THOMAS LINC CASEY LIBRARY 1925 H. F. WARNESON & CO. Bookbinders PRINTCRAFT BUILDING WASHINGTON, D. C. Fi AOVRES be = EXCLUSIVEMENT CONSACRÉ À l'étude des COLEOPTÈRES d'Europe et des Pays voisins = LAUL r À AT À Te D / j 5 À N \ A = \ À ÆN) \ $ Ÿ & : N N R k Ÿ \ N À 4 NN N = \ à À Ÿ N À Ÿ N S Ù à. e S wi NS à 12 Numéros par an y (Les Abonnements partent du 1° numéro de la série) HUITIÈME ANNÉE (1899-1900) 10 Octobre J. DESBROCHERS DES LOGES à TOURS (Indre-et-Loire) Directeur - Rédacteur (Tous droits réserves) AVIS Ce N° commençant une nouvelle série, nous prions instamment ceux de nos abonnés qui n'ont pas encore envoyé leur cotisation payable d'avance, de le faire sans retard, afin d'éviter les frais de recouvrement. CHATEAUROUX TYPOGRAPHIE ET LITHOGRAPHIE L. BADEL Dre cui er RS Sommaire du N° 1 (1899) Faunule des Coléoptères de la France et de la sGorse: Anthicini.(suite) 2 SSSR RSR PIE . Le FRELON, exclusivement consacré à l’étude des CoLÉoOPTE- RES D'EUROPE ET CirCA, publie spécialement des monographies de ces insectes. Prix deJ’abonnement, (pour 12 numéros), 6 Francs net, pour la France et pour l’Etranger {1), payables D'AVANCE, directement, SANS INTERMÉDIAIRE DE LIRRAIREÉE, (au bureau du journal, 23, rue: de Boisdenier, à Tours), renouvelable, seulement, dès la distri- bution du numéro 12 qui termine la série. Les numéros ne se vendent pas séparément. Le prix du vo- lume est de 8 francs pour les personnes non abonnées. Les sept premiers volumes sont à la disposition des nouveaux sous- cripteurs au prix de 44 francs payés d'avance. Tout abonné qui constaterait une lacune entre deux numéros, devrait nous réclamer le numéro manquant. Il ne pourrait être donné suite aux réclamations tardives. Les premiers volumes du Frelon ont publié, successivement, les monographies des CASsipES de France, des CosSYPHIDES, des APIONIDES, des GYMNÉTRIDES, des BaARiprp£s, des ELYTRODON,. etc., etc. ; des tableaux synoptiques des ScoezyTines, des MErRA, des SrBiniA, etc., et a donné la description de plus de 350 espè- ces nouvelles de Cuiéoptères. La 7° année, a commencé la publication, par famille, d’une- faune abrégée des CoLÉOPTÈRES de la FRANCE et de la Corse, dont la détermination est facilitée par un système de doubles-tableaux dichotomiques, avec description de chaque espèce. Nous accorderions 20 exemplaires gratuits, (sauf aux auteurs à s'entendre avec l’'imprimeur pour un plus grand nombre), aux spécialistes qui voudraient bien nous prêter leur concours, soit, pour cette dernière publication, (en traitant telle ou telle- famille sur le plan adopté), soit pour des revisions ou des tableaux synoptiques de Coléoptères de la faune paléarctique. Les annonces de vente (ou d'échange, pour les personnes non-abonnées), seront comptées à raison de 0.15 c. par ligne,. 2 fr. pour une 1/2 page, à forfait pour une insertion devant. être répétée ou annuelle, et seront exigibles d'avance. SEULS, LES ABONNÉS AU Frelon auront droit: 1° à une annonce- d'Echange de 6 à 8 lignes qui pourra être répétée, et à la déter- mination gratuite de CURCULIONIDES, et de quelques autres groupes ou familles que nous leur désignerions au fur et à: mesure,— tous frais d'envois et de correspondance à leur charge. — Les quelques doubles qui nous seraient abandonnés, seraient compensés par d’autres d’une valeur équivalente, d’après une: liste à choisir. Ne pas envoyer plus de 50 à 60 espèces À LA FoIs et réunir dans un même envoi, sauf exceptions, tous les insectes à nommer appartenant à un même groupe. (1) On remarquera que nous n’avons pas majoré ce prix, pour les sous-- cripteurs de l'Etranger, des frais d’affranchissement, ainsi que cela se fait habituellement, mais nous les prions instamment de nous envoyer direc- tement et exactement leur cotisation, les difficultés de torte nature que nous suscite la Poste et la réduction que nous fait subir le Change, pour certains pays, nous forçant à renoncer à faire présenter les quittances au. dehors. af RE. ut. , LS TT "A Le, PE ki A2 — 1 — (43) mes. Yeux légèrement saillants. Antennes dépassant un peu les épaules, minces et filiformes, ©, submonilifor- mes posterieurement et un peu plus fortes, «, parcimo- nieusement hispides, à 1" article plus long, le 2° plus court que 3, les premiers oblongs, 8-10 seuls ausst larges que longs, le dernier subpririforme o', subcylindrique, acu- miné au sommet ®. Prothorax claviforme, un peu plus étroit, aussi long que large S, subglobuleux en avant, étranglé dans son dernier 1j3, à goulot très court et à rebord basilaire distinrt. Elyires subtronquées à la base, deux fois, environ, plus lonques que larges, à épaules êle- vées, à angles émoussés, subovoïdes, à bossettes très peu indiquées, à rebord sulural distinct postérieurement ; découvrant à peine le pygidium © , notablement à. Cuisses antérieures très renflées chez ce dernier sexe. Tarses pos- térieurs plus courts que les tibius. t. 1. F. CS. cc. Très variable de coloration, les bandes jaunes des élytres devenant arrondies, ponctiformes, et dispa- raissant même complètement chez la variété Leveilles, que nous n’avons vue que de Corse. Sa forme épaisse, convexe, reu allongée, son aspect presque glabre, la forme presque tranchante du bord occipital, le feront facilement reconnaître. Se distingue aisément des espèces voisines, de grande taille, ayant quelque analogie pour la coloration. L’A. longicollis est très différent par sa forme étroite, allongée et par la structure et la ponctuation du prothorax ; l’A. 4-oculatus, est densément villeux, avec une dépression sur les côtés latéraux du pro- thorax, etc. — Elytres à pubescence assez longue, légèrement soule- vée, presque hispide, sur les élytres. 4-ACULATUS. Le. 3,5-4; Lt. 1-1,2 m. — Assez a/longé mais peu étroit, convexe, noir, avec les antennes, Les tibias et Les tarses, et souvent une partie des cuisses d'un testacé clair ; protho- rax d'une teinte rosée, deux taches d'un flave teslacé, sur — 34 LT ES chaque élytre, l'antéricure subtriangula're, la postérieure subarrondie : à pubescence grisâtre, roussäâtre sur les parties pâles. Tête épaisse, suhtransverse, convexe, pas plus large que le nrothorax, arrondie el un peu renflée à la hauteur des joues, finement, assez d-nsément ponc- tuée. Yeux saillants. Antennes dépassant les angles huméraux des élytres, obsolètement pubescentes, minces, distinctement épaissies postérieurement ©, à articles 1-6 plus longs que larges, 9 et 10 transverses, Q, le dernier un peu plus long. Prothorax aussi long que large, convexe, modérément dilaté-arrondi latéralement, assez brièvement rétréct en arrière, el comme comprimé latéra- lement, à angles postérieurs un tani soit peu redressés. à rebord basilaire bien distinct, plus densément ponctué que la tête. Elytres échancrées ensemble au milieu de la base, deux fois, environ, plus longues que larges, à épaules élevées, arrondies, peu convexes et déclives insensiblement à partir du milieu, oblusément atténuées au sommet, à bossettcs obiuses mais bien distinctes, à rebord sutural effacé sur sa moitié antérieure, à ponctuation assez pro- fonde sur ses 2/3 antérieurs, recouvrant l'abdomen. Pattes longues, cuisses antérieures légèrement claviformes chez le & seul. PR., Lyonnais; Béziers Bront-Vernet, Allier, (H. du Buysson), Pontarlier ; Saint-Ouen (ex. de Marseul), r. Cette belle espèce est facilement reconnaissable à sa coloration, à sa pubescence soulevée sur les élytres, à son prothorax comme comprimé latéralement. L’A. longicollis, bien plus allongé, s’en distingue aisément à sa forme étroite, allongée, à celle de son prothorax, à la dent des cuisses antérieures, ©. Elytres fauves ou d’un testacé pâle, à bandes noires. 34 Très déprimé en dessus. Antennes longues, dépassant notablement la base du prothorax, à rebord sutural affaibli antérieurement, mais distinct d’un bout à ne (43) l’autre. Occiput sans trace d’incision. Ponctuation forte, peu serrée. 30 — Légèrement convexe. Antennes ne dépassant pas la base du prothorax. Occiput obsolètement très briève- ment incisé. Elytres à rebo d sutural indistinct dans leur moitié antérieure. Ponctuation fine, très serrée. SCHMIDTI. Le. 3,8 3,2 ; Lt. 0,7-0,8 m. — Oblong, subovale, un peu brillant, modérément convexe, testacé, parfois not- râtre sur la tête et le prothorax, pattes flavescentes ; sur chaque élytre, une bande noire oblique, réunie avec sa pareille sur la suture, flqurant un accent circonflexe renversé. Dessus à pubescence d’un gris blanchâtre appli- quée, plus longue et très fournie sur le prothoraæx, chez l’insecte frais, très finement, très densément pointullé. Tête peu épaisse, transverse, arrondie aux angles, à ligne lisse longitudinale obsolète, très brièvement incisée au milieu du bord occipital. Yeux plus grands, un peu sail- lants, &. Antennes faiblement submoniliformes, très obso- lètement pubescentes, non distincitement épaissies, ne dépassant pas la base du prothorax, à dernier article subovale, &G, nullemrnt épaissi, &. Prothorax non trans- verse, convexe en av nt, pas sensiblement plus large à la saillie des pommreties antérieures qu'à la base, brièvement resserré vers celle-ci, à rebord basal distinct. Elytres beaucoup plus larges à la base que le prothorax, deux fois environ plus longues, à épaulrs élevées rectanglaire- ment à angles émoussés, arqués latéralement, plus faible- ment, ©, laissant, chez ce sexe seul, à découvert, une très faible partie du pygidium, arrondies ensemble au sommet, à rebord sutural visible impressionné seulement dans le dernier 1/3, à bossettes basilaires peu distinctes. Pattes très grêles; cuisses nutlement renflées. FS. Lyonnais, Grenoble (Marseul). Cette espèce se rapproche un peu de l’A. flavipes, dans ses variations pâles, par la nature de la pubescence, mais la forme large et courte de ce dernier ainsi que la forte ponctuation de la tête, largement (46) TRE carénée, la forme du prothorax, qui est subtra pézoïd ». et non subcordiforme, les éloignent au premier abord. Les A. gracilis et sellatus, s’en distinguent aisément par leur taille bien plus grande et leur forme déprimée. | 39. Yeux saillants. Ponctuation des élytres profonde. o, Tibias postérieurs anormaux, étant fortement dila- tés triangulairement après leur 2° moitié et concaves sur cette partie dilatée. INSTABILIS. Lg. 3-3,3 ; Lt. vix 1m. — Oblong, médiocrement allongé, déprimé, entièrement roux, avec une large bande trans- versale noire, vers le milieu des élytres. Dessus à pubes- cence très courtesur les parties antérieures, plus longue, à reflet argenté sur les élytres et un tant soit peu sou- levée vers le sommet de celles-ci, qui sont plus profon- dément, moins densément ponctuées que la tête el le prothorax. Tête arrondie transversalement, à bord occipital tranchant, paraissant un peu avancé en arrière, vu de profil, à espace lisse obsolète au milieu. Veux très saillants. Antennes minces, filiformes, un tant soit peu épaisses postérieurement ©, assez longuement ciliées, à 2° article un peu plus long que large, tous les autres beaucoup plus longs, le dernier oblong-subova- laire os. Prothorax subcordiforme, convexe, à pom- mettes arrondies, plus ou moins brusquement resserré vers le dernier 113, à rebord net, étroit. Elytres très déprimées, à peine distinctement arquées latéralement, plus largement arrondies au sommet et laissant à décou- vert une partie très notable de l'abdomen, & ; à bosscttes peu distinctes. Tibias postérieurs brusquement dilatés dans leur deuxième moitié et concaves en dedans sur cette portion dilatée. FS ; FC ; P ; Lyon ; Tours, crues de la Loire, etc. c. Espèce des plus variables de coloration, roux, à bande noire ou d’un roux ou noirâtre uniforme, sans bande, Apte (47) mais facile à distinguer de l'A. gracilis dont élle a la taille grace à son prothorax bien plus étroitement arrondi laté- ralement, plus court, à ses élytres non déprimées, obtu- sément atténuées, non tronquées au sommet, profon- dément ponctuées, et par le caractère du c. — Yeux proéminents. Ponctuation des élytres médiocre ou assez faible, peu profonde. Tibias postérieurs simples dans les deux sexes. a. Tête et prothorax d’un noir opaque, le dernier à ponctuation confluente, longitudinalement, comme aciculée. . GRACILIS. b. Tête et prothorax plus ou moins rougeâtres, un peu brillants, à ponctuation non confluente, sans mélange de strigosités. V. GRACILIOR. Le. 3-3,2 ; Lt. circ. À m.— Assez allongé, peu étroit, très déprimé, entièrement roux, sauf, parfois, les cuisses rembrunies et les taches des élytres noires, ou avec la tête et le prothorax de cette dernière couleur: Dessus comme poudré de petites soies grisâtres, à ponc- tuation plus dense sur les parties antérieures, plus forte, plus lâche sur les élytres. Tête arrondie transversa- lement, convexe, avec un vestige de ligne lisse longitu- dinole, à bord occipital paraissant, vu de profil, tran- chant et légèrement avancé. Yeux non saillants. Anten- nes dépassant notablement la base des élytres subfli- formes, à peine épaissies postérieurement ©, très grêles ©, obsolètement villeuses, à articles tous plus longs que larges, le dernier comme subulé postérieurement, ©. Prothorax subcordiforme, aussi long que large, à pom- mettes saillantes, peu rélréci en arrière, étroitement rebordé à la base, soit mat et densément ponctué sub- aciculé, soit un peu brillant, à ponctuation plus faible et moins dense, sans mélange de rides. Elytres subova- laires, à sommet largemeut tronqué, à bossettes peu (48) 36. vos distinctes, à rebord suütural presque entier, parées, cha- cune, d’une bande sur le bord externe, à laquelle se réunit, transversalement, une autre bande trés raccour- cie en dedans, dilatée en dehors, parfois obsolète ou nulle et d’une tache avant le sommet de la suture, plus large en arrière. Pattes assez fortes, cuisses épaisses, les postérieures armées, vers leur milieu interne, d’une petite dent dans les deux sexes. FS ; PR ; Marseille, Perpignan, etc., ar. Subdéprimé. Elytres peu larges et à côtés subparal- lèles, surtout &. Antennes et tibias noirs ou noirà- tres. 2 GUTTATUS. Lg. 2,4; Lt. 11 m.— Oblong, peu allongé, déprimé, d’un noir profond, un peu luisant, avcc les antennes, les tibias et les tarses obscurs. Pubescence grisâtre très courte, formée, sur les élytres, de petites sotes paraissant légèrement hispides, vues de dessus. Ponc- tuation serrée, plus fine sur le prothorax. Tête exac- tement en carré transverse, à angles postérieurs sub- rectangulaires, dépourvue d’inc sion à la base, à ligne lisse obsolète. Antennes ne dépassant pas les angles postérieurs du prothorax, à articles 2 8 un peu plus longs que larges, 9-10 franscerses, un peu plus épais, le dernier subeylindrique. Prothorax subtransverse, faiblement dilaté et très peu arrondi latéralement en avant, brièvement, sinueusement rétréci postérieure- ment, à rebord de la base distinct, Elytres soit sub- parallèles latéralement &, soit faiblement arquées 9, du double, à peine, plus longues que larges, à épaules élevées, subrectangulaires ou émoussées, selon les sexes ; à bossettes peu saillantes, à suture relevée dans son dernier tiers au moins ; laissant le pygidium à découvert, ©. Pattes modérément allongées, cuisses non claviformes, larses postérieurs distinctement plus courts que les tibias CS .r. Se (49) Bien distinct de toutes les espèces voisines, de petite taille et unimaculée, par sa couleur d’un noir bril- lant, sa forme déprimée, à côtés presque parallèles, par la couleur noire des antennes, par les petites soies courtes légèrement hispides des élytres. Convexe, large, subovale. Elytres distinctement ar- quées latéralement. .Antennes et tibias d’un testacé plus ou moins clair. 37 97. Cuisses noirâtres. Antennes d’un roux foncé, enfu- mées vers le sommet. Tête brièvement incisée sur l’occiput, fortement, aspèrement, ponctuée. Protho- rax obhexagonal, large à la base, guère plus étroit que les élytres aux épaules. Elyires noires, à tache infra-humérale, généralement réduite. FENESTRATUS. Le. 2-2,2; Lt. 1-1,1,2 m. — Oblong-ovalaire, assez large, @, court, convexe, noir, peu luisant, base des antennes, libias et tarses d'un testacé rougeätre ; une tache infra-humérale sur chaque élytre jaune (1) as- ses densément pubescent, à reflet soyeux de gris. Tête déprimée, carrée en arrière, à joues arrondies, à bord occipital brièvement entaillé, aspèrement ponc- tuée, à ligne lisse obsolète. Yeux non proéminents. Antennes atteignant, à peine, la base du prothorax, Jinement villeuses, à articles 2-5 oblongs, 7-9 trans- verses, le dernier obtus. Prothorax à peu près ausst long que large, élargi peu fortement, subrectilinéaire- ment de la base en avant, convexe antérieurement, à peine arrondi aux angles antérieurs, très finement ponctué, à rebord basilaire extrêmement étroit. Ely- tres à peine du double plus longues que larges, peu di- latées, à, assez fortement arquées, ©, à épaules très peu saillantes, obliques, à pointullé très fin; une strie (1) Rarement une autre tache commune vers la deuxième moitié, di- visée par la suture. (50) — 8 — enfoncée contre le revbord sutural dans le dernier 1/3. Pattes peu allongées, cuisses peu épaissies. Dos de l'abdomen faiblement échancré, &, anguleux, 9. FS ; Provence ; Saint-Raphaël, Ile de-Ré(Marseul) CS. ar. Distinct de l’A. arillaris par la coloration des diver- ses parties, par le prothorax ample, nullement cor- diforme, par la tête opaque, fortement ponctuée, au lieu d’être brillante à points très fins, par la brie. veté des antennes, etc.,de l’A. 2-quttatus, par sa couleur claire, au moins partiellement, par sa forme ovale, convexe, etc. | —— — Cuisses et antennes antérieurement d’un ferrugineux pâle. Prothorax subcordiforme, assez étroit à la base, beaucoup plus étroit que les élytres aux épau- les. 33 38. Tête brillante, à pointillé extrêmement fin, légère- ment, brièvement échancrée au milieu du bord oc- cipital. Prothorax assez étroit, très resserré à la base, fortement subanguleusement élargi antérieu- rement. Elytres noires, à tache testacée, d’étendue variable, au dessous de l’épaule. AXILLARIS. Lg.,1.5-2; Lt. 0,4-0,6 m. Oblong, subovale, assez court, légèrement convexe, noir souvent rougeûtre sur le prothorax, antennes et pattes pâles ; sur chaque élytre, une grande tache rousse, couvrant presque la base. D’ssus à pubescence assez grossière, un peu hispide ; imperceptible- - ment pointillé sur la tête, moins finement sur le prothorax, lâchement sur les élytres. Tête assez épaisse, subtilement pointillée, à ligne lisse obsolète, brièvement incisée au bord occipital. Yeux faiblement proéminents, antennes minces, à peine distinctement épaissies postérieurement, atteignant, à peine, la base du prothorax, à articles 2-6 étroits, 7-9 sub- triangulatres, le d'rnier pas plus long que large 5. Pro- thorax assez petit, briècement subcordiforme, plus étroit qae la tête, convexe, peu fortement dilaté-arrondi en avant, — 9 — (51) à rebord basilaire distinct. Elytres plus du double plus larges que le prothorax, à épaules légèrement écointées aux anglrs ; à bossettes très faibles; à suture impressionnée pos- térieurement; très raccourcies, © ; parées d'une tache irré- gulièrement triangulaire, mal limitée, s'étendant au-delà du 113 des élytres, parfois rousses avec une autre tache ob- solète, discale, au-delà du milieu. Pattes médiocres, peu épaisses. FS, Fréjus; CS. ar. Tête densément, aspèrement ponctuée, à entaille oc- ciptale nulle. Prothorax large, peu rétréci vers la base, modérément, non brusquement dilaté-arrondi antérieurement. Elytres flaves, à tache commune noire, vers les 2/3, d’étendue variable, diparaissant plus rarement. | FUMOSUS. Lg. 2,7; Lt. 0.1 m.— Ovale, court, un peu convexe; tête, pro- thorax, ainsi qu'une tache transversale commune aux deux élytres noires, cette dernière, tantôt prolongée jusqu’au som- met, tantôt réduite et disparaissant même entièrement : Le reste d’un flave testacé. Dessus couvert d'une pubescence gri- sûtre ou légèrement flavescente, assez longue et assez abon- dante. Elytres un peu plus fortement ponctuées que le pro- thorax. Tête presque en carré transverse, à joues arrondies, avec un espace médian, imponctué. Antennes à premiers articles minces, oblongs, 8-10 presque carrés, le dernier un peu plus long que large. Prothorax convexe, légèrement arrondi aux pommettes, à peine plus large à ce point qu'à la base, brièvem nt rétréci tout à fait prés de celle-ci. Ely- tres largement arquées latéralement, une fois 112, environ, plus lonques que larges, beaucoup plus larges que le protho- rax, à épaules élevées; tronquées au sommet. Pygidium dé- couvert dans les deux sexes. Pattes grêles, assez allongées. à cuisses très peu renflées. Tarses postérieurs un peu plus courts que les tibias. Nous croyons avoir vu, autrefois, celle espèce de Corse, sans en avoir la certitude; sa forme, sa pubes- cence et sa ponctuation rappellent assez l’A jlavipes, ER in mais chez ce dernier, les antennes sont épaisses, moniliformes, la tête est très densément ponctuée, en dehors de la carène saillante, le prothorax est bien plus large, les élytres sont tronquées à la base et leur coloration est différente. La ponctuation sub- variolique de la tête et la structure des antennes dis- tinguent bien l’A. axillaris de cette espèce. L’A. fenes- tratus, de coloration différente, à cuisses noires, a le protherax bien plus large. 39. Elytres noires, assez consistantes, jamais tuméfiées au sommet, ornées de bandes larges, sinueuses, for- mées d’une pubescence d’un blanc légèrement ar- genté. — Elytres plus ou moins flexibles et d'aspect pruineux, souvent tuméfiées vers le sommet, jaunes, à bandes noires ou noires à bandes jaunes, sans bandes de pubescence argentée. 41 40. Tête plus large que le prothorax, celui-ci subdéprimé, faiblement rétréci sinueusement en arrière. Pubes- cence des élytres non tout à fait appliquée. Fascies peu nettement limitées. Pattes noirâtres. FaïRMAIRETI. Lg. 3,2; Lt. 1,1 m. — Oblong, assez étroit, déprimé, noir, tbias et tarses d'un testacé sombre. Dessus fai- blement pointullé, à pubescence olivätre. Elytres avec deux bandes formées de petites touffes de poils diver- gents, à reflets argenté, la première obliquant de l’épaule aux 2/3 de la suture, la deuxième sinueuse, mal limitée. Tête peu épaisse, en carré transverse postérieurement, angquleuse au sommet des joues. Yeux non saillants. Antennes assez fortes, submoni- liformes, dépassant les épaules, à article 2 légèrement arrondi, 3-5 brièvement coniques, 6 10 plus courts que longs, le dernier presque aussi long que les deux précédents réunis, atténué dans sa 2 moitié. Protho — 1 — (53) rax presque ausst long que large, dilaté subanguleu- sement de chaque côté, en avant, peu fortement rétrécr à la base, un peu plus étroit seulement à cet endroit qu'antérieurement, à fossette latérale externe large et profonde, subtriangulaire, bien visible, quand'-on exa- mine l’insecte un peu de biais, à rebord de labase étroit. Elytres suoparallèles latéralement ou. très peu élar- gies en arrière, une fois et demie, environ, plus lon- gues que larges, à épaules rectangulaires 9, à sommet tuméfié, très brillant, &, à impression scutellaire fai- sant ressortir des bossettes obtuses, à rebord sutural indistinct, Pattes allongées, cuisses très peu clavifor- mes, tarses postérieurs beaucoup plus courts que les tbias. P O.r. — Tête de la largeur du prothorax, celui ci fortement resserré vers la base, globuleux en avant. Pubes- cence des élytres tout-à-fait appliquée. Pattes d'un brun rougeâtre. PAYKULLI. Lg. 2, 6; Lt. 1,2 m. — Oblong, peu large, déprimé sur les élytres, noir, tibias et tarses, parfois les pattes entièrement rougeûtres. Dessus subtilement pointillé, à pubescence olivätre peu distincte, avec quelques macules obsolètes sur les côtés et sur la base du prothorax et deux fascies transversales sur chaque élytre, formées de poils opposés argentés, la posté- rieure oblique Tête aussi longue que laroe, subdé- primée àjoues arrondies. Yeux légèrement saillants. Antennes filifjormes, graduellement un peu plus épais- ses postérieurement, à articles 2 et 5 égaux, 4-8 quère plus longs que larges, 9 el 10 presque carrés, le der- nier subovalaire, oblong, acuminé au sommet. Pro- thorax aussi long que large, fortement arrondi latc- ralement en avant, subglobuleux, rétréer subitement en goulot assez large, en arrière, finement rebordé à (54) — 12 — la base, muni, de chaque côté, d’une impression obli- que assez peu distincte remplie d’une pubescence blan châtre. Elytres deux fois et demie, environ, plus lon- ques que larges, à peine arquées latéralement, un tant soit peu rétrécies postérieurement, à sommet plus ou moins obtus selon les sexes, à bossetteset rebord sutu: ral presque indistincis. Pattes allongées. P O. (Col. v. Heyden, Pic) r. L’A. Paykulli, qui se rapproche de l'A. Fairmairei par la couleur et les bandes argentées des ély- tres, est dépourvu de la large fossette prothoraci- que qu’on remarque chez l'A. Fairmairei. En outre, la forme de ce segment est tout autre et le corps est peu déprimé sur les parties antérieures. 41. Prothorax subdéprimé, à fossettes latérales peu net- tes, peu profondes, subtriangulaires, situées sous les angles postérieurs du prothorax, difficiles à distin- guer, vu de dessus. 42 — Prothorax plus ou moins convexe, au moins anté- rieurement, à iossettes latérales bien nettes, assez profondes ou très profondes, subarrondies ou oblon- gues, ne s'étendant pas en forme d'impression sous les angles postérieurs, visibles de dessus. 43 42, Elytres à bordure noirede la base avancée sur la bande transversale jaune qu’elle entame triangulairement. Une tache linéaire, suturale noire, avant lesommet. Yeux saillants. Antennes à derniers articles triangu- laires, à sommet anguleux, ce qui les fait paraître subdentés, à peine distinctement enfumées posté- rieurement. Fascies larges, entières. NECTARINUS. Le. 3,5-4 ; Lt. 1,2-1,5 m. — Oblong, assez large, assez allongé, subdéprimé, rouge ou d’un brun rougeâtre, avec les antennes, les tibras et les tarses le labre et les par- ties de la bouche, ainsi que le fond des élytres d'un jaune — 13 — (55) rougeûtre. Dessus très finement pubescent de grisâtre, à pointillé très fin, surtout sur les élytres et le prothorax. Téts plus large à la saillie des yeux que le prothorax, transverse et convexe. Yeux grands, proëminents. Anten- nes assez fortes, allongées, subfiliformes, dépassant le niveau des épaules des élytres, à pubescence obsolète, à peine plus foncées vers le sommet, à 1 article claviforme, allongé, tous plus longs ou au moins aussi longs que larges, à articles 7-10 légèrement élargis triangulai- rement ©, le dernier ovalaire, acuminé postérieurement. Prothorax large, quère moins large que long, faiblement élargi en avant et rétréci à la base, à rebord basilaire peu distinct. Elytres flexibles, du double plus larges que le prothorax à la base, à peine du double plus longues que larges, à peine élargies en arrière, parées, chacune, de deux bandes noires transversales entières, larges, la 11e couvrant la base et avançant triangulairement sur la suture, la 2° plus large, après le milieu, et d'une ligne juxta-suturale vers le sommet, qui est obtus ; ne recou- vrant pas complètement l'abdomen © 9. Pattes assez longues et fortes, cuisses peu renflées, souvent rembru- nies. | Auvergne, (d’après Olivier). — Cette localité nous sem- ble plus que douteuse. — Elytres à bordure noire basilaire de largeur uniforme, non avancée triangulairement. Pas de tache noire suturale postérieure. Yeux plus petits, très peu saillants. Antennes à derniers articles peu détachés, formant une tige cylindrique, brunes dans leur der- nière moitié. Facies jaunâtres largement interrom- pus vers la suture, souvent réduites à des taches envahies par la couleur foncière, au point de dispa- raitre. SANGUINICOLLIS Le. 2,2-2,7 ; Lt.0,7-0,09 m. — Oblong, assez court, 2 (56) — 14 — distinctement élargi en arrière, d’un brun foncé, avec la tète et le prothorax d'un rouge vif ou sombre, et deux bandes flaves sur chaque élytre, parfois réduites à une tache, disparaissant même complètement sous la couleur foncière. Antennes roussâtres à la base, fran- chement noires postérieurement. Tibias et tarses, sou- vent même les cuisses, d'un flave roux. Dessus parct- monieusement pubescent, très finement ponctué, subti- lement sur les élytres. Tête arrondie. Yeux médiocres, légèrement sarllants. Antennes peu épaisses, subfli- formes, atteignant à peine la base du prothoraæx, oil- leuses, à premiers articles seuls oblongs, les suivants presque aussi larges que longs, 9 et 10 carrés, le der- nier non épaissi, presque égal aux 2 précédents réunis. Prothorax subtransverse, sensiblement rétréer subite- ment en arrière, marqué d’une légère impression dans la région scutellaire, à bossettes indistuinctes, à suture légèrement élevée postérieurement, sans rebord dis- {inct ; obtusément arrondies au sommet, très peu tumé- _flées ©. Pattes médiocres, très peu épaisses. ES ; Provence, Fréjus ; BA ; ac. Parfois confondu avec les petits exemplaires de l'A. nectarinus. Tête beaucoup moins grosse. Yeux grands et saillants ; antennes plus grosses et plus longues, à dernier article ovalaire, très acuminé postérieurement, au licu d'être subcylindrique; distinct, en outre, par le prothorax bien plus large, plus déprimé, à fossettes peu distinctes, par les pattes plus robustes. 43. Elytres ovalaires, noires, avecune seule fascie jau- nâtre, distincte, située vers le dernier tiers posté- rieur. Antennes parfois d’un rouge pâle à la base. VENUSIUS (1). (:) Rarement le dessus est entièrement roussälre avec la tête noire, et une tache apicale aux élytres de même couleur. Plusieurs anteurs, Mulsant notamment, indiquent les cuisses noires comme caractère normal et distinctif de cette espèce. Sur un grand nombre d'exemplaires exarni- nés, nous n’avons pas rencontré celte coloration. mn ll te + dt ARTE (#1) Lg. 2, 2-25 ; Lt. cire. 0,7 m. — Oblong médiosrement allongé, noir, avec le prothorax soit entièrement soit par- tirllement d'un rouge clair, pattes, (sauf les cuisses par- fous noirâtres à la base), d'un flave tes!tacé, ainsi qu'une large bande transversale vers tes 2/3 des élytres, parfois réduite ou nulle. Dessus d'aspect pruineux, presque mat, à pubescence très fine, assez longue et Journie ; fine- ment pointillé. Tête subarrondie transversalemeut, plus large que le prothorax. convexe. Yeux un peu saillants. Antennes dépassant un peu la base des élytres, assez min- ces, légèrement velues, à articles 2-5 oblongs, subégaux, de forme analogue, d'un testacé clair, 6-10 légèrement épaissis, comme dentés, le dernier oblong. Prothorax pres- que en carré subtransverse, peu contexte, très peu rétréct et restant large à la base, à peine élargi en avant, à large fossette oblique, bien distincte, contre les angles pos- téricurs, à rebord bLasilaire peu marqué. Elytres de 173 plus larges que le prothorax à la base, deux fois, envt- ron, plus longues que larges, subparallèles latéralement, dans leur première moitié, légèrement atténuées ensuite, _‘à bossettes basilaires et rebord sutural indistincts. Pattes assez fortes ; cuisses épaissies et pygidium très décou- vert, ©. PR. ; BA. Digne, Riez, d’où nous l'avons reçu en nombre de M. Taxil. Cette espèce, qui ne peut être comparée qu'à l'A. /as- ciatus, par sa forme et sa structure et qui subit les mêmes variations de coloration, s’en distingue assez facilement par la forme du prothorax faiblement di- laté arrondi en avant, faiblement rétréci en arrière, au lieu d’être subanguleusement dilaté vers les an- gles antérieurs, brusquement étranglé postérieure- ment, comme échancré extérieurement à cet en- droit. — Elytres étroites, subparallèles, noires, à fascie uni- que, d’un jaune très pâle, bien limitée, située après le milieu ; base des antennes de cette même cou- leur. | ZONATUS, (58) Ra Lg. 1,8 2,2; Lt. 0, 1 m.— Oblong, assez étroit, déprimé, noir brillant, crticles 2-4 des antennes, tivias et tarses, ainsi qu'une large bande transtersale, droite, sur les ély- tres d’un jaune trés pâle. Dessus d'aspect pruineux, par suite d’une pubescence d'un.gris soyeux, pointillé très fine- ment sur la tête et Le prothorax, imperceptiblement sur les élytres. Tête assez épaisse, conteïxe, en carré transverse. Yeux à peine saillants. Antennes médiocres, obsolètement pubescentes, dépassant, à peine, la base du prothorax, à peine épaissies postérieurement, submonaliformes, à arti- cles 2-4 oblongs, subégaux, 5-10 plus courts que longs, le dernier subovalaire, terminé en pointe acérée. Prothorax presque en carré transverse, faiblement rétréci à la base. légérement arrondi latéralement, à fossette latérale peu marquée, indistincte en dessus. Elytres flexibles, de 1/3 plus larges quele prothoraæ à la base, subparallèles latéralement, à épaules élevées, subrectangulaires., laissant le pygidium à découvert et tuméfiées au sommet, ©. Pattes tres grêles. CS. rr. | Espèce bien tranchée ; sa forme parallèle, étroite, déprimée, s& petite taille, la couleur d’un jaune pâle de la base des antennes, des tibias et des tarses, ainsi que de la fascie large, unique, des élytres, la distinguent facilement de toutes les autres espèces fossicolles voisines. Elytres noires, ornées de deux facies pâles. 44 Elytres ornées d’une bande noire couvrant la base. 45 Elytres sans bande noire couvrant la base. FAsCIATUS. Lg. 1,8-2,3 ; Lt. 06-07.— Oblong, subovalaire, peu allon- gé, légèrement convexe, rougeûâtre, à l’exception de la tête qui est d’un noir brillant, le sommet des antennes et deux bandes transversales aux élytres noirâtres ; ou noir, avec la base du prothorax rougeûtre et des bandes de même couleur sur les élytres. Tête transverse, subar- rondie, convexe. Yeux un peu saillants. Antennes sub- | mides, = re Hélopides, 1 ae es, Mandy, Meloïdes-Mylabrides, Œdemérides. _rement. # M. le docteur HOFFMANN res à Stuttgart (Alle- # “AS coutinue la publication de son ne ouvrage . MACROLÉPIDOPTÈRES sont figurées et coloriées avecunrare _ leurs chenilles et de la fleur qui les nourrit. » _ Een j TI 1 À 2 og RE En y à ‘2 À = 26 fr. 25. FE (as PR RE HA D | MICELLANEA ENTOMOLOGICA, organe internatio- Ë _ na): échange, achat et vente de collections, livres et ob- Win Le & be a ps jets d’ histoire naturelle. Direction et rédaction E. Barthe, ancien professeur, à à Narbonne (Aude). Abonnement an- muel pau r union postale à) francs. | à PARIS. ei bEne CARTONS POUR COLLECTIONS D’INSECTES. _ Ustensiles de toute sorte pour la chasse et le range- ment des Collections d'Histoire neturelle. CA >: ï —s AA X : A Æ : É à Dune. (Envoi franco du Catalogue, sur demande). n<- n N 3 3 es , . » | . - 4 . Q Q LI _ Collections spéciales d’insectes utiles et nuisibles, à - l'usage des Sociétés d'Agriculture, Maisons d’enseigne- + ment, Instituteurs, etc. ‘Anthicides,. 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Cette remise de moitié sera définitivement acquise, pour les demandes ultérieures et quel que soit le montant de la commande, à toute personne ayant acheté, en une seule s fois, pour 100 francs. (Soit 50 francs nets). Cing listes contenant, environ, 3. 