1iNer ( RUE il CHREETE CE OUTRE FORCE F. AAA ADMET) ÿ Th À { MAQUETTE ALI E PAIE TE ANNE EU BE É ; re MAI to 2e) l } PAU } ' 1 SD ES CERTES ETES sir TI 5 EE Er C3 > 2 = Se EST = = ne Le - = RE = ES ee = CRE EE “ CR , Er: = RE RSS TRI RIEEEE Fe PE NW} DAtEANI Ir si HEYIAETIET TA (ADN == ET EE Han nr UE AE NA | AE } { if Re ne DUR IneRN EUR A RIRE fil rl ji ( ni | EE AAA UT RTE Ji se nt an ST a | = | se RES = = RES TE EE re PTE LAN CRAMEN UE DOMAINE RENE ne EAN il 1 Û 1} ITR 1 # jt CNRC IQUUTE Mas ref METEO ARE j À AC ME ENe EE CHUU HAN nn HAN SAONE AU tu Aa! CR t ï 1174 4] HA 4 A POUR 0) QUO | j RE UN 4 116 [AR LUN ] A 03411 HA (A) fit ï Dr He sel LOU 1 MAUR AOL CC MC TOUR NE) wii \l (it pitt PAIN Re THOMAS LINCOLN CASEY LIBRARY 1925 ECS WARNESON & co. Bookbinders PRINTCORAFT BUILDING Fe Re " te AT AY0) [A ] 117 Fr \ "1 TA (: (be CARRIERES JOURNAL D'ENTOMOLOGIE RÉDIGÉ Par J. DESBROCHERS DES LOGES Paraissant tous les mois : JR (Tous droits réservés) 1592-93 Avril —— oies —— AVIS Nous rappelons aux Abonnés du FRELON que leur “bu: .caucut est renouvelable ce mois-ci et nous prions ceux qui n'auraient pas encore payé l’année qui com- mence, de vouloir bien en adresser le montant (6 fr.), au BUREAU DU JoUurNAL, afin d'éviter les frais et ennuis de recouvrement par la poste. CHATEAUROUX | TYPOGRAPHIE ET LITHOGRAPHIE L. BADEL FE PO 77 “ S Ÿ Sommaire du N° 1 (1892-93) Curcuzionies inédits de l’ancien monde (suite). 1 Essai d’une révision du genre HYPHANTUS. LE FRELON, journal d'Entomologie, surtout descrip- tive, rédigé par M. DESBROCHERS DES LOGES, paraît tous les mois. Abonnement annuel {12 livraisons), 6 francs. (Prix unique, franco, pour la France et pour l'Etranger.) S'adresser à M. DESBROCHERS DES LOGES, 23, rue de Boisdenier, à Tours {Indre-et-Loire} Les livraisons nese vendent pas séparément; néanmoins, il pourra être établi un tirage à part des travaux les plus importants. Les abonnements partent du 15 avril, et sont payables d'avance, en un mandat-poste ordinaire ou un mandat- carte. En conséquence, le Journal ne sera envoyé qu'aux personnes ayant acquitté leur cotisation, exception faite pour celles qui ont un compte avec nous, où qui nous auraient témoigné le désir de recevoir la quittance par la poste, augmentée des frais ; mais il est toujours préférable d'envoyer un mandat pour éviter les écritures multiples qu'entraine ce mode le recouvrement. AVIS Tout abonné au FRELON a droit à la détermination yra- tuite d’une centurie de Coléoptères d'Europe, à l'exclusion de quelques groupes qui seront indiqués. Les abonnés ont droit, en outre, à une annonce d’é- change, de 5 ou 6 lignes, sur la couverture du journal. Elle pourra être répétée, si la place le permet. Quant aux annonces de vente, la 4° page leur est réservée à raison de. .... 1 fr. 25 pour 4à 5 lignes par numéro. 4 RNA RS 2 » — Ga l0 — — Celles consenties pour l’année entière ne paieront que: je tiers de ces prix. : Le montant des annonces devra accompagner la note à faire insérer. Il ne sera pas répondu aux demandes de renseignements, non accompagnées d'un timbre pour la réponse. — L'em- ploi des Cartes-postales, avec réponse payée, est très Com- mode, pour cet usage, puisqu'elles ne coûtent que 0,20 c. our toute l'UNION POSTALE et peuvent servir, aussi, pour DAtéinber. LA dE Espèces inédites de GURCULIONIDES de l’Ancien Monde. (Suite). (1) 16. Pozyprosus DELAGRANGEI. Long. 4; lat. 15 mill. — Oblongo-ovatus, niger, antennis tarsis que pallidis, squamosus, albido-variegatus. Caput latum, oculis magnis, prominulis. Rostrum subtransversim quadratum. Antennæ graciles, funi- culi articulo 1° 2 longiori, cœteris brevioribus, latitudine lon- gioribus, clava angusta. Prothorax subdepressus, transversus, apice constrictus, angulis posticis subacutis, a latere densius albo-squamosus. Elytra elongata, postice vix ampliora, anguste strialo-punctata, interstitis latis, planis, in secunda parte pos- teriore alternatim brunneo alboque maculata et brevius ci- liata. Suboblong, noir, recouvert presque uniformément en dessous, moins densément en dessus, d’une squamosité blanchâtre à léger reflet métallique, plus condensée sur les côtés du prothorax, avec des taches en carré long, plus marquées, alternant avec des taches dénudées brunâtres, dans la deuxième moitié des élytres. Tête à côtés subparal- lèles en arrière, régulièrement convexe, de la largeur du prothorax au niveau de la saillie des yeux, quisont grands, un peu oblongs, distants du bord antérieur du prothorax, de la longueur de leur diamètre. Rostre transverse, à sillon longitudinal obsolète, chargé, dans sa deuxième moitié, d'un empâtement subtriangulaire, échancré au bout, cilié de poils en partie blanchâtres. Antennes grèles, d’un flave pâle, à sommet des articles noirâtre, parcimonieusement ciliées, ayant tous les articles filiformes, avec la massue étroite. Prothorax court, à peine arqué latéralement, sub- tronqué aux deux bouts, avec des poils dressés extrème- ment courts, peu distincts. Ecusson triangulaire. Elytres presque parallèles, même ©, à épaules obliquement arron- dies, finement striées-ponctuées avec les intervalles larges et très aplanis, un peu inégaux ; une couche de cils bruns (1) Voir le Frelon 1° vol, p. 110-124, = À = plus soulevés, plus distincts, postérieurement. Pattes allon- gées, squameuses de blanchätre ; cuisses armées, intérieu- rement, d'une dent aiguë ; tibias droits, à peine épaissis au bout. Dessous à points noirs dénudés sur la poitrine ; pubescence plus dense sur l'abdomen. Asie mineure. Je dédie cette espèce à M. Delagrange qui l’a rapportée de son dernier voyage, ainsi que plusieurs espèces très in- téressantes de la même famille. Elle appartient à la section du P. cervinus et se rapproche, par sa vestiture, du P. griseomaculatus espèce très distincte, que certains entomologistes mal avisés ont cru devoir réu- nir comme variété au P. cervinus, à la suite d’un examen évidemment superficiel ; l'absence d'impression frontale, la disposition toute autre des taches, la forme plus élargie du prothorax, la distinguent aisément du griseomaculatus ; la pubescence évidemment soulevée et assez longue de la deuxième moitié des élytres la sépare nettement de ces deux espèces. 47. MerazuiTes Damry1. — Long. 4; larg. 2 mill. — Oblongo-ovatus, niger, antennis pedibusque rubris, supra bre- viter setosus, dense viridi-squamosus. Caput transversum, oculis vix prominulis. Frons obsolete foveolata. Rostrum sub- quadratum, apice trianguliter emarginatum, breviter setosum, Antennæ minus validæ, albido-pilosæ, funiculi articulis 2-pri- mas subæqualibus, illo crassiori, 4-ultimis breviter conicis, apice vix nodosis. Prothorar brevissimus, depressus, a latere fere parallelus, antice impressus, angulis subrectis. Scutellum oblongum. Elytra minus elongata, humeris obtuse elevatis ; striis punctatis, angustis, interstitiis planis, punctis nigris, setigeris. Tibiæ anticæ obsolete denticulatæ. Sardaigne, où il a été découvert par M. Damry, à qui je me fais un plaisir de le dédier. Il s'éloigne de toutes les autres espèces du genre, dont certaines variétés ont une coloration analogue, et en dehors Des QE des M. murinus et globosus dont la forme est tout autre, par les soies très denses demi-hérissées sur tout le dessus. 18. PayLLoBius DELAGRANGEI. — Long. 6,5 ; lat. 2,5 mill. — Oblongus, niger, antennis partim tarsis que ferrugineis, longe griseo-hirtus. Rostrum subquadratum, medio sulcatum. Antennæ subapicales, distantes, scapo apice nigro; funiculi, articulo 4° 9 paulo breviori, 3-7 gradatim crassioribus, lati- tudine longioribus, clava fusifor mi, nigra. Prothorax trans- versus, antice posticeque attenuatus, angulis posticis obtusis, rugoso-punctatus, medio obsolete carinatus. Elytra subparal- lela, striato-punctata, humeris callosis. Femora omnia intus dente valido armata. Oblong, noir, avec le sommet des tibias, les tarses et les antennes, moins l'extrémité du scape, ainsi que celui des deux articles suivants et la massue noirâtres ; à pubescence formée, en dessus, de longs cils grisâtres, dressés le long des intervalles des élytres, et de poils beaucoup plus courts sur les parties antérieures. Tête presque carrée; à ponctua- tion serrée subconfluente ; une fossette frontale. Rostre aussi long que large,non distinctement dilaté au bout; marqué, au milieu, d’un sillon lisse au fond. Antennes à scape légèrement coudé, à premier article du funicule un tant soit peu plus court que le deuxième ; 3-7 plus courts, au moins aussi longs que larges, obconiques ; massue oblon- gue, allongée. Prothorax transverse, à peine arrondi laté- ralement, impressionné, transversalement, avant le bord antérieur, à angles postérieurs obtus; à forte ponctuation analogue à celle de la tète, rugueuse, avec les traces d’une carène lisse. Elytres subparallèles, à peine élargies dans le dernier tiers, à épaules anguleuses; stries ponctuées de points carrés; intervalles externes un peu convexes, rugueusement ponctués. Cuisses armées d’une très forte dent aiguë, plus large aux pattes antérieures ; tibias anté- rieurs ciliés en dedans et en dehors. 4 Se rapproche du P. Desbrochersi Stierl., de Grèce, par sa coloration, la forme générale, les dents des cuisses, etc, RL — Ïl en diffère par l'insertion des antennes, les scrobes étant bien plus rapprochés chez le P. Desbrochersi, par sa pubes- cence dressée très longue, par la coloration des antennes : elles sont entièrement ferrugineuses chez le P. Desbrochersi. 19. Merra suBpLANA. Long. 3,5, lat. 2 mill. — Oblonga, subplana, nigra, viæ distincte brevissime griseo-setulosa. Ca- put rostro adnexum, subconicum, oculis vix prominulis. Anten- næ obscure rufæ. funiculo scapo fere crassiori, articulo 1° subconico, cæteris transversim subquadratis, clava ovalto- subelliptica. Prothorax transversus, medio a latere subangu- latus. Elytra a latere medio subparallela, striato-punctata, interstitis converis. Tibiæ anticæ subrectæ, unco parvo apicalt prædite. Oblongue, assez allongée, noire, recouverte d'une squa- mosité grisätre, à courtes soies peu nombreuses, bien visi- bles seulement vers le sommet des élytres, extrêmement courtes et moins distinctes sur le prothorax, dirigées en arrière. Tête élargie postérieurement, yeux petits, à saillie presque nulle. Rostre court, non manifestement moins large que la tète en avant, non dilaté au bout, presque plan en dessus; scrobes larges et profondes n’atteignant pas tout- à-fait les yeux. Antennes à scape coudé à la base; funicule poilu, à premier article seul allongé, plus long que les sui- vants ; 2-7 presque en carré transverse ; massue oblongue, atténuée antérieurement Prothorax assez court, arrondi latéralement, à points assez forts, écartés. Elytres échan- crées ensemble à la base, à épaules coupées obliquement, presque droites dans leur milieu latéral, arrondiesensemble au sommet, ponctuées-striées assez finement, avecles in- tervalles plans. Pattes allongées, cuisses renflées; tibias légèrement sinueux en dedans, un peu avancés au sommet interne ; ongles connés, Algérie : Mitidja. 20. Merra sicuLA.— Long.5; lat. 2 mill, — Oblonga, nigra, Cinereo-squamosa, griseo-longius hirsuta, Rostrum breve, scro- se" bibus supra approximatis. Oculi non vere prominuli. Antennæ ferrugineæ, scapo modice curvato, funiculo sat gracili, articulo 19 2 sequentibus subæquali, 5-7 subrotundatim tranversis ; clava subelliptica. Prothorax a latere non vere dilatatus, bre- vissime setulosus, parce punctatus. Elytra subdepressa, serie- longius hirsuta. Tibiæ anticæ tenuiter ciliata, apice intus angulata. Très voisine de la M. latiscrobs, dont elle diffère par les caractères suivants : rostre bien plus court, pubescence peu distincte sur le prothorax, formée, sur les élytres, de soies claviformes, bien visibles seulement, dans la deu- xième moitié des élytres, où elles sont à peine soulevées, tandis que chez la M. latiscrobs, ces soies, bien que courtes, sont très distinctes et évidemment soulevées sur le protho- rax, médiocres, non distinctement claviformes, tout à fait dressées dans la moitié postérieure des élytres, demi- couchées sur le reste de leur surface et très visibles par- tout ; les antennes sont plus longuement ciliées au sommet des articles du funicule ; le premier est plus étroit, non dilaté postérieurement, rétréci peu à peu vers la base; le 2e est brièvement conique, les articles 3-7 sont subtransver- salement arrondis; les tibias sont munis au sommet d’une frange de poils dorés, les antérieurs sont à peu près dé- pourvus des poils spinuliformes, qu'on remarque chez la M. latiscrobs, simplement anguleux à leur sommet interne et non prolongés en éperon. Sicile, (M. Failla Tedaldi). 21. MeirA suBconiceps. — Long. 4 ; lat. 2 mill. — Oblonga, cinereo-brunneoque squamosa. Frons convera. Rostrum sub- quadratum, transversum, longitudinaliter sulcatum. Oculi depressi. Antennæ sat valide, ferrugineæ, longius ciliatæ ; funiculi articulo 1° 2sesquilongiore,4-7 breviter nodosis, clava subfusiformi. Prothorax transversus, basi et apice oblique æqualiler attenuatus, medio, a latere, subanqulatus, sat cre- bre evidenter punctatus, setis suberectis, brevibus. Elytra LR pd oblonga, punctato-striaia, serie densius hispida, humeris ro- tundatis ; tibiæ anticæ apice intus vix prolongatis. Oblongue, brune, avec le funicule des antennes et les tarses rougeûtres, recouverte d’une squamosité cendrée plus claire sur les côtés du prothorax, avec quelques taches irrégulières sur les élytres; des soies demi-dressées, cour- bées en arrière, un peu plus élevées sur la tète et sur les élytres, en séries sur celles-ci, de la couleur du fond. Tête présentant, avec le rostre, une apparence conique ; yeux tout à fait effacés. Rostre subtransverse, sillonné longitudi- nalement au milieu, à peine dilaté à la hauteur des scrobes. Antennes à scape légèrement arqué, épaissi postérieure- ment, garni de soies courbées, à 1% article du funicule seul assez allongé ; 2° à peine plus long que large, 3° et 4e à peine noueux au bout, 5-7 arrondis ; massue elliptique, étant un peu atténuée à la base. Prothorax court dilaté subanguleusement dans son milieu latéral, à ponctuation assez forte, peu serrée. Elytres subanguleusement échan- crées à la base, à épaules assez marquées mais arrondies, presque droites dans leur milieu, non brusquement dé- clives en arrière; ponctuées-striées, à stries externes un peu plus enfoncées, avec les intervalles correspondants moins déprimés. Tibias antérieurs munis intérieurement de quelques spinules, à peine prolongés en angle à leur sommet interne. Province d'Alger. Cette espèce a la taille et le faciès de la M. setulifera, mais le rostre n’est pas distictement séparé de la tète, les yeux sont déprimés, la massue des antennes n’est pas ren- flée, comme cela à lieu chez cette espèce, enfin, les soies des élytres sont bien plus distinctes et plus allongées. 22. MetRA TuNICENSIS. — Long. 3.5 ; lat. 1.5 mill. — Oblongo-subquadrata, nigra, griseo-cretacea, brevissime dis- tincte setosula. Scrobes cavernosæ, supra approximatæ. Ros- trum subtransversum, latitudine capitis. Oculi depressi.Anten- næ sat validæ, scapo crasso, parum curvato, funiculi articulo BRU. Eee 1° 2 sesquilongiore, 3-6 subtransversis. 7° breviter conico ; lava subovata, basi breviter attenuata. Prothorax trans- versus, antice transversim impressus, obsolete punctatus, setis crassoribus adspersus. Elytra subquadratim elongata, dorso subdepressa, apice arcuata, serie-breviter setulosa ; stris angustis, interstitis planissimis, interdum albido cinereoque variegata, Tibiæ anticæ subrectæ, intus non angulatæ. Tunis, rapportée par M. Vauloger de Beaupré. Bien reconnaissable à la forme des élytres en parallélo- gramme allongé, non distinctement atténuées en arrière, à la squamosité formant en-dessus une couche crétacée très épaisse, et aux soies extrêmement courtes. 23. PeRiTELUS ViraLeI. — Long. 3 3,5 ; lat. 1, 8,-2 mill. — Ovatus, brevior, griseo-squamosus. Caput laltum, ocu- lis minutis vix prominulis Rostrum capite vix anguslius, subtransversim quadralum, apicem versus non vere alle- nuatum ; scrobes laliores, lateraliter subapicales. Anten- næ crassiores, Scapo curvalo, apice incrassato, funiculi articulis 19 2-sequentibus non breviori, cœæteris transver- sis, clava subovala. Prothorax brevis, basi el apice atle- nuatus, à latere in medio subangulatus. Elytra basi su- bangulatim emarginala, humeris obliquis in medio sub- parelella,anticesubdepressa, postice abruptedeclivia, seria- tim setis clavatis griseo-hirtis. Pedesinermes, hbiæ anlicæ utrinque brevius ciialæ; apice subtruncaleæ. Difière du P. insularis par la taille moindre, par le ros- tre court, par la massue des antennes un peu arrondie à la base, au lieu d’être rétrécie à ce point ; les séries de poils des élytres sont bien plus nettes, étant plus dressées ; se distingue du P. italicus par les yeux plus petits, très légè- rement saillants, par la massue des antennes brièvement ovale, au lieu d’être oblongo-ovale, par les soies des élytres bien plus longues, etc. Sicile, Messine. J'ai dédié cette espèce à M. Vitale Fran- Se — cesco qui m'en a communiqué plusieurs exemplaires des deux sexes. 24. RHYTIRHINUS CONFUSUS.— Long. 3-5 ; lat, cire. 2 mil]. — Subovalus, 114: nento argillaceo vestitus. Frons ante oculos, ulrinque, tuberculo conico armata. Prothorax transversus, medio late interrupte sulcatus, a latere ante basin emarginatus, basi el apice fossulatus et callosus. Elytra 5-coslata, costis luberculaus, tuberculis poslicis mnajoribus ; basi ad sulurar utrinque callosa ; sutura elevala ; hum ris obtuse prominulis, Ovale-oblong, entièrement recouvert d'une squamosité grisàtre, avec quelques vestiges de soies peu apparentes, en dessus, au sommet des tubercules. Tête armée d’un tu- bercule médiocre conique, au devant des yeux ; front rugueux. Rostre peu profondément creusé au milieu, avec les marges latérales élevées. Prothorax court, largement sillonné au milieu, paraissant 4-denté, vu de dessus, forte- mentimpressionné, de chaque côté, en avant, à bords anté- rieurs avancés et gibbeux, également élevés de chaque côté de la base où le sillon élargi offre l'apparence d'une fossette, échancré latéralement et brusquement avant les angles pos- térieurs qui sont presque droits. Elytres ayant leur plus grande largeur à la saillie humérale qui est en forme de tubercule obtus, chargées chacune de trois carènes surmon- tées de tubercules coniques émoussés, dont les postérieurs latéraux plus saillants, et de tubercules plus petits dans la deuxième moitié de la suture : base des deux premières côtes saillante, ce qui fait paraître les élytres 4-dentées : des silions peu marqués dans les intervalles. Pattes à tibias hérissés de soies courtes ; des soies dressées plus fines sur les cuisses. Grèce. Cette espèce, répandue dans les collections sous le nom de deformis s'en distingue, évidemment, outre sa petite taille, par la forme du prothorax bien plus court que long, brusquement échancréenarrière latéralement, par la suture Me Qi des élytres élevée, par les cuisses non annelées de brun et de blanchâtre, etc. 25. RHYTIRHINUS CARTHAGENENSIS. — Long.5 ; lat. 2 mill. — Obloïigo ovatus cinereo-crelosus, griseo-serie-selulo- sus. Capul læve, fronte ante oculos modice utrinque ans gulata. Rostrum elongatum, non sulcalum, subserie-punc- alu, vix curvalum. Antennæ medio ferrugineæ, longius cihalæ. Prothorax elytris angustior, sublrapezeoidalis, vix distincte 5-sulcatus. anlice profundius impressus, non luberculatus. Elytra obsotetetricristata,tuberculis parvis, posterioribus magis angulatis prædita, angulis humerali- bus oblus's non exsertis. Tibiæ anticæsubleres, apice non prolongalæ, intus obsolele denticulatæ. Oblong-ovale, noir, recouvert d'une squamosité crétacée grisâtre, avec les antennes et les pattes moins foncées. Tête paraissant lisse, à squamosité flavescente. Rostre sillonné longitudinalement ; front fovéolé, obtusément élevé de cha- que côté, au devant des yeux,sanssaillie aiguë, poilu en des- sus et en dessous.Antenn’s à premier article du funiculeun peu moins long que 2et3 réunis, deuxième plus long que large, légèrement noueux au sommet, 3-Gfaiblement arron dis, 7° fortement transverse; massue épaisse, ovale-oblon- gue. Prothorax un peu plus large que long, obsolètement sil- lonné au milieu et latéralement, avec une profonde impres- sion intérieure, convertieen fossette latéralement; peu ar- qué sur les côtés, un peu plus rétréci en arrière qu’enavant. Elytres à épaules assez marquées, bien que un peu obliques, presque droites en se rétrécissant un peu vers la base aux deux tiers ; chargées de trois crêtes élevées à peine tuber- culeuses, sauf un tubercule assez gros, obtus, au sommet de la deuxième ; quelques soies très épaisses et trèscourtes, subsérialement disposées ; sillons longitudinaux entre les côtes, visibles seulement dans la deuxième moitié posté- rieure. Cuisses annelées de brun et de blanchâtre ; tibias antérieurs munis, en dedans, de spinules, Espagne, Carthagène. ER) de Assez voisin du R. vicinus, très distinct par le rostre non sillonné et par la forme tout autre du prothorax. 26. RAYTIRHINUS VARIPES. — Long. 4, 5; lat. 2, 3 mill. — Oblongus, indumento brunneo vestitus, elytris interrupte- transversim albo-bifasciatis. Frons non elevata. Rostrum an- gulatum, tenuiter sulcatum. Antenne obscure ferrugineæ. Prothorax brevis, medio longitudinaliter interrupto-sulcatus, parum distincte 6. fossulatus, medio, a latere, anguste emargi- natus. Elytra subparallela, costis non tuberculatis, vix dis- tincte setulosis, apice angulatim productis, interstitiis bifa- riam punctato-striatis, humeris obliquis, angqulis obltusis, non productis. Femora albido nigroque annulata ; tibiæ intus culiatæ. Oblong, brun avec le scape et les cuisses noirs, ces der- nières annelées de squameux argenté, les postérieures plus distinctement; partie postérieure des antennes rougeâtre. Rostre à sillon prolongé jusqu’au bout, à bords non élevés, même à la base. Antènnes assez longuement hispides, ayant les deux premiers articles du funicule seuls allongés ; mas- sue ovale, épaissie. Prothorax court, presque aussi large que les élytres, assez fortement arqué latéralement, avec une légère sinuosité au milieu du bord latéral; angles postérieurs disparaissant dans la courbe générale ; subdé- primé en dessus, avec une forte cavité ou impression COm- mune transverse, avant le bord antérieur qui paraît, ainsi, élevé; sur le disque, quatre tubercules obsolètes disposés en carré, Elytres à épaules assez accentuées, en angle obtus, très peu convexes, chargées, chacune, de trois côtes assez tranchantes, {la deuxième terminée anguleusement): entre chacuned’elles, une double série de points profonds médio- cres ; en outre, des poils squamiformes épais et couchés; tibias munis, en dedans, de spinules assez nombreuses; sur les cuisses, de très courtes soies obsolètes. Algérie, Oran. Faciès du R. longulus, bien distinct par son peu de con- LR vexité, par son prothorax bien plus inégal, arrondi trans- versalement, par la sallie anguleuse des épaules des ély- tres; par celle du sommet des côtes qui donne à cette par- tie une forme quadrangulaire et non ovale; par les soies très épaisses, par la coloration des pattes, etc. 27. RHYTIRHINUS MONsTRUoOSsUS. Long. 7,2 ; lat. 4, 5 mill. — Oblongo-ovatus, niger, antennis brunneis, dense cinereo- squamosus, obsolete-setulosus. Rostrum late sulcatum. Frons ante oculos utrinque angulata. Antennæ scapo setis crassio- ribus ciliato. Prothorax transversus, a latere antice vir am- plior, lobo medio valde producto-rotundato, a latere fissus, obsolete subtrisulcatus, sulcis tuberculis obtusissimis limitatis. Elytra tuberculis obtusissimis inæqualibus prædita, tuberculo juxta-scutellari posticisque majoribus. Tibiæ anticæ extus setis crassioribus ornatæ. Algérie, sans localité précise. Cette espèce remarquable se rapproche du R. asper, par la forme générale du prothorax, lobé en avant, échancré latéralement ; elle a, en outre, comme le R. asper, un gros tubercule en dedans des yeux et une saillie tuberculeuse de chaque côté de l’écusson ; mais, outre la taille et la forme bien plus large, elle en diffère par de nombreux caractères. Le rostre est bien plus épais, à peine plus long que large, la tête est moins profondément échancrée en arrière, le pro- thorax s’avance antérieurement, en une saillie plus pro- noncée, quoique plus obtuse, les bords des sillons de ce segment sont flanqués de larges tubercules arrondis, les deux antérieurs sont bien moins saillants. Chez le R.asper, les crêtes limitant le sillon médian sont presque tran- chantes, étant munies de tubercules étroits ; chez monstruo- sus, ces tubercules sont très obtus, arrondis, limités par des cavités bien moins accentuées; les élévations des élytres, notamment celles de la base, sont très obtuses chez le R. monstruosus, tandis qu’elles sont aiguës chez le R. asper. En outre, chez ce dernier, les aspérités de la région MD ee suturale sont remplacées par des lignes de gros points avec des soies épaisses sériales plus distinctes ; les tibias anté- rieurs sont bien plus larges, chez notre espèce, tronqués obliquement au sommet, et non manifestement avancés au bord apical externe. 28. LARINUS BREvIUSCULUS. Long. 12-14; lat. 5-7 mil. — Oblongus, convexus, niger, dense cinereo-viridis et flavescenti- pollinosus, maculis aliquot pallidioribus. Caput punctatum, fronte strigosa, medio foveolata ; Oculis obliquis depressis. Rostrum crassum, elongatum, subrectum, supra medio obtuse carinatum, utrinque oblique sulcatum. Prothorax tranversus, antice constrictus, a latere modice rotundatus, creberime punctatus, punclis majoribus sparsis. Elytra breviora, bast separatim arcuata, tenue punctato-striata. Pedes breviores ; libiæ anticæ intus denticulatæ, apice unco curvato præditæ. Asie mineure, (M. Delagrange.) Intermédiaire aux bombycinus et cynaræ, ‘pour la forme générale; se rapproche du dernier par la forme du rostre, qui est très différemment sculpté, de un quart plus court, marqué de rides ou sillons irréguliers lon- gitudinaux. Bien plus large et moins oblong; chez L. breviusculus, les élytres ne sont pas beaucoup plus longues que larges dans leur ensemble, les gros points du protho- rax sont plus nets, plus espacés, les cuisses sont plus ren- flées ; elles sont allongées, à peine claviformes chez le L. cynaræ et les tibias, moins étroits, sont assez fortement dilatés à leur sommet interne ESSAI D'UNE RÉVISION DES ESPÈCES DU GENRE HYPHANTUS, CURCULIONIDE DE LA TRIBU DES Otiorhynchides. Les Hyphantus forment un petit genre très homogène qui semble jusqu'ici propre au Brésil et dont les espèces PET sont très voisines les unes des autres, et ne différent guère de taille : 8-10 mill. Le © diffère de la © par la forme plus étroite, par la tête plus petite: le front étant moins large, les yeux sont rapprochés ; ils paraissent situés un peu obliquement et sont moins saillants; le rostre est plus étroit, plus allongé; les élytres s’atténuent en pointe aiguë, au lieu de se pro- longer, après l’étranglement postérieur, en ogive très ob- tuse sinuée extérieurement. Chez H. baccifer, les tibias an- térieurs sont fortement denticulés en dedans chez le S'; chez la ©, ces denticules sont, le plus souvent, obsolètes. Excep- tionnellement, chez le S de H. sulcifrons, les cuisses posté- rieures sont munies, vers leur milieu interne, d’une forte dilatation terminée par une longue dent. Pour ce qui est de la courbure plus accentuée des tibias antérieurs et du prolongement unciforme du sommet, je ne les considère pas, ainsi que l’ont fait certains auteurs, comme des diffé- rences de sexe, mais bien comme des caractères spéci- fiques. Le genre Hyphantus fait partie du groupe IT des Orro- RHYNCHIDES vrais de Lacordaire. Il se rapproche beaucoup, pour le faciès, des Tyloderes, dont il se distingue, notam- ment, par le prothorax pourvu de vibrisses. Je reproduis, textuellement, ci-après, les caractères du genre tels que les a donnés cét auteur. Genre HYPHANTUS, GErM. INS. SPEC. p. 334. « Rostre subvertical, un peu plus long et notablement plus étroit que la tête, parallèle, avec ses ptérygies forte- ment divariquées, arrondi aux angles, plan ou subconvexe en-dessus, décliveou muni d'une plaque triangulaire et légèrement échancré au bout; scrobes rectilignes, pro- fondes en avant, superficielles en arrière. Antennes anté- rieures, longues, grêles et ciliées; scape épaissi au bout, empiétant un peu sur le prothorax ; funicule à articles 1-2 = 11 — très allongés, subégaux ; 3-7 courts, noueux au bout ou ob- coniques ; massue allongée, oblongo-ovale, articulée. Pro- thorax non contigu aux élytres, globuleux, tronqué et re- bordé à sa base, en avant, largement échancré sur son bord antéro-inférieur, avec un faible vestige de lobes oculaires et muni de vibrisses. Ecusson nul. Elytres convexes, ovales, ou globoso-ovales, atténuées et plus ou moins prolongées à leur extrémité, pas plus larges que le prothorax et légè- rement échancrées en arc à leur base, avec les épaules nulles. Pattes assez longues, surtoutles antérieures ; cuisses fortement en massue {1}, pédonculées à leur base, les anté- rieures rarement, (par ex. baccifer), dentées en dessous ; jambes antérieures plus ou moins flexueuses et arquées, fortement mucronées au bout; tarses assez longs ; spon- gieux ou villeux en dessous, à articles 1-2 étroits, 4 long ; crochets médiocres. Abdomen à trois segments intermé- diaires subégaux ou égaux, séparés par des sutures pro- fondes. Corps granuleux, presque glabre, aptère..... » TABLEAU DES ESPÈCES 1. Elytres chargées, en arrière, d’une crête denticulée sail- lante. VERUCIFER Boh. — Elytres à déclivité postérieure normale, sanssaillie. 2. 2. Tubercules du prothorax aplatis, sans dépression cen- trale; sillons des élytres, même les internes, plus ou moins ponctués; cuisses antérieuresinermes ; les pos- térieures armées, chez le ©, dans leur milieu interne, d'une dent très forte et prolongée suLcIFRONS Boh. — Tubercules du prothorax arrondis ousubanguleux, par- fois ombiliqués ; sillons externes des élytres présen- tantseuls quelques points mélangésaux tubercules. 3. (1) Elles sont assez faiblement renflées en dessus, chez certaines espèces : baccifer, maculifer; plus épaissies, au contraire chez verrucifer, uncinatus, distinguendus. = be 3. Deux premiers articles du funicule des antennes à peu près d’égale longueur; cuisses antérieures uni-den- tées ; Les postérieures inermes (9); tibias antérieurs brusquement courbés postérieurement, et munis à leur sommet d’un fort éperon. L. — Premier articule du funicule des antennes de 1/3, au moins, pluslong que le deuxième. Cuisses antérieures munies, en dessous, de plusieurs petits denticules ; les postérieures inermes; tibiasantérieurs faiblement arqués postérieurement, simplement anguleux ou brièvement mucronés au sommet. 6. 4. Tubercules du dessus larges et peu nombreux, espacés vers la base du prothorax. Prothorax et élytres ornés de mouchetures flaves formées par des squamules très épaisses. MACULIFER. ND. Sp. — Tubercules du dessus nombreux, également rappro- chés. Prothorax et élytres à squamosité pulvérulente peu distincte ne formant pas de macules. De 9. Tubercules du prothorax tous très distinctement ombili- qués ; rostre allongé, marqué, au sommet, de chaque côté, d’une faible dépression oblique. DISTINGUENDUS, N. Sp. — Tubercules du prothorax nullement ombiliqués ; rostre à peine plus long que sa largeur apicale ; chargé, au sommet, d'un empâtement subtriangulaire, impres- sionné au Centre et limité en arrière, par un sillon curviligne. UNCINATUS N. Sp. 6. Rostre subdéprimé, ponctué et nettement tricaréné :; muni, au sommet, d'un empâtement triangulaire nettement indiqué, et largement échancré au bout, de manière à présenter une sorte de Croissant : élytres séparément acuminées, et visiblement déhiscentesau sommet. DEHISCENS. N. Sp. — Rostre plus ou moins densément ponctué, plusou moins arrondi en dessus, à carènes longitudinales peu mar- quées, mais distinctes, au moins la médiane, sans empâtement ni impressions apicales. BACCIFER Germ, 632 — Rostre presque imponctué, très arrondi, en dessus, sans impressions ni Carènes, BACCIFER. V. TERETIROSTRIS. DESCRIPTION DES ESPÈCES À. VERRUCIFER ©. — Ater, parce griseo-setulosus. Frons de: = #8 pressa, foveolata. Rostrum postice vix ampliatum, apice semilu- 424 natim impressum, longitudinaliter strigosum. Antennæ scapo paulo fleruoso, apicevalde claviformi, funiculi articulo 1° 2 paulo ee: longiore, ultimis apice nodosis. Prothorax granulis obtusis majo- à ribus, umbilicatis. Elytra postice utrinque crista crenata præ- x dita, tuberculis paucis inæqualiter dispositis, acutis, apice valde acuminata, sulcis indistinctis. Femora anticavalde clarata,intus ante apicem emarginata, brevius acute uni-dentata. Tibiæ OR anticæ flexuosæ, intus denticulatæ, apice unco mediocri ar- ! matæ. # > Bien distinct par les tubercules en partie épineux des élytres, disposés sans ordre, espacés dans la région sutu- 254 rale et surtout par la crête crénelée dont elles sont char- 4 gées postérieurement. 2, SULCIFRONS ©. Ater, nitidus, bretiter griseo-setulosus, antennis rufis, scapo obscuriore. Oculi parum prominuli. Frons longitudinaliter obsolete sulcata et ante oculos transtersim im- pressa. Rostrum latitudine fere longius, postice parum dilatatum, medio carinatum, apice plaga triangulari præditum. Antennæ scapo flexuoso, funiculi articulo 1° 2° sesquilongiore, 3° elongato- conico, cœteris paulo brevioribus, latudine vix longioribus, apice nodosis, clara elongata.Prothoraz vix transtersus, a latére parum # Là ampliatus, tuberculis integris, depressis. Elytra oblongo-ovat à, & x latere vix arcuata, inæquuliter suleata ac tuberculata, tubereulis acutis, punctis immixtis, apice arcuata. Femora postica dente :2 maximo medio, intus, prœdita; tibiæ anticæ rectæ, intus denticu- latæ, apice acute angulatæ. 3 Bien distinct, en outre des caractères propres au ©, par la structure particulière des élytres. "s 3. MacuLiFER 9. Latus, brevior, ater, supra maculis squamo- sis flavis ornatus. Frons longitudinaliter sulcata, oculis distantes (COLLECTION DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE N. B. — Le premier chiffre indique le nombre des genres, le 2° celui des espèces, le 3° celui des exemplaires. — Cette collection est en très bon état de conservation. Elle se recommande, en outre, par la très grande quantité de raretés qu'elle renferme et par le grand nombre de GENRES formant une sorte de GENERA presque complet. leur fournir, préalablement, — Nous nous tenons à la disposition des amateurs pour tous les renseignements désirables, mais nous ne ferons l'expédition des lots QU'APRÈS PAIEMENT ou CONTRE REMBOURSEMENT. SLA IE 100-1340 375 fr. Hydrocanthares ( Diodes ! Gyrinides).— 18-152-288 48 fr. 3. Hydrocanthares ( Palpicornes). — 26-188-280. 55 fr. 4. Brachélytres. — 135 - 590 - 1100. 188 fr. 5. Paussides, Clavigérides, Bryaxides, Scydmænides. — 23-80-1725. 52 fr. 6. Clavicornes. — 180-640-1240 465 fr. 1. Pectinicornes, Lamellicornes. — 69-210-500 128 fr. 8. Sternoxes Buprestides.— 18-10-125 63 fr. 9, Sternoxes- Elatérides. — 10- 125-235. 62 fr. 10. Malacodermes. — 435-152-2995. 62 fr. 11. Térédiles. — 50-110-223. 47 fr. 12. Ténébrionides. — 125-300-4925. 165 fr. 13. Vésicants. — 25-60-125. 82 fr. 14. Curculionides, — 152-610- 1320. 248 fr. : 15. Xylophages. — 13-62-120. 28 fr. 16. Une collection nombreuse et bien déterminée du genre APION. — 111, esp. 400,ex. 59 fr. 17. Anthribides. — BRUCHIDES. — 12-68-135. 36 fr. 18. Longicornes. — 65-221-350. 150 fr. 19. Phytophages. — 65-402-710. 160 fr. 20. Erptylides - Endomychides - GCoccinellides. — 45-90-160. 28 fr. La Collection entière. 1.800 Cicindélides- Carabides .— 125- Une autre Collection moins im- portante à prix très réduit. DA LE Cicindelides Carabides. — 400 esp., 800 ex. 450 fr. Hydrocanth. — Dyrisc. GYRIN. ET PALHICORNES, 170 esp., 200 exe 60 fr. Brachélytres. -— 400 esp., 650 exompl. 160 fr. Paussides, BRYAXIDES, SCypM. »0 esp. 80 ex. 30 fr. Clavicornes. — 372 esp., 60N exempl. 80 fr. Pectinicornes - Lammellicor - nes. — 200 esp. 350 exempl €0 fr. Sternoxes (Buprestides). — 35 esp., 15 ex. 38 fr. Sternoxes (Elaterides-Eucnem). — 75 esp., 140 ex. 35 fr. Malacodermes. — 90 esp., 170 exempl. 36 fr. Térédiles. — 80 esp” 1201ex: 80 fr Ténébrionides. — 190 esp. 2x0 exempl. 55 fr. Vésicants. — 48 esp., 80 ex. 20 fr. Curculionides. — 400 esp., 800 exempl. 145 fr. Xylophages. — 50 esp.. 80 exempl. 18 fr. Anthibrides, BRUCHIDES. — 45 esp: 65 ex: 25 fr. Longicornes. — 170 esp., 280 exempl. 85 fr. Phytophages. — 280 esp.. 400 exempl. 78 fr. Erotylides, COCCINELLIDES, etc., 10-195. 48 fr. Une collection d’Hémiptères très exactement nommee : 380 esp. 800 exempl. 160 fr. ' = x ‘2 LIBRXIRIE LB, BAILLIÈRE & F 19, rue Hautefeuille (près le boulevard Saint-Germain), à Paris. Bibliothèque E. André {de Beaune). | Cette importante bibliothèque sera vendue aux en- chères publiques du 9 au 12 mai 1892, rue des Bons-Enfants, salle St-Sylvestre, à 8 heures du soir. Elle comprend envi- ron 3.200 numéros, qui représentent plus de 30.000 volumes et brochures; elle se divise en 4 parties: 1° Botanique, 20 Géologie et Paléontologie, 3° Zoologie, 4° Entomologie. Chacun des catalogues spéciaux sera adressé à toute per- sonne qui en fera la demande par lettre affranchie, à MM. J.-B. Baillièreet fils, 19, rue Haute-Feuille à Paris. Joindre Dix centimes par catalogue pour l’affranchisse- ment. , HENRI GUYON, 20, rue des Bourdonnais, PARIS, Fournisseur du Muséum d'histoire naturelle de Paris. SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’INSECTES. Ustensiles pour la chasse et 1e rangement des Collec- tions. Envoi iranco du catalogue, sur demande. REVUE DES SCIENCES NATURELLES DE L'OUEST Paraissant à Paris tous les trois mois. GÉOLOGIE, MINÉRALOGIE, PALÉONTOLOGIE, BOTANIQUE, ZO0LOGIE, ANTHROPOLOG'E, EMBRYOLOGIE, TÉRATOLOGIE. Rédaction et Administration : 14, Boulevard Saint-Germain, PARIS. Imprimerie du KFRELON » ù MEN L. BADEL CHATEAUROUX (INDRE) gtiquettes pour Collections, Catalogues, Reliure, Cartes de visite, etc. Prix très modérés. [LS | : A ” FR JOURNAL D'ENTOMOLOGIE RÉDIGÉ Par J. DESBROCHERS DES LOGES Paraïissant tous les mois (Tous droits réservés) 1592-93 Mai CHATEAUROUX TYPOGRAPHIE ET LITHOGRAPHIE L. BADEL F—= A —— ———_———————_—_—_——_———————_— *% + Ne 26 M 7 PRE + AT à | Sommaire du N° 2 (1892-93) de Essai d’une révision du genre HYPHANTUS (suite). 17- Le rer ’ M Révision des Baripupes d'Europe, etc. | . 19-32 LE FRELON, journal d'Entomologie, surtout deserip- tive, rédigé par M. DESBROCHERS DES LOGES, parait tous les” 4 mois. . FH Abonnement annuel {12 livraisons), 6 francs. (Prix unique, franco, pour la France et pour l'Etranger.) Es S'adresser à M. DESBROCHERS DES LoGEs, 23, rue de Boisdenier, à Tours (Indre-et-Loire.) = Leslivraisons nese vendent pas séparément; néanmoins, il pourra être établi un tirage à part des travaux les plus importants. Les abonnements partent du 15 avril, et sont payables d'avance, en un mandat-poste ordinaire où un mandat- carte. En conséquence, le journal ne sera envoyé qu'aux personnes ayant acquitté leur cotisation, exception faite pour celles qui ont un comple avec nous, où qui nous auraient témoigné le désir de recevoir la quittance par la poste, augmentée des frais ; maïs il ést toujours préférable d'envoyer un mandat pour éviter les écritures multiples qu'entraine ce mode «le recouvrement. É Les 12 premières livraisons formant le premier volume qui sera bientôt épuisé sont mises en vente au prix de: ie Pour les Abonnés, 7 fr.; pour les non-Abonnés, 8 fr. AVIS Tout abonné au FRELON à droit à la détermination gra tuite d’une 1/2 centurie de Coléoptères d'Europe, à l'exclu- sion de quelques groupes qui seront indiqués. En Les abonnés ont droit, en outre, à une annonce d'é- change, de 5 ou 6 lignes, sur la couverture du journal. Elle pourra être répétée, si la place le permet. “à Quant aux annonces de vente, la 4° page leur est réservée … à raison de..... 1 fr. 25 pour 4à 5 lignes par numéro. Dit ODA 2 dt 0 A O0 PUCE se + Celles consenties pour l’année entière ne paieront que #4 le tiers de ces prix. ce Le montant des annonces devra accompagner la note à faire insérer. Il ne sera pas répondu aux demandes de renseignements, non accompagnées d’un timbre pour la réponse. — L’em- ploi des Cartes-postales, avec réponse payée, est très com- mode, pour cet usage, puisqu'elles ne coûtent que 0,20 c. pour toute l'UNION PosTALE et peuvent servir, aussi, pour l'Étranger. s RTE Prominentes. Rostrum parum elongatum, ‘latius acute 3-cari- natus, medio bisulcatum. Antennæ brunneæ,scapomodice flexuoso, funiculi articulis 2-primis subæqualibus, clava oblongo-ovata. Prothorax brevis, a latere valde rotundato-ampliatus, tuberculis … paucis, obtusissimis, praditus. Elytra grosse inordinatim tuber- culata, tuberis confluentibus, apice obtuse attemata. Femora an- tica valde elongata, vix clavata, intus obtuse unidentata. Tibiæ anticæ latiores, intus non denticulatæ, apicem versus abrupte curtatæ, unco apicali sat valido. Bien distinct de H. baccifer, par la dilatation beaucoup plus forte du prothorax, et des élytres qui affectent une forme transverse, par les tubercules moins nombreux, _ écartés surtout sur le prothorax, par les carènes tranchan- tes du rostre, limitées par des sillons très accusés; par la dent obtuse des cuisses postérieures; par les tibias anté- rieurs beaucoup plus larges que chez les autres espèces et brusquement coudés dans leur dernier tiers; enfin, par les taches orangées du dessus. À, DISTINGUENDUS ©. — Alter, griseo-setulosus. Caput subco- nicuwm, fronte foreolata ; oculis magnis, prominentibus. Rostrum latitudine longius, obsolete carinulatuwm, apice talde declive, utrin- que obsolete oblique depressum. Antennæ nigræ, scapo subrecto, basi minus gracile, articulo funiculi 4° 2 paulo longiori. Pro- thorax globosus, crebre tuberculatus, tuberculis uwumbilicatis. Elytra minus dilatata, apice obtuse acuminata, tuberculis ma- joribus inæqualibus, transtersim confluentibus, non evidenter sulcata. Femora antica breviter intus unidentata ; tibiæ anticæ intus evidenter denticulatæ, longius crinitæ, postice curvatæ, un- coque valido apice armatce. Très voisin de H. baccifer, ç s’en distingue par les antennes foncées, à scape non sinueux, à premier article du funi- cule de un quart, à peine, plus long que 2; par le prothorax plus fortement dilaté latéralement et chargé de verrues très distinctement ombiliquées ; par le sommet des élytres _ terminé en pointe mousse au lieu d’être rétrécies sinueu- sement; par les cuisses très renflées, autrement den- tées, etc. AN D. UNCINATUS. — Ater, griseo-setulosus. Oculi minus dis- tantes, parum prominuli. Rostrum minus elongatum, obsolete tri- carinatum, rugosum, apice, plaga triangulari postice sulcata, prœditum. Antennæ scapo valde bisinuato, articulis funiculi 2- primis æqualibus, 4-7 minus elongatis, apice nodosis, clara sub- elliptica. Prothorax regulariter granosus. Elytra subseriatim acutius granifera, suleis obsoletis. Femora antica sat acute uni- dentata ; tibiæ parcius villosæ, anticæ «a tertia parte valde incurvæ, intus apice unco valido recurvo armate. Distinct de H. distinquendus, dont il se rapproche par les tibiasantérieurs recourbés vers lesommet; mais, ici, la cour- bure est bien plus prononcée et commence plus tôt;le bord interne des tibias est parcimonieusement garni de cils cour- bés assez fins, les tubercules du prothorax sont dépour- vus de point central, les cuisses antérieures, médiocrement renflées, sont armées d’une dent spiniforme plus aiguë, etc. 6. DEHISCENS. — Brevior, minus nitidus, griseo-serie-setu- losus. Frons non foveolata, strigosa ; oculi modice prominuli. Ros- trum distincte 3-carinatum, apice elervatione triangulari late emarginata præditum. Antennæ scapo incurvo, articulo funiculi 4° 2 sesquilongiore, claca oblongo-elliptica. Prothorax crebrius granulis integris munitus. Elytra subtransversa, à latere valde ampliata, granulis numerosis seriatis, (seriebus alternis minori- bus), prædita, magis distincte sulcatula, apicem versus separatim acuta, ad suturam dehiscentia. Femora omnia inermaia ; tibiæ anticæ biflexuosæ, parce villosæ, obsolete intus denticulatæ. D'un aspect plus mat que les espèces voisines, tubercu- les plus petits et plus nombreux : (on en compte 17 ran- gées, au lieu de 12, sur chaque élytre) ; elles sont plus régu- lièrement disposées et les sillons qui les séparent sont plus distincts. Les élytres sont relativement courtes, très arron- dies latéralement, terminées séparément en pointe et très dehiscentes à la suture. Toutes les cuisses sont inermes, 7. BACCIFER, — Ater, brevius pallide setulosus, paree pallide pulverulentus. Caput strigosum antice transtersim tmpressum, fronte medio foveolata, Rostrum apice paulo crassiore, supra de- pressum, medio sub 3-carinatum, Antennæ scapo modice biflexuoso, 70 funiculi artieulo 1° 2 sesquilongiore, 3 elongato, prœæcedénti bre- viore, 4-7 latitudine longioribus, apice vix nodosis ; clava valde elongata. Prothorax transversus, gibbosus, basi et apice pulvina- us, dense granosus, granis separatis, subangulatis. Elytra dense subacute serie-tuberculata et intra series interrupta, obsolete sul- cata, humeris obliquis, in dorso minus conteta, & latere punctis quadratis striata, ante apicem subconstricta, apice ispso oblique truncata. Femora antica intus obsolete denticulata. Var. TERETIROSTRIS.— Rostre convexe en dessus, presque imponctué, sans trace de carènes. Cette espèce se distingue bien par la proportion des deux premiers articles des antennes, par la denticulation des cuisses antérieures, etc. RévisioN DES BARIDIIDES D'EUROPE ET DES CONTRÉES LIMITROPHES, Ma collection de CurcuLionipes, de la région qui nous occupe, est assez riche en espèces du genre Baridius. Elle renferme la majeure partie de celles décrites jusqu’à ce jour, à part un très petit nombre d’une extrème rareté, dont on ne connaît jusqu'ici, le plus souvent, que l’exem- plaire unique ayant servi à la description : je ne parle pas de quelques autres, des auteurs russes notamment, que persenne ne reconnaitra jamais, si les types n’ont pas été conservés, ce que j'ignore, et qui continueront à former, indéfiniment, à la queue du Genre, comme cela a lieu ail- leurs, une suite d'espèces sans valeur et qu’on ferait mieux de faire disparaitre. Grâce à l’obligeance de M. Cayol, qui a bien voulu se charger, comme on sait, de prodiguer ses soins aussi dé- sintéressés que dévoués à la conservation de la collection léguée à la Société entomologique de France par Henri Brisout de Barneville, j'ai pu visiter, à mon aise, il ya deux ans, la série si précieuse des types ayant servi à la ED — monographie de notre regretté collègue, qui, d’ailleurs, avait eu, autrefois, entre les mains, ce que je possédais dans ce genre. Cet examen m'a permis de reconnaître plu- sieurs espèces restées pour moi, jusqu'alors, douteuses, et m'a fourni l’occasion de constater définitivement que j'en avais, entre les mains, un certain nombre d’autres iné- dites. | Au lieu de les décrire isolément, j'ai pensé qu'il sereit préférable de les comprendre dans un travail d'ensemble, travail qui contiendra forcément une lacune, puisque je n'ai pas eu à ma disposition certaines espèces du Musée de Stockholm, dont H. Brisout lui-même n'avait vu qu'un exemplaire unique. D'un autre côté, après un examen très attentif des descriptions, il m'a semblé qu'il n'y avait aucun intérêt à reproduire, pour ces espèces, les différences signalées parles auteurs, qui ne sont pas assez précises pour permettre de reconnaître, à première vue, des formes si voisines les unes des autres, et dont quelques-unes, à en Juger par les caractères indiqués, devraient, peut-être, être réunies à titre de variétés. On pourra toujours consulter, du reste, les descriptions primitives dans le bel ouvrage de Schœænherr ainsi que le travail plus récent de H. Brisout de Barneville, publié dans les Annales de la Société entomologique de France, année 1870, il y a vingt-deux ans déjà ! La similitude de formes qui existe chez certaines espèces voisines dans ce genre, jointe à l'absence de caractères tranchés, tels que les différences que présentent souvent l'armure des pattes, leur forme particulière, etc., chez d’autres genres de CurRGULIONIDES, et qui facilitent leur groupement, rendent plus diflicile l'étude des Baridius et la fixation des caractères propres à les faire reconnaitre. Le rostre et les antennes ne m'ont présenté, en géné- ral, que des modification peu sensibles, dont il était difti- cile de tenir compte; les soies sériales des élytres, qui te sembleraient, au premier abord, chez certaines espèces, devoir être utilisées comme caractère distinctif, sont très caduques et lorsqu'elles viennent à disparaitre, donnent à l’insecte un tout autre aspect. La squamosité du dessous, ainsi que les rangées de poils squamiformes des élytres, la taille si différente, etc., varient énormément dans le sous- genre LimoBaris Bedel et pourraient faire croire, à pre- mière vue, qu'il existe, parmi ces insectes, plusieurs for- mes spécifiques confondues ; mais l'examen très minutieux d’un assez grand nombre de sujets provenant de régions très différentes, m'a confirmé dans la conviction con- traire. Les différences extérieures de sexe m'ont paru, le plus souvent, très peu sensibles. En outre de celles fournies par la longueur et par la ponctuation du rostre, la © est plus large dans toutes ses parties; elle à le prothorax plus dilaté chez les espèces qui ont ce segment plus ou moins arqué latéralement; chez ce mèmesexe, l'abdomen est plus bombé et sans trace de sillon ; le pygidium est moins dé- couvert. La ponctuation, de forme et d'intensité assez différentes des diverses parties de la page inférieure, m'a semblé devoir fournir des caractères constants et je l’ai utilisé à diverses reprises, dans mon tableau, où j'ai cru, ainsi que je l’ai dit plus haut, ne devoir comprendre que les espèces qui m'ont passé sous les yeux. Si, par la suite, je recevais, en communication, les unes ou les autres de celles qui m'étaient restées inconnues, et dont je donne la liste un peu plus loin, j'en ferais l’objet d'un supplément à ce premier travail. Je me tiens, en outre, à la disposition des entomolo- gistes qui désireraient me voir examiner les Baridius de la faune paléarctique, faisant partie de leur collection. Tours, le 25 mai 1892. DESBROCHERS DES LOGEs. a Ve TABLEAU DES ESPÈCES du genre BARIDUS 4. Insecte noir ou ferrugineux, ou noir avec une tache rouge, non recouvert, en dessus, d'une couche de squamules de couleur pâle. 2. — Insecte glabre ou seulement avec des séries de soies ca- duques sur les élytres, de coloration autre que noir ou roussâtre. 