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LE LIVRE DOR

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LE LIVRE D'OR

LYONNAIS

FOREZ ET DU BEAUJOLAIS

LYON

A LA BIBLIOTHKOVE DK LA VILI.K

u nccc Lxvi

AVERTISSEMENT.

Le titre de Livre d'OR, donné à cet ouvrage, ne paraîtra pas, peut-être, trop ambitieux y si on considère quil est celui d'un recueil sont inscrites des familles en qui se ré- sument les aristocraties de race, de fortune et de condition sociale dans le Lyonnais, le Forez et le Beaujolais. Une place sur un des tableaux est un honneur très-digne d'estime aujourd'hui comme autrefois; on ne s'éton- nera donc pas du prix que l'opinion publique y attache. Riche en publications sur les ar- fnoiries de ses genres divers de noblesse, le Lyonnais ne possédait encore aucun traité d'ensemble oii fussent rassemblés et coor- donnés les documents nombreux qui se rat- tachent à cette importante étude. Très-pré-

vj AVERTISSEMENT.

deux par son sujet, ce volume est composé dune histoire générale de la noblesse dans notre beau pays, et de quinze tableaux. Douze de ceux-ci sont officiels, c est-a-dire d'une parfaite authenticité ; plusieurs sont inédits ; et les uns et les autres réunissent dans un même cadre tout ce quon sait sur les familles nobles des trois provinces et sur les fiefs, maisons fortes , chdtellenies, rentes nobles et domaines allodiaux. Peut-être rien de bien important na-t-il été oublié ; les généalogies sont fort sommaires et n existent que pour un certain nombre de maisons de race antique ou d'une grande illustration; mais, pour les donner toutes, il eût fallu que l'auteur eût eu à sa disposition plusieurs vo- lumes et le format in-folio du père Anselme. Le Livre dor ne s est pas proposé de flatter la vanité de quelques centaines de familles, il a visé plus haut : son but, c'est de désigner aux respects du pays des noms qui rappellent d'anciens titres de gloire, un patronage souvent utile aux classes laborieuses, et de grands services rendus dans les camps, la magistrature, ou le liant commerce. On doit

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AVKKTISSEMENT. vij

regretter, par les mêmes motifs, (luil ne soit pas possible d enregistrer dans le LlYRE D'OR les noms des Lyonnais à qui une glorieuse carrière militaire ou civile a valu les titres si désirables de chevaliers de Saint-Louis ou de la Légion d honneur. La noblesse viagère, que conférait en quelque sorte la première de ces distinctions, et celle dont la seconde est l expression au même titre, ne sont infc- rieures à aucune autre, et supposent parfois plus de valeur personnelle. Sage et bien avisée, l opinion publique revient chaque jour de plus en plus à l' aristocratie d'élite, dont les nobiliaires sont les archives.

Le temps n'est plus oh les fleurs de lis étaient proscrites par la colère et l' ignorance populaires ; amnistiées par le bon sens, elles peuvent reparaître impunément sur les bla- sons et sur les édifices pidMcs. Ce sont des monuments historiques antérieurs aux Bour- 'bons, dont ils sont toutefois les armes ; il ny a rien en eux qui soit inféodé exclusi- vement à une famille. Les fleurs de lis appar- tiennent à r histoire et à la France ; sur le blason lyonnais, elles rappellent le grand

viij AVERTISSEMENT.

fait de l'annexion, en i3i2, de la- ville de Lyon et de la pros^ince à la nation fran- çaise et à la couronne de Philippe le Bel. Elles ont été, dès leur apparition dans les armoiries de la cité , un signe d émancipa- tion, et le sceau de V affranchissement de la commune lyonnaise. Le jour qui les vit naître sur notre blason vit commencer et fleurir avec elles les libertés publiques ; celui qui fut témoin de leur proscription ouvrit une longue série de désordres et de servitude. L' historien de Lyon est donc autorisé à les proclamer un emblème d'indépendance et de gloire.

Cet être collectif qu on appelle la ville de Lyon a aussi ses armoiries ; elles sont le sujet de la seconde partie du Livre dor, ré- digée, comme la première, d'après des docu- ments officiels.

NOBILIAIRE LYONNAIS.

ÉTUDES SUR LA NOBLESSE

DAKS LE LYONNAIS,

LE FOREZ ET LE BEAUJOLAIS («).

Avant de commencer cette série de docu- ments sur la noblesse dans le Lyonnais, le Forez et le Beaujolais, je dois faire connaître

(1) Un nobiliaire ne saurait avoir l'intérêt d'un livre d'histoire, et ne peut être lu comme un roman ; composé de parties diver- ses et sans liaison entre elles, il présente au premier aspect une sorte de décousu, surtout lorsqu'il est en très-grande partie com- posé de tableaux; toutefois il n'y en a pas moins une homogé- néité parfaite entre ses différentes parties, et un ordre facile à

10 NOBILIAIRE LYONNAIS.

préalablement l'esprit dans lequel je me pro- pose de la rédiger. Mon intention n'est nul- lement d'écrire une histoire de la noblesse, de rassembler et de discuter des généalo- gies et des armoiries, et bien moins encore de réunir et de reproduire des blasons. Je réserve la science purement héraldique pour les ouvrages spéciaux qui en traitent ; plus modeste et non moins utile, si je ne m'abuse, ma tâche consistera à faire un ensemble de documents épars et en partie inédits sur les familles nobles des trois provinces. Ce sont des pièces officielles et parfaitement authen- tiques ; leur iniportance est trop grande pour que je puisse les écarter ; mais leur insertion ici ne m'oblige pas à aborder les questions de

saisir. Ainsi le présent travail trace d'abord à grands traits l'his- toire générale de la noblesse dans le Lyonnais; puis il fait une étude particulière de la noblesse de race ou de naissance et de la noblesse d'échevinage. Passant ensuite aux détails, c'est-à-dire aux familles, il donne les statistiques officielles, à diverses épo- ques, de la noblesse de race, la première de toutes, et les diffé- rentes séries des conseillers de ville et des prévôts des marchands et des échevins. Quand les listes des personnes ont été épuisées, celles des fiefs leur succèdent comme complément obligatoire; enfin le livre est terminé par un répertoire, dans le même ordre, des familles nobles et des fiefs nobles du Beaujolais et du Forez : quelques notes très-succinctes donnent les expli(;atioiis néces- t^aires.

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NOBILIAIRE LYONNAIS. Il

détail. J'ai voulu faire un travail général conçu de telle sorte que toutes les catégories de noblesse, à diverses époques, y fussent représentées sans confusion aucune, et sans parallèle de Tune avec l'autre. Il n'est pas facile de comprendre à propos de quoi des armorialistes du Lyonnais ont essayé, de leur autorité privée, de jeter une sorte de défa- veur sur la noblesse d'échevinage, et d'infir- mer la portée des lettres patentes du roi de France Charles VIII, qui la dota, sans res- triction, sans réserve, et dans les termes les plus précis, de tous les droits, privilèges et immunités dont la noblesse de race était en possession. Que la noblesse provienne de l'é- pée, de la toge, du comptoir ou de la char- rue, elle est honorable au même degré, si elle a pour origine des services rendus au pays. Les chefs de fabrique qui obtiennent aux expositions universelles de Paris et de Lon- dres la croix de chevaliers de la Légion d'hon- neur, entrent dans l'aristocratie par une belle porte et méritent d'être considérés comme les nobles de l'industrie. S'ils n'ont pas ré- pandu leur sang pour le pays, ils ont fait vi-

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vre des millions de travailleurs, et largement contribué à l'accroissement de la richesse na- tionale; genre de service qui en vaut bien un autre. C'est par des considérations d'un autre ordre que je n'ai pas cru devoir con- fondre dans un pêle-mêle général et inex- plicable, rendu plus inintelligible encore par des formules hiéroglyphiques, comme on l'a fait récemment, les blasons des familles no- bles avec ceux des corporations de métiers, des officiers d'ordre administratif de la ville, des capitaines pennons, etc., et même avec ceux des archevêques, des membres du cha- pitre de Saint-Jean et des abbayes nobles, des gouverneurs et des intendants, person- nages officiels à qui leur passage par de hau- tes fonctions n'a pas conféré la qualité de nobles lyonnais. Il y avait avantage, ce me semble, à ne pas faire un tel mélange qui éta- blit des analogies oii il n'y en a aucune, et à laisser à son rang chaque ordre de noblesse. J'ai cru devoir faire des tableaux particuliers pour les fiefs, en avertissant toutefois qu'il n'était pas possible de leur donner une exac- titude absolue. Rn 1789, beaucoup d'anti-

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NOBILIAIRE LYONNAIS. l;i

qiies fiefs avaient disparu depuis longtemps ; quelques-uns avaient été annexés à d'autres ; plusieurs ne portaient plus leurs noms pri- mitifs ; j'en ai indiqué un nombre si grand que les lacunes ne sauraient être bien consi- dérables. Il en est ainsi des familles nobles ; les listes se complètent les unes par les autres. TiCs arbres généalogiques ne m'ont point paru indispensables dans un ouvrage de la nature de celui-ci ; malgré l'illustration de la race ou de la position sociale, presque tous les noms qui y sont inscrits nen sont pas moins ceux d'hommes dont l'individualité n'a pas toujours bien marqué. Sont -ils dès lors d'un haut intérêt, si ce n'est pour quelques familles ? Quand il s'agit de maisons telles que celles des d' Al bon, des Talaru, des Chaponay, des Damas, des Rebé, des Mor- temart , des Bastard , les généalogies peuvent être le sujet de livres considérables qui s'élè- vent quelquefois à la dignité de l'histoire , mais ce sont des exceptions peu nombreu- ses. A quoi bon rechercher soigneusement les transmissions de fiefs roturiers de fa- milles inconnues à des familles éteintes ou

14 NOBILIAIRE LYONNAIS.

tombées dans l'oubli le plus profond ? Ceux qui se livrent aux investigations de cette sorte peuvent avoir d'excellents motifs, mais ils ne travaillent certainement pas à l'histoire véri- table de leur pays. Qu'importe de connaître les dates de la naissance et de la mort, et les alliances, filiations et ramifications de ces milliers de personnages ignorés dont les Le Laboureur et les La Mure ont grossi leurs innombrables notes ?

Il y avait dans le Lyonnais la noblesse de race ou de famille, la noblesse d'échevinage, et la noblesse de robe, représentée par les magistrats membres de la Cour des Mon- naies. J'écarte quelques professions libérales, telles que celles de médecins , d'avocats , d'hommes de lettres et de professeurs ; elles conféraient à leurs membres le droit d'ad- joindre à leurs noms de famille la qualification de nobles hommes, mais non les privilèges de la noblesse.

NOBLESSE DE RACE

OXJ I>E: F^JVriLLE

DANS LE LYONNAIS.

Une question de quelque difficulté à ré- soudre, bien qu'elle paraisse fort simple, c'est celle de savoir au juste ce qu'il faut entendre par noblesse lyonnaise. Faut-il con- sidérer comme possédant ses éléments cons tituants les seigneurs châtelains et les pro- priétaires de fiefs ? Mais, d'une part, beaucoup n'étaient pas nés dans le pays, ou habitaient

1G NOHIIJAIRE LYONNAIS.

soit des villes, soit des campagnes éloignées ; d'autre part, les terres seigneuriales et les fiefs ne conféraient nullement de droit la no- blesse à leurs possesseurs. Doit-on n'accepter comme tels que les nobles de race, nés et résidant dans le I^yonnais? Ceux-là réuni- ront la double condition qui caractérise la noblesse vraiment lyonnaise ; mais alors leur nombre sera extrêmement restreint. J'ai déjà fait l'observation qu'on ne pouvait considérer comme Lyonnais les intendants, gouverneurs et archevêques; quelle qu'ait été la durée de leurs hautes fonctions à Lyon, ils restaient de leur pays. La noblesse d'échevinage présentait plus fréquemment que celle de race la réu- nion des deux conditions obligatoires, la nais- sance et la résidence ; mais toutes les difficul- tés ne sont pas levées : elles s'augmentent de la fréquence des émigrations et immigrations des familles nobles du Lyonnais et de l'épar- pillement de leurs branches.

La noblesse dans le Lyonnais ne remonte pas à une très- haute antiquité, si on écarte les traditions fantastiques. Lin naïf historien fait descendre les Laurencin d'un Gallo-Ro-

NOBILIAIKE LYONNAIS. 17

main connu par l'épigraphie antique de Lug- dunum, Quinius Vireius Laurentinus^ mais il ne dit pas qu'il ait \u les preuves. Sans demander des nobles au second siècle de l'ère chrétienne, ce serait beaucoup que de présenter comme tels ces Optimales ou chefs burgundes auxquels le roi Gondebaud avait fait la concession viagère de terres prises soit au domaine royal, soit aux Gallo-Romains vaincus, en vertu de la rcgia largido. Ce se- rait une bien belle provenance pour une fa- mille noble du Lyonnais que celle de comp- ter parmi ses aïeux un de ces trente-deux comtes {Comités) que le roi burgunde convia à la signature de son code de lois ; mais au- cune n'a élevé encore cette prétention. D'ail- leurs on connaît seulement les noms de ces chefs burgundes ; tous ont disparu de l'his- toire depuis longtemps, et rien n'établit qu'ils aient jamais appartenu à la terre lyonnaise. liCS anciens Comités ou comtes du 1 ^yonnais, et leurs supérieurs en puissance, les Marchio- nes, n'ont pas laissé de descendants connus. Ces seigneurs féodaux, investis de la posses^ sion essentiellement viagère de grandes pro-

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18 NOBILIAIRK LYONNAIS.

piiétës territoriales, ne lïianquèrent pas de rendre leur titre héréditaire dès qu'ils en eu- rent trouvé l'occasion ; ils bâtirent des châ- teaux forts, des maisons fortes et des don- jons au sommet des collines et des rocs et au passage des défilés. On ne vit pas cependant, dans le Lyonnais, ces grandes existences féo- dales qui se multiplièrent dans les provinces voisines, et ces manoirs fortifiés qui servaient de repaires aux tyrans du moyen âge; le pays, heureusement pour lui, passa promp- tement de la domination des anciens comtes de Forez sous le pouvoir plus paternel du chapitre de Saint-Jean et des archevêques. La noblesse du Lyonnais ne se constitua qu'à la fin du douzième siècle et ne fut bien établie qu'au milieu du treizième ; alors les nobles dédaignèrent leur nom de famille, et l'échan- gèrent contre celui de leur terre, précédé de la particule de ou du ^ abréviation du mot sieur ou seigneur. Les châtellenies se multi- plièrent dans les paroisses qui correspon- daient aux ^gri de l'ancien Pagus Lugdu- nensis^ mais toutefois sans acquérir jamais une grande puissance, bien qu'ils eussent la

NOBILIAIRE LYONNAIS.

justice haute, moyenne et basse. Les seuls grands seigneurs, c'étaient les archevêques, le Chapitre des chanoines-comtes de Lyon, et les puissants abbés de Saint- Just, d'Ainay, de Saint-Martin de l'Ile-Barbe et de Savigny.

Il y avait dans le Lyonnais, vers la fin du moyen âge, des nobles d'épée, c'est-à-dire qui avaient des commandements militaires ; c'étaient ceux qui étaient chargés de la dé- fense de la ville ou des biens de l'Église, soit contre l'invasion étrangère, soit contre des bandes armées par lesquelles le pays était ra- vagé ; leur nombre fut toujours très-peu con- sidérable. Passée de l'autorité des comtes de Forez sous la domination de ses archevêques et du Chapitre de Saint- Jean, la ville de Lyon n'était pas dans des conditions favorables à la multiplication des familles nobles et des fiefs. L'Eglise, les chapitres et les grandes abbayes possédaient tous les privilèges seigneuriaux, et la justice haute, moyenne et basse dans toute son extension ; ils avaient des fiefs et des vassaux nombreux, mais les archevêques ne faisaient pas des nobles. Quand la com- mune lyonnaise se fut organisée et émanci-

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pée, et lorsque le Lyonnais eut été annexé au royaume de France dans les premières an- nées du treizième siècle, des bourgeois ri- ches et puissants se trouvèrent à la tête des affaires, et beaucoup d'entre eux passèrent dans l'ordre de la noblesse. Ils firent l'acqui- sition d'un grand nombre de fiefs et consti- tuèrent une nouvelle aristocratie ; ce fut au temps des Fuers , des Chaponay, des Varey, des Es tienne Laurencin. Le roi de France créait peu de nobles dans le Lyonnais, mais le commerce et la richesse en produisaient, situation qui continua.

Un des privilèges les plus recherchés de la noblesse, c'était l'exemption des taxes person- nelles et des impôts sur les terres seigneuria- les. Tenus à l'impôt du sang, les nobles con- tribuaient peu à défrayer l'État de ses charges, et, possesseurs d'une partie considérable du sol, ils en jouissaient dans une complète indé- pendance du fisc. Plus leur nombre augmen- tait, plus le fardeau qui pesait sur les classes roturières devenait lourd. Des abus tenaces introduisaient continuellement dans Tordre de la noblesse des individus qui n'avaient au-

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cun tilre légitime pour s'y placer ; ils devin- rent si grands que l'administration sous TiOuis XIV s'en préoccupa et prit des me- sures pour les réprimer. En 1667 et en 1668, elle ordonna une enquête sur la noblesse, et commit à des traitants la recherche des faux nobles; ceux-ci devaient être punis d'une forte amende et sommés de se désister de leurs usurpations nobiliaires. Cette poursuite fut faite avec soin dans le Lyonnais, le Forez et le Beaujolais; elle recommença en 1697, du moins à l'occasion de l'habitude qu'avaient les médecins et les avocats de joindre à leurs noms de famille et de pro- fession la qualification de nobles. Chargé de la poursuite, un traitant, nommé Charles La Cour de Beauval, mit en cause un certain nombre de médecins et d'avocats contre cha-r cun desquels il requit une amende de deux mille livres. Avocats et médecins se défendi- rent par des mémoires ; le traitant riposta et la cause fut portée devant d'Herbigny, in- tendant du rayonnais, qui refusa de la juger .et renvoya les parties devant le (Conseil d'É- tat à Paris. Il y eut des plaidoiries en règle;

22 NOBILIAIRE LYONNAIS.

les avocats et les médecins prouvèrent que la simple qualité de noble n'était d'aucune conséquence dans le Lyonnais, le Forez et le Beaujolais, et que depuis cent cinquante ans, elle avait passé en style de procédure, dans les actes par -devant les notaires. Il y avait à Paris un bureau se réunissaient des commissaires généraux députés par le roi pour la recherche des faux nobles; Pom- mereul en était le président. La cause fut dé- battue contradictoirement devant le Conseil d'État; enfin un arrêt, rendu le 4 janvier 1699, condamna le traitant Charles La Cour de Beauval, autorisa les médecins et les avocats à prendre la r[ualité de nobles hommes, mais stipula expressément qu'elle ne conférait aucun des droits et privilèges de la noblesse.

La recherche des faux nobles faite en 1667 et en 1668 dans le Lyonnais, le Forez et le Beaujolais, eut pour résultat un certain nom- bre d'éliminations et la constatation, en quel- que sorte officielle et légale, de la noblesse légitime. L'état des familles vraiment nobles fut publié ; Claudine ou Claudia Brunand,

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fille d'un imprimeur peu connu, le fit paraî- tre en 1669. Elle ne s'occupa que de dessins d'armoiries ; nullement versée dans la science héraldique et peu pourvue d'instruction, elle n'écrit pas avec exactitude les noms de fa- milles et défigure assez fréquemment les noms de lieux. Son ouvrage est intitulé : Armoriai véritable de la noblesse qui a esté reconnue et approuvée dans la recherche qui en a esté faicte ez années MDCLXVII et MDCLXVIII pour les pays de Lionnois, Foretz et Beau- joUois, suivant les ordres du roi. Première partie (ancienne noblesse), 2 4 planches in- folio coloriées, contenant chacune six bla- sons (à l'exception de la dernière qui n'en a que cinq). Seconde partie sont conte- nuz les noms, surnoms, qualitez, armes et blasons de Messieurs les Prévôts des mar- chands et échevins depuis iSgS, in-folio, 1699 (i). Claudine Brunand dédia son ou-

(1) Recueil de toutes les pièces conoernant le procès des avocats et des inédeciDS de la ville de Lyon contre le traitant de la re- cherche des faux nobles. Lyon, Plaignard, 1700, 1 vol. in-i®. Estât des armoiries des personnes et communautés, desnommés ci-après, envoyées aux bureaux establis par Adrien Vannier, chargé de l'exécution de l'édict du mois de novembre dernier ( Biblio- thèque impériale). —Goussantourt (Matthieu), religieux célestin;

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VI âge aux prévôt des marchands et échevins, présidents, juges gardiateurs et conservateurs des privilèges royaux des foires : Paul Mas- cranny, seigneur de la Verrière, prévôt des marchands ; noble André Falconnet, sieur de Saint-Gervais, conseiller et médecin ordinaire du roy, agrégé au collège des médecins de Lyon ; Etienne Berton, seigneur de Flassi, de Villars et de Nécudois, conseiller du roy, et noble Pierre Boisse et Antoine Blauf, éche- vins. Dans cette dédicace , écrite en style déclamatoire , Claudine Brunand exalte le corps consulaire et ne dit rien du sujet ; elle n'y entre guère davantage dans sa préface. Elle avertit qu'elle n'a mis dans la première partie de son ouvrage que les armes des fa-

Armorial des familles lyonnoises. Comme l'ouvrage de Claudine Brunand, celui-ci est divisé en deux parties, une pour les nobles de race et l'autre pour les prévôts des marchands et éclievins. Bessy (Julien du) ; Généalogie de quelques familles nobles de la généralité de Lyon et des provinces circonvoisines. Lyon, 1776, in-fol. Ms. Beaucoup de ces généalogies sont empruntées aux Lyon- nois dignes de mémoire de Pernetti qui en contient un très-grand nombre. —Généalogies lyonnoises; maisons de Rebé, de Nagu, de Damas, de Talaru, des Jarez, anciens seigneurs de Saint-Cha- raond, etc., manuscrit de plusieurs écritures et de divers formats appartenant à la bibliothèque de Lyon. Il y a dans les manuscrits de la collection Coste de nombreuses généalogies de familles lyon- naises.

NOBILIAIRE LYONNAIS. 25

milles (au nombre de cent quarante -trois) dont la noblesse avait été prouvée ; que l'en- quête avait donné lieu à des poursuites en vérifications dont l'issue n'était pas connue encore , et que, lorsqu'elle le serait, il y au- rait lieu à la publication d'un supplément, si les familles intéressées lui fournissaient en temps utile des pièces justificatives. Claudine Brunand sépare les deux noblesses lyonnai- ses, mais n'accorde pas à l'une des deux la prééminence sur l'autre. « On verra dans « mon ouvrage, dit-elle, les armes de ceux « qui sont véritablement nobles ou par la « grandeur de leur naissance, ou par la fa- « veur de nos roys, lesquels ont voulu par a cet honneur couronner leur vertu et recon- « noître les services considérables qu'ils ont « rendus dans son royaume... Et quoique « ce ne soit pas à moy à décider laquelle des « deux noblesses est plus glorieuse, néan- <( moins, pour faire voir de quel poids est « celle des derniers, je diray qu'au sentiment « d'un illustre poëte, il est plus glorieux de « devoir sa noblesse à la vertu qu'à la nais- se sance. » Dans l'inventaire qu'a dressé Clau-

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dine Brunand en 1668 des familles nobles qui existaient dans les trois provinces, le Lyonnais, le Forez et le Beaujolais, cent qua- rante-trois noms sont inscrits et un chiffre égal de blasons dessinés et coloriés (1). C'est assurément trop peu , le chiffre des omis- sions a s'élever à un nombre assez fort. En effet, trente années seulement après, l'intendant d'Herbigny fît un nouveau relevé de la noblesse qui diffère beaucoup de l'in- ventaire dressé par Claudine Brunand (2) pour

(1) La première partie de l'ouvrage de Claudine Brunand a été reproduite dans un beau manuscrit daté de 1848 qui se trouve dans la collection Coste, 1 vol. petit in-4" contenant 106 planches, chacune de deux blasons très-bien dessinés et coloriés.