800 espèces de coléop- tères d'Europe et Circà, sont offertes au prix partiel de = : 0,09 à 0,60 l'ex. (Soit un rabais moyen de 40 à 70 0/0) mais, à la condition expresse, qu’on choisira, au moins. une centurie sur ces 5 listes. Exceptionnellement, on peut ne prendre qu’une 1/2 centurie de celle à 0,60. (Soit - 30 fr.), mais composée, uniquement, bien entendu. des seules espèces de cette liste. Les envois seront faits franco de port, boites et emballage, mais seulement =: après réception préalable de leur montant. M. Desbrochers se charge de compléter telle ou telle famille de COLEOPTRES de l’ancien monde. Il peut fournir, en outre :1° des Collections entières, (aussi, de petites Collec- . tions à prix très réduit, à l'usage des débutants :) d'Europe, de France et de Corse ou de la Faune Gallo-Rhénane; 2: de CUR- CULIONIDES et de BRENTHIDES EXOTIQUES ; 3: d'HÉMIPTE- RES ; 4 d'HYMÉNOPTÈRES ; enfin des lots de Coléoptères de Barbarie. En retour de listes de doubles de Coléoptères rares, il sera adressé des listes équivalentes spécialement desti- nées aux ÉCHANGES. SOCIAL D'ENTONOLOGIE. DENT Fe ; : | EXGLUSIVEMENT CONSACRÉ t uk ds COLEDPI ÊRES d Europe et des Fa Voisins 12 dns par an (Les Abonnements partent du 1° numéro É la série) | HUITIÈME ANNÉE (1899-1900) É .6 Novembre 5 DESBROCHERS DES LOGES à TOURS (Indre-et-Loire) … Directeur- Rédacteur CPR droits réservés) * . CHATEAUROUX | TYPOGRAPHIE ET LITHOGRAPHIE L. BADEL Sommaire du EME, Ft de Doors de là France Corse: Anthicidæ (suite)... persessesee . ie Are FRELON, PRO consacré à à l'étude des: one RE. RES D'EUROPE ET CirkCA, publie spécialement des monographies ; fs de ces insectes. Prix de l'abonnement, (pour 12 numéros), 6 Francs net, pour . la France et pour l'Etranger : (4), payable ‘D'AVANCE, directement, SANS INTERMÉDIAIRE DE LIBRAIRIE, (au bureau du journal, 23, rue _ de Boïsdemier, à Tours), renouvelable, seulement, dès la distri- _ bution du numéro 12 qui termine. la série. ‘ = Les numéros ne se vendent pas séparément. Le prix du vo= _ lume est de 8 francs pour les personnes non abonnées. Les sept _ premiers volumes sont à la disposition des nouveaux sous: cripteurs au prix de 44 francs payés d'avance. - Tout abonné qui constaterait une lacune entre deux numér devrait nous réclamer le numéro manquant. I! ne pee ê donné suite aux réclamations tardives. Les premiers volumes du Frelon ont publié, successivement, les monographies des Cassipes de France, des CossyPHIDES, des APIONIDES, des GYMNÉTRIDES, des BARIDIIDES, des ELYTRODON _ etc., etc. ; des tableaux synoptiques des SCOLYTIDES, des ME _ des SiBmnr, etc., eta donné la description de plus de 350 e ces nouvelles de Coléoptères. La 7° année, a commencé la publication, par famille, d _ faune abrégée des CoLÉOPTÈRES de la FRANCE et de la Corse, _ ladéterminationest facilitée par un systèmede doubles-table _ dichotomiques, avec description de chaque espèce. T4 Nous accorderions 20 exemplaires gratuits, (sauf aux auteurs à s'entendre avec l'imprimeur pour un plus grand nombre), __ aux spécialistes qui voudraient bien nous prêter leur concours soit, pour cette dernière publication, (en traitant telle ou telle Fe famille sur le plan adopté), soit pour des révisions ou des RE: : | tableaux synoptiques de Coléoptères de la faune paléarctique. ; ENT: : Les annonces de vente (ou d'échange, pour les personnes age non-abonnées), seront comptées à raison de 0.15 c. par Pace A 2 fr. pour une 1/2 page, à forfait pour une insertion devant être répétée ou annuelle, et seront exigibles d'avance. ? ÈS SEULS, LES ABONNÉS AU Frelon auront droit: 1° à une annonce d’Echange de 6 à 8 lignes qui pourra être répétée, et à la déter- mination gratuite de CURCULIONIDES, et d’autres groupes ou fa Fi milles qui seront indiqués ici successivement, tous frais d'envois $ et de correspondance joints à la demande en timbres français ou _ étrangers. — Les quelques doubles qui nous seraient aban- donnés, seraient compensés par d’autres d’une valeur équiva- lente, d'a après une liste à choisir. Ne pas envoyer plus de 50à 60 espèces À LA Fois et réunir dans un_même envoi, sauf exCep- tions, tous les insectes à nommer appartenant à un Dee Li À Re groupe | Es (1) On remarquera que nous n’avons pas majoré ce prix, pour les sous BE" cripteurs de l'Etranger, des frais d'affranchissement, ainsi que cela-se fait . ÿ habituellement, mais nous les prions instamment de nous envoyer direc- tement et exactement leur cotisation, les difficultés de tonte nature que- nous suscite la Poste et la réduction que nous fait subir le Change, pour- pans pays, nous forçant à renoncer à faire “hi Las les GUITARES au ehors. Spa | | | EN LE (59) filiformes, à articles 1-6 oblongs, 7-10 un peu plus larges que longs, non dilatés, le dernier plus long que large, aminci postérieurement. Prothorax subcordiforme, étroitement rétréci en arrière, dilaté latéralement et assez convexe en avant. Elytres très peu arquées latéra- lement, laissant le pygidium découvert, ©, bien plus élargres, arrondies latéralement, 9, à épaules très peu marquées, à peine élevées ; tronquées au sommet ; à bos- settes et rebord sutural très peu distincts. Pattes allon- È gées, peu épaisses, tarses postérieurs évidemment plus courts que les tibias.—FS ; Provence; AM; PO; CS, etc. Souvent confondu avec l'A. venustus, dont il a la torme et l’aspect et dont il présente la plupart des variations de couleurs. La forme que nous considé- rons comme normale s’en distinguera aisément, par ses élytres bifasciées, rouges à la base. Les exem- plaires foncés seront toujours séparés facilement de l’A. venustus, par la forme tout autre du protho- rax tout à fait cordiforme, dilatéet convexe en avant, étroitement rétréci à la base, et par celle des élytres assez différente. 45 Taille très petite ; insecte relativement étroit. Anten- nes minces, faiblement plus épaisses progressive- ment vers l'extrémité. a. Deux fascies pâles sur les élytres, leur sommet noir. DEJEANI. b. Deux fascies et sommet des élytres d’un jaune pâle. V. CORSICUS. Lg. 2,2-2,4; Lt. 1-1,1m. — Ovalaire, suballongé, légè- rement convexe, têle, 6 premiers articles des antennes, et trois fascies transtersales sur chaque élytre, dont l'une basilaire, la dernière apicale ou subapicale et dessous noir. Dessus à pubescence soyeuse grisâtre très fine imperceptiblement pointillé. Tête convexe, subarrondie transversalement. Yeux peu saillants. Antennes dépas- (60) sant à peine la base du protho-ax, légèrement épaissies peu à peu, à premiers articles oblongs, 8-10 en carré transverse, le dernier subovalaire. Prothorax subtrans- verse, légèrement dilaté latéralement en avant, resserré, en arrière, dès le dernier 113, à fossette latérale assez profonde, en triangle irrégulier. Elytres légèrement rétré- cies en avant et en arrière, obtusément arrondies, Q, sub- tronquées, et laissant le pygidium à découvert, 6, à épaules élevées. Pattes peu épaisses. CS. ar. Cette espèce, la plus petite de cette section, se recon- naît facilement à sa forme assez convexe et à sa coloration. La tête est d’un noir brillant, subarron- die, très épaisse, très convexe ; les élytres sont parées de 3 bandes noirâtres généralement entières, dont l’une couvre la base; le prothorax, la base des antennes et les pattes sont d’un rouge pâle. — Taille moyenne. Assez large. Antennes très épaissies, comme renflées en massue postérieurement. Fascies jaunes des élytres recouvertes d’un duvet soyeux argenté. a. {er article des antennes rouge, ainsi que les 5 sui- vants. Cuisses rouges. MYLABRINUS. b. {er article des antennes noir, les 5 suivants rouges. Cuisses noires. V. REVELIERI. Le. 3; Lt. 1,3 m. — Oblong, assez large, un peu allongé, noir, prothorax d'un rouge rosé, base des antennes, (moins, parfois, le 1er article noir), tibias et tarses testacés; sur chaque élytre deux larges fascies transversales, entières, rougeûtres, recouvertes d’une pubescence d'un soyeux argenté. Tète épaisse, arron- die, convexe, à peine plus large que le prothoraz, à pointillé plus distinct que celui de ce segment. Yeux non saillants. Antennes dépassant un peu la base du prothorax, obsolètement villeuses, robustes, fortement épaissies, presque en forme de massue allongee, à 1er nr! Lui DS — 19 — (61) article épais, subarrondi, le 2e un peu oblong, les sui- vants plus courls que longs, le dernier ovalaire, à pointe acuminée. Prothorax subtransverse, élargi latéralement, avant le milieu, faiblement, sinueuse- ment, rétréci à la base, qui reste large, à fossette sub- triangulaire, peu distincte en dessus. Elytres dépri- mées, distinctement échancrées ensemble à la base, à épaules élevées, un peu écointées, un tant soit peu dila- tées vers le milieu latéral, tronquées au sommet, laissant le pygidium légèrement découvert ; à bossettés d:s- tinctes et à suture un peu élevée dans les 2/3 posté- rieurs. Pattes très allongées, peu épaisses, cuisses rouges ou noires, tarses postérieurs bien plus courts que les tibias. CS. rr. Belle espèce très reconnaissable à sa taille, à sa colo- ration, à la pubescence soyeuse qui voile les bandes roses des élytres, à sa tête ronde, très convexe, très épaisse et surtout à ses antennes robustes, beaucoup _ plus épaissies postérieurement que chez aucune autre, presque en massue. Cars 4 ESPÈCE QUI NOUS EST RESTÉE INCONNUE. Anthicus Croissandeaui. Pic, Fr. Soc. 1892, Bull. CCLXXI. | Cette espèce décrite sur un exemplaire unique recueilli à Porto-Wecchio, (Corse), par Revelière et faisant partie de la collection Croissandeau, appartient à la section de de la Ferté ayant pour type l’A. rufithorax et présente, d'après la description, les caractères suivants : Long. 2,8 m. — De forme allongée, plane, étroite, noir ou noirâtre, avec le prothorax d'un rouge obscurci, les antennes et les pattes, ainsi que deux fascies transversales sur les élytres testacées; dessus plus fortement ponctué anté- (62) en 7 rieurement, à courte pubescence d'un gris flavescent. Antennes courtes, épaisses, à derniers articles légère- ment globuleux. Prothorax long, étroit, médiocrement arrondi en avant, fortement étranglé avant la base et élargi ensuite. Elytres à côtés latéraux parallèles. Pattes courtes. © N.B. L’A. vittatus Luc. qui se trouve en Sardaigne, pourrait, peut-être, aussi se rencontrer en Corse. Voici son signalement: Long. 2; lat. 1 m.— Ætroit, allongé, très déprimé, à côtés parallèles, noir, avec la base et le sommet des antennes, la base du prothorax et deux fascies obliquant en sens inverse sur les élytres roux, dissimulées par un du- vet cendré. Tête carrée en arrière, à angles postérieurs subrectangulaires. Antennes épaissies postérieurement, à aräcles 8-10 courts. Prothorax obtrapézoide, très rétréet à la base. Elytres tronquées au sommet. Pattes fortes, cuisses antérieures du GS très renfiées, tarses grêles. OBSERVATIONS. On remarquera que nous n'avons tenu aucun compte, dans ce travail, des sous-genres et des divisions multiples établis par les auteurs qui nous ont précédés, et qui sont toutes basées sur les modifications de forme du prothorax. Nous avons constaté, en eftet, que ces formes diverses se combinent par des transitions insensibles et qu'il est. la plupart du temps, fort difficile de savoir dans quel sous- genre ou dans quelle division, on doit faire rentrer telle ou telle espèce, même et peut-être surtout, en ayant re- cours aux dessins au trait, qui devraient les faire saisir plus facilement. Cette multitude de subdivisions, créées pour faciliter les déterminations, dans un Genre conte- nant un assez grand nombre d'espèces, conduisent à un bd mind | «à dd. à à n le bé RS de RS OS Sn di on ds, — 21 — (63) résultat absolument contraire. On n'arrive pas jusqu’à l'espèce, parce qu’on est arrêté en chemin. En ce qui concerne les caractères de sexe, ils résident surtout, comme : n l’a dit, dans l'épaisseur plus forte des antennes, postérieurement, à derniers articles plus courts chez le > ; dans la forme plus étroite du corps chez ce même sexe, dans l'allongement plus ou moins grand des tarses postérieurs. Certaines espèces offrent des signes distinctifs qui leur sont propres, tels que la présence d'une petite épine aux cuisses antérieures, ete. Les © ont -ordinairement l’abdomen plus à découvert, mais ce carac- tère n’est pas aussi ahsolu que l'ont indiqué la plupart des auteurs, et on le rencontre souvent plus ou moins prononcé, chez les deux sexes d’une même espèce. Genre FORMICOMUS Motsch. Les insectes de ce genre ont tout à fait la forme des ANTHICUS appartenant à la section du dichrous ; les élytres sont un peu plus ovalaires, et ordinairement un peu plus fortement rétrécies vers les épaules, cependant elles sont assez marquées chez quelques espèces: le F. latro, par exemple. Le front est séparé de l’épistome par un bord obtusément arqué, un peu tranchant. La tête est munie d'un cou prononcé. Le prothorax, plus long que large, est plus dilaté-globuleux en avant et marqué, contre les angles postérieurs, d’une impression oblique simulant une fossette; son goulot est très court. Le pygidium est entièrement à découvert, s. Jusqu’à ce jour, notre région ne renferme qu’une seule espèce. Formicomus pedestris Rossi. Lg. 3,5-4,5; Lt. 1-1,2 m. — Ovalaire, médiocremeut allongé, assez convexe, noir avec le prothorax rouge, au moins partiellement ; une bande transversale au dessous de la base des élytres, souvent (64) — 22 — réduite, sur laquelle la pubescence est plus condensée, base des cuisses et tibias ferrugineux: poitrine parfo's, rarement le tout dessus entièrement noir. Dessus à pubescence clair semée, très courte sur les parties antérieures, à soies lon- gues peu abondantes sur les élytres. Tête grande, presque arrondie, épaisse, arcuément, légèrement, rétrécie en arrière, à ponctuation peu dense, rugueuse au devant des yeux qui sont à peine saillants. Antennes subfiliformes, plus épaisses à partir du 7e article, le 1 renflé, un peu plus long que large, le 2e de moitié moins long que 3. 3-8 oblongs, un tant soit peu noueux, 9 et 10 plus longs que larges, le der nier plus arrondi à la base, o&. Prothorax plus long que large, convexe et dilaté arrondi en avant, brusquement étranglé dans son dernier 1/3 environ, et à côtés parallèles à partir de ce point, distinctement éparsement ponctué, rebordé à la base, marqué, latéralement, au niveau du ré- trécissement, d'une forte et large impression. Elytres lé- gèrement arrondies latéralement, à faible pointillé peu dis- tinct, à suture relevée posterieurement, légèrement saillan- tes de chaque côté de l’écusson, subtronquées au sommet, laissant l’abdomen largement à découvert. Tibias posté- rieurs & légèrement arqués en dedans. CS ; FS, M. c. Trois autres espèces pourraient, peut-être, être ren- contrées par la suite, dans les limites de notre faune : cœruleipennis Laf. — Convexe, noir, avec les élytres bleues, ou verdätres, à points médiocres, clair-semés, à cils rares dressés. Thorax, base des antennes, hanches anté- rieures, pattes, (moins les cuisses qui sont notrûtres), tes- tacés. Tête largement arrondie en arrière. Antennes à ar- ticles plus longs que larges, à partir du 3e. Tarses anté- rieurs ÉPUISSIS. canaliculatus. Laf. — Noir, subdéprimé, à prothorax roux sur son premier 1/3 basilaire, non globuleux en avani, — 23 — (65) parcouru dans toute sa longueur par un sillon longitudinal profond. | latro. Laf. — Assez étroit, à côtés subpirallèles, dépri- mé, noir brillant. avec les antennes d’un flave pâle sur les premiers articles, les tarses et plus rarement les tibias testacés. Tête légèrement rétrécie en arrière, ponctuée en avant ; le reste du dessus paraissant presque lisse. Elytres impressionnées au- dessous de la base, à épaules élevées, avec de rares cils sou- levés. Genre TOMODERUS de La Ferté. Ce genre, bien tranché, se distingue de tous les précé- dents par le prothorax creusé, vers les 2/3 de sa longueur, d’un sillon transversal entier, profond. La tête, à cou presque nul, est accolée au prothorax. Les antennes, insérées à découvert, sont épaisses et presque en massue postérieurement. Les yeux sont peu éloignés de la base du prothorax. Le prothorax, très court, sillonné longitudina- lement, a les côtés très étranglés et cet étranglement pré- sente, latéralement, une échancrure profonde, anguleuse. Les élytres sont pluristriées, avec des séries de cils dressés. La région qui nous occupe ne renferme qu’une espèce : Tomoderus compressicollis. Motsch. Lg. ox 2 : Lt. 0.7 m. — Ob/ong, médiocrement large et allongé, subdéprimé, surtout sur la téte et le prothorax, d'un jaune testacé assez brillant. Dessus à ponctuation indistincie sur la tête et le pro- thorax, avec des cils dressès peu nombreux, en séries longitu- dinales sur les élytres qui sont très finement pubescentes de gris. Tête subtransverse, couvexe, arrondi? en arrière. Yeux un peu saillants Antennes dépassant es angles huméraux, villeu- ses, à 1® article très claviforme, le 3° plus long que les intermé- diaires, 4-0 moniliformes, 7-10 bien plus épais, subtransverses, le dernier subconique, un peu plus long que arge. Protho- (66) — 24 — rax (1) divisé dans sa longueur en deux portions inégales par l'étranglement, la portion basilaire offrant presque l'apparence d’un bourrelet. Elytres beaucoup plus larges que la base du prothorux, à épaules élevées, du double, environ, plus longues- que larges, subparallèles, latéralement, très finement rebordées dans le dernier 1/3 sutural, oblusément arrondies au sommet. Pattes minces, tarses postérieurs très grêles. Toute la France méridionale maritime ; bords de la mer, marais salants. Genre OCHTHENONUS Schmt. Le facies des espèces de ce genre le rapproche un peu de certains Anthicus de forme étroite et aplatie. La pubes- cence squamiforme plus ou moins dense qui recouvre le corps les en distingue au premier abord. En outre, la tête affecte la forme d’un parallélogramme ordinairement allongé. Les yeux sont séparés du bord postérieur de la tête par un espace au moins double de leur diamètre longitudinal. Les antennes, très filiformes, sont insérées sous les bords, un peu élevés à cet endroit, du postépistome. Le prothorax plus long, beaucoup plus long que large, n’est pas marginé à la base. Les épaules des élytres sont anguleuses. Les pattes sont grêles, les cuisses nullement claviformes. Tableau des espèces. I 1. Elytres très déprimées, atténuées peu à peu vues de dessus, acuminées en dessous vers le sommet, uni- colores ou fasciées de noir, élevées de chaque côté de la suture, postérieurement. 2 — Elytres légèrement convexes, à déclivité postérieure présentant une courbe légère, ne se terminant pas (') Mulsant indique ce segment comme étart plus long que large. Ilest fortement transverse si l'on compare les dimensions maxima de longueur et de largeur. — 25 — (67) en pointe, à bande noirâtre transversale postérieure, chez la forme typique. Les 3 avant-derniers articles des antennes pas olus longs ou un peu plus longs que larges. PUNCTATUS. Laf. 2. Tête impressionnée au milieu de l’occiput, à angles postérieurs largement arrondis, sans dilatation externe. Elytres assez peu densément et assez pro- fondément ponctuées, parées d’une bande transver- sale noire. UNIFASCIATUS Bon. — Tête sans impression occipitale, renflée vers les angles postérieurs. Elytres à ponctuation très fine extrêmement serrée, non tachées denoir. Forme plus étroite. TENUICOLLIS Schmt. Il 1. Antennes sensiblement épaissies postérieurement, à articles 8-10 transverses, le dernier subovale, à peine plus long que large. Tête brièvement sillonnée en arrière. Front concave antérieurement, à bords de la cavité relevés. UNIFASCIATUS. (1) — Lg. 2,1; Lt. 06 m. — Etroit, allongé, très déprimé, d’un roux ferrugineux, avec la tête et le prothorax parfois foncés ; abdomen brun ; pattes flavescentes. Dessus densément ponc- tué, beaucoup plus finment, sur la tête. Tête en carré long, très légèrement saillante au sommet des joues, à impression sulciforme sur l'occiput. Yeux assez grands, très peu sail- lants. Antennes à 1° article coudé à la base, d'épaisseur uniforme, peu épais ; légèrement en massue à partir du 7°, 9-10 en carré transverse, le 11° en ovale court, moins long que large, a ; tous étroits, manifestement plus longs que larges, le dernier oblong-ovalaire $. Prothorax médiocre- ment étroit, dilaté subanguleusement avant le premier 173, sinueusement rétréci en arrière, à ponctuation très nette, très serrée. Elytres subparallèles, échancrées ensemble au (1) Tous les insectes de ce Genre sont couverts de petites soies squamuliformes, affectant presque la forme de petites écailles chez le O. punclatus. Le prothorax n'offre pas de marge basilaire distincte, (68) = jap milieu, presque droites latéralement dans leur milieu, latéral, obtusément rétrécies postérieurement, à bossettes de la base faibles mois distinctes, à rebord sutural distinct postérieurement, avec les bords un peu élevés ; faiblement impressionnées transversalement sous les épaules, à décli- vilé, commencant au dernier 173 pour se terminer en pointe; très densément ponctuées de points médiocres, cha- cune parée d'une fascie noirûtre transversale submédiane, réunie anguleusement à sa pareille sur la suture et plus rarement d'une bande marginale brunûâtre. Cuisses peu épaisses. FC. FS : Ly ; Béziers, etc., ar. Bien distinct du O. punctatus par sa forme étroite, par le prothorax allongé, par la présence d’une impres- sion à bords relevés sur la tête, etc., du O. tenuicollis dont il a la forme étroite et l'impression frontale, par ses élytres fasciées de noir. Antennes très faiblement plus épaisses postérieu- rement, à articles 8-10 distinctement plus longs que larges. Tête dépourvue de sillon occipital, à front concave ou presque plan. Elytres avec ou sans fas- cies noires: 2 Front plan, sans excavation relevée sur les bords. Tête largement arrondie en arrière. Prothorax et élytres bien plus larges. Plus largement squa- meux. PUNCTATUS. Lg. 2.5 ; Lt. 0.8 ; — Oblong, assez large, d'un testacé ordinairement sombre. Dessus très finement ponctué sur la tête et sur le prothorar, moins densément et plus pro- fondément sur les élytres. Tête quère plus longue que large, légèrement arquée latéralement, à angles posté- rieurs non Mirqués, sans impressron distincte. Yeux non distinct ment saillants. Antennes longues, sublinéaires. distinctement épaissies postérieurement, à partir du 0° article, 8-10 larges, subtransverses, le dernier épais, subovalaire, un peu plus long que large, à ; à peine — 21 — (69) épaissies postérieurement, minres le dernier étroït, fili- forme, 9. lrothorax guère plus long que su plus grande largeur, obtusément arrondi lat ralement vers le milieu, subrectilinéairement rétréci, à peine sinué en arrière. Elytres deux fois 112, environ, plus longues que largrs, à épaules élevées, mais à angle arrondi. à fossettes presque nulles, un tant soit peu arquées latéralement, brièvement déclives sur le dos avant le sommet, obtuses au bout, ornées, chacune, après le milieu, d’une bande noire assez large, obliquement élargie postérieurement, réunie à sa pareille sur la suture et prolongée en pointe sur celle-ci; plus rarement concolores. Pattes médiocres, cuisses anté- rieures un peu renflées. FS ; Ly ; Hyères, Var; Saint- Pourçain, (Allier), sous l’écorce de Platanes, etc. ar. — Front excavé en avant, avec les bords de l’excavation élevés. Forme étroite et très déprimée. Tète légè- rement boursouflée et saillante latéralement en arrière. Elytres immaculées. TENUICOLLIS. Lg. 2 ; Lt. 0,6 m. — Etroit, assez allongé, très déprimé surtout sur les élytres, d'un roux fauve uniforme ordi- nairement clair ou obscur, pattes pâles. Dessus ponctué assez finemen', un peu plus densément sur les élytres. Tête presque carrée, subdéprimée, légèrement dilatée au sommet des joues, à échancrure occipitale très légère ; front marqué d'une impression à bords élevés. 1ntennes à 1°T article renflé en dedans, le 3e sensiblement plus court que ses intermédiaires, tous plus longs que larges, 8-10 légèrement épars, le 11° subovalaire, allongé. Pro- thorax étroit, plus long que large, à peine plus large antérieurement, sans dilatation. Elytres 2 fois 112 plus longues que larges, subparallèles latéralement jusqu'au milieu, à épaulrs élevées, à angle huméral écointé, comme tuméfiées longitudinalement le long de la suture, dans le dernier 113, paraissant atténuées en pointe assez aigue, postérieurement, vues de dessus. FS ; Hérault ; CS. (70) — 28 — AMBLYDERINI (1) Genre Amblyderus Ce genre se distingue facilement de tous les autres de cette tribu par la forme peu dilatée du dernier article des palpes maxillaires ; par celle de la tête dont les joues, anguleueement crénelées, font saillie au-delà du niveau des yeux; par la structure du prothorax, aplani sans exca- vation, au-dessous du bord antérieur, nettement crénelé; par les élytres convexes, ovales, très déclives latéralement et embrassant largement les parties latéraies inférieures, paraissant acuminées, quand on examine l’insecte de pro- fil, etc. Une seule espèce de notre région se trouve Corse où elle paraît rare (1). Nous ne partageons pas la manière de voir de Lacor- daire qui dit, Gen. Curc. VI, p. 595, que le Genre AMBLy- DERUS ( est peu distinct des ANTHicus, dont il ne devrait peut être pas être séparé. » Ce savant passe sous silence de nom breux caractères qui viennent s’ajouter à la siructure si remarquable du prothorax, tels que la non-dilatation du dernier article des palpes maxillaires,le rapprochement des antennes à leur insertion, la saillie anguieuse et cré- nelée des joues, Les élytres fortement embrassantes, qui, suivant nous, non seulement sont suffisantes pour séparer le Genre AMBLYDERUS, mais qui nous paraissent même né- cessiter la création d’une tribu à part, intermédiaire aux ANTHICINI et aux NoToxiNI. Amblyderus scabricollis Laf. Lg. 3; Lt. 1.3 m. — Oblong, assez large, noir sur l'abdomen et sur les 2/3 médians des (1) De La Ferté, on mentionne une autre espèce, bien plus petite, d'un roux uniforme dont il aurait capturé un seul exemplaire dans les envi- rons de Per ignan et qui, autant qu'il ait pu se souvenir, (car cet exem- plaire a été détruit dans un voyage), serait sinon identique, au moins extrêmement voisine de son. A. truncatus d'Egypte. Il est à craindre qu'il n’y ait eu erreur sur la provenance. — 29 — (71) élytres, le dernier 1/3 médian de celles-ci, une tache subtrian- gulaire aux épaules, les antennes et les patles flaces ; tête et prothorax d'un rouge roux. Dessus à pubescence rare, grisâtre, couchée, avec quelques cils dressés en séries longitudinal®s, sur Les élytres. Tète comprimte antérieurement, à ligne lisse longi- tudinale obsolète, faiblement sillonnée longitudinalement, en arrière, avancée au sommet des joues en un angle crénelé. Yeux non saillants Antennes subfiliformes, minces à la base, à cils dressés, épars, à articles 8-10 légèrement plus larges, le pre- mier non distinctement épaissi, tous plus longs que larges, sauf le 10° qui est subtransverse, le dernier légèrement ovalaire, un peu plus court, o. Prothorax aussi long que large, de la lar- geur de la tête, arrondi aux angles antérieurs, faiblement rétréci rectilinéairement de ce point à la base, ponctué sur celle-ci, scabreux en avant, à rebord basilaire bien net. Ecus- son subogival, Elytres fortement échancrées ensemble au milieu de la base, une fois 112 ou un peu plus longues que larges, à épaules élevées, arrondies, paraissant acuminées au sommet, vues de profil, à gros points écartés, plus faibles vers le som- met et sur les omoplates, assez fortement arquées,@, (à peine), avec le sommet laissant à découvert un pygidium de couleur fauve ©. Pattes allongées et grêles. CS. rr. NoToxiINI Genre Notoxus Geoffr. Les Noroxint s’éloignent des ANTHICINI par un facies absolument différent que leur donne la structure particu- lière du prothorax con£ave pour recevoir la tête, et muni d'une corne horizontale denticulée, doublée d'une crête denticulée également et suivant les mêmes contours. Le genre Noroxus se distingue surtout du genre Mecy- NOTARSUS, qui a la même conformation générale, par les élytres oblongues, subcylindriques, distinctement ponc- tuées, au lieu d’être ovalaires et sans ponctuation appré- ciable ; par les pattes d'épaisseur et de longueur normales. La forme différente de la corne prothoracique, toujours (72) — 30 — plus étroite, plus longue, à côtés plus parallèles ©, plus large, plus courte, subovalaire ©, distingue assez facile- ment les deux sexes. Le c a, en outre, le dernier segment abdominal échancré et les élytres plus distinctement tron- quées au sommet (1). : Tableau des espèces - : 1. Sommet des élytres testacé ou à peine enfumé. Une seule fascie postérieure ; en outre, une tache scutel- laire, une autre latérale et une 3° suturale, sur chaque élytre, noires, isolées ou réunies. 2. — Sommet des élytres largement noirâtre. Deux fascies transversales au moins, souvent trois, quand la tache scutellaire est développée transversalement. CORNUTUS F. 2. Elytres à ponctuation faible, presque superficielle, à soies très fines, à demi-dressées, au milieu de la pubescence soyeuse du fond. Corne du prothorax ample, à dents larges. BRACHYCERUS Fald. — Elytres à ponctuation plus ou moins profonde, tou- jours très nette. Pubescence foncière des élytres en parlie relevée, au milieu de laquelle se dressent des poils raides bruns ou cendrés, assez abondanis, de la couleur des téguments qu’ils recouvrent. 3. 3. Dessus et dessous hérissés de soies longues et abon- dantes. Deuxième article des antennes pas plus long que large. Tête longuement villeuse en dessous. Elytres fortement assez profondément ponctuées,. PLATYCERUS Laf. — Dessus et dessous de la tête à pubescence beaucoup moins longue et moins dressée; celle du dessous presque couchée. Deuxième article des antennes tou- jours plus long que large. k. (1). C’est évidemment par suite d’un lapsus, que Lacordaire a écrit 1-c. p.594: «la corne est, en général, un peu plus étroite chez les Q», car les caractères qui suivent attribués au © se rapportent exactement à ce dernier sexe. — 31 —. (73) 4. Tous les articles des antennes filiformes, beaucoup plus longs que larges, le dernier étroit, acuminé. Elytres à tache noire, juxta suturale, isolée de la bande postérieure. Dessous de la corne densément villeux. MAURITANICUS Laf. — Les 3 ou 4 derniers articles des antennes légèrement dilatés triangulairement, guère plus longs que larges, le 11‘ ovalaire assez large. Elytres à tache noire juxta- suturale réunie à la fascie postérieure par une autre bande longeant la sutu e. Dessous de la corne parci- monieusement pubescent. MONOCEROS L. If 1. Elytres superficiellement ponctuées. Abdomen noir ou noirâtre au moins partiellement. 2. — Elyires plus ou moins fortement mais nettement ponc- tuées. Dessous du corps testacé. . - 2, Taille grande : 4,5-6 m. Antennes à articles 8-10 plus ou moins élargis triangulairement. Dents de la corne prothoracique larges, bien accusées. Fascie postérieure des élytres seule entière ou presque entière. BRACHYCERUS. Le. 4,5-6; Lt. 1,5-1,8 m. — Oblong, assez large, à élytres subcylindriques. Tête notre ou rouge ; thorax, médipectus, hanches, antennes et pattes de cette der- nière couleur. Abdomen nour, au moins partiellement. Elytres d'un testacé pâle, rarement assombries au sommet, parées, chacune, d’une tache commune scutel- laire, d’une autre externe, oblique, sous l'épaule et d'une fascie postérieure remontant étroitement le long de la suture sans atteindre la tache scutellaire, noires. Dessus à ponctuation très dense presque superficielle, à longs cils dressés nombreux sur les parties anté- rieures, notamment sur les côtés du prothorax, assez touffus sous la corne prothoracique, peu longs, pres- (7 LES que en séries, sur les élytres. Tête subarrondie, presque plane et distinctement ponctuée sur le front. Yeux grands, non proéminents. Antennes filiformes, à 2 article assez court, quère plus long que large, le dernier du double, environ, plus long que large, d', 8-10 un peu plus longs que larges, le 11° subli- néaire, pres de trois fois plus long que sa largeur. Prothorax assez court, largement arrondi latérale- ment, brièvement rétréci postérieurement, à angles postérieurs droits, à base fortement rebordée, à corne distinctement plus longue que large, à côtés parallèles, sans rétrécissement basilaire, aussi large à la base qu'au milieu, &; guère plus longue que large, un peu plus étroite à la base qu'au milieu, o. Elytres à épaules élevées à angles émaussés, légèrement impres- sionnées le long de la suture, subtronquées obliquement au sommet, laissant le pygidium très découvert, &. Tibias antérieurs très légèrement arqués en dehors 6. t’L'ES ar. — Taille inférieure : 3,3-3,6 m. — Antennes bien plus minces, à peine plus épaisses sur les articles 8-10. Dents de la corne prothoracique peu régulières, celles de la crête souvent oblitérées. Trois fascies noires sur les élytres, les deux postérieures au moins entières, la dernière couvrant le sommet. CORNUTUS Lg. 3,33,6 ; Lt. 0,9-1 m. — Assez étroit, subcylin- drique, testacé sur le prothorax, avec la corne plus ou moins notrâtre ; antennes rousses, parfois rembru- nies ainsi que les cuisses. Elytres testacées, à trois fascies notres, la basilaire parfois divisée (1). Dessus à ponctuation très fine, presque superficielle; densé- ment pubescent de grisâtre, avec des cils dressés peu nombreux. Têle presque arrondie, aplanie sur le (1) N, armatus Schmt. que. Meloïdes-Mylabrides, M. . Hbieus HOFFMANN nel. SE Rétélderstiause Étant. (Allemagne) va terminer bientôt la publica- Es de son n luxueux See info : « re Schmeterlings w _ | + la plante qui je nourrit. | _ Prix de l’ouvrage complet eu 14 livraisons : 21 marks 2e ENTOMOLOGICA, organe internatio- ce ee" et JE Ls collections, cie et ob- AE Henri GUYON, 13, vue ne Poirée , près d la rue de Rivoli, (antérieurement, 20, rue des Bourdonnais, 28 à PARIS. IR 2 RE | SrécLmé n DE CARTONS POUR COLLECTIONS D ‘INSECTES. Dsiensites de toute sorte pour la chasse et le range- _ ment des Collections d'Histoire naturelle. ue Se - =. ae Envoi franco du Catalogue, sur demande JE | llechons spéciales d'insectes utiles et nuisibles, à + ace des Sociétés Genie Maisons d'enseigne- _ ment, ous etc, Fe aa à 2, anhécides, re, Cryptocéphalides, pasnes, \ a” : L it $ 4 M. DESBROCHERS DES LOGES enverra, contre 1, franc, en timbres français ou étrangers, joints à la demande, tous ses catalogues en cours, y compris celui de livres et brochures entomologiques d’occasion. Cette somme serait déduite de la première factures Les prix . courants de Coléoptères seront toujours adressés rar et franco à ses clients habituels. Une remise de 52 C/3 sera faite sur montant 4e toute facture de Co'écptères d'Europe et Circà excédant 50 francs, (soit 25 francs nets à payer). Aucune réduction pour un chiffre inférieur. Cette remise de moitié sera défini tivement acquise, pour les demandes ultérieures, et quel que soit leur montant, à toute personne ayant acheté. en une seule fois, pour 100 francs. (Soit 50 francs nets, de CoLÉOPTÈRES choisis sur es Prix courants et suppléments. 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Il peut fournir, en outre : 1° des Collections entières, (aussi, de petites Collec- tions à prix très réduit, à l’usage des débutants :) d'Europe, de France et de Corse ou de la Faune Gallo- Rhénane; 2° de CUR- CULIONIDES et de BRENTHIDES EXOTIQUES ; 3: d'HÉMIPTE- RES ; 4° d'HYMÉNOPTÈRES ; enfin des. lots de Coléoptères de Barbarie. En retour de listes de doubles de Coléoptères,(bana- lités exclues), il sera adressé des listes équivalentes spé- cialement destinées aux ECHANGES. Une liste spéciale de raretés pourra être dressée au vu d’un oblatum d’espèces rares. AOC D'ENTOMOLOE SCPI | EXGLUSIVEMENT (H ONSACRÉ " di ds uLEUP| ÊRES d'Europe gl es Pays voisins : ; z + RE = Len ë 22 FRANS par an (Les. DPADAERDEE, pfenes du 1° numéro de la série) F2 : ñ | HUITIÈME ANNÉE oo) . Décembre j . Des ie DESBROCHERS DES LOGES : +4 à TOURS. (Indre- -et-Loire) FA - ES SX Le L Directeur- Rédacteur NES | $ Fe (Tous droits réservés) : CHATEAUROUX TYPOGRAPHIE ET LITHOGRAPHIE L. BADEL Sommaire du N° 3 (1899). Faunule des Coléoptères de la France et de la Corse : Anthicidæ (suite)... ee 33-48 Le FRELON, exclusivement consacré à l'étude des CoLÉoPrTE- RES D'EUROPE ET CIkcCA, publie spécialement des Mn de ces insectes. Prix de l'abonnement, (pour 12 numéros), 6 Franos net, pour. la France et pour l'Etranger (4), payable D'AVANCE, directement, SANS INTERMÉDIAIRE DE LIRRAIRIE, (au bureau du journal, 23, rue de Boisdenier, à Tours), l'abonnement part du N° 1 de chaque Série et est renouvelable, dès la distribution du numéro 12. Les numéros ne se vendent pas séparément. Le prix du vo- lume est de 8 francs pour les personnes non abonnées. Les sept premiers volumes sont à la disposition des nouveaux sous= cripteurs au prix de 44 francs payés d'avance. Tout abonné qui constaterait une lacune entre deux numércs, devrait nous réclamer le numéro manquant. 1! ne pourrait être donné suite aux réclamations tardives. Les premiers volumes du Frelon ont publié, succes ment les monographies des CaAssipesS de France, des CossYPHIDES, des APIONIDES, des GYMNÉTRIDES, des BARIDIDES, des ELYTRODON, etc., etc. ; des tableaux synoptiques des ScoLYTIDES, des MEIRA, des SIBINIA, etc., eta donné la description de plus de 350 espè- ces nouvelles de Coléoptères. La 7° année, a commencé la publication, par famille, d’une faune abrégée des CoLÉOPTÈRES de la FRANCE et de la Corse, dont la détermination est facilitée par un système de doubles-tableaux dichotomiques, avec description de chaque espèce. Nous accorderions 20 exemplaires gratuits, (sauf aux auteurs à s'entendre avec l’imprimeur pour un plus grand nombre), aux spécialistes qui voudraient bien nous prêter leur concours, soit, pour cette dernière publication, (en traitant telle oa telle famille sur le plan adopté), soit pour des révisions ou des tableaux synoptiques de Coléoptères de la faune paléarctique. _ Les annonces de vente (ou d'échange, pour les personnes non-abonnées), seront comptées à raison de 0. 