29. — Insecte recouvert, en dessus, d’une couche épaisse de squamosité pâle ou orné de taches squamiformes. 40. 2, Insecte plus ou moins brillant, à élytres ferrugineuses ou roussatres, au moins partiellement. (1) 3. — Insecte noir d'aspect mat ou brillant, les élytres deve- nant parfois ferrugineuses par place, rarement entiè- rement de cette couleur, mais dans ce dernier cas, d’un aspect opaque. D. 3. Insecte noir, avec une tache rouge avant le sommet de chaque élytre. ANALIS. OI]. — Insecte ferrugineux ou roussâtre en grande partie. 4. 4. Forme large et subdéprimée; premier segment abdomi- nal sculpté, sur les côtés, de points oblongs subcon- fluents. LIMBATUS. H. Bris. — Forme oblongue bien plus étroite et plus convexe: pre- mier segmentabdominal marqué de points médiocres, peu rapprochés. RUFUS. Boh. 5. Ongles des tarses connés. NITENS F. — Ongles libres 6. 6. Stries des élytres largement silonnées : interstries im- pressionnés dans le sens de leur longueur, d'où les marges élevées, du double à peine de la largeur des sillons ; une série unique de points plus ou moins en (1) Voyez, aussi, la variation entièrement ferrugineuse du B. Spilzyi. Elle se distingue bien des B. rufus et limbatus par les gros points ocellés du prothorax, simples chez les deux autres espèces, el par la série unique de points beaucoup plus forts le long des interstries, dont le fond est très finement alutacé: celte ponctuation est, en outre, bien plus fine et en lignes assez irrégulières chez les B. rufus et limbatus. RS 9) Pom forme de carré transverse, au moinsle long des inter- valles intermédiaires. 4: — Stries des élytres simples ou étroitement silonnées ; interstries à marges non relevées, trois ou quatre fois plus larges que les stries, à ponctuation variable sui- vant les espèces. 8. 7. Forme oblongue et assez large : prothorax presque aussi long que large, et presque aussi large que les élytres, faiblement rétréci au sommet; à forte ponctuation serrée, séparée, au milieu, par une ligne lisse. Inters- tries, au moins les intermédiaires, à série unique de points en carré transverse. SULCATUS Boh. — Forme plus ou moins élargie latéralement. Prothorax assez court, plus étroit que les élytres, couvert de très gros points peu rapprochés, sans ligne lisse appré- ciable, étrangléau sommet en s’élargissant versla base : une série de petits poils grisâtres le long de chaque interstrie, bien distincte sur les exemplaires frais: ARTEMISLÆ Hbst. — Forme étroite, allongée, subelliptique, analogue à celle des espèces du groupe du Cœrulescens. Prothorax sub- trapézoïde : insecte d’un noir profond assez brillant, malgré la dense ponctuation du prothorax traversé par une crête lisse longitudinale; interstries concaves, à marges tranchantes, à série de points nombreux. INSULARIS. N. Sp. 8. Métasterum à points énormes, en forme de fossettes profondes, cette ponctuation tranchant nettement, par sa grosseur, sur celle des parties voisines ; stries des élytres toutes très distinctement ponctuées, sub- sillonnées antérieurement, devenant plus fines posté- rieurement, à partir du milieu, et n'étant représentées en dehors que par des points en série. SEMISTRIATUS Boh. — Métasternum à gros points bien moins profonds, à peine plus forts que ceux du mésosternum et des parties — DAT adjacentes ; stries des élytres faiblement ou indistinc- tement ponctuées, les externes aussi marquées que les internes. 9. 9. Insecte largement ovale, à peine une demi-fois plus long que large; interstries densément pointillés net- tement, mais sans ordre, sur un fond mat. CARBONARIUS. Boh. — Insecte ovale ou ovale-oblong, parfois subelliptique ; ponctuation des interstries variable, le plus souvent disposée longitudinalement en une ou plusieurs séries. 10. 10. Insecte entièrement opaque, à ponctuation subcon- fluente sur le prothorax. 14e — Insecte soit plusou moins brillant, soit à peu près mat ; mais, dans ce dernier cas, à ponctuation assez lâche pour laisser apercevoir, entre les points, des espaces plus ou moins luisants. 12. 11. Ponctuation du prosternum formée de points arrondis, à peineconfluents, non condensés, par place, en forme de rides; pas de dépression marquée en dedans des angles antérieurs du prothorax ; quatre petites mou- chetures formées par des poils squamiformes flaves- cents à la base des élytres, un sur chaque calus humé- ral, un autre de chaque côté de l’écusson. LETHIERRYI D. Sp. — Ponctuation du prosternum évidemment confluente en forme de rides obliques ; une dépression assez mar- quée en dedans des angles antérieurs du prothorax ; pas de mouchetures à la base des élytres. Morr0 Boh. 12. Ponctuation du prothorax très compacte, confluente sur les bords, mélangée de rides. 43. — Ponctuation du prothorax bien moins serrée, ména- geant, entre les points, des espaces plus larges ou beaucoup plus larges que leur épaisseur. 15. D 13, Tous les intervalles des élytres, même le juxtà-sutural, couverts de points nombzeux non disposés en série. ALGIRICUS N. Sp. — Une série unique de points le long de l'intervalle juxtà- sutural. 14. 14. Forme plus oblongue ; ponctuation du prothorax plus serrée et plus égale sur toute sa surface, confluente seulement près des bords extérieurs. GALLICUS D. Sp. — Forme plus raccourcie ; ponctuation du prothorax moins égale, plus profonde, formée de points oblongs con- fluents sur presque toute sa surface; interstries à ponctuation sérialement disposée, peu fournie, en série unique sur la plupart des intervalles. ATRONITENS Chevr. 15. Forme allongée; insecte assez étroit, médiocrement épais, paraissant comme bilobé à la réunion du pro- thorax et des élytres, par suite du rétrécissement de ces dernières antérieurement et de leur dilatation postérieure ; prosternum grossièrement ridé ; écusson en triangle curviligne (Insecte d’un noir presque mat.) BRISOUTI Faust. — Forme épaisse, oblongue ou oblongo-ovale ; insecte plus large, plus court. Elytres non distinctement rétré- cies vers la base et non dilatées latéralement, après le milieu ; taille au-dessus de la moyenne (1). 16. — Forme déprimée,oblongue-elliptique ou subecylindrique. Taille assez petite et prothorax un peu plus étroit que les élytres, sauf chez une seule espèce : quadraticolls ; stries des élytres relativement étroites ; insecte géné- ralement brillant et à ponctuation peu profonde et peu serrée. 49% 16. Interstries des élytres imprimés de larges écailles om- biliquées, avec un point à la base de chacune d'elles. LORICATUS Boh. — Interstries sans trace d’écailles ombiliquées. LE (1) Espèces propres à la Russie méridionale et au Caucase: (Division 16-19 excl.. du Tableau des espèces.) — 26 — 17. Interstries poncitués en travers ; calus huméral rou- geatre. CONVEXICOLLIS Boh. — Interstries ponctués plus ou moins densément, sans ordre, ou en série longitudinale. Calus huméral con- colore. 18. 18. Oblong, plus allongé et subdéprimé en dessus, noir peu brillant. Prothorax à côtés presque droits, à ponctua- tion peu serrée ; écusson subtronqué au sommet ; prosternum grossièrementrugueux ; ponctuation laté- rale du dessous de l’insecte plus profonde et formée de points arrondis, munis, au fond, d’une soie peu épaisse ; une frange de soies assez fournie au bord du prosternum. Kirscai Faust. — Brun ou rougetre, plus court et plus convexe ; protho- rax à ponctuation serrée, à points subconfluents : à peine arqué latéralement ; écusson étroitement échan- cré au sommet ; prosternum assez faiblement ru- gueux ; ponctuation latérale du dessous de l’insecte formée de points médiocres, oblongs. Sprrzyr Hoch. — Noir brillant, assez court, convexe sur le prothorax qui est densément ponctué, sauf un vague espace lisse, et fortement arrondi latéralement : écusson sillonné longitudinalement : dessous muni, au fond de cha- que point, d’un poil squamiforme plus épais et plus brillant que chez les espèces voisines. SCHWARZEN- BERGI Hoch. 19. Prothorax très développé, mais peu arqué latéralement, aussi large que les élytres qui sont oblongues, sans dilatation latérale; stries simples, très distictement pointillées ; intervalles larges et plans : dépression du rétrécissement du prothorax, avant le sommet, à peine interrompu au milieu du bord. QUADRATICOLLIS Boh. — Prothorax moins large que la plus grande largeur des élytres, soit qu'elles présentent une expansion la- térale au-delà des épaules, soit qu'elles dépassent à celles-ci le niveau du bord latéral du prothorax, dont 1) — la dépression anté-apicale est largement interrompue au milieu du bord antérieur ; stries des élytres sim- ples ou sillonnées, à ponctuation généralement ob- solète. 20. 20. Prothorax subtrapézoïde, assez court, brusquement 21 19 1Ÿ 23 ne) HS anguleusement étranglé au sommet; ponctuation assez forte, écartée; écusson très petit; élytres de même largeur que lé prothorax, élargies en arrière ; interstries assez fortement déprimés. DALMATINUS H, Bris. Prothorax de forme non trapézoïde, plus ou moins rétréci en avant, mais non anguleusement. 21. . Prothorax presque aussi long que large, à côtés latéraux presque droits ou à peine arqués, à peu près de même largeur que les élytres à la base et ne formant pas, à la rencontre de celles-ci, un angle rentrant sensible ; ridé latéralement. 22. Prothorax évidemment plus court que long, à côtés plus ou moins fortement arrondis, retrécis à la base et formant à la rencontre des élytres, un angle ren- trant prononcé; distinctement étranglé au som- met. 23. . Ponctuation du prothorax très affaiblie au milieu, à points oblongs bien plus forts latéralement ; écusson très court, subtronqué au sommet; élytres glabres. PICINUS Germ. Ponctuation du prothorax aussi forte au milieu, quoique moins serrée, à points assez profonds : écusson petit, suboblong ; élytres finement pubescentes. LITIGIOSUS n. Sp. . Forme plus elliptique, assez large ; écusson assez large, échancré au sommet. DU Formé*plus étroite, plus parallèle ; écusson petit, sub- tronqué au sommet. ABEILLEI N. SP. . Plus grand et plus large; ponctuation du prothorax plus serrée et moins profonde. ATRICOLOR Boh. Lt — Plus petit; ponctuation du prothorax peu serrée et plus profonde. v. IONICUS Miller. ). Espèces ovales ou oblongo-ovales, épaisses, le plus souvent assez larges et peu allongées, 7° et 8° stries oblitérées vers la base, où elles ne sont figurées que [oO Ce par une série de points. 26 — Espèces jamais ovales, bien plus étroites et très allon- sées, subelliptiques ou subeylindriques. 28. 26. Dimensions très supérieures : (long. 4-5 ; larg, 3-3, 5 mill.) ; insecte vert ou bleu, rarement bronzé, tout à fait glabre en dessus ; prothorax brusquement rétréci au sommet, en forme de goulot. cHLorizANs Germ. — Dimensions très inférieures: (long 2,8-3,5 ; larg, 1,5-1,8 mill,); insecte toujours bleu, le plus souvent pubes- cent; prothorax à rétrécissement peu brusque, ne déterminant pas, au sommet, une sorte de goulot. 27. 1© 1. Forme oblongue, sensiblement plus étroite et plus allongée, avec les élytres presque parallèles latérale- ment ; glabre en dessus, peu luisant; prothorax à dépression intrà-apicale non prolongée sur le milieu du bord ; finement ponctué-subaciculé, à points peu rapprochés ; stries des élytres simples, très fines, les externes distinctement ponctuées ; interstries plans un peu moins déprimés au sommet, à pointillé ex- trèment faible, distinet seulement sur les intervalles externes ; écusson bifide au sommet. EDOUGHENSIS D. Sp. — Forme elliptique, étant légèrement atténuée aux deux bouts, avec les élytres modérément arquées latérale- ment et paraissant un peu élargies au milieu ; pro- thorax assez luisant, à points assez profonds, subcon- fluents ; élytres mates, étroitement sillonnées : les sillons indistinctement ponctués : interstries plans Jusqu'au sommet, sériés de fines soies extrêmement courtes ; écusson suboblong, paraissant sillonné. NIVALIS H, Bris. ot — Forme oblongue, assez large; tout l’insecte brillant : prothorax à points arrondis, égaux, profonds, très serrés sans être confluents, à espace lisse médian souvent obsolète ; dépression intrà-apicale peu mar- qué mais visible sur toute la largeur du segment » écusson transverse, paraissant tronqué au sommet ; stries des élytres simples mais bien marquées, peu distinctement ponctuées ; interstries plans intérieure. ment, convexes vers le sommet, vaguement ponctués et comme obsolètement frisés en travers ; à séries de soies peu distinctes. ViLzæÆ Comol. — Forme oblongue, légèrement elliptique ; large ©, à peu près mat, glabre en dessus ; prothorax à points peu régulièrement arrondis, serrés, de chaque côté de la base; à dépression intrà-apicale nulle au milieu du bord ; écusson transverse paraissant impressionné ; élytres à stries assez largement sillonnées, ponctuées au fond ; interstries évidemment convexes, subtile- ment pointillés, longitudinalement, en lignes peu régulières. MALACHITICUS Chevr. 28. Prothorax sculpté de grosses et profondes fossettes subarrondies, médiocrement rapprochées ; écusson petit, subtransverse, paraissant à un fort grossisse- ment, rayé de hachures longitudinales ; élytres légè- ment dilatées au-dessous des épaules ; interstries nettement pointillés. PERTUSUS Kiesenw. — Prothorax à ponctuation variable beaucoup moins pro- fonde ; écusson paraissant uni, ou sillonné, générale- ment court. 29. 29, Elytres s’élargissant manifestement vers leur milieu latéral ; écusson en forme de lame tranverse, parais- sant uni; stries sillonnées entières, à ponctuation distincte seulement extérieurement. LEPIDII Germ. — Elytres soit parallèles, soit légèrement arquées latéra- lement, non manifestement élargies vers le milieu. 50, ie 30. Forme oblongue, déprimée en dessus, surtout sur le prothorax, qui est en carré transverse ; plus ou moins anguleusement étranglé vers le sommet; stries ex- ternes des élytres plus ou moins effacées, antérieure- ment, les 7e et 8° figurées seulement par une rangée de points ; interstries lisses, imperceptiblement poin- tillés. 31. — Forme peu déprimée, surtout sur le prothorax, (qui est en Carré transverse moins anguleux, les bords de l’étranglementétant émoussés), etmoins brusquement rétréci au sommet; stries externes des élytres en- üères ; interstries nettement ponctués. 99. — Forme subelliptique, déprimée en dessus ; prothorax atténué rectilinéairement sans interruption, de la base au sommet, par suite du manque d'impression intrà-apicale, ce qui lui donne l'apparence d’un cône tronqué. 94. — Côtés subparallèles ; prothorax non conique ; séries de soies plus ou moins distinctes le long des interstries ; 1° et 8 stries oblitérées vers la base où elles ne sont ligurées que par une série de points; cuissses assez densément recouvertes de squamules pâles. 30, — 1. Prothorax presque du double plus court que long, à peu de chose près aussi large que les élytres; très brusquement et anguleusement étranglé au sommet, à gros points oblongs, subconfluents. STRICTICOLLIS D. SP. — Prothorax de 1/3, environ, plus large que long, évidem- ment moins large que les élytres, peu brusquement étranglé au sommet. 92. 32. Ponctuation du prothorax plus forte et plus profonde, à points plus rapprochés, inégalement espacés, mé- nageant, au inilieu du segment, une bande imponc- tuée, le plus souvent large et bien limitée. COERULESCENS SCOP. 3) (ge) Co Qt 90 — 31 — Ponctuation du prothorax plus faible, peu profonde, subaciculée, à points plus nombreux et plus rappro- chés, ne ménageant, au milieu, qu’une ligne lisse obsolète ou indistincte. (v. p. 21) v. FALLAx H. Bris. . Prothorax court, visiblement plus étroit quelesélytres, subdéprimé, chargé, en outre de la carène lisse mé- diane, d’une autre bande latérale, de chaque côté du disque, raccourcie antérieurement. TRIPLAGIATUS NSP. Prothorax peu court, à peine plus étroit que les élytres, assez convexe, muni, au milieu seulement, d’un es- pace lisse, souvent très réduit. ABROTANI Germ. . Enellipse étroite, allongée, presque également atténuée aux deux bouts; pas de trace de squamules épaisses à la base du prothorax. 39. En ellipse bien plus large et plus courte, beaucoup plus obtuse postérieurement; base du prothorax paré de squamules épaisses, blanchâtres, plus condensées près des angles postérieurs. CORINTHIUS (Fairm.) Absolument glabre en dessus et sur les parties ster- nales ; subtilement pointillé en ligne peu régulière le long des interstries; prosternum à ponctuation mé- diocre, peu profonde, assez espacée. cuPRIROSTRIS. F. Des poils courts, squamiformes, en série le long des intervalles des élytres ; d’autres plus épais au fond des points des parties sternales et de l'extrémité de l'abdomen; prosternum à gros points rapprochés, profonds. SICILIENSIS N. Sp. . Insecte plus déprimé; prothorax à ponctuation assez faible, subaciculée, non formée de points régulière- ment arrondis et profonds ; massue des antennes en ovale allongé, étroitement arrondie à la base ; pros- ternum fortement ridé longitudinalement. SQUAMIPES Faust. Insecte plus convexe ; forme presque cylindrique ; pro- thorax à ponctuation régulière de points égaux, ar- €! rondis, assez profonds ; massue des antennes plus num simplement ponctué, sans rides. 917. Taille plus grande : (5, 8-4 mill.); rostre plus épaissi ; écusson transverse, subtronqué au sommet; soies sériales des interstries assez longues ; insecte variant * du bleu au vert ou au violet. PRASINUS Boh #4 — Taille inférieure : (3, 3-5 mill.) ; subfiliforme ; rostre plus mince, d'épaisseur plus égale ; écusson bilobé, presque en forme de cœur renversé; soies sériales extrèmement courtes et peu épaisses ; insecte cons- tamment bleu, au moins sur les élytres. 38. Entièrement noir ou brun à l'exception des élytres qui sont d’un bleu foncé : filiforme et très étroit; des séries très nettes de soies grisätres le long des inters- tries; des soies analogues distinctes au fond des é points du prothorax. MECINOIDES N, Sp. — Entièrement bleu, à l'exception du rostre des antennes et des pattes qui sont bruns; points du prothorax pa- raissant glabres. 397€ 39. Prothorax plus arqué latéralement, à points arrondis généralement très nets; stries plus larges, plus en- foncées antérieurement ; intervalles légèrement con- nexes aux extrémités, à série de points plus distincte. F ANGUSTUS Brullé, — Prothorax moins arrondi, paraissant plus déprimé; ponctuation moins nette, moins serrce ; stries fines à 258 interstries déprimés, plus vaguement ponctués; insecte à a plus étroit. | V. JANTHINUS Boh. presque complètement le fond, en dessus, où seule- ment en dessous une partie des mesosternum et métas- ternum. 44. — Insecte orné de taches ou de dessins sur un fond gla- bre. È 47. FUN _ CONTRE REMBOURSEMENT. _ 1. Gicindélides-Carabides.— 125- 100-1340 375 fr. Hydrocanthares ( Dvtiscides , Gyrinides).— 18-152-288 48 fr. Hydrocanthares ( Palpicornes). — ?26-188-280. 59 fr. Brachélytres. — 135 - 590 - 1100. 188 fr. Paussides, Clavigérides, Bryaxides, Scydmænides. — _ 23-80-1925. 52 fr. GClavicornes. — 180-640-1240 465 fr. Pectinicornes , Lamellicornes. — 69-210-500 128 fr. Sternoxes Buprestides.— 18-70-125 63 fr. . Sternoxes - Elatérides. — 40- 125-235. 62 fr. Malacodermes. — 45-152-295, 62 fr. Térédiles. — 50-110-225. 47 fr. Ténébrionides: — 125-300-4925. 165 fr. Vésicants. — 25-60-1235. 932 fr. Curculionides. — 152-610- 1320. 248 fr. Xylophages. — 13-65-120. 28 fr. Une collection nombreuse et bien déterminée du genre APION. — 111 esp.. 400 fs 9 fr. Anthribides. — BRUCHIDES. — 12-68-1535. 36 fr. Longicornes. — 65-2217-350. 150 fr. Phytophages. — 65-402-710. 160 fr. Erptylides - Endomychides - af Goccinellides. — POS gi 28 fr. _ La Collection entière. 1.800° OLLECTION DE COLÉOPTERES D'EUROPE _ 25 0/0 de remise pour toute commande qui nous parviendra avant le 1% décembre prochain. N.B. — Le premier chiffre indique le nombre des genres, le 2° celui des espèces, le 3° celui des exemplaires. — Cette collection est en très bon état de conservation. Elle se recommande, en outre, par la très grande quantité de raretés qu'elle renferme et par le grand nombre de GENRES formant une sorte de GENERA presque complet. — Nous nous tenons à la disposition des amateurs pour leur fournir, préalablement, tous les renseignements désirables, mais nous ne ferons l'expédition des lots QU'APRÈS PAIEMENT Ou Une autre Collection moins im- portante à prix très réduit. AAUE PRIE Cicindelides Carabides. — 400 esp.. 800 ex. 450 fr. Hydrocanth. — [Dyrisc. Gyrix. ET PALHICORNES, 170 esp., 200 ex. 60 fr. Brachélytres. — 400 esp., 650 exompl. 100 fr. Paussides, BRYAXIDES, Scyp. 50 esp. 80 ex. 30 fr. Clavicornes. — 315 esp., 600 exempl. 80 fr. Pectinicornes - Lammellicor - nes. — 200 esp. 350 exempl. 60 fr. Sternoxes (Buprestides). — 355 esp: Viblexe 38 fr. Sternoxes (Elaterides-Eucnem). — 75 esp., 140 ex. 85 fr Malacodermes. — 90 esp., 170 exempl. 35 fr. Térédiles. — 80 esp.. 120 ex. 3 x 0 fr. Ténébrionides. — 190 esp., 250 exempl. 55 fr. Vésicants. — 48 esp., 8U ex 20 fr. Curculionides. — 400 esp., 800 exempl. 465 fr Xylophages. — 50 esp... 80 exempl. 18 fr. Anthibrides, BRUCHIDES. — 45 esp. 65 ex. 25 fr. Longicornes. — 170 esp., 280 exempl. 85 fr Phytophages. — 280 esp. exempl. 78 Erotylides, COCCINELLIDES, etc., 400 fra 70-125. 18 fr. Une collection d’Hémiptères très exactement nommée : 380 esp. 800 exempl. 160 fr. QU PT RTE NAT PR PR ES F LCR shot Le. Ut « UT | W Henri GUYON, 20, rue les Hour tonnbts | PARIS, Fournisseur du Muséum d'histoire naturelle de Paris. SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D'INSECTES. : Ustensiles pour la chasse et le rangement des Collec- : tions. | Envoi franco du catalogue, sur demande. AE “Bôrse. Entomplogisches Organ | #Ÿ für Angebot, Nachfrac e f und ausch.… ee DAMRY, naturaliste à SASSARI (Sardaigne). Din DE CHRYSALIDES ET DE LÉPIDOPTÈRES. Chrys. de Pap. Hospiton à 20 fr. la douz., 10.50 la 1/2 de —— Del Dahl 4" à La ot 6.50 -- q.q. esp. de Lépidopt. de Sardaigne par douz. ou 1/2 douz. Il n’est pas envoyé moins d’une 1/2 douz. 2% nn se M En SRE ES MICELLANEA ENTOMOLOGICA, organe international, contenant les demandes d’ échange, "d’ achat et de vente. 410 de Collections, Livres ou Objets d'Histoire naturelle. Det Direction et Rédaction : E. BARTHE, professeur, Montélimar. + 1 (Drôme). : Abonnement annuel : France, 4 fr.; Union postale, 4 fr. 60. SONTHONNAX, naturaliste, 9, rue Neuve, à Lyon. :5f Ustensiles pour Entomologistes, Conchyologistes et. 2. Botanistes. FS Coléoptères, Lépidoptères, Coquilles, atc. A Collections ornementales et d’études de tous les ordres. Imprimerie du «FRELON » ÿ RS L:'BADER 54 CHATEAUROUX (NDRE) e. | étiquettes pour Collections, Mibitoeuts, Reliure, Cartes de visite, etc. Prix très modérés. JOURNAL D'ENTOMOLOGIE RÉDIGÉ Par J. DESBROCHERS DES LOGES _ Paraissant tous les mois (Tous droits réservés) 1592-93 Juin CHATEAUROUX TYPOGRAPHIE ET LITHOGRAPHIE L. BADEL 6 POP NRC TN 45 RAA LATTES : DR MC Es db à Cat £ ù 2 ss Sommaire du N°3 (1892-93) Révision des Barbupes d'Europe, (suite). e 33-4 LE FRELON, journal d’° AR OlogIe. EUR deserip- tive, rédigé par NS DESBROCHERS DES LOGES, paraît tous les mois. Abonnement annuel {12 livraisons), 6 francs. (Prix unique, franco, pour la France et pour l'Etranger. VX S'adresser à M. DESBROCHERS DES LoGes, 23, rue de Boisdenier, à Tours (Indre-et-Loire.) % | Les livraisons nese vendent pas séparément; néanmoins, à | il pourra être établi un tirage à part des travaux les plus importants. Les abonnements partent du 15 avril, et sont payables d'avance, en un mandat-poste ordinaire où un mandat- carte. En conséquence, le journal ne sera envoyé qu'aux personnes ayant acquitté leur cotisation, exception faite pour celles qui ont un compte avec nous, où qui nous. auraient témoigné le désir de recevoir la quittance par 1e poste, augmentée des frais ; mais il est toujours préférable d'envoyer un mandat pour éviter les écritures multiples | qu'entraîne ce mode de recouvrement. Les 12 premières livraisons formant le premier volume, % qui sera bientôt épuisé, sont mises en vente au prix de: Pour les Abonnés, 7 Îfr.; pour les non-Abonnés, 8 fr. AVIS Tout abonné au FRELON a droit à la détermination gra tuite d'une 1/2 centurie de CURCULIONIDES. 4 Les abonnés ont droit, en outre, à une annonce d'é- change, de 5 ou 6 lignes, sur la couverture du journal. | Elle pourra être répétée, si la place le permet. Quant aux annonces de vente, la 4° page leur est réservée à raison de..... 1 fr. 25 pour 4à 5 lignes par numéro. RASED . 2 Mae A US — 4 {e tiers de ces prix. Le montant des annonces devra accompagner la note à faire insérer. d" Il ne sera pas répondu aux demandes de rensei jgnements, AE non accompagnées d’un timbre pour la réponse. — L'em- 1: ploi des Cartes-postales, avec réponse payée, est très com- mode, pour cet usage, puisqu'elles ne coûtent que 0,20 CA : pour toute l'UNION PosTALE et peuvent servir, aussi, ports l'Étranger. An hole dt te Aa ae &1. Pygidium recouvert complètement par les élytres ; %article du funicule plus long que le 3°: (Genre Lim- nobaris Bedel). (1) 42. — Pygidium découvert; 2° article du funicule des antennes peu allongé. 43. 42. Prothorax orné, sur les côtés, d’une large bande formée par des Squamules épaisses, blanchâtres, disposées transversalement ; interstries fortement ponctués et chargés de poils squamiformes à peine moins épais, disposés longitudinalement; côtés du mésosternum et du métasternum, ainsi que ceux de l'abdomen, re- couverts d’une squamosité plus ou moins compacte, de mème couleur ; degrande taille: 4-6 m. T-ALBUM L. — Prothorax à bande squameuse latérale effacée ; inters- tries marqués d’une série de points assez faibles, seu- lement avec des traces de poils peu épais ; plaque squa- meuse du dessous occupant seulement le mésos- ternum et les épimères du métasternum ; taille petite: environ 3 mill. V. MARTULUS J. Sahlb. 43. Forme oblongue, assez étroite, squamosité variée de roux, de brun et de blanc. 44. — Forme courte et large, squamosité d’un blond uniforme ou avec des taches noires. 46. 44. Rostre à peine plus long que le prothorax seul, dé- pourvu de carène médiane ; prothorax à peu près de la largeur des élytres, à points médiocres écartés sur un fond lisse; écusson en lame transverse, tronquée au sommet. ALBOMARGINATUS H. Bris. — Rostre aussi long ou plus long que la tête et le protho- rax réunis, muni d’une carène lisse au milieu ; pro- thorax évidemment moins large que les élytres, den- (1) Ces deux caractères me semblent tout à fait insuflisants, pour la créa- tion d'un Genre spécial; quant à celui mentionné, en outre, par l’auteur : tête sans ligne de démarcation entre le front et le rostre. il est sans valeur, n'étant pas constant ; car ce sillon variable d'intensité, existe assez sou- vent chez certains exemplaires du B, T. Album, et vient à disparaître chez d’autres espèces où on ne l’aperçoit plus qu'à un certain jour. 3 A sément ponctué de points profonds subconfluents, sans carène médiane; écusson petit, oblong. 45. 45. Taille plus grande: (4-5 mill.); plus nettement tacheté; taches blanches des élytres plus tranchées, étant formées de squamules plus larges, SCOLOPACEUS Germ. — Tailleinférieure: (2-3mill.) un peu plus étroit, squamo- sité presque uniforme, à taches mal déterminées, les squamules plus étroites, non élargies sur les taches blanches ; rostre un peu plus mince. v. vianus H. Bris. A6. Insecte recouvert d’une couche compacte de squamules plus larges et détachées sur le prothorax, d’un blond pâle, sans taches foncées appréciables. SORICINUS Frm. — Insecte recouvert d’une couche de squamules, plus condensées et plus mates sur les côtés du prothorax, où elles forment une couche compacte, sans appa- raitre détachées, avec une tache de chaque côté de la base du prothorax et d’autres assez nombreuses, presque en damier, sur les élytres, brunâtres. DEMAISONI Db. 47. Insecte opaque ; prothorax fortement ridé longitudina- lement sur toute sa surface ; élytres variées de noir et de blanc avec une grande tache commune, de forme mal déterminée, au milieu ; cuisses noires, an- nelées de blanc ; taille grande : (4-9 mil, ). 48. 48. Insecte opaque; prothorax couvert d’un réseau à mailles squamiformes ; élytres à taches ou bandes interrom- pues, squameuses, mélangées de roux et de blanc; cuisses uniformément de cette dernière couleur ; taille petite : (22,5 mill.). PICTURATUS Mén. — {nsecte à fond lisse et brillant, à taches blanches, de forme variable, souvent oblitérées. spoziarus Boh. ni Tableau des espèces du genre LISSOTARSUS Faust. (1) 1. Forme allongée, parallèle, rappelant un peu celle du Lyprus cylindrus ; prothorax à squamosité bru- nâtre au milieu du disque, avec une bande latérale très large, enclosant une petite tache brune, vers le milieu du bord externe ; élytres parées de deux bandes blanches, transversales, dentées, interrompues intérieurement, alternant avec trois taches brunes sur chacune, le long des bords latéraux. BEpeLt Faust. — Forme ovale, ramassée. 2. 9, Tibias antérieurs denticulés en dedans, avec une dent plus forte vers le milieu; prothorax distinctement caréné longitudinalement au milieu; Elytres à squa- mules très larges, détachées et non distinctement imbriquées ; insecte mélangé de roux et de blan- châtre, avec des taches brunes, en carré long, dispo- sées le long du deuxième intervalle des élytres et alternant avec des taches blanchâtres ; d’autres plus petites, également brunes, le long de la base des élyires; quelques autres plus obsolètes sur le prothorax. ALBOGUTTATUS H. Bris, — Tibias antérieurs sans dentelures en dedans ; prothorax dépourvu de carène au milieu ; élytres à squamules moins larges, paraissant distinctement imbriquées ; taches brunes peu marquées et mal déterminées. SIGNIFER Faust. (1) Je ne connais de ce genre que les trois espèces mentionnées dans ce tableau ; la structure des tarses et les dentelures des tibias, chez quelques espèces, ont quelque analogie avec ce qu’on retrouve chez certains Bagoïdes. CATALOGUE DES BARIDIIDES ET DESCRIPTION DES ESPÈCES INÉDITES. Genre BARIDIUS. 1.B. nitens F. Bris. 38-58 (1). Espèce très variable de taille ; je possède des exem- plaires qui mesurent, à peine, 3 millimètres, d’autres qui dépassent 6 millimètres. b. Entièrement d’un rouge brun. c. Chez un exemplaire de cette variation, provenant de Bône, le prothorax est sillonné longitudinalement au milieu de la base, les stries des élytres sont plus fortes avec les intervalles évidemment convexes, surtout anté- rieurement. Toute l'Europe, Algérie, Syrie. 2. clandestinus Faust. Stettin, E. Z. 1887, 306. Turkestan. x *X x 3. Carbonarius Boh. Sch. III, 676 Bris. 38-62. Certains exemplaires ont une forme sensiblement plus oblongue ; varie de 3 à 6 millimètres. Autriche, Crimée. (2) 4. memnonius Boh. Sch. III, 675, Bris. 38 62. Cette espèce, que je ne connais pas, diffère, d’après Brisout, de quadraticollis par la forme plus ovale, à côtés plus parallèles, par le prothorax convexe, à points plus (1) Le premier chifire indique la page du lableau; le ?°, celle où se trouve la description du monographe. (2) Je me demande comment H. Brisout a pu trouver pour le B. carbo- narius, qui a le prothorax en carré transverse, et pour la plupart des es- pèces qui suivent dans son tableau, ce caractère qui leur est attribué « prothorax plus long que large, d’un tiers environ »; pour convexicollis artemisiæ, sulcalus, 1e prothorax est indiqué comme etant seulement aussi large que long, tandis qu'il est manifestement transverse... et pour le B. picinus, de 1/3, environ plus large que long. Il est à remarquer, au surplus, que l°s dimensions indiquées par cet auteur sont généralement peu exactes et très exagérées en longueur, si l'on prend pour terme de com- paraison, comme cela se fait ordinairement, la plus grande dimension de l'insecte, dans un sens et dans l’autre, re serrés, oblongs ; par les élytres moins distinctement ponc- tuées ; de duplicatus, par le prothorax convexe avec l’es- pace lisse non élevé, par les stries des élytres plus fines, Crimée, coll. Schænherr, d’après Brisout. 5. duplicatus Boh. Sch. IIT, 674. — H. Bris. 37-50. (1.) Caucase. (Col. Schænherr), d’après H. Brisout. Cette espèce, dont Brisout n'a vu que le type, et qu'il compare au B. memnonius, dont il a la forme et la taille, en diffère, notamment, d’après la description de cet auteur, par le rostre plus long, le prothorax plus fortement ponc- tué, à points arrondis... les stries des élytres plus pro- fondes, avec leurs intervalles plus fortement ponctués. 6. intercaralis Faust. Stett. E. Z. 1885, 20. Taschkent, Turkestan. 7. ægyptus Kirsch. Batt. IT, 15. Egypte. 8. nigritarsis Boh. Sch. VIIT, 156. — Bris., 38-64. Caucase (Coll. Schænherr), d'après H. Brisout. Cette espèce, dont M. H. Brisout n’a vu, aussi, que le type, diffère, d’après lui, par le prothorax faiblement et densément ponctué, les stries des élytres assez larges, à marges fortement relevées, les interstries faiblement poin- tillés sérialement. En la comparant au B. carbonarius, dans son tableau, l’auteur fait ressortir, avec cette espèce, les différences suivantes : forme oblongue, presque parallèle, et non oblongue-ovale ; stries des élytres plus profondes, à rebords plus fortement élevés ; interstries pointillés en série presque régulière ; tandis que la série est double et confuse chez le B. carbonarius. (1) À. le baron Von Heyden m'écril, au sujet du B. sulcipennis H. Bris. : © ya près de vingt ans que j'ai constaté que cette espèce, dont je possède Le t\pe unique, ne se trou\e pas à Francfort; c'est un insecte du Mexique et de l'Amérique du Sud — punclicollis Boh., indiqué par erreur de Francfort. » Elie doit être rayée, en conséquence, des Catalogues des espèces d'Eu- rope, où elle a figuré si longtemps ER ee 9. rufitarsis Motsch. Schrenk. 1860, 157, 349, pl. 10, £. 6. Sibérie. 10. crassipes Faust. Stett. E. Z., 188%, 462. Tekke, Turcomanie. 11. resapius Faust. Stett. E. 1887, 303. Turkestan. 12. sulcatus Boh. Sch. II, 673, VILLE, 145. — H. Bris. 36-49. Crimée, Sibérie occidentale, (Coll. Schænherr et Bris.) Je l’ai reçu de M. Faust comme provenant d'Astrakan, et je le possède aussi de Crimée. 13. artemisiæ Herbst. Col. VI, 101, 61, t. 66, L. 5. Boh. Sch. 111287, 92. Europe. surtout boréale, Suède, Allemagne, Sarepta ; presque toute la France : Allier, Touraine, Mont-Dore, ete. 1%. semistriatus Boh. Sch. II, 695. H. Bris. 39-65. — Gimmerthali Hoch. — V.Hochhuthi Faust. Hor. Ross. 22. Caucase, Lenckoran, Crimée, Turquie, ma collection. 45. Kirschi Faust. — Long. 5,5; larg. 2,2 mill. — J'ai recu, sous ce nom, de M. Faust, une espèce très voisine du B. semistriatus, ayant la même forme oblongue-allongée, la même coloration : noire avec les antennes et les pattes rougeâtres, et la marge externe des élytres de la même couleur, le prothorax largement et fortement étranglé en avant, etc., mais en différant par les caractères suivants : rostre à sillon latéral interne moins accusé; antennes à derniers articles du funicule plus épaissis, à ligne lisse longitudinale étroite, mais bien nette; écusson tronqué au sommet; élytres fortement sillonnées d’un bout à l'autre, plus profondément vers l'extrémité, avec les intervalles externes saillants et fortement ponctués en cet endroit ; tandis que chez le B. semistriatus, ces intervalles restent plans jusqu'au sommet; avec les stries externes presque superficielles, représentées par des séries de points; par le ù mésosternum à ponctuation beaucoup moins grossière, La] — 3) — seulement un peu plus forte que celle des parties voisines, presque aussi profonde sur les côtés qu’au milieu ; tandis que chez le B. semistriatus, les points des épinières méta- thoraciques sont à peine médiocres, cinq ou six fois plus faibles que ceux de la partie médiane et analogues à ceux des interstries externes. Krasnowadsk. (M. Faust.) Je n’en ai pas trouvé la description. 16. Brisouti Faust. Stett. 1882, 433. Cette espèce se distingue bien du B. Kirschi en outre de la forme du prothorax et des élytres rétrécies à la base, par les stries non sillonnées et très régulièrement ponc- tuées dans toute leur étendue; par l’écusson triangulaire et sillonné au sommet : (il est en carré transverse et tron- qué chez B. Kirschi, etc.; du semistriatus, par la ponctua- tion normale du métasternum, par les stries profondes vers le sommet, avec les intervalles subconvexes à cet en- droit, etc. cette espèce paraît rare. Je psssède un type de M. Kaust, de Derbent, et j'en ai recu de la même localité de M. Becker, sous le nom inédit de Nouezæ inédit. 17. loricatus Boh. Sch. III, criNtPes, H. Bris. 36-45. Russie méridionale, Sarepta ; Turkestan. Espèce reconnaissable, entre toutes, à la structure re- marquable des intervalles des élytres, chez lesquels des rides transversales combinées avec la ponctuation, pré- sentent l'aspect de séries longitudinales d’écailles imbri- quées. 18. convexicollis Boh. Sch. Ill, 690 — H. Bris. 36-46. Russie méridionale, Sarepta; Crimée, coll. Kraatz, (ex. Brisout), etc. Assez voisin du précédent avec lequel on le trouve par- fois confondu dans les collections ; bien distinet par la ponctuation disposée en travers des interstries, sans im- pressions en forme d’écailles. CR iRe C'est à tort que le catalogue de Marseul, dernière édition, indique comme synonyme de cette espèce le B. Schwarzen- bergi Hoch., absolument différent. 19. Spitzyi. Hoch. Bull. Mosc. 1847, 564, 189. — H. Bris. p. 319. Transcaucasie. Pourrait être confondu avec les exemplaires immatures du B.convericollis ; il s’en distingue facilement par la ponc- tuation de points subarrondis, en ligne longitudinale régu- lière sur le milieu des interstries, au lieu de points irrégu- lièrement carrés disposés en travers et occupant presque toute la largeur des intervalles. C'est à tort que le catalogue précité réunit cette espèce, comme variété, au B. artemisiæ, Herbst., avec lequel elle n'a que des rapports éloignés. 20. Schwarzenbergi. Hoch. Bullet. Mosc. 1847, 554, 184. — H. Bris. p. 318. Transcaucasie. Se d stingue des espèces voisines: Spitzyietconvericollis, par sa couleur d'un noir brillant, par son écusson non dis- tinctement bifurqué ; par les intérstries des élvtres, con- fusément ponctués. 21. limbatus H. Bris. 37-56. Sarepta, Andalousie, (coll. Kirsch), ex.Brisout. Cette dernière provenance me parait douteuse. Malgré sa coloration, qui, d’ailleurs, n’est pas cons- tante, puisque le catalogue de Vienne signale une variété entièrement noire: niger Faust, cette espèce me semble bien mieux à sa place ici, au milieu de formes analogues et de la même région, qu’à côté du B. rufus où l'avait placé H. Brisout. * * * 22, atramentarius Boh. Sch. III, 696, 62, H. Bris. 98-63. Hongrie. Cette espèce, presque de mème forme que le B. picinus, ne me parait pas avoir les élytres aussi courtes que l'indique mt Brisout ; le prothorax est plus court, presque aussi large que les élytres, s’arrondissant un peu latéralement, en avant, à ponctuation plus profonde ; les stries dorsales des élytres sont distinctement ponctuées, profondes au som- met, tandis qu'elles deviennent plus fines à cet endroit, chez le B. picinus. 93. atronitens. Chevr. Guér. rev. zool. 1861, 121, 76: H. Bris. 36-43. var. algiricus Db.— Stries des élytres paraissant lisses ; intervalle juxta-sutural peu rétréci, couvert comme Îles autres, de points disposés sans ordre. var gallicus Db.—Plus brillant, ponctuation du prothorax confluente en forme de rides courtes sur presque toute la surface ; stries des élytres assez larges et distinctement ponctuées ; interstries couverts de points profonds ; le juxtà-sutural à série unique. Algérie. Je possède de la dernière variété un exem- plaire étiqueté: France méridionale et un autre: Hyères ; l'espèce est donc française. Cette espèce est très variable de forme, de ponctuation, gantôt presque mate, tantôt assez brillante, et les deux va- riétés indiquées ci-dessus m'ont paru, après un nouvel examen, devoir être réunies au type. Elle a, ainsi que l’ob- serve H. Brisout, certaines analogies avec le B. atramenta- rius, pour la forme du prothorax, rebordé à la base, mais d'une manière plus nette près de l’écusson ; par les stries des élytres, la ponctuation des interstries, etc., mais la forme des élytres est bien plus oblongue plus parallèle, et le prothorax est couvert de points profonds, un peu oblongs, très serrés en dedans, confluents et entremèlés de rides en dehors. Le B. morio, bien plus déprime et étroit, d'aspect entièrement mat, a le prothorax ponctué jusqu'à la base, sans rebord lisse, et les interstries dépri- més longitudinalement. 19 4. picinus. Germ. Ins. Sp. I, 199, 321. — Boh. Sch. LIL, 695, S1. — H. Bris. — 37, 92, — laticollis Marsh., Ent. Brit., 276, 116. Toute l’Europe. Très commun dans le centre de la France ; Algérie, Syrie. Espèce très variable de taille, de forme et de ponctua- tion. Le prothorax est ordinairement couvert d’une ponc- tuation assez lâche et peu profonde; d’autres fois, cette ponctuation est plus forte et plus serrée ; ce segment, ordi- nairement moins large que les élytres, devient, parfois, presque aussi large qu'elles ; il varie, aussi, de convexité ; l’écusson est très variäble de développement ; les stries des élytres subissent des modifications assez notables: tantôt fines d’un bout à l’autre, tantôt presque sillonnées en avant, tantôt peu distinctement ponctuées, tantôt au con- traire à ponctuation très marquée, (surtout les externes) ; la ponctuation des interstries, le plus souvent très fine ou mème obsolète, est parfois beaucoup plus nette et plus distincte, généralement peu abondante, rarement en série unique; la taille varie de 2,5 à 5 millimètres. Chez un exemplaire de ma collection, du Portugal, la ponctuation est profonde sur les côtés du prothorax, formée de points oblongs en partie confluents ; les stries des élytres sont presque sillonnées et les interstries marqués d’une série unique de points bien nets. Chez un très petit exemplaire: 2,5 mill. évidemment anormal, le prothorax s'élargit rectilinéairement en ar- rière, à partir du tiers antérieur, la ponctuation est fine et espacée sur le disque et le milieu est traversé par un sillon longitudinal entier et profond. 25. quadraticollis Boh. Sch. III, 673. — H. Bris., 99-09. b. Entièrement d’un roux brunâtre. c. Prothorax plus densément et plus fortement ponc- tué, surtout latéralement; stries fortement ponctuées : picitarsis Boh. Sch. III, 694, 59. — H.Bris , p 60. Je possède, de cette dernière variété, un petit exem- or plaire d'Algérie : 2,3 mill., plus déprimé, à prothorax plus étroit que les élytres, tout en conservant la forme presque carrée, ayant le rebord basal limité par une rangée de gros points ; à élytres plus atténuées en arrière, comme celles du B. picinus. Presque toute l’Europe ; France surtout méridionale et centrale : Allier, Touraine, Lyonnais, Toulouse ; Espagne, Algérie, où il paraît assez commun; Sarepta. Les petits exemplaires de cette espèce, surtout ceux à prothorax plus étroit et à élytres moins parallèles, sont souvent confondus avec le B. picinus. Ils s'en distinguent assez facilement par l’étranglement brusque du prothorax, en avant, avec l'impression prolongée sur le milieu, par le rebord de la base du prothorax entier et toujourstrès net, par les points des stries des élytres les débordant toujours ‘plus ou moins, par la ponctuation bien plus forte du mé- tasternum, bien plus dense de l'abdomen. | + + 26. spoliatus Boh. Sch. IIT, 1692,57.— H. Bris., 39, 290. France méridionale: Corse, Algérie, parait assez com- mun dans les environs de Bône. La tache commune, d’un blanc squameux qui présente, sur les élytres, l'apparence d’un X allongé, s’efface assez facilement ; souvent on ne distingue plus que les extrémi- tés des branches indiquées par des taches ponctiformes ; la squamosité des épisternum subsiste plus ou moins et permettra toujours de distinguer les exemplaires dépouil- lés du B. quadraticollis, ainsi que les stries des élytres in- distinctement ponctuées et l'absence de rebord distinct sur les côtés de la base du prothorax. 27. Chevrolati. Coye, l’Abeille VI, p. 378. Syrie, près Kab-Elias. Je ne connais pas cette espèce et ne la range à cette place que sur la foi du Catalogue de Marseul. Bien que la description soit assez détaillée, il est impossible, à sa lec- ture, de se faire la moindre idée de ses affinités. La CS 28. parumpunctatus. Fairm. Gen. Cureul. VIT, 585. Tunisie. 29. picturatus. Mén. M. Petr. 1849, 253% — OPIPARIS. Duv. Fr. Soc. 1852, 715. — H. Bris. 39, 283. Espagne ; France méridionale, Montpellier, Var ; Algé- rie : Teniet-el-Hàad, Bône; Syrie, Hidjaneck (Piochard de la Brülerie). , CES à 30. dalmatinus. H. Bris. 3 Autriche, Dalmatie. D'après M. Bedel. Faun. Paris. 1885, p. 184, en note, l'indication : France méridionale, donnée par H. Brisout, pour cette espèce, est erronnée et l'exemplaire cité par cet auteur de, Costa-Bona, est Cun B. glaber à la fois très petit etfortement ponctué. » Le Dalmatinus peut, en effet, être confondu avec de très petits exemplaires de cette espèce, mais il s’en distinguera toujours assez facilement à ses stries larges subsillonnées, et indistinctement ponctuées, mème en dehors, et à l'absence de rebord à la base du pro- thorax. 31. melas Bob. (1!) Sch.'TIL, 705, 74. — H. Bris. 37-54. —— Renardi Hoch. Bull. Mosc. 1847, 562, 188. Crimée, (Coll. Schæœnh.}) Sarepta, (Coll Kraatz), d'après H. Brisout (?). M. Becker a répandu, sous ce nom, et aussi sous celui de Phlomidis une espèce que j'étais tout d’abord tenté de lui rapporter ; mais les expressions de Brisout, lineari elongatus, parum nitidus.. reproduites de la dia- gnose de Boheman... rostre beaucoup plus court que le pro- thorax. pointillé finement et serré, ne m'ont pas semblé convenir à l’insecte que j'ai sous les Yeux et que j'ai décrit plus bas sous le nom de litigiosus. 32. Abeillei, Db. Long. 3-3,5; lat. 2,2-2.3 mill. — Oblonqus, sat elongatus niger, nitidus, antennis tibiisque rubro- piceis, parce obsoletissime griseo-pubescens. Frons antice sat pro- fundestrigata. Rostrum subangulatuwm, apice vie compressum pilo- (1) Le catalogue de Vienne écrit: Melæna. — À = sum, laxe punctatum. Antennæ funiculoextus incrassato,clara bre- viter ovata. Prothorax transversus, sat contexus, apiceconstrictus, a latere, (præsertim in ©), rotundato-ampliatus, angulis posticis subobtusis, sat profunde in medio minus crebre, punctato, ante- rius a latere aciculato. Elytra prothorace vix latiora, striis sat profundis, angustioribus; internis apice subsulcatis, vix distincte punctatis, interstitiis depressis, marginibus vix elevatis, subseria- Lim extus evidentius punctatis. Femora punctata ac pilosa. Prosternum grosse punctatum, punctis confluentibus, mesosterni punctis oblongis. Syrie, rapporté par M. Abeille de Perrin, dont les décou- vertes et les travaux entomologiques ne se comptent plus, et à qui je suis heureux de le dédier comme un nouveau témoignage de notre vieille amitié. Cette espèce a des rapports avec le B. atricolor par la forme de son prothorax étranglé au sommet, rétréci à la base, et par la ponctuation de ce segment, mais il est plus court chez notre espèce, non distinctement guilloché, vers les angles antérieurs, très finement pubescent; le dessus du corps paraît déprimé quand on examine l'insecte, la tête tournée vers soi, tandis qu'il forme, chez le B. atricolor, un arc prononcé en travers ; enfin les élytres sont presque parallèles, étroitement striées-ponctuées, plus profondes seulement au sommet, avec une série de points obsolètes, le long des interstries, tandis que chez le B. atricolor, les stries sont nettement sillonnées, ayant à peine des traces de points, et les interstries nettement marqués d’une rangée d'assez gros points écartés. Le B. litigiosus, plus étroit, a le prothorax presque aussi long que large, à côtés latéraux “parallèles dans ses deux tiers postérieurs, l’écusson bien plus petit et plus étroit. 39. litigiosus Dh. — Long. 3-3,5: lat. 1,2 — 1,3 mill. — Oblongus, magis elongatus, niger, nitidus, obsolete griseo- setulosus.Caput antice profunde transversim strigatum. Rostrum sat validum, vix arcuatum, sat profunde minus crebre puncta- tum. Antennæ pilosæ, articulis funiculi 2-7 brevibus, clava ovata, Prothorax longitudine vix latior, parum contexus. « latere sub- M parallelus, basi angustissime marginatus, sat profunde minus crebre punctatus, à latere aciculatus, plaga media lœri, notatus. Scutellum minutum, subsulcatum. Elytra subconvera, prothorace basi vix latiora, sat anquste sed acute striata, striis sat dis- tincte punctatis, apice profundioribus; interstitiis planis, dis- tinctissime uni-seriatim punctatis, punctis bretissime setigeris. Tibiæ anticæ extus dilatatæ; tarsi angustiores. Abdomen sat pro- funde punctatuim, punctis setigeris. Sarepta. Cette espèce est répandue dans les collections sous les noms les plus divers : nigritarsis, melas, etc. Je l'ai même reçue comme provenant du Caucase, (Starck), sous le nom de semistriatus, qui en est fort éloigné. Je n'ai pu la rapporter, d’après les descriptions, à aucune de celles pré- citées ; elle se distingue des espèces voisines par sa forme plus allongée, sans être pourtant linéaire, par son protho- rax suboblong, à côtés presque droits dans ses deux tiers latéraux postérieurs, etc. 24. atricolor Bob. VII, 152, 91. — Ionicus Miller Wien. Entom. Mon. 1862, 280. H. Brisout le cite de Dalmatie, de Turquie, d’Astra- kan, de Smyrne et de Crimée. Je le possède de ces deux dernières provenances; l’exemplaire de Crimée ne mesure que 2, 2 millimètres. J'ai reçu des exemplaires de M.le doc- teur Puton étiquetés : « stachydis Baudi inédit, Umbria, » qui ne diffèrent nullement de ceux de ma collection prove- nant de la Turquie et comparés aux B. Zonicus de la collection H. Brisout. La ponctuation du prothorax est très variable de pro- fondenr et de densité, chez cet insecte ; les stries des ély_ tres sont plus ou moins sillonnéeset les interstries toujours nettement ponctués ; parfois la série unique est doublée par place ; l'écusson bien plus large que chez le B. litigiosus, pa- rait échancré au sommet. Chez un exemplaire du Caucase, reçu sous le nom ma- nifestement inexact de despicatus Faust, la ponctuation du 2e, Ve prothorax est forte, très serrée, comme guillochée, près des angles antérieurs ; les exemplaires des diverses prove- nances sont munis de fines rides sur les côtés du protho- rax et de rides très grossières sur le prosternum. 