ. nanusReïchb. quelques sujets à peine plus robustes dans toutes leurs parties, à tête, prothorax et élytres moins lisses ou obsolètement pointillés, avec la strie intermédiaire de celles-ci plus prolongée et les sillons frontaux un peu plus parallèles. Serait-ce là le véritable nanus Waterhouse ou bien la ® de nanus de Reitter ? Celui-ci, plus lisse et de taille moindre, serait alors le Kirbyi de l’auteur anglais sus- nommé, espèce au sujet de laquelle Reïtter émet des doutes. Dans les deux formes, la strie dorsale des élytres,plus prolongée que chez toute autre espèce, dépasse le milieu et tend à se rapprocher en arrière de la suturale. J'ai vu quelques échantillons de l'E. sangui- neus Den. à forme plus ramassée et à dessus du corps d’un roux de poix ou ferrugineux, avec l'abdomen parfois plus obscur. En même temps les stries dorsales des élytres sont plus courtes plus profondes et plus divergentes. Je nomme cette race remarquable Æ. abbreviata KR. L'E. Bonvouloiri, indiqué de Corse, le Lin- deri, de Nice et le Narentinus, de la Dalmatie, se prennent également à St Raphaël, le dernier, plus rarement. Chez signatus, Linderi et espèces voisines, le 3° segment dorsal de l'abdomen paraît parfois (® ) comme étroitement impression- né à son extrême base. Près de l'E. punctatus R., doit se placer l'E . laticeps R., espèce très remarquable et qui en diffère notablement par sa taille une fois moindre par sa tête proportionnellement plus transverse, par son prothorax et ses élytres plus lisses avec la strie dorsale de celle-ci plus raccourcie, au lieu que, chez punctatus, elle dépasse le milieu et in tend à se rapprocher de la suturale. Pour le reste, elle ressemble presque en tout à l'E. Kar- steni, dont il est peut-être une variété à élytres plus courtes et plus déprimées. — St Genis- Laval près Lyon, parmi des pièges souterrains, un seul exemplaire. J'ai vu quatre échantillons de VE. Spinolae Aub., pris dans le Beaujolais, dans le bois du Pizay, sous une écorce de souche de Chêne imprégnée de substances cryptogamiques. on . . « . FN 2 (1 Trichonyx sulcicollis Reichb. — J'ai capturé, | 1 en mai 1880, un individu de cette rare espèce, F0 dans le bois carié d’un peuplier d'Italie. J'en ai pris un certain nombre, en juillet, août et septembre, 1881 et années suivantes, dans les 4 mêmes conditions, à une assez grande profondeur. M: M. Bertholey l’a également trouvé aux environs 1 de Mornant (Rhône). Le Faronus T'elonensis Fairm. pourrait bien ‘14 être distinct de Lafertei. Il est un peu plus 14 grand, moins grêle, moins déprimé; le prothorax { “4 est moins court et moins convexe et les élytres A8 sont moins rétrécies en avant, avec la tête et | Ge l'abdomen généralement plus obscurs. | (à suivre) An | L ms n 1 Notes sur la faune Ornithologique Lyonnaise | ! a : par L. Sonthonnax. à FE ÿ ( suite ) f:is la . Genre Orus. (Cuvier) ut 19 Otus brachyotus. (Gmel.) Hibou bra- Rs: chyote. syn. Otus palustris. (Brehm.) HE . Chouette. (Buflon) R. rare, de passage. 20 Otus vulgaris. (Flem.) Hibou vulgaire ou moyen Duc syn. Strix otus. (Lin.) commun, niche. Genre Buso. (Cuvier) Bubo maximus. (Flem.) Grand Duc. syn. Otus bubo. (Schleg.) — Strix bubo. (Lin.) rare, passage accidentel. Genre Scops. (Savig.) Scops Aldrovandi. Willughbi) Scops d’Aldrovande. syn. Strix scops. (Lin.) — Otus scops. (Schleg.) Petit Duc. (Buffon) commun, niche. 6 REVUE LINNÉENN NE ‘ 2e Ordre PASSERES. (PASSEREAUX) Genre Picus. (Lin.) 23 Picus major. (Lin.) Pic épeiche. Pic varié. (Buffon) commun, niche. 24 Picus minor. (Lin.) Pic épeichette. Petit Pic varié. (Buffon) Agachette vulg; rare, de passage fin septembre. . | Genre GECNUS. (Boie.) 25 Gecinus viridis. (Lin.) Gécine vert. syn. Picus viridis. (Lin.) Pleu-Plel, Piochat vulg; très commun, niche U 26 Gecinus canus. (Gmel.) Gécine cendré. syn. Picus viridis Norwegicus. (Briss.) Pic à tête grise, vulg.; rare, de passage. Genre Yunx. (Linné) 27 Yunx torquilla. (Lin.) Torcol vulgaire. Tire-langue, vulg. + Très commun aux environs de Lyon, il nous quitte fin septembre et revient vers le milieu d'avril. Genre Cucurus. (L.) 28 Guculus canorus. (L.) Coucou gris. Très commun, nous arrive milieu d’a- vril et repart en fin août. Genre Axcepo. (Lin.) 29 Alcedo hispida. (Lin.) Martin Pécheur vulgaire. | Drapier, Pêche-veron, Pivert-d'eau vulg.; très commun et sédentaire. 30 Sitta cœsia. (Meyer et Wolf.) Sitelle tor- che-pôt. Très commun dans la partie montagneuse du département, niche. : Genre SrrrA. (Lin.) { . Genre CErtrra. (Lin.) Certhia brachydactyla. (Brehm.) Grimpereau brachydactyle. : 14 syn. Certhia familiaris. (Lin.) Picasson, Le petit pique bois vulg. Passent par petits groupes du commence- ment d'octobre à fin novembre. Genre TicHoproMA 32 Tichodroma muraria. drome échelette. syn. Certhia muraria. (L.) = muralis. (Brisson) 4 — Tichodroma phænicoptera. (Temm.) | peu commun, de passage Genre Urpupa. (Lin.) 33 Upupa epops. (Lin.) Huppe vulgaire. Très commune dans tous les environs de | Lyon; elles nous arrivent au commence ment d'avril et nous quittent fin Août. | Genre Corvus. (Lin.) 34 Corvus corax. (Lin.) Corbeau ordinaire. syn Corvus maximus. (Scopol.); rare et passe. 35 Corvus corone. (Lin.) Corbeau corneille. Corbine, cornaille. (vulg); commun, niche (Lin.) Ticho- (à suivre) F { Luz Le U F . LA FRET À a 2 4 & RTE Ha DPI Et REVUE LINNÉENNE il ANNONGES DIVERSES Prix des annonces: La page, 16 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr, — La ligne, 0, tr. 20 c. 11 sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour / sur les annonces payantes pour la 1'° insertion. n 50 oo pour les insertions répétées, de la même annonce. Tout abonné a droit, pour chaque numéro, si l’espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange. EEE © M. Léon SONTHONNAX, /9, Rue d'Alsace, 19, LYON. | < ENTOMOLOGIE GÉNÉRALE, CONCHYLIOLOGIE, BOTANIQUE 0 “ , ER " Ustensiles à l'usage des entomologistes e Cartons liégés pour Collections d’Insectes, Epingles, Filets fauchoirs et à papillons ï HT A 4 ; Insectes vendus à la pièce. 6 Coléoptères de France Longicornes exotiques Antichiria furiosa Brésil 1, 50 Cicindela littoralis o, 25 | Gnoma giraffa Indes 2, 50 — festiva Amaz. 1, 50 | | Carabus splendens 1, 00 | Megaderus stigma Pérou 1, 25 | Heterorrhina africana Guinée x, 50 N ÿ Acrodon brunneum o, 50 | Ctenoscelis acanthopus Brésil 3, oo | Cyclocephala gregaria Colombie o, 80 Chlænius 4 sulcatus 0, 50 | Trachyderes Reichei Pérou 2, 00 | Popilia nigrita Indes 0, 50 | — sulcicollis 0, 75 — nigricornis — 1, 50 | Dichelus atratus Natal 0, 60 Pogonus pallidipennis o, 30 | Mallaspis leucaspis Brésil 2, 50 | Phanaeus Mimas Pérou 0, 50 ci ) Agonum fuliginosum 0, 40 | Chlorida festiva — I, 00 Hémiptères de France a Telephorus assimilis Ù 0, 40 | Rhopalizus tricolor Guinée 2, 00 | Odontotarsus grammicus 0, 30 | Limobius mixtus o, 50 | Stirastoma melanogenus — 1, 00 | Graphosoma semipunctatum 0, 20 Apion Capiomonti o, 60 — aethiops Amaz. 1, 00 | Carpocoris lynx 0, 20 Balaninus Elephas o, 30 | Calilchroma vittata Brésil 2, 00 | Droyderes marginatus ©, 25 4 Caiamobius gracilis o, 25 | Cloobothea crassa Pérou 2, 50 | Holcogaster fibulata 0, 50 a) Cryptocephalus globicollis 0, 30 Lamellicornes exotiques Verlusia sulcicornis 0, 40 Prasocuris Hannoverana o, 40 | Copris Orion Afrique centrale o, 75 | Gonocerus insidiator I, 00 } \ Pæcilonota decipiens o, 60 | Glycyphana jucunda 0, 75 | Psacasta conspersa 4, 00 au Toute demande venant de l'Etranger, doit être accompagnée d’un chèque ou d’un mandat + 4 représentant au moins la moitié de la valeur totale de la demande, M. Guédel, Cours Berriat, Grenoble, offre A contre bonnes espèces françaises: Nebria castanea, f: laticollis, Gyllenhalli, rubripes, Pterostichus exter- { ne-punctalus, metallicus, vagepunctatus, Hydropo- vus Sammarki, Mastigus ligurieus, Corybmites cu- preus, germanus, A phodius rubens, sericatus, rufus, Luciola lusitanica, Pachyta interrogationis, ete. Ancienne maison Poncet, Peney - Rey, succ', 1, Place des Terreaux, à l'entresol, Lyon. Accessoires pour entomologie: Pinces droites et courbes, flacons, filets, fauchoirs, écorçoirs, bo'tes pour épingles, plaques de liège, étiquet- tes, étaloirs etc. Epingles acier sans tête, dites Lyonnaise, 1 fr. le 1000; épingles françaises à tête, de 2,25 à M. Fauconnet, rue Carion, Autun, offre con- à \ 2,50 prises par mille; 0,30 le cent. tre bonnes espèces de Coléoptères Gallo-rhénans: p ; « ! c Bythinus Fauconneti, Hadrognathus longipalpis, É Vente et achat: de papillons et insectes de Homalium nigriceps, Cephenntum punctipenne, Fau- nl + tous les ordres; de timbres-postes et albums vel (nov, sp.) Sipalia diformis, Thorictodes, Hey- } \ pour collections. deni Euconus Wetterhali Cyrtoscydmus pusillu, ete. l % Envoyer oblata. à) M. A. Otto, Vienne, VIIT, Schlosselgasse, 2. A vendre. Collection de Coléoptères d'Euro- désire entrer en relation d'échange avec des pe avec beaucoup de doubles, 26 cartons de. coléoptèristes, la liste des doubles contenant divers formats, prix 300 fr. S’adresser au bu- 1 plus de 1 200 espèces. Prière d'envoyer oblata. reau du Journal. j = 44 À BD E DIN NV DES M MECGEANCGES F k Toute personne qui enverra à M. L. Sonthonnax, /9, Rue d'Alsace, Lyon, 60 exem- ÿ plaires de Coléoptères en 5 ou 6 espèces préalablement acceptées, recevra les espèces suivantes : L : N° I 18 Feronia interstincta 10 Ceuthorrhynchus hirtulus ‘Al 1 Apion malvæ 19 — diligens II — erysimi il 2 — minimum 20 Harpalus hottentota r2 Dermestes mustellinus 3 — ononidis 21 — tardus 153 Dolichosoma lineare 4 Bruchus bimaculatus 22 Moronillus ruficollis 14 Enirrhinus acridulus Si — ater v. pubescens 23 Nanophyes brevis 14 Feronia anthracina Ü CHU — debilis 24 Pterostichus niger 19 — gracilis 7 Cossida rufo-virens 25 Rhizopertha pusilla 17 Gymnetron pascuorum è BA = oblonga 18 — netus Ÿ # ge" — nobilis : N° 2 19 Hoplia farinosa il m. TOM. -— ferruginea 1 Apion pomonæ 20 — cœærulea 7 IL — nebulosa 2 — seniculum 21 Larinus carlinæ 4 4 12 Donacia lemnæ 3 — simile 22 Malachius rufus ñ 13 — bidens | 4 Bruchus pygmæus 23 Olibrus pygmæus 13 — sagittariæ RE seminarius 24 Pogonus chalceus ÿl 14 — menyanthidis 6 — yelaris 25 Stomis pumicatus | 15 — impressa 7 Ceuthorrhynchus contractus 16 — linearis 8 — quadridens | 17 Eimis troglodytes 9 —_ assimilis | Les frais de poste sont à la charge des demandeurs. — Les espèces reçues en échange de ces | 2 1/2 centuries, serviront à en composer de nouvelles qui seront offertes et publiées dans le pro- 4 chain numéro, et ainsi de suite. À no E de EEE meer quant tel AE £ Lis CR Re REVUE LINNÉENNE | ANNONCES ANNUELLES : Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusivement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la ligne pleine. En vente, Aue Ferrandière, 18; et chez M, le D' Jacquer, 3, Cours Lafayette, Lyon, toutes les années parues de l’Echange (1885-86 et 1887), contre l'envoi d'un mandat poste de 5 ‘francs. Chaque année prise séparément 2 francs. Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout 60 feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 25 fr. Pour les demandes s'adresser à M Ant.Otto, comp- toir Minéralogique à Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2. HENRI GUYON Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’INSECTES Grandtformafmvitré 20-26-00 EURE 2 50 Grand format carton, 39-26-6 ........... 2 Petitformati26=100/2-OMMPENT ERP REENT 1 85 Petit format, 26-19 1/2-6 77 NUE 1 50 BoitesidoublesMondSAtES ES EPP NET TEE AE EEE 2 50 Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande. PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS OUVRAGES A DISPOSER Par M. CI. Rey CR 0e HISTOIRE NATURELLE a COLEOPTÈRES DE FRANCE 18600k 2 fisides parsondras navales hs SAM MC SUCRE OR EEERE 10 1862 Moilipennes Gen ides, Téléphorides) ee Mulsant, 1 vol. in 8° 431p, 3 pl. (éd. ÉPREE 15 » 1863 Angusticolles (C/érides) et Diversipalpes (Lymexylonides), 1 vol. in 8°. 158 p. 2 pl. par Musa a Lubesr er AM Era, | SAN EUROPE AU Pr PAR TT ICONE 6r> 1863 Lonpicornes (21edi) Vol ANESERS O0M-Apar Mulsan ti PP EE 12 > 1865 Fossipèdes (Cébrionides) et Brévicolles (Dascillide s) par Rey 1 vol. in 8°, 124 p' s pl 6 > 1866 Vésiculifères (Malachides) par Rey, x vol. in 8°: 306 p. 7 pl: M NN 10 » 1866 Colligères (Anthicides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 187 p. 3 pl. & .. .. +. NN 6 » 1867 Scuticolles (Dermestides) par Mulsant, DIVONANNS Se TOO MP LANDIS UN CENTER 6 >» 18081Gibhicolles t(Piruides) panRey, mio Ant #22 28p MANIP IC EE TERRE 10 >» 1868. Floricoles\(Dasstides )parRey,, rivol in 8} 315 p. 109%pla LA ANR ER ENe 15 > 1860 Piluliformes (Byrrhides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. TASUIDe 2. DIT EN TEE Eer 6 >» 1871 Lamellicornes (2° éd ) par Mulsant, 1 vol. in " TRS UPS GES EE CRT ne lc 15 >» 188s Ealpicornes (2° éd.) par Rey, 1 vol. in 8°. 374 p. 2 DEA EME ON TER NES 9 >» 1887 Essai sur les larves ‘ Coléoptères PAT REV MVNO TRS RTE OP I2 IDE PE MENARNEENS 3 >» BRÉVIPENNES OÙ STAPHYLINIDES 18 7HMBOUtOChATAITES DATUR EN TENNIS 8 2TMDeNS D MMPR CPERER NENPR 8 >» 1874 Aléocharaires par Rey, 1 vol. in 8°. 365 p. ô PES RE M ee Re NT ENS ec PE 10 » 1877 Staphyliniens par Rey, 1, vol. in 6°. x APE O FD x Me sde LR EE A Tee PESTE CR 15 > 1878. Pédériens, etc par Rey, 12voL in /92188/p}16 pl. Ua NS ES ANNEES SES 1880 Homaliens par Rey, 1 vol. in 8°. 430 5 (Ou o) PELLE 0 6 » 1983 Tachyporiens, etc. pañ Rey, à vol. in 850205 1p. A0pl DER UE EE PP ORNE 10 >» 1384 Mycropéplides, Sténides par Rey, 1 vol. in 8°. . Pi SDL AIO ATEN RES 10 » PUNAISES DE PT 1366 Pentatomides parMulsant, 1/vol.1n#82 606051p:12 PLEMET CE 11 » 1870 Coréides, etc. par Mulsant, 1 vol. in 8°. 250 p. 2 4 AA TOME OU EURE SEEN Le PE T'AS 1872 1IRedUVITeSiparaMulSant MATOl.1n08 + ANTON 2 PI MANIERE NC . 4 » 1870 Lyr6ides (parlent ET OL In 8 SAND EN CN RE CNE CCE EI CRE 3 » OPUSCULES ENTOMOLOGIQUES Par Mulsant 1853 Description de 80 espèces de Coléoptères, 4 biographies, 1024); 3 D MONTRES 6 » r#521Supplément auxiCoccinellides, 205 Pr MR Ur CU CCE ER 6:23 1853 Les derniers Mélasomes (Parvilabres ou Pédinides), 242 p.e4 pl. . . . . . . . . . . 6 » 1378 Chrysides de France par Abeille de Perrin, 108 p. 2 DIR PCM ME RER 4 > En vente chez l’auteur : M. C1. Rey, 4, place St-Jean, Lyon. PRIX-COURANT DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE (Plus de 9000 espèces) TJ. DESBROCELERS des IOGES 23, Rue de Boisdénier, à Tours (/ndre-et-Loire) Collections de divers ordres. — Achat d'insectes. — Commission. — Expertises. — Echanges. Lyon. — Imp. Lith. et Grav. L. JAcQuET, rue Ferrandière, 18. % ’ ‘à “ y'a _ Quatrième année. — N° 46 El 15 Octobre 1888. | L'ÉCHANGE Revue Linnéenn ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE paraissant tous les 15 du mois Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION DU Dr JACQUET membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d’'Entomologie, et de la Société Entomologique de France. AVEC LA COLLABORATION DE MM. F. GUILLEBEAU A. LOCARD membre de la Vice-Président Société Entomologique de France de la Société française +8+ À s du ve C.E. LEPRIEUR | Gti > tr da munie de Malacologie. ++ $ CI. REY Président de la Société Française d'Entomologie, membre dela Soc. Entomologique membre de la Des — à à) Société Entomologique de France, membre honoraire de France et de la Société Linnéenne de Lyon. WANT de la Société d'histoire naturelle de Colmar etc. AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM. … Ed. AnDré (de Beaune), D' L. BLanc, L. Dériar, A. Dupors (de Versailles), L. Girero, R. GRiLar, Valéry Maver, J.-B. Renaun, A. Ricur, Nisius Roux, L. Sonrnonnax et A. VirLor (de Grenoble). ne ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet L Tout ce qui concerne la rédaction, les annonces gratuites | Adresser Les réclamations concernant l'envo: du … cl renseignements sur les annonces non suivies d'adresse ® Journal à M.L. acquet, rue Ferrandière, 18. Lyon. … doit étre envoyé à M. Le D' Jacouer, Cours Lafayette, 5, [l ea “ AN — LL 4 # x … France, ue an, 5 fr. — Union postale, 5,60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 4 fr. nan, PNR 2 REVUE LINNÉENN | A — — COMITÉ D'ÉTUDES POUR 1888. A ————— MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MarserzLe. Coléopteres exotiques. L. Blanc, docteur, 33, rue de la Charité, Lyon. Minéralogie. Brosse, abbé, professeur au collège d’'Annonay. Hydrocanthares et Histérides. Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. genres: Amara, Harpalus, Feronia. A. Chobaut, Place Perrache, 4, Lyon. Carabiques gallo-rhénans. J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon blanc, OrrLÉANS, Scy-dménides L. Davy, à Foucère par CLers, (Maine-et-Loire). Ornithologie. L. Dériard, 2, rue du Plat, Lyon. Orthoptères. L. Gavoy, 5, rue de la Préfecture, Carcassonne, (Aude). Lamellicornes. E. Jacquet, docteur, 3, cours Lafayette, Lyon. Curculionides. (1) A. Locard, 38, quai de la Charité, Lyon. Malacologie française, (mollusques terrestres, d’eau douce et marins). J. Minsmer, licutenant au 15° de ligne à Carcassonxe. Longicornes. A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea et Cie, à Ficarerte- Bucarest (Roumanie). Hémiptères d'Europe. H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Parts. Orthoptères et Névroptères. J.-B. Renaud, 21, Cours d'Herbouville, Lyon. Curculionides. A. Riche, 12, place Perrache, Lyon. Fossiles, Géologie. N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon, Botanique. L. Sonthonnax, 10, rue d'Alsace, Lyon. Lépidoptères (excepté micros). M. Vaulogé, 34, rue Jean Burguet, Borpeaux. Phytophages d'Europe. A. Villot, 3, chemin Malifaud, GrenogLe. Gordiacés, Helminthes. (x) Demande en ce moment à déterminer les espèces appartenant aux genres: Anthonomus et Orchestes. Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 1° du mois. L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange. Errata. Page 3, ligne dernière et page 4, ligne 1, le procès-verbal attribue par erreur à l’Apion de l’'Urtica urens, les caractères de l’Apion de l'Urtica dioica. Page 4, ligne 40, au lieu de dessus de la tête, il faut lire dessous de la téte. Nécrologie. Nous avons le regret d'annoncer à nos lecteurs le décès de M. E. Bellier de la Chavignerie, entomologiste très distingué, ancien président de la Société Entomologique de France. Nouvelles et faits divers. On a capturé à Montluel (Ain), sous les écorces d’un peuplier abattu, deux exemplaires d'Æololep- ta plana. Les écorces de ce peuplier abritaient un grand nombre de larves de diptères. M. le D' Jacouer vient d'envoyer à la Société Entomologique de France, la description d’un nou- veau genre de curculionide, Echinodes Ravouxi, curieux cossonite qui se place en tête de la tribu par son rostre court, non cylindrique, à sillons antennaires visibles en dessus du rostre. Ce coléoptère a été découvert par M. Ravoux de Nyons. AVIS : A partir du 1 Novembre, M. L. Jacquet, imprimeur, fera recouvrer par la poste le montant de l'abonnement pour 1888. Prière à MM. les abonnés en retard d’envoyer leur abonnement avant cette époque pour éviter les frais de recouvrement. Ont payé leur abonnement pour l’année 1888 : MM. G. Dupuy à Nouméa, (Nouvelle-Calédonte), Ch. Demaison (Marne), MarTiN ({ndre), Pouzer (Deux-Sèvres), ” (Les personnes oubliées sont priées de réclamer.) gone à NV sr, Los ie ES 2 e REMARQUES EN PASSANT par CI. Rey (suite) Lu à la Société Linnéene de Lyon, le 27 Juin 1887. FAMILLE DES SCYDMÉNIDES Chevrolatia iusignis J. Duval. Cet insecte qui est très rare, est méridional et a été capturé à Toulouse, Nice etc. J'en ai pris un exemplaire à St-Genis-Laval près Lyon, en Juin, . parmi les mousses et un deuxième, l’année suivante, au 31 octobre, parmi les feuilles mortes, et, les deux fois, en compagnie de nombreux et divers Ato- maria. Sa démarche est très lente. La forme est plus allongée que chez tout autre Scydménide; le prothorax est rétréci en avant, conique: les antennes longues et épaisses trainent par terre et semblent servir à la gradation. Euthia plicata Gyl. J'en ai vu une variété de Collioure, presque entièrement d’un noir de poix. J'en sépare sous le nom de fortior R., une espèce plus robuste dans toutes ses parties. Elle est plus grande, plus convexe, d’un roux acajou luisant, avec la tête d’un noir de poix, plus étranglée derrière les yeux. La pubescence des élytres est plus longue, moins pruineuse, moins serrée et moins couchée, etc. Villié-Morgon (Rhône), sous un fragment déhiscent du crépis- sage d’un mur. Euthia Schaumi Ksw. Quelquefois les élytres sont plus ou mois rembrunies. L'Euthia clavata Reiïtt. se rapporte à l'E. linearis Muls.-Rey. Il est moins noir, plus déprimé, plus linéaire que scydmaenoides, avec la massue des antennes encore plus tranchée. Le nom de linearis, comme de beaucoup antérieur, doit donc prévaloir. Le Cephennium majus Reitt., indiqué de Croatie et de Carniole, se prend également dans les montagnes de la France orientale, le Bugey, la Grande-Chartreuse, etc., en le supposant, com- me on le dit, synonyme de /aficolle Aub. nom antérieur. Le Ceph. minimum Reitt. répond peut-être au minutissimum d'Aubé? J’en possède des ex- emplaires non seulement de Corse, mais aussi de la France méridionale (Agde, la Massane) et même des environs de Lyon (St-Genis-Laval). Sbydmaenus Godarti Latr. J'ai vu un échan- tillon n’offrant qu'une seule fossette basilaire aux élytres, avec celles-ci un peu plus fortement ponctuées; mais, pour le reste, conforme au Godarti (Scydmaenus foveola R.). Lyon. Scydmaenus scutellaris Müll. Quelquefois les élytres sont plus fortement et plus densément ponctuées (Sc. punctatus R.). Lyon. Je regarde le Scydmaenus Raymondi Saulc. comme distinct. de Sc. Helferi Schaum. La forme générale est un peu plus oblongue; le prothorax paraît un peu moins court et moins fortement arrondi en avant sur les côtés avec une teinte tirant souvent sur le rouge-brun. Les élytres moins larges aux épaules, sont plus rétré- cies antérieurement, etc. D Scydmaenus collaris Müll. Un échantillon de taille un peu plus forte, m'a présenté la suture des élytres surélevée jusqu’après le milieu, avec la strie juxta-suturale plus accusée (Sc. subele- vatus R.). Montagnes de Bargemont (Var). Scydmaenus exilis Erichson.Chez cette espèce, les élytres vues de derrière, paraissent parfois bifovéolées à leur base, la fovéole externe étant presque indistincte. Elles sont d’autres fois évi- demment et assez densément ponctuées (Sc. punc- tillatus R.). Hautes-Pyrénées. Euconnus similis Weïse. J'en ai un échantil- lon du Beaujolais (Rhône). Euconnus confusus Br. Aussi commun par- tout que l'Euc. hirticollis, dont je le crois évi- demment distinct par sa forme un peu plus oblongue et ses élytres plus visiblement pointil- lées. Accidentellement, les antennes n’offrent que 9 articles, ceux de la massue étant atrophiés. ( à suivre) Notices Gonchyliologiques par A. LOCARD Vice-Président de la Société Française de Malacologie, IV De la valeur des caractéres Spéciiiques chez les Pecten. Par suite de l'extrême diversité de forme qu’affec- tent les mollusques, les caractères spécifiques propres à chaque famille sont sujets à des varia- tions dont il importe toujours de bien tenir compte. À l’occasion d’une étude monographi- que des Pecten des côtes de France que nous pensons publier, nous avons relevé les observations suivantes relatives à la valeur de ces caractères spécifiques. En général, chez une même espèce apparte* nant au genre Pecten, le galbe est essentiellement polymorphe. IL varie dans des limites assez larges, non seulement suivant les milieux, mais encore dans une même colonie, et suivant l’âge des in- dividus. Souvent, en effet, telle espèce, dont le galbe à l’état adulte est normalement circulaire, était longitudinalement allongé dans son jeune âge, et peut devenir transversalement elliptique en vieillissant. Lorsque l’on examine des séries un peu importantes de Pecten varius, P. dis- tans, P. unicolor, etc., on observe des varia- tions très notables dans le galbe, variations qui induiraient certainement en erreur si l’on s’en tenait à quelques individus pris isolément, Om est ainsi forcément conduit à établir, pour pres- que tous les Pecten, un nombre de variétés ex forma considérable. Il en est souvent de même du plus ou moins de bombement relatif des valves. On voit sou- vent chez des espèces normalement inæquivalves des individus exactement æquivalves. Le bombe- ment varie notablement suivant l’âge: il est en général plus faible dans le jeune âge que dans l’âge adulte; parfois même ïil devient ensuite 4 REVUE LINNÉENNE anormal. Il existe des sujets du Pecten commu- tatus dont les valves sont déprimées comme celles du P. opercularis, tandis que chez d’autres la coquille est complètement globuleuse comme celle d’un Cardium. Faut-il rappeler ces singulières formes pyxoides des P. clavatus, P. flexuosus ? Pendant toute la durée du temps qu'il met pour devenir adulte, le sujet chez ces deux der- nières espèces croît très régulièrement en restant toujours semblable à ses congénères. Mais une fois cette limite dépassée, en vertu sans doute de ce phénomène si exactement exprimé par Carlo Por- ro sous le nom de sopraeccitatione di vita etencore mal connu des physiologistes, le développement se poursuit chez quelques individus sous les formes les plus bizarres et les plus irrégulières. On ne peut donc, comme on le voit, attacher au galbe général de la coquille qu’une importan- ce relative; et dans les attributions spécifiques il conviendra de bien tenir compte de l'âge des individus. La disposition relative des oreilles, la présence ou l’absence du sinus byssal, sa forme même sont des caractères généraux très utiles à relever, mais uniquement ou presque uniquement pour établir des modes de groupements dans des séries de formes plus ou moins affines. Ils perdent beau- coup de leur importance lorsque l’on passe à la classification spécifique. Mais en revanche, le caractère spécifique le plus certain, le plus précis, réside selon nous dans le mode de répartition des côtes longitudi- nales ou mieux rayonnantes, et dans leur allure. Dès le jeune âge, aussitôt après la période embry- onnaire, les côtes commencent à affecter les carac- tères qu’elles doivent définitivement revêtir, surtout au point de vue de leur mode de répar- tition. Si chez quelques espèces, comme le Pecten sulcatus ou le P. multistriatus on obser- ve une irrégularité notoire dans ce mode de distribution, elle persistera toujours et à tous les âges; de même tout caractère de régularité, soit dans la grosseur, soit dans le mode d’alternance subsistera à toutes les époques, même dans le cas d’un développement partiellement anor- mal. Une fois le nombre des côtes fixé, une fois leur grosseur réciproque établie sur chaque valve, rien dans la croissance, si ce n’est un accident tératologique, ne peut en modifier le régime, C'est donc là un criterium certain sur lequel on peut compter d’une facon absolue dans la détermination spécifique des Pecten. Parfois pourtant, il existe des anomalies dans les costulations elles-mêmes, mais elles sont apparentes dès le jeune âge. Telles sont par ex- emple les côtes anormalement bifides dont on peut oberver deux ou même trois spécimens chez certains individus. Mais ce sont là des acci- dents tératologiques comme il peut en exister partout. Les seuls caractères sérieusement modifiables dans l'allure des côtes, portent sur leur nombre et sur leur plus ou moins grande saillie. On remarquera que le nombre des côtes ne varie guère que chez les espèces qui en ont un nombre relativement considérable, comme par exemple les Pecten varius, P. niveus, P. multistriatus, etc. Avec l’âge on sait que les côtes tendent à s’aplatir. Enfin chez certaines espèces comme chez les Pecten glaber, P. hyalinus, etc., les côtes peuvent être plus ou moins apparentes sui- vant les individus; mais dans ce cas, elles affec- tent toujours d’autres caractères qui permettent de les distinguer et de les caractériser facilement, Il ne faut point se borner, comme on le fait malheureusement trop souvent,à n'étudier qu’une seule valve au point de vue de son mode d’orne- mentation. En agissant ainsi on peut s’exposer à de singuliers mécomptes. Cette ornementation peut étre complètement différente sur les deux valves. Chez les espèces dont les espaces intercos- taux sont plus petits ou plus grands que la largeur des côtes, sur la valve supérieure notam- ment, le faciès de la valve inférieure sera néces- sairement tout différent, puisque chaque valve en principe, présente une ornementation com- plémentaire de l’autre. Quoi de plus distinct que les côtes des deux valves des espèces du groupe des Pecten glaber ? Mais parfois aussi les deux valves ont une ornementation complètement différente; sur la valve supérieure, on peut rencontrer des côtes rayonnantes, tandis que sur la valve inférieure il n'existe que des côtes concentriques. Tel est le cas des Pecten fenestratus et P. Hoskynsi par exemple. E. Forbes, trouvant isolément les val- ves si dissemblables de la première de ces deux espèces les a baptisées l’une sous le nom de P. fenestratus, l'autre sous celui de P. con- centricus. Pareille erreur a été également com- mise par Philippi qui a dénommé les deux valves d’une même espèce sous les noms de 2. Jfimbriatus et P. antiquatus. Quant à la manière d’être du test, ses costula- tions, ses stries, ses épines ou ses squames, elles varient toujours suivant les milieux. Dans les fonds tranquilles, non agités par le mouvement des vagues ou des courants, ces différents modes d’ornementation se développeront facilement; ils perdent au contraire de leur importance dans les milieux agités. Tel est le cas du Pecten varius qui tantôt porte de longues épines et qui tantôt aussi devient complètement glabre. C'est une étude incomplète des différentes manières d'être du test du Pecten opercularis qui a donné nais- sance aux Pecten lineatus des mers du nord et au Pecten Audouini de la Méditerranée. Les différences de coloration, l’ornementation polychromique qu'affectent si souvent les valves supérieures des Pecten, sont autant de caractères souvent fort utiles, mais dont il ne faut pas abuser. Les variétés ex-colore sont parfois si nombreuses chez une même espèce qu’elles per- dent toute valeur. [l suffit de se rappeler qu'il existe des Pecten niveus d’un beau rouge vif ou d'un jaune citron tout aussi communément répandus que le type qui est d’un blanc deneige. Et puis il ne faut pas perdre de vue que chez les coquilles mortes et à fortiori chez les fossiles un tel caractère n’a plus la moindre valeur. (à suivre) REVUE LINNÉENNE ; Notes sur la faune Ornithologique Lyonnaise par L. Sonthonnax. (suite) 36 Corvus cornix. (Lin.) Corbeau mantelé. syn. Cornix cinerea. (Brisson) — Corneille mantelée (Buffon) — Jacobine, religieuse (vulg); f très communs pendant l'hiver, en troupes nombreuses et souvent réunis aux Freux. _ 37 Corvus frugilegus. (Lin.) Corbeau freux. Graille. (Vulg); c’est l'espèce la plus commune dans nos en- virons pendant l’hiver seulement. 38 Corvus monedula. (Lin.) Corbeau Chou L < x À) à Ê 1 cas. Corneille d'Eglise | R Corneillard | (Vuig:); rare, niche. Genre PYRRHOCORAX (Vieill.) Pyrrhocorax Alpinus. (Vieill) Pyr- rhocorax alpin. syn. Corvus pyrrhocorax Gmel. \ Chouca des Alpes | ; Le Choquard. \ (Vulg.); t à 2 très rare, passage accidentel. 4 Genre picA (Brisson) . 40 Pica caudata. (Lin) Pie ordinaire. syn. Garrulus picus, Temm. Margot (Vulg); très commun, niche. Genre GARRULUS. (Brisson) - 41 Garrulus Glandarius. (Lin.) Geai com- mun. » Nous arrivent par bandes nombreuses vers le milieu d'octobre et nous reviennent en - petit nombre au printemps, quelques couples + nichent dans nos bois. | Genre Lanius. (Lin.) DA Lanius excubitor. (Lin.) Pie grièche grise. Lanius cinereus (Brisson) Lanius major. (Pall.); rare, niche. 43 Lanius minor, (Gmel.) Pie-grièche d'Italie. syn. Lanius Italicus (Latham); rare, niche. 44 Lanius rufus. (Brisson) Pie - grièche rousse. syn. Lanius rutilus (Lath.); rare, niche. Ls Lanius collurio. (Lin.) Pie-grièche écorcheur. Derne. (Vulg); L commun, niche, pous quitte fin septembre et reparaît en Mai. Genre strurnus. (Lin.) > Sturnus vulgaris. (Lin.) Etourneau _ vulgaire. _ Sansonnet. (Vulg.) Ÿ Passages réguliers dès le 15 Septembre; reviennent vers la fin Mars, mais ne nichent pas dans notre région. Ces oiseaux nous arri- vent en bandes quelquefois innombrables, ils se répandent le jour dans les terres nouvelle- ment ensemencées ou fraichement labourées et se réunissent le soir sur les roseaux de nos marais où les chasseurs en font de véritables massacres. Genre passer. (Briss.) 47 Passer domesticus. (Brisson.) Moineat domestique. syn. Fringila domestica. (Lin.) Pierrot. (Vulg); sédentaire .Var. Passer Gisalpira. (Vieill) Moi- neau d’Italie. syn. Fringilla Cisalpina. Temm.; rare. 2° Var. Passer Hispaniolensis. Temm. Moineau Espagnol. Un peu moins rare que le précédent. 48 Passer montanus. (Briss) Moineau Friquet. syn. Fringila montana. (Lin) Friquet. (Buflon) syn. Passer campestris. (Briss.) Très commun. Quoique cette espèce soit sé- dentaire, il est probable qu’un grand nombre de ces oiseaux doivent émigrer car ils se réunissent vers la fin de Fautomne en bandes très-nom- breuses et l’on n’en voit qu'un nombre relative- ment faible pendant l’hiver. 49 Passer petronia. (Lin.) Moineau soulcie, syn. Fringilla petronia. (Lin.) syn. Passer sylvestris. (Briss.) Moineau de bois ou soulcie. (Buffon.) Moineau foie (Briss.) Genre PYRRHULA Briss. 50 Pyrrhula vulgaris. Temm. Bouvreuil vulgaire. syn. Loxia pyrrhula (Lath.) syn. Pyrrhula Europea Vieil. Chopard Pivdine (Vulg) De passage du commencement d'octobre au 15 décembre, très commun, niche rarement. Genre LoxIA (Briss) 51 Loxia curvirostra. (Lin) Bec croisé ordinaire. Bec croisé d'Allemagne. (Buffon); très rare, de passage. Genre COCCOTHRAUSTES Briss. 52 Coccothraustes vulgaris. (Vieil.) Grosbec Vulgaire. syn. Loxia coccothraustes. (Lin) syn. Fringilla id. Temm. Rose gorge. (Vulg.); passages irréguliers dans nos montagnes. ‘ Genre LiGURINUS. (Koch.) 53 Ligurinus chloris (Lin.) Verdier ordi- naire. syn. Loxia Chloris (Lin.) syn. Fringilla Chloris (Temm.) Verdier (Buffon) Pailleret (Vulg.) Niche, quelques individus passent l'hiver. Î k in hi ere L ET = D TEST RE er Genre FRINGILLA (Lin.) 54 Fringilla caelebs (Lin.) Pinson ordinaire. Très commun dans nos bois et dans nos jardins; sédentaire. 55 Fringilla montifringilla. (Lin.) Pin- son d’Ardennes. À Pinson de montagne. (Vulg,) Quinson. Cette jolie espèce arrive dans nos contrées vers la fin de l’automne, y passe l'hiver et nous quitte les derniers jours de Février, ils volent toujours en bandes serrées, aussi un coup de fusil en abat presque toujours un grand nombre. Genre caRDUELIS (Briss.) 56 Carduelis elegans. (Steph) Chardonne- ret élégant. Fringilla carduelis. (Lin.) Commun, niche; en hiver ils se réunissent en petites bandes et nous quittent en décembre. Genre cHrysomiITRIS (Boie) 57 Chrysomitris spiaus L. Tarin ordi- naire. Fringilla spinus L. de passage et assez rare. Genre sernus (Koch.) 58 Serinus meridionalis Bp. Serin meri- dional, Fringilla serinus L. Cini vulg. Nichent dans nos jardins, très communs, disparaissent en Octobre et reviennent en Avril. Genre caNNaBINA (Brehm.) 59 Gannabina linota Gmel, Linotte vul- gaire. Fringilla cannabina (Lin.) — linota Gmel. Linotte et Linotte des vignes (Buffon) Ces oiseaux nous arrivent toujours en bandes nombreuses en novembre et passant générale- ment l'hiver, ils ont. tellement l'instinct de la sociabilité qu'ils se mêlent souvent avec les ban- des d’alouettes. Genre LINARIA (Vieil.) 60 Linaria borealis. Vieil. Sizerin boréal. Fringilla linaria L. Passage irrégulier. Genre micrartA (Brehm.) 61 Miliaria europæa. Swains. Proyer d'Europe. Emberiza miliaria (Lin.) Prelle. Vulg.; nichent. Les individus du Nord, nous arrivent nom- breux en Septembre et sont très Lo à appro- cher lorsqu'ils sont réunis. Genre EmBERIZA. (Lin.) 62 Emberiza citrinella. L. Bruant jaune, Venturon Vulg.; niche et passe l'hiver. 63 Emberiza cirlus. L. Bruant zizi. Bruant de haie. (Buffon). passage. 64 Emberiza cia. (Lin.) Bruant fou. Emberiza pratensis. (Brist.) Ortolan de Lorraine. (Buffon) de passage, rare. | REVUE LINNÉENNE 65 Emberiza hortulana. (Lin.) Bruant ortolan. Ê Emberiza chlorocephala. (Gmel.) rare. (à suivre) Note sur les mœurs de l’Apion cerdo et de son parasite Ayant remarqué, dans une excursion entomolo- gique faite à Tramoy (Dombes), une légumineuse croissant en abondance dans les bois humides de cette localité, je me mis à examiner les fruits de cette plante, dans l'espoir d'y découvrir quelque Apion ou autre curculionide. Bien que les gousses ne fussent pas à maturité, j'eus la satisfaction d'y constater en les ouvrant, la présence de deux sortes de larves. Les unes arquées assez épaisses, blanches, présentaient les caractères de la plupart des larves de curculioni- … des, les autres plus petites, plus allongées, vermi- formes, d’un jaune orange étaient douées d’une grande agilité. Les premières occupaient une loge creusée dans les graines de cette légumineuse, les secondes paraissaient être dispersées au hasard le long des gousses. Cependant, en examinant les choses de plus près, je ne tardais pas à remarquer que certaines des larves jaunes étaient en train de dévorer, de sucer les larves blanches; cà et là se trouvaient des dépouilles flétries et noïrcies indi- … quant que ces petites larves agiles, vermiformes : | avaient déjà fait des victimes. J'emportais, une certaine quantité de ces gousses avec les autres parties de la plante afin de pouvoir la déterminer ainsi que les étres qui en étaient les hôtes. La plante était le Lathyrus macrorhizus. Quant aux insectes il fut nécessaire d'attendre quelque temps avant de connaître leur état civil. Au bout d’un mois environ, je vis mes gousses percées de deux espèces de trous de sortie et, dans la boîte qui renfermait les gousses de Lathyrus, je trouvais quelques Apion cerdo et plusieurs petits hyménoptères appartenant à la famille des Chalcidites. J’envoyais ces derniers à notre savant collègue M. Ed. André de Beaune et j'espère. bientôt compléter cette histoire par le nom exact des parasites de l'Apion cerdo. A en juger par l'examen préalable fait sur les « lieux, les gousses renfermaient au moins autant de larves d’apion que de larves d’hyménoptère; … à l’époque de l’éclosion les apions furent peu nom- breux tandis que les hyménoptères arrivèrent presque tous à l'état parfait. C'est là un exemple de parasitisme externe, les larves de ce Chalcidite vivant en dehors de leurs victimes. La femelle de l'hyménoptère se borne ! donc à pondre dans le fruit, que son instinct lui montre attaqué par le curculionide, un certain » nombre d'œufs d'où sortent des larves agiles qui vont à la recherche d’une proie qui ne peut leur … échapper, occupée qu’elle est à se nourrir des graines du Lathyrus. Dr E. Jacquet ! (] Da en | REVUE LINNÉENNE ANNONCES DIVERSES L Prix des annonces: La page, 16 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, 0, fr. 20 c. Il sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour °/, sur les annonces payantes pour la r'e insertion. 50 ° pour les insertions répétées, de la même annonce. Ancienne maison Poncet, Peney - Rey, » succ', 1, Place des Terreaux, à l’entresol, Lyon. Accessoires pour entomologie: Pinces droites et courbes, flacons, filets, fauchoirs, écorçoirs, boîtes pour épingles, plaques de liège, étiquet- tes, étaloirs etc. Epingles acier sans tête, dites Lyonnaise, 1 fr. : le 1000; épingles françaises à tête, de 2,25 à 2,50 prises par mille; 0,30 le cent. Vente et achat: de papillons et insectes de tous les ordres; de timbres-postes et albums pour collections. M. Charles Daniel, Munich, Dachauerstrasse 4/1, cherche à acquérir, en échange,des exemplai- res frais, de cette année, et intacts de: Crcindela . Tout abonné a droit, pour chaque numéro, si l’espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange. Nymphes ou papillons de « Amph. Livida » intéressantes Noctues noires, sont livrées en grande quantité à des prix avantageux par A. Brade Forst 1. L. (A/lemagne). À vendre. Trousse de taxidermie complète- ment neuve, du prix de 25 fr. (Deyrolle) renfer- mant 16 pièces, boîte chêne 35 16 9. — Prix 16 fr. Th. Autktert, 4, rue Tourgayranne, 4 Orange. M. Echavidre, au Théron, par Jumeaux (Puy-de-Dôme), offre: minéraux et roches 180 espèces; fossiles du houiller, coquilles; plantes 1 000 espèces; coléoptères, 300 espèces. Il dési- re surtout plantes et coléoptères. Envoyer oblata. paludosa, Carabus festivus, Farinesi, spendens, “ yutilans, Nibria Olivieri et Lariollet, Bembidium Abeillei et nigropiceum, de rares Anophthalmus, Chlaentus fulgidicollis, Zabrus inflatus, Pterost. » Xatarti, pyrenaeus, platypterus, Hagenbachi, Hap- toderus glacialis, Poecilus cursorius, Somaplatus n elevatus, Plochionus pallens, Anoxia australis et . scutellaris, Poecilonota Solieri, Oxypleurus Nodi- eri, Neomarius Gandolphei, Hesperophanus palli- dus, de spinicornis, Simplie;. Laurasi, Cly- lus Aubouert, Purpuricenus v. Servillei et globi- collis, Cerambyx Mirbecki, Belodera Troberti, Leptura : ontenayi, Orina splendidula et Ludovi- ciare. Dispose de bonnes espèces p.-e. Ori- nocarabus brevicornis Kraatz (verus), Procerus, Tragosoma depsarium, Pachyta lamed etc. … Prière d'envoyer des listes de doubles. E. Couturier, à la Nverthe par St-Henrti (B.-du-R.), désire entrer en relations d'échanges avec malacologistes. Espèces françaises et exoti- ques. Inseckten-Borse Central-organ zur Vermit- telung von Angebot, Nachfrage und Tausch. Rédaction : Leipsig, 1, Augustusplatz. PILORI DE L’ÉCHANGE M. Croissandeau, ayant envoyé à M: MerkL | de Resicza (Hongrie) la somme de 400 franes ! | pour recevoir des chasses, nous écrit qu'il n'a 4 ! M. Desbrochers des Loges, 23, rue de Bois- rien reçu de ce naturaliste malgré des réclama- 7 … denier, Tours, (Indre-et-Loire), s'occupant d'une tions réitérées. < ” Revision du genre Apion, offre de déterminer #:! gratuitement les espèces qu'on lui enverra et À ru … tient à la disposition des personnes qui lui en- A vendre. Collection de Coléoptères d'Euro- | …._ verront des oblata (vulgarités exceptées), des pe avec bea:coup de doubles, 26 cartons de | listes d'échanges comprenant de nombreuses divers formats, prix 300 fr. S’adresser au bu- espèces. reau du Journal. 4 BULLETIN DES ÉCHANGES si | Li Toute personne qui enverra à M' Saubinet, 44, Quai de la Charité, à Lyon, 60 exem- plaires de coléoptères en 5 ou 6 espèces préalablement acceptées recevra les espèces suivantes : À 1 Nebria picicornis, 18 Ips 4-guttata. 35 Orchestes scutellaris. { 2 Lionychus quadrillum, 19 Aiïraphilus geminus. 36 Elieschus bipunctatus. k 4 3 Badister humeralis. 20 Serica holosericea. 37 Crypturgus pusillus. à 4 Feronia metallica. 21 Rhizotrogus rufescens. 38 Platypus cylindrus. 5 — oblongo-punctata. 22 Anfhaxia cichorii. 39 Callidium violaceum. 6 Calathus micropterus. ï 23 ae 4-punctata. 40 Tetropium luridum. 7 Trechus longicornis. 24 Corymbites haematodes. 41 Monohammus sutor. 8 Tachypus caraboides. 25 Diaperis boleti. 42 Astvnomus Aedilis. d 9 Pelobius Hérmanni. 26 Scaphidema aenea, 43 Saperda scalaris. ; 10 Hydroporus pictus. 27 Anthicus plumbeus. 44 Pachyta 4-maculata. 11 Hydraena gracilis. 28 Otiorhynchus pauxillus, 45. — virginea, 12 Myrmelonia cognata, 29 Peritelus hirticornis. 46 Leptura livida. 15 Philonthus tenuis. 30 Gronops lunatus. 47 Clythra humeralis. : à 14 Platystethus cornutus. 31 Hydronomus alismatis. 48 Cryptocephalus variabilis. fort 15 Arpedium quadrum. 32 Anoplus plantaris, 49 Dibolia femoralis. É: 16 Scaphidium 4-maculatum. 33 Apion tubiferum. 50 Scymnus 4-lunulatus. 17 Aglenus brunneus. 34 Balaninus ochreatus. Les frais de poste sont à la charge des demandeurs. — Les espèces reçues en échange de ces 2 1/2 centuries, serviront à en composer de nouvelles qui seront offertes et publiées dans le pro- chain numéro, et ainsi de suite. REVUE LINNÉENNE ANNONCES ANNUELLES : Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusivement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la ligne pleine. En vente, Rue Ferrandière, 18; et chez M. le D' Jacquer, 3, Cours Lafayette, Lyon, toutes les années parues de l'Echange (1885-86 et 1887), contre l'envoi d'un mandat poste de 5 francs. Chaque année prise séparément 2 francs. Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout 60 feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 25 fr. Pour les demandes s'adresser à M Ant.Otto, comp - toir Minéralogique à Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2. HENRI GUYON Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’INSECTES Grand format vitré, 39-26-6 .........:... 2 50 Grand format carton, 39-26-6 ........... 2 Pettformat,#26-10%1/2-61 A0. Lee Ce 1 85 Petit format, 26-19 1/2-6 .:........1... 1 50 Boitestdoubles fonds DES ACER PEN RE ELEC RCE 2 50 Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envot franco du Catalogue sur demande. PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS OUVRAGES A DIFrrFOSEER Par M. CI. Rey CDR Bee HISTOIRE NATURELLE COLÉOPTÈRES DE FRANCE 1860 2ltisidesipar Eoudras tr vol: ns BAD ANNONCE RE RE 10 1802 Moilipennes (Lampyrides, Télébhorides) dE Mulsant, 1 vol. in 8° 431P: 3 pl. (éd épuisée) 15 >» 1863 Angusticolles (C/erides) et Diversipalpes (Lymexylonides), 1 vol. in 8°. 158 p. 2 pl. par MOTS ES ARS P ET ERNEAPE Te AUS CU DIN RE PEER EEE GE 1862 lonsicornes:(2%6d).srivol-hin 8%.5s001m-spar MUISantE EN ARENA 12 > 1805 Fossipèces (Cébrionides) et Brévicolles (Dascillides) par Rey 1 vol. in 8°, 124 p' s pl 6 >» 1866 Vesiculifères (Malachides) par Rey, 1 vol. in 8. 306 p. 7 pl... . . . . . . . . .. 10 > 1866 Coiligères (Anthicides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 187 p. 3 pl. + à: 0... . 6" #1. 1867 Scuticolles (Dermestides) par Mulsant, AA LS ES SON CE PO CRE ERP Se 2 6 >: r868/Gibhicolles (Phrides) palRev vol ins 222 ip TAN NME EEE 10 > 1868 Filoricoles (Duasytides) par Rey, 1-vol. in 8° /3r5 prg#ph 0:04 es 15 > Ë 1869 Filuliformes (Byrrhides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 175 p. 2 Pl EE EM PL DS CL. G;x'"20700 1871. Lamellicornés!(2èd')/par Mulsant-tevol int8")783 pas PL M AU. LOUER EEE 15 > 4 r88s. Falpicornes)(2%/éd,) par Rey, /#/vol. in 8,394 /p12pli0 000 Et EN OCR 9 > 1887 Essai sur les larves ds Colcoptères par Rey, 1 vol in 8°. 126 p. 2 pl. . . . . . .. 3 214 BRÉVIPENNES OÙ STAPHYLINIDES : 1871 Bolitochaéraires par Rey. 1 VOL Em 8 tait SPL A CPE MANIERE ETES ANR RER 8::x 4 1874 Aléocharaires par Rey, 1 vol. in 8°. 565 p. ; plie 2 TETE 2 MAL MN ERERNRE 10:27 1877 Staphviimiéns par Rey 1vol in 897120 D 10 pl "0 CRE EEE 15» 1 1875 PEdErIENS, telc par iRey, TUVOI HN 0e SD AP ONDES EN SE rm Ne CEE 9 > È 1630 Homaliens, par Rey; 2 vol in48% 24504p. GPL BETA PTE EC EMNOREERS 6 » . 1883 TachypoHens, etc. par Rey, 1 volin 8". 205, p:/40pl 0-1 MAS RENTE TAINIOMRNE 10 > 7 1884 Mycropéplides, Sténides par Rey, 1 vol. in 8°. Us PAR IDIAUE PEN NEC AAC RERERERS 10 >" ù PUNAISES DE FRANCE 1806 Pentatomides par Mulsant,2revolnmesr.UROS hp. 2Npl CN MERE MEN ET RCE TEE 11 > 1870 Coréides etc -pariMulsant mavol an 2%8250 D. 210 MRC RESTE PNR NE NT TR IS 7 52 1870 EequviIdesIpamMnISant, 0 vol. in 8 ND 2 DL MP EEE NET 4 > 18701 yseidespariMulsant vol ins "15 AND OR NEO AC EN TE En AE sure OPUSCULES ENTOMOLOGIQUES Par Mulsant 1853 Description de 80 espèces de Coléoptères, 4 biographies, 192 p. 3 pl. . . . . . . . 6 ».1% 1852. Supplément aux Coccinellides,. 265:p;1-%152 PRO RUE P A NENES LPS ESS 62 % 1853 Les derniers Mélasomes (Parvilabres ou Pédinides), 242 p. 4 pl.. . . . . . . . : . + 6 » 1878 Chrysides de France par Abeille de Perrin, 108 p. 2 pl.. . . . . . . . . . . . . . . 4 » NN — \ { En vente chez l’auteur : M. CI. Rey, 4, place St-Jean, Lyon. | PRIX-COURANT DE COLÉOPTERES D'EUROPE (Plus de 9000 espèces) ] JT. DESBROCEIERS des ILIOGES | 23, Rue de Boisdénier, à Tours (/ndre-et-Loire) 1 Collections de divers ordres. — Achat d'insectes. — Commission. — 1 Expertises. — Echanges. { Lyon. — Imp. Lith. et Grav. L. JAcQuET, rue Ferrandière, 18. Quatrième année. — N° 47 15 Novembre 1888. L'ÉCHANGE Revue Linnéenne ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE paraissant tous les 15 du mois Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections où objets d'Histoire Naturelle PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION DU D' JACQUET membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d’Entomologie, et de la Société Entomologique de France. AVEC LA COLLABORATION DE MM. F. GUILLEBEAU Le ni A. LOCARD membre de la à F| À Vice-Président Société Entomologique de France À (© % ii ) de la Société française el À de Malacologie. ! d +8+ à ju ++ C.E. LEPRIEUR C1. REY Ru Président de la Société Française Société Entomologique de France, | HN d’Entomologie, membre honoraire membre dela Soc. Entomologique membre de la . | | de France et de la Société d'histoire naturelle f \ jl Un / de la Société Linnéenne de Lyon. de Colmar etc. f cg N F 4 ie AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM. Ed. AxDRé (de Beaune), D' L. BLanc, L. Dérrarn, A. Dusois (de Versailles), L. GirerD, R. GRILAT, Valéry Mayer, J.-B: Renaun, A. Ricur, Nisius Roux, L. SoNTHoNNax et A. VizLor (de Grenoble). << ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet Tout ce qui concerne la redaction, les annonces gratuites | Adresser Les réclamations concernant l'envot du el renseignements sur les annonces non suivies d'adresse à Journal à M. L. Jacquet, rue Ferrandière, 18. Lyon, doit ôtre envoyé à M. Le D' Jacquer, Cours Lafayette, 5, Î —— NAN —— : France, un an, 5 fr. — Union postale, 5, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 4 fr. COMITÉ D'ÉTUDES POUR 1888. —“—————— MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MarseiLLe. Coléoptères exotiques. IL. Blanc, docteur, 33, rue de la Charité, Lyon. Minéralogie. , Brosse, abbé, professeur au collège d'Axnonay. Hydrocanthares et Histérides. Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. genres: Amara, Harpalus, Feronia. A. Chobaut, Place Perrache, 4, Lyon. Carabiques gallo-rhénans. J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon blanc, OrLÉANS, Sc)dménides L. Davy, à lF'oucÈre par Ccers, (Maine-et-Loire). Ornithologie. L. Dériard, 2, rue du Plat, Lyon. Orfhoptères. L. Gavoy, s, rue de la Préfecture, Carcassonne, (Aude). Lamellicornes. À A. Locard, 38, quai de la Charité, Lyon. Malacologie française, (mollusques terrestres, “4 d'eau douce et marins). i J. Minsmer, lieutenant au 15° de ligne à Carcassonne. Longicornes. A. Montandon, Directeur 4e la Fabrique Th. Mandrea et Cie, à FiLARETE- Bucarest (RoumAnte). Hémiptères d'Europe. H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. Orthoptères et Névroptères. J.-B. Renaud, 21, Cours d'Herbouville, Lyon. Curculionides. A. Riche, 12, place Perrache, Lyon. Fossiles, Géologie. N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon, Botanique, L. Sonthonnax, 10, rue d'Alsace, Lyon. Lépidoptères (excepté micros). M. Vaulogé, 34, rue Jean Burguet, Borpeaux. Phytophages d'Europe. A. Viilot, 3, chemin Malifaud, GRenoëce. Gordiacés, Helminthes. GÉ A f z & A c 4 Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 12° du mois. L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange. AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l'année 1888, crtrainera l'envoi des n° parus. D'après les conventions passées avec l'imprimeur, es anciens abonnés, dont la liste est entré les mains de M. L. Jacquet, ne doivent subir aucune augmentation ni.changement dans le prix de l'abonnement. Ont payé leur abonnement pour l’anrée 1888: MA. Charles Daxiez à Munich. Scumns à Colmar. E. DEsué à St- Loup sur Thouet (Deux- Sévres). L'Abbé G, d'Aanrissaxpy à Troyes. Oscar koccuLiNG à Dornach. (Les personnes oubliées sont priées de réclamer.) REVUE LINNÉENNE Nous avons le triste devoir d'annoncer aux lecteurs de la Revue Linné- enne la perte prématurée de notre collègue et ami, le Docteur JACOUET mort à l'age de 46 ans des suites d’une maladie qu'il avait contractée pen- dant une de ses nombreuses excursions entomologiques; il a succombé victime de l’ardeur parfois excessive qu'il apportait aux recherches d’histoi- re naturelle. L'entomologie perd un de ses plus fervents adeptes et les na- turalistes lyonnais un collègue aimable et dévoué, un maître modeste et désintéressé, Il fut au commencement de l'année 1885 le fondateur de ce journal, créé en dehors de toute pensée de lucre et qui devait servir d’intermédiaire entre les naturalistes en facilitant et provoquant leurs échanges; nous croyons pouvoir affirmer (les lecteurs du journal ne nous contrediront pas) qu'il avait largement atteint son but. Il avait entrepris de dresser des tableaux pour la détermination des Rhyn- chophores de France, famille pour laquelle il avait une prédilection par- ticulière et à laquelle il consacrait une grande partie des loisirs que lui lais- saient ses occupations professionnelles. Ce travail restera malheureusement inachevé. La faune Entomologique Lyonnaise lui doit d’être mieux connue et la science lui doit aussi la dé- termination de plusieurs espèces nouvelles. En rappelant ses qualités nous n'en ressentons que plus vivement la per- te que nous venons de faire et comme savant et comme ami. LA RÉDACTION Le docteur JACQUET — SOUVENIR Je laisse à une plume plus autorisée que la mienne le soin de raconter la vis et de célébrer les travaux du docteur JACQUET qui vient d’être si rapidementet si prématurément enlevé à la science, à sa famille et à ses amis. Mais ce que je voudrais dire c’est l’extrème affabilité avec laquelle il accueil- lait les jeunes, l'inépuisable complaisance avec laquelle il voulait bien détermi- ner. le produit de leurs chasses, le plaisir sincère et profond qu'il prenait à les diriger dans la science des coléoptères. Tous ceux qui sont venus lui demander conseil n'ont pas seulement trouvé en lui un maitre bienveillant mais encore un ami sûr et certain.La mort du docteur JACQUET fait donc perdre aux savants un naturaliste émérite et aux jeunes un guide d'autant plus précieux qu'il était plus obligeant. C'est pourquoi cette perte est doublement cruelle. En chasse, il était infatigable. L'heure du repos venue, il charmait ses com- pagnons par quelque récit amusant ou instructif. C'est ainsi que je lui ai _enten- du raconter la façon dont il était devenu entomologiste. Il venait alors d'obtenir son diplôme de docteur et de s'établir médecin à Lyon. Pour occuper les longs loisirs du début de la carrière médicale, il se mit à faire de la botanique et de l'entomologie dont il avait le goût depuis son enfance.Sur ces entrefaites, il solli- cita une place de médecin à l'asile des aliénés de Bron. Un jour se rendant dans cet établissement, 1l trouva sur la route une espèce de Staphylin qui l'intéressa Viv ement. Aussitôt d'aller au Musée du Palais Saint-Pierre pour tacher de savoir ce qu'était sa curieuse capture. Mais là, il ne trouva point ce qu'il cherchait, car l'insecte similaire du sien ne figurait pas dans la collection. Croyant n'avoir pas suflisamment vu, le docteur JAC QUET, revint continuer ses recherches.C'est là qu'un jour il rencontra M. Grilat, un jeune entomologiste lyonnais. Celui-ci dénomma sans peine le Staphylin en question. C'était l'espèce qui, vivant dans le nid de la Vespa crabro L, ne se trouve que très rarement errant sur le sol et pour qui Mannerheim a créé le genre Velleius. C'était un Velleius dilatatus F. Le naturaliste engagea vivement le jeune médecin à persévérer dans la voie et Jui servit même de guide à ses premiers débuts. Et voilà comment le docteur JACQUET est déve l'entomologiste que l'on sait. In ‘est plus aujourd hui, mais ses travaux resteront et son SOuv enir ne s'étein- dra qu'avec ceux qui l'ont abordé, car tous ceux-là n'ont pu s'empêcher . d'aimer l’homme comme d'apprécier le savant. A. CHOBAUT FE fl 4 REVUE LINNÉENNE REMARQUES EN PASSANT par CI. Rey Pie (suite) Lu à la société Linnéenne de Lyon, le 11 juillet 1887 TRIBU DES FRACTICORNES OU HISTÉRIDES L'Hister major Lin., à cause de son labre échancré et des côtés du prothorax densément ciliés-frangés, mériterait de constituer au moins un sous-genre (Coptochilus R.). L’'Hister inaequalis F.,en raison de ses mandi- bules inégales, pourrait également donner lieu à une coupe sous-générique (Æeterognathus KR.) L’'H. crassimargo Pandellé que Schmidt et les catalogues ne mentionnent pas, se distingue à peine du 4-maculatus par sa forme plus épaisse, plus convexe et moins parallèle et,sur- tout, par son propygidium moins lisse et moins obsolètement ponctué sur son milieu. Toutefois, il pourrait bien se faire que ce ne soit là qu’une simple variété, ainsi que l'a jugé M. des Gozis (Rev. d’'Entom. V, 1886, n° 8, p.161, note). — St Genis-Laval (Rhône), Provence. H.unicolor Lin.— J'ai vu un exemplaire à strie latérale des élytres presque complètement effacée (obsoletus R.)— Lyon. H. succicola Thom.— Quelquefois la strie externe du prothorax est très raccourcie et ne se voit qu’en avant. Cette espèce répond peut-être à l’impressus de Fabricius, et, dans ce cas, ce dernier nom doit prévaloir, bien qu'il y ait déjà deux impressus, mais postérieurs, l'un de Megerle (inédit), l'autre d’Apetz. H. merdarius, E. H.— Une variété de cette espèce a parfois la strie interne du prothorax interrompue au milieu et d’autres fois convertie postérieurement en une forte ponctuation. H. ignobilis de Mars.— La variété brevius- culus R.a une forme un peu plus ramassée et plus arrondie en dehors. — St - Raphaël, Col- lioure. La variété punctangulus a les angles antérieurs du prothorax plus fortement ponctués et les élytres très finement mais distinctement pointillées sur les côtés, surtout en arrière. — Lyon, Hyères. L’H.quadridens K., de la taille des plus petits carbonarius et ruficornis Grim., a la 4® strie dorsale des élytres presque entière et la suturale, ainsi que l’extrémité postérieure des autres, plus distinctement ponctuée, Les tibias antérieurs n'ont que 4 ou 5 dents externes bien’ accusées, etc. — Beaujolais. L’AH. stigmosus de Mars (Monogr.,1861, p.540, pl. 13, fig. 20), remarquable par son prosternum bistrié, répond exactement au myrmecophilus Muls. Rey (Op. ent. 1853. p. 70. pl. 2. n° 3). Ce dernier nom doit donc prévaloir, comme ayant la priorité. Les H. bimaculatus L., corvinus Germ. et 12-striatus Schr., par leur mésosternum large- ment tronqué en avant et sans nulle échancrure pour recevoir la tête du prosternum, semblerait devoir constituer une coupe générique (Atholus) Thoms. (Skand. Col. IV, 228), si l’H.sordidus Aub., espèce d'Espagne, ne venait pas former une transition insensible par son mésosternum à peine sinué antérieurement pour recevoir le sommet du prosternum. Rarement, chez le bimaculatus, les élytres sont un peu plus oblongues et sans tache (morio J. Schmidt). — Collioure (Pyr. Or.); d’autres fois la forme générale est plus épaisse et plus convexe, avec les élytres un peu moins finement striées-ponctuées et leur tache rouge moins tran- chée (H. spissatus R.). L'Hister praetermissus Peyr. est plus répan- du qu'on ne croit. Je l’ai recueillià St- Raphaël, à Hyères, à Collioure et même à Villié-Morgon (Rhône).Seulement,on n’y prend pas assez garde, tant il ressemble au corvinus, dont il diffère par sa taille un peu plus forte, ses mandibules non excavées et son pygidium plus ponctué. Quelquefois, chez 12-striatus, les élytres sont plus fortement ponctuées et leurs intervalles à peine pointillés (puncticollis R.). (à suivre) ESSAI D'ÉTUDES sur les LARVES de COLÉOPTÈRES (Suite) Par C. Rey Lu à la Société Linnéenne, le FAMILLE DES SERROPALPIDES Ici les habitudes changent un peu. Bien que plusieurs aient les mœurs des familles précédentes, un certain nombre sont fongicoles ou bolitopha- ges. Aussi celles-ci présentent-elles une physiono- mie bien distincte, par exemple une forme plus ramassée, bien moins allongée, une consistance plus molle, une texture plus inégale et plus velue. Il est curieux de voir la larve de l’Orche- sia micans, fortement plissée et hérissée de quel- ques rares et longs poils mous, contracter sur le prothorax, à l’état de nymphe, des épines verti- cales qui, chez l’insecte parfait doivent faire place à une pubescence très fine, courte, soyeuse et couchée. On en connaît un certain nombre que Perris, comme toujours, a eu soin d'accroître au moins du double. La connaissance des autres est due à Erichson, Heeger, (Chapuis et Candèze, Westwood, Assmuss, Letzner, Guérin-Méneville, Mulsant et Revelière, etc. FAMILLE DES PYROCHROIDES Cette famille est très peu nombreuse. Aussi n'en connaît-on que 3 larves, décrites par L. Dufour, Chapuis, Candèze et Westwood. Elles sont très aplaties et glabres, terminées par 2 fortes épines. FAMILLE DES LAGRIIDES. Les larves de cette famille se reconnaissent à leur corps cylindrique et hérissé de longs poils à la manière de certaines chenilles et des larves de Dermestides. Le peu d’espèces connues ont été décrites par Perris, Mulsant et Guillebeau. 27. - Su Lans ji REVUE LINNÉENNE ASS FAMILLE DES ANTHICIDES On ne connaissait pas les larves d’Anthicides, lorsque j’eus la chance d’en découvrir 2 espèces, - dont je publiai les descriptions dans les Annales de la Société Linnéenne de Lyon, savoir: celle de de l’Anthicus quisquilius et celle de l’Anthicus floralis. L'analogie frappante qui existe entre ces deux dernières et la larve de l'Agnathus deco- ratus me force, d’après l'autorité de Laferté de Sénectère, de replacer à la fin des Anthicides ce dernier insecte, qu'on en avait éloigné pour le ballotter des Lagriides aux Pythides ou aux Py- rochroïdes. Toutes les larves de cette famille sont parasites ou vidangeuses, Elles ressemblent à celles des Cryptophagides, mais avec une forme un peu moins linéaire et les segments abdominaux plus étranglés à leurs intersections etc. Du reste, elles ont à peu près les mêmes mœurs et habitudes. En comptant la larve de l’A gnathus decoratus et en y ajoutant celle de Scraptia minuta Perr., il n’y a donc en ce jour, que quatre espè- ces de larves d’Anthicides connues. FAMILLE DES LONGIPÈDES On n'avait signalé que 6 larves de cette famille qui sont, les unes, lignivores, vidangeuses ou carnassières, les autres, parasites des Blattes et des Guépes, lorsque Perris est venu en ajouter plus d’une douzaine, soit dans son travail sur les Insectes du Pin maritime soit dans ses Larves de Coléoptères. Elles sont molles, avec les segments étranglés aux intersections et le dernier terminé par 2 dents rapprochées, souvent divergentes, rarement convergentes au sommet. Les nymphes des genres Mordella et Mordellistena, avec leur prolongement caudal, font parfaitement pressen- tir l'insecte parfait. FAMILLE DES VÉSICANTS Les métamorphoses des insectes de cette famille ont été peu étudiées, sice n'est par De Geer, Siebold, Chapuis et Candèze, Ratzeburg, Géné, Westwood, Mulsant, Valery Mayet et J. Fabre. Elles sont parasites, avec des mœurs tout à fait à part. Je n’en connais aucune espèce. FAMILLE DES ÉDÉMÉRIDES Dans cette famille, les larves affectent une forme plus ou moins atténuée en arrière, étran- glée aux intersections, avec les pieds assez déve- loppés et le dernier segment abdominal inerme: Elles vivent des parties molles des végétaux, telles que la moëlle des plantes herbacées ou bien les bois cariés ou pourris. On en connaît un certain nombre, dont Perris a décrit la plus grande partie. D’après les larves, les Salpingides doivent former une famille à part. (a suivre) L'ÉPOQUE GLACIAIRE Par A. VILLOT L'époque de la grande extension des glaciers, à laquelle on est convenu de réserver le nom d'époque glaciaire, représente encore dans la géologie moderne une des phases les moins expliquées de l’histoire de la terre. Les causes mêmes de la progression et du retrait des glaciers quaternaires sont toujours discutées. Les naturalistes-mathématiciens, qui n’admettent pas qu’on puisse faire de la science sans formules algébriques, sont allés chercher bien loin, dans la mécanique céleste, une expli- cation géométrique de ce phénomène géologi- que. Ils ont tour à tour invoqué le déplacement de l’axe de rotation, un changement dans l’incli- naison de cet axe, la précession des équinoxes, l'excentricité de l’ellipse, etc. Mais, chose digne de remarque, toutes ces hypothèses astronomiques, péniblement élaborées, n'ont eu de succès qu’'au- près des personnes qui ignorent l'astronomie: les astronomes de profession ne veulent pas en enten- dre parler. D’autres, plus physiciens que géolo- gues, ne réfléchissant pas que le froid intense de l'époque glaciaire fut la conséquence et non la cause de la grande extension des glaciers, ont cherché à expliquer ce refroidissement de la température, bientôt suivi d’un réchauffement non moins marqué, par des condensations et des évaporations successives de grandes masses d’eau à la surface du globe. Il nous paraît beaucoup plus simple, plus naturel, de prendre pour base de nos explications les causes qui agissent encore de nos jours et font alternativement avancer ou reculer lesglaciers de l’époque moderne. Il suffit, pour faire avan- cer ou reculer un glacier, d’une série d’étés pluvieux ou d’une série d’étés secs. Mais il faut reconnaître que ces causes produisent de nos jours des effets bien minimes, en comparaison des déplacements effectués par les glaciers qua- ternaires. La longueur du temps employé et l'intensité des pluies diluviennes ne peuvent justifier la disproportion des résultats produits. Il est nécessaire de faire intervenir, en dehors des conditions météorologiques, des conditions pure- ment géologiques, spéciales à l’époque glaciaire. Ces conditions purement géologiques, nous les trouvons dans l’état comparatif du relief du sol. Les montagnes de la zone alpine et de la zone subalpine étaient, lors de la grande extension des glaciers, plus élevées qu'elles ne le sont aujourd’ hui; car elles ont perdu depuis l’époque glaciaire toutes les masses minérales représentées par les dépôts erratiques, les alluvions post-glaciaires et les alluvions modernes. Les vallées, comblées en grande partie par les alluvions anté-glaciaires, étaient aussi beaucoup plus élevées. À la fin de l’époque anté-glaciaire, les plus basses vallées du Dauphiné atteignaient l'altitude de 400% au-des- sus du niveau de la mer; et tous les cols des chaînes subalpines étaient presque complètement obstrués par les cônes de déjection des torrents. Cols et vallées devaient en hiver se couvrir de masses considérables de neige, que les pluies du printemps transformaient en couches de glace. Or il est facile de comprendre que si ces pluies persistaient en été, comme cela arrive encore quelquefois, les couches de glace formées au printemps ne pouvaient fondre et devenaient permanentes. C’est ainsi que les glaciers quater- naires durent s'avancer dans les vallées et les plaines d’alors, prenant de plus en plus d’impor- tance et accélérant toujours leur marche, en rai- son de l'influence qu'ils exerçaient eux-mêmes sur le climat. C'est encore ainsi, que chaque 6. ei _ REVUE LINNÉENNE UE NEUTRE 4 + {1 ai | A OU PER EMA PTT dl de CA 7% EE TT QT CSSS Ÿ année, en automne, nous voyons les neiges appa- raître dans nos plaines. Elles blanchissent d’abord les cimes des Alpes, puis descendent de la zone des paturages dans la zone des forêts, de celle-ci sur les coteaux cultivés, jusqu’au fond des vallées, au fur et à mesure que la température se refroi- dit. Il est une conséquence de l'extension des glaciers que l’on semble avoir méconnue jusqu'i- ci] et qui paraît cependant nécessaire, pour peu qu'on y réfléchisse. Les glaciers ne peuvent s’accroître qu’au détriment des cours d’eau qu'ils alimentent. Or, toute diminution dans le volume d’un cours d’eau suppose une diminution corres- pondante dans sa puissance d'entraînement et de sédi- mentation. La grande extension des glaciers a dû coïncider avec une extinction presque complète de la sédimentation alluvienne. Aussi est-ce bien à tort, selon nous, qu’on a attribué à cette épo- que tout un groupe d’alluvions sous le nom d'alluvions glaciaires proprement dites. Cette deuxième phase de l'ère quaternaire fut une époque d'érosion; c’est l’âge du second creuse- ment des vallées. Celui-ci, en supprimant l’une des causes principales de l’extension des glaciers quaternaires, amena nécessairement leur retrait et le radoucissement de la température. L'époque glaciaire représente dans nos régions une lacune, un véritable hiatus, au point de vue du développement de la vie. Nos immenses mo- raines, limitant des mers de glace, n'offraient aux plantes etaux animaux que des conditions d'existence bien rigoureuses. Quelques formes alpestres, spécialement adaptées, pouvaient seules s’én accommoder.La grande faune glaciaire,refou- lée dans le nord de l'Afrique etles régions les plus méridionales de l’Europe, n’a pas habité notre pays pendant l’époque glaciaire; mais elle en a successivement occupé les diverses zones à l’époque post-glaciaire, à mesure que les gla- ciers se retiraient, par suite de la fonte des glaces. Nous rapportons aussi au commencement de l'époque post-glaciaire les stations humaines du Moustier et de Cro-Magnon, généralement con- sidérées jusqu'ici comme contemporaines de la grande extension des glaciers. A. VILLOT NOTES ENTOMOLOGIQUES Par R. GRILAT Il y a quelques années, j'ai pris sur les bords du Rhône à Lyon, lors d’une inondation, une paire de l'Anisodactylus intermedius Dej. M. L. Bedel a bien voulu me confirmer l'exactitude de cette détermination. Cette espèce, par l'éperon tricuspide de ses tibias antérieurs, appartient au sous-genre Dichi- rus Manb., et se distingue facilement du pœæ- ciloides steph. — virens Dej.. par sa tête plus grosse, les angles postérieurs du prothorax bien indiqués à bord latéraux distinctement sinués près de la base, par la couleur du dessus du corps d’un noir brillant et par les élytres de la femelle aussi brillantes que celles du mâle. Mon unique mâle n’a pas les fémurs antérieurs dentés en dessous, J'ai pris aux environs de Lyon le Bythinus Baudueri Reitt. Cette espèce, avec les B. Fau- conneti Fauv.— Grilati Reitt. et Simplex Baudi, forment un groupe bien tranché, caractérisé par les deux premiers articles des antennes conformés de même dans les deux sexes. Le B. Simplex indiqué jusqu'ici que du Piémont, n’a pas encore été signalé de France, mais il n’est pas dit qu’on ne le trouvera pas un jour dans quelques vallées de nos Alpes. Je suis convaincu que l’on ne pourra se flatter de con- naître toutes les espèces françaises de ce genre que lorsqu'on aura tamisé très minutieusement toute la surface de notre territoire, ce qui n'est pas près d’être fait. Le B. Validus Aubé — curvipes Hampé se prend bien à la Tour-de-Salvagny et appartient à la 4° division du tableau de Reitter, caractéri- sée par le prothorax fortement ponctué. Le mâle de cette espèce est très facile à distinguer par ses jambes énormes. Il n’en est pas de même de la femelle que l’on peut confondre facilement avec celle du puncticolis et ne s'en distingue guère que par les antennes plus courtes à articles forte- ment serrés les uns contre les autres. J'ai trouvé sur les coteaux secs qui bordent le Rhône au nord de Lyon, le Cylindromorphus gallicus Muls, sur Hvypericum perforatum, en compagnie de l’Agrilus hyperici. Le C. fi- lum est indiqué depuis longtemps en Autriche comme se trouvant sur la même plante. Aparopion costatum Hampé — Plinthus Chevrolati Duval Acrodrya Bruckii Tournier, n'est pas rare sous les feuilles mortes, dans le vallon de la Cadette près Lyon. Dans cette même localité, j'ai pris sur Stachys recta, le trés élé- gant Centorrhynchus signatus et à Décines, dans un coin du grand marais, Apion Lemoroi Brisout, sur Poly gonum aviculare. Apion heli- anthemi Bedel, se trouve. principalement sur Helianthemun pulverulentum, puis, lorsque cet- te espèce printanière a disparu, sur H. Vulgare. Je dois ajouter qne j'ai trouvé également À. aci- culare sur H. pulverulentum, ainsi que sur toutes les espèces de ce genre. Enfin pour terminer, je signalerai la capture que j'ai faite aux environs de Givors (Rhône), d'un exemplaire du Brachytarsus fallax Perris en battant les branches d’un saule mort sur pied. Dans cette espèce les yeux sont aplatis et fendus antérieurement par les bords latéraux du rostre, R. GRILAT Notes sur la faune Ornithologique Lyonnaise par L. Sonthonnax. ( suite ) Gente cyncHramus (Boïie) 66 Cynchramus Schæniclus. L. Cyn- chrame Shænicole. Emberizga Shæniclus. (Lin.) Ortolan des roseaux, vulg.; Très communs pendant l'hiver, nous arrivent fin Octobre par petits groupes. 67 Plectrophanes nivalis. (Lin.) Plectro- phane de neige. Emberiza nivalis. (Lin.) Ortolan de neige id. de passage LEE) 5 très rarement de passage. 4 k : ] Genre ALAUDA. (Lin.) __ 68 Alauda arvensis. (Lin.) Alouette des 1 champs. 4 Très communs, nichent dans nos plaines; les individus du Nord nous arrivent en grandes bandes dès les premières gelées; contrairement _ aux lois qui réglementent la chasse,on en détruit des quantités innombrables, au moyen de filets appelés trainasses. Cette chasse se fait pendant la nuit et on dé- truit des volées entières, 69 Alauda arborea Lin. Alouette lulu syn. alauda nemorosa (Gmel) — cristatella (Lath) Petite alouette huppée (Buffon) Vitolet vulg. assez communes en hiver et par petites bandes. 70 Alauda brachydactyla. (Leisler) Alou- ette calandrelle syn. alauda arenaria (Vieill.) rare. Genre MELANOCORYPHA (Boie) 71 Melanocorypha calandra (Lin) Calan- dre ordinaire. syn. alauda calandra (Lin.) rare. d) 1 4 Genre GALERIDA (Boie) 72 Galerida cristata.(Lin.) Cochevis huppé syn. alauda cristata (Lin.) — undata (Gmel) L Très rare, de passage. à Genre AGRODROMA. (Swains) . 73 Agrodroma campestris (Briss.) agro- drome champêtre. syn. alauda campestris (Briss.) — alauda mosellana (Gmel) — anthus rufescens (Temm.) % — anthus rufus (Vieill.) | alouette de marais (Buffon) assez rare et passe. é Genre axtuus (Bechst) 74 Anthus arboreus. (Briss.) pipi des arbres x. syn. alauda arborea et pratensis. (Briss.) À — trivialis (Gmel.) Farlouse. (Buffon) 4 Pipi des buissons, Becfigue. À Passent Vs du 20 aout au 15 Ê | octobre, par petits groupes de 2 à 6 au plus, on 4 - les chasse au miroir et à l'arbre mort. Pendant . cette période il s’en fait de véritables massacres - aux environs de Lyon, REVUE a / 75 Anthus pratensis. (Lin) Pipi des prés syn. alauda pratensis (Lin) Cujelier, (Buflon) Becfigue de prés. (Vulg.) Ils nous arrivent assez régulièrement vers le 15 octobre, toujours en groupes nombreux. Ils s’abattent de préférence dans les terrains plan- tés de raves ou de petits pois, ils ne se perchent que très rarement, quelques uns passent l'hiver dans nos environs. 76 Anthus spinoletta. (Lin.) Pipi spioncelle syn. anthus aquaticus (Bechst.) Alouette pipi (Buffon) assez rare, de passage Genre BuDYTEs (Cuv.) 7 Budytes flava (Lin.) Bergeronnette prin- taniere syn. motacilla flava (Lin.) Passent du commencement d'octobre aux premiers jours de novembre par bandes assez nombreuses et disparaissent complètement pen- dant l'hiver, il nous reviennent en Mars par pe- tits groupes. A leur passage d'octobre ils s’abattent dans Îles champs de raves, de choux ou dans terres incul- tes, en Mars au contraire, je ne les ai jamais rencontrés que dans les halliers au bord des eaux. Genre moraGLLA (Linn.) 78 Motacilla alba Hoche queue grise syn. Mofacilla cinerea (Briss.) Bergeronnette grise (Buffon) (Vulg.) Bergère. Bergeronnette. Ces oiseaux se réunissent en Septembre par petits groupes et suivent le laboureur pour s'emparer des insectes que la charrue met à dé- couvert, ils sont peu farouches et viennent jus- que dans nos jardins. 79 Motacilla sulphurea (Bechst) Hoche- queue boarule. syn. Motacilla flava (Briss.) . Sédentaire. Genre xyYpropaTA (Vieil.) 8o Hydrobata cinclus (Lin) Aguassiéi cincle syn. Sturnus cinclus (Lin.) — Merula aquatica (Briss.) — Turdus cinclus (Lath.) — Cinclus aquaticus (Bechst) Merle d’eau (Buffon) Commun sur les bords de la rivière d’Ain, je ne l’ai jamais rencontré sur le Rhône. Genre orroLus (Lin.) Oriolus galbula (Lin.) Loriot jaune Très commun, arrive en Mai et nous quitte vers le 15 Aout. Genre TuRDUS 82 Turdus merula (Lin.) Merle noir, Merle commun (Buflon) 8 REVUE LINNÉENNE EEE om Les individus qui nichent dans nos ré- gions y passent aussi l'hiver, mais les sujets du nord nous arrivent très nombreux en Octobre et leur passage n'excède jamais une quinzaine de jours. Une variété concolore d’un gris rose clair n'est pas très rare dans les bois de Marlieux. Il est à remarquer quedans cesdernierson netrou- ve presque que des femelles mais peut être qu’un examen attentif montrerait que beaucoup de prétendues femelles ne sont en réalité que des jeunes sujets n'ayant pas encore le plumage permettant de déterminer leur sexe. 83 Turdus torquatus (Lin.) Merle à plas- tron. Merle de montagne Merle à collier $°|Buffon Assez commun dans la partie montagneu- se du département, très rare dans la plaine, Passe en Octobre. 84 Turdus pilaris (Lin.) Merle litorne syn. Turdus musicus (Pallas) Tia.Tia (Vulg.) Les Litornes nous arrivent en bandes très nombreuses surtout pendant les hivers rigoureux; elles fréquentent de préférence les îles boisées du Rhône où croïssent les Arbousiers dont-elles man- gent les baies acides. Elles séjournent pendant tout l'hiver et nous quittent dès les premiers beaux jours. 85 Turdus viscivorus (Lin.) Merle Draine syn. Turdus major (Briss.) Très communs et nichent dans notre région, nous quittent en Novenbre, ces oiseaux assez familiers pendant l'été deviennent excessivement farouches, lorsqu'ils se réunissent pour leur dé- part. 86 Turdus iliacus (Lin.) Merle mauvis Quelques rares sujets de passage en no- vembre et en Mars Je ne sache pas qu'ils nichent dans notre région. 87 Turdus musicus (Lin.) Merle grive Grive des vignes : lg. Grive Nue De passages trés réguliers, des premiers jours d’octobre jusqu'aux premiers jours de no- vembre, nous reviennent en Mars très abondants. Genre RUBECULA 88 Rubecula familiaris (Blyth.) Rouge- gorge familier syn. Motacilla rubecula (Lin.) syn. Sylvia rubecula (Lath.) Sédentaire, passe l’hiver près de nos mai- sons et pénètre quelquefois jusque dans nos granges. Très commun, il est le premier, par son chant, à nous annoncer le retour de la belle saison. Genre PHILOMELA (Selby) 89 Philomela luscinia (Lin) Rossignol ordinaire syn. Motacilla luscinia (Lin.) — Sylvia luscinia (Lath.) Arrive en Mai et repart vers les premiers jours d’août. go Philomela major. (Shewenck) Rossi- gnol progné syn. Sylvia Philomela (Bechst.) rare. Genre cyANFCULA (Brehm) 91 Cyanecula suecica (Lin) Gorge-bleue suédoise syn. Motacilla suecica (Lin.) syn. Sylvia suecica (Lath.) Très commun dans iles boisées du Rhône dès les premiers jours de Mars jusqu’au com- mencement d’août. Genre RUTICILLA (Brehm) 92 Ruticilla phænicura (Lin.) Rouge- queue de muraille syn. Motacilla pheanicura (Lin.) Rossignol de muraille (Vulg.) Niche dans les fentes de nos murailles, très commun, même dans nos jardins publics. 93 Ruticilla tithys (Scop.) Rouge-queue tithys niche. Genre PETROCINCLA (Vigors) . 94 Petrocincla saxatilis (Lin) Petrocin- cle de roche syn. Turdus saxatilis (Lin.) syn. Lanius infaustus (Gmel) rare. 95 Petrocincla cyanea (Lin.) Petrocincle bleu syn. T'urdus cyanus. rare. Genre saxicoLa (Bechst) 96 Saxicola aenanthe (Lin.) Traquet mot- teux syn. Motacilla aenanthe (Lin.) — Sylvia aenanthe (Lath.) Cul blanc (Vulg.) Très commun du 15 août à fin septem- bre passe. 97 Saxicola aurita (Temm.) Traquet oreil- lard rare. 98 Saxicola leucura (Gmel.) Traquet rieur syn. Saxicola cachinnans (Temm.) peu commun. Genre PRATINCOLA (Koch) 99 Pratincola rubetra (Lin.) Tarier ordi- naire, re, REVUE LINNÉENNE 9 oo syn. Motacilla rubetra (Lin.) — Sylvia rubetra (Lath.) — Saxicola rubetra (Bechst) passage. 100 Pratincola rubicola (Lin.) Tarier rubicole syn. Motacilla rubicola (Lin.) *— Saxicola rubicola (Bechst) Traquet (Buffon) Pieds noirs ( Vulg.) Très communs, nichent dans nos jardins nous quittent fin Septembre et reviennent dès la première quinzaine de Mars. Genre accenror Bechst 101 Accentor Alpinus (Gmel.) Accenteur alpin syn. Motacilla alpina (Gmel.) “Faæuvette des Alpes. Pegot. ne L ue: passage. Genre PRUNELLA (Vieil.) 102 Prunella modularis (Lin.) Mouchet chanteur syn. Motacilla modularis (Lin.) — Accentor modularis (Bechst) Traine Buisson (Vulg.) passage. Genre syLvia (Scop.) 103 Sylvia atricapilla (Lin.) Fauvette à tête noire. syn. Motacilla atricapilla (Lin.) Nous quitte en Octobre, revient en Mai, niche, très commun dans nos vergers et dans nos jardins. 104 Sylvia hortensis (Gmel.) Fauvette des jardins. syn. Motacilla hortensis (Gmel.) Petite fauvette (Buffon) niche. Genre currucA (Boie) 105 Gurruca garrula (Briss.) Babillarde ordinaire. syn. Motacilla curruca (Gmel.) — Sylvia curruca (Lath) niche. 106 Curruca orphea (Temm.) Babillarde orphée. syn. Sylvia orphea (Temm.) — grisea (Vieil.) niche. 107 Curruca cinerea (Briss.) Babillarde grisette. syn. Motacilla sylvia (Lin.) — Sylvia cinerea (Lath.) Fauvette grise ou grisette (Buffon) niche. 108 Gurruca melanocephala (Gmel.) Babillarde melanocephale syn. Motacilla melanocephala (Gmel.) — Sylvia — (Lath.) Très commun, niche Genre MELIZOPHILUS (Leach) 109 Melizophilus provincialis (Gmel.) Pitchou provençal syn. Motacilla provincialis. (Gmel.) — Sylvia ferruginea (Vieil.) Pitte-chou de Provence. (Buffon) passage. Genre HypoLais (Brehm.) 110 Hypolaïs icterina (Viei.) Hypolais ic- terine syn. Sylvia hypolais (Bechst) Fauvette des roseaux (Buffon) commun, niche. Genre cALAMOHERPE (Boie) Calamoherpe turdoides Rousserolle turdoide syn. T'urdus arundinaceus (Lin.) — Sylvia turdoides (Meyer) Grive rousserolle, cracra. (Vulg.) Très commun, niche dans les roseaux de nos marais. 11 — (Meyer) 112 Calamoherpe arundinacea (Gmel.) Rousserolle effarvatte syn. Motacilla arundinacea (Gmel.) — Sylvia arundinacea (Lath.) Arrive fin avril et repart en Août. peu commun. 113 Calamoherpe palustris (Bechst) Rousserolle verderolle syn. Sylvia palustris (Bechst.) passage. Genre LOCUSTELLA (Kaup.) 114 Locustella nævia (Briss.) Locustelle tachetée syn. Sylvia locustella (Lath.) Alouette locustelle. (Buffon) peu commun, niche. Genre caLamoDyTa. (Mey. Wolf.) 115 Calamodyta phragmitis (Bechst.) Phragmyte des joncs syn. Sylvia phragmitis (Bechst) peu commun. 116 Calamodyta aquatica (Lath). Phra- gmite aquatique syn. Sylvia aquatica (Lath.) peu commun. Genre TROGLODYTES (Vieil.) 117 Troglodytes parvulus (Koch.) Tro- glodyte mignon syn. Motacilla troglodytes. (Lin.) — Sylvia troglodytes (Lath.) — Troglodytes vulgaris (Temm.) Roitelet, petite bécasse | Vul Ratillon, fourre-buisson| 8: Très commun, sédentaire, a A Din MAP a A D LE de A GE ot de A Cr Led de ds 10 SR REVUE LINNÉENNE Genre PHYLLOPNEUSTE 118 Phyllopneuste trochilus (Lin.) Pouillot fitis syn. Motacilla trochilus (Lath.) — Sylvia trochilus (Lath.) chantre (Buffon) niche. 119 Phyllopneuste rufFa (Briss.) Pouillot syn, S)-bia ruffa (Lath.) niche. Genre REGULUS (Cuv.) 120 Regulus cristatus (Charlet) Roitelet huppé syn. Motacilla regulus (Lin.) — Sylvia regulus (Lath.} Ils affectionnent de préférence, les bois de pins et de sapins, ils descendent dans la plai- ne aux approches des mauvais jours, mais nous quittent complètement dans les grands froids. 121 Regulus ignicapiilus (Brehm.) Roi- telet triple bandeau Souci (Buffon) Passage en hiver. Genre parus (Lin.) 122 Parus major (Lin.) Mésange charbon- nière serrurier (Vulg.) Sédentaire, très commun. 123 Parus ater (Lin.) Mésange noire assez rare, de passage. 124 Parus cærulescens (Lin.) Mésange bleue Sédentaire, très commun, 125 Parus cristatus. (Lin.) Mésange huppée très rarement de passage. Genre PÆGILE Kaup, 126 Pæcile communis (Bald.) nonnette vulgaire syn. parus palustris (Temm.) Sédentaire, rare. Genre oriTEs (Mœhring.) 127 Orites caudatus (Lin.) Orite longicau- de syn. Parus caudatus (Lin.) Meunière, Popinette (Vulg.) Très communs en hiver, passent par petits groupes. Genre muscicapa Briss. 128 Muscicapa nigra (Briss.) Gobe-mouche noir syn. Muscicapa luctuosa (Temm.) — atricapilla passage, 120 Muscicapa collaris (Bechst) Gobe-mou- che à collier syn. Muscicapa albicollis (Temm.) assez commun, passage. 13 Genre suraLIS (Boie) 130 Butalis grisola (Lin.) Butalis gris syn. Muscicapa grisola (Lin.) ; passage. Genre HIRuN»O (Lin.) 131 Hirundo rustica (Lin,) Hirondelle rustique syn. — domestica (Briss.) Hirondelle de cheminée, (Vulg.) Les premières nous arrivent vers la fin de mars, mais celles qui doivent séjourner n'ar- rivent guère que dans le courant d'avril. Genre cHELibon (Boie) 132 Hirundo urbica (Lin.) Nous arrivent quelques jours après a précédente Genre coTyLe (Boie) 133 Cotyle risparia (Lin.) Cotyle riveraine syn. Hirundo riparia (Lin.) cinerea (Vieil.) passage. Genre BiBLis (Less.) 134 Biblis rupestris (scop.) Biblis rupestre syn. Hirundo rupestris (Scop.) passage accidentel. Genre cyPseLUS (Illig.) 135 Gypselus apus (Lin.) Martinet noir syn. Hirundo apus (Lin.) — Cypselus murarius (Temm.) — niger (Leach.) Grand martinet (Buffon) Arrivent fin Avril, nous quittent vers le 5 Août, Genre caPrIMULGUS (Lin.) 136 Caprimulgus Europæus. (Lin.) En- goulevent d'Europe Crapaud volant (Vulg.) nichent, nous quittent en Octobre. 3° Ordre COLUMBZÆ (Pigeons) Genre cocumBa (Lin.) 137 Columba palumbus (Lin.) Colombe ramier passage. 138 Columba livia (Briss.) Colombe bizet Bizet (Buffon) Passent en bandes nombreuses en Octobre. Genre rurTUuR (Selby) 130 Turtur auritus (Ray) Tourterelle Vul- gaire syn. Columba turtur (Lin.) Très communes, arrivent en Mai et nous quittent du milieu à la fin de Septembre. 4° Ordre GALLINÆ (GALLINACÉS) Genre PERDIX (Briss.) 140 Perdix rubra (Briss.) Perdrix rouge Sédentaire, mar Re SE ME REVUE à LINNÉENNE Genre sTARNA (Bp.) 141 Starna cinerea (Charlet) Starne grise syn. Tetrao perdix (Lin.) — Perdix cinerea (Brehm.) Perdrix grise (Vulg.) Sédentaire. Quelques compagnies se dé- placent et apparaissent spontanément principale- ment pendant les mois d'Octobre et de Février. Genre corurnix (Mæœhring) 142 Coturnis communis (Bonnaterre.) Caille commune. syn. Tetrao coturnix (Lin.) Arrivent au commencement de Mai et nous quittent vers la fin de Septembre. Les sujets du nord sont de passage du com- mencement de Septembre jusqu’au milieu d'Oc- tobre. Pendant les années de sécheresse le passage estsouventcomplètement effectué dès la fin d’Août. 5° Ordre GRALLZÆ (ÉCHASSIERS) Genre oris (Lin.) 143 Otis tarda (Lin.) Outarde barbue. Passage très accidentel. Deux exemplaires de cette magnifique espèce ont été tués en 1873 l’un à Miribel et l’autre près de Loyette (Ain). DE 144 Otis tetrax (Lin.) Outarde canepetière. passage accidentel, T'es Genre Æpicxemus. (Temm.) 145 Ædicnemus crepitans (Temm.) «- dicneme criard, syn. Charadruis ædicnemus (Lin.) — Otis ædicnemus (Lath.) Grand Pluvier (Buffon) Pluvier à gros yeux. (Vulg.) Très commun, niche. Genre PLUvIALIS (Barrère) » 146 Pluvialis apricarius (Lin.) Pluvier doré. syn. Charadrius apricarius (Lin.) passage régulier. - 147 Pluvialis varius (Briss.) Pluvier varié, syn, Tringa squatarola (Lin.) vanellus melanogaster (Bechst.) ki Genre CHarAprius (Lin.) 148 Chariadrius hiaticula (Lin.) Gravelot 4 hiaticule. ES Pluvier à collier (Buffon) # Gravière, criard (Vulg.) nichent, assez communs sur les bords du 1 * Rhône dans le mois de Mars, disparaissent en - Septembre. are Genre VAnELLUS (Lin.) 149 Vanellus cristatus Mecy et Wolf. Van- neau huppé. syn. Zringa vanellus (Lin.) Très commun pendant l'hiver. Genre Hæmatopus (Lin.) 150 Hæmatopus ostralegus (Lin.) Hui- trier pie. rare, passage. Genre Numenius (Mœehr) 151 Numenius arquata (Lin.) Courlis cen- dré. syn. Scolopax arquata (Lin.) commune. 152 Numenius Phæopus (Lath.) Courlis corlieu. syn. Numenius minor (Lin.) Scolopax Phæopus (Lin.) moins commun, passage. Genre Limosa (Brisson) 153 Limosa SEA RAS (Lin.) Barge ego- cephale. syn. Scolopax RAGE (Lin.) — aegocephala (Lin.) Limosa melanura (Leisl.) Grande Barge rousse (Buffon) Passage rare sur les rives du Rhône, assez commune au contraire sur les rives de la Saône, Genre ScoLopax (Lin.) 154 Scolopax rusticola (Lin.) Bécasse or- dinaire. Passage régulier dès le milieu d'Octobre, quelques individus passent l'hiver. Genre GaLLiNaGo (Leach.) 155 Gallinago maior (Gmel.) Bécassole (Vulg.) Bécassine passage rare. 156 Gallinago scolopacinus (Bp.) Bécas- sine ordinaire. syn. Scolopax gallinago (Lin.) Très commune pendant l’hiver, dans nos marais et sur les bords de nos rivières. 157 Gallinago gallinula (Lin.) Bécassine gallinule. syn. Scolopax gallinula (Lin.) Gallinago minor (Briss.) Petite Bécasse (Buffon) Sourde, Borgnat (Vulg.) Moins commune que la précédente. Genre TRiNGa (Lin.) 158 Tringa canutus (Lin.) Maubèche canut. syn. Tringa cinerea (Brünn.) Maubèche t é ; As $ LS oi (Buffon) Genre PELIDNA (Cuv.) 159 Pelidna cinclus (Lin.) Pélidne cincle, syn. Tringa cinclus (Lin.) Tringa variabilis (Meeg et Wolf) Bécasseau brunette (Vulg.) passage irrégulier. 160 Pelidna minuta (Leisl.) Pélidne minule. syn. Tringa pusilla (Meey et Wolf) Tringa minuta (Vulg.) passage, 12 REVUE LINNÉENNE UC 0 ol NN UN EP LE ON D RP NET ET \ 2 hs û 161 Pelidna Temminckii (Leisl.) Pélidne de Temminck. syn. Tringa pusilla (Bechst) passage. Genre MacxeTEs (Cuv.) 162 Machetes pugnax (Lin.) Combattant ordinaire. syn. Tringa pugnax (Lin.) — cinereus (Brisson) Chevalier varié (Buffon) très rare, passage. Genre Toranus 163 Totanus griseus (Briss.) Chevalier gris. syn. Totanus glottis (Bechst.) Limosa glottis (Pall.) Barge grise (Buffon) Chevalier aboyeur (Vulg.) passage. 164 Totanus calidris (Lin.) Chevalier gambette. Gambette Chevalier rayé (Buffon) Passage assez régulier. 165 Totanus glaréola (Lin.) Chevalier Syl- vain. syn. Tringa glareola (Lin.) passage. 166 Totanus ochropus (Lin.) Chevalier cul-blanc. Bécasseau ou cul-blanc (Buffon) Commun sur les bords du Rhône, niche. Genre Acriris (Boie) 167 Actitis hypoleucos (Lin.) Guignette vulgaire. » syn. Tringa hypoleucos (Lin.) Genre RECURIVIROSTRA (Lin.) 168 Recurivirostra avocetta (Lin.) Ré- curivirostre avocette. rare, Dombes. Genre HimanTopus (Briss.) 160 Himantopus candidus (Bonnatère) Echasse blanche. syn. Charadrius himantopus (Lin.) Himantopus melanopterus (Temm.) rare. Genre RazLus (Lin.) 170 Rallus aquaticus (Lin.) Rale d’eau. Tout l’hiver, assez commun dans nos marais et même dans les halliers au bord des eaux courantes. Il se perche quelquefois lorsqu'il est poursuivi,il nage aussi fort bien entre deux eaux et déroute les meilleurs chiens, niche, Genre Crex (Bechst.) 171 Crex pratensis (Bechst.) Crex des prés. syn. Rallus crex (Lin.) Rale de genét (Buffon) Roi de caille (Vulg.) Niche rarement, de passage régulier du commencement de Septembre à fin Octobre, re- viennent vers la fin d'Avril. A leur passage de Septembre ils s’abattent de préférence dans les jeunes taillis et les brous- sailles des iles du Rhône et sont beaucoup plus rares dans la plaine. Genre Porzana (Vieil.) 172 Porzana maruetta (Briss.) Porzane marouette, syn. Rallus porzana (Lin.) Pieds verts (Vulg.) Nichent et passent régulièrement en Sep- tembre et Octobre, ils reviennent beaucoup plus nombreux vers la fin mars. \ 173 Porzana Baïllonii (Vieil.) Porzane de Baillon. syn. Rallus Baillonii (Vieil,) Très rare de passage. 174 Porzana minuta (Pall.) Porzane Pous- sin. syn. Rallus parvus (Scop.) Crève-chien (Vulg.) assez rare. Genre GALLINULA (Briss.) 175 Gallinula chloropus (Lin.) Gallinule ordinaire. syn. Fulica chloropus (Lin.) Rallus chloropus (Savi.) Poule d’eau (Vulg.) sédentaire, très commune. Genre Furica (Lin.) 176 Fulica atra (Lin.) Foulque noire. Macroule Morelle (Vulg.) Macreuse Sédentaire, très commune sur les étangs de la Bresse. Dans les hivers rigoureux lorsque les étangs de la Bresse sont gelés quelques indi- vidus se montrent, mais très rarement dans les marais avoisinant le Rhône. Genre Grus (Pall.) 177 Grus cinerea (Bechst.) Grue cendrée. syn. Ardea grus (L.) De passage assez régulier, mais de préfé- rence sur les bords de la Saône. Rare sur le Rhône. Genre ARDEA (Lin.) 178 Ardea cinerea (L.) Héron cendré. Assez commun, Bresse et cours du Rhône. 179 Ardea purpurea (L.) Héron pourpré. de passage, rare. Genre ARDEOLA (Bp) 180 Ardeola minuta (Lin.) Blongios nain. syn. Ardea minuta (Lin.) Petit Butor (Vulg.) Fo REVUE EMA TR" LINNÉENNE 13 oo Très commun de Mai à Septembre dans les marais avoisinant le Rhône, ils se laissent facilement approcher ; il n’est pas rare de les voir courir sur les feuilles des nenuphars et se percher souvent sur les arbres. Genre Boraurus (Steph.) 181 Botaurus stellaris (Lin.) Butor étoilé. Grand Butor (Vulg.) Peu commun, marais du Rhône et de la Saône, Dombes. Genre NYcTICORAX 182 Nycticorax Europaeus (Steph.) Bihoreau d'Europe. Assez commun. Genre PLATALEA (Lin.) 183 Platalea leucoradia (Lin.) Spatule blanche. ‘ Extrêmement rare. 6° Ordre PALMIPÈDES Genre PHaLacrocorax (Briss.) 184 Phalacrocorax corbo (Lin.) Cormo- ran ordinaire. Rare, passage accidentel. Genre Larus (Lin.) 185 Larus marina (Lin.) Goëland marin. Passage accidentel. 186 Larus argentatus (Brunn.) Goëland argenté. Passage. 187 Larus fuscus (Linné) Goëland brun. syn. Larus flavipes (Meeg et Wolf) Goëland à pieds jaunes (Vulg.) passage. 188 Larus tridactylus (Lin.) Goëland tri- dactyle. Passage. 189 Larus ridibundus (Lin.) Goëland rieur. Commun et niche. Genre Srerwa (Lin.) 190 Sterna hirundo (Lin.) Sterne hiron- delle. Pierre garin (Vulg.) Passent régulièrement. 191 Sterna minuta (Lin.) Sterne naine. Petite Hirondelle de mer (Buffon) Passe. Genre HypRoCHELIDON (Boie) 192 Hydrochelidon fissipes (Lin.) Gui- fette fissipède. syn. Sterna nigra (Briss.) Epouvantail (Vulg.) Passage accidentel, cours du Rhône. Genre Cyonus (Lin.) 193 Cygnus ferus (Ray) Cygne sauvage. Passage accidentel. Genre Axser (Barrère) 194 Anser cinereus (Meyer) Oie cendrée syn. Anser ferus (Steph.) — sylvestris (Briss.) Passage. 195 Anser segetum (Meyeret Wolf) Oie sauvage. Oie des moissons (Vulg.) De passage en automne et au printemps. Rhône et Saône. 196 Anser albifrons (Bechst.) Oie à front blanc. Oie rieuse (Vulg.) Passage irrégulier. Genre Taporna (Flem.) 197 Tadorna Belonii (Ray) Tadorne de Belon. syn. Anas tadorna (Lin.) Très rare, passage. Genre SparuLA (Boïie) 198 Spatula clypeata(Lin.)Souchetcommun Rouget de rivière. Commun pendant l'hiver. Genre Awas (Lin.) 199 Anas Boschas (Lin.) Canard sauvage. Commun en hiver, niche régulièrement dans les étangs de la Bresse et accidentellement dans les marais du Rhône. Genre CHAULELAMUS (Gray) 200 Chaulelasmus strepera (Lin.) Chi- peau bruyant. syn. Anas strepera (Lin.) Ridenne (Vulg.) Rare, de passage. Genre Mareca (Steph.) 201 Mareca Penelope (Lin.) Marèque Pé- nélope syn. Anas Penelope (Lin.) Canard siffleur, Phoneur (Vulg.) Assez commun, étangs de la Bresse et cours de nos rivières, Genre DariLa (Leach.) 202 Dafila acuta (Lin.) Pilet acuticaude. syn. Anas acuta |Lin.) Assez commun, Bresse et cours du Rhône. Genre QUERQUEDULA (Steph.) 203 Querquedula circia (Lin.) Sarcelle d'été. syn. Anas querquedula (Lin.) Raquette. (Vulg.) Nichent rarement. Très commun en Mars ‘ et Avril sur nos rivières et nos étangs, mais cette espèce nous manque presque complètement au passage d'automne, celà doit tenir à l'inflexion EM PME CT CEE AN Re NO PONT PAT NONTN MERE ET RASE Er COTES 3 REVUE LINNÉENNE mo EE vers l’est de nos deux cours d’eau; il serait inté- ressant de savoir si nos départements de l’ouest sont plus favorisés. 204 Querquedula crecca (Lin.) Sarcelle sarcelline. syn. Anas crecca (Lin.) Sarcelle d’hiver. Très commune pendant tout l'hiver sur nos rivières et cours d’eau, niche. Genre Branra (Boie) 205 Branta rufina (Pall.) Brante roussâtre. syn. Anas rufina. Canard siffleur huppé (Buffon) Très rare, passage. Genre FuricuLa 206 Fuligula cristata (Lin.) Fuligule mo- rillon. syn. Anas fuligula (Lin.) Rare de passage. 207 Fuligula marila (Lin.) Fuligule milo- ninan. syn. Anas marila (Lin.) Canard plongeon (Vulg.) Rare, cours du Rhône. 208 Fuligula ferina (Lin.) Fuligule Mi- louin. syn. Anas ferina (Lin.) Mion (Vulg.) Assez commun pendant l'hiver, Rhône et Saône. Genre CLanGuza (Flem.) 209 Glangula glaucion (Lin.) Garrot vul- gaire. syn. Anas clangula (Lin.) Rare. Genre SomaTertA (Leach.) 210 Somateria mollissima (Lin.) Eider vulgaire. syn. Anas mollissima (Lin.) Nous visite très accidentellement, un exemplaire © a été tué l’année passée sur le Rh6- ne, à Vaulx-en-Velin près Lyon. Genre Omer (Flem.) 211 Oidemia nigra (Lin.) Macreuse ordi- naire. syn. Anas nigra (Lin.) Très rare. Genre MErGus (Lin.) 212 Mergus serrator (Lin.) Harle huppé. Très rare et ne se montre que pendant les hivers rigoureux. 213 Mergus albellus (Lin.) Harle piette. Très rare. Genre Ponicers (Lath.) 214 Podicepscristatus (Lin.) Grèbe Huppé. syn. Colyÿmbus cristatus (Briss. Grèbe cornu (Bu Grèbe huppé D Assez commun sur nosétangs, plus rare sur nos rivières. 215 Podiceps grisegena (Boddaert) Grébe jougris. syn. Colymbus rubricollis (Gmel.) Assez rare. 216 Podiceps auritus (Lin.) Grèbe oreil- lard. syn. Colymbus auritus (Lin.) Podiceps cornutus (Vieil.) Assez commun sur les étangs de la Bresse. 217 Podiceps fiuviatilis (Briss.) Grèbe cas- tagneux. syn. Colymbus minor (Lath.) Très commun sur nos étangs, rare sur nos rivières, sédentaire. Genre Corymeus (Lin.) 218 Colymbus glacialis (Lin.) Plongeon Imbrin. Jeunes seulement et encore très acciden- tellement de passage. L. SONTHONNAX BULLETIN DES ÉCHANGES Toute personne qui enverra à M' R. Savin de Larclauze à Montlouis par St-Julien les espèces suivantes : Cicindela flexuosa Algérie Nebria complanata — Scarites gigas — Gynandromorphus etruscus Montlouis Scaphium immaculatum __ ateuchus sacer Algérie — variolosus — sisyphus schacfferi — Gymnopleurus sturmi — Psilodema meies — amphycoma bombylius -— glaphyrus serratulae — Julodis albopiiosa — aphanisticus augustatus — chain numéro, et ainsi de suite. melyris granulata Algérie Erodius nitidicollis — tentyria barbara Æ akis algeriana — adesmia solieri — sepidium variegatum — phaleria cadaverina — Calcar clongatus Algérie omophlus cœruleus = — ruficollis — melæ majalis — stenostoma rostrata — Urodon pygmœæus Alpes maritime ot:orhynchus armadilio — l'Ars (Vienne) 60 exemplaires de coléoptères en 5 ou 6 espèces préalablement acceptées recevra Larinus cynaræ Aigérie ciytus 3-fasciatus Digne monohamus sutor Isère Algérie agapanthia irrorata‘ À Montlouis Saperdo scalaris Bromins vitis _- Clytbra taxicornis Algérie — vicina — — ruficollis — Pachnephorus cylindricus — colaspidea ovulum — chrysomela atra — goniactena lincola Montlouis adimonia rustica Cannes luciola lusitanica Alpes maritimes Rhitideres plicatus Montlouis Graptodera ampelophaga Algérie lobonyx ciliatus Algérie Lixus angustatus Algérie Hoplia aulica ee Danacæœa imperialis — Larinus maculatus — Les frais de poste sont à la charge des demandeurs. — Les espèces reçues en échange de ces 2 1/2 centuries, serviront à en composer de nouvelles qui seront offertes et publiées dans le pro- EEEEZEZEZEZEZEZEEZEZEEZEZEZEZEZEZZEZ—Z—Z—— Egg | NE Ancienne maison Poncet, Peney - Rey, succ'; 1, Place des Terreaux, à l'entresol, Lyon. Accessoires pour entomologie: Pinces droites et courbes, flacons, filets, fauchoirs, écorçoirs, boites pour épingles, plaques de liège, étiquet- tes, étaloirs etc. Epingles acier sans tête, dites Lyonnaise, 1 fr. le 1000; épingles françaises à tête, de 3,25 à 2,50 prises par mille; 0,30 le cent. Vente et achat: de papillons et insectes de tous les ordres; de timbres-postes et albums pour collections. M. E. Pézeu, 17, rue du Palais, Montpellier, désire entrer en relations d'échanges avec des Coléoptèristes du Nord et du Centre: offre des Coléoptères du Midi et des plages méditérrané- ennes. ji. Ride ne. € Vi 1 L RONA R UT APP PT PET OUR LU nt 4 D El cé ie rl St da A D RE REVUE LINNÉENNE | 15 Te, M. A. Otto, Vienne, VIII, Schlosselgasse, 2. Offre contre bonnes espèces de Coléoptères eu- ropéens: Feronia kokeilii, Iligeri, Amara nobi- lis, Érodius neapolitanus, Caliptopsis caraboiïdes, Asida fascicularis, Pedinus fallax, Cossyphus tauricus, Ceutorrhynchus radula, Pachyta La- med, Strangalia arcuata, Phytodecta nivosa, Dorcadion arenarium, orina plagiata, etc. Envoy- er oblata. M. Nicolas, ancien magisirat, 36, rue Jean Réveil, à Pau, offre de bonnes espèces de Colé- optères, des Pyrénées spécialement, contre des Carabiques et des Longicornes Européens. Adres- ser Oblata. Inseckten-Borse Central-organ zur Vermit- telung von Angebot, Nachfrage und Tausch. Rédaction : Leipsig, 1, Augustusplatz. A VENDRE: CURCULIONIDES et CERAMBYCIDES (Longicornes) d'Asie centrale, du Caucase, Russie et d'Europe méridionale. Prix en Centimes. Curculionides Ofiorrhynchus fullo 10; reticollis 20; asphaltinus 25; corruptor 10; dives 10; chloro- phanus 10; gemmatus 10; teretirostris 20; brunneus 25; blandus 24; cribrosus 15; moris 10; nobilis 10 hungaricus 15; istriensis 20; auropunctatrus 20; obsitus 15; armadillo 10; aurifer 10. Peritelus noxius 30; familiaris 10; PAyylobius pilicornis 2$; montanus 15: Apollinis 15; Ælytrodon giganteum $0; Para- myllocerus sellaticollis $o; trepidus $0; Polydrusus lateralis 15; Scytropus javeti $o; ÆFusomus ovulum 10 Brachyderes miramorensis 100; Psalidium maxillosum 10; Thilacytes friuillum 15; pilosus 10; Cloropha- nus micans 25; l'anymecus palliatus 10; robustus $0; Brachycerus plicatus 20; tetanicus 20; Besseri 20; "Minyops costalis 20 A /ophus lanius 50; 4-maculatus $0; arrogans $0; setosus $0; Macrotarsus concinnus 00; Æypera stulta $0 farinosa $0; coniatus caspicus $0; Myorrhinus albolineatus 10; Cleonus sarepten- sis 50; betavorus 40; subluscus 75; hispanus 40; ambiguus $0; strabus 60; virgatus 60; zubxovi 50; pulverulentus $0; Faldermanni 60; aflinis 10; declviis 10 roridus 20; fischeri 75; candidatus 50; cla- thrathus 30; cärinatus 60; obliteratus 40; imperialis 100; segnis 13, costatus 15; 4-vittatus 60; aquila 60; foveicollis 60; 4-maculatus 75; Bartelsi 75; interruptrus 60; carinicollis 60; Lixus iridis 10; Ascani 15; filiformis 10; Larinus conspersus 15; Jaccae 10; planus 20; genei 20; turbinatus 15, Meleus silphoï- des 30; Plinthus vittatus $0; albosulcatus $0; Lepirus capucinus 10; arcticus 20; Dorylomustremulae 10; Brachomyx pineti 15; Balaninus elephas 20; Tychius morawitzi $o; Baritychius solidus $0;, A/cides albo- cintus 50; karelini $0; Rhytidorrinus allardi $0; Homoeocyba chloris $0; Eusomidius clavator 100; angus- tatus $0; Corygetus turcestanicus $0; Mononychus pseudacori 10; Amorphacephulus coronatus 60; Pachy- tichius fulginosus 50. Cerambycides Ærgates faber 20; Rhaesus serricvllis def. 250 Macrotoma scutellaris 125; Aegosoma Scabricorne 40; Tragosoma depsarium 300; Polyarthron komariwi 800; Vesperus strepens 70; Rhamnu- stum bicolor 20; Toxotus insitivus 60 Pachyta 4-maculata 10; bicuneata 40; Brachyta interrogationis 10; v. russica 20 variabilis $o; 8-guttata def. 25; Acmaeops smaragdula 80; pratensis def. 15; Pidonia elegans 30; cortodera Frivadsxi 100; holosericea 10; Starexi 150; Leptura rufipes 10, 6-guttata 50; “unipunctata 20; Steveni 40; v. bisignata 20; v. umpunctata 20; pallens 30; cordigera 10; varticornis 150 Wirens 15; stragulata def. 40; cincta 10; melanota 20; 6-maculata 15; paralellopipeda def. $0; adusti- hpennes def. $0; picticornis 100; nigripes 150; aurulenta 230; hybrida 60; adaliae def, 100; jaegeri 150; MV. suturata 20; v. brunnescens 15; Ocdicnema dubia def. $0; Necydalis major def. 25; Molorchus Kiese- Mnwtteri dof. 20; Brachypleroma ottomanum 20; Sfenopterus praeustus 15; v. ater 20; Callimus femoratus “r00; Cartallum ébulinum 10; Dilus fugax 20; Obrium brunneum 10; ZLeptidea brevipennis 30; Æxilia “timida 50; /cosium tomentosum 60; Oxypleurus nodieri 300; Sfromatium unicolor 15; Criocephalus rust- ticus 10; epibata 40; Tefropium fuscum 25; Anisarthron barbipes 15; Callidium unifasciatum 15; ae- (i " neum 20; Rhopolopus macropus 20; hungaricus 75; Semamwlus undatus 20; Bobelayei 25; rusticus 15; “arvicola 15; antilope 25; rhamni 10; glabromaculatus 20; aegyptiacus 14, pulcher 200; comptus 80; Cyrtoclytus capra def. 40; Rosalia alpina def. 10; Purpuricenus haladendri 1$0; ephippium $0; ferrugi- .neus 100; Kohleri 15; v. aetnenis $0; budensis 20; hungaricus 30; Desfontainei 60; Cerambyx velutinus 25, cerdo 10; v. Pfisteri def. 40: Mirbecxi def. 40; miles 25, nodulosus 75, dux 100; Aromia v. am- “brosiaca 30; thoracica 30; Acunthocinus griseus $0; Acanthodere clavipes 10, Pogonocherus caroli 160; Perroudi 40; fasciculatus 10, Belodera Troberü 160; annulicorne 150; Parmena pilosa 20; v. solieri 25; “ Dorcadion Gebleri 4 60 ® def. glycyrrhizae 1 50; cylindraceum 7$; carinatum 80; aethiops 10; erythro- “pterum 20; Beckeri $0; pedestre 10; sericatum 25; femoratum 25; ferruginipes def. 10; arenarium 10; “v: abruptum 10; pusillum 20; Hellmanni 200; dicipiens 20; Murrayi 20; oertzeni 30; scopolii 25; 7-li “neatum 20; niveisparsum 60; crux def. 15; striatum 20; striolatum 20; equestre 25; v. nogell 75; v. “exclamationis 75; trasylvanicum 75; scabricolle 20; nobile 75; talyschense 200; Pluto 150; fuliginator- “10; v. mendax 20; v. méridionale 20; v. pyreanaem 50; atrum 15; spinolae def. 75; Brannani 40; perez “hispanicum 60; graëllesi 25; weyersi def. 20; Abaxumowi 1 $0; rufifrons 150; Neodorcadion bilineatum 10; “fallax 25, exornatum def. 75; Herophila tristis 10; Morimus funereus 15; asper 15; Monohammus sartor 20; sutor 29; galloprovincialis 25; Mesosa curculionoides 10; myops def. 30; nebulosa 10; À bana M-griseum 150; Niphona picticornis 20; Anaesthetis testacea 10; Calamobius gracilis 30; A gapanthia irrorata 20; Kir- “bei 35; cynarea 15; gyllenhali 15; annularis 50; cyanea 10; pubicornis 100; Saperda carcharias 10; simi- is def, perforata 125; punctata 20; Menesia bipunctata 125; Tetrops gilvipes 25; Oberea oculata 10; crythrocephala 10; insidiosa $0; linearis 10; PAytoecia puncticolis 100; Faldermanni 150; volgensi 150; inis 15; fumigata 25; praetextata 150; circumdata 160; rubricollis 100; pustulata 10; rufimana 160; escens 10; Contzonta Vittigera def, 50; Malosia graeca 60; stenostola ferrea 10. Zylotrupes v. lividis 10; Clytus detritus 10. S'adresser à M. K.L. Bramson, professeur au gymnase à Ekaterinoslaw, (Russie.) LR 4 CZ € REVUE LINNÉENNE ANNONCES ANNUELLES : Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera 4 exclusivement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la ligne pleine. En vente, Rue Ferrandière, 18; et chez M. le D' Jacquer, 3, Cours Lafayette, Lyon, toutes les années parues de l’Echange (1885-86 et 1887), contre l'envoi d’un mandat poste de 5 francs. Chaque année prise séparément 2 francs. Etiquettes Ge tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout 60 feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 25 fr. Pour les demandes s'adresser à M Ant.Otto, comp - toir Minéralogique à Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2, e HENRI GUYON Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’INSECTES Grand format vitré, 39-26-6 ............. 2 50 Grand format carton, 39-26-6 ,.......... 2 Petitiormatm26=-ron/ 2-6 ER eee 1 85 Petitiformat, 26-1911/2-01-0--"--eeteee 1 50 Boites oublesifondslienes ER CEE ENCPEN EP REA ERT EE Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande. PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS OUVRAGES A DISPOSER Par M. CI. Rey RE EE à, HISTOIRE NATURELLE DES COLÉEOPTERES DE FRANCE 18601Altisides parEoudras hrvol mie 8 4lD AR RE CR UE RE TE 10 1862 Mollipennes (Remparts Téléphorides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 431p, 3 pl. (éd. épuisée) 15 >» 1863 Angusticolles (C/érides) et Diversipalpes (Lymexylonides), 1 vol. in 8°. 158 p. 2 pl. par Mulsanti 2. ete ee res ER ARE AE ER 1863 Longicornes (2° éd), 1 vol. in28/,/500 p.1pañ/Mulsant 4 EN ER RECU RCE EEE 12 » 186s Fossipèdes (Cébrionides) et Brévicolles (Dascillides) par Rey 1 vol. in 8°, 124 ps pl. 6 1866 Vésiculifères (Malachides) par Rey, 1 vol. in 8°. 306 p. 7 pl.. . . . . . . . . . . !. 10 >» 1866 Colligères (Anthicides) par Mulsant, 1 vol. in 8.187 p. 3 pl. . . . . . . . . . . . 6 > 1867 Scuticolles (Dermestides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 186 p. 2 pl.. . . . . . . . . . . . 6 » 1868 Gibbicolles (P#inides) par Rey, 1 vol. in 8°. 224 p. 14 pl. . . . . . . ET US CUP 10 » 1868 Floricoles (Dasytides) par Rey, 1 vol. in 8°. 315 p. 19 pl . . . . . . PR NT MA, 15 » 1869 Piluliformes (Byrrhides) par Mulsant, 1 vol. in 8. 175 p. 2 pl. . . . . . . . . . . . 6 > 1871 Lamellicornes.(2*éd') par Mulsant, -ryol anl8%%7322p 3 pl CR Re 15 >» 15851 Palpicornes (24644) DariRev: Vol UNIS Re T7 AND SDL EEE CRE CP EE 9 » 1887 Essai sur les larves de Coléoptères par Rey, 1 vol. in 8°. 126 p. 2 pl... ..... 3 BRÉVIPENNES OÙ STAPHYLINIDES 18714BolHtocharairesipar Rey. 1bvol anis 92 AE NDI ET ERP RUE DETENTE 8 » 1874-Aleocharaires paraReya vol ner rs OS MP DL EM EME MEN EN ENENERENNCRERE 10 >» 1$»7Staphyliniens par Rey: tivol nie 712p VOD EMI MAT NEC RENE RTE 15 >» 1S7SNBÉTERIENSNECNPATAIR ET: AVO lors ND MONDE MERE ER NEC RECRUE 9e r880NHOomaliens par Rey. mivol niet 480 PUCIPL EME RENE MC I CN TOR 6 » 1882@Tachyporiens, etc }pariReye NO MINES SO SNIP. AND MNT ENT DT 10 » 1884 Mycropéplides, Sténides par Rey, 1 vol. in 8°. 263 p. 3 pl. . . . . . . . . , . . . | 10 » PUNAISES DE FRANCE #00 PentatonmidesipamMuIsant 1 vol ne OS MD ID ERP ONCE CP RCE 11 >» 1870 Coreides, ete pan MulSant revol neo es OIp 2 DCR TN EN PTE CN CRE 7 >» 1873 Réduvides parMUIsant (TvOl AIS MTS D API RENE PEU EE RE TE 4 » 1870 y 82eides par MUlSant, VOL INIST MS AUD: MANN de NT Net CRIE 302 OPUSCULES ENTOMOLOGIQUES Par Mulsant 1853 Description de 80 espèces de Coléoptères, 4 biographies, 192 p. 3 pl. . . .: . . . . 6 » 1852 Supplément aux Coccimellides 205 0p CAM CU EEE NC NEC RC 6 » 1853 Les derniers Mélasomes (Parvilabres ou Pédinides), 242 p. 4 pl.. . . . . . . . . . . 6 >» 1378 Chrysides de France par Abeille de Perrin, 108 p. 2 PRE RE at Late Le a ACER 4 » En vente chez l’auteur : M. CI. Rey, 4, place St-Jean, Lyon. PRIX-COURANT DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE (Plus de 9000 espèces) J. DESBROCEHERS des IOGES 23, Rue de Boisdénier, à Tours (/ndre-et-Loire) Collections de divers ordres. — Achat d'insectes. — Commission. — Expertises. — Echanges. Lyon. — Imp. Lith. et Grav. L. JacQuET, rue Ferrandière, 18. L'ÉCHANGE Revue Linnée ; ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE paraissant tous les 15 du mois “Contenant Les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle SE, PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION DU D' JACQUET. membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d'Entomologie, et de la Société Entomologique de France. AVEC LA COLLABORATION DE MM. A. LOCARD Vice-Président de la Société française de Malacologie. +$+ CI REY Président de la Société Française +R+ GC. E. LEPRIEUR Ë membre de la Société Entomologique de France, d'Entomologie, membre honoraire membre dela Soc. Entomologique “de la Société d'histoire naturelle de France et de la Société Linnéenne de Lyon. de Colmar etc. | ia FAN: AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM. Ed. Anpré (de Beaune), D' L. BLanc, L. Dérrarp, A. Dusois (de Versailles), L. Girerp, R. GRILAT, | Valéry Mayer, J.-B. Renaun, A. Ricur, Nisius Roux, L. Sonrmonnax et A. Vizor (de Grenoble). ee ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie L. Jaéquet M Tout ce qui concerne la redaction, les annonces gratuiles | Adresser Les réclamations “concernant l'envor du brenseignements sur les annonces non suivies d'adresse (à ournal & 1. L. Jacquet, rue Ferrandière, 18. Lyon. D] Jacquet, ; ÿ doit être envoyé à A. Le D' Jacquer, Cours Lafayette, 5. | France, un an, 5 fr. — Union postale, 5, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 4 fr. un = = rt ge DL TES PR a mr ne me aitu à } RAR ee DRE Tr LAC CRE MED EEE LP LINE F1 Pa RO _ Quatrième année. — N° 48 abs SRE 15 Décembre 1888. AS A TR TS PPT COTE SAR AERON CNE DRE ART En ARRET " REVUE M INNÉE ONE Cet COMITÉ D'ÉTUDES POUR 1888. a — MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, Marseizre. Coléoptères exotiques. L. Blanc, docteur, 33, rue de la Charité, Lyon. Minéralogie. Brosse, abbé, professeur au collège d’'Anxoxay. Hydrocanthares et Histérides. Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. genres: Amara, Harpalus, Feronia. A. Chobaut, Place Perrache, 4, Lyon. Carabiques gallo-rhénans. J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon blanc, OrrÉANs, Scy-dménides L. Davy, à l'oucère par Cuers, (Maine-et-Loire). Ornithologie. L. Dériard, 2, rue du Plat, Lyon. Orthoptères. L. Gavoy, 5, rue de la Préfecture, Carcassonne, (Aude). Lamellicornes. A. Locard, 38, quai de la Charité, Lyon. Malacologie francaise, (mollusques terrestres, d'eau douce et marins). J. Minsmer, lieutenant au 15° de ligne à Carcassonne. Longicornes. A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea et Cie, à FiLarere- Bucarest (Roumanre). Hémiptères d'Europe. H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. Orthoptères et Névroptères. J.-B. Renaud, 21, Cours d'Herbouville, Lyon. Curculionides. A. Riche, 12, place Perrache, Lyon. Fossiles, Géologie. N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon, Botanique. L. Sonthonnax, 10, rue d'Alsace, Lyon. Lépidoptères (excepté micros). M. Vaulogé, 34, rue Jean Burguet, Borpraux. Phytophages d'Europe. A. Villot, 3, chemin Malifaud, Grenogre. Gordiacés, Helminthes. Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 1° du mois. L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange. AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l'année 1888, crtrainera l'envoi des n° parus. D'après les conventions passées avec l'imprimeur, Îes anciens abonnés, dont la liste est entre les mains de M. L. Jacquet, ne doivent subir aucune augmentation ni changement dans le prix de l'abonnement. CORRESPONDANCE M. P. B. à Bois-le-Roi, vous avez payé votre abonnement 1888 TS EE M | REVUE LINNÉENNE _A NOS ABONNÉS Décembre. Celà tient au désarroi dans lequel nous a laissé la perte si regrettable et si - Nous prions nos abonnés d'excuser le retard apporté à l'envoi de ce numéro de . inattendue de notre ami le docteur Jacquet ; lui seul s'occupait en effet du Journal et de _ Ja correction des articles ; 1l nous a fallu non seulement nous mettre à la tâche, encore nous assurer le concours de Collaborateurs nouveaux pour combler le vide causé par la perte de son fondateur. mais | Aujourd’hui nous pouvons annoncer à nos abonnés que le journal continuera à pa- . raitre comme par le passé tous les 15 de chaque mois et que nous ramenons le prix de . l'abonnement à 3 fr. pour la France et 3 fr. 60 pour l'étranger. » Nous augmentons légèrement le format du journal, mais nous le remettons provi- | soirement à 8 pages; cette réduction ne sera que temporaire car on nous a promis des - tableaux pour la détermination des coléoptères de France que nous ferons paraître aussitôt reçus. - Rien ne sera changé dans le bulletin des échanges ni dans les droits de chaque abonné. Societé Linnéenne. Sonthonnax, 10, rue d'Alsace, Lyon. annonces. LARVES DE COLÉOPTÈRES (suite) par C. Rey Lu à la Société Linnéenne de Lyon, le 13 Août 1888 _ TRIBU DES LONGICORNES OÙ CERAMRYCIDES “ C'est là encore une catégorie de Coléoptères malheureusement trop connus par les nombreux “dégâts qu'ils occasionnent aux arbres, arbrisseaux, arbusteset même tiges herbacées. Leurs larves ont “une forme allongée, non ou peu arquée; une ête courte, enchassée dans un prothorax large et grand, ce qui les fait ressembler à quelques larves de Buprestides ; seulement, elles sont bien moins déprimées. Les segments abdominaux sont géné- alement fortement plissés en travers et pourvus, ne en dessus comme en dessous, d’ampoules ambu- - Jatoires souvent garnies de granules ou aspérités, “lesquelles affectent différentes dispositions suivant ler divers groupes dans lesquels Perris a départi es larves. Elles sont apodes ou bien parfois pourvues de pattes très courtes, et sont faciles à élever dans la carie et le tan des vieux arbres. - On en connaît un grand nombre que Perris a doublé, tout en constatant que l'étude approfon- “ie qu'il en avait faite, était venue confirmer en tout point la classification de Mulsant. Les prin- cipaux auteurs qui s’en sont occupés, sont : Roe- PPS LL L LS PIS DT SSSPI III Chaque mois le journal publiera le compte rendu de 3 Sociétés d'Histoire Naturelle de Lyon, savoir: Société d'Agriculture et d'Histoire Naturelle, Société Botanique et Nous accepterons avec reconnaissance, de nos abonnés, toute ont ou ar- ticle capable d'intéresser l'étude de l'Histoire Naturelle, ou toute observation susceptible à provoquer des réponses utiles à l'éclaircissement de certains faits. Nous prions nos abonnés d'envoyer tout ce qui concerne la correspondance à M. L. M. L. Jacquet imprimeur reste chargé de recevoir le montant des abonnements et LA RÉDACTION PPRPPPPRPPPPSPPL PRIS sel, Westwood, Mulsant, Ratzeburg, et Candèze, Heeger, Goureau, Lucas, Guérin-Méneville et Léon Dufour, etc. Chapuis Bouché, Je me permets de donner ici la description de quelques espèces que je crois inédites. LARVE DE LA PARMENA FASCIATA de Villers. Obs. Cette larve vit dans les tiges de Sureau, d'Orme, de Lierre et probablement de plusieurs autres espèces de bois. On la trouve en mai et commencement de juin. Elle ressemble à celle de Parmena_pilosa, mais celle-ci est un peu plus lar- ge, avec les ampoules ambulatoires plus obsolètes, etc. J'ai capturé-cette ‘dernière, en février, aux environs de Collioure, dans les tiges désséchées d'Euphorbia characias. NYMPHE. La nymphe est blanchâtre, luisante, parsemée en dessus de soies subhispides et redressées, etc. argentée, molle, blondes, Je l'ai trouvée avec l'insecte parfait dans les ramilles d'Ormeau et dans les jeunes tiges de Lierre, en juin et juillet. LARVE du POGONOCHERUS CAROLI Muis. Obs. Cette larve a été trouvée par le R. P. Belon, en août et septembre, dans des branches de Pin maritime situées à une certaine élévation. 4 REVUE LINNÉENNE DRE TO RO PR CNE ETES SR Elle semble différer de la larve du Pogonocherus dentatus Fourcr. par la taille plus forte et la pla- que cornée du 0° segment abdominal plus circu- laire, etc. Elle a beaucoup d’analogie avec celle du Pogonocherus Perroudi Muls. qui vit éga- lement dans le Pin maritime et peut-être aussi dans le Chéne-vert, sur lequel j'ai pris souvent l'insecte parfait. (à suivre) LARVES DE COLÉOPTÈRES (suite) par C. Rey Lu à la Société Linnéenne de Lyon, le 12 Novembre 1888 TRIBU DES CHRYSOMÉLIDES OU PHYTOPHAGES Ainsi que l'indique ce dernier nom, les insectes de cette tribu se nourrissent presque exclusive- ment de plantes herbacées et de feuilles d’arbres ou d’arbrisseaux dont ils dévorent le parenchyme. Les larves sont, les unes (Chrysomela) atténuées en avant et très renflées et voûtées en arrière, les autres (Galeruca) rétrécies postérieurement, avec la tête toujours verticale. Quelques unes (Clythra, Cryptocephalus) se construisent une espèce de coque avec de la terre. On en connaît un grand nombre dont les descriptions sont dues principa- lement à Bouché, Aubé, Réaumur, De Geer, Letzner, Ratzeburg, Chapuis et Candèze, Léon Dufour, Heeger, Westwood, Mulsant, Perris et surtout à Cornelius et Rosenhauër. Je donne ci-après la description de quelques espèces nouvelles ou peu connues. LARVE »E LA CHRYSOMELA FASTUOSA Lin, Obs. Cette larve vit avec l’insecte parfait sur les Galeopsis angustifolia et grandiflora, dont elle dévore les feuilles. Elle a tout à fait la forme de la larve des Chrysomela Menthastri et cerealis, dont elle se distingue par la taille moindre, la couleur pâle et le développement deslobes du segment anal. Je partagerai mes larves connues de Chryso- mela en 4 catégories, savoir : 19 — Larves plus ou moins obscures ou bron- zées, presque glabres (Menthastri, cerealis) ; 20 — Larves obscures, mais distinctement séto- sellées (marginalis). 30 — [Larves en majeure partie rousses ou testacées (fastuosa, americana) ; 4° — Larves tuberculeuses (Lina). Les Menthastri, cerealis et marginalis ne figurent pas dans les catalogues de larves décrites. Toutefois, il pourrait bien se faire que la larve dela Menthastri réponde à celle décrite par Letz- ner sous le nom de fulgida, qui ne se trouve pas dans les catalogues, Je me dispense donc de la décrire, et je dirai seulement qu'elle est d’un noir bronzé avec le dessous des cuisses et des tibias pâle. Celle de Chrysomela cerealis en diffère par ses pieds entièrement noirs, et celle de marginalis se distingue de cette dernière par son corps hérissé de soies obscures, et il en est peut- être ainsi de celles des espèces voisines à bordure rouge, telles que sanguinolenta, Gypsophilae et depressa, etc. Quant aux larves des Galérucides et Altisides, elles sont généralement plus allongées, plus ou moins tuberculeuses ou même épineuses et elles simulent des larves de certaines Coccinelles. Elles ont entre elles la plus grande affinité. Je vais donner ici la description sommaire de quelques unes d’entre elles. LARVE DE L’ADIMONIA RUSTICA Schall. Obs. Cette larve se trouve en mai, sur les Scabieuses des champs dont elle ronge les feuilles. A part la taille, elle ressemble beaucoup à celle de l’'Adimonia Tanaceti et de la plupart des Galérucides. LARVE DE LA GALERUCA XANTHOMELAENA Schr. Cette larve, déjà décrite sous le nom de Cra- taegi Forst. et qui vit sur les jeunes pousses d’Or- meau, a été l’objet de plusieurs notices plus expli- cites de la part de Goureau, Lucas, Barbat et Bourgeois. Elle ressemble à celle de l’Agelastica Alni, mais les tubercules du corps sont plus pro- longés et la taille est plus forte. La larve de la Viburni est plus ramassée, à couleur foncière un peu moins mate. Elle vit sur le Viburnum opulus. Celle de la Nymphaeae est renflée sur les côtés de l'abdomen, simplement et éparsement ciliée latéralement, avec des rugo- sités transversales, mais sans tubercules sensibles. Elle se nourrit de feuilles de Ny-mphaea alba Lin: Sa nymphe est noire, ainsi que la larve; elle est curieuse par sa forme en losange, son prothorax en capuchon, et par le dernier segment abdomi- nal muni de deux appendices épais, coniques et divergents. LARVE DE L’HALTICA AMPELOPHAGA Guérin Obs. Cette larve, décrite par Guérin, Méneville, Allard et Peragallo, n’est que trop commune sur les feuilles de vigne dont elle détruit le parenchy- me. Dans la France méridionale, à partir de Lyon ou de Vienne, elle occasionne souvent de grands dégâts que continue l’insecte parfait, J'en ai capturé plus de 200 sur un jeune pied. Elle ressemble beaucoup à celle de l’oleracea. D'abord entièrement noire, elle contracte sur le dos une teinte d’un testacé livide, à l'approche de sa métamorphose en nymphe. Celle-ci est pâle, voûtée, parsemée de soies épineuses, insérées sur un petit ombilic conique. La larve de Dibolia femoralis a également beaucoup d’analogie avec celle des ampelophaga et oleracea. Elle vit sur la Sauge des prés. Je n'ai presque rien à dire sur les larves et les nymphes des Cassides qui sont bien connues et qui se comportent toutes à peu près de la même manière, avec la seule différence que chacune affectionne sa plante particulière. Ainsi, comme on le sait, la Cassida murraea vit sur l'{nula britannica, la Cassida ferruginea sur l'Onopor- dium acanthium, et la deflorata sur l’Artichaut. La nymphe de celle-ci est plus fortement épineu- _ REVUE LINNÉENNE 5 TT LL se dans son pourtour que celle de ferruginea, avec l'anus terminé par deux longs appendices qu’elle tient renversés par dessus le dos. La Cassi- da depressa se tient sur les Camomilles (A n- themis arvensis et cotula); la seladonia sur la Pulicaria dysenterica et plusieurs espèces de Filago, l'oblonga sur l’Atriplex halimus, la sub- reticulata sur la Saponaire, la nebulosa sur l'Atriplex patula et plusieurs espèces de Cheno- podium, l’equestris sur les Lycopus europaeus et Salvia pratensis. — La nymphe de la nebulo- sa est remarquable par l'extrémité de l'abdomen presque nue ou seulement avec 2 épines tron- quées et redressées, etc. | (à suivre) REMARQUES EN PASSANT par Cl. Rey DL r— (suite) Lu à la société Linnéenne de Lyon, le 12 Novembre 1888 TRIBU DES CLAVICORNES FAMILLE DES SILPHIDES Selon moi, on a eu grand tort de bouleverser l’ancien ordre de cette famille. Si les Necropho- rus et Silpha se lient par certains caractères de détails aux familles suivantes, telles que Clambi- des, Trichopterygideset Nitidulides, etc., ils doi- vent néanmoins étre maintenus en tête, non seu- lement par leur forme générale, mais encore à cause de leurs habitudes carnivores qui rappellent un peu celles des Carabiques, Hydrocanthares et Brévipennes. C’est également à tort qu'on veut substituer le nom de Silpha à celui de Necro- phorus; car, dans l’idée de Linné, le premier de ces noms désignait un Silpha, une Nitidula, un Agathidium, un Triplax, un Helophorus etc., aussi bien qu’un Necrophorus. Necrophorus Germanicus L. et humator F. — Peu de caractères bien fixes servent à distin- guer ces deux espèces. La taille, l’épine des tro- chanters postérieurs et la couleur du repli des élytres et du bouton des antennes sont très varia- bles. Seulement, chez le Germanicus, la tête est plus large, l’impression jaune de l’épistome exis- te également dans les deux sexes et les tempes sont presque aussi développées derrière les yeux dans la © que dans le &, au lieu que, chez humator, la tête est moins large, l'impression jaune de l’épistome est presque nulle dans la 9, et les tempes, dans ce même sexe, sont à peine accusées derrière les yeux. En outre, les pieds sont plus robustes dans Germanicus, avec les cuis- ses angulées-unidentées en dedans et les tibias multidentés en dehors, surtout chez le œ', au lieu que ces mêmes parties sont simples dans les deux sexes de l’aumator. Le nom d’interruptus Steph. substitué au fos- sor Er., consacré depuis 40 ans, me paraît d’au- tant plus mal venu qu'il existe déjà un interrup- tus de Brullé et que cette qualification peut s'appliquer à toutes les espèces à bandes jaunes ou orangées. Je ne dirai rien des noms exhumés d’investigator Zett. et vespilloides Hbst. pour désigner les ruspator Er. et mortuorum F., de- puis si longtemps en usage. Silpha tuberculata Luc. — Ainsi que l'a jugé le catalogue de Berlin, cette espèce pourrait bien être une variété de rugosa. Bien que les ondula- tions des élytres soient plus accusées, avec celles- ci plus sensiblement sinuées en arrière (Oiret que les tubercules du prothorax soient plus libres, l'on trouve des passages quant à ceux-ci qui par- fois, ceux du milieu du dos surtout, paraissent se réunir. — Algérie, Sicile, Collioure (Pyrénées- Orientales). Silpha carinata Ill. — Quelques exemplaires plus grands, plus convexes, plus arrondis sur les côtés, avec la gouttière latérale des élytres plus large à sa base (1), répondent sans doute au lunata de Fabricius (talica Küst.), si toutefois celui-ci n’est pas l'Ostoma grossum, ainsi que de Marseul l’a déjà fait remarquer. Silpha nigrita Cr. — Le nom de 7ÿrolen- sis Laich. appliqué au nigrita me semble peu approprié, ainsi que celui d’alpina qui se rap- porte à la variété rousse. Je préfère donc main- tenir le nom de nigrita Cr., la couleur noire étant la couleur typique de l'espèce, Silpha orientalis Br. — J'admets que Silpha Godarti Reich. soit une variété de S. orientalis ; les points des élytres sont seulement un peu plus serrés et plus carrés que dans le type; mais, le Turcica Küst., chez lequel ces mêmes points sont encore plus forts et surtout moins serrés, avec les côtes plus saillantes, pourrait bien être une espèce distincte. FAMILLE DES SCAPHIDIDES Je crois que la famille des Scaphidides doit suivre immédiatement celle des Silphides, aux- quels elle se lie intimément au moyen du genre Sphærites, dont les insectes qui la composent, ont les mœurs agaricophiles. Scaphisoma limbatum Er. — Cette espèce, indiquée d’Autriche, de Hongrie de Moravie et de Styrie, est très rare en France. J'en ai pris un exemplaire dans la forêt du Pizay, près Vil- lié-Morgon (Rhône). (1) Ce caractère se reproduit chez d'autre espèces (0bscu- ra, atrata, et polita). (a suivre) LES ALLUVIONS PLIOCÈNES DU BAS-DAUPHINÉ Par A.VILLOT Les diverses formations tertiaires qui constituent la masse interne des hauts plateaux du Bas-Dau- phiné sont couronnées par un conglomérat quart- zeux, que les travaux d’Élie de Beaumont, de Sc. Gras et de M. Lory ont depuis longtemps fait connaître. Ce conglomérat, dont les couches superficielles sont composées de gros galets de quartzite embal- lés dans un lehm très ferrugineux, a tous les caractères pétrographiques des alluvions anciennes du plateau de la Bresse; mais il s’en distingue bien nettement, non seulement par son altitude, beaucoup plus élevée, mais encore et surtout par ie à dé Fe ; « ÉENN .ses caractères stratigraphiques. [l repose sur le terrain tertiaire en stratification parfaitement con- cordante, et il a pris part au grand mouvement du sol qui a soulevé ce dernier. Il forme avec lui une surface notablement inclinée, s'appuyant d’une part sur les derniers contreforts des chaînes subalpines et venant se terminer de l'autre à la grande faille N. S. qui constitue la vallée du Rhône. La ligne de faîte de ce vaste plan incliné atteint sur le plateau de Chambarand, dans le département de l'Isère, une altitude de 735%. ; et le point le plus bas où l'on ait observé le conglo- mérat est encore situé à plus de 400%. au-dessus du niveau de la mer (1). Un autre fait très important, que la stratigra- phie met en évidence, c’est que le dépôt du con- glomérat, comme celui des formations tertiaires sous-jacentes, est antérieur au creusement des vallées qui découpent aujourd’hui les hauts pla- teaux du Bas-Dauphiné. Les terrains tertiaires se montrent à découvert sur les flancs de toutes ces vallées ; et ce n’est que vers le sommet des plateaux à des niveaux correspondants sur les deux côtés de chaque vallée, qu'apparaissent les couches du conglomérat, surmontées de leur nappe de glaises ferrugineuses. La preuve que le conglomérat des plateaux de Bonnevaux et de Chambarand est complètement indépendant des alluvions anciennes du plateau de la Bresse nous est encore fournie par un fait très significatif. Les hauts plateaux du Bas-Dau- phiné n’ont jamais été recouverts par les dépôts erratiques de l’époque glaciaire. Ce conglomérat ne représente donc pas, comme je l'avais cru tout d'abord (2), la partie supérieure des alluvions anté-glaciaires des hautes terrasses quaternaires. Les alluvions anté-glaciaires sont postérieures au dernier soulèvement des Alpes et au premier creusement des vallées; elles ont comblé celles-ci . avant la grande extension des glaciers et se trou- vent en stratification nettement discordante avec le conglomérat des hauts plateaux. Il ressort pour nous de l’ensemble de ces faits que le conglomérat des plateaux de Bonnevaux et de Chambarand appartient, comme son subs- tratum, aux terrains tertiaires. Mais à quel étage, à quelle partie de ces terrains devons-nous le rapporter ? J'ai démontré, en 1867 et 1868, par la décou- verte de nombreux fossiles, que le conglomérat quartzeux, les poudingues et les sables qui recou- vrent les'argiles à lignite du Bas-Dauphiné sont incontestablement des dépôts d’eau douce et appartiennent comme elles à l'époque pliocène (3). J'ai depuis cette époque, dans diverses publi- cations, soutenu la même opinion, sauf en ce qui concerne l’âge du conglomérat quartzeux, que j'ai eu le tort, comme bien d’autres géologues, de rapporter à l'ère quaternaire. Mais il me paraît {r) Le niveau le pius élevé des alluvions de la Bresse ne dépasse guère 500 mètres (2) Esquisse géologique des environs de Grenoble (Bulletin de la Soc. des Sc, nat. du Sud-Est, t . III, p. 32.) 1885, (3) Sur nn Castor fossile (Revue et Magasin de Zoologie 1867, no 3.) Sw- des débris de Manrmifères fossiles recueil- Us dans Les environs de Hauterives et de Beaurepaire (Bull, de la Soc, de Statistique âu départ, de l'Isère, 5e série, t. JI,p, 32) 1868. aujourd’hui hors de doute, par l’ensemble des considérations que j'ai présentées ci-dessus, que ce conglomérat fait intégralement partie des terrains tertiaires ; et il suffit selon moi pour déterminer son âge, d’avoir égard à celui des couches sous- jacentes. Les sables à Aastodon arvernensis, Hipparion gracile et Castor Issiodorensis appartiennent à l'étage de Montpellier et de Ca- sino (Toscane), c’est-à-dire au pliocène moyen. Faudrait-il y placer le conglomérat quartzeux? Nous ne le pensons pas. Ses caractères pétrogra- phiques indiquent un changement important dans le volume et l’origine des eaux qui alimen- taient les lacs de cette époque; et l’inégalité des surfaces sur lesquelles repose le conglomérat montre que le dépôt des cailloux roulés a été accompagné d’une action érosive très énergique. Ce sont bien là les phénomènes qui doivent se manifester au début d’une nouvelle formation et que l’on emploie d'ordinaire pour tracer les li- mites des étages. Aussi, bien que nous ne con- naissions aucun fossile authentique de cet horizon, croyons-nous qu'il faut le rapporter au pliocène supérieur. Si, comme nous le pensons, le conglo- mérat quartzeux représente dans le Bas-Dauphi- né l'étage du pliocène supérieur, les glaises fer- rugineuses, qui proviennent de l’altération de ses divers éléments, ne peuvent être pliocènes. Elles n'ont commencé à se former qu'après l’é- mersion définitive des hauts plateaux du Bas- Dauphiné, c’est-à-dire après le dernier soulève- ment des Alpes occidentales. Elles représentent à elles seules, sur ces hauts plateaux, les diverses assises du terrain quaternaire." ANTON NOTES ENTOMOLOGIQUES Par R. GRILAT Voici quelques captures intéressantes pour la région Lyonnaise. Bembidion. cribrum et prasinum, dans les inondations du Rhône. Chlænius circumscriptus, sur les bords de la Saône à Anse, aussi sur ceux du Rhône. Le Saprinus grossipes Mars., n'est pas exclusivement maritime comme on l'avait sup- posé dans la Revue francaise d'entomologie, 1886, p. 20%, puisque j'en ai trouvé trois exemplaires dans les inondations du Rhône à Lyon! Ce Sa- prinus se reconnaît facilement à son front gros- sièrement ridé, aux bords latéraux du corselet ciliés et à ses tibias postérieurs fortement épaissis garnis extérieurement d'épines serrées. J'ai trouvé une paire (Set ® ) de la belle Myr- medonia fulgida, sur les coteaux de Lapape. Le d de cette espèce, qui n’a été connu ni de Fairmaire et Laboulbène, ni de Mulsant et Rey, porte sur les élytres une élévation granuleuse de chaque côté de la suture derrière l’écusson; le sixième segment abdominal fortement granulé, est étroitement échancré à son extrémité. Choleva colonoides Kr., un exemplaire à la Tour-de-Salvagny. Orchestes tomentosus, Ol. (ramphoides Duv.), signalé en Provencesur La- vandula Stæchas, n'est pas rare aux environs de Lyon sur deux autres labiées: 7Aymus ser- SA STI TS PP EEE Er Co ne Ex pit h PP 4 FER es 0 M Date EL QT tt RG LAC SR RU, PTS ORS À 2 hat La ES ae Di 7 ES de L | REVUE LINNÉENNE ; pillum et Teucrium chamædrys. Coptocephala umifasciata Scop. (4-maculata Lin.), Scopolina Fabr. et rubicunda Laich. (tetrady ma Küst.) se - trouvent à Décines. Le Pachybrachys que j'ai répandu sous le nom de fristis Laich. (finbriolatus Suff.), est le Pradensis Mars. Le Ceutorrhynchus fulvitarsis H. Bris., peut être intercalé, dans le tableau des Ceutorrhynchus du bassin de la Seine de M. Bedel, à côté du C. erysimi. On pourra le reconnaître aux ‘caractères suivants : Courtement ovalaire ; funicule des antennes de 7 articles; ongles des tarses simples; dessus du corps d’un noir brillant à reflet submétallique, pubescence presque nulle ; corselet à ponctuation très forte et profonde; stries des élytres presque aussi larges que les interstries, fortement crénelées ; toutes les cuisses dentées ; tarses roussâtres. Il se trouve aux environs de Lyon sur diver- ses cruciféres, notamment sur une moutarde. Aussi à St.-Martin Lantosque et en Algérie à l’Edough. A ajouter à la liste des Staphylinides d'Algérie: Myrmedonia Haworthi, dont j'ai trouvé un exemplaire dans la forêt de l'Edough près Bône. R. GRILAT NOMS D’ENTOMOLOGISTES DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE D'ENTOMOLOGIE Abeille de Perrin, Hyères (Var). Achon, rue St-Euverte, 33, Orléans. Aize, rue Caponnière, 18, Caen. Allard (Ern.), rue Paradis-Poissonnière, 2, Paris. Alluaud, rue Commaille, 2, Paris. Amblard, rue Paulin, 14 (bis), Agen. Ancey, Montée de Lodi, 50, Marseille. André (Edm.), Boulevard Bretonnière, 21, Beaune (Cüte-d'Or), André (Ern.), rue des Promenades, 17, Gray ({te-Saône). Antessanty (l'abbè d'), aumônier au Lycée, à Troyes. Aubert (Maur.), Cours Lafayette, 56, Toulon. Aubert (Th.), rue Tourgayranne, 4, Orange. Argot, à Crest (Drôme). Autran, chalet des charmilles, près Genève (Suisse). Auvert, à St-Denis-en-Val, près Orléans. place des Palmiers, à Baret, à l'école de médecine, rue Gigand, 5o, Nantes. Beauchène, rue St-Jean, à Mamers, Lieu- tenant au 115° de ligne. Baudi de Selve, via Baretti, 18, Turin. _ Beckers, professeur au séminaire de Rheydt Prusse rhénane. … Bedel, rue de l'Odéon, 20, Paris. - Belon, (R. P.) rue du Plat, 18, Lyon. . Bérard, percepteur à St- Fort- s ur - Gironde ou à Montlieu (Charente-Inférieuré), Berg, docteur, professeur de Zéologie, Casilla, 169 à Buenos-Ayres. Bergroth, à Forrssa (Finlande). Bertaux, rue des Halles, 7, Paris. Bertholey, notaire à Mornant (Rhône). Béthune, notaire à Tours-sur-Marne, (Marne). Bial dé Bellerade, place Henri IV, 1, Bor- deaux. Biro, (Louis), Institut Strabo, à Rackos-Palota près Buda-Pesth (Hongrie\. Blanc, avenue Duquesne, 45, Paris inspecteur-adjoint, des forêts. Blanchard, Light srett, 21, à Lowel, Mass. (Etats-Unis). Blatch, Green Lane, 214, Smallheath, à Bir- mingham (Angleterre) Bleuse, rue de Paris, 36, Rennes. Blondel, rue de l’école de Droit, 2, Dijon. Bobeuf, notaire, à Marle (Aisne). Bossimon, (docteur) à Langeais Loire). Bolivar, rue d’Alcala, 11, 2°, Madrid, Bonnaire, rue St Merry, 114, Fontainebleau. Bonvouloir (de), Boulevard St.Germain, 215 (bis), Paris; l'hiver à Bagnères-de-Bigorre. Bony (de), château de Bujaleuf, (Hte- Vienne). Bossavy, boulevard Tessé, 29, Toulon. Boucard, rue Guy-de-la-Brosse, 13, Paris. Bourgeois, rue de l’Echiquier, 38, Paris. Boyenval, directeur des Tabacs, Dijon. Brabant, à Escandœuvres par Cambrai (Nord). Braquehaye, rue Desfourniel, 13, Bordeaux. Braud, percepteur, à Monthois (Ardennes). Brisout de Barneville, rue de Poissy, 15, St-Germain-en-Laye (Seine-et-Oise) Brossay, inspecteur des Domaines, Laval. Bugnion (docteur), Souvenir, Lausanne (Suisse Busch, rue Beaurepaire, 62, Boulogne-s-mer. Buysson, (Robert du), château du Vernet, par Bron-Vernet (Allier). Buysson, (Henry du), château du Vernet — l'hiver, rue de Rémusat, 38, Toulouse, Caillol, traverse du chapitre 18, Marseille. Carret, (l'abbé), aumônier des Dames du Sacré- Cœur, aux chartreux, Lyon. Cartier, à Buxy (Sadne-et Loire). Carvalho de Monteiro, rue de Alecrim, 72, Lisbonne, Casey, lieutenant du Génie, à Newport, Rhode Island (Etats-Unis). Castillon, (de) château de Parron, par Mézin (Lot-et-Garonne). Caulle, percepteur, rue Berchet, à Sédan, Cayol, rue des Moines, 50, aux Batignolles, Paris. Champenois, inspecteur (Saüne-et-Loire) Chanrion, (l'abbé), curé de Liergues (Rhône). Chardon, commis des postes, à Bône (A /gérie). Gosso, rue de Ménerville, 6, Alger-Mustapha. Gosta, (Arch), directeur du Musée Zoologi- que via Sta, Antonia alla Vicaria, 5, Naples. Groissandeau, rue du Bourdon-Blanc, 15, Orléans. £ ({ndre-et- des forêts, Autun Cuny-Gaudier, soc ant Ce due (Vosges) David, rue de l'Arsenal, 58. Angoulème. Debernard, place d’Aisne, 7, Limoges. Decœur-Racouchot, Boulevard St-Michel, 31, Paris, ou aux Antoines, par Luzy (Nièvre). Degors, receveur de l'Enregistrement, au Blanc (Zndre). Delaby, rue de l’Amiral Courbet, 10, Amiens. Delagrange, imprimeur, rue St-Paul, 57, Besancon. Delahaye, chef de Bureau retraité, à Lardy, (Seine-et-Oise) Belamare, hôtel du Lion d'Or, rue d'Alençon, à Bernay (Eure). Belugin, l'hiver, rue du Pont-St-Nicolas, à Périgueux ; l'été,' château de Maronatte, par Montagrier (Dordogne). Desbordes, rue de Rennes, 121, Paris. Desbrochers des Loges, rue Boisdénier, 23, Tours. Devaulx de Chambord (Ern,), avenue de Paris, 30, à Millau, (Aveyron). Devaulx de Chambord (Ren), — Dietz, marché aux chevaux, 40, Anvers. Dodero de Giustino (Agostino), Gênes. Dollé, ex-officier, rue Chenizelles, 2, Laon. Dominique (l'abbé), rueSt-Clément, 5, Nantes. Dubois, rue Richaud, 14, Versailles. Dubourgais. rue Guilbert, 15, Caen. Duchalais, inspecteur des forêts, Bourges. Duda, Brenntegasse, 24, Pragues. Durand, professeur à l'école de Viticulture, Beaune (Cüte d'Or), Duverger, (Jos-Alex.), à Dax (Landes), Ebrard, employé aux aciéries, Unieux (Loire). Eppelsheim, (docteur), à Germesheim. Pfalz (Bavière-Rhénane). Everts, professeur, Stationsweg, 70, la Haye. Fabry, (de), rue de Tournefort, 2, Nantes. Fairmaire, rue du Bac, 04, Paris. Fallou, (G). quai de Marne, à Torigny-Lagny (Seine-et-Marne). Fauconnet, à la Frette, près Autun (Saüne-et- Loire). Fauvel, rue d’ Auge, 16, Caen. Favarcq, rue du Vernay, 58, St-Étienne. Ferdinand, prince de Bulgarie, Sophia. Finot, rue St-Honoré, 27, Fontainebleau. Flacourt, (de), au Canal, près St-Pierre (La Réunion. Fleutiaux, rue Malus, 1, Paris. Fokker, avocat, à Zieriesée (Pays-Bas). Fowler, The Schol housse, Lincoln (Angleterre) Fradin, avoué, rue St-François, Parthenay (Deux-Sèvres), Gadeau de Kerville, rue Rouen. Gagnaire, professeur à l'École d'Agriculture, à Rouïba (A/ger, Gallois, rue du Bellay, 52, Angers. Gannat, capitaine d’Artillerie, à la direction, Toulouse. Gavoy, rue de la Préfecture, sonne, du Pont, 7 à Carcas- 5 (bis), Géhin, château du. Point-du: Jour, mont (Vosges), Girerd, rue Constantine, 1 Lyon. Gobert, (docteur) rue de la Préfecture, 5 Mont- de-Mar san. Gozis (des), place de l'Hôtel-de-Ville, Mont- luçon. Grenier, (docteur) Bagnères-de-Bigorre(Hautes- Pyrénées); et rue de Vaugirard, 55, Paris. Grouvelle (Ant.), directeur des Tabacs, Chà- teauraoux, Grouvelle (Jul.), rue des Écoles, 26, Paris. Guèëède, (docteur), cours Berriat, 68, Grenoble. Guilbert, rue de Buffon, 24, Rouen. Henry, inspecteur des Forèts, quai Claude- Lorrain, 8 (bis) Nancy. h Hervé, rampe St-Mélaine, Morlaix. Heyden (Von), Schlossstrasse, 54, à Bocken- heim, près Francfort-sur-Mein. Holmberg, (docteur), Callo corrito, 416, à Buenos-Ayres (République-Argentine). Horn, North-Fourth street, 874, Philadelphie (Etats-Unis). Horvath, (D"\, Délibab-utceza, 15, Pesth (Hongrie), Jakowleff, réviseur au contrôle d'Etat, à Irkoutsk (Sibérie). Jalouzy, pharmacie Payrusson, place Dauphine, 10, Limoges. Jourdheuille, juge au Tribunal, Troyes. Jullien-Crosnier, rue d’Illiers, 54, (bis) Orléans. Remire- à Buda- Killias, (docteur), à Chur ou Coire (Grisons- Suisse), Kraatz (Gust.), Linkstrasse, 28, Berlin. Kunckel d'Herculais, avenue de Boulogne, 56, Villa Saïd. 20, Paris. Larborderie-Boulou, rue Bordeaux. Lajoye, rue Ruinart-de-Brimont, 9, Reims. Lamey, avenue St-Cloud, 89, Versailles, Laplanche (de), château de Laplanche, par Luzy (Nièvre). Lapouge (de), rue Magnol, 7, Montpellier. Larclause (de), château de Montlouis, par St-Julien-l’Ars (Vienne). Lassère, rue de Chabannes, 4, Toulon. Latouche (de), rue d’Antrain, 1, Rennes. Laverdet, rue de la Paix, 32, Troyes. Le canu, ex-pharmacien, à Avranches. Le Danois, rue Maubeuge, 14, Paris. Leesberg, Jan Hendrik straat, 0; La Haye. Lefèvre, rue du Bac, 112, Paris Lelong, (l'abbé), rue David, 44, Reims. Lepileur, rue de l'Arcade, 15, Paris. Leprieur, rue des Ecoles, 38, Paris. Leseéleuc, rue Voltaire, 40, Brest. Lethierry, rue Blanche, 46, à St-Maurice-les- Lille (Nord). Levoiturier, à Orival, par Elbeuf (Seine-Zn- Jférieure). Etcheto,,. 17, Lobot de la Barre, inspecteur de la ligne M P-L-M, à Chambéry. Lucante, à Courrensan, par Gondrin (Gers) ‘x TE RER RE en LU AA ME Po RL PRO 2 | REVUE LINNÉENNE 0 Lynch-Arribalzaga, à Chacabuco, Buenos- Ayres (République-Argentine). Mac-Lachlan, Westview, Clarendon Road, Lewisham, à Londres. Madon, boulevard Strasbourg, 70, Toulon. Manuel de Locatel, château de Conflans, à Albertville (Savoie). Marchi, (de) via delle Rosine, 13, Turin. Marmottan, (docteur), rue Des bordes Val- more, 31, à Paris-Passy. Marquet, rue St-Joseph, 15, Toulouse. Marseul, (l'abbé de), boulevard Peraire, 271, Terne-Paris. Martin, avocat, au Blanc (Zndre) Martinez y Saez, professeur au Musée, pla- za Ministerios, 5, 3M€ étage, Madrid. Mason, membre de la société Linnéenne de Londres, à Burton-on-Trent (Angleterre). Mathieu, faubourg, St-Jean, 21, Nancy. Mauppin, Boulevard St-Germain, 155, Paris. Mayet, rue Urbain V, 3, Montpellier. Mayr, professeur au Gymnase, à Hall, (7yrol). Mège, curé de Villeneuve, près Blaye (Gironde). Merkl, naturaliste, à Resicza (Hongrie). Mesmin, aux Bourielles, commune de Quéaux (Vienne), Minsmer, (J), Capitaine au 142° de Ligne, à Lodève (Hérault). Monnot, rue Thiers, 56, à Troyes. . Montandon, administrateur de Sinaïa, en Valachie (Roumanie). . Nicolas, (André). rue Jean-Réveil, 36, Pau. Nicolas, (Hect.), rue Velouterie, 9, Avignon. Noualhier, à Puymaud. prés Nieul (Haute- Vienne). Oliveira, (Paulino de\, professeur à l'Univer- sité à Coimbre (Portugal). Olivier, cours de la Préfecture, 10, Moulin. Osmont, rue de l'Oratoire, 26, Caen. + Pacton, (l'abbé), à Surgy, par Clamecy (Nièvre). - Pairain, receveur des Domaines, à Bécherel (lle-et- Vilaine). » Pandellé, rue du Pradeau, 1 Tarbes. » Pauli, Stefansplatz, à Wien (Autriche). . Peccadeau de Lisle, Grande rue Nazareth, 37, Toulouse. - Péringuey, sous-directeur du » Cape Town (Colonie du Cap), — Pic, (Maurice). à Digoin, (Saône-et-Loire). - Pierson, rue de la Poteries. 6, Paris. « Planet, notaire, à Entre-Deux-Gniers, par les « Echelles, (Savoie). Poille de Viermes, rue faubourg St-Honoré, 225, Paris. … Portier, (Paul), à Bar-sur-Seine (A ube). - Puton, (docteur), à Remiremont (Vosges). “ Piot, ancien contrôleur des contributions à Gien …. (Loiret). …— Raffray, consul de France à Singapoor (/udes). …_ Ragusa, (Enrico), via Stabile, 89, Palerme. “ Ravoux, pharmacien à Nyons (Drôme). … Reiber, faubourg de Saverne, 8, Strasbourg. £ Reuter, (docteur), mariegatan, 0, à Helsingfors } (Finlande). : Muséum, à Rochemacé (de la), rue François Ier, 31, Paris; l’été, château de la Roche, à Confié (Loire Inférieure). Roelofs, impasse de l’Ecueuil, 22, Anvers, Romanoff (Son Altesse Impériale Nicolas), à St-Pétersbourg. Rouast, rue du Plat, 32, Lyon. Roullet, rue de l’Évéché, 14, Angoulême. Sabran (de), château de Magname, par Château- Gontier, (Mayenne), Sahlberg (J), Alberts gotan, 32, à Helsingfors Finlande). Sallé, rue Guy-de-la-Brosse, 13, Paris, Savès (Théoph.), négociant à Nouméa (Nou- velle-Calédonie). Shmidt, rue de Bâle, 23, Colmar. Sédillot, rue de l'Odéon, 20, Paris Seidlitz, Hintertragheim, 4, Koenisherg. Sénac, (docteur), rue de Verneuil, 11, Paris. Sharp, Bleckley, Shirley warran, à Southam- pton (Angleterre). Signoret, rue de Rennes, 46, Paris. Simonot-Revol, à Semur (Cüte-d'Or). Société d'Histoire Naturelle de Metz, rue de l’Evéché, 25, Staudinger, (docteur), villa Diana, 3, Blase- witz, Dresden (Saxe). Steck, au Muséum Zoologique, Berne. Testout, cours Berriat, 112, Grenoble. Tholin (l'abbé), professeur à l'institution de Ste-Marie, à St-Chamond (Loire). Turquin, rempart du Nord, Laon. Vachal, à Argentat (Corrèze), et à Paris, rue Leverrier, 13. Vauloger de Beaupré, Sous-Lieutenant au 144, de Ligne, rue Jean-Burguet, 34, Bor- deaux. Verriet-Litardière, (docteur), Mazières-en- Gatine. (Deux-Sèvres). Warnier, rue de Cernay, 3, Reims. Xambeu, à Ria, par Prades (Pyrénées-Orien- tales). Yver, à Briare, (Loiret). Zurcher, maison Bæringer, Zurcher et Cie, à Epinal. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE Alain, rue de Chateaudun, 23, Paris. Allard (Gast.), route des Ponts-de-Cé, à la Mau- levrie, près Angers. Alléon, à Makri-Keni, près Constantinople. Alpheraki, au Palais du grand duc Michel, à St-Pétersbourg. Ancelet, rue Vitruve, 64, Paris. Audollant, rue Mornay, 5, Paris. Autran-Merman (Madame), cours du Jardin- Public, 53, Bordeaux, Auzoux, (docteur), St-Aubin-d’Ecrosville, par le Neubourg (Eure). Baer, cité de Tréviste, 11, (bis), Paris. Bairstow, F. L.S., Boxe 204 (Post office), à Port Elizabeth (Afrique du Sud). me 1 ( 10 REVUE LINNÉENNE Balbiani, rue Soufflot, 18, Paris. Baly, docteur, The Butts, à Warwick (Angle- terre). Barbier-Dikens, rue de la Goutte d'Or, 61, à Montmartre-Paris. Bargagli, via de Bardi, Florence. Bates, savile, row, 1, Burlington gardens, à Londres. Beauregard, boulevard St-Marcel, 49, Paris. Bellevoye, rue Talleyrand, 27, Reims, Bernard, ingénieur à Carpentras (Vaucluse). Berthelin, instituteur, à Vézinnes (Yonne). Bigot, l'hiver; rue Cambon, 27, Paris; l'été; à Quincy, par Brunoy (Seine-et-Oise\. Binot, boulevard St-Germain, 155, l'été; villa Bonnet, route d'Antibes, à Cannes. Blanchard, (Em.), membre de l’Institut, rue de l’Université, 34, Paris. Blavy, avoué, rue Barraderie, Montpellier. Blonay, (de), rue de la Rochefoucauld, 23, Paris. Blum, rue de Turbigo, 62, Paris. Bonhoure, rue de Turin, 28, Paris. Bonanno, piazza di Bologni, Palerme. Boudier, ex- -pharmacien, à Montmorency. Boullet, banquier, à Corbie (Somme). Bouthery, (docteur), ? Bouzereau-Malifert, à Meursault, d'Or). Bramson, professeur, au Gymnase d’Ekateri- noslaw (Russie). Breignet, cours St-Médard, 33, Bordeaux. Brenksee, président de la Société Entomolo- gique à Potsdam (Prusse). Brongniart, rue Guy-de-Labrosse, 8, Paris. Brown, place de la Dauphine, à Caudéran, près Bordeaux. Buquet, rue St-Placide, 52, Paris. Burmeister, directeur du Musée d'Histoire Naturelle, à Buenos-Ayres (République-Ar- gentine\. Cameron, Beech road, Sale, 20, cheshire, à Manchester (Angleterre). Capronnier, rue Rogier, 251, Bruxelles. Chatin, (docteur), boulevard St-Germain, 128, Paris. Chéron, avenue du chemin de Fer, à Avon, près Fontainebleau. Cheux, rue Delaye, 47, Angers. Chevalier, rue de l'Œillette, 5, Arras. Chrétien, rue de l'Etoile, 32, Paris-Ternes Clément, rue de Lacépède, 34, Paris. Colvée, professeur, calle de Luis Vives, 2, 3° Valence (Espagne) Comandador, professeur à l’Université, à Barcelone (Espagne). Constant, villa Niobé, golfe Juan (A/pes-Ma- ritimes). Coulon, (docteur), à Monaco. Courage, vicaire à Ste-Clotilde, rue Casimir- Périer, 15, Paris. Cuisine, (de la), rue d'Asas, Dijon. Palazzo Tempi, à (Cüte- RS Cuni y martorell, calle de Codols, 18, 3°, Barcelone. Dattin, Capitaine du Génie, à Gabès (Tunisie). Delamain, à Jarnac (Charente). Demaison, Cérès, 21, à Reims. Dembowski, (de), sienniça, par Novo-Minsk, près Varsovie (Pologne). Designolle, avenue Bosquet, 45, Paris Desmarest, rue Cuvier, 57, et rue de Buffon, 61, Paris. Deyrolle, (Henr.\, place Denfert-Rochereau, ” 20, Paris. Deyrolle, (Em.)\, rue du Bac, 46, Paris. Dieck, (docteur), à Zoschen, près Mersebourg « (Prusse). Distant, Russel-Hill road, 1, (Angleterre). Dognin, rue dela Réunion, 16, Auteuil-Paris. Dobrn, président de la Société Entomologique, Stettin (Prusse). Dokhtouroff, Officier de la Garde Impériale, rue Petite Moskowskaja, 5, St-Petersbourg (Russie). Dollfus (J), rue Pierre-Charron, 33, Paris. Doria (le marquis Giacomo), via Peschiera, 18, à Gênes. Dormer (lord), à Warwich, Grove Park (An- gleterre), et à Londres Lemax Gardens. (dès Août). Duparc, rue Maubeuge, 63, Paris. Duruy (Ed.) imprimeur, rue Dussoubs, 22 Paris. Dutreux, au château de la Celle-St-Cloud, par Bougival (Seine-et-Oise). Emich, écuyer de l'Empereur d'Autriche, Se- bastien- Platz, IV, à Buda-Pesth (Hongrie). Erschoff, Wassili Ostrow, n° 15, 12% ligne, à St-Petersbou T8. Fallou (J), rue des Poitevins, 10, Paris. l'été, à Champrosay, commune de Draveil (Seine-et-Oise). Felsche, 2, chaussée-Strasse, à Leipsig. Fernandèze, ministre au Tribunal de Cuen- tas, à Manille {Jles-Philippines\. Fitch, Brik house, à Maldon Essex (Angleterre). Fourchy (J), rue de Naples, 53, Paris. François, instituteur, à St-Paul, par Beau- vais (Oise). Fridrici, rue Haute-Pierre, 8—10, à Metz Conservateur du Musée d'Histoire Naturelle. Fumouse,(docteur\, rue Faubourg St-Denis, 78, Paris. Gabillot, quai des Celestins, 5, Lyon. Gage, (docteur), rue Grenelle, 9, Paris. Galichon, boulevard Haussmann,, 169, Paris. Gandolphe, rue Chaptal, 49, à Levallois-Per- w ret (Seine). Gaujon (abbé), Loja (Equateur). Gaulle (de), rue N. D. des Champs, 36, Paris. Gazagnaire, rue de Clef, 30, Paris. Gennadius, Athènes. Gianelli, place Victor-Emmanuel, professeur au séminaire de Turn Purley, surrey | | inspecteur de l'Agriculture. à” ! Godman, (docteur), south Lodge Horsheim, à Londres. Gonzalo, y Goya, plaza de la Verdura, 70, . prât Salamanca (Espagne). Goossens, Boulevard Richard Lenoir, 111, Paris. Gordon, professeur de Physiologie, à la Hava- ne (Cuba) Gorham (le R), The Chestnuts, Shirley War- ron, à Southampton (Angleterre). Goss, esq., Almoro Berrylands Surbiton hill, Kingston; Surrey (Angleterre). Gounelle, rue Coëtlogon, 5, Paris. _ Gouré de Villemontée, professeur à l'Éco- le Normale de Cluny (Sadnce-et-Loire). Graells, professeur au Musée d'Histoire Natu- relle, calle de la Bola, 4, 1°, à Madrid. Gronier, rue Ste-Catherine, 17, à St-Quentin (Aisne). Grouvelle (Phil.), rue des Ecoles, 26, Paris. Guède ingénieur, boulevard de Port-Royal, 85, Paris. . Guépratte, avenue Herbillon, 68, à St-Mandé D (Seine). _ Guilliou, rue des Rosiers, 6, Paris. - Guillot, place St-Michel, 4, Paris. Halloy (d’), rue des Portes-Blanches, 23, » Amiens. : . Hénon, professeur, quai d'Auteuil, 132, Paris. Hetsko, professeur à Bielitz (Silésie-autri- . chienne). Hopfgarten (von), à Milverstedt, près Lan- … gensalza, en Thuringe (Prusse). - Holland (le R), 5 th, Avenue, à Pittsburg - (Pensylvanie, Etats-Unis). : Huberson, rue St-Jacques, 328, Paris. … Janson Little Russel street, 35, Londres. - Joannis (de), professeur, Hales place, à Can- … terbury (Angleterre). - Joly, médecin, à l'hôpital militaire, à Médéa (Algérie). “Joyeux, ingénieur, rue de l'Est, 13, Melun. Kirby, Burlington gardens, 2, Chiswik, à « Londres, Kirsh au musée Zoologique, à Dresde. - Koch (docteur), Planeusschegasse, à Nuremberg » (Bavière). -Kocchlin, à Dornach (A/sace). -Krauss (docteur de), Archivstrasse, 1, Stuttgard … (Wurtemberg). “Krauss (docteur Herman), “ Tubingen (Wurtemberg). “Laboulbène (docteur), boulevard St-Germain, h 181, Paris. Lafaury (docteur), à Saugnac-et-Cambran, près « Dax (Landes). -Laglaize, rue du Paradis, 32, Paris. Lallemant, pharmacien à l’Arba, près Alger. Lameere, chaussée Charleroi, 121, à St-Gilles . près Bruxelles. Lansberge, ancien gouverneur des Indes à … Brummen, province de Gueldre (Pays-Bas). Larralde d’Arencette, percepteur à Puy- … mirol (Lot-et-Garonne). Hafengasse, 3, à SR II Lebrun (Marcel\, rue St-Loup, 9, Troyes. Leloup, avenue des Gobelins, 25, Paris. Lemoine, professeur à la Faculté de médecine de Reims, rue St-Jacques, 61 (Aarne), Lemoro, rue Guichard, 2, à (Passy-Paris\. Leprevost, rue des Fourneaux, 32, Paris. Le Roi, rue de Tournay, 47, à Lille. Lesne, rue de la Procession, 26, à Bois-de-Co- lombes (Seine). Letzner, Rector, Vorwock-stasse, 5, à Bres- lau (Prusse). Léveillé, rue St-Placide, 42, Paris. Lintner, State Entomologist of New-Yorck, à Albany (Etats-Unis\. Lucas, rue Monsieur-le-Prince, 10; ou au Musée d'Histoire Naturelle, rue Cuvier 7; Paris. Mabile, rue du Cardinal-Lemoine, 75, Paris. Macé, rue du Puits. 4, à Vendôme (Loire-et- Cher). Magretti (docteur), Carnonica d’Adda (Berga- masco, Italie). Maindron, rue Censier, 16, (ter) Paris. Manderstjerna lieutenant-général, Wejska, 1, à Varsovie. Marcotte, bibliothécaire de la ville, rue Ledien, 31, à Abbeville (Somme). Martin (Emm.), propriétaire à Creil (Oise). Martin (H. ch.) docteur, rue Faustin-Hélie, 4, Passy-Paris. Masson, percepteur, au Meux (Oise). Mathan (de), chez M. Oberthur, faubourg de Paris, 44, à Rennes. Mazarredo (de), ingénieur forestier, paseo de Atocha 9, bajo, à Madrid. Meyer-Darcis, à Wohlen, Argovie (Suisse). Miedel, rue des Prébendiers. 6, à Liège. Millot, rue Claude-Bernard, 23, Paris. Millot (Ch) rue des 4-Églises, 28, Nancy. Milne-Ewards (Alph.) professeur au Musée d'Histoire Naturelle, rue Cuvier, 57, Paris. Miot, juge à Beaune (Côte-d'Or). Mocquerys, rue de la Préfecture, 6, Evreux. Moerenhout, naturaliste, à Comblain-au-Pont, province de Liège (Belgique). Moller (docteur) à Trellebourg (Suède). Monnier, notaire, rue des Cornillons, 11, à Châlon-sur-Saône (Saëne-et-Loire). Montillot, professeur de Télégraphie, à Sau- mur (Maine-et-Loire). Montrouzier (R. P.) missionnaire, à Lyon. Moritz, prépar. nat., rue de l'Arbre-Sec, 46, Paris. Müller (cl), Haltzhofgasse, 16. à Dresde Neus- tadt (Saxe\. Narcillac (de), boulevard des Italiens, 6; et à Germanie-de-Gambris, par Houdan (Seine-et- Oise). Neevort, van de Poll, Heerengracht, 476, à Amsterdam. Neren, major de la Garde Royale, à Skenin- gue (Suède). Nevinson, Tite Street, Chelsea, 6, Londres. Nickerl (docteur), Wenzelsplatz, 16, Prague. PR Re MD Le 40 ANUS Den IE Ko Late 1 Te RG ee, made MEN EE À Ta REVUE LINNÉENNE mms | Nodier, médecin de la Marine, rue St-Uhel Kerentrech à Lorient (Morbihan). Norguet (de), rue de Jemmapes, 61, Lille. Nugue (l'abbé), à Couptrain (Mayenne). Oberrieth, rue Caumartin, 24, Paris. Oberthür, (Ch.), Faubourg de Paris, Rennes. Oberthür (Rén.) — Odier (J), banquier, Corraderie, 23, Genêve. Odier (Georg.), avenue du Coq (rue St-Lazare, Paris. OIlif, à Sidney (Nouvelles-Galles), ou chez M. Oberthür, faubourg de Paris, Rennes. Ollivry, à la Chapelle-sur-Erdre (Loire-Infé- rieure). Orbigny (d’), rue des Beaux-Arts, 12, Paris. Osten-Sacken (baron d’.), Hans mai Wre- deplatz, à Heidelberg (duché de Bade), Oustalet, aide naturaliste au Musée d'Histoire Naturelle, 1 rue Dubois, à Vincennes (Seine). Pascoe, Burlington road Wectbourne park, 1, à Londres., W. Pelletier, avocat à Madon, par Blois (Loir-et- Cher). Peragallo, rue Pastorelli, 18, Nice. Parez-Arcas (don), professeur de Zoologie, calle de las Arcas, 14, Madrid. Pérez, professeur à la Falculté des Sciences, rue de Lamanau, 6, Bordeaux. Perraudière (René de la), Capitaine au 68, de ligne, rue des Fossés, à Laval. Pipitz (docteur), Gœthestrasse, à Graz (Styrie). Pissot, ancien notaire, à Doulevant-le-Château, (Haute-Marne). Plustchevsky, conservateur des collections de la Société Entomologique de Russie, St- Pétersbourg. Poey, professeur à l’Université, calle St-Nicolas, 06, à la Havane (Cuba). Polle de Viermes rue du faubourg St-Ho- noré, 205, Paris Ponson (A), quai de la Guillotière, 20, Lyon. Pougnet (Eug,), à Landroff (Lorraine). Poujade, rue des Ecoles, 15, Paris. Power, ingénieur, à St-Ouen-de-Thouberville, près la Bouille (Seine-Inférieure). Preudhomme de Borre, conservateur du Musée d'Histoire Naturelle, place du Musée, à Bruxelles. Puls, pharmacien, place de la Calandre, 4, Gand. Quinquaud, prof. à la Faculté, rue de l'Odéon, 5, Paris. Rabaud, grande rue du Moustier, 60, à Mon- tauban (T'arn-et-Garonne). Radoszkowski, général de la, garde impé- riale, rue Leszno, 15, Varsovie. Ragonot, quai de la Rapée, 12, Paris. Regimbart (docteur), rue de la Petite-Cité, 19, à Evreux. Reitter professeur d'Histoire Naturelle, Un- gargasse, 12, à Modling, par Vienne (A utriche), Renaut, place de la Préfecture, à Chaumont. Revelière(J), receveur, rue Volney, 25, Angers. Riley Départ. of the Agricult. 1700, 13 th Street Nostwest, à Woshington, D. C., (Etats- Unis) Riondé, rue d'Enghien, 46, Paris. a Royer, rue des Encommencés, à Langres (Haute- Marne). 4 Sand (Maurice, baron Dudevant)}, au château de Nohant, près la Châtre (/ndre). ; Saulcy (de), rue Châtillon, 3, Metz, $ Saunders St-Anns, Masons Hill, Bromley Kent à Londres. Saussure (de), Cité 24, Genêve. Schaufuss docteur en Philosophie, Ober Blasewitz, Schaufuss-strasse, 41, à Dresde (Saxe). Scheidel, Gartnerweg, 60, à Francfort-s-Mein. Schlumberger-Dollfus à Guebviller (Alsace). Schuster Hickory street, 1803, à St-Louis, (Missouri-Etats-Unis) ' Seebold ingénieur, Apartado, 5 à Bilbao (Espagne). ; Senneville (de), rue de Grenelle, 52, Paris. « Seoane (docteur) commiss. pour l'Agriculture à la Corûna (Espagne). Sievers, (docteur), secrétaire au palais ducal, à St-Pétersbourg. Simon (Eug.), villa Saïd, 16, (rue Pergolèse, 70, Paris. F Spangberg, professeur à l'Université, à Gefle | près Stockholm (Suède). Stainton, Mountsfiel, Lewishon, near London, S. E. (Angleterre). Stefanelli, professeur au Lycée Dante, via Pinti, 57, à Florence, Stefani Perez, (de), via Alloro, 49, Palerme. » Stierlin (docteur), à Schaffausen (Suisse). Sulger, conservateur du Musée, à Bâle (Suisse).| Tardieu, cours Bugeaud, 17. Limoges. Targioni-Tozzetti, professeur à l’Intitut, | via Romana, 10, à Florence. Tinturier, rue Gambetta, 67, au Mans. Thibon de Courtry, Villa Louis-Marie, boulevard d'Alsace, à Cannes l’hiver ; à Altkirch } (Alsace), l'été. Thomson (J), rue de Presbourg, 8, (place de | l'Étoile), Paris; l’hiver, les Baumettes, à Nice. Tournier, Villa Tournier, à Peney, près Ge- nève. | Turati, via Marovigli, 7, à Milan. Uhagon, Piamonte, 2, triplicado, à Madrid. Villard (Louis), rue Royale, 33, Lyon. Viret, rue du Port-Communeau, 21, Nantes. | Waga, rue de Penthièvre, 22, Paris. Walsingham, Eaton House, Eaton square, 66, À, à Londres, S. W. Wouilt (de Tollemare de), l'été, au château de Pompierre, commune de St-Herblain, par Chantenay-s-Loire (Loire-Inférieure), l'hiver, boulevard Malesherbes, 162, Paris. Grosclaude, boulevard Diderot, 96, Paris. SUPPLÉMENT Bertrand, à Consenvoye (Meuse). Blankenhorn, à Calsrhue (Grand duché de Bade). Candèze (docteur), à Glain-les-Liège (Belgique). Daffry de la Monnoye, à Paris, AE 2m dre à at RPM À JUS CRT ae ne pire LU OP E" »- et REVUE LINNÉENNE 13 Fairmaire, rue du Dragon, 21, Paris. Guillebeau, F.au Plantay, par Marlieux(A in). Grilat (Réné), rue Rivet, 19, Lyon. Koziorowiez, à Annecy (Haute-Savoie). Mimont (de), château dela Houssaye (Seine- et-Marne). Nanteuil, (Roger de), à Paris. Rey CI. place St-Jean, 4, Lyon. Reiche, rue de la Sourdière, 32, Paris. Sélys-Longchamp, boulevard Sauvenière, 34, Liège. Thomson (ch), professeur de Zoologie à l'Uni- versité de Lund (Suède), Westwood, professeur à Oxford (Angleterre). DE LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE LYON Beckensterner, rue de l'Hotel-de-Ville, 9, Lyon. Berne, St-Maurice-s-Dargoire (Rhône). Bertoto, rue du Pont, 6, Narbonne. Boiron, conducteur de la voie P, L. M, à Lyon-Guillotière. Biétrix, rue Lanterne, 21, Lyon. Bineau (docteur), à Caluire, près Lyon. Blanc, (Léon docteur), rue de la Charité, 33, Lyon, Bresson, architecte, place de la Bourse, 2, Lyon. Bruet, conducteur des travaux P. L. M, rue . St-Hélène, 14, Lyon. Brunet-Lecomte, rue des Colonies, 2, Lyon. Bruyas, quai des Celestins, 5, Lyon. Carrier (docteur), rue de l’Hôtel-de-Ville, 101, Lyon. Chabrière, trésorerie générale du Rhône. Chanay, rue du Griffon, 3, Lyon. Chantre, rue de Trion, 36, Lyon. Chassagnieux, Chimiste, rue St-Martin, 2, _ à Valence. Zoquet, architecte, avenue de Saxe, 280, Lyon. Sourbet, rue Victor-Hugo, 28, Lyon. Coutagne, ingénieur, à St-Chamas, (Bouches- _du-Rhône) hobaut, D'en médecine, à Avignon (Vaucluse) Jelocre, inspecteur des Ponts et Chaussées, . rue Pasquier, 8, Paris. Dériard-Richarme, rue du Plat, 2. Desgrand, rue Lafont, 24, Lyon, Desgeorges, rue Puits-Gaillot, 19, Lyon. Jonat-Motte, préparateur au Muséum d’His- toire Naturelle, Lyon. Doyan, rue de Jarente, 25, Lyon. Drivon (docteur), quai de la Guillotière, 30, … Lyon. Dugas, rue de la République. 52, Lyon. D puis, entrepreneur, route de Vienne, 94, n Lyon. Durand (Vict.), rue Lafont, 6, Lyon. rval, fabr. d'acide borique, à Monte-Rotun- o.(Massa-Maritima) Italie. ure, professeur à l'Ecole vétérinaire, cours Morand, 26, Lyon. Mory, avoué, rue Gasparin, 8, Lyon. Fournereau (l'abbé), professeur aux Char- treux, Lyon. Fréminville (de), château de Laumusse, par Pont-de-Veyle (Ain). Geandey, rue de Sèze, 11, Lyon. Genevet, place Kléber, 0, Lyon. Gensoul, rue Vaubecour, 42, Lyon. Gillet, quai de Serin, 0, Lyon. Gonnard, ingénieur, quai de Vaise, 37, Lyon. Grilat (Vict.), rue Rivet, 19, Lyon. Guimet, place de la Miséricorde, 1, Lyon. Jacquard (R.P.), aux Dominicains, à Oullins, (Rhône). Jacquemet (Ed.), rue de la Charité, 28, Lyon, docteur à Crémieux (Zsère). Jordan (Al.), rue de l’Arbre-Sec, 40, Lyon. Lachmann, cours Gambetta, 30, Lyon. Laval, avocat, à Villefranche, (Rhône). Locard, ingénieur, quai de la Charité, 38, Lyon. Magnien, rue Basse-du-Port-au-Bois, 8, Lyon. Magnin, professeur à la Faculté, Besancon. Mangini (Fol.), ingénieur, avenue de l’Arche- véché, 2, Lyon. Mangini (Luc.), ingénieur, Ste-Foy-l'Argen- tière, (Rhône). Marmorat, rue Lafont, 18, Lyon. Marnas, quai des Brotteaux, 12, Lyon. Mehier (Cam.), rue Sfe-Catherine, à St-Etienne (Loire). Mermier, cours du Midi, 10, Lyon. Mauduit, rue des Remparts-d’Ainay, 25, Lyon, Molard, pharm. cours Lafayette, 32, Lyon. Moitier, surveillant au Lycée Saint-Rambert près Lyon. Nicolas |Jacq.), horticulteur, rue Bourbon, 12, Lyon. Oliver, naturaliste, à Collioure (Pyr.-Orient). Pallias, rue Centrale, 31, Lyon. Perret, rue François-Dauphin, 6, Lyon. Perroud (Ch.), rue de l'Hôtel-de-Ville, 105, Lyon. Pichot, rue de la Fromagerie, 9, Lyon. Pitrat, imprimeur, rue Gentil, 4, Lyon. Redon (Gast.), rue des Prêtres, 22, Lyon. Redon-Neyreneuf (Louis) id. Regalia, secrétaire de la Société d'Anthropologie de Florence. Renaud {J.B.), cours d'Herbouville, 21, Lyon. Rérolle, directeur du Muséum, Grenoble. Rey, pharm. place des Cordeliers, 5, Lyon. Reynaud (L.), rue de Vendôme, 235, Lyon. Riaz (de, banquier, quai de Retz, 10, Lyon. Riche, rue de Penthièvre, 11, Lyon. Roland, place du Petit-Collège, 3, Lyon, Roman, place des Pénitents-de-la-Croix, 1, Lyon. Rouast, rue du Plat, 32, Lyon. Merget, professeur à la Faculté, Bordeaux. Roux (docteur), rue Duhamel, 8, Lyon. Roux (Nizius), rue Pléney, 5, Lyon, Roy, Horticulteur, chemin de Montagny, au Moulin-à-Vent, près Lyon. REVUE LINNÉENN 14 pu, ro Sarran (de), aux contributions indirectes, à Vachon, place de la Charité, 3, Lyon. Villefranche, (Rhône). Vachat, Juge au Tribunal, Belley. Saubinet, quai de la Charité, 44, Lyon. Verchère, cours Gambetta, 7, Lyon. Valla, curé, à Longessaigne p' St-Laurent-de- St-Lager ger, cours Gambetta, 8, Lyon. Chem (RUCLe) FOUR 4 ) É = À Ar : $ re RS ruse no NE yon Lejolis, directeur de la Société des Sciences na- AARPMPLOIFSSEUR, VER StAlexandre, 9, Lyon. turelles Cherbourg. À | Terras (Mar.), à la Mulatière, Rhône. Falsan, à Collonge-sur-Saône, (Rhône). ù |: Tommasi (docteur), avenue de Wagram, 50, Hayden, ex-directeur du Geolocal et géogra- d | à Paris. phie, Survey, à Washington. | Û PAU Does et PS 2 | 4 | : | . . 0 . . 1 . “ 14 Cicindeletes, Carabiques, Dyliscides, Lucanides et Lamellicornes d'Europe et circa-européens k 4 Prix en centimes. — df. — défectueux. “HN Cicindela Buirmeisteri 100; Ritchii df. 7$; nilotica 70; contorta 60; alasanica 80; connata 20; “i Sahlbergi 15; literata 20; flexuosa 15; germanica 10; maura df. 10; Nordmanni 50; hybrida 10; octu- ( sis 200; sylvycola 15; aphrodisia 150; tricolor df, 75; = Cychrus aeneus 250; id. df. 125; attenuatus d 25; Spinicollis 124; Calosoma sycophanta 10; investigator 1 $0; id. df. 75; inquisitor 15; v. cupreum 50; denticolle df. 75; auropunctatum 40; maderae 100; Procrustes assimilis df. 60; nitidror 25; rugo- i | sus 30; Procerus caucasicus 260; id. df. 125; gigas df. 80; Coptolabrus Lafossei df. 300; Carabus ï pyrenaeus df. 30; Puschxini 609; osseticus df. 100; planipennis di. $o; Fabrici 30; depressus 40; v. à ( Bonelli. 30; Creutzeri 40; v. Kircheri df. 40; hortensis v. Neumayeri 40; Linneï 15; sylvestris 15; 19 Hoppei 40; alpinus 30; intricatus 15; liburnicus 30; montenegrinus 69; dalmatinus $0; croaticus df. 30; Bonvouloiri df. $0; Dejeani df. 75; purpurascens 15; v. exasperatus 40; v. fulgens $0o; imperialis df. 300; Schoenherri df. 300; marginalis $0; canaliculatus 250, id. df. 125; 7-carinatus 100; exaratus 100, id df. $0; melancholicus 40; prasinus df. 30; robustus df. 60; Bonplandi 125; gastridulus df. 60; mingens 125; cavernosus df. 200; cribratus 30; variolosus 20; galicianus 30; catenulatus 15; Rossii 125; Eichwaldi 80; armeniacus 100, id. df. $0; Solieri 126, id. df. 60; auronitens 15; festivus 125; punctatoauratus 125; cupreonitens 300; splendens df. 80; rutilans df. 40; hispanus 80; olympiae df. 300; auratus 15; v. lotharingus 69; nitens 20; v. cupreus 100; clathratus 25; v. Eversmanni 100; sculpturatus 125; v. pomeranus 60; cychrocephalus 350; morbillosus 40; celtibericus df. 75; Ullrichi 15; fastuosus 60; cancellatus 15; assimilis 40; excisus 30; carinatus 30; emarginatus 40; trentinus 50; italicus 60; vagans df. 40; Cristofori df. 30; catenatus 20; Herbsti 80; Parreyssi 69; regalis 200, id. df. 100, Mannerheimi df. 75; sibiricus df. 125$; Scheidleri 15; principatus 60; superbus 60; virens 25; excellens 80, id. di. 40; praecellens 125; Illigeri 50; Rothi 80; monilis 15; consitus 40; dauricus df. 100; cumanus 2$0; guadarramus 30; swaneticus 200; euchromus 60; Sahlbergi df. 150; cenisius 175; Humboldti df. 80; monticola df. $o; nemoralis 14; convexus 15; v. dilatatus 25; Hornschuchii 30; bise- riatus 250; Besseri df. 60; bosphoranus df. 160; campestris df. 60; Wiedemanni 175; Victor 200; Estreicheri 2$0, id. df. 125; scabriusculus 40; Karelini 125; maurus df. 40; Hemprichi df. 60; velebi- ticus 400; Nebria complanata df. 10; rubripes 30; brevicollis 15; Orsinu 25; picicornis 15; rubicumda df. 30; Gyllenhalli 15; Dahlii 20; lateralis 15; fulviventris 20; Jokischi 15; livida 15. Leïstus ferrugi- neus 1$; Spinibarbis 16; Pelophila borealis 20; Bembidium elongatum 20; pictum df. 30; Trechus gla- cialis $0; Corsyra fusula df. 25: Anophtalmus delphinensis $0; Aphaenops Pluto 40; Cerberus 30; Pogonus littoralis 16; Scarites bucida 75; polyphemus 60; planus 30; Siagona rufipes 40; Chlaenius 10; festivus 15; spoliatus 10; varvasi df. 40; 4-sulcatus 100; chrysocephalus 35; cyaneus df. 20; velutinus 15; cocruleus df. 20; Glycia cingulata 200. Polystichus fasciolatus $0. Apotomus rufus 20; Anthia Man- nerheimi 4 300, ® 4oo; Dioctes concinnus 300, id. df, 1$0; Licinus siculus 20. Broseus politus 25: semistriatus 25; Acinopus clypeatus 20; Harpalus meridionalis 20; rupicola df. 15; serripes 10; calcea- tus 10; hospes 25; melancholicus 20; anxius 10: Myas chalybacus $0. Feronia Koyi 30; hungarica 15; Iligeri 20; fasciatopunctata 15; Paulinoi 40; Ziegleri 15; fossulata 15; ovalis 10; Beckenhaupti 15; continua 30; Rendschmidti 15; femorata 25; Escheri 40; subcordata 10. Amara spectabilis 30; spreta 15; curta 20: Reichei 60; praetermissa 25; castanea 30; meridionalis 20; Sphodrus dalmatinus 7$; jan- thinus 30; Fillesii 100; algerinus 35; pyrenaeus 30. Calathus distinguendus 15: delutus 15. Pelor blap- toides 15; Zabrus curtus 20; convexus 1$. Dolichus flavicornis 16; À gonum nitidum 30. Cymindis angu- laris 30. Eutroctes aurichalceus $0; Ditomns dema 30; Lucasi 60. = ÆHydroporus $-lineatus 15: 9-liné- atus 20; lapponum 10; glabellus 10; nigellus 20; obscurus 10; striola 10. Z/1bius crassus $0; angustior 40; À gabus serricornis 20; arcticus 15: lapponicus 16; aflinis 15. Dyfiscus lapponicus $0. Prrinus con- cinnus 15; bicolor 30. = Lucanus cervus 14: capreolus 20; pentaphyllus 125; Fabiani ® 40; turcicus 100; orientalis 125; tetraodon 100; barbarossa 126. Dorcus Musimon 40. Sinodendron cylindricum #$. Acsalus scarabacoides df. $0. — Afeuchus pins 14: Typhon df. 50; platychilus df. $0o; semipunctatus 20; variolosus 15; laticollis 2$; puncticollis 24; sacer 25; cicatricosus 25; cornifrons 40; parumpunc- tatus 40. Sysiplus schaefferi 10; Boschnaki 20; Gyxmopleurus Peoflroyi 10; sturmi 15; cantharus 10; flagellutus 1$; asperatus 20. Caccobius Schreberi 10. Copris hispanus 20; pithsecuis 40. Bubas bison 20. Synapsis Imolus 300. Onitis Olivieri 30; damoctas 20; ion 20; humerosus 20; sphinx 15; eze- chias 25; numida 25; irroratus 15; moeris 40; furcifer 15; unguiculatus 40. Onthophagus amyntas 10; atramentarus 20; fissicornis 25; maki 25; marginalis 15; marmoratus 25; Finscheri 100; camelus 15, ME + nitidulus 30; lucidus 14; vacca 10; coenobita 10; fracucornis 10; crocatus 15, lemur 15; nuchicornis qu: 10; crocatus 10; furcatus 10; taurus 10; verticicornis 18; fissicornis 25; marginalis 15; gazella 25; nebu- [R A losus 20; consors 25; cornifrons 30. Oniticellus pallipes 20: flavipes 10; aegyptiacus 25. Aphodius 14 | scrutator 14; haemorrhoïdalis 10: subterraneus 10; conjugatus 10; fimetarius 10; constans 15; putridus | 1 10; piceus 20; lapponum 20; hydrochaeris 10; sordidus 10; rufescens 20; lugens 10; melanostictus 10; “1 nitidulus 10; alpinus 10; lineolaius 10; Kraatzi 30; plagiatus 10; inquinatus 10; Bonvouloiris 25; tessu- latus 10; Zenkeri 15; obsceurus 10; dalmatinus 10; tristis 10; terrestris 15; argillicicolor 20; pusillus 10; i 4-maculatus 10; punctatosulcatus 10; pecari 10; rufipes 10; erraticus 10; fossor 10; scybalarius 15; | foetens 10; ater 10; granarius 10; sordidus 10; bimaculatus 10; prodromus 10; obliteratus 10; Juridus 1 10; depressus 10; porcatus 10; striolatus 40. Plagiogonus arenarius 15. Ammoecius gibbus 15; frigidus 5 , 4 REVUE LINNÉENNE 0. Oxyomus sus 10; testudinarius 15; porcatus 15; hypocrita 20. Rhyssemus germanus 10. Psammo- fus caesus 10; laevicollis 25. Aegialia arenaria 15. ÆHybalus dorcas 40; tingitanus 100. Codocera chry- bmelina 50. Æybosorus Iligeri 25, Lapportei 50. Bolbocera gallicus é unicorne 75. Odontaeus mobili- brnis 30. Geotrupes Typhoeus 15; Hoffimanseggi 100; Typhoæs 60; Ammon 75; fossor 50; hypo- ita-25; momus $0; pyrenaeus 20; geminatus 25; laevigatus 15; monocerus 60; Kiostius 60; mutator b; purpureus 60; punctatissimus 60; hemisphaericus 25; escorialensis 40; puncticollis 60. Lelhrus po- olicus 30; scoparius 150. Trox perlatus 10; hispidus 10; cadaverinus 30. Glaphyrus serratulae 30, va- ans 200; festivus 140; maurus 75; viridicollis 100. Amphicoma vittata 25; Laserrei 20; bombylius 20; ombyliformis 20; papaveris 20; meles 15, vulpes 15; arctos 30; nitidicollis 25; hyrax 25. ÆHoplia bili- cata 15; pubicollis 15; chlorophana 15; coerulea 15; pollinosa 25; aureola 25; minuta 15; graminicola 6; Ramburi 50; aulica 20; Kunzei 40; dubia 25. Hymenoplia strigosa 30: chevrolati 25. Triodonta Qquila 25; cribellata 25; unguicularis 30; cinctipennis 25; nitidula 20; proboscidea 25; ochroptera 25. fomaloplia ruricola 15; limbata 30. Serica holosericea 10; euphorbiae 40. Chasmatopterus villosulus 15. faplidia transversa 20; fissa $0. Rhigotrogus Henoni 50; obesus 80; Komarovi 100; fusculus 60; aequi- octialis 10; tauricus $0; marginipes 20; aestivus 20; cicatricosus 25; ochraceus 20; rugifrons 20; pini 0; fuscus 25; solstitialis 10; vicinus 30; tropicus 25; Falleni 30; fraxinicola 30; rufescens 15; ruficor- is 20; pilicollis 30; caucasicus 50; pulvereus 60; maculicollis 40; Bellieri 20; lepidus 50; tarsalis 60; teritius 70; deserticola 50; eburneicollis 80; Fornosi 75; inundationis 80; Kruperi 75; Pseudotrematodes rivaldskyi 25. Anoxia orientalis 25; emarginata 40; villosa 15; pilosa 15; cretica 50; sicula 60; austra- S 25; Cyphonotus monacha df. 200. Polyphylla fullo 25; adspersa 250. Melolontha hippocastani 15; al- ida 200; hybrida 150. Tanyproctus persicus 200. Pachydema Reïchei 30; rubripennis 160; Hornbecki so. Pachypus cornutus 65; caesus 35. Propomacrus bimucronatus & df. 400. Auisoplia Ieucaspis 15; uticola 10; agricola 16; arvicola 15; mon‘icola 15; depressa 20; floricola 15; bromicola 154; sabulicola 0; austriaca 10; adjecta 20; deserticola 20; Zwickii 30; crucifera 15; tempestiva 25; tritici 35; lata 15; 'ayllopertha lineolata 15; arenaria 25; campestris 20; glabra so. Anomala vitis 15; holosericea df. 15; mi 15; aurata 10; oblonga 15; vagans 20; praticola 20; devota 25; solida 14; Aenea 10; cupreoni- èns 25; Psammvescapheus thoracinus 60. Pentodon algerinus 40; punctatus 20; idiota 15. Phyllognathus ilenus 20. Orvctes grypus 25. Oxyfhyrea cinetella 10; longula 30; amina 50; Noëmi df. 100; Heteroc- émis graeca 25; Tropinota squalida 15; vitula df. 60; tonsa 50; Aethiessa floralis 20; feralis df. 100: gipennis 150; refulgens 30. Cefoxia oblonga 20; vidua 25; afflicta so; morio 14; floricola 15; atroru- éns 25, florentina 20; metallica 25; volhynieusis 30; daurica 40; angustata 15: speciosissima df. 16; Tinis 25, opaca 20; marmorata 20; funeraria 60; exclamationis 40; funesta 125; funebris 60; subpilosa 4 Do; Zubkovi 50; hungarica 205 armeniaca 30; cyanescens df. 75; pisana 25; Karelini 200; conspersa 00; marginicollis di. 75; interruptocostata df. 100; Osmoderma eremita 30. Quorimus nobilis 20; varia- l is 50; Trichius fasciatus 10; abdominalis 10; succinctus 40. F« S’adresser à M. K.L. Bramson, professeur au gymnase à Ekaterinoslaw, (Russie.) ll 7 ’ MAncienne maison Poncet, Peney - Rey, Coléoptères du Brésil, classés, parfait état, ucc', 1, Place des Terreaux, à l'entresol, Lyon. 12 francs la centurie. Zoquilles de Madagascar, ecessoires pour entomologie: Pinces droites Maurice, Etats-Unis, etc. Crustacés, Echinoder- “courbes, flacons, filets, fauchoirs, écorçoirs, mes, Asteries de l'Océan indien. OEufs d'oiseaux oîtes pour épingles, plaques de liège, étiquet- d'Europe et d'Amérique. ><, étaloirs etc. M. 3. Touchet, Mainxe,' Jarnac, (Charenti) ÆEpingles acier sans tête, dites Lyonnaise, 1 fr. ; 1000; épingles françaises à tête, de 2,25 à 150 prises par mille; 0,30 le cent. À k J. Minsmer, Capitaine au 142° de Ligne, à Lodève (Hérault). Vente et achat: de papillons et insectes de Inseckten-Borse Central-organ zur Vermit- Jus les ordres; de timbres-postes et albums telung von Angebot, Nachfrage und Tausch. ur collections. Rédaction : Leipsig, 1, Augustusplatz. BULLETIN DES ÉCHANGES Toute personne qui enverra à M. R. Grilat. rue Rivet, 19, Lyon, Go exemplaires de Colé- “optères en 5 ou 6 espèces préalablement acceptées recevra les espèces suivantes : x - Harpalus calceatus 18 Bledius crassicollis 35 Tychius Schneideri » cupreus 19 » unicornis 36 » pusillus Hottentota 2000 fossor 37 » pumilns 4 Acupalpus flavicollis 21 Evaesthetus rufcapillus 58 Ramphus aeneus 5 Calathus piceus 22 Choleva praecox Prachybrachis Pradensis “6 Amara aulica 23 Pityophagus ferrugineus 40 Chrysomela cœulescens 7 Adelosia picimana 24 Cartodere elongata Adimonia rufa 8 Zabrus inflatus 25 Georissus laessicollis Balanomorpha rustica 9 Trechus discus » caelatus » chrysanthemi mICros Aphodius conjugatus Dibolia femoralis longicornis Hymenoplia Chevrolati SU) cryptocephala Aphanisticus elongatus 46 Apteropeda orbiculata 15 » ruficorne 5o Trachys nana 47 Lycopedina succinta 14 Schistoglossa viduata Cardiophorus musculus 48 Adalia rr notata 15 Hygronoma dimidiata Cryptohypnus pulchellus 49 Coccinella labilis 16 Biedius cribricollis Dascillus cervinus 50 Habyzia 16 guttata HA » dissimitis Tychius striatulus ; Les frais de poste sont à la charge des demandeurs. — Les espèces reçues en échange de ces 2 1/2 centuries, serviront à en composer de nouvelles qui seront offertes et publiées dans le pro- chain numéro, et ainsi de suite. { ! ! | je. APCE ee DA TETE AP LE or à PP VER (A: 6 REVUE LINNÉENNE ANNONCES ANNUELLES : Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusivement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la Jigne pleine. En vente, Rue Ferrandière, 18; et chez M. le D' Jacquer, 3, Cours Lafayette, Lyon, toutes les années parues de l'Echange (1885-86 et 1887), contre l'envoi d'un mandat poste de 5 francs. Chaque année prise séparément 2 francs. Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout , 60 feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 25 fr. Pour les demandes s'adresser à M Ant.Otto, comp - toir Minéralogique à Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2. HENRI GUYON Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D'INSECTES Grand format vitré, 39-26-6 ............. 2 50 Grand format carton, 39-26-6 ........... 2 PéHfonmatMo6=rour/e-60 AE UE EN 1 85 Petitiformat, 26-19 172-600 "API 1 50 Boites doubles/fonds téses Nr Peter te ARE LE 2 50 Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections, — Envoi franco du Catalogue sur demande. PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS OUVRAGES A DISPOSER Par M. CI. Rey —— GS L TD — HISTOIRE NATURELLE DES COLEOPTERES DE FRANCE 1860 Altisidesipamtoudras avons AB ADAM EN EN ENE NN RERERS 10 1862 Mollipennes (hp Téléphorides) par Mulsant, 1 vol. in 8° 431p, 3 pl. (éd. épuisée) 15 >» 1863 Angusticolles (C/érides) et Diversipalpes (Lymexylonides), 1 vol. in 8°. 158 p. 2 pl. par , L MUIS an tie ie l SET TERRE NPA ER RE ON PRG AS CD RS 2865NLOnricOormeS (2#%Ed)MnIvOolMT SE, MS op Da MUlSANE CENTRE RE PAR 12 » 1865 Fossipèdes (Cébrionides) et Brévicolles (Duscillides) par Rey 1 vol. in 8°, 124 p° s pl 6 >» 1866 Vésiculifères (Malachides) par Rey, 1 vol. in 8°. 306 p. 7 pl. . . . .. . : . . n . . 10 » 1866 Colligères (Anthicides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 187 p- 3pl. . . . à . . | 6 » 1867 Scuticolles (Dermestides) par Mulsant, r vol. in 8°. 186 p. 2 pl,. . . . . . . . . . . . 6 » 1808 Gibbicolles (Prtdes)ipanRey, 1ivolain 8 %2240p 04 pl MO RENE RENE RENE 10 > 1868 Floricoles (Dasyfides) par Rev, 1 -vol.'in, 8% 325 Ip ugipl 4200 M Re Ue Ne 15 » 1869 Piluliformes (Byrrhides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 175 p. 2 pl. . . . . . . . . . …. G » 18/10amelliconmesi(2%éd)#parMulsant 0 voltin 82720 (D-2 Dir EN NC EN 15 » 1885 Palnicormes (éd) PaniReY VOLS 97 40D 21DI EEE UE CNE IEEE 3 ME 1887 Essai sur les larves de Coléoptères par Rey, 1 vol. in 8°. 126 p. 2 pl. . , . . . . . 3 » BREÉVIPENNES OÙ STAPHYLINIDES 1871Boltocharaires pair Rev nivo Ans enip. spl 4 OUEN ACT 8 » 1874 Aleocharaires pariR envol An 8 MSC SNDUSIDIE CN IR NEO NE RU 10 > 187 7ASTADhYLINTeNS TE aRey, MAVOlE MN SMS DAOIPI EE MEN EE NEC OR 15 >» 1878-Bédérens etc Apar Rey: Lol ins Se SIND AGEDINE AMENER ARR NE ERERE 9.» S80) Homaliens par Rey, 1 vol tif) 2 0490) pAiG pt Et ae ET NE MR 6 » 1883 Jachyporiens, etc. par Reysiivol.in 820205 0pp pli te 00.06) FL LUE 10 > 1884 Mycropéplides, Sténides par Rey, 1 vol. in 8°. 263 p. 3 pl. . . . . . . . . . . . . . 10 » PUNAISES DE FRANCE 18661 Pentatomides par Mulsanti.nvoltme "#6 pr pl LA LRE MAPTONIERPENNENre 11 >» 1870) Coréidesi)etc: par Mulsant vol int 50 p.12) pl RNA PE re RER LAON 1873, Réduvides)pariMulsant, 1volne8"0r80p, 2 DIM APPMRER SEEN RON CNE NP RERRES 4 » 1879) Lygeides par Mulsant, 1 vol in f8 taupe RM OR SUR REA PRE NE RNNERRe 3 » OPUSCULES ENTOMOLOGIQUES Par Mulsant 1853 Description de 80 espèces de Coléoptères, 4 biographies, 192 p. 3 pl. .: . . . . . . G >» 1853 Supplement auxCoccinellites, 2205 0p Me MEN RE MENU EU NE RER G » 1853 Les derniers Mélasomes (Parrilabres où Pédinides), 242 p. 4 pl. . : . . . . . . . . 6 » 1328 Chrysides de France par Abeille delPerrinATo8/pe 21pl MEN RE Re 4 » AR ——— En vente chez l'auteur : M. CI. Rey, 4, place St-Jean, Lron. PRIX-COURANT DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE (Plus de 9000 espèces) J. DESBROCEHLERS des IOGES 23, Rue de Boisdénier, à Tours (/rdre-et-Loire) Collections de divers ordres. — Achat d'insectes. — Commission. — Expertises. — Echanges. Lyon. — Imp. Lith. et Grav. L. JacqueT, rue Ferrandière, 18. + Ba” … ET A x se Le, DL EU RÉGHERCHES, ET, REMARQUES SUR L'ORGANISATION EXTÉRIEURE ET LA CLASSIFICATION DES COLÉOPTÈRES Par le Dr E. JACQUET Ayant entrepris de donner, sous forme de Tableaux synoptiques destinés à faciliter la détermination des espèces, la description succincte des Rhyncho- phores de la Faune Française, J'ai été conduit à étudier tout d’abord l’or- ganisation extérieure des coléoptères et celle de leurs larves. Cette étude devait me servir à apprécier la valeur des caractères sur lesquels reposent les divers systèmes de classification des espèces de cet ordre. Il était nécessaire, dans le cas où j'adopterais telle ou telle division, d'exposer les raisons de ma préférence. Un des résultats de ces recherches a été de conduire mon esprit à for- muler une théorie nouvelle, celle de la binarité des appendices céphaliques, théorie qui m'a semblé rendre mieux compte des nombreuses particularités morphologiques que. présentent les coléoptères. J'ai pensé aussi que des notions générales sur l'anatomie comparative des larves et des coléoptères à l'état parfait pourraient servir comme d'introduction à un travail où la mé- thode analytique joue le plus grand rôle. Enfin, en donnant par la discus- sion des caractères employés pour la séparation des familles, des genres et des espèces, une idée des difficultés qui attendent le naturaliste qui se pro- pose de décrire des animaux en série linéaire, j'espère obtenir quelque indulgence en faveur de la tâche que je me suis imposée. CHAPITRE I DE L'ORGANISATION EXTÉRIEURE DES COLÉOPTÈRES A L'ÉTAT DE LARVES ET D'INSECTES PARFAITS Tout coléoptère subissant pendant le cours de son existence des trans- formations importantes appelées métamorphoses, et, l'organisation d'un être étant d'autant plus simple qu'on l’étudie plus près de son point de départ, il est rationnel de commencer l'étude de l’organisation extérieure des in- sectes par celle de leurs larves. Mon intention n'est pas de reproduire les généralités qu'on peut trouver dans des ouvrages spéciaux tels que ceux de Chapuis et Candèze, Perris. Je veux simplement appeler l'attention sur quelques points de cette orga- nisation et en faire ressortir toute l'importance au point de vue de l’organo- génie et de la classification. RU he De VE AR TO PE DNS TR A EE CEE CNP FPE { 4 , | Du nombre de segments chez les larves. Les entomologistes qui se sont occupés de l'étude des larves n'ont pas donné la même solution à ce premier problème : la plupart des auteurs admettent que ce nombre je est de 13, y compris la tête ; d’après Erichson, les larves de Buprestides et ! de Longicornes feraient exception à cette règle et compteraient 14 se- k gments. On verra plus loin que cette divergence résulte de l'opinion que «4 , . . pp l'on se fait relativement au nombre des anneaux qui entrent dans la compo- sition de la tête. Les auteurs qui soutiennent que toutes les larves sont Ÿ composées de 13 segments considèrent le dernier segment des larves de K Buprestides et de Longicornes comme une dépendance du 13° segment, comme un appendice terminal semblable au tube anal de certaines larves. J'ai été conduit à admettre l’opinion d'Erichson et j'espère démontrer que 6 la particularité offerte par les larves précitées n'est qu'une exception apparente, une phase moins avancée du processus synthétique qui englobe, agglutine pour ainsi dire, les anneaux qui doivent former la tête. Î ù À Composition segmentaire de la tête chez les larves. ge Lorsqu'on examine avec une loupe la tête d’une larve, et les mêmes particu- | . larités sont quelquefois visibles sur la tête des insectes à l'état parfait, 1 | on reconnaît facilement qu'elle est partagée, par certaines lignes pâles ou | °° sutures, en plusieurs régions inégales. C'est au niveau de ces lignes sutu- 1 | rales que la membrane chitineuse de la tête se fendille pour donner passage 4 1N à la tête de l’insecte parfait lors de la transformation de la nymphe. Les entomologistes qui se sont occupés de l'anatomie comparée des in- sectes ont admis que la tête représentait l'amalgame organique d’un certain nombre de segments ou anneaux. Strauss Durckeim, dans sa monographie que anatomique du Melolontha vulgaris, hésitait entre les nombres 5 et 6 pour tu la composition segmentaire de la tête. Jacquelin Duval, dans son remar- El quable Genera, p. CXVII, regarde la tête des coléoptères comme formée de 4 anneaux. Claus, (1) p. 614, admet un anneau buccal, maxillaire, antennal, auxquels il adjoint deux autres anneaux contribuant avec jeurs appendices à former la tête secondaire des insectes. Jusque-là ce ne sont encore que des hypothèses et il faut arriver aux travaux de Weismann, Th. Lowne, Zalenski et surtout aux belles recherches de Künckel d'Herculais, (2) pour trouver des notions plus positives relativement à la solution du problème qui nous occupe. , Sr = Ein 2 rt CRETE Ç ER ESF ] les insectes sujets à des métamorphoses, se fait pour ainsi dire en deux RD ci temps. Au début, les larves n'éprouvent que de légers changements ou je ON mues dont les cellules embryonnaires des jeunes larves font tous les frais jusqu'à l'époque de la nymphose. A cette époque, certaines cellules em- { bryonnaires, groupées en petites masses (corps ganglionoïdes de Léon Dufour, disques imaginaux de Weismann, histoblastes de Künckel), qui On sait maintenant que le développement du système tégumentaire, chez |12 4 (x) Traité de Zoologie, trad. de Moquin-Tandon 2e éd. française. | 1 (2) Recherches sur l'organisation et le développement des Volucelles etc. Paris, 1875. ANT AGE jusque-là n'avaient subi que de légers changements de forme et de volume, prennent alors une importance prépondérante. Mises en réserve, emmaga- sinées, pour ainsi dire, dans le but de cette métamorphose, elles sont le siège d'une activité qui constitue comme une seconde période embryon- naire pour les coléoptères (développement post-embryonnaire des auteurs). Pendant cette période, chaque groupe de cellules ou histoblaste, par suite de la multiplication et de la spécialisation de ses éléments, en un mot par un travail de différenciation organique, donne naissance à une nouvelle partie du corps de l’insecte ou nymphe, en produisant des tissus nouveaux (trachées, nerfs, muscles, système tégumentaire et appendices qui en dé- pendent), aux dépens des anciennes cellules qui servent ainsi de vitellus aux nouvelles masses embryonnaires (1). Ces histoblastes sont en général disséminés par paires, en nombre déter- miné, dans la tête et dans les différents anneaux de la larve. Pour les étudier il faut des dissections minutieuses et délicates. On comprend le parti qu'on peut tirer de la situation anatomique de ces organes de transformation, de leurs connexions et de leur nombre, pour résoudre le problème de la composition segmentaire de la tête. Künckel n'a pas manqué de se servir de ces données pour étudier l'organisation de la tête chez les volucelles. Voici ce qu'il dit,loc.cit.,p.158,« Connaître la composition « primordiale de la tête est un problème d'une grande portée qui n’a « jamais été vraiment résolu faute d'étude sur le développement ; nos « recherches sur les diptères nous permettent de donner une solution « plus certaine. Trois paires d'histoblastes constituent la région dorsale; « c'est-a-dire, deux forment le labre; deux, l'épistome, le front et les an- « tennes; deux, l'épicrane, l'occiput et les yeux ; une seule paire d'histo- « blastes viendra former la lèvre inférieure ; ces quatre paires d'histo- « blastes entourent les pièces buccales de la larve. » etun peu plus loin « si « nous admettons que les mandibules et les mâchoires dérivent des replis « de l'hypoderme de l'embryon que nous pouvons comparer, vu leur ori- « gine, à des histoblastes, il s'ensuit que la tête des diptères, les plus « élevés en organisation, les Syrphides, est en réalité constituée par 6 « bourgeonnements de l'hyÿ poderme ou zoonites. » Chez les larves de ces diptères,le nombre de segments étant de 1 1,non com- pris la tête, le nombre des anneaux primitifs est de 14. Ce nombre de trois anneaux pour la tête des larves des diptères ne saurait cependant être admis pour celle de toutes les larves. Bien que Künckel ait constaté l'exis- tence des histoblastes dans la tête des larves de coléoptères, ses recherches n'ont pas été approfondies pour les larves des insectes de cet ordre; d'un autre côté, il serait difficile d'admettre que les larves de coléoptères soient composées d'un nombre impair de segments ou anneaux. Il reste donc à faire quelques recherches sur le nombre d’histoblastes appartenant aux (x), Lorsque le travail de ces cellules se borne à reproduire un être semblable à celui qui l’a précédé on a ainsi une reproduction de l'espèce par bourgeonnement et c'est de de cette façon, je crois, qu’on peut comprendre le phénomène de la parthéncgénèse, 2 TER & % are segments céphaliques des larves de coléoptères. A défaut de preuves anato- miques, certaines considérations tendent à faire admettre que le nombre d’anneaux entrant dans la composition de la tête du coléoptère est de quatre. C'était l'opinion de Jacquelin-Duval pour qui le nombre des segments lar- vaires était de 16. C’est aussi à ce nombre de 16 que permet de conclure la théorie des appendices binaires. | S'il reste quelque incertitude sur le nombre des zoonites céphaliques, il en existe encore davantage sur le nombre et la répartition des parties appen- diculaires de ces zoonites ou anneaux céphaliques. Jacquelin Duval, p.CXVITI, énonce sous forme de loi que «tout segment ou anneau du squelette extérieur se compose normalement de 16 pièces et quatre appendices articulés. » des observations d'anatomie comparée dans la série des articulés, la tête étant composée de quatre anneaux, on doit pouvoir retrouver les 16 appen- dices de ces segments céphaliques. Malgré les transformations profondes subies par les appendices céphaliques, je vais montrer que les yeux, les an- tennes, les mandibules, les mâchoires supérieures et inférieures munies de leurs palpes, les paraglosses et les palpes labiaux représentent les 16 ap- pendices articulés des zoonites céphaliques. | | D'après la formule de Jacquelin-Duval, énoncée ci-dessus et basée sur | | | Des organes appendiculaires des segments céphaliques. | La tête des larves et aussi celle des insectes parfaits laisse souvent entrevoir Li l'origine comglexe de cette partie du corps. Parfois, en effet, la soudure des 1 zoonites céphaliques a laissé des lignes ou sillons de démarcation, entre les à divers anneaux qui composent la tête. Chez À morphocephalus coronatus, | par exemple, on peut facilement distinguer une région oculaire, une région { antennaire, mandibulaire et une région buccale isolées, par des incisions { plus ou moins nettes. | D'un autre côté, les travaux de Savigny, Audouin, Brullé (1) ont dé- montré l'analogie de composition des appendices céphaliques avec ceux des anneaux thoraciques. Chez les crustacés, les yeux sont ordinairement pédonculés. Les yeux de la langouste (Palinurus vulgaris) sont en outre portés sur une espèce de tige cylindrique sur laquelle on aperçoit des traces d’articulation entre les parties qui la composent ; les yeux de ce g crustacé sont situés à l'extrémité de la 3° pièce ou article. Je ferai voir plus # loin que l’origine des appendices, lorsque les connexions originelles n'ont pas été bouleversées par les pièces voisines, a toujours lieu sur les À pièces latérales externes ou 3% pièces des segments. Les yeux des 1 insectes sont quelquefois aussi pédonculés et sont situés, comme cela L est visible sur la tête de quelque larves, sur une région qui correspond à la région des pièces appendiculaires. (x) Recherches sur la transformation des appendices dans les articuiés in An.-Sc. Nat. 1844 an t'a LE as ne du de y ' Cas Al à nf te ve APR Les organes de la vision peuvent donc être regardés comme représentant les appendices du segment où anneau postérieur de la tête. J'appellerai ce 4° segment céphalique, segment oculaire. Les yeux représentent les appen- dices supérieurs et inférieurs de cet anneau, chez les coléoptères du moins, car les insectes apartenant aux autres ordres offrent très souvent des ocelles, en nombre pair ou impair, indiquant que la convergence des régions ap- pendiculaires ne s’est pas produite de la même façon que chez les coléo- ptères. Quelques dermestides et staphylins sont, parmi les coléoptères, dans le même cas que la plupart des Hyménoptères, Hémiptères etc. qui ont conservé des ocelles médians ou yeux supéro-internes. Chez les larves de coléoptères les organes de la vision sont déjà concen- trés en un point latéral de la tête, dans la plupart des cas où ces organes existent ; mais certaines larves, celles des Cicindeles, par exemple, montrent deux groupes d’ocelles distincts, l’un supérieur, l’autre inférieur ; et, les ré- gions d’où naissent ces ocelles semblent converger latéralement l’une vers l'autre. Cette théorie explique l'existence des yeux latéralement doubles des gyrins, les yeux simplement partagés de plusieurs Lamellicornes, Méla- somes, Throscides etc. La surface cornéale des yeux de la Langouste pré- sente des traces de suture difficiles à expliquer, si l'on n'admet pas l’origine binaire des organes de la vision. Le 3° anneau céphalique, segment antennaire, du nom des appendices qui y prennent naissance, offre, plus rarement il est vrai, des exemples d’an- tennes bifides ou inégalement partagées, comme c'est l’état normal chez beaucoup de crustacés, l'écrevisse par exemple”. Il est à remarquer que, dans l'ordre des coléoptères, les exemples d'antennes bifides se rencontrent préci- sément chez les espèces où les yeux restent doubles de chaque côté (gyrins). Dans le genre Parnus les yeux sont uniques latéralement, mais les an- tennes présentent avec celles des gyrins une grande analogie. Les larves des coléoptères fournissent surtout des arguments en faveur de l’origine binaire des antennes. Les antennes, en effet, de beaucoup de leurs larves, présentent à l'extrémité du 3° article, un article supplémentaire dont Perris ne s’expli- quait pas l'existence. Chez les larves de coléoptères (Carabus, Procrustes), l'insertion de cet article supplémentaire se fait à l'extrémité et au côté in- terne du premier article antennaire très volumineux par rapport aux sui- vants ; un sillon longitudinal parcourt la face supérieure de cet article et aboutit à la base et en dehors de l’article supplémentaire, comme si les deux articles basilaires des appendices antennaires ne s'étaient pas complètement soudés à la partie supérieure. L'état larvaire nous montre donc des appen- dices antennaires bifides. Enfin, si l'on fait attention que le nombre des articles antennaires, chez les coléoptères à l'état parfait, est de 12, en y comprenant le dernier article ou faux article ordinairement réuni et confondu avec l'avant dernier, mais parfois nettement distinct, (Anoncodes, Apoderus, Rhi- # On sait que la Langouste avait autrefois comme nom spécifique celui de gua@ricorntis. | nomacer, etc.) on remarquera que ce nombre est le double de celui des pièces qui composent un appendice ambulatoire : trochantin, trochanter, hanche, fémur, tibia et tarse (ce dernier, comme tous les articles termi- naux, pouvant se subdiviser en un nombre variable de pièces, mais ne représentant qu’un seul article). Dans l’ordre des Hémiptères les antennes n’ont que 5 articles, (6, en comptant le tubercule antennifère); mais on constate très souvent que cet appendice n'est que l'antenne inférieure, la supérieure étant représentée par une épine très évidente chez certaines espèces. Quant à l'objection que les insectes des autres ordres offrent des an- tennes ayant un très grand nombre d'articles, il suffit de faire observer que, par suite de la subdivision du dernier article antennaire, l'extrémité est formée par un grand nombre de petits articles qui ne représentent que le dernier article de cet appendice. Les antennes des coléoptères sont donc les appen- dices supérieurs et inférieurs du 3° anneau céphalique. Le deuxième anneau de la tête ou segment mandibulaire a pour appen- dices supérieurs et inférieurs les mandibules ; mais ici, la réunion des pièces appendiculaires est plus intime. Audouin, Savigny, Brullé, Latreille ont reconnu que les mâchoires supérieures, malgré la conformation qui les éloignent du type ordinaire des organes appendiculaires, étaient des appen- dices, au même titre que les antennes et les mâchoires inférieures ; mais ces anatomistes ne voyaient dans ces organes que des appendices simples. Avec cette manière de voir, ils étaient obligés d'admettre que les mandibules re- présentaient la pièce basilaire ou cardo des mâchoires inférieures, les pièces palpigères existant chez les Carabidæ et les Dyticidæ. De plus, ces entomolo- gistes étaient embarassés pour rattacher les organes appendiculaires aux parties centrales des anneaux céphaliques. Cette difficulté disparait avec la théorie de l'origine binaire des mandibules ; cette théorie est encore ap- puyée par la présence d’une arête ou crête plus ou moins saillante parta- geant les mandibules de certains coléoptères en deux parties parallèles et comme accolées l’une à l’autre. Les mandibules des larves de Gyrins et des Dytiques sont creusées, dans leur longueur, d'un canal de succion dont la formation serait difficile à comprendre avec l'hypothèse d'organes appendiculaires simples. Les mandibules des Rhychites et des Aulètes, dentées sur leur tranche ex- terne, peuvent être regardées comme des mandibules incomplètement réunies à leur extrémité. C'est aussi à l'origine binaire des mandibules qu'il faut re- courir pour expliquer la singulière déhiscence de ces organes se produisant dans toute une famille de Rhynchophores. Il n’est pas rare d'observer des Peritelus, Otiorrhynchus, Trachyphlœus ayant conservé leurs mandibules dans toute leur intégrité. Ce sont surtout les sujets frais et venant de se métamorphoser qui présentent cet état qui les fait souvent méconnaître. L'indéhiscence des mandibules est l’état normal dans le genre Psalidium ; mais, dans les autres curculionides du même groupe, la partie interne des 7 mandibules subsiste seule, la partie externe se détachant en laissant une cicatrice bien visible chez les grosses espèces. Les organes appendiculaires du premier anneau céphalique ou segment buccal sont faciles à déterminer. Il semble en effet que la constitution des mandibules soit le but de la synthèse organique des organes appendiculaires des 4°, 3° et 2° segments et, qu'une fois ce but atteint, la séparation des appendices apparaisse de nouveau pour l'anneau buccal. Les recherches de Savigny, Brullé ont démontré que la mâchoire des insectes était composée d'un certain nombre de pièces diversement modifiées mais en général comprenant une partie interne ou mâchoire proprement dite et une partie externe appelé palpe ou antennule. Les mâchoires inférieures des insectes pourvues de leurs appendices palpaires représentent pour nous les ap- pendices supérieurs de l'anneau céphalique antérieur. Les appendices infé- rieurs du même anneau sont les organes appelés paraglosses et les palpes la- biaux, plus ou moins distincts ou séparés des pièces médianes ou lèvre inférieure. Pour comprendre comment, dans les larves et les insectes à l’état parfait, les organes appendiculaires du premier anneau sont déjetés à la partie in- férieure, on n’a qu’à étudier la structure de ces parties sur la tête d’un my- riapode. La grande Scolopendre du midi de la France, S. cingulata, est très propre à cette étude. En enlevant l’appendice mandibulaire qui est énorme chez cet articulé, on aperçoit la base de cet appendice en connexion avec les pièces médianes représentant le 2° segment céphalique; puis la mâchoire plus petite et ayant conservé ses rapports avec les pièces médianes du segment buccal. Chez la Scolopendre, les mandibules éloignent les mâchoires de la lèvre inférieure ; chez les larves et les insectes parfaits, ces appendices re- foulent les mâchoires et la lèvre inférieure dans l'espace que laissent, en arrière et inférieurement, les parties ou régions médianes de l'anneau man- dibulaire. L'importance des organes appendiculaires du premier segment cépha- lique n'est pas à démontrer. La présence ou l'absence des pièces appelées paraglosses a suffi à rapprocher ou à éloigner les unes des autres plusieurs familles de coléoptères. Le développement de ces appendices atteint son apogée chez les Cicindèles, Carabiques et Dyticides, familles que les entomo- logistes sont unanimes à placer en tête de l'ordre des coléoptères. Dans la famille des Rhynchophores, les organes appendiculaires de l'anneau buccal ont une tendance à s'amoindrir, à s’atrophier ; aussi, plusieurs naturalistes regardent-il le type curculionide comme un type inférieur et dégradé. Gomposition segmentaire de la tête des larves de Bu- prestides et de Longicornes. Lorsqu'on examine une larve de Bupreste on aperçoit, en avant et à la face supérieure, une pièce charnue située sur la ligne médiane, c’est le labre ; en arrière, une partie brune plus consistante, donnant de chaque côté un prolongement de même nature, c’est la partie médiane de l'anneau mandibulaire ayant les mandibules pour appendices ; plus en arrière, une région déjà plus étendue, moins foncée, plus membraneuse, empiétant en un point sur la région précédente et y formant une petite loge d'où naissent les appendices antennaires, c'est l'anneau antennaire. Toute la surface située en arrière et Rs par la plupart des entomologistes comme représentant l'anneau prothoracique, re- présente, pour nous, le 4° segment céphalique ou segment postérieur de la tête. Si les larves de Buprestes étaient pourvues d’ocelles, la question serait tranchée, mais, ces organes appendiculaires faisant défaut, la preuve directe manque. Sur la face supérieure de cette zône, on aperçoit deux sillons con- vergeant en avant qu'on ne peut s'empêcher de comparer aux sillons de la tête d’autres larves de coléoptères, Pyrochroa, par exemple. Les sillons cépha- liques de cette dernière convergent en arrière et séparent le 4° segment | des trois premiers. Dans les larves de Buprestides, la disposition contraire #1 facilite la rétraction des anneaux antérieurs sur le postérieur ; elle permet encore de reconnaître plus facilement la composition segmentaire de la tête, les parties médianes ayant conservé, en grande partie, la forme primi- tive, c’est-à-dire celle de zônes ou bandes annulaires. Pour la plupart des entomologistes, la tête de ces larves ne se compose I que des parties antérieures. Aussi sont-ils obligés d'admettre ou une excep- » & tion à cette règle générale qui veut que les larves des coléoptéres soient composées de 13 segments, en comptant la tête pour un seul segment ; ou bien de regarder le dernier segment abdominal de ces larves comme une dépendance de l'avant dernier, comme un appendice analogue au tube Æ anal de certaines larves. Seul, Erichson, avait soutenu une opinion diffé- rente. Cet auteur avait fait remarquer que ce que l’on regardait comme le prothorax des larves renfermait les muscles aboutissant aux organes masti- cateurs. Je me range à l'avis de l’illustre entomologiste et je puis donner un autre argument en faveur de cette manière de voir. Sur toutes les larves à | j: $ ADS (ur re forme cylindrique, (1) Curculionides, Lamellicornes, par exemple, la position de la première paire de stigmates est à la partie latérale et supérieure du 1 segment thoracique ; dans les larves de Buprestides et de Longicornes, ces | stigmates, si l’on admet l'opinion des anciens auteurs, se trouveraient sur le 2° segment ou segment mésothoracique. Il faut donc conclure avec Erichson que le prétendu prothorax des larves de cette famille n’est que le 4° segment céphalique non encore réuni aux trois premiers, comme dans la plupart des larves de coléoptères. Les larves de longicornes présentent un degré encore plus avancé de la 1 disposition signalée plus haut. Chez ces larves, le 4° segment céphalique 4 est à peine différent du segment qui représente le prothorax (2). (x) Je ferai voir plus loin que la position des stigmates varie d’une façon plus apparente que réelle et | que la principale raison de ces changements de rapport se trouve dans l'inégalité du développement des par- h | ties supérieure et inférieure du corps de la larve. | (2) Il y aurait quelques recherches expérimentales à faire sur ces larves de longicornes ; en produisant des lésions superficielles sur la partie postérieure de la tête, on pourrait arriver à démontrer la réalité de la théorie que je viens de soutenir. 