15 c. par ligne, 2 fr. pour une 1/2 page, à forfait pour une insertion devant être répétée ou annuelle, et seront exigibles d'avance. SEULS, LES ABONNÉS AU Frelon auront droit: 1° à une annonce d’ Echange de 6 à 8 lignes qui pourra être répétée, et à la déter- mination gratuite de CURCULIONIDES, et d’autres groupes ou fa= milles qui seront indiqués ici successivement, tous frais d’'envois et de correspondance joints à la demande en timbres français ou étrangers. — Les quelques doubles qui nous seraient aban- donnés, seraient compensés par d'autres d’une valeur équiva- lente, d’après une liste à choisir. Ne pas envoyer plus de 50 à 60 espèces À LA Fois et réunir dans un même envoi, sauf exCep- tions, tous les insectes à nommer appartenant à un même groupe (1) On remarquérä que nôus n’avons pas majoré ce prix, pour les sous: cripteurs de l'Etranger, des frais d’affranchissement, ainsi que cela se fait habituellement, mais nous ies prions instamment de nous envoyer diréc- tement et exactement leur cotisation, l'augmentation récente des frais dé chargement et de recouvrement et les formalités de toute sorte rendant le recouvrement au dehors onéreux pour les abonnés et difficile pour nous-même. — 33 — (75) front, saillante transversalement en arrière de cette dépression, longuement ciliée en dessus et en dessous. Yeux légèrement saillants. Antennes assez minces, Jiliformes, à articles un peu plus longs que larges, le 2 un peu épaisst, 3e un peu plus long que ses intermé- diaires, 9 et 10 légèrement élargis postérieurement, le 11e étroit un peu plus long que 10, subfusiforme. Prothorax transverse, largement arrondi latérale- ment, brièvement étranglé à la base, à rebord basilaire élevé, à corne munie de dents médiocres, parfois obli- térées, comprimée en dessus postérieurement, étroite, à côtés parallèles æ, assez large, non distinctement rétrécie à la base, Q. Elytres à épaules élevées, à angle émoussé, deux fois 1/2, environ, plus longues que larges, à côtés parallèles jusqu’au milieu, faiblement atténuées postérieurement, tronquées au sommet et laissant le pygidium à découvert, &, arrondies ensem- ble et le recouvrant complètement, ©. à saillies basi- laires marquées, à soies assez courtes, inégales, très clair-semées, subsériales. Pattes grêles; cuisses lon- guement ciliées; tibias antérieurs droits go ; tarses antérieurs épaissis, et dernier segment ventral impres- sionné, 6. Commun partout. . Tache scutellaire réunie à la fascie transversale posté- rieure par une bande suturale de même couleur. Deuxième article des antennes manifestement plus long que large. à MONOCEROS. Le. 45; Lt. 1,5-1,8 m. — Oblong, peu étroit, moins allongé. Antennes, dessous et patles d'un fauve rougeûtre. Tête et prothorax fauces ou d’un faute brunâtre, ce dernier ordinairement maculé de noir. Dessus indislinctement ponc- tué sur la tête et le prothorax, plus nettement, assez profon- dément sur les élytres, surtout dans la première moitié, à cils dressés peu nombreux sur la tête et le prothorax, à (76, — eee pubescence médiocre, en partie hérissée de poils subse- riaux peu touffus, sur les élytres, variant de couleur suitant celle des parties qu’elle recouvre. Tête un peu oblongue, légèrement rétrécie au-dessous des yeux, à front - légèrement impressionné. Yeux à peine saillants. Antennes minces, non épaissies postérieurement, trés peu pubescen- tes, à articles linéaires tous plus longs que larges, le dernier étroit, sublinéaire, lerminé un peu en pointe 5 @. Protho- rax fortement arrondi transtersaléement, à coine assez étroite et très allongée, deux fois aussi longue que large &, assez large, une fois et 113 à peine plus longue que large ©, à dentelures petites ou médiocres, à rebord marginal peu accusé. Elytres deux fois 112, environ, plus longues que larges, à épaules élevées, à angles arrondis, subparallèles latéralement, légèrement plus larges en arrière, à ponctua- tion assez forte, peu dense, s'effaçant vers le sommet, avec l'angle externe subdenté, ©, subarrondies ensemble 9 , tibias antérieurs légèrement arqués en dehors et bisinueux, . cc. partout. — Tache 003 plumbens Laf. Fr. Éyonnais 2. 17 ?velulinus Laf. ? pallicrus Duf. unicolor Schmt. Marseille; "5664. et m9 calliger Mars. FIVE. re TRUE 20 nigerrimus Pic. Hautes-Alpes....... CS LL Croissandeani Pic. ÉDISRLTSE SE RATS 61 ? angustatus Curtis. PrARÉRS 70e - ForMcioMcs Lar. pedestris Rossi. France.n Corse". s…. Oe ToMoDERUS Lar. compressicollis Mtsch. Fr. mér.mar. Corse .,+ 65 OCHTHENOMUS SCHMT. punctatus Laf. Fr. centrées: 68 tenuicolis Rossi. Br: Mer: ARR ne 69 unifasciatus Bon. Fr:mér.dueentiré...°.. 67 Notoxini NoToxus GEOFFR. monoceros L. Frangess carre DRE PESTE 79 platycerus Laf. PF, MP) Me Eee 76 mauritanicus Laf. Corse. Frances. 19 brachycerus Fald. France: M MERE OLA E cornutus F. FrARCE. : Lire Re SE UE — 55 — (97) NecynorTarsus LarF. serricornis Pz. France 4, 2: rhinoceros F. AMBLYDERUS LaAF. scabricollis Laf. GOFSEPAS TN APPELLE 70 Xylopilini XYLOPHILUS LTR, S. g. Olotelus Mis. punctiger Muls. Rey. MÉAESOIME: SE RE 83 pruinosus Kiesw. Fr.m. Pyr. or. Corse... 88 testaceus Kolen. : ÉVOHMAIS EE A TES 87 flavcolus Muls Rey. ° neglectus. ErsSept. centre MÉr.-. 89 S. g. Xylophilus Ltr, populneus Pz. Frances istiuns er e is" où S.g. $nidorus Mis, nigrinus Grm. BémeeAIpéss 7e ere OU patricius Abl. v. sanguinolenltus Ksw. breavicornis Perris. Lot-et-Garonne......... 84 ruficollis Rossi. Ph a 2 S. g. Euglenes West. pygmæns de Geer. Frames, rar RU 09 oculatus Gyl], Erratum à la monographie des ANTHICIDAE Pages. 4. (1). Le titre: ANTurcini, figurant ici, par erreur, doit être reporté à la p. 4 avant le Genre LEpra- LEUS. 9. 1T$, 3 ligne, au lieu de sur son lobe antérieur» écrivez : tiers antérieur. 7. 3 $ Après le nom insignis ajoutez le signe ? (2) (1) Cette pagination est celle spéciale à la monographie. (2) mutandus. Nous avons recu, récemment d'Algérie, (Oran), des exemplaires de venator, conformes à ceux d'Espagne. (98) _— 56 — 8. PARDRner le trait: (—) avant les lettres a et b — 10 $,{r° ligne au lieu de Corsicus, lisez v. corsi- cus. Ecrivez simplement : noir, jaune au lieu de très noir très jaune. 9. Supprimer le trait (—) avant les lettres a, b. 12. 3e K, 3° ligne, ajoutez: Cuisses modérément épaissies. 13. 10° $, 8° ligne, au lieu de : subdéprimées écrivez subdeprime. 15 (en note), aprèsle mot ferrugineux, ajoutez; var. sabuleti. 24. Cette phrase interposée ici par erreur : «La variété . Levcillei, etc. doit être reportée à la fin de la description de antherinus- 27. 2, 1° ligne. La phrase doit être ainsi reconstruite : « reconnaissable à la structure du prothorax, sans fossette ; à la forme des élytres, » etc. 34. 14e", 2° ligne, au lieu de : obsolètement scabreux, écrivez : scabreuse. | 41. 4e, 19° ligne, au lieu de : à ligne, en ligne. 42. 3 K$, ajoutez un trait : (—) avant la phrase diagnos- tique : «insecte d'assez grande taille ». — — Le ligne: au lieu de tout à fait appliqué, mote, écrivez tout à fait appliquée, mat. — 6° $, 2 ligne, au lieu de par le fond, lisez : sur ete, 43.4 $, 2e ligne, au lieu de 4- aculatus, lisez : 4-oculatus. 4G. Le s. {re ligne, au lieu de roux, lisez : rousse. 49, 4er K,2e ligne, au lieu de unimaculte, lisez: immaculé — En tête du 2 K.avantle mot: convexe, ajoutez untrait. 52. 4er SK, 5S$, avant le mot : de reflets, ajoutez un reflet. 62. 4 S, dernière ligne, au lieu de : ‘conduisent, lisez : conduit. 64. 4er $, 3 ligne : au lieu de: le tout dessus, lisez : tout le dessus. 65. 6° $, 10: ligne : au lieu de 4 -0, lisez : 4 - 6. 69. 3 S$, ligne, au lieu de : ordinairement clair ou obscur, lisez : ordinairement clair, rarement obscur. 49, rue des Petits-Champs. Les abonnés peuvent nous adresser pour être nommés, dans lesconditions indiquées c1-contre:en outre des Curculio- rides pr.d., Malachidæ, Throscides, Elaterides, Buprestides, _ Eucnémides, Bolitophagides, Hélopides, Cistélides, Mélan- dryides, Meloides-Mylabrides, Œdemérides, Anthicides, Clythrides, Cryptocéphalides, Cassidides, Cérambycides. D’autres groupes seront désignés ultérieurement. Globe terrestre, d'un mètre de circonférence, monté sur un pied en métal, d’une valeur de 50 francs au moins, 15 francs en un mandat-poste, au Bureau du journal « LE FRELON », 23, rue de Boisdenier, à Tours, expédié . franco, dans toute la France, l'Allemagne, la Suisse et le Luxembourg. Une grande vente de COLÉOPTÈRES EUROPÉENS et EXOTIQUES aura lieu, à l'Hôtel des Ventes, à Paris, rue Drouot, le mercredi 28 février : Collection de Col, d'Europe et Circa, 6000 esp. de France, etc. M. Ch. DusourG NOTE ; M. H. DonNCKIER Commissaire-Priseur Entomologiste-Expert Le Catalogue est en préparation 26, place Denfert-Rochereau M. © DESBROCHERS DES | LOGES 4 franc, en timbres poste français ou é la demande, tous ses catalogues en cours 1 Y compris celui s de livres et brochures entomologiques d'occasion. Cette somme serait déduite de la première facture. Les prix courants de Coléoptères seront toujours ann gratis et franco à ses clients habituels. | . Une remise de 52 C0 sera faite sur montant de joute bites de Colécptères d'Europe et Circà excédant 50 francs, (soit 25 francs nets à payer). Aucune réduction pour un chiffre inférieur). Cette remise de moitié sera défini- tivement acquise, pour les demandes ultérieures, et quel hi que soit leur montant, à toute personne ayant acheté en une seule fois, pour 100 francs, (soit 50 francs nets, de CoLéoPTÈREs choisis sur les Prix courants et suppléments. Cinq listes contenant, environ, 3. 600 espèces de Coléop- tères d'Europe et circà, sont offertes au prix partiel de 0,09 à 0,60 l’exemplaire, (Soit un rabais moyen de 40 à. 70 0/0) ; mais, à la condition expresse, qu’on choisira, au moins, une centurie sur les 4 premières listes A,B,CetD. Excep- tionnellement, on peut ne prendre, séparément, qu’une 172 centurie de celle à 0,60 l’ex., (soit 30 fr.), mais composée, uniquement, des seules espèces de cette liste. Les envois boites et emballage, mais seront faits franco de port, seulement 4 près réception préalable deleur montant. . M. Desbrochers se charge de compléter telle ou telle famille de COLEOPTÈRES de l’ancien monde. Il peut fournir, en outre : 1° des Collections entières, (aussi, de petites Collec- tions à prix très réduit, à l'usage des débutants ;) d'Europe, de France et de Corse ou de la Faune Gallo- Rhénane; 2° de CUR- CULIONIDES et de BRENTHIDES EXOTIQUES ; 3° d'HÉMIPTE- RES ; 4° d'HYMÉNOPTÈRES ; enfin des lots de Coléoptères de Barbarie. COLÉOPTÈRES DE FRANCE à . Petites Collections en garfait élat et soigneusement nommées, à vendre par famillle, au prix unique de 25 francs, franco de port et boites, contre un mandat de pareille somme adressé d'avance. La liste des insectes de la famille désirée serait com- muniquée sur demande. En retour de listes de doubles de Coléoptères, (bana- lités exclues), il sera adressé des listes équivalentes spé- cialement destinées aux ECHANGES. Une liste spéciale de raretés pourra être dressée au vu d’un oblatum d'espèces rares. LA JOURNAL. D'ENTOMOLOUE DESCUIPTNE … EXCLUSIVEMEN' r CONSACRÉ [ lé des “COLÉOPIÈRES d'Europe et des “ voisins = ; Le Néme érOS par au (Les Abonnements partent du 1° numéro de Îa série) » _ HUITIÈME ANNÉE (1899-1900) er 24 Avril . DESBROCHERS DES LOGES à TOURS (Indre-et-Loire) Directeur - Rédacteur (Tous droits réservés) CHATEAUROUX TYPOGRAPHIE ET LITHOGRAPHIE L. BADEL Eat BRuupe | £ La Fa D ÉUROPE RT CIKCA, !'publie spécialement à de _deces insectes. FE Prix de l'abonnement, (pour 12 numéros), 6 Re ; pour Je France et pour l'Etranger (1), payable D'AVANCE, directement, SANS INTERMÉDIAIRE DE LIRRAIRIE, (au bureau du: journal, Us ‘ue _ deBoisdemuer, à Tours), l'abonnement part du N° de pe numéros ne se vendent pas séparément. Tes prix. u VO- une est de 8 francs pour les p2rsonnes non abonnées ept premiers volumes sont à la disposition des nouveau US- ne au prix de 44 francs payés d'avance _ Tout abonné qui constaterait une lacune entre deux n numé _ devrait nous réclamer le numéro manquant. Il ne PP "ait être donné suite aux réclamations ÉATOUTES: 7 RTE ES Les premiers volumes du-Frelon ont publié. « succes sivement, les monographies des Cassines de France, des CossYPHIDES, des _ APIONIDES, des GYMNÉTRIDES, des BARIDUDES, des ELYTRODo» _etc., etc. ; des tableaux synoptiques des SCOLYTIDES, des MEIRA des SIBINIA, etc., eta donné PR de plus de ce se ces nouvelles de Goléoptères. 7 St à RER abrégée des COLÉOPTÈRES dé Ja France et. ne a Ce on _ladéterminationest facilitée par un systèmede do à _ dichotomiques, avec description de chaque espèce. = Nous accorderions 20 exemplaires gratuits, (saufaux auteurs. à s'entendre avec l'imprimeur pour un plus grand nombre) aux spécialistes qui voudraient bien nous prêter leur concours, soit, pour cette dernière publication, (en traitant telle ou telle famille sur le plan adopté), soit pour des révisions ou. des” tableaux synoptiques de Coléoptères de la faune paléarctique. _ Les annonces de vente (ou d'échange, pour les personnes _non-sbonnées), seront comptées à raison de 0.15 c. par vos ; 2fr. pour une 1/2 page; à forfait pour une insertion devant être répétée ou annuelle, et seront exigibles d'avance. me +; SEULS, LES ABONNÉS AU Frelon auront droit: 1° à une ‘annonce d’ Echange de 6 à 8 lignes qui pourra être répétée, et à la déter- mination gratuite de GURCULIONIDES, et d’autres groupes ou fa- milles qui seront indiqués ici successivement, tous frais d'envois et de correspondance joints à lo demande en timbres français ou étrangers. — Les quelques doubles qui nous seraient aban- 4 donnés, seraient compensés par d’autres. d’une valeur équiva- à lente, d’ après une liste à choisir. Ne pas. envoyer plus de 50 à 60 espèces À LA Fors et réunir dans up même envoi, sauf excep- A tions, tous les insectes à nommer SR Es a à un même. PA (1) On remarquera que nous n’avons pas majoré ce prix. pour les sous- cripteurs de l'Etranger, des frais d’affranchissement, ainsi que cela se fat habituellement, mais nous :es prions instamment de nous envoyer direc- 5 Fe _ tement et exactement leur cotisation, l’angmentation récente des frais de chargement et de recouvrement et les formalités de toute sorte rendant le recouvrement au dehors onéreux pour les abonnés et ATEN Ro FM naus-même. | | Espèces inédites de CURCULIONIDES de l’ancien monde PAR J. DESBROCHERS DES LOGES. VX 1. Miccotrogus Lostiæ.—Long, 3,2-3,4m. Lat. 1,3crre. m. Ælongatus, supra convexus, antennis, (clava obscura), larsis que ferrugineis, supra suboirescenti pilosus, sutura niveo-squamosa, subtus, posticesaturatius, albido-squamosus. Frons obsolete transversim strigata. Ocult mediocres, non prominuli. Rostrum elongatum subrectum, postice fere subu- latum, basi albo-squamosum, post medium denudatum ac strigulosum, apice rnitidum: Antennæ 7-articulatæ, parce pubescentes, scapo apice modice clavato, funiculi articulis 2-primis elongatis, 1° longiore, crassiore, cæteris transver- sis, clavca elliptica. Prothorax subquadratim transversus, _ lateribus subrectis, apice modice coaretatus, bast et adangu- los posticos obsolete albo-maculatus. Elytra bast thorace per- parum latora, ullo duplo longiora et ultra, humeris subele- vatis, sat fortiter striato-punctata. Femora 4-antica valde clavata ; tibiæ anticæ muticæ ; tarst sat elongati. Sardaigne, Cagliari ; trouvé dans les détritus d’inon- dations par M. Lostia à qui nous le dédions. Sa coloration rappelle tout à fait celle des exem- plaires foncés du T'ychius polylineatus, mais sa forme étroite l’en éloigne, et le funicule est de 7 articles. Sa colo- ration particulière le distingue, au premier abord, des autres Miccotrogus connus. 2. Elytrodon Luigionii. Le. 9, 5 ; lat. 4 m. — Oblon- go ovatus, niger, terreo-squamoso-lomentosus, SCapo an- lennum articulisque primis basi ferrugineis, Caput trans- versum, fronte fovea obsoleta notata ; oculi prominult. Ros. D mr trum lalitudine non longius, bast et apice ampliatum, subpla- num, Antennæ scapo viæ arcualo, apice sensim clavato, Juniculi articulis 2-primis subæqualibus, articulo 30 &o dimi- d'o longiore, 4-6 transversim subrotundatis, 70 brevi, elava longata. Prothoraz breots, a latere valde rotundato-amplia- lus, supra modice convexus, basi subconstrictus, antice linea media læoi, obsoleta, notatus. Elytra in o fortius, a latere ampliata, in & subelliptica, tenue punctato-st iata intertitiis convexts, apice mutica cQ, obsoletealbosquamoso- lineata. Infra subnitidus, pubescens. o. Abdomen a segmento 3° valde constrictum, 6° aperto ©. Abdomen a latere parum constrictum, segmento, 59 lato, 6° indistincto. Italie, Rome. Cette intéressante découverte est due à M. Luigioni qui nous a communiqué les deux sexes ayant servi à notre des- cription et a bien voulu nous abandonner l’un d’eux. La forme de la ç est tout à fait celle de l'E. 2-dentatus dont elle se distingue, à première vue, par l'absence d’apophy- ses vers le sommet des élytres ; la carène du prothorax est, ici, très obsolète, lesinterstries des élytressont convexes,etc. … 3. Hypera corrosa ©. Le. 8 ; lat. 5 m. — Ooata, con- veæa, nigra, in clytris maculis cinereis adspersa. Frons in- distincte foveotata. Rostrum subcylindrieum, fere rectum, rugoso-punctatum, non carinatum. Antennæ graciles, scapo oalde clavato, funiculi articulo 1° elongato-triangulari, 2 vix breviore, 3-4 suboblongis, 4-7 transversis, elava oblonga. Prothorazx subquadratus, a latere ante basin sinuatus, sulco longitudinali medium excedente, impressus, varioloso-pune- latus. Elytra a latere arcuata, profunde striato-punctata, interstiliis inæqualibus, subconvexis. Pedes valde elongati, Jemoribus parum clavatis, inermibus, tibiis linearibus, intus spinulosts, UN os Angustior, elytrorum humeris infiexis, rostro elava que antennarum angustioribus. Portugal. Environ de Santa-Martihno, découvert et communiqué par M. Correa de Barros. Forme de l’'H. Salviæ ayant, comme cette espèce, les deux premiers articles du funicule des antennes à peu près de même longueur, le rostre subcylindrique, peu épais ; distinct par les cuisses dépourvues de la large dent obtuse qu’on remarque chez l’'H. Saloiæ, et par les stries formées de gros points profonds crénelant les interstries dont ils égalent presque la largeur vers la base ; ceux-ci inégaux et assez étroits. 4. Phytonomus subcordicollis. — Le. 4 ; It. 2 m. — Oblongus, piceus, antennis, (clava obscura), pedibus ely- risque rujfis, his griseo-subargenteo-maculatim squamosis, serie longius hirsutis. Rostrum thorace nonlongius, crassum, fere rectum, apice subdenudatum. Antennæ tenues, funiculi articulis 2-primis elongatis, 20 primo paulo longiore, cæteris transversis, clava elongata. Prothoraæ brevis, a latere valde rotundato-ampliatus, bast constrictus, creberrime puncta- tus. Elytra manus elongata, humeris parum elevatis, for- titer punctato-striata, interstitiis minus planats. Tibiæ anticae intus incurvae. Tanger. | Assez voisin de P. Ononidis dont il se rapproche le plus par la forme du rostre et les soies dressées des élytres. Le prothorax est tout autre, étant fortement dilaté-arrondi latéralement et étranglé à la base, comme celui du P. Plan- laginis ; le rostre © est visiblement plus court ; les points des stries des élytres sont notablement plus gros et les interstries un peu convexes, surtout antérieurement, au lieu d’être très plans. 5. Phyllobius crassior, —Le, 7,5; Lt. 4 m. — Oblon- nt rs gus, Les annonces de vente (ou d'échange, pour les personnes Mi D non-abonnées), seront comptées à raison de 0. 15 c. par lign - 2fr. pour une 1/2 page, à forfait pour une insertion deÿat TE être répétée ou annuelle, et seront exigibles d'avance. È RER =! SEULS, LES ABONNÉS AU Frelon auront droit: 4° à une annon PÉTER Echange de 6 à 8 lignes qui pourra être répétée, et à la déter- x mination gratuite de CURCULIONIDES, et d’autres groupes ou fa- milles qui seront indiqués ici successivement, tous frais d'envois et de correspondance joints à la demande en timbres français ou étrangers. — Les quelques doubles qui nous seraient aban- donnés, seraient compensés par d’autres d'une valeur équiva— | lente, d'après une liste à-choisir. Ne pas envoyer plus de 50 60 espèces À LA Fois et réunir dans un même envoi, sauf exCep—. tions, tous les insectes à nommer appartenant à un même groupe | | Ë AR (1) On remarquera que nous n ’àvons pas majoré ce prix, pour les sous cripteurs de l'Etranger, des frais d'affranchissement, ainsi que cela se fait habituellement, mais nous ;es prions instamment de nous envoyer direc- - tement et exactement leur cotisation, l'augmentation récente des frais de chargement et de recouvrement et les formalités de toute sorte rendant 2 le recouvrement au dehors onéreux pour les abonnés et difficile = nous-même. Faunule des Coléoptères de la France et de la Corse. OEDEMERIDÆ Les caractères de cette tribu peuvent se résumer ainsi. Mandibules munies, intérieurement, d'une membrane ciliée. Tète graduellement rétrécie en arrière, dépourvue de goulot, à la base, atténuée subtriangulairement ou prolongée en une sorle de museau en avant. Antennes crèles, de 11 ou de 12 articles insérées à découvert. Pro- thorax plus étroit que les élytres. Elytres plus ou moins flexibles, n’embrassant pas les côtés de l’abdomen. Pattes yrèles. Tarses à pénultième article presque toujours sub- bilobé. Crochets simples. Ces insectes se distinguent aisément des MELoïnÆ par la Lête dépourvue de col; par les crochets des tarses ni bifides, ni dentés. Chez le © de presque toutes les espèces, les cuisses postérieures sont extraordinairement renflées, les tibias élargis antérieurement, angulcux vers le 1/4 cn dehors ; chez toutes, les antennes sont plus longues et les yeux très saillants, tandis qu’ils sont à peine proéminents Q. Tableaux des genres é | 1. Antennes insérées, chacune, sur une protubérance du front, et contournées par le bord de l’échancrure des yeux. a. dentées fortement, w. CaLopus F. b. non dentées. SPAREDRUS Schmt. — Antennes non situées sur une élévation et dégagées des yeux. 2 2. Tarses des deux premières paires de pattes ayant deux de leurs articles tomenteux ou presque en forme de brosse, en dessous. J Eguree — Tarses des deux paires de pattes antérieures ayant le pénultième article seul tomenteux. js) 3. Yeux subarrondis, entiers, leur saillie dépassant notablement le niveau des joues. 4 — Yeux transverses, étroitement échancrés en dedans, ou subréniformes, leur saillie faiblement plus avan- cée que le niveau des joues. 6 4. Dernier article des palpes maxillaires subtriangulaire ou subcultiforme. Elvitres le plus souvent distincte- ment déhiscentes le long de la suture. OEnEMERraA OI. — Dernier article des palpes maxillaires subcylindrique, non tronqué au sommet, Elytres contiguës à la suture. s.g. Stenaris Schmt. 5. Yeux très développés, saillants. Tète paraissant étran- glée à la base. Mandibules découvertes. XANTHOCHROA Schmt. — Yeux médiocrement saillants. Tête obliquement, fai- blement. rétrécie à la base. Mandibules recouvertes. NaGERDES Schmt. 6. Antennes distantes des yeux. 7 - — Antennes insérées près des yeux. 8 7. Tête prolongée en un museau court, obtus. CHRYSANTHIA.- — Tête prolongée en un long museau assez étroit, ou sorte de rostre. STENOSTOMA Latr. 8. Antennes médiocres, à articles 3-9 à peine trois fois aussi longs que larges, le dernier simple. Yeux à granulation très fine. ASCLERA Schmt. — Antennestrèsgrèles, à articles 3-9 cinq ou six fois aussi longs que leur largeur, le dernier subulé. Dryops.F. IT 1. Yeux entiers, très proéminents, arrondis. 2 — Yeux échancrés, souvent profondément, paraissant, ainsi, réniformes, le plus souvent transverses, médio- crement ou faiblement saillants. 3 Fr "et 2. Elytres sensiblement rétrécies postérieurement, le plus souvent comme subulées, à rebord sutural élevé. Saillie des yeux notablement plus avancée que le niveau du bord latéral du prothorax. Cuisses posté- rieures plus ou moins épaissies ©. OEDEMERA — Elytres non ou à peine rétrécies, non subulées. Bord sutural nullement saillant, Saillie des yeux atteignant à peine le niveau de la plus grande largeur du Pro- thorax. Cuisses poslérieures simples oo. CHRYSANTHIA. _3. Insecte de forme cylindrique, très allongée. Antennes dentées en dehors o, sub-filiformes, 9, à 2° article fortement transverse. CALOPUS. — Insecte cylindro-ovalaire, plus court. Antennes plus courtes, fililformes, oo. SPAREDRUS. — Jusectes plus ou moins déprimés, à élytres plus ou moins flexibles. Antennes filiformes 9, à 2° article aussi long ou un peu plus long que large. 4 4. Tête munie d’un museau ou sorte de rostre sensible- ment plus long que la parlie postérieure. STENOSTOMA. — Tête faiblement prolongée en avant en un museau court ou très court et plus large : ce prolongement beaucoup plus court que la partie postérieure de la tête. is) o. Angles antérieurs du Prothorax paraissant aigus et redressés, par suite d’un brusque étranglement. ASCLERA » — Angles antérieurs du Prothorax écointés ou droits, nullement redressés. 6 6. Antennes à articles très allongés et très menus, le dernier subulé. Elytres chargées de petites nervures ramifiées entre les nervures principales. Dryvops. — Antennes médiocrement minces et à articles modéré- ment allongés; le dernier normal. Elytres à 3 ou 4, nervures simples. fl SR, UE . 1. Base des antennes située un peu en dedans du niveau interne des yeux. Nervures des élytres bien accu- sées, la 2° tranchante ou légèrement épaissie vers la base. NACERDES. Antennes insérées tout au plus au niveau des yeux. Nervures des élytres faibles et minces même à la base, effacées postérieurement. XANTHGCHROA. Genre OEDEMERA. Les caractères principaux de ce Genre peuvent se résu- mer ainsi : Dernier article des palpes maxiliatres fortement 6, assez faiblement ç élargi postérieurement et tronqué obli- quement au sommet, Tête terminée triangulairement en avant en une sorte de groin peu prolongé. Antennes insérées au devant des yeux, à une faible distance de ceux-ci, presque également éloignées du som- met que de la base et de la tête, dépassant notablement le milieu du corps, filiformes, à 2° article très court, le der- nier appendicé. | Yeux entiers, gros, mais ne débordant pas les joues. Prothorax très inégal par suite de fossettes ou d’im- pressions plus ou moins profondes, étranglé latéralement. Elytres ordinairement déhiscentes le long de la suture, et sinuées en dehors, très rétrécies, de la sorte, d'avant en arrière, chargées de trois nervures longitudinales, la 2e toujours très raccourcie. Pattes allongées dans toutes leurs parties, les posté- rieures soit à peu près de même forme que celles des autres paires, chez les © et chez les deux sexes d’un petit nombre d’espèces ; soit à cuisses postérieures très renflées chezles ©, chez lesquels les tibias de la même paire LES eu 7 RNA ee sont comirimés, courbés en dedans, paraissant coudés et angu'eux à leur racine, vus de profil, présentant, vusdeface, à leur insertion dans la cuisse, un cadre de forme trian- gulaire. ÿ L’abdomen est plus convexe, plus raccourci, plus obtus au somme!, ©, impressionné longitudinalement et terminé en pointe, ©. Tableau des espèces I 1. Dernier article des palpes maxillaires presque fusi- forme, n'étant pas fortement dilaté rectilinéairement en arrière, ni tronqué obliquement au sommet ; un peu comprimé. Tibias postérieurs très iortement recourbés, arcuément, en dedans. (s. g. Stenaris) ANNULATA. Grm. — Dernier article des palpes maxilllaires sécuriforme, étant fortement élargi en arrière et largement tron- qué obliquement au sommet. 2 2. Prothorax d'un rouge clair. CROCEICO LIS GYIL. — Prothorax n’étant jamais d’une couleur plus claire que le fond des élytres. ; 3 3. Elytres verdâtres ou brouzées avec une tache apicale _orangée. Epistome sillonné. Cuisses flaves au moins à la base. BARBARA F. — Elytres sans tache apicale de couleur plus claire. 4 Elytres d’un flave, orangé ou livide (1) uniforme, ou bordées de noir au moins antérieurement. J — Elytres vertes, bleues ou noirâtres uniformément. 8 o Elytres étroitement bordées de noir dans leur périphé- rie ; calus huméral largement noir. SUBULATA OI. Fes (1) Voir la var. sericans, d'un vert olive flavescent. PES — Elytres dépourvues de bordure noire ou bordées seu- lement de cette couleur au bord externe. 6 6. Cuisses des deux paires de pattes antérieures flaves en grande partie. PopaGrariÆ L. — Cuisses des 4 pattes antérieures noires ou d’un vert bronzé. 7 7. Epistome sillonné longituninalement. Ecusson dé- primé, ou concave, paraissant comme rebordé. 3° ner- vure des élytres confondue, postérieurement, avec le bord marginal. Tibias d’un noir bronzé. Pygidium noir. FLAVESCENS L. — Epistome non sillonné. Ecusson non distinctement déprimé, et à rebords indistincts. 3 nervure des élytres distincte du bord marginal. Pygidium flave. a. Tibias antérieurs seuls flaves. SIMPLEX L. b. Tous les tibias flaves. __ v. tibialis Luc. 8. Cuisses antérieures partiellement livides ; tibias noirs ou noiratres. FLAVIPES. K. — Pattes antérieures totalement noires ou métalliques, de même que les autres paires. : 9 9. Antennes ayantles 3 premiers articles entièrement d’un roux livide sur leur bord inférieur. LATERALIS Schmt. — Antennes noires, même à la base, saui, pariois, le 2e article partiellement roussatre. 10 10. Prothorax paraissant presque lisse ; quelques points rares, seulement près des bords. Dernier article des antennes échancré, en dessus, avant le sommet, droit sur la tranche opposée. 11 — Prothorax ponctué et rugueux sur toute la surface. Dernier article des antennes, comme subulé, vers la pointe, sans trace d’échancrure antérieure. 12 A1. Taille plus petite : 6-7 m. 2° article des antennes plus long que large. Deux premières nervures des ély- tres très peu saillantes. ATRATA Schmt. — Taille plus grande : 8-10 m. 2° article des antennes à RS RE es peine aussi long que large. Nervures des élytres -bien nettes et tranchantes, TRISTIS SCchmt. 12. Bleu violet ou d’un vert métallique, brillant, surtout sur le prothorax qui paraît glabre, à points assez gros, espacés sur un fond lisse. Ecusson concave, relevé sur ses bords. NOBILIS SCOP. — D'un bleu ou d’un vert ardoisé presque mat ; distinc- tement pubescent de gris sur tout le dessus. Protho- rax à ponctuation abondante, formée de points peu profonds, un peu rugueux. Ecusson plan ou presque plan. 13 15. Prothorax munid’uue carène longitudinale distincte, souvent presque entière ; sa portion médiane anté- rieure plus aväncée que le niveau de la sinuosité latérale adjacente. Antennes à pubescence courte et peu fournie. Cuisses postérieures simples #9. LURIDA Marsh. — Prothorax à carène médiane nulle ou n’ofirant qu'un rudiment basilaire, subtronqué ou arrondi sur le milieu de son bord antérieur qui ne s’avance pas en angle obtus. Antennes densément villeuses. Cuisses postérieures renflées ©. VIRESCENS L. Il 1. Elytres plus ou moins fortement et brusquement dé- hiscentes arcuément à la suture, dès le premier 1/3, et le plus souvent sinuées extérieurement en dehors, guère plus larges, vers le dernier 1/3, que la moitié de la largeur de la base, présentant, ainsi, la forme d'un triangle très allongé. 2 — Elytres presque parallèles, non échancrées ou sinuées sur leurs bords, non distinctement ou faiblement rétrécies peu à peu, mais en ligne droite, n'étant pas, ainsi, du double plus étroites en arrière qu'à la base. 14 — 8 — Le 2. Dernier article des antennes fortement appendicé : cet appendice présentant une petite échancrure au côté externe. 3 — Dernier article des antennes peu fortement ou non distinctement appendicé, la partie rétrécie sans échancrure d’un seul côté, à pointe extrême sim: plement atténuée ou étroitement subulée. 16 3. Elytres d’un flave livide, complètement entourées de noir : cette couleur formant une bande assez vague à la base en se dilatant sur le calus huméral. SUBULATA — Elvtres à iond d’un flave orangé, soit avec le sommet et le bord externe seul noirâtres. 4 — Elytres foncièrement bleues, vertes, dorées ou noires. 7 4. Prothorax moins long que large. 3° nervure des élytres bien séparée du bord externe jusqu’à son extrémité. Pygidium flave, au moins partiellement. a. Tibias antérieurs seuls flaves. SIMPLEX Tous les tibias flaves. v. tibialis. — Prothorax aussi long ou paraissant plus long que large. 3° nervure des élytres confondue, postérieu- rement, avec le bord marginal. Pygidium entière- ment noir. | à) 5. Front caréné longitudinalement. Prothorax relative- ment étroit, paraissant plus long que large, sans carène distincte. Toutes les pattes entièrement noi- res FLAVESCENS. — Front dépourvu de carène. Prothorax assez large, aussi large que long. Pattes n’étant pas toutes d’un noir uniforme. 6 6. Tibias postérieurs noirs, les autres flavescents. Pro- thorax caréné logitudinalement d’un bout à l'au- tre. | PODAGRARIÆ © — Toutes les pattes flaves, en majeure partie. PODAGRARIÆ Q PR #4 7e Le E 7. Cuisses postérieures d’un jaune-Ccitron.RUFO FEMORATA. — Cuisses postérieures noires, au moins en grande par- rer 8 8. Prothorax et antennes d’un rouge clair. CROCCICOLLis. — Prothorax flavescent. Antennes noires. v. incerta MIs. — Prothorax et antennes de la couleur des autres par- ties. : 1 9. Bleu, vert doré, au violet métallique. 10 — Noir, assez luisant, verdàtre-bronzé ou bleu ardoisé, mat. 11 40. Elytres déhiscentes à la suture, dès le premier 1/4. Prothorax fortement ponctué, indistinctement ca- réné au milieu. NOBILIS. — Elytres déhiscentes seulement au delà du premier 1/3. Prothorax à ponctuation superficielle, à carène saillante et prolongée. var. sericans Ms. 11. Prothorax le plus souvent bordé de fauve à la base et au sommet. Elytres ornées, sur le calus apical, d’une tache d’un jaune-citron. BARBARA. — Prothorax et élytres unicolores. 12 12. Les pattes antérieures, au moins, partiellement fla- vescentes. 13 — Toutes les pattes de couleur sombre. 14 13. Elytres assez courtes, fortement rétrécies en arrière, beaucoup plus larges à la base que postérieurement, n'atteignant pas le sommet de l’abdomen. Cuisses postérieures & fortement renflées, les antérieures rousses en dessous, au moins postérieurement. FLAVIPES. — Elytres allongées, non distinctement rétrécies pos- térieurement, n'étant nullement déhiscentes à la suture, atteignant à peu près le sommet de l’abdo- men. Cuisses postérieures o sublinéaires, non ren- flées, les antérieures noires à la base, annelées de pâle vers les 2/3. (Stenaris) ANNULATA. CRT Fe L4. Prothorax aussi long que large. Antennes à 3 pre- miers articles d’un testacé pâle en dessous, dans toute leur longueur. Ecusson concave. Elytres d’un bleu cendré presque mat. LATERALIS. — Prothorax subtransversal. Premiers articles des an- tennes noirs ou presque noirs, même en dessous. Ecusson non impressionné. Elyires peu distiucte- ment pubescentes et d’un noir plus brillant. 15 15. Noir bleu, assez brillant, parcimonieusement pubes- cent, 2° article des antennes oblong. Fossette de la base du prothorax large et très profonde. TRISTIS. — Bleu mat, paraissant grisâtre, par suite de la pubes- cence plus abondante. 2° article des antennes à peine aussi long que large. Fossette de la base du protho- rax plus réduite, médiocrement profonde. ATRATA 16 Prothorax à impressions de la base et des côtés anté- rieurs également larges et profondes ; à rebord an- térieur bien marqué et lisse; largement arrondi arcuément sans avancement sensible sur {a tête, au milieu. ViRESCENS. — Prothorax à impressions faibles, celle de la base, sur- tout, réduite; à rebord antérieur obsolète ; parais- sant légèrement avancé, sur la tête, au milieu, en angle obtus, par suite d’un sinus de chaque côté. LURJDA. Description des espèces. 