39. despicatus Faust. Wien. Ent. Z. 1889, 207. Arax. La description de M. Faust indique, évidemment, une espèce très voisine de B. litigiosus; chez notre espèce, l'é- cusson semble oblong ou subtriangulaire, et non quadran- gulaire, ainsi que l'indique cet auteur. *x + 39. rufas. Boh. Sch. VIII, 166, 134. — H, Bris. 37-55. Sicile, (ex Brisout). Corse, (ma collection). Algérie, pro- vince de Constantine. M, Abeille de Perrin me le signale comme habitant la Provence; Il paraît rare. 36. analis. Oliv. Enc. méthod. V, 489, 80. — Ent. V, 83, 151. 115, tab. 16 fig. 197. — Boh. Sch. II, 699, 65. — H. Bris. 38-57. Presque toute l’Europe, surtout dans les marécages : environs de Lyon, Sos, Seine-Inférieure, Gers, d’où je l'ai reçu en nombre de M. Delherm de Larcenne, etc., etc. La couleur rouge-orangé occupe ordinairement le tiers postérieur des élytres, mais on rencontre des exemplaires chez lesquels cette partie est entièrement rouge avec une faible teinte brunâtre à la base. NE 37. granulipennis. Tourn. Soc. Suisse IV, 1873, 190. — l’Abeille, XVI, 16. Egypte. D'après la description, cette espèce se distingue des B. atronitens et morio, (deux espèces qu'on rapproche toujours bien qu'elles n'aient d’analogie que par la ponctuation ser- rée du prothorax), par la présence de granulations brillan- tes disposées transversalement sur les interstries des ély- tres, plus fortes près de la base. 38. morio Boh. Sch. VIII, 174. 154. — H. Bris, 36-44. Presque toute l'Europe,assez commun dans le Centre de MU la France : Gannat, en abondance sur les fleurs de Reseda luteola ; le Creusot, (M. Marchal); paraît rare dans les envi- rons de Paris ; Espagne; Algérie. Lesstries, chez cet insecte, sontsouvent sinueuses. var. Lethierryi. Db. — Une moucheture formée de poils squamiformesflavescents ou argentés, soulevés à la base des 3e et 8° interstries ; poitrine et abdomen à points munis, au fond, d’un poil épais, grisätre. Batna, (M. Lethierry.) J'avais tout d’abord considéré cette forme comme spéci- fique, d'autant plus qu'aux caractères indiqués venaient s'ajouter quelques différences de ponctuation ; mais l’exa- men d'un plus grand nombre d'exemplaires m'a démontré qu'il ne s'agissait que d’une simple variété du B. morio : on trouve des passages même chez les exemplaires de no- tre région. 39. sellatus Boh. Sch. VIII, 124, 27. H. Bris., 39-287. Andalousie, Maroc,'d’'après H. Brisout) ; Algérie ; Bône, Oran, Biskra ; Perrégaux, Hodna (Dr Martin). Cette belle espèce varie beaucoup de taille : 3, 5 à 9 mill. Sa coloration particulière et les rides qui couvrent toute la surface de son prothorax la font aisément recon- naitre. x x + 40. insularis. Db. — Long. #4; lat. 2 mill. Subellipticus, depressus, ater, nitidus, tarsis rufescentibus, glaber. Caput niti- dum, antice transversim minus profunde sulcatum. Roslrum arcuatum, à latere sulcatum, supra parce punctatum. Antennæ brunneæ, articulo funiculi 2 elongato-quadrato. cæteris breribus, clava breciter ovata.Prothorax subconicus, basi marginatus,apice sinuatim constrictus, profunde crebre punctatus, Linea augusta longitudinali, nitida, lævi. Elytra prothorace basi non latiora, latitudine duplo longiora, à latere modice arcuata, acute sulcala, stria suturali basi non divaricata, interstitiis antice longitudina- liter concavis, marginibus elevatis, distincte serie-punctatis. Pedes brunnei, parce setosi, femoribus modice cla vatis. Prosternum grosse strigosum ; meosterum, punctis profundis, oblongis. Abdomen medio nitidissimum, parcius punctatum. Cor se, deux exemplaires de ma collection. \ L A VENDRE AU BUREAU DU JOURNAL COLLECTION DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE _ 25% 0/0 de remise sur les prix indiqués pour toute commande qui nous parviendra avant le 1° décembre prochain. N. B. — Le premier chiffre indique le nombre des genres, le 2° celui des espèces, le 3° celui des exemplaires. — Cette collection est en très bon état de conservation. Elle se recommande, en outre, par la très grande quantité de raretés qu’elle renferme et par le grand nombre de GENRES formant une sorte de GENERA presque complet. — Nous nous tenons à la disposition des amateurs pour leur fournir, préalablement, tous les renseignements désirables, mais nous ne ferons l'expédition des lots QU'APRÈS PAIEMENT ou CONTRE REMBOURSEMENT. 1. Cicindélides-Carabides .— 125- Une autre Collection moins im- : See ri ; CRE he portante à prix très réduit. Gyrinides).— 18-152-288 48 fr. | 21. Cicindelides Carabides. — 3. Hydrocanthares ( Palpicornes). 400 esp., 800 ex. 150 fr. — ?26-188-280. 55 fr. | 22, Hydrocanth. — Dyrisc. GyriN 4. Brachélytres. — 135 - 390 - ET PALHICORNES, 170 esp., 200 1100. 188 fr. ex. 60 fr. 5. Paussides, Clavigérides, | 23. Brachélytres. — 400 esp., 656 Bryaxides, Scydmænides. — exompl. 400 fr. 23-80-125. 52 fr. | 24. Paussides, Bryaxines, Scvp. 6. Clavicornes. — 180-640-1240 50 esp. 80 ex. 30 fr. 165 fr. | 25, Clavicornes. — 315 esp., 600 7. Pectinicornes , Lamellicornes. exempl. : 80 fr. — 69-210-500 128 fr. | 26. Pectinicornes - Lammellicor - 8. Sternoxes Buprestides.— nes. — 200 esp. 350 exempl. 18-70-125 68 fr. |. 60 fr. 9. Sternoxes-Elatérides. — 40- | ?1. Sternoxes (Buprestides). — 55 125-935. 62 fr. esp., io ex. 3 38 fr. 10. Malacodermes. — 45-152-293. | 28. Sternoxes (Elaterides-Eucnem). 62 fr. —1 15" esp.,t 140" EX. 35 fr. 11. Térédiles. — 50-110-229. 47 fr. | 29. Malacodermes. — 90 esp., 170 12. Ténébrionides. — 125-300-1425. | | exempl. 35 fr. 165 fr. | %0- Térédiles. — 80 esp., 120 ex. 13. Vésicants. — 25-60-125. 82 fr. |. MR Me 14. Gurculionides. — 152-610- 31. JARSNROneE Tr: 1905esps 1320. 248 fr. 7 280 exempl. 3 55 fr. 15. Xylophages. = 13265190! 32, Vésicants. — 48 esp., 80 ex. 28 fr. | RE 20 fr. 16. Une collection nombreuse et | *?- Curculionides. — 400 Her ; bien déterminée du genre | 800 exempl. L APlON. — 111 esp., 400 ex. | °#: Xylophages. — 50 esp., 80 59 fr. (} exempl]. 18 fr. 11 nthribides. | NBEtémurs | 2 3». Anthibrides, BRUCHIDES. — 45 ÿ 12-68-135. 86 fr. | .. . 2Sp. 65 ex. 25 fr. 1$. Longicornes. — 65-22-50. | 36. Longicornes. — 170 esp., 280 ne 31 AR es 280 esp U 510 ‘ NC AE NO 7 Di. , — à D 19. Phytophages. 65 ue de, RÉ oL 18 fr. 20. Erptylides - Endomychides F:: 1 98: Erotylides, COCCINELLIDES, etc., Coccinellides. — %5-90-160. MOSS _ {8îr. 28 fr. | 39. Une collection d’Hémiptères | £ pe très exactement nommee : La Collection entière. 1.800 380 esp. 800 exempl. 160 fr. Henri GUYON, 20, rue des Bourdonnais, PARIS, Fournisseur du Muséum d'histoire naturelle de Paris. SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D'INSECTES. Ustensiles pour la chasse et le rangement des Collec- tions. Envoi franco du catalogue, sur demande. Finsckten-Bôrse. . Entomplogisches Organ 9 für Angebot, Nachfre und ausch 9e année, paraissant ïs de et le 45 “1 Éradut mois. Prix, 1 fr. 50 pour 3 mois. — Insertions, la ligne, 15 c. N° spécimen gratis et franco. Frankenstein et Wagner, Leipzig (Saxe). DAMRY, naturaliste à SASSARI (Sardaigne). OFFRE DE CHRYSALIDES ET DE LÉPIDOPTÈRES. Chrys. de Pap. Hospiton à 20 fr. la douz., 10.50 la 1/2 dne — Deill:5Dahr) à A2; 50 6.50 — ([q. esp. de Lépidopt. de Sardaigne par douz. ou 1/2 douz. Il n’est pas envoyé moins d’une 1/2 douz. MICELLANEA ENTOMOLOGICA, organe international, contenant les demandes d’ échange, d'achat et de vente de Collections, Livres ou Objets d’ Histoire naturelle. Direction et Rédaction : E. BARTHE, professeur, Montélimar (Drôme). _ Abonnement annuel : France, 4 fr.; Union postale, 4 fr. 60. mo, SONTHONNAX, naturaliste, 9, rue Neuve, à Lyon. Ustensiles pour Entomologistes, Conchyologistes et Botanistes. Coléoptères, Lépidoptères, Coquilles, etc. Collections ornementales et d’études de tous les ordres. Imprimerie du «FRELON » : Prin L. BADEL CHATEAUROUX (INDRE) “étiquettes pour Collections, Catalogues, Reliure, Cartes de visite, etc. Prix très modérés. _ JOURNAL DENTOMOLOGE se RÉDIGÉ V Par J. DESBROCHERS DES LOGES Mod Sat tous les mois DE CS (Tous droits réservés) L 1392-93 CHATEAUROUX TYPOGRAPHIE ET LITHOGRAPHIE L. BADEL 1 + K A tive, rédigé par M. Dessrocuers DES LOGEs, paraît tous les j: à de Den 3 + dus Fr FER ERA œ Sommaire du N° 4 (1892-93) Révision des Baripnpes d'Europe, (suite). 49-64 LE FRELON, journal d'Entomologie, surtout descrip- mois. Abonnement annuel {12 livraisons), 6 francs. (Prix unique, franco, pour la France et pour l'Etranger.) S'adresser à M. DESBROCHERS DES LOGEs, 23, rue de Boisdenier, à Tours (Indre-et-Loire.)} Les livraisons ne se vendent pas séparément; néanmoins, il pourra être établi un tirage à part des travaux les plus importants. Les abonnements partent du 15 avril, et sont payables d'avance, en un mandat-poste ordinaire ou un mandat- carte. En conséquence, le journal ne sera envoyé qu'aux personnes ayant acquitté leur cotisation, exception faite pour celles qui ont un compte avec nous, ou qui nous auraient témoigné le désir de recevoir la quittance par la poste, augmentée des frais ; mais il est toujours préférable d'envoyer un mandat pour éviter les écritures multiples qu'entraîne ce modele recouvrement. | Les 12 premières livraisons formant le premier volume, qui sera bientôt épuisé, sont mises en vente au prix de: Pour les Abonnés, 7 Îr.; pour les non-Abonnés, 8 fr. l AVIS Tout abonné au FRELON à droit à la détermination gra tute d’une 1/2 centurie de CurCuLIONIDES, tous frais de poste à sa charge. Nr Les abonnés ont droit, en outre, à une annonce d'é change, de 5 ou 6 lignes, sur la couverture du journal. Elle pourra être répétée, si la place le permet. + RE _ Quant aux annonces de vente, la 4° page leur est réservée à raison de..... 1 fr. 25 pour 4à 5 lignes par numéro. Res ERTe 2 » — G6à10 — a Celles consenties pour l’année entière ne paieront que fe tiers de ces prix. K Le montant des annonces devra accompagner la note à faire insérer. Il ne sera pas répondu aux demandes de renseignements, non accompagnées d'un timbre pour la réponse, — L'em- ploi des Cartes-postales, avec réponse payée, est très com- mode, pour cet usage, puisqu'elles ne coûtent que 0,20 c. pour toute l'UNION POSTALE et peuvent servir, aussi, pour l'Etranger. ee 401 Cette espèce, bien tranchée, se rapproche du B. lepidi par sa forme générale et par celle des stries, bien que plus larges et à marges plus abruptes, et appartient à cette sec- tion par sa forme déprimée et elliptique ; elle ne peut être confondue avec le B. morio de forme oblongue, à aspect tout à fait mat, et sans rebord lisse à la base du prothorax ; sa ponctuation très serrée sur un fond noir brillant et ses interstries concaves, à la base, la distinguent nettement des espèces voisines. 41. lepidii. Germ. Ins. sp. p. 200, 322. — Boh. Sch, I, 710, 82. — H. Bris. 41-304. Toute l'Europe ; environs de Paris ; pas rare à Tours, sur les bords du Cher ; Sarepta ; Corse et Sardaigne. Cette espèce se distingue bien du B. cærulescens, par sa forme déprimée et elliptique, par son écusson peu déve- loppé ; par son rostre pubescent en dessous; par les stries profondes, distinctement ponctuées, de ses élytres. Cette dernière partie m'a présenté les modifications suivantes : b. Un rebord marqué sur toute la base : (Sarepta). c. Forme plus oblongue, non distinctement élargie vers le milieu : (Touraine). d. Stries fortement ponciuées, comme crénelées par les points: (Sarepta). e. Stries simplement sillonnées et à ponctuation obso- lète au fond : (loc. div.). f, Stries internes élargies à leur base en forme de fos- sette oblongue : (Corse). J'en ai vu des exemplaires bleus, verts et noirâtres. 4 x x 42. triplagiatus. Db. — Long. 3,5; lat. 1, 5 mill. Forma fere B. lepidii, minus elongatus, contexior ; cœruleus aut wiridescens, antennis pedibusque piceis, glaber. Caput obsolete Punctulatum, striga transversa profunda. Rostrum vralidum-basi elevato-curvatum, medio parce a latere fortius punctatum, ac sul- catum. Antennæ setosæ, funiculi articulis pressis, claxa non in- 4 |. crassata. Prothorax transversim subquadratus, apice constrictus, creberrime profunde punctatus, punctis interdum confluentibus, linea subelevata longitudinali media, et utrinque linea latiori antice abbreviata lævibus, præditus. Scutellum breve, sulcatulum. Elytra thorace evidenter latiora, basi oblique subtruncata, a latere modice arcuata, apice obtuse acuminata, sulcis basi profundiori- bus, interstitiis paulo depressis, subseriatim distinctissime punc- tatis. Pedes qriseo-setulosi, femoribus parum incrassatis, tibiis subrectis. Prosternum grosse, metasternum minus fortiter foveo- latum. Abdomen laxius præsertim in medio punctatum. Je possède, de cette espèce, trois exemplaires de Grèce ét un de Syrie (coll. Bauduer), tous identiques. Les trois bandes lisses du prothorax, dont les deux la- térales plus larges et raccourcies, au milieu d’une ponc- tuation profonde de points égaux arrondis, ne permettent pas de la confondre avec les espèces voisines ; elle est, en outre, plus large que B. abrotani, son prothorax est bien plus court. sa ponctuation bien plus profonde et ses élytres ne sont pas subparallèles antérieurement ; le B. lepidii d’une tout autre forme, déprimé en dessus et élargi en ar- rière, a la ponctuation du prothorax formée de points oblongs écartés, etc. (1). 43. picicornis Marsh. Ent. Brit. 1820, p. 276 (2). — ABROTANI Germ. Spec. p. 202. — punctatus Gyll. Sch. HI, p. 714, etc. Presque toute l'Europe ; Suisse, Espagne, etc. Espèce très variable de taille : 2,5 — 5,5 mill., passant du bleu au verdàtre et plus rarement au violacé et au noi- râtre presque mat ; à points ordinairement assez profonds et serrés sur le prothorax, avec une sorte de carène lisse imponctuée ; plus rarement assez fins, moins rapprochés, (1) D'après une communication récente de M. Faust, le B. triplagiatus est la même espèce que le B. Kiesenwetleri Faust. Deut. Zeit. 1890, 326. Je ne l'avais pes reconnu en lisant la description qui la rapproche du B. chlorizans et qui me semblait offrir quelques dissemblances avec mon espèce. (?). Boheman in Sch., VIT, p. 164, écrit, par erreur : picirostris. en avec un espace lisse indistinct. Les pattes sont, souvent, d'un brun rougeàtre. b. Insecte plus luisant; ponctuation des interstries très fine, presque superficielle, disposée subsérialement. France centrale : Touraine, Allier. Sa forme épaisse et son système de ponctuation la dis- tinguent facilement des autres espèces de coloration ana- logue. 4%. concinnus Boh. Sch. VIITI, 2, 164. — H. Bris. 41- 907. Crimée, coll. Schænherr, d'après Brisout. Cette espèce, que je ne connais pas, semble, d’après la description, assez voisine de triplagiatus, par sa ponc- tuation, avec un rostre plus finement ponctué, un protho- rax plus allongé, les interstries des élytres plus larges, etc. 45. cribellatus Kiesenw.Berl. Zeit. 1864,292.— I. Bris. 42-312. Von Kiesenwetter dans sa description, rapproche son espèce du B. chlorodius, qui n’est qu’une variété de cærules- cens, et ne fait ressortir aucun caractère de quelque impor- tance; peut-être cette espèce n’en est-elle qu’une autre variété? Le trapezicollis, décrit plus bas, semble s’en rap- procher beaucoup, par la forme du prothorax et par les stries des élytres effacées en dehors ; mais le prothorax est pourvu d'une ligne lisse et la ponctuation des interstries est extrèmement fine. 46. pertusus Kiesenw. Berl. Zeit. 1864, 291. —H. Bris. 41-306. Iles Iloniennes ; Grèce, (un exemplaire de ma collection, identique à celui de la collection Brisout), Sa farme générale rappelle un peu celle du B. lepidü ; les points énormes, légèrement oblongs du prothorax, mé- diocrement serrés, ne ménageant pas une ligne lisse au mil ieu, le distinguent facilement des espèces voisines, En — 37. cærulescens Scop. Ent. Carn. p. 29. — Gyll. Sch. IT, p. 709. — H. Bris. 42. — 309, etc. Toute l'Europe, l'Algérie, la Syrie. Espèce extrèmement variable de forme et de ponctua- tion; on rencontre des exemplaires bleus, violets, verdà- tres, plus rarement noirâtres. Sa forme déprimée ne per- met pas de la confondre avec chlorizans et picicornis, (ce dernier ayant, d'ailleurs, une tout autre ponctuation); mais elle est souvent mélangée, dans les collections, avec le B. lepidii qui lui ressemble davantage ; elle s’en distin- guera par la massue des antennes renflée, au lieu d'être oblongue, étroite; par l'absence de poils courts, rigides, en dessous du rostre, par les élytres sans dilatation laté- rale et à stries peu distinctement ponctuées. Voici les modifications principales que j'ai observées chez cette espèce. a. Prothorax à ponctuation peu serrée, inégale, de points oblongs plus gros vers le milieu, plus faibles et plus rap- prochés près des angles antérieurs, avec un espace lisse assez large au milieu; toutes les stries des élytres entières, les externes en partie ponctuées; interstries faiblement mais distinctement pointillés. cærulescens. b. Taille plus petite ; prothorax plus uniformément et plus finement ponctué, à espace lisse variable; inters- tries presque indistinctement pointillés. v. chloris. c. Forme un peu plus large et un peu plus convexe; « prothorax presque dépourvu de ligne médiane lisse, ponc- tué plus également. » v. fallax (1). environs de Paris, Hyères, Bône, Sardaigne, etc. Je possède des exemplaires de cette variété absolument (1) M. Bedel, (Faun, Paris, page 185), qui admet l'espèce comme propre, a caractérise ainsi : « sans bande lisse sur la ligne médiane du prothotax.» Mais, H. Brisout est moins absolu, quand il dit: « linea media lævi fere nulla », et plus loin: prothorax presque dépourvu de ligna lisse; dans ces Conditions, il est assez diflicile de déterminer la limite exacte de deux gormes, à défaut d'autres caractères de quelque valeur. — 59. = conformes à ceux que j'ai pu examiner dans la collec- tion Brisout, et je ne puis les considérer que comme se rapportant à une modification de la forme typique, dont la ponctuation et la structure du prothorax sont si variables (1). d. Prothorax muni, en outre de la bande lisse, mé- diane, de plusieurs autres espaces imponctués, présentant parfois, de chaque côté de la base, l'apparence d’une sorte de bande interrompue vers le milieu de l'épaisseur du seg- ment. | H. Brisout dit, au sujet de cette dernière variété : « M. Boheman m'a communiqué les types du cærulescens et du chlorodius, qui sont complètement identiques ». Elle ne pourrait être confondue avec le B. triplagiatus, qui a la ponctuation du prothorax égale et très serrée, la forme relativement convexe, les stries des élytres sillonnées, etc, e. Strie juxta-suturale très-nettement ponctuée dans ses deux tiers antérieurs, les autres très obsolètement. Touraine, un exemplaîre. Var. trapezicollis. Forme plus étroite, plus linéaire ; prothorax court, brusquement étranglé en avant, faible- ment rétréci subrectilinéairement de ce point à la base; stries externes des élytres à peine distinctes, dans leur tiers antérieur. Je ne possède, de cette variété, qu'un seul exemplaire que j'ai rapporté de Biskra. Le B. pulchellus Luc., d’après H. Brisout, se rapporte à des exemplaires d’un noir bleuâtre, à interstries très sub- tilement pointillés. Je possède, de Philippeville, un exem- plaire ayant cette coloration, mais à interstries, au con- traire, très nettement et assez densément pointillés, un tant soit peu convexes. (1) Ce prothorax est, le plus souvent, é'argi vers la base, chez le cæru- lescens normal ; ce caractère, indiqué par Brisout, ne peut servir à distin- guer le B. fallax ; chez la variété trapezicollis, il est rétréci vers la base : enfin, chez un exemplaire de Sardaigne, de ma collection, il est tres légèrement échancré latéralement. Er — Enfin, un individu de Constantine, évidemment anor- mal, à élytres vertes et à prothorax d’un noir violacé, a ce dernier segment traversé longitudinalement, d'un bout à Pautre, par un sillon profond, plus enfoncé à la base. 48. Stricticollis Db. — Long. 4; lat. 2,2 mill. — Forma cærulescenti, minus elongatus, brevior, nitidus, glaber. Caput parce punctulatum, antice profunde transtersim striga_ tum. Rostrum glabrum, basi elevato-curvatum, apice compressum a latere grosse, supra, minute punctatum. Antennæ piceæ, arti- culo funiculi secundo subquadrato ; cœteris gradatim valde la- hioribus, clatanon incrassata. Prothorax transtersim subquadra- tus, longitudine fere duplo latior, antice subito profunde cons- trictus, et utrinque impressus, margine antico sublævi, punctis oblongis, medio fossulatis, & latere minoribus, præditus. Scu- tellum transversum, brevissimum. Elytra thorace vix latiora, striis antice Sulcatis, postice angustioribus, externis nullis. Syrie, une seule © de ma collection. Facile à distinguer du B. cærulescens, par la forme de la massue des antennes, à peine séparée du funicule et pas plus épaisse que ses derniers articles ; par la brièveté du prothorax et sa grosse ponctuation qui n'a d’analogue que chez le B. perlusus; par les élytres presque de 1/3 plus courtes, à stries effacées en dehors, la 5° n'étant représen- tée que par quelques points et les suivantes étant à peu près nulles ; par le prosternum couvert de rides très gros- sières, sans mélange de points. x CR 49. Villæ. Comol. de col. nov. 1837, p. 35. — Boh. Sch- VIIL, 1, p.165. — H. Bris. 42-314. Italie, Autriche, Sicile, Russie, Provence. Celte espèce, qui parait être constamment d'un bleu plus ou moins foncé, se distingue aisément de ses congé” nères par son aspect assez brillant, par les points larges, mais peu profonds et assez écartés des interstries, du fond = pue desquels s'échappe un poil grisâtre. Diflère, en outre, du B. malachitieus, par ces mêmes intersties non convexes. 50. andalusiacus. H. Bris. 42-47. (1). Andalousie, (Coll. Kraatz et H. Brisout.) D'après mes notes prises sur la collection Brisout, l’'exemplaire de cette collection a les plus grands rapports avec le B. Vallæ auquel ne le compare pas l’auteur, bien qu'il les place à la suite de cette espèce, et n'a, par consé: quent, aucune ressemblance, ni pour la forme, ni pour la ponctuation avec le B. abrotani qui lui a servi de terme de comparaison. Elle diflérerait, notamment, de B. Villæ par le corps entièrement glabre; elle doit être, aussi, très voisine du B. edoughensis ; mais cette espèce est d’un aspect tout à fait mat, avec les pattes brunes, sans reflet métallique, et le pointillé des interstries n’est pas en série. 51. edoughensis Dh.—Long.3; lat.l,3 mill. Oblongo-elon- gatus, minus converus, obscure cæruleus, subopacus, antenn is tar- sisque rubris, glaber, pedibus parce squamulosis. Caput obsoletis- sime punctulatum. Rostrum crassum, basi geniculatum,apicem ver- sus attenuatum. Antennæ funiculo extus incrassato, articulo 2e quadrato, sequentibus brevibus,clacaovata. Prothorax subquadra- tus, lateribus subrectis, apice modice constrictus, dense sat tenui- ter punctulatus, linea angusta lævi medio præditus. Scutellum transversum, sulcatum. Elytra basi separatim arcuato-elevata, prothorace paulo latiora, humeris obliquis, striis angustis inte- gris, 6a Ta que exceptis, externis distinctius punctatis ; interstitiis planis, fere indistincte punctulatis. Subtus parum profunde, in prosterno grossius, punctatus. Mont-Edough, près Bône, un seul exemplaire, qui figu- rait dans la collection Grilat, dont je suis acquéreur, sous le nom de malachiticus. Ce dernier se distingue nettement (1) La description de cette espèce, p. 315, doit être tronquée; il faut lire, évidemment : tête, rostre et antennes comme chez abrotani,. PRO- THORAX aussi large que long, pointillé, etc. 6e de notre espèce par sa forme bien plus large, plus convexe, moins parallèle, par le prothorax à côtés atténués, en avant, dès le milieu, fortement rétréci au sommet, fortement ponctué ; par l’écusson échancré au sommet; par les stries des élytres profondes, avec les sixième et septième raccour- cies, mais restant profondes jusqu'au bout et non termi- nées à la base par une série de points: par les interstries convexes et distinctement quoique finement pointillés. Le B. Villæ est brillant et plus convexe, différemment ponctué, à prothorax étranglé en avant, à la manière du B. chlori- zans, et présente, le long des interstries, des séries de poils. 52. malachiticus. Chevr. Rev. zool. Guér. 1860, 459.— H. Bris. 42-315. Algérie, province de Constantine; Tanger; parait rare. l Se distingue des espèces voisines, par son prothorax plus ou moins arqué latéralement, par ses interstries larges, légèrement convexes, sur le dos ; le pointillé extrè- mement fin de ces mèmes interstries ne permet pas de le confondre avec le B. Villæ. Le B. chlorizans, bien plus grand, à un aspect brillant, le prothorax plus ou moins élargi à la base, et bien plus fortement rétréci au sommet, à ponctuation plus fine et plus écartée, les élytres sensible- ment plus larges que celui-ci aux épaules ; ete. »3. viridipennis Rosenh. di Thier. Andal. 284. Grenade. Cette espèce, qui m'est restée inconnue, ainsi qu'à H. Brisout, se rapprocherait, d'après l'auteur, de chlorizans, quoi que plus étroite, à prothorax conique, et se reconnai- trait facilement, d'après lui, à sa coloration, qui est d’un cuivreux obscur, avec les élytres verdâtres; mais cette coloration n'est probablement pas plus constante chez cette espèce que chez bien d’autres du même Genre et la des- Res cription beaucoup trop vague, ne donne de l'espèce qu’une idée très imparfaite. 94. chlorizans. Germ. Ins. sp. p. 201. — Boh. Sch. IL, 710.— H. Bris. 42-710. — Luczori Boh. Sch. IIT, p. 146. Toute l'Europe, pas très commun, sur les crucifères ; Touraine, sur les choux en novembre. Espèce de forme très épaisse, plus large que ses con- génères, variant du vert au bleu, plus rarement violet, bronzé ou noirâtre. Se distingue, en outre, desautresespèces ayant les interstries plans, larges et subtilement pointillés, par son rostre fortement ponctué, par le rétrécissement antérieur du prothorax formant une sorte de col; les 7° et 8° stries un peu raccourcies à la base, sont distinctement ponctuées en cet endroit. )). nivalis. H. Bris. 41-304. (1) Hautes-Pyrénées, pic du Midi ; Espagne, d’après H. Bri- sout. (2) Varie du bleu au bronzé doré et même au noirâtre. corinthius Fairm. inédit ? — Long. 2,5-3,5; lat. 1, 1,3 Mill. — Oblongo-subovatus, æneus vel cupreo-violaceus, tenuiter griseo-pubescens. Caput obsolete punctulatum, antice profunde transversim strigosum. Rostrum validum, postice compressum, punctatum et in © subaciculatum. Prothorax subconicus, pro- funde dense punctatus, medio linea lævi subcristata, areaque lata basali, utrinque, præditus, basi griseo-pubescens. Elytra thorace valde latiora, basi separatim arcuata, latitudine vix duplo longiora, infra basim simul transtersim impressa, callo humerali nitido, impunctato, angusle sulcata, sulcis obsolete punctatis, integris, sulco juxtä-suturali basi non curvato; inters- (1) H. Brisout ne fait mention, dans sa description, ni des deux plaques lisses, très visibles, parfois prolongées jusqu’au-delà du milieu de la lon- gueur du segment, de chaque côté de la base du prothorax, chez tous les exemplaires qui m'ont passé sous les veux, ni de la fine pubescence qu'on remarque le long des interstries ds elytres, ehez les exemplaires frais. (2) Je me demande si l’exemplaire cité de Boucada (Algérie), ne se rapporterait pas plutôt à l’espèce suivante. — 64e titiis depressis, distinctissime serie subaciculato-punctulatis, fere indistincte setulosis. Pedes albido-subsquamosi. Prosternum dense punctatum, metasternum punctis majoribus. Abdomen laxe punc- tatum, apice albido-squamulatum. Algérie: Biskra, Méhadia, Teniet-el-Hañd. J'en possède un exemplaire de Malte. J'en ai vu une douzaine, tous de même coloration. Cette espèce, par les plaques lisses de son prothorax, par la ponctuation particulière de ses interstries, etc., a les plus grands rapports avec le B. nivalis ; elle s'en distingue par sa taille plus grande, sa forme plus allongée ; par son prothorax orné à la base, plus densément vers le milieu et près des angles, de mouchetures formées de poils grisâtres ; par les élytres plus parallèles, nullement élargies en ar- rière, à stries plus larges et à marges des interstries un peu élevées ; par les squamules piliformes du sommet de l'abdomen beaucoup moins courtes. Ces deux espèces s’éloignent du B. lepidii auquel H. Bri- sout à comparé le nivalis, qui n’a, avec cette espèce, qu’une certaine analogie pour la forme des élytres ; elles appar- tiennent évidemment au groupe du B. cuprirostris, par la forme en cône tronqué du prothorax, par la squamosité des pattes, par la structure du prosternum. 91. cuprirostris F. Syst. Elat. II, 424. — H. Bris. 41-302. — sicuzus Boh. Sch. VIIT, 1,161. Presque toute l'Europe, surtout méridionale et cen- trale : Allier, Touraine, Sicile, Corse et Sardaigne ; Algérie, où elle est commune dans certaines régions. Espèce très variable de coloration; la nuance d’un vert clair, avec le rostre cuivreux, est la plus répandue; celle d'un cuivreux doré: (nitidulus), et celle d’un violacé-ver- dâtre : (siculus), sont beaucoup plus rares. La taille varie de 2,5 à 5,5 millimètres. Elle se reconnaîtra toujours à son aspect glabre et lui- sant et à sa forme subelliptique allongée, déprimée en = #0 = dessus ; à son prothorax en cône tronqué s’élargissant en arrière. On pourrait la confondre avec les exemplai- res glabres de B. prasinus; mais, chez ce dernier, la forme générale est cylindrique, le prothorax est assez brus- quement rétréci au sommet ; la ponctuation de cette partie est formée de points arrondis, profonds etassez ser- rés ; les stries des élytres sont subsillonnés et les inter- stries sont marquésd’une série de points très distincts ; les pattes et l'abdomen sont couverts de squamules soulevées plus épaisses chez le B. cuprirostris, la ponctuation est fai- ble et peu espacée sur le prothorax, même latéralement, au plus médiocre, et peu serrée sur le sternum ; enfin, les tarses antérieurs sont beaucoup plus dilatés chez ce der- nier. o8. siciliensis. Db. (5). — Long. 4; lat. 1,5 mill. — Elliptico-elongatus, angustior, cyan°o-virescens, rostro, antennis pedibus que piceis. Rostrum glabrum, longius, sat fortiter minus crebre punctatum, basi vix elevato-curvatum. Antennæ articulis funiculi ultimis præcedentibus vix latioribus. Prothorax valde conicus, basi ampliatus, antice non constrictus, angulis posticis subacutis, subæqualiter, minus dense satprofunde punctatus, linea media lævi, angustissima. Seutellum subquadratum. Elytra tho- race basi non latiora, post medium attenuata, striis anquste sul- catis, postice profundioribus, interstitiis plants, seriatim distincte punctatis et albido-setulosis. Subtus crebrius profunde in abdo- mine laxe punctatus. Pedes abdominisque apiceminus dense albo- squamulosi. (L) Sicile. Cette espèce, par sa forme subdéprimée, en ellipse al- longée, et par son prothorax, exactement conique, a tout à (1) Les espèces dece petit groupe qui comprend actuellement Les B. cup riroslris, prasinus, Siciliensis, squamnipes, nivalis et corinthius, se font remarquer, notamment, par un caractère d’une certaine importance, puis- qu'il les rapproche des CRYPTORHYNGHIDES : le prosternum est creusé d’une sorte de canal assez profond, pour la réception du rostre au repos, (S. G. Aulacobaris) ; déjà on trouve des traces de cette impression chez le B. quadralicollis, par exemple, et elle est bien plus accusée chez le B. morio. 2 1) — fait l'aspect du B. cuprirostris ; sa ponctuation et sa squa- mosité la rapprochent davantage du B. prasinus, dont elle diffère par sa forme non cylindrique, celle tout autre du prothorax : par le rostre bien moins épais que celui du pra- sinus ©, moins coudé à la base ; par la dépression de la base du rostre présentant, vu de profil, un angle plus ac- cusé ; par la ponctuation de la poitrine formée de points moins forts, oblongs et plus serrrés, au lieu des points arrondis qu'on remarque chez le B. prasinus. 59. prasinus. Boh. Sch. III, 707. — H. Bris. 41-301. Alpes-Maritimes ; Espagne ; Sicile, (Palerme) ; Grèce ; Russie méridionale, (Sarepta) ; Algérie. Mèmes variétés de coloration que chez le B. cuprirostris, mais chez ce dernier la variété bleue est plus fréquente. Cette espèce offre deux formes d’un aspect assez diffé- rent, et qui, au premier abord, pourraient être considérées comme spécifiques. a. Plusou moins brillant ; prothorax tout à fait glabre, à ponctuation assez fine formée de points peu rapprochés, à bande médiane imponctuée nulle ou presque indistinete ; élytres à stries fines un peu plus profondes vers le sommet ; interstries très lisses avec une série de points plus ou moins distincts et de poils squamiformes, disparaissant parfois entièrement ; pattes parcimonieusement squameuses ; in- secte le plus souvent bleu ou vert bleuàâtre. prasinus. b. D'un aspect presque mat; prothorax muni, par place, de quelques squamules ou de poils squamiformes : à ponc- tuation bien plus profonde et plus serrée, formée de points arrondis, avec un pointillé très fin dans les intervalles ; au milieu, une bande lisse étroite bien déterminée ; élytres à stries assez profondes et asssz larges, les internes bien plus enfoncées vers le sommet, avec les intervalles correspon- dants convexes ; interstries munies de soies blanchâtres squamiformes très épaisses et nombreuses, leur fond pa- raissant, à un fort grossissement, très finement alutacé. L'a— Tous les exemplaires de cette variété m'ont présenté inva- riablement la coloration d’un vert clair. v. algiricus. Algérie, surtout province d’Alger et de Constantine. 60. squamipes. — Faust. Turkestan. J'ai reçu de M. Faust deux exemplaires de cette espèce étiquetés : Targhana. Je l’ai reçue aussi de M. Reitter. Cette espèce, d’un bleu violacé chez les exemplaires qui n’ont passé sous les yeux, est très voisine de B. prasinus et a, comme cette espèce, des rangées de squamules blan- châtres le long des interstries ; le front, vu de côté, parait fortement déprime à la base du rostre ; ce rostre est bien plus mince et plus allongé ; la massue des antennes est étroite et fusiforme ; la ponctuation du prothorax est fai- ble et écartée ; les stries des élytres sont fines, avec les in- tervalles faiblement pointillés ; les squamules des pattes sont soulevées. 61. angustus. — Brullé. Expl. Mor. (Zool.) 248, 460 ; Tab. 42f. 5. — H. Brisout, 40-299. a. Forme un peu moins linéaire, un peu plus raccourcie ; prothorax légèrement arrondi latéralement, à ponctuation assez forte de points arrondis. angustlus. b. Forme plus étroite, plus allongée ; prothorax non arrondi latéralement, à côtés presque droits, parfois un peu obliques, à ponctuation peu profonde, formée de points moins arrondis. v. janthinus. Sicile ; Russie méridionale, Sarepta ; Autriche ; Grèce ; Syrie, Le janthinus n’est, bien certainement, qu'une modifica- tion de forme de l’angustus, qui se rencontre avec le type. Le Stierlini Tourn. appartient à la même variété; la descrip- tion de l’auteur se rapporte aux exemplaires étroits, à côtes du prothorax presque droits et à séries distinctes de poils le long des interstries, 10% c. Un exemplaire de ma collection, provenant de Syrie, a le prothorax très finement et très éparsement ponctué. Cette espèce, cependant bien distincte de prasinus, est assez difficile à caractériser. Sa forme est plus cylindrique, sa taille ordinairement plus faible; les squamules sont bien moins épaisses sur les pattes et sur le sommet de l'abdomen et sont remplacées, le long des interstries, par de petits poils grisâtres très courts ; les stries sont distinc- tement ponctuées de points serrés el les séries des inter- stries sont formées de points plus fins et moins bien ali- gnés; la coloration paraît constante, d'un bleu foncé ou d’un bleu violacé ; le prothorax Îcrme, à la rencontre des élytres, un angle rentrant prononcé ; enfin, les parties ster- nales sont couvertes de points moins oblongs, et l'abdomen, même à la base, de points espacés. 62. MEcINoIDEs Db. (ç). Long. 3,2; lat. 1,2 mill. — Lineari-elongatus, angustus, subdepressus, niger, elytris cæruleis, pedibus brunneis. Rostrum subcylindricum, minus elongatum, valde arcuatum. Antennæ articulis funiculi pressis, clata ovata. Prothorax subcylindricus, minus profunde dense punctalus, linea lævi subelerata, angusta, medio prædilus, tenuiter griseo-pubes- cens. Elytra parallela, striis angustis, interstitiis anqustioribus, distinctissime serie-griseo setulosis ac punctulatis. Pedes graciles, parce squamosi. Prosternum parëm dense minus profunde punc- talium. Tunisie. Cette espèce est extrèmement voisine de la variété jan- thinus de la précédente; les élytres seules sont d’un bleu foncé, la forme en est encore plus étroite et plus parallèle ; le rostre est plus fortement arqué dès la base, bien moins allongé; l’écusson n’est pas distinctement échancré au sommet; la série de petites soies hispides le long des in- terstries est très régulière, ainsi que celle des points qui sont bien plus rapprochés ; les intervalles ne paraissent pas élevés au sommet, les stries n'étant pas plus enfoncées à cet endroit, comme cela a lieu chez le B. janthinus, et OV surtout le prosternum est couvert de points assez écartés, subarrondis, peu profonds, au lieu des points subconfluents, oblongs, qu’on remarque chez le B. janthinus. # 63. albomaculatus H. Bris. 40-298. Espagne, Madrid. M. le docteur Puton a eu l’obligeance de me confier l’un des deux exemplaires qui ont servi à la description de Brisout. L'espèce étant peu connue, je crois devoir en don- ner un nouveau signalement. L'’exemplaire communiqué est, en partie dépouillé; sa forme est plus longue que celle du B. scolopaceus ; il est plus épais, tout en étant au moins aussi déprimé en dessus; il est d’un brun assez luisant, les squamules blanchâtres ne sont représentées chez cet échantillon, que par une bande latérale au prothorax, par des séries de poils squa- miformes disposés en travers, le long des interstries, avec quelques taches allongées çà et là ; les points du prothorax sont médiocres et peu serrés, ménageant un espace lisse longitudinal au milieu ; l’écusson, très court, est en forme de lame transverse, largement échancrée au sommet ; les ély- tres ont un calus huméral petit, brillant, leurs stries sont fines, distinctement ponctuées, avec les interstries d’iné- gale largeur et plans : tous distinctement et assez densé- ment pointillés, sans ordre ; le pygidium est entièrement découvert et à ponctuation serrée; les pattes sont d'un rouge brunätre ; le dessous est assez densément gris squa- meux. 64. scolopaceus. Germ. Sp. p. 202. — Boh. Sch. IT, 912, VIIT. 1, 161. — H. Bris. 39, 292. — coLoraTus Bob. SCh. IIT, 2, 700 — parvuLus Bob. 1. ©. p. 701. — PALLIDI- CoRNIS. Boh. I. c. p. 702 — vicinus H. Bris. 39-294. Europe méridionale : Bords de la Méditerranée et de l'Océan ; Hérault, (M. Valéry Mayet); Sarepta, Syrie, etc. Espèce des plus variable de coloration, suivant que le +, in ET. FT ne. -: 4e à « : ‘T4 APR A LT À) Ke \ ) F À — (4 — brun, le blanc ou le flave domine ou disparaît ; on trouve des exemplaires d’un gris blanchâtre presque sans taches ; les squamules du dessus sont tantôt très larges, tantôt pres- que piliformes ; la coloration des tibias et des tarses n’a rien de constant, pas plus que la forme du prothorax tan- tôt plus ou moins arrondi sur les côtés, tantôt, à côtés pres- quedroits, plus ou moins obliques ; parfois le bord antérieur semble obsolétement caréné.C’est sur ces modifications sans importance qu'ont été établies plusieurs espèces purement nominales. Le vicinus Bris. dont je possède, aussi, des exem- plaires de Beyrouth et de Jérusalem, est basé sur de très petits échantillons, peu nettement maculés et ayant les an- tennes, les tibias et les tarses testacés ; il se confond avec le B. pallidicornis, également de taille inférieure, et ayant les tarses seuls de cette couleur. 65. soricinus. Fairm. Soc. Belg. 1884, Bull. LXIX. Algérie : Biskra, Bou-Saàda, Valmy, etc. 66. Demaisoni Db.— xcypriAcus.Db. LE FRELON, 1891-92, n°3, p. 31, en note (Lissotarsus). — Long. 2,5; lat 1,5 mill. — Oblongus, parum elongatus, crassus, niger, antennis, rostro pedibusque piceis, albido-flavescente dense squamosus, in ely- tris maculis aliquot nigris subquadratis, ornatus. Caput rugu- losum, dense puncta'um. Rostrum crassiusculum, basi paulo incrassalum, curvatum, pluricarinatum, rugoso-punclatum. Antennæ hispidulæ, funiculo paulatim incrassato, clava ovata. Prothorax subquadratus, apice modice constrictus, basi mcdio lobatus, angulis posticis acutis. Scutellum transversum, gra- nulosum. Elytra basi thorace latiora, humeris obtusis, tenuiter striatis. Pedes modice elongati, nigro-annulati. Atdomen medio, basi, macula oblonga, brunnea, ornatus. Egypte (M. Ch. Demaison.) J'ai cru devoir changer le nom de cette espèce, afin d'éviter toute confusion avec celui de ægyptus Kirsch. Elle se rapproche du B. soricinus par sa forme générale, par l'épaisseur de sa squamosité, etc.; elle est autrement t Brochures d'occasion à PRIX TRÈS RÉDUITS, à Vendre Au bureau du journal Le Frelon, 23, rue de Boisdenier, à Tours. sf (Envoi franco au recu d’un mandat-poste.) __ ANNALES DE LA SOCIETE LINNÉENNE DE LYON, 10 vol. grand in-8°, valant 190 fr.—100 fr. contenant de nombreuses mono- _ graphies, notamment: 4868-69, (3 vol.) Scuticolles /Dermestides ).— _ Floricoles (Dasytides) pl. n. (Mulsant-Rey). — Chenilles et Lépi- _ doptères inédits (Millière) belles pl. col. — Piluliformes/Byrrides) pl. n. (Mulsant).— 1879. Chrysides (Abeille de Perrin). — Lathri- _ diens, 1” partie (Belon). — 1880. Brévipennes-Omaliens, pl. n. (Rey). — 1882. Faune malacologique du bassin du Rhône, pl. n. _ (Contagne). — Brévipennes-Habrocériens-Tachyporiens (Rey). — _ 1883. — Les Hélices françaises, monographie du genre Lartetia * pl. n. (Locard). — Brévipennes-Bolitobiates (Rey). — Catalogue _des chenilles européennes connues (Roüast). — 1884. Monogra- _ phie des Hélices dites striées (Locard). — Brévipennes-micropé- _ plides-Sténides (Rey). — 1885. Coléopt. nouveaux (Rey). — Mono- _ graphie des Hélices du groupe de Bollenensis (Locard). — Lathri- _ diens, 2° partie (Belon). — Palpicornes 1" partie (Rey). — 1886. __ Palpicornes 2° partie. — Prodrome de malacologie francaise (Lo- card). — 1887. Faune malacologique, monogr. des Buccinidæ (Lo- card). — Larves inédites de coléoptères, 122 p. (Rey). L’ABEILIELE, de Marseul, 20 prem. vol. dont 10 re- Jiés, (valant au moins 260 fr.). 140 fr.— FAUNE GALLO-RHENANE, _ (Fauvel), 8 prem. fasc., prix très réduit, 40 fr. Gui ABEILLE DE PERRIN. Coléoptères cavernicoles, 2 fr. 50. — ACADÉMIE D'HIPPONE, Bull. 3, 4,5, 7-6 fr. — BEDEL, monogr. des Erotyliens, 2 fr. — BOISDUVAL ET LACORDAIRE, Faune _ des environs de Paris, rare 6 fr. — DE BRÈME, monogr. des’ . Cossyphides, 2 vol. cart. 10 pl. n. et col., 6 fr. — Hétéromères- . Blapsides, 1 fr. 80. — DEJEAN, cat. des col. 3° édit. rel. 4 fr. 50. _ —CHEVROLAT, col. de Cuba, 8 part. 1862-69, 4 fr.—CAPIOMONT, révis. des Hypérides, 6 pl. n., 6 fr. — DESBROCHERS DES _ LOGES, Coléoptères nouveaux, soc. Fr. 65-74-69-71 ; l’Abeille 1869, soc. Suisse, 67-74, 3 fr. — Tychiides nouveaux Soc. Belg, 1 fr. 50. _ — Opuscules entomol. (descr. de 154 esp. et plus. genres nouv. _ de col. Europ.) avec un tableau synopt. des Donacia, À fr. 50. — _ Monographie des Rhinomacérides, 2 fr. 80. — Des Magdalinus, _ 2 fr. — des Phyllobiides, 2 fr. 80. — des Balaninidæ et anthono- _ midæ, avec supplément, 3 fr. 80. — Des Cassidesde France, 2 fr. 75. — Insectes coléoptères du Nord de l'Afrique, Ténébrionides, contenant un tableau des Cabirus, 3 Îr. — Id. Curculionidesavee tableau dichot. des Scythopus et des Thylacites d'Europe et d’Algé- rie, 4 fr.—Desc. de Curcul. et de Brenth. inédits du musée de Cal- . cuta 1890, 1 fr. — Catalogue des Zygops du musée Royal de Bel- _giqué, et desc. d'esp. nouv.; Curcul.et Brenth. du Bengale, 2 br. soc. Belge 1891, 1 50. — Contributions à la faune des Coléoptères de la France centrale, 1 fr. Examen de quelques typesdu genre Apion appart'. au musée de Sockholm Fr. soc. 1891. 0.75 cent. DROUET, Col. acorcens, 2 fr. — ERICHSON, Genera et species staphylinorum, rel. 7 fr. — FAIRMAIRE, Guide de l'amateur d’in- _ sectes, 3°édit., 1 fr. 80.—GAUBIL, cat.syn. Eur. et Algér.rel., 2°25. T'AS _Jekeliana, fasc. 1 et 2 (seuls parus), 2 fr. — Insecta Sandersiana GRENIER, Matériaux pour. * faune Fine : cript. nouv., avee le Cat. des Col. de France, 3 fr. — le catalogue, 2 fr. 50. — DE BONVOULOIR, Monogr. £ des Enenémides, 807 p., #2 pl. par Migneaux, 6 fie 2 J KEL, cat. Culeul. décrits par Schæncherr, Air. 3: Fabricia entomologi 8 fase. (seuls parus). 2 Îr. 50,1 fase. seul (Lor dops, Aulamitops, etc. 1 fr. 25. — 3° . seul, Hyptonotides. À fr. 25, — Coleoptera pars. I, 3fr. — KLUG Entom. monos., mon. des Agra, Chlamnis, etc. 103 fig. col. ex. dela bibliothèque du Comte Dejean, annoté de sa main, 12 fr. — LABRAM ET IMHOFF, Icon. 12 prem. liv. 92 pl. col. (Brenthidæ Anthribidæ au complet), 25 -Îri/ = LEFEVRE, monogr. des Clythrides Eur. et circà, belles pl: col, « 7 fr. — LACORDAIRE, monogr. des Phytophages (Clythra, Donacia, etc., 8 fr. 50. — MOCQUERYS, Cat. des Col. de la Seine- Infér: 1 ir. 80. — Recueil de Col. anormaux, (8 livr. pl.n. = de Borre. 2 notices sur le mème sujet, 4 fr. — MULSANT et REY, Brévipennes Aléochariens 71-75, — 5 vol. 28 fr. — Bré- vipennes Staphyliniens 1877, 702 p., 7 fr. — Lamellicornes 1° 6d:, 6 fr, — Longicornes et Lamellicornes, (les 2 vol. reliés ensemble, 14 fr. — GUERIN-MENEVILLE, monogr. des Elodes Sandalus Ptyocerus, etc., 2 fr. — von HEYDEN, Catal. des Col. de Sibérie, 80-81, 4 fr. — PERRIS, Col. jugés nouveaux (extrait de l’Abeille 1869, 1 fr. 50. — KIRSCH, monogr. des Omo- : phlus, 1 fr. 80 (en allemand]. — La même traduite en Francais, A fr. 80. — PERCHERON. Biblioth. entom., 2 vol., 3 fr. — PIO- CHARD DE LA BRULERIE, monog. des Ditomides, 2 fr. — PUT- LEIS. Révis. génér. des Clivinides avec supplément, 6 fr. — RAMBUR, Hist. nat. des Névroptères, 1 vol., 530 p., 4fr. 50. — REICHE et DE SAULCY. Coléopt. de Grèce et de Palestine, pl. col, 9. — D' SERIZIAT, Hist. col. de France, nomb. fig., 2 fr, — SOLSKY, Staphylinides de l'Amérique mérid., 3 mém., 2fr. —« SUFFRIAN, Cryptocéphal. exot., 2 fr. — STUCKAR D, Elem. of Britisch. ent. col. fig., 2 fr.— TROST Beitrag zur. ent. 1801, 1. 50. — TRÜUQUI, Anthicini insul. Cypr. Syriæ, — belles planches, . col. rare, 8 Îr. — ZETTERSTEDT, Insecta Lapponica, 6 fase. (ex mouillé), 1 Îr, Henri GUYON, 20, rue des Bourdonnais, PARIS, Fournisseur du Muséum d'histoire naturelle de Paris. SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’INSECTES. De 1 fr. 50 à 2 fr. 50, Ustensiles pour la chasse et le rangement des Collec: tions. r: 201 Envoi franco du catalogue, sur demande. PAZ ; REITTER EpMmons, entomologiste à Paskau [Morarieis AE: Edition des Bestimmungs Tabellen der Europæiséhéf Coleopteren. Abonnement à la « Wiener Entomologische Zeitung. » CATALOGUS COLEOPTERORUM EuROPÆ CAUCASI ET ARMENLÆ Rossicæ, (auct. Dr von Heyden, Reitter et Weise), (franco) 2% SEE Rs (Édition sur une seule colonne, pour étiquettes de collection) ou à memento Ds CS RS Ta TO JOURNAL D'ENTOMOLOGIE * ; RÉDIGÉ Par J. DESBROCHERS DES LOGES | Paraissant tous les mois L (Tous droits réservés) | 1592-93 6 re CHATEAUROUX | TYPOGRAPHIE ET LITHOGRAPHIE L. BADEL Sommaire des N°: 5 et 6 (1892-93) Révision des Baripupes d'Europe, (fin). 65-69 Tableaux dichotomiques des CURCULIONIDES COSSONIDES BDD». 54 SL Nr. V0 Re 69-81 Réponse à M. Weise (examen critique de la monographie des CassibA de France...... 82-87 Espèces inédites de CuRCULIONIDES de l’ancien monde. Il.. LENS ES hi 4 ER ee FO 88-96 À LE FRELON, journal d'Entomologie, surtout descrip- tive, rédigé par M. DESBROCHERS DES LOGEs, paraît tous les mois. Abonnement annuel {12 livraisons), 6 francs. (Prix unique, franco, pour la France et pour l'Etranger.) S’adresser à M. DESBROCHERS Des LoGes, 23, rue de Boisdenier, à Tous (Indre-et-Loire.) Les livraisons nese vendent pas séparément; néanmoins, il pourra être établi un tirage à part des travaux les plus importants. Les abonnements partent du 15 avril, et sont payables d'avance, en un mandat-poste ordinaire ou un mandat- carte. En conséquence, le journal ne sera envoyé qu'aux personnes ayant acquitté leur cotisation, exception faite pour celles qui ont un compte avec nous, ou qui nous auraient témoigné le désir de recevoir la quittance par la poste, augmentée des frais ; mais il est toujours préférable d'envoyer un mandat pour éviter les écritures multiples qu'entraine ce mode «le recouvrement. Les 12 premières livraisons formant le premier volume, qui sera bientôt épuisé, sont mises en vente au prix de: Pour les Abonnés, 7 Îr.; pour les non-Abonnés, 8 fr. AVIS Tout abonné au FRELON a droit à la détermination gra- hute d’une 1/2 centurie de CURCULIONIDES d'Europe et circà, tous frais de poste à sa charge. . Les abonnés ont droit, en outre, à une annonce d’é- change, de 5 ou 6 lignes, sur la couverture du journal. Elle pourra être répétée, si la place le permet. Quant aux annonces de vente, la 4° page leur est réservée à raison de..... 4 fr. 25 pour #à 5 lignes par numéro. Eden NN - »y — 6à 10 — — Celles consenties pour l’année entière ne paieront que: le tiers de ces prix. Le montant des annonces devra accompagner la note à faire insérer. OFFRES D ÉCHANGE M. A. Duchaussoy, 156, rue de la République, à Sotter- ville-les-Rouen, désire échanger contre d’autres Coléoptères exotiques, des Coléoptères “de Penang, Saint-Domingue, Cayenne, etc. — Envoyer oblata. brs fn 1 Je s S ET E © P RE LA png ral i dé FE -Esà C'ante re SAT à M Ne te colorée, ses antennes bien plus épaisses et noirâtres, sont munies de poils hispides au lieu d’une pubescence cou- chée ; le funicule est fortement épaissi jusqu’à la massue, qui est ovale et non oblongue ; les élytres sont dépourvues, avant leur sommet, de la petite crête élevée qu’on remar- que chez le B. soricinus ; l'abdomen est plus bombé, et marqué, au milieu, à la base, d’une grande tache oblongue brunâtre, qui n’atteint pas le sommet du deuxième seg- ment. 67. T. album (i). L. Faun. Suec., 694. — Boh. Sch. IL, 719. — H. Bris. 40-297. — arripuicis O]. Enc. méth., V. p. 495, Ent. V. 83, p. 148, t. 27, Î. 404. Toute l’Europe, Algérie. Espèce extrêmement variable pour la taille : (2,8 à 5,5 mill.