4 > | DEV PAPAS ONE APTE ER CERN AL GP L DIE se 2 Morel. Ce OMS , Des segments larvaires thoraco-abdominaux. Dans le plus grand nombre des larves ces segments ont une structure, une compo- sition qui les rend peu différents les uns des autres, surtout quand les larves sont apodes. Cependant, outre l'existence, pour certain d'entre eux, d’'ap- pendices sur lesquels je reviendrai, 1l y a chez beaucoup de larves une dif- férence d'aspect et de consistance entre les divers anneaux de leur corps. C'est ainsi que chez les larves de Cicindèles, le segment prothoracique a l'aspect métallique et la dureté de la tête ; la plupart des larves de staphy- liniens ont les 4 premiers anneaux thoraco-abdominaux plus noirs, plus consistants que les autres. Les larves des Carabiques et des Elatérides ont leurs anneaux à peu près uniformément chitineux ; celles des Buprestides, Lamellicornes, Longicornes et Curculionides ont leurs segments thoraco- abdominaux charnus et homogènes. Rarement l’hétéronomie des segments se montre à la fois aux extrémités céphalique et anale. La structure, l’organisation extérieure d’un anneau larvaire n'a pas sufh- samment attiré l'attention des entomologistes. Pour comprendre tous les dé- tails de cette organisation, il est nécessaire de faire une incursion dans le domaine de l'anatomie comparée. L’analogie de composition des myria- podes avec plusieurs larves de coléoptères, justifie une digression qui aidera à comprendre la structure des larves de coléoptères et l’organisation exté- rieure de ces insectes à l'état parfait. Si l'on étudie la conformation extérieure d'un Geophilus hortensis, my- riapode si commun sous les écorces de nos arbres, on constatera que cet articulé est composé d'un très grand nombre d’anneaux assez semblables entre eux. Les surfaces supérieure et inférieure de chacun de ces anneaux sont partagées en sous-segments par des lignes ou dépressions qui méritent de nous arrêter un instant. La surface supérieure de ces anneaux est partagée par trois lignes trans- versales en 4 zones ou bandelettes transversales dont l’antérieure est la plus grande, les deux moyennes plus étroites et la postérieure intermédiaire entre celles-ci et l’antérieure. Dans le sens longitudinal chacun des anneaux du Geophilus présente des subdivisions marquées seulement par de légers sillons. Chacun de ces sillons antéro-postérieurs divise la surface supérieure des anneaux et par conséquent celle du corps de l'animal en un certain nombre de régions. La région médiane, formée elle même par l'union des parties les plus internes de l'anneau, contribue à la constitution d’une bandelette médiane qui par- court ainsi toute la longueur de la face supérieure de l'animal ; en dehors et séparée par un autre sillon superficiel, existe une deuxième région, région latérale interne ; vient ensuite une troisième région, région latérale externe sur laquelle se trouve situé l'orifice stigmatique, région qui constitue la zone ou région appendiculaire supérieure. En dehors de cette région se trouve la partie unissant la face supérieure de l'anneau à la face inférieure de l'anneau correspondant. Cette quatrième région constitue la zone de ST jonction entre les arceaux supérieurs et inférieurs de chaque anneau ; elle est parfois très réduite et son existence devient alors difficile à démontrer. La face supérieure des anneaux du Geophilus est ainsi partagée par ces lignes transversales et ces dépressions antéro-postérieures en sous-segments et en blocs segmentaires dont le nombre peut atteindre le chiffre de 32. A la face inférieure ce myriapode présente une disposition analogue mais un peu différente. Transversalement il n’y a plus que 3 zones au lieu de 4. Les bandes antérieure et postérieure sont très réduites et jouent le rôle de bandelettes d'union entre les anneaux. La zone médiane est au con- traire la plus importante et paraît formée par la réunion des bandelettes | moyennes que nous avons vu isolées à la partie supérieure. Cette zone médiane présente des dépressions ovalaires contribuant sans doute à faci- liter l’adhérence du Geophilus aux surfaces verticales et plus ou moins polies des arbres. Ÿ régions signalées sur la surface supérieure. Comme à la face supérieure la 4 région médiane paraît constituée par l'union des régions les plus internes tir de chaque anneau ; les régions latérales internes et latérales externes sont | nettement séparées par des sillons. C’est sur les régions latérales externes | } \ | Dans le sens longitudinal on retrouve, mais bien mieux dessinées, les | que s'insèrent les appendices ambulatoires. Elles correspondent ainsi aux régions stigmatifères et représentent les régions appendiculaires de la face inférieure. La région la plus externe s’unit et se confond avec la région k| analogue. Chez le Poly desmus pallipes, autre myriapode, on peut consta- ter à la surface supérieure de cet insecte des divisions transversales et lon- gitudinales dessinant supérieurement les subdivisions des anneaux ou blocs segmentaires. Chez le Scolopendra cingulata on ne trouve plus de traces de subdivi- sions transversales, mais par contre les divisions longitudinales sont beau- | coup plus nettes. Elles forment, à la partie supérieure aussi bien qu’à la | partie inférieure de ce myriapode, trois bandelettes : le ruban médian re- | présente les régions médianes soudées et unies entre elles ; les rubans laté- | ge pre Ge er publi ot hs ne Gains Dj raux les régions latérales internes ; c'est en effet en dehors, sur le bord latéral de l'insecte, que se trouvent situés les stigmates ainsi que les appen- LEE dices ambulatoires qui vont ainsi, les seconds à la rencontre des premiers, | par suite de l'effacement des régions d'union ou de jonction entre les parties ! supérieures et inférieures des anneaux. La zone des orifices respiratoires ou | stigmatifère correspond donc à la zone des appendices ambulatoires. Au nn | point de vue purement topographique la position des stigmates, par rapport au corps du myriapode et des autres insectes, semble très variable ; mais au point de vue organogénique, la situation des stigmates est cons- tante : elle constitue toujours la région supéro-latérale externe ou 3° région [l longitudinale par rapport à l'axe du corps. C'est pour cette raison que je l'appelerai zone appendiculaire supérieure par opposition à la zone appen- diculaire inférieure où a lieu l'insertion des pattes. Si l’on constate parfois, dE te D CN née GR AN AE SG A CR comme chez la plupart des Hémiptères, des orifices respiratoires sur la région abdominale, il est facile de se rendre compte de cette modification plus apparente que réelle, car c’est précisément chez les insectes de cet ordre, que la partie supérieure du corps a un développement considérable, tandis que la partie inférieure est très réduite. La composition segmentaire des larves de coléoptères est plus facile à comprendre, une fois qu’on a étudié l’organisation d’un segment de myria- pode. D'ailleurs, il y a, entre beaucoup de larves de coléoptères et les myria- podes, une affinité, une ressemblance que les auteurs ont saisie, en ajoutant aux larves de ces coléoptères l'épithète de myriapodoïde. La structure des segments larvaires n’est pas aussi simple qu'on se l’imagine. Elle varie selon les familles; mais on peut dire que dans toutes les larves de coléoptères, il existe des vestiges des subdivisions segmentaires que j'ai signalées pour les segments des myriapodes. Les Carabiques ont des larves où ces vestiges sont très évidents, lorsqu'on a un sujet frais ou conservé dans l'alcool. Les larves des genres Carabus ou Procustes sont les plus propres à cette étude qui devient presque impossible sur les larves desséchées, par suite du rata- tinement des parties. Chez les larves précitées, chaque division segmentaire d’un anneau est isolée des régions voisines, par des parties membraneuses, le centre restant corné et constituant une tache noirâtre qui permet de re- connaître, à la partie inférieure du corps, les différentes zones dont j'ai parlé plus haut. Chez les larves de Dyticides, on peut voir facilement une subdivision transversale et postérieure, sur la partie supérieure de chaque segment. Dans le genre Ocypus cette subdivision n’est plus visible que sur l'anneau prothoracique. Chez les larves d'Elatérides la zone stigmatifère est séparée des autres zones supérieures, confondues en une seule et formant la plus grande partie de la face supérieure de l'anneau, par une ligne suturale oblique et arquée, tandis que cette même zone est isolée des régions inférieures de l'anneau par un sillon en dehors duquel est situé le stigmate. Chez les larves à corps aplati, Lampyrides, Silphides, ces orifices respiratoires qui appartiennent à la région supérieure du corps, sont rejetés sur la face abdominale par suite de l'inégalité de développement des deux faces de l'anneau. L'organisation des segments larvaires est plus régulière chez les larves d'insectes à forme cylindrique et dont les segments sont complètement charnus. Chez une larve de Chrysobathrys affinis, par exemple, on cons- tate supérieurement, pour chaque segment: une zone médiane formée, comme chez les myriapodes, par la réunion des subdivisions segmentaires les plus internes ; des zones ou bourrelets latéraux internes ; en dehors, des bour- relets latéraux externes sur lesquels sont placés les stigmates ; enfin, tout à fait sur les bords, des bourrelets unissant les deux faces du segment et communs à ces surfaces. Quant aux subdivisions transversales ce n'est que sur le premier segment thoracique qu'on en aperçoit des vestiges. Une _S RE RTE LRO AS SE See Ad de sé ne Ve une 0) To — ligne assez distincte partage, en effet, la face supérieure de ce segment en deux parties inégales : l’une antérieure courte, l’autre postérieure et plus étendue. Le premier stigmate, plus développé que sur les autres segments, est situé sur la partie latérale et postérieure de cette seconde subdivision transversale. Les larves de Rhynchophores ont une organisation extérieure assez ana- logue à celle des larves de Lamellicornes et de Buprestides, en ce qui con- cerne les segments thoraco-abdominaux. Sur une larve de Pissodes piceæ on constate, sur la face supérieure des anneaux: deux subdivisions transver- sales ou plis médians; l’un antérieur, l’autre postérieur qui unissent chaque anneau aux parties homologues des anneaux contigus; deux replis ou bour- relets latéraux interrompus sur la région médiane, mais subdivisés sur les côtés, en deux bandelettes secondaires dont les plus externes portent les stigmates. Entre ce dernier repli ou circonvolution secondaire, on aperçoit le bourrelet d'union entre les subdivisions supérieures et inférieures de l'anneau. Pour les anneaux postérieurs, le bourrelet médian postérieur se confond avec les replis ou bourrelets latéraux. Il y a donc chez ces larves, comme chez les myriapodes, des subdivisions segmentaires transversales et longitudinales. Sur la face inférieure les subdivisions transversales manquent ; mais les divisions longitudinales sont plus marquées. On y aperçoit une partie mé- diane et trois replis ou bourrelets secondaires qui sont les représentants larvaires des pièces sternale, épisternale, épimérique et parasternale de chaque anneau de l'insecte à l'état parfait. Organes appendiculaires des segments thoraco-abdo- minaux chez les larves de coléoptères. L'étude de l'organisa- tion extérieure des segments chez les myriapodes, nous a permis de consta- ter que les appendices, ou organes qui les représentent, naissaient toujours des troisièmes subdivisons segmentaires, dans le sens longitudinal. Pour les appendices inférieurs, il n'y a aucun doute, ces organes étant représentés par les pattes ; pour les appendices supérieurs, leur place est marquée par les orifices respiratoires ou stigmates. C’est, en effet, au voisinage ou à la place de ces orifices, qu'on retrouve les appendices supérieurs sur certaines larves de co- léoptères, notamment sur les larves des Gyrins et des Dyticides, où ces ap- pendices ont la forme de branchies. : Chez les larves de coléoptères, les appendices inférieurs manquent sou- vent à tous les anneaux et les larves sont dites apodes; le plus souvent, ceux des trois premiers anneaux thoraciques existent; mais on rencontre quelque- fois les appendices des autres anneaux sous forme d'organes ambulatoires assez comparables aux fausses pattes des chenilles. On sait que déjà chez les myriapodes, les appendices ambulatoires des trois premiers segments du corps ont un développement plus précoce et que les jeunes myriapodes sont d'abord hexapodes. Les appendices supérieurs des anneaux thoraciques et abdominaux des | : DO larves de dyticides sont composés de 6 articles diminuant progressivement de volume. Des appendices supérieurs se rencontrent aussi, mais alors com- plètement transformés, sur des larves terrestres. Les larves ‘du Drilus flaves- ceus montrent, de chaque côté de leurs anneaux, des prolongements cylin- driques munis de poils. Les larves de Cicindèles ont conservé, sur le 7€ an- neau de leur corps, des prolongements qui ne sont que le résultat de l’adap- tation des appendices de ce segment à une fonction spéciale, nécessitée par les mœurs de la larve. Enfin, ces mêmes appendices supérieurs se modifient, chez beaucoup de larves de Staphylinides, chez lesquels ils forment, de cha- que côté du dernier segment ou segment anal, deux prolongements styli- formes. Les épines simples ou bifides qu’on observe sur la partie latérale et supérieure du même segment, chez les larves de Carabiques, doivent être rattachées à la même origine. Les organes ou appendices ambulatoires des larves de coléoptères ont une grande analogie avec ceux des myriapodes. Le tarse ou partie termi- nale de ces appendices est en général pourvu d’un ongle simple ou bifide. Organisation extérieure des coléoptères à l’état par- fait. Toutes les particularités, signalées à propos de l'organisation exté- rieure des myriapodes et des larves de coléoptères, vont nous servir à com- prendre la structure plus compliquée des segments de l’insecte parfait. Les différents anneaux, qui constituent la tête des coléoptères, ont en général subi une agglutination qui rend encore plus difficile que pour les larves, la séparation des pièces et appendices dépendant des anneaux buc- cal, mandibulaire, antennaire et oculaire. Certaines espèces cependant, regardées par les entomologistes comme des types aberrants, offrent des sillons de démarcation entre les segments céphaliques. Parmi les Curculio- nides je citerai les genres: Platyrhinus, Apoderus, Amorphocephalus, Brachy cerus, Cleonus. Le plus souvent, il n’y a, chez la plupart des coléop- tères, de réellement distinct que l'anneau buccal représenté supérieurement par le labre et inférieurement par la lèvre inférieure, les palpes labiaux et les mâchoires inférieures. On peut néanmoins ajouter, que la plupart des arêtes, carènes, sillons ou impressions céphaliques se rapportent aux divers modes de réunion des anneaux de la tête. Les dessins ou même les chan- gements de coloration que l’on aperçoit sur la tête de beaucoup de coléop- tères se rattachent à l’origine pluri-segmentaire de cette partie du corps. Dans la famille des Rhynchophores le segment antérieur ou buccal participe à l'allongement et à la soudure plus étroite des anneaux cépha- liques. La partie supérieure ou labre, encore très évidente dans les larves, tend à disparaître. Cependant, si l'on examine avec attention les diverses espèces brévirostres de cette grande famille, on reconnaîtra que la partie basilaire de cet anneau reste encore à l'état de vestige plus ou moins ap- parent. Dans le genre Rhynchites, la portion centrale et supérieure de l'anneau buccal ou céphalique antérieur, véritable labre des Rhyncho- phores, est représentée par des saillies dentiformes, isolées des parties latérales M EC + AT L ù h À re " CR AL ou mandibulaires, par de légères incisures, incisures encore visibles dans d’autres genres tels que Lixus, Lepyrus, Pissodes etc.. Cette partie buccale est plus ou moins soudée postérieurement aux parties antérieures de l’an- neau mandibulaire ou à la région qui le représente. Cependant, dans quel- ques genres, notamment dans ceux où les lobes mandibulaires sont plus ou moins divergents, cette partie de l'anneau buccal prend la forme d'un es- pace triangulaire, enfoncé comme un coin, entre les régions antenno-mandi- bulaires. Quelques espèces de Cleonus surtout ont ce triangle dénudé et très net. Dans quelques autres genres cette région buccale n’est plus repré- sentée que par un liseré ou bourrelet échancré plus ou moins développé. Dans le genre Sitones elle disparait à peu près complètement; dans les genres Scytropus et Brachy deres les parties les plus antérieures de l'anneau man- dibulaire sont comme entamées. En résumé depuis les genres Otiorrhynchus, Brachy cerus, Cleonus où ces vestiges de labre peuvent être constatés, les genres Strophosoma, Scia- philus etc. où cet organe n'est plus qu’un mince liseré, jusqu'aux genres Sitones et Scytropus où la partie supérieure de l'anneau buccal a complé- tement disparu, on peut suivre la dégradation insensible des parties anté- rieures de la tête. Les espèces appartenant aux genres Cneorrhinus,Brachy cerus,Psalidium, offrent fréquement un sillon transversal qui isole le segment postérieur ou anneau oculaire des autres anneaux céphaliques. Malgré l'importance des anneaux céphaliques, les modifications morpho- logiques de leurs parties constituantes et de leurs appendices n'ont pas la valeur taxinomique qu'on pourrait leur supposer. Le mode d’arrangement et de synthèse de ces parties varie sans que le type soit changé. Comme exemple je citerai encore l'Amorphcephalus coronatus. Le 7 de ce bren- thide est pourvu d'un rostre assez aigu, tandis que la ® a des mandibules énormes et le rostre paraît alors bien différent. Les remarques que nous avons faites relativement à la dégradation des anneaux céphaliques et à la présence d'un labre que les entomologistes ont jusqu'ici refusé aux vrais Curculionides, pourront néanmoins nous servir à classer les espèces sinon les genres de cet immense groupe de Coléoptères. Une fois les divisions princi- pales établies, il sera rationnel de placer en tête les genres ou espèces qui offrent des vestiges de l'anneau buccal à ia partie supérieure du rostre. Relativement aux organes appendiculaires de la tête, on peut dire, d’une manière générale, qu'il n’y a aucun rapprochement à établir entre les formes larvaires de ces appendices et les formes qu'ils revêtent chez l'insecte par- frit. Les larves de lampyrides présentent des yeux assez petits tandis que les insectes parfaits ont les mêmes organes tellement développés qu'ils cons- tituent à eux seuls la plus grande partie de la tête. Les larves de Bupres- tides sont dépourvues d'ocelles et cependant les insectes parfaits ont les organes de la vision bien développés. Les appendices du segment anten- naire des larves et des insectes parfaits sont encore assez éloignés les uns A Va des autres par leur conformation ; mais les appendices mandibulaires et buccaux des larves et des coléoptères présentent moins de différence. L'on peut formuler les rapports entre les formes larvaires des appendices et les formes parfaites de la manière suivante : les appendices des anneaux cé- phaliques des coléoptères différent d'autant plus des appendices de leurs larves que l'apparition de ces organes est plus tardive au point de vue du développement embryonnaire. ï En résumé les anneaux entrant dans la constitution de la tête des co- léoptères sont au nombre de quatre ; ils forment, chez l'insecte parfait, les régions anatomiques appelées labre, épistôme, postépistôme, front, crâne, vertex à la partie supérieure; tempes, joues à la partie latérale; hypoglotte, menton, pièce prébasilaire et plaque sous céphalique à la partie inférieure de la tête; ils ont pour appendices, libres eten bas, les palpes labiaux et les mâchoires inférieures ; supérieurement et plus ou moins soudés latéralement, les palpes maxillaires, les mandibules, les antennes et les yeux. Les divers modes d’arrangement et d’agglutination des parties constituantes et appen- diculaires de ces anneaux expliquent les nombreux caractères morpholo- giques qu'on observe sur la tête des coléoptères. ‘ Le prothorax des Coléoptères montre aussi des traces évidentes de la pluralité des éléments segmentaires qui entrent dans sa constitution; mais ici, ce ne sont plus des anneaux soudés ou confondus en un squelette chiti- neux ; ce sont des subdivisions segmentaires d'un même anneau plus ou moins distinctes, ayant conservé et même exagéré les caractères d’une éparation, d’une existence originellement indépendante, comme je l'ai mon- tré à propos de la structure des anneaux des larves de coléoptères. A la partie inférieure du prothorax on retrouve: les pièces médianes de l'anneau constituant le prosternum, les pièces latérales internes formant les épisternums prothoraciques, les pièces latérales externes formant les épi- méres prothoraciques, les pièces d'union remplissant le même rôle dans l'insecte parfait. Toutes ces subdivisions se retrouvent plus où moins des- sinées dans la plupart des coléoptères. Dans la famille des Curculionides et aussi dans quelques espèces appartenant à d’autres familles, ces diverses subdivisions sont intimément soudées ; à la partie supérieure, le prothorax ne laisse en général apercevoir aucune trace de subdivisions segmentaires ; cependant, le pronotum du genre Cicindela est partagé par des sillons en régions antérieure, moyenne et postérieure. Le genre Necrophorus présente aussi quelque chôse d’analogue. Dans le genre Ocypus les parti : médi- anes constituent le prototum; mais sur les côtés, on retrouve les pièces laté- rales s'étendant jusqu'au stigmate prothoracique, qui dépend de la face supérieure du staphylin, ainsi que je l'ai démontré plus haut. Il serait oiseux de signaler toutes les modifications que les subdivisions du segment protho- racique subissent dans la série coléoptérologique. J'insisterai seulement sur les caractères du prothorax chez les Curculionides. Supérieurement aussi bien qu'inférieurement toutes les pièces du segment se confondent et s'unis- sent de façon à ne former qu'une surface homogène. Le corselet est pour RER OS A SA DAT COS PORN ET TP ne D ET SE MT EU 1 # vo | 12% r ? ‘ 0 ainsi dire tout d’une pièce (holomère). Les épisternums, ou régions qui les représentent, sont soudés aux épimères et ces derniers, réunis sur la ligne médiane, vont rejoindre la pointe qui tient lieu du prosternum, de façon à fermer complètement les cavités articulaires des hanches antérieures. La fusion des pièces prothoraciques est cependant loin d’être absolue dans tous les genres de cette grande famille. Sur les genres Apoderus, Attelabus et plusieurs Otiorrhy nchides, il est facile d'observer une pièce triangulaire, plus ou moins isolée des parties voisines, par une fente ou fissure située en dehors de la hanche antérieure, suture juxta-coxale. Dans le genre Cælos- tethus, la face inférieure du prothorax offre deux saillies ou carènes latérales qui laissent entrevoir l'existence du prosternum ; des arêtes moins évidentes, mais de même nature, se voient aussi chez plusieurs espèces de Dorytomus; il en est de même pour les crêtes tranchantes de quelques Brachycerus. Plusieurs Curculionides de nos pays présentent, en outre, des vestiges de subdivisions à la face supérieure du prothorax, et ces anomalies montrent bien que la structure de cette partie de l’insecte est, au fond, la même que chez la plupart des coléoptères. Le pronotum du genre Apoderus est divisé en 3 régions par des sillons ou dépressions marquées (1). La carène qu'on observe encore sur le pronotum des espèces de Tropidoderes estun indice que les pièces postérieures du segment prothoracique n’ont pas éprouvé la même | fusion que les parties antérieure et moyenne. Ces diverses pièces prothora- \ ciques ne sont quelquefois marquées ou indiquées que par un léger chan- gement de coloration. On remarquera aussi que les cavités articulaires ne sont pas toujours nettement entourées par les épimères et que dans les espèces de Rhynchites, Apoderus, ces cavités sont beaucoup plus rappro- chées du bord postérieur et presque ouvertes en arrière. Etudions maintenant la structure du second anneau thoracique chez l'insecte parfait. Cet anneau qui chez les larves diffère à peine des autres segments thoraco-abdominaux, se différencie notablement de ces derniers chez l'insecte parfait. Depuis les travaux d’Audouin, sur le thorax des insectes, on sait que l'anneau mésothoracique est composé, inférieurement, d’un certain nombre de pièces sternales et supérieurement aussi, d’un certain nombre de pièces tergales formant par leur ensemble le mésothorax. Inférieurement, la pièce centrale ou mésosternum, formée par la réunion plus ou moins intime (il y a parfois sur cette pièce des vestiges de sillons) des deux pièges médianes seg- mentaires, est en général nettement séparée, non seulement du prosternum et du mésosternum, mais aussi des pièces voisines appartenant à ce segment mé- sothoracique. Sur les côtés, nous retrouvons les pièces latérales internes et la- térales externes portant, chez les coléoptères, les noms d’épisternums (pièces latérales internes, et d'épimères mésothoraciques (pièces latérales externes). La pubescence et les squamules dont les coléoptères et notamment les (x) M. Fleutiaux de Paris m'a envoyé une espèce exotique Agoderus femoralis (de Madagascar) chez la- quelle le pronotum est nettement partagé en quatre régions transversales distinctes, , ml FU Ve HE LA | ” s EN UoS IYamLie f f Curculionides sont ordinairement revêtus en cet endroit, dissimulent souvent les lignes suturales qui délimitent chacune de ces parties ; mais lorsque l'in- secte a des téguments glabres,ces sutures deviennent très apparentes. Outre ces pièces, qui ont souvent des dimensions inverses, l'une par rapport à l'autre, il y a de chaque côté une pièce d'union entre les parties sternale et tergaie de l'anneau : c’est le paraptère d'Audouin et cette pièce se soude ou se confond avec une pièce analogue appartenant au mésonotum. Toutes ces pièces peuvent présenter dans leur disposition, leurs dimensions respec- tives et leur configuration, des particularités dont les entomologistes ont tiré des caractères précieux pour la description et la classification des es- pèces, car ces pièces mésosternales sont visibles dans toutes les familles des coléoptères. Supérieurement, les pièces qui constituent la face supérieure de l'anneau mésothoracique sont plus difficiles à découvrir. Audouin avait admis que la partie médiane de cet anneau était représentée par 4 parties : le præscutum, le mesoscutum où scutum proprement dit, le scutellum ou écusson et l'axy-- poscutum. Ces pièces appartiennent bien en effet au mésothorax,mais Au- douin n’a pas compris le mode de formation et l’origine de ces parties, dont plusieurs n'appartiennent pas aux pièces médianes du segment. Pour bien étudier l'organisation si remarquable de ce segment mésotho- racique, 1l est indispensable de séparer le prothorax du reste du corps. Si l'on examine, dans ces conditions, un Dyticus marginalis ou toute autre espèce,après avoir enlevé les élytres, on aperçoit, en avant, deux petites pièces médianes limitées par deux sillons convergeant en arrière et parais- sant se perdre sur le sillon médian de l'écusson, Ces parties, de forme triangulaire, sont séparées l’une de l'autre par le prolongement du sillon scutellaire. Elles représentent les parties segmentaires médianes du méso- notum et constituent le præscutum d’Audouin. De chaque côté, existe une surface lisse plus ou moins bosselée de forme quadrilatère et plus ou moins fractionnée en dehors ou plusieurs éminences appelées épaulières par Strauss-Durckeim, épidèmes d'articulation par Audouin. Cette surface représente le scutum de ce dernier anatomiste. Ces pièces, plus ou moins bien limitées par des sillons ou dépressions, représentent les pièces latérales internes du segment mésothoracique. On devrait les appeler épinotums par opposition aux pièces correspondantes du mésosternum. Lorsqu'on étudie la conformation de ces épinotums mésothoraciques dans la série des colé- optères, on ne tarde pas à reconnaître que cette pièce existe toujours plus ou moins isolée ou soudée aux pièces voisines du même segment. L'inter- rupuon que présente cette pièce en son tiers externe, au niveau des épi- dèmes, est destinée à recevoir l'apophyse élvtrale. C'est aussi dans cette bri- sure que les muscles moteurs de l’élytre viennent aboutir par l'intermédiaire de ces saillies chitineuses et plus ou moins nombreusés appelées épidèmes d'articulation. En dehors et un peu en arrière, existe une espèce de vide dont le fond est comblé par une surface lisse, plus ou moins con- vexe, cornée : c'est le stigmate mésothoracique modifié c'est-à-dire obturé = MOT — et agrandi ; comme je l'ai déjà signalé, cet organe caractérise la pièce appen- diculaire supérieure ou latérale externe. Enfin, tout à fait en dehors,on cons- tate l'existence d’une pièce d'union, paraptère d’Audoin, plus ou moins. confondue avec la pièce analogue du demi segment inférieur et ayant aussi des connexions avec les épisternums d’une part et les épinotums de l’autre. Il résulte de là que l’élytre est une dépendance de la 2° pièce du mésono- tum mais elle n’en constitue pas le seul appendice aliforme. En effet, si l'on examine attentivement la stucture et la disposition de l'épinotum, on cons- tate que de cette pièce part un prolongement interne et postérieur qui s’unit, d'une part, à la partie postérieure de la pièce médiane du mésonotum ou postscutum et d'autre part, converge en arrière pour se souder avec le prolongement du côté opposé et former une première expansion aliforme: c'est le scutellum ou écusson proprement dit. Cette partie n’est donc pas, comme le croyait Audouin, une pièce médiane du mésonotum mais une dépendance de la pièce latérale interne. Pour bien comprendre la formation de , l'écusson il faut l’'étudier dans une famille où cette partie est très dévelop- pée, chez les Hémiptères constituant la famille des Scutellérides où le méso- notum est à l'apogée de son développement. Lorsqu'on a soulevé le prolon- gement postérieur du pronotum qui le recouvre, on aperçoit facilement les deux pièces médianes séparées l’une de l'autre par un premier sillon; laté- ralement, un second sillon les isole des pièces latérales internes ou épino- tums ; on voit aussi que ces derniers entourent les pièces médianes et vont se rejoindre derrière elles pour donner naissance à l’écusson. Outre l'écusson et l'élytre, une troisième expansion aliforme de l'épinotum | existe souvent chez les coléoptères.C'est le cas de la plupart des Dyticides:de 1 la partie postérieure et médiane de la 1'° pièce segmentaire ou postscutum d'Audouin, part un prolongement arqué qui va rejoindre la 2° pièce ou épinotum au niveau des épidèmes et c’est au point de jonction que nait la 3° expansion aliforme appelée cueilleron ou coussinet par les anatomistes. Avant de passer à l'organisation extérieure du 3° segment, je ferai remar- D: quer que la principale expansion aliforme du mésonotum ou élytre montre il très souvent des vestiges d'une division en plusieurs parties secondaires, ainsi qu'on le voit normalement chez les Hémiptères, chez lesquels on dis- tüingue une partie interne, moyenne et externe -de l'élytre, sous les noms | d'endocorie, mésocorie, exocorie. Ces vestiges sont des côtes ou des lignes de points. Souvent la partie moyenne, plus courte que les deux autres, est complètement entourée par ces dernières et le:point de jonction de ces trois parties offre une callosité plus ou moins prononcée. Nous verrons que très souvent les entomologistes ont utilisé ce caractère pour la séparation des espèces. Le troisième anneau ou segment mésothoracique offre inférieurement 4 une pièce médiane appelée métasternum, formée par la réunion des deux { pièces médianes de la partie inférieure du segment, comme l'indique l’exis- tence assez fréquente d’un sillon médian et longitudinal. Le métasternum | 42% 19 pe présente quelquefois des vestiges d’une subdivision transversale et une ligne ou sillon, en général parallèle à son bord postérieur, en indique la trace. Le métasternum s’unit d'une façon plus ou moins intime au mésos- ternum. De chaque côté les pièces latérales internes constituent les épister- nums métathoraciques et les pièces latérales externes les épimères métatho- raciques. Plus en dehors et plus ou moins confondues ou soudées avec des pièces semblables de la partie supérieure de l'anneau, on retrouve presque toujours les quatrièmes pièces ou pièces d'union (paramétasternum). A part des modifications nombreuses dans la forme et les connexions de cha- cune de ces pièces, la structure de la partie inférieure du métathorax offre une grande analogie dans la série des coléoptères. Il n’en est pas de même pour la partie supérieure du même anneau ou métanotum. Elle diffère, en effet, très notablement, selon que l'on étudie un insecte ailé ou aptère. Dans ce dernier cas, le métanotum revêt une apparence membraneuse et se dis- tingue à peine des autres segments abdominaux. Lorsque au contraire le coléoptère est ailé les pièces constituantes du métanotum présentent une grande variété de formes. L'anatomie comparée permet cependant d'établir les analogies morphologiques que présentent les pièces segmentaires de cet anneau avec celles du précédent. A la partie médiane, selon les cas, on constate une ou plusieurs pièces mé- dianes selon que les pièces segmentaires sont simplement rapprochées ou soudées. Dans le premier cas, un sillon médian sépare toujours ces pre- mières pièces ou pièces médianes. Comme exemple, je citerai les genres Epuræa et Meligethes. Dans le second cas, qui est le plus fréquent, on n'aperçoit qu'un espace plus ou moins rétréci en forme de sillon, quelque- fois cependant parcouru par une arête ou carène médiane. Chez le Julodis onopordinis, l'extrémité antérieure de cette carène médiane présente une épine ou dent aiguë qui va s'encastrer dans une bifurcation de l'hyposcu- tum ou partie médiane et postérieure du mésothorax. Chez les Psélaphiens les pièces médianes du métasternum sont encore plus isolées et la confor- mation de cette partie du thorax les rapproche des Scydmæniens auxquels ils ressemblent encore par la forme des palpes maxillaires et d’autres carac- tères. De chaque côté, se montrent les pièces latérales internes ou secondes pièces segmentaires, pièces en rapport avec les formations alaires comme pour le mésonotum ; elles ont, chez les insectes ailés, un développement considérable, généralement en rapport avec la vie aérienne du coléoptère. Lorsque les ailes inférieures sont bien développées, on y constate plusieurs subdivisions longitudinales ou transversales. La subdivision la plus interne a lieu dans le sens longitudinal ; elle se présente sous la forme d’une partie triangulaire, allongée, dont l'extrémité antérieure se renfle un peu, consti- tuant ordinairement comme un petit coussinet sur lequel vient s'appuyer la base de l’élytre. Dans quelques espèces, cette partie antérieure change de couleur, prend un aspect membraneux et démontre par là que cette subdi- vision correspond à celles que nous avons vu former l'écusson. Elle corres- pond ainsi à la première expansion aliforme du mésonotum et elle repré- sente par conséquent la partie aliforme interne du métanotum. Une autre division longitudinale isole, en général, la plus grande partie des pièces latérales internes ou épinotums métathoraciques, de la partie interne où se trouvent les épidèmes d’articulation des ailes inférieures. Dans le sens transversal, ces épinotums métathoraciques sont le plus souvent subdivisés en régions secondaires par des sillons ou dépressions. Il y a ordinairement une région antérieure, une région moyenne et une région postérieure qui toutes les trois donnent un prolongement et vont correspondre aux épidèmes signalés plus haut, en constituant les origines des trois subdivisions princi- pales de l'aile postérieure divisée comme l’élytre en aïle interne, moyenne et postérieure. Cette partie transversale et postérieure de l'epimetanotum est très nettement dessinée dans quelques genres; elle représente la partie de cette pièce qui doit le relier aux pièces antérieures et homologues du premier segment abdominal. Dans le genre Ofibrus, cette partie s’avance en pointe aiguë. Cette saillie épineuse est aussi très accusée dans les 7ri- choptery x. En dehors des épinotums métathoraciques, il est en général facile de constater l'existence des pièces segmentaires latérales externes, pièces appendiculaires, car les stigmates métathoraciques, obturés comme ceux du mésothorax, se révèlent, chez la plupart des coléoptères, par la pré- sence d'une surface arrondie, péritrème, d'Audouin. Les pièces d'union sont situées en dehors de ces stigmates modifiés. Bien que l'écusson, les élytres et les ailes soient par leurs connexions des dépendances des régions segmentaires latérales internes, on peut les considérer comme des parties surajoutées, car rien ne fait prévoir chez les larves le développement de ces organes. Pour assister à l’épigenèse de ces parties, 1l faut étudier les anneaux méso et métathoracique un peu avant l'époque de la nymphose. La forme primitive des expansions alifères chez les 7richopteryx ont fait regarder les poils comme ayant joué un grand rôle dans la constitution de ces organes. Il faut aussi remarquer que des productions piliformes ou sim- plement des fascies de poils occupent souvent, sur les anneaux abdominaux, des régions homologues aux régions alifères du thorax. Des segments abdominaux de l'insecte parfait, quelques uns méritent une mention toute particulière. Le premier, parce que la structure de cet anneau présente des caractères spéciaux qui le rapprochent des anneaux thora- ciques; les derniers, parce qu'ils sont aussi le siège de modifications morpho- logiques en rapport avec les fonctions de reproduction. En général, lorsque les anneaux alifères sont très développés, le premier anneau abdominal subit, par contre, un amoindrissement marqué au moins dans ses parties médianes. Refoulé et comprimé entre les anneaux thora- ciques et les anneaux suivants de l'abdomen, c'est à peine si on parvient à le reconnaître ; lorsque l’insecte est aptère et que les élytres seules sont développées, le premier segment abdominal redevient visible. l a — Inférieurement, le premier anneau de l'abdomen est ordinairement soudé et réuni aux suivants. C’est une des raisons pour lesquelles on ne compte souvent chez les insèctes que 5 à 6 segments à la partie inférieure du corps, alors que la face supérieure laisse apercevoir 8 à 9 segments distincts. Dans le genre Apoderus, les parties latérales des anneaux abdominaux sont soudées ensemble et les anneaux ne sont séparés que sur leurs régions médianes. Les lignes ou plaques fémorales qu'on observe chez les Meligethes, Seymmus et autres Sécuripalpes, indiquent une réunion incomplète de ces anneaux sur les côtés ; ce caractère est assez important pour justifier le rapprochement que les entomologistes modernes ont opéré entre les Clavi- cornes et les Aphidiphages. La division des anneaux abdominaux en régions médianes, latérales in- ternes, latérales externes et jugales est en général peu marquée à la face inférieure. La principale raison de cette différence avec la surface supé- rieure de ces mêmes anneaux, est l'inégalité du développement des deux surfaces de l'abdomen. Dans le genre Dyticus, on rencontre cependant des impressions linéaires qui sont évidemment les vestiges de ces subdivisions segmentaires. Dans la famille des Buprestides, ces régions secondaires sont très dis- tinctes supérieurement. À part le premier anneau qui n'est plus représenté latéralement que par la région appendiculaire où se trouve l'orifice obturé ou péritrème du stigmate de cet anneau, les autres segments sont partagés, par des lignes suturales et des sillons,en régions médianes formant par leur juxtaposition une dépression triangulaire bien visible dans le genre Chalco- phora, en régions latérales interne ou épitergums, en régions latérales ex- ternes ou appendiculaires limitées en dehors par une suture sinuée, enfin en région jugales ou d'union formant avec celles de la partie inférieure, la tranche abdominale de l'insecte. Dans le genre Agrilus,les régions médianes du premier segment abdomi- nal forment par leur soudure une espèce d'écusson transversal et ce n'est que sur les côtés et en avant, que l'on retrouve les régions latérales externes ou stigmatifères contribuant à former le dos du thorax. Beaucoup d’autres coléoptères ont les aneaux abdominaux unis sur leurs deux faces et dans le genre T'elephorus, par exemple, les orifices stigma- tiques ne sont point isolés des régions secondaires, comme on le voit chez les Agrilus, Chalcophora etc. Le genre Trichodes, dont le premier segment abdominal est assez déve- loppé, présente, sur les côtés de cet anneau, une région appendiculaire isolée et remarquable par les dimensions considérables de l'orifice stigmatique. Dans le genre T'elephorus et la plupart des Malacodermes, les régions se- condaires du premier anneau de l'abdomen sont dessinées et limitées par des sillons ; on y trouve une région médiane formée par la réunion des HG deux régions médianes, des épitergums ou régions latérales internes, des régions latérales externes qui, avec les régions jugales, vont combler le vide compris entre les ailes et le bord latéral du thorax. C'est chez les Staphyliniens que le développement de ce premier anneau abdominal atteint son apogée ; déjà chez les larves cet anneau ressemble par sa consistance aux segments thoraciques. Comme Jacquelin Duval l'a bien fait remarquer, cet anneau semble faire partie du thorax de l'insecte parfait et c'est la raison pour laquelle certains entomologistes, notamment Kirby, regardaient le thorax de certains coléoptères comme composé de quatre anneaux. Si l'on examine la partie supérieure d’un Ocypus olens on aperçoit, après avoir enlevé les élytres: une plaque scutelliforme intimément soudée au bord postérieur du métathorax et formée par les régions segmentaires médianes ; de chaque côté, des épistergums abdominaux irrégulièrement quadrilatères avec des traces de subdivisions tertiaires ou de troisième or- dre ; plus en dehors, un orifice stigmatique énorme marque la place des régions latérales externes; en dehors et en dessous de cette ouverture respi- ratoire, une membrane relie le dos de l'abdomen à la face inférieure de l'in- secte. Cette disposition se retrouve plus ou moins caractérisée dans tous les genres de la grande famille des Staphylins. La partie supérieure du 2€ anneau abdominal, chez ces coléoptères, est, en partie du moins, membra- neuse et cette particularité permet au reste de l'abdomen de se mouvoir au- tour du premier anneau ainsi consolidé par son union avec le thorax. Cette organisation dorso-abdominale des Staphyliniens m'a paru assez spéciale et assez généralisée pour ériger cette famille en un sous-ordre, celui des Brachyptères. Organes ou régions appendiculaires des coléoptères à l’état parfait. Les appendices céphaliques ont été étudiés à propos de la composition segmentaire de la tête ; ceux des anneaux thoraco-abdo- minaux n'existent, à la face inférieure, que pour les anneaux thoraciques ; ceux de la face supérieure sont représentés par les orifices respiratoires appelés stigmates. Les prolongements branchiformes de certaines larves de coléoptères aquatiques, les appendices pileux de quelques larves terrestres, ne se rencontrent plus chez les coléoptères à l’état parfait. Les expansions vésiculeuses de certains Malacodermes, seules, pourraient être regardées comme des vestiges de la forme larvaire de ces appendices. Le nombre de stigmates est en général de 9 paires. La première paire, chez les coléoptères à l’état parfait,correspond tantôt au prothorax (Staphy- liniens) tantôt au mésothorax. Les orifices respiratoires des anneaux méso- thoracique, métathoracique et quelquefois du premier segment abdominal sont souvent oblitérés et convertis en un cercle corné plus ou moins défor- mé appelé péritrème. Celui de l'anneau mésothoracique est souvent brisé et interrompu par l'insertion des élytres qui a lieu à son niveau. Dans le PRECTEE genre Chalcophora, cet orifice est encore reconnaissable et porte à 10 le nombre de paires de stigmates, Dans la plupart des coléoptères, ces organes appendiculaires sont situés sur la face supérieure des anneaux, sur les régions qui correspondent aux divisions latérales externes;mais souvent aussi, par suite du plus grand déve- loppement des arceaux supérieurs, les régions qui les portent sont rejetées en dessous ou sur les côtés. Le fait que ces organes appendiculaires peuvent exister sur des anneaux où on ne les rencontre pas d'ordinaire (1), les modifications que ces stig- mates éprouvent dans la série des coléoptères et l'existence, chez certaines espèces, d'un plus grand nombre de stigmates, montrent assez que l'atrophie est la seule cause de leur absence sur quelques uns des segments thoraco- abdominaux, atrophie qui existe déjà chez les larves de beaucoup de coléop- tères. Chez les Myriapodes, les rapports des appendices ambulatoires ou pattes avec les régions latérales externes ou troisièmes subdivisions segmentaires sont évidents, notamment chez les Geophilus hortensis. Chez les larves de coléoptères, ces rapports sont déjà difficiles à constater et ce n'est que sur quelques larves aplaties, myriapodoïdes (Pyrochroa) que les connexions originelles peuvent se retrouver. Chez la plupart des coléoptères, l'espace où peuvent se placer les pièces segmentaires des anneaux inférieurs et leurs appendices se trouve réduit par le développement plus considérable des arceaux supérieurs : aussi les organes de locomotion semblent-ils se rappro- des pièces médianes ou sternales. Les pattes des coléoptères sont composées de 6 parties dont la première ou trochantin est en général dissimulée par les pièces voisines ou les cavités articulaires. Dans certaines familles (Histé- rides, Silphides, Nitidulides), le trochantin devient visible et on peut alors constater les connexions de cette pièce avec les épisternums et les épimères correspondants (2% et 3° pièces). Le plus souvent la hanche, plus ou moins soudée au trochanter, paraît être le premier article des appendices ambula- toires. Il est des cas où le trochanter conserve la disposition larvaire de pièce isolée destinée à servir de trait d'union entre ie fémur et la hanche (Ptinus, Nanophy’es et Apion). Les pièces suivantes, fémur et tibia, malgré les nombreuses modifications de forme et de volume qu'elles subissent dans la série des coléoptères sont toujours distinctes et reconnaissables. La pièce terminale ou tarse se subdivise en un certain nombre de pièces secondaires ou articles dont le dernier porte les ongles. Le nombre des articles du tarse a été utilisé par les classificateurs pour la diposition des coléoptères en groupes principaux mais on n'a pas tardé à reconnaître que ce caractère commode n'avait pas la valeur taxinomique qu'on lui supposait. Beaucoup d'insectes appartenant à une famille naturelle par tous les autres caractères (Lathridiens, par exemple) étaient ainsi séparés des autres Clavicornes en général pentamères. Certains Clérides sont nettement subpentamères et (x) Les Donacia et les 2rficus présentent sur l'avant dernier segment des stigmates très développés. — 24 — dans certaines familles (Nécrophages), le nombre des articles du tarse varie de 3 à 5. Le système tarsal a donc été de plus en plus abandonné avec juste raison et il est rationnel de penser que les premières pièces des appen- dices ambulatoires, hanche, trochanter etc. ont sous ce rapport une bien plus grande valeur. Le dernier article du tarse appelé ony-chium présente une tendance à la subdivision de ses parties constituantes. Cette particularité est bien visible chez les Malacodermes {Rhagony cha, Telephorus), les Lamellicornes etc... La bifidité de l’onychium existe quelquefois dans toute son étendue mais d’une facon très inégale. Le genre Lucanus et la plupart des Pectinicornes offrent cette disposition : au dessous du l’onychium principal, il en existe un second beaucoup plus grêle appelé plantule par Mulsant. Les ongles dentés, appendiculés de plusieurs genres de Curculionides reconnaissent la même origine; mais, dans ce cas, la division de l’onychium est limitée à ses parties terminales. La soie que l’on aperçoit entre les ongles des Trichopte- ryx est due probablement à la même cause. Les modifications qu'éprouvent les derniers segments de l'abdomen sont nécessitées par les fonctions de reproduction. Les transformations que les pièces ou divisions segmentaires subissent dans ce but,contribuent à former ce qu'on a appelé l’armure génitale. Il n'entre pas dans mon sujet d'étudier les nombreuses formes que revêtent les pièces tergales, épitergales, ster- nales, épisternales, épimériques et jugales pour la constitution de cette ar- mure dans les deux sexes. Il me suffira de signaler, à ceux qui voudraient ap- profondir la question, le travail de Lacaze-Duthiers et les quelques paragra- phes que Jacquelin Duval consacre à ce sujet dans l'introduction de son Genera. Conclusions. De l’ensemble des remarques et considérations précé- dentes je me crois autorisé à tirer les conclusions suivantes : La tête des larves de coléoptères est composée de quatre anneaux plus ou moins soudés ensemble. Dans les familles des Buprestides et des Lon- gicornes, les quatre anneaux céphaliques restent distincts pendant la pé- riode larvaire. Chaque anneau céphalique peut être considéré comme pourvu de quatre appendices soudés deux à deux latéralement et formant les yeux, les an- tennes, les mandibules, les mâchoires, les palpes labiaux et les paraglosses. Le labre et la lèvre inférieure ne doivent pas être regardés comme des organes appendiculaires mais comme des pièces centrales de l'anneau buccal. L'existence de ces pièces médianes de l'anneau buccal, chez toutes les larves et notamment chez celles des Rhynchophores, explique la persis- tance de ces organes, chéz les insectes parfaits de ce dernier groupe de colé- optères, malgré les modifications variées qu'elles ont subies par suite de l'allongement de la tête. Chacun des anneaux larvaires peut se subdiviser, transversalement et d'avant en arrière, en un certain nombre de sous-segments et ces derniers en divisions de 3€ ordre rappelant les blocs segmentaires de certains my- riapodes. _ L'écusson proprement dit, les élytres et les ailes sont des dépendances des pièces latérales internes des segments correspondants. On retrouve, chez les insectes parfaits, des vestiges de la composition FE de la tête, ainsi que ceux des subdivisions segmentaires es autres anneaux. Par suite de l'inégalité de développement des surfaces supérieure et inférieure du corps, les pièces inférieures des anneaux larvaires tendent à se rapprocher de la ligne médiane et les pièces supérieures à devenir latérales et même inférieures. De là le rapprochement des appendices am- bulatoires et la position inférieure des orifices stigmatiques qui appar- tiennent par leur origine à la partie supérieure des anneaux de la larve. La fusion ou la séparation des subdivisions segmentaires explique la variété et la multiplicité des types qu'on rencontre dans les coléoptères, types en rapport avec le milieu, le mode d'alimentation et autres fonctions de ces articulés. CHAPITRE Il REMARQUES SUR LA CLASSIFICATION DES COLÉOPTÈRES On peut dire que toute classification, employée dans les sciences natu- relles, est un ensemble de divisions permettant d'arriver par l'analyse à la distinction des êtres organisés et donnant par la synthèse une idée géné- rale des rapports qui les unissent (1). La division des êtres en embranchements, classes, ordres, familles, genres et espèces est une conception subjective de l'esprit humain. Les termes par lesquels nous exprimons les rapports de ces êtres sont des abs- tractions et, comme on l'a dit depuis Aristote, il n’y a de réel que l'in- dividu. Il résulte de là, que la manière d'établir ces divisions, d'en fixer l'étendue et les limites, a dû necessairement varier selon les points de vue auxquels les naturalistes se sont placés. Vaine a été la tentative d'Agassiz pour donner une réalité objective à ces diverses divisions. On sait en effet que ce savant proposait de choisir pour chaque division taxinomique des carac- tères d’un ordre spécial ; par exemple, l'espèce était caractérisée par les rapports des idividus avec le milieu, le genre par certaines particularités … de structure, la famille par la forme générale du corps, le faciès en un (1) Cette définition est à peu près celle que notre savant ami M. A Villot a formulée dans son ex- cellent travail intitulé « CZassification du Règne animal » Grenoble 1877, + Em ee RE LE = AE nt Lan or De — 26 — mot, l'ordre par la supériorité ou l'infériorité de structure, la classe par la manifestation spéciale du plan et l'embranchement par la diversité du plan. Avec Buflon et Lamarck il faut regarder les classifications comme des artifices, des moyens d'étude, mais non comme la science elle-même. Les notions générales et abstraites qu'éveillent en notre esprit les mots embranchement, ordre, famille, genre etc. n'en sont pas moins soumises aux lois de la logique et la taxinomie, comme toutes les méthodes, est ex- posée à subir des changements nécessités par le progrès des connaissances humaines. Les rapports des unités zoologiques devenant d’ailleurs moins nombreux, à mesure que l’on descend l'échelle des divisions systématiques, l'idée devient plus claire, plus objective et donne quelque apparence de fondement à la doctrine de ceux qui admettent au moins la réalité du genre | et de l'espèce. La classification est appelée artificielle lorsque le naturaliste ne tient compte pour l’arrangement et la division des unités zoologiques que d'un nombre restreint de caractères. La classification naturelle est celle qui nécessite l'emploi de tous les caractères morphologiques et autres, après avoir pesé la valeur de chacun d'eux. Il est plus simple de dire, avec les naturalistes de notre époque et notamment M. CI. Rey, que la véritable différence entre les systèmes et la méthode naturelle consiste surtout dans la manière de procéder à l'arrangement des unités zoologiques : la con- naissance préalable de quelques caractères plus ou moins saillants suffit à f établir une classification artificielle ; l'étude du développement de chaque espèce, la connaissance de leur organisation intérieure et extérieure, celle de leurs mœurs, de leur distribution géographique et de leurs variétés sont M au contraire les conditions préliminaires de tout arrangement méthodique. Î Ce n’est donc qu'après avoir groupé les êtres organisés d’après leurs afhni- ( tés naturelles que le naturaliste recherche les caractères propres à établir des divisions entre les animaux qu'il étudie. ‘4 Les caractères reconnus, les divisions établies, il reste encore à ordon- ner ces unités et nous devons reconnaître que sous ce rapport, le seul | arrangement pratique est l'ordre linéaire. Si les espèces formaient une série graduée, une chaîne ininterrompue allant de l'espèce la plus infime à ] l'espèce la mieux organisée, la formation de la série zoologique serait des plus facile, mais il est loin d’en être ainsi. La question de préséance dans chaque division taxinomique doit donc être discutée. Lorsque les caractères employés pour séparer les espèces ont une importance évidente au point de vue zoologique, la question de supériorité d’une espèce sur une autre est résolue d’elle-même et l’on conçoit par exemple que ceux qui divisent le règne animal en deux embranchements placent les vertébrés avant les invertébrés. Mais il n’y a pas toujours parallélisme entre la valeur mor- phologique et la valeur taxinomique” d’un caractère. Bien mieux, le carac- tère choisi peut indiquer une dégradation par rapport aux espèces déjà , CD Ier À Cu étudiées, et si pour les Rhynchophores, par exemple, il fallait placer en tête de la série les espèces chez lesquelles le caractère de la famille est à son apogée, on arriverait à placer le genre Balaninus en tête des Curculio- nides. Il ne faut donc pas perdre de vue qu'on est lié par la nécessité de placer les unités taxinomiques les unes à la suite des autres et de décrire les espèces dans l'ordre linéaire. Il en résulte qu'il est souvent préférable de ran- ger les êtres, qui représentent au plus haut degré le caractère de la division établie,non pas au commencement mais au milieu,afin de ne pas avoir une opposition trop marquée entre les différents chaînons de la série zoolo- gique. Sous ce rapport, la remarque faite et mise en lumière par de Blain- ville sur la dégradation des types, corrige ce qu'a de trop absolu E principe de Cuvier sur la subordination des caractères. Le caractère choisi pour établir une division taxinomique n'a bien souvent qu'une valeur relative et le naturaliste est obligé de faire intervenir ce que j'appellerai des caractères de confirmation. La nécessité de ces carac- tères secondaires et confirmatifs est évidente aussi bien pour l'établissement des grandes divisions que pour la caractérisation de l'espèce. Pour la distinc- tion des espèces, M. Puton avait déjà fait ressortir l'insuffisance d'un carac- tère employé seul et à l'appui de son dire je citerai l'exemple suivant : la plicature que présente à l'extrémité des élytres l'insecte appelé Coccinella variabilis, plicature produite par l'impression de la pointe abdominale du corps de l’insecte sur les étuis, a souvent été donnée comme caractéristique de cette espèce par les entomologistes; ceux qui ont un peu chassé peuvent cependant constater que ce caractère manque parfois chez certaines variétés notamment dansla var. humeralis.Onsait d'autre part que l'existence de trois paires de palpes sur les organes masticateurs caractérise un certain nombre de familles formant par leur ensemble le groupe des « Carnivores » et comrrenant les Cicindeles, les Carabiques, les Dytiques et les Gyrins ; chez ces derniers, une de ces paires de palpes devient difficile à constater à l'œil nu et alors les classificateurs ont fait intervenir des caractères mor- phologiques moins importants mais suffisants: la disposition des organes de la vision et la conformation des pattes postérieures propres à la nata- tion. Nature et valeur taxinomique des caractères. Les ca- ractères que les naturalistes utilisent pour la classification sont empruntés au genre de vie, au développement, à l’organisation intérieure et à la morpho- logie ou organisation extérieure des animaux. Les premiers permettent de dviser les coléoptères en terrestres, aquatiques, amphibies, carnassiers, phytophages etc. mais n'ont qu’une valeur secondaire et subordonnée, car on les retrouve dans des familles ayant une organisation différente. Les caractères fournis par l'étude du développement des espèces ont plus d'importance : les insectes qui subissent des métamorphoses ont été oppo- sés à ceux qui n'éprouvent que des changements insignifiants ou mues. Il ne faut pas cependant exagérer la valeur des caractères embryogéniques. ou larvaires. Les Si, d'une manière générale, on peut soutenir avec Brauer que les insectes dont les larves diffèrent peu des insectes à l'état parfait, sont des formes anciennes et primitives, on a quelque peine à étendre ce principe à la clas- sification des coléoptères dont toutes les larves ont des formes et une struc- ture bien différentes de celles qu'ils présentent après la nymphose. Cepen- dant cette théorie justifie la division des coléoptères en deux sous-ordres, les larves de staphylinides étant bien certainement plus voisines des formes adultes que ne le sont les larves de coléoptères euptères. Ni la composition segmentaire de la tête, ni le mode d'arrangement des subdivisions des autres anneaux ne peuvent servir de base à une distribution méthodique. A côté des larves de Cicindélides, Carabiques, Elatérides où les anneaux céphaliques sont déjà réunis et ne se distinguent plus que par des impres- sions mal délimitées, on trouve des larves de Dyticides où les trois an- neaux antérieurs sont nettement séparés. Le plus grand nombre des larves de coléoptères présentent une opposition assez marquée entre les anneaux antérieurs (buccal et mandibulaire) qui restent plus ou moins distincts et les anneaux postérieurs {antennaire et oculaire) qui sont réunis. C'est à cette catégorie qu'appartiennent les larves de Curculionides chez lesquelles on peut constater la présence du labre et de la portion centrale de l'anneau mandibulaire plus ou moins développés entre les deux appendices mandi- bulaires. Un troisième groupe de larves comprend celles des Buprestides et des Longicornes chez lesquels les quatre anneaux céphaliques restent dis- tincts pendant la période larvaire. Si l'on prenait pour point de départ d'une classification les caractères fournis par les larves on arriverait avec le principe de Brauer à placer les Buprestides et les Longicornes en tête de la série et les Carabiques viendraient se placer presque au dernier rang. On sait d'autre part que des larves appartenant à une même famille ont quel- quefois des formes très éloignées les unes des autres, ainsi que Perris et M. Valéry Mayet en ont cité des exemples. Relativement au mode d'arrangement des subdivisions de chaque seg- ment, l'étude de l’organisation extérieure des myriapodes et des larves dé- montre que les subdivisions segmentaires transversales de chaque anneau tendent à se souder et par conséquent à disparaître au fur et à mesure que l'insecte occupe un rang plus élevé. Il n’en est pas de même pour les subdi- visions antéro-postérieures qui s'accusent de plus en plus en montant les degrés de l'échelle zoologique. Réunion des pièces segmentaires dans le sens transversal, séparation des pièces segmentaires dans le sens longi- tudinal ou antéro-postérieur, tel peut être résumé le double processus de perfectionnement organique chez les insectes. Si les caractères tirés de l’organisation extérieure des larves ne peuvent servir de base à un arrangement méthodique, iis n'en restent pas moins précieux pour apprécier le degré de supériorité d’un type sur un autre, pour établir les affinités des genres et des familles. — 29 — Restent les caractères tirés de l'organisation extérieure des insectes à l'état parfait. La valeur taxinomique des caractères morphologiques a été reconnue depuis longtemps et la plupart des entomologistes en ont fait la base de leurs classifications. On a essayé sans succès de se conformer au principe de Cuvier sur la subordination des caractères, en établissant une hiérarchie entre ces divers caractères ; mais, ainsi qu'on l'a fait remarquer, la valeur d'un caractère n’est pas toujours en rapport avec l'importance physiologique ou embryologique de l'organe qui en est le siége. Au point de vue purement taxinomique, un caractère a d'autant plus de valeur qu'il est plus constant, plus général: un simple pore sétifère existant chez un grand nombre d'espèces a donc plus d'importance que la: modification d'un organe important (palpe, antenne, etc.) mais limitée à un petit nom- bre d'espèces. Classification des Coléoptères. Les conditions requises pour l'établissement d’une classification naturelle des coléoptères sont loin d’être actuellement remplies. Pendant longtemps encore l'entomologiste sera obligé de recourir à des divisions, à des coupes artificielles. Les travaux d'Erichson ont néanmoins servi à constituer les familles naturelles. En dehors de ce groupement naturel, les tentatives faites pour relier plusieurs de ces familles dans un même groupe ont échoué et cepen- dant pour les commençants il est avantageux d’avoir une idée d'ensemble des affinités et rapports de ces familles entre elles. Aussi plusieurs auteurs tels que Thomson, Seidlitz se sont ils efforcés de maintenir les grandes divisions de Latreille. C’est aussi le parti auquel je me suis arrêté en modi- fiant quelques détails, quelques dénominations qui auraient su tromper les débutants. Le tableau dichotomique que l'on trouvera à la fin de ce travail est destiné à résoudre le problème suivant : étant donné un coléop- tère, déterminer d’abord à quel sous-ordre et à quelle série de familles il appartient. J'ai partagé d'abord les coléoptères en deux sous-ordres de valeur égale à ceux que les entomologistes ont établis pour les orthoptères et les hémip- tères par exemple. Les particularités que présentent les larves et surtout les nymphes de staphyliniens appuient cette manière de voir qui a en outre l'avantage de relier l'ordre des Coléoptères aux Orthoptères dont les Der- maptères constituent le premier sous-ordre. Après avoir établi les Coléoptères euptères (bien aîlés, bien élytrés) et les Coléoptères brachyptères, en indiquant à côté du caractère principal et dominateur les caractères secondaires qui viennent confirmer cette divi- sion, pour les cas exceptionnels ou le caractère principal vient à faire défaut, j'ai divisé les premiers en 16 groupes ou séries (1). Pour établir ces séries Je me suis servi d’un caractère principal, facile à constater et commun à (x) Le terme qui conviendrait ici serait celui de tribu qui, comme l'ont bien indiqué MM. Rey et Mulsant, à un sens plus étendu que le mot de famille, mais l'usage ayant prévalu d'en faire une subdivi- siôn de la famille, j'ai adopté le mot de série déjà employé par Thomson. DE ne - A Te) 73 plusieurs familles. Comme toujours, ce caractère très évident dans une famille, s'atténue et quelquefois même disparaît dans quelques coléoptères, qui par l’ensemble des autres caractères appartiennent bien réellement à la division établie; de là encore la nécessité de recourir à des caractères con- firmatifs. Je ne me dissimule pas ce qu'a d’artificiel cette façon de procéder mais l'important dans une classification est de pouvoir arriver à la distinction des espèces. Relativement à la place que l’on doit donner à chaque série et à chacune des familles de cette série, j'estime que c’est là une question secondaire et qui ne sera définitivement résolue que lorsqu'on connaîtra mieux l’évolu- tion de chaque espèce. Par suite de la division des coléoptères en deux sous-ordres, et pour rompre le moins possible la série zoologique il faudrait placer à la fin des Coléoptères euptères les Nécrophages et les Stylipalpes dont quelques familles rappellent les Brachyptères par la brièveté des élytres. Les numéros d'ordre placés avant chaque série du tableau qui termine ce travail sont ceux que J'ai adoptés pour ma collection. Règles et réformes de la nomenclature. Depuis que les naturalistes ont adopté la nomenclature binaire et généralisé son emploi dans les sciences naturelles, la composition des noms de genres et d'espèces est assujétie aux règles établies dans le principe par Linné dans sa Philoso- phia botanica. La Philosophia entomologica de Fabricius, disciple de Linné, n'est pour ainsi dire qu'une traduction de l'ouvrage précédent appli- quée à l’entomologie. Ces auteurs se sont bien souvent écartés des règles qu'ils avaient eux-mêmes établies et l'on a souvent reproché à Fabricius d'avoir bouleversé la nomenclature entomologique. D'un autre côté, par suite des communications difficiles entre les savants de cette époque, des espèces ont été décrites plusieurs fois sous des noms différents. De là une synony- mie nombreuse qui vient compliquer les difficultés que présente l'étude des diverses branches de l’histoire naturelle. Pour remédier à cet inconvénient on a proposé d'adopter le nom le plus ancien. Les partisans de la priorité absolue pensaient ainsi donner plus de fixité à la nomenclature, mais par suite du progrès de la science, les unités zoologiques ont été modifiées ; la plupart des genres et des espèces de Linné sont devenus des groupes plus importants ; par suite la recherche des types est devenue indispensable et les naturalistes se sont heurtés à de nouveaux obstacles : les types ont ont souvent disparu des collections ou comprenaient des espèces dissem- blables. L'usage ayant fait adopter certains noms de préférence à d’autres les partisans de la priorité absolue ont proposé de revenir à des noms plus anciens mais tombés dans l'oubli. C'est ainsi que les Ptines sont devenus des Bruches, les Bruches des Mylabres, les Téléphores des Cantharides. Cependant les mots « Bruche et Cantharide » ont une signification consacrée par les dictionnaires français. Aussi plusieurs entomologistes, comme le dit spirituellement M. Guillebeau, n'ayant aucun goût pour les recherches RTE mena A ne A Eh DD NT Ds d'archéologie entomologique, refusent-ils d'adopter ici le principe de la priorité absolue. Pour la période contemporaine le principe de la priorité doit être admis sans hésitation mais, je suis de ceux qui ne veulent pas remonter au delà d’un travail monographique de peur d’être exposé à chan- ger plusieurs fois le nom d’une espèce, à moins toutefois que le nom plus an- cien ne corrige une erreur d'habitat ou ne rappelle un des caractères mor- phologiques de l’espèce parce qu'alors cette adoption constitue un véritable progrès de la nomenclature. Les noms de genres ou d'espèces ne sont que les derniers termes des divi- sions taxinomiques dont la nature subjective a été admise plus haut ; comme les noms des divisions supérieures, ils ne doivent pas devenir un obstacle au progrès de la science. Si donc il y a avantage à adopter un nom qui rappelle mieux le caractère spécifique, qui enlève toute possibilité de con- fusion, il n'y a pas à hésiter à le choisir de préférence au nom plus ancien. Ces changements d’ailleurs ne doivent être opérés qu'avec discernement afin de ne pas tomber dans l'arbitraire. A côté du point de vue taxinomique il y a pour toute nomenclature un côté linguistique. L'etymologie et l'orthographe des noms n'ont pas tou- jours été respectées par les auteurs. Il n’y a,par exemple, aucun avantage à écrire comme on l'a fait, Dytiscus pour Dyticus. Les noms en somus doivent également changer leur désinence en soma. Les réformes à faire dans ce sens sont nombreuses et s'imposeront tôt ou tard; ainsi que l’a dit M. le D' St-Lager dans ses « Recherches sur la nomenclature botani- que » les droits de la linguistique sont antérieurs et supérieurs au droit de priorité et par conséquent imprescriptibles. a DIS > + © à Se nn eo NS © + "sappnie ÿ 2p S2S18} SIOJB STEUT SINU9F SD] JUBIANOIOI 2 sasnoypoue] soyouey siojponbjenb ‘saurioyrAey> juaanos souuojue ‘sa2AB2X9 uou sainane3sod soyoue en des ee ee ns oo no + + + + + + + + + +7 sauriOJIAG(S JUOWIOIEI no uou sauuajue jo SoJOHIE G 2p sosie} { 22SSEqINS 2J2] NO aU2NOq EJ Ans JOuvAB winulasoid siope seu ‘a9s -n29e nod exo uorssordop stojenbjanb'santuaz soj H1o40921 jueanod ja sagaesxa sainonasod soqoueH S2pHS2AdNE VPIUOLAO spuvia epugura (9) SOXOOIAET 9 “spa ‘HpHQOUF CR ARE PRE ee RES MS none Mets nee de us (ete ae fo) re * SA[H9BIIOL uou soyjed ne | sorawmodAr "+ * * * + * + *sinwua soj juee8o] sdioo np sojuepuodsorio 32 saineriqui SUOIS9I IU9ANOS J9 SEIQI] SO] SINTU9} S2P XN99 ‘SOSIE] SA] JUUAOD2I SEIQI) S2P SUOIIIS * SO[H2BN2I S2JEd SouJO091IU1)99 4 TA LJ L L2 L L2 L (2 - L2 L2 LL LA L - LJ L3 . S L] . L2 L . . Sa[IQOUIUT « « « « « SOULOOETTO LE QUE RES 0 AS LR Re ee Ces * SaJIQOUI a1PuuaJUE 2NSSEUI EJ 2P SJOJ[INO A PR ao pose ae ire et bee et 5. DU NO 9) ITITOT-SNSSEIUSUES SOUCSJUV DER NE d'en ee SN RP AS © Le Etie DeSounoad NO 99) SNsSEUT BSSUUSIUV * * * *21soie) o'A ‘onsseu uo uou wmipAuo ‘s8uoj suour no snjd souuaue ja saxteprixeut sodyeq tresses te + + + + + sarqrduwue sinœu { onssew Ua 39 JIOj WNI2AUO SIOJE SIEUW sanSuoç Zosse jo sorotnSor siojonbjonb ‘sosomnSorit jo sayinos souuaue ‘sjino Ssoliemiixeur Sadjeq © Ro S2p}U4Dt)"30p1429043H som ‘eprisA022 | (H SSUIXOITAIIE £ GhnEC -DN D -e--pSourate. Si D SSU0] SUIOUI SOITEITILEUN SOUIE soudooidegæm "tt" "tt: + + + + + + + + souuaque soj enb s8uor snjd sanejrixeu sodfeq PA Eee EN E CEE ETS NT SITE 9 DSTI ET NO no mnt M SSUAODETEE EME F * 2 ti" - ouoau sanouasod : RE soned 39 xno/ + ses o2 suep seu auaredde nod sored sas ap eun siojenbçonb ‘sodyed 2p saed story CURE TE SR NE ET Ce Page tee Ts à of Ha *(a1da5xo snioqydo{1q) wunI2Âuo e 2pnos suIou no snjd je XNa[nqoj$ ‘ouopipou juejo JoIuep jueae]‘sjuaredde saponie Ÿ e ç op sosie L € * * * * * * wnmoÂuoz 8 opnos no xnonou ‘arydore uOu JoiuIap JUBAB ‘SaJ9IE GÇ E € 2P SoSIEL SOI9W1019990H4 6 s'Abret Vaio, Jet lee ls se diable -'e7 0 werre 2 ap 5 DR OP MOOD MS, 20 OR ONMEDA EE od Ssej So[onie G 9p SOHNCIPAUIAQUI J9 SINSHIQJUE SOSIE esse eee + + + + + «sinouosod 597 onb SAMALANAI SAUALAOMIOND 21P10-SN0S %1 SO[ONIE P 2IQUOU OUIQU 2] JUPAÂP SAHIBIPAUUIQUI SJ SUIOLU NB NO SINOHAUE SSI L L ‘S2J1QOUHU 79 SIPNOS SUIOW HO SNJ S2MND S2} ‘HINPIA S24 HO XNAUDAQUAU JPUNUOPIP JUIWSIS xp “SDO 9p Suvp Siviu ‘Sa2nbuou no Sa194n099D4 S10fonbjonb ‘sauarua juawo41vup10 SA Y Se SATIINVA 44 SHdANOUD AO SAHIYAS NA LA SHUGUO-SNOS NA SHHALdOHTO9 SAQ NOILVWINUALAG VIT HNOd NESTAEL »F | "SAJUEJSISUOO SAIS S9[ JUO Sopiq}19d -OZIUN S9] 39 SOPHIO) SO[ 179 ‘SJUESUSMOD Se] INO119 U9 o1nput sed au 9P uYE SOUAOPOIEIEJY 2Pp InfO9 e aouo19791d ep IStoUo 959 € souued(SuoT ep wou >] (+) ‘wunuia7so1d np a1njonxs 9p suorjoyrpouu saj ed tuxnoy fn[a9 onb [u1ou98 snjd 39 juejioduut snjd dnoonvoq 21298189 un 359 sornotio7sod soyoueq S9p UOIJELUIOUO2 ET (c) ‘UOSWOU], 2p 29774 xne 39 ZJpIOS op 7/1/4045477 xne o!yied uo juapuodsa1109 SOUIO9IA9IY SYT (2) ‘Senbrquivo say onb srersseurvo 1ssne jno7 juos ‘onbsnyjour un,p suodop xne j14 tb eqdiiS of ‘exgdip un oSueur Inb Snorqquy,] ‘oivor un 91049p mb SIXUAIY 9] ‘9700 one un, (I ‘Soreque sep ue[od 9] 191049p op ute17 ua SooulerS so] 1ns s999ds9 509 juouwenboiy 2An01 uo “(s2#07 70 ‘van “SnA4go7) soseydoj{qd juos sonbiqeieo sinorsn[4 ‘sodyed op erted oun,p sonamod quos (æjrixew) sopnqrpuew so] onb ojpoddrz rnb oorvd soioatuie ep inf & ojqu19791d ejques ou soutoorpixep{ op mou 97 (1) SAHILdAHOVHH SAHILAOAHTON 21p10-sn0s ,7 PPIITENT: 01) ANOJND 9]QUISU9 D SJUIOMIANOW 9P S9 11d99sns JUOWa]pAIu2Ë ‘sapiqow 49 S241q1] SOAJND S9] ‘XNAUVAQUIU | 1 « 19! Au | 1 suiow nv o14vd u9 ,g ‘addojoasp jvurwuopqr juauSos 1,4 ‘sanSuoy Yasso s1ofonbjonb ‘S29NbUOuY 79 S2194n09904 juaWIADUIPAO S24AT a sePeqdoj{ua £y * * ‘soaunsod no soguop ‘SAUTIOHIU Souuaque ‘AUIQNXS JNO[ E Sopuar nod no uou sarteqixeru sodjeq cpotuopun ere À SOÂTEAIARID GE * * * “+ + + + + + *onssewr uo souuaue ‘SJHU9I JUALUAJIO} SOL) SIIUI9P E SOJIEIIXEUI sodjeq n2p)2U12207 ‘ep | GT * * * * *xno sep JueAB u9 sa91osut ‘SoWHOJIy no onsseuu 2 ‘sdios aj onb sauinos sud souuajyuy SOUJO9IBUONT FF xn24 sop 21nIIueyI9 aun suep sogiesur ‘atuanxe | 8 sagnuoye ‘sdi09 aj anb sanSuoy snyd juoanos souuauy Pr Mt ot ? ne + + ne 7e + ssonbie uou ‘SjeSASUE somous)sod SOUIUEY ‘9I9LIIE ua S9H9ANO S9INOLQIUE SOHOUEU S9P S2IEININIE SAIABI “JDUNSIP Wnuiasord ‘ansoi ue 228uojoid uou 22 L SO TOULOTOTÉNRT Op EE Sn ARS Re GR ee es oenilie 1e Soie] soinonasod soyouey sioje ste ‘saeano srojanbjonb fOJIIIB U9 SOUS} SoINnonaue SAUJUBU SOP ‘II SAITAE9 fONSSEUU E ‘S29PNOI NO SHOP SUUQUE ‘1S01 u9 22Buojoid suIou no snjd 9321, SOBEUAOIOONIGF Le ee NP es cie saonbuox juoanos san4j9 ‘rpuore no oe4o sdio HSOUUSdIBUOT 87 * * * + + + + + + + + + Snssewt u9 juowroret ‘SOUIOJI} no saguysod ‘saajuep souuaque feu] ouop ua saanbuon juaworer ‘soonue “sajpour juaAnOS sajÂj2 sop Ed 12AnOI1 ‘oSuoçre sd107 “HPHIID “#PPHONdg2L oonaduvz ‘s2pwñT \ TT 2nsSEU U9 JuaWoIeI sauuaue ‘sanbripur{s no sanbruos ‘ssoyooidder ‘sauepres soinoriaque soyoueH SOUJO9IAEI) G [2 D L L L . L2 . . . . . . . L LL L - . Ci L 1 L2 L L L L2 L L L L2 L L1 . SOUI.IOFITIUOUU juau “2181 ‘onsseu ua sauuaue ‘JoAïd 2p Sjuatuaanou 2p sojqndossns 39 Ja[95109 9] suep saasseyoue ‘wuinu ‘-Jaisoid of sed sopredes surour no snjd ‘saqueyres nod ‘sojesroasuen no sasnanqois S2IN2LJUE SOUSUEH . NTM ae one ae ere, Mo er ent er ele met etre teens Va ter, 0 Es * Sa19rjua S9.HÂT9 SIO[E SU ‘saUIO} Dore “HN99S NO SeQUar Sajonie SIiuIop Sa siojonbjonb ‘jo #8n oun ins saiod uou sorerxeur sodyeg SR sodredt1438 97 ‘* sænbuon luawayIO SanÂfs siope seu ‘suinos zosse sodjed srojenbjonb ‘oguar quotuayiop san ajonre JIuep JuBAB NO Joluiap e ‘ojoi8 28n oun ins sayiod juowarteurpio ‘S8uo san souremnxeu sodjeq IT ot RE RE) TABLEAUX ANALYTIQUES POUR LA DÉTERMINATION DES RHYNCHOPHORES DE LA FAUNE FRANÇAISE Par le Df E. JACQUET Membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société Française d’Entomologie et de la Société Entomologique de France. ZX. —#" 4 ——— 4 LYON IMPRIMERIE L. JACQUET, RUE FERRANDIÈRE, 18 1888. PRÉFACE On reconnaîtra volontiers que la détermination des espèces, c'est-à-dire, la connaissance du nom de l'être organisé que l’on veut étudier, bien que secondaire, n’est pas moins la base de toute observation scientifique. Pour les coléoptères en général, et les Rhynchophores en particulier, cette détermination exige non seulement une étude minutieuse de leurs caractères morphologiques mais aussi de patientes recherches bibliographiques aux- qnelles beaucoup d’entomologistes ne peuvent se livrer. J'ai donc cru utile de publier des « Tableaux analytiques pour la détermination des Rhyn- chophores de la faune française » en y ajoutant quelques notions sur la synonymie, les mœurs, l'habitat et le degré de fréquence des espèces. Je ne me dissimule pas les difficultés, la témérité d'une entreprise qui aurait gagné à être conduite par un entomologiste plus compétent et plus auto- risé. Il est à regretter, par exemple, que l’état de sa santé n'ait pas permis à M. CI. Rey, celui de nos compatriotes qui a poussé le plus loin l'étude analytique des espèces, d'entreprendre pour cette grande famille une étude aussi magistrale que celle donnée par notre éminent collègue sur les Coléoptères brachy ptères. Sans rechercher un but aussi élevé, j'ai dû cependant faire de nombreu- ses recherches bibliographiques, visiter plusieurs collections importantes, vérifier plusieurs espèces, me faire envoyer des types. Pour bien faire, il aurait fallu voir en nature toutes les espèces de notre faune, mais devant l'impossibilité matérielle de remplir un tel programme, j'ai dû bien souvent me contenter d'extraire une diagnose pratique des descriptions originales. Il est facile de comprendre que, dans un travail de cette nature, des oublis et des erreurs sont inévitables, mais la pensée que ces Tableaux analyti- ques pourraient rendre quelques services a soutenu mon courage. nr — rs sr RS en En TE ER re 1} 1 | 11 2e rl Tnfmg, à ÈS La méthode analytique et dichotomique adoptée pour ce travail m'a paru la plus commode et la plus pratique pour arriver à la détermination des espèces, une description succincte de ces dernières, permettant toujours d'en contrôler et vérifier les résultats. Relativement à la manière de comprendre les limites géographiques de notre faune, j'ai adopté en grande partie les idées et le plan que M. A. Fauvel a développés dans l'introduction de sa faune gallo-rhénane, élimi- nant ainsi la plupart des espèces de la Corse dont la faune se rattache à celle de l'Italie et ajoutant au contraire certaines espèces appartenant aux pays limitrophes et susceptibles d’être rencontrées en France. M. CI. Rey en mettant à ma disposition les espèces de sa riche collec- tion, MM. Abeille de Perrin, F. Guillebeau, Valéry Mayet, L. Bedel, Ch. Brisout, F. Baudi, Desbrochers, des Gozis, par leurs communications ou des renseignements donnés avec une extrême obligeance, beaucoup de mes collègues trop nombreux pour les citer ici, par des envois opportuns de Curculionides à vérifier, ont bien voulu faciliter ma tâche ardue. C’est grâce à l'intervention de ces maîtres, au concours de mes collègues et amis que ce travail devra d’être moins imparfait et je les prie d'en agréer ici ma bien vive reconnaissance. E. JACQUET Lyon, le 1* Avril 1888 Lee « : *% NE ï Lt ue LS ir at re ie RS Re TABLEAUX ANALYTIQUES POUR LA DÉTERMINATION DES RHYNCHOPHORES APPARTENANT A LA FAUNE FRANÇAISE A me Définition, caractères généraux, affinités zoologiques, biologie et classification. On sait que Latreille avait partagé les Coléoptères en un certain nombre de sous-ordres, parmi lesquels celui des Rhy nchophores comprenait les espèces à tête plus ou moins prolongée en rostre, à antennes droites ou coudées mais plus ou moins épaissies en de- hors et à tarses tétramères (subpentamères des entomologistes de notre épo- que). I1 me parait utile de conserver à ce mot le sens étendu que l’illustre ento- mologiste français lui a donné, malgré les arguments contraires de Lacor- daire et de Spinola. Il y a certainement autant de raisons pour comprendre les Bruchides et les Scolytides dans les Rhynchophores, qu'il peut y en avoir pour en distraire ces deux familles. Comme Jacquelin Duval l’a fait ressortir avec raison, (Genera etc. T. IV p. 77.) les genres Urodon et Choragus ont une grande analogie avec les Bruchides par leurs larves, leurs faciès etc. Baudi place encore aujourd’hui le genre Urodon, dont le corselet est holomère, parmi les Bruchides. Il est certain que la structure du corselet chez le genre Bruchus n’est pas si différente qu'on pourrait le croire tout d'abord de celle qu’on observe chez les autres Curculionides. Les remarques que nous avons faites à propos de l'organisation extérieure des Coléoptères viennent à l'appui de cette manière de voir et nous citerons les genres An- thonomus, Apion, Orchestes etc, comme ayant des vestiges de sutures pros- ternales, Quelque soit d'ailleurs la façon dont on comprenne les limites de ce sous- ordre ou série, aucun des caractères adoptés par les entomologistes ne pourrait à lui seul caractériser les Rhynchophores. D'un côté, en effet, les Scolytides ont le rostre peu accusé et, d'un autre côté, plusieurs hétéro- mères (Rhy-nchostomes de Latreille) ont la tête allongée en forme de bec. L'’holomérité du corselet qui caractérise le plus grand nombre des Rhyn- chophores n’est pas particulière aux Curculionides et on la rencontre aussi chez plusieurs Clavicornes. Plusieurs espèces de la tribu des Attélabites, par suite du peu de déve- loppement des régions qui représentent les épimères prothoraciques, ont leurs hanches antérieures insérées si près du bord postérieur du prothorax, que les cavités articulaires pourraient être regardées comme ouvertes en ar- rière. Relativement à la forme des antennes, les Brenthides ont ces appen- RS dices moniliformes et à massue peu prononcée; plusieurs platyrrhinides exotiques, tels que les genres Xenocerus, Ptychoderes,ont des antennes à ar- ticles très allongés et au premier aspect, on les prendrait pour des longicor- nes. Le nombre des articles du tarse souffre aussi des exceptions: le genre Anoplus est privé d'onychium et les tarses n’ont par suite que 3 articles; le genre Dry ophthorus, au contraire, a cinq articles distincts à tous les tarses. C'est dans la réunion de plusieurs des caractères mentionnés ci-dessus qu'il faut chercher la caractérisation du type de la série des Rhynchophores. Quoique fassent les naturalistes, d'ailleurs, cette coupe ou les autres divi- sions destinées à la remplacer resteront toujours plus ou moins artificielles. Les affinités des Rhynchophores doivent être étudiées chez les larves et chez les insectes à l’état parfait. Les larves des Rhynchophores ont une certaine analogie avec celles des Ptines et des Lamellicornes. De même que les larves de ces insectes, les larves des Rhynchophores ont la tête seule de consistance cornée, les autres segments restant charnus et homogènes. Comme les larves de Lamellicornes, celles des Rhynchophores ont le corps courbé en arc. Les larves de ces familles ont la première paire de stigmates située sur le segment prothoracique, particularité qui existe aussi chez les larves d'Œdémérides. Les larves de Rhynchophores ont entre elles une telle ressemblance que Perris a reconnu l'impossibilité de trouver des caractères permettant d'y établir des coupes, comme pour les larves des Longicornes par exemple. Seules les larves des Platyrrhinides et celles des Ramphites peuvent se reconnaître, les premières aux pseudopodes dont elles sont pour- vues, les secondes à la forme linéaire de leur corps. Beaucoup de larves de Rhynchophores présentent des indices de l’origine binaire des mandibules, et nous verrons la bifidité de ces organes persister chez un certain nombre de genres: Apion, Magdalis etc. A l'état parfait, les Rhynchophores ont des rapports assez évidents avec certains genres de Longipennes (Sinoxy lon, Xylopertha),par la famille des Scolytides ; quelques analogies avec plusieurs Longicornes par les Platyrrhy- nides et les Cléonides dont plusieurs espèces rappellent le genre Dorcadion tant par les habitudes que par les formes générales du corps ; mais c’est avec les Œdémérides que les affinités sont les plus frappantes. Le genre Rhæbus, autrefois placé dans les Phytophages à coté des Donacia, est aujourd'hui considéré comme un Bruchide, et le renflement des cuisses postérieures, qu'on observe chez les «7 de ce genre, a une grande analogie avec celui des o” des espèces du genre Œdemera. Le genre My-cterus a une grande res- semblance avec quelques genres de Némonychides (Rhinomacer, Dædycor- rhy nchus). C'est donc en somme entre les Hétéromères et les Longicornes qu'il con- vient de placer les Rhynchophores. Il est plus difficile d'établir rationnellement l'ordre selon lequel les prin- cipales divisions ou familles de Rhynchophores doivent être placées et dé- ARE PUS AV 7 + 104 Le | \ AL JET IA dl crites. L'existence d'un labre distinct chez plusieurs de ces familles ne sau- rait être regardée comme un caractère de supériorité absolue, puisquenous avons montré que cette partie supérieure et médiane de l'anneau céphalique antérieur ou zoonite buccal était souvent dissimulée par sa fusion avec les autres zoonites et que cette phase organique, d’après les lois de l'évolution embryonnaire de l'espèce, devait être au contraire considérée comme un état plus avancé de l'organisation de la tête. En effet, toutes les larves de Rhyn- chophores que M. Valéry Mayet a bien voulu nous communiquer étaient pourvues d'un labre distinct, aussi bien celles des Balaninus et des Larinus que celles des Bruchus. Cet organe semble même d'autant plus développé que la larve appartient à un type plus dégradé. La larve d'un Calandrite a, toutes proportions gardées, un labre plus grand que celui d’une larve de Pissodes. | 11 résulte de là que les Curculionides proprement dits, malgré l’allonge- ment de la tête et l'amoindrissement des appendices céphaliques antérieurs, (palpes maxillaires, labiaux etc.) peuvent être regardés comme supérieurs aux autres Rhynchophores et que la série de ces coléoptères doit être placée avant celles des Longicornes et des Phytophages. Si l’on place les Rhynchophores après les Hétéromères, il est difficile de les relier à ces derniers en commençant la série par les espèces à antennes coudées, à corselet holomère et à segments abdominaux inégaux. D'un autre côté, si l'on commence par les Bruchides, le genre Rhæbus forme un pas- sage assez naturel entre les deux séries, par la conformation de son rostre et des palpes, par le renflement des cuisses postérieures chez les 7, sem- blable à celui qu'on observe chez les + des Œdemera; mais le genre Rhæbus et le genre Bruchus se rattachent aussi aux Longicornes par la conforma- tion des yeux qui sont réniformes. C'est là d'ailleurs une question secondaire et en attendant que des docu- ments nouveaux permettent un groupement plus naturel, nous avons pris le parti de placer les Rhynchophores à labre dissimulé au milieu de la série, comme les plus parfaits, en commençant par les Bruchidesetles Platyrrhinides et en terminant par les Scolytides dont les palpes maxillaires n'ont que 3 articles. Les Rhynchophores, comme la plupart des insectes, passent la plus grande partie de leur existence à l’état de larves, se nourrissant, à quelques rares exceptions près, de substances nutritives fournies par le règne végétal. Toutes les parties des plantes subissent les atteintes de ces larves. Les unes attaquent les racines, les autres la tige dont elles rongent la substance mé- dullaire ; celles-ci dévorent le parenchyme des feuilles, les jeunes bourgeons, celles-là recherchent les fruits ou graines et s'y creusent une loge où elles peuvent subir toutes leurs métamorphoses. Tantôt, en effet, la nymphose s’'accomplit dans l'intérieur du végétal lui-même ou dans une gaile provo- quée par la présence de l'animal, tantôt et c’est le cas le plus ordinaire, la larve quitte à un moment donné son domicile, pour s’enterrer à une certaine profondeur du sol. Au bout d'un certain temps le Rhynchophore sort de sa retraite souterraine pour s'accoupler et perpétuer l'espèce. d' 4 DR AA ED te ro RE 6, PR RS RP UN R Familles. 1 Cavités articulaires des hanches antérieures fermées en arrière, sutures prosternales 3 INdISHNCtES AMENER TANT Var oo oo SANTE Lite lalrre eee ete ete lataelete steel ee — Cavités articulaires des hanches antérieures ouvertes en arrière, sutures prosternales. (IST CES ER REA AN ne sante ds de aie BR le NANTES TE AT GTI ES 2 Attennestàmassuetdistinete ser de A TR RE ST ET ETES — Antennes moniliformes sans massue distincte. ..............,.... 5 BRENTHIDES. 3 Antennes toujours droites, palpes maxillaires normaux, bien visibles, labre ap- parent... ......sssssscesssessrersresessssesssesesesseseseseessessesees À — Antennes droites ou coudées, palpes maxillaires rigides, ordinairement cachés dans l'espace intermandibulaire; labre non apparent par suite de sa fusion avec leSfautreséciOns CÉPhANAUE MEME EE ALT ELEC 'éae eee te pee AE 4 Hanches antérieures globuleuses; rostre large et plat; élytres ne recouvrant pas entiérementilabdomen- ter 2-0 ame delete cie MOT AIN RRHINIDESE — Hanches antérieures coniques, saillantes; rostre allongé et seulement dilaté à l’extré- mnité RÉ VITES ENTIÈRES DNS er ten cames eb Pe 0 LU DNIEMONNO HN 5 Pattes non fouisseuses; rostre plus ou moins accusé .....,..... 4 CURCULIONIDES, — Pattes fouisseuses c. à. d. à tibias dentelés au côté externe; rostre peu Le A CAR LAN AP A PEN 9 AP ACL DES LS a AU OURS A 5 SG Lin 4re famille. BRUCHIDES. SES — Caractères généraux. Rostre large, aplati, plus ou moins atténué # en avant, mandibules simples, munies intérieurement d'une membrane, labre et palpes distincts, les palpes maxillaires de quatre, les labiaux de 3 articles ; menton transverse, échancré sur les côtés; antennes droites, de 11 articles, ordinairement épaissies en dehors, insérées au devant de l'échancrure des yeux. Corselet à bords latéraux plus ou moins marqués, a sutures prosternales distinctes, mésosternum court, métasternum et épis- 4 ternums métathoraciques développés. Hanches antérieures coniques, sail- 4 lantes, contiguës; hanches postérieures transversales, larges et arquées. Elytres laissant à découvert le dernier segment abdominal. Abdomen de { à segments, le premier plus grand, les autres subégaux. Ongles des tarses 1 dentés ou bifides. | Bibliographie: Schæœnherr (t. I et V. 1833-1830). Allard (Ann. Soc. 4 Ent. de Belgiquet. XIet XX VII. Berl. Ent. Zeitsch.1860,p.326).Kraatz (Berl. 1 Ent. Zeitsch. 1869 p. 321). Rey (in Opuscules entomologiques VII-1858). F. Baudi. Révision des Mylabrides in Naturalista Siciliano, (années V-VI. 1886). Cette famille comprend deux tribus: Tête non inclinée, antennes peu épaissies en dehors, trochanters des hanches postérieures globuleux, séparant les hanches des fémurs, élytres confusément ponctuées-striées, ongles es larsesiRifides RO Lee ee ET ON Une Rene IS RTE MERE RAC: g SE CET Que ME YA ES Eee Tête plus ou moins inclinée, antennes souvent épaissies en dehors, trochanters des han- ches postérieures soudés aux fémurs, élytres à 10 stries très nettes, ongles des tarses courte- IMENTITENTÉS ANA ASE RER elfe eeteelelelsfotele silos etslaheleleleialeteteletstele eo etelels 1 0e D RUCHITESe Le genre Rhæbus étant étranger à notre faune, il ne sera question ici que de la tribu des BRUCHITES. Genres. Tête plus ou moins rétrécie derrière les yeux, ces derniers saillants; tibias postérieurs terminés par une courte et petite épine simple ou bifide, mais immobile .,.. 1 Brucaus. Tête non rétrécie derrière les yeux, ces derniers subdéprimés; tibias postérieurs terminés par deux épines fortes, divergentes, mobiles. .........,.......,..4,. 2 SPERMOPHAGUS, 4. Bruchus Linné. Synony mie: Mylabris Geoffroy (1) Le genre Bruchus est représenté dans notre faune par un assez grand nombre d'espèces dont la plupart vivent dans les semences des Légumineuses. Plusieurs d’entre elles, en attaquant les pois, fèves, haricots et lentilles, cau- sent à nos agriculteurs de sensibles dégâts. On peut suivre l'évolution d’une espèce commune et très répandue, B. ater v. pubescens, dans les gousses du Cytisus alpinus. Plusieurs espèces exotiques ont été trouvées en France, importées avec des graines provenant de contrées éloignées, mais nous ne considérons comme appartenant à la faune de notre pays que celles de ces espèces qui se sont acclimatées et reproduites dans leur nouveau milieu. On constate chez un certain nombre de Bruchus une grande tendance à varier, et les changements morphologiques ou autres qui en sont la manifes- tation, n’ont pas toujours été appréciés de la même façon par les entomolo- gistes. Les uns ont vu des espèces là où d’autres ne voient que des variétés. Les caractères sexuels, dans le genre Bruchus, en dehors de ceux qui sont particuliers à certaines espèces, sont en général fournis par la structure, la longueur des antennes et la conformation des tibias intermédiaires; dans certains groupes, la couleur jaune testacée des pattes et des antennes est beaucoup plus étendue chez les «7 que chez les ® ; enfin le pygidium, dans toutes les espèces, est toujours plus convexe, plus vertical chez les que chez les © ; par suite de cette disposition, le dernier arceau ventral présente une échancrure plus ou moins accusée. (2) (1) Quoique plus ancien, le nom de Mylabris ayant été donné à un autre genre de Coléoptères, ne nous a pas paru devoir être adopté, celui de Bruchus ayant été consacré par l'usage et adopté par lesdictionnaires de la langue française. (2) Pour étudier facilement les caractères des espèces dece genre, la meilleure préparation consiste à coller ces insectes sur le côté, LAN ER Espèces. 1. Thorax transversal à bords latéraux dentés et plus ou moins échancrés en arrière de cette dent, quelquefois obtusement anguleux ou mutiques, mais alors cuisses postérieures dentées ou antennes plus courtes que la moitié du corps et à derniers articles transverses. 2 — Thorax plus ou moins conique, jamais denté ni échancré, quelquefois un peu trans- versal, mais alors cuisses postérieures mutiqu£s ou antennes plus longues que la 1/2 du corps et à derniers articles aussi longs ou plus longs que larges. . . . . . . . . . 20 2Milboracplus ou moins dentéisS Un IE NCOTÉS MEME ROC EN EN NN = HNhorax imutique Mer NAME ERNEST NES NS PAT MEME ER Q 3 Thorax fortement transversal, à côtés arrondis antérieurement, plus large au niveau des identssqu'aninivéau destanelesipOstéTiIQUts MP EN CN RCA ICN RER — Thorax moins transversal, à côtés obliques antérieurement, moins large ou à peine plus large au niveau des dents qu’au niveau des angles postérieurs. . . . . . . . 15 1" Taille de2474 mmu/2; dent duthorax médiocre, 1.0. UPS PRE RE — Taille de 5 à 5 mm. 1/2 dent thoracique forte, aiguë et saillante. 4. pisi L. Cette espèce est facile à reconnaître à sa taille, à sa forme assez parallèle, aux dessins formés par la pubescence blanc-jaunâtre de la partie supérieure de son corps : tache préscutellaire, scutellaire, fascie ély- é trale au 1/3 postérieur, taches punctiformes en arrière et souvent en avant de cette fascie, dessin cruciforme du pygidium. On observe en outre un grand nombre de variétés selon que les antennes et les pattes antérieures sont plus ou moins testacées. Ce rufinisme est surtout l'apanage des & qui ont de plus les fémurs intermédiaires un peu plus forts et un peu arqués. La var. sparsus Fab. se distingue du type par une pubescence plus fournie, uniforme, par l'aspect de son pygidium à taches obscures, petites et peu visibles. Cette variété est surtout méridionale. Orange (Th. Aubert) Bordeaux (J. Braquehaye). Le type et les autres variétés sont très com- ! muns partout. La larve vit et se développe dans les semences du Pisum sativum. 5 Pattes antérieures etintermédiaires Mplus\oumOinS testacées. MN NORD — Pattes antérieures seules testacées, les intermédiaires noires. 2. brachialis Fab. à ruficornis AIl., pallidicornis Rey. Forme un peu ramassée, tache antéscutellaire marquée, pubescence des élytres nébu- . | leuse ou formant de petites taches d’un gris brunâtre sur un fond obscur, pi pygidium à pubescence blanche presque uniforme. L: x, antennes totalement testacées, pattes antérieures testacées, leurs ubias renforcés et arqués à l'extrémité, tibias intermédiaires un peu arqués. ® , antennes ayant les 4 ou 5 articles basilaires, le dernier et quelque- k fois les deux derniers testacés, les autres noirs ; pattes antérieures testacées à fémurs plus ou moins noirâtres, tibias antérieurs et intermédiaires non 1 dilatés, linéaires. | à 1 Assez rare. La-Tour-Salvagny près Lyon, Villié-Morgon (Rey), Mâcon À. (Guérin), Yonne (Berthelin), Bouches du Rhône: Fos! ; sur les fleurs du # | Pisum sativum dans les graines duquel sa larve vit probablement, REA AEEE 6 Pattes intermédiaires à tibias testacés au moins à l'extrémité. . , , , . . . . . , 7 — Pattes intermédiaires à tibias noirs; tarses seuls ferrugineux. 4. ulicis Rey. Antennes assez courtes à 3 ou 4 premiers articles testa- cés, les autres noirs, transverses; base du thorax un peu moins large que les élytres, pubescence de ces dernières à fond grisâtre ou roussâtre sur lequel ressortent quelques petites mouchetures blanches et plusieurs taches noires plus larges, arrondies, situées, au dessous de l’écusson, au niveau du bord externe et à l'extrémité de chaque élytre. a’, cuisses des pattes antérieures testacées, tibias antérieurs faiblement dilatés, tibias intermédiaires faiblement arqués, munis à leur extrémité d’une épine ou éperon obliquement tronqué. à Q , cuisses des pattes antérieures noires à la base, tibias antérieurs et intermédiaires linéaires, simples, mutiques. Assez rare; Avignon, Nyons (Ravoux), Montpellier, Bordeaux, sur Ulex europæus (ajonc d'Europe). 7 Tibias et tarses des pattes intermédiaires plus ou moins testacés. . . . . . . . . 8 — Extrémité des tibias intermédiaires et base de leurs tarses seules testacées. 7. tristiculus Fab. Antennes noires ayant les cinq premiers articles - testacés. Dent du thorax peu accusée. La pubescence, seulement condensée en taches blanches au devant et sur l’écusson, ‘donne à cette espèce une teinte grise uniforme qui varie entre le gris blanchâtre et un gris presque noir. Quelques entomologistes considèrent cette espèce et le éristis comme des variétés d’une même espèce; nous avons vu dans la collection de M. CI. Rey quelques passages de taille et de pubescence entre les types extrêmes de ces espèces. Les tibias intermédiaires sont quelquefois entièrement noirs, mais alors elle se distingue de l'ulicis par la forme du thorax et l'uniformité de la pubescence. a, fémurs des pattes antérieures testacés, extrémité des tibias inter- médiaires pourvue de deux dents distantes. ® , fémurs des pattes antérieures largement noirs à la base, tibias inter- médiaires mutiques. Assez rare partout, Décines ! La-Tour-Salvagny ! près Lyon. 8 Tibias et tarses des pattes intermédiaires entièrement testacés. . . . . , . . . . . 9 — Tibias des pattes intermédiaires ayant leur moitié interne noire; tarses de ces pattes entièrement testaces. 3. pallidicornis Bohmann,; © signaticornis GyIl., sertatus Rey. For- me allongée ; pubescence du thorax et des élytres formant des taches blan- ches et des bandes fauves sur fond noir : la couleur fauve occupe la majeure partie du corselet et les régions des élytres qui avoisinent la suture; les ta- ches blanches du corselet sont situées au devant de l'écusson et celles des élytres forment, vers le milieu et le 1/3 postérieur, deux fascies irrégulières et obliques en arrière. : Pygidium blanc, pubesfent, orné de deux taches noires ombrées de fauve. Certaines variétés ont les tibias intermédiaires complètement testacés D ES CA AO NE comme dans les espèces suivantes, mais sa forme parallèle, la couleur de ces antennes et sa vestiture la distingue suffisamment des espèces voisines. x’, antennes entièrement testacées, tibias antérieurs dilatés, tibias inter- médiaires légèrement arqués et dilatés, munis, avant le sommet, d’une lame quadrilatère et située au bord interne, à l'extrémité, d'une épine longue et assez aiguë. “ © , antennes noires, ayant les cinq premiers articles et le dernier ou les deux derniers testacés ; tibias intermédiaires mutiques, dent des fémurs postérieurs plus longue et plus aiguë, Quelques exemplaires ont les 6 derniers articles des antennes noirs; c'est la variété lugens Rey. Répandu partout, C'est l'espèce que l'on trouve le plus fréquemment dans les lentilles. 9 Fémurs des pattes intermédiaires plus ou moins testacés, . . . . . . . . . . . 10 — Fémurs des pattes intermédiaires noirs, genoux seuls testacés. 5. lentis Bohmann. Faciès de l’ulicis. Antennes noires ayant les cinq premiers articles testacés. Pubescence épaisse, roussâtre, rarement d’un blanc grisâtre; mouchetures blanches petites et rares sur les élytres, espaces dénudés, arrondis, formant des taches noires en avant et au milieu des ély- tres, les dernières plus rapprochées de la suture que dans wlicis. Pygidium blanc, pubescent, orné de deux taches rousses. o, tibias intermédiaires légèrement arqués, pourvus à l'extrémité d’une petite épine aiguë © , tibias internédiaires linéaires et mutiques. Moins commune que la précédente, plus méridionale; vit aussi dans les lentilles. 10 Fémurs des pattes intermédiaires entièrement ou largement testacés à l'extrémité. . 11 — Fémurs des pattes intermédiaires en majeure partie noirs. 6. Perezi Kraatz. Meridionalis Allard. Espèce voisine de la précédente. Antennes comme celles du B. lentis. Dent du thorax plus accusée. Pu- bescence grise ou roussâtre plus fournie sur les côtés du thorax etau devant de l'écusson, dessinant sur le disque du pronotum deux petits points noirs ; sommets des élytres noirâtres; pygidium révêtu d'une pubescence blan- châtre. o", tibias des pattes intermédiaires sinués, un peu arqués et munis à l'extrémité d’une épine tronquée au sommet, rousse. ® , tibias des pattes intermédiaires mutiques. Rare, surtout méridionale: Cette, Hyères. 11 Pattesantérieures ou toütau moins pattes intermédiaires plus ou moins noires à la base. 12 — Pattes antérieures et intermédiaires complètement testacées. PTE . LOS 8. Brisouti Kraatz. Cette espèce décrite par Kraatz sur un exemplaire o° pris à Collioure, par M. Ch. Brisout, ressemble par sa taille, sa pubes- cence égale à tristiculus. Les antennes, chez le 7 connu, sont entièrement testacées ainsi que les quatre pattes antérieures. Les tibias intermédiaires sont munis à l'extrémité d’une épine simple, accuminée. 12 Pubescence des élytres inégalement répartie sur les élytres, et formant des taches ou des- sins plus ou moins marqués; cuisses des quatre pattes antérieures brièvement noires à la base. 13 — Pubescence des élytres uniforme, cuisses des pattes intermédiaires largement noires à la base. 9. tristis Bohmann. Se distingue au premier aspect par sa couleur d’un brun noir uniforme, par sa pubescence roussâtre, rare, condensée et blan- che au devant de l’écusson, sur l’écusson et à la base du pygidium. Antennes noires ayant les 3°,4°,et 5 articles basilaires testacés. Labre rougeâtre,angles postérieurs du thorax aigus et saillants. Ponctuation du thorax et des élytres éparse, large, profonde sur le thorax, plus superficielle à la base des élytres et presque effacée à l'extrémité. a”, tibias des pattes intermédiaires graduellement élargis de la base à l'extrémité qui est munie de deux dents écartées: l’une courte, l’autre plus longue spiniforme. © , tibias des pattes intermédiaires linéaires, mutiques. Assez commun dans le midi de la France: Bordeaux, Montpellier. Nous avons pris cette espèce à Fos, sur les fleurs du Pisum salivum, (variété cultivée appelée vulgairement pois gourmand). 13 Dent et échancrure du thorax peu marquées, pygidium unicolore. . . . . . . . 14 — Dent et échancrure du thorax très nettes, pygidium à pubescence blanche ornée de taches noires. 48 rufipes Herbst, nubilus Bohmann. Antennes noires ayant, dans le type de l'espèce, les 5 articles basilaires testacés. Thorax médiocrement arrondi antérieurement. Dessus du corps à pubescence blanche mêlée de gris où de fauve sur fond noir, plus fournie en avant du thorax et sur les côtés, dessinant de petites taches blanches au niveau des dents, des an- gles postérieurs, une tache plus grande et de même couleur sur le lobe basal ; sur les élytres, cette pubescence forme le long de la suture une espèce de triangle à pointe dirigée vers l'écusson, et terminé en arrière par une fascie irrégulière, située aux deux tiers postérieurs des élytres; sur ce fond triangulaire à pubescence blanc-jaunâtre ressortent en général plusieurs petites lignes ou taches d'un blanë plus vif. ’, tibias des pattes intermédiaires élargis et incurvés à leur extrémité qui est munie de deux épines divergentes noires, portées par une lame tri- angulaire qui leur sert de base commune. © , tibias intermédiaires simples, mutiques. Certains exemplaires ® ont les cuisses presque complètement noires comme dans wlicis et meridionalis, mais la vestiture des élytres suffit pour og ter re M — — ce meme, = N IN RE AT. mr AL ER OR RE EE ë » ù A EE NU ie SU et US ei 2 A 4 Ta AL La Lx Lo cl = TO — la distinction de ces espèces. La base des antennes est aussi plus ou moins testacée : quelques exemplaires n'ont que quatre articles testacés, d'autres six; plus rarement le dernier article ou tous les articles sont testacés comme dans la variété suivante. Var. luteicornis Iliger; se distingue du type par sa taille généralement plus petite, par la couleur des antennes toujours entièrement testacées chez les n” et aussi par la disposition de la pubescence des élytres. On trouve tous les passages du type à cette variété, et les exemplaires ® du type et de la variété sont difficiles à séparer. Le B. rufipes et sa var. luteicornis sont très communs partout; on les trouve sur différentes espèces de Vicia et aussi dans les lentilles (CI. Rey). 14 Taille de 3 à 3 mm. 1/2, derniers articles des antennes toujours noirs. 11. sertatus Illiger. Antennes noires avec les cinq premiers articles tes- tacés ; ressemble un peu au précédent, mais le thorax est plus arrondi antérieurement, la dent latérale plus faible; pubescence des élytres d’un gris jaunâtre formant une ou deux fascies transversales dont la postérieure, située au tiers postérieur des élytres, est toujours bien marquée. ©", tibias intermédiaires munis à l'extrémité d’une petite épine aiguë. ® , tibias intermédiaires mutiques. Provence, Languedoc, Nyons (Ravoux), très rare, sur Ulex europæus? — Taille de 2 mm.; derniers articles des antennes testacés ou seulement rembrunis. 42. griseomaculatus Gyll. Courtement ovale; arrondi, antennes dé- passant un peu la base du thorax, ayant au moins les premiers articles testacés, les autres noirs ou seulement rembrunis, parfois antennes entiè- rement testacées surtout chez les &’; dent thoracique peu accusée; dessus du corps à pubescence cendrée où d’un gris obscur, plus fournie et plus blanche au devant, au niveau et au dessous de l’écusson, ainsi que le long de la suture; ça et là quelques petites lignes plus claires sur les élytres. ©”, tibias intermédiaires légèrement arqués en dehors et munis à leur k extrémité d'une saillie supportant deux petites dents rapprochées à leu» base. ©, tibias intermédiaires simples, mutiques. 15MDentrduthoraxmplacée aumilteutdesicotés ee Ce CC CID —. Dépt} du fhorax placée avant le milieu. de ete CCE ERTE 16 Dent thoracique forte, pubescence à fond grisâtre, corps assez allongé, pattes intermé- diaires souvent testacées à l’extrémité. TP 43. rufimanus Bohmann. Taille variable; quelques exemplaires ont la taille du pisi, le corselet un peu moins atténué en avant et sont difficiles quel- quefois à séparer de ce dernier, lorsqu'on tombe sur des exemplaires ? .Le type a les antennes noires avec les quatre articles basilaires testacés. Pubescence - — II —. be PE | œ grise, variée de taches brunes Ho avec des taches blanches, linéaires. Pygidium pubescent, blanchâtre, orné souvent de deux taches sombres. « Pattes antérieures, extrémités des tibias et tarses des pattes intermédiai- res, testacés ; dent des fémurs postérieurs obtuse. La var. velutinus Rey a la taille du pisi et une pubescence presque égale, d’un gris blanchâtre. o", cuisses intermédiaires fortement dilatées et un peu comprimées au milieu, tibias intermédiaires triangulairement prismatiques, élargis .en dedans au tiers supérieur, de là sinués et recourbés à leur extrémité qui est pourvue d'une dent spiniforme assez forte. ‘ ® , cuisses intermédiaires peu élargies, tibias intermédiaires simples, arrondis, mutiques. Commun partout; la var. velutinus est beaucoup plus rare. Dans les fèves et les lentilles. — Dent thoracique plus faible, pubescence blanche, nébuleuse sur fond noir; corps plus ramassé, pattes intermédiaires noires. 414. granarius Lin. atomarius L. Antennes noires avec les quatre premiers articles testacés; pattes antérieures testacées moins la base des cuisses, les quatre autres noires. Fond des élytres et du dessus du corps noir, semé de petites taches ou mouchetures blanchâtres surtout au devant, au niveau et au dessous de l'écusson. Pygidium gris, pubescent, souvent orné de deux petites taches noirâtres. ©”, tibias intermédiaires légèrement sinués et arqués, munis à leur extré- mité de deux dents écartées. ® , tibias intermédiaires simples, mutiques. Baudi rattache à cette espèce le B. troglodytes Fahr.; l'unique exem- plaire $ de cette variété qui nous ait été communiqué par M. Cl. Rey, diffère du précédent par la taille et surtout par la forme un peu plus allon- gée du corps. Allard mentionne la Vicia augustifolia comme habitat de cette espèce douteuse. Le B. granarius est assez répandu dans toute la France. La-Tour-Sal- vagny ! près Lyon, Bugey, Mt Pilat, Avenas, La Rochelle, Vienne: Morthemer. 17 Pattes antérieures plus ou moins testacées. . . . . . . . « . . « + + + « + + 18 — Toutes les pattes noires. 45. viciæ Olivier, nigripes GyIl. Antennes noires avec les 3 ou 4 arti- cles basilaires testacés, vestiture comme celle du granarius; facile à recon- naître à ses pattes entièrement noires. o”, tibias intermédiaires munis à leur extrémité de deux dents diver- gentes. a — rm got 2 5 pm [5 ni LA | : — 12 — 1 | ® , tibias intermédiaires mutiques. Y Assez rare; La-Tour-Salvagny !, Dombes: Tramoy; Villié-Morgon, | Bugey, Provence, Bordeaux. » 6eYy; Ù A cette espèce Baudi rapporte la var. Fahræi Gyll. plus petite que le type et à antennes toutes noires au moins au dessus. 18 Thorax évidemment plus large que long, élytres à pubescence variée. 46. afinis Frœlh., flarimanus Bohm. Faciès du rufimanus mais plus petit; antennes noires avec les quatre premiers articles testacés; pubescence des élytres dessinant plusieurs fascies transversales plus ou moins réunies entre elles, laissant çà et là des espaces dénudés, noirs. Pattes antérieures Cr ! plus ou moins testacées, les intermédiaires et les postérieures noires. Pygi- CR M dium pubescent, blanc, orné de deux taches noirâtres. Le dj Jirs a mare ©’, tibias intermédiaires légèrement arqués et dilatés, munis à leur extrémité de deux dents assez rapprochées. 2 AE 2e ee 2: (2 ® , tibias intermédiaires simples, mutiques. Rare; Tournus, Montpellier, Cette, Menton. He 0m" S — Thorax à peine aussi large que long, pubescence du dessus du corps uniforme. À RLI ‘1h 47. tessellatus Rey. Plus allongé et plus déprimé que le précédent; antennes noires avec les 4 premiers articles testacés, le 5° ferrugineux. ln Dent des côtés très prononcée. Pattes antérieures testacées moins la base à BN ! des cuisses; pattes intermédiaires noires avec les genoux et la plus grande | HE, © partie des tibias d’un ferrugineux obscur, les sommets des tibias et les tarses À | testacés ; pattes postérieures noires a 3€ article des tarses testacé. 4 oc, inconnu. ® , tibias intermédiaires mutiques. L'unique exemplaire connu est une © capturée par M. Rey à Montpellier. ) 19 Fémurs postérieurs fortement dentés, pubescence des élytres égale, fine et rare sur { fond noir; thorax un peu plus long que large. 4 loti Payk., oxytropis Gebler. Wasastjernæ Fahr. Les quatre premiers l articles des antennes et les pattes antérieures sont d'un testacé vif; les côtés À du thorax sont à peine anguleux au milieu. | o", tibias intermédiaires légèrement arqués et dilatés à leur extrémité qui est munie de deux dents rapprochées et soudées à la base ® , tibias intermédiaires simples, mutiques. Nous avons euentre les mains, grâce à l'obligeance de M. R. Oberthur, les types du Joti et de l'oxytropis de la collection Gebler. Nous avons re- connu que cet entomologiste, ayant recu sous le nom de lot un exemplaire 4 du Z. granarius à dent thoracique peu accusée, avait considéré le Loti Payk., comme une espèce nouvelle et l'avait décrit sous le nom d'oxy'tropis. TN ARSSE Assez commun, La-Tour-Salvagny ! La Pape! près Lyon. Villié-Mor- gon, Bugey. Dans les fruits du Lotus corniculatus, d'après M. Rey. — Fémurs postérieurs faiblement dentés, pubescence des élytres assez dense, grise, thorax fortement transversal. 20. laticollis Bohm. Antennes ayant les trois ou quatre premiers arti- cles testacés, les autres noirs, 6-10 transversaux surtout chez les œ'; thorax à angles antérieurs déprimés et arrondis. Pattes antérieures testacées, tarses des pattes intermédiaires ferrugineux. ©”, tibias antérieurs élargis dans la première moitié, un peu arqués; tibias intermédiaires munis à leur extrémité d'une petite Fe ou dent obliquement tronquée au sommet. @ , tibias antérieurs et intermédiaires simples, mutiques. Commun; St-A/ban! La Pape! près Lyon. Villié-Morgon, Bresse, Pro- vence etc.; sur le Lathhyrus aphyllos, d'après M. CI. Rey. 20 4° interstrie des élytres non relevé en saillie à la base. . . . . . . . . . . . . 21 — 48 interstrie des élytres relevé en saillie à la base. . . . . . . . . . . . . . . 45 21 Cuisses postérieures inernes ou non visiblement dentées . , . . . . . . . . . . 22 — Cuisses postérieures visiblement dentées au bord interne de leur extrémité . . . . 36 22 Thorax subtransversal où conique, plus large ou aussi large au niveau deson bord anté- Haut quelt moitiéide:sd: base: Conps allongé." A4 RUE RSS 0 4 123 — Thorax fortement conique, moins large au sommet que la moitié de sa base, corps ÉMÉVÉMENONAIeN Ve NEED RSR PETER EUR Me NT Re re 29 23, Pattes antérieures, au moins, marquées de testacé. . . ... . . 4 + . . .. . 24 OUIEMIES MpAMESNOiTeS, ARTS N Ne LE ENTeM Re Lana nique ere tete à ere je 3 24 Elytres à pubescence inégalement répartie sur les élytres, laissant un ou plusieurs espa- ces dénudés formant une bande ou tache noire plus ou moins arrondie et distincte vers le AU ENE DOTEMERIEURE 24 Me tee SIEMENS Dénke uen e 1e mape due lei cei dite 15e 20 — Elytres à pubescence égale, uniforme ou variée de taches linéaires, claires ou obscures sur un fond gris ou blanc-jaunâtre, sans tache noire ou espace dénudé vers le milieu du HordheXtEe re er anis ere dal vf ellane al 10118 junte he Dre ques JT 29 25 Corselet carré ou conique à bords latéraux faiblement sinués et arrondis, plus ou moinsratténués dela, base at sommet. cela dit en d eftel'a lie RE à à 0 1 26 — Corselet subtransversal, à bords latéraux fortement arrondis, assez brusquement atténué vers le sommet. 24. murinus Boheman. Antennes noires ayant les trois ou quatre articles basilaires testacés, le premier et l'extrémité du 4° souvent rembrunis. Tho- rax atténué à partir de son tiers antérieur, corps allongé, pygidium unifor- mément et densément pubescent. Se distingue des espèces à corselet muti- que et fortement transversal, par l'absence de dent aux fémurs postérieurs et par la longueur des antennes. 0", antennes fortement dentées en scie à partir du 5€ article, 4° plus long que le 3€ et testacé seulement à la base. £ , antennes moins fortement dentées, 3° et 4° articles subégaux, entière- ment testacés, LAN D Sr ho à or VAN teint nf png 4 pe pie sh CR SES Ke FT de à: F3 PT ON OUR SEL OR TA À, RSR LS Fa f NAME ve LÉ en Lire M AT ‘du Assez commun. Provence, Languedoc; Hyères, Carcassonne. 26 Corselet conique; cuisses des pattes antérieures, intermédiaires et postérieures plus ou moins! testacécmasb ints MT 26 Ge Mat RON un MOOD — Corselet faiblement conique; cuisses noires, au moins 12 postérieures A AMEN MEET 57*Nntennes/noiresSeulément'teétaicees a lat base AUENIRLENE MIN ER SIT NS — Antennes entièrement testacées 22. tibialis Boheman. Diffère de l'imbricornis, qui a aussi les antennes testacées, par la forme de son corselet à peine atténué en avant, par la ves- titure presque uniforme et surtout par la structure des antennes. Les quatre pattes antérieures sont testacées à peine obscurcies à la base des fémurs, les postérieures noires. 0”, antennes plus longues que la moitié du corps, légèrement dentées en scie au côté externe, testacées, avec les 2 ou 3 premiers articles obscurs. ® , antennes à peine aussi longues que la moitié du corps, non dentées, testacées, avec les articles du milieu obscurs ou rembrunis. Assez rare. France méridionale: Nimes, Hyères (Rey); Vienne: Mor- themer (Mesmin), Carcassonne (Gavoy). 28 Elytres pas plus larges que la base du corselet, non dilatées après le milieu; corps allongé, étroit, parallèle; tibias des pattes antérieures et intermédiaires testacés. 23. tibiellus Gyll. Forme grêle, allongée; à peine long de 2 mm.; dessus du corps noir, recouvert d'une pubescence assez fournie, longue, couchée, blanchâtre. Antennes noires ayant les quatre articles basilaires testacés; tibias et parfois genoux des pattes antérieures et intermédiaires testacés. do”, antennes aussi longues que la moitié du corps. ? , antennes moins longues que la moitié du corps. Espèce très rare dont un exemplaire ® nous a été envoyé par M. Ravoux, comme ayant été pris aux environs de Nyons. — Elytres plus larges que le corselet à la base, dilatées notablement après le milieu; tikias des pattes antérieures testacés, pattes intermédiaires noires ou à tarses seuls testacés. 24. antennalis Gyll. Le type de cette espèce n'appartient pas à la faune française; par contre, la variété suivante le remplace et n'est pas rare dans les environs de Lyon. Var. sericatus Germ. Plus petit que le fibiellus, moins allongé et moins parallèle. Pubescence fine, peu dense, laissant res- sortir la couleur noire des élytres ; stries de ces dernières fines, assez pro- fondes, interstries réguliers, presque égaux. a’, antennes aussi longues que la moitié du corps, ayant les quatre articles basilaires testacés, les autres noirs et assez brusquement dilatés à partir du 4° article. 9 , antennes moins longues que la moitié du corps, ayant les quatre articles basilaires testacés mais le 1° et 4° rembrunis, les autres noirs et graduellement dilatés à partir du 3€ article. Oo — Cette espèce, qui a à peine 1 mm. 1/2 de long, se prend sur le Sarotham- nus scoparius (genêt à balais). Bugey, Provence (Rey). Vallon de la Ca- dette! près Lyon. À 29 Elytres à épaules marquées, à pubescence variée, ordinairement à fond gris ou brun parsemé de petites taches linéaires blanches; antennes rarement testacées sur toute leur lon- gueur; pattes, postérieures largement noires à la base. 25. varius OI. inspergatus Gyll. Elytres débordant la base du corselet, à épaules un peu carrées, moins arrondies que dans les espèces voisines, à bord externe presque droit et à extrémité postérieure un peu dilatée; pu- bescence du dessus du corps plus fournie et plus blanche sur tout le pour- tour du corselet; pattes testacées plus ou moins noires à la base, les postérieures ayant souvent leurs tibias et leurs tarses noirs ou en partie rembrunis. do’, yeux gros et saillants; antennes fortement dilatées intérieurement en dents de scie à partir du 4° article, testacées moins les 5°, 6°, 7° et 8° art. noirs, tibias antérieurs légèrement arqués. £ , yeux peu saillants; antennes médiocrement dilatées à partir du 5° article, testacées moins le sommet du 5° art., les 6°, 7°, 8°, 9° et 10° noirs. La coloration des pattes et des antennes est très variable dans cette espèce ; il en est de même pour la vestiture des élytres. Plusieurs variétés sont cependant assez tranchées et assez constantes pour être signalées. Var. magnicornis Küst., à pubescence presque uniforme, sans taches linéaires blanches bien distinctes. Piémont (Baudi). Var. tarsalis Gyll., à pubescence d'un brun foncé et variée de taches blanches punctiformes, à antennes le plus souvent noires n'ayant que les trois premiers articles testacés. Bordeaux, Landes. Var. assimilis Rey, galegæ (sec. Rey), taille plus petite, forme plus ra- massée à antennes entiérement testacées dans les deux sexes. Hyères (Rey), Nyons! Toute la France; le B. varius est une des espèces les plus communes et les plus répandues. — Elytres à épaules effacées, à pubescence presque uniforme, d’un blanc-jaunâtre; anten- nes et pattes testacées, les pattes postérieures à peine rembrunies à la base. . . . . . 30 26. imbricornis Panz, galegæ Rossi (1). La forme générale du corps, la structure des antennes chez le © et la 9 distinguent cette espèce de ses congénères ; les épaules sont un peu arrondies, le bord externe des élytres légèrement arqué, la pubescence des élytres est beaucoup plus claire, plus uniforme que dans varius; elle ressemble à celle du fibialis dont il se dis- tingue par la forme du corselet plus atténué en avant et la couleur des (x) A côté de cette espèce se placerait le 2. Martinezi Allard, espèce douteuse. Kraatz a émis l'opinion que le Martinezi était une variété de l'‘mbricornts. D'après un exemplaire communiqué par M. Allard, nous pensons que ce nest qu'une variété du ficipes, variété elle-même du sewzzarzus, chez laquelie ia dent des fémurs postérieurs est très réduite, CAMES rt pate ge dd HO pattes postérieures en majeure partie testacées dans #mbricornis, noires dans tibialis. o", yeux grands et saillants; antennes fortement dilatées intérieurement en dents de scie à partir du 4° article, 2° et 3° petits, courts, subégaux, les autres subtransversaux, échancrés, comme creusés en cupule à leur extrémité ou bord externe, le dernier allongé. 9 , yeux peu saillants; antennes plus courtes, médiocrement dilatées intérieurement en dents de scie à partir du 5° article, 2° et 3° un peu allongés, subégaux, les autres transversaux, peu échancrés, le dernier ovalaire. Assez rare. Bugey, Provence (Rey), Hérault: Roquebrune, St-Georges (Valéry Mayet); La Rochelle, Carcassonne; sur une Viciée d’après M. Valéry Mayet. 30 Antennes noires, testacées seulement à la base; pattes postérieures noires. 27. bimaculatus Olivier, variegatus Germ. Antennes noires ayant les quatre premiers articles testacés, le 1®° et 2° souvent rembrunis en dessus. Corps noir, revêtu sur les côtés du corselet d'une pubescence fauve, blan- châtre sur le lobe basal, au devant de l’écusson ; sur les élytres, la pubes- cence est inégalement répartie : condensée le long de la suture, derrière les épaules et au tiers postérieur de chaque élytre, elle laisse à l'extrémité de celle-ci et au milieu du bord externe, un espace dénudé plus ou moins étendu formant une tache noirâtre; quelques linéoles plus blanches res- sortent sur le fond grisâtre et forment une ou deux fascies transversales, irrégulières, reliées du côté de la suture par une ligne blanche plus mar- quée. Pygidium densément pubescent, blanchâtre ornéde deux petites taches obscures. Pattes antérieures et intermédiaires testacées, moins la base des fémurs et l'extrémité des tarses. o, yeux saillants, antennes fortement dilatées intérieurement en dents de scie à partir du 4° article. 9 , yeux peu saillants, antennes faiblement dilatées en dents de scie à partir du 5€ article. Avec MM. Rey et Baudi, on doit rattacher à cette espèce la var. disper- gatus Gyll., plus petite et plus étroite que le type, à genoux postérieurs maculés de roussâtre. Abondant partout mais plus commun dans le midi de la France. — Antennes testacées à la base et au sommet, toutes les pattes plus ou moins testacées. 28. dispar Germ. Distinct du précédent par la taille en général plus faible, par la forme des élytres un peu plus arrondies aux épaules et au milieu, moins parallèles.et surtout par la coloration des antennes et des pattes. Les antennes sont testacées, moins les deux premiers articles rem- brunis en dessus et ceux du milieu, qui sont plus ou moins foncés. La pubescence du dessus du corps est aussi plus blanchâtre que chez bimacu- eur ai Rs ct ete te ASE MAC CE latus, moins variée de fauve. Toutes les pattes sont testacées, moins la base des fémurs et les tarses, en général rembrunis à l'extrémité de leurs articles. o’, yeux très saillants ; antennes fortement dilatées intérieurement en dents de scie à partir du 5° article, 2° et 3° à peine aussi longs que larges, les trois derniers testacés. ® , yeux peu saillants; antennes faiblement dilatées intérieurement en dents de scie à partir du 5° article, 2° et 3° allongés, base du 5° et les deux derniers articles testacés. On distingue dans cette espèce les variétés suivantes: Var. palliatus Baudi; pubescence blanche des élytres laissant à découvert et obscure toute la partie comprise entre une large bande suturale et la fascie postérieure. Var. albescens Allard; pubescence plus diffuse et recouvrant la plus grande partie des élytres. Var. braccatus Allard, décrite sur un individu $ dont le dernier article des antennes seul est d’un testacé obscur et dont les tarses postérieurs sont entièrement noirs. Outre ces variétés, on constate souvent des variations de moindre impor- tance: quelques g’ont les antennes entièrement testacées ou à peine obscur- cies au milieu, d’autres ont les quatre derniers articles testacés, etc. Assez rare. Montagnes du Beaujolais; Lyon: Décines! Vallée de la Ca- dette! Néris (Rey), Montélimar (Mesmin); Vaucluse: Orange, Avignon; Gironde: Bordeaux. 31 Thorax conique, assez régulièrement atténué de la base au sommet, à côtés latéraux rectilignes et obliques en avant ou faiblement arrondis. . . : 1.4. . . . .. . . 33 — Thorax subtransversal, à côtés latéraux sinués et arrondis, peu atténués ou seulement D ORRIENUERS AN tOFIONE Et DESERT TU PAT A RQ nt 722 32 Taille de 2 mm. 1/2 à 3 mm., front caréné. 29. nanus Germ. Antennes noires, ayant les 2° et 3€ articles parfois d'un roux ferrugineux en dessus; thorax assez brusquement atténué au tiers antérieur ; élytres revêtues d’une pubescence fine, couchée et peu dense. o”, antennes plus longues que la moitié du corps, fortement dentées en scie, le 2° art. plus petit que le 3€. ? , antennes à peine aussi longues que la moitié du corps, faiblement dentées en scie, les 2° et 3€ articles subégaux. Espèce méridionale. Provence, Languedoc (Rey), Alpes Maritimes : Can- nes (Des Gozis); Var: Hyères; Carcassonne (Gavoy), Nyons! — Taille de 1 mm. 1/2 à 2 mm. 1/4, front non caréné. 30. foveolatus Gyll. miser, Farh.; outre la taille, qui est plus petite, il diffère du précédent par son prothorax plus arrondi à ses angles antérieurs, MON plus transversal, par sa pubescence plus dense et enfin par l'absence de carène frontale. o”, antennes plus longues ou aussi longues que la moitié du corps, 2° et 3° art. subglobuleux, petits, ordinairement ferrugineux, les autres noirs et subitement dentés en scie. £ , antennes moins longues que la moitié du corps, à 2€ et 3° art. plus allongés et d'un testacé vif, graduellement et faiblement dilatées à partir du 4° article. La var. igniarium Allard, distincte du type par la couleur roussâtre et la densité de sa pubescence, n'appartient pas à notre faune. Espèce méridionale comme la précédente; Provence, Languedoc, Dau- phiné (Rey); Vienne: Morthemer (Mesmin); Aude: Carcassonne (Minsmer) Pyrénées Orientales: Eyne ! 33%Antennes testacees/a la base LR Rene lee ie ie SEEN ET RE — Antennes antièrement noires 31. pauper Bohm. Corps allongé, noir, recouvert en dessus d'une pubes- cence fine, grise, peu dense; facile à reconnaitre à ses antennes et pattes complètement noires, à son corselet conique et régulièrement atténué de la base au sommet, à ses élytres un peu plus larges que la base du corselet, à bords parallèles et rectilignes à partir des épaules. Le © se distingue de la 9 par des antennes plus longues et plus robustes. Bugey. Provence, Hyères (Rey); assez commun. 34 Elytres densément recouvertes d’une pubescence grise ou jaunâtre. Ca 32. pygmæus Bohm. Ne peut guère se confondre qu'avec les plus petits exemplaires du foveolatus, mais la pubescence du pygmœæus est plus dense, le corselet est plus conique, moins arrondi sur les côtés, les ély- tres sont un peu plus convexes. o”, antennes un peu dilatées en dents de scie à partir du 5€ article. ® , antennes un peu plus grêles à la base et plus faiblement dilatées à Il partir du 5€ article. | La var. perparvulus Bohm. ne diffère du type que par une taille encore plus exiguë. Assez rare. Vienne: Morthemer (Mesmin); Hérault: Lamalou (Warnier) Pyr. Orientales: Ria! Aude: Carcassonne (Minsmer). — Elytres d’un noir brillant à pubescence rare. 83. anxius Fahr. De la taille du précédent, base des antennes d'un testacé plus prononcé, corselet un peu plus long, élytres d'un noir profond et brillant. ne S / à set oc", antennes fortement dilatées à partir du 4° art., avec les trors premiers articles testacés, rembrunis en dessus. ® , antennes moins fortement dilatées à partir du 5° article, avec les quatre premiers articles testacés, rembrunis en dessus. Commun partout: Bugey, Provence, Pyr. Orientales: Ria! 35 Corps noir, à pubescence uniforme, pattes antérieures noires ou obscurément testacées. 34. ater Marsh., cisti Payk, villosus Fab. Corps noir, revêtu d’une fine pubescence grise dans le type; antennes noires avec les trois ou quatre articles basilaires d'un testacé obscur. Les exemplaires 9 n'ont souvent que le 2° article des antennes testacé. La var. pubescens Germ. se distingue du type par une pubescence plus dense; l'insecte est alors d’un gris ou d'un gris-jaunâtre uniforme Les ©” se distinguent des 9 par la forme du pygidium plus convexe, plus vertical chez les premiers. Espèce très commune dans toute la France. Vit dans les gousses de plusieurs espèces de Cytise. Nous avons récolté abondamment la var. pu- bescens dans les fruits du Cy-tisus alpinus, arbuste très abondant autour de la gare de Miribel (Ain). — Corps à pubescence obscure variée de taches plus claires; pattes antérieures largement testacées, taille plus petite. 35. Mulsanti Brisout. Ressemble comme taille et comme vestiture au griseo-maculatus,mais le corselet est conique, non denté sur les côtés et les pattes postérieures sont mutiques. Antennes noires ayant les quatre pre- miers articles d'un testacé pâle; les pattes antérieures et intermédiaires sont marquées de testacé; les élytres sont un peu arquées et arrondies sur les côtés Comme pour la précédente espèce les sexes ne se distinguent que par la conformation différente du pygidium et du dernier arceau ventral. Rare. M. Rey a pris cette espèce à Hyères et à La Seyne (Var). 36 Antennes plus longues que la moitié du corps chez les 9 , aussi longues que le corps et fortement dentées en scie chez les 4, cuisses postérieures dentées, comprimées et plus ou plus ou moins arquées en dehors,atteignant ou dépassant le pygidium par leur extrémité.37 — Antennes rarement plus longues que la moitié du corps et dentées en scie; cuisses pos- térietres non arquées, n’atteignant pas le KR re ICONE ITÉQNtE SEA IE PA 20 37 Tarses des pattes postérieures plus longs que la moitié des tibias. 36. longicornis Germ. histrio Bohm. (1) Espèce très variable dont le type n'appartient pas à la faune française. Ce type est caractérisé par la couleur noirâtre du dessus du corps chez les o’, plus ou moins roussâtre chez les $ , par la disposition des fascies rapprochées entre elles vers la suture, écartées en dehors et par la couleur noire des pattes postérieures. (1) Avant les espèces de ce genre se placent les Bruchus chinensis, ornatus, fhaseoli, espèces exotiques que l’on a trouvées quelquefois en France mais qu'on ne doit pas considérer comme appartenant à notre faune, ces insectes ne s'étant pas reproduits ou propagés dans leur nouveau milieu, Ces trois espèces ont l'extrémité des cuisses postérieures creusée en gouttière à leur partie interne, avec les bords de cette gouttière plus ou moins dentés ou échancrés. x La var. jocosus Gyll., qu'on rencontre dans le midi de la France, a le dessus du corps d’un brun rougeûtre et les élytres ornées de deux fascies transversales, souvent réunies du côté de la suture; toutes les pattes sont testacées avec les cuisses postérieures un peu plus obscures. La var. discipennis Fahr. est une variété dans laquelle les élytres sont 4 rembrunies à la base et à l'extrémité de chaque élytre, de sorte que la cou- 1 leur rouge du disque tranche plus fortement sur les parties noires des ély- ires? Cette variété est spéciale à la Sardaigne et à la Corse. On trouve 4 pourtant, sur les bords de la mer (Hyères), quelques exemplaires S qui ont | en partie la vestiture de cette dernière variété. o”', corps en général plus robuste; antennes fortement dilatées en dents de scie à partir du 4° article, le 2° petit, le 3° subtriangulaire. ® , corps plus petit; antennes légèrement dilatées en dents de scie à | partir du 5° article, 2° petit, le 3° allongé. | Dans la var. jocosus le & a,de plus,les 4 premiers articles testacés,tandis { que la $ a ordinairement le 1°" article noir, les 2° et 3° testacés, les autres | noirs. | Assez commun dans le midi de la France. Provence, Languedoc (Rey), Hyères. . — Tarses des pattes postérieures moins longs que la moitié des tibias. 37. meleagrinus Gené, M.Baudi considère cette espèce comme une va- riété du 5. guttatus OI. espèce d'Espagne et d'Italie, mais la taille toujours plus petite du meleaguinus, la disposition constante du dessin élytral nous paraissent suffisantes pour en faire une espèce distincte. Autrement il serait plus rationnel d'adopter la manière de voir de ceux qui ne veulent faire des B. longicornis, 5 guttatus, meleagrinus qu'une seule espèce comprerant de nombreuses variétés. Le meleagrinus a le dessus du corps noir, moins l'extrême base du cor- selet plus ou moins blanchâtre et le disque des élytres ornés, vers leur milieu et leur quart postérieur, de 2 fascies réunies et un peu confuses du côté de la suture ; le pygidium est noir, orné de trois taches blanches ordi- nairement réunies à la base. Pattes antérieures et intermédiaires testacées, . moins les tarses et les cuisses intermédiaires noires, pattes postérieures en- tièrement noires. ©”, antennes longues, noires à base testacées, dilatées en dents de scie à Î partir du 3° article. 9 , antennes plus courtes, à premier article noir, 2° et 3° d'un testacé | obscur, faiblement dilatées en dents de scie à partir du 4° article. | Provence, Fos! Hyères. Sur le Centranthus ruber (Rey). 1 38MPattes, au moins lestantérieutes plus ouNMOINSItESACÉES NM UN 0 | —= Toutes’/lesipattes noires. 0." 5e me ue ie den lellelauie 0 ARR 1 : À ras UE CO TOUR f 39 Antennes noires à base testacée, taille de 3mm à 3mm : 2, { PRES À L IF ETRAM LS17 2 ST L'ÉAORE OU TON RE Audi - 38. obscuripes Gyll. Corps noir, un peu allongé, recouvert d’une pu- bescence grise, assez uniforme. Antennes noires à base plus moins testacée. Carène frontale accusée ; thorax fortement conique, un peu moins long que large à la base, à ponctuation assez forte, dense, un peu rugueuse; inter- valles des élytres parsemés de petites rugosités transversales, surtout visi- bles quand l'insecte est dénudé. Pattes postérieures beaucoup plus fortes et plus longues que les antérieures, à cuisses distinctement dentées. o", yeux forts et saillants; antennes un peu dilatées en dents de scie à partir du 3° article, le 2° subglobuleux; les 4 premiers ordinairement testacés avec le 1% article seul rembruni. ® , yeux peu saillants; antennes faiblement dilatées en dents de scie à partir du 4° article, le 1°° article noir, le 2€ et 3° d’un testacé obscur, 2° article un peu plus long que large. Assez commun dans les départements méridionaux. Languedoc, Proven- ce (Rey); Drôme: Nyons! — Antennes entièrement noires, taille de 2 à 2m 1/4. 39. misellus Bohm. (1) Corps noir, revêtu d'une pubescence grise fine et peu dense; de la taille du pauper auquel il ressemble un peu par sa forme allongée, par la couleur des pattes et des antennes, mais distinct de ce dernier par les fémurs dentés, le premier article des tarses postérieurs moins long et plus fortement arqué, les élytres moins planes et rétrécies avant l'extrémité. Antennes noires à 2€ article quelquefois un peu rougeâtre par transparence. Thorax conique plus long que large, fortement atténué en avant, à côtés rectilignes et à ponctuation serrée, rugueuse. Pattes noi- res, les postérieures plus longues, les tarses de celles-ci à premier article assez long et arqué; 3° article de tous les tarses d’un noir rougeûtre. ©", antennes fortement dilatées en dents de scie à partir du 4° article. £., antennes médiocrement dilatées en dents de scie à partir du 5€ article. Espèce rare. Provence (Rey). A0MByedUnmAderlaicOUlCUTEdUI CONS AMEN TANT NEC CN NTI ee cr AU — Corps noir à pubescence grise ou roussâtre, mais pygydium et derniers anneaux de l'abdomen d'un roux ferrugineux. 40. irresectus Fahr. obtectus Say. Taille de 3 à 3"M 1/2; corps assez déprimé ; antennes dépassant à peine la base du thorax, noires, avec les cinq premiers articles et le dernier d’un roux testacé; thorax conique, den- sément pubescent, à lobe médian prononcé et plus ou moins impressionné au devant de l’écusson, à bords latéraux faiblement sinués et formant avec le bord interne des élytres une ligne à peine discontinue; élytres assez (x) Nous avons placé ici l'espèce que nous regardons avec M. CI. Rey comme le #zseZ!us de Boheman; la base des élytres ne nous a présenté aucun tubercule.Les exemplaires que M. Rey nous a communiqués répon- dent à la description du zxse//us Bohem., sauf les mots « /emoribus mudicis » mais d’un côté, l’on sait qne l'épine des cuisses portérieures est souvent, comme c'est ici le cas, petite et difficile à constater et, d’un autre côté, l'espèce nommée 7xrseZ/us par M. Rey, a bien les tarses allongés et « sxêfus fuluo-spongiosis ». 1 À 1 f RS dilatées à leur extrémité, à pubescence dense, épaisse, roussâtre avec quel- : . … tie ; d ques lignes plus claires où plus obscures ; pygidium d’un roux ferrugineux, pattes d’un roux testacé, les postérieures souvent rembrunies à la base. Les ©” ont le pygidium plus abrupt et le dernier arceau ventral angu- leusement échancré au milieu. Originaire de l'Amérique méridionale, d'où elle a probablement été im- portée en Europe par le commerce des grains ou semences exotiques, cette espèce est une de celles qui se sont acclimatées et propagées aux dépens de nos espèces cultivées de haricots. Elle est maintenant assez commune dans le midi; M. Rey l’a prise à Hyères,M.Baudi la signale de St-Martin de Lan- tosque et de Chabris (Indre), M. Gavoy de Carcassonne. 41 Corps ovale, allongé, thorax un peu moins long que large à la base. . . . . . . 43 — Corps ovale, raccourci, thorax beaucoup moins long que large à la base. 41. velaris Fahr. laticornis Blanchard. Ne peut guère étre confondu qu'avec B. seminarius,mais la forme moins allongé: du corps et les dimen- sions du corselet le distinguent suffisamment du seminarius. En outre, les 1 épaules sonts plus saillantes, moins effacées chez velaris.Les antennes et les | pattes sont plus ou moins testacées. Dans le type les antennes sont noires avec les cinq premiers articles testacés. La pubescence du dessus du corps 1 est tantôt d’un gris fauve ou noirâtre, varié de taches plus claires ou plus obs- cures, tantôt d’un gris cendré assez uniforme. La var. plumbeus Lucas se distingue du type par sa pubescence grise uniforme et ses antennes souvent entièrement testacées. Elle est surtout méridionale. | La var. retamæ Vogel a les pattes postérieures noires, moins l'extrémité 1 des fémurs et la base des tibias. | La var. lividimanus Gyll. a les pattes postérieures complètement noires. Elle a,comme cette dernière,une pubescence uniforme et les antennes testa- . A 2 . “ + La var. lata Allard nous semble devoir être réunie à la var. plumbceus. h| cées ; le thorax est seulement un peu moins atténué an avant. L ! Nous avons pris à la Four-Salvagny un exemplaire de la var. lividima- nl nus de taille moitié plus petite et nous pensons que c'est là ce qui constitue L{ | le B. Reichei d'Allard, qui ne serait ainsi qu'une des nombreuses variétés 4 d: de cette espèce. 1 Le Cette espèce est une des plus communes et des plus répandues. Onla 4 prend sur plusieurs espèces de Genèêts. | ñ 42 Antennes noires à base testacée et pattes antérieures largement noires à la base ou ! antennes testacées et toutes les pattes plus ou moins testacées. . . . . . . . . . . . 44 ÿ — Antennes et les quatre pattes antérieures d’un testacé pâle, pattes postérieures entière- 4 Ë ment noires. #4 | j 42. gilvus Gyll. Antennes courtes à articles 6-10 serrés, transversaux. pi t: Thorax à bords latéraux légèrement arrondis et sinués, à disque parsemé de points épars, circulaires, larges mais assez superficiels. Elytres assez K nt UE dilatées en arrière, recouvertes, comme le corselet et le pygidium, d'une pubescence égale, ‘dense, d'un gris jaune-verdâtre. La taille, la couleur des antennes et des pattes postérieures ne permettent pas de confondre cette espèce avec les variétés du seminarius à antennes testacées. Assez rare; Bordeaux, Avignon, Orange, Nyons. 43 Antennes dépassant à peine la base du thorax, ce dernier distinctement moins long que large; pubescence des élytres d’un gris assez uniforme ou d’un gris fauve varié de taches plus claires. 43. seminarius Lin.Forme intermédiaireentre velaris et pusillus; la ponc- tuation du prothorax est plus grossière, plus éparse,au moins au milieu, chez seminarius que chez pusillus. Le prothorax du premier est moins conique, moins atténué en avant. La coloration des pattes et des antennes est très variable: dans le type les antennes sont noires avec les cinq premiers arti- cles testacés, les pattes antérieures et intermédiaires testacées avec les fémurs largement noirs à la base. La var. picipes Germ. a une taille moindre, les antennes entièrement testacées, les pattes antérieures et intermédiaires légèrement testacées, les postérieures plus foncées. La var. basalis Gyll. se distingue de la variété précédente par une pubes- cence grise uniformément répartie sur les élytres. La var. Siculus Fahr. a la taille du B. pusillus, mais ressemble à la var. picipes par la couleur des antennes et des pattes... Cette espèce est une des plus répandue; elle est pourtant moins commu- que le B. velaris. Les variétés à antennes et à pattes testacées appartien- nent aux régions méridionales. + — Antennes dépassant sensiblement la base du thorax, ce dernier presque aussi long que large,pubescence des élytres d’un gris obscur, noirâtre et varié de quelques linéoles blanches. 44. pusillus Germ. Distinct du précédent par une forme plus allongée, plus grêle, une taille plus petite. La couleur des antennes et des pattes ne permet pas de confondre cette espèce avec les variétés noires du seminarius. Dans pusillus les antennes sont noires avec ies quatre articles basilaires testacés, les pattes antérieuresetintermédiaires sont noires, moins l’extré- mité des fémurs et la moyenne partie des tibias; les pattes postérieures sont complètement noires. Chez les exemplaires © on trouve souvent le pygidium dépourvu de pubescence, ce qui le fait paraitre plus luisant: c'est la variété Stierlini Allard, nudiventer Rey. Espèce très commune; elle n'est pas rare dans les environs de Lyon, notamment dans le Vallon de la Cadette. HAN PER POSE a féNUrS HÉRTES AL) LU PRE, Lo UfR nel Porn 45 hPatts pos énenres a Menus MUUquUes. ht. .2 ne MO ER IN Ne 47 AMAUTENREMOIMESIMIDASEMENAECE) A MMM, LEUR, QUO Se A Pot 00 8 46 — Antennes entièrement noires. (1) Dans le tableau anslytique de la page 13 au n° 20, 2€ ligne, lisez 44 au lieu de 45 nil, DU ER Mr dre AE RER PUERTO AU TE e AE, A Reed AN TPS — 24 — 45. olivaceus Germ. Corps ovale, allongé, convexe, revêtu en dessus d'une pubescence dense, d'un jaune-verdâtre; dessous du corps à pubes- cence blanche et soyeuse. Cette espèce est facile à reconnaître à sa taille de 3 à 30m 1/2, au tubercule saillant de la base des élytres et à la forme de son corps atténué à ses deux extrémités. Le ©” a les antennes un peu plus longues que ia © et les deux derniers articles de cette dernière sont un peu plus allongés La var. virescens Bohm. a une taille plus petite, une forme plus étroite: 4 le thorax est plus conique et la pubescence est ordinairement d'un gris 1 foncé, verdâtre. Pas rare,mais surtout méridional. Bugey, Savoie: Aix (Rey); Provence: Hyères; Languedoc: Montpellier, Carcassonne (Gavoy). 46 Corps déprimé; toutes les pattes noires. 46. uniformis Brisout. Taille de 3"M environ; corps déprimé à pubescence dense, d’un gris parsemé de taches fauves à contours indécis; antennes noires avec les trois ou quatre premiers articles testacés; carène frontale assez marquée, thorax un peu moins long que large à côtés laté- raux un peu arrondis et sinués comme chez yarius; pattes antérieures noires. JS rs | o', antennes aussi longues que la moitié du corps, ayant les 3 premiers articles et la base du 4° testacés, brusquement dilatés et dentés en scie à { partir du 4° article. ® . antennes plus courtes que la moitié du corps, ayant les 3 premiers articles et la base du 4° testacés, graduellement dilatés et dentés en scie à partir du 4° article. La var. sordidata Allard diffère du type par une pubescence grisâtre sur | laquelle ressortent quelques taches brunes ou noirâtres. 1 Cette espèce est rare et n'a jusqu'ici été trouvée en France que dans les ré- gions méridionales.Niîmes,Seillans près Fréjus (Rey), Bouches du Rhône: Fos! — Corps convexe, pattes antérieures et intermédiaires en partie testacées. 47. varipes Bohm. Taille plus petite que celle de la précédente. Anten- nes noires ayant les trois premiers articles testacés en dessus, Les pattes antérieures et intermédiaires sont plus ou moins testacées, les postérieures sont noires ou seulement tachées de roux obscur à l’extrémité des fémurs. Il n’est pas certain que cette rare espèce ait été prise en France, mais comme elle est citée de Dalmatie et d'Algérie, nous avons cru devoir la comprendre parmi les espèces de la faune française. 47 Pubescence des élytres égale, dense, d’un gris blanchâtre ou grise et peu dense, sur un fond noir quelquefois maculé de rouge.. . . . . . . . . . . . . . . . . . «+ «+ 49 —— Pubescence des élytres inégale, formant un dessin blanc entouré d’une bande marginale noirâtre. 48. marginellus Fab. Facile à distinguer par le dessin que forme la 95 pubescence du dessus du corps. Sur le corselet, qui est blanc, la pubescence dessine sur le disque plusieurs petits points blancs, une bordure blanche sur les côtés et une tache antéscutellaire au niveau du lobe médian. Sur les élytres, la couleur blanche domine et la pubescence laisse, sur les côtés et en arrière de chaque élytre, des espaces dénudés, noirs, formant une espèce de bande marginale irrégulière. Au dessous de l'écusson, le duvet blanchâtre enclot souvent deux petites taches noires. Pygidium unifor- mément et densément revêtu d’une pubescence blanche, soyeuse. ©", antennes fortement dentées en scie à partir du 4° article; 2° et 3° subégaux. ® , antennes faiblement dentées en scie à partir du 4° article, 3° article plus long que 2°. Assez rare. Beaujolais (Rey), Alpes maritimes: Menton (Rey); Gard: Nimes, Drôme: Nyons! Vallon de la Cadette! près Lyon. AJ Antennes entiérementynoires Cchnpsrlatpeu rte, à er dde delete jeune fi elite, DO — Antennes noires,testacées à la base, corps étroit. 49. cinerascens Gyll. musculus Solsky, oblongus Blanchard. Corps étroit, en ovale allongé et à peu près également rétréci à ses deux extrémi- tés,revêtu en dessus d'une pubescence dense, d’un blanc-jaunâtre. Antennes noires ayant les quatre premiers articles testacés, parfois rembrunis à leur bord supérieur. Thorax un peu plus long que large à bords latéraux obliques en avant et rectilignes; élytres un peu convexes à stries nettes et parallèles; pygidium peu déclive. c', antennes assez fortement dilatées en dents de scie à partir du 5€ article, 7-10 subtransversaux, le dernier ovalaire accuminé. $ , antennes faiblement dilatées en dents de scie à partir du 5° article, 7-10 transversaux, le dernier ovalaire accuminé. La var. eryngii Bris. a une taille presque double, les bords latéraux du corselet un peu arrondis et sinués. Espèce méridionale, pas rare sur les fleurs d'Ery-ngium; la var. eryngii est assez rare. Fr 50 Thorax non canaliculé dans son milieu ou canaliculé seulement à la base. . . . . 51 — Thorax canaliculé dans toute la longueur de sa partie médiane. 50. canaliculatus Rey. Steveni Gyll? (1) Corps large, noir, finement pubescent ; thorax conique, convexe, à ponctuation dense, rugueuse, bisi- nué à la base, canaliculé dans toute la longueur de son milieu, mais plus fortement à la base; élytres assez convexes, subdéprimées autour de l'écusson, à interstries parcourues par des rugosités transversales; pygidium ovale, convexe. (x) Nous conservons à cette espèce le nom donné par M. Rey, celui de Sevenr ayant été appliqué par M. re à une autre espèce ; d'un autre côté, il n'est pas démontré que le Sfeveni Gyll. soit le cana/culatus e M. Rey. om ne Lg aq pe me ee END ie œ", antennes faiblement dilatées en dents de scie à partir du 4° ts 2° et 3° transversaux, subégaux. ® , antennes plus courtes, faiblement dilatées en dents de scie à partir du 4° article, 2€ et 3° un peu plus longs que larges, subégaux; élytres un peu plus convexes. M. Rey a pris cette espèce à Hyères et à St-Raphaël sur les fleurs des Cistes et des plantes Cichoracées. 51 Thorax aussi long ou à peine moins long que large à la base, élytres d’un noir mat’ concolores ou Atachées dé TOUBÉ. LL LD RE TON IN RUES IE — Thorax évidemment moins long que large, élytres d’un noir brillant. 54. nudus Allard. Corps large, d’un noir brillant, un peu bleuâtre, thorax conique mais fortement transversal, d'un tiers moins long que large à la base, à côtés arrondis, à lobe médian largement canaliculé à la base, ponctuation peu dense et rugueuse ; élytres convexes à côtés arrondis. o", antennes de la longueur du corps ou un peu plus longues, 2° et petits, fortement dentées en scie à partir du 4° article. ® , antennes à peine plus longues que la moitié du corps, articles 2-4 graduellement plus longs, les autres plus épais mais diminuant graduelle- ment de longueur. Très rare. 7'oulon (Bauduer). Hyères (Rey). 52 Thorax à peine moins long que large à la base, élytres noires, concolores . . . . 53 — Thorax moins long que large à la base, élytres noires, ordinairement maculées de rouge. 52. biguttatus OI. Corps noir, fortement pubescent; antennes noires, longues, fortement dentées en scie chez le ©’; thorax conique, convexe, à ponctuation fine, dense et rugueuse ; élytres rectangulaires, un peu déprimés autour de l’écusson, surtout chez le o', ornées ordinairement à leur extré- mité, sur les 7° 8° et 0° interstries d'une tache allongée, d'un rouge jaunâtre. o’, antennes brusquement et fortement dilatées en dents de scie à partir, du 4° article, 2° et 3° courts, transversaux. ® , antennes médiocrement dilatées en dents descie à partir du 4° article. du 5° article, 2° et 3€ transversaux, 4® allongé, à peine élargi au sommet. Lorsque la tache des élytres envahit la plus grande partie de celles-ci, les antennes et pattes sont généralement en partie testacées. C'est la var. Julvipennis. Bohm. Par contre la tache disparaît quelquefois entièrement; nous donnons à cette variété le nom d’unicolor, celui de misellus Kraatz pouvant prêter à la confusion avec.le B. misellus Bohm. Rey. Cette espèce méridionale n’est pas rare sur les fleurs de Ciste; les var. Julvipennis et unicolor sont plus rares que le type. SC ET A LT ARTE AS SORT 77 CL se . 7e EPA 53 Pubescence du dessus du corps assez dense, insecte gris. 53. cisti Fab., canus Germ., unicolor OI. Corps ovale, à pubescence assez dense, donnant à cet insecte une teinte grise uniforme; thorax conique, sillonné au devant du lobe médian; côtés de la poitrine blan- châtres par suite d’une pubescence plus fournie. Les antennes sont médiocrement dilatées dans les deux sexes, Assez rare; Bugey, Cluny, Grande-Chartreuse (Rey), Narbonne, Carcassonne. — Pubescence des élytres peu dense, insecte noir. 54. debilis Gyl. Assez semblable au précédent par la forme générale du corps, mais en général d’une taille plus faible; il s'en distingue, en outre, par une pubescence beaucoup plus éparse, de sorte que l'insecte paraît noir, et par les antennes différemment conformées dans les deux sexes: celles du o° sont plus fortement dentées en scie à partir du 4° article que celles de la 9. Espèce assez rare, mais répandue dans toute la région gallo-rhénane. Décines! Vallon de la Cadette près Lyon, Bugey, Provence: Fos!, Languedoc. 2. Genre Spermophagus Steven. Corps ovale, relativement plus épais, plus convexe que dans le genre Bruchus. Tête sans cou distinct, reçue, lorsque l’insecte est en repos, dans une excavation formée par le prosternum, la partie interne des hanches antérieures et le bord antérieur du mésosternum, qui est relevé et touche ainsi les organes buccaux. Antennes légèrement comprimées et un peu dilatées en dehors. Thorax largement bisinué à la base, à bords latéraux tranchants. Elytres à contours arrondis. Ainsi que l'indique l'étymologie, les Spermophagus vivent aux dépens des graines de diverses plantes. Espèces: — Epines des tibias postérieurs noires. 4. cardui Stev. Très variable de taille, corps d’un noir brillant, quel- quefois légèrement bronzé, entièrement couvert d'une fine pubescence grise. Elytres assez fortement striées-ponctuées. Les Sp. sulcifrons et euphorbiæ Kust. ne sont que des variétés mal définies de cette espèce. Très commun partout; vit d'après Bargagli (F. Baudi p. 109) aux dépens des graines du Convolvulus sepium. — Epines des tibias postérieurs testacées. 2. canus Baudi. Semblable au précédent mais un peu plus pubescent ; élytres un peu plus finement striées-ponctuées. Nous avons pris cette espèce à Fos (B.-du-Rhône) et à Nyons (Drôme). Rp Contrairement à la description de Baudi,les exemplaires que nous avons recueillis dans ces localités, sont d’un noir brillant; mais on sait que dans le genre Spermophagus, la pubescence est très fugace, et que les sujets s'épilent facilement. 2: famille. PLATYRRHINIDES. Caractères généraux. Antennes droites, de 11 articles, Le 1® art. ou Scape, court, les trois derniers formant une massue plus ou moins tranchée; rostre court, aplati, mandibules falciformes, simples; corselet holomère, mésosternum court, métasternums et épisternums métathora- ciques étendus; hanches antérieures globuleuses, les postérieures transver- sales à bord postérieur rectiligne; élytres laissant à nu le pygidium; tibias arrondis, sans épine à leur extrémité; abdomen de 5 segments, les quatre premiers égaux, le dernier plus grand; ongles des tarses plus ou moins bifides. Bibliographie. Voir celle des Bruchides..L. Bedel, faune du Bassin de la Seine, Ryrnchophores, in An. Soc. Ent. Fr. 1882 p. 4; Des Gosis, Feuille des Jeunes Nat. n° 137 et 138, 1882. Ed. Reitter, in Wienner FntZeit.2685 p.275" Elytres non striées en dessus (1), 3° article des tarses libre. ..........,., URODONTITES Elytres striées, 3° article des tarses inclus dans le 22,........,,..,.... PLATYRRHINITES ; « 4 1e tribu. URODONTITES. Cette tribu ne comprend qu'un genre appartenant à la faune française, le genre Urodon. Avant,se placerait le genre Cercomorphus Perris, faisant le passage entre les Bruchides et les Platyrrhinides. Le genre Cercomor- phus a été trouvé en Espagne. Genre Urodon Schœnherr. Remarquables par leur forme cylindrique, les espèces de ce genre vivent dans les capsules des Reseda et aussi dans les fruits de plusieurs Crucifères du genre Jberis (2). Les © ont le 5° segment ventral excavé, relevé à la périphérie et ‘2 4 | terminé de chaque côté par une saillie dentiforme ; de là le nom de Urodon DA qui veut dire « extrémité du corps dentée » 4 1H 4 (x{ Outre une strie subhumérale, quelques espèces d'Urodon ont une strie juxta-suturale sur la partie posté- :K rieure des élytres. M }. {2) Nous avons publié dans l'Echange (n° 20, 1886) une note justifiant les prévisions de M. Bedei loc. cit. Jar p. 4) et signalant l'/0eris finnata comme habitat de l’Urodon frs mœus. 4 A + Espèces. 1 Pubescence du dessus du corps égale, uniforme, concolore ou à peine plus marquée le ons En SE FOR RE TR ST CHORALE RE Eee — Pubescence des téguments inégalement répartie, plus fournie vers les angles postérieurs du thorax et le long de la suture des élytres. 4. suturalis Fab. Long de 3"; la plus grosse espèce du genre; corps noir, couvert sur les côtés de la poitrine et de l'abdomen d'une tomentosité blanche, épaisse; en dessus, la pubescence forme, au niveau des angles postérieurs du pronotum et vers le bord postérieur du lobe basal, des taches blanches plus ou moins marquées, ainsi qu'une bande suturale de même couleur sur les élytres. Antennes courtes ne dépassant pas la base du thorax, noires, avec les 4 ou 5 premiers articles testacés; pattes noires, tibias antérieurs et parfois les intermédiaires testacés. Commun partout; sur les Reseda, principalement sur R. lutea. La var. angularis AIl., d'un noir plus brillant, à pubescence encore plus fournie et plus étendue au niveau des angles postérieurs du thorax, n'appartient pas à notre faune, non plus que la var. tibialis Baudi, à taille plus petite et dont tous les tibias sont testacés. 2 Pubescence des téguments ordinairement courte, parfois longue mais clair-semée, laissant voir le fond des élytres; stries marginale et suturale visibles. . . . . . . . . . . . 3 — Pubescence des téguments dense, masquant le fond des élytres qui paraissent de couleur blanche, cendrée ou jaunâtre; stries marginale et suturale ordinairement cachées par le mVÉEmentAdonale Rest A R EN MEN e lE T R e dee à 4 Let ep leu D 3 Lobe médian de la base du thorax étroit, avancé en pointe sur les élytres. 3. parallelus Küst. Corps étroit, assez allongé à pubescence assez lon- gue mais peu dense, laissant voir le fond des élytres. Tête petite, yeux saillants, antennes assez longues, ferrugineuses à la base, massue peu tran- chée ; thorax évidemment plus long que large, à côtés latéraux un peu atténués en avant, mais parallèles dans leurs 3/4 postérieurs, angles posté- rieurs aigus et un peu proéminents; élytres subcylindriques, pygidium profondément sillonné; pattes noires, tibias et tarses d'un ferrugineux obscur. Rare; France méridionale. Nous n'avons pas vu cette espèce dont nous empruntons la diagnose à l'ouvrage de M. le Chevalier Baudi. -— Lobe médian tronqué ou largement arrondi au milieu. . . . . . . . . . . . . 4 4 Pubescence des élytres courte, non piliforme, taille moyenne. 2. conformis Suff.Long de 2% 1/2; plus'petit et un peu plus allongé que suturalis ; antennes un peu plus courtes, les articles du funicule étant plus transverses que chez suturalis; corselet et élytres concolores, sans tache ni bande suturale, pubescence courte, rase, éparse; thorax un peu plus long que large, à bord postérieur souvent orné d'une pubescence fine, blanche et très dense, à lobe médian largement arrondi, tronqué, angles postérieurs obtus; pattes noires, tibias et tarses des pattes antérieures tes- tacés, ceux des intermédiaires ferrugineux. Pie Dm his) md 4 — 30 — Rare; sur Reseda luteola. Bassin de la Seine (Bedel), Côtes-du-Nord: Morlaix ; Hérault: Lamalou (Warnier). — Pubescence des élytres piliforme, taille petite. 4. canus Küst. À peine de moitié plus long que le précédent, assez semblable comme forme à la var. meridionalis du pygmæus, mais distinct de cette dernière par la forme du lobe basal largement arrondi au milieu et par la structure de l'abdomen chez le &. Chez U. canus le & a l'abdomen légèrement excavé, le 5° anneau ventral prolongé de chaque côté en lobes peu saillants, tandis que le © du pygmæus a l'abdomen plus courbé et le 5° anneau prolongé de chaque côté en deux lobes saillants et robustes. Si ce n'était la forme du lobe basal du thorax, qui rapproche cette espèce du conformis, on pourrait la considérer comme une variété du py gmæus. Cette espèce est méridionale; elle est rare. C'est avec peine que nous avons pu nous la procurer; nous en devons la communication à M. F. Guillebeau qui en possède deux individus provenant d’'Hy-ères et donnés par M. Abeille de Perrin. SHRÉMUrSIdES Nb pattes MOREL ATOME MECS NE CN Da ee PTS PME DO « — Fémurs des pattes antérieures testacés 5. rufipes OI. D'un gris soyeux et cendré; rostre à bord latéraux un peu relevés et tranchants en avant des yeux; antennes courtes, testacées, à massue rembrunie, un peu plus épaisse chez les 7; thorax un peu plus long que large, assez atténué en avant , à bords latéraux rectilignes et à lobe médian largement tronqué. Pattes testacées, à fémurs intermédiaires et postérieurs rembrunis. Très commun partout, sur Reseda lutea. 6 Revêtement dorsal jaunâtre, un peu plus pâle le long de la suture. 6. flavescens Küst. Intermédiaire comme taille entre le rufipes et le pygmæus, bien distinct par sa pubescence d'un jaune fauve ou blanchâtre, parfois plus épaisse le long de la suture. Antennes noires à base testacée; thorax à bords latéraux obliques en avant mais seulement à partir du milieu; lobe médian avancé ou angles obtus sur les élytres. Pattes noires, tibias et tarses des pattes antérieures et intermédiaires d’un roux testacé. Espèce méridionale, assez rare. M. Chobaut a pris cette espèce à St-Paul-Trois-Châteaux (Drôme); Vaucluse: Avignon, Orange. — Revêtement dorsal d’un gris cendré ou blanchâtre uniforme. 7. pygmæus GylIl. Taille de 1MM 1/2; corps couvert d'une pubescence grise, soyeuse, plus fine et plus dense que dans l'espèce précédente; stries marginale et suturale cachées par la pubescence. Antennes noires à base testacée, à massue brusque et tranchée. Thorax plus long que large, à lobe médian avancé en pointe obtuse sur les élytres. Pattes noires, tibias et tarses des pattes antérieuges d'un feriugineux obscur. e * Pas rare et répandu dans toute la France ; sur les fleurs d'Jberis pinnata. Décines! etc. Var. meridionalis Jacq.; pubescence des élytres plus grossière, stries marginale et suturales visibles. C'est cette variété que l'on trouve souvent dans les collections sous le nom de canus. Fos! 2e tribu. PLATYRRHINITES. : Les insectes qui font partie de cette tribu vivent dans les bois morts; ils ont sous ce rapport quelques rapports avec certains lamellicornes, Trichius, Valgus, dont le genre Platyrrhinus imite un peu la forme exté- rieure. Nous devons cependant signaler l'exception que présente le genre Brachytarsus, dont les espèces se nourrissent, à l'état de larves, aux dépens de plusieurs espèces de cochenilles. *” * Genres. 1 Antennes insérées dans une excavation ou fossette visible en avant des yeux, à la partie SE TETTOA ON M OSLOR en a A da US SD 0 AUTRE TUE HR CHORAGUS — Antennes insérées dans une excavation ou fossette située sous le bord latéral du rostre. 2 L è 2 Carène transversale du prothorax formant le bord postérieur de ce dernier ou située DRÉSANESAUE A RDASEL Are DT RE NE MARS Le Ab RE RE EUROS SEM ENT Es — Carène transversale du prothorax située en avant de la base. , . . . . . . . . . 4 3 Rostre tronqué derrière le labre, non rétréci en avant des yeux; hanches antérieures CONTOURS NN SN RENTE NUS ER NE RETZ BR ACHYTARSES — Rostre échancré derrière le labre, rétréci en avant des yeux; hanches antérieures dis- TES RU TERRE REC ST ORAN ASIE AS OS SUANEÉOTRIBUS w 4 Rostre et prothorax fortement impressionnés; carène transversale interrompue au mi- . NEUVE MATESNSAILANTS ARE EE NES TOP AN PE ÉTYRREINUS — Rostre et prothorax peu impressionnés; carène transversale entière; yeux peu saillants. Re tale D Me Mo etes à Medles ANVa use, 4e DL ROPIDODERES 1 Genre Choragus Kirby. Les espèces de ce genre ont quelque res- semblance, au point de vue de la forme extérieure, avec celles des genres Cis et Sty-losoma. L. Dufour (An. Soc. Ent. de France 1843, p. 313) et Perris (Larves de Coléoptères p. 357), ont donné l'histoire des métamor- phoses de l'espèce la plus commune, C.Sheppardi. Pourvue de pseudopodes, la larve se creuse une galerie, soit dans l'axe même de la tige desséchée de l'aubépine, soit dans les couches du liber, lorsque la branche est plus grosse. L'insecte parfait apparaït en juin. Chez les Choragus les deux premiers articles des antennes sont plus longs que les suivants, la massue antennaire est formée de trois articles détachés et les tarses sont terminés par des . ongles dentés au milieu de leur bord interne. Les pattes postérieures sont un peu renflées et L. Dufour a signalé la faculté saltatoire dont jouit le Ch. Sheppardi. Espèces. 1 Espace interoculaire, mesuré à la partie supéro-interne des yeux, plus large que le rostre au niveaudelinsertion.des antéhness), 2/14 LCL NRC SRE — Espace interoculaire moins large que le rostre au niveau des antennes. 4. Grenieri Ch. Brisout. Long de 2m 1/4 à 2mm 1/2; corps d'un noir mat, cylindrique; yeux obliquement situés sur les côtés de la tête, corselet de la largeur des élytres à la base, un peu atténué en avant, carène prothoracique presque confondue avec la base du thorax; élytres striées- ponctuées, pygidium déprimé au milieu avec une fine carène au fond de cette dépression, au moins chez les ® , pattes noires, tibias et tarses d'un testacé roussâtre. : + Très rare en France; trouvé à Baume (Var) sur le chêne-liège. 2 Corps d’un noir mat, pubescence des élytres fine, couchée, visible. 2. Sheppardi Kirby. Long de 1"M 1/2; corps brun ferrugineux ou noir de poix, subcylindrique ; yeux latéraux, antennes roussâtres, élytres d'un noir mat ou peu luisant, striées-ponctuées. Pattes noires, tibias et tarses roussâtres. Dans le type la carène prothoracique est droite, les interstries des élytres sont fortement et subrugueusement ponctués, les stries un peu confuses en arriére. La var. Galeazzii Villa, que Reïtter considère comme une espèce valable, ne diffère que par la carène prothoracique un peu 4 biarquée au devant de l'écusson, les stries des élytres plus nettes à l’extré- Re - mité et les interstries un peu plus luisants. Cette variété parait remplacer en Italie le Ch. Sheppardi type. on Dans le bois vermoulu de l’aubépine (L. Dufour), du châtaignier (Perris), À. | du hêtre (Ch. Brisout). ‘EE Bassin de la Seine (Bedel), Dombes (Guillebeau) et toute la France. : , — Corps d’un noir brillant, élytres glabres. à l 3. piceus Schaum. Long de 1""; corps d'un noir luisant, élytres plus | convexes, ponctuées-striées, interstries presque lisses; antennes testacées, | rembrunies à l'extrémité; pattes noires, tibias et tarses roussâtres. ; Dans les tiges mortes du Prunus spinosa. Cette espèce est moins répan- due que la précédente; elle paraît aussi plus méridionale. 2 Genre. Brachytarsus Schœænherr. Les espèces de ce genre vivent en 7 parasites et se transforment sous la coque desséchée de plusieurs coccides_ 1% ? ; on les rencontre principalement à l'état parfait sous les écorces des j LS arbres attaqués par ces homoptères. es Re 7 Tu NEUTRE Espèces ù LE 1 Elytres à fond rougeûtre, 3°, 5°, 7e et 0€ interstries plus élevés que les autres et à pubescence alternativement d’un noir velouté et d’un rouge blanchâtre; pygidium rou- CS, APR OR OMEMONR RTE MORAL ROSE CR EPA ECTS EE: — Elytres à fond noir, tous les interstries plans et à peine plus élevés queles autres en SION OL We Mere 4. aile U el Le LOU NI aile vo laita lie la mouto2P. 9 2 Antennes et pattes noires. 41. scabrosus Fab. fasciatus Forster. La plus grosse espèce du genre, varie quelquefois beaucoup quant à la taille et à la coloration des élytres. Gyllenhall signale une variété à pattes en partie rougeâtres et à élytres noires sauf les épaules; c’est la var. scapularis de Gebler. D'après J. Lichtenstein la larve vit au dépens des Lecanium genevense et Pulvinaria carpini, cochenilles de l’aubépine et du charme. Répandue partout;pas rare à St-Alban près Lyon,sous les écorces d’orme et d'érable sycomore. — Antennes et pattes rougeâtres 2. tessellatus Bohm. nebulosus Dej. Semblable au précédent mais plus petit ; la base des antennes est toujours rougeâtre; l’exemplaire de notre collection a les antennes entièrement de cette couleur. Le rostre est un peu plus long, moins rétréci en avant que dans l'espèce précédente. Rare; T'hisy, Avenas, (Montagnes du Beaujolais); se prend aussi dans le midi de la France. 2 Yeux saillants, libres au côté antéro-externe; espace interoculaire plus large. que le bord antérieur du rostre. 3. varius Fab. variegatus Fourcroy. De taille moyenne cette espèce se distingue encore des autres, par les bords latéraux du corselet tranchants seulement vers les angles postérieurs. La pubescence est assez variable; tantôt nébuleuse, tantôt à fond brunâtre avec de petites taches allongées et blanchâtres sur les interstries. La var. pantherinus Lucas se rapporte à cette espèce et non au fessel- latus, comme plusieurs catalogues l'indiquent par erreur; cette variété, d’ailleurs étrangère à notre faune, a des taches noires arrondies sur un fond brunâtre, avec un espace ou tache noire plus étendue au milieu de chaque élytre. « Le B. nebulosus Küster, d'Allemagne, n'est peut-être qu'une variété à pattes rougeâtres de l'espèce qui nous occupe. La larve du varius vit au dépens du Lecanium racemorum, cochenille qui n'est pas rare sur les pins et autres conifères. Assez commun partout. Parc de la Tête d'Or (Saubinet), Mt Cindre!, M Pilat!, Gr-Chartreuse! SL rt M VS nu DES RE — Yeux aplatis, recouverts au côté antéro-externe par la partie postérieure et latérale du rostre; diamètre interoculaire moins large que le bord antérieur du rostre. 4.fallax Perris.Long de 2""; corps cylindrique, assez allongé, vestiture à pubescence nébuleuse, de couleur brun-noirâtre comme dans varius ; bord postérieur du thorax moins sinué, presque rectiligne, stries des élytres fines, pattes foncées avec la base des cuisses et les tibias d'un testacé obscur. . Rare. Landes (Perris), Sos (Bauduer). . 3 Genre Anthotribus Fab. Macrocephalus OL., Platy stomus Helw. (1) Représenté en Europe par une seule espèce : A. albinus Linn. Long de 7 à 9"; rostre petit; la plus grande partie du front, bord antérieur du prothorax,un petit espace au milieu des élytres et tiers postérieur de celles-ci revêtus d’une pubescence blanche ou blanc- jaunâtre ; le reste du corps est d’un brun fauve; le disque du prothorax présente transversalement trois reliefs couverts de poils noirs fasciculés ; les élytres ont aussi quatre élévations semblables disposées en séries longitudi- nales sur le 3° intervalle des stries. Antennes et pattes noires annelées de blanc. , antennes aussi longues que le corps, 2° moitié du & art. et 1e moitié du 9° à pubescence blanche. © , antennes à peine aussi longues que la moitié du corps, 8° art. en entier et base du 9° à pubescence blanche. Assez rare partout ; dans les fagots et les branches mortes des arbres ou arbustes. Yzeron, Courzieux-la-Giraudière! Nillié- Morgon, Cluny (Rey), Savoie, Grande-Chartreuse. 4 Genre Platyrrhinus Clairville. L'unique espèce française et europé- enne de ce genre est considérée comme le type de la famille. P. latirostris Fab. Taille de 8 à 12""; corps assez déprimé, noirâtre, sauf en dessus; la plus grande partie du rostre et de la tête, quelques taches au niveau des épaules, la partie postérieure des' élytres et le Py8i- dium couverts d’une tomentosité blanc-jaunâtre ou fauve; corselet im- pressionné et rugueux; élytres ayant les 3° et 5° interstries élevés en forme de côtes. Poitrine et abdomen à tomentosité blanche moins les parties laté- rales. Pattes noires veinées de blanc. o”’, segments abdominaux déprimés au milieu. 14 £ , segments abdominaux non déprimés. Rare partout ; sur les arbres morts. Joux! (Rhône), Loire près Givors, M Pilat, Vallée de la Bourne. (x) Ce genre est un exemple de l'inconvénient du principe de priorité absolue appliqué à la nomenclature entomologique. On a d’abord changé le nom d'Anékribus pour celui de Macrocephalus,puis ce dernier pour le nom de PZatystomus, le nom de Macrocphalus ayant déjà été donné à un hémiptère. Nous avons conservé. le nom de Fabricius et de Schœnherr en rectifiant l'orthographe, conformément aux règles de la langue grecque. « L F LECHANGE Revue Linnéenne ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE paraissant tous les 15 du mois Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d'Entomologie, et de la Société Entomologique de France. CONTINUÉ PAR L, SONTHONNAX F. GUILLEBEAU Ÿ A. LOCARD membre de la Société Entomologique de France. Vice-Président de la Société française de Malacologie, +8 ++ à CG. £. LEPRIEUR CI. REY membre de la Société Entomologique de. France, membre honoraire de la Société d'histoire naturelle Président de la Société Française d’Entomologie, membre de la Société Entomologique de France et . de Colmar etc. de la Société Linnéenne de Lyon. “i 4 4 AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM. Ed. Axpré (de Beaune), D' L. Branc, L. DérrarD, DESBROCHERS DES LoGEs, A. Dupois (de Versailles), L. Girerp, R. GRiLaT, Valéry Mayer, J.-B. Renaun, A. Ricue, Ricnarp (de Grenoble), et À. Vizcor (de Grenoble). ee COMITÉ D'ÉTUDES POUR 1889. EE —— MM. J. Minsmer, capitaine au 142€ de ligne, à LoDive (Hérault, Zongicornes, A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea et Cie, à FiLARETE Bucarest (Roumanie), Z/émmwptères d'Europe. H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. Orthoptères et Névroptères. J.-B. Renaud, 21, Curculionides, Nisius Roux, MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MaRseIcce. Co/éoptères exotiques. L. Blanc, D", 35, rue de la Charité, LvoN. Ménéralogte. - Brosse, abbé, Rare au collège d'ANNONAY. Z/ydr0- canthares et Histérides. Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre Amara, Harpalus, Feronia. A. Chobaut, D',à AviGnon. Carabiques gallo-rhénans. cours Lyon. \ J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon bianc, ORLÉANS, d'Herbouville, Seydmenteées. L. Davy, à FouGère par CLess, (M.-et-L.). Oyrné/hologte. Desbrochers des Loges, 25, rue de Boisdenier, Tours (Indre-et-Loire). Curculionides d'Europe et circa. L. Dériard, 2, rue du Plat, Lyon. Orfhoprères. L. Gavoy, 5, rue de la Préfecture, CARCASSONNE, (Aude). Lamellicornes. A. Locard, 58, quai de la Charité, Lyon. A/alacologre francaise, (mollusques terrestres, d'eau douce el marins). A. Riche, 1, rue de Penthièvre, Lyon. fossiles, Géologie. N. Roux, 5, rue Pléney, LYON. Pofanique. L. Sonthonnax, 10, rue d'Alsace, Lyon. Zépidoptères (excepté micros). M. Vaulogé, 34, rue Jean-Burguet, BORDEAUX. 2Æyfo- Phages d'Europe. A. Villot, 3, chemin Malifaud, GRENOBLE. Gordracés, % Helminthes. LL: ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet Tout ce qui concerne la rédaction, les annonces gratuites et Adresser Les réclamations concernant l'envor du Sournal renseignements Sur les annonces non Suivies d'adresse doit être à et le montant des annonces et des abonnements à M, L. Facquef, envoyé à M. L. Sonthonnax, 10, rue d'Alsace, Lyon, | Zmprimeur, rue Ferrandière, 18. Lyon. Là] NN —— France, un an, 8 fr, — Union postale, 8, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr. 50 2 REVUE LINNÉENNE SA ? . . . Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 1° du mois. L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange. AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l’année 1889, entrainera l'envoi des n° parus. : Ont payé leur abonnement pour l’année 1889: MM. K. Bramsow, à Ekatérinoslaw (Russie). Emile Baiué, Vire (Calvados). L. BLancuaro, Marseille, Bous- QuET, à Oran (A/gérie). l'abbé Brosse Annonay (Ardèche). CnamBover, à St-Etienne. M. Coururier à la Ner- the (Bouches-du- hône). H. Du Buisson, Toulouse. Ch. Dante, Munich. G. Devaurx de CuHamsorp, Millau (Aveyron). Victor Driancourt, à St-Denis (Seine). G Evquen, à Bordeaux. L. Favarco, St-Étienne. J. Guëbe Paris. GrorG, Genève. Jules Gasru, Paris, le D' Acosrino Gressez, Treuto in Tyrol. Henry Guerpei; à Car- ville, (Calvados). Gouivar, Tours (Indre-et-Loire). Olphe Gairrarp, à Hendaye (Basses-Pyrénées). Oscar, KoëcaLiN, Dornach. A. Lajoye, à Reims (Marne). S. Low & C',à Londres. Mühl, Wiesbaden. W. Mir. Hamburg (Allemagne). D. A. Moxraupox, à Bucarest. Ch. MarcuaL, Géradmer (Vosges). Trusson, Paris. Ch. Zurcuer, Epinal (Vosges). BLeuse, à Rennes (Ile-et-Villaine). G. Dupuis, à Nouméa (Nouvelle-Calédonie). D Angoulème (Charente). G. Devauzx De Cuawsoro, Millau (Aveyron). Gourixar, Tours (/ndre-et- otre). (Les personnes oubliées sont priées de réclamer.) CORRESPONDANCE Pour éviter les frais de renvoi d'argent, l'administration prévient MM. les abonés qui ont envoyés 5 francs et 5f. 60 pour l'abonnement de l’année 1889, que 2 fr. seront inscrits à leur crédit pour annonces ou avance sur l'abonnement de 1890. Société Linnéenne de Lyon Procès-verbal de la Séance du 13 Août 1888 Présidence de Mr le Dr Saint-Lager La séance est ouverte à 8 heures. Mr Rey lit la suite de ses essais sur les larves de Coléoptéres, il passe en revue la Tribu des Ceram- bycides. Sur une demande de M' le D Jacquet, M' Rey dit qu'entre la Parmena fasciata et la P. unifasciata il ne voit qu'une différence de sexe et pas autre chose. M7 Rey signale la capture à Lyon d’un insecte mé- ridional, Phœnops apoliculata, c'est une véritable rareté pour notre région. M" Rey donne ensuite un supplément comprenant neuf noms nouveaux à la liste d'insectes trouvés dans un clos de cinq hectares La séance est levée à 9 heures. Procès-verbal de la séance du 29 Octobre 1888 ee ————— à Présidence de Mr ie Dr St-Lager La séance est ouverte à 8 heures M' le Président donne lecture d’une lettre de M Rey qui s'excuse de ne pouvoir, à cause d'une petite indisposition, présenter lui-même le manuscrit dont le R. P. Bellon l'avait chargé. Il l'envoie par la poste à Monsieur le Président qui se charge de le remettre au Comité de publication. C’est un supplément aux La- thridiens du même auteur. Mr le Dr St-Lager annonce à la société le décès d’un de ses membres et ancien président, le D° Jacquet. Il se fait l'interprète de ses collègues en disant tous les regrets bien vifs qu'occasionne une mort si prématurée et la place bien grande qu’elle laisse vide dans les rangs de l’entomclogie Lyonnaise. M" Locard propose à M' le Président, de deman- Mh der à M' Rey une petite notice sur le D' Jacquet, elle h serait suivant certains précédents, insérée dans les anna- les. Cette motion est adoptée. M" Locard présente son catalogue descriptif des mammifères qui vivent dans le département du Rhô- ne et les régions avoisinantes. C'est la partie du cata- M) logue de la Faune du département du Rhône dont notre savant collègue a bien voulu d’abord se charger. Il promet encore les poissons; mais, il demande que | pour introduction à ces divers catalogues, on fasse une histoire, un résumé de l’état des sciences locales. Notre Président dont la haute compétence est si bien connue lui paraît tout désigné pour cette tâche. M. le D' Saint-. "M Lager accepte et veut bien se charger de ce travail. La séance est levée à 9 heures. Procès-verbal du 12 Novembre 1888 Présidence de M. le Dr Saint-Lager La séance est ouverte à 8 heures. Le procès-verbal de la dernière séance est lu € adopté sans observation. | M. Rey sur la demande de M. le président se char: ge d'écrire une notice sur le D' Jacquet. M. Rey continue la lecture de ses essais sur les lar- ves des coléoptères, il s'occupe de la tribu des Chry- somélides, et donne la description de quelques espèces nouvelles ou peu connues, qu’il fait ensuite circuler sous les yeux de l'assemblée avec les insectes parfaits qui s'y rapportent. Notre savant collègue continue ses remarques en passant par la tribu des Clavicornes, les familles Sylphides et des Scaphidides l’occupent particulière La séance est levée à 9 heures, Re a PAT PA PEN L Proces-Verbal du 26 Novembre 1888 D Présidence de M. le Dr Saint-Lager La séance est ouverte à 8 heures. Le procès-verbal de la précédente séance est Iu et — adopté sans observations. —._ M. Rey continue la lecture de son travail sur les. —… larves de Coléoptères; dans la tribu des Aphidiphages … ou Coccinellides, il étudie particulièrement les larves de l'Adonia mutabilis, Coccinella variabilis, C. 14- … pustulata, harmonia impustulata et Sospita tigrina. La “tribu des Endomychides, que M. Rey étudie ensuite, —…. termine cet important travail. | …. M. le Dr Saint-Lager après une discussion entre MM. … Rey, Saubinet, Roux, Mermier et Redon résume M j'avis général dans son désir de voir se continuer la - publication de l’'Échange, fondé par le regretté Dr . Jacquet. La séance est levée à 9 heures. À " , 4 Procès-verbal de la Séance du 10 Décembre 1888 Présidence de M. le Dr Sainé-Lager La Séance est ouverte à 8 heures. ——…. Le procès verbal de la précédente séance est lu et “adopté sans observations. MM. Faure et Riche présentent pour être admis com- “me membre titulaire de la Société M. Depéret, profes- F MMseur de Géologie à la Faculté des sciences. Il sera “statué sur cette admission à la prochaine séance, — M. le D’ Saint-Lager à propos d’un article de Mon- gazza sur l’hérédité psychique fait remarquer tout intérêt de cette question qui vient se placer à côté de “l'hérédité physique et la compléter semble-t-il. Cepen- “dant contrairement à l'opinion admise, notre savant collègue ne l’adopte pas d'une façon absolue, M. Faure répond que cependant l’hérédité des ins- ments, c'est-à-dire des organes dans cette question doit entraîner l’hérédité des produits, et, avant de reje- complètement l’hérédité intellectuelle à cause de Son absence dans certains cas, il faut aussi considérer que l'hérédité physique est très souvent en défaut et même aussi en contradiction, “L'état stationnaire des races inférieures semble au contraire prouver l’hérédité physique. “— Le manque d'éducation que l’on peut généralement “invoquer trouve ici une application probante et l'état Mintellectuel sans cesse croissant des races supérieures, par suite de leurs efforts constants vers le mieux, peut “compléter la preuve dans le sens contraire. MM. le Dr Saint-Lager oppose à ceci l'apparition su- bite dans un milieu inférieur d'individus vraiment supérieurs qui s'élèvent bien au-dessus de la moyenne #l\dont ils sont sortis. “M. Faure ne voit dans ces cas qu’un effet très-appré- ciable de l'éducation qui imprime un plus grand | développement à certains organes en affaiblissant cer- |tains autres et particulièrement ceux de la génération ‘qui sont plus sensiblement affectés par un surcroit de travail cérébral et ne peuvent alors procréer des Lindividus aussi bien doués que leurs pères. | MA propos du journal l'Échange une discussion s’élè- 1e,entre MM. St-Lager, Faure, Saubinet, Blanc, Roux Redon, qui n’aboutit cependant à aucun résultat Mnitif malgré le désir de chacun de voir se continuer “uvre si appréciée. … séance est levée à 9 heures. REVUE LINNÉENNE 3 Procès-verbal de la Séance du 24 Décembre 1888 Présidence de M. le Dr Saint-Lager La séance est ouverte à 8 heures. Le procès - verbal de la précédente séance est lu et adopté. M. Depéret professeur de Géologie à la Faculté des sciences, présenté par MM. Riche et Faure est admis comme membre titulaire de la Société. M. le Président donne l'analyse de deux notes de M. Rey sur la famille des Catopides. M. le trésorier donne lecture de son rapport finan- cier et d’un projet de budjet pour 1889. Une com- mission composée de MM. Riche et Sonthonnax est nommée pour l'examen des comptes de l'exercice 1888. L'ordre du jour appelle le renouvellement du bu- reau pour 1889; après la lecture du réglement con- cernant ces élections il est procédé au vote qui donne les résultats suivants : Président, MM. Saubinet Vice-Président Faure Secrétaire Général Redon Secrétaire Adjoint Mermier Trésorier Roux Après une discussion entre MM. Saint-Lager, Faure, Riche, Saubinet, Roux, Courbet et Redon, M. Son- thonnax annonce qu'il va continuer la publication de l’Échange et qu'il compte sur l’aide de tous ses collé- gues pour faciliter la tâche en lui donnant le plus qu'il leur sera possible communication de leur travail. LARVES DE COLÉOPTÈRES (suite) par C. Rey Présenté à la Société Linnéenne de Lyon, le 26 Novembre 1888 TRIBU DES APHIDIPHAGES OU COCCINEL- LIDES Les larves de Coccinellides par les services qu'elles rendent, viennent nous dédommager des ravages exercés par celles des tribus précédentes. Elles détruisent, pour la plupart, les Pucerons qui infestent nos jardins, nos forêts et nos champs ; d’autres (Scymnus minimus), ainsi que l’a constaté M. J. Nicolas, s’attaquent aux petites espèces de Tétraniques, et il en est peut-être de même des Chilocorus et Exocomus. On en connaît un certain nombre dont les descrip- tions sont dues, en majeure partie, à De Geer, Mulsant et Perris. Je les partage en 4 catégories principales : 19 — Les tuberculeuses, à tubercules plus ou moins dentés (Coccinellaires, Scymniens) : 2° — Les épineuses, à épines simples ou presque simples (Anatis, Propylea, Sospita, etc), 39 — Les épineuses à épines dentées et ciliées (Chilo- coriens). 4° — Les épineuses, à épines ramifiées (Epilachniens). Les larves du 1° groupe ont entre elles la plus grande affinité. J'en possède quelques unes que je me vois nulle part publiées, et dont je vais donner les descrip- tions sous toute réserve. LARVE DE L’ADONIA MUTABILIS Scriba. Obs. Cette larve est commune, en Juillet, sur les herbes et les arbustes, en compagnie de l'insecte par- fait. Elle fait la chasse à diverses espèces de Pucerons. LARVE de la COCCINELLA VARIABILIS Fabricius Obs. Cette larve se trouve, en Juin, en battant les tilleuls et autres arbres. Par la longueur des pieds, elle a quelque analogie avec celle de l'Adonia muta- bilis, dont elle diffère par la disposition des taches. LARVE de la COCCINELLA 14-PUSTULATA Linné Obs. Cette larve se prend en fauchant, sur les herbes. Elle ressemble à celle de Thea 22-punctata. Elle est hérissée de soies moins longues et moins nom- breuses, et les bandes pâles sont d’un jaune moins ci- tron. LARVE DE L'HARMONIA IMPUSTULATA Lin. Obs. Cette larve se prend, en août, sous les écorces ou en battant les arbres. Elle diffère de celle de Cocci- nella bipunctata par sa forme moins ramassée et par les bandes longitudinales d’une couleur plus pâle, La nymphe porte à son extrémité la dépouille de la larve. Elle est convexe, ramassée, ruguleuse, peu brillante, en partie testacée, etc. LARVE DE LA SOSPITA TIGRINA Linné Obs. Cette larve se rencontre, avec l'insecte par- fait, sur l’Aune, où elle fait la chasse aux Pucerons. Elle ressemble à celle de Prophylea 14-punctata Lin. dont elle diffère par son prothorax plus fortement re- levé-denté sur les côtés et par ses pieds autrement co- lorés, etc. Toutes les diverses larves de Coccinelliens varient beaucoup de coloration suivant l’âge, et, avant d'opérer leur nymphose elles s’épaississent et prennent une teinte tantôt plus pâle, tantôt plus obscure. La nymphe re- tient souvent au sommet de l'abdomen la dépouille de la larve. Mais, chez les Chilocorus et Exochomus, la nymphe séjourne dans l'enveloppe même de la larve comme dans une coque entrouverte en dessus, jusqu'à sa dernière métamorphose. Les larves de Coccinelliens fréquentent généralement les mêmes végétaux que l’insecte parfait ét je suis per- suadé qu'avec un peu de patience, l'entomologiste observateur arriverait non seulement à les découvrir presque toutes, mais encore à pouvoir aflirmer leur identité spécifique. Quant à la famille des Scymniens, les larves pré- sentent sur l'abdomen 4 séries de tubercules ciliés (Scymnus minimus) où simplement 4 rangées de fossettes lanigères (Scymnus marginalis). D'après les observations présentées à la Société Linnéenne de Lyon (1884) par M. Nicolas, la larve du Scymnus minimus se nourrirait de jeunes Tétraniques. Il en est proba- blement ainsi de plusieurs autres espèces du même genre et des genres Chilocorus et Exochomus qu'on rencontre abondamment sur les branches infestées par ces mêmes Acarides. Je soupçonne même les Æype- raspis de n'être point aphidiphages, car leur manière de se comporter le fait supposer ainsi. Quant à la lar- ve du Scymnus arcuatus, ainsi que je l'ai constaté, elle est parasite du Puceron lanigère, si nuisible aux Pommiers, Poiriers et Aubépines. Les larves des Epilachna, Lasia, Cynegetis, Rhi- zobius et Coccidula, au milieu des Coccinellides, offrent des habitudes et mœurs tout à fait différentes. Elles sont phytophages, phyllophages ou herbivores. Celle de l'Epilachna argus ronge les feuilles de la Bryone, celle de la chrysomelina vit sur les feuilles de l'Ecballium elaterium, celle de Lasia globosa se nourrit de la Saponaire, enfin celle des Coccidula paraît préférer les plantes aquatiques. TRIBU DES ENDOMYCHIDES On ne connaît de cette tribu que 3 espèces, Endo- mychus coccineus, Lycoperdina succincta et bovistae. Elles se nourrissent de diverses espèces de ZLy-coperdon. La larve de l'Endomychus coccineus est testacée, munie sur l’abdomen de 2 séries d’épines tronquées et triciliées, avec le sommet armé de 4 épines plus fortes. La nymphe est ferrugineuse, hérissée de soies hispides, pâles et nombreuses. Fin REMARQUES EN PASSANT par CI. Rey ML 6 — Présenté à la Société Linnéenne de Lyon, le ro Décembre 1888 (suite) FAMILLE DES CATOPIDES Je ne crois pas que le Choleva Sturmi Bris. doive être assimilé à l’angustata Fabr., car les trochanters postérieurs d sont simples dans celui-là et dentés et angulés dans celui-ci, avec les anneaux intermédiaires du ventre à peine impressionnés chez les 4 du Stur- mi et très fortement chez les & de l’angustata. Les Q à élytres mucronées, appartiennent, selon moi, au Sturmi plutôt qu'à l'angustata. Le Choleva arguta KR. se distingue de Sturmi par les trochanters postérieurs & subéchancrés en dedans et à pointe plus efflée, avec la dent des cuisses moins fine. Les pénultièmes articles des antennes sont moins allongés, plus obconiques, avec le 8° à peine plus court que le suivant. Si cet insecte n'est pas une espèce, c'est au moins une race remarquable. — Carniole, Hyères (Provence). Catops Watsoni Spence. — Certains exemplaires de taille moindre, de forme plus oblongue, de couleur plus brillante et à ponctuation et pubescence un peu moins serrées, représentent, pour moi, le Catops ambi- guus de Heer, que l’auteur lui-même regarde comme distinct de scitulus Er. auquel on le réunit. Catops subnitens R. — Est moindre, plus convexe, plus brillant et moins soyeux que C. nigricans Sp. Les pieds sont plus obscurs et les 5° et 6® articles des antennes un peu moins allongés. Peut-être est-ce là une espèce à séparer ? — Lyon, Cluny (Saône-et-Loire) 2 6x. Le Catops longulus Kelln., indiqué d'Allemagne et du nord de l'Europe, se rencontre rarement en France : Mont-Dore, montagnes du Beaujolais, Cette. Il est remarquable par sa forme suballongée. Je crois le Catops fuliginosus Er. distinct de nigri- cans Sp. Les tibias antérieurs des 4 sont subitement dilatés dès leur extrême base et subparallèles dans le reste de leur longueur. — Languedoc, Provence. Le Catops cognatus R. a les tibias antérieurs 4 gra- duellement élargis de la base à l'extrémité comme chez C. morio Fab. ; mais il est plus. large, plus dilaté der- rière les épaules, plus voûté en avant etplus rétréci en _ arrière où les élytres paraissent comme obtusément __ acuminées. En même temps, la couleur générale est moins noire; la massue des antennes et les pieds sont 4 moins obscurs, et les angles postérieurs du prothorax plus projetés en arrière, etc. — Lyon, Bresse, Bugey. | Re 3 Parmi les Catops sericeus Panz, je reconnais qua- tre formes qui peut-être doivent constituer quatre espèces distinctes, savoir: 1°le Catops sericeus, le _ plus grand et à devant du corps large et élytres sensi- | blement rétrécies en arrière. — 20 le C. medius KR., | dela tailledes moyens ou petits sericeus, à tibias _ antérieurs moins élargis à leur sommet, les intermé- diaires moins fortement recourbés chez les &, les _ postérieurs plus droits, le 3° article des antennes un peu plus court que le 2°, et la forme générale plus __ réguliérement ovalaire et moins rétrécieen arrière. — __ Lyon, Beaujolais, Collioure, St-Raphaël (Var). — 3° _ C. miser R.,au dessous de la taille des plus petits _ sericeus ; forme du medius, antennes moins longues, à funicule plus grêle et à 3° article évidemment plus court que le 2°, tibias intermédiaires 4 à peine arqués et les postérieurs droits, etc. — Lyon.— 4° compres- sitarsus KR.,à taille des moyens sericeus, à tarses pos- térieurs moins allongés, latéralement comprimés, ce qui les fait paraître plus larges vus de côté que vus de dessus, avec le 1°° article à peine plus long que le 2° et distinctement pédicellé à son insertion au tibia. — Lyon (1). Le Colon emarginatum Ros., espèce d'Espagne, se prend rarement en Provence (Var et Alpes-Maritimes). Le Colon brunneum Sp. varie beaucoup pour la taille et la couleur. Les petits exemplaires ont parfois la ponctuation moins serrée. (A suivre) (x) N'ayant vu qu'un seul exemplaire de cet insecte, il pourrait bien n'être qu'une variété accidentelle. LARVES DE COLÉOPTÈRES par C. Rey te + Présenté à la Société Linnéenne de Lyon, le 24 Décembre 1888 FAMILLE DES ANISOTOMIDES L'Hydnobius insignis R. est remarquable par la massue des antennes d’un noir tranchant, par son écusson distinctement ponctué et par la strie suturale bien accusée jusqu'à la base. Pour la taille, il tient le milieu entre strigosus Schm. et spinipes Gyl., Les rides des interstries des élytres sont moins serrées et plus obsolètes que dans ces derniers. — Parmi les . feuilles tombées de Ciste, 1 seul exemplaire, St-Ra- phaël (Var). L’Anisotoma flexuosa R. ressemble beaucoup au . calcarata Er. Les cuisses postérieures des G” sont plus _ obtusément dentées, avec leurs tibiäs arqués d’une n manière plus régulière. La base du prothorax est moins sinuée de chaque côté près des angles posté- rieurs et le dernier article des antennes n'est pas visi- = blement plus étroit que l'avant dernier, etc. Il est oindre, plus oblong, plus foncé que punctalata, — Lyon, 1 seul exemplaire. L’Anisotoma minima R, est bien moindre que calcarata Er. Les cuisses postérieures des 4 sont dilatées-dentées à leur sommet interne, à peu près comme chez celui-ci, mais les tibias sont presque droits. — Autriche, un seul exemplaire. Ainsi qu'on là déja constaté, le genre Cyphoceble de Thomson ne peut être admis. L'auteur n'ayant pas connu les espèces françaises, les caractères signalés perdent beaucoup de leur valeur. L’Agathidium clypeatum Sharp que j'avais d’abord nommé brevicorne R, est, à mon avis, distinct de piceum Er. Il est d’un rouge brun plus où moins foncé; les antennes, moins longues, ont leur 3° arti- cle obconique, seulement un peu plus long que le 2e et les intermédiaires courts; les 3° à 8 sont distincte- ment ciliés en dedans chez les &'; enfin, la massue est sensiblement rembrunie. Les mandibules des & sont comme chez piceum, — Grande-Chartreuse, 2 ex. L’Agathidium globosum Muls. et Rey ressemble également beaucoup au piceum Er.; mais il est plus obscur en dessous et les deux premiers articles de la massue sont presque toujours un peu rembrunis. Les mandibules sont rugueuses et pubescentes, la gauche des @” est un peu prolongée et à peine redressée à son extrémité, etc. On lui rapporte le convexum de Sharp et le pallidum de Fairmaire et Laboulbène doit étre considéré comme la variété pàle du globosum? Montagnes du Beaujolais, Mont-Pilat, Bugey, Mont- Dore, Grande-Chartreuse. — L’Agathidium convexum Sharp est, pour moi, distinct de piceum Er. par sa strie suturale plus rac- courcie, par le dessous du corps plus obscur et par la mandibule gauche des 4 bien moins prolongée, etc. Il diffère de globosum, outre ces deux premiers carac- tères, par ses antennes concolores, etc. — Sous les feuil- les mortes de Ciste, Provence. J'ai séparé sous le nom de Clambus pubescens var. punctillatus R. 2 exemplaires à taille moindre et à ponctuation des élytres un peu plus évidente sous une pubescence à peine moins serrée. — Collioure. Le Loricaster testaceus R. varie beaucoup pour la couleur qui est le plus souvent d’un roux ferrugineux, quelquefois testacée, d'autrefois d’un brun rougeâtre. Les diverses espèces du genre Cybocephalus, variant beaucoup de taille et de ponctuation, sont d'une étude d'autant plus difficile que les caractères principaux ne s'appliquent qu’au sexe mâle. (A suivre). INSECTES TROUVÉS DANS UN CLOS de 5 hectares (Supplément) 1888 Myrmedonia laticollis, avec Formica fulginosa. lugens et sa larve Thiasophila angulata, avec Formica fulva. Scydmænus Hellwigi, avec Formica fulva. Pycnomerus terebrans, dans le tan d’un vieux chéne. Trox hispidus, sur un cadavre de Merle. Cerophytum elateroides, dans un sureau carié. Elater Megerlei en battant. Criocephalus rusticus, dans la maison. CUREY 6 REVUE LINNÉENNE VARIÈTÉ OU ESPÈCE NOUVELLE Pœcilonota Conspersa var. P. albæ En Comparant les Pæcilonota que j'ai récoltés en Al- gérie sur le Populus alba, à ceux que j'avais trouvés en France sur le Populus tremula j'aitrouvé des dif- férences marquées. Ce dernier comme ceux que j'ai reçus d'Allemagne sont toujours ternes, rougeâtres, poudreux tandis que les premiers sont cuivreux et brillants; les premiers ont le corselet plus étroit que la base des élytres qui vont en s’élargissant jusqu’au tiers inférieur où elles diminuent assez brusquement; ceux du P. alba ont le corselet à peu près aussi large que les élytres, qui s’élargissent peu et diminuent assez graduellement. M. Aubert, de Toulon, à qui cet insecte a été commu- niqué croit à une espèce nouvelle, il l'a transmise à M. Abeille de Perrin, dont nous attendons la réponse. C’est donc au moins une variété bien marquée. A. Richard. ENTOMOLOGIE APPLIQUÉE On reproche souvent aux entomologistes de s’occu- per d’une science qui ne sert à rien. Les notes que nous reproduisons ci-dessous montrent que l'entomo- logie comme d’ailleurs toutes les branches de l’histoire naturelle n’est pas une science de mots seulement, et qu’en dehors du côté scientifique ou agréable, elle a encore un côté essentiellement utilitaire. Notes d'Entomologie Agricole Algérienne Trois ennemis de nos arbres: les peupliers attaqués par le Melanophila decostigma et le Pœcilonata conspersa ; les ormeaux tués par le Lampra deci- piens; moyen de préserver ces arbres. Le porc des- tructeur de la fourmi moissonneuse. À part les travaux de MM. Champenois, Buffault, Rejimbeau et de Trégomain sur les mœurs du Coræ- bus fasciatus et les dégâts causés par cet insecte dans les forêts de chênes du midi de la France, je ne crois pas qu'aucun buprestide ait été jusqu'a présent signa- lé comme un ennemi sérieux de nos arbres. Je viens en signaler trois, dont les méfaits sont d'autant plus à combattre qu'ils sont commis dans les parties de lAl- gérie qui ont le plus besoin d’être boisées. Mes obser- vations ont été faites aux environs d'Orléansville; mais je les crois applicables à une partie de l'Algérie et de la Tunisie. Le premier est le Melanophila decostig- ma (1). Il attaque les jeunes plants des diverses espèces de peupliers; je l'ai observé sur le Populus nigra et sur le Populus alba (Saf. Saf.\. II m'a paru donner la préférence aux plants les moins vigoureux qu'il fait promptement dépérir. Son éclosion a lieu à Orléans- ville du 1% juin au 8 juillet, mais surtout vers le 15 juin. Par une journée chaude, on le voit courir dès 10 heures du matin sur les parties du tronc exposées au soleil ; il s'envole lestement dès qu'il aperçoit le moindre danger; aussi n'est-il pas facile à saisir à ce moment; on ne peut le faire qu’en se plaçant au côté opposé de l'arbre et en lui mettant très rapidement la (x) Le Melanophila decostigma à o m, o12 de long, o m, 004 de large, est d’un noir mordoré, avec 10 où 12 points Jaunätres sur les élytres. RER à main dessus; encore s'échappe-t-il souvent entre les doigts. Mais vers 5 heures de l'après-midi, la chasse devient plus facile: l’accouplement a eu lieu; l’insecte est alors généralement appliqué contre le tronc, sou- vent près d’une nodosité, toujours au soleil; c’est à ce moment que la femelle commence à déposer ses œufs dans les premières couches de l'écorce. Le moyen le plus commode de prendre l’insecte à ce moment est de le mettre d’un seul coup à l’ombre avec une ombrelle; on peut alors l’approcher de très près avec la main et le saisir par un mouvement prompt. Les œufs déposés, comme je viens de le dire, ne tardent pas à éclore; les larves pénètrent dans les couches profondes de l'écorce, puis dans le jeune bois où elles se creusent des galeries de coupe ovale, com- me celles de tous buprestides, pendant 9 mois environ; elles regagnent alors l'écorce, s’y transforment et en sortent insectes parfaits en juin. Ces galeries tuent l'écorce par plaques, arrêtent la sève et facilite la ru- pture par le vent ou toute autre cause physique. Le deuxième ennemi est le Pœcilonata conspersa (1) Je ne l’ai observé en Algérie que sur le peuplier blanc (Saf. Saf.). C'est sur le peuplier Tremble que je letrouvaisen France. Contrairement au précédent il n’attaque pas les arbres d’un très faible diamètre; sa larve plus grosse ne pourrait s’y développer. Ses mœurs sont analogues à celles du decostigma, mais il est plus lourd, plus facile à saisir; son éclosion à lieu du 8 au 30 juin. Il se tient sur le tronc et sur les grosses branches, toujours au soleil, changeant de pla- ce pour le suivre: le matin sur le tronc au levant, à midi sur les hautes branches, le soir sur le tronc, au couchant. 11 s’accouple aussi après le milieu du jour; la femelle pond vers 4 à 5 heures du soir, le plus souvent vers le bas de l’arbre ou des grosses branches dans les replis crevassés de l'écorce. Sa larve se com- porte comme la précédente, pénètre plus profondément dans le bois et par des galeries plus larges, mais l’ar- bre en souffre moins; j'ai cependant vu de très grosses branches mortes sous le coup de cet insecte. Je crois qu'il n’attaque que les arbres venus dans des terrrains un peu secs, car je n'en ai pas vu un seul sur les Saf. Saf. qui bordent le canal de Relizane, alors qu’au même moment et sur un petit nombre d'arbres je prenais à Orléansville plus de cent exemplaires de chacun des deux buprestides ci-dessus. Le troisième bupreste fait encore plus de mal que les précédents; c'est le Lampra decipiens (2). Desormesqui, à part quelques branches sèches, paraissaient l’an dernier pleins de vie, étaient cette année, en juin, absolument secs: troncs et branches s'étaient desséchés au moment du bourgeonnement. Ils étaiens morts et cependant tout autour de l’arbre, de jeunes pousses sorties des racines montraient par leur vigueur que celles-ciétaient saines. « L’ormeau, me dirent mes voisins, ne peut vivre longtemps en Algérie ». L'examen de ces arbres me donna promptement l'explication que je désirais. Le tronc et quelques branches étaient criblés de trous ovales ; c'étaient des galeries de Lampra decipiens, ainsi qu'en témoignaient quelques-uns de ces insectes qui y étaient à l’état sec. J'ai pensé que la mort de l'arbre, desséchant l'écorce, l'avait rendue plus dure ou avait rapetissé le trou, empêchant ainsi la sortie de l'insecte. Je n'ai pu observer ce bupreste vivant, n'étant pas en Algérie au moment de son éclosion, qui doit avoir lieu dans la première quinzaine de mai, car en fin juin j'ai constaté la présence de jeunes larves dans les ormes voisins. (1) Pæcinolata conspersa, o m, 016 de long, o m, 006 de large roux bronzé. (2) Le decipiens: o m, or$ de long, o m, 005 de large, vert bril- lant, à bords dorés, avec un petit pointillé bleu-foncé, en me TT ta ES | # LA REVUE LINNÉENNE Les mœurs de cet insecte sont semblables à celles des précédents, si ce n’est son éclosion qui est plus pré- coce d’un mois au moins. Il attaque le tronc et les branches qui recoivent les rayons du soleil. J'ai vu de jolis ormes de 3 ou 4 miêtres de haut tués par ces insectes et si, comme elle l’a fait en 1878 pour le Coræbus, l'Administration des forêts désire exposer les dégâts de ce bupreste, elle trouvera des arbres tués par lui à l’ancien pénitentier d’Orléansville et à la propriété voisine appartenant à M. Fourrier, conseiller général. Que peut-on faire contre ces insectes? La chasse me paraît un moyen peu pratique. J'ai pensé que le mieux serait d’enduire, au moment de l’éclosion, les troncs et les branches où ces insectes déposent leurs œufs, avec une bouillie de terre additionnée de bouse de vache, ce qui suffirait je crois, à y empécher leur ponte. Pour le Melanophila decostigma, on enduirait ainsi les jeunes plants de peuplier; pour Pæcilonata conspersa les parties crevassées des saf. saf. surtout à la base du tronc et des grosses branches, pour le Lampra deci- piens le tronc des ormes et les parties de leurs bran- ches où le soleil peut frapper. Fourmis moissonneuses. La fourmi moissonneuse d'Algérie appartient comme celle de France au genre Aphænogaster, ainsi nommé parce que le corselet de ces insectes paraît nul à côté de leur grosse tête armée de fortes mandibules. Ces fourmis font en Algérie des de en dégâts assez sérieux; elles coupent sur tiges les épis blés au moment de la maturité, les emportent et enfouissent les grains après les avoir triés, dans de petits magasins souterrains; j'ai vu des espaces de plusieurs mêtres carrés dont les épis avaient été ainsi enlevés. C’est surtout au blé tendre, blé des européens que les fourmis s’attaquent; le blé corné des arabes est moins atteint sans doute à cause de sa dureté. Le blé ainsi amassé doit servir à la nourriture de ces colonies de fourmis. J’ai pensé que le meilleur moyen de les détruire serait de leur enlever ces pro- visions. Pour cela, jen ai fait l'expérience, il n'y qu'à faire pâturer les porcs dans les champs après la moisson. Leur flair aidant, ces animaux découvrent facilement à l’aide de leur groin ces provisions souter- raines mais peu profondes, et font une razzia double- ment profitable au colon, puisqu'il rentre ainsi par son troupeau en possession du blé volé et met du même coup la famine au camp des voleurs. Lalla-Aouda, juillet 1888. A. RICHARD, pharmacien à Grenoble, ancien Secrétaire général de la Société des Sciences naturelles du Sud-Est PDO CS LIL LESC CSS OL DOS PLC SSL CS CSSS CELLES LOS ESS PLL ELLE LEE ÉPSLE LEP EPLL DELLE CPL E LOIS ECO EPP OPEL OPEL TETE ANNONCES DIVERSES Prix des annonces : La page, 46 fr, — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, 0, fr. 20 c. 11 sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour °/ sur les annonces payantes pour la rre insertion. 50 oc pour les insertions répétées, de la même annonce. Tout abonné a droit, pour chaque numéro, si l'espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s’agit d'annonces d'échange. M. Damry, naturaliste à Sassari, (Sardaigne) offre sa collection de Pselaphides et Scydmaenides, d'Europe et confins, composée en Pselaphides et Clavig. de 210 espèces 562 exemplaires, en Pausides et Scydm. de 125 espèces, 311 exemplaires, Cette collection renfer- me nombre de raretés de premier ordre, dont la pres- que totalité des insectes à été déterminée par MM, de Saulcy et Reitter. Pour traiter s'adresser directement à lui. Au moment de tirer le Journal, nous recevons l'adhésion de Monsieur Desbrochers des Loges, 25, rue de Boiïsdenier, Tours (Indre-et-Loire), qui veut bien faire partie du comité d’études, pour la détermination des Curculionides d'Europe et circa. Inseckten-Borse Central-organ zur Vermittelung von Angebot, Nachfrage und Tausch. Rédaction : Leipsig, 1, Augustusplat;. BULLETIN DES ÉCHANGES Toute personne qui enverra à M. L. Sonthonnax, Rue d'Alsace, 19, Lyon. 50 coléoptères, hémiptères, lépidoptères ou diptères, préalablement acceptés, recevra les hémiptères suivants. Aela rostrata « acuminata Alydus calcaratus Agallia venosa Acocephalus striatus « Capsus laniarius Calocoris vandalicus « 6-punctatus Carpocoris lynx Cicada piebeja Cixius nervosus Dictyophora Europæa Gonocerus venator Halticus apterus Issus Coieoptratus Lopus sulcatus Gastrodes ferrugineus Graphosoma semipunctata Harpactor irracundus erythropus Heterocordylus genistæ Hysteropterus grylloides Ischnodemus sabuleti Heterotoma merioptera Miris calcaratus Megalocera ruficornis Naucoris maculatus Nabss lativentris Orthostira musci Oncognatus binotatus Plinthisus brevipennis Pterotmetus staphylinioides Phymata crassipes Pirates hybridus Prostemua guttula Ptyelus spumarius Eurydema festivum € flavomarginus Reduvilus personatus Eupteryx carpini « albomarginatus Triecphora vulnerata « urticae Lygæosoma reticulata « mactata Globiceps flavofemoratus Gerris Costæ Monanthia cardui Leptopterna dolabrata Velia currens Les frais de poste sont à la charge des demandeurs. — Les espèces reçues en échange de ces 2 1/2 centuries, serviront à en composer de nouvelles qui seront offertes et publiées dans le prochain numéro, et ainsi de suite. LE 2 n REVUE LINNÉENNE ANNONCES ANNUELLES : Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi- yement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la ligne pleine. En vente, chez M. L. Jacquet, Imprimeur, Rue Ferrandière, 18, Lyon, toutes les années parues de l'Echange (1885-1886-1887 et 1888), contre l'envoi d'un mandat poste de 7 francs. Chaque année prise séparément 2 francs. HENRI GUYON Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris a SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D'INSECTES Grand format vitré, 39-26-6 ................ 2 50 Grand format carton, 39-26-6 .............. 2 Petisiformatw26190m/2-6/ 42 yne nm ete 1 85 Petitifonmar, 126=19"1/2=6 0 TRUE RER 1 50 Boîtestdoubles fondStilrés és ns. Re RER Re 2 50 Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande. PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS PRIX-COURANT DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE {Plus de 9000 espèces) TJ. DESBROCHHENRS des IOGES 23, Rue de Boisdénier, à Tours (/ndre-et-Loire) Collections de divers ordres. — Achat d'insectes. — Commission. — Expertises. — Echanges. OUVRAGES A DISPOSER Par M. CI. Rey SR HISTOIRE NATURELLE DES COLÉOPTÈRES DE FRANCE 1260 Altisides par Foudras) TIvVOl AS ESA NC 2 ART V SRCICRIEND 10 1862 Mollipennes (ZLumpyrides, Téléphorides) par Mulsant, 1 vol. in 8° 431p, 3 pl. (Éd'epursee) MEN AADE 1863 Angusticolles (C/érides) et Diversipalpes (Lymexylonides), x vol. in 8°. 158 p. 2 pl. par Mulsant. 6 > 1863 Longicornes (2° éd}, 1 vol. in 8”, 590 p. par Mulsant. . . . : . . . LRU EE TT Le à 12 > 1865 Fossipèdes (Cébriontdes) et Brévicolles (Dascillides) par Rey 1 vol. in 8°, 124 p°s pl ... 6 > 1866 Vesiculifères (Malachides) par Rey, 1 vol. in 8°. 306 p..7.pl : + + . 0. . . un 10 > 1866 Colligères (Anthicides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 187 p. 3 pl . . . . . . . . . . …. . 6 >» 1867 Scuticolles (Dermestides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 186 p. 2 ph . . . . . . . ... . . . . . . 6 > rSastGibhicolles (PHr722e)} pariRey, mivol MAIS 02 241p-10AIpl EAN NC ENS OMS 10 >» 1868 Hloricoles (Dzsp4des)ipanRey.eravol an SE MED TO ND IIS A PTENCRE MER RE ERERERERE 15 > 1860. Piluliformes (Byrrhides) par Mulsant, r vol. in 8°. 175 p. 2 pl . . . . . . . . . : . . . à 6 » r871.Lamellicornes (2° éd.) par Mulsant, rvol. in 8°. 733 p. 3 pl - - : . . . . . . : . . - . 15 >» 1885 Palpicornes. (2° éd:)ypar Rey, ,rwokni88740p. 21pL Ie IE MEN EEE ROME 9ù% 1887 Essai sur les larves de Coléoptères par Rey, 1 vol. in 8°. 126.p. 2 pl... . . . . . . . . 8 > BRÉVIPENNES OÙ STAPHYLINIDES 1871 Bolitocharaires par Rey;1-vol-1n/8"1921/pe Spin. NU RE EE SN RC ENONNNRSE 8 >» 1874 Aléocharaires par Rey, 1 vol, in:8%565 p> spl. . + Lu MR Un Se 10 >» 1857 Staphyliniens par Rey, 1 vol. in 8°4712 p..6-pls. 0... Re lnnt LAVER ES BrémPedéertens etc par Rey: T' VOLS" 730/D. CDI EN. LAN CET BE Fe 1380 Homaliens par Rey,tuvol in)8#%1430 pe 6 pl PEINE CRUE RE AE EEE EEE GE 1883 Tachyporiens, etc. pariRey, HevOl- in 8/7 209 peh4 pl. MU MARNE: LOUP ANEENRr 10 » 1334 Mycropéplides, Sténides par Rey, 1 vol, in 8°. 263 p. 3 pl. .: . . . . . . . . . . . «en 10 >» PUNAISES DE FRANCE 1366 PentatomidestpanMulsant, 1volin,8°. 5 GS Ip 02 pl EE EE Ne EC PAR ENS ECSE 11. > 1350 Coréides,ietc: par Mulsant, r vol..in 8°. 250 p. 21pl . .1. : .4,..,.4. 8 +200 442 1873 Réduvides par Mulsant, 1 vol. in 8". 1178 p. 2 pl... he à . : . . 0 |. TE ee 1859 Lygéides par Mulsant, 1 vol. 1n,87.164.p. MS. JR AU 1 Le CODE SANTE" 3 > OPUSCULES ENTOMOLOGIQUES Par Mulsant 1853 Description de 80 espèces de Coléoptères, 4 biographies, 192 p. 3 pl. . . . . . . . . . . 6 >» 1863 Supplément aux CaCcinpllides, 1205 D: MEME MINIER MAMAN CODEC TEEN 6 » 1853 Les derniers Mélasomes (Parcilabres où Pédinides), 242 p. 4 pl. . . . . . . . . . . + . . . 6 > 1378 Chrysides de France par Abeille de Perrin, r08 p. 2 pl. . . . . . . 5. . . . . . : . : - : 4 > NN —— En vente chez l'auteur : M. C1. Rey, 4, place St-Jean, Lvon. a" —" — — — —_— — —————————————— — —— — — — — ——Z—.—Z—Z—Z—. Lyon, — Imp. Lith. et Gray. L. JAcQuET, rue Ferrandière, :18 2106 | Cinquième année. — N° 50 15 Février 1880. L'ÉCHANGE Revue Linnéenne ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE paraissant tous les 15 du mois Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d’Entomologie, et de la Société Entomologique de France. CONTINUÉ PAR L. SONTHONNAX F. GUILLEBEAU membre de la Société Entomologique de France. ++ GC. E. LEPRIEUR A. LOCARD Vice-Président de la Société Malacologique de France. +8+ CI. REY membre de la Société Entomologique de France, Président de la Société Française d'Entomologie, membre honoraire de la Société d'histoire naturelle membre de la Société Entomologique de France et de Colmar etc. de la Société Linnéenne de Lyon. | sp j AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM. Ed. AnpRé (de Beaune), D' L. BLanc, L. Dériarn, DesBRoCHERS DES LoGes, A. DuBois (de Versailles), L. Gmer», R. Grinat, Valéry Mayer, J.-B. Renaun, A. Rice, Ricarn (de Grenoble), Nisius Roux, et A. VizLor (de Grenoble). es COMITÉ D'ÉTUDES POUR 1889. — 55 — MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MARseILe. CoZéoplères | MM. J. Minsmer, capitaine au 142 de ligne, à LoDive exotiques. L. Blanc, D", 53, rue de la Charité, Lyon. Minéralogte. Brosse, abbé, professeur au collège d'AxNonay. Æydro- canthares et Histérides. Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre Amara, Harpalus, Feronia. A. Chobaut, Dr, à AviGnon. Carabiques gallo-rhénans. J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon blanc, ORLÉANS, Scydmenides. L. Davy, à FoucÈère par CLers, (M.-et-L..). Ornr/hologte. Desbrochers des Loges, 23, rue de Boisdenier, Tours (Indre-et-Loire). Curcudionides d'Europe et circa. L. Dériard, 2, rue du Plat, Lyon. Orfhoprères. L. Gavoy, 5, rue de la Préfecture, CARCASSONNE, (Aude). Lamellicornes. A. Locard, 38, quai de la Charité, Lyon. A/a/acologte Jrançaise, (mollusques terrestres, d'eau douce el marins). (Hérault). ZLongicornes. A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea et Cie, à FILARETE BUCAREST (Roumanie). Aémipières, Hétéropteres. H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. Or/Aoptères el Nevroptères. J.-B. Renaud, 21, cours d'Herbouville, Lyon. Curculionides. A. Riche, rx, rue de Penthièvre, Lyon. ÆossiZes, Géologie, N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Bofanique. L. Sonthonnax, 19, rue d'Alsace, Lyon, ZLépidoptères (excepté micros). M. Vaulogé, 34, rue Jean-Burguet, BORDEAUX. 2X3o- phages d'Europe. A. Villot, 3, chemin Malifaud, GRENOBLE. Gordiacés, Heiminthes. ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet Toul ce quz concerne la rédaction, les annonces gratuïtes et | Adresser les réclamations concernant lenvor du Fournal renseignements sur les annonces non suivies d'adresse doit être ë el le montant des annonces eË des abonnements à M. L. Facque!, envoyé à M. L. Sonthonnax, 19, rue d'Alsace, Lyon. | Zmprimeur, rue Férrandière, 19, Lyon, NN ——— î à France, un an, 8 fr. — Union postale, 8, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr. 50 À + 18 "hd Lu} B, ÿ be) es Î 4 Fu 12 #4 AR "TT Ad: jh ! } ( WE { ‘A rein PC ARR TA ITR A CO TOR M PTE EE OR IE NE 2 | REVUE LINNÉENNE Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le re du mois. L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange. AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l’année 1880, entrainera l'envoi des n° parus de la même année. Ont payé leur abonnement pour l’année 1889: MM. Georges AuverT, château Le Grand-Fort, à Saint-Denis-en-Val (Loiret). H. CuarpeNTier, Paris. Cayor, Paris. DermiGny, ancien pharmacien, Péronne. Gustave Denernarn, Limoges (Haute-Vienne). DessorDes, Paris. Jules Ducnaxe, à Montruil-sous-Bois (Seine). Fiscuer, Mulhouse (Alsace). FRroMoNT, Bruxelles (Belgique). Louis Gavoy, Carcassonne (Aude). H. Giraupeau, Lignières (Charente). Jean Hérair, Montpellier (Hérault). A. Houry, à Mer (Loir-et-Cher). A. JEANNE, sergent au 45° de ligne, Laon (Aisne). Frère Joannès, à Béziers (Hérault). A. V. Kraarz-Koscurau, Wiesbaden (Allemagne). À. Meyer, Paris. Nicoras, à Pau (Basses-Pyrénées). Maurice Pic, Digoin (Saône-et-Loire). E. Pezeu, Tarascon ( Bouches-du- 1 Rhône). le Docteur Puron, Remiremont ( Vosges). E. Tuomas, directeur de la Station du Lézardeau, par Quim- F perlé (Finistère). L'Abbé J. Varra, à Longessaigne (Rhône). VirrarD, Lyon. (Les personnes oubliées sont priées de réclamer.) PE Er Nous croyons être agréable à nos lecteurs en reproduisant la partie de l’allocution pro- noncée par M. Saubinet, en prenant place au fauteuil de la présidence de la Société Linné- enne et relative à notre regretté collègue, le D' Jacquet. il fi Après avoir rappelé les noms des entomologistes Lyonnais s'étant fait un nom dans la science, notre président s'exprime ainsi : « D'autres noms encore pourraient être cités, parmi ceux qui appartiennent à la région Lyonnaise; mais, pour ne pas prolonger ce court exposé, vous me permettrez de n'en rappe- | ler qu'un seul, celui du collègue regretté qui, il y a peu de temps encore, assistait à nos réu- nions et souvent y prenait la parole, pour nous apporter quelques descriptions nouvelles ou quelques communications intéressantes. Le Docteur Jacquet avait commencé à se produire dans le monde Entomologique en faisant connaître une espèce nouvelle de Carabiques, qu'il avait rencontrée aux environs d'Anse, dans les détritus provenant des inondations de la Saône ou plutôt de l’Azergue; le Bradycillus ou Dichirotrichus Godarti. Plus tard, un jour- nal qu'il fonda «l'Échange» le mit en relations avec plusieurs notabilités scientifiques: il y publia divers articles ayant pour but soit d’élucider quelques points controversés dans l'his- toire de tel ou tel coléoptère, soit de fixer l'habitat de certaines espèces, soit enfin de donner à ses lecteurs un aperçu des différentes faunes locales en leur offrant le récit de plusieurs de ses excursions entomologiques. Il avait, en outre, commencé à faire paraître l'an dernier, les À premiers fascicules d'un travail d’une réelle valeur sur les Curculionides, famille extrême- ment nombreuse en genre et en espèce, mais qu'il connaissait très bien et qui avait toujours été pour lui l’objet d’une prédilection particulière. Dans un exposé général servant d'introduc- L « } tion dont-il nous avait donné, ici même, la primeur, il avait développé tout un ensemble d'idées nouvelles sur la segmentation du corps des insectes et des appendices qui s’y rattachent et il y faisait ressortir les conséquences au point de vue de la classification générale. La pu- blication de cette introduction venait d’être suivie de celle du premier tableau synoptique devant servir à la détermination des Curculionides, lorsqu'elle se trouva arrêtée pour tou- jours. Notre regretté collègue succombait sous l'atteinte d'une courte, mais douloureuse ma- ladie, dans toute la force de l’âge, au moment où s’affirmait sa personnalité scientifique et lorsqu'il recueillait, par l'autorité qui commençait à s'attacher à son nom, le fruit de ses at NE ? " LM AR LCL OS 7R REVUE LINNÉENNE | ; 3 patientes recherches et des communications qu'il eut plusieurs fois l'occasion de faire aux sociétés savantes. Il avait en effet, pendant ces dernières années, fait connaître plusieurs espèces nouvelles, dont il avait envoyé les descriptions à la Société Entomologique de France. Je citerai par exemple : la Montandonia catopoïdes qu'il avait reçue de Valachie, et trois curculionides ; l’Acalles albopictus, le Gymnetron seriatus et l'Echinodes Ravouxi, s'occupait encore quelques jours avant sa mort. dont il » Société Linnéenne de Lyon Procès-Verbal de la séance du 14 Janvier 1889 Présidence de M. le Dr Saint-Lager La séance est ouverte à 8 heures. Le procès-verbal de la précédente séance est lu et adopté sans observations. M. le Président donne lecture d’une lettre de M. Säubinet, qui s'excuse, de ne pouvoir pour raisons majeures, assister à la séance et demande son inscription à l’ordre du jour du 28 courant pour traiter des progrès que les entomologistes Lyonnais et particulièrement ceux qui ont fait partie de la Société Linnéenne ont fait faire à l'histoire naturelle des Insectes. M. le D° Saint-Lager, avant de quitter le fau- teuil de la Présidence qu'il a occupé pendant l’année qui vient de s'écouler, fait un historique de la Société. Il-rappelle qu’au rang de l'ancienneté, elle oc- cupe la troisième place à Lyon. En effet, c'est en 1823 que pour la première fois, Balbis groupa autour de lui, les éléments nécessaires à sa fondation. Après quelques années de vicissitude on publia un premier volume en 1836; mais ce ne fut qu'à partir de 183 2 que les annales parurent régulièrement chaque année; nous en sommes actuellement au 35°, en ce mo- ment à l'impression. M. le Dr Saint-Lager résume ensuite les divers travaux qu'indépendamment des publications des annales, MM. Rey, Locard, Jacquet, Saubinet et Blanc ont présenté en séance. Il termine en remerciant tous ces collaborateurs de l’aide qu'ils lui ont apportée en lui facilitant sa tâche. M. le Président analyse une note de M. Rey sur ses remarques en passant concernant les fa- milles des Phalacrides et des Corylophides. M. Riche rend compte de l'examen qu'il a fait des livres du Trésorier de concert avec M. Son- thonnax; il a trouvé tout parfaitement en règle et propose un vote de remerciment à l'adresse de M. Roux, auquel adhère immédiatement l'unanimité des membres présents. _ M. Depéret remercie la Société de son admis- sion et présente, pour être publié dans les anna- …. les, son travail «sur l’Importance de l'étude des —… faciès en Géologie. » Il en donne un court résumé appuyé par d'intéressants exemples et en lit la première partie dans laquelle il traite de l’his- toire de la Géologie à Lyon. M. le Président remercie M. Depéret et lève la séance à o heures 1/4. REMARQUES EN PASSANT par C. Rey NOT — COLÉOPTÈRES (Suite) Présenté à la Société Linnéenne de Lyon, le 14 janvier 1889 FAMILLE DES PHALACRIDES Le caractère de l'épistome échancré, indiqué par Thomson pour séparer les Olibrus des Phalacrus, n'est pas absolu et n’est sensible que chez les &. Le Phalacrus subseriatus R. est intermédiaire en- tre corruscus Payk. et grossus Er. Il est moins nette- ment sérié-ponctué que celui-ci, avec le dernier arti- cle de la massue des antennes plus allongé et moins rétréci vers le sommet. Il a la ponctuation des élytres moins confuse que corruscus avec l'épistome moins échancré et moins relevé à son bord antérieur, chez le 4. — StRaphaël, Hyères; 4 ex. L'Olibrus bimaculatus Küst., bien que trés voisin de bicolor Fab., semble en différer par une forme un peu plus ramassée, plus obtuse et plus lisse en arrière, avec la tache subapicale plus nette et plus tranchée. L'Olibrus aenescens Küst. se distingue à peine de bicolor. Il est un peu plus oblong, obscurément bron- zé, avec les élytres un peu plus longues, à tache pos- térieure fondue et souvent nulle. — Sur Chamomilla mixta L; Hyères, St-Raphaël, Collioure, Mont-de-Mar- san. L’Olibrus flavicornis que Sturm signale comme variété de bicolor, a tout l’air d’une espèce distincte, Il est moindre, à élytres sans tache et à stries plus accu-. sées en arrière, etc. — Lyon, St-Raphaël. L'Olibrus convexus R. a une forme plus ramassée et plus convexe que flavicornis St. Le prothorax est plus distinctement pointillé et surtout plus sensible- ment sinué à sa base, de chaque côté de l’écusson, Les élytres sont souvent d’un brun rougeâtre, — St-Raphaël, Hyères, Collioure. L'Olibrus subsulcatus R. est bien voisin du con- vexus. Le prothorax est moins visiblement bisinué à sa base et les élytres ont leurs stries plus ou moins sillonnées antérieurement, etc. — Hyères, 1 ex. »L'Olibrus Helveticus Tourn., qui se trouve à Ge- nève, est également une espèce française; j'en ai pris A À ras eg — md 4 REVUE LINNÉENNE EEE ST été 2 exemplaires à Thoissey (Ain), sur des fleurs, au bord de la Chalaronne et un 3e à St-Genis-Laval. Ilest remarquable par ses élytres complètement striées. Suivant feu Perris, l’Olibrus particeps R. se prend sur les fleurs de l’Helichrysum stoechas De. — Lyon, St-Raphaël, Hyères, Collioure. FAMILLLE DES CORYLOPHIDES Le Sacium rhenanum Reïtt. répond au Clypeater nanus de Mulsant-Rey Ce dernier est remarqua- ble par ses élytres à ponctuation obsolète et à impression juxta-suturale oblongue située après le milieu.