(2) MÉMOIRES sur le gouvernement du Lionnois dressé par ordre delà cour en 1698 par Henry-François-Lambert d'HERBiGNY, che- valier, marquis de Thibouville, conseiller du roi en ses conseils, maître des requêtes ordinaires en son hôtel, intendant de justice, police et finances de la ville de Lyon, provinces de Lionnois, Forets et Beaujolois, commissaire député par Sa Majesté pour l'exécution de ses ordres ez dites provinces; Lyon, 1698, in-4°. Il existe un grand nombre de copies de cette statistique manus- crite assez bonne pour le temps et dont l'exactitude n'a jamais été mise en doute; un des six exemplaires que possède la bibliothè- que de la ville de Lyon est un chef-d'œuvre de calligraphie; Du Jarry ne faisait pas mieux. Pour rassembler ses matériaux et les avoir complets et uniformes, l'intendant d'Herbigny avait fait im- primer sur des cahiers de format in-quarto une circulaire qui ex- pliquait sa pensée, et qu'accompagnaient des séries de questions à mi-marges. Il l'adressa à tous les curés des paroisses du Lyon- nais, du Forez et du Beaujolais, en demandant à ses correspon-

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le nombre des familles nobles dans le Lyon- nais, le Forez et le Beaujolais. Il était admi- rablement placé pour obtenir des renseigne- ments exacts; les hautes fonctions dont il était chargé lui en fournissaient les moyens ; rien ne pouvait lui être caché, et d'ailleurs les familles n'avaient avec lui aucun motif d'abstention. Cet intendant établit deux ca- tégories de familles nobles , les seigneurs do- miciliés et les seigneurs non domiciliés dans le Lyonnais, et il ne s'occupe pas de la no- blesse d'échevinage et de la noblesse de robe. Selon son inventaire, on comptait de son temps trois cent vingt-cinq familles nobles domiciliées dans la province (Lyonnais, Fo- rez et Beaujolais), et composées de cinq cent trente personnes, en ne tenant pas compte des femmes, filles et enfants ayant leur père. S'il n'y avait, dit-il, de grandes maisons dans le Lyonnais que celles se trouvent réunis une ancienne noblesse, l'illustration et de grands biens, on en trouverait fort peu dans

dants les renseigiiemeuts les plus ddtuillés qu'ils pourraient don- ner. Il en est résulté un recueil en deux volumes petit in-folio qui est conservé aux archives do rHôlel-de-Ville de Lyon, »'l dont j'ai eu communication.

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le pays; en conséquence, d'Herbigny crut de- voir comprendre sur ses listes les familles qui méritaient d'être prises en considération, soit par leur ancienneté de race quoique peu ac- compagnée de fortune, soit par quelque il- lustration ou titre de distinction lorsque l'an- cienneté de race n'existait pas. Pour ne pas faire un répertoire trop ample, cet intendant n'y fît pas entrer quelques autres familles qui cependant, par les avantages dont elles étaient en possession, n'étaient pas inférieures h celles dont il avait fait mention. Il disposa ses tableaux de telle façon qu'on pouvait y voir séparément et les noms de chaque maison et les personnes dont se composait chaque fa^ mille. H en adjoignit un autre pour les no- bles qui avaient, dans le gouvernement du Lyonnais, des terres dont elles ne faisaient pas leur résidence. Enfin il compléta son in- téressant travail par quelques observations sur les domaines les plus considérables sinon par leur revenu (car, à l'exception de sept ou huit, les principales terres ne produisaient pas plus de cinq à six mille livres de rente), du moins par le nom qu'elles portaient.

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Cette statistique, qui sera reproduite ici in- tégralement^ est donc un état parfaitement authentique de la noblesse lyonnaise à la fin du dix-septième siècle.

Quatre-vingt-dix ans environ plus tard, la noblesse du Lyonnais, du Forez et du Beau- jolais fut l'objet d'une enquête nouvelle qui donna également lieu à un recensement com- plet et parfaitement authentique ; la convo- cation des États généraux fut l'occasion toute naturelle de cette vérification des titres. L'or- dre de la noblesse devait nommer quatre députés ; il avait grand intérêt à ne pas per- mettre que de faux nobles se glissassent dans son sein ; ses membres avaient qualité pour exercer les uns sur les autres le droit de con- trôle et ils ne manquèrent pas d'en user. Mé- contentes du bouleversement de l'ordre po- litique, quelques familles ont pu s'abstenir de se faire représenter aux assemblées pré- paratoires, mais elles ont été bien certai- nement en fort petit nombre, et on doit con- sidérer la liste officielle des votants comme approchant beaucoup de l'exactitude abso- lue. Chacun de ceux-ci dut se soumettre

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préalablement à la vérification de ses titres par quatre gentilshommes et accepter le juge- ment de ses pairs ; c'était une excellente ga- rantie. Les chefs de familles , ne voulant pas aller en personne aux délibérations prépara- toires, s'y firent représenter par des fondés de pouvoir au moyen d'une procuration dont l'expédition dut être datée et signée par deux notaires nommés au procès-verbal. Ce- lui-ci, parlant des votants collectivement, s'exprimait ainsi : « A Tous composant , soit personnellement, soit par procuration, l'or- dre de la noblesse de la Sénéchaussée de Lyon et de son arrondissement. » On remar- quera que beaucoup de noms inscrits sur le tableau ne sont pas précédés de la particule de ou du; mais on sait qu'elle n'est nulle- ment un privilège et un signe caractéristique de la noblesse. Les trois ordres représen- tant le clergé, la noblesse et le tiers état se réunirent le i4 mars 1789, à huit heures du matin, dans l'église des Cordeliers de Saint- BonaAenture, dans la disposition suivante : le clergé à droite, la noblesse à gauche et le tiers état au centre. Les quatre députés élus

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par l'ordre de la noblesse furent : Charles- Louis, marquis de Montdor, seigneur de Cherpieu ; Barthélémy de Boisse, chevalier, seigneur de la Thenardière ; Louis-Catherin, marquis de Loras , baron de Bel-Accueil , Mont-Plaisant et autres lieux, et Pierre Des- champs, avocat, écuyer, membre de l'Acadé- mie de Lyon (i). La liste des membres de la noblesse lyonnaise en 1789 contient environ trois cent quinze noms, dont plusieurs sont ceux d'anciens prévôts des marchands et éche- vins.

Elle était à peine dressée depuis quelques mois qu'elle n'avait plus de raison d'exister; la noblesse et ses privilèges furent supprimés par une mesure législative. Bien peu de temps après, la fameuse sentence : « Guerre aux châ- « teaux, paix aux chaumières, » fut mise à l'ordre du jour; on brûla les uns sans aucun

(1) Pbocès-verbal des séances de la noblesse du ressort de la Sénéchaussée de Lyon, tenues en exécution des lettres de con- vocation pour les états généraux du royaume en mars et avril 1789. Lyon, Aimé Delaroche, 1789, in-4o de 46 p. Le procès- verbal est suivi d'une liste par ordre alphabétique des noms des membres de l'ordre de la noblesse dans le Lyonnais avec la désignation des qualités. Ce répertoire et la liste ont été réimprimés plusieurs fois; de semblables procès-verbaux et listes existent pour les nobles dn Forez et du Beaujolais.

32 NOBILIAIRE LYONNAIS.

profit pour les autres ; beaucoup de nobles du Lyonnais émigrèrent, un grand nombre furent emprisonnés et périrent sur l'écha- faud. On brûla les châteaux et surtout les blasons, généalogies et actes nobiliaires ; après 1793 et le siège de l^yon, la qualité de ci-de- vant noble équivalut à un arrêt de mort. L'ordre reparut enfin ; Napoléon institua une noblesse nouvelle et rappela les émigrés. Il y eut quelques nobles créés dans le Lyonnais sous l'Empire, la Restauration et le gouver- nement de Louis-Philippe, en petit nombre toutefois. On lira bientôt leurs noms.

Je me proposais de ne donner dans cette étude que les noms des familles nobles et des fiefs du Lyonnais, et de renvoyer pour ceux qui concernent le Forez et le Beau- jolais aux ouvrages compétents et fort satis- faisants de MM. de Laroche-la-Carelle et d'Assier ; mais le triage s'est trouvé impos- sible. Beaucoup de maisons nobles ont eu des représentants dans les trois provinces et figurent à la fois sur les états nobiliaires de chacune : on verra bientôt qu'il en est ainsi pour un certain nombre de fiefs. Quelques

xNOBIMAlUE LYONNAIS. 33

ouvrages n'établissent pas de distinction quant aux lieux ; il aurait fallu dès lors renoncer aux enseignements qu'ils donnent ou courir la chance de commettre des erreurs. Selon l'abbé Guillon [Histoire du siège de Lyon, tome I, p. 38), il n'existait dans le Lyonnais, lors de la convocation des Etats généraux, que six familles de véritables gentilshommes ; cet écrivain ne tient évidemment aucun compte de la noblesse issue de la Cour des Monnaies et de la noblesse d'échevinage ; l'une et l'autre beaucoup moins anciennes de race que les d' Al bon, et dès lors d'un ordre moindre, mais d'une légitimité égale. L'abbé Guillon n'eût pas même découvert en 1 789 dans le Beaujolais ses six gentilshommes ; il n'y aurait guère trouvé que des marchands enrichis de Villefranche ou que des vignerons marchands de vin des environs deBeaujeu. liCS possesseurs de fiefs et de châteaux dans cet opulent pays ne les tenaient pas du roi et n'étaient pas autorisés à s'en prévaloir; dé- fense avait été faite à tous, dans le dix-sep- tième siècle, de prendre les titres de marquis, de comte, de baron et de chevalier. M. de

a/, NOBILIAIRE LYONNAIS.

Laroche-la-Caielle n'en a pas moins produit une liste fort longue de maisons nobles du Beaujolais, mais beaucoup des familles qu'il inscrit sur son tableau ne sont pas originaires de la province ; d'autres n'y ont fait qu'une courte apparition ; un grand nombre sont éteintes. Plusieurs, qui n'ont rien de commun avec la noblesse de race , ont des armoiries , mais les armoiries ne sont pas un signe ca- ractéristique de la noblesse. Un certain nom- bre de ces noms se retrouvent sur les listes de la noblesse soit du Forez, soit du Beaujo- lais, et il n'y a pas de raison pour les attri- buer à une de ces provinces plutôt qu'à l'au- tre. Peu des familles enregistrées sur le ta- bleau dressé par M. de Laroche-la-Carelle se sont recommandées par quelque notoriété dans les armes, la magistrature, les sciences, les lettres ou les arts. Le très-petit pays du Forez n'a aucune importance en lui-même ; il n'a pas eu à remplir un grand rôle dans l'his- toire, et, si on ne tient pas compte de Roanne, de Montbrison et surtout de Saint-Etienne, cité née d'hier, ses villes n'occupent pas un rang éminent en géographie. Son passé ne le

NOBILIAIRE LYONNAIS. 35

recommande pas davantage, il n'est guère connu en archéologie que par Feurs, mais c'est quelque chose. Et cependant cette bande étroite de terrain est digne d'un haut inté- rêt; ses comtes, famille puissante et riche, ont été les maîtres du Lyonnais, et ont lutté pendant longtemps à force égale avec les ar- chevêques de Lyon. Enfin la noblesse s'est honorée de compter dans son sein plusieurs des familles les plus anciennes et les plus il- lustres du royaume : on en trouvera plus bas le tableau (i). Je reproduis avec bonheur, je

(1) On trouve beaucoup d'indications sur les familles nobles des trois provinces dans le livre suivant : Armoriai général du Lyon- nais, Forez et Beaujolais, contenant les armoiries des villes, des corporations, des familles nobles ou bourgeoises actuelle- ment existantes ou éteintes; des archevêques, des gouverneurs, et des principaux fonctionuaires publics de ces provinces ; le tout composé de deux mille quatre-vingts blasons dessinés et d'en- viron trois mille notices héraldiques et généalogiques. Lyon, M DCCC LX, 1 vol. grand in-4° de 96 pages et 130 planches. Le pêle-mêle peu rationnel des armoiries et l'abus des abréviations ôtent quelque chose, je l'ai dit déjà, à l'utilité de cet ouvrage dont les trop nombreux blasons ont été bien dessinés et très-médio- crement gravés. Le Lyonnais n'a pas encore un armoriai digne de lui, sinon pour le fond, du moins quant à la forme; mais cette lacune ne saurait tarder à être comblée. M. Borel d'Hauterive, qui se chargera de ce soin, a publié d'intéressantes notices hé- raldiques et généalogiques sur plusieurs familles lyonnaises, les d'Albon, les Chaponay, les Laurencin, les Ruolz , etc. , et un travail bien fait sur les échevins de Lyon.

36 NOBILIAIRE LYONNAIS.

l'avoue, les souvenirs de familles nobles du Lyonnais , du Forez et du Beaujolais : rien n'égale encore aujourd'hui l'éclat de quel- ques-uns de ces noms ; haute expression de bons services , ils sont inscrits dans toutes les mémoires des trois provinces, dans tou- tes les croyances et dans tous les respects.

IL

DES FIEFS

KT

DES CHATELLENIES.

Il ne faut pas confondre les châtellenies et les fiefs ; les terres seigneuriales avec les châ- teaux, fortifiés ou non, étaient particulière- ment la résidence de familles nobles de race, bien qu'il y eût des exceptions dont le nom- bre augmenta avec le temps. Il y avait au moins un seigneur et un château par paroisse ;

38 NOBILIAIRE LYONjNAIS.

le propriétaire du manoir était le seigneur du clocher; si c'était une femme, elle avait droit à la qualification de dame de ce clocher; ainsi il y avait une connexion entre la sei- gneurie et la paroisse. Les châtellenies étaient des cours de justice établies dans un ressort déterminé et plus ou moins étendu ; un sei- gneur avait sa châtellenie à laquelle apparte- naient telles ou telles paroisses; le droit féo- dal l'avait investi d'un véritable office de judicature et en avait fait un magistrat. Mais le mot exprimait aussi la seigneurie même du châtelain, et il était pris fréquemment dans ce sens. Il y avait des châtellenies dans le Fo- rez, il n'y en avait pas dans le Lyonnais et dans le Beaujolais; quand leur nombre paraissait trop multiplié, on le réduisait par des an- nexions. Toute châtellenie supposait l'exis- tence d'un château ou maison forte, la mou- vance d'une baronnie ou d'un comté, la justice haute, moyenne et basse, et le droit d'insti- tuer des notaires dans la localité. Ce rapport n'existait pas pour les fiefs ; ceux-ci étaient des domaines aristocratiques d'une étendue plus ou moins considérable, constitués dans

NOBILIAIRE LYONNAIS. ;{0

(les t'aiiiilles sous certaines redevances et con- ditions de vassalité. Divers droits et privilèges étaient attribués aux fiefs comme aux châteaux seigneuriaux, par exemple, la justice à divers degrés qualifiés par ces dénominations, jus- tice haute, moyenne et basse ; le fief était dit avec toute justice, s'il la possédait à tous ses degrés. Il ne s'agissait au reste que de juge- ments à rendre en première instance ; les ap- pels étaient portés au tribunal de la Séné- chaussée de Lyon et ne s'arrêtaient pas tou- jours là. Il y avait beaucoup de châteaux et de fiefs ; le personnage de qui le fief relevait s'appelait seigneur. La plupart des paroisses du Lyonnais, du Forez et du Beau- jolais, avant 1789, avaient dans leur circons- cription un château seigneurial auquel ressor- tissaient d'ordinaire plusieurs fiefs. Quand il y avait une mutation dans la personne du pos- sesseur du fief soit par acquisition ou échange, soit par héritage direct ou indirect, le nou- veau titulaire rendait foi et hommage à son seigneur par-devant le bureau des finances, et faisait Yaveu et le dénombrement; cet acte de foi et honunage était obligatoire, \javeu

iO NOBlLIÂlRh: LYONNAIS.

était une déclaration officielle de la mutation de possession; le dénombre m ent^ un inven- taire le plus circonstancié possible de tout ce qui composait le fief ; des prairies, des terres à céréales, des vignobles, des bois, des jar- dins, des fermes, un château. Si le seigneur était le roi, le vassal se présentait dans la chambre du domaine royal, la tête décou- verte, sans armes et la main sans gant, s'age- nouillait, plaçait ses mains jointes entre celles du juge domanial, et déclarait à haute et in- telligible voix qu'il rendait foi et hommage au roi pour son fief. Cette cérémonie se re- nouvelait à chaque mutation, quelles qu'en fussent la cause et la nature. Dans le rayon- nais , les actes de foi et hommage se rendaient par-devant le bureau des finances de la Géné- ralité; ils étaient transcrits immédiatement sur un registre (i).

(1) Les archives de l'Hôtel-de-Ville m'ont communiqué lui re- cueil de ces documents en un volume in-folio intitulé : Inventaire des archives , finances , tome I ; c'est un répertoire selon l'ordre iilpliabétique des noms de fiefs, rentes nobles, maisons fortes et domaines allodiaux dont la prestation avait été rendue au bureau des finances dans le Lyonnais , le Forez et le Beaujolais. Dans ce registre considérable, chaque article est suivi d'une analyse de la prestation de foi et hommage au bureau des finances avec un

NOBILIAIRE LYONNAIS. 41

Il y avait des fiefs qui conféraient des di- gnités et des titres ; le plus grand nombre n'avaient pas cette prérogative, c'étaient les fiefs simples. Et les uns et les autres ne sup- posaient pas nécessairement la noblesse chez leurs possesseurs ; beaucoup devinrent la pro- priété de roturiers qui s'étaient enrichis parle commerce. Les fiefs qui avaient pour maîtres des seigneurs de race passaient fréquemment d'une famille à une autre, soit par des maria- ges, soit par des testaments, soit surtout par des ventes. Quand le noble ne trouvait pas d'acquéreur de sa condition, il n'hésitait pas à traiter avec un bourgeois enrichi. Pour de- venir possesseur de la terre, celui-ci payait au roi de France une somme fixe qu'on nom- mait droit de franc-fief; bien en règle alors, les roturiers possesseurs de fiefs en prenaient d'ordinaire le nom. Leur anoblissement était de droit quand le fief était demeuré pendant

renvoi aux pièces originales ; celles-ci sont contenues dans vingt et une liasses. Comme il y avait fréquemment des mutations de flefs et de seigneurs et que chacune était l'objet d'une mention analytique, les répétitions ont être fréquentes. On pourrait, au moyen des tables et de ces analyses, reconstituer l'histoire par- ticulière de chaque fief et seigneurie ; les pièces officielles sont à l'Hôtel-de-Ville.

42 NOBILIAIRE LYONNAIS.

trois générations dans la même famille rotu- rière. Comme les richesses territoriales de la noblesse de race allaient toujours s'amoin- drissant, et que le commerce de Lyon créait incessamment et en nombre considérable de grandes fortunes, beaucoup de marchands retirés riches des affaires s'introduisaient dans la noblesse par l'acquisition de fiefs dont les possesseurs étaient obérés. L'or- donnance de Henri III du mois de mai iSyy avait bien établi que les roturiers et non no- bles, devenus propriétaires à prix d'argent de fiefs nobles, ne deviendraient pas nobles par ce fait, et que la possession de fiefs no- bles n'anoblissait pas un capitaliste ou un marchand roturiers : l'abus et l'usage étaient les plus forts. D'ailleurs la mesure adminis- trative, essentiellement fiscale, avait moins pour objet de protéger la noblesse contre les usurpations, que le payement au trésor royal du droit de franc-fief. Les bourgeois de Lyon étaient expressément exemptés de ce droit par une de leurs prérogatives.

m

NOBLESSE D'ÉGHEVINAGE.

Au roi de France seul appartenait le droit de créer des nobles, mais ce droit était exercé par la prérogative royale dans toute sa plénitude, sans qu'il y eût lieu à aucun contrôle ; nulle opposition ne pouvait le gê- ner ou l'amoindrir. Ce fut en vertu de ce pri- vilège de la couronne que le roi Charles VIII, voulant récompenser les chefs des bourgeois

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de Lyon de leur obéissance, de leur fidélité, des services qu'ils avaient rendus à l'État, et se reconnaître en même temps envers eux du bon accueil qu'ils lui avaient fait ainsi qu'à la reine sa femme, anoblit les douze conseil- lers de ville, eux, leurs héritiers directs et leurs successeurs à perpétuité. Il transmettait en quelque sorte son droit à la charge de con- seiller de ville; c'était elle, ou plutôt c'était le corps électoral qui faisait les nobles nou- veaux. Du reste , le roi de France déclara ex- pressément qu'il constituait nobles les con- seillers en charge ainsi que leur postérité née et à naître en légitime mariage, et qu'il en- tendait que ces chefs de l'administration communale fussent réputés nobles, et tenus pour tels en tout et par tous dans tous les faits ^et gestes reçus et admis; telles furent les ex- pressions dont il se servit. Il accorda sans exception aux conseillers ainsi anoblis de la ville de Lyon les privilèges, franchises et li- bertés dont les autres nobles du royaume avaient la jouissance, et il leur donna for- mellement le droit d'acquérir des fiefs, ar- rière-fiefs, juridictions seigneuriales et no-

NOBILIAIRE LYONNAIS. 45

bles tènements sans avoir de redevance à payer. Tous les rois de France, à leur avè- nement, sanctionnèrent et confirmèrent de la manière la plus expresse l'anoblissement des conseillers de la ville de Lyon : par Tédit rendu à Chauny au mois de décembre iSgS, Henri IV n'y toucha pas; seulement le roi, organisant administrativement la ville de Lyon comme l'était Paris, réduisit le nom- bre des chefs de la commune de douze à cinq, et à leur titre de conseillers de ville substitua celui de Prévôt des marchands et d'échevins ; les fonctions demeurant exactement ce qu'elles étaient. La question de droit relative à l'a- noblissement des conseillers de ville et éche- vins était donc nettement posée et irrévoca- blement résolue. La bourgeoisie de Lyon, représentée par ses chefs, entra dans l'ordre de la noblesse par la plus belle des portes, les services rendus au pays et la reconnaissance particulière du souverain; toutes les familles nobles de race ne pouvaient en dire autant. Personnifiée dans ses conseillers, ses éche- vins et ses prévôts des marchands, la ville de Lyon ne devait pas sa noblesse à la faveur ou

4(î NOBILIAIRE LYONNAIS.

à rintrigue; elle ne l'avait pas usurpée, elle ne l'avait pas acquise à prix d'argent; elle la devait à son obéissance, à sa fidélité, à ses services, à la gratitude du souverain, et ses titres si éminemment méritoires étaient énon- cés de la manière la plus expresse dans les lettres patentes d'anoblissement délivrées par le roi de France Charles VIII.

Il y a quelque incertitude sur la date pré- cise de ces lettres patentes; est-ce i/igS on 1496? La pièce originale a été brûlée, à Lyon, en 1793, avec tous les titres et privilèges qui concernaient la ville ; mais tous ou presque tous avaient été publiés dans divers recueils, notamment dans celui qui porte la date de 1649. On lit dans l'ouvrage de La Roque ce résumé : « Les échevins ou consuls de cette a ville (Lyon) au nombre de douze furent « anoblis par lettres patentes du roi Char- ce les VIII en décembre i495 ou 1496, con- (c firmées par lettres du roi Louis XI 1 du « mois de juin 1498, par François P*" en « janvier i544? par Henri II en septembre ce i55o, par François II en octobre 1659, par c( Charles IX en avril 1670, par Henri HI en

NOBILIAIRE LYONNAIS. 47

rt octobre 1 584, par Henri IV en novembre (c 1602, qui réduisit les échevins à quatre, « à l'exemple de la ville de Paris, et confirma <c les mêmes privilèges par d'autres lettres du « mois de mars 1609, et depuis par le roi « Louis XIII en juin 1642, et parle roi Louis '( le Grand en décembre i643, première an- (c née de son règne. » (Enregistrées à la Cham- bre des comptes le 3o janvier i644? Archives de l'Empire, p. 2370.) Charles VIII ne se trouva, à Lyon, au mois de décembre, qu'en 1495, ce qui décide la question.

Ces lettres patentes de Charles VIII qui anoblissaient les conseillers de la ville de Lyon ont-elles été jamais retirées.^ Voici ce qui était arrivé à l'occasion de la recherche générale de la véritable noblesse en 1667 : le 6 décembre de la même année, le Conseil d'Etat rendit un arrêt par lequel tous les pri- vilèges de noblesse accordés aux villes étaient supprimés. La mesure était-elle générale et dès lors applicable aussi à la ville de Lyon? C'était ce qu'on ne savait point. Le nom de cette cité paraît s'être trouvé dans un édit prohibitif; maison n'en a pas la preuve, et,

48 NOBILIAIRE LYONNAIS.

selon toutes les probabilités, la ville de Lyon n'était pas atteinte par la mesure. Il n'y a au- cune lacune dans la série des blasons des éche- vins et prévôts des marchands, de 1668 à la fin du dix-septième siècle, ce qui aurait eu lieu inévitablement s'il y avait eu, pendant ce laps de temps, une révocation des lettres patentes de Charles VIII. Quoi qu'il en soit et dans tous les cas, la révocation n'aurait pas eu une longue durée, puisque la noblesse héréditaire des prévôts des marchands et échevins de Lyon fut reconnue et déclarée de nouveau par des lettres patentes de Louis XIV en date de juillet 1691, octobre 1704 et février lyoS. L'anoblissement des échevins a été reconnu en droit et en fait jus- qu'en 1789, époque à laquelle il disparut dans le naufrage général de toutes les distinc- tions nobiliaires.