4. Podagrariæ. Le. 7-12; Lt. 1,8-2,2 m. — Noir bronzé, sur la tête et le prothorax,les cuisses postérieures et le dessous, flave sur les pattes antérieures et les élytres, moins le sommet et souvent le bord externe postérieure- ment, noirâtres ©. Prothorax, élytres, base des antennes, devant de la tête, pattes, [moins le sommet des cuisses, la majeure partie des tibias et les tarses qui sont noirs), pygi- AE 7 Tes dium et côtés de l'abdomen d’un flave orangé, o. Dessus à pubescence soyeuse, brillante. Tête débordant faible- ment les côtés du prothorax à la saillie des yeux, impres- sionnée en avant. Antennes à 2e article à peine aussi long que large, le dernier nettement appendicé, échancré vers le dernier 1/3 (1). Prothorax assez large, caréné longitu- dinalement au milieu, marqué, à la base et de chaque côté, d’impressions profondes, modérément étranglé laté- ralement en arrière, cilié sur ses bords, à marges anté- rieure et postérieure relevées, assez faiblement ponctué. Elytres à première nervure n’atteignant pas le milieu, l’'externe entière, non réunie postérieurement au bord marginal, finement ponctuées. Cuisses postérieures très renflées et fortement arquées en dessus, les tibias de la même paire comprimés, larges, élargis vers la base et anguleux en dehors. Abdomen largement impressionné longitudinalement, longuement terminé en pointe, », convexe, avec l'avant dernier segment tronqué, 9. Var. sericans Muls. — Elytres d’un vert olive brillant sur tout le dessus, garni d’une pubescence soyeuse, à reflets dorés. Var. incerta Muls. — Elytres et prothorax d’un vert olive brillant. Toute la France, ce Ces deux variations sont surtout propres à la Provence et à la Corse. 2. simplex. Le. 7-8. Lt 2,4 2-6 m. - Diffère de Podu- grariæ par les antennes largement testacées à la base, par le prothorax beaucoup plus court, subtransverse, à carène médiane remplacée par une fossette ; par les élytres con- colores au sommel ; du flavescens par la brièveté du pro- thorax, la couleur des tibias, les antérieurs seuls étant flaves chez la forme typique, tous étant de cette couleur (1) Ces caractères étant communs aux espèces 1-10, nous nous dis- penserons de les répéter dans les descriptions qui vont suivre. Te chez la variété tibialis Luc. (brevicollis Schmt). Var. tibialis Luc. Tous les tibias flaves. Provence (v. Heyden), Languedoc (Mulsant . La var. ti- bialis, très répandueen Algérie, paraît se retrouver en Corsé. 3. flavescens Lg. 7-9 ; Lt. 1,1-1[4 m. Voisin de Poda- grariæ, dont il diffère par la pubescence peu soyeuse, bien plus courte et meins fournie, (le dessus parai-sant presque glabre à la vue simple}; par le corps plus étroit, surtout le prothorax qui n’est pas distinctement caréné au milieu, par le front chargé d’une carène ordinairement raccour- Cie, les cuisses postérieures non renflées & ; par les pattes bien plus grèles et plus allongées, entiérement noires, par le prothorax de celte couleur 59. Presque toute la France(”?) d’après Mulsant, Lyonnais. Le flavescens, signalé, autrefois, par nous du Bourbonnais, se rapporte au Podagrariæ «. Nous ne l’avons vu que de l'Autriche. | 4. subulata Lo.9; Lt. 1,7 — Noir, assez luisant : élytres d’un jaune testacé pâle sur le disque, noires dans leur périphérie, plus largement sur le calus et sur le som- net; pattes parfois fuligineuses ; antennes sombres dans leur 2e moitié. Tête presque lisse, impressionnée sur le front. Antennes brièvement hispides, plus grèles, &, à 2 article plus long que large. Prothorax un peu plus étroit que la lête au niveau des yeux, presque aussi long que . large, modérément étranglé latéralement en arrière, fine- ment caréné longitudinalement au milieu, avec une impression large, transverse, de chaque côté, en avant, et une autre à la base plus faible ; base à bord relevé. Ecus- son presque plan, kégérement rebordé. Elytres longues, curvilinéairement déhiscentes, dès le 17 1/3, une fois 1/2 plus étroites.vers le sommet, qu'à la base, à 1"° nervurenon prolongée au delà du 1/4 de la longueur des élytres, la 2e effacée postérieurement, l’externe indistincte. Calus api- cal non saillant. Cuisses postérieures & longuement vil- leuses, ainsi que les tibias qui sont larges, comprimés o ; ces parties non dilatées, avec les tarses plus grèles 9. Abdomen à dernier segment canaliculé longitudinalement terminé triangulairement, o, presque en forme de lance, à bords relevés, 9. Très différent des précédents par sa forme bien moins épaisse, sa color.tion, la nature de sa pubescence, ses élytres fortement déhiscentes à la suture, etc. 6. rufo-fomerata. Grm. 6-8 ; Lat. 2-22m.— Noir, peu luisant, à teinte cendrée que lui donne la pubescence des élytres, palpes obscurs, cuisses postérieures et dos de l’ab- domen d’un flave orangé. Tète faiblement impressionnée, Antennes minces, atteignant presque le sommet des élytres, à 2° article pas plus long que large. Prothorax aussi long que large, à carène longitudinale médiane obso- lète, à impressions peu larges, sauf celle de la base, Îles antérieures divisées par un pli élevé. Elytres assez forte- ment déhiscentes à la suture, à bossette apicale distincte ; 2° nervure se confondant, postérieurement, avec le bord marginal. Pattes très grèles. Cuisses velues, les posté- rieures fortement arquées, les tibias à peine recourbés vers le sommet o. Abdomen impressionné longitudinalement w, convexe, sauf le dernier segment qui est impressionné, de forme subogivale. Pygidium triangulaire ©, en pointe obluse ©. Nous l’avons vu indiqué dé France, mais cette pro- venance a besoin d’être confirmée. On le trouve en Italie. Distinct de toutes les autres espèces par la coloration des cuisses postérieures. 7. nobilis. Scop. Lg. 8-12; Lt. 1-2 2,2 m. — Bleu, violet ou vert métallique, à courte pubescence grisâtre, appliquée sur les élytres, dressée sur les parties anté- rieures, longue et touffue sur les pattes ©. Antennes le: ns. * PR noires, flaves sur le dessous des premiers articles ; palpes fauves à léger reflet métallique. Tête vaguement impres- sionnée ; yeux débordant notablement les côtés du pro- thorax, chez le o, seul. Antennes atteignant le milieu du corps, parcimonieusement pubescentes. Prothorax presqu® aussi long que large, plus profondément échancré et plus fortement dilaté à la base, à rebord basilaire largement relevé &, à imnressions assez larges, les antérieures plus profondes, réunies transversalement et limitées, en avant, par un pli élevé, à points forts, généralement peu nombreux. Ecusson subogival, concave, à bords élevés. Elytres iortenent déhiscentes à la suture, à 1° nervure effacée vers le premier 1/3, la 2° aux 3/4, la 3e confondue avec le bord marginal, à ponctuation peu profonde, espacée près du calus apical qui est à peine marqué. Pattes allongées. Cuisses postérieures très renflées, for- tement arquées en dessus ©; pattes simples ç. Abdomen. à dernier segment entaillé triangulairement 6, concave et arrondi au sommet ©. Toute notre région £. Espèce facile à reconnaître, à sa coloration, à sa teinte métallique, même sur les palpes et les pattes, etc. 8. lateralis Schmt. Lg. 11-13 ; Lt. 2,2-2,8. — Noir- bleu ou verdâtre, à teinte cendrée sur les élytres, par suite de la pubescence serrée, qui est un peu dressée sur les parties antérieures, toufiue sous la tête et le bord infé- rieur du thorax. Palpes et pattes noirâtres. Antennes roussâtres, sur le bord inférieur des 3 premiers articles. Abdomen © cn grande partie flave. Tête à peine impres- sionnée sur le front qui est ponctué tantôt plus, tantôt moins densément. Prothorax aussi large que long, plus étroit -, plus court, 9 faiblement sinué latéralement en arrière, à bord basilaire largement relevé, à impressions latéro-antérieures parfois réunies, limitées, en avant, par AT MT: ie Re | es une saillie transverse ; à fond lisse, à points assez forts, très peu nombreux. Antennes à 2e article de 1/3 plus long que large, 3° à peine plus long que le 4°, parcimonieuse- ment hispides &. Ecusson légèrement impressionné, à bords non élevés. Elytres médiocrement déhiscentes à la suture, seulement à partir du milieu, à nervures assez épaisses, la 3° reslant distante du bord marginal jusqu’au sommet. Toutes les cuisses plus épaisses chez le 6, les postérieures très arquées en dessus, avec les tibias arqués, . Bords de la Méditerranée. r.— On le retrouve à Sarepta. 9. tristis. — Lg.9-11,5; Lt. 1,7 2,2 m. ; Allongé, noir, assez luisant, parfois les premiers articles des antennes et les tibias fuligineux, à pubescence cendrée ; quelques poils rares et courts dressés sur les parties antérieures. Tête presque unie, notée, au dessus de la base des antennes, de deux fossettes subponctiformes, à prolongement anté- rieur peu étroit ; longuement villeuse en dessous. Anten- nes atteignant environ les 2/3 des élytres, à 2° article un peu plus long que large. Prothorax transversal, fortement sinuélatéralement en arrière, à fossette basale profonde (1), les antérieures séparées par une saillie longitudinale avec une callosité à leur limite antérieure, lisse avec quelques points vaguement indiqués ; à bord antérieur déprimé, obtusément avancé, le postérieur largement relevé. Ecusson à peine rebordé en avant. Elytres longues, légèrement déhiscentes, à la suture, après le milieu, à {re nervure paraissant se rappprocher obliquement de Ia suture (2), raccourcie vers la 1/2, la 2 aux 3/#; la 3° presque contiguë postérieurement au bord marginal. Calus apical indistinct. (1) Vu de face le prothorax paraît marqué, à la base, d’une fossette profonde, souvent presque carrée, calleuse sur ses bords latéraux. (2) Dans toutes les espèces à élytres sensiblement siauées à la suture. Cette première nervüre ne parait réellement plus rapprochée, en arrière, du bord sutural, que par le fait du rétrécissement des élvtres. en Re 2 Pattes très allongées, cuisses velues, en dessous. Cuisses postérieures © très renflées, peu arquées, toutes celles des Q sublinéaires ; tibias postérieurs plus fortement courbés, plus longuement pubescents en dessous, ©. Abdomen: muni, sur le 1% segment, d’une impression à bords élevés ; bord postérieur du 4° échancré arcuément 6, le dernier presque en cornet, Go, | Alpes, Mont-Pilat, Grande-Chartreuse, (Mulsant). ar. Voisin de lateralis, d’un noir plus profond, plus brillant, moins pubescent ; dernier article des palpes maxillaires à peine élargi, antennes uniformément noirâtres. Protho- rax plus arrondi latéralement en avant et à angles de la base moins relevés. Le dernier article des antennes est brièvement appendicé. 10. atrata. — Lg. 6-8 ; Lt. 41,1-1,5 ;: — Assez étroit, noir, les 2 premiers articles des antennes parfois en des- sous, à reflet légèrement métallique, moins brillant sur les élytres auxquelles la pubescence communique une teinte un peu verdâtre. Tête ordinairement marquée d’un sillon obsolète en arrière, brièvement prolongée en avant. Antennes atteignant les 2/3 des élytres, à 2° article un peu plus long que large. Prothorax presque en carré trans- verse, non dilaté-arrondi latéralement, à angles postérieurs courts, peu aigus, à rebord basilaire étroit, à impressions presque également profondes, les latérales antérieures un peu arquées; faiblement rétréci sinueusement vers la base, presque lisse. Ecusson faiblement rebordé. Elytres peu fortement mais distinctement déhiscentes à la suture, après le premier 1/3, à première nervure presque obsolète, atteignant le 1/3, la 2e les 2/3, affacée vers leur sommet, la 3 plus saillante, presque entière, non séparée, posté- rieurement, du bord marginal ; à ponctuation assez fai- ble. Pattes allongées, tibias postérieurs très légèrement courbés. 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OT D'ENTOMOLOGIE DEXCRIPTIE EXCLUSIVEMENT CONS ACRÉ à fe de is COLEOPTÈRES d'Europe et des Pays voisins 42 SAR par an - (Les Abonnements partent du 1‘ numéro de Îa série) L : HUITIÈME ANNÉE (1899-1900! LE Juia 4: DESBROCHERS DES LOGES à TOURS (Indre-et-Loire) Directeur : Rédacteur (Tous droits réservés) } © CHATEAUROUX | TYPOGRAPHIE ET LES ICE ARRRE L. BADEL Cre - RES D'EUROPE ET CikCa, publie spécial ment ‘des mo _de ces insectes. : de Boisdemer, à Tours), l'abonnement part du N° 1 de : A premiers volumes sont à la disposition des Pan __ cripteurs au prix de 44 francs payés d'avance. les monographies des Cassipes de France, des CossYPHIDES, - des SIBINIA, etc., et a donné la description de plus de 350 esp ) la détermination est facilitée par un systèmede doubles-tab famille sur le plan adopté), soit pour des révisions ou non-abonnées). seront comptées à raison de 0.15 c. par li | mination -gratuile de CURCULIONIDES, et d’autres groupes ou milles qui seront indiqués ici successivement, tous frais d’envois | brel mais nouc es prions a qu de nous envoyer dirobe 4 Le » FRELON. exclusivement. onsa Prix de l'abonnement, (pour 12 numéros), 6 Francs | la France et pour : à Etranger : {4), payable D'AVANCE, direct SANS INTERMÉDIAIRE DE LIBRAIRIE, (au bureau du journal, # série et est renouvelable, dès la distribution du numéro 42. Les numéros ne se vendent pas séparément. Le prix di lume est de 8 francs pour les personnes non abonnées. Les se Tout abonné qui constaterait une lacune entre deux num devrait nous réclamer le numéro manquant. Il ne pourrait donné suite aux réclamations tardives. Les premiers volumes du Frelon ont publié, successivement! APIONIDES, des GYMNÉTRIDES, des BARIDIIDES, des ELYTRODO etc., etc. ; des tableaux synoptiques des SCOLYTIDES, des = ces nouvelles de Coléoptères. SE La 7° année, a commencé la publication, par Hamiliés faune abrégée des CoLéoPprÈREs de la FRANCE et de la Cors dichotomiques, avec description de chaque espèce. 2" Nous accorderions 20 exemplaires gratuits, (sauf aux auteu à s'entendre avec limprimeur pour un plus grand nombre) aux spécialistes qui voudraient bien nous prêter leur concours, soit, pour cette dernière publication, (en traitant telle ca : tableaux synoptiques de Goléoptères de la faune paléarctique. Les annonces de vente (ou d'échange, pour les perso 2 fr. pour une 1/2 page, à forfait pour une insertion de: être répétée ou annuelle, et seront exigibles d'avance. _ - SEULS, LES ABONNÉS AU Frelon auront droit: 4° à à une annonce nee Res ; d’Echange de 6 à 8 lignes qui pourra être répétée, et à la déter- et de correspondance joints à la demande en timbres français ou étrangers. — Les quelques doubles qui nous seraient aban- donnés, seraient compensés par d’autres d’une valeur équiva= lente, d’après une liste à choisir. Me pas envoyer plus de 50. 60 espèces A LA FOIS el réunir dans un même envoi, sauf excep-. # tions, tous les insectes à nommer RVPAUEnaRE à un mème groupe. re La Re Be tement et exactement leur cotisation, l'augmentation récente des frais de : 8 £ chargement et de recouvrement et les formalités de toute sorte rendant % le recouvrement au dehors onéreux pour les abonnés et difficile Ke 2e Eous-même. : £ £S CE pe Provence et Languedoc, (Mulsant) ; Carcassonne. (L. Gavoy). ar. Moins large, plus déprimé, moins brillant que fristis ; partie comprise entre le devant des yeux et le sommet, bien plus courte que le reste de la tête ; antennes plus minces ; prothorox plus court ; les fossettes antérieures sont plus arrondies et sont interrompues, entre elles, par un pli longitudinal ; la fossette basilaire n'offre pas de trace de tubercule de chaque côté ; les élytres sont”plus retrécies postérieurement. 11. flavipes. — K. Le. 6-8 ; Lt. 09-2 m. — Médiocre- ment allongé, bleuâtre ou verdâtre, presque mat, avec une pubescence grisàtre brièvement dressée sur les parties antérieures, longuement villeuse inférieurement ; dessous des deux ou trois premiers articles des antennes, cuisses et tibias des deux paires de pattes antérieures d’un testacé pâle ; palpes roussâtres. Tête impressionnée sur le front, à peine, ç ; ponctuée-ruguleuse en avant; épistome sillonné longitudinalement, lisse ; portion comprise entre le bord antérieur des yeux et le sommet plus long que large. Antennes finement hispides €«, à 2 article à peine plus long que large (1). Prothorax presque aussi long que large, caréné longitudinalement au milieu, à fossettes assez proiondes ©&, plus faibles ©, les antérieures limitées, en dehors, par une élévation légèrement arquée ; non di- laté latéralement en avant, sinueusement rétréci en arrière, à rebord basilaire assez épais. Elytres fortement rétrécies en arrière, surtout &, mais indistinctement déhiscentes à la suture, qui est à peu près droite ; à l'e nervure cessant brusquement vers le 1/5, la 2 moins prolongée que la 3 (1) Le 11e artisle n’est pas, à proprement parler, échancré en dehors & ; il est à peine plus distinctement étranglé sur Pun des bords, subitement rétréci, comme subule. SU MRUTE qui atteint le calus, en restant à une faible distance du bord marginal : ce calus distinct chez le & seul, quia le sommet des é!lytres plus arrondi, moins acuminé. Pat- tes assez allongées ; cuisses postérieures & peu arquées, le bord inférieur étant droit ; tibias postérieurs fortement arqués &, à peine ç ; côtés du dos de l'abdomen flaves chez ce dernier sexe. Abdomen carèné à la base, à dernier seement sillonné longitudinalement, subtriangulaire. bifide au bout, ©, replié légèrement en cornet, ©. * Presque toute la France, surtout septentrionale et tempérée, ac. 12. barbara F.— Le. 6,5-8,5 ; Lt. 02 m. — Peuallongé, d'un vert légèrement bronzé, palpes, antennes, bordure antérieure et postérieure du prothorax, (le plus ordinai- rement), antennes et pattes partiellement flaves ; calus apical des élytres d’un jaune citron. Tète à museau allongé, marquée, sur le front, d’une large impression, sur et le vertex, d’une sorte de sillon court. Antennes moins grêles, ne dépassant guére le milieu des élytres, d’un testacé par- fois plus sombre, à 2° article près d’une fois plus large que long, le dernier non distinctement appendicé. Protho- rax transversal, assez largement arrondi en avant, latéra- lement, légèrement avancé obtusément au milieu du bord antérieur, peu profondément impressionné à la base, à impressions profondes, subarcuément transversales, de chaque côté de la ligne médiane, qui est saillante, parfois caréniforme ; bord antérieur plan, le basilaire redressé, ponctué et rugueux. Elytres modérément atténuées en arrière, mais non distinctement déhiscentes le long de la suture ; à 1'e nervure faible et courte, les deux autres atteignant le calus, l’externe parallèle au rebord, sans se confondre avec lui. Cuisses postérieures flaves à la base, vertes au sommet, souvent de cette dernière couleur sur 2 A9 la tranche supérieure, modérément arquées ©. Pygidium tronqué, ©, obtus au sommet, ©. Provence et Languedoc, (Mulsant). Cette espèce se rapproche un peu du flacipes, par sa forme peu allongée. Elle s’en distingue facilement par le prothorax largement arrondi latéralement, à bord anté- rieur et postérieur flavescents ; par la coloration des ély- tres et des cuisses, etc. 13. annulata Grm.— Lg. 8-9; Lt. 1,2 m. — Noir, légèrement verdàtre, presque mat, pubescence grise plus longue sous la tête. Palpes maxillaires à deux premiers articles testacés, (le dernier subovalaire ou presque fusi- forme, w); cuisses antérieures d’un jaune pâle, moins la base, les intermédiaires tachées de cette même couleur, les deux premiers articles des antennes © testacés en des- sous. Tête à front légèrement impressionné, à avancement intérieur non distinctement plus long que large ; obsolè- tement ponctuée. Antennes de la longueur du corps, à 2° article un peu moindre que deux fois son épaisseur, le der- nier peu distinctementappendicé. Prothorax presque aussi long que large, anguleusement étranglé latéralement vers le milieu, élargi à la base, à angles légèrement aigus, fine- ment caréné longitudinalement, paraissant presque lisse, à impressions peu profondes, les antérieures limitées, en dehors, par une sorte de carène interrompue. Elytres lon- gues, assez étroites, rétrécies en ligne droite à la su- ture, étroitement arrondies au sommet, à 1° ner- vure atteignant à peine le premier 1/3, la % le calus, la 3 confondue postérieurement avec la marge ex- terne ; à ponctuation très faible. Pattes longues et grêles, les cuisses sublinéaires dans les deux sexes, les tibias pos- térieurs fortement arqués >, presque droits, ç. Abdomen impressionné longitudinalement, à dernier segment plissé Es OÙ — sur le bord postérieur, largement entaillé &. canaliculé longitudinalement, ©. Re. A. TER _ Cette espèce estindiquée de France au catalogue Reitter,- .14890. Nous ne l’avons vue que d'Autriche. La gracilité des antennes, la couleur des pattes, les faibles impressions du Prothorax, la déhiscence tout à fait nulle desélvytres, très peu rétrécies en arrière, la forme du dernier article des antennes ne permettent pas de confon- dre cette espèce avec tristis. Le virescens, à antennes, bien moins longues, a les élytres faiblement mais distincte- ment déhiscentes à la suture, les nervures plus saillantes. les pattes autrement colorées. 14. eroceicollis. — Lg. 795 LL" 221 mo ASsser large, bleuâtre, palpes, antennes, tibias antérieurs, plus rarement les intermédiaires, au moins en grande partie, d’un rouge clair. Tête à museau un peu plus large que long. Antennes un peu épaisses, dépassant le milieu des élytres, à 2° article du double plus long que large, le der. nier subulé sur sa 2° moitié. Prothorax transversal, mé- diocrement rétréci sinueusement vers la base, faiblement arrondi antérieurement, à bords antérieur et postérieur relevés, ce dernier plus fortement, à impressions trans- verses médiocrement profondes, celle de la base souvent obsolète, ç ; les antérieures déterminant, entr’elles, une sorte de large pli longitudinal, paraissant lisse, avec quel- ques points vagues. Elvytres parallèles, nullement déhis- centes lelong de la suture, non distinctement plus étroites vers les 2/3 que près de la base, mates, à nervures faibles, sauf l’externe qui reste à une faible distance du bord mar- ginal; densément pubescentes de gris, faiblement ponc- tuées. Pattes, à cuisses non renflées, allongées, peu épais- ses, même les postérieures &. presque linéaires 9. Abdo- men caréné sur les deux premiers segments, le 4° incisé, &. France septentrionale, département de la Somme, rare, Cette espèce a tout à fait l’aspect de l’Asclera sangui- nicollis. Elle se reconnait facilement à sa coloration et à la largeur presque uniforme de ses élytres, nullement déhis- centes à Ja suture. 15. virescens L. — Lg. 8-10 ; Lt. 1,4-1,7 m. — Allongé, virescent ou bleuâtre, mat, parcimonieusement pubescent, villeux au dessous des parties antérieures. Palpes et pattes métalliques ; antennes noires. Tête presque plane, ridée- ponctuée. Antennes dépassant le milieu des élytres, ©, l’atteignant à peine, ç à 2° article guère plus long que large, le dernier subulé dans son dernier 1/3. Prothorax presque en carré transverse, faiblement, sinueusement, rétréci en arrière, et non dilaté-arrondi latéralement en avant, à cärène longitudinale plus ou moins saillante, par: fois presque entière, à impression de la base peu marquée, les antérieures médiocres, réunies transversalement ; à rebord antérieur et postérieur étroits ; à ponctuation rugueuse, comme aciculée par place. Elvytres fort peu rétrécies postérieurement, nullement déhiscentes à la suture; à nervures peu saillantes et minces, surtout les deux premières, la 3° réunie au bord externe; à ponctuation ruguleuse, assez fine. Cuisses o allongées, modérément épaisses, peu arquées en dessus, à peine courbées, lestibias à peine arqués 6, très allongés et linéaires, ç. Abdomen d’un bronzé verdâtre luisant, faiblement rugueux, caréné à la base des deux premiers segments, le 4° postérieurement en forme d’accolade, membraneux sur son extrême som- met ©, convexe, à 4° segment impressionné et avec une dent de chaque côté du sommet, ©. Alpes, Grande Chartreuse, M. Pilat (Mulsant) ; Nord, (Lethierry). 16. lurida Mrsh. — Lg. 5,5-7,8 ; Lt. 09-1,3 m. — Al- longé, étroit, d'un bronzé verdâtre clair presque mat, avec le labre, les palpes et les pattes métalliques. Côtés laté- raux de l’abdomen flaves, © ; comme poudré, sur les ély- tres, d’une pubescence grise, brillante. Tête sans impres- sion, assez allongée en museau, rugueuse. Antennes dé- passant le milieu des élytres, à 2’article un peu plus long que large, le dernier subulé dans son dernier 1/3. Protho- rax un peu moins long que large, modérément étranglé avant la base, étroitement, peu distinctement, arrondi latéralement, en avant, à impressions peu profondes, sur- tout ç, sans carène médiane, à rebord du sommet plus mince que celui de la base. Ecusson impressionné. Elytres droites à la suture, où elles s’atténuent un peu, seulement vers le dernier 1/3, subacuminées au sommet, à 1r° ner- vure très raccourcie, très peu nette, la 2° atteignant les 2/3, la dernière réunie au bord externe après le milieu, Cuisses longues, simples &9Q ; tibias postérieurs sensible- ment arqués. Abdomen à dernier segment bifourchu au sommet, © sillonné et terminé par une pointe marquée, de chaque côté, d’une impression subarquée. Toute la France. la Corse ce. | Souvent confondu avec le virescens dont il a la colo- ration et dont les élytres sont légèrement rétrécies à la suture, non déhiscentes. Forme plus étroite, antennes plus minces, à dernier article, surtout, plus étroitement subulé. Tête avancée en un museau bien plus court et plus large. Côtés du ventre concolores, chez le & seul. PRES 2 Espèces qui nous sont restèes inconiues ou qui ne paraissent pas avoir encore été rencontrées dans notre région. « Œdemera (Opsimea) 4-nervosa Reiche (9). Le. 6,5 ; Lt. 1,5 m. — D'un vert bronzé obscur, l’abdomen roussâtre; allongée, très étroite, voisine de l'Œ. lur da. Tête oblongue, largement impressionnée entre les antennes, densément rugueusement ponctuée, à vertex subcanali- culé ; épistome non sillonné. Antennes filiformes, attei- gnant la moitié du corps, à articles 3 et 4 égaux, le der- nier étranglé à l'extrémité. Prothorax plus étroit que la tête à la saillie des yeux, étranglé aux deux bouts, pas plus long que large, renflé vers le milieu latéral, à disque faiblement ponctué, rugueux, transversalement impres- sionné vers le milieu, déprimé postérieurement, et sub- caréné au milieu de cette dépression. Écusson triangu- laire, profondément sillonné. Elytres du double plus larges que le prothorax, parallèles, non déhiscentes, sépa- rément arrondies au sommet, ponctuées-rugueuses, Char- gées de 4 côtes, la premiére située vers le milieu, la 2° avant l'épaule, la 3 au-dessous du calus numéral, la 4e sublaté- rale, libre: toutes ces côtes atteignant le sommet en s’atté- nuant ; près de l'écusson, une autre côte raccourcie près de la suture, au-dessous de l’écusson. Dessous à abdormen d’un flave roux, sommet des 3 et 4° segments, le 5° entiè- rement, d’un noir de poix. Corse, forêt de Vizavona, en juin. « Diffère de l’Œ. lurida, par les impressions de son corselet, par sa couleur plus foncée. par son abdomen roussâtre et surtout par ses élytres offrant quatre côtes longitudinales entières...» ex Reiche Soc. Fr. 1862, 296. Œdemera caudata Seidl., crossipes ( Ab.) Lg. lé D. De 6-7 ; Lt. 1,5-1,6 m. — Etroit, très allongé, vert ou bleuâtre mat, antennes noires, pattes souvent roussâtres, d’un tes- tacé sombre, ainsi que le sommet, le dos et les côtés de l’abdoment, largement, © ; pubescence du dessus blan- châtre, assez abondante et diffuse, quelques poils soulevés vers le sommet des élytres. Tête légèrement avancée anté- rieurement, à front plan; ruguleuse. Yeux proéminents, surtout ©. Antennes grèles, presque de la longueur du corps, à 2 article un peu plus long que le 1/3 du %,le dernier légèrement appendicé. Prothorax presque aussi large que long, légèrement avancé arcuément en avant, à peine sinué au milieu du bord postérieur, faiblement rétréci en arrière, à angles postérieurs émoussés ; marqué de 3 fosseltes, (les antérieures transverses), et d’une très faible élévation longitudinale médiane; rugueusement ponctué. Écusson étroitement arrondi au sommet. Élytres droites, en dehors, légèrement déhiscentes rectilinéaire- ment à la suture, sur le 113 postérieur, terminées en pointe peu aiguë, à nervures fines, mais nettes, (ainsi que le rebord sutural), la {re raccourcie au 1[3, la 3° réunie au bord marginal; peu fortement, également, ponctuées. Cuisses plus épaissies, les postérieures médiocrement renflées. Tibias droits: quelques poils dressés sur les tarses. Ventre marqué, au milieu du 2 segment, d’une fossette profonde, le 5° terminé en pointe lancéolée, sil- lonné, poilu s;régulièrement convexe, à 9° segmet replié en cornet ©. Pygidium conique. Le dernier article des palpes maxillaires est fortement élargi-sécuriforme &,à peine Q. Cette espèce qui se trouve répandue dans toutes les_ régions méditerranéennes: Algérie (Bône, Oran); Syrie (Caïffa) ; Italie ; Sardaigne ; n’a pas été signalée de France et de Corse où elle doit se rencontrer. Elle a dû être confondue avec l’Œ. lurida dont elle se distingue par la forme beaucoup plus allongée et plus acu- = minée en arrière, par les antennes bien plus longues, à 2: article distinctement plus long que large; par l’écusson aussi large que long ; par la pubescence blanchâtre, bril- lante, plus longue, à poils divergents en tous sens, par les pattes peu foncées, les cuisses assez fortement épaissies; par la structure de l'abdomen &9. , Sa couleur d’un vert légèrement plombhé, sa pubes- cence, son prothorax plus étroit, à rebord basilaire épaissi au milieu, ses élytres parallèles, à nervures très minces, (la 2 presque obsolète), subacuminées au lieu d’être dis- tinctement élargies vers la base et subarrondies au som- met, ne permettent pas de la confondre avec les pelils exemplaires de l'Œ virescens. C’est à tort que cette espèce estindiquée comme simple variété de lurida, dans la dernière édition du catalogue de Marseul. En tenant compte de la manière un peu trop sommaire dont les auteurs anciens appréciaient les différences spé- cifiques, il est plus que probable que cette espèce n’est autre que l'A. abdominulis OL. PI. 2 f. 17 «vridi-obscura, marginibus reversis, rubris ». «...Entièrement d'un vert obscur, élytres subulées, bords de l'abdomen relevés et rouges ; cuisses postérieures renflées et arquées dans un seul sexe ». Œdemera 4-nervosa. Latr.,qui,suivant l’auteur, n’au- rait que deux nervures sur chaque élytre (?) 11", se rappor'e peut être à un genre voisin. On ne saura jamais, au juste, ce que représente cet insecte, et il n’y aurait aucun incon- vénient, à notre avis, à le rayer du nombre des espèces qui ne doivent subsister qu’autant qu'elles aient été décrites d’une manière reconnaissable. Voici, au surplus, son (4) I ne faudrait peut-ètre pas prendre trop à la lettre cette indica- tion. signalement. Hist. nat. p. 12. « Elle a la forme de la précédente: (ab lominalis O1); mais elle est plus petite, noi- râtre, avec un duvet plus sensible, particuliérement sur les élytres. Le corselet est finement pointillé et presque uni. Les élytres ont, chacune, deux faibles nervures longi- tudinales (1). En France ». j Serait-ce l’Œ lurida ? N.B. Nousétant fait une loi de ne décrire que les parties externes à découvert et d’un examen relativement facile» nous nous sommes limité, dans nos descriptions, à l’exa_ men du 5 segment ventral, passant sous silence la forme des (iames sous pigydiales », (comme les appelle Mulsant), et les pièces connexes. Nous nous bornerons à attirer sur ces parties qui nous ont semblé de formes très curieuses et très variées chez les Œdemerideæ, l'attention de MM. les spécialistes, pour le cas où ilsn’auraient pas encore dirigé de ce côté les investigations. Genre ONCOMERA Stph. (Dryops F.) Ce genre à les plus grands rapports avec le genre OEDEMERA par le renflement extraordinaire des cuisses postérieures et par la forme des tibias de la même paire de paltes, dilaté anguleusement près de la base ; et c’est à tort, à notre avis, nonobstant la forme des yeux faible- ment échancrés, que Mulsant l’a placé dans une autre sec- tion. Peut-être devrait-il constituer, à lui seul, une section à part, grâce à un faciès tout particulier que lui donnent sa forme, le peu de consistance de ses segments, la graci: lité et la longueur extraordinaire des articles des antennes et plusieurs autres caractères. (1) Si l’insecte a été examiné de face, l'auteur n'a pu tenir compte que des deux nervures visibles de dessus, la 3e étant située très en dehors. A cet e époque, on n'y regardait pas de si près que de nos jours, et l'on se coutentait de signaler quelques caractères qui suffisaient, alors, pour distinguer les espèces connues, encore peu nombreuses ; puis, on se ser- vait de lou es d’un grossissement très faible... quand on ne se cententait pas d'examiner les insectes à la vue simple. 19 Er — Déprimé, translucide; yeux faiblement échancrés ; dernier article des palpes maxillaires allongé, subsécuri- forme, mais faiblement élargi en arrière, non coupé droit au sommet ; antennes aussi longues que le corps, extrèé- mement ténues, ayant tous les articles très longs, le 2° très court, un peu plus long que le tiers du suivant, le dernier appendicé, subéchancré extérieurement. Tête à prolongement antérieur au moins égal au reste de sa lon- gueur, comprise du bord antérieur des yeux à la base, Prothorax au moins aussi long que large, arcuément dilaté vers son milieu latéral. Ecusson subogival. Elytres très longues, très flexibles, subparallèles, non déhiscentes à la suture, à nervures souvent ramifiées antérieurement. Pattes des deux paires antérieures très longues et grèles cé. Pygidium conique. Une seule espèce en France. (1) Oncomera femorata F. — jig. 15-16; [t. 2,5 m. — D'un testacé livide, front, prothorax, moins les bords an- térieur et postérieur et une ligne longitudinale médiane, le sommet des cuisses et la base de l’abdomen plus ou moirs fuligineux ; finement pubescent de gris. Tête no- tablement plus large que le prothorax. Yeux assez forte- ment proéminents chez le s seul. Front densément ponc- tué, sauf la partie antérieure qui est presque lisse. Autennes presque aussi longues que le corps. Prothorax aussi long ou presque aussi long que large, très inégal, par suite des impressions arquées en dedans du bord anté- rieur, ces impressions limitées par un bourrelet antérieu- rement, et faisant ressortir une élévation longitudinale, au milieu, et une saillie, de chaque côté. Contre la base, une . (1) l'0.marmorata, qui n'a pas été encore signalé de notre région, se dis- tingue facilement de cette espèce par ses antennes annelées de brunàtre et par les intervalles des nervures remplis de petits tra:ts souvent anaslo- mosés, brunâtres. RE large impression subtriangulaire ; rebord marginal fortement relevé au-delà des angles postérieurs. Ecusson légèrement concave, à pointe émoussé®, finement poin- tillé. Elytres à épaules très arrondies, presque en ligne droite latéralement, à 8 nervures, l’externe peu distincte, avec des ramifications intermédiaires, antérieurement : ponctuées, légèrement granulées postérieurement. Cuis- ses postérieures extrêmement renflées, très convexes en dessus et fortement arquées ©. Tibias postérieurs légère- ment arqués, ©, les autres faiblement, très allongés. Ab- domen largement excavé au milieu, ponctué rugueux, le 5 segment ventral impressionné et largement échancré au sommet. Pygidium en cône allongé étroitement trou qué au sommet ; premier segment ventral impres- sionné, le 3° muni d’une fossette à la base, le 5° déprimé, obsolètement caréné longitudinalement, dans son mi- lieu. 5. France surtout montagneuse : Environs de Lyon, Var: la Sainte-Baume, etc., rare. Insecte crépusculaire, qu’on rencontre plus particulièrement en automne, volant le soir, autour des fleurs de Lierre. Genre CHRYSANTHIA Schmt Ce Genre se rapproche des OEDEMERA parles yeux en- tiers, par les mandibules découvertes et par la tête nota- blement prolongée en avant. Il en diffère notamment, par la forme légèrement ou assez sensiblement convexe, par le prothorax à fosseltes nulles ou obsolètes, par l’écusson oblong, par la forme des élytres non atténuées, légèrement arquées postérieurement et arrondies ensemble au som- met, et par la structure différente du ventre S9. Dernier article des palpes maxillaires obconique anté- rieurement, obliquement non anguleusement coupé pos- térieurement, non brusquement sécuriforme. Tête con- vexe. Yeux arrondis, proéminents. Antennes assez épaisses, ne dépassant guère le milieu des élytres, à 2° article au moins aussi long que le 1/3 ou même la 1/2 du 3° qui est plus de trois fois aussi long que large, le der- nier non distinctement appendicé. Prothorax relative- ment étroit, sinué au milieu des bords antérieur et posté- rieur, presque uni. Ecusson étroit. Elvytres chargées de 4 nervures, la 4° séparée du bord marginal par un espace notable. Cuisses simples cç. Avant-dernier article des tarses subéchancré en dessous et garni d’une brosse. Diffère du Genre AscLERA par le dernier article des pal- pes maxillaires non fortement sécurilorme, par les yeux entiers, par la lêle avancée presque en museau, par Île prothorax non étranglé à ses deux extrémités, etc. Tableau des espèces. I 1. Antennes et palles de couleur foncée, ces dernières d’un vert métallique sur les cuisses. Subdéprimé en dessus. VIRIDISSIMA L. -- Antennes et patles rousses au moins partiellement, les cuisses étant noires sur leur arête supérieure, Corps subconvexe. | viripis Schmt. IT 4. 