— Lyon, Bresse, Cluny, Hyères. Le Clypeaster lividus Dei. du Clypeaster brunneus Br. Le Clypeaster discedens J. Duv. est, selon moi, distinct de CI. obscurus Sahlb. Il est un peu plus ramas- sé, les élytres sont plus légèrement pointillées et leur suture plus finement ou à peine relevée en arrière. — Ste-Baume (Provence). Le Cly-peaster nitens R., bien voisin de densatus Reitt., s’en distingue néanmoins par une forme un peu plus parallèle, une teinte plus brillante et surtout par l'angle sutural des élytres plus arrondi — Espa- gne, Algérie. est une variété testacée L’Arthrolips regularis Reïtt. se rencontre égale- ment.en Provence. La variété laevicollis R. pourrait bien être une espèce distincte. Elle est sensiblement moindre, le prothorax est presque lisse sur son dis- que; les élytres sont très obsolètement pointillées, plus rétrécies en arrière. — Hyères, St-Raphaël. Le Sericoderus Revelieri Reitt., indiqué de Corse, se rencontre assez communément dans la France méri- dionale — Hyères, Collioure, etc. Le Corylophus sublaevipennis J. Duv., espèce mé- ridionale, appartient également à la faune Lyonnaise, J'ai séparé sous le nom de nigripennis R. un Cory- lophus de taille un peu moindre, à élytres presque entièrement noires, à ponctuation également fine, mais à interstries plus lisses et plus brillants comme chez le d de sublaevipennis, dont-il est peut-être une simple variété. — Peu commun, St-Raphaël. On réunit à tort, selon moi, l’Orfhoperus cortica- dis Redt., espèce française, au brumipes Gyl. que j'ai reçu de Finlande et qui est bien plus distinctement et éparsement pointillé. L'Orthoperus perexiguus KR. est peut-être le d de lanxius. Il est moindre, un peu plus lisse et plus brillant que celui-ci, moins luisant et moins visiblement pointillé que pilosiusculus. Ce dernier est très rare dans les environs de Lyon. (A suivre). REMARQUES EN PASSANT par Cl. Rey LT — Lu à la Société Linnéenne de Lyon, le 28 Janvier 1889 FAMILLE DES TRYCHOPTERYGIDES Le Ptenidium obsoletum R. (inéd.) esttrès voisin de formicetorum Kr. Il est à peine plus grand et plus convexe; la ponctuation des élytres est presque effacée, sans ordre ou non en série. — Villié-Morgon (Rhône), St-Raphaël (Var); 2 ex. Le Ptenidium varicorne R. (inéd.) paraît avoir les antennes un peu plus longues et plus pâles à leur ba- se que fuscicorne, dont il est peut-être une variété. — Bugey. Le Ptilium angustatum Er. me semble différer de Spencei All. par ses élytres moins finement ponctuées et à pubescence plus longue et moins serrée. Le Ptilium nitidulum R. (inéd.) est plus déprimé, plus brillant et moins pubescent que Kunzei, dont il est très voisin. Le prothorax est plus distinctement re- bordé à sa base, et les élytres, plus rugueuses, sont plus parallèles, plus obtuses en arrière, etc. — Lyon, Vil- lié-Morgon (Rhône). Le Trychopteryx pubescens R. (inéd.) est moindre que lata Motsch., un peu plus grand que Marseuli Matth., avec les élytres moins carrées et plus longue- ment pubescentes, etc. — St-Raphaël; 2 ex. Le Trychopteryx castanea KR. (inéd.) est intermé- diaire entre brevipennis Er. et sericans Heer. Les ély- tres sont d’un châtain foncé, trés finement rugueuses et très finement pubescentes. — Villié-Morgon (Rhône), Cluny (Saône-et-Loire); 2 ex. Le Trichopteryx spissata KR. (inéd.) est un peu plus oblong et plus convexe que sericans Heer, sub- semicylindrique, avec les élytres plus élargies et plus obtuses au sommet. Les angles postérieurs du protho- rax sont à peine prolongés en arrière, ce qui Jui don- ne le faciès d'un vrai Ptilium. — Cluny; un seul ex. Le Trychopteryx subnitens R. (inéd.), générale- ment plus brillant que sericans n’en est peut-être qu'une variété locale. — Collioure (Pyr.-Or.) Le Trichopteryx opacina R. (inéd.) est un peu moindre, un peu plus étroit, plus noir, plus mat et plus finement ruguleux que sericans, avec les anten- nes tout à fait noires et les cuisses parfois plus ou moins rembrunies (var. femoralis R.). Les élytres, concolores, ont leur angle sutural plus droit, etc. — Lyon, St-Ra- phaël. Le Pteryx subtruncata R. (inéd.) est peu-être une variété locale de suturalis Heer. Toutefois, le protho- rax est plus resserré en arrière; les élytres sont plus étroites, plus parallèles sur leurs côtés, plus raccourcies et plus largement tronquées en arrière, etc. — Dans les souches cariées de Pin; avril; St-Raphaël. Le Ptinella elata R. (inéd.) ressemble beaucoup à l'aptera, mais le prothorax est obsolètement biimpres- sionné sur le dos et les élytres sont un peu plus élar- gies postérieurement. Les yeux, très petits, sont com- me chez Britannica Motsch., rélégués tout à fait en arrière, — Provence. Dans le Ptinella limbata Heer, les élytres sont le plus souvent rembrunies sur leur disque suivant une bande longitudinale. Ce nom qu'on fait synonyme de testacea Heer, doit prévaloir, parce que ce dernier ne rappelle qu’une variété immature et qu'il est postérieur comme étant décrit immédiatement après l’autre. Le Ptinella tenella Er. ressemble beaucoup à apte- ra, mais il est plus grêle et sans yeux. — Bresse. (A suivre), 18 | ti REVUE LINNÉENNE 5 EE NOTICES CONCHYLIOLOGIQUES Par A. Locard Ten ta Ets Sur la valeur spécifique des Helix du groupe de l'H. nemoralis. Dans un article publié, il y a déjà quelques mois, par le journal Le Naturaliste (n° du 5 mai 1887) M. Carl de Beaumont propose de supprimer des cata- logues l'Helix hortensis de Müller, et de le considérer comme simple variété de l'Helix nemoralis de Linné. Cette manière de voir n’est établie, comme nous allons le démontrer, sur aucune donnée scientifique sérieuse. Ce n’est, du reste, pas chose nouvelle. Déjà en 1838, Deshayes, dans la seconde édition de Lamarck, propo- sait de confondre en une seule et même espèce les Æe- lix nemoralis, H. hortensis et H. sylvatica. « Nous avons rassemblé, dit-il, une grande série de variétés de ces trois espèces, et nous y voyons des passages assez nombreux les uns avec les autres, pour avoir l'opinion que ces trois espèces n’en forment qu'une. » Il est vrai d’ajouter, que plus tard, le même auteur en publiant le texte de l’histoire naturelle des mollus- ques laissé inachevé par de Férussac, admettait au rang d'espèce ces trois formes, et qu'il en donnait de bonnes descriptions. Aujourd’hui, bien peu d’auteurs sérieux, même des plus fanatiques parmi les simplificateurs de l'espèce, ont admis la première manière de voir de Deshayes, telle que l’a proposé à nouveau M. Carl de Beaumont. Ni Draparnaud, ni Moquin-Tandon, ni l’abbé Dupuy, parmi nos iconographes français, ni Brown, Clessin, Kobelt, Kreglinger, Montagu, Carl et Ludovic Pfeif- fer, Rossmässler, Turton, Westerlund, etc, à l’étran- ger, n’ont suivi cette fausse voie, Examinons donc quels sont les motifs qui ont con- duit M. Carl de Beaumont à ses conclusions. L'auteur commence par commettre une erreur de classification en faisant rentrer dans le même groupe deux formes aussi différentes que les Helix arbusto- rum et H. nemoralis. La première appartient comme on le sait à la famille des Arianta, tandis que la seconde fait partie de celle des Tachea; l’une a un ombilic per- foré, l’autre n’a pas d’ombilic apparent. Puis, M. Carl de Beaumont se base pour rappro- cher l’Helix hortensis de l'A. nemoralis sur des carac- tères uniquement établis sur la coloration. Quelle peut être la valeur de semblables caractères lorsqu'il s’agit de déterminer des coquilles fossiles ? Ni la tache ombi- licale qui souvent fait défaut même chez l’Helix nemo- ralis le mieux caractérisé, ni la coloration du test, de ses bandes ornementales ou de son péristome, ne peu- vent servir de criterium au point de vue de la classi- fication et de la détermination spécifique. Il existe, comme nous l'avons démontré en maintes circonstances, des Helix nemoralis dont le péristome est complète- ment blanc, de même que l’on trouve des Æelix hor- tensis dont lepéristome est tout aussi brun que chez “le prétendu type de l'Helix nemoralis. Enfin, dans son étude, M. Carl de Beaumont a omis de nous donner son avis sur les Æelix s)-lvatica et Æ. subaustriaca qui cependant font partie du même groupe que l’AHelix hortensis et qui tous les deux appar- tiennent à la faune française. Pour bien fixer les idées, nous croyons donc intéres- sant de donner les caractères distinctifs de ces différen- tes espèces, caractères uniquement basés sur le gal- be de la coquille, indépendamment des différences anatomiques déjà signalées par plusieurs auteurs. Etant admis l’Helix nemoralis que tout le monde connaît, voyons en quoi les formes affines en diffèrent. À. — L’'Helix hortensis diffère de l'. nemoralis: 1° par sa taille plus petite; l’'Helix hortensis com- me l’a fait observer Müller, son créateur, est toujours de petite taille; sa hauteur varie entre 10 et 18 milli- mètres, et son diamètre maximun est de 14 à 20 mil. Il existe bien des individus appartenant à l’Helix nemoralis et qui sont, comme nous l'avons observé, de taille presque aussi petite, mais ils affectent alors d’autres caractères qui permettent de les distinguer; 2° Par son galbe plus globuleux; chez l’Helix hor- tensis, la coquille est plus ramassée, en quelque sorte plus trapue, plus arrondie que chez l’Helix nemora- lis ; 3° Par le nombre des tours de la spire; on compte en effet chez l’Helix nemoralis cinq tours à cinq tours et demi, tandis que chez l’'Helix hortensis il y a toujours un demi tour de moins; 4° Par la hauteur proportionnelle plus grande; si l'on compare la hauteur totale maximum au plus grand diamètre, on voit que chez l’Helix hortensis, cette hauteur totale est toujours plus grande que chez l’'Helix nemoralis, et partant le rapport de ces deux cotes est toujours plus petit; 5° Par la spire plus conique; les formes déprimées sont toujours beaucoup plus rares chez l'Helix hortensis que chez lHelix nemoralis; par con- tre, les formes hautes, à spire élevée sont communes chez l’Helix hortensis. En général, chez l'Helix hor- tensis, la hauteur de la spire au-dessus du plan perpendiculaire à l’axe de la spire et passant par le milieu de l'ouverture est plus grande que chez l’Helix nemoralis ; 6° Par la plus grande hauteur des tours de la spi- re; par suite de la plus grande élévation de la spire, et du nombre de ses tours, chaque tour de la spire chez l’Helix hortensis est proportionnellement plus haut que chaque tour correspondant chez l’Helix nemoralis ; 7° Par la forme plus arrondie du dernier tour ; chez l'Helix hortensis, le dernier tour, à sa naissance, est toujours plus arrondi, plus globuleux; vers l’ouver- ture il conserve ce même caractère. Chez l’Helix nemo- ralis au contraire, ce même tour, à sa naissance, est ordinairement plus déprimé; sa section transversale est notablement plus elliptique; enfin, vers l'ouverture, et par suite même de la forme de cette ouverture, il est moins arrondi que chez l’Helix hortensis ; 8° Par la forme de l'ouverture; Draparnaud a fait observer que chezl’Helix nemoralis l'ouverture était «un peu plus haute que large», tandis que celle de l’elix 6 REVUE LINNÉENNE hortensis était «un peu plus longue que large». L’He- lix nemoralis, sauf de rares exceptions, a son ouver- ture plus allongée dans le sens de la longueur perpen- diculaire à l'axe de la coquille; sa forme est elliptique tandis que celle de l’Aelix hortensis est plus arrondie dans son ensemble ; 9° Par la disposition du bord columellaire. L’Helix nemoralis a le bord columellaire de son ouverture toujours droit, sur une longueur plus grande que la moitié du grand axe de cette ouverture comptée à partir de la place de l’ombilic, tandis que chez l’Helix hor- tensis, ce même bord est plus arrondi; si chez quelques individus on retrouve cette même partie droite, elle est toujours plus courte que la moitié de la longueur totale du grand axe de l'ouverture; 10° Enfin par la saillie du bord columellaire; tou- jours chez l’Helix nemoralis, on observe sur le milieu de la partie droite du bord columellaire, un pli ou une petite saillie logée dans l'ouverture; cette saillie fait défaut chez l’Xelix hortensis, ou lorsqu'elle existe elle est toujours beaucoup moins accusée en saillie comme longueur. B. — L'Helix subaustriaca Bourguignat, diffère de l’'Helix nemoralis. 1° Par ses stries; en effet l’Helix subaustriaca est dé- jà plus fortement strié en-dessus que l’Xelix Vindobo- nensis quoique restant lisse en dessous; ces stries sont toujours persistantes après la chute de l’épiderme; 2° Par la forme de l'ouverture; celle-ci est notable- ment plus arrondie même que celle de l’'Helix horten- sis, elle rappelle davantage le galbe de celle des Helix Vindobonensis et H. sylvatica ; dans sa diagnose M. Bourguignat l’a ainsi définie: apertura obliqua, luna- ta, semiovata, inferne oblique retiuscula, externe (e insertione labri usque ad marginem columelarem) exacte rotundata; 3° Par son galbe plus globuleux; sans être une forme à spire élevée, au galbe conoïde, l’'Helix subau- striaca a une allure générale plus globuleuse que la plupart des Helix nemoralis; en cela il se rapproche des Helix sylvatica et H. hortensis; mais sa taille est toujours plus forte que les var. major de cette derniè- re espèce; 4° Par la forme de son dernier tour; celui-ci est toujours plus arrondi, surtout à son extrémité; sa section verticale est moins elliptique; en même temps, il affecte dans cette même partie une allure plus des- cendante que chez l’Helix nemoralis; etc. C. — Enfin l’Xelix sylvatica Draparnaud, se dis- tingue : 1° Par son galbe plus conique et plus globuleux que celui de l’Helix nemoralis, mais moins globuleux et moins arrondi que celui de l’'H. hortensis; 20 Par sa spire toujours plus haute, plus acuminée que celle de ces deux espèces; 3° Par ses tours supérieurs plus hauts, plus étagés, plus distincts, souvent même plus arrondis; 4° Par son dernier tour plus descendant et plus arrondi à son extrémité; 5° Par son ouverture plus petite, toujours beau- coup plus circulaire, et en même temps encore plus oblique; cette ouverture, sauf qu’elle est plus petite, a plus d’analogie avec celle de l'Helix subaustriaca, qu'avec celle des Æ. nemoralis et H. hortensis; 6° Par l'allure de son péristome qui est moins épais- si dans le haut, moins renversé sur le bord externe, plus arrondi sur le bord columellaire; en outre dans cette région et sur une assez grande longueur, le péris- tome est toujours renversé en dehors, ce qui le fait paraître très large, tandis qu'il est plus ou moins tran- chant chez les espèces précédentes ; 7° Enfin par le mode d’ornementation, constitué le plus souvent par deux bandes brunes, mais avec les trois bandes supérieures toujours flammulées ou ponc- tuées se détachant sur un fond grisâtre ou blanchâtre avec un péristome plus ou moins corné, mais jamais noir. Ajoutons en terminant que chacune de ces quatre espèces a ses variétés ex-forma et ex-colore qui leur sont propres, et qu’elles vivent en colonies bien distinc- tes, le plus souvent dans des milieux différents. A. LOCARD PT F2 ANNONCES DIVERSES Prix des annonces: La page, 16 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, 0, fr. 20 c. Il sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour °/, sur les annonces payantes pour la re insertion. 50 /, pour les insertions répétées, de la même annonce, Tout abonné a droit, pour chaque numéro, si l’espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s’agit d'annonces d'échange. Inseckten-Borse Central-organ zur Vermittelung von Angebot, Nachfrage und Tausch. Rédaction : Leipsig, 1, Augustusplatz. —— M. H. Giraudeau, à Zignière (Charente). Désirerait des ouvrages d'entomologie (Coléoptères) offre en échange des Coléoptères déterminés, européens ou exotiques. A Vendre les 19 premiers volumes de l’Abeille de de Marseul à 150, fr., reliés. S'adresser à M. G. Schmidt à Colmar. M. Jeanne Albert, Sergent au 45% de Ligne, offre de céder ses chasses de Coléoptères dans le départe- ment de l'Aisne (Laon). REVUE LINNÉENNE M. Léon SONTHONNAX, 19, Rue d'Alsace, 19, LYON. —0— ENTOMOLOGIE GÉNÉRALE, CONCHYLIOLOGIE, BOTANIQUE —» és ongicornes: (ed) MMVOlMNIGANs 00 n Par MUISAN CR NT IE CCE REINE 12 >» 1865 Fossipèdes (Cébrionides) et Brévicolles (Dascillides) par Ni TVOL AIN IS PT2 ALP ASPIRE 1864 Vésiculifères (Malachides) par Rey, 1 vol. in 8°. 306 p. 7:pl: +. 0 : è 0 NON 10 > 1866 Colligères (Anthicides) par Mulsant, 1 vol, in 8°. 187 ee AT RE EM OEM MT ET x I re 6 >» 1607 Scuticolles (Dermestides)\par Mulsant/rmvol in SNS Ip- 22 DIEM EN EE CR 6 >» #68 Gibhicolles (Prrades)hpaRev avons 22 41p et 40pI PP ENTER NP RENTREE 10 » 1P6S Eloricoles (Dasyidrs) bar Rev volian 18". Sup ONU SENS Net NN 15 >» 1869 Piluliformes (Byrrhides) par Mulsant, 1 vol. in 8. 195 p. 2pl . . . . . . . . . . . . . .. 6 » 1871 Lamellicornes (2° éd) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 733 NE RO ST M METEO ETS Ft ce 0 15 » 1885 Palpicornes:(2'.éd.) par Rey, .ravol. in 8" 374:p; 2/pl. 4. MR. 0e, SN ROOMS 9 - > 1887 Essai sur les larves FE Coléoptères pPariR er AVOIR OMS TA ODA MD EN RESERTT 3 » BRÉVIPENNES OU STAPHYLINIDES 16/1 Bolitocharaires parte, vols 2 1D END EN M NE EE CN SRE 8 » 1874 Aléocharaires par Rey, 1 vol. in 8°. 565 . SE) ERA AREA AE RE RS PE RE Mn ce 10 » 1877 Staphyliniens par Royer VO neo 122) ADI TRES. LH RARE REe EN RSES 15 » 1878 Pédériens, etc. par Rey, 1 vol. in 8°. 2 one AO aE Os ne nn Ce CLR over Gp id et ot 9 > 1880 Homaliens par Rey, 1 vol. in 8°. 430 OM PSE RME MAT AAA COLE Mon © 6 » 1883 Tachyporiens, etc. par Rey, 1 vols in 8% 2095:p, 4 pl...4 2, 4 een 10 >» 1884 Mycropéplides, Sténides par Rey, 1 vol. in 8°. 20e =. CH NES SR D MA ANS CE tte do à 10 >» PUNAISES DE FRANCE rébo Pentatonides parMulsant vol int8 3651 p 122 pDI0 PEER C RENE EEE CERN 11 > 1870 Coréides, etc. par Mulsant, r vol. in 8°. 250 p. 2 pl +. . 1... . . . .. «Ne nn T2 1/2 Réduvidesipar Mulsant 1vol And TOUL p ALIEN EN RENE EN REL CR PE 4 » So iygéides par Mulsant, AVOIAINLS SAND. ENS CN NE ATTENTATS 3 » OPUSCULES ENTOMOLOGIQUES Par Mulsant 1853 Description de 80 espèces de Coléoptères, 4 biographies, 192 p. 3 pl . . . . . . . . . . 6 » réssiSupplément anxiCocCinellides 206 pi MERE PEN ES CNE RETRO ECS 6 >» 1853 Les derniers Mélasomes (Parvilabres ou Pédinides), 242 p. 4 pl. . . . . . . . . . . . . . 6 > 18781Chrysides derErancelpar/Abeille de Perrin, 1081p22pl MN COIN EE SN UN OO ONE 4 » NN En vente chez l’auteur : M. CI. Rey, 4, place St-Jean, Lyon. Lyon. — Imp. Lith. et Grav. L. Jacquer, rue Ferrandière, 18. SHTES , .« ) Cinquième année. — N° 51 15 Mars 1880. L'ÉCHANGE Revue Linnéenne ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE paraissant tous les 15 du mois Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d'Entomologie, et de la Société Entomologique de France. CONTINUÉ PAR L. SONTHONNAX F. GUILLEBEAU membre de la Société Entomologique de France. ++ C.E. LEPRIEUR membre de la Société Entomologique de France, membre honoraire de la Société d'histoire naturelle de Colmar etc. Hi A. LOCARD Vice-Président de la Société Malacologique de France, + CI. REY Président de la Société Française d'Entomologie, membre de la Société Entomologique de France et de la Société Linnéenne de Lyon. —- AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM. Ed. AnpRé (de Beaune), D' L. Branc, L. Dériarn, DESBROCHERS DES LoGes, A. Dupois (de Versailles), L. GirerD, R. GrilaT, Valéry Mayer, J.-B. Renaun, A. Ricne, Ricuarp (de Grenoble), Nisius Roux, et A. Vizcor (de Grenoble). ec COMITÉ D'ÉTUDES POUR 1889. MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MArseILce. CoZéoptères exotiques. L. Blanc, D", 33, rue de la Charité, Lyon. Winéralogte. Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAyY. Æ/ydro- canthares et Histérides. Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre Amara, Harpalus, Feronia. A. Chobaut, Dr, à Avicnon. Carabiques gallo-rhénans. J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon blanc, ORLÉANS, Scydmentides. L. Davy, à Fouctre par Ces, (M.-et-L.). Ornifhologte. Desbrochers des Loges, 23, rue de Boisdenier, Tours (Indre-et-Loire). Curculionides d'Europe et circa. L. Dériard, 2, rue du Plat, Lyon. Orfhoptères. L. Gavoy, 5, rue de la Préfecture, CARCASSONNE, (Aude). Lamuellicornes. A. Locard, 58, quai de la Charité, Lyon. Malacologie Jrançaise, (mollusques terrestres, d'eau douce el marins). MM. J. Minsmer, capitaine au x42° de ligne, A LoDpàve (Hérault). Zongicornes. A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea et Cie, à FiLARETE BUCAREST (Roumanie). Zémifpfères, Hetéroptéres. H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. Orfhoftères et Nevroptères. J.-B. Renaud, 21, cours d'Herbouville, Lyon. Curculionides. A. Riche, 11, rue de Penthièvre, Lyon. Fossiles, Géologie. N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Bofanique. L. Sonthonnax, 19, rue d'Alsace, Lyon. ZLefridoptères (excepté micros). A. Villot, 3, chemin Malifaud, GRENOBLE. Gordzaces, Helminthes. ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES Lyon, Rue Ferrandière, Toul ce qur concerne La rédaction, les annonces gratuites et renseignements sur Les annonces non suivies d'adresse doit étre envoyé à M. L.. Sonthonnax, 19, rue d'Alsace, Lyon. Imprimerie L. Jacquet Adresser Les réclamations concernant l'envor du Fournal et le montant des annonces et des abonnements à M. L. Jacquet, Imprimeur, rue Ferrandière, 18. Lyon. ANS ————— France, un an, 8 fr. — Union postale, 8, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr. 50 2 REVUE LINNÉENNE IPS EE ASE PRE RE TOI LED EEE RE EEE RE CAR ALI IQ LICE EE PIRE DE TE Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 12° du mois. L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange. AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l’année 1889, entrainera l'envoi des n° parus de la même année. Ont payé leur abornement pour l’année 1889: MM. Maurice Arrus, Paris. le D' Sicarn, Alby (Tarn). DeLamare (Aristide) Bernay (Eure). Orro, Vienne (Autriche). F. Lomsarp, Paris. Flamindo Baunr, Turin (Jfalie). L. Rossienoz, Paris. Bordeaux. F. GuizreBEau, au Plantay (Ain). SA (Les personnes oubliées sont priées de réclamer.) ERRATA Observation sur les T'ableaux Analytiques pour la détermination des Rhyncophores . par le docteur JACQUET nus. Par suite de l’obligeante communication de M. Maurice Pic, du regrétté docteur JACQUET, j'ai constaté que l'espèce décrite sous le nom de canus est le variolosopunctatus Gylh. Je n'ai pas entendu dire que le spermophagus Canus ait été trouvé en France. Société Linnéenne de Lyon Proces-verbal de la Séance du 28 janvier 1889 Présidence de M. Saubinet La séance est ouverte à 8 heures. Le procès- verbal de la précédente séance est lu et adopté. À propos du procès-verbal, M. le D" Saint- Lager rappelle que la Flore lyonnaise publiée “par Balbis, sous son nom, est en réalité, l'œuvre, la première manifestation écrite de notre associa- tion, puisque chacune des personnes groupées par Balbis y contribua pour sa part de travail ct que ce fut de la constitution régulière de ce premier noyau de naturalistes lyonnais Le na- quit notre société. M. Saubinet, nouvel éiu à la pr'sidence prend en un discours vivement applaudi, retrace Îes travaux des Entomologistes Lyonnais. Il dit la grande place qu'ont su se faire dans cette branche de l’histoire naturelle, les membres de notre socié- té; il raconte tous les efforts que notre regretté collègue le D' Jacquet avait faits pour suivre dignement l'exemple de ses prédécesseurs et les découvertes nombreuses que son travail persé- vérant l'avait amené à faire. M. Saubinet termine par un appel à la bonne volonté et au travail de chacun. Il est également heureux de l'excellente occasion qui lui est offer- A la page 27 des dits Tableaux analytiques sont décrits les spermophagus cardui et ca- la lacc due lui cbde Ni de Demande el l'importance de l'étude des fasciès en Géolo- . 10 1 a 5 1 | VauLocer de BEaupré, acquéreur de la collection GUILLEBEAU te de féliciter M. le D:' Saint-Lager au sujet de la distinction dont il vient d’être l'objet. Depuis longtemps tous ses collègues désiraient voir les palmes académiques venir au moins encou- rager la vie si digne et si pleine de travail de ce savant modeste, aussi s’associent-ils de grand cœur à l'hommage qui vient d’être rendu à leur ancien président. M. le président fait part de la demande d'échan- ge réciproque d’annales que fait « l'Elisha mitchell scientific society ». Cet échange est adopté par l'unanimité des membres présents. MM. Depéret et Riche présentent pour être admis comme membre de la société, M. Bataillon préparateur du cours de Zoologie à la faculté des sciences. Il sera statué à la prochaine séance sur cette demande d'admission. M. Depéret remet le manuscrit de son travail gie. M. le Président le transmettra au comité de publication. M. le Président annonce que M. Locard em- pêché prie de reporter à l'ordre du jour de la pro- chaine séance la communication qu'il devait faire aujourd'hui sur les Unionides. Sur la demande de M. le Dr St-Lager, M. Depéret donne de très intéressants détails sur les différents étages géologiques rencontrés dans le percement du tunnel de St-Clair à Collonges. A ce propos M. Redon demande à M. Depéret s'il ne pourrait mener la Société constater REVUE LINNÉENNE 3 D de visu tout ce qu'il vient de dire; ce serait une excellente occasion de commencer les sorties de l’année. M. Depéret promet de faire son possible pour obtenir l'autorisation nécessaire, M. Saubinet, de son côté verra quelques ingénieurs de sa connais- sance attachés à la Cie P. L. M. et ces deux Mes- sieurs rendront compte de leurs démarches à la prochaine séance. Sur la proposition de M. Gabillot qui a bien voulu se charger de l’organiser, la société fixe au 14 Février prochain, la date de son banquet annuel. Une invitation particulière sera adressée à chacun des Membres. La séance est levée à o heures Procès-verbal de la Séance du 11 février 1889 Présidence de M. Saubinet La séance est ouverte à 8 heures. Le procès-verbal de la précédente séance est lu et adopté sans observations. L'assemblée prononce l'admission comme socié- taire de M. Bataillon préparateur du Cours de Zoologie à la faculté des sciences. Les présentations suivantes sont ensuite faites ; M, Louis Blanc, répétiteur d'anatomie et de Zo- ologie à l'Ecole vétérinaire présenté par MM. Roux et Riche; M. Garcin préparateur de bota- nique à la faculté des sciences présenté par MM. Depéret et Riche. À la prochaine séance il sera statué sur l'admission de ces deux Messieurs. M. Saubinet annonce qu'il a reçu de M. Alba- ret ingénieur à la Cie P. L. M. une réponse fa- vorable à la demande qu'il lui a adressée au nom de la Société de visiter le tunnel de St-Clair. : On décide cette première sortie de l’année pour le Dimanche 24 courant à 1 heure 3/4. M. le Secrétaire donne lecture d’une note de M. Rey sur les remarques en passant. M. Locard indique ensuite les lignes générales de sa Révision du groupe des Unionides qu'il des- tine aux annales. La séance est levée à o heures. PSP LPS SSL T REMARQUES EN PASSANT par C. Rey APE — Lu à la Société Linnéenne de Lyon, le 11 février, 1889 FAMILLE DES NITIDULIDES Le Cercus pallens KR. (inéd.\ est entièrement d’un testacé pâle. On le prendrait pour une variété imma- ture de pedicularius : mais il est moindre, le dos du prothorax et des élytres sont à peine moins densément ponctués, et le o° article des antennes € est moins fortement comprimé, moins large, moins triangulaire, simplement suboblong et obconique. Il doit se rappro- cher de l'inglorius des Gozis, à part les élytres qui seraient plus éparsement ponctuées dans celui-ci. Néanmoins, il pourrait bien n'être qu'une forme dé- générée de pedicularius d.— Suisse, Bugey, d 9. Le Cercus Solani Heer (Sambuci Er.) d se distin- gue de la ® non seulement par sa couleur plus brillante et la massue des antennes plus nettement triar- ticulée, mais encore par son prothorax non subangulé sur les côtés. Le Cercus rubiginosus Er. (rhenanus Bach) diffère à peine de Solani. Les antennes sont un peu plus courtes, à massue généralement plus obscure. Les ély- tres paraissent un peu moins larges, plus convexes et plus légèrement pubescentes. — Rhin, Silésie. Le Brachypterus gravidus IlL varie beaucoup pour la taille et pour la couleur des pieds, La variété Jlaviclavis R. a les antennes et les quatre pattes anté- rieures complètement testacées. — Corse Le Brachypterus Linariae Steph. pourrait bien n’être qu'une race du gravidus. I] est seulement moindre et plus légèrement pubescent, ce qui lui donne un espect un peu plus brillant. La ponctuation générale est un peu moins forte et moins rugueuse, celle du propygidium presque obsolète, etc. — Lyon, Villié- Morgon, Landes, Provence. Brachypterus vestitus Ksw. — Cette espèce, outre la région pyrénéenne, a aussi pour patrie la Provence (Hyères, St-Raphaël). Brachypterus cinereus Heer est une bonne espèce. J'en retranche une forme moindre et un peu plus lar- ge, à pubescence plus subtile et moins serrée, avec la teinte générale par suite moins cendrée (pumilus R. inéd.). — Montagnes Lyonnaises, Villié-Morgon, Néris (Allier). Brachypterus glaber Newm. — J'ai vu avec satis- faction substituer ce dernier nom à celui de pubescens Er., lequel ne lui convenait guère, car l’insecte est bien moins pubescent que toutes les espèces qui le précèdent. Carpophilus hemipterus L. — Si le Carpophilus 4- signatus Er. n’est qu’une variété de l’hemipterus à tache apicale plus réduite, il n’en n’est pas de même du bipustulatus Heer, dont la tache est isolée et située presque sur le milieu du disque et dont les épaules sont à peine roussâtres (1). Epuræa diffusa Br. — Cette espèce, bien que plus rare que 10-guttata, a un habitat assez étendu. — Paris Lyon, Néris, Cluny, St-Raphaël, Suisse, Epuræa æstiva L. — Cette espèce varie beaucoup pour la taille, la forme et quelquefois pour la couleur. On lui donne pour caractère d’avoir le dernier article de la massue des antennes un peu plus large que les précédents, mais cela n'a lieu que pour ®, tandis que chez melina Er. ce même article est sensiblement plus étroit que les avant-derniers, dans les deux sexes, et, eh outre, toujours plus ou moins obscur. Epuræa Fagi Br..ressemble au deleta Er. à s’y tromper ; mais les tibias intermédiaires 4 , au lieu d’être simples, offrent en dedans, avant leur extrémité, une petite sinuosité suivie d’une dilatation sensible. — Grande-Chartreuse. (x) Les espèces de ce genre, qui se nourrissent de fruits pourris ou désséchés, sont la plupart plus ou moins cosmopolites, à part le 6-Pustulatus qui vit sous les écorces. 4 REVUE LINNÉENNE Epuræa bipunctata Heer. — Si cette espèce n'est pas réellement distincte d’obsoleta F., elle en est au moins une race remarquable. Elle est plus grande; le prothorax, rembruni sur le disque, est un peu plus largement rebordé sur les côtés; les élytres sont ou ferrugineuses avec une tache médiane brune, ou . bien noirâtres avec le pourtour extérieur, ainsi qu'une tache humérale transversale et une tache discale subarrondie, d’un roux plus ou moins tranché. Les tibias intermédiaires sont plus fortement sinués et élargis avant l'extrémité de leur arête interne, etc. — Lyon, Villié-Morgon. Epuræa longula Er. — Je possède 2 ex. d'une race ou variété un peu plus grande que le type, à protho- rax plus court et plus arrondi sur les côtés, à élytres plus déprimées et plus densément pointillées sur la région suturale, mais avec les mêmes distinctions sexu- elles (subdepressa KR.) — Lyon, d 9. Epuræa testacea R. — Cet insecte que je n'ai pas su déterminer d'après les auteurs, doit se rap- procher de distincta Grim. par les côtés du prothorax subsinués au-devant des angles postérieurs; mais il me semble en différer par sa couleur entièrement d’un testacé assez pâle et surtout par les tibias intermédiaires simples dans les deux sexes, ett — Lyon, Villié- Morgon, Avenas (Rhône). L'Epuraea inaequalis R. rentre dans le groupe des distincta Grim. et boreella Zett. Il est, quant à la coloration, voisin de ce dernier, dont il se distingue par une forme plus large, par son prothorax forte- ment impressionné au devant de chaque calus humé- ral, par ses élytres plus ou moins inégales et par ses tibias intermédiaires simples dans les deux sexes. — Lyon, Angleterre, dans les plaies des arbres. L’Epuraea angustula Er.est la plus étroite et la plus parallèle de toutes les espèces que je connaisse. Les 2 ex, de ma collection me semblent en être une varié- té à couleur ferrugineuse. — Grande-Chartreuse, Dans le genre Nitidula, en général, le prothorax, outre sa forme moins large, moins courte et plus ré- trécie en avant, présente une ponctuation plus forte et moins serrée, avec les intervalles des points plus lisses et plus brillants. Les échantillons de Provence des Omosita colon et discoidea ont les parties brunes plus foncées. Pria Dulcamarae 111. — Les exemplaires de Col- lioure ont la suture ordinairement rembrunie, mais je ne crois pas cette variété spécifiquement distincte du type. (A suivre) NOTICES CONCHYLIOLOGIQUES par A. Locard VI Sur les espèces francaises du genre Margaritana En 1882, lors de la publication de notre Prodome de Malacologie française, nousavons indiqué, comme le faisaient tous les auteurs, une seule espèce de Margari- tana dans notre faune, le Margaritana margaritifera. Depuis cette époque l'étude d'un beaucoup plus grand nombre d'échantillons que nous n’en possédions alors, nous a conduit à modifier complètement cette première manière de voir, et à admettre un nombre d'espèces, plus considérable toutes bien caractérisées et faciles à distinguer. En attendant la publication d'un travail de révision des genres Margaritana et Unio que nous achevons en ce moment, nous avons cru intéresser les lecteurs du journal l'Echange, en leur donnant la primeur de notre manière de voir relativement au genre Margaritana. Nous adopterons donc pour la faune française, les cinq espèces suivantes: 1° Margaritana margaritifera, Linné. — Linné, dans sa X° comme dans sa XIIe édition, appuie sa courte description sur trois références icono- graphiques empruntées aux ouvrages de Lister et de Klein. Quoique les figurations données dans ces ou- vrages soient assez défectueuses, il n'en ressort pas moins que l’espèce visée par Linné a un galbe voi- sin de notre grand Unio sinatus, et que dans sa coquille la région antérieure est haute, large, bien dé- veloppée, et que tout l’ensemble du test est relativement un peu court. Cette forme ainsi définie, et qui repré- sente évidemment le seul et vrai type linnéen, est éminemment septentrionale; on la trouve, comme nous avons pu nous en assurer, en Suède, en Norwège, en Danemark, en Ecosse et en Angleterre;. mais c’est avec un point de doute que nous l’indiquons en Fran- ce. Parmi les très nombreux AMargaritana qui ont passé sous nos yeux, nous n’en avons rencontré qu'un seul portant pour toute indication géographique dé- jà bien ancienne, ces mots « La Manche » et que nous puissions rapporter avec quelque certitude au véritable Margaritana margaritiféra. Rossmässler (fig. 12), Jeffreys, Reeve, l'abbé Dupuy (pl. XXII, fig. 14 et 15)etc., ont donné de bonnes figurations de cette espèce. (A suivre). UN PEU DE LONGICORNES En examinant ces jours les dix exemplaires d'A cmae- ops pratensis (Laich) que je possède, j'ai trouvé quel- ques variations qui m'ont fait penser qu’il serait bon que cette espèce et sa voisine la Septentrionis (Thoms) fussent sérieusement étudiées. Avant d'aller plus loin je ferai remarquer aux entomologistes discuteurs, car il en existe heureusement beaucoup pour mettre en évi- dence l'obscurité des faibles, que je ne fais que signa- ler le résultat de mes observations, sans avoir la moindre prétention à les imposer. Il y a environ trois ans (voir les n°% 12 et13 de la revue d'Entomologie de la Société Française d'Ento- mologie, année 1885) que dans le genre Leptura, deux espèces bien distinctes qui avaient été confondues jusqu'’a- lors furent séparées par le savant président de cette 144 a REVUE LINNÉENNE 5 société; après avoir examiné, je ne serais pas éloigné de croire qu’au milieu de tous ces Acmæops on pour- - rait trouver des hÿbrida, Rey, ou des Simplonica Fairm. Il m'a déjà semblé reconnaître parmi le petit nom- bre d'exemplaires que je possède en Acmæps pratensis quelques signes particuliers, mais faute de matériaux suffisants j'ai le regret de ne pouvoir donner que des aperçus de remarques vagues. J'ai dans ma collection un acmæops qui répond à peu près aux signalements descriptifs de la septentrionis Thoms. (voir la traduction de L. Ganglbauer, par A. Dubois, année 1884, de la revue française d’entomolo- gie) mais qui possède un caractère que je n'ai pas vu indiqué et qui cependant me paraît assez sérieux. Les élytres au lieu d'être tronquées à l'extrémité comme chez ses congénêres, sont arrondies; la convexité de l'in- secte est en outre plus prononcée qu’à l'ordinaire; la teinte générale des élytres est brunâtre obscure, c’est à dire plus foncée que la teinte des autres exemplaires, il y a cependant comme chez les ordinaires la trace de bande noire sur les épaules, bande dont la description de septentrionis ne fait pas mention. Est-ce la Septen- trionis avec un nouveau caractère distinctif: l’extrémi- té arrondie des élytres? est-ce une nouvelle espèce ou au moins une variété intéressante ? Je fais appel à mes collègues toujours serviables, je demande l’appui de leur obligeance que l’on n’implore jamais en vain etsurtout je demande à échanger ou à acheter l'Acmæops septen- trionis que je ne possède pas, afin de pouvoir le com- parer à ma petite bestiole. J'ai en outre dans mes cartons parmi ces Acmœops 2 exemplaires venant d'Allemagne et dont la grande taille (11 millimètres) donne au premier abord un caractère tranché, mais en examinant plus attentive- ment je n'ai pas reconnu dedifférences sérieuses avec les exemplaires ordinaires de 7 ou 8 millimètres; le corselet cependant me paraît avoir une forme particulière et légérement déprimé au milieu ; d’autres exemplaires de la même provenance pourront fournir là-dessus des renseignements plus certains. Je passe maintenant à un Leiopus fort curieux, récolté dans les environs de Digoin; je ne puis pas le séparer du Leiopus nebulosus, tous les caractères gé- néraux étant identiques; mêmes antennes annelées de jaunâtre, mêmes pattes à pubescence blanchâtre, à tibias à moitié jaunes, mais le dessus du corps a un aspect tout particulier qui me donne sans remords la téméri- té de le proposer à l'attention de mes collègues. Il y a entre cet insecte et le nebulosus une différen- ce qui saute aux yeux et un cachet particulier indis- cutable, en voici la description : Elytres jaunâtres, fond dépourvu des petites taches noires ordinaires, sur les épaules 4 ou 5 taches noires en carrés longs, une bande arquée également noire interrompue à la suture un peu au dessous de la moi- tié antérieure des élytres et, au dessous de cette bande près du bord externe sur chaque élytre, un point arron- di noir. « Les gros signes noirs des élytres sont à peu près les mêmes que ceux du nebulosus ordinaire ; le mien s'éloigne de ce dernier par l’absence des points noirs dont le fond du nebulosus est couvert et par la couleur foncière jaune citron au lieu de grisâtre; je crois ces caractères suffisants pour lui donner des prétentions à être distingué. Le clytus glaucus F. ne diffère pas autant du clytus 4-punctatus Luc. Je propose donc de donner à cet insecte le nom inédit de Leiopus dissimilis. Je termine en donnant la description d’une espèce nouvelle : Leptura cribricollis Pattes noires, tibias antérieurs légèrement brunâtres antennes noires à articles rugueux de la longueur de la moitié du corps. Noire avec les élytres rouge acajou, peu luisantes, obliqueiment échancrées en dedans et briè- vement noirâtres à l'extrémité. Très caractérisée par un point noir de la grosseur d’une moyenne tête d’épingle sur chaque élytre au milieu de leur longueur et près du bord externe. Elytres à ponctuation très fine mais continue (vues à la loupe), revêétues de poils dorés peu épais et peu apparents. Ecusson en triangle équilatéral noir presque imper- ceptiblement pointillé. Tête garnie d’une multitude de points enfoncés assez fins. Corselet un peu plus large que la moitié des élytres à la base très rétréci en avant, légèrement globuleux, à peine bisinué à la base, entièrement criblé de mul- tiples petites fossettes rugueuses très serrées surles côtés et au bord inférieur, peu nombreuses sur le disque qui est un peu brillant. Quelques poils dorés visibles de près seulement, plus épais en dessous, unissant le corselet; dessous du corps finement pointillé revétu d’un duvet jaunâtre peu épais mais continu, seulement dénudé sur le milieu de l’abdomen. Longueur 0," 017 mil. largeur 0," 0065 Une seule ®. Provenance Billis. Si cette espèce a déjà été décrite, ce qui serait bien possible, par M. Ganglbauer (je n’ai pas la bonne for- tune de connaitre ni son ouvrage ni l'allemand) je suis prêt à faire amende honorable à qui réclamera, mais jusqu’à nouvel ordre je considère cet insecte comme nouveau. Maurice PIC à Digoin (Saûne-et-Loire). nn M. Marcel Vauloger de Beaupré, Sous-Lieutenant au 144° de ligne, étant détaché pour plusieurs mois, A au camp du Ruchärd, ne peut continuer à déterminer les insectes qui lui sont soumis: dès qu'il pourra re- prendre ses études, il en avertira ses correspondants par la voie du journal. 6 REVUE LINNÉENNE ANNONCES DIVERSES Prix des annonces: La page, 16 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, 0, fr. 20 c. 11 sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour °/, sur les annonces payantes pour la x'e insertion. 50 o/, pour les insertions répétées, de la même annonce. Tout abonné a droit, pour chaque numéro, si l’espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s’agit d'annonces d'échange. Vient de paraitre un important catalogue d'ou- vrages géologiques, paléontologiques et préhisto- riques avec prix marqués; ceux-ci entièrement réduits (de 35 à 70 ‘/.). Le demander chez M. Ed. André 21, Boulevard Bretonnière, à Beaune (Côte-d'Or) M. L. Rossignol, 151 rue de Bercy, Paris, désire recevoir des cocons vivants de Bombyx, sericigènes, contre Lépidoptères, Coléoptères européens et exoti- ques. M. J. Touchet, naturaliste à Mainxe, par Jarnac, (Charente) communique de petits lots de Coléoptères du Brésil, à bas prix et en parfait état. On retourne de suite la boîte, sans rien dépiquer, ou on envoie le prix marqué dessus. TABLEAUX ANALYTIQUES POUR DÉTERMINER LES COLÉOPTÈRES EUROPÉENS 1 CAHIER contenant les familles des Cucujidæ, Telmatophilidæ, Tritomidæ, Mycetidæ, Endomychidæ, Lyctidæ et Sphindidæ. par Edmond REITTER Extrait des compte-rendus de la Société impériale royale de botanique et de zoologie de Vienne (1870). Traduction de M. F. GUILLEBEAU Publié dans l’Echange (années 1883 et 1886). En vente chez l’auteur: M. GUILLEBEAU Au Plantay, par Marlieux (Ain) M. Emile Deschange enverra f* aux personnes qui lui en feront la demande, ses listes d'œufs et de Chrysalides ou Lépidoptères, Longuyon (M.-et-M"). .M. S. Galizia B. A. M. C. S. Etudiant en méde- cine, 64, Piaza Celsi Valetta, Ille de Malte, désire entrer en relations d'échange avec des Malacologistes résidant en France ou en Algérie. M. Victor Cotte, naturaliste, aux Dourbes par Digne (Basses-A lpes). — Prévient les amateurs qu'il tient à leur disposition des Coléoptères et des Lépidop- tères à des prix modérés. LA CHASSE AUX COLÉOPTÈRES PAR M. C. E. LEPRIEUR Pharmacien principal de 1'° Classe de l’armée, en retraite, Off- cier de la Légion d'Honneur. Ancien président (1874 et 1880) de la Société Entomologique de France, membre des Sociétés Entomologique Suisse et d’his- toire naturelle de la Moselle, membre honoraire de la Soétété d'histoire naturelle de Colmar etc. Que ÉDITION REVUE, AUGMENTÉE ET CORRIGÉE. 4re PARTIE NOTES SUR LA FORMATION, L'ENTRETIEN ET LA CONSERVATION DES COLLECTIONS DE COLÉOPTÈRES (Extrait du Journal Entomologique L'ECHANGE.) Prix:#9hfr Chez l’auteur : 38, rue des Ecoles. — Paris P.S$S. — Toute demande doit être accompagnée d'un mandat- poste de 2 fr., plus 0,85 c. pour frais d'envoi. ÉPINGLES A INSECTES VIENNOISES FOHANK MULLER FABRICANT D'ÉPINGLES II. Bz. Circusgasse, Vienne (Autriche) Dépôts chez MM: Ed. André, 21, Boulevard Bretonnière, Beaune (Côte-d'Or). Buchillot, 97, Rue des Capucins, Reims. Ch. Delagrange, 57, Rue Bersot, Besançon. Henri Guyon, Rue des Bourdonnais, 20, Paris. Ch. Lépine, 50, Rue du PasSt-Georges, Bordeaux. Sédillot, 20, Rue de l'Odéon, Paris. L. Sonthonnax, 19 Rue d'Alsace, Lyon On est prié de notifier les adresses, car l'annonce ne sera pas répétée. REVUE LINNÉENNE M. Léon SONTHONNAX, 19, Rue d'Alsace, 19, LYON. —0— ENTOMOLOGIE GÉNÉRALE, CONCHYLIOLOGIE, BOTANIQUE — 4 — Ustensiles à l'usage des entomologistes Cartons liégés pour Collections d'Insectes, Epingles, Filets fauchoirs et à papillons Insectes vendus à Pectinicornes Cladognathus bison........ Indes. 3 » Leptaulax dentatus.......... — Lamellicornes Heliocopris Isidis............... Copris anaglypticus.... Etats- Unis Copris Horion..... | Canthon triangularum..... — speculifer Phanaeus conspicillatus.... — splendidus Gymnopleur«s cærulescens Guinée Chalepus trachypygus.. Etats-Unis Dyscinetus dubuis | Lachnosterna fusca Inca pulverulenta Bresil Sternoplesia 8-punctata.. Moluques Pachnoda emarginata.... Sénégal — impressa — aurentia | Plaesiorrhina plana....... Guinée Heterorrhina recurva } Elaphinis atomosparsa....... | Chiloloba aeuta es Glycyphana argyrosticta. F2 | Japon h, Popilia 4-punctata.. Guinéé — Viridis... Macraspis fucata........... Brésil | Cyclocepbala gregaria. a Moderne — scarabæoides.. — Macronycta Celebensis. . Molugues Antichira festiva Curculionides Diorygmus auritus...... :.. Brésil — Carbonarius..... — Baridius ruficollis.......... — viridana....... Heïlipus Nisseri... Dionychus flavescens Rhyncophorus phenee +0 — Mollu carum. l Lixus rhomboidalis ; — impressus : Chrysolophus spectabilis, . ‘ Australie Gymnognathus guyanensis Zygops histrio...., chan ss... Sénég Toute demande venant de Zygops Buffo 2... n0— — temporaria......... Heiïlipus discoideus......... — Polycleis plumbeus........., Sphenophorus decoratus. ... Perou Piazurus contractus........ Amaz Cyphus Germari........... Brésil — Juvencus.......... Compsus sordidus..... — Chlorostictus Cryptorhynchus pusia...... — eubulus.,..... Brenthides Cephalobarus macrocephalus Col. g Eupsalis anthracina de Madag Arrhenedes dispar.... Brésil Brenthus anchorrago Longicornes Ma!lodon præcellens Brés.l — Dawnesi...... — Trachyderes Reichei . Perou _ MOrIO..,...... Brésil _- STATUS ep 'elete en — succintus..... Re = Steirastoma melanogenys... Perrou — depressa....... — — scrupulosus,.... = Paecilosoma versicolor Brésil Megaderus stigma....... dise 2 Cerogenia bicornis......... Amaz Chlorida festiva Acyphoderes aurulenta ... Carneadera Championi.... Callichroma vittata........ Colobothea velutina — CLASSA., a lee Brésil Phytophages Sagra Dobhrni Eumolpus surinamensis. . — amethystinus.. Colaspis prasina.. Aulacophora coffeae Diabrotica corrusca...... Colomb — AdONIS A ere.ece. — Cayenne la pièce. Lactina steinheili aspicola albomarginata...... Doryphora cincta.......... Brésil Coléoptères d'Europe Cicindela. Burmeisteri......... — Circumdata......... — Concolor 7 —- Barbara 2. oem ste — paludosa.... Nebria livida:..:...2.. Dabt te DAC — rubicundA ete... — JOCEHISEU SP eee leetiaele — 1AticOI(S...,-..e rubripes.. — gyllenbali Leistus rufomarginatus.......... - — DICEUS cite rie Peltisagxossa. 2... Melolontha preambula. Anomala devota.. ; Geonemus flabellipes. si Echinodes Ravouxi..... Prionus Myardi Aegosoma scabricorne Cerambyx velutinus.............. _ miles......., DST : Callidium femoratum........ 5020 — Clavipes — rufipes Purpuricennus ferrugineus...... . — Budensis Hesperophanes sericeus......... Criocephalus ferus enetaige Obrium Cantharinum....... one clytus Bobelayi........... DE Necydalis Panzeri Albana M griseum Parmena solieri.......... pce : — fasciata Niphona picttcornis........ eee Agapanthia Kirbyi — asphodeli... — annularis Mallosia graeca............ AGÉOË Saperda tremulae...... Leptura scutellata...... STE TS — VITEN Se acer ee l'Etranger, doit être accompagnée d’un chèque ou d’un mandat représentant au moins la moitié de la valeur totale de la demande. BULLETIN DES ÉCHANGES Toute personne qui enverra, à M. A. Bès Grande Rue de la Guillotière, 85 Lyon, 60 exemplaires de Coléoptères en 5 ou 6 espèces préalablement acceptées recevra les espèces suivantes : Falagria obcura Aleochara fuscipes Myrmedonia canaliculata — umbonata — fungi Tachyporus hypnorum — brunneum Conurus littoreus — pubescens Staphylinus pubescens -- fossor Xantholinus linearis — tricolor Lathrobium fulvipenne Achenium depressum Stilicus fragilis _ affinis Scopaeus laevigatus — minimus Dianous cœrulesceus Stenus ater => providus Protinus brachypterus Oxytelus rugosus Authophagus armiger UWreodromus plagiatus Lesteva bicolor Arpedium quadrum Micropeplus porcatus Orchesia picea Formicomus pedestris Leptaleus Rodrguei Anthicus ater — Antherinus Anthicus Morawitzi — Steveni Anaspis maculata - Chevrolati Zophosis punctata Adesmia microcephala Pachychila germari Tentyria bipunctata Pimelia infiata Crypticus quisquilius Pedinus méridianus Biophanes méridionalis Phylax littoralis Akis punctata — algeriana Les frais de poste sont à la charge des demandeurs. — Les espèces reçues en échange de ces 2 1/2 centuries, serviront à en composer de nouvelles qui seront offertes et publiées dans le prochain numéro, et ainsi de suite. 8 REVUE LINNÉENNE ANNONCES ANNUELLES : Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi- vement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la ligne pleine. En vente, chez M. L. Jacquer, Imprimeur, Rue Ferrandière, 18, Lyon, toutes les années parues de l'Echange (1885-1886-1887 et 18838), contre l'envoi d'un mandat poste de 7 francs. Chaque année prise séparément 2 francs. HENRI GUYON Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris RES SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’INSECTES Grand format vitré, 39-26-6 ................ 2 50 Grand format carton, 39-26-6 .............. 2 Pétitiformat, 26-10 1/2-62-2 70 Cie se 1 85 Petit format, 26-19 1/2- RO El Tee AE CRE 1 50 Boitesidoubles fonds 1iémes CRE enr eelee Eee 2 50 Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections, — Envoi franco du Catalogue sur demande. PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS PRIX-COURANT DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE (Plus de 9000 espèces) gré ie dd abc inter JT. DES ROCEHLEEXS des IOGES 3 23, Rue de Boiïisdénier, à Tours (/ndre-et-Loire) : Collections de divers ordres. — Achat d'insectes. — (Commission. — k Expertises. — Echanges. . 4 Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout 60 feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 25 fr. Pour les demandes s'adresser à M. Ant. Otto, comptoir Minéralogique à Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2 OUVRAGES A ISF OR Par M. CI. Rey DT HISTOIRE NATURELLE DES COLÉOPTÈRES DE FRANCE 18600 AltSIdes par EoNdiras er VOlHINESt SÉHADILEe 2 ere RD ER CI DIRE 10 1862 Mollipennes (Zampyrides, T'éléphorides) de Mulsant, 1 vol.in 8° 431p, 3 SE (éd'épuisée). 15 >» 1863 Angusticolles (C/érides) et Diversipalpes (Lymexylonides), 1 vol. in 8°. 1538 p. 2 pl. par Mulsant, 6 » 1862 Longicornes:(216di), rivoln8 15 00p-par Mulsant NME RETENUE 12 >» 1865 Fossipèdes (Cébrionides) et Brévicolles (Dascillides) par Rey 1 vol. in 8°, 124 p's pl : . . 6 » 1866 Vésiculifères (Malachides) par Rey, 1 vol. in 8°. 306 p. 7 pl. . . . 4 . . . . . . . . « : .. 10 » 1866 Colligères (Azthicides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 187 p. 3 pl. . . . . . . . . . . . . . . . | 6 » 1867 Scuticolles (Dermestides) par Mulsant, L'VOI NES = 166 D DL CE Preus e NO CEE 6 » 1608 (Gibbicolles CPirides) pan Rey Mol nes 22 /D MA IDE PR EME ER 10 » 1Mo8Floricoles (Dasrtides) par Rey, 1:vol 148% Sep Top EU CN COR 15 >» 1869 Piluliformes (Éyrrhides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 175 p. 2pl . . . . . . . . . . . . . .. 6 > 1871 Lamellicornes (2° éd ) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 733 DES Dl RAE EE eee UE M TR Eee 15 » 1885 .Palpieornes. (2° éd.) par Rey, 1vol1n 8503574 pape RE VERT EEE 9 » 1887 Essai sur les larves de Coléoptores parnRey, 1 vol an 8#=*1262p2IDl/ en OR: —: BRÉVIPENNES OU STAPHYLINIDES 187r Bolitocharaires par Rey, 1 vol. in 8° 32r p, spl, . : : 4... . .. 0 8 » 1874 Aléocharaires par Rey, 1 vol. in 8°. 565 p. ô |) RE EP re Sn Lac To Le 10 » 1877 Staphyliniens par Rey, 1 vol. in 8°. 712 p.6 pl. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 >» 1976 Peueriens, elCHpar Rey vol 10087 END ONDIE EN PER ER TC CC 9 » 1800: Homalions' par Rey, 2 Vol. 1n°8% 430/p 64ple Re MERE Re ER PM A ENTRER 6 » 1883 Tachyporiens, etc. par Rey, 1 vol. in 8. 295 p. 4 pl.. . . . .. . . . .. . . .. . 10 » 1384 Mycropéplides, Sténides par Rey, 1 vol. in 8°. “ enr EE, CR OR Te tire 0 10 » PUNAISES DE FRANCE #66 PentatomidesipareMulsant 11vVol/1n08;-1e0S D 2 DIE EC RNE LEE CRC CRE 11 > 1870 Coréides, etc. par Mulsant, 1 vol. in 8°. 250'p. 2 pl . . . . . . . . . . . . . . . + . . . 7 > 1873 ReduvidespariMulsant 10) Ant: TSMp 23 pl TO AE ETUI CORTE TR Te. 1870 Lyréides par Mulsant nmvol in ions 40 0e DT ON ER RENTE M CCE SNS RON OPUSCULES ENTOMOLOGIQUES Par Mulsant 1853 Description de 80 espèces de Coléoptères, 4 biographies, 192 p. 3 pl . . . . . . . . . . 6 » Fons Supplément auxiCoccinelides 20 ND RER ER TC CCR 6 » 253 Les derniers Mélasomes (Parvilabres où Pédinides), 242 p. 4 pl. . . . . . . . . . à. . . . 6 » S7810hrysides de EFrancetpar Abeille de PEN, 10 Sp 2 DL ER NE RU RE 4 » NN En vente chez l’auteur : M. CI. Rey, 4, place St-Jean, Lyon. Lyon. — Imp. Lith. et Grav. L. Jacquer, rue Ferrandière, 18. NES ee " GE _—_. Revue Linnéenne ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE paraissant tous les 15 du mois Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d'Entomologie, et de la Société Entomologique de France. CONTINUÉ PAR L. SONTHONNAX FAGUILÉEBEAU % A. LOCARD membre de la Société Entomologique de France. Vice-Président de la Société Malacologique de France, ++ +8+ C.E. LEPRIEUR C1. REY membre de la Société Entomologique de France, Président de la Société Française d'Entomologie, membre honoraire de la Société d'histoire naturelle membre de la Société Entomologique de France et de Colmar etc. de la Société Linnéenne de Lyon. —@— — le à 7 AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM. Ed. AnDré (de Beaune), D' L. Branc, LL. Dériarp, DEsBrocHERS Des LoGes, A. DugBois (de Versailles), L. GirerD, KR. GRiLaT, Valéry Maver, J.-B. Renaup, A. Ricur, Ricnarp (de Grenoble), Nisius Roux, et À. Virror (de Grenoble). = COMPTÉ D'ETUDES POUR 1689. MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MARSE'LLE. CoZoptères MM. J. Minsmer, capitaine au 142 de ligne, à LoDikve exotiques. (Hérault). Zongicornes. L. Blanc, D", 55, rue de la Charité, LyoN. Mrnéralogte. A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAY. Z/ydro- er Cie, à FiLARETE BucaAREStT (Roumanie). Æ/emriptères, canthares el Histérides. Hétéroptéres. Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. Orfhoptères Amara, Harpalus, Feronia. et Névroptères. A. Chobaut, D',à AviGnon. Carabiques gallo-rhénans. J.-B. Renaud, 21, cours d'Herbouville, Lyon. J. Croissandeau, 15. rue du Bourdon bianc, ORLÉANS, Curculionides. ! Pselaphides et Scyamenides. À. Riche, 11, rue de Penthièvre, Lyon. Fossiles, Géologie. L. Davy, à FoucÈre par Crers. (M.-et-L.). Ornithologie. N. Roux, 5, rue Pléney, LyoN. Botanique. Desbrochers des Loges. 25,rue de Boisdenier, Tours L. Sonthonnax, 19, rue d'Alsace, Lyon. Zépidoptères (Indre-et-Loire). Curculionides d Æurope et circa. (excepté micros). L. Dériard, 2, rue du iat, Lyon. Orthoffères. A. Villot, 3, chemin Malifaud, GRENOBLE. Gordiacés, L. Gavoy, 5, rue de la Préfecture, CARCASSONNE, (Aude). Helminthes. Lamellicornes. A. Locard, 58. quai de la Charité, Lyon. A/a/acologte Jrançaise, (mollusques terrestres, d'eau douce el marins). ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet Tout ce que concerne La rédaction, les annonces gratuites et | Adresser Les réclamations concernant l'envor du Fournal Menseignements sur les annonces non suiries d'adresse doit être © et Le montant des annonces et des abonnements à A1. L. Jacquet, envoyé à AJ. L. Sonthonnax, 19, rue d'Alsace, Lyon, | Zmprimeur, rue Ferrandière, 18. Lion. ANNNUX — France, un an, 8 fr. — Union postale, 8, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr. 50 26 REVUE LINNÉENNE mm À .. L . . . Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 1e du mois. L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange. AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l’année 1880, entrainera l'envoi des n° parus de la même année. Ont payé leur abonnement pour l’année 1889: MM. Bossavy, Teulon. P. Hecxez Géomètre, Eriurt (A/lemagne). LoriFerNe, Sens. Napor, (Armand) Paris. Ravoux, Nyons. SaugiNET, Lyon. Tnison de Courtry, Cannes. Girerp, Lyon. M"° Décorer, Lyon. (Les personnes oubliées sont priées de réclamer.) Plusieurs abonnés nous ayant demandé quel était le but du Comité d'Etudes, nous croyons utile de rappeler que le but de ce Comité est de venir en aide aux abonnés du jour- nal, pour la détermination de leurs captures ou de leurs récoltes. Il va sans dire que ce concours étant purement gracieux, ce n’est pas une obligation pour les naturalistes dont les noms figurent sur la liste de ce Comité et que ceux-ci se réservent toujours le droit de refuser des envois trop nombreux ou trop importants, ou des envois en mauvais état et par suite d’une détermination difficile. LS: Société Linnéenne de Lyon Procès-Verbal de la séance du 25 Février 1889 Présidence de M. Saubinet La s‘ance est ouverte à 8 heures. Le procès- verbal de la précédente séance est Iu et adopté sans observations. Sont admis membres de la Compagnie: MM. Garcin, préparateur de botanique à la Faculté des Sciences, présenté par MM. Depéret et Riche; et M. Louis Blanc, répétiteur d'anatomie et de Zoologie à l'Ecole Vétérinaire. présenté par MM. Roux et Riche. MM. Bataillon et Riche présentent ensuite M. Couvreur, chef des travaux de physiologie à la Faculté des Sciences. M. le Président donne lecture d'une lettre de M. Rey et analyse les remarques en Passant envoyées par ce savant collègue. M. St-Lager demande à M. Riche quelques détails complémentaires sur les terrains, que traverse à Collonge le tunnel visité la veille. A ce sujet s'élève une discussion à laquelle prennent part MM. Saubinet, Mermier et Redon. La séance est levée à 8 heures 3/4. Proces-Verbal de la séance du 11 Mars 1889 Présidence de M. Saubinet La séance est ouverte à 8 heures. Le procés- verbal de la précédente séance est lu et adopté sans observations, M. Couvreur sur la présentation de MM. Batail- lon et Riche est admis membre de la Société. MM. Gabillot et Renaud présentent à la Com- pagnie, pour être admis membre titulaire, M. A Gelas, Ingénieur-Chimiste, Directeur de l'Eclai- reur Commercial Universel, Rue de la Républi- que 35, à Lyon. M. le Président analyse une no‘e envoyée par M. Rey sur les Nitidulides. À ce propos, M. Locard fait observer que les Entomologistes ne suivent pas le même ordre pour la dénomination des groupes de leur classi- fication que la généralité des autres naturalistes; c’est ainsi qu'ils mettent plusieurs tribus dans une famille contrairement à l'idée même vulzai- rement admise que la famille est une fraction de de la tribu. M. Rey semble en outre à M. Locard, faire un usage faux du mot race. Pour M. Lo- card le mot race doit s'appliquer plus particu- lièrement à l'animal domestiqué fixé par l'homme, tandis que M. Rey s'en sert comme du mot varié- té, à l'exclusion de ce dernier qui devrait être REVUE LINNÉENNE 27 adopté. M. Saubinet dit que l'emploi du mot race, de cette façon, lui semble particulier à M. Rey, qu'il ne croit pas l'avoir trouvé avec ce mé- me sens chez d'autres auteurs; pour la division de la famille en tribu il y a bien là aussi un point de départ faux, mais c’est adopté en En- tomologie et il serait bien difhcile de rompre avec une manière de dire d’un emploi si général. M. A. G. Garcin fait hommage à la Société de son ouvrage sur les Apocynées, il en lit le passage relatif au Strophantus; il le développe ensuite avee beaucoup d'intérêt en faisant l’his- torique de la découverte et de l'emploi en thé- rapeutique de ce poison si énergique. M. le D: St-Lager demande à M. Garcin si du groupement des divers caractères de la constitu- tion morphologique on peut se servir à l’exclu- sion de l'étude des caractères externes pour éta- blir une classification, pour lui il ne le croit pas. M. Garcin est de l'avis de M. St-Lager, il consi- dère ces caractères comme venant porter seule- ment leur appoint pour la classification de certai- nes espèces douteuses. La séance est levée à o heures. REMARQUES EN PASSANT par C. Rey 25 — Lu à la Société Linnéenne de Lyon, le 25 février 1889 FAMILLE DES NITIDULIDES (Suite) Le Meligethes subaeneus St. est difficile à distin- guer de coracinus St. Il est seulement un peu moins étroit, un peu moins oblong et plus métallique. Les “élytres sont généralement plus densément pointillées; “mais ce dernier caractère est sujet à varier, comme “cela se voit, du reste, chez certaines espèces voisines, telles que Brassicae et viridescens. Meligethes anthracinus Br. — J'ai reçu cet insecte de M. Brisout lui même. On le dit subopaque; en tous cas, il est plus brillant que coracinus et subae- neus, plus convexe, plus fortement et moins densément ponctué. Ces deux derniers varient beaucoup pour la couleur des pieds qui passe du brun de poix au roux testacé. Meligethes minor R. — N'est peut-être qu'une ra- ce de Brassicae (1). Toutefois, il est moindre, plus parallèle, avec la ponctuation générale un peu moins serrée, celle du prothorax plus subtile et plus légère, celle de la base des élytres plus forte et souvent rugu- leuse, les interstices, surtout plus lisses et plus brillants. Ï est facile à confondre avec gracilis Br., mais celui- ci a la ponctuation plus uniforme et le prothorax cons- tamment noirâtre. — Lyon, Villié-Morgon, Provence. (1) J'admets sans peine la mutation du nom de Æe/igethes ae- neus en celui de J/eZ. Brassicae, parce que ce dernier rappelle effectivement les habitudes de l'insecte, si nuisible au G@/z4 ou Brassica campestris L. Meligethes pubens R (inéd.) — C'est peut-être en- core là une autre race de Brassicae, de taille moindre mais un peu plus trapue, avec les élytres un peu plus raccourcies et plus brusquement déclives en arrière, où elles laissent à découvert le pygidium. De plus, la pu- bescence est plus longue, plus serrée et cendrée. — Espagne, 3 exemplaires. Meligethes coloreus R (inéd.) est comme intermé- diaire entre Brassicae et viridescens pour la ponctua- tion, qui est moins serrée que dans le premier et plus serrée que dans le deuxième. La couleur des pieds est celle de ce dernier; l’écusson et la suture des élytres ne sont pas rembrunis. — Espagne, 1 ex. Meligethes gracilis Br. — On le prendrait pour une variété de petite taille de Brassicae, mais la ponc- tuation est un peu moins forte, les interstices sont plus lisses, la tête et le prothorax sont plus obscurs, etc. — Lyon, Villié-Morgon, Bresse, Suisse, Espagne. Meligethes fulvicornis R. — Est un peu plus grand et plus convexe que gracilis, avec les élytres nullement métalliques, et celles-ci ne sont pas ridées en travers comme chez subrugosus. La pubescence est cendrée, plus serrée que dans l’un et dans l’autre: les antennes sont ferrugineuses avec le funicule à peine plus foncé. — Bugey, 1 seul ex. Meligethes nanus Er. — La variété rugicollis R. a la ponctuation du prothorax plus serrée et plus ru- gueuse. — Lyon, 1 ex. Meligethes villosus Br. — Très voisin de nanus, dont il diffère par sa pubescence plus longue, plus apparente et cendrée, il paraît avoir un habitat très étendu. — Lyon, Paris, Landes, Provence. — Vivent l'un et l’autre sur le marrubium vulgare L. Meligethes obscurus Er. — Varie beaucoup pour la taille. Les moindres sont un peu plus oblongs et un peu plus brillants (minimus KR.) — Lyon, Bresse. Meligethes Hoffmanni Rt. — Espèce de petite taille, des plus remarquables par sa forme trapue, ses élytres subélargies derrière les épaules et très obsolètement ponctuées. — Lyon, Bresse, Meligethes pruinosus R. (inéd.) Semble se rappro- cher de l'incanus Er. par sa pubescence pruineuse; mais il serait plus oblong, avec les antennes obscures et les tibias antérieurs moins dilatés, etc. — Lyon, 3 ex. Meligethes maurus St. — Quoique le & soit bien distinct de l’umbrosus par les tubercules du métaster- num, les @ deviennent très difficiles à séparer, si ce n'est par le prothorax qui, vu de dessus, ne paraît pas plus large à sa base que les élytres. Les dents des tibias antérieurs varient énormément, ce qui a obligé M. Reitter à créer plusieurs variétés: durus, calvus, meri- dianus. Meligethes ovatus St. — Est une espèce remarqua- ble par le caractère exclusif des élytres à angle sutural prolongé-arrondi. Le fulginosus Er. se rapporte à la P. — Lyon, rare. Meligethes alutaceus R. — Semble différer de melancholicus Rt. par une taille moindre, une forme plus oblongue et plus déprimée, avec les tibias anté- rieur subarqués. — Lyon, 1 ex. Meligethes sinuans R. — Bien voisin de brachialis Er. dont ilest peut être une variété; mais pubescence plus obscure et moins apparente, ponctuation un peu 28 REVUE LINNÉENNE plus forte, côtés du prothorax brusquement sinués au devant des angles postérieurs, qui, par là, sont droits, avec un espace lisse sensible en dedans de ceux-ci, ‘le long de la base. — Cluny Sa‘ne-et-Loire), 2 ex. Meligethes picipes St. — Varie beaucoup pour les dents des tibias antérieurs qui sont plus ou moins fines, plus ou moins nombreuses, plus ou moins inégales ou interrompues. La variété pallipes R. a les antennes et les pieds plus pâles, la pubescence plus pruineuse et les dents des tibias antérieurs plus régulières. Meligethes subsimilis R. — Encore une espèce bien voisine de picipes, mais plus grande, à pubescence plus soyeuse, à dents destibias antérieurs plus grossières. — Espagne, 4 ex. Meligethes moestus Er. — Cet insecte, distinct du picipes par sa taille plus grande et par ses antennes et pieds intermédiaires plus obscurs et les antérieurs plus fortement dentés à leur extrémité, est rare en France. Reitter l'indique de Perpignan, et j'en possède 1 ex. de St-Raphaël. Meligethes flavipes St. — Varie beaucoup pour la taille, se reconnaît toujours à ses tibias antérieurs dila- tés. Meligethes ochropus St. — Remarquable par sa forme ramassée, sa ponctuation écartée et ses pieds roux. Très rare en France. — Lyon, 1 ex. Meligethes morosus Er. var. parcus R., à taille moindre, à aspect plus glabre et plus lisse, à teinte un peu violâtre, à ponctuation plus écartée sur les élytres, avec les antennes et les pieds roux. — Lyon, 1 ex. Meligethes viduatus St. — Ainsi qu’il a été recon- nu, le luctuosus de Forster est une simple variété du viduatus, à antennes et pieds plus clairs. (A suivre). REMARQUES EN PASSANT par CI. Rey D 275— Lu à la Société Linnéenne de Lyon, le 11 mars, 1889 FAMILLE DES NITIDULIDES (Suite) Meligethes assimilis St. — Varie énormément pour la taille et la ponctuation. Les petits exemplaires ont à peine 1 1/3 mill. de longueur, avec les élytres proportionnellement moins densément ponctuées. — Lyon. Meligethes tropicus R (inéd.) — Il diffère du dis- tinctus et des précédents par sa forme oblongue et peu convexe, avec les interstices des points des él;tres plus ou moins chagrinés, etc. — Hyères, 2 ex. Meligethes subtilis Br. — Espèce d'Espagne, que j'ai reçue de M. Brisout lui-même, me paraît avoir les élytres plus fortement ponctuées que le Lepidii Mill. auquel on l’assimile, peut-être à tort. Meligithes obsoletus R. (inéd.) a les tibias antérieurs presque simples et les autres à peine spinosules. Pour le reste, il ressemble au rotundicollis dont il est peut- étre une variété. — Lyon, Hyères, 2 ex. Meligethes acicularis Br. — Se distingue à peine. de lugubris par les dents proéminentes des tibias anté- rieurs plus écartées et offrant entre elles au moins 4 denticules au lieu de 3. Meligethes medius R. est une race de l’Erichsoni Br. à forme plus subtile, avec les tibias antérieurs n'offrant qu'une dent plus saillante, située après le milieu du Lord externe, etc. — Espagne, 4 ex. Meligethes bidentatus Br. — J'ai vu plusieurs échantillons d'une variété à taille plus grande, avec les dents du sommet du ventre «* distinctement ciliés, surtout sur leur côté externe (ciliaris R.) — Bresse, Provence, Meligethes crenulatus R. (inéd.) — Diffère d’ery- thropus par une taille un peu plus forte et ‘par les tibias antérieurs terminés en dehors par 4 ou 5 dents plus saillantes et subégales, etc. — Lyon, Provence; 4 exemplaires. Le Meligethes coriaceus R. est remarquable par les inters.ices distinctement chagrinés, ce qui lui donne une teinte mate. Les tibias antérieurs sont terminés brusquement par 4 dents subégales. — Collioure, 1 ex. Le Meligethes teter R. est également d'une teinte mate, avec les interstices finement chagrinés; mais les tibias antérieurs sont terminés seulement par 3 dents dont l'intermédiaire :moins saillante, etc. — Lyon, 1 seul exemplaire. Le Meligethes obtusus R. est peut-être une variété de l’erythropus, à dents de l'extrémité destibias anté- rieurs obtuses et subégales. — Lyon. 1 ex. 5 Meligethes erythropus Gyl. — La variété binodu- lus R. a l'impression métasternale 4 limitée latérale- ment par deux petits tubercules obsolètes. — Lyon. — La variété subregularis R. a les tibias antérieurs régulièrement crénelés, avec 1 dent à peine plus forte, située avant le sommet. — Lyon, 1 ex. Meligethes pusillus R. (inéd.), de taille moindre qu'erythropus, avec les tibias sans dents plus saillantes, si ce n’estles 3 dernières ou avant dernières qui sont rapprochées et subégales — Lyon, Provence, 3 ex. Meligethes misellus R. (inéd.\, — La plus petite du genre avec la précédente, diffère d’erythropus par M moins ! sa taille moindre. Les tibias antérieurs sont dilatés, à dents plus saillantes offrant entre elles au n moins 3 denticules. Le ventre 4 plutôt transversale que triangulaire. — Lyon, 4 ex. Le Meligethes mucronatus R. est sans doute une race de l'exilis, n'ayant aux tibias antérieurs que 2 dents plus saillantes que les autres et situées près du sommet. — Lyon, 1 ex. Rhizophagus parallclocoliis Gy1. — La var. fallax R. est un peu moins déprimée avec le prothorax un peu moins long et moins parrallèle, et les élytres non ou à peine ensellées après leur Fase. La tête est moins étroite, plus saillante, plus engigée dans le prethorax Q.— Lyon, Bugey, Avenss, Villié-Morgon. Rhizophagus reductus R.°— N'est peut-être qu'une variété de la © du nitidulus F. Il est moindre, avec la tête plus petite et la tache basilaire des élytres bien plus réduite et parfois peu distincte. — Provence, Angleterre; 4 ex. présente le même. caractère sexuel, mais l'impression métasternale & est” PPS PE vai Hd es ne REVUE LINNÉENNE 29 Themnochila virescens Ross. (viridicyaneus Mo- tsch.) est peut-être, selon moi, une espèce distincte de cœrulea OI. pareson reflet verdâtre plus ou moins prononcé et par la ponctuation des cûtés des élytres plus grossière et plus rugueuse, etc. — Espagne, 2 ex. Trogosita mauritanica L. — Je reconnais dans cette espèce 2 races très disparates: 1° 7rogosita mau- ritanica L. type; 2° Trogosita nitida Horn que je crois devoir séparer comme espèce distincte. Celle-ci a la taille moindre, les élytres moins longues, moins déprimées et moins parallèles, avec les stiies internes affaiblies ou réduites à des séries de points; la couleur foncière est plus brillante, la ponctuation générale plus subtile et la texture plus lisse, etc. J'y réunis 2 ex. à taille plus avantageuse, à prothorax un peu plus fortement ponctué et à élytres plus larges, etc. — Dau- phiné, Provence, sous les écorces, principalement du Müûrier. (A suivre). NOTICES CONCHYLIOLOGIQUES par A. Locard VI Sur les espèces francaises du genre Margaritana (suite) 20 Margaritana elongata, de Lamarck. C'est cette espèce que la plupart des naturalistes ont confondue avec le type linnéen du Margaritana margaritifera; elle en est cependant bien distincte par son galbe plus étroitement allongé, par sa région antérieure toujours plus courte et bien moins haute; par sa région posté- rieure plus rostrée, etc. Comme l'indique de Lamarck, cette forme est très bien représentée dans les atlas de Pennant et de la Costa sous le nom de My-a marga- ritifera; Pfeffer, Rossmässler (fig. 170), Forbes et “Hanley, l'abbé Dupuy (pl. XXII, fig. 16), Turton, etc., en ont donné sous différents noms de bonnes figurations. C'est l'espèce qui est de beaucoup la plus commune et la plus répandue en France; on la ren- “contre dans la plupart des torrents et cours d’eau à fond sablonneux, dans les régions montagneuses. Elle muvit également en Suède, en Danemark, en Angleterre et dans le nord de l'Allemagne. 4° Margaritana Michaudi, Locard. — Sous le nom de M. elongata, Michaud a fait figurer dans son atlas une forme différente du type de Lamarck. En effet, le Margaritana elongata, qu'il soit arqué ou non, c'est-à-dire que son bord inférieur soit presque droit ou plus ou moins sinueux, son galbe est toujours allongé et étroit, avec la région postérieure peu développée en hauteur et toujours terminée par un rostre allongé. Dans l'espèce de Michaud, au con- traire, le galbe est court et ramassé, la région posté- rieure est haute et peu allongée, le rostre est obtus. Nous proposons pour cette espèce qui vit dans plusieurs de nos départements le nom de Margaritana Mi- chaudi. 5° Margaritana Pyrenaica, Bourguignat.— Espèce pyrénéenne, nouvelle, et qui est caractérisée par un galbe subtrigone, par une région postérieure bien plus développée en hauteur que la région antérieure et terminée par un rostre tout à fait basal, enfin par une dent latérale plate à moitié envahie par le ligament. Cette belle espèce a été rencontrée à Vic-de-Bigorre. 6° Margaritana brunnea, Bonhomme. — Enfin nous rétablirons le Margaritana brunnea créé en 1840 par Bonhomme et que l’on a, à tort, souvent confondu avec le Margaritana margaritifera. Cette espèce bien figurée par Rossmässler fig. 129) est caractérisée par sa taille assez petite, par son galbe très arqué, avec le bord inférieur fortement sinueux et les régions antérieure et postérieure relativement étroites, et moins inégales en longueur que dans le Margari- tana elongata. (a suivre) A. LOCARD NOTES ENTOMOLOGIQUES Par R. Grilat Dasyglossa prospera Er. — Bords de la Saône à Lyon. (R.R.) Sur les exemplaires frais, il est facile, avec une fine aiguille, d'ouvrir les mandibules, ce qui permet de voir, avec une forte loupe, qu'elles sont bifides à l'extrémité. Lorsque l’on a affaire à des ex- emplaires desséchés, il est impossible de vérifier ce ca- ractère, sans briser un peu la tête de l'insecte. Microglossa nidicola Fairm., dans les nids d’hiron- delles, aux environs de Lyon. 1 mn 30 Margaritana Roissyi, Michaud. — Cette espèce que plusieurs auteurs ont cru devoir faire rentrer dans la synonymie du Margaritana margaritifera français, est une belle ét bonne espèce qui doit êue maintenue à son rang, ainsi que nous nous en simmes assuré après avoir vu le type de l’auteur. Malheureu- sement c'est une forme rare et qui paraît cantonnée “dans la Manche. Comparée au M. clongata, on dis- tinguera cette espèce: à sa région postérieure plus haute, plus longue et plus ventrue; à son bord supérieur plus droit et plus allongé; à son bord inférieur également plus droit et à peine sinué; à sa dent cardinale plus petite et non crénelée; etc. Le dessin de Terver qui “accompagne la description de Michaud est très exact. Tomoglossa luteicornis Er. — dans les inonda- tions du Rhône (RR\. Ancyrophorus flexuosus M.R., — sur les bords de de la Saône (RR.) Cryptocephalus chrysocephalus Degeer (punciger Payk.', avec C. 10-punctatus, sur Salix capræa, aux Echets Aïn). (RR.) Je crois que les différences sexuelles de Phr-todecta variabilis Oliv. (gonioctena acgrota Fabr.), n'ont ja- mais été signalées, et comme je possède dans ma collec- tion, un d et une ® accouplés, je puis donc les indiquer sûrement. 30 REVUE LINNÉENNE Mâle. — Cinquiéme segment abdominal ayant dans Cette espèce que je n'ai jamais trouvée aux environs son milieu une large fossette bien visible; tête entière- | de Lyon, n’est pas rare au mois de Mai, à Cruas ment noire, rarement maculée de jaune; prothorax | (Ardèche); elle doit remonter bien plus haut dans la noir, moins les côtés qui sont plus ou moins largement | vallée du Rhône, et il serait intéressant de connaître sa bordés de jaune; tout le dessous noir, les tibias, les | limite extrême septentrionale. hanches et les trochanters, sont ordinairement plus Re GRILATS clairs. RE —————— — —— Femelle. — Cinquième segment sans fossette; tête _. ne: Vrnoeer dE DEAUErE sons Lee : ; En RE à au 144° de ligne, étant détaché pour plusieurs mois, juune, Eordée de noir en arrière, prothorax jaune avec TA : dé 5 à g LE a p du Auchard, ne peut continuer à éterminer deux ou trois points noirs; dessous et pattes entièrement | Jes insectes qui lui sont soumis: dès qu'il pourra re- jaunes, ou les côtés de la poitrine et de l'abdomen | prendre ses études, il en avertira ses correspondants maculés de noir. par la voie du journal. SOCIÉTÉ D'AGRICULTURE, HISTOIRE NATURELLE BE ARTS UTILES DE LYON COMMISSION DES SOIES Concours Séricicole EN 1889 Un concours pour l'élevage des vers à soie est ouvert dans le canton de CON DRIEU (Rhône), et comprendra deux divisions. 4re DIVISION. — Graines de sélection distribuées par la Commission. 10 GRAMMES DE GRAINES FRANÇAISES, PAR CONCURRENT, EN 2 LOTS DE 5 GRAMMES PRIX À DÉCERNER: 1, 60 fr. — 2°, 40,—3° 80, et Médailles d'Argent, Vermeil et Bronze. 2° DIVISION. — Graines fournies par les Concurrents. Chaque Concurrent sera libre &élever, en telle quantité qu’il ju- gera convenable les graines qu’il aura faites ou achetées. PRIX A DÉCERNER : 1*, 50 fr. — 2°, 40 — 8°, 80. Les autres prix en Médailles d'Argent, Vermeil et Bronze. La commission attribuera des prix supplémentaires, siles concur- rents le méritent. Les concurrents du canton de CONDRIEU auront la faculté de prendre part aux deux divisions à la fois, à condition que les graines de la Commission occuperont pendant l'élevage une pièce séparée. Les membres de la Commission feront aux chambrées les visites nécessaires pour se rendre compte des soins d'hygiène, d'alimentation, et de la marche régulière de l'éducation. La tenue de notes d'élevage sera prise en considération. Les concurrents devront prélever sur leur récolte 200 grammes des cocons qu'ils auront produits. Ces cocons seront transmis au Laboratoire d'Etudes de la soie, rue St-Poly carpe, 7, LYON, pour être soumis aux épreuves de filature. Une petite flotte de soie titrée de cha- que lot sera envoyée à l'éleveur. Les prix seront distribués au chef lieu de canton dans la première quinzaine de Juillet. Les concurrents sont priés de se faire inscrire à la mairie de leur commune respective. Les inscriptions et demandes de graines de sélection seront centralisées à la mairie du cheflieu, et transmises à la Préfecture du Rhône. Le dernier délai pour l'inscription est fixé au 31 Mai, et pour la demande de graines au 10 Mai prochain. Indépendamment des prix à décerner pour le concours ci-dessus déterminé, la Commis- sion des soies distribuera des primes d'encouragement, dans le département du Rhône, aux éducateurs qu'elle visitera sur leur demande et qw'elle jugera les plus méritants. Le Président de la Commission des Soies, Le Président de la Société d'Agriculture, Vu: G. BILLIOUD CH. CORNEVIN Lyon, le 9 Avril 1889 LE PREFET DU RHONE JULES CAMBON REVUE LINNÉENNE 31 ANNONCES DIVERSES Prix des annonces: La page, 16 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, 0, fr. 20 c. Il sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour °/, sur les annonces payantes pour la r'e insertion. 50 v pour les insertions répétées, de la même annonce. Tout abonné a droit, pour chaque numéro, si l’espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange. Vient de paraitre un important catalogue d'ou- vrages géologiques, paléontologiques et préhisto- Inseckten-Borse Central-organ zur Vermittelung riques avec prix marqués; ceux-ci entièrement réduits, | von Angebot, Nachfrage und Tausch. Rédaction: (de 35 à 70 ‘/). Le demander chez M. Ed. André Leipsig, 1, Augustusplatz. 21, Boulevard Bretonnière, à Beaune (Côte-d'Or) Léoporp KRARLINGER VIENNE. Brigittenau Dammstrasse 33 (Autriche) Le Offre aux Lepidoptéristes: Œufs fécondés, Chrysalides vivantes et Lépidoptères bien préparés, à des prix très réduits ou en échan- ge d'espèces qu'il ne possède pas. Spilosoma/Zatimad:. 0,2: 402%. .4020 = THIUGIUOSa Se denses UNION ŒUFS FÉCONDÉS Prix par douzaine { Sat: DVI eee Rae eleletais clercs a 0 60 CHRYSALIDES VIVANTES EMA este sheet 2e BL RUT 020 Nent. -Blantaginiss..s.. ss... 0:20 Prix à la pièce RE Rs ee eu DA DL Pape POdalitius ss eu Ve de dites es oO A D AC MO UP Smet lilas eee ie eee ere ON 20 Ébiasome M MIeNthaStTn ee et, NON 20 APE Proserpinas 4. stores Oo — BU Ne (DOME ue M ACoDaeae due Le 020) — ÉRDPATOSL R Sn cree MO DIN SAS PV PISE Re Re RE 200 BULLETIN DES ÉCHANGES Toute personne qui enverra à M. A. Sicard, Médecin, Aide-Major, au 143" de Ligne à À /bi (Tarn) 60 exemplaires de Coléoptères en 5 ou 6 espéces préalablement acceptées recevra les espèces suivantes: Omophron limbatum Chlaenius spoliatus Feronia anthracina Tachys scutellaris Acilius canaliculatus Agabus abbreviatus — femoralis Noterus sparsus — crassicornis Laccophilus minutus Scaphiduim 4-maculatum Silpha carinata Aphodius rufescens Geotrupes sylvaticus Agriotes pallidulus Corymbites holosericeus Alphitobius diaperinus Uloma Perroudi Tribolium ferrugineum Stenostoma rostrata Tychius venustus Apien vernale — rufrostre Rhynchites aequatus Drycphthorus — limexylon Rhyncholus porcatus Bruchus tarsalis Brachyderes incanus Sitones variegatus Polydrosus planifrons — cervinus Phyllobius uniformis Peritelus griseus Otiorhynchus ligustici Coniatus repandus Bagoiïdes suavis Polyopsia praeusta Lina 20-punctata Prasocuris aucta Crepidodera lineata Chilocorus renispustulatus Elater sanguineus — gilvus Exochomus auritus Cardiophorus vestigialis Strophosomus coryli Vibidia 12-guttata Agriotes ustulatus — capitatus Scymnus 4-lunulatus Les frais de poste sont à la charge des demandeurs. — Les espèces reçues en échange de ces 2 1/2 centuries, serviront à en composer de nouvelles qui seront offertes et publiées dans le prochain numéro, et ainsi de suite. DSP LE RE ET Re SSL à dei ’ x Hat 1: + 130 . 32 REVUE LINNÉENNE CP PE D EN PM ANNONCES ANNUELLES : Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi- vement consacrée, seront insérées au tarif. spécial de 1 franc la ligne pleine. En vente, chez M. L. Jacquer, Imprimeur, Rue Ferrandière, 18, Lyon, toutes les années parues de l’Echange (1885-1886-1887 et 1888), contre l'envoi d’un mandat poste de 7 francs. Chaque année prise séparément 2 francs. HENRI GUYON Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’'INSECTES Grand fONMALAVIITÉ MIO 20 OPPETARCEC CEE EEE 2 50 Grand format carton, 39-26-6 .............. 2 BeHEMonmat, 2060-1012 0er CR Eee C 1 85 Petittormat 20-10 1/2-D--ecce Rem 1 50 Boîtesidoubles fonds 1léSes ÉRIC MENT EAN ER EME 2 50 Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande. PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS M. L. Sonthonnax, Rue d'Alsace, 19. — LYON. COQUIELES DE PAMETPEPENES Cochlostyla bullula . - : . |. 4 » | Cochlostyla metaformis . . . . . . . Do PHelir ist NE NE EEE ARR » 50 — rufogaster. ele fe ee le 2 50 — DOlYChronus 1. LUCE I » OL HUITADIISN ER EN EN EE » 60 — MONOZONUS Eee ee eee le 2 50 — MICAQNICA EE 1e ee 4» — \Sagitilera Fe CPCTERE 1» — melanocheïla . , . . . . 3» 0 |MRepistomaesmatlis 2MU.t.t. in » 50 | Trochomorpha Metcalfei , . . . . . » 60 —- ASPEISUS Ne Cet Ce de 20 EelxEHAneyl MEME MCE ee » 60 — Beckiana LES nr — RÉCENT EN EN ER NTRES 3 » == pianuiati ee. De » 50 | Cryptogramma Squamosa,. , . . . . » 75 — mavanica Use ee 4 = Vbrevidens set. el NE Re » 50 : Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout 60 feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 25 fr. Pour les demandes s'adresser à M. Ant. Otto, comptoir Minéralogique à Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2. st tt tt ttttttttttttttttttttotttttttotottottodte À OUVRAGES A DISPOSER Par M. CI. Rey DR ———— 5% HISTOIRE NATURELLE DES COLÉOPTÈRES DE FRANCE rs0o Altisides pamRondras MTAmo lines SO ANpi ce EN PS ENCRES 1862 Mollipennes (Lampyrides, Téléphorides) par Mulsant, 1 vol. in 8° 431p, 3 pl. (éd épuisée). , . . 1863 Angusticolles (C/erides) et Diversipalpes (Lymexylonides), 1 vol. in 8°. 158 p. 2 pl. par Mulsant, \S6simongicornes (246d);rivolMnisi MOOD abat MUISan CR ENTRE ETC RE CR 1865 Fossipèdes (Cébrionides) et Brévicolles (Dascillides) par Rey 1 vol. in 8°, 124 p° 5 pl. - 1600 NVésiculifères (Maladudes)\paniRey vol nist 2001p pe CN RENE AE 18pobrColligères (ArtAicrdes) parMulsant, 4 vol MS 87 APS PIS EE TEEN RCE EE 1867 Scuticollés (Dermestides) "par Mulsant, r vol 1nu8".1861%p. 2, pl EME On 868 1Gibbicolles (Piirides)ipañRey, 2 vol ns 24) pUCMIpl EC ONE RENNERN RUR 1568Biloricoles ((Dasides)ipar Rey, Lol Mn SE RITS AD TOILE TR NC ER CE CE 1500 Biluliformes (Byr7/14es)iparMulisant, vol MISES Ip 2 DIEM NE CR 18 lamellicornes.(2.édi)1par Mulsan., 41vol Gini8##7554p:28 pl. RE CERN PéshEalpicornes 2 réd) \pariReve vole M7 AND ADEME EME RE CCE 1887 Essai sur les larves de Coléoptères par Rey, 1 vol. in 8°. 126 p. 2 pl... . . . . .. BREVIPENNES OÙ STAPHYLINIDES 18 Bolitocharaires par Rey, 1v0ol-10}8°., 2210p. spl non PNA CSS 1974 AléccHaraites par Rey: 1 VO] 87. 665 pe. SIDE BURN EMEA ATEN ES 1877 0Staphyliniens'partRey, 10vol.Mn Sr A2 D MONPI MEME SEE RRERE san PS ER TENUE 1éaebPédériens, lc (pareRey Vo ln rie te SD 00 IDE EEE RTE NC AC ET 1#S0vHomaliensipar Rev: rvol Anis avi ONDIAE IE ONE TER ENS ER ESP ACIER Spore 1432 Tachyporiens,jétcpariRey.1hvol intel 20 ip ADI EE NE AE EN ENT NRC RER ENCRES 1844 Mycropéplides, Sténides.par Rey;-1vol-in 8%,2680p.u3plimet EMEA EN ERNNE PUNAISES DE FRANCE 1#661Pentatomides parMulsant vol ue 5 0S ip 21 RER TE EU CN NE Re 1870 Coréides, eteMparMulsant vol lin 8/25 01p:02/Pl LEE na AE en dt LAS RE à MICTOTENE 112 REUVITES pa NUS ant VOIS TS ND EMPIRE CRU ne 1870 Lygéides par Mulsant, 101vOl. in 8/54 pen. 1". ne ser MT dre OU MN ATOS TIRE OPUSCULES ENTOMOLOGIQUES Par Mulsant 1853 Description de 80 espèces de Coléoptères, 4 biographies, 192 p. 3 pl .: . . . . . . . . . lbs Supplement auxiGoceinmelliles 20 ND AT REMISE TR SE NNENNE EN RENRR 1853 Les derniers Mélasomes (Parcilabres ou Pédinides), 242 p. 4 pl : . + . . . . 4 à à . . | 1878 Chrysides de France pan AbelletdelPerrin, 1081D 2 pl PE EEE OPEN RC NII —————— En vente chez l’auteur : M. CI. Rey, 7, place St-Jean, Lron.. Lyon. — Imp. Lith. et Grav. L. JAcQuET, rue Ferrandière, 18. sidi LS Cinquième année. — N° 53 15 Mai 1889. a —— — L'ÉCHANGE Revue Linnéenne ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE paraissant tous les 15 du mois Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d'Entomologie, et de la Société Entomologique de France. CONTINUÉ PAR L. SONTHONNAX F. GUILLEBEAU : A. LOCARD membre de la Société Entomologique de France. Vice-Président de la Société Malacologique de France, + +R C. E. LEPRIEUR CI. REY membre de la Société Entomologique de France, membre honoraire de la Société d'histoire DHOIONE de Colmar etc. _. Président de la Société Française d'Entomologie, membre de la Société Entomologique de France et de la Société Linnéenne de Lyon. - AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM. Ed. ANDRÉ (de Beaune), D' L. Branc, [. L. GirerD, R. GriaT, Valéry Maxer, J.-B. ReNaun, DéÉriARD, DESBROCHERS DES LoGEs, A. DuBors (de Versailles), À. Ricne, Ricxarp (de Grenoble), Nisius Roux, et A. Vicror (de Grenoble). ne COMITÉ D'ÉTUDES- POUR 1889: * MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MARSEILLE. Co/éoplères exotiques. L. Blanc, D", 55, rue de la Charité, LYON. Mrnéralogte. Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAY. Æydro- canthares et Histérides. Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre Amara, Harpalus, Feronïia. A. Chobaut, D", à AviGnox. Carabiques gallo-rhénans. J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon bianc, ORLÉANS, Pselaphides et Scvdmenides. L. Davy, à loucÈre par CLers, (M.-et-I..). Ornifhologie. Desbrochers des Loges, 23, rue de Bone te Tours (Indre-et-Loire). Curculionides d'Europe et circa. L. Dériard, 2, rue du Plat, LyoN. OrfAoptères. L. Gavoy, 5, rue de la Préfecture, CARCASSONNE, (Aude). Lamellicornes. A. Locard, 58, quai de la Charité, Lyon. A/a/acologie française, (mollusques terrestres, d'eau douce et marins). MM. J. Minsmer, capitaine au 142t de ligne, à Lopkve (Hérault). Zongicornes. A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea er Cie, à FiILARETE BUCAREST (Roumanie). Æémiptères, Hetéroptéres. H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. Or/hoprères et Nevroptères. J.- B. Renaud, 21, cours d'Herbouville, Lyon. Curculionides. A. Riche, 11, rue de Penthièvre, Lyon. Fossiles, Géologie. N. Roux, 5, rue Pléney, LYoN. Botanique. L. Sonthonnax, 19, rue d'Alsace, Lyon. Zéfridoptères (excepté micros). A. Villot, 5, chemin Malifaud, GRENOBLE. Gordiacés, elminthes. ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES Lyon, Rue Ferrandière, Tout ce qu concerne La rédaction, les annonces gratuites et | Imprimerie L. Jacquet Adresser Les reclamations concernant l'envor du Fournal densergnements sur les annonces non suivies d'adresse doit être (2 et le montant des annonces et des abonnements à M. L. Facquef, envoyé à M. L. Sonthonnax, 10, rue d'Alsace, Lyon. Imprimeur, rue Ferrandière, 18. Lion. AN ———— France, un an, 8 fr. — Union postale, 8, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr. 50 Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 12° du mois. L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange. AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l’année 1889, entrainera l'envoi des n% parus de la même année. Ont payé leur abonnement pour l’année 1889: MM. Ernest Anpré, Macon (Saône-et-Loire). Victor Corte, aux Dourbes (Basses-Alpes). l'abbé Givre, Lyon-Vaise. Maurice Jurrior, Paris. Larorperte-Bourou, Talence. D' G. Srinrirz (Allemagne). (Les personnes oubliées sont priées de réclamer.) ERRATA Dans l'Échange, Revue Linnéenne, 1889, il s'est glissé, entre autres, deux erreurs, savoir : 19 — N° 49, 15 Janvier, p. 5, colonne 1. Au lieu de: Larves de Coléoptères, Lisez : Remarques en Passant 29 — N° 52, 15 avril, p. 28, colonne 1, Au lieu de: Meligethes tropicus R (inéd.) Lisez: Meligethes tropicus Reitt. Société Linnéenne de Lyon Procès-Verbal de la Séance du 25 Mars 1889 Présidence de M, Saubinet La séance est ouverte à 8 heures. Le procès-verbal de la précédente séance est lu et adopté. M. Gelas, Ingénieur-Chimiste, 35, rue de la République, sur la présentation de MM. Gabillot et Renaud est admis membre de la Compagnie. La demande d'échange de la Société Royale Saxonne des Sciences naturelles est acceptée. M. le Président donne lecture d'une lettre de M. Rey ainsi que de la suite des remarques en passant envoyée par notre collègue. M. le Président dépose sur le bureau pour les membres qui voudraient les consulter deux invitations pour assister à Paris, d'une part au congrès organisé par la Société Botanique de France, d’autre part au Congrès international de Zoologie qu'organise la Société Zoologique de France. Entre autres questions que doit traiter ce dernier congrès figurent les deux suivantes qui nous valent quelques observations de M. le Dr St-Lager: 1° Des règles à adopter pour la nomenclature des êtres organisés; 2° De l'adoption d'une lan- gue scientifique internationale. M. Depéret invite les membres de la Société qui en aura'ent le désir à prendre part à l'excur- sion qu'il organise pour dimanche prochain à St- Quentin. M. Louis Blanc fait hommage à la Société de son ouvrage intitulé « Notes sur quelques particu- larités des vers à soie ». Il donne ensuite quelques explications sur les diverses questions traitées dans ces notes. entre autres: le mode de perfo- ration du cocon et. la nature de la soie de l'Attacus Pernii dont il explique l'aspect strié. Cet aspect strié loin d’être produit par unecannelure de la filière est l'effet de cannalicules de diamètre ex- cessivement fin que produit l'étirement de globules mélangées à la masse de la fibroïne dans l'appa- reil sericigène; M. Louis Blanc est à peu près certain que ces globules sont du grès. M. Redon demande à M. Louis Blanc comment il explique la présence du grès au sein même du fil et non à l'extérieur, comme dans la soie du« Bombyx Mori; on est cependant d'accord pour regarder le grès comme de la fibroïne oxydée et il est difficile de concevoir des parties, des globu- les oxydées au milieu même de la production de l'appareil sericigène. M. Louis Blanc répond qu'il s’agit là d'une question très intéressante qu'il est en train d'étudier; quoiqu'il semble à première vue que l'appareil séricigène des diverses chenilles soit 4 REVUE LINNÉENNE 35 identique il n'en est rien; chez certains vers, l'oxydation c’est-à-dire la production du grès a lieu non dans la dernière partie de l'organe, mais dans certains points d’une épaisseur plus faible, c'est ainsi qu'il a observé des chenilles qui pro- duisent un fil, fibroïne pure d'un côté, et grès de l’autre; par conséquent un point quelconque de l'organe de l'Attacus donnant lieu à une sécrétion oxydée qui est pour une faible part dans la tota- lité 11 s'ensuit que ces quelques globules sont éparses dans la masse et s'étirent au passage à la filière. M. Louis Blanc se propose du reste de com- muniquer à la Société le résultat des recherches qu'il fera à ce sujet. La séance est levée à o heures. PPS Se PRRRIS REMARQUES EN PASSANT par C. Rey a 4 Lu à la Société Linnéenne de Lyon, le 25 mars 1889 s FAMILLE DES COLYDIDES Ditoma juglandis F.— Cette espèce n'est pas exclusi- veau Noyer, car je l'ai rencontrée, avec sa larve, sous les écorces de Charme et de Sycomore. On lui assimile l'obscura Reit., mais celui-ci m'en paraît distinct par son prothorax plus étroit, à rebord postérieur nulle- ment élargi ni prolong:i au devant de l'écusson, etc. — Lentilly, près Lyon, 1 ex. Cicones undatus Guér. — J'ai jadis reçu sous ce nom que je ne vois pas figurer dans les catalogues, cet insecte bien différent des variegatus et pictus par sa taille plus grande et par ses élytres à écailles blan- châtres couchées, mais sans squamules obscures semi- reressées. — Paris, 4 ex. (1). Cerylon evanescens Rt. — Cet insecte est très rare, j'en ai pris un exemplaire à Villié-Morgon (Rhône). Cerylon histeroides F.— La var. ruficorne R. a les antennes un peu plus longues, à funicule moins rem- bruni et à articles moins courts, avec les stries des élytres moins effacées en arrière. Ce n'est peut-être que la ® de l’histeroides. — Villié-Morgon, 4 ex, Cerylon conjunctum KR. — Je crois cet insecte diffé- rent d'’histeroides. La ponctuation du prothorax paraît un peu plus serrée, non affaiblie au milieu, avec les angles postérieurs un peu émoussés à leur sommet, les côtés rentrant un peu avant la base. Les élytres sont plus régulièrement striées-ponctuées, avec la strie suturale presque toujours réunie en avant à la suivan- te. — St-Raphaël, 5 ex. FAMILLE DES CUCUJIDES Pediacus dermestoides F. — Si les dents du protho- rax constituent le seul caractère, je serais tenté de re- (1) Quelques auteurs placent cet insecte dans le genre SyncAita. . La sculpture du prothorax est plutôt celle Gcones. garder le Pediacus depressus de Herbst comme la Q@ de dermestoides. — Yzeron, Sain-Bel, Grande-Char- treuse, Corse, Styrie. Laemophloeus denticulatus Preyssl. — Les 4 dégénérés ont les antennes moins longues et la tête moins large. Laemophloeus testaceus F. — Les 4 ont les anten- nes plus longues, densément ciliées en dedans avec le devant du front souvent trisinué. Quelquefois les an- tennes des 4 deviennent moins longues, avec le front non où à peine trisinué; d’autres fois 4 $, la ligne longitudinale du front est plus ou moins effacée (dege- ner. R.) Laemophloeus pusillus Sch. — Reitter, à propos de de cet insecte, dit «corselet plus large que long» et Erichson «presque aussi long que large». J'ai cru re- marquer qu'il est plus court dans le 4 que dans la “Je Laemophloeus ferrugineus Steph. — La variété exilis R. est moindre, plus pâle, plus étroite, avec les antennes plus courtes. Elle ne peut convenir au brevi- cornis de Thomson, ni au Weisei de Reitter, qui n'ont pas, suivant ces auteurs, le prothorax rétréci à la base. — Berlin, 1 ex. — La variété perplexus R. est moindre que l'espèce typique, plus lisse et plus brillan- te, avec les élytres un peu plus courtes; ne diffère de pusillus que par son prothorax rétréci en arrière. — St-Raphaël, 2 ex. Laemophloeus Juniperi Grouv. — Paraït avoir, bien que rare, un habitat assez étendu; vit aussi sur le Thuia. — Lyon, Villié-Morgon, St-Raphaël. Laemophloeus suspectus R. (inéd.) — Très voisin de Juniperi, mais moindre, moins ponctué sur la tête et le devant du prothorax, avec les élytres un peu plus courtes, à stries plus régulières et interstries non alter- nativement relevés. Peut-être n’en est-il qu'une variété. — St-Raphaël, 1 ex. Laemophloeus Perrisi Grouv. — Cette espèce est très rare en France, je l'ai capturée à St-Raphaël, en avril, sur des branches de Pins coupées et desséchées. Peut-être est-il parasite de Carphoborus minimus Eichh. — 2 ex. Laemophloeus subtilis R. (inéd.) — Ressemblerait au Krüperi Reitt., mais il a les angles postérieurs du prothorax tout à fait obtus. Moindre, encore plus pâle, plus brillant, moins allongé et plus déprimé que l’hy- pobori, dont il diffère, en outre, par son prothorax plus court. — Patrie inconnue, probablement Grèce, 2 exemplaires. Laemophloeus obtusus R. (inéd,) — Très voisin de Juniperi et Perrisi, dont il se distingue, surtout par les angles péstérieurs de son prothorax tout à fait obtus. Il est d’un châtain plus obscur, d’un aspect plus bril- lant et plus lisse que l’hypobori, avec le prothorax plus court et les élytres plus déprimées, etc. — Sur l'Olivier, St-Raphaël, 4 ex. Airaphilus t1lpa Kr. — Quelquefois ie prothorax est bien plus long que large. Serait-ce là une © ou bien l’Airaphilus nasutus ? C’est une question à éclair- cir. (A suivre). 36 REVUE LINNÉENNE EEE mm À REMARQUES EN PASSANT par Cl. Rey VV L7— Lu à la Société Linnéenne de Lyon, le 8 Avril 1889 FAMILLE DES CRYPTOPHAGIDES Diplocælus fagi Guér. — Cet insecte n’est pas exclus.f au Hétre. Je l'ai capturé également sur le Peuplier, le Platane et le Sycomore. Telmatophilus substriola R. — Ressemble beau- coup au Caricis OI., mais il est moindre; le protho- rax est plus court, avec les angles postérieurs moins droits. Les élytres offrent une strie intrahumérale rac- courcie mais assez accusée. La pubescence générale est moins blanche, moins serrée et un peu moins apparen- te, etc. — Lyon, 1 ex. Telmatophilus parens R. (inéd.) — A la pubescer.- ce évidemment moins longue que brevicollis Aub. Le prothorax est un peu moins court et la taille un peu plus grande, etc. Peut-être doit-on lui rapporter com- me variété de coloration le rufus de Reitter. — Pro vence. Cr ptophagus crenatus Gyl. — Cet insecte rare se distingue de tous ses congénères par son prothorax fi- nement et simplement crénelé sur les côtés, sans dents antérieure ni médiane plus fortes. Avec raison, Reitter vient d’en faire le genre Ptery-ngium.— Lyon, Gran- de-Chartreuse. Cryptophagus baldensis Er. — Est remarquable par sa forme courte et convexe et par son prothorax moins transverse que chez les autres espèces (1). — Bu- gey, Mont-Pilat. Le Cryptophagus punctipennis Br. dont on fait une variété de pilosus Gyl., est un peu plus grand, d’un roux plus rougeâtre; les élytres sont un peu plus fortement et un peu moins densément ponctuées. — Lyon. — La var. subconvexus R. lui ressemble beau- coup ; la taille est moindre, les élytres sont plus ovalai- res, plus convexes à la suture, un peu plus courtes, plus atténuées en arrière et plus légèrement ponctuées. — St-Raphaël. — Le sparsus R. en serait encore une modification à taille moindre, à dent antérieure du prothorax un peu plus divergente et à élytres un peu moins convexes à leur base. — Lyon, Hyères, Colliou- re. — Il en serait de même du productus R., dont la dent antérieure du prothorax est plus finement et plus aigûment prolongée en arrière — Lyon, Provence, Collioure, — Bref, je regarde provisoirement mes con- vexus, sparsus et productus comme des formes d’une même espèce malgré la variabilité de la ponctuation des élytres et de la dent antérieure des côtés du pro- thorax. Cryptophagus Milleri Rt. — Quelquefois la dent antérieure du prothorax est très émoussée (obtusus R.\, d’autres fois celle du milieu est située plus en avant (anticus R.) — Provence. (1) Tout varie dans le genre Cr#/0phagus, ce qui en rend l'étude presque inextricable, Aussi, s'est-on abstenu de multiplier les espèces. Quoi qu’on en dise, je n'ai jamais vu Île prothorax carré ou subcarré : il est toujours évidemment plus large que long ou plus ou moins transverse, Cry-ptophagus affinis St. — Cette espèce varie beaucoup, soit pour la taille, soit pour la forme et la texture. Les petits exemplaires ont les élytres plus convexes, moins densément ponctuées, moins rugueuses à leur base et plus brillantes. — Provence. Cryptophagus mascarensis Rt. — Est, sans doute, une variété de cellaris Scop. à couleur plus foncée et à prothorax un peu plus rétréci en arrière. — St-Ra- phaël, Collioure. Cryptophagus denticulatus Heer. — Ce que je regar- de comme tel a la dent antérieure du prothorax con- formée presque comme chez distinguendus St, mais la pubescence générale est plus pâle, plus longue et hérissée. — Lyon, 1 seul ex. Cryptophagus subcylindricus Rt. (inéd.) — Est moindre et plus étroit que l’acutangulus. Gyl., avec la dent antérieure du prothorax bien moins saillante et émoussée. — Lyon, Ardèche. Cryptophagus badius St. — Parfois la pubescence paraît plus longue et plus embrouillée, avec la dent antérieure du prothorax subobtuse (subobtusus R.) — Assez souvent, elle n’est pastronquée en dehors du calus (irretusus R.); plus rarement elle est plus sail- lante en arrrière, avec la taille moindre que dans le type (subarmatus R.); dans le nescius R., elle est au contraire presque tout à fait émoussée. La couleur passe du rouge ferrugineux au testacé pâle. Cryptophagus retusus R. — Ressemble au labilis Er., mais il est plus convexe; les dents antérieures du prothorax, plus tronquées en dehors, sont plus forte- ment mais plus finement recourbées en arrière. — Collioure, 1 ex. Cryptophagus distinguendus St. — Varie beaucoup pour la couleur, qui passe au brunâtre sur le protho- rax et plus rarement sur les élytres. (A suivre). NOTICES CONCHYLIOLOGIQUES par A. Locard VII Catalogue des petits Mytiles des côtes de France. L'étude des petits Mytiles des côtes de France a toujours présenté de sérieuses difficultés. IL n'en exis- te pas de catalogue complet. La plupart du temps ces espèces, soit à cause de leur petite taille, soit par suite de leur peu d'importance en face des grandes formes recherchées pour l'alimentation, échappent aux yeux des naturalistes ou sont souvent confondues avec de jeu- nes individus appartenant à de grandes espèces. Nous avons pensé qu'il serait intéressant de donner dès à. présent la liste complète des espèces connues jusqu’à ce jour, avec leur caractères distinctifs. 1° — Mytilus Marioni, Locard. — Coq.d'un gal- - be étroitement allongé, subrectangulaire, déprimé, non arqué, à test lisse. Bord antérieur presque droit, à peine concave; bord postérieur sensiblement parallèle au bord antérieur, avec l'angle postéro dorsal situé. au premier tiers de la hauteur totale. Sommets presque médians ; arête apico-rostrale étroite, mais bien accusée | | | MMVIVE Lin OT TT « LL L " pa 1 e ‘ ' / : tr REVUE LINNÉENNE 37 et bien arquée sur le premier tiers de la hauteur tota- le, ensuite un peu confuse. Rostre large, avec un axe à peine infléchi vers la région antérieure. — Long., 16 à 18; larg., 5 à 8; épaiss., 5 à 6 millimètres. La Méditerranée. 22 — Mytilus solidus, H. Martin. — Coq. d’un gal- be subtrigone, un peu court, à peine arqué, assez ren- flé, à test lisse. Bord antérieur allongé, presque droit; bord postérieur bien anguleux; angle postéro-dorsal situé au dessous du milieu de la hauteur totale. Som- mets antérieurs; arête apico-rostrale assez large, un peu arquée, accusée surtout au voisinage des sommets, ensuite très confuse. Rostre assez large, un peu inflé- chi vers la région antérieure. — Long., 10 à 12; larg. 6 1/2 à 7; épaiss., 5 à 5 3/4 millimètres. Sur toutes nos côtes. 30 — Mytilus minimus, Poli. — Coq. d’un galbe subtrigone allongé, un peu arqué, médiocrement ren- flé; à test lisse. Bord antérieur faiblement concave; région postérieure sensiblement parallèle au bord an- térieur, avec un angle postéro-dorsal peu marqué situé au milieu de la hauteur totale. Sommets antérieurs; arête apico-rostrale saillante, bien accusée jusqu’au ros- tre. Rostre étroit, nettement infléchi vers la région an- térieure. — Long., 12 à 15; larg., 6 1/2 à 7; épaiss., 6 à 7 millimètres. Sur toutes les côtes, mais plus particulièrement dans la Méditerranée. 4° Mytilus cylindraceus, Requien. — Coq. d'un galbe cylindroideétroitement allongé, non arqué dans son ensemble, bien renflé, à test lisse. Bord antérieur à con- tour subsinueux; bord postérieur sensiblement parallè- le, avec un angle postéro-dorsal médian et peu pro- noncé. Sommets presque médians; arête apico-rostrale peu arquée, très haute, très saillante jusqu'au rostre. Rostre étroit, un peu infléchi vers la région antérieure. — Long. 12 à 14; larg., 4 1/2 à 5 1/23 épaiss., 5 à 5 1/2 millimètres. La Méditerranée. 59 — Mytilus lineatus, Gmelin. — Coq. d’un gal- be subtrigone assez élargi, arqué, et bien renflé, à test chagriné. Bord antérieur très concave; bord extérieur bien convexe, anguleux; angle postéro-dorsal un peu au dessous du milieu de la hauteur totale. Sommets antérieurs ; arête apico-rostrale haute et saillante, surtout dans le voisinage des sommets. Rostre assez large, forte- ment infléchi vers la région antérieure. — Long., 12 à 15; larg., 7 à 8 1/2; épaiss., 5 à 6 millimètres. La Méditerranée. En résumé, comme on peut le voir par ces descrip- tions, le Mytilus lineatus se sépare de ses congénères par son galbe et surtout par son test chagriné. On le désigne également sous les noms de M. crispus Cant., M. Baldi Brus.,etc. — Le Mytilus cylindraceus se reconnaîtra toujours à son galbe cylindroïde étroitement allongé. Le M. Marioni possède également un galbe allongé, mais sa taille est plus grande et son galbe beaucoup plus large et beaucoup plus déprimé, sur- tout dans sa partie inférieure. — Le Mytilus minutus est plus voisin de M. cylindraceus, mais il se distingue par son profil plus triangulaire, en forme de coin, avec ses sommets plus antérieurs, son rostre plus large, Son angle postéro-dorsal plus inférieur et plus arqué. — Enfin le Mytilus solidus se sépare du M. minutus par son galbe encore plus large, par son angle postéro- dorsal encore plus accusé, par son ensemble plus dépri- mé, avec une arête moins saillante, etc. (A suivre) NOTICES CONCHYLIOLOGIQUES par À Locard VIII À propos de l'Unio pictorum, Linné. Dans la plupart des catalogues de mollusques fran- çais ou même du système européen, on voit figurer parmi la liste des Nayades d'eau douce le nom bien connu d'Unio pictorum, Linné; mais lorsqu'on se reporte aux différentes iconographies qui représentent ce prétendu Unio pictorum, ont voit figurer des for- mes différentes les unes des autres, quoique enrôlées sous la même étiquette. Qu'est-ce donc au juste que cet Unio pictorum et quelle est la véritable forme qui doit être prise pour type? Telle est la question que nous nous proposons d'analyser dans cette notice. Linné, dans sa X° et dans sa XII® édition du Sy-ste- ma naturœæ définit ainsi cette espèce qu'il classe dans les Myes avec d’autres coquilles marines bien connues: «M. testa ovata, cardinis dente primario crenulato laterali longitudinali; alterius duplicato». Si notre auteur n'avait pas pris soin d'ajouter: «Æabitat in Europæ fluviis», nous serions fort tenté de croire qu'il s’agit là de la diagnose de quelque coquille ma- rine, tout comme le Mya arenaria qui le précède dans la liste. Cette diagnose, on le reconnaîtra avec nous, est absolument insuffisante pour définir n'impor- te quelle coquille que ce soit; elle peut s'appliquer tout aussi bien à une foule de Nayades. Voyons si nous serons plus heureux avec les références iconogra- phiques qui l’accompagnent. Linné nous renvoie à Bonani (1684, Recr. ment. et ocul., I, fig. 41) et à Lister (1678, Hist. anim. An- gliæe, app., pl. 1, fig. 41), figures aussi déplorables que possible et même toutes les deux différentes, car étant admis qu’elles représentent des Unios, ce dont on pourrait douter à première vue, celle de Bonani paraît s'appliquer bien plus à l’'Unio tumidus qu'à n'importe quelle forme de l’ancien groupe de l'Unio pictorum, tandis que celle de Lister correspond à un tout autre type. Or, il est bien évident que Linné a eu connaissance au moins d’un certain certain nombre de nos Nayades d'Europe; il s'ensuit donc que sous le nom de Mya pictorum, il a groupé tôus les Unionidæ qu'il connais- sait, sauf le Margaritana margatifera dont ïl fait une espèce à part. Il est véritablement surprenant que ce grand génie n'ait pas étudié avec plus d’attention ces formes si différentes, et qu'il ait confondu en un seul et méme type toutes les grandes coquilles bivalves bidentées de nos cours d'eaux. Sa diagnose et les réfé- rences iconographiques qui l’accompagnent nous con- duisent donc à déclarer qu’il n’existe pas, à proprement parler, de type de l’'Unio pictorum. 38 ‘REVUE LINNÉENNE A a... Reste la collection de Linné. Or, Hanley dans son ouvrageintitulé Zspa Linnœæi conchylia, Linne's shells determined from his mss. and collection, nous avoue que sous le nom de My-a pictorum on trouve dans la collectton des formes diflérentes «more uniones than one are present in the collection». Le nom de picto- rum dans la pensée de l’auteur du Sysiema naturæ s'applique donc évidemment à plusieurs formes que nous considérons aujourd’hui comme absolument distinctes, sans qu’il soit possible de dire exactement à laquelle de ces formes on doit donner le nom de pic- torum. C'est donc par une sorte de convention purement tacite et absolument arbitraire que les naturalistes ont donné par la suite ce nom à différentes formes d'Unio plus ou moins cylindroïde et de grande taille, au galbe allongé et rostré, mais qui ne répondent point à l’idée première de Linné. De là cette singulière confusion qui règne aujourd'hui chez les auteurs à propos de cette dénomination qui n'est étayée sur aucune justification scientifique et positive. On pouvait peut être espérer trouver quelque éclair- cissement dans la thèse inaugurale de Philipson, le créateur du genre Unio. Hélas, la question loin de s’élucider, se complique ici encore davantage. Philipson définit ainsi l'Unio pictorum; «testa ovata dentibus anatibus compressis utriusque testæ duplicatis.» Cette diagnose n’est évidemment pas plus explicite que celle de Linné. Quant aux références iconographiques, elles nous montrent six figurations absolument diffé- rentes les unes des autres, et n'ayant même plus aucun rapport avec les formes que l’on a coutume d'appeler aujourd’hui Unio pictorum. C’est ainsi que Pennant (1779, British zoology, IV, pl. XLIII, fig. 17) au- quel renvoie Philipson donne le dessin d'une coquille de taille assez petite, er juste deux fois aussi haute que longue, tandis que Schrôter (1779, Gesch. flusconch., pl. II, fig 2 à 5; pl. IV, fig. 6 , dans les deux plan- ches également citées par Philipson reproduit des dessins de coquilles de petite taille appartenant à des groupes tous différents les uns des autres, et fort éloi- gnés des grandes formes allongées du groupe conven- tionnel de l’'Unio pictorum. C'est tout au plus si un de ces dessins (fig. 3 de la pl. III) peut étre pris com- me un jeune individu d’une espèce de ce groupe. En présence de cette impossibilité absolue de recons- tituer le type exact et positif du Mya pictorum de Linné, en tant que forme spécifique, et après avoir bien constaté que dans la pensée de l’auteur ce nom s’'appliquait évidemment à plusieurs formes toutes re- connues aujourd'hui comme spécifiquement différentes, nous nous croyons suffisamment autorisé pour suppri- mer à l'avenir de nos catalogues cette dénomination qui ne répond pas aux règles d’une bonne nomencla- ture. Ceci étant admis, examinons ce que sont devenues les espèces que l’on enrélait le plus ordinairement dans un même groupe sous le nom de groupe de l'Unio pictorum. En France, et avec les données actuelles de nos connaissances, ces espèces sont au nom- bre de 11 et constituent le groupe de l'Unio rostratus. Nous allons les passer rapidement en revue. Unio rostratus, de Lamarck. — Cette forme est bien figurée dans les Unionidæ de France de M. Drouët (pl. VIIT) sous le nom d'Unio pictorum ; c'est une forme renflée, étroite, allongée , de 9 à 10 centimé- tres de long., terminée par un rostre médian, bien acumi- né à son extrémité; dans cette espèce le bord inférieur est légèrement arqué. Unio proechistus, Bourguignat. — Diffère surtout du rostratus par son rostre un peu moins acuminé et beaucoup plus relevé vers le haut, ce qui change complétement le faciès de la coquille. Dans cette espé- ce le bord inférieur est bien arqué. Unio longirostris, Ziegler. — De taille plus petite, avec les bords presque parallèles; le bord inférieur droit ou légèrement sinueux, le rostre largement obtus et basal; elle est figurée dans l'atlas de Rossmässler. Unio rostratellus, Bourguignat. — De taille moitié moindre que le rostratus, avec un galbe moins allon- gé, plus haut, des valves plus ventrues, des sommets un peu moins renflés, le rostre est plus court mais médian et bien acuminé. Unio seliquifornus, Locard. — De même taille que le rostratellus, mais d’un galbe beaucoup plus dépri- mé, avec les sommets bien moins renflés; la coquille présente l'aspect d’une gousse. Unio niger, de Joannis. — De même taille que les deux précédentes mais d'un galbe beaucoup plus haut et plus renflé dans tout son ensemble; la longueur est à peine égale à deux fois et demie la hauteur. Unio Berilloni, Locard. — Espèce localisée dans les lacs des Basses-Pyrénées; voisine du niger, mais caractérisée par un galbe un peu moins haut, avec des sommets beaucoup plus saillants. Unio maximus, Môrch — Grande et belle coquille de même taille ou plus grande que le rostratus, mais beaucoup moins étroitement allongée, avec un rostre plus obtus, des valves proportionnellement moins ren- flées dans leur ensemble. Unio Malafossianus, P. Fagot. — Grande espèce - localisée dans les eaux thermales de Barbotan dans le Gers ; remarquable par sa taille qui atteint 12 cent. de long., sur 6 de haut, et 4 d'épaisseur, avec le bord inférieur légèrement sinueux, et un rostre très obtus. Unio Rhjynchetinus, Letourneux. — Coquille de taille assez petite, d’un galbe très ventru, de forme allongée, terminé par un rostre submédian assez aigu, avec le bord inférieur à peine convexe, légèrement subsinueux. Unio bardus, Bourguignat. — Coquille de taille moyenne, extrêmement ventrue, terminée par un rostre pointu, avec le bord inférieur convexe. C'est le passa- ge au tumidusiana. (À suivre) “ M. Marcel Vauloger de Beaupré, Sous-Lientenant au 144° de ligne, étant détaché pour plusieurs mois, au camp du Ruchard, ne peut continuer à déterminer les insectes qui lui sont soumis: dès qu’il pourra re- prendre ses études, il en avertira ses correspondants par la voie du journal. REVUE LINNÉENNE 39 ANNONCES DIVERSES Prix des annonces: La page, 16 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, 0, fr. 20 c. Il sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour °/, sur les annonces payantes pour la r'e insertion, P 1 pay 50 o/ pour les insertions répétées, de la même annonce, Tout abonné a droit, pour chaque numéro, si l’espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange. LA CHASSE AUX COLÉOPTÈRES PAR M. C. E. LEPRIEUR Pharmacien principal de 4'e Classe de l’armée, en retraite, Offi- cier de la Légion d'Honneur. Ancien président (1874 et 1S80) de la Société Entomologique de France, membre des Sociétés Entomologique Suisse et d'his- toire naturelle de Ja Moselle, membre honoraire de la Société d'histoire naturelle de Colmar etc. 2» ÉDITION REVUE, AUGMENTÉE ET CORRIGÉE. 4 PARTIE NOTES SUR LA FORMATION. L'ENTRETIEN ET LA CONSERVATION DES COLLECTIONS DE COLÉOPTÈRES (Extrait du Journal Entomologique L'ECHANGE.) 12 ba Chez l’auteur : 38, rue des Ecoles. — Paris P, $S. — Toute demande doit être accompagnée d'un mandat- poste de 2 fr., plus 0,85 c. pour frais d'envoi. Offre. Recherches Antropologiques dans le Caucase, par M. Chantre, sous-Directeur du Muséum de Lyon 4 volumes avec Album de 1885 à 1887, ouvrage neuf, papier de luxe à 1$0 au lieu de 300 francs. . S'adresser à M. L. Sonthonnax. 19, rue d'Alsace, Lion. TABLEAUX ANALYTIQUES POUR DÉTERMINER LES COLÉOPTÈRES EUROPÉENS 1° CAHIER contenant les familles des Cucujidæ, Telmatophilidæ, Tritomide, Mycetidæ, Endomychidæ, Lyctidæ et Sphindidæ. par Edmond REITTER Extrait des compte-rendus de la Société impériale royale de botanique et de zoologie de Vienne (1870). Traduction de M. F. GUILLEBEAU Publié dans l’Echange (années 1885 et 1886). En vente chez l’auteur: M. GUILLEBEAU Au Plantay, par Mardieux (Arr) M. L. Bleuse, Avenue du Mail d'Onge, 125, à Rennes, offre Apatophysis toxotoides Chev., contre Xylosteus spinolae Friv. M. George Cheron, Membre de la Socièté Entomo- logique de France, 86, rue du Chemin de fer, Fontai- nebleau (Seine-et-Marne), Offre; ophonus punctatulus. Hydrovatus clypealis Rhantus suturellus. Velleius di- latatus, Quedius ventralis. Laemophlœus muticus hy- pophlaeus linearis. Brachycerus Pradieri orchestes rufitarsis. Albana M griseum. Callidium glabratum. SY MPIEZOCERA LAURASI etc. Envoyer Oblata BULLETIN DES ÉCHANGES Toute personne qui enverra à M. Des Gozis Place de l'Hôtel-de-Ville, Montlucon (Allier), 60 exemplaires de Coléoptères en 5 ou 6 espèces préalablement acceptées recevra les espèces suivantes : Nebria complanata — Cannes Bryaxis Helferi — Hyères Apion tubiferum — Cannes — rubripes — Mont-Dore Acritus punctum — Cannes — Ulicis — Bergerac Broscus cephalotes — Lorient Saprinus dimidiatus — id. L) Brachyderes cribricollis — Aix-en-Prov. Scarites lævigatus — Cannes Pentodon punctatus — id. Metallites murinus — Cannes Calathus micropterus — Uriage Coræbus rubi — Lot Peritelus noxius — id. Amblystomus niger — Hyères Agrilus angustulus — Montluçon Otiorhynchus subdentatus — Savoie Hydroporus Halensis — Cannes Melanotus tenebrosus — Cannes Nanophyes paliidulus — Cannes Cercyon lugubre — Hyères Cardiophorus biguttatus — Cannes Cionus phyllireae — id. Ochthebius bicolon — Cannes Pygidia punctipennis — id. Gymnetron pascucrum — Bergerac Hydræna testacea — id. Malachius parilis — id. Ramphus fluvicornis — Cannes Berginus tamaricis — id. Haplocnemus æstivus — id. Tomicus Stenographus — Durbon Alexia pilifera — Le Lioran Ptinus dubius — id. Cartallum ebulinum — Cannes Corti caria crenulata — Hyères Tomoderus compressicollis — Hyères Clytra sex maculata — id. Meligethes exilis — Cannes Anthicus sanguinicollis — Cannes Cryptocephalus signaticollis — id. Anthobium rectantgulum — Lantosque Notoxus cornatus — id. Galleruca elongata — id. Anthophagus bicornis — id. Bruchus pygmæus -- Bergerac Mhniophila muscorum — Mont-Dore. Othius læviuscuilus — Uriage Apion lævicolle — Cannes Les frais de poste sont à la charge des demandeurs. — Les espèces reçues en échange de ces 2 1/2 et ainsi de suite, centuries, serviront à en composer de nouvelles qui seront offertes et publiées dans le prochain numéro, 40 REVUE LINNÉENNE ANNONCES ANNUELLES : Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi- vement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la ligne pleine. En vente, chez M. L. Jacquer, Imprimeur, Rue Ferrandière, 18, Lyon, toutes les années parues de l’Echange (1885-1886-1887 et 1888), contre l'envoi d'un mandat poste de 7 francs. Chaque année prise séparément 2 francs. HENRI GUYON Fournisseur du Muséum um d'Histoire naturelle de Paris SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR à COLLECTIONS D’'INSECTES Grand/formatuvitré 23026-60760. 2 00e 2 50 Grand format carton, 39-26-6 .............. 2 Petitfonmat M26= 10 1/2 OPA E PER RE CRALEE 1 85 Petitifiosmat "26=101/2 CRE FRA ERTE CPE 1 50 Boîtes doublés fonds MESSE ER PR ere re een Eiee 2 50 Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande. PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS M. L. Sonthonnax, Rue d'Alsace, 19. — LYON. COQUILLES DE PHILIPPINES SERIES PEU Sono Sema 4 » | Cochlostyla metaformis . . . . . . . » 5oilEtelix Listert. el Ce » 50 ruicgaster.2 1. teste lle 2 50 — DOLYCHLOUS EUR Ce 1» — mir: 1bilis EC On OU a à » 60 — IMONUZONUS Le eee ee 2 50 — MiCAON CAEN RL Ne 4 » —"Sagitifera rs: 1 ML LENS 1» — melanocheïla . . , . . . 3 AIIDReristoma similis LENS Ce » 50 | Trochomorpha Metcalfei . . . . . . » 60 — ASDEISUS NE ele eee Us 2250) He tante eee are » 60 — Beckiaua. 0 te » 75 —- VPATUS FOND Te 10: ete 3 » ODIARTIA AT. ME MENS eee ee » 50 | Cryptogramma Squamosa. . . . . . » 75 — NAYANICA I ENV le Use 4» —Mibrevidensr helene tee. » 50 Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout 60 feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 25 fr. Pour les demandes s'adresser à M. Ant. Otto, comptoir Minéralogique à Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2. OUVRAGES A DISPOSER Par M. CI. Rey GP Te) 4 : 2 HISTOIRE NATURELLE DES COLEOPTERES DE FRANCE 1860 Altisides par Foudras /12V0l 1n38 7 RSA MpIE D AL TN ON RER CR ER 10 1862 Mollipennes (Lampyrides, T'éléphorides) on Mulsant, 1 vol. in 8° 431p, 3 pl. (éd épuisée). . . . 15 » 1863 Angusticolles (Clérides) et Diversipalpes (Lymexylonide s«), 1 vol. in 8°. e p.2 pl. par Mulsant, 6 » 1ébstbonpicomnmes |(2%édi); vol un Des 00 Da MUlS ant ER CN TS RE RCE 12 » 1865 Fossipèdes (Cébrionides) et Brévicolles (Dascillides) par Rey 1 vol. in 8°, 124 p's pl. 6 » 1800 Vésiculifères (Mazlachides) pariRey, 1, vol n48%13001p- Up EE DOME MENT NE 10 » 1860 Colligères ut/ictdes) par .Mulsant, #1 /voltin SELS 7Ep. SPL EM NE NE 6 » 1867 Scuticolles (Dermestides) par Mulsant, 1 vol. in 8. 186 De 2 PIN EN RARE ER RTE 6 » 1868 Cabpicolles CPrrdes) parR'ey,rvolnniS 22 240pD 014 ID RE TR EN 10 » 1868 Floricoles:(Daswides)\par Rey, 1, vol. in 8°. 1Bfp.{194ple 2. CM ER EC EE ER 15 :> 1869 Piluliformes (Byrrhides) par Mulsant, r vol. in 8°. 175 p. 2 pl . . . . . . . . . . . . . . . 6 > téribamelcorres (2 ed) ParMUISanl TAVOL 1nNe BRPRSIDI LE Te CT Te 15 >» Bbs-Palpicornes ed.) par Rey. 1 vol, in 852574 p.22 Pl Cr recu Pie Detlese DCE 9 » 1887 Essai sur les larves de Coléoptères par Res TVOl ANT S NT OPA 2 pl. LLC ESC ARTE BRÉVIPENNES OÙ STAPHYLINIDES 18714BolitocharairesiparRey erivol Minis G2rp4s D MEN AMENEERUN IPT ONRIE 8 » 1874%Aléocharaires par Rev pro n 8 és SD MEET SE NE TRE 10 » 1877 Staphyliniens:par Rey,°1 vol än 8,113 .p, GIP MS DUR RS UND. CR STE 15 >» 18/6vPédériens, ete. par Rey, 2volun 620328 pOipl NL EEE NES 9 > 1880 Homaliens Par REV VON ES 5043 07) IBADI NT. ANNE AS ER EEE 6 » 1883 Tachyporiens, etc. par Rey, 1 vol. in 8°. 295 p 4 pl ARR A CONE DEEE RTE A ARE NRA 10 » 1884 Mycropéplides,/Stenidesipar Rey, "1 vol: in18t. 2630p-43 pl CRE NN EN 10 > PUNAISES DE FRANCE 1866 Pentatomides par Mulsant, 1 vol. in 8°. 365 p. 2 Er DR SP + Be Lane er Ne DENT ee COR RE MEE 11 > 1870 Coréides, etc. par Mulsant, 1 vol. in 8°. 250 p. 2pl .................... 7 » 1873 Reéduvidesipar Mulsantavoliin "1 TreNp h21pl AO TN RENE EE ORAN se AUTARS 1éroNygéidesipar MulsantMeVol- in 6215 ADN NN CRE REA UE RE SR CPR RE 3 >» OPUSCULES ENTOMOLOGIQUES Par Mulsant 1853 Description de 80 espèces de Coléoptères, 4 biographies, 192 p. 3 pl . . . . . . . . . . 6 » 1SS5- supplément aux Coccinellides 20511 MEME ER CAE ENCEINTE 6 » 13s3 Les derniers Mélasomes (Parvilabres où Pédinides), 242 p. 4 pl. . . . . . . . . . . . . . . 6 » 1878 Chrysides de "France par Abeille léPenmnin, 108 bp 12Hpl A PRET IE RER N 4 » ——— NN —— En vente chez l’auteur : M. CI. Rey, 4, place St-Jean, Lion. Lyon. — Imp. Lith. et Grav. L. JAcQuET, rue Ferrandière, 18. PO RE PS NS UE CINISE Cinquième année. — N° 54 mt 15 Juin 1889. L'ÉCHANGE Revue Linnéenne ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE paraissant tous les 15 du mois “Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d’Entomologie, et de la Société Entomologique de France. CONTINUÉ PAR L. SONTHONNAX F. GUILLEBEAU membre de la Société Entomologique de France. ++ C. E. LEPRIEUR membre de la Société Entomologique de France, membre honoraire de la Société d'histoire naturelle de Colmar etc. — À A. LOCARD Vice-Président de la Société Malacologique de France. ++ CI. REY Président de la Société Française d'Entomologie, membre de la Société Entomologique de France et de la Société Linnéenne de Lyon. 7 AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM. Ed. Anpré (de Beaune), D' L. Branc, L. Dériarp, DesBrocHERS DES LocGes, A. Dupors (de Versailles), L. Gimero, R. GriaT, Valéry Mayer, J.-B. RexauD, A. Ricne, Ricarp (de Grenoble), Nisius Roux, et À. Vizcor (de Grenoble). — COMITÉ“ D'ÉTU MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MARSEILLE. CoZéoplères exotiques. L. Blanc, D", 55, rue de la Charité, LYON. Minéralogie. Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAY. Z/vdr0- canthares et Histérides. 4 Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre Amara, Harpalus, Feronia. A. Chobaut, D',à AviGnon. Carabiques gallo-rhénans. J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon bianc, ORLÉANS, Pselaphides et Scydmenides. L. Davy, à FouGÈRE par CLers, (M.-et-L.). Ornithologie. Desbrochers des Loges, 25, rue de Boisdenier, Tours (Indre-et-Loire). Curculionides d'Europe et circa. L. Dériard, 2, rue du Plat, LyoN. OrAoptères. L. Gavoy, 5, rue de la Préfecture, CARCASSONNE, (Aude). Lamellicornes. A. Locard, 58, quai de la Charité, Lyon. Malacologie française, (mollusques terrestres, d'eau douce el marins). CPS me = DES*POUR 11889: —_—_—__—_——__—_—_—_— MM. J. Minsmer, capitane au 142 de ligne, à LoDève (Hérault). Zongicornes. A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea er Cie, à FiILARETE BucARESstT (Roumanie) Æ/émuiptères, Hetéroptéres. H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. Or/Aoptères et Névroptères. J.-B. Renaud, 21, cours d'Herbouville, Curculionides. A. Riche, 11, rue de Penthièvre, Lyon. Fossiles, Géologie. N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Bofanique. L. Sonthonnax, 10, rue d'Alsace, Lyon. Zépidoptères (excepté micros). Lyon. A. Villot, 5, chemin Malifaud, GRENOBLE. Gordracés, Helminthes. ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES Lyon, Rue Ferrandière. Toul ce que concerne la rédaction, les annonces gratuites el | Imprimerie L. Jacquet Adresser les réclamations concernant l'envot du Sournal renseignements sur les annonces non suivies d'adresse doit étre (£ el Le montant des annonces et des abonnements à A1. L. Facquet, CE] Ü , L envoyé à A1. L. Sonthonnax, 19, rue d'Alsace, Lyon, Imprimeur, rue Ferrandière, 18. Lion. AN NN — France, un an, 8 fr. — Union postale, 8, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr. 50 42 REVUE LINNÉENNE | cit CM Sn RTE Et SSSR A AE LE. LP SE Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 127 du mois. L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange. É AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l’année 1880, entrainera l'envoi À des n° parus de la même année. L ês Ont payé leur abonnement pour l’année 1889: & MM. l'Abbé Brever, Curé de Tlemcen (A/gérie). !E. Desmée, à Saint-Loup. Maurice NouazmiN, de Nieul À (H'e- Vienne). (Les personnes oubliées sont priées de réclamer.) Ex. CORRESPONDANCE : M. le B. F. M. nous n'avons pas reçu le montant de votre abonnement. l Monsieur PIC nous prie d'annoncer que la Lepture dont il a donné la description dans M notre n° du 15 Mars, et qu'il avait désignée sous le nom de Leptura cribricollis, n'est au- M tre que la Leptura Bitliensis, Chevrolat, ainsi qu'il résulte d’une lettre qu'il a reçue de no- tre éminent entomologiste, Monsieur Fauvel, à qui cet insecte a été communiqué. Nous commençons aujourd'hui, la publication du Catalogue des Coléoptères du dépar- j tement de l'Ain, par notre collaborateur Monsieur GUILLEBEAU. 4 La Faune entomologique de ce département, est assurément l'uñe des plus riches de la France: à côté de nombreuses espèces alpines, propres à ses montagnes élevées, beaucoup d'espèces réputées méridionales ont été capturées dans les plaines de la Bresse et dans les « vallées bien exposées des bords du Rhône. L'exiguité de notre publication ne nous permet pas de le présenter avec pagination M spéciale, mais dans le cas où quelques uns de nos abonnés nous en feraient la demande, il M sera réservé quelques tirages à part, le prix modeste assurément, en sera indiqué dans notre prochain numéro. Société Linnéenne de Lyon Proces- Verbal de la séance du 8 Avril 1889 Présidence de M. Saubinet La séance est ouverte à 8 heures. Le procès- verbal de la précédente réunion est adopté. MM. St-Lager et Locard présentent à la Compagnie M: le D'yPh” Riel. "722, Bwde”la Croix-rousse pour être admis membre titulaire. M. Saubinet à propos de la récente communica- tion de M. Garcin signale à l'assemblée la notice que M. Poisson, aide-naturaliste au muséum de Paris, vient de publier sur un poison analogue au Strophentus. Il s'agit de l'Ouabaio plante de la famille des Apocynées qui se trouve en Afrique au pays des Gomalis; M. Poisson lui a donné le nom Carissa . ES" Ouabaio et il en extrait un produit qu'il appelle Ouabaïne. Comme la Strophentine, l'Ouabaïne est un poison extrêmement énergique, plus éner- gique même de 2 ou 3 fois ainsi que l'ont démon-« tré les éxpériences comparatives qui viennent d'être faites. Sa composition chimique est analo- gue à celle de la Strophentine et n’en diffère que par des proportions inégales. 4 L'Ouabaïne a en effet pour formule C* HSM O2 et la Strophentine C1 H## O' L M. Locard complète la communication qu'il R. faite derniérement sur les Unionides de France en montrant qu'elle est sa manière de faire pour la révision des espèces. L M. Locard cite l'exemple de l'U. Pictorum dont M il fait circuler sous les yeux de l'assemblée le ty- pe tel qu'il est admis actuellement. Il énumère ensuite les raisons qui lui ont fait rayer de son catalogue ce nom, cependant Lin- néen, pour le remplacer par celui d'U. Rostratus. À l'appui de ses dires, il cite le texte même de Linné qui par sa qualification peu précise d'Ovata ne . . 0 1 1 signifie absolument rien lorsqu'on s'occupe d'U- nios. M. Locard montre les planches des auteurs qui subséquemment ont commenté Linné ou reproduit les types de sa collection et qui diffèrent absolu- ment entre eux: il cite ensuite les auteurs plus modernes qui, sans s'assurer de ce qu'ils avan- çaient, ont reproduit les premières erreurs en attribuant à la seule forme qu'ils décrivaient des références qui étaient différentes entre elles. Tou- tes ces raisons semblent plus que suflisantes à M. Locard pour justifier l'abandon d’un nom qui, on le voit, nesignilie plus rien. M. le Président fait appel aux membres présents qui voudraient bien se charger d'organ'ser des excursions. M.Riche est chargé de se concerter avec M. Deperet pour l’organisation de la première dans le courant de Mai. La séance est levée à o heures. SAPIN REMARQUES EN PASSANT par C. Rey nu Lu à la Société Linnéenne de Lyon CRYPTOPHAGIDES (suite) Cryptophagus saginatus St. — Varie beaucoup pour la taille qui parfois atteint à peine 1 1/2 millimètre, avec la forme plus ramassée (agnatus R),. Cryptophagus solidus R. — Pourrait bien étre une simple variété de saginatus. Ilest un peu plus grand; les élytres sont un peu plus larges, un peu moins convexes, un peu moins finement et un peu plus densément pointillées, etc. — Lyon, Villié- Morgon, Provence. Cryptophagus dentatus Hrbst. — Varie énormé- ment pour la taille, la forme et la couleur. Le sub- striatus R., a les élytres plus courtes et substriées; l’ob- tusidens R. a la taille moindre et les dents antérieures du prothorax tout à fait effacées, le T'amaricis R. est généralement d'une couleur plus pâle, avec les anten- nes un peu plus courtes. — St.-Raphaël, sur le Ta- -marix; le corticum R., plus grand que l’obtusidens, a les dents antérieures du prothorax un peu moins ob- tuses. — Montagnes du Beaujolais, sous les écorces. Cryptophagus albipilus R. — Bien voisin de den- tatus, il a la pubescence plus blanche et plus appa- rente, les côtés du prothorax plus droits et moins ré- trécis en arrière, avec la dent médiane un peu plus forte et située plus prèsdu milieu, et les élytres parais- sent un peu moins longues. Néanmoins, il n’en est peut-être qu’une variété méridionale, — St.-Raphaël, Collioure, Cryptophagus fortidens R.— Serait sans doute une variété de dentatus, bien que la taille soit un peu plus robuste et la couleur plus sombre, avec les an- tennes plus épaisses, les élytres plus convexes et à pu- bescence plus couchée et surtout la dent du prothorax plus forte, etc. — Lyon, Montagnes du Beaujolais. REVUE LINNÉENNE 43 Cryptophagus subelongatus R. — Est encore une espèce bien affine, un peu plus convexe que dentatus, avec le prothorax un peu plus atténuéen avant, la ponctuation de la base des élytres un peu plus forte et un peu plus serrée, etc. — Hyères. Cryptophagus rufus Bris. — Espèce ambigüe, pla- cée par Reitter dans sa Révision (1875)parmi les espè- ces à dent antérieure du prothorax émoussée, et dans son catalogue (1883) et ses tableaux (1887) parmi les espèces à dent saillante. — Lyon, Provence. Cryptophagus vestitus R. — Très voisin de rufus, dont il se distingue par ses élytres moins parallèles et plus densément pubescentes, et par son prothorax à dent antérieure plus émoussée,etc. — Bugey, 2 ex. Cryptophagus Thomsoni Rt. — Varie passable- ment pour la taille et la forme. Ainsi, par exemple, le verrucifer Pand.(inéd.) a les élytres un peu plus lon- gues et un peu moins convexes et les tubercules du prothorax plus accusés et lisses; — le convexus KR. a le prothorax plus convexe, presque plus large en avant que les élytres; — le rugicollis R. a le prothorax plus densément et plus rugueusement ponctué, plus rétréci antérieurement, — le subhirtus R. a la pubescen- ce des élytres un peu plus embrouillée; — enfin, le su- binermis R. a les côtés du prothorax presque inermes. Cryptophagus immixtus Pand. (inéd.) — Ce que j'ai recu sous ce nom, a la taille plus grande, le prothorax beaucoup plus court que chez les espèces voisines. Il a l'aspect du subfumatus Rt. avec les élytres moins den- sément pointillées. Cry-ptophagus scanicus Lin. — Le plus commun et le plus variable pour la taille, la couleur, la forme et la sculpture. — Ainsi, le nigrinus KR. est presque tout noir; — l'humeralis Steph. est noir, avec les épaules et le prothorax roux; — le patruelis St. est en- tièrement roux ou testacé; — le subdentatus R., de taille moindre, a la dent antérieure du prothorax plus saillante, avec toutes les variétés de coloration; — le reflèxus R. a les calus antérieurs du prothorax plus relevés; — enfin, le suturalis R,avec ce même caractère, a la taille plus grande et le prothorax plus élargi en avant. Peut-être est-ce là le validus de Kraatz. Cryptophagus lateralis R.— Cet insecte, qui peut être encore une variété de scanicus, en diffère par une taille moindre, par la ponctuation du prothorax moins forte, par ses élytres distinctement ensellées après la ba- se et rembruniessur les côtés et sur la région scutel- laire. — Lyon. Cryptophagus hirtulus Kr. — Quelques auteurs font de cette espèce une variété de scanicus. Toutefois je ferai remarquer que le prothorax est un peu plus court, que les élytres sont un peu moins allongées, un peu plus densément pubescentes,_ avec la pubescence un peu plus longue, plus blanchâtre, un peu plus re- dressée, surtout sur les côtés. Elle est moins répandue et elle ne se rencontre que dans les champs. — Une forme que je regarde comme accidentelle, est plus ra- massée avec le prothorax bien plus court et la ponctu- ation générale plus effacée (curtulus R.). — St-Ra- phaël, 1 seul ex. Cryptophagus alpestris R. — Cet insecte que je crois inédit, a comme les subfumatus et subdepressus les angles antérieurs du prothorax calleux et non pro- éminents; mais la couleur est bien plus brillante 44 REVUE LINNÉENNE MEN Po ve Re ee et la ponctuation plus forte et bien moins serrée. — Grande-Chartreuse, 3 ex. identiques. Crypophagus pubescens St. — Cet insecte est bien dis- tinct de Lapponicus par sa ponctuation plus forte et plus rugueuse . — Le micaceus KR. est un peu moin- dre, avec les élytres rembrunies et à pubescence brillante et comme micacée. — Villé-Morgon, Bresse, St-Raphaël. | (A suivre) NOTES ENTOMOLOGIQUES Sur la forêt de FONTAINEBLEAU La forêt de Fontainebleau connue par les entomolo- gistes pour la richesse de sa faune n’est malheureuse- ment plus à la hauteur de son ancienne réputation. Les importantes coupes qui s’y font chaque année ont rendu de plus en plus rares les vieux arbres d’où nous provenaient certaines bonnes espèces, assez com- munes il y a dix ans, presque introuvables aujour- d'hui. La Sympiezocera Laurasi Luc, ce rarissime lon- gicorne dont la larve vit sous l'écorce et se transforme dans l’aubier du genévrier (Juniperus communis ) menace de disparaître entièrement de nos contrées. L'administration des forêts se désintéressant de la conservation des genévriers, les fait remplacer par de nouvelles essences et les malheureux auxquels il est laissé la facilité de s'en servir comme bois de chauffage ne tarderont pas à brûler les derniers. Par ce fait nous serons privés aussi des quelques espèces qui vivent sur le genévrier, comme : Pæcilonota fes- tiva L.; Anthaxia 4 punctata Lin. ; Callidium gla- bratum Charp. ; Phlocosinus Aubei Perris ; Phloeo- sinus thuyae Perris, et au parasite de ces deux Phloeosinus, le Loemophlœus juniperi Grouv. L'Aphodius cervorum trouvé en 1870 par le baron Bonnaire et décrit par Fermaire, a une tendance à devenir de plus en plus rare. On le prend au prin- temps dans les crottes de cerf et plus rarement dans les bouses. Malgré de minutieuses recherches je n'en ai pris que deux l'an passé et un seul cette année, Quant au 7rox nidicola Bonnaire, depuis les six exemplaires pris par l’auteur en avril 1881, dans un vieux nid abandonné, il reste toujours introuvable nu Le Velleius dilatatus F. quand on sait le chasser n’est pas rare à Fontainebleau. Dans nn seul nid de frelon, au mois d'août dernier, le baron Bonnaire et moi avons pris jusqu'à vingt individus. Le seul moyen pratique pour se procurer les Velleius que renferme un nid de frelon, c'est d'en asphyxier tous les hôtes. Cette petite opération assez simple par elle-même ne serait pas sans danger si on ne savait sy prendre. C'est une grave erreur de croire que les frelons sont engourdis durant la nuit, quiconque a fait cette chasse a pu se convaincre de la prévoyance et de l'intelligence de cet y ménoptère. Si on approche d'eux avec une lanterne, auprès du trou veillent deux ou trois senti- nelles qui ne tardent pas à signaler votre présence aux dormeurs, et ce serait alors imprudent de faire une plus longue station autour de leur demeure. Pour pouvoir s'approcher d’eux sans danger, il faut. profiter d’une soirée de pluie, car alors tous les frelons sont rentrés. Si on introduit précipitamment dans le creux d'arbre où ils se tiennent, une éponge imbibée de ben- zine, d'essence minérale ou mieux de sulfure de carbo- ne et qu’on ait soin de fermer aussi soigneusement que possible toutes les ouvertures avec des mottes de terre, en y revenant le lendemain, au milieu des morts on trouvera certainement des Velleius. À R £ k Dans mes chasses journalières à travers la forêt, je l ne citerai pas les espèces extrêmement rares que le hasard seul peut vous faire rencontrer une fois tous les deux ou trois ans, mais les bonnes espèces que tout entomo- logiste, avec un peu de recherches, est susceptible de à prendre. Limonius violaceus Muls; Megapenthes sanguin- « collis Panz. ; Elater megerlei Lacd.; Elater ruficeps Muls. ; Afhous rhombeus OlL.; Cetonia speciosissima Scop.; Cicindela sylvatica L.; Aegosoma scabricor- ne F.; Callidium humerale Comol.; Clytus arvicola OL.; Clytus cinereus Gory; Apate varius. Latr.; Tetratoma Desmaresti Latr.; Orchestes rufitarsis Germ.; Gymnetron crinaceus Bedel.; Tropideres dorsalis Tunb.; ÆEurythyrea Carniolica Herbst..; Colenis Bonnairei Duv.; Troscus brevicollis Bonv.; Apion hyÿdropicum Wenck; efc. etc. On prend grand nombre de bons Staphylins, inais fort peu de Carabiques. Fontainebleau, Juin 1889. G. CHERON. du Département de l’Ain Par F. Guillebeau CICINDELIDÆ Cicindela,, ÆEinn. 1 Campestris L. 2 Hybrida L. Bord du Rhône. * Gex. Riparia Dej. | Sylvicola Lat. Dej. * Haut-Bugey, * massif de Portes. * Nantua, * Reculet. 4 Flexuosa Fab. * Trévoux. | 5 Litterata Sulz. Miribel, (L. Villard ; sables humi- des des bords du Rhône. 6 Germanica L,. GS Nota: Les espèces, pour lesquels aucune localité n'est indix quée, se trouvent dans tout le département. Celles dont la localité est précèdée d'un astérique © ont été prises par moi, F. G, REVUE LINNÉENNE | 45 CARABIDÆ Epactius, Schneid. {Omophron Lat.) 1 Limbatus Fab. Bords du Rhône. Cychrus Fab. Caraboides Lin. * Massif de Portes, * Reculet. Rostratus L. Attenuatus Fab, *" Forêt de Seillon, * * Massif de Portes, Nantua, Carabus Linn. Coriaceus L. (Procrustes Bon.) Irregularis Fab. (Cechenus Fisch.)" Nantua, (CI. Rey). Purpuraceus Fab. Megadontus Sol. Le Plantay (R. P. Bernard\, * Chateau-Gaillard. Catenulatus Scop. Mesocarabus Thom. Massif de Portes * Reculet. Auroniteus Fab. {Chrysocarabus Thom.) Colombier du Bugey, L. Villard), * Nantua, * Massif de Portes. Auratus L. (autocarabus Sei dl.) Granulatus L. (Carabus 1. sp.) inondations du Rhône et de l’Ain. Cancellatus Illig. Monilis Fab. V. femoratus Gehin, * Reculet, * Mont-Rond. 10 Arvensis Herbst. Colombier du Bugey (L. Villard). 11 Sylvestris Fab. (orinocarabus) Colombier du Bu- gey (L. Villard). 12 Nemoralis Mül. Calosoma Weber. 1 Sycophanta L. * Le Plantay, * Bugey, Belley (R. P. Thollin). Elaphrus Fabricius. Riparius L. Miribel (L. Villard). Aureus Müll. Bords du Rhône. Notiophilus Dumer. Aquaticus L. * Bugey. Palustris Duft. * Bugey, * Le Plantay. Rufipes Curt. * Le Plantay, Miribel (L. Villard\. Biguttatus Fab. * Le Plantay, * Reculet, Bugey. 4-punctatus Dej. * Le Plantay, * Bugey. Substriatus Wat. * Le Plantay, * Bugey. Leistus Frœhl. Spinibarbis F. Fulvibarbis Dej. * Le Plantay. Ferrugineus Lin. * Le Plantay, * Bugey. Piceus Frôhl. * Massif de Portes. Analis Dej. Nebria Latr. Picicornis Fab. Bords du Rhône, Miribel (EL. Vil- lard). Gyllhenhali Schônh. Colombier du Bugey (L. Vil- lard) Brevicollis Fab. Castanea Bonn. * Reculet Picea Dej. Panageus Lat. 1 Crux major L. V. trimaculatus Dej. * Bugey. 2 Bipustulatus Fab. 4-pustulatus Sturm. * Le Plantay, * Bugey. Asaphidion des Gozis (Tachypus Lap.). 1 Caraboides Schr. Bords du Rhône. Picipes Duft. Pallipes Duft. Flavipes L. LEA) Bembidium Latr. 1 Adustum Schaum, * Le Plantay, * Bugey. 2 Varium OI, id. id. 3 Flammulatum Claire id, id, 4 Prasinum Duft. * Bords du Rhône et de “ l'Ain, 5 Assimile Gylh. * Le Plantay, * Bugey. 6 Sturmi Panz. 7 Articulatum Panz. 8 Ruficorne Sturm * Bords du Rhône et de l'Ain, Brunnipes Dej. 9 Elongatum Dej. * Bords du Rhône. 10 Cribrum Duv. * Bords de l'Albarine. 11 4-guttatum P." Le Plantay. 12 Laterale Dei. id. 13 Normannum Dei. 14 Tenellum Er. * Bords du Rhône et de l'Ain, 15 4-maculatuim L. 16 4-pustulatum Serv. * Bugey. 17 minimum F.* Le Plantay. * Bugey. 18 modestum F.* Bords du Rhône. 19 fasciolatum Duft. * Bugey — Bords du Rhône de l'Ain et de l’Albarine. V. cœrulum Serv. ïd. 20 tricolor Fab. * Bords du Rhône, 21 conforme Dej. * Bugey, Bords de l'Ain, de l'Alba- rine. 22 eques Sturm. * Bords du Rhône. 23 fulvipes Sturm. * Bords de l'Ain et du Rhône. 24 ripicola Duff. id. id. V, scapulare Dej. id. id. 25 testaceum Duft. id. id, obsoletum Dei. 26 nitidulum Marsh. * Bugey. Alpinum Dej. 27 monticola Sturm. * Nantua, * Reculet, * Massif de Portes. fuscicorne Dej 28 lunatum Duft. * Bords de l'Ain. 29 Andreæ Fab. * Bords de l'Ain. cruciatum Dei. 30 femoratum Sturm. id, 31 rupestre L. id. 32 ustulatum L. id. 33 lampros Gerbit 34 pygmœum Fab. 35 bipunctatum L. Haut-Bugey, (catalogue Fauvel) 36 Striatum Fab. * Bords du Rhône et de l'Ain. 37 foraminosum Sturm. * Bords du Rhône et de l'Ain. 38 punctulatum Drap. * Le Plantay, Bugey, Charnot. 39 rufescens Guir. * id. id. 40 quinque striatum Gyll. * id. id. 41 biguttatum Gyll. * id. id. 42 Vulneratum Dej, * id, id. 46 REVUE LINNÉENNE me 43 guttula Fab. Tout l'Ain. 44 obtusum Serv. * Le Plantay. Tachys Steph. 6-striatus Duft, * Bords du Rhône de l'Ain et de l’'Albarine. 2 4-signatus Duft. * id. id. 3 parvulus Dej. * id. id. 4 nanus Gyll. * id. id. 5 bistriatus Duft. Tout l'Ain Trechus Clairv. 1 discus Fab. Miribel (L. Villard), * Bords de l’Alba- rine. 2 micros Gerbit * Bords de l’Albarine et de l'Ain. 3 longicornis Sturm. * Le Plantay, Bugey. 4 4-striatus Schr. Tout l'Ain. 5 secalis Payk. La Pape (Docteur Jacquet). Perileptus Schaum. 1 areolatus Creutz. Bords de l'Ain et de l'Albarine. Broscus Panzer. 1 Cephalotes Lin. * Le Plantay. (R. P. Bernard). Clivina Lat. 1 fossor Linn. Tout l'Ain. 2 Collaris Herbst. id. Dyschirius 1 Tournieri Putzeis, Le Reculet (Tournier.) 2 globosus Herbst. Tout l'Ain. 3 substriatus Duft. * Bord de l'Ain et du Rhône. 4 nitidus Dej. * Bugey. 5 Angustatus ahr. Bords de l'Ain. 6 politus Dej. * Bugey. punctatus Dej. * Plantay. æneus Dej-"ud' Oodes Bon. 1 helopioides Fab. Tout l'Ain. Callistus Bon. 1 lunatus Fab. Tout l'Ain. Chlænius Bon. 1 Velutinus, Bords de l'Ain et du Rhône. 2 festivus Fab. Miribel (L. Villard). 3 agrorum Oliv. Tout l'Ain: 4 Vestitus Layk. Tout l'Ain. 5 nitidulus Schrank. id. 6 nigricornis Fab. id. 7 tristis Schaller, * Villebois, * Bords de l'Ain, Char- not. (Rey) holosericeus Fab. 8 sulcicollis Sayk. * Culoz. 9 Azureus Duft. * Bugey, Valbonne. Licinus Lat, 1 Cassideus Fab. Chateau Gaillard. 2 depressus Sayk, * Nantua. Orescius Bedel 1 Hoffmann seggi * Massif de Portes R SD — OS D = D OR 09 D = © on © OI. OO ER 09: D — 10 pygmæus Dej. * Le Plantay, 11 distinguendus Duft. Tout l'Ain. 12 æneus Fab. id. 13 cupreus Dej. * Le Plantay. 14 discoideus Er, * Valbonne. 15 rubripes Duft. Tout l'Ain. 16 latus Lin. * Bugey. 17 luteicornis Duft, * Le Plantay. 18 4-punctatus Dej, * Nantua, Haut-Bugey. 19 litigiosus Dej. * Bords de l'Ain, Charnot. Badister Clairv. unipustulatus Bon. * Le Plantay. bipustulatus Fab. Tout l'Ain. lacertosus sturm. * Le Plantay. sodalis Duft, Tout l'Ain. humeralis Bon. peltatus Panz. id. Amblystomus Erich. metallescens Dei. Tout l'Ain. Sabienus des Gozis fulvipes Lat. La Pape. Ditomus Bon. clypeatus Rossi. La Valbonne, Le Plantay. Anisodactylus Dej. Signatus Illig. * Le Plantay binotatus Fab. Tout l'Ain. Spurcaticornis Deij. nemorivagus Duft. * Le Plantay. Diachromus Erich. Germanus Lin. à Scybalicus Schaum. oblongius culus. * Meximieux, Bords de l'Ain. Ophonus Stepheus. sabulicola Sanz. * Gévrieux, Bords de l’Albarine. difinis Dei. id. id. obscurus Fab. * Nantua. rotundicollis Dej. * Chateau-Gaillard. Cribricollis Dej. Meximieux. Azureus Fab. * Bugey, Valbonne, puncticollis Sayk. * id. Le Plantay. rupicola Sturm. * id. id. maculicornis Duft. Tout l'Ain. Harpalus Lat. pubescens Müller, Tout l'Ain. griseus Sanz. id, Calceatus Duft. * Valbonne, Bugey. hottentota Duft. id. id. lævicollis Duft. * Nantua, Haut Bugey. Satyrus Sturm. * id. id. honestus Duft. * Bugey, Valbonne. sulphuripes Germ. * Valbonne, Consentaneus Dej. * id. perplexus Gylh. fulvipes Fab. (à suivre). REVUE LINNÉENNE 47 ANNONCES DIVERSES Prix des annonces: La page, 16 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, 0, fr. 20 c. Il sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour 0 sur les annonces payantes pour la x'e insertion. 50 0) pour les insertions répétées, de la même annonce. Tout abonné a droit, pour chaque numéro, si l’espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange. W. Meier, Sandkrug 8, Eïlbeck, Hamburg. Offre contre bonnes espèces: Prasocuris hanov. v. calthae. Europhil scitulus, Bembid guttula, Alphitobius diaperi- nus, Gnathocerus cornutus, Dorytom. validirostr., Apho- dius scrofa, Patrobus excavatus. H. Giraudeau, à Lignières (Charente) Offre en échange : Carabus Cristoforii, splendeus, granulatus-Ca- losoma inquisitor Ve violaceum, Graphipterus Tuctuosus etc. désire: Cicindela sylvatica, Carabus cribratus, cy- chrocephalus, exaratus, græcus, Lefebvrei, montivagus, Maœander, rutilans, Calosoma indagator, Graphipterus serrator etc. L’Abbé Brevet, Curé de Tlemcen, (Algérie). Ofre insectes variés, Coquilles terrestres, contre paléon- tologie, minéralogie, Coquilles marines. Caméléons vivants, se nourrissant parfaitement de sauterelles. Excessivement intéressant par ses formes étranges, ses changements de couleurs, sa langue de 20 centimètres de longueur, etc. J. Touchet, Mainxe, Jarnac (Charente). M. F. de Moffarts, 10, Place St-Paul, Liège, offre : Leptura 6-guttata. Schall. et variété exclamatio- nis F., contre bonnes espèces du centre et du midi. Désire : Leptura Fontenayi Muls. et C/rtus Lama. Inseckten-Borse, Central-organ zur Vermittelung von Angebot, Nachfrage. und Tausch. Rédaction : Leipsig, 1, Augustusplatz. M. Delherm de Larcenne, professeur à Gimont (Gers) fait savoir à ceux de ses correspondants qui ont reçu de lui des Æuplectus ambiguus, que ces in- sectes se sont dédoublés sous l'œil perspicace de M. Guillebeau en plusieurs espèces parmi lesquelles deux sont nouvelles: Bibloplectus Delhermi, affinis et minu- tissimus. Envoi franco contre mandat-poste de 6 francs d’une collection de 20 silex préhistoriques compre- nant: grattoirs, couteaux, haches brutes, nucleus, pointes de flêches etc. Toute demande de $ collections donne droit à une 6"° gratis. 4 On pourra fournir jusqu’à 500 collections. S’adresser à M. Ch. BARRILLOT, à Zimalonges (Deux-Sèvres). Indiquer la gare où devront être expédiées les col- lections. Il est aussi envoyé en communication des collections importantes de silex, armes, vases gaulois et romains, monnaies ainsi que des collections géné- rales d'histoire naturelle: fossiles, coquilles, plantes, minéraux, animaux montés, etc. Chasses au bord de la mer, en Juin. Lots de très nombreux Coléoptères frais, non préparés garantis parfait état. Le lot 12 fr. s'inscrire. — Coléoptères européens et exotiques. — Coquilles de Maurice Philippines, Madagascar, Amérique. — OEufs d'oiseaux d'Europe et d'Amérique. — Peaux d'oiseaux de Madagascar et d'Amérique. — Echino- dermes et autres animaux de l'Océan indien. — Librairie : Choix d'ouvrages les plus beaux et les plus rares. — Catalogue. J. Touchet, Mainxe, Jar- nac, (Charente). M. Léon SONTHONNAX, : Lebia cyathigera. . Antbia 6-maculata..,....... é 75 —- ; — Venator..... — Mannerheimi Agrilus croceivestis | Psiloptera composita....., : Acmœædera 18-guttuta..... Julodis deserticola..... 5ù — ONOpOr UE ee Me eee es ns ! Throscus obtusus..... Anomala aurata.., : 1 Acalles dromedarius........,... Rhythirinus asper.. ... PDO ec de ! Nanophyes Chevrieri, rubricus Nec ydalis Panzeri 19, Rue d'Alsace, 19, ENTOMOLOGIE GÉNÉRALE, CONCHYLIOLOGIE, BOTANIQUE —— Ustensiles à l'usage dés ut “cmologistes Cartons liégés pour Collections d'fnsectes, Epingles, Filets fauchoirs et à papillons HS NE = Insectes vendus Nanophyes Biskrensis.... Raxmondia laevithorax..... Trichocaulus longipilis Tychius bivittatus..… Troglorhynchus Grenieri Apion. Revelieri..3............ : Cerambyx acuminatus.. Furpuricennus Desfontainei. ferrugineus.. Obrium cantharinum Exocentrus Revelieri.., Chitona ornata,..... JS TUD TE Toute demande venant de l'Etranger, doit être accompagnée d’un chèque ou d’un mandat représentant au moins la moitié de la valeur totale de la demande. MON: pièce. Chitona Baulnyi Probosca viridana...... Pachybrachys cinctus Luperus cyaneus Engis bipustulatus..,.., SCyMnUus DAME ehere SÉ Colle spéciale pour Entomolo gistes, le flacon..... SHOT Lors Plaques de tourbes, la pièce o 15 Epingles Viennoises, Pinces courbes, etc. PRE Pa POTTER DIS T EE Es PC SENIOR 48 REVUE LINNÉENNE EE —_—__——— 1 | ANNONCES ANNUELLES : Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi- vement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la ligne pleine. _— En vente, chez M. L. Jacouer, Imprimeur, Rue Ferrandière, 18, Lyon, toutes les années parues de l'Echange (1885-1886-1887 et 1888), contre l'envoi d'un mandat poste de 7 francs. Chaque année prise séparément 2 francs. HENRI GUYON Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’'INSECTES Grand format vitré, 539-26-6 «num. ,:e... 2 50 Grand format carton, 39-26-6 .............. 2 Retinformat 6-10 07/22000 22: 02e 1 85 Petitiormat 20-10 1/2 082" 00 Cr 1 50 BoitesdoubleS foniSMEMES CEE EEE APE CR CUT ETC 2 50 Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Enxoi franco du Catalogue sur demande. PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS = M. L. Sonthonnax, Rue d'Alsace, 19. — LYON. LE BRAS COQUILLES DE. PHILIPPINES Gôchlostylabullula MP ET 4 » | Cochlostyla metaformis . . . . . . . » 00 MÉCNRL LISE NE ER ES » 50 — EUfogaslers ete. 42 2 50 — POlyCHTOUS 100-102 I » —ANNIEADILIS ENCRES » 60 — INOnOZONNS 21... fete 2 50 — HMCAODICAE MERE AUS UE 4» es Sapitifera ! VO Te CREER 1» — melanocheila 2 2 "05 MR epistomats:mIls ME Ne » 50 | Trochomorpha Metcalfei . , . . . . » 60 — ASPEAUS: pH MN le ler 2 SOU RÉel EAN ]E y 1 ES SES » 60 — Beckiana. ." 1.077 —- VITPAEUS, CR 3 » DIANatR Ne ce dereetr » 50 | Cryptogramma Squamosa. . . . . . » 75 —- DAVANICA EN ee eee 4» =} Mbrevidéus es TER ICE » 50 Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout 60 feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 25 fr. Pour les demandes s'adresser à M. Ant. Otto, comptoir Minéralogique à Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2. OUVRAGES A DISPOSER Par M. CI. Rey D RE D HISTOIRE NATURELLE DES COLÉOPTÈRES DE FRANCE rSoonAltisides par FOUdrAS ATV OM in OR SOUNDS UE COMMENTE MR EN RENE R ECNER UE 10 1862 Mollipennes (Zampyrides, Téléphoride ë par Mulsant, 1 vol. in 8° 431p, 3 pl. (éd épuisée). . 15% 1863 Angusticolles (C/érides) et Diversipalpes (Lymexylonide s);" 1. vol. # 8°. 158p. 2 pl. par Mulsant. 6 » 1863 Longicornes (2° éd), 1 volée". soobmiupar MOIS LAN en idee, era UT OS ne 1865 Fossipèdes (Cébrionides) et Brévicolles (Dascillides) par Rey 1 vol. in 8°, 124 p° s pl. 6 >» 1860 Wesiculiféres (Malrchides )partReÿ, 1 vol.an 8:.:306 pZhpli Chr UM SOMME LE 10 » 18601Collipères (Aw7ricides) par MulsantArvol unter. 187 pH iple CU CIE CN 6 » 1867 Scuticolles (Dermestides) par Mulsant, DAVOL MINES A MS ODA UD lie 22. déesse UN 6 » 1808 (Gibbicolles (CPL T42S)MpaARE TEST VOL INSEE 224 D NADINE MN ET MT 10 » 1608 Floricoles:(Dasy/ides) parReof; L1gol./1n287:325 pa Top" "ML NE NE NNERE 15 » 1869 Piluliformes (Byrrhides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. ee DD EE ANR NT NT RER 6 » rs nuamelicornes /(2%ed)fparMulsant von REPAS DIE ARNO NEC EN Re 15 » 1885 Palpicornes (2° éd.) par Rey, 1 vol. in 8°. 374 P. AIDANT) a LT Le A EE SARA TIRE 9 » 1887 Essai sur les larves de Coléoptères par A 1 vol. in 8°. 1 26 DAr2MpI 3 » BRÉVIPENNES OÙ STAPHYLINIDES 871/BolitocharairesipariRe revoir ap MST DIE PME MN TR ET ele CT CT An 8 » 874 Aleocharaires painRe y TAVOI AUTOS GS ADS DIEMORR EN PAT RACE NES PERS 10 » énriStaphylinIens Dar EV MEVOl MD ADN ONDIEN RCA AMENER EE OT PC CI RTS 15 » 18781Pederiens, etCHparmRev, AUVOlMIn, 8488 38 1p. TOI EL NET MN NE UE ENT 20, 297% 1020 Honmaliens, par Rey. Crsvols init "re0un46 pl. 02.120 0 SERSS RPENRE 6 » 683, Tachyporiens, clc-1par ReY#TAVOI OMS 20 Sp A0pl CRETE ME, 10 RE AMENER 10 » 1384 Mycropéplides, Sténides par Rey, 1 vol. in 8°. 2 Gps 2 Dig ANTENNES 10 > PUNAISES DE FRANCE 1866 Pentatomides par Mulsant, 1 vol. in 8°. 36 D DIEU UE PE RE SE On SET ENERES 11 1870 Coréides, etc. par Mulsant, 1 vol. in 8°. 250 P. 2e) 0) INR ET HERO ON TOC SEAL EE MU Le té 1873 Réduvides par Mulsant, 1 vol. in 8°. 116 D. D 0) M nc EE ONCE ES TO A dr 1879 Lygéides par Mulsant er volent 2 4 pe 2 MAN TIR SR ET EN Sn DE OP 3 OPUSCULES ENTOMOLOGIQUES Par Mulsant = 1853 Description de 80 espèces de Coléoptères, 4 biographies, 192 p. 3 pl . . . . . . . . . . 6 » 1853 Supplément'aux Coccinellides, 205 2p. 120 CO M RE COTE NES 6 » 1853 Les derniers Mélasomes (Parvilabres ou Pédinides),; 242 p4 pl. . . 4... 2 0 on 6 » 1878 Chrysides de-France par berlldedPernnMro8ib 2 "pl MAT EN CERN ONE RARE 4 » —— NN —— En vente chez l’auteur : M. CI. Rey, 4, place St-Jean, Lron. Lyon. — Imp. Lith. et Grav. L. JAcQUET, rue Ferrandière, 18. #4 31) Fe Cinquième année, — N° 55 15 Juillet 1889. L'ÉCHANGE Revue Linnéenne ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE paraissant tous les 15 du mois Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d’Entomologie, et de la Société Entomologique de France. CONTINUÉ PAR L. SONTHONNAX F. GUILLEBEAU ee A. LOCARD membre de la Société Entomologique de France. Vice-Président de la Société Malacologique de France. + DA van C.E. LEPRIEUR CI. REY membre de la Société Entomologique de France, Président de la Société Française d’'Entomologie, membre honoraire de la Société d'histoire naturelle membre de la Société Entomologique de France et de Colmar etc. de la Société Linnéenne de Lyon. | à | AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM. Ed. ANDRÉ (de Beaune), D' L. Braxc, l. Dériarp, DesBRocHERS pes Loces, À. DuBois (de Versailles), L. Ginero, R. Grirar, Valéry Mayer, J.-B. Renaun, A. Ricue, Ricaarp (de Grenoble), Nisius Roux, et À. Virror (de Grenoble). me. COMITÉ D'ÉTUDES POUR 1889. — —— MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MARSEILLE. Co/éoptères MM. J. Minsmer, capitane au 1422 de ligne, à Lopkve exotiques. (Hérault). Zongicornes. L. Blanc, D", 55, rue de la Charité, Lyon. Minéralogie. A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAY. Z/ydro- ec Cie, à FiILARETE BUCAREST (Roumanie), Æémuptères, canthares el Histérides. Hétéropteres. Ê Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. OyfAopfères Amara, Harpalus, Feronia. et Névroptères. A. Chobaut, D',à AvIGNON. Carabiques gallo-rhénans. J.-B. Renaud, 21, cours d’Herbouville, Lyon. J. Croïissandeau, 15. rue du Bourdon bianc, ORLÉANS, Curculionides. ; : Pselaphides et Scvdmenides. A. Riche, r1r, rue de Penthièvre, Lyon. Fossiles, Géologie. L. Davy, à Foucëre par CLers, (M.-et-L). Ornrithologie. N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Bofanique. Desbrochers des Loges, 23,rue de Boisdenier, Tours L. Sonthonnax, 19, rue d'Alsace, Lyon. Zébfidoptères (Indre-et-Loire), Curculionides d'Europe et circa. (excepté micros). L. Dériard, 2, rue du lat, Lyon. Orthoptères. A. Villot, 5, chemin Malifaud, GRENOBLE. Gordiacés, L. Gavoy, 5, rue de la Préfecture, CARC:SSONNE, (Aude). Helminthes. Lametlicornes. A. Locard, 58, quai de la Charité, Lyon. Ma/acologie Jrancaise, (mollusques terrestres, d'eau douce et marins), CPS ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet , Tout ce qui concerne La rédaction, Les annonces gratuites et | | Adresser les réclamations concernant l'envor du Fournal . 0 » - S p 211 A , À 1 renselgnements Sur Les annonces non suivies d'adresse doit être @& et Le montant des annonces et des abonnements à M. L. Jacquet, * envoyé à A1. L. Sonthonnax, 10, rue d'Alsace, Lyon. | {mprimeur, rue Ferrandière, 18. Lion. NAN — France, un an, 8 fr. — Union postale, 8, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr. 50 À 50 REVUE LINNÉENNE RER AI ES ER DE EL IR LE EN NP RD D Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 127 du mois. L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange. AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l’année 1880, entrainera l'envoi des n° parus de la même année. Ont payé leur abonnement pour l’année 1889: MM. l'Abbé CarrerT, Lyon. A.F. Foxker, Ziériézée (Pays-Bas). Lemarié, Conservateur du Musée de Royan (Charente-Inférieure). Ch. Spriess. Pharmacien à Porrentruy (Suisse). (Les personnes oubliées sont priées de réclamer.) AVIS Par suite d'un accident survenu au moment de mettre sous presse, ce numéro n'a pu paraître à l'époque ordinaire. NOTES ENTOMOLOGIQUES ——— — J'ai souvent entendu dire par un grand nombre d'entomologistes que certaines espèces réputées communes n'avaient jamais été capturées par eux, ou du moins qu'elles ne l'avaient été qu'en petit nombre et acci- dentellement ; cela tient à différentes causes : les connaissances exactes de la localité, de l'époque d'éclosion, de l'habitat et enfin pour certaines espèces de l'heure de la journée où celles-ci sortent de leur retraite. La localité exacte est souvent indispensable pour certaines espèces, car c'est déjà quelque chose de savoir qu'une espèce se prend dans le département du Rhône, mais si je ne possède que ce renseignement, je risquerai fort de passer ma vie avant d’avoir mis la main sur une espèce localisée ; le dorcodion moli- tor par exemple si commun à Décines sur cette petite élévation qu'on appelle le Molard; est tout à fait introuvable ailleurs dans le département ou du moins il n’a jamais été signalé et cependant au nord et au sud de cette localité et dans un petit rayon, on rencontre les mêmes terrains, les mêmes as- pects et la même flore. L'époque d'éclosion est tout au$si impor- tante à connaître : car je crois que pour un grand nombre d'espèces les éclosions se font à des époques fixes et indépendantes de l'état des saisons : je capture chaque année des dolichus flavicornis en assez grand nombre et cela pendant une période de 20 à 30 jours; de la dernière quinzaine de juillet au 15 août L. Jacquet il m'est arrivé, l’année passée, d'en récolter plusieurs centaines le 15 août, le 17 j'y retournais avec un collègue, et ils avaient complètement disparu. L'habitat pour certaines espèces est aussi nécessaire, certaines espèces ne vivant que sur des plantes spéciales. Il est donc inutile de chercher un insecte quand il n'existe pas, dans la localité qu'on explore, les plantes ou les détritus qui servent d'alimentation ou de retraite à l'espèce que l’on cherche. Enfin certaines espèces de /ongicornes et de lamellicornes ne sortent qu'à certaines heures de la journée ; on pourrait presque faire pour les Rhizotrogus ce que Linné avait fait pour les fleurs, chaque espèce de ce genre ayant des heures spéciales pour leur vie active. J'ai donc pensé qu'il serait utile et intéressant de donner chaque mois la liste des espèces qu'on peut espérer trouver en indiquant toutes particularités afférentes à chacune d'elles. Comme chaque entomologiste se fait sou- vent une spécialité de certaines captures, j'espère que chacun voudra divulguer ses petits secrets et cela dans l'intérêt de tous nos collègues. Je commence par donner l'exemple en indiquant aujourd'hui les quelques espèces qu'il m'a été donné de trouver en plus ou« moins grand nombre alors que certains de mes collègues ne les récoltaient qu'acciden- tellement. Le necydalis Panzeri peut encore se trou- ver au commencement de ce mois, volant autour des vieux tilleuls; il vole très facile- ment et on doit être muni d'une filoche à : om E sh REVUE LINNÉENNE 51 papillon pour le capter ; il est inutile de ‘rechercher cette espèce après le 10. Une seule localité connue aux environs de Lyon, c'est une vieille allée de tilleuls, à Saint-Alban. Même localité et même date pour lampra rutilaus, le malachius terminatus se prend en filochant sur les carrés qui bordent les fos- sés à Décines et à Meyzieux jusqu’au 10 seu- lement. Au commencement du mois commencent à paraître anoxia villosa et à partir du 15 melolonta fullo dans toutes les localités complantées d'arbres verts, pins noirs d'Autri- che principalement; le jour on les trouve enchassés dans les feuilles de ces arbres, le soir ils volent dès que le soleil a disparu. Très commun au parc de la Tête d'Or. Je prends l'Ocys 5 striata toute l'année mais communément ce mois sous les écorces de pommiers, jamais sous les écorces humides. Autour du 10, il faut chasser le C/ytus Jloralis sur les Eryngium et le chasser à la vue,car on ne peut se servir ni du parapluie ni de la filoche; dans les localités où cette plante manque on le prend sur les feuilles de la carotte sauvage, Lyon Grand - Camp, Miribel, Balan. Le Coræbus Rubi du commencement à la fin du mois sur les feuilles de ronce, lorsqu'il fait le soleil, glisser doucement la filoche sous la feuille où il repose, et le capturer vivement car il vole vite. Très commun à Montagny près Givors cette espèce est assez localisée. Autour du 20, A/tica coryli sur les jeunes taillis de coudriers, très visible sur les jeunes pousses. Les Echets sur les coteaux même; époque dans la plaine À xinotarsus ruficollis. Dans les haies sur Asclepias vincetoxicum, Chrysochus pretiosus, Echets, Vallon de la Cadette, La Pape. Les hémiptéristes pourront trouver Psa- casta conspersa et exanthematica sur la viperine; la première a été capturée à Char- bonnières, La Tour-de-Salvagny, Montagny, la seconde plus commune un peu partout. Calocoris vaudalicus en fauchant sur les Erynguim. Les lépidoptèristes trouveront presque tous les Diurnes pendant ce mois, Argynis Pa- phia très commune entre autres cette année au Vallon de la Cadette, St-Bonnet-le-froid. Je termine cette courte notice en en pro- mettant une plus complète chaque mois, mais en faisant cette promesse j'espère que chacun voudra bien m'aider dans ce travail en m'envoyant le résultat de ses observations. L. SONTHONNAX LPS PPS SPP PLIS SE LP LS DSL PSS PEL LS Ps sv Société Linnéenne de Lyon Procès-Verbal de la Séance du 15 Mai 1889 Présidence de M. Saubinet La séance est ouverte à 8 heures. Le procès- verbal de la précédente séance est lu et adopté sans observations. M. Riel présenté par MM. le D: St-Lager et Depéret est admis membre titulaire de la Société. M. le Président donne lecture d’une lettre de M. Louis de Sarran d’Allard, membre titulaire résident à Paris, qui demande à représenter la Société Linnéenne au Congrés des Sociétés Sa- vantes. L'assemblée consultée à cet égard émet un avis favorable et M. le Secrétaire est chargé de faire le nécessaire. M. Riche est chargé d’au- tre part de répondre à M. d’Allard au sujet d'un travail que ce dernier a le projet de présenter pour l'insertion dans nos annales. M. Rey donne lecture de sa note sur les déno- minations de tribu et de race. MM. le Dr St-La- ger et Depéret font quelques remarques à ce propos. M. Saubinet fait part des observations que deux courses à St-Quentin lui ont permi de faire sur l'habitat et les conditions d'existence de la larve de la Pyrochroa coccinea. Une première fois, vers le milieu d'avril, cette larve à été trouvée en assez grande abondancesous l'écorce d'un chêne abattu. Une dizaine apportées à Lyon périrent au bout de peu de temps malgré tous les soins. À ce moment, M. Saubinet igno- rait encore à quelle espèce d'insectes elles apparte- naient, il les supposait seulement faire partie de la nombreuse famille des T'énébrionides. Elles étaient longues de 20" environ, jaunâtres, très aplaties et leur abdomen se terminait par une fourche assez longue. Huit jours après, une seconde visite au même chère permit d'en retrouver quelques unes et quelques nymphes aussi, qui se transformèrent chez notre collègue au bout de 3 ou 4 jours en beaux exemplaires de Pyrochroa coccinea. Cette observation présente d’abord l'intérêt de fixer l'habitat et l’époque d’éclosion de la larve de cet insecte, mais le lieu de la capture, St- Quentin Fallavier est encore plus intéressant, en ce sens qu'il modilie la croyance répandue jus- qu'à ce jour, que la P. coccinea est un insecte de montagnes dans nos régions du moins, 5a REVUE LINNÉENNE M. Rey trouve le fait très curieux pour sa part il a trouvé cette larve à la Grande-Char- treuse. Une excursion à Messimy et Mornant est déci- dée pour le Dimanche suivant. La Séance est levée à o heures 1/4 Procès-verbal de la séance du 27 Mai 1889 Présidence de M. Saubinet — La séance est ouverte à 8 heures. Le procès- verbal de la précédente réunion est lu et accepté. M. Rey s'occupe des Cryptophagides et des Monotomides dans les remarques dont il donne lecture. M. Depéret rend compte de l’excursion de la veille et trace à grands traits l'aspect géologique du plateau Lyonnais tel qu'elle a permis de le voir. à Il décrit l'aspect imposant que devait avoir le Rhône quaternaire alors qu'il passait par le plan de Vaise et que seuls les coteaux de Fourvière et de Ste-Foy en émergeaient, ainsi qu'on a pu s'en rendre compte dans la première partie de l’excursion par l’ensemble général de la confi- guration des pentes qui présentent à mi-hauteur la ligne de l’affleurement des eaux et par la su- perposition très curieuse montrée dans une tran- chée du chemin de fer, tranchée de la Platelière, des alluvions rhodaniennes à éléments arrondis par le roulement sur les allu ions locales de l'Yzeron à .léments an ;uleux. L'étude sur place des roches servant de base aux éléments d'apport étranger a présenté dans cette cause une diversité rare grâce à l'heureuse combinaison de parcours en chemin de fer et à pied. Ce sont d'abord dans une splendide tran- chée le gneiss à cordiérite. puis le gneiss graniti- si avec de jolis cristaux simples ou maclés d’or- those, à Brindas le granit et le granit amphi- bolique, enfin la fameuse Vaugnerite en superbe état et non altéréc. À St-l'aurent d’Agny dans la tranchée précédant la gare c'est un gneiss granulitique, leptinite, qui s'offre à l'étude des excursionnistes, qui en remplissent d'autant plus volontiers leurs sacs, qu'à certains endroits cette roche est absolument pétrie de grenats trés petits il est vrai, mais quin'en sont pas moins fort jolis. Des amphibolites, appellées autrefois dioritines dissémin es en gros blocs au bas de la chapelle de St-Vincent d'Agny, n'ont pas été les moins intéressantes des roches examinées; leurs gros éléments, brillant au soleil d’un magnifique éclat attiraient du reste l'œil le moins prévenu. Une visite à des micachistes émergeant en couches à peu près verticales a terminé l'exeur- sion qui n'a plus rencontré sur son passage que des gneiss amphiboliques dans la dernière tran- chée avant Mornant, d’où après une journée ma- gnifique létrain ramenait rapidemement à Lyon les sociétaires las mais contents de la multiplicité des observations de la journée. M. Saubinet à propos du catalogue du dépar- tement entame une discussion à laquelle pren- nent part MM. D: St-Lager, Locard, Depéret, Dr Blanc et Redon. Le poste laissé vide par le décès de M. le D' Jacquet dans la commission spéciale chargée de l'exécution et surtout de l'organisation de ce Catalogue est attribué par un vote de l'assemblée à M. Redon. La Séance est levée à o heures. Proces-Verbal de la séance du 24% Juin 1889 Présidence de M. Saubinet La séance est ouverte à 8 heures. Le procès-verbal de la précédente séance est lu et adopté. M. Riche dépose sur le bureau au nom de M. Louis de Sarran d’Allard deux brochures dont ce dernier fait hommage à la Société. C'est d’abord une notice biographique sur notre regret- té collègue F. Fontannes par M. de Sarran, puis le recueil des lettres échangées entre MM. P. de Rouville et Torcapel à propos de la description géologique des environs de Pont-St-Esprit par M. de Sarran. M. Rey lit la suite de ses remarques. M. Sau- binet donne quelques détails sur les recherches qu'il a faites sur la coloration des insectes, re- cherches que ses occupations l'empèchent de con- tinuer. I] demande si quelqu'un de ses collègues voudrait poursuivre les travaux entrepris dans le cas affirmatif il tiendrait à sa disposition les notes qu'il a réunies à ce sujet. MM. Rey, D's St-Lager et Blanc prennent part à la discussion qui suit relative aux phénomènes de la production de la coloration. | La Séance est levée à 9 heures. QUELQUES MOTS SUR LES DÉNOMINATIONS DE TRIBU ET DE RACE par Cl. Rey Lu à la Société Linnéenne de Lyon, le 15 Avril, 1880. S'il m'est arrivé parfois de faire passer les Tribus après les Familles, c'est que j'en ai rencontré de nom- breux exemples chez les auteurs. Je vais passer en revue Jes plus connus de ceux-ci qui me sont tombés sous la main. Je remarque d’abord que les premiers entomologis- tes passent sous silence ces deux dénominations collec- tives de Zribus et de Familles. Ainsi, par exemple, dans le Systema Naturæ de Linné , Ed, Gmeïin, 1788), l’auteur, quant à l’ordre des Coléoptères, passe immé- diatement à la description des genres et des espèces. IL REVUE LINNÉENNE 53 en est de même de Fabricius qui intitule son travail sur les Coléoptères Sy-stema Eleutheratorum secundüum ordines, Genera, Species, sans y établir des coupes intermédiaires. Quant à Geoflroy (1800), il partage les Coléoptères d’après le nombre des articles des tarses, en 4 divisions qu'il appelle Ordres, contrairement à Linné, à Fabricius et à tous les travaux ultérieurs, Latreille, dans le règne animal de Cuvier (1820), paraît être un des premiers qui aient partagé les Colé- optères en Familles, mais sans faire mention du mot Tribus. Il en est de même de Schaum, Kraatz et Kie- sewetter qui, dans leurs Insectes d'Allemagne, se con- tentent de partager les familles en groupes, et Jacque- lin Duval, dans son Genera (1855), se conforme à la même méthode, Mais Mulsant, dans ses Lettres à Julie (1830 p. 110), divise les Coléoptères en fribus et celles-ci en familles. Plus tard (1834\, Audouin et Brullé dans leur Histoi- re naturelle des Insectes, suivent cet exemple ou à peu | près, en partageant les Coléoptères en 7 tribus, celles- ci en groupes et chaque groupe en familles. Dans ses Longicornes |1840), Mulsant reste fidèle à sa première méthode, ainsi que dans tous ses ouvrages ultérieurs. Ces trois auteurs, Audouin, Brullé et Mulsant, de tous ceux que j'ai compulsés, sont les seuls qui subor- donnent les familles aux tribus, au lieu que ceux qui procèdent d’une façon inverse, sont bien plus nom- breux. Je vais en donner une énumération rapide. 1829 — Dejean et Boisduval, dans leur Iconographie, divisent la famille des Carabiques en 8 tribus. 1835 — Boisduval et Lacordaire, dans leur . Faune parisienne, et Aubé (1838), pour ses Hydrocanthares, - suivent la même méthode. 1845 — Lacordaire divise la famille des Phytophages en légions et celles-ci en tribus. “1854 — Fairmaire et Laboulbène dans leur Faune française, Candèze 1857) dans ses Elatérides et Thom- son ,1859) dans les Coléoptères de Scandinavie, font “ marcher les tribus après les familles. Enfin Bedel | 1881), dans ses Coléoptères du Bassin de la Seine, partage les familles en sous-familles et . celles-ci en tribus. Comme on le voit, les auteurs qui subordonnent les tribus aux familles, sont bien plus nombreux. C'est que, sans doute, dans leur idée, la dénomination de famille doit avoir la préséance, la famille de Jacob, chez les Hébreux, ayant donné lieu aux tribus; car chacun des fils de ce patriarche a imposé son nom à une des douze Tribus, à l'exception de Lévi dont les descendants furent consacrés au culte et de Joseph, re- présenté par ses deux fils, Manassé et Ephraim. La manière de voir d'Audouin, Brullé et Mulsant, qui, dit-on, est conforme à la marche suivie dans les autres branches d'histoire naturelle, a également sa raison d’être; car en réalité, depuis que les chefs de Tribus se sont multipliés, les Tribus elles-mêmes se trouvent être composées de familles. Quant au mot race, réédité tout récemment pour les Coléoptères, il dit plus qu’une variété; il rappelle une catégorie d'individus assez caractérisés pour mériter à la rigueur de représenter une espèce distincte, et renfermant elle-même des variétés. REMARQUES EN PASSANT par C. Rey mu Lu a la Société Linnéenne de Lyon, le 27 mai 1889 CRYPTOPHAGIDES (Suite). Le genre Micrambe Thoms., d'abord adopté, puis rejeté, me paraît assez valable à cause de son protho- rax sans dent médiane sur les côtés. Atomaria umbrina Gyl. — La variété suboblonga R. semble un peu plus convexe en dessus et moins parallèle sur les côtés. — Bresse, Villié-Morgon. Atomaria nana Er.— Le nom de nigriventris Ste-ph., imposé à cet insecte, doit étre rejeté comme pouvant induire en erreur. La variété parvicollis R. est moin- dre, avec le prothorax plus petit et plus étroit. — La variété inconstricta R. a le prothorax moins resserré à sa base. — Quant au puncticollis Th. dont Reitter fit une variété, il me semble assez distinct par son prothorax plus densément ponctué et ses élytres à pu- bescence plus redressée. — Parfois la ponctuation des élytres est presque aussi serrée que celle du prothorax (var. cribrata R\. — Suisse, Lyon, Hyères. Atomaria glabricula R. — Cette espèce remarquable est voisine de gutta var. rhenana:; mais elle est encore moindre, plus glabre, plus lisse et presque entièrement noire en dessus. — Collioure, 2 ex. Atomaria carinula R. — Ressemble à gravidula Er. pour la couleur, mais les élytres sont moins élar- gies sur les côtés, plus fortement ponctuées en dessus. Ce dernier caractère la distingue de fuscata var. rubel- la, — Lyon, 1 ex. Atomaria fuscata Sch. — [La variété noire est assez commune en Bresse, la variété rousse est plus répandue à Lyon. Atomaria pusilla Pk. — L'Atomaria minutissima de Tournier me paraît une variété de taille bien moin- dre. Les échantillons de la Provence sont au contraire un peu plus larges et plus obscurs. Atomaria apicalis, terminata et analis Er. sont très variables pour la taille, la forme et la ponctuation. Les 4 sont ordinairement moindres et surtout moins ovalaires, les élytres étant moins élargies sur les côtés. La testacea de Stephens s'applique aussi bien à l'une qu’à l’autre de ces trois espèces. Atomaria Godarti Guillebeau (in litteris). — Cette espèce est remarquable; elle ressemble à gibbula, mais elle est plus petite, moins brillante, plus fortement et surtout plus densément ponctuée. Parfois le prothorax est rougeâtre et, plus rarement, les’ élytres. — Mari- gnane, étangs salés. Atomaria versicolor Er. — Ne s'accorde nullement à la description de l'ornata Heer, dont on la fait sy- nonyme. L'insecte que je rapporte au versicolor d'Eri- chson et que l’auteur prussien place, non sans raison, à la fin du genre, ressemble tout à fait, quant à sa forme ramassée, à un Ephistemus. Le prothorax, for- tement atténué en avant, est presque lisse et sans im- pression basilaire. — Lyon, dans les fumiers des basses- cours. 54 REVUE LINNÉENNE Ephistemus globulus, dimidiatus et ovulum Er. — Reitter réunit ces 3 espèces; je crois que le dimidiatus mériterait d'en être séparé à cause de sa taille plus grande et de ses élytres moins voûtées, plus acuminées en arrière, plus lisses, plus nettement et plus largement testacées dans leur partie postérieure, bien que ce der- nier caractère soit un peu variable. FAMILLE DES MONOTOMIDES Monotoma 4-collis Aub. — Cette espèce varie beaucoup pour la couleur qui passe du noir au testacé pâle, et quelque peu pour la forme. Ainsi par exem- ple, dans elongata KR. la taille est un peu plus grande et le prothorax ün peu plus parallèle, et cette variété répond peut-être au quisquiliarum de Redtenbacher. Dans expansa RK., au cortraire, la taille est un peu moindre, le prothorax un peu plus long, avec ses an- gles antérieurs un peu plus saillants ou dilatés, mais un peu moins que chez brevicollis Aub. Monotoma brevipennis Kunz. — Ce que j'ai reçu d'Autriche sous ce nom, ne me paraît encore qu’une forme de 4-collis, au lieu que le catalogue allemand semble en faire une variété de picipes Herbst. Monotoma perplexa R. — Cet insecte ressemble au punctaticollis Aub., mais il est moindre, plus finement ponctué, plus parallèle, avec le prothorax un peu plus long. Il semble conduire au longicollis Gy1. (A suivre). REMARQUES EN PASSANT par CI. Rey RL Lu à ia Société Linnéenne de Lyon, le 24 juin 1889 FAMILLE DES LATHRIDIDES Après les travaux sérieux de Reïtter, du P. Belon, du P. Tholin et de Henri Brisout de Barneville, il ne restait plus guère à glaner dans cette famille. Je me bornerai donc, à cet égard, à de rares let insignifantes observations. Lathridius stricticollis KR. in litt., d'après le R. P. Belon lui-même, n'est qu'une variété d’angulatus Mann. à prothorax plus long, plus étroit et plus étran- glé au devant de sa base. Coninomus nodifer Westw. — Quant la bordure membraneuse du prothorax est bien entière, celui-ci paraît nécessairement plus large (Coninomus humilis R). Enicmus minutus L. — Une forme de taille moindre, caractérisée en outre par ses élytres relativement un peu plus fortement ponctuées, à interstries dorsaux plus étroits, presque tous subégilement surélevés et le submarginal moins large, mais plan et souvent subcostiforme en arrière, pourrait constituer au moins une race distincte, répondant peut-être au margina- tus de Paykull ou au gemellatus de Mannerheim. (1) Cette variété, assez commune, préfére les substances cryptogamiques. (1) Dans ce genre, le caractère exprimé par ce mot gemellatus concerne, selon moi, des individus immatures, Cartodere elongata Curt. — Les variétés immatures sont un peu plus larges aux élytres, avec la ponctua- tion de celles-ci distinctement ombiliquée; elles répon- dent peut-être à clathrata de Mannerheim. Cartodere parilis R. — Moindre que C. elongata avec les élytres moins allongées, plus ovalaires, plus convexes sur le dos, à ponctuation relativement plus forte, les 4 et 5 interstries plus obsolètement surélevés en côte et les points des stries distinctement ombiliqués, tels sont les caractères de cette espèce que je crois, sous toute réserve, devoir séparer de l’elongata. — Hyères St-Raphaël, commun sous les feuilles tombées des Cistes. Corticaria pubescens Hum. — Ainsi que l’a cons- taté le R. P. Belon, la Corticaria piligera Mann. n'est qu’une variété de pubescens, bien que la taille soit moindre et la ponctuation des élytres plus forte et plus rugueuse. Du reste, les mêmes variations se re- trouvent dans Corticaria crenulata. Corticaria serrata Payk. — La subcordata R. doit peut-être constituer, sinon une espèce, au moins une variété remarquable, Elle est moindre, le protho- rax est un peu moins large, un peu moins arrondi sur les côtés, avec la dent des angles postérieurs bien plus longue, les élytres un peu plus convexes et plus rugueusement ponctuées. — Lyon, Avenas (Rhône), Cluny, Tournus. Melanophthalma transversalis Gyl. — Varie énor- mément pour la taille et la sculpture. La variété fallax R. a la ponctuation du prothorax plus rugueuse et les élytres un peu plus grossièrement striées-ponctuées, etc. — Bresse. Melanophthalma sericea Man. — Cette espèce, admise par H. Brisout, me semble devoir être main- tenue comme telle. Elle est moindre et d’une forme un peu plus ramassée que #ransversalis; le prothorax moins sensiblement impressionné à sa base, est un peu plus fortement et plus régulièrement arqué sur les côtés et surtout, la pubescence des élytres est ‘moins fine, plus blanche, plus brillante et plus sétiforme. — St- Raphaël, Hyères. Melanophthalma distinguenda Com. — De cette espèce, également très variable, je sépare une race assez distincte, à tête et prothorax un peu plus obscurs, un peu plus fortement et moins densément ponctués, avec l'impress'on basilaire plus étendue latéralement sur le disque. La pubescence des élytres paraît un peu plus longue, etc. (extensa KR.) Reïtter la regarde comme une simple variété. — St-Raphaël. Melanophthalma gibbosa var. intricata KR. a seu- lement une ponctuation un peu plus forte et plus embrouillée. — Grande-Chartreuse. Melanophthalma pusilla R. n’est qu'une variété de similata à taille moindre et à ponctuation un peu plus rugueuse. Melanophthalma truncatella Man. — J'ai vu une variété offrant sur le disque du prothorax deux fortes fossettes accidentelles (fossulata R\. Holoparamecus Kunyzei Aub. — J'ai examiné un exemplaire de taille un peu moindre, à élytres un peu plus courtes et un peu plus convexes, à bourrelet basi- laire du prothorax continu, non interrompu au milieu par une fine carène (integer R). — Hyères, parmi des détritus au pied d'un mur d’écurie. PRE, A ES A À 4 EE td RTE REVUE LINNÉENNE 55 Anommatus 12-striatus Müll. — Le pusillus Schauf, -semblerait devoir constituer une espèce, si l’on ne trou- vait pas des intermédiaires quant au sillon basilaire du prothorax. Toutefois, la taille est moindre, la forme un peu moins convexe, la couleur plus pâle et la ponc- tuation du prothorax plus faible et plus oblongue, etc. — Souvent le rebord basilaire de celui-ci est inter- rompu de chaque côté par un petit sinus impressionné, mais variable (sinuans R). Peut-être cette forme répond- elle au Diecki de Reitter. Langelandia media Schauf. — Cet insecte, ainsi qu'on l’a reconnu, n'est qu'une variété d’anophthalma faisant passage au Reïtteri. La taille est moindre, la couleur plus pâle et le prothorax plus parallèle. Quant à l’incostata de Perris, ce n’est qu'une variété d’exigua à côtes plus ou moins effacées. (A suivre). Mes Longicornes Monsieur Mulsant parle dans son ouvrage des lon- gicornes de France, d’une femelle du grammoptera femorata Fab. à pattes entièrement noires; Jj'ai- pris cette année plusieurs exemplaires 4 ou 9 de cette variété que je me permets de nommer Grammoptera var. griseipes; je n'en donne pas la description, les caractères sont les mêmes que ceux du gr. femorata proprement dit, il en diffère seulement par les cuisses entièrement noires, la variété montre aussi un aspect un peu plus grisâtre que le type. J'entends des collègues me dire qu'à présent on a la manie de vouloir décrire ou:nommer, souvent sans beaucoup de réflexion, sans caractères un peu sérieux ; c’est bien possible, mais dans une maladie en attendant la guérison on prend les choses comme elles sont. Les entomologistes allemands bourrent leurs catalo- gues de noms nouveaux, de variétés de toutes espèces; une petite variété s'offre, ne pas en parler ce qui serait peut-être plus sage, serait vraisemblablement laisser aux amants de variétés l’occasion de la faire, mieux vaut donc, il me semble, puisque j'en ai les exemplaires, m'en servir le premier, on sera bien toujours à même plus tard de détruire la grammoptera v. griseipes si c’est plus raisonnable. Ayant eu la bonne fortune cette année de recueillir plusieurs exemplaires de Callimus abdominalis j'ai pu juger que cette espèce variait beaucoup de couleur, les élytres passant du bleu clair au vert foncé et même au cui- vré. Le corselet de la ® est également très variable, il en est des exemplaires à corselet bordé antérieurement ou même postérieurement denoir, d’autres presque entière- ment noirs, les trois carènes lisses restant seules rouges, j'ai méme une variété très curieuse à corselet entièrement noir. Le caractère de distinction du corselet rouge jusqu’à présent constant devient donc seulement un état plus ordinaire, mais il reste encore maintenant le caractère nom moins saillant de l’abdomen rouge pour toutes les © pour distinguer cette espèce du cJ-aneus Fab. Je signale aussi dans la strangalia bifasciata Mul. une variété ® à élytres entièrement rouges que j'ap- pelle pour la distinguer des autres St var. 1nmaculata. Cette variété est des Pyrénées-Orientales, je la crois rare. Maurice PIC QI 2 M. Léon SONTHONNAX, 19, Rue d'Alsace, 19, LYON. —0— ENTOMOLOGIE GÉNÉRALE, CONCHYLIOLOGIE, BOTANIQUE —B— Ustensiles à l'usage des entomologistes Cartons liégés pour Collections d'fnsectes, Epingles, Filets fauchoirs et à papillons DOI TA REMIS ei eine aise ose aie eee DO Solen vagina... etienne EPS EL eL A Te, Al 25 Hosni ExOleta ss A de ist ee 20 INA AP CR CE ARR NS RATE PE er DA EPS neuialtarentinas ets de Er A eng 40 Molutaivéspertlionst ee de Jar 40 ASSminen FUEL AE 8 dede ture sue 25 Toute demande venant de l'Etranger, doit 75 Na Coquilles Modo lon Bat RTS rene LS 72m Lnetiaanatnanen tn ete re Les" eDQ Murex VC CHERE TRES CR nr ANnOON AE DIS ere secte ste sets pente 60 CAM ENONWEBTEU MES. eee sue che e LN 30 AmpPMPePI AMEUZOnICA ME... crercece 40 Cytherea CHIONÉ EN +. A0, 30 Cénthitimestleatumes Anse. LL Are 40 TT EMYCINA, esse MIUTERICAPUICNUS EEE MER Le Ne 60 Solen siliqua...................... 35 l'émairUunCatar ste PR AE, QC NE 66 Tr MOTO PAL OT AO ME DDELMEP Ce MPEN) CANAL eus esse eee een se TO PES UIMEN TES SI AARNER NON 25 SOLÉTEINNANATANIStEreiete ee sloereeesesee 000 [ ; e | être accompagnée d'un chèque ou d'un mandat représentant au moins la moitié de la valeur totale de la demande. Neritina dubia....... Potamidesitelescopiunmeee tr ECM EN MEN GG sos reed ses 29 NERTAMERUNIAR EN SN AN PRE ARR 30 MMA IOPUGPUTC A EEE EEE. 30 Ba BU ELA ER SU à 50 era bulatas set NN tt," 50 Dosinir 'angulosas 2H UE RING ÉOCard APCE RTE CCR CEE CT dé b '£ . ROTATE ST 56 REVUE LINNÉENNE ANNONCES ANNUELLES : Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi- vement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la ligne pleine. En vente, chez M. L. Jacquer, Imprimeur, Rue Ferrandière, 18, Lyon, toutes les années parues de l'Echange (1885-1886-1887 et 1883), contre l'envoi d'un mandat poste de 7 francs. Chaque année prise séparément 2 francs. HENRI GUYON Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris NN SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’INSECTES Grand format vitré, 39-26-6 ................ 2 50 Grand format carton, 39-26-6 .............. 2 Petitiformat426=10o 1/2 60% E0-Fen rer 1 85 Petitiformat.#26-10 1/2<61 FT NRC EP er 1 50 Boitestdoubles fondées ts NRA REC ONE NU EE 2 50 Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande. PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS Le] ANNONCES DIVERSES Prix des annonces: La page, 16 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, 0, fr. 20 c. Il sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour o/, sur les annonces payantes pour la 1'° insertion, 50 °c, pour les insertions répétées, de la même annonce. Tout abonné a droit, pour chaque numéro, si l’espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s’agit d'annonces d'échange. Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout 60 feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 25 fr. Pour les demandes s'adresser à M. Ant. Otto, comptoir Minéralogique à Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2. OUVRAGES A DISPOSER Par M. CI. Rey © CT ON HISTOIRE NATURELLE DES COLÉOPTÈRES DE FRANCE 1860 Altisides par Houdras, evol Annie 1584 pe FAUNE MARNE RARE RSR RENRRe : 140 1862 Mollipennes (Zampyrides, Te Jéphorides) par Mulsant, 1 vol. in &° 431Pp, 3 pl. (éd épuisée). . . 15 » 1863 Angusticolles (C/érides) et Diversipalpes (Lymexvlonide s), 1 vol. in 8°. 158p 2 pl. par Mulsant. 6 » 1863 Longicornes (2° éd), 1 vol. in 8°, 590 ». par Mulsant . . . . . . . . , . . . . . . BE 12 » 186s Fossipèdes (Cébrionides) et Brévicolles (Dascillides) par. Rey 1 vol. in 8, ai ne 5 pl. ie ROME 1868 Vésiculiféres CMaacliides)ipanRey. vol ins 0061p. pe EU IE EN NE RER 10 » 1866 Colligères (Authicides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 187 p. 3 EL LE PER de EM ME De ME RC ne in 6 » 1867 Scuticolles (Dermestides) par Mulsant, 1 vol. in &°. 186 Der NDS Rate. = MNT SRPME AE ES DIRES 6 » 1868 Gibbicolles (Pfinides) par Rey, 1 vol. in 8°. 224 P. 14 DOME die de ALIAS ae PROD POUR 10 » 1868 Floricoles (Duasytides) par Rey, 1 vol. in 8°. 315 p. 19 pl. RAA TS 2 RC SRE 15 » 1869 Piluliformes (Bsrrhides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. sue Pape plus Qu 0 CSC RSNEESEER GRR 6 > 1871 Lamellicornes (2° éd ) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 733 P ee ; 15 >» 1SS8s Palpicornes (2° éd.) par Rey, 1 vol. in 8°. 374 a 2 Aje) RENE VAN TENTE 9 » 18$87 Essai sur les larves de Coléoptères par Rey, 1 vol. in 8°. 1 26 DS DIC 3 » BRÉVIPENNES OÙ STAPHYLINIDES 1871Bolitocharaites DaRevoMvoleinte Me 2rtip es pl RERO EN ER NE ES 1874 Aléocharaires par Rev VO ANSE MSC MS ADI RETENIR SE NN" SEA c'e "tAOr 1&77Staphyliniens parRey, 1vol. 1n 8% 1712 p: 16 pl M Re SM ET OR NI CRE NE 1érénPédériens, elcpaRey Vol inis Mes SAP ONDIEE CNE ET PCR EONNRE SE NS 1880 Homaliens par Rey, 1 vol. in 8°. 430 p. 6 pl. . . SR UE RCE lion V- e = COMITÉ"MD'ÉTUDES POUR 1889: 2 —— MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MARSEILLE. CZoplères MM. J. Minsmer, capitane au 142° de ligne, à LoDpkve exotiques. (Hérault). Zongicornes. A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea er Cie, à FILARETE BUCAREST Roumanie). Æémupfères, Heteroptires. H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. Orfhoptères et Névroptères. J.-B. Renaud, 21, cours d'Herbouville, Lyon. Curculionides. A. Riche, 11, rue de Penthièvre, Lyon. Fossiles, Géologie. L. Blanc, D", 55, rue de la Charité, Lyon. A/néralogte. Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAY. Æ/r@r0- canthares el Histérides. Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre Amara, Harpalus, Feronia. A. Chobaut, D',à AviGnon. Carabiques gallo-rhénans. J. Croissandeau, :5. rue du Bourdon bianc, ORLÉANS, Pselaphides et Scvdmenides. L. Davy, à Foucère par CLers, (M.-et-L.). Ornifhologte. Desbrochers des Loges, 23, rue de Boisdenier, Tours (Indre-et-Loire). Carculionides d Europe et circa. N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Pofanique. L. Sonthonnax, 10, rue d'Alsace, Lyon. Zépidoptères (excepté micros). L. Dériard, 2, rue du Fiat, LyoN. OrtHoplires. L. Gavoy, 5, rue de la Préfecture, CARC\SSONNE, (Aude). Lamellicornes. A. Villot, 3, chemin Malifaud, GRENOBLE. Gordiacés, Helminthes. A. Locard, 58, quai de la Charité, Lyon. Aa/acologte française, (mollusques terrestres, d'eau douce et marins). ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES Lyon, Rue Fcrrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet Tout ce que concerne la rédaction, les annonces gratuites et ! Adresser Les réclamations concernant l'envot du Fousnal renseignements Sur les annonces non suivies d'adresse doit être & et Le montant des annonces et des abonnements à M. L. Jacquet, envoyé à A1. L. Sonthonnax, 10, rue d'Alsace, Lyon. | Imprimeur, rue Ferrandière, 18. Lion. — RNA —— France, un an, 8 fr. — Union postale, 3, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr. 50 À LL 66 REVUE LINNÉENNE EE —_—_—_ os Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 12° du mois. L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à ro exemplaires de l'Echange. AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l’année 1880, entrainera l'envoi n° parus de la même année. des Ont payé leur abonnement pour l’année 1889: M.M. au Théron, par Jumeaux (Puy-de-Dôme). GEanpey, Lyon. le Docteur Ph. Riez, Lyon. Cuoraur, Avignon. Cosso, Alger. GRILAT, Lyon. Es (Les personnes oubliées sont priées de réclamer.) PDP PP PL PP LPS LL LL LL SSL S LL SELLES SL L SELS L LS LES SELS ESS DELLE SELS LS LS LL ES LL LL ELLE LL LL LL TS LPS LL LS LS LE LL LL LL LL LL ELLE LL LLLL PER Société Linnéenne de Lyon Proces- Verbal de la séance du 22 Juillet 1889 Prèsidence de M. Saubinet La séance est ouverte à 8 heures. Le procès-verbal de la précédente séance est lu et adopté. M. Rey ajoute quelques mots à propos de Ja coloration des insectes et cite à l'appui de son dire, que la lumière n'y est généralement pour rien, ce fait typique qui est à peu près de règle pour les espèces de la famille des Chrysomelides: chez ces insectes l'animal adulte vert ou bronzé naît d'une nymphe blanche ou pâle qui elle-même est produite par une larve noire. M. Rey s'occupe ensuite des familles des Tho- rictides, des Mycétophagides et plus particulière- ment des Dermestides. M. Roux fait un compte rendu sommaire de l’excursion au Saleve. Il raconte l'accueil char- mant de la Société Botanique de Genève et des autres Botanistes Genevois qui ont su faciliter et charmer cette course très productive. Sur l'invitation de M. le Président, M. Riche rend compte de l'exeursion géologique de la So- ciété Linnéenne, excursion qu'il a dirigée le Di- manche 21 juillet à St-Rambert-en Bugey (Ain). La course de la matinée à été consacrée à l'étu- de du bajocien supérieur (calcaire à polypiers et calcaire miroitant) et du bathonien (assise à Os- trea acuminata, calcaire oolithique et calcaire grumeleux, assise inférieure à oursins, système du choin, assise supérieure à oursins, et nom- breux autres fossiles, calcaire à Serpula proble- matica) sur le chemin de Serrières à Blanaz. L'après midi la Société a observé autour de Lupien, la surface supérieure perforée du Batho- nien. le callovien (zones Ammonites macrocepha- lus, anceps athleta) et l'oxfordien (Marnes-infé- ricures à fossiles pyriteux, calcaire à spongiaires, marnes supérieures à fossiles pyriteux. Après cet interessant compte-rendu qui a sou- levé des questions de MM. Dr St-Lager, Mermier ct Courbet la séance est levée à o heures. REMARQUES EN PASSANT par C. Rey Le Lu à la Société Linnéenne de Lyon, le 12 Août 1889 FAMILLE DES BYRRHIDES Byrrhus bigorrensis Ksw. — Cette espèce est. pour moi valable. Outre que les interstries des élytres sont moins surélevés, ils sont en même temps plus distinctement alutacés. La taille est moindre, la forme plus oblongue, la teinte moins brillante et faiblement métallique, etc. Byrrhus notatus R.— Ressemble beaucoup au Byr- rhus pilula L. dont il est peut-étre une variété; mais il est aptère, plus grand et moins oblong, avec les fascies des élytres formées de taches plus päles, etc. Francheville. | 4 — : Byrrhus arictinus Steff. Pour moi distinct. de fasciatus par ses bandes transversales moins étroites. et moins interrompues, avec la postérieure souven accompagnée en arrière d'une trois‘ème bande raccour: cie. La forme est plus oblongue. — Alpes Byrrhus fasciatus F. — La variété arcuatus RA diffère du type par la bande postérieure des élytres arquée en arrière au lieu d’être droite à la suture. Mt-Pilat, Espagne. Byrrhus Dennyi Curt. qu'on assimile au pilula 14 pourrait bien être une espèce distincte, ainsi que Va jugé Erichson. Il est un peu moins oblong, moins convexe à la suture derrière l’écusson, avec les fascies transversales formées de taches plus grandes et plus pâles, etc. Byrrhus decipiens Fairm. — Je le crois, ainsi que Fairmaire, distinct de fasciatus par la bande posté rieure des élytres nulle ou obsolète et l'antérieure recourbée en arrière sur les cô‘és. La forme est un pet plus ramassée, moins régulièrement ovalaire etun pet plus élargie er.arrière, etc. — Mt-Pilat, Grande-Cha treuse, Pyr.-Or. Limnichus variegatus Guill. (lEchange, n° 19, 1 juillet, 1886). — M. Guillebeau sépare avec raiso cette espèce (minutus R.) qui est de taille toujoun moindre, de forme un peu plus oblongue, plus brillans te et à duvet plus uniforme. Ce qu'il dit (n° 41, 15 mai, 1888, p. 15) vient en confirmer la validité. On semble la confondre avec py-gmaeus St. — St-Raphaël sable saumâtre. FAMILLE DES PARNIDES _ Parnus seriatus R. — Diffère de striatellus Fairm. . par une taille bien moindre, une forme proportionnel- + Jement moins allongée et une teinte plus brillante. Le - duvet déprimé du dessus du corps est moins serré, plus obscur et moins pruineux, mais la pubescence hérissée est plus longue et plus redressée. Les stries des élytres, moins accusées, sont remplacées par des rangées de points assez gros. — 2 ex., Mt-Pilat, Hyères. Parnus luridus Er. — Cet insecte varie beaucoup pour la taille, la couleur et la texture. Quelquefois le fin duvet des élytres est d’un roux fauve, avec la pu- bescence redressée flave (fulvago R.); d’autres fois ce duvet et cette pubescence redresséé sont, au contraire, très obscurs, et alors tout le dessus du corps est d'un noir mat, avec les cuisses et les tibias rembrunis (fuscipes R.). Parfois les élytres sont obsolètement striées, avec rarement des points plus forts dans le fond des stries (subseriatus R.). Parnus hydrobates Ksw. — Tous les insectes que | j'ai reçus sous ce nom, sont pour moi des variétés de griseus. Je crois le véritable kydrobates étranger à la France. Parnus subspoliatus R. — Cet insecte est d’un noir assez brillant, revêtu d’un léger duvet sombre et peu distinct sur les élytres, presque nul sur la tête et le prothorax, avec la pubescence redressée plus obscure et plus longue que chez griseus. Le prothorax est plus convexe, plus arqué sur les côtés. au moins aussi large en arrière que les élytres, avec celles-ci plus for- tement et moins densément ponctuées, les cuisses et les tibias plus ou moins rembrunis, etc. — St. Raphaël, J ex. Stenelmis consobrina Duf. — J'ai vu un exem- “plaire de Corse, à taille plus grande et à points des élytres moins gros et moins profonds. Limnius Dargelasi Lat. — Varie beaucoup pour ]a taille et la forme. 11 est tantôt moindre, plus étroit, plus paralléle et moins brillant; tantôt plus grand, “plus épais, plus ovale et plus convexe (major R.) — St- Raphaël. k_ Elmis aenea Mül. — Cette espèce varie beaucoup pour la ponctuation et les côtes des élytres, au point “que les formes extrémes sembleraient devoir constituer kdes espèces distinctes. Dans la variété affinis R., de la France méridionale, les rangées striales s’affaiblissent “en arrière ; dans les échantillons des lieux boisés et des montagnes, au contraire, la ponctuation est plus forte, les 5e et 7° interstries sont plus fortement costiformes ét le 3° même plus ou moins surélevé, etc.; ces der- miers (media R.) semblent faire passage à l’obscura Mül. w Latelmis opaca Mül. — La taille varie beaucoup. La variété subcrenata R. a les stries des élytres plus fortement ponctuées; l'oblonga R. a la taille moindre et la forme plus étroite, avec les rangées striales plus subtiles. — St-Chamas (Provence). … Riolus subviolaceus Mül. — Parfois la taille est un peu plus forte, la couleur plus obscure et presque noire, avec les interstries des élytres presque plans (nigricans R.) — Bugey. —… Riolus nitens Mül. — Les échantillons de petite taille, paraissent plus convexes et semblent répondre à l'orichalceus de Gyllenhal. Le 3° interstrie des élytres est moins rurélevé à sa base, Si ce n'est pas là une espèce, c’est au moins une variété remarquable. — Aix-les-Bains. Riolus australis R. — Diffère de tout autre par la petitesse de sa taille et par sa forme plus oblongue, plus atténuée aux deux extrémités. Le prothorax est plus long. Les élytres, légèrement pubescentes, sont régulièrement striées-ponctuées, avec les 5° et 7° inter- stries faiblement et finement relevés en côte, etc. — Hyères, 1 seul ex. (A suivre). Mes Longicornes Je vais donner aujourd’hui la description d’une variété de Pogonocherus Caroli et pour étre plus complet je vais reprendre la description du Caroti Muls. propre- ment dit afin d'éviter la peine de recourir à un ouvra- ge de longicornes, que mon peu de savoir fasse un peu passer les imperfections descriptives qui se glisseront certainement dans mes écrits et que le désir que j'ai d’être utile à un commençant me les fasse pardonner. Pogonocherus Caroli Muls. — Grand, large, ély- tres bien plus larges que le corselet pourvues près de la base’ d'un tubercule saillant et orné de 3 fascicules noirs sur la partie postérieure, d’une nervure interne, fond des élytres gris noirâtre ou plus souvent jaunâtre parsemé de nombreux points noirs assez gros avec la partie antérieure ornée d’une bande plus claire en demi-cercle, cette bande est bordée d'une trainée noi- râtre souvent peu distincte, une forte épine à l'angle postero-externe. Corselet peu garni de poils grisâtres ou jaunâtres, ponctué, orné au milieu d’une caréne lisse souvent flanquée de deux points également dénudés; antennes et pattes noirâtres annelées de gris rougeâtre ou jaunâtre. Taille: 0,007 à 0,010. Cette espèce localisée dans la Gironde où elle se ren- contre assez souvent (Arcachon, Bordeaux) se prend dans plusieurs autres localités méridionales: Landes, Basses-P yrénées, etc., elle a même été prise au Mont- Pilat (Sonthonnax), je la crois plus répandue qu’on ne le pense. Pogonocherus V. griseus. — Assez grand, légère- ment allongé, élytres à peine plus larges que le corselet à tubercules peu apparents, très grises, même vaguement bleuâtres avec une bande antérieure claire peu visible de la couleur du fond, en revanche bordure foncée de cette bande bien marquée, noire; des fasci- cules sur la nervure interne très petits; épine à l'angle posterc-externe peu prononcée. Corselet finement poin- tillé garni de duvet épais, gris, antennes rougeûtres annelé:s de noir grisâtre, longueur 0,007. Trois exemplaires du département du Var. Cette variété se distingue du type par sa taille moins épaisse, ses tubercules peu élevés, les épines des élytres moins marquées et surtout par sa teinte générale plus claire, son corps plus pubescent, plus gris, son corselet revêtu d'un duvet assez épais de poils gris-blancs, par les antennes plus rougeûtres annelées plus brièvement de noir. 68 REVUE LINNÉENNE Je termine en demandant à mes collègues qui pos. | 23 anxius Duft. Tout l'Ain. séderaient des formes intéressantes de Pogonocherus de 24 picipennis Duft. Valbonne. vouloir bien me les envoyer en communication afin que je puisse compléter, s’il y a lieu encore, cette petite | étude. 1 picipes Oliv. Acinopus Dej. Bradycellus Erichson Autre description d’une variété de Phytœcia afinis. 1 harpalinus Dej. Tout l'Ain. Phytœcia affinis var. subaurata. — Tête à l'excep- Stenolophus Lat. tion du front, écusson, deux points avec les bords anté- rieur et postérieur du corselet, antennes, élytres, dessus des tarses d’un beau noir foncé; corselet repli basilaire, abdomen (excepté le milieu des premiers arceaux qui Zabrus Clairv. est noirâtre) d’un beau jaune clair hérissé de poils dorés assez nombreux, front, poitrine surtout sur les | 1 curtus Dej. * Charnoz. flancs et dessous des tarses revêtus d’un beau duvet | 2 gibbus Fab. Tout l'Ain. jaune doré épais. Elytres légèrement atténuées presque arrondies à l'extrémité ou faiblement tronquées en de- 1 teutonus Schrank, Tout l'Ain. 2 melanocephalus Geer. * Bugey, Le Plantay. Amara Bonelii. dans. Taille, 0,013 à 0,016, Pyrénées-Orientales. 1 concinna Zimm. * Le Plantay. Observation. — Le front est quelquelois épilé, alors | 2 fulvipes Sew. Tout l'Ain. la tête devient entièrement noire, quand le dessous du striatopunctata Dei. côrps est aussi épilé il offre des poils légèrement cen- | 3 tricuspidata Dej. id. drés, ordinairement les flancs seuls restent alors avec | 4 plebeja Gylh. * Le Plantay. leurs poils dorés. 5 similata Gylh. Tout l'Ain. La Phytæcia V. subaurata se distingue de l'afinis 6 obsoleta Dj. id. par ses pattes plus jaunes, ses élytres glabres non cou- | 7 SPreta Dei. id. vertes de poils cendrés, même à l'état frais, enfin par 8 acuminata Payk. * Valbonne. le front et le dessous du corps revétus d'un beau | 9 familiaris Duft. ® Le Plantay. duvet doré au lieu d'un simple duvet cendré mais | 10 lucida Duft. id. Bugey. surtout par ses élytres bien noires, sa forme plus atté- | !! fusca Dej. * Bourg, Charnoz. Eu 12 erratica Duft. * Reculet. 13 bifrons Gylh. * Le Plantay. 14 aulica Panz. * Massif de Portes. 15 consularis Duft. * Bugey. 16 fulva de Géer. Tout l'Ain. 17 apricaria Payk. id. 18 patricia Duft. Bugey, le Plantay. Cette variété ressemble beaucoup à la phytæcia Tur- ki Gangl. elle est cependant plus claire avec une forme moins trapue, le corselet moins glabre et je serais presque tenté d’assimiler la ph. v. subflava à cette dernière espèce, mais je me laisse arrêter par les bornes géographiques. Il serait très extraordinaire en effet que la T'urki décrite sur des exemplaires d’Asie Mineure Abax Bonelli. et qui ne s’est prise ensuite à ma connaissance en Eu- rope rien qu’en Turquie se rencontrât aussi en France | 1 striola Fab. " Bugey, le Plantay. sans avoir été trouvée dans un pays intermédiaire | 2 ovalis Duft. * Haut-Bugey. comme la Hongrie par exemple; jusqu'à nouvel ordre | 3 parallelus Duft. " ïd. il me semble donc plus rationnel de regarder la var. subaurata comme une race distincte de la Turki; je prie mes collègues de faire comme moi en attendant | ; terricola Fab." Le Plantay, Bugey. que des captures ultérieures viennent rendre mes obser- vations nécessaires en les confirmant. Calopterus Chaudoir. Molops Bonelli. (A suivre). 1 Prevestii Dej. * Nantua, Reculet, massif de Portes. Maurice PIC, Digoin. Pterostichus Bonelli. 1 metallicus Fab. * Haut-Bugey, Nantua, massif de ; k Portes. CATALOGUE DES COLÉOPTÈRES | 2 crisatus Dufur” il. id. id, parum punctatus Germ. ! ae : SRE . 3 Hagenbachi St. id. id, id, À du Dépar lement de / À IH 4 honoratii Dej. Nantua, Reculet, Portes. 3 ; : Lu 5 nodicornis Fairm. * massif de Portes, L. Villard. : bar PerCRANPRER MES 6 aterimus Payk. * Marais de Serrières de Briord, Charnez, 20 tardus Panz. Vaïbonne, Bugey. 7 madidus Fab, * Tout l'Ain. 21 serripes Quensel. Le Plantay, Bugey. concinnus Sturm. 22 caspius Stev. Tout l'Ain. 8 niger Schall. Tout l'Ain. semiviolaceus Dej. distinguendus Her. REVUE LINNÉENNE 69 À 9 vulgaris Lin. Tout l'Ain. 10 nigritus Fab. id. 11 anthracinus Ill. id. 12 gracilis Dej. * Le Plantay. 13 minor Gylh. * id. 14 interstinctus Sturm. * id. Bugey. 15 strenuus Pant. * id. id. 16 diligens Sturm. * id. id. 17 spadiceus Dej. * Bugey. 1 — — — — _ un ER UD D = um [ea] Ur R YO D = _ % D 1 2 3 Adelosia Stephens. picimana Duft. * Massif de Portes. Pœcilus Bonelli. dimidiatus Oliv. Tout l'Ain. lepidus Leske. id. Koyi Germ. id. cupreus Lin. id. versicolor Sturm. id. Pedius Motschulsky. inæqualis Marsh. Bugey. Lagarus Chaudoir vernalis Panz. Tout l'Ain, Stomis Clairville pumicatus Panz. id, Sphrodrus Clairville leucophtalmus L. Le Plantay. Lœmostenus Bonelii : terricola Herbst, Bugey, Valbonne Platyderus Stephens. ruficollis Marsh. * Bugey Calathus Bonelli gallicus Fairm. * Bugey cisteloides Panz. Tout l'Ain, fulvipes Gylh. * Bugey. fuscus Fab. * id. melanocephalus Lin. Tout l'Ain. alpinus Dej. * Reculet. micropterus Duft. * Nantua Synuchus Gylhenhol. nivalis Panz. * Massif de Portes. Platynus Bonelli. assimilis Payk. Tout l'Ain. augusticollis Fab, pallipes Fab. id. obscurus Herbst. * le Plantay Agonum Bonelli. marginatum Lin. * Le Plantay, Bugey. 6-punctatum Lin. id. parumpunctatum Herbst. Tout l'Ain 4 modestum Sturm. id. 5 “5 lugens Duft. Charnoz. 6 viduum Panz. Tout l'Ain 2 mæstum Duft. id. 8 atratum Duft. * Le Plantay. 9 livens Gylh. id. D — D UHR % D — LUS D ŒNIJ mb À D = (© — = Europhilus Chaudoir micans Nicol. Trévoux gracilis Gylh. Charnoz. Olisthopus Dejean : rotundatus Payk. Tout l'Ain Lebia Latreille pubipennis Duft. Miribel (L. Villard) cyanocephala Lin.,* Le Plantay, Bugey. chlorocephala Hoffm. * id crux minor Lin. * Gévrieux, Bugey. turcica Fab. Valbonne hæmorrhoïdalis Fab. Tout l'Ain Cymindis Latreille humeralis Fab. * Massif de Portes homagrica Duft. * Valbonne coadunata Dej. * Le Reculet. Demetrias Bonelli atricapillus Lin. Tout l'Ain unipunctatus Germ. id. imperialis Germ. Marais de Serrières de Briord, Charnoz, Dromius Bonelli linearis Oliv. Tout l’Ain meridionalis Dej. Marlieux, (L. Villard) Le Plantay, agilis Fab. Tout l’Ain fenestratus Fab. * Nantua, Colombier du Bugey 4-maculatus Lin. Tout l'Ain 4-notatus Panz. * Le Plantay. 4-signatus Dej. * id. bifasciatus Dei. Tout l’Ain fasciatus Dej. id. o melanocephalus Dei. id. Metabletus Schmidt. obscuroguttatus Duft. * Trévoux, Le Plantay. truncatellus L. Tout l'Ain foveola Gylh. id. glabratus Duft. id. Lionychus Wissmann. quadrillum Duft. * Bords du Rhône, de l'Ain et de l’Albarine. Odacantha Payk. melanura Lin. * Marais de Serrières de Briord, Charnoz. Drypta Fabricius dentata Rossi. Tout l'Ain Brachynus Weber psophia Serv. * Le Plantay, Bugey. à « Ve r AD ne Re D GE COR à dirait 7Ô LL us MR 277 ti 1 REVUE LINNÉENNE % pb D — © D) DUR ©) D — _ D bb _ pen S D + © _ eu Le] R © — crepitans Lin. Tout l'Ain. explodens Duft. * Le Plantay, Bugey. sclopeta Fab. * id CU Mid, Dytiscidae Peltodytes Regimbard. cœsus Duft. Tout l'Ain rotundatus Aubé * Chazey. Haliplus Latreille obliquus Fab. Tout l'Ain. mucronatus Steph. Valbonne. variegatus Sturm. * Marais de Serrières de Briord. fulvus Fab. Tout l'Ain impressus Fab. id. affinis Steph. * Bugey lineatocollis Marsh. Tout l'Ain. fluviatilis Aubé. * Bourg ruficollis de Géer. Tout l’Ain Brychius Thomson elevatus Panz. St-Maurice de Rémens, Albarine Hygrobia Latreille tarda Herbst. * Le Plantay. .Noterus Clairville crassicornis Müll. Tout l’Ain clavicornis de Géer. id. Laccophilus Leach. hyalinus de Géer. Tout l'Ain. minutus Fab. obscurus Panz. id. minutus Aubé variegatus Sturm. * Le Plantay, Bugey, Valbonne. Hydrovatus Motschulsky cuspidatus Kunze. * Marais de Serrières de Briord, Bidessus Sharp. bicarinatus Latr. * St-Maurice de Rémens minimus Scop. Tout l’Ain geminus Fab. minutissimus Germ. * Chazey, (bords de l'Ain.) parvulus Müll. Tout l'Ain. unistriatus Sturm. Hyphydrus Illiger. ferrugineus Lin. Tout l'Ain. Coelambus Thoms. inæqualis Fab. Tout l'Ain. versicolor Schall. * Dombes, Bugey. reticulatus Fab. decoratus Gyll. * Marais de Serrières de Briord. picipes Fab. * Dombes, Bugey. Q lineellus Gy11. Deronectes Sharp. mæstus Fairm. * St-Maurice de Rémens (Albarine) 2 D DNIJ D uR © 9 elegans Panz. * St-Maurice de Rémens (Albarine) depressus Aubé Hydroporus Clairville. halensis Fab. * Bugey. septentrionalis Gyll. * St-Maurice de Rémens (Alba- rine), Belley (Foudras'. Sanmarki Sahlb. * St-Germain de Joux lineatus Aubé. Tout l'Ain. granularis Lin. id. flavipes Oliv. id. pictus Fab. id. melanarius Sturm. * Le Plantay. memnonius Nicolai. * id. 10 nigrita Fab. * Bugey, Le Plantay. 11 obscurus Sturm. * Le Plantay 12 discretus Fairm. * Le Plantay, Bugey. 13 piceus Sturm. * Le Plantay. 14 pubescens Gylh. Tout l'Ain. 15 tessellatus Drapier. * Bugey. lituratus Brullé 16 planus Fab. Tout l'Ain 17 marginatus Duft. * Le Plantay, Nantua, 18 tristis Payk. * Le Plantay. 