La charge de conseiller ou d'échevin , qui conférait la noblesse, ne produisait pas ce- pendant autant de nobles nouveaux qu'on aurait pu le croire et le craindre; il y en au- rait eu tous les deux ans, douze de iig5 à 1 595, et cinq de 1 696 à 1 789, mais les mêmes

NOBILIAIHK LYONNAIS. 49

Prévôts des niarcliands et ëchevins étaient fré- quemment réélus, ce qui diminuait d'autant îa quantité. Un abus ne tarda pas à s'intro- duire : quand un nouveau Prévôt des mar- chands ou échevin était élu, le premier prenait la qualification de Messire, le second celui de noble homme, et l'un et l'autre transmet- tait sa condition aristocratique à sa postérité née en loyal mariage. Mais la distinction con- férée était personnelle et ne concernait qu'une seule branche de famille en ligne directe; fa- vorisées par les circonstances, les branches collatérales ne manquèrent pas de s'associer à la distinction nobiliaire bien qu'elles n'y eussent aucun titre ; il en était de même, il est vrai, pour les noblesses d'épée et de robe. D'abord essentiellement individuel, l'anoblis- sement n'avait donc pas tardé à profiter à la famille entière quelque nombreuse qu'elle fut. La noblesse lyonnaise venue de l'éche- vinage n'était pas considérée au même de- gré que la noblesse d'é[)ée, déjà fort dédai- gneuse pour la noblesse de robe ou de ma- gistrature; elle ne lui était cependant infé- rieure, en droit, que sous le rapport de

4

50 NOIULIAIHK LYONNAIS.

l'ancienneté de la race, qui est beaucoup, il est vrai. L'opinion, à tort ou à droit, frap- pait d'une sorte de défaveur des anoblis qu'on supposait sortis de l'atelier ou du comptoir; il n'existait nulle part à un plus haut degré, comme de raison, que chez les classes roturières elles-mêmes, plus jalouses de la distinction aristocratique obtenue par quelques-uns de leurs membres qu'elles n'en étaient flattées. On le retrouvait aussi chez les anoblis, à en juger du moins par le soin qu'ils prenaient de dissimuler leur point de départ, de renier le comptoir ou la boutique, et de se rattacher à la noblesse de race autant qu'il était en eux de le faire ; c'était peut-être une faiblesse d'esprit et un travers. Tous les ser- vices rendus à l'Etat ont droit à récom- pense, et le pays qui veut se montrer reconnaissant n'établit pas entre eux de ca- tégories : un industriel qui augmente les ri- chesses nationales en créant de nouveaux produits ; un chef d'atelier inventeur qui fait vivre par ses découvertes utiles des milliers d'ouvriers; un naturaliste qui importe en Europe, de contrées lointaines, de nouvelles

NOBILIAIRE LYONNAIS. 51

substances alimentaires, la pomme de terre par exemple, se rendent aussi méritants en- vers la France que des chefs militaires, et sont dignes aussi de lettres de noblesse. Jac- ques Cœur, Riquet, Oberkampf, Parmen- tier, Watt, Newcommen, Fulton, Jacquart, Brunel, Montgolfier, Seguin, Daguerre, sont des noms dont l'illustration ne le cède en rien à celle de beaucoup de familles seigneu- riales de l'ancien royaume de France. Tous les véritables gentilshommes, dans le Lyon- nais, ne remontaient pas d'ailleurs en lignée directe jusqu'aux Croisades, et ne comp- taient pas, parmi leurs ancêtres, des généraux qui avaient remporté des victoires, pris des villes d'assaut, et largement payé au pays l'impôt du sang. A quel titre beaucoup au- raient-ils réclamé une prééminence quelcon- que sur les nobles sortis de la Cour des Mon- naies, du comptoir ou de la charrue.^

Mais il y a une observation d'un autre or- dre à faire; on croit généralement que la no- blesse d'échevinagese recrutait dans les comp- toirs et dans les ateliers, parmi les notabilités de l'industrie et du commerce: il en aurait

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été ainsi qu'il n'y aurait eu rien à dire, mais, dans le fait, il n'en était rien. Si on examine les listes d'échevins et de Prévôts des mar- chands, on s'aperçoit que très-peu étaient ou avaient été marchands et occupés d'affaires industrielles; la plupart possédaient des fiefs seigneuriaux; c'étaient des conseillers du roi en la sénéchaussée et siège présidial, des ma- gistrats de la Cour des Monnaies, des prési- dents en l'élection, des maîtres d'hôtel ordi- naires du roi, des avocats, des médecins, des secrétaires et des procureurs de la Aille, des receveurs généraux des finances en la géné- ralité de Lyon, des présidents en la Cour des aides, etc. On trouve parmi eux un porte- manteau du roi, des gentilshommes de la chambre, des barons, des vicomtes, des com- tes et des marquis. Les Prévôts des mar- chands étaient particulièrement des person- nages constitués en dignités et d'un rang élevé; l'échevinage se composait ainsi de grandes notabilités de position ou de fortune; il ne sortait guère du comptoir et de la bou- tique.

Au reste, les membres de l'administration

NOBILIAIRE LYONNAIS. 53

communale tenaient beaucoup à leurs titres et blasons et étaient toujours parfaitement en règle à cet égard, avantage que les gentils- honnnes de race ne possédèrent jamais, à beaucoup près, au même degré. Il n'est pas à craindre que les armoiries des échevins et prévôts des marchands viennent à se per- dre; elles sont figurées et décrites dans une multitude d'ouvrages spéciaux, et dans des histoires, des éloges de la ville de Lyon. Il y a toutefois une remarque à faire à cet égard : l'anoblissement deTéchevinage date de 149^; comment se fait-il dès lors que tous les con- seillers de ville qui appartiennent à la période de 1495 à 1695, entre Charles VIII et Hen- ri IV, n'aient pas leurs armoiries gravées dans les recueils officiels? Ceux-ci commen- cent les blasons des échevins tantôt à l'année 1595, tantôt à l'année iSgg. L'explication est fort simple, ces armoiries pour environ cent conseillers de ville n'ont jamais existé; du moins Menestrier ne les a pas décrites ; il n'en existe plus aucune aux archives de l'Hôtel-de- Ville pour cette période de temps. I/usage de recueillir et de faire dessiner, graver et

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colorier, même officiellement, les blasons municipaux, commença aux échevins et con- tinua sans interruption jusqu'en 1789; il donna lieu à des recueils imprimés et manus- crits qui sont devenus assez nombreux, et à la création d'un emploi spécial, dans les pre- mières années du dix- huitième siècle, la place d'armorialiste et de généalogiste du corps consulaire. Elle fut confiée à Jean-Baptiste Chaussonet , qui prit les qualifications sui- vantes : ce Archiviste, armorialiste et chrono- cc logiste de la ville de Lyon ; dessinateur et « maistre en estoffes d'or, d'argent et de ce soie. » L'emploi consistait à dessiner les bla- sons des prévôts des marchands et échevins récemment nommés et à les réunir au re- cueil officiel. Chaussonet n'était pas un sa- vant, à beaucoup près ; profondément igno- rant sur l'histoire de la ville de Lyon, peu familier avec l'orthographe des noms de lieux (ce dont il ne prenait aucun souci), il dessinait et coloriait ses blasons sur des feuilles détachées, en partie imprimées et en partie manuscrites, dont on fit plus tard un arbre armoriai consulaire de la ville de

NOBILIAIRE LYONiNAIS. 55

Lyon (i). Ce travail s'améliora; toutes les an- nées l'armorialiste ofticiel présentait à chaque Prévôt des marchands et échevin entrant en charge son blason colorié et faisait des re- cueils complets d'armoiries municipales pour ceux qui les lui demandaient; c'est ce qui explique leur grand nombre (2). Il exécuta l'ordre de peindre tous les blasons de l'éche- vinage sur les murs d\me des salles de l'Hô- tel-de-Ville; ils viennent d'être magnifique- ment restaurés. Cette charge d'archiviste , chronologiste et armorialiste du corps con-

(1) Armorial consulaire de la ville de Lyon, contenant les noms, surnoms, qualitez et armoiries blazonnées de MM. les Pré- vosts des Marchands et Échevins de la ville de Lyon, depuis l'an- née 1595, auquel temps le consulat fut réduit par Henri IV à un prévôt des marchands, quatre échevins, un procureur général, un secrétaire de la dicte ville, présenté à M. Camille Perrichon, pré- vôt des marchands, par J.-B. Chaussonet. Lyon, 1738, 1 vol. in- folio, composé de 36 ff. non compris les tables. Il y a des exem- plaires continués jusqu'en 1756 et au delà; un de ceux de la bi- bliothèque de la ville va jusqu'en 1772 ; il est en deux volumes iD-folio.

(2) L'Armoriai de l'échevinage de Lyon en 2 vol. in-folio qui existe à Paris à la bibliothèque impériale, sous le numéro 2,300, est l'exemplaire qui avait été présenté à un des magistrats muni- cipaux de 1761: le tome I, d'une date ancienne, contient les noms et qualités (sans blasons), des conseillers de ville de 1499 à 1595; le tome H donne les noms des échevins de 1596 à 1761. Un exem- plaire semblable existe dans le cabinet de M. Morel de Voleiue; l'un et l'autre paraissent inférieurs à celui de la bibliollièque de la ville de Lyon qui est cité dans la note précédente.

50 NOlilLlAIRE LYONNAIS.

sulaire de la ville de Lyon devint en quelque sorte héréditaire; de Jean-Baptiste Chaus- sonetç, elle passa à son fils Pierre-François, qui fit un livre en règle du recueil des bla- sons consulaires (i). Pour le récompenser,

(1) Les fleurs armoriales consulaires de la ville de Lyon, avec les noms, surnoms, qualités et armoiries blasonnées de MM. les Conseillers et Échevins de la dicte ville, depuis l'année 1499 qu'ils ont commencé à jouir des privilèges de la noblesse accordés par Charles VIII dans l'année 1495, par Pierre-François Chaussonet. i^yon, 1789, 1 vol. in-folio, blasons en couleurs ; comme son père, Pierre-François Chaussonet confectionnait des recueils héraldi- ques qu'il présentait aux prévôt des marchands et échevins eu exercice; la plupart des exemplaires avaient à la fin du volume un certain nombre de feuillets avec les écus en blanc pour l'ad- dition ultérieure de blasons nouveaiix.

Des recueils héraldiques de blasons d'échevins et de prévôts des marchands ont existé bien avant les Chaussonet; voici les titres (les plus anciens : Noms, surnoms, qualitez, condicions et blasons •le MM. les prévôts des marchands et échevins de la ville de Lyon, depuis l'année 1595 qu'ils ont été réduits au nombre de cinq par Henri IV d'heureuse mémoire (sans nom d'auteur). Lyon, 1663, 1 vol. in-folio, blasons coloriés, le dernier est celui de René Bois, 1663; quelques planches ont l'écu en blanc. Brunand (Clau- dine). Noms, surnoms, calitez et blasons de messievrs les Préuots des marchands et escheuins de la ville de Lyon dont la noblesse a estee [sic) reconnue svivant l.i déclaration du roy, ez années M. DCLXVII et M. DCLXVIll. Lyon, 1009, 1 vol. in-folio, blasons coloriés, 24 feuillets. C'est la seconde partie de son Armoriai vé- ritable. — Menestrier (Claude-François). Éloge historique de la ville de Lyon et sa grandeur consulaire sous les Romains et sous nos rois. Lyon, Benoît Coral, M DCLXIX, 1 vol. in-4'>, frontispice gravé et blasons quelquefois coloriés et continués plus ou moins loin. Brossette (Claude). Histoire abrégée, ou (nouvel) éloge historique de la ville de Lyon. Lyon, Girin, 1711, in-4°. Il y a des exemplaires datés de 1740 ; c'est l'ouvrage de Menestrier reproduit

NOBILIAIRE LYONNAIS. 57

Tadministration municipale prit le 18 juil- let l'arrêté suivant : a Le sieur Chaussonet, a arniorialiste de la ville^, nous ayant prc- « sente un ouvrage ayant pour titre : Les (( Fleurs armoriales consulaires de la ville de « Lyon, etc. Considérant que ce recueil était (( précieux en ce qu'il conservait à jamais la « mémoire des magistrats qui ont bien mérité (( de leur patrie, et en ce qu'il offrirait aux « citoyens jusque dans les temps les plus re- sous uue autre forme,, à la demande du corps consulaire; les bla- sons sont les mêmes.

Il y a beaucoup de blasons des prévôts des marchands et d'é- cbevins de la ville de Lyon gravés dans les ouvrages suivants : l'Hermitte de Soliers, dit Tristan (J.-B.). Les Forces de Lyon, contenant succinctement le pouvoir et estendue de la domination de ceste ville et l'ordre qu'elle a esté au pouvoir des Romains jus- qu'à présent avec les noms, armes et blasons de tous les chefs de sa milice ; capitaines, penons et autres officiers. Lyon, M DCLVIII, 1 vol. in-40 avec des planches et 97 blasons gravés par Claudine Brunand. Bvssières (Joannes de), Basilica Lvgdvnensis, sive Domvs consvlaris, Lvgdvni, Barbier, MDCLXI, avec une grande planche de blasons. L'Entrée solennelle à Lyon de Monsei- gneur l'éminentissime cardinal Flavio Chigi avec les noms, qua- lités et blasons des prélats, seigneurs et gentilshommes de sa suite, pareillement les noms, qualités et blazons des personnes les plus considérables qui composent le corps de la ville de Lyon. Lyon, Alexandre Fumeux, 1664, 1 vol. petit in-folio, avec des plan- ches et 322 blasons gravés en grande partie par Claudine Brunand. Bergiron (Antoine-Nicolas), Armoiries de plusieurs prévôts des marchands, échevins, conseillers, trésoriers de France de la ville de Lyon, avec celles de quelques anciens gentilshommes des trois provinces ou qui y ont des terres, 1 vol. in-l" oblong sans date et sans désignation de lieu, blasons coloriés.

68 NOBILIAIRE LYONNAIS.

« culés, les moyens et la satisfaction de re- <c trouver dans ce dépôt les titres et les armes (c de leurs ancêtres. Voulant d'ailleurs donner ce au sieur Chaussonet un témoignage de no- ce Ire satisfaction et le récompenser de la c( peine et des soins que lui ont coûtés les re- cc cherches nécessaires pour la perfection du- ce dit recueil ; lesdits sieurs ont, après avoir (c ouï maître Marie Prost, avocat et procu- cc reur général de la ville, délibéré et arrêté ce d'accepter l'offre qui leur est faite par le ce sieur Chaussonet de l'ouvrage dont le titre ce est ci-dessus transcrit, et de lui accorder ce pour le prix d'icelui la somme de douze cent ce livres, pour le payement de laquelle il lui ce sera expédié mandement consulaire : ar- ce rêté en outre que ledit ouvrage sera remis Cl et demeurera déposé dans les archives de ce notre ville et communauté. Fait à Lyon^ au ce Consulat, le 1 8 juillet 1772. » (Archives communales de Lyon, BB, 870.) (i). Les

(1) Depuis leur suppression en 1789^ les Prévôts des marchands et échevins de la ville de Lyon, ainsi que leurs blasons, ont figuré dans les ouvrages suivants : Armoriai des prévôts des marchands et échevins de Lyon de 1596 à 1789, autographié et colorié par A. -S. Desmarches. Lyon, Rivoire, 1844, 1 vol. in-4°, 44 planches

NOBILIAIRE LYONNAIS. 59

Chaussonet, père et fils, dessinaient médio- crement; leurs recueils héraldiques laissent beaucoup à désirer au point de vue de l'art.

contenant chacune 25 blasons. Armorial général du Lyonnais (ouvrage attribué à M. Steyert). Lyon, Brun, MDCCCLX, in-4". BoREL d'Hauterive, Armorial de la ville de Lyon (dans l'Annuaire de la noblesse de France pour 1860), 1 vol. in-16, avec deux plan- ches coloriées de blasons d'échevins lyonnais. MM. Gauthier et Rolle, archivistes de la ville de Lyon, ont fourni pour ce travail d'intéressants renseignements à M. Borel d'Hauterive.

On voit par cette profusion d'armoriaux lyonnais qu'une nou- velle reproduction des blasons des Prévôts des marchands et échevins n'était pas indispensable ici; je me suis borné à en don- ner la description.

NOBILIAIRE LYONNAIS.

TABLEAU

DES CONSEILLERS DE VILLE

DEPUIS LEUR ANOBLISSEMENT, EN 1495, PAR CHARLES VIII, jusqu'à HENRI IV, EN 1595 (1).

A ^ Arbène (André d'), lî>29.

Arod (Pierre), 1536. Aiguë (Jean de l'), 1588. Athéaud (Matthieu), 1543.

Albisse (Robert), 1525. Aube (Jean de l'), 1562.

Amyot (Clément), 1531. Audoin (Antoine), 1517.

(1) Lyon eut des conseillers île ville deux cents ans avant leur ano- blissement, en 1495, par Charles VIII ; l'administration la plus an- cienne se composa des cinqnanfe bourgeois qui prirent en 1274 le gou- vernement des affaires (h; la cité. On trouve dans cette première liste

62 NOBILIAIRE LYONNAIS.

Anstreiii (Henri), 1556. Benoît (Claude), 1551.

Aveine (Edouard), 1562. Benoît (Antoine), 1565.

Benoît (François), 1577-1587.

B Berjon (Antoine), 1496, 1497, 1498, 1501, 1502.

Bâillon (Pierre), 1550. Berny (Louis), 1593.

Barberon (Pierre), 1 499-1 500. Berthet (Barthélémy), 1 504.

Baronat (Louis), 1556. Bertholon (Estienne), 1531.

Baronat (Jacques), 1499-1500. Bezines (Jean), 1556.

Barondeau (Jean), 1496-1498. Boitier (Claude), 1551.

Barondeau (Jacques), 1502 Boitier (Christophe), 1570.

Bellièvre (Barthélémy), 1497, Bonin (Antoine), 1548.

1498, 1501, 1502. Bonvoisin (François), 1575.

Bellièvre (Claude), 1522. Bourg (Pierre de), 1500, 1502.

deux Chapponay (Pierre et Humbert), quatre Varey (Bernardin, Jean, Guillaunne et Bernard) ; trois de Fuers ( Jean I , Bernard , Jean II) ; deux de la Mure (Guy et Matthieu); desClievrier, des Dodieu, des Va - rissan, desFabry, des Liatard, des Durchia, etc., ce sont les familles les plus anciennes et les plus vraiment nobles de la haute bourgeoisie lyonnaise. Les conseillers de ville, au nombre de douze, furent légale- ment institués en 1328; ce furent, pendant cette première année, Mat- thieu de Chapponay, Guillaume de Cuisel, Aynard de Villeneuve, Jean de Villars, Guillaume de Durchia, Barthélémy de Molon, Poncet, Chris- tin, Guillaume Evrard, Henri Clievrier, Guillaume le Troilleur, Jean de Foreys, Pierre Girardin. La septième table de la première édition de cette histoire de Lyon est une table générale, selon Tordre des temps, des conseillers de ville, échevins et maires de Lyon, depuis 1294 jus- qu'en 1848.

Les conseillers de ville, au nombre de douze, étaient renouvelés par moitié chaque année et élus solennellement le jour de la Saint-Thomas, 21 décembre; ils entraient en fonctions le l*"" janvier suivant et res- taient deux ans en place ; ainsi l'année de leur nomination n'est pas celle de leur entrée en service, ce qu'on oublie quelquefois.

Il y a des lacunes dans les listes d'échevins que Menestrier a don- nées, elles portent surtout sur la période de 1320 à 1495 ; des recher- ches faites dans de vieux actes retrouvés aux archives de l'Hôtel-de-Ville ont permis de les faire disparaître en partie; mais, comme elles se rap- portent à un temps antérieur à l'acte d'anoblissement, je n'ai pas eu à m'en occuper ici.

NOBILIAIRE LYONNAIS.

03

Bourges (Jean de), 149"), U99. Bourges (Claude), 1515. Boursier (François de), 1509. Briand (Antoine), 1518. Broquin (Jean), 1534. Brosset (Jean), 1512. Brunier (Jean), 1522. Bruno (Jean -Baptiste), 1577. Buatier (Antoine), 1496, 1497. Buatier (Benoît), 1499, 1500,

1501, 1502. Buatier (Jean), 1523. Buatier (Symphorien), 1552. Buclet (François), 1494-1493. Bullioud (Aimé), 1497-1498. Burnicard (Jacques), 1557. Buyer (Jacques), 1497, 1498,

1505.

C

Caille (Simon), 1527. Camus (Jean), 1523. Camus (Antoine), 1557. Capella (Jean de), 1544. Cauret (Martin), 1592. Champier (Symphorien), 1520. Chanet (Pierre), 1507. Chapelle (André de la), 1572. Chapponay (Charles de), 1504. Chapponay (Jean de), 1522. Chapponay (Nicolas de), 1533. Charbonnier (Jean), 1534. Charrier (Guillaume), 159G. Charrin (Antoine), 1589. Charron (Claude le), 1 497-1 498. Chastillon(Hiérome), 1570.

Chastillon (Humbert de), 1577. Chausson (Robert), 1519. Clavel (Guillaume), 1558. Combet (Jean), 1562. Cornillon (Philibert), 1566. Couland (Claude), 1571. Cousin (Jean), 1505. Cousin (François), 1566. Coyaud (Jean), 1500-1501. Cuchernod (Jacques), 1509.

D

Dalin (Nicolas), 1579. Darras (Guillaume), 150C. Daulhon (Jean), 1520. Deschamps (François), 1516. Dodieu (Jean), 1500. Dublé (Guillaume), 1499, 1504. Dufour (Jean-Baptiste), 1576. Dupré (François), 1516. Dupré (Nicolas), 1571. Durand (Pierre), 1534. Durand Colabeau, 1593.

Favre(Jean), 1533. Favre (Humbert), 1539. Favre (Thomas), 1506. Favre (Guillaume), 1566. Fay (Barthélémy), 1542. Fay (Jean de la), 1505. Faye (Pierre), 1561. Faye (Jean), 1508. Fenoyl (Jacques), 1506. Fenoyl (Claude), 1585.

G4

NOBILIAIRE LYONNAIS.

Flebergues (Jean), 4546. Fournier (Pierre), 1512. Fournier (François), 1519. François (Guillaume), 1550. Frère (François), 1569. Frère (Pierre), 1566. Frère (Louis), 1573.

Gabiano (Luxembourg do),

1569. Gabiano (Henri de), 1 56 1 . Gadagne (Thomas), 1536. Galand (Philippe), 1575. Gapaillon (Claude), 1563. Garbot (Jean), 1540. Garbot (André), 1543. Garon (Claude), 1555. Gaspard (Claude), 1584. Gelas (Claude), 1572. Gelas (Guillaume), 1585. Gimbre (Humbert), 1584. Girard (François), 1585. Gondin (Antoine), 1537. Gonin du Bourg, 1545. Gonin Gario, 1542. Gonin (Antoine), 1564. Grillet (iNicolas), 1544. Grimod (Jacques), 1569. Grollier (François), 1556. Grolier (Estienne), 1495, 1496,

1500-1501. Grolier (Antoine), 1509. Grolier (Claude), 1522. Grolier (Georges), 1575. Grolier (Humbert), 1590.

Gros (César), 1558. (iros-de-Saint-Geoire (César) ,

1553. Guerrier (Claude), 1498-1499. Guerrier (Hiérome), 1531. Guerrier (Estienne), 1532. Guerrier (François), 1556. Guerrier (Guillaume), 1504. Guillemin (Michel), 1536, Guillot (Jean), 1534. Guillot (Gaspard), 1539.

H

rienri Guyot, 1528, 1533. Henri (Guillaume), 1500, 1502,

1545. Henri (Jean), 1553. Henri (Antoine), 1594.

Jacquet (Jacques), 157S. Juge (Guillaume), 1527.

Lamer (Pierre), 1531. Landry (Guillaume), 1510, Langes (Nicolas), 1573. Laporte (Pierre de la), 1556. Laurencin (Estienne), 1495. Laurencin (Barthélémy), 1495. Laurencin (Claude), 1498.

1499, 1504, 1554. Laurencin (Pierre), 1516. Laurencin (Edouard), 1569.

NOBILIAIRE LYONNAIS.

65

Laurens (André), 1596. Laurideau (Jean), 1519. Levin (Théodore), 1531. Limosin (Jacques), 1517. Loubat (François)^ 1568.