}, pour la ponctuation, la longueur et la forme du prothorax, et surtout pour la densité des squamules ; on trouve tous les passages entre les différentes formes qui ont donné lieu à l'établissement de plusieurs espèces. a. Taille plus grande ; insecte peu luisant; élytres mu- nies, le long des intervalles, de rangées de soies squami- formes, blanchâtres ; côtés de la poitrine et de l'abdomen recouverts d’une couche épaisse de squamosité blanchâtre ou flavescente, d'apparence crétacée, formant une sorte de T, et auquel l’insecte doit son nom. T. ALBUM L. b. Taille plus faible ; insecte plus brillant ; rostre plus court, moins densément ponctué ; élytres à soies peu épais- ses ou nulles ; poitrine et abdomen couverts de squamules beaucoup moins condensées, laissant apercevoir la couleur foncière, parfois en partie dénudés. V. PUSIO Box. c. Mêmes caractères avec les antennes et les tarses fer- (1) Chez une autre espèce, qui a avec celle-ci de grandes analogies pour la coloration et la squamosité, le B. dispilotus Solsky, de l'Amour, les soies des interstries sont disposées en plusieurs séries, le pygidium est à peine recouvert par les élytres ; le ?e article du funicule des antennes est plus allongé que le 3°; mais le front est marqué, contre le rostre, d'un sillon transverse très accusé ; cette espèce fait donc le passage des Baridius pr. d. aux Aulobaris Lecomte ou Limnobaris Bedel. Le 106 — rugineux, le prothorax plus court. v. CROCOPELMUS GYLL. d. Taille relativement très petite ; forme moins allongée dans toutes ses parties; rostre plus mince et plus lisse; prothorax évidemment transverse, distinctement arrondi latéralement ; interstries des élytres assez étroits, plus net- tement uni-sériés-ponctués ; pattes plus grêles. V. MARTULUS Sahlb. 68. scutellaris. Reitter. Wien. 1888, p. 273. Caucase. 69. Bedeli. Reitter. Wien. 274. Talysch. Genre EUMYCTERUS. Sch. Gen. Curcul. IV, p. 1.083. Ce genre, que divers auteurs ont cru devoir réunir au genre Baridius, après un examen évidemment trop super- ficiel, et sans donner aucun motif à l'appui de cette réu- nion, me paraît, au contraire, justifié par de nombreux caractères distinctifs. L'espèce typique a un faciès particulier que lui donne la gracilité du rostre, l’ampleur du prothorax, la structure des stries des élytres, représentées par des séries de points à peine plus forts que ceux des intervalles ; le front est noté d’une fossette, mais la ligne de démarcation entre le rostre et cette partie est nulle ou très obsolète ; le rostre est régulièrement et faiblement courbé, presque uni, ayant partout la mème épaisseur, non atténué ni comprimé vers le sommet ; les antennes sont insérées un peu avant le mi- lieu de sa longueur, à scrobes linéaires ; la massue n’est guère plus épaisse que le funicule qui est à peine élargi postérieurement; l’écusson, petit, paraissant lisse, n’oc- cupe pas toute la cavité scutellaire ; le prosternum n’est pas comprimé d’arrière en avant (ce qui lui donne uge forme trapézoïde plus ou moins nette chez les Baridus); la hauteur des quatre premiers segments abdominaux ne 67 — difière pas sensiblement ; les episternum métathoraciques sont étroits ; enfin, les cuisses sont très claviformes et l’onychium est très développé. ALBOSQUAMULATUS. Boh. Sch. IV, p. 1.08%. — TENUIROS- TRIS (Baridius). H. Bris. 39-291. Anatolie, (Boheman). Syrie; Anti-Liban ; Morée, (M. Brenske) Biskra ; Bône, en mars, (M. Leprieur). Genre LissotTarsus Faust. Hor. Ross. 1881, p.927. 1. alboguttatus (Baridius). H. Bris. n° 294. — BaLaAs- SOGLOI Faust. 1. C. p. 327. Algérie, Biskra ; Sibérie, Krasnowodsk, /M. Becker). 2. signifer Faust. 1. c. p. 330. Turkestan. 3. annularis Faust. 1. c. p. 331. Turkestan. 4. capucinus Faust. 1. c. p. 332. Russie méridionale. 5. Bedeli Faust. Biskra. J'ai reçu cette espèce de MM. Théry et Bedel; la collection Lemero en renfermait plusieurs exemplaires, les uns avec cette même indication de provenance, les au- tres étiquetés : Bou-Saàda. La collection H. Brisout en possède, depuis longtemps, un exemplaire étiqueté Barti- dius n. sp. Quant aux genres CORYSSOMERUS, AOCNUS et EURYOMMA- Tus, que M. Weise a fait figurer dans la dernière édition du CATALOGUS COLEOPTERORUM EUROPÆ, parmi ses BARINA, je suis vraiment à me demander quels sont les mo- tifs qui ont pu le décider à les introduire dans ce groupe. Ces insectes, ainsi que l’observe Lacordaire, Gen. VIT p.596, ont de grandes affinités avec les BALANINIDÆ ; et aussi avec ENT: Re les Copruribæ par la disposition des yeux ; le seul carac- tère qu’on puisse invoquer pour les rapprocher des Bari- DIIDES, est la forme des segments abdominaux prolongés anguleusement; mais ce Caractère existe aussi, chez les SIBINIDÆ, qui ont de grands rapports avec les autres grou- pes et dans le voisinage desquels ils me semblent devoir être {placés avec la désignation déjà adoptée: CORYSsoME- RIDÆ.. SPECIES INVISÆ. Baripius clandestinus, memnonius, duplicatus, intercalaris, æqjyplus, nigritarsis, rufitarsis, crassipes, nesapius. Chevro- lati, parumpunctatus, melas ([vere), despicatus, granulipen- nis, concinnus, cribellatus, andalusiacus, viridipennis, scu- tellaris, Bedeli. Lissorarsus annularis, capucinus. OBSERVATIONS SUPPLÉMENTAIRES. Le dessous du rostre est rarement entièrement glabre chez les Baridius ; je n'ai pas trouvé de trace de poils chez cuprirostris, prasinus et congénères, ni chez malachiticus, chlorisans, picicornis, Villæ, soricinus, scolopaceus, T-al- bum, picturatus, pas plus que chez les Lissorarsus qui me sont connus. Chez arlemisiæ, sellatus, lepidii, convexicollis, loricatus et espèces voisines ; de même que chez spoliatus, morio, ana- lis, on en rencontre quelques traces; mais ces poils sont plus longs et plus abondants chez lalicollis, quadraticollis, nilens, carbonarius, surtout. Le rostre, qui subit de grandes modifications, suivant les espèces ou les groupes, tantôt trés épais, tantôt presque filiforme et assez mince, présente, en outre, chez certaines espèces, quelques particularités ; il est assez fortement échancré en dessous à la réunion des scrobes, chez B,. sella- tus; vu de profil, il offre, de chaque côté, près de la base, RON: ee l'apparence d’une courte dent chez artemisiæ ; chez con- vexicollis, l’'échancrure inférieure est suivie d’une saillie anguleuse, etc. Je ne veux pas clore cette petite étude sans remercier publiquement les entomologistes dont les bienveillantes communications m'ont été si utiles; et je dois exprimer tout particulièrement ma reconnaissance à M. le baron von Heyden, dont la splendide collection, l’une des plus con- sidérables qui existent, et qui renferme tant de types uni- ques, toujours munis d’annotations précieuses, ainsi que la riche bibliothèque, ont été constamment mises à ma disposition avec la plus grande complaisance et un entier désintéressement. DESBROCHERS. Tableaux dichotomiques des GURGULIONIDES GOSSO- NIDES d'Europe et des pays limitrophes. Avec la description de deux espèces inédites, et remarques diverses sur les insectes de cette tribuet destribus voisines. Lacordaire, GENERA DES CÜRCULIONIDES, VIT, p. 919-348, divisait sa tribu LXXXII des COssONIDES en quatre groupes comprenant les genres suivants, représentés dans notre faune européenne : Groupe I. DRYOPHTORIDES : Dryophthorus,Chæ- rorhinus. Groupe IT. PENTARTHRIDES : Pentarthrum, 4mau- rorhinus. Groupe IIT. LYMANTIDES : Aparoprion, Cotaster, Raymondia. Groupe IV. COSSONIDES vrais : Cossonus, Mesiles, Phlæophagus, Rhyncolus, Hexarthrum, Eremotes. = 70 — La classification, plus récente, de l’éminent professeur von Seidlitz, FAUNA BaLricA, 1891, reproduite dans la der- nière édition du catalogue von Heyden, Reitter et Weise, paru la même année, distrait, de la tribu, les genres qui figurent au groupe IIT, en reportant à la fin de celle des HYLOBIIDES le genre Cotaster et dans celle des ERIRHI- NIDES, (groupe des Baoïna), le genre Raymondia (4lao- cyba). Je ne puis m'empêcher de faire remarquer que ce der- nier me semble avoir bien peu d’analogie avec les Sharpia et les Geranorhinus, à côté desquels l’auteur les a placés. Le genre Raymondia, ainsi que l’a observé Lacordaire, a | de grandes affinités avec le genre Cotaster, qui s'en trouve ainsi trop éloigné. Il devrait, à mon avis, former une tribu distincte, à la suite de ce dernier ; d’autre part, le genre Cotaster a plus d’un rapportavec les Orthochæstes. (1) Les derniers genres du groupe des BAGOÏDES assez voi- sins les uns des autres, mais qui me paraissent distincts, me semblent devoir être caractérisés ainsi : 4. Yeux contigus en dessous. Pattes grèles, surtout les tibias et les tarses, dont le 3% article n’est pas dilaté; ongles connés. SHARPIA Tourn. (Type: rubidus, Rosenh.); (Synaphus, Db.). — Yeux plus ou moins séparés en dessous. Pattes médio- cres ou courtes, à 3° article des tarses dilaté ou non ; ongles libres. 2. 2. Tibias, surtout lesantérieurs, nettement denticulés en dedans. ECHINOCNEMUS Schœn (Type : pugnar Faust.) (Bagoopsis Faust.) — Tibias non denticulés, rarement munis de spinules peu distinctes. 3. (1) Enfin je partage entièrement l'avis de M. Bedel, Faun. Paris Curc. p. 75, quand il propose de rapprocher les Geranorhinus des Coniatus qui ont le même genre de vie et des rapports intimes, pour le système de vestiture et de structure des diverses parties ; mais ces deux genres ne devraient pas, à mon avis, être compris dans la tribu des HYPÉRIDES, avec laquelle ils n'offrent que des ressemblances assez éloignées, mais plutôt former une tribu spéciale qui relierait ces derniers aux ERIRHINIDES. LA; RES 3. 9° article des tarses dilaté, notablement plus large que les précédents.- 4. — dd article des tarsesétroit, non visiblement plus large que les précédents. Rostre régulièrement arqué. (Type : farinosus Gy11.) PHiLerNus Schœn. 4. Pattes très courtes, simplement pubescentes ; cuisses antérieures très fortement et très brusquement ren- flées. Rostre fortement recourbé, presque glabre, uni, au moins dans sa deuxième moitié ; squamules du dessus petites, peu condensées. Interstries pres- que plans, dépourvus de soies claviformes, dressées. (Type : bilunulatus Dh.) PARAPHILERNUS D. &, — Pattes allongées ; cuisses antérieures modérément, non brusquement renflées, munies en dedans et au dehors, ainsi que les tibias et le rostre, de nombreu- ses soies hispides ; rostre pluricaréné, à peine courbé. Intervalles alternes des élytres élevés, avec une série espacée de soies pâles claviformes. Squamosité du des- sus formant, sur lesélytres, une couche compacte d’un crétacé mat. Ecaiïllettes du prothorax marquées d’un point central. (Type : Pilumnus GYyll.) PsEupory- PHLUS Tourn. — Pattes allongées ; cuisses antérieures fortement ren- flées non brusquement, finement, parcimonieusement ciliées. Dessus recouvert d’une couche unie très com- pacte de squamositéà reflet métallique ordinairement verdätre. Tous les interstries plans, sans séries de soies. Rostre régulièrement arqué, pluricaréné en dessus. (Type nitidus Chevr.) Oryx, Tourn. Je ne m'étendrai pas davantage, pour le moment, sur cette classification, mais je compte bien revenir sur ce sujet un jour ou l’autre, avec motifs à l'appui. Je caractériserai, ainsi qu'il suit, les genres de la tribu des COSSONIDES, en comprenanttous ceux faisant partie desgroupes établis par Lacordaire, hormisceux du groupelll ee et les genres Herarthrum et Eremotes qui me semblent tout au plus mériter le rang de sous-genres, de même que le genre Codiosoma Bedel. Le genre Styphloderes, au contraire, admis par cet auteur, me paraît devoir être conservé dans la tribu qui précède. TABLEAU DES GENRES. 4. Elytres sillonnées-ponctuées, à interstries étroite- ment carénés. 2 — Elytres striées-ponctuées ou simplement ponctuées sérialement, les interstries n'étant pas élevés en carène saillante. 3 2. Tibias étroits, linéaires; tarses grèles, de 5 articles, étroits. Rostre dilaté en dessous, au niveau de l’in- sertion des antennes, laissant apercevoir, en dessus, une partie des scrobes. Funicule des antennes de 4 articles. DrYopHTHoRus Sch. — Tibias assez larges, distinctement élargis de la base au sommet; tarses de 4 articles seulement, courts, ser- rés, déprimés, avec le 3° cordiforme. Rostre non dilaté au niveau des antennes ; scrobes ‘non visibles en des- sus. Funicule des antennes de 5 articles. CHÆRORHINUS Fairm. 3. Yeux très réduits, souvent assez peu distincts. Elytres non striées, marquées de {lignes de points fins en sé- ries très serrées. AMAURORHINUS (1) Fairm. — Yeux normaux. Elytres striées-ponctuées. { &. Funicule antennaire de 5 articles. (Ecusson distinct,) PENTHARTHRUM Woll. (1) Les veux petits mais bien distincts, chez certains exemplaires, viennent à s’oblitérer chez d'autres, au point de disparailre complètement! C'est, sans donte, à cette particularité, qu'il faut attribuer l’opinion diffé- rente émise sur Ja présence ou l'absence de ces organes chez les divers auteurs. pare — Funicule antennaire de7, (plus rarement de6) articles. 5 5. Rostre élargi carrémentau sommet. Cossonus Clairv. — Rostre non dilaté au sommet. 6 6. Rostre muni d’une très forte dilatation subquadrangu- laire latérale, au niveau des serobes qui sont à dé- couvert en dessus. RHOPALOMESITES Woll. (1). — Rostre d’une épaisseur presque égale, sauf une petite dilatation près des scrobes © ; droit oo, mince et cylindrique, Q. MESITES SCh. — Rostre de forme variable, non dilaté vers les scrobes 5, carré, conique ou subcylindrique ; mais, dans ce der- nier cas, plus ou moins arqué. 7 7. Ecusson tout à fait nul. Antennes grèles, articles funi- cule bien séparés ; le 2° conique, assez allongé. PHLOEPHAGUS Sch. cauLorropis Woll. (Codiosoma (Be- del.) — Ecusson très petit mais distinct. Antennes assez épais- ses, à funicule cylindrique, composé d'articles serrés, courts, même le >. RHYNCHOLUS Steph. (2). Genre DRYOPHTHORUS. L'unique espèce du genre, dans notre région, corticalis Payk., (lymexylon F.), habite toute l'Europe et se retrouve en Algérie. Genre CHÆRORHINUS. Nous n'avons, également, qu’une seule espèce de ce genre : squalidus Fairm. (brevirostris Chevr.] qui habite la France méridionale, la Sicile, la Corse, l’Algérie, la Syrie. (1) Ce genre me paraît extrêémement tranché et je m'explique difficile- ment que la plupart des auteurs ne l’aient admis que comme sous-genre des Cossonus. (2) Le genre Aphyllura Reitter m'est resté inconnu. ES TTARSE Genre AMAURORHINUS. TABLEAU DES ESPÈCES 1. Forme moins courte, plus parallèle. Antennes assez minces, à articles du funicule assez détachés. Pro- thorax pas plus large que les élytres, même &, mo- dérément arrondi, en arrière. BONNAIREI Fairm. (France m. Corse, Algérie, Syrie). — Forme plus raccourcie, un peu plus ovalaire. Antennes assez épaisses, à articles du funicule courts, serrés les uns contre les autres. Prothorax un peu plus large que les élytres, © ; beaucoup plus large et forte- ment dilaté, arrondi en arrière, de forme subglobu- leuse ©, GENUENSIS Fairm. (Italie, Sard). J'estime, contrairement à l'indication des derniers cata- logues, qu'il y a, dans ce genre, au moins deux espèces distinctes ; mais je doute fort qu'il faille rapporter à l’une d'elles le Bewickianus Woll. de Madère. (1) Genre COSSONUS. TABLEAU DES ESPÈCES. 1. Forme évidemment déprimée. Prothorax marqué, de chaque côté de la ligne médiane, d’une impression faisant saillir une sorte de carène longitudinale, et à points écartés plus gros que ceux des côtés, avec un espace presque imponctué, en dehors. LINEARIS F. planatus Bedel. (Europe, Alg. Syrie) (1) M. Dieck a donné la diagnose d'une troisième espèce : andalusicus, chez laquelle les tibias antérieurs et intermédiaires seraient munis anté- rieurement (?) d'une longue épine; dont les cuisses seraient armées d’une dent obsolète, et dont l'abdomen serait pourvu d'une fossette oblongue. Si ces caractères sont exacts, l'insecte appartiendrait, évidemment, à un autre genre, L'auteur ne dit pas un mot du rostre. LR Es — Forme assez convexe, subeylindrique. Prothorax presqueégal, à ponctuation répandue sur toute sasur- face, sans espaces lisses. 2 Rostre allongé, près de trois fois aussi long que sa plus grande largeur, médiocrement dilaté au sommet. Prothorax à ponctuation faible et peu profonde. Points des stries des élytres assez fins ; intervalles plus lar- ges que les stries. PARALLELIPIPEDUS Hbst. (Europe, Algérie). Rostre épais, deux fois, à peine, aussi long que large. Prothorax fortement ponctué de points un peu iné- gaux, profonds. Points des tries crénelant les inters- tries qui sont très convexes ct à peine aussi larges que ceux-ci. CYLINDRICUS Sah1b. (Europe, Algérie). Genre RHOPALOMESITES Woll. Le R. Tardyi Curtis, qui a servi de type à ce genre, se trouve en Irlande, en Angleterre, et suivant divers catalo- gues, en France et en Autriche. Genre MESITES. TABLEAU DES ESPÈCES. Interstries internes évidemment convexes, moins larges ou à peine aussi larges que les stries, qui sont formées de points en carré transverse. Cuisses et ti- bias antérieurs & anguleux vers leur milieu in- terne. 2 Interstries internes plans, criblés d’une ponctuation très nette et abondante. Cuisses et tibias antérieurs © non anguleux en dedans. AQUITANUS Fairm. (France m.). (1) (1) Je possède un type, provenant des Landes, du M. pallidipennis Per- ris ; c'est un M. aquitanus à élytres un peu moins foncées que le prothorax. 2 Top 2, Interstriescouverts de points assez nombreux, bien distincts. Elytres constamment d’une couleur bien plus pâle que celle du prothorax, parfois enfumées au sommet. PALLIDIPENNIS Boh. (1) (Eur. m.,Corse, Algérie). — Interstries à pointillé obsolète et espacé. Elytresde la même couleur que le prothorax ou à peu près. CUNIPES Boh. (2) (cribripennis Fairm.) Genre PHLÆOPHAGUS. TABLEAU DES ESPÈCES. 1: Dessus du corps densément villeux. spapix Herbst. Il (Eur., Alg., Syrie). — Dessus du corps entièrement glabre. 2 2, D'un brun mat, non métallique ; allongé, assez étroit et subcylindrique. Rostre presque du double de la largeur ‘de la tête, peu épais. Prothorax finement ponctué. TURBATUS SCh. (3) {Eur. bor.) — D'un brun luisant, à reflet légèrement métallique ; peu étroit et peu allongé, avec les élytres légèrement arquées latéralement, après le premier tiers. Rostre très épais, guère plus long que la tête. Prothorax fortement ponctué. ÆNEOPICEUS Boh. (Eur. bor.) (1) Ma collection renferme deux exemplaires de la collection J. Thom- son, (Curculionides uniques de la collection Buquet), se rapportant à cette espèce et étiquetés Gerardi Baq. Hs appartiennent à la variation à élvtres enfumées au sommet, et proviennent d'Algérie. (2) Le M. cribripennis Fairm. est certainement la même espèce. La description, Fr. Soc, 1856, p. 542, et notamment les caractères tirés de Ja ponctuation des stries des élytres et de l’angulation des cuisses anté- rieures, se rapportent complètement au M. cunipes. (3) l'indique ces caractères d'après la description de Schænherr, à la- quelle m'a semblé se rapporter un exemplaire commnniqué, dans le temps, par M. le baron von Heyden, qui avait été envoyé d'Autriche par Parreys. N'ayant plus l'insecte sous les yeux, je n'ai pu m'assurer du nombre d’ar- ticles du funicule. Les notes que j'ai gardées concernant divers types de cette tribu, TABLEAU DES RHYNCHOLUS. 1. Funicule des antennes de 6 articles seulement. Elytres plus ou moins fortement muriquées en arrière. 2 — Funicule des antennes de 7 articles. Elytres sans traces d’aspérités en arrière. 5) 2. Elytres à saillies épineuses assez fortes, distinctement en séries; interstries convexes et lisses, faiblement pointillés sérialement. Rostre un peu plus large que : long. SUBMURICATUS SCh. (Europe, r e, Syrie). — Elytres munies, en arrière, d’aspérités peu saillantes ; non distinctement en séries; interstries plans, den- sément ponctués-ruguleux. Rostre au moins aussi long que large. CULINARIS (erm. (Europe). 3. Massue antennaire courte, élargie vers le sommet, sub- sécuriforme. PORCATUS Germ. (Europe, Algérie, Syrie). — Massue antennaire ovale ou oblongue. 4 4. Interstries dorsaux bordés d’une arête mince et tran- chante. D — Interstries dorsaux simplement convexes ou régulière- ment costiformes. 6 faisant partie de la riche collection du même entomologiste, et qu’il m'avait communiqués en même temps, contiennent les indications de synonymies suivantes qu'il me paraît intéressant de faire connaître, au moins pour mémoire, bien que plusieurs d’entre elles s'appliquent à des noms restés inédits. RHIN. CYLINDRIROSTRIS (Rosenh), Erlangen, d. Roseuh. = Phlæophagus scalptus Sch. \ Ruyxc. vexTRICOSUS (Cristof), Italia, d. Sturm. = R. scalptus (spadix). Ru. meGAcEPHALUS (Chevr.), Strasbourg, d. Ott. =R. chloropus. HYLESINUS PUNCTICOLLIS (Ziegl.) Dalmatia, e.museo Ziegler, d, Stentz, = porcatus. RHYNCOLUS CRASSIROSTRIS (Cr.), Austria, d. Dahl. — porcatus. Ruyxc. PuNCTIROSTRIS (Cr.), Crimée, d. Parreys, — porcatus. Ruync. TERETICOLLIS (Waltl), Bavar, sup., d. Waltl, = chloropus, 208 5. Rostre aussi long que large. Yeux très saillants. Cuisses antérieures à dilatation interne terminée par une épine aiguë. SYRIACUS D. Sp. (Syrie). — Rostre plus large que long. Yeux peu saillants. Cuisses antérieures inermes. STRANGULATUS Perris. (France m.). 6. 7° interstrie prolongé en une lame saillante relevée, en Ï 8 dedans, en forme de gouttière. REFLEXUS Bob. (Lurope, Algérie, Syrie). — 7e interstrie non relevé en gouttière. 7 7. Rostre de forme subconique. Yeux non saillants. 8 — Rostre de forme presque carrée. presque aussi large que la tête. Yeux proéminents. 9 — Rostre bien plus long que large, plus ou moins courbé. Yeux très peu saillants. 17 8. Forme assez large. Prothorax légèrement arrondi en arrière, atténué vers le sommet. Cuisses antérieures anguleusement dilatées vers leur milieu interne. TRUNCORUM Germ. (Europe). — Forme étroite, linéaire. Prothorax subcylindrique. Cuisses antérieures non anguleuses en dedans. FILUM Rey (1). (France m., Italie, Algérie). (1) Cette rare espèce, on ne peut mieux caractérisée, a été trouvée, à plusieurs reprises, dans les environs d’Hyères, par M. CI. Rey, qui a bien voulu m'en abandonner un exemplaire. C'est assurément une des plus in- teressantes trouvailles faites par cet éminent entomologiste dans la région. M. Bedel l'a sisnalée d'Imola et j’en possède, moi-même, un exemplaire des environs de Constantine; elle est de celles qui ont dû passer par toutes les mailles du tamis synonyinique. M. Ch. Brisont de Barneville, a fait observer, dans les Annales de la Société entomologique de France, qu'elle est tout à fait distincte de gracilis, auquel la rapportait le catalogue de Marseul, 1883. Séparée comme espèce propre au catalogue Gemminger et de Harold et à celui de M. Reitter, 1883, elle est réunie au muricalus, à la dernière édition du catalogue de Marseul, et au porcalus à celui de MM. von Heyden, Reïtter et Weise, 1891, malgré l'opinion plus récente émise (1) par M. Bedel, qui la comprend,un peu à regret, ce me semble, dans son tableau des espèces Francaises. Si on a réuni le filum au gracilis, c’est vraisem- blablement parce que les deux noms indiquent un insecte étroit, et si on a assimilé Ia même espèce aux deux autres précitées, si différentes pour- tant, ce ne peut être qu'en raison de l'épaisseur du rostre... . comme sil fallait absolument rapporter au même type tous les sujets, doués par la nature, d'une envergure... nasale exagérée ! (1) Faun., Paris, p. 197. REC ER 9. Dessus tout à fait glabre. Toutes les stries des élytres bien marquées, non confuses latéralement. 10 — Dessustrès finement pubescent, d'apparence pruineuse. Stries des élytres confuses en dehors; (taille infé- rieure : 2,5 à 2,8 mill.). PUNCTULATUS Boh. (Europe, Algérie, Syrie). 10. D'un noir profond. Yeux gros et très saillants. Protho- rax couvert de très gros points profonds, oblongs en partie, subconfluents, surtout latéralement. Inters- tries carénés, (les externes tranchants), plus étroits que les stries et crénelés par les gros points de celle- ci en carré transverse. PLANIROSTRIS Panz. (Europe). — D'un brun de poix. Yeux médiocres, saillants. Protho- rax droit latéralement, couvert de gros points irré- gulièrement arrondis, peu serrés au milieu, confluents latéralement. Interstries convexes, nettement ponc- tués, à peu près de la largeur des stries, dont les points sont subarrondis ; 7° et ,° en lame saillante au sommet. DALMATINUS N. SP. (Autriche). — D'un brun de poix. Yeux peu proéminents. Prothorax plus ou moins arqué latéralement, à ponctuation mé- diocre, peu serrée, même surles côtés. Interstries sim- plement convexes, même au sommet, à pointillé pres- que indistinct, au moins aussi larges que les stries. CHLOROPUS F. (Europe). 11. Rostre épais ou très épais, bien que notablement plus long que large. Massue des antennes guère plus épaisse que le dernier article du funicule. 42 — Rostre assez mince, trois fois plus long que large. Mas- sue des antennes renflée, visiblement plus épaisse que le dernier article du funicule. GRACILIS Rosenh. (Europe, Algérie, Syrie), 60 — 12. Subdéprimé en dessus, à peine ponctué sur les élytres, d’un noir profond, très brillant. Prothorax allongé; un peu conique. % interstrie élevé au sommet en une lame tranchante. CYLINDRICUS Boh. (1) (grandicollis Ch. Bris.). (France m., Corse). — Convexe en dessus ; d’un brun de poix peu luisant ; densément ponctué sur les élytres. Prothorax assez court, évidemment arrondi latéralement. 9° interstrie non saillant en lame tranchante. LIGNARIUS Marsh. (2). (Europe, Algérie). DESGRIPTION DES ESPÈCES INÉDITES RHYNCHOLUS SYRIACUS. — Long. 4; lat. 1, 3 mill. — Elongatus, cylindricus, glaber, subopacus, ater, antennis pedi- busque vix dilutioribus. Caput latius, minus dense punctatum, fronte foveolata, oculis majoribus, prominentibus. Rostrum an- tice transversim impressum, crebre punctatum, quadratim trans- versum. Antennæ crassiores, articulis funiculi trantersis. 2° bre- vissimo, clava parum incrassata. Prothorax latitudine longitu- dini subæqualis, a latere subparallelus, antice valde contrictus, angulis posticis oblique truncatis, crebre profundepunctatus, linea angusta longitudinali, lævt, præditus. Scutellum subtriangulare. Elytra thorace duplo longiora, non vere latiora, apice simul ro- tunda, taminus dense punctato-striata, interstitiis striis latiori- bus, apice angustioribus,acute carinatis, suturali depresso, den- sius punctatulato. Pedes femoribus valde incrassatis, anticis intus (1) M. Bedel indique à son tableau des espèces, Faun. par., p. 198, cet insecte comme ayant le prothorax notablement plus long que large; il m'a semblé un peu moins long que large chez les exemplaires typiques et seulement aussi long que large chez la variété grandicollis. (2) Le R. latitarsis Thoms, de Suède, Fr. soc. 1886 XI, qui m'est inconnu en nature, diffère de cette espéce, d'après l'auteur, par les yeux non apla- nis, Les stries plus fortement ponetuées, presque plus larges que les in- terstries et surtout par le 3e article des tarses presque du double plus large que le précédent. Le R. nitridipennis m'est inconuu, de même que lek, nefarius Faust, 181 uni-spinosis, tibiis anticis intus apice angulatis. Prosternum strigosum. Abdomen laxe punctatum. Syrie. Ressemble au R. elongatus pour la forme générale et la coloration ; la structure des élytres l’en distingue nette- ment. Plus voisin du R. strangulatus par la présence de carènes en dehors des interstries ; mais chez cette dernière espèce, le corps est brunäâtre, à pattes rouges, les yeux sont petits, à peine saillants ; le rostre est très court et les antennes sont minces, relativement ; en outre, le corps est bien moins allongé dans toutes ses parties et les cuisses antérieures sont inermes. RHYNCHOLUS DALMATINUS. — Long. 3, 5, lat. 4, 2 mill. — Oblongus, parum elongatus, glaber piceus, pedibus clataque an- tennarum rubris. Caput minus brete, parum crebre punctatum, fronte obsolete foveolata, oculis prominentibus. Rostrum apice impressum, angustius subquadratum, apice fere attenuatum, tir transversum. Antennæ mediocres, articulis funiculi pressis, 2-7 transversis, clava vix ovata. Prot horax longitudine paulo latior, antice leviter quadratus, angulis posticis oblique truncatis, late- ribus subrectis, medio subsinuatis, profunde minus crebre punc- tatus, Linea longitudinali media lævi. Seutellum minutum. Elytra minus profunde striato-punctata, striis 7 et 8 infra humeros abbreviatis ; interstitiis in dorso anguste convexis, apice latiori- bus, subplanis, evidenter serie-punctulatis, suturali aprce vali- dius punctato, 7-8 apice cultratis. Pedes bretiores, femoribus intus angulatis, tibiis apice breviter penicillatis, tarsis pulosis, vix dilatatis. Subtus nitidus, ater,pectore crebre, abdomine laxiuS punçtatus. Dalmatie. Plus grand que le R. punctulatus, yeux plus saillants ; antennes noirâtres dans leur milieu; rostre beaucoup moins court; prothorax à ponctuation bien plus forte, avec un espace médian, imponctué, assez large: écointé aux angles postérieurs, mais non arrondi vers Ceux-ci ; sculpture des élytres absolument difiérente, les stries étant 6 0) beaucoup plus larges, à gros points carrés, et les interstries étroits, carénés, au lieu d’être à peine convexes. À un très fort grossissement, on aperçoit, tout à fait au sommet des élytres, quelques rares poils grisätres extrèmement courts. DESBROCHERS DES LOGES. RÉPONSE A M. WEISE, Au sujet de son Examen critique de la Monographie des CassipA de France. Dans le 2° n° du « Deutsche Entomologische Zeitschrift » 1891, p. 380-384, M. Weise s’est livré, au sujet de mon récent travail sur les Cassipa, à de nombreuses critiques dont quelques-unes seulement me paraissent fondées ; la plupart me semhlent bien vaguement formulées et le plus souvent sans aucun argument à l’appui. Il en résulte que, sur certains points où nous nous trouvons en complet dé- saccord, je ne vois aucun motif pour me ranger à l'opinion de mon contracditeur, jusqu'au moment où il lui plairait de développer les raisons qu'il peut avoir à faire valoir en faveur de son système. Je suivrai, dans ma réponse, l’ordre qu'il a adopté lui- même et qui est, du reste, celui de mon travail. M. Weise fait observer, avec raison, que je n'ai pas toujours remarqué la dent interne, située à la base des crochets des tarses ; je me suis aperçu de cette erreur pour la C. viridis (equestris), notamment, où elle est assez prononcée, mais alors que mon mémoire était à l’impres- sion. Cette dent, située tout à fait à la base des crochets, est souvent diflicile à distinguer au milieu de la pubes- cence de l'extrémité de l’onychium (1). (1) M. Weise semble n'avoir pas, non plus, remarqué tout d’abord, la résence de cette dent chez G. hemisphærica, qu'il fait figurer au catalo- gue de 1891, non dans le sous-genre Odontionycha, mais dans le sous- genre Cassidula, Re — Mais je suis loin d'attribuer à ce caractère l’impor- tance que lui donne cet auteur, qui s’en sert pour l’établis- ment de ses sous-genres. Son emploi, trop exclusif, a pour résultat de rapprocher des espèces aussi disparates, par exemple, que C. equestris, hemisphærica et fastuosa. Chapuis, dont M. Weise invoque l'autorité, a utilisé ces caractères sans grande conviction ; voici ce qu'il dit tex- tuellement à ce sujet, Genera XI, p. 389, à propos du genre Cassida : « Tel qu’il a été constitué par le professeur Bohe- € man, la distinction de ce genre est, en réalité, difficile; il « renferme des espèces à crochets simples, d’autres à cro- « chets appendiculés ou pectinés. Nous avons attribué à « la structure de ces organes une importance plus considé- « rable que l’entomologiste suédois ; il nest pas douteux « que la détermination générique ne soit rendue plus « facile, mais il n’est pas certain que l’arrangement naturel » soit préférable. » Je n'ai jamais eu l'intention de prétendre qu’un système ayant pour base la forme et la direction des stries du front, chez ces insectes, fût préférable à celui résultant de la forme des crochets; je repousse, dans une classification naturelle, tout système qui serait trop absolu et qui ne permettrait pas de grouper les espèces suivant leurs aff- nités. Je me suis servi du caractère précité pour faciliter la distinction des espèces et leur classement, et j'estime que celles qui sont munies, sur le front, d’une strie profonde, presque canaliculée, doivent être groupées ensemble ; mais j'ai cru devoir ne pas séparer subreticulata (1) de azurea, ces espèces ayant des rapports intimes bien que, chez cette dernière, les stries dont il question soient en partie obli- térées. Je considère comme parfaitement inutile la création du sous genre PRIONYCHA pour azurea. Il ne me paraît pas possible d'admettre, ainsi que le dit M. Weise, qu'il faille, d’après ma méthode, isoler la C. nobilis, comme présentant une conformation des srries (1) Et non RETICULATA, ainsi qu'il a été imprimé par erreur, p. 47 de la monographie. NES du front tout à fait spéciale : chez cette espèce, les stries frontales se croisent, vers le milieu, au lieu de se réunir vers le sommet, mais cette modification est d’une impor- tance secondaire et ne permettrait pas de l’éloigner de la C. oblonga, qui s’en rapproche manifestement. Enfin, je ne puis admettre la manière de voir de M.Weise qui dit que, « pour beaucoup d'espèces vertes, l'opinion, en ce qui concerne les limites spécifiques, sera encore long- temps partagée ». Ma conviction est parfaitement établie sur la valeur de ces différentes espèces qu’on distinguera assez facilement, si on veut bien, faisant trève à la routine et au parti pris, ne pas chercher des caractères distinctifs où il n’en existe pas, par exemple ceux résultant de la forme du prothorax et des élytres, de la ponctuation, de la colo- ration des différentes parties du dessous, de la présence de taches sanguiaolentes d’une étendue variable en dessus, et surtout ne pas ajouter dans ce groupe, à la synonymie déjà assez embrouillée, de prétendues nouvellesespèces établies sur des signes caractéristiques d’une valeur tout à fait illu_ soire. La C. græca ne me paraît nullement distincte de rubigi- nosa ; ellen’a, du reste, été décrite que dubitativement. De même pour la sordida; M. Weiïise nous dit en possé- der un type authentique... sur lequel je doute qu'il par- vienne à découvrir des signes distinctifs capables de la dis- tinguer de C. depressa (inquinata). De même pour la C. Cori, placée par M. Weise, au cata- logue Reitter, 1891, dans un sous-genre autre que celui où figure herisphærica, nonobstantle rapprochement indiqué par l’auteur. Je n'ai jamais considéré la C. angusticollis Hagenb. com- me une espèce valable; ce n’est pour moi qu'une difflormité, (voir monographie p. 42, plus probablement de vibex ou d'une autre espèce voisine. J'ai signalé un exemplaire qui, par l’extrème petitesse du prothorax et sa forme un peu carrée, résultant de la réduction des angles, très émous- LS RS Le sés, cadrait bien avec la description; mais j'admets diffici- lement, ainsi que le suppose M. Weise, que l’auteur ait dé- crit, comme Cassida, un insecte d'un autre genre, nos es- pèces indigènes ayant un faciès trop tranché pour se prêter à une semblable méprise. Je n’ai pas affirmé que huwmeralis Kraatz n'était autre que deflorata (1), n'ayant aucune certitude à cet égard ; j'ai seulement observé que les deux espèces devaient être très voisines, ce que l’auteur lui-même avait remarqué, mais sans me prononcer au sujet de leur réunion. M. Weise conclut à la réunion des C. corrosa et hume- ralis. Corrosa se distingue de toutes les espèces voisines par les soies courtes, mais très apparentes des élytres, et par les gros points de ces dernières ; en outre, les épaules de ses élytres ne faisant nullement saillie, le caractère principal invoqué pour distinguer la C hume- ralis luiferait défaut. Non seulement je n'ai aucun doute au sujet de la réu- nion des GC. sanguinolenta et chloris, maïs je suis convaincu que la C. stigmatica n’est encore qu'une variation insigni- fiante de la même espèce. On trouve tous les passages entre les formes extrèmes. D’après M. Weise, je n'aurais connu que la C. tincta Weise, et non la vraie thoracica; la C. tincta aurait les cuis- ses noires ‘2), la ponctuation du prothorax plus dense et les stries des élytres plus régulières ; l'énoncé de ces diffé- rences qui n’ont aucune valeur, me confirme encore da- vantage dans l'opinion que les deux espèces n’ent font qu'une seule. Les C. rosea et rufovirens, au dire de mon contradic- teur, ne seraient pas des variétés de C. denticollis, ainsi que je l'ai indiqué, mais se rapprocheraient de sanqulnolenta . Je n'ai rion affirmé en ce qui concerne la C. rosea ; quant à la C. ru/ovirens, je lui ai rapporté des exemplaires de (Qi) Are APE Eee (2) J'ai indiqué, dans ma descriptioz, les deux colorations. Ma variété b. se rapporte aux exemplaires ayant les cuisses immaculées. denticallis à tache rosée occupant la majeure partie des ély- tres et auxquels m'avait semblé convenir la descrip- tion. Si M. Weise a vu les types même, je n'aurai qu'à m'in- cliner, si non, je conserverai des doutes sur l'exactitude de la synomymie qu’il indique. La C. berolinensis serait différente de flaveola ; je ne l'ai réunie à cette dernière qu'avec douté, mais ce doute équi- vaut presque à une certitude. La variété dorsalis m., de flaveola, serait la mème que la var. atrata Weise, qui aurait, ainsi, l’antériorité. C. lineola et sibirica. Si j'ai bien compris, j'aurais pris pour les caractères du © ceux de la Q@ ? en tous cas, nous sommes d'accord sur la réunion des deux espèces, c’est l'important. C. parvula et navicula. M. Weise les considère comme ne faisant qu’une espèce, distincte de C. vittata (oblonga) ; je ne puis rien affirmer à cet égard, mais les descriptions ne font ressortir aucun caractère saillant. M. Weise nous apprend qu'il possède un type de C. saucia Weïse ; nous nous en doutions un peu ; mais nous aurions préféré savoir qu'il eût, aussi, en sa possession, un type de deserlorum, ce qui lui aurait permis, ayant les deux types sous les yeux, de constater de visu, les diffé- rences entre les deux espèces, qui ne semblent guère résul- ter des descriptions, et peut-être de nous faire partager ses convictions. C. saucia, dont je tiens un exemplaire de M. Reitter qui me paraît exactement nommé, est certainement la mèê- que la C. desertorum, d’après les descriptions (2). M. Weise suppose, à tort, que je ne connais pas la C. bella Fald. parce que je ne l’ai pas placée, dans mon cata- logue, parmi les espèces à crochets dentés. J'ai dit, aillenrs, que je n’attachais qu'une importance relative à ce caractère. (2) Depuis la publication de ma monographie, M. Ch. Demaison, m'a communiqué un exemplaire de C. mollis ayant un point noir infra-hu- méral, et serapportant parfaitement à la description de la C. distincta, ET re J'ai placé cette espèce à côté de seraphina qui m'a semblé s’en rapprocher le plus, malgré certaines dissemblances. D'après M. Weise, la C. algeria Luc. ne serait pas la même que la C. prasina F., qui serait elle-même différente de la prasina Ilig. ; à cette dernière devrait être rapportée, d’après lui, la GC. chloris Suffr. Je lui laisse la responsabi- lité de cette opinion synonymique qui est en désaccord avec celle de divers auteurs. Les caractères indiqués par Fabricius semblent bien s'appliquer à notre espèce médi- terranéenne; Fabricius, qui indique comme patrie de son espèce la Germanie, où n’a jamais été rencontrée la C. algerica, a bien pu, aussi, faire erreur sur la provenance de son insecte... mais, dans le doute, je ne vois pas d’in- convénient à ce qu'on substitue le nom de algerica Luc. à celui de prasina F. Quant à l'appréciation un peu superficielle de M. Weise au sujet de mes nouvelles espèces, j'y répondrai succinc- tement. La C. oranensis est fort éloignée de rubiginosa et encore davantage de canaliculata, bien qu’elle rappelle un peu cette dernière ‘espèce par sa forme large et le rebord de son pourtour largement relevé mais non canaliculé ; les ongles sont épaissis, à la base, en une dent très obtuse. Cerata ne peut avoir de ressemblance avec brevis, que par son aspect brillant. D'après la description, cette der- nière espèce a une tout autre ponctuation et une colora- tion très différente et les élytres tachetées. Salsolæ me paraît distincte de Jakowlefli, par les carac- tères que J'ai indiqués. Quant à C. nitidula, je crois bien qu’elle n’est, effecti- vement, qu'une variation de la C. Brisouti Reïtter, qui, par conséquent, aurait l’antériorité. (1) DESBROCHERS DES LOGESs. (1) En présence de l'affirmation de M. Weiïise concluant à la réunion de la C. corrosa à la C. humeralis, j'ai voulu tirer au clair cette question de synonimie et j'ai prié M. le docteur Kraatz de vouloir bien me com- muniquer un exemplaire de cette dernière espèce. L'examen de cet insecte, que je viens de recevoir, m'a permis de constater l’identité des deux espèces. = D 2 IT Espèces inédites de GURCULIONIDES de l’Ancien Monde. 29. Peritelus Lostiæ. — Long. 2-2, 6 ; lat. 1,5 cire. mill. — Ovalus, parum convexus, minus elongatus, niger, antennis pedibusque rubris, supra albido, a latere brunneo-squamosus, brevissime albido-setulosus. Caput latum, oculis non promi- nentibus. Rostrum subquadratum, capite vix angustius, scro- bes obiongi, cavernosi, oculos fere attingentes. Antennæ suba- picales, elongatæ, minus validæ, setulosæ, scapo vix arcuato, apicem versus parum clavato, articulis funiculi 2 primiselon- galis, illo evidenter longiore, 3-6 subtransversis, separatis, clava oblonga. Prothorax transversus, lateribus [ere paral- lellis, laxe a latere profondius punclatus. Elytra latitudine vix longiora, basi thorace non latiora, humeris obliquis, mi- nus dense strialo-punclata, interstitiis planissimis, setis incur- vis, brevissimis, seriatis. Tibiæ subrectæ, anticæ intus spinu- losæ, intus apice, intermediæ et posticæ extus angulatæ. Tar- starticulo 3° dilatalo ; unqulis connatis. Cette espèce remarquable a été trouvée au mois d'août, en Sardaigne, par M. Lostia, à qui la faune de cette con- trée est redevable de nombreuses découvertes et je me fais un plaisir de la lui dédier. Sa coloration particulière n'a pas d'analogue dans le senre. L'insecte est recouvert de squamules argentées sur tout le dessous, sur la tête, sur les côtés, sur le tiers mé- dian du prothorax, la suture des élytres, avec quelques taches plus vagues sur celles-ci, notamment de chaque côté de l'écusson, de cette même couleur ; une bande de chaque côté, sur le dos du prothorax, une partie du dis- que des élytres et quelques taches sur celles ci sont d’un blond roussâtre. La forme très large du rostre le rapproche du P. par- culus, le seul qui puisse lui être comparé pour la forme sénérale, et les soies des élytres, mais chez cette dernière espèce, le rostre est bien plus court, quoique un peu plus — 69 — étroit que la tête, les épaules des élytres ne sont pas cou- pées, ainsi, obliquement, et la coloration est tout autre. 30. Styphlus ursus.— Long.2-5; lat. 1-2 mill. —Oblongo- _ovatus, opacus, niger, antennis pedibusque rubris, cinereo- tomentosus. Caput in fronte transversim valde depressum, oculis minutis, non prominentibus. Rostrum arcuatum, lon- gitudinaliter strigosum, setis erectis prœædilum. Antennæ sat graciles, setulosæ, articulo 2° elongato, cœæteris brevioribus, clava parum incrassata, subelliptica. Prothorax subquadratus, antice angustior, ante apicem constrictus, marqgine antico late elevato, parum distincte punctatus. Elytra basi thorace vix latiora, a latere vix arcuata, apice obtuse subacuminata, stris parum distincte punctatis, interstitiis elevato-carinatis, selis elevatis longioribus, non incurvis,seriatim præditis. Pedes sat elongati, femoribus incrassatis, tibiis anticis modice arcuu- tis, longe setosis.Subtus brevius,in abdomine longius, setosus, tarsis elongatis, parum dilatatis. Grèce. Diflère deS. setiger par la forme beaucoup plus étroite et plus parallèle, par le rostre mince, comparativement, par la massue des antennes allongée, par le prothorax presque aussi long que large, à bord antérieur relevé; par les soies des élytres bien plus nombreuses ; du C. penicillus, dont il se rapproche davantage par la forme générale, par la taille très inférieure, le rostre infiniment moins ro- buste, le prothorax plus relevé au sommet, les élytres non élargies en arrière, à stries non grossièrement ponctuées. 31. Larinus numidicus.— 5. Long. 8, (rostro excluso) ; lat. 4, 2, mill. — Ovatus, brecior, niger, antennis tarsisque rufescentibus, supra griseo-pulecrulentus, maculis obsoletis. Caput latum, vit conicum, fronte valde impre$sa, foceola'a, oculis subprominulis. Rostrum validum, thorace non longius, basi profunde bisulcalum ac 3-carinatum, apice 4-carinatum, for.ius punctatum, subrectum. Antennæ crassiores, articulo funiculi 2° subquadralo, cæteris gradatim latioribus, transver- =D) sis ; clava oblongo-ovata, Prothorax subtranscersus, subcon- veæus. antice modice attenuatus, crebre rude varioloso-puncta- tus, antice, medio subfoveolatus. Elytra latiora, apice late ro- tundata, regulariter striato-punctata, interstitiis depressis, coriaceis. Pedes femoribus anticis valde incrassatis, tibiis la- tioribus, obsolete intus denticulatis, anticis extus carinatis, tarsis anticis laticribus, articulo 1° parum elongato, 2° valde transverso. Sublus longius villosus. Algérie, Constantine. Cette espèce ne peut être comparée qu'au L. Genei, chez laquelle les saillies lisses du prothorax sont oblitérées ; mais ici, elles manquent totalement ; le rostre est beaucoup plus épais que chez le L. Gene © ; les sillons sont plus larges, plus profonds, plus prolongés antérieure- ment ; le sommet est muni d’une impression en forme de chevron, bordé, en dehors, de chaque côté, par une carène oblique, dont l'extrémité rejoint presque celle de la partie antérieure; les points du prothorax sont très nombreux et bien plus forts. 32. Larinus villosiventris. — ©. Long. 8: lat. 4 mill. —Ovatus, niger, pube flavescente in medio thoracis angustius, in lateribus latius, in elytris maculatim condensata, ornalus. Caput minus convexum, fronte foceolata. Rostrum basi plica- tum, apice paulo ampliatum, subrectum, validum, thorace non longius, subtus longe gristo-hursutum. Antennæ rufescentes, clava obscura, articulis funiculi 2-primis subæqualibus, latitu- dine paulo longioribus, cœæteris subtransversis ; clata ovato- elliptica. Prothorax subconicus, antice transversim im, ressus, angulis posticis paulo acutis, dense varioloso-punctatus. Ely- tra minus bievia, apice rotundata, inæqualiter minus profun- de punttato-striata. Subtus longius pilosus, pilis suberectis. Femora intus longe villosa. Tibiæ anticæ arcuatcæ, indistincte intus denticulateæ. Sicile, un seul & de la collection Tarnier, qui fait main- tenant partie de la mienne. C'est du L. Jaceæ que cette espèce se rapproche le plus, ET 0e par son système de coloration ; elle est plus oblongue, le rostre © est un peu plus épais que chez le mème sexe de l’autre espèce, plutôt élargi qu'atténué vers les yeux, muni d’une fine carène médiane, avec quelques sillons à la base ; le prothorax est couvert de points plus forts et marqué, entre ceux-ci, de rugosités saillantes ; les tibias ne sont pas distinctement denticulés, comme cela a lieu chez le L. Jaceæ ; et tout le dessous est longuement villeux, plus lon- guement sous le rostre, les cuisses, l'extrémité de l’abdo- men. Chez L. jaceæ, la pubescence est très courte sous le rostre et non distinctement soulevée sur l'abdomen. 33. Larinus villosicollis. — ©. Long. 7 (rostroercluso); lat. 4 mill. — Oblongo-ovatus, niger, sup: a, pube cinereo ful- voquevariegatus. Caput angustium fronte fovcolata, oculis non prominentibus, minus distantibus. Rostrum filiforme, thorace capite que simul sumptis haud longius, dense basi profondius punctatum. Antennæ crassiores, funiculi articulo 2° prœæce- dente paulo breviore, cœteris brecioribus, gradatim incrassatis ; clara oblonga. Prothorax subconicus, ante apicem vix impres- sus, angulis posticis acutis ; a latere longe ciliatus, creberrime inœæqualiter punctatus, pailide quadrivittatus. Elytra basi ad scutellum paulo elecata, minus profunde punctato-striala, in- terstitiis planissimis, densissime ruguloso-punctata, intestilio 3° margine que externo densius alba-pubescentibus. Pedes longe sillosi, tibiis anticis intus distinctius serratis, extus non pro- longatis. J'ai rapporté cette espèce des environs d'Alger. Elle se rapproche beaucoup du L. longirostris par son système de coloration, et par la présence de bandes claires longitudinales aux élytres; elle est sensiblement plus oblongue, et cette dernière espèce n’a pas de longs poils dressés sur le prothorax. Ce dernier caractère la fait res- sembler davantage au L. Westringi, mais ce dernier, éga- lement de forme bien plus arrondie, n’a pas de bandes blanches longitudinales sur les élytres, où l’on remarque des taches nombreuses d’un flave verdâtre ; la pubescence UE dressée sur les côtés du prothorax est bien plus courte et moins fournie; le rostre © est bien plus finement ponctué, surtout à la base; la fossette du dessus du rostre, au ni- veau de l'insertion antennaire, est à peine distincte; les antennes sont beaucoup plus grèles ; (elles sont épaisses chez le L. villosicollis et autremeut conformées); et les ti- bias, chez ce dernier, ont une série de dents bien plus aiguës et plus serrées. 34. Larinus distinguendus. © — Long. 6 ; lat. 3 mill. (rostro ercluso). — Oblongo-oratus, niger, pulrere griseo vesti- lus, in prothorace albido 4-lineatus, inelytris, sutura, intercallo 3 margine que albis. Caput rugoso-punctatum, fronte foreolata, oculis depressis. Rostrum minus crassum, fere rectum, supra medio anguste carinatum, utrinque obsolete canaliculatiun ac carinatum, antice paulo constrictum, nitidius, thorace brevius, subtus pilosum. Antennæ rufe, articulo funiculi 2° prærcedente valde breviore, subcylindrico, cœæteris brevibus, transtersis, clara oblongo-otata. Prothorax transtersus, subconicus, antice leviter constrictus, angulis subobtusis, dense rugoso-punctatus. Elytra a latere tix arcuata, tersus apicem paulo attenuata, apice 1ps0 anguste truncata. Pedes elongati, femoribus anticis magis clava- tis, tibiis omnibus intus serratis, anticis modice curratis. Subtus longius griseo-pubescens. Syrie. Voisin de L.cardopalhi, dont il a le système de coloration et la taille ; la forme est intermédiaire entre cette espèce et le L. Chevrolati; moins long et à côtés plus parallèles que le premier, moins atténué en arrière que le deuxième; le rostre est moins épais que celui de la © de l’une et de l’au- tre espèce, légèrement étranglé et brillant dans son dernier tiers, un tant soit peu atténué au bout ; lessillons latéraux, peu profonds, sont limités, en dehors, par une carène assez prononcée se prolongeant au-delà de l'extrémité de la ca- rène médiane, cette carène est fine et tranchante, tandis quelte est obtuse chez L. cardopathi et à peine indiquée chez L. Chevrolati; les angles postérieurs du prothorax = 091 du prothorax sont obtus; les stries des élytres sont pêu profondes mais bien nettes d’un bout à l’autre ; les tibias, plus minces, sont denticulés en dedans, comme cela à lieu chez cardopathi. 