19 palustris Lin. Tout l'Ain. 20 erytrocephalus Lin. id. 21 ferrugineus Steph. * Nantua. © ON OUR OS bp — Un ER © D — _ 1 2 3 4 en Agabus Leach. guttatus Payk. * Bugey. paludosus Fab. * Nantua. didymus Oliv. * Bugey. le Plantay. nebulosus Forster. Tout l'Ain femoralis Payk. * Le Plantay abbreviatus Fab. * St-Maurice de Rémens. chalconotus Panz. Tout l’Ain bipustulatus L. id. Sturmi Gylh. * Nantua £ Platambus Thoms. maculatus Lin. * Bugey. Ilybius Erichson. ater de Geer * Dombes, Bugey. obscurus Marsh. * Marais de Serrières de Briord. subæneus Er. * Chazey (bord de l'Ain), fuliginosus Fab. Tout l'Ain fenestratus Fab. * Le Plantay, Bugey. Copelatus Erichson agilis Fab. Tout l'Ain Rhanthus Lacordaire pulverosus Steph. Tout l'Ain Grapei Gylh. * Marais de Serrières de Briord. exoletus Forster. * Nantua adspersus Fab. * Le Plantay Colymbetes Clairville. fuscus Lin. Tout l'Ain. Dytiscus Linnée punctulatus Fab. Tout l'Ain. REVUE LINNÉENNE 71 2 dimidiatus Bergst. * Le Plantay. Graphoderes Eschscoltz. marginalis Lin. Tout l'Ain. 4 circumflexus Fab. * Le Plantay, Miribel, (Villard). 3 1 cinereus Lin. * Le Plantay, Bugey. 2 bilineatus de Geer. Chazey, (bords de l'Ain.) icus Leach. pi re Cybister Curtis seminiger de Geer * Le Plantay, Bugey. 2 transversalis Pontopp. * id He 1 Roeseli Füssly. Tout l’Ain. (A suivre), ‘1: Nota: Les espèces, pour lesquelles aucune localité n'est indi- Acilius Leach. quée, se trouvent dans tout le département. : £ Celles dont la localité est précédée d’un astérique * ont été 1 sulcatus Lin, Tout l'Ain prises par moi. F. G. M. À. Otto, Vienne (Autriche) VIII. Schlcpelgasse 2. Offre en échange: Carabus Fabricii, irregularis Diacanthus guttatus Pachyta Lamed Siagona v. Oberleitneri Porthmidius austriacus Exocentrus Stierlini Amara nobilis, Quenseli Dinoderus substriatus Molorchus Kiesenwetteri Pterostichus Illigeri, Kokeilii Otiorhynchus alutaceus Cryptocephaius laevicollis — Panzeri, fossulatus — pauxiilus Orina viridis Pæcilus marginaiis _ chrysocomus — cacaliae var sumptuosa Anthobium ophthalmicum, pallens Phylobius montanus Crepidodera cyanescens Calyptomerus alpestris Hypera comata Longitarsus gravidulus Epuraea boreella Ceutorhynchus radula Monotoma longicollis Thamnurgus varipes et plus de 1500 espèces contre bonnes espèces de la faune de l'Europe et de la Méditerranée. re TABLEAUX ANALYTIQUES COLEOPTERES POUR DÉTERMINER LES COLÉOPTÈRES EUROPÉENS PAR en M. C. E. LEPRIEUR ue ; Rte "0 Re = 4° CAHIER Pharmacien principal de 4" Classe de l’armée, en retraite, Offi- cier de la Légion d'Honneur. contenant les familles des Ancien président (1874 et 1880) de la Société Entomologique de France, membre des Sociétés Entomologique Suisse et d’his- Cucujidæ, Telmatophilidæ, Tritomidæ, Mycetidæ, toire naturelle de la Moselle, membre honoraire de la F Société d'histoire naturelle de, Colmar etc. Endomychidæ, Lyctidæ et Sphindidæ. 2me ÉDITION par Edmond REITTER REVUE, AUGMENTÉE ET CORRIGÉE. Extrait des compte-rendus de la Société impériale royale 4e PARTIE de botanique et de zoologie de Vienne (1870). NOTES SUR LA FORMATION. L'ENTRETIEN ET LA CONSERVATION DES COLLECTIONS DE COLÉOPTÈRES Traduction de M. F. GUILLEBEAU (Extrait du Journal Entomologique L'ECHANGE.) Publié dans l'Echange (années 1885 et 1886). ETix 2 fr Chez l’auteur : 38, rue des Ecoles. — Paris En vente chez l’auteur: M. GUILLEBEAU P. S. — Toute demande doit être accompagnée d'un mandat- ATEN PET MOUCHE) poste de 2 fr., plus 0,85 c. pour frais d'envoi. RS dm te no tt +. | BULLETIN DES ÉCHANGES Toute personne qui enverra à M. Saubinet, Quai de la Charité, 44, Lyon, 60 ex-mplaires de Coléoptères, en 8 ou 10 espèces préalablement acceptées recevra les espèces suivantes : 1 Carabus nitens 18 Dermester ater 35 Peritelus hirticornis 2 — intricatus 19 Elmis paralieïipipedus 36 Phyllobius sinuatus 3 Leistus ferrugineus 20 Georyssus laesicollis 37 Coniatus chrysochlora 4 Bradycellus Godarti 21 Syncalypta paleata 38 Mecinus collaris 5 Harpalus latus 22 Aphoulius depressus 39 Anthonomus druparum 6 Zabrus curtus 23 Drasterius bimaculatus 40 Trachodes hispidus 7 Tachis Focki 24 Crypto hypnus pulchellus 41 Hypera oxalidis 8 Trechus secalis < 25 l'haleria cadaverina 42 Ceutorhynchus macuia-alba 9 — longicornis 26 Uloma Perroudi 43 — ericæ 10 Agabus brunneus 27 Scaphidema ænea 44 Postrichus Saxeseni II Hydoporus reticuiatus 28 Mecynotarsus rhinoceros 45 Bruchus variegatus 12 Autalia impressa 29 Anthicus Bremei 46 Monohammus sutor 13 Philonthus tenuis 50 —. humilis 47 l'hytaecia lincola 14 Anthophagus caraboïdes 31 Mordell'stena humeralis 48 Parmena fasciata 15 Megarthrus hemipterus 32 Ædemera flavipes ‘ 49 Pachyta 4-maculata 16 Euplectus sanguineus 33 Otiorhynchüs niger 50 Apteropoda ciiiata 17 Hister 4-notatus 34 - ovatus 72 REVUE LINNÉENNE EEE ANNONCES ANNUELLES : Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi- vement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la ligne pleine. En vente, chez M. L. Jacquer, Imprimeur, Rue Ferrandière, 18, Lyon, toutes les années parues de l'Echange (1885-1886-1887 et 1883), contre l'envoi d'un mandat poste de 7 francs. Chaque année prise séparément 2 francs. HENRI GUYON Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris RON > SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D'INSECTES Grand format vitré, 39-26-6................ 2 50 Grand format carton, 39-26-6 .............. 2 Petitiormat, 26=191/2 6er re eee 1 85 Petit-format;r26-19 1/2-6%1.,.. "nee 1 50 Bottesfdoubles#fénds HÉGÉS EC RN RERN e 2 50 Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande. PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS ”_ ANNONCES DIVERSES Prix des annonces: La page, 16 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, 0, fr. 20 c. Il sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour °/, sur les annonces payantes pour la r'e insertion. 50 °/ pour les insertions répétées, de la même annonce. Tout abonné a droit, pour chaque numéro, si l'espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange. Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout 60 feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 25 fr. Pour les demandes s'adresser à M. Ant. Otto, comptoir Minéralogique à Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2 LA OUVRAGES A DISPOSER Par M. CI. Rey 7 TC PR To ; HISTOIRE M DES COLÉOPTÈRES DE FRANCE 1860 Altisides par-Roudras volants" 56 4ept. al. AN ER EN PNENC RENE NC PEER 10 1P 1862 Mollipennes (Zampvr ides, Te eridee) ne Mulsant, 1 vol.in 8° 431p, 3 PL. (Éd épuisée) MM 1863 Angusticolles (C/érides) et Diversipalpes (Lrmexwlonides), 1 vol. in 8". 15Kp 2pl. par Mulsant. 6 » 12 1802 mongicornes (2%6di)M4yol nes 5001.rpariMulsant. LE PORN NT RE EE : » 1865 Fossipèdes (Cébrionides) et Brévicolles { Dascillides) par Rev 1 vol. in 8°, 124 p':5 BE Re ER OL 1866 Vesiculifères/(Mirichiides);par Rey, volants 3a6p-%4pl EL EN RAT RES 10 ; 1866 Colligères (Anthicides) par Mulsant, ‘1 vol. in 8°. 187 p. 3 pl. . : . .. : . :. . un 6 » 1867 Scuticolles (Dermestides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. pe Par 2 DIR EE RS RC CE 6 » 180#\Gibbicolles (Prutides) parRey, vol. Ani8222 pr 14 DIR EM EE EN RIRE 10 » 1868 Floricoles (Dusrtides) par Rey, 1 vol. in 8°. 315 P. 4 DÉS RE EN EE STEP 15 >» 1869 Piluliformes (Bvrrhide s) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 75 pe 12 DIESNERENNEC SE CRE MERE CEN 6 » 1871 Lamellicornes. (2”.éd ) par Mulsan, 1 vol 108" 739 pes pl ON RUE ET ENCRES 15 » 188s Palpicornes (2° éd.) par Rey, Tr vol. in 8”. 2 Pl. ‘aise ne Eh RE RE ot Je 1887 Essai sur les larves Ce Coléoptères par es, LIVOl ANS M 26 D. 2IDI EE EEE 3 ». BRÉVIPENNES OÙ STAPHYLINIDES 1871 Bolitocharaires pan Rey, 1vol m8 2 rip SAP OR EN CRE RE E O RR 8 » éd Aléccharaires par Rev, 1 VOl. 10 8 SOS RDS DIN LR A CT CEE 10 > 1K;7.Staphylniens, par- Rey, ol int; n2ep46 pl, 242 Ce NE TE OCR OMR 15 >» 1878 Pédériens, etc. par Rey, 1 vol. in 8°. 338 Dar NP SE A lee ee OS M SCC TERRE 9 » 1880 HomaliensiparsRey.nvol Minis Pie cp NORD EME ROUEN EN RE REN SE 6 » 1883 Tachyporiens, etc pari ev Vol DIS re 20 PAM IPIE RTE ET ENTIER ETIENNE 10 » 1884 -Mycropéplides;Sténidés par Rey, aivol inter 2081p spl FSC RE EN Er 10 » PUNAISES DE FRANCE 1866 Pentatomides pasMulsant tovol ins 6 ip. 2IpPl M ER ET RC EN CR 11 > 1870 Coréides, etc. par Mulsant, 1 vol. in 8° 250 pe - 10) DE APR AR ee EM LR ME DATE RCMACN ces re à 7 24 rére Reduvides ipammMulsant mavol inter Sp 2iD MERE RER ES RE 1870 Lygeides parMulsant nl. VO SinAS MAIDEN MERE ER NE TN OR RER NON 3 » OPUSCULES ENTOMOLOGIQUES Par Mulsant 18:53 Description de 80 espèces ce Coléoptères, 4 biographies, 192 p. 3 pl. .: . . . . . . . . . 6 » 18ssaSupplement aux Coccinellides 205%p: EMPIRE NC EC R CN RT NRRN E 6 » 1853 Les derniers Mélasomes (Parrilabres où Pédinides), 242 p. 4 pl. . . . . . . . . . . . 6 » 1874 Chevysides de ”EFrancelpar Abeilletde Penn 010 Sp Men pl ER EE ER ER RE ENTE 4 » AN —— En vente chez l’auteur : M. CI. Rey, 4, place St-Jean, Lron. Lyon. — Imp. Lith. et Grav. L. Jacquer, rue Ferrandière, 18. à û — ee A PR TS CD UE 7. NE 3 4 de 7 Ps ss El es PTRCIANCE — Revue Linnéenne ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE paraissant tous les 15 du mois Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d'Entomologie, et de la Société Entomologique de France. CONTINUÉ PAR L. SONTHONNAX F; GUILLEBEAU.. æ A. LOCARD membre de la Société Entomologique de France. Vice-Président de la Société Malacologique de France. +$+ ++ C. E. LEPRIEUR CI. REY membre de la Société Entomologique de France, Président de la Société Française d'Entomologie, membre honoraire de la Société d'histoire naturelle membre de la Société Entomologique de France et de Colmar etc. de la Société Linnéenne de Lyon. 7 à 7 AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM. Ed. Anpré (de Beaune), D' L. Braxc, F. Dériarp, DESBROCHERS DES LOGEs, A. Durois (de Versailles), L. Girerp, R. Gritar, Valéry Mayer, J.-B. Renaup, A. Ricue, Ricuarp (de Grenoble), Nisius Roux, et À. Virror (de Grenoble). ee ——— COMITÉ D'ÉTUDES POUR 1889. _=- —— - INM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MARSEILLE. Coléoptères MM. J. Minsmer, capitane au 142€ de ligne, à Lopive exotiques. (Hérault. Zongicornes. L. Blanc, D', 55, rue de la Charité, Lyon. Minéralogte. A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAY. //y@ro- et Cie, à FILARETE BucAREst (Roumanie), Æ/émiptères, canthares el Histérides. UHétéroptéres. Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. OyfAoptères Amara, Harpalus, Feronia. et Névroptères. A. Chobaut, D',à AvIGnox. Crrabigues gallo-rhénans. J.-B. Renaud, 21, cours d'Herbouville, Lyon. J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon bianc, ORLEANS, Curculionides. s s Pselaphides el Scvdmenrdes. A. Riche, rr, rue de Penthièvre, Lyon. Æoss//es, Géologie. L. Davy, à FoucÈre par CLers, (M.-etL.). Ornifhologte. N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Bofanique. Desbrochers des Loges, 25, rue de Boisdenier, Tours Marcel Vauloger de Beaupré, 54, rue Jean- (Indre-et-Loire). Curculionides d'Europe et cérca. Burguet, BORDEAUX. PArtophage d'Europe. L. Dériard, 2, rue du Piat, Lyon. Orthoptères. A. Villot, 5, chemin Maulifaud, GRENOBLE. Gordracés, L. Gavoy, 5, rue de la Préfecture, CARC SSONNE, (Aude). Helminthes. Lamellicornes. A. Locard, $8, quai de la Charité, Lyon. A/a/acoogie française, (mollusques terrestres, d'eau douce et Marins), CES ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet “J" z. 5 Hs. 7. PP ,, » , , { { Tout ce qui concerne La rédu Lion, les annonces gratuites el | dresser. les réclamations concernant l'envor du Fonrnal PT S * = te ANA SRE . . n 2 - Es enSeguements sur les annonces non suiries d'adresse doit he & el Le montant des annonces et des abonnements à ML. L. Facquet, uvoyeé & AJ. L. Sonthonnax, 10, rue d'Alsace, Lyon, | Zrmbrèmenr, rue Ferrandière, 18. Lyon. RNA —— France, UND 38 Union postale, 8, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr. 50 ” jf" + T LM 7 Ld ve 74 Te re RE PR TOME VOTE TE Te REVUE LINNÉENNE # Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 12° du mois. L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange. AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l'année 1880, entrainera l'envoi des n® parus de la même année. AVIS A partir du 1% Novembre, M. L. Jacquet, imprimeur, fera recouvrer. par la poste. le montant de l'abonnement pour 1889: Prière à MM. les abonnés en retard d'envoyer. leur abonnement avant cette époque pour éviter les frais de recouvrement. ve 4 Les Mordellides des environs d'AVIGNON par le D'A. Chobaut Dans le courant de cette année, je me suis particulière- ment occupé de l'étude des Mordellides. La monogra- phie du Dr C. Emery (1), si complète et si claire, m'a été du plus grand secours pour la détermination de ces inté- ressants coléoptéres. La collection de M. Nicolas, con- ducteur des ponts et chaussées à Avignon, m'a aussi beaucoup servi. Cultivant l’entomologie de la région depuis un quart de siècle à peu près, cet excellent ami m'a fourni nombre d’utiles renseignements, de précieux documents. Je profite de l'occasion pour l’en remercier sincèrement. . Les Mordellides se trouvent sur les fleurs et prin- cipalement sur les fleurs des ombellifères. Certaines espè- ces ne se prennent cependant que sur-les bois pourris. Ce sont des insectes de printemps et d'été. On les capture soit en fauchant, soit en battant au dessus du parapluie. Mais, doués d’une grande agilité, ils s'échappent facile- ment. C'est pourquoi j'emploie souvent le procédé suivant: apercevant une Mordella sur une fleur, je saisis brusquement cette fleur avec la main gauche tan- dis que la droite tient le flacon de chasse où je n'ai plus qu’à faire rentrer l’insecte qu’il est facile d’aper- cevoir en entrouvant doucement la main. Les Mordellides sont assez mal connues dans leurs premiers états. D’après Perris, cependant, les larves des Mordella vivraient dans les troncs pourris, celles des Mordellistena dans la moëlle de certaines plantes herbacées et celles des À naspis sous l'écorce des arbres, au milieu des excréments d’autres larves qu’elles dévore- raient même à l’occasion. Il y a là toute une série d’intéressantes recherches à entreprendre. C'est ce que je me propose de faire, promettant aux lecteurs de l'Echange de leur communiquer le résultat de mes observations. Pour le moment, je vais donner [1 liste des espèces que j'ai recueillies jusqu'ici dans les environs d'Avignon. J'y ajouterai celles prises par M. Nicolas. J'arriverai ainsi au total de vingt-trois Mordellides. J.-H. Fabre dans son catalogue des insectes coléoptères observés (1) L'Abeille, 1876. aux environs d'Avignon (1), n’en citait que cinq espè- ces: Mordella aculcata. M. fasciata, Anaspis macu- lata, A. ruficollis, A. frontalis. Mordella Linné. 1 M. bipunctata Germ. Fin juillet, château de Fo- lard. Un seul exemplaire. 2 M. Sulcicauda Muls. Sur les fleurs d'ombellifères, Juillet. Rare. 5 M. fasciata F. Fleurs des ombellifères, du Ly- thrum salicaria, etc. Très commune. Tout l'été. Varie beaucoup pour la taille et la pubescence. Sa variété sericeoguttata Muls. a les élytres complé- tement recouvertes d’un duvet soyeux à l'exception pour chacune d'elles, d’un point près de l’écusson, d'un autre près du bord latéral et du dernier quart de l'organe qui sont glabres. D : 4 M. villosa Schrank,. J'ai pris un exemplaire de cette rarissime espèce le 23 juillet en fauchant des fleurs d’immortelles des iles d'Hyères (Helichry- sum stæchas) Un second exemplaire se trouve dans la collection de M. Nicolas. Je l'ai déniché au milieu d'une brochette de Mordellistena micans. Cette espèce a lesélytres entièrement pubescentes. ÿ M. aculeata L. Sur l'Eryngium campestre: Juillet. Commune. EE LS me ln Stenalia Mulsant. S. testacea F. Bellevue, les Angles. Juin. Sur | l'Orlaya grandiflora. Pas rare. (M. Nicolas) M Mord:2llistena Costa. M. parvula Gyll. Château de Folard. Juin Un seul exemplaire. À M. cpisternalis Muls. Château de Folard, Juillet. Rare. M. brevicauda Boh. Tout l'été. Très commune. Sur les fleurs des ombellifères. M. micans Germ. Tout l'été. Très commune. Fleurs d'ombellifères. *: M. pumila Gyll. Fout l'été. Très commune. Avec + les deux précédentes. Seule espèce de la fanille des. Mordellides prise au Mont-Ventoux dans Une excursion de trois jours faite en juillet dernier. M M. tarsata Muls. Château de Folard. Au commen cement d'Août. Très rare. NT 10 11 12 (x) Avignon, Seguin aîné, 1870. REVUE LINNÉENNE 75 15 M. Stenidea Muls. Fin de l'été. Commune. 14 M. Perrisi Muls. Sur l'Helichrysum stæchas. Fin juin. Rare. c 15 M. confinis Costa. En juillet. Sur les fleurs de fenouil (Fœniculum officinale.) Commune. Anaspis Geoffroy. 16 A. maculata Fourcr. Se prend. sur les arbustes en fleurs, en quantité parfois considérable. Avril, Mai. 17 À. frontalis L. Sur les aubépines en fleurs, sur l'Osyris alba. Avril et Mai. 18 A. ruficollis F. Aubépines en fleurs. Printemps. Très commune. 19 À. pulicaria Costa. En Mai, Rare. 20 A. subtestacea Steph. Ile de la Barthelasse, vallon de Candau, en Mai, en fauchant dans les endroits frais. Assez rare. Espèce remarquable par les six petites lanières qui ornent le ventre du G”. Nassipa Emery. 21 N. flava L. A Bellevue, en Mai, Rare. (M. Nico- las.) 22 N. rufilabris Gyll. A la mi-Mai. Folard. Rare. M. Nicolas l’a prise autrefois en nombre, à Arles. Silaria Mulsant 25 S. quadrimaculata Gyll. Aux Angles, fin Mai, sur les fleurs de diverses crucifères. Commune. Cette liste ne renferme assurément pas toutes les espèces de Mordellides que l'on peut rencontrer aux environs d'Avignon, Je la compléterai par des recherches ultérieures, notamment pour les Anaspides qui abon- dent surtout au printemps et que je suis persuadé n'avoir pas recherchées avec assez d'attention. Nous recevons de M. H. de Guerpel à Carville par le Beny-Bocage, (Calvados), les observations entomologiques suivantes: NOTES ENTOMOLOGIQUES La première moitié du mois de Septembre est l’épo- que la plus favorable pour faire la chasse dans les vieux arbres morts. Voici un apercu de mes captures sur les arbres que j'ai visités : Orme — Scolytus Geoffroyi en nombre, Myce- tophagus 4-pustulatus, Dacne rufifrons, Tétatroma … fungorum, hyÿpophlœæus bicolor, Clerus formicarius. Saule — Latridius elongatus, Mycetophagus 4-pustulatus, Sinodendron cylindricum, bre, Catops meridionalis, Colon brunneum. Sorbier — Sirodendron cylindricum 4 et Q Tilleul d'Europe — Xylocleptes bispinus Frène — Hylesinus Fraxini. Chrysoméliens. Vers le 14 juin j'ai trouvé plusieurs Clythra 4-punctata sur le Salix Capræa (saule des chèvres) vers le 18 du même mois, quatre spécimens sur le Cratægus pyracantha (aubépine rouge de feu). Depuis cette époque je n’en n’ai plus repris cette année, Peuplier — Platycerus caraboïdes en grand nom- L'année dernière dans le courant du mois de juin j'ai capturé vingt-deux Clythra 4-punctata sur une fourmillière de la grosse fourmi noire des bois. En septembre j'en ai pris un spécimen au vol en chassant sur les dunes des côtes du Calvados. Entre le 1 et le 15 août, j'ai recueilli cette année sur les fleurs de ronces la Chrysomela tristis. Longicornes. Cette année-ci j'ai capturé un grand nombre d'Obrium brunneum. Le 28 mai j'ai capturé le premier sur la Spirée Van Houtte. Les jours sui- vants j'en ai pris sur les Epicea, en battant les branches au-dessus d’une ombrelle. Le 15 juin j'en ai recueilli un nombre prodigieux sur une ombelle très commune dans les bois ayant une certaine analogie avec la cigüe. Enfin le 10 juillet j'en ai pris encore un sur le Tama- rix Indica (Tamaris de l'Inde). Depuis cette époque je n’en ai pas revu un seul. Je profite de ces quelques lignes pour remercier M. Fauvel, à l’amabilité de qui, je dois la détermina- tion de quelques uns des insectes énumérés ci-dessus et de tant d’autres, et dont les conseils et les lumières m'ont toujours été d’une grande utilité. Coléoptères trouvés sous les écorces d'un en mars 1889 : platane Micraspis 16-punctata Haltica nemorum Longitarsus luridus Phalacrus corruscus Chaetocnema confusa Lathridius elongatus Adalia obliterata Clerus formicarius — bipunctata Rhinosimus planirostris Coccinella 7-punctata Apion pomonæ À T— 2-punctata — varipes Halyzia 22-punctata Lema lichenis Dromius 4-maculatus — meridionalis Stenus latifrons H. de GUERPEL. CATALOGUE DES COLÉOPTÈRES du Département de Ar Par F. Guillebeau (Suite). Gyrinidae Gyrinus Geoffroy. minutus Fab. * Le Plantay, Bugey. natator L. Tout l'Ain. angustatus Aubé. * Bugey (marais de Serrières de Briord). 4 distinctus Aubé. * Nantua. 5 Suffriani Scriba * Marais de Serrières de Briord, 6 marinus Gylh. * Le Plantay. 7 Dejeani Brullé * Nantua. ; S D — Orectochilus Lacordaire. 1 villosus Müller. * Gévrieux, (bords de l'Ain). Hydrophilidea Hydrophilus Geoffroy. 1 piceus L. Tout l’Ain. — _ _ Hydrous Linné. caraboïdes L. Tout l'Ain. Limnoxenus Motschulsky. oblongus Herbst. Tout l'Ain. Hydrobius Leach. fuscipes L. Tout l'Ain. Enochrus Thomson. Licolor Payk. * Marlieux. Philhydrus Solier. 1 frontalis Er. * Le Plantay. LS) D +R © _ _ HR UV D D D » D ou 8 LI D ”— testaceus Fab. * Marais de Serrières de Briord, Charnoz, (bord de l'Ain). halophilus Bedel * Le Plantay. melanocephalus OI. * id. Bugey. minutus Fab. Tout l’Ain. coarctatus Gredler * Serrières de Biiord, St- Maurice de Rémens. - Cymbiodita Bedel. marginella Fab. * Trévoux. Paracymus Thomson. nigroæneus Sahlberg. * Le Plantay. Brachypalpus Laporte. globulus Payk. Tout l'Ain. ambiguus Rey. * Le Plantay. limbatus Fab. Tout l'Ain. bipustulatus Marsh. * Le Plantay. Helochares, Mulsant. punctulatus Sharp. * Le Plantay, Bugey. dilutus Er. id. id. Laccobius Erichson. nigriceps Thomson. Tout l'Ain. bipunctatus Fab. id. obscuratus Rott. * Bugey. alutaceus Thom. * Le Plantay, Bugey. minutus Lin. Tout l'Ain. alternus Mots. * Dans l'Altarine, l'Ain et le Rhône. Chaetartria Stephens. seminulum Payk. Limnobius Leach. papposus Muls. * Le Plantay, Bugey. truncatellus Thunb. * Bugey, Nantua. nitidus Muis. * Le Plantay, Bugey. aluta Bedel. * Chateau Gaillard. sericans Mulsant-Rey * Le Plantay. atomus Duft. Tout l'Ain. Berosus Leach. æriceps Curtis Tout l'Ain. luridus Lin. * Le Plantay, Bugey. affinis Audouin et Prullé. Tout l'Ain. REVUE LINNÉENNE - _— D mm , ne . ————, D UHR LR — — R © D — D JS D — D — LA TT Empleurus Hope. nubilus Fab. Tout l'Ain. Elophorus Fabricius. aquaticus Linné. Tout l'Ain. æqualis Thoms. * Nantua. obscurus Muls. Tout l'Ain. minutus Olivier id. > granularis Lin. id. É griseus Er. id. S Hydrochus Leach. carinatus Germ. * Le Plantay, Bugey. elongatus Schal. : ae id. augustatus Germ. Tout l'Ain, impressus Rey. * Trévoux. Henicocerus Stephens. E exsculptus Germ. * Bugey. gibbosus Germ. St-Maurice de Rémens (Albarine). - Ochthobius Leach. margipallens Lat. * Le Plantay. pygmœus Gylh. Tout l'Ain. bicolor Germ. * Le Piantay, Bugey. Hydraena Kugelann. testacea Curtis. Tout l'Ain. rugosa Muls. * Le Plantay. palustris Er. * Bugey (Rey'. assimi!is Rey. Tout l'Ain. nigrita Germ. * Bugey, Priay. angustata Sturm. Villebois (Rey). lapidicola Kiesenw. * Chézery. polita K'esenw. * Bugey (Rey). montico'a Rey. * Chalament (dans le Toison), Bugey. gracilis Germ. * Bugey. truncata Rey. * Bugey. pulchella Germ. Chalamont. Cyclonotum Erichson, orbiculare Fab. Tout l'Ain. Sphaeridium Fabricius. scarabaeoides Lin. Tout l'Ain, bipustulatum Fab. id. Cercyon Leach. hæmorrhous Gylh. * Le Plantay, Bugey. obsoletus Gylh. * Le Plintay. impressus Sturm. Tout l'Ain, hœ norrhodalis Fab. id. imelanocephalus Lin. * Reculet. lateralis Marsh. Tout l'Ain. unipunctatus Lin. id. | quisquilius Lin. id. centromaculitus Sturm. id. terminatus Marsh. * Le Plantay. pygmœus Panz. Tout l'Ain. analis Payk. granarius Er. * Le Plantiy, Bugey, Bourg. id. D œ D — US D _ _ VVT REVUE LINNÉENNÉ 77 Megasternum Mulsant. bolitophagum Marsham. Tout l'Ain. Cryptopleurum Mulsant. crenatum Panz. * Le Plantay, Bugey. atomarium Olivier. Tout l'Ain, Limnichidae Pelochares Mulsant. versicolor Waltt. * Charnoz, Le Plantay. Limnichus Latreille. pygmæus Sturm. * Le Plantay, Bugey. sericeus Duft. * Bugey. Dryops Olivier. prolifericornis- Fab. Tout l'Ain. grisea Er. * Bugey. lurida Er. Tout l'Ain. lutulenta Er. Dans l’Ain et l’Albarine. striatopunctata Heer. * Gex. viennensis Heer. Tout l'Ain. auriculata Panz. * Bugey. nitidula Heer. * id. Potaminus Sturm. substriatus Müll. * Dans l'Albarine, Limnius Müller. Dargelasi Lat. * Le Plantay, Chalamont, troglodytes Gylh. * id. Elmis Latreille. Volkmari Panz. Tout l'Ain. Germari Er. * Nantua. Mulleri Er. * Dans l’Albarine, Lareynia Jacquelin Duval. ænea Müll. Tout l'Ain. obscura Müll. * Chalamont. Riolus Mulsant. cupreus Müll. * Trévoux, Bugey. subviolaceus Müll. * Bugey. nitens Müll. * Dans l’Albarine et l'Ain. sodalis Er. * Albarine. Esolus Mulsant. parallelopipedus Müll. * Bugey. angustatus Müll. * id. Stenelmis Dufour. canaliculatus Gylh. Thoissey (Rey). Georyssus Latreille. crenulatus Rossi * Bugey. pyrgmœus Fab. integrostriatus Mot. * id. Heterocerus Fabricius. 1 marginatus Fab. * Trévoux. 2 lœvigatus Panz. * Le Plantay. fusculus Kiesenw. * Le Plantay. 4 flavidus Rossi, * Charnoz, [#2 Staphylinidae Emus Curtis. 1 hirtus Lin. * Le Plantay, Bugey. Creophilus Mannerheim. 1 maxillosus Lin. Tout l'Ain. Leistotrophus Perty. _ nebulosus Fab. * Bugey. 2 murinus Lin. Tout l'Ain. Trichoderma Thomson. — pubescens de Geer. * Bugey. Abemus Mulsant-Rey. 1 fossor Scopoli. * Nantua, Massif de Portes, Staphyÿlinus Linné. 1 caesareus Cederhielm. Tout l'Ain. 2 erytpropterus Lin. * Le Plantay. Platydracus Thomson. chalcocephalus Fab. * Le Plantay. stercorarius OI. * id. O2 D quet). 4 fulvipes Scopoli. * Le Plantay, Bourg. Ocypus Stephens. 1 olens Müller. Tout l'Ain. 2 cyaneus Payk. id. 3 similis Fab. id. 4 brunnipes Fab. * Nantua. 5 æneocephalus de Geer. * Le Plantay. 6 obscurcæneus Fairm. * id. 7 fulvipennis Er. * Charnoz. Anodus Nordmann. compressus Marsh. * Le Plantay. 2 Morio Graven. Tout l'Ain. (à suivre). latebricola Grav. St-André de Corcy (Docteur Jac- Nota: Les espèces, pour iesquelies aucune localité n'est indi- quée, se trouvent dans tout le département, Celles dont la locaiité est précédée d’un astérique * prises par moi. F. G. ont été 78 REVUE LINNÉENNE Description d’une nouvelle espèce de Bythiaus de France Par R. Grillat Bvthinus Ravouxi. Long. 1,8 mill. ê — Allongé, peu convexe, Toux testacé brillant, élytres courtes, dessus à pubescence blonde; antennes à 1er article très épais, environ une fois et demie aussi long que large, renflé, au milieu muni à son sommet interne d’une très petite épine, le 2° petit, arrondi, simple, bien plus étroit que le premier, le 3° un peu plus long que large, 4-5 aussi longs que larges, 6-9 moniliformes, 10° transverse, 11° grand, conique; tête y compris les yeux, plus étroite que le prothorax, lisse portant une fossette oblongue entre les antennes et deux fovéoles entre les yeux; prothorax subcordiforme convexe, lisse, avec un fin sillon transverse devant la base, fovéoles des angles postérieurs bien marquées ; élytres à base étroite, puis allant en se dilatant jusqu’à leur sommet, à ponctuation médiocrement forte et épar- se; tous les fémurs sont renflés, les postérieurs le sont très fortement; tibias de la première paire échancrés au tiers antérieur de leur tranche interne, cette échan- crure produisant une dent aigüe; tibias postérieurs très épais, sinués extérieurement, fortement échancrés intérieurement aux 2/3 en partant du genou, et armés, à la naïssance de cette échancrure, d’un denticule très visible. ® — Premier article des antennes parallèle, simple, deux fois aussi long que large: pattes pgréles, fémurs non renflés, tibias simples. 4 | Cette espèce a été capturée dans les environs de Nyons (Drôme), sous les feuilles mortes, par M. Ra- voux, pharmacien, et à qui je la dédie. Les antennes du d sont à peu près conformées comme celles du B. latebrosus Reïtt., mais on le dis- tinguera aisément de cette espèce par ses fémurs très renflés et par la structure des tibias postérieurs, Cette espèce rentre dans la deuxième division du système de Reitter, et peut se placer à côté du B. pe- dator Reitt., dont elle est bien distincte par la forme du premier article des antennes. Mes Longicornes (Suite et fin). Voici la description d'un Longicornes du genre Pidonia (Mulsant) que je crois nouveau, Pidonia grisescens, nov. Sp ? Gris, antennes noir brunâtre assez cendré. Cor- selet à la base presque aussi large que les élytres, noir garni de poils cendrés, Ecusson presque en demi cercle revêtu de duvet gris cendré ainsi que le dessous du corps; pattes d’un noir grisâtre, tibias rougeâtres. Elytres parallèles, jaunâtre un peu foncé, légèrement tronquées en dedans et ornées au milieu d’une tache noirâtre assez étendue près du bord externe. Taille 0,010. Oural. S'éloigne de la Pidonia lurida F. par ses an- tennes plus grises, son écusson en triangle arrondi au sommet et surtout par ses pattes noir grisâtre et par ses élytres légèrement tronquées ornées d’une large tache noirûtre. (Fin) M."PIC: On se rend généralement bien peu compte du nom- bre considérable d'insectes absorbés par certains oiseaux appelés granivores; j'ai tué cette année une perdrix grise sur les hauteurs des environs du Pont d'Ain dans laquelle j'ai trouvé en la vidant une véritable collection de Chrysoméles, savoir : 10 Chry-somela cerealis. 3 » gypsophilae 1 » staphy lea 2 » hæmoptera plus 1 Asida grisea. Quel nombre d'insectes doivent donc détruire les oiseaux insectivores. £ L. SONTHONNAXx. CITÉS CSST TT IST ST TSI TL PLÉS TESTS LES EL TL IT TETE IEEE PRET TN IEEE EEE ET EEE TEE SR ES E. Brenske, à Potsdam, offre coléoptères d'Italie contre espèces de la région Lyonnaise. M. Padewicth, à Gospic (Croatie). Offre: 1 cen- turie de Carabus, contenant 40 espèces diverses, va- leur $o fr., pour 15 fr. 1 centurie de Carabus, Cicindela, Crchrus et Procrus- tes du Velebit (Croatie) comprenant 2$ espèces di- verses valeur 70 francs pour 20 fr. Désire aussi entrer en relations d'échanges et ofire de bonnes espèces de Colcoptères provenant du Ve- Jebit, Dalmatie, Albanie, Bulgarie, Russie, Caucause et Turkestan, ainsi que des exotiques, contre des Co- léoptères de France, d'Espagne, d'Algérie, etc. Prière d'envoyer la liste d’oblata avec l'indication du nombre et du prix l: plus modéré. M. l'Abbé Brosse, Professeur au collège d'Anno- nay, nous prie d'informer ses correspondants que ses occupations professionnelles ne lui permett:nt pas actuellement de s'occuper de la détermination des Hydrocanthares et Histerides. Pour 200 francs on offre: 26 années anna- les de la Société Entomologique de France de 1861 à 1886. 4 vol. 8° EÉlaterides de De Candeze, planches noïi- res. 4 vol. 8° Eucnenides de Bonvouloir. planches noires. 10 vol, 8° Mulsant. Lamellicornes. ...…. ..... 1842 | Vesicants ............. 1857 Terediles........ LH Tre61 |'Pectinipedes. 111856 Palpicornes...... Riel 184} Tatigénes tele stetete VMC A Rostrifères............. 1856 Barbipalpes Altisides........ ...,s.. 1860 | Longipedes 1856 Angustipennes.,,....... 1858 | latipennes Occasion: Genera et Species des Curculionides de Shônherr. 4 volumes, prix 60 francs. S'adresser à M. Sonthonnax, rue d'Alsace, 19, Lyon. Inseckten-Borse, Central-organ zur Vermittelung von Angebot, Nachfrage und Tausch. Rédaction : Leipsig, 1, Augustusplatz. Frère Vibert, à Pradinas par Sauveterre (Aveyron) vend Carabus lotharingus, 0, 3$ cent., c. ispanus 0,30 l'exemplaire non piqués, frais et intacts, frais de poste en sus. Envoyer boîte et prix avec commande. M. le Docteur Chobaut, 4, rue Dorée, Avignon. Offre: Scrthropns Lethierryi, Balaninus elephas, Lixus trivittatus, Nanophyes pallidulus, Brachyderes cribricol- lis, Deilus fugax, Pogonocherus Perroudi, Necydalis Pangeri etc , contre espèces équivalentes d'Eurcpe et confius. M. Girerd, r, 1e Constantine, Lyon. Offre 200 es- pèces de mousses bien déterminées pour échanger contre d’autres mousses, des lichens ou des algues marines. Envoyer oblata. A VENDRE une belle collection de Carabiques d'Europe et Circa 603 espèces 2500 individus dont 120 espèces et 478 exemplaires de Carabides vrais, (Carabus, Procerus, Procrustes et Calosoma), 18 cartons 26X19, au prix exceptionnel de 300 francs: S'adresser à M. Fleutiaux, 7, Rue Malus à Paris. M. Echavidre, à La Combelle par Jumeaux )Puy- de-Dôme). Offre: Plantes sèches 2000 espèces; Co- léoptères $o0 espèces; minéraux et roches 150 espè- ces: Coquilles vivantes; fossiles de divers terrains en échange d'échantillons analogues, surtout plantes ct coléoptères ou livres d'Histoire Naturelle. Envover oblata. M. Vauloger de Beaupré, 37, rue Jean Burguet, (Bordeaux). Informe ses correspondants qu'étant ren- tré à Bordeaux, il reprendra dès maintenant ses rela- tions interrompues et examinera volontiers, comme par le passé, les Phrtophages qu'ils auront à lui adres- ser. EEE M. Léon SONTHONNAX, 19, Rue d'Alsace, 19, LYON. ENTOMOLOGIE GÉNÉRALE, CONCHYLIOLOGIE, BOTANIQUE —18— Ustensiles à l'usage des entomologistes Cartons liégés pour Collections d'Insectes, Epingles, Filets fauchoirs et à papillons LE Coléoptères en vente Cicindela circumdata........... OO ALTECHUS AP STENACNS 2 01 aie see arte ie 25 | Telephorus albomarginatus.,,.,... 40 Calosoma sycophanta...,.......,., 50 | Anophthalmus Auberti......, DEC CD AE — assimilis. ..,........0 25 PNebria livida. rte cassette ocre DUO PADHSMCONPETEL: see sie see 0015 |PADAte SXYIOPETLOIES. ete ce este À 25 Mpaphrus aureus,.........%....,,s 25. Trigomerus Mellyi.......... PES I » Helops Pyrenaeus.........,...... ONE) Leistus rufescens ......... nono . So | Scydmœænus pusillus.......... …. 20 | Rhipipherus subdipterus........ NT 20 Aptinus dispiosor............,.. .. 40 | Machaerites Mariae. :..…. nee 2 050 MY ADTISLHEXUOSRI Se ee eee soie So TP YTENGUS- 2 ecran 1040 | Paussus EAVIErE..:. A ..…... 3» | Sitaris muralis....:...........,.0. + 25 Lebia rufipes...... ÉD 0e T0 0 20: |"Adelops Bonvouloiri.....1...:.... 120 —MApiCAliSe ete. no bed pee 20 Anthia 6-maculata....... Perasecser 7H lAphodius atern. asie SACe stree SAZontissmutica.eeer-ceerer best 20 Chlaenius fulgidicollis..........., 6o | Ammæcius elevatus.............. 5 — praeusta...... sessssssese 20 | — ACLATUS see cac ce ses OO NN GTAPHYTIUS SeRHATHIAC EEE eee SON AÏDAna MABTISCUM. 0 eee DCR) — 4-sulcatus...........,.. 50 | Corœbus amethystinus............. 20 | Leptura virens...... eee eee MAÉ — SHICICOLIS EE eee ere 00 |NRrAChys IGObENEEE esre-cnecescee 75 = stragulata............ s.. 79 Carabusirutilanse-e".#seter.ee Se RU) Anthaxia confusa.......... cc 5 Clytra atraphaxidis...,.. Hhrooaoe 20 HU SDIENdENS se certes: ELNS — hypomelæna......... oo MO) HG nUAGCtAIA EN nent ; 15 | — melancholicus...,.,..... ACHAT NS — CARE EEE EN CUT 50 | Cassida hexastigma.............. 25 | MR EXATALU Nes eee scie eee TION RBUPrESLISDASEICAE ee eee ee sec 60 | Rhizobius discimacula...,...... JC ONE HO CRRISLOIO Ie serie 175 | Damprortza splendidula...:.:..1 40 — Maillei..... Tire REG 0 Luciola /Lusitanica,..,.........."1 TE Toute demande venant de l'Etranger, doit être accompagnée d’un chèque ou d’un mandat représentant au moins la moitié de la valeur totale de la demande. Anthocomus rufus. Opilo mollis. Callistus lunatus, Lebia chlorocephala, Leistus ferrugineus, Trechus secalis. Hypophlæus pini. — discus. Tachys Fockii, Tachypus pailipes. Zabrus curtus. Adelosia picimana. Amara aulica. — Calathus punctipennis. Bradycelius placidus. Trachys nana. Liosoma deflexum. Betarmon bisbimaculatum, Tychius pusillus. Athous difformis. — pumilus, Corymbites æruginosus. Malachius parilis. Sitones gressorius. Gnathocerus cornutus, Mycetochares 4-maculata. Mecynotarsus rh'noceros, Anthicus luteicornis. Salpingus viridipennis. Otiorhynchus Lugdunensis, scabrosus. Aparopion costatum. Orchestes tomentosus. Ceutorhynchus pallidicornis, BULLETIN DES ÉCHANGES Toute personne qui enverra à M. RP. Grilat, 19, Rue Rivct, Lyon. 6o exemplaires de Coléop- tères en 5 ou Ô espèces préalablement acceptées, recevra les espèces suivantes : Apion sedi. aciculare. Rüyncolus lignarius. — punctatulus. Phl:æophagus spadix. Diodyrhynchus anstriacus. | Callid.um unifasciatum. Asemum striatum. Clytus floralis. Necydalis ulmi. Stenopterus præustus,. Parmena fasc ata. Dorcadion molitor. Agapanthia cardui. Pachyta virginea Oberea erythrocephaia, PQ QU Y 80 REVUE LINNÉENNE ANNONCES ANNUELLES : Ces annonces mises en évidence pour toute l’année ct auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi- vement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la ligne pleine. En vente, chez M. L. Jacquer, Imprimeur, Rue Ferrandière, 18, Lyon, toutes les années parues de l'Echauge : (1885-1886-1887 et 1888), contre l'envoi d'un mandat poste de 7 francs. Chaque année prise séparément 2 francs. HENRI GUYON Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris —— A > SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’'INSECTES Grand-format vitré, 39-26-6 ................ 2.50 Grand format carton, 39-26-6 .............. 2 Betlorma = roNne OEIL 1 85 Petitformat #20=1001/2-DEm Er ECS 1 50. Boites donbles fonts MED ee een 2 50 Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande. PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS LT ANNONCES DIVERSES Prix des annonces: La page, 16 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, 0, fr. 20 c. 11 sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour 0 sur Îes annonces payantes pour la 1'e insertion. 50 °% pour les insertions répétées, de la même annonce. Tout abonné a droit, pour chaque numéro, si l’espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange. SELS L ITS Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout 60 feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 2$ fr. Pour les demandes s'adresser à M. Ant. Otto, comptoir Minéralogique à Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2. 22 OUVRAGES A DISPOSER Par M. CI. Rey CRT HISTOIRE NATURELLE DES COLÉOPTÈRES DE FRANCE | L 1860 Altisides par Foudras, 1 vol: in 8°, 38f p . . : 1862 Mollipennes (ZLamprrides, Téléphorides) par Mulsant, 1 vol. in &° 431P, 3pl (éd épuisée) . ne 1863 Angusticolles (Clérides) et Dicersipalpes (Lrmexylonide <), 1 vol. in 8°. Es E Rai ee Mulsant, 1803 Longicornes (2° éd), 1 vol. in 8°, 590 =. par Mulsant. . . ee 186s Fossipèdes (Cébrionides) et Brévicolles ( Duscillide s) par Rey: 1 vol. in 8, 124 P° pl. 1866 Vésiculifères (Malachides) par Rey, 1 vol. in 8°. 306 p. 7 pl. : : ê 1866 Colligères (Awfhicides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 187 p. 3 pl. . 1867 Scuticolles (Dermestides) par Mulsant, IN VOl 1161806 1pa2 pl 1808 Gibbicolles (?/inides) par Rey, 1 vol. in 8°. 224 p. 14 pl... 1868 Floricoles (Duasrtides) par Rev, 1 vol. in 8°. 315 p. 1 1869 Piluliformes (Brrrhides) par Mulsant, 1 vol. in 8°, 1% 1871 Lamellicornes (2° éd) par Mulsans, 1 vol. in 8°. 733 1885 Palpicornes, (2° éd.)-par Rey,rr volcin 8" 374 p: 2: pl. + 1.490 ie 1887 Essai sur les larves de Colcoptères par Rey, 1 vol in 8. 126 p. 2 pl.. BRÉVIPENNES OÙ STAPHYLINIDES | où jen Duo 9 5 Sp 2ple P 2 DIaes VV VV VUE VV V » be » À WOnDmnoMmNOoNx 1871, Bolitocharaires par Rey, 1 vol. in 8°. 321 p. 5 pl. 8 » 1874 Aléocharaires par Rey, 1 vol. in 8°. $6s p. 5 pl. . 10 > | Wr7Staphyliniens panRey -1evol ins r12hp; CAL RENE RE EN TR IEEE 1878 Pédériens, etc. par Rey, 1 vol. in ge. ie p. Ô DÉS SR PP ER MS Se ee OC 1880 Homaliens par Rey, 1 vol. in 8°. 430 p. 6 pl... RE Re hra at © non 0 | 1883 Tachyporiens, etc. par Rey. 1 vol in 8°. 295 p. 4 pl. A CE don rem: GULO) k.! 188 Mycropéplides; Sténices/par Rey,-r vol: in 8°.1263%p. 3 pl. MEN SN RE NE MIO # PUNAISES DE FRANCE | 1008 Pentatomides par Mulsant, 1 vol. in 8°. e pic2 plots RAR EN PR RTS | 1870 Corèides, etc. par Mulsant, 1 vol. in 8 250 p. : (0) RC 5 bou LE! | ee > Réduvides par Mulsant, 1 vol. in 8°. 18 D. 2 Le: RE SD LT Ne ee A re: VS SE ECOLES { 1859 Lygéides par Mülsant, 1 vol in 8°. 54 p. . . : ROSE SU moe MO 0e 0 41 OPUSCULES'EN TOMOL LOG IQUES Par Mulsant 1853 Description de 80 espèces Ce Coléoptères, 4 AS ne p'ecuple 6 » 1853 Supplement aux Coccinellides, 205 p. . AREA SE 6 » 1853 Les derniers Mélasomes (2arvilabres ou Pédinides), #13 : 4 DIE G >» s 1878 Chrysides de France par Abeille de Perrin, 108 p. 2 pl. . . . . 4 » ———— NN ——— En vente chez l’auteur : M. CI. Rey, 7, place St-Jean, Lron. Lyon. — Imp. Lith. et Grav. L. JaAcqueT, rue Ferrandière, 18. es d x | + 213Le Cinquième année. — N° 59 15 Novembre 1889. L'ÉCHANGE Revue Linnéenne ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE paraissant tous les 15 du mois Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d'Entomologie, et de la Société Entomologique de France. CONTINUÉ PAR L. SONTHONNAX F. GUILLEBEAU Ÿ A. LOCARD membre de la Société Entomologique de France. Vice-Président de la Société Malacologique de France. ++ ++ C.E. LEPRIEUR CI. REY membre de la Société Entomologique de France, Président de la Société Française d'Entomologie, membre honoraire de la Société d'histoire naturelle membre de la Société Entomologique de France et de Colmar etc. de la Société Linnéenne de Lyon. A jl À AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM. Ed. AnDprÉ (de Beaune), D' L. Bianc, 1. DÉériarp, DESBROCHERS pes Loces, A. Dupois (de Versailles), L. GirerD, R. Grirat, Valéry Mayer, J.-B. RenauD, A. Ricne, Ricnarp (de Grenoble), Nisius Roux, et À. Virror (de Grenoble). >< COMITÉ D'ÉTUDES POUR 1889. -R---- MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MARSEILLE. Co/éoplères exotiques. L. Blanc, D", 53, rue de la Charité, Lyon. Arnéralogie. MM. J. Minsmer, capitaine au x42° de ligne, à Lopive (Hérault). Zongicornes. A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAY. Æ/ydr0- canthares et Histérides. Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre Amara, Harpalus, Feronia. A. Chobaut, D', à AvIGNon. Carabiques gallo-rhénans. J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon blanc, ORLÉANS, Pselaphides et Scydmenides. L. Davy, à FoucÈre par CLers, (M.-et-L.). Ornifhologie. Desbrochers des Loges, 23, rue de Boisdenier, Tours (Indre-et-Loire), Carcudionides d Europe et circa. L. Dériard, 2, rue du Plat, Lyon. Orthoptères. L. Gavoy, 5, rue de la Préfecture, CARCASSONNE, (Aude). Lamellicornes. A. Locard, 58, quai de la Charité, Lyon. Ma/acologie /rançaise, (mollusques terrestres, d'eau douce et marins), et Cie, à FiLARETE BUCAREST (Roumanie), Æémuftères, Æétéroptères. H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. Orfhoptères et Nevroptères. J.- B. Renaud, Curculionides. A. Riche, 11, rue de Penthièvre, Lyon. Fossiles, Géologie. N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Bofanique. Marcel Vauloger de Beaupré, 54, rue Jean- Burguet, BORDEAUX. PAytophage d'Europe. A. Villot, 3, chemin Malifaud, GRENOBLE. Gordracés, Helminthes, 21, cours d’'Herbouville, Lyon. CLS) ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet Tout ce que concerne La rédaction, les annonces gratuites et Adresser les réclamations concernant l'envor du Fournal et le montant des annonces et des abonnements à M. L. Facquet, | Zprimeur, rue Ferrandière, 18. Lyon. . . . CI à renseignements sur les annonces non suivies d'adresse duit être @ envoyé à A1. L. Sonthonnax, 19, rue d'Alsace, Lyon. NN —— France, un an, 8 fr. — Union postale, 8, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr. 50 " A ET + MEN * REVUE LINNÉENNE Prière d'envoyer les axnonces et autres communications avant le 127 du mois. L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange. AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l’année 1880, entrainera l'envoi des n° parus de la même année. Ont payé leur abonnement pour l'année 4889 : M.M. G. Auery, Armentières. A. Arcon, Crest. Azam, Draguignan. F. Axcey, Marseille. Barrue, Monté- limar. Brenske, Postdam. Henri Bosœur, Marle. De la Barre, Chambéry. G. de Bury, St-Vaury. FE. Bovis, Bois-le-Roi. Berterix, Vésinnes. A. Biéruune, Tours-sur-Marne. Ch. Barrirror, Limalonges. BERTHOLET, Mornant. le Docteur Louis BLanc, Lyon. J. B. M. Brrerawski, Issoire. Croissanpeau, Orléans. Crerc, Pon- tarlier. CHaARPANTIER, aux Fourneaux. P. Caurix, Sédan. C. Cuantre, Lyon. A. Dupois, Versailles. L'abbé d'AxTEssanTY, Troyes. DELHERME de LarcENxE, Gimont. E. Durertre, Vitry le François, L. Davy, à Fougère. Daupe, à St-Flour. Derriarp, Lyon. Fauconner, Autun. FeuiLLape, Lyon. Henri Guyon, Paris. Hémarp, à Pont-à-Mousson. Hyppolite Haury, Luc (Provence). L'abbé HÉNON, à Givonne. Jurraxny, Manosque. Le Doc- teur Maupuir, Crest. le Docteur Mayer, Lyon. P. Pacrox, Paris. Ponson, Lyon. Et. Rasaup, Montauban. G. Rocc, Montpellier. Reieneux, Lyon. Repox, Lyon. A. Ricue, Lyon. Renaup, Lyon. VErcuËrr, Lyon. (Les personnes oubliées sont priées de réclamer.) Enumération d'insectes recueillis en Provence pendant l'hiver 1888-89, Par C. Rey. lu à la Société Linnéenne, le 28 Octobre 1880. Menton (Janvier et du 20 au 30 mars) COLÉOPTÈRES Carabiques — Cette grande famille ne m'a. pas fourni un grand nombre d'espèces exclusives à la région. En voici la liste: Licinus agricola OI., com- mune dans toute la Provence; paraît plus rare sur -la rive droite du Rhône, où il est remplacé par le peltoides Dej., — Calathus punctipennis Germ., commun. On le réunit à tort, selon moi, au cisteloides Pz.; il est plus grand, plus large, avec le prothorax pointillé sur toute sa base, au milieu comme sur les côtés. Je l'ai trouvé une seule fois aux environs de Lyon, à Beaunant. — Olisthopus fuscatus Germ., Ophonus meridionalis Dj. et Harpalus tenebrosus Dj. Ce dernier, remarquable par son reflet bleuâtre, se rencontre rarement à Lyon, aux sables de Bron et de Montchat. — Bradycellus distinctus Dj., au bord des mares saumâtres. — 7rechus Fairmairei Pand., parmi les Algues, 2 ex. Cet insecte que je n'avais ja- mais pris moi-même, ressemble, à sy tromper, au Trechus minutus F.; mais il a une forme plus ramassée; les élytres sont plus courtes, moins dé- primées, plus arquées sur les côtés, avec les stries plus profondes et les points enfoncés plus accusés, etc. — Limnaeum Abeillci Bd., parmi les Algues. Plus grand et moins obscur que le #igro- piceum Mrsh., qu'on n'a point encore trouvé en France. Hydrocanthares — Cette famille ne m'a procu- ré qu'une seule espèce à noter, savoir: Æy-droporus canaliculatus Lac., qu'on trouve également à Lyon. Palpicornes — Je n'ai à citer, parmi ceux-ci,que Laccobius obscuratus Rot., Ochthobius impressicollis Lap., punctatus Steph, subinteger R. et Cercyon arenarius R. Ce dernier qu'on trouve sur la plage maritime a été reconnu valable. Quant au Laccobius obscuratus, on s’obstine, sans raison, à le réunir au nigriceps Thoms. (sinuatus Motsch.); il est toujours moindre, plus oblong, plus obscur, avec la base inter- ne des cuisses intermédiaires 4 sans espace plus fine- ment et plus densément pointillé, etc. Staphylinides. — Cette famille nombreuse, sans m'offrir rien de nouveau, m'a permis de me compléter quelque part, tout en me fournissant quel- ques bonnes doublures. Je citerai entre autres: Philon- thus gagates R., Cafius sericeus Holm. et filum Ksw. C'est à tort que les catalogues réunissent ces deux dernières espèces qui sont très distinctes et entre les- quelles j'en admets une troisième, pruinosus Er., à ponctuation bien moins serrée et à teinte plus brillan- te, etc. — Quedius provincialis R., bien voisin de picipes Mann.,mais à abdomen plus irisé et plus atténué en arrière; Scintillans Gr., commun en Provence et parfois ailleurs, mais je ne l'ai jamais aperçu à Lyon; Heterothops binotatus et dissimilis Gr.; — Medon brunneus Er., me paraît identique à celui de la mon- taghe: pocofer Peyr., exclusif au bord des eaux saumâtres ; — Sunius unicolor et misellus KR., ce dernier différent de neglectus Maerk. par son abdo- men plus élargi, moins parallèle, etc.; — Oxytelus speculifer Kr. et Ancyrophorus angustatus Er., 1 ex.; Homalium impar R., réuni à tort au riparium Th. qui est un peu plus grand, avec l'ouverture des angles postérieurs du prothorax autrement ponctuée; fossu- latum Er., identique à celui du Mt-Pilat et du Lyon- nais; caesum var. rugatum R., remarquable par sa tête, son prothorax et ses épaules plus ou moins rou- geâtres; — Conurus lividus Er., espèce bien tranchée, constante, qu’on assimile à tort au pedicularius Er. — Tachyporus solutus Er., quelquefois aussi de Lyon; Oligota ruficornis Sharp.; — Oxppoda exoleta Er., rare à Lyon; rugatipennis Kr., rare, je n'en ai jamais pris qu'un seul exemplaire à Lyon; — Callicerus atricollis Aub., 1 seul ex., à la Mortola sur Je terri- toire italien, en fauchant; plus grand, plus convexe, moins finement ponctué qu'obscurus Gr., avec le dernier article des antennes moins long; — Aomalota 1 | | dx mt Len me mme ms mer 14 REVUE LINNÉENNE 83 D D DE CO DC NL puncticeps Th., parmi les Algues; — My-rmecopora lae- sa, fugax Er. et sulcata Ksw.;— Stenus scaber Fv., rugueux de même que glacialis Heer, mais de taille bien moindre, 2 ex.; politus Aub., espèce remarquable par son aspect lisse et sa ponctuation lâche, 1 ex. Psélaphides — Rien de nouveau dans cette fa- mille, si ce n’est quelques doublures, telles que Bry-a- Xis dentiventris Saulc.? nigriventris Schm.; Faro- nus nicaeensis Saulc., que je n'avais jamais capturé moi-même et qui se prend au pied des Oliviers; — Neuraphes myrmecophilus Aub. et Scy-dmaenus Helferi Schm. Silphides et familles suivantes rentrant dans les Clavicornes de Dejean. — Choleva maritima Rtt., parmi les Algues, longtemps rapporté à tort à l'A cicu- laris Kr.; — Pitenidium fuscicorne Er., Sacium den- satum Rtt. et Sericoderus Revelieri Rtt., moins soyeux et plus obscur que lateralis Gyl.; — Laemophloeus alternans Er., sur le Figuier, parasite de l'A poborus Jicüs Er.; très rare à Lyon; — Leucohimatium elon- gatum Er., parmi les Carex; — À tomaria atricapilla Steph., rare à Lyon, plus grand que pusilla Pk., ély- ‘tres immaculées, 1 ex.; scutellaris Motsch.; Mela- nophthalma fuscipennis Mann.et Berginus Tamaricis Woll.; celui-ci se trouve autant sur les Pins que sur le Tamarix; j'en ai un du Valais et d’autres de Curis (Rhône) où il a été capturé par M. Simon Guillebeau. Buprestides et Elaterides. — Je ne mentionnerai dans ces deux familles que Aphanisticus pygmaeus Luc. (siculus Muls.), rare, sur les Joncs, et À delo- cera punctata Hbst., qu'on dit avoir été rencontré aux environs de Lyon, à St-Laurent d'Agny. Anobides, Ptinides et Tomicides. — Peu de chose concernant ces familles, si ce n'est Dry-ophilus longicol- lis R., plus grand que tout autre, sur un genét en fleurs; — Ptinus irroratus Er. et Auberti Ab., sur le Chêne-vert; — Æypoborus ficüs Er., sur le Figuier, qu'il crible de petits trous. (A suivie) Herborisation au Crand-Revars le 10 Juin 1889 Le voyageur qui arrive à Aix-les-Bains, aperçoit au- dessus de la ville, c’est-à-dire à l’est, une longue crête … de rochers dont la cime escarpée paraît infranchissable. — Cette chaîne calcaire commence au-dessus de Chambé- = ry à la Dent-du-Nivollet; elle porte au-dessus d’Aix le nom de Grand-Revars et plus loin celui de monta- gnes de la Cluse. _ D'Aix-les-Bains, pour faire l'ascension du Revars, mil faut laisser l'établissement des bains à gauche, pren- dre la rue des Ecoles à droite, passer devant le Splen- “dide Hôtel et gagner le petit village de Mouxy (45 “ min.) Peu de chose à signaler dans ce parcours, notons F n “cependant dans les champs au bord de la route. | En sÉ Viola tricolor L. Vicia segetalis Thuil. Rumex acetosa L. Valerianella auricula D. C. — olitoria Poll. Odontites rubra Pers. Au dessous de Mouxy, la châtaigneraie Joane (677 mêt.) où commence le ravissant sentier tracé par le club alpin, sentier que nous ne quittons plus en ayant soin de tenir toujours la droite. 15 min. Pré du Crevé où nous trouvons: Orchis mascula L. — galeata LKk, — conopsea L. — globosa L. — laxciflora Lk. — maculata L. Eriophorum latifolium Hoppe. Equisetum pallustre L. Un peu plus haut, dans les haies et dans les bois coupés par des pelouses notons : Clematis vitalba. L. Arabis turrita L. Authyllis vulneraria L,. Coronilla Emerus L. Acer campestre L. « Viburnum lantana L. Lonicera xylosteum L. — etrusca Lant. Sanicula europæa L. Poly gonatum vulgare Duf. Paris quadrifolia L. Allium ursinum L. Luzula maxima D. C. Sous les melèzes et les sapins la flore devient riche. plus Aquilegia vulgaris L. Trollius europæus L. Cardamine impatiens L. Mæhringia muscosa L. Dentaria pinnata L. — digitata Lk. Arabis alpina L. Lychnis silvestris Hoppe. Taxus baccata L. Geranium silvaticum L. Acer opulifolium Will. monspessulanum L. Oxalis acetosella L. Rhamnus frangula L. — alpina L. Cytisus laburnum L. Orobus vernus L. Spiroea aruncus L. Rosa alpina L. — rubifolia Vill. Sorbus aucuparia L. Saxifraga rotundifolia L. Ribes alpinum L. Sambucus racemosa L. Viburnum opulus L. Lonicera alpigena L, — nigra L, 84 REVUE LINNÉENNE ENT ER PEU Valeriana officinalis L. _ montana L. — tripteris L. Asperula odorata L. Bellidiastrum Michelii Cas. Vaccinium myrtillus L. Pyrola secunda L. — rotundifolia L. Atropa belladona L. Veronica teucrium L. — urticoefolia L. Galeobdolon luteum Huds. Salix capraea L. Lilium martagon L. Polygonatum multiflorum Al. — verticillatum All. Convallaria magalis L. Mayanthemum bifolium D. C. Tamus communis L. Orchis bifolia L. Listera ovata KR. B. Neottia nidus avis Rich. Luzula nivea D. C. Carex digitata L. Polypodium vulgare L. Un petit ruisseau court sous bois, sur ses bords crois- sent : Chrysosplenium oppositifolium L. Ranunculus aconitifolius L. Cacalia alpina Jacq. Prenanthes purpureus L. A mesure que l'on s'élève, la forêt devient moins épaisse, le terrain plus sec on trouve: Thalictrum aquilegifolium L. Lunaria rediviva L. Alchemilla vulgaris L. Astrantia major C. Centaurea montana L. Crepis taraxacifolia Thuill. Leontodon hastilis L. Hieracium præaltum Vill. Campanula glomerata L. Gentiana lutea L. Thesium alpinum L. Polypodium calcareum Sm. Dans les éboulis quelques rares pieds de Cyclamen europœum L. malheureusement pas fleuris. Les bois cessent et l’on aperçoit au-dessus de soi une muraille de rochers où à 50 mètres il est impossible de distin- guer le passage. Sur les parois de ces rochers en prenant bien garde de ne point tomber on peut ramas- ser : Kernera saxatilis Reich. Draba aizoides I. Arabis muralis Bert. — alpestris Schl. Rubus saxatilis L. Saponaria ocymoides L. Athamantha cretensis L. Primula elatior Jacq. — auricula Vill Saxifraga aizoon Jacq Globularia cordifolia L.. Il reste à gravir les lacets qui se terminent par le Pertuiset (1403 mèêt\. On débouche dans de vastes prairies, d'où l’on jouit d'un coup d'œil splendide sur la ville d'Aix, le lac du Bourget, la Dent du Chat, le Colombier du Bugey et les Alpes de la Savoie dont les cimes neigeuses se profilent à gauche. Dans les prairies qui nous paraissent très riches, à la hâte nous ramassons : Gentiana verna L. » alpina Vill. Nigritella angustifolia Rich. Orchis sambucina L. Botrychium lunaria Sw. Malheureusement le mauvais temps qui nous pour- suit depuis le commencement de notre course ne nous permet pas de pousser plus loin nos investigations. La pluie tombe à torrent, nous ne pouvons même nous réfugier dans les chalets du Revars situés à 1475 mètres ni d'atteindre le sommet 1545 mètres. Nous redescendons par le même chemin sur Aix où nous arrivons après 8 heures de marche. La course complète du Revars demande 10 heures, au naturaliste bien entendu. Nous conseillons à ce dernier de partir de fort bon matin d'Aix, de gagner du Revars le sommet de la Dent-du-Nivollet et de redescendre sur Chambéry d'où il pourra le jour même rentrer à Aix. Nous sommes persuadé qu'il fera une riche moisson dans cette région plus connue des touristes que des botanistes. Pour notre part nous sommes heureux d'attirer l'attention sur une course aussi facile que productive. Nisius ROUX Note sur la nouvelle espèce de Bythinus décrite par M. Grilat Le Bythinus en question n’est pas nouveau. Il a été décrit, il y a fort longtemps, par mon excellent ami M. de Saulcy, sous le nom Baudueri. I] l'a été depuis par M. Reitter, sous celui de /ate- brosus, puis déréchef par le même, sous celui de blandus. Un 4° nom est superflu. La variété 4 à cuisses épaisses (spissipes Croiss. est seule à mentionner, la ® appartenant aux 4 espè- ces: Baudueri, latebrosus, blandus et Ravouxi. MM. Grilat et Ravoux, tous deux abonnés à la Revue de M. Fauvel, ont oublié de consulter le n° 1 Janvier 1880. Ils y auraient trouvé une note concer- nant cette espèce. C’est une inadvertance regrettable, car M. Ravoux y est cité, ainsi que M. Warnier de Reims, qui m'avaient soumis, en même temps, la même espèce. PORN PT A a CrEe EC À Û Er REVUE LINNÉENNE Un seul doute pouvait être émis sur le type du - Baudueri, que M. Fauvel suppose le Pyrenœus ; mais alors le Bythinus en question devrait prendre un des deux noms de Reitter, spissipes désignant spé- cialement la var. 4 à cuisses renflées. Le même phénomène se représente pour l'inflatipes Rtt., qui n’est qu'une variété «lu clavicornis Panz. L'entomologie est une science assez aride par elle- même. Les plus grandes difficultés naissent surtout des doubles emplois et tous nos efforts doivent tendre à l’épuration, surtout dans les petites familles. D. CROISSAN DEAU Note Je regrette de ne pouvoir partager la manière de voir de M. Croissandeau sur les Bythinus Baudueri, latebrosus et Ravouxi. Je considère ces trois espèces comme très distinctes et comme devant constituer trois espèces ; le nom de spissipes Crois. devra être rejeté comme inédit, M. Fauvel s'étant expliqué d'une façon catégorique, sur ce sujet, dans la Revue Francaise d'Entomologie, de cette année. R. GRILAT CATALOGUE DES COLÉOPTÈRES du Département de l'Ain Par F. Guillebeau (Suite). Philonthus Curtis. splendens Fab. * Reculet, Montrond, intermedius Boisd et Lac. * Charnoz. laminatus Creut. * Meximieux, Bourg. montivagus Heer. * Reculet, Montrond. nitidus Fab. * Le Poizat. cyanipennis Fab. * Le Plantay. œneus Rossi. Tout l'Ain. carbonarius Gylh. id. 9 temporalis Rey. * Nantua, Reculet, Montrond,. 10 tenuicornis Rey. * Le Plantay. 11 atratus Grav. * id. Gévrieux. 12 decorus Grav. * Nantua. politus Fab, * Le Plantay. 14 lucens Mannh. id. 15 varius Gylh. Tout l'Ain. v. bimaculatus Grav. * Bugey. 10 marginatus Fab. * Le Plantay. 17 albipes Grav. * id. 18 umbratillis Grav. * Bourg. 19 cephalotes Grav. * Le Plantay. 20 fimetarius Grav. Tout l'Ain. 21 sordidus Grav. * id. 22 sparsus Lucas. * Le Plantay. 23 ebeninus Grav. * 24 corruscus Grav. ŒNI DUR GR Gévrieux. id. # id. 25 26 27 28 29 30 OUR SD [ex] NET SD æ «© LO OI — concinnus Grav. Tout l'Ain. fumigatus Er. * Le Plantay, Bugey. debilis Grav. Tout l'Ain. sanguinolentus Grav. * Le Plantay. cruentatus Gmel. id. scybalarius Nordm. id. longicornis Fauv. varians Payk. Tout l'Ain. agilis Grav. id. ventralis Grav. * Le Plantay. discoideus Grav. * Bourg, Montluel. rufimanus Er. * Gévrieux, Charnoz. quisquiliarius Er. * Le Plantay, Charnoz. rubidus Er. * Charnoz, nigrita Grav. * Le Plantay, Bugey. fumarius Grav. * Chateau-Gaillard, Bourg. micans Grav. * Bugey. fulvipes Fab. * Bugey. punctatus Grav. * Marais de Serrières-de-Briord. Rabigus Mulsant et Rey. tenuis Fab. Tout l'Ain. pullus Grav. id. Gabrius Leach. exiguus Nordm. * Le Plantay. astutus Er. * id. nigritulus Grav. Tout l'Ain. Bisnius Thomson. procerulus Grav. * Charnoz, Le Plantay. prolixus Er. * Charnoz, Le Plantay. elongatulus Er. * Bugey. Remus Thomson. signaticornis Rey. * Bourg, Bugey. cinerascens Grav. Tout l'Ain. Quedius Stephens. lateralis Grav. Tout l'Ain. mesomelinus Marsh. * Trévoux. nigrocæruleus Rey. * Le Plantay. variabilis Heer. * id. ochripennis Ménét. * id. assecla Rey. * Villars, Bourg, Gévrieux. fulgidus Fab. * Le Plantay. cruentus OI. * Le Plantay. xanthropus Er. * Nantua. scitus Grav. * Gévrieux, Le Plantay. cinctüus Payk. Tout l’Ain. fuliginosus Grav. Tout l'Ain. tristis Grav. id. molochinus Grav. * Le Plantay. picipes Mannh. Tout l'Ain. nigriceps Kraatz. * Bugey. peltatus Er. * Nantua, Bugey. maurorufus Grav. * Villebois. suturalis Grav. * Nantua. oblitteratus Er. * Bugey. lucidulus Er. * Le Plantay. scintillans Grav. * Le Plantay. rufipes Grav. * id. Bugey. semiobscurus Er. Tout l'Ain. attenuatus Gylh. id. REVUE LI 26 persimilis Rey. * Le Plantay.. 27 boops Grav. Tout l'Ain. Euryporus Erichson. 1 picipes Payk. * Nantua, massif de Portes. Heterotops Stephens. prœvius Er. * Le Plantay. niger Kraatz. * Villebois. flavolimbatus Motch. * Le Plantay. D — Acylophorus Nordmam. 1 glabricollis Bois. Lac. * Le Plantay, Villebois. Tanygnathus Erichson. 1 terminalis Er. * Marais de Serrières-de-Briord, (Rey). Othius Stephens. fulvipennis Fab. Tout l'Ain. melanocephalus Grav. * Le Plantay, Bugey. punctipennis Boisd, et Lac. * Charnoz. D D — Baptolinus Kraatz. alternans Grav. * Nantua. longiceps Fauvel. * Nantua, Reculet. D Gauropterus Thomson. fulgidus Fabricius * Trévoux. = Xantholinus Serville. 1 glabratus Grav. * Trévoux, Charnoz. 2 tricolor Fab. * Bords de l’Abarine et de l'Ain. 3 longiventris Heer. Le Plantay, Bugey. 4 linearis Oliv. id. id. 5 punctulatus Payk. id. id. 6 ochraceus Gylh. id. id. 7 picipes Thomson. Bugey (Rey). Nudobius Thomson. 1 lentus Grav. Bugey. Leptacinus Erichson. parumpunctatus Gylh. * Le Plantay. batychrus Gylh. Tout l'Ain. linearis Grav. * Le Plantay. , formicetorum Maerkel, * Le Plantay, Bugey. DMC NOULS Leptolinus Kraatz. 1 nothus Erich. * Le Plantay. Cryptobium Mannerheim. 1 fraccicorne Payk. Tout l'Ain. Achenium Curtis. 1 depressum Grav. * Bords de la Saône, du Rhône et de l'Ain. 2 humile Nicol. * Bords de la Saône. Lathrobium Gravenhorst. 1 geminum Kraatz. Tout l'Ain. NNÉENNE Res TE ST NT D D Ir CLOUS "D SF WIN #10 © — SA) lævipenne Heer. * Charnoz. fulvipenne Grav. Tout l'Ain. castaneipenne Kolen. id. brunnipes Fab, * Le Plantay, Bugey. punctatum Zetters. * Le Plantay, Charnoz. filiforme Grav. * Le Plantay. longulum Grav. Tout l'Ain. spadiceum Er. * Bords de l’Albarine et de l'Ain. pallidum Nordm. * Le Plantay, Charnoz. quadratum Payk. * Le Plantay. terminatum Grav. Tout l'Ain. multipunctatum Grav. id. | angusticolle Boisd. et Lac. * Bords du Rhône, de l’Aïn et de l'Albarine bicolor Er. * Bords de l'Ain, Charnoz picipes Er. * id. id. Domene Fauvel. scabricollis Er. * Nantua, Reculet. Pseudobium Mulsant et Rey. labile Er. * Bords de l’Albarine, Gévrieux. Medon Stephens. brunneus Er. * Nantua, Forêt de Seillon. fusculus Mannh. * Le Plantay, Bugey. ripicola Kraatz. * id. id. apicalis Kraatz. * id. id. bicolor Oliv. Tout l'Ain. melanocephalus Fab. id. obsoletus Nordm. id. obscurellus Er. * Le Plantay. Scopaeus Erichson. lævigatus Gylh. Tout l'Ain. Erichsoni Kolen. * Bugey, Bords de l'Ain et de J’Albarine. scitulus Baudi. * id. rubidus Rey * id. id. didymus Erichson. Tout l'Ain. cognatus Rey. * Le Plantay. minutus Er. Tout l’Ain. minimus Er. * Le Plantay. id. Stilicus Latreille. fragilis Grav. * Le Plantay, Bourg. subtilis Er. * id. Bugey. similis Er. Tout l'Ain. geniculatus Er. * Le Plantay. afinis Er. Tout l'Ain. rufipes Germ. * Le Plantay. D || orbiculatus Oliv. id. Bugey. + | ruficollis Fab, Bugey, Bords de la Saône, du Rhô- | ne, de l'Ain et de l’Albarine. E || gemellus Kraatz. Gex, bords de l'Albarine. | brevipennis Boisd. et Lac. * Le Plantay, Villebois. littoralis Grav. Tout l'Ain. riparius Lin. * Bugey, Le Plantay. longipennis Er. Tout l'Ain. caligatus Er. * Le Plantay. limnophilus Er. * id. Paederus Fabricius. É | | Gr Gr dé Si EE la Sunius Stephens. subditus Rey * Le Plantay, Charnoz. filiformis Lat. * id. id. diversus Aubé * Le Plantay. angustatus Payk. Tout l'Ain. intermedius Er. id. 6 neglectus Maerk. * Le Plantay. OUR Où © Evaesthetus Gravenhorst. 1 scaber Thoms. * Le Plantay. 2 bipunctatus Fauvel * id, 3 ruficapillus Boisd. et Lac. Le Plantay, Bourg, Bugey. 4 lœviusculus Mannh. * id. id, (a suivre). Nota: Les espèces, pour lesquelies aucune localité n'est indi- quée, se trouvent dans tout le département. Celles dont la localité est précédée d’un astérisque * ont été prises par moi. F. G. La chasse des Insectes dars les inondations C'est au printemps et pendant les mois d'hiver que cette chasse offre le plus d'avantages. Les mois de Juillet et d’Août ne donnent à l’entomologiste que peu d’espèces intéressantes à récolter, du moins aux envi- rons de Lyon, car il est bien certain que dans les débris charriés par les torrents des montagnes, les bon- nes espèces ne doivent pas faire défaut, puisque c'est pendant ces deux mois que la faune alpine est dans tout son éclat. Il ne faut jamais négliger cette chasse, toujours très preductive comme nombre d'individus et comme va- riété dans les espèces. Chaque crue d'une rivière fait sortir de leur retraite les insectes qui se trouvent blottis les uns dans les racines de certaines plantes avoisinant les eaux, d'autres qui, tout transformés déjà, se sont enfouis dans le sol pour s'abriter contre les intempéries de l'hiver. Ces insectes entrainés par le courant se cramponnent aux épaves que les eaux charrient, en attendant qu'une circonstan- ce quelconque les rejette sur le rivage. Cette chasse on le comprend permet de se procurer certaines espèces des montagnes et aussi certaines espèces dont les habitudes souterraines ou peu connues ne permettent pas de les capturer d’une façon normale. Tel est le cas de certains Trechus et tout spéciale- ment du Bradycellus Godarti qui n’ont pu jusqu'à ce jour être trouvés d’une façon différente. Les Staphylinides et les Carabiques sont toujours les plus nombreux, mais à part, je crois, les Bupres- tides et les Longicornes qui font absolument défaut, on peut espérer rencontrer des représentants de toutes les autres familles. Pour que cette chasse soit fructueuse, il est certains moyens qu'il est bon de connaître et que nous allons essayer d'indiquer. Ces moyens varient selon que la crue est dans sa période ascensionnelle ou dans sa période de décrois- sance. Dans le premier cas un moyen qui m'a toujours donné d’excellents résultats, consiste à arréter au passa- ge, au moyen d'une fourche ou d’un rateau, les bran- chages et les débris que la rivière charrie, de les tirer à soi lentement et de les jeter sur une nappe. Cette dernière opération doit se faire avec soin et surtout avec persévérance, il ne faut pas craindre de secouer violemment et plusieurs fois les débris, les insectes étant mouillés y adhérant fortement; il ne faut pas non plus se presser pour rejeter les fins débris du tria- les insectes engourdis passeraient inaperçus, en c’est le moment de faire preuve de patience, rare de ne pas étre récompensé par un ge, car un mot il est bien succès. (A suivre). SE ARR mr M. Léopold Karlinger, VIENNE (Autriche) Dammstrasse, 55. Offre à des prix les plus modérés des Lépidoptères européens préparés et des Chrysalides vivantes en bonne qualité. Inseckten-Borse, Central-organ zur Vermittelung Angebot, Nachfrage und Tausch. Rédaction : Augustusplatz. von Leipsig, 1, D I BULLETIN DES ÉCHANGES Toute personne qui enverra à M. E. Barthe Ancienne route du Teil, Montélimar, 60 exem- plaires de Coléoptères en 5 ou 6 espèces préalablement acceptées recevra les espèces suivantes : 1 Carabus nemoralis Alpes 18 Molops terricola Alpes 35 Omosita colon Allemagne 2 » intricatus Rouen 19 Lagarus vernalis Allemagne 36 Parnus griseus Montélimar 5 » purpurascens St-Gaudens 20 Europhilus scitulus » 537 Aphodius sticticus » 4 Tachypus flavipes Montélimar 2 » fuligiuosus Allemagne 38 » pusilius Aliemagne 5 Bembidium 2-guttatum Allemagne 22 Cymindis humeralis Isère 59 » sericatus Alpes 6 Patrobus excavatus » 23 Calathus micropterus Alpes 40 Psammobius sulcicollis Allemagne 7 Dyschirius globosus » 24 » punctipennis Algérie 41 Trox Fabricii Algéris 8 Bradycellus harpalinus » 25 Hyphydrus ovatus Allemagne 42 Hoplia 2-lineata » 9 Stenolophus Skrimshiranus » 26 _Cœlambus inœqualis » 45 Phosphænus hemipterus Montélimar 10 Acupalpus exiguus » 27 Hydroporus planus » 44 Opatrum pygmœum ) 11 Cælia ingenua » DE » pictus » 45 Otiorhynchus muscorum Alpes 12 Leirus aulicus » 20 » g—lineatus » 46 » gemmatus Styrie 15 Pterostichus cristatus Alpes 50 Creniphilus globulus » 47 Phyllobius mus Ardèche 14 Argutor spadiceus » 31 Myrmedonia canaliculata Allemagne 48 Tr: ichyphiœus scaber Allemagne 15 » diligens Allemagne 52 Tachinus fimetarius » 49 Smicronyx cyaneus Montélimar 16 Steropus concinnus Alpes 33 Proteinus brachypterus Alpes 50 Brachomyx pineti Ardèche 17 Platysma oblongopunctata Rouen 34 Tr.mium brevicorne » 88 REVUE LINNÉENNE meme) ANNONCES ANNUELLES : Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi- vement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la ligne pleine. En vente, chez M. L. Jacquet, Imprimeur, Rue Ferrandière, 18, Lyon, toutes les années parues de l'Echange (1885-1886-1887 et 1888), contre l'envoi d'un mandat poste de ‘7 francs. Chaque année prise séparément 2 francs. HENRI GUYON Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris ——— PNR SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’INSECTES Grand format vitré, 39-26-6 ................ 2 50 Grand format carton, 39-26-6 .............. 2 Pettonnat 20102 OM RM EME CON 1 85 Petttomnat 2010 M) PSbr OC EEE 1 50 Bôités doubles fonds MHÉSESETE ne eere cc eLC 2 50 Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande. PARIS —- 54, Rue Chapon, 54 — PARIS LT ANNONCES DIVERSES Prix des annonces: La page, 16 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, 0, fr. 20 c. Il sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour °/, sur les annonces payantes pour la x'e insertion, 50 o/, pour les insertions répétées, de la même annonce. Jout abonné a droit, pour chaque numéro, si l’espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange. Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout 60 feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 2$ fr. Pour les demandes s'adresser à M. Ant. Otto, comptoir Minéralogique à Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2. er OUVRAGES A DISFOSER Par M. CI. Rey RL D HISTOIRE ne DES COLÉOPTÈRES DE FRANCE 1860 Altisides par Foudras, 1 vol: in 8?, pe. 3 10 1802 Mollipennes (Lampbrrides, Te éphoride UE Mulsant, 1 vol. in &° 431P; 3 3 pl. (éd épuisée) . 15 » 1863 Angusticolles (Clérides) et Diversipalhes (Lyrmexvlonides), 1 vol. in 8°. LÉ P apr Par Mulsant, 6 >» 1863 Longicornes (2° éd ), 1 vol. in 8°, 590 ». par Mulsant. . . s Pa (CURE 1865 Fossipèdes (Cébrionides) et Brévicolles (Dascillide s) par Rey 1 1 vol. in 8, I . PF pl. 6 > 1866 Vésiculifères (Malachides) par Rey, 1 vol. in 8°. 306 p. 7 pl. Due 10 > 1866 Colligères (Anfhicides) par Mulsant,-1 vol. in 8°. 187 P- 3 ni : 6 » 1867 Scuticolles (Dermestides) par Mulsant, r vol. in &°. 186 p. 2 pl. 6 » 1868 Gibbicolles (P#inides) par Rey, 1 vol. in 8°. 224 p. 14 pl... 10 » 1868 Floricoles (Dasrtides) par Rey, 1 vol. in 8°. 315 P. 19 pl. 15 » 1869 Piluliformes (Brvrrhides) par Mulsant, 1 vol. in 8". TS AD EZ 4 6 » 1871 Lamellicornes (2° éd ) par Mulsans, 1 vol. in 8°. 733 p. 3 pl. 15 » 188s Palpicornes (2° éd.) par Rey, 1 vol. in 8°. 374 p. Î2 PISE ROSE 9 >» 1887 Essai sur les larves de Coléoptères par ce 1 vol. in 8°. 126 p. ain 3 » Lé BRÉVIPENNES OÙ STAPHYLINIDES 1871 Bolitocharaires par Rey, 1 vol. in 8°. 321 p. s pl. 8 » 1871 Aléocharaires par Rey, 1 vol. in 8°. 565 p. 5 pl. 10 > 1877 Staphyliniens par Rey, r vol. in 8°. 712 p. 6 pl. 15 >» 1875 Pédériens, etc. par Rey, 1 vol. in 8°. 3381p. 6 FÉ : 9° 1380 Homaliens par Rey, 1 vol. in 8°. 430 p. 6 pl. - . . . 6 » 1383 Tachyporiens, etc. par Rey, 1 vol. in 8°. 205 PAP RME 10 » 1384 Mycropéplides, Sténides par Rey, 1 vol. in 8°. 2 . p. 3 PI. 10 » A DE FRANCE 1866 Pentatomides par Mulsant, 1 vol. in 8°. 365 p. 2 pl. 11 > 1870 Coréices, etc. par Mulsant, 1 vol. in 8°. 250 p. 2 pl. Y Le: 1873 Réduvides par Mulsant, 1 vol. in 8°. 118 Preaple 4 » 1879 Lygticdes par Mulsant, 1 vol. in 8°. 54 p. à : 3 » OPUSCULES $ ENTOMOLOGIQUES Par Mulsant 1853 Description de 80 espèces de Coléoptères, 4 pie tie 192 p. 3 pl. 6 1853 Supplement aux Coccinellides, 203 p. . 3 RPC 6 1853 Les derniers Mélasomes (arcilabres où Pédinides), 242 p. 4 DIR 6 1878 Chrysides de France par Abeille de Perrin, 108 p. 2 pl. AN 4 ——— AN — En vente chez l’auteur : M. C1. Rey, 7, place St-Jean, Lron. Lyon. — Imp. Lith. et Grav. L. JacqQuET, rue Ferrandière, 18. hs ed'e D, 2 hs ben 1275079 US Cinquième année. — N° 15 Décembre 1889. L'ÉCHANGE Revue Linnéenne ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE paraissant tous les 15 du mois Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d'Entomologie, et de la Société Entomologique de France. CONTINUÉ -PAR* L. SONTHONNAX F. GUILLEBEAU + A. LOCARD membre de la Société Entomologique de France. Vice-Président de la Société Malacologique de France. ++ ++ CG. E. LEPRIEUR CI. REY membre de la Société Entomologique de France, Président de la Société Française d'Entomologie, membre honoraire de la Société d'histoire naturelle membre de la Société Entomologique de France et derColmarsetc. de la Société Linnéenne de Lyon. —@— Ÿ — fINx N & | AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM. Ed. Anpré (de Beaune), D' L. Braxc, [. Dérrarp, DesprocHERS pes Loces, A. Durois (de Versailles), L. Giréro, R. Grirar, Valéry Maver, J.-B. RenauD, A. Ricne, Ricuarp (de Grenoble), Nisius Roux, et À. Vircor (de Grenoble). se > === COMITÉ D'ÉTUDES POUR 1889. . ‘ MA. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MARSEILLE. Co/éoplères MM. J. Minsmer, capitane au {2€ de ligne, à LODÈËve exotiques. (Hérault). Zongicornes. L. Blanc, D)", 55, rue de la Charité, Lyon. A//néralogie. A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAY. //y@r0- er Cie, à FILARETE BUCAREST (Roumanie). Æ/emuptères, canthares el Histérides. & Hétéroptéres. Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. OyfAoptères Arnara, Harbalus, Feronïa. et Névroptères. AS Chobaut, D", à AviGnox. Carabiques gallo-rhénans. J.-B. Renaud, 21, cours d'Herbouville, Lyon. J. RAR ES 15, rue du Bourdon bianc, ORLÉANS, Curculionides. e ; Pselaphides et Sc Le nides. A. Riche, 11, rue de Penthièvre, Lyon. Ævsszles, Géologie. L. Davy, à FoucÈre par CLers, (M.-et-L.) Ornithologre. N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Pofanique, Desbrochers des Loges, 23,rue de B den Tours Marcel Vauloger de Beaupré, 54, rue Jean- (Indre-et-Loire). Czr-culionides d'E uTOope et cica. Burguet, BORDEAUX. PArtophage d'Europe, L. Dériard, 2, rue du Piat, LyoN. OrtAoprères. A. Villot, 5, chemin Malifaud, GRENOBLE, Gordracés, L. Gavoy, 5, rue de la Prétscinre, CARC:SSONNE, (Aude). Uelminthes. Lamellicornues. à A. Locard, 58, quai de la Charité, Lyon. Aa/acokogie francaise noie s terrestres, d'eau douce et marins). 2) ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES Lyon, Rue Fcrrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet Joul ce que concerne La réde lion, les annonces graturites et ! Adresser Les réclamations concernant l'envor du Four nal Vensel£nerments sur les annonces non suivies d'adresse dit être & el Le montant des annonces et des abonnements à A1. L. Jacquet, PRE » , # . | envoyé à A1. L. Sonthonnax, 19, rue d'Alsace, Lyon. | Zxprimeur, rue Ferrandière, 18. Lion. NN ————— France, un an, 8 fr. — Union postale, 3, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr. 50 ge er ft y : | REVUE LINNÉENNE Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 12 du mois. L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange. AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l’année 1880, entrainera l'envoi des n% parus de la même année. Ont payé leur abonnement pour l’année 1829: MM. Aou, Notaire à Gray. DescuaxGes, Longuyon. Ch. Royer, Langres. (Cassian, Grenoble. Le D' Gukpez, Grenoble. Roux, à Montrevel. Arpnonse (Joseph), Paris. BourGeoiïs, Paris. Henri Eupes, Paris. FLeu- TIAUX, Paris. Jules de Gauzres, Paris. PiersoN, Paris. Simoxxor Revo, Semur. Mazer, Ollioules. LEevorTuRrIER, Orival. Savin de Larcrause, à Montlouis. M"° Foucère, Bordeaux. A. Aucereau, Bordeaux. J. BRAQUEHAYE, Bordeaux. V. Grexer, St-Julien. A. de Manuez, Alberville. C. Méiner, St-Étienne. Warnier, Reims. Rasser- LET, Reims. Tunior, Reims. Roux, St-Marcellin. Le D' Forr, Draveil. Desprocners des Loces, Tours. Ch. Verrier Lérarpière à Mézières en Gâtine. Moquerys, Evreux. Oserrnur, Rennes. Le D' Lésereuc, Brest. L’Abbé Sauze, Marcieu. V. G. de Boy, Bujalœuf. Xaugeu à Ria par Prades. Maurice Dorré Laon. E. Mo- REL Limoges. Le D' Rousseau, Joinville-le-Pont. Marjorrer à Aîme. A. Tuery, St-Charles. L'abbé VaLLée à Mont. C. Ricuaup aux Dombes. Peccapzau, Toulouse. Nicorron, au Croisic. DEcors, Le Blanc. Minswers, Mende. Pouzer, Partenay. Moisson, Oran. BoucEarp, Caen. Le Baron de Vire d'Avray, Bo rges, ; (Les personnes oubliées sont priées de réclamer.) CORRESPONDANCES M. H.G. L'guières. Les renseignements que vous demandez et qui intéressent vivement tous ceux qui s'occu- pent de Lépidoptères, paraîtront dans le n° de Janvier. Merci de votre communication. M. P. Vous pouvez envoyer votre correspondance en langue Allemande. En terminant la cinquième année du Journal, nous tenons à remercier nos alonnés du concours qu'ils nous ont prété, soit par les sympathiques encouragements qu'ils nous ont plusieurs fois témoignés, soit en nous envoyant, quelques uns, des communications intéressantes pour la Revue. a mr Sn mt men cms Certaines irrégularités se sont produites dans l'envoi du Journal, des retards bien indépendants de notre vclonté nous ont valu plusieurs fois des réclamations qui, tout en nous stimulant pour en éviter le rctour, nous ont prouvé que notre pette publication était toujours bien accucillie et qu’elle rendait des scrvices en facilitant les échanges. Nous ferons donc notre possible pour que désormais le Journal paraïisse régulièrement tous les 15 de chaque mois. Nous avons voulu aussi justifier le titre de Revue Linnéenne en ne nous 1enfer- mant pas uniquement dans le domaine de l'Entomologie, sans toutefois trop nous écaiter de la pensée première de son fondateur qui était de laisser à cette science la plus large part. JE CE RARE Procès-verbal de la Séance du 28 Octobre 1889. Société Linnéenne de Lyon Présidence de M. Saubinet La séance est ouverte à 8 h. Le procès-verbal de la précédente séance est Procts-verbal de la Séance du 12 Août 1889. lu et adopté. M. Rey s'occupe des familles des Carabiques. des Hydrocanthares, des Palpicornes, des Sta- La séance est ouverte à 8 h. phylinides, des Buprestides et quelques autres pour signaler les espèces qu'il a trouvées en Pro- à me : vence pendant l'hiver 1888-80. et les observa- E£ DUDCeF Neal CERN SRE tions auxquelles elles ont donné lieu. lu et adopté. s Ne À propos d'une observation de M. Rey sur M. Rey donne lecture de ses « Remarques en l'orthographe géosraphique ,, MM. le Doctét Passant ; St-Lager et Saubinet échangent quelques remar- M. Gabillot demande quelques renseignements | ques sur l'altération vraiment bizarre que pré- sur la prochaine excursion au Lantaret; ils lui | £entent actuellement certains noms officiellement Présidence de M. Rey M. Rey préside en l'absence de M. Saubinet. sont donnés par M. Redon. admis, altération causée par le manque d'étude La séance est levée à o h. de l’étymologie. mn REVUE LINNÉENNE ot M. Louis Blanc fait hommage à la société de _son Etude sur la sécrétion de la soie et la structu- re du brin et de la bave. M. Louis, Blanc sur l'invitation de M: le Pré- sident, raconte en peu de mots le résultat de ses recherches ; comment il est arrivé à découvrir un troisième corps dans la constitution de la bave, corps auquel il a donné le nom de mucaïdine et comment il a pu se rendre compte exactement de la formation des trois éléments constituants, fibroïne, grès, et mucaïdine et de leur lieu parti- culier de productien. Pa séance.est levée à 9 h. NOTICES CONCHYLIOLOGIQUES par À. Locard IX Les GRANDS MYTILES DES CÔTES DE FRANCE Dans un précédent article du journal l'Echange (n° du 15 mai 1 88g), nous avons passé en revue les différentes espèces appartenant aux petits Mytiles de nos côtes, classés par quelques auteurs dans le genre Mytilaster, quoique ils ne diffèrent, en réalité, des vrais Mytilus que par leur petite taille. Aujourd'hui nous nous proposons d'examiner les autres espèces appartenant au genre Mytilus, c'est-i-dire les formes de taille plus ou moins grande et qui toutes vivent ça et là dans la zone littorale des côtes de France. On peut diviser ces formes en deux groupes bien distincts ayant chacun pour prototype une espèce par- faitement caractérisée et aujourd'hui bien connue: 1° Groupe du Mytilus Galloprovincialis, renfer- mant des coquilles d’un galbe plus où moins déprimé, avec un profil largement subrectangulaire; ce groupe comprend sept espèces. 2° Groupe du Mytilus edulis, renfermant des co- quilles d’un galbe plus ou moins renflé, plus étroite- ment allongé, subcylindroïde; ce groupe compte cinq espèces. Mais avant de donner les caractères propres à cha- cune de ces formes, il importe de bien établir qu'il s’agit, dans cette étude, plus particulièrement des co- quilles dont les animaux vivent à l'état sauvage. Depuis l'introduction de la mytiliculture, on arrive à modifier notablement les caractères des formes primitives. Mais hâtons-nous de le dire, ces modifications dues à la domestication, au lieu d’enlever les caractères originaux ou de les affaiblir, ne font au contraire que les exalter de telle sorte que ce qui s'applique à une espèce sau- vage ou naturelle, s'applique encore mieux aux formes que l’on trouve sur nos marchés. 1° Groupe du Mytilus Galloprovincialis. Mytilus herculeus, de Monterosato. — Coquille de très grande taille avec le sommet très antérieur, et la région antéro-supérieure fortement arquée; angle posté- ro-dorsal situé à l'extrémité du premier tiers de la hau- teur totale à partir du sommet, — Cette forme assez rare vit sur les côtes de Provence où elle atteint de 100 à 120 mil. de hauteur totale pour 60 à 65 de largeur maximum; en Italie et en Algérie on rencontre une var. M14aj0r qui va jusqu'à 170 mill. de hauteur, Mytilus Galloprovincialis, de Lamarck.— Coquille de taille moyenne, d'un galbe subrectangulaire, non arqué dans le haut; sommet antérieur; bord antérieur presque droit et non arqué; angle postéro-dorsal étroit situé dans le haut de la coquille; région inférieure réguliè- rement arrondie; arête apico-rostrale peu saillante. Haut. 73; larg. 40; épaiss. 29 millim. — C’est bien à tort que cette Lelle forme si nettement caractérisée a été confondue par quelques auteurs avec le Mytilus edulis. Après de longues recherches nous avons fini par retrouver le type original de Lamarck avec l'étiquette écrite de sa main. Le M. Galloprovincialis quoique vivant sur toutes nos côtes se trouve plus particulièrement répan- du dans la Méditerranée. On l’observe à l'état fossile dans les dépôts du Monte-Mario où il est parfaitement caractérisé, tandis que le A. edulis également bien typique ne se trouve que dans les dépôts du Crag rouge d'Angleterre, ce qui prouve une fois de plus la nécessité de séparer ces deux espèces. Mytilus pelecinus, Locard. — Coquille de grande taille, d’un galbe très déprimé, avec l’arête apico-rostrale très courte et très saillante; sommet submédian; bord antérieur oblique et non arqué; angle postéro-dorsal situé plus bas que le premier tiers de la hauteur totale compté à partir du sommet. Haut. go à 100; larg. 50 à 55; épaiss. 28 à 31 millim. — Plusieurs auteurs ont connu cette espèce, et l'ont indiquée sous les noms erronés de M, ungulatus où M. edulis, quoiqu'’elle n'ait pas le moindre rapport avec les types de ces deux formes. Elle se distingue toujours à la position presque médiane du sommet par rapport à l’axe du rostre, On la trouve sur toutes les côtes, mais surtout dans la Méditerranée. : My'tilus trigonus, Locard. — Coquille de taille moyenne, d’un galbe triangulaire; sommet antérieur; bord antérieur droit, non sinueux; crête apico-rostrale bien marquée; angle postéro-dorsal médian plus bas que la moitié de la hauteur totale comptée à partir du sommet. Haut. 60 à 65; larg. 35 à 40; épaiss. 26 à 28 millim. — Cette espèce a toujours été confondue avec le M. Galloprovincialis, tant qu'on en a pas connu le type. Il est facile de les distinguer par leur galbe, car le M. Galloprovincialis a un galbe subrec- tangulaire allongé, tandis que le M. trigonus a un galbe triangulaire, avec l’angle postéro-dorsal toujours beaucoup plus inférieur. Vit dans la Manche et l'Océan; plus rare dans la Méditerranée. Mytilus glocinus. Locard. — Coquille de taille moyenne, d'un galbe très déprimé, subrectangulaire allongé; sommet exactement antérieur; bord antérieur droit et vertical; rostre un peu étroit; arête apico- rostrale très courte et très atténuée; angle postéro-dor- sal presque médian et très ouvert; valves très bâillantes. Haut. 80; larg. 423 épaiss. 23 millim. — Par le bâillement de ses valves, par son profil à rostre rétréci, par son galbe déprimé avec le bord antérieur droit, cette espèce se distinguera toujours très facilement. Elle est assez rare, elle se trouve sur les côtes de la Provence. Mtilus abbreviatus, de Lamarck. _— Coquille de taille assez petite, d'un galbe court, ramassé, mais 92 REVUE LINNÉENNE toujours élargi; sommet antérieur; bord antérieur droit et vertical; rostre large; arête apico-rostrale bien accusée, allant jusqu’au bas de la coquille; angle pos- téro-dorsal presque médian. Haut. 34 à 40; larg. 19 à 22; épaiss. 18 à 20 millim. — Cette espèce vit sur- tout dans la Manche et descend cependant sur la côte Océanique. Sa tailleet son galbe la feront toujours distinguer des formes précédentes. Dans la Manche, les pêcheurs savent parfaitement que c'est une forme spéciale, car ils la désignent sous plusieurs dénomina- tions locales. Mytilus petasunculinus, Locard. — Coquille de taille assez petite, d'un galbe très incurvé; sommet très antérieur; bord antérieur entièrement arqué; rostre large et bien arrondi; arête apico-rostrale un peu accu- sée dans le haut, bien atténuée vers le rostre; angle postéro-dorsal médian et très obtus. Haut. 30 à 38; larg. 21 à 243 épaiss. 13 à 14 millim. — Cette forme ressemble à un minuscule jambonneau ; elle vit dans la Manche et dans l'Océan; on la trouve également dans la Méditerranée, mais elle y est beaucoup plus rare. 2° Groupe du Mytilus edulis. Mytilus pictus, Born. — Coquille de taille assez grande, élégamment coloriée de jaune avec le sommet verdâtre, le tout flammulé ou linéolé en brun; sommet submédian ; bord antérieur droit, mais un peu rentrant dans le haut; arête apico-rostale élevée; angle postéro- dorsal un peu supra-médian. Haut. 70 à 80; larg. 35 à 403 épaiss. 23 à 28 millim. — Cette forme plus particulièrement méridionale ne se trouve en France que dans les eaux profondes du Golfe de Gascogne ou au large de Marseille. Mytilus edulis. Linné. — Coquille de taille moyen- ne, d’un galbe cylindroïde allongé; sommet antérieur; bord antérieur droit et vertical; arête apico-rostrale s'étendant jusqu’à la base, haute et saillante; angle postéro-dorsal un peu supra-médian. Haut. 60 à 70; larg. 28 à 30; épaiss. 22 à 24. — On voit par cette description combien le M. edulis diffère de toutes les espèces précédentes ; :1 est toujours beaucoup plus cy- lindroïde, plus renflé, plus étroitement allongé. On le trouve sur toutes nos côtes, mais il est plus commun dans l'Océan que dans la Méditerranée. Mytilus retusus, de Lamarck. — Coquille de taille moyenne, d’un galbe élevé; sommet exactement anté- rieur; bord antérieur bien droit et vertical; arête apico- rostrale très fortement accusée, très saillante et très élevée, arquée dans le haut ; angle postérc-dorsal un peu supra- médian. Haut. 54; larg. 25; épaiss. 23. — C'est sur- tout par la domestication que ces caractères si tranchés se manifestent le plus; à l’état sauvage, la coquille est un peu petite, mais elle est toujours plus large et moins régulièrement cylindroïde que celle du M. edulis. Nous ne connaissons cette espèce que dans la Manche et l'Océan. Mjtilus spathulinus, Locard, — Coquille de taille moyenne; sommet submédian; bord antérieur droit, apico-rostrale bien allongée, angle postéro-dorsal inférieur un peu oblique; arête assez fortement accusée ; et bien obtus. Haut. 75 à 80; larg. 35 à 38; épaiss. 30 à 32 millim. — Cette espèce joue dans le groupe du AZ. edulis, le même rôle que le M. pelecinus dans le groupe du M. Galloprovincialis, en ce sens que dans ces deux formes le sommet est toujours beaucoup plus médian que chez leurs congénères, et par conséquent le bord antérieur plus oblique, ce qui modifie totalement le galbe de la coquille. Cette forme vit dans la Manche et dans l'Océan. Mytilus incurvatus, Pennant. — Coquille de taille assez petite, d’un galbe subcylindroïde incurvé; som- met très antérieur; bord antérieur bien arqué; arête apico-rostrale bien accusée, saillante et arquée; angle postéro-dorsal un peu inframédian et assez sensible. Haut. 30 à 40; larg. 18 à 22; épaiss. 15 à 19 millim.— Cette espèce est la plus incurvée de tout le groupe, et malgré son galbe elle garde tous les caractères des for- mes affines du M. edulis. Elle est peu commune, et vit dans la Manche. Ê Comme on le voit par ces diagnoses sommaires, toutes nos espèces de Mytiles français sont faciles à distinguer. Mais en dehors du type tel que nous venons de le : décrire, et tel que nous les avons tous figurés dans le sixième volume des Bulletins de la Société Malacolo- gique de France, il existe un grand nombre de varié- tés ex-forma et ex colore intéressantes à séparer. (A suivre). Réponse à M. Grilat au sujet de sa nouvelle espèce de Bythinus. M. Grilat, dans une courte note, déclare maintenir les trois espèces: Baudueri, latebrosus et Ravouxi. Il ne parle pas du blandus, et ne donne qu’une seule raison : « M. Fauvel s'étant expliqué d'une façon « catégorique, sur ce sujet, dans la Revue francaise « d'entomologie, de cette année. » J'ai cherché vainement l'explication catégorique, et n'ai trouvé qu'une seule note concernant le Bythinus v. spissipes: page 1709, je le vois figurer aux addenda et non aux delendä. Or, jusqu'à preuve du contraire, je maintiens n'avoir pu découvrir ni à la loupe, ni au microscope, la moindre différence entre les ® de Baudueri, lalte- brosus, blandus et Rarouxi. Je n'ai pas découvert la moindre différence non plus entre les 4, si ce n'est la patte postérieure du | Baudueri, caractère insuffisant pour créer une espèce. J'ai des types des quatre espèces, types qui me sem- blent indiscutables. | Je puis me tromper. Tout le monde se trompe, et M. Fauvel lui-même est bien incertain, pu'squ'il craint | que le Bauducri ne soit autre que le Pyrenœus. | Je ne demande qu'à étre éclairé et de notre discus- sion doit jaillir la lumière. M. Grilat, dans sa description, ne compare son Ravouxi qu'au latebrosus dont les antennes , dit-il, sont conformées à peu près de même. Il le place à côté de pedator. Pourquoi pas près de Zatebrosus ? Etant donné le caractère insuffisant des pattes posté- rieures, que M. Giilat veuille bien indiquer un carac- tère, un seul, qui distingue les 4 et les ® de Bau- dueri, latebrosus, blandus et Ravouxi, je m'incli- nérai. \ REVUE LINNÉENNE 93 oo Mais je le préviens d'avance que je n'accepte pas - comme caractère, le un peu plus ou un peu moins long, large, gros, foncé, etc. Deux individus insectes ne se ressemblent pas plus que deux individus hommes, et grâce au un peu plus ou un peu moins, on se croit en droit de nommer chaque bestiole comme on nomme chaque citoyen. Ce sont des subtilités auxquelles il faut désormais renon- cer. J. CROISSANDEAU Réponse à M. Croissandeau Les Bythinus Baudueri, latebrosus et blandus ont été décrits par M. Reitter dans ses Bestimmungs - T'abellen X (extrait des annales de la Société Zoolo- gique et Botanique de Vienne 1884). M. Croissandeau trouvera donc les renseignements qu'il demande dans ce travail de M. Reïtter. R. GRILAT Les homologies des orifices nasaux et le canal lacrymal Chacun sait qu'il existe chez les Vertébrés supérieurs un système canaliculaire rattachant l'organe de l'olfac- tion à celui de la vision. Chez l’homme, par exemple, les produits de la glande lacrymale, répandus sur le globe oculaire sont recueillis par deux petits conduits aboutissant, sur les paupières, aux points lacry-maux, et conduisant les larmes dans le sac lacrymal où elles peuvent s'accumuler et d'où elles peuvent être empor- tées sur la muqueuse nasale par le canal lacrymal. Chez les vertébrés inférieurs. c’est un canal simple ou ramifié, mais qui ne présente pas de dilatation. Sa présence a été constatée jusque chez les Amphibiens par un savant allemand, Born, en 1876 (1. Chez les Poissons, on ne l’a pas signalé. Les considérations qui vont suivre ayant trait aux rapports qui existent entre le canal lacrymal et l’appa- reil nasal, il est bon de jeter un coup d'œil général sur l'organe olfactif des poissons. Cet organe présente des types morphologiquement très divers. Dans la règle, les fosses nasales sont fermées, c'est-à-dire ne s'ouvrent point dans la cavité buccale. En mettant à part ce fait très général puisqu'il n'y a d’exception que dans le groupe très inférieur des Cyclostomes nous trouvons, soit une gouttière étranglée dans sa portion moyenne par le rapprochement de ses bords, comme chez les Elas- mobranches; et dans ce cas l’ensemble de l'appareil est souvent rejeté à la face ventrale de l'animal (Raie, Torpille),soit un véritable tube ouvert à ses deux extrémités: l'orifice le plus éloigné de la bouche et que nous appellerons postérieur étant reporté au voisinage de l'œil, l’antérieur occupant la position de l'orifice externe des fosses nasales chez les autres (x) Morphologisches Iuhrbuch (2) Ueber die Nasenhôhlen und den Tränennasengang des Am- phibiens, types vertébrés. — Dans ce cas, qui est celui des Ga- noïdes et des Téléostéens, les orifices antérieurs peu- vent se compliquer de prolongements tubuliformes comme dans le Poly-pterus bichir. La théorie de l’évolution de l'appareil olfactif basée sur ces observations et donnée par Balfour semble trés simple. La gouttière olfactive des Elasmobranches s'est transformée en un tube par la soudure de ses bords dans la région moyenne. Chez certains types, comme les Téléostéens, les deux orifices sont restés extérieurs et se sont considérablement éloignés par suite de l'ex- tension du museau; tandis que chez les vertébrés supérieurs dont l'état embryonnaire reproduit assez exactement la disposition primitive des sélaciens, on voit l'extrémité inférieure du sillon nasal reportée dans la bouche par la soudure «les deux bourgeons qui la limitent (bourgeon frontal, bourgeon nasal exter- ne), et par le dévelopement de la région frontale, Suivant cette théorie, l’orifice que nous avons appelé postérieur chez les Poissons serait l’homologue de notre orifice nasal externe; l’antérieur correspondant à l’ori- fice des fosses nasales dans l’arrière-bouche. On peut faire à cette conception de Balfour plusieurs objections. Les rapports anatomiques des deux orifices chez les Téléostéens, rapports en particulier avec le sytème osseux du crâne et avec l'œil, sont tels qu'il est bien difficile de considérer le postérieur comme étant l’orifice externe vrai. Un simple coup d'œil jeté sur une tête de Polyptère suffit à convaincre l'observateur que l’antérieur seul peut avoir cette signification eu égard à sa position et à ses connexions. L'objection devient plus sérieuse si l’on considère la même région disséquée. On constate en effet que le tube et son orifice postérieur n'ont absolument aucun rapport avec la région sensitive de l'organe; seul l’orifice antérieur conduit dans une sorte de vestibule au fond duquel se trouve l’appareil olfactif lamelleux. Cet orifice est pour nous l’orifice externe vrai, la signification du pos- térieur restant à examiner. Et si l’on veut rapprocher la disposition primitive des Sélaciens de l'état embryon- naire que l’on a pu suivre à tous les stades chez les Oiseaux et les Mammifères (rapprochement qui, après tout, peut sembler assez naturel), il faut absolument réserver le cas des Ganoïdes et des Téléostéens. Ajou- tons une objection indirecte. Si cet étranglement de la gouttière nasale par les bourgeons fronto-nasaux et son transport dans la bouche constituent un processus phylogénétique, com- ment se fait-il que chez tous les amphibiens, même les Urodèles, l'orifice interne dans la bouche se produise autrement; et cela, par une simple perforation de la voûte buccale? Ces différentes considérations nous portent à croire: 1° Que l'orifice antérieur est l'orifice nasal externe vrai. 20 Que la fosse primitivement fermée a pu s'ouvrir dans la bouche par des processus secondaires variables (processus très complexes chez les Amniotes, perforation simple chez les Amphibiens); mais qui n'intéressent aucunement la signification des orifices externes chez les Téléostéens. 94 $" REVUE LINNÉEN 2 Pie NE Quelle est maintenant la signification de l'orifice postérieur et du canal qui le réunit à l'antérieur ? Ici interviennent les observations qui ont amené notre attention sur tous ces points. Au cours des études que nous avons entreprises sur la métamorphose des Anoures, nous avons été conduit à reprendre l'étude de Born sur l'origine du canal lacrymal chez les larves de Grenouille grise et d’Alyte. Comme lui, nous avons vu le canal en question naître &’un cordon plein aux dépens de la couche muqueuse de l’épiderme, et s’éten- dre graduellement de l'orifice nasal externe vers l'œil. Ce cordon, par écartement des éléments qui le constituent prend finalement une lumière et s'ouvre sur la pau- pière inférieure. Mais un fait important qui a échappé à cet obser- vateur, c'est que ce canal n’atteint l'œil que très tard, alors que son äpparition est précoce et remonte dans la vie larvaire à l'origine des cartilages nasaux. Jus- que vers le milieu de la métamorphos?, ce canal s'ouvre directement à l'extérieur à un millimètre environ de l'angle de l'œil chez la Grenouille. L'orifice en question est simple chez la Grenouille nous l’avons vu triple chez l’Alyte. Il faut remarquer qu'en ce point, le canal, formé à son origine près des fosses nasales par la couche muqueuse, s’incurve pour se mettre en rapport direct avec la couche externe de l’épiderme. La convexité de l'anse ainsi formée présente d'abord un léger diverti- cule qui, lorsque la régression de la queue touche à sa fin, vient s'ouvrir à la paupière; cette portion du canal se forme sans aucun rapport avec la couche muqueuse de la région, et par simple accroissement du diverti- cule dont nous venons de parler. Or, si l’on considère l’ensemble de l'appareil naso- lacrymal au stade que nous venons de signaler, en faisant abstraction seulement de l'ouverture dans Ja bouche, on constate qu'il est en tous points compara- ble à l'appareil olfactif du Polyptère. Dans les deux cas, nous avons: en avant l’orifice nasal vrai en rapport avec les terminaisons nerveuses olfactives; puis, partant de cet orifice, un canal ecto- dermique n'ayant pas de rôle sensitif, et conduisant à un autre orifice qui s'ouvre au voisinage de l'œil. La transition anatomique se retrouve dans le développe- ment des Anoures et nous montre dans le canal qui servait simplement à établir un courant d'eau dans l'appareil nasal du Poisson, un changement de fonction, ou plutôt un passage à l'état fonctionnel définitif, lorsqu'il devient canal lacrymal chez la Grenouille, en se mettant en rapport avec l'œil. Ce changement dans le rôle du canal lacrymal a des conséquences intéressantes. Chez les Vertébrés su- périeurs, que l'on admette l'origine aux dépens d'une gouttière comme prétend l'avoir observée Küolliker, ou que l’on accepte l'opinion de Born lequel prétend avoir retrouvé là le cordon plein épiblastique des types in- férieurs, (discussion qui, à notre point de vue n'a guère d’importance\, la formation du canal débute au voisi- nage de l'œil. Il en est de même chez les Lacertiens. Les amphibiens feraient exception dans l'hypothèse de Balfour. Tandis que tout s'explique parfaitement si l'on accepte l'homologie que nous proposons avec les Poissons, On admet que la fonction perfectionne l'ap- pareil au moyen duquel elle s'exerce: d’où l'adage physiologique ; la fonction fait l'organe. On voit que cette même fonction retentit sur le développement de l'organe au point qu’un canal oculo-nasal comme le canal lacrymal se développe d’abord, au contact des fosses nasales chez les types inférieurs où ses fonctions sont particulièrement en rapport avec l'exercice de la sensibilité Glfactive (Poissons et Amphibiens), et au contraire au contact de l'œil, chez les types supérieurs où ses fonctions ont davantage de rapport avec l'œil (Amniotes\, Les conclusions anatomiques peuvent se résumer en quelques mots, L'orifice nasal antérieur des Poissons n’est pas homologue de l'orifice des fosses nasales dans l'arriè- re bouche chez les Amniotes; il est l'orifice nasal externe vrai; avec la fosse dans laquelle il débouche, il correspond à l'appareil olfachf des autres verté- brés dans son ensemble. L'orifice nasal postérieur n'est pas homologue de l'oriñce externe des autres types; il est en rapport avec un rudiment de canal lacry mal. E. BATAILLON. préparateur du Cours de Zoologie à la Faculté des Sciences, Acherontia Atropos. L'histoire naturelle des insectes de M. Emile Blan- chard (1840), ne cite qu’une espèce d'A cherontia, l'A - tropos. Ce papillon se trouve, dit l’auteur, dans une grande partie de l'Europe, de l'Asie et de l'Afrique. Dernièrement, j'ai reçu de Hanoï (Tonkin) un Acherontia Atropos assez différent du type que nous avons ici : l’insecte est plus petit, d'une couleur plus claire, la tache pâle du prothorax plus allongée, ayant en dessous une petite ligne brisée bleu-clair, le dessin simulant la tête de mort moins accentué. Les antennes aussi moins fortes. Les secondes ailes d’un jaune pâle, abdomen complètement jaune, et n'ayant pas, par con- séquent, les six anneaux noirs du type. Ne m'occupant pas des lépidoptères, je ne sais si cet insecte forme réellement une variété et si cette variété a été signalée ; dans le cas où elle ne l'aurait pas été, je proposerais de lui donner le nom d’Acherontia Atropos, variété Denisii, en souvenir de M. P. Denis, de qui je le tiens, et qui, quoique soldat, et malgré de grandes difficultés, n’a pas perdu un instant l'occasion de me faire parvenir des coléoptères et quelques insec- tes des autres ordres. Lignières (Charente). H. GiRAUDEAU. RPPPDPSTS anrannnn re Inseckten-Borse, Central-organ zur Vermittelung von Angebot, Nachfrage und Tausch. Rédaction : Loipsig, 1, Augustusplat;. M. Padewicth, à Gospic (Autriche-Hongrie) désire entrer en relations d'échanges et offre un grand Hongrie, M. Bougeard Louis, 25, Rue Branville, Caen, ‘ Entomologie générale (principalement Coléoptères, Hémiptères, Hyménoptères), demande à entrer en relations avec des entomologistes débutants. nombre de rares coléoptères de Croatie, Dalmatie, Albanie et Russie. Envoyer listes d'oblata avec les prix modérés et avec l'indication du nombre disponible de chaque espèce. Le dernier prix-courant des Coléoptèrss vient de paraître et sera envoyé à toute personne qui en fera la demande par carte postale. Prix très réduits. M. Padewicth, à Gospic (Autriche-Hongrie) Occasion. — Un lot de Coléoptères du Cantal, comprenant environ 400 espèces et 2 200 exemplai- res, prix 45 fr. franco. Demander liste à M. Daude, Place du Palais, à St-Flour (Cantal). BULLETINS DES ÉCHANGES Dyschirius Lafertei, Nebria rubripes. Atranus collaris. Chlænius chrysocephalus. — Varvasi. Aëpus Robini. Amara Sylvicola. Faronus Nicæensis: Bythinus Sharpi. Lencohimatium elongatum. Heterocerus maritimus, Aphodius conjugatus. Heptauiacus sus. Hymenoplia Chevrolati. Hoplia floralis. Anthaxia cichorii. Elater sanguineus. Elaphrus cupreus. Pristonychus terricola. Amara ovata. Cicindela hybrida. — campestris. Dytiscus dimidiatus. _ punctulatus. Acilius suicatus. — canaliculatus. Hydaticus trausversalis. Iybius fuligiuosus. Agabus maculatus. didymus, sturmi. brunneus,. paludosus. bipunctatus. centuries suivantes : Carabus Hispanus, Rodez. Nebria Lafresnayei, Pyrénées. 3embidion assimile, Bordeaux Amblystomus niger, — Licinus silphoïdes, Rodez. Pterostichus femoratus, — Zabrus obesus, Pyrénées. Orechtochilus villosus, — Tachyusa labilis, — Alianta plumbea, Arcachon. Homalota umbonata, Bordeaux. Cafius sericeus, Arcachon, Sunius cribrellus, Rodez. Stenus fuscipes, 3ordeaux. — humiiis, == Bledius subterraneus, — Toute personne qui enverra à Agabus chalconotus, Bordeaux, Elater balteatus. — elongatulus. Tillus unifasciatus. Anthicus sellatus. — tenellus. — hispidus. — optabilis. — bifasciatus. Platytarsus hirtus. — echinatus. Geonemus flabeliipes. Strophosomus iimbatus, Cleonus morbillosus. Acalles camelus. Lixus trivittatus. Phytobius velatus, Apion validum. Hydroporus palustris. — dorsalis. — 4-lineatus: — lepidus. Noterus clavicornis. — crassicornis. Hygrotus inœqualis. 5 Hyphydrus ferrugineus. Lareynia œnea. — obscura. Riolus cupreus. Elmis wolkmari. Limnius troglodytes, Mycetea hirta. Dermestes lardarius, Scaphium 4-maculatum. Silpha carinata. M. Vauloger de Beaupré, Anthobium riparium, Arcachon. o Cercyon lugubris, Bordeaux. Cephennium thoracicum, Tours. Scydmenus callaris, 3ordeaux. — Wetterhalli, — 3 Bathyscia inferna, Ariège. — speluncarum. Htes-Pyrénées. Morychus nitens, Tours. Silpha iunata, 3ordeaux. Saprinus semipunctatus, — Geotrupes Pyrenœus, Pyrénées. Oryctes grypus, 3ordeaux. Limonius parvulus, — Cyphon pallidulus, — Tentyria gailica, Arcachon. Heliopathes abbreviatus, Hérault. Menephilus cylindricus, Bordeaux. Toute personne qui enverra à M. R. Grilat, /9, Rue Rivet, Lyon. 6o exemplaires de Coléop- tères en 5 ou 6 espèces préalablement acceptées, recevra les espèces suivantes : Apion rufesceus. — Waltoni. — aethiops. — sulcifrons. — augustatum. Sphenophorus meridionalis. Criphalus piceæ. Hylesinus oleiperda. Crypturgus cinereus. Callidium castaneum. Clytus gibbosus. Agapanthia cardui. Phytrœcia lineola. Donacia hydrochæridis. Cryptocephalus 4-punctatus, = impérialis. > Toute personne qui enverra à M. Maurice Julliot, 9, Rue Poulletier, Paris. 6o exemplaires de Coléoptères en 5 ou 6 espèces préalablement acceptées, recevra les espèces suivantes : Silpha 4-punctata. 6 Cetonia stictica. Gectrupes sylvaticus. Dorceus parallelipipedus. > Anisoplia horticola. Isomira murina. Helops caraboïdes. Cteniopus sulfureus, Uloma culinaris. Omalisus suturaiis. Dictyopterus sanguineus. > Corymbites holosericeus, Grammoptera ruficornis, Dorytornus longimanus. Donacia lennæ, — simplex. — menyanthidis, YA 94, Rue Jean-Burguet, Bordeaux. 6o exemplaires de Coléoptères en 5 ou 6 espèces préalablement acceptées recevra l’une des deux demi- Helops Ecoffetti, Rodez. Cerocoma Schæfferi, _ Anthicus instabilis, Bordeaux. Otiorynchus auropunctatus, Pyrénées. Brachyderes Lusitanicus, Bordeaux. Erirhinus acridulus, _ Mecinus verbasci, == Mesites Aquitanus, Arcachon, 3 Prionus coriarius, _ Donacia menyanthidis, 3 Clythra cyanea, > Chrysochus pretiosus, Phytodecta vie satanas, Jalanomorpha rustica, Tours. 49 Thyamis thoracica, Bcrdeaux. Triplax melanotephala, — Rodez. pe » _ k [PCR 4 L 96 REVUE LINNÉENNE ANNONCES ANNUELLES : Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi- vement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la ligne pleine. En vente, chez M. L. JacQuer, Imprimeur, Rue Ferrandière, 18, Lyon, toutes les années parues de l'Echange (1885-1886-1887 et 1888), contre l'envoi d'un mandat poste de 7 francs. Chaque année prise séparément 2 francs. HENRI GUYON Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris > SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’'INSECTES Grandéformat, vitrée, 30-26-6040. 2 50 Grand format carton, 39-26-6 ............. 2 Rétnmionmat 26 19 1/2 6m. creme 1 85 Petitsformat.-26=10 "1/2 6 PF A10 0 0nE Ce Tee . 1 50 Boites /donbles MTondSMECÉS PER CPU Te Le CI De 2 50 Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogne sur demande. PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS ANNONCES DIVERSES Prix des annonces: La page, 16 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, 0, fr. 20 c. Il sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour 0/, sur les annonces payantes pour la re insertion. 50 oc pour les insertions répétées, de la même annonce. Tout abonné à droit, pour chaque numéro, si l’espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange. Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout 60 feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 25 fr. Pour les demandes s'adresser à M. Ant. Otto, comptoir Minéralogique à Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2. Lo —0— Ustensiles pour entomologistes, Conchyliologistes et Botanistes. CAD Cartons liégés de tous formats pour le rangement des insectes en collectons. — Filets pour la chasse des Coléoptères et des Papillons. — Liège, tourbe et agave pour garnir le fond des boîtes. — Pinces courbes et épingles à insectes, etc., etc. — Meubles et casiers pour collections. — Collections ornementales de Coléoptères et de Lépidoptères exotiques. — Collections d'études de tous les ordres d’insectes, — Insectes utiles et insectes nuisibles. — Vente et achat de collections d'histoire naturelle. Papillons et Insectes, vendus à la pièce. Herbiers. —<8— ; à , Carabus guadaramus, .,.... ec TO | Cicindela Diana, DO En 0 1» Coléoptères d'Europe. » D D Se 2: 50 || » melancholica, Brésil... .. 200 Procerus gigas.................... 2 50 | Graphipterus exclamationis. ...:... 75 » ro-guttata, Indes... ....,. 1 50 Carabus monticola,..... Busaoae tte 50 » ICIUOSNS NA EL ASE ; 75 » bipustulata, Brésil ....... x » » INCSURATIS es eeesr eee 10 MAP HANEMACUAtAE EEE ere eee 75 | Tetracha Klugi, Pérou......, Se » SDIeRTEUSE -e - dereLL-erte TON IMPÆc lus nIUSCAins Eee ee scrcre 3 » nocturna, Amazones,...., 1 50 » hOrÉensiS ee Ne ane 60 | Amara Fodinae.......,.... a T0 50 | Gladognathus bison, Indes $...... 5 » » BCTAMAEUS. ee so slee ele 6oM|Mrechustubens- entier -re-rrpr 75 » serricornis, Madag. f. 4 » » HIÉÉNS ee eee annee ee ne SomINCeruchus tarandns 2er. , 2 50 | » » » CPR SES » MArPANAlIS eee ee Se ane 50 | Rhopalopus Hungaricus .......... 1 50 | Copris Orion, Afriq. occid......... 40 » Wan doom 40 » INSUDACUS. Mere 1 50 | Inca clathratus, Colombie 4... 12.9 » Hindi dadosododaoboan 30 | Menesia bipunctata..:....,....... 2 50 | » : » Colombie © ... 8 » JECANINALUS eee sie eletiee 2 » ROBAlL AÏDINA ee re eecetee . 75 | Mecinorrhina torquata Afr. occid. 4.20 » MelINCRONICUS EE --2.-0 72 - 60 = » » » P..15 » (ES bobet onto nede 70 Coléoptères exotiques. Catoxantha opulenta......,........ 10 » ex ellens..........…....... 1 50 Cale nie ne A DE 20 En et spectabilis, Australie oc: » GTOAEUS EEE Seere-ree-et 1 » - Dunes nds ce trou Cryptorhynchus pusio, Amazones.... 1 75 Lyon. — Imp. Lith. et Grav. L. JAcQUET, rue Ferrandière, 18. TABLE DES MATIÈRES DER Revue Linnéenne, 5”*° année Procès-verbaux des séances de la Société Linnéenne de Lyon. Pages: 2. 11. 18. 26. 34. 42. 51. 58. 66. 90. Larves de Coléoptères. CI. Rey..... er srosecredue Rs ena Sas ele ces == cree Pages: 3. '5.M4° Remarques en Passant. CI. Rev.s............ s0000000p0b00 Pages: 4. 11. 19. 27. 35. 43. 53. 58. G6. PœcHlonotalconspersaivar. P7102e VA. RICHARD. : «6 ee oisimio oo so a e1aleie e/e e12 01e HEocaoousooc Mnobcocco lines Gr Notes entomologiques agricoles Algériennes. A. Ricuarp...... Sbosdooevcos Srscede esse POUCES Notices conchyliologiques. A. Locarp. » » Sur la valeur spécifique des Æelix du groupe de l'A. nemoralis....... Page:13, » » Sur les espèces françaises du genre Margaritana........... Pape: 20:29 » » Catalogue des petits Mytiles des côtes de France........ sos. PAC ITOs » » A propos de l'Unio pictorum.............. see sos oes cesse sececseen- AOC TE >» > Pésiorands Mn emdescotesdeNRrance. PC eee Page: 91, UWnpenide Eongicornes MMAPIC....hees.-teckeccrecece Entente n0000% Décocoidonaboc . Page: 20: Mes Eongicornes- M MPIc. 1... Sacooon too toto eee doc cons Doécocvos .. Pages: 55. 67. 78. Notes Entomologiques R. GRILAT.............. donscodonoTEdooupe JHAbobpbouec DHbac on DO LAC: 2 Description d’une nouvelle espèce de Bytinus de France. R. GRiLar............ Pages: 78. 85. 983. Notes entomologiques sur la Forêt de Fontainebleau. G. CHERON.............. AO DOGC ‘..... Page: 44 Catalogue des Coléoptères du Département de l’Aïn. F. Guirreseau........., Pages: 44. 68. 75. 85. Notes Entomologiques. L. SONTHONNAX:...........sssssesesessesessee SConoDoo0 housse Pages: 50. 62. La chasse des insectes dans les inondations. L. SONTHONNAx. ..................... Page: 87. Quelques mots sur les dénominations de tribu et de race. CI. Rey................. Page : 52. Excursion publique de Géologie de la Société Linnéenne de Lyon, à Saint-Rambert-en- Pos A RUOH 0 0 où ormate Sms ST oo lo a leo pe DDR DR O EN R E re Page: 59. Photo Opiares HAGIRAURDEAUSE etes cueus ee aie ne a eee eve ave eee de e à (0 Page: 62. Les Mordellides des environs d'Avignon. D' A. CnoBauT. .................... .. Page: 74. Notes Entomologiques. H. de GuErPEL Enumération d'insectes recueillis en Provence pendant l’hiver 1888-1889. CI. Rey... . Page: 82. Hérborisation au Grand=-Revars- CN 1Roux ee SN ere eee eee e + » ere ue. Parce Note sur la nouvelle espèce de Bythinus décrite par M. Grilat. D' Croissanpeau. .. Pages : 84, 92. Les homologies des orifices nasaux et le canal lacrymal. E. BaraizLon. .......,........... Page: 93, Nota. — Le système de pagination suivie n'ayant été pratiqué qu'a partir du n° d'Avril, nous prions nos abonnés de vouloir Fien numéroter eux-mêmes les 3 n°’ de Janvier, Février et Mars. TN, TAPIE Ts k à 4 PAPE VE 3115 | Sixième année. — N° 61 L'ÉCHANGE Revue Linnéenne ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE paraissant tous les 15 du mois Antenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle 15 Janvier 1890. FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d'Entomologie, et de la Société Entomologique de France. CONTINUÉ PAR L. SONTHONNAX F. GUILLEBEAU Ÿ A. LOCARD membre de la Société Entomologique de France. Vice-Président de la Société Malacologique de France, ++ ++ GC. E. LEPRIEUR CI. REY membre de la Société Entomologique de France, membre honoraire de la Société d’histoire naturelle de Colmar etc. —D— Aù & Président de la Société Française d’Entomologie, membre de la Société Entomologique de France et de la Société Linnéenne de Lyon. FF AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM. Ed. Axpré (de Beaune), D' L. Branc, [. Dériarp, DESBROCHERS DEs LocGes, A. Dusois (de Versailles), . Girerp, R. GRirarT, Valéry Maver, J.-B. Renaun, A. Ricue, Ricuarp (de Grenoble), Nisius Roux, et À. Vircor (de Grenoble). —=< COMITÉ" D'ÉTUDES POUR 1890. = —-- MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MARSEILLE. Cooptères exotiques. L. Blanc, D", 55, rue de la Charité, Lyon. Hrnéralogie. Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAY. Z/ydr0- canthares et Histérides. Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre Amara, Harpalus, Feronia. A. Chobaut, D", à AviGnon. Carabiques gallo-rhénans, Anthicides, Mordellides, Rhrïpiphorides, Meloides et Œdemerides. J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon bianc, ORLÉANS, Pselaphides et Scydmentides. L. Davy, à Foucère par CLers, (M.-et-L.). Orrithologie. Desbrochers des Loges, 25, rue de Boisdenier, Tours (Indre-et-Loire). C7 culionides d'Europe et cica. L. Dériard, 2, rue du Plat, Lyon. Orthoptères. L. Gavoy, 5, bis. rue de la Préfecture, CARCASSONNE, (Aude). Zamellicornes. MM. A. Locard, 58, quai de la Charité, Lvon. A/a/acologie française, (mollusques ter? -estres, d'eau douce et marins). J. Minsmer, capitaine au zy22 de ligne, à MENDE (Lozère). Longicornes. A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea et Cie, à BUCAREST-FILARETE STRADA VIiLOR (Roumanie). Hémiptères, Hétéroptères. H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. Oy/Aoptères et Névroptères. J.-B. Renaud, 21, cours d'Herbouville, Lyon. Curculionides. A. Riche, 11, rue de Penthièvre, Lyon. Ævsszles, Géologie. N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Bofanique. A. Sicard, D' à Azmt (Tarn) Cecrnellides de France. A. Villot, 3, chemin Malifaud, GRENOBLE, Gordiacés, Helminthes. ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet Toul ce que concerne La rédaction, les annonces gratuites el Adresser les réclamations concernant l'envor du Sournal 0 — denserg nements sur Les annonces non suivies d'adresse duit être @ el le montant des annonces et des abonnements à A1. L. Jacquet, envoyé à 11. L. Sonthonnax, 10, rue d'Alsace, Lyon, sé Imprimeur, rue Ferrandière, 18. Ljon. France, un an, 8 fr. — Union postale, 3, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr. 5C 98 REVUE LINNÉENNE Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 1% du mois. L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange. AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l’année 1800, entrainera l’e des n% parus de la même année. Ont payé leur abonnement pour l’année 1890: MM. G. Augry, médecin, Armentières (Nord). L. Brancuarb, Marseille. Cavor, Paris. H. Du Buysst Chäteau du Vernet. Ch. DEemaisox, Reims (Marne). G. Evqouem, Bordeaux. Fiscnxr, Mulhouse (A /sace:) M Guëvr, Paris. Jules Gasru, Alger. Olphe GarrcarD, à Hendaye (Basses-Prrénées), Jurraxx; Manosque. Mau Juzuior, Paris. F. Lousarb, Paris. Muur, inspecteur, Wesbaden. W. Meter, Hamburg. M. Panewicru, Gosbie (Croatie). G. Seinuirz, Kônigsberg (A/lemagne). H. Scuurz, Hamburg (Allemagne). L'Abbé Garreau, Mofl brison. Cosso, Alger. Le Barron de Vicre d'Avray, Mâcon. Henri de Guerpez, à Carville (Calvados). Le A. Sicarp, Albi Tan) Ant. Orro, Vienne (Autriche). Gourixar, Tours (Zudre-et-Loire). (Les personnes oubliées sont priées de réclamer.) Société Linnéenne de Lyon Procès-verbal de la seance du 11 Novembre 1889. Présidence de M, Saubinet La séance est ouverte à 8 heures. Le procès-verbal de la précédente séance est lu et adopté. MM. Bataillon et Riche, présentent pour ètre admis membre de la Société M. Givois, prépara- teur de physiologie à la Faculté des Sciences. M. Rey, annonce la mort du Père Chalui, naturaliste, qui pendant longtemps s'était livré à de fructueuses recherches à la Seyne (Var). M. Rey continue ensuite l'énumération des insectes qu'il a recueillis en Provence. M. Redon, fait un compte-rendu de la course qu'il a faite au Col du Lautaret de concert avec la Société Botanique et de son ascension du Grand Galibier, avec M. le D' Magnin, notre collègue. À propos des mollusques récoltés dans cette excursion et que M. Redon, fait passer sous les yeux de l'assemblée avec divers autres do- cuments, MM. le Dr Saint-Lager, Locard et Depéret, entament une très intéressante discus- sion sur la valeur de certaines espèces ct les modifications que les conditions de lieu et de climat peuvent leur faire subir. La séance est levée à o heures. Procès-verbal de la séance du 25 Novembre 1889. Présidence de M" Saubinet. La séance est ouverte à 8 heures. Le procès-verbal de la précédente séance est lu et adopté. M. Rey ajoute quelques renseignement à ses diverses observations sur le sens olfactif des in- sectes, observations qui paraîtront dans l’Echan- ge condensées dans une note. M. Saubinet, à propos de la discussion sur la valeur des caractères spécifiques des coquilles qui a eu lieu à la suite de la communication de M. Redon fait encore quelques questions à M. Locard sur l'anatomie des mollusques. M. Locard répond que l'étude anatomique de ces animaux est moins délaissée qu'on le croit; elle a au contraire été poussée assez loin par certains auteurs, particulièrement à propos de l'appareil génital et de la radule. Mais de l'ensemble des faits recueillis, la coquille qui représente dans cette classe le squelette des animaux plus élevés donne un ensemble d'indications et de caractères très précis qui sont la plupart du temps plus que suffisants pour asseoir la spécilication. M. Givois, présenté par MM. Bataillon et Riche est admis membre de la compagnie. MM. Depéret et Riche présentent comme membre titulaire M. Cuvier, chef de section à la Cie P. L. M.à Caluire (Rhône). M. Bataillon lit une note sur la signilication morphologique du canal lacrymal chez les verté- brés. | M. Rey continue l'énumération d'une longue série de familles de coléoptères dont il a capturé des individus en Provence. MM. le Dr Saint-Lager, Saubinet, Locard et Redon échangent quelques observations à pro- pos du catalogue des oiseaux du département du Rhône. La séance est levée à 9 heures. Z REVUE LINNÉENNE 09 Les Clytus d'Europe et circa Un savant Entomologiste Viennois, M. Ganglbauer, a rendu un véritable service aux collectionneurs de Longicornes en publiant des tableaux dichotomiques pour la détermination des espèces de notre faune. Dans > le but de faire une œuvre agréable et utile aux lecteurs de l'Echange qui ne sont pas familiarisés avec la langue Allemande jemprunte à son excellent travail d'ensemble ce qui concerne l'ancien genre Clytus Laich. Diverses tentatives de coupes genériques ont été faites avec plus où moins de succès par Mulsant, Chevrolat Thomson et Fairmaire. Ce démembrement n’a pas été accepté par M. Ganglbauer, bien qu'il en indique les bases à titre de simples sections. En revanche, il a séparé l’une des espèces pour en former le genre nouveau Cyrtoclytus, dont les caractères lui paraissent mieux tranchés et plus importants. Quoiqu'il en soit de son appréciation et sans vouloir me prononcer ni contre elle ni en sa faveur, je me contenterai d'adopter, au point de vue pratique, une disposition qui laissera chacun maître de suivre ses préférences, c'est-à-dire que je réunirai tout d'abord dans un tableau synoptique les caractères qui ont servi à établir les différentes coupes, soit qu'on veuille attribuer à celles-ci une valeur de genres ou de sous-genres, soit qu'on y re- connaisse uniquement des sections établies pour faciliter le classement des espèces. Mais la traduction subs- tantielle du texte n’en sera pas modifiée, et tout le mérite scientifique de l'œuvre restera à son auteur. TATABLEAU, DES GROUPES A. Ecusson transversal. Elytres dépourvues de gibbosité juxta-scutellaire. | B. Articles des antennes, à partir du 3° ou du 6€, échancrés au sommet, dont l'angle apical est prolongé ' en pointe, 1: Clytus Chev. (— Plagionotus et Echinocerus Muls. *) …_ DB. Tous les articles des antennes tronqués droit au sommet, qui est en angle arrondi, \ C. Neuvième article des antennes plus court que le quatrième. b D. Front chargé de deux lignes longitudinales caréniformes. 2. Xylotrechus Chev. 4 D’ Front dépourvu de lignes caréniformes. Le E. Episternums du postpectus deux fois et demie à trois fois aussi longs que larges. Elytres ornées de Ù_ bandes jaunes, blanchätres ou grises. 3. Sphegesthes Chevr. U % . CA . . LA OR) | E’. Episternums du postpectus quatre fois aussi longs que larges, un peu dilatés en arrière 4. Gly- mn tanthus Thoms. ( — Anthoboscus Chevr.) ka C’. Neuvième article des antennes aussi long que le quatrième 5. Galoclytus Fairm. ( — Zsotomus Muis.) l A’. Ecusson triangulaire, Elytres chargées d’une gibbosité juxta-scutellaire 6. Cyrtoclytus Ganglb. RP. 1BELON # Ces deux divisions ne sont pas suffisament déiimitées par Mulsant, qui ne relève guères entre elles que des différences peu importantes, Mais Lacordaire, dans son Gezera [IX. p. 70] appelle l'attention sur deux caractères qui permettraient peut être, dit-il, ; de conserver le genre ZxAinocerus: celui-ci possède en effet, à l'encontre de ce qui a lieu chez ses congénaires, des hanches an- térieures contigües et une saillie mésosternale formant un triangle étroit, allongé, et très aigu en arrière, — Si l’on admet ces deux mu genres, il faudra leur maintenir les noms de Mulsant, et réserver l'appellation de C/rfus in. sp. aux insectes qui composent la divi- sion des Szegesthes Chevr. (Note du fraductenr:). notamment cette ravissante promenade de l'Oulle avec les vieux remparts d’un côté et de l’autre un Par le Docteur À. Chobaut. splendide paysage embrassant le Rhône, l'île touffue de la Barthelasse et les collines de Villeneuve, de Bellevue et des Angles, parsemées de riches villas Au commencement du mois de Mars dernier, | qui font ressembler ce coin du Gard aux environs im- Ré peine installé à Avignon, je m'en fus rendre | mnédiats de Cannes, de Nice ou de Saint-Raphaël 3 ? À isite aux quelques personnes, bien rares hélas! qui, dans cette ville illustrée par les Requien, les Fabre etc., cultivent les sciences naturelles. Le plus charmant accueil m'attendait auprès d'elles. M. Nicolas surtout avec une amabilité dont je ne saurais trop le remercier, e mit au courant de ses petits secrets de naturaliste et me signala les bonnes espèces sur lesquelles je “pourrais mettre la main dans le courant de l’année. Parmi celles-ci, une surtout me tenta et je promis bien de la capturer. Il s'agissait du Necy-dalis major de “Linné que je ne connaissais pas encore. Je devais le prendre dès la fin du mois de Mai en compagnie du Rhamnusium bicolor Schrank. et de sa variété glau- Le mois de Mai et la première partie du mois de Copterum Schall., sur les troncs cariés des ormeaux | Juin ne me donnèrent absolument rien, malgré des Mséculaires qui ombragent les promenades de la ville, | recherches journalières, Un jour, cependant, dans un Notes sur le Necydalis Panzeri Harold. Donc, dès le mois d'Avril, j'allais examiner avec soin les plus vieux ormeaux, afin de ne point manquer ma bestiole. À cette époque, je pris, dans un trou d'arbre, un exemplaire mort et desséché d’un taupin à sombre livrée que je crois être un Megapenthes lugens Redt. Je dis: je crois, car au moment où je voulus m'emparer de ce cadavre, il se brisa en plusieurs morceaux que la colère du mistral s'empressa de disséminer au loin. Je pense être plus heureux cette année et pouvoir jeter en mon flacon de chasse un individu qui me permettra d'élucider la question. meet molette ec Tete; 100 REVUE LINNÉENNE EE om creux, je trouvai un Akis punctata Thunberg en train de grimper aux parois de l'excavation. Une autre fois, après une pluie abondante, je pris deux exem- plaires de Mycetochares 4-maculata Latr. (28 Mai.) L'année était certainement en retard, car la pluie tombait fréquemment et le temps ne pouvait se mettre tout-à-fait au beau. Cependant je commençais à déses- pérer un peu. Le 17 juin, dans l'après midi, M. Nicolas prit, sur un des ormeaux que je visitais tous les jours, un exem- plaire de la rare Leptura rufa Muls. Cette date est mémorable pour moi, car c'est ce jour-là qu'à la tombée de la nuit, je trouvai mon premier Necydalis. Le lendemain et les jours suivants, je m'empressai de retourner à mes arbres, et, chaque fois, je capturai plusieurs exemplaires de la curieuse bestiole. Cette chasse merveilleuse dura une semaine seulement. A partir du 23, je ne rencontrai plus qu'un seul indivi- du errant et mutilé. C’est dans la matinée que ma recherche était le plus productive. L’éclosion doit donc avoir lieu vers le point du jour, L’insecte sort du tronc et des grosses branches par un petit trou circulaire, en des points dépourvus d'écorce et où l’aubier mis à nu est plus ou moins nécrosé. Aussitôt à l'air libre, le mâle se met à la recherche de la femelle; une fois cette rencontre effec- tuée, il la couvre, sans beaucoup d'explications préa- lables. L'accouplement se fait donc aussitôt après l’éclo- sion, de sorte que j'ai pris très souvent ensemble le mâle et la femelle. Mes Necydalis ne m'ont pas paru d’une humeur très vagabonde. Ils ne m'ont pas semblé quitter facile- ment les arbres qui les avaient vus naître. À peine deux ou trois ont-ils pris leur vol au moment où j'allais les saisir, vol lourd, non loin du sol, avec le corps hori- zontalement dirigé. Chaque fois, j'ai pu les rejoindre très facilement, les faire tomber à terre d’un léger coup de chapeau et finalement les précipiter dans le flacon cyanuré. Ici, la capture de cette espèce se fait donc très facilement, à la main, sans le secours d'aucun engin spécial. Tous les auteurs qui parlent du genre Necydalis ont signalé leur ressemblance avec des Zchneumons de grande taille, surtout quand on les voit voler. C'est là un de ces curieux phénomènes de mimétisme dont les longicornes offrent d’ailleurs tant d'exemples. Pour n’en citer qu’un, Lien connu de tout le monde, la Parmena fasciata De Villers, l'intéressant coléoptère du lierre, ne ressemble-t-elle pas à une grosse araignée, velue, hideuse? La similitude de ces innocents ligni- vores avec des espèces carnassières les protège certaine- ment contre une destruction trop rapide et trop facile. Un cantonnier me voyant un jour saisir délicatement un Necydulis entre le pouce et l'index s'écria: « Anas vous fairé pougné, moussu! » (Vous allez vous faire piquer, monsieur!) car il était persuadé que j'avais aflaire à quelque guèpe dangereuse. Je lui répondis que je ne craignais point semblable blessure. Il me regarda alors avec un étonnement indicible et la stupéfaction peinte sur son visage me fit présumer que le brave homme devait se croire en présence du diable où d’un sorcier pour le moins. con- HE Confiant dans les dires de mon ami Nicolas, fant aussi dans les indications du catalogue de J. Fabre qui signale à Avignon le Necy-dalis major L., (1) j'avais rangé mes longicornes de l’ormeau sous ce dernier vocable. Cependant, au moment de les ofirir à mes amis, de les échanger avec mes correspondants, des doutes me vinrent à l'esprit. N’avais-je pas affaire au Nccydalis Panzeri Harold? Une étude plus attentive de mes insectes, leur comparaison avec un N. Panxzeri ® me venant de Lyon transformèrent ma supposition en certitude. M. Grilat, d’ailleurs, qui voulut bien examiner le Necydalis avignonnais, reconnut que J'avais raison. Depuis, j'ai pu me pro- curer le N. major L. et étudier à fond les caractères diflérentiels de ces deux espèces. Il m'a semblé qu'en résumant cette étude en quel- ques lignes je pourrais être utile aux lecteurs de l'Echange et, en tout cas, leur éviter les recherches que j'ai dû moi-même entreprendre. Voici les principales différences qui permettent de distinguer l’une de l’autre ces deux espèces. Taille. — Le Necydalis major est plus petit que le N. Panzeri. Le premier a une longueur de 23 à 26 millimètres; le second, de 27 à 32. Antennes. — Le N. major a les antennes fines, tandis que le N. Panzeri les a épaisses. Prothorax. — Cet organe est, en avant, privé des poils jaunes qui garnissent les côtés dans le AN. major, muni de ces poils jaunes dans le N. Panzeri. Tibias postérieurs. — Droits-dans le N. ma- jor, ils sont arqués dans le N. Panzeri. Fossette génitale des 4. — Le principal caractère distinctif de ces deux espèces réside dans la conformation de la fossette génitale des d. Examinée de profil, l'extrémité de l’abdomem des ® est aplatie de haut en bas, de façon à pouvoir s’introduire dans les fissures du bois au moment de la ponte et déposer l'œuf profondément. Vue de profil également, l'extrémité de l'abdomen du d est au contraire renflée, car c’est elle qui con- tient les importants organes de la copulation. Vu par dessous, le 5° segment ventral des 4 est creusé d’une gouttière qui lui permet de s'appliquer ‘1) À ce propos, voici ce que dit cet auteur (/usecfes coloptè- res observés aux environs d'Avignon, Avignon Seguin aîné, 1870, p.124): « 4. major L. — Sa larve vit dans les fagots de « sauie et de peuplier. Aussi l'insecte parfait se prend souvent « daus les habitations, Juin, Commun. » 11 est parfaitement exact que ie M. 2ajor vit et se prend de cette façon. Tous les auteurs signalent le fait, Le V. major vit dans le bois tendre, tandis que le V. Panzeri aime le bois dur. Mais je doute fort que Fabre ait observé pareïile chose, Il n'a pu prendre ici que le N°. Panzer, car M. Nicolas (qui i'appe- lait NV. sagor, sur la foi du catalogue précité,) en vingt-cinq ans, n'a jamais capturé que cette seule espèce, et toujours sur l’ormeau. D'autre part, le V. wa7or est plutôt un insecte des régions froides, tandis que le N. Panzer habite de préférence des contrées plus chaudes, Ii y à donc eu au début erreur de détermination, erreur que j'ai bien failli contribuer à propager mais que j'ai relevée dès que je l'ai pu. (Voyez: ÆBulletin de la Suciété Entomologique de France, séance du 13 Novembre 1889 p. CCX.) J'aurais voulu pouvoir examiner si réellement Fabre a eu entre les mains le A, xajur L., ce qui est à la rigueur possible, les vents du Nord, les bois d'origine étrangère, etc. ayant pu im- porter accidentellement cette espèce à Avignon. Malheureusement il ne reste plus rien de la collection qu'il fit autrefois en cette ville sous les auspices de Requien et qu'il avait cédée au Musée qui porte aujourd'hui le nom de ce dernier savant, Confiée à des mains incxpérimentées, elle a disparu en peu d'années sous les ravages de la poussière et des parasites, TRES | plus ou moins exactement sur le 5° segment dorsal des ©, lequel est légèrement bombé, Or c'est cette gouttière que j'appelle fossette génitale ét qui est si caractéristique. Les deux schémas joints à la descri- ption que je vais en donner, feront bien comprendre, je l'espère, ce que je veux dire. Dans le N. major (fig. 1,) la fossette génitale est tout à fait à l'arrière du 5° segment ventral dont elle n’occupe guère que le tiers de la superficie. Elle est peu profonde, rectangulaire, abondam- ment revêtue de poils allongés.. Le bord postérienr de ce segment est assez profondément entaillé en son milieu. La face inférieure du pygidium est creusée d’une cavité étroite destinée au passage du pénis et de ses accessoires. Dans le N. Panxeri (fig. 2,) la fossette génitale occupe presque toute l'étendue du 3° segment ventral. Fig. 1. | Fossette génitale du V. zzajor. Fossette génitale du V. Panserr. Elle est profonde, en ogive, garnie de poils fins dans le fond et plus longs sur la périphérie. Le bord postérieur de ce segment forme une courbe rentrante avec la partie médiane rectiligne. La face inférieure du pygidium est creusée d’une cavité large, destinée au même usage que dans l'espèce précédente. D'autres caractères que la conformation de l’extrémi- té de l'abdomen distinguent le 4 de la ®, notamment la couleur des antennes qui est entièrement rousse chez la ® rousse à la base, noire à l'extrémité chez le &. En mes chasses aux ormeaux de l'Oulle, je n’ai pas aperçu le moindre Rhamnusium bicolor, abondant les années précédentes, d'après les remarques de M. Nicolas. Au commencement de Juillet, nous y avons pris ce- pendant, un jour que nous allions explorer ensemble les côteaux en feu de la rive droite du Rhône, Ludius ferrugineus L., un exemplaire. Je finis par quelques remarques particulières à la capture du Necydalis Panzeri à Lyon. (Voir à ce sujet: L'Echange, 1889. Sonthonnax, Notes Entomo- “… logiques, p. 50 et 51.) | On ne le trouve aux environs de cette ville qu'en un point, à St-Alban, dans une allée de vieux tilleuls. Son éclosion y est plus tardive qu'à Avignon, puis- qu'elle a lieu vers le commencement de Juillet ct qu'on ne l'y trouve que jusqu'au 10. Enfin on va le chasser dans le milieu du jour, au grand soleil de midi. Pour cela, il faut le secours d’une filoche à papillons. À cette heure de la journée, les Necydalis volent à la cime des vieux arbres et quand l’un d'eux s'approche, en ses ébats, trop près de terre, il est emprisonné d’un coup de filet, comme une vul- gaire Piéride du chou. En terminant, qu'il me soit permis, d'engager mes collègues lyonnais à aller visiter leurs tilleuls de St- « Alban le matin, de bonne heure. Peut-être alors feront- ils cette belle capture aussi facilement qu'on peut RÉVUE LINNÉENNE et RERO RER, AU V0. LR e d: lALeNte \ TOI l'effectuer ici. Toutefois, une condition indispensable, c'est que la carie ait envahi le tronc et les basses bran- ches, car si elle siégeait trop haut, il faudrait s’aider d'une échelle pour inspecter les gîtes, et j'avoue que la chose n’est pas toujours possible. D' A. CHOBAUT Le Lautaret et le Grand Galibier Compte rendu d’excursion lu à la Société Linnéenne de Lyon Le 11 Novembre 1889 Par L. Redon Neyreneuf La Société Botanique avait organisé pour le 13 Août passé une excursion au Lautaret, et c'est avec le plus grand plaisir que nous avons saisi l’occasion de nous joindre à Messieurs les Botanistes dont plus d’un est aussi membre de notre Société Linnéenne. Partis de Perrache à 6 heures 20 nous arrivons, après 4 heures de chemin de fer, à Grenoble où nous attend une superbe voiture d’excursion, dans laquelle nous prenons place pour repartir immédiatement. Le temps qui toute la journée avait été chaud et pesant se met rapidement au froid Æ 9° et nous oblige à nous envelopper de nos couvertures et à fermer de notre mieux les rideaux de la voiture; c'est de cette manière et en essayant de dormir, ce à quoi nous ne parvenons guère, que nous franchissons les 49 Ki- lomètres qui séparent Grenoble du Bourg-d'Oisans, où nous arrivons au petit jour. Une tasse de café nous remet bientôt des fatigues de cette nuit sans sommeil, ce n'est pas sans besoin car, outre la fatigue, le froid est assez vif, même à cet instant nous n'avons que + 8°. Pendant qu'on relaje nous avons le loisir de faire un petit tour et de commencer à nous rendre compte de l'aspect général de la région. Bourg-d'Oisans, petite ville sans animation ne peut reprocher à ses habitants de n'avoir pas fait de leur mieux pour en faire un centre de production aurifère. La mine d'or de la Gardett: située aux environs, après avoir été signalée par une bergère vers 1720, fut d’abord exploitée par des paysans; mais la véritable découverte du filon eut lieu seulement en 1779. De 1781 à 1788 les travaux furent poursuivis sans interrup- tion, puis, après cette période pendant laquelle les bé- néfices ne couvrirent pas les frais, l'exploitation régu- lière fut définitivement tentatives furent bien encore faites, mais les fouilles nouvelles ne donnèrent en fin de compte comme résultat, que l'assurance de l'épuisement du filon. abandonnée. Des Cette région est du reste riche en gites métallifères, les- minerais les plus divers y ont été exploités, mais en général le peu d'importance des filons ou les frais élevés du traitement qu'ils nécessitent ont, après un temps plus ou moins long, réduit à néant toutes les espérances qui y avaient été fondées. Mais il nous faut repartir. Nous entrons mainte- nant dans la partie resserrée de la vallée de la Roman- che; nous remontons la rive droite le long de laquelle 102 serpente la route. Les avalanches de pierres viennent quelquefois en interrompre la circulation; c'est ainsi qu'à notre passage trois cent mètres venaient d'être tout nouvellement rétablis après avoir été emportés dans le ravin. . Le massif dans lequel nous pénétrons plus profon- dément diffère du tout au tout du massif si connu de la Grande-Chartreuse. Ées Alpes ont ici un autre aspect, dû à la nature géologique du sol. Les montagnes qui nous environnent et que l'on peut rattacher au massif du Pelvoux, ont des cimes qui atteignent une moyenne de 3200 à 3g00 mètres; à cette hauteur, les arbres ont depuis longtemps disparu et c'est même plus Las qu'il faut descendre pour trouver des prairies d'une herbe courte et serrée. Les pentes présentent un coup d'œil tout particulier; elles sont généralement recouvertes de schistes noirs argilo-calcaires appartenant au Lias, partie inférieure des terrains jurassiques. Ces calcaires, très altérables sous l'influence des agents atmosphériques qu'aide aussi leur structure feuilletée, ne tardent pas à se diviser en très petits fragments qui couvrent les flancs de la montagne d'éboulis très glissants et parfois même dangereux à cause de leur peu de stabilité sous le pied. Cette partie du Lias a ici une importance considé- rable et forme des couches énormes dont la composi- tion varie peu; elles sont colorées, par une matière charbonneuse et du fer intimement disséminé, en une teinte qui passe du noir gris au noir bleuâtre. Les proportions d'argile et de sable fin qu'on y rencon- tre sont également sujettes à une grande va- riation. La structure feuilletée que présentent ces schis- tes permet de les exploiter comme ardoises, mais ce feuilletement est loin de suivre le plan de stratification, presque toujours au contraire il le coupe, et en plusieurs sens à la fois dans certaines couches, ce qui en rend l'exploitation très capricieuse au sujet de la qualité des produits. L'ossature de ce système montagneux consiste en roches cristallisées dites primitives de natures diverses. Le granit proprement dit d'abord qui y prend des aspects assez différents, une de ses formes les plus communes est la protogine; les roches granitiques feuilletées se présentent sous des formes assez nombreu- ses, gneiss, schistes micacés et schistes d'apparence talqueuse. D’autres roches analogues s'y trouvent également, et, intercalés entre les schistes, des calcaires cristallins offrent de belles brèches ou marbres. C'est dans ces roches que se trouvent en filons les diorites, serpentines, euphotides, etc. si recherchées des géologues et les minerais qui donnent lieu à plu- sieurs exploitations. Ncs chevaux frais marchent maintenant grand train et nous font successivement passer devant le Mont de Lans et ses glaciers qui semblent suspendus, puis ce sont les glaciers du Lac, du Rateau et de la Meije: à un dernier détour, c'est la Meiïje elle-même, dont nous voyons se dresser la magnifique aiguille (3980 mètres). Nous arrivons en même temps à La Grave, où, en attendant notre déjeuner, nous commencons à faire quelques recherches sur les Lords de la Romanche. J'y ai pris un orthoptère, Sphingonotus cœrulans Linné, qui a cela de particulier d'être une espèce méridionale qui se trouve là en assez grande abondance à l'altitude de 1526 mètres. À 2 heures sous un soleil resplendissant nous nous mettons en mesure de continuer notre route à pied. Nous traversons plusieurs tunnels, dont l’un assez long et d'un fort joli effet avec sa double rangée de lanter- nes et nous arrivons au Villard d'Arène, nous prenons alors la montagne à droite pour aller au lac du Pou- tet, 2004 métres, où nous parvenons après une rude montée d’une heure. Malgré toutes nos recherches dans ce lac et toute l'attention que nous y avons mise nous n'avons pu y trouver qu'une Limnée. Nous le regrettons d'autant plus que notre savant, Collègue et Maître, M. Locard auquel nous avons soumis le produit de nos récoltes nous a assuré que c'était une espèce nou- velle autant qu'il est possible de s'en rendre compte sur un seul échantillon. De ce point, le spectacle est magnifique; devant nous s'étend la vallée, assez large dans le lointain mais qui vient en se resserant à nos pieds. La Grave occupe le fond du paysage et au-dessus s’étage le gracieux village Les Terrasses qui semble prêt à tomber tant il est perché avec hardiesse sur la pente rapide’ qui descend à la rivière. Comme pendant, à droite, et pour lui faire opposition par son aspect sauvage, la Meije dresse son pic orgueilleux et fait miroiter ses glaciers, qui, sous les rayons du soleil prennent des couleurs irisées du plus ravissant effet. Nos botanistes ont déjà fait une ample récolte de plantes rares, les profanes comme nous font simple- ment une provision d'edelweiss qui à certains endroits couvre le sol d'un véritable tapis. Nous reprenons le flanc de la montagne, le Deuxième Signal du Lautaret, et en obliquant après de nombreuses montées ct descen- tes, nous rejoignons la route qui alors nous mêne bientôt à l'Hospice du Lautaret situé sur le col du même nom, (2075) mètres. Cet hospice national, édifié et en- tretenu par l'Etat qui y place comme gardien un can- tonnier-chef, est une belle et solide construction élevée d'un étige sur cinq fenêtres de façade. Les chambres sont vastes et propres, garnies d'une façon suffisante sinon confortable. Sa position le rend le centre d’excursions et d'ascensions toutes plus pittoresques les unes que les autres. (A suivre.) Un dernier mot sur le Bythinus Ravouxti. Dans mon article du 15 Novembre, je priais M. Grilat de signaler les caractères séparant les 4 espèces: Baudueri, latebrosus, blandus et Ravouxi. Il me renvoya à M. Fauvel, qui n'en a jamais parlé. Dans mon article du i5 Décembre, je priais M. Grilat de me renseigner d'une manière plus précise. Il me renvoie à M. Reitter, qui a confondu justement deux de ces espèces. L'entomologiste qui donnera un 5° nom, nous ren- verra probablement à M. Grilat. Ce n’est pas plus difficile que cela. Au point de vue scientifique, la réponse laisse peut être un peu à désirer, maïs il faut bien s'en contenter, faute de mieux, et c'est ce que je fais J. CROISSANDEAU "e, REVUE LINNÉENNE 103 Inseckten-Borse, Central-organ zur Vermittelung -von Angebot, Nachfrage und Tausch. Rédaction : Leipsig, 1, Augustusplat;. ‘M. Vauloger de Beaupré, Lieutenant au 144° régiment d'infanterie, détaché aux travaux de la Carte d’Etat-Major en Algérie, prie ceux de ses correspon- dants auquels il n'a pu répondre de lexcuser; il re- prendra ses relations dés son retour au mois d'Août. M. D: A. Sicard, à A/bi (Tarn), désire échan- ser des Larves de Silpha opaca dans l'alcool, contre des coléoptères. Envoyer oblata. Cn demande à acheter, les OPUSCULES de Mulsant. Adresser offre à L. Sonthonnax, 19, rue d'Alsace, Low. . Ant.Otto, Vienne, VIII. Schlopselgasse, 2 (Autriche) Offre: Carabus v. fastuosus, Fabricii, Amara nobilis, Pœcilus marginalis, Cetoni afflicta. C. v. florentina. C. v. mirilica, Chalcophora 4-oculata Rdt. stigmatica Julodis Ehrenbergi Oertzeni, Gngb. Clerus crabroni- formis, Lydus collaris Cerambyx dux Purpuricenus Budensis, Aromia v. thoracica, Necydalis major, etc., Envoyer oblata. VIENT DE PARAITRE DIE TAGFALTER (Rophalocera) EUROPAS UND DES CAUCASUS ANALYTISCH BEARBEITET Von K. L. Bramson. imitilerminologischen®Tafeleertine Sani Rte, JAN PU eee see se PTix. Ut 5 NET En vente à la librairie de R. FRIEDLANDER & Fils, Berlin (Prusse) N, V. Caristrasse, 11, et chez l'auteur, Professeur au gymnase à Ekaterinoslaw, (Russie-Méridionale). BULLETINS DES ÉCHANGES - M. R. Grilat, /9, Rue Rivet, Lyon. Offre en échange les Coléoptères d'Algérie suivants. Cicindeia v. barbara. Carabus morbillosus. Graphiptcrus rotundatus, Anthia 6 maculata,. Siagona Europæa. Aristus capito. Ditomus tricuspidatus. Sphodrus atrocyæneus, Phyllopertha Algirica. Trichius zonatus. Julodis albopilosa. Elater cinnabarinus. Cyrtosus mauritanicus,. Antholinus maculicoliis. Attalus perforatus ab. (1) Dosytiscus vestitus, Cleonus hieroglyphicus. Metabletus Ramburi. Erodius bicostatus. Lixus aïigirus. Ophonus meridionalis. Pachychila Steveni. — scoiopax. Quedius ustus Foi. = Frioli. Larinus onopordi. Nazeris pulcher. — Germari. Acailes Henoni Bedel. Aedichirus pederinus. Microtelus Lethierryi. — variegatus, Psendopsis sulcata. Pimelia simplex. Magdalis Grilati Bedel. Omalus ophonoïdes. Abdera griseoguttata. Macratria Leprieuri. Mycterus umbellatarum, Leptosphærotus aquilus. Meira Olivieri Desbr. Caulostrophus Delarouzeii. Stenus cordatus. — pilifera. Anthonomus Grilati Desbr, Esarcus Leprieuri. | — consobrina. Hypera Marmottani. Tarphius Faïrmairei, — interstitialis, Labidostomis Guerini. Colovocera punctata. — inflata. Coptecephala melanocephala. Telopes hirtulus. Ateuchus puncticoilis. Onitis furcifer. Thorectes marginatus. — hemisphaericus. Ocnera hispida, — Opatrum granuliferum. Helops insignis, æneopicta, Timarcha generosa, Entomoscelis rumicis. Orestia Leprieuri. (x) Zu il N'aturalista Siciliano 1SS2,. Perrisia brevis. Avis AUX HYMÉNOPTÉROLOGISTES. M. Edmond Van Segvelt, //2, Boulevard des Arbalètriers, Malines (Belgique). Echangerait volont'ers contre d’autres hyménoptères ou même des coléoptères, les micro-hyménoptères suivants, par- faitement préparés, (déterminés d'après les récents travaux de M. Mayr, de Vienne". 1 Torymus abdominalis. 18 Neuroterus albipes. | 35 Synergus Tschethi,. 2 — auratus. 19 — baccarum. | 56 — vulgaris 3. — bedeguaris. | 20 — fumipennis. 37 Platymesopus Westwoodii, | 4 — erucanum. | 2 — lœviusculus. 58 Mesopolobus fasciiventris. 5 — nobilis. 22 — lenticularis. 39 Hemiteles lukolator. | 6 — regius 23 _ naumismalis. | jo Decatoma siopiata, | 7 Syntimas piscaudafa, 2, Rholdites roseu. | 41 Eurytoma rosue, | 8 — cyanea. 5 Synergus albipes. | Desiderata - Chrysidiens - Mutiles. | a Oligosthenus stiopna. 6 — apicalis. ro Chidricus radicis. ND N D D 7 —- evanescens, Desiderata-Chrysidiens-Mutiles. ! 12 Anotrichus curvator. 28 — facialis. br2 Chilax minor. | «9 = incrassatus. | 13 Biorhiza terminaiis. 30 —- pallicornis. | 14 Cynips Rollani. Sr = pailidipennis. : 15 Dryophanta ayania. | 52 -- Reinhardi. 16 — divisa, |.33 — thäumacera, 17 _- folii, | 34 — tristis. 104 REVUE LINNÉENNE ANNONCES ANNUELLES : Ces annonces mises en évidence pour toute l'année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi- vement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 4 franc la ligne pleine. En vente, chez M. L. Jacouer, Imprimeur, Rue Ferrandière, 18, Lyon, toutes les années parues de l'Echange (1885-1886-1887-1888 et 1889), contre l'envoi d'un mandat poste de 9 francs. Chaque année prise séparément 2? francs. HENRI GUYON Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris NN A SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’INSECTES Grand format-vitré, 30-26-6027. Me 2 50 Grand format carton, 39-26-6 .............. 2 MSNM AEICMMEON NN 1 85 Pettfonmat M6-10 2 OP PRE ER ere 1 50 BOtESoubieSOn SES ES SPP PET A RE SERRE 2 50 Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande. PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS ANNONCES DIVERSES Prix des annonces: La page, 16 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, O0, fr. 20 c. 11 sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour +}, sur les annonces payantes pour la z'e insertion. 50 oc pour les insertions répétées, de la même annonce. L Tout abonné a droit, pour chaque numéro, si l’espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange. _ Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout 60 feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 25 fr. Pour les demandes s'adresser à M. Ant. Otto, comptoir Minéralogique à Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2. OUVRAGES A DISPOSER Par M. CI: Rey - Ge RE D — HISTOIRE NATURELLE DES COLEOPTÈRES DE FRANCE no6o AtISIdes pat Foudrast vol S AND MER CES ORNE EP 1862 Mollipennes (Zampyrides, Téléphorides) par Mulsant, 1 vol. in 8° 431p, 3 pl. (éd épuisée). . . . 15 1863 Angusticolles (Cl/érides) et Diversipalpes (Lymexvlonides), 1 vol. in 8°. 158p 2 pl. par Mulsant. 6 1865 Fossipèdes (Cébrionides) et Brévicolles (Dascillides) par Rey 1 vol. in 8°, 124 p' s pl . . . 6 1866 Vésiculifères (Malachides) par Rey, 1 vol. in 8°. 306 p. 7 pl. . DT RS se PATRICE 166 Colligères CArricites)pausMulsant, vol Mn i8 187 Mp Rp RE PEN RS o7scuticollesDérrestdes) parMulsant vol in SE ETS Dep 2 DIE RE 1606 Gibhicoles (Pride MIpDANREy, NO ANR M2 2H ID UT AND EN ENNEMI = © VV Ÿ VV ÿ 22 1608/Eloricoles (Daisies par Rev, VOLS 2 1S Up MO IpI MEN EE TIEE 1869 Priluliformes (Brrrhides)paMulsant vol un ME Ip MDN ONE Er EORRGRE Sr amellicornes (2#éds) par Mulsant rvol in 86 EDEN TR CR CON RTE 1585s-Palpicornes (21éd-)\par Rev. nvolan 857 40p: ID EN RE (Pr Dole SON RES 1887 Essai sur les larves de Coléoptères par Rey, 1 vol. in $°. 126 p. 2 pl.. Le + RÉ TORRES BREVIPENNES OU STAPHYEINIDES 1871 Bolitocharaires par Rey, 1 vol. in 8°. 321 p. s pl. . ER Lee UMR M ENE » SAMAléocharairesipariReY-mmvol ins 65. D. SDL RER RE EC NE RTE 00 Homaliens PAR REV AVOl UN 81 1301. Ole NC UNS 1383 Tachyporiens, etc. par Rey, 1 vol. in 8°. 295 p. 4 » 1884 Mycropéplides, Sténides par Rey, 1 vol. in 8°. 26 » PUNAISES 1866 Fentatomides par Mulsant, 1 vol. in 8°. 363 p. 2 nyoNGoréides, etc pareMulsant MAVOl ns 25 Op API ER ER Cd 172 1RéduvidesiparMulsint NO) nee ne lp 2 pl. PE EE 1879 Lygéides par Mulsant, 1 vol in 8°. 54 p. . DR mer RÉ 3 OPUSCULES ENTOMOLOGIQUES Par Mulsant Description de 80 espèces ce Coléoptères, 4 biographies, 192 p. 3 pl. P 3 DE FRANCE l FR ON VE 1853 6 » 1853 Les derniers Mélasomes (Purvilabres où Pédinides), 242 p. 4 pl. . G » 1878 Chrysides de France par Abeille de Perrin, 108 p. 2 pl. . : 4 » A —— En vente chez l’auteur : M. CI. Rey, #, place St-Jean, Lron. M. Léon SONTHONNAX, naturatiste, 19, Rue d'Alsace, 19, LYON. Le Ustensiles pour entomologistes, Conchyliologistes et Botanistes. LE a = Cartons liégés de tous formats pour le rangement des insectes en collections. — Filets pour la chasse des Coléoptères et des Papillons. — Liège, tourbe et agave pour garnir le fond des boîtes. — Pinces courbes et épingles à insectes, etc., etc. — Meubles et casiers pour collections. — Collections ornementales de Coléoptères et de Lépidoptères exotiques. — Collections d’études de tous les ordres d’insectes. — Insectes utiles et insectes nuisibles. — Vente et-achat de collections d'histoire naturelle. Coquilles des Iles Philippines, 100 spécimens en 30 espèces................. 2 RER LI HE (4 aour » ; » ù 100 109 D re Ms els etat en iaetaiehie nie Sonsese ste so ) ) ) 150 150 DM So ER RAR NE RENE Re 100 Sur demande, envoi franco de la liste des espèces composant ces lots. Lyon. — Imp. Lith. et Grav. L. JAcQUuET, rue Ferrandière, 18. PNR T Se CT eq Sixième année. — N° 62 15 Février 1890. L'ÉCHANGE Revue Linnéenne ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE paraissant tous les 15 du mois Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d’Entomologie, et de la Société Entomologique de France. CONTINUÉ PAR L. SONTHONNAX F. GUILLEBEAU à membre de la Société Entomologique de France. ++ GC. E. LEPRIEUR membre de la Société Entomologique de France, membre honoraire de la Société d'histoire naturelle de Colmar etc. AVEC LA COLLABORATION A. LOCARD Vice-Président de la Société Malacologique de France. ++ CI. REY Président de la Société Française d'Entomologie, membre de la Société Entomologique de France et de la Société Linnéenne de Lyon. FF LE CONCOURS DE MM. Ed. Axpré (de Beaune), DL. Braxc, 1. Dériarp, DESBROCHERS DES LoGEs, A. DuBois (de Versailles), LL. Girerd, R. Grirat, Valéry Maver, J.-B. Rexaun, A. Ricur, Ricuarn (de Grenoble), Nisius Roux, et À. Virror (de Grenoble). COMME SP) ET LU MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MARSEILLE, Co/optères exotiques. L. Blanc, D', 55, rue de la Charité, LYoN. A/?neralogre. Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAY. Æy@r0- canthares et Histérides. Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre Amara, Harïpalus, Feronia. A. Chobaut, D',à AviGnox. Carabiques gallo-rhénans, Anthicides, Mordellides, Rhipiphorides, Meloïdes et Œdemerides. me. DES POUR" 1890, —-— —_—_—_—_______—_— MM. A. Locard, 58, quai de la Charité, Lyon. /aZacoiogie françaïse, (mollusques terrestres, d'eau douce el marins). J. Minsmer, capitaine au 1422 de ligne, à Menpe (Lozère). Longicornes. A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea et Cie, à BUCAREST-FILARETE STRADA VIILOR (Roumanie). Hémiptères, Hétéroptéres. H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. Oyfoptères el Névroptères. J.- B. Renaud, 21, cours d'Herbouville, Lyon. Curculionides. A. Riche, 11, rue de Penthièvre, Lyon, Fossiles, Géologie. N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Pofanigque, A. Sicard, D' à Azgi (Tarn) Cccinellides de France A. Villot, 3, chemin Malifaud, GRENOBLE, Gordracés, Helminthes. J. Croissandeau, :5, rue du Bourdon blanc, ORLÉANS, Pselaphides et Scydmenides. L. Davy, à l'oucère par CLers, (M.-ei-L.) Ornilhologre. Desbrochers des Loges, 25, rue de Boisdenier, Tours (Indre-et-Loire). Crrculionides d'Europe et circa. L. Dériard, 2, rue du Piat, Lyon. OrtAoptères. L. Gavoy, 5, bis. rue de la Préfecture, CARCASSONNE, (Aude). Zamellicornes. Mie CSS ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie EL. Jacquet Tout ce que concerne La rédaction, les annonces gratuites et ! Adresser Les réclamations concernant l'envor du Fournal renseignements sur Les annonces non suivies d'adresse doit étre & cl Le montant des annonces et des abonnements à A1. L. Jacquet, Y envoyé à A1. L. Sonthonnax, 10, rue d'Alsace, Lyon. Zmpsimeur, rue lerrandière, 18. Lyon. France, un an, 8 fr. — Union postale, 8, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr. 5C 106 REVUE LINNE nn “mes —— PPT ÉENNE Prière d'envoyer les annonces £t autres commumications avant le fie" du mois. a — ——— L'auteur de tout article publié dans le*Journal, ’ aura droit à 10 exemplaires de l'Echange. AVIS.»:T oute. demande. d'abonnement dans le courant de l'année 1800..entraincra l'envoi des n® parus de la même année. Ont payé leur abonnement pour l’année 1£90: MM. Le curé de Bossancr, à Nyitra Novak (Hongrie). Flamindo:Baunt, Turin. F. Barré, à Vire. Caro, Marseille. Cuaugover, St-Etienne. Duran. Paris. L. Favarck, St-Etienne. A. Gresste, Trento in Tyrolo. Giraupeau. à Lignères. Gavoy,, Carcassonne. L'abbé Givre: Lyon. A. Houry, à Mer. Lajoye, Reims. Frère OxésimieN, Rive-de-Gier. le D' Lyon. A. RouLrer, Angouleme. Nicozas, Pau. le D'IRueL, Puron, à Remiremont. TrussoN, Paris. E. Tomas, à Quimperlé. Zurcuer, Epinal. Praxer, Entre-deux-Guiers ({sére). (Les personnes oubliées sont priées de réclamer.) ERRATA Dans le n° 64 de l'Échange, 16 janvier 1890, on a commis une erreur de nom à propos du Procès-verbal de la séance du 11 novembre 1889, ainsi : re colonne, ligne 7, au lieu de Père Chalui lisez : Société Linnéenne de Lyon Procès-verbal de la Séance du 7 Décembre 1889. Présidence de M. Saubinet La séance est ouverte à 8 h. La lecture du procès-verbal est remise à la pro- chaine séance à cause d’une erreur du secrétaire. M. Cuvier, présenté par MM. Depéret et Riche, est admis membre de la Compagnie. MM. Locard et Depéret présentent M. le doc- teur Hagenmüller, à Bône (Algérie). M. Rey, à propos de la récente communication de M. Redon, rappelle qu'il y a près de Pterostichus maurus, Dft., plusieurs espèces très aflines, telles que : P.Escheri, Heer; Validiusculus, Chd.;Baudii. Chd; Parallelipennis, Chd.: Peirolcrii, Heer; Dis- tinctus, Chd.. et Yvani, Dj. Cette dernière est seule bien distincte par son prothorax peu re- tréci en arrière et par la fossette du dernier arceau ventral relevée dans son milieu en une carène saillante chez les 4. I rappelle également que les espèces du genre Orina, surtout du groupe des pretiosa et speciosa sont d'une étude inextricable et d’une grande variabilité au point que depuis Suffrian, d'une soixantaine environ elles ont été réduites à une quinzaine d'espèces, par Kraatz et Weiss. M. Couvreur lit une étude sur le diaphragme des batraciens et fait remarquer l'importance de cet organe chez ces animaux pour l'explication du passage des êtres situés au dessous d'eux à d'autres d'une organisation plus élevée. M. Rey poursuit l'énumération des Insectes qu'il a recueillis en Provence. M. Gonnard fait une communication relative à divers minéraux du groupe des zéolithes, qu'il a découverts dans le basalte du mont Simiouse. près de Montbrison. Ces minéraux sont la Philipsite (que Gruner avait pris pour la Mésoty-pe), la Cha- basie, ét une troisième espèce, très Étébable nent Père Tholin. nouvelle, et de laquelle M. Gonnard se réserve de donner ultérieurement une description détaillée. La séance est levée à o'heures 1/4. après quel- ques questions de M. le D' St-Lager, sur la tech- nique de l'étude des minéraux. PL SSP RDS ST IPS PS TS PPS NE SE DSTI LT PTS NOTES ENTOMOLOGIQUES Pendant les mois de janvier et de février il faut re- chercher la Lebia pubipennis, Duf.; aux environs de Lyon on la trouve au pied des peupliers et des saules, sous les écorces humides; il ne faut pas la chercher plus d'un demi mètre au dessus du sol, quelquefois même il faut déchausser le pied de l'arbre pour la trouver. Cette espèce est très commune à cette époque sur toute la rive gauche du Rhône, depuis Jonage jusquà la Mouche; en même temps et dans les mêmes conditions on trouve Drypta emarginata, Callistus lunatus et beaucoup d'autres carabiques. Sous les écorces des platanes on trouve aussi beau- coup d'Altises et de Dromius. A cette époque de l’année la mcindre crue du Rhône permet de récolter dans les détritus : Trechus discus, micros. Focki, longicornis, Ophonus azureus, ct toute une série de Carabiques, de Staphjlinides et de Clavicornes. Enfin il ne faut pas négliger d’inspecter les branches mortes dans les bois où dans les haies et de rapporter à la maison toutes celles qui paraissent attaquées par les insectes; en plaçant celles-ci dans des bocaux spéciaux on se ménage d'agréables surprises pour plus tard, beaucoup de longicornes et de Bupreitides rares s'ob= tiennent par ce moyen. C'est ainsi que le ‘Callidiumm. nnifasciatum espèce presque introuvable à l'état adulte s'obtient très faciles ment, à Lyon, du moins en recherchant les larve dans les branches moites de la vigne sauvage. Les Lépidoptéristes doivent aussi rechercher au p'ed des arbres, dans la mousse ou dans l'humus, les chrys salides de certains Heteroceres; certaines espèces, commen Smerinthus populi, par exemple, ne peuvent s'obtenitM que de cette façon. | L.. SONTHONNAX REVUE LINNÉENNE 107 Les Clytus d'Europe et circa TABLEAUX DES. ESPÈCES 1.-— Clytus Chevr. A. — Elytres ornées après la base d'une bande transversale un peu oblique, raccourcie vers l'écusson et vers l'épaule, B. — Tête ct corselet noirs; élytres d'un brun clair ou sombre, avec la base et le bord marginal d’un roux- ‘brun; antennes et pattes d'un fauve testacé. Tête (sauf une partie du front) garnie d'un épais duvet jaune ; corselet orné de deux bandes transversales du même duvet, l'une large, au bord antérieur, l’autre plus étroite, vers le milieu de la longueur; élytres offrant quatre bandes transversales de méme nature ainsi que leur sommet. La deuxième fascie des étuis est raccourcie aux deux bouts et faiblement arquée vers la suture; les deux postérieures sont situées obliquement et souvent liées entre elles de telle sorte que la pubescence jaune recouvre toute la partie postérieure de chaque étui, hormis deux bandes brunes obliques qui n’atteignent ni la suture ni la marge latérale. Dessous du corps noir ou brun, offrant, ainsi que la tête et le corselet, une fine pubescence blanthâtre redressée, tandis que le sommet des épisternums métathoraciques et le bord postérieur des segments ventraux sont largement garnis d'un duvet jaune couché. — Long. 13-17 mill.. Europe. detritus L. É J 8 7 B’. — Noir, à dessins jaunes: antennes et pattes d’un roux testacé, massue des cuisses antérieures et médianes souvent noirâtre; épistome, une partie du front, et bord postérieur de la tête garnis d’un épais duvet jaune, qui forme trois bandes transversales sur le corselet, recouvre l'écusson, et dessine sur chaque élytre une tache ovale ou oblongue contigüe à la suture à quelque distance de l'écusson, une autre tache allongée au bord latéral sous l’épaule, quatre fascies et une bordure apicale. Les bandes transversales du corselet situées: la première au bord antérieur, la seconde après le milieu, la troisième au bord postérieur; ces deux dernières interrompues au milieu. Sur les élytres, la seconde fascie qui n’atteint ni la suture ni le bord latéral est en forme de point d'interrogation couché; la 3e forme un arc très convexe en devant; la 4° se réunit à sa correspondante pour dessiner une courbe commune. Tête, corselet et dessous du corps offrant une pubescence blanchâtre, redressée, assez longue. En dessous, une tache de duvet jaune près des hanches antérieures; la seconde moitié des épister- nums du médi et du post p2ctus, une partie des côtés et bord postérieur du métasternum,: et les segments ven- traux sauf leur base, revétus du méme duvet jaune. Variétés de coloration : a. — tnterruptus Mors. La seconde fascie de chaque étui est divisée en 2 taches. b. — connatus Mors. La tache ovale de Ja suture est reliée à la seconde fascie par une ligne longitudinale jaune. c. — Colbeaui Mors. La seconde fascie d> chaque étui est divisée en 2 taches, tandis que la 3° et la 4° se fondent en une large bande jaune, dr apicalis Hampe. La tache ovale de la suture est, comme dans la var. connatus, reliée à la 2° fascie par une ligne jaune ; mais, en avant de la 4° fascie, une ligne jaune longitudinale s'étend sur la suture jusqu'au bout des étuis, dont le sommet reste noir. — Long. 9-18 mill. Europe, Caucase. arcuatus L. Obs. — Le CI. lugubris Mén. du Caucase, offre ses dessins blancs, le plus souvent des pattes et des an- tennes en majeure partie rembräniés et les 2°, 3° et 4° fascies de chaque étui constamment divisées en deux taches. Je le regarde simplement comme une race locale du Cl. arcuatus. Faust l'en distingue par la fascie antérieure du corselet éloignée du bord apical et par le dessin blanc. Mais, chez tous mes exemplaires à pattes sombres du C/. lugubris, les fascies du corselet font entièrement défaut, ou bien la médiane seule est indiquée par deux taches latérales. Le dessin n’est pas constamment blancs : Leder en a trouvé à Lenkoran un exem- plaire chez lequel il est d'un jaune soufre, D’après Faust, les antennes sont noires à extrémité brune, ou noires à base rougeâtre, ou entièrement rousses; les pattes sont entièrement nores à tarses brunâtres, ou rousses à fé- murs rembrunis, ou rousses à cuisses en majeure partie noires. A’. — Elytres ornées à la base, près de l'écusson, d’une grande tache en ovale transverse. C. — Première fascie des élytres remontant sur la suture assez loin vers l'écusson. Point de pubescence jaune sur la partie du vertex située entre les yeux après les tubercules antennifères, ni sur la base des épisternums du post-pectus. D. — Noir, antennes et pattes d'un roux-testacé; le plus souvent, cuisses rembrunies vers le sommet. Tête (sauf la partie située entre les yeux après les tubercules antennifères\, garnie d'un épais duvet jaune, qui forme sur le corselet une large bande au bord antérieur, une autre après le milieu, et une troisième plus étroite au bord postérieur, recouvre l'écusson, dessine sur lés élytres une tiche ovale juxta-scutellaire, une autre tache allongée au bord latéral sous l'épaule, trois larges bandes transversales et une bordure apicale, et revêt presque toute la page inférieure du corps. La première large bande des étuis est foujours échancrée en arrière, elle en- voie antérieurement un rameau plus étroit qui aboutit à la suture à peu de distance de l'écusson; la fascie mé- diane est un peu prolongée en arrière sur la suture; la troisième bande n'’atteint ni la suture ni le bord latéral, elle est souvent réduite à une grosse tache en ovale transverse ou arrondie mais ordinairement échancrée en ar- rière. Les exemplaires bien frais sont aussi revêtus d’un épais duvet jaune sur le métasternum (hormis à la base) et sur la saillie intercoxale des pro et méso-sternums. — Long. 16-20 mill. Grèce, Caucase. (Syn. CI. speciosus Adams. Bobelayei. Brull. D’ — Comme le précédent, mais le corselet est dépourvu de bande jaune au bord postérieur, la tête n'offre de duvet jaune qu'après les yeux tout au plus; la fascie antérieure des étuis est moins prolongée vers l'écusson, sans échancrure ou très faiblement échancrée en arrière; le dessous du corps manque de pubescence jaune sur une grande partie de la poitrine et sur la moitié basilaire des segments ventraux; le cors2let est plus fortement ar- REVUE LINNÉENNE 108 rondi sur les côtés et proportionnellement plus large; les épisternums du postpectus sont un peu plus étroits; les élytres sont moins rétrécies en arrière. — Long. 12-14 mill. Italie méridionale. Grèce. Algérie. (Syn. CI, Siculus, Lap.) scalaris Brull. C’ — Première fascie des élytres remontant seulement un peu sur la suture vers l’écusson; la troisième échancrée, non pas en arrière, mais en avant. Tête entièrement garnie d’un épais duvet jaune, ainsi que les épi- sternums du postpectus, chez les exemplaires bien frais. (Echinocerus Muls.) Plus élancé que les deux espèces précédentes ; corselet moins large. Hormis les différences indiquées tout à l'heure, la forme normale offre un dessin ordinairement flave, du même type que celui du CZ. Bobelayei. Tou- tefois, on rencontre dans les steppes de la Russie méridionale une race de coloration très variable et caractérisée par la prédominance du jaune, que Motschulsky considérait comme une espèce distincte. (CI. variabilis Motsch.\, à raison de ses élytres ordinairement plus courtes, plus sensiblement rétrécies en arrière, et de son écusson moins large. A cette race appartiennent les variétés suivantes : a — abruptus Kraatz. La seconde fascie jaune se réunit avec la troisième à la suture et sur les côtés pour renfermer sous la forme d’une tache noire ce qui reste de la bande noire transversale; cette tache est parfois ré- duite à un petit point; souvent aussi la première fascie se relie à la seconde sur les côtés. b — zebra Lap. Ressemble à la var. abruptus ; la première fascie est en outre confluente près de la suture avec la tache ovale de la base et avec la seconde fascie; la bande noire transverse anté-apicale est presque oblitérée, c — pruinosus, Kraatz. Le fond noir du corselet et des élytres, ou celui des élytres seulement, est voilé par la pubescence jaunâtre. (Dans la var. zebra, Dalm. qui m'est inconnue, les bandes transversales d’un jaune verdâtre se rattachent l'une à l’autre le long du bord latéral.) — Long. 8-16 mill, Europe centrale et méridionale, Caucase. floralis Pallas. R. P. BELON Enumération d'insectes recueillis en Provence pendant l'hiver 1888-89, Par C. Rey. Lu à la Société Linnéenne de Lyon le 11 novembre, 1889 Menton COLÉOPTÈRES (Suite). Ténébrionides, Pédilides et Anthicides. — Parmi les Hétéromères, je ne mentionnerai que les espèces suivantes, exclusivement méridionales : Stenosis angustata Hbst., Dichillus minutus Sol., Biophanes meridionalis Muls., Opatrum rusticum OI. et Catomus prgmaeus Küst; Trotomma pubescens Ksw., Anthi- cus Bremci et minutus Laf., parmi les Algues. Curculionides.— Dans cette intéressante famille, j'aurai à signaler un certa n nombre d'espèces, telles que Bruchus nanus Germ. et foveolatus Gyl; — Apion rufescens Gyl., exclusivement sur la Parieta- ria officinalis.; — Peritelus noxius Boh., Pseudomi- ra Clairi Stierl. et Geonemus flabellipes OI., 1 seul ex. —Lixus algirus L. etrufitarsis Boh.— Orchestes cine- reus Fabr. et Ceuthorhynchidius frontalis Br., celui- ci rare dans le reste de la France et à Lyon; — Na- nophyes transversus Aub., sur le Genevrier; pallidus OI, et pallidulus Gr., sur le Tamarix; — Gymnae- tron ictericum Gyl.? et Styphloderes exsculptus Boh., ce dernier parmi Jes Algues. Chrysomélides. — Les Longicornes ou Céram- bycides ne m’ayant rien fourni, je passe au Chrysomé- lides, parmi lesquelles je mentionnerai Crioceris para- centhesis L., sur l’Asperge épineuse; Timarcha ni- caensis Vill, — Chrysomela americana L., sur le Romarin; Banksi F. et grossa F.;, — Psylliodes fu- siformis I], et Chaetocnema depressa Boield., quel- quefois dans nos montagnes Lyonnaises; — Phyllo- treta varians Fd., et Podagrica fuscicornis L.; — Hispa atra L. var. aptera Mots. et Cassida meridio- nalis Boh. Coccinellides. — Peu de Coccinellides ont fa- vorisé mes recherches, si ce n’est Hyperaspis Hoff- manseggi Gr., ÆEpilachna chrysomelina G., sur l'Ecballium elaterium, et Scymnus Ahrensi Muls., celui-ci voisin de frontalis F., mais plus grand, à élytres parées, outre la ponctuation, de séries de points plus gros. HÉMIPTÈRES Hétéroptères. — [Les Hémiptères-hétéroptères ne m'ont rien procuré de bien saillant. Je citerai entre autres espèces: Geotomus punctulatus Cost., E)-sar- coris inconspicuus H. S., Holcogaster fibulata Ger., Nezara viridula L., Centrocoris spiniger F., Coreus hirticornis F., Strobilotoma typhaecornis F., My- crelytra fossularum Ross, Maccevethus errans F. et Berythus Signoreti Fieb.; — Lygaeosoma ret'cu- latum H. S., rare à Lyon; Arocatus Roeseli Schum., Nysius graminicola Fieb., Heterogaster Artemisiae Shil. et Hyalochilus ovatulus Cost.; Macroplax fas- ciata H. S., commun sur les Pins, Paromius graci- lis Ramb., parmi les détritus des marais; Plinthisus Putoni Horv., plus étroit que brevipennis, prothorax plus long; convexus Fieb., remarquable par sa courte pubescence et par la marge roussâtre de ses élytres; Aphanus saturnius Ross., plus grand, avec mêmes «essins que guadratus, mais plus méridional; Beosus erythropterus Br., très voisin de luscus, mais à cou- leur foncière d’un rouge rose; Eremecoris fenestratus H. S., longtemps méconnu, plus grand que ses con- génères; Scolopostethus affinis Schil., antennes plus courtes et plus épaisses, taille plus faible que dans pictus e decoratus; Notochilus ferrugineus R., com- mun parmi les feuilles de Ciste desséchées, trés rare à Lyon, Ste-Foy, Montluel; — Monanthia ampliata Fieb., voisine de Cardui L., mais à expansons des côtés plus larges; — Labops minor Cost,, plage sablon- neuse; Macrolophus costalis Fieb. et Psallus Crotchi Scott., sur le Romarin en fleurs; — Allaeorhynchus flavipes Fieb., 1 ex. et Corixa Fabricii Fieb., 2 ex. Homoptères. — les Hémiptères-homoptères ou Cicadelles ne m'ont également presque rien fournis Voici l'énumération des espèces les plus notables: Ci: REVUE LINNÉENNE xius pallipes Fieb., Delphax. Aubei Perr., Tettigo- metra atra Hagenb. et Barani Sign.; Athysanus nervosus et brevior R., Grypotes staurus Fieb., sur les Pins; Gnathodus roseus Scott.?, Deltocephalus mollis et decipiens R. (inéd.) É (A suivre). NOTICES CONCHYLIOLOGIQUES par À. Locard X Les MIiTRes DES CÔTES DE FRANCE Le genre Mitra représenté par un grand nombre de formes sur nos côtes de France est pourtant un des plus mal connu; plusieurs de ses espèces sont devenues liti- gieuses; il nous a paru intéressant d'en faire une étude spéciale dont nous sommes heureux de donner la pri- meur aux lecteurs du journal l'Echange. La famille des Mitræidæ, telle que nous l'avons comprise dans notre Prodrome des Coquilles marines des cîtes de France comprend les deux genres Mitra et Mitrolumna. Chez les Mitra, les tours de la spire sont distincts, et le test de la coquille est lisse ou cos- tulé; chez les Mitrolumna, genre constitué par MM. Bucquoy, Dautzenberg et Dollfus, les tours de la spire sont peu distincts, et le test est orné de côtes longitu- dinales et de cordons décurrents formant par leurs en- trecroisements une sorte de treillissage très caractéristi- que. Nous ne nous occuperons dans cette notice que des véritables Mitra et nous les diviserons en trois groupes : A. Groupe du Mitra ebenina, renfermant des co- quilles ornées de plis longitudinaux et de taille assez forte ; B. Groupe du Mitra cornea, renfermant des co- quilles à test lisse et également de taille assez forte ; C. Groupe du Mitra tricolor, renfermant des co- quilles de petite taille et à test plissé. Toutes ces espèces, sauf le Mitra Aquitanica, vivent dans la Méditerranée, dans les zones du littoral, des laminaires et des coralligènes. A. Groupe du AZ. ebenina. Mitra ebenina, de Lamarck. — Galbe ovoiïde un peu court, assez ventru dans le milieu, aussi conique en dessus qu'en dessous; plis longitudinaux peu sail- lants, assez espacés, atténués à la base du dernier tour; spire peu élevée, 7 à 8 tours un peu arrondis, bien étagés; suture bien accusée; dernier tour un peu ventru dans le haut, atténué dans le bas; ouverture à peine un peu plus grande que la moitié de la hau- teur totale; 4 plis sur la columelle; coloration brun foncé, avec une étroite ligne jaunâtre en haut de chaque tour. — Haut., 16 à 18; diam., 8 à 9 mill. — Assez commun. Mitra plumbea, de Lamarck. — Galbe ovoïde-al- longé, non ventru, aussi conique en dessus qu’en des- sous; plis longitudinaux seulement sur les premiers tours; spire élevée, 7 1/2 à 8 1/2 tours à peine arron- dis, non étagés, suture assez profonde; dernier tour à profil arrondi dans le haut, Lien atténué et un peu rétréci dans le bas; ouverture un peu plus petite que la moitié de la hauteur totale ; 3 plis sur la columelle; même coloration, — Haut., W7 «à 19; diam,.;n5 à 7 mill, — Assez commun. Mitra Defrancei, Payraudeau. — Galbe fusiforme un peu allongé, aussi conique en dessus qu’en dessous ; plis longitudinaux peu saillants, atténués à la base du dernier tour; spire assez élevée, 7 1/2 à 8 1/2 tours peu arrondis, bien étagés; suture bien marquée; dernier tour un peu ventru dans le haut, allongé et atténué dans le bas; ouverture égale à la moitié de la hauteur totale; 3 plis columellaires ; même coloration. — Haut., 17 à 19; diam., 5 1/2 à 7 1/2 mill. — Peu commun. Mitra plicatula, Brocchi. — Galbe fusiforme très élancé, plus conique et plus développé en dessus qu’en dessous ; plis longitudinaux atténués, obsolètes à la base ; spire très haute, effilée, 8 à 9 tours étagés, faible- ment arrondis; suture bien marquée; dernier tour à peine ventru dans le haut, bien atténué dans le Las; ouverture égale au tiers de la hauteur totale. — Haut., 18 à 20; diam., 5 à 6 mill. — Peu commun. Mitra congesta, Locard. — Galbe fusiforme court, ventru dans le milieu, un peu plus conique et déve- loppé en dessus qu'en dessous; quelques plis seule- ment au sommet ; spire peu élevée, 7 à 8 tours un peu arrondis, bien étagés; suture très accusée; dernier tour ventru dans le haut, atténué dans le bas; ouver- ture égale à la moitié de la hauteur totale : 4 plis colu- mellaires ; coloration d'un brun foncé sur une zone plus claire dans le haut des tours, — Haut., 14 à 173 diam., 8 à o mill. — Rare. Mitra Servaini, Locard. — Galbe fusiforme très court et très ventru, un peu plus conique en dessus qu'en dessous; plis longitudinaux nombreux et bien accusés sur tous les tours; spire peu haute, 7 à 8 tours un peu arrondis, bien étagés; suture bien marquée; dernier tour très ventru dans le haut, bien atténué dans le bas; ouverture égale à la moitié de la hauteur totale ; 3 plis columellaires ; coloration d’un brun roux avec une étroite bande plus claire dans le haut de cha- que tour. — Haut., 13 à 15; diam, 8 à 9 mill. — Rare. Mitra gracilis, Locard. — Galbe subovoïde un peu allongé, un peu plus développé en dessus qu’en des- sous ; plis longitudinaux assez nombreux, peu marqués, atténués sur le dernier tour; spire peu haute, 6 à 7 tours légèrement arrondis, Lien étagés ; suture accusée ; dernier tour ventru dans le haut et atténué dans le bas; ouverture sensiblement égale à la moitié de la hauteur totale; 5 plis columellaires ; coloration d'un brun roux, avec une bande plus claire dans le haut de chaque tour. — Haut, 10 12; diam., 4à 4 1/2 mill. — Assez rare. B. Groupe du 47. cornea. Mitra cornea, de Lamarck. — Galbe fusiforme al- longé, plus développé en dessus qu'en dessous; spire élevée, acuminée, 7 à 8 tours légèrement convexes ; suture peu profonde; dernier tour légèrement renflé dans sa partie médiane, atténué, et rentrant dans le bas ; ouverture plus petite que la motié de la hauteur to- tale; 3 plis columellaires; coloration d’un brun jau- nâtre uniforme, — Haut., 23 à 25; diam.,7 à 8 mill. — Assez rare. Mitra corniculata, Linné. — Galbe fusiforme un peu court, aussi développé en dessus qu'en dessous ; spire assez élevée, 6 à 7 tours à peine convexes ; suture peu profonde; dernier tour un peu ventru vers le haut, bien atténué et rentrant dans le bas: ouverture un peu plus grande que la moitié de la hauteur totale ; 3 pls columelliires; coloration d’un brun roux mono- chrome. — Haut, 15 à 18; diam., 6 à 7 mill. — Assez commun. Mitra obtusa, Locard. —— Galbe ovoïde un peu al- longé, plus développé en dessus qu’en dessous ; spire peu élevée, 6 à 7 tours un peu convexes, un peu éta- gés ; suture bien marquée; dernier tour très haut, lé- REVUE LINNÉENNE gèrement ventru dans sa partie médiane, atténué dans le bas; ouverture plus pétite que la moitié de la hau- teur totale; 3 plis columellaires; coloration d'un brun fincé, un peu olivâtre. — Haut., 24 à 26; diam., 9 à 10 mill. — Assez commun. Mitra jonata, Marryat. — Galbe fusiforme allongé, plus conique et beaucoup plus développé en dessus qu'en dessous; spire allongée, très conique, 12 tours faiblement convexes; suture superficielle ; dernier tour légèrement renflé dans le haut, bien allongé et à peine atténué dans le bas; ouverture plus petite que la moitié de la hauteur totale ; 6 plis columellaires ; coloration d'un roux jaunâtre semé de points plus fon- cés, avec une très large bande brune occupant les trois quarts de la base du dernier tour. — Haut., 70; diam., 17 mill. — Très rare. Mitra A quitanica, Locard. — Gelbe fusiforme assez allongé, plus conique et plus développé en dessus qu'en dessous; spire allongée, 8 à o tours presque méplans ; suture superficielle; dernier tour bien renflé dans le milieu, atténué et un peu rentrant dans le bas; ouver- ture plus petite que la moitié de la hauteur totale; 5 plis columellaires ; coloration d’un roux fauve foncé. — Haut., 40 à 45; diam., 14 à 16 mill. — Rare; c'est la seule forme océanique. Mitr'a Philippiana, Forbes. — Galbe ovoïde-ventru, aussi développé en dessus qu’en dessous ; spire un peu élancée, acuminée au sommet; 6 à 7 tours convexes; suture bien marquée; dernier tour bien renflé-gib- beux dans le haut, bien atténué dans le bas; ouver- ture un peu plus grande que la moitié de la hauteur totale ; 3 à 4 plis columellaires ; coloration d’un brun roux un peu verdâtre, très luisant, monochrome. — Haut., 7à 11, diam., 4 n/2à 5,1/2,mill. — Assez rare. C. Groupe du 4. tricolor. Mitra tricolor, Gmelin. — Galbe subfusiforme un peu allongé, plus développé en dessus qu'en dessous ; plis longitudinaux ne descendant guère au dessous de la moitié du dernier tour; spire assez haute, 7 à 8 tours très légèrement convexes; suture peu profonde; dernier tour grand, bien renflé dans le milieu, atténué dans le bas; ouverture plus petite que la moitié de la hauteur totale; 3 plis columellaires; coloration : les premiers tours jaune-verdâtre, le dernier plus foncé, olivatre dans le bas, avec une zone médiane blanche articulée de petites taches brunes. — Haut., 7 à 0; diam., 3 à 3 1/2 mill. — Asiez commun. Mitra Savignyi, Payraudeau. — Galbe ovoïde un peu allongé, aussi développé en dessus qu'en des- sous ; plis longitudinaux courts : spire peu haute, 7 à 8 tours un peu convexes; suture peu profonde; der- nier tour assez grand, ventru dans son milieu, atténué dans le bas; ouverture sensiblement égale à la moitié de la hauteur totale; 4 plis columellaires; même colo- ration, — Haut., 8; diam,, 3 1/2 mill, —- Rare. Mitra exilis, Locard. — Galbe fusiforme assez al- longé, plus développé en dessus qu’en dessous; plis longitudinaux assez marqués, mais un peu courts ; spire haute, acuminée, 7 à 8 tours assez convexss ; su- ture assez profonde ; dernier tour grand, un peu renflé dans le milieu, bien atténué dans le bas; 3 plis colu- mellaires ; méme coloration. — Haut., 8 à 9; diam., 2 3/4 mill. — Rare. (à suivre.) Contribution à L'étude Anatomique et physiologique du diaphragme chez les Batraciens Par E. CouvrEuR Le diaphragme des batraciens a été signalé pour la première fois par Rouget en 1831, et depuis son étude a été laissée presque complètement de côté. Dans sonana- tomie de la grenouille, Ecker décrit bien avecassez de soin les muscles qui entrent dans sa composition, mais isolé- ment, sans remarquer qu'il y a là un organe bien déter- miné,et jouant un rôle spécial, Il convenait donc au point de vue anatomique tout d’abord de reprendre la ques- tion, et de plus de l'aborder au point de vue physio- logique complèt:ment négligé jusqu'ici. C’est ce que. j'ai fait, en m'’adressant à la grenouille. Le diaphragme de la grenouille forme à la partie supérieure du thorax, un plancher à peu près complèt, interrompu seulement en arriére, où existe, entre ses deux piliers principaux, un espace triangulaire. Ce plancher qui s'attache sur le pourtour de l'œ:ophaige clôt en haut la cavité thoraco-abdominale. Ce n'est en réalité qu’une dépendance, une sorte de dédoublement des muscles larges qui forment les parois de l’abdomen. -Il est formé en effet par des fibres de l’oblique interne qui nées de ce muscle sur tout son pourtour, mais particulièrement dans la ré- gion de la colonne vertébrale (piliers postérieurs) et du sternum (piliers antérieurs convergent versl'œæsopha- ge, sur lequel elles vont s'insérer. Ce diaphragme n'est pas musculeux dans toute son étendue, dans le voisinage du cœur il est presque exclusivement formé par du tissu conjonctif: tissu conjonctif qui le rattache au péricarde. Par suite de cette disposition il résulte que le cœur subit à peine l'influence de ses contrac- tions; il n'en est pas de même des poumons comme nous le verrons. L'innervation du plancher diaphragmatique se fait par deux nerfs, l'un antérieur, l’autre postérieur, qui naissent tous deux de la 2° paire rachidienne. Le premier va distribuer ses filets dans la région où le diaphragme proprement dit va s'unir à un faisceau du sterno-hyoïdien, le deuxième se répand dans les fais- ceaux musculeux importants nés à droite et à gauche de la colonne vertébrale et que j'ai appelés piliers pos- térieurs. Comme conséquence de la disposition anatomique (fibres rayonnantes formant un dôme convexe), les contractions du diaphragme doivent avoir pour. résul- tat d'amener son aplatissement : c'est ce que l'on cons- tate en effet par l'excitation électrique de l’un quelconque des filets nerveux qui s'y distribuent. La face inférieure, reposant immédiatement sur les poumons, ceux-ci se trouvent comprimés par le fait de cet aplatissement, le diaphragme chez la grenouille est donc un muscle expiraleur. On avait attribué autrefois le rôle expirateur, simple- ment aux muscles abdominaux latéraux; il faut éten- dre aujourd'hui ce rôle au diaphragme; l'excitation des nerfs qui s’y distribuent, rend le fait absolument hors de doute. Il peut sembler singulier de voir chez la grenouille le diaphragme jouer un rôle diamètralement inverse de celui qu'il a chez les mammifères, mais il ne faut pas oublier que sa situation est tout à fait différen- te, qu'au lieu d’être tendu au dessous des poumons, il est au dessus et que par conséquent sa contraction doit non plus agrandir mais diminuer l’espace qui est réservé à ces organes. E. CouvrEeur A propos d’Acherontia Réponse à M. Giraudeau, Il existe au moins deux espèces d’Acherontia : A. Atropos habitant l'Europe, l'Asie et l'Afrique et À .Sa- tanas habitant l'Asie et les Iles de la Sonde. Votre variété Denisii de l'Acherontia Atropos pourrait très bien étre l'Acherontia Satanas. Si vous voulez me confier votre exemplaire pour quelques jours je l'exa- minerai et vous le renverrai. E. VAN SEGVELT! Boulevard des Arbalètriers, 112, Malines (Belgique). REVUE LINNÉENNE I14T Découverte dans les environs de Lyon D'un genre d'Hémiptère, nouveau pour la France, Stenolemus Notre collègue M. Sonthonnax a découvert en Mai à la Pape, dans les environs de Lyon, un hémiptère des plus remarquables de la famille des Reduvides, tribu des ÆEmesides dont il m'a fait gracieusement cadeau. Cet insecte appartient au genre Stenolemus dont on ne connaissait que des espèces exotiques jusqu’en 1888, époque où M. le D' Horwath a décrit et figuré dans la Revue d'Entomologie lé Stenolemus Novaki de Dal- matie. C'est très probablement cette espèce qui vient d'être découverte à Lyon, car la description lui convient par- faitement, sauf quelques détails peu importants prove- nant de ce que l'exemplaire de Lyon est un peu immature, D' Purox. BIBLIOGRAPHIE Le dernier volume paru des Annales de la Société Linnéenne de Lyon, contient les travaux suivants : Catalogue descriptif des Mammifères sauvages ct domestiques qui vivent dans le département du Rhône. par À. Locarp. Supplément à la monographie des Lathridiens de France, par le R. P. BELoN. Sur l'importance de l'Etude des Facies en Géolo- gie, par Ch. DEPÉRET. Révision des espèces francaises, appartenant aux genres Margaritana et Unio, par À. Locarp, Contribution à la faune Myriapodologique médi- terranéenne, par Henry W. BROLEMANN. Monographie des espèces françaises, appartenant au genre Valvata, par A. Locarp. Antoine-Auguste Deriard, sa vie intime, ses travaux scientifiques et littéraires, par ses fils, Jules et Louis DERtARD. Un naturaliste dont la science égalait la modestie et dont les fils ont eu la généreuse pensée de réunir les notes éparses et de les publier. Nous trouvons dans cet ouvrage de nombreuses ob- servations intéressantes et inédites relatives à l'Histoire Naturelle, nous nous promettons d'en donner ultérieu- rement quelques extraits dans la Revue. Une traduction des Phalacridæ, de Karl Flach, extrait des Bestimmungs-T'abellen der Europæischen Coleopteren, de cet auteur, par M. Des Gozis. Les Entomologistes lui en seront certainement reconnais- sant, car il n'existait encore aucun tableau complet de cette famille dont les espèces sont toujours si difficiles à séparer, ë ILES) Inseckten-Borse, Central-organ zur Vermittelung von. Angebot, Nachfrage und Tausch. Rédaction : Teipsig, 1, Augustusplatz. : M. Bousquet, Vi//a Sintès village d'Isly, Alger- Mustapha. Offre en nombre quelques coquilles d'Oran, de $ à 20 centimes. H.'Giraudeau, à Liguières (Charente), demande correspondants à l'Etranger, pour échanger le produit de ses chasses; procurera toutes espèces d'insectes contre coléoptères. Donat-Motite, naturaliste-préparateur, 2, rue Victor Hugo, Lyon. Préparations d'Oiscaux et de Mammi- fères. M. Nicolas, 36, Rue Jean-Réveil, Pan, offre bons coléoptères Européens, des Pyrénées principalement dont: Oxypleurus Nodieri et Pogonocherus Caroli, contre Longicornes et Carabiques seulement. Adresser oblata. M. Blanchard, rue St-Basile, 19, Marseille, offre. Glaphyrus serratulæ Algérie 3rachycerus undatus Algérie Tirmarcha generosa » Larinus Scolymi » Zenabris oleæ » » onopordi ) Tentyria punct'coilis » Passalus cornutus Etats-Unis Brachycerus barbarus » Lamprisma ænçea Australie Contre coléoptéres de France. Envoyer oblata. BULLETIN DES ÉCHANGES M: DUBOURGAIS, ruc Guilbert, par M. Albert FauveL. 15, à Caen, offre les Coléoptères suivants, déterminés Procustes coriaceus. Carabus intricatus. Bros-us cephalotes. Haptoderus pamilio. Arguror strenuus, diligens. Harpalus dimidiatus. Bembidion ustulatum, guttuia. — biguttatum, lampros. — varium, Pogonus chalceus. Dromius meridioualis, 4 notatus, — 4-maculatus, linearis. Tachys bistriatus. Trechus 4-striatus. Agabus chalconotus, conspersus. Ilybius obscurus, ater. fuliginosus. Phylhfdrus bicolor. Laccobius hyalinus. Hydroporus cantabricus, Sharp. piceus. — inœqualis, 12-pustulatus — planus, erythrocephalus Helophorus nubilus. Envoyer oblatir. Orectochilus viliosus, | Homalota, castanoptera, sericans, | — analis, gagatina, lFertyi. — vernacula, gregaria, fungi. — nigritula,. Sunius gracilis, intermedius. Stlicus subtilis. Bledius rotundicoilis (exotique, Stenus Juno, similis, tarsalis. — subæneus, elav'cornis. A'eochara sulc:collis, Mannerh. (exotiq FHomalium megarthroïdes, Fauvel ‘exot, | Elmis, Maugeti, Germari. | Meligæthes rufipes, œneus. Aphouius erraticus, prodromus. | = rufipes, subterraneus. | Agriotes iineatus | Athous hœmorrhoïdaïis. Mesosa nubila. Leptura tomentosa, hastata. Exocentrus adspersus. | Gonocephalum rusticum. Enverra oblata détaillé sur demande. Heliopathes gibbus,. Omophlus distinctus. Isomira murina,. Psilothrix nobilis, Rhagonycha testacea, Ochina hederæ. Bostricus laricis. Myclophilus piniperda. Polydrosus sparsus, scriceus. — viridiœris. Strophosomus retusus, Desbrochersi, Rhynchites bicchus, conicus Sciaphilus muricatus. Orchesies ervthropus, quercus. _ ilicis, stigma, salicis. — alni, rufus. Otiorhynchus picipes, ligustici. = tenebricosus, atroapterus. Mecinus teter, Ceutorhynchus pleurostigma. = contractus, trogiodytes. CIC ICIC. =: _ 112 REVUE LINNÉENNE ANNONCES ANNUELLES : Ces annonces mises en évidence pour toute l'année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi- vement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la ligne pleine. En vente, chez M. L. Jacouer, Imprimeur, Rue Ferrandière, 18, Lion, toutes les années parues de l'Echange (1SS5-1886-1887-1888 cet 1889), contre l'envoi d'un mandat poste de 9 francs. Chaque année prise séparément 2? francs. : RER EEE EEE EEE EEE EEE EEE EEE TE EEE DEEE ES EEE TE DES ETES EEE E ECOLE DDC CEE EC CE LE CC CCC LE CL HENRI GUYON Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris AN SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’INSECTES Grand format vitré, 39-26-6 ..:............. 2 50 Grand format carton, 39-26-6 .............. 2 Petitiformat 26=191)/2-0 2-20 0 COR 1 85 Petitiiounmatne6elo,126. +... Ce 1 50 SOI TGSATOUDIES MONTS MIE PEER ER CE LE CE LE 2 50 Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande. PARIS —- 54, Rue Chapon, 54 — PARIS mn nn APR ANNONCES DIVERSES Prix des annonces: La page, 16 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, 0, fr. 20 c. Il sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour °/, sur les annonces payantes pour la r'€ insertion. 50 v, pour les insertions répétées, de la même annonce. Tout abonné à droit, pour chaque numéro, si l'espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange. Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout 60 feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 25 fr. Pour les demandes s'adresser à M, Ant. Otto, comptoir Minéralogique à Vienne (Autriche), VII, Schlosselgasse, 2. VIENT DE PARAITRE DIE TAGFALTER (Rophalocera) EUROPAS UND DES CAUCASUS ANALYTISCH BEARBEITET Von K. L. Bramson. mity, Terminologischen, Tafel, er“in.8 1.0. di talents. re onueele vies de 020 NES LE En vente à la librairie de R. FRIEDLANDER & Fils, Berlin (Prusse) N, V. Carlstrasse, 11, et chez l’auteur, Professeur au gymnase à ÆEkaterinoslaw, (Russie-Méridionale). ATTENTION! La collection de Lépidoptères paléartiques de feu M. Henri FREY, de ZURICH, Professeur et Docteur en Médecine, va être mise en vente. Cette collection est connue et renommée bien au delà des bornes de notre continent; elle contient 15600 exemplaires en 440 + espèces admirablement conservées. La collection est renfermée dans 3 armoires conte- nant ensemble 100 tiroirs vitrés dont le fond est recouvert de liège. La collection a une va- leur scientifique importante et réelle par cela même qu'elle contient, outre les types décrits par M, le Professeur FREY, 80 espèces nouvelles de Lépidoptères parmi lesquelles envi- ron 50 unitas. De plus amples informations seront données volontiers aux personnes qui le désireraient par : M. le Docteur Max Standfuss a l'Ecole Polytechnique Fédérale; Hottingen (Zürich) Suisse). M. Léon SONTHONNAX, naturatiste, 19, Rue d'Alsace, 19, LYON. — 0 — Ustensiles pour entomologistes, Conchyliologistes et Botanistes. Coquilles d'Algérie | Heltx, seDKAruMI Eee RON 20 | Helix £hionodiscus hé hr une mort 20 | Helix cirtae, Vie globosa, .......... 20 ARNO COM MTENEMTMSERIRE 15 — * Oranensis sMireerouet srret 125 | — vermiculata Vic albina..... 20 —= MNaArenATUMIeR EEE MES enr 2e Le LE hieroglyphiculassssrdus...... 10 | — OndUCNan A etats Lee 29 —MéuttbicaiVialbida. era 20 4e » Vic Oranica. .... 15 acute A RE st SES | —Luphotcelil een MU RERQUE 20 | —lWt, candidissimatsensmus rater 10 | Cyciotosma mamillare...... ONE 10 — Euphoreopsis M emmener 20 | _ » Vic maxima, .... LS » SUICAEUM LR. AE S ro = Jaeteiir, Aero a er ren) 107 le. 22 l'IP Re nr He ARirrol eMelanopsis MArocana. Et 15 — à PTS TEAM ARE Tee 20 — ApUNICDENT ALLAIT Ie Us #: 250 nr DITES Pate 15 —: 1Dupotetianares. Rene 204 JE depressula:. 1:43 TT à 154 PRESS CIA MES OI TE CC ICE 10 — Zafarina eue CG 250 | MIA... drame 20 | ESdrobi1 aCerOSA. HET. act ee 10 AUCH ONU la EMMA, PMR 17e 20 LP yramidatissdie eee RER 10 | Coquilles des Illes Philipines — Zellert, :..41.. PP MNEMIe 20 — » Vt? mactana....,t# 101 VÉHElx EAN lee RER PES 40 — _albatristes an SEM 10 — ‘lantamaet mem nn LOL |. LISE ET 30 — » Vie murostoma.,.... 20 | = Sphaeritas rss... té LEE 20 à te ADEME tee rasta eine is aire 7 » — 2 solutan.f LR EEE 191 a — niapértaintmbee en !Cdssémant 20 MAPS TS mana te 2 | — « Vic murostoma.,..,. Le ra0 M MElANOStOMAN Le Ce 20 | — TUIOPASEEL 4 encens bene 1 50 = DUMERL... Le one RTE AR | =, cœæspitumeisn .niedi. roue 20 | Trochomorpha Beckiana.....,.... 40 | CNE = ECHANGE —. Revue Linnéenne ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE paraissant tous les 15 du mois Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET membre de- la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d’Entomologie, et de la Société Entomologique de France. CONTINUÉ PAR L. SONTHONNAX F. GUILLEBEAU Ÿ A. LOCARD membre de la Société Entomologique de France. Vice-Président de la Société Malacologique de France. ++ ++ C.E. LEPRIEUR CI. REY membre de la Société Entomologique de France, Président de la Société Française d'Entomologie, membre honoraire de la Société d'histoire naturelle membre de la Société Entomologique de France et de Colmar etc. de la Société Linnéenne de Lyon. —0— —0— ZAR N | ne dl AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM. Ed. AnDRé (de Beaune), D' L. Braxc, [. Dérrarp, DEssrocHERs pes Loces, A. DuBois (de Versailles), L. Girero, R. GriraT, Valéry Mayer, J.-B. Renaun, A. Ricne, Ricnarp (de Grenoble), Nisius Roux, et À. Virror (de Grenoble). > e = SOMMAIRE DU NUMÉRO 63 —0— Comptes-rendus des Séances de la Société Linnéenne de Lyon. Comptes-rendus des Séances de la Société Botanique de Lyon. Les Clytus d'Europe et circa (Suite). R. P. BeLon. Du sens de l’Olfaction chez les Insectes. Cr. Rey. Enumération d'insectes recueillis en Provence. CL. Rey. Le Lautaret et le Grand Galibier. (Fin). Repon-NEYRENEUF. Description de deux Longicornes nouveaux ou peu connus. M. Pic. ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet Toul ce que concerne La rédaction,les annonces gratuites et | Adresser les réclamations concernant l'envor du Fournal renseignements sur Les annonces non suites d'adresse doit être @ et le montant des annonces et des abonnements à A1. L. Jacquet, envoyé & A1. L. Sonthonnax, 10, rue d'Alsace, Lyon. Imprimeur, rue lerrandière, 18. Lyon. ——— AN NN — France, un an, 8 fr. — Union postale, 8, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr. 5C REVUE LINNÉENNE Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 1e du mois. L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange. AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l’année 1800, entrainera l'envoi des n® parus de la même année. COMITÉ D'ÉTUDES POUR 1890. MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MaARrseILce. Co/éoplères exotiques. L. Blanc, D', 33, rue de la Charité, Lxon. A/#néralogte. Brosse, abbé, professeur au coliège d'ANNONAY. Z/rdr0- canthares et Héstérides. Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre Amara, Harpalus, Feronia. A. Chobaut, D", à AviGnon. Carabiques gallo-rhénans, Anthicides, Mordellides, Rhipiphorides, Meloides et Œdemerides. J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon blanc, ORLÉANS, Pselaphides et Scydmentides. L. Davy, à FoucÈère par CLers, (M.-et-L.) Ornihologte. Desbrochers des Loges, 25, rue de Boisdenier, Tours (Indre-et-Loire), Cusrcudionides d'Europe et circa. L. Dériard, 2, rue du Plat, Lyon. OrtAoptères. L. Gavoy, 5, bis. rue de la Préfecture, CARCASSONNE, (Aude). Zamellicornes. MM. A. Locard, 38, quai de la Charité, Lyon. A/a/acoïogte francaise, (mollusques terrestres, d'eau douce el marins). J. Minsmer, capitaine au 142€ de ligne, à MEnNDx (Lozère). Longicornes. A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea er Cie, à BUCAREST-FILARETE STRADA VIILOR (Roumanie). Hémiptères, Hetéroptéres. H. Pierson, 6, rue de la Poterie, PARris. Or/Aoptères el Névroptères. J.-B. Renaud, 21, Curculionides. A. Riche, rx, rue de Penthièvre, Lyon. Æosszles, Géologie. N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Pofanique. A. Sicard, D' à AzBr (Tarn). Coccénellides de France. A. Villot, 5, chemin Malifaud, GRENOBLE. Godracés, Helminthes. cours d’'Herbouville, Lyon. ce Ont payé leur abonnement pour l’année 1890: MM. Georges Auverr, Orléans. Ed. Axbré, Mäcon. Brexske. à Postdam (Allemagne). L. Breuse, Rennes. Baron Bonnaire, Fontainebleau. Coururier, à la Nerthe. DermiGnyx, Peronne. Ert. Devauzx de Cuamsorb, à Millau. GranDey, Lyon. CHARPENTIER, Paris. Danier, Munich (A//emagne). GuicceBeau, au Plantay. BraAQuE- HAYE, Paris. F. Joaxnès, à Béziers. H. Lasorperie-Bourou, Talence. À. Ravoux, à Nyons. Toucnesorur, Oullins. (Les personnes oubliées sont priées de réclamer.) Société Linnéenne de Lyon 25 Décembre 1889 Présidence de M. Saubinet Procès-Verbal de la Séance du Il est procédé au renouvellement du bureau. Sont élus : MM. FAURE, DEPÉRET, Président. Vice-Président. REDON, Secrétaire Général. MERMIER, Secrétaire-Adjoint. Ruox. l'résorier. DrSr-Lacer. Bibliothécaire. M. Cuvier donne lecture d'une partie de sa Notice Géologique sur le Tunnel de Caluire. Procès-Verbal de la Seance du 13 Janvier 1890 Présidence de M. Saubinet Les procès-verbaux des séances des o et 23 Décembre sant lus et adoptés. M. Saubinet remercie ses collègues et particu- lièrement le bureau de l’aide qu'ils lui ont appor- té pendant l'année écoulée pour remplir sa tâche. Il passe en revue les œuvres de chacun des membres pendant le courant de 1880 et remet la présidence à M. Depéret, Vice-Président en l'absence du nouveau président M. Faure. M. le Président donne lecture de la lettre d'in- vitation de la Société de physique et d'Economie de Kœænigsberg pour assister aux fêtes quelle va donner à l'occasion de son centenaire. M. Cuvier reprend la lecture de sa Notice Géologique sur le tunnel de Caluire, il en donnera la fin à la prochaine réunion. Il semble à M. Depéret que M. Cuvier fait erreur, erreur de nom plutôt que de fond, dans la dénomination de certaines couches. Pour les marnes d'Hauterives à Helix Chaixi par exemple les travaux récents de Fontannes ont parfaite- ment établi qu'au lieu d’appartenir au Pliocène inférieur, ainsi qu'elles avaient été attribuées autrefois par des auteurs connus, et avec raison à cette époque là, elles sont du plioçène moyen le plus authentique car le retour de la mer plio- cène postérieure à celle de la molasse et appor- tant avec elle ses dépots marins, a très bien été démontré et donne tres exactement l'âge de ces marnes. M. Depéret pense aussi que M. Cuvier devrait être moins aflirmatif en donnant tous les graviers comme du Pliocène supérieur. Cet étage est bien signalé et avec certitude dans la vallée du Rhône où 1lest représenté par des graviers mélés de conglomérats dans lesquels ont été trouvés les restes d'Elephas meridionalis, dans la coupe il voit bien une couche qui peut très certainement être considérée comme telle, mais ici encore Îles travaux de Fontannes ont prouvé la juxtaposition à ces graviers d'âge connu, d'autres graviers nouveaux qui quelquefois se sont même superpo- sés et dont le classement ne peut être lait que d'une facon bien incertaine qui d'autre part écar- te l'idée d'un mouvement du sol comme semble le supposer M. Cuvier. Le ravinement, les inclis naisons quelques fois très considérables observés de nos jours dans le régime des dépots fluviatiles peut largement justifier les angles mesurés, car REVUE LINNÉENNE 115 actuellement il sont fréquemment dépassés par | se trouve abondamment dans le Doubs et les dépôts de nos cours d'eau. le Jura où est sa liniüte méridionale. Elle M. Cuvier croit que l'opinion de M. Depéret | $’6tend au nord en Alsace dans l'Allemagne a en 4 RU Dropo du(Guisiun ojéraceum) abon tous les cas en ce qui concerne les marnes dont | dant dans | Argonne, M. Saunt-Lager r'ap- il est question M. Cuvier base son opinion sur | pelle qu'il manque à nos environs Immé- ce qu'il n'a pas pu trouver de passage avec les | Giats et que sa station la plus rapprochée est te ARS le Bugey, dans les près humides des envi- 0 rons d'Hauteville; elle est par contre, SOCIETE BOTANIQUE DE LYON excessivement commune aux environs de >aris, bois de Meudon et de Montmorency, ATOS UIENERT GE a Séance au anvien1690 ainsi que le confirment MM. Beauvisage et Présidence de M. Kieffer Mevran. û CS En prenant le fauteuil de la présidence M. Beauvisage fait remarquer que dans M. Kieffer remercie ses collègues de Phon- | Jes environs de Paris, FOsmunda regalis neur qu'ils lui ont fuit, et les assure de son |'est associée à un certain nombre d'espèces dévouement à l'œuvre commune. que nous sommes habitués à rencontrer M. le D' Beauvisage fait le compte-rendu | dans la chaine d'Izeron, tandis que cette d’herborisations dans lArgonne. Après | belle fougère y manque. avoir exposé la topographie et la géologie M. Saint-Lager dit qu'en effet, les sta- de la contrée explorée, M. Beauvisage énu- | tions les plus rapprochées de Lyon de l'Os- mère les espèces qu'il a rencontrées et les | yunda regalis sont la forèt de Chamba- apports qu'elles ont avec les différents | rand, dans l'Isère et Pont-de-Veyle, dans terrains. l'Ain. Cette dernière station n'existe proba- A propos de l'Arabis arenosa trouvé par | blement même plus. Sur la foi d'un corres- M. Beauvisage à Lerouville, M. Saint-La- | pondant, M. Saint-Lager avait cru pouvoir ger fait remarquer quelle est la curieuse | la signaler dans le Rhône, près de Thizy dispersion de cette espèce. Elle est absolu | mais après enquête faite elle y était culti- ment inconnue dans la flore Lyonnaise, et | vée. r Les Clytus d'Europe et circa TABLEAUX DES ESPÈCES 2 — Xylotrechus Chev. A. — Dessus du corps offrant une pubescence couchée d'un gris blanc ou jaunâtre, qui forme de petites mouchetures sur les élytres. Episternums du postpectus à peine deux fois aussi longs que larges. Tête et corselet noirs; le reste du corps d’un brun plus ou moins clair, ou uniformément noir. Front pourvu de deux fortes carènes longitudinales, qui se fondent ensemble antérieurement. Corselet orné de quatre bandes longitudinales de duvet plus épais; les deux externes embrassent complétement les côtés, tandis que les deux internes sont souvent interrompues ou peu distinctes. Elytres marquées normalement de deux bandes transverses en Zzig-zag, plus ou moins distinctes. Dessous du corps à duvet épaissi par places sur la poitrine et au bord postérieur des segments ventraux. Long. 12-17 mill. Nord et Centre de l'Europe. [Syn. C1. liciatus L. hafniensis Fabr. Oo Schrank. pantherinus Saven., maculatus Gmelin, omega Rossi] rusticus L. A’. — Elytres parées dé bandes jaunes. B. — Corselet grossièrement granulé sur le disque, offrant après le milieu son maximum de largeur, puis brusquement rétréci vers la base. Noir, base des élytres ordinairement rougeâtre; antennes et pattes d'un roux testacé; massue des cuisses fréquemment rembrunie. Front chargé de deux fortes carènes longitudinales, et garni de duvet jaune en dehors de celles-ci, Corselet offrant une bordure antérieure interrompue au milieu, une petite tache de chaque côté au bord latéral, et deux grandes taches basilaires triangulaires, formées d’un épais duvet jaune. Ecusson, trois ban- des sur les élytres et leur extrémité, sommet des épisternums du médi- et du post-pectus, bord postérieur du métasternum et des segments ventraux, revêtus pareillement de duvet. La première bande élytrale forme une bande transverse, droite, distante de la base; la seconde commence peu après l’écusson, longe la suture jusqu'avant le millieu et se courbe ensuite en dehors; la troisième se réunit avec celle de l'autre étui pour former ensemble un arc faiblement convexe en devant. Elytres peu rétrécies vers le sommet, dont l'angle externe € prolonge en une courte épine. Long. 8-17 mill. Nord et centre de l’Europe. arvicola OI. Obs. -- Le CI. Heydeni Stierl. peut se rapporter aux échantillons du CL. arvicola, chez lesquels les lytres sont complètement revétues d’un tomentum gris, uniforme, qui en voile les dessins. [Voir C. speciosus chneid. | B’. — Corselet offrant, au milieu, son maximum de largeur, avec les côtés régulièrement arrondis. 2 G. — Noir; antennes et pattes sombres; un duvet blanc ou jaune pâle sur le front (à fortes carènes longi- udinales , aux bords antérieur et postérieur du corselet, aux bandes des élytres, et formant en dessous une ache latérale sur la poitrine, ainsi qu'une bordure terminale aux segments ventraux, Le dessin des bandes élytrales 7 116 REVUE LINNÉENNE ressemble à celui du CL. arvicola, maïs la seconde bande forme à la suture un angle légèremeat obtus, très distinct, à partir duquel une bande parfois peu distincte s'étend le long de la suture jusqu’à la 3e fascie. Elytres peu rétrécies vers le sommet. — Long. 13-17 mill. Sibérie. Berlin et Breslau, d'après Kraatz. [Syn. CI. rectangulus Motsch.] ibex Gebl. C’. — Noir, élytres souvent brunâtres à la base, antennes et pattes d’un jaune rougeâtre, avec les fémurs rembrunis au moins vers le sommet. Front chargé de carènes longitudinales faiblement élevées ou peu distinctes. Corselet offrant sur le disque antérieurement une très grosse granulation transverse. Dessin semblable à celui du CL. arvicola, mais la fascie basilaire des élytres est réduite à une tache oblique. Elytres très sensiblement rétrécies vers le sommet, dont l'angle externe se prolonge en pointe épineuse. — Long. 8-13 mill. Nord ét centre de l'Europe. [Syn. CI. arietis Fabr., arvicola Redt.] antilope Zett. Obs. — Je rapporte au Cl. capricornis Gebl. un Xylotrechus trouvé, dit-on, dans les Alpes d'Autriche. J1 a la tête et le corselet noirs; les carènes longitudinales du front sont fortement développées ; le corselet n'offre que deux petites taches de duvet jaune sur le disque après le milieu, et deux petites taches latérales eñ dessous. Les élytres, à peine rétrécies vers le sommet, sont d’un brun noir, avec la base d’un testacé brunâtre; le dessin ressemble à celui de CI. antilope, mais la tache oblique après la base est réduite à un point, et le sommet offre à peine quelques traces de duvet jaune. Dessous du corps brun, à pubescence grise très fine; le duvet n’est plus épais qu’au bord postérieur des deux premiers segments ventraux, de chaque côté. Antennes et pattes brunes; extrémité des premières rougeûtre, ainsi que les tarses. R. P. BELON Du sens de l’Olfaction chez les insectes Par CI. REY Les auteurs ont bien varié sur le siège de l'odorat chez les insectes. Les uns l'ont placé dans les palpes ou dans les cavités buccales, d’autres dans les stigmates ou dans des cellules particulières. Mais aujourd’hui la plupart le placent dans les antennes. En effet, Erichson a constaté que letest de ces organes était plus ou moins criblé de pores dont le fond est fermé par une membrane très mince, à laquelle aboutit le nerf olfac- tif. Ces pores varient dans leur nombre et leur dispo- sition ; ainsi, ils sont épars et relégués vers l'extrémité dans les antennes sétacées ou filiformes, comme chez les Carabiques et les Longicornes; concentrés aux parties saillantes dans les antennes dentées ou flabellées comme chez les Elatérides et les Eucnémides; au fond d'une impression chez les Buprestides et quelques Téléphorides; très nombreux, très serrés et réduits à la massue et aux lamelles, dans les Clavicornes et les Scarabéides, etc. Pour mon compte, il m'a été donné de faire des observations qui viennent confirmer l'assertion fondée d'Erichson. Voici le fait: ayant exposé, à la Grande- Chartreuse, des déchets de viande fraîche, je revins visiter mon piège au bout d'une demi-heure, c'est-à- dire bien avant qu'il ait contracté le moindre degré de putréfaction, et il y avait déjà des Nécrophores, insectes essentiellement carnivores qu'on ne rencontre que très accidentellement ailleurs que sur les matières animales inanimées, dont-ils ont la mission d'expurger le sol. J'eus même la satisfaction d'en voir un venir, d’un vol rapide, s’abattre à terre à deux mètres de l'appât qu'il avait déjà flairé de loin, et puis agiter ses antennes, en écarter les feuillets de la massue, pour s'assurer en quelque sorte de la direction qu'il devait prendre, et enfin s'avancer, en marchant, directement vers l’objet de ses convoitises. Pourquoi notre Nécrophore agitait- il ainsi, de tous côtés, ses antennes et leur massue, à l'approche du piège, si celles-ci ne doivent pas renfer- mer le sens de l'olfaction? D'autre part, il est une expérience facile à répéter, c’est d'approcher de l'antenne d’un insecte une pointe d'épingle préalablement trempée dans de l'éther ou quelque autre essence à odeur prononcée, l'insecte retire aussitôt Son antenne en arrière: ce que j'ai cons- taté plusieurs fois moi-même. Une foule d'observations viennent à l'appui de opinion qui place le sens de l'odorat dans les anten- nes. Ainsi, quand les femelles demeurent cachées ou éloignées des mâles, ceux-ci sont obligés de les recher- cher : il n'y a que l’odorat qui puisse les guider, et généralement, dans ce cas, les antennes sont plus ou moins développées, pectinées (Bomby-x, Liparis, Che- lonia, etc.) ou lamellées ( Melolontha, Rhiçotrogus, etc.) Qui n'a rencontré les Rhizotrogus, volant en masse, en décrivant un cercle et en ouvrant les feuillets de la massue de leurs antennes, et puis tout d’un coup s’abattre à terre, où se trouvait une femelle cachée dans l'herbe. Mais, si les antennes sont le siège de l’odorat chez les insectes, elles sont en même temps les instruments du tact ou du toucher chez les espèces, où ces organes sont longs, sétacés ou filiformes, ainsi que chez les Carabiques et les Longicornes. Comme la plupart de ceux-ci profitent des ténèbres pour aller à la recher- che de leur nourriture, ils tiennent leurs antennes dirigées en avant, les retirent brusquement dès que celles-ci se heurtent à un obstacle et changent alors de direction. Le poëte l'avait bien compris, quand il s'est écrié : Montrez-moi ces fuseaux, ces tarières, ces dards, Armes de vos combats, instruments de vos arts, Et les filets prudents de ces longues antennes, Qui sondent devant vous les routes incertaines. PLAGE DE FRÉJUS La plaine de Fréjus, située au fond du golfe du méme nom, constitue une plage sablonneuse de la forme d’un demi-cercle, d'environ 10 à 12 kilomètres de diamètre sur 4 où 5 de rayon. Elle a, sans doute, été formée par les alluvions successives de l’Argens, qui vient du côté de St-Maximin. Elle a pour base, à l’ouest l'embouchure de cette rivière, dominée sur sa rive droite par le massif des montagnes des Maures; à l’est, la jolie station hivernale de St-Raphaël, arrosée par le ruisseau de la Garonne, qui descend des monta- gnes de l’Esterel. Cette plage, à peine d'un mètre ou deux au dessus du niveau de la mer, est souvent bouleversée par celle- ci et par les crues de l’Argens et du Reyran, de sorte que les détritus accumulés sur le littoral sont sans cesse rafraîchis à la grande satisfaction de l’entomologiste. Exposée, en première loge, au mistral et au vent d'est, cette plage offrirait peu d'avantage sous le rapport entomologiste, si ce n'était la nature de son sol sablon- neux et partant perméable, qui permet aux insectes de s'enfoncer à leur gré, au pied des plantes, suivant le degré de température. REVUE LINNÉENNE 17 Elle est traversée par un canal d'irrigation qui amè- ne les eaux de l’Argens jusque près de Saint-Raphaël, en passant par dessous le lit du Reyran, au moyen d’une voûte artistement construite. Celui-ci, d’après les cartes anciennes, faisait un coude à sa droite pour aller se jeter dans l’Argens; mais aujourd’hui, sans doute, à la suite de quelque irruption, il se rend directement à: la mer. Si j'insiste sur ces différents cours d’eau, c’est qu'ils fournissent d’excellentes brochilles à l'entomologiste. Au fond de la plage, sur un léger coteau où vien- nent mourir les pentes de l’Esterel, est assise, en am- phithéâtre, la petite ville de Fréjus, célèbre dans l’an- tiquité et qui présente encore des ruines imposantes. On ne s'attendait guére à des ruines en cette affaire, c'est que les ruines fournissent à l’entomologie plusieurs genres d'insectes, tels que Pristonychus, Quedius, Helenophorus, Akis, Scaurus, Blaps, etc. Plus au Nord, sont des montagnes qui varient de 800 à 1 200 mètres d'altitude, à Comps, Aups, Barge- mon, St-Paul-du-Var, la Roche-Esclapon, etc., et où l'on rencontre des espèces des Basses-Alpes et des Alpes-maritimes, etc. C. Rey. Enumération d'insectes recueillis en Provence pendant l'hiver 1888-89, Par C. Rey. Fréjus (Décembre 1888 et du 1 au ro Avril 1880). Lu à la Société Linnéenne de Lyon, le 25 Novembre 1889 COLÉOPTÈRES Carabides. — Cette famille ma procuré relati- vement un assez petit nombre d'espèces que voici: Brachinus bombarda et glabratus Dj., Metabletus A beillei, Apotomus rufus Dj., Licinus agricola OI., Calathus punctipennis Dj. et circumseptus Germ., Agonum lucidum K., Olisthopus fuscatus, Poecilus infuscatus, Lagarus cursor et amara fusca Di.; Acinopus picipes OI. et Gynandromorphus etruscus Quens., Ophonus opacus Dahl., réuni à tort au diffinis Dj., toujours plus noir et plus déprimé, prothorax plus large, plus rétréci en arrière; Ophonus mendax Ross., Stenolophus elegans Dj., Bradycellus obsole- tus et distinctus Dj. Dytiscides. — Je n'ai à mentionner ici que trois espèces : Noterus laevis St., Hydroporus incertus et varius Aub., dont l’ignotus R., de Lyon, n’est qu’une variété. Hydrophilides. —- Là, je puis en citer un plus grand nombre, savoir: Phily-drus halophilus Bed. et Paracymus aeneus Germ., des eaux saumâtres; Laccobius obscuratus Rott., Helophorus alternans Gen. et dorsalis Curt.; Ochthobius impressicollis Lap. et pellucidus Muls., 1 exemplaire, ce dernier quelque- fois à Lyon, Saulaie d'Oullins. Staphylinides. — Un assez grand nombre d'espèces de cette famille ont fait l’objet de mes récoltes. Telles sont: Orthidus cribratus Er. et Philonthus virgo Br., parmi les détritus des marais ; Cafius xan- tholoma Gr. et A ctobius subniger R., parmi les Algues; Quedius scintillans Gr. et Astrapaeus Ulmi Ross. ;— Achenium depressum Gr. et rufulum Frm., dans les endroits vaseux; Lathrobium crassipes RKR., lusitani- cum Gr. et labile Er., ce dernier rare aux environs de Lyon, bords de l’Ardière; Medon propinquus Br., distinct seulement du bicolor OI. par sa teinte moins brillante et sa tête finement alutacée entre les points; Sunius unicolor R., bimaculatus Er. et misellus R.; Oxyletus speculifer Kr., Bledius Graëllsi Fv. et verres Er., au bord des eaux salées; Trogophloeus foveolatus Sahlb. ; Ancyrophorus flexuosus KR., au bord du Reyran, aussi des environs de Lyon, inonda- tions de l’Ardière; angustatus Er. très rare, bords du Reyran; Homalium inpar KR. et fossulatum KEr.; H)y-pocyptus discoideus Er., Conurus lividus Er. et Tachyporus Abner Saulc; Myllaena incisa R., dubia et minuta Gr.; Oligota ruficornis Scharp. et À leocha- ra senilis R., Homalota clientula KEr., meridionalis R., puncticeps Th. et Jfilum K., celui-ci plus étroit et plus linéaire que analis Er.; Tomoglossa luteicornis Er., parmi les détritus mouillés, rare à Lyon, Z'achy-u- sa ferialis Er., courant sur la vase des fossés; Stenus intricatus Er., gallicus Fv., oreophilus Frm., ma- crocephalus Aub. et elegans Rosh., ce dernier très rare à Lyon. Psélaphides. — Cette petite famille m'a fourni quelques espèces passables: Bryaxis tibialis Aub., dentiventris Saulc., Helferi Schm.et Schuppeli Aub., T'ychus Jaquelini Boield., Bythinus Fauconneti Fv., Faronus Lafertei Aub., parfois à Lyon, La Pape; Scydmaenus Helferi Sch. et Neuraphes ny-rmecophi- qus Aub. Histérides. — Cette famille ne m'a donné, entre autres, que Aister practermissus Peyr. et Carcinops minima. Silphides, Phalacrides, Corylophides, Trychoptérigides et Lathridides.