M

Maître (Pierre le), 1500, 1501. Maître (Thomas le), 1518. Manissier (Pierre), 1529. Maleyssieux (Jean), 1562. Mary Neri, 1505. Masso (Antoine de), 1581. Masso (Humbert de), 1542. Masso (Guyot de), 1572. Masso (Jean de), 1576. Masso (Humbert), 1496, 1502. Mazenod (Louis), 1517. Mellin (Benoît), 1516. Merand (Léonard), 1562. Mercurin de Ro\igo, 1556. Montaignat (Léonard), 1522. Montconys (Claude), 1544. Montconys (Benoît), 1573. Mornay (Jean), 1529. Mornieu (André), 1567. Mutin (Jean), 1570. Muzino (Pierre de), 1582.

N

Noirat (Charles), 1593. O

Obrelle (Georges), L')67.

Palfy (Jean de), 1548. Palmier (Pierre), 1495, 1499,

1500. Panse (Hiérome), 1524. Panse (Gérardin), 1550. Panse (Justin), 1577. Paquelet (Claude), 1516. Passard (Jacques), 1581. Passy (Jean), 1540. Perret (Simon), 1533. Perret (Nicolas), 1555. Perrier (François du), loOi,

1502, 1537. Perrin (Antoine), 1559. Peyrat (Jean du), 1505. Peyrat (André du), 1527. Peyron (Jean), 1508. Peyron (Antoine), 1527. Philibert (Claude), 1517. Pichin (Jean), 1567. Pierrevive (Nicolas de), 1503. Platel (Claude), 1551. Platet (Guillaume), 1556. Platet (François), 1555. Poculot (Antoine), 1496. Poculot (Claude), 1583. Polaillon (Alexandre), 1057. Ponard (Louis), 1582. Poncet-Bonnet, 1569. Pons-Murard, 1574. Ponsay (Bernard), 1592. Porte (Antoine), 1520. Porte (Jean), 1569. Porte (Hugues de la), 1529. Porte (Antoine de la), I.'iSO.

GG

NOBILIAIRE LYONNAIS.

Pournon (Léonard), 1557. Prost (Louis), 1584. Pures (Michel de), 4588, 1596. Puy (Hugues du), 1537.

R

Rambaud (Jean), 1506. Raverie (Claude), 1557. Ravot (Jean), 1577. Regnault (Claude), 1557. Regnault (Pierre), 1533. Regnault(Millon),1555. Regnault (Jacques), 1561. Regnault (Antoine), 1566. Regnault (Jean-Baptiste), 1592. Renouard (Pierre), 1499-1500. Renouard (Georges), 1560. Resignan (François de), 1554. Rochefort (Benoît), 1517. Rochefort (Claude), 1497. Rochefort (Jean), 1495, 1499,

1500,1514. Rochefort (Denis), 1504. Rochefort (Benoit), 1524. Rollin (Favre), 1528. Rousselet (Jean), 1495, 1496,

1497, 1508. Rouville (Guillaume), i 568. Rubys (François de), 1504. Rubys (Claude), 1584.

Sala (Jean), 1507. Sala (François), 1546. Sanson (Jean), 1574. Sarrasin (Richard), 1587. Srarron aîné (Jean), 1546.

Scarron (Antoine), 1567. Scarron (Pierre), 1571. Scarron (François), 1575. Scarron (Claude), 1542. Scève (Jean), 1511. Scève (Benoît), 1562. Scève (Maurice), 1504. Scève (Pierre), 1545. Scève (Matthieu), 1567. Seneton (Antoine), 1523. Seneton (Jacques), 1526. Seneton (Claude), 1559. Suc (Pierre), 1559.

T

Taillemont (Claude), 1505. Taxard (Pierre), 1546. Teste (Claude), 1589. Teste (Barthélémy), 1560. Teste (Jacques), 1578. Teste (Antoine), 1589. Thésé (Louis), 1499. Thésé (Jacques), 1522. Thierry (Amable), 1587. Thomassin (Claude), 1504. Thomassin ( Bonaventuro )

1519. Thomassin (René), 1594, 1596 Tignat (Jean), 1541. Tour (Georges de la). Tourvéon (François), 1498

1499, 1504. Tourvéon (Jacques), 1506. Tricaut (Jean), 1560. Troye (Martin de), 1541. Trumel (Pierre), 1541. Trye (Claude), 1526.

NOBIF.IAIRE LYONNAIS.

67

Vaillant (Matthieu), 1581. Valentin (Hugues), 1584. Valinod (Balthasard), 1559. Vallerot (Claude), 1567. Vallon (André), 1571. Vandel (Claude), 1506. Varey (Antoine de), i520. Varey (Claude), 1558. Vauzelles (Matthieu), 1524. Vidal (Antoine), 1496, 1497, 1498.

Villars (Antoine), 1496, 1497. Villars (Barthélémy), 1506. Villars (François de), 1579. Villars (Philibert), 1516. Vincent (Simon), 1524. Vincent (Antoine), 1544. Vinol (Antoine), 1520. Vize (Claude), 1582. Voypierre (Jean de la), 1588.

Yvernogeau (Jean), 1580.

II,

TABLEAU

DES NOMS ET DES BLASONS

DES PRÉVÔTS DES MARCHANDS,

DEPUIS l'ÉDIT de HENRI IV, DATÉ DE CHAUNT 1595 ,

jusqu'à l'année 1789 (i).

AusTREiN (Pierre), conseiller du roi, lieutenant particulier de la Sénéchaussée et siège présidial de Lyon, auditeur de camp au gouvernement de Lyonnois , Forez et Beau-; jolois. i6l4.

(1) Il importait, peut-être, de Taire suivre les noms des Prévôts des marchands et des échevins de l'indication des titres et principaux em- plois qui appartinrent à chacun de ces personnages; l'histoire du temps et celle des familles y sont intéressées; ces renseignements contribuent à rendre vrai un tableau de mœurs. On trouvera parmi les dignitaires

70 NOBILIAIRE LYONNAIS.

(Henri), échevin. 1576-1582. D'azur^ au chevron d'or, accompagné de deux colombes en chef, et en pointe d'un amphistère passant de même.

Bâillon (Pierre de), baron de Jons, seigneur de Saillans, che- valier de l'ordre du roi, gentilhomme de sa chambre. 1600.

D'azur au lion d'or, rampant contre un tronc écoté et alëzé de même mis en pal; et trois fleurs de lis d'or, rangées en chef et surmontées d'un lambel de quatre pendants de même. ^

(Éléonor), baron de Jons, seigneur de Saillans. 1638.

(François), chevalier, comte de La Salle, baron de Jons

1658.

(Pierre) p dit Bello, échevin. 1550.

D'azur, au lion d'or, rampant contre un tronc écoté et alésé de même, mis en pal^ et trois fleurs de lis d'or ran- gées en chef et surmontées d'un lambel de quatre pendants de même.

Baraillon (Aimé), conseiller du roi et trésorier de France. 1616.

(Gaspard), chevalier, seigneur de la Combe.

D'argent, au lion de gueules, à la bande d'or brochant sur le tout.

Bartholy (Etienne de), chevalier. 1691.

dont les noms suivent un porte-manteau du roi; un tel office peut pa- raître étrange aujourd'hui chez un fonctionnaire lyonnais, mais ce n'é- tait qu'une qualification honorifique. A propos de ces titres si nombreux sur les li.stes, je rappellerai l'observation, déjà faite ailleurs, que très- peu d'échevins et de Prévôts des marchands sortaient de l'industrie et du commerce. Le tableau que je vais donner appartient, .sauf quelques changements, à M. Bore! d'Hauterive, Annuaire dr la noblesse de F^>ance, 1860, p. 389.

NOBILIAIRE LYONNAIS. 71

(Thomas), conseiller du roi et receveur général du dio- cèse de Lyon, échevin. 1604. - Tranché crénelé de huit pièces d'or et de gueules, à deux étoiles de l'un en Vautre.

Cachet de Montezan (Benoit) , chevalier, comte de Garnerans, seigneur de Balmont, La Poype, Lurcy, etc., ancien premier président au parlement de Dombes. 1704.

(Claude), écuyer, conseiller au parlement de Uombes,

échevin. 1669.

De gueules, a trois pals d'or, chargés chacun (U chef d'une losange de sable.

Camus (Marie-Antoine), seigneur du Péron, conseiller du roi, trésorier général de France au bureau de Lyon. 1607.

(Jean), échevin. 1523, 1534, 1542.

(Antoine), échevin. 1557.

(Claude), seigneur d'Arginy, échevin. 1568.

D'azur^ à V étoile d'or mise en cœur, accompagné de trois croissants d'argent.

Chaponay (François de), seigneur de Feyzin et Bellegarde, che- valier de l'ordre du roi. 1627.

(Balthasar), chevalier, seigneur de Plemean, conseiller

du roi en ses conseils et au parlement de Metz. 1677.

(Claude), échevin. 1503.

(Jean), échevin. 1521.

(Nicolas I"), échevin. 1533, 1564.

(Nicolas II), seigneur de l'Isle, échevin. 1583, 1588.

D'azur, à trois coqs d'or, membres^ becqués, barbés et crêtes de gueules.

CHAHniEK Jeauj, sieur de la Rochette, chevalier, conseiller du roi, trésorier de France au bureau de Lvon. 1636.

72 NOBILIAIRE LYONNAIS.

(Antoine), échevin. 1589, 1592.

D'azur, à la roue d'or.

Charrier (Gaspard), écuyer, conseiller du roi, lieutenant parti- culier, assesseur criminel au présidial de Lyon. 1664.

(Guillaume), échevin. 1596-1597.

D'azur, à la roue d'or, brisé en chef d'un lambel d'argent de tro's pendants.

Charrier (Jean), seigneur de la Barge, baron de Sandrans, chevalier, conseiller du roi, trésorier de France au bureau de Lyon. 1671.

Écartelé, aux 1 et 4 d'or, au, lion de sable, au chef de gueules, qui est de Boyer; aux 2 et 3 d''argent, au pont à trois arches de gueules, maçonné de sable, accompagné de six mouchetures d'hermine de sable, 3 en chef et 3 entre /es arches, gin est de Minard ; sur le tout d'azur, à la roue dor, qui est de Charrier. Devise : Semper in orbîta.

Cbollier (Pierre), chevalier, comte de Cibeins, baron d'Albigny, seigneur de Bully, etc., président en la cour des monnaies de Lyon, lieutenant particulier et assesseur criminel. 1746 à 1723.

(Alexandre), conseiller du roi au présidial de Lyon,

échevin. 1618.

(Pierre), écuyer, conseiller du roi, échevin. 1647.

D'or, à trois bandes de sable; au chef d azur, chargé d'un lion léopardé.

Claret (Jacques-Annibal), chevalier, seigneur de laTourette, Fleurieu, Éveux, etc.; président en la cour des mon- naies, et lieutenant criminel au présidial de Lyon. 1740 à 1745.

(Biaise), échevin. 1687.

(Jean), échevin. 1689.

D'argent, à la bande d'azur, chargée d'un soleil d'or.

NOBILIAIRE LYONNAIS, 73

DiNET (Jean), conseiller du roi, président en l'élection de Lyon , échevin en 1613, Prévôt des marchands en 1625.

D' argent j au croissant d'azur en pointe et deux fleurs de quinte feuille s de gueules, tigées et feuillées de sinople, a longue queue^ mouvantes du croissant en chevron renversé; au chef d^ azur, chargé d£un lion léopardé d'argent.

DuGAS (Louis), écuyer, seigneur de Savounoux et Bois-Saint- Just, conseiller du roi au présidial de Lyon, auditeur de camp de Lyonnois, Forez et Beaujolois. 1696 à 1699.

(Laurent), chevalier, président en la cour des monnaies

de Lyon. 1724 à 1729.

(Pierre), chevalier, président en la cour des monnaies,

et auditeur de camp dans le gouvernement du Lyon- nais, Forez et Beaujolais. 1750.

(Louis), sieur de Bois-Saint-Just , conseiller du roi,

échevin. 1658.

(Louis), écuyer, seigneur de Savonnoux et Bois-Saint-Just,

conseiller du roi au présidial de Lyon, échevin, 1680.

rfazur, au sautoir onde d'or, cantonné de quatre besants de même.

DuLiEu (Jean-Baptiste), écuyer, conseiller du roi, lieutenant particulier au présidial de Lyon. 1692.

Écartelé, aux 1 et 4 contre-écartelés d'azur, au lion d'or, arméetlampassé de gueules, et de gueules, à trois pals d'or; aux 2 et S d'argent^ à lafasce de gueules, accompagnfe en chej dun lion léopardé de même, et en pointe de trois fleurs de pensées au naturel, posées en pal.

Fa Y (Antoine), chevalier, seigneur de Sathonnay et d'^Alboiine,

74 NOBILIAIRE LYOT^NAIS.

commandant de Lyon en l'absence du gouverneur. 1779 à 1784.

(Barthélémy), échevin. 1542.

(Jean-Claude), écuyer_, secrétaire du roi, échevin. 1742.

D'azur, à la levrette passante d^ argent , la iête contour née, surmontée d'un soleil d'or.

Flachat (Jean-Baptiste), écuyer, seigneur de Saint- Bonnet-les- Oules, 1752 à 1763.

(Pierre), échevin. 1736,

(David), écuyer, échevin. 1749.

D'azur, au lion d'or, tenant en ses pattes de devant une flèche de gueules^ posée en pal, armée et ailée d'ai^gent.

Gayot (Louis) , conseiller du roi, président au bureau des finances. 1681.

(Marcellin), échevin. 1704. D''or, à la bande d'azur^ chargée de trois étoiles d'or., et

accompagnée de deux trèfles de sinople, l'un en chef et l'autre en pointe.

Grolier (Humbert), seigneur du Soleil, chevalier de l'ordre du roi, capitaine de la ville. 1602.

(Charles), écuyer, seigneur de Cazault et Belle-Scize,

avocat et procureur général de la ville. 1550.

(Charles), chevalier, seigneur de Cazault, maréchal d(;

bataille des armées du roi. 1673.

(Etienne), échevin. 1500.

(Antoine), échevin. 1509-1514.

(Claude), échevin. 1522.

(François), échevin. 1546. '^ (François), secrétaire du roi, échevin. 1556, 1561, 1569.

(Georges), seigneur de Cazault, conseiller au présidial,

échevin. 1575.

NOBILIAIRE LYONNAIS. 75

(Antoine), seigneur de Servières, receveur général des

finances en Dauphiné, échevin. 1578, 1585.

(Humbert), seigneur du Soleil, échevin. 1580.

D^azur^ à trois besants d'or, rangés en fasce abaissée, surmontés de trois étoiles d'argent, rangées en chef.

GuiGNARD (Jacques) , seigneur de Bellevue, vicomte de Saint- Priest, conseiller du roi, président en la cour des aides du Dauphiné. 1654 à 1657.

(Jean), conseiller du roi, contrôleur général des tailles

en Lyonnais, échevin. 1621. .

Écartelé, aux 1 et 4 d'azur, à trois quintefeuilles d'argent, qui est de Richard Saint-Priest ; aux 2 e/ 3 d'azur, à la croix d'argent, qui est de Maridat; sur le tout d'azur, au chevron d'argent, accompagné en chef de deux tours de même, qui est de Guignard.

Henry (Arthus), seigneur de La Salle, conseiller, maître d'hôtel ordinaire du roi, trésorier de France en la généralité d'Auvergne. 1604.

(Guillaume), échevin. 1500.

(Guyot), échevin. 1528, 1533, 1538, 1545.

(Guillaume), échevin. 1545, 1550, 1556, 1561.

(Jean), échevin. 1553, 1558.

(Antoine), sieur de La Salle, échevin. 1594, 1596.

(Roland), sieur de Jarniost, échevin. 1599.

D'argent, au cœur de gueules, chargé du nom de Jésus a l'antique d'or; au chej d'azur, chargé d'un lion léopardé d'argent.

L

La Veuhe (Laurent de), comte de Chevrières, baron de Ciiry,

76 NOBILIAIRE LYONNAIS.

chevalier, conseiller du roi, président, trésorier géné- ral de France. 4666.

D'azur^ à V aigle d'or.

Le Clerc (Charles-Jacques), chevalier, seigneur de la Verpillère, lieutenant du roi en Guyenne, ancien major de Lyon. 1764 à 1771.

D'argent, au chevron de gueules^ accompagné de trois annelets de sable.

LouBAT (Pierre), chevalier, conseiller du roi, trésorier de France en Dauphiné. 1640.

(François), échevin. 1568, 1573, 1580.

(Hugues), conseiller du roi, élu en l'élection de Lyon,

échevin. 1602.

D'azur, à trois bandes d'argent, celle du milieu chargée de trois molettes d'éperon de gueules.

Mascranny (Alexandre), chevalier, conseiller du roi, trésorier de France, à Lyon. 1642.

(Paul), écuyer, sieur de la Verrière (frère du précédent).

1667. De gueules, à trois fasces vivrées d'argent, au chef cousu de gueules, chargée d'une aigle d'argent, adeootrée d'une clef de même, et senestrée d'un casque en profil aussi d'ar- gent; sur le tout d'azur à une fleur de lis d'or, par conces- sion du roi Louis XIII.

Masso (Philibert de), chevalier, seigneur du Plantin et de La Ferrière, maréchal de bataille es armées du roi, 1675.

(Humbert), échevin. 1542, 1548, 1554.

(Guyot), échevin. 1572.

(Jean), receveur des finances, échevin. 1576, 1583.

(Antoine), conseiller au parlement de Dombes, échevin.

1581.

NOBILIAIRE LYONNAIS. 77

D'azui\ à la bande d'or.

Merle (François de), conseiller du roi, président, trésorier gé- néral des finances au bureau de Lyon. 1618.

D"or^ au merle de sable.

MoNTcoNYs (Pierre de), seigneur de Liergues et Pouilly, conseil- ler du roi, lieutenant général criminel au présidial de Lyon, maître des requêtes de l'hôtel de Mademoiselle de Montpensier en son parlement de Dombes. 1623.

(Gaspard), seigneur de Liergues et Pouilly, conseiller du

roi, lieutenant général criminel au présidial de Lyon, 1652.

(Claude), échevin, seigneur de Liergues, 1544, 1549,

1554, 1559.

(Claude), échevin. 1570.

(Benoît), échevin. 1573, 1579, 1586.

D'azur [avant 1623 : de gueules), à deux fasces, la plus haute ondée d^or, et l'autre simple d'argent.

MouLCEAU (Thomas), écuyer, sieur du Mas. 1679.

(Jean), docteur es droits, secrétaire de ville, échevin.

1645.

D'azur, semé d'étoiles et argent, à trois chevrons de fnême sur le tout.

Pécoil (Claude), seigneur de Villedieu et de Monverdun. 1685.

(Claude), écuyer, seigneur de Reveux et de Montverdun^

ancien secrétaire du roi, échevin. 1673.

(Matthieu), seigneur de la Thenaudière et Chouled,

ancien conseiller au présidial de Lyon, échevin. 1695, De sable t à trois fasces d'or.

Pellot (Claude), sieur du Port- David et Sandars, chevalier, conseiller du roi, trésorier de France à Lyon. 1632.

(Claude), échevin. 1611.

1

78 NOBILIAIRE LYONNAIS.

(Claude), échevin. 1662.

De sable, à la tierce d'or mise en bande,

Perrichon (Camille), chevalier de l'ordre du roi, secrétaire de la ville de Lyon et de la Chambre de commerce. 1730 à 1739.

(Pierre) , avocat au parlement, secrétaire de la ville de

Lyon. 1700.

Écartelé, aux { et k d'or, aux 2 cf 3 vairés d'argent et de gueules ; à la bordure componée d'argent et de gueules.

Planelli ou PiANELLo (Laurent), chevalier, seigneur de La Valette, conseiller du roi et président aux finances de Lyon, 1687.

Écartelé f aux 1 et 4 coupés de gueules et de sable, à la fasce écotée d'or, brochante sur le coupé, qui est de Planelli; aux 2 e/ 3 d'azur, à trois fleurs de lis d'or; au chef de même, chargé d'un lion issant de gueules, armé et lampasse d'a- zur, qui est de La Valette.

PoMEY (Hugues de), seigneur de Rochefort, Les Sauvages et Rancé, ancien conseiller du roi au présidial de Lyon. 1660.

(Benoît), seigneur de Rochefort, conseiller du roi, tré-

sorier de France et général des finances à Lyon, échevin. 1627.

(Jean), sieur de Rancé et Combefort, ancien procureur

général au parlement de Dombes, échevin. 1636.

D'argent, au pommier arraché de sinople , fruité d'or, accosté de deux étoiles de gueules.

Ponsaimpierre (Lambert de), seigneur du Perron, 1683.

(Dominique), échevin. 1661.

(Lambert), échevin. 1675.

D'azur, à deux colonnes d'ordre toscan d argent.

Pures (Antoine de), baron de B^lmont, conseiller du roi, che- valier de son ordre et maître ordinaire de son hôtel, 1634.

NOBILIAIRE LYONNAIS. 79

(Michel), échevin. 1588, 1596. - (Antoine), échevin. 1 611. - D''or^ au chevron d'azur^ accompagné de trois trèfles de sinople; au chef de gueules, chargé d'un croissant d'argent, accosté de deux annelets de même.

Ravat (Louis), seigneur des Mazes , conseiller en la cour des monnaies de Lyon. 1708 à 1715.

(Louis), conseiller du roi au présidial de Lyon, échevin.

1685.

D'azur, au chevron onde d'or, accompagné de trois glands versés de mêfne.

Regnault (Claude-Espérance, marquis de), seigneur de Belle- scizes, la Thibaudière et Charlieux, ancien capitaine aux dragons d'Autichamp, chevalier de Saint-Louis, lieutenant des maréchaux de France, de 1772 à 1775.

(Claude), échevin. 1519, 1524, 1529.

(Pierre), échevin. 1532, 1540, 1544. - ^

(Guillaume), échevin. 1549,1555,1566.

(Jacques), échevin. 1561.

(Antoine), échevin. 1566.

(Jean-Baptiste), échevin. 1592.

(Claude), sieur de Vauldemart, conseiller du roi, et élu

en l'élection de Lyon, échevin. 1600.

De gueules, à la fasce d'argent, accompagnée de deux losanges cTor, l'une en chef et C autre en pointe.

RivELRiEux DE Varax (Hugucs), chevaUcr, seigneur de Varax, Marsilly, Civrieu, Lozanne, Ars, et président en la cour des monnaies, lieutenant criminel au siège pré- sidial de Lyon, de 1746 à 1749.

RiVELRiEiJX DE Chambost (Claude), seigneur de Chambost. 1776 à 1778.

80 NOBILIAIRE LYONNAIS.

(Claude), écuyer, seigneur de Chambost, échevin. 1731). D'azur, à la rivière d'argent, mouvante de la pointe, sur- montée d'un croissant de même.

Sausay (Marc-Antoine du), seigneur de Jarnosse et La Molière, conseiller du roi, lieutenant particulier au siège pré- sidial de Lyon. \ 662.

D*azm\ à la tour d'argent buttée de même, hersée de sable, sur un tertre de sinople et surmontée de deux étoiles d'argent.

ScARRON (Pierre), seigneur de la Parerie, de la Tour du Pin Quinsonnas, Ceyssieu et Saint-Try, conseiller et maître d'hôtel ordinaire du roi, trésorier général de France au bureau des finances de Lyon. 1606.

(Jean l'aîné), échevin. 1546.

(Antoine), échevin. 1567, 1569, 1575, 1584.

(André), échevin. 1568.

(Pierre), échevin. 1571, 1579, 1587.

(François), échevin. 1573, 1581, 1586.

rClaude), échevin. 1582.

D'azur, à la bande bretessée et contre -bretessée d'or.

Sève (Jean), seigneur de Fromente et de Fléchères, conseiller du roi, premier président et trésorier général de France au bureau des finances de Lyon. 1612.

(Pierre)^ sieur de Montely, conseiller du roi, lieutenant

général au présidial de Lyon. 1621.

(Matthieu de), seigneur de Saint-André, Fromente et

Fléchères, conseiller du roi, président trésorier géné- ral de France à Lyon. 1630.

(Pierre de), baron de Fléchères, conseiller du roi, pré-

sident et lieutenant général au présidial de Lyon. 1644 à 1649.

NOBILIAIRE LYONNAIS. 81

(Matthieu de), baron de Fléchères, seigneur de Saint- An-

dré, Limonest, Villette et Égrelonges, conseiller du roi, premier président au présidial et ancien lieute- nant général en la sénéchaussée de Lyon. 1694.

(Maurice), docteur es lois, échevin. 1504 et 1509.

(Jean), échevin. 15H.

(Pierre), échevin. 1547, 1550, 1555, 1560, 1564.

(Benoît), échevin. 1563.

(Matthieu), échevin. 1567.

(Jean), échevin, seigneur de Fromente, conseiller du roi

et receveur général de ses finances à Lyon. 1601.

(Matthieu), seigneur de Saint-André du Coing et de Li-

monest, échevin. 1609.