2% article des antennes de 1/4 à peine, plus court que le 3°. Prothorax à ligne longitudinale obsolète mé- diane imponctuée, cuisses et tibias d’un rougeûtre testacé, noirâtres au sommet. ‘ VIRIDIS. — %e article des antennes guère plus long que la 1/2 du 3’. Prothorax à ponctuation uniformément serrée sur toute la surface, sans trace de ligne imponctuée au milieu. Cuisses métalliques, tibias de nuance ioncée. VIRIDISSIMA Re Description des espèces. — Allongé, subdéprimé. vert doré ou bleu verdâtre, ordi- nairement presque mat, antennes d’un brun foncé, le dessous des premiers articles souvent testacé. cuisses métalliques, tibias brunâtres ; pubescence extrêmement courte, grisâtre, sur les élytres. Tète faiblement rétrécie derrière les yeux qui sont à peine saillants et no- tablement distants du bord du prothorax; ponctuation d'intensité variable. Antennes assez minces, à 2° article du double plus long que son épaisseur, égalant les 2/3 du 3°, le dernier un peu plus court que le précédent chez la © seule. Prothorax un peu plus long que large, sinué plus distinctement au milieu de son bord antérieur, peu à peu dilaté en s’arrondissant latéralement en avant et sinué au- dessous de cette dilatation, à rebord basilaire épais, l'an: térieur nul au milieu, sillonné iongitudinalement, à an- gles postérieurs obtusément émoussés, impressionné con- tre la base ct marqué, de chaque côté, vers le milieu de la longueur, d’une forte impression oblique que réunit une autre impression transverse ; à ponctuation assez forte, très nette, le fond très finement alutacé. Ecusson non sil. Jonné, paraissant très brièvement fendu à l'extrême pointe. Elytres trois fois aussi longues que le prothorax, à angles huméraux écointés, à nervure externe seule tran- chante, éloignée du rebord externe, les internes, (ainsi que le rebord sutu’al), très fines, s’effaçant vers les 2/3; fine- ment ridées granulées, plus fortement près du sommet, qui est arrondi. Pattes très grèles, tibias droits. Ventre à profonde excavalion transverse, relevée en rebord sur le 2° segment, à fossetle subarrondie sur le 3. le 5° subtron- qué, roussâtre, & ; régulièrement convexe, à pelite Îos - sette basilaire sur le 5° segment, qui est tuméfié au som- met, et brièvement bifide, ç. Pygidium triangulaire. 1. Chrysanthia virid ssima L. Le. 78; Li. 2-2 m Surtout dans les contrées froides et élevées de la France méridionale ; Mi Pilat, La Grande Chartreuse, etc. ar. Sa forme déprimée et sa coloration le font ressembler à l’Asclera cœrulex qui s'en distingue facilement par sa tête non prolongée antérieurement, par son prothorax (rans- verse, par le dernier article des palpes maxillaires, forte- ment élargi, sécuriforme ; par l’écusson arrondi au som- met, entier, elc. 2. Chrysanthia viridis. Lg. 5,8; Lt. 1,8-2 m. — Allongé, assez convexe, d’un vert pâle, souvent cuivreux antérieurement, à premiers articles des antennes en des- sous et la majeure partie des pattes, sauf le dessus, et le sommet des cuisses et des tibias d’un testacé roussâtre. Tête densément ponctuée, assez fortement, (parfois avec une fuvéole frontale), à fond très finement alutacé. Epis- tome impressionné transversalement. Antennes grêles à dernier article appendicé, égal au 10° ou un peu plus court, selon les sexes. Prothorax un peu moins long que large, subéchancré au milieu de son bord postérieur, assez for- tement dilaté, arrondi en avant, sinué en arrière, à apgles postérieurs légèrement redressés, assez profondément ponctué, noté d'une ligne longitudinale imponctuée, peu marquée et d’une impression unique, subtransverse au milieu de la base. Ecusson sillonné longitudinalement et subéchancré à la pointe. Elyires à épaules élevées, à angle arrondi, à nervures saillantes, l’externe seule épaisse ; finement poncluées ridées. Pattes allongées, moins grêles que chez le précédent. Ventre subdéprimé, à 5° segment peu profondément échancré au sommet, © ; plus convexe, à 9° segment tronqué, ©. Surtout France méridionale et centrale. Nous l'avons prise en quantité dans les bois des environs d’Ardentes (Indre), en fauchant les herbes. Sa forme assez.convexe, la coloration des diverses par- ties, le sillon profond de l’écusson, la structure du 5° seg- ag 26 ment abdominal, etc., distinguent nettement cette espèce de la précédente. Genre ASCLERA Schmt. Ce genre diffère du genre «noncodes par le dernier article des palpes maxillaires brusquement élargi non loin dela base, en forme de coutre, au lieu d’ètre élargi peu à peu et faiblement jusqu'aux 2/3 (1) ; par la largeur et l’extrème brièveté de la partie de la tête située en avant des yeux ; par ceux-ci non ou à peine saillants ; par l'écus- son nuilement triangulaire ; par le prothorax uni ou pres- que uni irès étroitement, subitement étranglé à la base et au sommet ; par les pattes, surtout les cuisses, beaucoup moins épaisses ; par la structure de l'abdomen 5 9, etc. . Les mandibules sont régulièrement arquées et fendues au sommet. Tableau des espèces Il j. Entièrement bleu ou vert bleuätre, en dessus et en dessous. Prothorax densément ponclué rugueuse- ment. “4 — Tête et élytres d'un bleu ardoisé. Prothorax rouge, obsoletement pointillé, paraissant lisse à la vue sim- ple. 3 2. D'un beau bleu de Prusse assez brillant, au moins sur les parties antérieures. Elytres paraissant glabres. CÆRULEA L. — D'un bleu mat, à teinte grisàtre par suite de la pubescence assez abondante sur les élytres. Plus finement ponclué. v. cinerascens, Pand. (1) Nous avons constaté que cet ariicle est sillonné, le long de sa tranche inférieure, chez le Œuemeridæ, sur loute la longueur chez les genres Azoncodes, Asclera, Chi ysanthia, et que ce sillon est le plus sou- vent rempli d’un duvet spongieux ; chez ls Œudemera, Ce Sillou est réduit au 113 de la longueur de l'article. à " Cr (a à AL 1 à hit cd, ‘5: dut die Lt IE Se st GLS AS, } L'dTe à ; Pr ve 112 . 2806 Slt » tem in 1. diOPes de Sd, LD he HOFFMANN Gulius), SbneMlderstrees 7 te il tgart, (Allemagne) vient de terminer la publication - 5e son luxueux ouvrage in-fo : « Berges: Schmetterlings - LES L), OÙ toutes les “espèces de MACROLÉPIDOPTÈRES d'Eu-. rop( sont figurées et coloriées avec un rare talent et une d lité de détails remarquable, à côté de leurs chenilles [A dE je qui les aourrit. Cette édition sera prom pte- S \, 43, rue Ber tin- Poirée , | près de la rue ee . © de Rivoli, (antérieurement, 20, rue des Bourdonnais, 7 E à PARIS: rs 3 ® SPÉCIALITÉ DE CARTONS POUR COLLECTIONS D INSECTES 3 Ustensiles de toute sorte pour la chasse et le range- F4 ent des Collections d'Histoire neturelle. a ne Envoi fr anco du Catalog que, sur demande LRESSS colons moe d'insectes utiles et nuisibles, : M. DESBROCHERS DES LOGES enverra, € 1 france, en timbres poste francais ou étrangers, jointsà la demande, tous ses câtalogues en cours, y compris celui … de livres et brochures entomologiques d'occasion, Cette somme serait déduite de la première facture. Les prix courants de Coléoptères seront toujours adressés gratis et franco à ses clients habituels. we Une remise de 52 0/0 sera faite sur le montant de toute facture de Colécptères d'Europe et Circà excédant 30 francs, (soit 25 francs nets à payer). Aucune réduction pour … un chiffre inférieur,. Cette remise de moitié sera défini- : tivement acquise, pour les demandes ultérieures, et quel. que soit leur montant, à toute personne ayant acheté en une seule fois, pour 100 francs, (soit 50 francs nets, de GoLÉOPTÈRES choisis sur les Prix courants et suppléments. Cinq listes contenant, environ, 3. 600 espèces de Coléop- tères d'Europe et circà, sont offertes au prix partiel de 0,09 0,25, 0,35 et 0,60 l’exemplaire, (Soit un rabais moyen de 40 à 70 0/0); mais, à la condition expresse, qu’on choi- sira; au moins, une centurie sur les 4 premières listes A,B,Cet D. Exceptionnellement, on peut ne prendre, sépa- rément, qu’une 1/2 centurie de celle à 0,60 l’ex., (soit 30 îr.), mais composée, uniquement, des seules espèces de cette liste. Les envois seront faits franco de port, boites et emballage, mais seulement après réception préala- ble de leur montant. | M. Desbrochers se charge de compléter telle ou telle famille de COLEOPTARES de l’ancien monde. Il peut fournir, en outre ;:.1° des Gollections entières, (aussi, de petites Collec- tions à prix très réduit, à l'usage des üébutants :) d'Europe, de France et de Corse ou de la Faune Gallo-Rhénane; 2° de CUR- CULIONIDES et de BRENTHIDES EXOTIQUES ; 3° d'HEMIPTE- RES : 4 d'HYMÉNOPTÈRES ; enfin des lots de Coléoptères de Barhbarie. À | COLEOPTERES DE FRANCE Petites Collections en jarfait état el soigneusement nommées, à vendre par famillle, au prix unique de 25 francs, franco de port et boites, contre un mandat de pareille somme adressé d'avance. La liste des insectes de la famille désirée serait com- muniquée sur demande. En retour de listes de doubles de Coléoptères,(bana- lités exclues), il sera adressé des listes équivalentes spé- cialement destinées aux ECHANGES. | Une liste spéciale de raretés pourra être dressée au vu d’un cblatum d'espèces rares. ES EXCLUSIVEMENT. GONSACRÉ Ê “lue ds LOLÉOPTÈRES l Europe al ds Li voisins + 108 À = . É ; 42 Numéros par AR | (Les Abonnements partent du LS numéro de la série) + À + = 3 ï Jai | “ DESBROCHERS DES LOGES à TOURS (Indre- -et- Loire) - Directeur-Rédacteur = (Tous droits réservés) CHATEAUROUX | TYPOGRAPHIE ET LITHOGRAPHIE L. BADEL Sommaire du N° 8 (1900). Re Faunule des Coléoptères de la France et de la Corse 3-48 Le FRELON, Sort tt consacré à l'étude des COLÉOPTE- RES D'EUROPE ET CiRCA, publie Spécialement des monographies de ces insectes. Prix de l'abonnement, (pour 12 numéros), 6 Francs net, pour la France et pour l'Etranger ! (1), payable ‘ D'AVANCE, directement, - SANS INTERMÉDIAIRE DE LIBRAIRIE, (au bureau du journal, 23, rue de Boisdemer, à Tours), l'abonnement part du N° 1 de chaque série et est renouvelable, dès la distribution du numero 12. Les numéros ne se vendent pas séparément. Le prix du vo- lume est de 8 francs pour les personnes non abonnées. Les sept. premiers volumes -sont à la disposition des nouveaux sous- cripteurs au prix de 44 francs- payés d'avance. Tout abonné qui constaterait une lacune entre deux numércs, devrait nous réclamer le numéro manquant. 11 ne pourrait être FLO donné suite aux réclamations tardives. Les premiers volumes du Frelon ont publié, successivement, les monographies des Cassipes de France, des CossyPHipEs, des APIONIDES, des GYMNÉTRIDES, des BARIDIHDES, des ELYTRODON, etc.; etc. ; des tableaux synoptiques des SCOLYTIDES, des MEIRA, des SiBiniA, etc., et a donné la description de plus de 350 espè- ces nouvelles de Coléoptères. La 7° année, a commencé la publication, par famille, d’une faune abrégée des CoLÉOPTÈRES de la FRANCE et de la Corse, dont la détermination est facilitée par un systèmede doubles-tableaux dichotomiques, avec description de chaque espèce. Nous accorderions 20 exemplaires gratuits, (saufaux autetré à s'entendre avec l'imprimeur pour un plus grand nombre) aux spécialistes qui voudraient bien nous prêter leur concours, soit, pour cette dernière publication, (en traitant telle ou telle famille sur le plan adopté), soit pour des révisions ou des tableaux synoptiques de Coléoptères de la faune paléarctique. Les annonces de vente (ou d'échange, pour ies personnes non-abonnées), seront comptées à raison de 0.15 c._ par ligne, 2 fr. pour une 1/2 page, à forfait pour une insertion devant être répétée ou annuelle, et seront exigibles d'avance. SEULS, LES ABONNÉS AU Frelon auront droit: 1° à une annonce d’ Echange de 6 à 8 lignes qui pourra être répétée, et à la déter-. mination gratuite de CURCULIONIDES, et d’autres groupes ou fa- milles qui seront indiqués ici successivement, fous frais d'envois et de correspondance joints à lo demande en timbres français ou étrangers. — Les quelques doubles qui nous-seraient aban- donnés, seraient compensés par d’autres d’unè valeur équiva- lente, d'après une liste à choisir. Ne pas envoyer plus de 50 à 60 espèces À LA Fois et réunir dans up même envoi, sauf excep- tions, tous les insectes à nommer appartenant à un même groupe. (1) On remarquera que nous n'avons pas majoré ce prix, pour les sous- cripteurs de l'Etranger, des frais d’affranchissement, ainsi que cela se fait babituellement, mais nous ;es prions instamment de nous envoyer direc- tement et exactement leur cotisation, l'augmentation récente des frais de chargement et de recouvrement et les formalités de toute sorte rendant le recouvrement au dehors onéreux pour les abonnés et difficile pour nous-méme. LUS ess 4. Prothorax marqué de 3 fovéoles disposées triangu- lairement, les latérales antérieures surtout très pro- fondes. Elytres très longues, très droites latéra- lement. SANGUINICOLLIS F. — Prothorax à impressions à peu près nulles. Elytres moins allongées, plus larges, très légèrement élar- gies arcuément en arrière. XANTHODERES Muls. IL 1 Elytres à nervures faibles, souvent même presque effacées ou plusieurs fois subinterrompues. 2 — Elyires à nervures très saillantes, presque tran- chantes, sur tout leur parcours. SANCUINICOLLIS. 2 Uniformément d'un bleu ou bleu-verdâtre assez brillant. Dessus des deux premiers articles des an- tennes ferrugineux. CÆRULEA. — D'un bleu mat ou bleu verdâtre pubescent de gris. V. cinerascens. — D'un bleu foncé sur la tête et sur les élytres ; rouge sur le prothorax. XANTH@DERES (1) Description des espèces. 1. Asclera cærulea L. Le. 6-7, 5 ; Lt. 1.,7-2 m.—Al- longé, assez étroit, déprimé, bleu ou verdâtre, même sur le premier article des antennes qui est roux en dessous et sur les cuisses, plus brillant sur le prothorax, obsolète- ment pubescent de gris en dessus, à pubescence blanchä- tre plus longue sur les pattes. Palpes et antennes noirä- (1) L’A. tentelensis qui n'est pas très rare dans la forêt de Teniet (Algérie) où, nous l'avons prise en fauchant, n2 diffère nullement de cette espèce. l'Ab. hæmorrhoidalis Schmt., qui ne paraît pas encore avoir éte signalée de notre région, se rapproche de cette espèce par les nervures de ses élytres peu saillantes; mais le prothorax est marqné de fossettes profondes, les palpes sont testacés et le sommet de l'abdomen est rouge. ‘tres. Tête à front convexe, plus élevé que le niveau supé- rieur des yeux, qui ne font pas saillie en dehors ; presque unie, à ponctuation plus profonde sur les parties anté- rieures, à avancement antérieur large, extrêmement court. Antennes ne dépassant guère le 1/3 des élytres à 2? arti- cle guère plus long que la moitié du æ, le dernier appen- -dicé. Prothorax transversal, brièvement cordiforme, brus- quement, très étroitement, étranglé en avant et en arrière, subtronqué aux deux bouts, faiblement dilaté-arrrondi latéralement avant le milieu, à fossette basilaire subtrian- gulaire, deux autres latérales, suivies en dehors d'une callosité obtuse, toutes à bords élevés ; rebordé étroitement à la base et au sommet ; densément ponctué. Ecusson sub- ogival, légèrement impressionné en travers, ponctué. Elytres à épaules peu proéminentes, arrondies, à nervures faibles mais presque entières, la 3° très distincte du rebord externe. Pattes grêles, tibias droits. Ventre bril- lant, ponctué, légèrement élevé longitudinalement, à 5° segment proiondément entaillé triangulairement SG; peu convexe, à 5° segment terminé en pointe obtuse ©. Toute la France, assez commun dans le Centre, sur l’aubépine. Var. cINERASCENS Pand. Ne diffère, de la forme typique, -que par la couleur plus pâle, par la pubescence grisâtre plus fournie, qui lui donne un aspect plus mat, par la ponctuation plus faible. Pyrénées ; Basses-Alres, suivant un exemplaire typi- que communiqué par M. le baron v. Heyden. | Espèce très reconnaissable à sa coloration uniforme, à ia structure du Prothorax, à la faiblesse des nervures des élytres. 2. Asclera xanthoderes Muls. — Lg. 5-8,5 ; Lt. 22, 2 m. — Assez large et médiocrement allongé, légèrement opte convexe, d'up bleu ou d’un vert bleuâtre mat sur la tête, sur les élytres et sur les cuisses. Palpes et antennes noirs. Palpes maxillaires à dernier article fortement sécuri- forme. Tête plus étroite que le Prothorax ; front déprimé, densément ponctué. Yeux saillants chez le o' seul. Anten- nes assez épaisses, surtout G, à 2° article guère plus court que la moitié du 3%, le dern'er obtusément appendicé. Prothorax transverse, à peine subcordiforme, sans étran- glement brusque à la base et au sommet ; marqué de 3 faibles impressions triangulairement situées, ne rendant pas la surface inégale, légèrement impressionné sur le bord antérieur, très étroitement rebordé à la base. Ecus- son en demi-cercle, paraissant finement rebordé au som- met. Elytres légèrement élargies, arcuément en arrière, à nervures très faibles, l’externe beaucoup plus rappro- chée du bord marginal que de la 2° nervure, bien dis- tincte de ce rebord; finement granulées., Pattes médiocres. Poitrine finement sillonnée. Ventre à 2° et 3° segments impressionnés au milieu, le 5° subtriangulaire &, assez régulièrement convexe, à 5° segment subogival ©. France mér.; Département du Var, (Mulsant). N'a de rapports, avec l’A. ruficollis, que par la colora- tion du Prothorax, la forme étant bien moins allongée, bien moins longuement parallèle et la siructure du Pro- thorax et les nervures des élytres étant absolument difté- rentes. 3. Asclera (/schnomera) sanguinicollis F. Le. 9-12; Lt. 1,4-1,6 m. Etroit, très allongé, Prothorax d’un rouge clair ; tête, élytres et cuisses d’un bleu ardoisé; premier article des antennes et palpes fauves en dessous : le reste noir. Tête impressionnée, fovéolée sur le front et bisil- lonnée en avant ; fortement ponctuée. Yeux non ou très faiblement saillants. Antennes à 1e et % articles sub- égaux, le 2° subégal à la moitié du %, le dernier appen- LA ED dicé. Prothorax subtransverse, nettement cordiforme et brièvement étranglé antérieurement, à angles postérieurs divergents, marqué de 3 fossettes profondes, obtriangu- lairement disposées, rendant sa surface inégale, les anté- rieures lisses au fond ; ponctuation plus distincte sur les marges ; bord antérieur largement impressionnéet relevé, celui de la base mince. Ecusson noir, presque carré, sub- tronqué au sommet. Elyires très droites latéralement, à sommet plus arrondi en dehors qu’à la suture, chargées de nervures tranchantes, (avec un rebord sutaral aussi saillant}), la 3° également distante du bord externe et de la 2°, qui seule est un peu raccourcie. Pattes très allon- gées et très grêles, Pygidium conique. Ventre presque plan, le ë° sezment à avancement médian pointu, sinué latéralement, o&, avancé obtusément au milieu, ©. France surtout septentrionale et montagneuse: Mi Pilat, etc. Genre ANONCODES Schmt. (NACERDES). Les insectes de ce genre sont caractérisés par des yeux échancrés, proéminents, sQ, par le dernier article des pal- pes maxillaires faiblement élargi peu à peu jusqu aux 2/5, tronqué non anguleusement vers cet endroit, légèrement taillé en lame à son côté interne quiest étroitement fendu, sillonré sur son épaisseur, tandis que la tranche opposée est marquée sur son tiers postérieur d'une fossette qui le fait paraître subéchancré ; par la tête brièvement avancée triangulairement en avant; par un prothorax presque carré, non ou à peine plus large antérieurement qu'a la base ; par l’écusson triangulaire ; par la structure des ar- ceaux du ventre, so; par les tibias antérieurs munis d’un seul éperon. ! Les antennes sont de 12 articles &, de 11 ©, exception sr y JS faite pour l’A. adusta, constituant le sous-genre Pachy- chirus, qui à 12 articles dans les deux sexes. Le sous-genre NVacerdes se distingue du sous-genre A noncodes par la présence de 4 nervures aux élytres, par la bossette apicale indistincte, par les yeux très distants du bord du prothorax. Les Asclera ont la tête transverse et non avancée triangulairement en avant, le dernier article des palpes maxillaires fortement sécuriforme, élargi dès la base, les antennes assez courtes, le prothorax cordiforme, les ély- tres chargézs de 4 nervures, les tibias antérieurs munis de 2 éperons, etc. Tableaux des espèces. Il 1. Prothorax rouge ou roux en entier ou partielle- ment. 9 — Prothorax uniformément vert, bleu, violet ou noir comme les élytres. 8 2. Prothorax roux au milieu, noirâtre sur les côtés. Tête marquée d’une tache plus ou moins étendue noirà- tre. Abdomen noir, à sommet roussâtre. MELANURA L,. var. © — Prothorax roux, à bande longitudinale médiane ordi- nairement raccourcie, noirâtre. Abdomen entière- ment roux. RUFIVENTRIS SCOP. © Q — Prothorax d’un roux uniforme, (sans bande noire). Elytres de cette même couleur. 3 — Prothorax rouge. Elytres bleues, vertes, noires ou dorées, le plus souvent métalliques. 5 3. Abdomen rouge. ADUSTA Pz. 9 — Abdomen noir. 4 4. Tête rouge. MELANURA L. o9Q Sn — Tête noire ou d’un noir verdâtre. USTULATA F. © 9. Abdomen rouge, sauf, parfois le sommet noiratre. 6 — Abdomen entièrement noir. 7 6. Front chargé d’une plaque lisse, en saillie, scutelli- forme, limitée, de chaque côté, par un sillon oblique profond. Ventre largement noir au sommet. AZUREA SCchmt. © — Front à plaque subscutelliforme à peine saillante et mal limitée, de chaque côté, par un sillon peu accusé et interrompu. Ventre non maculé de noir au som- _ met. DISPAR Dui. © . 7. Tibias postérieurs garnis, sur leur tranche interne seulement, et en dedans du 1° article des tarses, d’une couche de poils raides subspinuliformes. Les articles suivants pourvus de rares soies dressées. RUFICOLLIS. F. Q — Tibias postérieurs et 1% article des tarses garnis, en dessus et en-dessous, d’une pubescence peu dense assez raide, soulevée, avec quelques poils dressés sur les articles suivants. FULVICOLLIS SCOP. 9 8. Dessus vert, bleu. violet ou noir. 9 9, Vert, bleu ou violet, même sur les cuisses. ; 10 — Prothorax noir. Elvtres jaunes à rebord externe noir sur une plus ou moins grande étendue. 42 — Dessus uniformément noir plus ou moins luisant, jamais de teinte métallique. 13 10. Yeux nullement proéminents, atteignant à peine, la- téralement, le niveau de la plus grande largeur du prothorax. Tête finement très peu densément ponc- tuée. Prothorax brièvement velu latéralement. (Alpina Schmt). (1) &Q (1) Cette espèce n'ayant pas été signalée jusqu'à présent de læ région qui nous occupe, nous ne la faisons figurer ici que pour mémoire. C'est la seule espèce de couleur vert-métallique qui ait le Prothorax de la même couleur dans les deux sexes. a — Yeux proéminents, leur saillie latérale dépassant le niveau du prothorax. Tête fortement plus ou moins densément ponctuée. Prothorax longuement villeux sur ses bords latéraux. 11 11. Plaque frontale subtriangulaire, à pointe aiguë. Im- pression antérieure du prothorax limitée, environ au 113 de sa largeur, nullement prolongée latérale- ment. Elytres moins allongées, paraissant moins étroites en arrière, le bord latéral n’étant nullement sinué. DISPAR Du. (5) — Plaque frontale de forme irrégulièrement carrée, à pointe peu accusée, peu aiguë. Impression antérieure du prothorax grande, s'étendant, en avant, jusqu’à une dépression transverse, qui se continue en dehors _ jusqu'au bord externe du segment. AZUREA Schmt. (4) 12. Cuisses antérieures faiblement, les postérieures très fortement dentées. Elytres longuement bordées de noir, du sommet vers le 113 du bord externe. USTULATA O — Toutes les cuisses inermes. Elytres d’un testacé pâle, à peine bordées de noir, extérieurement. ADUSTA © 13. Prothorax à surface presque unie, abstraction faite de quelques impressions et bosselettes peu marquées, à points inégaux, subconfluents. Dernier segment ventral profondément échancré en triangle étroit. FULVICOLLIS © — Prothorax très inégal, avec les intervalles des points paraissant lisses. Dernier segment ventral creusé d’une large fossette subovalaire. RUFICOLLIS Il 4. Elytres distinctement sinuées ou subéchancrées ar- cuément à la suture, fortement, brusquement échan- — 40 — crées en dehors, offrant, ainsi, à leur base, une lar- geur presque double de celle existant dans la partie postérieure la plus rétrécie. (s. g. Pachchyrus). ADUSTA ©. — Elytres légèrement sinuées en dehors, faiblement dé- hiscentes rectilinéairement à la suturé, distinctement mais peu fortement plus étroites vers les 2[3 de leur longueur qu’à la base. USTULATA © — Elyires à marges subparallèles, ni déhiscentes en dedans, ni sinuées en dehors, contiguës ou subconti- guës à la suture et de largeur subégale dans toute leur longueur. 2 2. Elytres rétrécies peu à peu de la base au sommet, étant de 113 au moine, plus larges à l'angle huméral - que près de ce dernier, terminées en pointe ; (à ta- che apicale noire recouvrant le bord externe et la dernière nervure et remontant jusqu’au milieu. ADUSTA 9 — Elytres à côtés parallèles, et conservant à peu près une largeur égale d’un bout à l’autre, arrondies au sommet. 3 3. Klytres fauves ou d’un jaune clair, maculées de noir au sommet. 4 — Elytres noirâtres avec une bande rousse ou livide,d'é- tendue variable, au dessous de l’écusson, plus ou moins prolongée le long de la suture. Prothorax orné d’une bande médiane raccourcie, noirâtre. RUFIVENTRIS © — Elytres uniformément vertes, bleu-noirâtre ou vio- lacé. 6 4. Tête fauve. Antennes testacées à la base, noirâtres postérieurement. Elytres chargées de quatre ner- vures. (s. g. Nacerdes) MELANURA L. — Tête noire ou à reflet métallique. Antennes très EVE noires, sauf le dessous des premiers articles. Elytres chargées seulement de trois nervures. a) 5. Pattes à genoux ; tibias antérieurs, et abdomen flaves. Elytres légèrement rétrécies d'avant en arrière, ordinairement dépourvues de tache apicale. Prothorax à ligne noirâtre longitudinale, souvent raccourcie. 2° et 3° articles des antennes noirs sur leur bord supérieur. (Anoncodes) (1) RUFIVENTRIS Q. — Toutes les pattes, les antennes entièrement, l’abdo- men et une tache apicale aux élytres, le plus souvent peu étendue, noirs. USTULATA ©. 6. Prothorax d’une autre couleur que celle de la tête et des élytres : d’un rouge vif ou flavescent. 7 — Prothorax et élytres d’une même couleur. 10 1. Prothorax à rebord de la base large, surtout au milieu, limité par un sillon proïond et suivi, en dessus, d’une sorte de bourrelet ; à ponctuation peu forte, assez serrée. Abdomen entièrement rouge. 8 — Prothorax étroitement ou très étroitement rebordé à la base, ce rebord d’épaisseur uniforme, même au milieu, non limité en dessus par un sillon surmonté d'une élévation en forme de bourrelet ; à ponctuation forte, très espacée. Abdomen noir, sauf l'extrémité. Ecusson tronqué au sommet. 4 8. Bord antérieur de l’épistome sillonné transversale- ment. Front chargé d’une plaque frontale en forme de chevron, à contours très nets, saillants, terminé en pointe aiguë. AZUREA (1) Schmt ©. — Bord antérieur de l’épistome convexe, sans sillon transverse. Front à plaque scutelliforme peu accusée, subarrondie ou subogivale au sommet. pispar (1) ©. (1) Voir aussi a/pisa Schmt. qui a la coloration du G de ces deux espèces, et qui en diffère par le labre impressionné, par la tête plus étroite que le prothorax, non densément, finement ponctuée, par les yeux non saillants, © Q ; par le prothorax presque uni et brièvement pubescent latéralement. 2 00 9. Mandibules à bord externe cintré. 2° nervure des élytres prolongée, en mourant, au delà des 2/3 des élytres. RUFICOLLIS Q. — Mandibules à bord externe presque droit. Points du Prothorax moins gros. 2e nervure des élytres à peine prolongée au delà du 1/3 de élytres. FULVICOLLIS ©. 10. Cuisses antérieures et intermédiaires à saillie interne dentiforme, obsolète. Tibias intermédiaires légère- ment incourbés et amincis à leur base, puis subite- ment dilatés vers leur milieu interne, les antérieurs arqués en dedans. Prothorax à carène longitudinale obsolète, au milieu de son bord antérieur. Antennes longues. 11 — Cuisses antérieures et intermédiaires armées d’une forte et large dent triangulaire. Tibias intermé- diaires simples, linéaires et droits ou un tant soit peu courbés à leur racine, les antérieurs droits. Bord antérieur du Prothorax sans trace de carène. Antennes assez courtes. 12 11. Prothorax à fond lisse, à ponctuation inégalement répandue, rendu très inégal par des impressions marquées que limitent des plis ou élévations,; à 2 nervure des élytres, prolongée, après quelques légères interruptions, jusqu'aux 2/3. Sommet fjai- blement ponctué et plus lisse sur la bossette. RUFICOLLIS Œ. — Prothorax à dos presque uni, à points plus nombreux, sans fossettes ni élévations marquées. Elytres pas plus lisses sur la bossette apicale qui est, aussi, densément ponctuée. FULVICOLLIS ©. 12. Epistome traversé par un sillon profond. Plaque fron- tale en forme de chevron très bien limité, à bord saillant, terminé en pointe carénée. AZUREA ©. — Epistome dépourvu de sillon. Plaque frontale peu A — marquée, à contours tout à fait effacés vers la pointe. DISPAR ©. Description des espèces 1. Anoncodes rufiventris. Lg. 8-9; Lt. 3-3,2 m. — Un peu convexe, mat, luisant sur le prothorax seul, parci- monieusement pubescent de gris, brièvement villeux sur les côtés du prothorax. Antennes moins le dessous des 2 ou 3 premiers articles, pattes, à l’exception des genoux et d’une partie des tibias antérieurs en dessous, noirs; Postépistome, Palpes, Prothorax, (moins une bande inter- rompue longitudinale médiane), Elytres, à la base de la suture et du repli externe, roussâtres : (ces dernières par- fois entièrement de cette dernière couleur); la majeure partie antérieure de l’abdomen, rousse ou flavescente. Tête munie d’une plaque scutelliforme à contours peu nets et ponctuation plus marquée, plus serrée en avant. Antennes dépassant, un peu, le milieu, à 2-article égal à la moitié du 3. Prothorax légèrement convexe, presque carré, à peu près droit latéralement, abstraction faite d’un faible rétrécissement postérieur sinueux et d’une faible saillie latérale antérieure, à marge antérieure largement relevée, marquée, au-dessous du bord antérieur, d’une large impression transverse et d’une autre longitudinale à la base, cette dernière obsolètement carénée longitudi- nalement; à poncluation nette, médiocrement serrée. Ecusson sillonné, bifide au sommet. Eiytres assez larges, droites sur le bord externe et à la suture, à 4° nervure oblitérée, la 3° saillante, restant à une distance notable du bord externe ; distinctement granulées, avec quelques ri- des postérieurement. Tous les tibias droits, garnis d’une pubescence raide en dedans et en dehors. Ventre à 5° seg- ment légèrement concave, noir au sommet, tronqué à l’ex- trémité, & ; tout à fait plan, à 5° segment faiblement im- pressionné, arrondi largement; entièrement rouge ou étroitement noirâtre o. La © est un peu plus large, à prothorax un peu plus court, avec les yeux moins saillants. Régions froides et élevées : Alpes, Grande Chartreuse. Bien distinct par la bande du prothorax, la coloration des palpes et de l'abdomen, roux dans les deux sexes. 2. Anoncodes dispar Duf. (amzæna), Le. 7-11 ; Lt. 1,7- 2,8 m. — Vert, bleu ou violet métallique en dessus et en dessous, cuisses colorées de même; Prothorax et abdeo- men rouges, devant de l’épistome flaye, © ; Palpes, anten- nes et tibias noirs, ces derniers parfois d’un roussâtre sombre; distinctement pubescent de gris blanchâtre, la pubescence assez longue, hérissée, plus claire sur la tête, le prothorax et le dessous. Tête marquée, entre les yeux, d’une plaque scutelliforme peu élevée, à sommet angu- leux, parfois teinté de verdâtre, &, subarrondi, ç ; à points profonds assez rapprochés. Antennes médiocrement épais- ses, ne dépassant guère le milieu dés élytres, à 2° article du double aussi long que large, le dernier nettement : appendicé, concolore ©, roussâtre, ©. Prothorax presque carré, à peine transverse, à angles postérieurs distincte- ment redressés, ©, faiblement arrondi et calleux en avant, à sinuosité latéro-postérieure presque nulle; large- ment rebordé à la base et subéchancré au milieu, sub- quadrifovéolé, avec des saillies qui le rendent inégal, à points profonds. Ecusson triangulaire, presque plan. Ely- tres très lé:èrement sinuées en dehors et atténuées posté- rieurement ©, parallèles ©, à {'*° nervure très raccourcie et interrompue, la 2° saillante seulement à la base, la 3° très distante du bord, à bossette apicale plus accusée, & ; ponctuées, plus granuleusement en arrière. Pattes médio- cres, tibias antérieurs et intermédiaires très légèrement Re = arqués. Ventre à 2e segment saillant subhorizontalement en lame crénelée, surplombant une forte excavation com- mune aux 3° et 4° segments, le 5e à large fossette subar- rondie à la base, à échancrure apicule oblongue, profonde, arrondie à la base; régulièrement convexe, le 5° segment à échancrure apicale obsolète, ©. Pygidium bidenté, &, arrondi, ©. Cette espèce est plutôt méridionale. Cependant, le catalogue des coléoptères de l’Allier, de M. E. Olivier, la mentionne de Montluçon. Nous l’avons capturée, à diver- ses reprises, à Tours, près de la bonde de Marmoutiers, en juillet, sur une crucifère à fleurs jaunes, et M. le Doc- teur Normand l’a reprise sur une ombellifère, dans un bois voisin, des coteaux de la Loire. L’A. aurora Frm., dont nous possédons des exemplai - res de Bône, et dont M. v.Heyden nous a communiqué un exemplaire de Marseille, malgré l’aspect très différent que lui donne une coloration d’un vert olive à reflet flaves- cent prononcé, avec lasuture cuivreuse, et la présence de vestiges d’une 4° nervure entre la 2° et la 3e, caractère qui lui a valu, sans doute, d'être placée, à tort, dans le sous- genre Anoncodes, ne peut être considéré que comme une variation assez remarquable de cette espèce. La coloration du Prothorax ne permet pas de confon- dre la © de l'A. amæna avec celle de l'A. alpina. Le x de cette dernière espèce a la tête et le prothorax presque lisses, à la vue simple, plus long, à peine sinué avant les angles postérieurs, qui ne sont pas redressés, la 3° ner- vure une fois plus distante du 2° bord marginal. Les dif- férences qui la séparent de l’A. azurea sont indiquées ci- après 3. Anoncodes azurea Schmt. (Austriaca Gangl.) — Le. 10-11 ; Lt. 3-3, 2 m. — 3 Prothorax et abdomen verts ou bleus; {7 segment ventral en lame saillante et Crénelée à son bord postérieur, marqué de plusieurs im- presssions, le 5° profondément entaillé en quadrilatère, à lobes saillants. Pygidium tricuspide, le lobe médian obtus, un peu moins avancé que le niveau des pointes latérales qui sont légèrement arquées en dedans. ©, Prothorax et abdomen d’un rouge légèrement fla- vescent. Abdomen à convexilé normale, à 5e segment subogival, tronqué au sommet. Pygidium avec une sim- ple et courte entaille au milieu. Très voisin de l’A. dispar, pour la forme et la colora- ration, GQ. Plaque frontale saillante, terminée triangu- lairement, ©. Côtés du prothorax moins densément, plus brièvement lanugineux. Elyires un peu plus longues, à de nervure semblant limitée par un sillon extérieure- ment, vers l'extrémité; à bossette apicale plus sail- lante. . | L’A. alpina se distingue du & de l’A. azurea par la fine ponctuation de la tête ; par le prothorax plus étroit, assez convexe, à peine inégal sur le disque; par la faiblesse des nervures des élytres. Cette espèce est indiquée de France sur divers catalo- gues. Nous ne l'avons vue que d'Autriche. 