-— Je ne citerai, dans toutes ces familles, que les espèces suivan- tes: Bathyscia Aubei Ksw., 1 ex. et Agathidium convexum Rt. parmi les feuilles desséchées des Cistes; Olibrus aenescens Küst. et bimaculatus Küst.; — Sacium densatum Rt. et Arthrolips humilis Ros., — Ptenidium fuscicorne Er. , commun sur la plage, parmi les détritus; — Lencohimatium elongatum Er., sur les Carex, et Afomaria scutcllaris Mots., parmi les tas d'herbes pourries; — Monotoma 4-foveolata Motsch., Melanophthalma sericea Mann., bien distinct de transversalis Gyl. par sa taille moindre et par sa pubescence plus soyeuse; Migneauxia crassiuscula Aub., sous les pierres et les détritus. Limnichides — Deux insectes seulement de cette petite famille se sont montrés à mes regards, le Limnichus variegatus Gb. et Bothriophorus atomus R., parmi les détritus, sur le sable humide. Scarabéides. — Je n'ai capturé, dans cette grande famille, que trois espèces exclusivement méri- dionales : Rhy-ssemus Godarti et verrucosus Muls. et Psanunodius porcicollis TI. Throscides. — Les Buprestides ne m'ayant rien donné, je passe aux Throscides, qui m'ont fourni Throscus carinifrons Bonv. et obtusus Curt., assez communs sur plage sablonneuse. Elatérides. —— Cette famille ne m'a guère procuré davantage, si ce n'est Adelocera punctata HEst., Elater praeustus F., dans les vieilles souches de Pin et Cryptohypnus curtus Germ.,au bord du Reyran. (A suivre). Le Lautaret et le Grand Galibier Compt-erendu d’excursion lu à la Société Linnéenne de Lyon Le 11 Novembre 1889 Par L. Redon Neyreneuf Après une bonne nuit, nous nous levons le vendre- di, plus dispos et prêts pour nos courses. Nous con- consacrons cette jo'irnée à de petites excursions aux environs. Le matin je réussis à prendre dans les prai- ries submergées et les fossés du voisinage: 118 REVUE LINNÉENNE Limnœæa frigida, de Charpentier. » Reibelieni, Clessing. » truncatula Link. Pisidium limosum, Gassies. dans les herbes un peu hautes et contre les rochers Ilelix alpina, Faure-Biguet. » sylvatica, Draparnaud. » hortensis. Müller. » arbustorum, Linné, Vitrina nivalis, de Charpentier. Depuis dix jours il n’a pas plu ce qui ne favorise guère les recherches conchyliologiques. L'après midi, pendant que les Botanistes suivent le fond de la vallée, je vais jusqu’au col au dessous du Roc Noir, traversant trois névés dont un assez grand. On a de ce col une très jolie vue des glaciers de l'Homme et du Clot des Cavales, Sur les 8 heures, la température + 9 était un peu moins basse que la veille + 5° mais nous n'y étions pas moins sensibles après avoir eu + 20° à l'ombre pendant la journée. A souper notre Collègue et ami M. le D' Magnin me propose de faire le lendemain l'ascension complète du Grand Galibier; j'accepte avec enthousiasme et d'autant plus de plaisir que cette ascension n’est pas encore de celles que l'on peut appeler classiques. On ja fait rare- rement, et la première date seulement du 1% Octobre 1877. Elle fut faite par MM. Salvador de Quatrefages et Emile Pic du Club Alpin qui en firent un compte rendu dans l'annuaire de 1877 de cette Société. Samedi, nos Camarades partent à 6 heures pour le col du Galibier; notre guide est en retard, et nous ne partons qu'à 6 heures 1/2. Aussi dès qu'il est arrivé, nous tachons de rattraper le temps perdu nous traversons les prés à gauche de l'Hospice, nous franchissons deux torrents dont l’un est celui du Galibier, et au-dessous des chalets de la Mendette nous rejoignons nos amis, Après un instant de repos, nous les laissons pour attaquer à doite le flanc de la montagne. Notre guide, un cantonnier, connaît très bien le chemin et nous fait aller rapidement par une série de de vallons jusqu'au pied même du Galibier. Le roc au-dessus de nous, forme un splendide à pic et il nous faut traverser alors un clapier fort pénible de roches éboulées du sommet; nous y mettons une bonne demi-heure; et après ce premier un second, les pierres qui le composent sont très petites et melées de terre, nous y enfoncons jusqu'a mi-jambe, c'est excessivement fatiguant, mais enfin nous arrivons au couloir. Il est en très mauvais état et nous demanderait bien du temps et plus de peine encore, aussi, après réflexion, nous prenons par une paroi à droite qui semble de prime abord absolument inaccessible. Sur les traces du guide, nous nous accrochons à la muraille que forme le rocher, et de saillie en saillie, en nous aidant des mains et des genoux, nous montons insensiblement jusqu'à la Roche du rétablissement. Nous nous y hissons sans trop de peine et nous voilà bientôtau Lac Blanc, 2985". Un peu en dessous de ce passage entre 2800 et 2900 j'ai trouvé Helix alpina en très petit nombre. Nous n'avons mis que trois heures un quart pour monter jusque là, aussi nous nous reposons un instant tout en prenant une goutte de café que nous allongeons d’un peu d’eau prise au bas d’un névé voisin. Sur la surface du lac qui est gelé quoique la tem- pérature ambiante soit de + 14°, je trouve mort Aphodius montivagus, Erichson, ins cte peu commun et signalé depuis peu pour la faune française, Nous reprenons la marche en avant et rencontrons sur notre passage plusieurs névés, trois je crois. L'un d'eux nous fait perdre un certain temps car son incli- naison nous oblige à y tailler des marches en avançant lentement, À 3100 mètres nous trouvons les premiers lichens, jusqu’au sommet nous en récoltons un certain nombre, mais ils sont relativement rares. Enfin après bien des peines, car il nous faut escalader un chaos inimaginable de roches branlantes, nous arrivons au sommet du Grand Galibier à 11 heures 45. Nous avons mis bien longtemps pour venir du Lac Blanc et ce délai ne peut être pris, comme du reste le temps que nous mettrons au retour, pour base du temps nécessaire habituellement car nous nous arrétons sou- vent pour recueillir des lichens et la dureté des roches auxquelles ils adhèrent nous oblige à un long travail tout en mettant nos marteaux à une rude épreuve. A cette altitude de 3242 mètres la raréfaction de l'air se fait déjà bien sentir; après un repos pour faire cesser l'essouflement de l'excursion, nous constatons qu'il nous faut faire 26 inspirations à la minute alors que notre moyenne à Lyon est de 10 à 11. La tempé- rature est de + 12° pas trop basse par conséquent; l'état de l'atmosphère est splendide, pas de vent, pas un nuage, une limpidité de l'air qui nous permet de voir toutes les montagnes alentour. Notre Guide qui a fait souvent cette ascension nous dit constater ce fait pour la première fois. Aussi c’est avec la plus grande facilité et dans le plus grand détail que nous distin- guons successivement avec netteté le Thabor, le Mont- Blanc, le Chaberton, le Pelvoux, la Barre des Ecrins, La Meïje, les Trois Evêchés et bien d’autres encore dont le nom nous échappe. Nous songeons cependant au retour, d'autant mieux que le déjeuner nous attend à 250 mètres plus bas, où nous l’avons laissé pour ne pas nous charger inuti- lement. Nous y sommes bien vite et après nous être confortablement lestés, avec les jambes neuves du re- pos et du repas, nous descendons rapidement. Nous trouvons le Lac Blanc dégelé, la température depuis le matin ne s'est pourtant élevée à cet endroit que de + 30. Après un essai infructueux de descente par le cou- loir, nous reprenons notre muraille avec une sage lenteur. Le clapier où nous avons tant enfoncé le ma- tin est rapidemeut parcouru, mais le suivant est bien long à traverser car nous ne le descendons pas comme l’autre, nous le coupons de biaiset l’on glisse d’une façon effrayante. Pour comble de bonheur, mon bâton pris entre deux roches, se fend, je le raccommode tant bien que mal. Cela me met en retard, mais en allongeant le pas, je rejoins mes compagnons et nous arrivons bientôt sur un sol moins mouvant, Il y avait à peine cinq minutes que nous venions de quitter ce passage, qu'un bruit formidable, comme une série de coups de canon, nous fait nous retourner. Une masse énorme vient de se détacher de la crête du Galibier et formant une avalanche formidable roule des blocs énormes à la place où nous venons de passer. Nous n’en pouvons plus de stupeur -et d’étonnement, ce n’est qu'au bout d’un instant que nous nous rendons compte du péril que nous avons couru. Quelques minutes de plus, et nous étions irrémédiablement écrasés, nous n’aurions pu échapper à une masse pareille, perdus que nous étions au milieu d'un sol qui se dérobait sous nos pas. Cet incident a augmenté notre désir de rentrer après une journée aussi bien remplie; nous disons au guide de couper au plus court, mais, hélas pour nous obéir, il se trompe un peu et ce n’est qu'après une série de montées et de descentes fort pénibles que nous arrivons à l’Hospice, à 5 heures, fatigués mais bien contents. Nos camarades étaient de leur côté enchantés de leur journée ; ils avaient franchi le col du Galibier (2670 mètres) où ils avaient visité le tunnel que vient de tfaire | percer l'autorité militaire pour assurer toute l'année la circulation sur ce point stratégique important, REVUE LINNÉENNE Au Grand Galibier et surtout au col du Galibier, on peut constater, ce que nous n'avons pu faire à cause des éboulis qui nous le cachaient, un fait géologique intéressant. Nous vous avons dit que les grandes lignes de la constitution de ce massif sont un substratum de roches cristallines sur lesquelles se sont déposées les formations marines des calcaires ardoiïsiers; mais uné fois ces derniers dépôts effectués, toute cette région a subi un exhaussement considérable qui s'est maintenu pendant très longtemps. En effet, après ces calcaires du Lias, une des couches inférieures du Jurassique, la série est interrompue, la mer crétacée n’a pas recou- vert ces parages; ce n'est que bien après, lors d’un abaissement partiel très curieux à observer sur la carte g‘ologique, que se sont formées les couches nummu- litiques de la période éocène que nous trouvons là en contact avec le Lias. Mais devant l'Hospice la voiture nous attend déjà, nous soupons vite et nous voilà repartis pour Lyon où nous arrivons le lendemain à 10 heures. Nous ne saurions trop remercier MM. le Président et le Trésorier de la Société Botanique qui ont su or- ganiser d’une façon si charmante une excursion, qui grâce à eux s'est faite sans accroc au programme et à la satisfaction de tous. Voici la liste des coléoptères que nous avons pu trouver de concert avec MM. le D’ Girerd et Gabillot; elle n’est pas longue et ne renferme pas d'espèces qui ne se puisse prendre ailleurs, la cause en est à l’époque trop avancée pour les recherches entomologiques dans cette région. Carabus monticola Dei. » catenulatus Oliv. Nebria Gyllenhali Sch. » laticollis Dej. » castanea Bon. Tachy pus caraboïdes Schrank. Broscus cephalotes L. Harpalus lævicollis Duft. » æneus F. » _fuliginosus Duft. Pterostichus maurus Duft. » Hagenbachi St. Omaseus vulgaris » nigritus Feronia Honnorati » » V. rufipes » nigrita » lepida DMESChent D» nigra Calathus melanocephalus L. » alpinus Dei. » sulfuripes Agonum Mülleri Hbst, Cymindis humeralis Fourcr. ») vaporarium L. Lebia cyanocephala L. Helophorus glacialis Villa Atemeles paradoxus Grar. Quedius ? Anthophagus armiger Grav. Silpha nigrita Creutz. Aphodius fimetarius T. » » v. autumnalis Naez » alpinus Scop. » otscurus F. » contaminatus Herbit. » nontivagus Erich. Diacanthus æneus L. Haplocnemus virens Sufr. Trichodes apiarius L. Otiorrhynchus Lugdunensis Sch. Ceuthorrhynchus echii Gynandrophthalma affinis Hellw. Cryptocephalus Mori L. Chrysomela cerealis L. Orina gloriosa F. » D» var. NIgrina » superba OI. » nivalis Suff. » cacaliæ Schrank. » tristis Redtb. Luperus viridepennis Nous devons à l'obligeance de M. le D' Girerd la com- munication de la liste suivante des Mousses qu'il a pu trouver: Mousses Gymnostomun curvirostre Cynodontiun Bruntoni » Virens Dieranum palustre Dieranella varia Distichium capillaceum Barbula atrovirens Vebera cruda Bryum turbinatum Fissideus osmondioïdes Mnium affine » punctulum A ulacomnium palustre Pterigynondrum filiforme Hypnum uncinutum » falcatum » irrigatum » filicinum » giganteum. Hépatiques Jungermania trichophylla » Bantriensis Plagiochila asplenioides Lophocolea bidentata » heterophylla Notre ami Renaud a bien voulu déterminer les quelques Orthoptères que nous avons pu capturer, en voici la liste: Forficularia Anechura bipunctata Fabr. A cridiodea Stenobothrus lineatus Panz. » morio Fabr. » viridulus Linné Stethophy-ma fuscum Pallas Sphingonotus cærulans Linné. Espèce méridio- assez nombreuse sur les ardoisières de La Grave. Ocdipoda miniata Pallas Pexzotettix pedestris Linné nale Locustodea Locusta viridissima Linné Analota alpina Yorsin. Sommet du Galibier. Decticus verrucivorus Linné. (Fin). Ur peu d’Entomologie N. sp.? Sous ce titre je viens présenter les descriptions de deux longicornes nouveaux pour moi. Agayanthia subnigra. — Bleu d'acier, presque noir. Allongée. Tète pe‘ite. Corselet un peu plus large que la moitié des élytres, presque cylindrique, à peine renflé près de la base, finement et densément ponctué. Antennes longues, minces, très céliées en dessous, REVUE LINNÉENNE PC annelées de gris blanc: 3° article presque entièrement noir; les suivants seulement sur la 1° moitié. Elytres parallèles, rétrécies légèrement près de l'extrémité, elles sont aussi très fortement ponctuées (la ponctuation forme comme des rides. Ecusson grisâtre, Pattes noires, légérement revêtues de quelques poils gris. Dessous du corps pointillé. Longueur 13 mill. Georgie. Cette espèce me parait se rapprocher beaucoup de l'Ag. Amurensis Kraatz. que je ne connais pas, Phytaecia compacta. — Voisine de l'afinis Heer et de la Truki Gangl. Large, courte, noire. Tête grosse, très ponctuée, canaliculée sur le vertex. Corselet court, rouge orangé, ponctué, arrondi sur les côtés qui sont un peu tuberculeux. il est orné sur le disque d'une ligne élevée peu distincte flanquée de chaque côté d’un tubercule saillant, il est aussi étroitement bordé de noir au devant et à la base. Antennes noires, épaisses, courtes. Elytres pointillées, revêtues de duvet gris cendré très épais, très larges aux épaules (un peu plus quele prothorax) et allant en diminuant graduelle- ment jusqu’à l'extrémité ou elles sont un peu arrondies et légèrement échancrées en dedans. Une tache basilai- re orangée très petite. Ecusson grisâtre. Pattes, côtés de l’abdomen et dernier arceau, tarses noires. Dessous du corps noir avec un duvet gris très court. Longueur 14 mill. Hongrie. Je pense que mes collègues ne m'accuseront pas d’avoir décrit trop inconsidérement, même si ces insectes sont déjà connus il ne faut jurer de rien\. Sans doute il aurait été bien d'étudier beaucoup, mais dans l'étude je perdais un temps précieux, je pouvais être devancé par un autre et adieu cette fortunée priorité. L’honneur de cette fameuse priorité, voilà donc le coupable, si coupable il y a, car je l’avoue humblement, ce n'est qu'à la priorité, peut être m'a-t-elle aveuglé! que j'ai songé dans cet article, et où est le mal puisque mainte- nant la priorité est tout. MPG ANNONCES ANNUELLES : Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi- vement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la ligne pleine. En vente, chez M. L. Jacouer, Imprimeur, Rue Ferrandière, 18, Lron, toutes les années parues de l'Echange (1S85-1886-1887-1888 et 1889), contre l'envoi d'un mandat poste de 9 séparément 2 francs. francs, Chaque année prise HENRI GUYON Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris —— NN Nr ——— SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D'INSECTES GrandMformat Vitré, 30-26-61... Re 2 50 Grand format carton, 39-26-6 ............. 2 Petitfonnat 26-10) 2-0 1 85 Petitifonmat, 20-10 12-0600 ce cet 150 Bofñtesdonbles fondés ee 2 50 Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande. PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS Coléoptèros du Danemark non piqués et indéter- minés, {ras exemplaires. 220 spécimens en 50 espèces, 3 francs. 400 spécimens en 200 espèces 6 fr. Franco de port et d'emballage s'adresser à M. H. P. Duurloo, à Valby près Copenhague. Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 25 fr. Pour les demandes Minéralogique à Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, Inseckten-Borse, Central-organ zur Vermittelung von Angebot, Nachfrage und Tausch. Rédaction: Teipsig, 1, Augustusplatz. tout 60 s'adresser à M. Ant. Otto, comptoir Le] VIENT DE PARAITRE DIE TAGFALTER (Rophalocera) EUROPAS UND DES CAUCASUS ANALYTISCH BEARBEITET Von K. L. Bramson. mit 1 Terminologischen Tafel, gr. £ In Rte. d'ou En vente à la librairie de R. FRIEDLANDER & Fils, Berlin (Prusse) AN, V. GERODOIC 3 10e 07 Carlstrasse, 11, et chez l'auteur, Professeur au gymnase à Ekaterinoslaw, (Russie-Méridionale). Ê 8) ATTENTION! La collection de Lépidoptères paléartiques de feu M. Henri FREY, de ZURICH, Professeur et Docteur en Médecine, va être mise en vente. Cette collection est connue et renommée bien au delà des bornes de notre continent; elle contient 15600 exemplaires en 440 4 espèces admirablement conservées. La collection est renfermée dans 3 armoires conte- nant ensemble 100 tiroirs vitrés dont le fond est recouvert de liège. La collection a une va leur scientifique importante et réelle par cela même qu'elle contient, outre les types décrits par M. le Professeur FREY, 80 espèces nouvelles de Lépidoptères parmi lesquelles envi- ron 50 unitas. De plus amples informations seront données volontiers aux personnes qui le désireraient par: M. le Docteur Max Standfuss à l'Ecole Polytechnique Fédérale; Hottingen (Zürich) Suisse). Lvox. — Imp. Lith. et Grav. L. Jacquer, rue Ferrandière, 18. SA IIÈSE Sixième année. — N° 64 15 Avril 806: L'ÉCHANGE eyue Linnéenne ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE paraissant tous les 15 du mois Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d'Entomologie, et de la Société ' Entomologique de France. CONTINUÉ PAR L. SONTHONNAX F. GUILLEBEAU Ÿ A. LOCARD membre de la Société Entomologique de France. Vice-Président de la Société Malacologique de France. ++ ++ CG. E. LEPRIEUR CI. REY membre de la Société Entomologique de France, Président de la Société Française d'Entomologie, ° membre honoraire de la Société d'histoire naturelle membre de la Société Entomologique de France et de Colmar etc. de la Société Linnéenne de Lyon. —N— —D— 4 ù AÈ À AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM. Ed. Anpré (de Beaune), D' L. Branxc, L. Dérrarp, Dessrocuers pes Locrs, A. Dusois (de Versailles), L. Girero, R. GriraT,- Valéry Mayer, J.-B. Renaup, A. Ricue, Ricuarp (de Grenoble), Nisius Roux, et À. Vizror (de Grenoble). SOMMAIRE DU NUMÉRO 64 Comptes-rendus des Séances de la Société Linnéenne de Lyon. Enumération d’Insectes recueillis en Provence. CL. Rey. Notes sur la Chasse aux Rhynchophores dans les environs de Versailles. Albert Dusors. ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet Toul ce que concerne la rédaction, les annonces gratuites et | Adresser des réclamations concernant l'envor du Sornrnal 3 À CARS à : renseignements sur les annonces non suivies d'adresse doit être & et Le montant des annonces et des abonnements à A1. L. Facquef, envoyé & A1. L. Sonthonnax, 10, rue d'Alsace, Lyon, | Zmprimeur, rue Ferrandière, 18. Lyon. a AU France, un an, 8 fr. — Union postale, 3, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr. 50 REVUE LINNÉENNE Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 1 du mois. L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange. AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l’année 1800, entraincra l'envoi des n% parus de la méme année. COMITÉ D'ÉTUDES POUR 1890. —--s-—- MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MARsgILLE. CoZoplères exotiques. L. Blanc, D', 53, rue de la Charité, Lyon. A/#néralogie. Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAY. Z/jdro- canthares el Héstérides. Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre Amara, Harpalus, Feronia. A. Chobaut, D',à Avicxox. Carabiques gallo-rhCnans, Anthicides, Mordellides, Rhiïpiphorides, AMelides et Œdemerides. J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon bianc, ORLÉANS, Pselaphides et Scydmentides. L. Davy, à FoucÈrEe par CLxrs, (M.-et-L..). Desbrochers des Loges, 25,rue de Boisdenier, (Indre-et-Loire). Czrcudionides d'Europe et circa. L. Dériard, 2, rue du Plat, Lyon. Oytoptères. L. Gavoy, 5, bis. rue de ‘la Préfecture, CARCASSONNE, (Aude). Zamellicornes. Oruithologie. Tours MM. A. Locard, 38, quai de la Charité, Lyon. A/a/acoiogie francaise, (mollusques terrestres, d'eau douce et marins’. J. Minsmer, capitaine au 142€ de ligne, à Menpe (Lozère). Longicornes. A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th, Mandrea et Cie, à BUCARESr-FILARETE STRADA VIILOR (Roumanie), Hémiptères, Hétéroptéres. H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. Or{Aoptères el Névroptères. J.- B. Renaud, 21, Curculionides. A. Riche, r1, rue de Penthièvre, Lyon, Fossiles, Géologue. N. Roux, 5, rue Pléney, es Botanique. A. Sicard, D' à Azsi (Tarn) Cccrnellides de France. A. Villot, 5, chemin Malifaud, GRENOBLE, Gordiaces, Hciminthes. d'Herbouville, Lyon. cours Ont payé leur abonnement pour l’année 1890: MM. l'Abbé St-Loup-sur-Thouet. Menier fils, St-Etienne. Varra, Longessaigne (Ahôue). DESBORDES, Paris. Albert Dugois, Versailles. E. Desuée (Les personnes oubliées sont priées de réclamer.) CRPPIIIE. Société Linnéenne de Lyon 27 Janvier 1890. Présidence de M. Depéret Procès-verbal de la séance du La séance est ouverte à 8 heures. Le procès-verbal de la précédente séance est lu et adopté. MM. Gabillot et Redon admis au nombre des membres titulaires M. Garin, 37, quai St-Antoine. Il est procédé au renouvellement du comité de publication pour 1800: Sont élus membres de ce comité. présentent pour ètre Jules MM. le D: St-Lager. Locard. Depéret. M. Cuvier continue la lecture de sa notice géo- logique sur le tunnel de Caluire. M. Depéret croit devoir présenter, quelques objections sur l'existence d’une faille, qui d'après M. Cuvier aurait été produite vers la Saône par un mouvement du sol après la période pliocène ; il ne voit pour sa part rien de semblable et les inclinaisons des bancs de gravier lui paraissent résulter simplement des tassements subséquents: il ny a dit-il dans notre région rien d'’ana- logue à ce que l'on observe à Nycns où le pliocène marin moyen a subi un soulèvement par suite d'un mouvement alpin; nous n'avons ICI que de petits mouvements locaux causés par des causes locales et très restreintes. SPIP De cette discussion à laquelle prend aussi part M. le D' St-Lager, il semble. résulter .qu'un accord peut difficilement se faire à moins d'une constatation de visu; en conséquence une visite est décidée pour examiner de près l'état des lieux. M. le Secrétaire est chargé de faire le nécessaire pour que cette sortie soit annoncée par les jour- naux pour le dimanche 0 février. M. Bataillon fait part à la Société, au nom de son collaborateur M. Couvreur et en son nom propre, des principaux résultats d'un travail sur le grand Fourmilier (Tamanoir). Les conclusions les plus intéressantes portent sur la composition vertébrale de la région Jlombo-xacrée, sur les organes génitaux et sur la musculature du mem- bre postérieur. 1° Organcs génitaux. — Utérus et orifice va- gino-utérin doubles. — Utérus bilobé et non bicorne (cas unique chez les mammilères à la connaissance des auteurs). — Hydatide et rudi- ments des canaux de Wolf très nets — 2 glandes tubuleuses symetriquement dév eloppées à droite et à gauche de l'utérus, ayant à peu près la posi- tion et les rapports des vésicules séminales du mâle, mais dont l'homologation est réservée. 2° Région lombo-sacrce. Indication de deux rudiments de côtes en rapport avec la 10€ ver- tèbre de la région dorsale. Ces rudiments permettent de ramener au type normal (16 ver- tebres costales) les exemplaires dont M. Pou- chet fait un groupe à part (15 costales). Ainsi disparaitrait l'interprétation bizarre consistant à rattacher au Sacrum parcequ ‘elle se trouve en excès chez les types à 15 paires de côtes, la dernière lombaire complètement libre et à séparer du même sacrum la première coccygienne abso- REVUE LINNÉENNE 123 lument soudée au précédentes et aux os du bassin. M. Bataillon réserve les détails trop techniques relatifs à la musculature. Procès-verbal de la séance du 10 Fevrier 1890 Présidence de M. Riche L'excursion qui devait avoir lieu la veille et que le mauvais temps a empêchée est renvoyée au Dimanche 17 courant. M. Rey annonce le décès de plusieurs amateurs ÉE sRiær < < d'Entomologie d'un certain renom. Ce sont : M. Victor Signorct, sur les Hémiptères, célèbre par ses ouvrages MM. Lucien Buguet et Eugène Desmarest, l'un trésorier honoraire, l’autre secrétaire de la So- ciété Entomologique de France, M. J.-B. Géhin. de Remiremont, auteur d'ou- vrages sur les Insectes nuisibles aux arbres frui- tiers et sur les Carabides (Procerus, Carabus, Calosoma et Cychrus). M. Louis Blanc présente divers embryons tératologiques de truites, d'abord des embryons soudés deux à deux par la vésicule ombilicale tels que ceux rencontrés chez la poule, par Dareste qui les a produit très souvent artificiel- lement au cours de ses expériences. Ce sont ensuite des monstres bicéphales dont l’une des têtes est plus petite, atrophiée et se- condaire pour ainsi dire. Ceux que M. Blanc à gardés pour la fin sont les plus curieux, ils sont spiralés depuis la simple incurvation jusqu'à l'enroulement complet de 2 1/2 tours. [| croit que la cause de cet enrou- lement peut être attribuée au défaut de dévelop- pement par manque de nutrition d'un côté, il fait en autre observer qu'un seul individu excepté, tous sont incurvés dans le même sens et que comme conclusion de cette observation. là. pour- rait bien étre le point de départ d'études fécondes pour l'explication des animaux enroulés. M. Bataillon sans être opposé aux vues de M. Blanc sur ce dernier point fait observer que chez Îles animaux enroulés normalement, cette position ne se présente que sur le système intes- tinal; le pied et le système nerveux.la partie la plus essentielle du corps. reste droite. Du reste d'accord en cela avec MM..le D: St-Lager et Redon ilconvient qu'il y a dans la tératologie un magnifique champ d'étude qui se rencontre beaucoup plus fréquemment qu'on ne le croit parce- que les recherches ne sont pas poussées dans ce sens. M. Couvreur rappelle, sans y attacher grande importance, l'opinion d'un auteur qui voyait une relation étroite entre les phénomènes tératologi- ques ct les courants telluriques. M. Cuvier présente une plaque de calcaire ohgocène provenant de St-Hyppolite-du-Coton, où se trouvent deux jolies empreintes de pois- sons décrits et figurés par M. Sauvage sous le nom de Atherina Vardinis et simplement décrits et non figurés par M. Marion sous le nom de A. Saunieri. Enumération d'insectes recueillis en Provence pendant l'hiver T8S88-89, Par C. Rey. Fréjus (S/e) Lu à la Société Linnéenne de Lyon, le 9 Décembre, 1889 COLÉOPTÈRES (suite) Ténébrionides. = Cette famille m'a produit à peu près les mêmes espèces que le reste de ja Pro- vence, savoir: Zentyyia mucronata St., Stenosis angustata Hbst., Dichillus minutus Sol., Scaurus atratus F., Asida Dejeani Sol., Pandarus tristis Ross., Opatrum pusillum F.,Phaleria cadaverinaF., Ammophthorus rufus Lac. et Catomus pygmaeus Küst. Pedilides et Anthicides. -— Ces deux familles m'ont présenté un certain nombre d’espèces: 7rotomma pubescens Ksw.; Anthicus longipilis Br., rare, remar- quable par ses longs poils subredressés et clairsemés ; minutus Laf., hispidus Ross., laeviceps Bdi., très voisin d’antherinus L. dont il se distingue par sa bande postérieure rouge non prolongée sur la suture jusque vers le sommet; gracilis Pz., à prothorax d’un noir profond, détritus marécageux ; fristis et fenestra- tus Schm. ; Ochthenomus tenuicollis Ross. Curculionides. == J'ai récolté, dans cette fa- mille, un assez grand nombre d’espèces exclusivement méridionales et dont voici l'énumération: Bruchus misellus Boh. et foveolatus Gyl.; Apion atritarse Gyl., 1 seul ex., dans le sable parmi les racines du Milium multiflorum; Apion semirufum R., avril, commun sur l'Urtica pilulifera ; Sitona cacheta Gy1., sur la plage sablonneuse; Thylacites depilis Frm.; H)y-pera philanthus Ol.; Coniatus Tamaricis F, et suavis Gyl., en battant les Tamarix; Peritelus noxius Gyl.; Otiorhynchus gracilis Gyl., plus allongé que ligneus; Mira crassicornis Duv.; Lixus algirus L.; Larinus longirostris Gyl. et Microlarinus Lareynii Duv.; 7y-chius polylineatus Germ.; Cionus Schoen- herri Br.; Nanoph-es hemisphaerieus Ol., Tama- ricis Gyl., rubricus Ross., posticus Gyl., pallidulus Gr. et Chevrieri Boh., surtout la variété spretus Duv. Chrysoméelides. — Je puis signaler en cette famille: Lema Hoffmanseggi Lac.; Pachnephorus tesellatus Duft. et Tr icus Lac.; Dia oblonga Blanch., sur les fleurs de la Bruyère arborescente ; T'imarcha nicaensis Vill.; Chrysomela femoralis OI. et Banksi F.; Chaetocnema chlorophana Duft. et compressa Letzn.; Mantura lutea Al., très rare, à élytres entièrement pâles; Phyllotreta humeralis et varians Fd.; Podagrica discedens Boield., sur le Lavatera arborea; Malvae I11., sur diversesespèces de Mauves herbacées, Aphthona atratula Al; Hispa aptera Motsch.; Cassida meridionalis Boh. et oblonga Hl., sur l'Atriplex halimus. Coccinellides. — Coccinella lyncea Ol.; H-- peraspis Hoffmanseggi Gr.; Sceymnus Ahrensi Muls.; incertus R., très rare à Lyon; sinuatus et nanus R., ce er se prend également dans nos environs, mais très rarement, HÉMIPTÈRES Hétéroptères. assez grand nombre d'espèces Geotomus laevicollis Cost., J'ai recueilli de ceux-ci un dont voici les noms: distinct de punctulatus 124 REVUE LINNÉENNE Cost. par son prothorax plus lisse en avant; Sciocoris maculatus Vieb.; Æysarcoris inconspicuus H. S.; Carpocoris lunula F.; Coreus hirticornis F.; Micre- l'tra fossularum Ross.; Lygacosoma reticulatum H. S.; Zschnodemus sabuleti Fall. ; Blissus Doriae Ferr.; Henestaris laticeps Cost.; Artheneis foveolata Spin.; Microplax interrupta Fieb.; Brachyplax palliata Cost. ; Geocoris siculus Fieb. et lineola Ramb., Plinthisus convexus Fieb., Aphanus satur- nius Ross. et funereus Put., ce dernier distinct de pedestris par sa couleur générale plus sombre; Scolo- postethus decoratus Hahn., Notochilus ferrugineus R.; Piesma quadrata Fieb.; Cardiastethus fascii- ventris Garb.; Cryptostemma pussillimum J. Sahlb., dans le sable de la mer; Pygolampis bidentata Fourcr., rare à Lyon; Nabis viridulus Spin., sur les Tamarix; reuterianus Puton, sur la plage sablon- neuse ; Acanthothorax sanguineus Cost., parmi les détritus de l’Argens, intéressante et rare espèce ;: Salda nilidula Put. et Pelogonus marginatus Latr., sur la vase du Reyran. Homoptères. — Les Homoptères m'ont bien moins fourni d'espèces. Je citerai parmi elles: Delphax Aubei Perr.? et minor R., Kelisia nervosa R., Acocephalus fuliginosus R., Dorydiun lanceala- tum Burm., parmi les graines de Milium multiflorum avec lesquelles il se confond, et À gallia sinuata K. Enumération d'insectes recueillis en Provence pendant l'hiver 4 8S$-89, par C. Rey Hyères (Æévrier el Avril) Lu à la Société Linnéenne de Lyon, le 16 Février, 1890 Carabides. — J'ai vu à Hyères un certain nom- bre de Carabides dont voici les espèces les plus dignes de mention : Brachynus bombarda et glabratus Dj.; l’on réunit celui-ci à l’explodens Duft., mais il a les côtes plus marquées et l'extrémité du ventre plus ou moins roussâtre; Dromius angustus Br., 1 ex., encore plus étroit et plus parallèle que les échantillons de Lyon; Metabletus plagiatus Duft., exclusif aux lieux salés; Abeillei, nov. sp., remarquable par le dernier arceau ventral 4 offrant sur son milieu une large place chagrinée; — Scarites planus Bon.; Dito- mus cal-donius Ross., s'enfonce profondément dans le sable; Apotomus rufus Dj., 1 ex,, exclusif au bord des eaux saumâtres; — Licinus agricola OI.; Oodes gracilis Vill., plus étroit qu'helopioides F.; — Ca- lathus punctipennis, circumseptus Germ. et mollis Mrsh., ce dernier du bord des eaux saumâtres; Ago- num lucidum R., réuni à tort à l’atratum Duft. qui est plus petit et moins lisse, Olisthopus. fuscatus Germ.; Poccilus puncticollis Dj., commun parmi les détritus marins; Pterostichus melas Cr. et elongatus Duft.; Lagarus cursor Dj., qu'on assimile au vernalis Pz., mais je le crois distinct, il est plus grand, irisé et marin; Amara rufipes Dj., commun, concinna Zim., rare; — A nisodactylus intermedius Dj., 1 ex.; Gynan- dromorphus etruscus Quens.; Ophonus mendax Ross., très commun; Bradycellus pubescens PKk., eaux sau- mätres; Stenolophus proximus Dj.; elegans Dj., rare; marginalus Dj., 1 ex.; Acupalpus longicornis Schm., rare, très voisin de consoutus Dft., mais moindre, prothorax plus rétréci à la base; Zachys scutellaris Steph. et haemorrhoidalis Dj. Dytiscides. —— Ma pêche, en cette famille, se réduit, quant aux espèces méridionales, aux Noterus lacvis St.: Hydroporus incertus Aub., que je crois distinct de memnonius par son aspect plus lisse et sa ponctuation plus légère; Gyrinus urinator Ill, qui semble remplacer le natator, dont il est distinct par la couleur testacée du dessous du corps. Hydrophilides. — Les eaux ne m'ont procuré que peu d'espèces en cette famille, et qui sont: Phil drus halophilus Bed., très voisin de melanocephalus F., dont il diffère par sa couleur plus obscure et par le dernier article des palpes maxillaires non rembruni à son extrémité; — Aelophorus dorsalis Muls., qui est certainement, quoi qu'on en dise, celui de Curtis, dont j'ai vu plusieurs types; Ochthobius exaratus Muls.; — Coclostoma hispanicum Küst. et Cercyon lugubris PK. Staphylinides.— J'ai vu un grand nombre d'in- sectes de cette famille, dont je ne signalerai que les prin- cipaux: Staphylinus fulvipes Scop., détritusdes marais, identique à celui des montagnes; Orthidus cribratus Er.; Philonthus dimidiatipennis Er., virgo Br. et punctus Gr.; Cafius xantholoma Gr., sericeus Holm. et filum Ksw.; Astrapaeus ulmi Ross., rare à Lyon, inondations du Rhône; Heterothops binotata et dissi- milis Gr., bord des eaux saumâtres; — Cryptobium Jfracticorne var. Jacquelini Boield., bord des eaux saumâtres; Lathrobium crassipes KR. et lusitanicum Gr.; Scimbalium anale Nordm. et pubipenne Frm.. dans le sable, sous les détritus marins; Medon nigri- tulus Er., rare à Lyon (Villié-Morgon, Belleville-sur- Saône) et propinquus Br.; Scopaeus rubidus R., 1 ex., rare à yon, inondations du Rhône, SHlicus Jfestivus R., 1 ex.; Sunius unicolor R., bimaculatus Er.et misellus R.; Bledius Graëllsi Fauv.; Trogo- phloeus parvullus R. et punctipennis Ksw; — Homa- lium impar R. et fossulatum Er.; Ancyrophorus ve- nustulus Rosh., 1 ex.; — H5-pocyptus discoideus Er., quelquefois à Lyon; Conurus lividus Er.; Tachy-porus Abner Saulc. dont on fait une variété de scitulus Er. ; Tachinus discoideus Er., très rare, 1 ex., en battant de jeunes peupliers blancs; Bolitobius dorsalis R., distinct de #rinotatus Er. par la structure des antennes; — Myllacna incisa R et dubia Gr., celui-ci quelque- fois à Lyon; Phytosus balticus Kr., sable du bord de la mer; Oligota ruficornis Sharp.; A{eochara senilis R., détritus marins, 1 ex.; Homalota clientula Er., meridionalis R., cavicollis Fv., atramentaria Gy1 et puncticeps Th.; Mh-rmecopora sulcata Ksw. ; Sipalia testacea Br., sable marin: Falagria longipes Woll., parmi le foin mouillé, 4 ex., espèce remarqua- ble, rare, mais d'une dispersion géographique étendue et très diverse (Madère, Amour, Chine, Japon, Iles Hawaï, Italie, Provence). (1). — Stenus Rogeri Kr., commun parmi les détritus, et orcophilus Frm., aussi de Lyon. Psélaphides. — J'ai peu rencontré d'insectes exclusivement méridionaux de cette famille. Ils se réduisent à ceux-ci: Bythinus Fauconneti Fv. et maritimus Gr.?, ce dernier remarquable par la lon- gueur du 1°! article des antennes; Scy-dmaenus Hel- Jeri Sch. Histérides. — Dans cette famille, je n'ai vu de méridional que Æister practermissus Peyr., distinct de corvinus Germ. seulement par sa taille un peu plus grande et par ses mandibulzs mousses sur les côtés; Carcinops minima Aub., Tribalus scaphidiformis Ill. et Acritus punctumn Aub. Silphides. — Je n'ai à signaler ici que Cutops Juliginosus Er., 1 ex. Glambides et autres subdivisions de la familles suivantes. — Dans les famille des Clavicornes de longipes Woll., {1}. Cette espèce a dèjà trois noms spécifiques: Jovea et currax Sharp. REVUE LINNÉENNE 125 Latreille, je mentionnerai les espèces ci-après: Cy-bo- cephalus pulchellus Er. et Clambus punctulum Gy1.; Olibrus aenescens Küst., sur les Camomilles, et dis: “coideus Küst., voisin d'aflinis, mais à forme plus ramassée; — Sacium obscurum Sahlb., Arthrolips humilis Ross., Sericoderus Revelieri Rt. et Ortho- perus anxius R., celui-ci commun dans les détritus des plages sablonneuses; — Ptenidium fuscicorne Er. et Actinopteryx fucicola All., dans le sable saumâtre ; — Meligethes fuscus Ol., immundus Kr. et rotun- dicollis Br., sur les fleurs de Cytise; Themnochila caerulea OI., 1 ex.; — Cryptophagus fasciatus Kr., parmi les Algues, et À tomaria scutellaris Motsch., sous toute espèce de détritus ; Monotoma quadri impressa Mots., ÆHoloparamecus Lowei Woll., Microphysa formicaria Luc., Lathridius productus Ross., Mela- nophthalma sericea Mann et fuscipennis Mann.; — Diphy-llus lunatus F. et Berginus Tamaricis Woll.; — Parnus griseus Er.; — Onthophagus Amynthas OIL. et Rhyssemus verrucosus Muls. (A suivre). NOTES SUR LA CHASSE AUX RHYNCHOPHORES DANS LES ENVIRONS DE VERSAILLES vr NRPIIPPE PPS De _— 2 D'assez nombreux loisirs m’ayant enfin permis de fréquentes promenades autour de Versailles, j'ai pu rencontrer, ça et là, quelques coléoptères dont je crois bon de signaler la présence sur un sol très aride, pour cette raison sans doute, encore peu exploré. Aussi, malgré le petit nombre de mes récentes obser- vations, me réservant du reste de les compléter dans la suite, je ferai déjà connaître les résultats de ces pre- mières recherches dont certains RAy-nchophores ont été l’unique objet. Je ne les ai point rencontrés par hasard; en général, toutes mes captures ont été voulues, préméditées, m'in- formant des mœurs de l'insecte (1, je l’ai cherché sur sa plante nourricière, et celle-ci me l’a presque toujours livré. Cette méthode de chasse, vraiment intéressante, pré- sentant aussi de grands avantages, je ne peux résister à la tentation que j'éprouve d'insister un peu sur ce sujet. Et d’abord, les déterminations ne sont elles pas ainsi toutes faites? Je viens d'apercevoir sur les rejets du Populus tremula un petit Ceuthorrhynchus: c'est certainement le globulus, du sous-genre R-tidosoma, car on ne prend que lui de cette manière. En secouant dans mon filet un pied de Matricaria camomilla, j'ai fait tomber un port:-bec à faciès d'Erirrhinini: le Pseudosty'phlus pilumnnus étant le seul représentant de cette tribu qu'on rencontre ainsi, nous l'avons aussitôt reconnu, Mais avec lui s’est laissé choir un Ceuthor- rhynchus : c'est forcément le rugulosus tout particulier à ce Matricaria qui m'a encore fourni un tout petit Mecinus: le rostellum, puisqu'il est le seul fréquen- tant la camomille; elle aurait pu me donner encore un Apion: c'eût été le confluens. Par ces exemples, que je pourrais multiplier, on voit l'usage de la loupe presque supprimé, ou du moins considérablement restreint, ce qui est un grand bien pour les yeux. Mais quelle énorme fatigue n'ont-ils pas à supporter pour reconnaître des insectes pris à l'aventure, soit au filet ou au parapluie, et tous réunis dans le même flacon quoique provenant de végétaux trés divers qu'on ne connait même pas! ‘x) Rien de plus facile, comme je l'ai déjà dit fZeurille des Jeunes Naturalistes N° 202), avec le précieux ouvrage de M. Louis Bedel: Faune des Coléoptères du bassin de la Seine. De tels produits de chasse, nous privant de tout renseignement d'habitat, n'ont pas grande valeur, on en conviendra. [ls ne comprennent du reste, presque toujours, que des vulgarités, les bonnes espèces ne se prenant qu'intentionnellement, comme il est dit plus haut. On peut alors les récolter en nombreux exem- plaires, et, par là, bien mieux posséder le faciès des différents types. Comme j'ai promis d'être bref, je n’entrerai pas dans d'autres détails. Que ces observations soient pro- fitables aux chasseurs encore peu expérimentés, j'en scrai très heureux. Et maintenant, ouvrons le carnet de chasse. Espèces vulgaires et moins communes s'y trouvant inscrites, je les désignerai presque toutes, en faisant connaître, sur- tout pour ces dernières, les localités précises, avec la date de capture et l'habitat. Avril. — En visitant très souvent le genët à balai (Sarothamnus scoparius), j'ai récolté : Sitona regens- teinensis et tibialis, Apion immune et striatum, Phlocophthorus rhododacty lus tous abondants, le pre- mier surtout; Sibinia venusta, Apion fuscirostre moins communs; pas un seul Pachytychius spar- sutus, peu rare cependant en la vallée de Chevreuse. Toutes ces espèces, et d’autres encore (1), sont propres à la plante citée; mais elle donne aussi asile à bien des Rhynchophores provenant sans doute de divers végétaux environnants. Je nommerai : Sifona lineatus, très commun, surtout sur les pois cultivés; Æypera nigrirostris, très commun sur le 7rifolium pratense ; le Ceuthorrhynchus quadridens, moins rare en juin sur diverses crucifères ; le pleurostigma, des crucifères aussi ; le toglodytces, très commun dès le mois de Mai sur le Plantago lanceolata ; le ruber, assez rare au printemps sur les chênes, Apion violaceum, très commun en juin sur divers Rumex ; Apion elegan- tulum, des trèfles ; Æylosinus varius, spécial au frêne, et un Apion lacvicolle (mœurs inconnues). Dans les premiers jours d'avril, à Rocquencourt, à l'entrée de la forêt de Marly, l’ajonc (Ulex europaeus), m'a fourni quelques Apion ulicis et bien des espèces déjà citées sur le genét; les deux arbustes sont si voisins. Sur l’ajonc aussi, beaucoup de Ceuthorrhyn- chus floralis, espèce des plus communes sur divers genres de crucifères, et Mecinus beccabungae pres- que toujours rencontré accidentellement, les véroniques sur lésquelles il vit étant peu communes dans les endroits assez privés d'eau que j'ai parcourus. Le 23, aux étangs de Chaville; les Dorytomus scirpi et acridulus. Le 29, à Rocquencourt, sur des prunelliers ou des cerisiers en fleur, les Rhynchites cacruleus et pau- xillus. Mai. — Dès les premiers jours de ce mois, on trouve en nombre, sur- les jeunes bouleaux (Betula alba) : Deporaüs betulae, Anoplus plantaris, Poly- drosus (Melallitks) marginatus ; le Rhynchaenus (Orchestes) jota parait assez rare, mais il l'est moins que le rusci dont j'ai fait une assez bonne récolte, sur- tout à St-Cucufa. Sur Cardamine pratensis,le Ceuthorrhynchus coch- leariae est assez commun, et l'on trouve avec lui les Ceuth. floralis, pleurostigma, assimilis, contractus, espêces moins exclusives dans leurs goûts, et pour les- quelles toute crucifère est bonne à mettre sous la dent. C'est surtout à ce moment du printemps qu'abon- {r) Ce sont : 7rofideres Ailaris (dans ïies pieds morts), Po/y- drosus confluens (juin à septembre), Livus spartii, Nanophses flavidus, Hylastinus cbscurus. REVUE LINNÉENNE dent dans les taillis et les buissons, les Poly-drosus sericeus, tereticollis, cervinus, planifrons, impressi- Jfrons, pterygomaticus, et les Phyllobius calcaratus (Alnus glutinosa), urticae (Urtica dioeca), oblongus, pyri, betulae, argentatus, Pomonae, viride-aeris. Sur les jeunes pousses de chênes, les Balaninus veno- sus et turbatus. Dans les terrains sablonneux et arides, le PAhilope- don plagiatum est commun, l'Atactogenus exaratum assez rare. — T'anymecus palliatus, sur les carduacées. — Je prends deux Ceuthorrhynchus suturalis dans le voisinage de cultures maraïîchères; cette espèce, on le sait, se rencontre sur les fleurs d'oignons. — Ceuth. Jfuliginosus. Le 3 mai, un jeune entomologiste plein de zèle, un chasseur infatigable, M. Julliot, prenait sur le quai d'Anjou à Paris, un Ceuth. nasturtii. Il n'est pas à ma connaissance que la présence de cette espèce dans le département de la Seine, ait encore été signalée. Le 4, dans le parc du Trianon, j'ai pris en une demi heure, sur Mercurialis perennis, 30 Apion pallidipes. Plus tard, le 16 août, j'en ai récolté une centaine au même endroit. C’est aussi dans ce parc, où l’A {liaria officinalis n’est pas rare par places, qu’on prend en mai, sur cette crucifère, les Ceuthorrhy-nchus constrictus et allia- riae, en compagnie d'autres plus communs, tels que les contractus, pleurostigma, floralis. Le 5 et les jours suivants, je trouve au Butard, sur l’'Alnus glutinosa, quelques Anoplus roboris, et je ne prends que là cette rare espèce. Sur les saules, Ba- laninus salicivorus et Rhy-nchaenus salicis. Vers la même époque, dans les bois, les cerisiers en fleurs procurent l'A nthonomusrectirostris;le pomorum n'est pas rare sur les arbres fruitiers; le rubi est très répandu, sur quelques rosacées. Des plus communs est le Ceuth. quadrimaculatus sur l'Urtica dioeca donnant aussi, mais moins abondamment, le Ceuth. pollinarius. Dans la vallée de la Bièvre, près Buc, sur Sym- phytum officinale (Grande Consoude), Ceuth. aspe- rifoliarum; et, encore sur Alliaria officinalis, les Ceuth. constrictus et alliariae. Les légumineuses (Trifoliées, viciées etc.\, donnent Sitona crinitus et hispidulus, Hypera meles et une quantité d'Apion. En quelques coups de filet, on peut récolter en un champ de tréfles, les Apion varipes, Bohemani, apricans, trifolii, dichroum (Bedel), ni- gritarse, elegantulum, sSubsulcalum, pisi, Pomonae, craccae, vorax, tenue, virens, seniculus etc; je ne cite que les plus communs. Sur l'edysarum onobr)-- chis (sainfoin\, on peut retrouver quelques unes de ces espêces, mais les Apion reflexum (Zvescerum) et Curtisi (je n'ai pas encore pris ce dernier), sont pro- pres à cette légumineuse. L’Apion simile n'est pas rare au printemps sur les jeunes Betula alba. Dans les bois de Ville-d'Avray, en automne, je l'ai trouvé plus abondant encore. Le 8, bois de Satory, sur les feuilles d'un chêne, Balaninus villosus; et, sur un saule, RAynchaenus sligma, rencontré aussi, le 21 juillet, au Butard, sur le Populus alba. Le get les jours suivants, je prends, en assez bon nombre, le très rare Apion astragali retrouvé aussi vers l'automne, à la lisière du bois de la Brèche, sur l'A stragalus gb-eyphyllos. Le 11, capture d’un Rhy-nchaenus saliceti à St-Cu- cufa. — Un Sibinia viscariae, en fauchant une prairie, au Butard où je prends aussi, sur un saule, un Balaninus crux. Le long du bois de la Brèche, en fauchant dans une allée assez humide où poussent des Lotus, Apion cbeninum ; sur Hypericum perfo- ratum, Apion simum ; et, provenant sans doute du Linaria vulgaris, Miarus plantarum ; des renon- cules où des anémones, Liosoma dflexum. Le 13, à l'étang de Chaville, un Amalus alboci- netus. Le 14 et le 15, par un temps pluvieux, très humide, en fauchant les plantes basses de l’allée précitée du bois de la Brèche: Brachysomus echinatus, Sciaphilus asperatus, Acalles roboris, Trachy-phloeus bifoveo- latus et scabriculus, Mecinus piraster. Plus loin, le long de la route de Rocquencourt, un Corysso- merus capucinus ; ce dernier a été signalé au pied de l'Achillea millefolium et sur d’autres Corymbifères (Leucanthemum, Matricaria). Enfin, sur les rejets du Populus tremula, quelques Ceuth. globulus. Le 18, je constate que l'Apion pallidipes, commun, comme je l'ai dit, dans le pare du Trianon, manque absolument sur les mercuriales du parc de Versailles; à cause, sans doute, de la situation de ces dernières sur un terrain bien plus ombragé et humide. Fau- chées, ces mercuriales du parc m'ont donné un Ste- reonychus fraxini et un grand nombre d'Exomias pellucidus ; mais il ne faut attribuer, sans doute, la présence de ces derniers, qu'à la couche épaisse de débris végétaux recouvrant le sol. Le 10, dans les bois de Fausses-Reposes, en battant les chênes, je prends un Rhy-nchites sericeus et plu- sieurs Rhy-nchites minutus ; j'ai retrouvé ces derniers le mois suivant, à Buc, de la même manière. Selon Perris, le minutus découpe les jeunes pousses du chêne ; d'après M. Künckel, il attaque les Fragaria cultivés. L'Apion gracilicolle, sans être bien commun, se rencontre ça et là; je lai pris en fauchant l’Hedysa- rum onobrychis où peut étre quelque autre légumi- mineuse. — Sibinia juncea, sur Lotus corniculatus. Le 24 mai, près de la ferme des Jardies, je suis très agréablement surpris en trouvant dans mon filet, qui venait. de fonctionner sur un gazon, le très rare I-losinus oleiperda. Cette capture m'aurait fort intri- gué, si je ne m'étais apercu, levant la tète, que je me trouvais sous des frênes. On sait que le xylophage en question vit aux dépens des Oléxées (Fraxinus, Sy- ringua, Olea). Un peu plus loin, dans un champ de sainfoin mélé de trèfles, je prends un /7ylastinus obscurus et un Sitona griseus. Ce dernier est surtout signalé au pied des Génistées, le précédent, sur le 7ri- folium pratense et sur d'autres légumineuses. J'arrive à Vaucresson où le colza en fleur (Brassica napus) me donne : Baris caerulescens, laticollis et les Ceu- thorrhy-nchus picitarsis, napi, erysimi, pleurostioma, assimilis, floralis; ces deux derniers, surtout, très nombreux. Enfin, en fauchant une prairie élevée, Strophosomus faber. Le surlendemain, le long de la Bièvre, assez maré- cageuse non loin de Buc, je prends en une demi heure de recherches sur le Symphytum officinale, une quin- zaine de Ceuthorrhy-nchus symphyti (raphani. Cette récolte, que j'ai du reste renouvelée dans les premiers jours de juin, me satisfait, l'insecte étant réputé rare; sans doute parce qu'il est très localisé. Même remarque peut s'appliquer à bien d’autres espèces, notamment à l'Apion astragali, à VAnoplus roboris déjà cités, à l'Urodon conformis qui le sera bientôt, Ce même jour, je trouve encore sur les jeunes pousses du Popu- REVUE LINNEENNE 2 lus tremula, quelques Ceuth. globulus ; sur les chènes, -Balaninus pyrrhoceras ; sur un colza, Ceuth. qua- dridens; et en fauchant des Calluna, Strophosomus retusus. Dans les derniers jours du mois, les beaux maré- cages que forme la Bièvre à La Minière, ont eu ma visite. Là, abonde l’Zris pseudacorus sur lequel les Mononychus punctum-album et salviae ne sont pas très rares. Ici, les pieds de Symphytum officinale sont bien plus nombreux et serrés qu'à Buc, et cepen- dant le Ceuth. symphyti y parait plus rare, car je n'en ai trouvé qu’un seul exefnplaire. — Sur les Scrophulaires, les Cionus scrophulariae, tuberculo- sus, alauda fülattariae), hortulanus ne manquent pas. Le 27, près de la gare des Matelots, en battant des Conifères, un 7'omicus (Æylastes) opacus. L'unique Lignyodes enucleator que je possède, a été pris vers cette époque, dans le pure de St-Cloud, par M. de Gaulle. Albert Dusois (A suivre). ANNONCES DIEVEESES Prix des annonces: La page, 46 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, 0, fr. 20 c. Il sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour v/, sur les annonces payantes pour la z'e insertion. 50 6% pour les insertions répétées, de la même annonce. Tout abonné a droit, pour chaque numéro, si l'espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange. cr M. Humbert Lostia à Cagliari (Sardaigue), offre en vente les coléoptères de Sardaigne qui suivent : Leptocharis Raymond à 2 fr. 50; Euthia Schaumi, x fr.; Scyrdmaenus Dawrgi et Kunzei $o cent.; Neuraphes pro- ximus, 0,60 cent.; Pholidus insignis, 2 fr. $0; Amau- rorrhinus Lostiae, 1 fr. $o; Procirrus Lefebrret, 2 fr. $0; Torneuma Raymondi, 2 fr. $o; Asida Combac, 1 fr. 25; Bathyscia Damryi, o,$0o cent.; ÆElaphocera emargi- nata, 1 fr. So; Malacogaster Passerini, 1 fr. $o; etc. A. Houry à Mer (Loir-et-Cher), offre : Hémip- as sa titi A vendre une belle collection de carabiques d'Eu- rope et Cirea, 1,019 espèces, 5,010 individus, en par- fait état de conservation, dans 3$ cartons (26 X 19). S'adresser à M. Léveillé, 2, Rue St-Placide, Paris; ou à M. Nicolas, 36, Rue Jean-Réveil, à Pau. Inseckten-Borse, Central-organ zur Vermittelung von Angebot, Nachfrage und Tausch. Rédaction: Leipsig, 1, Augustusplatz. M. Jules Bourgeois, ancien Président de la So- ciété entomologique de France, nous prie d'informer tères, Hyménoptères, Diptères. listes sur demande ; ses correspondants qu'il a transféré son domicile à contre d’autres de mêmes ordres. — Adresser Oblata. | Sainte-Marte-aux-Mines (Alsace). M. Léon SONTHONNAX, naturatiste, 19, Rue d'Alsace, 19, LYON. ERA El Ustensiles pour entomologistes, Conchyliologistes et Botanistes. 2/5 “2 Cartons liégés de tous formats pour le rangement des insectes en collections. — Filets pour la chasse des Coléoptères et des Papillons. — Liège, tourbe et agave pour garnir le fond des boites. — Pinces courbes et épingles à insectes, etc., etc. — Meubles et casiers pour collections. — Collections ornementales de Coléoptères et de Lépidoptères exotiques. — Collections d’études de tous les ordres d'insectes. — Insectes utiles et insectes nuisibles. — Vente et achat de collections d'histoire naturelle, —CS<7— CGoléoptères GicindelaABarbardes. 4 ma. 25 .|. Scarites-striatns..: DAC OO ED 50 | Geotrupes dispar...... see neleretstoe —Mpaludosts na. SON MB ANI METIER ee a me. 20 PTulodis albopilosa.."70.-.""."0#. Carabus morbillosus D SET PNEUSES «à 40 | OMODUNEE SEINE du 25 ÉTélopS BUTS RE nee — NC RE bn aecoce 50. Giaphyrus Mautus. 2... 6o | Brachycerus libertinus,........... ANA NIET te. 2 ee 501 M NOdONTAEDOLIOE rer 30 Afbana M. griseunt.......... Use NéF1DleuS Et 2 00 20 | Rhizotrogus euphytus............. 40, |MObriuni Cantharinum........... — Jaeyipenuis eh"... 20 | — SinnatoColis.. 4.000 Ho MPhYtACCIAVITEISerA. == SCADUATIS EEE ect 20 | — ISPAL Lee me ecrit 40) |. Agapanthiadirrorata...,........, Lebia pubipennis Sn OU AE 20 | — ARGUS PS NE ie 50 SAPELAANNNOGA ee re cer Æ DIS ON CTALUEE RENE AN A0 _—- IMHATUS 2 Mes race 40 Cryptocephalus Saint-Pierrei..... Driomus dima En Pre 20 PhxiloperthaNENCAS ER e 25 — Sindonicus ....... Graphipterus exclamationis. ....... SOMIPAMOMAILANTATDe meer... rer 25 Chrysomela bicolon.. — LODUNAAEUS. eee 00 si 50 | Géton as lroana 75 — erythromerd......... ADOIOMUSEQUIUS. re NES 20 OA ANIE SNS MAUR ETES EEN per 30 SEMESTRE RER ENS 25 | GNonMmUSVATIADIIS. ee. 30 Goquilles Helix papyracea Philippines... Sp Cochlostylaiebirneds...-....--... 2.50 | Cochlostyla Rhomblonensis ....... 2.5 — Thersites D Mn are 5 — NMIPDHAC. .- 2e 2) — Jeucophaea .... 0. — Aegrota FES AR CE 2 50 — RESTO ORAN RON 525 — virgata (Vie bianche\., 2 Coch'ostyla Philippinensis ...... ER — GHIORANA.. =. ce SR | — IUIPÉNS een rie 4 » 128 REVUE LINNÉENNE ANNONCES ANNUELLES : Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi- vement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 4 franc la ligne pleine. En vente, chez M. L. Jacouer, Imprimeur, Rue Ferrandière, 18, Lron, toutes les années parues de l'Echange (GISS5-1886-1887-1888 et 1889), contre l'envoi d’un mandat poste de 9 francs. Chaque année prise séparément ? francs. HENRI GUYON Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris AM SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’'INSECTES Grandifonmatitré 026-060 0 2 50 Grand format icaiton, 20226 6°" "FCFECREE 2 PéntAlonmat 26-1om/2 Orne ee Cr 1 85 Peétitformat, =26-1oPW2-OR 2. EN Pr er 1 50 Boites donbiesMonAsS ESS MAET e Pe Ce eT Pe LETC ree 2 50 Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande. PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS , M. Cotte, Victor, prévient les amateurs qu'il vend à des prix modérés des coléoptères et des Lépidop- tères de sa région. VENTE D’OBJETS D'HISTOIRE NATURELLE Haches brutes de 1 à $ fr. pièce. Joindre 0,60 cent. à toute commande inférieure Envoi franco contre mandat-poste de 6 fr, d’une | à $ fr. Franco à partir de $ fr. — Argent d'avance. collection de 20 silex préhistoriques comprenant: grat- Grand assortiment de silex, fossiles, minéraux, toirs, couteaux, canifs etc. E coquilles, plantes, monnaies, timbres-poste, etc. Ch. Barillot, Naturaliste à Limalonges (Deux-Sèvres). A VENDRE ouvrages reliés et neufs NE Galerucides de Joannis. . . . | et 12 fr Les Cicindelides de Thomson; plan- | Alticides d'Allard (1 pl.). . . | nd Li ches coloriées de chaque espèce ; 25 Othiorhyncides et Phylobides, | à superbes. Manticorites et Megace- | MOINE , desMarseule. menu 2 VOL,» EME PHAIITE SERA NEA Patnidiens (ReltenEMAVOIPEEER DE Annales de la Société Entomologi- : Paussides et Clavigerides, (Reitter) . 1 vol. . 5 » que de France 1883-1888. . . . ANPIEU OS Anthicides, de: Marseul, (pl.). 1 vol. . . . . à T0 » Une collection de Cicindelides. | Buprestides;/deMarseul VO EN T2 > 201 espèces dont 1$0 exotiques | 10e COL2OMN Malachides déAPEYTOn MOI 5 >» 4yz2individus étiquetés Ciyplocephales de /Marseul VOIE MONET Diminution 10°, si l’on prend tous les ouvrages, Teléphorides, Malthinides, de Marseul, 1 vol. 5 » déjà offerts au-dessous de leur valeur. Répertoire des insectes décrits | Adresser les demandes à M. L. SonNrr1oNNax. ep EP TERRE “A 3 vol. . . . 830 » 19, Rue d'Alsace. — Lyon. \ er OR SR DO OO OO A RAR OLL LT ALL LLLILLL LL LLLL ELA LA LADA LLLLLLLLLLLALALLLLLLLL ._ Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout 60 feuilles contenant 17.673 noms,au prix de 2$ fr. Pour les demandes s'adresser à M. Ant. Otto, comptoir Minéralogique à Vienne (Autriche), VILL, Schlosselgasse, 2. re M. H. P. Durloo, Vally près Copenhague. a honneur de prévenir MM. les entomologistes qu'il se dis- pose de chasser de Mai à Août dans diverses localités du Danemarck et de la Suède ; il cédera le résultat de ses chasses aux conditions suivantes : CoLéopri RES. — Contre 20 francs par mois il fournira chaque semaine, quatre fois par mois, un envoi conteñant environ 300 grands et petits coléoptères en nombreuses espèces, les vulgarités seront exclues. Cet engagement n'est que pour un mois. Lépinopteres. 100 Macrolépidoptères soigneusement préparés et déterminés, représentant 60 bonnes ESPÈCES. 0 te metal SEMAINE JOLI PER LOT PNR ME ES OAI 100 Microlépidoptères préparés mais non déterminés, so espèces . . . . . . . . . PCA Le port et l’emballase compris Envoyer d'avance la moitié du montant et le solde après la réception des envois. Chassant toujours dans de nouvelles contrées au bord de la mer dans les dunes près de Cattegat, je peux fournir aussi des insectes d’autres ordres mais à des conditions à établir d'un commun accord avec les natu- ralistes qui m'en feraient la demande. Lvon. — Imp. Lith. ét Grav. L. Jacquer, rue Ferrandière, 18. 311 (Eu Sixième année. — N° 65 15 Mai 1890. L'ÉCHANGE Revue Linnéenne ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE paraissant tous les 15 du mois Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d'Entomologie, et de la Société Entomologique de France. CONTINUÉ PAR L. SONTHONNAX F. GUILLEBEAU Ÿ A. LOCARD membre de la Société Entomologique de France. Vice-Président de la Société Malacologique de France. ++ ++ C.E. LEPRIEUR CI. REY membre de la Société Entomologique de France, Président de la Société Française d'Entomologie, membre honoraire de la Société d'histoire naturelle membre de la Société Entomologique de France et de Colmar etc. de la Société Linnéenne de Lyon. 7 3 P4 » AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM. Ed. Anpré (de Beaune), D' L. Branc, 1. Dériarn, DessrocHers pes Loces, A. Dugors (de Versailles), L. Girérb, R: Grilar, Valéry Mayer, J.-B. Renaup, A. Ricue, Ricuarp (de Grenoble), Nisius Roux, et À. Virror (de Grenoble). SOMMAIRE DU NUMÉRO 65 —09— Compte-rendu des Séances de la Société Linnéenne de Lyon. Compte-rendu de la Société Botanique de Lyon, Notes sur la Chasse aux Rhynchophores dans les environs de Versailles, Albert Dusois. (Suite et fin). Catalogue de Coléoptères du Département de l’Ain. (Suite) F. Guicreseau. — Nes SAS C ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie EL. Jacquet Toul ce que concerne La rédaction, les annonces gratuites el | Adresser Les réclamations concernant l'envor du Fournal renseignements sur des annonces non sulvtes d'adresse doit être & et le montant des annonces et des abonnements à A1. L. Jacquet, envoyé à J1. L. Sonthonnax, 19, rue d'Alsace, Lyon. Y . + “ | Zmprèmeur, rue l'errandière, 1S. Lion. ANNNZ France, un an, 8 fr. — Union postale, 8, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr. 5G REVUE LINNÉENNE Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 12° du mois. L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange. AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l’année 1800, entraincra l'envoi des n® parus de la même année. COMITÉ D'ÉTUDES POUR 1890. — —=--- MM. Ancey, 50, exotiques. L. Blanc, D', 55, rue de la Charité, Lyon. A/#néralogte. Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAY. //ydr0- canthares el Héistérides. Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre Amara, Harpalus, Ferontia. A. Chobaut, D',à AviGnox. Carabiques gallo-r hénans, Anthicides, Mordellides, Rhipiphorides, AMleloides et Œdemerides. J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon blanc, ORLÉANS, Pselaphides et Scvdmentides. L. Davy, à FouGÈRE par CLers, (M.-et-L.) Ornithologie. Desbrochers des Loges, 23, rue de Boisdenier, Tours (Indre-et-Loire). Crculionides d'Europe et circa. L. Dériard, 2, rue du Plat, Lyon. Orthoptères. L, Gavoy, 5, &s. rue de la Préfecture, CARCASSONNE, (Aude). Lamellicornes. rue Montée de Lodi, MARSEILLE. Cu/éoplères MM. A. Locard, 58, quai de la Charité, Lyon. Malacoiog1e française, (mollusques terrestres, d'eau douce el marins" J. Minsmer, capitaine au 142€ de ligne, à MENDE (Lozère). Longicorues. A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea et Cie, a BUCAREST-FILARETE STRADA VIILOR (Roumanie). Hémiptères, Hétéroptéeres. H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. OrtAoptères et Neévroptères. J.- B. Renaud, PT, Curculionides. A. Riche, 11, rue de Penthièvre, Lyon. Fosszles, Géologte. N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Bofanique. A. Sicard, D' à Azgr (Tarn) Cccinellides de France. A. Villot, 5, chemin Malifaud, GRENOBLE. Gordiacés, Helminthes. cours d'Herbouville, Lyon ce Ont payé leur abonnement pour l’année 1890: MM. Driaxcourt à St-Denis. F'"° PapiNieN, Caluire, Jean Herair, Montpellier. F. Fresxiz, St-Pierre-sur- Dives. P. Cauice, Sédan (Asdennes). J. Ducnaie, Montrevel-sous-Bois. (Les personnes oubliées sont priées de réclamer.) PPS LL PL PSS IIS SSL SSL SE DEL LL SSL LL SSL SSL LL LL LT ST SLT ES SDS ST PES LPS SES SE LP LL LEE S LR LL SE SPL PEL SE LS S SLT LS PSS SEPT PSS PEL PL LL ELITE Societé Linnéenne de Lyon Procès-verbal de la séance du 10 Mars 1890. Présidence de M. St-Lager. À propos de la question soulevée par M. Redon sur la possibilité de distinguer ab avo le sexe futur en général et, pour le cas discuté, chez les chenilles en particulier, M. Rey les dires de M. Fabre, qu'il avançait và la dernière réumion et cite les passages suivants de cet auteur : La Calicodoma muraria ou abeille maçonne dans son nid à cellules d'inégale grandeur, dépose un œuf mâle dans les plus petites, un œuf femelle dans les plus grandes. Ù Il en est de mème de l'Osmia cornuta qui cons- truit ses loges dans la cavité des vieux roseaux et de l'Osmia tricornis qui établit ses cellules dans la spire abandonnée des coquilles. Cela se comprend, les mâles étant trois lois plus petits que les femelles. Les fourmis où les mâles sont dix fois au moins plus petits que les femelles, les œufs respectifs doivent étre dans les mêmes proportions. Au contraire, dans le genre Anthidium où les mâles sont de taille supérieure à celle de la femelle, celle-ci occupe la loge d'arrière, le mâle, celle d'avant, de l'Escargot. « Si l'abeille macçonne, dit Fabre, a devant elle cinq loges, deux plus grandes, trois plus petites, dans les deux cellules grandes elle met des mâles. Des faits semblables se répétant, forcément faut-il admettre que la mère connait le sexe de revient sur, l'œuf qu'elle va pondre, puisque cet œuf est déposé dans une cellule à capacité convenable ? » — Plus loin il ajoute : « Elle dispose du sexe de Lens à sa guise » — Encore plus loin il dit : Tel qu'il provient de l'ovaire, l'œuf n'a pas en- core de sexe déterminé. C'est au moment de la ponte ou un peu avant qu'est reçue l'empreinte finale d'où proviendra le sexe. » Voici qui est encore plus merveilleux : chez les abeilles, la Reine à la faculté de pondre un œuf mäle ou bien un œuf femelle. suivant les besoins de la colonie, sans le contact immédiat d'un mâle, et cela, au moyen d'un réservoir séminifère situé à la base de l’oviducte. Ce fait a été reconnu et constate par Dzierzon, apieulteur à Calsmarck en Silésie, puis récemment confirmé, approfondi et définitivement introduit dans la science par Siebold, sous le nom de Parthénogénèse. M. Redon croit que tous les faits que vient de citer le savant M. Rey ne font que confirmer son opinion à savoir que le sexe ne préexiste pas dans l'œuf; qu'il est seulement fixé dans une phase avancée de l'évolution. Dans certains cas, le sexe est déterminé postérieurement par Île traitement de l'embryon, par l'espace dont il dis- pose où par la nourriture qui lui est donnée pen- dant la période larvaire. Mais en aucun cas il ne semble pouvoir être produit à volonté par les générateurs qui peuvent simplement pousser dans un sens ou dans l’autre, par des soins spé- ciaux l'embryon neutre jusque là. Tel est le cas de la Reine abeille à laquelle est attribuée une cellule énorme comparativement aux autres et qui est gorge d'une nourriture succulente. En somme M. Rey répond à sa question dans le sens qu'il prévoyait, c'est que M. Fabre ne s'appuie pour la détermination sexuelle à l'avance, que sur des caractères généraux de taille mais sur rien absolument de spécifique. M. Louis Blanc confirme l'opinion de M. Redon et ajoute que les insectes sont mal choisis, les divers états asexués par lesquels ils passent ne sont pas faits pour faciliter l'étude d'une pareille question. M. le docteur St-Lager rappelle les expériences d'Hoffman sur les plantes, expériences qui dé- montrèrent qu'une certaine surabondance de l'élément femelle semble r'sulter de la fertilité du sol: mais rien n'est bien défini à ce sujet, car sur un même sol on voit, tige à tige, et sans aucune différence de nombre, des pieds mâles et femelles de la même espèce. M. Bataillon sur l'invitation de M. Louis Blane, raconte les expériences de Young de Genéve sur la proportionalité des sexes. Ces expériences faites sur des têtards accusèrent un plus grand nombre de femelles pour des individus bien nourris avec de la viande en abondance et par conséquent beaucoup mieux qu'à l'état sauvage. Mais la preuve du contraire.ne fut pas faite et ce cas particulier ne peut être appliqué en principe. M. le Président annonce la mort d'un membre de la Compagnie, M. Ebrard, membre égale- ment de la Société Entomologique de France. SOCIÊTÉ BOTANIQUE DE LYON e Séance du 21 Janvier 1890 (] Présidence de M. Kieffer Après l'adoption du procès-verbal et le dé- pouillement de la correspondance, M. Viviand- Morel présente une série de feuilles d'Acer pseu- do platanus recueillies sur le mème arbre, et mon- trant les variations que peut subir la forme des feuilles sur un même pied. Il rappelle en même temps que cette plante sans être précisé- ment rare dans notre flore n'y possède cepen- dant qu'un nombre très restreint de stations. M. Viviand-Morel, présente en outre les feuil- les suivantes qui acquèrent à l'automne une co- loration rouge : Viburnum opulus; Cornus sanguinea ; Rhus cotinus ; Pistacia terebinthus ; Geranium sangui- neum; Euphorbia esuacl ; Cratægus oxyrantha Rosa sp. M. Garcin donne sur cette coloration rouge des renseignements suivants. D'après M. Arnoud, la matière colorante ne serait pas autre chose que la carotine, substance hydro-carbonée cris- talline que l'on trouve dans la Carotte. M. St-Lager, au sujet de la question de no- menclature, soulevée par les noms d'Acer pseudo- platanus et À. platanoïdes, rappelle qu'il a propo- sé le remplacement du dernier de ces noms par celui de d'A. acutifolius que lui avait donné Gess- ner. Il fait ressortir l'utilité de l'étude de la polymorphie des feuilles surtout pour la paléon- tologie végétale, la plupart des plantes fossiles n'ayant été décrites et nommées que d’après les feuilles. REVUE LINNÉENNE 1 M. Lachmann, rappelle que quand les paléon- tologistes ont cru devoir créer une nouvelle espèce ils ne l'ont fait que lorsque toutes les feuilles d'une même localité étaient semblables. Mais cette restriction n'enlève rien à la valeur de l'ob- servation de M. St- Lager. M. le Dr G. Roux, signale un fait ayant trait à la coloration des feuilles. [Il a vu des ceps de vigne, n'appartenant pas du reste à la variété à feuillage coloré appelée tachon rouge, qui pre- naient sous certaines influences encore inconnues : une belle coloration pourpre. Si l’on fait bouillir ces feuilles dans de l’eau, elles lui communi- que une couleur identique à celle du vin, ce qui est utilisé d'ailleurs par les vignerons pour leurs vins peu chargés en couleur. Les réactions de cette matière colorante se sont montrées à peu près les mêmes que celles de la matière colorante des rai- sins. Toutefois il s’est produit dans le détail des expériences quelques différences qui feront l'objet d'une étude ultérieure. M. Boullu présente deux plantes: Amarantus patulus et chlorostachys qui semblent avoir été con- fondues en une seule espèce par Grenier. La pre- mière à feuillage vert-sombre provient de Pont-de Chéruy. La seconde, qui vient de Narbonne, a au contraire un feuillage très pale. NOTES SUR LA CHASSE AUX RHYNCHOPHORES DANS LES ENVIRONS DE VERSAILLES (Suite) Juin. — Aux premiers jours de ce mois, sur le plateau de Satory, en fauchant un petit coin de terre en friche où le Sisymbrium officinale se méle aux Matricaria, je fais une assez bonne récolte: Baris caerulescens et cuprirostris, Ceuthorrhynchus pleu- rostigma, picitarsis, quadridens, chaly-baeus, ery-- simi, contractus, assimilis, floralis, pyrrhorhynchus, rugulosus, Apion Hookeri. Tous ces insectes, sauf les deux derniers, fournis par les Matricaria, provien- nent du Sisy-mbrium off., peut-être même de quelque autre crucifère à fleur jaune, que je n'aurai pas aperçue, tant les plantes étaient serrées. Cependant, pour le Ceuth. pyrrhorhynchus, je serai très aflir- matif; je lai pris en nombre, et maintes fois, sur des pieds isolés de Sisymbrium officinale; il vit donc bien sur cette plante, et j'en dis autant du contractus ; ainsi, les mêmes Sisymbrium m'ayant d'abord donné des pyrrhorhynchus, n'ont produit plus tard que des contractus. À Buc, en battant des chênes, Rhy-nchites aeneo- virens. -— Etangs de Chaville, Grypidius equiseti, et, sur Betula alba, Rhy-nchites nanus. À Glatigny, sur un vieux lierre, Liophloeus tessel- latus (nnbilus). Dans le jardin d’un maraicher, l'Amalus pericarpius est très commun sur l’oseille cultivée ; je trouve sur le chou en fleur, les Ceuthor- rhynchus déjà nommés : assimilis, pleurostigma, qua- dridens, et le Baris caerulescens. Le 11, à Buc, en fauchant une prairie toute cons- tellée de grandes marguerites (CArysanthemun leucan- themum), deux Ceuthorrhy-nchus variegatus (campestris), et un troisième le lendemain, dans une autre prairie semblable du Butard, qui m'a aussi procuré bien plus de Strophosomus retusus que les Calluna. Dans cette même prairie, un Alophus triguttatus ; et, sur Campanula glomerata, quelques Miarus graminis ; puis, près de là, sur une butte de sable, je trouve le Reseda luteola (Gaude), tout couvert d'Urodon con- 132 REVUE LINNÉENNE formis. Cette espèce passe pour être rare, et je dois dire que je ne l'ai rencontrée que là, tandis que les Urodon rufipes et suturalis sont bien communs par- tout sur le Reseda lutea. Une autre bonne espèce, Baris morio, m'est encore fournie par ces mêmes Reseda luteola du Butard. C'est encore ce même jour (12 juin), que le long d'un petit ruisseau du bois de la Brèche, en fauchant des Lycopus mêlés à des Mentha, je capture un Ceuthorrhynchus arquatus espèce rarissime dans la faune parisienne. Je prends du même coup, mais bien accidentellement, un Orobitis cyaneus, moins rare au printemps sur les violettes. Enfin, sur Betula alba, Eteophilus tortrix. Le 14, à Porchefontaine, un Sibinia cuprifera, et de nombreux Sibinia picirostris sur les trèfles. C'est surtout dans ce mois qu'il faut chercher le Sibinia Lychnis dioeca. Le 16, au Butard, en battant de jeunes chênes, encore un Rhynchites sericeus et deux Rhynchites olivaceus. Le 17, à Chavenay, Apion loti sur Lotus corn! culatus ; les Ceuthorrhynchus geographicus (echi) et asperifoliarum sur l'Echium vulgare (Vipérine\, et, en fauchant dans un jardin fort négligé, le Ceuth. macula-alba, qui d’après M. Bedel, vitet se développe sur le Papaver rhaeas (coquelicot). Le 19, à St-Cucufa, en fauchant le long du ruisseau alimenté par l'étang, un Smicronyx Reichi et un Stereonychus fraxini. Ce dernier, fort bien nommé, vit sur le frêne ; le précédent, peut-être sur des Cus- cuta. Enfin, sur les Lycopus europaeus du dit ruisseau, plusieurs,Ceuth. melanostictus. Le 25, près de Versailles, je trouve un nombre considérable de Tanysphyrus lemnae sur les Lemna de la mare de la Voirie. Le 26, de nombreux Ceuth. ericae sont pris à Buc sur les Calluna et Erica (Bruyères); en battant les chênes, un Rhynchaenus pilosus ; et, sur Rumex patientia, un Hypera rumicis. Juillet. — Avec les grandes chaleurs (on s'en aperçoit déjà en juin), les chasses deviennent bien moins fructueuses; cependant, l'été et même l’au- tomne, nous réservent les captures de quelques espèces intéressantes dont l'apparition est plus tardive. Le 1er juillet, je prends sur la hauteur de Clagny, en fauchant des Rumex, un Ceuth. quercicola, espèce très rare. J'ai souvent exploré, dans ce mois, un terrain vague situé à deux pas de l'une des portes de Ver- sailles. C'est une grande carrière de sable, formant ce que l'on nomme, la Butte de Picardie., Dans une grande partie, l'exploitation de cette éminence parais- sant abandonnée, quelques humbles plantes sont venues se fixer en cette solitude dont elles sont l'or- nement. Voici d'abord le Rumex acetosella : en arra- chant un pied, nous découvrons un habitat encore peu connu, je pense, celui de l'Amalus Castor, tou- jours très abondant autour des racines du petit Æu- mex. — Passons aux Linaria vulgaris qu'on croi- rait à première vue inhabités;, presque dans chaque fleur, qu'il faut ouvrir, nous trouvons deux Mecinus antirrhini (noctis), — Çà et là, quelques pieds assez maigres de Matricaria camomilla (Camomille); les plus rabougris, m'ont presque toujours donné à cha- cune de mes visites du 7 au 20 juillet, une excellente espèce, le Pseudostyphlus pilumnus, et quelques Ceuth. rugulosus. — Très désireux aus, de prendre sur cette camomille, l'Apion confluens, je l'ai long- temps cherché sans parvenir à en trouver plus d'un pellucens, assez commun partout sur le, exemplaire au pied de la plante. Nile lieu ni l'époque n'étaient sans doute bien convenables ; en septembre, on le verra, j'ai été beaucoup plus heureux, avec une autre espèce de camomille. — Je cite encore le Mecinus rostellum pris sur Matricaria camomilla, mais vivant sans doute, en réalité, comme le pense M. Bedel, sur quelque autre plante sou;sjacente. — Un Mecinus linariae, trouvé sur le sable, non loin du Linaria vulgaris, sur lequel il vit, et Sibinia primita, pris en fauchant, toujours dans la sablière. Tout près de là, est la Voirie, dont les sentiers sont bordés de camomilles très vigoureuses, touffues et serrées. Souvent fauchées elles ne m'ont pas donné un seul Pseudosty-phlus, mais, fréquemment, le Ceuth. rugulosus et les Amalus perpendicularis (guttalis) et haemorrhous (scortilum) ; ces deux derniers, provenant, bien probablement, du Poly-gonum aviculare, très abondant en cet endroit, et s'élevant au milieu des matricaires. n . . Dans les jardins, sur les mauves, je prends de nombreux Apion radiolus et rufirostre. Le long des haies et des fossés, sur divers Geranium, le Ceuth. exiguus est assez commun ; je l'ai rencontré sur le G. pyrenaicum. Aussi sur un Geranium (peut être le sanguineum), plusieurs Hypera borea- lis, dans un endroit sec, aux Clayes. Etangs de Chaville, sur les plantes aquatiques (Potamogeton et autres), les Amalus leucogaster, velatus, canaliculatus. Il y a quelques années, je pris à Chaville (étang d'Urcine), plusieurs Sphenophorus piceus ; je n’en ai pas revu un seul depuis. Cet insecte se trouvait sous des pieds d’/ris arrachés, gisant sur le sol très humide et vaseux des bords de l'étang. Le 22 juillet, à Chavenay, en fauchant au bord d'un champ, Sibinia quinquepunctata ; et, dans un jardin très inculte, où les mauvaises herbes ont tout envahi, de nombreux Apion semivittatum, sur le Mercurialis annua, depuis longtemps très abondant à la place des carottes et des choux. J'ai souvent ren- contré de véritables champs de Mercurialis annua sans aucun Apion; ces plantes étaient sans aucun doute de date trop récente dans le terrain. Dans les derniers jours du mois, je prends sur les Scirpus palustris, qui bordent la pièce d'eau des Suisses, un très grand nombre de T'hry-ogenes Nereis, et un seul Ceuth. sisymbrii; les Roripa amphibia et nasturtioides, sur lesquels il vit, étant du reste assez rares dans nos environs. Dans les bois, sur Polygonum hy-dropiper, V Ama- lus Waltoni est commun par places. Le 24, à Porchefontaine, un Amalus quadricornis ; et le 31, à la Voirie, un Amalus bruchoïdes, en fau- chant des Polygonum. Août. — La chasse ne ripporte presque plus rien; cependant, les endroits frais donnent encore asile à beaucoup d'espèces déja nommées. Comme en juillet, on trouve sur divers Poly gonum, les Amalus grami- neus et pericarpius ; ce dernier, aussi sur le Rumex obtusifolius. Dans les terrains secs, pullule sur le Rumex aceto- sella, VApion curtirostre; l'on prend avec lui, les marchicum et haematodes (frumentarium), moins com- muns. Je possède aussi, des environs de Versailles l'Apion affine, si voisin du précélent; je ne dirai rien de son habitat, jusqu'à présent inconnu. Le 5, à Chavenay, en fauchant le long du rû, des plantes assez diverses, je prends pour la première fois l'Apion Jilirostre, espèce pourtant assez commune, REVUE LINNÉENNE parait-il, et se plaisant dans les endroits frais, où elle -vivrait probablement sur une légumineuse (Bedel). En ces conditions, il est assez difficile de la rencontrer dans les environs immédiats de Versailles. — Ce même jour, et au même endroit, un Ceuth. hepaticus, très rare espèce déjà signalée par M. Ch. Brisout, sur le Brassica cheiranthus. Le 14, en fauchant des bruyères, dans les bois de Porchefontaine, je prends encore quelques Ceuth. ericae, et, en méme temps, un Apion scutellare. Cette dernière capture est certainement accidentelle ; c'est sur les Ulex qu'il faut chercher l'Apion scutel- lare. Je l'ai trouvé en effet dans les premiers jours de septembre, près de Rocquencourt, à l'entrée de la forêt de Marly, sur l'Ulex europaeus ; mais il ny parait pas commun, tandis qu'à la même époque, et sur le même Ulex, il est très abondant en Bre- tagne. ‘ Le 20, sur Lythrum salicaria, Nanophyes mar- moratus. Le 24, en fauchant les bruyères à Buc, un Strpho- somus lateralis ; et, le long de la Bièvre, sous l'écorce d'une souche de peuplier, Cossonus planatus (Bedel) et Eteophilus longimanus. Ce dernier est très com- mun au printemps, mais .on peut le rencontrer plus tard sous les écorces où il hiverne. Je crois qu'on peut en dire autant du validirostris et du Dejeani (costérostris), très communs aussi au printemps, sur les peupliers. Le 26, j'aurais fait une très longue excursion sans résultat notable, si, à mon retour, je n'avais capturé, dans une allée des bois du Butard, le Ceuthorrhynchus cardui que je ne possédais pas encore. Je le trouvai dans mon filet après avoir fauché des Polygonum hy-dropiper mêlés à des Centaurea nigra ; mais une telle indication ne peut guère éclairer les mœurs encore obscures de cette peu commune espèce. Septembre. — Dès les premiers jours de ce mois, j'ai exploré, à la ferme des Jardies, un champ où se trouvaient réunis d’assez nombreux pieds de Matricaria inodora. Ils m'ont fourni abondamment les Apion confluens et Hookeri. On sait en effet que ces insectes peuvent se rencontrer sur les fleurs de diverses Corymbifères ; mais j'ai toujours pris avec eux l’Apion pubescens. Faut-il en conclure que ce dernier, dont les mœurs sont encore incertaines, vit sur le Matricaria inodora ? Je pense qu'on ne peut rien aflirmer, l’insecte pouvant provenir de quelque plinte voisine, car je prenais encore avec lui, les Api n miniatum, curtirostre et marchicum propres cependant aux Rumex. A la même époque, à Glatigny, chez un maraîcher, j'ai trouvé sur des oignons en graines, coupés et mis en tas, de nombreux Apion carduorum qui vivent en réalité sur diverses carduacées; mais malgré mon insis- tance à les chercher sur ces plantes, elles ne men avaient fourni jusqu'ici qu'un seul exemplaire. Le 4, à Chaville, un Ceuth. quadricornis et un Balaninus rubidus. C'est surtout dans ce mois qu'on peut trouver en abondance, à Chaville, sur l'Ononis repens, l'Apion ononidis. Je l'ai pris aussi en nombre, dans le mois d'octobre, toujours en compagnie du seniculus. Sur un chêne, à La Minière, un Ceuth. erythropus; et, au Butard, sur un Verbascum, (?, lychnitis, Cionus thapsi. Le 22 septembre, encore un Ceuth. macula-alba grimpant sur un mur de la rue de Béthune à Ver- sailles. Je n'ai pas fait d'autres captures en 1889. Cette année, j'espère me procurer de nouvelles espèces en n'adressant à d’autres plantes, car je n'ai pu les visiter toutes en temps opportun (he Il en est même, coxime les Helianthemum vulgare et guttatum, que j'ai jus- qu ici vainement cherchées, et je tiens à les découvrir à cause des Apion aciculare, rugicolle et Chevrolati qu'elles pourraient me donner. Comme je l'ai déjà dit, pour trouver l'insecte, cherchons d’abord la plante qui le nourrit. Je dois en terminant rendre un hommage de recon- naissance au R. P. Leray, savant prêtre Eudiste, dont les lumières en botanique, m'ont été d'un bien puis- sant secours. Je ne saurais trop le remercier pour l'intérêt toujours si bienveillant avec lequel il a favorisé mes recherches, en s'y associant, et en faisant souvent lui-même les meilleures découvertes. Albert Dunois Versailles, 1 Mars 1890. (x; Il esten effet à peu près impossible de tout voir en une saison. On remarquera aussi que j'ai omis de désigner bien des espèces, même fort communes ; c'est que je n'ai pas eu l’occasion de les rencontrer cette année, ou que je ne connais pas exactement leur date de capture. J'ai tenu à ia précision avant tout, CATALOGUE DES COLÉOPTÈRES du Département de l'Ain Par F. Guillebeau (Suite). Oxyporus Fabricius. _ rufus Lin. * Le Plantay, Bugey. 2 maxillosus Fab. * Nantua, massif de Portes. Platystethus Mannerheim. 1 morsitans Payk. Tout l'Ain. 2 cornutus Grav. * Le Plantay, * Bugey. 3 alutaceus Thoms. * Le Plantay. 4 capito Heer. * id. 5 spinosus Er. * id. 6 sriatulus Heer. ” id. 7 nitens Sahlb. * id. Oxytelus Gravenhorst. 1 rugosus Fab. Tout l'Ain. 2 insecatus Grav. * Le Plantay, Bugey. 3 sculptus Grav. Tout l'Ain. 4 piceus Lin. id. 5 luteipennis Er. Bugey. 6 inustus Grav. Tout l'Ain. 7 nitidulus Grav. id. 8 sculpturatus Grav. * id. 9 intricatus Er. * Le Plantay. 10 complanatus Er, * id. Bugey. 11 clypeonitens Pand, * id. id. 12 depressus Grav. Tout l'Ain. Bledius Mannerheim. 1 pallipes Grav. * Charnoz. 2 longulus Er. * Le Plantay, Charnoz. 3 fracticornis Payk. Le Plantay. 4 opacus Block. * Le Plantay, Bugey. 5 Baudii Fauvel. * Bords de l'Ain. 6 cribricollis Heer. * Charnoz. 7 dissimilis Er. * Le Plantay, Bugey. 8 crassicollis Boisd. et Lac. * Charnoz. 9 erraticus Er. * Le Plantay, Charnoz. 10 pusillus Er. * Charnoz, 134 __ REVUE LINNÉENNE 11 subterraneus Er. * Bords de la Saône Geodromicus Redtenbacher. 12 tibialis Heer. * Bords du Rhône. 13 nanus Er. * Charnoz. 1 plagiatus Fab. Bords de l'Albarine. Haploderus Stephens. 1 cœlatus Grav. Tout l'Ain. Planeustomus Jacquelin Duval. 1 Kahri Kraatz. * Le Plantay. 2 palpalis Er. * id. Acrognathus Erichson. 1 mandibularis Gyl. * Le Plantay. Coprophilus Latreille. 1 striatulus Fab. * Le Plantay. Thinodromus Kraatz. 1 dilatatus Er. * Bords du Rhône, de l'Ain, de l’'Albarine. 2 hirticollis Rey. * Bords du Rhône. Trogophlœus Mannerheim. 1 plagiatus Kies. * St-Germain de Joux. Charnoz. 2 scrobiculatus Er. Tout l’Ain. 3 riparius Er. id, 4 suspectus Rey. * Le Plantay. 5 bilineatus Er. Tout l'Ain. G obesus Kiesenw. * Bords de l’Ain, de l’Albarine. 7 fuliginosus Grav. Tout l'Ain. 8 inquilinus Er. * Bords de l'Ain, Phloeocharis Mannerheim. _ subtilissima Mannh. * Le Plantay, Bugey. Proteinus Latreille. brevicollis Erich. Tout l’Ain. brachypterus Fab, id. macropterus Gyll. id. 4 atomarius Er. * Le Plantay, Bugey. US RD Megarthrus Stephens. depressus Payk, * Le Plantay, Bugey. affinis Miller. Tout l'Ain. sinuatocollis Boisd. et Lac. * Nantua. hemipterus Illig. * Le Plantay. R © D — Phlæobium Boisduval et Lacordaire. _ clypeatum Müller. * Valbonne, Bugey. Anthophagus Gravenhorst. armiger Grav. * Haut-Bugey. bicornis Blok. spectabilis Heer. * Massif de Portes, Gex, (Faucille\, Reculet. caraboides Fab, * Haut-Bugey. alpestris Heer. Nantua, Reculet, Gex (Faucille). scutellaris Er. * Nantua. 6 testaceus Grav. * Le Plantay, Bugey. 7 prœustus Müller * id. id, 8 rotundicollis Heer, * Bugey. _ LS) ou + © Lesteva Latreille. 1 pubescens Manh. * Nantua, Villebois, (Rey). 2 bicolor Fab, Tout l'Ain. 3 major Rey. * Chezery. 4 punctata Er. * Chateau Gaillard, Villebois. Amphichroum Kraatz. _ canaliculatum Er. * Massif de Portes, Chézery. Acidota Stephens. _ cruentata Mannh. * Bourg. Latrimaeum Erichson. _ luteum. Er. Le Plantay. melanocephalum Illig. * Massif de Portes. atrocephalum Gyllenh. Tout l’Ain. S D Olophrum Erichson. piceum Gylh. * Le Plantay. Arpedium Erichson. _ quadrum Grav. * Inondations du Rhône. , Xylodromus Heer. deplanatus Gylh. * Le Plantay, Bugey. concinnus Marsh. Tout l'Ain. D — Phloeostiba Thomson. _ plana Payk. * Le Plantay. Phloeonomus Heer. pusilus Grav. * Le Plantay, Bugey. minimus Erichson. * Nantua. D — Omalium Gravenhorst. rivulare Payk. Tout l'Ain. Allardi Fair, et Bris. * Le Plantay. oxyacanthac Graven, Tout l'Ain. caseum Gray. id. fossulatum Er. * Le Plantay, Bugey. un + pb — Phyllodrepa Thomson. salicis Gyllenh, Le Plantay (Rey). floralis Payk. Tout l'Ain, nigra Grav. * Le Plantay, Bugey (Rey). lucida Er. Tout l'Ain. iopterum Fauv. vilis Er. Bugey (Rey). + ww pb — LSA Acrolocha Thomson. striata Grav. * Le Plantay, Trévoux. sulculus Stephens. * Le Plantay. D — (A suivre.) Nota: Les espèces, pour lesquelles aucune localité nest 1n- diquée, se trouvent dans tout le département. Celles dont la localité est précèdée d’un astérisque * ont été prises par moi. F. G. REVUE LINNÉENNE 135 A VENDRE COLÉOPTÈRES EUROPÉENS « EXOTIQUES (1) Une centaine de coléoptères de Aussie, Sibérie, Caucase, et d'Europe Méridinale, contenant 75 espèces et entre autres : Cicindela Nordmanni. tricolor, Procerus caucasicus, Carabus regalis, Nebria splendens, Pseudotaphoxenus Fillesii, Lethrus podolicus, Hoplia aureola, pollinosa, Homaloplia limbata, Rhizotrogus tauricus, Anisoplia Zivickii, Oxythyrea longula, Cetonia daurica, Zubxoffi, Prosodes obtusus, Blaps rugosa Cleonus betavorus, sareptensis, Leptura Steveni, nigripes, bisignata, Dorcadion exclama- tlonis serythroptenum, Chrysomela perforatatetc. 50 NN NN ONE NE EN Prix 18 Fr. (2) Coléoptères exofigues : Prix en centimes à la pièce) Carabides Teflus Delagorgnei 300, Metrius contractus roo, Casnonia pen- sylvanica 5e, Galerita janus 40, Rhyticerus 10, punctatatus 50, Elaphrus rusearius 20, Catascopus fascialis 60, Pasimachus depressus 200, Anisodactylus discoideus 40, Pterostichus lucublandus 25, Panagueus nobilis 75, Loxopera grandis 50, Nebria pallipes 15 omophron americanus 25, Agra alveolotata 250, Graphipterus Westwoodi 75, Anthia 6, maculata 30, Mellyi 200, Lebia viridis 25, Claenius aestivus 30, sericeus 20, Demetruis longulus 75, Dyfriscides el Hydrophilides. Coiymbites Montrourieri 50, Dineutes americanus 25, Trogus 3, punctatus 46, Hydrophilus australis 150, Gyrinus analis 13, 4-spinosus 15, Silpha japonica 100, Lucanides Odon- tolabis Dejeani 200, Lamprima Micardi 100, Pholidotus lepidosus 100, Aulacocyclus tricuspis 50, Figulus laevipennis 50, Syno- derus cancellatus 60, Zameilicornes. Gymnopleurus fulgidus 20, Canthon laevis 25, Coptodactyia glabripennis 50, Copris pithoecius 50, æcutidens 50, achates 50, minutus 20, anaglyptus 15, Phanaeus splendidus 40, conspicillatus 40, Onitis falcatus 50, numida 25, philemon 25, Aygulus 50, Onthophagus gazella 25, ramosus 25, Oniticellus marsyas 45, rhadamistus 45, Geotrupes Blacxburni 25, Pyronota festiva 50, Macrodactylus chalybaeus 30, nigritarsis 25, Dichelonycha Bacxi 50, Holotrichia paralella 40, Anomale lucicola 15, cupréa 20, varicolor 40, rufocuprea 15, Polyphylia 10-lineata 100. Popilia japonica 15, viridicyanea 40, bigut- tata 15, gemma 30, Antichira splendida 50, Rutela lineola 15 gemma 30, Antichira spiendida 50, Rutela lineola 20, Pelidnota punc- tata 25, Catalpa lanigera 75, Anoplognathus analis 50, Ligyrus gibbosus 40, Chalepus trachypygus 20, Pericoptus truncatus 100, Oryctes abderus 100, rhinoceros 80, Scapanes australis 250, Xylotrupes Gideon 75, Enoplus tridens 100, Dasygnathus Dejeani 50, Ancylonycha hirticula 15, Hoplosternus japonicus 75, Trox asper 50, gemmula 20, Dicranorrhina Oberthuri 200, Tmesorrhina Iris 100, Eccoptocnemis Thoreyi 150, Ptychodestes laeta roc, Dymnuira cyanea 125, Trigonophorus Hardwickii 400, Rhomborrhina japonica 30, Plesiorrhina mediana 100, Genyodonta flavosmaculata 75, Heterorrhina trivittata 75, spécularis 80, opalina 40, nigricollis 100. Blaesia atra 250, Cotinis Antonni 100, mutabilis 100, pailiaia 100, sobrina 50, columbica 50, n'tida 50, obliqua .50, Gymnetis punctata 40, cinerea 40, tigrina 60, reticulata 150, brasiliensis 60, liturata 50, meleagris 150, irregularis 100, Clinteria flora 200, Agestrata De-Haani 300, Lomaptera Salvadorei 250, Macronota hirta 80, Apelles 80, egregia 125, Liostraca ornata 175, Epixanthis nigra punc- 150, Bricoptis variolosa 150, Pseudoclinteria mutans 80, Coptomia mauritanica 150, mutabilis .150, mutabilis 100, Gnathocera 3-vittata 6o, trivialis 50, Diaphonia dorsalis 500, metallescens 100, Celidota Stephensi 150, Euryomia argenta 150, Elaphinis atomos- parsa 80, Gametis aequinoctialis 100, albopunctata 75, Glycyphana viridi obscura 80, sanguinalis 80, argyrosticta 30, marginicollis 80, jucunda 80, Kuperi 75, Euphoria basaiis 20, dimidiata 40, inda 30, Lesueuri 200, biguttata 100, Kerni 30, melancholica 25, Anoplo, chilus tomentosus 50, Oxythyrea haemorrhoïdalis 70, amabilis 40, lucidicoiïlis 100, Mausoleopsis albomarginata 60, Paleira dichroa 60, Trichosteta signata 150, tibialis 100 Protaetia philipensis 80, anovittata 75, bipunctata 60, prolongata 50, mandarina 40, maculata 75, Pachnoda Staehlini 500, carmelita 50, flaviventris 100, impressa 40, marginella 50, monacha 65, consentanea 75, Savigny 50, inter- rupta, 80. Lydinodes cincta 75, Pseudoprataetia stolata 504 Rhabdotis virginea 50, Diplognatha gagates 50 hebraea 80, carnifex 75 Inca puiverulenta 400, osmoderma scabra 50, Trichjus affinis 29 Buprestides. Sternocera castanea 200. orientalis 150. Amblysterna vittipennis 150, Julodis versicolor 300, manipularis 150, Caillaudi 100, Catoxantha opulente 350, Demochroa gratiosa 300, Steraspis fastuosa 300, scabra 250, Delagorguei 200, Cyria imperialis 150, Diadoxus erythrurus 75, Chalcophora japonica 80, virgi- nica 50, Chrysodema moluccana 100, smaragdula 250, instabilis 200, aurofoveata 150, Cyphogastra Muischechii 250, punctipennis 150, farinosa 200, Chrysesthes 5-punctata 50, Psiloptera attenuata 250, Drummondi 150, dives 100, fastuosa 100, monilis roo, birtima- cula 100, bioculata 150, funesta 150, Polybothris emarginata 150, 4-coilis 200, alboplagiata 150, chalcochrysea 100, navicularis 200, zivetta 175, Luzcoti 175, pyropyga 175, viriditarsis 125, Dicercomorpha albosparsa 200, Melobasis cupriceps 50. cupriferus 50, cupreo- vittatus 75, Castalia inornata 100, bipustulata 75, Julodimorpha Backewelli 250, stigmodera macularia 150, bifasciata 150, octospilota 45, variabilis 75, scalaris 80, Yarreli 100, amphichroa 40, piliventris 45, bicincta 100, Liebaldi 50, cyanicollis 40, vittata 40, Mitschelli 50, Sphenoptera obiita 100, Belionata fallax 75, aenea 100, Westermanni 100, sumptuosa 150, Actenodes chalybaeitarsis 50, Aemaeodera haemorrhoica 50, Klugii 50, puichella 40, ornata 75, tubulus 40, Buprestis aurulenta 75, japonica 50, Dicerea asperata 50, Calopistus Maitlandi 60, Evides cupriventris 200, Coeculus Buqueti, 50, Conognatha patricia 200, Nascio vestutus 50, Curis bella 50, Chryso- bothris dorsata 20, pusilia 20, plicata 20, Stenogaster linearis 40, Agrilus acutus 40, ruficollis 30, bilineatus 40, egenus 30, variegatus 50, Brachys aeruginona 25, Æ/aferides Ctenicera nobilis 250, Chalcolepidius porcatus 50, striatus 6o, Bonplandi 75, Pericallis imperialis 75, Monocrepidius variabilis 50, limbothorax 60, scaiaris 50, Geranus lineicollis 75, Fenebrionidae, Adesmia ovata 50, Uloma emargi- nala 15, Pseudoblaps javanus 20, N yctobates saperdoipes 0, pensylvanium 30, Cybdelis Blarchkii 40, Nycteropus anthracinus 40, ebeninus 50, virescens 50, Phymatodes brevicornis 40, Opatrum ochtebivides 20, nothus 20, Adolias similatum 40, Helops micans 55, Hybonotus globosus 50, Strongylium aeneum 50, Anomalipus variolosus 200, Epitragus fuscus 50, Callismylax laeirus culus 100, Selenophorus longipennis 50, lineatus 50, Curculiontdes. Episus cyathiformia 50, Apiocaulus cornutns 40, Naupactes xanthographus 30, Anemæcus tomentosus 15, Cvphus juvencus 15, Pachyrynchus decusatus 40, Platyomus cultricoilis 15, piscatoruis 15, Compsus argy- reus %0. Cratopus humeralis 50, Epieoerus imbricatus 25, Elytrogonus Savesi 40, Hypsonotus viator 25, Aterpus cultratus 20, Pelorhinus argentosus 50, Cybebus nitidipennis 20, Apoderus Roclopsi 40, Rhynchites aeneus 25, la cunipennis 40, bicolor 25, Scolopterus peni- cillatus 40, Cleogonus rubetra 50. Psepholax scolopacinus 50, Rhinochenus stigma 50, Thylodes argiliaceus 25, Chatectenus siguifer 40, Trigonopterus unistriatum 30. Rhynchophorus striatus 60, phoenicea 100, Sphenocorynus spec ? 25, Conocephala guerini 50, Scypho- phorus acutipennis 30, sphenophorus hemipierus 20, striatus 50. Pentarthrum diversistrta 20, Arrhenodes gnatho 25, Eupsalis promissa 40, Orycodes digramma 40, Brenthus bidentatus 25, Homoecerus reticulatns 30, Uropterus Douei 40, laticollix 50 Acanthopygus metal- licus 100, Tetragonopterus Vescoi 25, Aroccerus Vieilardi 20, Megistocerus impressus 50, Empeodes rudis 30, Orthosinus armatus 20, Phloeophagosoma Lamberti 20, Tychonus verrucosus 50, Setomis circumscriptus 20, Conopsis maculipes 25, Cratopsis bistigma 25, Apocyrtusnitidulus 30, Desmidophorus Hebes 50, Eupholus insignis 25, Cubicorhynchus sepidivides 25, Leptops tribulus 50, Prepodes Speugleri 15, Ptychoderes elongatus 25, Lophonotes lodifer 15, Macromerus numenus 15, Dionychus paralellus 25. Tragopns Huoni 40, Longicornes Parandra brunnea 50, glabra 50. guadelouipensis 60, passandroides 150, Dorysthenes montanus 500. Prionus pocuiaris 175, Macrutoma jejuna 200, Agrionoma Fairmairei 500, Eurynassi Odewabni 150, Enemoplistes edulis 200, Pyrodes speciosus 80, Closterus flabellicornis 500, Megopus costipennis 100, Prionoplus reticularis 250, Mallaspis leucaspis 150. Solenoptera 4-lineata 150, Elateropsis ebenina 200, Xystrocerus Bugneti 100, Metopsevlus Royas 600, Plocederus fasciatus 250, Pachydissns venustus 150, Stromatium lepi- dopterum 100, Chlorida festiva 20, Eburia stigma 50, Elaphidion sp? 50, Phoracantha bellicosa 150, 10 maculata 50, Trichomallus sp? 25, Oemone hirta 125, Ceresium simpiex &o, 4-maculatum 200. Cistaneum 200. Tessaroma undatum 100, Phlyctenodes tristis 200, Rhagiomorpha concolar 25, Stephanops nasuta 150, Stenocorus lineatus 60, Syilitus gramminicus 15, Logisticus rostratus 250, Poly- ronus 6-maculatus, 6o Mastodonto. era _ nodicollis 60, Syllitus grammicus, 60, Must dontadera nodicollis 60, Syllitus grammicus 60, Gaurotes cyanipennis 50, Acmaeops trivittatta 50, Leptura vittata 20, lineola 50, Strangalia luteicornis 73, accuminata 30, Desmocerus palliatus 50, Dontocera sp ? » 1863 Angusticolles (Clerides) et Diversipalpes (Lymexvlonides), 1 vol. in 8. 15 p 2 pl. par Muülsant. 6 » 186; Fossipècdes (Cébrionides) et Brévicolles (Dascillides) par Rey 1 vol. in 8°, 124 p. s pl. 6 » 1866 Vésiculifères (Malachides) par Rey, 1 vol. in 8”. 306 p. 7 pl. (édition épuisée) . . . . . . . . 12 > 1800 .Collireres Cliente) paaMUISantMavol ein iéeMtép' pl RANCE CT CROIRE 1807, SCUHICOL ES DE reStit es) pa MUuIS En EMA OI MONS OS CD EE DIEM EN EE NC REEA R ONe 1868 Cibbicolles (P/riaes) purkRey. rm volMniSE2218D Te DIEM NOEEE E RERERR2RS 1868:Rlonicoles.(Dinbides){pañiNey, LOL ain Be LS De TOP ee ee NE OR ARMOR ENeNENTIERES 180oEiluifonnest(brides)ipanMulsantrevolan és AD 2 Ip RC RE ER EC RACE ‘#-1éLamellicormest(@rcdlspauMulsantmbvol années spmmipl ee Crete et CR TRIO 1885 ME alpicornes (td barres erevo MISE D LiDE en (RD ollus 213860) PRO 1887 Essai sur les larves de Coléoptères par Rey, 1 vol. in S°. 126 p. 2 pl... SANeIA. TOUR » BREMIRENNES OU,STAPEIMLINIDES 1871 Bolitocharaires par Rev, 1 vol. in 8°, 321 p. s pl. né cérelinnctontdrats Le mMEREr CIC » 167 ANécchararres parer mNoln Is eS CS pp MOMIE RC ENAT PR NRIC Er CR CRI 1880 HOMALENSIPATAR ES MN OI MN ER OM NOM pI EN I MEN ER NP AE NE NPA LOI 188 3HLAChYpDOrIens ele pa REV, VOl MINS SONDE AND NRA EE RENNES RUE 1384 Mycropéplides, Sténides par Key, 1 vol. in 8”. + PARSMDIE 10 > PUNAISES"DEMFR'ANCE 1866#PentatomidespaiMulSantMVOl nes. MÉSUp 2 ID TP SEEN EE EEE 1870 Coréices, etc. par Mulsant, 1 vol. in 8° 250 p. 2 pl. TRE 1373 Reduvides par Mulsant, 1 vol. in 8°. 118 p. 2 pl. 5 4 » 1879 Lygéides par Mulsant, 1 vol in 8°. s4 p. ps ces ciaso ts 1é # 3 » OPUSCULES ENTOMOLOGIQUES Par Mulsant 1853 Description ce 80 espèces ce Coléoptères, 4 biographies, 192 p. 3 pl. 6 » 1578 Chrysites de France par Abeille de Perrin, 108 p. 2 pl. TIRE 4 » ANNE En vente chez l'auteur : M. CI. Rey, 7, place St-Jean, Lron. 39,9 Ls” Sixième année. — N° 66 15 Juin 1890. L'ÉCHANGE Revue Linnéenne ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE paraissant tous les 15 du mois Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d’'Entomologie, et de la Société Entomologique de France. CONTINUÉ PAR L. SONTHONNAX F. GUILLEBEAU + A. LOCARD membre de la Société Entomologique de France. Vice-Président de la Société Malacologique de France. ++ ++ CG. E. LEPRIEUR CI. REY membre de la Société Entomologique de France, Président de la Société Française d'Entomologie, membre honoraire de la Société d'histoire naturelle membre de la Société Entomologique de France et de Colmar etc. de la Société Linnéenne de Lyon. Je— —+ fIN N fi è î AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM. Ed. AnDré (de Beaune), D' L. Branc, L. Dériarp, Dessrocuers pes Loces, A. Dugois (de Versailles), L. Girero, R. Grirar, Valéry Mayer, REDON-NEYRENEUr, J.-B. RenauD, A. Ricue, Ricuarp (de Grenoble), Nisius Roux et A. Vizror (de Grenoble). ES =e< SOMMAIRE DU NUMERO 66 —0 — Comptes-rendus des Séances de la Société Linnéenne de Lyon. Les Clytus d'Europe et Circa, par le R. P. Berron (Suite). La Chenille ou Larve a-t-elle un sexe ? par M. Rey. Notices Conchyliologiques par A. Locarp. Contributions aux Faunes Locales, par M. le capitaine Xauseu. NS RCE) ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet Toul ce qui concerne la rédaction, les annonces gratuites el 1] Adresser les réclamations concernant l'envor du Foursal : p ES : je Q : c renserguenmnents Sur les annonces non suivies d'adresse doit ètre @e et le montant des annonces et des abonnements à A1, L. Facquet, J envoyé à A1. L. Sonthonnax, 19, rue d'Alsace, Lyon, l Imprimeur, rue Ferrandière, 18. Lion. ’ ANNIV France, un an, 8 fr. — Union postale, 8, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr. 50 À 138 REVUE LINNÉENNE LT, LE \ , . . Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 1 du mois. L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange. AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l’année 1800, entrainera l'envoi des n% parus de la même année. COMITÉ D'ÉTUDES POUR 1890. —— —— MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MARSEILLE. Coléoplères exotiques. L. Blanc, D', 55, rue de la Charité, Lyon. A//néralogie. Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAY. //rdr0- canthares et Histérides. Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre Amara, Harpalus, Feronia. A. Chobaut, D',à AVIGNON. Anfhicides, RAipiphorides, Meloides et Œdemerides. J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon blanc, ORLÉANS, Pselaphides et Scydmenides. L. Davy, à Foucère par CLers, (M.-et-L..). Ornithologie. Desbrochers des Loges, 25, rue de Boisdenier, Tours Indre-et-Loire). Czrculionides d'Europe et circa. L. Dériard, 2, rue du Plat, Lyon. Or#Aoptères. L. Gavoy, 5, ëis. rue de la Préfecture, CARCASSONNE, (Aude). Zamellicornes. Mordellides, MM. A. Locard, 58, quai de la Charité, Lyon. A/a/acoiogte française, (mollusques terreshres, d'eau douce el marins). J. Minsmer, capitaine au 1422 de ligne, à MENDE (Lozère. Longicornes. A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea et Cie, à BUCAREST-FILARETE STRADA VIILOR (Roumanie). Hémiptères, Hétéroptéres. H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. OrtAoplères el Nevroptères. J.-B. Renaud, 21, Curculionides. A. Riche, 11, rue de Penthièvre, Lyon. Æossiles, Géologie. N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Pofanique. A. Sicard, D' à Azur (Tarn). Cccriuellides de France. A. Villot, 5, chemin Malifaud, GRENOBLE, Gordraces, ÆHelminthes. cours d'Herbouville, Lyon ces Ont payé leur abonnement pour l’année 1890: M. B. Lapeyre, Constantine (A/gérie) ; M . André SJEVEkING, à Marseille. (Les personnes oubliées sont priées de réclamer.) Société Linnéenne de Lyon Procès-verbal de la séance du 24 Février 1890. Présidence de M. Depéret M. Cuvier continue à développer ses opinions relativement à l'interprétation des faits observés dans le tunnel de St-Clair. Ces opinions sont combattues péret, qui rappelle et résume les observa- tions quil a cru devoir présenter dans les séances antérieures. Ces MM. terminent en déci- dant de présenter au comité de publication pour l'insertion aux annales, une courte note de ce que chacun croit devoir adopter pour l’âge à donner aux couches en litige. , Pare Dez M. Mermier, par des coupes un peu théoriques au point de vue des rapports des différentes couches entre elles, a cherché à établir le syn- chronisme de cette période géologique, telle qu'elle se présente à Hauterives, avec ce qui a cté observé à St-Clair. Il fait voir en eflet qu'en rattachant au massif d'Heyrieux et de Toussieu, le coteau de Caluire, on arrive à pouvoir, diflé- rence d'épaisseur à part, superposer les coupes qu'il a dressées pour Lyon et pour Hauterives sans qu'aucun rapport soit interposé, interverti ou supprimé. M. Mermier fait circuler ensuite sous les yeux de l'assemblée les nombreuses et belles coupes dessinées dans ce but et qui établissent de la façon la plus absolue l’analogie complète de ces deux régions. Procès-verbal de la séance du 2% mars 1890 Présidence de M. Faure M. Faure remercie ses collègues d'avoir bien voulu le nommer président et s'excuse en même temps de n'avoir pu assister aux séances précé- dentes. M. Rey lit une note intitulée: La chenille ou larve a-t-clle un sexe? À la suite de la lecture de cette note une discussion générale s'ouvre. M. Blanc dit que l’analogie est impossible à établir entre la chenille et le jeune poulet, Ja chenille n'est qu'une période larvaire d'un animal, alors que le poulet est complètement organisé quoique jeune, lorsqu'il sort de la coquille: ‘il ajoute que les organes génitaux ont été signalés depuis longtemps chez la chenille. Lyonnet (1750) en signalant deux petites masses ovoïdes chez la chenille du saule, conclut probablement à des glandes génitales. MM. D' St-Lager. sont unanimes à faire gneusement différencier. cussions.’ la vie larvaire parfait. Givois, Redon, Couvreur, remarquer qu'il faut soi- dans ces sortes de dis- de la vie de l'animal M. Faure résume la discussion : savoir distin- guer les différentes phases dans laquelle passe l'embryon , dans ou hors de lœuf, en un mot étudier l'embryogénie plus ou moins con- densée que présentent certains animaux est,croit- il, la clef de la question. Par exemple, alors que nos batraciens passent sous nos yeux par une série de transformations, la Rainette d' Amérique donne des œufs desquels éclosent des animaux REVUE LINNÉENNE 130 parfaits. Les g'ét nérations alternantes, dit- il, doi- et suivant l'animal, les phases différentes qu'ils vent aussi faire l’objet d'une soigneuse attention. | présentent avant la perfection, se passent în En somme les organes génitaux tout aussi | ou ex 00 ou méme quelque fois dans la vie bien que le système nerveux n'arrivent à leur | utérine. complet développement qu'à un moment donné. COLE LIDITE Les Clytus d'Europe et Girca 3 — Sphegesthes Chevr. A. — Corselet présentant bien après le milieu son maximum de largeur. Dessin des élytres formé par des bandes d’un gris blanchâtre. Noir, antennes et pattes d’un brun plus ou moins clair. Corselet très convexe et grossièrement granulé sur le dos, assez densément garni de duvet gris sur les côtés. Pourtour de l'écusson, deux bandes sur les élytres et leur extrémité d'un gris blanc. La première bande nait immédiatement après l'écusson, et longe la suture envi- ron jusqu'au premier tiers, où elle se courbe vers le bord externe; la seconde située après le milieu, se pro- longe antérieurement sur la suture, A la page inférieure du corps, la moitié postérieure des episternums méso- et méta-thoraciques, et la marge postér ieure des premiers segments ventraux sur les côtés, sont garnies de duvet blanc. Parfois les élytres sont entièrement revêtues d’une pubescence grise, couchée et épaisse, qui rend les ban- des peu distinctes; l'extrémité est tronquée, avec l'angle externe un peu prolongé en pointe, — Long. 10 mill, France, Allemagne, Caucase, [Syn. CI. Duponti Muls., Sterni Kraatz, AÀuboueri Desbr.| , cinereus Lap. A’ — Corselet à côtés régulièrement arrondis, présentant son maximum de largeur au milieu. Dessins jaunes ou d’un jaune blanchâtre. B. — Dernière fascie jaune des élytres située avant le sommet. G. — Noir; antennes, pattes et base des élytres d’un jaune rougeûtre; cuisses rembrunies avant le sommet. Le duvet jaune forme deux stries longitudinales sur le front, une bande interrompue au milieu sur le bord antérieur du corselet, deux grandes taches anté-basilaires et deux petites taches en dessous sur les côtés du pro- thorax, une tache oblique et trois bandes sur les élytres; il garnit aussi le sommet des épisternums méso-et méta-thoraciques, ainsi que le bord postérieur des segments ventraux. La tache oblique de chaque élytre se trou- ve assez loin en arrière de l'épaule; la première fascie naît après l’'écusson, suit la suture en arrière, puis se recourbe vers le milieu pour se diriger en dehors et remonter antérieurement sur les côtés: la seconde fascie forme avec celle de l'autre étui un arc convexe antérieurement; la troisième se prolonge en devant sur la suture, Elytres notablement allongées, parallèles, arrondies chacune au sommet. — Long. 10-16 mill. Europe centrale. [Syn. CI. mucronatus Lap., Kelchi Bach. | tropicus Panz. GC’ — Noir; antennes et pattes d’un jaune rougeâtre. Bords du corselet, une tache oblique et trois fascies sur les élytres, épisternums méso- et méta-thoraciques en majeure partie, et bord postérieur des segments ven- traux sur les côtés, garnis de duvet jaune. La tache élytrale est située en arrière de l'épaule et se dirige vers la suture en devant; la première fascie naît assez loin après l'écusson et se courbe en dehors dès le début; la secon- de est un peu prolongée en arrière sur les côtés; la troisième est droite, mais dirigée un peu obliquement vers la suture en devant. Ressemble au C{. arietis. — Long. 9,5 mill. Caucase, Asie mineure. Schneideri Kiesenw. B’ — Dernière bande des élytres située sur l'extrémité même. D. — Corselet offrant sur le disque une très grossière granulation transverse. Elytres prolongées en pointe épineuse à leur sommet externe. [Voir Xylotrechus antilope]. D’ — Corselet plus ou moins densément ponctué. Elytres arrondies chacune à l'extrémité, ou obtuses à l'angle apical externe. E. — Mat. Corselet et élytres à ponctuation fine extrémement serrée. Episternums du postpectus garnis de duvet jaune sur leur moitié seulement. F. — Antennes un peu épaissies vers l'extrémité, noires à partir du 62 article. Pattes d’un jaune rougeâtre, ordinairement avec les fémurs antérieurs seuls rembrunis vers le sommet. Noir. Bords antérieur et postérieur du corselet ainsi qu’une tache latérale en dessous de celui-ci, écusson, une tache transversale et trois bandes sur les élytres, moitié postérieure des épisternums méso et méta-thoraciques, bord postérieur des segments ventraux et PY gidium, garnis de duvet ; jaune. La tache transverse en forme de bande située a après la base des étuis est droite; très rarement elle est réduite à un petit point, ou fait défaut; la première bande naît assez loin après l'écusson et se recourbe en dehors dès le début, la seconde, postmédiane, est transversale, rétrécie vers le bord latéral; la troisième apicale, est un peu prolongée antérieurement sur la suture. — Très rarement, la première et la deu- xième fascie élytrales [var. triangulimacula Costa], ou bien la deuxième et l'apicale [var. Bourdilloni Muls.] sont fortement dilatées et partiellement fondues ensemble de chaque côté. — Une race, recueillie au Caucase par Leder, offre constamment la première et la deuxième bandes beaucoup plus larges que dans la forme typique [var. Lederi Ganglb.] — Long. 8-14 mill. Europe. [Syn. CI. gazella Fabr.] arietis L. Obs. — Le CI. clavicornis Reïiche, de Sicile, se : distingue du CI. arietis par ses antennes plus courtes et plus fortement épaissies, par son corselet plus globuleux, dépourvu de bordure postérieure jaune, par l'absence de tache transversale a après la base des élytres, par la première fascie assez prolongée en devant sur les côtés, et par l'épaisse pubescence jaune de l'abdomen, qui ne laisse à découvert que la base des segments. Cependant il n'est peut être pas spécifiquement distinct du CI. arietis. F’. — Antennes non épaissies vers l'extrémité, d’un jaune rougeñtre, unicolores; fémurs de toutes les pattes noirâtres. Dessin semblable à celui du CZ. arietis, mais la tache post-basilaire des élytres est obliquement diri- gée en dedans et en arrière, et le sommet seul du pygidium est garni de duvet jaune. — Long. 8-14 mill. Europe centrale, lama Muls. E’ — Luisant. Corselet et élytres à ponctuation grossière, mais non serrée au moins sur ces dernières, Episternums du postpectus revêtus de duvet jaune jusqu’à la base. Noir, antennes et pattes d’un jaune rougeâtre; cuisses souvent rembrunies. Dessin semblable à celui du CI. lama ; pygidium garni de mêne au sommet seulement. — Long. 6-10 mill. Europe centrale et méridionale, [Syn. CT. temesiensis Germ., gazella Muls., Bellieri Gaut.] rhamni Germ, R. P. BELLON 140 REVUE LINNÉENNE LA CHENILLE OÙ LARVE a-t-elle un sexe ? On ne découvre dans la chenille des Papillons et la larve des Coléoptères aucun indice extérieur de l'existence d’un sexe, et les auteurs sont presque muets sur cette question. Toutefois, d’après certaines observations de ceux-ci, tout porte à croire que la lar- ve ou chenille est déjà pourvue d'un sexe, non appa- rent, il est vrai, mais latent. En effet, que représente l'état de larve depuis son éclosion jusqu'à sa nympho- se, si ce n'est la période de la croissance, du dévelop- pement de l'être depuis son apparition à la lumière jusqu'à l’âge adulte. C'est l'enfant dès sa naissance jusqu’à l’âge de puberté; c'est le petit des Mammifères, dès qu'il voit le jour jusqu'au moment où il devient apte à se reproduire. Or, l'enfant et les petits des ani- maux sont pourvus de sexe. Je ne parle pas de la nymphe ou Chrysalide, état léthargique pendant lequel l'être ne fait que se conso- lider sans rien ajouter ou retrancher à son organisme, puisqu'elle ne prend aucune nourriture, bien qu’elle se montre, après sa métamorphose, sous une forme tout à fait nouvelle, mais déjà préparée dans la phase précé- dente. Qu'est-ce que c'est encore que les Larves, si ce n’est les jeunes poussins au sortir de l'œuf, et l'on ne peut contester à ceux-ci l'existence du sexe, pas plus qu'aux petits des mammifères. On peut en dire autant de tous les Vertébrés ovipares, des Poissons et des Reptiles, etc. Ceux-ci, de plus, subissent des mues ou vulgaire- ment changent de peau, et l’on ne peut supposer que ce soit seulement après la mue que se décide lem- preinte du sexe. Voyons maintenant ce qui se passe chez les Orthop” tères et les Hémiptères, dont les métamorphoses sont incomplètes et chez lesquels l’être provenant de l'œuf n'est ni larve, ni chenille, mais une pupe pourvue de pattes et d'antennes, qui vit, se meut et se comporte à peu près comme l’insecte parfait, dont elle a toute la tour- nure, mais qui est appelée à subir plusieurs mues avant l’état adulte. Eh bien! chez les Pupes, l'on reconnait parfaitement le sexe, l’on en voit même s’'accoupler avant leur entier développement, et les pupes ne doivent pas étre‘considérées comme autre chose que les larves des Orthoptères et des Hémiptères. Je crois donc que les Chenilles ou Larves doivent avoir un sexe avant leur nymphose, ce qui viendrait confirmer cette assertion de M. Fabre, fondée sur une série d'expérimentations auxquelles il s’est livré, à sa- voir: que l'œuf reçoit l'empreinte du sexe au sortir de l'oviducte, c’est-à-dire que l'œuf, une fois pondu, est mâle ou femelle, avant de donner le jour au Poussin, à la Chenille, à la Larve, à la Pupe. Quant au fait de la Parthénogénèse, dont j'ai parlé à propos des Abeilles, il a été également observé chez certains Hyménoptères vivant en société, tels que les Guépes et les Fourmis, et chez quelques Papillons de la famille des Bombycides et Psychides. Un fait encore plus étrange vient confirmer l’existen- ce du sexe dans la larve, fait signalé en 1867 par Nicolas Wagner. C’est que la Larve, être imparfait et impropre à la multiplication de l'espèce, peut, par exception, se reproduire elle-même, à peu près comme les Phylloxera et autres Pucerons. En eflet, le na- turaliste russe a pu constater que certaines larves de Diptéres, de la famille des Cécidomyes (genre Miastor, étaient. vivipares et mettaient au jour de jeunes larves semblables à elles-mêmes. On a d'abord supposé que ces petites larves appartenaient à des parasites. Mais plus tard, le même fait a été reconnu. par Fr. Meinert à propos du Miastor metraloas, puis confirmé par Pagenstecher qui trouva aussi de jeunes larves prove- nant d’une larve vivipare d’une autre espèce de Diptè- res; enfin, Wagner a obtenu de l'éducation de ces lar- ves l'éclosion de l'insecte parfait, tout à fait conforme à la Cécidomye mère: ce qui leva tous les doutes. Ajou- tons, pour en finir que Grimm, en 1869, fit une obser- vation analogue par rapport aux Nymphes de Chiro- nomes (Diptères). Ainsi, l'étude approfondie des mœurs et habitudes des Insectes, lesquels se prétent mieux que tout autre animal à l'observation directe, doit un jour réserver à la science des surprises étonnantes, merveilleuses et, pour ainsi dire, surnaturelles, C.'REx4 NOTICES CONCHYLIOLOGIQUES par À. Locard Les [iMNÉEs FRANCAISES DU GROUPE pu Limnæa stagnalis Dans notre Prodrome de malacologie francaise nous avons signalé page 451 l'existence d'un certain nombre d'espèces toutes généralement confondues sous le même nom de Limnæa stagnalis, et qui pourtant présentent entre elle des caractères diflérentiels parfaitement dis- tincts. Cette liste était empruntée à un très remarquable travail de notre savant ami M. Bourguignat, où se trouvaient énumérés les Limnæidæ du système euro- péen. Depuis cette époque nous avons réuni une quan- tité considérable de matériaux en vue de la publication d'une monographie des espèces appartenant à cette belle et intéressante famille. Aujourd’hui nous nous bornerons à passer en revue les formes appartenant au seul groupe du Limnæa stagnalis, c'est, comme on à dû le voir, un groupe des plus riches et des plus variés. Plusieurs de ces formes vivaient depuis la période quaternaire dans nos pays, tandis que d'autres, sans doute accidentelle- ment apportées de l'étranger dans leseaux de la France, ne semblent y étre fixées que depuis un temps relative- ment court, sans que nous puissions dès à présent affirmer qu'elles y sont désormais acclimatées. On sait combien ces apports passagers sont fréquents, surtout chez les mollusques d'eau douce, et particulièrement chez les Limnées; leurs œufs agglutinés par paquets, se fixent aisément aux pattes des oiseaux aquatiques qui servent ainsi de véhicule aux mollusques et sont transportés parfois à de grandes distances. Pour classer nos Limnées, nous partons de la forme la plus élancée, la plus étroitement acuminée, pour passer ensuite progressivement aux formes à spire plus courte, à dernier tour plus renflé formant un passage entre les Stagnaliana et les A uriculariana. Limnæa raphidia,Bourg.Cette espèce très bien décrite et figurée par M. Bourguignat fait partie de la faune des contrées montagneuses du sud de l'Europe, notam- ment de la Dalmatie, Nous l'avons observée une seule fois en France, dans les eaux du lac de Sylans, dans le département de lAin, où trés vraisemblablement elle avait été importée accidentellement. — C’est une forme de grande taille, d'un galbe très étroitement élancé, à spire très haute, très eflilée avec le dernier tour plus petit à sa naissance que la moitié de la hauteur totale; les tours sont hauts er bien accusés, à profil très lar- gement convexe; le dernier tour haut et étroit se termi- ne par une ouverture peu large mais bien allongée; avec une columelle peu tordue, et n'atteignant pas la base de l'ouverture (Hauteur, 54 à 70, diamètre, 18 à 24 mill. REVUE LINNÉENNE 141 Limnæa fragilis, Linn. — Désignée d'abord par Linné sous le nom d’elix fragilis, cette forme -a été classée, pour la première fois parmi les Limnées par Fleming en 1814. MM. Agardh Wester- lund (1873) et S. Clessin (1877) en font une variété subulata du Limnœæa stagnalis — C’est une coquille de taille plus petite que la précédente, d'un galbe étroi- tement efhlé, à spire très haute; le dernier tour est un peu plus petit que la moitié de la hauteur totale ; les tours ont un profil un peu ondulé, le dernier est à peine renflé; l'ouverture est droitement allongée, la columelle est fortemement tordue. — En somme, cette espèce diffère de la précédente : par sa taille plus petite, par sa spire moins grêle, par son dernier tour un peu plus haut, par son ouverture moins étroite, par sa co- lumelle plus tordue, etc. — Nous la connaissons sur- tout dans le Nord et le Nord-Est de la France. (Haut. 40 à 44: diam. 17 à 19 mill.) Limnæa vulgata, Servain. — Jean de Charpentier a décrit et figuré cette forme sous le nom de Limnæa fra- gilis; MM. Agardh Westerlund et S. Clessin la désignent sous le nom de Zimnæa stagnalis var. vulgaris. M. Clessin (1877) en a donné une bonne figuration. Cette forme, de même taille ou de taille un peu plus grande que la précédente s’en distingue par son galbe déjà un peu plus renflé; la spire est proportion- nellement moins eflilée; le dernier tour,à son extrémi- té, est très sensiblement égal à la moitié de la hauteur totale, son profil est plus arrondi, l'ouverture plus élargie a une columelle plus basale et plus fortement arquée. — L’habitat de cette espèce est sensiblement plus méridional puisque nous le rencontrons dans l'Ain, l'Isère, la Drôme et le Gard. (Haut. 42 à 45; diam. 18 à 19 mill.) Limnæa arenaria S. Clessin. — Sous le nom de Limnæa stagnalis var. arenaria, M. J. Colbeau a fi- guré dans le T. I des Annales de la Société Malaco- logique de Belgique une forme assez mal définie et sans description. M. S. Clessin (1877) a, au contraire, décrit et figuré sous ce même nom une forme que nous retrouvons dans le Nord et le Nord-Est de la France et qui nous paraît très exactement spécifiée, — Cette espèce diflère des précédentes: par sa petite taille; par son galbe, un peu plus court et un peu plus renflé, par son dernier tour plus arrondi; par sa spire moins effilée, son ouverture très analogue à celle du Limnæa vulgata est à peine un peu pius petite que la moitié de la hauteur totale; les tours ont un profil très lé- gèrement convexe, sauf le dernier qui est très arrondi. — (Haut., 22 à 25; diam., 10 à 12 mill.) Limnæa Tommasellii, Manegazzi. — On doit à M. Bourguignat une description très complète et plu- sieurs excellentes figurations de cette jolie petite espèce. C'est la plus petite du groupe qui nous occupe, « Le Limnœæa Tommasellii, dit M. Bourguignat, bien que d'une taille analogue au Limnæa truncatula, n'appar- tient point à ce groupe, mais doit être rangé dans la section des Limnæa stagnalis. Parmi les diverses espèces de cette section, la Tommasellii ne peut être comparée qu'avec la variété minor de la stagnalis. On distinguera cette Limnée de cette variété: à sa taille beaucoup plus exigüe, à sa spire moins allongée, à son sommet obtus et non aigu; surtout à sa columelle droite, descendant jusqu’à la base et non tordue et tionquée, enfin à son bord externe non arqué en avant » Cette curieuse espèce se rencontre dans l'Est de la France notamment aux environs de Troyes. — Haut, 5 à 7; diam., 2 3/4 à 3 1/4 mill.) Limnæa stagnalis, Linné. — Linné dans la dixiè- me édition du Systema naturæ a décrit sous le nom d'Helix stagnalis une forme septentrionale qui vit également en France, mais qui est bien moins commune ‘ moitié de la hauteur totale ; qu'on ne le croit généralement. La courte diagnose de l’auteur est appuyée sur des références iconographi- ques nombreuses puisées dans Petiver, Lister, Gual- tieri, etc., qui ne laissent subsister aucun doute sur le galbe de la coquille en question. M. Bourguignat en a donné d'excellentes figurations dans ses Spicilèges ; c'est pour nous le type vrai de l'espèce telle qu’elle doit être comprise. Nous lui rattacherons à titre de variétés les formes, producta, ampliata et variegata figurées par M. S. Clessin en 1877 eten 1889. — Ainsi compris, le Limnæa stagnalis est une coquille de grande taille à spire élancée et bien acuminée à son extrémité, mais avec le dernier tour relativement assez gros: les tours supérieurs ont un profil un peu ondu- lé, tandis que le dernier est légèrement ventru ; à son extrémité, ce même tour est toujours plus petit que la l'ouverture, bien arrondie dans le bas et très oblique, offre une columelle recourbée, torse, tronquée vers le milieu de l'ouver- ture, — En résumé cette espèce tout en conservant une spire étroitement allongée comme chez les espèces pré- cédentes, a déjà son dernier tour plus gros et plus haut, avec une ouverture plus largement arrondie dans le bas. — On trouve cette espèce dans le Nord, dans le Nord-Est et le centre de la France. — Haut., 50 à diam., 25 à 27 mill. Limnæa colpodia, Bourguignat.— Cette espèce créée en 1802 par M. Bourguignat pour une forme orientale des environs de Constantinople et de Brousse, vit éga- lement en France surtout dans le Centre et dans l'Est où elle n'est pas très rare. — On la distinguera toujours facilement du Limnæa stagnalis : à son galbe plus court et encore plus renflé; la spire parfois un peu infléchie à son extrémité, est moins haute, moins acuminée, plus régulièrement enroulée dans son ensemble, en ce sens qu'il ya moins de disproportion dans l'enroulement des tours; leur profil est également plus régulier, à peine convexe; le dernier tour est un peu plus étroit; l'ouverture moins oblique et en même temps moins élargie dans le bas ; la columelle est encore plus fortement tordue, — Haut., 50 à 55; diam., 24 à 26 mill. Limnæa elophila, Bourguignat. — Avec le Limnæa elophila commence la série des espèces de ce groupe à spire courte, et à dernier tour très gros. Cette espèce très bien figurée et décrite par M. Bourguignat dans ses Spicilèges « Le Limnæa elophila, dit ce savantau- teur diffère du Limnœæa stagnalis par son test plus trapu, moins allongé et plus épais; par ses stries plus grossières, par ses méplats plus prononcés, par sa spire moins allongée; par son ouverture bien moins oblique, et dont l'angle supérieur est obtus au lieu d'être aigu; surtout par sa columelle droite, descendant jusqu'à la base de l'ouverture, et non tordue et infléchie; par son péristome réfléchi; par sa callosité se prolongeant jusqu'à la base de l'ouverture, ce qui n'a pas lieu chez les stagnalis:enfin par son accroissement régulier, pres- que rectiligne et non descendant comme chez les stagna- lis ». — (Cette espèce si nettement caractérisée se trou- ve un peu partout et est assez commune dans le Cen- tre, le Nord et l'Est de la France : elle présente d'assez nombreuses variétés. — Haut., 45 à 61; diam., 25 à 32 millim. Limnæa borealis, Bourguignat, — Sous le nom de Limnœa stagnalis var. B. Nordenskiold et Nylan- der ont décrit et figuré en 1856 une forme très curieuse de la Finlande.M. Bourguignat dansses Spicilègesa éga- lement donné un croquis très exact et une description complète de ce même type qu'il a élevé à bien juste raison au rang d'espèce. Mais jusqu'à présent on ne connaissait le Limnæa borealis qu'en Pologne et dans la Russie septentrionale. Nous l'avons retrouvé bien typique dans les étangs du Forez où très probablement REVUE LINNÉENNE il a été importé accidentellement; sans doute cette for- me s'y fixera, car nous avons pu la suivre, toujours semblable à elle-même durant quatre années consécu- tives. Le Limnæa borealis est caratérisé par une spire très courte, plus courte même et moins acuminée que celle du Limnæa elophila, et par un dernier tour très gros à son extrémité il est presque égal au double de la hauteur totale. « Le Limnæa borealis, dit M. Bour- guignat, diffère du Limnæa stagnalis: par sa coquille moins allongée, par sa spire moins lancéolée, plus trapue, plus épaisse, dont les tours de spire sont régu- liers, par son ouverture plus large et dont la colu- melle moins torse n'offre point une partie inférieure aussi tronquée et aussi déviée, par des callosités beaucoup plus larges et descendant presque jusqu'à la base de la columelle; par l’angle apertural supérieur obtus et non aigu, etc. » Haut., 50; diam., 27 mill. Limnæa turgida Hartmann. — En 1844, Hartmann a donné la description accompagnée de très nombreuses figurations de son Stagnicola vulgaris turgida ; c'est cette forme que M. Bourguignat a élevée en 1881 au rang d'espèce en conservant la dénomination de Hart- mann, qui dans sa seconde planche avait adopté le nom de Stagnicola turgida pour cette forme. MM. Ko- belt (1851) et S. Clessin (1877) ont également donné des figurations de ce même coquillage, quoique un peu différentes du type d'Hartmann. — Le Limnœæa turgida se distingue de toutes les formes précédentes par sa spire peu haute quoique acuminée à son extré- mité, mais surmontant un dernier tour très ventru et très haut; c'est comme on le voit une forme intermé- diaire entre les espèces précédentes qui toutes ont le dernier tour plus ou moins haut et les formes Suisses des Limnæa lacustris, Helvetica, etc. qui servent de transition avec les Auriculariana. Chez le Lim- nœæa turgida les tours supérieurs sont simplement convexes, tandis que le dernier est bien arrondi; lou- verture est un peu plus haute que large, anguleuse à la partie inférieure, la columelle est à peine tordue dans le haut et s'étend jusqu'au bas de la coquille, — Cette forme vit surtout dans l'Est de la France; le type vit en Suisse, et on le retrouve en Angleterre et en Allemagne. Nos échantillons les plus typiques vien- nent du département de l'Ain. — Haut., 45 à 50; diam., 26 à 28 mill. Toutes ces espèces, telles que nous venons de les re- lever, présentent un grand nombre de variétés ex-for-- ma, Major, Minor, inflata,ventricosa, elongata, atte- nuata, malleata, angulata, etc., sur lesquelles nous n'avons pas cru devoir insister dans cette courte notice. Nous y reviendrons plus tard dans un travail plus complet. Malgré ce polymorphisme considérable, nos espèces sont tellement nettes, tellement bien caractéri- sées qu'il sera toujours facile de les distinguer et dy rattacher ces nombreuses variétés. Si quelques auteurs ont cru devoir confondre toutes ces espèces pour les enrégimenter sous un seul drapeau spécifique, nous nous refuserons à les suivre dans cette voie absolument illogique et qui prête à la confusion de la notion de l'espèce et de la variété. Il est bien certain, en effet, qu'entre n'importe laquelle de nos espèces il y a encore plus de différences que par exem— ple entre les Ævalinia lucida et M. cellaria, ou entre les Helix cespitum et H. ericetorum ou entre les Suc- cinea putris et S. Pfeifferi, etc, etc. C’est là une simple question de routine contre laquelle nous nous efforcerons toujours de lutter. (4 suivre). CONTRIBUTIONS AUX FAUNES LOCALES DES RÉGIONS DE L'EST ET DU SUD-EST par M. le capitaine Xambeu COLÉOPTÈRES - BRACHÉLYTRES 4. Autalia, impressa, Oliv. 8 juin, sous agaric d’un saule couché à terre, ferme Chambize, Pont-du- Château ; aussi fin mars, aux environs de Ria. 2. Falagria, sulcata, Payk. premiers jours d'avril, dans l’intérieur d’une betterave en décomposition, ferme El Bayre, Pont-du-Château ; aussi au Puy, fin septembre. 3. Fal. sulcatula, Grav. premiers jours de décem- bre, ruisseau de Cervières, près Briançon, sous pierre. 4. Fal. obscura, Grav. mi-avril à Taurinya, près Prades, dans un nid de fourmi ; Le Puy, septembre et octobre. 5. Fal. Nigra, Grav. mi-septembre, petite mare, près Le Puy sous pierre; mi-mars et mi-avril, rive gauche de l'Allier à Pont-du-Château, dans un bois immergé; premiers jours de décembre, au Grand Villars, près Briançon, sous pierre. 6. Bolitochara lunulata,Payk.mi-septembre à Wals, près Le Puy; aussi à Paris novembre pendant le siège, et aux bords de l'Iseron près la Tour de Salva- gny, premizrs jours de juin, dans un agaric d’aulne. 7. Stichoglossa semirufa. Er. fin décembre, bords de l'Arc à Aix. 8. Ischnoglossa, corticina, Er. mi-avril sous écorce de Pin à Lentilly, près Lyon. 9, Leptusa lœvata, Rey, pas rare au premier prin- temps, sous pierre, sur les coteaux arides des environs de Ria. 40. Leptusa Dayensis, Fauv. environs de Ria, sous ierre, en février ; rare. , A4. Euryusa laticollis, Heer, La Tour de Salvagny, sous écorce de chêne, fin juillet. A2. Homœusa accuminata. Maerk, sur le sable, bords du Rhin, île d'Aber Werth, Coblentz, fin mai, durant ma captivité. 43. Aleochara fuscipes, Fab. mi-avril, sous cadavre d'un serpent, camp du Pont-du-Château, Puy-de- Dôme. Var. lata, Grav. en mars et mai sous pierre, Wals, près Le Puy. 44. Aleoch. lateralis. Heer, premiers jours de novembre, la Tour de Salvagny, en battant des fagots de peuplier : mi-août et fin mars sous pierre et sous détritus, Pont-du-Château. A5. Aleoch brevipennis, Grav. ferme El Bayre, sous détritus et aux bords d'une mare. 46. Alcoch. bipunctata. Oliv. Ria, sous bouse de vache, fin avril. 47. Aleoch. bisignata, Erichs. Le Puy mi-septembre sous trace de ruminant, 48. Aleoch. sanguinea, var Moesta, Heer, pre miers jours de mars, bords de l'Allier sous détritus, Pont-du-Château. REVUE LINNÉENNE 143 49. Dinarda Mœærkeli, Kies, fin mars, Mont d'Or Lyonnais; fin octobre, St-Chaffrey près Briançon; premiers jours de mai, environs de Ria, toujours sous pierre et dans le nid de Formica rufa. 20. Dinarda dentata, Grav. fin octobre St-Chaffrey et Faure Christian, près Briançon dans une fourmilière; aussi à Lentilly en avril. 24. Lomechusa strumosa, Grav. commune en mai et juin dans différentes fourmilières des environs de Ria, dans les bois de pin. 22. Lom. paradoxa, Grav. mi-mai Coblentz dans une fourmilière ; Argelès fin mars à Joyeuse; mi-avril environ de Ria dans les nids de fourmi jaune. 23. Lom. emarginata Payk, fin mars bois des Bal- mes, près Romans, dans un nid de grosses fourmis brunes ; aussi à Argelès Pyrénées-Orientales fin mars, dans une tourmiliére composée d'individus moitié bruns moitié rouges. 24. My-rmedonia Haworthi, Steph. ferme Chambize P. d. Ch. bas d’un noyer, fin février: Le Puy, dans une fourmilière, mi-mars à La Roche près du moulin de la Cascade. 25. My-rm. fulgida, camp de la Valbonne, près la grande butte, dans une fourmilière, premiers jours de juillet. (A suivre). ANNONCES DIVERSES Prix des annonces: La page, 46 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, Ü, fr: 20 c. Il sera fait aux abonnés une réduction de 23 pour °/, sur les annonces payantes pour la zr'e insertion. 50 0, pour les insertions répétées, de la même annonce. Tout abonné a droit, pour chaque numéro, si l’espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange. Insekten-Bœærse, Central-Organ zur Vermittelung von Angebot, Nachfrage und Tausch. Abonnements- preis in Deutschland und Oesterreich 1 M, in den anderen Laendern des Weltpostvereins 1, 20 M. — 1 Schilling 2 Pence = Fres. 1, so Redaction: Fran- kenstein und Wagner. Leip;ig, 1, Augustusplat;. LSLSI PISE Le F'' Alphonse-Joseph, 68, rue Raynouard à Passy-Paris, offre des préparations microscopiques consistant en coupes d'os, de dents, de coquilles, de silex, ete; ainsi que des préparations de spicules de spongiaires (une centaine d'espèces). Il offre égale- ment des spicules non montés de ces mêmes espèces. Envoi d'échantillons et du catalogue, sur demande. SPP LPS SSP PS SL SL SSP SES LS SSP ELLE SSL ST SES ST SSP PS SR TS ES PES LS TS SELS SL LS SSSR RSS TS RS SSL SPL RSS ST SSSR S PS DSL SLT PSS LS SSP SPP IE A VENDRE ouvrages reliés et neufs AA Othiorhyncides et Phylobides, | denMarseul se en, 20e me M2 TS Bathrndiens ((Rettter) mvolee 2 77. 5 » Paussides et Clavigerides, (Reïtter) . 1 vol. . 5 » Malendes denPeyrOon VOL MR 5 >» Ciyptocephales, de Marseul, 1 vol... 5 » Teléphorides, Malthinides, de Marseul, 1 vol, 5 » Les Cicindelides de Thomson; plan- | ches coloriées de chaque espèce ; Pl Cr (superbes). Manticorites et Meca- | COPA ITES Te Me CAT Répertoire des insectes décrits | TÉPUISUISBA . ee ce ele (12 on one 0e. Annales de la Société Entomologi- que de France 1883-1888. . . . Une collection de Cicindelides. 201 espèces dont 150 exotiques 472individus étiquetés . . . . . : Diminution 10°;, si l'on prend tous les ouvrages, déjà offerts au-dessous de leur valeur. Adresser les demandes à M. L. SonrnonNax. 19, Rue d'Alsace, — Lyon. 24 vol. 100 > BULLETIN DES ÉCHANGES M. L. Sonthonnax, 19, Rue d'Alsace, Lyon, offre en échange les espèces suivantes : Cicindela littoralis. » flexuosa. Carabus monilis, » morbillossus. » auratus, Omophron limbatum. Dolichus flavicornis. Trechus longicornis. Sipalia difformis. Ammaecius brevis. Anoxia australis. Anthaxia manca. Juiodis aïbopilosa, Elater crocatus. Athous Dejeani, Nosodendron fasciculare. Malachius aeneus. Telephorus Alpinus. » assimilis. Anoncodes ustulata, Anaspis Chevroluti. Eusomus ovulum. Rhynchites populi, l'hylacites fullo. Brachycerus undatus. Apion Capiomonti. Spondylis buprestoides, Purpuricennus Kæler1, Clytus tritasciatus. Oberea erythrocephala. Agapauthia irrorata. » cardui, Rhagium bifasciatum. - » inquisitor, Doryphora 11 iineata Colombie. » _indagator, | Lrachyderes succinctus » Leptura cincta. | » morio » » maculicornis. » striatus » » rubrotestacea. Chiorida festiva » Donacia menyanthidis. Limarcha rugosa, Chrysomela polita, violacea, » diluta, | » femoralis. » Americana. | Luperus Pyrenaeus. | Podagrica fuscicornis. | Cryptocephalus variegatus. | Labidostomis taxicornis. Exotiques Ciytus annularis Manille, | Entimus impériaiis Cyphus Germari » 144 REVUE LINNÉENNE ANNONCES ANNUELLES : Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi- vement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 4 franc la ligne pleine. En vente, chez M. L. Jacourr, Imprimeur, Rue Ferrandière, 18, Lrou, toutes les années parues de l'Echange (1885-1886-1887-1888 et 1889), contre l'envoi d'un mandat poste de 9 francs. Chaque année prise séparément 2 francs. VENTE D’OBJETS D'HISTOIRE NATURELLE —— CRT — Haches brutes de 1 a $ fr. pièce. Joindre 0,60 cent. à toute commande inférieure Envoi franco contre mandat-poste de 6 fr, d'une | à $ fr. Franco à partir de 5 fr. — Argent d'avance. collection de 20 silex préhistoriques comprenant: grat- Grand assortiment de silex, fossiles, minéraux, toirs, couteaux, canifs etc. coquilles, plantes, monnaies, timbres-poste, etc. Ch. Barillot, Naturaliste à Limalonges (Deux-Sèvres), M. Cotte, Victor, prévient les amateurs qu'il vend à des prix modérés des coléoptères et des Lépidop- tères de sa région. Etiquettes de tous les noms des rc genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout 60 feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 25 fr. Pour les demandes s'adresser à M. Ant. Otto, comptoir Mincralogique à Vienne (Autriche), VILI, Che te 2, HENRI GUYON Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris —— NN SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’'INSECTES Grand fonmatilne 220-2600 22 2 50 Grandsfoïmat-carton, 39-26-6177 7 277 0-7E 2 Pentionmal, 20=-10M/2-0 Er ee-mCre 1 85 Peutfloimatp26 10/2 0 Er To 1 50 Boîitectdoubles fonds Dés RER STE RE TL Re cc. 2 50 Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande. PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS OUVRAGES A4 DISPOSER Par M. CI. Rey GARE ——— HISTOIRE NATURELLE DES COLÉOPTÈRES DE FRANCE 1860 Altisides par Foudras, 1 vol: in 8°, 384 p . ACL KE) 1862 Mollipennes (Zamprrides, Te Jéphorides) par Mulsant, 1 vol.in &° 431 P, 3 3 pl: (éd épuisée) it 15 » 1863 Angusticolles (Clérides) et Diversipalpes (Lrmexvlonides), 1 vol, in 8°. 158 p 2 pl. par Mleants G » 1865 Fossipèdes (Cébrionides) et Brévicolles (Dascillides) par Rey 1 vol. in #°, 124 p. s pl . . . 6 » 1866 Vésiculifères (Malachides) par Rey, 1 vol. in 8°. 306 p. 7 pl. (édition épuiséé) . A co) ;: 1806 Colligères (Authicides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 187 RE RM ER RE MEME que: () 5 18671Scuticolles CDasrestides)sparMulsant vol annees GMp PI NN NN NRC 1868 Gibbicolles CPir1des)lpaaRey. vol Mn Né 22 MD AID PEN II 1868 Eloricoles CDasrides) par Rey, olin SE REP MONDE CCR EE 1#69 Piluliformes (Brrrhides) par Mulsant. 1 vol. NO MS Des 2H FENTE el EU, NE G » 1871 Lamellicornes (2° éd.) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 733 p. LH MEME oil 1865 Palpicornes1(@#ed”) par Rey; 01, Vol nes AND Rp EE (Prix Dollfus, 1886). 9 » 1887 Essai sur les larves de Coléoptères par Rey, 1 vol. in 8°. 126 Pam please CE ECS BRÉVIPENNES OÙ STAPHYLINIDES 8/1 4BOlitOCharaires parRey, MAVOl- NN Tps pl 2 0 open a UE 1874 A léocharaires pAnR ET NO MInNs SO ID SD EC RE RE EN NE LEE 1800 HomaliensipiriRey. 1vol Anis Se ONDAOIDI ER NE EE EN NC CURE 1883: Tachyporiens, te par Rey, vol Hn08220$ p. 41pDE LEARN RENE TRS 1834 Mycropeplides, Sténides par Rey, 1 vol. in Le 6e PESTE LT ous OO ORNE PUNAISES DE FRANCE 1860 Pentatomides par Duisant Mmavol into GS Ip Rp MENACE CERN RME 1870 Coréides, etc. par Mulsant, 1 vol. in 8°. 250 P- DPI MR NEA situe fi 6 1e SORTE 1873 Reéduvides par Mulsant, 1 vol. in 8°. 118 P- os AS PAM LE à ce CE SE ETS CO NRSEEREE 1879 Lygeides par Mulsant, 1 vol. in 8°. 54 p. Dale us SN A TO CC TD OPUSCULES ENTOMOLOG OÙ ES Par Mulsant 1353 Description de 80 espèces de CRICODIErER, 4 biogr See TOP ne 6 » 1873 Chrysides de France par Abeille de Perrin, 108 p. 2 pl. Te 4 » AN — En vente chez l’auteur : M. CI. Rey, 7, place St-Jean, Lron. Des — Imp. Lo et a L. JAcQUET, rue Ferrandière, 18. DITS Sixième année. — N° 67 15 Juillet 1800. L'ÉCHANGE Revue Linnéenne ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE paraissant tous les 15 du mois Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d’'Entomologie, et de la Société Entomologique de France. CONTINUÉ PAR L. SONTHONNAX F. GUILLEBEAU se A. LOCARD membre de la Société Entomologique de France. Vice-Président de la Société Malacologique de France, ++ +@+ CG. E. LEPRIEUR CI. REY membre de la Société Entomologique de France, Président de la Société Française d'Entomologie, membre honoraire de la Société d'histoire naturelle membre de la Société Entomologique de France et de Colmar etc. de la Société Linnéenne de Lyon. AIS TAN AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM. Ed. ANDRE (de Beaune), D' L. Braxc, 1. Dériarp, DEsBRocHERS pes Loces, A. Dupois (de Versailles), L. Girero, R. Grirar, Valéry Mayer, REDON-NEYRENEUr, J.-B. Renaup, A. Rjcne, Ricuarp (de Grenoble), Nisius Roux et A. Vizzor (de Grenoble). De = SOMMAIRE DU NUMÉRO 67 L? \ Compte-rendu de la Séance de la Société Linnéenne de Lyon. Les Clytus d'Europe et Circa, par le R. P. Berox (Suite). Enumération d’Insectes recueillis en Provence. CL. Rev. Liste des Coléoptères, par G. Mixsuer. ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES Lyon, Rue Fcrrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet Tout ce que concerne la rédaction, les annonces gratuites et | Adresser Les réclamations concernant l'envor du Fournal renseigiuenents Sur Les annonces non suivies d'adresse duit être & el Le montant des annonces et des abonnements à A1. L. Facquet, envoyé à A1. L. Sonthonnax, ro, rue d'Alsace, Lyon. | Imprimeur, rue Ferrandière, 18. L'on. —ANIIV France, un an, 8 fr. — Union postale, 8, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr, 5G REVUE LINNÉENNE EL Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 12 du mois. L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange. AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l'année 1800, entrainera l'envoi des n® arus de la même année. P COMITÉ D'ÉTUDES POUR 1890. —=— MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MARSEILLE. CoZéoplères exotiques. L. Blanc, D", 53, rue de la Charité, LYON. A/néralogre. Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAY. //ydro- canthares et Histérides. Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre Amara, Harpalus, Feronia. A. Chobaut, D',à AVIGNON. Anthicides, Mordellides, Rhipiphorides, Meloides et Œdemerides. J. Croissandeau, :5, rue du Bourdon bianc, ORLÉANS, Pselaphides et Srydmenides. L. Davy, à FouGÈre par CLers, (M.-et-L.). Ornithologte. Desbrochers des Loges, 25, rue de Boisdenier, Tours (Indre-et-Loire). Czsculionides d'Europe et circa. L. Dériard, 2, rue du Plat, Lyon. OrtAoptères. L. Gavoy, 5, bis. rue de la Préfecture, CARCASSONNE, (Aude). Zamellicornes. MM. A. Locard, 58, quai de la Charité, Lyon. AaZacologte française, (mollusques terrestres, d'eau douce et marins). J. Minsmer, capitaine au 142€ de ligne, à MENDE (Lozère). Longicornes. A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea er Cie, a BUCAREST-FILARETE STRADA VIILOR (Roumanie). Hémiptères, Hétéroptéres. H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. OytAoptères el Névroptères. J.-B. Renaud, 21, Curculionides. A. Riche, 11, rue de Penthièvre, Lyon. Zvss/les, Géologre. N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Po/anique. A. Sicard, D' à Azgi(larn), Cccénellides de France A. Villot, 5, chemin Malifaud, GRENOBLE. Gordracés, Helminthes. cours d'Herbouville, Lyon Ont payé leur abonnement pour l’année 4890: M. Girerp, rue Constantine, Lyon ; M. Gricar, rue Rivet, Lyon: M. Mori, Rouen; M. Bavay, Brest. GaxNaT, Toulouse; M. Georges (Les personnes oubliées sont priées de réclamer.) PP PP RSR RP RP ETES PEL P PELLE PSS EEE SELS LPS SDS EPL LPS PPS LS LL ELLE PP PDP PSP PL LS PP PLS LES PEL PEL PPS PPL SE LP PP PPE EP rrS Société Linnéenne de Lyon Procès-verbal de la séance du 14 Avril 1890 . Présidence de M. Faure Le procès-verbal de la précédente séance est lu et adopté. M. Rey s'occupe de la famille des Hétérocéri- des dont il donne un tableau très complet. M. le Président fait part de la proposition d'échange mutuel de publications antérieures et futures qu'adresse l’Académie impériale Léopol- dino -Carolina à Halle sur Saale (Prusse) à la Société. L'échange est voté par l'assemblée pour l'avenir. M. Locard à propos des nouvelles coupures introduites dans la classification des mollusques et surtout à propos des nouveaux noms adoptés. proteste contre l'adoption du mot Pélécipode qui sous prétexte d'uniformité de consonnance avec Ptéropode, Gastropode etc. est admis aujourd'hui pour remplacer Lamellibranche. M. le D' Léon Blanc présente à l'assemblée un nouvel instrument, le télestéréometre, et en explique la construction. Il démontre tous les avantages qu'il présente pour mesurer les dis- tances angulaires, la hauteur d'un monument ou d'une élévation et pour mener sans tatonnement une perpendiculaire sur une droite. Les Clytus d'Europe et CGirca 4 — Clytanthus Thoms. A. — Dessus du corps revêtu d’un épais duvet jaune ou gris, et paré de fascies ou de taches noires, Côtés du corselet parsemés de points dénudés, dont chacun porte un assez long poil redressé. Élytres tronquées au som- met, dont l'angle externe est prolongé en pointe. B. — Elytres ornées de bandes transversales noires qui se rencontrent sur la suture. — Noir, revêtu d’un épais duvet jaune; une fascie noire sur le milieu du corselet; un anneau noir incomplet en arrière de l'épaule, et deux bandes transversales de même couleur sur les élytres. La première fascie, située à peu près au milieu des étuis est dilatée en devant sur la suture et les côtés; la seconde, assez éloignée de l'extrémité, est retrécie vers la suture ; [Syn. CI. C.-duplex Scop., verbasci Muls. nec Lin, (1), sericeicollis Villa! — Long. 10-14 mill. Europe. À ornatus Herbst. 1) L'auteur, d'accord avec le D' Seiïdlitz | Fauna Baltica x'e éd, p. 515|, croit que la description de Linné s'applique mieux à l'espèce suivante ; il a peut-être raison. Néanmoins la chose n'est pas hors de doute: car Mulsant affirme [Zongic. 2° éd. p. 170] quil a vu le type dans la collection linnéenne de Londres, et il s'appuie en outre sur l'autorité de Laicharting et de Gyllenhal. Dans _Sa Faune du bassin de la Seine, M. Bedel rétablit pour cette espèce le nom manifestement plus ancien de C. varzns Müller (1766). [Vote du traducteur]. REVUE LINNÉENNE 147 Obs. 1. —- Parfois le tomentum jaune ou jaune-verdâtre envahit tellement la surface que le dessin noir ne ressort qu'en partie et devient peu distinct. Il se trouve en (Grèce une variété de cette sorte, qui a les pattes et les antennes d'un roux brun, et le corselet entièrement d'un jaune-verdâtre: le docteur Kraatz l’a décrite sous le nom de var. viridicollis. Obs. 2. — Le CI. damascenus Chevr. est une race syrienne du Cl. ornatus, chez laquelle les antennes et les pattes sont d’un jaune rougeâtre, et, le tomentum d’un jaune très accentué est normalement distribué. B’ — Elytres parées de taches noires ou de bandes transversales interrompues à la suture. GC. — Noir, revêtu en dessus et en dessous d’un épais duvet jaune-verdâtre. Corselet orné d’une grande tache médiane, sinuée en arrière, et de deux taches latérales plus petites, noires. Elytres présentant sur l’épaule une tache longitudinale noire, en dedans de laquelle existe une bande de même couleur arquée en forme de C ; ornées en outre de deux fascies noires qui n'atteignent ni la suture ni le bord latéral. La bande en forme de C dessine avec la tache humérale un anneau deux fois interrompu; la première fascie se trouve à peu près au milieu des étuis ; et la seconde forme une tache ovale-transverse ou arrondie, assez éloignée de l'extrémité. — Long. 10-15 mill. Europe. [Syn. CI. Herbsti Brahm, (1), sulphureus Schaum.] verbasci L. Obs. — Le CI. Faldermanni Fald., décrit sur des exemplaires de Transcaucasie, ne semble pas différer spécifiquement du CL. verbasci. Son tomentum est d’un jaune blanchâtre ou gris; son dessin dérive de celui du CI. Verbasci, soit par décomposition des bandes, soit par leur réduction. Les trois taches du corselet se réunis- sent souvent en bande transverse. Parfois tout le dessus du corps est revêtu d'un épais duvet gris-jaunâtre, qui oblitère le dessin. — Faust différencie le C7. F'aldermanui du CI. verbasci par la ponctuation thoracique plus fine, par l'absence de poils redressés sur et sous le corselet, enfin par la pubescence des élytres plus courtes. Je ne trouve pas ces caractères solides. C’. Noir, revêtu en dessus d’un épais tomentum jaune d’ocre ou verdâtre, et en dessous d’une pubescence grise, couchée, beaucoup moins dense et beaucoup plus fine. Une petite tache humérale, et trois autres plus grosses, arrondies, le long de la suture, noires dénudées. — Long 12-16 mill. Midi de la France et de l’Alle- magne. Europe méridionale. [Syn. CI. quadripunctatus Fabr.]. glabromaculatus Gôeze. Obs. — 11 existe en Espagne et en Algérie une race, chez laquelle le tomentum du dessus, où même du dessous, est gris ou d’un gris bleuâtre, beaucoup plus fin que dans le type ; la tache médiane juxta-suturale est souvent dilatée en bande transverse, tandis que les autres taches disparaissent en partie ou complètement; on rencontre fréquemment aussi plus de quatre taches dénudées sur chaque élytre: var. glaucus Luc., griseus Lap., lugens Küst. A. Elytres noires, dessinées de bandes blanches. D. Corselet, souvent aussi le vertex ou toute la tête, rouge ou d’un roux-brun. E. Elytres arrondies chacune au sommet. F. Corselet à ponctuation grossière, avec une longue pubescence redressée. Noir; corselet rouge; écusson et son contour, deux bandes et l’extrémité des élytres, épisternums du medi-et du post-pectus, bord postérieur du métasternum et des segments ventraux, blancs. La première bande naît immédiatement après l'écusson, et se recourbe de la suture en dehors, à peu près au premier quart de la longueur des étuis; la seconde, située après le milieu est transversale et faiblement sinuée en devant. Antennes tibias et tarses plus ou moins rougeâtres. — Long. 7-10 mill. Autriche, Hongrie, Dalmatie, Grèce. [Syn. CT. aegyptiacus Lap.] nigripes Brull. F”, — Corselet à ponctuation fine, couchée, avec une courte pubescence d’un gris jaunâtre; il est rouge, traversé dans son milieu par une fascie plus foncée, dont la pubescence est clairsemée. Semblable pour le reste à l'espèce précédente, mais la seconde fascie des élytres est sinuée en arrière, convexe en avant. Antennes, base des fémurs, tibias et tarses d’un brun jaune-rougeâtre. — Long. 8-12 mill. France méridionale, Europe méri- dionale, Asie mineure, [Syn. CI. trifasciatus Fab.]| aegyptiacus Fab. E”, — Elytres tronquées à l'extrémité, dont l'angle externe fait saillie en forme d'épine. G, — Noir; tête, corselet, antennes et pattes rouges ou d'un roux-brunâtre; ces dernières souvent plus obscures. L'écusson, deux bandes et la marge apicale des élytres, la majeure partie des épisternums du medi-et du post-pectus, et les côtés du bord postérieur des premiers segments ventraux sont revêtus de duvet blanc. Corselet assez grossièrement granuleux. Première bande des élytres étroite, faiblement arquée, obliquement dirigée de l'écusson en arrière et en dehors, ia seconde bande également oblique, mais large et droite, naît du millieu de la suture, et se dirige vers le bord externe. — Long. 8-12 mill, Midi de la France, Piémont. ruficornis OI. G’, — Noir, corselet rouge; élytres ornées de deux bandes assez également étroites, | voir plus bas (lettre I): CI. massiliensis | var. fulvicollis Muls. D’, — Corps entièrement noir, à dessin blanc. H. — Elytres sans tache humérale blanche, I. — Noir; bordure basilaire du corselet, écusson, deux bandes étroites arquées et sommet des élytres, épisternums du médi- et du post-pectus, bord postéro-latéral des premiers segments ventraux, revétus d’un épais duvet blanc, La 1" bande des élytres naît de l’écusson, et se recourbe de la suture en dehors à peu près au premier tiers de la longueur des étuis; une tache s’en sépare vers les côtés. La seconde bande, située après le milieu, se dirige un peu obliquement en dehors et en arrière; elle projette en avant une longue branche, qui (x) C'est le nom qui doit prévaloir comme le plus ancien, si ie nom de Linné s'applique à l'espèce précédente, [Aofe du traducteur]. 148 REVUE LINNÉENNE forme un étroit liseré sutural s'étendant presque jusqu’à la naissance de la première bande. — Long. 6-9 mill. Europe Méridionale et sud de l'Europe Centrale. [ Syn. CI. spinosulus Muls.]| massiliensis L. (1) Obs. — Mulsant mentionne une variété de cette espèce, chez laquelle le corselet est rouge. [var. fulvi- collis Muls|. 1”, — Noir; côtés de la marge basilaire du corselet, écusson, deux taches, une bande oblique et extrémité des élytres, épisternums du médi-et du post-pectus en majeure partie, bord postérieur des premiers segments ventraux, revêétus d’un duvet blanc comme neige. La 1"e tache des élytres est située en arriêre de l’écusson près de la suture et forme une ligne longitudinale raccourcie, dirigée en avant, un peu oblique en dedans; la deuxième se trouve environ au premier tiers des étuis, à égale distance de la suture et du bord latéral, La bande post-médiane, assez droite, est dirigée obliquement en dedans et en avant; elle n’atteint pas la suture. Long. 8-10 mill. Midi de la France, Espagne, Algérie. Pelletieri Lap. H”, — Elytres ornées d'une tache humérale blanche. J. — Noir; une large bande grise transverse, trisinuée en devant, plus ou moins distincte, sur la moitié postérieure du corselet; écusson et son contour, une tache humérale, une petite tache latérale après l'épaule, deux bandes sur les élytres ainsi que le bord apical, majeure partie des épisternums du médi- et du post-pectus côtés du bord postérieur des premiers segments ventraux, révêtus d’un épais duvet blanc, très rarement blanc- jaunâtre. La 1"e bande de chaque étui est une bande longitudinale arquée, qui s'étend de l'écusson jusqu'après le premier tiers de la longueur ; à partir du premier sixième de la-suture, elle se courbe vers le milieu de la largeur des élytres, où elle se termine par une faible dilatation. La seconde bande est transverse et dilatée vers la suture. — Long. 8-12 mill. Europe. [ Syn. CI. plebejus Fab. cordiger Arrag. | figuratus Scop. J’. — Ressemble beaucoup au précédent, mais le contour de l'écusson est dépourvu de duvet blanc, et la fascie post-médiane des élytres est interrompue à la suture. Corselet à fine pubescence grise, offrant une grande tache médiane, émarginée en arrière, et deux taches latérales, dénudées, — Long. 12-14 mill. Balkans, Taurus. nivipictus Kraatz. J”. — Diffère de Cl. figuratus par le corselet plus étroit, par la présence d’une bande blanche interrom- pue au milieu sur le bord postérieur du pronotum, et par le manque de duvet blanc sur le contour de l’'écusson. — Long. 9 mill. Espagne. angusticollis Muls. ÿ. — Caloclytus Fairm. A. — Sur chaque élytre, une tache intra-humérale, une seconde tache contigüe à la suture après l’écusson, une troisième plus petite vers le bord latéral au premier quart environ, deux bandes transversales et une bor- dure apicale, blanches ou jaunes. B. — Noir ou noir-brun; antennes et pattes d’un jaune rougeâtre, massue des cuisses ordinairement obscure, Une strie longitudinale médiane et deux taches latérales sur le corselet, l’écusson, les taches et les bandes des élytres, les épisternums du médi-et du post-pectus, et le bord postérieur du métasternum et des segments ventraux sont parés d’un épais duvet blanc. La première bande transverse de chaque élytre, située à peu près au premier tiers est réduite à une grande tache, émarginée uniquement au côté antérieur. La seconde fascie est falciforme, convexe en devant. Parfois, comme dans la var. Heydeni Stierl. du CZ. arvicola, un épais tomentum d'un gris blanc revêt entièrement les étuis, dont il cache le dessin blanc, — Long. 13-18 Suisse, Autriche, Russie méridionale. [ Syn. Cl. semipunctatus Fab. Stierlini Tourn. | speciosus Schneid. B'’. — Ressemble beaucoup à l'espèce précédente, mais généralement plus grand; corselet plus fortement dilaté arrondi sur les côtés, dépourvu de ligne blanche longitudinale, mais densément revêtu d'un court tomen- tum roux-brun. Le dessin des élytres est jaune; la fascie antérieure, qui n'atteint ni la suture ni le bord externe, n’est pas émarginée; la seconde est plus large, est moins fortement arquée que celle du CI. speciosus. — Long. 16-23 mill, Russie méridionale, Caucase, [Syn. CZ. perspicillum Fisch. pubicollis Lap.] comptus Mannerh. A’, — Noir, antennes et pattes d'un roux-brun. Tête et corselet revétus d'un épais tomentum gris-jaune. Elytres d’un noir foncé, parées de trois bandes transverses communes de tomentum gris-jaune. La 1e fascie après la base se prolongeau milieu vers l’écusson; elle se réunit aussi bien par la suture que par les côtés à la bande suivante, qui est large et échanerée de chaque côté en arrière; la troisième, anté-apicale, est rétrécie vers les côtés. La pubescence gris-jaune du dessous est moins dense que celle du dessus; le ventre est luisant, faible- ment pubescent et les bords postérieurs des segments sout rougeâtres. — Long. 1Q mill. Caucase. |[Syn. CI admirabilis Heyd |] Bartholomaei Motsch. 6. — Cyrtoch'tus Ganglb. Noir; antennes, tibias et tarses d'un jaune rougeàtre, ainsi qu'une partie du bord latéral des étuis. Deux bandes longitudinales sur le front, bord postérieur de la tête, marges du corselet, écusson, trois bandes assez étroites, une courte strie marginale et bord apical des élytres, sommet des épisternum du médi- et du post pectus, bord postérieur du métasternum et des segments ventraux, densément revétus d’un duvét jaune blanchâtre. Le contour jaune du corselet est interrompu au devant de l’écusson, et de chaque côté en dessous. La bande antérieure des élytres est faiblement arquée, et se dirige obliquement du sommet de l'écusson vers le bord latéral. La seconde bande, un peu plus fortement arquée,naît à quelque distance en arrière de l'écusson et se dirige plus obliquement que la première vers le bord latéral qu'elle n’atteint pas. La troisième bande, située après le milieu forme avec sa pareille de l'autre étui un arc convexe en devant. — Long. 11-14 mill. Alpes, Sibérie. capra Germ. R,-P. BELON 1) D'apres M, Pedel fZaune du Bassin de Za Seine) ii faut subitituer le nom plus ancien de ©. Sastor Müller. (Note du traducteur. REVUE LINNÉENNE Enumération d'insectes recueillis en Provence pendant l'hiver 1888-89, Par C. Rey. Hyères (Suite) Lu à la Société Linnéenne de Lyon, le 24 Février, 1800 COLÉOPTÈRES Buprestides, Throscides et Elatérides. — Ces trois familles, comprenant principalement des insectes d’été, ne m'ont donné que Sphe- noptera geminata Ill. et Aphanisticus angustatus Luc.: Throscus elateroides Heer., obtusus Curt. et Duvali Bonv.: l’obtusus affecte plusieurs formes, qui peut-être donneront lieu plus tard à autant d'espèces distinctes ; — Cardiophorus biguttatus OI., exclusi- vement méridional, mais très commun. Téléphorides et Malachides. = Les insectes de ces familles n'étant point encore venus, ne m'ont offert que Malthinus meridianus KR., sur les jeunes pousses de Chêne; — Antholinus maculicollis Luc., en battant les Chénes-Liège, et Haplocnemus jejunus Ksw., sur le Chêne-vert. Ptinides, Anobides, Apatides et Bostry- chides. — Dans ces quatre familles j'aurai à signaler Ptinus germanus F. et irroratus Ksw ; Dry-ophyllus longicollis R. ; Ernobius pruinosus R.; Svnoxylon 6-dentatum OI. ; Thamnurgus varipes Eich., dans les tiges desséchées d'Euphorbia characias ; Hypo- borus ficüs Er., dans le bois mort du Figuier; Lipar-- thrum Genistae Aub., dans les branches mortes du Calycotome spinosa. Ténébrionides. — Stenosis angustata Hbst., Dichillus minutus Sol., Pimelia bipunctata F., Asida Dejeani Sol., Pandarus tristis Ross., Opatrum pu- sillum F., Phaleria cadaverina F., Helops robustus M., dryadophilus M. et Catomus pygmaeus Küst., telles sont les espèces qui se sont offertes à mes recher- ches parmi les Ténebrionides. Pedilides et Anthicides. —- Ces deux petites familles m'ont fourni relativement un assez grand nombre d'espèces méridionales savoir : Trotomma pu- bescens Ksw., Euglenes neglectus Duv. et patricius Ab., celui-ci sur les Pins; Tomoderus compressi- colis Mostch. ; Formicomus pedestris Ross., A nthicus Bremei Laf., humilis Germ.; minutus Laf., hispidus Ross., laeviceps Bdi., tristis Schm., Gencei Laf., ce dernier rare, parmi les Algues; et Ochthenomus tenui- collis Ross. Curculionides. — J'ai recueilli un assez grand nombre d'espèces méridionales appartenant à cette famille intéressante. Telles sont: Bruchus nanus Germ., foveolatus Gy1., murinus Boh. et meleagri- nus Gen.; Apion tubiferum Gyl., sur les Cistes ; Tamaricis Gyl., en battant les Tamarix; semirufum R., sur l'Urtica pilulifera; Capiomonti Wenk., sortant d'une excroissance de la grosseur d'un pois, produite par la piqûre de la femelle et située près du sommet des tiges florifères du Cistus albidus; Pol-- drusus griseo-aeneus Des Goz., sur les Pins; Conia- tus T'amaricis F., sur le Tamarix; Omias concinnus Boh., sous les pierres; Mira suturella Frm., sous les pierres, plus étroit que crassicornis auquel il ressemble beaucoup; Otiorhy-nchus meridionalis Gy1.; gracilis Gyl., d'une forme moins ramassée que ligneus; Lixus turbatus Gyl. et algirus L.; Mag- dalinus exaratus Br., sur le Chène-Liège ; A nthono- ! mus Pruni Desbr., dans les boutons du Prunier épineux; Ælleschus scanicus Pk., sur le Peuplier blanc, dont il attaque les bourgeons; T'ychius cinna- momeus Ksw.; Pachytychius squamosus Gyl1.; Or- chestes irroratus Ksw., sur le Chéne-vert, pubescence plus rouge et plus redressée que celle du pilosus, tache scutellaire généralement moins marquée, etc. ; tricolor Ksw., sur le Chéne-Liège; À calles diocletianus Germ. et variegatus Boh.; Caeliodes Ilicis Bed., sur le Chéne-vert; Cionus Phillyreae Chevr., sur le Phyllyrea_ angustifolia ; Nanophyes transversus Aub., sur le Genévrier Cade: T'amariris Gyl. et palli- dulus Gr., sur le Tamarix; Chevrieri Boh., aussi de Lyon. Cerambycides. Peu de Cérambycides me sont tombés sous la main, si ce n’est: Belodera Genei Arr., sur les branches mortes de Chéne-vert précédem- ment attaquées par le Coroebus bifasciatus ; Herophila tristis L.. aussi aux environs de Lyon, où Gacogne et moi l'avons capturé jadis à Grigny, au pied des Acacias ; Agapanthia Asphodeli Latr., sur lAspho- delus ramosus, dans les tiges desséchées duquel vit la larve. Enumération d'insectes recueillis en Provence pendant l'hiver 1858-89, par C. Rey Hyères (Suite et fin) Lu à la Société Linnéenne de Lyon, le 24 Mars, 1800 COLÉOPTÈRES Chrysomélides. — Je signalerai dans cette fa- mille un certain nombre d'espèces, telles que Crioceris paracenthesis L., sur lAsperge épineuse; Clytra cylindrica Lac., sur le Chéne-vert; Cry-ptocephalus rugicollis et marginellus OI., ce dernier quelquefois du Bugey; Pachnephorus tessellatus Duft., villosus Duf. et cylindricus Lac., dans les marais; Dia oblon- ga BI., sur la grande Bruyère; Chry-somela ameri- cana L., sur le Romarin ; erythromera Luc., Banksi et grossa F.; Chacetocuema chlorophana Duft.,, depressa Boield. et compressa Letzn.; Longitarsus Linnaei Duft., sur le Sy-mphytum tuberosum ; Phyl- lotreta humeralis et varians Fd.; Podagrica dis- cedens Boield, et Malvae Il,, sur les Mauves; Hispa atra var. aptera Mots.; Cassida meridionalis Boh. et oblonga I1., sur l'Atriplex halimus. Coccinellides. — Cette famille ne m'a procuré qu'un petit nombre d'espèces exclusivement méridio- nales, savoir: Coccinella 11-punctata L., de la plage maritime et /y-1cea OI. que je crois distincte de 42-pus- tulata F.; Scymnus sinuatus et nanus R.; Dapsa trimaculata Mots., de la tribu des Sulcicolles de Mul- sant ou Endomychides, aujourd'hui reportée près des Erotylides. HÉMIPTÈRES Hétéroptères. —— Je n'ai rien vu de nouveau en Hémiptères - Hétéroptères. Je signalerai néanmoins les espèces suivantes : /Zolcostethus S HANUSAEL. NS. Sciocoris homalonotus et sulcatus Fieb.; Eysarcoris inconspicuus H. S.; Carpocoris varius F.; Holco- gaster fibulata Germ., sur les Pins; Nezara viridula L., avec sa variété torquata ; — Strobilotoma typhae- cornis F,; Micrelytra fossularum Ross, presque 150 REVUE LINNÉENNE Spin., sur les Tamarix ; Salda nitudula Put., réelle- ment distincte d’opacula Zett.; — Anthocoris Saro- thamni Dougl., aussi des environs de Lyon, distinct par ses antennes entièrement noires; Cardiastethus nazarenus et fasciiventris Garb.; Cryptostemma pu- sillimum. J. Sahl., aussi du midi de la Suède; Mala- cotes Mulsanti Reut , sur le Lavatera Olbia L. Homoptères. -— Les Homoptères m'ont bien moins donné et je n'ai à citer parmi eux que Cixius pinicola Duf, sur les Pins; Eury-sa aequalis et minor R (inéd.) ; Zdiocerus taeniops Fieb. et Grypotes stau- rus Fieb. sur les Pins; PAlepsius intricatus H. S., un des plus fameux sauteurs parmi les Cicadelles; Tettigometra Barani, sous les pierres, etc. C. Rey (Fin). toujours aptère et brachyptère; — Arocatus melano- cephalus F., sous les écorces du Platane et de l'Orme ; Lygaeosoma reticulatum H. S., sous les herbes sèches des marais, très rare à Lyon; Nysius grami- nicola Fieb. et Zschnodemus sabuleti Fall., dans les marais, Henestarislaticeps Curt.et À rtheneis foveolata Spin. parmi les herbes sèches ; Macroplax fasciata H. S., sur les Pins; Geonemus siculus Fieb.; Paro- mius leptopoides Baer., parmi les herbes des marais ; Plinthisus Putoni Horv. et convexus Fieb.; Aoplos- celis bivirgatus Cost., parmi les détritus marins; Hyalochilus ovatulus Cost. ; Beosus erythropterus Br.; Eremecoris fenestratus H.S. et Scolopostethus cognathus Fieb.; Cantacader quadricornis Lep., parmi les détritus, au bord des fossés — Oncocephalus pilicornis H. S., rarement complet; Nabis viridulus LISTE DES COLÉOPTÈRES CAPTUERÉS du 15 Mars au 51 Août 1889, à Lodève (Hérault), par J. Mixsmer Cicindela campestris. Nebria psammodes. » brevicollis. Leistus puncticeps. Calosoma sycophanta. l’rocrustes coriaceus. Carabus auratus. » purpurascens,. » hispanus. 3rachinus explodeus. Dromius linearis. » meridionalis. PBlechrus maurus, Metabletus foveola, Lionychus quadrillum. Apristus subœneus. Lebia cyanocephala. » Turcica. Chlænius velutinus. » vestitus. » nigricornis. » tibialis. Stomis pumicatus. Acinopus tenebrioïdes. Diachromus Germanus. Stenolophus Teutonus. Harpalus sabulicola. » rufibarbis. » v. puncticollis. » ruficornis. » griseus. » æneus. » honestus. » Caspius. » anxius. » serripes. Zabrus gibbus. Amara communis. Feronia cuprea. » Koyi. » v, Concinna. Calathus cisteloïdes. » melanocephalus. Auchomenus albipes. Pristonychus augustatus Di. Patrobus rufipennis. Blemus areolatus. Tachys bistriata. 3embidium 5-striatum. » guttula. » cæruleum, » hypocrita. » nitidulum. » ustulatum, » Andreæ, » decorum. » Dahli. » elongatum. » callosum, » 4-guttatum, » tenellum. Dytiscus marginellus. Acilius sulcatus. Colymbetes coriaiceus, » fuscus. » bipunctatus, » brunneus. » didymus. » biguttatus. Laccophilüs hyalinus. Hydroporus geminus. » minutissimus. » varius. » nigrita. » palustris. » opatrinus. » lepidus. » bicarinatus, Haliplus lineatocollis. » obliquus. Gyrinus bicolor. » natator. Limnebius atomus, Hydrophilus piceus. Hydrobius globulus. Laccobius nigriceps. » alternus. Cryptopleurum atomarium. Cercyon bipustulatum. Cyclonotum Hispanicum. Helophorus nubilus. » griseus. Hydrochus angustatus, Ochthebius exculptus. Hydræna testacea. » carbonaria. » nigrita. » regularis, Rey. Parnus luridus. » lutulentus. » prolifericornis. Potaminus substriatus. Lareynia ænea. Riolus subviolaceus. » cupreus. Elmis Volkmari. » opacus. » Mülleri. Esolus paralielipipedus. » pygmœæus, Limneus troglodytes. Stenelmis consobrinus. Anthrenus pimpinellæ. » varius. Dermestes Frischi. » aurichalceus. » lardarius, Attagenus verbasci. » pellio. » megatoma. Berginus tamaricis. Typhœa fumata. Cryptophagus Scanicus. Atomaria Rhenana, » cognata, » scuntellaris, Ephistemus giobosus. » exiguus. Latridius productus. » nodifer. » transversus. Corticaria pubescens. » fulvipes. Monotoma quadricolis. » longicollis, L'emophlœus ciematidis. Latropus sepicola. Meligethes lumbaris. » fuscus. » æneus, Meligethes viridescens. » Corvinus. » pedicuiarius. Pria dulcamaræ. Anomœæocera pedicularia. Cercus rufilabris. Anthobium anale. Omalium florale, Trogophlœus nitidus. Platistetus morsitans. Stenus guttula, » ater, Pœderus littoralis. » ruficollis. Lathrobium multipunctatum. Leptacinus linearis. Xantholinus punctuiatus. Emus maxillosus. » hirtus. Staphylinus olens. » œthiops. Philonthus æneus. » labilis. » montivagus. » ebeninus. » quisqu'llarius. » nigritulus. » varius. » varlans. Quedius impressus. » fuliginosus, » scintillans. « semiæneus. Homalota paveus, » sericans, » celata, » fung1. Oxypoda opaca. Phlæopora corticalis. Drusilla canaliculata. Aleochara nitida,. Falagria obscura, Olibrus æneus, » bimaculata, » liquidus, » millefoli, » gencinus. Sericoderus lateralis, Sacium pusillum, Silpha tristis. Hister quadrimaculatum. » v. gagates. » carbonarius. » lugubris, » bimaculatus. » x2-striatus. » corvinus. Onthophilus exaratus, » striatus. Scarabæus sacer, » semipunc{atus, » laticollis. Sisyphus Shæfferi. Onthophagus Amyntas. » taurus., » punctatus. » furcatus, » ovalus,. » VACCa » nuchicornis Caccobius Schreberi. Oniticellus flavipes. Aphodius fimetarius. » granarius, » 4-maculatus. » cylindricus. » prodromus. » luridus. » v. gagatses. Oxyomns porcatus. Geotrupes stercorarius. » mutator. Trox scaber. Pentodon punctatus. Oryctes nasicornis. Melolontha vulgaris. Amphimalus ruficornis. Rhizotrogus cicatricosus. Triodonta aquila. Anomala ænea, Phyllopertha horticola. Anisoplia agricola. Hoplia philanthus. » cærulea, Valgus hemipterus. Oxythyrea stictica. Epicometis hirtella, » squalida, Cetonia morio. » aurata. » floricola. » opaca , » affinis. Lucanus cervus, ») … v./capra. Dorcus parallelipipedus. Capnodis tenebrionis. » tenebricosa. Lampra festiva. Anthaxia millefolii. » inculta. » praticola, Coræbus rubi. » graminis. » æneicollis. » amethystinus. Aphanisticus emarginatus. » elongatus. » pusillus. Trachys minuta. » pumila. Elater pomorum. Limonius nigripes. Adrastus limbatus. » pusillus, » humilis. Agriotes pailidulus. » Gallicus. » lineatus. » sputator, » ustulatus, Ctenonychus filiformis. Athous Ecoffeti,. » difformis. » herbigradus, Elodes minuta. Cyphon coarctatus. » pallidulus, Hydrocyphon deflexicollis, Driius flavescens, REVUE LINNÉENNE Lampyris Reichei, » noctiluca. Omalisus suturalis, Telephorus annularis. » fuscus. » lividus, » bicolor. Rhagonycha nigriceps. » femoralis. » nigripes. Maltinus fasciatus, » seriepunctatus, » punctatus, Malachius marginellus. » parilis. » bipustulatus. » viridis. Axinotarsus pullicarius. » marginalis. Antholinus lobatus. Ebzæus thoracicus. Charopus concolor, » pallipes. Colotes maculatus. Dasytes subæneus, »y Calabrus. » niger, » montanus. » flavipes. Pailothrix nobilis. Lobonyx æneus. Apiocnemis pini. Danacæa longiceps. » pallipes. » tomentosa. Trichodes 8-punctatus. » alvearius, » apiarus. Corynetes cæruleus, Ptinus Aubei. » fuscus. » bidens. Anobium striatum. Stenosis intermedia. Blaps mucronata, » similis. » gigas. Asida Jurinei. » sericea. Opatrum sabulosum. Olocrates abbreviatus. Tenebrio molitor. Helops striatus, » dryadophilus. » assimilis. Omophlus lepturoïdes. Mordella fasciata. » aculeata. » subtruncata. » stenidea. Anaspis frontalis. » nigrä. » pulicaria. » thoracica. » Geoffroyi. » ‘flava. » maculata. Scraptia fusca. Leptaleus Rodriguei, Anthicus longipiiis. » instabilis. » antherinus. Notoxus monoceros. » cornutus, Myiabris variabilis, » v. 4-punctata, Lagria hirta. Aedemera barbara, » flavipes. » cœrulea, » atrata. Stenaxis iurida. Spermophagus cardui. Bruchus pisi. » rufimanus. » tristiculus, Bruchus variegatus. » decorus. » varius. » eryngii. » biguttatus. »n picipes. » pygmæus. » ater. Choragus Sheppardi. Chlorophanus viridis. Sitones Cambricus. » sulcifrons. » tibialis. » Regensteinensis. » crinitus, » hispidulus. »y humeralis. » lineatus. » puncticollis. Metallites Iris. Sciaphilus sericeus, Polydrosus impressifrons. » cervinus, Phyllobius betulæ. » pomonsæ,. Peritelus griseus. »” adusticornis. » nigrans. CSS auropunctatus, picipes. Hy ns philantha, Phytonomus meles. » variabilis, » ononidis. » trilineatus. » nigrirostris. Coniatus repandus, Bagoïdes suavis. . Leucosomus ophthalmicus. Cleonus sülcirostris. Megaspis alternans. Larinus scolymi,. » flavesceus, Lixus cribricollis. » spartii. » bicolor. » v. rufitarsis. » Marqueti. Erirhinus festucae. Smicronyx cyaneus, L Cicus, Mecinus pyraster. Pachytychius squamosus,. Tychius lineatus. » argentatus. » squamulatus, » suturalis, » aureolus, » flavicollis. » junceus. »y meliloti. » tibialis. » pusillus. » tomentosus. Miccotrogus cuprifer. » picirostris. Elleschus Scanicus. Lignyodes enucleator. Nanophyes tamaricis. » palidulus, Cionus Olivieri. » thapsüs. Cionus Schænherr1. » hortulanus, » fraxini. Miarus campanul:e. » plantarum, Rhinusa asella. » tetra. Gymnetron pascuorum. » beccabungæ, Apion pomonæ. » ochropus. » carduorum,. onopordi. stoiidum, » hirtum. » nubilus. » jaceae. » vicinum. Ernobius molle. » luteicornis, » maculosus. Oligomerus brunneus. n viciæ. » ursus. (A suivre) Cis hispidus. » nanus, Rhinocyilus v, latirostris. Lyctus impressus. » obscuripes. Lixus Ascanii, LS IS SSL SL SES ELLE EL E LE ET É LE TE La belle variété d'APOLLO du Velebit (Croatie). 12 pièces, qualilé (en cornets). 3 fr. 100 » » » 20 » franco. Port et emballage, contre mandat de poste. (Les petites sommes seront acceptées en timbres poste). En vente chez M. Padewicth, Bureau Entomolo- gique à Gospic (Croalie). M. Padewicth, Bureau Entomologique à Gospic (Croatie). — Fait savoir que l’arrangement des insec- tes recucillis durant ses dernières chasses est terminé et qu'il est en mesure de satisfaire à toutes les de- mandes. Il désire qu'on lui envoie des listes de doubles de Coléoptères à échanger. re I DORA AR COLOR OR ELL OLA LL LA L ALLIER R AE RES R ES LL LL LIL I titi Insekten-Bærse, Central-Organ zur Vermittelung von Angebot, Nachfrase und Tausch. Abonnements- preis in Deutschland und Oesterreich 1 M, in den anderen Laendemn des Weltpostvereins 1, 20 M. — 1 Schilling 2 Pence — Fres. 1, so Redaction: Frankenstein und Wagner. Leip;ig, 1, Augustusplat;. BULLETIN DES ÉCHANGES M. R. GRILAT, /9, rue Rivet, à LYON. — [1 offre en échange les espèces suivantes : Demande des Coléoptères de France Pterostichus impressicollis. Eucnemis capucinus. | Ceutorhynchus smaragdinus. Amara Alpestris. Corymbites quercus. | Nanophyes circumscriptus, Tachinus collaris. Prionocyphon serricornis. | Apion helianthemi Bedei, Xantholinus glaber. Anthocomus terminatus. Tropideres albirostris. Actocharis marina. Platydema violacea. » niveirostris. Deliphrum crenatum, Oplocephala haemorrhoïdalis. » sepicola, Trigonurus Mellyi. Cistela ceramboïdes. : ) maculosus, Batrisus adnexus. Bythinus Fauconneti Fauv. » Bandueri Reit. Faronus Nicaeensis. Scydmaenus myrmecophilus. Choleva brunnea, Plegaderus caesus. Sarrotrium clavicorne. Parnus nitiduius. Hymenoplia Chevroiati. Conopalpus brevicollis. Emenadia fabellata . Bagous biimpressus. Erirrhinus bimaculatus. Tycbius aurcolus, Sibinia fugax. » attalica. » vittata. » phalerata. Ceutorhynchus signatus, Parmena fasciata. E xocentrus adspersus. Toxotus quercus. Strangalia aethiops. » revestita . » nigra, Anoplodera rufipes, Chrysomela duplicata, Orina elongata. 152 REVUE LINNÉENNE mm ANNONCES ANNUELLES : Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi- vement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 4 franc la ligne pleine. En vente, chez M. L. Jacouer, Imprimeur, Rue Ferrandière, 18, Lyon, toutes les années parues de l'Echange (1S85-1880-1887-1888 et 1889), contre l'envoi d'un mandat poste de 9 francs. Chaque année prise séparément 2 francs. # J. Desbrochers des Loges, ruc de Boisdenier, 23, à Tours (Indre-et-Loire). — Envoi sur demande : 1° Prix courant de Coléoptères d'Europe et Cirecà. 25 ) d'Hémiptères > » Dé » de Curculionides exotiques. PL PISIIPI M. Cotte, Victor, prévient les amateurs qu'il vend à des prix modérés des coléoptères et des Lépidop- tères de sa région. _ Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout 60 feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 2$ fr. Pour les demandes s'adresser à M. Ant. Otto, comptoir Minéralogique à Vienne (Autriche), VIIL, Schlosselgasse, 2. - HENRI GUYON Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris M — SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D'INSECTES \ Grand format Vire 29-20-0000 Re 2 50 Grand {ormat caiton/ 20-26-60 tee 2 Petitformat;#26-10b1/2-6 FT ee 1 85 Petitformats019 1/e-6 "PTE CEE CE 1 50 Boites doublés fondsitémesmie Aer EC CCR COTE 2 50 Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur denrande. PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS OV RAGES A DISFOSEKR Par M AGI Rey EE HISTOIRE NATURELLE DES COLÉOPTÈRES DE FRANCE 1860 Altisides par Foudras, 1 vol” in 8°, 384 p . M OC 1862 Mollipennes ir LS Te Jéphoride s) par Mulsant, 1 vol. in $° on Ps 3 3 pl. ‘(éd épuis sée) 1167 45h 1863 Angusticolles (C/érides) et Diversipalpes (Lymexvlouides), VOS Sp2 Die pat Mulsant. 6 » 1865 Fossipèces (Cébrionides) et Brévicolles (Dascillides) ar Rev 1 vol. in 28. L24UP- SODLENREESAGES 1866 Vésiculifères (Malachides) par Rey, 1 vol. in 8°. 306 p. 7 pl. (édition épuisée) . . . . . . . . 12 > 1866 Colligères (Authicides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 187 P. 3 DIN OO EAUE TRS MR ENT AN QES 1867 Scuticolles (Dermestides) par Mulsant, 1 vol. in 8". 186 POIDS NE el TE ER ET GE 1868 Gibbicolles (P#inides) par Rey, 1 vol. in 8°. 22} P- LD lomrenrge-prencerembnnemnnne rpnretee rer niet RO 1#6S Hloricoles (CDasriaes)pariRey: MANVOl nié SSD MONDE CC LORS 1809 Piluliformes (Brrrhides) pasMulsant vol nie Sy PRE NDIR ER ONE EE GE 1871 Lamellicornes (2° éd.) par Mulsant, 1 vol. “ SR aps sh LEE ne 15,2: 188s Palpicornes (2° éd.) par Rey, 1 vol. in 8°. 374 p. 2 pl. - Le > (Paix Dollfus, 1886). 9 » 18S; Essai sur les larves de Coléoptères par Re 1 vol. in 8°. 126 P. 2Epl,.. ne. FAIRE SE BRÉVIPENNES OÙ STAPHYLINIDES 1871 Bolitothdraires par REY, 1 Vol. 1n 85321 D: SUP. - 0. FEU CT COR RENE 1874 Aléocharaires par Rey, 1 velonmStus6stpes pleut CHERE | ECS 1880 Homaliens par Rey, 1 vol. in 8°. 4 30 p. 6 SR n ecro nc 1) 2 1883 Tachyporiens, etc.1par/Rey.,1 vol. in 8295 p..44pl. cut à: . 0 MSNM NPNE LIRE 13834 Mycropéplides, Sténides par Rèy, 1 vol. in 8°. 263 p. 3 pl «1. . . …. . . . - …: . M0 PUNAISES DE FRANCE 1866 Pentatomidesipar(Mulsant, 1 vol. in 8". 365 p.t28plile 2 LR EN DER RE 1870 Coréides, etc. par Mulsant, 1 vol. in 8°. 250 p. qu RRQ Len 10 ei 5 Ne) Ge CPP 1873 Réduvides par Mulsant,r Yollin-6%148 pe pl et NN NE EE 1859 Lygéides par Mulsant, 1 vol. in 8°. 54 p. 5 aete URSS EE OPUSCULES ENTOMOE LOGIQUES S Par Mulsant ; Description de 80 espèces de Coléoptères, 4 biographies, 192 p. 3 pl. 8 Chrysides de France par Abeille de Perrin, 108 p. 2 pl. D CT UNS NN ——— En vente chez l'auteur : M. CI. Rey, 7, place St-Jean, Lron. CERe?] r Lyon. — on Lun et Grav. L. JACQUET, rue Ferrandière, 18. Sixième année. — N° 68 15 Août 1890. L'ÉCHANGE Revue Linnéenne ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE paraissant tous les 15 du mois Cantenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections où objets d'Histoire Naturelle FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d’Entomologie, et de la Société Entomologique de France. CONTINUÉ PAR L. SONTHONNAX F. GUILLEBEAU Ÿ A. LOCARD membre de la Société l'ntomologique de France. Vice-Président de la Société Malacologique de France. ++ ++ C. E. LEPRIEUR CI. REY membre de la Société Entomologique de France, Président de la Société Française d’Entomologie, membre honoraire de la Société d'histoire naturelle membre de la Société Entomologique de France et de Colmar etc. de la Société Linnéenne de Lyon. ER LAS ï Î AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM. Ed. Anpré (de Beaune), D' L. Branc, LL. Dériarp, DessrocHers pes Loces, À. Dugois (de Versailles), L. Girero, R. GrinarT, Valéry Mayer, REDON-NEYRENEUr, J.-B. Renaup, A. Ricue, Ricuarp (de Grenoble), Nisius Roux et A. Vicror (de Grenoble). SOMMAIRE DU NUMÉRO 68 Sur la Respiration de certains Reptiles, par E. Couvreur. Contributions aux Faunes Locales, par le capitaine Xauseu (Suite). Liste des Coleoptères, par G. Mixsuer (Suite cf fin). Rectifications et Informations Entomologiques, par M. Pic. De la Diminution des Oiseaux en France, par L. SoNrnonnax, Catalogue des Coléoptères, par Guirreseau (Suite). ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES r > DRE PE PES es TT Ar S Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet Tout ce que concerne La rédaction, les annonces gratuites et Adresser Les réclamations concernant l'envor du ournai nensegnentents sur Les annonces non suivies d'adresse doit être @ el Le montant des annonces et des abonnements à A1. L. Jacquet, envoyé à 11. L. Sonthonnax, 10, rue d'Alsace, Lyon. | Zprimeur, rue Ferrandière, 18. Lj'ou. NN ————— France, un an, 8 fr. — Union postale, 8, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr, bQ 154 REVUE LINNÉENNE Te oo Prière d'envoyer ies annonces et autres communications avant le 1 du mois. L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange. Ï ; I 8 AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l'année 1890, entrainera l'envoi des n° parus de la même année. COMITÉ. D'ÉTUDES POUR MESSD: —_———— MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MARSEILLE. CoZéoptères exotiques. L. Blanc, D", 33, rue de la Charité, Lyon. A/rnéralogte. Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAY. Æ/y@r0- canthares el Histérides. Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre Amara, Harpalus, Feronia. A. Chobaut, D',à Avianon. Anthicides, Mordellides, Rhipiphorides, Meloïides et Œdemerides. J. Croissandeau, :5, rue du Bourdon blanc, ORLÉANS, Pselaphides et Scydmenides. L. Davy, à FoucÈère par CLers, (M.-et-L). Orniologie. Desbrochers des Loges, 23, rue de Boisdenier, Tours (Indre-et-Loire). Czrculionides d'Europe et circa. L. Dériard, 2, rue du Plat, Lyon. Oyhoptères. L. Gavoy, 5, ës. rue de la Préfecture, CARCASSONNE, (Aude). Zamellicornes. MM. A. Locard, 58, quai de la Charité, Lyon. Aa/acoiogre française, (mollusques terrestres, d'eau douce et marins). J. Minsmer, capitaine au r42° de ligne, à MeNpE (Lozère;. Zongicornes. A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea et Cie, à BUCAREST-FILARETE STRADA VIILOR (Roumanie). Hémiptères, Hétéroptéres. H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. O7/Aoptères et Névroptères. J.-B. Renaud, Curculionides. A. Riche, 11, rue de Penthièvre, Lyon. ÆUvszZes, Géologie. N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Pofanique. A. Sicard, D' à ALBr (Tarn) Cccruellides de France. A. Villot, 5, chemin Malifaud, GRENOBLE. Gordracés, Helmintnes. 21, cours d'Herbouville, Lyon Ont payé leur abonnement pour l’année 1890: M. CuaupeNois, Autun: M. Bover, Autun: M. Mazorier, Caen; M. L. Virrarpe, Lyon. (Les personnes oubliées sont priées de réclamer.) ITS TT TT TS TTTTPTTTTIT TITI TT PTIT PTTTITTSTTTTSTST ETS TTL TÉSITT LIL LS PPLTS PT PLPLL PLIS I LT EPL LES ES IPN OR S Sur- la Cause de L'Arrèt en demi Expiration QUE PRÉSENTENT CERTAINS REPTILES par E. Couvreur, chef des travaux de Physiologie à la Faculté des Sciences. Dans la classe des reptiles, la plupart des sauriens et un certain nombre de boloniens, présentent un rhythme respiratoire tout particulier, caractérisé par une pause en demi-expiration. On admet généralement que cette pause est due à une occlusion de la glotte: nous avons voulu vérifier s’il en est bien toujours aiusi. Nos expériences ont porté sur la Z'estudo græca et le Laucuta viridi qui présentent tous deux le mole de respiration signalé plus haut. 19 Testudo græca. — La respiration enregistrée à l’aide d'une musclière, nous fournit la forme classique en s renouée (S) : mais si l’on enregistre directement par la trachée, on voit le tracé changer de forme d’une manière sensible ; à l'inspiration succède une expira- tion complète, et c’est dans l'inspiration pleine qu'a lieu Ja respiratoire: Ainsi donc lorsqu'on recueille le tracé en deça de la glotte, l'animal ne peut plus rester à demi gonflé et son poumon se vide com- pause plètement de l'air inspiré aussitôt après l'inspiration. On peut montrer par un dispositif spécial, d'une manière très frappante cette influence de la glotte sur la forme du mouvement respiratoire. On sait que chez les Tortues les deux bronches sont fort longues et sont encore distinctes dans le cou ; on peut donc facilement enregistrer à part le tracé de chacun des deux pou- mons, l'un par une musclière, l'autre par une des bronches. Le même mouvement respiratoire donne lieu à deux courbes qui se produisent simultanément : On ne peut donc invoquer dans ce cas le fait que les tracés ont été pris à deux moments différents, et que la couche respiratoire a pu changer de forme sans que la glotte y soit pour rien. Or, dans ce cas, on voit la courbe de la musclière présenter la forme normale et celle de la trachée présenter les modifications signalées plus haut : L'influence de la glotte est ainsi rendue absolument manifeste. Ajoutons encore ce fait pour lever tous les doutes. — On sait que chez les Tortues de terre, les mouve- ments des membres, et en particulier des ceintures sont-prépondérants dans le mécanisme de la respiration. — Or pendant la pause en demi expiration de la res- piration normale, on voit parlois se produire des mou- vement des pattes, et cela sans que le tracé soit modifié en rien : il faut donc qu’une barrière existe pour que les modifications de pression dans l’intérieur du pou- mon ne se trahissent pas à l'extérieur. Cette barrièré, c'est la glotte; en effet si l'on enregistre la respiration par la trachée on voit tous les mouvements des mem- bres retentis sur la courbe respiratoire. En enregis- trant simultanément le mouvement d’un poumon par une musclière, et celui de l'autre par la trachée, on voit nettement quelle différence présentent les deux tracés relativement aux mouvements des membres. — Sur le tracé de la musclière, seuls les mouvements . ed. Ch: REVUE INNCENNE 155 d’ensemble des deux ceintures qui correspondent à des mouvements respiratoires Vrais, font sentir leur influence, alors qu'un léger mouvement d’une seule des pattes produit des fluctuations dans le tracé pris par la bronche. La pause en demi expiration de la T'estuda græca, est donc bien due, comme on l'a supposé, mais sans le démontrer suffisamment, à cette éclosion temporaire de la glotte. 20 Lacerta viridis — La respiration enregistrée à l’aide de la musclière donne le tracé classique, Mais contrairement à ce que nous avons vu chez la Tortue; le tracé obtenu avec la trachée est identique. Il ne peut donc être question ici d’une éclosion de la glotte pour expliquer la forme bizarre de la respiration. Mais des tracés recueillis sur des lézards engourdis, et dont la respiration était très faible nous ont permis de donner une explication du fait. Chez ces animaux en effet la pause a lieu non plus en demi expiration, mais en inspi- ration pleine. Si nous remarquons cette différence dans le tracé suivant que le poumon a été violemment détendu où au contraire modérément, nous conclurons que dans le premier cas, qui est celui de la respiration normale d’un animal éveillé, le poumon aussitôt après l’inspi- ration, revient passivement sur lui même par son élas” ticité propre, ce qui produit un commencement d'expi” ration, expiration qui s'achève ensuite par la contraction active des muscles de l'abdomen, contraction qui seule produit l'expiration dans le deuxième cas. Le mécanisme du rhytme respiratoire du lézard, est donc tout à fait différent de celui du rhytme de la Tortue, bien que ces deux rhytines soient identiques, et nous voyons que l'explication adoptée généralement, peut être vraie dans certains cas, mais ne l’est pas dans tous, Laboratoire de Physiologie générale et comparée de Lyon CONTRIBUTIONS AUX FAUNES LOCALES des régions de l'Est et du Sud-Est le Capitaine Xambeu Rs COLÉOPTÈRES — BRAGHELYTRES 26. My-rmedonia collaris Payk. sous détritus. P. Fin Janvier par M. 27. Myrm. funesta Grav. Le Puy, fin Mars, dans le nid d'une fourmi noire; aussi au Dolaison dans les mêmes conditions, premiers jours d'Avril. 28. Myrm. lugens, Grav. fin Février, sous pierre o , recouvrant un nid de fourmi rousse, bas de Tau- rinya, près Prades. 29. Myrm. canaliculata. Fab. sous pierre, fin Juillet, La Tour-de-Salvagny. 30. Callicerus rigidicollis, Erischs. bords d’un canal d'arrosage, premiers jours d'Avril, Taurinya, 34. lb'obates nigricollis, Payk, sous pierre, fin Avril, Romans, bords de l'Isère; aussi à Joyeuses fin Mai. 32. Chilopora rubicunda, Erichs, premiers jours de Mai, Romans, 33 Chil. longitarsis Erichs. sous détritus. Fin Avril, ferme Chambize, Pont-du-Château. 1 oo 34. Tachyusa umbratica. Erichs. fin Avril, en nombre, bords des mares de la ferme Chambize; aussi à Konigsberg. 85. Tach. exarata. Erichs. près Romans, fin Juin. 36. Tach. concinna Heer. mi-Janvier, sous détri- tus, bords de l'Allier à Pont-du-Château. 87. Tach. balteata, Erichs. la Tour-de-Salvagny, bords du torrent, fin juillet. bords de l'Herbasse, 38. Ox) poda rugatipennis Kraatz. mi-Février, Ambaulla, près Ria, sous pierre; Port-Vendres, mi- Mars, dans le nid d’une petite fourmi brune ; mi-Mars Ria dans le nid d'une fourmi à abdomen noir annelé de blanchâtre; Montélimar, mi-Octobre, bords du Rou- bion, sous tas d'herbes. 39, Oxyp. formosa; Kraatz. premiers jours d'Oc- tobre, bords de l’Herbasse : mi-Octobre, Javiac, près Montélimar, sous champignon. 40. Oxyp. lividipennis, Mannh. mi-Avril sous détritus de l'Allier, P. d. Ch. premiers jours de Novem- bre, St-Chaffrey, près Briançon. 41. Oxyp. alternans Grav. Charance près Gap, maison des bergers, premiers jours de Juin, Puy-des- Murs, P. d. Ch. sous pierre, fin Avril. 42. Oxyp. cuniculina, Erichs. Fin Avril, sous débris de matières végétales, Puy-des-Murs. 43.0xyp. exigua Erichs. Joyeuse, fin Avril. 44. Oxyp. hæmarrhoa, Sahlb. Javiac, prés Ro- mans, fin Mai. 45. Oxypoda annularis. var. pallidula Shal. torrent de la Clarée, près St-Chaffrey, sous champignon en décomposition, fin Octobre. 46. Homalata pygmæa, Grav. mi-Avril, berg, sous pierre. Konigs- 47. Hom. Fungi Grav. mi-Juin à Sarmena, bords du Rhône, sous tas d’herbes; fin Octobre, le Teil, sous fagots colza; fin Décembre, Le Poirier, près Lyon, sous pierre contre laquelle étaient amoncelées des dépouilles de Liparis dispar. 48. Hom. fusca. sous détritus d'un pré. 49. Hom. Sericea Muils. premiers jours d'Avril. Sbal. fin Mars, ferme Chambize, Ambouilla, sous pierre, 50. Hom. inquinula, Erichs. P. du Ch, sous tas de betteraves, fin Avril. 54. Hom. cauta. fin Nove d’Albufera, sous pierre. 52. Hom. œgra, Heer, Balinçon. mi-Février; Sastre, Montélimar, pierre. 53.Hom. souris, embre, Paris, Siège. Parc Ria. sous pierre fin Novembre sous Linderi, grotte de Sirach. Bris. Ria. sous fiente de chauve- fin Février. 54. Hom. trinotata, Kraatz. entrée d'une grotte Ambouilla. Ria. sous pierre, mi-Mai. 55. Hom. triangulum Kraatz. sous excréments de fauve déposés dans un trou en terre, camp de la Valbonne, fin Mai. 56. Hom. Pertyi, Heer, mans, fin Janvier, 57. Hom. sous restes de chien, Ro- luridipennis, Mannh, Pu y-des-Murs, # = + REVUE L INNÉENNE sous pierre, fin Avril, Wals-Lepuy, aux bords d’un pré, fin Aoûtet premiers jours d'Octobre. 58. Hom. umbonota FErichs. fin Mars, camp de P. d. Ch. sous couleuvre; premiers jours de Mai sous cadavre de souris et sous champignon; Javiac, mi- Avril; Ambouilla, sous pierre, premiers jours de Fé- vrier. . LISTES DES COLEÉOPTÈRES CA PTUREÉS du 15 Mars au 51 Août 1889, à Lodève (Hérault), par J. Mixsmer Apion atomarium. | Ceutorhynchus assimilis. » flavimanum, » suturalis. » fuscirostre. » rugulosus. » squamigerum, » pollinarius, » vernaie, » nanus. » œneum, » marginatus. » radiolus. » sulcicollis. » elegantulum, » rugulosus. » immune, » pollinarius, » pubescens. » nanus, » seniculum. » marginatus, » elongatum. » sulcivoiiis. » fulvirostré. » ericæ. » rufirostre. » chlorophanus. » difforme. Orchestes quercus. » lævicolle. » scutellaris. » ononidis, » rufus. » varipes. » v. ferrugineus. » fagi. » ilicis. » assimile. » fagi. » trifolii, » decoratus. » nigritarse, » salicis. » tenue, Orobitis cyaneus, » virens. PBaridius nitens. » platalea, » chloris. » ervi. » chlorizans. Hylastes trifolii. Hypoborus ficus. Tomicus bispinus. Driocætes bicolor. » vorax. Cerambyx heros. » livescerum. » Scopolii. » zneomicans, Rhopalopus clavipes. » violaceum. Hylotrupes bajulus. » malvæ. Hesperophanes nebulosus. » frumentarium. Clytus ornatus. » ononis. » minimum, » pisi, » Capiomonti. R hychites betuleti. » glabromaculatus. » Bacchus. Graailia pygmæa. » æneovirens, Parmena fasciata. » cupreus. Dorcadion molitor. Anthonomus rubi. Acanthoderes varius. » ulmi. Albana m. griseum. » pedicularius. Saperda punctata. » pomorum. Oberea oculata. Phytæcia ephippium, Opsilia viresceus. Balaninus turbatus. » villosus, PU MENUX: Leptura hastata, » ochreatus. » tomentosa. » pytrhoceras. Strangalia bifasciata. Rhinoncus inconspectus. » melanura. Cæliodes quercus. Grammoptera ruficornis. » ruber. Lema cyanella, » subrufus. » melanopa. » géranii, Crioceris 12-punctata,. » exiguus. » asparagi. Ceutorhynchus pyrrhorhynchus Clytra Lacordairei. » terminatus. » pubescens. » troglodytes. » 4-punctata. » frontaiis. » læviuscula, » contractus. » atrafaxvdis, » cochleariae. Cryptocephalus rugicollis. Cryptocephalus macellus. Longitarsus femoralis. » bimaculatus. » lycopi. » bipunctatus. » flavicornis. » imperialis, » ochroleucus, » flavipes. » cerinus, » morœæi, Plectroscelis dentipes. » tetraspilus, » tibialis. » sericeus. | » chrysicollis. » globicollis, Psylliodes chrysocephala. » 6-pustulatus. » napi. » Koyi,. 2 » étais à afinis. » bilineatus, : dulcamaræ. Dibolia timida. » pygmæus. » signaticollis, » occultans. » minutus Apteropeda orbiculata, » ochroleucus Sphæroderma testacea. » gracilis, Argopus brevis, » Hubneri Hispa atra. » labiatus » testacea. » geminus Cassida equestris, Pachybrachys Pradensis. » hexastigma. » lunatus » meridionalis, Stylosomus ilicicoia. Chilocorus renipustulatus. Timarcha tenebricosa. » bipustulatus. » interstitialis Exocomus auritus. Chrysomela staphylea, » 4pustuiatus. » hæmoptera » v. meridionalis, » menthastri, Hyperaspis campestris. » fastuosa, » reppensis, Adonia mutabilis. Lina populi. n Pr Coccinella 7-punctata, » tremuiæ. Gonioctena œgrota. » punctata. Gastrophysa polygoni. D, variabilis. Agelasiica alni. Harmonia 12-pustulata. Malacosoma Lusitanica. » impustulata. Thea 22-punctata, Propyiea 14-pnnctata. » v. conglomerata, Vibidia 12-guttata, Lasia globosa. Piatynaspis villosa, Scymnus frontalis. » Apetzi. Galleruca viburni, » xanthomelæna. ‘Luperus circumfusus. Monolepta erythrocephala. Altica ampelophaga. » oleracea. » montana. Hermæophagus cicatrix, Crepidodera ventralis. p maärginalis. » impressa. » pygmEeus. » transversa, » 4 lunulatus. » aureola, » fasciatus. Podagrica fuscipes. » capitatus. » malvæ. » minimus. » fuscicornis. Rhizobius litura, Batophila aerata. Phyllotreta atra. Nota. — Les centres d'ex- : ROSES ploration les plus importants » punctulata. ; S » procera. dans les environs de Lodève, Aphthona euphorbisæ. ‘ sont: Campestre, les Plants, Longitarsus pulex. Soubèse, Olmet et Soumont. » luridus. » atricillus. » verbasci, (Fin) RÉ SR SR RE RER RAR RL RL RRRAR LRO RRRR ELEC LOLLLLLLLLL EL LL LLL LL LL LL RL RER RER Ra RECTIFICATIONS ET INFORMATIONS Entomologiques Pour le numéro de l'Echange du 15 mars 1800 page 120, au lieu de Truki lire Turki. Un peu plus loin lire: « Pattes, côtés de l'abdomen et dernier arceau rouge orangé, tarses noires ». Pour le numéro du 15 juillet 1880. mon grammoplera Var. griseipes pouvait étre semblable au nigrescens Weis (Dts. 1884 Reitter qui avec sa complaisance habituellé a bien voulu se Pensant que page 423 ), je l'ai envoyé ces jours à M. donner la peine d'éclaircir la question, il résulte de ses informations que mon idée est confirmée et que les deux variétés sont identiques. # Je ne sais pas si l'on connait un certain mode de capture que j'ai employé ces temps pour la Compsidia populnea Lin. Je vais toujours l'indiquer dans l'espoir d'être utile au moins à quelques uns, ceux qui pourraient connaître cette chasse voudront bien ne pas lire ces lignes simplement. La Compsidia populnea, on le sait, se prend sur le tremble où vit sa larve. La présence de cette larve peut se reconnaître ainsi que j'ai pu le constater très facilement à l'extérieur par un renflement de la branche ce qui facilite beaucoup les recherches. En eflet, si l'on veut chasser cette espèce, RU nd Lnns S HA - résolue, LT 2 REVUE LINNÉENNE 157 oo avec succès on a ( mois de mai, Juillet ) qu’à aller visiter lés trembles, chercher les branches attaquées et fendre leurs excroissances pour trouver dedans la larve ou l'insecte parfait. Si l'insecte est sorti, ce que l'on constatera facilement en examinant l’excroissance, en battant la branche perforée ou ses voisines on a encore la chance de pouvoir le recueillir avec la méthode ordinaire, Puisque je suis dans les chasses je profite de l'occa- sion pour recommander à mes collègues de creuser dans les terrains sablonneux, au printemps surtout, des trous en forme d’entonnoir qu'on aura soin d'aller visiter de temps en temps, les matins principalement, au fond on trouve une foule d'insectes de toutes espèces, carabiques surtout, emprisonnés là par la mobilité du sable. C'est ce même procédé, un peu raffiné seulement, qu'emploient souvent les jardiniers pour essayer de détruire les courtilières dans leurs jardins; ils mettent un pot de fleur en terre un peu au dessous du sol de façon à ce que la courtilière en creusant sa galerie « entre deux terres » comme l’on dit, tombe dans ce piège lisse d'où elle ne sortira qu'aidée pour étre écrasée. Je pense que l'on emploierait ce piège avec succés sur les plages au bord de la mer pour les scarites entre autres, insectes plus nocturnes que diurnes que l’on ne rencontre que par hasard courant au soleil sur le sable, aussitôt que j'en trouverai l'occasion je l’essaye- rai personnellement. Avant de terminer cet article je vais signaler deux variétés intéressantes de longicornes, voici ces variétés : Callimus. abdominalis var & nigricollis. — Déjà signalée dans l'Echange ( 15 juillet 1889 ) mais variété assez sérieuse, selon moi, pour que je lui donne un nom, abdomen rouge des & ordinaires, mais corselet entièrement noir. Ste Beaume (Var). Strangalia distigma var. Tenietensis. Elytres entièrement rouges, forme un peu plus allongée que la distigma proprement dite, dessous du corps et pattes comme le type à taches élégantes noires plus ou moins étendues. Teniet-El-Haad (Algérie). M. Prc. De la Dimiaution des Oiseaux en Frante Voilà une question que l’on agite depuis bien des années et qui malheureusement n'est pas prête à étre au contraire elle s'aggrave chaque jour davantage. Il me semble pourtant que si chacun y mettait un peu de bonne volonté on pourrait réagir contre ce mal qui pourra finir par compromettre sérieusement “notre avenir agricole. Les oiseaux sont tous plus ou moins insectivores, les uns le sont exclusivement comme toutes les fauvettes, “les rossignols de murailles, les traquets, les hirondelles, les mésanges, etc., je parle des plus connus; d’autres le sont un peu moins car ils s'adressent aussi aux “ruits de nos vergers et aux graines de nos céréales, comme les merles, les loriots, les étourneaux, les alouettes, etc.; d'autres enfin tout en faisant leur nourriture habituelle de graines diverses n’en détrui- sent pas moins aussi une quantité d'insectes, comme les perdrix, les pinsons ,les moineaux etc. Certains oiseaux sont réputés nuisibles comme les corbeaux, les corneilles, les geais, les étourneaux, aucun pourtant ne mérite pareille injure. Les corbeaux ou plutôt les freux et les corneilles, — car les corbeaux sont très rares dans nos pays, mais on désigne généralement sous ce nom les nombreux freux et corneilles qui nous arrivent en hiver, ces oiseaux dont nous sommes à peu près complètement privés pendant les beaux jours, — rendent de très grands ser- vices dans nos départements du nord où ils nichent, là ils purgent la terre d’un nombre considérable d'in: sectes et de limaces, de plus ils font disparaître toutes les matières animales en décomposition et contribuent par là à nous débarrasser d'émanations dangereuses, mal- heureusement lorsqu'ils nous visitent en hiver, leur nourriture habituelle faisant complètement défaut, ils se rabattent sur nos champs de blé et nous dérobent quelques grains à demi germés qu'ils arrachent du sol, on ne se rend pas compte que pour quelques bonnes graines qu'ils nous enlèvent ils nous débarras. sent aussi de beaucoup de mauvaises. Les étourneaux et les geais sont dans le méme cas ; je crois en somme que l’on peut affirmer que tous les oiseaux sont utiles, et si quelques uns nous causent quelques dépradations passagères, il ne faut pas pous- ser l'égoisme jusqu'à ne leur demander que des servi- ces : tout serviteur a droit à un salaire, et on ne peut pas dire qu'ils soient bien exigeants. En.dehors des services que nous rend cette gent emplumée elle contribue pour une grande partà animer nos jardins et y répandre cette gaieté qui rend nos printemps si agréables. Il semble que tant de qualités devraient trouver grâce devant l’homme, il n'en est rien malheureuse- ment, car avec les moyens de destruction dont celui-ci dispose il paraît prendre plaisir à détruire ce qui lui est le plus utile et ce qui devrait le charmer davantage. Une loi règlemente la chasse et interdit la destruc- tion des nids; c'est très bien, mais ile n'y a pas de surveillance bien efficace. Il y en a très peu, je dirai même qu'il n’y en a pas, du moins pendant la période de clôture ; c'est pourtant pendant cette période que les braconniers et les oiseleurs exercent leur détestable industrie avec le plus d’ardeur, c'est l'époque où ce commerce rapporte le plus; il y a de certains palais qui ne peuvent se passer de gibier en temps prohibé et il faut des oiseaux montés pour orner les chapeaux de nos élégantes. La chasse de la caille se fait avec acharnement aux environs de Lyon pendant une partie de l'été, il n'est pas de village qui ne possède deux ou trois spécialistes plus ou moins renommés, l'écoulement de leurs cap- tures est d'autant plus facile que les arrêtés préfec- 158 … 6 AS ; REVUE LINNÉENNE toraux autorisent la vente des cailles d'Italie, pendant la telle saison. La chasse des rossignols, fauvettes, etc., au moyen de pièges offre de tels avantages paraît-il à ceux qui s'y livrent que l'on ne peut se promener dans Îles bois au printemps sans rencontrer nombre de ces des- tructeurs ne dissimulant pas même leurs engins tant ils sont assurés d’impunité. Que de fois dans mes promenades entomologiques n'ai-je pas eu maille à partir avec ces maraudeurs dont ma présence génait les opérations! Et tout cela pour vendre sur nos marchés de mal- heureux petits oiseaux qui ne tarderont pas d'aller mourir en cage. Puisque la chasse est interdite en été pourquoi tolé- rer la vente d'oiseaux qui manifestemert n'ont pu être pris qu'aux moyens de pièges ou de filets ? J'ai dit plus haut que la loi réglementait la chasse, mais, qu'il me soit permis de donner ici mon avis qui est partagé par de nombreux chasseurs Lyonnais. La chasse, dans notre département, s’ouvre autour du 1e septembre et se clôt les premiers jours de février, néanmoins il est permis : 1° De chasser sur les rivières, fleuves et étangs, les canards, sarcelles, etc. jusqu'à fin mars. 2° Du premier à fin mars, la chasse de la bécasse est autorisée dans les bois. Tout cela est pour le Rhône, sur les bords de la Saône, on chasse, m'a-t-on dit, car les arrêtés préfec- toraux n'en font pas mention, on chasse dis-je le chevalier jusqu'au mois de juillet. Avec toutes ces tolérances on favorise le dépeuple- ment à outrance et à brève échéance de tous nos oiseaux, car depuis quelques années le gibier devient tellement rare que le chasseur pour ne pas rentrer bredouille s'amuse à tirer tout ce qu'il trouve sur son passage, si il ne le tue pas un autre le tue, se dit-il ; gare aux perdrix appariées, aux merles, aux grives, même aux petits oiseaux, car il faut absolument rap- porter quelque chose à la maison. Ne pourrait-on pas fermer la chasse fin janvier et cela complètement, sans y ajouter ce néanmoins qui fait de la chasse un plaisir éminemment nuisible ! Ne devrait-il pas être défendu de tirer des coups de fusil pendant la période d'interdiction, en dehors des étiblis- sements de tir ?— Dans les îles du Rhône aux environs de Lyon, la fusillade dure toute l'année; ce n'est cer- tainement pas dans le but de brûler de la poudre, mais bien dans le but de tirer quelques chevaliers ou quelques pluviers qui abondent sur nos rivages. Ne pourrait-on pas aussi interdire l'usage et même la vente des cannes-fusils, cet engin détestable qui se trouve aujourd'hui entre les mains d'un grand nombre d'oisifs dont le plus grand plaisir est d'aller le diman- che à la campagne estropier, car ils tuent rarement, les petits oiseaux le long des haies ! Enfin pendant la période de la chasse ne devrait-on pas punir ceux qui tuent les chouettes, les hihoux et tous ces oiseaux de nuit si utiles, plutôt que de tolérer l’odieux étalage sur certains portails de nos paysans de la dépouille des oiseaux de ce genre! Les alouettes nous manquent presque complètement depuis quelques années, cela n'a rien de surprenant car dans de certaines localités on en fait des razzias complétes pendant la nuit au moyen de filets ; il serait pourtant facile, sur nos marchés, de reconnaître un oiseau tué au fusil d'un oiseau qu'on a dû étouffer pour le tuer. Dans le département de l'Ain c’est autre chose ; on autorise la chasse de la grive à la pantenne, on en détruit des quantités et quelquefois, ceux qui se livrent à cette chasse, prennent aussi des compagnies entières de perdrix et souvent aussi des bécasses. Pour qu’une loi soit efficace, il faut qu'il n’y ait pas de demi-mesures, la chasse doit être ouverte ou fermée, il ne faut pas pour la satisfaction de quelques gour- mands permettre de tourner la loi par des tolérances qui sont préjudiciables aux intérêts de tous. L. SONTHONNAX CATALOGUE DES COLÉOPTÈRES du Département de l'Ain Par F. Guillebeau (Suite). Anthobium Stephens. 1 robustum Heer. * Nantua. Massif de Portes. 2 florale Graven. Tout l'Ain. 3 atrum Heer. * Beaumont, St-Eloy. 4 minutum Fab. Tout l'Ain. 5 abdominale Grav. * Nantua, Chézery. 6 limbatum Er. * Reculet. 7 scutellare Er. * Nantua, Reculet. 8 torquatum Kraatz. * Reculet. 9 sorbi Gylh. * Haut-Bugey. o obliquum Rey. * Nantua, Reculet. 11 Ophtalmicum Payk. * Tout l'Ain. 12 sordidulum Kraatz. * Nantua, Reculet. 13 sparsum Fauvel. * id. id. 14 macropterum Kraatz. * Reculet, Massif de Portes (Rey). Coryphium Stephens. 1 angusticolle Stephens. * Balan, Bugey (Rey). Habrocerus Erichson. 1 capillaricornis Grav. Tout l'Ain. Hypocyptus Mannerheim. 1 longicornis Payk. Tout l'Ain. 2 læviusculus Mannh. * Le Plantay. 3 ovulum Heer. * id, 4 pulicarius Er. * id, 5 seminulum Er. * id. Conurus Stephens. ilittoreus Lin, Tout l’Ain, REVUE LINNÉENNE 159 id. id. id. id. 2 pubesceus Grav. 3 fusculus Er. 4 pedicularius Grav. 5 bipunctatus Grav. Lamprinus Heer. 1 erythropterus Panz. * Charnoz. 2 saginatus Grav. * Le Plantay. Tachyporus Gravenhorst. obtusus Lin. Tout l’Ain. formosus Math. id. solutus Er. * Le Plantay. chrysomelinus Lin. Tout l’Ain. humerosus Er. id. hypnorum Er. id. scitulus Er. * Le Plantay, Nantua. pusillus Grav. * id. id. brunneus Fab. Tout l'Ain. id, 05 ND = © Œ +7 On Uu1R ruficollis Grav. © Cilea Jacquelin Duval. 1 silphoides Lin. Tout l'Ain. Tachinus Gravenhorst. 1 flavipes Fab. * Sathonnay. rufipennis Gylh. * Reculet, Les Echets (Dr Jacquet). humeralis Grav. , Sathonnay, Nantua. proximus Kraatz. * Nantua, Bugey (Rey). pallipes Grav. * Nantua. palliolatus Kraatz. ” id. bipustulatus Fab. * Le Plantay, Sathonnay, Tré- voux. rufipes de Geer. Tout l’Ain. subterraneus Lin. * St-Eloy, Le Plantay. fimetarius Grav. Bugey. laticollis Grav. * Nantua. marginellus Fab. * Le Plantay, Nantua. collaris Grav. Reculet. Bryocharis Boisduval et Lacordaire. 1 cingulatus Manh. * Le Plantay. 2 analis Payk. * id, Bolitobius Mannerheim. 1 Junulatus Lin, Tout l'Ain. 2 pulchellus Mannh. * Trévoux. (A suivre.) Nota: Les espèces, pour lesquelles aucune localité nest in- diquée, se trouvent dans tout le département. Celles dont la localité est précèdée d’un astérisque * ont été prises par moi. F. G. CPP tt tt tttttttttttitttatitnt M. Flamary. Ecole normale de Mâcon (S-et-L.) offre en nombre: Cicindela germanica, Chlœnius mélanocornis (Dj), Necrodes littoralis, Hister inœ- qualis, Gynopleurus cantharus, Aphodius fossor, A. nitidulus, Copris hispanus, Barynotus mœærens, Par- mena fasciata, Gracilia pygmœæa, Cassida nebulosa. Il échangerait aussi contre des Coléoptères: Lépi- doptères en deux forts volumes, Poissons, un fort volume, par Chenu. PLUSIA BRACTEA. — Offre la chenille à s fr.les 16, d'œufs d'insectes pris dans la nature. L’insecte parfait Framelon, Jura-Bernois (Suisse). L. Mazet, à Ollioules (Var), offre en échange en grand nombre les coléoptères suivants : Anoxia Australis Julodis Onopordi Rhizotrogus pini contre d’autres coléoptères frais et bien déterminés de valeur équivalente, principalement Buprestides et Carabides, envoyer le quantum des desiderata et liste d’oblata. récolte 1980. Chenilles obtenues à J. Guépar-FRey, avec indication pour l'élever. ex-larva à 3 fr. l'ex. S’adresser M. Léon SONTHONNAX, naturatiste, 19, Rue d'Alsace, 19, LYON. —0— Ustensiles pour entomologistes, Conchyliologistes et Botanistes. LE NE Cartons liégés de tous formats pour le rangement des insectes en collections. — Filets pour la chasse des Coléoptères et des Papillons. — Liège, tourbe et agave pour garnir le fond des boîtes. — Pinces courbes et épingles à insectes, etc., etc. — Meubles et casiers pour collections, — Collections ornementales de Coléoptères et de Lépidoptères exotiques. — Collections d’études de tous les ordres d’insectes, — Insectes utiles et insectes nuisibles. — Vente et achat de collections d'histoire naturelle. —CcS<2— Goléoptères Procerus Caucasicus EE CS 4e Cal Cophor a Mariana. 2.0. 2 20 |! Prinobius Myardi . ..:..::: 4140 2 25 Carabus Croaticus SRE CRT ETES z » | Julodis æquinoctialis..... ACC ENE 2 » | Clytra cy lindrica ei nn é 50 TT RATENSSUT CUT eee x 25 | Helops Fabricii .... RSR rue 30 Cry ptocephalus globulicollis Fo 30 RL Cru tzen Lane rene 50 | Héliopates Lusitanicus ..... , 25 — ROSE near 25 = onterstitia lis remet es So |MDichillus/subcostatus ....2..:.71 25 — CHASSUR ARTE er. 25 ER MOTEIVAS USE eee ce 1500 MDIICÆAMIÆEVISAELE MAR Er ere 253 | Adimonia scutellata .,........... 25 Re SIDITCUS Eee cie 2 » | Oxythyrea cinctella ...... HO CE ‘ 30 | Gastropbysa jauthina ............ 25 TRS ee ete MR Later 2 50 | Phyllopertha lineolata ....,...... 20 || LATRONOMEAGINCEAL. 2-5... - ee 25 irrégularis Vte Bucephalus 50 |PMylabris tenebrosa :.....1, 1.1. 60 |MCassidasgibbula 0" See 50 bis MONDES RENE RS LAN ai 40 Scythropus Pethyerritni nr 60 | Lycoperdina succincta ........... 30 Bembidium Aegyptiacum......... 6o | Acalles Diocletianus ...,.,....... 50 | Longi:ornes d'Europe, une centurie Microtyphlus Rialensis (Guillebeau) 3 50 | Criocephalus epibata .....,....... 1 TRES DOCESS sue t ir lee Mess ee à 15 >» Platynus longiventris ............ 40 | Callidium glabratum ............. 50 | Carabiques d'Euroge, deux... 15 » Anthaxia hypomelæna ........... So |MAnoplodera rufipes.:.......-..2. 50 D ce Li. des SUTOFE, QEUX......... 5 Agrilus hyperici.......,......... 20 mA MAN ie ru nur x 30 aUTCUHIONIES » » ) D HACHYS pygDEA.. Le... .....e0 20 | Pogonocherus Perroudi ,,,,....,. 70 160 | REVUE LINNÉENNE à ANNONCES ANNUELLES : Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi- vement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la ligne pleine. _— En vente, chez M. L. Jacouer, Imprimeur, Rue Ferraudière, 18, Lyon, toutes les années parues de l'Echange (1885-1886-1887-1888 et 1889), contre l'envoi d’un mandat poste de 9 francs. Chaque année prise séparément 2 francs. er M. Cotte, Victor, prévient les amateurs qu'il vend à des prix modérés des Coléoptères et des Lépidop- tères de sa région. HENRI GUYON Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D'INSECTES Grand format vitré, 39-26-6 :........ 4... 2 50 Grand formatfcarton, 39-26-6 « 1 2 Peutionmat, 2260 "100)/2 OL ERA AA CEENRE 1 85 Petitiformat,.0=1010)/2-0me rm 1 50 Boîtesidoubles fondsiliemesiEs res ART CARRE AU 2 50 Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande. PARIS —- 54, Rue Chapon, 54 — PARIS Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout 60 feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 2$ fr. Pour les demandes s'adresser à M. Ant. Otto, comptoir Minéralogique à Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2, J. Desbrochers des Loges, rue de Boisdenier, 23, à Tours (Indre-et-Loire). — Envoi sur demande : 1° Prix courant de Coléoptères d'Europe ét Circa: 2° ) d'Hémiptères >» » 7 » de Curculionides exotiques. OUVRAGES A DISPOSER Par M. CI. Rey RE HISTOIRE NATURELLE DES COLÉOPTÈRES DE FRANCE 1S60 Altisides/panFoudras Mons SAIPI NET IT TT RC le KO) 1862 Mollipennes (ZLampyrides, Te éphorides) par Mulsant, 1 vol.in &° 4 31 P, 3 3 pl. éd” épuisée) Tr 15 1863 Angusticolles (C/érides) et Diversipalpes (Lymexylonide s), 1 vol.in 8°. 