(Philippe), échevin. 1619.

(Luc de), seigneur de Charly, échevin. 1623.

Fascé d'or et de sable de six pièces, à la bordure componée de même,

SiLVECANE (Constant de), conseiller du roi, président de la cour des monnaies de Lyon. 1669.

(Jean de), conseiller du roi, garde des sceaux au présidial

de Lyon, échevin. 1632.

D^or, à trois rinceaux de palmes de sinople; au chef d^a- zur, chargé de trois étoiles d'or.

Thomassin (René), seigneur de Montmartin (échevin en 1594); Prévôt des marchands en 1596.

(Claude), échevin. 1504, 1511.

(Claude), chevalier, échevin. 1516.

(Bonaventure), échevin. 1519.

D'^azur, au lion d'or, issant d'une nuée d"* argent, mou- vante du canton senesfre de la pointe.

6

82

NOBILIAIRE LYONNAIS.

ToLozAN deMontfort (Louis), chevalier, commandant de la ville

de Lyon en l'absence du gouverneur, de 1785 à 1789. Waznr^ axi croissant d'argent en pointe, surmonté de trois étoiles.

Vaginay (Jean), seigneur de Montpiney et Léronde, conseiller et procureur du roi en la sénéchaussée et siège prési- dial de Lyon, de 1700 à 1703.

D'azur, au chevron d'or, au chef de 7nême.

ViLi.ARs(Balthasarde), conseiller du roi, président et lieutenant général au présidial de Lyon. 1598.

(Balthasar), seigneur de Laval, conseiller du roi, prési-

dent au parlement de Dombes et au présidial de Lyon. 1610.

(Balthasar), seigneur de Laval, conseiller du roi et

président du parlement de Dombes. 1620(1).

(Barthélémy), échevin. 1506,1511.

(Philibert). 1516, 1523.

(François), lieutenant particulier, échevin. 1579.

D'azur, à trois molettes d'éperon d'or ; au chef cousu de gueules f chargé d'un lion léopardé d'argent,

(t) 11 n'y a pas eu trois Balthasar de Viilars; on ne doit en admettre qu'un de la branche de Lyon et fds de François de Viilars et de Françoise de Gayan. Il n'eut pas d'héritier inàle, et ne laissa que des filles, au nombre de trois.

III,

TABLEAU

DES NOMS ET BLASONS

DES ÉCHEVINS DE LA VILLE DE LYON,

1499-1789 (i).

Agniel (Pierre), 1724-1725.

Coupé au 1 d'azur, à trois étoiles d'argent, surmontées

(1) Ce Ubleau est beaucoup plus exact et plus complet que ceux qu'ont publiés Menestrier, Brossette, Chaussonet, Claudine Brunand et que celui dont j'ai été Tédileur, en 1846; je l'ai emprunté, avec l'agrément de l'au- teur, en lui faisant éprouver quelques modifications peu importantes, à l'Annuaire de la noblesse par M. Borel d'Hauterive (1860, p. 396). J'ai conservé, dans toute son intégrité, ce langage héraldique qui, tout inin- telligible qu'il semble, a cependant sa raison d'être. Élus, je l'ai dit, k la (in de décembre, en séance solennelle, le jour de la Saint-Thomas et

84 NOBILIAIRE LYONNAIS.

d'un soleil (Vor; au 2 d'or, à un agneau passant d'azur. Albanel (Gaspard), 1716-1717.

pour deux ans, les quatre échevins nouveaux entraient en charge au !«•■ janvier de l'année suivante : ces deux années de fonctions sont don- nées ici.

La plupart des arniorialistes lyonnais qui se sont occupés des blasons des échevins, commencent leur travail à partir de l'édit rendu à Chauny par Henri IV pour réorganiser Padministration communale sur de nou- velles bases, avec quelques différences légères quant à l'année. Claudine lirunand et Jean-Baptiste Chaussonei donnèrent à la première liste la date de 1595, Menestrier et Brossette ont 1596 pour point de départ; il est des tableaux qui ouvrent leur série de noms et d'armoiries à 1799 ; et-les uns et les autres, suivis par plusieurs imitateurs , ne tiennent au- cun compte, quant aux blasons, de deux cent deux échevins, élus de 1499 à 1595, et cependant parfaitement anoblis, aux termes des lettres patentes de Charles VIII. Leurs armoiries et celles des prévôts des marchands existaient toutefois peintes, soit sur des feuilles volantes, soit sur les murailles d'une des salles de l'Hôtel-de- Ville. On ne s'ex- plique point par quels motifs Menestrier les a écartées ; il en connais- sait bien certainement l'existence. Pierre-François Chaussonet, tils de Jean -Baptiste et comme lui armorialiste en titre de la ville de Lyon, les recueillit; son livre intitulé: Fleurs armoriales commence la longue suite de ses blasons coloriés à l'année 1499; aucune description héral- dique ne suit et n'explique les dessins. M. Borel d'Hauterive, qui prend aussi l'année 1499 pour point de départ, décrit les armoiries des éche- vins et des prévôts des marchands, mais ne donne la représentation figurée que de vingt-quatre sur plusieurs centaines ; il a sans doute tra- duit en langage héraldique les dessins coloriés de Pierre-François Chaus- sonet. la période de 1595 à 1789 fournit trois cent soixante et dix-huit échevins non compris cinquante-deux Prévôts des marchands, dont la plupart avaient passé par l'échevinage. A deux échevins par année, ces chiffres auraient être plus considérables ; mais, après comme avant Henri IV, les réélections ont été fréquentes. On a les blasons parfaite- ment authentiques de six cent trente-deux échevins et prévôts de mar- chands de 1499 à 1789, c'est-à-dire pendant un intervalle de deux cent quatre-vingt-dix ans. M. Borel d'Hauterive n'a point découvert d'éche- vins restés inconnus, et n'a pas annoncé cette prétention ; mais la lec- ture de vieux actes a révélé les noms de conseillers de ville, ignorés de Menestrier, pour la période de 13^0 à 1499.

NOBILIAIRE LYONNAIS. 8.V

D'azur, au chevron d'argent, accompagné de deux étoiles de même en chef, et d'un croissant aussi d'argent en pointe.

Albisse (Robert), lo2o-1526.

De sable, à deux vires concentriques*

Allard (Pierre), écuyer, seigneur de Sardon, conseiller du roi, auditeur de camp, conseiller au parlement de Dombes, 1607-1608.

Écartelé au { et ^ de gueules, au chevron d'argent, ac- compagné d'un croissant de même en pointe, au chef d'or, chargé de trois étoiles de gueules; aux 2 et 3 d'azur, à la bande d'or , chargée de trois alertons d'azur (alias : de sable).

Amyot (Clément), 1531-1532.

D'azur, à trois renards passant l'un sur Vautre d'or. André (Hugues), seigneur de Fromcnte, 1658-1659.

D'azur, au lion d'or, rampant contre un mont de même, donnant la patte droite à une main d'argent, mouvante du canton dextre du chef dans une nue de m,ême.

Anisson (Laurent), seigneur d'Hauteroche, 1670-1671. (Jacques), écuyer, 1711.

D'argent, au vol de sable, au chef d'azur, chargé d'une croisette d'or, accostée de deux coquilles de même,

Arnaud (Laurent), 1679-1680.

D'azur, au .sautoir patte, échiqueté de deux traits d'argent et de gueules, chargé en cœur d'un éciisson d'argent, au monde de gueules, cintré et croisé d'or; l'écusson surmonté d'une étoile de même.

Akod (Pierre), seigneur de La Faye, 1536-1537.

D'^or, à la fasce échiquetée de vair et de gueules.

Artaud (Jean), 1662-1663. -- (André), seigneur de Belle-Vue, 1677-1678.

D'azur, à trois tours d'argent, maçonnées de sable.

86 NOBILIAIRE LYONNAIS.

Athiaud (Matthieu), 1543-1544.

Athiaud de Montchanin (Louis), conseiller au parlement

de Dombes, 1688-1689.

D'azur, à trois épis de froment d'or.

AuBARÈDE (Paul), 1677-1678.

D'argent, au chevron de gueules^ accompagné de trois fleurs de pensées au naturel; au chef de gueules, chargé d'une tête de lion arrachée d'or.

AuBERT (Pierre), avocat au parlement, juge du comté de Lyon,

1699-1700. -— D'azur, au chevron d'or., au chef de même.

AuDoiN (Antoine) , docteur es droits, 1517-1518.

D'or, à trois tourteaux de gueules ; au chef d'azur, chargé de trois étoiles d'or, rangées en fasce.

AuDKAS (Laurent), 1771-1772.

Écartelé aux i et ^ d'azur, à trois poissons d'or en pal; aux 2 et ^ de gueules, à la tour d'argent.

AuLHON (Jean d'), 1520, 1525, 1530, 1541.

D'azur, à trois demi-vols d'or.

AuMAiTRE (Matthieu), baron de Saint-Marcel, seigneur de Sarre, conseiller honoraire au présidial de Moulins, 1691- 1692.

De gueules, à trois losanges d'or.

AuRiOL (Jean), 1755-1756.

D'azur, au chevron d'or, accompagné au chef de deux étoiles d'argent et en pointe d'un oiseau de même.

AussEL (André), 1707-1708.

D'argent, à la montagne à sept pointes de sable, surmon- tée dune aile de gueules.

AvEiNE (Edouard d'), 1562-1563.

(Jacques), trésorier, 1571, 1576, 1581, 1588, 1590.

Coupé au 1 de gueules, au 2 de sinople ; au chevron d'ar-

NOBILIAIUK LYONNAIS. 87

ijenty brochant sur le coupé et chargé de trois mouchelnres (l'hermine de sable.

Bais (Jacques de), conseiller du roi, juge, gardien-conservateur des privilèges royaux des foires de Lyon, 1615-i6iC.

D'azur, à la fasce d'or, chargée de trois tourteaux de sable remplis d'argent.

Bais (René), 1664-1665

D'or, à une branche de corail de gueules, au franc quar- tier d'azur, chargé d'une fleur de lis d'or, au lavibel d'ar- gent de trois pendants brochant sur le touU

Barberon (Pierre), docteur, d499-1500,

De sinople, à trois fasces ondées d'argent.

Barbier (Pierre-Nicolas), 1743-1744.

D'azur, à la tombe d'argent, mise en bande et chargée de deux boucles de gueules.

Barondeau (Jacques), 1501-1502,

De gueules., au cornet d'or, au chef cousu d'or^ chargé de

trois couronnes ducales d'or.

>

Baronnat (Jacques), 1499-1500, 1514-1515,

(Geoffroy), 1525-1526, 1536-1537, 1542-1543-

(Claude), docteur es droits, 1530-1531.

(Nicolas), procureur du roi, 1545-1546. ' -^ "- "

D'or, à trois guidons d'azur mis en pal 2 et i {alias: lan- gés enjasr.e); au chef de gueules, chargé d'un lion léopardé d'argent.

Barol'd (Louis-Joseph), 1784

Tiercé en fasce au 1 bandé d'argent et de gueules de six pièces: au 2 d'argent, au lion léopardé de gueules; «m 3 d'azur, à l'agneau couché d'argent.

NOBILIAIRE LYONNAIS.

Basset (François), 1646-1647.

D'or^ à trois fasces ondées d'azur, surmontées d'une tête de lion arrachée de sable en chef.

Basset (Claude), avocat au parlement et secrétaire de l'arche- vêché, 1686-1687.

D'azur, à la bande d'or, accompagnée en chef d'un crois- sant d'argent; au chef cousu de gueules, chargé d'un che- vron d'or.

Basset (Charles), avocat au parlement et receveur général des étapes de la généralité de Lyon, 1710.

D'azur, à la fasce bretessée et contrc'bretessée d'or, sur- montée d'un lambel de trois pendants d'argent.

Bastero (Jean-Matthieu), conseiller du roi au présidial de Lyon, 1698-1699.

De gueules, au sautoir d'or dont le pied droit est tranché vers le cœur de Vécu, à trois épées d'argent versées de même part en contre-bande, l'une sur l'autre ; au chef d'argent, chargé d'un lion léopardé et couronné de gueules.

Bathéon (Léonard), 1678-1679.

D'argent, au sautoir engrêlé de sinople, accompagné de quatre tourteaux de gueules; au chef d'azur chargé d'un lion léopardé d'argent.

Beaujeu (Aymard de), licencié es lois, 1510-1511, 1534-1535.

D'or, à la fasce d'azur, chargé de trois coquilles d'argent.

Bellet (Antoine), 1666-1667.

D'azur [alias : de gueules), à la bande d'or {alias : d'ar- gent) chargée d'une aigle de sable,

Bellièvre (Barthélémy), 1501-1502; 1507-1508; 1513-1514.

(Claude), docteur es droits, 1523-1524 ; 1528-1629.

D'azur, à la fasce d'or, accompagnée de trois trèfles d'ar- gent.

Belly (Claude de), 1683-1684.

(.Tean-Baptiste), 1693-1694.

NOBILIAIRE LYONNAIS. 89

Coupé au 1 de gueules à la couronne d'or ; au 2 d'argent, à trois monts de sinople [alias : d'azur), à la couronne du- cale d'or en chef, au mont de trois coupeaux d'argent en pointe,

Bénéon (Jean), seigneur de Chàtelus et de Saint-Denis-sur- Coize, 1676-1677.

(François), baron de Riverie, seigneur de Chàtelus, 1681 .

D'azur y à la fasce d'argent, accompagnée de trois étoiles d'or.

Benoit (Claude), 1551-4552, 1557-1558.

(François), 1577-1578.

(François), sieur de la Chassagne, 1587-1588 ; 1597-1598.

(Jean-Henri), 1782-1783.

D'azur^ au lion d'or.

Bererd (Raymond), 1655-1656.

Coupé au 1 de gueules, au lion croissant d'argent ; au 2 d'argent, à deuxfasces de gueules {alias : d'azur).

Berjon (Antoine), 1501.

Ifazur, à la fasce d'argent, chargée de trois coquilles de gueules.

Bernard (Ponson), 1592.

D'azur, à une croisette pattée d'argent en cœur, accompa- gnée de trois étoiles d'or.

Bernico (Pierre), 1606-1607.

(Pierre), 1631-1632.

D'azur, au chevron d'or, accompagné de deux roses d^ar- gent en chef, et en pointe d'une tête de lion arrachée d'or.

Berny (Louis de), 1593-1594.

De sinople, au chevron d'or, accompagné de trois roses de même.

Bertet (Barthélemi), 1504-1505.

D'azur, au chevron d'or, accompagné de trois têtes de lion arrachées de même.

90 NOBILIAIRE LYONNAIS.

Hertholon (Etienne), 1530-1531.

De gueules, à quatre losanges d'or, posées 2 et 2 ; au chef cousu d'azur, chargé d'un lion léopardé d'or.

Bertholon (Antoine), avocat au parlement.

De gueules^ au lion d'or, à la fasce d'argent brochant sur le tout.

Bertin (Aimé), avocat au parlement, 1734-1735. Bertin du Villars (François), écuyer, avocat au parlement, 1771-1772.

D'azur, à deux épées hautes d'argent, garnies d'or, pas- sées en sautoir, et accompagnées en pointe d'une gerbe d'or liée de gueules.

Berton (Etienne), écuyer, seigneur de Placé, du Villars et de Nécudois, conseiller du roi au présidial de Lyon, 1667-1668.

Écartelé aux 1 et 4 d'or, au chevron de sable, chargé de trois croisettes d'or, à la bordure componée de gueules et d'hermine ; aux ^ et "i de sable, à la tour d'argent, sur le tout : d'hermine, à la bande d'argent, chargée de trois alertons de sable (alias : le premier quartier, sans écarte- lures, ni sur le tout),

Beuf (Honoré), 1773-1774.

D'argent, au pal de sinople, chargé en pointe d'une ren- contre de bœuf d'or et accosté de quatre tours de gueules, 2 à dextre et 2 à senestre.

Bezin (Benoît), 1619-1620.

D'azur, à la bande d'or, chargée de trois tourteaux de gueules, et accostée d'un besant d'or en chef.

Bezines (Jean), 1556-1557.

D'azur, à trois besants d'or, au chef d'argent, chargé d'un lion léopardé d'azur.

Birouste (Dominique), 1733-1734.

^- D'azur, au chevron d'or, accompagné de trois colombes d'argent, becquées et membrées de gueules.

NOBILIAIRE LYONNAIS. 9t

Blanchet (Jean-Claude), seigneur dePravieux, 1731-1732.

D'azur, à la bande d'or, accostée de deux plantes de lis d'argent.

Le nom de Pravieux a passé à la famille Boys d'Haulussac.

Blauf (Antoine), 1634-1635.

(Hugues), seigneur de la maison forte de Vourles et de

la Côte-sur-Brignais, 1651-1652.

(Antoine), 1668-1669.

(Antoine), conseiller du roi au si^ge présidial de Lyon,

1690-1691.

D'azur, au chien d'argent, au chef cousu de gueules, chargé de trois étoiles d'or.

Blond (Marc-Antoine), écuyer, avocat au parlement, 1777.

D'azur, à trois étoiles d'or.

Bois (Jean du), seigneur de la Claire, 1614-1615.

D'azur, au chevron d'or, chargé de trois molettes d'éperon dlazur.

BoissE (Pierre), 1668-1669.

D'or, à l'arbre de sable, au chef de gueules, chargé de trois besants d'or.

Boîtier (Claude), 1551-1552.

(Christophe), 1570-1571.

De vair, à la coupe de gueules.

BoLuouD (Alexandre), conseiller et premier avocat du roi au présidial de Lyon, 1610-1611.

(Pierre), écuyer, conseiller et premier avocat du roi au

présidial de Lyon, 1657-1658.

Bollioud-Mermet (Guillaume), écuyer, conseiller du roi

au présidial de Lyon, 1678.

Bollioud de Fétan (Claude), chevalier, seigneur de Chan-

zieu, conseiller du roi au siège présidial de Lyon, 1725-1726.

D'argent, à la bande d'azur, accostée en chef d^un lion de gueules et en pointe de trois roses de même.

92 NOBILIAIRE LYONNAIS.

BoLozoN (Vespasien), conseiller du roi et contrôleur, 1634-1635.

D'argent à la fasce d'azur, chargée d'un soleil d'or.

BoNA (Jean-Baptiste), conseiller du roi aux gabelles, 1751-1752.

Écartelé aux iet^ coupés d'azur et d'or, à la croix pattée d'argent sur le tout ; aux 2 et 3 coupés d'or et d'azur., au lion d'argent sur le tout; au chef dJazur, chargé de trois roses d'or, régnant sur l'écartelure.

BoNiEL (Janton), 1642-1643.

De sable au coq d'or^ membre., becqué et crête de même ; au chef d'or, chargé de trois molettes d'éperon de sable.

BoNiN (Antoine], contrôleur, 1543, 1548, 1553, 1559.

(Antoine), sieur de Servières, 1564-1565.

D'azur, au griffon d'or, à la bordure endentée de même.

BoNNEL (Jacques de), 1702-1703.

De gueules, au chevron d'argent, accompagné de deux étoiles d'or en chef et d'un croissant d'argent en pointe.

Bonnet (Poncet), 1469-1570.

(Henri), contrôleur ordinaire des guerres, 1602-1603.

D'azur, à l'étoile d'argent ; au chef cousu d'azur, chargé de trois casques d'argent, fermé et de profil.

BoNvoisiN (François), 1575-1576.

D'azur, à l'oie d'argent ; au chef d'or, chargé de trois fers de cheval de sable.

Borne (Léonard), 1713-1714.

(Jean), 1715-1716.

De gueules, au soleil d'or-, au chef cousu d'azur, chargé de deux croisettes d'argent.

Bouchage (Antoine), 1703-1704.

De vair.

BouLARD DE Gatellier (Simou-Claude), écuyer, seigneur de Ga- tellier, du Mars, du Mont-Genouilly, de Ruyère, Cuire, Caluire, la Croix-Rousse, la Pape. 1778-1779.

NOBILIAIRE LYONNAIS. 93

D'azui\ au crequier à sept branches d'argent, feuille d'or; a%L chef cousu de gueules, chargé de trois hesants d'or.

Bourbon (Jacques), 1748-1749.

D'azur., à lafasce ctor^ accompagnée de deux roses d'ar- gent en chef y et en pointe d'un chardon tige et feuille d'or.

Bourg (Pierre de), 1500-1501.

(Gonin), 1547-1548, 1557-1558.

(Claude), 1551-1552.

(Hugonin), 1627-1628.

Degueules^àla banded'or, accostée de deux besantsdeméme.

Bourg (Jacques), seigneur de la Faverge, avocat en parlement, 1712-1713.

Écartelé en sautoir, aux i et ^ d'or au tourteau de gueules, aux 2 et 3 de gueules, au besant d'or.

BouRGELAT (Pierre), 1706-4707.

D'azur, à lafasce d'or^ accompagné en pointe de trois co- lombes sur une terrasse d'or.

Bourges (Jean de), 1499, 1508, 1516.

(Jean), l'aîné, 1507.

(Claude), 1525, 1532, 1537.

(Claude), nommé Monsieur le général de Bourgogne,

1558-1559.

(Claude), seigneur de Mions, l'un des cent gentilshommes

de la chambre du roi, 1599-1600.

De gueules^ au lion d'argent, au chevron d'azur brochant sur le tout.

BouRLiER (Philippe), chevalier, trésorier général de France à Lyon, 1719-1720

D'argent, au chevron de gueules, accompagné en pointe d'un chien de sable ; au chef d'azur, chargé d'un soleil d'or.

Boursier (François de), chevalier, 1509-1510.

De sable, à la croix d'or, chargée de cinq coquilles d'azur.

94 NOBILIAIRE LYONNAIS.

Brac (François), avocat au parlement, 1736-1737.

(François-Susanne), écuyer, avocat au parlement, 1775-

1776.

D'argent, à trois bandes d'azur.

Briand (André), 1518-1519.

De gueules, à la bande d'argent, chargé de trois croissants d'azur.

Briasson (Charles-Claude), 1757-1758.

D'azur, au chevron brisé d'argent, accompagné de trois grelots d'or.

Bron (Etienne), 1755-1756.

De gueules, au lion d'argent, portant un faix de même; au chef cousu d'azur, chargé de deux étoiles d'or.

Broquin (Jean), 1534-1535.

(Lambert), conseiller du roi au siège présidial de Lyon,

1626-1627.

De gueules, à trois broquins d'or.

Brosset (Jean), 1512-1518.

D'argent, au lion léopardé d'azur, au chef de gueules, chargé de trois besants d'or.

Brossete (Claude), seigneur de Varennes et de Rappetour, avocat au parlement, 1730-1731.

D'azur, au caducée d'or, surmonté d'un soleil de même.

Brunicard (Jacques), 1557,1562.

D'argent, à la tête de Maure de sable.

Bruno (Jean-Baptiste), 1577-1578.

De sable, à la fasce d'or, accompagnée en chef de deux étoiles de même, et en pointe d'une ancre d'argent.

Bruyère (François-Marie), 1767-1768.

D'azur, au chevron d'or, accompagné de trois étoiles d'ar- gent; au chef d'or, chargé d'une queue de paon de sinople, mouvante de la pointe.

NOBILIAIRE LYONNAIS. 95

BuATiER (Benoît), 4499, 4503, 4508, 4544.

(Jean), 4523.

(Symphorien), receveur du domaine, 4552, 4560.

D'or y au sanglier de sable, dévoré d'un chien de gueules.

BuiLLOUD (aîné), 4507, 4542, 4540.

(Pierre), docteur es droits, 4597-4598.

Tranché d'argent et d'azur^ à trois tourteaux et trois be- santsde l'un en l'autre mis en orle.

BuYER (Jacques), 4505-4506; 4540-4544.

De gueules, à la croix d'argent, cantonnée de quatre mo- lettes d'éperon de même.

Cabou (Henri), co-seigneur de la Motte, 4647-4648.

D'argent, à la bande d'azur, chargée de trois étoiles d'ar- gent, accompagnée en chef d'une tête de lion arrachée de gueules et d'un croissant d'azur en pointe.

Cachot (Charles), seigneur de Courbeville, Saint-Laurent et Combefort, ancien conseiller du roi au présidial de Lyon, 4744-4 715.

D'azur, à la pomme depinfeuUlée et figée d'or.

Caille (Simon), 4527-4528.

D'azur, au chef d'or, chargé de trois cailles de sable.

Camet (Pierre), 4530-4534.

D'azur, à trois épis d'or, surmontés chacun d'une étoile de même.

Campredon (Pierre), 4766-4767.

Écart^lé aux 4 et 4 d'azur, au chevron d'or, accompagné de trois gourde* d'argent ; aux 2 e/ 3 de gueules, à trois be- sauts d'argent.

96 NOBILIAIRE LYONNAIS.

Capella (Jean de), 1 544-1545.