4. Anoncodes ruficollis F. — Lg. 10; Lt. 2 m. — médiocrement allongé, déprimé, noir-violacé brillant sur le prothorax, presque mat sur les élytres, épistome fauve dans sa moitié antérieure. Tête légèrement impressionnée en avant, chargée sur le front, d’un chevron à bords caré- nénilormes, distinctement, assez finement ponctuée. Yeux médiocrement saillants. Antennes dépassant le milieu des élytres, à 2° article aussi long que son épaisseur. Protho- rax un peu plus long que large, brillant, à points assez forts, peu serrés, marqué d’une fossette profonde, subca- rénée au fond, et d’une impression subtriangulaire mé- ue} 7 REA _diane, à marges élevées, occupant, environ, le tiers de Îla la longueur du segment ; à bords anterieur et postérieur relevés, ce dernier plus fortement; faiblement retréci en arrière, à angles postérieurs presque droits. Elytres à épaules élevées et calus saillant, les deux premières ner- vures faibles, ne dépassant pas le milieu, la troisième se maintenant à une distance notable du rebord marginal ; subtronquément arrondies au sommet, en dehors, suban- guleuses à l’angle sutural. Cuisses villeuses de blanchâtre en dessous, les internes obsolètement dentées, &, les an- térieures fortement comprimées sur leur face interne, ar- quées en dessus; tibias intermédiaires coudés et étranglés à la base, dilatés subanguleusement vers leur milieu in- terne &. Les postérieurs brièvement pubsecents le long de leur bord interne, à deux éperons inégaux. Abdomen à De segment creusé triangulairement dans toute sa lon- gueur. | Q Antennes un peu moins longues; prothorax, der- nier segment ventral et Pygidium, d’un rouge pâle. Yeux non proéminents. Toutes les cuisses inermes ; tous les tibias simples. Indiqué de France au catalogue v. Heyden, Reitter, Weise. | 5. Anoncodes fulvicollis. Lg. 9-12; Lt. 23 m. — Très semblale au précédent pour la forme et la coloration ; il en diffère par la tête et les côtés du prothorax, plus den- sément villeux, par ce dernier subconvexe, moins rétréci vers la base, à impressions peu distinctes; par les tibias et le 4er article «les tarses, munis d’une couche de poils serrés sur ieurs deux tranches, avec quelques cils hispides épars sur les derniers articles des tarses ; par l’abdomen et le Pygidium à peine roussâtres au sommet; par le 5° segment ventral muni d’une excavation en carré long et CASE non triangulaire 6. L’A. fulvicollis o se distingue du _ même sexe du ruficollis, par le prothorax faiblement iné- gal, à angles postérieurs sensiblement redressés, par les élytres plus longues, ayant la deuxième nervure très rac- courcie. Nous l’avons vu des environs de Lyon, de la Grande- Chartreuse, des Alpes et des Pyrénées. ar. 3. Anoncodes ustulata, F. ;. Lg.8; Lt. 3 m.; © Lg. 10; Lt. 3,5 m.— Médiocrement allongé, déprimé, noir, élytres jaunes, ornées extérieurement d’une bande d’un noir violacé, souvent interrompue, de largeur varia- ble, naissant au dessous des épaules et recouvrant le som- met; à pubescence courte, d’un gris flavescent sur les ély- tres, subhérissée, brunâtre sur le prothorax, plus longue, blanchâtre en dessous. Epistome flave et déprimé en avant. Tête chargée, entre les antennes, d’une plaque sail- lante subquadrangulaire, limitée, chaque côté, par un sil- lon postérieur, plus profond ; à pointillé obsolète. Yeux peu proéminents. Antennes dépassant un peu le milieu des élytres, assez minces, entièrement noires, à 2° article à peine plus long que large, le dernier cylindrique, non appendicé, roussâtre à l’extrême pointe. Prothorax un peu plus long que large, très légèrement arrondi latéralement en avant, faiblement sinué et à peine rétréci en arriére, assez fortement rebordé à la base, inégal par suite d’impres- sions et d’élévations, les fossettes latérales antérieures présentant les traces d'une carène transversale. Ecusson fortement ponctué, à pointe émoussée, à ligne lisse longi- tudinale. Elytres légèrement plus étroites postérieure- ment, indistinctement sinuées latéralement vers le milieu, droites à la suture, à calus apical peu marqué, légèrement déprimées vers la région scutellaire, terminées en pointe obtuse, à 1'e nervure étroite, effacée postérieurement, la 2e plus saillante et plus épaisse vers la base, presque Dre et ciartens avec un rare ETES Fe me 2 é de détails orne à For de leurs chenilles AVAL, 1 près s Corsxmaour, Dean \ ient Ts Amateurs qui désirent acheter des COLÉ OP- Fes s a et ÉPIDOPTÈRES de Rae (6669 lat Dr Ye FE < ‘ j ; 3 273 j [à FR? RERE, LE se PR hi ee A I 1 GUYON. rue SES PtireS | près Fa Fa rue RUE Le Rivoli, laitériurement, 20, True des. Bourdonnais, = ee FLE M - NE DE CARTONS POUR COLLECTIONS | D'INSECTES. 420 # Ustensiles de toute sorte pour la chasse et le range- EEE nt. ne RUE d’ Histoire pèturelle. + à ; # 1 Envoi franco du Catalogue, sur demande Va + 7. LE Ar x g ea , Collections. spéciales fetes utiles et nisiblée À . NES e des Sociétés d'Agriculture, Maisons d'enseigner MAL à instituteurs, etc, RES A PER SEE FE Fr | | = 7. Q que. ‘soit leur montant, à toute. personne hot a à en une > seule fois, pour 100 francs, {soit 50 francs cinq listes contenant, environ, 3. 600 espèces de Coléo] _tères ne et circë, sont ofiertes au u prix Fa de 40 à 70 0/0); mais, à la ou. expresse, quo on Fe sira, au moins, une centurie sur les 1 ns liste ir mais Femmposce ‘uniquement, des sed espèces & _cette liste. Less EURE seront faits franco de pire “ te ble de leur AE MR, = M. Decbisshere se charge de re telle ou telle ‘tamilk HS de COLEOPT£RES de l’ancien monde. Il peut fournir, en. outre : 4° des Collections entières, (aussi, de petites Collec- # ; tions à prix très réduit, à l'usage des débutants :) d'Europe, de Se Te: France et de Corse ou de la Faune Gallo-Rhénane ; 2° de CUR- _ _ CULIONIDES et de BRENTHIDES EXOTIQUES ; 3 d'HÉMIPTE- PYS HA tn 4° d'HYMÉNOPTÈRES ; enfin des lots de Lolécneress de AT arbarie. À ÿREUE NES 2 PEER COLÉOPTÈRES DE FRANCE DR A. Petites Collections en farfait état et soigneusement nommées, à à vendre par famillle, au prix unique de 25 francs, franco de port et boites, contre un mandat de pareille somme adressé. d'avance. La liste des insectes de la se désirée serait com=. ; muniquee sur demande. FA HT LIEN En retour de listes de doubles #7; Coléoptères,(bana- | PE lités exclues), il sera adressé des listes équivalentes SRE vs cialement destinées aux ECHANGES. TE Une liste spéciale de raretés pourra être dressée a san oblatum d } espece rares. ae rx - 4 & L AL « e à , Le * 4 4 LA un 1 MU E SRT f "ét SEE | A * 3 A J a: PR Z Ps DÉRSES an Fr - PT 0, DRE EXCL USIVEMENT GONSAGRÉ Cr ds a ES d'Eure et des Pays a 42 Neo par am 0 Fe ‘Abonnements partent du 1e numéro de la série) AD er < be pu EL , À MENT n3 Le = ( , “AN À 5e ë 8 ABS di CN, se DESBROCHERS DES LOGES à TOURS (Indre-et-Loire) __ Directeur- Rédacteur HE: | (Tous droits réservés) : CHATEAUROUX. Ha | TIPOGRAPIE ET LITHOGRAPHIE L. PA DE 7 | ‘9 o «9 0). PE | Faunule des Coléoptères de ra ni et de la Corse $ M é Œdemeridæ (in). | 0 “LE 1 Le FRELON, exclusivement consacré à l’ étude des (ee RES D'EUROPE ET CrrcA, publie spécialement des monographies. | de cesinsectes. | #4 LU Prix de l'abonnement, (pour 12 numéros), 6 Francs net, pour: …. ose _ Ja Franceet pour l'Etranger (4), payable D'AVANCE, directement, 4 SANS INTERMÉDIAIRE DE LIRRAIRIE, (au bureau du journal, 23, rue | PE de Boisdenier, à Tours}, l'abonnement part du N°1 de chaque ce série et est renouvelable, dès la distribution du numéro 12. Fe LASER Les numéros ne se vendent pas séparément. Le prix du vo- + x] _ ! lume est de 8 francs pour les personnes non abonnées. Les SES Fr | premiers volumes sont à la disposition des nouveaux sous- JUNE cripteurs au prix de 44 francs payés d'avance. L + ES LAS Tout abonné qui constaterait une lacune entre deux numérces, FE devrait nous réclamer le numéro manquant. Il ne pourrait être 1e | . donné suite aux réclamations tardives. ” Re EX Les premiers volumes du Frelon ont publié, successivement, HER TRE les monographies des CASsipEs de France, des COSSYPHIDES, des . FR APIONIDES, des GYMNÉTRIDES, des BARIDITDES, des ELYTRODON, MRC: elc., BiC. ; des tableaux synoptiques des SCOLYTIDES, des MEIRA, nt EL t;: 4.42 marginata F. 6 rufo-femorata Grm. Frances een Cats. EE 1 nobilis Scop. t. la Fr Corse: ie cærulea L. 8 lateralis Schmt. Médiii24u éete As 9 tristis Schmt. Fr.ymont:-st; Éénuses 15 10 atrata Schmt. Prov. Languedoc..... 16 11 flavipes F. France. Corse........ 17 12 barbara F. Prov. Languedoc..... 18 (1) Cette pagination indique celle où se trouvent décrites les espèces. 13 1% 15 16 17 18 À: FE FES CS IN + RUN. C Due (Sienaxis) annulata Grm. France ?...... eee: croceicollis Gyil. D SORA ire .… virescens L. Fr, montNord.:#.., (Œulemerina)lurida Marsh. t. la Fr. Corse..... e 4-nervosa Reiche. CDS Em Cunere (caudata Seidl.). HCMEdIE AE er crassipes Abeïlle i.]. OxcoMEra Steph, Dryops F. femorata F. Braimonts. 082 4 CHRYSANTHIA Schmt. viridissima L. Pramotits DOrL viridis Schmt. A IMGES CORTE. 22. : * ASCLERA. cœrulea L. France. Corse..... Re v. cinerascens Pand. Eve BEAIpRe rss er xanthoderes Mis. À D A 1 0 A LE Ar RP OR an tenietensis Abeille (Zschnomera) sanguinicollis F. Fr. sept. mont..... ANONCODES Schmt. rufiventris SCOp. FL Mont bor. 7... dispar Dufour Fr. m. Allier.Touraine amæna Schmt. azurea Schmt. Molranen at nou ruficollis F. RATE Rs re fulvicollis Scop. Fremont--Alpes-Pyr. ustulata F. RS GELEX NOR nes (Pachychirus)adusta Panz. Fr. sept. mont. ...... (Nacerdes) melanura L. Fr. marit. Corse...... XANTHOCHROA Schmt. Raymondi Muls. (DITS 4 SR COOPER gracilis Schmt,. Corse. Alpes Fr. Alp.. carniolica Gilstl. Fr, m. Landes, Alpes, Zee XANTHOCHROÏNA Gangl. | ; 1 Auberti Abeille Vars MER TN SIREN CaLoPus F. | 4 serraticornis L. AID PNR TP RARES ProBoscA Serv. À viridana Schmt. France 7e ÉR E ? oirens F. (Callidium) STENOSTOMA L. 4 rosratum F. Fr.m.mar. Corse. 292258 ? cæruieum Petagna Errata et Corrigenda. N° G p. ?. Modifiez, ainsi, en le complétant le tableau des Genres: a. Yeu\ découverts, très saillants. Forme peu convexe, taille grande XANTHO HOA Schmt. b. Yeux non découverts, très peu saillants, Forme très aplatie, taille très inférieure. XANTHOCHROÏNA Gang — après: Tête prolongée elc.: écrivez: a. Yeux saillants, trèsdistants du bord du Prothorax. AscLerA Schnit. b. Yeux non proéminents, subcontigus au bord du Protherax. ProBosca Schmt. — dernier ? : remplacez le mot Dryers par le mot OxcoMERA Stph. — 4 ... Modifiez ainsi: a. Elvtres distinctement déñniscentes à la suture, souvent comme subulées OEvEuERA O1. b. Elvtres contigues, vers la base et en ligne droite à la suture. s.g. Œdemerina Seidl. — p. 3. Tablean IT. Après le mot OEnEumrrA, (?e S) intercalez : Elvtr2s non subulées. en ligne droite à la suture dont le bord est élevé. Yeux non proéminents. Cuisscs simples G'Q. s.g. Œdemerina — 16° 2. Remplacer le mot Dryops, pa: le mot UncouerA, intercalez, à la suite, cetle phrase: à ë —— Artenres assez courtes, filiformes, le dernier article subéchancré en dehors. Elvtres chargées seulement de 2? nervares obsolètes. . Progosca Schmt. p. 4... Modifiez ainsi le 2° 3: 8. Prothorax impressionné. Strie suturale des élytres distincte, XANTHOCHROA. — Prothorax presque uni et convexe, sans impressions .listincles. Rebord sutural peu distinct, non prolongé antérieureme t. NANTHOCHROÏNA. p. 8. î*S$, avant les mots : Tous les tibias: ajoutez la lettre b. p.12. 4°, 3° lig. au lieu de Podagrariæ (7, écrivez Podagrariæ Q. p.13. 5° %, au lieu de rufu-femerata écrivez rufo-frmorala. N° °.p.20. Après le mot croceicollis, ajoutez Gylil. À p.23. Après le mot Œdemera, supprimez le mot (Opsimea), car il nest pas ccrlair que lespèce de Miller soit la même que celle de Reiche, malgré l'indication du dernier catalogue Reilter. p. 26. 3° S. Au lieu de pigydialis, écrivez : pygidialis. — 10°3%. Au lieu de les investigations, écrivez: leurs investigations. moins les MouDeL Lines Ga le moment). ch eu LR le docteur HOFFMANN (Julius), Senefelderstrasse, à Stuttgart, (Allemagne) vient de terminer la publication *1 Fr son luxueux ouvrage in-f° : « Berges; Schmetterlings- * büch », où toutes les espèces de MACROLÉPIDOPTÈRES d’Eu- _rope sont figurées et coloriées avec un rare talent et une te fidélité de détails remarquable, à côté de leurs chenilles & et de la plante qui les rourrit. Cette édition sera prompte- k Un épuisée. ; | = Prix de l’ouvrage bts en 14 ne 21 marks ons | = M: EL.-P. DUURLOO 42 L 4 av ALBY, près CoPeNHAGUE, (DANEMARK) | prévient 1 Amateurs qui désirent re des COLÉOP- - TÉRES et ÉPIDOPTÈRES de Laponie : (66°—69° lati- À “ _tude du Nord),qu’ il leur en vendra à des prix très modérés. re Henri GUYON, 13, rue Bertin-Poirée, près de la rue Red Rivoli, (antérieurement, 20, rue des Bourdonnais, à PARIS. Ne = SPÉCIALITÉ DE CARTONS POUR COLLECTIONS D INSECTES. _-” Ustensiles de toute sorte pour la chasse et le range- _ ment des Collections d'Histoire neturelle. _ (Envoi franco du Catalogue, sur demande). Collections spéciales d'insectes utiles et nuisibles, à _ l'usage des Sociétés d'Agriculture, Maisons d'euseigne F- mea Instituteurs, etc. J SA LT UT RS ALERT OT RE EE RS RE ET ARE M. DESBROCHERS DES LOGES enverra, ec 1 franc, en timbres poste français ou étrangers, Re ee la demande, tous ses catalogues en cours, y compris celui de livres et brochures entomologiques d'occasion. Cette somme serait déduite de la première facture. Les prix courants de Coléoptères seront toujours adressés gratis et franco à ses clients habituels. | Une remise de 52 0/0 sera faite sur le montant de toute facture de Colécptères d'Europe et Circà excédant 50 francs, (soit 25 francs nets à payer). Aucune réduction pour. | un chiffre inférieur’. Cette remise de moitié sera défini- tivement acquise, pour les demandes ultérieures, et quel que soit leur montant, à toute personne ayant acheté. en une seule fois, pour 100 francs, (soit 50 francs nets, de CoréoPpTÈREs choisis sur les Prix courants et suppléments. Cinq listes contenant, environ, 3. 600 espèces de Coléop- tères d'Europe et circà, sont offertes au prix partiel de 0,09 0,25, 0,35 et 0,60 l’exemplaire, (Soit un rabais moyen de - 40 à 70 0/0); maïs, à la condition expresse, qu’on choi- sira, au moins, une centurie sur les 4 premières listes A,B,C et D. Exceptionnellement, on peut ne prendre, sépa- rément, qu’une 1/2 centurie de celle à 0,60 l’ex., (soit 30 fr.), mais composée, uniquement, des seules espèces de cette liste. Les envois seront faits franco de port, boites et emballage, mais seulement après réception préala- ble de leur montant. M. Desbrochers se charge de compléter telle ou telle famille de COLEOPTARES de l'ancien monde. Il peut fournir, en outre : 1° des Collections entières, (aussi, de petites Collec- tions à prix très réduit, à l'usage des débutants :) d'Europe, de France et de Corse ou de la Faune Gallo-Rhénane: 2: de CUR- CULIONIDES et de BRENTHIDES EXOTIQUES ; 3: ‘d'HÉMIPTE- RES ; 4° d'HYMÉNOPTÈRES ; enfin des lots de Coléoptères de Barbarie. COLÉOPTÈRES DE FRANCE Petites Collections en zarfait état et soigneusement nommées, à vendre par famillle, au prix unique de 25 francs, franco de port et boîtes, contre un mandat de pareille somme adressé d'avance. La liste des insectes de la famille désirée serait com- muniquée sur demande. | En retour de listes de doubles de Coléoptères,(bana- . lités exclues), il sera adressé des listes équivalentes spé: cialement destinées aux ECHANGES. Une liste spéciale de raretés pourra être dressée au vu d’un cblatum d'espèces rares. JOURNAL DENTONOLOUE DENCRIPTIE EXCLUSIVEMENT CONSACRÉ LL l'uie des COLÉOPTÈRES d'Europe et des Pays voisins 12 Numéros par an (Les Abonnements partent du 1° numéro de la série) HUITIÈME ANNÉE to 1000) 3 Septembre J: DESBROCHERS DES LOGES à TOURS (Indre-et-Loire) Directeur - Rédacteur (Tous droits réservés) AVIS Le N° 12 terminant la série étant sous presse, MM. les = Souscripteurs sont instamment priés de renouveler leur …. abonnement, aussitôt que ce numéro aura été distribué. CHATEAUROUX | n € TYPOGRAPHIE ET LITHOGRAPHIE L, BADEL À) .$ Faunule de ot nee 4e la | r ü Sous ae .. DUT der aoshemont er . 12 . 6 Fra CS ? la France et pour l'Etranger 4), payable D'AVANCE, dire “SANS INTERMÉDIAIRE DE LIRRAIRIE, (au bureau du journ _de Boisdenier, à Tours), l'abonnement part du N°1 de « _série et est renouvelable, dés la distribution du numéro 12. Les numéros ne $e vendent pas séparément. Le prix. du lume est de 8 francs pour les personnes non abonnées ot - premiers volumes. sont à la disposition des nouveau _sous- cripteurs au prix de 44 francs payés d'avance. >. | Tout abonné qui constaterait une lacune entre deux . devrait nous réclamer le numéro manquant. 1! ne pour donné suite aux réclamations tardives. ©: Les premiers volumes du Frelon ont publié, . succes Y _ les monographies des Cassines de France, des CossYPHip} _ APIONIDES, des GYMNÉTRIDES, des BARIDUDES, des etc”, etc. ; des tableaux synoptiques des SCOLYTIDES, des SIBINIA, etc., eta donné la Ann de plus de 50 7,608 nouvelles de Goléoptères. RE DT Re Dis er Re Le : La 7° année, a commencé la - -publication, par famille, faune abrégée des CoLéoPrÈREsS de la FRANCE et de la Ce _: ladéterminationest facilitée par un systèmede doubles-tablear __: … dichotomiques, avec description de chaque espèce. SE = Nous accor derions 20 exemplaires ges (sauf aux auteu s 14 aux spécialistes qui voudraient bien rous prêter leur conco | soit, pour cette dernière publication, (en traitant telle 6 d > famille sur le: plan adopté), soit pour des révisions ou | tableaux synoptiques de Coléoptères de Ja faune paléarctiq Mere Pr Les annonces de vente (ou d'échange, pour les pers + non-abonnéées), seront comptées à raison “de 0. 15 c. par _: } 2tfr. pour une 1/2 page, à forfait pour une insertion deva __-- : être répétée ou annuelle, et seront exigibles d'avance. PAUL Le SEULS, LES ABONNÉS AU Frelon auront droit: 1° à une anno REX | d’Echange de 6 à 8 lignes qui pourra être répétée, et à la dét - : . milles qui seront indiqués ici successivement, tous fräis d'envois ; Les et de correspondance joints à lo demande en timbres français ou ; étrangers. — Les quelques doubles qui nous seraient : aban- : + donnés, seraient compensés par d’autres d’une valeur équiva= ke -Mente, d’après une liste à choisir. Ne pas envoyer plus de 50 à. | 1 60 espèces À LA rois et réunir dans un même envoi, sauf ex! Pi tions, tous les insectes à nommer appartenant à un mêm groupe. - FES A4 ES | (1) On remarquera que nous n avons pas majoré ce prix, pour. les sou CADET __ cripteurs de l'Etranger, des frais d’affranchissement, ainsi que cela-se fait - babituellement, mais nous es prions instamment de nous envoyer direc- * tement et exactement leur cotisation, l'augmentation récente des frais de chargement et de recouvrement et Îes- formalités de toute sorte ren dant *: le recouvrement äu dehors onéreux. pour des nee gt, dficile Lo ur Re nous-méme.- É RE Ee DEL FAUNULE DES COLÉOPTÈRES DE LA FRANCE ET DE LA CORSE. PAR J. DESBROCHERS DES LOGES. MYCTERIDÆ, Les insectes de cette famille se rapprochent beaucoup plus des derniers genres des OEDEMERID Æ (1) que des SALPINGIDÆ qui suivent. Corps épais, assez convexe. Forme oblongue ou oblongo- ovalaire. Corps à squamosité pulvérulente en dessus, soyeuse en dessous. Antennes de {1 articles, le dernier appendicé. Labre transverse. Dernier article des palpes maxillaires subtriangulaire ou subsécuriforme. Prothorax élargi d'avant en arrière, presque aussi large à la base que la base des élytres. Pénultième article des tarses ob- triangulaire, les 2 et 3° concaves en dessous. Ongles den- tés. Ces caractères se rapportent au seul Genre de notre région. Genre MY2TERUS OI. Tableau des espèces. Il 1. Yeux faiblement échancrés, subcontigus au bord du Prothorax. Rostre étroit, presque du double plus long que large. CURCULIONOIDES F. — Yeux entiers, séparés du Prothorax par un espace su- bézal au diamètre de l’un d'eux. Rostre large, à peine aussi long que large. (s. g. Cyclops Mis.) UMBELLATARUM. (1, Notre opinion, à cet ézard, ne fait q'iz corro%or:r celle de Lacor- daire, Genera, p. 521. (OI | IL 1. Forme allongée. Antennes noirâtres. Prothorax comme trisinué à la base. Rostre allongé. ; | CURCULIONOIDES. - — Forme plus courte, moins étroite." Aztennes partielle- ment ou entièrement testacées, ou annelées de brü- nâtre. Prothorax échancré à la base, de chaque côté. UMBELLATARUM. Description des espéces. 1. Mycterus curculionoides F. Long. 4-10 ; Lat. 2-4 m.— Oblong, peu large, assez allongé, noir, antennes rarement brunâtres. Front étroit. Yeux séparés par un ‘espace subégal au diamètre d’un œil, non proéminents. Rostre droit, environ deux fois aussi long que large, à côtés parallèles, muni d’une carène longitudinale bifur-. quée an arrière. Antennes assez longues, minces, à peine plus épaisses postérieurement, tous les articles bien plus longs que larges, sublinéaires, le dernier étroit, distinc- tement appendicé postérieurement,c"; plus épaisses, à arti- cles plus dilatés, brièvement dentées, à partir du 4, le dernier obpiriforme ©. Prothorax à lobe médian de la base brièvement fendu, largement, peu profondément, sinué de chaque côté; très dehsément ponctué. Ecusson subovalaire, : transverse. Elytres marquées d’une sorte de sillon longi- tudinal intra-huméral, densément ponctuées-granulées. Troisième article des tarses peu dilaté. Dessous à ponc- tuation obsolète, écartée. Dernier segment ventral dé- primé. Presque toute la France : Allier, Touraine, etc , sur les Pins. 2. Mycterus umbellatarum F. Lg. 69; Lt. 45 m. ne. — Oblong, plus large, un peu plus convexe que le précé- dent, noir, antennes et tibias plus ou moins testacés par- tiellement ou totalement. Yeux entiers. Front sensible- ment plus large que le diamètre d’un œil. Rostre aussi large que long, paraissant un peu courbé, vu de profil, par suite d’une éhancrure de la base, en dessous, ponclué el rugueux. Antennes assez minces, à arlici®s sublinéaires, tous plus longs que larges, les deux derniers exceptés, le 11° fortement subulé S'; fortement subdentés en dehors, à partir du 4° article, le dernier subpiriforme ©. Prothorax à lobe médian triangulairement incisé. arcuément sinué de chaque côté de la base, dens.-ment ponclué granulé. Ecusson transversalement ovalaire. Elyires largement impressionnécs en dedans du calus huméral, faiblement poncluées peu serré, granuleuses en arrière. Lobes du 8° arlicle des tarses postérieurs rapprochés. Dessous à ponc- tualtion obsolète, assez dense. Pénullième segment ventral élevé ou tranchant horizontalement suivant les sexes, le dernier sinué laléralement, avancé anguleusement au milieu, ©, presque tronqué © ; traversé par une carène obsolète, sinueuse. France mér. Surtout sur les fleurs en ombelles. AGNATHID Æ. Tous les auteurs qui se sont occupés du Genre AGNATHUS, se sont évertués à lui trorver une place dans l’une ou l'au- tre famille déjà créée, tout en se rendant parfaitement compte qu'aucune d'elles ne lui convenait. Oa l'a placé, tantôt parmi les ANrHcipÆ dont il ne se rapproche que par la forme du Prothorax, tantôt parmi les SaLPINGIDÆ, dont il s'éloigne encore notablement. La- cordaire en a forméunetribu à part en ajoutant que le type dont ils’agit peut être considéré commerattachantla famille des SALPINGIDÆ à celle de LAGRIDOE, ce que nous admellons MES difficilement. C’est sans doute cette opinion quelque peu hasardée qui a amené le dernier catalogue Heyden-Reitter à l’intercaler dans celte dernière famille. Cette forme absolument aberrante mérite bien, à notre avis, de constituer une famille à part, bien que cette fa- mille ne soit représentée que par une seule espèce. Genre AGNATHUS Grm. Tête iégèrement avancée en une sorte de museau court fortement inclinée, engagée dans le Prothorax jusqu'aux yeux. Antennes courtes, de 11 articles, les trois derniers presque en massue. Prothorax étroit, étranglé latérale- - ment, plus long que large. Pattes simples. 3. Agnathus decoratus. Grm. Lg. 4,5 5 ; Lt. 1,5- 1,8 m. — Subcylindrique, allongé, légèrement déprimé en dessus postérieurement, brun avec les antennes,une bande oblongue humérale, une autre bande dentée vers les 2/3, suivie, en arrière, d’une tache subarrondie suturale, testacés ; souvent. en outre, une autre bande obsolète, étroite, presque en chevron, submédiane : ces bandes recouvertes d’un duvet cendré. Tête arquée en devant, front impressionné. Yeux arrondis, débordant un peu le Prothorax., assez saillants. Antennes assez minces, avec les 3 derniers articles en massue, les 2 premiers courts, (le 1'T épais', le 4° plus long que les intermédiaires, 4-5 suboblongs, le dernier brièvement ovale. Prothorax plus long que large, étranglé vers les 2/3 postérieurs, parais- sant divisé en deux parties, l’antérieure dilatée latéra- lement, aussi large que la tête, la postérieure petite, légè- rement élargie à la base ; ponctué-rugueux, pubescent. Ecusson tomenteux de blanchâtre. Elytres à épaules éle- vées, à angle émoussé, sillonneés en arrière contre la suture, faiblement ponctuées, à sommet obstusément Eve Arras Paties crûics, alléngées, à articles. des tarses linéaires, ongles libres. Lyonnais, sur un troac d’orme mort et couché dans la rivière d’Izezon : (Foudras, d’après Mulsant}). Brout Vernet (Allier), pris en un certain nombre d'exemplaires, par M.H. du Buysson, sous les écorces d’un arbre renversé dans la Sioule. Nous en avons reçu, autrefois, un exemplaire de Saint- Pourçain-sur-Sioule. Enfin M. Delherm de Larcenne le signale, dans son catalogue du Lot-et-Garonne, comme ayant été capturé par lui en battant des arbres sur les bords de l’Adour. Aussi en Allemagne ; partout fort rare. SALPINGID Æ Lacordaire donne la caractéristique suivante de ces insectes qui for.nent sa tribu Il :SALPINGIDES. Elle nous parait suffisante pour les séparer des tribus voisines. « Dernier article des palpes maxillaires non sécuri- forme. Mandibules ne dépassant pas le labre. Prothorax coupé carrément, tart en dessus qu’en dessous. Hanches intermédiaires sans Trochantins. Dernier segment abdo- minal très court. » | Mulsant,en divisant, naturellement du reste, sa famille des SALPINGIDES en deux rameaux : SALPINGATES et RHI- NOSIMATES, d’après la forme différente del’avancementanté- rieur de la tête, nous semble s'être servi improprement de la dénomination de Æostre pour les insectes du premier, ce prolongement de la tête affectant simplement Ia forme d'une sorte de museau le plus souvent conique et moins accusé que dans certains genres de la famille des OEDEMERIDÆ, et devenant même presque nul chez certaines espèces. UE es Table” u des Genres 1. Prothorax uni sur ses bords latéraux. sans dents ni dentelures. 2 — Prothorax muni, latéralement, de dents aiguës ou presque en forme de créneaux. 4 2. Tête prolongée en un rostre aplali, dilalé aux deux extrémités, aussi long ou beaucoup plus long que large, dépourvue de saillie anguleuse, aû devant des yeux. Ruaixosimus Latr. — Têle sans rositre proprement dit, obtuse au sommet, sans prolongement appréciable, ou légèrement avan- cée en une sorle de museau comprimé vers le som- met et muni, au devant des yeux, d'une saillie laté- rale anguleuse. 3 3. Labre transverse, beaucoup plus large que long. Avancement de la têle très court, très obtus ; por- tion comprise entre le bord antérieur des yeux ct l'extrême sommet sensiblement plus courte que le reste de la longueur de la tête. SALPINGUS Gyll. — Labre subcordiforme ou subtriangulaire, manifeste- ment plus long que large. Prolonzement de la tête en forme de museau sensiblement plus long du niveau antérieur des yeux à l'extrémité, que de ce point à la base de latète. s.g. Rasocerus Muls. {Colposis MIs'. 4. Prothorax brusquement étranglé à la base, assez peu nettement crénelé ou denticulé latéralement. Elyires fortement striées ponctuées, avec les intervalles très légèrement convexes. n.s g. . STENOLISSODEMA — Prothorax assez faib'ement non brusquement rétréci vers la base, armé, sur les côtés latéraux, de plu- sieurs dents aiguës très accusées Elytres à séries DEP TP 288 | souvent superficielles de faibles points, avec les in- tervalles plans. LissopeMA Curtis. Il {. Prothorax deux jois aussi large que long, à bords latéraux peu nettement crénelés-denticulés, Forme subovalaire, courte et convexe. s.g. STENOLISSODEMA. — Prothorax de 1/3 ou @Ge 1/2 seulement plus large que long, à bords latéraux unis ou denticulés. Forme oblongue, peu convexe. 2 2. Antennes insérées à une distance du bord des yeux au moins égale à leur diamètre, le plus souvent, 4 ou 5 fois plus grande. Rostre très développé. RHINOSIMUS. — Antennes insérées presque au niveau du bord des yeux ou à une très faible distance de ceux-ci. Rostre nul. 9 3. Prothorax armé de plusieurs dents aiguës le long de ses bords latéraux. L1SSODEMA. — Prothorax uni, non denté sur ses bords latéraux. 4 4. Elytres munies, chacune à la base, de-deux bossettes distinctes, assez saillantes, l’une sur le calus humé- ral, l’autre en dehors de l’écusson. Prolongement de la tête presque en forme de cône comprimé, dilaté anguleusement vers le milieu latéral s.g RABOCERUS. — Elytres sans callosités lisses proprement dites à la base ou à bossettes aplaties très obsolètes, au moins l’interne. Tête à avancement intérieur nul ou très court, nullement conique et sans trace de dent ou d’angulation latérale. SALPINGUS. Genre SALPINGUS. Ce Genre se distingue facilement des LissopEMA par le Prothorax uni sur ses bords latéraux et des RHINOSIMUS Et par la tête dépourvue de rostre plus large à la base que sa longueur totale. Les antennes, de 11 articles, ont les 4 ou » derniers peu brusquement épaissis. Les mandibu- les sont dépourvues de dentelures au côté interne. L’épis- tome et lelabre sont fortement transverses. Le prothorax est presque aussi long que large, le plus souvent subtra- pézoïde, jamais étranglé à la base. Les élytres sont oblon- gues, non dilatées latéralement. Les pattes sont peu allon- gécs, à cuisses subiusiformes, légèrement comprimées, les tibias et les tarses grêles. Tableau des espèces. 4. Noir ou brun, avec une tache pâle près de la base de chaque élytre. BIMACULATUS Gyll. — Brun, ferrugineux, bronzé ou verdâtre uniforme. 2 2. Dessus vert ou bronzé métallique. s) — Dessus d’un brun ferrugineux clair ou foncé, parfois avec un léger reflet métallique. : à) 3. Surface des élytres très polie, à séries de points très fins, presque superficiels. Subdéprimé en des- sus. Î — Elytres simplement lisses, à stries assez régulières, ponctuées de points assez forts, assez profonds. Forme assez convexe. (s. g. Æabocerus) FOVEOLATUS Jupgh. 4. Prothorax cordiforme, dilaté latéralement. Portion de la tête située en avant des yeux affectant une forme subconique. s.g. Rabocerus(Colposis) MuriLATUS Beck. — Prothorax obtrapézoïde, les côtés latéraux s’élargis- sant en ligne droite sur la base. ÆRATUS Ms. 5. Antennes uniformément d’un testacé assez clair, gra- DRE duellement faiblement épaissies, les 4 derniers articles seulement un peu plus larges. CASTANEUS Pz. — Antennes plus claires à la base, rembrunics vers le sommet, ayant les 4 derniers articles assez brusque- ment et assez fortement plus épais. 6 6. Subdéprimé. Prothorax presque égal, à impressions faibles. Ponctuation de la tête et du Prothorax assez fine et assez espacée. ATER Pz. — Subconvexe. Prothorax rendu inégal par de fortes impressions. Sa ponctuation et celle de la tête plus proionde et plus serrée. Rey1 Abeille, Il 1. Dessus d’un vert clair ou d’un bronzé métalliques. 2 — Dessus châtain clair ou foncé ou d’un brun noirûtre uniforme ou maculé de pâle. % 2. Tête avancée très brièvement et très obtusément en avant. Tête et Prothorax assez fortement ponctués. Lignes de points des élytres faiblement poncluées, presque superficielles Peu convexe. ÆRATUS. — Tête distinctement prolongée en une sorte de cône comprimé vers le sommet, (abstraction faite de la dilatation anguleuse latérale). Lignes de points des élytres fines mais bien marquées. 9 3. Assez convexe. Ponctuation de la tête et du Prothorax assez forte et assez profonde. Stries des élytres peu fortes mais bien neltes. distinctes presque jusqu’au sommet. FOVEOLATUS. — Faiblement convexe. Ponctuation de la tête et du Prothorax formée de petits points très peu rappro- chés. Stries des élytres fines et peu profondes, plus sinueuses et effacées vers l'extrémité. MUTILATUS. &. Elytres bicolores, étant brunes et ornées, vers la base, d’une tache pâle arrondie. BIMACULATUS. — 10 — — Elytres d'un brun ou châtain clair uniforme, sans tache. | 5 5 9. Stries des élytres très peu profondes, assez confuses,. surtout dans la région suturale. Derniers articles des antennes non brusquement épaissis. CASTANEUS. — Stries des élytres bien marquées, assez profondes et assez régulières. Derniers articles des antennes nota- blement et brusquement plus gros. 6 6. Taille plus grande, élytres plus allongées. Stries des élytres presque entières. - REvr. — Taille plus petite et plus courte. Forme plus dépri- mée. Stries des élytres assez nettes, s’oblitérant seu- lement vers les 2/3. ATER. Description des espèces. 1. Salpingus castaneus Pz. Lg. 0,2,5-3,5 ; Lt. 0,8-1,1 m. — Oblong, peu allongé, subdéprimé, brun ou châtain clair, parfois avec un faible reflet métallique, an- tennes et pattes, au moins les tibias, plus pâles. Front im- pressionné ; yeux saillants. Antennes ne dépassant pas la base du Prothorax. finement cilicés, à articles 2 7 submo- niliformes, les derniers transverses, à peine épaissis. Pro- thorax court, obtrapézoïde, subarrondi latéralement en avant, non distinctement rebordé, fortement ponctué comme la tête. Ecusson très petit, transverse. Elytres échancrées ensemble à la base, du double plus larges que le Prothorax à celle ci, presque droites latéralement dans leur première moitié, à épaules et sommet arron- dis, à stries ponctuées soit assez régulières, sait rendues confuses par les points intermédiaires ; plus faibles posté- rieurement ; interstries très étroits. Pattes médivcres ; tibias légèrement élargis postérieurement; tarses non dilatés ; ongles très écartés. Toute la France. Corse, dans les vieux fagots, en bat- mœiuee tant les Pins, etc. Assez facile à distinguer des autres espèces de coloration analogue, par lesantennes à derniers articles non distinctement épaissis et par les séries ponc- tuées des élytres faibles et confuses. 2. Salpingus a’er. Le. 2,5 -3,2 ; Lt. 09,01 m.— Oblong, assez court, subdéprimé, glabre, d’un brun plus ou moirs foncé, souvent à reflet submétaïlique, base des antennes et paltes d’un testacé obscur. Tête biimpressionnée anté- ricurevent, avec une légère élévation médiane, à prolon- sement antérieur obtus, presque nul; criblée de points. Antennes à ?e arlicle moniliforme, le 3° oblong, les au- tres subtransverses, graduellement plus larges, le dernier subpiriforme. Prothorax subtrapézoïde, a angles posté- rieurs abtus, transversalement impressionné de chaque côté, vers le milieu, marqué, parfois, en outre, de deux petites impressions basilaires, obsolètes ; densément ponc: tué. Elytres à peine trois fois plus longues que le Protho- rax, à épaules rectangulaires, légèrement, transversale- ment, impressionnées, au-dessous des épaules, à stries poncluées, sinueuses, avec les intervalles inégaux; suture élevée postérieurement. Tibias postérieurs légèrement courbés en dedans. Lyonnais, France méridionale, Sos, etc. Le S. exsangquis Ab., dont nous possédons de nombreux exemplaires de Sos, n’est qu'une faible modification du S. ater, espèce très variable pour la couleur, la ponctua- tion et même, chez certains exemplaires, pour l’épaisseur des derniers articles des antennes. Nous avons vu un exemplaire des environs de Lyon ayant la ponctuation du Prothorax bien moins profonde et plus espacée, ménageant un espace obsolète lisse au mi- lieu, et chez lequel les urticles intermédiaires des anten- nes sont plus allongés. My CES 3. Salpingus Reyi Abeille. Le. 2-3,5 ; Lt. 4,1-1.2 m. — Allongé, subdéprimé, d’un noir Lronzé sombre, anten- nes et patles rousses, cuisses légèrement enfumées posté- rieurement. Tête imponctuée, subimpressionnée en avant, yeux saillants, à ponctuation assez profonde, serrée. An- tennes minces à la base (1), à articles 3-4 suboblongs, les 4 derniers plus courts que longs. Prothorax transverse, subcordiforme, marqué de 4 fossettes, deux latérales an- rieures plus fortes, deux autres assez faibles à la base ; à ponctuation assez forte, serrée. Elytres beaucoup plus larges que le Prothorax à la base, lrois fois aussi longues que lui, subparallèles latéralement, impressionnées trans- versalement vers le premier 1/4; à stries un peu confuses vers la base, assez régulières au milieu, effacées posté- rieurement, à intervalles presque plans, assez étroits, surtout vers la base. Pattes ascez fortes, médio:rement allongés Sos, (Lot-et-Garonne', capturé sur les branches mortes d'arbres fruitiers, en juin, (Bauduer). Bien distinct du S. ater, par sa taille plus grande, plus allongée, par les antennes plus longues à articles moins courts ; par la ponctuation plus serrée de la tête et du Prothorax ; par les éiytres sensiblement plus convexes, plus parallèles, à stries confuses vers la région scutel- laire ; par l'aspect mat, sans reflet métallique. 