158 p. 2 pl: par Mulsant, 6 » 1865 Fossipèdes (Cébrionides) et Brévicolles (Dascillides) pasReymwol ins u21Np2s DISC RNGRS > 1866 Vésiculifères (Malachides) par Rey, 1 vol. in 8°. 306 p. 7 pl. (édition épuisée) RE DE te ee [2 1866 Colligères (Awthicides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 187 PR ARRET M Po no eu Co 2 i867 Scuticolles (Dermestides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 186 p. 2 pl. : . . : 4. . : . , : , . t «6% 16081Gibbicolles fP:rudes) par Rey evo Ain ete 2 pe TAlDI RO EER E CN C NTAE 1608 Plornicoles (Des) par REY VON AS SD 00 DIE EME ER 15 > 1869 Piluliformes (Byrrhides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 175 “e io BEC AS eo A MITA ONE 1871 Lamellicornes (2° éd.) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 733 p. 3 pl SAVE LT ES RORERTS ERA 1885 Palpicornes (2° éd.) par Rey, 1 vol. in 8°. 374 p. 2 pl. . x (Prix Dollfus, 1886) 498 1887 Essai sur les larves #e Coléoptères par Rey, 1 vol. in 8°. 126 p. 2P ARTS NE RE TAENE 3 » BRÉV IPENNES OÙ STAPHYLINIDES 18-1aBolitocharaires par Rey, Tavol ne SM ID NS DIE EE CN ET 9 » 1874 Aléocharaires par Rey, 1 vol. in 8°. 565 M 5 PE SLA EC A AUDE L'ATTENTE 1880 Homaliens pamRey, mwol inter 4e op AOMplErte Lens nl MES FRIC RDS AIO 1883 Tachyporiens, etc. par Rey, 1 vol. in 8°. 295 D. 4 pl. RS > ONEUre Us UE ET SE ER 10 >» 1804 Mycropéplides iStéenidesiparRey vol in 1208 DE DM RE 10 » PUNAISES DE FRANCE aobiPentatomides pañiMulsant Savon IS 0 p 2 pl PEN EE EN SU Pa HER SALE 1870 Coréides, etc. par MulSant 21 Vol Min 81250 .p. EMI St eme to RTE LE > 1873 Réduvides par Mulsant, 1 vol. in 8°. 118 Ds 2: pee 208 ee MONS DT LP TS en ie SR ORNRTEEe 1879 Lygéides par Mulsant, r vol. in 8°, s4 p.n … . : CRE ET CHE dt DST RASE OPUSCULES EN TOMOLOGIQUES Par Mulsant 1853 Description de 80 espèces de Coléoptères, 4 biographies, 192 p. 3 pl. . . . . . . . . . . 6 » 181810hrysides de PrancetpasAbellesdé Penn 008 tp eNpl ARR CEE CO RENE om AE — ANNE —— En vente chez l’auteur : M. CI. Rey, 3, place St-Jean, Lron. Lyon. — Imp. Lith. et Grav. L. JACQUET, rue Ferrandière, 18. ES REA TN EP RAA EE PLUS du Ve PRE # #71t5 Sixième année. — N° 69 15 Septembre 1860. L'ÉCHANGE Revue Linnéenne ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE paraissant tous les 15 du mois Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d'Entomologie, et de Ia Société Entomologique de France. CONTINUÉ PAR L. SONTHONNAX F. GUILLEBEAU Ÿ A. LOCARD membre de la Société Entomologique de France. Vice-Président de la Société Malacologique de France. & +R+- ++ CG. E. LEPRIEUR CI. REY membre de la Société Entomologique de France, Président de la Société Française d’Entomologie, membre honoraire de la Société d'histoire naturelle membre de la Société Entomologique de France et de Colmar etc. de la Société Linnéenne de Lyon. AN GAS | à PE AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM. Ed. AnDpré (de Beaune), D' L. Branc, L. Dérrarp, Dessrocers pes Loces, A. Dusois (de Versailles), L. Girero, R. Grirar, Valéry Mayer, REbon-NEYRENEUr, J.-B. RenauD, A. Ricue, RicHarD (de Grenoble), Nisius Roux et A. Vizcor (de Grenoble). ee = SOMMAIRE DU NUMÉRO 69 — 0 — Comptes-rendus de la Séance de la Société Linnéenne de Lyon. Remarques en Passant, par C. Rev. Contributions aux Faunes Locales, par le capitaine Nauseu (Suite) Note sur la Sibinia vittata, Germar, par Grirar Entomologie Agricole, par L. SONTHONNAx. Catalogue des Coléoptères, de l'Ain, par Guiceseau (Suite). "ET AIS + ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet Toul ce que concerne la rédaction, les annonces gratuites el | Adresser Les réclamations concernant l'envor du Tournai À r- Ü . , D Q Q eu c Lenseignentents sur Les annonces non suivies d'adresse doit être © el le montant des annonces et des abonnements à 11, L. Jacquet, D envoyé à A7. L. Sonthonnax, 10, rue d'Alsace, Lyon, | Imprimeur, rue l'errandière, 18. L'on. France, un an, 8 fr. — Union postale, 8, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr. 50 Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 1% du mois. L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange. AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l’année 1800, entraincra l'envoi des n% parus de la même année. COMITÉ D'ÉTUDES POUR 1890. ——— MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MARSEILLE. CoZéoplères exotiques. L. Blanc, D', 53, rue de la Charité, Lyon. A/#néralogre. Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAY. //ydr0- canthares et Histérides. Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre Amara, Harpalus, Feronïia. A. Chobaut, D',à AviGnon. Anfhicides, Mordellides, RAipiphorides, Meloides et Œdemerides. J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon blanc, ORLÉANS, Pselaphides et Scydmenides. L. Davy, à l'ouGÈRE par CLers, (M.-et-L.). Ornithologie. Desbrochers des Loges, 25, rue de Boisdenier, Tours (Indre-et-Loire). Czrculionides d'Europe et cérca. L. Dériard, 2, rue du Plat, Lyon. OrtAoptères. L. Gavoy, 5, bis. rue de la Préfecture, CARCASSONNE, (Aude). Zamellicor nes. MM. A. Locard, 58, quai de la Charité, Lyon. A/aZacoiogie française, (mollusques terrestres, d'eau douce et marins). J. Minsmer, capitaine au 1422 de ligne, à MENDE (Lozère). Longicornes. A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea er Cie, à BUCAREST-FILARETE STRADA VIILOR {Roumanie). Hémiptères, Hétéroptéres. H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. O7/optères el Névroptères. J.-B. Renaud, 21, Curcudlionides. A. Riche, rr, rue de Penthièvre, Lyon. Æossi/es, Géologie. N. Roux, 5, rue l’léney, LyoN. Pofanique. 4 A. Sicard, D' à Azgi (Tarn). Cccenellides de France. A. Villot, 5, chemin Mulifaud, GRENOBLE. Gordiacés, Zleiminthes. cours d'Herbouville, Lyon CSS) Ont payé leur abornement pour l’année 1890: M. G. DegernarD ainé, Limoges. (Les personnes oubliées sont prices de réclamer.) Societé Linnéenne de Eyon Procis-verbal de la séance du 28 avril 1890 Présidence de M' Faure IA séancec est ouverte à 8 heures. M" Couvreur lit, au nom de M' Bataillon, une communication sur l'utilité ou l'inutilité des cor- nes dans la lutte pour l'existence. Pour ‘Mr Ba- taillon ecs appendices sont des ornements, une sorte de parure de noce. Il fait voir aussi que si les cornes sont le plus souvent utiles celles cons- tituent quelques fois aussi un ornement très gê- nant qui peut même devenir la cause de la mort M" Depéret par plusieurs exemples démontre que la cause originelle de cet organe ne peut guè- re non plus être faite par la paléontologie, il cons- tate seulement que les premiers ruminants en étaient dépourvus, cc ne sont que leurs suivants qui ont commencé à en avoir de très petites. D'accord en cela avec M.M le Dr St Lager, Fau- re et Blanc, il conclut qu'il faut se méfier des théories ct. dans des questions aussi complexes, il faut beaucoup Observer avant de rien conclure. Procès-verbal de la séance du 12 mai 1890 Présidence de Mr Riche M. Rey étudie la Famille des Lucanides ct des Scarabæides dont il fait circuler une belle sé- rie sous les yeux de l'assemblée, M" Bataillon revient sur la communication qu'il a fait présenter à la dernière réunion. Il insis- te sur ce point quin’a peut-etre pas cté assez remarqué à son avis, c'est que les cornes sont pour lui bien moins une arme, un moyen de dé- fense, qu'une parure sexuelle, une parure de no- ce dont le caractère lui semble confirmé dans ce sens par ce fait, que la castration unilatérale pro- duit l’atrophie plus ou moins complète d’un coté des cornes de l'animal qui y est soumis. Mr le D' S' Lager, n'est pas de l'avis de MS Bataillon, l'origine des cornes. dit-il, est plus vraisemblablement mécanique; les coups, les frot-« tements en doivent certainement être plutôt lan cause originelle sans que cc soit pourtant une» règle absolue. Un journal de notre ville avait rapporté la pré- tendue découverte aux Grangettes, près Pérouges (Ain), d'ossements fossiles d'un cerf gigantesque dont les bois n'auraient pas eu moins de 42 cen- timètres de tour! M'Cuvier fut vivement miss en éveil, car il crut qu'il s'agissait peut-ctre du Cervus Mégaceras, aussi se rendit-il immédiate= du genre, varie beaucoup pour le dessin. REVUE LINNÉENNE 163 _ ment à l'endroit indiqué où il examina les préten- dus ossements ainsi que l'endroit d'où ils avaient été extraits. Vérification faite, tout se borne à de simples concrétions calcaires appelées en géologie Kinder lehm, enfants ou poupées du Lehm provenant d'un lchm composé de couches alternativement sableu- s2s et argileuses. REMARQUES EN PASSANT par C. Rey nu 7 Lu à la Société Linnéenne de Lyon, le 14 Mars 1800. FAMILLE DES HÉTÉROCÉRIDES Ieterocerus fossor Ksw. — Varie beaucoup pour le dessin. La variété cincticollis R. a les côtés du pro- thorax parés d’une large bordure testacée. — Lyon. Heterocerus femoralis Ksw. — J'ai vu une variété presque entièrement noire et à pubescence pruineuse plus serrée, blanchâtre{maurus R\. — Calvados, 3 ex. — Les échantillons de Corse (corsicus Schauf.) ont le prothorax plus noir et les dessins des élytres plus pâles, plus tranchés et plus flexueux, et constituent au moins une race distincte. Heterocerus lacvigatus Pz. — La plus commune Dans la variété obscurus R. les taches rousses sont peu appa- rentes; dans confinis R., au contraire, elles s'étendent et se réunissent latéralement. Le Zanatus R. a la pubes- cence plus serrée, plus redressée et comme cotonneuse avec les dessins des élytres plus pâles et plus tranchés et la taille généralement moindre; peut-être est-ce Ià une espèce distincte. — Corse. Heterocerus fusculus Ksw.— Je sépare de cette es- .pèce une race remarquable par sa pubescence prui- neuse plus serrée et par ses élytres plus mates et en ma- jeure partie noires (opacus R.) — Lyon, Cctte. Heterocerus pulchellus Ksw. — Suivant l’auteur lui-même, ne serait qu'une variété un peu moindre et plus étroite de fusculus, à couleur générale moins foncée, etc. Angyles Schioedte (Naturhist. Tidsskr., 3° série, : t. IV. p. 166). — Ce genre méconnu, excepté par Schi- oedte et Mulsant, mérite au moins les honneurs d'un sous-genre. Outre les antennes qui ne seraient que de 10 articles, le véritable caractère de cette coupe généri- que consiste dans la structure des plaques du 1° ar- ceau ventral, dont l'arête, au lieu de se terminer au bord apical dudit arceau, remonte intéricurement jus- qu'à la rencontre des hanches postérieures. Je crois devoir présenter ici le tableau des espèces françaises ou -présumées telles, qui rentrent dans ce genre. a. Ponctuation des élytres forte ou assez forte, tein- te plus ou moins brillante (1). b. Aréte interne des plaques ventrales remon- tant en angle obtus. c. Ponctuation des élytres forte, entremélée dans les interstices de points très fins. d. Ponctuation des élytres assez serrée, à interstices plus larges que les points. Taille assez grande.—L'Esterel, Allemagne intermedius Ksw. dd. Ponctuation des élytres plus serrée, à interstices à peine plus larges que les points. Taille moindre, forme ramassée. — Fr. mér., Espagne.... curlus Ros. cc. Ponctuation des élytres assez forte et serrée, sans points dans les interstices. — Alle- magne, Toscane..........hispidulus Ksw. bb. Aréte interne des plaques ventrales remon- tant à angle droit.Forme oblongue. — Lyon. pruinosus Ksw. aa Ponctuation des élytres fine ou très fine (2). e. Elytres assez brillantes, finement ponc- tuées, à interstices eux-mêmes très fine- ment pointillés. f. Aréte interne des plaques ventrales re- montant presque à angle droit. Pro- thorax subparallèle sur le milieu de ses côtés. Elytres obscures, à taches rousses nébuleuses. Taille petite. — Loire-Inféricure....maritimus Guér. ff. Arte interne des plaques ventrales re- montant à angle obtus. g. Picds roux, à cuisses et base des ti- bias plus ou moins rembrunies, Elytres à taches rousses peu tran- chées. Taille petite. — Perpi- BCAN eee de MAT INOTAERSW: gg. Picds entièrement d’un roux testacé. h. ÆElytr'es peu pruineuses, d’un roux de poix, à région su- turale à peine rembrunie, Taille très petite. — St Ra- phaël.........hkumilis R. hh. Ælj-tres moins brillantes, é- videmment pruineuses, noi- res, à dessins pâles et bien tranchés. Taille petite. — Alsace, Suisse sericans Ksw. ce. Elytres mates ou presque mates, très fi- nement, subuniformé- ment ponctuces, à interstices finement chagrinés; flaves, à dessins brunâtres obsolètes. Taille petite. — Lyon..... fiavidus Ross. densément et (A suivre) (1) A cette division appartiennent les Ayg76s senescens, gra- vidus et crinifus de Kiesenwetter, etc... (2) À cette coupe appartiennent encore les Anç/es nanus Gén. et peut-être fzcfus Muls., espèces d'Italie, de Sicile et d'Espagne. REVUE LINNÉENNE REMARQUES EN PASSANT par Rey Lu à la Société Linnéenne de Lyon, le 12 Mai 1800. FAMILLE DES LUCANIDES Lucanus cervus Lin. — Je possède un exemplaire semblable au cervus pour la ponctuation générale, pour la forme et l’armure des mandibules et pour les proportions des articles du funicule des antennes, mais avec la massue de celles-ci composée évidemment de 5 dents de peigne comme chez pentaphyllus, et les deux avant-derniers accidentellement soudés ensemble dans au moins la moitié de leur longueur. Il diffère de l’un et de l’autre par la dent du devant des yeux plus saillante et plus aiguë ; mais cette dent peut varier, ainsi que celle des angles postérieurs du prothorax et celle des épaules. Cette forme constituerait donc un passage entre cervus et pentaphyllus (antennatus R:), — Bois du Pizay, St-Jean-d’Ardière (Rhône\. Platycerus cribratus M. et R. — Bien que la ponc. tuation puisse varier, ce qui a lieu en effet, je persiste à regarder cet insecte comme spécifiquement distinct du caraboides. Il est généralement plus petit, plus parallèle et moins brillant. Le prothorax est un peu plus court, plus rétréci en avant, moins largement re- bordé surtout chez la ®, avec les angles antérieurs moins saillants dans ce même sexe. En outre, il est plus angulé sur les côtés chez le 4, au lieu que c'est le contraire dans la @ .— Bois du Pizay. FAMILLE DES SCARABÉIDES Scarabaeus pius II. —— Cette espèce, commune en Orient, ne semble différer des femelles dégénérées (iner- mis M.) du sacer que par son pygidium plus ponctué. Gymnopleurus Geoffroyi Sulz. — On donne pour caractère à cet insecte d’avoir le 1°" arceau ventral mu- ni sur les flancs d'une carène continuée sur le 2me, ce qui n’est vrai que pour le Z. Chez les Séurmi et cantharus 4, cette même carène existe, mais plus fai- ble et située plus haut que celle du 21e qu'elle ne con- tinue pas. Dans les ® des trois espèces, elle n’est accusée que sur le 2€ arceau. — Quant à l'obtusus Muls., d'après le type, je le crois une variété de Sturmi à dents des tibias et du chaperon usées. Onthophagus À mynthas OI. — La variété subnitidus R., de taille moindre et de teinte plus brillante avec le prothorax plus finement ponctué, semble faire passage à l’'Onthophagus Orcas de Helfer, — Hyères 1 ex. — Chez scrobiculatus Stev., l'épistome est plus densément et plus rugueusement ponctué, avec la su- ture frontale ® réduite à une dent assez forte. — Orient. Onthophagus ruficapillus Br. — Cet insecte qu’on assimile à l'ovatus, pourrait bien en être séparé. Il est un peu plus ramassé et surtout plus brillant, les inters- tices des points étant plus obsolètement chagrinés, Sou- vent le prothorax offre sur son milieu un léger espace lisse, — St-Raphaël, Hyères, Sardaigne, Sicile, Grèce, Tarsous. Aphodius ater D G. — Ainsi que l’ont jugé les au- teurs du dernier catalogue prussien, les Aphodius con- vexus Er. et ascendens Reiche ne me paraissent que des races locales de l’ater, à taille moindre, à teinte plus brillante et à forme plus convexe, etc. Aphodius atramentarius Er. — Cette espèce qu’on réunit au depressus Kugel., m'en paraît assez distincte par sa forme plus convexe, par ses élytres plus fine- ment striées-ponctuées; par la massue des antennes, l'extrémité des palpes maxillaires et la base des tarses d’une couleur plus obscure, — Mt Pilat, Mt Dore. né sésame. Aphodius dalmatinus St. — Suivant le catalogue allemand, cet insecte se rapporterait au cribrarius Br. Quant à celui de Mulsant, il n'est peut-être qu’une forme d’obscurns à teinte plus brillante 4 et à inters- tries à peine plus visiblement pointillés, etc... — Provence, Dalmatie. | | | | Aphodius unicolor OI, — Cet insecte, d’après la des- cription et la figure, répond sans doute au ferrugi- neus de Mulsant, et, dans ce cas, le nom imposé par Olivier devrait prévaloir. Aphodius Sturmi Har. — Cet insecte que Mulsant n’a pas connu, diffère du précédent par sa taille bien moindre, sa forme plus étroite et plus parallèle et sur- tout par sa couleur d’un roux plus pâle. -— Seillans (Var),Miribel, Niévroz près Montluel (Ain). Aphodius lituratus R. — Intermédiaire entre cons- purcatus et melanostictus, il se distingue de ce dernier par une taille moindre, par le milieu du métasternum moins excavé, par les côtés du prothorax plus large- ment testacés, par les interstries des élytres plus fine- ment pointillés, etc... — Nimes. Aphodius hirtellus Lap. — Cct insecte a l'aspect d’une espèce distincte; il est plus convexe et d'une forme plus ramassée que prodromus. — Suisse. Aphodius pectoralis R. — Cette espèce voisine de prodromus et récemment décrite par Guillebeau (Ann. Fr.,1888, Bull. CXC.), se distingue par une forme plus oblongue et plus parallèle et par la plaque métas- ternale 4 fortement ponctuée, etc... — Lyon, Bresse, Beaujolais. Aphodius punctatosulcatus St. — Cette espèce, en- core plus variable que prodromus, a souvent les côtés de l'épistome roux comme dans consputus, ainsi que parfois la marge postérieure du prothorax. La tête est souvent presque entièrement lisse, avec les tubercules frontaux obsolètes (/aeviceps R.) — D'autres fois le devant du front est plus convexe et le bord antérieur de l’épistome plus arrondi (convexifrons R.) — Pyr, OrMETremetr (à suivre). CONTRIBUTIONS AUX FAUNES LOCALES des régions ce l'Est et du Sud-Est le Capitaine Xambeu es COLÉOPTÈRES — BRACHÉLYTRES (Suite) 59. Homalota excavata. Gyll. Ambronis près Ria, sous champignons, mi-octobre; aussi à Javiac (1) par M. mi-mars. {t) Par la suite seront donnés des détails descriptifs des princi- pales localités désignées, DL, Lin RE TE | D 2 165 60. H. angustula, Gyll. fin janvier, Pont-du-Chà- teau sous détritus; aussi mi-Mars Prades, sous écorce pourrie d’un noyer. 614. Z. sordida, Kraatz, fin février, Mas Lacroix près Ria sous détritus; premiers jours d'octobre, Lyon bords du Rhône. 62. H. exilis, Erichs. mi-Avril, Château-Samson près Romans, dans un nid de grosse fourmi brune, en compagnie d'Aœæterius sesquicornis. 63. H. indocilis Heer, premiers jours de Mars, Codalet près Prades, dans un nid de petite fourmi brune; aussi à La Valbonne, mi-juin, sous pierre. 64. H. analis, Grav. mi-janvier, environs de Ria sous pierre; aussi mi-Mai, La Valbonne. 65. H. pavens, Erichs. Mi-avril, Javiac. 66, 11. cuspidata, Erichs. premiers jours de jan- vier Pont-du-Ch. sous écorce noyer; aussi fin octobre au Teil, sous pierre. 67. H. plana, Gyll. derniers jours de janvier P.-d-Ch. sous écorce noyer; aussi fin octobre, St Chaf- frey près Briançon, bords du torrent sous champignons en décomposition. 68. ZI. longicollis, Rey, mi-octobre, pendant le siège de Paris, aussi fin juillet. Le Puy. 69. ZX. acaloïdes, Brès, mi-février sous pierre, Konigsberg. 70. Placusa complanata, Erichs. Mi-octobre, Lan- tilly, sous écorce de pin. 74. Phlæopora major, Erichs. fin Décembre, Chas- sagnon, prés St-Fonds, sous écorce de platane mort, 72. Ph. reptans, Grav. mi-novembre, Lentilly, en battant branche de pin mort. 738. Hy-gronoma dimidiata, Grav. fin avril, mares de Rillieux; fin Décembre Chassagon, sous écorce de platane mort. 74. Oligota pumilio, Kies. fin mars. Ria. 75. O. — atomaria, Erichs. mi-mars, Carveilla, près Ria, en novembre sous pierre. 76. O.— punctulata. Heer, mars Ria et Coubezet 77. O. — pusillima, Grav. mi-février Neysse, près Montélimar sous pierre; premiers jours de décembre Le Poirier près Lyon, sous une pierre adossée contre un châtaignier et sous laquelle étaient amoncelés des exuvia de Liparis dispar. aussi en mars à Ambouilla. 78. Brachida notha, Erichs. fin mars P-du.Ch. ferme El-Bayre, sous détritus; fin avril, Givors, sous fagots; mi-avril St-Nazaire, Drôme, sous pierre. 79. Gyrophœna lœvipennis, Kraatz, P.-du-Ch. premiers jours de mai dans l'intérieur des chambpi- gnons venus sur un tronc d'arbre coupé, avec une va- riété plus noire que le type. 80. Pronomæa rostrata, Erichs, premiers jours de mai, Puy-des-Murs, P.-du-Ch. dans un nid de four- mi rougeûtre. 84. Myllæœna brevicornis, Math. mi-avril, cascade du château de Javiac, sous mousse. 82. M. minuta; Grev, fin octobre aux Chaumières près Wals, Le Puy; mi-novembre, Vernaison, Drôme, sous mousse; ravin de Fillols, Ria, commencement de novembre, sous mousse, 83. M. gracilicornis Fairm, commencement d'avril Château-Samson, Drôme, sous pierre. 84. M. intermedia, Erichs. Javiac, mi-avril; Wals fin avril, sous pierre. 85. M. gracilis, Mathw, Herbasse, Drôme, mi-oc- tobre; Wals, mi-novembre, sous pierre. 86. Dinopsis fuscata, Mathw. mi-avril, sous pierre ferme Hérault en face de Gap. 87. Hypocyptus longicornis, Payk. Lentilly, sous fagots, fin Mars. 88. /1. seminulum, Erichs. fin otobre, sous pierre au bas de Roche Arnaud, Le Puy; Givors, sous fagots de bruyère, fin avril. 89. IlTabrocerus capillaricornis, Grav. Pont-du- Ch. mi-avril, sous betteraves à demi décomposées. 90. Tachinus rufipes, de Geer, Mont-Genévre, sous pierre, bord d’un pré, commencement de novembre. 94. T. palliolatus, Kraatz, pendant tout le mois de mai, P.-du-Ch. ferme Chambize, sous tas d’herbes et betteraves en décomposition. 92. T', fimetarius, Grav, Charance, Gap, maison des bergers, sous pierre. 93. T!. collaris, Grav, Gap, ferme Hérault, sous pierre, mi-avril; Mont-Genêvre, bords d'un pré, sous grosse pierre, mi-octobre. G4. T.. discoideus, Erichs, Bellac, chapelle, sous pierre, fin avril. Ria contre la 95. Cilea silphoides, Linné; Fillols, Ria, commen- cement d'octobre, sous bouses de ruminant, aussi à Bal- inça dans les mêmes conditions. 96. Tachyporus obtusus, Linné, Taurinya-Ria, pendant les mois de janvier, février, par petits groupes, sous pierre. 97. T. formosus, Math. fin décembre, Chassagnon, Lyon, sous écorce platane. 98. T. chrysomelinus, Linné, Le Puy fin octobre, Mont-Genèvre, mi-octobre sur les bords d'un pré; P.- du-Ch. commencement d'avril, sous betteraves demi décomposées. 99. T. hypnorum, Fab. Le Puy, fin septembre, sous pierre au bord d'un ruisseau; fin avril, sous pierre, Puy-des-Murs, Bel-Air, Lyon, mi-Juillet sur fleurs. 409, T'achyporus scitulus, Erichs. Mont-Genèvre mi-octobre, sous pierre, au bord d’un pré; Petit Mon- ceau, Montélimar, commencement de novembre; Ver- naison, Lyon, sous mousse mi-novembre; Balinca-Ria, sous pierre fin janvier, et enfin, pendant ma captivité à l’île d'Oben Werth près Coblentz, mi-mai, sous une pierre qui abritait une fourmilière. AO. Zach. pusillus, Grav. La Valbonne, mi-mai, sous pierre. 402. Tach. brunneus, Fab. Canigou, sous pierre, commencement de novembre; Le Teil sous fagots colza, fin octobre; P.-du-Ch. pierre; environs de Ria, pendant le mois de février et de Mars, sous pierre. commencement d'avril, sous "4 ” Pan T à Pa bc fr PU ce DR Le 007 1 ne * Fe 4 E, LA SRE L'ER Pre APN PU IP VOSRET, : ré ml LE AT Um 166 REVUE LINNÉENNE 403. Conurus littoreus, Lin. mi-avril, Lentilly, sous écorce de pin mort. 404. C. pubescens, Grav. Ria. fin fevrier, sous pierre placée sur un tas d'herbes; ferme El-Bayre, P.-du-Ch. fin Mars, sous détritus d’un pré immergé, dans le tronc pourri d'un peuplier et sous un tas de betteraves enfouies. 105. C. pcdicularius Grav. Mont Rond. Monté- limar sous pierre avec sa variété Lividus Erich, aussi sous pierre à St°-Croix. 406. C. bipunctatus, Grav. sous écorce de saule mort, premiers jours de janvier, Romans, rive droite de l'Isère, près le pont du chemin de fer. NOTE sur la Sibinia vittata, Germar. par R. G. Voici plusieurs années que je prends aux environs de Lyon la Sibinia vittata, sur Silence nutans, où elle n’est pas rare. Comme l'on ne trouvera la description de cette espè- ce dans aucun ouvrage français, js vais en donner son signalement pour que l’on puisse la reconnaître facile- ment. / Longueur 3 1/2 à 3 3/4 millim. -- En ovale oblong régulier. Tout couvert de squamules piliformes; ces squamules dessinent trois bandes blanchâtres, aussi bien sur le prothorax que sur les élytres, l'une média- ne et deux latérales; elles tranchent nettement sur le fond lorsqu'il est foncé, mais dans certaines variétés le fond devenant de plus en plus clair, ces bandes sont moirs nettes. Le rostre est de la longueur de la tête et du protho- rax réunis, à peu près d’égale longueur dans les deux sexes; cylindrique; il est gravé de six stries longitu- dinales ponctuées depuis sa naissance jusqu'à l'insertion des antennes; il est glabre chez la femelle, et chez le mâle il est couvert de quelques poils qui voilent un peu les cannelures, mais les cinq côtes qui les séparent sont toujours bien visibles. J'insiste sur ce caractère de rostre strié que je n'ai retrouvé dans aucune autre espèce du genre. L'on trouvera un bon dessin colorié de cette espèce dans la faune des coléoptères d'Europe d’Ahrensius et Germar. RAC: Entomologie Agricole Le Rhynchites Bacchus, ce joli curculionide qui jusqu'à ce jourétait assez rare dans les collec- tions, tend, parait-il, à se multiplier outre mesu- re et à se classer parmi les espèces éminemment nuisibles; divers agriculteurs du Lyonnais ont eu à se plaindre des dégats causés cette année par ces insectes qui s'attaquent surtout aux pom- miers. Il n'y a malheureusement pas de moyens pratiques pour les détruire, le meilleur serait au moment de la vie active de ces insectes, d'étaler une nappe au dessous des arbres infestés et de frapper ensuite sur les branches avec un baton: le moindre choc suflit pour faire tomber les in- sectes, il est facile alors en relevant la nappe de s'emparer et de détruire tous les insectes tombés. En faisant cette opération le matin alors que les insectes sont un peu engourdis par la frai- cheur de la nuit on pourrait atténuer le mal sinon le détruire. I ne faut pas confondre cet insecte avec le Rhynchites auratus, espèce très commune qui lui ressemble beaucoup et qui vit sur le prunellier : à part la différence d'habitat le premier de ces insectes est reconnaissable par une carène longitudinale noire qui orne la partie supérieure et basilaire du rostre et par une coloration métal- lique d’un rouge cuivreux tirant sur le violet. Le Rhynchites auratus n'a point de carène vi- sible, sa coloration métallique est d'un rouge cuivreux tirant sur le verdâtre; enfin ce dernier est généralement d’une taille plus forte. ES: On nous annonce l'apparition d'un nouveau journal entomologique parisien : Le Coléoptériste, sous la direction de M. G. Cheron; nous en- voyons toutes nos sympathies à notre nouveau confrère. LS: CATALOGUE DES COLÉOPTÈRES du Déparlement de l'Ain Par F. Guillebeau (Suite). 3 trinotatus Er. Tout l'Ain. 4 exoletus Er. id. 5 pygmœus Fab. id. Bryoporus Kraatz. 1 cernuus Grav. * Le Plantay. DÉRUUISIE TN id. Mycetoporus Mannerheim. 1 splendens Marsham. * Meximieux. 2 longulus Manh. Tout l'Ain. 3 nanus Er. * Le Plantay. 4 niger Fairm. et Lab. * Nantua, Bugey (Rey). 5 angularis Rey. * Le Plantay. 6 Reichei Pand. * St-Nizier-le- Désert. 7 forticornis Fauvel, * Balan. 8 pronus Er. * Le Plantay, Charnoz. Ischnosoma Thomson. 1 splendida Grav. Tout l'Ain. Tricophyus Mannerheim. 1 pilicornis Gylh. * Reculet. Dinarda Mannerheim. 1 Marekeli Kiesenwetter. Le Plantay, (Rey). 2 dentata Grav. * Le Plantay, Villebois. (Rey). RS EN ed à à d , PPS ER AN VA CR TEY *; REVUE LINNÉENNE 167 Dinopsis Matthews. 7 pusillima Grav. * id. 1 fuscatus Math. * Le Plantay (Rey). | Homoeusa Kraatz. Millaena Erichson. 1 acuminata Maerkel. * Bugey, Le Plantay, (Rey). 1 brevicornis Math. Tout l'Ain. Aleochara Gravenhorst. 2 dubia Grav. * Le Plantay. 1 lata Grav. * Le Plantay. 3 minuta Grav. * id. Villebois. 2 fuscipes Fab. Tout l'Ain. 4 elongata Math. Le Plantay, (Rey). 3 rufipennis Er. id. 5 intermedia Er. * Le Plantay, Villebois. 4 brevipennis Grav. * Le Plantay. G infuscata Kraatz, * id. id. 5 spissicornis Er. * Trévoux, Charnoz. 7 minima Kraatz. « id. id. Baryodma Thomson. Hygronoma Erichson. » 3 » de Curculionides exotiques. OUVRAGES A DISPOSER -Par M. CI. Rey LCR 0 ——"T? HISTOIRE NATURELLE DES COLÉOPTÈRES DE FRANCE RS RSA Rd dd D né dde pégnne «il die 20 5 RE NÉ go ds 1860 Altisides par Foudras, 1 vol: in 8°, 384 p . \ 10 1862 Mollipennes (Lampyrides, Téléphorides) par Mulsant, I vol. in ge 43 1 °p, 3 3 pl. éd” épuisée) Lee 1863 Angusticolles (Clérides) et Diversipalpes (Lrme xrlonide s), 1 vol. in 8°. 158 p. 2 pl. par Mulsant, 6 > 1865 Fossipèdes (Cébrionides) et Brévicolles (Dascillides) par. Rey vol. ïn8?, 124 p.85 Fls 6 » 1866 Vésiculifères (Malachides) par Rey, 1 vol. in 8°. 306 p. 7 pl. (édition épuisée) . ; 12 > 1866 Colligères (Authicides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. MO Or 1807 Scuticolles (Dermestides) par Mulsant, 1 vol. in ge, 130 P. DIN: 1868 Gibbicolles (Pfinides) par Rey, 1 vol. in 8°. 22} P DA BD 1868 Floricoles (Dasrtides) par Rey, 1 vol. in 8°. 315 p. 19 pl. 1860 Piluliformes (Byrrhides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 175 De M 1871 Lamellicornes (2° éd.) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 733 p. 3 pl SSL ; 1885 Palpicornes (2° éd.) par Rey, 1 vol. in 8°. 374 p. 2 pk . ET (Prix Dolifus, 1886). : 1887 Essai sur les larves de Coléoptères par Rey, 1 vol. in 8°. 1 26 P. 2 HDI BRÉVIPENNES OÙ STAPHYLINIDES HE D © nur DO v 1871r Bolitocharaïires par Rey, 1 Vol MTMe RS TED SA DIE EEE RER EN NE RON 74-Aléochäraires par Reyérivol.-Hns82s6s8 pres DIE EC UE RE SE Te ER PTE RE 1880 Homaliens par Rey, 1 vol Mmes 0 po pl RES 1883 TaGhyporiens elcspar Rey MBVOl MNT 20 ID deb EME EEE PNR RO 188 Mycropéplides, Sténides/partRey, tro inter ebs pi RERRNe EM IDE PUNAISES DE FRANCE 1806 Pentatomides par Mulsant, 1 vol. in 8°. 305 PAL pon EAUX State ges DURS RON EME 1870 Coréides, etc. par Mulsant, 1 vol. in 8°. 250 ES 2 Rés ANRT PORTE DR PRIS M SR ce 7j 1373 Réduvides par Mulsant, 1 vol. in 8°. +: D. FPE D te Denis cree on SR Monte NT Se 2 ST ES EI LEE 1879 Lygéides par Mulsant, 1 vol. in 8°. 54 p. L RP ont Ce 2 OPUSCU LESAE NTOMOL OGIQUES Par Mulsant 1853; Description de 80 espèces de Coléoptères, 4 biographies, 192 p. 3 pl. G » 1878 Chrysides de France par Abeille de Perrin, 108 p: 2pl. . . à «À 4 » AN —_—_—— En vente chez l’auteur : M. CI. Rey, 7, place St-Jean, Lyon. re Lyon. — Imp. Lith. et Grav. L. JAcQuET, rue Ferrandière, 18. sis Se CU TNT L ae é ÈS ce DE CN Or | 37105 Sixième année. — N° 70 15 Octobre 1890. ot L'ÉCHANGE Revue Linnéenne ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE paraissant tous les 15 du mois Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d’Entomologie, et de la Société Entomologique de France. CONTINUÉ PAR L. SONTHONNAX F. GUILLEBEAU és A. LOCARD membre de la Société Entomologique de France. Vice-Président de la Société Malacologique de France. ++ ++ CG. E. LEPRIEUR CI. REY membre de la Société Entomologique de France, Président de la Société Française d’Entomologie, membre honoraire de la Société d'histoire naturelle membre de la Société Entomologique de France et de Colmar etc. de la Société Linnéenne de Lyon. F À se AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM. Ed. Axpré (de Beaune), D' L. Braxc, [. Dériarn, DEsBRocHERS Des Loces, A. Dupois (de Versailles), L. Girerp, KR. Griar, Valéry Mayer, REDON-NEYRENEUr, J.-B. Renaup, A. Ricue, Ricrarp (de Grenoble), Nisius Roux et A. Vizror (de Grenoble). eZ SOMMAIRE DU NUMÉRO 70 Comptes-rendus des Séances de la Société Linnéenne de Lyon. Remarques en Passant, par C. Rey. De la sensibilité des plantes aux terrains, par le D' L. BLaxc. Contributions aux Faunes Locales, par le capitaine Xamseu (Suite). ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet Tout ce que concerne la rédaction, les annonces gratuites et | Adresser les réclamations concernant l'envor du ÿournal . VIT III )2 7e : NS s RU à £ dnsergrements sur les annonces non suivies d'adresse doit être & el ie montant des annonces et des abonnements à 1, L. Facquet, uvoye à AI. L. Sonthonnax, 10, rue d'Alsace, Lyon. | Zmprèmeur, rue Ferrandière, 18. Lion. ———ANNN— France, un an, 8 fr. — Union postale, 3, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr, 50 170 Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 1€ REVUE LINNÉEN? du mois. —_—_— L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange. AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l’année 1800, entrainera l'envoi des n°% parus de la même année. COMITÉ D'ÉTUDES POUR'1890. a ——— MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MArsxLLE. CoZoplères cxotiques. L. Blanc, D", 55, rue de la Charité, Lyon. A//néralogie. Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAY. Z/dr0- canthares el Histérides. Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre Amara, Harpalus, Feronïa. A. Chobaut, D',à AVIGNON. Anthicides, Rhipiphorides, AMleloides et Œdemerides. J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon bianc, ORLÉANS, Pselaphides et Scydmenides. L. Davy, à FOuGÈRE par CLxrs, (M.-et-L.). Orrithologre. Desbrochers des Loges, 23, rue de Does Tours (Indre-et-Loire). Czrc -ubonides d'Europe et circa. L. Dériard, 2, rue du Plat, Lyon. Orfhoptères. L. Gavoy, 5, &is. rue de la Préfecture, CARCASSONNE, (Aude). Zamellicornes. Mordellides, ces MM. A. Locard, 58, quai de la Charité, Lyon. A/aZacoiogte française, (mollusques terrestres, d'eau douce et marins). J. Minsmer, capitaine au 42e de ligne, à MENDE (Lozère). Longicornes. A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea er Cie, à BUCAREST-FILARETE STRADA VIILOR (Roumanie). Hémiptères, Hetéroptéres. H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. OrfAuptères et Névroptères. J.-B. Renaud, 21, cours d'Herbouville, Lyon Curculionides. A. Riche, rr, rue de Penthièvre, Lyon. Æwssies, Géologue. N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Botanique. A. Sicard, D' à Azur (Tarn) Cccénellides de Trance. A. Villot, 5, chemin Malifaud, GRENOBLE. Gor dracés, ÆHelminthes. AVIS À partir du 3 Novembre, M. L. Jacquet, imprimeur, fera recouvrer par la poste le montant de l'abonnement pour 1800. Prière à MM. les abonnés en retard d'envoyer leur abonnement avant cette époque pour éviter les frais de recouvrement. PLIS SSI III Société Linnéenne de Lyon ernrae. nr Procès-verbal de la séance du 9 juin 1890 Présidence de Mr Faure À propos du Procès-verbal, M. Depéret dit que les Kinder Lchm de Pérouges n'ont pas été trouvés dans le lehm, comme l'a cru M. Cuvier. mais dans des sables ferrugineux, sables de Tré- voux, situés au-dessus des tufs avec lesquels ils sont liés intimement et arrivent même à se con- fondre. M. le D' Hagenmüller, présenté dans une précédente séance par MM. Locard et Depéret est reçu membre de la Compagnie. M° Depéret donne lecture de la note qu'il a faite en réponse au travail de M. Cuvier. sur le tunnel de Collonges, note qu'il destine aux An- nales. M. Cuvier offre à la Société, si elle veut le publier, un dessin représentant un bois de renne fossile trouvé dans la tranchée du chemin de fer à St-Clair. L'assemblée accepte l'offre de M. Cuvier. M. Rey annonce la mort récente de M. Louis Reiche, un des doyens des entomologistes pari- siens, ancien président de la Société entomologi- que de l'rance et qui laisse un nom célèbre ainsi que plusieurs travaux intéressants. M. Rey au nom du R.P.M.J. Belon, dépose 4} un ouvrage de cet auteur ayant pour titre: Con- tributions à l'étude du genre Anoplomerus, famille des Cérambycides ; ce manuscrit est renvoyé au Comité de publication, ainsi que celui que dépose ensuite M. Bataillon sur l'Etude de la cinèse nu- cléolaire dans l'histologie chez les Amphibiens. M. Rey lit quelques notes ayant pour objet la description d’hémiptères nouveaux ou peu connus. Procis-verbal de la séance du 28 juillet 1890 Présidence de MrSt-Lager M. Locard rend compte du travail qu'il a fait pour le voläme de 1801 sur la faune malacologi- que découverte par M. Mermier à la Baume d'Ostun (Drôme, limite de l'Isère), dans des tufs dont les recherches stratigraphiques de ce dernier ainsi que le faciès des coquilles rencontrées per-« mettent d'évaluer très surement l’âge. La caractéristique de cette faune est d'être abso-« lument et seulement terrestre. Une seule espèce Succinca parvula semble, par le genre auquel elles appartient, faire exception à cette règle, mais l'é-= tude des mœurs de cet animal nous le font voir aujourd'hui vivant loin des cours d'eau et il n'y a pas de raison pour qu'ilen fut autrement à Les espè- ces typiques et nouvelles que M. Locard a eu às l'époque de la constitution de ces tufs. y déterminer, sont l'Helix Depereti dédiée par l’auteur à notre savant collègue et vice-président REVUE LINNÉENNE voisine de A. nemoralis, mais beaucoup plus “grosse et d'un galbe un peu différent; puis en- suite vient un Conulus plus gros de 4 ou 5 fois que ceux qui vivent actuellement, Conulus Mermieri du nom de l’auteur de la découverte. L'absence de À. aspersa, forme algérienne ou tout au moins italienne, introduite depuis une époque relative- ment récente dans nos régions, permet, avec ces formes nouvelles et aujourd'hui éteintes. de con- clure à une certaine ancienneté de ces couches, à l'époque quaternaire. L'absence également de H. pomatia qui n'a été trouvée fossile que dans les tufs de Cannstadt, mais qui est signalée à l'é- poque romaine, vient confirmer cette opinion. Les espèces qui dominent appartiennent au genre Hyalinia et par leur grosseur, en particulier Æ. nitens, font supposer un milieu plus chaud et plus humide que l'actuel, qui, ajouté à l'idée quater- naire précédemment déduite, permet de préciser par époque post-glaciaire. M. le D' St-Lager donne quelques détails sur la flore ou les débris de flore qu'a ézalement découverts M. Mermier: il lui a semblé recon- naître un scolopendre et peut-être des feuilles d'érable. Ces objets ont du reste été soumis à M. de Saporta pour une étude plus approfondie. Pour déterminer aussi exactement que pos- sible la position stratigraphique de ce tuf, M. Mermier fait une étude géologique sommaire de la région avoisinante et énumère brièvement la série des couches qui apparaissent à la surface du sol. Ce sont: Les calcaires marneux Néocomiens. L'Urgonien coralligène. Les sables bigarrés Cénomaniens. Une série de couches lacustres contenant Potamides Lamarcki et Helix Ramondi et appar- tenant au Zongrien ct à l'Aquitanien. Puis la mollasse marine Æelvétienne inférieure » fossilifère. Il montre toutes ces formations fortement redressées, brisées, ravinées et recouvertes sur certains points par des lambeaux d'alluvions matteignant diflérents niveaux au-dessus du fond de la vallée actuelle. M. Mermier distingue dans ces diverses “nappes alluviales des représentants de trois âges “différents. 1° Les alluvions du Pliocène supérieur. 20 » du Quaternaire préglaciaire 30 » » post-glaciaire | Ce sont les alluvions préglaciaires qui ser- “vent de substratum aux tufs au Château de la Baume et fixent une limite inférieure à l’âge de ces derniers. Mais là se borne le rôle de la stra- “tigraphie. Du reste la détermination plus rigou- “rcuse de l'âge de ces tufs n'a pu ètre obtenue Æ À Ë 2 ; É “que grace aux observations paléontologiques faites par M. Locard. REMARQUES EN PASSANT par CG. Rey nn Lu à la société Linnéenne de Lyon, le 23 juin 1890 MST R SCARABÉIDES (Suite) Rhyssemus germanus Lin, — Une variété, de taille “plus forte, a les interstries des élytres à peine granulés (obsoletus R). — Provence, Algérie. - Rhyssemus Godarti M. — Sije ne me trompe, cette espèce doit se rapporter au plicatus de Germar, et alors ce dernier nom doit prévaloir. Psammodius plicicollis Er. — D'après les descrip- tions et aussi d’après quelques types entrevus, on doit peut-être réunir à cette espèce les insculptus de Küster et les accentifer et scutellaris de Mulsant. Geotrypes Latr. — Les différents genres Trypoco- pris, Silotrypes et Thorectes, détachés par Mulsant du genre Geotrypes, méritent à peine d’être conservés comme sous-genres; car certaines espèces, étrangères à la France, ne sauraient y trouver place, offrant un des caractères signalés sans présenter l’autre. Trox hispidus Laich. — Le Trox mixtus Mulsant n'est qu’une variété à tubercules épatés. — Tarsous (Orient). Pachypus Candidae Petagn. — Ainsi que l'a jugé Mulsant ce nom doit prévaloir, puisque Olivier, dans sa description de Melolontha cornuta (1789), a reconnu lui-même dans son insecte le Scarabaeus Candidae de Petagna 1787) (1). Melolontha albida Muls. — Est peut-être une variété de Melolontha vulgaris Lin. à pubescence plus fraîche et à pygidium moins longuement prolongé. Genre Amphimallus Latr. — Ce genre ne doit pas être rigoureusement retranché du genre Rhizotrogus. Si les espèces qui le composent, ne comptent que 9 articles aux antennes, c'est que le funicule de celles-ci a souvent ses articles plus ou moins soudés entre eux. Rhiçotrogus marginipes Muls. — La ® de cette espèce n’a souvent que O articles aux antennes, ce qui vient confirmer l'observation précédente. Homaloplia ruricola F. — Cet insecte varie énor- mément. Mulsant dit « Ælytres glabres » ce qui n’a lieu que chez des sujets épilés, et Erichson ajoute griseo-hirtella, au lieu que les soies sont le plus souvent noires. Hymenoplia strigosa Ul. — Mulsant donne cette espèce comme française; je ne l'ai jamais vue, ni reçue que d’Espagne. Anomala vitis F. — Cet insecte est commun ‘ dans le midi sur le Tamarix. J’en ai capturé un exemplaire à Ste- Foy-lès-Lyon, sur une feuille de vigne. Anomala oblonga Er. — D'après les caractères indiqués, cette espèce ne me paraît qu’une variété de l'aenea DG. Elle varie même davantage, à moins que je n'aie pas vu la véritable oblonga. Anisophia villosa Goez. — Mulsant a eu tort de substituer le nom de villica à celui de vilosa, parce qu'il existe une villosa de Faldermann; mais c'est ce dernier qui doit être remplacé comme postérieur à celui de Goeze; aussi Reitter l’a-t-il appelé Faldermanni, ce qui lève toute équivoque. Anisophia tempestiva Er. — Dans sa 2° édition, Mulsant s'étant revu et corrigé, il n'y a plus lieu de citer, dans les catalogues, austriaca Mulsant, la 1° édition devant être regardée comme non avenue. — Cette espèce varie beaucoup, et la variété connexa Muls. rappelle tout-à-fait les dessins de la cyafhigera Scop. --Je détache de tempestiva, sous le nom de meridiana, une variété dont les élytres, un peu moins convexes, ont les côtes plus accusées et les dessins noirs, au contraire, plus nébuleux, moins tranchés. — Hyères, plusieurs exemplaires. (r) Les figures données par l'un et l'autre de ces auteurs ne laissent aucun doute sur l'identité de l'espèce, Ce qui a pu induire en erreur les auteurs allemands, c'est que l'édifio nova des Insectes des Calabres de Petagna est de 1808, au lieu que la première est de 1787, 172 REVUE LINNÉENNE Hoplia farinosa Lin. — Une variété, à élytres grises, a le dessous du corps moins éclatant et le pygi- dium d’un gris bleuâtre tout-à-fait mat (griseola R.) — Zermatt (Suisse), 6 exemplaires. Hoplia floralis OI. — On fait de cet insecte un synonyme de brunnipes Bon.; mais la description et la figure ne sauraient lui convenir. Les pieds sont noirs et la forme est plus oblongue, etc.; c’est pour moi une variété de philanthus Füssl. Cetonia obscura And. — Cette espèce qu'on réunit à floricola Hbst., pourrait bien en être distincte. Elle est d’un bronzé plus obscur et un peu plus rétrécie, en arrière. Les élytres, généralement plus lisses sur la région scutellaire, sont moins tachées de blanc et le pygidium est toujours immaculé. La lame mésoster- nale est un peu plus large, le ventre plus lisse en son milieu, avec les trochanters postérieurs moins ponctués, La couleur du dessous du corps moins violacée, ne diffère guère de celle de dessus, etc. (A suivre) REMARQUES EN PASSANT par C. Rey hs Lu à la Société Linnéenne de Lyon, le 11 Août 1890. FAMIELE DES BUPRESMDES Cette intéressante famille se compose d'insectes vul- gairement surnommés Richards à cause de l’éclat et de la beauté de leur robe. D'abord élaborée par Eschscholz (1833), enlevé trop jeune à la science; peu après par Laporte de Castelnau et Gory qui en ont donné (1835-41) une bonne et magnifique iconographie, ensuite par Kiesenwetter (1857) en ce qui concerne les espèces d'Allemagne, et par Thomson (1864) pour celles de Scandinavie, elle a été enfin étudiée et traitée d'une manière plus étendue par l'abbé de Marseul, dans l'Abeille (1865). Je n'aurai donc que peu d'’obser- vations à faire sur les insectes de cette famille. Genre Acmaeodera Eschs. — A mon avis, suivant les anciennes classifications, ce genre doit suivre immé- diatement le genre Julodis. En effet par leur forme épaisse et cylindrique, par leur corps recouvert d’une pubescence pâle souvent hérissée ou cotonneuse, les insectes qu'il renferme, ont tout-à-fait l'aspect de petits Julodis. Acmaeodera 6-pustulata Lap. — Quelquefois les élytres n’offrent que 4 taches au lieu de 6, plus rare- ment que 2 |bipunctata Ol.). A cmaeodera taeniata F. — Les bandes transversales des élytres sont parfois interrompues, d'autres fois réduites à une seule (unifasciata R), plus rarement nulles (Airsutula Lap.). Ptosima flavoguttata I. — Le nombre des ta hes du dessus du corps varie de 6 à 11. Les 4 en sont dépourvus sur la tête et le prothorax. Genre Buprestis Lin. — Ainsi que l'a judicieuse- ment discuté l'abbé de Marseul, le nom linnéen de Buprestis, connu de toute antiquité, avait fini, après plus'eurs démembrements et additions, par disparaître complètement, comme cela arrive souvent. Il était juste de le rétablir, mais les auteurs ont varié sur la question de savoir à quel genre il fallait le conserver. Kiesen- wetter l’applique aux Capnodis et genres voisins, les catalogues de Munich et de Berlin aux Axcylochira, Thomson et de Marseul au genre Chalcophora. C’est à ce dernier avis que je me range, Buprestis mariana Lin. — J'ai vu un exemplaire d à dessous du corps d'un bronzé obscur, à sillons du prosternum plus profonds et plus laineux, à plaques chagrinées des côtés du ventre plus étendues, etc. Par la couleur il semble conduire au detrita, mais la scul- pture du dessus est celle de mariana (var.intermedia R). — Corse. Buprestis stigmatica Sch. — Chez le Buprestis 4- notata KI, la taille est généralement moindre et la couleur plus où moins verte. L’écusson est très petit, globuleux au lieu que dans le type, il est parfois trans- verse, tronqué ou subéchancré au bout, maïs ces modifications insignifiantes ont également lieu dans diverses variétés de mariana (1). Dicerca pisana Ross. — Cette espèce dont on a fait le genre Latipalpis, doit être maintenue à la suite des Dicerca (2). Lampra conspersa Gyl. — La variété lugdunensis R. est plus grande et d’un bronzé moins obscur. — La Pape près Lyon, sur le Tremble. Lampra rutilans F. — Rarement, les élytres sont sans taches noires (immaculata R.) — La Lampra dives Guilleb. est remarquable par ses interstries étroits et subconvexes — Nyons (Drôme). Chrysobothr:ys Solieri Lap.— J'ai vu un exemplaire Q , dont le dernier arceau ventral est armé de 4 dents au lieu de 3 (quadridens R). (3) — Arcachon. Cratomerus cyanicornis F. — Une variété &, d'Afrique, par ses cuisses non renflées et ses antennes vertes, vient controuver à la fois et le nom générique de Cratomerus et le nom spécifique de cyanicornis (simplicipes R.). La couleur générale est parfois d’un bleu violacé, (A suivre.) {1} L'écusson, chez les Buprestides, quand :il existe, est plus ou moins petit, plus ou moins enfoncé, plus ou moins déformé, plus ou moins variable, même dans la même espèce, (2). J'ai préféré le nom de frsana à celui de #Zana, car la page supérieure de j'insecte n’est pas plus plane;que chez les autres. (3). Quelquefois les distinctions sexuelles, autant des males que des femelles, sont variabies chez la même espèce, dans le genre CArysobothrys et genres voisins. De la sensibilité des plantes aux terrains. C'est chose banale que l'influence du terrain sur les plantes. En dehors des conditions physiques, de l’hu- midité, de l'exposition, de la densité ou de la porosité du sol, la composition chimique de ce dernier joue un rôle de premier ordre dans les manifestations de la végétation à sa surface. Bien que discuté pendant longtemps, et nié par un certain nombre de botanistes, ce rôle n’en est pas moins avéré aujourd'hui, et tous les botanistes savent distinguer la flore silicicole et la flore calcicole; le noyer et le chataïgner font partie de la première, pour citer un exemple; à la seconde appar- tiennent de nombreuses plantes, tels que les Cyises, (ea Beaucoup de plantes viennent indifféremment dans les deux sortes de terrains, siliceux ou calcaires; on les appelle plantes ubiquistes: ce sont de beaucoup les plus nombreuses. Pour ces rares végétaux exclusivement calcicoles, exclusivement silicicoles, l'influence de la composition chimique est incontestable, à tel point que si l'on ren- contre l’une d'elles au milieu d’un terrain qui ne lui est pas familier, on peut annoncer à coup sûr qu'en ce point précis, une modification est survenue dans ce 1 Détente À Gal de | REVUE LINNÉENNE terrain. C’est ainsi que la présence de l’Arnica mon- tana (plante silicicole) dans le massif calcaire de la Chartreuse s'explique par la présence d’un lambeau de grès vert en un point déterminé et précisément au niveau où croit l’arnica, absent partout ailleurs. Cet exclusivisme de certaines plantes dénote de leur part une grande sensibilité à l’action chimique du sol. Cette sensibilité, dans d’autres circonstances, est telle qu’un chimiste, M. Ville, a pu dire qu'elle pouvait servir en quelque sorte de réactif pour déterminer la composition de tel ou tel terrain. M. Ville s'est placé au point de vue de l’agriculture. Lorsqu'un fermier veut faire donner au sol tout ce qu'il peut produire, il faut, en général, qu'il l'amende, c'est à dire qu'il lui fournisse par l’adjonction de cer- tains matériaux ou engrais, l'élément (acide phospho- rique, chaux, potasse ou azote) qui lui manque. Or pour connaître cet élément que l'on doit ajouter, il est un moyen qui peut lutter avec les procédés de la chimie: c'est l'observation des résultats que l’on obtient avec les différentes cultures. La potasse est plus nécessaire à la vigne, à la pomme de terre, aux pois, au trèfle. L’a- zote est surtout nécessaire au froment, à la betterave, au chanvre. Mais, ce qui est véritablement surprenant, c’est la dose souvent minime de l’un ou l’autre de ces éléments qui est décélée par l'état plus ou moins prospère du végétal. Prenons l'exemple capital cité par M. Ville: 22 grains de blé cultivés dans du sable calciné (1 kilo- gramme arrosé avec de l'eau distillée) donnent une ré- colte de 18-22 grammes. Le sable contient 0,110 d’a- zote (à l'état de nitre) et 2 grammes de phosphate de chaux (1) Si l'on supprime le phosphate, le blé meurt après les premiers phénomènes végétatifs. Si on ajoute un centigramme de phosphate de chaux, ce qui repré- sente 4 milligrammes d’acide phosphorique, (deux mil- ligrammes de phosphore) la végétation s'achève, l'épi arrive à maturité; produit: six grammes de récolte. Or, ceci représente un cent millième de phosphate de chaux (puisque le sol total est d’un kilogramme), ou 4 millionièmes d’acide phosphorique, deux millio- nièmes de phosphore. Ces deux millionièmes de phosphore ont produit 6 grammes de récolte, soit deux mille trois cent fois leur poids. Le froment peut donc lutter de sensibilité avec nos réactifs chimiques les plus délicats pour décéler le phosphore. La présence du phosphore peut être due soit au sol lui-même, soit à la plante dont les grains quelquefois contiennent de l'acide phosphorique. Par exemple les pois contiennent dans leurs graines de l'acide phosphorique. (10 pois, pesant 2 gram- mes, 33 centigrammes, contiennent 20 milligrammes d'acide phosphorique). Or ces pois plantés dans un sol privé de phosphate, ont néanmoins donné une ré- colte de 10 grammes et demi. Si l’on ne savait que les graines contiennent du phosphate, on serait tenté de croire que ce végétal peut se passer de phosphate de chaux pour vivre. Il n’en n'est rien; il a vécu, il s'est accru et a fructifié aux dépens de son propre phosphore. Mais que l’on prenne des graines de ces pois ainsi venus sur un sol dépourvu par lui même de phosphate, et qu'on les sème à leur tour sur un sol qui en soit aussi dépourvu. Ces graines qui ne contiennent pas dans leur tissu l'élément indispensable à leur évolution, vont péricliter; elles ne donnent qu’une récolte insignifiante (2 gram. 75 centigrammes) accusant ainsi la pauvreté du sol en phosphore. (x) Vor Revue Scientifique, 20 Septembre 1890, pour ie détail des expériences, qui sont très minutieuses, Ces faits ont été, comme beaucoup de faits analogues, soupçonnés d'abord sur des indications dues au hazard, et mis ensuite hors de doute par des expérien- ces méthodiquement conduites. M. Ville, ayant cultivé dans des sols en apparence identiques comme composi- tion chimique, trois sortes de blés différents, dans des années successives, avait obtenu, dans des conditions aussi semblables que possible, des récolt:s de poids très divers. Le mot de l'énigme lui fut donné lorsque, ayant pratiqué l'analyse des semences employées, il constata que celles qui avaient donné un rendement trés supérieur, contenaient notablement plus d’acide phosphorique dans leurs tissus. Le blé Fenton d'Esse avait donné, pour 22 grains, 12 grammes 57 de récolte, ils contenaient 9 milligram- mes d'acide phosphorique, le blé Saumur de Mars avec 4 milligrammes d'acide phosphorique avait produit 6 grammes 03 centigrammes. On peut se rendre compte de l'utilité de ces éléments, le phosphore par exemple, pour la végétation. En effet, pour n'être pas d'une composition aussi abso- lument, aussi rigoureusement définie qu’une substance minérale, les plantes présentent néanmoins entre leurs éléments une certaine proportionnalité. Ainsi pour le froment, 1000 parties contiennent 8 grammes de phos- phate de chaux, (quatre grammes d'acide phosphorique soit 1 pour 250). Donc une partie d'acide phosphorique entrant dans la plante y entraîne en quelque sorte avec elle 250 fois son poids de matières, carbone, hy- drogène, oxygène, que la plante à tiré de l'air ou de l'eau. Donc si l’on additionne le sol d’une quantité donnée d'acide phosphorique, cette addition s'accom- pagne d’une augmentation 250 fois plus forte dans le poids de la récolte. Ce qu'on dit du phosphore on pourrait le dire de la potasse, et aussi dans une certai- ne mesure de la chaux et de l'azote, mais il faut dire que l'effet est surtout sensible pour l'acide phospho- rique. Comme les plantes et les diverses substances qui entrent dans leur composition sont surtout fournies aux dépens de l'oxygène, de l'hydrogène, du carbone et de l'azote, et que ces matériaux peuvent leur être fournis par l'air et l'eau (l'azote a souvent besoin cependant d'être fourai sous forme de nitrate) on conçoit l’aven- tage que l'on a à incorporer du ;phosphate pour les plantes qui en réclament; donnez-leur du phosphate, elle sauront trouver dans l'air et dans l’eau les autres éléments nécessaires à leur complète évolution. Cette sensibilité des plantes se retrouve chez toutes, plus ou moins développée, mais chez les végétaux inférieurs elle dépasse tout ce que nous avons vu jus- que là. Ainsi, si l'on sème dans des ballons de la levûre de bière (champignons microscopiques) dans un milieu contenant des phosphates en petite quantité et qu'on y ajoute du sucre, on trouve que pour une dose de levüre qui n'excède pas o gramme, 00002, dans un milieu contenant O gramme 0005, de phosphate de chaux, soit cinq dix millionièmes du poids total du liquide (1 litre) le sucre (trente grammes avaient été ajoutés au liquide) avait été détruit en partie, soit 17 grammes 28 ou 34,000 fois le poids du phosphateemployé, tandis que si l'on n'ajoute au liquide que du sucre, sans phospha- te, la fermentation ne se fait presque plus (1 gramme et demi environ de sucre a disparu). M. Raulin avait déjà démontré l'extrême sensibilité des champignons inférieurs à certaines substances; c'est ainsi que certains d’entre eux sont tués (Aspergillus niger) lorsque l’on place dans le liquide où ils végè- tent une pièce d'argent. Cette sensibilité est Leaucoup moins prononcée pour les végétaux supérieurs, et, pour les animauxelle s'atté- 174 REVUE LINNÉENNE nue encore. Cependant les animaux inférieurs partici- pent un peu, semble-t-il, de propriétés analogues. C'est ce que nous pourrons examiner ultérieure- ment, D' L. BLanc CONTRIBUTIONS AUX FAUNES LOCALES des régions de lEst et du Sud-Est par M. le Capitaine Xambeu COLÉOPTÈRES — BRACHÉLYTRES (Suite) 407. Bolitobius analis, Payk. Herbasse, mi-avril, sous pierre; Belloc-Ria, mi-avril, sous pierre; St-Fonds commencement de Mars. 408. B. — cingulatus, Manh. Konigsberg, dans de vieux troncs de peuplier et de pin, fin février, toujours isolé. 409. B. lunulatus, Lin. St-Chaffrey, fin juin, Rabut-Gass, toujours sous le chapeau de champignons. Coblentz, fin ai, sous des agarics, en nombre. 440. B. trinotatus, Erichs. Romans; bois Josserand mi février, sous traces humaines, Mont-Genèvre, sous pierre, fin octobre, Javiac, sous chapeau champignon, mi-octobre. 444. B. pygmœus, Fab. Le-Puy, fin septembre, dans le chapeau d'un champignon, Pont-du-Château fin mai, mêmes conditions, 442. My-cetoporus angularis, Muls. Ria, fin mars sous pierre. 443. M. splendens, Marsh. Ria-Las-Castes, Tauri- nya, sous pierre, pendant tout le mois de mars. 444. M. brunneus, Marsh. Javiac, mi-février, sous fagots de bruyère; Ambouilla-Ria, sous pierre, mi-mars. 445. M. Reichei, Pand. Roche-Arnaud; Le-Puy, sous pierre, premiers jours de septembre; la Tour-de- Salvagny, sous fagots, fin avril. 446. M. forticornis, Fauv. Givors, sous fagots de chéne, fin avril. 447. M. Splendidus, Grav. Pont-du-Château, fer- me El-Bayre, sous détritus dans un pré; Coblentz, sous pierre, fin mai. 448. Quedius crassus, Fairm.La Roquette, Belay, à partir de 1500 mètres d'altitude, commun sous déjections de ruminants en mai et en septembre, larve en octobre. 449. Q. ochripennis, Men. St-Priest-Lyon, en battant buissons au parapluie, mi-juin; Javiac, sous cadavre d’un gros rat, même époque, St-Fonds ; sous écorce platane fin juin; Pont-du-Château fin mai, en battant jeunes pousses de chêne; environs de Ria, sur buissons et dans vermoulure de vieux troncs d'oliviers, fin octobre, partout commun. 420. Q. cruentus, Oliv. près Parilly-Lyon, en: battant pousses jeunes de chênes, mi-juin; Roubion- Montélimar, sous tas d'herbes, fin octobre. A21. ©. scitus, Grav. la Tour-de-Salvagny, au bord du torrent, sous fagots sfcs et sous pierre, mi-août; le Poirier-Lyon, sous fagots pin, mi-décembre. 422. Q. cinctus, Payk. Javiac, sous mousse hu- mide, fin mars; mare aux Accacias-Lyon, mêmes conditions; Pont-du-Château fin mai, sous betteraves entassées, sous traces de ruminants avec une variété à- élytres entièrement rougeûtres. 423. Q. dubius, Heer, grotte de St-Nazaire, Romans, fin mai, courant sur le sol. 424. Q. tristis, Grav. Le-Puy, sous pierre, fin juin St-Nazaire, mi-avril. 425. Q. fuliginosus, Grav. Servonnet-Romans, sous pierre fin mars; inondation du Roubion, mi- octobre; Taurinya, premiers jours de mars. 425. Q. ochropterus, Erichs. torrent de St-Chaf- frey, sous pierre mi-novembre; vallée des Ayes-Brian- con, mi-jJuin; Rabou-Gap, sous bois, commencement de juillet. 427. Q. picipes, Manh. Beauregard-Romans, mi- juin; Belay, contreforts du Canigou, sous pierre, pre- miers jours d'octobre. 428. ©. robustus, Scrib. col d’Arnès, sous pierre, premiers jours de juillet. 429. Q. obliteratus, Erichs. Romans et Pont-du- Château sous tas de betteraves, commencement de mai. 430. Q. maurorufus, Grav. fontaine des Arches, Lyon mi-mai; Javiac, sous fagots de chêne, premiers jours de novembre. 484. ©. scintillans, Grav. Sarmena-Lyon, sous herbes en décomposition, premiers jours de juin. 432. Q. semi-obscurus, Erichs.Oursemont-Le-Puy sous pierre dans un pré, fin septembre; bois des Naix, Romans, fin janvier. 433. Q. attenuatus, Gyll. Ria, sous pierre, mi- octobre. 434. ©. Kraatzi, Bris-Salt Coune-Ria, sous la cascade, mi-octobre. (A suivre). NI I NI I tt tt tt tt titi tttttttttttttnttttntettetité ANNONCES DIVERSES Prix des annonces: La page, 46 fr. — La x/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, 0, fr. 20 c. Il sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour °/, sur les annonces payantes pour la r'e insertion. | pay 50 o/, pour les insertions répétées, de la même annonce. Jout abonné a droit, pour chaque numéro, si l’espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange. tt tt tt tt tt tt titi ittttttttel Les annales de la Société Linnéenne de Lyon dont le 36°" volume vient de paraître contiennent: Notice géologique sur le souterrain de Caluire (Rhône) par E. Cuvier. Catalogue des espèces françaises appartenant aux genres Pseudanodonta et Anodontx avec notes ct descrip- tions des espèces nouvelles par Arnold Locard. Contributions à l'étude du genre Auoplomerus Th. (famille des Cerambreides) par R.P.F. Marie Joseph Belon. Etude préliminaire sur la Cinèse nucleolaire dans l'histolyse chez les Amphibiens par E. Bataillon. x REVUE LINNÉENNE 175 A. Otto Vienne (Autriche), VII, Schlosselgasse, 2, offre en échange: Cicind. littoralis, Carab. Fabricii, depressus, brevicornis, Hoppei, v. Escheri, var. excellens. hirpanus, Ulrichii var. fastuosus, Nebria austriaca Gangelb., Schusteri Gangl., castanea, atrata, Dejeanüi, Germari, Tre- chus regularis. ochreatus, limacodes, alpicola, Pogonus luridipennis, Licinus v. siculus, Anisod. pseudoaeneus, Harpalus zabroides, Ophonus rotundicollis, Amara Quenselii, erratica, nobilis, Pterostichus Panzeri, Illigeris Justusii, maurus Ziegleri, Kokeiïli, Poecilus marginalis, Cymindis vaporarium, humeralis Métabl, pallipes, Hydrop. confluens, Agab. femoralis, congener Dryops pilosella, Leptus, granulicauda Epp., Homalota parva, euryptera, atterima, gagatina, Oxypoda annularis, umbrata Opaca, Gyrophaena manca, Quedius cincticollis, Philonth. montivagus, Othius pallidus, Paederus Baudii, Anthophag. fallax, Anthob. robustum, stramineum, ophthalmicum, Protenius brachypterus, Calyptomerus alpestis, Cryptophag, bimaculatus, Haploloph. neglec- tus, Atomar. pulchra, Herminae, Coninom. constrictus, Epuraea borella, Laemophloeus clematidus, Silvanus bidentatus, Byrrhus alpinus, Simplocaria acuminata, Geotrup. laevigatus, Scarab. laticollis, Amphic. vulpes Anisopl. syriaca, Phyllop. arenaria, Ceton v. florentina, Julod. lineigera, Ehrenbergïi, Oertzeni, Chalcoph. stigmatica, IV oculata, Poecil. decipiens, Porthmid austriacus, Capnod. cariosa, .carbonaria, Corymb. rugosus, guttatus, Agriotes picipennis, Cebrio gigas, Canthar. sudetica, Rhagonycha pilosa, Malthod. hexacanthus Dasyt. alpigradus, Psiloth. protensus, Clerus crabroniformis, Gastral. laevigatus, Dinod. substriatus, Cis bidenta- tus, Akis bacarozzo, spinosa, Skaurus atratus, Blaps gages, Pedinus fallax, Asida fascicularis, Pimelia inflata, v. Goryi, Cerocoma Mühlfeldi Hypera comata, Larin. maculatus, Otiorrh. alutaceus, pauxillus, Dorytom. flavipes, Phyllob, montanus, Acall. pyrenaeus, Coeliodes quercus, Ceuthorr. radula, Sphenoph. abbreviatus, Thamnurg, varipes, Tomic, cembrae, Pachyta Lamed, Leptura cordigera, unipunctata, Necyd. major, Molorck. Kiesen- wetjeri, Obrium brunneum, Drilus fugax, Rosalia alpina, Cerambyx dux, Aromia v, thorrcica, Exocentrus Stierlini, Dorcad. arenarium, Monohamus sutor, sartor, Labidostom, pallidipennis, Cryptoc, laevicollis, Chry- som. vernalis, olivacea, rufa, Oreina gloriosa, viridis v. sumptuosa, Redt, v. Anderschii, plagiata, Phytod. variabilis, nivosa, Luperus viridipennis, cyaneus, Crepidod. melanostoma, cyanescens, Hypnoph. obesa, Aphth, herbigrada, nonstriata, Longitars. gravidulus, Dibolia rugulosa, Cassida canaliculata. etc. et 2000 autres espèces, envoyer oblata. M. L. Blanchard, 19, rue St-Basile, Marseille, offre environ 20 Awthocharis eupheno & et 10 RA. Cleo- patra & et ® irréprochablement préparés, contre nombre égal de Lycœna Adonis dans les mêmes con- ditions. Inseckten-Borse, Central-organ zur Vermittelung von Angebot, Nachfrage und Tausch. Rédaction : Leipsig, 1, Augustusplatz. BULLETINS DES ÉCHANGES Toute personne qui enverra à M. Saubinet, 5, rue de Gravelle, à Versailles. 50 coléop- tères en bon état, en un ou plusieurs exemplaires et préalablement acceptés recevra les espèces suivantes : 1 Dichirotr'chus obsoletus. 18 Elmis angustatus. 55 Ceutorhynchus constrictus. 2 » pubescens. 19 Rhizotrogus rufescens. 36 Urodon conformis. 3 Bradycellus similis. 20 Phosphaenus hemipterus, 537 Phlæosinus Aubei, 4 Pogonus luridipennis. 21 Orchesia micans. 38 Albana M griseum. 5 » chalceus, 22 Tetratoma fungorum,. 59 Leptidea brevipennis. 6 Calathus mollis. 23 Gronops lunatus, 40 Pogonocherus ovatus. 7 Hydroporus Gyllenhalli, 24 Vpera rumicis. 41 Pachyta 4 maculata. 8 » tristis. 25 Elleschus bipunctatus. 42 Strangalia nigra. 9 Hydraena gracilis. 26 Tanysphyrus lemnae. 43 Orsodacna cerasi. 10 Habrocerus capillaricornis. | 27 Orchestes rusci. | 44 Timarcha maritima. 11 Stilicus fragiiis, 28 » melanocephalus, | 45 Gastrophysa raphani. 12 Prognatha quadricornis. 29 Apion flavofemoratum. | 46 Prasocuris marginellus. 13 Cychramus iuteus, 30 » brevirostre. 47 Crepidodera Modeeri, 14 Hister 4 notatus. 31 » tubiferum,. | 48 Phyllotreta ochripes. 15 JIps 4 guttata. | 52 Acalles abstersus. | 49 Aphthona herbigrada. 16 Telmatophilus Schonherii. 53 Ceutorhynchus symphiti. 50 Thyamis 4 hustulata. 17 Elmis Germari. 34 » asperifoliarum, a _——— M. Vauloger de Beaupré, 54, Rue Jean-Burguet, Bordeaux. Offre : Meloe majalis. Nebria Lafresnayei. Carterus fulvipes. Harpalus tenebrosus. Haptoderus abacoïdes. Anophtalmus Cerberus. » Pluto. Pembidion assimile. » pyren:um, Gyrinus striatus. Leptusa nivosa. Schistoglossa viduata, Homalota subcavicola. Coproporus choichicus, Actobius cinerascens. Biedius verres. Sunius cribrellus. Evæsthetus lœviusculus. Paussus Favieri. Elmis Perezi, Bathyscia Schiodtei. Carabus spiendens. | Pathyscia inferna. Thorictus mauritanicus. Morichus nitens. Merophysia formicaria. Saprinus furvus. Psammobius porcicollis. Ægialia arenaria. Amphicoma meles. Polyphylla fullo. Anisophia floricola. Triodonta cinctipennis. Hapiocnemis ruformaginatus. Danacæa imperialis. Lobonyx ruficollis. Tillus transversalis. Erodius nitidicollis. Tentyria subcostata. Pachychyla tripoliana.se Oochrotus unicelor. Asida silphoïdes. Omophlus distinctus. Cerocoma Schæfferi. Mylabris hyeracii. » circumflexa. Acmæodera cylindrica. Otiorynchus monticola. Catormiocerus Marquetti. Larinus ursus. Apion pubescens. » tamarisCi, Rhynchites cœruleocephaius. Mesites Aquitanus. Purpuricennus Desfontainei, Agapanthia irrorata. Labidostomis hybrida. » rubripennis. Clythra vicina. Stylosomus .bipartitus. Balanormorpha rustica. Haltica helianthemi. Psyliiodes marcida etc..etc.…. NET PE NOM EE ETS 176 | REVUE LINNÉENNE mm À ANNONCES ANNUELLES: Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi- vement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la ligne pleine. En vente, chez M. L. Jacouer, Imprimeur, Rue Ferrandière, 18, Lyon, toutes les années parues de l'Echange (1885-1886-1887-1888 et 1889), contre l'envoi d'un mandat poste de 9 francs. Chaque année prise séparément 2 francs. æ er M. Cotte, Victor, prévient les amateurs qu'il vend à des prix modérés des Coléoptères et des Lépidop- tères de sa région. HENRI GUYON Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris NN — SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COL LECTIONS D’'INSECTES Grand oMmavIME, 0 20 CINE EME RNEE 21E0 Grand format carton, 39-26-6 .............. 2 PEEMOMmARe20 LOT 2 0 MM RER ARE 1 85 PeENOINNaAE CE TO NME OMR EPP 1 50 Boites doubles fonds es M ET PR ER CT CE CLR 2 50 Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande. PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout 60 feuilles contenant 17; 673 noms,au prix de 25 fr. Pour les demandes s'adresser à M. Ant. Otto, comptoir Minéralogique à Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2. J. Desbrochers des Loges, rue de Boisdenier, 23, à Tours (Indre-et-Loire). — Envoi sur demande : 1° Prix courant de Coléoptères d'Europe et Circà. 2 ) d'Hémiptères > » 3e » de Curculionides exotiques. OUVRAGES A DISPOSER Par M: CI: Rey GRR D — HISTOIRE NATURELLE DES COLÉOPTÈRES DE FRANCE 1860 Altisides par Foudras, 1 vol" in 8°, 384 p . : d'a TO 1862 Mollipenres (Lampbrrides, Te Jéphorides) par Mulsant, 1 vol. in 8° 430 P, 3 3 pl. éd” épuisée) LD 1863 Angusticolles (Clérides) et Diversipalpes (Lwmexvlonides), 1 Vol. in 8°. 158 P 2 pl. DAË Mulsant. 6 >» à 186s Fossipèdes (Cébrionides) et Brévicolles ( Duscillides) PE Rey ATevV ol ins TEE ND END MERE 1866 Vésiculifères (Malachides) par Rey, 1 vol. in 8°. 306 p. 7 pl. (édition épuisée) . RP a: 02: 1866 Colligères (Awtfhicides) par Mulsant, r vol. in 8°. 187 DS DAS RSR AIR Eee TRE G >» 1867 £cuticolles (Dermestides) par Mulsant, 1 vol. in 8. 186 p. D DE LÉ Le es UNE LEA EEE DT 186 \Gibbicolles Pride par Rey, vol inse 221 p AN pl ee MEN NT ERA EE 1868 Floricoles (Pasirides)ipar (Rey, 1 Vol. in SES RS ep MIO MDIT AE ENS 2 NN RENE SE 1800 Piluliformest@vz/udes) pas Mulsant, vol in tan pl OR ENG 1871 Lamellicornes (2° éd.) par Mulsant, 1 vol. “a SET SOLDES DIE gro CSP CLONE 15851Palpiconnes (2Néd )IparRey Tivol in 820 7AND ep RE RC EEE (Prix Dollfus, : 1886). 9 » 1887 Essai sur les larves de Coléoptères par a I SL in 8°. 126 Pepe Re VENTES BRÉVIPENNES OU STAPIIYLINIDES 1é1BolitOchaTaires par REV TV OI MINNe EUR 2 TDR ADI EN NE 8-41 Aéocharaires par Remo in 82 GS AS pl MC AE RC ET OS CR TE 1880 Homaliens pañtReyirvol intel is OMpAONPI RER EN RMI EE PE RER RIRE 199e Tachyvporiens etc spanRes TEVOlINeRS Re 0 DE ADIEU RME RENTE TRUE CI ER ATOS 1881 Mycropéplides, Sténidesipar Rey, 1 VO InNer 203 D 2 PI NUE CMERE TE ESSC ATIOE PUNAISES DE: FRANCE 1806 Pentatomides par Muisant, 1 vale In 9". "2080p.2 Di Te NRC At. MARTIN TE SITE 1870 Coréides, etc. par Mulsant, 1 vol. in 8°. 250 p. 2 pl. sé MR 06 as EE EN ENTRE 1373 Réduvides par Mulsant, 1 vol. in 18°. 118 PE r Die d Lre ds de AE MS Ne EN PE NET 1879 Lygéides par Mulsant, 1 vol. in 8°. 54 p. es DS MEME ON ARE ARNO RAS OPUSCULES ENTOMOLOGIQU ES Par Mulsant ; Description de 80 espèces ce Coléoptères, 4 biographies, 192 p. 3 pl. 8 Chrysides de France par Abeille de Perrin, 108 p. 2 pl. . HO ue ———ANNNN— En vente chez l’auteur : M. CI. Rey, 3, place St-Jean, Lron. 8 Q v Lvon. — [Imp. Lith. et Grav. L. JAcQUET, rue Ferrandière, 15. UT ep it) RS af 2) Dir SE UE ie on 410$ Sixième année. — N° Eu 15 Novembre 18Go. L'ÉCHANGE Revue Linnéenne ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE paraissant tous les 15 du mois Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'histoire Naturelle FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d’Entomologie, et de la Société Entomologique de France. CONTINUÉ PAR L. SONTHONNAX F. GUILLEBEAU 7 A. LOCARD membre de la Société Entomologique de France. Vice-Président de la Société Malacologique de France. ++ ++ C. E. LEPRIEUR CI. REY membre de la Société Entomologique de France, Président de la Société Française d'Entomologie, membre honoraire de la Société d'histoire naturelle membre de la Société Entomologique de France et de Colmar etc. de la Société Linnéenne de Lyon. FF FF PE AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM. Ed. AnprRé (de Beaune), D' L. Braxc, L. Dériarp, DessrocHers pes Loces, A. Dusois (de Versailles), L. Girero, R. GrinarT, Valéry Mayer, Repon-NeyrenEUr, J.-B. Renaup, À. Ricue, RicrarDp (de Grenoble), Nisius Roux et A. Virror (de Grenoble). = SOMMAIRE DU NUMÉRO 714 —0— Compte-rendu des Séances de la Société Linnéenne de Lyon. Les Clytus d'Europe et Circa, par le R. P. BELon. Essai d'Etudes sux les Larves de Coléoptères, par C. Rev (Suite). Une Variété de Faronus, par M. Pic. Quelques Remarques pour la Chasse aux Coléoptères, par M. Pic. Contributions aux Faunes Locales, par le capitaine Xamseu (Suite. ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES Lyon, Rue Fcérrandière, 18. Imprimerie L. Jacquet Toul ce qui concerne la rédaction, les annonces gratuites el | Adresser les réclamations concernant l'envor di our nai 4 L G . Ü . . e < , ) c renseignements sur les annonces non suivies d'adresse duit être @ el le montant des annonces et des abonnements à 11. L. Jacquet envoyé à A1. L. Sonthonnax, 19, rue d'Alsace, Lyon, | ZAprimeur, rue Ferrandière, 18. Lyon. — NAN — France, un an, 8 fr. — Union postale, 8, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr, 5C RDA VIRE EE NS AE Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 12 du mois. L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l’'Echange. AVIS. Toute demande d'abonnement dans Île des n°% parus de la même année. courant de l’année 1800, entrainera l'envoi COMITÉ D'ÉTUDES POUR 1890. —- —=—_— MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MARSEILLE. Coléoptères exotiques. L. Blanc, D', 53, rue de la Charité, Lyon. A/énéralogie. Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAy. Æ/ydro- canthares el Histérides. Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre Amara, Harbalus, Feronia. A. Chobaut, D',à AvIGNON. Anfhicides, Rhipiphorides, Meloides et Œdemerides. J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon blanc, ORLÉANS, Pselaphides ct Scydmenides. L. Davy, à FoucÈère par CLers, (M.-etL). Ornifhologie. Desbrochers des Loges, 25,rue de B éisdenier, Tours (Indre-et-Loire). Carcudionides d'Europe et cérca. L. Dériard, 2, rue du Plat, Lyon. Orfhoftères. L. Gavoy, 5, ëis. rue de la Préfecture, CARCASSONNE, (Aude). Zamellicornes. Mordellides, MM, A. Locard, 58, quai de la Charité, Lyon. MaZacoiogie française, (mollusques terrestres, d'eau douce et marins). J. Minsmer, capitaine au 142€ de ligne, à MEnDx (Lozère). Longicornes. A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea et Cie, a BUCAREST-TILARETE STRADA VIILOR (Roumanie). Hémiptères, Hétéroptéres. EH. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. OrtAoptères el Névroptères. J.-B. Renaud, ‘21, Cuculionides. A. Riche, rr, rue de Penthièvre, Lyon. Ævsszles, Gévlogue. N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Bofanique. A. Sicard, D' à Az (Tarn). Cccinellides de France. A. Villot, 5, chemin Malifaud, GRENOBLE. Gordiacés, ÆHelminthes. cours d'Herbouville, Lyon ces ANNONCES DIVERSES Prix des annonces: La page, 46 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, 0, fr. 20 c. Il sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour +/, sur les annonces payantes pour la r'€ insertion, 50 v, pour les insertions répétées, de la même annonce. ‘Jout abonné a droit, pour chaque numéro, si l’espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange. LS SSL LS SL PS LE SPL ESS LPS SL SLT LS LS SSL LPS SP SES SES LEE LS ESS EST EE SEAT EE ES LE SELS LE SSL LE LS LS SL ELLES SELS S LES SL SLT LS LS ES E SEL SL LS Société Linnéenne de Lyon PPPPLILIPITI Ie Procès-verbal de la séance du 27 Octobre 1890 Présidence de M. le Dr St- Lager M. Gonnard lit une notice de M. Auguste Bri lat, conducteur des Ponts et chaussées, sur une découverte d'Abris sous roche que ce dernier vient de faire à Pranal près de Pontgibaud. Ces abris sont au nombre de 0, échelonnés sur la rive gauche de la Sioule. Deux coupes fort bien faites permettent. de se rendre compte de leur disposition: ce sont des excavations naturelles de 6 à 7 mètres de pro- fondeur existant dans le Basalte des fonds de vallée. M. Brillat a pratiqué dans le sol de ces grottes des fouilles qui ont mis à jour les objets ci-apres: 40 silex taillés en forme de grattoirs. 2 lames de couteau en silex. 2 dents de cerf polies et percées Des fragments d'os divers. Un fragment de corne de cerf carbonisée Des coquillages. Des débris de poterie grossière. M. Chantre qui a examiné ces débris d'indus- trie humaine, les rapporteraient à la Phase néoli- thique, tandis que M. T'ardy, de Bourg les range- rait plus volontiers dans la Phase paléolithique. M. Gonnard fait d’ailleurs remarquer que les fouilles de M. Brillat n'atteignent pas la centiéme partie de la surface à explorer et termine en en- gageant les membres de la Société que la science anthropologique i intéresse. à aller visiter ces s abris et à poursuivre, si possible, des fouilles qui s'an- noncent si bien. Le hameau de Pranal est du reste intéressant par ses mines de plomb argen- tifcre; on y trouve entre autres de beaux cristaux de Bournonite. La Scciété décide de soumettre le travail de M. Brillat à la Commission de publication, en vue de son insertion dans le prochain journal des annales. M. Louis Blanc. revenant sur la question du sexe des œufs soulevée l’année dernière par M. Rey, s'appuie sur les expériences faites à ce sujet sur des œufs de poule,par Geoffroy-Saint-Hilaire et Dareste, pour prouver qu'il est absolument impossible de distinguer le sexe d'un œuf. M. Gonnard, questionné sur les travaux faits par la Société Géologique de France dans sa ré- cente excursion en Auvergne, donne des rensei- gnements sur l'origine des Pépérites observées à Gergovia et au Puy de Marmande. Après avoir cité l'opinion de Lecoq, qui voyait dans les pé- pérites le résultat d’une éruption ct d’un départ suivi de remaniement, il rappelle que d’après la théorie adoptée par M. de Lapparent dans son traité de Géologie, les pépérites seraient dues à des pluies de cendres et de lapilli tombant dans des eaux vaseuses, où elles se seraient stratifiées tandis que M. Michel Lévy leur attribue une origine purement éruptive en tout semblable à celles des basaltes. scies. à … ©: RE à | REVUE LINNÉENNE LAS) M. Gonnard rejetant l'origine sédimentaire se- rait disposé à se ranger à la théorie de M. Michel Lèvy comme pouvant seule expliquer la présence de Zéolithes et de masses calcaires englobées dans les Pépérites. En effet, la formation de cavités et de géodes dans lesquelles s'opère le remplissage zéolithique, ] s'opère plissag les basaltes, tufs basaltiques et très probablement tre 1 : des Pépérites est due à la pression de la vapeur d’eau contenue dans la roche lors de son émission; puis quand la masse se refroidit, cette vapeur d’eau se condense en déposant les éléments cons- titutifs des Zéolithes qu'elle tenait en dissolution à la faveur de son acidité. Cette observation suffit aux yeux de M. Gon- nard, à justifier l'hypothèse de l'origine filonienne des Pépérites. Cette hypothèse serait confirmée d'autre part par l'absence de stratilication que M. Gonnard a très nettement constatée sur un bel affleurement de Pépérite mis à nu dans une tranchée de chemin de fer récemment ouverte près de Clermont. Les Clytus d'Europe et circa RECTIFICA TION Dans le n° 67 de l’'Echange [15 juillet 1890], j'ai traduit le tableau analytique du groupe des Clytanthus Th. tel qu'il a été publié par M. Ganglbauer. Mais le savant auteur a reconnu depuis [ Deutsche ent. Zeitschr. 1880 p. 88] qu'il avait fait erreur relativement au nigripes Brullé, cette espèce appartenant par la troncature apicale des élytres à la même division que le ruficornis Ol.— Par suite de cette rectification il est nécessaire de remanier les formules qui composent le groupe EE” {[p. 147|, et je le fais de la manière suivante, en me conformant aux indications données {loc. cit.] par M. Ganglbauer : E. Elytres arrondies chacune au sommet. F. Corselet à ponctuation grossière avec une longue pubescence redressée, etc..... — Sud-Est de l'Eu- rope moyenne et région méditerranéenne orientale. (Syn. C!. nigripes Ganglb. non Brullé) F”. Corselet à ponctuation fine, avec une courte pubescence couchée d’un gris-jaunâtre, etc aegyptiacus Fabr. — Midi de la France, Tyrol méridional, et toute la région méditerrannéenne. (Syn. aegyptiacus Ganglb. non Fabr.) trifasciatus Fabr. E’. Elytres tronquées à l'extrémité, dont l'angle externe fait saillie en forme d'épine. G. Noir; tête, corselet, antennes et pattes rouges ou d’un roux brunâtre, etc, .... G’. Noir, tête, corselet, antennes et pattes entièrement testacés,* cuisses parfois noirâtres. ruficornis Ol. Point de tache tomenteuse d’un gris-blanc autour de l’écusson. Corselet à ponctuation presque râpeuse, revêtu comme chez le trifasciatus d'une pubescence couchée blanchâtre, hormis une fascie médiane transversale ordinairement distincte, de pubescence noirâtre. Elytres à ponctuation un peu moins serrée que chez le ruficornis; la fascie de tomen tum blanc située après le milieu est convexe en devant, droite ou très faiblement sinuée en arrière. — Grèce. nigripes Brullé, G. Noir; corselet rouge, ete..... var. fulvicollis Muls. R. P. BELON * On conviendra que le nom de zégr#pbes n'est pas heureusement choisi pour désigner un insecte dont les’ pattes sont de couleur claire [Note du Trad.] ESSAI D'ÉTUDES sur les Larves de Coléoptères (Suite) par C. Rex Lu à la Société Linnéenne de Lyon, le 9 Mars 1888 FAMILLE DES APATIDES Une dizaine d'espèces, dont la plupart signalées par Perris, forme le cortège des larves connues de la fa- mille des Apatides. Celle de l’Apate bimaculata n'a pas été décrite, mais Perris, qui l'avait vue, n’a pas cru devoir en parler longuement, tant elle ressemble aux autres du même genre. Elle est bien moindre que celle de capucina, moins épaisse et d’une couleur plus pâle. Elle vit dans les tiges de Tamarix qu'elle détruit et pulvérise, en procédant de haut en bas. Les espèces publiées sont au nombre de neuf, sans compter les XYylopertha pustulata et praersta, connues de Perris qui se dispensa de les décrire, et il en est de même de celle de l’A pate xyloperthoides qui vit sur le Bambou et le Roseau. FAMILLE DES. CISIDES Les larves de cette famille sont bien connues, elles vivent presque toutes dans les champignons et bolets qui poussent sur les arbres, et sur les branches mortes imprégnées de productions fongueuses ou autres subs- tances cryptogamiques, Neuf espèces étaient connues, quand Perris vint en ajouter cinq autres, dont le Cis coluber. FAMILLE DES ANOBIDES Un certain nombre de larves d’Anobides ont été décrites, dont au moins la moitié par Perris, soit dans son histoire des Insectes du Pin maritime, soit dans ses larves de Coléoptères. Dans ce dernier travail, il en a fait une étude spéciale et en a présenté un tableau analytique d'une page et demie. C'est là qu'après avoir constaté que les quatre groupes qu'il avait établis dans ses larves d Anobium, répondaient exactement aux qua- tre sous-genres créés par Mulsant et Rey (Dendrobium, Anobium, Noeobium et Artobium), i! fut amené à proclamer de nouveau cette vérité: € encore une preuve, et l'on en verra d’autres, du secours et du contrôle que l'étude des larves peut apporter dans l'étude et la classification des insectes parfaits, » 180 REVUE LINNÉENNE Les larves d’Anobides sont arquées, voûtées et elles offrent une certaine ressemblance avec celles des Aphodies. La plupart sont lignivores et nuisibles à nos forêts; celles des Ernobius paraissent inféodées aux essences résineuses ; celles des Artobium s'attaquent aux pâtes, aux vieux cartons, aux jouets d'enfants et à tout autre corps imprégné de farine ; celles des Pseu- dochina préfèrent les plantes herbacées vivaces, telles que les Cynarocéphales et les Euphorbes, et enfin, celles des Dorcatoma sont mycétophages. Il serait trop long de faire l'énumération de toutes les espèces connues. Je me bornerai à mentionner une espèce que Perris n’a fait 'que signaler en quelques mots. LARVE DU DORCATOMA PILOSELLA Muls. et Rey Obs. — Cette larve se prend avec l’insecte parfait dans les champignons amandouviers, dont elle se nourrit. Elle ressemble à celles des Dorcatoma dres- densis, Dommeri, serra, Coenocara bovistae et Anitys rubens et de la plupart des autres Anobides, Elle est facile à élever dans un bocal. Elle se trouve en juin etse métamorphose en nym- phe dans la dernière quinzaine de ce mois, pour faire son apparition à l'état parfait vers le commencement d'août et même avant. NYMPHE La nymphe est tout à fait blanche et molle. La tête est infléchie et le prothorax déclive. Les élytres, repliées inférieurement, sont luisantes et sillonnées en long. Les pieds antérieurs et intermédiaires, ramenés en dessous, ont leurs cuisses, genoux et tibias libres, au lieu que les postérieurs sont complètement recou- verts par les élytres. L'’anus est pourvu de deux moi- gnons charnus, pourvus chacun d’un appendice épais, en forme de toupie, déjeté en dehors et terminé par une petite pointe recourbée en dedans. FAMILLE DES PTINIDES Deux larves seulement de cette famille avaient été signalées, Hedobia imperialis et Ptinus fur, quand Perris vint y ajouter celles des Ptinus dubius, ornatus et germanus. Elles ressemblent beaucoup à celles des Anobides. Elles vivent, les unes dans le vieux bois, les autres dans les habitations où elles exercent souvent des ravages sérieux dans les collections d'insectes et les herbiers, ainsi que dans les bibliothèques. (A suivre). ESSAI D'ÉTUDES sur les Larves de Coléoptères (Suite) par C. Rey Lu à ia Société Linnéenne de Lyon, le 25 Avril 1888 FAMILLE DES TÉNÉBRIONIDES zien que les insectes parfaits de cette famille présen- tent une grande difformité de formes, il n'en nest pas de même des larves qui affectent toutes un certain air de parenté, un corps allongé et subcylindiique, rap- pelant un peu celui des Elatérides, à part le front et le dernier segment abdominal qui ne sont pas impression- nés ou moins excavés. Elles vivent généralement de résidus desséchés des matières animales et végétales, et bien qu'on les trouve souvent dans le tan ou la carie des vieux arbres, elles ne sont pas xylophages, et elles ne viennent là que pour s'emparer des galeries des es- pèces lignivores dans lesquelles elles trouvent des subs- tances animalisées de leur goût. Quelques autres, tou- tefois (Diaperis, Bolitophagus, Tetratoma, etc.), pa- raissent être exclusivement fongivores. On en connaît un grand nombre que je me dispense d'énumérer, et dont Perris, comme toujours, peut revendiquer une certaine part. Je donne ici la description de quelques autres inédites on peu connues. LARVE DE L’ASIDA DEJEANI Solier. Cette larve, comme toutes celles du même genre, ressemble beaucoup à celle de l'Asida corsica décrite par Perris, Aussi n’en donnerai-je qu'une courte phra- se comparative. Elle est moindre, d’une couleur plus pâle, avec la tête et le prothorax au contraire plus foncés. Comme chez corsica, derrière les antennes se trouve une crête longitudinale surmontée de 9 ou 10 petits granules. Obs. J'ai capturé cette larve à St-Raphaël, sous les pierres, avec l'insecte parfait. LARVE DE L’ASIDA SERICEA Olivier. Je ne dirai aussi que quelques mots sur cette larve, presque en tout semblable à la précédente. Elle est un peu moins longue, un peu moins pâle. Les rides du prothorax sont moins fines, les dents du dernier segment abdominal, plus courtes et moins acérées. Sur- tout, la crête de derrière les antennes est surmontée de granules plus petits et plus nombreux, formant en avant un groupe serré. Obs. J'ai trouvé cette larve sous les pierres, au cap Gros, sur la commune de Port-Vendres (Pyr. Or.) Je ne donne ces deux larves que sous toute réserve, n'ayant pu suivre leur évolution. Mais comme on ne trouve sur le littoral de la Provence que l’Asida Deje- ani et sur celui du Roussillon que l’Asida sericea, il y a toute probabilité pour une certitude relative (1). LARVE DE L'HELIOPATES ABBREVIATUS Oliv. Cette larve est pfesque en tout semblable à celles des Olocrates gibbus et Heliopates ibericus. Elle est plus grande, à segments abdominaux plus égaux et ob- solètement ou trés finement ridés en travers, le dernier armé de 10 épines au lieu de 8. Obs. Je l'ai prise sous les pierres, autour des forts aux environs de Collioure. LARVE DE L'HELOPS ECOFFETI Mulsant. La larve de l’Helops Ecoffeti diffère à peine de celle du lanipes. Elle est moins étroite, plus épaisse, moins finement ridée en travers, à segments abdomi- naux plus courts et un peu plus étranglés à leurs in- tersections, à points enfoncés des 7° et 8° plus grossiers et moins nombreux, avec les crochets du 9° un peu plus longs, un peu plus robustes et un peu plus re- dressés etc. Obs. Elle se trouve dans le tan des vieux arbres. LARVE DE L'HELOPS AGONUS Muls. La larve de l'Helops agonus ressemble à toutes les autres du même genre. C'est la même forme subcy- lindrique, la même ponctuation des 7° et 8° segments abdominaux que chez Lanipes et Ecoffeti; mais le 8e est en outre armé vers le milieu de sa longueur, de 4 dents aiguës, disposées sur une ligne transversale ar- quée, les 2 intermédiaires plus saillantes. (1) La larve que Mulsant a décrite sous le nom d'Asida (Latig. \ 1854 p.87), ainsi que l'a constaté Perris, doit se rapporter au gen- re Agrioles, » REVUE LINNÉENNE 181 Obs. J'ai pris cette larve dans des tiges de Tamarix. Elle est sans doute vidangeuse des galeries de l’Apate bimaculata. FAMILLE DES CISTÉLIDES Les larves des Cistélides, comme celles des Ténébrio- nides auxquelles elles ressemblent beaucoup, se nour- rissent de substances organiques décomposées ou de déjections animales, et même, à défaut, elles devien- nent carnassières. Si on les rencontre souvent dans le vieux bois et la vermoulure, c’est qu’elles y viennent chercher leur subsistance et y opérer leur évolution, ainsi que les larves d’Elatérides. Celle de l'Eryx ater, bien connue, se compose avec de la poussière de bois une pilule de la grosseur d’une noix, au moyen d’une bave qu’elle a la propriété de secréter, s'y construit une cellule qu'elle tapisse d'une matière glutineuse et sy renferme pour se changer en nymphe. Cette pilule diminue en se desséchant, au point qu’elle n'offre guère que le volume d’un pêtit gland à la fin de la nymphose. Celle-ci a une durée de deux ou trois semaines. Les larves des Cistélides ont ordinairement le der- nier segment abdominal simple, mousse et inerme. Les descriptions connues sont dues à Bouché, Waterhouse, Mulsant, Kyber, Küster, Westwood et Perris. La larve de l'Eryx Fairmairei ne diffère de celle de later que par sa tête plus obcure. (A suivre). Une variété de Faronus [Faronus Lafertei Aubé Var. bicolor mihi; — Un spécialiste si fort qu'il soit n'est pas tenu d'avoir sous les yeux toutes les espèces du groupe qu'il étudie, quelques unes peuvent lui échapper; contrairement à quelques opinions je crois du devoir de tous les ento- mologistes de signaler ces quelques unes, même au risque d’offenser une susceptibilité trop excessive «l'en- tomologie avant l'entomologiste» pour moi je com- prends d’abord cela. Je ne crois pas manquer de cour- toisie envers M. Raffray qui étudie actuellement les Psélaphides très sérieusement ainsi qu’on a pu le voir dans les derniers numéros de la revue dela société Française d’entomologie, en signalant aujourd'hui une variété de F'aronus que je suppose lui être inconnue, dans tous les cas je n’en ai absolument pas l'intention ; je ne fais pas d'excuses à M.Raffray parce que j'espère que notre savant collègue ne m'en voudra pas d'essayer ainsi d'empêcher, suivant mes faibles moyens, un oubli qui me paraïitrait regrettable. Voici la description dù Faronus annoncé que j'ap- pellerai bicolor pour le distinguer plus facilement et positivement du type. Noir brillant avec les élytres brun-rougeâtre à peine plus longs que le prothorax. Prothorax avec une im- pression médiane large et profonde, marqué de chaque côté de la base d’une fovéole ponctiforme, rétréci en avant et en arrière, bien arrondi au milieu et caracté- risé par un petit tubercule assez saillant près des bords au milieu de sa longueur. Tète et prothorax peu ponctués non brillant; élytres brun-rougeître assez revétus de poils dorés peu nombreux; côtés et extré- mité de l'abdomen rougeâtres, milieu noir: pattes et antennes d’un rouge plus clair, ces dernières assez lon- gues, gréles. Taillegrande 2 millim. Pyrénées-Orientales, Collioure. Le Faronus var. bicolor diffère du Faronus Lafer- tei proprement dit par la taille plus avantageuse, les élytres rouges, la tête, le prothorax et l'abdomen noirs, ete. Maurice Prc. Quelques remarques pour la chasse aux coléoptères. — RL — Ayant récolté cette année plusieurs Cy-chrus augus- tatus, Hope et cordicollis Chd. il m'a semblé remar- quer que ces insectes affectionnaient les pentes très rapides et souvent les petites pierres, je n'ai pas su m'expliquer pourquoi, cela tient peut-être aux mœurs des elix dont ils se nourrissent, C’est sur des pentes accidentées et raides que cette année nous avons re- cueilli en juillet, au Mont-Rosa, MM. Baudi de Selve, Argod, le docteur Guédel et moi, le brillant et rare C. cordicollis Chd. C'est ég: lement sur des pentes très prononcées que j'ai récolté à St-Martin-Lantosque le C. augustatus; on aura donc, sinon pour toutes les es- pèces de Cychrus au moins pour ces deux, plus de chance de les trouver en les cherchant dans ces condi- tions, je crois par exemple que le C. augustatus af fectionne l'humidité et le sombre des grands bois tandis que le €, cordicollis, au contraire préfère les pentes sté- riles et sèches: sur une dizaine de cordicollis que j'ai trouvés je n'en ai pris que deux dans un endroit broussailleux et humide; les 4 augustatus que j'ai récohés à St-Martin à deux époques diflérentes (juillet 1888 et août 1890) me viennent des profondeurs som- bres et humides des forêts de la vallée du Bonéon, mais toujours sur des pentes prononcées. J'ai inauguré cette année dans les marais d'Hyères un système de chasse très expéditif et très productif, je l'appellerai l'inondation artificielle, je le recommande à mes collègues en voyage et qui se trouvant pressés tiennent à prendre beaucoup d'insectes en peu de temps. Secouer les débris de roseaux sur une nappe selon la méthode ordinaire est fructueux mais bien long, j'ai remplacé la nappe de toile par la nappe d'eau pour la- quelle la plupart des insectes ont une horreur bien légitime, en passant simplement à l'eau les tas de détri- tus du bord. Mon paquet de débris à l’eau et maintenu au besoin par un bâton un peu au fond, je n'avais qu'à tendre le bras pour recueillir à pleine main à la sur- face de l’eau les malheureuses bestioles cherchant à fuir ce délugeinattendu; j'ai pratiqué la nappe d’eau plusieurs fois avec succès, seuls quelques petits insectes CTrampo- nés aux brindilles ont du m'échapper, mais avec une toile les prend-t-on toujours sans exception. Si l’on ne craint pas de se mouiller un peu les pieds on peut rester sur le paquet submergé, c'est mieux, les insectes viennent à vous, on a le plaisir de les voir monter en masse après ses souliers, puis enfin, si l’on n'a pas la main assez preste, de les sentir vous grimper aux jam- bes, je le répète ce moyen de chasse aux détritus est très productif et de plus très drôle si par hazard vous êtes en chasse avec un collègue chatouilleux. Maurice Pic. CONTRIBUTIONS AUX FAUNES LOCALES des régions de l'Est et du Sud-Est par M. le Capitaine Xambeu COLÉOPTÈRES — BRACHÉLYTRES (Suite) 435. Astrapaeus ulmi, Rossi, les Fauvins-Gap, en battant orme, premiers jours de juin; Le-Puy en battant aulne. 436. Staphylinus maxillosus, Linné, Romans à Servonnet, sous cadavre de poule, mi-septembre; col de Buffère, fin août. 437. Emus hirtus, Lin. Pont-du-Château, contre- fort du Puy de Dalley, sous trace humaine, premiers jours de juin; La Valbonne, sous crottins de cheval et sous bouse de vache, fin juin. 438, Staphylinus murinus, Lin. Pont-du-Château ferme Chambize, sous betteraves en décomposition mi- mai; Le-Puy, sur fleurs d’un grand chardon, premiers jours d’août ; Coblentz forêt d’Arenberg, en plein midi sur le tronc d’un pin, mi-mai. 439. St. pubescens, de Geer, Le-Puy fin juillet; Pont-du-Chäteau, sous herhes en décomposition, fin juin ; Les Ducs-Romans, sous traces humaines, pre- miers jours de juillet. | Aphodius termicola M. Léon SONTHONNAX, naturaliste, 19, Rue d'Alsace, 19, LYON. Ustensiles pour Entomologistes, Conchyliologistes et Botanistes. Cartons liégés de tous formats pour le rangement des insectes en collections, — Filets pour la chasse des Coléoptères et des Papillons. — Liège, tourbe et agave pour garnir le fond des boîtes. — Pinces courbes et épingles à insectes, etc., etc. — Meubles et casiers pour collections. — Collections ornementales de Coléoptères et de Lépidoptères exotiques. — Collections d’études de tous les ordres d'insectes. — Insectes utiles et insectes nuisibles. — Vente et achat de collections d'histoire naturelle, Papillons et Insectes, vendus à la pièce. Cicmdelafiicolon 2 PACA Te 1,50 Procerus gigast.. 1. se haitefs ao UT ER CGardbus monticola..-.....:2..0.. 50 » VA BAS EE nr enr rue 60 Cyrus Schinntiee Re AMEL LMD Callisthenes reticulatus. ...,........ 2,50 SCA TESSITAPUS SE eee. eeeue 75 Aptinus PYTENAEUSER eee 50 | Metabletus scapularis. .........,... 30 » lŒVIPERNIS Lee CL 30 » VII = reeerer-her ce 30 Calafhus SYMACNS NE RS. ner 40 Anchomenus longiventris........... 30 Agonum impressum ...,......,.... 50 » ETENOSMEEC ER RTE EE 40 » CRIGOLI Lee Nestes Peer 6o Penn iluCAsE eee eee CE 60 » ACTANA AC A Aie ce 30 » DANDUFASCODS Eee ec 30 Orthomns aquila een eee 50 Amara pliDratas ce. -cherrerer 40 Bradycellus /Godart PCR eme 1,50 Éairpalus/feneDrOSUS 6-78. 20 | » parallelus #0 nue 30 | Bembidium Lapponieum, ,..,,..... 50 | Mastigus prolongatus...,,.,...,.... 50 Pholeuon PIutOr ee Rte ee 2,50 IeBtihom Spencer MAMA 25 | Endolphlaeus spinosulus..,..,..... 25 Dendrophagus crenatus..,..,.,.... 60 Dermestes!corondtus,...1...27,4.. 60 Lücanus BArbarossl, A ne 2,50 Ceruchus tenebrioides............. 2 » 440. Sf. fulvipes, Scop. Le-Puy près la cascade Laroche, premiers jours de juin; Barbières-Romans, bords du torrent, sous grosse pierre, mi-mai; envi- rons de Ria, en avril et en mai. . 444. SF. meridionalis, Ros. ravin de Fillols-Ria, fin septembre, sous pierre. 442. St. stercorarius, Oli. col Tourvial-Romans, fin juin; Josserand-Montélimar même époque; Roche- Arnaud-Le-Puy mi-août; Taurinya, commencement d'août. 443. St. lutarius, Grav, château de Javiac, sous crottins de cheval, mi-juillet, 444. St. fossor, Scop. Coblentz, dans la forêt, sous feuilles mortes, mi-mai, 445. Ocypus olens, Mul. ferme Chambize, Pont- du-Château sous herbes en tas et décomposées, pre- 446. Oc. brunnipes. Fab. Ria, sous pierre, fin juin Pont-du-Château, commencement d'avril. 447. Oc. cyaneus, Payk. St-Nazaire-Romans, fin avril; Le Teil, sous pierre, mi-septembre ; environs de Ria-Soulogne, Balincon, sous pierre, mi-juin et mi-dé- cembre. 448. Oc. similis, Fab. Le-Puy, mi-septembre. (A suivre). miers jours de juin. Herbiers. AbhoduS Sete fa Lee. dre e 20 1|"Mylabris Baulnyi...2:........ se AO » DIGEUS er A NUE A... 407|NSItarisiipicals. SUR Vues 180 AXES » Barbe en ER 30 » MUTAIIS Gt ah ou ARE, 2 2e 20 Ammœæcius elevatus .............. . 140 | MEL mMAUSE. ee nee et Pier 1) » DieviS te ee rche le 40 » VATIEB AUS eee EE 40 ODesomusISUS LE RME PERRET 4o | Rosalia Alpina ...... NA ne À Geotrupespolyceros............... 1,50 | Callidium insubricum...,.......... 2 » » Hoffmannseggii ......... 1 » | Molorchus Kiesenwetteri ....,.,... 75 Amphicoma bombyliformis......... 20 | Morimus funcreus.............,... 50 ÉHopua pallinosai » 31 » de Curculionides exotiques. OUVRAGES A DISPOSER Par M. CI. Rey LR HISTOIRE NATURELLE DES COLÉOPTÈRES DE FRANCE D om ER #2. 860 Altisides-paoudrasarevol ans SAND EAN TP UE TUNER Re RU (0) 1862 Mollipennes (ZLampyrides, Téléphorides) par Mulsant, 1 vol.in 8° 431 p, 3 pl. (éd épuisée) . . . 15 » 1863 Angusticolles (C/érides) et Diversipalpes (Lymexylonides), 1 vol. in 8°. 158 p 2 pl. par Mulsant. 6 » 186$ Fossipèdes (Cébrionides) et Brévicolles (Dascillides) par Rev 1 vol. in 8°, 124 p. s pl. 6 » 1866 Vésiculifères (Malachides) par Rey, 1 vol. in 8°. 306 p. 7 pl. (édition épuisée) . . . . . . à . 12 > 1860, Golligeres (Aide) pateMulsant roles 7ipD A0 Di EEE RE PC RE 6 » 1867 Scuticolles (Dermestides) par Mulsant, r vol. in 8°. 186 p. 2 pl. . . ins ST CCS ANTONIO 108 1Gibbicollestermrde)hparR eye Non ee ADM AIDÉ PE ER EEE ste COTE 1868 ElornicolestfDasiaes) pare, meNVol Mines ST SÉDENT Op TEEN OR 15 > 1860 -Piluliformes Chorahides)parMulsant, 10VOolEMn8 PES p MDI ER Re 6 » 18-11amelliconnes ed) WparsMulsant/mevol nee Ste ND EN EN RTC TRE 15 > )S6sEalpicornes (21éd.)patiRen, M1evol INSEE 7 {NP DIE UEENS (Prix Dollfus, 1886).. 9 » 1887 Essai sur les larves de Coléoptères par Rey, r vol: in 8% 126 p.2 pl. 3 » BREVIPENNES' OÙ STAPHYLINIDES 18» Bolitocharaires po REY NOM ESS 2 TE DS D RENTE RC 9 >» | 1674 Aléocharaires pariRey; avons 05 DS ADI PER PE CCE 12 >» 880 Homaliens par Reyat voltinie res onpr GDS NE NET RE NS OS 10 >» 1883 ‘Tachyporions ete 2patr REY TVO ln SU A2OSND ANDRE CR RC ORE RNA TRS 10 > | 1884:Mvyceropeplides, Stenides par Rey.tr vol ni8% 262 0p MDI EEE RC NE 10: PUNAISES "DE FRANCE 1860 Pentatomides par Mulsant roles GE Up DIE RER 11 > 1#704Cor7610e5s, ele pariMulsant, MVOl NI 2 OND AND EM ER ER CT Re 7 > À 15-2Réduvides par Mulsant 1 vol ini entente DIN REC NN er AREA PAR j 18-01 Lygéides par -Mulsant, TOOLS 4 APE EEE NERO A RE 3» OPUSCULES ENTOMOLOGIQUES 1 Par Mulsant r8s3 Description de 80 espèces de Coléoptères, 4 biographies, 192 p. 3 pl . . . . . . . . . . 6 >» 1878 Chrysides de France par Abeille de Perrin, 208 p. 2 pl. : &:. M. MR Mir 4 » ANNE —— En vente chez l’auteur : M. CI. Rey, 7, place St-Jean, Lron. ee —— Lyon. — Imp. Lith. et Grav. L. JAcQUET, rue Ferrandière, 18. dé, CANLDS Sixième année. — N° 72 15 Décembre 1890. L'ÉCHANGE Revue Linnéenne ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE paraissant tous les 15 du mois Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections où objets d'Histoire Naturelle FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d’Entomologie, et de la Société Entomologique de France. CONTINUÉ PAR L. SONTHONNAX F. GUILLEBEAU n A. LOCARD membre de la Société Entomologique de France. Vice-Président de la Société Malacologique de France. +R Er C.E. LEPRIEUR CI. REY membre de la Société Entomologique de France, Président de la Société Française d'Entomologie, membre honoraire de la Société d'histoire naturelle membre de la Société Entomologique de France et de Colmar etc. de la Société Linnéenne de Lyon. | a j AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM. Ed. AnDré (de Beaune), D' L. Braxc, 1. Dériarp, DEssrocHERS pes Loces, À. Dusois (de Versailles), Girerb, R. GriaT, Valéry Maver, Repox-NeyreNEUr, J.-B. RenauD, A. Ricux, Ricnarp (de Grenoble), Nisius Roux et A. VizLor (de Grenoble). [ee >< e SOMMAIRE DU NUMERO 72 ——0— Compte-rendu des Séances de la Société Linnéenne de Lyon. Influence de la double section des Pneumogastriques sur la ventilation pulmonaire et sur les échanges respiratoires chez les Oiseaux. E. Couvreur. Essai d'Etudes sur les Larves de Coléoptères, par C. Rey (Suite). Les Hyménoptères et leurs parasites, par H. Nicoras. Contributions aux Faunes Locales, par le capitaine Xaugeu (Suite). ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie EL. Jacquet Jont ce que concerne la rédaction, les annonces gratuites et | Adresser Les réclamations concernant l'envor du Fournai renseignements sur Les annonces non suivies d'adresse duit étre & el Le montant des annonces et des abonnements à A1. L. Jacquet, envoyé à AJ. L. Sonthonnax, 19, rue d'Alsace, Lyon. | Zmprimeur, rue Ferrandière, 15. Lion. France, un an, 8 fr. — Union postale, 8, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr. 50 Lt 186 REVUE LINNÉENNE Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 14 du mois. L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange. Es AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l’année 1890, entrainera l'envoi des n° parus de la même année. COMITÉ, D'ÉTUBES POUR 48900) MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MArs&izce. Coléoplères exotiques. L. Blanc, D', 33, rue de la Charité, Lyon. A/#néralogie, Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAY. //ydr0- canthares et Histérides. Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre Amara, Harpalus, Feronia. A. Chobaut, D',à AviGNon. Anfhicides, Rhipiphorides, Meloides et Œdemerides. J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon bianc, ORLÉANS, Pselaphides et Scydmentides. L.Davy, à FoucÈre par CLxrs, (M.-et-L.). Ornilhologie. Desbrochers des Loges, 25,rue de Boisdeniers Tours (Indre-et-Loire), Crcudionides d'Europe et circa. L. Dériard, 2, rue du Plat, Lyon. Orthoptères. L. Gavoy, 5, rs. rue de la Préfecture, CARCASSONNE, (Aude). Zamwellicornes. 5 Mordellides, né MM. A. Locard, 58. quai de la Charité, Lyon. A/a/acoiogte française, (mollusques terrestres, d'eau douce et marins). J. Minsmer, capitaine au 142€ de Jigne, à MENDE (Lozère). Longicornes. A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea er Cie, a BUCAREST-FILARETE STRADA VIILOR (Roumanie). .… {émiptères, Hétéroptéres. H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. Or{Aoptères cl Névroptères. J.-B. Renaud, 21, Curculiontides. A. Riche, 11, rue de Penthievre, Lyon. Zoss/2es, Géologte. .:N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Bofanique. A. Sicard, D' à Azmr (Larn) Coccinellides de France. A. Villot, 5, chemin Malifaud, GRENOBLE. Gurdracés, Æelminthes. cours d’Herbouville, Lyon ANNONCES DIVERSES Prix des annonces : La page, 16 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le r/4 de page, 5 fr. — La ligne, O, tr. 20 c. 11 sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour v, sur les annonces payantes pour la 1'e insertion, 50 v, pour les insertions répétées, de la même annonce. Tout abonné a droit, pour chaque numéro, si l’espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange. Société Linnéenne de Lyon PPLISISLPIIPP PTS Proces-verbal de la séance du 10 novembre 1890 Présidence de M. le D' St-Lager Les trois présentations suivantes ont lieu: M. Bernard, avoué, 4 rue des Archers par MM. Gabillot et Roux. M. Jardon préparateur de Physiologie à la a- culté des Sciences, rue HLaurencin 11. présenté par MM. Bataillon et Couvreur. . présenté M. Boucher, répétiteur d'histoire naturelle à l’école vétérinaire, présenté par. .MM° Faure’ et Louis Blanc. M. Bataillon fait part à la société des résultats physiologiques auxquels l'ont conduit ses recher- ches sur la métamorphose des Anoures. Trouvant insuffisantes et mal fondées les hy- pothèses émises par les Allemands. (Barfurth et L.00s) pour expliquer I: en et les faits de régression, M. Bataillon a porté son attention sur les fonctions de nutrition. Il a observé: 19 Quà Ja sortie des pattes antérieures Île rythme respiratoire s'accélère en même temps que l'élimination de l'acide carboni- que diminue. 2° Qu'à partir de ee moment le rythme cardia- que et la circulation capillaire sont ralentis 3° Que le synchronisme des rythmes cireulatoi- re et respiratoire, est par le fait même détruit. M. Bataillon établit expérimentalement des rap- ports directs entre ces faits et des modifications anatomiques qui apparaissent à la sortie des pat- tes et relèvent de l'évolution normale. 1° Production de boutonnières expiratrices com- plémentares. 20 Chute du bec corné. 32 Chute des valvules nasales. Ces modifications déterminant un abaissement e pression, on est conduit à l'interprétation sui- vante, que tous les faits expérimentaux ont con- firmée : 19 L'abaissement de la pression dans les voies respiratoires fait obstacle aux échanges et détermine à la fois: Le ralentissement dans l'émission et l'accélèra- tion des rythmes respiratoires comme phénomè- ne consécutil. “ 2 L'acide carbonique non éliminé s'accumule dans le sang et agit sur les centres d'arrêt du cœur d'où le ralentissement du rythme cardiaque et de:la circulation capillaire générale. # REVUE LINNÉENNE 18- / Influence de la double section des Pneumogastriques sur la ventilation pulmonaire et sur les échanges respiratoires chez les Oiseaux. par E. Couvreur Les expériences ont été faites sur des pigeons: la ventilation pulmonaire était mesurée en faisant respirer l'animal dans un gazomètre qui enregistrait l'air inspiré dans un temps donné: l'acide carbo- nique éliminé était dosé au moyen de la baryte. L air de l'expiration traversait eette baryte, dont le titre alcalin était pris avant et après chaque expérience au moyen d'une solution d'acide oxalique, dont 1® correspondait à 1""4 d'acide carbonique. Voici les résultats Re obtenus dans une de ces expériences prise pour type, sur un pigeon du poids de 318 grammes. Chaque nombre est la moyenne des nombres très Voisins obtenus dans 5 ou Ô observations. L'animal est mort 5 jours après la double section. | | | ES n NATURE | ANIMAL |Imm.après lal | ERA REDTEEnl de l'Observation. sain. ‘double section! LE Le Le A AS 1 Le ” Ÿ mort, : sUR : | Jce pu ue rt Ù Air inspiré par minute | e S2ec ( , n . # | LE | vw Nombre des inspirations par minute... | ‘1 1e2 0 LR ; RUES / e | Je | Dee e* Volume moyen d'une inspiration, ,... (A) 4e Dee 5 *CO2 par minute 0: 0056 | 0€ 00325 |! 0: 0046 | 0: 0036 | 0: 0021 0: 019% COZ par 1000 d'air... | 0: 032 0: 079 020565 |. 070508 | 0: 0359 Si l’on considère ce tableau, on est tout d’abord frappé par ce fait, c'est qu'aussitôt après la dou- ble section, la ventilation pulmonaire subit une baisse considérable. Ea rareté des mouvements res- piratoires est donc loin d'être compensée par leur Vnphinses d'ailleurs si on examine directement cette amplitude elle même, on voit qu'elle est légèrement diminuée. L'examen des graphiques res- piratoires conduit au même résultat: l'inspiration très allongée, mais son amplitude n'est pas ac- crue. C’est là un fait intéressant, si on le compare à ce qui se passe chez les mammifères, dont la respiration devient notablement plus ample, en même temps qu'elle devient plus rare. En même temps on constate que l'élimination d'acide carbonique dans Île même temps diminue : mais alors que la ventilation est quatre fois moins forte, la réduction de l'acide carbonique n’est que de moitié. On en a l'explication si on considère non plus la quantité d'acide carbonique rejetée dans le méme temps, mais celle qui est éliminée pour un même volume d'air qui a traversé le poumon: cette dernière en effet est double. Le lendemain de la section, la ventilation pulmonaire se relève un peu, mais uniquement à la fa- veur du nombre des mouvements respiratoires, car leur amplitude continue à diminuer. L'élimination d'acide carbonique subit aussi une hausse légère tout en restant néanmoins inférieure à celle observée chez l'animal normal. Cette hausse correspond seulement à l'augmentation de la ventilation, car si l'on compare la quan- tité éliminée pour un même volume d'air à celle qu'on a constatée immédiatement après la section, on voit qu elle a baissé : elle est néanmoins encore supérieure à celle observée dans l'état normal. Les jours suivants la ventilation pulmonaire baisse de plus en plus. sans descendre néanmoins au … dessous du minimum constaté aussitôt après la section. Cette baisse est due surtout à la diminution graduelle de l'amplitude des mouvements respiratoires, car leur nombre demeure à peu près station- naire. La quantité d'acide carbonique éliminé dans un temps donné baisse aussi de plus en plus. Cétte diminution coïncide avec deux faits: 1° l'amoindrissement de la ventilation, 2° une baisse dans l'acide carbonique rejeté pour un so d'air déterminé. En résumé, aussitôt après la double section des pneumogastriques, la ventilation pulmonaire subit une réduction considérable, et atteint tout de suite son minimum. Elle se relève momentanément pour baisser de nouveau ensuite, et cette fois d'une façon définitive Aussitôt après la double section, la quantité d'acide carbonique éliminé dans un temps donné … subit unc baisse assez forte. Elle se relève momentanément. mais pour diminuer ensuite progressive- ment. Elle tombe même au dessous de celle constatée immédiatement après la section, bien que la ventilation ne soit pas inférieure. Ce dernier fait s'explique si on examine la quantité d'acide carbonique éliminé, non plus dans un temps donné, mais pour un volume d° air donné, on constate alors : que cette qui intité. qui augmente d'abord d’une façon notable après la section, diminue ensuite de plus en plus et tombe bien au des - Sous de ce qu'elle était à l'état normal. Quelles sont maintenant les quantités d'oxygène consommées. et leur rapport avec l'acide carboni- que éliminé, c'est ce que nous nous proposons d' exposer dans une prochaine note. (Laboratoire de Physiologie générale et comparée de Lyon). 188 REVUE LINNÉENNE oo ESSAI D'ÉTUDES sur les Larves de Coléoptères (Suite) par C. Rev NRIBUNDESMCURCUETONITDIES OU RHYNCOPHORES Cette grande tribu, si variée et en même temps si pernicieuse comptait un grand nombre de larves dé- crites, quand Perris, dans ses deux travaux remar- quables, vint en ajouter autant ou même davantage. Le bois, les écorces, les tiges, les feuilles, les racines, les fruits, les noyaux, les grains, les boutons, les bourgeons, les fleurs etc., rien n'est épargné par la dent de ces insectes destructeurs. Qui ne connaît les Bruches qui se logent dans nos Pois; les Rhynchites si nuisibles aux poirier, prunier, cerisier et vigne; les Apions si pernicieux aux mauves, artichauts et oseille ; les Péritèles et Otiorhynques qui détruisent toute espèce de bourgeons; les Lixes qui s'attaquent aux Bettes, les Dorytomes et Cossons qui dévastent les peupliers ; les Anthonomes qui infestent les pommiers; les Balanines qui percent nos châtaignes, nos glands, nos noix et nos noisettes ; les Hylobies et les Pissodes qui font dépérir les conifères, les Calandres qui dé- vorent et évident nos grains, tels que le Froment et le Riz, etc. Les larves des Curculionides sont ordinairement tra- pues et arquées, elles simulent un peu celles des Anobides et des Apatides. Cette tribu se subdivise en plusieurs familles, dont je vais donner une mention sommaire des états vermi- formes. FAMILLE DES BRUCHIDES Tout le monde connaît la Bruche du Pois, si nui- sible à la graine du Pisum sativum. Les autres larves de ce genre, qui vivent aux dépens d'autres légumi- neuses, sont moins connues. Les unes s’attaquent aux lentilles ou aux fèves, d’autres aux haricots, et parmi celles-ci la larve du Bruchus irressectus, originaire d'Algérie et qui, depuis quelques années, a été impor- tée à Hyères, où elle occasionne déjà des dégâts sensi- bles. Elle est pâle, voûtée, rugueuse, plissée en travers, avec les parties de la bouche plus obscures. Toutes les larves des Bruchides ont tant d’analogie entre elles, qu'il est inutile d'en donner la description. Elles res- semblent toutes à celle du Bruchus Pisi, à part la taille. FAMILLE DES ANTHRIBIDES Encore une famille démembrée de la grande tribu des Curculionides. En effet, si leurs larves ont entre elles quelque analogie de forme, celles des Anthribides se distinguent sous plusieurs rapports, sans compter la structure particulière des pseudopodes. Cinq espèces étaient connues, quand Perris vint en ajouter six autres, avec des dessins de détails. FAMILLE DES CURCULIONIDES Je réunis sous ce nom la majeure partie des Rhyn- cophores, que plusieurs auteurs ont cru devoir dé- membrer encore en retranchant les Apionides, Rhyn- chitides, Attelabides, Nemonygides et Brentides. Mais Perris, qui a fait une étude spéciale des larves de cette famille, n’y a établi aucune subdivision, Ila énuméré toutes les espèces connues avant lui ; constaté les habi- tudes du gene Brachycerus (1), qui vivrait aux dépens des racines bulbeuses des Liliacées et des Aroïdées, et donné un tableau détaillé de la manière de vivre de la plupart des espèces du genre Apion, sans compter un grand nombre d'observations sur cette famille nombreuse. TRIBU DES XYLOPHAGES OÙ SCOLYTIDES Les larves, essentiellement lignivores, des Scolytides si nuisibles aux forêts, sont également très connues, grâce, en majeure partie, à Nordlinger, Ratzebourg, Goureau ét Perris. Elles ressemblent beaucoup à celles des Curculionides. Je me permets d’en décrire une avec détails. LARVE DU PHLOEOSINUS IMPRESSUS Olivier (2) Obs. — Cette larve que Perris a signalée sous la désignation de Hylesinus Thujae, vit sous l'écorce des Thuyas et des Genevriers. M. Simon Guillebeau en a découvert un certain nombre, en avril 1884, sous les écorces d’un Thuya mort et abattu (Tuja orientalis), dans une propriété située place de l'Anti- quaille, c'est à dire dans la ville. Elle pénètre ordinai- rement l’intérieur du bois et elle se comporte à peu près comme les larves d'Hylesinus Fraxini, vittatus, oleiperda ; 1:s galeries de ponte sont longitudinales et, par suite, celles des larves plus ou moins trans- versales. C’est presque toute une histoire que la découverte de cette larve. En effet, il y avait là, en outre, en sa compagnie, le Laemophloeus Juniperi, espèce rare dans la région Lyonnaise et décrite, il y a quelques années pour la première fois, par M. Ant. Grouvelle, espèce qu'on rencontre dans la Provence sur les Thuyas et les Genevriers, sous l'écorce desquels elle s'introduit pour faire la guerre aux jeunes larves de Phloeosinus impressus Ol., si nuisibles à ces deux essences de conifères. J'avais rencontré plusieurs fois sur le Genevrier ledit Xylophage, mais jamais simul- tanément son parasite. Il faut que celui-ci, Laemo- phloeus Juniperi, ait été importé du midi avec le Thuya dont les pépiniéristes font le commerce, et, il est à supposer, puisqu'il est depuis peu connu, quil ait été lui-même transport, soit à l'état de ver, soit à l'état d'œuf, de l'extrême Orient dans le midi de l’Eu- rope, avec des pieds d'arbres provenant de ces contrées lointaines. Quoi qu'il en soit, c’est un fait intéressant pour la Faune Lyonnaise d'avoir découvert simulta- nément le Xylophage et son parasite, ce dernier jus- qu'alors peu connu dans nos parages. La présence et les évolutions simultanées de ces deux êtres sous les écorces du même arbre avaient dû néc2ssairement y laisser et y entasser des déjections et des résidus organiques de toute sorte ; et, comme rien n'est perdu dans la nature, plusieurs larves vidangeu- ses s’y étaient donné rendez-vous pour participer à la curée : telles sont, entre autres, des larves de Ptéroma- lides, de Malachides et de Dasytides, sans compter celle du Cry-ptophagus rufus, avec l'insecte parfait. La nymphe des Phloeosinus impressus n'a rien de bien remarquable. Elle est molle, glabre, entièrement blanchâtre, etc. ressem - (x) Les œufs de Bracycerus, relativement assez gros, minia- blent pour la forme et la couleur à un œuf de poule en ture, 2\ Perris a connu cette larve et n'a fait que l'indiquer comme très voisine de-celles des Æ/ylesinus. Je crois devoir la décrire complétement, pour donner au moins une idée d'une larve du genre PAlosvsinus. L'espèce répond au Z'uyae Perris, Funiberi Nordlinger, REVUE LINNÉENNE 189 Comme la plupart des larves de Xylophages se ressemblent, Perris a négligé à dessein de décrire plu- sieurs espèces dont il n’a fait que signaler les mœurs et habitudes. Telle est, entre autres, la larve du Car- phoborus minimus, qui est très petite, voûtée, pâle, avec la bouche à peine plus foncée. Elle vit sous les écorces des jeunes branches de Pin, et elle pénètre par- fois assez profond dans le bois des ramilles. On la trouve en mars, en Provence, (à suivre). Les Hyménoptères et leurs parasites H. Nicolas par Il me semble utile de revenir sur un sujet bien connu certainement, mais qui demande toujours d'être de plus en plus rappelé au souvenir des entomologistes. Is ont évidemment besoin d’avoir leur attention portée de temps à autre sur tout ce qui se rapporte à la chasse «les coléoptères en général. sie dl Uneautre raison me conduit aussi à leur remettre en mémoire tout ce qui touche la recherche des espèces d’in- sectes rares, dans les nids de Vespa crabro, Vespa Germanica, etc.; c'est qu'il n’est pas toujours facile de se procurer certains ouvrages d’entomologie qui traitent de ces questions et, malgré les publications nombreuses que nous avons, les travaux originaux se rattachant au parisitisme, pour quelques uns, deviennent telle- ment rares qu'il n’est plus possible de se les procurer: de là un certain oubli très nuisible au résultat pratique qu'on cherche à obtenir; il faut donc absolument re- prendre certains mémoires, les vulgariser et propager de nouveau parmi nous, ces notes égarées un peu partout dans les bibliothèques et faire revivre ce qui trop localisé tendrait à disparaître, en lui donnant une nouvelle impulsion et une extension plus considérable. Les besoins de la science entomologique réclament constaminent que l'on soit au courant des indications précieuses que les jeunes naturalistes doivent connaître et que d'autres perdent de vue. De nombreux savants entomologistes se sont occupés de nos Vespa, et beaucoup de nous ignorent les com- munications qu'ils ont faites à diverses sociétés savantes sur ce sujet. Elles sont ainsi que je le disais perdues dans les rayons de bonnes bibliothèques et, d'ailleurs, ceux-là seuls qui les possèdent peuvent les consulter. De ce nombre est l’étude si complète de M. Rouget publiée à Dijon en 1873, donnant en outre des notes du plus haut intérêt; cet opuscule fort recherché ne m'a été révélé que tout dernièrement et je ne dois qu'à l'obligeance bien connue d’un de nos meilleurs ento- mologistes le plaisir de vous en parler. Tout dans ce travail où les documents abondent, re- lève des profondes connaissances de cet auteur, rien n'est négligé, livré au hazard, aucune omission, et si certaines questions du parasitisme de quelques coléopté- res restent obscures, présentent un point de doute, c'est plutôt à la science expérimentale qu'il faut l’attribuer qu'au défaut des moyens d'action du moment où cette étude fut préparée et conçue. Nous savons tous quelle part immense a fait l'expé- rience dans cette voie depuis 1873, d’ailleurs je ne sa- che pas à partir de cette époque qu'il y ait quelques particularités à signaler; si nous nous rapportons donc à cette date vieille déjà, 1873, nous serons étonnés des observations précises contenues dans ces quelques pages remarquables. Nous avons eu depuis cependant une œuvre de hau- te autorité de M. Perez de Bordeaux. En publiant ses Abeilles 1880, l’'éminent profes- seur de la Faculté des Sciences de Bordeaux s’est montré d'un mérite incontestable; ses recherches étendues, nous donnent une idée du résultat immense qu'on acquiert, et des ressources inconnues que peut nous procurer l'entomologie envisagée ainsi par ce sa- vant classificateur. Puis M. Beauregard pour d'autres espèces dans ses Vesicants accuse par la supériorité de ses vues et l’em- semble de ses découvertes quel terrain fertile est celui qui nous occupe; son livre restera, ces œuvres là ne sont jamais dépassées, car c'est une des plus belles études de l’entomologie comparée. N'oublions pas que ces maîtres ont chacun pour leur part, ouvert des horizons nouveaux. Enfin d'une façon plus générale encore, M. H. Fa- bre (1) à qui nous devons de si hautes révélations, a certainement contribué à imprimer les plus vigoureuses impulsions aux recherches, c’est à lui que nous devons cet élan, ce grand développement d'idées, et toutes ces conquêtes sur l'inconnu. Ses émouvantes descriptions nous sont présentées avec ce style brillant qui captive ; saccadées et tragiques, il reproduit avec toute leur vigueur ses impressions du moment: par son imagination élevée, incompara- ble, son charme attrayant, inimitable, où l'esprit d’ob- servations atteint les conceptions les plus hardies, don- nent à ses écrits cet attrait inconcevable qui nous en- traîne au loin en suivant, ravissantes, les routes qu'il nous trace, et dont les méandres étaient impénétrables avant lui. Dans une filiation infinie tous ces petits êtres sont réunis, enchaînés, soutenus entre eux par des liens ignorés jusqu'alors, ou les allures de chacun d'eux nous montrent bien ce que peut la nature dans ses con- ceptions les plus grandijoses ; mais encore fallait-il com- prendre ces manifestations de la vie etnous en montrer toute l’originalité !: Que penser en effet de cette toute petite créature in- fime (le Triongulus) dont la redoutable organisation, le rôle multiple qu'il doit jouer, et les nombreuses transformations qu'il subira, nous amènent d'un œuf simple à l'insecte parfait ? L'étonnement cesse, l'admiration commence en pré- sence de ce germe minuscule. Par rétrospection et même par transgression il nous montre tous les passages qu'il a marqués dans le passé géologique et l'Embriogénie reçoit une sanction de plus, Image fidèle des modifications ancestrales n'est-il pas, comme nous, le témoin vivant autant qu'inconscient de l'évolution de l'espèce ? Aussi devions nous rappeler ces quelques noms au- torisés dont la science s'honore et tant d’autres écrivains, afin de justifier le retour que nous proposons de faire sur la vie et mœurs de beaucoup d'Hyménoptères en commençant par les Vespa. Le genre Vespa ne comprend que des espèces socia- les, où la répartition du labeur en forme l’organisation fondamentale. Des colonies créées par une seule © arrivent bientôt à compter des milliers d'individus ainsi réunis dans 1, Souvenirs entomologiques pubiiés en trois volumes, et le 4° va paraître bientôt s'il n'est déjà en librairie. 190 REVUE LINNÉENNE un seul nid dont les proportions et les étages augmen- tent en raison de l'accroissement de la population. Fait remarquable, c'est qu'au début l'unique fonda- trice doit s'occuper tout d’abord de la construction du nid en jetant les premières assises, je ne parie pas de la ponte qui suit, mais ensuite de nourrir sa jeune et naissante génération. Plus tard elle sera aidée; la division du travail se fera suivant les aptitudes et professions de chacun des habitants; elle ne conservera que l'unique souci de la ponte considérable qu'elle doit effectuer. Nous trouvons là un des caractères les plus impor- tants de la collectivité, l'association des individus de même espèce, (A suivre). CONTRIBUTIONS AUX FAUNES LOCALES des régions de l'Est et du Sud-Est par M. le Capitaine Xambeu COLÉOPTÈRES — BRACHÉLYTRES (Suite) 449. Oc. Œtiops, commun à Argeles dans le bois de chéne liège, fin mars; environs de Ria, le long des cours d’eau en septembre et en octobre: Larve en mars, sous pierre. 450. Oc. fulvipennis, Erichs. Le Puy, fin avril. 4514. Oc. æncocephalus, Deg. Ria, Mas Tabra, sous pierre, premiers jours d'août; La Valbonne en mai et en juin; Romans, bois des Naix, fin août; Mon- télimar à Josserand, sous pierre, fin février, inondation du Roubion, mi-juin; la Tour-de-Salvagny, sous pierre premiers jours de juillet. 452. Oc. pedator, Grav. Montée de Charance Gap, fin mai; Romans, mi-octobre; Le Puy, fin août; bords du Rhône à la Pape, sous grosse pierre, premiers jours de juin. 453. Oc. ater, Grav. Ria-Cadalet, pierre, mi-octobre et mi-mars. sous grosse 454. Ocy-pus morio, Grav. Ria, Baleja et Selaber, fin février et premiers jours de mai; Le Puy à Wals, mi-septembre, sous pierre. : 455. Cafius cicatricosus, Erichs. Anse de Paulil- les, Port-Vendres, mi-avril, au bord de la mer, sous détritus. 456. A ctobius signaticornis, Muls. Le Puy, pre- miers jours de septembre, sous pierre. 457. Philonthus intermedius Lac. Roche-Arnaud, sous pierre, fin avril. 458. Philonthus æneus, Rossi, Pont-du-Château, sous pierre, commencement d'avril. 459. Ph. umbratilis, Grav., fin avril, Pont-du- Château, ferme El-Bayre, sous betteraves en tas et décomposées, Le Puy à 460. Ph. rufimanus, Erichs. Le Puy, sous pierre, bords de la Loire, à la petite mer, mi-septembre et fin avril; Pont-du-Château, bords de l'Allier, ferme Chambize, mi-août. 464. Ph. sanguinolentus, Grav. fin mai ferme Chambize, sous herbes en décomposition; je l'avais aussi pris, durant ma captivité à Coblentz, mi-mai, sous pierre. 462. Ph. debilis, Grav. mi-avril, sous betteraves, près du camp du Pont-du-Château ; Puy-des-Murs, fin avril, sous débris végétaux et sous pierre; premiers jours de juin au plateau du contrefort de Dalley. 463. Ph. laminatus, Crtz. mi-octobre, Mont-Ge- nèvre, sous pierre, dans les prairies; Ria-Taurinya, fin août. 464. Ph. cbeninus, Grav. Le Puy, fin octobre ; Ria-Baleja, sous pierre fin février. Variété Corrusus, Grav. fin septembre, Lyon-Grand-Parilly, sous herbes en décomposition. 465. Ph. nigritulus, Grav. Le Puy, fin octobre, sous détritus provenant d'une crue de la petite mer ; mi-août sur le sable et sous tas de paille, La Tour-de- Salvagny, bords de l’Izeron. 466. Ph. decorus, Grav. premiers jours de mai, sous le cadavre d’une petite souris placée comme appât, Pont-du-Château, ferme El-Bayre; Le Puy, mi-mai, SOUS pierre. 467, Ph. politus Fab., Pont-du-Château contre- fort du Puy des Murs, Premiers jours de mai, parmi des herbes humides. 468. Ph. varius. Gyll. Ria-Salt Coune, fin octo- bre, sous détritus; Le Puy aux Chaumières près Wals, sous pierre, fin octobre. 469. Ph. pullus, Nord. camp du Pont-du-Château, mi-avril, sous betteraves décomposées. 470. Ph. tenuis, Fab. Pont-du-Château, bords de l'Allier, sous pierre, fin décembre. A74, Ph. cruentatus. Gmel, fin avril, forêt de Judithen, près Konigsberg, sous pierre au bord du bois, pendant ma captivité. 472. Ph. varians, var., Agilis, Grav. Canigou, — Ras Cartalet, sous traces de ruminants, mi-novem- bre; j'en ai obtenu un exemplaire, ex-larva, mi- février. 473. Ph. fumarius, Grav. Le Puy, fin octobre, sous pierre. 474. Ph. fulvipes, Fab. Le Puy, premiers jours d'octobre sous tas d'herbes humides; Pont-du-Chateau, ferme Chambize, sous tas de betteraves, premiers jours de mai. 475. Xantholinus, lentus, Erichs. fin janvier, Konigsberg, sous pierre. 476. X. fulgidus, Fab., Pont-du-Château, sous pierre, premiers jours d'avril. 477. X. punctulatus, Payk. Pont-du-Château, fin avril, sous betteraves; Ria-Amboulla, sous pierre, en automne; sa larve vit aux dépens des larves d’'Ammœæcius et de Platystethus qu'elle va chercher dans leurs galeries : prochainement je décrirai dans la Revue d'Entomologie le cycle biologique complet du X. punctulatus. 478. X. distans, Rey, Ria-Ambociella, sous pierre, mi-novembre, (A suivre). né Gand Mél. . ce. Ze Lou md * Lo véonhf, S MS. SC REVUE LINNÉENNE 191 LA CHASSE COLÉOPTÈRES PAR M. C. E. LEPRIEUR Pharmacien principal de 1'° Classe de l’armée, en retraite, Off- cier de la Légion d'Honneur. Ancien président (1874 et 1880) de la Société Entomologique de France, membre des Sociétés Entomologique Suisse et d'his- toire naturelle de la Moselle, membre honoraire de la Société d'histoire naturelle de Colmar etc. 2e EDITION REVUE, AUGMENTÉE ET CORRIGÉZ. 4re PARTIE NOTES SUR LA FORMATION, L'ENTRETIEN ET LA CONSERVATION DES COLLECTIONS DE COLÉOPTÈRES Œxtrait du Journal Entomologique L'ECHANGE.) Prix PONT: Chez l’auteur : 38, rue des Ecoles. --- Paris P.S. — Toute demande doit être accompagnée d'un mandat- poste de 2 fr. plus 0,85 c. pour frais d'envoi. M. Vauloger de Beaupré, 37, Rue Jean-Burguet Bordeaux, partant de nouveau en Afrique, où il est chargé d’une mission topographique, est obligé d'in- terrompre ses relations d'échanges jusqu'au mois de septembre 1891. MADAGASCAR ! Le Prix-Courant de tous mes objets d'histoire naturelle est gratis et franco à la dis- position de tout le monde. Prix considérablement réduits. F. Sikora, Naturaliste, Membre de la Société Entomologique de France, de la Société Entomologi- que de Zurich. A nnanarico,vià Marseille (Madagascar ). Echavidre, La Combelle (Puy-de-Dôme). offre: Plantes, 2$00 espèces.— Coléoptères, 800 espèces.— Minéraux et roches 180 espéces.— Coquilles; Fossiles Désire: Plantes, Coléoptères d'Europe et livres d'H'e Ne Accepte débutants. Envoyer oblata. utiles et insectes nuisibles. — M. Léon SONTHONNAX, naturaliste, 19, Rue d'Alsace, 19, LYON. —0 — Ustensiles pour Entomologistes, Conchyliologistes et Botanistes. Cartons liégés de tous formats pour le rangement des insectes en collections, — Filets pour la chasse des Coléoptères et des Papillons. — Liège, tourbe et agave pour garnir le fond des boîtes. — Pinces courbes | et épingles à insectes, etc., etc. — Meubles et casiers pour collections. — Collections ornementales de Coléoptères et de Lépidoptères exotiques. — Collections d’études de tous les ordres d’insectes. — [nsectes Vente et achat de collections d'histoire naturelle. A vendre Annales de la Société d’Acclimatation, années 1879, 1880, 1881 et 1882, au prix de 3 fr. l’une. ON Prix-courants d’Orthoptères et d'Hémiptères, envoyer franco sur demande. TABLEAUX ANALYTIQUES POUR DÉTERMINER LES COLÉOPTÈRES EUROPÉENS 1 CAHIER contenant les familles des Cucujidæ, Telmatophilidæ, Tritomidw, Mycetidæ, Endomychidx, Lyctidæ et Sphindidæ. par Edmond REITTER Extrait des compte-rendus de la Société impériale royale de botaniqueet de zoologie de Vienne (1870). Traduction de M. F. GUILLEBEAU Publié dans l'Echange (années 1885 et 1886). En vente chez l’auteur: M. GUILLEBEAU Au Plantay, par NMarlieux (Ain) M. Moisson, avocat à Oran, (Algérie) met à la disposition de ses collègues un grand nombre de Co- léoptères Algériens et du Sud Oranais en échange de ceux qu'il choisira dans la liste d’oblata qu'il les prie de vouloir bien lui adresser. Les insectes offerts tués au soufre sont d’une frai- cheur irréprochable et ne seront échangés que contre des types absolument frais. Il offre contre de bonnes espèces: Calosoma auropunctatum, Carabus Maillei, Nebriarubi- cunda, Pogonus filiformis, gracilis, viridanus, Cathor- miocerus Marquett, Trachyphloeus cruciatus, Ceutoryachus Mayeti, splendidus, Scytropus calligonatus, Julodis albo- pilosa, deserticola, Parmena A lgerica ete... Correspondenz - Central - Bureau. Quiconque s'intéresse à l’association internationale de correspondances s'adresser à M. Otto, Zeip;ig- Plagwist, Moltkestr. 8. Inseckten-Borse, Central-organ zur Vermittelung von Angebot, Nachfrage und Tausch. Rédaction : Leipsig, 1, Augustusplatz. Coquilles Cochlostyla fHorida Ebiippines rte Abe dre de e 20fre » Royssiana » RE AL etai 2 » | Lépidoptères exotiques Papilio Menestheus, Sierrallieone.2:,.:%.2) 3 » Euryphene absalon. Sierra Leone. 71e 2 » » Zenobia. » Ne rca AD » sophus, » RL RE RTE 1 » Pieris Phileris. » SALE MCE TS EL 75 Euphaedra Themis. » MR TETE 2 » Danais chrysippus. » D Prat ES Mt? 75 » X ypete. » D Re EE EN 2 » Gnophodes Parmeno. » » Re ren 2 » Cymothoë Egesta. » DR ET t 2 » Acraea pseudegina, » RE Ne ee ee 1 » Éronia argia, » TEE NEO ee 1) 4 L " 27 v te =" Êu CTTeX LÉ LLC CURE à A MVL ss 2 \ S Se A TN 5 à, 1 192 REVUE LINNÉENNE ANNONCES ANNUELLES : Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi” vement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la ligne pleine. En vente, chez M. L. Jacouer, Imprimeur, Rue Ferrandière, 18, Lyon, toutes les années parues de l’Echange (1885-1886-1887-1888 et 1889), contre l'envoi d'un mandat poste de 9 francs. Chaque année prise séparément 2 francs. er M. Cotte, Victor, prévient les amateurs qu'il vend à des prix modérés des Coléoptères et des Lépidop- tères de sa région. HENRI GUYON Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris —— AN An e— SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’INSECTES Grandhformat Vitré 1230-20-60 2er creecen 2 50 Grand format carton, 39-26-6 .............. 2 Petitstonmat#2610 m2 OEM EEE TER Ee 1 85 Petit{fogmatt20 1onr/2 6 MER ENTER 1 50 Boites tdoublesifondisiléses EMPIRE ER RCE PEER 2 50 Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande. PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout 60 feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 2$ fr. Pour les demandes s'adresser à M. Ant. Otto, comptoir Minéralogique à Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2. J. Desbrochers des Loges, rue de Boisdenier, 23, à Tours (Indre-et-Loire). — Envoi sur demande : 1° Prix courant de Coléoptères d'Europe et Circà. 2° » d'Hémiptères > » 7” » de Curculionides exotiques. OUVRAGES A DISPOSER Par M. CI Rey GP —— HISTOIRE NATURELLE DES COLÉOPTÈRES DE FRANCE 1860 Altisides par Foudras, 1 vol* in 8°, 384 p.. . . . . . . DNS PO NC PE TES TRUE SRE 1862 Mollipennes (Lampyrides, Téléphorides) par Mulsant, 1 vol. in 8° 431 p, 3 pl. (éd épuisée) . . . 15 » 1863 Angusticolles (Clérides) et Diversipalpes (Lymexylonides), 1 vol. in 8°. 158 p. 2 pl. par Mulsant, 6 » 186s Fossipèdes (Cébrionides) et Brévicolles ( Dascillides) par Rey 1 vol. in 8°, 124 p. 5 pl . . . 6» r866 Vésiculifères (Malachides) par Rey, 1 vol..in 8°. 306 p. 7 pl. (édition épuisée) . . . . . . . . 125 1866 Colliseres @AricaeiparMulsant vol anses rip. S PETER EEE + 762 1867 Scuticolles CDermestites)hparMulsant, vol Mnts BOND DIE RP A GE 1808 Gibbicolles CP/vAde) parsRey, vol inness22 SDATAIDI RE Lao 1868 Floricoles (@Droerdes) pare, Mavol-niB EEE MPDIUIONDIEENMRR PCR EN EEE A 1869 Piluliformes (Byrrhides) parkMulsant, mvol.1nt8°. 195 p21pl MN CON FT ENG 1871 Lamellicornes (2° 6d.) par Mulsant,\#vol 1028). 7354p Sp ME RS RER 1885 Palnpicornes (2° éd.) par Rey, 1 vol in 8°. 374 p. 2,pl. : : . . .,; +. (Prix Dollfus, 1886)... 9% 1887 Essai sur les larves de Coléoptères par Rey, 1 vol. in 8°, r26 p. 2 pl. . : . . : . . .…... 3 » BRÉVIPENNES OÙ STAPHYLINIDES 18710Bolitocharaires pan Rev, Vol UNS sup pl ET RENE EEE SE RONA 9:> 1874NAléocharairesipaniR eo vol Mn MsIGE M SAPIN CNP SRE PACE SEC AN VIE Ne 1880 Homaliens'panRev-twvoliniet 630 ipNOIDI MEET NN ER RE EN Ê 10 » 1882 Tachyporiens, Etc paRey evo ANS M2OAD API RS RCA EEE TS LT LONR 1384 Mycropéplides, Sténides par Rey, 1 vol. in 8°. 263 p. 3 pl. . . . . : . . . A UNQUE LD). PUNAISES DE FRANCE 1866 Pentatomides parMulsant ar Vol MnAo re CSD.) DIAPORAMA ER IOTRES 1870 1Coréides, tetctparMulsant TMol Mn Ier 25 Cup MDN EN NO CNT TR EE 7 > 1872 Réduvides pasMuleant ermvoltan et" Te MP Elie ER SE ER EN EE 1879 Lygéides par Mulsant, 1 vol. in 8°. 54 p. . Re MT ar SR CRT MOI OPUSCULES ENTOMOLOGIQUES Par Mulsant 1853 Description de 80 espèces de Coléoptères, 4 biographies. 192 p. 3 pl. . . . . . . . . . . 6 » 1373 Chrysides de France par Abeille de Perrin, 108 p. 2 pl. . MORE ASE CE DA F0 ay nioNte 4 » ——— NAN — En vente chez l’auteur : M. CI. Rey, 4, place St-Jean, Lron. ee - — —— Lyon. — Imp. Lith. et Grav. L. JACQUET, rue Ferrandière, 18. ah 4 Rd en OS anti DE de TABLE pes MATIÈRES DE LA Revue Linnéenne, 6*° année 1593O UNE Les Clytus d'Europe et circa, par le R.-P. BeLoN. . . . . . . . . . Pages: 99. 107. 115. 139. 146. De la sensibilité des plantes aux terrains, par le D' L. BLanc.. : . . . . . . . . . . . hacer: Notes sur le Neydalis Panzeri, par le D' A. Cnomaur. . . . . . SR MM PER rc nnRaSC MOI Contribution à l’étude Anatomique et Physiologique du Diaphragme chez les Batra- COS DATA PA MCOUMREUR eme CE Et M en Ste eme nine) S Le e) le os de EP TER Page: 110. Sur la cause de l’arrêt en demi-expiration que présentent certains reptiles, par E.Couvrrur. Page: 154. Influence de la double section des pneumogastriques sur la ventilation pulmonaire et sur les échanges respiratoires chez les oiseaux, par E. CouvreuR. . . . . . . . . . . Page : 187. Notes sur la Chasse aux Rhynchophores dans les environs de Versailles, par À DRE PINS TEL MONDE DOUTE TE à OO USE EE CUP IEOIN SES Me CE Pages : 125. 131. Catalogue des Coléoptères du département de l’Ain. (Suite), par F.Guirresrau. Pages : 133. 158. 166. es Nitres des côtes de France par AMLOCARD. . 0. heu . che. eee imPacertAl00s Les Limnées françaises Cu groupe €u Limnea stagnatilis, par A. Locarn .. . . . . . . Page: 140. Liste des Coléoptères capturés du 15 Mars au 31 Août à Lodève, par J. Mivsuer. . Pages : 150. 156. Les Hyménoptères et leurs parasites, par H. Nicoras. . . . à à à © à + + . . tr rRas els Un peu d’Entomologie, par M. Pic. . . . . . SERA PA TNTSERRRR EPA UE Mr onPacesM TES 6! « Une Variété de Faronus, par M. Pic. . . . . . . . . . . . . . . . Page : 181. j Quelques remarques pour la Chasse aux Coléoptères, par M. Pic.. . . . . . . . . . . . Page : 181. PU Un Hemiptère nouveau pour la Francb, par le DA PUTON. + +. +: - ©. +. «à + 7. Pace: Aie + Enumération d’Insectes recueillis en Provence pendant l'hiver 1889-1890, : DUC MR EN Ne ne le TU 2 ER se de ie ni mAh qe. Men reir QU Mie) / 21 à . Pages: 108. 117. 123. 149. Dussenside lolfaction cheztles insectes; ParCRET… on Cu... Ur. 0 LiTPacer IdG: PAPER Order ETrÉNUS PAR CARE eee lent seine me nd ne Le Lee lle Son ee No Pace 4146: La Chenille ou Larve a-t-elle un sexe? par C. Rev... . . . . . . . . . . . . ro thracetd0 Remarques ensPassant DAC RES MN AT Ces Cie. NORTON ME -t0Pasecs 163171 Essai d’études sur les larves de Coléoptères, par C. REY. . . . . . . . ANRT MP ACeSENAITO ASS: Le Lautaret et le Grand Galibier, par REDON=-NEYRENEUF , . . . . . . . . . . . . . Pare MOINE Notes entomologiques, par L. SoNrHonNax. . . . . . . . 1.1. c1 Paces: 107-166: De la diminution des Oiseaux en France, par L. SONTHONNAx.. . . . . . . . . . . . . . Pare: 157 Contribution aux Faunes Locales des Régions de l’Est et du Sud-Est, par le capitaine NRA ete bre Melle AOL ea er ciel anse ne ee eee sea Pazes : 142. 155. 165. 174. 182. 190. TETE PR ET Re ERA RE TA 4 Le Septième année. — N° 73 15 Janvier 1801. L'ÉCHANGE Revue Linnéenne ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE paraissant tous les 15 du mois Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d’Entomologie, et de la Société Entomologique de France. CONTINUÉ PAR L. SONTHONNAX F. GUILLEBEAU Ÿ A. LOCARD membre de la Société Entomologique de France. Vice-Président de la Société Malacologique de France. +$e ++ C.E. LEPRIEUR CI. REY membre de la Société Entomologique de France, Président de la Société Française d'Entomologie, membre honoraire de la Société d'histoire naturelle membre de la Société Entomologique de France et de Colmar etc. de la Société Linnéenne de Lyon. —O— AP à 7 AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM. Ed.. Anpré (de Beaune), D' L. Braxc, L. Dériarp, DessrocHers pes Loces, À. Dusois (de Versailles), L. Girerp, R. GRinaT, Valéry Mayer, Repox-NeEyRreneur, J.-B. Renaup, A. Ricue, RicuarDp (de Grenoble), Nisius Roux et A. Vizror (de Grenoble). ne SOMMAIRE DU NUMÉRO 73 —0 — Comptes-rendus des Séances de la Société Linnéenne de Lyon. __ Influence de la double section des Pneumogastriques sur la ventilation pulmonaire et sur les échanges respiratoires chez les Oiseaux. E. Couvreur (Suite). Remarques en Passant, par C. Rey (Suite). Notices Conchyliologiques par A. Locaro. Les Hyménoptères et leurs parasites, par H. Nicoras (Suite). ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES Lyon, Rue Fcrrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet Toul ce que concerne La rédaction, Les annonces gratuites et | Adresser Les réclamations concernant l'envor du Fournai ; - pif 16 3 TE er » EUR. [el - Ê ; renseignements sur Les annonces non suivies d'adresse doit être & et le montant des annonces et des abonnements à A1. L. Jacquet, > ù . « * “ envoyé à A1. L. Sonthonnax, o, rue Neuve, Lyon. | Zmprimeur, rue Fer randière, 18. Lion. France, um an, 8 fr. — Union postale, 3, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr, 50 LFyA 2 REVUE LINNÉENNE Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 1e du mois. L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange. AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l’année 1801, entrainera l'envoi des n® parus de la même année. COMITÉ D'ÉTUDES POUR 1891. — = — MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MarseiLze. Coléoplères exotiques. L. Blanc, D', 55, rue de la Charité, Lyon. A/#néralogte. Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAY. /Æ/ydro- canthares el Histérides. Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre Amara, Harpalus, Feronta. A. Chobaut, D',à AvIGNON. Anthicides, Rhipiphorides, Meloides et Œdemerides. J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon blanc, ORLÉANS, Pselaphides et Scydmentides. L. Davy, à FoucÈre par CLers, (M.-et-L.). Ornithologie. Desbrochers des Loges, 23, rue de Boisdenier, Tours (Indre-et-Loire), Carcudlionides d'Europe et circa. L. Dériard, 2, rue du Plat, Lyon. Orfhoptères. L. Gavoy, 5, &is. rue de la Préfecture, CARCASSONNE, (Aude). Zamellicornes. Mordellides, MM. À. Locard, 58, quai de la Charité, Lyon. A/a/acoiogte française, (mollusques terrestres, d'eau douce et marins). J. Minsmer, capitaine au 1422 dé ligne, à MENDE (Lozère). Longicornes. A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea et Cie, a BUCAREST-FILARETE STRADA VuLoRr {Roumanie). Hémiptères, Hétéroptéres. H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. Or{Aoptères el Névroptères. J.-B. Renaud, 21, cours d’'Herbouville, Lyon Cusculionides. A. Riche, :1, rue de Penthièvre, Lyon. Zossi/es, Gévlogte. N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Bofanique. A. Sicard, D' à Azsti (Larn) Œccénellides de France. A. Villot, 5, chemin Malifaud, GRENOBLE. Gordracés, Helminthes. ces Ont payé leur abonnement pour l’année 1891: M. VauLrocer DE BEeaupré, Bordeaux, Frère BAPTISTE, JuLiany, G. MAzemier, Cacen:;*G. Cawror, Marseille; J. BrexsxEe, Postdam, Ch. Zurcuer, Epinal: AusLer, Tours ; Olphe Garriarp, Hendaye : Manosque : Agostino GRressez, Trento ; Docteur 4 DusourGais, Caen; Fleury-Meudon. Maurice Esrivaz de Capdenac ; Driaxcourr, St-Denis : Fiscuer Mulhouse : . SiCARD, Albi; GEanDEY, Lyon; Ravoux, Nyons; E. DEvauzx be Cramsorp. (Les personnes oubliées sont priées de réclamer.) Société Linnéenne de Lyon PRPPSSPPPIIRA Te Procis-verbal de la séance du 24 novembre 1890 Présidence de Mr Faure Sont admis membres de la Compagnie : M. Bernard, avoué, rue des Archers, 4, pré- senté par MM. Gabillot et Roux: préparateur de physiologie à la , présenté Jardon, F des Sciences, rue Laurencin 11, par MM. Bataillon et Couvreur : M. Bouché, répétiteur d'histoire naturelle à l'Ecole vétérinaire, présenté par MM. Faure et Blanc. M. le Président donne lecture d’une lettre de M. le Ministre de l'instruction publique annon- çant l'envoi du programme, pour 1891, du Congres des Sociétés savantes à la Sorbonne. M. FLocard, dans une série de communica- tions orales faites en 1887 à la Société, sur les enchainements chez les mollusques, voulant montre les passages qui existent entre les Univalves proprement dits ou les Gastropodes et les Bival- ves ou Lamellibranches. se basait notamment sur les faits suivants : On classe parmi les gas- tropodes, non seulement des individus lo mais encore de véritables polyvalves comme les Chitonidæ ; de même chez les [amellibran- ches, 1l existe des univalves. des bivalves et des polyvalves. On sait par exemple que l'huître, à un certain moment de sa mie embryonnaire ‘est univalve ; mais chez les prétendus bivalves il existe toute une famille de polyvalves. celle des Pholadidæ dont la coquille se compose de plu- sieurs pièces indépendantes. M. le professeur R. Dubois vient de confirmer ce fait en examinant au microscope des coupes minces taillées soit dans la coquille du Pholas dactylus soit dans la pièce accessoire appelée mésoplaxe. Il s'en suit done que les Pholades sont bien en réalité de véritables polyvalves. M. Locard conclut de ce fait que dans une bonne classification des mollusques il importe de ne pas trop séparer les Chitonidæ des Phola- didæ. Entre les deux doivent prendre place les Dentaliidæ où Scaphopodes qui sont univalves à l'état parfait et régulierement bivalves à l'état embryonnaire. M. Couvreur lit son mémoire sur l'influence de la double section des pneumogastrignes sur la ventilation pulmonaire et sur les échanges respira- toires chez les oiseaux. M. le Président donne ensuite communication de M. C. Rev sur tüides. lecture d’une les Bupres- REVUE LINNÉENNE 3 ; ; Sont nommés membres du comité de publi- Procès-verbal de la Séance du 22 décembre 1890 SEL MM. Locar»; Le Bureau pour 1801 est constitué de la Rice : facon suivante : 3ATAILLON. Président : M. DePÉéReErT;: Vice-Président : M. MERMIER: Secrétaire-Général : M. L. Renox-NEYRENEUF ; Trésorier : M. Roux ; Bibliothécaire : M. le D' Sainr-LaGer. D II TT tt tt titi tt tt tte De plus, la coutume de comprendre de droit dans le comité de publication, les membres du bureau, est officiellement consacrée par un vote de l'assemblée. Influence de la double section des Pneumogastriques sur la ventilation pulmonaire et sur les échanges respiratoires chez les Oiseaux. par E. Couvreur 2eme note Dans une note précédente, j'ai examiné quelles étaient les variations qui Se produisaient dans l'é- mission de l'acide carbonique après la double section des pneumogastriques chez les Oiseaux, en no- tant simultanément les variations de la ventilation pulmonaire. Je me propose dans la présente no- te, d'examiner la consommation d'oxygène, dans les jours qui suivent la section : j'ai également noté les variations de la ventilation. L'air traversant les poumons était mesuré par le procédé déjà indi- qué : l'exygène de l'air expiré dosé par l'acide pyrogallique. Voici les résultats des expériences faites sur un pigeon du poids de 420 grammes, mort au bout de 6 jours. NATURE | ANIMAL | 5 jours après qe à ES | Pn. coupés | { jour après | 2 jours après | 3 jours après | 4 jours après | veille de la de l'Observation. | sain. | mort: his PTE RE PNR nr en| SERRE TOR RE AT EE — Ai Air inspiré par minute .. | AS0®% | SU: AT%e 100: BUS SGcc SG Î | € 1Q 1Q à | : Nombre des inspirations . | aÙ 11 18 IS IS 18 1S | | | 2 LE. | : : Fe s D At 8 Vol. moyen d’une inspirat. 69 (HS | (Ds Die Be à 4° 6 4cc6 O, consommé par minute. | Se Se 4 Se 6 Gee & Ge 1 4e 9 aie O. consommé par 100 d'air | De É EOTe, HE 0 Gec 8 Ge 4 DE 4e 9 Température. ........... Rae L Dre 3920 DR ROIS JO JO 30° 6 | | {l 1 Il LS. Il On peut voir d’après ce tableau que la ventilation subit toujours les variations déjà indiquées: je n'y reviens donc pas, non plus que sur le nombre et le volume moyen des inspirations. Si l’on examine la consommation d'oxygène par minute, on voit que cette consommation, qui bais- se aussitôt après la double section, se relève légèrement le lendemain, en même temps que la ven- ulation, puis subit de nouveau une baisse définitive et de plus en plus marquée. Ces résultats sont de tous points comparables à ceux qui ont été obtenus touchant l'émission de l'acide carbonique. Si l’on examine la consommation pour 100 d'air, on constate une hausse après la section, puis une baisse de plus en plus marquée: cette consommation tombant même au-dessous de celle obser- vée à l'état normal. Ces résultats sont encore de même nature que ceux qui ont été obtenus pour l'acide carbonique émis. Les mesures d'acide carbonique éliminé, faites en même temps que celles de l'oxygène absorbé, ont - donné des résultats analogues dans cette expérience à ceux qui ont été consignés “dans la première note, c'est pourquoi nous n'avons pas jugé nécessaire d'en donner un nouveau | tableau. Ainsi donc la consommation d'oxygène et l'émission d'acide carbonique suivent une marche à peu près parallèle: et si l'on envisage simultanément la ventilation pulmonaire, on peut énoncer les résul- tats suivants: 1° aussitôt après la section, les échanges respiratoires pour un temps donné sont diminués, mais ils sont augmentés pour un volume d'air donné. 2° dans les premiers jours qui suivent la section. les échanges respiratoires suivent les variations de la ventilation pulmonaire. 3° dansles derniers jours qui précèdent la mort, la ventilation restant à peu près constante, les échanges respiratoires diminuent de plus en plus. Si l'on cherche a interprêter ces résultats, on peut à ce qu'il nous semble admettre les explications suivantes: Aussitôt après la section, le type respiratoire subit des changements considérables: l'inspiration est très allongée, et il se produit de longues pauses en expiration. Or ces conditions sont doublement favorables aux échanges respiratoires, la première en favorisant le contact de l'air frais avec celui des 4 REVUE LINNÉENNE alvéoles, la seconde en permettant à ce dernier de se charger fortement d'acide carbonique. Pour un volume d'air donné, on aura donc plus d'oxygène absorbe: et plus d'acide carbonique émis: mais à cause de la réduction considérable de la ventilation, les échanges dans un temps donné n’en seront pas moins diminués. Dans les premiers jours qui suivent la section, le poumon fonctionne encore à peu près normale- ment au point de vue de l'hématose, donc il semble assez naturel que l'oxygène consommé et l'acide carbonique émis soient plus ou moins fonctions de la ventilation pulmonaire. Il faut remarquer en effet que la hausse de ventilation remarquée le lendemain de la section n'est que relative, car cette ventilation est encore au dessous de la normale. On sait qu'au contraire une ven- tilation exagérée produit une baisse dans les échanges respiratoires. Dans les jours qui précèdent la mort, le poumon est engoué et la circulation pulmonaire plus ou moins entravée. l’hématose se faisant de plus en plus difficilement: on conçoit que malgré la constan- ce de la ventilation les échanges respiratoires baissent de plus en plus. Examinons maintenant d'un peu plus près, la production de l'acide carbonique et la consommation de l'oxygène après la double section des pneumogastriques : nous allons voir que ces deux quantités, tout en variant dans le même sens comme nous l'avons établi plus haut, ne suivent pas néanmoins dans leurs variations un parallélisme rigoureux. Représentons par 1 la quantité d'oxygène consommé par minute par l'animal sain ; représentons également par 1 la quantité d'acide carbonique éliminé par le même animal; nous trouvons pour les jours suivants jusqu à la mort les quantités suivantes: OBSERVATIONS Animal sain : Pn. coupés | 4 jour après | 2 jours apres | 3 jours après | 4 jours après | 5 jours après | | | -| | 5 TE = 5 ObarimInUutes. Cr... à Î 0.91 | 0.95 0.79 | 0.07 0.54 | 0.40 | ° | | Ÿ | ; e | CO2 par minute, ...... se I 0.80 IR10202 RO OÙ 0,50 0.31 0.28 | | Ventilation. ........... I 27 a à DA ee OA Den D n 11 : RS OO UE | | | | Il ressort clairement de ce tableau que la quantité d'acide carbonique éliminé subit une baisse plus forte que la quantité d'oxygène consommé. Comme la gêne dans la circulation pulmonaire doit en - traver sensiblement à un même degré l'absorption de O et l'émission de (0? on doit en conclure que les combustions sont ralenties dans les tissus, et que ceux-ci n'utilisent pas tout l'oxygène qui leur est apporté par le sang; d’ailleurs une partie de l'oxygène consommé doit se fixer sur les produits hy dora ones de l'organisme particulièrement les graisses, car les animaux sont très amaigris au moment de leur mort. Néanmoins l'acide carbonique éliminé n’est pas tout l'acide carbonique pro- duit, car le sang au moment de la mort,est fortement chargé de CO? et présente une veinosité remar- quable (Laboratoire de Physiologie générale et comparée de Lyon). Anthaxia Cichorii F. — La couleur générale est REMARQUES EN PASSANT quelquefois plus ou moins bleuâtre, Dans ma variété £gibbicollis, le prothorax est plus convexe, plus lisse et ar C. Rey plus brillant dans sa partie antérieure, et le dessous du, corps est d'un noir bronzé. — Lyon. TI Anthaxia inculta Germ. — La variété aerea R., Lu à la Société Linnéenne de Lyon, le,24 Novembre 1800. moindre, plus lisse, plus brillante et d'un bronzé plus obscur, a tout l’air d’une espèce distincte. — Hyères. 1 seul exemplaire. BUPRESTIDES (Suite) Anthaxia salicis F. — Très variable pour la struc- ture du prothorax qui est plus ou moins arrondi sur Anthaxia manca F. — La couleur dorée du pro- | les côtés, dont la plus grande largeur est tantôt en avant thorax passe quelquefois au cuivreux verdûtre. et tantôt au milieu, avec la marge plus ou moins rele- vée et les angles postérieurs plus ou moins droits. Dans amplexus R., la taille est plus grande et le prothorax plus fortement arqué et explané sur les côtés, la tête, le prothorax, et la tache scutellaire sont ordinairement Anthaxia ignipennis Ab. — Cet insecte qu'on as- simile au fulgidipennis de Marseul, se: ait plutôt,à mon avis, uné variété de parallela à élytres cuivreuses au ie a TES RES bleus, avec celle-ci embrassant les épaules. —. Cluny 4 (Saône-et-Loire), Corse, 2 exemplaires. à Anthaxia parallela Lap. — Souvent le prothorax \ <> re . % offre sur son disque 4 petites fossettes plus ou moins Anthaxia semicuprea Küst. — Cet insecte qu'on légères (notaticollis R.) (1). Les antennes des 4 sont | réunit au salicis, men parait distinct. Il est un peu M plus allongées que chez les ® comme cela se voit dans | moindre, plus parallèle Tavant corps est plus vert, certain nombre d'espèces. l'arrière-corps d'un pourpre plus foncé, Le prothorax semble plus court, plus impressionné, avec sa plus gran- (1) Ces fossettes purement accidentelles,s: rencontrent également | d€ largeur in avant, les cÔtés subrectilignes en arrière, chez d’autres espèces, un peu plus relevés et les angles postérieurs plus droits, - Chauvetia. Dans cet ensemble, REVUE LINNÉENNE 5 RE ——_—_—_—_—_aELELELELLUUU etc. — Ste Baume. — Dans la variété hirticollis R., la tête et le prothorax sont hérissés d’une pubescence blanchâtre longue et redressée. — L'Esterel. Anthaxia grammica Lap.— Cette espèce est souvent -confondue,dans les collections,avec nitida Ross. dontelle a la coloration; mais elle est un peu moins courte, avec les élytres plus fortement et même subsinueusement atté- nuées en arrière, où elles sont simplement ponctuées au lieu d'offrir deux séries de gros points. L'aspect général est plus lisse et plus brillant, Les antennes 4 prennent une teinte plus rougeûtre vers leur extrémité. — Hyères. Anthaxia nitudula Lin. — La ® a ordinairement le dessous du corps et le prothorax plus ou moins dorés. Le signaticollis Kr. est moindre, plus étroit et plus parallèle. avec le prothorax moins arrondi sur les cô- tés et paré de deux taches discales d’un brun violet. Je le crois une espèce, — Constantinople. Anthaxia morio F. — J'ai vu un exemplaire ® à prothoray très bosselé, profondément fovéolé au devant de l’écusson et subéchancré à cet endroit. Serait-ce là une forme accidentelle ? — Berlin, Anthaxia sepulchralis F. — Ma variété nigrocya- nea R., à granulation moins forte et à couleur d’un noir bleuâtre, doit peut-être se rapporter à l’helvetica de Stierlin. — Aix-les-Bains. Anthaxia 4-punctata L. — Je regarde Godeti Lap. comme une espèce distincte de 4-punctata. La taille est moindre, la forme un peu plus ramassée et plus convexe; le prothorax est un peu plus rétréci en avant, un peu moins large et plus droit sur les côtés, avec les impressions dorsales plus faibles, plus petites et plus arrondies. — Yzeron, Regnié, La Chaise (Beau- jolais\, — Pour moi, l’ang ulicollis Küst. est bien distinct par son prothorax angulé-subdenté vers le tiers basilaire de ses côtés et ses élytres plus déprimées et évidemment pruineuses, etc. — Algérie. Anthaxia corsica Reich. — Une variété acciden- telle présente 2 fossettes sur le disque du prothorax (bi- notata R). L'espèce qu'on reçoit généralement de Cor- se, se retrouve dans les Hautes-Alpes, Anthaxia praticola Laf.— Varie beaucoup pour la taille et pour les rugosités des élytres, qui sont le plus souvent sérialement ponctuées.-— Languedoc, Provence. (A suivre). NOTICES CONCHYLIOLOGIQUES par À. Locard UE SUR LES PLEUROTOMIDE VIVANTS DU GROUPE DU Clathurella purpurea Parmi les Gastropodes marins que l'on peut récolter sur nos côtes, la famille des Pleurotomidæ est incon- testablement une des plus intéressantes et en même temps une de celles qui présentent le plus de difi- cultés lorsque l'on veut classer convenablement les nombreuses formes qui s'y rattachent. Dans cette no- tice, nous nous proposons de passer en revue les diffé- rentes espèces appartenant au groupe du Clathurella purpurea, l'un des plus importants de ce genre. Dans notre Prodrome, nous avons divisé les Pleuro: tomidæ, en sept genres: Pleurotoma, Clathurella, Raphitoma, Mangilia, Hædropleura, Donovania et les Clathurella sont caractérisés par leur galbe fusiforme plus ou moins allongé, à spire haute, à tours bien arrondis, avec un test treillissé; l'ouverture est ovale-allongée, dans le haut du bord externe il existe un sinus labial plus ou moins profond, entouré d’une varice; le canal est court, légèrement courbé ; enfin la coquille n'a pas d'opercule. Nous distinguerons dans cette famille cinq groupes : A. Coquilles d'un galbe élancé, à spire acuminée, ornées de réticulations fines (groupe du CI. pur- purea). B. Coquilles d'un galbe pupoide, à spire subobtuse, également or nées de réticulations fines (groupe du CL. pupoidea\. C. Coquilles d’un galbe élancé, ornées de réticulations grossières et rudes (groupe du CL. reticulata). D. Coquilles d’un galbe renflé, ornées de réticulations atténuées (groupe du CL. Leufroy-i). E. Coquilles de petite taille, avec des réticulations bien accusées, groupe de CI. linearis). Dans le premier groupe, nous distinguerons six espèces bien caractérisées appartenant soit à la Médi- terranée, soit à la Manche et à l'Océan. Clathurella purpurea, Montagu. — Sous cette dénomination, la plupart des naturalistes ont enrôlé toutes sortes de formes les plus dissemblables ; tout Pleurotomidæ de couleur foncée, pour eux, peut faire un CI. purpurea. Mais si nous nous reportons au type anglais, tel que l'a compris Montagu sor. créateur (1803, Test. Brit., p. 260, pl. 1x, fig. 3), nous voyons de suite qu'une telle forme n'a aucun rapport avec les prétendus CI. purpurea de la Médi- terranée, En outre, sous ce même nom, les naturalistes anglais comme Forbes et Hanley, Jeffreys, Soverby, ont décrit et même figuré plusieurs formes bien difié- rentes que nous retrouvons également sur nos côtes. Nous garderons donc comme type la forme figurée par Montagu, et nous y ajouterons les iconographies suivantes: Forte et Hanley, Brit. Moll., pl. exrm, fig. 3; Sowerby, ZI. ind., pl xuIx, figaro! Jeffreys, Brit. conch., pl. Lxxxix, fig. 5; Bucquoy, Dautzenberg et Dollfus, Moll. Rouss., pl. xiv, fig. 7 ; etc. C’est cette dernière figuration qui est de beaucoup la meilleure. Nous définirons ainsi cette espèce : Coquille de grande taille, d'un galbe fusiforme- allongé ; spire haute, acuminée ; tours bien convexes : suture profonde ; dernier tour arrondi dans le haut, puis rapidement atténué dans le bas ; côtes longitudi- pales fines, un peu flexueuses, recoupées par des cor- dons décurrents irréguliers mais continus, plus rap- prochés que les côtes; coloration d'un roux foncé, avec une ou plusieurs zones transversales alternative- ment plus claires et plus foncées. — Haut, 20 à 22; diam., 8 à Q millim. A côté de ce type, tel que nous venons de le décrire, nous instituerons des variétés: major, minor, elongata Curta, mOonozanata, azonata, rufescens, violacea, pallida, etc., qui se définissent d'elles-mêmes, Cette espèce vit exclusivement dans la Manche et dans l'Océan. Clathurella Bourguignati, nov. sp. — Nous ne connaissons aucune description ni figuration de cette forme nouvelle, voisine mais pourtant bien distincte de la précédente: coquille d’un galbe plus étroitement allongé, à spire plus haute, plus élancée; à tours plus arrondis, séparés par une suture plus oblique ; chez cette espèce les côtes longitudinales sont tout ausii nombreuses, mais les cordons décurrents sont beau- coup plus larges, beaucoup plus Jours très régulièrement espacés ; rapprochés et tou- en passant sur les 6 REVUE LINNÉENNE côtes ils forment une série de petites saillies mamelon- nées, de telle sorte que le test est toujours beaucoup plus régulièrement et plus élégamment treillissé ; enfin, la coloration est beaucoup plus pâle; elle varie du jaune terne au fauve clair. — Haut. 19 à 23; diam., 7à 8 millim. Il existe pour cette espèce des Var. minor, elongata curtau, fulva, luteola, etc. Nous ne la connaissons encore que dans l'Océan. Clathurella Servaini, nov. sp. — Coquille de taille plus petite, d'un galbe plus court, plus trapu ; spire relativement peu haute, mais acuminée; tours arrondis et bien étagés; dernier tour gros, ventru, bien arrondi dans le haut, très rapidement atténué vers le canal; cordons décurrents étroits, bien espacés, toujours très réguliers, découpant le test suivant un treillissage à mailles rectangulaires bien régulières ; coloration d’un fauve roux plus ou moins foncé. — Haut. 10 à 12; diam. 4 1/2 à 5 millim. Ces trois formes, toutes les trois océaniques, se dis- tinguent donc par leur galbe, leur taille et leur mode d'ornementation si différents. Chez la première, les cor- dons décurrents sont toujours irréguliers comme grosseur et comme écartement; ordinairement on voit alterner un gros et un petit cordon.Chez la seconde et la troisième, ces cordons sont au contraire parfaitement réguliers et régulièrement espacés; mais ils sont plats, larges et très rapprochés chez le CI. Bourguignati, tan- dis qu'ils sont étroits et écartés chez le CZ. Servaini. Chez le CI. Servaini, on peut distinguer des var. minor, curta, obesa, elongata, luteola, etc, qui se définissent d’elles-mêmes. Clathurella Bucquoyi, Locard. — Dans leur inté- ressante publication sur les mollusques du Roussillon, MM. Bucquoy, Dautzenberg et Dollfus, ont sup- posé que le CI. purpurca vivait dans la Méditerranée et sous cette méme dénomination, mais à titre de variété il est vrai, ils ont figuré Q coquilles se rap- portant à 5 espèces absolument distinctes. C'est ainsi que sous le vocable de Cl. purpurea var. Philberti, ils ont représenté deux formes l’une de l'Océan, l’autre de la Méditerranée. Cette forme Océanique, que nous avons désignée sous le nom de CI. Bucquoy-i nous la retrouvons également dans l’atlas de Jeffreys, (Loc. cit., pl. LxxIx fig. 6) sous le nom de CI. purpurea var. oblonga. Quant au nom de Philberti proposé par Michaud, il doit rentrer, comme nous l'avons démon- tré (Contr. faune fr., XVI, p. 16) en synonymie du CI. bicolor qui appartient au groupe du CZ. pu- poidea. Comparé aux espèces précédentes, le Cl. Bucquoyi se distingue: à sa taille plus p2tite que celle des CI. purpurea et Bourguignati;, à son galbe, plus effilé que celui du CZ Servaini, avec la spire plus haute et plus acuminée, les tours moins arrondis, le dernier tour moins ventru, notablement plus allongé dans le bas, de telle sorte que le canal est tout aussi court mais plus large que chez les autres formes; chez les Cl purpurea et Bourguignati, le dernier tour à son extrémité est toujours beaucoup plus petit que le reste de la hauteur de la coquille, tandis que chez le CI. Bucquoyi, ilest à peine un peu plus petit, et sensiblement égal chez le CI. Servaini. Entin, le test est régulièrement treillissé, avec des mailles trans- versalement rectangulaires, et les cordons à leur ren- contre sur les côtes forment de vetites saillies mame- lonnées, — Haut. 12 à 14: diam. 5 à 6 millim. Le CI. Bucquoyi vit dans l'Océan et dans la Médi- terranée ; mais il nous paraît plus commun dans ces dernières contrées. Dans l'Océan il a souvent une teinte rousse plus où moins fauve, tandis que dans la Mé- diterranée il est ordinairement beaucoup plus noir et souvent maculé de flammes blanches. Il existe des var. major, minor, curta, ventricosa, elongata, attenuata, etc. Clathurella corbis, Michaud. — Pendant long- temps les naturalistes ont hésité sur la réelle significa- tion de cette espèce mal connue (Galerie des Moll. de Douai, 1, p. 444, fig. 1 et 2). Après avoir eu entre les mains le type original de la collection de Douai, nous avons reconnu que cette espèce était précisément une de celles que MM. Bucquoy, Dautzenberg et Dollfus avaient figurées sous le nom C1. purpurea var. Philberti, (Loc. ci., pl.xiv, fig. 15). C'est également cette même forme que M. le marquis de Monterosato a désignée sous le nom C1. contigua(Nom.conch. Médit. p. 133). Le CT corbis, où mieux corbiformis, est voisin du Buguoyi dont il a à peu près la même taille. 11 s'en distingue : par son galbe beaucoup plus étroitement allongé, par sa spire plus haute, plus effilée ; par sa suture plus oblique; par son dernier tour plus étroitement allongé, toujours beaucoup plus petit à son extrémité que le reste de la hauteur de la coquille ; par son ouverture plus étroite, etc. — Haut. 12 à 14; diam. 41/2 à 5 millim. Nousadmettrons pour cette espèce les var. major, minor, lurgida, incras- sata, cornea, lineata, etc., instituées par M. le mis de Monterosato pour son Cl. contigua. Nous ne connaissons cette espèce que dans la Méditerranée. Clathurella La Viæ, Philippi. — Cette dernière forme, créée par Philippi sous le nom de Pleurotoma La Viæ (1874. Enum. Moll. Sicilæ, \, p. 170, pl. xxiv. fig. 7 ; se distingue des précédentes, par sa taille plus petite, par son galbe plus court, plus ra- massé, passant presque aux formes pupoides du groupe suivant (Cl. pupoidea et CI. bicolor) ; par sa spire plus courte, moins acuminée au sommet, par ses tours plus convexes quoique bien étagés ; par son ouverture plus étroitement allongée, etc.; chez cette petite forme, le dernier tour, à son extrémité, est presque égal au reste de la hauteur de la coquille. Elle a très sensible- ment la même coloration et le même mode d’ornemen- tation que les CZ. corbis, et Bucquoyi. — Haut., 8 à 10; Diam., 7 1/2 à 4 mill. Il existe pour cette Clathurelle des var. major. minor, curta, elongata, bicolor, fusca, luteola, etc. Elle ne se rencontre que dans la Méditerranée. Les Hyménoptères et leurs parasites par H. Nicolas (Suite) Les autres familles d'hyménoptères ne présentent pas cette démarcation si tranchée dans les occupations des ® , car à chaque ponte d’un œuf, ce sont toujours les mêmes faits qui se présentent dans le même ordre, il n'y a jamais abandon d’un des actes qui constituent l'ensemble, pour se réserver exclusivement un d’entre eux plus particulièrement; tandis que dans les Q des Vespa en général, un changement subit s'opère au mo- ment de poursuivre la ponte, et c'était d’une nécessité ab solue, impérieuse, réclamée d'urgence; le tempseut man- qué forcément pour parer à la prodigieuse fécondité des ® si celles-ci avaient dû s'occuper entièrement du ménage. Dans la nature tout est passage, et - s'opère par gra- dations; On ne franchit pas d'un bond certaines lacunes; les intermédiaires se montrent accusant la route suivie et le chemin parcouru, c'est ainsi qu’à côté : h a ; L MG Det | é } ’ REVUE LINNÉENNE 7 des espèces dont la communauté est le principe absolu nous avons à l'extrémité opposée les solitaires à divers degrés, dont le trait d’union, pour si distantes qu'elles soient, se fait par d’autrés types tenant à la fois des uns et des autres, ce sont les mi-sociales ou les mi-solitaires comme on voudra. | Les solitaires même, comptent des types mixtes qu'on pourrait déterminer par solitaires en voie d’ag- glomération et celles indépendantes ou isolées. Celles qui tendent à se réunir, à s’agglomérer, se fondre, constituent de véritables villes où chaque fa- mille se trouve séparée avec des intérêts distincts. Peu éloignés les nids se touchent presque, mais cha- que ® se retrouve au milieu du bourdonnement étourdissant des autres. Néanmoins pour les solitaires indépendantes et isolées je suis arrivé à grouper certaines d'elles dont l'existence tout à fait séparée n'a pas été compromise par le rap- procheïient auquel je les soumettais; leur réunion sur un méme point n'a pas présenté d'obstacles insurmon- tables pour elles, et sauf de rares exceptions tout se passait au mieux dans ces concentrations improvisées pour mes études. Voilà donc les deux bouts de l’échelle rapprochés insensiblement par toute une série d'Hyménoptères qu'on peut intercaler entre eux. Il y a même mieux que les intermédiaires que nous avons en vue, dans les Halictes. Ici c'est une moyenne, espèce de cité ouvrière où chaque maison contient plusieurs mères qui donneront autant de familles. Par une entrée unique, porte principale, on pénè- tre dans une galerie qui dessert plusieurs embranche- ments secondaires s'y soudant dans tous les sens, et c'est au fond de chacune de ces ramifications de deuxième ordre que chaque ® d’Halictes construit ses loges. De cette facon les femelles passent toutes par la même ou- verture, suivent le corridor central et commun à la maisonnée; puis se dirigent dans les passages particuliers individuels qu'elles se sont creusées pour arriver aux cellules personnelles. Comparons cela à un hôtel assez original dont l'esca- lier principal aménerait chaque voyageur par un cou- loir spécial y aboutissant, dans la chambre à coucher qui leur est destinée, autant d'appartements, autant de communications propres à chacun d'eux. Pour compléter, placez dans ces appartements autant de berceaux qu'il vous conviendra, vous aurez les loges allongées en forme de poire ou de larmes que les Ha- lictes faconnent et distribuent tout autour de leurs ga- leries souterraines. Vous voyez d'ici toutes ces ramifications donnant sur une seule avenue. Mais l'analogie est autrement surprenante chez ces Halictes, c’est que cette entrée commune est constam- ment gardée par une d'elles, la tête hors du trou, agi- tant ses antennes à l'extérieur et disparaissant sous le sol; véritable concierge préposé à la garde de l’im- meuble, ne cédant le pas à une arrivante que si elle est reconnue appartenir à ce terrier - hôtel ou re- fusant la porte non pas à une étrangère à l'espèce mais à une autre Halicte ® habitant le trou à cité, j'allais dire le logement d’en face, qui a aussi sôn gardien, son pipelet intraitable. Je n'oserais dire que toutes les Halictes ont ce mode d'organisation, mais j'assure pour certaines d'entre elles l'emploi du Cerbère à leur porte. L'emplacement donc, occupé par une de ces colonies présente l'aspect d’une large écumoire ou les trous n'auraient rien de régulier ni de symétrique. J'ai pu reconnaître que 10 à 12 ® fréquentaient la même cavité souterraine. Pour mieux préciser les divers groupes que je viens d'énumérer sommairement nous avons par gradations croissantes parmi les espèces sociales: les Bombus, Vespa, Apis et Fourmis, ces dernières paraissant les plus élevées parmi elles. Les intermédiaires les plus rapprochés des Sociales sont à mon avis les Æalictes dont je vous ai dit quel- ques mots ; jusqu'à ce jour c’est la seule famille qui m'ait montré cette singulière particularité dans son mode d’existence. Les solitaires mixtes réunies, sont les Chalicodomes, qui forment des associations et se rassemblent dans un nid aggloméré où les cellules juxtaposées étagées, se con- fondent bientôt. Quelquefoisd'un volume considérable et d'un poids de plusieurs kilogrammes, les toitures des hangars crouleraient sous l'accumulation de ces nids prodigieux, si on né les enlevait pas. Je place les Anthophores tout à côté, qui elles aussi au lieu d’édifier creusent au contraire leurs galeries de mine si rapprochées les unes des autres qu'elles eri- blent de trous les surfaces qu'elles occupent dans les terrains en talus choisis pour leur demeure. (A suivre). pour déterminer les Coléoptères d'Europe. FE. Nécrophages par Edm. REITLER, traduits de l'Allemand. — Moulins in-8 116 pages. En dépit des essais tentés à plusieurs reprises par des entomologistes de talent, tous les ouvrages se proposant de doter la France d’une Faune des Coléoptères sont toujours restés inachevés, souvent à peine commencés et toujours bien loin du but à atteindre. L'histoire naturelle des coléoptères de France par Mulsant est ce que nous avons de mieux en ce genre, mais outre que la plupart des fascicules sont épuisés et presqu’introu- vables, cet ouvrage atteint un prix très élevé, bien que décrivant seulement les insectes qui se trouvent dans les limites politiques de la France. Nos voisins sont plus avancés que nous sous ce rapport; M. Edm. Reitter, le savant entomologiste autrichien a entrepris une Faune des Coléoptères d'Europe disposée en tableaux dichotomiques permettant d'arriver facilement à la détermination des espèces. Un grand nombre de famil- les ont déjà été traitées, et l'ouvrage est en bonne voie d'achèvement. Malheureusement, le texte allemand est un obstacle à sa propagation en France où l'intelli- gence des langues étrangères est si peu répandue. Avec la collaboration de quelques collègues, M. Er- nest Olivier a entrepris la traduction de ces tableaux. Cette publication étant faite en dehors de toute idée de spéculation, chacun des fascicules pourra étre livré à son prix de revient, c'est à dire très bon marché. Les Nécrophages sont terminés et les autres familles de la tribu des clavicornes sont sous presse et paraîtront ra- pidement. Tous les entomologistes feront certainement bon accueil à une publication qui vient combler une lacune si regrettable. Les Nécrophages forment un élégant volume broché de 116 pages. Il est expédié, franco contre l'envoi de 3,50 en mandat ou timbres-poste. Adresser les demandes à M. de la Préfecture, 10, à M. Croirssanprau, #5, Orléans. Ernest OLIVIER, cours Moulins (Allier), où à rue du Bourdon-Blanc à MN ner Cie An tn 8 k REVUE LINNÉENNE EEE EEE ANNONCES DIVERSES Prix des annonces: La page, 16 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, 0, fr. 20 c. Il sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour o/ sur les annonces payantes pour la ze insertion. 50 0% pour les insertions répétées, de la même annonce. Tout abonné à droit, pour chaque numéro, si l'espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange. EEE DEEE DEEE EEE EEE EDS DEEE TES EDS D ES EE LE DE LE SDS E SE ECS CE LT E STE Correspondenz - Central - Bureau. Quiconque s'intéresse à l'association internationale de correspondances, s'adresser à M. Otto, Leipzig- Plagiwist, Moltkestr. 8. CLIS re M. A. L. Montandon, Strada viülor filarete Bucarest (Roumanie), désire des Hémiptères, Hétéroptères exo- tiques, determinés ou non. Il offre en échange des insectes de tous ordres (Hémiptères, Hétèroptères eu- ropéens et exotiques ainsi que Coléoptères de Rouma- nie soigneusement nommés), il pourra réserver sur de- Insekten-Rorse, Central-organ zur Vermittelung mande de M.M. les spécialistes tous les insectes de | von Angebot, Nachfrage und Tausch. Rédaction : ses chasses d'un ordre ou d’une famille quelconque | Leipiig, 1, Augustusplatz. (indéterminés) sauf Staphylinides, Pselaphides, Lon- gicornes, et Chrysomelides déjà promis. MADAGASCAR ! Le Prix-Courant de tous mes objets d'histoire naturelle est gratis et franco à la dis- M Danois re uen OU PORRSE de tout le monde. Prix considérablement See ; É SRE. LI De SA PRRTOTÉE AREA 4 = © SR PET RTS Sas PQUE un des Pre F. Sikora, Naturaliste, Membre de la Société ons Fe Fe A le Se nn MS 4 Entomologique de France, de la Société Entomologi- el auvels — nverra Oblata sur demande, que de Zurich. À nnanarivo, via Marseille (Madagascar ), BU LE DIN DES EE CEANGES loute personne qui enverra à M. R. de Larclause, Montlouis par St Julien l'Ars, (Vienne) bo exemplaires de Coléoptères en 4 ou 5 espèces préalablement acceptées, recevra les espèces suivantes : 1 Carabus violaceus, 18 Bryaxis xanthoptera. 35 Zonabris geminala. 2 » intricatus vte liburnicus. 19 Bathyscia clavata. F 36 Sitona cachecta. 3 » glabratus, 20 » stygia. 37 Tanimecus pailiatus, 4 » Soiieri. 21 Scaphium immaculatum. 38 Rhytideres plicatus. 5 » hispanus. 22 Lethrus apterus. 39 Cieonus clathratus, 6 » monticola, 23 Rhizotrogus pini, 40 Dorytomus affinis, 7 nebria complanata. 24 Anoxia australis. 41 Asemum striatum. 8 Leistus ferrugineus. 25 Julodis onopordi. 2 Dorcadion Scopolii. 9 Elaphrus Ulrichi. 26 Anthocomus fasciatus. 45 Mesosa nebulosa. 10 » riparius. 27 Cis laminatus. 44 Saperda scalaris. 11 Anophthalmus cerberus. 28 Erodius nitidicoilis, 45 Donacia semicuprea, | 12 Gynandromorphus etruscus. 29 Corticeus bicolor. 46 Adoxus vitis. 15 Bradycellus placidus. 30 Cossyphus algiricus. 7 Chrysomela atra. 14 Lœmostenus oblongus. 31 Pseudocistela murina. 48 Orina bifrons. | 15 Gyrinus urinator. 52 Omonphlus cœruleus, Ja Crepidodera lincata. | 16 Myrmedonia cognata, 35 » ruficollis. 50 Haltica ampelophaga. | 17 Stenus calcaratus. 34 Meloe majaiis. ANNONCES ANNUELLES : . Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi- vement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 france la ligne pleine. En vente, chez M. L. Jacouer, Imprimeur, Aue Ferrandière, 18, Lyon, toutes les années parues de l'Echange (1885-1886-1887-1888-1889 et 1890), contre l'envoi d'un mandat poste de 10 fr. 50. Chaque année prise séparément 2 francs. HENRI GUYON Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris NE SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’'INSECTES Grand'format viré, 20-26-6... Le, 2 50 Grand format carton, 39-26-6 :..... 2 Petitiformat, 20-100) 2 OR PE MERE 1 85 Petit fORMALM2O- TON) E ONE E MEET 1 50 Boitestdaublesifondsiliée RER PP CR RC EEE 2 50 Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande. PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout 60 feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 25 fr. Pour les demandes s'adresser à M. Ant. Otto, comptoir Mincralogique à Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2. CLS SOLE LL LLL LED LL LCL LL LOL Tableaux Analytiques pour déterminer les Coléoptères d'Europe. I. Necrophages par Edm. Rerrrer. Traduits de l'Allemand. MOULINS in.-S. 116 pages Prix 3 fr. $0o; contre mandat ou timbres-poste. S'adresser à E. OLrivier, 10, Cours de la Préfecture, Moulins (Allier). Lyon. — Imp. Lith. et Grav. L. JAcQuET, rue Ferrandière, 18. 3]}0 Septième année. — N° 74 15 Février 1891. a ——————© —— ——_— ——_— L'ÉCHANG Revue Linnéenne ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE paraissant tous les 15 du mois Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections où objets d'Histoire Naturelle FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET membre de ki Société linnéenne de Lyon, de la Société française d'Entomologie, et de la Société Entomologique de France. CONTINUÉ PAR L. SONTHONNAX F. GUILLEBEAU Ÿ A. LOCARD membre de la Société Entomologique de France. Vice-Président de la Société Malacologique de France. + —+ + GC. E. LEPRIEUR CI. REY membre de la Société Entomologique de France, Président de la Société Française d’Entomologie, membre honoraire de la Société d'histoire naturelle membre de la Société Entomologique de France et de Colmar etc. de la Société Linnéenne de Lyon. si & EN AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM. D LE. Branc, 1. Dériarp, DessrocHERs Des Loces, A. Dusois (de Versailles), LE. Girero, R. Griiar, Valéry Mayer, REDox-NEYRENEUr, J.-B. RenauD, A. Ricue, Ricnarp (de Grenoble), Nisius Roux et A. Virror (de Grenoble). << SOMMAIRE DU NUMÉRO 74 —0— Les espèces du genre HYMENOPLIA Esch. traduction de Retrrer, par le R. P. BeLox. Sur la Digestion Gastrique des Oiseaux par E. Couvreur. Les Mordellides des environs d'Avignon, (Nouvelle note) par le D' A. Cnosaur. Les Hyménoptères et leurs parasites, par H. Nicoras (Suite et fin), SN is à ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie EL. Jacquet Lout ce que concerne la rédaction, les annonces gratuites et | Adresser Les réclamations concernant l'envor du SFournai ae . . , À . Q " “ renusergrements sur Les annonces non suivies d'adresse duit ètre & et Le montant des annonces et des abonnements à A1. L. Facquet, envoyé à A1. L. Sonthonnax, o, rue Neuve, Lyon. | Imprimeur, rue Ferrandière, 18, L'on. NN NI — France, un an, 8 fr. — Union postale, 8, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr, 50 10 REVUE LINNÉENNE Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 12 du mois. 3 L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange. | AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l’année 1801, entrainera l'envoi des n% parus de la même année. SNL À COMITÉ D'ÉTUDES POUR 1891. MM. A. Locard, 538, quai de la Charité, Lyon. A/aZacologie française, (mollusques terrestres, d'eau douce et marins). J. Minsmer, capitaine au rj2 de ligne, à MENDE (Lozère). Longicornes. A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea er Cie, à BUCAREST-FILARETE STRADA VIiLOR (Roumanie). Hémiptères, Hétéroptires. MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MARSEILLE. Coléoptères exotiques. L. Blanc, D', 55, rue de la Charité, Lyon. A/#néralogte. Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAY. Z/ydr0- canthares et Histérides. Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre Amara, Harpalus, Feronia. A. Chobaut, D',à AvIGNoN. Anthicides, Mordellides, Rhipiphorides, Meloides et Œdemerides. J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon blanc, ORLÉANS, Pselaphides et Scydmentides. L. Davy, à FoucÈère par CLers, (M.-et-L,.). Ornéithologie. H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. OrfAoptères el Néyroptères. J.-B. Renaud, 21, Curculionides. A. Riche, 11, rue de Penthièvre, Lyon. Zossiles, Géologue. cours d'Herbouville, Lyon N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Bofanigue. A. Sicard, D' à Azst (Larn) Coccénellides de France. A. Villot, 5, chemin Malifaud, GRENOBLE. Gordracés, Helminthes. Desbrochers des Loges, 23, rue de Boisdenier, Tours (Indre-et-Loire). Curcudionides d'Europe et circa. L. Dériard, 2, rue du Plat, Lyon. Orthoptères. L. Gavoy, 5, bis. rue de la Préfecture, CARCASSONNE, (Aude). Lamellicornes. ces Ont payé leur abonnement pour l’année 1891: MM. le docteur Puron, Remiremout ; Cavor, Paris; Jucuior, Paris ; Ch. Daxier, Munich; DELABY, Amiens, SAUBINET, Versailles ; Gavoy, Carcassonne ; LaJoyE, Reims; A. Framary, Mâcon; Henri de Gurrper, Cartille ; W,. Meier, Etlheck près Hamburg ; Cuauvover, St-Etienne, D' SÉNac, Paris ; Desue, SÆLoup ; Georues AuvERT, Orléans, AGnus, Bruréres ; L'abbé Garreau, Lron(Demi-Lune); Muur, Wiesbaden; G.-B. Evqueu. Bordeaux: Baunr, Turin; Coururier, La Nerthe; Augry, Armentières; Baron Ferdinand de Mofrarrs, Liège. (Les personnes oubliées sont priées de réclamer.) PL LL LP LS SSL SLT LL ISLE Eh Les espèces du genre HYMENOPLIA Esch. — DIN — Les coléoptéristes qui s'occupent de l'étude des Lamellicornes savent combien est difficile la détermination de certains groupes. Aussi accueillent-ils toujours avec satisfaction les travaux destinés à rendre leurs recher- ches moins malaisées et le résultat plus sûr. Je crois donc faire une œuvre qui leur sera aussi agréable qu’utile en traduisant pour eux un excellent tableau des Æ/7-menoplia, aue mon savant collègue et ami, M. Reitter de Môdling (Autriche), vient de publier dans le IX°:° cahier de la Wien, entom. Zeitung. [1890 p. 259-263]. L'auteur répartit les espèces connues en deux sous-genres de contenance foit inégale. Le second qu'il appelle Hymenochelus, ne comprend en effet qu'une forme d'Espagne occidentale, Æ7. distincta Uhagon, il se distingue par les caractères suivants: « Pas d'ailes. Corselet offrant les angles postérieurs arrondis. Elytres à épaules ar- rondies et dépourvues de calus huméral. Tout le dessus du corps n'offrant qu'une pubescence clairsemée, pres- que pruineuse. Les quatre ongles postérieurs, à pointe plus allongée ont leur base seulement bordée de la membrane ordinaire. Corps d’un brun testacé, » Le premier au contraire renferme toutes les //y-menoplia proprement dites, qui sont ainsi caractérisées : « Des ailes. Corselet offrant des angles postérieurs distincts. Les quatre ongles postérieurs pourvus d’une mem- brane complète; leur pointe incourbée plus petite. Dessus du corps ainsi que le dessous, au moins en partie, longuement pubescent ». En voici le tableau synoptique: I'e Section. — Epistome et front chargés d'une carène médiane distincte, nettement relevée. A. — Ongle externe des pattes antérieures du & ayant sa dent dilatée en lamelle très grande, et deux fois aussi large que le sommet épaissi de l'article onguéal. ‘ - 1’. — Epine terminale interne des tibias postérieurs du 4 anguleusement coudée avant sa pointe; celle ri LA de la ® à peine plus épaisse que l’externe, simplement et faiblement arquée au bout. Les élytres, sur un fond densément et finement ponctué, offrent une pubescence couchée,grise où jaunâtre, disposée en raies, dont les intervalles faiblement relevés paraissent dégarnis, mais sont plus éparsement et plus \ fortement ponctués avec une longue pubescence redressée. Ongles des pattes médianes du 4 présentant au Mi= lieu une grosse dent lobée; ceux des pattes postérieures linéaires. Bord de l'épistome tridenté chez la ©. ÉSPaB ne ET IPONIrAlS EE NN EEE ee ee RSC TITO SA Ilig. ss... Si ds “x fM REVUE LINNÉENNE T1 A cette espèce se rapportent comme synonymes les Æym. bifrons Esch. cristata Graëlls, angusta Heyd. et hungarica Blanch., dont le nom tient à une fausse indication de provenance. 1. — Les deux épines terminales des tibias postérieurs du 4 et de la @ simples, acuminées. Elyÿtres gar- nies d'une pubescence grise couchée, uniformément longue et serrée, entremélée seulement de quelques poils re- dressés; côtes dorsales densément et un peu plus fortement ponctuées que leurs intervalles plans qui sont plus larges. Ongles des pattes médianes et postérieures ayant Ja même structure chez le d et la 9, linéaires. Bord de l'épistome non tridenté chez la 9. ECO RE a Lee esp eee fedora re cos vece rec IITOELL lETEZ B. — Ongle externe des pattes antérieures du 4 ayant sa dent dilatée en lamelle petite, non ou à peine plus large que le sommet épaissi de l'article onguéal. Bord de l'épistome tridenté faiblement chez le 4, plus fortement chez la ©. - 1”. — Ecusson très finement ponctué, densément couvert d'une pubescence grise. Elytres à côtes obsolètes entre lesquelles la pubescence est couchée, garnies d’ailleurs d'une pubescence redressée, grise ou jaunâtre, serrée et très longue; noir-brun; tarses un peu plus clairs; la Q® a les tibias, les tarses, et la base des antennes d'un rouge brun. Semblable à Hym. strigosa, mais plus robuste, à raies pubescentes peu distinctement limitées, avec la ponctuation foncière plus serrée, mais pas plus fine que celle des côtes; distincte aussi par les caractères sexuels. Long. 6,5 à 7 mill. CHENCA En CASUNIPR SE -PRereaaee sd ses ee nsc ve CASElIANnA RCI: T1. Sp. 1. — Ecusson à grosse ponctuation éparse, souvent glabre au milieu, et à pubescence clairsemée partout. Elytres dépourvues de côtes distinctes, uniformément ponctuées et pubescentes de poils gris ou jaunâtres couchés et redressés, sans former de bandes de pubescence couchée. Insectes d'un noir brun. 2°. — Bord antérieur de l’épistome tridenté, très peu distinctement chez le &, faiblement chez la P. Tibias antérieurs munis de trois dents, les deux premières à peine plus rapprochées entre elles que la médiane ne l'est de l’apicale. ne de Ie in seine de en de aie en dt ft nice es at de SCA DIANCIT 2. — Bord antérieur de l'épistome tridenté, faiblement chez le 4, fortement chez la @. Tibias antérieurs munis de trois grosses dents, surtout chez la © ; les deux premières presque deux fois plus rapprochées entre elles que la médiane ne l’est de l’apicale. — Long. 5 à 6, 8 mill. Ressemble beaucoup à la sicula, mais de forme plus grosse, moins étroite en devant, moins dilatée en ar- rière; distincte par sa pubescence plus serrée. VS SRE RE PP ne PR ee comes A lgirica RéE n,sD: I1me Section. — Epistome et front sans carène distincte; tout au plus, l'épistome orné en avant d'un petit tubercule caréniforme. ASE ou bien cette dernière absolument rude et relevée. 1°, — Ongle externe des pattes antérieures du 4 ayant sa dent dilatée en lamelle très grande, presque deux fois aussi large que l’article onguéal fortement renflé. 2”.— Espèce petite, plus étroite. Elytres à raies de poils gris ou jaunes couchés, sur une ponctuation foncière fine et serrée; intervalles notablement relevés, à ponctuation plus éparse et plus forte, avec une longue pubes- cence redressée. Sen REUTERS PRRLS at ans mcrau ete cosubrtnitles nee PUQUI0Sa. Muls. A cette espèce se rapportent comme sy nonymes les Hy-m. lineolata Blanch. costulata Graëlls, et estrellana Hey d. 2.— Espèce plus grande, plus ramassée. Elytres sans raies distinctes de pubescence; garnies partout de poils rudes redressés, gris où jaunâtres, longs chez le 4, un peu plus courts chez la 9. REA DS DATES A eee nn ca en site ele d be eee oarenic et etie soute die a eee ame A CA Hey: 1’. — Ongle externe des pattes antérieures du & ayant sa dent dilatée en lamelle petite, non ou à peine plus large que l’article onguéal plus ou moins épaissi. 3°. — Abdomen n'offant qu'une pubescence redressée peu serrée, ne couvrant pas complètement le fond. 4”. — Article onguéal des pattes antérieures du 4 très faiblement Épaissi, à peine plus large que les trois précédents; ceux-ci à peine sensiblement plus larges que longs. Elytres à strie suturale distinctement gravée, of- frant des raies peu distinctes de pubescence couchée, et des côtes obsolètes à longue pubescence redressée, grise ou jaunâtre. Espèce petite, de couleur sombre. Midi de la France; Nord de l'Espagne; Castille, P, Veleta Nevada. ........... Chevrolati Muls. A cette espèce se rapportent comme synonymes les Aym. strigosa Lap. et Ramburi Heyd. Cette dernière n'a pas de carène frontale malgré l'indication de M. Von Heyden, qui a sans doute été induit en erreur là dessus par une illusion d'optique. Une variété recueillie en nombre par M. Max Korb à Cuenca [Castille] mérite d'être signalée: le & est noir brun, avec des pattes d’un jaune roux ainsi que les élytres, sauf la base qui est plus sombre; la ® est rouge Mnavec tes élytres d'un jaune DINAN A le do so one anerare 2 0e eevla à 2 000 SV AT Korbi Reitt. 4. — Article onguéal des pattes antérieures du 4 considérablement épaissi, beaucoup plus large que les trois précédents; ceux-ci fortement transverses. Elytres sans strie suturale distinctement imprimée. 5”. — Elytres du & allongées, presque parallèles ; disque offrant 3-4 côtes obsolètes, à peu près glabres, dont les intervalles sont garnis d'une pubescence grise ou blanche, clairsemée, couchée, entremélée de poils re- dressés plus serrés et plus longs. Assez semblable d’ailleurs pour la forme et la taille à Hy-m. Chevrolati. MR ne sites ee sam etes ss admis ci cr evdent Desbiitin, litt, 12 REVUE LINNÉENNE 5’. — Elytres du œ'et de la ® en ovale large; disque sans côtes, offrant partout une ponctuation ru- gueuse uniforme, et une grossière pubescence jaunâtre redressée, dont les poils plus courts ne se condensent pas en raies. Du reste également voisine de Chevrolati. x Alger. sion site pri ion dote miinalu Gr VU Ie ua Rent sn DE 3* — Abdomen densément revétu en entier d'une longue pubescence couchée, blanche ou jaunâtre, qui recouvre complétement le fond, entremélée de quelques cils redressés. Elytres de la Q plus ou moins testacées, offrant des raies de poils clairs couchés, et le plus souvent aussi quelques poils redressés seulement près de la base et du sommet. (*) [Synonyme: H. Miegii Graëlls.] Andalousie, Tanger 25: 2.08 Le MR RO RM Eee ulvipenni 6e B. — Elytres ornées d'une pubescence simple, couchée; offrant tout au plus à la base et au sommet quel- ques cils relevés. 1”. — Elytres à pubescence grise ou jaune condensée en raies longitudinales; disque offrant des traces de cô- tes. Tout l'abdomen densément revêtu d’une pubescence couchée, grise ou jaunâtre, qui recouvre complétement le fond, entremélée seulement de quelques cils redressés. Noir brun, avec le disque des élytres à peine plus clair chez le 4 ; ou noir brun, avec les pattes et les élytres d'un brun testacé chez la ® .[Syn. H. Miegii, Graëlls.] Andalousie, Tanger 5... 2 les eeuees deenaieel eee edit se TI VIDE lINSAAENS 1. — Elytres uniformément garnies d’une très courte pubescence d’un gris-jaune, disque sans côtes. Noir brun, presque mat. ArdalOUSIES 2: ee 4 n 020 etes ie de ADS ele spa 0e Cote Me eee 2 CCE OPEN CEE R. P. BELON *) Il existe 2 formes de l'Z/y»2. fulvipennis Blanch.: l'une n'offre à peu près qu'une pubescence couchée sur les élytres ; l’autre possède une pubescénce couchée et une redressée sur ses élytres. Les échantillons de Tanger appartiennent à cette seconde forme. L'espèce est aisément reconnaissable à sa forme allongée, aux élytres claires de ia © qui présentent des raies duveteuses distinctes, et surtout à la pubescence blanche ou jaune serrée de la page inférieure, y compris le pygidium, SUR LA DIGESTION GASTRIQUE DES OISEAUX par E. Couvreur x On a admis longtemps que chez les Oiseaux à estomac composé le proventricule seul présidait aux phénomènes chimiques de la digestion, et que le gésier ne jouait qu'un rôle de trituration. M. Jo- bert le premier (1) ayant constaté que les parois du gésier ont une réaction acide très-vive, pensa que le gésier jouait un rôle dans la digestion proprement dite : il attribua même à cet crgane le rôle entier dans ia digestion, assurant qu'on n'avait jamais pu obtenir de digestion avec le liquide dans lequel on avait fait macérer la muqueuse du proventricule. Amené à étudier les phénomènes digestifs des oiseaux dans des conditions particulières (double section des vagues) : nous avons voulu tout d’abord élucider les phénomènes de la digestion normale : dans ce but nous avons institué un certain nombre d'expériences dont voici les résultats. 1°, La réaction normale du ventricule succenturié est neutre ou très légèrement acide (2). 2°, La réaction normale du gésier est fortement acide. °, Si l'on met à macérer dans de l’eau tiède les muqueuses du proventricule et du gésier, et se qu'on laisse digérer à l'étuve de petits cubes d’albumine dans les liquides obtenus, et dans un mélange des deux. on constate par les réactifs des peptones (bichlorure de mercure, nitrate d'argent. tannin, acide phosphomolybdique) : A. Pas de digestion avec le liquide résultant de la macération de la muqueuse du proventricule (sauf dans le cas où il y a une réaction acide). B. Digestion avec le liquide résultant de la macération de la muqueuse du gésier. (peu abondante). Digestion avec le mélange des deux liquides, (abondante). 4°. Si l'on fait la même opération avec du lait au lieu d'albumine on constate : À. Digestion avec le proventricule. B. Digestion avec le gésier. C. Digestion avec le mélange des deux : dans les trois cas le lait a été préalablement coagulé, et si l'on cherche quelle est la réaction du liquide digéré, on voit qu'elle est acide dans les trois cas. . Si l’on met à digérer de l’albumine avec le liquide résultant de la macération de la muqueuse 7. prov entricule additionné d'acide chlorhydrique, on constate une digestion très nette, et très abondante. En présence des résultats obtenus, nous croyons pouvoir énoncer les propositions suivantes : 1° Le proventricule secrète de la pepsine. et le liquide provenant de la macération de sa muqueuse Ro R du ferment lactique. 1). C. R. Académie des Sciences 1875, 2. Cette acidité est une acidité d'emprunt qui lui vient du jabot. M à cf REVUE LINNÉENNE 13 . 5 29, Le gésier secrète de la pepsine et de l'acide. 3°. La digestion est d’ailleurs moins parfaite avec la muqueuse du gésier qu'avec celle du pro- ventricule additionnée d'acide chlorhydrique. Le proventricule serait done chargé spécialement de la secrétion de la pepsine, et le gésier plus particulièrement de celle de l'acide. Ce n'est pas là d'ailleurs le premier exemple de cette division du travail, on sait que chez la grenouille c'est l'œso- phage qui secrète la pepsine et l'estomac l'acide. En résumé ce n'est ni le proventricule seul, ni le digestion, mais bien les deux. gésier seul, qui président aux phénomènes de la (Laboratoire de Phy:siologie générale et comparée de Lyon) = Les MORDELLIDES des environs à AVIGNON Nouvelles notes par le D' A. Chobaut L'année 1890 m'a fourni de nouveaux renseigne— ments sur cette intéressante famille de Coléoptères. J'en dois compte aux lecteurs de ce journal qui a bien vou- lu accueillir ma première note (1} avec empressement, d'autant plus que j'y ai commis quelques erreursque je tiens à relever. Mordella bipunctata Germ. Cette espèce est plus commune ici que je ne l'avais tout d'abord pensé. Je l'ai confondue en effet avec Mordella sulcicauda Muls. que je ne connaissais pas encore, mais que j'ai pu étu- dier depuis. Cette dernière espèce, comme le dit le D" Emery, est propre à la partie du Sud-Ouest du bassin de la Méditerranée, où elle paraît remplacer la Mor- della fasciata. La Mordella bipunctata se prend sur les fleurs d'ombellifères depuis les derniers jours de Juin jusqu'à la fin du mois de Juillet, Stenalia testacea F. Je l'ai prise sur un certain nombre de fleurs (Immortelle des îles d'Hyères, Thlas- pi des champs, etc.) pendant les trois dernières semai- nes de Juin sur les deux rives du Rhône. Apparition de courte durée. Mordellistena brunnea F. Cette espèce n'avait pas été signalée dans ma première note. Je l'ai prise dans le bois du château de Folard, le 17 Juillet en battant une branche morte de chéne-vert, où avait précédem- ment vécu un Coræbus bifasciatus Oliv. J'ai capturé aussi ce longipède à St-Romain-en-Gier (Rhône) le 14 juillet de cette année, en battant une haie vive. Mordellistena nana Mot. Non signalée dans mon premier article. J’en ai pris trois exemplaires cette an- née en fauchant dans les prairies humides: deux sur les bords de la Durance le 23 mai,une à Folard le 18 mai M. Abeille de Perrin a trouvé cette espèce à Apt le 19 juin 1890, sur des Euphorbes fanées (in litteris); un seul exemplaire. Anaspis pulicaria Costa. Fin avril et commencement de mai, aubépines fleuries, fleurs de chéne-vert, An- gles, Folard, c’est-à-dire sur la rive droite comme sur la rive gauche du Rhône. Spanissa labiata Costa. Espèce nouvelle pour la fau- nule d'Avignon. Prise aux Angles le 3 juin, et à Fo- lard le 12 mai, en battant des yeuses en fleurs. Con- fondue l’année dernière avec Nassipa rufilabris Gyll. qui est une espèce plus septentrionale et qui ne se ren- contre pas ici. Silaria brunnipes Muls. Non signalée dans ma no- te de 1859. Deux exemplaires pris aux Angles les 20 et 28 mai en battant des chénes-verts en fleurs. {1) Voyez l'£cAange du 15 octobre 1880, n° 58, p. 74-73. Silaria 4-maculata Gyll. La plante sur laquelle j'avais rencontré cette Anaspide l'an dernier n'est pas une crucifère; c'est une rubiacée, le Gaillet blanc ou caille- lait blanc (Gallium mollugo L.) qu'a bien voulu me déterminer mon excellent confrère le D' Réguis, bota- niste distingué. J'ai également pris cette espèce au château de Folard à la mi-juin sur cette composée d'or- nementation qu'on élève en pot et qu'on appelle com- munément marguerite (Leucanthemum £grandifiorum?) La Silaria 4-maculata abonde en juillet à St-Romain- en-Gier (Rhône) sur diverses fleurs (Achillées etc.\. Mes recherches sur les mœurs et métamorphoses des Mordellides ne m'ont pas encore donné de résultats nouveaux. Perris a très bien étudié les premiers états de ces lestes et agiles petits coléoptères, et a moins laissé à dire sur leur compte que je ne l'avais imaginé tout d’abord. En résumé il faut donc retrancher de la faune des Mordellides d'Avignon les deux espèces suivantes: Mordella sulcicanda. Nassipa rufilabris. et y ajouter Îles quatre autres que nous venons de pas- ser en revue: Mordellitena brunnea. Mordellitena nana. Spanissa labiata. Silaria brunnipes. Les environs d'Avignon sont donc habités par vingt- cinq espèces de Mordellides. Peut-être aurais-je encore à en signaler d’autres en 1S$91. Jene manquerais pas d'en avertir les lecteurs de l'Echange, si toutefois le sujet ne les fatigue point trop. Il leur montrera en tout cas qu'avec de la patience et dela persévérance, on par- vient toujours à trouver du nouveau,inème dans les pays qui ont été fouillés et battus de partout pendant de lon- gues années, et aussi.....qu'on n'arrive jamais à la vé- rité sans erreurs ni titonnements, D' A. CHoBAUT Avignon, 30 décembre 1860, ë c Les Hyménoptères et leurs parasites par H. Nicolas (Suite et fin.) Certains chemins creux de Carpentras, ou sur la route de Mazan, sont devenus légendaires et classiques, c'est là sur une longueur de 3 à 400 mètres que l'on peut se rendre compte de la multiplicité des forages exécutés par ces milliers d'ouvriers. Puis les solitaires indépendantes ne dédaignent pas toutefois le voisinage d’une de leurs congénères comme les Bembex; il est vrai qu'un terrain tout particulier REVUE LINNÉENNE leur est nécessaire et qu'ils affectionnent les lieux sa- blonneux, aux pentes croulantes, c’est peut-être là le motif qui les attire et semble les rapprocher. Enfin parmi les solitaires isolées dans toute l'accep- tation du mot, se trouvent les Andrènes, Anthidies, Olynères, Mégachiles, Eumènes, Ammophiles, Sphex, Osmies, etc. Eh Lien, parmi elles, les Osmies et Odynères ont été sollicitées à rester chez moi,et s'y sont élevées en nombre si considérable que j'arrive à des éclosions comptant des milliers d'individus à chaque printemps. Je reviendrai sur toutes ces espèces où se sont por- tées plus particulièrement mes études sur les Hyÿme- noptères. Après cette légère déviation dans mon sujet, cette envolée au loin, pour généraliser mes vues sur des faits nouveaux, je reprends mes observations sur les Vespa pour tous les nids leur appartenant que j'ai pu examiner. Un nid de Vespa Gallica ou Polistes Gallicus m'a fourni quelquefois les curieux parasites Cry-pturus ar- giolus ayant la méme livrée. Il y aurait certainement beaucoup à dire sur le mi- métisme, mais quelle est la théorie la micux assise qui n'ait pas un côté faible? Si nous voyons quelques parasites s’introduire à la dérobée dans le nid d'autrui, il n'est pas moins vrai qu'une certaine ressemblance doit en faciliter l'entrée; l'accès paraît plus certain; les soupcons semblent s'évanouir et cependant l’insecte peut-il se tromper? Ne voyons nous pas l'Halicie re- fuser l'entrée du terrier à sa voisine, Halicte comme elle qui habite le trou à côté !!! Il est vrai que cette gardienne peut empécher le pa- rasite de pénétrer dans le garni, et malgré cela elle est extraite violemment du trou confié à sa garde, si celui- ci se présente pour la ravir. Le Sphecodes gibbus agit ainsi sans compter le Cerceris ornata, quiles tue avant qu'elles n'entrent en saisissant les © au vol. Quelques Psithyres parasites des Bourdons ressem- blent énormément à ces derniers. Ainsi le Psithryrus rupestris et P. vestalis ont le vêtement de B. lapi- darius et B. terrestris. tandis que les Psithj-rus bar- butellus et campestris n'ont rien du B. pratorum, agrorum et variabiles qui les nourrissent. En quoi les Melecta, au sombre costume de deuil noir et blanc, parasite des Anthrophores ressemblent- elles à celles-ci vêtues de brun? Le Clerus apiarius un vrai suisse de paroisse n’a pas le moindre rapport avec l'Anthophora parietina où A. pilipes aux dépens desquelles il vit. Enfin le Polechrum repandum, élégant scoliens bariolé de jaune et brun, s'adresse à la Xy/ocopa violacea dont l’uniforme est exactement de la couleur de l'aile du corbeau. On voit qu'elle dissemblance se produit dans ces cas de parasitismes. Une force invisible, une puissance inconnue fait, ressemblant ou non, accepter le parasite aux espèces les plus disparates qui les supportent. C'est cette loi fatale aux victimes imprudentes qui rend les envahisseurs plus audacieux et impudents. Pour notre Crypturus Argiolus, à part la taille, la ressemblance est frappante, l’analogie certaine, il peut donc à son aise s'introduire dans les nids de Polistes Gallicus. Mais retournons vite à notre sujet : 1) Le CZerus Anmios d'Algérie, vit au contraire dans les nids d'orthoptères, comme les Mylabres de ces régions. Malgré la saison avancée nous avons fouillé ces jours-ci deux nids de Vespa Germanica contenant encore quelques ouvrières tardives et des ® pour le printemps prochain. Nous étions sûr de ne plus retrouver parmi elles le Ripiphorus paradoxus, son évolution à cette époque étant terminée, mais comme quelques doutes planent encore sur ce parasite nous avons conservé les nids en prévision d'une aubaine inattendue. L'occasion nous a manqué de visiter souvent les abords d’un de ces nids, néanmoins mon ami Chobaut en avait pris un sur les brindilles d'herbes entourant l'ouverture; j'ai trouvé un cryptophagus dans les loges. Plus abondantes, quelques larves-du Volucella Zonaria m'ont permis d'en examiner la structure curieuse. Rien de plus hideux à voir que cette larve armée d’aspérités sur les côtés en file continue; je ne puis mieux les comparer qu'au dos de certaines Ammonites ornées de côtes et de protubérances aigues. Le dessus du corps est plissé horriblement, rugueux, sombre, il présente des pointes hérissées qui termi- nent chacun des anneaux du corps plié comme les replis d'nn soufflet. Ces pointes sont à leur tour, elles-mêmes, entourées de piquants nombreux qui les rendent plus formida- bles comme aspect. Le dessous du torps, où la segmentation se poursuit et s'embrouille, est mamelonné affreusement, il pré- sente une surface tellement accidentée que rien ne peut lui être comparé ; une terre labourée fraichement où les mottes sont rejetées à droite et à gauche ne fournit qu'imparfaitement une image de ce bosselage inusité ; ajoutez que plusieurs rangées de ces pointes rapeuses que nous avons signalées sur les côtés du dos complè- tent ce désordre, mais encore certaines protubérances sont ici couvertes d'ongles recourbées se dirigeant de partout, ce qui achève et complique ce monstre- larve. Eh bien! mais, une pareille construction pour cette robuste pensionnaire qui tout étant Apode se trouve avoir une infinité de membres locomoteurs, accro- cheurs, fixateurs, comme un véritable myriapode est la forme la plus propice pour le milieu ou elle vit et les exercices qu'elle doit accomplir. Observons que les cellules de la Vespa germanica, ou elle habite, sont renversées, l'ouverture en bas et qu'il lui faut marcher au plafond des gâteaux, où souvent elle est suspendue par les derniers anneaux; or ces multiples griffes qui la fixent, quelle que soit sa position, et tous ces crocs qu’elle a à son service ne sont rien moins qu'indispensables pour toutes ces courses en dessous, ces marches excentriques, ces dépla- cements dangereux. On la voit visiter la tête en bas, les loges vides, puis les étages déserts du nid; elle s'accroche de par tout, et n'est souvent retenue que par l'extrémité an- térieure toujours bardée d'’épines robustes qui Ja soutiennent, Après une exploration ce sont alors les premiers anneaux de la tête tout aussi bien pourvus qui la fixent avant de lacher prise par les pieds. Cette forme ignoble a donc toutes les garanties pour sa sécurité. Les nymphesd'Anthrax ont de cette armure quelque chose d'analogue, seulement chez elles ce sont des colle- rettes de poils longs, rigides, dirigés vers le bas formant plusieurs couronnes autour de son corps, ce qui leur permet par reptation de grimper toujours vers l'ou- È ‘ it mis LT de -2$ REVUE LINNÉENNE verture de sortie, sans jamais pouvoir glisser; à cha- que effort pour l'ascension, ces poils s'implantent dans les parois de la cheminée verticale, comme autant de ressorts fixateurs qui la rejettent pour ainsi dire vers le haut, et l’arréteraient instantanément si elle voulait descendre. Pour elle un retour en arrière est impos- sible: elle doit avancer quand même à chaque mou- vement du corps. Une fois arrivée à la surface du sol, et lorsque cette étrange créature se montre à moitié, l'enveloppe lar- vaire se fend en deux pour laisser s'évader l’Anthrax abandonnant cette dépouille grotesque. Dans nos mines, les appareils ascenseurs sont munis de crochets en fers dirigés dans le même sens, ils ont pour rôle de pénétrer dans les montants en bois à la rupture du câble. C'est en un mot une copie en grand, une application heureuse du mode de Iocomo- tion verticale de futurs anthrax; certains acrobates qui marchaient les pieds en l'air avaient des clous recourbés aux semelles s'engageant dans des plaques en fer fixées au plafond, tout comme les anneaux en rateaux de nos Volucelles, Encore deux mots pour compléter la description de la larve de Volucella. Quant à leur couleur, elle est en dessus d’un gris noirâtre, sale, dégoutantà voir, entre les plis en dessous la peau est verdàtre pale. Les segments qui forment la bouche peuvent s’allonger ou rentrer l’un dans l’au- tre et distendus ils sont d’un jaune clair comme les an- neaux phosphorescents de Lampyres auxquels ils em- pruntent cette couleur blafarde. Signalons un organe placé en dessus à l'extrémité inférieure comme deux tubes accolés, d'un rouge dou- teux, peu saillants, qui tranchent singulièrement sur la couleur brune comme un anus saignant. Peu importe leur longueur, leur largeur, le nombre d'anneaux dont elles sont composées. Vous attendiez sans doute des explications plus détaillées, où l’ariditédes élé- ments serait eflacée par une forme tout à fait scientifi- que, j'avoue n'avoir rien trouvé de mieux pour vous la décrire que l’exacte définition résultant de l'impres- sion qu'on reçoit en les voyant. L’Anthrax, avons nous dit, n’a aucune ressemblance comme costume avec les antophores, leurs ailes enfu- mées d’abord ,noircies ensuite, sont loin de la transparence de celle des antophores; pour la Vo’ucella zonaria bien des rapports de couleur avec les Vespa germanica les rapprochent, toutes deux noires et jaunes peuvent étre confondues de loin; bien qu'il ne puisse y avoir méprise de la part de la Vespa, la volucella n'entre pas moins sans être inquiétée dans le n‘d de la guèpe. J'ai observé une Volucella zonaria (1) se poser à quelques décimètres du nid, puis se rapprocher encore par un second vol et finalement achever ce trajet en marchant pour pénétrer ainsi à l’intérieur. {1} Les volucella sont aussi parasites des Bourdons d'après cer- tains auteurs. J’espérais élever ces larves de Volucella et assister à leur développement complet et transformer en nymphe, puis l'insecte parfait; je ne sais pourquoi elles sont mor- tes; ce léger changement a suffi pour les tuer: le terrier humide était le seul milieu propice pour elles, ou bien encore accomplissaient-elles ces dernières métamorphoses en s'enfouissant dans le sol qui leur 4 manqué chez moi. Tous les gâteaux de ce même nid contiennent une grande quantité de chenilles se tissant des toiles sur les cellules abandonnées; probablement quelque teigne dont les réseaux soyeux un peu tardifs ne peuvent porter tort à la colonie. A Gréoulx, dans le parc de l'établissement, un nid de Vespa media fut construit en notre présence pendant une saison; à cette époque 1880, je n'avais pas encore cemmencé mes recherches sur elles, cette occasion fut donc perdue. Par contre je fus amené à suivre de près un Pelopeus spirifex qui établit ses tuyaux terreux, 4 ou 5 réunis dans les plis d’un des rideaux de ma cham- bre à coucher. C’est au fond de ce récipient cylindrique en poterie primitive que l'œuf est pondu tout au fond, puis au- dessus s'entassent les araignées qui doivent les nourrir. La Vespa Crabo, l'un de nos hyménoptères qui avec la Scolia flavifrons sont les plus beaux de cette famille dans nos régions, nous a procuré cette année deux nids dont la légèreté, eu égard au volume, est vraiment éton- nante, on est surpris de les manier aussi facilement mal- gré leur fragilité. Ici encore nous avons pu nous assurer que pour ob- tenir des Quedius dilatatus il ne fallait pas attendre que ces nids fussent déserts. Comme pour lesautres cette belle Vespa a terminé en octobre son évolution et, dès lors,on ne peut y rencon- trer ce superbe parasite Quedius dilatatus à l'état par- fait; leurs larves meurent facilement si on les extrait du terreau où elles passent l'hiver; l’on sait d’ailleurs que leur métamorphose s'achève en avril pour donner la nymphe, et à son tour l'insecte parfait en mai. On doit visiter ces nids en été vers le mois de juillet ce sont alors les ® des Quedius dilatatus que l’on sai- sità la ponte; pour les larves c'est en automne, fin oc- tobre qu'on les recueille, c’est ainsi que M. Rouget sur 109 larves qu'il s'était procurées du 6 au 10 octobre, obtint 112 éclosions du 17 mai au 15 juin. Nous ne quitterons pas cette étude sans parler du Xenos vesparum que l’on rencontre fréquemment sur le corps des Polistes, engagé sous ses anneaux visible- ment entrebâillés par la présence de ce parasite. Ceux que j'ai recueillis en septembre se trouvaient portés par le Polistes Gallicus tandis que plusau nord le Polistes diadema le possède aussi. Ne m'occupant cette fois que des Vespa je ne puis vous entretenir des Stylops qui s'attaquent à d’autres Hyménoptères, aux Andrènes surtout. H. Nicoras, Avignon. Prix des annonces : La page, 16 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, 0, tr. 20 c. Il sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour vo}, sur les annonces payantes pour la 1° insertion. 