93). Larinus senilis var. rubripes. — Cette variété est établie sur un exemplaire de l’Attique ; je n'ai pas osé, malgré les différences suivantes, le séparer du L. senilis qui, décidément, me parait distinct de ses congénères par le rostre plus long, plus mince, plus cylindrique, à carène et sillons peu sensibies, par l'effacement complet des yeux, qui donne à la tête une forme conique, et leur plus grand rapprochement sur le front. Cette variété diffère du type par les pattes rouges, les cuisses étant seulement un peu plus foncées ; par le rostre encore plus mince, à carène médiane tranchante; par la base du prothorax muni de nombreux reliefs et grossière- ment ponctué ; par les tibias postérieurs légèrement arqués en dedans, tous étant munis, intérieurement, de denticu- les plus égaux et plus aigus; par le dernier segment de l'abdomen muni d'une large fossette peu profonde. Cia 90 Gymnetronnigritarse.o— Long.2,5; lat. 1,3 mill. — Ovatum, latius, nigrum, antennis basi, elytris (sutura margi- ne que externa exceptis), pedibusque rufis, griseo in thorace ar- genteo-tomentosum. Caput postice vix punctatum.Rostrum subrec- tum, apice vix attenuatum, thorace vix longius, pubescens, rugoso- punctatum. Antennæ villosæ, funiculi articulo 2? elongato, 3° minuto, 4-5 valde latioribus, transtersis, clava incrassata. Pro- thorax brevis, « latere vix arcuatus, albo-squamulatus. Elytra versus apicem præsertim hirsuta, striis angustis, punctatis, in- terstitirs minus dense punctulatis. Pedes femoribus inermibus intus villosis, tibiis rectis, serie-setulosis, tarsis gracilibus, arti- culis 2 primis angustis, 3 duatato-lobato.Subtus griseo-hirsutume ®. Rostrum longius, postice paulo magis attenuatum, glabrum ac nitidum. Algérie, Mont-Edough, près Bône, 5e rapproche de véllosulum par la coloration, la forme = Dre générale, celle du rostre et la squamosité des côtés du pro- thorax ; mais, chez notre espèce, cette squamosité est d’un blanc à reflet argenté, comme la pubescence qui la recou- vre et la pubescence des élytres qui est presque appliquée chez villosulus, est, ici, visiblement dressée, surtout vers le sommet. 91, Gymnetron furcatum. ©. — Long. 1,5 ; lat. vix 1 Mill. — Ovatum, nigrum, antennis basi, elytris, (vitta sutu- rali furcata ac margine exceptis), pedibusque, (femorum apice excepto), rubris.Caput minus latum, oculis minutis.Ros- trum tenue, subreclum, nitidum, apice paulo attenuatum, thorace non longius. Antennæ tenues, articulis funiculi 9-5 transversis, clava-ovata. Prothorax brevis, a latere vix ar- cuatus. Elytra basi thorace paulo latiora, minus convera, minus distincte striato-punctata, interstitüs subseriatim gri- seo-hirsutis. Pedes femoribus inermibus, tarsis gracilibus, ar- ticulo 3° lobato-dilutato. Syrie. Cette espêce est intermédiaire aux véllosulus et nigritar” sis ; elle est beaucoup plus petite; par sa coloration, elle se rapproche davantage du nigritarsis, mais chez furcatum, les cuisses sont largement noires à leur sommet et le pour- tour des élytres est largement de cette couleur ainsi qu’une bande suturale bifurquée postérieurement ; le nigrilarsis à la pubescence plus longue, plus tomenteuse, à peine sou— levée sur la partie antérieure, tandis qu’elle apparaît, ici, presque dressée subsérialement d’un bout à l’autre, quand on examine l’insecte la tête tournée vers soi ; la squamo- sité épaisse, flavescente, qui recouvre les côtés du protho- rax, tranchant sur le noir de la partie médiane de ce seg- ment, le fait ressembler à véllosulum, mais le rostre de no- tre espèce est de 1/3 plus court, bien plus mince, brillant d'un bout à l’autre et parcimonieusement ponctué; les cuisses sont inermes, non angulées obtusèment en dedans. 38. Gymnetron hircinum. — Long. 3 ; lat. 1,7 mill. — Oblongum, nigrum, antennis pedibusque læte rufis, elytrisrufo- bivittatis, supra longissime hirtum. Rostrum capite virlongius, apice paulo attenuatum, subrectum, longe hirsutum, medio sulcatulum, apice fere glabrum. Antennæ articulo 1° funiculi incrassalo, latitudine non longiore, sequentibus brevibus, ulti- mo brevissimo, clava oblongo-ovata. Prothorax parum trans- versus, « latere modice arcuatus, modice arcuatus, crebre parum profunde punctatus. Elytra basi thorace vix latiora, subparallela, tenuiter striato-punctata, interstiliis punctulatis, subplanis. Pedes longe hirti, femoribus inermibus, tibiis anti- cis poslice parum ampliatis, tarsis angustis, arliculo 3° vix di- latato. Subtus longe pilosum. Algérie. Cette espèce, bien tranchée, se rapproche, par sa colo- ration et sa villosité, de G. simum ; la pubescence est bien plus longue que chez ce dernier et formée d’une couche in- férieure de poils roussâtres et d’une seconde couche de poils blancs beaucoup plus longs qui forment, sur le pro- thorax, trois bandes obsolètes, les latérales plus larges. 39. Gymanetron aper. — Long. 2,5; lat. 1,3 mill. — Oblongo-ovatum, nigro-subplumbeum, nitidiusculum, elytris vitta dorsali sutura que rubris, albido longe inæqualiter hirsutum. Caput hirsutum, rugosum, oculis majoribus. Ros- trum thorace brevius, apice altenuatum, vix arcuatum, minus tenue, punclatum ac hirsutum, in ® pestice fere lœce. An- tennæ rufæ, clava obscura. articulis funiculi 2-5 transversis, gradatim latioribus, clava subglobosa. Pro‘horax brevis, dense punctatus, griseo-hirsutus, a lutere modice arcuatus. Elytra basi thorace latiora, latitudine paulo longiora, striato-punctata, interstitis plants, obsolete punctülaris, albido-inæqualiter hirsuta. Pedes femoribus inermibus, modice clàvatis, minus elongali, tibiis extus albido=hirsutis, tarsis articulis 2-3 tran- versis, 3° modice dilatuto. Subtus albido-hirsutum. Syrie. 208 EE Assez voisin de stimulosum pour la coloration et la forme du rostre ; sa longue pubescence dressée sur tout le dessus, mème sur le rostre, ne permet pas de les confon- dre. 10. Gymnetron hirsutum. © — Long. 3,3; lat. vix 2 mill. — Oblongo-ovatum, atrum, griseo sat longe rude hir- sutum. Frons foveoalata. Rostrum rectum, tenue, apice paulo attenuatum, longitudine thoracis, parce punctulatum, postice nitidum ac denudatum, medio tenuiter sulcatum. Antennæ articulis funiculi 2° obconico, cœteris brevibus, clava ovata, vaide globata. Prothorax transversus, apicem versus attenua- tus, apice ipso anguste marginatus, creberrine punctatus. Scutellum trianqulare. Elytra basi thorace vix latiora, latitu- dine vix longiora, requlariter striato-sulcatula, interstitiis pi- lis griseis posterius fulvis, serie-hirsutis, munita, striis latio- ribus, punctulatis. Pedes femoribus intus obtuse angulatis, tarsis articulo 3e latius lobato ; subtus longius pilosum. Antiliban, (Coll. Abeille de Perrin, et Grilat). Se rapproche de griseo-hirtellum par la forme générale et les séries de soies raides, assez longues, des élytres ; mais le prothorax n’est pas arrondi latéralement comme cela à lieu chez cette espèce et la forme du rostre, tout au- tre, le place dans la section de telrum. 41. Gymnetron canescens. — Long. 3,5; lat. cire. 2 Mill. — Ocatum, nigrum, albido subhirsute pubescens. Ros- trum © dense hirsulum, curcatum, medio sulcatulum, punc- tatum, apice denudatum, in © modice altenuatum, post inser- tionem antennarum lenuiter cylindricus, nitidum, fere impuc- talum. Antennæ nigræ, pilosæ, articulo funiculi 2° obconico, cœteris trancersis, clava magna, ovata. Caput subconicum, oculis magnis, fere prominulis. Prothoraæx transrersus, lateri- bus modice arcuatis Elytra subdepressa, striato-punctata, Striis apice profundoribus, intersttis planis. Pedes hirsuti, femoribus intus obsolete dentatis. Algérie, Teniet-el-Haäd. Forêt de Cèdres. Livres et Brochures d'occasion à PRIX TRÈS RÉDUITS, à Vendre . Au bureau du journal Le Frelon, 23, rue de Boisdenier, à Tours. à (Envoi franco au revu d’un mandat-poste.) ANNALES DE LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE LYON, 10 vol. grandin-8?, valant 190 fr.—100 fr. contenant de nombreuses mono- graphies, notamment: 1868-69, (3 vol.) Scuticolles / Dermestides ].— Eloricoles (Dasytides) pl. n. (Mulsant-Rey). — Chenilles et Lépi- doptères inédits (Millière) belles pl. col. — Piluliformes/Byrrides) pl. n. (Mulsant).— 1879. Chrysides (Abeille de Perrin). — Lathri- diens, 1" partie (Belon). — 1880. Brévipennes-Omaliens, pl. n. (Rey). — 1882. Faune malacologique du bassin du Rhône, pl. n. (Contagne). — Brévipennes-Habrocériens-Tachyporiens (Rey). — 1883. — Les Hélices françaises, monographie du genre Lartetia pl. n. (Locard). — Brévipennes-Bolitobiates (Rey). — Catalogue des chenilles européennes connues (Roûüast). — 1884. Monogra- phie des Hélices dites striées (Locard). — Brévipennes-micropé- plides-Sténides (Rey). — 1885. Coléopt. nouveaux (Rey). — Mono- graphie des Hélices du groupe de Bollenensis (Locard). — Lathri- diens, 2° partie (Belon). — Palpicornes 1" partie (Rey). — 1886. Palpicornes 2° partie. — Prodrome de malacologie française (Lo- ard). — 1887. Faune malacologique, monogr. des Buccinidæ (Lo- ard). — Larves inédites de coléoptères, 122 p. (Rey). LA BHKII IH, de Marseul, 20 prem. vol. dont 10 re- liés, (valant au moins 260 fr.). 140 fr. FAUNE GALLO-RHÉNANE, (Fauvel), 8 prem. fasc., prix très réduit, 40 fr. _ ABEILLE DE PERRIN. Coléoptères cavernicoles, 2 fr. 50. — ACADEMIE D'HIPPONE, Bull. 3, 4,5, 7-6 fr. — BEDEL, monogr. des Erotyliens, 2 fr. — BOISDUVAL ET LACORDAIRE, Faune des environs de Paris, rare 6 fr. — DE BR£&ME, monogr. des Cossyphides, 2’ vol. cart. 10 pl. n. et col., 6 fr. — Hétéromères- Blapsides, 1 fr. 80. — DEJEAN, cat. des col. 3° édit. rel. 4 fr. 50. —CHEVROLAT, col. de Cuba, 8 part. 1862-69, 4 fr. —CAPIOMONT, révis. des Hypérides, 6 pl. n., 6 fr. — DESBROCHERS DES LOGES, Coléoptères nouveaux, soc. Fr. 65-74-69-71 ; l'Abeille 1869, soc. Suisse, 67-74, 3 fr. — Tychiides nouveaux Soc. Belg, 1 fr. 50. — Cpuscules entomol. (descr. de 154 esp. et plus. genres nouv. de col. Europ.) avec un tableau synopt. des Donacia, 1 fr. 50. — Monographie des Rhinomacérides, 2 fr. 80. — Des Magdalinus, 2 fr. — des Phyllobiides, 2 fr. 80. — des Balaninidæ et anthono- midæ, avec supplément, 3 fr. 80. — Des Cassidesde France, 2 fr. 15. — Insectes coléoptères du Nord de l'Afrique, Ténébrionides, contenant un tableau des Cabirus, 3 fr. — Id. Curculionidesavee tableau dichot. des Scythopus et des Thylacites d'Europe et d’Algé- rie, 4 fr.—Desc. de Cureul. et de Brenth. inédits du musée de Cal- cuta 1890, 1 fr. — Catalogue des Zygops du musée Royal de Bel- gique, et desc.'d’esp. nouv.; Curcul.et Brenth. du Bengale, 2 br. Soc. Belge 1891, 1 50. — Contributions à la faune des Coléoptères de la France centrale, 1 fr. Examen de quelques types du genre Apion appart'. au musée de Sockholm Fr. soc. 1891. 0.75 cent. DROUET, Col. açorcens, 2 Îr. — ERICHSON, Genera et species staphylinorum, rel. 7 fr. — FAIRMAIRE, Guide de l'amateur d'’in- sectes, 3"édit., 1 fr. 80.—GAUBIL, cat.syn. Eur. et Algér. rel., 2'25. GRENIER, Matéfiaux pour la faune Française, descript. de 138 col. nouv., avec le Cat. des Col. de France, 3 fr. — Le même sans lé catalogue, 2 fr. 50. — DE BONVOULOIR, Monogr. génér. des Enenémides, 807 p., 42 pl. par Migneaux, 6 fr. — JEKEL, cat. Curcul. décrits par Schæncherr, 1 fr. 25; Fabricia entomologica 3 fase. (seuls parus). 2 fr. 50,1 fase. seul (Lordops, Aulamitops, …— à etc. 1 fr. 25. — 3° seul, Hyptonotides, 1 fr. 25. — Coleoptera Jekeliana, fasc. 1 et 2 (seuls parus), 2 fr. — Insecta Sandersiana pars. I, 3fr. — KLUG Entom. monog., mon. des Agra, Chlamis, etc. 103 fig. col. ex. de la bibliothèque du Comte Dejean, annoté de sa main, 12 fr. — LABRAM ET IMHOFF, Icon. 12 prem. liv. : 92 pl. col. (Brenthidæ Anthribidæ au complet), 25 fr. — LEF&VRE, monogr. des Clythrides Eur.et circà, belles pl. col., 7 fr. — LACORDAIRE, monogr. des Phytophages (Clythra, Donacia, etc., 8 fr. 50. — MOCQUERYS, Cat. des Col. de la Seine- Infér. 1 fr. 80. — Recueil de Col. anormaux, (8 livr. pl. n. — de Borre. 2 notices sur le même sujet, 4 fr. — MULSANT et : REY, Brévipennes Aléochariens 71-75, — 5 vol. 28 fr. — Bré- vipennes Staphyliniens 1877, 702 p., 7 fr. — Lamellicornes 1" éd., 6 fr. — Longicornes et Lamellicornes, (les 2 vol. reliés ensemble, 14 fr. — GUÉRIN-MENEVILLE, monogr. des Elodes * Sandalus Ptyocerus, etc., 2 fr. — von HEYDEN, Catal. des . Col. de Sibérie, 80-81, 4 fr. — PERRIS, Col. jugés nouveaux (extrait de l’Abeille 1869, 1 fr. 50. — KIRSCH, monogr. des Omo- pblus, 1 fr. 80 (ea allemand]. — La mème traduite en Francais, 1fr. 80. — PERCHERON,. Biblioth. entom., 2 vol., 3 fr. — PIO- CHARD DE LA BRULERIE, monog. des Ditomides, 2 fr. — PUT- ZEIS. Révis. génér. des Clivinides avec supplément, 6 fr. — RAMBUR, Hist. nat. des Névroptères, 1 vol., 530 p., 4fr. 50. — REICHE et DE SAULCY. Coléopt. de Grèce et de Palestine, pl. col. 9. — D' SERIZIAT, Hist. col. de France, nomb. fig., 2 fr. — SOLSKY, Stapho!linides de l'Amérique mérid., 3 mém., 2 fr. — SUFFRIAN, C ‘océphal. exot., 2 fr. — STUCKARD, Elem. of Britisch. ent. fig., 2 fr.— TROST. Beitrag zur. ent. 1801, 4. 50. . — TRUQUI, hicini insul. Cypr Syriæ, — belles planches, col. rare, 8 { — ZETTERSTEDT, Insecta Lapponica, 6 fase. (ex mouillé,), 3 fr. HENRI GUYON, 20, rue des Bourdonnais, PARIS, Fournisseur du Muséum d'histoire naturelle de Paris. SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D'INSECTES. De 1.fr..50 à 2 fr. 50. 3 Ustensiles pour la chasse et le rangement des Collec- tions. | Envoi franco du catalogue, sur demande. REITTER Epmox», entomologiste à Paskau (Moravie). Edition des Bestimmungs Tabellen der Europæischen _Coleopteren. Abonnement à la « Wiener Entomologische Zeitung: » CATALOGUS COLEOPTERORUM EUROPÆ CAUCASI ET ARMENIÆ Rossicæ, (auct. D' von Heyden, Reiïtter et _Weise); {franco} !:5 5 "54e SC 12.75: "0 (Edition sur une seule colonne, pour étiquettes de collection) ou memento........,..... Se JOURNAL D'ENTOMOLOGIE Par J. DESBROCHERS DES LOGES Paraissant tous les mois (Tous droits réservés) 185392-93 CHATEAUROUX TYPOGRAPHIE ET LITHOGRAPHIE L. BADEL TT re do Révision des nee et des ANTHONOMIDES | RSpèces inédites de Gun os de LR ancien monde. IL. SRE RAD T RETRO SRREN VO E AR TDDENIOOE ME NET RE Se RAR LE FRELON, journal d'Entomologie, surtout descrip- 4 tive, rédigé par M. DESBROCHERS DES Loces, paraît tous les Fa mois. Abonnement annuel (12 livraisons), 6 francs. (Prix unique, franco, pour la France et poûr l'Etranger $ S'adresser à M. DESBROCHERS DES LOGEs, 23, rue de ‘sa] Boisdenier, à Tours (Indre-et-Loire.) Les livraisons ne se vendent pas séparément ; ant 4 il pourra être établi un tirage à part des travaux les plus de importants. F4 Les abonnements partent du 15 avril, et sont payables d'avance, en un mandat-poste or dinaire où un mandat-. carte. En conséquence, le journal ne sera envoyé qu'aux … personnes ayant acquitté leur cotisation, exception faite pour celles qui ont un compte avec nous, où qui nous auraient témoigné le désir de recevoir la quittance par la poste, augmentée des frais ; mais il est toujours préférable ‘à d'envoyer un mandat pour éviter les écritures ns qu’entraine ce mode «le recouvrement. _ Les personnes qui s’abonneront après le 45 avril rece vront les numéros parus de l’année courante. Les 12 premières livraisons formant le premier volume, qui sera bientôt épuisé, sont mises en vente au prix de : ea Pour ies Abonnés, 7 fr.; pour les non-Abonnés, 8 dr. AVIS Tout abonné au FRELON à droit à la détermination gra tuite d'une ‘41/2 centurie de CURCULIONIDES d'Europe et. e circà, tous frais de poste à sa charge. 5 Les abonnés ont droit, en outre, à une annonce d'é-. change, de 5 ou 6 lignes, sur la couverture du journal: Elle pourra ètre répétée, si la place le permet. Quant aux annonces de vente, la 4° page leur est réservée à raison de..... 1 fr. 25 pouf 4 à 5 lignes par numéro. «DATE LARMES + 2 » — 6à10 — _ Celles consenties pour l’année entière ne paieront 74 je tiers de ces prix. # Le montant des annonces devra accompagner la note #4 faire insérer. | De noie Très voisin du G. netum par la forme générale et celle du rostre : il en diffère par cet organe évidemment courbé os 9,bien que peu fortement, presque de 1/4 plus court que chez l’autre espèce ; et par la pubescence blanchâtre, touf- fuë, assez brillante, sans reflet flave, hérissée et disposée en séries le long des intervalles des élytres, au lieu d’être appliquée, ainsi que cela a lieu chez le G. netum ; les stries sont plus larges, chez notre espèce, et semblent comme sillonnées quand on examine l’insecte la tète tournée vers soi. 40. Acalles edoughensis. — Long. 2,5-2,8 ; lat. 1,5 mill. cire. -— 4 .turbato forma et colore affinis, niger, anten- nis rostroque rufis, prothorace utrinque vitlato, elytris griseo- maculatis. Caput subconicum, albo squamulatum, oculis de- pressis. Rostrum thoraci longitudine fere œquale, curva- tum. supra apice dilatatum, nitidum, prrum punctatum. An- tenncæ graciles, articulis funiculi 2-primis elongatis, cœæleris angustis, brevibus, clava angusta. elliptica. Prothorax sub- transversus, ad apicem magis attenuatus, pa'ce fasciculatus, fasciculis vix elevalis, medio obsolete canaliculatus. Elytra sub- globosa. hasi truncata, grosse strialo-punctata, interstitüus angustis, subcarinatis, fasciculis paucis vix elevatis, prædita. Pedes frmoribus. anticis intus ante medium emargi- natis, albo-annulatis, tarsis anqgustis, articulo 3'vix dilatato. Bien distinct de l'A. turbatus par l'absence, en dessus, de soies claviformes; (on n’y remarque que quelques rares fascicules formés par la réunion de soies épaisses et très courtes, disposées en trois rangées longitudinales espacées); par les squamules du dessus ne formant pas une couche compacte, mais bien détachées ; par les cuisses antérieu- res échancrées en dessous et par le 3° article des tarses à peine dilaté. Algérie, Mt Edough, près Bône. \ 41. Acalles subglobatus. — Long. 2,5; lat. 1,5 mill. — Ovatus, subglobosus, niger, rostro antennis pedibusque rubris; supra setis crassioribus brevissimis erectis, præditus, fasciculis 7 LU", me nullis. Caput latum, squamulis albidis, oblongis, vestitum. Ros- trum latum, apice dilatatum, brevissime setulosum. Antennæ graciles, artieulis funiculi 2-primis valde elongatis. Prothorax latus,brems, antice calde attenuatus, versus basim paulo amplia- tus, angulis posticis subrectis. Elytra globosa, basi recte trun- cata, prothorace basi vix latiora, late sulcata, punctis striaruwm profundis, subquadratis, interstitiis angustis, elevatis, minute pareissime selulosis. Pedes sat elongati,femoribus parum claratis, tibiis anticis extus setulosis. Algérie, Mt Edough, près Bône. Par sa forme obèse et son prothorax large, et par l’ab- sence de fascicules saillants sur le dos etd’impressions sur le prothorax, cette espèce se rapproche de l'A. variegalus ; mais cette dernière est constamment plus grande, à soies très épaisses, hérissées en séries serrées, régulières, le long des interstries ; les euisses, de couleur foncée, sont bien plus épaisses. 42, Acalles ‘7-costatus. — Long.4; lat. 2 mill. — Ovatus, niger, sordide cretaceus, supra aliquot fasciculis setisque paucissimis ornatus. Rostrum curcatum, apice subattenuatum, rude punctatum,posterius glabrum, nitidum.Antennæ ferrugineæ, brevissime pubescentes, tenues, articulis 2-primis funiculi valde elongato-conicis, cæteris transtersis, clava oblongo-ovata. Protho- rax subquadratus, transrersus, apice subito profunde constrictus, a latere vix arcuatus, basi attenuatus, angulis posticis obtusis- simis, 7-costatus, sulcis intermediis profundissimis. Elytra basi subtrisinuata, margine basali paulo reflexa, anqulis humeralibus coarctatis, divaricatis, post medium globato-rotundata, carinis 4-minus distinctis prædita, apice obtuse acuminata. Pedes me- diocres, femoribus intus setulosis, tibiis subrectis, extus setulosis. J'ai trouvé un seul exemplaire de cette remarquable es- pèce, en 1889, sous une pierre, dans les environs d'Oran. Elle se rapproche de l’A. diocletianus par sa forme géné- rale ; ellese distingue facilement de toutes les autres es- pèces connues par le prothorax chargé de sept côtes élevées séparées par de larges et profonds sillons non interrom- pus, par l'angle huméral des élytres redressé en dehors en “4.199 — forme de dent et par la forme de ces organes, brusquement renflés latéralement. 43. Acalles longus. — Long. 3-3,5 ; lat. 1,8 à 2 mill. — Oblongo-ovatus, piceus, ochraceo nigroque varieqatus, antennis pallide Luteis, supra setis valde clavatis, subquadriseriatis. Oculi vixprominuli.Rostrum thorace fere brevius, basi et apice amplius, longitudinaliter strigosum. Antennæ graciles, funiculi articulo 2 latitudine duplo longiore, cæteris gradatim latioribus, clava oblonga. Prothorax subtransrersus, a latere arcuatus, basiet apice constrictus, anqulis posticis obtusis, utrinque parce setulosus, Elytra latitudine fere duplo longiora, humeris rotundatis, apice attenuata, sulcato-minus distincte punctata, interstitiis converis, serie-setosis, setis valde clavatis. Pedes elongati, femoribus, an- ticis intus intra apicem emarginatis, tibiis ertus setulosis, tarso- rum articulo 3 dilatato-lobato. Algérie, Mt Edough, près Bône. Cinq exemplaires de cette espèce figuraient dans la col- lection Grilat, que j'ai acquise, sous le nom de Raffrayi espèce qui n'a aucune ressemblance avec elle. Elle se distingue de toutes celles voisines, notamment de l’A. turbatus, qui a une coloration analogue, par sa forme beau- coup plus oblongue et atténuée en arrière, par ses cuisses très longues et peu renflées. Tychius longierus. — © Long. 4: lat. 1-8 mill. — Brunneus, antennis tibiis tarsisque rufis, subtus albido- squamosus, supra griseo-pilosus. prothorace medio sutura que elytrorum angustius albido-squamosis. Caput post oculos obsolete transversim strigatum, oculis subprominulis. Ros- tum longissimum, vir arcuatum, supra pluristriolatum. apice mitidius. Antennæ longquæ, subteues, griseo-hirsutæ, articulo funiculi 2 primo valde breviore, ultimis obtusis. Elytra oblonga, longiora, striis latioribus, puünstatis. Pedes elongati, femoribus intus obtuse dentatis. Algérie, Tunisie. Très voisin, par la forme et la coloration, du T. poly- — 100 — lineatus var. globithorar & : plus déprimé en dessus, à rostre bien plus mince et beaucoup plus long ; à élytres plus longuement parallèles : les pattes sont bien plus longues, les cuisses sont bien moins renflêes et armées, en dedans, d'une assez forte dent obtuse. Très voisin, aussi, du T. cervicolor, mais sans aucun re flet métallique ; prothorax obliquement non sinueuse- ment rétréci à la base, peu fortement dilaté-arrondi au dessus du rétrécissement ; rostre bien plus mince et beau- coup plus long ; articles du funicule des antennes bien plus minces et plus déliés. Tychius parallelogrammus. — Long.#4 ;lat. 1-8 mill. — Elongatus subparallelus, supra depressus, niger, cervino- aureus, antenms, rostro apice tarsis que rufis. Rostrum mo- dice elongatum, validum, arcuatum. Antennæ sat graciles, articulis funiculi minus separatis, clava anguste oblonga. Prothorax transversus, basi et autice constrictus, anqulis posticis obtusis, albido-trilineatus, utrinque fascia longitudi- nali interrupla, brnnnea, ornatus. Elytra parallela, obsolete griseo-plurilineata, striis angustis punctatis. Femora minus elongata, valide clavata, intus uni-spinosa : tibiæ latiusculeæ, subcurvate. Algérie, province d'Oran. Forme du précédent, plus étroit, à élytres plus longues, parallèles jusqu'aux 415; pubescence foncière d’un fauve doré ; une bande interne interrompue, brunà- tre, de chaque côté du disque du prothorax, flanquée inté- rieurement, d'une autre bande plus pâle ; rostre courbé dès la base : articles du funicule des antennes serrés, peu détachés ; massue étroite, oblongue ; cuisses recou- vertes de squamules épaisses, nullement piliformes, comme cela a lieu chez le T. longicrus. Tychius cinnamomeus var. denticrus. — Je possède plusieurs © de cette variété, chez lesquelles les cuisses pos- térieures sont armées d’une longue dent triangulaire ; les stries sont plus marquées que chez le type et les inters- tries, mème les externes, sont tout-à-fait plans. — A0! — Révision des BALANINIDES et des ANTHONOMIDES d'Europe et des confins de la Méditerranée, en Afrique et en Asie. — La monographie des Balaninidæ et Anthonomidæ, que J'ai publiée dans les annales de la Société entomologique de France, est déjà fort ancienne, puisqu'elle date de 1868. Depuis ce temps, ma collection de Curculionides s'est considérablement augmentée, par suite d’acquisitions successives. J'ai recu des communications intéressantes relativement à l'habitat de certaines espèces rares ; plu- sieurs espèces nouvelles ont été décrites et il m'en reste, encore, deux à décrire. Enfin, des matériaux plus nombreux m'ont permis d'apprécier la valeur de caractères propres à distinguer certaines espèces, dont je n’avais pu voir, précédemment, qu'un nombre d'exemplaires insuffisant ; et mon opinion à l'égard de quelques-unes d’entr'elles s’est modifié en conséquence. J'ai pensé qu'une nouvelle révision de ces insectes pourrait être utile, en y ajoutant, surtout, un nouveau tableau synoptique entièrement remanié. Tel est le but de ce petit travail que j'offre, aujourd’hui, aux lecteurs du Frelon. Je n'ai pas cru devoir comprendre, dans mes tableaux. les quelques espèces de Sibérie, décrites pendant ces der niers temps, d'autant plus que je n'avais pas, entre les mains, la plupart des types qui s’y rapportent. Tours, le 28 novembre 1872. DESBROCHERS DES LOGES. — 102 — BALANINIDÆ TABLEAU DES GENRES 1. Rostre non dilaté vers la base. Antennes à articles 4-7 guère plus longs que larges ; massue ovale. Onychium et ongles grèles, ces derniers munis, en dedans, d’une petite dent aiguë. Prosternum fortement échancré en avant. Abdomen à bord postérieur du 2 segment épaissi verticalement. BaLANoBIus Jek. — Rostre plus ou moins dilaté vers la base, souvent for- tement. Antennes ayant tous les articles du funicule beaucoup plus longs que larges ; massue allongée, subfusiforme. Onychium et ongles assez épais, ces der- niers munis, en dedans, d’une dent épaisse, bien plus large que les crochets. Prosternum à peine échancré en avant. Abdomen à bord postérieur du 2° segment non épaissi, restant au niveau du suivant. BALANINUS Germ. Tableau des Espèces du Genre BALANOBIUS 4. Dessus orné de dessins formés par des bandes de squamules pâles. 2 — Dessus sans dessins, simplement pubescent ou pres- que glabre. 3 2, Dessous, en grande partie, côtés du thorax, une courte bande interrompue de chaque côté du disque reliée à la latérale, et suture, jusqu'au milieu, recouverts d’une squamosité ochracée. OCHREATCS Fahr. — Dessous, une bande latérale au prothorax, isolée : base des intervalles des élytres, écusson, ainsi qu'une bande suturale attteignant le milieu, croi- sée, à son extrémité, par une autre bande figurant avec celle-ci un T renversé, d’un blanc squameux. CRUX F. -— 103 — 3. Dessous revêtu, même au milieu, de squamules épais- ses, crétacées. Interstries des élytres plans, simple- ment ponctués, notablement plus larges que les stries. Cuisses très renflées, les antérieures, surtout, armées. en dessous, d’une dent assez forte. Tibias assez larges. | SALICIVORUS PK. — Dessous densément squameux, seulement sur les côtés ; squamules piliformes du milieu ne voilant pas la couleur foncière. Interstries pas beaucoup plus lar- ses que lesstries, aux extrémités, subconvexes, ru- gueux-ponctués. Pattes grêles ; cuisses peu renflées, et munies, aux antérieures, d’une très petite épine ; tibias grèles, sublinéaires. A 4. Prothorax à points énormes, très profonds. TROGLODYTES Jek. — Prothorax à ponctuation normale. PYRRHOCERAS Marsh. Tableau des Espèces du Genre BALANINUS l. Rostre noir. Dent des cuisses en forme de petite épine n'excédant pas le 1f# ou le 115 de l'épaisseur du reste de la cuisse. 9 — Rostre ferrugineux, au moins partiellement. Dent des cuisses en forme de large triangle, le plus souvent échancrées en dedans, excédant, en longueur, la moitié, au moins, parfois même la totalité de l'épais- k seur de la cuisse. 3 2. Derniers articles du funicule des antennes coniques- allongés, non noueux au sommet ; massue oblongue. VILLOSUS F. — Derniers articles du funicule évidemment noueux au sommet, le dernier plus court que long ; massue épaisse, arrondie à la base. Rostre de 113, environ, plus court & 9. SYRIACUS Db. — 104 — 3. Forme subelliptique, allongée. Elytres régulièrement arquées latéralement, pas plus larges aux épaules qu’au milieu. Rostre ç aussi long que le corps. Pat- tes grêles, très longues. ELEPHAS GYll. — Forme subrhomboïde, les élytres de forme subtrian- gulaire, étant notablement plus larges aux épaules qu'au milieu. Rostre, s9, moins long que le corps. Pattes médiocres. n 4. Dent des cuisses postérieures subrectangulaire, étant presque droite sur son bord antérieur, d’une épais- seur plus grande que celle de la portion supérieure de la cuisse : Tibias postérieurs sensiblement con- tournés, fortement échancrés à leur base interne. 5 — Dent des cuisses postérieures suhspiniforme, étant plus ou moins échancrée sur son bord antérieur, non ou à peine aussi longue que le reste de l’épais- seur de la cuisse. Tibias de la même paire presque droits, étant à peine sinués et échancrés. 7 — Cuisses à dent très petite ou nulle. 9 5. Aer article du funicule des antennes notablement plus long que le 2; 1°" article de la massue fortement aminci vers la base. Rostre visiblement épaissi dans son 1er 1j3 celui de la © aussi longaue le corps. Dent postérieure des cuisses dépassant, en longueur, l'é- paisseur du reste de la cuisse. REICHEI Db. — Aer article du funicule seulement un peu plus long que le 2; 1er article de la massue obtusément atténué à la base, Rostre épaissi dans son premier 1[5 seules ment, notablement moins long que le corps, même o. Dent des cuisses postérieures moins longue que l'épaisseur du reste de la cuisse. 6 6. Dessus recouvert de squamules d’un jaune clair, or- dinairement varié de teintes plus foncées. PELLITUS Boh. — Dessus recouvert uniformement de squamules pilifor- mes, d’un brun fauve. V. SERICEUS Db. — 105 — 1. Dessus recouvert de poils subquamuliformes épais, convergeant vers le milieu du prothorax de manière à former une petite crête ;: suture élevée postérieure- ment, sans poils soulevés. à cet endroit. VENOSUS (Grav. + Dessus recouvert de poils bien moins épais, parsemés de quelques autres subquamiformes, non réunis en crète longitudinale, sur le milieu du prothorax, où l’on remarque, seulement, ordinairement, les traces obsolètes d'une ligne lisse. 8 8. Antennes à longue pubescence sur la surface des arti- cles, à derniers articles du funicule seulement un peu plus longs que larges, visiblement noueux ; massue assez épaisse, subarondie à la base ; suture des élytres élevée postérieurement et à poils évi- demment soulevés à cet endroit; une frange de pe- tites soies raides dressées toutle long du bord ex- terne des tibias postérieurs. NUCUM. L. — Antennes munies de quelques soies raides seule- ment au sommet des articles ; tous beaucoup plus longs que larges et non distinctement épaissis au sommet. Suture des élytres sans crête ni poils soulevés distincts. Tibias postérieurs sans frange de poils extérieurement, (en dehors de celle apicale normale). TESSELLATUS Fourc. 9. Cuisses postérieures seules armées d'une petite dent subpiniforme : celles des autres paires à dent très obtuse. CERASORUM Hbst. _—— ÇCuisses inermes. nuBipus GyIL. ANTHONOMIDÆ TABLEAU DES GENRES l. Funicule des antennes de 7 articles. Onychium plus long à tous les tarses que le 3 article. ANTHONOMUS Germ Ongles plusou moins, nettement, toujours distincte- ment appendiculés : | S. &. ANTHONOMUS. Ongles simples. S. g. ANTHOMORPHUS Weise. — Funicule des antennes de ‘6 articles. Onychium pas plus long que le 3° article des tarses. 2 2. Tête petite, paraissant comme incisée, en arrière, par un profond sillon, derrière les yeux : ceux-ci angu- leux latéralement. Crochets des tarses nettement ap- pendiculés. SPHINCTOCRÆRUS Mars. — Tête normale, sans sillon ; yeux à saillie arrondie. Crochets peu distinctement dentés en dedans. BRADYBATUS Germ. 3. Forme oblongue-allongée, ou subcylindrique. Epaules des élytres notablement plus avancées latéralement que les côtés du prothorax. Tibias antérieurs sans dilatation au côté interne. S. g. BRADYBATUS Germ. — Élargi d'avant en arrière. Epaules des élytres à peu près de la largeur du prothorax, à la base. Tibias an- térieurs dilatés anguleusement, vers leur milieu interne. s. g. Norxops Mars. Tableau des Espèces du Genre ANTHONOMUS 1. Cuisses antérieures bidentées. Rostre droit. {s. g. Fur- cipes Db.) RECTIROSTRIS L. — Cuisses antérieures unidentées. Rostre plus ou moins arque. 2 — 107 — 2. Une fine pubescence piliforme, répandue uniformé- ment sur tout le dessus, ne formant ni bandes longi- tudinales bien nettes sur le prothorax, ni fascies transversales sur les élytres. Corps presque mat, ou peu luisant. Taille 3-4 mill. Dent des cuisses petite, même aux pattes antérieures. 9 — Corps très brillant, à reflet métallique paraissant gla- bre, abstraction de quelques poils blanchâtres, ra- res, squamuliformes, épars ça et là, recouvrant l’é- eusson et formant une tache subponctiforme, à la base des élytres, en dedans du calus huméral. Taille !-7 mil]. GROUVELLEI Db. — Une fine squamosité pâle, con densée, sur le prothorax, en lignes longitudinales et sur les élytres en fascies trrnsversales. 12 3. Fntièrement noir, sauf les antennes et les pattes, sou- , vent rougeàtres, au moins partiellement. ( — Roux où brun rougeàtre, soit entièrement, soit seule- ment sur les élytres. 1 4. Prothorax bombé, très arrondi latéralement, couvert de points médiocres, très serrés. Massue des anten- nes courte, ovale. b) — Prothorax peu convexe ou subdéprimé, presque droit, au moins sur la moitié postérieure de ses côtés. Massue des antennes fusiforme, allongée. 6 », Pattes entièrementrouges. RUBRIPES GYIL. — Pattes noires. les tibias seuls rougeatres. RUBRIPES V. FEMORATUS Dh. 6. Prothorax à fond mat, à ponctuation confuse et ser- rée. Pattes grèles, très allongées ; cuisses à peine claviformes ; ongles des tarses ‘nettement appendicu- lés. Rugr Hbst. — Prothorax à gros points profonds, peu serrés, sur un fond brillant. Pattes médiocres ; cuisses fortement renflées ; ongles des tarses simples. VARIANS PK. V.ATER Mrsh. — 108 — 7, Pattes très grèles, à cuisses très peu renflées ; épine fé- morale située loin du sommet, un peu avant le der- nier tiers de la longueur de la cuisse; tibias anté- rieurs linéaires et droits. RuBI. V. LEPTOPUS GOZIs. — Pattes plus ou moins robustes, à cuisses très renflées ; dent des cuisses située bien plus bas, vers le dernier 114 de la longueur de ces organes ; tibias antérieurs plus ou moins élargis, plus ou moins arqués à la base, 8 8. Elytres d'un rouge jaunâtre, entièrement entourées de noir, même à la base. VARIANS PK. — Elytres entièrement d'un rouge ferrugineux. 9 9. Tête rouge. Ponctuation du prothorax grossière. VARIANS V. PYRENÆUS Db. — Tête noire. 10 10. Ponctuation du prothorax grossière, profonde et peu serrée. Dent de toutes les cuisses accusée. Tibias pos- térieurs œ largement arqués en dedans. VARIANS V. MELANOCEPHALUS F. — Ponctuation du prothorax grossière, un peu plus serrée. Dent des cuisses postérieures à peine distincte. Ti- bias postérieurs, so. presque droits. Forme plus al- longée et plus parallèle. Cuisses longuement pédon- culées. P. BESCENS PK. — Ponctuation du prothorax fine et dense. 11 L1. Rostre moins long que la tête et le prothorax réunis, mince, presque opaque. Cuisses antérieures à dent très petite, les autres presque inermes. BRITANNUS Db (1) (1) Je n'ai plus, sous les yeux, les A. Brilannus et Bonvouloiri, qui ne font pas partie de ma collection: j'ai indiqué les différences ci-dessus d’après les descriptions, — 109 — — Rostre très long, robuste, anguleusement courbé, dans son dernier 113. Forme large et courte. Bo\vouLoiri Db. (2) 12. Cuisses antérieures armées d’une très grande dent en triangle allongé, son bord antérieur entier et tom- bant à angle droit sur le bord de la cuisse, aussi longue ou plus longue que l'épaisseur de celle-ci 13 — Cuisses antérieures à dent petite ou moyenne, toujours sensiblement moins grande que l'épaisseur de la cuisse, subspiniforme, ou plus ou moins échan- crée en avant, son bord antérieur ne tombant pas perpendiculairement sur celui de la cuisse, et for- mant, à la rencontre de celle-ci, un angle obtus. 27 13. Cuisses des deux paires de pattes postérieures dis- tinctement dentées, quoique bien moins fortement qu’à la première paire. Tibias antérieurs fortement arqués en dedans, à la base, avec une échancrure interne suivant la même courbe, dilatés brusque- ment vers leur milieu interne. 14 14. Une pubescence grisatre longue, toufiue, recouvrant le prosternum et le métasternum et s'étendant, en une large bande, sur lescôtés du prothorax : en ou- tre, au milieu de celuici, une ligne pubescente étroite, longitudinale et une bande étroite ondulée, transversale, vers les 2/3 des élytres, formée de plu- sieurs petites taches réunies. Tranche externe des tibias antérieurs régulièrement arquée, d’un bout à l’autre. UNDULATUS GYIl. (2) Près de cette espèce se place l'A sibiricus Db. des M'° Altaï, dont le type unique n'est plus, entre mes meins. Son rostre est plus allongé que celui de l'A varians, mince, retréci vers la base ; la ponctuation du pro: thorax est fine, ainsi que les stries des élytres ; les jambes sont plus lon- gues, à dent plus ténue. -— 110 — — Pubescence des parties inféro-antérieures fine où peu == e ‘è, 16 fournie, ne remontant pas en forme de bande large, sur les côtés du prothorax. Bande pubescente, des élytres non ondulée. Tranche externe des tibias an- térieurs presque droite, abstraction du coude de Ja base. 15 Elytres chargées, de chaque côté de l’écusson, d’une protubérance veloutée. (Cuisses, surtout les anté- rieures, extrêmement renflées. CINCTUS Koll. Elytres non chargées d'une protubérance de chaque côté de l'écusson. 16 Très convexe. Prothorax notablement arrondi latéra- lement, en arrière. Elytres parées de trois larges bandes de poils blanchatres, flaves par place, l’anté- rieure arquée vers l’écusson, l’apicale moins nette, interrompue. ù CHEVROLATI DD. Forme plus ou moins déprimée en dessus, antérieure- ment, peu arquée latéralement. Prothorax subhexa- sonal, presque droit ou faiblement arqué, dans ses 213 latéraux postérieurs. 17 Insecte à fond roux ou rougeàtre. Fascies des élytres généralement mal limitées, souvent effacées ou in- terrompues, non incluses de couleur plus foncée. Pattes concolores. 18 Insecte à couleur foncière brune, en grande parte. Fascies des elytres.généralement plus nettes et ordi- nairement limitées par une bande de couleur plus foncée. Pattes pales à la base et au sommet des di- verses parties. 22 Une impression transversale distincte sur les élvtres, au-dessous de l'écusson. Toutes les cuisses nette- ment dentées. Tibias antérieurs assez larges, visible- ment dilatés au milieu, puis sinués après la dilata- tion, sur leur tranche interne. 19 — 11 — — Pas d'impression transversale distincte en travers des élytres. Cuisses postérieures inermes, Tibias anté- rieurs étroits, presque droits sur leur bord interne, après l’échancrure antérieure. 21 19. Taille 4-5 mill. Rostre entièrement d'un rouge vif, sauf l'extrême pointe. Antennes à cils plus longs. Ecusson oblong. Elytres assez largement rebordées à la base. Pattes très grandes. GRILATI Db. — Taille 3, 3-7 mill. Rostre d'un ferrugineux sombre, souvent noirâtre partiellement. Antennes plus briè- vement ciliées. Ecusson aussi large que long. Elytres très étroitement rebordées à la base. Pattes moyen- nes. 20 20. Aspect presque mat ; forme plus allongée ; élytres à fascies souvent effacées; parfois décolorées postérieu- ment. PEDICULARIUS L. — Aspect assez brillant, forme plus courte, plus convexe, s’'arrondissant davantage en arrière : fascies de poils plus condensés. v. RosINÆ Gozis. 21. Insecte rouge ferrugineux, souvent assombri, rare- ment assez pàle; pubescence du dessus plus fine, gri- sâtre et mate, o, rostrerugueux-mat, nettement rayé, comme cannelé. @ rostre presque lisse. rurus Gyll. — Insecte d’un brun rougeâtre, par place, ou violacé, ja- mais d’un ferrugineux clair. Pubescence du dessus plus grossière, plus mêlée, avec un reflet brillant ar- senté. Rostre oo très lisse et brillant. Prothorax plus arqué latéralement et plus distinctement rétréci à la base. Prunt Db. 22, Forme courte, élargie en s’arrondissant en arrière. Prothorax sensiblement arrondi latéralement In- terstries des élytres 4° et 6° ornés, à la base, d'une courte bande, bien nette, de duvet blanchàtre. é CURTUS Faust. — 119 — — Forme oblongue ou oblongo-ovale. Prothorax à peine arqué latéralement. Interstries 4° et 6° non recou- verts de poils squamuliformes blanchâtres, à la base. 23 . Elytres à fascie postérieure peu nette, non limitée par une bande plus foncée, souvent même réduite à quelques taches de forme irrégulière. | 24 19 Co — Elvytres à fascies bien marquées, nettement limitées sur leurs bords par une couleur plus foncée. 25 2%. Taille 3, 8-4, 8 mill. Peu allongé, plus convexe, obtu- sément arrondi en arrière. Fascie postérieure formée de plusieurs taches réunies, souvent peu nettes, Si- mulant un arc dirigé en avant. Prothorax presque du double moins long que large. Cuisses antérieures peu épaisses, à dent moins longue que la plus grande épaisseur de la cuisse. Tibias antérieurs en ligne droite intérieurement, après la dilatation, sans sinuo- sités extérieurement. INCURVUS P2Z. — Taille 5-6 mill. Epais et convexe, bien moins raccourci, régulièrement arqué sur le dos. Squamosité blan- châtre des élytres condensée le long des intervalles alternes, en lignes longitudinales très interrompues. Elytres à stries larges, à gros points carrés ; inter- valles subconvexes. Tibias antérieurs assez larges, sinués extérieurement, à courbure antéro-externe peu prononcée. CURTULUS N. SP. — Taille 5-6 mill. Peu épais, étant subdéprimé en dessus et eraduellement déclive en arrière, Pubescence conden- sée en taches irrégulières, sans bande transversale accusée sur les élytres, sans trace de bandes longitu- dinales interrompues. Stries desélytresassez finement ponctuées ; intervalles plans. Tibias antérieurs sensi- blement arqués, le long de leur bord externe, distinc- tement plus amincis vers la partie rétrécie que dans la 2° moitié. POMORUM V. OBSOLETUS. Livres et Brochures d'occasion à PRIX TRÈS RÉLUITS, à Vendre _ Aubureau du journal Le Frelon, 23, rue de Boisdenier, à Tours. (Envoi franco xu reen d’un mandat-Poste.) . ANNALES DE LA SOCIETE LINNÉENNE DE LYON, 10 vol. grand in-8", valant 190 fr.—100 fr. contenant de nombreuses mono- graphies, notamment: 1868-69, (3 vol.) Scuticolles ‘Dermestides /.— Floricoles (Dasytides) pl. n. (Mulsant-Rey). — Chenilles et Lépi- doptères inédits (Millière) belles pl. col. — Piluliformes/Byrrides) pl. n. (Mulsant).— 1879. Chrysides (Abeille de Perrin). — Lathri- diens, 1" partie (Belon). — 1880. Brévipennes-Omaliens, pl. n. (Rey). — 1882. Faune malacologique du bassin du Rhône, pl. n. (Contagne). — Brévipennes-Habrocériens-Tachyporiens (Rey). — 1883. — Les Hélices françaises, monographie du genre Lartetia pl. n. (Locard). — Brévipennes-Bolitobiates (Rey). — Catalogue des chenilles européennes connues (Roüast). — 1884. Monogra- phie des Hélices dites striées (Locard). — Brévipennes-micropé- plides-Sténides (Rey). — 1885. Coléopt. nouveaux (Rey). — Mono graphie des Hélices du groupe de Bollenensis (Locard . — Lathri L diens, 2° partie (Belon). — Palpicornes 1" partie (Rey). — 1886. _ Palpicornes 2° partie. — Prodrome de malacologie française'(Lo- ard). — 1887. Faune malacologique, monogr. des Buccinidæ (Lo- ard). — Larves inédites de coléoptères, 122 p. (Rey) HE, % SHARK, de Marseul, 20 prem. vol. dont 10 re- liés, (valant au moins 260 fr.). 140 fr. FAUNE GALLO-RHÉNANE, (Fauvel), 8 prem. fasc., prix très réduit, 40 fr. | ABEILLE DE PERRIN. Coléoptères , cavernicoles, 2 fr. 50. — ACADEMIE D'HIPPONE, Bull. 3, 4,5, 7-6 fr. — BEDEL, monogr. des Erotyliens, 2 fr. — BOISDUVAL ET LACORDAIRE, Faune des environs de Paris, rare 6 fr. — DE BR£ME, monogr. des à Cossyphides, 2 vol. cart. 16 pl. n. et col., 6 fr. — Hétéromères- Blapsides, 1 fr. 80. — DEJEAN, cat. des col. 3° édit. rel. 4 fr. 50. —CHEVROLAT, col. de Cuba, 8 part. 1862-69, 4 fr.—CAPIOMONT, révis. des Hypérides, 6 pl. n., 6 fr. — DESBROCHERS DES LOGES, Coléoptères nouveaux, soc. Fr. 65-74-69-71 ; l'Abeille 1869, soc. Suisse, 67-74, 3 fr. — Tychiides nouveaux Soc. Belg, 1 fr. 50. — Opuscules entomol. (descr. de 154 esp. et plus. genres nouv. de col. Europ.) avec un tableau synopt. des Donacia, À fr. 50. — Monographie des Rhinomacérides, 2 fr. 80. — Des Magdalinus, 2 fr. — des Phyllobiides, 2 fr. 80. — des Balaninidæ et anthono- . midæ, avec supplément, 3 fr. 80. — Des Cassidesde France, 2 fr. 15. — Insectes coléopières du Nord de l'Afrique, Ténébrionides, contenant un tableau des Cabirus, 3 fr. — Id. Curculionidesavee tableau dichot. des Scythopus et des Thylacites d'Europe et d'Algé- rie, 4 fr.—Desc. de Curcul. et de Brenth. inédits du musée de Cal- cuta 1890, 1 fr. — Catalogue des Zygops du musée Royal de Bel- gique, et desc. d’esp. nouv.; Ourcul.et Brenth. du Bengale, 2 br. “4 soc. Belge 1891, 1 50. — Contributions à la faune des Coléoptères _ de la France centrale, 1 fr. Examen de quelques typesdu genre ._ Apion appart’. au musée de Sockholm Fr. soc. 1891. 0.75 cent. si DROUET, Col. acorcens, 2 fr. — ERICHSON, Genera et species RES staphylinorum, rel. 7 fr. — GAUBIL, cat. syn. Eur. et Algér. rel., Ban 25. nr GRENIER, Matériaux pour la faune Française, FRE dé4 [58 col. nouv., avec le Cat. des Col. de France, Lt Le même sans le catalogue, 2 fr. 50. — DE BONVOULOIR, Monogr. génér. des Enenémides, ‘807 p., 42 pl. par Migneaux, fr JEKEL, cat. Curcul. décrits par Schæncherr, Afr. "25: Fabricia entomologica À Le 3 fasc. (seuls parus). 2 fr. 30,1 fasc. seul (Lordops, Aulamitops, etc. 1 fr. 25. — 3° seul, Hyptonotides, L'tr. 25. — Coleoptera Jekeliana, fase. 1 et 2 (seuls parus), 2 fr. — Insecta Sandersiana ES pars. I, 3 fr. — KLUG Entom. monog., mon. des 4gra, Chlamis, Se etc. 103 lg. col. ex. dela bibliothèque du Comte Dejean, annoté ie .de $a main, 12 fr. — LABRAM ET IMHOFF, Icon. 12 prem. Liv. 92 pl col. (Brenthidæ Anthribidæ au complet), 25 fr. — LEF£VRE, monogr. des Clythrides Eur.et circà, belles pl. col., *E 7 fr. — LACORDAIRE, monogr. des Phytophages (Clythra, Le. Donacia, etc., 8 fr. 50. — MOCQUERYS, Cat. des Col. de la Seine- L Infér. 1 fr. 80. — Recueil de Col. anormaux, (8 livr. pl. n. — de Borre. 2 notices sur le même sujet, 4 fr. — MULSANT et REY, Brévipennes Aléochariens 71-75, — 5 vol. 28 fr. — Bré- vipennes Staphyliniens 1877, 702 p., 7 fr. — Lamellicornes 4" éd., 6 fr. — Longicornes et Lamellicornes, (les 2 vol. reliés ensemble, 14 fr. — GUERIN-MENEVILLE, monogr. des Elodes LE Sandalus Ptyocerus, etc., 2 fr. — von HEYDEN, Catal. des | Col. de Sibérie, 80-81, 4 fr. — PERRIS, Col. jugés nouveaux | (extrait de l’Abeille 1869, 1 fr. 50. — KIRSCH, monogr. des Omo- É phlus, 1 fr. 80 ‘en allemand]. — La mème traduite en Français, { fr. 80. — PERCHERON. Bibliotb. entom., 2 vol., 3 fr. — PIO= CHARD DE LA BRULERIE, monog. des Ditomides, 2 fr. — PUT- We ZEIS. Révis. génér. des Clivinides avec supplément, 6 fr. — : RAMBUR, Hist. nat. des Névroptères, 1 vol., 530 p., fr. 50. +10 REICHE et DE SAULCY. Coléopt. de Grèce et de Palestine, pl. . col. 9. — D' SÉRIZIAT, Hist. col. de France, nomb. fig., 2 Re Pee SOLSKY, Sitaphylinides de l'Amérique mérid.., 3 mém., 2 îr. — SUFFRIAN, Cryptocéphal. exot., 2 fr. — STUCKARD, Elem. of Britisch. ent. col. fig., 2 fr.— TROST. Beitrag zur. ent. 180L, 1. 50. E ZETTERSTEDT, Insecta Lapponica, 6 fasc. (ex mouillé, à 7 Îr. % HENRI GUYON, 20, rue des Bourdonnais, PARIS, Fournisseur du Muséum d'histoire naturelle de Paris. SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D'INSECTES. De’1 fr: 50 42 fr. ‘50.4 Ustensiles pour la chasse et le rangement des Collec- tions. à Envoi franco du catalogue, sur demande. - linsckren-Bôrse. | M Entomplogisches Organ 2 SP für Angebot, Sache e / und F, S JE 9e annee, ETC le 4er et le 15 de chaque PU e Prix, 1 fr. 50 pour 3 mois. — Insertions, la ligne, 15 N° spécimen gratis et franco. Frankenstein et Wagner, Leipzig (Saxe). # FU SE TA WF AUTCE PNR 6 LOU RON DT NT TE © JOURNAL D'ENTOMOLOGIE RÉDIGÉ | Par J. DESBROCHERS DES LOGES Paraissant tous les mois (Tous droits, réservés) 1892-98 : \, tte CHATEAUROUX TYPOGRAPHIE ET LITHOGRAPHIE L. BADEL Révision des BALANINIDES et des ANTHONOMIDES LT d'Europe, etc. (Suite)... 40000 COCO LE FRELON, journal d'Entomologie, surtout descrip- . tive, rédigé par M. DESBROCHERS DES LOGES, parait tous les ï mois. see) Abonnement annuel {12 livraisons), 6 franes. $ (Prix unique, franco, pour la France et pour l'Etranger.) S'adresser à M. DESBROCHERS DES LOGESs, 23, rue de Boisdenier, à Tours (Indre-et-Loire.) Les livraisons ne se vendent pas séparément; néanmoins, il pourra être établi un tirage à part des travaux les plus importants. ‘A Les abonnements partent du 15 avril, et sont payables d'avance, en un mandat-poste ordinaire ou un mandat- carte. En conséquence, le journal ne sera envoyé qu'aux personnes ayant acquitté leur cotisation, exception faite pour celles qui ont un compte avec nous, où qui nous auraient témoigné le désir de recevoir la quittance par la poste, augmentée des frais ; mais il est toujours préférable d'envoyer un mandat pour éviter les écritures multiples » qu'entraine ce modele recouvrement. | Les personnes qui s’abonneront après le 15 avril rece- : vront les numéros parus de l’année courante. : LR Les 12 premières livraisons formant le premier volume, qui sera bientôt épuisé, sont mises en vente au prix de: Pour les Abonnés, 7 Îr.; pour les non-Abonnés, 8 fr. AVIS Tout abonné au FRELON a droit à la.détermination gra. tuite d'une 1/2 centurie de CURCULIONIDES d'Europe et circà, tous frais de poste à sa charge. Les abonnés ont droit, en outre, à une annonce d'é- change, de 5 ou 6 lignes, sur la couverture du journal: Elle pourra être répétée, si la place le permet. A Quant aux annonces de vente, la 4° page leur est réservée à raison de..... 4 îÎr. 25 pour 4à 5 lignes par numéro. Et dense ». —. 