(André), dit de La Chapelle, 1572-1573.

D'azur, à la chapelle d'argent.

Gardon (Horace), sieur de la Roche, 1610.

(Jacques), 1636.

D'or, à une fleur de chardon au naturel, tîgée et feuîllée de sinople, sur une terrasse de même.

Carie (Gonin), dit Le Bourg, 1542-1543.

D'argent, au chef d'azur, chargé d'une rose d'or accostée de deux étoiles de même.

Carrette (Jean), 1669-1670.

D'azur, à trois fusées et deux demies d'or, rangées en fasce; au chef d'argent, chargé d'un lion issant de gueules,

Castiglioni (Jean-Baptiste), 1719-1720.

De gueules, au lion couronné d'or, tenant une tour don- jonnée de deux donjons d'argent.

Cauvet (Martin), baron de Montriblond, 1592-1593.

D'or, à deux pins de sinople, fruités d'or, passés et repas- sés en sautoir.

Champier (Symphorien), 1520-1521; 1533-1534.

D'azur, à l'étoile d'or,

Chancey (Matthieu), 1774-1775.

D'azur, au soleil d'or, se levant d'une rivière d'argent mise en Champagne.

Chanet (Pierre), docteur es droits, 1507, 1512, 1526, 1532.

De gueules y au chevron d'argent, accompagné en chef de deux trèfles d'or, et en pointe d'une coquille d'argent.

Chappé (Marc-Antoine), avocat au parlement, 1740-1741.

D'argent, chappé d'azur, l'argent chargé de trois têtes de Maure de sable, tortillées d'argent.

NOBILIAIRE LYONNAIS. 97

Chappuis (Matthieu), seigneur de Corgenon, conseiller du roi au présidial de Lyon, 1651-1652.

(François), écuyer, sieur de La Fay et de l'Aubespin,

conseiller du roi au présidial de Lyon, 1663-1664.

D'azur [alias de gueules)^ au chevron d^ argent, accom- pagné en chef de deux roses d^or et d'un lion de même en pointe.

Chappuys (Louis), avocat et procureur du roi en l'élection de Lyonnois, 1642-1643.

D'azur, à la fasce d' argent , accompagnée en chef de deux roses et en pointe d'une étoile d'or.

Chappuys (François), 1650-1651.

D'azur, au chevron d^or, accompagné de trois besants de même.

Charbonnier (Jean), 1584, 1589.

De sable, au sautoir d'or cantonné de quatre étoiles d'ar- gent.

Chasseing (Geoffroy), conseiller du roi en la douane de Lyon, 1753-1754.

De gueules^ au chevron d'hermine; au chef d'argent., chargé d'un lion issant de sable., armé et lampassé de gueules.

Chastillon (Hiérome de), avocat du roi en la sénéchaussée, 1571-1572

(Humbert), premier président du parlement de Dombes,

1577-1578.

D'azur, au lion d'or, à la bande de gueules, chargé de trots croissants d'argent, brochant sur le tout.

Chausse (Hiérome), conseiller du roi, ancien président en l'é- lection de Lyon, 1679-1680.

D'or, au chêne planté de sinople ; au chef de gueules, chargé de trois étoiles d'or.

7

98 NOBILIAIRE LYONNAIS.

Chausson (Rollin), 15i9-1520.

Fascé d'or et de sable, de six pièces, au lion d'argent sur le tout.

Chirat (Jean- Antoine), 1770-1771.

D^azur, au lion d'or, gravissant un mont d'argent,

Choignard (Philippe), avocat au parlement, 1783-1784.

D'azur, au chevron onde d'or, acco7npagné de trois têtes de levrettes d'argent, colletées de gueules.

Choisiti (André), 1692-1693.

De gueules, au chevron d'or, accompagné de deux crois- sants de même en chef, et d'un arbre de sinople en pointe, au chef cousu d'azur, chargé de trois étoiles d'argent,

CholdeClerey (François), avocat au parlement, 1779-1780.

Parti au 1 de gueules, à deux fasces d'argent ; au chef de même, chargé d'une tête de lion arrachée de gueules', au 2 d'azur, à la bande d'argent, chargée de trois merlettes de sable, accostée d'une étoile d'or en chef et d'un croissant d'argent en pointe; sur le tout, un écusson d'azur, à la fleur de lis d'or, surmontée d'un lambel d'argent de trois pen- dants,

Clapasson de Valliére (François), avocat au parlement, 1759- 1760.

D'argent, à deux chevrons de gueules, accompagnés en pointe d'une croisette d'azur.

Clapisson (François), seigneur de la Duchère, Latour, Monta - ney, Layet et Montenat, conseiller du roi et son pro- cureur au siège présidial de Lyon, 1608-1609.

D'argent, au lion de sable, accompagné de deux plantes de persil de sinople, l'une entre ses pattes et l'autre entre sa queue.

Clavel (Guillaume), 1558-1559.

D'azur, à la fasce d'or, chargée de trois étoiles de gueules, et accompagnée de trois clefs d'argent.

NOBILIAIRE LYONNAIS. 9D

Clavière (François), l'aîné, 1754-1755.

(François), 1770-1771.

D'azur^ au lion d^or, tenant entre ses pattes une clef d'ar- gent, à la/asce de gueules brochante sur le tout.

CocHARDET (Etienne), 1654-1655.

D'azur, au coq d'argent, crête, becqué et membre d'or.

CoGNiAT (Jacques), avocat au parlement, seigneur de La Vaure et du Marais, 1672.

Écartelé, aux 1 et 4 contre-écartelés de gueules., à une tête d^aigle arrachée d^argent et de gueules^ à une tête de lion arrachée d'or, qui est de Cogniat; aux 2 et 3 d'azur, au lion d'or, la patte dextre de derrière appuyée sur une moucheture d'hermine de sable, qui est de La Vaure.

CoLLABAUD (Duraiid), 1593, 1605.

(Jacques), 1696-1697.

D'azur, à la bande d'argent chargée de trois mouchetures d'hermine de sable.

CoMBET (Jean), 1563-1564.

D'argent, au chevron de sable, accow,pagné de trois crois- sants de sinople.

CoNGNAiN (Isaac), conseiller du roi au présidial de Lyon, 1649- 1650.

D'argent, à trois mouchetures d'hermine de .sable.

Constant (Antoine), 1697-1698.

D'azur, au sautoir onde d'or, chargé en cœur d'un cube de sable.

CoRNiLLON (Philibert de), 1565-1566.

De gueules, à la fa.sce d'argent, chargée de trois corneilles de sable.

CosTAR (François de), 1703-1704.

D'azur, à l'agneau pascal d'argent.

CosTABT (Noël), 1656-1657.

100 NOBILIAIRE LYONNAIS.

D'azur, à la fasce d'argent^ accompagnée d'un coq d'or en chef et d'un croissant d'argent en pointe.

CosTE (Benoît), iTTS-i 779.

D'argent, à la cuirasse de sable, sur laquelle est perché un coq de gueules ; au chef d'azur, chargé de trois étoiles d'or.

CoTTON (Hiérome), 1635-1636.

(Louis), seigneur de Valplaisant, 4674.

D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux roses et en pointe d'un croissant d'argent.

CouLAUD (Claude), 1571, 1582.

De gueules, à trois besants d'or ; au chef d'argent, chargé d'un lion léopardé de sable.

Couleur (Claude de), seigneur d'Amas, 1633-1634.

D'azur au chevron d'or; au chef de même, chargé de trois roses de gueules.

Court (Simon), 1526, 1531, 1536, 1539, 1543, 1548, 1554.

(Simon), 1574-1575.

Coupé au 1 de gueules, au cheval issant d'argent; au 2 d'or plein.

Cousin (Jacques), 1505-1506.

(François), 1565-1566.

D'azur, a trois oiseaux d^argent.

CoYAUD (Jean), 1500, 1510, 1515.

D'azur., à trois cœurs d'or.

Croix (Henri de), 1780-1781.

D'azur, à la croix d'argent fleurdelisée d'or.

Croppetde Saint-Romain (Jean), 1701-1702.

D'or, au chevron de gueules, accompagné de trois quinte- feuilles d'azur.

Croppet (Philippe), seigneur de Pontournis, docteur es droits, juge des terres de l'archevêché de Lyon et de l'abbaye royale d'Ainav, 1650-1651.

NOBILIAIRE LYONNAIS. 101

Écarlelé aux 1 et ^ d'or, à trois q uinte feuilles d'azur : aux IletZ d'azur, à trois fasces ondées d'argent; au chef d'or, chargé de trois étoiles de gueules.

(Justinien), écuyer, seigneur d'Irigny, conseiller du roi, maître des ports, ponts et passages en l'ancien gouver- nement de Lyonnois, 1656.

D'or, à trois quintefeuilles d'azur.

CucHERNOis (Jacques), 1509, 1514, 1522.

D'or, au chevron d'azur, accompagné de trois roses de gueules.

CussET (Jean-Baptiste), secrétaire du roi, seigneur de Marlieu, Saint-Germain de Renom, Mont-Rozard et La Ville, 1 724.

D'azur, à l'aigle d'argent; au chef d'or , chargé de trois croix recroisetées au pied fiché de sable.

D

Dauchoux (Armand), 1652-1653.

D'azur^ à la Jasce d'argent, accompagnée de trois crois- sants de même.

Dareste (Barthélemi), 1692-1693. (Camille), seigneur de Saconay, Aveize et La Chapelle, 1758-1759.

De gueules, au chevron d'argent, accompagné en pointe d'un phénix sur son bûcher d'or, regardant un soleil de même, mouvant du côté dextre de Vécu.

Darras (Guillaume), 1506-1507.

D'argent, à la bande de gueules, chargée de trois mar- teaux d'or.

Daudé (Jacques), chevalier, seigneur du Poussey, 1759-1760.

De gueules, au lion d'argent, couronné d'or, tenant de la patte dextre une fleur de lis de même.

102 NOBILIAIRE LYONNAIS.

Degrais (Jean-Marie), 1789.

D^argent, à la tour crénelée de sable, accostée de deuxpy- ramides de même; au chef d'azur ^ chargé d'un soleil d'or.

Demeaux (François), sieur des Chaneaux, conseiller du roi au présidial de Lyon, 1653-1654.

D'azur, au chevron d'or, accompagné de deux étoiles en chef et d'un trèfle en pointe, le tout d'or.

Denis (Biaise), 1733-1734.

D'azur, à la bande d* argent, chargée de trois écrevisses de gueules; l'azur semé en chef d'étoiles d'or et en pointe de besants d'argent.

Dervieu (François), président en l'élection de Lyon, 1706-1707. (Charles), seigneur de Goiffieu, contrôleur général des finances, bois et domaines de la généralité de Lyon, 1757.

D'argent, au chevron de sable, le sommet enlacé d'un crois- sant de même, accompagné en pointe de trois étoiles d'azur mal ordonnées; au chef de gueules.

Deschamps (François), docteur, 1515-1516.

D'azur, à trois bourdons d'or en pal, chargés chacu7i d'une coquille de gueules.

Deschamps (François), écuyer, procureur du roi en la maré- chaussée générale de Lyonnais, Forez et Beaujolais, 1746-1747.

D'azur, au phénix huppé d'argent, sur itn bûcher de gueules mis en Champagne, fixant un soleil d^or placé au canton dextre du chef.

Deschamps (Thomas), 1761-1762.

De gueules, à un oiseau d'argent perché sur un arbre ter- rassé d'or, et accompagné en chef de deux étoiles de même.

Desrois (Jean-Louis), avocat au parlement, 1767-1768.

D'azur, à l'étoile d'argent, mise en cœur et accompagnée de trois couronnes d'or.

NOBILIAIRE LYONNAIS. 103

DoDiEU (Jean), 1500, 1520.

D'azur^ à la bande d'argent accostée de deux lions de même.

DoRLiN (Nicolas), 1579-1580.

D'azur, à deux colonnes d'argent en pal, surmontées cha- cune d'une étoile d'or.

DuBLÉ (Guillaume), 1499, 1503, 1508, 1513.

De gueules, à trois chevrons d'or.

DuFouR (Jean-Baptiste), secrétaire de l'archevêché, 1576, 1586.

D'azur, à la fasce d'or, accompagnée de trois têtes de coq de même.

DuFouRNEL (François), avocat au parlement, seigneur du Breuil, 1704-1705.

De gueules^ au chef d'argent^ chargé de trois bandes de sable.

DuMAREST (Louis), chevalicr, seigneur de Chassagny, trésorier de France au bureau des finances de Lyon, 1747-1748.

D'azur, au cygne d'argent, chargé de trois mouchetures d'hermine de sable.

Dlpleix (Daniel), 1751-1752.

D'azur, à la croix d'or, cantonnée de quatre tièfles d^ar- gent.

DupRÉ (François), 1515-1516.

(François), vicomte de Bayeux, 1521-1522.

(Nicolas), 1551-1552.

D'azur, à la bande d'argent accompagnée en chef d'un huchetd'or.

Durand (Pierre), i 534-1 535 .

D'or, à la fasce de gueules, chargée de trois annelets d'ar- gent, et surmontée d'un trèfle de sinople.

Durand (Jean-Armand), avocat au parlement, 1781-1782.

D\izur, à un homme d'argent sur une terrasse de sinople,

104

NOBILIAIRE LYONNAIS.

frappant d'un bâton d'argent un rocher d'or à dextre; et en chef un soleil d^or, mouvant du canton dextre, et une étoile d'argent à senestre.

EsTiENNE (Raymond), 4720-1724.

D'azur y à la croix ancrée d'or ^ cantonnée de quatre besants d'argent.

Estival (Jean), 4708-4709.

De gueules, à deux rameaux d'or posés en sautoir, au chef d'argent, chargé de trois mouchetures d'hermine de sable.

Falconet (André), sieur de Saint-Gervais, conseiller et médecin ordinaire du roi, agrégé au collège de médecine de Lyon, 4667-4668.

D'azur, au pal d'argent, accosté de quatre besants de même. Devise : Dirigit etfirmat.

Farjot (Jean-Baptiste), seigneur de Saint-Hilaire, conseiller et maître d'hôtel ordinaire du roi, chevalier et capitaine du guet, 4654-4655.

D'azur, à trois larmes d'argent.

Faujat (Charles), conseiller du roi, receveur général des fi- nances en Lyonnais, 4648-4649.

D'azur, à la bande d'or, chargée d'un croissant d'azur entre deux étoiles de gueules, et accompagnée de deux trèfles d'or.

FAVRE(Rolin); 4528-1529.

(Jean), 4532,4537,1542.

(Humbert), 4539, 4545, 1551, 1564.

NOBILIAIRE LYONNAIS. 105

(Thomas), 1566, Io7I.

(Guillaume), 1568, 1574, 1580, 1586.

D'azur, au chevron d^or, accompagné de deux trèfles en chef et d* un hesant en pointe, le tout d'or.

Faye (Pierre), 1503, 1511, 1515.

(Jean), 1508, 1513, 1519, 1525.

D'argent, à la bande d'azur, chargée de trois têtes de li- corne coupées d'or.

Fayolle (Claude-François), 1787-1788.

D'azur, à trois faux d'argent emmanchées d'or.

Fenoil (Jacques), 1506, 1510, 1514.

(Jacques), courrier de Lyon, 1521, 1530.

(Jacques), le jeune, 1525, 1535, 1540, 1547. 1552.

(Claude de) , gentilhomme ordinaire de la chambre du

roi, 1585-1586.

D'azur, au taureau d'or, et au chevron de gueules sur le tout.

Ferrari (César), conseiller du roi, receveur général provincial des décimes de la généralité de Lyon, 1712-1713.

D'azur, au lion couronné d'or.

Ferrus (Barthélemi), 1637-1638.

(Barthélemi), conseiller du roi, contrôleur des rentes

provinciales à Moulins, 1660.

D'azur, à une tour d'argent sur une montagne d'or, som- mée d'une croisette de même, à une branche de laurier, et un rinceau de palme d'or, mouvants des créneaux de la tour, en chevron renversé.

Fischer (Antoine), 1711-1712.

D'azur, à la sirène couronnée d'or, écaillée d'argent.

Flachon (Pierre), 1760-1761.

D'argent, au grijfon de gueules.

FLEBERGUE(Jean), 1546-1547.

lOf; NOBILIAIRE LYONNAIS.

D'azur, à la montagne de six coupeaux d'or^ surtnonlée d'un soleil de même.

FouRNiER (Pierre), 1512-1513.

(François), 1519-1520.

De gueules, au chevron d^ argent^ accompagné de trois roses de même.

François (Guillaume), 1550, 1555.

Fascé d'argent et de sinople de six pièces.

Frère (Pierre), 1566-1567.

(François), 1569,1575.

(Louis), 1573-1574.

D'azur^ à téloile d'argent, au chef d'or, chargé d'une croix pattée de gueules.

FuLCHiRON (Antoine), ancien greffier en chef au bureau des fi- nances de Lyon, 1762.

D'azur., à la mer d'argent, surmontée d'une flèche d'or, armée et ailée d'argent, posée en pal le fer en haut; au chef dW, chargé de trois tourteaux de gueules.

G

Gacon (Pierre), 1714-1715.

D*azur, au mouton saillant d'argent, à la bordure com- panée d^argent et d'azur.

Gahiano (Luxembourg de), 1538, 1543, 1548, 1553. (Henri), 1561-1562.

De gueules, au chef d'argent, au lion d'or sur le tout.

Gadagne (Thomassin), seigneur de Beauregard, 1536.

De gueules, à la croix endentée d^or.

Gaillat (Matthieu), sieur de Fourqueraux et de Ghana, conseil- ler du roi et trésorier général de France, 1616.

D'argent, à la fasce d'azur, chargée de trois étoiles d'or

NOBILIAIRE LYONNAIS. tOT

Galand (Philippe), 1575, 1583.

D'argent, à trois coqs de sable.

Galuer (Mathurin), 1605.

D'azur, au coq d'or, accompagné de trois étoiles de même en chef, et d'un croissant d'argent en pointe.

Gapaillon (Claude), 1563-1564.

D^or, au chevron engrêlé de gueules^ accotnpagné de trois feuilles de houx de sinople, au chef d'azur, chargé de trois fleurs de lis d'or.

Garbot (Jean), 1540-1541. (André), 1543-1544.

rairé d^or et de sinople ; sur le tout, un écusson de sable, chargé d'un besant d'or.

Garnier (Jean-Baptiste), avocat au parlement, seigneur de Gham- broy, 1750-1751.

D'azur, au chevron d'or, accompagné de trois merlettes d'argent.

Garon (Claude), 1555-1556.

Bandé d'or et de gueules de six pièces, au griffon d'azur brochant sur le tout.

Gaspard (Claude), receveur général des finances, 1584-1585.

D'azur, au chevron d^or, accompagné de trois étoiles d'ar- gent ; axL chef bandé de gueules et d'or de six pièces,

Gaultier (Pierre), écuyer, secrétaire du roi en la cour des mon' naies de Lyon, 1725-1726.

D'azur^ au chevron d'or, accompagné en pointe d'une rose feuilléeet tigée d'argent; au chef d'or, chargé d'une aigle éployée de sable.

Gay (Léonard), 1784.

De gueules, à la jumelle d'argent, accompagnée d'une rose de même en pointe ; au chef cousu d'azur, chargé d'un so- leil d'or.

108 NOBILIAIRE LYONNAIS.

Gayot (Jean-Jacques), seigneur de la Rejasse, conseiller du roi au présidial de Lyon, 1683-1684.

(Benoît), sieur de La Claire, 1685.

D'or, semé de trèfles de sinople.

Gelas (Claude), 1552, 1558.

(Guillaume), 1585, 4592.

D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux étoiles, et en pointe d'un lion aussi d'or,

Genève (Jean -François), 1753-1754.

Parti au 1 d'or, à une demi-aigle de sable, mouvante du flanc senestre du parti; au 2 de gueules, à la clef d'argent posée en pal,

Genevey (Gaspard), 1686-1687.

D'azur, à trois chevrons d'or.

GiLLET (Claude), avocat au parlement, 1738.

(Jean-Pierre), écuyer, avocat au parlement, assesseur

criminel en la maréchaussée générale du Lyonnais, Forez et Beaujolais, 1744-1745.

D'argent, à deux palmes adossées de sinople.

GiMBRE (Humbert), 1524, 1535, 1537.

De sable, à la fasce d'argent accompagnée de trois étoiles d'or.

Girard (François), 1585-1586.

Bandé d'azur et d'argent de six pièces ; au chef de- gueules chargé de trois trèfles d'or.

Girard (Matthieu), chevalier, trésorier de France au bureau de Lyon, et commissaire du conseil pour les ponts et chaussées, 1734-1735.

D'or, au chevron d'azur, accompagné en chef de deux lions affrontés de gueules, et en pointe d'un cœur enflammé de même.

GiRAUD (Jean-Baptiste), seigneur de Saint-Try, 1673-1674,

NOBILIAIRE LYONNAIS. 109

(Jean), seigneur de Saint-Oyen, conseiller du roi au

présidial de Lyon, 1694-1695.

De gueules, au mors d'argent , à la bordure denchée dW.

GiRAUD (Maurice), 1764-1765.

Gironné de huit pièces d'azur, d'argent, de gueules et d'or ; les girons d'azur chargés de besants d'or, les girons d'ar- gent chargés d'étoiles de gueules, les girons de gueules chargés de besants d'argent, et les girons d'or chargés d'é- toiles d'azur.

Gl.\tigny (Gabriel de), conseiller du roi et son premier avocat au présidial de Lyon, 1696-1697.

(Matthieu), écuyer, avocat au parlement, 1742-1743.

D'or, au clievron de gueules, accompagné de trois roses de même ; au chef d'or.

GoiFFON (Jean-Baptiste), agrégé au collège des médecins de Lyon, 1717-1718.

D'or, au griffon rampant d'azur à dextre, et au lion de gueules à senestre, affrontés.

GoNDiN, alias : Gondy (Antoine), sieur dePeron, 1537-1538.

D'or, à deux masses d'armes de sable, liées de gueules et passées en sautoir.

GoMN DE LuRiEux (Picrre-Thomas), avocat au parlement, 1758.

De gueules, au chevron d'or, accompagné en pointe d'un chien d'argent.

Goujon (Jean), docteur es droits, avocat au présidial de Lyon, 1617-1618.

D'azur, au sanglier au naturel i>sant du canton senestre de ta pointe, regardant un soleil d'or, mouvant du canton dextre du chef, et au tertre de sinople, mouvant du canton dextre de la pointe.

GouLARD DES Landes (Frauçois), gentilhomme de la vénerie, sei- gneur de Curaize, Précieu et Chalain-le-Comtal, 1702- 1703.

110 NOBILIAIKK LYONNAIS.

D'azur^ au lion d'or, armé, lampassé et couronné de gueules.

GoY (Abraham), avocat au parlement, 1722-1723.

D^azur, au chevron d'or, accompagné de trois rochers à trois coupeaux d'argent, et au chef d'argent, à l'ours pas- sant de sable, chargé de trois étoiles d'or.

Gregaine (Jean), seigneur de Chevrigny, conseiller du roi au présidial de Lyon, conseiller assesseur en la maré- chaussée générale de Lyonnais, Forez et Beaujolais, 1674-1675.

D'argent, au chevron d'or, accompagné de deux croissants d'argent en chef, et d'une étoile de même en pointe.

Grillet (Nicolas), sieur du Bessey, 1544-1545.

De gueules, à la fasce ondée d'or, accompagnée en chef d*un lion léopaidé d'argent, et en pointe de trois besants de même.

Grimod ou Grimaud (Jacques de), 1569-1570.

(François), 1608.

D'or, au chevron de gueules, chargé sur la pointe d'une croisette d'argent, et sur les montants de deux mouchetures d'hermine de même ; au chef d'azur, chargé de trois étoiles d'or.

Gros de Saint-Joire (César), 1553, 1558, 1564, 1570.

D'or, à l'aigle de sable, à la bordure de même, chargée de onze besants d'argent,

Guérin (François), 1511-1512.

(François), 1562-1563.

D'argent, à l'arbre terrassé de sinople ; au chef de gueules, chargé de trois trèfles d'or.

Guerrier (Claude), 1499-1500.

(Etienne), 1502-1503.

(Guillaume), 1504-1505.

(Hiérôme), 1531, 1536, 1541, 1547, 1553.

NOBII.IAIRK LYONNAIS. Ut

(François), 1556-1557.

(François), sieur de Combelande, 1564-1565.

(Claude), 1556,1576.

(François), sieur de Combelande, gentilhomme ordinaire

de la chambre du roi, 1572, 1594.

(François), sieur de Jons, 1588.

D'azur, à trois têtes de lion d'or arrachées et posées en bande.

GuESTON (Philippe), secrétaire du roi, 1641-1642.

De cueilles, à une hure de sanglier d'or.