50 v% pour les insertions répétées, de la même annonce. J'out abonné a droit, pour chaque numéro, si l'espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange. rare Te A VENDRE: Lepidoptères, Ærpolimnas, impé- rialis, très beaux et d'une grande rareté, à 80 francs la pièce. Sariressens à MC (Allemagne ). RIGHEENANN Langensal;a NET L TS TELE DLL LES LL SLT LS dr CORLALRALALRAL LAS AE Correspondenz - Central - Bureau. Quiconque s'intéresse à l'association internationale de correspondances, s'adresser à M. Otto, Zrip;io- Plagwist, Moltkestr. ÿ. 16 REVUE LINNÉENNE L. ROSSIGNOL, ;, Rue Marie el Louise, Paris. (Nouvelle Adresse). Offre en papillottes des Lepidop- lères de Sierra Léone et Congo, et ds Colcoptères des Etats-Unis, d'Algérie, etc., contre de bonnes espèces de Coléoptères et Lepidoptères de préférence exotiques et dans les familles suivantes : Cicindelidæ, Carabidx, Carabus, Calosoma et Crchrus, surtout Cetonidæ, Buprestidæ et : Cerambreidae, en- voyer Obluta. MADAGASCAR ! Le Prix-Courant de tous mes objets d'histoire naturelle est gratis et franco à la dis- Position de tout Île monde. Prix considérablement réduits. ._F. Sikora, Naturaliste, Membre de la Société Entomologique de France, de la Société Entomologi- que de Zurich. Aunanarico, vià Marseille (Madagascar ). R. M. LIGHTFOOT 134, Brée Street Cape Town, Cap de Bonne Espérance. Offre Coléoptères du Sud de PAfrique comprenant Mautichora tubercutata, Cicindela Capensis, lurida, bre- vicollis ; Authia 10 guttata, Maxillosa; Polyhirma ta- bida ; Heliocropris Hamadryas ; Sebaris palpalis ; Cetonia cincta; Trichostetha fascicularis ; Rhabdotis- chalcæa ; Ceroplesis athiops; contre Coléoptères d'Eu- rope, Amérique du Sud, Australie, spécialement des Cicindelides. Insekten-Borse, Central-organ zur Vermittelung von Angebot, Nachlrage und Tausch. Rédaction : Leip;1g, 1, À ugustusplats. M. Léon SONTHONNAX, naturaliste, 9, Rue Neuve, 9 LYON. EN E — Cartons liégés de tous formats pour le rangement des insectes en collections. — Filets pour la chasse des Coléoptères et des Papillons. — Liège, tourbe et agave pour garnir le fond des boîtes. — Pinces courbes et épingles à insectes, etc., etc. — Meubles et casiers pour collections. — Collections ornementales de Coléoptères et de Lépidoptères exotiques. — Collections d’études de tous les ordres d’insectes. — Insectes utiles et insectes nuisibles. — Vente et achat de collections d'histoire naturelle. A vendre Annales de la Société d’Acclimatation, années 1879, 1880, 188i et 1882, au prix de 3 fr. l’une. 2 ANNONCES ANNUELLES : 5 Ces annonces mises en évidence pour toute l'année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi- vement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 4 franc la ligne pleine. Dam _ Ustensiles pour Entomologistes, Conchyliologistes et Botanistes. En vente, chez M. L. Jacouer, Imprimeur, Rue Ferrandière, 18, Lron, toutes les années parues de l'Echange (1SS5-1886-1887-1888-1889 ct 1890), contre l'envoi d'un mandat poste de 10 fr. 50 Chaque année prise séparément 2 francs. sn re J. DESBROCHERS DES LOGES à Tours Envoie sur demande, prix courant de : 1° Coléoptères d'Europe et Circa. 2° d'Hémiptères. 3" de Curculionides exotiques. Achète des Curculionides exotiques rares, où au choix. CLLD LL LL EL LL LS CLIS HENRI GUYON Fournisseur du Muséum d'Ilistoire naturelle de Paris A SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’INSECTES Gran défonmaviInE 30-206 0 TRE 2 50 Grand format carton, 39-26-6 .............. 2 Pétit lonmat 26ETOMNE2 CRE CR Te 1 85 Pétiionmatn26= lon) LEO MERE RER 1 50 Boites doubles fonts lentes RER ET er ec 2 50 Ustensiles pour La chasse et le rangement des collections. — Euvoi franco du. Catalogue sur demande. PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 25 fr. Pour les demandes Minéralogique à Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2. SE RP SL LS LS LE LS DORA RASAAIDAALT LR Tableaux Analytiques pour déterminer les Coléoptères d'Europe. I. Traduits de l'Allemand. MOULINS in.-8. 116 pages tüimbres-poste. S'adresser à E. par Edm. Rerrrer. Prix 3 fr. $0o; contre mandat ou Moulins (Allier). DLL OPEL LE CLS LE LE = = — nn tout 60 s'adresser à M. Ant. Otto, comptoir Necrophages Orrivier, 10, Cours de la Préfecture, Lvon. — Imp. Lith. et Grav. L. JAcQUET, rue Ferrandière, 18. BACS" Septième année. — N° 75 L'ÉCHANGE Revue Linnéenne ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE paraissant tous les 15 du mois Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle 15 Mars 1891. —_—_—_—_— FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d’Entomologie, et de la Société Entomologique de France. CONTINUÉ PAR L. SONTHONNAX F. GUILLEBEAU \e A. LOCARD membre de la Société Entomologique de France, Vice-Président de la Société Malacologique de France. + +@+ CI. REY GC. E. LEPRIEUR membre de la Société Entomologique de France, membre honoraire de la Société d'histoire naturelle Président de la Société Française d’Entomologie, membre de la Société Entomologique de France et de Colmar etc. de la Société Linnéenne de Lyon. —— —+ CAR à d. AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM. D' L. Branc, DesBrocHers Des Loces, A. Dusois (de Versailles), L. Girero, R. GRrilar, Valéry Mayer, REDoN-NEYRENEUr, J.-B. RenauD, A. Rice, Ricuarp (de Grenoble), Nisius Roux et A. Vizror (de Grenoble). se SOMMAIRE DU NUMÉRO 75 —0— Comptes-rendus des Séances de la Société Linnéenne de Lyon. Remarques en Passant, par C. Rey (Suite). Notes Entomologiques en Zig-Zag, par M. Dessrocuers pes Loces. Une Variété de Cortodera, par M. Pic. Sur les Liopus Punctulatus, Payck. et Nebulosus, L., par M. Pic. ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet Adresser les réclamations concernant l'envor du Fournal renseignements sur des annonces non suivies d'adresse doit être @& et le montant des annonces et des abonnements à A1, L. Facquet, 6 | Imprimeur, rue Ferrandière, 18. Lyon. Toul ce our concerne La rédaction, les annonces gratuites e4 | envoyé à A1. L. Sonthonnax, o, rue Neuve, Lyon. France, un an, 8 fr. — Union postale, 8, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr, 50 ROUE | REVUE LINNÉENNE : 2. + : Prière d'envoyer les annonzes ét autres communications avant le 12° du mois. L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange. ni AVIS. Toute demande d'abonnement dans de courant de l'année 1801, entrainera l'envoi des n® parus de la même année. COMITÉ D'ÉTUDES POUR:1894! CR MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MARS&ILLE, Co/éoptères exotiques. L. Blanc, D', 55, rue de la Charité, Lyon. Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAY. //ydro- canthares et Histérides. Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Amara, Harpalus, Feronia. A. Chobaut, D',à AVIGNON. Anthicides, RAipiphorides, AMleloides et Œdemerides. J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon blanc, ORLÉANS, Pselaphides et Scydmentides. L. Davy, à FouGÈRE par Cuers, (N.-etL.). Oynithologie. Desbrochers des Loges, 25, rue de Boisdenier, Tours Indre-et-Loire). Curculionides d'Europe et circa. Méineéralogte. Lyon. Genre Mordellides, L. Gavoy, 5, &is. rue de la Préfecture, CARCASSONNE, (Aude). Zamellicornes. MM. A. Locard, 58, quai de la Charité, Lyon. A/a/acoiogte française, (mollusques terrestres, d'eau douce et marins). J. Minsmer, capitaine au 142 de ligne, à MENDE (Lozère). Longicornes. s A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea er Cie, à BUCAREST-FILARETE STRADA VIILOR (Roumanie. Hémiptères, Hétéropteres. H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. Or/Aoptères el Névroptères. - J.- B. Renaud, 21, Cours Curculionides. A. Riche, r1, rue de Penthiévre, Lyon. Fossiles, Géologre. N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Sofanique. A. Sicard, D' à Azmi (Tarn. Cuccrnellides de France. A. Villot, 5, chemin Malifaud, GRENOBLE. Gordiacés, Helminthes. d'Herbouville, Lyon c2S Ont payé leur abonnement pour l’année 1891: M. J. Ducnaine, Vincennes : L. BLeuse, Rennes : Guyon, Paris; Guizreseau, Plantar ; E. Tuouas. St-Etienne ; Favorx, St-Elienne ; Abbé VALLA, ae P Cauire, Rédan; Toucuesour, Oullins ; Bavav, Brest: LaAPayre, Constantine; REeboN, Lion; Méer, (Les personnes oubliées sont priées de réclamer.) Société Linnéenne de Lyon PPPPPI LPS PIRE Procès-verbal de la séance du 12 janvier 1891 Présidence de M. Faure M. le Président donne lecture d'une lettre de la Société géologique de France. Le conseil de cette Socicté a décidé d'insérer à la suite du com- pte-rendu sommaire qui paraît après chacune de ses séances. une analyse de toutes les communi- cations relatives à la géologie qui seraient faites en province. Cette mesure a pour but de permet- tre aux géologues de faire connaître rapidement les résultats de leurs recherches. Il suffirait pour faire participer la Société Linnéenne à cette me- sure, d'envoyer après chacune de nos séances au secrétariat de la Société géologique, une analyse trés succincte des communications qui seraient faites sur cette partie de la science. L'assemblée adopte unanimement cette propo- sition, et désigne M, Riche pour s'occuper spé- cialement des résumés nécessaires. M. Couvreur lit un travail sur la Glycogénie chez les Oiseaux après douhle section des pneu- mogastriques. Procès-verbal de la Séance du 26 janvier 18941 Présidence de M. Depéret MM. Jardon et Couvreur présentent. pour etre admis membre de la Société, M. R. Dubois pro- fesseur à la Faculté des sciences. M. le Président donne lecture d'une lettre de la société des sc'ences naturelles de l'Ouest de la France qui demande l'échange réciproque des annales. Cet échange est voté par l'assemblée. M.le Président communique ensuite à l'as- semblée une lettre de l'Académie royale de Bel - gique qui annonce la mort de son secrétaire per- pétuel. M. le lieutenant général J. B. J. Liagre. M. Blanc communique à la société l'observa- uon d'un cas de faux hermaphrodisme chez le bouc. L'animal présentait ‘un pénis atrophié. Le corps caverneux cinq ou six fois replié sur lui- méme, se terminait en arrière du serotum. La portion spongieuse de | rates indépendante du Corps caverneux, s'étendait directement de l'ar- cade ischiale à un mamelon situé en arrière des bourses, il se terminait en ce point à la base d'un gland rudimentaire. Les organes génitaux internes étaient normale- ment dév eloppés: les glandes de Cowper seules manquaient. Outre l'appareil 4 génital mâle on trouvait un vagin terminé en cul de sac vers le milieu de la partie membraneuse de l'uréthre. REVUE LINNÉENNE M: Ce vagin soudé avec la paroi de l’urèthre et du col de la vessie se continuait en avant, sans dé- marcation visible, avec le corps d’un utérus bi- corne très volumineux dont les cornes se prolon- geaient par un petit canal variqueux, FRS en cœcum, qui était logé dans le trajet inguinal. Cet utérus était soudé par la face inférieure et par toute la concavité des cornes avec les canaux dé- férents dont le frein séreux servait a le maintenir en place. M. Blanc indique ensuite l'origine embryon- naire de cette anomalie. Les canaux de Müller, au lieu de s'atrophier se sont développés et ont constitué un utérus sans pavillon et sans col, ct un vagin paefaie Cet organe a conservé ses connexions premières avec le canal de Wolf et la glande génitale. Lorsque ceux-ci ont eu effectué leur évolution dans le sens mâle. les testicules ont accompli leur migration, les cornes de cet utérus anormal les ont accompa- gnés dans leur déplacement, C'est ainsi que les trompes se sont placées dans les trajets ingui- naux, et que l'utérus s'est trouvé fixé par le frein des canaux déférents, qui représente le ligament large chez le mâle. M. Blanc rappelle ensuite d'anciennes observa- tions rapportées par Î. Geoffroy St-Hilaire et en donne une nouvelle interprétation. M. Faure demande si l'animal qui a fait le su- jet de cette observation présentait quelque trace d'ovaire M. B ide répond qu'il ny avait rien qui put rappeler un ovaire et que les testicules étaient bien conformés, quoique un peu plus petits qu'à l'état normal. REMARQUES EN PASSANT par C. Rex Lu à ia Société Linnéenne de Lyon, le 8 Décembre 1890 BUPRESTIDES (Suite) Genre Sphenoptera Sol. — Ce genre, ainsi que l'a- vaient bien jugé les anciens catalogues, devrait précéder le genre Z'rachys à cause des élytres souvent cunéi- formes. Sphenoptera geminata 1]1.— La variété laevis R. est plus lisse dans toutes ses parties, surtout sur le dos du prothorax et sur l’écusson. L'on rencontre les mêmes variations dans rauca. — Corse. Sphenoptera metallica F. Cet insecte, bien que mé- ridional, remonte un peu haut.—Tournon (Ardèche). Coraebus bifasciatus O1.— Ce bel insecte n’est que trop connu des gardes généraux des Eaux et Forêts par les nombreux dégâts qu'il occasionne aux taillis de Ché- ne, dont il retarde souvent d’une année les coupes ré- gulières. Il a été de la part de Léon Dufour, de Fabre, etc. l'objet d'études de mœurs des plus intéressantes. Coraebus elatus F.— Cet insecte méridional se trouve parfois dans les environs de Lyon, sur l’Aigremoine (Agrimonia eupatoria). Il porte aussi le nom de Lampsanae Bon., ce qui prouverait qu'il a été égale- ment rencontré sur le Lampsana communis. Coræbus Perrisi Bauduer.— Cet insecte vit sur Cu- pularia viscosa,. dans le Var et les Alpes-maritimes. Je ne trouve pas qu'on doive l’assimiler au subulatus Mor., du moins d’après la description que de Marseul donne de celui-ci. Coraebus amethystinus OI.— Cet insecte qui se tient sur l’'Onopordium acanthium, varie du vert clair au bleu et au violet foncé. — Languedoc, Provence, Genre Agrilus Sol. —— Kiesenwetter a essayé de grouper ce genre nombreux d’après la structure des ongles. Mais ce système, quoique bon, n'est pas absolu et, d’ailleurs, les espèces françaises, que l’auteur n’a pas connues, viennent en diminuer beaucoup l'importance, Ainsi, par exemple, les ongles sont tantôt tous bifides (Guerini, biguttatus, 6-guttatus, mendax, sinuatus, albogularis, roscidus, etc...), ou tantôt simplement dentés à leur base, dans les deux sexes (/aticornis, cæ- ruleus, obscuricollis, convexicollis, pratensis, conve- xifrons, cinctus, Artemisiae, integerrimus, etc); assez fréquemment les ongles des pieds antérieurs sont bi- fides, ceux des intermédiaires, l'externe bifide et l’in- terne seulement denté à sa base, ainsi que les deux des postérieurs et parfois tous ceux des ® (tenuis, viridis, augustulus, olivicolor, elegans, etc.); d’autres fois ce sont les ongles des tarses antérieurs, qui sont bifides avec la pointe antérieure plus courte, et ceux des pos- térieurs simplement dentés à leur base (litura, cur- tulus). Bref, ce caractère est difficile à voir et doit être rejeté comme très variable, A grilus mendax Mars. — Se distingue de sinuatus par sa couleur verdâtre, ses élytres subimpressionnées le long de la suture et ses tarses postérieurs plus al- longés. — Limonest, sur l'Eglantier, au lieu que si- nuatus vit sur le Poirier et l'Aubépine. Agrilus subauratus Gebl.— Varie beaucoup, les ély- tres passent du rouge pourpre au doré, au cuivreux, au vert et au bleu violet, surtout dans l’arrière-saison. — Villié-Morgon, Bresse, sur les jeunes pousses de Tremble. Agrilus viridis L, — Varie énormément pour la couleur et la taille. La variété praeclarus R. est plus grande, plus parallèle, verte, avec la tête et le protho- rax d’un cuivreux doré. — Lyon, 1 seul ex. — Le proximus R. dont Bauduer a fait une espèce, est moindre, de forme plus ramassée, d'un bronzé presque mat en dessus, verdâtre en dessous, avec le prothorax plus dilaté-arrondi sur les côtés, ceux-ci nullement si- nués au devant des angles postérieurs qui sont plus obtus, etc. — Lyon, 1 seul ex. Agrilus auricollis Ksw. — Cet insecte est indiqué de Lyon, je ne l'y ai pas rencontré. Agrilus pratensis Ratz. — La variété strigicollis R. est moindre, avec les rides du prothorax paraissant un peu moins serrées. Agrilus augustulus I]. — La variété viridiceps R. a le front vert dans les deux sexes, le cy-aniventris KR. a le dessous du corps bleu. Agrilus rugicollis Ratz. — D'après l'avis du cata- logue allemand, je regarde cette espèce comme une va- riété d'augustulus. Elle me paraît seulement un peu plus grande, un peu plus linéaire, avec le prothorax à peine moins court, un peu plus large en avant, plus droit sur les côtés et un peu plus rétréci en arrière, — Fréjus, Hyères. Agrilus obscuricollis Ksw.— La variété foveola R. a le sillon prothoracique converti en une fossette arron- die profonde. Agrilus Revi Baud. — Cet insecte que j'avais nom- mé subscaber, a été décrit par Bauduer sous le nom de Reyi. Il est moins obscur et plus brillant qu'obscuri- collis avec les rides du prothorax et les aspérités des élytres à peine plus accusées. Agrilus litura espèce se trouve, Lyon. Ksw. — Indiquée de Styrie, cette mais rarement, dans les environs de Elle est parfois bleue. 20 REVUE LI NNÉENNE A grilus curtulus R.—Ressemble beaucoup au litura dont il diffère par une taille moindre, les antennes plus gréles-et les carènes du prothorax plus courtes. — Villié-Morgon. Agrilus Linderi Mars. — Très affine de cinctus OI., mais moindre et plus courte, se prend dans le midi sur Je Genêt épineux (Calycotome spinosa), au lieu que cinctus préfère le Genêt à balais (Sarothamnus vulgaris Wismm.) Agrilus Artemisae Bris. — Est synonyme d’anti- quus. R. Agrilus albogularis Gor.— Cet insecte, indiqué d’Au- triche et de Hongrie, se trouve dans diverses parties du Languedoc, sur le Spartium junceum L. A grilus convexicollis Redt. — Signalé d'Allemagne et d'Autriche, cet insecte se rencontre également en Fran- ce. — Lyon, Villié-Morgon, Provence. Agrilus Hyperici Cr. — Les échantillons de la France méridionale sont plus grands, avec le sillon du prothorax converti en une grande fossette subbasi- laire arrondie (impressus R.) Agrilus cisti Br.se rapporte à l’elegans KR. (A suivre). NOTES ENTOMOLOGIQUES EN ZIG-ZAG Par M. J,. DESBROCHERS DES LOGES I Contributions à la Faune des Coléoptères de la France Centrale. Cette notice n’a pas de plan déterminé. Elle ne sera composée que de notes éparses, recueillies depuis longtemps déjà, pour la plupart, et relevées un peu au hasard, dans l’ordre où elles se présenteront. En ce qui concerne les Coléoptères de la France Centrale, je compte, en suivant de loin les traces de notre savant maître M. Claudius Rey, donner, comme il l'a fait pour les espèces de la France méridionale et du Lyon- nais, soit des indications de localités pour celles qui ne sont pas répandues partout, soit des remarques sur la synonymie, en indiquant parfois, aussi, les caractères spécifiques propres à mieux distinguer certaines d'entrelles. Je ne citerai que les insectes pouvant donner lieu à des observations de quelque intérêt. CARABIDES Odacantha melanura.L.—J'ai pris une seule fois, au nombre de plusieurs centaines d'exemplaires, il y a bien des années déjà, cette jolie espèce, qui paraît assez rare dans nos contrées du centre, en soulevant des débris de roseaux, à l'étang de Billot, vrès de Lurcy- Lévy, (Allier). Chlaenius azureus Duft. — Capturé plusieurs fois par moi, sur les bords de l'Allier à Moulins, aussi dans les champs en friche des environs de Château- TOUX. Ophonus punctulatus. Duft.— Côteaux calcaires des environs de Gannat (Allier), aussi en Auvergne, envi- rons d’Aigueperse, de Clermont, assez rare, Ophonus rupicola Sturm. — Très commun, en au- tomne, aux environs de Gannat, avec sabulicola, sur les fleurs de Carotte sauvage, où il fait la chasse, proba- blement, à d’autres insectes, Ophonus brevicollis Dej.rufilabris Fab. —- Acceptés comme espèces distinctes par certains auteurs, réunis par d’autres ; le caractère principal que les premiers font valoir pour les séparer, consiste, principalement, dans l'existence, peu nettement accusée, du rebord de la base du prothorax chez l'O. rufilabris, qu'on aper- çoit difficilement à un certain jour, tandis qu'il paraît ne pas exister, du tout, chez l’autre espèce. Ce signe (spécifique?) me paraît insuffisant. On semble plus difficile pour l'admission de bon nombre d’espèces que je pourrais citer, quoique pourvues de caractères mieux déterminés. Dans les détritus des inondations du Cher,à Tours, les deux formes, — (disons races, pour montrer que nous ne nous tenons pas trop en dehors du progrès), — sont aussi abondantes l’une que l'autre, avec tous les passages. Harpalus cupreus Dej.— Assez commun, parfois, à Tours, dans les détritus des débordements du Cher(1), avec #7. latus, seriepunctatus et Ophonus signaticornis. Acinopus tenebrioides, Düft. — Un exemplaire de mon ancienne collection, provenant probablement de la collection Bayle était étiqueté : Issoire, (Puy-de- Dôme). Gynandrophthalmus etruscus. Quens.— Pas très rare à Tours, lors des inondations. Stenolophus elegans Dej. et Acupalpus flavicollis Sturm, — Pris deux fois à Ardentes, sur les bords de l'Indre. A mblystomus niger, Heer.— Mêmes lieux, sous les galets. Masoreus Wetterhalli Dej.—lJ'ai vu cette espèce des environs de Nevers, j'en ai capturé un exemplaire, sur les bords de la Sioule, à St-Pourçain (Allier). Amara eximia Dej. — Cette espèce, plutôt méridio- nale, dont je n'ai capturé qu'un exemplaire à Ar- dentes (Indre), a été reprise par M. Croissandeau à Chabris, dans le même département. Amara anthobia Villa.— Tours, parfois mélangée avec l’A. familiaris, mais rare. Amara bifrons Gyll. — Prise en nombre, en août, à Couleuvres (Allier), sous des pierres. Amara rufocinta Sahlb.—A Tours,détritus des inon- dations du Cher, rare. Trechus longicornis Sturm. — J'ai repris à Tours, dans les détritus du Cher, lors des inondations de mars, cette espèce que j'avais capturée déjà, à Mou- lins, sur les bords de l'Allier, Lymnaeum inustum Duv. — Deux exemplaires de cette espèce, dont la découverte est intéressante pour notre faune du Centre, ont été capturés par M. Degors, au Blanc, (Indre), l'un sur les bords de la Creuse, l’au- tre, en ma présence, sur un mur de la ville, après un orage. Brady-cellus collaris Payk. Cette espèce que j'avais trouvée à Gannat (Allier), a été reprise à Ardentes (Indre), et à Tours, en tamisant des mousses. HYDROCANTHARES Haliplus fluviatilis Aubé.— Cette espèce est assez peu répandue dans les collections qui contienrent le plus {1) Je vois que presque tous les entomologistes qui tamisent des détritus d'inondations — chasse on ne peut pius fructueuse, et par laquelle on obtient d'un seul coup une masse d'insectes de toutes les familles, — se bornent à attendre que les débris aient pris consistance sur la rive; quart à moi, je les pêche, dans l’eau même, avant qu'ils n'aient été rejetés sur les bords, avec le trou- bleau en cannevas, qui laisse s'écouler l'eau en fort peu de temps, et je capture ainsi tous les insectes qui se seraient enfuis ou envolés s'ils avaient pu gagner la terre. J'emporte les sacs chez moi, pour les visiter le lendemain, car on ne voit pas grand chose dans ces débris encore mouillés, RTE 7 267 sis - on ES EE ee) np M D, el ET ut a nes jet de ét et én souvent, sous ce nom,une variété pâle de Æ. rujfi- collis. Je l'ai prise, dans le temps, à Moulins, dans l'Allier et jel’ai reprise à Tours, dans le Cher, plus abondamment dans les mares à fond sablonneux, for- mées par le retrait des eaux, après les crues de cette rivière. Haliplus obliquus F.— Tours, dans les mêmes con- ditions, peu rare. Hy-droporus angustatus Sturm.— N'est pas rare, dans les fossés, sur le plateau de Grand-Mont, près de Tours. à H)y‘droporus minutissimus Germ.— Touraine, dans les eaux courantes, la Vienne, notamment, parfois abondant, en compagnie de l’Hydroporus bica- rinatus. Deronectes depressus F. — Cette espèce que je n'ai jamais su distinguer du D, elegans Panz. — (Peut-être est-ce ma faute) ? — malgré les caractères distinctifsindi- qués par M. Seïdlitz, caractères qui m'ont semblé, du reste, assez variables, est assez commune, à Tours, dans le Cher, parmi les herbes des rives. Hyphydrus variegatus Aubé. — Touraine, eaux courantes, notamment dans la Vienne. PALPICORNES Laccobius regularis Rey, obscuratus Rey.— J'en ai trouvé un certain nombre en déracinant les toufles d'herbes, au fond du torrent canalisé venant de Fon- tana, le long de la route de Royat, (Puy-de- Dôme). Les caractères qui distingueraient les deux espèces me semblent assez faibles. M. Rey, avec son obligeance habituelle, a bien voulu en examiner un certain nombre, et la capture de ces deux insectes ayant jusqu'ici un habitat assez limité, trouvés ensem- ble, plaiderait peut-être encore en faveur de leur réunion. Anacaena bipustulata. Marsh.— Pas rare à Tours, dans les mares, avec le Laccobius nigriceps. Thoms. (minutus Muls. non Linné). Paracymus ambiguus Rey.— Tours. Cet insecte est- il spécifiquement distinct de P. Limbatus? Je ne vois, pour distinguer cette espèce, que la coloration, qui en est assez variable, mais je ne fais cette remarque que sous toutes réserves. Helophorus nanus Sturm. — Un exemplaire de cet insecte, rare partout, sauf à Lille, (M. Lethierry), a été capturé par moi, en mars 1888, à Tours, dans les détritus des inondations du Cher. Ochthebius aeneus Steph. — Tours, rare, dans les fossés creusés pour les exercices de la Cavalerie et dé- pourvus d'herbes, au champ de Manœuvres. Cet insecte parait se tenir au fond de l'eau; quand on a remué la vase, il remonte à la surface. Ochthebius foveolatus Germ. — Mêmes lieux, rare. Ochthebius exaratus Muls.—Tours, dans les mares, paraît rare. Hy-draena nigrita Germ. rugosa, Muls.— Se pren- nent dans les environs de Tours, ce dernier, particu- lièrement, dans les mares des bois. Hydraena pulchella Germ.— Rivière de la Choisille, A près de Tours, sous les pierres poreuses, rare. Hy-draena testacea Curt.—J’ai pris à Tours, plusieurs exemplaires de la variété, noire en dessus, que signale M. Rey, Palpicornes, p. 263, d'après un exemplaire provenant de St-Raphaël (». atrata). Hy-drochus brevis Herbst. — Je n'ai pris que deux exemplaires de cet insecte dans la forêt de Châteauroux ; M. À. Grouvelle l'y a trouvé en bien plus grand nombre, surtout parmi les mousses, autour d'une mare, sous bois. REVUE LINNÉENNE 21 Hydrochus carinatus Germ. -— N'est pas rare à Tours, dans les mares. Cercyon minutus Gyll.— Se trouve assez abondam- ment à Tours, dans les détritus des inondations, Cercyon aquaticus Laporte. — Un seul exemplaire de cette rare espèce a été trouvé, par moi, à Tours, en mars, dans les débris laissés après les inondations. Cryptopleurum crenatum Panz.— Dans les détritus des inondations du Cher, on trouve assez fréquem- ment cet insecte, qui n’a pour caractère distinctif que la convexité des intervalles des élytres, avec des stries plus profondes ; ce caractère n’est pas constant car on rencontre des exemplaires. à interstries assez faiblement convexes. Ce n’est qu'une simple variété du C. ato- marium. BRACHELYTRES Je me bornerai, pour cette famille, à citer, succinc- tement, un certain nombre d'espèces peu communes, en général, qui toutes ont été déterminées par le sa- vant spécialiste M. le docteur Eppelsheim. Espèces des environs de Tours : Ocyusa nigrata Frm., Silusa rubiginosa, Er., Alaobia sca- pularis Sahlb., Thamiaraea hospita Maerk. cinna- momea Grav., Îlyobates forticornis Lac., Micro- glossa pulla Gyll., Oligota flavicornis Lac. Aleo- chara crassicornis Lac, Myrmedonia cognata Mark, collaris Payk, (r.), Homalota vicina Steph., ravilla Er., nigritula Grav., gregaria Er., exilis Er., debilis Er., gagatina Baudi, fuscipes Heer, melanoce- phala Fauv., nitidula Kraatz, marcida Er., clancula Er., laticollis Heer, cauta Er.; Oxypoda sericea Heer, induta Rey, exoleta Er.; Calodera æthiops Grav., Tachyporus atriceps Steph., tersus Er.; Mycetopo- rus Reïichei, Pand., Heterothrops praevius Er.; À che- nium humile Nicol. (r.), depressum Grav. c. c. (détritus du Cher); Stilicus festivus Muls. fragilis Grav.; Lithocharis propinqua Bris, (c. c.), nigritula Er., Lathrobium pallidum Nord. (r.) Stilicus sulci- collis Steph. (c.). inondations du Cher; Stenus aceris Steph., Argus Grav., bipunctatus Er., fuscicornis Er., solutus Er., vafellus Er., (courant sur la vase, après les Crues), providus Er., palposus, Zett., Platystethus alutaceus Thoms, (r.) ; Trogophlaeus subtilis Et. (r.), elongatulus Er. (r.) memnonius Er., Phlæobium ch-- peatum Müll., En outre, en tamisant des mousses dans le bois de Rochecorbon, sur les côteaux de la Loire, deux Boreaphilus velox et un Deliphrum cre- natum, (ce dernier vérifié par M. Fauvel). Espèces de l'Indre : Æomalota clongatula, Grav., Myllaena brevicornis Matth. gracilis Matth., Quedius picipes Mannh.Xantholinus glaber Nordm., ochraceus Gyll.; Leptolinus nothus Er. ; Othius mela- nocephalus Grav., Stilicus similis Er., subtilis KEr.: (forêt de Châteauroux); Lithocharis obsoleta Nord, Lathrobium angustatum Lac., Stenus Erichsoni Rye, crassus Steph., fornicatus Steph., latifrons Er., opti- cus Grav., Bledius fracticornis Payk., fossor Heer. J'ai pris, autrefois, à Cosnes-sur-l'Œil, (Allier); la Falagria nigra, en très grand nombre, en déracinant des Digitalis purpurea. Le Quedius ventralis Aragona se prend en Sologne, dans le terreau des vieux arbres : parc de Montevran appartenant à M. d’Achon, ainsi que la C;-phea cur-- tula, (d'après M. Croissandeau). PSELAPHIDES SCYDMÆNIDES La récolte de ces insectes exige un genre de chasse spécial auquel je ne me suis livré que très accidentel- lement; je n'aurai que peu de chose à citer, en dehors des espèces courantes. Batrisus oculatus Aub. — [Indre et Touraine, dansle terreau, parait rare. REVUE LINNÉENNE Batrisus adnexus Hampe. —Se trouve en Sologne, Haeterius sesquicornis, Preyss, — Tours, un seul, parc de Montevran. MM. d'Achon et Croissandeau | dans les détritus du Cher. m'en ont fait prendre l'an passé, plusieurs exem- plaires, dans le terreau de vieux arbres. Bryaxis haemoptera Reich.— Pris en nombre, à Ardentes (Indre), l'hiver, au pied d’un vieux chêne. Bry-axis opuntiae Schmidt. Un seul exemplaire avec le précédent. Pselaphus dresdensis Herbst. — N'est pas rare, à Tours, lors des inondations du Cher. Ty-chus dichrous Schmidt. Zbericus Motsch.— Aussi dans les détritus du Cher, le dernier, surtout, peu commun, Tychus tuberculatus Aubé. — Inondations du Cher, rare. Pris en nombre, en mars, à Châteauroux, par M. A. Grouvelle, au pied d’un Peuplier. Bythinus distinctus Chaud.— Tours, un seul exem- plaire. Euplectus ambiguus Reich. — Pris, en nombre, à Tours, en mars, dans les détritus rejetés par la Loire. Pseudoplectus perplexus Duv.— Que j'ai pris une seule fois à Ardentes (Indre), était très abondant à Cosnes-sur-l’Œil (Allier) dans les couches à melons, avec le Scydmaenus rufus. Euconnus similis Weïise. — J'ai pris, en automne, dans les mousses, au bois de Grand-Mont, près de Tours, quatre exemplaires de ce rare insecte. Euconnus Wetterhali Gyll. et sanguinipennis Reitter. — Mêmes lieux, assez rares. Euconnus denticornis Müll. — Avec les précédents, deux exemplaires. Euconnus confusus Bris. — Lurcy-Lévy (Allier), deux exemplaires, dans du fumier. Scy-dmaenus pusilius Müll.—Forêt de Châteauroux, peu commun. Scydmaenus collaris Müll.— En petit nombre, avec le précédent. Eutheia Schaumi Kiesenw. — Un seul, à Ardentes, dans. le terreau d’un vieux chêne, en hiver. CLAVICORNES J'ai fort peu d'espèces de cette famille à signaler pour le moment; peut-être en aurai-je quelques-unes à ajouter plus tard quand j'aurai revu.avec les récentes monographies, les genres Lathidius, Corticaria, Me- ligethes, Cryptophagus etc. Pour le moment, je me suis fait une loi de n'indiquer que des insectes dont la détermination ne m'a laissé aucun doute. Silpha thoracica L. — Je ne signale cette espèce, comme trouvée, après une pluie d'orage dans les che- mins, derrière la gare de St-Pierre-des-Corps, que parceque divers entomologistes me disaient ne l'avoir jamais rencontrée dans les environs de Tours. Silpha tristris Ilig. — Est très commune dans les détritus du Cher et de la Loire. Catops quadraticollis. Aubé. — Deux exemplaires pris à Monts près de Tours, en fauchant, en automne. Catopsimorphus pilosus Muls.— Un seul, dela même localité, et capturé dans les mêmes conditions, Colon calcaratus, Er.— MM.d'Achon et Croissan- deau m'ont fait prendre en juin 1800, plusieurs exem- plaires de cette espèce rare, en Sologne, dans le ter- reau de vieux arbres. _Saprinus virescens Payk. — Mêmes lieux. fort -rare. Dermestes ater.OI.— Cette espèce étaittrès abondante autrefois, à Moulins-sur-Allier, près du ruisseau de la Queune, l'hiver, sous les écorces de muriers qui se trouvaient en cet endroit; l'été, souvent en quantité, sur les taupes pendues aux branches des Saules, sui- vant la coutume, après une extermination de ces ani- maux. Berginus tamaricis Woll.—J'en ai capturé plusieurs à Tours, en tamisant des mousses. (à suivre). Une variété de Cortodera Bien qu'accusé par quelques collègues d’encombrer la nomenclature, je signalerai encore particulièrement aujourd'hui une variété de longicorne, j'appelle signaler particulièrement: nommer ; car les phrases suivan- tes: « cet insecte varie du sombre au clair » ou plus simplement « cette espèce est très variable, » ainsi que cela se dit quelquefois, ne fixent rien dans mon esprit positif. On me parle d’un cheval, je ne l'ai pas vu; pour bien me le montrer on me dit «il est blanc, il est noir etc. » on le z20mme blanc ou noir pour le re- présenter à mes yeux, le fixer dans mon esprit; pour- quoi ne veut-on pas faire de même en entomologie, voir et donner des nuances aux insectes, déterminer les pe- tits êtres comme les gros? S'il y a quelque chose qui péche dans nos noms, c’est leur choix peut-être ? Nous allons donner des noms insignifiants comme insidiosa palustris, barbara où barbarus, tandis qu il y en a d’au- tres descriptifs, si je puis m'exprimer ainsi, comme gibbosus, albidus, niger, choisis dans les formes, pris dans des adjectifs de couleur,et... que personne ne peut nier et que nous pourrions tout aussi bien choisir. Au lieu d'attribuer n'importe quel mot à un insecte, un nom qui souvent ne signifie rien, on pourrait prendre entre autres quelques adjectifs qui conviennent à une nuance, une forme, et les porter invariablement à tou- tes les variations identiques de différentes espèces. Je vais appeler une Shangalia distigma var. Tenietensis « L'Echange 89, No 68,page 157 » sa capture à Teniet ne me représente guère l’insecte, me voila bien avancé avec ce Z'énietensis, cela ne me dit rien ni aux autres non plus, on peut appeler ce nom inutile, tandis que si j'avais nommé cette même variété immaculala je re- présentais l'insecte décrit en partie dans ce nom, l'ayant bien vu je le montrais ainsi à mes collègues à la rigueur presque sans description; si véritablement une descrip- tion embarrasse la nomenclature de quelques entomolo- gistes, le nom descriptif serait bon au moins pour cela Oui, pourquoi ne pourrait-on pas donner dans toutes les espèces pour des variétés semblables (ce serait plus juste au moins que de les laisser sans noms) des noms particuliers (fixés au besoin par certaines règles) propres à toutes les mêmes nuances, comme un nom de genre est propre aux mêmes formes d'insectes,) pourquoi ne s'entendrait-on pas (il doit bien être possible de s’en- tendre cependant pour comprendre la science !} pour prendre des noms généraux descriptifs, laissons le mot, comme griseipes.albidus niger griseus,nigrinus, albi- cans etc. la simplicité révée des uns serait ainsi com- plétée par la fixité désirée des autres, notre science se- rait complète, plus étendue au moins. Mais je vois que je propose ni plus ni moins qu'un nouveau sys- tème nominal. O ignorant que je suis des choses adoptées et invariables ! J’offre un nouveau système quand nous en avons plus qu'il est nécessaire pour nous embrouiller les uns les autres. Laissant donc de côté mes idées personnelles, insignifiantes, je concluerai plus sagement ceci: un nom mal choisi plutôt que point, voilà l’entomologie progressive ! Une coïlection parti- culière ne représentera jamais sérieusement la science ; quelle que soit la manière d'entendre les variétés complé- ments des espèces, il faut les décrire parce que le but de la description a toujours été de séparer des différen- ces: nommer un insecte, sice n'est pas toujours la seule, est la facon la plus rationnelle de présenter l’œu- vre d’un auteur,æn insecte,à l'attention des autres qui, pour les grandes raretés, les uniques au moins, ne le connaîtraient jamais sans cela. C’est très bien une collec- tion avec des noms inédits pour éviter un double em- ploi, mais pour les espèces nouvelles que tout le monde doit connaître? Voilà comment j'appellerai une collec- tion personnelle c'est-à-dire pleine d’insectes inédits, et je ne crois pas que le mot soit trop fort, je l’appellerai le tombeau de la science. Pour finir afin de permettre de peser mes idées, je vais livrer à la connaissance publique une variété avec un nom descriptif, puisse ce nom étre compris au moins si la variété ne l’est pas. Cortodera femorata Fbr. où Monticola Ab. var. griseipes mihi. — Insecte noir, revétu d'une pubescence verdâtre, prothorax avec une ligne lisse médiane plus ou moins prononcée, antennes obscures, cuisses noires, tibias entièrement noirs où avec la base d’un brun obscur : élytres longs, finement ponctués. 8-9 millim. J'ai trouvé cette variété dans les Hautes-Alpes, cette année 1800, en juillet, avec de nombreux exemplaires de la forme proprement dite. La Cortodera femorata se prend soit sur les fleurs des sorbiers etc. soit en battant les pins fleuris, soit et principalement sur les mélèzes et c'est-sur cette essence que l’on devra chercher cette ra- re espèce avec le plus de chance de la trouver; c'est en battant les mélèzes que j'ai récolté presque tous mes Cortodera femorata.La variété se prend dans les mêmes conditions, elle me paraît très rare. Je crois la Corto- dera femorata très localisée dans les Hautes-Alpes, Monsieur Abeille de Perrin l'aurait prise à Embrun (Revue d’entomologie 188%, (p. 320), Monsieur Gabil- lot l'a capturée près de Briançon,je l'ai prise moi-même dans deux localités de cette riche région, Savines et Monestier de Briançon. Je le répète, c'est surtout sur les mélèzes que l’on doit chercher à capturer cette espèce. M. Pic Sur les LIOPUS PUNCTULATUS Payk, et NEBULOSUS 1. . Ayant remarqué dans plusieurs collections même très sérieuses sous l'étiquette de Liopus punctulatus Payk. de simples variétés très foncées de ncbulosus L., bien que nous ayons sur ces insectes de récentes descriptions, je crois bon de rappeler les caractères spé- cifiques de ces deux espèces, pensant qu'on ne saurait jamais trop ins'ster au sujet de la bonne détermination. 1 Noir très foncé, 1°" article des antennes tout noir 3me art. et suivants largement noirs annelés d’un peu - de duvet cendré à la base, pattes entièrement noires un peu duvetées de cendré. presque au milieu. L. 6-8, Punctulatus Payk. Epine du prothorax située Cette espèce a le prothorax et la tête noirs peu revé- tus de duvet cendré, les élytres sont noires aux épaules et au milieu dans une bande large d’un noir un peu brillant, puis à duvet gris blanc épais piqueté de taches noires, grosses, peu nombreuses dans leur deuxième moitié et leur extrémité apicale; rarement les taches noi- res sont presques nulles. Très caractérisée de la sui- vante par les antennes et les tibias foncés non annelés de jaune roux, le pointillé des élytres plus net, plus régulier, pas plus serré à l’extrémité. 1” Plus ou moins brun noir, 1°" article des antennes ordinairement annelé de brun rougeâtre à la base, 3me article et suivants très largement ornés de duvet jaunâtre ou gris sale à la base, étroitement noirs au sommet, tibias à duvet d’un jaune roux ou grisâtre à la base. Epine du prothorax située très près de la base. L. 6-o nebulosus [. Espèce très variable offrant la tête et le prothorax plus où moins revêtus de duvet jaunâtre plus ou moins foncé, avec, chez le type et la variété A, les élytres piquetées de points noir brun, très nombreux, gros aux épaules, petits et plus serrés à l'extrémité apicale que dans leur deuxième moitié, sur fond duveté gris sale, parfois jaunâtre par places, plus rarement entière- ment de cette teinte. Le Liopus nebulosus offre selon moi les principales variations élytrales suivantes : Elytres à taches nombreuses plus ou moins grosses aux épaules dessinant quelquefois comme une large ban- de noire avec, un peu au-dessous du milieu, une bande étroite, bien dessinée, flanquée ordinairement en dessous, près du bord externe, d’une tache de même teinte; in- tervalle, c'est-à dire 2e moitié de la 1" partie des ély- tres ainsi que l'extrémité apicale pointillée de petits points foncés, plus nombreux à l'extrémité. Type nebulosus [L. Elytres sans bande ou grosses taches foncées serrées aux épaules, offrant seulement quelques points à peine plus gros que le pointillé ordinaire du fond; une ban- de d'un noir brun bien visible aux 3/4 des élytres, quelquefois strès raccourcie, avec en dessous, rarement, un point plu gros que les autres. V. A. unifasciatus mihi. Elytres à fond dépourvu de pointillé apparent, quel- ques taches carrées, foncées aux épaules, une bande arquée, ornée d’un point bien net au-dessous près du bord externe. V. B. dissimilis Pic (Fchange 1889, N° 57) Entre ces principales races on trouve quelques va- riations plus changeantes et moins nettes et par consé- quent ne méritant pas d’être désignées particulièrement par un nom; ainsi les taches sont plus ou moins gros- ses ou nombreuses, plus ou moins foncées, la bande transversale est quelquefois divisée sur la suture, le duvet varie du gris sâle au jaunâtre etc. Le type et sa variété À sont assez communs en France, un peu partout, mais je crois la variété B très rare. Quant au Liopus punctulatus est-il bien de la faune française ? Le punctulatus de la Côte d'Or signalé par M. Bedel cerambyeidae, pageSo, peut être un nebulosus mal nommé, c’est même ce qu'il y a de plus probable, cette capture n'étant pas à ma connaissance appuyée par d’autres sérieusement établies, l'examen du sujet, l’'authentique encore, peut seul décider à l’admettre au- trement, on ne fera jamais que des suppositions, et l'on s'exposera à émettre des doutes, ce qui n’est pas très pratique; enfin, le principal c’est que le punctulatus existe, qu'il se capture en Allemagne et dans le nord de l’Europe, mais sa capture dans nos Alpes me parait aussi douteuse [Rev. Fr. Ent. 1884 p. 373|, je croirais plutôt à celle du nebulosus type. M. Prc ANNONCES DIVERSES Prix des annonces: La page, 46 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, 0, fr. 20 c. Il sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour v, sur les annonces payantes pour la r'e insertion. 50 % pour les insertions répétées, de la même annonce, Jout abonné a droit, pour chaque numéro, si l’espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange. CTI CILIET. £, M. K. Bramson, professeur au gymnase à Ækate- Frère Vibert, à Pradinas par Suuveterre (Aveyron) rin0S leo (Russie) offre des Coléoptères de Russie, Sibé- rie, Caucase et d’autres contrées en échange contre des Curculionides, surtout exotiques, Envoyer oblata. s'offre à fournir par quantités, Carabus hispanus à 0,23 l'exemplaire, à tous entomologistes qui lui en feront la commande avant la fin mars ou 15 avril. Envoyer le prix de la demande accomsagné de boites. M. H. Giraudeau, Bassuc par S/-Méme (Charente) — Offre Coléoptères déterminés et tous insectes de sa région contre coléoptères européens ou exotiques. Envoyer oblata. Correspondenz - Central - Bureau. ; : Quiconque s'intéresse à l'association internationale Insekten-Borse, Central-organ zur Vermittelune 5 rie s ? È Le] von Angebot, Nachfrage und Tausch. Rédaction : è Deipr ir; er A ugustusplatz. Plagwist, Moltkestr. 8. de correspondances, s'adresser à M. Otto, Leipsig- M. Léon SONTHONNAX, naturaliste, 9, Rue Neuve, 9 LYON. — 0 — Ustensiles pour Entomologistes, Conchyliologistes et Botanistes. LEE Cartons liégés de tous formats pour le rangement des insectes en collections. — Filets pour la chasse des Coléoptères et des Papillons. — Liège, tourbe et agave pour garnir le fond des boîtes. — Pinces courbes et épingles à insectes, etc., etc. — Meubles et casiers pour collections. — Collections ornementales de Coléoptères et de Lépidoptères exotiques. — Collections d'études de tous les ordres d’insectes. — Insectes utiles et insectes nuisibles. — Vente et achat de collections d'histoire naturelle. ANNONCES ANNUELLES : - : Ces annonces mises en évidence pour toute l'année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi- vement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 4 franc la ligne pleine. En vente, chez M. L. Jacouer, Imprimeur, Rue Ferrandière, 18, Lyon, toutes les années parues de l'Echange (ISS5-1886-1887-1888-1889 et 1890), contre l'envoi d’un mandat poste de 10 fr. 50 Chaque année prise séparément ? francs. J. DESBROCHERS DES LOGES à Tours Envoie sur demande, prix courant de: 1° Coléoptères d'Europe et Circa. 2° d'Hémiptères. 3° de Curculionides exoliques. Achète des Curculionides exotiques rares, où au choix. SPLELLE DIET HENRI GUYON Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris A SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’INSECTES GrandWformatitre Go 20 EME PRET EEE 2 50 Grandiformatéearton 2539-26 6 E TER 2 Petit format Memo 2 CRMEPRRE PAPER EEE 1 85 Petutiornmath26-ron Re OR ER EE Ce 1 50 Boitestdoubles fonds és es ERA PE REC OPEN ER 2 50 Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande. . PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout 60 feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 25 fr. Pour les demandes s'adresser à M. Ant. Otto, comptoir Minéralogique à Vienne (Autriche), VIIT, Schlosselgasse, LA LISE SR LL SSL LS SES LL LL LL EE LE LES LE LEE Tableaux Analytiques pour déterminer les Coléoptères d'Europe. I. Necrophages par Edm. Rrirrer. Traduits de Allemand. MOULINS in.-8. 116 pages Prix 3 fr. $u: contre mandat ou timbres-poste. S'adresser à E. Ocrivier, 10, Cours de la Préfecture, Moulins (Allier). Lyon. — Imp. Lith. et Grav. L. JACQUET, rue Ferrandière, 18. Lai DR COMEN Re TS T2 A1 Septième année. — N° 76 15 Avril 1891. L'ÉCHANG Revue Linnéenne ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE paraissant tous les 15 du mois Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d'Entomologie, et de la Société Entomologique de France. CONTINUÉ PAR L. SONTHONNAX F. GUILLEBEAU ? A. LOCARD membre de la Société Entomologique de France, Vice-Président de la Société Malacologique de France. ++ ++ C. E. LEPRIEUR CI. REY membre de la Société Entomologique de France, Président de la Société Française d’'Entomologie, membre honoraire de la Société d'histoire naturelle membre de la Société Entomologique de France et de Colmar etc. de la Société Linnéenne de Lyon. 2 AN > AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM. D' L. Branc, DessRocHERS pes Loces, A. Dusois (de Versailles), L. Girerp, R. Grirar, Valéry Mayer, REbox-NEyreNEuUr, J.-B. REeNauD»D, A. Ricue, RicHarp (de Grenoble), Nisius Roux et A. VizzoT (de Grenoble). SOMMAIRE DU NUMÉRO 76 À nos lecteurs. Remarques en Passant, par C. Rey (Suite). Notes Entomologiques en Zig-Zag, par M. Dessrocuers pes Locrs. ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet Tout ce que concerne la rédaction, les annonces gratuites et Adäresser Les réclamations concernant l'envor du Fournal renseignements Sur les annonces non suivies d'adresse doit être & et Le montant des annonces et des abonnements à A1. L. Jacquet, T envoyé à A1. L. Sonthonnax, 0, rue Neuve, Lyon. Imprimeur, rue Ferrandière, 18. Lion. ———ANNN— France, un an, 8 fr. — Union postale, 8, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr, 50 % Ï REVUE LINNÉENNE Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant le 17 du mois. - L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange. AVIS. Toute demande d'abonnement dans le courant de l’année 1891, entrainera l'envoi des n% parus de la même année. COMTE" D'ETU MM. Ancey, 50, rue Montée de Lodi, MARSEILLE. Codéoptères exotiques. L. Blanc, D', 55, rue de la Charité, Lyon. A/#néralogre, Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAY. //ydro- canthares et Histérides. Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre Amara, Harpalus, Feronia. A. Chobaut, D',à Avienon. Antfhicides, Mordellides, Rhipiphorides, Meloides et Œdemerides. J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon bianc, ORLEANS, Pselaphides et Scydmenides. L. Davy, à FouGère par CLers, (M.-et-L.). Ornithologte. Desbrochers des Loges, 23, rue de Boisdenier, Tours (Indre-et-Loire). Czrculionides d'Europe et circa. L. Gavoy, 5, Us. rue de la Préfecture, CARCASSONNE, (Aude). ZLarellicornes. DES POUR". 1891 = MM. A. Locard, 58, quai de la Charité, Lyon. /a/acoiogre francaise, (mollusques terrestres, d'eau douce el marins). J. Minsmer, capitaine au 142 de ligne, à MENDE (Lozère. Longicornes. A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea et Cie, a BUCAREST-FILARETE STRADA VIILOR (Roumanie). Hérmiptères, Hétéroptéres. H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris, Oy/Aoptères et Névroptères. J.-B. Renaud, 21, Curculionides. A. Riche, 11, rue de Penthièvre, Lyon. ÆosseZes, Géologie. N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Sofanique. A. Sicard, D' à Azst (Tarn), Coccruellides de France. A. Villot, 5, chemin Malifaud, GRENOBLE. Gordiacés, Helminthes. cours Lyon d'Herbouville, Ont payé leur abonnement pour l’année 1891: MM. le Frère ONÉSEMIEN, Rive-de-Gier ; Desporpes, Paris : AID. Dusois, Versailles. (Les personnes oubliées sont priées de réclamer.) ho ABONNES Le succes croissant de la REVUE LINNÉENNE, et les occupations personnelles de son di- recteur actuel, ne lui permettent plus de consacrer au Journal les soins et le temps qu'exige sa bonne et régulière publication. Aussi nous avons l'honneur d'annoncer à nos abonnés qu'à partir de ce N°, la direction passe entre les mains de M. REDON-NEYRENEUF, notre collègue et ami de la SOCIÉTÉ LINNÉENNE dont il est depuis longtemps le secrétaire. Pour ne pas froisser sa modestie, nous nous contenterons de dire seulement, que pouvant disposer du temps nécessaire, notre collègue s'efforcera d'apporter au Journal diverses amé- lhorations, et de lui adjoindre de nouveaux collaborateurs. PRIS RrR REMARQUES EN PASSANT par C. Rey —I/0 Lu à la Société Linnéenne de Lyon, le 22 Décembre 18ao BUPRESTIDES (Suite) Le Cylindromorphus du midi qu’on réunit au gal- licus R, d'après un nouvel examen m'ayant paru dif- férent, je me permets de donner, à cette occasion, le tableau des espèces que je possède dans ce genre : a. Prothorax offrant à la base une impression trans- versale et vers les côtés une carène submarginale. Taille assez grande, 4 mill. Hongrie . . . . .. subuliformis Man. aa. Prothorax sans impression, ni carènes. er als Dre Ne L. SONTHONNAX me b. Sillon frontal plus ou moins prolongé sur le vertex. c. Sillon frontal non prolongé jusqu’au bord antérieur du prothorax. d. Elytres subimpressionnées sur la région su- turale. Prothorax subcarré. Corps linéai- re, peu brillant. Taille assez grande, 4 mill, — Fr. mér........parallelus Fer. dd. Elytres nullement subimpressionnées. Pro- thorax subtranverse, avec un léger espa- .ce lisse. T'aille moindre, 3 1/2 mill. e. Elytres finement alutacées, peu bril- lantes, à ponctuation assez forte à la | base, sensiblement affaiblie dès le mi-. lieu jusqu'au bout, Forme étroite, sublinéaire.— Servie. .....filum Gyl. Ci jf ut os dues RSA SF ER REVUE LINNÉENNE RAS LA RP, ee. Elytres à peine alutacées, assez bril- lantes, à ponctuation forte et ru- gueuse à la base (1) et légèrement affaiblie après le milieu jusque vers le bout où elle devient ràpeuse. Forme moins étroite, moins linéai- re. — Hyères, sur les graminées... ot dense sitieauluse Re cc. Sillon frontal large et profond, prolongé jusqu’au bord antérieur du prothorax: ce- lui-ci transverse, sans espace lisse. Front comme bilobé. Forme linéaire. Taille pe- tite, 3 mill. à peine, — Bohême......... bien as nent aise rite A OUINON SRE bb. Sillon frontal nullement prolongé sur le vertex. Prothorax transverse, sans espace lisse sensi- ble. Elytres élargies après leur 1° tiers, à ponctuation assez forte et rugueuse à la base, disposée au milieu en séries régulières inter- nes, puis graduellement affaiblie en arrière. Couleur un peu verdâtre. Z'aille petite, 3 mill. — Limonest près Lyon, Villebois, (Bu- BEN) ER rm eee es SAUICUS" R Aphanisticus emarginatus F. — Les échantillons du midi sont, en général, de taille plus grande, avec le dessus du corps plus distinctement alutacé (coriu- ceus R). Serait-ce là une espèce faisant passage à l’an- gustatus, avec le prothorax un peu moins court? — Languedoc, Provence. Aphanisticus siculus R.— Sé rapporte au py-gma- eus Luc., nom antérieur. Se prend sur le Juncus acu- leatus. — St-Raphaël, Fréjus, Menton. Hyères. Trachys troglody-tes Sch. — La variété foveicollis R. a deux fossettes accidentelles sur le prothorax; le cribata R. a la ponctuation des élytres à peine plus forte et plus serrée. — Suisse. Trachys Goberti Baud. — Chez cette espèce assez variable, la lame prosternale est tantôt subparallèle comme dans #roglodytes, tantôt subélargie en arrière comme dans pumila Mars. Peut-être serait-elle le vé- ritable pumila d'Illiger, qui, selon moi, répond à l'in. termedia de Laporte, et le pumila d'aujourd'hui se rapporterait à l’ænea de Mannerheim, si longtemps dé- signé sous ce dernier nom dans les anciens catalogues ? Trachys major Perr. — Ressemble beaucoup à ahenata Muls., si ce n’est pas lui. Trachys Marseuli Bris. — La variété subglabra KR. est plus glabre, avec la lame prosternale et autres par- ties pectorales plus lisses. — Hyères, 2 ex. Trachys Pandellei Fairm. — Il est douteux qu’on doive rapporter à cet insecte le friangularis de Bois- duval et Lacordaire, qui ne mentionnent nullement la carène submarginale des élytres. FAMILLE DES EUCNÉMIDES Trixagus dermestoides L. — Cet insecte varie beaucoup pour les carènes frontales qui sont tantôt af- faiblies, tantôt bien accusées, avec leur intervalle par- fois rugueux, quelquefois largement sillonné et mat (sulcifrons R.), rarement presque plan et brillant (pla- nifrons R.). Cette dernière variété est moindre et de couleur plus pâle. — Villié-Morgon. Trixagus modestus Weise. — Cet insecte ressem- ble beaucoup à l’elateroides, dont il serait peut-être une variété, car on trouve des passages. La taille est un peu moindre, la ponctuation générale plus subtile, avec surtout, la base du prothorax plus lisse. — Lyon, Collioure, Fréjus. Trixagus algiricus Bonv. — Cette espèce est dé- (r) Cette ponctuation forme, à certain jour, des rugosités ou rides transversales, sormais acquise à la faune française, car j'en ai recueil- li un exemplaire à Fréjus. Trixagus obtusus Curt. — Le &, outre les côtés du prothorax plus rectilignes comme dans la plupart des espèces, présente deux petites carènes frontales obsolèe- tes, courtes et ne remontant pas au delà du niveau anté- rieur des yeux.— Quelquefois la taille est un peu moin- dre, la forme un peu plus large, la ponctuation un peu plus légère, avec le lobe antéscutellaire du protho- thorax plus lisse. Peut-être est-ce là le vrai pusillus de Heer ? — Villié- Morgon, Cluny, Provence, — Parfois dans les deux sexes, le tiers médiaire du rebord exter- ne des élytres présente une fine ciliation serrée, pâle, souvent obsolète (ciliaris R). — Provence, Trixagus minutus R. Cet insecte est encore moindre qu'obtusus et surtout d’une forme plus ramas- sée et plus atténuéé en arrière. Peut-être n’en est-il qu'une variété, Toutefois les antennes m'ont paru plus courtes, avec leur massue plus épaisse et plus abrupte. — Provence. Melasis buprestoides L. — La variété elateroides HI. a tout l'air d'une espèce à part. Elle est moindre, moins noire, avec les antennes 4 moins longuement pectinées. — Lyon, Villié-Morgon. ‘ Microrhagus longicornis Hamp. — Cette espèce offre quelquefois des exemples de rufinisme. Farsus unicolor Latr. — Varie beaucoup pour la taille et la couleur, celle-ci passe du roux au noir. (À suivre.) NOTES ENTOMOLOGIQUES EN ZIG-ZAG Par M. J. DESBROCHERS DES LOGEs [ Contributions à la Faune des Coléoptères de la France Centrale. Les Elmides sont des insectes qu'il faut recher- cher d'une manière spéciale; j'en avais pris fort peu d'espèces, autrefois; à Tours, j'en ai trouvé, jus- qu'ici onze espèces, parmi lesquelles je citerai : Elmis Wolkmari Müll. (1) — Ruisseau de la Choi- sille près de Tours, commune sous les pierres; aussi à St-Pourçain (Allier), sous les pierres calcaires du ruis- seau le Gaduet. Elmis obscura Müll. — Dernière localitéindiquée ci- dessus, parait rare. Elmis angustata Müll. — Tours, ruisseau de la Choisille, assez commune, Ebnis Mülleri Er.— Tours, bords dû Cher, en fau- chant, aussi au collet des Carex, dans les mares d'eau alimentées par les crues de cette rivière. Cette espèce paraît rare et Mulsant ne l'indiquait de France qu'avec doute. nr: Ê : re e 1) Les caractères donnés par Mulsant, Uncifères p. 22-25, {me paraissent peu propres à distinguer cette espèce de l'Æ. Germart avec laquelle l'auteur trouve «quelque analogie» ,et qui m'en semble extrêmement voisine: celui tiré des lignes longitudinales du protho- rax aboutissant en arrière chez la première. à la troisième strie, et chez la deuxième entre la troisième et la quatrième strie me parait illusoire ou tout au moins inconstant; les élytres indi- quées comme étant presque glabres chez l’'Æ. Germart, sont aussi pubescentes chez cette espèce lorsque l'insecte est frais, la forme de l’écusson n'a rien de bien fixe, pas plus que la coloration des antennes ; il reste pour distinguer l'Æ, Germari,une forme moins allongée plus élargie en arrière dès la base des élytres, le 28 article des antennes plus court, comparé au premier, les points des stries des élytres plus gros, avec les intervalles plus convexes et moins densément ponctués. \ REVUE LINNÉENNE Elmis nitens Müll.— Mèmes lieux que la précédente, rare. Elmis pygmaea Müll. — St-Pourçain, ruisseau le Gaduet ; commune à Tours ; on la prend parfois en grande quantité en passant, au crible, le gravier du fond des petites flaques d'eau du Cher, après les crues. Elmis Maugeti Latr.— Je ne l'ai prise qu'une fois à Tours (1). Elmis tuberculata Müll. — C'est l'espèce la plus répandue ; dans les environs de Tours (2), souvent dans les marais, loin des eaux courantes. LAMELLICORNES Trox nidicola Bonnaire.—- Ardentes (Indre). Un seul exemplaire pris au vol, le soir. M. François, docteur ès-sciences-naturelles, en a capturé, il y a une dizaine d'années, un assez grand nombre, au Grand-Pressigny (Indre-et- Loire), parmi les débris accumulés par des oiseaux de proie, dans un tronc d'arbre creux, ce qui vient confirmer les habitudes déjà signalées de cette espèce. Heptaulacus testudinarius F. — Très commun, à Tours, dans les détritus des inondations. Odontaeus mobilicornis Lepell. — Se prend à Tours, à Monts, (Collection Lizambard). Rhizotrogus Reichei Muls.— Cette espèce que Mul- sant n’a décrite, dit-il, « que pour mémoire », sur un exemplaire unique étiqueté : Moulins, (Allier), dans la collection Reiche, me semble basée simplement sur un individu altéré et dépilé du À. marginipes Muls. d. Melontha vulgaris F. var. afflicta E. Olivier. qui correspond à la var. C. Mulsant, Lamell Ed 1 P:N598; dans les environs de Tours. se trouve, rarement, Hoplia praticola, Duft. — Je l'ai prise à Tours, route de St-Avertin,; elle parait plus commune à Luynes, (coll. Lizambard). Les exemplaires ® revêtus de squamuls métalliques sont fort rares, Anomala oblonga F. — Se trouve sur les bords de l'Allier et de la Loire,mélangée avec l'A. Julii,(aenea), avec laquelle on la confond généralement, peut-être avec raison. STERNOXES Trachys nana Herbst. — Deux exemplaires ont été capturés par moi, en mars 1889, à Tours, dans les débris laissés à la suite d’une crue du Cher, ce qui indique que cette famille n'est pas exclue de celles représentées dans les détritus d’inondations, Coracbus elatus Fab. — Tours, bords de la Loïîre, en fauchant en juin. plusieurs fois de peuplier, dans le port Coraebus undatus F. — J'ai trouvé, cet insecte dévorant les jeunes pousses notamment à Vitry-aux-Loges (Loiret), du canal. Drapetes equestris Fab.— Ardentes (Indre), un seul 1) Des caractères plus facilement saisissables,à mon avis, queles différences géométriques indiquées par Mulsant, 1. c. dans le ta- bleau de ses Zarevnria, p.15, pour distinguer aerea Müller de cette espèce me paraissait résulter de l'examen de j’insecte, examiné de profil : Janvgerr ayant ie corps déprimé en avant, brusquement déclive en arrière, avec les deux côtes externes des élytres réunies avant l'épaule, tandis que aeneus a le dessus régulièrement con. vexe, avec ces mêmes côtes restant parallèles dans tout leur parcours, 2 Les caractères donnés par Mulsant pour distinguer /#be)r-- culata, rivndaris et h'oglodvtes sont peu tranchés et difficiles à saisir : on prend à Tours les trois formes et peut-être n'y at-il là qu'une seule espèce très variable ? exemplaire pris au vol, dans un chantier de bois de chauffage, en mai. Cgrdiophorus equiseti Herbst. — Plusieurs plaires des bords de la Loire, à Amboise, Cardiophorus rufipes Fourc., (vestigialis Er.) — J'ai pris, à Ardentes, une variété de cette espèce, ayant les pattes presque entièrement noires. exem- MALACODERMES É Eucinetus haemorrhoïdalis Germ.— Gannat (Allier), un seul; forêt de Châteauroux. Eucinetus meridionalis Cast. — Forêt de Château- | roux, parait rare; M. Croissandeau me l'a envoyé d'Orléans. Cyphon Putoni Bris. — Un exemplaire des envi- rons de Moulins, (Allier) vu par Mulsant. Prionocyphon serricornis Müll. — J'ai repris cette espèce, (moins rare à Cosne-sur-l'Œil, Allier)}sur lesfleurs de chéne, dans la forêt de Châteauroux, sur ce même arbre, et à Tours, sur le peuplier. Malthinus flaveolus Payk. lOUX, pas rare. Forét de Château- Malthinus glabellus Kiesenw.— Avec le précédent. Malthinus seriepunctatus Kiesenw. — Aulnes, avec les précédents, assez rare. Malthinus geniculatus Kiesenw. — teauroux, un seul. Forêt de Chäà- Attalus distinctus Muls.— Cosnes, fleurs de Chêne, rare. Haplocnemus nigricornis. F. — Moulins, Gannat, forêt de Châteauroux, rare. Julistus floralis OIl.— Forêt de Châteauroux, trouvé en mai, au nombre de plusieurs exemplaires, sur des hétres, dans une chasse en compagnie de M. Crois- sandeau. Dasytes pilicornis Kiesenw.— Forêt de Dreuille,sur les hêtres, au printemps, rare. Troglops cephalotes OI. et var.? cruenta. Kiesenw.— Rare, à Cosnes-sur-l'Œil. sur les fleurs de chêne. TEREDILES Sphindus dubius Gyÿl.— Pris en quantité, à Vitry- aux-Loges (Loiret), à la nuit tombante, volant au-dessus de branches de pins coupés, dans le port du Canal. TENEBRONIDES Tetratoma ancora F. — Tours, bois de Grand- Mont, rare sur le chéne. Abdera griseoguttata Fairm. — Même localité. Carida affinis Payk. — Cosnes, Gannat, rare. Lagria hirtaL.—La Lagria depilis Muls., signalée du Cher, se trouve aussi dans l'Allier, mais ce n'est, ainsi que nudipennis qu’une variété de Airta. Pedinus femoralis L. — Cette espèce était étiquetée Puy-de-Dôme, dans la collection Bayle. Anthicus hispidus inondations du Cher. Leptaleus Rodriguesi Eatr. — Plusieurs exem- plaires, pris l'hiver, en grattant au pied d'une haie, sur le côteau de Grand- Mont, près de Tours. Rossi, — Pas très rare, à Tours, VESICANTES Cette famille est mal représentée dans le Centre; je ne signalerai que quatre espèces. Meloë rugosus Marsh. que j'ai pris plusieurs fois, dans les environs de Clermont-Ferrand. Meloë brevicollis Panz. et autumnalis Ol., qu'on trouve rarement dans ceux de Tours. Zonitis praensta F. et mutica Scriba, que j'ai ren- contrés aux environs de St-Pourçain (Allier). Chrysanthia viridis Schmidt.-— Qui n'est pas rare, en fauchant au filet dans la forêt de Châteauroux et dans les bois environnants. à CURCULIONIDES Cneorhinus plagiatus Schall. que je n'ai jamais pu distinguer du C. parapleurus Marsh. est très commun dans la forêt de Châteauroux. Cneorhinus exaratus Marsh.— Que je n'ai pris que rarement à Ardentes, dans les prés humides, est très commun au Blanc (Indre), sur les bords de la Creuse. Strophosomus lateralis Payk.— Très commun, au printemps, dans les forêts d'Orléans et de Château- roux. Silones suturalis Steph. — Assez commun à Tours, dans les prairies du Cher, se retrouve à Orléans. (M. Croissandeau\. Sitones ononidis Sharp. — Se prend rarement, au pied des Ononis, sur les bords de la Loire. Sitones humeralis Steph.— discoideus GyIl.— Con- trairement à l'opinion des catalogues allemands, généralement adoptée, je partage la manière de voir de M. Allard, (monographie du genre), qui considère les deux espèces comme distinctes et je n'ai jamais éprouvé de difficulté pour les séparer, chaque forme présentant, d’ailleurs, les signes distinctifs de chaque sexe. Le S, humeralis est bien plus large, (surtout aux élytres), la tête est bien moins étroite, à front à peine creusé ; le prothorax est plus arrondi et à ponc- tuation bien différente : les yeux sont bien plus rap- prochés du bord du prothorax; enfin, les soies des élytres sont tout autres et jamais disposées en séries longitudinales, comme cela a lieu chez le S. discoi- deus. Il est vrai que la plupart des entomologistes qui réunissent les deux espèces admettent comme espèce propre le S. inops qui n'est qu'une simple variété de l'umeralis, ce qui établit en quelque sorte... une compensation. Sitones flavescens Marsh.,— cinnamomeus All. et longicollis Fahr. doivent étre réunis. Le cinnamomeus n'est qu'une variété de couleurs, plus méridionale et le longicollis ne se distingue que par le prothorax aussi long que large, caractère assez variable chez ces espèces. Polydrosus tereticollis de-Geer, (undatus). F. — Bois des environs de Tours, forêt de Châteauroux, sur les jeunes pousses de chêne. Poly-drosus sparsus Gyll.— Que j'ai trouvé rarement dans la forét de Châteauroux, est très-commun, sur le chêne, dans le bois de Grand-Mont, près de Tours. Ohiorynchus scabrosus.Marsh.—-J'ai pris deux exem- plaires de cet insecte, il y a déjà bien des années, dans le terreau des vieux lierres pourris quitapissaient les murs des ruines du château de Murat (Allier), en compagnie du Rhyncolus cylindrirostris, qui sy trouvait en nombre. Otiorynchus tenebricosus, fuscipes, lugdunensis. Ces espèces réunies dans la faune de l'Allier, par M. E. Olivier, sont distinctes surtout par la structure du dernier segment abdominal des 4. Otiorynchus rugifrons. Gyll. — Les exemplaires signalés comme capturés par moi à Neuvial (Allier), avec O. sulcatus appartiennent à la variété ambiguus Schæn. Caenopsis Waltoni Boh.— Pris en nombre, dans la forêt de Châteauroux, en triant des mousses humides, au bord des étangs par M. À. Grouvelle, Otiorynchus ligustici L.— Cette espèce, que j'ai pri- se fort rarement dans le département de l'Allier, était extrémement abondante à Vitry-aux-Loges, le long du Canal, en compagnie de Cleonus grammicus et de Mniy-ops variolosus, (carinatus). Hypera crinitaBoh.— Tours, inondations, aussi en Auvergne, assez rare. Phytonomus viciae. — Tours, crues du Cher, rare, Phytonomus Olivieri, — albicans, — sejugatus, — higrinus, — pastinacae. — N'est pas rare dans les dé- tritus, à Tours, lors des inondations. Bothynoderes Lethierryi Chev.— Un exemplaire de Gannat, nommé ainsi par Chevrolat, lors de sa révision des Cléonides, me semble une variété de B. Graëllsi, malgré la forme tout autre du prothorax, étroit, sub- cylindrique, plus long que large, droit latéralement sur ses deux tiers postérieurs, anguleusement et brus- quement étranglé, en avant : (var. cylindricollis). Bothy-noderes turbatus. — Je possède un exemplaire constituant une variété fort remarquable de cet insecte (v. 4-guttulus) à élytres recouvertes uniformément d'une squamosité crétacée, sans fascies, ornées seule- ment d'un point noir vers le tiers postérieur, et d'un autre, de même couleur, au-dessus du calus anté- apical. Bothy-noderes nebulosus L. —- J'ai pris, dans la forêt de Dreuille (Allier), un exemplaire de cette espèce, se rapportant à la variété guttulatus Gyl1. Bothy-noderes obliquus F.— J'en possède un exem- plaire des environs de Nevers. Lixus paraplecticus L. — Pas rare, au printemps, dans les marais de St-Pierre-des-Corps, près de Tours. Lixus punctiventris Bohem. — Souvent confondu avec le L. bicolor dont il a la coloration, mais dont il se distingue aisément par l'absence de carène au ros- tre, la forme et la ponctuation du prothorax; setrouve dans tout le centre: Moulins, Indre, Auvergne, etc. Lixus bardanae F. — Le caractère tiré de la pré- sence d’une dent obtuse aux cuisses postérieures du L. Cribricollis n'est pas constant; cette dent, parfois assez prononcée chez cette espèce, vient à s'émousser, au point de disparaître, tandis qu'elle apparait, par- fois, d’une manière plus ou moins distincte, chez L. bardanae : L'absence de points noirs dénudés, sur la page inférieure, est un caractère qui distingue beau- coup mieux ce dernier des espèces voisines précitées. Lixus lateralis Panz. — Si j'insiste pour constater l1 présence de cette rare espèce, dans nos départements du centre, c'est que, aucun catalogue, pas plus que la monographie de Capiomont, ne la mentionne comme française; on la considère comme propre à l'Italie. Je l'ai prise, plusieurs fois, dans le Bour- bonnais ét en Auvergne. Lixus junci Bohem. — Gannat, Ardentes, prés marécageux. Lixus algrius L. — J'en ai capturé plusieurs exemplaires dans la forèt de Châteauroux. Vitry-aux-Loges, Lixus acutus Bohem. — Espèce assez rare, plutôt méridionale, ainsi que la précédente, et dont j'ai pris plusieurs échantillons à Ardentes, sur des Seneçons. Lixus filiformis F, — rufitarsis Bohm.— Ces in- sectes, placés assez loin l'un de l’autre dans le catalo- gue de Heyden, Reitter et Weise, et que Capiomont a essayé, en vain, de séparer, appartiennent réellement à une même espèce. Styphlus unguicularis Aubé, — J'ai pris plusieurs exemplaires de cette espèce, à Ardentes et à Tours, en triant des mousses, en automne, 5 PS REVUE LINNÉENNE Styphlus setiger Beck. — Tours, un seul exem- plaire en triant des mousses. Erirhinus bimaculatus F. — Se prend rarement, sur les bords du Cher, enterré au pied des osiers. Erirhinus festucae Herbst. — Très commun à Vitry-aux-Loges, en fauchant le long du canal. Erirhinus nereis Payk. — Même lieu, beaucoup plus rare. Erirhinus occalescens Gyl. —.Gannat, sur Île peuplier blanc, deux exemplaires. Erirhinus majalis Payk. — Gannat, aussi forêt de Châteauroux. Erirhinus salicinus Gyll. — Un seul exemplaire capturé à Vica près d'Ebreuil, (Allier). Erirhinus nebulosus Gyll. — Tours, deux exem- plaires. Elleschus infimus Herbst. — Gannat, sur les peu- pliers blancs, rare. Grypidius brunnirostris F. Ardentes, bords de l'Indre, aussi à Tours, rare. Acalyptus rufipennis Gyll. Carpini Herbst. — M. Bedel, faune Parisienne, réunit les deux espèces qui me semblent distinctes. L’A. carpini est cons- tamment, plus grand, plus large, noir, recouvert très densément d'une longue pubescence d’un blanc soyeux voilant les stries et l'écusson, chez les exemplaires bien frais. Le rostre est sensiblement plus épais, plus long, plus rugueux (4 ® ),chez cette espèce, la massuedes an- tennes est constamment rembrunie, l'A. rufipennis est variable de coloration, mais jamais d'un noir profond, il est revêtu de poils fins, mats, relativement courts, ne cachant pas la couleur foncière, ménageant l'écusson ; le rostre est mince, surtout ®, et exactement cylin- drique. Orchestes populi F. — Très commun, à Tours, dans les vignes, sur les osiers; présente une variété à pattes plus ou moins noirâtres. Orchestes erythropus Germ. — Commun dans le bois de Grand-Mont, près de Tours, d'avril en no- vembre, sur le chéne, avec l'O. sparsus Fahr., plus rare. Tychius globithorax Desbr. — C'est avec raison que le catalogue de Marseul le rapporte au 7 polylineatus Germ. Mon espèce a été établie sur une variété uniformément d'un fauve soyeux, avec une bande unique, suturale, crétacée, très nette, aboutissant à une bande semblable du prothorax, avec ce dernier segment plus globuleux. Tychus longicollis Bris. — Forêt de Châteauroux, d’Amboise, rare. Sibynes sodalis Germ. — Tours, Allier, paraît rare. Nanophyes brevis Bohem. — Je possède un exem- plaire de Moulins, chez lequel la tache noire de Ja tête a disparu. Nanophyes geniculatus Aubé. — Un exemplaire de ma collection porte la désignation : Gannat. Nanophyes Sahlbergi Gyll. — Je possède de cette espèce deux échantillons provenant de Cosnes, (Allier). Nanophy-es siculus Bohem. — Cette espèce n'est pas très rare, en fauchant, dans la forêt d'Amboise, Nanopln-es rubricus Rosenh. — Gannat, un seul; Tours, deux exemplaires. Mecinus longiusculus Bohm. — Gannat, aussi à Ardentes, dans les mousses, rare. Mecinus janthinus. Germ. — Ardentes, Tours, rare, Gymnetron rostellum. Herbst, — Gannat, rare. Moins rare au bois de Grand-Mont, près de Tours, en battant les chènes, au printemps. Gymnetrcn melanarius, Germ.— Un exemplaire est étiqueté Allier, dans ma collection (1). Apion Barnevillei Wenck. — Je posséde cette rare espèce de l'Allier et de l'Indre, et M. Roullet m'en a donné un exemplaire, venant des environs d'Angou- lême, et absolument conforme au type de la collection Wencker. Apion Caullei Wenck. — Je le possède de l'Allier et de la Touraine. C'est une espèce absolument dis- tincte de l’A. penetrans, Germ. que je n'ai jamais vu encore de France, et auquel M. Bedel le réunit, Apion brunnipes. Bohm.— M. A. Grouvelle l’a pris, en nombre, à Châteauroux, au printemps, au pied d’un peuplier. Je le posside du Loiret et je l'ai vu d'Algérie (province d'Oran). Apion cineraceum Wenk. — On trouve cette rare espèce dans le département de l'Indre; à Tours, je la prends ordinairement dans les mousses et en’ janvier dernier, j'en ai trouvé plusieurs ®, dans les détritus, à la suite d’une petite crue du Cher. Le 4 semble beaucoup plus rare. C'est à tort que M. Bedel la réunie à l'A. annulipes Wenck. Apion flavimanum Gyll. — Vit sur les menthes, mais se trouve parfois, à Tours, dans les mousses ou dans les détritus des inondations ; la longueur et l'é- paisseur du rostre, la saillie des yeux, la forme des élytres et la coloration des pattes sont très variables et l'A. anulipes Wenck. se rapporté à des exemplaires ayant les pattes en grande partie testacées. Apion uliciperda Pandellé, — (ulicis Wencker pars.). J'ai repris à Ardentes, Indre', cette espèce déjà signalée de Châteauroux. J’en possède, aussi, un du Bourbonnais; Wencker, lui-même, l'a confondue avec l'A. ulicis quand il a dit: « toujours facile à reconnaître... par son rostre très long, droit, quelque- fois dépourvu de dents basilaires ». Apion variegatum Wencker.— J’en ai pris, acciden- tellement, un exemplaire dans la forêt d'Orléans, mais c'est «au Père Pestre que revient la découverte de lha- bitat de ce singulier et rare insecte, qu'il a capturé, à Montluçon, sur les touffes de Gui de Peuplier. Apion dissimile Germ. — N'est pas très rare, à Tours, dans les mousses. Apion trifolii Lin. — La variété ruficrus Germ. se prend dans la forêt d’'Amboise. Apion laevicolle Kirby. — Cette espèce était très commune, sur les sapins, dans une allée du Château de Clavières, près d’Ardentes. Apion Waltoni. Steph. — J'en possède un exem- plaire recueilli à St-Gérand-le-Puy (Allier), en sep- tembre, et deux autres à Monts, près de Tours, sur le Juniperus communis. Apion lanigerum (Gemm.). Bedel, (lanugino- sum Wenck.)}, Monts. — Avec la précédente espèce; M. Roullet me l'a envoyé des environs d’Angou- lème. Apion Juniperi. Boh. — Un exemplaire de cette espèce est étiqueté: Montluçon, dans ma collection. Apion elongatum Germ.—- Tours, dans les détritus (x) Gymmetron griseohirtellus Desbr. est réuni, dans les cata- logues Allemands, et dans ceiui de Marseul au G. langer Bri- sout. Ce sont deux espèces absolument distinctes et appartenant à deux sections différentes, dans le système adopté par le monogra- graphe, Ma description a été faite exc/usivement sur des exem- plaires de Corse. Je n'ai pas dû voir celui de Sabogueiro, cité à la suite, (Entom. Reise Sudl, Span. p. 159). par M. v. Heyden, et je ne puis aflirmer que cet insecte appartient bien à la même espèce, d'où, peut-être, la confusion ? des inondations, paraît rare ; un exemplaire a été pris par moi, à St-Gérand-le-Puy (Allier). Apion curtulum Desbr. (Curtisi Wenck.). — Très commun, à Ardentes, surtout sur les arbres fruitiers ; Tours, bien plus rare. Apion seriatosetosulim Wenck. — Ardentes, avec le précédent, deux exemplaires. M. Roullet me l'a en- voyé, en certaine quantité, d'Angoulême. Apion simile Kirby. — Espèce commune sur le bouleau, dans plusieurs localités du Centre: Tours, Sologne, forêt d'Orléans. Apion sanguineum de Geer. — Je l'ai pris à Ar- dentes, à Tours, mais toujours rarement. Apion Lemoroi, Bris. — Il y a quinze ans que j'ai trouvé cette espèce, pour la première fois à Gannat, en battant des pins; à Tours, j'en ai repris deux exem- plaires, en automne en triant des mousses. Apion simum Germ. — Un seul exemplaire pris à Tours. Apion sedi Germ. — Ardentes (Indre); Tours, champ de manœuvres, en fauchant sur les sedum, parait rare. Apion aciculare Germ. — Ma collection renferme un seul individu de cette espèce capturé à Gannat. Apoderus erypthropterus Gmel. — D'après M. le Grand, i. 1., cette espèce se prend à [Luant près de Châteauroux, en juillet et août, en fauchant dans les brandes ; suivant une note ajoutée à la main, par Rouget, sur un exemplaire du catalogue des Insectes Coléoptères de la Côte-d’Or,qu'il a bien voulu m'offrir, « elle n’est pas bien rare, de mai à juillet, aux envi- rons de Dijon, dans les bois marécageux, sur la San- guisorba officinalis, dont elle roule la feuille, comme son congénère roule celle du noisetier, ». Rhynchites Giganteus Kryn. — Cette espèce se trouve, non seulement dans le midi de la France, mais aussi dans le Centre. Je l'avais prise à Jenzat, près de Gannat, je l'ai retrouvée dans la forêt de Chà- teauroux, toujours sur les fleurs de poiriers malades. Le R. Maximus Desbr., indiqué comme synonyme de cette espèce au catalogue v. Heyden, Reitter et Weise, n'a aucun rapport avec elle, puisqu'elle est armée d'une épine sur les côtés du prothorax chez le d. Rhynchites cupreus L. — Assez commun dans la forêt de Châteauroux sur les prunelliers, les cognas- siers, etc. Rhy-nchites olivaceus Gyll. — Même forét, sur les charmes, en mai, rare. Magdalinus carbonarius L. — J'ai trouvé rare- ment cette espèce à Vitry-aux- Loges sur le bouleau, Magdalinus barbicornis Latr. — Pas rare dans les environs d’Ardentes, sur les cognassiers. Balaninus pellitus Boh. — Se trouve, sur les ché- nes, surtout sur ceux garnis de glands, en automne, peu commun ; Allier, Indre, Touraine. Il est à remar- quer que Boheman a fait sa description sur un exemplaire immature de la collection Aubé, à pubes- cence assez touffue, d'où le nom de pellitus, mais sans faire ressortir le principal caractère distinctif qui réside dans la forme des dents des cuisses. Le B. sericeus ANNONCES DIVERSES Desbr. qui a un tout autre aspect, à cause de sa squamo- sité piliforme d’un brun foncé, n'en est qu’une va- riété fort rare, que j'ai retrouvée à Velles, (Indre\. Balaninus elephas Gyll. — Cette espèce se trouve dans les mêmes lieux que la précédente, et à la même époque, et rien ne prouve qu'elle ne se nourrisse pas, aussi, de glands à défaut de marrons (de Lyon), — que quelques entomologistes par trop exclusifs,semblent vou- loir lui imposer comme étant sa nourriture habituelle. Je l'ai trouvée à Gannat, à Vitry-aux- Loges, à Ardentes et à Tours, mélangée avec la précédente, ce qui me parait suflisant pour établir que ce n'est pas une espèce exclusivement méridionale et importée avec les susdites.… denrées. Balaninus cerasorum F. — Cet insecte est géné- ralement rare. Pendant dix ans de séjour à Gannat, je ne l'y ai rencontré qu'une fois, dans la vallée de Ste-Procule, mais en quantité tellement extraordinaire que tous les arbustes en étaient indistinctement cou- verts : l’année suivante plus un seul ! Balaninus betulae Steph. — J'ai pris cette espèce en grand nombre d'exemplaires, à Vitry-aux-Loges, dans un pacage planté de bouleaux, à proximité du Canal, au printemps, sur les feuilles de cet arbre, l'hiver, au pied de ceux-ci (1). Anthonomus ulmi de Geer. — Pedicularius L. Rosinae Gozis. — Inversus Bedel. — Je comprends qu'on ait un pieux respect pour les types authentiques des auteurs anciens, de Linné, surtout, mais encore faut-il que les soi-disant représentants des espèces dé- crites ne se trouvent pas en contradiction flagrante avec les caractères assignés par les auteurs. Je reconnais volontiers que je me suis laissé influencer, moi-même, lorsque Crotch, revenant sur une declaration précé- dente, m'a affirmé que le type du pedicularius, de Linné, existant encore au British Museum, se rappor- tait à l'espèce que j'ai nommée ainsi, dans ma mono- graphie; mais en relisant plus attentivement la dia- gnose de Linné, il devient hors de doute, pour moi, que nous avons eu affaire à un faux type, attendu que les caractères qui y sont indiqués et qui se résument ainsi: rostre de la longueur du corps, élytres mar- quées de fascies obsolètes, conviennent bien mieux à l'espèce que j'ai décrite sous le nom de A. ulmi de Geer. et à laquelle M. Bedel a assigné le nouveau nom de inversus. L'A. Rosinae n'étant évidemment, qu'une variété de ce dernier, je crois qu'il faudra rétablir ainsi la synonymie, en tenant compte de la rectification de M. Bedel, relative à l’A .wlmi de Geer : Ulmi de Geer. Pedicularius Desbr. nec. Lin, Pedicularius Lin. Inversus Bedel. Var. Rosinae Gozis. r) Les Balanobrus crucifir, rhaeticus et fedemontanus Fusch., dont j'ai vu les types autrefois, et dont je possède, encore, deux d'entr'eux dans ma collection, provenant de celle de Javet, ne sont même pas des 7aces caractérisées de crzx et de érassicae. Is sont pourtant religieusement conservés dans les catalogues Alie- mands, Si c'est uniquement par patriotisme, il faut avouer que c'est pousser un peu loin l'exagération de ce sentiment très ioua- ble d'ailleurs, en d'autres circonstances. (A suivre). Prix des annonces : La page, 16 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, UP )0 Nc: 11 sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour v/, sur les annonces payantes pour la r'e insertion. P - 50 v, pour les insertions répétées, de la même annonce. Jout abonné à droit, pour chaque numéro, si l'espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange. rase ET Te ne NE NJE Buffet, 40, Rue Dubois, Lron, offre : Des œufs d'oiseaux de l'Ain, spécialement de Mo- relle, Poule d'euu, rale, grébe castagneux, héron blon- gios, rousserolle, Fauvette de roseaux, pic-vert, loriot, en échange de Buprestides, Palpicornes et Longicornes exotiques. CL LS SDS LE SEL LL LL LT LS LS LT TE ET LL SSL LES LL SSL S SSL DEL OT DELLE SEL LL LE À L. Rossignol, 151, Rue Marie-Louise, 3, Paris, ofre: Érodius Emondi, Tentyria Barbara, Glaphvrus Serra- tule, Geotrupes Pœctlus quadricollis et d'autres espèces d'Algérie, de Bogota et de l'Inde, contre des Coléoptères exotiques de préférence. Var. regulatus, 32 REVUE LINNÉENNE M. Ant. Flamary, Æcole normale de Mâcon (Saé- ° Correspondenz - Central - Bureau. : F ne-et-Loire) offre en nombre: Quiconque s'intéresse à l'association internationale Timarcha generosa, Algérie Hister 4-maculatus Mäcon HSE AE € TR RE à D Re Conizonia vittigera id » sinuatus id de correspondances, s adresser à M. Otto, Leip;io- Parmena fasciata Mâcon Coprimorphus scrutator id Plagwist, Moltkestr. $. Gracilia pygmœa id Heliotaurus ruficoilis Algérie Aromia moschata id Anthrenus scrophulariæ Mâc“ Cerambyx Scopolii id » varius id | Strangalia armata id Otiorhynchus picipes id Sphenoptera geminata Algérie » Lugdunensis id Insekten-Rorse, C entral-organ zur Vermittelung | Silpha littoralis Corrèze | Lixus paraplecticus id von Angebot, Nachlrase und Tausete Rédaction: Asida grisea Macon Periteius griseus id EAA S Hister bipunctatus Algérie Chrysomela violacea Alpes Leipzig, 1, Augustusplat:. » inœqualis ! Mâcon » cerealis id Léon SONTHONNAX, naturaliste, 9, Rue Neuve, 9 LYON. Ustensiles pour Entomologistes, Conchyliologistes et Botanistes. 75 2 Cartons liégés de tous formats pour le rangement des insectes en collections. — Filets pour la chasse des Coléoptères et des Papillons. — Liège, tourbe et agave pour garnir le fond de boîtes. — Pinces courbes et épingles à insectes, etc., etc. — Meubles et casiers pour collec tions. — Collections ornementales de Coléoptères et de L épidoptères exotiques. — Collections d’études de tous les ordres d'insectes. — Insectes utiles et insectes nuisibles, -— Vente et achat de collections d'histoire naturelle. —CIS 2 — Coléoptères exotiques Lucanus Delessertii d Assam 2. 50 Phosphorus Jansonnii Sierra Leone 5 « « « 24 WE 2 Diastocera trifasciata « 4 « Lépidoptères exotiques Papilio Arcturus Assam 10 Papillo Rhetenor « 3 Euphædra Eleus « 2 «€ Androgeus « 2.50 «€ Hector « 5 « Eupalus « 2 « Helenus « ÿ « Phorcas Sierra Leone 5 « Cyparissa « fe «€ Antiphates « 2 «€ Antheus « 5 « Xeuxis « 2 «€ Protenor « 2.50 « Policenes « 2 « Francina « g «€ Astorion « 2,50 « : Menestheus « 4 Charaxes Pollux Sierra Leone 4 «€ Chaon « 3 | Euph:dra Ceres « 2 « Micerina « 10 Superbe collection minéralogiqne à vendre composée de plus de 5000 échantillons contenus dans 45 cadres. ANNONCES ANNUELLES : Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page oi Journal sera exclusi- vement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la ligne pleine. Te —— I ET RE TE = = — En vente, chez M. L. Jacourr. Imprimeur, Rue Ferrandière, 18, Lron, toutes les années parues de l'Echauge (ISS5-1886-188 71888-18809 et 1890), contre l'envoi d'un mandat poste de 10 fr. 50 Chaque année prise séparément 2? francs. J. DESBROCHERS DES LOGES à Tours Envoie sur demande, prix courant de: 1° Colcoptères d'Europe et Circa. 2° d'Hémiptères. 3° de Curculionides exoliques. Achète des Curculionides exotiques rares, ou au choix. PISITLE HENRI GUYON Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris ANNEE SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D'INSECTES CCS Grand format vitré, 39-26- CR RRD SE en APE, 2 50 Grand oïmatmcarton, 30-20-01. en 2 Petit format. 26-19 1/2 OAI dr eue eucVete ut le US 7e 1 85 Petit format, 20-19 1/2-6 DR IS 1 50 Boitestdonblesifontis Ménes Er R PE P ENRe e 2 50 Ustensiles pour La chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande. PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS Tr Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces cles Coléoptères sur carton en tout 60 feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 25 fr. Pour les demandes s'adresser à M. Ant. Otto, comptoir Minéralogique à Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2. DLL LISTES SPL LL SSL LIL Tableaux Analytiques pour déterminer les Coléoptères d'Europe. I. Necrophages par Edm. Rerrrer. Traduits de l'Allemand. MOULINS in.-8. 116 pages Prix 3 fr. $o; contre mandat ou tGimbres-poste. S'adresser à E. Ocrvier, 10, Cours de lu Préfecture, Moulins (Allier). pas — SsImp. Lith. et Grav. I. Don rue Ares 15. 3115 Septième année. — N° 77 15 Mai 1891. L'ÉCHANGE Revue Linnéenne ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE paraissant tous les 15 du mois lontenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle FONDÉ PAR L'EV DOCTEUR: JACQOUET membre de la Société innéenne de [yon, de la Société française d'Entomologie, et de la Société Entomologique de France. CoNTINUÉ par L. REDON-NEYRENEUF F. GUILLEBEAU :+- C1. REY 4 AVEC LA COLLABORATION L. Blanc, D, 55, rue de la Charité, Lyon. A/éneralogte. Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAY. Æ/ydrocanta- res el Histérides. Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre Amara, Harpalus, l'eronta. A.Chobaut, D',à AVIGNON. Anthicides, Mordellides, Rhipé- Phorides, Meloides et Œdemerides, J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon bianc, ORLÉANS, PseZa- Phides et Scydmenides. L. Davy, a Foucère par CLers. (M.-et-L.) Ornrithologie. Desbrochers des Loges, 25, rue de Boisdenier, Tours. Indre-et-Loue). (Curcudionides d'Enrope etcirca. A. Dubois à VrRSAII LES! L. Gavoy, 5, dés. rue de la Préfecture, CARCASSONNE, (Aude). Lamedlicornes. L. Girerd, rue Constantine, 1, Lyon. R. Grillat, rue Rivet, 10, Lyox. A. Locard, 53, quai de la Charité, LYON. A/a/acoiogte fran- çaise, (mollusques terrestres, d'eau douce et marëns). A. LOCARD Xe: 15 PI D)E © C. E. LEPRIEUR D' ST-LAGER CONCOURS DE MM. Mermier, rue bugeaud, 158, Lyox. J. Minsmer, capitaine au 12° de ligne, à MenDEe | Lozère, Longicornes. A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea er Cie, à BUCARESI-FILARETE STRADA vVriLoR (Roumanie). //enuptères, Hétéroptéres. H. Pierson, 6, rue de Ja Névrofitères. J. - B. Renaud, 21. cours d'Herbouville, LYoN Crculionides. A. Riche, r1r, rue de Penthièvre, Lyon. /usssles, Géologie. N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Bofanigue. A. Sicard, D' à Azmi (Larn) Coccruellides de France L. Sonthonnax, 0, rue Neuve, Lyox. Æntomologie et Conchy- liuogie générales. Valéry Mayet, à Mo\rPiLLieR. A. Villot, 3, chemin Malifaud, GRENOBLE. Gordiacés, [el- muinthes. Poterie, Paris. OfAoptères et —_—_—_—_—_—_— SOMMAIRE E DU — se = NUMÉRO 77 —0 — Comptes-rendus des Séances de la Société Linnéenne de Lyon. Notices Conchyliologiques par A. Locaro. Notes Entomologiques en Zig-Zag, par M. Dessrocuners Des LoGEs. Contributions aux Faunes Locales, par le capitaine Xauseu (Suite}. Toujours des Longicornes, par Maurice Pre, L’Habitat de l’Apion variegatum, par J. CroissaNbeau. ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES Lyon. Rue Fcrrandière, Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant de 1e du mois. L'auteur de tout article publié dans Le Journal, aura droit à 10 exemplaires de L Echange. Tout ce our concerne la rédaction, les annonces gratriiles et renseignements sur Les annonces nur suiries d'adresse doit être envoyé à A1. L. Redon-Nevreneuf, 11, rue Confort, Lyon. 18, Imprimerie # PAJacquet La continuation de L'envoi du Journal, tient lien de recu. Toute demande d'abonnement dans Le courant de l'année 1S91, entrainera l'envoi des nS parus de La même année. Adresser des réclamations concernant l'envor du Fournar el le montant des annonces el des abonnements à A1. L. Jacquet, Imprimeur, rue Ferrandière, 18. Lion. ————— NN NN — France, un an, 8 fr. — Union postale, 3, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr, 5C REVUE LINNÉENNE Société Linnéenne de Lyon Procès-verbal de la Séance du 9 mars 1891 Presidence de M. Depéret, VII Sont admis membres de la Société : M. Auguste Dériard et M Pierre Dériardi présen- tés par MM. Gabillot et Renaud. M. D. Colas, présenté par MM. Roux et Redon. MM. Locard et Roux présentent pour être ad- mis comme sociétaire, M. Charles F'errier, Place Tolozan à Lyon. La séance est ensuite remplie par l'étude de projets d'ordre intérieur. RP DSL DIS Procès-verbal de la Séance du 25 mars 1891. Présidenee de M. Mermier, UAINS MM. Renaud et Redon présentent pour être admis au nombre des membres titulaires, M. Ga- ron, 51, Route de Strasbourg. MM. Depcrer et Mermier présentent également M. Marcel du Buat, Cours du Midi, 10. M. Blane expose à la Société les résultats ob- tenus par M. Verson, directeur de la station sé- ricicole de Padoue, à propos de la mue chez le ver à soie. Cet auteur a constaté que la larve du Bombyx mort, présente des glandules sous épi - dermiques. au nombre de 4 paires dans les an- neaux thoraciques et de deux paires dans les au- tres anneaux.Ces glandules sont formées de quel- ques cellules situées au dessous de l'épiderme et présentent un col qui s'insinue entre les éléments de l'épiderme pour aboutir sous la couche de chi- inc. I n'y a donc pas de canal excréteur. Pendant la période qui sépare deux mues consécutives.les cellules fabriquent un liquide qui s'accumule dans le protaplasma en y creusant de vastes vacuoles et en distendant ses éléments. Vers le moment de la mue, ce liquide se fait jour à travers Île col des cellules glandulaires et traverse ainsi lépi- derme pour arriver sous la couche chitineuse qu'il détache de sa matrice. Ce phenomène s'é- tend de proche en proche et bientôt la couche chitineuse qui enveloppe tout le ver se trouve séparée de l'épiderme et peut glisser sur lui grâ- ce à la petite couche de liquide qui est interposée entre les deux membranes. À propos de certains détails observés par M. Verson, M. Bataillon annonce qu'il vient de cons- tater que chez certaines larves d'insectes, il y a- vait une relation très nette entre les noyaux des fibres musculaires et les segments contractiles de fibrilles en voie de formation dans ces fibres. NOTICES CONCHYLIOLOGIQUES par À. Locard XIII NOUVELLE DU RP PSP PSP SP PTE SUR UNE ESPÈCE GENRE NEPTUNIA. L'espèce nouvelle que nous signalons aujourd'hui dans le genre Neptunia, a été découverte il y a quel- ques mois par M. Nicollon, du Croisic, dans les dra- gages qu'il a pratiqués entre 20 et bo brasses, entre le Belle-Isle et l'ile d'Yeu. C'est donc une forme Croisic, de plus à ajouter au catalogue de la faune océanique des côtes de France; nous sommes heureux de lui don- ner le nom de ce zélé naturaliste, qui le premier nous l'a fait connaître. Le Neptunia Nicolloni, par son galbe, est inter- médiaire entre les Neptunia gracilis da Costa, et N. Islandica Gmelin: il appartient donc au groupe du N. Islandica. Il est à remarquer que l'on trouve ensem- ble, dans ces mêmes dragages, les N. Nicolloni, et N. gracilis. Quand au N. /slandica, qui vit également sur nos côtes, il est toujours beaucoup plus rare. Le groupe du N. Zslandica, tel que nous le com- prenons aujourd'hui, est caractérisé par la grande taille des coquilles qu'il renferme ; toutes sont à enroulement dextre et ont un galbe fusiforme allongé. Il renferme les quatre espèces suivantes que nous allons passer en revue : Neptunia Islandica, Gmel. — (Murex Islandicus Gmel., 1789. Syst. nat., éd. XIII, p. 3555.— Nep- tunia Islandica, Loc., 188). Prodr. p. 175). Coquille fusiforme où allongée, à spire haute, acuminée; neuf tours de spire, à profil légèrement convexe, séparés par une suture linéaire, mais bien marquée; dernier tour plus grand, allongé, à profil arrondi dans le milieu ; test solide, épais, orné de cordons décurrents,assez larges mais peu saillants, nombreux et rapprochés ; ouverture ovalaire ; canal allongé, bien ouvert ; coloration d'un jaune clair, avec le péristome blanc. — Haut. 70 à 100; Diam. 28 à 32 mill. Cette espèce, toujours rare, a été draguée dans les zo- nes herbacée et surtout corallienne, sur les côtes du Finistère, de la Charente-Inférieure, et jusque dans la région aquitanique. Neptunia gracilis da Costa.— (Buccinum gracile,da Costa 1778. "Brit, CONCh.. PAu124, pl MCE Nep'unia gracilis; Loc., 1 886. Prodr., pl. 173). Coquil- le de taille un peu plus petite, d'un galbe plus étroi- tement allongé; spire plus haute, pluseffilée; dix tours de spire, plus convexes, mieux étagés, séparés par une suture plus accusée; dernier tour moins gros, moins arrondi ; ouverture plus étroite, plus longue; canal plus court, plus arqué, moins ouvert; même ornementation et méme coloration. — Haut. 60 à 70; Diam. 26 mill. Cette espèce est beaucoup plus répandue que la précédente, sans être pourtant jamais bien commune; el- le vit dans les grands fonds, et son poids sans doute fait qu'on la trouve assez rarement avec les épaves rejetées à la p age après les grosses mers. Nous la connaissons sur les côtes du Boulonnais, dans toute la région normande, d'où elle passe sur les côtes armoricaines et s'étend le long de l'Océan, jusque dans la région aqui- tanique. Neptunia Nicolloni, Nov. sp. — Coquille de taille intermédiaire entre les deux espèces précédentes ; spire allongée, haute, avec le dernier tour plus développé, gros et ventru ; dix tours de spire bien convexes, sépa- rés par une suture bien accusée; ouverture ovalaire, assez large; canal court, relativement peu ouvert, bien arqué; même ornementation et méme coloration. — Haut. 60 à 65 ; Diam. 27 à 30 millim. + Le Neptunia Nicolloni, diffère du N. Islandica : par sa taille plus petite, par sa spire plus haute et plus acuminée, par ses tours plus convexes séparés par une suture plus accusée, par son canal toujours plus court et moins ouvert. — Rapproché du Neptunia gracilis, on le distinguera: à sa taille plus forte, à son dernier tour toujours plus développé, plus gros, plus ventru, à sa suture plus marquée, à son ouverture moins étroitement allongée. Nous ne connaissons encore not: e nouvelle espèceque sur les côtes de la partie la plus méridionale de la ré- REVUE LINNÉENNE PÉE VEN En CL" GE ES gion armoricaine; mais il est très probable que son aréa de dispersion géographique doit s'étendre bien au-delà etqu'il doit très vraisemblablement accompagner le Nep- tunia gracilis. Nertunia attenuata, Jefreys. — (Fusus attenua- tus, Jeffr., 1870. In Proc. Zzool. soc. Lond., Bd 20 a Neptunia attenuata, Loc. 1880. Prodr., p. 176.) Coquille de taille beaucoup plus petite,avec une SA encore plus étroitement allongée, huit tours très peu convexes mais assez lien étagés, séparés par une suture bien marquée, linéaire; dernier tour relativement peu développé, plus haut mais peu ventru, arrondi dans le bas; ouverture ovalaire-subarrondie; canal peu allongé, peu arqué, peu ouvert; même ornementation, sur un test un peu plus mince; et même coloration. — Haut. 45 à 50, Diam. 18 20 millim. Cette espèce beaucoup plus rare que les précédentes n'a encore été observée que dans la zone corallienne de la région aquitanique. (A suivre). NOTES ENTOMOLOGIQUES EN ZIG-ZAG Par M. DesbrocHErs Des LOGES [ Contributions à la Faune des Coleoptères de la France Centrale. Lt Anthonomus pruni Desbr. Rufus Gyll. Je ne puis me rendre à l'avis de M. Bedel, qui réunit ces _deux espèces, Faune Parisienne.— Certains exemplaires foncés de l'A. rufus peuvent ressembler, à première vue, à l'A pruni, Mais l'A. rufus a le prothorax plus conique, étant peu arrondi latéralement en arrière, la pubescence mate, plus fine, plus régulièrement dispo- sée, au lieu d'être formée de poils épais, d’un blanc métallique arg:nté, très diffuse notamment au dessous de l’écusson; cette dernière pièce est presque linéaire chez l'A, pruni presque carrée ou subtriangulaire chez l'autre espèce ; enfin et surtout, le rostre du G' est nettement rayé de plusieurs stries, chez l'A. rufus, tandis qu'il est absolument uni et très lisse chez l'A. pruni d Q.L’A. pruni ne se rencontre jamais après l1 floraison du prunellier, sur lequel il semble vivre exclusivement, tandis que j'ai fréquemment capturé l'A. rufus, en mai eten juin, sur différents arbres, notamment sur le chêne, ainsi que cela m'est arrivé, il y a quatre ans, dans la forêt de Châteauroux. J'ai pris, l'an passé, l’A, rufus au Mont-Dore, en assez grande quantité, et sans aucun mélange d'A. pruni: tous les d avaient le rostre marqué de fortes rayures, ainsi que je l'ai dit plus haut. Anthonomus prrenaeus Desbr. — J'ai reconnu que cet insecte n'est qu'une variété à tête concolore de VA. varians. Un exemplaire semblable à ceux des Pyrénées a été trouvé par M. le docteur Sénac, dans les bois de Jenzat (Allier). Anthonomus spilotus Redt. — J'ai pris cette espèce, en nombre, sur des poiriers sauvages, dans la forêt de Châteauroux. Ceutorhynchus terminatus Herbst. — Forêt d'Am- boise, deux exemplaires, Ceutorhynchus euphorbiae Bris. — Tours, deux exemplaires, Tours et forét Ceutorly-nchus signatus GylII. d'Amboise, assez rare. Ceutorhynchus arquatus Herbst. commun, — Tours, peu Ceutorh-nehus constrictus Marsh. forêt d'Amboise, — Tours, aussi Ceutorhy-nchus hirtulus Schup.— Gannat, Ardentes, Tours, peu commun. - Ceutorhynchus asperifoliarum GyIl. — Pas rare à Tours, en fauchant dans les prairies. Orobilis cyaneus L. — Pris en nombre, au mois de juin, en fauchant dans les allées couvertes de la forét de Châteauroux. Baridius cuprirostris F. — Ardentes, Tours, par- fois avec la variété bronzée, rare. Baridius lepidii Germ. — Pas très rare, à Tours, dans les détritus des inondations. SCOLMMIDES Tomicus villifrons Duf. (caprouatus Perris). Espèce très commune dans le Centre où elle est con- fondue, la plupart du temps, avec 7”. bicolor. Perris). — Un ma collection est étiqueté: Moulins- Hy-lastes linearis Er. (variolosus exemplaire de sur-Allier, BRUCHIDES -— ANTHRIBRIDES: Les insectes de cette famille sont nombreux dans le Centre ; je me contenterai de citer les espèces suivantes qui toutes ont été revues par M. Baudi de Selves. Environs d’Ardentes, (Indre): Bruchus atomarius L., griseomaculatus Gylll., (rare), loti Payk., Zentus Bohm., marginellus F., pygmaeus Bohm., pusillus Germ., tristiculus Fahr, (c.), poeci- lus Germ. Degors m'a fait prendre, en mai, deux exemplai- res du B. biguttatus, considéré comme espèce méri- dionale, sur un ciste des côteaux qui dominent l'étang dit « la Mer Rouge » dans les envirors du Blanc. Touraine : B. griseomaculatus. (parfois dans les mousses , ery-ngit Bris., (Bords de la Loire, Pœæcilus Germ., tmbricornis Panz. Bourbonnais: Z. teicornis Illig., viciae O|. Toute la région du Centre : Bruchus bra- chialis Fahr., laticollis Bohm., luteicornis Ilig., pallidicornis Bohm., olivaceus Germ., (sur les car- duacées\, tibialis Bohm., pusillus Germ. £griseomaculalus, marginellus F., Gyll., lu- palliatus Baudi, Enedreutes oxyacanthae Bris. — J'en possède un exemplaire de Moulins-sur-Allier, J'ai repris, de nou- veau, l'espèce, à Ardentes, en battant un vieux chêne. Château - Tropideres sepicola Herbst. — Forêt de roux. CERAMBYCIDES Nothorrhina muricata Dalm. — Cette espèce a un habitat très étendu : On la trouve en Autriche, en Allemagne, en Espagne et même dans le département de l'Allier, (suivant Mulsant). Peut-être n'est-elle pas aussi rare qu'on le croit, mais elle est nocturne, et, dans les environs de Madrid, on la rencontre assez souvent, noyée dans les godets disposés pour recueillir la résine des pins. C’est probablement dans les mêmes conditions qu'on pourra la trouver dans nos contrées. Hesperophanes pallidus Oliv. — Cette espèce a été prise, plusieurs fois, en Touraine. Clytus arvicola Oliv. dans la fo- rêt de Châteauroux, — Pas très rare, Clytus tropicus Panz. — méme provenance. Un seul exemplaire de la Clytus cinereus Lap. St-Pourçain, de Blois et J'ai vu cette espèce de de Tours.Avant de la redécrire 36 | REVUE L INNÉENNE sous le nom de C. Aubouëri, je l'avais soumise à Mulsant qui me l’avait renvoyée avec cette désigna- tion : nivalis Heer (inédit). Obrium cantharinum L. — Cette espèce est crépus- culaire. I1 y a une vingtaine d'années, j'en ai capturé, en une seule fois, plusieurs centaines d'exemplaires, à Moulins, volant le soir.au dessus de bouleaux coupés, déposés sur le Port de l'Allier. Obrium brunneum F. — Ardentes, aussi en Solo- gne, sur le bouleau. Molorchus minor L. — Se trouve, peu communé- ment, dans le Centre, sur les fleurs en ombelles : Moulins, Cosnes, Gannat, Pogonocherus ovatus Goeze. — (Auquel certains auteurs réunissent le P. scutellaris Muls.), se trouve, sur les chènes, à Tours, en automne, dans les bois des côteaux des bords de la Loire. Agapanthia asphodeli Latr. — Espèce considérée, à tort, comme exclusivement méridionale. Je l'avais déjà signalée comme ayant été trouvée, il y a fort longtemps,à Iseure près de Moulins sur des Asphodèles cultivées dans un jardin; M. Degors me l’a fait pren- dre, sur cette plante, dans la même localité que le Bruchus biguttatus, cité plus haut, et la trouve, en certaine quantité, chaque année, en cet endroit. Cette double capture semble prouver, une fois de plus, que la distribution géographique des espèces n’a rien de bien absolu et qu'on peut toujours espérer de trouver un insecte sur la plante qui lui sert de nourriture, abstraction faite de la région où il se plait de préfé- rence. Saperda scalaris L. — Cette espèce qui n'est pas ordinairement commune, a été prise par moi, à Vitry- aux-Loges, en grande quantité,sur des tas de branches de pommiers qu'on venait de couper. Strangalia nigra L. — J'ai capturé deux exem- plaires de cette espèce plus particulièrement septentrio- nale, dans la forêt de Châteauroux. Strangalia attenuata L. — Je l'ai reçue, autrefois, de St-Pourçain (Allier\, en très grande quantité. CHRYSOMELIDES Crioceris brunnea F. — N'est pas très rare, dans la forét de Châteauroux, sur une liliacée : Phalangium r'amos un. Lema melanopa L. — J'ai pris, à Ardentes, et à Tours, la variété atrata Waltl. qui est rare. Lema Erichsoni Suff. et puncticollis Curt. — Se prennent, mais rarement, dans la forêt de Chà- teauroux et en Touraine. Cb-thra tridentata TL. — Cette espèce fort ‘com- mune, sur les bouleaux, dans la forèt d'Orléans, m'a semblé rare dans celle de Châteauroux. Clythra distinguenda Rosenh. — J'ai pris, dans le temps, à Gannat, un exemplaire de cette espèce et j'en ai vu, depuis, un autre de la même provenance. Je crois que les caractères rappelés par M. Lefèvre qui a vu un type, (monogr. p. 3h); sont suflisants pour la séparer de C. pallidipennis. Les catalogues Allemands les réunissent, la dernière édition du cata- logue de Marseul les sépare. Clythra humeralis Sechneid. — Châteauroux, en fauchant en juin et en juillet, sur les accotements de la route de la Châtre, assez rare. Cb-thra 4-punctata L. — Est extrémement abon- dant sur les jeunes peupliers des bords de la Loire et du Cher, tandis que la C. laeviuscula y est fort rare. Sur les bords de l'Allier, c'est tout le contraire. Clthra affinis Hellw. — N'est pas rare, à Tours, sur les rives de la Loire et sur celles du Cher. Clythra 4-maculata L. — Je l'ai prise, il y a fort longtemps à Iseure, près de Moulins-sur-Allier, sur des ombelliféres; j'en possède un exemplaire de Gannat. Lamprosoma concolor Sturm. — Se prend très communément, dans la forêt de Châteauroux, en raclant, dans le parapluie, les piles de chênes garnies de lierre; on la trouve, aussi en Touraine, Cryptocephalus nitens L. — Très commun sur le bouleau, dans la forêt d'Orléans. Cryptocephalus 6-punctatus L. — N'est pas rare à Tours, dans les prairies du Cher et de la Loire. Cryptocephalus macellus Suff. — Cette espèce, com- mune sur les peupliers des bords de la Loire, et qui habite toute la France, du Nord au Midi; qu'on retrouve aussi en Corse et en Algérie, porte souvent le nom de populi, dans les collections : ce dernier parait fort rare. Cluysomela limbata F. plaire de ma collection. — Vierzon, un exem- Gastrophysa raphani Herbst. — Espèce fort com- mune au Mont-Dore, se retrouve à Tours, sur les bords du Cher. Phaedon pyritosus Rossi. — Peu rare dans les bois, forêt de Dreuille, (Allier), de Châteauroux, etc. Lochmaea melanocephala, Pouza, (haematidea Germ.). — J'ai capturé, au mois d'avril, à Tours, sur les bords du Cher, en grande quantité, cette jolie espèce qui semble rare dans la France centrale et que Je n'avais pas encore prise moi-même. Lochmaea suturalis Thoms. — Bords de l'Allier et de la Loire, peu commune. Malacosoma lusitanicum LL. — Très commune dans les environs de Châteauroux, cette espèce semble manquer dans les autres régions du Centre que j'ai parcourues (1). Crepidodera lineata Rossi. -- Espèce considérée comme méridionale, est très abondante à Luant, près de Châteauroux, sur une Fougère de grande taille, On la trouve, aussi, en Touraine, dans les mêmes con- ditions. Crepido era salicariae Payk. — Deux exemplaires de la Forêt de Châteauroux. Aphthona atrovirens Fôürst. — Touraine, peu commune. Mniophila muscorum Koch. — Très commune à Tours, dans les mousses. Plectroscelis Sahlbergi Gyll. — Indre, Touraine, endroits marécageux. Plectrosce'is Mannerheïmi Gyll. — Moulins, Ar- dentes, Tours, assez rare sur les jones. Psylliodes herbacea Foudr. — Gannat, Ardentes, Tours, assez commune sur les pins. Psylliodes inslabilis Foudr. — Touraine, rare. Psy-lliodes luteola Müll. — Ardentes, Touraine, rare. Psylliodes thlaspis Foud. — Indre, rare. Psylliodes rufilabris Koch. — Touraine, deux exemplaires. 1) J'ignore quel motif ou quelle autorité a pu décider de Mar- seul à réunir dans son catalogue, dernière édition, la ga/eruca carinudata Desbr. à la G. elongata Prull.. à moins que ce ne soit la similitude de nom avec G. rarinata Fald. Les de:x espèces ne peuvent être confondues, M. Fauvel, Revue 1800, reproduit cette erreur. CU OA LS Psylliodes dulcamarae Koch et Chalcomera [ig.— pas rares en Fouraine. Psylliodes picina Marsh. — Cosnes (Allier, ; Ar- dentes, rare, Cassida fastuosa Schall. — Deux exemplaires trou- vés à Tours dans les détritus provenant des crues du Cher. Cassida murraea L. — N'est pas rare, à Tours, lors des inondations. Cassida subreticulata Suffr. — J'ai pris, de cette espèce rare, un exemplaire à Ardentes, et un à Tours. Cassida denticollis Suffr, — Rufovirens Sufir. — Moulins, Gannat, Tours, aussi en Auvergne, rare. Cassida chloris Suffr. ; stigmatica Sutffr. — Sont des variétés de C. sanguinolenta Müll. HROMVEDES Triplax lepida Fald. — Forêt de Châteauroux, un exemplaire. Triplax collaris Schall. — Gannat, Auvergne, peu commun. Triplax rufipes F. — Forêt de Châteauroux. EN DOMYCHIDES Alexia ignorans et var. lunigera Reitter). — Confondue avec pilosa, antérieurement au travail de M. Reitter. Moulins, Gannat, Ardentes, peu commune. Alexia pilifera Müll. — Avec la précédente, peu commune, Cosnes, Ardentes, Tours, etc. Symbiotes latus Redt, — Un exemplaire trouvé à Ardentes, dans du vieux terreau. COCCINEEPIDES Sospita tigrina FL. — Ardentes, Tours, bords du ruisseau de la Choisille, sur les Aulnes, en automne: là variété noire à taches blanches, est plus rare. Calvia 10-guttata L, — Commune en Sologne sur le bouleau. Hyperaspis campestris Herbst. — Tours, où il est rare. Seymnus binotatus Bris. — Gannat, sur les pins, assez commun. Scymnus haemorrhoïidalis Herbst. — Touraine, peu commun. Scymnus scutellaris Muls. — Cosnes-sur-l'œil, un exemplaire vu par Mulsant; Tours, assez rare ERRATUM Page 20. — 1" col, — 3° S. — au lieu de Opho- nus punctulatus. écrivez: Ophonus punctatulus. Page 20. — 2° col. — 3e $. — au lieu de FX. Seriepunctatus. ajoutez Sturm. (1. impiger). Page 21. — 26 col. — 6° S. — supprimez la citation de Stilicus festivus. Page 21. — 2t col, — 16€ $. — au lieu de Stilicus sulcicollis, écrivez: Sunius sulcicollis. Page 21.— 2° col. — ge S, — supprimez la cita- tion de Cyphea curtula, Page 22. — 1° col. —- 22° $. — supprimez la citation de Colon calcaratus. Page 28.— 2° col. — 18° $. — TEREDILES. Ajoutez: Theca byrrhoides Muls. espèce méridio- nale, dont j'ai capturé un exemplaire dans la forêt de Châteauroux. REVUE LINNÉENNE Page 29. — 1 et 2° col. — au lieu de Otiorynchus, écrivez: Otiorhy-nchus. Page 51: — ue col — 118$. —-au lieu de; puis- qu'elle est armée, écrivez: puisqu'il est armé. (Fin). CONTRIBUTIONS AUX FAUNES LOCALES des régions de l’Est et du Sud-Est par M. le Capitaine Xambeu COLÉOPTÈRES — BRACHÉLYTRES (Suite) 479. Xantholinus cribripennis, janvier, Ria à Selaber, au pied d’un olivier, mi-janvier. 480. X. glabratus, Grav. Pont-du-Château, fer- me Chambize, sous herbes fraiches mises en tas, pre- miers jours de Juin; Paris, maison Blanche, pendant le siège, mi-Octobre. 484. ZX. tricolor, Fab. en nombre, sous pierre, Gap, bois de Rabut, fin Juin; Montélimar, sous tronc de peuplier, fin Mai; Le Puy à Oursemont, sous pier- re, fin Septembre. 4832. X. lincaris, Oliv. Pont-du-Château, bords d'une mare, mi-Août; Montélimar, bords du Roubion premiers jours de Janvier; Lyon à Lentilly,sous bru- yère, mi-octobre, à la Tour de Salvagny, sous courge décomposée, mi-Octobre; Le Puy, au bord d'un pré à Oursemont, fin Septembre; Romans, sous écorce plata- ne, premiers jours de Novembre; Ria à Bellac et à Am- bouilla, sous pierre, fin Février et mi-Mars. 483. Leptolinus Nothus, Erichs. Le Puy à Wals sous pierre dans un pré, mi-Septembre. 484. Leptacinus Bathy-chrus, Gyll. Romans, à Servonnet, sous pierre, mi-Octobre. 485. Baptolinus affinis, Payk. Kônigsherg, forét de Medgethen, dans les troncs pourris de pin, fin Jan- vier; Romans, grotte de St-Nazaire, en Mai; la Sapine en Vercors, sous écorce de pin, fin Avril; trèsalerte, échappe facilement. 486. Othius fulvipennis, Fab. Lyon à Lentilly et à Francheville, sous pierre, des premiers jours de Mars à mi-Avril. 487. Of. punctipennis, Led. Mont-Genèvre, sous pierre, au bord d'un pré, fin Novembre. 488. Of. lapidicicolla. Kies. Romans aux Bal- mes, mi-Novembre; Ria au pla de Balinçou, sous pier- re, fin Décembre. 489. Cryptobium fracticorne, -Payk. Le Puy. sous pierre, premiers jours d'Octobre. 490. Achenium depressum, Grav. Le Puy, à Cussac, sous écorce de peuplier, fin Avril. 494. Lathrobium boreale, Hoch. Pont-du-Chà- teau, ferme El Boyre, sous détritus, fin Mars et mi- avril; Romans à Vernaison, sous pierre, au bord d'une mare, fin Mars. 492. Lath. multipunctatum, Grav. Le Teil, sous fagots colza, fin Octobre; Le Puy à Wals, dans le nid d'une petite fourmi, premiers jours d'Avril et premiers jours d'Octobre; Montélimar à Joviac, sous mousse, mi- Juillet, Ria à Coubezet, sous écorce de pin, premiers jours de Juillet. 493. Lath. geminum, Kraatz, Montélimar rive gauche du Rhône, sous détritus, fin Avril. 494. Lath. angustatum, Lac. Ria, fin Octobre. 495. Lath. quadratum, Payk. Kônigsberg, sous mousse, fin Février; Lyon, aux mares de la Pape, sous motte de terre, mi-Avril. 496. Lath. spadiceum, Erichs. Pont-Iu-Château, bords de l'Allier, sous pierre, fin Décembre, 497. Lath. bicolor, Krichs. tion du Roubion, fin Octobre. 498 Lath. picipes, Erichs. Pont-du-Château, bords de l'Allier, sous pierre, mi-avril, 499. Stilicus rufipes, Germ. Pont-du-Château, ferme Chambize, sous tas de betteraves, mi-Avril. 200. St. orbiculatus, Payk. Le Puy à Roche Arnaud, sous détritus, premiers jours de décembre; Pont-du-Château, ferme El Boyre, sous détritus, mi- Janvier. 001. St. simiis, Erichs. Ria à Las Claus, sous pierre, premiers jours de Mars. 202, St. fragilis, Grav. pont-du-Château, bords de l'Allier, sous détritus, mi-Janvier. 203. St. festivus, Muls. du Roubion, fin Octobre. 204. Scopæus Erichsoni, Koln. Pont du-Château au pont du chemin de fer, mi-Janvier. 205. Sc. didy-mus, Erichs. Ria à Lloubouls, sous pierre d'un cartal, mi-Février. 206. Sc. rubidus, Muls. comme le N° 204. 207. Sc. cognatus, Muls. sous pierre, mi-Mai,. 9008. Sc. minutus, Erichs. Pont-du-Château, au contrefort du Puy-des-Muis, sous traces humaines, mi- Mai; Le Puy, sous détritus d'une crue à la petite mer mi-octobre; Montélimar, à Neysse, sous pierre, mi-fé- vrier, 209. Lithocaris castane-, grav. Pont-du Château sous pierres et sous détritus, mi-janvier, Montélimar, hois de Joviac, sous pierre, premiers jours de Novem- bre. 240. Lith. ripicola, Kraatz. La Tour de Salva- gny, ruisseau de Pleine Serve, en battant fagots au bord de l’eau, premiers jours de novembre; Le Puy, sous grosse pierre, premiers jours de Septembre, Pont-du Château, dans le tronc pourri d'un saule, premiers jours de Janvier. 244. Lith. apicalis, Kraatz. comme N° 200. 242. Lith. obsoleta, Nord. Romans, sous pierre, fin octobre; Le Puy, sous détritus des bords de la Loi- re, mi-octobre. 243. Lith. ruficollis, Kraatz. Pont-du-Château, sous détritus de l'Allier, mi-Avril; Mont-Genèvre, sous pierre, au bord d’un pré, mi-Octobre; Ria, Mas Lagroix sous détritus, fin Janvier; [ yon à Petit Champagne, près Francheville, dans le nid d’ une petite fourmi bru- ne, premiers jours de Février. 2144. Lith. Aveyronensis, Math. commune aux collines des environs de Ria, sous pierre humide, au premier printemps. 245. Sunius filiformis, Lat. Le Puy, sous pierre fin Novembre, commun aux environs de Ria, surtout au printemps, sous pierre. Montélimar, inonda- Montélimar, inondation Romans à Darbières, 246. Sun. intermedius, Erichs. Montélimar, sous tas d'herbes, premiers jours d’Août; Pont-du-Château, grande mare, contre un arbre, mi-Août. 247. Sun. angustatus, Payk. Le Puy, aux Chau- mières près Wals, sous pierre, fin Octobre: Montélimar à Sastre, sous pierre, mi-Novembre, (A suivre). Toujours des Longicornes Dans la dernière édition du Catalogus Coleoptero- rum, le Pogonocheus var. griseus Pic, est porté, je crois par erreur, comme varicté du P. Perroudi Muls. faisant le passage du Perroudi M, au Caroli Muls. (produit peut-étre du croisement de ces deux espèces.) Il se rapporte à la deuxième plutôt par une trace de bande noire sur le milieu des élytres et les fascicules de poils des élytres peu apparents réunis par une côte; le Perroudi offre des côtes fines dont l'interne lais.e les fascicules de poils en dehors de la côte et en dedans par rapport à l’insecte. La Phytæcia $s. g. musaria compacta Pic est réunie à tort à l'afinis Har. la compacta est au moins une variété de cette espèce bien nette par son prothorax dépourvu de taches noires et surtout sa forme plus large, ses antennes plus épaisses. Le Callimus v. nigricollis Pic, est une variété 9. Tous les Callimus abdominalis 4 ayant le prothorax noir, cette rectification au moins va de soi. Je me permettrai aussi quelques rectifications synoni- myques inspirées par le même catalogue, L'Agapanthia nicæensis Cheir. est une variété de la villosoviridescens Reg. bien caractérisée selon moi par les élytres à fond bleuâtre et les mouchetures fines et espacées, la pyrœnca Bris. serait une variété à du- vet jaune verdâtre et plus serré que chez la forme ty- pique. Je pense (page 341) que l'Anoplodera rufipes var. fuscipes, Muls. Long p. 287 doit être la même race que Arüperi Gd. 29 et atripes Reit. in lit. le princi- pal caractère spécifique étant justement dans la colora- tion noire des pattes. La Pidonia v. Ganglbaueri, Ormay W. 1888 p. 168 doit tomber en synonymie de la suturalis F. Oliv. IV N° 73. p. 33, la description d'Olivier ne laisse au- cun doute à à cet égard (cinerea, elÿtris testaceis, sutu- ra nigra, corpus nigrum etc.) elle ne peut pas s'ap- pliquer à P./Zurida F. qui offre le prothorax rouge, la suture de la couleur foncière, d'autant plus qu'Oli- vier dans l'encyclopéd'e méthodique parl: de la Lep- tura lurida, (L. ferruginea ebtris testaceis\ descrip- tion qui s'appliquerait à la race proprement dite. L'A gapanthia Reyi Muls. espèce différente de an- nularis Muls. est à rayer de la synonymie de cette der- nière d'après une note présentée par M. Albert Argod (Soc. Ent. Fr. Séance du 25 février 18a1) à la suite de mes remaiques particulières. La Leptura où Vadonia que j'ai signalée An. Fr. 1889 Bul. CLXXV sous le nom de var. instigmata, serait une espèce bien tranchée s'éloignant de la 4 bitlisien- sis Chevr. Q® cribricollis Pic, pour la forme plus al- longée des élytres, la ponctuation plus fine et plus den- se du prothorax. L'angle interne des élytres a une petite épine. La Leptura instigmata se rapprocherait davantage de la bicolor Redt. elle en diffèrerait par le prothorax plus globuleux et densément ponctué etc. Je dois ces dernières informations à M. Karl Daniel qui étudie actuellement les Leptura de ce groupe et je suis heureux de lui laisser le principal mérite de cettz rectification. Maurice Pic L'Habitat de l’Apion variegatum. M. Desbrochers dit dans le dernier N° de l’'E- change: “ C'est au Père Pestre que revient la découverte de l'habitat de l'A pion variegatum qu'il a capturé sur le gui de peuplier. REVUE LINNÉE . I est probable que le Père Pestre ait grimpé au som- met d'un peuplier pour examiner un gui. Il à dû Cet insecte est excessivement rare peu prendre son insecte sur un arbre abattu. Îln'en faut donc pas conclure absolument que l'apion eût suivi l'arbre dans sa chute. cet habi- dans la Ce qui nous laisse un peu tiède sur tat exclusif, c'est que nous avons trouvé collection Révé slière 6 ex. d'Apion variegatum, et nous savons que cet Entomologiste en avait en- VOYÉ peut donc considérer, d'autres à ses amis ét correspondants. On jusqu à nouvel ordre, M. NNE 39 ré cet apion. mai, Révélière comme ayant le plus capturé Or l'épingle portait l'étiquette suivante : sur aubépines, mœurs des : {nthonomus. Cet insecte ressemble en effet, à s'y méprendre à un autre Anthonomus de petite taille, Rosinæ par exemple. Nous croyons utile de rectifier l'assertion de tous les monographes à ce sujet. car la capture sur le gui devient l'exception. M. Desbrochers des Loges lui-même l'ayant pris ailleurs. J. CROISSANDEAU. ANNONCES DIVERSES Prix des annonces : La page, 46 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, { 20 c. Il sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour 0 sur les annonces payantes pour la 1'° Re 50 vo pour les insertions répétées, de la même annonce. out abonné à droit, pour chaque numéro, si l'espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange. M. Léon SONTHONNAX, naturaliste, 9, LYON: Rue Neuve, 9 Ustensiles pour Entomologistes, Conchyliologistes et Botanistes. 70 8 Cartons liégés de tous formats pour le rangement des insectes en collections. — Filets pour la chasse des ( Miédotères et des Papillons. — Liège, tourbe et agave pour garnir le fond des boîtes, — Pinces courbes et épingles à insectes, etc., etc. — Meubles et casiers pour collections. — Collections or nementales de Coléoptères et de L épidoptères exotiques. — ( collections d’études de tous les ordres d'insectes. — Insectes utiles et insectes nuisibles. — Vente et achat de collections d'histoire naturelle. —CcS<— Coléoptères Lucanus Delessertii d Assam 2, 50 Phosphorus Ja Sierra Leone 5 « « « ? « 2 Diastocera trifasciata « 4 4 MétopustReyi- . 7 EN NAME" Tunisie 0,75 Baris spolidtus ME Pedro Tunisie. 0,30 Corebtsipranulatus ee » 0,40 Sepidium palleus ............. He MINE D: » 0,40 ixus cardui- 0" PA » 0,35 Calamobius gracilis......... RE SALES » 0,30 DFRSCOLODA RES te D En Rs Un EN es » 0,40 Phytaeciarchlorizaus, .......: SE LT te » 0,79 » angustatus....,.......... 5 » 0,35 Saperda phoca. RE ne Te mec sets Isère. 4, » STONES SOHLIET Er tr ee nur » 0,25 CiStratElordernre se see Men ae .. Tunisie. 0,40 Baris sellatus.. . LEO SO SEC » 0,50 De CERN Ie mines roro NPA Te » 0,40 Superbe collection minéralogiqne à vendre composée de plus de 5000 échantillons contenus dans fn cadres. Correspondenz - Central - Bureau. Quiconque s'intéresse de correspondances, s adresser Plagwist, Moltkestr. 8. à M. Otto, à l'association internationale Leiprig- Insekten-Borse, Central-organ zur Vermittelung von Angebot, Nachfrawe und Tausch. Rédaction : Leipiig, 1, A ugustusplats. BUMÉETINIDES ÉCHANGES espèces suivantes : 1 Dromius linearis 2 —— 4 maculatus ._ 19 — j 4 notatus — 20 — — agilis — malvæ à] — re 4 Apion humile 5 Acupalpus meridianus — 6 Bembidium tibiale Pau 7 8 9 HR Hoplia Philanthus Serica brune 9 Homaloplia ruricola 10 Athous hœmorhoidalis Charenton 11 Helops striatum Bois le rot 12 Lhanasimus mutiiarius - 13 Cteniopus sulfureus —— 14 Rhinosimus pianirostris — Vincennes Fontainebleau Vincennes | on + a Orchestes fagi e DS ) © N° RD ND ND R D ND R ER 16 Urodon rufipes Vincennes | 55 17 Lropideres niveirostris Fontainebleau æcilium alni Toute personne qui enverra à M. F. Bovis, Route de la Brie, 35, à 00 exemplaires de Coléoptères en une ou Dlusreurs espèces préalablement acceptées, rec PP ES l'ontainebleau 13 Apion striatum radiolus Strophosomus obesus Phyllobius urticæ Trachyphiœus scabriculus Otiorhynchus Ligustici Ceutor hy nchus macula alba Bois le roi Anthonomus cinctus — 45 Phlæosimus Aube Thuyæ Lhamnurgus ramulorum — 48 Thea 22 punctata — | 15 Notoxus monoceros = 32 P ’hymatorles varabilis = 34 care glabratum — | . Seine, | 5, à Joinville-le-Pont evrailes | Fontainebleau 35 Clytus arcuatus Bois le roi Bois le roi | 56 CŒdilis montana Fontainebleau -- 37 Exocentrus adspersus == = 58 Pogonocherus fascicuïatus . — Fontainebleau | 39 — ovatus — | Bois le roi 40 = dentatus — | Font 41 Dorcadion fuliginator Vincennes | Vincennes | 42 Donacia linear:s — hydrochæridis Ca simplex e dentata — — 46 Galeruca xanthomelœna — y7 Diboiia femorata 43 un = 44 se Fontainebleau jo Micraspis 12 punctata — 50 Lasia globosa RÉVUE LINNÉENNE ANNONCES ANNUELLES: Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi- vement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la ligne pleine. D — En vente, chez M. L. Jacouer, Imprimeur, Rue Ferrandière, 18, Lyon, toutes les années parues de l'Echange (ISS5-1886-1887-1888-1889 et 1890), contre l'envoi d'un mandat poste de 10 fr. 50. Chaque année prise séparément 2 francs. r. LILI LIT LI J. DESBROCHERS DES LOGES à Tours (/dre-et-Loire) Prix courant de Coleoptères d'Europe et Circa, d'Hémiptères, de Curculionides exotiques. Achat de Curculionides exotiques. Direction du Frelon recueil mensuel d'entomologie descriptive (Coléoptères). Prix de l'abonnement: 6 francs pour la France et pour l'Etranger. HENRI GUYON Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris ANA SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’INSECTES Grandformat Vitré, 39-26-60. 0 MN 2 50 Grand format carton 39-26-60 "PE 2 BEttionmat 26 Tome O8 rire ee re 1-85 Pet MAD GE 19 0/2 0 NA LEE MEN EEE 1 50 Boitesrd'Oubles fon diSNTEn ES PEER EEE ER ER ERS EMEA AT APE 2 50 Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande. PARIS —- 54, Rue Chapon, 54 — PARIS Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptéres sur carton en tout 60 feuilles contenant 17.673 noms,au prix de 2$ fr. Pour les demandes s'adresser à M. Ant. Otto, comptoir Minéralogique à Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2. ADD 2 LS Ar ” Tableaux Analytiques pour déterminer les Coléoptères d'Europe. I. Necrophages par Edm. Rerrrer. Traduits de l'Allemand. MOULINS in.-8. 116 pages Prix 3 fr. $o; contre mandat ou timbres-poste. S'adresser à E. Oruivier, 10, Cours de la Préfecture, Moulins (Allier). PSS LA LL PL EE OUVRAGES A DISPOSER ParM. (Cl. Rey GER —— HISTOIRE NATURELLE DES COLÉOPTÈRES DE FRANCE 1860 Altisides par tFoudras no volLins MS SD RE PR TENTE It) 1862 Mollipennes (Lampyrides, Téléphorides) par Mulsant, 1 vol. in 8° 431 p, 3 pl. (éd épuisée) . . . 15 » 1863 Angusticolles (Clérides) et Diversipalpes (Lymexrlonides), 1 vol. in 8°. 158 p 2 pl. par Mulsant, 6 » 1865 Fossipèdes (Cébrionides) et Brévicolles (Dascillides) par Rey 1 vol. in 8°, 124 p. 5 pl. 6 >» 1866 Vésiculifères (Malachides) par Rey, 1 vol. in 8°. 306 p. 7 pl. (édition épuisée) . . . . . Re 1866 Colligères (Aufhicides) par.Mulsant,"1 vol. in 8°. 187 p. 3 ple Le 400 2 A CN NNNG NS 1867 Scuticolles (Dermestides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 186 p. 2 pl. . . . . . . . . . . . . . 6" 1868 Gibbicolles (P/r14es)patRey. aol MnIS RENE MAD EEE TEE CR PR RL ER 1868 Floricoles fDasr/ideS)ipanReMAmvol Anv8E 3 SSD TO PL ER 1860 -Piluliformes (Brides) par Mulsant, 1Mvol-1n 8175 0p-2Lpl ER EN NC 18:1.Lamellicornes.(2°éd.).par Mulsanr, un vol. in08°,,7334p.23 plosths... ARR SE LES 1885 Palpicornes (2° éd.) par Rey, 1 vol. in 8°. 374 p. 2 pl. ©... . (Prix Dollfus, 1886).. 9 » 1887 Essai sur les larves de Coléoptères par Rey, 1 vol. in 8°. 126 p. 2 pl. Pace CANONS EE BRÉVIPENNES OÙ STAPHYLINIDES 1871 Bolitocharaires par Rev, vol: ün8192rp. 5 plu UE à CN MEN RS ENNRRE 1874 Aléocharaïres par Rey, 1 Wol.in 8% S654p5:5 pl. 00 ETS RME OU LUE APN RTE :88o Homaliens pariRey mavolMnie"AROND ONDES RE RE TN COMENT 110) : 2: 882 Tachyporiens, etcupau Re". vol ins 206 D API M NE ER AU r884 Mycropéplides, Sténides par Rey,.r vol. 5 8% 263 psg pl,” + Me NOT OR PUNAISES DE FRANCE 18661 Pentatomides/panMulsant.atvol nie. 0 D DR PE EEE TEE NE RER TETE 1870 Coréides, etc. par Mulsant, 1 vol. in 8° 250 p. 2 pl. AP EE OO te Ce cadins O0: 1873 Réduvides parMulsant vol in SMNSND CRDI NEC EE RENE NT ET PR RE 1879 Lygéides par Mulsant, 1 vol. in 8°. 5 A Ve UE ARE ARGUS a ARE ST ER P- . HO NEA AT EE LES ENTOMOLOGIQUES Par Mulsant ; Description de 80 espèces de Coléoptères, 4 biographies, 192 p. 3 pl + —. 8 Chrysides de France par Abeille de Perrin, 108 p. 2 pl. . £ NT NE À NAN — En vente chez l’auteur : M. CI. Rey, 7, place St-Jean, Lyon. I OPUSCU Bo v Lvon. — Imp. L'th. et Grav. L. JaAcQuET, rue Ferrandière, 18. DORE NE NN UT PART e 1 V À Lx, 2 - ses Septième année. — N° 78 15 Juin 1891. L'ÉCHANGE Revue Linnéenne ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE paraissant tous les 15 du mois Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d’'Entomologie, et de la Société Entomologique de France. ConTNUÉ par L. REDON-NEYRENEUF F. GUILLEBEAU :# A. LOCARD :#- GC. E. LEPRIEUR CI. REY :# D' ST-LAGER AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM. L. Blanc, D', 35, rue de la Charité, Lyon. Arnéralogte. œ Mermier, rue Bugeaud, 138, Lyox. Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAY. Æydrocantha- J. Minsmer, capitaine au 42° de ligne, à MENDE (Lozère. res el Héstérides. Longicornes. Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre Amara, A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea et Cie, Harpalus, Feronia. a BUCAREST-FILARETE STRADA viiLor (Roumanie). Æ/émiptères, A. Chobaut, D',à AviIGNon. Anfhicides, Mordellides, Rhipi- Hétéropteres. Phorides, Meloides et Œidemerides. H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. Oyfhoptères et J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon blanc, ORLÉANS, Psela- Névroptères. Phides et Scydmenides. J. - B. Renaud, 21, cours d'Herbouville, Lyon Czrculionides. L. Davy, a FoucÈre par CLEFS, (M.-et-L.). Ornithologre. A. Riche, 11, rue de Penthièvre, Lyon. Æosszes, Géologie. Desbrochers des Loges, 23, rue de Poisdenier, Tours. N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Bofanique. Indre-et-Loire). (Curculionides d'Europe etcirca. A. Sicard, D' à Azgi (Tarn). Coccénellides de France A. Dubois (à VERSAILLES) L. Sonthonnax, 0, rue Neuve, Lyox. Æntomologie et Conchy- L. Gavoy, 5, bis. rue de la Préfecture, CARC\SSONNE, (Aude), livlogie générales. Lamellicornes. Valéry Mayet, à MONTPELLIER. L. Girerd, rue Constantine, 1, LYoN A. Villot, 5, chemin Malifaud, GRENOBLE. Gordiacés, Hel- R. Grillat, rue Rivet, 19, Lyox. minthes. A. Locard, 58, quai de la Charité, Lyon. Aalacoiogie f'an- çaise, (mollusques terrestres, d'eau douce et marins). œ —=e—<- - SOMMAIRE DU NUMERO 78 —0— Comptes-rendus des Séances de la Société Linnéenne de Lyon. Chasse au Necydalis Panzeri par le D' A. Cnowaur. j Cortodera Muls. Reïtteri n. sp. par M. Pc. Catalogue des Coleoptères du département de l’Ain par F. Guicreseau (suite). Varia. L’Habitat de l’Apion variegatum, par J. CRoIssANDEAU. Compte-rendu de la Sociéte Botanique de Lyon. Nr - : TRE ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet Prière d'envoyer les annonces el autres commuuucations avant La continuation de l'envoi du Fournal, tient lieu de reçu. Le 1 du moës. L'auteur de tout article publié dans le Journal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange. a re Adresser les réclamations concernant l'envot du fournat Toute demande d'abonnement dans le courant de l'année 1891, entraînera l'envoi des n° parus de la même année. Toul ce que concerne la rédaction, les annonces gratuites el 7 d : Sa. ; es et Le montant des annonces et des abonnements à M. L. Facquet, renseignements sur les annonces 110n suivies d'adresse duit être L , F hi Z PA LE mprimeur, rue Ferrandière, 18. Lyon. envoyé à A1. L. Redon-Neyreneuf, 11, rue Confort, Lyon. P 4 ; ‘ France, un an, 8 fr. — Union postale, 8, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr, 50 Le numéro pris séparément 0,80 cent. 42 REVUE LINNÉENNE Société Linnéenne de Lyon nr Procès-verbal de la Séance du 15 avril 1891 Présidence de M. Depéret Sont admis membres de la compagnie: MM. Garon, route de Strasbourg. 5 1 Marcel du Buat, cours du Midi, 10 MM. le D' St-Lager et Redon présentent pour être admis à titre de membre titulaire, M. Vincent Neyreneuf, professeur à la faculté de Caen. U ne demande d'échange adressée par la ., Fau- na ” Verein Luxemburger Naturfreunde ect ac- ceptée par l'assemblée. M. Depéret propose qu'une demande d'échange soit adressée à la Société Belge de Géologie et à la Societa Geologica italiana. M. le B'hlorhecare est chargé de ce soin. M. Mermier s’est attaché à expliquer l’origine des courants d'air souterrains observés dans les graviers de la colline de Caluire lors du percement du tunnel de Collonges à St-Clair. A la suite d'observations de divers ordres, M. Mermier subordonne ces courants à l'existence de cavités irrégulières creusées dans les masses POS AÈRr formes abondant au milieu des graviers. Dans certaines de ces cavités l’air est comprimé par les eaux d'infiltration; il peut s’en échapper par la première fissure accidentelle et donner ainsi un courant refoulant. D'autre part, l’eau remplissant une poche de poudingue, venant à trouver une issue, pourra produire un courant aspirant. M. Depéret annonce la trouvaille qu'il vient de faire dans les collections du Musée de Gray; ce sont des ossements de Lagomys et autres es- péces trouvés dans les foatess du Portlandien qui se trouvent derrière la caserne de cette ville. Il y a donc par cette constatation, conformité avec la faune de la Grive-St-Alban qui appartient au Miocène moyen. M. Depéret se propose de revenir sur ce sujet enl'étudiant plus à fond: mais il est des à présent facile par ce fait de constaterl'émer- geance de toute la vallée de la Saône pendant cette période géologique, chose assez intéressante, attendu que pendant la période précédente aqui- tanniene (lacustre) et la suivante marine toute cette région a été submergée. Chasse au NECYDALIS PANZERI Harold. en 1890 par le Dr À. Chobaut /7 Azignon) J'ai tenu à préciser l’an dernier la date d’éclosion du Necydalis Panzeri Harold. Aussi ai-je noté jour par jour le résultat de mes recherches. Je crois bon d'en faire part aux lecteurs de l'Echange, d'abord pour compléter la note que j'ai déjà publiée sur ce colop- tère dans ce journal (voyez N° 61, 15 janvier 1800 P. 99-101) ensuite pour apporter une nouvelle preuve de ce fait bien connu que chaque espèce a une épo- que d'apparition fixe, souvent de très courte durée et qu'il importe à tout chasseur de bien connaître, Par mes observations de 1580, je Sivais que ce rare longicorne se rencontre à Avignon dans la dernière moitié de Juin. Néanmoins dés la fin de Mai, j'ai rendu des visites à peu près quotidiennes aux plus vieux ormeaux des promenades de la ville, non sans éveiller parfois la curieuse attention des saltimbanques campés sous ces frais ombrages. Un jour l’un d'eux, chanteur de foires et de cabarets villageois, m’apostro- pha d’un ton légèrement ironique en me demandant si je ne cherchais point un trésor. Quand je lui eu expliqué quel était l’objet de mes investigations, il m'avoua alors sans amkage qu'il m'avait pris pour quel- que fou récemment échappé de l'asile des aliénés de Montdevergues (près Avignon) et qu’il m'avait cru at- teint de quelque bizarre thésauromanie. La franchise du ténor ambulant m'amusa fort et me fait encore sourire à l'heure où j'écris ces lignes. C’est que l'amour de toutes ces gentes bestioles n’est point compris du vul- gaire et qu'à ses yeux le chasseur d'insectes passe ou pour un toqué ou pour un malin qui tire de gros pro- fits de ce minuscule gibier. Il est bon alors de se ven- ger de l'ignorance de la foule par le souvenir de ces dédaigneuses paroles d'Horace: Odi profanum vulgus et arceo Mais nous voici loin du Necydalis Panzeri. Reve- nons donc à notre sujet. Voici ce que renferme mon carnet de notes de chasse, à l’égard de cette intéressan- te espèce. 25 Mai 1800. — Il me semble avoir aperçu un & s'envoler avec aisance du tronc vers la cime d’un or- meau. 14 Juin — Il souffle un mistral froid et violent, Un Necydalis montre sa tête par un trou arrondi creusé dans le bois mort. Avec l’aide d’une petite lime à ongles, je parviens à l'extraire de sa logette sans le mutiler. C’est un à. 15 et 16 Juin. — Mistral toujours froid et violent- 17 et 18 Juin. — Le temps est toujours froid, mais le mistral diminue de plus en plus d'intensité. 19 Juin. — Le-vent a cessé. Chaleur modérée. Je capture 2 d et 1 © errant sur les troncs cariés, à portée de la main. 20 Juin. — Forte chaleur. Sept Necy-dalis tombent en ma possession, 3 4 et 4 %. 21 Juin, — Temps très chaud, je prends 6 Necy- dalis, 5 & et1 ®, celle-ci accuuplée avec l’un des 4 mâles. 22 Juin. — Température toujours très élevée. 2 4 et 1 © sont jetés dans mon flacon à cyanure, t m'échappe. 23 Juin. — Le vent du Nord recommence à souffler. Il est vrai qu'Avignon est tout particulièrement favo- risé sous ce rapport. Toutefois je parviens encore à m'emparer d'un d. 24 Juin — Mistral. 25 Juin. — Le vent est tombé, l'atmosphère est em- brasée. Néanmoins je nè prends aucun Necy-dalis et pas d'avantage d’ailleurs après cette date. Eclosion, accouplement et ponte sont terminés. Ce n’est donc que pendant neuf jours, du 14au 23 Juin, qu’en 180o j'ai pu capturer cette espèce à Avi- gnon où elle est abondante surtout vers le 20 Juin. Sur 21 individus, j'ai rencontré 14 d et 7 ®, d'où il semble résulter que les 4 sont deux fois plus abon- dants que les ®. La larve de ce singulier longicorne n’est pas encore connue, pas plus que celle d'aucun Necydalis. Elle vit dans le bois pourri de l'orme et du tilleul, et aussi, d'après ce que m'a dit dernièrement M. Valéry Mayet, dans celui du sycomore (à St-Alban près Lyon,\ du mürier blanc, du mürier à papier et du chène-vert dent codes Me à n2irtré tif | : À l : (à Montpellier.) Je n'attends qu’une occasion favorable pour mettre la main sur cette larve et la faire connai- tre. Cette année, pas plus que la précédente, je n'ai ren- contré de Rhamnusium bicolor Schrank. sur les or- meaux que j'ai examinés. D'après M. Nicolas, cette espèce y était cependant autrefois abondante, en même temps que le N. Panxeri. Fin Mai, j'y ai pris en revanche un certain nombre de Mycetochares 4-maculata Latr. Ce petit coléoptè- re est extrêmement agile et il faut le précipiter dans le flacon de chasse, placé au dessous de lui, en lui faisant perdre l'équilibre au moyen d’un léger choc qu'on lui imprime avec un petit baton taillé en pointe, une lame de canif, un cure-dent, etc. Si l’on manque son coup, l'insecte se glisse dans les fentes de l'écorce et y disparait ou bien étend les ailes et prend brusquement son vol. A. CHOBAUT CORTODERA Muils. (Erreur Cartodera Reit. W. 1890 p. 243) REITTERI n. sp. Taille assez grande. Forme allongée mais peu étroite. Tempes pas bien courtes, assez renflées. Dernier article des palpes maxillaires un peu long, bien élargi au sommet, tronqué droit. Tête noire finement et densé- ment ponctuée, Prothorax noir finement et densément ponctué, légèrement sillonné au milieu, trés atténué en avant et paraissant offrir sa plus grande largeur à la base; les angles postérieurs sont un peu prolongés en pointe, la pubescence prothoracique est assez couchée irrégulièrement disposée et inclinée. Elytres allongés, un peu atténués à l'extrémité qui est arrondie, assez densément ponctués et uniformément revêtus d’une pu- bescence dorée courte, peu serrée et légèrement couchée. cusson noir en triangle à sommet un peu arrondi. Antennes courtes assez épaisses à 1°! article testacé, les autres d'un brun noir plus ou moins prononcé. Der- niers arceaux de l'abdomen rougeâtres. Pattes rougeà- tres avec les genoux des cuisses intermédiaires et pos- térieures et les tibias des mêmes pattes noirs ou avec les cuisses postérieures entièrement foncées. Peut-être la couleur elytrale varie-t-elle comme chez plusieures espèces de ce groupe, mais chez les trois exemplaires que je possède de cette espèce, elle est constante d’un jaune roux. Long. 11-12 mill. Sarepta Le Cortodera Reitteri me parait devoir se placer près des discolor Fairm. et alpina Men. dont il sem- ble différer, du 1° par la forme plus parallèle, la pu- bescence toute blonde ou dorée au lieu d'être en partie obscure, du second par les tempes moins resserrées, les élytres plus longs, ce qui rend la forme moins tra- pue, etc. La forme du premier article terminal des palpes maxillaires, si ce caractère peut être sérieux, se- rait plus long chez Reitteri que chez discolor, plus élargi à l'extrémité que chez alpina. Je dédie cette nouvelle espèce à Monsieur Reitter le savant entomologiste autrichien bien connu et l’auteur d'une révision récente sur le genre Cortodera. Il peut se faire que le Cortodera Reitteri se rappor- te au C. Kiesenwetteri dont M. Kraatz dit deux mots en passant (Deuts. 1876 p. 320) ou pour étre plus juste, que le Kïesemwetteri (Beck) Kraatz, se rapporte au =Reitteri. NPRPIC À ma note publiée dans l’Echange, n° 77, page 38, il y a lieu de faire les petites rectifications sui- vantes : 22 $ 2° ligne, lisez ÆHaer: au lieu de Har. DOS ET D) MA CHEUR ON D D cn Cher, DNSUI2E » » Deg. DRE D ERERE qu Lo] 6e & 3e » » Ggl. » DO) CA. CATALOGUE DES COLÉOPTÈRES du Département de l'Ain Par F. Guillebeau (Suite) Baryodma Thomson 8 mœsta Grav. * Le Plantay. 9 succicola Thoms. * id. 10 Sparsa Fairm. et Lab. * id. 11 inconspicua Aubi. * id. 2 bilineata Gyth. Bugey, (Rey). 13 nitida Grav. Tout l'Ain. 14 pauxilla Rey. * Le Plantay, Charnoz. Microglossa Kraatz. 1 gentilis Lunem. * Le Plantay, Bugey. pulla Gylh. id. id (Rey) suturalis Mannh. * id. id. > © Oxypoda Mannerheim. 1 ruficornis Gylh. * Le Plantay. 2 lividipennis Mannh. Tout l'Ain 3 vittata Maerk. * Le Plantay, (Rey). 4 humidula Kraatz. * id. 5 opaca Grav. Tout l'Ain. 6 formosa Kraatz. * Nantua. 7 alternans Grav. Tout l'Ain. 8 lentula Er. * Le Plantay. 9 umbrata Gylh. id. 10 sericea Heer. Pout l'Ain. 11 exigua Er. * Le Plantay. rufula Rey. * id. formiceticola Maerk. * St- Eloy. 14 nigrescens Rey. * Le Plantay. 5 haemorrhoa Mannh. * id. (Rey). 16 annularis Mannh. * Nantua, Le Loisat. ferruginea Er. * Le Plantay. fuscula Rey. * Gévrieux. Bugey. Disochara Thomson 1 longiuscula Grav. * Bourg. Thiasophila Kraatz. 1 angulata Er. Tout l'Ain. inquilina Maerk. * Le Plantay. (Rey). LS] Suchoglossa Fairmaire et Laboulbène. 1 semirufa Er. * Bourg (Forêt de Seillon), Bugey, (Rey). 2 prolixa Grav. * Le Plantay. 3 corticina Er. * id. (Rey). ” Pe - 44 REVUE LINNÉENNE oo Ocyusa Kraatz. 1 maura Er. * Le Plantay, 2 picina Aubé. * id. Villebois, Bugey, (Rey). Phloeopora Erichson. reptans Grav, * Le Plantay, Marlieux, Chalamont, transita Rey. * Chalamont, Marlieux. 3 corticalis Grav. * Le Plantay. 4 producta (Rey) * id. D Ocalea Erichson. 1 concolor Kiesenw. * Bords de l’Albarine. 2 castanea Er. Tout l'Ain. 3 badia Er. * Le Plantay, Bugey. 4 decumana Er. * Le Plantay, (Rey) Ilyobates Kraatz. 1 nigricollis Payk. * Le Plantay. propinquus Aubé. * Bords de l'Albarine. 3 forticornis Bois et Lac. * Le Plantay. LS] Chiloporus Kraatz. 1 longitarsis Erich. Tout l'Ain. 2 rubicondus Er. * Bords de l’Ain et de l'Albarine, Ityocara Thomson. 1 rubens Er. * Le Plantay. Amarochara Thomson. 1 umbrosa Er. * Le Plantay. Calodera Mannerheim. 1 protensa Mannh. * Charnoz. uliginosa Er, * id. riparia Er. Le Plantay. æthiops Grav. Le Plantay. © D ES Lomechusa Gravenhorst. 1 strumosa Graven. * Villebois, Bugey, (Rey). Atemeles Stephens. 1 pubicollis Bris. * St-Germain-sur-Renom. 2 paradoxus Steph. * Charnoz, Bugey, (Rey) * Le Plantay. 3 emarginatus Payk. * Le Plantay, Villebois, Bugey (Rey). Zyras Stephens. 1 Haworthi Steph. * Trévoux. 2 fulgida Grav. La Pape (Grilat). 3 collaris Payk. * Le Plantay, Villebois, Bugey, (Rey). Myrmedonia Erichson. 1 Jimbata Payk. Tout l'Ain. 2 similis Maerk. * Le Plantay. 3 funesta Grav. * id, # id. Bugey, (Rey). 3 cognata Maerk. Tout l'Ain. 6 lugens Grav. * Le Plantay, (Rey). 7 laticollis Maerk. Tout l'Ain. 4 humeralis Grav. Drusilla Boisduval et Lacordaire. canaliculata Fab, Tout l'Ain. Callicerus Gravenhorst. rigidicornis Er. * Le Plantay, Nantua, Montluel, Charnoz. Notothecta Thomson. flavipes Grav. * Le Plantay, Bugey, (Rey). anceps Er. Tout l'Ain. Thamiaraea Thomson. cinnamomea Grav.* Le Plantay. hospita Maerk. * id. Bugey, (Rey). Alianta Thomson. incana Er. * Marlieux, Château-Gailard. Colpodota Rey. melanaria Mannh. Tout l'Ain. testudinea Er. * Le Plantay. aterrima Grav. * id, stercoraria Kraatz. id. orbata Er. Tout l'Ain. fungi Grav. id. orphana Er. * Le Plantay. pulchra Kraatz. * id. Bugey. simulans Rey. * massif de Portes. vernacula Er. Tout l'Ain. | fimorum Bris. Le Plantay. | Chaetida Rey. longicornis Grav. * Le Plantay. Bourg, Charnoz. | Badura Rey. parva Sahlb. Le Plantay. Microdota Rev. palleola Er. * Le Plantay, palustris Kiesw. * id. divisa Maerk. * id. autumnalis Er. * Villebois. inquinula Er. Tout l'Ain. foveicollis Kratz. * Charnoz. sericea Rey. * Le Plantay. aegra Heer. * Le Plantay. liliputana Bris. * Charnoz. spreta Fairm.* Le Plantay. caelata Er. * id. nigra Kraatz. * id. 3 sordidula Er. Tout l'Ain. Homalota Mannerheim. marcida Er. * Reculet. cadaverina Bris. * Le Plantay. putrida Kraatz. * Trévoux, Seillon. j ravilla Er. * Trévoux. € angusticollis Kraatz. * Le Plantay. 4 atramentaria Gylh. * id. we! ochracea Er. * id. Nantua. gagatina Baudi. * id. St- Eloy. à REVUE LINNÉENNE 9 10 11 12 13) 14 15 coriaria Kraatz. * id, oblita Er. * Trévoux, Seillon, Villebois. nigritula Grav. * Le Plantay, Seillon. humeralis Kraatz. * id. sodalis Er. * id. xanthopus Thoms. id. ebenina Rey. * id. fungicolla Thoms. * id. socialis Payk. * Trévoux, le Plantay. validicornis Maerk. * Bugey, Bourg, Trévoux. triangulum Kraatz. * Le Plantay. Pertyi Heer. * Bugey, Le Plantay. castanoptera Mannh. * Bugey. sericans Grav. * Trévoux, Villebois, Le Plantay. aquatica Thoms. * Seillon, Le Plantay. Liogluta Thomson. umbonota Er. Tout l'Ain. nitidula Kraatz, * Le Plantay. Traumoecia Rey. excavata Gylh. * Le Plantay, Dinaraea Thomson. 1 angustula Gylh, * Le Plantay. 1 2 3 1 [l 1 1 1 (RSA 1 2 0] na) 4 1 linearis Grav. * id. Plataraea Thomson. brunnea Er. * Le Plantay, Trévoux. depressa Grav. * Bugey. nigrifrons Ér. * Le Plantay, Bourg. Zoosetha Rey. inconspicua Er. * Valbonne. Alevonota Thomson. rufotestacea Kraatz. * Le Plantay. Apimela Rey. macella Er. * Bords de l'Ain. Amidobia Thomson. parallela Mannh. * Le Plantay. Meotica Rey. exilis Er. * Le Plantay. misera Rey. ” id. pusilla Rey. * Bords de l’Albarine. validiuscula Kraatz. * Le Plantay. indocilis Heer. Bords de l'Ain. persimilis Rey. * Le Plantay. Amischa Thomson. analis Er. Tout l'Ain. arata Rey. id. subnitida Rey. * Le Plantay. minima Rey. * Charnoz, Nantua,. Liota Rey. gracilenta Er. * Le Plantay. Bessobia Thomson. occulta Er. * Le Plantay, Bugey. Metaxia Rey. = sequanica Bris. * Le Plantay. elongatula Grav. Tout l'Ain. terminalis Grav. * Le Plantay. volans Scriba * id. gemina Er. * Le Plantay, Bugey. OUR © ND Dilacra Thomson. luteipes Er. * Le Plantay, Trévoux. Disopora Thomson. 1 currax Kraatz. * Bords de l'Ain et de l’Albarine. 2 languida Er. * id. id. 3 debilicornis Er. Le Plantay. 4 longicollis Rey. id. > velox Kraatz. id, Charnoz, Chezerg. 6 pavens Er. * id. 7 gregaria Er. * id. 8 latesulcata Rey. id. Bugey. 9 planifrons Woll. ? * Charnoz. Thinœcia Rey. 1 gracilicornis Er. * Bords de l’Ain et de l'Albarine. 2 fragilicornis Kraatz. * 3 fluviatilis Kraatz. id. id. 4 frargilis Kraatz. * id. id. 5 thinobioides Kraatz. * id. id. 6 subtilissima Kraatz. * id. id. 7 deformis Rey. * Bords de l’Albarine. (A suivre). Nota: Les espèces, pour lesquelles aucune localité nest in- diquée, se trouvent dans tout le département. Celles dont la localité est précèdée d'un astérisque * prises par moi. F. G. ont été Varia Nous apprenons avec plaisir, que notre collègue M. Sonthonnax vient d'obtenir à l'Exposition horticole or- ganisée à Lyon, par la société d'Horticulture du Rhô- ne, une médaille d'argent pour ses collections d'Histoi- re naturelle à l’usage des Instituteurs. Nous sommes d'autant plus aises d'enregistrer ce succès, que le jury spécial composé de MM. Hariot, aide naturaliste au Mu- séum de Paris, Faure, professeur d'histoire naturelle à l'Ecole vétérinaire de Lyon, Lachmann, chargé de cours à la Faculté des sciences de Lyon, avait une com- pétence particulière pour apprécier le soin et l’intelli- gence qui a présidé à l’organisation des collections de M. Sonthonnax. L’'Habitat de l’Apion variegatum M. des Gozis nous écrit pour nous dire que le P. Pestre a capturé, plusieurs années de suite, l'Apion varie- gatum en battant des guis de peuplier placés un peu bas, toujours au même endroit, au printemps. Il ne peut donc y avoir doute sur l'habitat. Notre note n'ayant eu d'autre but que de signaler un habitat nouveau, nous ne VOYONS aucun inconvé- nient à publier le renseignement de M. des Gozis. J, Croissandeau, SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON SÉANCE DU 6 JANVIER 1891 PRÉSIDENCE DE M. LE DocTeuR GABRIEL Roux Le procès-verbal de la précédente séance est lu et adopté. La Société a reçu : Journal de botanique, dirigé par M. Morot; IV ; 23, 24 — Feuille des jeunes naturalis- tes, dirigée par M. Dollfus ; 243, 1891. — Journal de la Société Nationale d'Horticulture de France ; XII, 11. — Revue mycologique, dirigée par M. Roumeguere ; XIII, 49. — Annales de la Société d'horticulture et d'histoire naturelle de l'Hérault ; XXII, 4, 5, — Bull. de la Société royale de botanique de Belgique ; séance du 8 novembre 1890. — Annales de la Société royale malacologique de Belgique ; XXIV. — Annuario del R. Istituto botanico di Roma ; IV. CORRESPONDANCE MM. Lardière et Lavenir qui avaient été nommés secrétaires dans la dernière séance ont envoyé des lettres par lesquelles ils déclarent ne pou- voir accepter ces fonctions. Il sera procédé à leur remplacement dans la prochaine séance. ADMISSION M. Albert Gent, 23, quai Pierre-Scize, présenté à la Séance du 23 décem- bre par MM. Biolay et Lachmann, est admis membre titulaire de la Société. COMMUNICATIONS M. le D' Gabriel Roux, président, en prenant possession du fauteuil présidentiel, prononce l’allocution suivante : Messieurs, Permettez-moi, en prenant possession du fauteuil de la présidence, de vous remercier bien sincèrement de la grande preuve d'estime et d’affec- tion que vous m'avez donnée, Vous vous êtes souvenus que j'étais un des plus anciens parmi vous, un de ceux qui avec les vétérans de votre Société avaient assisté à sa fondation dans le magasin de notre excellent trésorier M. Mermod. J'ai passé à l'ancienneté, mais je ne vous en suis pas moins reconnaissant d’avoir songé à moi, que des circonstances indépendantes de ma volonté ont si longtemps tenu éloigné de vos séances. Peut-être avez vous désiré encore en m'élevant à la présidence mani- fester votre désir de voir représentée dans la Société botanique cette nou- velle science que le Règne végétal peut et doit revendiquer comme sienne: la Bactériologie. Les microbes sont en effet, vous le savez, des végétaux, Algues ou Champignons, suivant les auteurs, et leur étude intéresse non seulement les médecins, mais encore à un très haut degré les naturalistes. Je voudrais pouvoir créer à la Société botanique de Lyon, une section de microbiologistes qui complèterait l'ensemble des groupes de phanéro- œamistes et de Cryptogamistes que vous possédez déjà. Et pour arriver à réaliser semblable désidératum, il suffirait, j'en suis sûr, d'un peu de bonne volonté, 4 æ Me | + à #2 EE RRE PNTE L DC ON Les procédés de la Bactériologie, du moins à ce qui concerne lhistoire naturelle des microbes, ne sont pas aussi mystérieux qu’on le croit et j'estime qu'il serait possible de former assez rapidement de jeunes adeptes si ceux-ci ont la ferme intention de réussir, Semblable création rendrait, j'en suis sûr, d'inappréciables services non seulement à notre société qui serait la première en France à entrer dans cette voie, mais aussi à la imicrobie générale qui manque précisément des assises fondamentales que seule l'Histoire naturelle des Schizophytes peut lui donner. ; Les médecins sont en effet les premiers qui aient exploité à leur profit la nouvelle science et ils l’on fait avec l'esprit et avec les méthodes qu'ils possédent ; la biologie générale des infiniment petits a pu bénéficier de cette manière de faire, mais la morphologie y a certainement peu gagné. Ce sont les Botanistes qui maintenant devraient s'emparer des innombra- bles observations accumulées, les dépouiller, les contrôler et les réviser. Eux seuls peuvent élaborer ou tenter tout au moins une classification méthodique des Bactéries, et ajouter au livre de la Cryptogamie un nou- veau et très intéressant chapitre. Une Société comme la nôtre dans laquelle on s'occupe plus spéciale- ment de Taxinomie et de collections est particulièrement apte à rendre à la Bactériologie les services que je viens d’énumérer brièvement. Dresse- “at-elle seulement la florule microscopique de nos rivières qu'elle aurait bien mérité de la Science et fait œuvre utile. Je fais des vœux pour que, à côté des Phanérogamistes, des Lichéno- loques et des Mycologues, la Société Botanique de Lyon, voie bientôt apparaitre une phalange de Bactériologues ! S'il m'était possible pendant mon année de présidence d'arriver à un tel résultat, je croirais, Messieurs, avoir rendu à notre chère Société un réel service et je ne regretterais plus autant que vos voix se soient égarées sur Mon nom. Monsieur Nisius Roux donne lecture du compte-rendu de la deuxième partie de son herborisation en Maurienne. Le 16 Août à 4 heures du matin, 1l quittait Modane sous la conduite du guide Jacob et à midi atteignait le sommet du Mont-Thabor, 3.181 mètres. Dans cette longue montée ses recherches furent moins fructueuses que celles qu'il avait faite la veille au col de Chavière. En effet les’ prai- ries de Notre-Dame-de-Charmet étaient fauchées, les paturages de Replanetta envalis par les moutons et le Thabor presque entièrement couvert de neiges ; il ne put récolter que 145 espèces (voir le tome XVII de nos Annales). Il croit cependant qu'une herborisation faite en Juillet Jusqu'au col de la Saume (2.445 mètres) donnerait de meilleurs résultats. En toutes saisons, — il dissuade les botamistes de tenter l'ascension du cône terminal du Thabor qui ne leur donnerait que la satisfaction de con- templer une adnurable vue des Alpes. ANNONCES ANNUELLES : Ces annonces mises en évidence pour toute l'année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi- vement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la ligne pleine. — = En vente, chez M. L. Jacquet, Imprimeur, Rue Ferrandière, 18, Lron, toutes les années parues de l'Echange (1S85-1886-1887-1888-1889 et 1890), contre l'envoi d'un mandat poste de 10 fr. 50. Chaque année prise séparément 2 francs. J. DESBROCHERS DES LOGES à Tours (/udre-et-Loire) Prix courant de Colcoptères d'Europe et Circa, d'Hémiptères, de Curculionides exotiques. Achat de Curculionides exotiques. Direction du Frelon recueil mensuel d'entomologie descriptive (Coléoptères). Prix de l'abonnement: 6 francs pour la France et pour l'Etranger. HENRI GUYON Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris — AAA SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’INSECTES Grandifonmatviiné, 20-26-60 ER ERP ETES 2 50 Grand format carton, 39-26-6 ............. DR Petitiionmatme6Sromy/2-6% Me RE TETE 1 85 Pettifoimat 20-10 2-00 Re ee 1 50 Boites doubles Mon ls EST ER Er RE TERRE ER RSS 2 50 Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande. PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout 60 feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 25 fr. Pour les demandes s'adresser à M. Ant. Otto, comptoir Minéralogique à Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2. er Tableaux Analytiques pour déterminer les Coléoptères d'Europe. I. Necrophages par Edm. Reirrer. Traduits de l'Allemand. MOULINS in.-8. 116 pages Prix 3 fr. $0; contre mandat ou timbres-poste. S'adresser à E. Orrivier, 10, Cours de la Préfecture, Moulins (Allier). ANNONCES DIVERSES Prix des annonces: La page, 46 fr. — La 1/2 page, 9 fr. —"Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, 0, fr. 20 c. Il sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour v/, sur les annonces payantes pour la z'e insertion. 50 v, pour les insertions répétées, de la même annonce. Jout abonné à droit, pour chaque numéro, si l'espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange. CLS LL S SL SL LL LS Insekten-Borse, Central-organ zur V ermittelung Correspondenz - Central - Bureau. von Angebot, Nachfrage und Tausch. Rédaction : Leipaig, 1: Augustusplatz. Quiconque s'intéresse à l'association internationale PR TO Ar MTS AE Er ANT PCR CU UM MS Ad ee de correspondances, s'adresser à M. Otto, ZLeip;ig- Ancey, Boghart, (A Igérie). — On offre en échange Plaguwist, Moltkestr. N. une collection de coquilles terrestres fluviaules et ma- rines exotiques beaucoup de bonnes espèces. 142 espèces 360 exemplaires: Charles Royer, à Langres. — À échanger grand Aunelides, échinodermes. de Californie dans l'alcool. nombre de bonnes espèces de Coléoptères et Lépi- Oiseaux en peaux de la Réunion et Madagascar, con- | doptères d'Europe et d'Algérie contre timbres-poste tre des longicornes du globe déterminés ôu non. étrangers et anciens albums de timbres. OUVRAGES A DISPOSER Par M. CI. Rey EE BRÉVIPENNES OÙ STAPHYLINIDES 1871 Bolitocharaires par Rey, 1 vol. in $°. 321 p. 5 pl. 9 » 1874 Aléocharaires par Rey, 1 vol. in 8°. 565 p. s pl. 12 > 1380 Homaliens par Rev, 1 vol. in 8". 130 DAONDIE MR 10 >» 1883 Tachyporiens, etc. par Rev. 1 vol in 8". 209$ p. 4 pl. . . . 10 > 1881 Mycropéplices, Sténides par Rey, 1 vol. in 8°. 263 p. 3 pl 10 > PUNATSES "DE FRANCE 1870 Coréides, etc. par Mulsant, 1 vol. in 8° 250 p. 2 pl. EE 1873 Réduvides par Mulsant, 1 vol. in 8. 118 p. 2 pl. 2 À G CR 1879 Lygéides par Mulsant, 1 vol. in 8°. 54 p. TT NINNN——————— En vente chez l’auteur : M. CI. Rey, s, place St-Jean, Lron. Lvon. — Imp. L th. et Grav. L. JAcQUET, rue Ferrandière, 18. MP de Septième année. — N° 79 | 15 Juillet 1891. L'ÉCHANGE Revue Linnéenne ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE paraissant tous les 15 du mois Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d’Entomologie, et de la Société Entomologique de France. ConTINUÉ par L. REDON-NEYRENEUF F. GUILLEBEAU :+#: A. LOCARD :;: GC. E. LEPRIEUR CI. REY == D’ ST-LAGER AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM. L. Blanc, D, 55, rue de la Charité, LyoN. A/rnéralogie. © Mermier, rue Bugeaud, 138, LYON. Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAY. Æydrocantha- J. Minsmer, capitaine au 1422 de ligne, à MEenDEe (Lozère;. res el Héstérides. Longicornes. Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre Amara, A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea et Cie, Harpalus, Feronia. à BUCARESI-FILARETE STRADA ViiLOR /Roumanie). //émuptères, A. Chobaut, D',à AVIGNON. Anthicides, Mordellides, Rhipi- Hétéroptéres. Phorides, Meloides et Œ ‘emerides. H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. O7fAoptères et J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon blanc, ORLÉANS, Psela- MNevroptères. Phides et Scvémentdes. J.- B. Renaud, 21, cours d'Herbouville, Lyon Carculionides. L. Davy, a Foucère par CLers, (M.-et-L.). Ornithologre. A. Riche, 11, rue de Penthièvre, Lyon. Fossiles, Géologie. Desbrochèrs des Loges, 25, rue de Boisdenier, Tours, N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Bofanique. Indre-et-Loire). (Curculionides d Europe etcirca. A. Sicard, D' à Act (Tarn). Coccrnellides de France A. Dubois {à VrRSAILLES). L. Sonthonnax, o, rue Neuve, Lyox. Æntomologie et Conchy- L. Gavoy, 5, bis. rue de la Préfecture, C\Rc:\ssoNNE, (Aude). Zivlogie générales. Lamellicornes. Valéry Mayet, à MO\TPELLIER. L. Girerd, rue Constantine, 1, Lyon. A. Villot, 5, chemin Malifaud, GRENOBLE. Gordiacés, Hel- R. Grillat, rue Rivet, 19, Lyox. muntes. A. Locard, 58, quai de la Charité, Lyon. A/alacoiogre l'an- çaise, (mollusques terrestres, d'eau douce el marins). Ce) me — SOMMAIRE DU NUMÉRO 79 —0— Comptes-rendus des Séances de la Société Linnéenne de Lyon. Remarques en Passant, par C. Rex (Suite). Sur Crioceris tibialis, Villa et Allecula morio, Fabr. par M. Pic. F Contributions aux Faunes Locales, par le capitaine Namseu (Suite). Comptes-rendus de la Société Botanique de Lyon. DCE = C2 à = 77 Er ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet Prière d'envoyer les annonces et autres communications avant La continuation de l'envoi du Sournal, tient lieu de reçu. Le 1X du mots. ss , , ; ‘ È Toute demande d'abonnement dans le courant de l'année L'auteur de tout article publié dans Le Fournal, aura droit à 18Y1, entrainera l'envoi des n% parus de la même année. 10 exemplaires de Z Echange. Rr- ; 3 5 : Aaresser des réclamations concernant l'envot du ournaë Juul ce que concerne la rédaction, les annonces gratuites et . : ai : 4 eue el le montant des annonces et des abonnements à A1. L. Jacquet, renseignements sur des annonces non suivies d'adresse duit être z k FA 5 L na 3 he mprimeur, rue Ferrandière, 15. Lion. envoyé à A. L. Redon-Neyreneuf, 11, rue Confort, Lyon. ? ; ù 4 France, un an, 8 fr. — Union postale, 8, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr, 50 Le numéro pris séparément 0,30 cent. REVUE LINNÉENNE Société Linnéenne de Lyon Procès-verbal de la Séance du 27 avril 1891 Présidence de M. Depéret, VV M. Vincent Neyreneuf professeur à la Faculté de Caen, présenté par MM. le Dr St-Lager et Redon-Neyreneuf est admis membre titulaire de la Compagnie. M. Rev s'occupe de diverses remarques relati- ves à la famille des Elatérides; 1l présente ensuite un Or)-ctes gripus qui possède un thorax double en ce que cette partie semble être partagée en deux dans le sens longitudinal de l'insecte; M. Rey y voit une anomalie et non le résultat d'un accident car le sillon transverse du thorax est absolument régulier et pourvu de chaque côté d'une nervure semblable à celle qui entoure toute cette partie sur son pourtour externe. M. Louis Blanc croit que cette anomalie a dû se produire pendant la période nymphale et doit résulter d'une absence de soudure aux points de chitinisation. M. Mermier dépose son manuscrit destiné aux annales, sans séance particulière, les membres présents du Comité de publication en adoptent l'impression. Procès-verbal de la Séance du 11 mai 1891. Présidence de M. Depéret,. VASU The Royal Society of Canada envoie une invi- tation à la Société à se faire représenter à sa pro- chaine assemblée solennelle qui aura lieu le 27 mai prochain. De son côté l’Académie de l'Empereur Francçois- Joseph, pour les sciences, les lettres et les arts de la Bohème convie notre Compagnie au congrès solen- nel qui aura lieu le 15 juin BÉSRSE à l'effet de célébrer son premier centenaire M. Rey donne lecture de Ë suite de ses re- marques sur les Elatérides. M. Depéret lit un compte-rendu sur une ex- cursion géologique. REMARQUES EN PASSANT par C. Rey 4758 Lu à la Société Linnéenne de Lyon, le 27 Avril 18ot FAMILLE DES ELATÉRIDES A delocera punctata Hbst. — Cet insecte, bien que méridional, se trouve, dit-on, dans le département du Rhône, à St-Laurent-d’Agny, près Givors. Genre Aeolus Eschs. — Je crois, à l'exemple du catalogue allemand, devoir réunir les genres A eolus Eschs. et Heteroderes Latr. Aeolus Rossii Germ. — Cette espèce que j'ai vue dans quelques’ collections sous le nom de modestus Cand., se rapporterait plutôt au Rossii Germ., suivant moi. — Fréjus. Drasterius pallipes Küst. — Réuni peut-être avec raison, comme variété au bimaculatus F., cet insecte s'en distingue pourtant par les antennes et les pieds plus pâles et le prosternum généralement IORBEUE — Hyères, Collioure. Elater sanguineus L. — J'ai vu une variété à taille moindre, à prothorax moins largement sillonné en arrière, à élytres d’un rouge plus pâle. — Aigues- mortes. Elater satrapa Ksw. — On fait de cet insecte une variété de cinnabarinus Eschs., cela ne peut-être d’après la description de Kiesenwetter lui-même. En effet la taille est moindre, les antennes sont relativement plus longues et plus robustes, plus fortement dentées en scie et dès le 3e article inclusivement. Les élytres, moins convexes et d’un rouge un peu plus foncé, sont graduellement et plus régulièrement atténuées en ar- rière dès leur base. La pubescence n'a de reflet blond qu'à la page inférieure du corps, etc. — Lyon, Villié- Morgon, Nimes, Ste-Baume. Elater ephippium OI. — Pourrait bien étre une espèce distincte de sanguinolentus Schr. Les élytres sont un peu moins atténuées en arrière, la pubescence de la tête, du prothorax et du dessous du corps a des re- flets blonds, le 3e article des antennes est un peu plus long et un peu plus grêle comparativement au 21e, Les élytres sont parfois sans tache suturale comme chez sanguinolentus. Elater pomonae Steph. — Cette espèce douteuse se distingue à peine de sanguinolentus ; seulement le pro- thorax paraît un peu plus long, plus lisse et moins visiblement sillonné en arrière. — Lyon, Villié-Mor- gon, Vosges. Elater coccinatus Rye. — A cette espèce, indiquée d'Angleterre, doit être assimilé le subdepressus R., de taille plus avantageuse. — Villié-Morgon, dans le tronc carié d’un saule; St-Raphaël, dans une souche cariée de Pin maritime. Elater pomorum Hbst. — La couleur de la pubes- cence des élytres est tantôt obscure, tantôt roussatre. Elater praeustus F. — Dans cette variété, la tache apicale est à peine prononcée. Elater melanurus Guilleb. — Par sa forme, sa taille et sa couleur, il fait passage de l’elongatulus OI. à l'elegantulus Schr. Les élytres, moins rouges, sont plus allongées, plus parallèles, plus déprimées et plus légeè- rement striées que dans le premier, auquel il ressem- ble davantage. — Grande-Chartreuse. Cryptohypnus hyperboreus Gyl1. — Cette espèce des régions boréales, se prend aussi dans les Alpes, au Mont-Cenis. Cryptohypnus frigidus Ksw. — Tout ce que j'ai vu sous ce nom me parait une variété de rivularius à forme plus étroite. Peut-être n'ai-je pas le véritable frigidus. — Chamonix, Mont-Cenis. Cryptohypnus pulchellus L. — Cette espèce varie beaucoup pour la taille, les dessins et la sculpture des élytres. Les sabulicola et arenicola de Boheman ne m'en paraissent que des variétés. Cryptohypnus dermestoides Hbst. C'est à tort que le catalogue allemand réunit au guadriguttatus Lap. le der mestoides, qui est de taille moindre, de forme plus ramassée et d'aspect plus brillant, avec les an- tennes plus courtes et à articles moins allongés, les élytres plus convexes et à interstries plus lisses etc. — Il conduit au flavipes Aub. qui n'en est peut-être qu’une variété concolore. Le type a 4 taches peu mar- quées, parfois obsolètes ou même nulles. — Lyon, Mont-Dore, Néris, Villié-Morgon. (A suivre) MALUS LE Te | 1 | | : 4 3 REVUE LINNÉENNE 51 Sur Crioceris tibialis Villa et Allecula morio Fabr. Crioceris tibialis Villa ou alpina Redt. (V.) nigri- pes nov. s. var. La (V.) nigripes diffère du Crioceris tibialis, forme typique à tibias plus ou moins largement d’un rou- geatre clair ou foncé à l'extrémité, par les tibias entiè- rement noirs où un peu brunâtres près des tarses seu- lement ; cette sous-variété se distinguera très facilement du lilii Scop. ou merdigera Fabr. par la ponctuation élytrale plus dense et plus profonde et la présence de taches rouges, sur le derrière de la tête. Le Crioceris fibialis est bien localisé dans certaines régions alpines, on le prend sur le Lys martagon ; je l'ai capturé dans les montagnes au-dessus de Savines et à Monestier de Briançon Hautes-Alpes) en juin en assez grand nombre; la sous variété nigripes paraît peu commune, ainsi je nen ai trouvé qu'une dizaine d'exemplaires tandis que j'en récoltais quatre-vingt environ de la forme typique. Allecula morio Fabr. varie en dessus et passe du noit au brun foncé, les pattes sont d’un rougeâtre plus ou moins clair ou foncé. J'’attribue à cette espèce varia- ble une race remarquable de cistelidae récoltée l’année passée dans les environs de St-Raphaël et ainsi carac- térisée : Antennes et pattes noires, les premières à peu près de la longueur du corps 4 à 4° article une fois et demi environ plus long que le 3°, à peu près de la longueur du 4°; 1°" article des tarses postérieures très long, ceux-ci brunâtres ; écusson noir; prothorax noir finement et assez densément ponctué un peu atténué en avant et arrondi à ses angles antérieurs, revêtu ainsi que la tête d’une fine pubescence jaune. Ely- tres d’un jaune orangé pubescents de poils jaunes un peu atténués à l'extrémité et ornés de stries ponc- tuées bien visibles avec les intervalles un peu ponctués, ponctuation plus forte près du rebord externe. Dessous du corps noir un peu pubescent de jaune. Long. 7 m. Se distingue très nettement d’A/lecula morio F. forme typique par la coloration des pattes et la pu- bescence claire. J’appellerai cette Allecula semilivida pPôur la distinguer d’A llecula morio. J'ai recueilli Allecula v. battant des chênes-lièges. semilivida en Juin en M. Prc CONTRIBUTIONS AUX FAUNES LOCALES des régions de l’Est et du Sud-Est par M. le Capitaine Xambeu COLÉOPTÈRES, BRACHÉLITRES (Suite) 248. Pacderus littoralis, Grav. La Valbonne, près des buttes, fin Mai. 249. Pacderus longipennis, Erichs. St-Priest, près Lyon, mi-Juin, sous pierre. 220. Pacderus ruficollis, Fab. Le Puy, sous dé- tritus provenant d’une crue de la petite mer, mi-Octo- bre, et premiers jours de Novembre. V. longicornis, Aubé. Pont-du-Château, mi-Janvier contre un rocher à hélix fossiles. 224. Evæsthetus scaber, Thoms. Le Puy, fin Août. 222. Evœæstethus læviusculus, Mann. La Tour de Salvagny, fin Août, sous mousse, dans une mare à sec. 223. Dianous cœrulescens, Gyll. Ria fin Février sous pierre, Grande-Chartreuse, mi-Juillet, sous pierre au bord d’une source. 224. Stenus bipunctatus, Erich. Mares de Javiac mi-Mars, bords de l’eau, Pont-du-Château, rive gauche de l’Allier, premiers jours de Janvier, sous détritus, au bord d’un pré. 225. Stenus guttula, Mull. Vernaison, Romans, sous mousse, mi-Septembre; Le Puy, commencement de Septembre; Pont-du-Château, commencement de Janvier, contre roche à hélix fossiles, 226. Stenus atterimus, Erichs. Balya-Ria, pre- miers jours de Mars, dans une fourmilière. J'en ai de Langres qui ont aussi été pris dans une fourmilière. 227. Sten. bimaculatus, Gyll. Pont-du-Château, au grand pré de la rive gauche de l'Allier, sous détri- tus, commencement de Janvier. 228. Sten. providus, Erichs. comme le N° 227, aussi à Taurinya-Ria, en nombre, sous pierre, fin Janvier. 229. Stenus ater. Manh. Le Puy, fin Octobre, et mi-Novembre, sous pierre, rive droite de la Loire, en face la petite mer. 230. Stenus Guynemeri, sous mousse, fin Octobre. 234. Stenus circularis, Grav. Pont-du-Château, sous détritus de l'Allier, fin Janvier et premiers jours de Mars. 232. Stenus pusillus, Steph. Pont-du-Château, mi-mars, sous bois immergé; Neysse-Montélimar, mi- Février; Ria, fin Janvier. 233. Stenus atratulus, KErichs. La Valbonne, sous pienre, fin Mai; petit Monceau, Montélimar, com- mencement de Décembre, sous pierre; Balinçou-Ria, fin Décembre. 234. Stenus unicolor, Erichs. La Tour-de-Sal- vagny, fin Août dans une inare à sec; Le Puy à Wals, mi-Septembre, bords de la petite mer; Pont-du-Château sous détritus, mi-Janvier. 235. Stenus declaratus, Erichs. Romans au bois des Naix, fin Janvier. 236. Stenus paganus, Erichs. Le Puy, fin Sep- tembre. 237. Stenus tarsalis, Erichs. Le Puy, mi-Octobre. 238. Stenus oculatus, Grav. Lyon, mi-Novembre, sous pierre; Mont-Genèvre, commencement de Novem- bre, sous pierre au bord d’un pré; aussi durant ma captivité à Coblentz et à Kônigsberg, sous pierre et entre l'herbe de la lisière des bois. 239. Stenus cicindeloïdes, Grav. Octobre. 240. Stenus Ærosus, Erichs. Romans de Maupas, sous fagots, mi-Novembre. 244. Stenus flavipes, Erichs. Pont-du-Château, rive gauche de l’Allier, sous bois immergé, mi-Mars; Le Puy à Roche-Arnaud, dans un nid de fourmis noires, mi-Mai. 242. Oxyporus rufus, Lin. Romans, bords de l’herbasse à St-Donat, sous le chapeau d'un champi- gnon, premiers jours d'Octobre. 243. Bledius opacus, Block. Pont-du-Chäteau, sous herbes arrachées des blés et mises en tas, pre- miers jours de Mai. 244. Bledius longulus, Erichs. Pont-du-Château, en nombre, sous les herbes des bords de l'Allier. Duv. Taurynia-Ria, Le Puy, fin au bois (A suivre.) ve SÉANCE DU 20 JANVIER 1891. PRÉSIDENCE DE M. LACHMANN. Le procès-verbal de la précédente séance est lu et adopté. La Société a recu : Journal de botanique, dirigé par M. Morot ; V, 1. — Journal de la Société nationale d'horticulture de Franee ; XIT, 12, — Revue savoisienne ; 11. 12, 1890. — California Academy of sciences ; Occasional papers, 12, 1890. COMMUNICATIONS. M. Francisque MoREer,, donne lecture du compte-rendu suivant : HERBORISATIONS AUTOUR DE BRIANÇON; LE (GRANON. Nous étions partis de Lyon avec le projet d'aller au Mont-Viso, en passant par le Lautaret et Briançon, mais arrivés dans cette ville le 20 juillet et voyant toutes les hauteurs couvertes de neige, nous fümes à notre grand regret, obligés de renoncer à la dernière partie de notre programme et nous borner à faire quelques promenades autour de Briançon. Plusieurs d’entre vous connaissent de vue les superbes montagnes du Brianconnais, et tous vous avez lu leur description au point de vue oréographique et géologique aussi bieu que sous le rapport botanique dans intéressante notice publiée par notre dévoué secrétaire général; je n'ai pas la prétention de continuer son remarquable travail en don- nant une statistique complète de la Flore briançconnaise, et en y ajou- tant des remarques sur les formes affines pour l'étude desquelles je manque d'enthousiasme. Je désire seulement, suivant un précepte célèbre De mon sujet ne prendre que la fleur. Notre prennère herborisation, qui ne devait durer que quelques heures et se borner à explorer aux abords immédiats de la ville les pentes boisées: situées au dessous du fort des Tètes, nous obligea cependant à une démarche dune exceptionnelle gravité, puisqu'il ne S'agissait rien moins que de franchir le Pont du Diable. Notre témérité n’eût point de suite fâcheuse, et, guidés par l'aimable capitaine Lannes nous trouvämes le rare Astragalus austriacus qui abonde et dont c'était l'unique station française connue avant que M. Neyra en découvrit une seconde à Matachard, au pied du Mont- Aurouse, En même temps que nous récoltions cette rareté, nous pümes faire provision de Bupleurum gramineun. Les bois sur le bord desquels nous nous trouvions de mème que tous ceux qui étaient en vue sont composés principalement de pin à æro- chet des montagnes, Pivus wacinata. Depuis notre départ de Grenoble nous avions assisté à deux transformations bien tranchées dans la nature des grands massifs forestiers. ET Depuis Séchiienne jusqu'au Bourg-d'Oisans et même plus loim, c'est le Sapin qui constitue le revêtement des montagnes; à la Grave et au Villard-d'Arène le mélèze le remplace pour la plus grosse part et enfin celui-ci se trouve dominé par le Pinus uncinuta dans le Brianconnaus. Au-dessus des montagnes boisées, dans le fond du paysage, en remontant la Durance, une haute sommité encore coiffée d’un capuchon de neige donune largement l'horizon, c’est le Chaberton. Après déjeuner chacun va isolément à ses affaires, j'en profite pour faire une promenade en bas de la ville autour de la gare et sur les bords de la Durance et de la Guisanne. Dans les moissons je vois abonder Adonis æstivalis dont je recueillis quelques échantillons pour mes compagnons. — Pendant toute la durée de mon excursion j'ai été poursuivi par la vue obsédante du Chaberton. Le lendemain, bien avant le jour, le pavé sonore des rues brian- connaises retentit sous la double ferrure de nos souliers et de nos bâtons. Nous allons remonter la Durance, jusqu'à la Vachette, nous engager le long de la Clarée jusqu'à Val-des-Prés et de là remonter sur les hauteurs de Granon. Inutile de vous-raconter le charme de ce départ nocturne où les yeux brouillés de sommeil s'ouvrent peu à peu à la fraicheur du matin. Au moins à la faveur de cette obscurité échaperons-nous à lobses- sion du Chaberton. — Pas du tout, le voilà en face de nous qui se dresse au sortir de Briançon. Son front blanc dans la nuit semble une aube éternelle et c'est jus- tement à sa rencontre que nous marchons. Je reprends silencieusement mon pas résigné; nous marchons vite pour arriver le plus haut possible avant la chaleur. Arrivés à Val-des-Prés avec le jour nous récoltons dans les Seigles le beau Vicia onobrychioïdea et Odontites lanceolala ; dans les jar- dins nous voyons Ligustieum officinale, cultivé. Bientôt nous arrivons aux premiers arbres de la forêt à travers laquelle nous allons commencer notre ascension et notre herborisation. Sur la lisière du bois le Prunus brigantiaca plie sous le poids de ses fruits. . Les talus du rocailleux chemin nous présentent bientôt : Alsine striata. Lathyrus heterophyllus. Ononis rotundifolia. qui se distingue de ses congenères si/vestris et lalifolius par ses feuilles supérieures ef moyennes à deux paires de folioles. Un peu plus haut commencent à apparaitre : Pyrola rotundifolia. Pyrola chlorantha. ) minor. Cette dernière est plus rare; les descriptions n'arrivent peut être pas nl anti reT Ch ‘4 * ra: Ep Ne à la différencier d'une facon bien claire de sa voisine, mais sur le vif la chose est des plus facile. Quelques prairies formant clairières coupent de temps en temps la continuité du bois, leur exploration ne nous offre rien de bien nouveau : Leucanthemum atratum. Polygala alpestre. Trifolium badium. Linum alpinum. Centaurea uniflora. Dianthus vaginatus. que je prendrais fort bien pour le vulgaire D. Carthusianorum. Mais voilà du nouveau, une exclamation triomphante nous l'annonce : c'est la jolie et délicate Pirola uniflora ! Elle est là, sous les Mélèzes, assez abondante pour satisfaire notre avidité surexeitée; à côte vient la Coronilla vaginulis. L'abondance de l'Hepatica tribola dans ces parages, tente notre ami Ginet qui en fait un véritable ballot. M. Lannes nous montre le Ranunculus aduneus, plante fort remar- quable qui établit une transition entre le À. acris dont elle a port et le R. montanus dont elle se rapproche par la feuille : A la partie supérieure de la forêt, au commencement des grandes prairies où nous allons entrer, se trouve un groupe important de chalets. On peut récolter dans leur voisinage : Phyteuma betonicifolium, Potentilla grandiflora. Veronica bellidifolia. Veronica grandiflora (Allionii). Thesium alpinum. Pedicularis verticillata. Thalictrum minus. Hypochæris maculata. Tragopogon erocifolius. Crepis aurea. Crepis (Soyera) montana. Carex cœspitosa. Meum athamanticum. Botrichium lunatum. Ce dernier avec des proportions inaccoutumées. En se rapprochant du sommet des pelouses nous remarquons l'abondance de POrchis niger ; cette espèce vient ordinairement par pieds isolés, ici nous les trouvons réunis en touffes de quatre ou cinq pieds fleuris et M. Ginet en arrache une qui ne compte pas moins de douze épis épanouis à la fois. Les parties sèches et rocailleuses nous donnent : Alsine verna. Spergula repens (glabra Willd.). Alsine mucronata. Crepis albida. Thalictrum minus. Hieracium lanatum. Sedum atratum. Erysimum helvetieum. Alyssum alpestre. Thesium alpinum. Dianthus neglectus. Dianthus orophilus. Veronica saxatilis. Armeria alpina. Erigeron glandulosus (Villarsi Bell.). Les pelouses les plus élevées sont enfin atteintes et nos boîtes s'ou- vrent pour recevoir : Gentiana nivalis. Erigeron uniflorus. Gregoria Intea (Vitaliana). Trifolium pratense var. pannonieum. Alopecurus capitatus (Grerardi). Pr. de Nous ne découvrons pas tout de suite Lychnis Alpina, ce n'est qu'après d'assez longues et minutieuses recherches que nous finissons par en rencontrer une petite station, très hmitée et composée de plantes maigres et souffreteuses. — Tel qu'il est néanmoins nous ne le dédai- enons pas, et il vient accroitre notre butin. Ces récoltes faites, nous pouvons songer à nous réconforter ce que nous faisons avec ce contentement que donnent une santé parfaite, une conscience pure, et un robuste appétit. En collationnant, nous causons; de plantes naturellement ; notre collègue M. Nisius Roux tire successivement de sa mémoire une liste de desiderata, assez longue pour occuper toute un2 existence de bota- niste. M. Lannes l’écoute imperturbablement, mais nous ne tardons guère à nous apercevoir que les paroles de notre ami ne sont pas tom- bées dans l'oreille d’un sourd. Parmi les plantes désirées se trouvait Campanula spicata. Notre guide nous conduit dans une pelouse rocailleuse qui en était toute bleue l’année précédente, Malheureusement cette campanule est bisan- nuelle et nous ne parvenons pas à mettre la main sur d’autres échan- tillons que des hampes passées depuis un an, et des rosettes se préparant à monter l'année suivante. Au pied de la montagne, dans les broussailles qui bordent les forêts avant d'entrer sur le territoire cultivé de Val-des-Prés nous passions sans nous douter du voisinage du Prunier de Briancon; c’est encore à attention de M. Lannes que nous sommes redevables de cette récolte. Enfin à la Vachette nous tournions à droite pour regagner notre gite content de notre journée, quand nous voyons de nouveau notre complaisant cicérone ralentir le pas en inspectant une prairie humide sur les bords de la Clarée où sont déposés des bois. Elle est pleine d'Ophrys triorchis, et tout ce que nous avons d'outils propres à l'extraction est employé avec une hâte fiévreuse à nous procurer des échantillons de cette rare orchidée qui présente une curieuse particularité. Lorsqu'elle est jeune, elle ne porte sous la tige qu'un seul tubercule apparent. Les botanistes qui ne l'ont connue que dans cet état l'ont appelée Ophrys (ou Herminium) monorchis. Lorsqu'on récolte des individus arrivés à la dernière période végéta- tive, on voit, outre le tubercule qui a servi à nourrir la plante pendant l'année, deux autres tubercules plus petits dont chacun est suspendu à l'extrémité d'une racine distincte. La plante adulte mérite donc bien le nom d'Ophrys triorchis (voyez Flore de Cariot et Saint-Lager page 809). M. Vivianp-Morer,, présente une note sur le Polypodium Cambri- cum et plusieurs échantillons d’Asplenium au sujet desquels il fait les communications suivantes : HR ane Polypodium cambricum. Quelques auteurs rapportent en variété le Polypodium cambricum L. au P. vulgare, du même auteur. Je ne citerai comme mémoire que Grenier et Godron, qui suivant que les segments des frondes du P, vulgare sont entiers, dentés, ou profondément pennatilobés, en font les variétés À. genuirum, B. serra- Lum où C. cambrieum. Cette variété Cambricum, ils la signalent en Corse d'après Requien. Je ne la trouve cependant pas mentionnée dans le catalogue des Plantes indigènes de la Corse, par M. de Marsilly, publié en 1872. Godron dans sa Flore jurassique ne la mentionne pas non plus. La Flore de l'abbé Cariot la signale d’après le R. P. Jacquard dans les ruines du chateau de Bourdeau. Si la variété Cambricum du Polypod. vulgare L. dont il est ici ques- tion peut être considérée comme synonyme du Polypodium cambri- cum L.:3lest plus que probable que c’est une plante beaucoup plus répandue qu'on ne croit généralement. Je ne crois pas, toutefois, qu'il faille identifier les deux plantes et je pense qu'on a eu tort d'assimiler la forme de P. vulgare à segments de la base des frondes pennatilobés, au P. cambricum L. Linné n’est généralement pas suspect de eréation d'espèces affines. Ce n’est pas un pulvérisateur, ni un morceleur,etil a plus fait de syn- thèse que d'analyse. Or la plante qui nous occupe est bien une forme, très curieuse 1l est vrai, mais une simple forme de P?, wwlgare. I me répugne d'y voir le P. cambricum. D'autre part, on cultive dans les jardins un Polypodium cambri- cum, qu'on ne saurait sous aucun rapport réunir en variété au P. vulgare. J'ai recu cette plante des cultures anglaises, je l'ai vue en Suisse et dans plusieurs établissements en France, toujours avec sa mème phy- -Sionomie. Je serais done tenté de conclure qu’il ne convient pas de considérer la variété Cambricum des Flores francaises comme un simple syno: nyme du ?, Cambricum M. Dans tous les cas je conclus que c'est une question à étudier et à tirer au clair. Sur une espèce d'Asplenium. En examinant les plantes distribuées, dans le cours de ces der- nières années, par la Société Rochelaise, mon attention fut attirée par une Fougère d'aspect singulier, récoltée à Lempdes (Haute-Loire), par M. Girardet, pharmacien dans le pays. RQ Cette plante était étiquetée : Asplenium Halleri D.C.v.intermedium ? Rochers granitiques à Lempdes (Haute-Loire). Au dessous de l'étiquette était consignée l’observation suivante : « Je prie chaque membre de la Société de vouloir déterminer cette plante qui pour moi n’est ni l'A. Jalleri, m1 VA. lanceolatum, mi l'A. fontanum. Je lui donne le nom d'éntermedium et laisse à la Société le som de la déterminer. » Ne reconnaissant pas F'Asplentun Ialleri que jai trés souvent récolté dans le Lyonnais, le Bugey ou les Alpes, et, trouvant à pre- mière vue que la plante de Lempdes se rapportait plutôt à VA. /anceo- latum, je demandais quelques renseignements à M. Girardet, qui voulut bien m'écrire la lettre que voici : Lempdes, le 31 Janvier, 1890. Monsieur VIiviAND-MOoREL, « J'ai en effet envoyé à la Société Rochelaise une fougère sous le « nom d’Asplenium Halleri v. intermedium ? en laissant les membres « de cette société libres de lui fixer définitivement son nom. « En 1878 j'avais déjà fourmi cette plante à la Société Helvétique, « dont j'étais membre, sous le nom d’Asplentum lanceolatum Huds, « qui à été accepté sans observation. «Mais depuis 1878, j'ai eu et j'ai sous les yeux l'Asplenium lanceo- « latum Huds, offert par le regretté botaniste Lamotte, et venant de « l'Allier. « Il diffère complètement de l'Asplenium Halleri de Lempdes. « La varitté fontanum donnée en même temps par le même botaniste «_ en diffère encore bien plus. De l'avis de Lamotte et de plusieurs dis- « tingués botanistes du Puy-de-Dôme, cette plante de Lempdes n’est « point le /anceolatum Huds, ni le fontanum, ni le véritable /al- « leri D. C. décrit dans Boreau, (Flore du centre de la France), vu « que Boreau dans sa flore donne à cette plante la taille de six à « douze centimètres, et la flore de Grenier et Gedron accuse une taille « de un à trois décimètres. Mais Gremier et Godron se approchent « certainement davantage de la vérité. « Voici d'abord par la poste un petit colis de ma plante que je « viens d'aller chercher toute fraiche afin de vous faciliter son étude. « Vous voudrez bien remarquer que j'ai pris phüsir à vous laisser les « anciennes frondes afin de bien voir qu'elles sont entièrement cou- « vertes de fructifications. « J'ai recu une lettre de M. Girodias, membre de la société Roche- « laise, me disant qu'il avait des échantillons d'Asplentum distribué « par M. Legrand, autant que je puisse me souvenir, venant du ÉAONES « Forez, qui lui avait donné le nom d’Asplenium Foreziacum; mais « n'ayant jamais eu sous les yeux cette plante du Forez, je n’ai pu en « faire la différence, Les Asplenium Halleri D. C., lanceolatum Huds, « obovatum variété du lancolatum ni la variété #ntermedium n'ont « jamais, que je sache, été trouvés dans le Puy-de-Dôme...» On a pu bre au cours de cette lettre, que M. Girodias déclarait avoir recu de M. A. Legrand une Fougère étiquetée Asplenium Halleri v. foreziacum qui lui paraissait identique à la plante distribuée par M. Girardet. Il était intéressant d'avoir la description de cette variété. Malgré toutes nos recherches bibliographiques, nous n'avons pu recueillir à ce sujet que la note suivante, imprimée à la page 161 du Bulletin de la Société botanique de France, séance du 26 Février 1869, sous le titre « Quelques remarques sur la végétation de la plaine du Forez, par M. Legrand. » Voici cette note : L’Asplenium Halleri D. C. est une espèce variable. Ni Le type (pedi- eularifoliumn Koch; F. Schultz. Herb. norm. n. 782 bis) ni le fonta- nur, n'habitent les environs de Montbrison. La forme qui y croit abon- damment a, au prenner abord, le port de l'A. /anceolatuin ; mais une étude plus attentive la fait rapporter à l'A. Halleri. Elle en diffère tou- tefois par ses larges proportions, les segments deux ou trois fois plus grands à divisions moins profondes et souvent seulement dentées. Je l'appelle A. Halleri v. foreziacum. M. Legrand ne donnant, pour rattacher sa plante à VA. Halleri plutôt qu'à l'A. lanceolatum, aucune raison décisive, j'ai pensé qu'il y avait lieu de rechercher si son appréciation était réellement fondée. La question peut done se résumer ainsi : Les caractères spécifiques des Asplenium Halleri D. C. et lanceo- latum Huds. sont-ils assez nets pour que les botanistes puissent ratta-- cher, avec certitude, à l’une ou à l’autre de ces deux espèces les formes intermédiaires qu'on en observe cà et là en France et aïlleurs ? Cette question n’est pas facile à résoudre à eause de l’ambiguité des descriptions données par les auteurs. Grenier et Godron décrivent dans les termes suivants ces deux Asplenium : A. Halleri D. C. — « Frondes de 1 à 3 décimètres, glabres, d’un vert gai, lancéolées ou oblongues-lanctolées, pennatiséquées, à seg- ments ovales pennatifides où pennatilobés seulement à la base ; lobes ou lobules des segments obovés où rhomboïdo-ovales et dentés, à dents mueronées-spiruleuses ; pétioles plus court que le limbe, Indusium très entier au bord, souche épaisse cespiteuse, » = ? Etes B. fontanum. — Segments ovales tronqués à la base, paraissant entiers, mais divisés en 3-5 lobes contigus et arrondis entiers ou den- ticulés: Jura, Auvergne, Alpes, Pyrénées, Basses-Pyrénées, Orient, Creuse et Lozère. A. lanceolatum Huds. — Frondes de un à trois décim. d’un vert clair, lancéolées, bipennatiséquées, segments ovales-lancéolés ou ova- les, aigus ou obtus, pennatiséqués (ceux du sommet exceptés) formés de 7 à 9 lobes rapprochés et incombants qui se réduisent à trois et même à un seul près du sommet de la fronde ; lobes ovales-élargis, eunéifor- mes à la base et pétiolulés crénelés-dentés à dents acuminées et mucronulées ou obtuses ; rachis brunâtre à la base, vert dans le res- tant de la longueur, plus court que le limbe dont les segments infé- rieurs, plus écartés et souvent réfléchis, sont seulement un peu plus courts que ceux du milieu de la fronde. Groupe de sporanges subor- biculaires. Souches cespiteuses. Cette plante a le port de l'Halleri, mais avec des lobes et lobules 4 et G fois plus grands. B. obovatum. — Lobes largement obovés-suborbiculaires, obscu- rément crénelés, à dents très courtes et sub-obtuses. 4. obovatum. Vis. Hab. Rochers humides dans tout l'Ouest. B. Dans le Midi, Toulon, Hyères, Corse; se retrouve dans tout l'Ouest avec tous les intermédiaires ; tandis qu'en Provence et en Corse nous ne connaissons que la variété B. Si on compare ces deux descriptions, on voit de suite que les plantes ayant servi à les faire ont un certain nombre de caractères communs et plusieurs points de contact: elles peuvent avoir la même taille, un à trois décimètres ; les feuilles une forme voisine (/ancéolées); le rachis plus court que le limbe, ete., et, comme le disent les deserip- teurs, VA. lanceolatum, a le port de l'Halleri avec des lobes et lobules quatre à six fois plus grands. Toutefois, l'A. lanceolatum aurait les feuilles bi-pennatiséquées avec les segments pennatiséqués (ceux du sommet exceptés) et fournies de sept à neuf lobes ; tandis que l'A. Halleri, aurait ses frondes seulement pennatisquées, à segments ovales pennatifides où pennatilobés seule- ment à la base. A ne considérer que les caractères tirés de la découpure des fron- des, quoique la plante de Lempdes (et probablement celle du Forez), soit très distincte, à première inspection, de l'A. Halleri D. C1 serait permis de l'y rapporter en variété à cause de ses feuilles seule- ment pennaliséquées, plutôt qu'à l'A. /anceolatum dont elle a Le faciès, surtout chez les grands individus. La question serait de savoir quelle importance il faut attribuer à # De te a) re, à à; PF * "1 PNA = cette division des frondes. En effet, si on lui accordait une valeur de premier ordre, supérieure aux autres caractères, la conclusion tirée par M. À. Legrand devrait être acceptée sans hésitation. Mais le fait d'avoir les frondes Yi-pennatiséquées où simplement pennaliséquées, surtout étant donné qu'elle est quelquefois un peu obscure chez certains individus de l'un ou l'autre des deux types en question, doit-il réellement être considéré comme un caractère différen-- tel primant tous les autres ? Nous ne le pensons pas. Si la plante de Lempdes a les frondes simplement pennatiséquées de l'A. Halleri D. C. elle n'en a ni l'aspect d'ensemble, ni la forme des | lobes ou lobules, ni les dents mucronées-spinuleuses, ni la forme des | sporanges ni la persistance de l’indusium, qu'elle emprunte à VA. lanceolatum Huds. L'Asplenium lanceolatum Huds, qui est une espèce des rochers humides de l'Orient, compte des variations importantes dont il faudrait étudier les caractères individuels pour s'assurer de ses vrais caractères spécifiques. On pourrait alors avec certitude savoir si elle a toujours des frondes rigoureusement bi-pennatiséquées et ne les présente jamais simplement pennatiséquées. Grenier rattache en simple v. à l'A. /anceolatum Huds, l'A. obova- tuin Pie, qui est surtout une espèce méridionale dont Gussone à donné un dessin. Si on compare la plante de Lempdes, surtout les forts indi- vidus, avec la figure donnée par le botaniste italien, de l'A. obovatum, on voit que les deux plantes ont des caractères communs, notamment, ceux de la taille, de la forme des lobes obtus disposés de la même ma- nière le long du rachis, enfin les sporanges ont même forme et même grosseur . D'autre part, Si on compare sur le vif les groupes de sporanges de PAs- plenium Halleri, à ceux de PA. lanceolatum, on les trouve dès le premier abord très distincts entre eux, et leur seule mspection suffit pour distinguer fort nettement les deux espèces. Tandis qu'ils sont nettement orbiculaires où suborbiculaires dans l'Asplenium lanceolatum, is affectent au contraire, chez l'A. Halleri une forme irrégulière. Chez l'A./anceolatum, lindusium est très fugace et les sporanges forment de petits mamelons très saillants et réguliers. Chez l'Halleri Yindusium persiste longtemps et forme des saillies qui donnent à la page inférieure de la fronde un aspect presque hérissé, En outre, l'A. Halleri à généralement ses segments comme erispés au dedans, tandis qu'ils sont presque plans dans PA, /anceolatuin . Les auteurs s'accordant assez pour limiter Phabitat de l'A. obovatumn au littoral de la Méditerrannée, 11 serait intéressant de voir remon- ter une forme de cette espèce jusque dans le Forez et le Velay et peut-être dans l'Auvergne. RooreT Le fait ne serait d'ailleurs pas plus extraordinaire que pour l'Adian- tum Capillus Veneris, que nous trouvons à Lyon et dans le Bugey. SÉANCE DU 3 FÉVRIER 1891 PRÉSIDENCE DE M. LE D' GABRIEL Roux Le procès-verbal de la précédente séance est lu et adopte. La Société à reçu : Revue des travaux scientifiques ; X, 5,6, 7, 8. — Bulletin de la Société Botanique de France; XXXVII, revue bibliographique D. — Journal de botanique, dirigé par M. Morot ; V, 21. Feuille des jeunes naturalistes, dirigée par M. Dollfus; XXI, 244, — Revue Scientifique du Bourbonnais et du centre de la France: IV, 1. — Société d'Histoire Naturelle de Toulouse ; XXIV ; 3, 4; — XXV, 1. — Revue horti- cole dos Bouches-du-Rhône 437, 1890. — C. R. des Séances de Ja Société royale de botanique de Belgique ; Séance 10 Janvier 1891. — Verhandlungen der K. K. z0ol0- gisch-botanischen gesellschaft, Wien XL, d. 4 — La nuova Notaria, 9 Janvier 1891. Malpighias; IV, 9, 10. COMMUNICATIONS ‘ M. Francisque Morez continue le récit d'herborisations commencé à la séance du 20 janvier. Cervières, le Col Gondran, Mont Genèvre. Pour aller à Cervières, au Col Gondran et revenir par le Mont Genè- ; vre,ilest prudent de partir de bon matin. Aussi est-il à peine jour encore quand nous descendons le faubourg de la gare pour prendre le chemin qui remonte la Cerveyrette, tout le long d’une gorge profonde et escarpée, Avant de nous y engager, nous admirons le nouveau Pont du Dia- ble, jeté à une hauteur prodigieuse d’une rive à l’autre du torrent. . . ù d L2 ° Les moissons, qui longent la route, nous offrent fréquemment : Adonis estivalis en fleurs et Androsace maxtma en fruits. + Dans un petit bois de pins, sur des talus rocailleux, nous trouvons Ouobrychis saxatilis. Jusqu'à Cervières nous faisons une assez maigre récolte. Près de ce vil- lage nous nous mettons en quête de beaux échantillons de la roche appelée Variolite, parmi les cailloux que le torrent charrie dans son lit. Quand on arrive à Cervières après avoir franchi à pied la distance L qui sépare cette localité de Briancon, la première chose dont on s'en- quiert c'est d’une auberge, et ce n'est qu'après s'être garni l'estomac que l’on songe à remplir sa boite. La présence de Saxi/raga cœæsia parnn les éboulis de rochers dont lès pentes dominent Cervières n'avait pas peu contribué à m'attirer, car javais le plus grand désir d'introduire cette espèce dans mon jardin alpin de Lyorn ne ee M. Lannes ne tarda guère à nous mettre à mème de satisfare dans la plus large mesure notre avidité, Au pied des curieuses et innombrables aiguilles qui dominent Cervières notre petite plante se montrait de toutes parts en colonies florissantes. Avec elle nous récoltons : Veronica Allionii Vill. Campanula nana. Atragene alpina. Asperula cynanchica. Hieracium rupestre. Herniaria alpina. Polygala buxifolium. Hieracium lanatum. Anthyllis montana Linaria supina. et dans Les bois qui font suite aux choulis etque nous traversons pour re- joindre le sentier du Bourget sans redescendre à Cervières, nous notons : Daphne striata. Æthionema saxatile. Coronilla vaginalis. Alsine verna. Pirola chlorantha. Sur le chemin du Bourget nous n'avons plus rien observé qui soit digne d’être mentionné, mais sur le plateau marécageux qui a servi de lit à un ancien lac nous recommencçons nos récoltes : Scirpus caespitosus,. Carex ampullacea. Potentilla intermedia, L'un de nous s'était mème pronis de chercher Rà le Juncus arc- licus. Recherches vaines. De ce point en montant dans la direction de Gondran nous obser- vons successivement : Ké@leria brevifolia. Luzula lutea. Homogyne alpina. Diplotaxis repanda. Gentiana excisa. EÉrigeron uniflorus. Juncus triglumis. Leucanthemum alpinum. Bupleurum ranuneuloideum. Galium argenteum. Hieracium glandulosum. Iieracium subnivale. Biscutella coronopifolia. Sedum annuum. Sedum atratum. Potentilla aurea, Carex gynobasis. Sedum repens. Carex nigra. Fox Au sommet du col en redescendant du côté du Mont Genèvre, M. Lannes nous fait récolter le Gaaphalium Carpathicum, fort johe plante assez voisine du Gn. diecum, mais s’en distmguant nettement par l'absence de stolons à la base des tiges et par les folioles involucrales brunes sur le dos, blanches sur les bords, Nous arrivons bientôt aux sources de la Durance, très curieuses excavations rocheuses, remplies d’une eau limpide et transparente, entourtes de prairies ravissantes, remplies de Rhododendron, d’An- colie et d'Anemone des Alpes. Nous y récoltons en outre : Pedicularis comosa. — incarnata. — aterrima. Luzula spadicea,. Salix sericea. Poa alpina — arbuscula. Epilobium palustre, Gentiana Rostani. Carex eæspitosa. RDS Cette gentiane se distingue à première vue de la Gent. bavaricapar sa tige grêle plus allongée, munie de feuilles ovales lancéolées atténuées aux deux bouts. C’est dans ces parages que l’on nous à annoncé la présence du Del- phinium montanum, forme velue de D. elatum. Nos regards inves- tigateurs fouillent tous les coins de ce paradis fleuri et comme notre Delphinium n'est pas précisément un avorton de la flore alpine, nous ne désespérons pas de l’apercevoir, malgré les restrictions de M, Lannes qui prétend ne plus se rappeler sa station, où il se fait d'ailleurs de plus en plus rare. Je soupçonne notre guide d’avoir voulu nous ménager le plusir de la découverte. En effet, bientôt, sur une pente rocailleuse apparaissent de plantu- reuses touffes de verdure terminées par de longs épis bleus. Lé capitaine Lannes assiste alors à une moisson d’épis bleus et savoure notre joie qui est son œuvre, mais quand il me voit lever mon piochon menacant sur les précieuses touffes, il commence à me regarder de travers et au second coup, il s'apercoit soudain que nous sommes en retard et que nous n'avons que bien juste le temps d’arri- ver à Briançon si nous tenons à y rentrer le mème jour. | Excellent capitaine! sa sollicitude pour la conservation de plantes rares égale son zèle à y conduire ses collègues. Nous emboitons le pas à notre guide qui détale avec la rapidité d’un douanier que des contrebandiers poursuivraient, et qui ne ralentit son allure que quand il juge avoir mis une suffisante distance entre la Dauphinelle et nous. Alors il nous permet de souffler et de cueillir à notre aise Crepis montana, Galium vernum, et autres plantes. Nous arrivons ainsi au Mont Genèvre où, singulier retour des choses d'ici bas, après avoir tout cueilli, nous mêmes fullimes être cueillis à notre tour par un majestueux gendarme, le sabre au côté et le chapeau en bataille. Il ne fallut rien moins que l'évocation du titre et du grade de notre guide pour faire évanouir les soupcons du Pandore bien botté, comme aurait dit le chantre de lIhade. Au Mont Genèvre nous étions assez loin du Delphinium montant, pour n'avoir plus à nous presser, et ce n'est qu'après une assez longue station au cabaret que nous reprimes la route de Briançon. Un peu avant dy rentrer, sur les pentes qui descendent vers la Du- rance à gauche du chemin, nous faisons une dernière récolte de l’'Astragalus vesicarius. 64 REVUE LINNÉENNE EEE ANNONCES ANNUELLES: Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi- vement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 4 franc la ligne pleine. = En vente, chez M. L. Jacouer, Imprimeur, Rue Ferrandière, 18, Lron, toutes les années parues de l'Echange (1885-1886-1887-1888-1889 et 1890), contre l'envoi d’un mandat poste de 10 fr. 50 Chaque année prise séparément 2? francs. J. DESBROCHERS DES LOGES à Tours (/rdre-et-Loire) Prix courant de Colcoptères d'Europe et Circa, d'Hémipltères, de Curculionides exotiques. Achat de Curculionides exotiques. Direction du Frelon recueil mensuel d’entomologie descriptive (Coléoptères). Prix de l'abonnement: 6 francs pour la France et pour l'Etranger. HENRI GUYON Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris AA: SPECIALITE DE BOITES POUR COLLECTIONS D’'INSECTES Grand format vitré, 99-26-6 ......M 1.2 2 50 Grand ormat carton. 39-26-66, "F0". 2 Petitétormat, 26-1OMN2 GET E re ee ere 1/85 Petit fonmat 20 no EC Er ere LE CCE 1 50 Boites doublesMondsiliésés ARR PT ee Tee SALÉE RP E 2 50 Ustensiles pour La chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande. PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS v. Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout 60 feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 25 fr. Pour les demandes s'adresser à M. Ant. Otto, comptoir Minéralogique à Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2. Tableaux Analytiques pour déterminer les Coléoptères d'Europe. I. Necrophages par Edm. Rerrrer. Traduits de l'Allemand. MOULINS in.-8. 116 pages Prix 3 fr. $o; contre mandat ou timbres-poste. S'adresser à E. OLrivier, 10, Cours de la Préfecture, Moulins (A{Ulier). ANNONCES DIVERSES EEE Prix des annonces: La page, 16 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, 0, fr. 20 c. Il sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour v/, sur les annonces payantes pour la r'e insertion. 50 v, pour les insertions répétées, de la même annonce, J'out abonné a droit, pour chaque numéro, si l'espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange. Insekten-Rorse, Central-organ zur Vermittelung Correspondenz - Central - Bureau. ) A LE FO LA f ES A RARE von Angcbot, Nachfrase und Tausch. Rédaction : CHATS NES HEURE 00 internationale Re de correspondances, s'adresser à M. Otto, Leip;ig- Leip;ig, 1, Augustusplat;. Plaguwist, Moltkestr. $S. OUVRAGES A DISPOSER Par M. CI. Rey me A BRÉVIPENNES OU STAPHYLINIDES 1871 Bolitocharaires par Rey, 1 vol. in 8°. x21 PA STDIEE AE 0e PER CR EEE PR RE RE 1874 ATtéocharairesipamRev envol: 1nt8 #6 AD SD RE EE CR IAE ‘880 Homaliens par Rey Mévol ina8 MIOMDA OP RER RE CR TON i8é2 Tachyporiens te /paniRey VOIS 20 ND ANIDIE RER RE UE 1384 Mycropeplides, Sténides pamRe No nn Rep CID ER CIO PUNAISES DE FRANCE 1870 Coréides, etc. par Mulsant, 1 vol. in 8° 250 p. 2 pl. Ts 1373 Réduvides par Mulsant, 1 vol. in 8°. 118 p. 2 pl. . 4 » 1879 Lygeides par Mulsant, 1 vol. in 8°. 54 p. j 3 » OPUSCULES ENTOMOLOGIQUES Par Mulsant 1853 Description de 80 espèces de Coléoptères, 4 biographies, 192 p. 3 pl. 6 » 1878 Chrysides de France par Abeille de Perrin, 108 p. 2 pl. NAT 4 » ANNE — En vente chez l’auteur : M. CI. Rey, 3, place St-Jean, Lyon. Lyon. — Imp. L'th. et Grav. L. JacqueTr, rue Ferrandière, 18. 81105 Septième année. — N° 80 15 Août 1891. L'ÉCHANGE Revue Linnéenne ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE paraissant tous les 15 du mois Gontenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d’Entomologie, et de la Société Entomologique de France. ConTINUÉ par L. REDON-NEYRENEUF F. GUILLEBEAU :# A. LOCARD x GC. E. LEPRIEUR C1. REY == D’ ST-LAGER AVEC LA COLLABORATION ET LE CONCOURS DE MM. L. Blanc, D", 55, rue de la Charité, Lyon. A//néralogte. © Mermier, rue Pugeaud, 138, Lyox. Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAY. //ydrocantha- J. Minsmer, capitaine au 1422 de ligne, à MENDE (Lozère. res el Histérides. Longicornes. Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre Amara, A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea er Cie, Harpalus, Feronïa. à BucAREST-FILARETE STRADA VuLOoR (Roumanie), Æémiptères, A. Chobaut, D',à AvIGNon. Anthicides, Mordellides, Rhipi- Hétéropteres. Phorides, Melvides et Œdemerides. H. Pierson, 6, rue de la Poterie, Paris. OyfAoptères et J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon blanc, ORLÉANS, Pse/a- Nevroptères. Phides el Scydmentides. J.- B. Renaud, 21, cours d'Herbouville, Lyon. Curculionides. L. Davy, à FoucÈre par CLers, (M.-et-I,.). Ornithologie. A. Riche, rx, rue de Penthièvre, Lyon. Æosszles, Géologie. Desbrochers des Loges, 23, rue de Boisdenier, Tours. N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Bofanigue. Indre-et-Loire). (Curculionides d'Europe etcirca. A. Sicard, D' à Azsi (Tarn). Coccrinellides de France A. Dubois (à VERSA LES). L. Sonthonnax, o, rue Neuve, Lyox. Æntomologie et Concky- L. Gavoy, 5, bis. rue de la Préfecture, CARCASSONNE, (Aude). ivlogie générales. Lamellicornes. Valéry Mayet, à MONTPELLIER. L. Girerd, rue Constantine, 1, Lyon. A. Villot, 5, chemin Malifaud, GRENOBLE. Gordiacés, Hel- R. Grilai, rue Rivet, 19, Lyox. nuinthes. A. Locard, 58, quai de la Charité, Lyon. A/alacoiogie f'an- çaise, (mollusques terrestres, d'eau douce el marins). œ =e—< SOMMAIRE DU NUMERO 80 set Comptes-rendus de la Société Linnéenne de Lyon. Extraits du bulletin de la Société Entomologique de France. Remarques en Passant, par C. Rey (Suite). Enumération d’insectes recueillis en Provence pendant l’hiver 1890-91. par C. Rey. Notices Conchyliologiques. par A. Locarp (Suite). Sur les mœurs et métamorphoses de L’'EMENADIA FLABELLATA F., pour servir à l’histoire biologique des Rhipiphorides, par M. A. Cuopaur. Catalogue des Coléoptères du département de l’Ain, par F. Guirreseau (Suite). Notes de chasse, par L. Sonrnonxax. Mycetochares ou Mycetochara (rectif. syn.), par Maurice Pic. Comptes-rendus de la Société Botanique de Lyon. ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES Lyon, Rue Ferrandière, 18, Imprimerie L. Jacquet Prière d'envoyer Les anronces et autres communications avant La continuation de l'envoi du fournal, lient lieu de reçu. Le 19% du moës. » ; , Toute demande d'abonnement dans Le courant de l'annee L'auteur de tout article publié dans Le Journal, aura droit à 40 exemplaires de Z Echange. 1S51, entraînera l'envoi des n° parus de La même année. DES 2% 7; ) ; : : Adäresser les réclamations concernant l'envor du Tournai Joutl ce que concerne La réda lion, les annonces gratuites el S : ' ur. TA , su el Le montant des annonces et des abonnements à A1. L. Jacquet, renseignements sur Les annonces non suivies d'adresse doit étre 1 ; F, hi L A . Ë 2 mprimeur, rue l'errandiere, 18. Ljon. envoye à A1. I. Redon-Neyreneuf, 11, rue Confort, Lyon. ? î : France, un an, 8 fr. — Union postale, 8, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr, 50 Le numéro pris séparément 0,80 cent. 66 Société Linnéenne de Lyon Procès-verbal de la Séance du 25 mai 1891 Présidence de M. Mermier mnnnr M. Rey continue ses remarques sur les Elaté- rides. À propos d'une observation de M. Rey, qui dit être indécis pour accepter en tant qu'espèces deux formes, l’une orientale, l’autre occidentale qui semblent appartenir au même insecte, M. le Dr St-Lager ajoute qu’en botanique, pareils cas se présentent et que la découverte d'une forme intermédiaire vient quelquefois trancher la question. Tel est le cas de l'Elleborus viridis qui possède en Orient des caractères notablement différents de ceux de la forme occidentale, telle qu’on la trouve en Provence et aux Pyrénées. Mais la découverte en Savoie de plantes pré- sentant les caractères floraux de la forme occi- dentale et les caractères généraux de la forme orientale, a fait conclure à l'unification spécifique de ces deux plantes. M. Louis Blanc lit un long et très intéressant travail sur la signification et la valeur des mem- bres supplémentaires en tératologie, pour arriver à la détermination exacte, dans certains cas, de l'unité du germe. EXTRAITS DU BULLETIN DE LA SOCIÈTE ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE CGR — Description d’un nouveau Curculionide européen par L. FAIRMAIRE Séance du 14 Janvier 1891. Geonomus caudulatus, n. sp. — Long. 8 mill. -— Ressemble beaucoup à G. flabellipes, dont il diffère, au premier coup d'œil, par les élytres terminés en deux pointes coniques, divergentes, un peu velues; mais, en outre, les élytres présen- tent, au lieu de stries ponctuées, des lignes de fossettes assez grandes, peu profondes, séparées par des inter- valles convexes, plus étroits que les fossettes: les élytres sont aussi plus oblongs La vestiture est d’un gris plomb un peu carné, avec de faibles reflets mé- talliques sur le corselet. — Trouvé à Mallorca, dans les Baléares, par M. Fernando Moragues. Une nouvelle variété de Longicorne g par Maurice Pic Séance du 28 Janvier 1891 Vadonia livida var. Desbrochersi, n. var. — Tête et prothorax d’un noir un peu brillant, ce REVUE LINNÉENNE dernier pas très large, un peu rétréci en avant, assez fortement et densément ponctué, et garni de quelques poils loigs, dorés. Antennes courtes, noires, épaisses. Elytres larges, assez courts, aux épaules presque deux - fois aussi larges que le prothorax, d’un rouge acajou brillant, bien ponctués aux épaules, plus finement à l'extrémité, un peu atténués et faiblement échancrés en oblique arrondi, ornés de quelques poils dorés, cou- | chés en arrière, plus nombreux à l'extrémité. Abdo- men et pattes rouges, avec des poils plus ou moins | dorés. — Long. 8-0 mill. — Bitlis. Extrait d’une note sur les Criquets et les populations acridophages par M. J. Kunckez D'HErcuLAIS Séance du 11 Février 1891 « Malgré son ancienneté nous insérons les lignes « suivantes qui nous donnent d'intéressants rensei- « gnements, sur l'utilisation des sauterelles en tant « qu'aliment. — L.R.N. » Les populations des douars voisins d’atterissement des Criquets pélerins ont été levées immédiatement pour procéder à leur destruction. Les indigènes se sont d'autant mieux prêtés à l'exécution des ordres qu’on leur donnait, qu'ils utilisent ces grands Criquets comme aliment. Aux alentours de Tougourt, chaque tente, chaque maison a fait sa provision, évaluée, en moyenne, à une charge et demi par tente; on estime à environ 60 charges de chameau, soit environ 6,000 kilos, les quantités de cet aliment qui entrent journellement dans les Ksours de l’'Oued-Souf, Ces Acridiens consti- tuent une grande ressource pour les populations pauvres. Pour les conserver, ils les font cuire d’abord dans l'eau salée, de la même façon que nous préparons les Crevettes ; puis, ils les sèchent au soleil. Ils en ramassent et préparent des quantités si consi- dérables que, non contents d'assurer leurs approvi- sionnements, ils en font un article de négoce; c’est ainsi qu'ils les vendent actuellement sur les marchés de Tougourt, de Temacin et des villages voisins. J’ai entre les mains deux boîtes de ces Criquets fraîchement préparés, et j'ai pu me convaincre qu'ils constituaient un met très acceptable; le goût de Crevette que leur attribuent les voyageurs est assez prononcé; avec le temps, ils perdent de leur qualités; mais n’en serait- il pas de même de nos Crustacés, si nous les man-s gions salés et séchés au bout de quelques mois ? Il est intéressant de constater que, de nos jours, ‘il subsiste encore, dans les mêmes pays, une coutume qui remonte à la plus haute antiquité, même aux époques anté historiques, et qui s'est transmise à tras vers les âges chez les habitants du désert. Strabon, qui écrivait au commencement de notre ère, rapporte ques dans les contrées correspondant à notre Extrême Sud, algérien et tunisien, « voisinage des Strutiophages habitent les Acridiophages, qui vivent de sauterelle que les vents du Sud-Ouest et de l'Ouest, toujours très forts au printemps dans ces régions, emporten et chassent vers leur pays »; et plus loin, il ajoute « Après qu'on les a ramassés, on les écrase, on les pil dans de la saumure pour en faire des espèces d gâteaux qui forment le fond de la nourriture d PTE ENT EC use 10 hr a tft Ps Li 1.2 DOME Le ‘ REVUE LINNÉENNE 67 mr mme Acridiophages. » Ne croirait-on pas lire un passage des rapports ou des récits de nos Officiers, témoins des invasions des Criquets pélerins dans notre Sahara. Les Autruches ayant disparu de ces régions, il n’y a plus de Strutiophages, mais les Acridiens s'y montrent en immenses légions ; il y a toujours, comme au temps passé, des Acridiophages. Espéce nouvelle de Longicorne algérien par M. À. Tuéry, de St-Charles près Philippeville Séance du 11 Février 1891 Monohammus Parendeli, n. sp. — Entié- rement d'un noir bronzé; écusson revêtu de duvet flave laissant à la base un triangle un peu dénudé. Elytres presque parallèles, surtout chez la femelle ; très ruguleusement ponctués, surtout à la base; par- semés de mouchetures de duvet cendré ne formant aucune tache. d. Long, 23 mill.; larg. 8 milll — Antennes noires, environ une fois plus longues que le corps, 3e article environ cleux fois aussi long que le 1°, Jambes antérieures plus longues que les intermé- diaires. Tibias antérieurs légèrement incurvés. Tarses antérieurs dilatés et peu ciliés, hanches antérieures d'un brun rougeûtre. ®. Long. 26 mill.; larg. 9 1/2 mill, — Antennes d'un brun noirâtre annelées de cendré à partir du troisième article; un quart plus longues que le corps. Jambes antérieures pas plus Jongues que les autres. Tarses antérieurs peu dilatés, dernier arceau de l’ab- domen garni de poils noirs. Téte légèrement recouverte de duvet cendré, forte- ment ponctuée. Prothorax marqué de quelques impressions sur la Zone médiane, orné de cinq taches . jaune flave : deux peu distinctes à la partie antérieure, — une à la base vis-à-vis de l’écusson, divisée en deux par une ligne dénudée, une peu distincte, de chaque côté en avant du tubercule et une bande de même couleur, allant perpendiculairement de chaque côté du tubercule à la base du prothorax. La bande seule est visible chez le mâle. Ecusson en demi-cercle, re- couvert de poils soyeux, dénudé à la base, les poils non divisés en deux faisceaux. Elytres du mâle, trois fois aussi longs que le prothorax ; ceux de la femelle, quatre fois aussi longs; très régulièrement recouverts = d’un duvet cendré donnant un aspect grisâtre, une …. fine ligne dénudée, formée par une série de points partant du tiers extérieur de la base et aboutissant vers l'extrémité; cette ligne sensible chez la femelle seu- lement. | Cette espèce, qui se rapproche un peu de AZ. Sutor, s'en distingue à première vue par la pubescence de l'écusson non divisée en deux parties, par l'absence de tache sur les élytres, par sa forme plus courte et plus convexe." Deux fexemplaires®\( d.. et L.04). LTe- bessa, 1800. Cette espèce m'a gracieusement été donnée par le R. P. Parendel à qui je suis heureux de la dédier. Description de deux Coléoptères nouveaux, du Nord de l’Afrique. par M. L. Benz. Séance du 25 Février 1891. ——_— Silpha (Thanatophilus) Grilati, n. sp. — Ovata, depressa, nigra, antennis totis infuscalis, pronoto griseo -pubescente, nigro - multi - maculato, elytris ad humerum angulato -subdentatis, tricos- tatis, inter costas ramosis Long. 11-12 mill. 4 (Tarsis anticis dilatatis): Elytris apice trun- catis; abdominis segmentis dorsalibus duobus ulti- mis postice pube aureo -rufa marginalis ; tibiarum posticarum margine interiore sine spinulis, sed pilis mollibus tenuissimis fimbriato. © (Tarsis anticis simplicibus) : Elytris apice sinuatis ac lobato-productis; abdominis segmento dorsali penultimo profunde inciso, fere lunato ; tibia- rum posticarum margine interiore spinulis paucis ac distantibus instructo. Algérie : prov. d'Oran (coll. Eucas ! ). Tenietel-Had (E. Lemoro ! ); Edough (R. Grilat!) ete. — Tunisie: Nebeur (M. Sedillot ! ). Très semblable à S. rugosa L. et souvent confon- due avec lui, (1) cette espèce en diffère par ses élytres dentés à l'épaule, par l'ensemble de ses caractères sexuels, etc. — Sa forme générale, ses élytres dentés à l'épaule et les caractères de la femelle la rappro- chent de S°. sinuata Fab., mais les reliefs rameux des élytres et les caractères spéciaux du mâle l'en séparent très nettement. Je l'ai dédié à M. René Grilat, de Lyon, qui le premier a reconnu l'existence d’un troisième 7'hanato- philus dans le Nord de l'Afrique, Larinus cleoniformis, n. sp. — Ælongato — ovatus, niger, supra nilidulus, ornamentis pubes- centibus albis, subtus pube cinerea vestitus; rostro prothorace breviore, recto, supra depresso, tricari- nato, carina media antice breviter incisa ; prothorace haud transverso, fere trapezoïde, lateribus vix cur- vato, basi biarcuato, supra nitido, creberrime punc- tulato, punctis grossis insperso, disco lineis tribus impressis, albo-pubescentibus, media recta, integra, exterioribus antice posticeque tantulum abbreviatis, margine laterali latius albo-vittato, vix nigro-su- tato; elytris prothorace haud latioribus, subelon- gatis retro parum attenuatis, nitidulis, notula hume- rali vittisque duabus, altera dorsali, altera laterali, plus minus denticulatis vel guttulatis, albis ; tibiis anticis intus tenuiter serrulatis, extus obtuse termi- natis, — Long. 7-12 mill. Algérie (région des Hauts Plateaux) : Tlemcen ! ; Géryville (D' H. Munier !); Krenchela (R. Grillat ! ). Du groupe de L. ursus Fabr.