6à 10 — 2 à Celles consenties pour l’année entière ne paieront que le tiers de ces prix. Pen Le montant des annonces devra accompagner la note à faire insérer. pot — 113 — 25. Bande pubescente postérieure des élytres limitée an- térieurement par une bande de la couleur du fond, manifestement oblique. 24 — Bande postérieure des élytres perpendiculaire à la suture. 26 24. Taille 5-6 mill. Ecusson grand, pas plus long que large. Stries du dos des élytres étroites, assez fine- ment ponctuées-serré ; interstries plans, 3 ou 4 fois plus larges que les stries correspondantes Cuisses antérieures énormes, armées d’une dent au moins aussi longue que l’épaisseur de la cuisse. Tibias de la même paire dilatés subanguleusement au milieu, nettement arqués, en dehors, à la base. Elytres élar- gies arcuément en arrière. POMORUM L. — Taille 4-5 mill. Ecusson étroit, allongé. Cuisses anté- rieures bien moins épaisses et moins longues, ar- mées d’une dent de moyenne grandeur, évidemment moins longue que l'épaisseur de la cuisse. Tibias an- térieurs peu fortement dilatés vers leur milieu in- terne, à courbure externe faible à la base. 25 25. Stries des élytres profondes, largement ponctuées, in- terstries légèrement convexes et plus étroits vers la base, où ils ne paraissent guère plus larges que le double de la largeur des stries. Dent des cuisses an- térieures assez large ; tibias de la même paire mé- diocres, assez faiblement échancrés à leur base in- terne, faiblement dilatés vers le milieu et à côtés presque parallèles, après cette dilatation. FAILLÆ n. Sp. — Stries des élytres étroites, finement ponctuées ; inter- valles tout à fait plans, non sensiblement plus étroits antérieurement, où ils sont, environ, trois fois de la largeur des stries. Dent des cuisses antérieures grêle ; tibias antérieurs minces, fortement échan- crés, amincis dans leur première moitié interne, 8 — 114 — subanguleusement dilatés ensuite et sinués après la dilatation. Kirscui Dh. 26. Brun, le plus souvent avec le bord antérieur du protho- rax, les épaules des élytres et constamment l’espace occupé par la bande transversale, rougeàtres. Rostre Cpais. Elytres s’élargissant en s’arrondissant en ar- rière, à bande transversale à peu près droite. Tibias antérieurs fortement courbés en dehors et échancrés en dedans dans leur première moitié, dilatés sublan- guleusement vers leur milieu interne. SPILOTUS Redt. — Brun uniforme, avec trois bandes de poils grisàtres longitudinales, distinctes, sur le prothorax. Des mou- chetures de poils squamuliformes blanchàtres, sur les élytres. Rostre assez mince. Elytres subparallèles latéralement, à bande transversale blanchätre bien marquée, droite vers la suture, remontant en avant à ses extrémités. Tibias antérieurs étroits, légèrement arqués dans leur première moitié, peu dilatés vers leur milieu interne. STIERLINI Db. 27. Yeux à peine saillants. Prothorax très court. Elytres à épaules saillantes à angle droit, par suite de la recti- tude des côtés dans la première moitié. Cuisses posté- rieures à dent obsolète. SORBI. — Yeux très saillants. Prothorax à peinetransverse. Elytres à angles huméraux écointés. Cuisses postérieures à dent aiguë, très marquée. 28 28. Taille 5-6 mill. Rostre assez mince, plus long que la tête et le pothorax réunis. Prothorax à impression intra- apicale‘prolongée plus profondémentsur le prosternum, Une bande pubescente élargie sur le milieu du protho- rax. Ecusson large, subtransverse. orRNaTus Reïche. — Taille 4-5 mill. Rostre à peine de la longueur dela tête et du prothorax ©, plus court, ©. Prothorax à — 115 — impression antérieure non accentuée sur les côtés et le prosternum, souvent peu marquée. Ecusson petit, oblong. 29 29. Rostre assez mince, mat, rugueux, plus cylindrique et plus long que la tête et le prothorax, faiblement arqué. Yeux médiocres, peu saillants. Trois ban- des de duvet grisâtre sur le prothorax, les latérales larges. BaupuErt Db, — Rostre épais, pas plus long ou moins long que la tête et le prothorax, d'épaisseur un peu inégale, fortement arqué. Yeux assez grands, fortementsaillants. Bandes pubescentes du prothorax peu distinctes, surtout les latérales. 30 30. Corps épais, forme assez large. Elytres convexes, plus ou moins fortement arquées latéralement, assez brus- quement déclives en arrière ; à bandes pubescentes gé- néralement larges et bien marqués, à pubescence sub- squamuliforme blanchâtre, souvent mélangéede poils dorés ; interstries larges. Pattes robustes, les cuisses étant très dilatées en dessus et en dessous ; tibias sensiblement échancrés à la base et subanguleux, ensuite, au bord interne. Uzmi de Geer. — Forme bien plus large et plus courte, plus largement arrondie enarrière ; élytres distinctement arquées, latéralement, dès la base, à fascies plus étroites, inter rompues. V. DISTINGUENDUS Db, — Corps peu épais, forme bien plus étroite et plus paral- lèle ; faiblement convexe sur le dos des élytres, en arc régulier d’un bout à l’autre. Pas de fascies, mais des taches parfois réunies, souvent répandues sans ordre sur toute la surface des élytres, formées de poils blan- châtres, mats, sans mélange de poils dorés ; interstries plus étroits. Pattes assez grèles, à cuisses peu renflées — 116 — en dessus et en dessous; tibias sublinéaires, à échan- crure et dilatation interne presque nulles. CONSPERSUS Db. Tableau des espèces du genre BRADYBATUS. 1. Forme ovale, convexe, les élytres étant élargies au-des- sous des épaules ; ces dernières non ou à peine plus avancées latéralement que le niveau latéral du pro- thorax. D. — Forme allongée, à élytres subparallèles latéralement, avec les épaules visiblement plus avancées, en de- hors, que le niveau du prothorax. 3. 2, Elytres ornées, vers les 2/3 postérieurs, d’une large bande transversale dénudée, brunâtre, élargie en de- hors ; le reste de la surface garni d'une pubescence assez longue. Tibias antérieurs non angulés en de- dans. ABEILLE! Db. — Elytres presque glabres, seulement avec quelques poils squamiformes, et une bande étroite, ondulée, vers les 2/3 postérieurs, formée de petites mouchetures, réunies, de poils blanchâtres. Tibias nettement an- guléeux, vers leur milieu interne: {s.g. Nothops). ELONGATULUS Box. 3. Entièrement d’un noir mat, sans bandes claires sur les élytres, à pubescence grisàtre formant une ligne étroite longitudinale au milieu du prothorax, et des séries le long des intervalles des élytres. CARBONARIUS REITTER — Ferrugineux, au moins partiellement, avec ou sans bandes claires, sur les élytres, à séries de soies nul- les ou obsolètes. 4. 4. Forme étroite, très allongée.Rostre de forme peu difié- rente co, légèrement atténué en avant. Tibias anté- — 117 — rieurs dilatés, en dedans, en angle très obtus. Ecusson petit subponctiforme. CREUTZERI GERM. — Forme moins étroite et moins linéaire.Tibias antérieurs sans dilatation interne. Ecusson de dimension moyenne. . 5. Interstries des élytres non élevés, tout à fait plans, sé- parés par des stries étroites, très peu profondes, fine- ment pontuées. Elytres recouvertes d’une pubescence tomenteuse assez longue, uniformément disposée longitudinalement ; suture étroitement noirâtre, dans son premier 1/3. TOMENTOSUS NN. Sp. — Interstries des élytres convexes, au moins élevés, pour la plupart, crénelés par les gros points des stries, larges et profonds. 6. 6. Fascies des élytres larges, bien accusées, à poils assez longs plus ou moins flavescents, sans séries distinc- tes de soies dressées le long des intervalles ; élytres ferrugineuses, rarement partiellement noirâtres. Tibias antérieurs plus larges, légèrement arqués à la base, sur leur tranche externe. SUBFASCIATUS Gerst. — Fascies des élytres nulles ou peu dictinctes; ces orga- nes noirs en grande partie, le plus souvent avec les angles huméraux et le sommet seuls rougeàtres ; des petites soies raides et courtes sériale ment disposées le long des interstries, plus dinctinctes extérieure- ment. ç à rostre plus mince. Tibias antérieurs presque droits à la base, en dehors, bien moins élar- gis, surtout ©. Forme moins convexe en dessus. KELLNERI Bach. Tableau des espèces du genre SPHINCTOCRÆRUS. 1. Roux foncé ou brunâtre, couvert d’une pubescence sub squamiforme épaisse, avec des soies arquées visi- blement soulevées. Rostre pubescent en-dessus. CONSTRICTUS Mars. — 118 — — Roux clair, à pubescence subsquamiforme, beaucoup plus fine et plus égale, non entremêlée de soies re- courbées, soulevées. Rostre glabre. BRULERIEI DD. BALANINIDÆ. Genre BALANOBIUS Jekel, Journ. of., entom., [ p. 268. 4. B. nobilis Reïtter (1) Long. 2, 8; lat. 4, 2 mill. (circiter.) — Late rufus, elytris postice late, pectoreque nigris, pedibus partim piceis ; Rostri basi, cum linca longitu- dinali prothoracis, proslerno antice, mesothoracis episternis, abdomine que parce lacteo-squamosis. Rostrum tenue, elon- gatum, curvalum. Antennæ subtenues, griseo-tomentosæ. Pro- thorax subtransversus, minus dense punctatus. Elytra sub- cordata, sulcis obsolete punctatis, interstitiis subplanis. Fe- mora fere obsolete dentata. Rouge ferrugineux, avec les 2/3 postérieurs des élytres et le dessus, moins le prosternum noirs : pattes en partie noirâtres ; portion antérieure du prosternum, épisternum mésothoraciques et abdomen partiellement couverts d’é- cailles d’un blanc squameux ; base du rostre, suture des élytres, avec une bande longitudinale sur le prothorax, plus large au milieu, de même nature. Front marqué d’une petite fossette. Rostre mince, à peu près de la lon- gueur de la tête et du prothorax réunis, courbé, légèrement (1). Grâce à l'extrême obligeance de M. Reitter, j'ai recu de lui, en communication, le type de cette remarquable espèce. J'en donne la des- cription in exlenso. La connaissance de cet insecte modifie, ainsi qu'il suit, mon tableau des espèes du genre Balanobius. 1. Dessus noir, orné de dessins formés par des bandes de squamulcs pâles. — Dessus rouge ferrugineux, avec les 2/3 postérieurs des élytres noirs. NoBiLis Reitter. — Dessus sans dessins, etc. — 119 — aminci postérieurement, vu de face. Antennes assez min- ces, pubescentes de gris, à {°* article du funicule à peine moins long que le scape, les suivants plus courts, les derniers seuls un peu plus épais et transverses ; massue ovale-oblongue, de couleur plus pâle. Prothorax assez court, légèrement arqué dans son milieu latéral, peu densément ponctué. Ecusson noir, trans- verse. Elytres notablement plus larges à la base que le prothorax, subtriangulaires, à épaules arrondies, un peu plus de deux fois de la longueur du prothorax, à stries médiocres, subsillonnées, obsolètement ponctuées ; inter- valles plans, au moins sur le dos, vaguement pointillés. Cuisses assez renflées, toutes munies d’une très courte dent presque obsolète. Tibias presque droits, sublinéaires ; 17 article des tarses presque aussi long que les deux suivants réunis; crochets appendiculés. Attique. (Coll. Reitter). 2. B. ochreatus Fahr. Sch. VIP, 288. Desbr. monogr. p.363. Bedel, faun. Paris, p. 189; RUFOSIGNATUS Fairm. Fr. Soc. 1855, 318. France méridionale, Provence, Basses Alpes, Anda- lousie ; Algérie, Sidi-Bel-Abbès, où je l’ai capturé, abon- damment, sur des saules, au bord du Sig, en 1889; Ve- luchi ‘Dr. Krüper). 3. B. crux Fab. Syst. Elat. II, p. 455, n°87. — Desbr.monogr. p. 361 ; Bedel, faun. par. p.189, Seidl. Faun. 1891, p. 639, etc. cructrer Fuchs. Berl. 1862, p. 124. b. Insecte entièrement brunatre. c. Squamules blanches de la bande latérale du pro- thorax réunies à celles du dessous du segment.— RHÆTICUS Fuchs.Je possède un type venant de l’auteur {ancienne collection Javet). 4. B. salicivorus Payk. monogr. Curcul. p. 51. Gyll. Ins. Suec II, p. 206, n° 116, (var. b. exclusa). Desbr. — 120 — monogr. p. 364. — Bedel, faun. p. 352. — PEDEMONTANUS Fusch. 1. c. p. 425. Toute l’Europe, l'Algérie, etc, Il est infiniment probable que le Cureulio Brassicæ de Fabricius est un CEUTORHYNCHUS ASSIMILIS, auquel se rap- porte tout aussi bien la courte diagnose de l’auteur, et vu la place qu'il lui assigne entre Lamii et Borraginis qui appartiennent à ce dernier genre. ». B. pyprhoceras Marsh. Ent. Brit. p. 283 ; Db. mo- nogr. p. 366 ; Bedel,1. c. p. 353; Seïdl. faun. Balt. 1891, p. 63), etc. —sazicivorus Gyll. Ins. suec. II, p. 206. var. b. Toute l’Europe ; aussi en Algérie, en Syrie ; (Chevro- lat, La Brülerie). Les très petitsexemplaires de cette dernière provenance à prothorax fortement pontué, feraient presque le passage de cette espèce au troglodytts ; mais le type de Jekel m'a seul présenté une ponctuation aussi anormale pour la grosseur et la profondeur des points du prothorax; les élytres sont, aussi, bien plus triangulaires. b. Pattes rousses. c. Pattes et élytres rousses, le prothorax restant noir : Gers, ma collection ; brunneus, Marsh °? Cette espèce, fréquemment confondue avec la précé- dente, s’en distingue assez facilement par fa couche de squamosité du dessous condensée seulement snr les épis- ternes, par la petitesse de l’écusson ; par les interstries pas beaucoup plus larges, par place, que les stries ; par les pattes grèles, surtout les tibias ; par l’épine des cuisses très petite, par la couleur claire du rostre et des antennes, à 6. B. troglodytes Jekel Journ. of ent., 1861, p. 265. Anatolie. + 121 — Genre BALANINUS Germ. Mag. IV p. 291. Lacord. Genera VI, p. 574, etc. {. B. villosus Fab. Sp. Ins. p. 178 ; Db. monogr. p. 01: Bedel | Cp. 35} ; Seidl. 1.c. p. 639, etc. a. Une bande transversale vers les 2,3 des élytres, for- mée de poils blanchàtres ou flavescents, assez large. b. Bande postérieure plus pâle des élytres nulle ou presque nulle ; Sierra Nevada (Javet). c. Antennes rostre et pattes rouges : Corse [ma collec- tion). Toute l'Europe, l'Algérie. 2. syriacus. Dh. Fr. Soc. 1N75, CLXXXVII. Espèce ressemblant, à première vue, à la var. b. du précédent, à taches pubescentes onduleuses, irrégulières, grisätres, sur les élytres, sans bande postérieure ; elle s’en distingue par le rostre de 1/3 plus court {9}, par l’'écusson très petit, par la vestiture du dessus et surtout du dessous, surtout celle des épisternes, d'aspect piliforme, par les derniers articles des antennes plus courts et noueux au sommet. ai 3. B. cerasorum Hbst. Col. VI p. 1356, tab. 73, fig. 9 — nec Fab.; CURCULIO CERASORUM Latr., GYIl. Ins. suec. LIT, D. 206%, Sch. IIl. p 93%4;Db.monagr. p.558, Seidl. l:@ 639. — Hergsri Harold, col. Helf.; Bedel I. c. p. 189 ; BE- TULÆ. Bedz non Steph? Europe, surtout septentrionale ; parait assez rare en France ; Allemagne ; Autriche ; Suisse ; Corse ; Aude, Bas- ses Alpes, environs de Paris, Lille, etc. Je l’ai pris, une année seulement, en grande abondance, à Gannat, dans la vallée de Sainte-rocule, sur l’Aulne. Je ne l’ai jamais rencontré sur le Bouleau. AN 4. rubidus. Gvll. (Rynchænus). Ins. Suec. IT. p. 204, n° 145. Sch. IIT. p. 384 ; Db. monogr. p. 360. — BETULÆ. Steph. (verisim). M. Bedel. Presque toute l'Europe septentrionale et moyenne; semble avoir un habitat moins étendu que B. cerasorum. Allemagne, environs de Paris, etc. Je le prenais, chaque année, en grande quantité, à Vitry-aux-Loges (Loiret', dans les pacages avoisinant le canal, au printemps, sur les feuilles de Betula alba, l'hiver au pied de ces mêmes ar- bres. Je crois que cette espèce est la méme que le B. Betulæ de Stephens, contrairement à l'opinion émise, en dernier lieu, par M. Bedel, quiaprèsavoir conclu, dubitativement, il est vrai, à la réunion des deux espèces, p. 188, dit, en note, p. 352: «le nom de Betulæ Steph. doit remplacer celui de Hersbti, la description, la figure et le type sic) de Ste- phens ne laissentaucun doute sur la synonymie. ». Se n'ai pas vu le type de Stephens, pas plus que M. Bedel sans doute ? Quant à la description et à la figure de cet auteur, elles me paraissent trop insuffisantes pour qu'il ne sub- siste aucun doute sur la distinction de deux espèces fort voisines. La description indique les cuisses obsolètement dentées et la figure représente une dent assez accusée. Les cuisses postérieures sont à peu près inermes chez certains exemplaires du B. rubidus, mais, chez d’autres, elles sont anguleusement avancées en dent obtuse. Quoi qu'il en soit, je crois qu'il vaudra mieux adopter les noms de cerasorun Herbst et rubidus Gyll., au sujet desquels aucun doute ne subsiste. 5. B. Elephas Gyll. Sch. III, p. 378, n° 5. Dh. mon. p. 314. Bedel I.c. ce. p. 350, etc. Masr odon Jek. Journ. of ent. 1861. p. 268 (verisim). p. 345, 9. Var PRrOPINQUUS Db. mor. p. 345 ©. L'espèce a été établie sur une Qç de Constantinople, à rostre guère plus long que celui du 6, très courbé, non — 123 — rayé à la base, plus brillant ; à stries des élytres superfi- cielles, moins distinctement ponctuées, etc. J'ai reconnu, depuis, que ces différences n’ont pas une valeur spécifique. Europe méridionale et centrale : Autriche, Turquie, Iméritie, Corse, Algérie, Bretagne et Vendée, (M. Bedel), Py- rénées, Provence, Basses-Alpes, ete. Jel’aicapturé, plusieurs fois, en automne, sur les chênes chargés de glands, notam- ment dans la forêt de Châteauroux, en Touraine et à Gan- nat (Allier), dans la vallée de Ste-Procule, en même temps que le Cryptocephalus 12 macula us, sur la lisière du bois de l’'Hospice. J. Bigot, Fr. soc. 1874, le signale comme se dévelop- pant dans les châtaignes, M. E. Olivier en conclut, à tort, (faune du Bourbonnais), que c’est une espèce importée par ce fruit dans nos contrées moins méridionales ; la larve se nourrit, aussi, du gland des chènes, ainsi que le con- firme M. Bedel, faun. par. p. 551. 6. B. Reiïchei. Dh. mon. p. 550. Smyrne, Turquie. Je considère, actuellement, comme douteuse, la provenance : Sicile indiquée dans ma mono- graphie. Cette espèce a tout à fait la coloration de la var. b. du PELLITUS et les cuisses postérieures dentées de même; le rostre est de 1/3 plus long, co,que chez cette espèce et paraît bien plus fortement atténué vers le sommet, à cause de la dilatation de la base; les antennes sont bien plus longues, à articles du funicule plus allongés, surtout lEAGES 7. B. pellitus. Boh. Sch., VIII p. 278, n° 8. — Db. Mon. p 348. — Bedel, faun. par. p. 351, etc. Cette espèce, qu’on trouve sur différentes sortes de chêne, en compagnie du venosus et qui n’est guère plus rare que lui, au moins dans le Centre de la France, à dû ètre méconnue par les auteurs anciens. Bohemann, lui- 4 — mème, l’a séparée comme par hasard, car il n’a pas remar- qué le caractère principal qui le distingue de venosus, résidant dans la forme de la dent des cuisses postérieures ; l'exemplaire unique dela description qui fait partie de la collection Aubé, et que j'ai eu sous les yeux, est immature, par suite à pubescence plus pâle, plus uniforme, moins squamiforme, d'où le nom de PELLITUS. D. var. SERICEUS, Dh. mon. p. 350. Cette variété, qui paraît fort rare, est d’un brun fauve uniforme en dessus, presque soyeux, la vestiture étant bien plus piliforme; les stries sont fines, très peu profon- des, sans traînée de poils squamuliformes plus clairs, au fond. Elle à un aspect spécial, mais la structure des divers organes est à peu près la même que celle de la forme typi- que. J'en ai pris un exemplaire à Gannat (Allier), et un au- tre à Velles (Indre), le premier, sans doute accidentelle- ment, sur un Sapin, le deuxième, sur un Chêne. Cette espèce présente, en outre, les variations de cou- leurs suivantes : a. Elytres d’un jaune plus ou moins foncé ou grisàätre uniforme ; les exemplaires de nuance pâle correspondent au B. pellitus type. c. Elytres à marbrures obsolètes de couleur plus fon- cée. C’est la coloration la plus répandue. d. Elytres très nettement marbrées de brunâtre, sur un fond clair ; Portugal, {ma collection. Le B. pellitus, souvent confondu, dans les collections, avec le B. venosus, dont il a la coloration, s'en distingue aisément par son rostre non distinctement épaissi à la base et non cannelé sur toute sa surface supérieure &9 ; par la dent des cuisses postérieures très large, triangulaire, non —. 195 — distinctement échancrée sur sa tranche interne, et par la suture des élytres non élevée postérieurement (1). 8 B. venosus Grav. Vergl. Nebers Zool. syst. p. 204. Germ. Mag. IV, 294; Bedel 1. c. p. 351. GLaNpIuM Marsh. Ent. Brit. ?. I, 284 (verisim), Steph. Brit. Ent. IV, p. 69, 2. Db. monogr. p. 352, etc. Toute l’Europe, Algérie. La synonymie de toutes les espèces de ce petit groupe me paraît, ainsi que je l'ai observé déjà, bien difficile, sinon impossible à établir, la présence de types mème n’é- luciderait pas la question, car il est hors de doute que les auteurs anciens ont dù surtout séparer ces espèces par la coloration, qui n’a rien de constant. M. Bedel, c., en note, s'exprime ainsi: «Le nom de GLANDIUM Marsh. s’ap- plique, d'après Waterhouse, au nucum ; au venosus, d’après M. Desbrochers et selon moi, sans doute, au turbatus». Comme on le voit, il y en a là pour tous les goûts; il est bien possible qu'aucun de nous n’ait tort sans qu’on puisse affirmer qu'il ait raison, la recherche de la synonymie est une bien belle chose !... et puis, ça fait passer bien du temps ! Var. cinereus, Db. monogr. p. 353. Le fond de couleur très pâle de cette variété, sur lequel ressort une bande transversale postérieure blanchâtre et quelques macules de même couleur, aux élytres, lui donne un aspect tout particulier. Elle parait rare. Lyonnais, Lille, Allemagne, (d’où je l’ai reçue, autrefois, de M. Kraatz, sous le nom de sulcirostris inédit. B. Je possède, de Sicile, deux exemplaires de très pe- tite taille : (5 mill.}, à vestiture pâle, uniforme, et à pattes entièrement d’un rouge clair. (1). Le B. dentipes Roel, de Sibérie, est extrêmement voisin du B,. pellilus, par sa coloration et par la forme de la dent des cuisses posté- rieures. Le rostre dela Q est de 1/3, au moins, plus long que celui du B, pellitus ® ; les articles des antennes sont beaucoup plus déliés, — 126 — 8. B. nucum. L. Sysi. nat. éd. X. p. 383. Gyll Ins. Suec. III, p. 201, 113; Db. monogr. p. 356; Bedel 1. c. p. 301. Presque toute l'Europe ; Algérie, Syrie, (La Brülerie), Iméritie, Batoum (Reiche). Très voisin du B. turbatus, dont il se distingue facile- ment par ses antennes pubescentes sur toute la surface de leurs articles, au lieu d’être parcimonieusement ciliées seulement à leur sommet, et par la présence d’une crête caréniforme sur la partie postérieure de la suture des élytres. 9. B. tessellatus Fourcr. Ent. paris. I. p. 1:9, 46. Desbr. mon. p. 354. turbatus Gyll. Sch. III, 383; Bedel ].:C.1p: 3515 :Seidl1"c. p.699! b. Taille beaucoup plus petite, (4-5 mill.). rostre, an- tennes et pattes rouges, élvtres recouvertes d’une pubes- cence squameuse grisatre, presque uniforme. Corse, Espagne, Portugal. Les exemplaires de cette variation ressemblent, au pre- mier abord, presque autant au B. villosus qu'au B. turba- tus normal ; et je me demande si le B. hispanicus. Stierl. ne serait pas établi sur de semblables échantillons. (1) Je reste convaincu, malgré l'opinion contraire de M. Be- del, que le turbatus est identique au tessellatus. La courte diagnose de Fourcroy pourrait, il est vrai, convenir, aussi, au B. nucum; mais l’auteur vient, précisément, de donner le signalement de ce dernier sous le n° 45, en indiquant seulement 2 lignes pour la longueur du tessellatus au lieu (1) La communication, que je reçois à l'instant, du type de B. hispanicus, très obligearr ment communiqué par M. le D° Stierlin, vient changer mes soupçons en certitude. Cet insecte, assez différent, à première vue, de la forme typique du B.turbalus, par son rostre et ses paltes rouges et par la vestilure tomenteuse des élytres, d'un gris blanchätre à peine entremêlé de quelques mouchetures moins pâles, formant sur élytres des ondulations obsolètes, est absolument conforme aux exemplaires de ma collection men- tionnés ci-dessus. — 127 — de 2, 3 à 31/2 lignes pour le nucum qui est presque cons- tamment de taille plus grande. La place qui lui a été don- née, à la suite de nucum, semble indiquer, en outre, qu'il ne s’agit pas d’une espèce appartenant à un autre genre. Il serait enfin, surprenant, que Fourcroy ait connu Île B. nucum, espèce assez rare dans les environs de Paris, ainsi que l'indique M. Bedel, et que le turbatus, si commun par- tout, lui soit resté inconnu, de même qu'aux auteurs plus an- ciens, et n'ait été décrit, pour la première fois, j ar Gyllen- hal, cu’en 1836 ! Que d'espèces admises sur des présomp- tions bien plus vagues et qu'il faudraitfaire disparaître de la nomenclature si nous ne devions, pour les admettre, n’accepter que des preuves absolues! Toute l’Europe; Algérie; Syrie. etc. Genre ANTHONOMUS, Germ. Mag. IV p. 320. Sch. gen. et Spec. Curcul. LIT, p. 332, 217. — Lacord. Genera. VI, p. 580. — Db. monogr. p. 411. I. Espèce à cuisses bidentées. Rostre droit. Ecusson charsé de granu- lations. (s. g. Furcires Db.). 1. À. rectirostris L. Syst. na‘. Cd. X.; Db. monogr. p. 416. — pruPARUM L. Faun. Succ. 181 ; Gyll. Is. Suec. IIT, p. 191, n° 105. — Sch. Gener. Curcul. IIT. p. 336, etc. Toute 1 Europe, surtout boréale et centrale ; commun dans le centre de la France, mais semble manquer par place ; Finlande, (Reiche) ; A ger, (Chevrolat). On le prend parfois en grande quantité sur les cerisiers sauvages. II. Espèces à cuisses armées d’une dent unique Rostre plus ou moins arqué. Ecusson dépourvu d’'aspérités. A. Espèce d'aspect très brillant, presque métallique, glabre, abstrac- tion faite de quelques mouchelures formées par des squamules blan- ches. = 144 2. Grouvellei Dh. Fr. Soc, 1887. CLXI, Cette espèce, par sa taille très petite, son aspect bril- lant, presque métallique, la ponctuation forte et peu ser- rée de son prothorax, ne peut être confondue avec aucune autre. Elle m'a été communiquée, au nombre de trois exem- plaires, par M. A. Grouvelle {qui a bien voulu m'en aban- donner un), comme ayant été prise par lui même, dans des détritus, à Vaugranier (Alpes-Maritimes). Elle à, aussitôt, été dénoncée comme étant une espèce exotique importée, jar certains entomologistes qui ne peuvent admettre une découverte qu'ils n’ont pas faite ou une espèce française qui ne ferait pas partie de leur col- lection ; et elle a, aussitôt, été admise, commetelle, par une sorte de coterie internationale semi-oflicielle qui pré- side, depuis quelque temps déjà, à nos destinées... syno- nymiques et qui rend, de temps en temps, ses sentences sur un ton tout à fait magistral ; mais la preuve reste à établir. A. Espèces d'un noir, (au moins chez la forme typique), mat ou peu brillant. 3-4, 3. À. rubripes Gyll. Sch. gen. Curceul. III, p. 351. — DB. monogr. p. 419. Var. FEMORATUS Db. 1. €. p.420. — Cuisses noires, les tibias et les tarses seuls rougeâtres. Le type de la description, dont j'ai vu un exemplaire provenant de l’auteur, et communiqué par Chevrolat, a les pattes entièrement rouges. Espèce peu connue, étant fort rare dans les collections: Coll. Chevrolat. Wencker, Ballion ; Crimée, Russie méridio- nale, Autriche. Depuis la publication de ma monographie, M.le docteur Everts n’en a communiqué un exemplaire recueilli par lui à Kissingen, (Bavière); c'est une découverte fort intéres- sante au point de vue géographique, — 129 — On trouve parfois, dans les collections, sous ce nom, des exemplaires à pattes rouges de l’A. Rubi ; il s’en dis- tingue facilement par la structure des antennes, notam- ment par la forme de la massue brièvement ovale, par l'épaisseur du rostre et par ses pattes courtes à cuisses fortement renflées. La var. ater del’A varians a le prothorax grossièrement ponctué et les crochets des tarses simples. 4. Rubi Herbst. Col. VE, p. 167. — RHYNCHENUS RUBI, Gy1l. Ins. suec. p. 194, Db. monogr. p. 418. — Bedel, faun. paris. p. 295 ; Bedel, 1 c. p. 641. Var. GraciciPEes Db. suppl. monogr Fr. soc. 1872, p. 417. — leptopus des Gozis, i. 1. Entièrement ferrugineux, sauf, parfois, le rostre et les cuisses noirâtres. France boréale, Styrie, Dalmatie, (ma collection). Toute l’Europe, Algérie, Syrie. La longueur des pattes, le peu d'épaisseur des cuisses et la situation de l’épine fémorale très éloignée du sommet de la cuisse, ne permettent pas de confondre cette espèce avec aucune autre, mème dans ses variétés extrêmes. M. Bedel signale, en outre, un caractère remarquable, propreau 5 : les hanches intermédiaires, chez ce sexe, sont armées d’une épine aiguë. A’. Espèces brunes, au moins partiellement, rousses ou ferrugineu- ses. 5-24, B. Espèces fasciées ou ondulées de pubescene plus claire que le fond, 5-20. C. Fémurs armés d’une petite dent spiniforme : (4 bis). 4 bis. A. Sorbi Germ. Mag. IV, p. 325, n°8. — Boh. Sch. VII, p. 223. — Seidl. 1. c. p. 641. OxyacantTHÆ Boh. Stock. 1849, 226. Suède, Laponie, Hambourg. Espèce d’un habitat res- treint et peu répandue dans les collections. J'ai vu, autrefois, des types de l'A. Oxyacanthæ Boh. — 130 — Cette espèce doit varier beaucoup; Boheman cite une variation extrème, chez laquelle les élytres sont noires au lieu d'être ferrugineuses. Je ne la connais pas. Elle se dis- tinguera toujours facilement des espèces fasciées, grâce à ses pattes grêles, à la petite épine des cuisses assez éloignée du sommet, à ses tibias linéaires, aux bandes étroites gri- sâtres des élytres, dont l’antérieure est fortement sinuée et parfois réunie à une autre bande longitudinale partant de l'épaule. Fémurs antérieurs armés d’une dent triangulaire généralement très grande, entière, 5-19, 5. Pyri Bohem. Sch. Gén. Curcul. VIE I. p. 215. — Db. mon., p. 432. — Bedel, I. c. p. 296 ; Seidl. I. c. p. 640, CINCTUS Redt. Faun. 2, 509. Presque toute l'Europe, surtout moyenne et boréale : Suède, Allemagne, Autriche, Piémont, presque toute la France, Provence; environs Ge Paris, Oise, Allier, Loiret: je l'ai obtenu, en grand nombre, à Vitry, en recueillant, suivant la méthode indiquée par Aubé, des boutons de fleurs de Poiriers arrêtés dans leur développement par la piqûre de l’insecte. Très reconnaissable à sa forme très large, très convexe et à la pubescence veloutée, avec quelques cils soulevés de chaque côté de l’écusson. .. 6. A. Chevrolati Db. monogr. p. 431. — Bedel, I. c. p 296. Espèce rare, mais d’un habitat très étendu : Angle- terre; p'esque toute la France : Lille, Charente-Inférieure, forêt de Saint-Germain, Compiègne ; Allier, sur l’Alisier ; Algérie, (Chevrolat), sur le ‘ralæqus oxyacantha ; Syrie, (Abeille de Perrin), etc. Varie du brunâtre au rouge ferrugineux clair. Ressem- ble, par sa forme courte très convexe, par son prothorax arrondi latéralement, et par la grande largeur des bandes postérieures squameuses des élytres, à l'A. Pyri. Il en dif- fère, notamment, par l'intervalle des bandes presque glabre, — 131 — assez luisant, par son écusson étroit et par l'absence de protubérance veloutée de chaque côté de la base des élytres. 7. À. pedicularius. L. Faun. Suec. (1761) p.181, 620. Db. 1. c. uzMt Gyll. Ins. Suec. p.189, 104; Db. I. c. p. 434, nec de Geer ; — versus Bedel, Faun. paris. p. 296. Espèce dont la synonymie est bien embrouillée. Les anciens auteurs et même Schœnherr paraissant l'avoir mélangée avec l'A. uzMi, indiqué plus bas, à en juger par des exemplaires de la collection Chevrolat nommés par _ce dernier auteur; j'ai, néanmoins, la conviction actuelle que c’est bien cette espèce à rostre long, peu courbé et à fascies des élytres souvent peu distinctes, que Linnéa voulu désigner, et non celle indiquée plus bas sous le nom de uLMI et qui est de toutes celles voisines, celle dont le rostre est le moins allongé, tout en étant fortement arqué, à fascies des élytres très nettes. Voici, du reste, la reproduction textuelle de la description de Linné, qui semble ne devoir laisser subsister aucun doute. (Faun. suecica 1761, p. 181). « CURCULIO PEDICULARIUS, longirostris, femoribus dentatis, rostro rubro elytris albo- subfasciatis. » Descr. Magnitudo dupla pediculi (sic): Rostrum ru- brum, rectum, longitudine fere corporis. Elytra grisea, obsolete fasciata. Femora omnia dentata. Var. RosiNaE des Gozis. — Forme plus courte, les élytres étant moinsallongées, plus brièvement arrondies en arrière; aspect assez iuisant. Cette espèce est variable de formeet très variable de coloration. Les exemplaires pouvant être considérés comme appar- tenant à la forme typique sont assez allongés, en s’élargis- sant peu à peu et subrectilinéairement, en arrière, unifor- mément rougeâtres ou brunâtres, avec la fascie pubescente postérieure des élytres peu large, peu marquée, brisée, — 132 — formée par la réunion de plusieurs taches blanchâtres, teintées de roux près de la suture. Je ne signalerai que les principales modifications de l'espèce. b. Elytres enfumées postérieurement, autour de la bande transversale, ou décolorées à partir de cette bande jusqu’au sommet. c Entièrement ferrugineux-clair, à bande pubescente postérieure obsolète ou nulle. Ne peut être confondu avec les exemplaires de l'A. Che- vrolati à bandes étroites, ce dernier étant bien plusconvexe, avec le prothorax et les élytres beaucoup plus arqués la- téralement, le rostre assez sensiblement dilaté de la baseau sommet, sans carénules presques lisses ; les articles du funicule des antennes bien moins raccourcis; les tibias antérieurs fortement dilatés en dedans, ete. L’'A. rufus o, dont certaines variations pourraient lui ressembler, a le rostre relativement mince, plus cylindrique, les interstries des élytres assez luisants, au lieu d’être mats etridés, les tibias antérieurs peu dilatés postérieurement. Quant à l'A. ULMI, la brièveté relative et l'épaisseur du rostre, ainsi que sa forme très arquée, la forte saillie des yeux et l'aspect subspiniforme des dents des cuisses, bien moins longues que l'épaisseur de celle-ci ; la forme des élytres, etc., l'en distinguent abondamment. 8. À. Grilati. Db. Fr.soc. 1888, cv. Je donne ci-après la description complète de cette espèce, publiée postérieurement à ma monographie des ANTHONOMIDÆ. Long, 4, 5 — 5, 8 mill. (rostr. incluso). lat. 4,8-2 mill. — Oblongo-clongatus, r'uber, antenna- rum clava, costrique apice fuscescentibus. Caput depressum, oculis magnis, prominentibus. Autennæ ciliatæ, funiculi articulo 2 2-sequentibus subæquali, ultimis subtransversis, clava oblonga. Rostrum capite prothoraceque simul sumptis longius, vix curvatum, sat tenue. Prothorax — 153 — transversus, antice fere constrictus, subhexagonalis, fortiter punctatus, linea longitudinali albido-villosa, præditus. Scu- tellum oblongum, albido-squamosum. Elytra basi reflexa, prothorace valde latiora, postice gradatim latiora, striis sat profunds, requlariter, punctatis, interstitiis subconveæis, transversim rugalis, post medium fascia albido-luteo squa- mosa, maculhsque altera infrascutellari, allera subapicali, munita. Pedes valide armati, tibus anticis basi arcuatis, intus emarginatis, medio obtuse subangulatis, tarsorum articulo 1° 2 sequentibus longiore. o Rostrum subopacum et striolatum. © Rostrum longius, ten'e, nitidum, basi tantum vix strio- latum. var. b. antennes et rostre, en grande partie brü- nâtres. Algérie, Mont-Edough, près Bône, rapporté par MM. Bedel et Grilat. Ne pourrait être confondu qu'avec les très grands exem- plaires, à couleur rougeâtre de pedicularius ; il s’en distingue, notamment, par le rostre ordinairement d’un rouge clair, avec le sommet enfumé, bien moins nettement rayé ,0, presque lisse et bien plus mince, ç; par la bande pubescente du prothorax bien moins étroite, plus marquée; par le développement des pattes, etc. 9. A. rufus. Gyil. Sch. Gen.et Sp. III, p. 345. — Db. monogr., p. 456, (nitidirostris Rey olim) ; — Bedel, IL. c. p. 298 ; var. OPACIROSTRIS Dh. I. c., p. 437; — Prunt, Bedel nec Db. Var? LANGUIDUS, Gyll. Sch. III, p. 348, 23. Une grande partie de l’Europe, moins rare dans les contrées méridionales. Toute la France: Environs de Pa- ris; de Rouen ; Allier : Gannat, Cosnes-sur-l’œil; Vosges, Mont-Dore ; Angleterre, Russie, Corse, etc. Cette espèce et la suivante se séparent nettement des précédentes, de coloration et de vestiture analogues, par le — 134 — rostre bien plus mince et plus régulièrement cylindrique, moins allongé ; par la dent des cuisses antérieures bien moins développée et surtout par les tibias de la même paire faiblement arqués en dehors et peu profondément échancrés en dedans, à leur base, non dilatés anguleuse- ment après cette échancrure. Je crois que l'A. languidus GY11., dont j'ai eu, autrefois, entre les mains, le type unique, malheureusement imma- ture, constitue, tout au moins, une variété du rufus. Les différences principales relevées par moi, monogr. p. 458, sont les suivantes : « front non déprimé en avant, avec une fossette ponctiforme en arrière; yeux sensiblement moins saillants; rostre à peine courbé à la base ; prothorax moins conique, plus arrondi latéralement... dent des cuisses an- térieures plus aiguë. » Dans tous les cas, je crois qu'il est préférable d'adopter le nom de rufus, établi sur des exemplaires normaux, étant complètement développés, et de considérer dubitati- vement, jusqu'à plus ample informé, le languidus comme variété de cette espèce, ainsi que l’a fait la dernière édition du catalogue v. Heyden, Reitter et Weise. Quant à la var. opacirostris, elle doit disparaître, car c'est le vrai & de rufus, que j'avais décrit sous ce nom, 1.c.p. 437. Ce sexe parait bien plus rare que l’autre et j'avais consideré, tout d’abord, p. 436, faute de matériaux suffisants, comme devant lui être rapportées, certaines o à rostre un peu plus court, plus opaque et plus densément pointillé. 10. Pruni Db. monog., p. 439. Europe médiane, surtout France boréale et cen- trale; parait plus rare et moins répandu que le précé- dent ; Allier : Gannat, Ussel, Cosnes-sur-l’œil ; Environs de Châteauroux ; Metz, Pyrénées, Hyères, etc. Je ne puis me conformer à l'opinion de M. Bedel, I. c., p. 298,et de quelques autres auteurs qui considèrent cet — 135 — insecte comme une simple variété du précédent. Le carac- tère tiré de la sculpture du rostre S, opaque et cannelé chez l'A. rufus, très lisse’et brillant chez les deux sexes de l'A. Pruni, suffirait à les séparer. L’A. Pruni est plus con- vexe, plus élargi-arrondi en arrière, d’une couleur rouge violacée à peu près constante, avec un léger reflet argenté de la pubescence; l’écusson paraît plus grand, plus élevé, revêtu de sa squamosité; les élytres sont généralement moins étroitement rebordés à la base; leurs interstries sont plus larges relativement à la largeur des stries, sur- toutantérieurement; enfin les cuisses antérieures sont plus renflées, plus arquée sur leur tranche supérieure. J'ajouterai que, dans les départements du Centre, où j'ai recueilli les deux espèces, l'A. Pruni paraît avant son congénère et son aire d'apparition est bien plus courte; l'espèce disparaît avec les fleurs de Prunus spinosa, c'est- à-dire avant la fin de mars, dans nos plaines ; tandis qu'il m'est arrivé de rencontrer l'A. rufus beaucoup plus tard, et sur diverses sortes d’arbustes. Deux exemplaires de ma collection portent cette indication: Forêt de Châteauroux, Chène, mai. 11. A. undulatus. Gyll. Sch. III, p. 340. n° 10. — Db. monogr., p. 452, RUBER Perris. Land. IIT, 61. Espèce fort rare partout : Dalmatie, (Chevrolat) ; Thu- ringe (Kraatz) ; Basses-Alpes: Allier, bords de la Sioule (H. du Buysson. — J'ai vu, autrefois, le type de Gyllenhal et aussi celui de l'A.ruber Perris, venant des Landes. M. Crois- saudeau a signalé la capture de deux exemplaires de cet insecte trouvés par lui, en compagnie de M. Leveau, lors d’une battue faite dans le parc du château de Palaze, com- mune de Souesmes, (Loir-et-Cher . Son facies particulier Ja fera aisément reconnaitre ; elle est ordinairement d’un Violacé rougeâtre avec trois bandes de poils grisâtres assez, longs au prothorax, la médiane étroite, les latérales cou- vrant largement les côtés et une bande transversale dentée — 136 — vers le deuxième tiers des élytres ; la dent des cuisses anté- rieures est forte, en triangle aigu; mais elle se distingue de toutes les autres espèces par les tibias de toutes les paires de pattes arqués à la base, les antérieures plus fortement, sans dilatation interne distincte. 12. A curtulus n. sp. Long. 5-5,5; lat. 2-2, 2 mill. — Oblongo-ovatus, niger, opacus, antennis tarsisque piceis. Caput latum,fronte foveolata,oculis prominentibus.Rostrumwalidum, parum arcualum, in © acutius sulcatulum. Antennæ minus tenues, ciliatæ, articulo funiculi ultimo valde transverso, clava oblonga. Prothorax transversus, crebre profundius punctatus. Scutellum subrotundatum, albo-squamosum. Ely- tra convexiora, striis profundioribus fortiter punctatis, inters- titus paulo convexis, apice subrotundatis, albido interrupte li- neatis, fasciis transversis nullis. Femora valde clavata, dente valido triangulari prædita. Tibiæ latiores. Syrie, Liban. Rapporté par M. Abeille de Perrin, qui a bien voulu en enrichir ma collection d’un exemplaire. Ressemble beaucoup à l'A. Pomorum, bien plus con- vexe, sensiblement plus large et moins allongé, avec les élytres largement arrondies au lieu d’être obtusément acu- minées au sommet; à stries presque géminées, plus for- tes, avec les interstries subconvexes ; par le rostre & nette- ment cannelé; par les yeux plus grands, plus proémi- nents ; par les cuisses beaucoup plus renflées, avec la dent des antérieures plus courte que leur épaisseur; par les tibias de la même paire modérément arqués à la base, as- sez larges après la dilatation interne, obtuse. 13. À Pomorum. L. Syst. nat. I, éd. X, p. 381; Gyll. Ins. Suec. III, p. 188, n° 103. Schœn. I. c. III, p. 340; — Db..monogr., p. 449 ; — Bedel, 1, c., p. 297; — Seidl.I.c., p. 640, etc. Toute l'Europe ; Sibérie, Algérie, ete. Var. OBsOLETUS. Pubescence grisâtre, formant sur les — 437 — élytres des taches mouchetées parfois obsolètes, sans ban- des proprement dites, ou à bandes postérieures très effa- cées, non incluses de couleur sombre. Rostre plus court. Taille généralement plus petite (4-4, 5 miil.). Céphalonie, ma collection. Les grands exemplaires bien caractérisés se distinguent facilement des espèces voisines par la taille et par la direc- tion oblique de la bande pubescente postérieure des ély- tres ; les petits échantillons seuls, à taches obsolètes, pour- raient, à première vue, être confondus avec ceux à bande mal déterminée de l'A. spilotus, espèce qui s’en rapproche le plus par la structure des pattes; mais, chez les individus de ce dernier, la fascie pubescente disparue laisse à décou- vert une bande rougeâtre qui en indique la forme ; la mas- sue des antennes est étroitement arrondie au lieu d’être atténuée à la base, et les stries des élytres sont plus mar- quées, avec les intervalles moins plans, moins larges, sub- convexes, mème antérieurement. 1%. A. spilotus Redt. Faun. Austr. éd. I, p. 406, fe Db. monogr. p. 418; Bedel, I. c. p. 297. — ROBERTI Wenck. (ex typis.) Europe centrale et méridionale. Pas rare dans le cen- tre de la France. Allier ; forêt de Châteauroux, où je l'ai pris abondamment sur les boutons à fleurs de Poiriers; Alsace; Pyrénées; Grèce, Syrie, (M. Abeille de Perrin), etc. 15. À. Faillæ n. sp. — Long. 3,5-4 mill. (rostro in- cluso) ; lat. cire. 1, 5 mill. — Fusco-brunneus, antennis basi tibiis tarsisque testaceis, oculis prominentibus. Rostrum lon gitudine capitis ac thcracis, subæquale, in Q ,vix longius, rugu- losum, subeylindricum, modice curvatum. Antennæ articulis funiculi 1° elongato. conico, cæteris transversis, clava parum incrassata. Prothorax transversus, antice constrictus, griseo- trilineatus, crebre sat profunde punctatus. Scutellum oblon- giusculum. Elytra minus elongata, apice obtusa, strus minus — 138 — tenuib'., magis dense punctatis, interstisis rugulosis, extus parum converis. Femora antica dente triangulari, minus elongato armata. Tibiæ anticæ basi extus cu'vatæ,intrs emar- ginatæ, posticæ sublinea es. Sicile. J'en ai recu plusieurs exemplaires de M. Failla Tedaldi, à qui je me fais un plaisir de le dédier. Très voisin de Kirschi, dont il a la coloration ; veux beaucoup plus grands, rostre bien plus long. Ecusson sen- siblement plus étroit et plus allongé. Elytres à stries beaucoup plus fortes et plus largement ponctuées. Pattes plus longues, à dent des cuisses antérieures en triangle allongé, nullement spiniforme ; tibias de la même paire bien plus élargis après le rétrécissement de la base. Diffère de spilotus par les yeux très saillants, par l’é- cusson étroit, par la dent des cuisses antérieures moins longue que l'épaisseur de celle-ci; par les tibias de la même paire faiblement arqués vers leur base externe. 16. À. Incurvus Panz. Faun. Germ XXXVI, fig. 17.— Gyll. Ins. Suec. 18, p. 586, n° 103. Db. mon. p. 451 ; Seïdl. 1 ©. p. 640. — nuMERALIS Panz. ent. Germ. p. 512, 74 (non Steph. teste Crotch.). Europe moyenne; Suède (Javet), Autriche et Alle- magne : Furstenberg (P. Konow). Paraît fort peu répandu en France ; Alsace; Côte-d'Or (Rouget) ; Orne (M. Bedel). Ressemble à un très petit A. pomorum :; bien plus court et plus largement arrondi en arrière ; rostre &Q et surtout prothorax beaucoup plus courts : ?e article du funicule des antennes à peine plus long que large. Le Kerschi, bien plus petit, plus allongé, plus brillant, a la dent des cuisses antérieures d’une autre forme. Le Faillæ, de couleur ordi- nairement plus foncée, également d'une forme plus allon- gée, a le rostre beaucoup plus long, l’écusson étroit, allongé, la fascie postérieure des élytres bien plus nette, étant mieux limitée par la couleur foncée ; les tibias anté- rieurs plus brièvement échancrés à leur base interne, etc. — 139 — 17. A. Stierlini, Dh. Soc. ent. Suisse, IIT. 1870, 189. Grèce, Athènes. Cette espèce, dont je dois un exemplaire à la générosité de M. le docteur Stierlin, ressemble beaucoup à l'A. Kirschi par sa petite taille, par la forme de la fascie poste- rieure des élytres, non prolongée en dehors, et dont le bord inférieur est perpendiculaire à la suture et le bord supérieur visiblement oblique; les cuisses antérieures sont beaucoup plus renflées et armées d’une dent triangulaire très élargie à la base, non échancrée en dedans, à pointe très acérée ; la couleur foncière disparaît presque sous de nombreuses taches ou bandes blanchâtres ; les élytres sen- siblement déprimées antérieurement, ferrugineuses à l'angle huméral, sont largement arrondies ensemble au sommet ; leurs stries, en partie voilées par la squamosité, sont plus fines et les interstries étroits, presque plans, un peu inégaux. Elle diffère de l’A. spilotus, outre la taille, par. son aspect presque farineux, par la bande postérieure des élytres blanche, sans teinte roussàtre près de la suture, visiblement oblique à son bord supérieur, par la dent des cuisses antérieures bien moins longue, beaucoup plus courte que l'épaisseur de la cuisse et surtout par les tibias antérieurs grèles, à peine courbés et échancrés à la base et faiblement dilatés dans leur milieu interne. On remarque, avant le sommet des élytres, un petit calus assez pro- noncé. 18. À. Kirschi Dh. monogr. p, 446. Cette espèce, qui parait rare, a le bord de la fascie pos- térieure des élytres oblique antérieurement, comme l'A. Pomorum ; elle est trois fois plus petite, assez luisante, vi- siblement convexe sur le dos des élytres avec une faible impression au-dessous de leur base, à rostre assez mince, à dent des cuisses antérieures aiguë, subspiniforme, bien plus courte que l'épaisseur de la cuisse, avec les tibias de. — 140 — la mûe paire grèles, à peine dilatés. Elle se rapproche, par la coloration, de l'A. Faillæ, mais ce dernier est bien plus grand, peu convexe, à rostre bien plus épais, à écusson non subponctiforme; à stries des élytres plus fortes, formées de points un peu carrés, avec les intervalles subconvexes et la dent des cuisses antérieures est largement trian- gulaire. Grèce ; Autriche, Vienne (Kirsch.). Le type © de la des- cription fait partie de ma collection. 19. curtus Faust. Espèce bien tranchée, de forme ovalaire, convexe, bien plus large et plus obtuse que celles à coloration analogue ; bien reconnaissable à son prothorax visiblement arqué latéralement, à son écusson assez grand, presque arrondi, aux intervalles 4 et 6 de ses élytres marqués à la base d'une bande squameuse raccourcie ; avec la bande posté- rieure semblant arquée, formée de plusieurs taches plus petites vers la suture, qui la font paraître dentelée, etc., la dent des cuisses antérieures est légèrement échancrée en dehors. Minsk, Russie. Je possède deux types de l’auteur. GC” Fémurs antérieurs à dent subspiniforme ou échancrée sur ses bords, généralement plus petite : (20-24) 20. À. ornatus Reiche, Fr. Soc. 1860, p. 732. — Db. monogr. p. 440. Europe méridionale : Sicile ; Turquie, Grèce, Dalmatie, Carniole. Cette espèce, assez variable de coloration, se présente sous deux aspects principaux. a. Entièrement rouge, ayant sur les elytres, après le mi- lieu, une large bande nettement limitée formée de squamu- les blanches, flavescentes près de la suture, et une tache — Ali — commune limitée sur la suture, vers le 1°" 1/3, semblant formée de la juxtaposition de deux taches triangulaires, sans macules intermédiaires. b. D'un brun rougeûtre, avec les cuisses en grande par- tie noirâtres ; élytres semblant alternativement ornées de bandes brunâtres et blanchâtres, les bandes pubescentes mouchetées de couleur plus foncée: Elle ressemble un peu, pour la coloration, à certaines va: riétés de l’A. rufus. On l’en distinguera aisément à sa taille, à l'épaisseur du rostre ; à la présence d’une toufte de poils roux en dedans de chaque œil; à la forme des dents des cuisses antérieures visiblement échancrées en dedans et à celle des tibias de la même paire avancées intérieurement en angle très obtus et largement sinués de chaque côté de celte dilatation. 21. A. Baudueri. Db. diagnose. Fr. Soc. 1875, CLXXX VII, 4 — Long. 3, 5 4; lat. 1. 5-2 mill. Oblongo subovatus, brunneo - ferrugineus, anlenms pcdibusque partim. margine cæleriore fascia que poshica elyliorum, extus interrupla, rufis. Oculi mo-lice prominulr. Rostrum mediocre, vix arcualum, subopacum, capite thora. ce que sinul sumptis longius. Antnnæ minus graciles, clava ovata. Prolhorax brevis, a latere arcuatus, crebre minus profunde punclatus ; griseo-trilineatus Elylra sub- parallela, infra sculellum depressa. Pedes sat elongat, femoribus valde clavalis, dentatis, anicis dente mediocri, intus evidenter emarginalo ; tibiis inedio inlus vix incras- satis. Syrie, Liban. J'ai reçu cette espèce, bien caractérisée, de MM. Abeille de Perrin et Bauduer. Elle se rapproche de l’A. Ulmi par la forme de la dent des cuisses; elle est subdéprimée en des- sus antérieurement, avec une impression très distincte au dessous de l’écusson ; le rostre est bien moins gros, plus — 142 — cylindrique, surtout beaucoup moins courbé ; les yeux sont bien moins proéminents; la fascie postérieure des élytres est presque droite, comme cela a lieu chez l'A, spi- lotus et la pubescence disparue laisse apercevoir, à cette place, une tâche ferrugineuse souvent liée à une bande longitudinale de même couleur, en dehors de la suture. Var. ABEILLEI. Coloration plus claire, avec le rostre, les pattes presque en entier, ainsi que le prothorax d’un rouge ferrugineux assez pâle; bandes formées par la pubescence grisatre de ce segment plus nettes ; une bande longitudi- nale raccourcie, de même nature, en dedans du calus huméral. 