GuicHARD (Laurent), avocat au parlement, 1729-1730.

De gueules à la tour d'or; au chef cousu d'azitr^ chargé de trois croissants d'argent.

GuiLLEMs (Michel), 1 535-1 536.

Coupé au 1 d'or, à trois roses de gueules j tigées de sinople et réunies par la tige ; au 2 de gueules, à la bordure d'azur y cfuirgée de huit étoiles d'or.

GuiLLET (Annibal), conseiller et procureur du roi en l'élection de Lyon, 1708-1709.

De gueules au chevron d'or, accompagné en pointe d'un chevron de même ; au chef d'or.

GiiLLiN (Aimé), avocat au parlement, doyen des conseillers du roi, élu en l'élection de Lyon, 1761-1762.

GuiLLiN DU MoNTET (Antoine) , seigneur de Pougelon , avocat au parlement, 1769-1770.

De gueules, à quatre flèches d'argent^ croisées et posées en giron.

GiJiLLON (Maurice), sieur de la Chaux, conseiller du roi au prési - dial de Lyon, 1630.

D'azur y au sautoir d'or.

GuiLLOT (Jean), 1534-1535.

(Gaspard), 1539-1540.

112 NOBILIAIRE LYONNAIS.

D*azur^ au mouton passant d'argent, et à trois étoiles d'oi\ rangées en chef.

H

Honorât (Barthélemi), 1647-1648.

D'azur^ à la bande d'or, chargée d'un cotice de gueules.

Hubert (Jean), 1705-1706.

D'azur^ au chevron d'or, accompagné de deux roses d'ar- gent en chef et d'un croissant de même en pointe.

HuvET (François), conseiller du roi élu en l'élection de Lyon, 1682-1683.

D'or, à trois huppes de sable.

iMBERT (Jean-Isaïe), 1778-1779.

Imbert-Colomès (Jacques), 1788-1789.

D'azur, au croissant d'argent, surmonté d'un soleil d'or.

Jacob (Jean), 1772-1773.

D'argent, à la bande vivrée de gueules ; au chef d'azur, .semé d'étoiles d'or.

Jannon (Hugues), conseiller du roi en la cour des monnaies et au présidial de Lyon, 1718-1719.

De gueules, à trois quinte feuilles d'argent.

Janorey (Jean), conseiller en la sénéchaussée et siège présidial de Lyon, 1634-1635.

D'argent, à la croix alésée de sable; à la bordure denchée de même.

NOBILIAIRE LYONNAIS. 113

Jaquet (Jacques), 1578, 1585, i592.

(Jacques), seigneur de la Verrière, 1598"i599.

D'azur, au lion accroupi d'or, armé et lampassé d'argent^ soutenant de la patte dextre une fleur de lis d'or.

JoBERT (Benoît), 1673-1676.

D'argent, au chevron de gueules ; au chef d'azur^ chargé de trois étoiles d'or.

Joi.icLERc (Jacques), écuyer, seigneur de la Bruyère, avocat au parlement, 1763-1764.

D'azur, à la tige de lis d'argent, au chef cousu de gueules, chargé d'un soleil d 'or.

JoQUET (Pierre), 1727-1728.

D'azur, à deux clefs d'or, passées en sautoir; au chef de même, chargé d'une croisette de gueules, accostée de deux étoiles d'azur.

Jordan (Antoine-Henri), 1779-1780.

De sinople, à lafasce dencliée d'or., accompagnée de deux étoiles de même en chef et en pointe d'un jars d'argent, becqué et membre d'or,

JouvENCEL (Pierre), 1737-1 738.

D'or., à deux palm£S adossées de sinople^ soutenues par un croissant de gueules; au chef d'azur, chargé d'un soleil d'or accosté de deux étoiles d'argent.

Juge (Guillaume), 1527-1528.

D'argent j semé de billettes de sable, au lion de même sur le tout.

La Chapelle (Pierre-Geoffroy de), avocat au parlement, 1748-

1749. D'azur, au chevron d'or, accompagné de Iroii étoiles d'ar- gent, celle de la pointe surmontée d'un mouton d'or.

114 NOBILIAIRE LYONNAIS.

Lacour (Jean Baptiste), 1763-1764.

D'azvr^ au chevron d'argent, accompagné de trois mou- chetures d'hermine de même; au chef d^or, chargé de trois étoiles de gueules.

LAFAY(Jeande), 1505-1506.

D'argent, au pin terrassé de sinople^ devaut lequel passe un cerf d'or.

La Font (Matthieu de), 1691-1692. (Matthieu), le jeune, 1705.

D'azur., au lion d'argent^ au chef d'or, La Fokcade (Jean de), 1672-1673.

D'azur, au chevron onde d'or, accompagné en pointe d'un lion de même.

La Forêt (Jean-Baptiste de), 1693-1694.

Partie au I d'argent, à trois arbres de sinople ; au 2 rf'ar- gent, à une aigle de sable, percée d'une flèche de guexdes: au chef d'azur, chargé d'un soleil d'or mouvant du canton dexlre de fécu.

Laigue (Jean de), 1588-1589.

Coupé au 1 degueides, à trois fasces ondées d'argent; au 2 de gueides, semé de larmes d'argent.

Lambert (Jacques), 1756-1757.

De gueides, à deux lambels de quatre pendants d'argent; au chef d'or, chargé de deux étoiles d'azur.

Lamet (Pierre), 1541-1542.

D'or, semé de billettcs de gueules, à la bande d'azur bro- chante .sur le tout.

Landry (Guillaume), 1510-1511.

(Pierre), 1615-1616.

(Louis), conseiller du roi au présidial de Lyon, 1622-

1623.

D'azur, au trèfle d'or, en abîme, accomjiagné en chef de deux étoiles de même, et en pointe d'un croissant d'argent.

NOBILIAIRE LYONNAIS. 115

Langes (Nicolas de), lieutenant général, 1073-1574.

De gueules^ au chevron d'or, chargé sur la pointe d\me coquille de sinoplc, et accompagné de trois croissants d'ar- gent.

Laporte (Amé de), i'ôio, 1521, 1526.

(Hugues), 1529, 1535, 1539, 1545, 1550, 1550.

(Jean), 1548, 1563.

(Hugues), sieur de Bertas, 1566, 1580, 1585.

Coupé émanché d'or et de sable ; l'or chargé de trois étoiles de sable rangées en chef.

Larbenc (André de), 1529-1530.

De sinopICf à la bande d'or^ chargée d'une ancre de sable.

La Rochette (Christophe de), avocat au parlement, 1756.

D'azw\, au roc/ter de six coupeaux d'argent, posé sur une terrasse de sinople et surmonté d'un croissant d'or.

La Roue (Pierre de), seigneur d'Argencieu, conseiller du roi, élu de Lyon, 1689-1690.

(Jean-Baptiste), 1700-1701.

De gueules, à la roue d'argent.

Latour (Georges de), 1540-1541.

D^azur, à la tour crénelée de trois pièces et donjonnée d'un donjon aussi crénelé de trois j)ièces, le tout d'or,

Laube (Jean de), 1563-1564.

D'azur y au cerf d'or, rampant contre une montagne émar- gent mouvante de la pointe.

Laure (César), 1649-1650.

D'argent, au laurier de sinople. Lalreau (Jacques), 1715-1716.

D'azur, à la fasce ondée d'argent, accompagnée de trois grenades, feuillées et figées d'or, grenées de gueules.

Lairencin (Claude I*'), 1499, 1503, 1508.

(Barthélemi), 1510.

(Claude H), haron deRivcrie, 1512, 1527.

iKî NOBILIAIRE LYONNAIS.

Laubencin (Pierre l^'), loi 6.

(Claude III), ditlejeune^ 1518.

(Pierre II), chancelier, 1523.

(Claude IV), sieur de Riverie, 1532, 1549, 1554, 1558,

1563.

De sable, au chevron d^or^ accompagné de trois éloileti cVargent.

Laurent ou Laurens (Edouard), docteur es droits, 1569-1570.

(André), sieur de la Sarra, juge conservateur, 1594,

1596.

D'argent^ au chevron d'azur, accompagné de trois roses de gueules,

Laurideau (Jean), le jeune, 1519-1520.

De sable, à lafasce d'or, accompagnée de trois molettes d'éperon de même.

La Voypière (Jean de), 1580-1581.

D'azur, au lion mariné d'or.

Le Maître (Pierre), 1.500-1501.

(Thomas), 1518.

(Guillaume), écuyer, 1643.

D'azur, à trois besants d'or , au chef cousu de gueules, chargé d'un lion léopaidé d\)r,

Lemoine (Claude), 1785-1786.

D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux so- leils de même, et en pointe d'un croissant d'argent.

Leroy (Jean), seigneur de Molard, avocat, procureur du roi en l'élection et la maîtrise des eaux et forêts de Lyon, 1754-1755.

D'azur, au chevron d'or, accompagné de trois étoiles d'ar- gent.

Levin (Théodore), 1530.

De gueuler, au chevron d'or, accompagné de trois raisins d'argent.

ISOBILIAIRK LYONNAIS l!7

LiMosiN (Jacques), lolT-l.ilS.

D'azur, au chevron d'argent, au chef d'or, chargé de trois trèfles de sinople.

LuMAGNE (François), écuver, sieur d'Arcuis, I663-I6fi4. De gueules, à trois limaçons d'argent; au chef d'azur, chargé d'une fleur de lis d'or, et entouré d'une bordure de même.

Madière (Claude de), 1664-1665.

De gueules, à trois besants d'or; au chef d'azur, soutenu d'une trangle ou divise d'or, et chargé de trois trangles de même.

Maindestre (Etienne), 1726-1727.

D'or, au dextrochère de sable, tenant une rose de gueules^ tigée et feuillée de sinople ; au chej d'azur, charge de trois étoiles d'argent.

Maleyssieux (Jean), 1552, 1563.

D'argent, au sautoir de gueules, chargé de cinq étoiles d'or.

Mallet (Pierre), écuyer, seigneur de Méréges, conseiller du roi au présidial de Lyon, conseiller de S. A. R. au parle- ment de Dombes, 1676-1677.

De gueules, à la fasce d'or, chargée de trois aiglettes éployées de sable,

Malo (Antoine), 1613-1614.

-^ De gueules, à la croi.v pattée et alésée d'or, et trois feuUUs de houx de sinople, assemblées par le bas, mouvantes de la branche supérieure de la croix ; au chef cousu d'azur, chargé de trois fleurs de lis d'or.

Mams (Jean- Jacques), 1633-1634.

D'azur, au chevron d'argent, chargé sur la pointe d'un rro'ssant de gueules, rt accompagné de trois étoiles d'or.

118 NOBILIAIRE LYONNAIS.

Mamssier (Pierre), 1529, io34, lo39.

D'or, à trois hures de sanglier de sable ^ au chef de (/veilles, chargé de trois croissants d'argent

Matthieu (Humbert), 1502, 1507, lol3.

D'azur, à la fasce d'argent, chargée d'un vol d'or.

Mauzelles (Gabriel), 1623-1624.

De gueules, au chevron d'argent, accompagné en chef de deux croissants, et enjointe d'un pélican avec sa piété, le tout de même', au (hef cousu d'azur, chargé de trois étoiles d'or.

Mayeuvre (Laurent-Félix), 1740-1741.

D'azur, au chevron d'argent, accompagné de deux roses d'or en chef, et en pointe d'un lion de même.

Mazenod (Louis), 1517.

(Marc- Antoine), seigneur de Pavesin, 1659-1660.

D'azur, à trois molettes d'éperon d'or, au chef cousu de gueules, chargé de trois bandes d'argent.

MAZY(Néry), 1505,1513.

D'argent, au chef de gueules, chargé de trois roses d'or.

Mellier (Benoît), licencié es lois, 1515.

(Pierre), écuyer, conseiller du roi et doyen des magis-

trats au siège présidial de Lyon, 1655-1656.

D'azur, au chevron d'or, accompagné d'un croissant d'ar- gent au canton dexlre du chef, cCune étoile d'or au canton senestre, et d'une rose d'argent en pointe.

Méraud (Léonard), 1563-1564.

De gueules, à quatre pals d'or, à la bordure endentée de même.

Messiep (Jacques), 1684-1685.

D'or, à l'arbre ou au mai de sinople, dont le pied est chargé d'une scie de sable.

Michel (Bonaventure), 1622-1623.

D'azur, nu chevron d'or, accompagné de trois croissants

NOBILIAIRE LYONNAIS. llî)

iCaigent'y ou clt^f cousu de gueules, chargé de (rois cloiles d'argent.

Michel (Jacques), sieur de la Tour des Champs, 1660-1661.

De gueules, au chevron d^argent, soutenu dUin pal de même, au chef cousu d'azur, chargé de trois étoiles d'or.

(Jean-Baptiste), seigneur de la Tour des Champs, 1721.

D'azur^ au chevron d^or, accompagné de trois croissants d'argent; au chef cousu de gueules^ chargé de trois étoiles d'or.

MiCHoN (Léonard), 1721-1722.

ÉcarteU aux 1 et 4 dktzur^ à lafasce d'or, accompaijnêe en chef de deux m')lettes d'éperon de même, et en pointe d'une main d'argent ; aux "2 et 3 d'argent, au sautoir en- grêlé de siuople, cantonné de quatre tourteaux de gueules ; au chef d'azur, chargé d'une tête de lion arrachée d^or.

Mlnet (Jean), sieur de la Gardette, conseiller du roi, juge, gar- dien et conservateur des privilèges royaux des foires de Lyon. 1644-1645.

D'azur, à la fasce d'argent, accompagnée de trois trèfles d'or.

MoGMAT (Knnemond), 4738.

D'azur, au chevron d'or, accompagné de deux étoiles de même en clif-f et en pointe d'un croissant d'argent; au chef de même, chargé de trois roses tigées au naturel.

MoNLN (Jacques), 1680-1681-1682.

D'or, au pommier croisé de sinople.

MoNLONG (Jean), 1744-1745.

(Pierre), ccuyer, 1760-1761.

D'argent, au cherron d'azur, semé d'étoUes d'argent, et accompagné de trois roses tigées au naturel.

MoNTAiGNAT (Léonard), 1522, 1528.

De sable, a trois fasces ondées d'or: au chef cousu d'azur, chargé de trois fleurs de lis d'or.

120 NOBILIAÏKK LYONNAIS.

MoREL (Claude-Antoine), 1732-1733.

D^uzur^ à trois tiges de marelle, accompagnées en chef de deux étoiles et en pointe d'un croissant, le tout d^ argent.

MoRiNAY (Jean), 1529, 1534.

Fascé d'or et de gueules de six pièces^ au lion de sable sur le tout.

MoRNiEU (André), 1567, 1572, 1578, 1594.

D'azur, à trois sautoirs d'or.

Muguet (François), 1776-1777.

(Jacques-Marie), 1782.

D'azur^ au phénix d'argent sur un bûcher de gueules, fixant un soleil d'or placé au canton dextre du chef.

MuRABD (Pons), 1574, 1581, 1586.

(Jean-Baptiste), docteur es droits, sieur d'Espanieu, 1616-

1617.

D'or.^ à lafasce crénelée de quatre pièces d'azur, surmon- tée de trois têtes d'aigle arrachées de sable.

MusiNo ou MuziNo (Pierre de), seigneur d'Aiguebelle, 1582* 1583.

(François), conseiller du roi et président en l'élection de

Lyonnais, 1598-1599.

D'azur., à lafasced'or, accompagnée de cinq besants de même, trois en chej et deux en pointe.

Mutin (Jean), 1570.

De sinople, à la fasce d ^argent, accompagnée de trois larmes d'or.

Navergnon (Claude), 1621-1622.

D'or, à la bande d'azur, chargée de trois coquilles d'ar- gent, accostée en chef d'une hure de sanglier de sable, et en pointe dhm croissant d'azur.

NOBILIAIRE LYONNAIS. 121

Neykat (Antoine), 1783-1784.

D'azur, semé d'étoiles d'argent.

Neyret (Claude), sieur de Bellevue, 1631.

Coupé, au { d^azur, à une ombre de soleil d'or mouvante dtc canton dextre dit chef et une nuée d'argent contre-mou- vante du flanc senestre du coupé ; au 2 d'argent, à une tête de Maure de sable, tortillée d'argent^

NoiRAT (Charles), 1593, 1604.

D'azur, au monde d'or (alias) : d'argent, cintré de gueules, croisé d'or.

NoLHAc (Matthieu-Marc-Antoine), 1775-1776.

D'azur y au vaisseau d'or, naviguant sur une mer d'argent.

NoYEL (Jean-François), écuyer, seigneur de Sermézy, conseiller au présidial de Lyon, 1727-1728.

D'azur, à la bande d'argent, chargée de trois étoiles de gueules ; au chef d'or.

Obreth (Georges), 1567-1568.

D'azur, à l'aigle d'or, au chef d^argent, chargé de trois palmes de sinople.

Olivier (David), 1697-1698. (David), receveur général des finances de la généralité de Lyon, 1735.

D'or, à l'o.'ivier de sinople.

OssARY (Martin d'), 1612-1613.

D'azur, au croissant d'argent en pointe, surmonté de deux oies d'or.

Paffy (Jean), dit Bello, 1540, 1548, 1553.

D'argent, â deux virf s concentriques de gueules.

122 NOBlLIAIllK LYONiNAlS.

Palerne (Charles), 1730-1731.

(Antoine-Marie), chevalier, trésorier de France à Lvon,

1739-1740.

D^or^ au paon rouant 'Tazur ; ait chef de même, chargé de trois étoiles d'argent.

Palmier (Pierre), 1499-1500

D'azur, à trois palmes d'or.

Pannier (Antoine), 1745-1746.

D'azur, au chevron d'or, accompagné de deux étoiles d'ar- gent en chef et d'une rose d'or en pointe.

Panse (Hiérôme), 1524-1525.

(Gérardin), 1550, 1555, 1560, 1564.

(Justinien), 1575-1576.

Coupé au 1 d'azur, à trois étoiles d'or, rangées en chef ; au 2 bandé d'argent et d'azur de six pièces ; à lafasce d'ar- gent, brochant sur le coupé.

Paquelet (Claude), 1516, 1522, 1527.

D'azur, à trois brebis d'argent, paissant chacune sur un tertre de sinople.

Paquet (Jean-Baptiste), 1648-1649.

D'or, au chevron d'azur, accompcgné de trois palmes de sinople; au chef d'azur, chargé d'un croissant d'or, accosté de deux étoiles de môme.

Paradis (Louis), seigneur de Chicl, secrétaire de la chambre du roi, 1609-1610.

D'azur, au monde d'argent, cintré de gueules, croisé d'ar- gent (alias : d'or) ; au chef d'argent, chargé de trois oi- seaux de paradis, volant d'azur.

Passard (Jacques), 1581-1582.

D'argent, à lafasce de gueules, chargée d'une quinte feuille d'or, et accompagnée de trois mer tel tes de sable.

Paturel (Jean-Louis de), ancien porte-inanleau du roi et agent de S. A. R. de Savoie, 1688.

NOBILIAIRE LYONNAIS. 123

De .sable, à la fasce d'argent , accompagnée de trois étoiles d'or à six rayons.

Paulixy (François), procureur du roi en réleclion de Lyon, 1732-1733.

Lcartelé, aux 1 et 4 d'azur, à une colombe d'or, tenant, en son bec un anneau de même, becquée et mcmbrée de gueules, sur un rocher à trois coupeaux d'or ; aux 2 et 3 d'argent, à la tour de sable.

Paltrier (Antoine), 17 i>0.

De gueules, au cheval d'or, au chef d'argent, chargé de trois tourteaux d'azur, chargés chacun d'une étoi'e d'or.

Pécoul (Dominique), sieur de Cossieu, secrétaire de Monsieur, frère du roi, 1640.

D'argent, à trois chevrons de gueules, au chef d'azur, chargé de trois étoiles d'or.

Pelletier (Jean), 1580, 1587, 1594.

D'argent, à la croix de gueules, cantonnée de quatre roses de même

Périer (Louis du), 1501.

(François), 1537, 1542.

(François), sieur d'Ouzielles, 1549.

D'azur, à la bande d'or, accompagnée en chef d'une tète de lion arrachée de même; à la bordure engrêtée d'or.

Périer (Guillaume), 1671-1072.

De gueules, au chevron d'argent, chargé de deu.v rinceaux de laurier de sinople, à l'aigle essorante d'or en pointe, re- gardant un soleil de même, mouvante du canton dextre du chef.

Perret (Simon), 1533-1534.

(Nicolas), 1555-1556.

D^azur, au ctwvron d'argent, accompagné en chef de deux comètes d'or, et en pointe d'une montagne de trois coupeaux d'argent.

124 NOBIIJAIRE LYONNAIS.

Perrin (Antoine), 1559, 1564.

(Daniel), 1626-1627.

D^azur, à trois bandes d'or; au chef cousu de gueules, chargé d'un lion léopardé d'argent.

Perrin (Antoine), 1698.

Coupé au 1 d'argent^ à deux têtes de coq arrachées de gueules, surtnontées d'un lambel d'azur de trois pendants ; au 2 de gueulas, au chevron d'or, accompagné en pointe d'un croissant d'argent; à la fascp d'azur^ chargée de trois étoiles d'or, brochante sur le coupé.

Perrin (Jean), seigneur de Vieux-Bourg, 1718-1719.

D'azur, à la fasce d'argeïit, chargée de trois étoiles de gueules; en chef un chevron d'or, accompagné de trois tierce- feuilles de même, et en pointe une poire tigée et feuillée d'argent.

Peyrat (Jean du), 1505-1506

(André), 1527-1528.

(Maurice), sieur du Plat, chevalier de Tordre du roi,

1580-1581.

D'azur, au, château de trois tours d'or.

Peyron (Jean), 1508-1509.

(André), 1527-1528.

D'azur, à la fasce d'or, accompagnée de trois croissants de même.

Peysson (Jean), 1717-1718,

D'or, au chevron de gueules, surmonté d'une croisette de même; au chef de même, chargé d'un poisson d'argent.

Philibert (Claude), 1517-1518.

D'argent, au griffon de gueules, couronné d'or.

Philibert (Jean-François), 1671-1672.

D'azur, au chevron d'or, au chef de même, chargé de troi> feuilles de figuier de sinople

NOBILIAIRE LYONNAIS. 125

PicHiN (Jean), 1567-1 068.

D'or, à trois hures de sanglier arrachées de sahle.

PiERREVivE (Nicolet de), 1508- 1509.

D'or^ à trois -pals de gueules^ chargés chacun en chef d'une losange d'argent.

PiLLEHOTTE (Jean), sieur de la Pape, 1643-1644.

D'argent, au lion taure, parti de gueules et de sable; au chefd'azn,r, chargé d'une aigle d argent accostée de deux étoiles de même.

Piquet (Antoine), 1625-1626.

D'azur, à lajasce échiquetée d'argent et de gueules de trois traits, accompagnée de deux étoiles d'or, l'une en chef, l'autre en pointe.

Platel ou Platet (Claude), 1551, 1556, 1561, 1567, 1572.

(Claude), sieur de Vaux, 1577.

(François), sieur de Vaux, 1583, 1589, 1592.

D'azur, a la Jasce d'or, chargée d'une coquille de sable et accompagnée de trois étoiles d'or.

PocuLOT (Claude), 1583, 1588.

(Maurice), commissaire des guerres, 1601.

D'azur, au dextrochère d'argent, empoignant trois fleurs de même, tigées etfeuillées de sinople, soutenues d'un crois- sant d'argent.

PoLAiLLON (Alexandre), 1577, 1586, 1594.

(Pierre), 1603-1604.

D'azur, à la fasce d'argent, chargée de trois étoiles de gueules et accompagnées d'un lion léopardé d'or en chef, et d'une poule de même en points.

PoNAfU) (Louis), 1582-1583.

Bandé d'or et de sable de six pièces; au chef d'azur, chargé de trois coquilles d'argent.

PoNCET (Ennemond), 1533-lo34.

1?G NOIULIAIRK LYONNAIS.

De sable, à la bande d'argent, chargée de trois roses de gueules.

Porte (Antoine), docteur, seigneur de la Pradelle, 1526-i:;27.

(Antoine), sieur de Saint-Bernard, receveur général des

finances à Lyon. lo78-lo79.

D'azur, à la colombe essorante d'argent, portant en ton bec un rameau d'olivier d'or, accompagnée en pointe d'un croissant de même.

PosuEL (Jean), 1709-1710,

D'argent, au chevron de gueules; au chef de méme^ chargé d'un lion passant d'or.

PouRNAS LA PiEDMENTE (Léonard), 1557-1563. ~ De gueules, à deux checrons d'or; au chef d'argent, chargé de trois coquilles d'azur.

Pré (Jean du), conseiller du roi, conservateur des privilèges royaux des foires de Lyon, 1030-1631.