=— vittotus Fabr., mais très distinct par sa forme allongée, son aspect luisant, la disposition de ses dessins blancs, son rostré très droit et assez court, etc. (x) Comme j'ai pu m'en assurer au Muséum d'Histoire naturelle, les Si/pha décrits dans le texte de l'Æxf/orarion de l'Algérie, Y, p. 214, sous le nom de /xberculata Lucas, correspondent exacte- ment à S. »wgosa var. ruficornis Küst, tandis que l’exemplaire figuré dans l'Atlas, pl. 2r. fig. 2, sous ce même nom de /xberculafa Lucas, est la femelle de S. Grz/ati. 68 REVUE LINNÉENNE REMARQUES EN PASSANT par C. Rey Lu à ia Société Linnéenne de Lyon, le 11 Mai 18017 ELATÉRIDES (Suite) Cardiophorus ruficollis Lin. — Bien que rare, cette espèce se rencontre en France. — Mont-Pilat (Loire. Cardiophorus ulcerosus Gén. — Ce que j'ai reçu sous ce nom, ne me paraît pas différer de l’argiolus Gén. — Celui-ci varie à prothorax entièrement noir. Cardiophorus ornatus Cand. — Cette espèce qu'on regarde souvent comme variété de biguttatus Ol.à base et côtés du prothorax rouges, ne se rencontre pas dans les mêmes localités. — Pyrénées-Orientales. Cardiophorus flavicornis R.— Pourrait bien étre une variété de Graëllsi à antennes d’un testacé pâle moins le premier article. — Ce que j'ai recu sous ce dernier nom, ne se rapporte nullement au Graëllsi de Can- dèze pour la taille, ni pour les antennes qui sont lon- gues et grêles. Peut-être est-ce là le longicoruis Schauff. ? — Espagne. Cardiophorus melampus 11.— Tout ce que j'ai recu sous ce nom, ne se rapporte pas, quant à sa taille plus grande, à celui de Candèze. La variété apicalis R. a l'extrémité des antennes testacée. — Corse. Cardiophorus mauritanicus Mots. — Cet insecte ressemble beaucoup au melampus; mais les antennes sont plus gréles et plus longues, l’épistome est plus impressionné en avant, le prothorax plus ‘ également ponctué, etc. — Algérie. Cardiophorus ebeninus Germ. — Dans tous mes exemplaires reçus, la taille est plus grande que celle indiquée par Candèze. L'’épistome est plus relevé en avant que chez melampus, avec le prothorax plus dis- tinctement sillonné en arrière. — Briançon, Pyrénées, St- Martin-Lantosque. Cardiophorus musculus Er. — Les individus épilés ont tout l'air d’une espèce différente. Cardiophorus versicolor Muls.—Variant du noir au testacé, cet insecte répond effectivement à l’asperulus Cand., nom postérieur de quatre ans. Melanotus castanipes Pk.— Parfois le prothorax est presque lisse en arrière (sublaevicollis R.). — Suisse. Melanotus rufipes Hbst. — Les stries et la ponctua- tion des élytres sont tantôt très faibles, tantôt plus for- tes et subrugueuses (subrugatus R.) — Arcachon. Melanotus declivis. — J'ai vu sous ce nom un in- secte à peine distinct de crassicollis Er. par sa taille un peu moindre et sa pubescence un peu moins rare. — Corse, Arcachon, St-Raphaël, Aigues-Mortes, sur les Pins. Genre Limonius Eschs. — Les insectes de ce genre ont un tout autre aspect quand ils sont épilés. Athous alpinus Redt. — Cet insecte, longtemps con- fondu avec le niger L., en est suffisamment distinct. Le 4 a le prothorax plus conique, la ® , au contraire, plus fortement arqué sur les côtés. Il est des monta- gnes ou des grandes forêts. — Bugey, Suisse, Tournus, Athous hœmorrhoidalis F.— La variété interpositus R., par son prothoax plus rétréci en avant, semble conduire au coincicollis Desbr., espèce de St-Martin- Lantosque, mais il est un peu moins épais, les anten- nes sont un peu plus gréles et les élytres plus faible- ment striés, etc. — Bugey, 2 exemplaires. Athous vittatus F.— La variété decipiens R. est plus grande, à prothorax plus allongé, à angles postérieurs d plus aigus et concolores. — Grande-Chartreuse 3 exemplaires. — La variété lanatus R. ressemble à Oeskayi Ksw., avec pourtant une pubescence plus laineuse. Lyon 1 exemplaire. Athous tomentosus Gb. — Mon insecte en question s'accorde assez bien à celui de Candèze, qui le compa- re au longicollis et lui donne 10 à 12 millim. de lon- gueur, mais non à celui de Mulsant et Guillebeau, qui lui donnent peut-être par erreur 22 millimètres de longueur. Athous flavescens Gb.—Très voisin des variétés pà- les de subfuscus, il ne s’en distingue que par son pro- thorax plus long, plus resserré à la base et à angles postérieurs plus prolongés en arrière et plus aigus. — St-Martin-Lantosque, Grande-Chartreuse. Athous acutus R. — Je n’en connais pas la ® ainsi que celle des olbiensis, Zebei, canus et mandibularis. On dit que la © de celui-ci est le titanus de Mulsant et Guillebeau. Athous Dejeani Yv. — Là se trouvent plusieurs espèces affines d’uné étude inextricable, surtout quant aux ©, telles que castanescens, fuscicornis, cy-lindri- collis, frigidus, vestitus etc. Les proportions relatives des 3e et 4e articles des antennes, et la forme de l’écusson ne sont point des caractères absolus, et, pour déterminer sûrement les dites espèces, il faudrait en examiner un grand nombre de chaque etde prove- nances exactement précisées. Pour moi, la forme de l’é- cusson est un caractère négligeable, comme dans plu- sieurs genres de Buprestides. Athous melanoderes Gb. — Bien que voisine, cette espèce diffère réellement des précédentes par sa forme plus parallèle et surtout par les replis du prothorax dont les points sont évidemment ombiliqués, ainsi que l'a signalé Candèze, (A suivre.) Enumération d'insectes recueillis en Provence pendant l'hiver 1890-91, par C. Rey Lu à la Société Linnéenne de Lyon, le 27 Juillet, 18or COLÉOPTÈRES Mes récoltes de ce rude hiver, n'étant pour la plu- part que la répétition de celles des autres années, je n'aurai à insister que sur les espèces les plus remar- quables, Parmi les Carabides, je n'ai à signaler que Blechrus A beillei, très voisin du glabratus dont il est peut-être une variété accidentelle, caractérisée seulement par une particularité du 4, qui a le dernier arceau du ventre pourvu, sur son milieu,d’un large espace chagriné: Hyé- res, Fréjus, Menton.— Je citerai encore, dans cette famil- le T'achys brevicornis, espèce décrite par Chaudoir, de la Russie méridionnale, retrouvée par Baudi dans les inondations du P6 et par moi-même dans celles de l’Argent, et enfin récemment à Menton, où je n'ai ren- contré qu’un seul exemplaire. REVUE LINNÉENNE 69 Les Hydrocanthares ou Dytiscides ne m'ont fourni d’intéressant que Gyrinus concinnus, vert bronzé à bordure pâle, à Fréjus, dans un fossé d’eau courante, au sortir de la ville, le long de la butte St-Antoine : 8 exemplaires. Parmi les Hydrophilides, je n’ai à mentionner que H)y-drophilus augustior, 1 exemplaire ® , moindre et plus étroit que piceus avec la lame de l’onychium & tronquée-subéchancrée : Hyères, eaux saumâtres. La famille des Staphylinides, bien que très nombreu- se, ne m'a offert que peu d'espèces remarquables, savoir : Medon debilicornis, sous un tas de paille: Hyères, 4 exemplaires; Lesteva Pandellei, sous les pierres dans l'eau, à côté la glace: Hyères, 10 exemplaires; — Falagria splendens, ne différant de sulcata que par la base des antennes rembrunie: Menton, 2 exemplaires, — Falagria longipes, 6 exemplaires, Menton, sous des détritus de Cupularia viscosa ; et Stenus scaber, aussi rugueux mais moindre que glacialis : Hyères, Menton, 4 ex. Je n'ai reconnu de passable, dans les Pséphalides, que Bryaxis tibialis, au bord des fossés, parmi les roseaux : Fréjus, 3 exemplaires. Dans les différentes familles démembrées des Cla- vicornes, je n'ai trouvé d'intéressant que Bathyscia epuraeoides, Menton, 1 ex. — Ptomagaphus mari-- timus, commun sous les détritus: Menton, et Coluo- cera formicaria, Hyères, 1 ex. Les Scarabéides ne m'ayant rien fourni de bon, je passe aux Buprestides qui ne m'ont offert que Aphanis- ticus pygmaeus, Hyères, 1 seul exemplaire; et aux Elatérides, parmi lesquels j'ai eu la chance de repren- dre 3 ex. d’Heteroderes Rossii, à Fréjus, au bord du Reyran. — Mais dans les Malachides, j'ai été heureux de recueillir en assez grand nombre deux espèces ré- putées très rares, savoir les A ntholinus erythroderus et maculicollis, sur les fleurs d'Euphorbia characias, Hyères. Les Hétéromères m'ont peu présenté d’espèces dignes de mention, si ce n’est Gnathocerus cornutus, Hyères 4 exemplaires; — Anthicus longipilis, 10 exemplaires et gracilis, 2 exemplaires, Fréjus, parmi les détritus de joncs. On confond avec ce dernier qui représente le véritable gracilis type, une espèce affine répondant aux variétés décroissantes, b, c, d, de Laferté-Sénec- tére et bien distincte par son prothorax non seulement plus pâle, mais encore plus court, plus brillant et moins rugueux (gracilior Ab.) Hyères. Je ne me suis guère enrichi en Curculionides, où je n'ai que deux espèces à signaler: Dory-tomus incanus 10 exemplaires, Hyères, sur le Peuplier blanc, et un petit Gymnetron allongé que j'ai déjà et que je me propose d'étudier plus tard. Les Cérambycides, Chrysomélides et Coccinellides qui terminent les Coléoptères, ne m'ont rien fourni de nouveau ou de digne de mention. HÉMIPTÈRES Les Hémiptères ne m'ont guère plus enrichi et je n'ai à rappeler, sur le nombre, que Podops curvidens, 1 exemplaire, Fréjus, distinct d'inunctus par la dent des angles antérieurs du prothorax simple et non di- latée. — Notochilus mitellanus, 1 exemplaire, Hyères et une petite Monanthia intéressante, voisine de ca- pucina, mais sans expansion latérale au prothorax et aux élytres, 1 exemplaire, Fréjus, décembre, et Cera- tocombus coleoptratus, 1 exemplaire, Menton, NOTICES CONCHYLIOLOGIQUES par À. Locard XIV ESPÈCES NOUVELLES DU GROUPE DU CYTHEREA RUDIS, Poli. L’élégante petite Cythérée de la Méditerranée con- nue sous le nom de Cytherea rudis a été décrite pour la première fois par Poli en 1791. Son type, qu'il considérait comme une Venus, est très bien décrit et très exactement figuré (Z'est. utr. siciliæ, IT, p. 94, pl. XX, fig. 15 et 16). Mais à côté de cette forme, on peut en citer deux autres tout aussi bien caractérisées et présentant un galbe et un mode d’ornementation tout différents. Pour bien comprendre ces formes, nous reprendrons la description du Cytherea rudis, de ma- nière à pouvoir donner des descriptions comparatives de chacune de nos espèces. Cytherea rudis, Poli. — Coq. d’un galbe subtrigo- ne-court; valves bombées; sommets saillants un peu antérieurs, arqués et renflés, bord inférieur largement arrondi; région antérieure un peu plus étroite que la postérieure; test orné de stries concentriques très fines, un peu irrégulières; coloration fauve clair, avec des maculatures brunes, concentriques ou rayonnantes, parfois en zig-zag, assez irrégulières; lunule un peu allongée, rougeâtre. — Long. 15 à 22; Haut. 13 à 10; Epais. 10 à 19 mill. — Assez commun; la Méditerranée, zones littorale et herbacée. Cytherea gracilenta, nov. sp. — Coq. de taille un peu plus petite; galbe plus étroitement allongé, plus transverse, valves moins renflées; sommets plus étroits et plus arqués; région antérieure plus rétrécie; bord inférieur plus allongé et plus arqué ; même ornemen- tation et même coloration. — Long. 15 à 17; Haut. 12 à 13; Epais. 8 à 9 millim.—-Cette forme, bien distincte par son galbe transverse-déprimé, tout en conservant le mé- me mode d’ornernentation, est plus rare que la précé- dente; elle a été observée notamment aux environs de Marseille, dans la rade de Toulon, à St-Tropez, et aux îles de Porquerolles. Cytherea rugata, nov. sp. — Coq. de taille encore plus petite, d'un galbe subtrigone très court; valves très bombées ; sommets submédians, très saillants, très ren- flés; région antérieure à peine un peu plus étroite que la région postérieure; bord inférieur court et bien arqué; test orné de stries concentriques plus fortes et plus ré- gulières, très rapprochées, recouvrant tout le test, sauf les sommets qui sont lisses, même coloration. — Long. 12 à 15; Haut. 11 à 12; Epais. 5 à 9 millim. — Cette espèce se distingue facilement des deux autres par son galbe plus court, plus renflé; par son test toujours plus fortement ridé. Nous ne la connaissons encore que des environs de Marseille, où elle a été prise dans la zone corallienne. Cytherea nitidula, Lamck. — Enfin cette dernière espèce très bien figurée par Delessert se distingue par son galbe ovalaire, elliptique-transverse, avec les som- mets peu saillants, les valves peu renflées; le test est lis- se et brillant; sa coloration d’un fauve rougetre, avec quelques rayons plus teintés et les sommets plus clairs. Long. 19, Haut. 14; Epais. 8 millim. — Cette forme est beaucoup plus rare que les précédentes, on ne l'a encore signalée qu'à Agde dans l'Hérault et aux envi- rons de Toulon; elle vit dans les zones herbacée et corallienne. , (A suivre) 70 _ REVUE LINNÉENNE Sur les mœurs et métamorphoses de L'EMENADIA FLABELLATA F. pour servir à l’histoire biologique des Rhipiphorides. par M. A. Chobaut Extrait des comptes-rendus de l'Académie des sciences, (9 février 1891). « Nous n'avons encore que bien peu de renseigne- ments sur l’histoire biologique des Rhipiphorides, ces singuliers Coléoptères que tous les classificateurs s'ac- cordent à ranger à la suite des Vésicants. » « De par leurs métamorphoses, ils méritent bien, en eflet, cette place, car, ainsi que je vais définitive- ment létablir, eux aussi ont deux formes larvaires bien distinctes: la première est chargée de la quête des vivres, la deuxième doit les consommer. Le D' Chap- man (1) a apercu une seule fois, il y a une vingtaine d'années, le triongulin du Rhipiphorus paradoxus L. mais sans savoir, sur le moment, ce que pouvait être cet- étrange petit pou. M. J.-H. Fabre (2) arrive à démontrer, par le raisonnement, que le dimorphisme larvaire existe aussi pour le Myodites subdipterus Bosc, dont il n’a cependant connu que la deuxième larve. Enfin je vais décrire la larve primaire de l’'Emenadia flabellata telle que je l'ai vue sortir des œufs de cet insecte: elle diffère du tout au tout de la larve secondaire que j'ai également pu observer et il s’agit bien là d’un véritable triongulin. « Une autre particularité biologique extrêmement remarquable rattache les Rhipiphorides aux Strepsi- ptères ou Stylopides. A l'instar de ces derniers ils vivent plus ou moins longtemps dans l'intérieur du corps de leur victime. Le ÆRhipidius pectinicornis Thunb. passe toute son existence de larve dans l’ab- domen des Blattes qui pullulent sur presque tous les navires (3). « Le Rhipiphorus paradoxus n'est parasite interne qu'au début de son existence larvaire; il est parasite externe durant tout le reste de cette existence et jusqu’à l'achèvement complet de sa proie (4). « 11 semble en étre de même pour le My-odites etles Emenadia, en perticulier, pour l’Emenadia flabel- lata, dont je vais résumer l'histoire. € En février 1890, je recueillis, dans les environs d'Avignon, un nid d'Odynerus établi dans la cavité cylindrique d’un roseau de Provence (Arundo donax) Ce nid se composait de trois cellules renfermant cha- cune une larve de ce genre d'hyménoptères. A quelle espèce d'Odynerus appartenaient-elles ? Je ne le sais pas encore. 1) Some facts towards à Life-History of LArfifhorus para- doxus (Annals and Magazine of Natural History, Vol. VI, No Série, 1870, p. 314-326, Pl. XVI). 2) Souvenirs entomologiques, 3€ Série, 1886, p. 220-222. 3) Sundevall, pteren, etc {Isis PLPOVITIET}: 2eschreibung einer neuen Von Ocken, Coléo- 1222-1228, Gattung von 1831, Partie X1, Up! (4) Dr Chapman, loc, cit. evidemment bien propre à se faire véhiculer par un Vers le commencement de Juin, mes trois larves devinrent d’un blanc laiteux, ce qui me parut présa- ger une prochaine transformation en nymphes. Or, un matin, je les trouvai portant chacune une petite larve parasite cramponnée à leur cou et occupée à pomper les sucs de leur victime sans trêve ni repos. Au bout d’une dizaine de jours, il ne restait plus des larves de l'Odynerus que la peau et les mandibules, & La larve parasite avait alors à peu près le même volume que la larve dévorée; elle était apode, sans tra- ce d'yeux ni d'antennes, avec une bouche disposée pour la succion; blanche, elle se composait de treize anneaux, avec quatre tubercules pointus et allongés à la partie dorsale des segments thoraciques et des pre- miers segments abdominaux. & Trois où quatre jours après, j'avais la nymphe. Celle-ci reproduisait très exactement la forme de l’in- secte parfait, elle n'avait ni pointe, ni tubercule. « Du 4 au 6 juillet, j'obtins trois Emenadia fla- bellata à l'état parfait. La loge antérieure du roseau était habitée par un mâle, les deux autres chacune par une femelle. « Sur ces entrefaites, M. J.-H. Fabre, à qui je m'étais empressé de communiquer le fait, m’engagea vivement à étudier ce curieux cas de parasitisme ab ovo. & Je mis donc mes trois Emenadia en volière. Le 18 juillet, j'aperçus une femelle effectuer sa ponte en terre. Je ne pus guère m'emparer que d'une partie de la ponte, soit quarante à cinquante œufs. « Ces œufs étaient d’un blanc opalescent, allongés, un peu plus renflés à un bout qu’à l’autre, longs d’un peu moins de trois dixièmes de millimètre, à peine perceptibles à l'œil nu. Au bout d’une dizaine de jours, ils prirent une teinte noirâtre. « Dans les premiers jours d’Août, il en sortit de petits pous noirs, à peine longs d'un tiers de milli- mètre, aplatis, allongés, à corps formé de treize seg- ments, avec deux longues antennes de trois articles, six pattes robustes terminées par un ongle muni latéralement d’expansions membraneuses, deux soies de la longueur du corps sur le dernier segment abdo- minal et deux autres plus petites sur l’avant-dernier. Tel est donc le triongulin de l'Emenadia flabellata hyménoptère même peu garni de poils. « Au sujet de ce coléoptère, nous connaissons donc maintenant par constatation directe: 1° la ponte; 29 l'œuf; 3° la première larve ou triongulin que l'on peut appeler forme d'acquisition, car c'est à elle qu'incombe la mission d'arriver jusqu'aux vivres ; aussi est-elle munie de pattes, d'antennes, de plaques chitineuses dont elle est garnie comme d'une cuirasse, de tout ce qu'il faut, en somme, pour accomplir cette tâche périlleuse; 4° la forme larvaire définitive ou forme de possession, qui a pour objet d'emmagasiner et d'élaborer les matériaux de nutrition; c’est seulement une bouche qui aspire, un estomac qui digère, un corps qui assimile, presque sans déchets, les sucs de sa victime; aussi a-t-elle perdu ses pattes, ses antennes et ses plaques cornées protectrices; 5° la nymphe; 69 l'insecte parfait. € Il ne nous reste donc plus à connaître que la manière dont le petit pou attaque sa victime et com- ment il devient la larve secondaire. Il est probable qu'il procéde de la même façon que le triongulin du Rhipiphorus paradoxus et qu'à cette période de son existence il est parasite interne. « Résumons maintenant l'histoire biologique de l'Emenadia flabellata telle qu’elle nous apparaît. A REVUE LINNÉENNE 71 la mi-juillet la ponte a lieu. Les œufs sont déposés dans le sol et recouverts avec un peu de terre. Ils éclosent dans les premiers jours d’Août. C'est l'épo- que de l’approvisionnement des nids de l’'Odynère. Le petit triongulin grimpe dans la toison de l’hyménop- tère et se fait charrier jusqu’à son nid. Là il fait choix d'une cellule et s’y établit Quand la jeune larve d’Odynère a acquis un certain développement, il pé- nètre sous la peau de celle-ci et devient ainsi parasite interne, Ce n’est qu’au commencement de Juin de l’année suivante qu'il apparaît à l'extérieur comme parasite externe. Sous cette nouvelle forme larvaire, il a bientôt fait d'achever sa victime. A la mi-juin il se nymphose. Dès les premiers jours de Juillet c’est un insecte parfait qui va s’accoupler et confier à sa progéniture le soin de renouveler le cycle si curieux de ses métamorphoses. « Il nous faut donc désormais tenir pour tout à fait inexacte l'observation déjà douteuse de Farines (1) qui prétend que la larve de l'Emenadia bimaculata F. vit dans les tiges de l’Eryngium campestre aux dépens de la moelle de cette plante. Mais l'examen attentif de la Note de cet auteur semble prouver qu'il y a eu confusion de sa part et qu’au contraire l’Eme- nadia bimaculata est parasite d'un Eumenes, c'est-à- dire d’une guêpe solitaire comme l'Emenadia flabel- lata. « En conséquence, je me-crois autorisé à poser les deux conclusions suivantes ; « I. Par leur dimorphisme larvaire et leur endo- parasitisme transitoire ou persistant, les Rhipiphorides font le passage des Vésicants aux Strepsiptères ou Sty- lopides. Q IT. Les Emenadia sont parasites des guêpes so- litaires (Odynerus, Eumenes, etc.), à peu près de la même manière que le Rhipiphorus paradoxus à l’'é- gard de certaines guëêpes sociales (Vespa germanica et V. vulgaris)» (9 Février 1801). (r) Annales des sciences natureiles, t. VIII, p. 224; 1826. CATALOGUE DES COLÉOPTÈRES du Département de PAïn Par F. Guillebeau (Suite) Hygrœcia Rey. 1 debilis Er. * Le Plantay. Taxicera Rey. 1 deplanata Grav. * Château-Gaillard. 2 perfoliata Rey. * Gévrieux. Geostiba Thomson. 1 circellaris Grav. Tout l'Ain. . Dadobia Thomson. 1 immersa Er. * Le Plantay. Thectura Thomson. 1 cuspidata Er. * Le Plantay. Schistoglossa. 1 viduata Er. * Charnoz, Château-Gaillard. Pronomæa Erichson. 1 rostrata Erichson. Tout l'Ain (marais). Ischnopoda Thomson. 1 atra Grav. * Bourg. 2 umbratica Er. * Le Plantay, Gévrieux. Gnypeta Thomson. 1 labilis Er. Tout l’Ain. Tachyusa Erichson. objecta Rey. * Le Plantay. nigrita Heer. * Trévoux. coarctata Er. * Bords de la Saône et de l’Albarine. constricta Er. * Bords de l’Ain et de l’Albarine. balteata Erich. * Bords de l’Ain et de l’Albarine. Trévoux. 99 D — O1 À Falagria Mannerheim. sulcata Payk. Tout l'Ain. sulcatula Grav. id. thoracica Curtis. * Bugey. 4 nigra Grav. Tout l'Ain. Cardiola Rey. 1 obscura Grav. Tout l'Ain. OS D 7” Brachida Rey. 1 notha Er. * Le Plantay, Trévoux. Encephalus Westwod. 1 complicans Westw. * Marlieux, Le Plantay. Gyrophæna Mannerheim. 1 pulchella Heer. * Le Poizat, forêt de Seillon. 2 affinis Sahlb. Tout l'Ain. 3 Poweri Crotch. * St-Eloy, Le Poizat. 4 gentilis Er. * Le Plantay, St-Eloy, Le Poisat. 5 bihamata Thoms. * Le Plantay. 6 laevipennis Kraatz. * id. 7 congrua Er. * Le Plantay, Charnoz. 8 carpini Baudi. * id. id. a minima Er. * St-Eloy. o manca Er. * Trévoux, Chazey, Villebois, Gévrieux. 1 polita Grav. * Le Plantay. 12 strictula Er. * id. 3 boleti Lin. Nantua. Agaricochara Kraatz. 1 laevicollis Kraatz, Le Plantay, Villebois. Placusa Erichson. en pumilio Grav. * Bugey. atrata Sahlb. * Le Plantay. LS] Epipeda Rey. 1 plana Gyll. * Le Plantay. 2 arcana Er. Le Plantay, Bourg. 72 REVUE LINNÉENNE Silusa Erichson. 19 exiguus Er ? * Marais de Serrières de Briord. 20 buphtalmus Grav. Tout l'Ain. 21 cinerascens Er. * Le Plantay. 22 gracilentus Fairm. * Le Plantay. 1 rubra Er. * Bugey. 2 rubiginosa Er. * Chalamont, Le Plantay. k ; 23 canaliculatus Gylh. * id. Bugey. Euryusa Erichson. 24 melanopus Marsh. * Le Plantay. 1 sinuata Er. * Charnoz, Le Plantay. 25 atratulus Er, * id. Bugey. 2 laticollis Hecr Dour VAT 26 Leprieuri Cussac. * Le Piantay. 3 linearis Maerk. * Le Plantay. 27 morio Grav. Tout l'Ain, 28 fuscipes Grav. id. | Leptusa Kraatz. 29 vafellus Er. , Le Plantay, Bugey. : n 30 argus Grav. * id. id. 1 brevicornis Rey. * Le Pläntay. 31 littoralis Thoms. * ‘id. id. 2 fumida Er. Nantua, Seillon. 25 32 crassiventris Thoms * Le Plantay, Bourg. Bolitochara Mannerheim. RSR on 33 opticus Grav. * Bourg. 1 elongata Heer. Nantua. 54 brunnipes Steph. Tout l'Ain. , À lunulata Payk, Rey. Tout l'Ain. 35 humilis Er. * Le Plantay. “ | bella Maerk. 36 latifrons Er. * Le Plantay, Bugey. AE 37 tarsalis Ljung * id. id. Sipalia Rey. 38 similis Herbst. * id. id, 39 solutus Er. * Marais de Serrières de Briord. 1 difformis Rey. Nantua, Colombier du Bugey. 40 cicindeloides Schall. Tout l'Ain. formicatus Steph. * Le Plantay, Bugey. contractus Er. * id. id. Pachygluta Thomson. EN OU RUN 42 subimpressus Er. * Marais des bords de l'Ain. Autalia Mannerheim, Home (Fa | 43 binotatus Ljung. Tout l'Ain, marais. 1 impressa Ol. Tout l'Ain. 44 plantaris Er. id. id. 2 rivularis, Grav. id. 45 picipes Steph. 10e id. , È rusticus Er. Micropeplus Latreille. 46 tempestivus Er. * Marais de Serrières de Briord, 1 porcatus Fabr. Tout l'Ain. . Le Plantay. 7 2 Marietti Duval. * Le Plantay, Trévoux. 47 filum Er. * Le Plantay, Bugey (Rey). fulvus Er. * Le Plantay. flavipes Steph. 48 glacialis Heer. Haut-Bugey (Rey). . 49 subaeneus Er. * Le Plantay, Bugey. Stenidæ 50 œrosus Er. * id, id. aceris Steph. où Dianous Samouelle. impressus Germ. * Le Plantay, Bugey. 1 2 impressipennis Duv. id. id. ossium Steph. 1 coerulescens Gyll. * Nantua, bords de l'Ain, Stenus Latreille, 53 pallipes Grav. * Le Plantay, Bugey. 1 biguttatus Lin. * Le Plantay, Bugey. 54 palustris Er. * Marais de Serrières de Briord. 2 bipunctatus Er. * id. id. 55 fuscicornis Er. Tout l'Ain. 3 Jongipes Heer. * Bords de l'Ain. 56 Erichsoni Rye. id. 4 guttula Müll. * Bugey, Le Plantay. flavipes Er. DAAtERNUS Er de id, 57 montivagus Feer * Nantua. 6 fossulatus Er. * Nantua, 58 lustrator Er. * Le Plantay. 7 declaratus Er. * Le Bugey. 59 languidus Er.?” Chateau -Gaillard. nanus Steph. 8 stigmula Er. * Le Plantay, Bugey. 9 clavicornis Scop. * id. id. Pselapidae speculator. 10 bimaculatus, Gylh. * id. id. Faronus Aubé. 11 providus Er. * id, id. N 12 Rogeri Kraatz, * lé A 1 Lafeitei Aubé, * La Pape. 13 asphaltinus Er. Colombier du Bugey (R. P. Ber- ALT ; are Frimium Aubé. 14 Juno Fab. * Le Plantay. 15 ater Manh. Tout l'Ain. 16 longitarsis Thoms, * Le Plantay. 17 pusillus Steph, Tout l'Ain. 15 circularis Grav. * Le Plantay, Bugey. 1 Tischeri Aubé * Bugey. F 1 brevicorne Reich. Tout l'Ain. Euplectus Leach. REVUE LINNÉENNE 73 2 brunneus Grimm. * Nantua, Villebois. Kunzei Aubé, 3 bescidicus Reitt. ? * Le Plantay. 4 nanus Reichb. * Le Plantay. 5 Fairmairei Guilb. * Villebois, Le Plantay. 6 Reveillerei de Saulcy. * Le Plantay. 4 8 piceus Motsch. * id. 3 sanguineus Denny, ” id. Bugey. 9 signatus Reichb. * id. id. 10 Fauveli Guilb. * Le Plantay. 11 Karsteni Reichb. * id. 12 ambiguus Reich. * id. 13 minutissimus Aubé * id. (A suivre). Nota: Les espèces, pour lesquelles aucune localité nest in- diquée, se trouvent dans tout le département. Celles dont la localité est précèdée d'un astérisque ? prises par moi, F. G. ont été NOTES DE CHASSE Dans une excursion faite le dimanche 2 août, aux environs de Givors par MM. Gabillot, Renaud et le signataire de cette note, plusieurs espèces intéressantes ont été récoltées ; nous les signalons à nos collègues de l'Echange : les connaissances exactes de l'époque d'éclosion et de la localité étant indispensables aux entomologistes. Strangalia aurulenta, Fabr. — Prise en battant des branches de chataigniers, un seul exemplaire, que je crois pris accidentellement, Cet insecte quoique pas très-rare dans le centre de la France est cependant assez rare dans la région Lyonnaise, toutefois notre collègue M. Gabillot l'avait prise en nombre, quelques années auparavant sur des vieilles souches de peu- pliers et d’aulnes. Clytus arvicola. Oliv. — Sur de vieilles souches d’aubépine, A propos de cet insecte qui n'est jamais commun, j'en ai obtenu une année une dizaine d'individus qui me sont éclos d’une branche de charme que j'avais rapportée chez moi: l1 première année il m'en est éclos une huitaine et l'année suivante deux autres exemplaires, il ne faut donc jamais se presser de rejeter trop tôt les bois attaqués que l'on rapporte, Clytus Duponti, Muls. — Cette rare espèce a été prise en battant les branches d'un chéne abattu, un seul individu seulement; je ne crois pas que cette espèce ait été déjà signalée dans notre région. Hesperophanes nebulosus Oliv. — Prise acciden- tellement près d’une ferme, elle devait probablement sortir des bois de construction. Triocephalus rusticus, Linn. — Plusieurs nym- phes trouvées dans la vermoulure des souches de pins. Ergates faber Linn. — En grand nombre dans les souches de pins, la saison étant un peu en retard cette année, nous avons trouvé plusieurs individus immatures et quelques nymphes. Ancylocheira octoguttata, Linn. — Dans le voi- sinage des souches de pins dans lesquelles la larve doit vivre. Ce magnifique insecte avait déjà été pris dans cette même localité par MM. Gabillot, Gacogne et Villard. L. Sonthonnax. Mycetochares ou Mycetochara (rectif. syn.) C’est à tort que les derniers catalogues réunissent Mycetochares où Mycetochara fasciata Muls. à 4- maculata Latr.; notre savant collègue, Baudi de Selve dans son catalogue des coléoptères du Piémont, page 144 cite le fasciata comme distinct du #4-maculata, j'ai soumis la première espèce (autheutique ayant con- trôlé les exemplaires de ma collection avec les types de la collection Mulsant) à plusieurs autres entomologistes qui m'ont témoigné le même avis; l’auteur sous l’au- torité duquel cette réunion a été faite, n'aura pas con- nu le véritable fasciata, mais, ainsi que cela se fait quelquefois, vu seulement à sa façon. Je vais donner deux petites descriptions qui suffront, j'espère, à bien séparer les deux noms et aideront, à l’occasion, à les déterminer chacun de leur côté avec le M. fasciata au moins comme variété du #4-maculata si non comme espèce. Insectes caractérisés à première vue par des taches élytrales jaunes, deux sur chaque élytre. Taille petite. Ramassé, noir brillant, Tête et protho- rax pointillés, noirs, ce dernier presque aussi large que long, convexe avec deux impressions très peu mar- quées sur la base; antennes courtes, épaisses, noirâtres au moins au milieu; pattes jaunâtres ou brunûtres. Elytres assez courts, convexes, fortement ponctués et ornés de poils courts, obscurs; 2 taches jaunes ordinai- rement rondes sur chaque élytre, la première à l'épaule, et l’autre près de l'extrémité. Long. 4-5 mil. i-maculata Lat. Reitter D. 1889 page 247. Taille assez grande, Allongé, brun-noir pas très brillant. Tête et prothorax pointillés, ce dernier va- guement brunâtre, assez large vers le milieu, a deux impressions généralement bien marquées à la base. Antennes assez minces, brunâtres ou jaunâtres, pattes de la même couleur. Elytres assez longs, bien poin- tillés et ornés de poils longs, dorés; sur chaque élytre deux taches d’un brun-jaune, grandes, la première à l'épaule, la deuxième près de l'extrémité large, pres- que entièrement transversale. Long. 5-6 1/2 mil, Jfasciata Muls. Pectinipèdes page 25. Cette espèce se distinguera de la précédente par la forme plus allongée, la couleur foncière moins sombre, la pubescence du dessus du corps, la forme plus éten- due des taches élytrales, etc Je ne connais le Afy-cetochares fasciata que des Al- pes et en France seulement de St-Martin- Lantosque (ma collection) et des Basses-Alpes (collection Mulsant), je le crois fort rare dans les collections; quant au AZ, 4-maculata, il se prend dans la plaine, la montagne en France, en Italie, en Allemagne, il ne paraît pas rare dans nos pays. NIEMEC 74 REVUE LINNÉENNE COMPTES-RENDUS DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON SÉANCE DU 17 FÉVRIER 1891 PRÉSIDENCE DE M. LE DoCcTEUR GABRIEL Roux Le procès-verbal de la précédente réunion est lu et adopté. La Société a recu : E. Malinvaud : Récentes vicissitudes du Ranuneulus chæœrophyllos et du Globularia vulgaris, — Bull. de la Société botanique de France ; XXXVIT : C. R. des Séances, 5. — Le Règne végétal; IT, 12, 13. — Bull. de la Société d'Etudes scientifiques de Nîmes ; XVITE, 2, 3, 4. — Bull. de la Société d'horticulture et de botanique du Hâvre; 4, 1890. — Boletim da Sociedade Broteriana, Coimbra ; VIII, 2. — Memorias de la Sociedad cientifica Antonio Alzate ; IV, 3, 4. COMMUNICATIONS Scabiosa lucida Vill. var. subintegrifolia. M. l'abbé Boullu présente une forme remarquable de Seabiosa qu'il a retrouvée sans étiquette dans ses anciennes récoltes; elle vient, croit-il, du Lautaret où du Mont Viso. On lui a assuré qu'elle s’y ren- contre parfois le long des ruisseaux. Il la rattache au Sc. lucida Vill. dont elle se distingue par plusieurs caractères très-sensibles. Le Se. lucida Vill. a la tige courte (15-25 cent.) ; ses feuilles pres- que glabres sont ramassées en quatre paires dans la moitié inférieure, les deux inférieures généralement indivises, les deux supérieures penna- tiséquées. Dans la variété, au contraire, la tige est élevée (50 cent, et plus) ; ses feuilles longuement pétiolées, oblongues, aiguës, séparées par des entrenœuds de 8-12 cent. sont indivises, sauf parfois dans la dernière paire où elles sont munies à la base de deux segments courts, étroits et entiers. Elles sont bordées et parsemées sur les deux faces de quelques poils assez longs. Les fleurs forment un capitule fort large ; le capitule fructifère est petit et très déprimé; enfin les cils du calycule intérieur dépassent trois où quatre fois la coronule comme dans le Se. lucida. Cette variété est-elle stable ou n'est-elle que le résultat d'une station humide ? C’est ce qu'il serait intéressant de constater en la transplan- tant dans un terrain sec. Il propose de nommer cette variété: subintegrifolia; quoique ce nom n'en donne pas une idée exacte, les feuilles n'étant pas entières, mais seulement indivises. Il fait comparer avec la plante des Alpes une scabieuse de la Car- niole, la seule à feuilles indivises dans cette section qu'il ait en herbier, C’est une variété du Scabiosa Hladnikiana Host., quoique Reichenbach la rattache au Se. /ucida Cette espèce est tout entière RL 1, 4 REVUE LINNÉENNE 75 recouverte d’un {omentum très court. Mais ici se produit un phéno- mène en sens inverse de celui qu’on a pu constater sur le Se. lucida et sa variété subintegrifolia. Tandis que le type de l'espèce est à feuilles entières dans le bas, lyrées au milieu, pinnatiséquées dans le haut, à six ou huit paires très écartées, la variété les a toutes mdivises et à cinq paires rapprochées au milieu de la tige. M. Viviand-Morel, présente la communication suivante: Note sur les Batrachium Dm. Les espèces du genre Batrachium (ancienne section) sont au nombre de 11 dans la Flore de France de Grenier et Godron. C'est ce dernier auteur qui en à fait les descriptions et élaboré la Synonymie et les citations. Ces onze espèces peuvent très naturellement se diviser en trois groupes si on les considère sous le rapport de leurs caractères physio- logiques, savoir : 1° Espèces terrestres ; 2° Espèces amphibies à feuilles protéiformes ; 3° Espèces aquatiques ou amphibies à feuilles uniformes. Les espèces terrestres sont au nombre de deux; 2. hederaceum, L. D, cœnosum Guss. Les espèces amphibies à feuilles protéiformes au nombre de ein : B. tripartitum D. C.; B. ololeucos, Lloyd; PB. Baudotit Godr, ; B. confusum God. B, aquaticumn L. Les aquatiques où amphibies à f. uniformes, au nombre de quatre : B. trichophyllum, Chaix; BP. Drouetii, Schultz; PB. divaricalium, Schrank ; 2. /luilans. Ces espèces sont très longuement décrites dans l'ouvrage en ques- tion. Les espèces terrestres sont des sortes rampantes qui vivent dans les marais, sur le bord des ruisseaux ou dansles lieux humides. Elles n'ont pas de feuilles découpées en lanières fines, et ne paraissent pas être organisées pour vivre dans les eaux profondes. Les espèces amphibies à feuilles variées, ont toujours au moins dans la première partie de leur existence des feuilles capillaires qui avec l’âge deviennent réniformes si les eaux où elles vivent ne sont pas trop profondes. Les espèces aquatiques ou plus rarement amphibies ont les feuilles toutes capillaires, mème quand les eaux se retirent. Si j'appelle l'attention de la Société sur les espèces de Batrachium, la cause en est aux variétés, que je trouve signalées dans l'ouvrage plus haut cité. À la suite des 2, tripartum, ololeucos, aquatilis et Baudotrr, Godron, indique trois variétés pour chaque espèce savoir: /lurtans, sub- mersus et lerrestris; pour les {richophyllus et le fluitans chacun deux variétés (fluviatilis et terrestres). 76 REVUE LINNÉENNE Cette manière de procéder est évidemment vicieuse et en contradic- tion avec les lois de la nomenclature botanique. Chacun sait que le mot variété est appliqué aux espèces d'ordre infé- rieur, aux espèces affines, aux formes susceptibles d’être distinguces, quand elles peuvent être rapportées à une plante type à laquelle on a donné le nom d'espèce. Mais il n’a jamais été entendu qu'on devait se servir de cette appellation pour désigner des variations passagères comme on en observe chez beaucoup de plantes, et encore moins à des états particuliers produits chez les espèces qui vivent dans des milieux différents. C’est cependant dans ce travers que sont tombés plusieurs botanistes, principalement quand il s'est agi de plantes aquatiques. N'a-t-on pas vu, si je ne me trompe, prendre les feuilles rubanées de l'A/isma plan- tago et de la sagittaire pour une sorte de Vallisneria bulbosa: Godron n’a pas agi autrement pour les grenouillettes aquatiques. Les 14 variétés qu'il signale et que j'ai mentionnées plus haut, ne sont pas autre chose que de simples états de végétation. Pendant qu'il signalait des états, Godron oublait de décrire des vraies variétés qui existent très certainement. I faat dire que l'étude des variétés dans le genre PBatrachium ne pourra se faire que sur le vif, à la suite de cultures spéciales qui mon- treront dans quelle limite les organes sont modifiés par les change- ments de milieu. Si on me demandait pourquoi je suppose qu'il existe des variétés non nommées de Batrachium, je répondrais ceci, qui a été mis en lumière avec la dernière évidence par les botanistes modernes : Tous les types linnéens ou leurs analogues sont des aggrégats de formes groupées sous un nom spécifique. Aucun type n'échappant à la règle, ce n'est donc pas faire une supposition gratuite que d'affirmer qu'il existe aussi des formes chez les Renoncules aquatiques. SÉANCE DU 3 MARS 1891 PRÉSIDENCE DE M. LE DOCTEUR GABRIEL Roux Le procès-verbal de la précédente séance est lu et adopté. La Société à recu : Aubouy : Plantes intéressantes des environs d'Aniane (Hérault). Offert par l'auteur. Journal de botanique, dirigé par M. Morot; V. 3. — Revue bryologique, dirigée par M. Husnot ; XVIIL, 1. Revue scientifique du Bourbonnais ; IV, 2. — Revue hor- ticole des Bouches-du-Rhône, 438, 1891. — Bull. de la Société scientifique et litté- taire des Basses-Alpes ; 38, 39. — Transaction of the New-York Academy of scien- ces : IX ; 5,6, 7, 8. — Proceedings of the Rochester Academy of Sciences; [, 1. COMMUNICATIONS M. le Président annonce à la Société que le Conseil mumeipal a accordé cette année la subvention de einq cent franes qui nous était allouée, Il s'est fait l'interprète de la Société en adressant ses remerci ments à la municipalité lyonnaise. REVUE LINNÉENNE 77 Go M. le Président annonce que notre confrère M. Gare vient de passer sa thèse de doctorat ès-sciences : il lui adresse ses félicitations. M. Viviand-Morel présente la communication suivante : ———.$: Polymorphisme des Feuilles du Lierre On sait que le Lierre, Hedera helix, change trois fois la forme de ses feuilles pour arriver à l’état parfait. Dans son état d'enfance, lorsqu'il rampe sur le sol où qu'il grimpe aux branches, il les a généralement palmatilobées, avec des lobes plus où moins profonds, plus où moins larges, dans la deuxième période — celle qui précède leur état adulte — ces lobes s’atténuent, insensiblement, disparaissent les uns après les autres, très irrégulièrement, et la feuille prend alors sa forme définitive telle qu'on observe aux sommités des rameaux floriftères. Arrivées dans ce dernier état, dit état en arbre, les tiges perdent leur crampons, ne s'attachent plus aux branches ou aux murs, mais se tiennent verticalement. En dehors de cette transformation régulière de la forme des feuilles chez le Lierre, on observe quelquefois, surtout chez quelques espèces ou races, notamment chez le Lierre d'Alger, un protéisme autrement considérable des organes foliacés. On pourrait presque qualifier ce protéisme de tératologique si on ne le rencontrait pas régulièrement chez les sujets cultivés. Pour vous donner une idée du polymorphisme en question, je vous présente quelques unes des formes les plus excentriques des feuilles récoltées sur le même rameau d’un Lierre d'Alger cultivé à Vil- leurbanne, Déformation des feuilles d'un Cyclamen hederæfolium.. — Le Cyclamen à feuille de lierre présente quelquefois des déformations sin- gulières. Moquin-Tandon rapporte qu'Olivier en avait découvert un individu monstrueux qui a été décrit sous le nom de Cyclamen linea- rifoliuin (1) dans lequel le limbe des feuilles a avorté et où le pétiole s’est développé avec excès et métamorphosé en une sorte de ruban folacé. Moquin-Tandon classe cette anomalie dans Le chapitre des défor- mations rubantes de sa Tératologie végétale. Je vous présente aujourd'hui, trouvée sur un individu de l'espèce plus haut signalée, une déformation singulière qui me parait provenir de la soudure d’une partie de la base du Himbe d'une feuille, avec la partie correspondante d'une autre feuille portées toutes deux par un même pétiole. Je la désigne sous le nom de déformation rémforme bi-juguée peltée. Déformation bilobée d'un Cichortum Intybus. — 1 n'est pas rare de voir la nervure médiane de certaines feuilles se diviser acciden- (4) Icon. Gall. rar, pl. VIIL. 78 REVUE LINNÉENNE tellement en plusieurs parties et former plusieurs lobes ou échancrures au lieu de présenter un limbe entier, obtus ou acuminé à leur sommet, Cette déformation à laquelle on a donné le nom de Phyllomanie, se présente assez fréquemment sur les arbres; Schlotterberg à donné le dessin d’une feuille bilobée du Lilas commun. Moquin-Tandon signale, dans l'Herbier de Poiret, une feuille de Lau- rier-rose qui offre à son extrémité un commencement de multipli- cation, On à trouvé dans cet état des tilleuls, des ormeaux, des muriers, etc. Le trèfle à quatre feuilles — si cher aux sorciers — est un exemple de Phyllomanie chez les feuilles composées. L'exemple que je vous présente aujourd’hui a été observé sur des individus de Cichorium intybus appartenant à la race horticole dite « chicorée améliorée ». Dans le même ordre de déformation, j'ai rencontré il y a quelques années, sur le Lippia citriodora, arbrisseau très communément cultivé à Lyon comme plante ornementale, recherchée pour lodeur de ses feuilles, et vendue sous le nom de Verveine des Indes, un exemple de phyllomanie qui n’est caractérisée que par la bifurcation de la nervure médiane, bifurcation qui commence au 1/4 inférieur de la hauteur de la feuille, se prolonge jusqu'à son sommet où elle forme deux très petits lobes, où mieux deux petites dents produites par une échancrure en forme de delta qui se trouve au sommet. Feuilles excentriques du Pommier commun a Grenier et Godron (F1. francaise p. 571), décrivent ainsi la forme des feuilles du pommier commun Pyrus Malus L. : « Feuille à limbe ovale acuminé, obtusément denté, une fois plus long que pétiole ». Cette description n’est pas exacte pour les échantillons que je pré- sente. Le Himbe n’est pas toujours ovale, — Il est elliptique, obtus ou atténué à la base, souvent très nettement denté et quelquefois 2 fois plus long que le pétiole. Disjonclion, virescence, accressence et prolifération du Resedu lutea. — I n’est pas rare de rencontrer sur la même plante — souvent dans la même fleur, — toute une série de déformations, L’échantillon de Reseda lutea que vous avez sous les yeux est un exemple de ces réu- nions d'altérations morphologiques. En effet, il montre : 1° À un assez haut degré le phénomène des disjonctions inverse de celui des soudures, que du reste, les pétales supérieurs présentent à un assez haut degré sur les échantillons normaux de l'espèce ; 2 Les phénomènes de virescences et d’accrescences bien connus et fort souvent observés ; 3° Sur quelques fleurs une prolifération complète; c’est à-dire la production d'une deuxième fleur qui semble sortir de là première, et dans toutes les fleurs un commencement de prolifération montrant le bouton longuement allongé sortant de l'ovaire de la fleur normale, REVUE LINNÉENNE 79 Fascies. « La dilatation excessive des organes caulinaires constitue — dit Moquin-Tandon — une monstruosité compliquée qui à recu Île nom de fascie ; De Candolle la désigne sous celui d'expansion fasciée. » Dans les fascies, les organes caulinaires, ordinairement plus ou moins cylindriques, prennent une forme aplatie. L'état de fasciation n’est pas rare et on pourrait presque dire que c’est celui des cas tératologiques qu’on rencontre le plus communément. Aux très nombreuses espèces trouvées dans cet état et signalées dans les Eléments de Tératologie végétale de Moquin-Tandon, j'ajouterai les suivantes, que je vous présente, et quin'y sont pas mentionnées : Arabis hirsuta. — Ranunculus repens, Populus tremula, Statice armeria, Solanum dulcamara. (A suivre) ANNONCES DIVERSES Prix des annonces: La page, 16 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, O, fr. 20 c. Il sera fait aux abonnés une réduction de 25 pour v/, sur les annonces payantes pour la r'° insertion. 50 v, pour les insertions répétées, de la même annonce. Tout abonné a droit, pour chaque numéro, si l'espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange. PRET ee Insekten-Borse, Central-organ zur Vermittelung von Angebot, Nachfrage und Tausch. Rédaction : Correspondenz - Central - Bureau. Leip;ig, 1, Augustusplatz;. Quiconque s'intéresse à l'association internationale de correspondances, s'adresser à M. Otto, Leipiig- Plagwist, Moltkestr. 5. M. le D° Aubry, asile d'Armentières;- offre en échange d’autres coléoptères, Necydalis major, chasse 1891. oo M, Maurice Julliot, ?, Platynus obscurus. » fuliginosus. Dyschirius giobosus. | Dromius 4-maculatus. | | » 4-1,0tatus. » agilis (type). » v. fenestratus Dej. Ophonus diffinis. Acilius suicatus. » canaliculatus. Agabus Hermanni, » maculatus. » femoralis. » didymus. | » Sturmi, | » bipustulatus. | Hygrotus inœqualis. | rue Poulletier, Paris, désire échanger les coléoptères suivants: nr Noterus crassicornis Müller. » clavicornis de Geer. Laccophilus obscurus Panz, » byalinus de Geer, Tripiax russica. Nemosoma eiongata. Soronia grisea. Scaphidium 4-maculatum, Silpha carinata, » atrata. « 4-punctata. Trachys minuta. Agriotes gallicus. » linearis. Limonius nigripes. Laco, murinus. Helops striatus. Eledona agricola, Pissodes notatus. Ceutorhynchus ericæ. Strophosomus iateralis. Sitones crinitus. Scolytus intricatus. Dictyopterus sanguineus. | Polyopsia præusta, | Leptura iivida. Grammoptera ruficornis. Chrysomela polita. » gættingensis. Timarcha maritima. Oreina luctuosa. Adimonia suturalis. Adonia mutabilis v. constellata. etc. etc. A échanger contre Coléoptères ou Lépidoptères de France ou exotiques. Adresser oblata à M. Sonthonnax, 9, Rue Neuve. — LYON. Cicindela littoraiis. | -- litterata. Lebia rufpes. Elaphrus cupreus. — aureus. Nebria rubicunda. — augusticollis, Agonum austriacum, Dolichus flavicornis. Gyrinus urinator. Aleochara fuscipes. Bubas bison. Aphodius rufus. Melolontha fullo. Hymenoplia Chevroiati. Triodonta cinctipennis. Thorectes laevigatus. Ammaecius brevis, Cetonia cinctella, Phyllopertha lineolata. Anthaxie hypomelaena. —- cichorii. — nanca. Athous Dejeani. Tachinus flavolimbatus. Anatolica abbreviata. Sepidium variegatum _ pallens. Dolichosoma protensum. Mylabris 4-punctata. _— floralis. Eusomus ovulum. Rbynchites populi. Thylacites fuilo Larinus onopordi. Sitones setulosus. Lixus brevis. Cartallum ebulinum. Agapanthia cardui Purpuricennus Kæhlert. Rhagium inquisitor. Deilus fugax. Exocentrus adspersus. | Phytæcia erythrocephala. Calamobius gracilis. Cerocoma Shaefferi. | Cryptocephalus variegatus, | — virgatus. | — janthinus. | Hispa testacea, 80 REVUE LINNÉENNE éme ANNONCES ANNUELLES: | Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi- 4 vement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la ligne pleine. £ = 4 En vente, chez M. L. Jacourr, Imprimeur, Rue Ferrandière, 18, Lyon, toutes les années parues de l'Echange (ISS5-1886-1887-1888-1889 et 1890), contre l'envoi d'un mandat poste de 10 fr. 50. Chaque année prise | séparément 2 francs. 1 J. DESBROCHERS DES LOGES à Tours (/#dre-et-Loire) | Prix courant de Coleoptères d'Europe et Circa, d'Hémiptères, de Curculionides exoliques. | Achat de Curculionides exotiques. : Ê Direction du Frelon recueil mensuel d'entomologie descriptive (Coléoptères). Prix de l'abonnement: 6 francs pour la France et pour l'Etranger. . oc 4 HENRI GUYON { 4 % Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris — AN A SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’'INSECTES GhandAOnm ANIME 0 20 CRETE 2 50 Grand format carton, 39-26-6 ......,....... 2 | Beuttonmat 6102 OPEN PCR CE 1 85 Bétibiormat 2610/2060 RER E PR T EE 1 50 Boîtes doubles HONAS TER ÉS RE PE rer Le 2 50 , Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande. | PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout 60 : | feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 25 fr. Pour les demandes s'adresser à M. Ant. Otto, comptoir Minéralogique à Vienne (Autriche), VIIT, Schlosselgasse, 2. re Tableaux Analytiques pour déterminer les Coléoptères d'Europe. I. Necrophages par Edm. Rerrrer. Traduits de l'Allemand. MOULINS in.-8. 116 pages Prix 3 fr. $o; contre mandat ou timbres-poste. S’adresser à E. Orrivier, 10, Cours de la Préfecture, Moulins (Allier). M. Léon SONTIHONNAX, naturaliste, 9, Rue Neuve, 9 LYON. = r— Ustensiles pour Entomologistes, Conchyliologistes et Botanistes. —/5 a Cartons liégés de tous formats pour le rangement des insectes en collections. — Filets pour la chasse des | Coléoptères et des Papillons. — Liège, tourbe et agave pour garnir le fond des boîtes. — Pinces courbes et épingles à insectes, etc., etc. — Meubles et casiers pour collections. — Collections ornementales de Coléoptères et de Lépidoptères exotiques. — Collections d’études de tous les ordres d'insectes. — Insectes utiles et insectes nuisibles. — Vente et achat de collections d'histoire naturelle. —CS» OPUSCULES ENTOMOLOGIQUES Par Mulsant 18;3 Description de 80 espèces de Coléoptères, 4 biographies, 192 p. 3 pl. 6 » 1873 Chrysides de France par Abeille de Perrin, 108 p. 2 pl. . LD TE 4 » AN ——— En vente chez l’auteur : M. CI. Rey, 7, place St-Jean, Lrou. Lyon. — Imp. L'th. et Grav. L. JAcQUET, rue Ferrandière, 18. PAIE AL Septième année. — N° 8: 15 Septembre 1891. L'ÉCHANG Revue Linnéenne ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE paraissant tous les 15 du mois Gontenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle FONDÉ PAR membre de la Société Linnéenne de Lyon, de LE DOCTEUR JACQUET la Société française d'Entomologie, et de la Société Entomologique de France. CoxTINUÉ PAR L. REDON-NEYRENEUF F. GUILLEBEAU fes, ER > CI. REY AVEC LA COLLABORATION L. Blanc, D", 55, rue de la Charité, Lyon, A/?néralogre. Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAY. Æydrocantha- res el Histérides. Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre A/zara, Harpalus, Feronra. A. Chobaut, D', à AVIGNON. Anthicides, Mordellides, Rhipi- phorides, Melvides et Œdemerides. J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon blanc, ORLÉANS, Pse/a- Pluides et Scydmentides. L. Davy, à FoucÈre par CLers, (M.-et-L.). Ornifhologie. Desbrochers des Loges, 23, rue de Boisdenier, Tours. Indre-et-Loire). (Curculionides d'Europe etcirca. A. Dubois {à VERSAII LES). L. Gavoy, 5, 6és. rue de la Préfecture, CARCASSONNE, (Aude). Lamellicornes. L. Girerd, rue Constantine, 1, Lyon. A. LOCARD EH, er >? 2, ES > C. E. LEPRIEUR D' ST-LAGER ET LE CONCOURS DE MM. © Mermier, rue Bugeaud, 138, Lyon. J. Minsmer, capitaine au 1422 de ligne, à MEenDE (Lozère). Longicornes. A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea er Cie, a BuCAREST-FILARETE STRADA VIILOR (Roumanie). Æ/emuptères, Hétéropteres. H. Pierson, 6, rue de Ja ANevroptères. J.- B. Renaud, 21, cours d'Herbouville, Lyon. Curculionides. A. Riche, r1, rue de Penthièvre, Lyon. Fossiles, Géologie. N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Bofanique. A. Sicard, D' à AzBt (Tarn) Coccrnellides de France L. Sonthonnax, o, rue Neuve, LYo\. Ænfomologie et Conchy- livlogie générales. Valéry Mayet, à MONTPELLIER. A. Villot, 5, chemin Malifaud, GRENOBLE. Gordiacés, Hel- Poterie, Paris. Ofhoptères et R. Grilat, rue Rivet, 10, Lxox. minthes. A. Locard, 58, quai de la Charité, Lyon. Malacoiogie lran- ! caise, (mollusques terrestres, d'eau douce el marins). 2 — © SOMMAIRE 841 Comptes-rendus de la Société Linnéenne de Lyon. Extraits du bulletin de la Société Entomologique de France. Extrait des Comptes Rendus de l’Académie des Sciences. Remarques en Passant, par C. Rey (Suite). Notices Conchyliologiques. par A. Locarp (Suite). Catalogue des Coléoptères du département de l’Ain, par F. GuiLLeBEAU (Suile). Une nouvelle espèce pour la Flore Française. Contributions aux Faunes Locales, par le capitaine Xauseu. Comptes-rendus de la Société Botanique de —e Sr — ER 2. Lyon. ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES Lyon, Rue Ferrandière, Prière d'envoyer Les annonces et autres communications avant Le 1 du mois. L'auteur de tout article publié dans Le Fournal, aura droit à 10 exemplaires de L'Echange. Loul ce que concerne La rédaction, les annonces gratuites et renseignements sur Les antionces non suivies d'adresse duit étre envoyé à A1. L. Redon-Neyreneuf, 11, rue Confort, Lyon. 18, Imprimerie L: Jacquet La continuation de l'envoi du Fournal, tient lieu de reçu. Toute demande d'abonnement dans Le courant de l'année | 18u1, entraînera l'envoi des n° parus de la même année, Adresser les réclamations concernant l'envoz du Fournai el le montant des annonces et des abonnements à 11. L. Jacquet, Imprimeur, rue Ferrandière, 18. Lion. ANINUN France, un an, 8 fr. — Union postale, 8, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr. 50 Le numéro pris séparément 0,30 cent. REVUE LINNÉENNE LE PT CR DEMNES PRE PR PARENT FLO ER ; en GTA Société Linnéenne de Lyon Proces-verbal de la Séance du 8 Juin 1891 Présidence de M, Mermier La correspondance renferme une lettre de l'Association française pour l'avancement des sciences qui invite la Société à se faire repré- senter au prochain congrès qui aura lieu cette année à Marseille. M: Rey à la suite d'une communication quil fait, demande comment on peut expliquer chez les insectes, l'apparition de pattes. d'antennes doubles et à quelle époque ces phénomènes peu- vent se produire. Dans cette branche du règne animal, l'achèvement de l'être ne suit pas une marche aussi rapide que dans les êtres supérieurs. D'autre part ces monstruosités ne doivent pas surven r dans l’œuf ou dans la larve qui présen- tent une forme par trop éloignée de celle de l'in- secte parfait, mais au contraire, il pense que ces modifications doivent se produire souvent dans la dernière période, pendant la nymphose. M. Blanc dit, que pour lui, la nymphose doit être en effet la période pendant laquelle les mons- tres se produisent le plus facilement. Les expé- riences de Dareste, arrivant à produire chez la poule des monstres à volonté, sont là pour le prouver. Îl y a des régles certainement, elles sont encore inconnues, mais n'en existent pas moins, pour les insectes comme pour les autres animaux. Malpighi et Lyonnet ont fait à ce su- jet des expériences assez concluantes, et Sween- dam, pour la production des ailes et des pattes chez le papillon, est arrivé à des résultats suivis et concordant au même but. De tout cela dé- coule la certitude que chez l'insecte, c'est pen- dant la nymphose que les accidents tératologiques se produisent. Une atteinte quelconque en lésant la nymphe arrive toujours à produire une monstruosité ou une anomalie chez l'insecte parfait. 29 ed Procès-verbal de la Seance du Juin 1894 Présidence de M, Mermier La parole est donnée à M. Rey, pour la suite de ses remarques en passant, travail dans lequel cet auteur passe en revue les familles des Elaté- rides, des Cébrionides et celle des Darseïllides. Notre collègue fait ensuite passer sous les yeux de la Société, les insectes qui ont donné lieu à son intéressante communication. Monsieur Couvreur donne lecture d'un long mémoire sur les membres inférieurs du Tamanoir. En raison de son importance, ce travail est ren- voyé au Comité de publication qui décidera de son impression dans nos Annales. M. Louis Blanc fait remarquer que les sésa- moïdes signalés par M. Couvreur chez le Tama- noir existent aussi chez d'autres animaux, le chat par exemple, mais ne se rencontrent surtout que chez des sujets âgés. EXTRAITS DU ' BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE Note sur Agapanthia Reyi Muls. et Godard par M. A. ARGOD-VALLON Séance du 25 Février 1891 En étudiant mes Agapanthia, j'ai remarqué que A. Reyi (Muls. et Godart, Opusc. Entom., 14° cah., p. 27), dont je posséde le type qui a servi à la des- cription, avait été réuni à tort avec À, annularis Muls. L'identité de ces deux espèces est inadmissible, et no- tre savant collègue, le R. P. Bellon, à qui j'ai com- muniqué À. Reyi, est également d'avis qu'il doit être maintenu sur les Catalogues. La forme des élytres, acuminés en arrière, leur ponctuation assez fortement rugueuse, leur pubescence, soit sur le disque, soit sur les marges latérales, ne res- semble pas à ce qui existe chez À. annularis. Par ces caractères, il se rapprocherait de À. asphodeli ; mais la différence qui frappe au premier coup d'œil, est celle du dessin prothoracique, comme le dit fort bien la description de Godart. Le pronotum de À. Rey'i of- fre quatre bandes longitudinales de duvet jaune, les deux latérales ne sont bien visibles, qu'en regardant l'insecte par côté, les deux autres sont dorsales, laissant entre elles, au milieu, une bande noire un peu plus large que le tiers de la largeur du corselet. Chez À. annularis, au contraire, les deux bandes latérales sont ‘ visibles en regardant l’insecte en dessus, et il n'existe pas de bandes discales. Il est évident que M. Ganglbauer n'a pas eu sous les yeux À. Reyi, car il n'aurait pas donné cette espè- ce comme synonyme de À. annularis. Peut-être a-til été induit en erreur par la phrase comparative de la description, qui dit: « Se distingue aisément de toutes les autres, par son prothorax,offrant, au lieu d’une bande médiane, deux bandes naissant dans la direction des antennes ». Il aura oublié, sans doute, ce qui avait été dit dans la description au su- jet des bandes prothoraciques, et il aura pensé qu'il s'agissait de bandes marginales, tandis que Godart par- le de deux bandes discales. — Je dis Godart, la des- cription ayant été rédigée par lui, bien qu'elle soit ci- tée sous le nom de Mulsant. Description d’une espèce nouvelle de Coléoptère par M. C. EmerY, DE BOLOGNE Séance du 25 Février 1891 Mordellistena longipalpis, n. sp. Ressemble beaucoup à un petit A. episternalis,avec qui on pour- rait le confondre à première vue; le pygidium et les ha- chures du tibia sont comme chez cette espèce, mais les éperons sont plus inégaux, l'externe un peu plus long que la moitié de l’interne, le 3€ article du tarse na pas de hachure; les antennes sont plus courtes et at- teignent à peine le milieu du corselet et leurs articles 5-10 ne sont pas ou sont à peine plus longs que larges. REVUE LINNÉENNE 83 001 Mais le caractère le plus remarquable de cette es- pèce est la longueur vraiment prodigieuse des palpes maxillaires, dont les trois derniers articles sont énor- mément allongés, plus que chez aucun autre Mor- dellide : l’avant-pénultième atteint le milieu des yeux, le suivant est plus court, le dernier, encore un peu plus long que l'avant-pénultième, est plus de dix fois aussi long qu'épais à la base, renflé en massue vers le bout. — Long. (sans le pygidium) 2,3-2,5 mill.— Me- sures prises sur un exemplaire des plus grands: Long, de la tête au bout des élytres, 2,5 mill.; larg., à la ba- se des élytres, 0,90 mill. — Palpes: avant-pénultième article, long. 0,50 mill.; penultiéme article, long. 0,35 mill., dernier article, long. 0,55 mill., épaisseur à la base, 0,04 mill., épaisseur au bout, 0,06 mill. — Localité: Sidi-Aich, à Periane, plusieurs exemplaires. Diagnoses d'espèces inédites du genre Apion par M. J. DESBROCHERS DES LOGES Séance du 25 Mars 1991 Apion insignicolle n. sp. (4 Q\. — Long. 1.5 mil. ; lat. 3/4 mill. (rostro excluso) — Oblon- gum, subulirostre, nigrum, opacum, griseo-villosu- lum, antennis, elytris pedibusque lividis. Caput pro- thorace fere latius, striolatum, oculis magnis. — & Rostrum crassum, subconicum, apice ipso nitidius. — 9. Rostrum post medium subito anguste cons- trictum ac nitidum. Prothorax subcylindricus, longus, medio canaliculatus, punctatus. El-tra sub- parallela, oblonga, humeris callosis, striato-punctata. Pedes elongati, — Tauria (Dr Eppelsheim). Apion rectipes, n. sp. (4 ).— Long. 2,5 mill.; lat, 1 mill.— Ovatum, nigro-cyaneum, antennis pedi- busque obscure testaceis, griseo-setulosum, caput sub- quadratum, subimpressum. Rostrum curvatum, basi coarctatum, dein obtusissime elongato-incrassatum, dense punctatum, apice ipso nitidum. Antennæ sub- basilares, validæ, articulis 5-7 moniliformibus, clava ovata. Prothorax subquadratus, basi foveolatus, pun- ctatus. Elytra ovalia, minus elongata, interstitiis planis. Tibiæ anticæ apice non curvatæ, unco apicali deficiente. — Mauritania Tingitana Apion edentatum, n. sp. (9). Long. 2 mill.; lat. 1 mill. — Anguste elongatum, griseo in elytris serie pubescens. Caput angustius, oculis parvis. Rostrum curvatumes angustum, filiforme, subopacum, punctulatum, basi incrassatum, non vere dentatum. Antennœæ subbasilares, graciliores, funi- culi articulis obconicis. Prothorax a latere postice subampliatus, modice punctatus, basi subsulcatus. Elytra humeris parum prominulis, subparallela, postice non ampliata, interstitiis sulcis vix latio- ribus. — Bona, Algeriæ. Apion simillimum, ». sp.— Long. 2,5 mill.; lat, 1 mil. — Oblongo-elongatum, nigro-cyaneum, opacum, griseo in elytris serie-villosum. Caput sub- quadratum, fronte late haud abrupte excavata, in cavo læviore ac strigoso. Rostrum crassius, modice arcuatum, basi elongato-subangulatum. Antennæ subbasilares, validæ, pubescentes, non ciliatæ, arti- culo funiculi elongato cylindrico, cæteris breviter subconicis, clava acuminata. Pedes picei, tibiis rec- tis, a basi ad apicem dilatatis. — Rossia meridio- nalis. Apion subsquamosum, n. sp. (9). — Long. 2 mill. ; lat. 3 4 mill. — Ovatum, nigrum, subniti- dum, antennis pedibusque brunneis, pilis diffusis squamisque griseis parce mixtum. Caput subtransver- sum, Striolatum, oculis vix prominulis. Rostrum Jiliforme, parum arcuatum, nitidum, capite protho- raceque fere longius. Antennæ ad tertiam partem rostri insertæ, sat graciles, clava subovata. Pro- thorax subquadratus, a latere parum rotundatus, punctatus. Elytra thorace latiora, postice a basi ampliata, sulcato-punctata, interstitiis convexis. Pedes sat graciles, tibiis subrectis. — Lusitania. Apion confusum, n. sp. — Long. 2—2,3 mill. ; lat. 1,3 mill. — A. subparalleli forma et color, magis convexum; rostro crassiore, atro- nitido, basi latissime angulato abunde differt; ab A. difficilli corpore subelongato, rostro dente laterali validiore, vix incurvo, genubus et femoribus posticis infuscatis dissimile. Nigrum, pedibus 4 anticis testa- ceis, dense griseo-squamosum, obsolete brunneo- vittatum. Rostrum (& ®) capite thoraceque fere brevius. Caput subtransversum, fronte lata, oculis modice prominulis. Prothorax late transversus, an- terius subito constrictus. Elytra modice elongata, a latere parum arcuata. — Africa borealis : Portus- Magnus. Apion parvithorax, n. sp. — Long. 3,5 — 3 mill.; lat. 3/4— 1 mill. — A. striato et Kraatzi inter- medium, nigrum, Subopacum, griseo-pubescens. Caput angustius subquadratum, occipite impunctato, lævi, fronte obsolete striolata. Rostrum parce profondius punctatum, subnitidum. Prothorax subtransversus, basi et apice coarctatus, a latere, medio, obtuse su- bangulatus, basi longitudinaliter sulcatus. Elytra prothorace vix latiora, cuneata. — Alpes-Maritimæ (A. Grouvelle) ; Hispania borealis, Apion simplicipes, n. sp. (d). Long. 2,5 mill.; lat, 1,2 mill. — A. voraci forma, colore et pubescentia simillimum. Oculi prominentes, sub- globosi. Rostrum nitidum, vix punctulatum. Tibiæ anticæ simplices, rectæ, versus apicem sensim paulo ampliatæ ibique longius pubescentes. Tarsi utrinque tenuissime longius ciliati, articulo primo sequenti- bus vix æquale. — Isère; Alpes-Maritimæ (Croissan- deau). Apion medium, n. sp. (9). — Long. 2,5 mill, ; lat. 1,3 mill, — Nigrum, obscurum, dense griseo in elytbris subseriatim, pubescens. Caput sub- transversum, oculis modice prominulis ; antennæ ante tertiam rostri partem insertæ, basi solummodo ferrugineæ, griseo-hispidæ. Rostrum capite thorace- que multo longius, valde arcuatum, punctatum, Ssub- tiliter pubescens. Prothorax brevis, antice constric- tus. Elytra latiora, subovalia, striarum punctis subquadratis, interstitiis planis, evidenter coriaceis. Pedes obscure ferruginei. — Africa borealis. oo EXTRAIT DES COMPTES RENDUS DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES Contribution expérimentale à l’étude de la croissance. par M. HENRY DE VARIGNY Séance du 15 Juin 1891 Il y a vingt ans bientôt, M. Karl Semper, le savant naturaliste de Würtzbourg, démontra, par des expé- riences intéressantes, la possibilité de déterminer expé- rimentalement, et à volonté, le nanisme ou le ralenti- 84 _ REVUE LINNÉENNE 22m, ssement considérable de la croissance, sur la Lymnœæa stagnalis. La méthode de M. Semper consistait à faire vivre de jeunes Lymnées dans des volumes d’eau restreints (inférieurs à 5 ou 6 litres). Par exemple, si l'on mettait trois jeunes Lymnées de même ponte, et de même âge, dans trois vases ren- fermant respectivement 100%, 500% et 3000, on voyait au bout de quelques jours déjà, la Lymnée du vase le plus rempli l'emporter par ses dimensicns sur celle du vase moyen, et celle-ci de son côté, l’'emportait sur la Lymnée du vase le plus petit. Comme, dans toutes les expériences de Semper, les animaux disposaient d'une alimentation surabondante, il fallait, pour expli- quer les différences de croissance, invoquer un facteur autre que le facteur aliments. M. Semper crut devoir recourir à un facteur nou- veau et singulier. 1[ supposa qu'il existe normalement dans l’eau une substance chimique, sur la nature de laquelle il n’émet aucune opinion, dont la présence est nécessaire à la croissance, bien qu'elle ne soit point alimentaire, une sorte destimulant dont la quantité est proportionnelle au volume de l’eau, Dans un petit volume d'eau, il ne s’en trouverait qu'une petite quan- tité, et celle-ci serait insuffisante pour une croissance normale. J'ai voulu vérifier les faits énoncés par M. Semper, et en même temps chercher s’il ne pouvait être décou- vert quelque autre facteur connu, susceptible d’expli- quer les phénomènes observés. Les faits sont exacts, d’après les expériences que j'ai commencées en 1889 et qui se poursuivent encore. Il est très clair que, selon les dimensions du milieu ou vivent les Lymnées, ces dernières ont une croissance rapide ou lente, très lente même, bien qu’elles aient des aliments (herbes) en abondance, et que l’eau gar- de une pureté parfaite. Mais en y regardant de plus près, on voit qu'en mé- me temps que l'on fait varier les dimensions du milieu, en faisant vivre les Lymnées dans des vases de diamètre de forme et de volume différents, on fait varier d’au- tres éléments que le volume seul. Je me suis donc attaché à étudier l'influence des variations de ces autres éléments, en faisant varier chacun d'eux isolément, les autres demeurant constants. Dans une première série d'expériences, le volume demeurant le même, je fais varier la surface d'aéra- tion ou la superficie libre de l'eau. Sans rapporter ici le détail des expériences, il me suffira d'énoncer la conclusion, qui est que les variations de superficie jouent un rôle considérable dans la production du na- nisme. Dans deux masses d’eau, égales en volume, les Lymnées atteignent un développement d'autant plus considérable que la superficie est plus grande. Est-ce donc une affaire d’aération ? Non, la Lymnée respire l'air en nature, et l’aération de l’eau,d’ailleurs excellen- te, grâce aux herbes, lui doit étre indifférente; non encore, car l'animal se développe aussi bien dans un volume d'eau surmonté d’une couche d’air isolée de l'atmosphère ambiante (par un couvercle ou un bou- chon)que dans un méme volume, à superficie égale, en contact avec l’air libre qui se renouvelle sans cesse, L'aération de l’eau n'a rien à voir ici. Retenons seu- lement le fait pour le moment. Dans une seconde série d'expériences, je fais varier le volume de l'eau, alors que la superficie demeure la méme. Le résultat est que l'influence du ‘volume est médiocre, très médiocre même, au point que le développement est à peu près identique dans 200* et dans 5 lit. ou 6 lit. d'eau. Pourtant, il est certain qu’à superficie égale le volume le plus grand est le plus favorable à la croissance, Dans une troisième série d'expériences, le volume et la superficie étant identiques, je fais varier le nom- bre des individus. Il en ressort que le développement des individus isolés est supérieur à celui de l’un quel- conque des individus réunis. De ces trois séries, la dernière seule est favorable à l'interprétation de M. Semper, et Jes deux autres lui sont opposées. Si nous acceptons l'explication de M, Semper, la dernière série se comprend très bien. Mais ne peut-on expliquer celle-ci que par l’hypo- thèse du Savant allemand ! Une quatrième série d'expériences répond négative- ment. Dans cette série, je fais vivre deux Lymnées dans des masses inégales de la méme eau, l’une vivant dans un bocal de trois litres par exemple, l’autre dans un tube en verre plongeant dans ce bocal, mais fermé par de la gaze à son extrémité inférieure, pour empé- cher l'animal de passer dans le bocal. Dans ces expé- riences, l'animal du tube est invariablement très infé- rieur à celui du bocal, bien que l’eau soit la même et que l’on ait soin chaque jour d'opérer un mélange intime des deux eaux. Même résultat quand, au lieu d'employer un tube, on délimite dans un cristallisoir, par exemple, une petite région où l’on enferme (avec de la gaze encore) une des Limnées, et dans ce cas l’ho- mogénéité de l’eau est plus parfaite encore. J’ajouterai enfin que si l’on fait vivre deux Lymnées dans des masses égales, à superficie égale, d’eau ordinaire, et d'eau où ont déjà vécu des Lymnées pendant des mois, on n'observe aucune différence appréciable, à moins que l’eau nait servi très longtemps (un an par exemple) : en ce cas, elle peut avoir perdu beau- coup de calcaire, ce qui la rendrait impropre au déve- loppement des jeunes Lymnécs. Q da Set here de. = ae di ein date" né do rider ven dd An pe ipbere àh = lin Au surplus, l'interprétation de M. Semper s'élimine d'elle-même par le fait de la médiocre importance du volume de l’eau, du moment où la superficie demeure égale. Si le développement est le même ou presque le même dans 200° et dans 6 litres, à superficie égale, ? c'est que le volume est de peu d'importance, c'est aussi que la substance hypothétique de M. Semper ne joue pas le rôle qui lui est attribué. J'aurai donc recours à une explication plus simple et j'attribuerai le nanisme au manque d'espace et au manque de mouvement. Et cette explication semblera parfaitement valable si l'on tient présent à l'esprit le fait, qu'il convient de signaler, que la Lymnée se meut infiniment plus dans le plan horizontal, voisin de la surface, que dans le plan vertical. C'est à tel point que j'ai vu des Lymnées vivant dans des ballons à col assez long, ne jamais passer du col dans le ballon même ; et dans un cas où l’animal a pris l'ha- bitude de visiter le fond de son réservoir, il a acquis un beau développement. L’exception confirme la règle. Cette explication s'accorde parfaitement avec les résultats des séries d'expériences I et Il; elle s'accorde aussi avec la série III, car plus il y a d'individus dans un méme cspace, et plus l'espace disponible est res- treint pour chacun d'eux ; elle s'accorde aussi avec la série IV. Un mémoire ultérieur relatera mes expériences, en M détail et reproduira les photographies des individus A en expérience; pour le présent, il sufhit de conclure à | que les conditions d'aération et d'alimentation les meilleures ne suffisent point à assurer le développe- ment ; il y faut en outre l’espace, c'est-à-dire la con- dition du mouvement, REVUE LINNÉENNE 85 REMARQUES EN PASSANT par C. Rev Lu à ia Société Linnéenne de Lyon, le 25 Mai 180or ELATÉRIDES (Suite) Isidus Moreli R. — La ® de cet insecte a le pro- thorax un peu plus convexe et moins conique et sur- tout les antennes beaucoup plus courtes; celles-ci à articles peu allongés, atteignent à peine la base du pro- thorax, au lieu que, chez le @, elles dépassent le milieu du corps. — Hyères, plage de la mer. Cor)-mbites aeneicollis OI. — Je préfère ce nom à celui de virens qui peut induire en erreur, car le prothorax seul est verdâtre. Corr-mbites cupreus F.— Me semble différer d’aeru- ginosus non seulement par sa coloration, mais encore par sa taille plus grande. Je ne les ai jamais trouvés frayant ensemble. Cor)-mbites acruginosus KF. — Près de là se place une espèce à pubescence un peu plus fournie. Serait-ce py-renaeus Charp. ? — Pyrénées. Corymbites aeratus R. — Un des principaux caractères de cette espèce est d’avoir le repli des élytres roussâtre dans sa partie rétrécie. — Mont-Pilat. Corymbites aeneus L. — Varie à l'infini pour la forme, la couleur et la ponctuation. Ainsi par exemple, le germanus Lin., a les élytres d’un bronzé obscur et les pieds noirs ; le nitens Scop. a le prothorax plus lisse et plus brillant sur le dos ; le mutator R. offre des transparences rousses aux élytres; le cyaneus Mrsh. présente une belle teinte bleue ou violette ; l’aeneus OI. a les pieds roux ; enfin le subrugosicollis R. a la ponctuation du prothorax plus serrée et presque rugueuse. Les Q ont le prothorax plus élargi et plus arrondi en avant, lesélytres plus courtes, plus larges et plus obtuses en arrière. Corymbites latus F. — La variété gravidus Germ. a seulement la ponctuation des interstries moins serrée. Agriotes ustulatus Schall. — La coloration (ustu- latus) à élytres testacées avec le bout souvent rembruni, est regardée comme le type. Elle est commune à la Chartreuse, en Savoie, dans la Bourgogne, le Beau- jolais, la Bresse et toute la France centrale, au lieu que la variété noire est plus répandue à Lyon et dans le midi. Cette espèce se distingue de toute autre par la lame des hanches postérieures dilatée à la fois en de- dans et en dehors, au point de paraître comme large- ment échar.crée à son bord apical, excepté toutefois dans la variété subrectus R. où celui-ci est presque rectiligne, — La variété foveolatus R. a deux fossettes accidentelles sur le prothorax, un peu en arrière. A griotes Sputator Lin. — Le rufulus Lac. n'est qu'une variété de coloration; le productus R. a le sillon du prothorax prolongé presque jusqu'au bord antérieur, — Je possède plusieurs exemplaires d’une forme moins convexe, d'un aspect moins brillant et qui semblerait rappeler l'hispanicus de Desbrochers. — Espagne, Collioure, St-Raphaël. Agriotes sordidus TI. — Je partage cette espèce en trois races assez distinctes, savoir: — 10 sericans R. toujours noir, concolore, plus mat, à pubescence plus serrée et soyeuse, différent d'ustulatus var.noire par la ponctuation du repli du prothorax nullement om. biliquée et par la structure de la lame des hanches postérieures rétrécie en dehors. — Lyon, Villié- Morgon, Bresse. 2° sordidus Ill, généralement moindre, d’un aspect plus brillant, d’une forme moins parallèle, un peu plus ramassée et plus convexe, variant du noir au roux testacé, avec les stries un peu moins légères. — Provence. — 30 rufipalpis Br. plus étroit, moins brillant, élytres rousses, à suture rembrunie comme dans les variétés intermédiaires de sordidus, mais antennes avec les 22 et 3€ articles un peu moins allongés. — Athènes. Agriotes gallicus Lap, — Varie du noir au testacé. Toutefois les ® les plus foncées que j'aie vues, étaient d'un brun rougeûtre. A griotes pallidulus II. — Cette dénomination ne s'applique qu'à la © ; les &", étant plus ou moins rembrunis, se rapportent à l’umbrinus Germ. Genre Jdolus Desbr. — Je trouve ce genre assez caractérisé par son épistome fortement rebordé. Idolus picipennis Bach. — La variété angulatus R. a le rebord de l’épistome angulé en avant, au lieu d'être arrondi. — Lyon, Mont-Pilat. Sericus brunneus L. — Je sépare de cette espèce le tibialis Redt. qui répond sans doute au fulvipennis de Dejean. La taille est généralement moindre; les élytres sont toujours d’un roux ferrugineux assez pâle etsurtout plus fortement striées-ponctuées, Le prothorax est noir avec les angles postérieurs souvent largement roux, au lieu que, chez brunneus, ceux-ci sont tou- jours noirs en dehors de la carène, même dans les variétés les plus claires. — Le véritable brunneus est de la montagne, tandis que le fulvipennis où tibialis est plutôt de la plaine, sur le Châtaignier. — Villié- Morgon. A drastus luteipennis Er. — Je crois cette espèce distincte de nanus Herbst. auquel on l’assimile, Elle est un peu plus grande, moins convexe, avec les élytres plus atténuées en arrière et surtout recouvertes d'une pubescence blonde plus serrée et plus couchée que dans toute autre, — Lyon, Mont-Pilat, Adrastus alpicola R. — Cet insecte est plus grand que limbatus, dont il est peut-être une variété, Tou- tefois, les antennes sont relativement plus courtes dans les deux sexes, les élytres moins atténuées en arrière et un peu plus fortement striées-ponctuées surtout à leur base, etc. — Grande-Chartreuse, 4 ex. Adrastus lateralis Er. — Ce nom, relaté dans le catalogue de Marseul 1857, a complètement disparu des récents catalogues. Candéze et Thomson n'en font nullement mention, et je me demande à quel insecte il doit être appliqué. Peut-être rappelle-t-il le Dolopius marginatus, auquel on donne pour synonyme le lateralis OI. Adrastus pallens F. — Il faut rapporter à cette espèce l’insecte figuré par Olivier comme limbatus var. (Entom. Il; n°31, pl. 7, fig. 73, a). "Dans le genre À drastus, le caractère, tiré des proportions relatives des 2° et 3€ articles des antennes, n’a pas toute l'importance que veut bien lui accorder Candèze, car le 2€ varie de longueur suivant le sexe. Adrastus humilis Er. — Cet insecte se rapporte évidemment au minutus OI. (Entom. €t. II, n° 31, p. 53, pl. 6 fig. 62, c. d.). Seulement, l’auteur lui assimile comme variété (fig. a, b.) le nanus de Herbst. (pusillus F.). Mais c'est sans doute à tort qu'il lui rapporte le minutus de Fabricius, car alors ce dernier nom devrait prévaloir. FAMILLE DES CÉBRIONIDES Olivier avait rapproché avec raison le genre Cebrio 86 REVUE LINNÉENNE de son genre Elater, ainsi que l'indique la structure des angles postérieurs du prothorax. Cebrio corsicus J. Duv. — Chez les 4, les élytres varient pour la couleur qui passe du roux acajou au roux pâle, et pour les stries qui sont parfois assez accusées,d’autres fois presque obsulètes. FAMILLE DES DASCILLIDES Helodes elongatus Tourn. — Très voisin de minu- tus L. avec lequel il est souvent confondu, un peu moindre, un peu plus étroit, un peu moins finement pointillé, avec la tête presque toujours obscure, et la fossette ventrale 4 moins oblongue, semicirculaire, — Lyon, Bugey, Mont-Dore, — Le sublerraneus R. ne s'en distingue que par ses pieds plus rembrunis, — La Massane (Pyr. Or.). Helodes chry socoma Ab. — Diffère peu d’elonga- tus, Si ce n’est par une taille un peu moindre, les élytres un peu moins densément pointillées, et la forme de la fossette ventrale 4 qui est triangulaire. — St-Didier, près Avignon (Vaucluse), 2 ex. Helodes Hausmanni Gredl. — Se distingue des variétés obscures du marginatus F. par sa forme un peu plus ramassée, son prothorax souvent immaculé et ses élytres un peu moins densément pointillées, etc. — Montagnes de Bargemon, au nord de Fréjus (Var), 1NEXS (A suivre). NOTICES CONCHYLIOLOGIQUES par A. Locard XV LES ANOMIES DES COTES DE FRANCE Description d'une espèce nouvelle appartenant à ce genre. rs Le genre Anomia créé dès 1616 par Fabius Co- lonna, est un de ceux dans lesquels les auteurs anciens ont institué le plus grand nombre d'espèces. Malgré tout le respect que nous devons avoir pour des maîtres comme Linné, Gmelin ou de Lamarck, plu- sieurs de leurs Anomies ne peuvent être envisagées qu’à titre de simples variétés d’un type primitif l’Ano- mia ephippia. Il est en effet assez curieux de voir combien à cette époque la donnée de l'espèce était encore mal comprise, combien surtout elle manquait d'homogénéité, puisque, si nous sommes obligés de ne plus considérer la majeure partie des espèces de Linné que comme de simples têtes de groupes d’où sont issues un certain nombre d’espèces affines, nous sommes au contraire réduits à transformer en variétés plusieurs de ses Anomies, Les Anomies des côtes de France peuvent être toutes réparties en deux groupes: À les espèces à test non ornementé de côtes rayonnantes; B les espèces à test orné de fines costulations rayonnantes, Chacun de ces groupes renferme trois espèces seulement. Nous aurons à signaler dans le premier groupe une forme qui par son allure, la manière d’être de son test, son mode de développement, nous paraît absolument nou- velle, Nous allons passer en revue chacune de ces différentes espèces ; À. — Groupe de l'A nomia ephippia. Anomia ephippia, Linné. — (A. ephippium, L., 1767. Syst. nat., éd. XII, p. 1150.— Loc., 1886. Prodr., p. 520) (Coquille subarrondie, souvent rétrécie vers le haut, presque toujours plus ou moins irrégulière ; valve inférieure aplatie, munie vers le sommet d’une échancrure ovalaire par laquelle passe le byssus ; valve supérieure entière etun peu plus grande, bombée, laissant voir un sommet un peu infléchi, peu saillant ; test mince, présentant souvent, sur les deux valves, le profil du corps sur lequel il est fixé, orné en outre de stries concentriques ondulées, irrégulières; coloration passant du blanc au rose, jaune ou violacé. —- Haut. et Larg., 40 à 70; Epaiss., 15 à 40 millim. Cette espèce, de beaucoup la plus commune, vit dans toutes les zones et sur toutes les côtes. Nous lui rattachons, à titre de variétés les espèces sui-antes : 19 var. cepiformis, (Anomia cepa, Linné), de taille plus petite, avec le test plus mince; la valve supé- rieure, d'un brun violacé à l'extérieur, est, à l’intérieur d’un beau nacré violacé. — 2° Var. membranacea (Anomia membranacea, de Lamarck\, d’un galbe aplati, avec le test mince, de coloration blanche ou violacée, parfois avec des stries rayonnantes obsolètes. — 30 var, squamula (Anomia squamula, Linné), de petite taille, à test mince, lisse, brillant, de coloration blanche. — 4° var. patellaris (Anomia patellaris, de Lamarck), d'asez grande taille, avec des plis formés par l’empreinté rayonnante des côtes d’un Pecten. — 50 var, fornicata (Anomia fornicata, de Lamarck), de taille moyenne, avec des plis formés par l'empreinte d'un Cardium. — 60 var. radiatr, de couleur jaune ou violacée avec des plis formés par l'empreinte rayon- nante des côtes d’un Pecten. — 7° var, cylindrica, (Anomia cylindrica, Gmelin), de petite taille, d'un galbe plus ou moins cylindroïde, etc. Anomia electrica, Linné. — (A. electrica, Linné, 1767..SYs/. at. éd. XIL) po cc 1886. Prod., p. 52). Coq. de taille pluspetite; galbe toujours arrondi, parfois très régulier; test mince complètement lisse; coloration jaune ambré, passant au rose violacé ou au blanc. — Haut. et Larg., 30 à 40 ; épais., 8 à 10 millim. Cette forme, que quelques auteurs considèrent comme une simple variété de l’A romia ephippia, nous parait cependant distincte par la régularité de son galbe, et par la manière d’être de son test; moins commune que la précédente, on la rencontre également partout et dans toutes les zones. Anomia boletiformis, Nov. sp. — Coquille ovale, un peu transverse, généralement peu bombée ; test épais, solide, à surface ondulée, formé de nom- breuses lamelles concentriques superposées, peu sail- lantes, visibles en dehors sous forme de zones concen- triques sur les deux valves; color. blanc-grisâtre à l'extérieur, et d'un blanc nacré un peu jaunacé à l’in- térieur, — Haut., 35 à 45 ; Larg., 40 à 50 ; épais.,18 à 20 millim. Cette espèce, assez rare, se trouve sur toutes nos côtes et parait vivre d'après les données que nous avons pu recueillir de préférence dans les zones her- bacées et corallisnnes. Elle est surtout caractérisée par Ja solidité et l'épaisseur de son test, par le peu de bombement de ses valves, enfin par son fasciès qui rappelle tout à fait celui de certains champignons ; de là lenom de boletiformis que nous avons cru devoir lui donner. B. — groupe de l'A. patelliformis. Anomia patelliformis, Linné. — (A. patel- liformis, L,, 1767. Syst. nat., éd. XII, p.1 151.--Loc., Prodr., p. 522). Coquille subarrondie, parfois rétrécie vers le haut; valve inférieure aplatie, mince, presque at dy ès REVUE LINNÉENNE lisse, munie dans le haut d’une échancrure arrondie ; valve supérieure bombée, un peu plus grande que l'inférieure, ornée de nombreuses côtes raÿonnantes très fines, un peu flexueuses, plus ou moins imbri- quées ; sommet assez saillant, légèrement incurvé ; coloration blanc jaunâtre, passant au verdâtre vers le sommet, obscurément rayonné de fauve. — Haut. et Larg., 40 à 70 ; épaiss.. 15 à 40 millim. Cette Anomie vit sur toutes nos côtes dans la zone herbacée et surtout dans la zone corallienne ; on la retrouve jusqu'à 200 mètres de profondeur et même dans les grands fonds; elle vit ordinairement en colonies assez populeuses, mais qui paraissent très localisées, MM. Bucquoy, Dautzenberg et Dollfus, dans leur ouvrage sur les Mollusques du Roussillon ont signalé les trois variétés suivantes : — 1° var. elegans, Philippi, de forme régulièrement arrondie ou ovale, très aplatie, avec des côtes rayonnantes plus régu- lière, la région qui entoure le sommet restant complé- tement lisse. — 20 var. undulata, Gmelin, de même galbe que le type, mais avec les côtes rayonnantes plus onduleuses, — 3° var. margaritacea, Poli, d'un galbe plat, avec le test mince, pellucide et la surtace presque lisse. Anomia glauca, de Monterosato. — (4. glau- ca, Mtr., 1884. Nom. conch., p. 3. — À. patelli- Jformis (pars.), Loc., 1886, Prodr., p. 523). Coquille d'un galbe arrondi, très déprimé; valve inférieure très mince, trés fragile, au test lisse ; valve supérieure plus solide, ornée de stries rayonnantes très fines, très rapprochées, subégales ; coloration d’un gris-jaunâtre, passant au verdâtre vers le sommet. Haut. et larg., 25 à 30 ; épaiss., 8 à 10 millim. Cette Anomie n’a encore été observée en France que sur les côtes de Provence, dans les zones herbacée et surtout corallienne ; elle devient plus commune sur les côtes d'Italie et de Sicile. On l’a draguée il y a peu de temps dans le golfe de Gascogne. Comme on peut le voir par la description que nous venons d’en donner c'est une forme bien caractérisée. Anomia aculeata, Müller. — (A. aculeata, Müll., 1776. Zool. Dan. Prodr., p. 249. — Loc. 1886. Prodr., p. 523). Coquille de taille encore plus petite, de même galbe, mais avec les deux valves ornées de stries rayonnantes, assez fortes, rapprochées, un peu squameuses ; color. blanc-grisätre. — Haut. et larg., 10 à 15 ; épaiss., 3 à 4 millim. Cette dernière espèce n’a encore été rencontrée que dans la Manche et dans l'Océan, dans la zone herbacée et plus volontiers encore dans la zone corallienne; sans ètre rare elle n’est cependant jamais bien commune. On peut admettre pour elle des var. minor, lenticularis, sublævigata, undulata, alba, etc., qui se définissent d’elles-mêmes. (A suivre). CATALOGUE DES COLÉOPTÈRES du Département de l'Ain Par F. Guillebeau (Suite). 14 Reitteri Guilb. * Le Plantay, Bourg. 15 perplexus Duv. * id, Bugey. | Bibloporus Thomson. 1 bicolor Denny. * Bourg, Nantua, St-Eloy. Amauronix Reitter. 1 Maerkeli Aubé. * Le Plantay. Batrisus Laporte Delaportei Aubé. * Le Plantay, St-Nizier-le-Désert. i 2 venustus Reichb. * id. St-Marcel. 3 adnexus Hacupe, * id. 4 Oculatus Aubé. * id, Bryaxis Leach. 1 Lefebvrei Aubé, Tout l'Ain. 2 tibialis Aubè. * Nantua. 3 xanthoptera Reichb. * Charnoz, Nantua. 4 haemoptera Aubè. * id. 5 fossulata Reichb. Tout l'Ain. 6 haematica Reichb. id. v. sinuata Reit. * Charnoz. v. bidenticulata Aubé, Charnoz. 7 juncorum Leach. Tout l'Ain. 8 impressa Pauz. id. 9-antennata Aubé. id. Bythinus Leach. 1 Abeillei Guilb. * Le Plantay. 2 Baudueri Reitt. * Charnoz. {Picteti Tourn. Bugey, Nantua. l Marthae Reitt. | pyrenœus Saulcy. Lv. normannus Saulcy. * Charnoz. 5 bulbifer Reichb. Tout l'Ain. 6 clavicornis Pauz. ? * Le Plantay. Curtisi Leach. Tout l'Ain. securiger Reichb. * Le Plantay. distinctus Chaud. * Le Plantay, Chalamont, Sa- thonay, (Grilat). o Burelly, Denny. * Le Plantay. 1 validus Aubé. * Nantua, Le Plantay. Denny. * Le Plantay, Chalamont, © NI 2 puncticollis Villebois. Tychus Léach. 1 niger Payk. * Le Plantay, Charnoz, (inondations de l’Ain). 2 striola Guilb. * id. id. 3 ibericus Motch. * id. id, id, 4 monilicornis Reitt. * id. 5 rufopictus Reitt. * Charnoz. Pselaphus Herbst. Heisei Herbst. * Tout l'Ain. 2 dresdensis Herbst. * Le Plantay, Bourg. Chennium Latreille, bituberculatum Lat. Artemare. (TL. Villard). Ctenistes Reichenbach. palpalis Aubé., * Le Plantay, Valbonne, — Où D — D — RP Re TT ES TU ER 88 Scydmaenidae Euthia Stephens. plicata Gylh. * Chalamont. Scydmaenoides Steph. * Le Plantay, Bourg. clavata Reitt. * Bourg. Cephennium Müller. laticolle Aubé. * Massif de Portes, punctipenne Fauvel. Tout l'Ain. Neuraphes Thomson. angulatus Müll. * Le Plantay, Bourg. elongatus Mull. * id. Nantua, massif de Portes, collaris Mull. * Le Plantay, Bugey. Hopffgarteni Reitt. * Le Plantay. Spharsalli Denny. * id. Scydmaenus Latreille. Godarti Lat. * Le Plantay. scutellaris Mull. Tout l’Ain. Collaris Mull. id. pusillus Mull. * Le Plantay. Euconnus ‘Thomson. denticornis Mull, * Le Plantay, Bugey. rutilipennis Mull. * id. id. Bourg. hirticollis Illig. * sale id. id. confusus Bris. * Le Plantay. Wetterhali Gylh. Tout l'Ain. intrusus Schaum. * Bugey. nanus Schaum. * Massif de Portes, pubicollis Mull, * Le Plantay, Chalamont. Eumicrus Laporte. L tarsatus Mull. Tout l'Ain. Perrisi Reitter. * Gévrieux. Silphidae Bathyscia Schioedte. Villardi Bedel, Hautecour (L. Villard). Leptinus Müller. testaceus Muller. Massif de Portes. Choleva Latreille. spadicea Sturn, * Le Plantay, Bourg Seillon) intermedia Kraatz. * id, id. angustata Fab. * id, cisteloides Froehlich. * id, agilis [lig. Tout l'Ain. Bourg. Nargus Reitter. Wilkini Spence, Tout l'Ain. anisotomoides Spence Tout l'Ain, Catopomorphus Aubé. arenarius Hampe * Meximieux, Charnoz, Gévrieux (Inondations à REVUE LINNÉENNE Sciodrepa Thomson. alpina Gylh. * Le Plantay. fumata Spence Tout l'Ain, Watsoni Spence Tout l'Ain. D D = Catops Paykull. picives Fab. Bugey. meridionalis Aubé, * Le Plantay, Gévrieux, (inon- dations de l’Albarine\. 3 nigricans Spence * Le Plantay, Bourg. : id. D — 4 fuscus Pauz. 5 morio Fab. id, Château-Gaillard. 6 coracinus Kelln. id, 7 nitidicollis Kraatz. * id, niglita ET-2 id. Nantua. affinis Steph. 9 tristis Pauz. * Le Plantay. 10 chrysomeloides Pauz. * Le Plantay, Charnoz. Nemadus Thomson. 1 colonoides Kraatz. * Le Plantay. Priay. Ptomaphagus Hellwig. 1 nigriclavis Guilb, * Le Plantay. 2 medius Rey. * id. 3 sericeus Fab. * id. 4 miser Rey * id. Colon Herbst. 1 clavigerum Herbst. * Bugey. 2 affine Sturm. * Le Plantay. 3 brunneum Lat. * id. 4 viennense herbst. * id. Necrophorus Fabricius. 1 germanicus Lin. Neuville-s-Saône. 2 humator Goeze * Le Plantay. 3 investigator Zetterst. * id, ruspator Er, 4 fossor Er. * id. f (4 suivre). Nota: Les espèces, pour lesquelles aucune localité nest in- diquée, se trouvent dans tout le département, Celies dont la localité est précèdée d'un astérisque * ont été prises par moi. F. G. UNE NOUVELLE ESPÈCE POUR LA FLORE FRANÇAISE —_— Pendant une excursion faite au mois d'août 1870, en compagnie de son fils Emile et du D' Perroud, M. St-Lager avait trouvé dans la forêt de la Jarjatte, dite de Penny, près Lus-La-Croix-Haute, ainsi que dans la forét de Durbon, au sud de la précédente, un Carex, qui, lui parut être une variété très remarquable du Carex tenuis. Plus tard, il sut que ce Carex était déjà décrit sous le nom de C. tenax, et il en reçut des échantillons recueillis au Monte San Salvatore (Fessin) et à la REVUE LINNÉENNE 89 Grigna (Province de Côme). Il fut aussi informé que ce Carex avait été trouvé dans quelques localités des Alpes françaises. Le 1° Août dernier, M. Nisius Roux a retrouvé, en grande abondance, ce même Carex dans les forêts de la Jarjatte et de Durbon. Le Carex tenax pourra donc dorénavant prendre définitivement place dans la Flore française. M. Saint-Lager publiera ultérieure- ment dans les Annales de notre Société Linnéenne, une notice détaillée sur cette plante. CONTRIBUTIONS AUX FAUNES LOCALES des régions de l'Est et du Sud-Est par M. le Capitaine Xambeu COLÉOPTÈRES. — BRACHÉLYTRES, (Suite) 245. Platysthetus Spinosus; KErichs. Ria, aux alentours des bergeries, au printemps et en automne, sous pierre. J’ai fait connaître ses premiers états au Coléoptériste, 1891, N° 6 p. 84. 246. Platysthetus nitens, Salh. Pont-du-Château ferme Chambize, sous herbes en décomposition, fin Mars et mi-Juin. 247. Platysthetus cornutus, Grav. Pont-du-Chà- teau, sous détritus et dans une mare à sec mais encore humide, fin Mars et commencement de Mai, demande de l'attention pour être trouvé. 248. Oxytelus rugosus, Fab. Le Poirier, Lyon, mi-Décembre, dans du terreau, au milieu d’un vieux tronc de chêne creux, la Tour-de-Salvagny, mi-Août, sous fagots. 249. Oxytelus insectatus, Grav. le Poirier, fin Avril, sous pierre. 250. Oxytelus piceus, Lin. Pont-du-Château, ferme Chambize. premiers jours de Mai, sous herbes amoncelées. 254. Oxytelus luteipennis, Erichs. Pont-du-Chà- teau, ferme El-Boyre, sous serpent mort et sous bette- raves enfouies, premiers jours d'Avril et de Juin. 252. Oxytelus sculptus, Grav. Pont-du-Château, mi-Avril sous détritus, provenant d’une crue de l'Allier. 253. Oxytelus inustus, Grav. Le Puy, mi-Octo- bre, sous pierre, Pont-du-Château, ferme El-Boyre, sous betteraves entassées. 254. Oxytelus sculpturatus, Grav. Le Puy, mi- Juin. 255. Oxytelus complanatus, Erichs. Pont-du- Château, dans ma baraque, mi-Mars, aussi dans un tas de betteraves, Lyon, mi-Février, noyé dans une cuvet- te, dans ma chambre. 256. Oxytelus depressus, Grav. Lyon, mi-mars; Pont-du-Château, dans une baraque, fin mars et com- mencement de mai, sous tas de betteraves décomposées ; Mas Lacroix-Ria, fin février, sous monceau de détritus. 257. Troglophœus dilatatus, Erichs. Pont-du- Château, premiers jours de Mars, sous détritus de l'Al- lier; Prades al Touire, mi-Octobre. 253. T. corticinus, Grav. Kônigsberg, fin avril, sous piérre; mares de Joviac, sous fagots, fin Octobre. 259. T. exiguus, Erichs. Pont-du-Château, fer- me Chambize, commencement de Mai, dans une mare desséchée, mais humide. 260. Debaster dichrous, Grav. pas rare à Ria, au ruisseau des Merdès en Décembre et en Janvier; inondation du Roubion, en Juin, sous détritus:; Ro- mans en Mars, sous détritus de l'Isère. 264. Anthophagus armiger, Grav. premiers jours de Juin, montée de Charance à Gap, sur fleurs d’au- bépine et de houx. 262. Anth. scutellaris, Erichs. Gap, bois St-Lau- rent, fin juilleten battant hêtre; La Sapine en Vercors en Juillet. 263. Anth. caraboïdes, Lin. La Sapine, mi-Juil- let. 264. Anth. pyrenaeus, Bris. Canigou, sous pier- re et au bord des étangs, fin Juin et mi-Septembre. 265. Anth. alpinus, Payk. Col de Barbières-Ro- mans, commencement de juin, en battant fayard ; Gap, forêt de Rabut, mi-juin en battant aussi fayard; gor- ges de Bouvines, Grande-Chartreuse, mi-Juillet, sur fleurs de rosier sauvage; plan du pré Briançon, pre- miers jours de Juillet, sur fleurs de bouton d'or. 266. Anth. prœustus, Muls, Romans, au ruisseau de Joyeuse, fin septembre, en battant jeunes pousses d’aulne; Le Puy, bords de la Loire, même date. 267. Lesteva pubescens, Mannh. Vernaison-Ro- mans sous mousse, commencement de décembre ; Jo- viac en avril; Ria à Taurinya, mi-février, sous pierre humide ; Briançon à St-Chatfrey, fin octobre, sous pierre submergée; Ria au Salt de la Coune, fin avril sous concrétions dans l'intérieur desquelles hiverne le Cardiomera Genei. 268. Lest. bicolor, Fab. Gap à Charance, fon- taine et maison des bergers, premiers jours de juin; Salt Coune, sous pierres du ruisseau en nombre à toute saison. 269. Lest. Pandellei, Fauv. Château de Joviac et ravin voisin de Baylon, sous mousse d'eau vive, mi-mai. 270. Lest. Villardi, Rey, La Sapine, fin juin, gorges du Bredou. 274. Lest. punctata, Erichs, fontaine d’Arches près du camp de Sathonay, mi mai, sous mousse humide. 272. Olophrum piceum, Gyll. fin janvier sous détritus, forêt de Bruderkrauk près Kônigsberg. 273. Ol. Alpestre Erichs. Briançon, sources de la Durance, fin juillet, sous crottin de fauve. 274. Lathrimœum atrocephalum Gyll. La Tour de Salvagny, fin juillet, sous détritus. 275. Deliphrum crenatum, Grav. Romans aux Balmes, mi-novembre, dans la partie cariée d’un gros chéne. 276. Pycnoglypta lurida. sous pierre, mi-février. 277. Boreophilus velox, Heer., Boudameau, sous pierre, mi novembre. 278. Homalium rivulare, Payk. Pont du Chà- teau, ferme El-Boyre, fin mars, sous détritus dans un pré immergé ; La Tour de Salvagny, sous fagots, fin avril. 279 Hom. fossulatum, Erichs. Ria à Se- laber, sous écorce olivier, mi-janvier; Joviac, au parapluie, sur chêne vert, fin février. 280. Hom. Xambeui, Fauv. mi-Octobre, bois de mélèze de Mont-Genèvre à Briançon, sous vers de terre en décomposition placés comme appât sous pierre. 281. Hom.pusillum, Grav. Lentilly, sous écorce pin, mi-Octobre; Briançon à St-Chaffrey, sous écorce pin mort, mi-Novembre, Kôünïasberg, Gyll. Montélimar à (A suivre) 90 REVUE LINNÉENNE COMPTES-RENDUS DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON (Suite de la Séance du 3 Mars 1891) — "© RÈ 2 — HERBORISATION AU PIC DE CHABRIÈRES PRÈS GAP, LE 24 JUILLET 1890 par N. Roux Dans les dernières séances, notre collègue Francisque Morel, mon compagnon d’excursion, faisait à la Société le compte-rendu de nos herborisations aux environs de Briançon. Je regrette vivement qu’il n'ait pu présenter aujourd'hui celui du Mont-Aurouse, la première course que nous fimes en arrivant à Gap. Il aurait dépeint mieux que moi quel fut notre désappointement en arrivant au milieu de ces montagnes pelées. Les sommets des environs de Gap sont, en effet, comme la plupart de vous le savent, presque entièrement déboisées ; aussi, malgré les grands travaux entrepris par l'administration des forêts la terre végétale fait défaut, et les éboulis y règnent en maitres. L'on n’y rencontre pas non plus ces torrents mugissants que nous admirions aux environs de Brian- con, si bien qu'à mon avis il faut à ces tristes montagnes la quantité de plantes rares qu'on y rencontre pour y attirer le botaniste. Les éboulis d’Aurouse ayant rappelé à mon ami Francisque que d'impérieuses affaires nécessitaient sa présence à Lyon, je restai seul à Gap où j'eus l'heureuse chance de faire, le soir mème, la connaissance de Messieurs Méyère, Martin et Blanc tous trois naturalistes Gapen- ais. Qu'il me soit permis de leur adresser ici mes plus sincères remerci- ments, soit pour les riches récoltes qu'ils m'ont fait faire, soit pour l'exquise amabilité avec laquelle ils m'ont fait de suite l'honneur de leurs montagnes. Dès le lendemain nous arrivions tous les quatre à Chorges par le train de 5 h. 43 du matin. A peine hors du village je récolte : Lepidium ruderale. et nous nous engageons sur la gauche dans les endiguements rocheux établis autour de chaque champ pour les protéger contre les déborde- ments désastreux du torrent des Moulettes. Sur ces talus, voici : Salix capræa. Hieracium pilosella. Hippophae rhamnoides. Epilobium rosmarinifolium. Ici je me permettrai de faire un large emprunt au remarquable compte-rendu d'herborisation publié sur le pie de Chabrières par Mon- sieur le D' Saint-Lager dans le bulletin de la Société Botanique de France, tome XXI. hé bas Let MES NC hdi St der An à de am REVUE LINNÉENNE ot Les collines qui dominent de chaque côté le ruisseau des Moulettes, dit Monsieur Saint-Lager, sont formées par des amas de blocs erra- tiques venus pendant la période glacière des parties supérieures de la vallée de la Durance et de ses affluents. Ces blocs sont des granits, des gneiss, des grès nummulitiques, des calcaires mêlés à des débris pul- vérisés de schistes houlliers et liasiques, qui ont fini par former une sorte de gangue marneuse, dans laquelle sont empätées ces diverses roches. Ce terrain de transport n’est pas indiqué par Lory ; sa carte ne représente que les couches oxfordiennes sous-jacentes et le terrain nummulitique qui forme les sommités des massifs de Chabrières, de Réalon et d’Orcières. Cependant Lory, dans sa description explicative de la carte, parle, au paragraphe 360, de la nappe glaciaire qui, descendue des sommités du Champsaur, remplissait la vallée du Drae et débordait par dessus le plateau de Bayard, Ainsi que le fait très bien remarquer Monsieur le D' Saint-Lager, cette partie de l'ascension n'offre guère que les espèces que l’on ren- contre à peu près partout aux environs de Gap et qui y ont été si bien indiqués par notre collègue le D' Magnin dans son apercu sur la végé- tation des environs de Gap (1). Celles que j'ai notées sont, parmi les plus abondantes : Saponaria oeymoïdes. Astragalus aristatus. Ononis natrix. Rhamnus saxatilis. Bupleurum gramineum. Pimpinella saxifraga. Trinia vulgaris. Helianthemum vulgare. Silene italica. Onobrvchis saxatilis. Lathyrus latifolius. Hyperieum hyssopifolium. Laserpitium gallicum. Bupleurum rotundifolium. Ptychotis heterophylla. Erigeron glandulosus. Carlina vulgaris. Centaurea leucophæa. Artemisia camphorata. Catanance cœrulea. Lactuca perennis. Inula salicina. Plantago cynops. Lavandula spica. Teucrium montanum. Linaria stricta. Orobanche Teuerii. Orchis ustulatus. Andropogon ischœæmum. Melica ciliata. Knautia mollis. Crepis nicœnsis. Carlina acaulis. Centaurea scabiosa. Chlorocrepis staticifolia. Echinops Ritro. Picris hieracioides. Gentiana cruciata. Plantago serpentina. Nepeta lanceolata. Odontites lanceolata. Orobanche cruenta. Orobanche Epithymum. Lasiagrostis Calamogrostis. Brachypodium pinnatum. Arrivés à l'altitude de 1500 mètres, nous nous dirigeons à gauche vers les prairies qui mènent au col de la Pusterle ou de la Gardette. Là dans les parties humides, voici : Epilobium Flescheri. Primula farinosa. Juncus anceps. Seirpus Holoschænus. Cyperus flavescens. Carex Œderi. Deschampsia media. Saxifraga aizoides. Tofieldia calyeulata. Junecus obtusiflorus. Seirpus silvatieus. Carex flava. Deschampsia coespitosa. (1) Annales de la Société Botanique de Lyon, deuxième année 1873-1874 ,page 125, 92 REVUE LINNÉENNE Au dessus, dans un petit bois de Melèzes, je trouve : Actoea spicata. Astragalus onobrychis. Mercurialis perennis. Ranuneulus silvaticus. Hieracium murorum (var.) Sambueus racemosa. Dans les parties sèches, sous le col, on rencontre : Biscutella lœvigata. Anthyllis vulneraria. Onobrychis sativa. Aster alpinus. Hieracium prœaltum. Campanula glomerata. Gentiana campestris Betonica hirsuta. Thesium pratense. Lilium martagon. Luzula pediformis. Phleum alpinum. Dianthus silvestris. Anthyllis montana. Alchemilla alpina. Hypochoeris maculata. Hieracium scorzonerifolium. Phyteuma orbiculare var. lanceolatum. Gentiana lutea. Melampyrum eristatum. Juniperus alpinus. Phalangium Liliago. Sesleria cœrulea. Directement au-dessous du col et encore dans les prairies : Lychnis Flos-Jovis. Potentilla grandiflora. Paradisia liliastrum. Botrvehium lunaria. Puis dans les éboulis du col: Alsine mueronata Bupleurum junceum. Hieracium Pelleterianum. Mvosotis alpestris. Hyperieum Richeri. Pulmonaria azurea. Nigritella angustifolia. Linum alpinum. Aronieum scorpioides. Hieracium villosum. Seutellaria alpina, Enfin au sommet du col A/sine lanceolata, plante très-rare dont on ne connait que deux ou trois stations en France. Le col de la Pusterle, 2,212 mètres, est une large échancure entre la Pusterle, 2,492 mètres à gauche et le pie de Chabrières, 2,405 mètres à Ve) droite. Sur l’arête qui mène au pie, nous trouvons : Linum suffruticosum. Sedum atratum. Sempervivum piliferum. Galium argenteum. Gaya simplex. Achillea nana. Solidago minuta. Linaria supina. Saxifraga aizoon. Sempervivum montanum. Drvas octopetala Athanianta cretensis. Alchemilla subsericea. Antennaria dioïca. Linaria alpina. Calamintha alpina. Nous arrivons à La Fourche, plateau herbeux presque triangulaire, entouré d'une ceinture de rochers qui, de chaque côté, vont rejoindre la base du pie. Il est malheureusement dévasté par les moutons, j'y note cependant : Ranuneulus Villarsii. Viola calcarata, Polvgala alpestre. Saxifraga rotundifolia. Cotoneaster vulgaris. Alchemilla vulgaris. Homogvne alpina. Leontodon hispidus. » taraxaeifolius » pyrenaieus. Carduus earlinifolius. Arbutus Uva-ursi. Gentiana verna. Pedicularis fasciculata. Brunella grandiflora. Salix retusa. ». reticulata var. sericea. Orchis viridis. Carex gvnobasis. Festuca violacea. Alopecurus eapitatus. Poa alpina. REVUE LINNÉENNE 93 Ces récoltes faites, nous nous divisons en deux camps, les uns vont à la recherche d’une source dont le besoin se fait vivement sentir, les autres essayent de gravir le pic, dont la base est entourée d’une mu- aille de gros blocs éboulés du sommet. Dans ce pénible chemin, je signalerai : Erigeron uniflorus. » baldensis. Leucanthemum alpinum. Arabis serpyllifolia. Bellidiastrum Michelii. » alpina. Campanula nana. Kernera saxatilis. Bartschia alpina: Viola biflora. Gregoria lutea. Trifolium alpinum. Veronica sérpyllifolia var. tenella. » Thalii. » saxatilis. Salix herbacea. Cystopteris fragilis. Polypodium calcareum. Aspidium rigidum. Anemone alpina. Silene acaulis var. elongata. Geum montanum. Potentilla minima. Bunium bulbocastanum var. nanum. Arrivés au pied même du pie, nous suivons, sur la droite, une étroite corniche surplombant le plateau de Saladon. De ce point au sommet, j'indiquerai : Hutchinsia alpina. Artemisia Mutellina. Draba Johannis. Erigeron alpinus. » aizoides. » Villarsi. Silene saxifraga. Alsine Cherleri. » Villarsi. Arenaria ciliata. Alchenulla pyrenaica. Aronica rotundifolia. Phyteuma hemisphæricum. Gentiana brachyphylla. Androsace carnea. Veronica aphvila var. nudicaulis. Astragalus depressus. Oxvtropis cvanea. Galium helveticum. » fruticulosa. Saxifraga exarata. » alpina. » androsacea. Daphne eneorum. » oppositifolia. Euphrasia minima. Bupleurum petræum. Luzula spicata. Nous dûmes nous arrètcr à deux ou trois mêtres du signal trigono- métrique, dont nous étions séparés par une large crevasse qu'il eut €té imprudent de franchir. Nous n’en jouimes pas moins d’une fort belle vue sur toute la vallée du Champsaur. Au nord les sauvages monta- gnes de Réalon, à l’est les chaines moins sévères de l'Embrunais, à l’ouest le massif d’Aurouse où j'étais avant hier, et Séuse où je serai après-demain, au sud dans le lointain un fouillis de cimes qu'il serait trop long d’énumérer ici. Nous redescendons avec beaucoup de précautions par le même che- min qui du reste n’est point le bon, lequel se trouve sur la gauche du pie. De nouveau dans les éboulis, outre les plantes déjà signalées en mon- tant, j'indiquerai encore : Sagina glabra. Pedicularis gvroflexa. Galium amsophxllum. Ajuga pyramidalis. » tenue. Carex nigra. » obliquum. Agrostis rupestris. Soldanella alpina. Deschampsia flexuosa Polvgonum viviparum. Cystopteris alpina. Pedicularis cenisia. ox REVUE LINNÉENNE Nous rejoignons nos camarades assis autour d’un petit réservoir creusé et recouvert par les bergers,sans l’aide desquels il est impossible à trouver. C’est là que nous déjeunons avant de remonter à nouveau pour fran- chir la crête située au-dessus de Chorges. Si cette partie de la course ne fut pas la moins pénible, ni sans offrir quelques dangers, elle fut aussi la plus productive. C’est en faisant la chaine à l’aide de nos cannes et piolets que nous accrochons d’ici de là : Centaurea semidecurens. Hieracium lanatum. » uniflora. » semilanatum. Ligusticunr ferulaceum. Serophularia juratensis. Scabiosa graminifolia. Avena striata. La descente recommence ; entrainés que nous sommes par plusieurs mètres cubes d’éboulis roulants sous nos pieds. De temps en temps, le dernier d’entre nous jette l’ancre, je veux dire le piolet, afin de per- mettre la récolte de la magnifique Campanula spicata et du rare Rhaponticum helenifolium, lequel ne se trouve que dans deux localités autour de Briançon et dans cinq autour de Gap. Comme plantes moins rares, je citerai : Arabis hirsuta. Buphtalum grandiflorum. Erysimum helveticum. Hieracium ecymosum. Rhamnus pumila. » glabratum. Vicia cracca. Campanula linifolia. Ononis cenisia. Globularia cordifolia, Rosa pimpinellifolia. Cerinthe minor. Centranthus angustifolius. Vincetoxicum officinale var. Sempervivum arachnoideum. Stachys recta, Artemisia chamœmilifolia. Chenopodium hastatum. Carduncellus monspeliaeus. Carex sempervirens. Senecio doronicum. Avena montana. Erigeron glabratus. et le très-rare Lamium longiflorum. Je renverrai ceux de mes collègues que cette belle labiée intéres- serait, au rapport déjà signalé de Monsieur ie D' Saint-Lager. Ils y trouveront, en outre, l'indication de deux plantes qui m'ont échappé ; le Lilium croceum, probablement passé et le fameux As/ragalus alo- pecuroides. À propos de cette papilionacée, mes compagnons m'as- surérent qu'elle est devenue beaucoup plus rare dans cette station où elle était autrefois très abondante, Pour être complet, je signalerai encore en cet endroit : Potentilla caulescens. Hieracium pseudo-cerinthe. Hieracium pulmonarioides,. Carlina acanthifolia, » hvbridum. : Paronyehia capitata. Sur le plateau de Saladon, vaste prairie encombrée de blocs énormes descendus du sommet, l’on trouve : Dianthus saxicola, Soyera montana, Epilobium rosmarinifolium, Crepis grandiflora. » spieatum. Carduus defloratus. Astragalus hypoglottis. Hieracium amplexicaule,. REVUE LINNÉENNE Vicia onobrychioides. Ribes alpinum. Rhododendron ferrugineum. Laserpitium latifolium. Galium boreale. Adenostyles alpina. Arnica montana. Scorzonera hispanica. Campanula rhomboidalis. » pusilla. Phyteuma betonicifolium. Daphne mezereum. Asphodelus subalpinus. Orchis globosus. Koœlera alpicola, Nous quittons le plateau recueillant toujours à la descente : Helianthemum œlandieum, Viola alpestris. Coronilla minima. Valeriana montana. Seabiosa lucida, Leontodon autumnalis. » Villarsii. Veronica teucrium. Verbaseum lvchnitis. » phlomoides. Pyrethrum corymbosum. IE à : : : : à Dans une prairie très-humide, je ne signalerai plus avant d'entrer dans les champs cultivés, que : Epipactis palustris. Carex Davalliana. Cirsium monspessulanum. Senecio Carnosus. Là se bornèrent nos récoltes, et nous gâägnames rapidement la gare de Chorges où nous primes le train de 8 h. 13. Je fis encore autour de (ap, sous la direction de mes excellents gui- des les courses de Séuze, Charance, Devez-de-Rabou, le col de Glaize et celui de Chaudun; dans cette dernière localité, grâce à eux, je trouvai en abondance le Berardia subacaulis ; mais je crois inutile d’en rendre compte; ces localités ont été trop bien décrites par Monsieur le D' Ma- gnin (travail déjà cité) et par notre regrette collègue l'abbé Tillet (1). (1) Annales de la Société botanique de Lyon, septième année 1878-1879, page 249. ANNONCES DIVERSES Prix des annonces: La page, 16 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, Ü, tr. 20 c. Il sera fait aux abonnés amateurs et non commerçants une réduction de 25 pour v/, sur les annonces payantes pour la 1'e insertion. 50 v/, pour les insertions répétées, de la même annonce. Lout abonné a droit, pour chaque numéro, si l'espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s’agit d'annonces dectinee: L. Rossignol, 6, Rue Claude Vellefaux, Paris, (nouvelle adresse) désire recevoir des lépidoptères européens ou autres en papillottes, offre en retour des lépidoptères de Sierra-Léone, des Etats-Unis et d'Eu- rope. Désire surtout les espèces de l'Europe méri- dionale : possède aussi une belle série de Coléoptères à échanger contre d'autres européens où exotiques. Désire non préparés de grandes espèces, même com- munes tels que Cerambix, Aromia, Lucanus, Hydrophi- lus, Dytiseus etc. Correspondenz - Central - Bureau. Quiconque s'intéresse à l'association internationale de correspondances, s'adresser à M. Otto, Zeip;ig- Plagwist, Moltkestr. à. Insekten-Borse, Central-organ zur Vermittelung von Angebot, Nachlrage und Tausch. Rédaction : Leipzig, 1, Augustusplat;. éoesesss sl En vente à la Librairie H. GEORG, à Lyon MM OO QUE SENTE ENES DES COTES DE RANCE par ArNouzb LOCARD Description des Familles, Genres et Espèces 1 vol. gr. in-8° avec 348 figures dessinées d'après nature et intercalées dans le texte. — Prix : 18 francs. M. N. Roux, ÿ, Rue Pléney, Lyon.— Offre au choix, 100 espèces ou en proportion, à qui lui enverra. Ranunculus Jacerus. Thalictrum exc:ltatum. Helieborus lividus. — amplexicaulis, — medium. Garideila nigellastrum. -- demissus. — simpiex. Nigella sativa. —— palustris. — angustifolium. — hispanica. — Alec. — Jacquinianum. Delphinium orientale. Canuti. — nutans. — Requienii, Aquiiegia Bernardi. pyrenaica. Pœonia corailina, Russi. silvaticum. Anemone hortensis, Helieborus niger. purpurascens. cordigerus. laterifolius, Reveillieri, Clematis viticeila. Thalictrum macrocarpum, 96 REVUE LINNÉENNE ANNONCES ANNUELLES : Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi- vement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la ligne pleine. ee —_———————…—…—…—…—————…——.——.—.—.————_—_—_—_-——]—— —-——]— ——— ——————— "| || |" "| ||" ÎU UÎUU En vente, chez M. L. Jacquer, Imprimeur, Rue Ferraudière, 18, Lyon, toutes les années parues de l'Echange (1S85-1880-1887-1888-1889 et 1890), contre l'envoi d'un mandat poste de 10 fr. 50. Chaque année prise séparément 2 francs. J. DESBROCHERS DES LOGES à Tours (/ndre-et-Loire) Prix courant de Coleoptères d'Europe et Circa, d'Hémiptères, de Curculionides exotiques. Achat de Curculionides exotiques. Direction du Frelon recueil mensuel d’entomologie descriptive (Coléoptères). Prix de l’abonnement: 6 francs pour la France et pour l'Etranger. HENRI GUYON Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris —— AN > SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’INSECTES GrandMormatitne 220-260 CREER EEE 2 50 Grand format carton, 39-26-6 .............. 2 Petitifonmatteorom 2 CN ect 1 85 Petit fonmat #26=107/2-61e Et ee ct 1 50 BOiteslonbleMondSUTÉS ES PERRET PE CREER RS ne 2 50 Ustensiles pour La chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogne sur demande. PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS _ Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout 60 feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 25 fr. Pour les demandes s'adresser à M. Ant. Otto, comptoir Minéralogique à Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2. — Tableaux Analytiques pour déterminer les Coléoptères d'Europe. I. Necrophages par Edm. Reirrer: Traduits de l'Allemand. MOULINS in.-8. 116 pages Prix 3 fr. $o; contre mandat ou timbres-poste. S’'adresser à E. Orrivier, 10, Cours de la Préfecture, Moulins (Allier). M. Léon SONTHONNAX, naturaliste, 9, Rue Neuve, 9 LYON. Ustensiles pour Entomologistes, Conchyliologistes et Botanistes. AD A Cartons liégés de tous formats pour le rangement des insectes en collections. — Filets pour la chasse des Coléoptères et des Papillons. — Liège, tourbe et agave pour garnir le fond des boîtes. — Pinces courbes et épingles à insectes, etc., etc. — Meubles et casiers pour collections. — Collections ornementales de Coléoptères et de Lépidoptères exotiques. — Collections d’études de tous les ordres d’insectes. — [Insectes utiles et insectes nuisibles. — Vente et achat de collections d'histoire naturelle. —<— “ Grand choix de coquilles marines et terrestres. OUVRAGES A DISPOSER Par M. CI. Rey D BRÉVIPENNES OU STAPHYLINIDES 1871 Bolitocharaires par Rey,mvo lin S ep ES DIE ER EEE NS CR ER 1874 Aléovcharairesipars Rey vol ineé ss OS UD IS Di CNE EEE EC EE ET DRE 880 Homaliens par Rey vol Mn 8 80 PRO DIA RE CMS CN SRE EN R 10 » 1832 Tachyporiens, étcparRey 100 nie 05 ip PANPI NE EC PARC ON RENE TOR 1884 Mycropéplides, Sténides par Rey; 110) nie #02081p pl EE CRE CCE AIO PUNAISES DE FRANCE 1870 Coréides, etc. par Mulsant, 1 vol. in 8°. 250 p. 2 pl. 7 >» 1373 Réduvides par Mulsant, 1 vol. in 8°. 118 p. 2 pl. . 4 » 1879 Lygéides par Mulsant, 1 vol. in 8°. 54 p. . : 3 » OPUSCULES ENTOMOLOGIQUES Par Mulsant 5; Description de 80 espèces de Coléoptères, 4 biographies, 192 p. 3 pl. 78 Chrysides de France par Abeille de Perrin, 108 p. 2 pl. - . . . . . ... UN Bo L2 En vente chez l’auteur : M. CI. Rey, 7, place St-Jean, Lyon. Lyon. — Imp. L'th. et Grav. L. Jacquer, rue Ferrandière, 18. Aus 82 Septième année. — N° 15 Octobre 1891. L'ÉCHANG Revue Linnéenne ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE paraissant tous les 15 du mois Gontenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d'Entomologie, et de la Société Entomologique de France. CoNTINUÉ PAR L. REDON-NEYRENEUF (ee (7 er C1. REY AVEC LA COLLABORATION F. GUILLEBEAU eve, Cr | L. Blanc, L)', 55, rue de la Charité, Lyon. A/fnéralogie. Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNoNAY. //ydrocanta- res el Histérides. Carret, abbé, professeur aux Chartreux, LYoN. Genre Amara, ÆHarpalus, Feron:ia. A. Chobaut, D", à AVIGNON. Anthicides, Mordellides, Rhipi- Lhorides, Meloides et Œdemerides. J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon blanc, ORLÉANS, Psela- Phides et Scydmentides. L. Davy, à FoucÈre par CLers, (M.-et-L..). Ornithologte. Desbrochers des Loges, 23, rue de Boisdenier, Tours. Indre-et-Loire). (Craculionides d'Europe etcirca. A. Dubois (à VERSAILLES). L. Gavoy, 5, rs. rue de la Préfecture, CARC\SSONNE, (Aude). Lamellicornes. L. Girerd, rue Constantine, 1, Lyon. R. Grilat, rue Rivet, 19, Lyox. A. Locard, 58, quai de la Charité, LyoN. Aalacoiogie 1ran- caëse, (mollusques terrestres, d'eau douce el marins). A. LOCARD 9, AS à C. E. LEPRIEUR D' ST-LAGER ET LE CONCOURS DE MM. © Mermier, rue Bugeaud, 138, Lyox. J. Minsmer, capitaine au 42° de ligne, à MENDE (Lozère. Longicornes. A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea er Cie, a BUCAREST-FILARETE STRADA VIILOR (Roumanie). //emiptères, Heétéroptéres. H. Pierson, 6, rue de la Névroptères. J.- B. Renaud, 21, cours d'Herbouville, Lyon. Curculionides. A. Riche, rx, rue de Penthièvre, Lyon. Fosses, Géologie. N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Pofanique. A. Sicard, D' à Azmi (Tarn) Coccinellides de France L. Sonthonnax, o, rue Neuve, Lyox. ÆEntomologie et Conchy- liologie générales. Valéry Mayet, à MONTPELLIER. A. Villot, 5, chemin Malifaud, GRENOBLE. Gordiaces, Hel- nuinthes. Poterie, Paris. OrfAoptères el CA SOMMAIRE DU = e< NUMÉRO 82 —0 — EXTRAITS au BULLETIN ac 1 SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE ae FRANCE. A propos de quelques Elatérides, par M.H. pu Buysson, Les Champignons parasites des Acridiens, par MM. J. Kuxckec D'HErcurLAIS et Ch. LANGLors. EXTRAITS DES COMPTES-RENDUS DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES. Sur une maladie cryptogamique du Criquet pèle- rin /Acridium Peregrinum) par M. L. TrAgut. Le Cryptogame des Criquets pèlerins, par M. Charles BRONGNIART. Le Parasite du Hanneton, par M.LE Mourx. Remarques en passant, par Ci. Rey, (Szfe). Description d’espèces et variétés dc Longicornes Syriens, par Maurice Pic. COMPTES-RENDUS DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON. ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES Evon, Rue, Ecrrandière, Prière d'envoyer Les annonces el autres communications avant Le 1 du moës. L'auteur de tout article publié dans le Fournal, aura droit à 10 exemplaires de L Echange. Juul ce renseignements Sur Les annonces non suivies d'adresse doit être envoyé à A1. L. Redon-Neyreneuf, 11, rue Confort, Lyon. 10, Que concerne la rédaction, les annonces gratuites et Imprimerie [L. Jacquet La continuation de l'envoi du Fournal, tient lien de recu. Toute demande d'abonnement dans Le courant de l'année 1801, entrainera l'envoi des n% parus de la même année. Aaresser Les réclamations concernant l'envor du Fournar el le montant des annonces et des abonnements à A1. L. Jacquet, Imprimeur, rue Ferrandière, 18. Lion. France, un an, 8 fr. — Union postale, 8, 60. — Pour les instituteurs et chefs d'institutions, 2 fr, 50 Le numéro pris séparément 0,80 cent. 98 REVUE LINNÉENNE AVIS A partir du 5 Novembre, M. L. Jacquet, Imprimeur, fera recouvrer par la poste le montant de l'abonnement pour 1891. Prière à MM. les abonnés en retard d'envoyer leur abonnement avant cette époque pour éviter les frais de recouvrement. EXTRAITS DU: BULLETIN DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE A propos de quelques Elatérides Par M. H. pu Buisson VU Séance du 24 Juin 1891 Athous crenatostriatus Reiche (1869) — A. subtruncatus Muls. et Guilb. (1856). — D’après le type de la collection du Musée de Genève et d'après la description de l’auteur, cette espèce aurait été établie sur un individu anormal qui, à l'époque de la nym- phose, a dû subir un accident : le vertex de la tête est déformé assez visiblement et d’une facon qui n’a rien d’analogue ; au lieu des trois impressions dont parle l’auteur, on pourrait pourrait plutôt en trouver cinq, placées symétriquement comme des points sur un domino ; celle du centre étant allongée, irrégulière, et les autres arrondies. Le pronotum et les élytres ont l'air d’avoir souffert également à l'époque de leur formation. L'aspect luisant de l’insecte est dû à l'a- blation de la pubescence. Les stries et la ponctuation des élytres, celle du pronotum, les articles des an- tennes et des tarses me le font rapporter avec con- fiance à l'espèce de Mulsant, Athous virgatus Reiche (1863) — A. suwb- truncatus Muls. et Guilb. (1856).— J'avais cru devoir conserver À. virgatus Reiche comme espèce propre; je me rapportais à la description de l’auteur et aux exem- plaires de ma collection qui sy rattachaient parfaite- ment. Les élytres plus courts, proportionnellement à la longueur totale des individus, le front non concave, le 3° article des antennes à peine plus long que le 2°, égalant ensemble la longueur du 4°; la dilatation accentuée de taches brunes juxtasuturales et latérales, tout cela m'avait paru constant sur les exemplaires que j'y rapportai. Or, les nouveaux individus que j'ai vus et surtout le type de l’auteur, me prouvent que les légères différences entre lui et A. strictus Reiche ne sont pas assez constantes et considérables pour maintenir cette espèce. k Athous conicicollis Desbr. (1870) — À. vittatus F. (1792), var. — Il varie de couleur comme A. vittatus, sans cependant atteindre la couleur brun rougeâtre de la variété angularis Steph. ; il conserve toujours sur les parties sombres le reflet verdâtre qu'on observe chez la variété Ocskayi Kiesw. Je le rangerai donc à la suite de cette variété et je le dis- tinguerai par la phrase: prothorace antice sensim angustato et valde elongato. On le rencontre principalement dans les Alpes- Maritimes et aussi dans les Ka pathes. Agriotes Starcki Kœænig in litt., rapporté à A. Dahuricus Cand. (Catalogus Col. Eur., Cauc. et Arm. Ross., 1801, Add., p. 305), est une variété à tête, antennes et élytres d’un testacé ferrugineux de A. Gurgistanus Fald., qui vient se placer avant la variété a de Candèze: d'un testacé ferrugineux en dessus et en dessous, Les Champignons parasites des Acridiens par MM. J. KünckeL D'HercuLaIS et Ch. LanGLois VU Séance du 24 Juin 1891 Au mois de Mars 1888, l’un de nous, dans la con- férence qu'il fit au congrès d'Oran, en traçant l'histo- rique des observations des naturalistes sur les Cryp- togames entomophytes des Acridiens, a fait ressortir, que c'était un naturaliste américain, le professeur Her- bert Osborn, qui, le premier (1883), avait proposé de cultiver Entomophtora Calopteni Bessey, et de les propager dans les localités envahies par les Acridiens. Il a rappelé que, de son coté, le professeur Metschni- koff (1884) avait pensé qu'on pouvait multiplier artificiellement l’Zsaria destructor Metsch., et VI. ophioglossoides Krass. Il a signalé la production des spores de /saria destructor dans la petite usine d’I- melia et exposé les résultats satisfaisants obtenus par semis de spores pour la destruction des Charancçons ravageurs des Betteraves, les Cleonus punctiventris. M. Krassiltschick s'était fait fort, par des semis de spores de /saria, d'arrêter la multiplication des Acri- diens. Nous sommes en 1891 ; la petite usine d’Imelia a disparu, et nous attendons toujours les résultats des expériences projetées par le naturaliste russe, Depuis 1888,M. Künckel,suivant pas à pas la marche des invasions, s’est attaché à rechercher si les Sfauro- notus maroccanus, hôtes des Hauts-Plateaux, n'étaient pas atteints par une affection cryptogamique: il a toujours constaté que la mortalité dans les vols était causée par un Diptère parasite: Sarcophaga clathrata Meigen.Cette année,au début de l'invasion des Criquets pêlerins, Schistocerca (A cridium) peregrina OI., il se rendit à Biskra pour suivre leur évolution. Il recueillit, le 26 mars, un grand nombre d'individus des deux sexes qu'il rapporta à Alger, pour les mettre en observation. Ces Acridiens étaient parfaitement sains ; au fur et à mesure des appariements, les couples étaient isolés. Quelques cas d’affection cryptogamique se manifestèrent dans ceux qui étaient réunis en groupe ; mais la mortalité fut insignifiante; la conta- mination, de proche en proche, paraissait très difficile. Dans un couple isolé, le mâle mourut portant des signes d'infection ; sa femelle fut associée à un autre mâle, s’accoupla, fit une première ponte le 20 mai, une seconde le 4 juin, mourut le 6, son second mâle mourut également le 16, sans avoir manifesté des signes d'infection. Le o et le 15 mai, M. J. Künckel fit à la Société d'Agriculture d'Alger deux Communications dans les- quelles il annonçait que, contrairement à l'idée reçue, les Criquets pèlerins ne mouraient pas après la ponte, mais que ceux qu'on trouvait çà et là sur les gise- ments d'œufs, en partie morts, étaient atteints par une affection cryptogamique. M. J. Künckel et M. C. Langlois ayant trouvé, chacun de leur côté, l'un aux environs d'Alger à la Réghaïia, l'autre au voisinage d'Hommans Rirha, des criquets pélerins contaminés, se communiquérent leurs impressions et s'assouièrent pour faire des obser- vations en commun, Pour contrôler leurs expériences, ils s'attachèrent à les faire séparément dans des milieux PATES AE ee | | | REVUE LINNÉENNE 99 autres et des conditions différentes. Voici les résultats des observations ainsi faites séparément et des études poursuivies en commun, résultats communiqués à la Société d'Agriculture d'Alger dans sa séance du 30 mai, ainsi qu'en font foi les procès-verbaux. Nous regrettons que les circonstances, nous forcent à donner ces observations avant qu'elles soient aussi com- plètesque nous l’eussionssouhaité; lorsqu'il s’agit d’étu- des qui conduisent à des applications, on ne saurait trop procéder avec circonspection et se garder de croire réalisées les conceptions hy-pothétiques de son esprit. Nous avons le regret de dire que c’est toujours après que les criquets pèlerins s'étaient appariés, accouplés, avaient pondu, qu’ils mouraient contami- nés ; que c'était, par conséquent, lorsqu'ils avaient accompli leur cycle évolutif, et commis sous toutes les formes, leurs ravages qu'ils succombaient. Nous ajouterons que des conditions toutes spéciales nous paraissent nécessaires pour favoriser le dévelop- pement du Champignon parasite; ce n’est que sur les individus capturés dans des lieux humides soit sur certains points des Hauts-Plateaux, soit sur le littoral, que nous avons pu constater les signes caractéristiques de l'infection. Nous ferons observer qu'à l'état de nature, les cri- quets pèlerins savent se grouper au pied des plantes et des arbustes, grimper sur ces derniers en prenant la position verticale pour éviter l'action de la rosée. En captivité, ce n'est que sous les grillages recouverts tous les soirs d’un linge mouillé que la maladie fait son apparition sur un certain nombre d'individus, de telle sorte qu'à l'air libre, les Acridiens ne trouvent que très rarement, à l'état libre, des conditions favo- rables au développement des Entomophytes,. Quelques femelles, capturées pendant l'acte de la ponte, avaient les derniers anneaux de l'abdomen entièrement envahis par les Cryptogames. Ayant raclé les eflorescences des anneaux, nous les avons semées ahondamment sur les farves de l’Altise de la Vigne ; les spores sont restées visibles pendant plusieurs jours et ces larves, bien que jeunes, ont continué à se développer, et se sont même transfor- mées en insectes parfaits. De ces mêmes lieux de pontes, il a été rapporté de jeunes criquets, qui sont encore vivants ; ils opèrent régulièrement leurs mues, bien que, depuis la capture, ils aient été renfermés avec des adultes fortement con- taminés. On pourrait supposer que les œufs sont plus faciles à contaminer ; mais ils sont protégés par un bouchon spumeux, et leur enveloppe est résistante, Il nous a été permis d'observer des grappes d'œufs entiè: rement couverts de filaments myceliens (moisissu- res) dont les embryons ont continué régulièrement leur développement. 11 ne faut pas oublier que ces embryons sont protégés par une enveloppe qu'ils rejettent aussitôt qu'ils sont éclos. Les efflorescences blanchâtres cryptogamiques se trouvent le plus souvent au point de jonction des deux premiers anneaux, très fréquemment aussi derrière les pattes postérieures, enfin sur tous les anneaux, et quelquefois dans les régions les plus diverses. La maladie paraît absolument superficielle ; les points atteints montrent un feutage de mycélium accompagné d'un très grand nombre de spores. Il est assez fréquent de trouver au milieu des eflorescences des Champignons saprophytes, notamment l'A/fernario tenuis, Des coupes menées à travers les tissus con- taminés n'ont pas permis de constater la pénétration du champignon parasite dans la profondeur de l’orga- nisme ; cependant certains anneaux ont pu étre dé- tormés au point d'empécher la ponte : mais ce cas est relativement rare. Comme preuve de la résistance des Acridiens au parasitisme, nous pouvons citer une femelle capturée à Biskra, le 26 mars, qui n’a suc- combé que le 16 Juin, présentant des taches crypto- gamiques et laissant échapper un ver parasite du genre Gordius. M. le professeur Trabut nous autorise à dire qu'il est d'accord avec nous pour considérer l'affection cryptogamique en question comme absolument super- ficielle. Quant au Cryptogame, au premier examen, on au- rait pu croire qu'on se trouvait en présence d’un Empusa, mais alors d’une espèce particulière. Après étude, nous avons reconnu que ce cryptogame parasite des criquets pèlerins avait la plus grande affinité avec une espèce parasite des Acridiens : Polyrhizium Lep- tophyei Giard. Des échantillons sont adressés à M. le professeur A. Giard, que nous prions de vouloir bien contrôler notre détermination. Les spores sont bien, comme le dit M. A. Giard, de deux sortes: les unes plus petites, ovoides, d'environ 6 y, naissant par groupes de deux ou trois à l’extré- mité des hyphes ; les autres plus grandes, à contenu granuleux, également ovoides de 9 # sur 5 y, sont divisées en deux par une cloison qui détermine l'é- tranglement de la spore. Ces dernières sont considé- rées par M. Giard comme des spores durables, Le mycélium du Champignon présente des cloisonne- ments assez rapprochés. Il nous a été facile de faire germer les spores ; les cultures sur milieux solides, gélatine, peptone, agar agar nutritive, acide ou légèrement alcaline, n’ont donné que des résultats très douteux, les cultures étant contaminées par des Bactéries vulgaires. Il fau- drait faire des cultures spéciales pour les séparer, En résumé, nous nous trouvons en présence d’une affection parasitaire bénigne, n'attaquant que des individus parvenus au terme de leur évolution, et qui parait ne se transmettre que très difficilement aux insectes, fussent-ils de la même espèce. Pour nous, comme pour M. le docteur Trabut, qui connaissons dans leurs détails les conditions d'existence et de développement des Acridiens, il ne nous semble pas possible de fonder des espérances sur un mode de destruction reposant sur le développement artificiel des Champignons parasites observés sur les Criquets pèlerins. EXTRAITS DES COMPTES-RENDUS DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES Sur une maladie cryptogamique du Cri- quet pèlerin (Acridium Peregrinum) Par M. L. TRABUT Séance du 15 Juin 1891 Chargé par M. le Gouverneur général de visiter, de concert avec M. Mathieu, conservateur des forêts d'Oran, les peuplements d’Alfa des Hauts Plateaux dépendant de l’annexe militaire d’El-Aricha, nous avons été frappés de rencontrer, le 23 mai, dans les environs mêmes d’El-Aricha, de nombreux Criquets pèlerins adultes paraissant malades. Devant laisser re- poser notre convoi ce jour-là, nous avons pu consacrer 100 REVUE LINNÉENNE une matinée à la recherche de ces Acridiens malades provenant d'un vol important qui avait passé les jours précédents se rendant dans le Tell. Il nous fut très facile de constater que presque tous portaient, sur le bord des anneaux de l'abdomen, des taches noires, plus ou moins tuméfiées, cette lésion étant surtout évidente chez les mâles, qui étaient aussi beaucoup plus nombreux. Chez certains individus, une efflorescence blanche qui recouvrait ces taches me fixa sur la nature du mal, évidemment attribuable à un Champignon parasite. Pendant le cours de notre voyage, nous n'avons retrouvé de Criquets pélerins que dans la vallée de l'Oued-Khemis, et nous n'avons pu constater sur aucun individu les taches noires ni les efflorescences. Les Criquets recueillis à El- Aricha, et examinés dès mon retour à Alger, mont paru envahis par un Champignon du genre Botrytis. Les filaments du mycelium très courts portent un très grand nombre de spores de 10 à 15 x se développant, chez les femelles surtout sur la membrane plissée qui relie deux an- neaux ; chez les mâles, sur le bord inférieur des an- neaux qui sont noirs et tuméfiés par places. Cette maladie doit étre assez répandue. M. Brongniart a soumis ces jours-ci à mon examen un À cridium pere- grinum mort et portant des efflorescences blanches ; il provenait des environs mêmes d'Alger. Je n'ai pas hésité à reconnaître la phase ultérieure du mal que j'avais observé à El-Aricha et j'attribuai la mort de cet Acridien au Botrytis. Le jardinier de notre Ecole m'a remis aussi un grand nombre de Sauterelles très fortement envahies par le Botrytis et pour ce motif faciles à capturer. Cette constatation permettra-t-elle d'établir un sys- tème de défense contre la pullulation de ces insectes dévastateurs ? Des expériences sont nécessaires pour trancher cette question. Sur les Hauts-Plateaux, les Arabes prétendent « que la grosse Sauterelle (A cridium peregrinum) vient chercher la petite (Storaunotus maroccanus).» Doit-on trouver dars ce langage imagé un tradition relative à la fin de la pullulation du Cri- quet marocain par une maladie parasitaire apportée par le Criquet pélerin ? Le Botrytis observé peut provisoirement être décrit ainsi. Botrytis Acridiorum : Mycelium court, portant sur de petits rameaux des groupes de spores globu- leuses, ellipsoïdes et même oblongues de 10 à 15 w, hyalines avec des granulations brillantes, formant par leur confluence des taches blanches, farineuses, assez compactes, apparaissant sur les anneaux de l'abdomen, de préférence sur la membrane plissée qui réunit les anneaux, Le Cryptogame des Criquets pélerins Par M. Charles BRONGNIART Séance du 29 Juin 1891 Le 11 mai dernier, M. Le Moult faisait connaitre un parasite cryptogame, le Botrytis tenella qu’il avait recueilli dans le département de l'Orne et qui ame- nait la mort des vers blancs. MM. Prillieux et Dela- croix montrèrent que ce champignon pouvait étre cultivé dans des bouillons. Depuis 1878, soit en collaboration avec M. Maxime Cornu, soit seul, j'ai fait connaître des Entomophthora qui détruisent, sous forme d’épidémie, des insectes de divers ordres, Malheureusement les cultures de ce champignon n'ont pu encore étre obtenues dans des bouillons. Aussitôt après la Note de M. Le Moult, je me mis en campagne pour essayer de trouver, sur les Saute- relles qui nous envahissaient, un parasite analogue à celui des vers blancs. Je l'ai trouvé aussi bien dans les endroits les plus secs que dans les lieux les plus humides. A Bordj Bouira, à Palestro, à la Reghaïa, à l’Arba et aux en- virons d'Alger, de grands vols de Criquets pêlerins s’abattaient et pondaient. Après les pontes, quelques individus reprenaient leur vol, tandis qu'il en restait un grand nombre sur le sol, Ceux-ci devenaient languissants et mouraient, quelques-uns après avoir pondu; d’autres, en plus grand nombre, avant d’avoir opéré la ponte. Dans les premiers jours de Juin, je recevais de M. Delacroix, puis de M. Le Moult, des vers blancs tués par le Botrytis tenella et des cultures de ce champignon sur divers milieux solides dans des tubes, enfin des vers à soie tués par le Botrytis bassiana, de M. Lambert,de la station séricicole de Montpellier. Les Criquets pèlerins que j'avais trouvés morts ou mourants sur les lieux de portes, portaient tous les traces d’un champignon parasite. Les anneaux de l’ab- domen n'étaient pas distendus, comme cela se pré- sente pour les Criquets tués par les ÆEntomophthora. On remarquait sur les côtés de l'abdomen, aux points de réunion des arceaux dorsaux et ventraux, de petites boursouflures brunâtres et d’un aspect gras, puis entre les anneaux et à la base des pattes de la troisième paire, là où les téguments sont plus minces, moins chitineux, on voyait un revêtement blanchâtre. Ces Sauterelles mouraient sur le sol, ou crampon- nées aux arbustes, aux herbes, Dans le premier cas, leurs pattes conservaient la position qu'elles avaient avant de mourir ; dans le second cas, elles repliaient leurs pattes contre le sternum, comme cela a lieu pour les criquets entomophthorés. Examiné au microscope le champignon se présente sous forme de mycélium court et trapu, peu abondant, accompagné d'un grand nombre de spores. Celles-ci sont de deux sortes : celles qui proviennent de pubes- cences blanchâtres sont arrondies, ou ovoides ou plus allongées et alors offrent souvent une cloison qui amène un étranglement; leur contenu offre des granulations assez réfringentes. Les spores qui existent dans les taches grasses bru- nâtres sont beaucoup plus petites et arrondies : on les trouve réunies en masses moins considérables que les précédentes. Celles-ci rappellent beaucoup la forme et les dimensions des spores de Botrytis bassiana. Les premières sont deux fois plus grosses. Les spores de Botrytis tenella sont beaucoup plus ovoïdes. Le 8 juin, M. Trabut confirma ma détermination, Lui aussi avait trouvé des Criquets contaminés, mais il n'avait pas encore pu les examiner d’une façon appronfondie. J'annonçai ma découverte à l’Académie le 8 Juin et dans la séance du 15 Juin M.Trabut donna à ce champignon le nom de Botrytis acridiorum. Quelques jours après, je pus voir d’abord seul, puis en compagnie de M. Trabut, une épidémie con- sidérable de ces Criquets, épidémie causée par le cryp- togame, sur les talus qui bordent l'Oued Famidon à l'Arba ; beaucoup de mâles et de femelles étaient morts, mais il en restait un assez grand nombre encore vivants, déjà attaqués par le champignon et qui se trainaient péniblement, La plupart des femelles mou- raient sans avoir pu pondre. Depuis le mois de mai, M. Henri Paul, préfet d'Alger, a mis gracieusement à ma disposition Île laboratoire de la Station agronomique, où j'ai pu, grâce à la collaboration de M. Marchand, ingénieur- agronome, essayer des cultures de ce Botrytis. Nos essais ont pleinement réussi. UT RAT Pen EU TU Ne Pa ae EVE 7e | en REVUE LINNÉENNE 1OI Le Parasite du Hanneton Par M. Le Mourr Séance du 5 Août 1891 J'ai eu l'honneur, le 3 novembre 1890 et le 11 mai 1891, d'appeler l'attention de l'Académie sur les effets produits, chez la larve du hanneton, par un champignon présentant quelque ressemblance avec le Botry:tis bassiana, ou muscardine du ver à soie. Depuis cette époque, je me mis à l'œuvre pour produire artificiellement une grande quantité de semence de ce champignon, afin d'être en mesure de faire des essais plus importants et aussi de pouvoir livrer cette semence aux personnes désireuses de cons- tater les effets du parasite. Le résultat obtenu dépasse tout ce que je pouvais attendre d'une première expé- rience faite sur une aussi grande échelle. Sur 600 tubes ensemencés, deux seulement ont été envahis par un champignon étranger : le Penecillum glaucum. Dans quelques jours, je posséderai 2,000 tubes de culture et je compte bien ne pas m'arrêter à ce chiffre. Déjà 150 tubes ont été expédiés sur différents points de la France. L'année 18a2 coïncidera, dans presque toute la France, avec la principale sortie de hannetons. Je pense que le hannetonage proprement dit ne doit pas être négligé, et que les cultivateurs ne doivent pas s'en remettre exclusivement au parasite pour étre débarrassés du fléau. Ils devront, au contraire, s’or- ganiser pour attaquer avec ensemble les insectes par- faits qui sortiront au printemps et les empêcher d’ef- fectuer leur ponte. Mais il est évident que, quels que puissent être les efforts des agriculteurs, il restera encore un nombre assez considérable des insectes. C’est alors que le pa- rasite du hanneton pourra être utilisé pour continuer l'œuvre de destruction. Cette action pourra même être préparée à l'avance, en introduisant le parasite dans le sol après la récolte de 1891, ou pendant les labours du printemps prochain, et je ne suis pas éloigné de croire que, en dépit de la cuirasse chiti- neuse qui protège le hanneton, celui-ci arrivera à être attaqué par le parasite, pendant qu'il sera encore en terre. J'ai d’ailleurs expédié, il y a quelques mois, à MM. Prillieux et Delacroix, un hanneton parfait attaqué par le parasite. Rien ne prouve que ce soit là une exception ; je me propose de faire à ce sujet de nouvelles observations, dès que les circonstances le permettront, Les études auxquelles je me suis livré sur ce cham- pignon, et les nombreuses observations que j'ai faites sur le terrain, m'ont permis de constater que, chez le ver parasite, il se produit des spores de deux façons différentes et successives. € Si l'on prend un ver contaminé, peu de jours après la sortie du champignon, on ne remarque que du mycélium et il est impossible de trouver des spores du parasite. « Lorsque la mort remonte à une époque plus ancienne, on trouve, contre les filaments du mycélium, plus nombreux et plus longs, un matière farineuse, presque impalpable, qui se compose uniquement de spores innombrables de forme ovoide, et ayant toutes la même dimension. « Ces spores sont tellement petites que, vues au microscope et grossies 1,800 fois, elles paraissent en- core beaucoup moins grosses que la tête d’une épingle. Je ne crains pas d'affirmer qu'un ver parasite peut en produire plus d’un milliard. « Si l’on coupe la larve et que l’on examine au microscope une parcelle infiniment petite de matière interne, on y trouve un enchevétrement de filaments mycéliens à l'intérieur desquels on aperçoit, régulière- ment rangées, d'autres spores plus petites et rondes. « Bientôt les filaments externes du parasite se détachent de la larve ; celle ci subit de son coté un nouveau travail: le protoplasme disparait, absorbé par la formation ou le développement des spores inter- nes, et, quelque temps après, là ou l’on avait pu re- marquer un ver complètement momifié, dur au point de se laisser casser sans déchirures, on ne trouve plus qu'une masse de poussières blanchâtres, la tête et quelques fragments de la peau de l’insecte, « J'ai examiné ces poussières au microscope et j'y ai toujours trouvé, en nombre incalculable, des spores ovoides identiques à celles qui sont produites par les filaments externes. « Ces spores seraient donc le développement des spores rondes observées dans les filaments mycéliens et le champignon aurait ainsi deux appareils fructifères bien différents, quoique produisant finalement des spores identiques. J'ai ensemencé mes tubes de culture : 1° avec les spores exogènes ; 2° avec des poussières de ver disso- cié ; 3° avec la matière interne d’un ver momifié. Les résultats obtenus ont été absolument les mérnes. Le champignon se conduit dans les milieux de cul- ture comme dans le Ver blanc. La culture prend, dès les premiers jours, la teinte rosée que j'ai toujours observée chez le ver contaminé. Bientôt on voit sortir de nombreux filaments de mycelium garnissant la culture d’une sorte de duvet, (cependant la culture ne produit pas cette sorte d'arborisation que l’on trouve chez le Ver blanc). Puis ce duvet disparaît et l’on remarque à sa place une matière farineuse, unique- ment composée des spores du parasite. Comme chez le ver, la teinte particulière qui s'était produite dis- parait et le milieu de culture reprend sa couleur pri- mitive, J'ai toujours observé ce fait, quel que fût le milieu de culture employé. « Le Botrytis Bassiana ou Muscardine du ver à soie, que j'ai également cultivé pour le comparer au parasite du Ver blanc, présente un aspect extérieur à peu près identique, quoique d’un blanc un peu moins brillant, Mais le Botrytis Bassiana ne colore pas les bouillons de culture et les spores sont grosses et rondes. Les deux champignons sont. donc absolument différents et les craintes qui avaient pu naître chez certaines personnes n'ont plus aujourd'hui aucune raison de subsister. REMARQUES EN PASSANT par -C: Rey Lu à la Société Linnéenne de Lyon, le ro Août 18or. DASCILLIDES (Suite) Cyphon variabilis Thunb. — Les 9 sont plus grandes, un peu plus oblongues, plus déprimées et plus finement pointillées aux élytres. — La variété rufipectus R. a le dessous du corps entièrement roux et les antennes à peine ou non rembrunies à leur extrémité. — Lyon, Provence. Cyphon nigriceps Ksw. — C'est là une espèce à laquelle il est difficile d'assigner des limites bien fixes, tant elle ressemble au variabilis, dont elle est peut- étre seulement une race remarquable, Toutefois, elle est d’une forme un peu plus convexe et plus ramassée, dans les deux sexes; les angles postérieurs du protho- 102 arts: d ‘l'a VTT PTT Date Y n NE soi ei REVUE LINNÉENNE rax sont généralement un peu plus droits; les élytres sont un peu moins densément et un peu plus forte- ment ponctuées à leur base, plus obsolètement en arrière. Je ne parle pas de la couleur de la tête qui est insignifiante, bien que souvent plus obscure; ni du 3 article des antennes qui est variable dans ce genre, ainsi que l’a constaté M. Bourgeois. — Lyon, Bugey, Bresse, — Je ne l'ai jamais pris en Provence, où le variabilis est commun. Cyphon coarctatus PK. — On reconnaît dans le coarctatus plusieurs races remarquables, qui, à la rigueur, pourraient constituer des espèces distinctes, entre autres: — 1° Le palustris Thoms., entièrement testacé avec les élytres plus finement ponctuées et à côtes presque obsolètes. — Saxe; — 2° l’elongatus Tourn., moindre, à 3° article des antennes plus étroit mais à peine moins long que le 2°, avec les élytres plus fortement ensellées chez les 4 et leur espace densément pointillé réduit à l'impression. — Cluny, Bugey, Bresse; — 30, le meridianus R., à couleur généralement plus obscure, à taille moindre et forme plus oblongue, plus parallèle et plus déprimée, avec le 3° article des antennes plus grêle maïs un peu moins long que le 2°, l'impression postscutellaire des élytres plus profonde, l’espace densément pointillé étendu en arrière en dehors de celle-ci et un petit tubercule lisse de chaque côté de la pointe de l’écusson. — Hyères. Cyphon Kunkeli R. — La pubescence des élytres, dans cet insecte, n’est pas frisée ainsi que je l'avais indiqué à tort, mais elle est plus longue et plus re- dressée que chez tous ses congénères, et, pour cette raison, elle doit constituer une espèce distincte. Cyphon convexus R. — Cet insecte a tout-à-fait la couleur et la forme du Paykuli Guér., mais la ponc- tuation est moins forte et plus serrée. Peut-être n’en est-il qu'une simple variété. (A suivre). » DESCRIPTION D'ESPÈCES ET VARIÉTÉS DE LONGICORNES SYRIENS mr Cortodera discolor Fairm. (V.) rubripen- nis (Fairm. An. Fr. 66 p. 277 v. B.) Mêmes carac- tères généraux que le discolor proprement dit mais élytres d’un rouge brique un peu brillant au lieu d'être noirs. Stenopterus rufus I. (V.) atricornis. — Cuisses assez largement noirâtres comme chez la va- riété geniculatus Kr. avec les antennes entièrement noires, une trainée noire aux épaules comme chez le type. Lioderes Kollari Redt. (V.) nigripes. — Coloration du Phy. testaceus XL, var. analis Redt. ou nigricollis Muls. C'est-à-dire offrant les pattes et le dessous du corps noirs, les antennes obscurcies, Pilemia tigrina Muls. var. griseomacu- lata. — Voisine de la P, tigrina M., dont elle me paraît n'être qu'une variété bien qu'elle paraisse d’une taille plus petite avec une forme un peu plus large et les élytres, un peu plus profondément ponctués, — Prothorax plus ou moins rougeûtre, au milieu, élytres mouchetés, Cette variété est caractérisée par les anten- nes peu visiblement annelées et les élytres garnis de mouchetures grises régulières et arrondies, peu nom- breuses, La Pilemia tigrina proprement dite avec les antennes nettement annelées présente des mouchetures élytrales très variables et irrégulièrement disposées ordinairement très mélangées de duvet gris et jaunâtre. Long. 10, 12 mil. Phytoecia praetextata Setv. var. nigri- colli 3. Assez étroite et presque parallèle chez les 4. Ecusson noir, cendré à l’état frais, Antennes et pattes noires, avec le dessous du corps de la même couleur pubescent de cendré. La tête et le prothorax sont entièrement noirs, les élytres d’un jaune rouge offrent deux points noirs externes dont le premier huméral et une large tache suturale allongée s'éten- dant presque sur toute la longueur des élytres Long. 7.-9. mil. Toutes ces variétés ont été capturées en Syrie (Ter- ritoire d’Akbès) cette année, par M. Delagrange qui me les a procurées. Phytoecia asiatica voisine de la lineola v. pulla Ggl. par l'aspect et surtout de la nigricornis par la coloration. Pattes grises moins l'extrémité supé- rieure de tous les tibias et la deuxième moitié des quatres cuisses antérieures, rougeâtres. Dessous du corps pubescent de gris avec la poitrine très garnie de duvet blanc cendré épais. Tête et prothorax assez fortement et densément ponctués, ce dernier pas très long un peu atténué à la base et un peu dilaté et arrondi avant celle-ci avec trois lignes de duvet pres- que effacées. Ecusson arrondi très garni de duvet blanc sale épais. — Elytres à peine convexes (à duvet gris vert) assez éparsement ponctués, à peine atténués et vaguement tronqués offrant une côte peu visible. — Antennes pas très longues, gristres. Communiquée par M. Delagrange, Akbès. Long, 9 mil. La Ph. asiatica se distingue de la Ph)-. v. pulla Ggl. par le prothorax plus long, la forme plus paral- lèle des élytres ; elle est revêtue en dessus d’un duvet gris-vert et non gris plus où moins cendré ce qui la distingue très visiblement de la nigricornis F. Brachyta Delagrangei. — Très grande et large avec les antennes courtes d’un testacé rougeûtre, un peu obscurcies à l'extrémité. Tête et prothorax noirs presque entiérement revêtus de duvet doré- orangé, ce dernier assez court, bien plus étroit que les élytres, offrant une forte épine sur les côtés avec le dessus granuleux ; partie antérieure du prothorax s'avançant sur la tête étroite et longue en avant d’un sillon transversal ; la partie postérieure un peu élargie et à bords tranchants offre une grande impression transversale formant en dessus comme un bourrelet ; milieu du prothorax fortement bosselé. Ecusson pres- que en triangle arrondi rezêtu d’un beau duvet doré- orangé. — Klytres assez convexes offrant leur plus grande largeur aux épaules qui sont arrondies et légèrement saillantes, à peine atténués à l'extrémité (celle-ci arrondie) d’un beau jaune d'ocre avec des dessins noirs, Les dessins élytraux sont ainsi formés: une bande suturale qui entoure en s’élargissant l’'écus- son et s’atténue vers l'extrémité, deux bandes transver- sales obliques inclinées l'une vers l’autre et offrant entre elles une large tache noire sur le bord externe et à peu près au milieu des élytres, uné petite tache noire isolée près de l'extrémité. Pattes robustes, courtes, d'un testacé rougeâtre revêtues de poils orangé - doré avec les cuisses noirâtres à l'extrémité et en dessus seulement. Dessous du corps noir revêtu de duvet doré-orangé fin et assez épais surtout sur la poitrine et les derniers segments abdominaux, Long. 19 mil. Larg. épaules, 8 mil. une ® com- muniquée par M. Delagrange. La Brachyta Delagrangei se rapproche par la taille et la forme des bifasciata Ol. et balcanica Hampe, elle se distingue à prime abord, de ces deux espèces par les épines du prothorax et le duvet orangé -doré qui garnit plusieurs de se: membres ; elle semble devoir se placer en tête du groupe, la forme de son prothorax fortement épineux marquant avec ses anten- nes courtes et épaisses le passage des Pachyta Ser. aux Brachyta Fairim. M. Pic ca REVUE LINNÉENNE 103 COMPTES-RENDUS DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON SÉANCE DU 17 MARS 1891 PRÉSIDENCE DE M. LE D' SAINT-LAGER Le procès-verbal de la précédente réunion est lu et adopté. La Société à recu : Lefébure de Fourey, Vade-mecum des herborisations parisiennes: 6° édit., 1891, Don de Mme Vve de Fourcy. — Bulletin de la Société botanique de France ; XXXVIII ; C. R. des Séances, I. — Journal de la Société nationale d’horticulture de France ; XIII, 19me Liste des membres.—Journal de botanique dirigé par M. Morot: IV, 4, 5.— Feuille des jeunes naturalistes, dirigée par M. Dollfus; 245, 1891. — Société d'Histoire natu- relle de Toulouse : avril, mai, juin {890. — Annales de la Société d'Horticulture et d'Histoire Naturelle de l'Hérault; XXII, 6. — Revue Scientifique du Bourbonnais, dirigée par M. Ollivier ; IV, 3. — Revue Savoisienne, XXXIII, 1, 2. — Revue des Seiences Naturelles de l'Ouest ; I. — Notarisia ; VI, 23. — Nuova Notarisia, 2 mars 1891. — Bulletin de la Société botanique suisse ; I. A propros d’hybrides d’Orchis et d'Ophrys signalés dans le Bulletin de la Société Botanique de France, M. Viviand-Morel fait remarquer que ces genres sont très-polymorphes. Il est facile, et chacun de nous a pu le constater, de trouver de nombreuses formes d’Orchis dans les localités où ces plantes sont un peu abondantes. Mais il ne faut pas de là conclure à leur hybridité, ni leur donner l'importance que veulent leur attribuer certains auteurs, sans les avoir soumis au contrôle d’une rigoureuse expérimentation. . COMMUNICATIONS M. le D' Saint-Lager fait la communication suivante : Remarques orthographiques sur quelques noms de genres Le désidératum de la langue universelle, si souvent exprimé par les philologues, a été, depuis longtemps, réalisé par les naturalistes et surtout par les botanistes. En effet, jusque vers le troisième tiers du XVIII: siècle, tous les ouvrages phytologiques étaient écrits en langue latine. Cette coutume n'est pas entièrement tombée en désuétude à notre époque, comme le prouvent certains ouvrages bien connus, tels que les Genera d'Endhcher, de Bentham et Hooker, l'Enumeratio plantarum de Kunth, la Flora italica de Bertoloni, la Flora rossica de Ledebour, la Flora hispaniea de Willkomm et Lange, la Æ/ora orientalis de Boissier et une multitude d’autres que nous pourrions citer. En outre, un grand nombre de floristes ont conservé l'usage des diagnoses latines pour les espèces nouvellement décrites, et enfin parmi les règles unanimement adoptées par les botanistes et les z0olo- gistes, il en est une ainsi formulée ; « les noms scientifiques de plantes et d'animaux sont en langue latine » (1). (4) Sous la rubrique « noms en langue latine ». il faut comprendre aussi les noms grecs introduits dans la nomenclature avec changement dans leur désinence (Chelidonium — Chelidonion, Lotus — Lôtos, Cen- tauera — Centaurion, Gentiana — Gentianê), ou conservés sous la forme hellénique : (Anemone, Thlaspi, Lychnis, Erigeron). 104 REVUE LINNÉENNE Au surplus, dans les Ecoles de théologie, on continue à faire en latin des dissertations orales ‘et écrites. Par conséquent, dans le domaine sclentifique, la langue universelle n’est pas une utopie. Mais comme depuis la fin du siècle précédent, le nombre des personnes adonnées à l'étude des sciences a augmenté dans une proportion considérable et toujours croissante, on a été conduit dans chaque pays à se servir de plus en plus de la langue nationale, afin de vulgariser facilement les connaissances scientifiques. Il serait téméraire de nier que, dans un avenir plus ou moins éloigné, l’une des langues européennes ne puisse acquérir une telle prédomi- nance qu'elle devienne la langue universelle des hommes instruits, dans le cas où les grammairiens, renoncant à leurs vieux errements, s'appli- queraient à en rendre l'étude facile, Quoiqu'il arrive à cet égard, il y a lieu de présumer que l'emploi des dénominations latines ou helléni- ques latinisées subsistera longtemps, sinon toujours, dans le langage botanique et zoologique. Sans nous attarder plus qu'il ne convient aux conjectures lointaines et en ne considérant que les nécessités actuelles, il importe de remar- quer que la langue latine n’est pas, comme les langues modernes, sujette à des modifications ultérieures dans son orthographe et en ce qui con- cerne les règles de sa grammaire. Celles-ci sont depuis longtemps établies et ne sauraient être changées au gré de qui que ce soit. Toute- fois il nous est permis d'enrichir le vocabulaire scientifique de néolo- œismes destinés à l'expression d'idées inconnues autrefois, à la condition de former les noms nouveaux, comme auraient fait les anciens Romains et en nous inspirant des modèles qu'ils nous ont laissés, particuliè- rement en ce qui concerne la création des mots composés. Dans tous les cas, l'orthographe des mots latins est invariable. C’est ainsi, par exemple, que nous sommes tenus d'écrire Ægopodium, Ægilops. Ælhusa, Achaena, Œnanthe, Dioecia et Dioecus, tandis qu'en fran- cais nous remplacons le plus souvent les dipthongues grecques a et o7 par la voyelle e. Ilest en effet conforme à l'usage de notre langue d'écrire Egopode, Egilope, Ethuse, Enanthe, Achène, Diéeie et Diéque à limitation des mots Egypte, Etiologie, Economie, que les Romains écrivaient Ægyptus, Ætiologia, ŒÆconomia (1). Parmi les mots ci-dessus énumérés, il en est un, l'adjectif dioecus sur lequel nous appelons particulièrement l'attention des botanistes, parcequ'il a été altéré par Linné, lequel a écrit très-incorrectement Urtieu dioica et Lychnis dioica. I est certain qu'il faut écrire diæca de même que les diphthongues grecques ai et o? deviennent 4e et 0e dans la transcription latine, de mème aussi ei se change en ?, ow en w, comme on le voit dans les mots Conium (Côneion), Limodorum (Lei- modôron), Liriodendron (Leiriodendron), Lichen, (Leichèn) Sprran- thes (Speiranthes), WMicropus (Micropous), 4/opecurus (Aopecouros), ainsi que dans le substantif Chirurgia (Cheirourgia) qui fournit un exemple de la contraction des deux diphthongues e1 et ou. (1) Quelques termes scientifiques, par une exception qu'on supprinera sans doute un jour, ont conservé la diphthongue 0e, ce sont oecuménique, oedéme, oesophage, oenologie, et en outre le nom propre Œdipe. 4 disiii REVUE LINNÉENNE 105 Par conséquent le mot grec Polamogeitôn (voisin du fleuve) devient dans la transcription latine Potamogiton, tout comme le nom du célè- bre athénien Aristogeïtôn (excellent. voisin) s'écrit en latin Aris{ogiton. Il est surprenant que la faute commise par un des copistes de l'Histoire naturelle de Pline, Potamogeton au lieu de Potamogiton, se soit trans- mise jusqu'à nos jours, sans exciter aucune protestation. Puisque nous venons de parler des erreurs de transcription faites par les copistes de l'ouvrage de Pline, il ne sera pas hors de propos d'en signaler une autre, plus grossière encore, et qui, malgré son énornuté, s'étale dans les flores de tous les auteurs modernes : Il s'agit du mot Œnothera qu signifierait vin sauvage, c'est-à-dire un non- sens, une absurdité, une ânerie. La véritable orthographe de ce nom est Onothera (âne sauvage) ; ainsi que nous l’apprennent Théophraste (IX, 19) et Dioscoride (IV, 116) qui assurément connaissaient la langue grecque beaucoup mieux que Pline et que ses copistes. Les deux botanistes grecs disent que « lOnothera est encore appelé Onagra (Onos agrios, àne sauvage). Sa racine, lorsqu'elle est sèche, exhale une odeur de vin ». Ce dernier mot (en grec oinos) est sans doute la cause de l'erreur de transcription (ŒÆnothera pour Onothera. On n’a pas compris qu'il s'agissait d'une plante toute hérissée de poils et bourrue comme un âne sauvage. Il est donc bien démontré que, sous le rapport étymologique, ce nom est de la même famille que Ononis (plante des ânes), Onoseris (Chicorée d'âne), Onobroma, (nourriture des ânes), Onosma (odeur d'âne), Onobrychis (qui fait braire de plaisir les ânes) et enfin Onopordon (qui fait péter les ânes). On sait qu'un grand nombre de termes génériques ont été empruntés à des noms d'animaux, tels sont sont : Hippuris, Hippocrepis (hippos, cheval), Bupleurum, Buphtalnum, (Bus, bœuf), Lycopus, Lycopsis (Lycos, loup), Tragopogon (tragos, bouc), Lagurus (lagôs lièvre), Galeopsis (galé, belette). Lorsque le radical du génitif est différent de celui du nominatif, c'est le premier qu'on emploie dans les mots composés, ainsi qu'on le voit dans les noms génériques suivants : Leontodon, Leontopodium (leün, gen, leontos, lon), Cynodon, Cynosurus, Cynoglossum, Cynanchum (eyôn, gén. cynos, chien), Myosotis, Myosurus (Mys, gén. m0, souris), Hyoseyamus, Hyoseris (hys, gèn. hyos, porc), Ægopodium Ægilops (aix, gén. aigos, chèvre), Alopreurus (alôpèx, gen. alopecos, renard), Ornithogalum, Ornithopus (ornis, gén. ornithos, oiseau), Chenopodium (chén, gén. chénos, oïe), Andropogon, Androsænum, Androsaces (anér, gèn. andros, homme). Cette règle ne s'applique pas seulement aux noms composés d'un terme zoologique, mais à tous les substantifs et adjectifs composés de deux mots. À titre d'exemple, nous nous bornerons à citer les noms génériques Gerontopogon, barbe de vieillard (geron, gén. gerontos) Ceratophyllum, feuille cornée (ceras, gén, ceratos) Calycotome, ca- lycee fendu (calyx, gén, calycos), Adenocarpus, fruit glanduleux (adén, gén, adenos), Trichomanes, longs cheveux (Trir, gén. trichos). 106 REVUE LINNÉENNE Il est donc incorrect d'écrire, à l'exemple de Linné, Geropogon au lieu de Gerontopogon, Dracocephalum pour Dracontocepholum, Leo- nurus à la place de Leonturus. L'économie d’une ou de deux lettres dans chacun des susdits mots n’est pas un motif suffisant pour violer une règle établie depuis l’anti- quité gréco-romaine et que nous sommes contraints d'observer. Enfin le changement apporté à la nomenclature par les corrections orthographiques est si minime qu'on aurait mauvaise grâce à les repous- ser sous prétexte qu'elles apportent un dérangement à nos habitudes. Ultérieurement, je continuerai l'étude de ce sujet. M. le D' Blanc fait connaitre à la Société, qu’en collaboration avec MM. Roux et Prudent, il a dressé les tables des dix premières années des Annales. Il explique qu'il a dû être établi les trois tables suivantes : 1° par ordre d'auteur ; 2° par noms de localités signalées; 3° par noms de plantes ayant fait l'objet d’une communication. Une table analy- tique complètera ce travail. M. le Président fait ressortir l’utiité incontestable de l’œuvre de nos confrères ; il les en félicite au nom de la Société et émet le vœu que ces tables soient bientôt imprimées et envoyées à nos membres et à nos correspondants. SÉANCE DU 31 MARS 1891 PRÉSIDENCE DE M. LE D' GABRIEL Roux Le procès-verbal de la précédente réunion est lu et adopté. La Société a recu : Bulletin de la Société botanique de France ; XXXVII ; Revue bibliographique, A. — Journal de botanique, dirigé par M. Morot ; V, 6. — Journal de la Société Nationale d'horticulture de France: XIII, 2. — Revue Nationale des Bouches-du-Rhône 439, 4391. — Bulletin de la Société des Sciences naturelles de Reims ; I, 4. Notarisia; V, 92, — Misseuri botanical Garded; I, COMMUNICATIONS Le bacille pyocyanique trouvé dans les crachats d’une malade atteinte de la grippe-par le D' Gabriel Roux: M. le docteur Gabriel Roux fait passer sous les yeux des membres de la Société toute une série de cultures pures du microbe du pus bleu : le Bacillus pyocyaneus de Gessard sur les milieux nutritifs les plus variés; il montre en même temps la réaction de la pyocyanine et des eristaux de cette substance. Les cultures présentées par M. G. Roux ont une assez curieuse et assez rare origine ; elles proviennent en effet des crachats d’une malade de M. le professeur J. Teissier à l'Hôtel-Dieu, atteinte d’une grippe à forme grave avec bronchite très intense. M. G. Roux ayant, par les procédés ordinaires, mis en culture les rachats de cette malade afin d'y dissocier les différentes bactéries qui devaient très vraisemblablement y exister, fut fort étonné en constatant que presque toutes les colonies développées en tube d'Esmarch étaient REVUE LINNÉENNE 107 identiques les unes aux autres et appartenaient, comme le démontrè- rent des ensemencements ultérieurs, au microbe du pus bleu. Pendant une quinzaine de jours au moins les crachats de cette malade renfer- mérent ainsi à l'état de pureté presque absolue le Bacillus pyo- cyaneus. Il est à noter ici que ces crachats avaient l'aspect de ceux d’une bronchite ordinaire à la période de coction et ne présentèrent jamais une coloration bleue ou bleuûtre. L'étude morphologique et biologique du microorganisme ainsi dissocié, la réaction de la pyocyanine et l'obtention même de cristaux de cette substance extraite pour la première fois par Fordos (1), ne pouvaient laisser aucun doute sur la diagnose du Bacillus pyo- cyaneus. Il a du reste été possible à M. G. Roux, en ensemencant une parcelle d’une des cultures dans du pus provenant d'une pleurésie purulente et qui n'était nullemert bleu, de lui donner très rapidement la coloration caractéristique, par pullulation du bacille ensemencé et formation de la pyocyanine, (le tube renfermant ce pus est montré à la Société). M. G. Roux a tenu à mettre sous les yeux des membres de la Société 3otanique ces différentes cultures parcequ’elles se rapportent à une des bactéries les plus intéressantes au point de vue botanique en raison du polymorphisme expérimental qu'il a été possible de déterminer chez elle. On sait que les formes fondamentales des Schizomycétes peuvent être rapportées à trois principales : 4° La forme ronde : Coccus ; 2 la forme en batonnet: Bacterium ou >acillus suivant que la longueur prédomine plus ou moins sur la lar- geur ; 3° enfin la forme en tire-bouchon ou spiralée : Spérillum. Un certain nombre de botanistes avaient attaché autrefois à ces différentes formes une très grande importance et en avaient, comme Ebrenberg, Dujardin, Cohn, etc. fait la base de leurs classifications. La tendance actuelle est au polymorphisme où pléomorphisme presque indéfini des espèces bactériennes et certains bactériologues ne sont pas cloignés de penser que d'assez nombreuses espèces sont capables, sui- vant les milieux nutritifs, la température, l’état de jeunesse ou de vieil- lesse ete., de revêtir tour à tour chacune des formes qui viennent d’être signalées. | Or, en ce qui concerne le Bacillus pyocyaneus, deux savants, qui momentanément au moins ont été deux lyonnais, MM. Guignard et Charrin (2), ont démontré expérimentalement la possibilité d'un poly- morphisme aussi étendu qu'on peut se le figurer. Normalement, dans les eultures ordinaires ou dans l'organisme vivant, le Bacille du pus bleu est représenté par de petits batonnets (1) Fordos, Rech, sur la matière colorante des suppurations bleues: pyocyanine (comptes-rendus Ac. Sciences, 1860, @) Guignard et Charrin — Sur les variations morphologiques des microbes (Comptes rendus Académie des Sciences, 5 décembr, 1887). 108 REVUE LINNÉÉNNE très courts de 1 # à 1,5 » de long sur 0,6 x de large et très mobiles ; mais en cultivant ce microorganisme sur des substrata nutritits auxquels ils avaient eu soin d’incorporer des doses minimes de certaines subs- tances antiseptiques, dans des proportions telles que la vitalité ne put être atteinte, ces deux expérimentateurs ont pu, à volonté, allonger les batonnets jusqu'au point d'en faire des filaments, les courber sur eux- mêmes de facon à représenter une sorte de bacille-virgule analogue à celui du choléra-asiatique, donner naissance à d’élégantes spirales à tours plus ou moins nombreux et serrès, et même, dans certaines con- ditions, produire des éléments exactement arrondis pouvant être consi- dérés comme des cocci, mais qui doivent plutôt être regardés comme des spores, dont ils ont certains caractères. Quoiqu'il en soit, la forme chez ce bacille du pus bleu se montre éminemment plastique et variable et il est bien certain que si lon n'avait pas des moyens absolument sûrs de contrôler la pureté des cultures, au moyen notamment de la réaction de la pyocyanine, on hésiterait dans ce cas à ne voir qu'une seule et même espèce dans ces individus de forme et de taille très variées, M.G. Roux montre une plan- che sur laquelle sont dessinées en grand d’après photographies, les dif- ferentes formes obtenues par MM. Guignard et Charrin. Indépendamment de cet intéressant polymorphisme expérimental, le Bacillus pyocyaneus est encore curieux en raison de la sécrétion dans certains mieux naturels comme le pus et dans la plupart des milieux nutritifs artificiels comme le bouillon, la gelatine-peptone, l'agar-agar peptonisée, etc., de cette substance colorante spéciale à laquelle Fordos a donné le nom de pyocyanine. Cette fonction chromogène d’un nmucrobe est assez fréquente parmi ces petits êtres et tantôt la couleur produite reste limitée à la colonie comme par exemple dans le microbe orangé (microbe du furoncle), tantôt elle se diffuse dans le milieu ambiant comme c’est le cas pour le Bacille du pus bleu ou encore pour le Cladothrix dichotoma dont M. G. Roux a, l’année dernière, montré un spécimen à la Société. Le Bacille pyocyanique possède enfin des propriétés pathogènes toutes spéciales qui ont été bien étudiées surtout par M. le D' Charrin. Il peut même arriver qu'au lieu de sécréter une diastase, une ptomaine ou une substance colorée quelques bactéries sécrètent en quelque sorte, émettent de la lumière; ce sont les Bactéries phospho- rescentes dont M. G. Roux est heureux de montrer à la Société un magnifique échantillon qu'il doit à M. le professeur Raphaël Dubois de la Faculté des Sciences. Un certain nombre de tubes de gélatine-peptone alcalinisée, ense- mencés avee un microbe de la viande spontanément lumineuse, passent en effet sous les veux des membres de la Société et émettent à lobs- eurité une lueur phosphorescente tellement intense que M. G. Roux a pu, il y à quelques heures, en raison du froid très vif qui exalte la propriété lumineuse de la colonie, lire quelques lignes de journal à la seule clarté de cette lumière microbienne, PO LT ETES REVUE LINNÉENNE 109 Sur le Lychnis diurna M. Magnin présente ensuite des échantillons de Zychnis vespertina à fleurs roses et de Z. diurna à fleurs hermaphrodites ; il accompagne cette présentation de renseignements sur les caractères, le dimorphisme sexuel, l’hermaphrodisme du L. diurna, qui seront développés dans un mémoire destiné au prochain volume de nos Annales et dont voici les conclusions : Le Lychnis diurna possède un dimorphisme sexuel aussi net que celui du ZL. vespertina et reposant sur les mêmes caractères ; Les pieds mâles paraissent aussi plus fréquents que les pieds femelles du moins, en général, c’est-à-dire dans les conditions ordinaires de végétation de la plante ; Cependant l'influence de la nature du sol semble s'exercer d’une facon positive sur la détermination sexuelle, les terrains gras produisant surtout des pieds femelles, les sols stériles des pieds mâles ; La fleur femelle présente toujours des rudiments d’étamines plus ou moins développés ; Malgré cette tendance à la bissexualité, l’hermaphrodisme véritable est très-rare ; M. Magnin ne l’a rencontré que dans un pied mâle et encore l'ovaire et les styles y étaient-ls un peu atrophies ; La tétramérie parait plus rare que dans le Lychnis vespertina ; les variations de nombre des styles sont au contraire plus fréquentes ; Enfin, parmi les observations nouvelles concernant le L, ‘vesperlina, la curieuse particularité présentée par les pieds màles ustilaginisés de cette plante, dont la fleur reste adhérente au pédicelle, au lieu de s'en détacher (comme dans les fleurs mâles des plantes saines), ce pédicelle se comportant ainsi comme celui des fleurs femelles. PRRPRPRPPIII Note sur le NUPHAR PUMILUM du Jura et le polymor- phisme des N. PUMILUM et N. LUTEUM (Résumé) par le D' Antoine MAGNIN I. — Le Nuphar pumilum est pour beaucoup de botanistes une espèce voisine du N, /uteum ; séparée depuis longtemps par Smith, elle serait caractérisée par : 1° La petitesse de toutes les parties de la plante, feuilles, fleurs, fruits ; 2° le fruit moins allongé, à stigmates moins nombreux (ne dépassant pas 10), atteignant le bord du disque, séparés par des Cchancrures plus où moins profondes ; 3° les anthères presque carrées ; 4 les pétales suborbiculaires, atténués en onglet, dont un toujours entièrement vert; 5° l'odeur spéciale de la fleur; 6° Les feuilles à 15bes divergents, à nervures espacées, à face inférieure pubescente, à pétiole comprimé-ancipité ; 7° son habitat spécial, dans Vosges, Suisse, Belgi- les régions montagneuses où septentrionales, que, Haute-Saône, Plateau-central, ete. Depuis la séparation de cette espèce, on y a mème distingué : D'abord le N. pumilum Koch (N. minimum Gaud.) à échancrures 110 REVUE LINNÉENNE du disque peu profondes, anthères carrées, croissant dans quelques lacs de la Suisse, ete. et le N. Spennerianum Gaud, (N. minimum Spenn.) à disque profondément échancré, anthères linéaires-oblongues, fleurs plus grandes, observé dans les Vosges, etc. Puis, plus récemment, les N. sericeum, N. intermedium Ledeb., N. auriculatum Genex., N. confusum Gagr., etc. IT, — Le N. pumilum a été signalé dans le Jura, par M. Girardot, professeur au Lycée de Lons-le-Saunier ; il l'y a découvert, vers 1871, dans le lac du Fioget, commune de Chàtelneuf et l'a décrit, d’après les déterminations de M. Jœggi de Zurich, comme une var. £. gracilis du type (Soc. d'Emul. du Jura, 4881). Les recherches que j'ai faites, en 1890, dans les lacs du Jura, ne i'ont donné que des feuilles pour le lac du Fioget, des feuilles et des fruits pour les lacs des Bez, de Bellefontaine et du Boulu (1); or, ces fruits se rapportent à la var. #inor du N./uteum! et non au N. pumi- lun. Mais mes doutes cessèrent à la suite de la communication des échantillons très-intéressants, fleuris et fructifiés, récoltés par M. Girar- dot dans le lac du Fioget. IT. — Polymorphisme. Déjà la plante du Fioget présente des dif- férences avec celle des Vosges et de la Suisse: fleurs plus grandes, échancrures du disque moins profondes, stigmates atteignant à peine le bord, etc. D'autre part, M. Girardot constate lui-mème, que dans Pespace de 10 ans (1871-1881) le N. puuntlum du Fioget a varié! (loc. cil., et in lité, 4890); ce que j'ai pu vérifier par la communication des échan- tillons ! Enfin, tout récemment, M. Héribaud à observé, dans les lacs du Plateau central, toute les formes de passage entre le N. prmnilum et le N. luteum (Rev. gén. de botanique, 1890, p. 447). De l'étude des échantillons que j'ai eus sous les yeux (N.punnilum et N. luteum var. minor, des Vosges, de la Haute-Saône, du Plateau central, du Jura, communiqués par MM. Lacroix, Godfrin, Vendrely, Héribaud, Girardot) et de ceux que j'ai récoltés, je me crois en droit de conclure à mon tour : 1° Que tous les caractéres donnés comme distinctifs des N, punilumn et N. luteum peuvent varier : dimension de la fleur, forme des pétales, nombre des stigmates, profondeur des échancrures du disque, paral- lelisme ou divergence des lobes des feuilles ete, ; ce dernier caractère, notamment, donné comme distinctif par Grenier et Godron (#7. fr. I. o7) est absolument inexact, C’est du reste la conclusion à laquelle étaient déjà arrivés DœLLz (F1. bavar.), et Em. BurNAT (Ann. vo- geio-rhénanes, 1867, p. 14), par l'étude des formes suisses et vos- ciennes (2); A) Mes explorations de cette année (1691), qui ont porté sur 16 lacs du Jura, n'ont fourni quelques autres documents qui seront utilisés dans 16 mémoire in extenso. (Note ajoutée pendant l'impression). @) Et M. Héribaud, par l'étude des plantes du plateau central (Zn. Litt. 1591 I.). “2 & REVUE LINNÉENNE 111 2 Qu'il n'y à pas toujours parallélisme entre ces variations ; 3 Qu'il est cependant possible d'établir un série continue de formes intermédiaires reliant les deux formes extrèmes pumilum et luteuwm. Ces vues sont confirmées par la description détaillée des échantillons (qui sera donnée dans le mémoire destiné aux Annales de Ja Société). En résumé : 1° une forme du N. pumilun existe bien dans le Jura, dans le lac du Fioget ; 2° Le N. luteum var. minor se rencontre aussi, assez fréquemment, dans plusieurs lacs du Jura! et peut-être sy trouve-t-il aussi plusieurs autres formes intermédiaires, se rattachant, de plus près, au N. pumilum ? 3° Ces formes croissent en société du N. l'uleum, dans les mêmes lacs, mais ordinairement dans des zones différentes ; 4° Elles doivent être rattachées au N. /uleum dont elles sont des formes s{ationnelles, à peine des races, puisque leur constance ne parait pas être de longue durée. Ces recherches seront continuées l’année prochaine et nous enga- geons nos confrères à recueillir de leur côté des matériaux pour achever l'étude de cette question. A, M. ANNONCES DIVERSES Prix des annonces: La page, 16 fr. — La 1/2 page, 9 fr. — Le 1/4 de page, 5 fr. — La ligne, Ü, fr. 2Ù c. Il sera fait aux abonnés amateurs et non commercants une réduction de 25 pour v/, sur les annonces payantes pour la 1'° insertion. 50 v/, pour les insertions répétées, de la même annonce. Tout abonné à droit, pour chaque numéro, si l'espace le permet, à 5 lignes gratuites, lorsqu'il s'agit d'annonces d'échange. . Correspondenz - Central - Bureau. | REVUE DES SCIENCES NATURELLES DE L'OUEST Quiconque s'intéresse à l'association internationale ‘ ; A ; de correspondances, s'adresser à M. Otto, Leipsig- | Rédaction et Administration : Plagwist, Moltkestr. 8. 14, Boulevard Saint-Germain, PARIS. Insekten-Borse, Central-organ zur Vermittelung a F von Angebot, Nachlrage und Tausch. Rédaction : REVUE GENERALE DES SCIENCES Leipzig, 1, Augustusplatz. PURES ET APPLIQUÉS Paraissant le 15 et le 30 de chaque mois M. Echavidre, à /ax Combelle (Puy-de-Dôme), offre: Plantes 2500 espèces; Coléoptères 1000 espèces ; PRE ORTSSOLIVIERMGErEnr ESeecience minéraux et roches, coquilles et fossiles en échange a de plantes et coléopteres d'Europe et d'Algérie ou A lire dans le numéro du 15 octobre 1891: livres d'histoire naturelle à lui proposer. Désire céder collection de 1000 espèces fossiles et de 600 espèces coquilles. 1° M. A. PrENaNT: Les idées nouvelles sur la sper- matogénèse. 2° M. E. ve Buy: L'éducation technique des ingé- i Etats-Uni M. Henri Caillol, informe ses correspondants à NAT ee RE ST Rd SU qu'il a changé de domicile et qu'il hakite maintenant: | 3 a Taursron,, directeur, du Stbtey-Corlege:, 2e Rue Traverse du Chapitre, n° 18, Marseille. laboratoire d'Ithaca. 48 LITE À Federer FREE 4° M. G. Cuarpy: Les théories régnantes sur la constitution des solutions salines. Curonique: Le congrès astronomique de Munich, par M. G. Bicourpax. ._ d'offre des Chrysalides vivantes! Thaïs Polyxena fr. 0,12, Deil. Vespertilio fr. 0,50, Las. ilici'olia fr. 1,50, Sat. Spini fr. 0,35: par dou- zaines dix fois autant. Port 30 c"”. Expédition immé- Prix du numéro: 80 centimes. ns opte payement d'avance. J'ofire des lépidop- tères bien préparés à des prix modérés. Sur demande s : HénNoie desthictee francs 53, rue Saint-Andre-des-Arts, Paris. | Léopold Karlinger Vienne, Autriche, Brigitienan, fi Siximoisors ay sets Ir à) ME De ince Dammstrasse, 33. pour riEro vince (MUÜn an... Eee 20 1m Abonnements chez Georges Carré, éditeur, Ecole normale de Mäcon. — Ofre d'échanger : M. Flamary, : Cicindela hybrida. Alpes. o Feronia madida, var. concinna. Alpes. | 17 Chrysomela var. cœrulans, Alpes. £ Carabus purpurascens. Limousin, 10 (Edemera cœrulea. Mâcon. 18 Cryptocephalus morei. Macon. 3 Chlænius vestitus. » 11 Phosphaentus hemipterus. » 19 É _— sericeus. » 4 Harpalus rotundicollis. Alpes, 12 Pyrochroa coccinea. » 20 Clythra cyanœæa. » DR rupicola. » 15 Hoplia cærulea. » 21 Ep lachna argus. » 6 Fercnia metallica . » 14 Leptura testacea T.. » 22 Otiorhynchus geminatus. Vienne. 7 — Striola, » 15 _ rubra L, » 23 Omias pellucidus. Macon. ô — frigida. » 16 Vadonia livida. Limousin. | 24 Tychius tomentosus. » Envoyer oblata. 5 REVUE LINNÉENNE D ANNONCES ANNUELLES : Ces annonces mises en évidence pour toute l’année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi- vement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la ligne pleine. =— En vente, chez M. L. Jacouer, Imprimeur, Rue Ferrandière, 18, Lyon, toutes les années parues de l’Echange (G8S5-1880-1887-1888-1889 et 1890), contre l'envoi d'un mandat poste de 10 fr. 50. Chaque année prise séparément 2 francs. J. DESBROCHERS DES LOGES à Tours (/rdre-et-Loire) Prix courant de Coleoptères d'Europe et Circa, d'Hémiptères, de Cusrculionides exotiques. Achat de Curculionides exotiques. Direction du Frelon recueil mensuel d’entomologie descriptive (Coléoptères). Prix de l'abonnement: 6 francs pour la France et pour l'Etranger. HENRI GUYON Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris MAN SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’'INSECTES ; Grandifonmatilré MO 20 GET REC TnrE 2 50 Grand format carton, 39-26-6 .............. 2 À Petit format 26210802 CRM ERA REnE 4 85 Pettiformat 20102 00 "MR RE Eee 1 50 Boites doubles fondées re RE PE CCE 2 50 Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande. PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout 60 feuilles contenant 17,673 noms,au prix de 25 fr. Pour les demandes s'adresser à M. Ant. Otto, comptoir Minéralogique à Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2. ES Tableaux Analytiques pour déterminer les Coléoptères d'Europe. I. Necrophages par Edm. Reirrer. Traduits de l'Allemand. MOULINS in.-8. 116 pages Prix 3 fr. $o; contre mandat ou timbres-poste. S'adresser à E. Oruivier, 10, Cours de la Préfecture, Moulins (Allier). En vente à la Librairie H. GEORG. à Lyon LES COQOUILEES MARTNES des Côtes de France par Arnold LOGARD Description des Familles, Genres et Espèces 1 vol. gr. in-8° avec 348 figures dessinées d’après nature er intercalées dans le texte. Prix: 18 francs. LILI rs OUVRAGES A VENDRE Bulletin de la Société Botanique de France fondée le 23 Avril 1854. 12 volumes reliés de 1854 à 1865. 4 volumes en brochure, années 1866, 1867, 1808, 1860. Flore de France en 3 volumes reliés, par GRENIER et GoproN 1848 à 1856. Flore du centre de la France 1857, en 2 volumes reliés, par Borrat. Institutiones Rei herbariæ 1719, par TourNerorr, 3 gros volumes, reliure veau, ancienne. Etude des fleurs de Chirat, 2"° édition, par l'abbé Carior, 3 volumes reliés, 1855. Histoire civile du Royaume de Naples, traduite de l'itahen de Pierre GianNoxe, avec de nouvelles notes, réflexions et médailles fournies par l'Auteur, et qui ne se trouvent point dans l'édition italienne. A la Haye chez Pierre Gosse, et Isaac BeaureGarb. MDCCXLI. 4 beaux vol. in-4° ornés de nombreux têtes de chapitre, lettres ornées, culs de lampe, avec chacun une belle gravure de J.V. Scurey, 1842, comprise dans le titre et au 1°° vol. un joli portrait de l’auteur, gravé par SEpeLuayr, — Reliure ancienne veau en mauvais état, intérieur intact. S’adresser aux bureaux de la Revue Linnéenne. Lvon. — Imp. L th. et Grav. L. JACQUET, rue Ferrandière, 18. nr. | pie Septième année. — N° 83 15 Novembre 1891. L'ÉCHANGE Revue Linnéenne ORGANE DES NATURALISTES DE LA RÉGION LYONNAISE paraissant tous les 15 du mois Contenant les demandes d'échange, d'achat ou de vente de Livres, Collections ou objets d'Histoire Naturelle FONDÉ PAR LE DOCTEUR JACQUET membre de la Société Linnéenne de Lyon, de la Société française d’'Entomologie, et de la Société Entomologique de France. ConTINUÉ par L. REDON-NEYRENEUF HET UEAY eh > F. GUILLEBEAU CL'REY AVEC LA COLLABORATION L. Blanc, D, 55, rue de la Charité, Lyon. A/rnéralogre. Brosse, abbé, professeur au collège d'ANNONAYy. Æ/ydrocantha- res el Histérides. Carret, abbé, professeur aux Chartreux, Lyon. Genre Azara, ÆHarpalus, Feronra. A. Chobaut, D',à AvIGNON. Anthicides, Mordellides, Rhipi- phorides, Meloides et Œdemerides. J. Croissandeau, 15, rue du Bourdon blanc, ORLÉANS, Psela- Phides et Scydmentides. L. Davy, à FoucÈre par CLers, (M.-et-L.). Ornithologie. Desbrochers des Loges, 25, rue de Boisdenier, Tours. Indre-et-Loire). (Curculionides d'Europe etcirca. A. Dubois (à VrRSAII LES. L. Gavoy, 5, bis. rue de la Préfecture, CARCASSONNE, (Aude). Lamellicornes. L. Girerd, rue Constantine, 1, Lyon. A. LOCARD -::- EME CONCOURS DE C. E. LEPRIEUR D' ST-LAGER MM. Mermier, rue Pugeaud, 138, Lyox. J. Minsmer, capitaine au 42° de ligne, à MENDE (Lozère). Longicornes. A. Montandon, Directeur de la Fabrique Th. Mandrea er Cie, a BUCAREST-FILARETE STRADA VILOR (Roumanie). Æémupteres, Hetéropteres. H. Pierson, evroptères. J. - B. Renaud, 21, cours d'Herbouville, Lyon. Curculionides. A. Riche, 11, rue de Penthièvre, Lyon. Æosszes, Géologie. N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon. Pofanigue. A. Sicard, D' à Act (Tarn). Coccrnellides de France L. Sonthonnax, o, rue Neuve, LyoN. ÆEntomologie et Conchy- Zivlogie générales. Valéry Mayet, à MONTPELLIER. A. Villot, 5, chemin Malifaud, GRENOBLE. Gordiacés, 6, rue de la Poterie, Paris. OrfAopteres et Hel- R. Grilat, rue Rivet, 19, Lyox. mintes. A. Locard, 58, quai de la Charité, Lyon. A/a/acoiogte tran- çaise, (mollusques terrestres, d'eau douce el marins). ni eZ SOMMAIRE DU NUMÉRO 838 —0 —— COMPTES-RENDUS DE LA SOCIETÉ LINNÉENNE DE LYON. Remarques en passant, par Cl. Rey, (Suite). Notes de Botanique, par M. le D: A. MAGnix. Note sur quelques Catops nouveaux, par f. GUILLEBEAU. EXTRAITS DES COMPTES-RENDUS DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES. Sur l’accroissement de la Coquille chez l’'Helix aspersa, par M. MOYNIER DE VILLEPOIX. Notes coléoptérologiques, par M. Pic. Catalogue des coléoptères du département de l’Ain, par F. GuILLEBEAU, (Suite). Contributions aux Faunes locales des régions de l’Est et du Sud-Est, par le Capitaine XAMBEU. Bulletin bibliographique : Les coquilles marines des Côtes de France, de Arnold Locard, par C. CHANTRE. COMPTES-RENDUS DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON. — AE ra ADMINISTRATION, ABONNEMENTS & ANNONCES Lyon, Rue Ferrandière, Prière d'envoyer les annonces el autres communications avant le 1e du mois. L'auteur de tout article publié dans le Gournal, aura droit à 10 exemplaires de l'Echange. Jvuul ce que concèrne la rédaction, les annonces gratuites et renselgnentents Sur les annonces non suivies d'adresse duit être envoyé à A1. L. Redon-Neyreneuf, 11, rue Confort, Lyon. 18, Imprimerie L. = , LA 2 fa RATS epcage ai 120 REVUE LINNÉENNE coccineus Lin, Bugey. (L. Villard). 23 subdepressus Gyll. ? Le Plantay, Bugey. 24 pubescens Gylh, * Bugey, Le Plantay. Myrmecoxenus, Chevrolat. Micrambe Thomson. 1 subterraneus Chev. * Le Plantay, Bugey. 3 2 vaporiarum Guer. * id. 1 abietis Payk. * Nantua. : 2 villosa Heer * Trévoux. Symbiotes Redtenbacher. 3 Perrisi Brist, * Valbonne. 1 gibberosus. Luc. Tout l'Ain. Atomaria Stephens. umbrina Gylh.* Le Plantay. puncticollis Thoms ” id. diluta Er, * Nantua. Mycetaea Stephens. Jo) D — 1 hirta Marsh., Tout l'Ain. Alexia Stephens. 4 . Steph. * Inondations de l'Ain et de l’Al- arine. 1 globosa Sturm. * Nantua. - j 5 alpina Heer * Aide 2 pilosa Panz. * Tout l’Ain. G nana Er. Tout l'Ain. 3 pilifera Müll. * id. 7 plicicollis Maeklin. Tout l'Ain. 8 impressa Er. * Bugey. Cryptophagidae 9 nigripennis Payk. * Bugey. 10 atra Herbst. * Le Plantay. Diphyllus Stephens. 11 mesomelas Herbst. * id. Bugey. f 12 fuscata Schônh. * id. id. 1) lunatns Fab Martens 13 pusilla Payk. Tout l'Ain. à CE 14 nigriceps Er: id. Dioseonns GHéne 15 gutta Steph. * Le Plantay, Bugey. 1 fagi Chevr. * Le Plantay. 16 turgida Er. * Nantua, Chalamont. 17 ornata Heer. * Nantua. Telmatophilus Heer. 18 analis * Le Plantay, Bugey. :, # 19 apicalis Er. * id, id. CAS PRRERTA Abr. Le FAntAYE 20 ruficornis Marsh. * id. id. RARE OKv: : id. 21 gibbula Er. * Le Plantay. 3 brevicollis Aubé * id. A : 22 morula Reitt. * id. Bugey. 4 typhæ. Fall. id. Ephistemus Er, Antherophagus Latreille. 1 nigriclavis Steph.” Le Plantay. 1 silaceus Herbst. Bugey, (Villard), * Nantua, 2 globulus Payk. qe 2 pallens Oliv. * Le Plantay. 3 exiguus re id Paramecosoma Curtis. Lathridiidae 1 melanocephalum Herbst, Tout l'Ain. Anommatus Wesmael. Cryptophagus Herbst. 1 basalis Reitt. * Le Plantay. baldensis Er. * Villebois. ] . : se asycer rongniart. 2 lycoperdi Herbst. Tout l'Ain. Dasycere Bron 3 pilosus Gylh. Tout l'Ain. 1 sulcatus Brong. * Le Plantay, Bugey. 4 Schmidti Sturm. * Le Plantay. KE 5 setulosus Sturm * id, Valbonne. Lathridius, 6 Milleri Reitter. * Le Plantay. ne sen + AT 1 angulatus Mannh. Tout l'Ain. 7 SNS SAR de 2 usticollis Humm. * Nantua 2 . RE ; . à angusticollis Ë 4 È 8 cellaris Scop. Miribel (L. Villard). * Le Plantay. re Us 5 x ‘ 3 rugicollis Oliv. id. 9 fumatus Gylh. * Le Plantay. < à « ; 2 EVORE AECe ; 4 alternans Mannh. * Massif de Portes. 10 badius Sturm. id. 11 fuscicorris Sturm. * id. Coninomus Thomson. 12 labilis Er. * id. 13 Brisouti Reitt. ? * id. 1 nodifer Westw. Toni l'Ain. 14 distinguendus Sturm. * id, (A suivre) 15 scutellatus Newm., * id. 16 saginatus Sturm. Tout l’Ain. 17 corticinus Thoms. ? * Le Plantay. Nota: Les espèces, pour lesqrelles aucune localité nest in- 18 dentatus Herbst Tout l \in diquée, se trouvent dans tout le département. : r« 1863 Angusticolles (Clérides) et Diversipalpes (Lymexvlonides), 1 vol. in 8°. 15Sp 2 pl. par Mulsant, 6 > 1865 Fossipèdes (Cébrionides) et Brévicolles (Dascillides) par Rey 1 vol. in 8°, 124 p. s pl. 6 >» 1866 Vésiculifères (Malachides) par Rey, 1 vol. in 8°. 306 p. 7 pl. (édition épuisée) . : 8 » 1866 Colligères (Authicides) par Mulsant, 1 vol. in 8°. 187 p. 3 pl. 6 » 1867 Scuticolles (Dermestides) par Mulsant, r vol. in 8°. 186 p. 2 pl 6 » 1868 Gibbicolles (Ptinides) par Rey, 1 vol. in 8°. 224 p. 14 pl.. 10 >» 1868 Floricoles (Dasrtides) par Rey, 1 vol. in S°. 315 p. 19 pl c 12 » 1869 Piluliformes (Byrrrihdes) par Mnlsant, 1 vol. in-8°, 175 p. 2 pl.. A TE at 4 SC 6 » 1871 Lamellicornes (>° éd.) par Mulsant, 1 vol. in 8°, 733 p. 3 pl. a CT AS SO LES MORE | 1385 Palpicornes (2° éd:) par Rey, 1 vol. in 8°, 374 p. 2 pl. . . . . . . . . (Prix Dollus, 1886).. 9 » 1887 Essai sur les larves de coléoptères par Rey, 1 vol. in 8°, 126 p. 2 pl. . . . . . . . . . 3 » A ANN— En vente chez l’auteur : M. CI. Rey, 7, place St-Jean, Lion. 144 REVUE LINNÉENNE . EE ANNONCES ANNUELLES : Ces annonces mises en évidence pour toute l'année et auxquelles la dernière page du Journal sera exclusi- vement consacrée, seront insérées au tarif spécial de 1 franc la ligne pleine. =— En vente, chez M. L. Jacquer. Imprimeur, Rue Ferrandière, 18, Lyon, toutes les années parues de l’Echange (IS85-1886-1887-1888-1889 et 1890), contre l'envoi d'un mandat poste de 10 fr. 50. Chaque année prise , séparément 2 francs. ; L RÉ ÉTÉ RSR ST @ J. DESBROCHERS DES LOGES à Tours (/ndre-elt-Loire) K Prix courant de Coleoptères d'Europe et Circa, d'Hémiptères, de Curculionides exotiques. h Achat de Curculionides exotiques. Direction du Frelon recueil mensuel d’entomologie descriptive (Coléoptères). Prix de l'abonnement: 6 francs pour la France et pour l'Etranger. PRET LEE EE EEE DEEE EE EE TE EEE EE CEE LE DELLE ELEC EL EE CCC LEE L EE TEE ELEC TE CEE EEE E EE CCC LCL LE LEE LS ELLE LÉ LS SEL HENRI GUYON Fournisseur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’INSECTES Grand, formatvitré, 39-26-6 .... 4... 2 50 Grand format carton, 39-26-6 .............. 2 PÉNEMONMALR2OTON/PEOME RE PE TERRE 1 85 Petitiormat 20-10m0m/2 0 er Eten ce 1 50 Boites loubleS Men MESSE APE A ESS TIENNE RCE 2 50 Ustensiles pour la chasse et le rangement des collections. — Envoi franco du Catalogue sur demande. PARIS — 54, Rue Chapon, 54 — PARIS . Etiquettes de tous les noms des familles, genres et espèces des Coléoptères sur carton en tout 60 feuilles contenant 17,673 noms,äu prix de 25 fr. Pour les demandes s'adresser à M. Ant. Otto, comptoir Minéralogique à Vienne (Autriche), VIII, Schlosselgasse, 2. es Tableaux Analytiques pour déterminer les Coléoptères d'Europe. I. Necrophages par Edm. Rerrrer. Traduits de l'Allemand. : MOULINS in.-8. 116 pages Prix 3 fr. $o; contre mandat ou timbres-poste. S'adresser à E. OLuivier, 10, Cours de a Préfecture, Moulins (Allier). En vente à la Librairie H. GEORG. à Lyon LES COQUILLES MARINES des Côtes de France par Arnould LOCARD | Description des Familles, Genres et Espèces 1 vol. gr. in-8° avec 348 figures dessinées d’après nature et intercalées dans le texte. Prix: 18 francs. OUVRAGES A VENDRE Bulletin de la Société Botanique de France fondée le 23 Avril 1854. 12 volumes reliés de 1854 à 1865. 4 volumes en brochure, années 1866, 1867, 1868, 1860. Flore du centre de la France 1857, en 2 volumes reliés, par BorEau. Institutiones Rei herbariæ 1719, par TourNerorr, 3 gros volumes, reliure veau, ancienne. Etude des fleurs de Chirat, 2" édition, par l'abbé Carior, 3 volumes reliés, 1855. Histoire civile du Royaume de Naples, traduite de l'italien de Pierre Giannownr, avec de nouvelles notes, réflexions et médailles fournies par l’Auteur, et qui ne se trouvent point dans l'édition italienne. A la Haye chez Pierre Gosse, et Isaac Braurecarp. MDCCXLII. 4 beaux vol. in-y" ornés de nombreux têtes de chapitre, lettres ornées, culs de lampe, avec chacun une belle gravure de J.V. Scurey, 1842, comprise dans le titre et au 1°" vol. un joli portrait de l'auteur, gravé par SEpELuayR. — Reliure ancienne veau en mauvais état, intérieur intaes. S’adresser aux bureaux de la Revue Linnéenne. Lyon. — Imp. L'th. et Grav. L. JacquEeT, rue Ferrandière, 18. TABLE nes MATIÈRES DESEA Revue Linnéenne, 7°° année 1891 Procès-verbaux de la Société Linnéenne de Lyon, . . . Pages: 2. 3. 18. 34. 43. 50. 66. 82. 114. Influence de la double section des Pneumogastriques surla ventilation pulmonaire et sur les échanges respiratoires chez les oiseaux par E. Couvreur . . . . . . . . . Pare: ‘Remarques en passant par CL. Rey. . . . . . . . . . . Pages : 4. 19. 26. 50. 68. 85. 101. 114. 130. NOTICES CONCHYLIOLOGIQUES par A. Locarp : Sur les Pleurotomides vivants du groupe du CLATHURELLA PURPUREA ... Page: .5. Sur une espèce nouvelle du genre NEPTUNIA ..................... Page: 34. Espèces nouvelles du groupe du CYTHEREA RUDIS, Pol... .... ........ Pare :m69? Les Anomies des côtes de France. Description d’une espèce nouvelle appartenant à ÉONROTEO EU ee me re ee A en veu et RU tele daeat PRIS à 2 USA Page: 86. Revision dos Alexia frAnCAsSes TEEN NI eNe Len NIMES ect LH ee Page : 131. BIBLIVGRAPHIE Les coquilles marines des côtes de Fran de M. A. Locard par C: ARR oO NE RÉ PE RS CARDIO IE SP CO te CE CO BE TO ARE Page : 122. Les hyménoptères et leurs parasites par H. Nicoras, . . . . . . . . , « . + . . «+ . . . . Pages : 6. 13. Les espèces du genre HYMENOPLIA par le R. P. E re A eue sente ee Le Page: 10; Sur la digestion gastrique des oiseaux par E. CouvrEUR . . . . . . . + « . . . « . . + + . . Page: 13; Les MORDELLIDES des environs d'Avignon par le [' A. CHoBauT. . « . . . . « + . . . Page pis. Notes entomologiques en zig-zag, par M. J. Dsssrocners Des LoGes . . . . . . . . .Pages : 20, 27. 35. Dneivariete delCORTODERApar Me Pres... fe. LU 0e NN, Page: 23. Contributions aux faunes locales des régions de l’Est et du Sud-Est, par M' le Capitaine A AU RE een ad teen LS ue) ae re TE ee es «le ele joie à Pages. 37. 51. 89. 121 136. HonouretesPLonpicornes par Me Pic. 50. MU. UNS ne Mr. Page: 938, L’habitat de L'APION VARIEGATUM par j. CROISSANDEAU, . 4. . 4 + «+ « . Pages : 3. 39. 45. Chasse au NECYDALIS PANZERI Harold, en 1889 par le D' A. Cnomaur. . . . . . . . Page: 42. CORTODERA Muls. REITTERI par M. Pic. . . . . ee... +... PAPE CEA 2. Pace 43, Catalogue des Coléoptères du Département de l’Ain par F. Guicreseau. . . Pages : 43. 72. 87. 118. Société Botanique de Lyon. Procès-verbaux. Pages : 46. 52. 74. 76. 90. 103. 106. 123. 124. 125. 237. 139. Sur CRIOCERIS TIBIALIS Villa et ALLECULA MORIO Fabr, par M. Pic. . . . . . . Page: 51 Herborisation autour de Briançon; le Granon par Francisque Morez. . . . . . . . . . . . Page: 652. POLYPODIUM CAMBRICUM par Viviann-MoReL . . . . . . . . . . . eee o een Page NE? Sur une espèce d’'ASPLENIUM par Vivianp-MoREL. . . . . , + . «à « serie or lee ane: 1D2 Société entomologique de France. ........... .. DNORS CAEN ONE MO Pages : 66. 82. 98. 133. Académie des Sciences. Extraits des comptes-rendus . . . . . . . . . . . . .. Pages : 83. 99. 116. Description d’un nouveau Curculionide européen par L. FalRMaIRE. . . . . . . . . rchactimO6! Une nouvelle variété de Longicorne, par Maurice Pic. . . . à. + + «+. + . «+ Page: 66. Les criquets et les populations acridiophages par J. Kuncrez d'Hercurais. . . . . . . . . Page: 66. Espèce nouvelle de Longicorne algérien par A. THëry. .. ... . ... . . . . . « . « . Pace: iGire Description de deux Coléoptères nouveaux du Nord de l’Afrique par L. Benez . . . . . Page: 67. Enumération d'insectes recueillis en Provence pencant l’hiver 1890-91 par C. Rey. . Page: 68. ur les mœurs et metamorphoses de l'EMENADIA FLABELLATA F. pour servir à l’histoire biologique des Rhipiphorides par M. le D' A. Cnouaur . . . . . « . . . - Pace: 70. RP PCR RSS DAT PS ON EM ONMAT DR al al son date velo DIV 1e eau ge 0 late Le ‘Pace 073; MYCETOCHARES ou Mycetochara pai M. Pic... . . . .. ne de ee a dt eee Er SE Lu ls * SAS SCABIOS 4 LUCIDA Vill. var. SUBINTEGRIFOLIA par M' l'Abbé Bouru . . . . . . . Page: Note sur les BATRACHIUM Dm par Viviano-Morez , . . . . . . . . . . . . . . . . . . Page": Polymorphisme des feuilles du lierre par Viviann-Morez. . . . . . . . . . . . . . . . . Page: Note sur AGAPANTHIA REYI Muls, et Godard par A. ARGOD-VaLLoN , . . . . . . . . Page: Lescription d’une espèce nouvelle de Coléoptère par C. .Emery . . . . . . . . . . . . . . Page: Diagnoses d’espèces inédites du genre APION par J. Dessrocuers des Loces . . . . . . . Page: Contribution expérimentale à l’étude de la croissance par M. Henry de VariGNy. . . . . Page: Une nouvelle espèce pour la flore française. . . . . . . . . . .. .. RE De Ca TE | Herborisation au Pic de Chabrières près Gap par N. Roux... . .. .... . . . . . . . Page: A propos de quelques ELATERIDES par H. du Buisson .. . . RO RON Cd HUIT. I.es Champignons parasites ee Acridiens par M. M. J, Fire d’ HercuLais. et Ch. Lan- CLOISONS MEN ee Re Ô ARR EN dE EL re bee tte Le NN TORRES Sur une maladie Rte duCriquetpelerimpar L'AMRABUR. 0. ce Pices Le cryptogame des criquets pèlerins par Ch. BronGntarD . . . . . . . .. . . . . RO LC. Le Parasiteidu Hanneton) par PE MOULE CT CE CE sl. ete CRIER Description d’espèces et variétés de LONGICORNES Den par M. Pic. snNrie te Te DRE Remarques orthographiques sur quelques noms de genres par M' le D' Saint Lacer. . . Page: Le bacille pyocyanique trouvé dans les crachats vue malade atteinte de la grippe par le D° Gasriez Roux: . 0 eu one : ee ne CR RE PE : Sur le LYCHNIS DIURNA par le D' Axr. Mac RER RUE Ve RE CP LUE Note sur le NUPHAR PUMILUM du Jura et le polymorphisme 65 N. PUMILUM et NLCUTEUMMpar IE DAANT PMAGNIN CCS EME EC TT er: del ol dE Notes de Botanique par le D' Ant. MaGniN. . . . RAIN RE et ne site iet et ta TER RAnEE Note sur quelques CATOPS nouveaux par F. GE LÈcR HS acte tee SHARE 1» MouPasck Sur l’accroissement de la coquille chez l'HELIX ASPERSA par Moynir de VIe onl Page ; Notes coléoptérologiques par M. Pic . . . . . . . . . . . . + + . . . A ATEN Ce * - Pare: Dichogamie des Juncacées d’après Bucheneau par M. KiErrER . . . . . . . . . . sr MPG Note sur le PLIOCÈNE MARIN de Bédarrides (Vaucluse) par Elie Mermier, . . . . . Page : Un/Longicorne NnOUVeAUMpar MEN PIC ER EN EN RERO EN CRE Page : Espèces nouvelles d'ÉLATÉRIDES par H. pu Buisson. . . . . . . . . . . . . . . . . .. Page : Notes Coléoptérolopiques "parie RENE SEE RS RENE NN Page : Supplément du N°78 de «l’Echange » SOCIÈTÉ BOTANIQUE DE LYON nn (SÉANCE DE FIN D'ANNÉE, 24 DÉCEMBRE 1889) A LILOCUTION Par le Docteur Léon BLANC PRESIDENT SORTANT SOCIÉTÉ BOTANIQUE COMPTE-RENDU DE L'ANNÉE 1889. (lu à la Seance du 94 Décembre 14889) Par le D' Léon BLanc, Président sortant. MESSIEURS ET CHERS COLLÈGUES, Pendant l'exercice écoulé, la Société Botanique n’a point menti à son passé et l'année 1889 a apporté, comme ses ainées, son contingent d’études et de travaux. Grâce à une cohésion de plus en plus intime des divers éléments qui la constituent, grâce à l'entente cordiale qui règne entre tous s°s membres, elle à pu poursuivre son but, qui est, ainsi que le définit son règlement, lequel est un véritable programme, à la fois un but de recherche, et un but de vulgarisation. Elle s’est efforcée de l’atteindre soit dans les séances, soit dans des herborisations, soit au dehors par des échanges d’herbiers. — Vous avez tous rivalisé de zèle, Messieurs, pour l'accomplissement de cette tâche, et c'est le devoir du bureau tout entier de féliciter la Société du dévouement soutenu dont elle à fait preuve, de même qu'il est du de- voir du Président de remercier ses collègues du bureau de leurs con- cours et de la bienveillance dont il ne se sont jamais départis 4 son égard. Je ne puis, Messieurs, que vous exprimer à tous ma gratitude ; si quelques uns, non contents de faire largement leur devoir, ont payé plus spécialement de leurs talents et de leur personne, il est inutile de les nommer ici; votre reconnaissance les a d'avance désignés sans sv tromper, Mais nous aimons à constater que jamais l'appel du bureau à l’un quelconque de nos collègues n'est resté sans réponse, et que M. Debat, notre premier président, nos professeurs de Facultés, M, Beau- 470 os visage et M. Gérard, MM. Magnin, V. Morel, Garcin,ont tenus à honneur de remplir nos séances par des conférences: celles-e1 n’ont pas été seule- ment de sèches démonstrations, mais des expositions attrayantes de ques- tions traitées toujours d'une façon originale. Ces conférences mensuelles, qui seront imprimées dans nos bulletins, formeront peu à peu une série de monographies, où ceux qui ne peuvent étudier méthodiquement par eux- mèmes la botanique trouveront largement de quoi se tenir néanmoins au courant de cette science. Je vous signalerai seulement nos herborisations. Nous espérons pouvoir plus tard vous en donner un résumé ; disons seulement que, sauf deux exceptions, chaque Dimanche a été marqué par une excursion, et que malgré cette fréquence, où plutôt à cause de cette fréquence, toutes, sauf de rares exceptions, ont attiré un nombre considérable d'excursionnistes. Elles ont servi, cette année, surtout à faire connaitre les plantes communes que l'on dédaigne généralement ou dont l'étude est parfois rebutante: les Euphorbes, les Chénopodes, les Amentactes, ete, Autant que cela lui a été possible, le bureau à eu soin de faire pré- parer l'excursion, de donner un plan, un programme aux assistants. Cette tendance ne pourra que se développer désormais, aujourd’hui que des appareils très simples permettent des reproductions rapides et à bon marché. En mème temps, beaucoup d'herborisations étaient suivies sur le terrain mème, de la description de telle ou telle famille ou de l'ex- posé de questions que les livres ne traitent pas en général ; tel le remar- quable exposé fait par le D' Beauvisage sur la dissémination des graines. Ce sont autant d'éléments d'attraction, autant de souvenirs attachants, toutes choses dont la Société bénéficiera tôt ou tard. En dehors de ces herborisations aux environs immédiats de Lyon, dans lesquelles, par parenthèse, mème les plus habiles trouvaient tou- jours à apprendre, vous avez fait des excursions plus lointaines, plus intéressantes. Une année qui a vu une excursion au Lautaret et une au Salève, ne saurait être considérée comme du temps perdu, puisque plus d'un millier de plantes ont été récoltées (1). Vous avez pu apprécier l'avantage d'herborisations suivies, et conti- nuces même en automne, Il se crée ainsi un noyau de botanistes qui n'oublient pas d'une année à l'autre, qui ne sont pas désorientés devant Ains' qu’en fait foi le catalogue pubiié par le bureau à ce sujet. (4) ARR TRS PO mt 1 = Y 4 n RS NE RE | : Dre CU FLE : SR re une amaranthe ou une ansérine, qui n’ont pas à rougir de leur ignorance devant une euphorbe. C’est là aussi une pépinière de futurs collègues; en tout cas, ce sont des personnes qui connaissent la Société Botanique et qui savent lui être reconnaissant de ce qu’elle fait pour elles. Grâce à ce noyau, vous avez pu cette année enfin profiter de cette faveur toujours demandée, souvent obtenue, jamais utilisée, d’une réduction sur le chemin de fer. Aujourd'hui, le bureau a obtenu l'autorisation sur toutes les lignes lyonnaises. Je ne serai point indiscret en vous disant qu’il a également demandé pour les botanistes la même faveur que pour les Alpinistes, savoir de jouir du demi-tarif pour un groupe de cinq personnes, au lieu de dix. Cette demande sera repoussée cette année, sans nul doute; mais, que l’on persévère, et vous aurez plus tard gain de cause, Là ne s’est pas arrètée votre œuvre de vulgarisation. Vous avez donné aux Ecoles Municipales des herbiers élémentaires qui ont été acceptés avec reconnaissance, et vous pourrez peut être à l'avenir faire valoir ees dons pour revendiquer une subvention qui ne serait point déplacée dans notre caisse, Prés de dix mille échantillons ont été distribués de la sorte, grâce aux hhéralités de M. l'abbé Bourzu et de M. Roux Nizius, dont les noms brillent toujours au premier rang lorsqu'il s'agit d'une besogne ingrate et désintéressée. Dans le même ordre d'idées, vous avez établi un cours public qui, re- marquablement professé par M. le D' Roux Gabriel, n'a pas réuni moins de cent auditeurs les premiers temps, malgré les conditions défavorables dans lesquelles vous vous trouviez placés. Le bureau a aussi commencé une série d'échanges de plantes avec les Sociétés des pays voisins. C’est là le moyen de connaitre les flores diverses que tout le monde ne peut aller visiter sur place. Qui sait si, persévérant dans cette voie, la Société ne pourrait devenir un centre d'échanges, ce qui accroitrait d'autant sa notoriété ? Tels sont, Messieurs, les efforts accomplis. Les résultats ne sont pas, il faut le dire, à la hauteur de ces efforts ; mais toute œuvre ne produit pas ses effets immédiatement, et la Société a le temps d'attendre les ré- sultats qu’elle à travaillé à préparer et qu'elle a le droit d'espérer. Il pee suflit d’un peu de persévérance et aussi peut-être de quelques modifi- cations dans notre ligne de conduite. Ainsi, le nombre des membres n'a pas augmenté; j'entends ceux qui paient, les seuls qui comptent pour nous; il est de 125, comme il y a trois ans. Il est vrai que la mort ne nous a pas épargnés cette année et que plusieurs décès successifs, que je n'ai pas à rappeler, ont diminué notre nombre. D'autre part, si nos Annales sont riches de travaux originaux, nos bulletins sont pauvres d'herborisations neuves pour cette année. MM. Veuillot, Beauvisage, V. Morel, l'abbé Boullu ont dirigé des herbori- sations fructueuses et classiques; eh bien, peu de membres de la Société y assistaient: faisaient-ils des excursions en pays inexplorés? Point, que je sache. Et cependant, si nous étions tentés de nous enorgueillir cette année de nos travaux, nous n’aurions qu'à jeter un coup d'œil sur la carte pour voir combien de régions sont encore peu connues, jusque dans le Rhône (1). Pourquoi donc notre nombre augmente t-il si peu ? Pourquoi aussi les séances deviennent elles de moins en moins fréquentées ? Parceque l’on finit par se désintéresser d’une Société qui publie irrégulièrement; parcequ'on se fait rarement inscrire d'une Société quine se fait pas connaitre, qui ne va pas chercher l'amateur hésitant où indifférent. Je crois que l'on pourrait porter remède à ceci par quelques modifications à notre administration. Quelques unes de ces modifications sont aujour- d'hui inabordables. Ainsi lidée de concours publics, établis par la Société, entre amateurs, pour des ouvrages, ou mémoires, où collections, l'idée de conférences faites au dehors, par un membre de la Société, sous ses auspices, dans des villages ou villes de notre département ou de notre région, conférences qui étendraient notre rayon d'action et nous faciliteraient notre tâche en créant un noyau de botanistes dans divers centres, en suscitant même peut-être la création de nouvelles sociétés de botaniques en diverses localités, ces idées sont irréalisables actuel- lement (2); et cependant, je sais plus d'une ville de la Loire et du Rhône qui serait heureuse de recevoir de temps en temps la visite de la (A) Grâce au D' St-Lager, nous avons pu dresser la carte des pays inexplorés dans notre bassin : cette liste est complète pour le département du Rhône et de l'Isère, elle paraîtra dans le bulletin. (2) Depuis, àl'instigation d’un de nos anciens collègues, une Société Botanique s’est fondée dans une ville voisine ; on voit que nos idées ont fait du chemin. EE) 2e Société, ou de quelqu'un de ses membres, faisant une herborisation publique ou une conférence d’un intérêt pratique. Le manque d'argent s'oppose à ces projets. Il est un projet plus à notre portée, C’est, direz-vous, une révolution; mais, dans l’année du centenaire de 1889, une révolution n'est pas pour vous déplaire, et d'ailleurs, cette révolution est plus mûre que vous ne le pensez. Il s’agit de la transformation du bulletin. Nous voudrions voir, et cela d’après les réclamations de nombre de nos collègues, le bulletin devenir plus fréquent; s’il ne l'est pas, la faute en est aux auteurs, etle D' Beauvisage qui s’acquitte de cette tache m- grate avec un dévouement méritoire pourrait vous en dire quelque chose. Je vais plus loin, et d'accord avec plusieurs d'entre vous, je proposera, sans rien changer au comité de publication, sans rien toucher aux Annales, de rendre ce bulletin mensuel,et cela avec une économie de trois cent francs assurée. En effet, notre bulletin coûte sept-cent-cinquante francs par an. Le bureau y a mürement réfléchi et a trouvé un imprimeur éditant un journal d'Histoire Naturelle de Lyon qui nous msérerait avec notre for- mat, nos caractères, notre pagination, huit pages de texte dans son journal, qui serait adressé à tous les membres de la Société pour deux cent cinquante francs. Mais alors surgirait une autre difliculté. Ce serait une besogne 1m- possible à l'un quelconque d’entre nous, que de remplir réguhérement ces huit pages. Pourquoi ne pas nous décharger de cette besogne, et nous en remettre à un employé qui serait tenu, moyennant une rétribu- tion, de rédiger les procésverbaux, de corriger les épreuves, en un mot de s'occuper de ce travail ingrat que l’on ne peut imposer à un Sociétaire, et qui cependant doit être exécuté à pomt nommé ? Prenons notre exemple dans une Société voisine de la nôtre, l'Asso- clation Horticole. Grâce à un système analogue, elle peut publier régu- lièrement, elle à intéressé à son existence une foule de gens qu'un bulletin mensuel attire et qui n'ont pas assez de constance pour suivre un bulletin semestriel, Notre Société v gagnerait beaucoup en notoriété, en activité, d'autant que ce journal, ainsi compris, prendrait lui-même . plus d'importance et aurait tout intérèt à favoriser notre extension (1). (1) Depuis, ce journal a changé de direction et sous une impulsion nouvelle tend à devenir l'organe des Naturalistes de la région du Sud-Est, C’est une lacune heureusement comblée, Nous ne pouvons que soumettre, Messieurs, à vos nr, ce pro jet, formé et étudié depuis Re et dont nous possédons tous les. éléments; nous en laisserons l'adoption et l'exécution aux soins de ceux qui vont noue en mains vos intérêts et que vos suffrages vont dans un instant désigner pour en être les dépositaires (1). nn” : « 428 #2 dE (1) Ce projet à été repoussé en 1890, pour raisons pécuniaires et faute d’une entente avec l'imprimeut. [ Repris par M. Roux Nizius, en 1891, il vient d'être adopté dans les conditions indiquées ci-dessus. "Ha À { LL: - 4 Tes L L2 LR ; F0 EE RDÈES — TRE | H À #3 e o : sn Æ # ve À 14 EN y à t 4-4 mm Imp. L. Jacquet, rue Ferrandière, 18. — LYON. RIT TONNES d'A A n': @ 10 LE n l ï at | IUT 3 2044 106 2 NS C2 me