21. À. Ulmi Gvll. Inst. succ. IT, p 189, (Rhynchænus) de Geer, Ins. p. 215 (verisim).— Steph. sec. ej. mus. teste Crotch). — Ppepicuzarius Db. monogr. p. 442; — Bedel faun. p.297. — (nec Linné). MELANOCEPHALUS OI. ex {ypo in mus. Chevrolat. Toute l'Europe; Algérie; très commun dans nos régions du Centre de la France, sur l’Aubépine, sur l’'Orme, etc. Cet insecte varie du rouge brun au rouge clair avec le rostre tantôt rouge, tantôt brunâtre. Chez la forme qu’on peut considérer comme typique, les élytres sont ornées de deux bandes principales, l’une vers le premier tiers,arquée et remontant souvent jusqu'aux épaules, l’autre, après la deuxième moitié, élargie en dehors ; elles sont formées de poils subsquamiformes blanchätres souvent mélangés de poils dorés. Chez certains exemplaires, les bandes sont moins larges, moins nettes; chez d’autres, mème, elles ten- dent à s’effacer. Var. DISTINGUENDUS Dh. monogr. p. 444 &. Forme plus courte, arrondie en arrière ; Rostre guère plus long que le prothorax ; élytres fortement ponctuées, à intervalles con- vexes ; à bandes postérieures assez étroites ; cuisses peu renflées en dessus ; tibias antérieurs plus étroits. Malgré ses variations, cette espèce se distingue très bien — 153 — de toutes les précédentes par son rostre relativement court, épais, peu cylindrique, fortement arqué, par la massue des antennes ovale, arrondie à la base, et par la dent des cuis- ses antérieures médiocre, nettement spiniforme. Le signalement du Curculio Ulmi Degeer, V p. 349, (1781). L. édit. Goëze, peut s'appliquer indifféremment à toutes les espèces voisines ; le voici : longirostris, antennis fractis ; femoribus dentatis, corpore oblongo, rufo-fusco, ely- tris macula nigricante, proboscide nigra ; et, pour plus de précision, l’auteur ajoute : « le rostre est noirâtre ; sur chaque élytre on remarque une grande tache noirâtre et une autre blanchâtre en forme de bande transversale, plus près du sommet, sur la tête et le thorax, une bande longitudinale blanchätre formée de poils. Ecusson blanc. Je défie bien qu’on puisse extraire de ce portrait quelque signe Caractéristique pouvant convenir plutôt à l'espèce qui nous occupe qu'au pedicularius, au Chevrolati, au pe- dicularius, au rufus ou à n'importe quelle espèce à fascies de poils blanchâtres ; mais enfin, puisque M. Bedel nous affirme 1. ©. p. 430, avoir reçu de M. le Professeur Thom- son, le véritable Uimi Degeer...… lequel est synonyme du PEDICULARIUS L. Desbr. », nousaurions mauvaise grâce à insister davantage sur la valeur tout à fait nulle de la des- cription reproduite ci-dessus. 22. À. conspersus (Rey); Db. monogr. p. 445. — Bedel Faun. Curcul. suppt. p. 425. Var. JAvETrI Db. 1. ©. p. 446. Entièrement noir, avec les pattes et le sommet du rostre rougeûtres ; élytres sans bandes : Moravie Javet). Europe surtout septentrionale : Environs de Lyon (M. CI. Rey); Vosges, Suisse, sur le Sorbus aucuparia (Bugnion), d’après M. Bedel; Autriche; Angleterre. Cette espèce, d’après les observations de plusieurs antomologistes, paraît vivre plus spécialement sur les Sor- biers. Elle se distingue de l’A. Ulmi dont elle est très voi- — 144 — sine, par sa taille généralement plus petite, par sa forme plus étroite, même ©, par la courbe du dos beaucoup plus faible ; par la squamosité du dessus un peu hispide, répandue, sur les élytres, en taches irrégulières, sous forme de bandes ; par leurs stries profondes fortement ponctuées ; par la massue des antennes atténuée à la base; enfin, par les cuisses bien moins renflées et les tibias anté- rieurs plus étroits, plus linéaires, à échancrure et dilata- tion internes indistinctes. B’. Lspèces à pubescence unilorme souvent obsolète, sans bandes ; dent des cuisses très petite; 21-24. 21. A. pubescens Payk. Faun. sued III p. 198, N° 15. — Gyll. Ins. suec. IIT p. 192, N° 106 ; Sch. gen. IIT p. 345, 45, etc. Europe septentrionale ; Suède, Finlande, Allemagne, Bohème. Cette espèce, peu commune, est souvent confondue avec la var. melanocephalos F. de l'A. varians ; sa taille est plus grande, sa forme plus oblongue ; les cuisses sont longue-" ment pédonculées, la dent des postérieures est presque obsolète ; les tibias oo sont presque droits, tandis qu'ils sont fortement courbés, en dedans, chez l’autre espèce ; et surtout les crochets des tarses sont bifides chez l'A. pubes- cens, tandis qu'ils sont simples chez l’A. varians. 22 À. britannus Db , monogr. p. 429. Je n'ai vu, autrefois, que deux exemplaires de cette espèce appartenant au Britigh Museum et provenant d’An- gleterre. Ils m'avaient été communiqués par M. Crotch sous le nom de pubescens Walton. Elle est complétement rouge en dessus, à l'exception de l'extrémité du rostre et de la massue des antennes qui sont noires. Elle se distingue de la var. pyrenæus du varians par le prothorax finement et densément ponctué; par le rostre moins long que la tête et le prothorax réunis, élargi de la … Livres et Brochures d'occasion à PRIX TRÈS RÉDUITS, à Vendre 4 Au bureau du journal Le Frelon, 23, rue de Boisdenier, à Tours. = (Envoi franco au recu d’un mandat-Poste.) ANNALES DE LA SOCIETE LINNÉENNE DE LYON, 10 vol. grandin-8°, valant 190 îr.—100 fr. contenant de nombreuses mono- graphies, notamment: 1868-69, (3 vol.) Scuticolles / Dermestides ). — Floricoles (Dasytides) pl. n. (Mulsant-Rey). — Chenilles et Lépi- doptères inédits (Millière) belles pl. col. — Piluliformes /Byrrides) pl. n. (Mulsant).— 1879. Chrysides (Abeille de Perrin). — Lathri- diens, 1" partie (Belon). — 1880. Brévipennes-Omaliens, pl. n. (Rey). — 1882. Faune malacologique du bassin du Rhône, pl. n. (Contagne). — Brévipennes-Habrocériens-Tachyporiens (Rey). — 1883. — Les Hélices françaises, monographie du genre Lartetia pl. n. (Locard). — Brévipennes-Bolitobiates (Rey). — Catalogue des chenilles européennes connues (Roüast). — 1884. Monogra- phie des Hélices dites striées (Locard). — Brévipennes-micropé- plides-Sténides (Rey). — 1885. Coléopt. nouveaux (Rey). — Mono graphie des Hélices du groupe de Bollenensis (Locard). — Lathri diens, 2° partie (Belon). — Palpicornes 1°" partie (Rey). — 1886. _ Palpicornes 2° partie. — Prodrome de malacologie française (Lo- ard). — 1887. Faune malacologique, monogr. des Buccinidæ (Lo- ard). — Larves inédites de coléoptères, 122 p. (Rey) | LA BIEN, de Marseul, 20 prem. vol. dont 10 re- liés, (valant au moins 260 fr.). 140 fr.—FAUNE GALLO-RHÉNANE, (Fauvel), 8 prem. fasc., prix très réduit, 40 fr. ABEILLE DE PERRIN. Coléoptères cavernicoles, 2 fr. 50. — ACADEMIE D'HIPPONE, Bull. 3,4, 5, 7-6 fr. — BEDEL, monogr. des Erotyliens, 2 fr. — BOISDUVAL ET LACORDAIRE, Faune des environs de Paris, rare 6 fr. — DE BR£4ME, monogr. des Cossyphides, 2 vol. cart. 10 pl. n. et col., 6 fr. — Hétéromèeres- Blapsides, 1 fr. 80. — DEJEAN, cat. des col. 3° édit. rel. 4 fr. 30. —CHEVROLAT, col. de Cuba, 8 part. 1862-69, 4 fr.—CAPIOMONT, révis. des Hypérides, 6 pl. n., 6 fr. — DESBROCHERS DES LOGES, Coléoptères nouveaux, soc. Fr. 65-74-69-71 ; l’Abeille 1869, soc. Suisse, 67-74, 3 fr. — Tychiides nouveaux Soc. Belg, 1 fr. 50, — Opuscules entomol. (descr. de 154 esp. et plus. genres nouv. de col. Europ.) avec un tableau synopt. des Donacia, 1 fr. 50, — Monographie des Rhinomacérides, 2 fr. 80. — Des Magdalinus, 2 fr. — des Phyllobiides, 2 fr. 80. — des Balaninidæ et anthono- midæ, avec supplément, 3 fr. 80. — Des Cassidesde France, 2 fr. 75. — Insectes coléoptères du Nord de l'Afrique, Ténébrionides, contenant un tableau des Cabirus, 3 fr. — Id. Curculionides avee tableau dichot. des Scythopus et des Thylacites d'Europe et d’Algé- rie, 4 fr.—Desc. de Curcul. et de Brenth. inédits du musée dé Cal- cuta 1890, 1 fr. — Catalogue des Zygops du musée Royal de Bel- gique, et desc. d’esp. nouv.; Curcul.et Brenth. du Bengale, 2 br. soc. Belge 1891, 1 50. — Contributions à la faune des Coléoptères de la France centrale, 1 fr. Examen de quelques typesdu genre Apion appart'. au musée de Sockholm Fr. soc. 1891. 0.75 cent. DROUET, Col. açorcens, 2 fr. — ERICHSON, Genera et species staphylinorum, rel. 7 fr. — GAUBIL, cat. syn. Eur. et Algér. rel. 21 25 a* de % GRENIER, Matériaux pour la faune Frantaise, descript. de 158 col. nouv., avec le Cat. des Col. de France, 3 fr. — Le jnême sans le catalogue, 2 Îr. 50. — JEKEL, cat. Curcul. décrits par Éébénchet, 4 fr. 25: Fabricia MÉAEN fase. (seuls 2fr. 50,1 fasc. seul (Lordops, Aulamitops, etc. 1 fr. seul, 7 yptonotides, A fr. 25. — Coleoptera Jekelian \8C 4 et 2 (seuls parus), 2 fr. — Insecta Sandersiana pars. 1, 3 fr — KLUG Entom. monog., mon. des Agra, Chlamis, etc. 103 fi col. ex. dela bibliothèque du Comte Dejean, annoté de sa main, 12 fr. — LABRAM ET IMHOFF, Icon. 12 prem. liv. 92 pl. col. (Brenthidæ Anthribidæ au complet), 25 fr. — MOCQUERYS, Cat. des Col. de la Seine-Infér. 1 fr. 80. — Recueil de Col. anormaux, (8 livr. pl. n. — de Borre. 2 notices sur le même sujet, # fr MULSANT et REY, Brévipennes Aléochariens 71-75, — 5 vol. 28 fr. — Brévipennes Staphyliniens 4877 702 p., 7fr. — Lamellicornes 1" 6d., 6 fr. — GUÉRIN-MENEVILLE, . monogr. des Elodes Sandalus Ptyocer us, “ic ÉMIS von. HEYDEN, Catal. des Col. de Sibérie, 80- STE LUS PERRIS, Col. jugés nouveaux (extrait de l'A beille 1869, A 'fr: 50. — 2 KIRSCH, monogr. des Omo-phlus, 1 fr. 80 (en allemand]. — La à même traduite en Francais, 1 fr. 80. — PERCHERON. Biblioth. entom., 2 vol., 3 fr. — PIOCHARD DE LA BRULERIE, monog. _ des Difomides, 2 fr. — PUTZEIS. Révis. génér. des Clivinides cs avec supplément, 6 fr. — RAMBUR, Hist. nat. des Névroptères, 4 vol., 530 p., 4fr. 50. — REICHE et DE SAULCY. Coléopt. de Grèce et de Palestine, pl. col. 9. — D' SÉRIZIAT, Hist. col. de France, nomb. fig., 2 fr. — SOLSKY, Staphylinides de l’'Amé- rique mérid., 3 mém., 2 fr. — SUFFRIAN, Cryptocéphal. exot., 2 fr. — STUCKARD, Élem. of Britisch. ent. col. fig., 2 fr — TROST. Beitrag zur. ent. 1801, 1. 50. LETTERSTEPT, Insecta Lappouica, € fasc. (ex mouillé, ), Tir. k SONTHONNAX, naturaliste, 9, rue Neuve, à Lyon. ; Ustensiles pour Entomologistes, Conchyologistes et. Botanistes. Colénrtères, Lépidoptères, Coquilles, etc. Co. ions ornementales et d’études de tous les ordres. HENRI GUYON, 20, rue des Bourdonnais, PARIS, Fournisseur du Muséum d'histoire naturelle de Paris. SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D'INSECTES. De 1 fr. 50 à 2 fr. 50. Ustensiles pour la chasse et le rangement des Gollee- tions. ‘ Envoi franco du catalogue, sur demande. f Tinsekten - 12 Bôrse. E tomaloais Oraa 1 eu Fe n dut # un uyt Lu # . 9e année, dant fe 4 et le 15 a7 chat mois Prix, 1 fr. 50 pour 3 mois. — Insertions, la ligne, 15: e N° spécimen gratis et franco. | Frankenstein et Wagner, Leipzig (Saxe). M iex-Février — N° 10-11 © JOURNAL DENTOMOLOGIE \ RÉDIGÉ PAR J. DESBROCHERS DES LOGES Paraissant tous les mois (Tous droits réserves) “oi CHATEAUROUX of _ TYPOGRAPHIE ET LITHOGRAPHIE L. BADEL «4 4 PR PU ETS Sommaire du N° 9-10 (1892-93) 3 Révision des BALANINIDES et des ANTHONOMIDES de d'Europe, etc. (Fin)....7. RE in DS SANS Révision des GYMNETRIDES d'Europe et Circà (pagination spéciale).......... SSP VE ” LE FRELON, journal d'Entomologie, surtout descrip- | tive, rédigé par M. DESBROCHERS DES LOGES, paraît tous les mois. Abonnement annuel {12 livraisons), 6 francs. (Prix unique, franco, pour la France et pour l'Etranger.) S'adresser à M. DEsBROCHERS DES LoGes, 23, rue de Boisdenier, à Tours (Indre-et-Loire.) 71 Leslivraisons ne se vendent pas séparément; néanmoins, - il pourra être établi un tirage à part des travaux les plus importants. NES Les abonnements partent du 15 avril, et sont payables } d'avance, en un mandat-poste ordinaire ou un mandat- carte. En conséquence, le journal ne sera envoyé qu'aux personnes ayant acquitté leur cotisation, exception faite pour celles qui ont un compte avec nous, où qui nous auraient témoigné le désir de recevoir la quittance par la poste, augmentée des frais ; mais il est toujours préférabl mi d'envoyer un mandat pour éviter les écritures multiples. qu’entraine ce mode de recouvrement. PR Les personnes qui s’abonneront après le 15 avril rec vront les numéros parus de l’année courante. es Les 12 premières livräisons formant le premier volume, # AVIS “11 Tout «abonné au FRELON a droit à la détermination gra |. tuite d’une 1/2 centurie de CuRCULIONIDES d'Europe et circà, tous frais de poste à sa charge. ER À Les abonnés ont droit, en outre, à une annonce d'é- change, de 5 ou 6 lignes, sur la couverture du journal. » Elle pourra être répétée, si la place le permet. Br à Quant aux annonces de vente, la 4e page leur est réservée à raison de..... 1 fr. 25 pour 4à 5 lignes par numéro. |: Et'de. 1-00 re 41 16 A 10E _ 2 Celles consenties pour l’année entière ne paieront que {e tiers de ces prix. LtA0eS ER Le montant des annonces devra accompagner la note à faire insérer. (35 RE PRE 7 2 = 145 — base au sommet, vu de dessus, presque mat et ponctué presque d’un bout à l’autre ; par les cuisses des deux paires postérieures à dent à peine distincte. 26. A. Bonvouloiri Db. monogr. p. 421. La description a été faite sur un seul exemplaire de la collection de Bonvouloir, étiqueté : Rome {1}. Cette indica- tion est-elle bien exacte ? Cette espèce se distingue par sa forme large et courte, par la fine ponctuation du prothorax ; par son rostre à peine luisant, ponctué d’un bout à l’autre, très épais, tout en étant très long ; les cuisses sont allongées comme chez l'A. pubescens. 97. varians. Payk Faun. suec. IIT p. 202, N° 19. — Gyll. Ins. suec. III. p. 193, N° 107, Db. monogr. p. 425. — Bedel, faune p. 129. — Seïidl. 1. c. p. 641. Cette espèce, très variable, se distingue de l'A. pubescens par ses ongles simples et des espèces voisines par la ponc- tuation tout autre du prothorax. Voici les principales mo- difications de coloration que j'ai observées. a. Noir, avec le disque des élytres rouge. C’est le type de VA varians Payk.; Je ne l'ai vu que &e Suède. b. Tète rouge : A, PyRENæÆUS Dh. monogr. p. 428. (3). ec. Noir, avec les pattes rougeàtres ou jaunâtres. (Htes- Alpes. d. Entièrement noir : (Suède, Bavière); c’est le perfora- tor Herbst, (ater Marsh). Î (1) C'est à tort que le catalogue de Marseul, dernière édition, indique le Caucase comme patrie de cette espèce. (2) Et non longue et courte, ainsi qu'il a été imprimé par erreur, mo- nogr. p. 423. (3) Paykull p. 203, indique dans sa description la tête rouge pour les exemplaires à élytres entources de noir; j'ai toujours constaté que la tête était noire chez les exemplaires de cette coloration, 40 — 146 — e. Sommet des cuisses et tibias postérieurs noirs, le reste des pattes rouge, (ex Schœænherr,. Le rostre est tantôt rouge, tantôt noir. La var. obesior Db., correspond à la var. melanocephalus F. ; elle est plus grande, plus convexe, plus arrondie. L'épine fémorale des cuisses antérieures est souvent suivie, en avant, d’une autre dent obsolète. L'espèce, malgré ses variations, se distingue bien des autres à crochets simples, par la forte ponctuation du pro- thorax. Il est probable que l'A. britannus a les crochets conformés comme ceux de l’A varians, mais je n’en ai pas Ja certitude et je n'ai plus l'insecte sous les yeux. Je ne puis rien dire, non plus, à cet égard en ce qui concerne les A. Zontou- loiri et siburicus (1). SPECIES INVISÆ. Anthonomus Helopioides Kolenati, Bull. mosc. 1849. p. 340, n° 9. Db. monogr. p. 445. Perse orientale et Indes occidentales. Cet insecte, décrit dubitativement par l’auteur, comme appartenant au genre ANTHONOMUS ne semble pas, en effet, d’après la description, devoir appartenir à ce genre, Anthoromus gentilis Faust. — Cette espèce indiquée du Caucase dans la dernière édition du Catalogue Reitter, sans aucune mention de l'ouvrage où elle aurait été dé- crite, est peut être inédite? Je ne la connais pas. ({) Ce dernier n'est, peut-être, ainsi que je l'ai pressenti, monogr. p. 453, qu'une varialion de terreus à rostre autrement coloré. Le catalogue de Marseul, dernière édition, partage celle manière de voir. — 147 — Anthonomus discoidalis Tourn. Soc. Suis. IV 1873 ; 179. — L’Abeille XVI, 1878, p. 8. Je reproduis la description de cette espèce extraite de l’Abeille, 1. c. tout en me demandant si elle appartient réellement à ce Genre. Le caractère tiré des cuisses anté- rieures inermes, tandis que les postérieures sont dentées, est tout à fait insolite dans le genre ANTHONOMUS, de même que celui résultant des intervalles alternes des élytres costiformes. Long. 2; larg. 0,8 mill Ovale, court, entièrement d’un rouge de rouille clair, avec une tache discoidale noiràtre, sur la suture des ély- tres. Corps parcimonieusement recouvert d’une pubescence blanche un peu grossière, condensée sur les élytres en deux bandes transversales, étroites, onduleuses, interrom- pues, la 1e au tiers, la 2° aux deux tiers. Tête petite, peu convexe, finement ruguleuse, yeux peu distants; rostre © subégal, ç un peu plus long que la tête et le prothorax ensemble, assez fort, très faiblement courbé, un peu élargi vers l'extrémité, à partir de l'insertion des antennes, fine- ment rugueux et mat, extrémité un peu brillante et fine- ment ponctuée; massue des antennes brillante, presque glabre, en ovale allongé. Prothorax aussi long que large, faiblement conique, presque droit sur les côtés, à points très gros et serrés, marqué, au milieu, d'une ligne longi- tudinale de pubescence blanche. Ecusson petit, subarrondi, densément pubescent de jaunâtre. Elytres d’un tiers plus larges à la base que le prothorax, subparallèles sur les trois cinquièmes, puis rétrécies et assez fortement arron- dies à l'extrémité, convexes, marquées de stries fortes, larges, profondes, de gros points ; interstries assez étroits un peu élevés en côtes, surtout les 2°,4eet 6°, très finement ridés et marqués de petites dépressions transverses. Pat- tes médiocres, cuisses antérieures et intermédiaires iner- mes, postérieures armées d’une petite dent aiguë, jambes droites. — 148 — L'exiguité de sa taille, les interstries des élytres, les cuisses antérieures inermes, le distinguent aisément de toutes les espèces du genre. Haute-Égypte. Genre BRADYBATUS Germar Ins. Spec. I. p. 305. Schœænh. Curcul. disp. p. 234. Lacord. Genera VI, 581, Db. mon. p. 461 [1j. Bedel. faun. p. 298. Seidl. 1. c. p. 641. Nothops Mars. l’Abeïlle 1868, p. 266. PSEUDOMORPHUS Db. mon. p. 456. Lu 1 B. elongatulus {Anthonomus) Boh. Schænh.Gen.cur- cul. VIL, 2, p. 216. — Db. monogr. p. 458, Bedel faun. p. 298. — FrALLAX Gerst. Stett. 1860, 376. — acEriSs Che- vrol. Guér. rev. zool.. 29, 30. Espèce d’un habitat assez étendu, mais rare partout On la trouve sur les Erables. , Forêt de Fontainebleau, Yonne, (M. Bedel, faun.) ; Côte: d'Or ; Basses-Alpes ; la Ste-Baume ; Grèce ; Espagne ; Suisse; Allemagne, etc. Cette espèce et la suivante, ont un faciès particulier, qui les sépare, au premier coup d'œil, des autres BRADYBATUS, grace au peu de saillie des épaules des élytres, par rapport au prothorax et à la forme de ces organes élar- gis en arrière ; le B. elongatulus s'éloigne, d'ailleurs, du B. A beillei, à vestiture très différente, par la saillie anguleuse interne de ses tibias antérieurs. 2. B. Abeïllei Db. Fr. soc. 1888, cev. 2. (Diagnose). Long. 4 — 4, 5; lat. 2 — 2, 2 mil]. (1) Monogr. p. 461 — lire : castaneo-ferrugineum... nigro-piceum. — 149 — Oblongo-ovalus, qrisro-tomentosus, subopacus, convexius- culus, obscure ferrugin’us, capite pectore que nigris, cum fascia postica elytrorum denudata, nitiudiscula, extus dilatata. Caput subconicum, fronte impressa, oculis parvis, parum prominutis. Rostrum validum, arcuatum, modice elongatum. Antennæ me- diocres, articulo funiculi L° elongato, cæte:is transversis, clava subellipticr. Prothorax transcersus, antice constrictus et supra transuersim valde impressus, lateribus postice subparallelis, angulis posticis obiusis, sat profunde punctatus. Scutellum triangulare. Elytra basi (horace vix latiora, postice ampliora, apice rotundata, Striis minus profundis, punctis oblongis, inters- titiis interioribus paulo convexis. Pedes validi femoribus bre- viter obtuse dentatis, tibiis subrectis, basi intus paulo angqustio- ribus. Chypre, (M. Abeille de Perrin). Bien distinct de toutes les espèces du genre par sa colo- ration, par sa pubescence tomenteuse uniformément ré- pandue, ne laissant à découvert, chez les exemplaires très frais, qu'une bande dénudée, brunâtre, de forme triangu- laire sur chaque élytre, d'apparence assez brillante, après leur milieu. C’est à tort que j'ai indiqué, dans la diagnose de cette espèce, sur des exemplaires collés, à pattes probablement repliées, les cuisses comme étant inermes ; elles sont munies d’une dent très courte mais assez aiguë aux anté- rieures, très obtuse et assez peu distincte aux autres paires. 3. B. subfasciatus Gerst. Stett., 1855 p. 169; Db. mon. p. 463. Bedel faun. Cureul. p. 298. Une grande partie de la France; environs de Paris, Loiret, Basses-Alpes ; M. le docteur François, me l’a envoyé en nombre du Poitou. Cette espèce se distingue du B. Creutzeri, avec lequel elle est souvent confondue, en outre des fascies ordinaire- ment bien marquées de ses élytres, par sa forme plus con- — 150 — vexe, plus large, moins allongée et moins parallèle ; par le prothorax à ponctuation beaucoup plus grosse, plus profonde. La © se sépare, nettement, par son rostre cylin- drique et presque uni; le ©, par ce mème organe non distinctement atténué au bout et beaucoup plus courbé. Var. robustiroslre. Db. mon. p. n° 465 Rostre plus épais ; Elytres plus convexes, plus larges, assez distinctement arquées latéralement et à fascies larges, flavescentes. Rien, dans la diagnose du B. Creulzeri de Boheman, in Sch. III, I, p. 332, ne me fait supposer que cet auteur ait eu sous les yeux le B. sub/ascialus, ainsi que l’a avancé Gerstæcker et après lui M. Bedel, L.c.p +98. Cette diagnose s'applique, de tous points, au B. Czeutzeri etBoheman qui cite Germar, ne parle pas de fascies ni du caractère tiré de la forme du rostre ç. La var. y s'applique bien au B. Creutzeri et non au B. subfascialus. Voir ce que j'ai déjà dit à ce sujet, monogr. p. 462. 4. B. tomentosus n. sp.— Long. 5; lat. 2 mill. (cire.). — Niger, elytris, antennis, (clava excepta). tibiis que rujis, sutura elytrorum plerumque basi nigra. Caput foveolatum, oculis eæsertis. Rostrum sat elongatum, rugulosum, non distincte Striolatum, mitidiusculum Autennæ scapo apice valde in- crassato. Prothorax minus transversus, a, ice constrictus, minus profunde punctatus. Elytra longiora, minus parallela, tenuiter striato-punctata interstitiis antice planissimis, striis triplo latioribus: Femora minus clavata, antica indistincte dentata. Hongrie, ma collection. a. Elytres roussâtres avec une bande suturale noire antérieure, plus ou moins prolongée. b. Elytres sans bande suturale. c. Elytres presque entièrement noires. Distinct de toutes les espèces voisines, par son rostre non visiblement rayé, par ses yeux très proéminents ; par — 151 — son prothorax sans reliefs lisses entre les points; par ses élytres couvertes uniformément d’une longue pubescence grisâtre, analogue à celle du prothorax, sans fascies, à stries fines presque superficielles La forme est bien moins étroite que celle du B. Creutzeri et l'absence de soies détachées en séries longitudinales le distingue facilement du B. Æelineri. 5. Kellneri. Bach. Kæferf. 1854, 306, (non Bedel.) — Seid}: l..c. p. 641. Autriche. Allemagne. Cette espèce a été confondue, avec la variété à élytres tachées de noir de B. subfasciatus, par plusieurs auteurs, notamment par M. Bedel, faun.p 131. Les carectères qu'il indique s'appliquent au type et à la variété de subfascia- tus; ce dernier seul babite les régions dites « du Bassin de la Seine. » La forme estbien plus étroite et plus parallèle que celle du subfasciatus et se rapproche davantage de celle du B. Creutseri, le © diffère du & de subfusciatus par le rostre évidemment rétrici à la base, beaucoup plus mince et plus cylindrique, marqué, en dessus, sur presque toute son étendue, de sillons et de carènes adjacentes ; chez le subfasciatus ©, cet organe est bien plus épais, plus pu- bescent, marqué seulement de quelques rides longitudi- nales; chez la © de Kellneri, le rostre est presque lisse, dans sa deuxième moitié, tandis que les séries ponctuées s’éten- dent sur presque toute sa longueur, chez le subfascialus. En outre, ce dernier est plus dépriméen dessus, sans fascies distinctes sur le prothorax et sur les élytres, dont les stries sont ponctuées de plus gros points moins arrondis avecles interstries non ou à peine aussi larges que les stries, évi- demmentconvexes, en dehors et, sériés assez régulièrement, sur les côtés, de petites soies courbées trés courtes, 6. B. carbonarius. Reitter. Brünn. 22, 7. — Long. 3,3 ; — 152 larg. 1, 3 mill. (circiter). Oblongo clongatus, niger,suboyacus, griseo in elytris serie-pubescens, anfennis ferrugineis clara obscura. Caput post oculos vix constrictum, oculis minus promi- nentibus Iostrum parum curvatum, posticé parce punclatum, non attenualum. Antennx articulo 2° funiculi latitudini longi- tudine subæquali, clava bausi subattnuata. Prothorax subhexa- gonalis, anlice vix impressus. Elytra thorace fere quadruplo longiora, subparallela, grosse punctata, interstitiis striis viæ latioribus. Femora antica distinctius dentata. Lenkoran, (Leder), Coll. Reitter. Noir, à antennes ferrugineuses, avec la massue noirâtre ; à peine luisant, à pubescence grise, peu dense, condensée sur le milieu du prothorax en une ligne longitudinale étroite, sérialement disposée sur les élytres. Tête s'élargis- sant en arrière, non distinctement étranglée derrière les yeux, qui sont peu saillants; front sillonné longitudinale- ment, ainsi que le rostre, jusqu'à l'insertion antennaire. Rostre faiblement courbé, à peu près de la longueur du prothorax, assez épais, d'épaisseur égale, striolé dans sa première moitié, vu de dessus, peu densément ponctué postérieurement. Antennes à ?%% article du funicule un peu conique, aussi long que large, les autres gra- duellement plus épais; massue ovale, légèrement atté- nuée à la base. Prothorax assez court, presque droit dans sa moitié latérale postérieure, obliquement rétréci de ce point au sommet, à peine impressionné antérieurement à ponctuation assez forte, un peu confuse, avec les inter- valles des points pointillés. Elytres un peu plus larges que le prothorax à la base, quatre fois, environ, de sa longueur, à épaules, émoussées ; distinctement rebordées à la base, obtusément arrondies au bout ; stries de gros points plus forts et plus arrondis latéralement, les deux premières profondes au sommet; intervalles étroits, pas plus larges que les stries, ‘les latéraux un peu convexes), finement ridésavee un pointillé écarté. Ecusson oblong. Cuisses munies d'une très petite dent, plus distincte aux antérieures — 153 — et suivie d'une légère échancrure; tibias des deux paires antérieures médiocres, presque droits, terminés par un onglet d’un rouge pâle; les postérieurs légèrement sinueux, subanguleux à leur sommet externe ; 3° article des tarses à lobes écartés. Cette description a été faite d’après le type que l’auteur a eu l'extrême complaisance de me communiquer. (1) Genre SPHINCTOCR ÆRUS, Mars. l’Abeille VI, p.385. -- AuBeus, Dh. monogr. suppl. Er.1soc:1872; p.715. 1. S.constrictus. Mars. l’Abeille VI, p. 385. — Le- THIERRYI Db. Fr. soc. 1869, p. 387. (Anlhononus;. Algérie: Alger, Misserghin, Hodna, (M. Martin); Teniet, (M. Bedel!; Bône,en mars. (Coll. Olivier de la Marche, etc., etc. Paraît se trouver surtout sur les Jujubiers. 2. S. Bruleriei. Dh. monogr. suppl. 1. €. p. 415. Palestine, Jéricho, (Piochard de la Brülerie', sans doute sur un Cratæqus *? Cette espèce, de moitié plus petite que le S. constrictus, bien plus courte, se distingue par sa couleur d'un jaune de rouille pâle et uniforme, la pubescence du dessus pres- que soyeuse au lieu d'être formée de poils épais subsqua- miformes, par la tèle plus petite à sillon transversal plus (1) Cette espèce doit être très voisine du R. Snarpi Tourn. de Sibérie, M.Tournier ne mentionne pas de sillon à la base du rostre pour le SHarpr, le prothorax serait, chez son espèce, aussi long que large et d’une autre forme, et les points des stries des élvtres de forme carrée : en outre, la pubescence serait très courte et blanchätre, chez cette dernière espèce. — di — étroit, par le rostre plus mince, par le prothorax court, par l'écusson ponctiforme. 3 S. strangulatus. Tourn. Soc Suis. IV, 1873. 18". — L'Abeille, XVI, 9. Je reproduis, d'après le dernier auteur, la descriplion de cette espèce qui m'est restée inconnue et qui doit être bien voisine de la précédente, si elle n’est pas établie sur des exemplaires de cette espèce, en partie dénudés, Long 3: larg 1/2 mill — Entièrement d’un jaune rouille avec les ongles des tarses noirs, très parcimonieuse- ment paré d'une pubescence assez grossière, blanchâtre, qui se condense sur les élytres en trois bandes transverses mal limitées : {re tout à fait antérieurement, 2° un peu après le milieu, 3 à l'extrémité. Bord postérieur du pro- thorax et écusson aussi densément pubescents ; dans le premier, la pubescence forme une très légère ligne longi- tudinale médiane plus claire. Rostre densément et fine- ment rugueux, mat; un peu plus lisse près de l'extrémité, surtout ©. Prothorax densément et assez grossièrement ponctué. Elytres ovales, épaules bien conformées, un peu obtuses, côtés parallèles sur les trois cinquièmes. briève- ment arrondies ensemble au bout, convexes, fortement striées de stries profondes à gros points arrondis, inter- stries convexes, paraissant lisses. Haute-Égypte. — 155 — Catalogue des espèces de la Tribu des BALANINIDES dl: d et de celle des ANTHONOMIDES. BALANOBIUS Jekel. Nogiis. Reitt. Deut. 1834, 96. Grèce. _ocaREATUS. Fahr. Sch. VIF ou VIT ?, 228.— Db. mon., p. 363. PramenEsp, mis rufosignatus. Fairm. Fr. soc. 1855, 318. 3. PSS en er T —— (82 © mn crux. F. syst. Elat. IL, p. 455. — Db. mon. p. 361. Eur., Alg. crucifer. Fuchs. Berl. 162, 425. v. rhæticus. Fuchs. Berl. 1862, 423. . SALICIVORUS. Payk. III, 214. — Bedel Faun. par , 392 Eur., Alg. Brassicæ. L. F. syst. EL. II, 483. — Db., p. 364. peaemontanus. Fuchs. Berl. 1867, p. 124. . pyRRHOCERAS. Marsh. Ent. brit ,228 — Db, p. 366 Eur. Al 2Svr salicivorus. Gyll. Ins. Suec IL, p. 216 v. b v. brunneus. Marsh. rroGLopyres. Jekel, Journ. of. ent 1861, 68 — Db. p. 308. Anatol. BALANINUS Germar. . viLLOSUS. F. Sp.Ins., 178. — Db 1 ©, p. 357. Eur., Alg. SYRIACUS Db. Fr. soc 1875, CLXXXVIT. Syrie. . CERASORUM Hbst. Col. VI, p 136. — Db , p 358 Europe. Herbsti Har. col. Helf. — Bed. Faun., p. 189. Betulæ Bedel, 1. c. . RUBIDUS. Gyll. Ins. suec. IT, p.204. — DD , p. 360. Europe. Betulæ. Steph — 156 — 9. ELEPHAS. Gyll. Sch. IT, p. 378. — Db, p 344. Europe mérid. Mastodon. Jekel, Journ. of. ent. 1861, p. 268. v. propinquus. Db.1I. c., p 345. 6. ReICHEI. Dh. mon., p. 35). Turquie, Asie min. 7. PELLITUS. Boh. Sch. VIII, 278. — Db.l.c., p. 968 Europe mérid., Syrie. v. seric'us. Db.1 c., p. 35). 8. VENOSUS. Grav. verg. Neb. Zool. syst. 204. Eur., Alg. ? glandium. Marsh. v. cinereus. Dh. mon., p. 353. Europe sept. 9. NUCUM: L. Syst: Nat, éd. Xp. 9595 "DD 167 p. 990. Europe Algérie, Syrie, 10. ressezLaATUS Fourc. Ent. paris. I, p. 179. — Db. p.90#. Turbatus Gyl1. Sch. III, 383. Eur , Alg., Syr. . hispanus Stierl. (1) Soc. suisse 1888, 19. Europe. ANTHONOMUS Germ. Mag. IV, 320 1, RECTIROSTRIS. L. syst. nat. éd, X. — Dh. mon. p. 416.'s. G. Furcipus). Eur. sept., Alg. druparum. L. Faun. suec. 181. 2. GROUVELLEI. Db. Fr. soc. 887. CLXI. France m. 3. RUBRIPES. GYIl. Sch. gen, Curcul. IT, p. 351. — Db. mon., p. 419. Allemagne, Russie. v. femoratus. Db. mon. p. 420. 4. Rugr. Hbst. Col VE, p. 167. Eur., Alg., Syrie. v. gracilipes Db. mon. supp. Fr. soc. 187?, p. 417. 4 bis. Sorgi. Germ. Mag. IV, p. 325. Eur. bor. O.ryacanthæe.Boh. Stock. 1349, 229. 5. Pyri. Boh. Sch- sen. curc: VII, 1, p. 215 — Db. mon., p. 492. Europe. cinctus. Redt. Faun., (11) 309. 6. CHEvRoOLATI. Dh. mon., p. 431. Eur., Alg., Syrie (1) etnon hispanicus, ainsi que l'a inliqué par erreur, le Frelon, p. 126. — 157 — 7. PEDICULARIUS. L. Faun. Suec,, p. 181. Europe ulmi. Gyll. Ins Suec., p. 489. — Db., p. 434. inversus Bedel. Faun. paris., p. :90. v. Rosinæ. des Gozis. Bed. 1. c. SNCRILArTI Dh: Fr. soc. 888 cc: Algérie 9. rurus. Gyll. Sch. Gen. Curc. IIL, p.345. Europe opacirostris Db. 1. c., p. 437. Pruni. Bedel nec Db.) v. languidus. GYIL. Sch. IT, p.348. 10. Prunr Db I. c., p. 349. Europe mérid 14. unpuLaTus. Gyll Sch. II, p. 340. Europe. ruber. Perris Land I, 71. 12. curruzus Db. Révis , supra, p. 136. Syrie. 13. Pomorum. L. Syst. Nat. I, éd. X, p. 381. — Db., p. 449. Eur., Alg., Sibér. incurvus. Steph- Ent brit IV, p. 73. Pyri. Kollar. Redt. Faun., éd. IF, 510. v. obsoletus. Db. Grèce. 14. spilotus. Redt. Faun aust., éd. I,p 4°6.— Db., p. 448. Europe, Syrie. Roberti. Wenck. Fr. soc. 1$5*, bull. 236. 15. Faillæ. Db Révis. supra, p. 137. Sicile. 16. iNcuRvus Panz Faun. Germ. XXXVI. —Db p.451. Eur. méd. humeralis. Panz. Faun. Germ. #1?, non. Steph. 47. Srruint Db Soc. Suis. HI, 1870, 159. Grèce. 18. Kirsenr. Db. mon., p. 446. Europe mérid. 19. currus. Faust Stett 132, 4 2. Russie. 20. oRNATUS. Reiche Fr. soc 1869, p 132. — Db., p. 4%). Europe mérid. 21 BauDuEri. Db Fr. soc. 1875, CI XXXVII, 4 Syrie. v. Abeillei Dh. révis. supra, p. 142. 29: Ucmr. Gyll. ins Suec. Il, p 1°9 Eur , Algér. pedicularius. Db. mon., p. 442. Bedel Faun., p. 297. (non Linné) . melanocephalus. Ov. v. distinguendus, Db. Fn. 607, — 158 — 23. cONSPERSUS. Db., p. 45. Europe sept. V. Javett Dh: LC; p- 446. 2*. PUBESCENS. Payk. Suec. II, p. 19+. Europe sept. 25. BRITANNUS. Db. mon., p. 429. Angleterre. 26. BonvouLotrt. Db. mon., p. 121. Italie. 27. VARIANS. Payk. Faun. Suec III, p. 202. Europe. v. perlorator Hbst. Kœîf. VI, 143. % + 28 piscoipaLis. Tourn. Suis. soc. IV, 1873, 179. Haute-Egypte. 29 ? GENTILIS. Faust. Cauc. BRADYBATUS. Germar. l. ELONGATULUS. Boh. Sch VIF, 206. {s. G. Nothops, Mars. Pseudomorphus Db.) Eur.mér.méd. fallax. Gerst. Stett. 1867, 397. l’Abeille V, 26). aceris Chevr. Rev. zool. 1866, 29. 2. ABEILLEI. Db. Fr. soc. 1888, ccv. Syrie. 3 SUBFASCIATUS. Gerst. Stett. 186), 169. Europe. v. robustirostre. Db. mon., p. 464. Fri { Kellneri. Bedel, Faun. par p 131 (non Bach). 4. TOMENTOSUS. Dh. Révis. Le Frèlon, supra, p. 149. Hongrie m. 9. KELLNERI. Bach. Kæf. 1851, p. 306, l’Abeille V, 264. Autriche, 6. cARBONARIUS. Reiïtter. Brünn. 22, 7. Lenkoran. SPHINCTOCR ÆUS Mars. AuBeus Db. Î coxsrricrus Mars, l’Abeille, VI, 385. Algérie. Lelhierry Db. Fr. soc. 1869, p 3S87. (anthonomus). ?. BruLERIEL Dh. supp. mon Fr. soc. 1872, p. 415. 9 STRANGULATUS. Tourn. soc. suis. IV, 187!, 180. Hte-Egypte. D 0 RE REVISION des espèces de CURCULIONIDES a la tribu ces GYMNETRIDÆ d'Europe et Circa. La place que doivent occuper, dans la classification, les insectes de cette tribu a été longtemps discutée et le sera peut-être encore, car leurs affinités ne ressortent pas clai- rement de l'examen des divers organes essentiels, pas plus que du faciès. Les Miarus Se rapprochent des CRYPTORHYN - CHIDES par l’écartement des hanches antérieures,au milieu desquelles le rostre vient se loger, au repos. Mais, ainsi que l'a observé Lacordaire, cette sorte de canal, d’ailleurs moins bien limité ici, n’est pas uniquement propre au groupe précité: on le retrouve chez plusieurs tribus voi- sines, et il n’est même pas accusé également chez toutes les espèces qu'il n’a pas été possible, pourtant, de séparer génériquement. Dans la Dispositio Methodica de Schœænherr, les Gym- netron, ainsi que les Mecinus étaient rapprochés des CIONI- pÆ, avec lesquels ils n’ont que des rapports éloignés. Plus tard, Lacordaire, Genera, t. VI, forme, avec ces insectes, sa Tribu LIT, (GYMNETRILES, en n'y comprenant que les Gymnetron et les Miarus. Le genre Mecinusayantété laissé par lui, bien plus loin, dans la tribu XXVI, (EriRui- NIDES), Où il ne paraît guère à sa place. M le professeur Thomson, Skandinav Col. I, p. 45, maintient, avec raison, la séparation des Gymnetron et des Miarus, mais leur assigne une place dans des groupes diffé- lents: M. Bedel, faune par., Curcul., semble n'avoir pas trouvé de différences suffisantes pour séparer les Gymnetron des a — Mecinus, ayant, en effet, pour quelques espèces du moins, d'assez grands rapports de stucture, et adopte ce dernier nom comme étant le plus ancien. J'estime pourtant que, en dehors du faciès assez différent, certaines modifications tirées surtout des parties inférieures, peuvent motiver une séparation. Cette réunion n’a pas été adoptée par le D'von Seidlitz, (FAUNA BALTICA), et par la dernière édition du Cas talogue de Vienne. Quant à la monographie de H. Brisout de Barneville, elle est certainement très inféreure, comme clarté, à la plu- part des travaux analogues du même auteur, les hésita- tions et les contradictions se font jour à chaque instant, embrouillant la synonymie de certaines espèces, dont quelques-unes sont pourtant assez difficiles à confondre, (1) ce qui indique que le monographe n'a pas eu sous les veux, au moins au début de son travail, les types de certaines es- pèces mentionnées par lui. Le Docteur Jacquet est venu, plus tard, par une grosse distraction, apporter son contingent à ce fatras synonymi- que. Bien qu'un assez grand nombre d'espèces nominales aient été supprimées par H. Brisout, nous indiquons plusieurs espèces à rayer et quelques unes resteront encore, et pour longtemps peut-être, à l'état de Species du- biæ. Nous reconnaissons, d’ailleurs. que de toutes les tribus de Cureulionides que nous avons étudiées de près, aucune ne nous à demandé des recherches aussi longueset un exa- men aussi méticuleux. Non pas que la plupart des espèces ne soient très difficiles à distinguer entre elles; mais, quand il s’agit de résumer, dans un tableau synoptique, des ca- ractères distinctifs qui devraient être formulés en termes très précis, on ne sait vraiment auxquels donner la préfé - (1). Par exemple : G. variabile (sanguinip's, hæmorrhoidale), algiri- cum, fuliginosum, stimulosum, etc. Lu Ne ar rence: la forme du rostre étant variable d’un sexe à l’autre, la pubescence déjà peu constante chez les exemplaires d'une grande fraicheur, pouvant être modifiée sensible- ment chez les individus un tant soit peu usés ou défraichis; la coloration des diverses parties n'ayant, le plus souvent, rien de bien stable; la dent des cuisses, quand elle existe, devenant fréquemment obsolète ou étant difficile à distin- guer chez de petits insectes collés à plat, sur carte, pour la plupart, (suivant la détestable méthode très généralement adoptée de nos jours}, et variant d’un sexe à l’autre. D'un autre côté, les différences de sexe ne sont pas as - sez tranchées pour qu'il semble possible de les utiliser en faisant figurer séparément ces deux sexes dans le tableau synoptique. Ce travail ayant surtout pour objet de faciliter la dis- tinction des espèces, nous avons négligé, dans notre ta- bleau, quelques caractères qu'il n’est pas toujours aisé de constater, tout en les mentionnant dans la courte phrase comparitive que nous donnons pour chaque espèce. Nous avons, aussi, tenu Compte des modifications de couleurs, quand cela nous à paru utile, et nous avons fait figurer au tableau, plusieurs fois, la même espèce, avec une colora- tion différente. Notre collection personnelle, jointe à celles qui nous ont été confiées, renfermait la grande majorité des GYMNE- TRON et des Mrarus décrits, mais elle est assez pauvre en MEcNus, et nous n'avons pu nous faire une idée exacte, d’a- près les descriptions, beaucoup trop vagues des auteurs,de la plupart de ceux publiés par MM. Tournier et quelques autres, dont plusieurs, à en juger par les caractères distinc- tifs invoqués, ne devront probablement être considérés par la suite, que comme de simples variétés d'espèces déjà connues. Notre intention est, d'ailleurs, de publier successive- ment, des suppléments à la révision des groupes de CUR- ll pire CULIONIDES traités précédemment, afin de tenir ce tra- vail au courant des découvertes récentes, synonymiques et autres. Nous continuerons donc à recevoir, volontiers, en communication, dès à présent, pour en faire mention dans lesdits suppléments, les espèces intéressantes que les ento- mologistes voudront bien nous soumettre et particulière- ment celles que nous n’aurions pas eues sous les yeux lors de notre premier travail. Il y a certainement, encore, un certain nombre d'espè- ces inédites se rapportant aux groupes révisés par nous et nous en avons même aperçu plusieurs dans les collections qui nous ont été communiquées ; mais nous laissons aux possesseurs de ces unica, le soin de décrire les espèces nou- velles qui ne font pas partie de notre collection, désirant avoir toujours sous les yeux un type de toutes les espèces décrites par nous, de manière à ne pas nous exposer, comme l'ont fait souvent les monographes, à décrire trois ou quatre fois la mème espèce sous des noms difé- rents. Tous nos remerciements, en terminant, aux entomolo- gistes qui ont bien voulu augmenter la valeur de ce travail, par leurs communications intéressantes. Nous citerons particulièrement MM. Abeille de Perrin, Croissandeau, Faust, v. Heyden, le D'Puton, CI. Rey, Vauloger de Beaupré. Tours, le {er juin 1895, DESBROCHERS DES LOGE: TABLEAU DES GENRES. 1. Hanches antérieures rapprochées. Bord antérieur du proternum entier. Ongles des tarses connés. 2 — Hanches antérieures séparées pour recevoir le rostre au repos. Prosternum échancré au milieu de son bord antérieur, Ongles des tarses libres. MIARUS. 2 QU 9, Forme ovale ou oblongue, jamais exactement cylindri- drique etétroite., Rostre variable. Episternums méta- thoraciques sensiblement, brusquement élargis en avant. Premier segment abdominal beaucoup plus long que les suivants, 2 sensiblement plus long que era GYMNETRON. — Forme trè; allongée, cylindrique, le plus souvent étroite. Rostre soit arqué, soit droit. Episternums méthatho- raciques étroits, non distinctement élargis en avant. Abdomen à 4 premiers segments n'étant pas de lon- gueur très différente. MECINUS, Tableau des espèces du genre GYMNETRON. 1. Rostre très long, droit, tubuleux, de 1/3 environ. plus long chez la ©. S 2 — Rostre long, courbé, mince et filiforme. THAPSICOLA Germ. — Rostre assez long, droit, atténué graduellement vers le sommet, vu de côté. 5) — Rostre plus ou moins allongé, courbé, souvent faible- ment, ou même presque droit ©, mais, dans ce der- nier cas, non distinctement aminei graduellement de la base au sommet, légèrement atténué seulement à l'extrémité, 6 — Rostre fortement recourbé en !/4 de cercle. Prothorax très arrondi latéralement, presque aussi large que les élytres. Tibias sinueux, élargis postérieurement et subarrondis ou tronqués presque perpendiculaires mentau spgmmet.(S G.ÆEutennoscelus) LINARIÆ Panz. — Rostre peu allongé, non courbé, à peine aussi long que le prothorax, soit subulé, soit assez brusquement aminci dans son dernier tiers. 32 — Rostre égalant, à peine, la longueur de la tête, briève- ment conique, (S. G. Aprinus), . sb) EE pu) Prothorax sans poils dressés latéralement. Elytres à pu- bescence appliquée, sauf quelques poils soulevés pos- térieurement, à bandes rousses longitudinales, ordi- nairement distinctes. Cuisses antérieures non brus- quement renflées, armées toutes d’une petite dent, os ©. Forme allongée. ELONGATUM H. Bris. — Prothorax à poils hérissés latéralement Elvtres à pu- + bescence en partie dressée, unicolores. (1) Cuisses an- térieures énormes, très brusquement renflées, den- tées fortement &, obtusément ©. Tibias antérieurs courbés en dedans et fortement prolongés anguleuse- ment au sommet. 2° article du funicule des antennes presque du double plus long que large. ASELLUS Gray. 3, Côtés de la poitrine ornés de squamules épaisses, blan- ches ; quelques squamules mélangées à la pubescence du prothorax sur les côtés; une série de soies assez courtes, demi-dressées, rigides, blanchâtres, le long de chaque interstrie. ERINACEUM Bedel (2). — Côtés de la poitrine et du prothorax sans trace de squa- mules ; pubescence des élytres touflue, parfois en sé- ries, mais, dans ce dernier cas, en occupant presque toute la largeur des interstries. 4 k, Ecusson large et court. Forme courte; élytres, dans leur ensemble, pas plus larges que longues, à pubes- cence couvrant toute la surface, avec quelques rares soies dressées. Cuisses antérieures énormes, très brusquement renflées ; tibias antérieurs non recour- bés au sommet, munis d'un simple onglet. 2° article du funicule pas beaucoup plus long que sa plus grande largeur. TETRUM L. — Ecusson oblong ou en triangle allongé. Elytres, dans leur ensemble, bien plus longues que larges, leur pu- bescence disposée en séries longitudinales plus ou (1). Sauf chez certaines-variations. (2). Get insecte passe souvent au rougeñtre, les pattes et les élytres sont parfois entièrement de cette couleur. 7. moins distinctes. Cuisses modérément, non brusque- ment renflées. b) — Ecusson triangulaire. Elytres subparallèles latérale- ment, guère plus longues que larges, à pubescence sans ordre. Cuisses inermes. UNCIPES, D. Sp. 9. Pubescence des élytres disposée en séries longitudinales bien éparées. Pattes noires, à 3° article des tarses beaucoup plus large que le précédent. HirsuUTUM Db. — Pubescence des élytres en séries peu régulières. Pattes le plus souvent rougeâtres, au moins les tibias, à 3° article des tarses à peine plus large que le précédent. HERBARUM H. Bris.(1) 6. Insecte longuement hérissé en dessus et sur les pattes de poils flexible, villeux. HISPIDUM Brullé,. — Insecte à pubescence courte ou très courte, dressée ou non. lle 7. Prothôrax squameux latéralement. Elytres presque glabres, sauf postérieurement, avec une crête épaisse de poils, vers le sommet de l'intervalle juxta-sutural, rouges sur le disque, à bande suturale et latérale ni- res. Taille assez grande : 3,5-# mill. virriPENNE. Mars. — Prothorax squameux ou pubescent latéralement. Ely- tres pubescentes sur toute leur surface. Taille infé- rieure. 8 8. Dessus, {au moins les élytres), rougeàtre ou ferrugi- neux, ou taché de cette couleur. y — Dessus noir ou noirâtre. abstraction de taches rougeà- tres linéaires, réduites, vers le sommet des élytres.20 9. Dessus à soies très courtes, épaisses, subsquamulifor- mes, unisérialement couchées sur chaque intervalle des élytres, qui sont plus ou moins largement rou- geatres postérieurement. Tibias rougeàtres. Forme cylindrique-allongée. ALGIRICUM H. Bris. (1) Voir, aussi, G. villosulum et congénères, chez lesquels le rostre est, parfois, presque droit, mais qui se distinguent aisément par les côtés du prothorax densément squameux. = — Dessus à poils dressés ou appliqués, sérialement dispo- sés ou non, n'ayant jamais l'apparence de squamules allongées. Forme jamais cylindrique-allongée. 10 10. Forme variable. Elytres à double couche bien distine- te de pubescence, l’une appliquée, l'autre plus ou moins dressée ou seulement soulevée en séries longi- tudinales. 4 — Forme variable. Elytres à couche inférieure de pubes- cence nulle ou à peine distincte ; une série de soies dressée sur chaque interstrie. 1 — Forme oblongue. Corps épais. Elytres munies d’une seule couche de poils assez grossiers, demi-dressés sérialement, ornées de deux bandes noires obliques, alternant avec des bandes roussâtres de la couleur du fond. Prothorax à trois bandes de pubescence grisà- tre, longitudinales. LABILE Hbst. — Forme oblongue. Insecte déprimé. Elytres pareimo- nieusement couvertes d'une dubescence formant une seule couche de poils couchés, plus longs et soulevés postérieurement, le long de la suture. Quelques squa- mules blanches sur les côtés du mésosternum et de fins poils épars sur le reste du dessous, quiest noir, ainsi que la tête et le rostre, le thorax, les élytres etles pattes restant d'un rouge pâle. SANCTUM n.sp. — Forme ovale-oblongue. Elytres couvertes d'une pubes- eence abondante, de couleur foncée, demi-dressée uniformément, ménageant les sillons, ce qui Ia fait paraitre disposée en larges bandes longitudinales, quand on examine l’insecte Ja tête tournée vers soi ; une tache ferrugineuse envahissant parfois toute l'é- lytre. Rostre allongé. Long. 2,8-3 mill. BIPUSTULATUM Rossi. — Forme oblongue, subdéprimée. Elytres d'un ferrugineux pâle, à pubescence peu fournie, d’un gris soyeux, à peine en séries. Rostre court, fortement courbé. Long. 2,5 mill. HeYpEnt Dh. = dr 11. Séries de poils grisâtres, dressés, des insterstries, courts, rigides, bien séparées. Elytres partiellement noirâtres. Prothorax assez long. PASCUORUM Gyll. — Séries de poils dressés plus nombreux, bien moins rigides, peu nettes. Prothorax plus court. Elytres d'un ferrugineux unicolore. v. bicolor, Gyll. — Séries de poils dressés à peine distinctes : on aperçoit à peine quelques poils fins, soyeux, soulevés. V. UNIFORME. — Pubescence dressée des élytres tout à fait hérissée, très longue, même latéralement. 12 12. Forme étroite, très allongée. Prothorax à pubescence peu abondante, laissant apercevoir une fine ponctua- tion. Elytres longuement parallèles. LONGULUM n. sp. — Forme en ovale raccourci. Prothorax à ponctuation voilée par une pubescence abondante, un peu tomen- teuse. Elytres arquèes latéralement. 13 13. Pubescence longue, blanchâtre, dressée subverticale- ment, même sur les côtés du prothorax et des ély- tres ; pas de crête touffue vers le sommet de la suture, ni de bande formée par des poils squamiformes plus condensés sur la marge externe. ICTERICUM. Gyll. — Pubescence demi-dressée, grisätre, assez courte en des- sus, pas de poils dressés distincts sur les côtés du prothorax ; une sorte de bande occupant les trois 1n- tervalles externes des élytres, formée de poils subs- quamiformes, condensés transversalement ; une crête touffue de poils dressés sur le dernier tiers sutural. LATIUSCULUM Duv. 14. Prothorax orné, latéralement, d'une large bande de squamules déprimées, crétacées ou de poils épais; subsquamiformes, chez une seule espèce : obsequens ; des squamules analogues sur les côtés de la poitrine. 