4. Salpingus bimaculatus Gyll. — Cette espèce du Nord de l'Europe et que Mulsant indique avec doute comme faisant partie de notre faune, nous est restée in- connue. Nous nous contenterons de reproduire la diagnose qu’en donne cet auteur. « D'un noir brun ou ferrugineux, avec une tache anté- rieure sub orbiculaire sur chaque élytre et les tarses pâles. (1) Chez toutes les espèces, ces organes sont hérissis de rares soies dressées très fines, du TRS Antennes offrant les quatre ou cinq derniers articles plus gros ; les septième à huitième obconiques, les neuvième et dixième submoniliformes ; plus rapprochées des yeux que la moitié du diamètre d’un œil. Rostre de deux tiers moins long, depuis le bord antérieur du postépistome jusqu'aux yeux, qu’il est large. Tète et Prothorax marqués de points peu serrés : ce dernier à peine plus large que la tête, noté d’une fossette vers les deux tiers de ses côtés. Elytres striément ponctuées depuis la base. Rerpli réduit à une tranche sur les côtés du ventre. Long. 3 m. Larg, 0,9 m. O8s. Elle a quelques rapports avec le S. castaneus ; mais, outre les différences tirées de la couleur, elle s’en distingue par sa tête et son prothorax peu densément ponctués ; par son prolhorax à peine aussi large, dans son diamètre transversal le plus grand, que la tête prise aux yeux; par ses élylres striément poncluées jusqu'à la base ; par son repli réduit à une tranche, à partir du premier arceau ventral ; par le huitième article des anten- nes obconique ». 5. Salpingus æratus Mis. — ? æneus Steph. — Lg. 3 3,3 ; Lat. 0 9 m. — Oblong, glabre, bronzé, antennes et pattes jerrugineuses. Tête transverse, assez densément ponctuée, front fovéolé ; yeux assez grands, proéminents. Antennes assez longues, submoniliformes, à articles 7-10 plus épais, subtransverses, le dernier subovale. Prothorax sublrapézoïde, à angles antérieurs obtus, marqué d’une ligne lisse longitudinale obsolète, et d’une impression de chaque côté du bord latéral ; densément ponctué. Écusson triangulaire, lisse. Élytres parallèles latéralement jusqu’au milieu, à épaules rectangulaires, profondément, oblique- ment impressionnées vers le premier quart de leur lon- gueur, étroitement ponctuées-striées, ces stries confuses ART ee dans la région scutellaire ; suture impressionnée postérieu- rement. Distinct du mutila'us, dont il a la coloralion, par la têle plus large, à prolongement très obtus, par sa ponc- tualion, ainsi que celle du Prothorax, beaucoup plus forte, plus profonde et serrée, par ses élytres nullement arquées en dehors, au dessous des épaules, etc; du foreolatus, par les articles 8 10 des antennes plus épaissis, subarrondis, au lieu d’être presque carrés ; par les stries des élytres fortes, eic. Régions froides et élevées. Mont Pilat, (Mulsant) Pie. Nous l'avons pris au Mont Dore, en battant des Sapins. r. 6. Salpisgus (Colposis) mutilatus. Beck. (ocrescens Muls), — L7.3; Lt. 0 9 m. Oblong, peu convexe, glabre, d’un vert bronzé assez clair, brillant, avec les parties de la bouche, la base des antennes ct les pattes d’un roux jau- nâtre. Tèle un tant soit peu plus large que le Prothorax ; front légèrement impressionné. Yeux médiocres, proémi- nentis. Antennes atteignant à peine la base du Prothorax, à premiers articles subiuoniliformes, les 4 ou 5 derniers un peu plus épais, le {1° conico-avoïde. Prothorax très court, subcordiforme, impressionné obsolètement au- dessous de la base, avec une impression transverse plus marquée, de chaque côté, vers le premier 1/3, à ponctua- tion plus faible, bien moins serrée que celle de la tête. Élytres subovalaires, à épaules élevées, marquées, chacune, d’une impression transverse, un peu oblique, vers le pre- mier 1/3, à lignes peu nettes, très peu profondes, de pelits points, effacées postérieurement. Cuisses des quatre paltes antérieures un peu épaissies. Alpes Montagnes du Bugey. /Mulsant). r. Salvingus (Rabocerus) foveolatus Ljungh.— Lg. 0,5. Lt. 0,1,5 subovalaire, assez convexe, d’un vert bronzé, les RE 4 ou 5 premiers articles des antennes et les pattes par: tiellement roussâtres. Tète subsillonnée transversalement en avant des yeux qui sont saillants; peu densément ponc tuée. Antennes graduellement épaissies à partir du 7e article, les 4 premiers un peu oblongs. Prothorax sub- cordiforme, une fois plus large que long, marqué, à la base, de deux fovéoles assez fortes, parfuis réunies, et de deux autres obsolètes antérieurement, sur les côtés, ponc- tué peu densément. Élytres moins d’une fo s plus larges à la base que le Prothorax, plus ou moins arquées latérale- ment, transversalement impressionnées versle premier 1/4, régulièrement ponctuées-striées jusqu’au delà du milieu, à stries effacées postérieurement, les intervalles étant beaucoup plus larges que les stries; suture élevée en arrière. Pattes grêles. Montagnes du Bugey, Grande-Chartreuse, (Mulsant). Genre LISSODEMA Curtis. Les caractères qui différencient ce genre du genre SALPINGUS sont peu nombreux. Les mandibules ne sont pas denticulées intérieurement ; les trois derniers articles des antennes sont également épaissie de manière à présenter l’apparence d’une massue. Les bords latéraux du Prothorax sont pourvus de dents et de crénelures. La tête, est, de même, dépourvue Ge rostre et s’avance à peine obtusément en avant ; les yeux sont presque contigus au bord antérieur du Prothorax, au lieu à’en être distants par un espace pas sensiblement moindre que le diamètre de l'un d’eux. La L. l{ura, par sa forme tout autre, sa convexité, la brièveté relative des antennes, dont les articles sont très courts relativement ; la forme particulière du Prothorax, tres court et brusquement étranglé à la base, pourvu de crénelures au lieu de dents aiguës spiniformes, le rebord Top externe des élytres très net et visible de dessus en dedans des épaules, semble autoriser, pour cet insecte, l’établisse- ment d’un sous genre, auquel nous donnerons le nom de Stenolissodema. Les Rhinosimus pourvus d’un rostre plus ou moins allongé, aplati, dilaté aux deux bouts et à Prothorax lisse sur ses bords latéraux, se distinguent, au premier coup d'œil, de ces insectes. Tab'eau des cspèces. 1. Corps convexe, subovale, assez court. Prothorax for- tement cordiforme élant brusquement rétréci à la bace, à côtés peu fortement crénelés. (s g. Steno- lissod'ma), LITURATUM Costa. — Corps oblong, peu convexe ou subdéprimé. Prothorax bien moins court, non brusquement étranglé à la base, armé, sur chaque bord latéral, de 5 petites dents aiguës. 2 2. Côtés latéraux du Prothorax également rétrécis en avant eten arrière, en courbe régulière. Ferrugineux ou brunâtre uniforme. CURSOR Gyll. — Prothorax plus fortement sinueusement rétréci en arrière qu’en avant. Elytres tachées de brun et de fauve. DENTICOLLIS GYll. IL 4, Dessus brun, ou fauve brunâtre sans taches. Elytres à côtés latéraux subparallèles, de 1/2, seule- ment, plus larges aux épaules que la base du Pro- thorax. CURSOR. — Dessus varié de fauve et de brun. Elytres soit légère- NS Lite ment arquées latéralement au dessous des épaules, soit fortement élargies en arrière, 2 2. Prothorax fortement dilaté-arrondi latéralement, en avant, simplement, faiblement crénelé. Points des élytres profonds, formant des stries crénelées avec les intervalles étroits et convexes. Tête enfoncée dans le prothorax jusqu'aux yeux. LITURATUM. — Prothorax assez long, un peu pluslarge maisnon dilaté- arrondi latéralement en avant, garni, sur les bords Jaléraux, de petites épires très aiguës. Yeux restant à une distance appréciable du Prothorax.DENTICOLLIS. {. Lissodema cursor Gyll. — Lg. 3,8 ; Lt: 0.9 m. — Oblong, assez allongé, peu convexe, glabre, d’un fauve tes- tacé ou brunâtre uniforme. Têle à peine moins large que le Prothorax à la saillie des yeux, qui sont peu saillants, longitudinalement impressionnée entre ceux-ci ; à museau presque conique, noléc, de chaque côté, d’une petite fos- sette ; densément ponctuée. Antennes à articles 1 8 sub- monililormes, les 2 premiers plus épais, les 4 derniers beaucoup plus gros, le 10’ subarrondi. Ie dernier subova- laire. Prothorax subtransverse, assez régulièrement arqué latéralement, un tant soit peu rétréci à la base, dont les angles sont obtus, 5-denticulé ; marqué de chaque côté de la base, de deux fossettes et de deux autres moins pro- fondes vers le milieu, plus en dedans ; très densément ponctué. Elytres à côtés latéraux subparallèles, à impres- sion infrascutellaire obsolète, à lignes de pcints assez con- fuses, effacées postérieurement ; sillonnées logitudinale- ment vers le sommet, contre la suture. Pattes assez courtes. On pourrait prendre, à première vue, cet insecte, pour le Salpingus castineus, dont il a la forme et la coloration, mais la denticulation des côtés du prothorax ne permet- tent pas de les confondre. La forme du Prothorax dont les côtés forment un arc régulier d’un bout à l’autre le dis- es te tingue facilement des autres espèces du Genre, dont le Pro- thorax est plus ou moins fortement rélréci en arrière. Grande-Chartreuse, environs de Lyon, (Mulsant:; Paris, (?) (ex. Ch. Bris., coll. Pic.}r. 2. Lissodema denticollis Gyll. — Lo. 2,2-2,5 ; Et. 09 m. — Oblong, subconvexe, brun en dessus, testacé en dessous, ainsi que les antennes, (au moins leur base), et les pattes, avec une large tache brune d’étendue variable sur les élytres, parfois en forme de croix ; souvent une tache scutellaire de même couleur. Tête plane et notablement avancée en avant, faiblement impressionnée transversale- ment entre les yeux, faiblement ponctuée; yeux petits, saillants. Antennes assez courtes, ciliées, le 12 article à peine épaissi, 2-3 oblongs, les autres graduellement plus courts; les 5 derniers sersiblement épais, le dernier seul oblong. Protaorax transverse, subcordiforme, assez con- vexe, muni, dec aque côté, de 4 petites épines ; à ponclua- tion assez fine, marqué, à la base, de deux fortes impres- sions latérales, et d'une autre médiane obsolète. Elytres subparallèles latéralement, rectangulaires aux épaules, de 1/3, seulement, plus larges à la base que le Prothorax, à rebord sutural élevé postérieurement et parfois limité par un sillon; à lignes de points faibles, entremêlées d’une ponctuation qui les rend confuses. Pattes assez courtes, tarses un peu épaissis. Dessus à points plus forts, écartés dans les parties antérieures, très fins sur l’addomen qui est souvent roussàtre. La coloration de cette espèce la distingue nettement de la L. cursor, ainsi que la forme du Prothorax. La L. lituratum qui suit, est de forme tout autre et a les élytres fortement striées-ponctuées. Presque toute la France ; assez commune dans les environs de Lyon. Touraine. Allier. M auf Dé. dde mt TT et 3. Lissodema {s. #. Sienolissodema) 1 turatum Costa. Lg. 01,5-0,2 ; Lt. 00,8 m. — Ovalaire, convexe, assez large, testacé, avec le Prothorax largement rembruni sur les élytres ; une tache scutellaire, une bande suturale posté- rieure et une autre discale, parfois réunie à la suturale, brunes ; antennes, tibias et tarses d'un teslacé pâle. Tête enfoncée dans le prothorax jusqu'aux yeux, marquée en avant, d’une impression presque lisse, neltement ponc- tuée sur le reste de la surface, à peine avancée obtusé- ment en museau, yeux pelits, saillants. Prothorax très brièvement cordiforme, à crénelures presque obsolètes, inégales sur les côtés, à points assez forts peu rapprochés ; marqué d’une fosselte étroite parfois peu distincte, au dessus de l’angle postérieur. Ecusson paraissant lisse. Elytres de 1/3, à peine, aussi longues que larges, arquées la!féralement d’un bout à l’autre, régulièrement striées- ponctuées assez profondément età intervalles subconvexes, à rebord externe tranchant jusqu'au delà de l'épaule. Pat- tes courtes ; tibias et tarses grêles. France méridionale. Hyères, Bordeaux, (Mulsant\,etc.,ar. Genre RHINOSIMUS Latr. Ces insectes sont caractérisés par un rostre plus ou moins allongé, déprimé, élargi antérieurement el poslé- rieurement, largement échancré dans son milieu latéral. Ce caractère les séparera facilement des Salpingus et des Lissodema. Ces derniers se distingueront toujours des autres genres voisins par leur prothorax crénelé ou den- ticulé latéralement. Quant à la grosseur relative des ar- ticles des antennes, nous ne trouvons pas qu’on puisse s'en servir sûrement pour la distinction des Genres et des espèces et nous ne leur attribuons pas l’imporiance que semblent leur avoir donnée la plupart des auteurs. LOIRE Ilest assez diffcile de constater si ce sont les 5 ou 6 derniers articles qui sont épaissis, Le plus souvent les 4 derniers sont évidemment plus épais et les 2 précédents sont un peu moins gros ; ordinairement les antennes gros- sissent assez faiblement et progressivement et il n'arrive jamais ou presque jamais que les derniers articles forment une masse proprement dite nettement séparée du reste du lunicule. Le rostre subit des modifications assez importantes, suivant les espèces, tantôt à peine plus long que sa lar- geur basilaire : veridipennis ; tanlôt trois fois plus loug que large et bien plus étroit. L'insertion antennaire se trouve, par suile, déplacée et a lieu, tantôt près dela base, tantôt au-delà de la moitié. Tableau des espèces 1. Dessus uniformément d’un vert métalliquebronzé. 2 — Dessus bleu ou vert pâle, brillant. Prothorax rouge. 3 2. Rostre roux, guère plus long que large, siries des élytres très fines, presque superficielles. PLANIROSTRIS FF. — Rostre d’un noir bronzé, comme la tête, plus long que large. Stries des élytres très marquées, formées de gros points enfoncés. ÆNEUS O1. 3. Tête entièrement d’un rouge roussâtre, ainsi que le rostre et le prothorax (1). Rostre à peine moins large que la tête et à peine plus long que large. VIRIDIPENNIS Latr. — Tête plus ou moins largement d’un vert bronzé sur (1) Ce dernier rarement rembruni : v. viridicollis Pic, + pre le front. Rostre beaucoup plus étroit que la tête, du double, au moins plus long que large. RUFICOLLIS L. IL 1. Rostre large, beaucoup plus court que la tête et le Prothorax réunis. Tête immaculée. ® — Rostre étroit, presque aussi long que ia tête et le Prothorax. Tête rouge, tachée de vert bronzé. RUFICOLLIS . 2. Rostre large, rouge, de même que la tête et le Protho- rax. Elytres bleu d’acier, rarement de teinte un peu verdâtre. VIRIDIPENNIS. — Rostre d’un roux testacé. Tout le reste du dessus du corps d’un vert clair ou à reflet bronzé. 3 3. Rostre un peu plus long que large. Yeux très sail- lants. Stries des élytres fortes avez les intervalles subconvexes. Taille plus grande. ÆNEUS. — Rostre presque aussi large que long. Yeux à peine saillants. Stries des élytres presque superficielles, à points très fins, avec les intervalles très plans. PLANIROSTRIS. Description des espèces. 4, Rhinosimus planirostris F. Le. 2.5—3 ; Lt. 09- 011 m.— Oblong ovalaire, assez convexe, d’un vert mélal- lique clair; rostre roux, base des antennes et pattes flaves. Tête plus étroite que le Prothorax, fortement impression- née. antérieurement. Rostre large, guère plus long que large G', à peine aussi long, ©, à ponctuation confluente longitudinalement. Yeux peu saillants, distants du Pro- thorax par un espace égalant à peu près la moitié de leur diamètre. Antennes insérées, latéralement, vers le milieu du rostre, atteignant, à peine, les 2/3 du Prothorax, un ER UT hu peu plus courtes, plus fortes et moins grêles &, à 17 ar- ticle renflé, 3 4 suboblongs, (le 3° plus allongé), les sui- vants submoniliformes, les 4 derniers plus épaissis, le 11e plus long que large. Prothorax subtransverse, suhcordi- forme, marqué de 4 fossettes assez faibles, à ponctuation écartée. Ecusson fortement transverse. Elyires, de 1/3 plus larges que le Prothorax à la base, à épaules rectan- gulaires, calleuses, très faiblement arquées latéralement, impressionnées transversalement vers le 1/3: rarement cette impression simulant 2 fossettes distinctes ; une lé- gère impression scutellaire; à stries assez régulières, d'autre fois assez faibles, formées de points peu rappro- chés ; intervalles plans; suture élevée postérieurement. Pattes allongées, cuisses peu épaisses, rarement rem- brunies (1). Toute la France, la Corse, vieux fagots, détritus des inondations, etc. 2. Rhinosimus viridipennis Latr. Lg. 2,5-4,5 ; Lt. 09-011 m. — Ovale, assez convexe, brillant ; base des an- tennes, têle, prothorax et patles d’un rouge ferrugineux. Elytres d'un bleu d’acier. Tête à peine moins large que le prothorax à la saillie des yeux, qui sont proéminents, im- pressionnée entre ceux-ci, à ponctuation forte, assez écar- tée. Rostre presque carré. Antennes velues et noirâtres sur les derniers articles, 2-6 submoniliformes ou subarron- dis ; faiblement plus épaisses postérieurement ou assez faiblement dilatées en massue, suivant les sexes. Protho- rax subtransverse, cordiforme, marqué d’une forte jn- pression de chaque côlé de la base, à forte ponctuation (1) Un exemplaire de Tanger diffère de la forme typiqie, par les stries des élytres plus profondes, nettes jusqu’au sommet, confuses sur le 1/5° antérieur, à intervalles étroils, sibconvexes. Le Prothorax est mar- qué, en outre, de chaque côté, d'une impression basilrire et d’une autre tout aussi accusée vers le milieu, transversalement arquée, v, 4-impres- sus, 1 ts De Dé di 4 2 LA is diéss Lt d'in, de shall Di ide Lx To en espacée. Elytres trois fois aussi longues que le Prothorax, : une fois plus larges à la base que ce segment, épaules éle- vées à angle arrondi, à lignes de points régulières effacées vers le dernier 115, à intervalles très plans, 4 ou 5 fois de la largeur des stries ; suture à rebord extrêmement mince postérieurement, légèrement impressionnées longitudina- lement sous l’écusson. Pattes assez fortes. Dessous noir à gros points très écartés sur la poitrine, plus fins sur l’ab- domen, surtout postérieurement. Var. viridicollis Pic. Prothorax de couleur foncée, avec un reflet métallique. Grande-Chartreuse. Presque toute la France. Touraine. Corse. 3. Rhinosimus æneus OI. Lg. 5-5,3 ; lat. 01-017 m.— Oblong, allongé, peu convexe, bronzé, glabre, base des antennes et pattes testacées. Tête légèrement impression- née sur le front. Yeux très saillants. Rostre aussi large que long, dilaté aux deux bouts, faiblement à la base, an- guleusement vers le sommet, un peu moins densément ponctué que la tête. Antennes insérées un peu après le milieu du rostre, atteignant la base des élytres, insensi- blement, peu fortement épaissies postérieurement, à arti- cles 1-5 submonoliformes, le 3° plus oblong, 6-9 un peu carrés, le dernier ovalaire, un peu plus long que le pré- cédent. Prolhorax transverse, subarroudi latéralement en avant, subrectilinéairement retréci vers la base, marqué de chaque côté de la ligne médiane, vers celle-ci, d’une fossette latérale et d’une autre antérieure située plus en dehors, plus petite, à angles postérieurs paraissant un peu obtus, à ponctuation médiocrement serrée. Elytres sub- tronquées ensemble à la base, à épaules élevées, un tant soit peu arquées latéralement, marquées d'une impression transverse vers le premier 113 ; à stries de points assez forts, rendus confus, à la base, par des lignes intermé- nn Du diaires, plus régulières au milieu, effacées postérieure- ment. Pattes allongées, tarses grêles, les 2° et 3° articles munis d’un pinceau de poils à leur sommet. : Environs de Paris, (Chevrolat), d’après Mulsant; mon- tagnes d'Iseron, (Rhône). | M. Pic nous a communiqué un exemplaire récolté par lui à Volvic, (Puy-de-Dôme), en février, sous l’écorce d’un châtaignier, et chez lequel les fossettes antérieurs du Pro- thorax sont très obsolètes et les stries des élytres très pro. fondes, fortement ponctuées, faisant ressorlir des inter- stries convexes. 4, Rhinosimus ruficollis L. Lg.3,3-4,5; Lt.015-017 m. — Ovale, subdéprimé. Elytres et partie de la tête d’un bleu ou vert métallique, le reste rouge ou rougeâtre en dessous, avec le dessous et les 6 derniers articles des an- tennes noirâtres et les pattes plus pâles. Tête manifeste- ment plus étroite que le Prothorax ; à yeux médiocrement saillants ©, à saillie nulle ©, marquée d’une impression entre ceux-ci, assez fortement peu densément ponctuée ; à rostre étroit, aussi long ou un peu moins long que la tête et le prothorax réunis, élargi vers la base, dilaté an- guleusement un peu avant le dernier 1/3, densément ponctué. Antennes n’atteignant pas tout à fait la base du Prothorax, densément pubescenutes sur les 5 ou 6 derniers articles qui sont noirâtres, les premiers submoniliformes, le 7° arrondi, 8-10 transverses, plus épais, le 11° oblong. Prothorax transverse, à peine cordiforme, n'étant pas fortement rétréci à la base et étant modérément arrondi latéralement en avant, marqué, au-dessus de la base, de chaque côté, de deux fovéoles profondes arquées, non réunies, avec quelques points. Elytres fortement dilatées carrément, à épaules élevées, à angle obtus, à lignes de pvints légères, assez régulières, sauf parlois dans la région infra scutellaire, superficielles en arrière, VOOR PT PT = os les intervalles très larges et très plans. Pattes allongées, assez grêles. Poitrine marquée de petits points assez fai- bles, espacés. Abdomen presque lisse. France, surtout montagneuse. Grande-Chartreuse,(Mul- sant), etc. Espèces qui nous sont restées inconnues et dont nous reproduisons textuellement la description. «1. Rhinosimus Tapirus Abeille. Long. 3 m., avec le rostre. D'un noir brun bronzé, avec l'extrémité, au moins, du dessus et le dessous du rostre roux, ainsi que les an- tennés, les pieds el le milieu du dessous du corps. Antennes atteignant la base du corselet, ayant leurs 6 derniers articles plus gros et le dernier ovoido- conique, insérées un peu au-delà du milieu du rostre, et éloignées des yeux par un espace égalant presque deux fois le diamètre de ces organes. Rostre long, deux fois et demi plus long qu'il n'est large à l’insertion des antennes, anguleusement dilaté avant la bouche. Tête et corselet fortement ponctués, le dernier surtout. Corselet peu dilaté à son tiers antérieur, à 4 iossettes plus ou moins accusées, les dernières formant parfois une sorte de dépression transversale. Elytres plus longues, plus pa- rallèles, plus planes que celles du planirostris ; à stries régulières, formées de gros points enfoncés, embrouillées à à la base. Une tosselte large et superficielle sur le cin- quième de la longueur de chaque élytre. Episternums creusés d’un sillon large, mal limité et profond. Dessous du corps couvert de gros points, plus espacés sur le mé- tasternum, très espacés et bien plus petits sur le ventre. | La femelle a le rostre un peu moins long que le mâle et le corps un peu plus trapu. Hautes-Pyrénées. Tarbes, (Pandellé). » er 2, Rhinosimus ornithorhynchus Abeille. « Long. 4 à 5 mill., avec le rostre. — D'un bronzé clair, avec la moitié du dessus et le dessous du rostre roux, ainsi que les pieds et les antennes, sauf, pariois, leur extrémité qui est plus obscure et le dessous du corps brun. Anten- nes dépassant un peu la base du corselet, ayant les six derniers articles plus gros, le dernier ovoïdo conique, à pointe obtuse, insérées vers le milieu du rostre et sépa- rées de l'œil par un espace égalant une fois et demi Île diamètre de cet organe. Rostre assez court, un peu moins - de deux fois plus long qu'il n’est large à l'insertion des antennes ; obtusément renflé avant la bouche. Tête et cor- selet couverts de points forts et serrés. Corselet et élytres comme chez le précédent ; stries embrouillées à la base et sur les côtés. Episternums creusés d’un sillon obsolète et peu profond. Dessous du corps couverts de gros points plus espacés sur le mélasternum, à peine plus petits et bien visibles sur le ventre. Département du Var en été. (Abeïlle de Perrin). Les lihinosimus œneus, Tapirus et ornithorhynchus ren- trent dans le sous genre Cariderus de M. Mulsant, carac- térisé par la massue des six articles. Ils sont, en outre, plus allongés, plus parallèles, et moins convexes que leurs congénères. Leurs rapports entr’eux sont très grands. J’ai vuü un certain nombre d’exemplaires du premier, toujours noi- râtres, à pattes etantennes foncées, à stries très confuses et à rostre noir et court. Le Tapirus, dont M. Pandellé a recueilli deux mâles et deux femelles, sur le bois mort de chêne et de châtaignier, est caractérisé par sa taille, dont la petitesse est surtout remarquable, quand on tient compte de son très long bec, par la régularité de ses stries et par la couleur claire de ses pattes, de ses antennes 2t de son rostre, ere L'ornithorhynchus, dont il a élé pris un exempiaire sur l’érable, en jain, à la Sainte-Baume, et que M. Ma- don, président du tribunal civil de Toulon, a rencontré abondamment en septembre, à Saint-Maximin (Var), forme un peu le passage entre les deux autres. Il à le rostre rouge, les pattes et les antennes claires, la couleur foncière voisine de celle de Tapirus, avec la taille et le rostre large de l’æneus. Il diffère du premier, outre la taille, par son rostre et son corselet ponctués plus dru, le premier, beaucoup moins long et plus large, les antennes insérées bien plus près des yeux, ses stries un peu moins régulières et ses postépisternums creusés d’un sillon moins large et moins profond ; du second, outre la cou- leur des antennes, des pattes et du rostre, par ce dernier un peu plus long, ses yeux bien plus saillants, ses élytres moins larges à la base, par rapport au corselet, ses stries plus nettes et les premiers articles antennaires moins ré- trécis à leur base. » PYTHID Æ. Cette famille qui n’est représentée, dans notre faune, que par une seule espèce, s'éloigne manifestement des SALPINGIDÆ et a des rapports beaucoup plus naturels avec les PYROCHROIDÆ. Leur faciès leur donne aussi quelque ressemblance avec les MELANDRYIDÆ ; la struc- ture «les élytres de Melandrya canaliculata rappelle tout à fait celle du Pytho depressus, mais la têle et le Prothorax surtout ont une tout autre form Mulsant caractérise ainsi ce 2 groupe de ses LATI- PENNES : «Tète engagée dans le Prothorax. Antennes grossis- sant faiblement vers l'extrémité, insérées près de la base des mandibules qui sont saillantes. Yeux entiers, arrondis, saillants, situés sur les côtés de la tête, Avoant-dernier E Jane article de tous les tarses grêle et non avancé sous le sui- vant en forme de sole. Corps presque plan, en dessus ». Genre PYTHO,. Aux caracières énoncés ci-dessus, on peut ajouter : Tête oblongue, yeux distants du bord du Prothorax. An- tennes de 11 articles, le 3° très allongé, sublinéaire, les derniers aussi longs ou un peu plus longs que larges. Mandibules saillantes. Prothorax subcordiforme, Elytres planes, striées. Ecusson distinct. Premier article des tar- ses postérieurs très long. 1. Pytho depressus L. — Lg. 10-13 ; Lat. 3.3. 4,5 m. — Oblong, assez allongé, déprimé, d’un bleu violacé en desssus, sauf pariois les élytres rousses partiellement ; Palpes, labre, mandibules, antennes, pattes et abdomen roux, souvent le sommet des antennes et les cuisses rem- brunies. Tête subrhomboïde, peuconvexe, brièvementsub: sillonnée à la base, profondément ponctuée ; une petite élévation de chaque côté, à la base desantennes. Antennes dépassant à peine la base du Prothorax, sublinéaires, à {2 article conique-allongé, fortement noueux au sommet, 2-7 oblongs, le 3° bien plus allongé, 8-10 presque carrés, le 10: subcupuliforme ©, le 11° presque subulé . compri- mé et légérement obtus au sommet, ©. Prothorax plus large que la tête, transverse, légèrement cordiforme, marqué de 2 impressions profondes, latérales, et d’un sillon longitudinal médian ; à ponctuation très peu dense. Elytres presque du double plus larges que la base du Pro- thorax, subparallèles ou légèrement dilatées en arrière S9, à stries sulciformes, vaguement ponctuées au fond, à intervalles tranchants. Pattes allongées, tibias grêles. Dessous faiblement ponctué. Lieux froids et élevés ; frontières de la Suisse ; Hague- DR pe neau, (Billot), d’après Mulsant ; Madone, Alpes maritimes, (Pic). (v.) castaneus F. Elytres ferrugineuses au moins par- tiellement. PYROCHROID Æ. Ces insectes sont bien caractérisés, ainsi par Mulsant : « LATIPENNES 3 groupe. Tête séparée du Prothorax par une sorte de cou ou de nodule. Antennes dentées ou pec- tinées, insérées un peu au Cevant des yeux, dans un point correspondant à l'échancrure de ces organes. Avant-der- nier article de tous les tarses élargi et avancé sous le sui- vant, en forme de sole ». Un seul genre : PYROCHROA Geofir. Ces insectes ont des antennes de 11 articles ; les arti- cles 4-10 sont munis, à leur extrémité interne, d’un pro- longement dentiftorme souvent très long chez le &, les derniers articles sont développés en forme d’éventail. Les yeux sont subtrausverses, échancrés, notablement séparés du bora de la tête. La tête est subtriangulaire, avec les joues plus ou moins saillantes au sommet. Le Prothorax _est suboval transversalement. Les Elytres très peu con- vexes ou déprimées, sont élargies en arrière, non striées. Les crochets des tarses sont munis d’une dent à leur base interne. Tableaux des espèces. I 1, Tête, Prothorax et Elytres d’un rouge de sang foncé. ERRATICORNIS SCOP. FR Ne — Tête (1) et écusson noirs. Prothorax d’un rouge écarlate ou d’un rouge flavescent. 2 2. Ecusson suboblong, subtronqué au sommet. Front- creusé d’une fossetle large et profonde. Tête aussi large que le Prothorax. COCCINEA L. — Ecusson plus large que long, subarrondi au sommet. Front dépourvu de fosselte. Tète plus étroite que le Prothorax. PECTINICORNIS. L. IT 1. Forme très peu épaisse. Elytres marquées. sur le disque, de plusieurs impressions ou sillons Iongitu- dinaux peu profonds mais bien distincts. Elytres d’un rouge flavescent. Taille assez petite. PECTINICORNIS. — Forme moins déprimée, surloul plus épaisse. Elytres unies, dépourvues d'impressions, Taille grande. 2 2, Tête et écusson noirs, ce dernier presque carré, âé- primé, subtronqué au sommet. Elytres longues, d'un rouge vif. SERR ATICORNIS. — Tête et”écusson rouges, ce dernier subconvexe, en section de cercle. Elytres modérément allongées, d’un rouge foncé, plus mat. COCCINEA . Description des espèces. 1. Pyrochroa coccinea L. Lg. 14 15 : Lt. 4 4,5 m. — Oblongue allongée. déprimée, noir luisant, avec le Pro- thorax et les élytres d’un rouge écarlate, squameux, à pubescence grisâtre, brillante, extrêmement fine. Tête (1) Rarement la tête est maculée de rouge. Le à à à PS SRE marquée, sur le front, d’une excavation, plus profonde et à bords élevés, & Antennes atteignant à peine le milieu des élytres, très finement villeuses, &, presque glabres, ©, à 2e article plus court que 1 et 3, munis en dessous, à partir du 4, d’un prolongément hor zontal plus long sur les derniers, celui du 10’ article plus court que le dos de cet article, le dernier long, courbé o&, presque droit sur la tranche supérieure ©, légèrement épaissi au sommet qui est roussâtre et coupé cbliquement en dessus. Protho- rax transverse, à angles postérieurs anguleux, &, subarron- dis ç ; un peu inégal, marqué d'une impression au milieu de la base, de chaque côté, d’une autre, un peu obiique et et d’un sillon longitudinal médian. Ecusson noir, presque carré. Elytres échancrées ensemble à la base, légèrement dilatées-arrondies, latéralement. avant le milieu, arrondies aux épaules et au sommet ; à fine ponctuation voilée par la squamosité. Pattes très allongées ; tibias presque droits. Onychium cilié ; crochets dentés à la base. Dessous fine- ment pointillé, à dernier segment abdominal échancré au sommet, +, arrondi, Q. France surtout montagneuse. Grande-Chartreuse. Nous l'avons pris plusieurs fois dans les prairies de la forêt de Dreuille, (Allier). 2. Pyrochroa serraticornis Scop. Lg. 10-13 ; Lt. 3,4-4,5 m. — Oblongue, moins allongée, d’un rouge foncé squameux et mat, surtout le dessus, noir luisant en des- sous, sur les antennes et sur les pattes. Front occupé par une profonde excavation, à bords postérieurs arqués. Yeux plus petits Q. Antennes légèrement villeuses &, à 2° article submoniliforme &!, presque carré, ©, 3-4 dentés, 5 10 prolongés au sommet en un rameau non distincte- ment plus long que le dos de l'article ; prolongement du 10e atteignant, environ, la moitié du 11° qui est légèrement coudé vers le 1/3, plus allongé ; à articles moins dilatés et TER à prolongement plus court, ©. Prothorax transversalement ovalaire, rendu inégal par 4 impressions, celle de la base subtriangulaire, aboutissant à un sillon longitudinal, l’au- tre moins profonde, les latérales subtransverses ; rebord basilaire épais, sinué au milieu ; subtilement pointillé. Ecusson largement arrondi au sommet. Elytres légère. ment dilatées latéralement versle1/3 médiocrement allon- gées. Pattes assez allongées. France mér. et cent. Environs de Lyon ; pas rare à Moulins sur-Allier, en battant les haies. . 3. Pyrochroa pectinicornis L. Le. 8-95; L. 3-3,5 - m. Oblongue, très peu épaisse, très déprimée en dessus, Prothorax, à l’exception d’une tache médiane noirâtre et élytres d’un rouge roux un peu luisant ; tout le reste noir, y compris l'écusson, pubescent de roux. Tête manifeste- ment plus étroite que le Prothorax; front marqué d’une impression transverse au Côlé antéro-interne. Antennes à 2 article très court, 3-10 munis d'un prolongement grêle, beaucoup plus long que ces articles, le dernier un peu plus épais, le plus long de tous, S'; dentées, ©, le 2° arli- cle carré, 4-10 dilatés et prolongés vers le sommet en une dent triangulaire allongée dont le bord interne n'excède pas la longueur du dos, ©. Prothorax du double plus court que large, obtusément dilaté latéralement ; à fosselte ba- silaire subtriangulaire, aboutissant à un sillon parfois peu marqué, à rebord de largeur uniforme ; de chaque côté, une sorte de sillon détendue variable, à ponctuation indistincte. Elytres subtronquées ensemble à la base, à peine dilatées latéralement en arrière, déhiscentes à la suture, largement peu profondément déprimées longitu- dinalement sur le disque, cette dépression limitée par une élévation obtuse ; un autre-sillon près du bord externe; calus huméral prolongé presque en carène ; un autre sil- lon plus large, interrompu antérieurement, le long du cb PA h a pale PQ — Sn MA A Lt On X 204: © À ds CARE 1 Z mn + , PL FE Le. JOURNAL D'ENTOMOLOGIE DENCRIPTIVE “à BE ELON DiRECrEUR-RÉDACTEUR : a J._ DESBROCHERS DES LOGES LS JOURNAL : D'ENTOMOLOGIE TOME VIII Fe DL DEROGHERS DÉS LOGES mwbt \ em pra PIS - CROIS 1° », ! 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Cazuupot) g0gl xnae/ of mag un > gun bo ANVhv Ssuwpor 2) û 1 TM nb j 77107 v Spuowmmwmos Pre n 42 2} 710$ T Œ0Lr 2A1J'u, PCrima2]| te (AU ue à à MESA SA LES ES" 2, "1 er Vos NC — 329 XO EE iQ DDR LERET EI NTIUE ne]. JO remet sam 0 Q, à RTS 14 ] UV2110) Eur 10 Ju> War [NS MAT EN ae 1m es se sabo 5249 549 {2044 S 207 RQ 7 PRE Se L ) 23 CEA La AS FAST Lee D x z p… PAR LP RIR LE Lx ee Le à Les one ds nous cie pour être nommés, dans lesconditions indiquées ct contre: en outre des Cr nides pr.d., (Malachideæ, Throseides, Elaterides, Bupres- tides, rude, Clythrides, Cryptocéphalides, Cassidi” des, Cérambycides. OEDEMERIDES, ANTHICIDES, SALPINGIDES, PYTHIDES, SERRAPALPIDES et tous les HÉTÉROMÈRES de France, moins les MORDELLIDES (pour le moment). M. le docteur HOFFMANN (Julius), Senefelderstrasse, à Stuttgart, (Allemagne) vient de terminer la publication ” de son luxueux ouvrage in-f° : «Berges; Schmetterlings- _ = büch », où toutes les espèces de MacRoLÉPID OPTÈRES d'Eu- rope sont figurées et coloriées avec un rare talent et une _ fidélité de détails remdrquable, à côté de leurs chenilles …._ et de la plante qui les nourrit. Cette édition sera REoer ‘ ment épuisée. - Prix de l’ouvrage complet en 14 hyraisons : 21 marks Fe — 26 fr. 25. D M; EP DUURLOO | à VALBY, près COPENHAGUE, (DANEMARK) prévient les Amateurs qui désirent acheter des COLEOP:- TÉÈRES et ÉPIDOPTÉRES de Laponie : (66°—69° lati- tude du Nord),qu’il leur en vendra à des prix très modérés, Henrt GUYON, 15, rue Bertin-Poirée, près de la rue de Rivoli, (antérieurement, 20, rue des Bourdonnaiïs,. à PARIS. SPÉCIALITÉ DE CARTONS POUR COLLECTIONS D'INSECTES. Ustensiles de toute sorte pour la chasse et le range- ment des Collections d'Histoire neturelle, (Envoi franco du Catalogue, sur demande). Collections spéciales d'insectes utiles et nuisibles, à l'usage des Sociétés d’Agriculture, Maisons d’enseigne- ment, Instituteurs, etc. ; somme serait déduite de la première facture. Les prix Courants de Coléoptères seront toujours adressés gratis : et franco à ses clients habituels. A Une remise de 52 0/0 sera faite sur le montant 4 toute facture de Colécptères d'Europe et Circà excédant pe - + francs, (soit 25 francs nets à payer). Aucune réduction pour ün chiffre inférieur). Cette remise de moitié sera défini-. = livement acquise, pour les demandes ultérieures, et quel - que soit leur montant, à toute personne ayant acheté en “une seule fois, pour 100 francs, (soit 30 francs nets, . de GoréoPprTÈREs choisis sur les Prix courants et suppléments. _Cing listes contenant, environ, 3. 