15 — Côtés du prothorax et poitrine simplement pubescents, sans vestiges de squamules. 19 40 15. Elytres sériées de soies blanchätres. 16 — Elytres couvertes d’une pubescence assez longue, par- fois légèrement soulevée, sans séries régulières. 18 16. Séries des élytres formées de courtes soies soulevées. 17 — Séries formées de poils assez longs, dressés, espacés, en ordre peu régulier. Epaules des élytres fortement saillantes. OBSEQUENS Faust, 17. Rostre mince, régulièrement arqué. Prothorax à ponc- tuation faible. Stries des élytres étroites, peu pro- fondes. INERMICRUS DD — Rostre assez épais, un peu atténué au bout, vu de côté. Prothorax à ponctuation bien marquée. Elçtres à pe- tites soies grisätres, soulevées, en séries distinctes d'un bout à l’autre, chez l'insecte frais ; stries bien plus fortes, subsillonnées. BECCABUNGE L. — Soies plus longues irrégulièrement demi-dressées. FUCATUM D. Sp. 18. Pubescence des élvtres non visiblement soulevée. Ti- bias antérieurs bissinués sur leur tranche interne. VILLOSULUM Gil, — Pubescence des élytres entremèêlée de poils à reflets argentés, demi-dressés en arrière. Tibias antérieurs non sinués en dedans, un peu élargis postérieure- ment. SAPIENS Faust. 19. Peu luisant, à ponctuation serrée, notamment sur les interstries des élytres ; stries bien marquées de larges points. Rostre assez épais. ZuUBERI Db. — D'aspect brillant et à ponctuation inégalement espacée sur le prothorax, faible le long des interstries des élytres ; stries fines et finement poncluées. Rostre très grèle. VARIABILE Rosenh. 20. Interstries à séries de soies ou de poils soulevés ou dressés, bien distincts de la pubescence foncière, quand elle existe. 21 — Jnterstries entièrement recouverts d'une pubescence 4 ARE couchée ou dressée par place, mais sans séries étroites, régulières. 21 21, Côtés du prothorax plus ou moins squameux. 22 Côtés du prothorax sanstraces de squamules. 23 22. Séries de soies des élytres grisàtres, très courtes, pres- ques appliquées. Insecte large, ovale: Rostre assez fort. BECCABUNGE V. NIGRUM. — Series de soies des élytres blanchâtres, très distincte- ment dressées, surtout postérieurement, bien que courtes. Insecte assez étroit, subelliptique. Rostre très mince INERMICRUS Var. 23. Séries de soies à peine soulevées, très courtes, souvent peu distinctes antérieurement. Forme oblongue, assez étroite. Restre assez court, presque droit, un peu aminci au bout. Taille 1,5-2 mill. MELANARIUM Germ. — Séries de soies subsquamiformes, non distinctement soulevées, très nettes d'un bout à l'autre. Rostre al- longé, très arqué. Taille 3-3,5 mill. ALGIRICUM var. — Séries de soies demi-dressées ou dressées subvertica- lement, régulières, bien séparées. 24 CAD) Ex . Soies rigides, blanches, dressées sur le dos des élvtres à une hauteur uniforme, sur un fond à peu près glabre, d'un noir profond. Prothorax petit et court. Elytres souvent un peu rougeàtres vers le sommet. De — De très petites soies, rigides, grisaätres, demi-dressées, sur un fond mat, pubescent. Prothorax grand et assez long. PASCUORUM Var. — Poils sériés I6ngs, sétacés, dressés, blanchâtres. Elytres toujours neltement maculées de rougeàtre au som- met. Tibias noirs 26 >. Tibias rouges. ROSTELLUM Hbst. — Tibias noirs. V. STIMULOSUM Germ. 26. Séries des interstries formées de longs poils souples, plus longs postérieurement, n’ayant pas tous la même direction. Formeovale, assez courte, Rostre assez © QE épais, guère plus long que le prothorax. Prothorax court, à peine arrondi latéralement, bien plus étroit que les élytres, densément ponctué, à poils longs, dressés. Elytres à suture et 5° interstrie constamment rougeàtres postérieurement. Tibias noiràtres. APER Db. (1) — Séries régulières de soies blanches peu raides, plus lon- è) | ques postérieurement Forme oblongue, assez courte ou très courte. Rostre très mince. Prothorax convexe, très arrondi latéralement, guère plus étroit que les élytres, brillantetà ponctuation peu serrée, parsemé de petites soies blanches non à peine soulevées. Pattes rougeàtres, V. HÆMORRHOIDALE H. Bris. Pubescence brunätre de poils dressés, peu abondants sur le prothorax, plus longue le long des interstries des élytres qui présentent l'apparence de poils élevés au même niveau, en larges séries. Des poils plus épais, soyeux, sur la poitrine, surtout latéralement. V. FULIGINOSUM Rosenh. Pubescence grisàtre, blanchâätre ou flavescente, plus ou moins dressée par place, mais non condensée systé- maliquement le long des intervalles. Pas de poils plus épais, soyeux sur les côtés de la poitrine. ?8 Rostre court, épais, surtout &, fortement arqué, d'un diamètre presque égal dans toute sa longueur. 2) Rostre allongé, faiblement arqué, oo, un peu atténué postérieurement, ©; plus mince etexactement cylin- drique, très brillant dans la 2° moitié, Q. 31 29. Taille : 3-4 mill. Insecte recouvert d'une pubescence épaisse, cendrée ou flavescente, les poils convergeant etse heurtant les uns contre les autres, formant, sur le milieu du prothorax, une ligne élevée, longitudi- nale ; pubescence des élytres ne ménageant que les (1) Cette espèce a été indiquée, par erreur, de Syrie, (le Frelon, 1893, p.9%) Elle provient du Piémont et des Alpes françaises, ER sillons. ?° article du funicule des antennes deux fois 1/2 environ plus long que large. Cuisses armées d'une forte dent aiguë. VESTITUM Germ. — Taille 2,2 à 2,5 mill. Pubescence moins abondante, ne voilant pas entièrement la couleur foncière, sans ligne saillante de poils sur le prothorax. 2° ait'cle du funicule obconique, à peine plus long que large. 30. 30. Cuisses inermes. Rostre fortement recourbé d'un bout à l’autre. Elytres presque droites latéralement. HEYDENI var. — Cuisses armées d'une courte épine. Rostre faiblement arqué -dans la © moitié seulement. Elytres évidem- ment arrondies latéralement. MELAS Boh. . Forme oblongue, assez allongée, élytres à côtés sub- parallèles. Prothorax convexe, régulièrement arrondi sur les côtés, ne semblant pas, ainsi, plus rétréci en avant qu'en arrière, hispide latéralement. Cuisses antérieures à dent aiguë. COLLINUM Gyll. — Forme subovale plus large et plus courte. Prothorax peu convexe, paraissant plus où moins rétréci en avant et distinctement moins large que les élytres. Pubescence du dessus blanchàtre ou flavescente, assez 3 éourte, presque rase, sans poils dressés distincts sur la tète et sur le prothorax. Cuisses à dent très petite ou obsolète. Massue des antennes oblongue, peu épaisse. NETUM Germ. — Forme suboblongue : pubescence blanchâtre, évidem- ment dressée sur la tète, sur le prothorax et sur les élytres. Massue des antennes courte, très épaisse. Prothorax presque aussi large que les élytres. CANESCENS Db. 32, Rostre faiblement subulé, plutôt en forme d’alène, vu de côté. Elytres couvertes d’une pubescence blanchä- tre, un peu squamiforme, presque rase. Cuisses à peu près inermes. IITTOREUM H. Bris. A ne — Rostre distinctement subulé. Elytres à poils dressés ou demi-dressés, mème latéralement. 33 3. Cuisses armées d'une petite dent aiguë. Pubescence des élytres d'un gris roussâtre, condensée en séries étroites, le long des interstries, à peine dressée sur les côtés du prothorax et des élytres. ANTIRRHINI Payk. — Cuisses inermes., Pubescence des élytres plus longue, généralement plus pâle, plus dressée surtout sur le prothorax et sur les côtés des élytres. 3 4. Forme oblongue. Rostre droit co, faiblement atténué, non brusquement rétréci dans son dernier 1/3. Pro- thorax un peu moins du double plus court que long. Séries de poils des élytres étroites. paraissant sim- ples et peu soulevées. HIPPONENSE N. Sp. — Forme oblongue, moins déprimée antérieurement. Rostre o court, légèrement courbé, à peine plus étroit vers le sommet, fortement et brusquement rétréci avant son dernier tiers, ©. Prothorax assez allongé, de 1/5 environ, plus large que long. Pubes- cence du prothorax à longs poils soyeux, séries de soies des élytres plus réduites en largeur, analogues à celles du G. Antirrhini. LANIGERUM H. Bris. — Forme plus courte, plus large. Rostre &9 droit, légère- ment subulé, moins épais et plus aminci, ©, parais- sant, vu de côté, de moitié moins épais au sommet qu'à la base. Pubescence des élytres en séries assez larges, plus également dressées ; côtés du prothorax et des élytres fortement hispides. GRISEOHIRTELLUM Db. 39. Forme oblongue. Taille : 3-3,5 mill. Hérissé en dessus et sur les pattes de soies blanchàâtres très Ilongues, flexibles, semblant former sur les élytres, deux cou- ches très inégales. Elytres avec la suture et une bande longitudinale brunes. Rostre pas très court et peu brusquement atténué. H'RCINUM Dh. ER Eee AA — Ovale, bien moins allongé. Taille *-2,5 mill., Soies dres- sées plus ou moins longues, non manifestement iné- gales en longueur. Rostre très dilaté à la base, pas beaucoup plus long que sa plus grande épaisseur. 36 36. Forme raccourcie, bien plus ovale. Pubescence assez courte, mélangée de soies beaucoup plus raides. Pre- thorax ample, pas beaucoup plus large que long et guère plus étroit que les élvtres, orné à la base d'une tache formée par la pubescence blanchätre conden- sée Elytres rousses soit concolores, soit à bande sutu- rale et postérieure noires. PirAzzoLn Slierl. — Forme un peu plus oblongue. Pubescence dressé+, lon- gue et très hérissée, (chez l’insecte frais). Prothorax bien plus étroit que les élvtres, court, avec trois ban- des longitudinales formées par des poils blanchâtres. Elytres rousses avec la suture et deux bandes obli- ques ou arquées, la première souvent raccourcie ou réduite à une tache SIMUM Muls. Genre MIARUS TABLEAU DES ESPÈCES 1. Elytres rouges, plus ou moins largement noirâtres le long de la suture, tibias des deux premières paires de pattes rougeàtres. Interstries des élytres à série paraissant double, de très courtessoies fauves à peine soulevées et à suture garnie, postérieurement, d’une brosse épaisse de poils plus longs, blanchâtres et rous- satres. Cuisses inermes. MAaRSEULI Coye, — Elytres et pattes noires, comme le reste du corps. Pubes- cence variable. Cuisses inermes ou dentée® 2 2, Insecte en ovale large, subarrondi, pas sensiblement plus long que large. 3 ESA Te — Insecte plus ou moins oblong, à élytres subparallèles, bien plus long que large. 10 3, Rostre très long atteignant presque le niveau des han- ches postérieures S 9 ; stries des élytres, vers le som- met, trois on quatre fois moins larges que les inter- valles adjacents ; long. 3-6 mill. 4 — Rostre n'atteignant pas tout à fait le niveau des han- ches intermédiaires. Stries des élytres, près du som- met, deux fois, à peine, plus étroites que les interval- les adjacents. | 7 4. Dessus couvert d’une pubescence olivätre assez courte, très brièvement, peu distinctement dressée sur les côtés du prothorax, faiblement soulevée sur les ély- tres, un peu plus le long de la crète suturale. Cuisses inermes. DISTINCTUS Boh. — Dessus à pubescence blanchätre ou brunâtre, assez lon- guement dressée sur le prothorax, même latérale- ment, plus ou moins soulevée sur les élytres. d) ÿ. Cuisses plus ou moins fortement dentées. (ù — Cuisses inermes. MEDIUS n. Sp. 6. Pubescence des élytres plus longue, plus abondante, plus soulevée, brunâtre ; celle du prothorax très dis- tinctement hérissée, presque uniformément sur toute sa surface. SCUTELLARIS H. Bris. — Pubescence courte ou très courte, blanchâtre, à peine soulevée ; celle du prothorax peu distinctement dressée. LONGIROSTRIS G VII. 7. Taille inférieure : 1,5-1,8 mill. Rostre plus court, régu- lièrement arqué d’un boul à l'autre, un peu atténué au bout, Dernier segment abdominal sans poils dres- sés distincts. Cuisses inermes. MICROS (Germ. — Taille 5.3,5 mill. Rostre long, presque droit, au moins dans sa 2° moitié, d’un diamètre à peu près uni- forme. Dernier segment abdominal hérissé de poils. 8 ve 8. Fémurs postérieurs inermes. Pubescence courte, peu distinctement soulevée sur les élytres, ne formant pas de bande suturale plus pâle. 9 — Fémurs postérieurs dentés. lubescence des élytres assez longue, fine, distinctement demi-dressée, condensée en une bande blanchâtre, le long de l’espace juxta- sutural. Forme bien plus large et plus arrondie. GRAMINIS GYII. 9, Forme plus courte, plus arrondie latéralement. Rostre médiocrement allongé, légèrement arqué, ne dépas- sant pas, au repos, le niveau des hanches intermé- diaires, peu différent de longueur S®, Prothorax de 1/3, environ, plus large que long, arrondi latérale- ment et brièvement, mais distinctement cilié sur les côtés. Elytres à épaules peu saillantes mais non obli- quement coupées, sinuées plus ou moins profondé- ment à la base, en dedans de l'impression intrà-hu- mérale. o à dernier segment abdominal échancré au sommet avec les côtés de cette échancrure arqués en pointe un peu abaissée. CAMPANULÆ L, — Forme plus oblongue. Rostre © bien plus long que celui du ©, très droit et atteignant les hanches postérieu- res. Prothorax, de moitié, à peine, plus large que long, presque droit latéralement, sans cils dressés. Elytres à épaules très tombantes, presque droites à la base, sans sinuosité entre les deux calus, très paral- lèles latéralement, dès le dessous des épaules. Dernier segment abäominal simple © ®. ABEILLEI D. Sp. 10. Suboblong, assez large. Soies des élytres, doublées outriplées sur les interstries, dont elles occupent pres- que toute la largeur; pas de poils sensiblement plus longs demi-relevés postérieurement. 11 — Allongé, bien plus étroit. Soies des élytres, au moins celles des intervalles intermédiaires, disposées en série unique le long des interstries dont elles n’oc- % + F - ; | Rata bé T ERA Pepe dE manifestement plus longs, subhérissés vers le som- met. F2 11. Rostre assez mince et allongé. Prothorax court CE # vexe, très arqué latéralement et à angles postérieurs fortement arrondis. ROTUNDICOLLIS n.sp. ’ — Rostre bien plus robuste, médiocrement allongé. Pro- thorax pas peaucoup plus large que long, subdépri- mé en avant, de chaque côté, s'élargissant subreeti- linéairement du sommet à la base où les angles posté- rieurs forment, à la rencontre des élytres, un angle ; très ouvert fort peu prononcé. BALKANICUS DSP. 12, Rostre non distinctement atténué vers le sonit6 Prothorax assez long, évidemment plus étroit que les élytres qui sont un peu saillantes aux épaules, faible- E ment arqué latéralement, à fine pubescence dressée. Fémurs postérieurs armés d'une très petite dent. PLANTARUM Germ. — Rostre distinctement plus étroit postérieurement. Prés thorax court, assez arrondi latéralement, à peu de # chose près de la largeur des élytres, sans poils dise tincts dressés sur les côtés. Fémurs postérieurs iner- mes ; taille de moitié moindre. MERIDIONALIS H. Bris.… 2 Genre MECINUS TABLEAU DES ESPÈCES 1. Insecte tout noir, y compris les pattes, (sauf parfois les tarses rougeätres', pie 3 — Insecte d’un bleu plus ou moins foncé, au moins sui 2 les élytres, LH: — Insecte noir ou brunâtre, à bandes roussâtres, LE tudinales sur les élytres. PRES DRE MERS 1% Er x* re Es | à de Lines et Brochures d'occasion à PRIX TRÈS RÉUUITS. à Vendre Au bureau du journal Le Frelon, 23, rue de Boisdenier, à Tours. (Envoi franco au recu d'un mandat-Poste.) LA BEILILE, de Marseul, 20 prem. vol. dont 10 re- liés, (valant au moins 260 fr.). 140 fr.— FAUNE GALLO-RHÉNANE (Fauvel', 8 prem. fase., prix très réduit, 40 fr. ABEILLE DE PERRIN. Coléoptères cavernicoles, 2 fr. 30. — ACADEMIE D'HIPPONE, Bull. 3, 4,5, 7-6 fr. — BEDEL, monogr. des Erotyliens, 2 fr. — BOISDUVAL ET LACORDAIRE, Faune des environs de Paris, rare 6 fr. — DE BR£ME, monogr. des Cossyphides, 2 vol. cart. 10 pl. n. et col., 6 fr. — Hétéromeres- Blapsides, 1 fr. 80.— DEJEAN, cat. des col. 3° édit. rel. 4 fr. 50. — CA PIOMONT, révis. des Hypérides, 6 pl. n., 6fr.— DESBROCHERS DES LOGES, Coléoptères nouv., soc. Fr.65-74-69-71; l’Abeille 1869, soc. Suisse, 67-74, 3 fr. — Tychiides nouveaux Soc. Belg, 1 fr. 50. — Opuscules entomol. (descr. de 154 esp. et plus. genres nouv. * de col. Europ.) avec un tableau synopt. des Donacia, 1 fr. 50. — Monographie des Rhinomacérides, 2 fr. 80. — Des Magdalinus, : 2 fr. — des Phyllobiides, 2 fr. 80. — des Balaninidæ et anthono- midæ, avec supplément, 3 fr. 80. — Des Cassidesde France, 2 fr, 75. — Insectes coléoptères du Nord de l'Afrique, Ténébrionides, contenant un tableau des Cabirus, 3 fr. — Id. Curculionidesavee tableau dichot. des Seythopus et des Thylacites d'Europe et d’Algé- rie, 4 fr. —Desc. de Curcul. et de Brenth. inédits du musée de Cal- cuta 1890, 1 fr. — Catalogue des Zygops du musée Royal de Bel- gique, et desc. d’esp. nouv.; Curcul.et Brenth. du Bengale, 2 br. soc. Belge 1891,1 50. — Contributions à la faune des Coléoptères de la France centrale, 1 fr. Examen de quelques typesdu genre Apion appart'. au musée de Sockholm Fr. soc. 1891. 0.75 cent. - DROUET, Col. acorcens, 2 fr. — ERICHSON, Genera et species staphylinorum, rel. 7 fr. — GAUBIL, cat. syn. Eur. et Algér. rel. 2! 25. ; GRENIER, Matériaux pour la faune Française, descript. de 158 col. nouv., avec le Cat. des Col. de France, 3 fr. — Le même sans le catalogue, 2 fr. 50. — JEKEL, cat. Curcul. décrits par Schæncherr, 1 fr. 25; Fabricia entomologica 3 fase. (seuls parus). 2 fr. 50, 1 fasc. seul (Lordops, Aulamitops, etc. 1 fr. 25. — 3° seul, Hyptonotides, À fr. 25. — Coleoptera Jekeliana, fasc. 1 et 2 (seuls parus), 2 fr. — Insecta Sandersiana pars. 1, 3 fr. — KLUG Entom. monog., mon. des 4gra, Chlamis, etc. 103 fig. col. ex. dela bibliothèque du Comte Dejean, annoté de sa main, 12 fr. — LABRAM ET IMHOFF, Icon. 12 prem. liv. 92 pl. col. (Brenthidæ Anthribidæ au complet), 25 fr. — MOCQUERYS, Cat. des Col. de la Seine-Infér. 1 fr. 80. — Recueil de Col. anormaux, (8 livr. pl. n. — de Borre. 2 notices sur le même sujet, 4 fr. — MULSANT et REY, Brévipennes Aléochariens 71-75, — 5 vol. 28 fr. — Brévipennes Staphyliniens 1877, 702 p., 7 fr. — Lamellicornes 1" éd., 6 fr. — GUÉRIN-MENEVILLE, monogr. des Elodes Sandalus Ptyocerus, etc., 2 fr. — von HEYDEN, Catal. des Col. de Sibérie, 80-81, 4 fr. — PERRIS, Col. jugés nouveaux (extrait de l’Abeille 1869, 1 fr. 50. — KIRSCH, monogr. des Omo-phlus, 1 fr. 80 (en allemand]. — La même traduite en Français, 1 fr. 80. — PERCHERON. Biblioth. entom., 2 vol., 3 fr. — PIOCHARD DE LA BRULERIE, monog. des Ditomides, 2 fr. — PUTZEIS. Révis. génér. dos Clio : avec supplément, 6 fr. — REICHE: et DE SAULCY. Coléopt. de Grèce et de Palestine, pl. col. 9. — D° SÉRIZIAT, Hist. col. de. France, nomb. fig., 2 fr. — SOLSKY, Staphylinides de l'Amé= rique mérid.., 3 mém., 2 fr. — SUFFRIAN, Gryptocépl .exot., 2 AP: — STUCKARD, Élem. of Britisch. ent. Col. 84" 2:70 TROST. Beitrag zur, ent. 1801, 1. 50. PHRTERST EE “secta Lapponica, 6 fase. (ex mouillé), Tir. : CRC REITTER Epmoxs, entomologiste à Paskau (Moravie): Abonnement à la « Wieñer Entomologische Zeitung. » de | CAT ALOGUSCOLEOPTERORUM EuroPpæ CAucASr ET Sante % Rossicæ, (auct. D' von Heyden, Reitter et. Le Weise), (franco)... DPArR Er. Mo BR: (Édition sur une seule colonne, pour étiquettes Tr de collection} ou memento ............,.. 1915" | -% MICELLANEA ENTOMOLOGICA, organe international, L contenant les demandes d'échange, d'achat et de vente 4 de Collections, Livres ou Objets d'Histoire naturelle. Direction et Rédaction : E. BaRTHE, professeur, Montélimar es (Drôme. SR Abonnement annuel : France, 4 fr.; Union postale, 4 fr. 60. A Ÿ 44 SONTHONNAX. naturaliste, 9, rue Neuve, à Lyon. RE Ustensiles pour Entomologistes, Conchyologistes et Botanistes. D. #2 Coléoptères, Lépidoptères, Coquilles, etc. ( ER Collections ornementales et d’études de tous les ordres. Rad æ HENRI GUYON, 20, rue des Bourdonnais, PARIS, Fournisseur du Muséum d'histoire naturelle de Paris. SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D'INSECTES. Det fr 50%à,2 fr.150: Ustensiles pour la chasse et le rangement des Gollec- tions. | Envoi franco du ne sur demande. 108 * mr #4 10° année, bison 16,427 el le 15 de chaqu Prix, { fr. 50 pour 3 mois. — Insertions, Ja lign N° spécimen gr£tis et franco. Frankenstein et Wagner, Leipzig (Saxe). JOURNAL D'ENTOMOLOGIE Pau. DESBROCHERS DES LOGES Paraiesant tous les mois (Tous droits réservés) 1892-93 AVIS Nous prions MM. les souscripteurs de vouloir bien préférence, nous adresser le montant:de leu rene VX ment d'abonnement en un mandat-postal. afin t viter les ennuis de it encaissement par la poste ue vais | CHATEAUROUX TYPOGRAPHIE ET LITHOGRAPHIE L. — Er tive, rédigé par M. DESBROCHERS DES LOGES, paraît tous les Sommaire du N° 12 (1892-93) Révision des GyMNerRipEs d'Europe et Circà VE (pagination spéciale). ......... ER l'E Table des matières du 2° volume............. ST LE FRELON, journal d'Entomologie, surtout deserip- mois. Abonnement annuel {12 livraisons), 6 francs. (Prix unique, franco, pour la France et pour l'Etranger.) S'adresser à M. DESBROCHERS DES LOGEs, 23, rue de Boisdenier, à Tours (Indre-et-Loire.} Les livraisons nese vendent pas séparément; néanmoins, il pourra être établi un tirage à part des travaux les plus 4 importants. | | Les abonnements partent du 15 avril, et sont payables d'avance, en un mandat-poste ordinaire ou un mandat- carte. En conséquence, le journal ne sera envoyé qu'aux personnes ayant acquitté leur cotisation, exception faite pour celles qui ont un compte avec nous, où qui nous auraient témoigné le désir de recevoir la quittance par la poste, augmentée des frais ; mais il est toujours préférable d'envoyer un mandat pour éviter les écritures multiples . qu’entraîne ce modele recouvrement. | Les personnes qui s’abonneront après le 15:avril rece © ras vront les numéros parus de l’année courante. , Les 12 premières livraisons formant le premier volume, st qui sera bientôt épuisé, sont mises en vente au prix de 8 francs. $ CA AVIS Cr Tout abonné au FRELON a droit à la détermination gra thuite d’une 1/2 centurie de CURCULIONIDES d'Europe et circà, tous frais de poste à sa charge. , Les abonnés ont droit, en outre, à une annonce d'é change, de 5 ou 6 lignes, sur la couverture du journal. Elle pourra être répétée, si la place le permet. | Quant aux annonces de vente, la 4° page leur est réservée AE à raison de... . 1 fr. 25 pour #à 5 lignes par numéro. deu 0e 2 n°. —*6 à 10 1 — AE Celles consenties pour l’année entière ne paieront que le tiers de ces prix. Le montant des annonces devra accompagner la note à faire insérer. ee À 2. Rostre droit, un peu atténué au sommet, D'un noir pro- fond assez brillant, avec une bande à la base du pro- thorax, remontant latéralement jusqu’au milieu, et les côtés de la poitrine garnis de squamules ochras Ho vées. /1) COLLARIS Germ. — Rostre coudé ou régulièrement arqué. 3 3 Forme étroite, sublinéaire. Prothorax légèrement arqué . latéralement, rétréci ou non à la base. Elytres plus de trois fois plus longues que larges, à soies courtes ou très courtes, ncn ou à peine distinctement rele- vées, blanchâtres. Tarses noirs. — Forme peu cylindrique, bien plus large relativement, les élytres n'étant guère plus de deux fois plus lon- gues que larges. Prothorax à côtés presque droits, dans ses deux 1/3 postérieurs, non distinctement rétréci à la base. 4 4. Taille 2,5 mill. — Rostre coudé subverticalement dès la base. 2e article du funicule des antennes subtrans- verse ; massue ovale ; interstries des élytres peu lar- ges, très densément pointillés ; de très courtes soies plus distinctement en séries, le long des externes. Prothorax orné de trois bandes longitudinales de pu- bescence grisätre, peu nettes, parfois effacées en par- tie. Ecusson petit, subtriangulaire. porsaLis Aubé, — Taille, 3-4,5 mill. — Rostre plus allongé et régulière- ment arqué. > article du funicule des antennes obco- nique, bien plus long que large. Prothorax à pubes- cence uniforme, sans bandes. !2; D 5. Pubescence des élytres longue, très touflue, répandue uniformément, de couleur blanchâtre sur la suture, sur les épaules et sur les interstries alternes. SCHNEIDERI Kirsch, FLE (1) Ces squamules s'enlèverit très facilement. (2) Le M. Schneideri seul, présente, au milieu du prothorax, unesorte de bande ou de crète obsolète formée par les poils qni s’entrechoquent en sens opposé à cet endroit, of — Pubescence d'un cendré foncé, formée de poils rigides, demi-dressés, disposés en séries, le long des inter- valles des élytres. 6 — Puabescence peu abondante, couchée, mais plus ou moins soulevée et rousse postérieurement, condensée en touffes le long des interstries externes. Stries des élytres très approfondies verslesommet, généralement larges et subsillonnées, à points un peu carrés ou en carré-long. PYRASTER Hbst. G. 2° article du funicule des antennes en cône très rac- courci. Prothorax à côtés très parallèles dans sa moi- tié postérieure latérale, à angles postérieurs droits. Stries des élytres assez étroites, ponctuées de points allongés, ne débordant pas les sfries ; soies des inter- stries assez longues, souvent condensées en touftes longitudinales le long de ceux-ci. SUBLINEELLUS Fairm. — 9 article du funicule conique allongé, bien plus long que large. Prothorax rétréci à la base, légèrement arrondi latéralement au-dessus des angles postérieurs qui sont obtus. Stries des élytres larges, sur le dos, les internes munies de gros points en carré transverse les débordant ; soies courtes, subsquamiformes. ECHINATUS D. SP. 7. Taille 2-2,5 mill. — Subdéprimé en dessus, d’un aspect presque glabre, à reflet plombé. Antennes assez min- ces. Rostre coudé subverticalement dès la base. Une bande longitudinale, médiane, étroite, sur le milieu du prothorax, formée d’une pubescence grisâtre. Ecusson subtriangulaire. De très courtes et fines soies soulevées uni-sérialement le long des inter- stries des élytres, plus régulières latéralement ; ceux-ci non ou à peine aussi larges que les stries. AUBEI D. SP. — Taille, 3-4 mill. — De forme tout à fait cylindrique, OT d’un aspect légèrement farineux que lui donnent de nombreuses soies très courtes, blanchâtres. Rostre régulièrement, modérément arqué. Antennes assez fortes, à 2° article du funicule allongé; massue oblon- gue. Prothorax uniformément garni de poils dirigés obliquement, avec une tendance à converger vers la ligne médiane. Ecusson grand, au moins aussi large que long. LONGIUSCULUS Boh. 8. Tête lisse. LÆVICEPS Tourn. (1). — Tête densément ponctuée. 9 9. Rostre très fortement courbé, plus mince Prothorax à reflet métallique. Interstries crénelées par des points subarrondis, à peine aussi larges que les stries. HEeyDENI Wencker. — Rostre assez faiblement arqué, plus épais. Prothorax noir, sans reflet métallique. Interstries au moins aussi larges que les stries ; celles-ci à points carrés. JANTHINUS Germ. 10. Rostre plus ou moins allongé, plus long que le pro- thorax, arqué. Elytres ornées d’une large bande laté- rale pubescente, blanchâtre, parfois dédoublée, n'at- teignant pas le bord, et d’une petite tache, avant le sommet, formée par une pubescence de même cou- leur. 41 — Rostre droit, plus court que le prothorax, un peu atté- nué au bout. Elytres sans bande latérale ni tache postérieure pubescentes. 14 41. Elytres à pubescence appliquée, au moins en grande partie : quelques poils soulevés çà et là, surtout pos- térieurement. Rostre régulièrement, peu fortement arqué, d'épaisseur presque uniforme. © 42 (1) d'indique ce caractère d’après le travail de M. Tournier : Essai d’un tableau synoptique du genre Mecinus, Soc. Belz, 1874, — Je ne connais pas l'espèce. — 22 — — Pubescence des élytres demi-dressée sur toute leur étendue. 13 42. Formepluslarge ; bandes pubescentes bien fournies; an- tennes fortes, à massueépaissie ; rostre © allongé; pro- thorax presque droitlatéralement. circuLaTus Marsh. — Forme assez étroite; bandes pubescentes peu four- nies ; antennes à funicule bien plus mince, à massue étroite. Prothorax distinctement arrondi latérale- ment. ANGUSTULUS N. Sp. 13. Antennes et rostre plus courts, plus épais, ce dernier légèrement coudé vers le milieu, très épaissi à la base et visiblement atténué postérieurement, vu de côté ; prothorax moins court, ©. HORRIDULUS nN. SP. — Antennes et rostre médiocrement épais, même ©. Pro- thorax très court. BREVITHORAX N. SP. 14, Pubescence très longue, sans ordre, tout à fait héris- sée en dessus, mème sur la tête et sur le rostre. coMOsus Boh. — Pubescence bien moins longue, soulevée seulement par place, à poils plus raides et en séries sur les côtés. SETOSUS Kiesenw. Genre GYMNETRON Schœænh. Curcul. disp. Meth., p. :19. S. G. Rhinusa (1) Stephens. 1. Rostre droit, légèrement arqué chez une seule espèce : thapsicola, filiforme ou légèrement atténué, peu à peu, de la base au sommet ; Cuisses dentées distinctement, au nioins les postérieures, |. G. THAPSICOLA. Germ, Mag. IV, 311, Boh. Schænb. gen. curcul. VII, p. 186. — H. Bris, mon. p. 646, Alle- (1) J'ai groupé, dans ce sous-genre, qui n’arien d’absolument tranché, toutes les espèces qui y sont ordinairement comprises et qui ont un faciès assez homogene que leur donne un corps généralement large, en carré long, (si un en excepte trois ou quatre espèces : {etrum, par exemple; des antennes et des pattes noires, (sauf chez le G. herbarum), un pygi- magne, bords du Rhin, Vosges. Je n'ai vu de cette espèce et de cette dernière localité que le seul exemplaire © cité par H. Brisout et gracieusement communiqué par M. le docteur Puton Ainsi que l’a déjà observé H. Brisout de Barneville, c'est à tort que Germar et Boheman ont décrit cette espèce comme ayant les cuisses inermes. La dent ne fait défaut qu'aux pattes antérieures. L'espèce a un peu la forme oblongue du G. asellus, avec une pubescence analogue, quoique d'une teinte olivâtre ; mais elle se distingue aisé- mént des espèces voisines par son rostre très mince, de dimension uniforme, évidemment, quoique faiblement courbé. Le 2 art'ele du funicule des antennes est bien moins long que le {°r, les autres sont brièvement coniques, avec la massue oblongue, du double plus longue que large, tandis que chez le G. asellus, le ?° article du funicule est seulement de 1/4 plus court que le premier, le dernier est très court, arrondi transversalement et la massue est ren- flée, pas beaucoup plus longue que large. L’écusson, carré chez le G. asellus, est ici, oblong. ?. G. asellus. — Grav. Interp. 208, 28, 47, (Rhynchæ- }, — Schæh. IV, 765, 33. s Rostre densément pubescent presque jusqu’au som- met ; toutes les cuisses armées d’une grande dent. © Rostre de 1/3, au moins, plus long que chez le &, de diamètre presque égal, relativement mince. Cuisses anté- rieures à dent obtuse ou obsolète. J'ai pris, assez fréquemment, cette espèce sur des verbas- cum, dans différentes localités de l'Allier : Moulins, Gan- nus dium découvert et une pubescence plus ou moins dense en dessus. Quant au Caractère tiré de la réunion de la 3° strie des élytres à la Ge ou à la S°, (voir M. Bedel, Faun. Cureul., p. 113), il n'est pas toujours facile à sai- sir. Je n'ai pas sous les veux le texte de Stephens ct j'ignore si, comme semble l’indiquèr Lacordaire, VI, p. 47, le g nre Rhinusa a élé spéciale- ment créè pour Antirrhini (Payk). collinum, elc., dont le rostre estun peu atténué en avant. ee nat, etc., aussi en Touraine. Elle doit habiter une partie du Centre et du Midi. M. le docteur Puton l’a capturée dans les Vosges. Je ne l’ai pas vue indiquée des environs de Paris. Elle ne pourrait être confondue qu'avec les très grands exemplaires du G. tetruim, mais la forme est bien plus oblongue, le rostre © est bien plus mince, très long et très légèrement arqué et la forme des tibias antérieurs forte- ment recourbés et prolongés anguleusement au sommet, le distingue de toutes les autres espèces. 3. G. tetrum. —L. F. Syst. EL. IL, 448, etc. o'.Rostre épais, poilu dans ses deux premiers tiers. Dent de toutes les cuisses large et forte. Q Rostre mince et cylindrique, presque lisse dans sa deuxième moitié. Cuisses antérieures à dent obsolète. Toute l’Europe, Algérie, Syrie. C’est une des espèces les plus communes. Elle est extrèmement variable pour la taille, la pubes- cence, la couleur, la longueur du rostre, l'armure des pat- tes ; et ces modifications ont donné lieu à l'établissement d'un très grand nombre d'espèces nominales. J'aivudesexemplairesnemesurantguère plus de1,5mill.; d'autres, au contraire, qui atteignent la taille de 6 mil- limètres. b. Taille petite ; au milieu de la pubescence foncière se détachent de petites soies plus pâles, demi-relevées, en séries très irrégulières: (var. antirrhini Germar.) Ce. Taille extrêmement petite : {1,5 mill. environ), For: me bien plus raccourcie paraissant presque arrondie, Pro- thorax convexe, distinctement arrondi latéralement jus- qu'aux angles postérieurs. Elytres à séries régulières de petites soies plus pàles dressées. d. Taille très grande : 5-6 mill, Pubescence bien plus touflue, à séries de poils dressés, plus clairs, peu distinc- LRO eue tes : cuisses antérieures généralement à dent obtuse : (amiclum, comosum). Cette variété pourrait être confondue avec le G. asellus dont elle a l'aspect sans la structure très différente des tibias antérieurs. e. Klytres roussâtres ou ferrugineuses sur une plus ou moins grande étendue : (fucescens, plagiellum, plagiatum, etc.) 4. G. hirsutum. -- Db., Le Frelon, {S92-1893, p. 96. Syrie, Antiliban: Coll. Abeille de Perrin, Grilat, Sénac, etc. La structure du rostre, surtout ç, rapproche cette es- pèce du G. tetrum, mais la forme peu large, bien plus oblongue, la disposition de la pubescence soulevée sur Jes élytres et diposée en séries régulières le long des interval- les, le peu de renflement des cuisses antérieures et leur armure très différente, ne permettent pas de les confondre. A’ Cuissesinermes, au moins les antérieures. 5. G. herbarum. — H. Bris. mon. p. 658. — Bedel, faun. paris. curcul. p. 308. o Rostre nullement atténué au sommet, vu de dessus. e Rostre évidemment aminei dans son dernier tiers. b. Pattes entièrement rouges. Europe, surtout méridionale et centrale, peu commun. Allier, Touraine, environs de Lyon, Corse, Sardaigne, Sicile, Algérie, etc. Cette espèce est très reconnaissable à la forme du ros- tre, à ses cuisses inermes et à la couleur des pattes. 5 bis.G. Cuneipes. (1) — Dh. n.sp.Long.3, 5, lat.circ. (1) Le tableau des espèces du genre GyxmxErrox devra être modifié ainsi, pour y introuuire cette espèce : » Pubescence des élytres disposée en séries longitudinales bien sépa- — 96 — 2 mill.— Oblongum, latius, subdepressum, nigrum, sat brevi- ter griseo pubescens, pilis semi-erectis, in elytris fere inordi- natim digestis Caput impressum. Rostrum rectum, thorace vix longius, supra non attenualum. Antennæe sal graciles, nigræ, articulis funiculi 2-primis elongatis, cœæteris transver- sis, clava eloiguti. Prothorar transversus, versus apicem attenuatus, longius griseo-hirsutus. Scutellum minu- tum, triangulare. Elytra minus elongata, ultra medium à latere sabparallela, striis parum profundis, parum distincte punctatis, interstitiis planis. Pedes nigri, femoribus posticis oMluse dentatis, tibiis anticis apic? extus subrotundatis, intus uncatis, intermmediis apice subtruncatis, et angulatim dila- tatis, ©. a Rostrum rectum, supra, nullomodo, a latere apice vix attenuatum, Thorace vix longius. ® ignolu. Corse, probablement d’Ajaccio. Je n'ai vu, de cette espèce bien caractérisée, qu'un seul o reçu, autrefois, sous le nom inexact de griseo-hirtellum. Il s'en distingue, au premier coup d'œil, par son rostre gardant, en dessus, la même largeur d'un bout à l’autre, par la pubescence des élytres non sérialement disposée, par la dent des cuisses postérieures. Il se rapproche, aussi, du G. herbarum par son rostre droit, mais chez ce dernier la forme est bien plus étroite, plus convexe en dessus, la pubescence est bien plus longuement relevée, les cuisses sont inermes, les pattes plus ou moins rougeûtres, etc. Il diffère du G. hirsutum, qui a les cuisses postérieures den- tées, par la forme plus large, le rostre bien plus court et récs. Pattes noires, elc., cuisses postérieures dentées. HIRSUTUM. — Pubescence des élytres en séries très peu régulières, Pattes le plus souvent rougeñtres, au moins les tibias. Cuisses inerines. HERBARUM — lubescence des élytres demi-soulevée, nullement disposée en séries. l'alles noires ; cuisses dentées, au moins les postérieures. uncipes n. sp. M. Croissandeau me communique une ®, chez laquelle le rostre, bien plus long, est presque cylindrique et le sommet des tibias ne semble pas prolongé anguleusement, 97 bien plus large, en dessus, la forme étroite de la massue des antennes, la pubescence des élytres non dressée séria- lement, etc. IL. Rostre droit ou très peu courbi, plus ou moins brusquement atténué ou subulé, vu de cote. À. Cuisses dentées. 6. G. hispidum Brullé, Explor. Mor. (1832,) II, p. 217: pilosum Gyll. Sch. IV, 2, 763 (1839). — H. Bris. mon. p. 699. Russie, Autriche, Allemagne rhénane, Grèce, Algérie, etc.. Lyon, (M. CI. Rey). Cette espèce est trop bien caractérisée par sa pubes- cence flexible, très longue, hérissée sur tout le corps, même sur le rostre et les pattes, pour qu'on puisse la confondre avec aucune autre espèce ou variété noire. Le rostre est légèrement coudé vers son dernier tiers, au lieu d’être à peu près droit, comme cela à lieu chez celles du même groupe. (1) : La description de Brullé, malgré une légère contradic- tion, qui n'est probablement qu’une erreur d'impression, ne laisse aucun doute, sur la réanion à cette espèce, du G pilosum GYIL. parue six ans plus tard. 7. G. Antirrhini. Payk. Faun. Suec. III, p. 257. — non Germar. (Nocris) H. Bris. p. 657 et plur. auctor. (non Herbst. sec. Bedel, faune par. curcul., p. 145.) S Rostre plus court que le prothorax, épais, brusque- ment subulé postérieurement. Q Rostre à peu près de la longueur du prothorax, moins épais, paraissant atténué, peu à peu, de la base au som-— met. Toute l’Europe ; Algérie, commun. Facile à distinguer des espèces voisines, ayant les cuis- ses dentées et à rostre droit plus ou moins subulé, par la pubescence des élytres cendrée, réduite à une série uni- (1) L’exemplaire indiqué comme trouvé dans les environs de Lyon par M. Rey, a le rostre assez fortement courbé, Le que sur chaque interstrie, ne voilant pas le couleur fon - cière. Le G. httoreum est bien différent par l'aspect blan- châtre que lui donne une pubescence un peu squamifor- me, non distinctement soulevée antérieurement, et par la forme du prothorax obliquement tronqué à la base, au- dessus des épaules des élytres, d’où ses angles postérieurs très obtus. Le caractère de division indiqué par H. Brisout pour cette espèce, ainsi que pour le G. herbarum : « prothorax aussi long que large », n’est pas exact ; cette partie est sensiblement plus longue que large chez toutes les espèces qui nous sont connues. 8. G. littoreum. — H. Bris. monogr., p. 656. os Rostre, vu de dessus, aussi large au sommet qu'à la base ; vu de côté, légèrement subulé dans son dernier tiers. © Rostre paraissant, dans les deux sens, légèrement cunéiforme ; moins pubescent. France méridionale, surtout maritime ; Pyrénées-orien- tales ; Landes ; aussi dans les environs de Bordeaux ; Sa- repta, (Kraatz, sec. H. Brisout). Cette espèce parait rare ; sa pubescence particulière, formant, postérieurement, sur la suture, une bande blan- châtre, ne permet pas de la confondre avec le G. Antirrhini, seule espèce à rostre brusquement atténué etayant,comme elle, les cuisses armées d’une petite dent à peine distinete. Le G. Linariæ, auquel H. Brisout compare cet insecte, n'a, avec lui, que des ressemblances bien éloignées. Les espèces suivantes, à forme oblongue, à rostre plus ou moins subulé, ete., s’en distinguent facilement par leur pubescence plus touffue, dressée, et par leurs cuisses iner- mes. A' Cuisses inermes, Re An 9. hipponense. Db. n. sp. ; Long. 2,5-3,5 mill. — Oblonqum, subdepressum, griseo-parum dense pubescens. Ros- tram brevius, subrectum, pubescens, sunra sulcitum, versus apicem constrictum. Antennæ nigræ, arliculo funiculi ultimo sublenticulari, clava oblonga Prothorax brevis, elytris ev:- denter angustior, a latere rotundatus, basi et apice attenrra- tus, modice punclatus. Scutellum triangulare. Elytra sat elon- gata, a latcre parallela, striis suleatis, postice profundioribus, regqulariler punctatis, interstitiis antice planis, postice con- veris, punctulalis, uniseriatim cinerco-pubescentibus. os Rostrum capite non longius, supra apice angqustius. © Rostrum capite longrus, postice sensim attenuatum. Algérie : environs de Bône, ma collection. Cette espèce ressemble au G. Antirrhini, par la disposi- tion de la pubescence des élytres, en trainées uniques sur chaque interstrie ; elle en diffère par le rostre bien moins alténué, plus épais, plus court, 5; par les cuisses inermes, avec les antérieures peu renflées ; par les élytres plus étroi- tes et très droites latéralement, etc. 10. G. lanigerum. — H. Bris. mon., p. 657, (o). os Rostre à peu près de la longueur de la tête, très légè- rement coudé et faiblement atténué dans son dernier tiers, vu de côté ; vu de face, conservant la mème largeur au sominet, entièrement pubescent, sauf l’extrème pointe. & Rostre évidemment plus long que la tête, presque gla- breet brillant, distinctement subulé dans son dernier tiers, paraissant, vu de côté, presque du double plus épais à la base que vers le sommet. Andalousie, (D'° v. Heyden) ; Algérie : Alger, Oran, Tabia. J'en ai recueilli un certain nombre d'exemplaires, en 189, à Teniet-El-Haäd. 11, G. griseohirtellum Dh. Heyd. Span., p. 59. ru os Rostre entièrement pubescent, vu de dessus, au moins aussi large au sommet qu'au niveau postérieur des yeux ; vu de côté, paraissant subulé dans son dernier tiers. © Rostre, vu de dessus, dénudé, luisant, et distincte ment plus étroit dans sa deuxième moitié ; vu de côté, for- tement, brusquement subulé dant sa deuxième moitié. Corse, Italie, (MM. Damry, Koziorowiez.. Cette espèce, que presque tous les catalogues ont réunie, à tort, au G. lanigerum, qui jusqu’à présent n'a pas été signalé de Corse, est bien plus large que cette espèce, à prothorax plus court, à élytres beaucoup moins allongées. Le & du G. lanigerum a le rostre pas plus long que la tête, légèrement courbé et atténué peu à peu vu de côté, au lieu d'être brusquement subulé postérieurement ; gardant, au contraire, la même largeur au sommet, vu de face, au lieu d'être aminei au bout; celui de Ja ©, chez la même espèce, est beaucoup plus fortement épaissi, vu de côté, dans son premier tiers. IT. Rostre assez court, épais, plus ou moins courbé. A. Prothorax non rétréci à la base, à angles postérieurs droits, distinc- tement moins large que la plus grande largeur des élytres. Pubescence des élytres demi-herissée, même antérieurement, en séries sur les inter- stries. 12. G. vestitum. — Germ. Mag. IV, 31!, 24. Boh. Sch. IV, 705. o Rostre distinctement pubescent d'un bout à l’autre, à l'état frais, à peine plus long que la tête, légèrement cunéi- forme, dans son dernier tiers, vu de côté. e Rostre à peine pubescent dans sa deuxième moitié, deux fois de la longueur de la tête, assez régulièrement arqué, paraissant un peu déprimé en dessus. Ne peut êtreconfondu avec aucune autre espèce du même groupe età vestiture analogue, grâce à sa forme large, presque carrée, à celle de son rostre très robuste et courbé, et à la présence d'une épine aiguë à toutes les cuisses. FOR = France méridionale. Pyrénées, Nimes; Andalousie ; Pié- mont, Mondovi, (D' Sénac ;) Algérie : Bône, Alger, Oran, etc. 43. G. melas. — Boh. Sch. IV, p. 746 ; H. Bris. mon. p. 659. os Rostre plus épais, seulement de la longueur de la tête, plutôt un tant soit peu élargi qu'atténué au sommet, vu de face ; épine des cuisses antérieures plus distincte. o Rostre un peu plus mince et un peu plus long que la tête, un tant soit peu atténué au sommet ; toutes les cuis- ses à dent obsolète. France, surtout septentrionale et centrale : environs de Paris, de Lyon ; coll. Grilat ; Lille, Rouen, (sec. H. Bri- sout). Belgique, Angre, (M. Lethierry) ; Apt, etc. Hongrie, (D' v. Heyden). Cette esèpce est assez rare et souvent mal nommée dans les collections. ee Elle ne peut être comparée, grâce à sa petite taille, qu’à la variété noire du G. Heydeni ; mais chez ce dernier, la forme est bien plus longue, plus déprimée en dessus, la pubescence est plus relevée surtout vers le sommet des élytres, plus soyeuse ; le rostre est presque droit dans sa première moitié, etc. Chez cette espèce, ainsi que chez la suivante, les différences sexuelles sont assez peu tran- chées 14 G. Heydeni. — Dh. Heyd. Span. p. 158. S Rostre plus épais, plus pubescent. 9 Rostre plus mince, plus cylindrique, plus courbè. a. Elytres d’un ferrugineux assez pâle. : b. Elytres noires comme le reste du corps. Espagne, Alhambra. Je l’ai reçu de MM. le D' von Heyden et Raffray. À Protlorax ar:onli latéralement jusqu’anx angles postérieurs qui sont, ainsi, très obtus, guère moins large que la plus grande largeur des élytres. Forme oblongue, assez étroite. Rostre moias court, peu courbé, Pubescence des élytres non distinctement soulevée antérieurement. ou 15. G. collinum. — Gyll. Ins. suec. III, p. 209. H. Bris. mon. p.651. Bedel faun. par. Cure. , p. 308. o Rostre à peine courbé, finement poilu, un peu aminci au sommet, plus brusquement, vu de face. Tibias étroits, sublinéaires. e Rostre plus long, plus largement dénudé et plus ey- lindrique. Tibias assez larges, évidemment dilatés de Ja base au sommet. Espèce assez rare, surtout septentrionale: Suède, An- gleterre, Allemagne, Silésie, (D' v. Heyden) ; environs de Paris, de Lyon, (coll. Grilat, ; Somme. Je l’ai prise une seule fois en Touraine. Huit fois sur dix, on trouve sous ce nom, dans les collections, le G. netum. C’est à cette der- nière espèce, ainsi que l’a observé M. Bedel, p 308, que se rapporte le G. collinum des catalogues Rouget et Moc- querys. Elle a, effectivement, avec le G. netum, var. fuloum, qui se rencontre aussi sur le linaria vulgaris, certaines analo- gies pour la couleur, la pubescence, armature des cuisses ; mais le G.netum a la forme bien plus courte, les élytres arquées latéralement, le prothorax non arrondi jusqu'aux angles postérieurs, pas plus étroit que les élytres en arrière; l’écusson, de forme carrée, tronqué au sommet, au lieu d'être triangulaire, etc. IV. Rostre allongé. bien plus mince et plus rond ©, faiblement arqué. A. Pubescence du de-sis appliquée ou soulevée. mais non disposée en séries sur les interstries el voilant presque entièrement Ja ponctuation. 16 G. netum. — Germ. Mag. IV, p. 312. — H. Bris. mon. p. 647. Bedel 1. €. p. 307. — H. Bris., mon. p. 647. o Rostre pubescent dans ses deux premiers tiers, non aminci vers le sommet ; cuisses. surtout les antérieures, très renflées. © Rostre dénudé, plus mince et très cylindrique, lui sant, dans ses deux tiers postérieurs ; cuisses plus faible- ment, non brusquement renflées. a — a. Pubescence blanchâtre en dessus. b. Pubescence du dessus plus fournie, d’un jaune ver- dâtre uniforme, donnant à l’insecte un faciès tout particu- lier : var. fuloum (Db). Europe moyenne et méridionale ; paraît rare aux envi- rons de Paris ; Eure, Allier, Touraine, Lyonnais. Je l'ai pris en nombre, en automne, dans le Loiret et en Touraine, sur les fleurs de Linaria vulgaris. Allemagne, Andalousie, Huelva, (D' von Heyden). 17. G. canescens. — Dh. le Frelon, 92-93, N° 6, p. 96. o Rostre plus court que le prothorax, paraissant à peu près de même diamètre d’un bout à l’autre ; vu de dessus, légèrement atténué ; vu de côté, à pubescence clairsemée distincte, même sur la partie dénudée. Tibias antérieurs sublinéaires. © Rostre au moins aussi long que le prothorax, bien plus mince et très cylindrique dans sa deuxième moitié qui est glabre ; yeux bien plus petits ; tibias antérieurs bien plus rétrécis à la base. Algérie, surtout province d'Alger. Je l'ai rapporté de Teniet-el-Hâad, en certain nombre, en 1889. Très voisin du G. netum, dont il se distingue par sa pu- bescence demi-dressée, même sur le prothorax, plus longue et plus abondante vers le sommet des élytres; par les arti- cles du funicule des antennes très grèles et très détachés ; par la massue fortement ovale, au lieu d'être oblongue, ête: A’ Pubescence des élvtres plus ou moins hérissée en larges séries le long des intervalles des élytres, permettant de distinguer ure ponctuation très netle et serrce. 18. G. bipustulatum.. — Rossi Faun. Etr. Mant. I, p. 39, pl. 2, fig. À. — spinorTus Germ. Mag. IV, 507. — H. Bris. mon. p. 649. — GErMart Faust. Stett. 1889, 228, à. (ji = s'Rostre épais, entièrement pubescent et paraissant mat, sauf à l’extrème pointe. ® Rostre mince, cylindrique, presque glabre, et obsolè- tement pointillé, sauf à la base. Var, FULIGINOSUM Rosenh. Elytres entièrement noires, comme le reste du corps ; poils dressés le long des inters- tries, plus longs, présentant, quand on examine l’insecte dans le sens de sa Iongucur, des séries plus larges sépa- rées nettement par les sillons. Autriche ; France surtout centrale et méridionale ; en- virons de Lyon, Dauphiné, (M. CL. Rey) ; bords de l'Allier, avec le type, sur la scrophularia canina. Var. SANGUINIPENNE. Pubescence au moins aussi touffue que chez la variété précédente. Elytres entièrement rouges avec une bande suturale noire, étroite, parfois plus ou moins dilatée en triangle à la base. France méridionale, Sicile, etc. Var. ? BREVIPILIS. Pubescence assez longue, soyeuse, blanchâtre, couchée transversalement sur les côtés du pro- thorax ; pubescence des élytres peu fournie, d'un gris un peu fauve, à peine soulevée le long des interstries, sans séries systématiques. Rostre très lisse, même à la base. Une seule © de Derbent, (M. Becker), dans ma collection. Toute l’Europe, l'Algérie. Malgré ses variations de taille, de pubescence et de coloration, cette espèce se distingue bien par la forme du rostre © © et par la disposition de la pubescence chez les exemplaires normaux. J'ai vu un type du G. fuliginosum, provenant de Hongrie, dans la collection v Heyden. Il ne présente, comme je le pensais bien, aucune différence avec nos exemplaires noirs, à pubescence plus longue de G. bipustulatum. H. Brisout a cherché à séparer le fuliginosum par des caractères variables ou purement sexuels (1). D'après cet (1) Les exemplaires du fuliginosum cités Fr. soc. 1865, p. 6?1, comme tiouvés par moi au bord de PAllier, appartiennent aux deux