600 espèces de Coléop- = 4 tères d'Europe et circà, sont offertes*au prix partiel de 0,09 0,25, 0,35 et 0,60 l’exemplaire, (Soit un rabais moyen de 40 à 70 0/0); mais, à la condition expresse, qu'on choi- sira, au moins, une centurie sur les 4 premières listes = A,B,C et D. Exceptionnellement, on peut ne prendre, sépa- rémeu. qu’une 4/2 centurie de celle à 0,60 l’ex., {soit 30 fr.), mais composée, uniquement, des seules espèces de. | cette ‘’-te. Les envois seront faits franco de port, boites et ._sailage, mais seulement après réception préala- ble de leur montant. = se M. Desbrochers se charge de compléter telle ou telle famille de COLEOPT4RES de l’ancien monde. Il peut fournir, en outre : 1° des Collections entières, (aussi, de petites Collec- tions à prix très réduit, à l'usage des débutants :) d'Europe, de France et de Corse ou de la Faune Gallo-Rhénane: 2' de CUR- CULIONIDES et de BRENTHIDES EXOTIQUES ; 3: d'HEMIPTE- RES : 4° d'HYMÉNOPTÈRES ; enfin des lots de Coléoptères de - Barbarie. COLÉOPTÈRES DE FRANCE Petites Collections en jarfait état el soigneusement nommées, 4 à vendre par famillle, au prix unique de 25 francs, franco de 3 port et boîtes, contre un mandat de pareille somme adressé CR d'avance. La liste des insectes de la famille désirée serait com- muniquée sur demande. En retour de listes de doubles de Coléoptères,(bana- lités exclues), il sera adressé des listes équivalentes spé: cialement destinées aux ECHANGES. Une liste spéciale de raretés pourra être dressée au vu d’un cblatum d'espèces rares. JOURNAL VENTOMOLOGIE NT . ll des RLEPIÈRES d'Euros à des Pays voisins 12 Numéros par an (Les Abonnements partent du 1° numéro de la série) HUITIÈME ANNÉE (1899-1900) 22 Septembre FDESBROCHERSE DES -LOGES à TOURS (Indre-et-Loire) Directeur - Rédacteur (Fons droits réservés) AVIS Le N° 12 étant distribué, MM. les abonnés sont priés de renouveler sans retard leur cotisation pour éviter les frais et les ennuis du recouvrement par la poste. “ Ÿ AATEAUROUX , & TYPOGRAPHIE ET LITHOGRAPHIE L, BADEL a —— Sommaire du N° 12 (1900) Faunule des Coléoptères de la ae et de la Ces SES LAGRDÆ (An). A SR re PS PT ee +. 1er Supplément à la monographie des anne 40-43 Tableau synoptique des Cathormiocerus de France Re et description d’une espèce nouvelle......,...: 43-45 : Table des mat. du &æ vol. eterratum......,,..,.. 47-48 Le FRELON, exclusivement consacré à l'étude des CoLÉéopré- - RES D'EUROPE ET Circa, publie spécialement des monographies de cesinsectes. Prix de l'abonnement, (pour 12 numéros), 6 Francs net, pour À la France et pour l’ Etranger (1), payable D'AVANCE, directement, -SANS INTERMÉDIAIRE DE LIRRAIRIE, (au bureau du journal, 23, rue de Boisdenier, à Tours), l'abonnement part du N°1 de chaque série et est renouvelable, dès la distribution-du numéro 12. Se 2 Les numéros ne se vendent pas séparément. Le prix du vo=. : _lume est de 8 francs pour les personnes non abonnées. Les sept premiers volumes sont à la disposition des nouveaux sous- cripteurs au prix de 44 francs payés d'avance. = Tout abonné qui constaterait une lacune entre deux numéros, devrait nous réclamer le numéro manquant. Il ne POREES étre. donné suite aux réclamations tardives. Re. Les premiers volumes du Frelon ont publié, successivement, - = les monographies des Cassines de France, des CossyPHIDEs, des APIONIDES, des GYMNÉTRIDES, des BARIDIDES, des ELYTRODON, _etc., etc. ; des tableaux synoptiques des SCOLYTIDES, des MEIRA, | 3 des SiBiniA, etc., eta donné la description de plus de 350 espè- ces nouvelles de Coléoptères. | La 7° année, a commencé la publication, par famille Ces : faune abrégée des CoLÉOPTÈRES de la FRANCE et de la Corse, dont la détermination est facilitée par un systèmede doubles- tableaux dichotomiques, avec description de chaque espèce. Nous accorderions 20 exemplaires gratuits, (saufaux auteurs à s'entendre avec l’imprimeur pour un plus grand nombre) aux spécialistes qui voudraient bien nous prêter leur concours, = soit, pour cette dernière publication, (en traitant telle où telle - SE famille sur le plan adopté), soit pour. des révisions où des tableaux synoptiques de Coléoptères de la faune paléarctique. Eos SEULS, LES ABONNÉS AU Frelon auront droit: 1° à une annonce d'Echange de 6 à 8 lignes qui pourra être répétée, et à la déter= mination gratuite de CURCGULIONIDES, et d’autres groupes ou fa= milles qui seront indiqués ici successivement; {ous frais d'envois et de correspondance joints à lo demande en timbres français ou étrangers. — Les quelques doubles qui nous seraient aban=— donnés, seraient compensés par d'autres d’une valeur équiva= … lente, d’après une liste à choisir. Ne pas envoyer plus -de 50 à = 60 espèces A LA FoIs et réunir dans un même envoi, sauf exCep= = tions, tous les insectes à nommer appartenant à un même groupe. | (1) On remarquera que nous n’avons pas majoré ce prix, pour les sous-" cripteurs de l'Etranger, des frais d’affranchissement, ainsi que cela se fait babituellement, mais nous ies prions instamment de nous envoyer direc- | tement et exactement leur cotisation, l’augmentation récente des frais de chargement et de recouvrement et les formalités de toute sorte rendant le recouvrement au dehors onéreux pour les abonnés- et difficile pour aous-même. 22 SN, bord externe; imperceptiblement pointlillées, avec des traces de rides superfcielles. Patles un peu plus épais Ses, DE” Grande Chartreuse, (Mulsant). — Nous l'avons prise, autrefois, en certaine quantité, dans la Vallée de Chaude. four, (Puy de Dôme), sur les fleurs de Jasione montana. LAGRIIDÆ. Les insectes de cette famille, qui ne comprend, dans les limites de notre faune que le seul genre LAGRtA, res- semblent un peu aux précédents par la forme des élytres, qui sont assez flexibles, etc., mais en diffèren( par de nombreux caractères propres. Genre LAGRIA. Tète petite, subarrondie, munie d’une sorte de col, subrhomboïde. Antennes plus longues que le prothorax, insensiblement plus épaisses, à articles obconiques, 4 10 très brièvement ; le 1 plus long chez le S' que chez l'autre sexe; le dernier allongé, cylindrique. Prothorax subcylindrique ou en carré transverse, tronqué aux deux bouts. Elytres peu consistantes, faiblement ou sensi- blement élargies en arrière. Corps pubescent. Tibias dépourvus d’éperons. Pénultième article des tarses subbilobé, avancé sous le suivant en forme de sole, pubescent en dessous. Tableaux des espèces. Il 1. Tête et prothorax à fond rugueux, fortement ponctués. Antennes et pattes rousses. GLABRATA OI. — Tête et prothorax à fond lisse, à ponctuation simple, M SE assez faible, non rugueuse. Antennes et pattes de couleur foncée, (au moins à l’état normal). 2 2. Elytres à plis et rugosilés rendant la surface très inégale, sans traces de côtes longitudinales dis- linctes. 3 — Elyitres à surface égale, finement, très densément ponctuées, avec des vestiges de côtes longitudinales. 4 3. Antennes atteignant presque le milieu du corps. Elytres presque parallèles latéralement, à rugosités disposées, par places, en lignes longitudinales. | GRENIERI Bris. — Antennes ne dépassant pas le 1/4 de la longueur du. corps. Elytres manifestement élargies arcuément sur les côtés, à rugosités confuses. (LATA F ) (1) 4, Ecusson subtriangulaire ou subogival. Elytres allon- gées, marquées, chacune, sur le disque, de 3 ou 4 côtes plus saillantes que les autres. ATRIPES MIs.G1b. — Ecusson terminé arcuément. Elytres allongées, à in- tervalles obtusément, également, saillants ; dépour- vus de côtes tranchantes. Antennes atteignant à peine le 1/5° ou le 1/4 des élytres. HIRTA L. IT 1. Ecusson court, presque en demi-cercle, ou au moins trés arrondi au sommet. Prolhorax à ponctuation nette, mais peu abondante. HIRTA. — Ecusson plus allongé, en triangle ou en egive, à pointe émoussée. Prothorax imponctué sur le dos, avec quelques points rares sur les côtés. ATRIPES 2. 2. Elytres à surface paraissant comme chifionnée par suite de grosses rides formant des plis. 3 — Elytres à surface unie, parfois avec de faibles côtes saillantes, simplement ponctuées. 4 (1) Cette espèce n'ayant pas encore été signalée de Fronce, nous ne la faisuns figurer ici que pour « émoire. D 3. Prothorax à surface unie, ses impressions étant très obsolètes ou nulles. Elytres plus courtes et distinc- tement élargies arcuément sur les côlés 5Q. (LATA.) — Prothorax marqué d’une impression transverse, basi- laire, et de 3 impressions disposés transversalement vers le milieu : toutes bien marquées. Antennes et élytres plus allongées, ces dernières à dilatation laté- rale presque nulle, au moins ©. GRENIERI. 4. Prothorax imponctuésur le dos, n’ayant que quelques rares points obsolètes sur les côtés. Ecusson subtrian- gulaire. ATRIPES. — Prothorax à poncluation peu abondante mais bien marquée, assez serrée, même le long du bord basi- laire, où elle est condensée en ligne. Ce bord sou- vent roussâtre. Ecusson arrondi au sommet. HIRTA. — Prothorax densément ponctué-granulé. GLABRATA. Description des espèces. 1. Lagria hirta L. — Lg. GS 7-8; Lt. 2,8-3 ; © 3,5-3,8 m. — Olongue, plus étroite, à côtés plus parallèles &!, subovalaire, ©, élytres d’un jaune de paille ou testacées, à pubescence de même couleur, demi-hérissée, le reste noir ou noirâtre. Tête arrondie, inégale, à front séparé de l’épistome par un sillon profond, suivi, parfois, d’une élé- vation en arrière, asssz vaguement ponctuée. Yeux non saillants. Antennes n’excédant guère le 1/4 de la longueur des élytres, très légèrement épaissies postérieurement 59, à {+ article oblong, épais, le 2° court, le 3æ le plus long, 3 4 oblongs, 5-10 légèrement obconiques ou subtriangu- laires, le 11° plus long que les 2 précédents réunis, tron- qué obliquement près du sommet, ©. Prothorax en carré transverse, marqué d’une fossette à laquelle aboutit, pos- térieurement, d'ordinaire, un sillon obsolète ; ponctué, parfois, assez ‘aguement, faiblement rebordé en avant. EE ue Ecusson lisse, presque en demi-cercle. Elyires quatre fois, environ, de la longueur du Prothorax, égàalement, très densément, poncluées, avec des vestiges de côtes. Tibias et tarses ciliés. Dessous lisse, sauf les derniers segments du vegire qui sont légèrement ridés en travers : une fossette de chaque côté du pénultième segment, le dernier presque en ogive G;, terminé en 1/2 cercle, ©. Toute notre région, c. Bien distincte de l’atripes par sa taille plus petite, par la brièveté relative des antennes, par les yeux non sail- lants, etc. La L. nudipennis Muls., de Fréjus, (Var), que l’auteur «ne note, dit-il, que pour mémoire, n’en ayant trouvé qu'un individu © », ne semble ètre qu’une modification du iype,assez variable. « Elle a beaucoup d'’analogie, dit-il, avec la L. Airta; ele en diffère par son corps d'une forme difiérente,- plus allongé ou moins large, offrant, vers les trois cinquièmes de la longueur des éiy- tres, sa plus grande largeur; par son Prothorax offrant une légère raie longitudinale sur le tiers postérieur de sa ligne médiane ; par ses élytres à peu près glabres ; par ses cuisses testacées ou d’un flave testacé brünâtre, mais translucide sur les deux cinquièmes basilaires de leur longueur. » Il en est de même pour la L. depulis, décrite sur 2exem- plaires &Q de la collection Chevrolat, et provenant du département du Cher. D'après l'auteur, elle différerait de la L. kïrta « non seulement par ses élytres glabres, mais par une forme plus allongée, sensiblement moins élargie, Q. Les élytres de la © se rapprochent, par là, de la forme de celles du ©’. Elle s'éloigne encore de la précédente : (Airta), par les proportions des articles des antennes, le 10° article plus long que large chez la ©, par le 1:° plus Y long que les trois précédents réunis, chez le S'; sous ce 2 rapport, elle se rapproche de la L. glabrata, dont elle a re s'éloigne sous beaucoup d’autres rapports, et entre autres, sous ceux de la ponctuation et de la couleur des antennes et des pieds ; le défaut de raie longitudinale sur le Pro- thorax suffirait pour empêcher de la confondre avec la L. atripes. » 2. Lagr'a atripes Mis. Le. 9-9,5; Lt. 3-4 m. — Oblongue-allongée, subdéprimée, élytres fauves, velues, même nuance, le reste noir. Tête impressionnée subtrian- gulairement, en arrière du sillon transverse ; surmontée d'une élévation subtriangulaire, subsillonnée ; yeux rap- prochés, très saillants, G', peu saillants et écartés, ©, An- tennes dépassant le 1/3 des élytres, subfiliformes, C', un peu épaissies postérieurement, O,à 4% article épaissi, le 2e court, 3-9 oblongs, subtriangulaires, ou subcupuli- formes, selon les sexes, le dernier cylindrique, aussi long que les précédents, C', oblong, guère p'us long que les deux précédents, ©. Prothorax en carré transverse, plus étroit, ©, vaguement ponctué et marqué d’un sillon obso- lète, souvent interrompu. Ecusson en triangle arrondi au sommet. Elytres presque du double plus longues que le Prothorax aux épaules, qui sont accusées, 4 ou 5 fois aussi longues que lui, faiblement dilatées en arrière, à angles sutural aigu; marquées de plusieurs côtes, longuement inégalement saillantes, à fond densément ponctué. Pattes longues et grèles. Dessous presque lisse. Surtout France centrale et méridionale. Environs de Lyon, Rouen, (Mulsant). Nous l’avons prise autrefois en quantité sur le Chêne, dans la Forêt d'Orléans. 3. Lagria g'abrata OI. Le. 7 8; Lt. 2,5-2,8 m. — Oblongue, G', ovale, ©, convexe, brünâtre avec le Pro- thorax et l'abdomen plus foncés, le {er roux à la base, les élytres et les antennes d’un ferrugineux sombre, briève- ment pubescent de grisätre. Tête transversale, plus large L. So que le Prothorax ©, plus étroile, ©, rugucuse. Yeux à saillie faible ou nulle. Antennes assez épaisses, dépassant le milieu des élytres, à 1° article renflé, le 2 presque carré, le 3° oblong, 4 7 légèrement añguleux en dedans, le dernier cylindrique, subégal aux 5 précédents, oblique- ment acuminé en dessous, C'; 5-10 transverses, subcupuli- formes, le dernier subovalaire, ©. Prothorax longitudina- lement sillonné au milieu, densément, rugueusement, ponclué, petit, presque carré, ©, plus large, légèrement dilaté-arrondi, © Ecusson en triangle curviligne, rugueux. Elytres très déhiscentes à la suture, presque parallèles latéralement, à épaules marquées ©, à angle huméral émoussé, ©, impressionnées en dedans, obtusément acu- minées au sommet, à points profonds, confluents, parfois avec quelques vestiges de côtes longitudinales. Pattes allongées C', tarses moins grêles, ©. Abdomen vaguement ponctué : une double impression sur les côtés des 3 der- niers segments. Pygidium velu, Œ. Presque toute la France méridionale, environs de Lyon, EE ar. La L. glabrata, (qui n’est pas glabre comme semblerait l'indiquer son nom), ressemble aux petits exemplaires de la L. kitrta, dont elle se distingue facilement par la colora- tion des antennes, des pattes et de l’abdomen; par la brièveté de la pubescence, par la tête et le prothorax den- sément ponctués-granulés, ce dernier sillonné, elc. Lk. Lagria Grenieri. C. Bris (GO) 11; Lt..6 m.: — Oblongue, allongée, assez luisante, noire, élytres fauves, à pubescence cendrée, en grande partie couchée. Tète con- vexe, sans impressions distinctes, avec quelques granules. Antennes dépassant le premier 1/3 des élytres, non ren- flées en massue, à 1°" article renflé, le 2 transverse, 3-9 subobconiques, le dernier cylindrique, égal aux 5 précé- dents. Prothorax assez étroit, subdéprimé, en carré à ei ail 4e peine moins long que large, marqué d’un sillon Jongitu- dinal médian et d'une impression transverse en arrière de ce sillon ; densément pointillé. Ecusson subarrondi ou subogival. Elytres assez convexes, du double, environ, plus longues que larges, presque parallèles dans leurs deux premiers 1/3, à peine atlénuées un peu en pointe, à fortes rugosités en gros plis presque en lignes longitudinales, avec le fond très densément ponctué. Dessous presque lisse, avec queiques points ; une fossette peu profonde sur le dernier segment, ©. Pattes allongées ; tibias sublinéai- res ; tarses grêles. France méridionale, rare. Cette espèce, par sa taille, par ses élytres rendues iné- gales par de gros plis ou rides grossières, ne peut être confondue avec aucune des espèces qui précèdent. Elle n’a de rapports qu'avec la L. Zata, qui n’habite pas notre région. Chez cette dernière, les élytres sont bien plus grossièrement ridées, comme chiffonnées, et à ponc- tuation foncière plus distincte ; elles sont plus courtes et fortement dilatées laléralement ct arrondies au sommet. Le prothorax est bien plus court. Catalogue systématique et synonymique des MYC- TERIDÆ, AGNATHIDÆ, SALPINGIOZÆ, PYTHI- DÆ, PYROCHROIDÆ, LAGKRIDÆ. MYCTERIDÆ. MYCTERUS OI. (Pagin. sp!e). 4 cureculionoïides F. STI DE AMAR SRE: EE 2 (Cyclops Mis) umbellatarumF. Fr.m. Corse. ....... » AGNATHIDÆ. AGNATHUS Grm. 1 decoratus Grm. Lyonnais Bourbonnais, etc.4 CA | (ous 2 3 4 2 je SALPINGID.E. SALPINGUS. castaneus Panz. RARES ODESeRs A ater Payk. FL. mér.Corser. exsanquis Abeille. ! Friner PTERTE Reyi Abeille. bimaculatus Gy11. Franée 227700 æratus Muls Fr. mt.MiPilat Mtdore. ? æneus Steph. FE mont fees Rabocerus Mis. (Colposis Mis.) mutilatus Beck. Alpes, Bugey. otrescens MIs. foveolatus Ljungh. Bugey, Alp. Dauph. LISSODEMA Curtis. cursor GYyil. Lyonn., Alp., Paris ? denticollis Gyll. Stenolissodema Db) lituratum Costa. Provence, Bordeaux . RHINOSIMUS Latr. planirostris F. France-:Corse ser viridipennis Latr. Francs. COLE ETREE v. ouridicollis Pic. France. res tre æneus O1. Paris. Rhône.Auvergne ? Tapirus Abeille. PyEÉM NRC RE érniihorhynchus Abeille. *MVarnpe eee ere ruficollis L. FL MORT IURCE PYTHIDÆ. PYrHO F. depressus L. Alpes Jura ? y. caslaneus F. PYROCHROIDÆ. PYROCHROA (Geofir. coccinea L. Fr m.Bourbonnais …. serraticornis SCOp. FT. Gen IR ASE rubens Schall. Satrapa Schrk. pectinicornis L. Alpes, Auvergne. -.... LAGRIDÆ. hirta L. France.‘Corse. 14 v. nudipennis Muls. Fréjus 254008 Ke v. depilis Muls. Dép'GUherresee . atripes Muls. Guilleb. Fr.cent.m,Æ onnais glabrata OI. Fr. MÉTRO Grenieri Ch.Bris. Fr. MéT Ur PES = 30 J1 ), Premier Supplément à la monographie ces BARIDIIDÆ PAR J. DESBROCHERS DES LOGES. -Baridius Heydeni Lg. 4; Lt. 2 m. — Oblonqus, cæru- leus, nitidus, glaber, caput subtiliter punctatum. Rostrum elon- gatum, crassiusculum, a basi valde arcuatum, a latere fortius punctalum. Antennæ crassiores, funiculi articulis subcontiguis, clava ocala. Prothorax subdepressus, {ransversim quadratus, antice angulatus ei apice constrictus, lateribus rectis, angulis pesticis rectangulis. acutis ; medio linea longitudinali angusta lævi prædilus, grosse profunrde inxæqualitcr punctatus. Scutel- lum parvum, itntegrum. Elytra thcrace duplo dimidioque lon- giora, lateribus suwbparallelis, striis dorsalibus punctulalis, externis ob:olelis. Pedes obsclete g'isco-squamosi, tibiis basi geniculatis, tarsis angustis, Prosternum grosse strigosum. Peclus punctis longitudinaliter confluentibus. Abdomen segmen- tis primas lœvibus, uliimis densius punctalis. Caïffa, (Simon), v. Heyden. Assez voisin du B. cærulescens, par la forme générale, par le Prothorax anguleux latéralement en avant, à angles postérieurs très droits, à ponctuation très grosse, ainsi que celle des parties sternales ; stries des élytres fines, ponctuées antérieurement; interstries à pointillé tout à fait indistinct. Plus voisin du 8. pertusus sous le rapport de la ponc- tuation ; mais ce dernier a le rostre plus épais, le Protho- rax à Saillies latérales antérieures émoussées, dépourvu de ligne lisse et les interstrics des élytres sont distincte- ment pointillés sériaJement. Baridius deflexus Lg. 4,8 ; Lt. 1,9 m. — Oblonqus, cæruleus, glaber. Caput lœve. Rostrum basi subilo incurvum, dein rectum, punctulatum. Antennæ funiculo sensim crassiore, claca vix ovata. Pro!horax transversim subquadratus, basi utrinque sinualus, angulis posticis subacutis, lateribus fere rectis, apice constriclus, linea longitudinali lavi prœditus, profunde minus crebre, a latere punctis confluentibus densiori- bus. Scutellum brevissimum, angulis posticis subtuberculatis. Elytra post medium arcuata, non ampliata, concinne striata, struis externis punctatis, intus vix perspicue punctulatis. Tarsi graciles, articulo 3° non dilatalo Prosternum rude strigosu m. Pectus rugis confluentibus minoribus conspersus. Abdomen antice laxe, postice dense punctatum. Grèce. Voisin du 8. cærulescens, sensiblement plus convexe, surlout plus épais. Rostre coudé brusquement tout à fait à la base, droit sur le reste de sa longueur. Prothorax assez convexe sur le disque, ses côtés formant, à la ren- contre de ceux du Prothorax, un angle prononcé, couvert, le long du bord postérieur, d’une ligne de points serrés plus dense, qui n'existe pas chez le B. cærulescens. Ecus- son transverse, non sillonné ni bilobé, comme obsolète- ment tuberculeux sur ses angles. Stries des élytres très finement mais distinctement pointillées. Baridius sareptanus. Lg.4; Lt. 1,5 m. — RES subcylindricus, glaber, cœruleus, an‘ennis, rostro peïibusque fuecis. Frons striga transversa minus profunda insculpta. Ros- trum, crassum, requlariter arcualum, medio cbsolete a latere profunde et rugose punciatum. Antennæ articulis 2-primis oblongis,c'av : orata. Prothorax convexus,modice parum dense punctalus, linca media obsolcta longitudinali lœci nolatus, a latere non vere ampliatus, angulis posticis fere acuts. Scutel- lum subrotundatum, subsulcatum. Elytra thorace duplo dimni- dioque longiora, a latere subparallela, postice altenuäta, an- gusta, profundius sulcata, sulcis sublæcibus, inter sltiis minute serite-punciulatis. l’edes parce grisco-squamosi, tarsis elonga- tis. Sublus simpliciter punctatus, ab“omine minute sparsius punctato et postice subsquamoso. Sarepla. Eee Assez voisin du B. squamipes dont il a la coloration, mais la squamosilé des patles est ici presque obsolète. Distinct de cette espèce, ainsi que des variétées du B. cu- prirostris et du prasinus, par sa forme bien plus épaisse, assez convexe ; du B. argustus outre la taille, par la forme moins étroite, par le rostre et les patles moins épais, par les sillons des élytres beaucoup moins étroits, et leurs interstries sans traces de squamules en séries, etc. Baridius ocellatus. Lg. 3 ; Lt. 1.5 m. — Oblongue, minus elongatus, glaber, ater, sat nitidus, antennis tarisque fuscis. Caput obsoleie punctulatum. Rostrum valde arcuatum, punctatum. Antennæ funiculi articulo 1° valde elongato, 2° subquadr ato, cœteris pressis, clara ocala. Prothorazx fere sub- conicus, antice non vere constrictus, anqulis posticis acutis ; ocellato-dense punciatus. Scutellum œæquale. Elytra humeris nullis, angquste suicata, suleis intennis indistincie punctulatis, interstitiis obsolete serie-punclulatis, pun:tis vix perspicue squamulatis. Tarsorum articulo 3° lobato. Piémont, Très voisin du B. despicatus Faust, dont il diffère par Je rostre plus finement ponctué, à points non confluents longitudinalement, par le Prothorax faiblement impres- sionné et étranglé en avant et à angles postérieurs aigus au lieu d'être presque droits; criblé de gros points ocellés profonds subconfluents, sans espace iisse médian; par | écusson subarrondi, dépourvu d'impression simulant une petite fissure apicale; par les interstries des élytres non distinctement impressionnés longitudinalement, elc. Baridius propinquus. Lge.3; Lt. 1,3 m. — Oblon- gus, subconveæus, cyaneus, glaber. Caput laxe punctulatum. Rostrum, crassum, curvatum, punclis oblonqgis, confluentibus. Antennæ sat graciles, clava ovata. Pro‘horax subtransversus, subconvexus. antice obsolete constrictus, ançqulis posticis rectis, linea longitudinali lœvi, subcarinata, punctis que profundis D jf — dense munilas. Scutellum sulcatum, fere lobc:tum. Ely‘ra per- parum, a latere, arcuata, humeris subnullis ; angust striat«, stris internis indistincte punctulatis, interstitiis tenuiter dis- tincie punctulatis. Tarsi angusti. Subtus anterius fortiter rugoso-punclulatus, abdomine medio laxe punctatum. Algérie, sans locaiité précise. | Extrêmement voisin du 5. Ltpnonensis, même forme, même taille, même coloration. Il en diffère essentielle- ment par la ponctuation tout autre du Prothorax qui est très fine, presque superficielle et espacée, chez le 8. kip- ponensis, tandis qu'elle est, ici, formée de points profonds s'étendant jusqu’au rebord basilaire. Le 8. Vrllæ est bien plus large et dépourvu de carène lisse sur le Prothorax ; les stries dorsales des élytres sont distinctement ponctuées et les interstries munis de petitessquamules sériées, éma- nant de points plus apparents. | Description d’un CURCULIONIDE inéüit de France d1 Genre CATHORMIOCERUS et tableau synop- tique des espèces françaises de ce Gerre. PAR Je DESBBOCHERS DES LOGES. Cathormiocerus Churchevillei. Lg. 3,6-4,8 ; Lt. 2-99 m. — Oblonqus, subdepressus, niger, griseo-subplumbeo- squamosus, lœviusculus, antennis pedibusque rubris. Anteunœ scapo intus curvato, postice valde clavalo, funiculo monili- formi, valido, articulo 1* subangulatim tnflato, 2" brevissimo, g'; graciliore, articulo 1, simplici, 20 evidenter obconico, ©. Rostrum, subquadratum, apice perparum all nuatum, longi- tudinaliler sulcatum, sulco in fronte produ:to. Scrobs subar- cuata, subsulciformis, oculos attingens. Prothoraæ creberrime simpliciter punctatus. Elytra humeris rolundato-subelavatis a, nullis, Q. Pedes validi, tibiis seliferis, apice pectinatis, anticis fere reclis. D ES Saint Aignan (Loire-Inférieure), plusieurs exemplaires recueillis dans les détritus amenés par les débordements du Lac de Grand-Lieu, par M. Piel de Churcheville à qui Ja faune de cette région est redevable de plusicurs décou- vertes intéressantes de divers Ordres d'insectes. Très voisin du c. attaphilus, dont nous possédons une seule © de la collection Sénac; donnée par l’auteur et pro- venant de Belle Ile-en-mer ; mais chezla © de nolre espèce, les squamules sont unies, au lieu de présenter une sur- face alvéolée. le 2° article du funicule des antennes est franchement obconique, aussi long que large, tandis qu'il est irrégulièrement carré, à peu près de même forme et presque aussi court que les suivants, chez attaphilus. En outre, chez le c. Churcheoillei ©, ces articles sont plus fortement arrondis transversalement, nettement monili- formes, Les tibias sont garnis de spinules, chez attaphilus, et de soies simples, peu épaisses, chez Churcheviller. Enfin, les soies des élytres, chez notre espèce, sont minces, nullement claviformes. Tableau des CATHORMIOCEEUS de France. 1. Corps court et relativement très large. Prothorax manifestement cordiforme, étant fortement rétréei vers la base et dilaté subanguleusement sur les côtés. CORDICOLLIS Seidl]. — Corps plus ou moins oblong, de largeur normale. Prothorax nullement cordiforme, faiblement rétréci ou subétranglé aux deux extrémités. 2 2. Squamules du dessus, (tout au moins celles des bords latéraux du Prothorax), déprimées dans leur centre, d'où la surface paraissant comme alvéolée. Soies des élytres plus ou moins claviformes généralement nombreuses. à PRES — Squamules du dessus connées, assez luisantes, la sur- face prescnlant, ainsi, une ponctuation normale. Soies des élytres minces, nullement renflées, peu nombreuses. CHURCHEVILLEI Db. 3. Interstries alternes des élytres plus élevés, subcosti- iormes. CURVIPES Woll. — Tous les interstries plans ou également et faible- ment subconvexes. | 4 4 Forme oblongue, assez allongée. Prcthorax assez long, pas sensiblement plus large que long (1). Soies des élytres peu épaisses sur toute la surface, à peine distinctement claviformes. ATTAPHILUS Ch.Bris. — Forme assez courte. Elytres plus arrondies latérale: - ment et près des épaules. Prothorax presque une fois plus court que long. De 5. Soies des élytres épaisses, très distinctement ciavi- formes, (fortement en arrière), assez longues, droites, et tout à fait dressées. BREVITHORAX Db. — Soies des élytres faiblement claviformes, très peu épaisses, abaissées et recourbées en arrière. MARITIMUTS Rye (2) (1) °h. Br'sout l'indique plus long que large, ce qui rous a poru inexact, si loi mesure la plus grénde longueur et la plus grande [largeur du sezmen'. 144 (2) = socius Belel non Boh — De Marseul décrit, comme se irouvant à Toulon et à Alger (2) le C. Capiomonti, qu'il sépare avec doute du Lethier- ryi, leque’ pourrait bien n'être, d'après lui, qu'une variété du gracilis, (ant il lui naraît voisin. Nous n'avons pu fai-e figurer cette csyèce dans notre tableau, aucun caractere saillant ne ressortant du court signaleinent qu'en donne l'auteur. Tout ce travail des Otiorynchides parait avoir été fait très h'tivement; et l’autenr n’était même pas fixé sur les caractères distinc- tifs des sexes, siimportants dans le Genre Cathormiocerus, de sorte qu'il les prend à chaque instant, l'un pour l’autre. Table alphabétique des Genres et des esrèces de Coléoptères décrits cu cités (1) dans le huitième volume. Pages. ANPHICIDA (Ans)... PR. Se vue 43-98 (1-56) Rae Hevdenr DD (T2) TS. . 06 DT UOHENNISONDE AN) rer, Ro . . UNE nt rSapeplanns DD PLANS . . 4... PRIT 42 OI D EL). Su Lu... 43 Hhopinquus te, ee... 2: D ee de 4 CarHorMiocerus de France (Tableau) (12).. ....,.. 45 — iveolatus DD. ..r ee e.ners.. 49 — DRE UNE TREND | SRE 47 — CHULCHENERES . . 2, 14: PL Par 46 — COCO OSEO. RM UR di ue. 47 _ — CHÉDEHES I NNOÏEE -. 1-5, Manon ST QT SE SE OR RE ARR 2 .(pag. Spéc.) 1 ConocirTus cylindrithorax Db....... nn ee © PAU ÉLYrRobDoN Duitionn Dhc(5}: 22. { .,.... 1 EuMmepcs arundinis Motsch .. l LIT OR NRA RS NN nos. { A D POP CS TA. Ts line 1 16 J vie TN ete ateru A nets. Jin GYMNETRON tibiellum Db.. N s' do in elaneneJa U sueliele s « nur enrrasae he" re a SE. : 2 LepruRA otrens V. Kenteinensis Pic (4)............. 10 LU SAUTER PR OS ee EEE 10 SR RTE dite... il POS SAONE ue, Li ui. le. $ 1 score DOS te Dh US LR ee 1 NaANoPayes ægyptiacus Pic (4)...... M PR : î — MALERE ESS DTA PSE RC ES 7 — PAPAS TRS LR ee à A 7e 8 — FITNESS PARC Re 8 NECROBINES defunclorum ({4.. ..... LIEN MEANS CPR 1 _ Ya obSeuripes Pics. MN Fe. - 1 — others DeTBlE, CS es, 1 Ocnopæus inscutellaris Pic (4) . - 6 an ONE EN 2 ee : DAT Te eu 6 OEDEMERID Æ (1 64; table 62-64 Wen ut me. nu (1) Les chiffres entre parenthèsrs et en caractères normands désignent le n° du Frelon. Les espèces seu'ement citées sont celles en Italiqurs. Celles comprises dans les monographies spéciales de la Faunule «es coléoptères de Frarnee, ne sont pas comprises ici. Voir la table à la fin de ces monographies. M / Ve PacayeRACHYS Coguerell (4)... SE SR Re + nr NV. pHiior PIC RER vod se) és Y. pallidicolor PIC RER E 5] ne vs 1ncatliqus Pie RP RER REA D PACHYTYCHIUS tychtoides #7 + Dee CU ME #2 PHOLICOLES subquadraticollis Dh. PTT Se PÉYLÉGEIUS CTASSION LA. M EN Se PR A ISRE 2 5] PHYTONOMUS subcordicollis DhMSIEESS RTE DO 3. RANocxILUSs turkestaniens Dh EE Re 44 REYTIRMNOUS Pic DD SN Se AR PET 0 RE: SiTones assimtlhis Dh. . ee PRE 5 = curaiscelhs DIE. Tee Fer eee 8 = ABOETONS DHL" een IR ES à) — persulcatus Db.......... in Ve RER à) =: Shahhager DE. CTI 2 Re 7 + csiriclicolhs DB... ER REE PER RE 1- STISPALES porvsus DD: 7,20 000 Rs ee 13 THVLACITES DrOXIMUSA SNS. SERRE Ars DD 8 TiiLHs/-palestinus. Pic hi; LC RER Pr 2 = Jflabelhicormis 2 ne LR A TTRCES . 2 = NORODITE LS E), É | CARE D CE RUES ne ==: cpubescens ER. sése SM OS TEA 2 — unifasciatus..... . SRE RSR ES 2 VAvonra 1nscutellate Pic) 2 Re se 3 = MeIGS: tre Me Le Br M NS To : 3 = SCOLAIRE à de LE NME TERRE - 4 NS OCRLOCET. EME £ RTE 4 LA OPRTUCEL DONS RD SO RUE RER . e en ENS JC QUE PIC ES SR Er RES Se 3 ==. NV 0C6IdeDIAÎTS Pie SRE Re ; 3 — uñipunctala..... is PU ne re ME 3 Errata et corrigenda. N° 5, p. 6 (now) 6e ligne, au lieu de convexe, lisez: convezxes . N°5, p. 14%, 5°K, 31. , au lieu de lœt squamosus, lisez: lætc-squumosus. N° 6, p. 13, 3 $, 3° 1., au liéu de rufo-fomeratus, lisez : rufo femoratus. N°8, p. 33, 4°$, au lieu de sancuinicollis, lisez : san- M ae No 8, , 2° ligne. au lieu de dessus, lisez: dessous. — 3e , 8°, au lieu de cærulea, lisez : cærulea. — _p. 99, à la fin du 2°K. ajoutez: rare. == — de $ avant le e anocodes ustulata, au chifire 3, Relié le chiffre 6. LACET Les abonnés peuvent nous adresser pour être nommés, dans les conditions indiquées et contre: en outre des Curceulio- nides pr.d., (Malachideæ, Throscides, Elaterides, Bupres- tides, Eucnémides, Clythrides, Cryptocéphalides, Cassidi- des, Cérambycides. OEDEMERIDES, ANTHICIDES, SALPINGIDES, Pyraines, SERRAPALPIDES et tous les HÉTÉROMÈRES de France, moins les MoRDELLIDES, (pour le moment). Henri. GUYON, 13, rue Bertin-Poirée, près de la rue de Rivoli, (antérieurement, 20, rue des Bourdonnais, + PARIS. SPÉCIALITÉ DE CARTONS POUR COLLECTIONS D INSECTES. Ustensiles de toute sorte pour la chasse et le range- ment des Collections d'Histoire neturelle. (Envoi franco du Cataloque, sur demande). Collections spécialés d'insectes utiles et nuisibles, à l'usage des Sociétés d'Agriculture, Maisons d’enseigne. ment, instituteurs, etc. MICELLANEA ENTOMOLOGICA., organe international : échange, achat et vente de collections, livres et objets d'histoire naturelle. Direction et rédaction E. Barthe, ancien professeur, à Narbonne (Aude). Abonnement annuel pourl’union postale 5 francs, payables d'avance. Imprimerie du «FRELON » CHATEAUROUX (INDRE) Étiquettes pour Collections, Catalogues, Reliure, Cartes de visite, etc. Prix très modérés, ur. de Co: Écbtérde étage et Circà ne 50 - francs, (soit 25 francs nets à payer). Aucune réduction pour “un chiffre inférieur . Cette remise de moitié sera défini- _ tivement acquise, pour les demandes ultérieures, et quel que soit leur montant, à toute personne ayant acheté en une seule fois, pour 100 francs, (soit 50 francs nets, de COLÉOPTÈRES choisis sur les Prix courants et suppléments. Cing listes contenant, environ, 3. 600 ‘espèces de Coléop- _ères d’ Europe: et circà, sont offertes au re pris de 0, 0 | ad à 70 0/0): mais, à a ne expresse, qu on ch - sira, au moins, une centurie sur les 4 premières À, yB; Cet D. Hide on cap Sue a nds mais seulement après réception eus ble de eur montant. 27 s dote se charge dé com pléter “telle ou 1 telle 1 | ne COLEOPT:RES de l’ancien monde. Il peut us > = outre : te des Collections entières, (aussi, de. petites ce et de te ou de la Faune Gallo- Rhénane : 2: % - GULIONIDES et de BRENTHIDES EXOTIQUES ; 3: d'HEMI RES ; 4 d'HYMÉNOPTÈRES ; enfin: des lots de no e à Barbarie. LE. (COLÉOPTÈRES DE FRANCE à ire par famillle, au prix unique “4e 25 francs, tSuen. T ne NS _ port et boites, contre un mandat de pareille somme adressé d'avance. La liste des insectes de la famille désirée serait com- * 2 muniquée sur demandé. _ . > fe 2e LEE En retour de listes dé one se Coléoptères,(bana- SEE £ lités exclues), il sera adressé des listes équivalentes spé- Hu. cialement destinées aux ECHANGES. II est entendu que la =? réduction indiquée aux listes A, B, C, D ne s'applique qu'aux insectes vendus, et que le prix coté brut est appli- cable de part et d'autre, sand: ces listes ‘sont utilisées F. FER pour les échanges. Re T4 . Une liste spéciale de raretés pourra être dressée au vu. ee, ; d’un cblatum d'espèces rares. . ie fu 2 il A > \ SMITHSONIAN INSTITUTION LIBRARIES LULU 3 9088 01268 4551