D'argent, au paon de gueules, nu vol plié; au chef de même, chargé de trois étoiles d'or,

Presle (Pierre), seigneur de Cusieu et d'Ugnias, secrétaire du roi en la cour des monnaies de Lyon, 1710-1711.

D'azur, au chevron d'or, accompagné de trois moineaux d'argent,

Prévidé-Massara (Pierre-Paul-Bernardin de), chevalier, trésorier de France, au bureau des finances de Lyon, 1745- 1746,

Parti au 1 d'azur, à la masse d'armes d'or, posée en pal; au 2 d'argent, à l'aigle de sable, becquée et membrée de gueules.

Prost (Louis), 1584, 1589, 1592.

(Jacques), avocat du roi au présidial de Lyon, 5 628-1629.

(Nicolas), écuyer, seigneur de Granche-Blanche ; con-

seiller du roi, au présidial de Lyon, 1665-1666.

De gueules, à deux chevrons d'or ; au chef cousu d'azur, chargé de deux étoiles d'or.

XOBILIAIHK LYONNAIS. 127

PROST (François), avocat, jiigo des terres du comté de Lyon, 17:)2-17o3.

Prost de Rover (Antoine-François), écuyer, seigneur de

Brancion, Étrigny, et la Chapelle, 1773-1774.

Degveules^ au rencontre de bœuf orné d'or; posé en cœur et accompagné de trois Jlammes de 7nême.

Prunier (Jean) , i 52t , 1 53 1 .

(Jean), loo4.

De gueulea^ à la tour ourerte d'argent, crénelée de troi< pièces et donjonnée d'un donjon aussi crénelé de trois pièces.

P[ V (Hugues du), sieur de la Motte, lo37-la38.

D'azur^ au lion couronné d'or.

QuiNsoN (Roch), 1729-1730. D'hermine.

Raberin (Vital), 1614-1015.

D'azur, au chenron d'or, sommé d'un croissant d'argent^

accompagné en chef de deux étoiles de même, et en pointe,

d'une tête de licorne coupée aussi d'argent.

Rambaud (Jean) l'ainé, 1506-1507. D'azur, à l'aigle d'or.

(Pierre), sieur du Champ-Renard, Marsangues et de la

prévôté de Salle, l'un des cent gentilshommes de la chambre du roi, 1657-1658. Ilcartelé aux 1 et 4 d'azur, à l'aigle d'or, qui est de Rambaui» ; aux 2 et ^ de gueules, à deux épées d'or en sautoir, chargées en cœur d'un écvsson de table à la fasce d'argent, qui est ^/é Champrrnari».

(André), l'aîné, 1768-1769.

128 NOBILIAIRE LYONNAIS.

D^azur, à l'aigle d'or; ou chef d'argent, chargé de trois étoiles de sable.

Ranvier (Annet), i694-iC9:>.

D'azur, au croissant d'argent, surmonté d'une étoile de même.

Rast (Matthieu), 1776-1777.

Écartelé de sable et de gueules à trois quinte feuilles d'ar- gent., celle de la pointe brochante sur Vécartelure.

Ration (Pierre), conseiller du roi au présidial de Lyon. 1641- 1642.

D'or^ à trois barres d'azur, au lion d'argent brochant sur le tout.

Ravachol (Jean-Marie), 1746-1747.

Coupé, au 1 d'argent, à une race racinée de gueules et fi- gée de sinople, au 2 d'azur, au chou d'or avec sa tige, grené de gueules,

Raverie (Claude), dit Dijon, 1557, 1562, 1568.

D'azur, au léopard d'or; au chef de même, chargé d'une aigle de sable.

Raverie (Jean de), sieur de La Chaux, 1612.

D'azur, au lion léopardé d'argent, au chef d'or, chargé d'une aigle de sablé.

Ravier (Antoine), avocat au parlement, 1787-1788.

Coupé au 1 d'argent, à l'aigle de sable, perchée sur un tronc d'arbre de sinople à dextre, et regaidant une ombre de soleil de gueules, mourante du canton senestre du chef; en pointe un rocher de trois coupeaux de sinople; au% de gueules, à trois étoiles d'argent rangées en chef, et une rose d'or en pointe.

Ravot (Jean), sieur de Moiffons, 1377-1578.

De sinople, au chevron d'or; accompagné de trois trèfles de même.

NOBILIAIKE LYONNAIS. 129

Rëboul (Louis), 4781-1782.

D'azur, au chevron d'or, accompagné en pointe d'une écrevîsse passante d'argent.

Regnaud (Alexandre), 1728-1729.

D'azur^ à la montagne de six coupeaux d'argent, sur la- quelle est perché un coq d'or, crête, harbé et membre de gueules.

Regnaud (Joachim), 1765-1766.

D'or à la famé de gueules, à la bordure d*aiur.

Renaud (Benoît), seigneur de Lorette, lieutenant civil et cri- minel, et garde-scel de l'élection de Lyon, 1716-1717.

D'azur, à la bande d*or, chargée de trois aigleltes de sa- ble et accostée de deux losanges d'or,

Renouard (Pierre), 1499, 1509, 1513. (Georges), 1560.

D'argent, à une quinte/euille de gueules.

Resignan (François de), 1554, 1562, 1576.

De sable, à la bande d'or, chargée de trois étoiles de gueules.

Reveroni (Joseph), 1723-1724.

De gueules, au joug d'argent mis en fasce; au chef cou.su d'azur, chargé d'un soleil naissant d'or.

Richard (Vincent), 1603-1604.

Écartelé, aux 1 et 4 d'azur, au chevron d'or, accompagné de trois croissants d'argent, qui est de Richard ; aux 2 e^ 3 d'or, à la bande d'azur, chargée d'un soleil en ch^et d'une lune d'argent en pointe.

Rfcher (Jean-Baptiste), 1699-1700.

D'azur, à quatre pals d'hermine.

RîCHERi (François-Philippe), chevalier, trésorier de France au bureau de Lyon, 1749-1750.

De gueules, au dextrochére d'argent, mouvant d'une nuée

. 9

lao NOBILIAIRE LYONNAIS.

de même et tenant une épée d'argent, garnie d'or; au chef d'or, chargé d'une aigle de sable.

RiEussEc (François), 1752, d753.

D'azur, à sept câbles d'or posés en fasce.

RiGAUD (Julien), 1747-1748.

De gueules^ à la bande d'or, chargée d'un cœur de carna- tion enflammé d'argent, percé d'une épée de même, garnie d'or, formant sautoir sur la bande; au chef d'argent, charge de trois étoiles d'azur,

RocHEFORT (Jean), 1499-1500.

(Denis), 1504-1505.

(Benoit), 1517, 1524, 1529, 1534.

(Jean), 1531,1538, 1544.

D'or, au pin terrassé de sinople, fruité' d'or.

RocoFFORT (François), 1 786 1 787 .

D'azur, au château fort d'argent sur un rocher de sinople.

Roland (Antoine), 1690-1691.

(Dominique), écuyer, sieur des Places, 1722-1723.

De gueules (alias: d'azur); au lion d'or rampant contre un mont d'argent.

RouGiER (Charles), écuyer, conseiller du roi au siège présidial de Lyon, 1659.

D'azur, à un arbre d'or, adextré d'une étoile de même et senestré d'un lion aussi d'or, rampant contre l'arbre.

RoussELET (François), seigneur de la Part-Dieu, 1539-1547.

D'argent à l'arbre arraché de sinople, au filet de gueules, mis en bunde sur le tout.

RoussET (Joseph-Marie) .

D'azur, à l'arbrisseau d'or, planté sur une terrasse de si- nople; au chef cousu de gueules, chargé d'un fioleil d'or, mouvant du côté dextre du chef.

NOBILIAIRE LYONNAIS. 131

KoussET DE Saint ÉLoi (Gilbert), chevalier, trésorier de France' au bureau de Lyon, i74i-1742.

Écartelé aux \ et 4 d^azur, à r aigle d'or; aux 2 et 3 d'a- zur, à la croix partie U'argentet de gueules.

Bouvière (Eustache), sieur de Maleval, 1632.

D'azur, au pigeon d'argent essorant sur une rivière de même; au chef d'or, chargé de trois étoiles de gueules.

RouviixE (Guillaume), 1568, 1573, 1578.

D'azur, au chevron d'or, chargé sur la pointe d'une co- quille de gueules, et accompagné de deux croix ancrées d'or en chef et d'une gerbe de même en pointe.

Roux (Jean- Antoine), 1769-1770.

D'argent, au chevron d'azur, accompagné de trois roses de gueules.

RoviGLiASc (Mercurin de), 1566.

D'argent, au lion de gueules, couronné d*or.

RuBYS (François de), 1504- 1505. -- (Claude), procureur général de la ville, 1583-1584. (Claude), sieur de l'Antiquaille, conseiller en Dombes, auditeur de camp, 1592-1593.

D'or, au mont d'azur, mouvant de la pointe, surmonté de trois losanges de gueules posées 2et i.

S

Sabot (François) sieur du Pivolay, 1701-1702.

D'azur, au pélican avec sa piété d'argent., sur un tertre de siiwple.

Saladin (François), sieur du Fresne, 1682-1683.

D'argent, à la bande d'azur chargée de trois croissants d'or, accompagnée de deux casques de sable, tarés de profil.

132 NOBILIAltlE LYONNAIS.

Sala (Jean), 1507, 1516, 1522, 1528, 1533> 1538.

(François), sieur de Montjustin, chevalier de l'ordre du

roi, 1564-1574.

D'azur au croissant d'argent.

Sanneton (Antoine), 1523, 152^^.

(Jacques), 1536, 1537.

(Jean), 1539, 1548.

(Claude), 1559, 1563.

D'azur^ à la couronne d'or mise en cœur^ accompagnée en chef d'un cerf courant de même, et en pointe d'un poisson aussi d'or.

Sarrasin (Richard), 1587-1588.

D*or^ à la colonne de sinople, adextrèe d\ine tête de Maure de sable, tortillée d'argent et senestiée de trois étoiles d^azur en pal.

Saujon (Jean), 1574-1575.

D'or, à la bande de gueules, chargée de trois étoiles d'ar- gent et accompagnée de deux croissants d'azur, l'un en chej et l'autre en pointe.

Savaron (François), 1666-1667.

D'azur, à une croisette pattée d'or, mise en cœur, et ac- compagnée de trois soleils de même.

Seguin (Alexandre), docteur es droits, ancien conseiller du roi et élu de Lyon, 1670-1671.

D'azur, au chef d'or.

Serre (Antoine), 1629-1630.

(Nicolas), 1637-1638.

D'azur, à un lion tenant en ses pattes une scie, le tout d'argent.

Servan (Claude), 1764-1765.

D'azur, à la bande d'argent, accompagnée en chef de trois étoiles et en pointe d'un chevreuil saillant, le tout d'argent.

NOBILIAIRE LYONNAIS. 133

Séverat (Raymond), sergent-major de la ville,, 1646-1647.

D'azur, au ce?'/ ailé et élancé d*or.

Soleil (Alexandre-François du), conseiller en la cour des mon- naies et siège présidial de Lyon, 1723-1724.

D'azur à la trangle d'argent, accompagnée de trois crois- sants de même, rangés en chef, et d'un soleil d'or en pointe.

SoLEYSEL (François de), sieur de Clapier, conseiller du roi au présidial de Lyon, 1639-1640.

Coupé, au 1 d'azur, à trois croisettes d'argent, posées 1 et 1 ; crtt 2 de gueules, au soleil d'or.

SouBRY (Jacques), 1737-1738,

D^or, au sorbier terrassé de sinople, fruité d'or ; au chef d*azur, chargé d'un liou léopardé d'argent.

Sponton (Laurent-Félix), consul de la république de Gènes, 1772-1773.

Coupé, au 1 de gueules, au lion couronné d'or, tenant un esponton d'argent; au 2 échiqueté d'azur d d'argent.

Stelnman (Joseph), 1788-1789.

D'azur, au lion d'or, tenant en ses pattes de devant un guerrier ar m' d'argent.

Strozzy (Léon), 1606-1607.

D'or, à la fasce de gueules, chargée de trois croissants contournés d'argent.

Suc (Pierre), 1579-1580.

De gueules, au pal d'argent, chargé de trois étoiles d'azur.

Taillemont (Claude), 1705-1706.

~ D'az'tr, au mont de trois coupeaux d'or., ?nouoant de la pointe^ surmonté de trois étoiles de mém^, rangées en chef.

Tavernier (Jean-Antoine), avocat au parlement, 1785-1786. Dor, au cep de vigne de sinople fruité de pourpre et sou-

134 NOBILIAIRE LYONNAIS.

tenu d'un échalas d'argent; an chef rfazur, chargé d'un soleil d'or. Taxard (Pierre), 1546-1547.

De gueules à deux bars adossés d'or, au chef de même.

Terrasse (Jacques), chevalier, seigneur d'Yvours et la Blan- cherie, trésorier de France au bureau de Lyon, 1726- 1727.

D''azur^ à la bande d'argent, accompagnée en chef d'un lion d'or ; au chef cousu de gueules, chargé de trois étoiles d'argent.

Terrasson (Jean), avocat au parlement et juge du comté de Lyon, 1684-1685. (Jean), écuyer, avocat au parlement, juge des terres de la baronnie de Saint-Just, 1720.

D'azur, à trois croissants d'argent, adossés et entrelacés, accompagnés de trois étoiles de même^ deux en chef et une en pointe.

Terrasson (Barthélemi), 1728-1720.

D'azur, au chevron d'argent, accompagné d'un soleil en pointe.

Teste (Claude), 1538-1544.

(Barthélemi), 1560.

(Jacques), receveur général du taillon, 1578-1579.

(Antoine), 1589-1592.

D'azur, à l'étoile d'or, au chef cousu d'azur, chargé de trois têtes de profil d'argent, tortillées d'or.

Teste (Jacques), seigneur de Taney, 1601-1602.

Écartelé aux un et quatre de Teste ; aux deux et trois d'argent, à trois coquilles de gueules, au chef de même chargé de trois coquilles d'or, gui est de Vinols; sur le tout : de gueules, au chef d'or (alias : de sable), chargé de trois molettes d'éperon c/'aswr (alias : d'or), qui est de Monchal.

Thèse (Louis), 1499-1500. (Jacques), 1521-1561.

NOBILIAIUE LYONNAIS. t35

De gueules, au lion d'or; au chef de même, chargé de Irais étoiles d'azur.

Thierry (Amable), 1587, 1593, 1607.

De gueules^ à trois têtes de lévrier d'argent, colletées d'azur.

Thomé (Romain), 1001-1062.

D'azur^ à une tête de cerf coupée d'or.

TiFFY (Pierre), 1639-1640.

De gueules^ au griffon d'argent, soutenant une toison d'or,

TiGNAT (Jean), juge ordinaire de Lyon, 1541, 1547.

De sable, au lion d'or, à la cotice de gueules brochant sur le tout.

Torrent (Antoine), 1735-1736.

(Antoine), 1774-1775.

D'azur, à deux montagnes d'argent, mouvantes au bas de Vécu et séparées par un torrent de même, agité, mis en barre et surmonté d'un soleil d'or.

TouRVÉON (François), 1499,1504.

(Jacques), 1506, 1512, 1517.

(Jacques), sieur du Vivier, 1569-1570.

De gueules, à la tour d'or, maçonnée de sable.

Treul (Jean-Pierre du), 1731-1732. (Antoine), 1741-1742.

D'azur au chevron d'argent, accompagné en chef d'un so- leil d'or mouvant du canton dextre, (t en pointe d'une aigle de même, tenant son aiglon et tournée du côté du soleil.

Tricaul (Jean), 1560-1561.

De gueules, au chevran d'argent, adextré d'une étoile de même.

Tkollier (Claude), 1081-1 6«2.

(Pierre), 1707-1708.

(Claude), 1713.1714.

136 NOBILIAIRE LYONNAIS.

D'argent, au lion de gtieule.s; à lafasce d'or, brochant sur le tout.

Troye (Martin de), receveur, 1541 -1542.

D'azur, à trois fasces d'argent, au chef d'or, au lion léo- pardé d'azur.

Trunel (Pierre), 4541-1542.

Bandé de gueules d'or de six pièces; au chef d'azur, chargé de trois oiseaux d'argent.

Trye (Claude), 1526-1532.

(Claude), sieur de Varennes, 1537-1538.

(Catherin), 1549-1550.

Bandé de gueules et d*or de s' x pièces, à lafasce d'argent brochant sur le tout.

Vacheron (Jean), 1665-1666.

D'azur, au lion d'or; au chef de même, chargé de trois flammes de gueules (alias : d'argent) , au lion léopardé de gueules, au chef d'azur chargé de trois flammes d'argent.

Vaillant (Matthieu), 1581-1582.

De gueules, au chet^ron d'argent, accompagné de trois quilles de même.

Valentin (Hugues), 1584, 1593.

D'azur, au chevron d'or, accompagné de trois étoiles de même; au chef cousu de gueules, chargé de trois besantsd'or.

Valesque (François), 1762, 1763.

D'argent, à la vallée de sinople supportant une tour de sa- ble; au chef d'azur, chargé de trois étoiles d'or.

Yalfray de Salornay (Pierre), 1743, 1744.

D'argent, au triangle d'azur, chargé d'un soleil d'or.

Valleton (Claude), 1567, 1572.

(Claude), sieur de Graveins, 1579, 1584.

NOBILIAIUE LYONNAIS. 137

D'or y à trois losanges de gueules; au chef d'azur y chargé de deux coquilles d'or.

Vallinot (Balthasar), 1559-1568.

(Balthasar), sieur de Villelte, 1574-1575.

De sable, à trois gerbes liées d'or ; au chef d'argent, chargé de trois trèfles de sinople.

Vallno (André), 1571.

D'azur, à la licorne passante d'argent,

Valoux (Gabriel), avocat au parlement, 1687-1688.

(Benoît), écuyer, avocat au parlement, 1765-1766.

De gueules^ à l'hermine passante d'argent, mouchetée de sable, au chef cousu d'azur, chargé de trois étoiles d'or.

Vandel (Claude), docteur, 1506, 1511, 1522.

D'or, à deux losanges de gueules, posées en fasce; au chef d'azur, chargé de trois coquilles d'argent.

Vanelle (Octavien), 1618-1619.

D'azur, au roi d'argent (alias : d'or), surmonté d'un crois- sant de même, au chef d'or, chargé d'un lion léopardé de gueules.

Varey (Antoine de), seigneur de Belmont, 1509, 1514, 1520.

(Claude), 1518-1519.

D'azur, à troix jumelles d'or, mises en bande; au chef d'ar- gents chargé de trois merle ttes de sable.

Vauberet (Jacquier), (Jacques-Marie), 1786-1787.

D'or, au chevron d'azur accompagné de trois trèfles de sinople; au chef de gueules, ctiargé de trois épées d'argent, garnies d'or, posées en pal, la pointe en haut.

Valzelles (Matthieu), docteur es droits, 1524-1525.

D'azur, à trois demi-vols d'argent, au chef d'or.

Verger (Jean-Baptiste), 1766-1767.

D'argent, au verger de sinople, posé sur une terrasse dr même; au chef d'azur, cfiargé de trois étoiles d'argent.

138 NOBILlAlKK LYONNAIS.

ViAL (Joseph), 1780-1781.

D'azur, à la fasce d'or, chargéf^ de trois an ne/et s de .sa- ble, et accompagnée de trois étoiles d'arqtnt (n chef et d'an croissant de même en pointe.

ViALis (Corneille), sieur de la Cour, conseiller en juridiction de la douane, 1695-1696.

D'azur, à trois trèfles d'argent; au chef d'or.

ViDAUD (Jean), sieur de La Tour, 1645-1 646.

D'azur, à la trangle (alias : la fasce) d'or ; accontpagnée de trois fleurs de lis d'or rangées en chef, et d'un lion léo- pardé (alias : d'un lion) du même en pointe.

Vignes (Nicolas des), sieur des Perrièrcs, conseiller du roi et contrôleur aux gabelles du Maçonnais, 1653-1654.

De sinople (alias : d'or); au chevron d'or (alias : de gueu- les), accompagné de trois raisins de même.

Vincent (Simon), 1524-1525.

(Antoine), 1544,1552, 1560.

D'azur, au foudre ailé d'or,

ViNOLs (Antoine de), 1520-1521.

D'azur, à trois coquilles d'or; au chef d'argent^ chargé de trois coquilles de gueules.

VizE (Claude), 1582, 1587, 1593.

D'azur, au. chevron d'or., accompagné de trois croissants d'argeîit , au chef d'or, chargé de trois étoiles de gueules.

VoiRET (Claude), 1644-1645.

D'or, à l'arbre de sinople, au chien courant d'argent, col- leté de sable et lié à l'arbre.

Voisin (Benoît), 1625-1640.

D'argent, ci l'aigle essorante de sable, la tête contournée; au chef d'azur, chargé d'un soleil d'or.

NOniLIAIIiK LYOïNNAIS i:{0

Yo.N (Jean), 1029-^630.

D'azur à une montagne d'argent, chargée de trois fleurs de pensées au naturel, feuillées et figées de sinopte; à la bordure endentée d'or.

YoN (François), éciiyer, seigneur de Jonage, secrétaire du roi, n09, supprimait la bordure.

YvERNOGEAu (Jean), 1589-1592.

De sinople, à trois greto^s d'or; an chef d'argent, chargé de trois tourteaux de gueules (1),

(1) L*échevinage de Lyon était considéré à bon droit comme l'expres- sion la plus baute de la bourgeoisie, c'est-à-dire de cette partie de la population qui travaille, produit et constitue la partie essentiellement vi- tale de la nation française; on peut le dire sans avoir en aucune façon l'intention de rabaisser la noblesse de race. Si on parcourt la longue liste qui vient d'être dressée, on y trouvera les noms des familles les plus illustres du Lyonnais, même dans les temps contemporains; beau- coup se confondent par des titres éminents avec les premières qui doi- vent leur notoriété à une longue suite «l'ancêtres. Avant 1789, la no- blesse dVcbevinage tendait à prendre l'ascendant sur l'autre par le nom- bre régulièrement croissant de ses membres; c'est le contraire depuis qu'il n'y a plus d'éclievins. Restaurées à fond et rendues à leur première magnificence, les salles de l'ancienne administration consulaire, à l'Hôtel- de-Ville, ont ét<^ inaugurées parle Conseil municipal, le 7 novembre 1862. La première a reçu la plus belle des décorations qu'il était possible do lui donner: ses murailles sont couvertes des noms et blasons des pré- vAts des marchands et écbevins.

IV,

TABLEAU

DES NOMS ET DES BLASONS

DE LA NOBLESSE

Dl LYONNAIS, DU FOREZ ET DU BEAUJOLAIS, EN 1669,

d'après l'aRMORIAL de CLAUDINE RRUNAND {{)

Aboin (Gilbert et Philibert d'), seigneurs des Cordes. Parfi, au \ fascé contre-fascé d'or et d'azur de onze pièces ; au 2 rf'or, à cinqfasces ondées d'azur.

(1) Lorsque le gouverneroent de Louis XIV ordonna, en 1C67 et eu 1668, l<i vérification de la noblesse, beaucoup de familles se trouvèrent firi^^sau df^pourvu; leurs litres avaient disparu par des accidents quel-

-t

142 NOBILIAIRE LYONNAIS.

Albon (Gaspard d'j , chevalier, marquis de Saint-Fourgueii (Saint-Forgeiix), Talaru, Nuelles et Combelandes.

(Antoine), écuyer, seigneur de Sugny.

DE Galles (Thomas), écuyer, seigneur de Saint-Marcel

etd'Urfé.

De sable, à la croix d'or.

Alleman (Claude-Girard), écuyer, seigneur de la Levretière. (Gabriel), cousin germain de Claude, écuyer, résident à Chaponay, en Dauphiné.

De gueules, semé de fleurs de lis d'or^ à la cotice d'argent sur le tout.

Amanzé (Antoine), seigneur de ChaufFaillcs, Es^beuges, Arcin- ges et Vif.

De gueules, à trois coquilles d'or.

Amat (Alexandre), écuyer, sieur du Plan.

De gueules, au senestrochère mouvant d^une nuée à dextre, le tout d'argent., tenant une épée de même garnie d'or.

Apchon (Jacques-François et Philibert de Saint-André d'), le premier, seigneur de Saint- André; le second, sei- gneur et comte de Montrond.

D'or, semé de fleurs de lis d'azur.

conques, et ne pouvaient être produits dans les détails fixés. Elles se pourvurent en instance et demandèrent du temps; ce qui leur fut ac- cordé: mais les résultjits de leurs réclamations n'étaient pas connus en- core lorsque Claudine Brunand publia son Armoriai général. Le sup- plément qu'elle avait annoncé n'a pas paru. Je reproduis, sans le garan- tir, le travail de Claudine, tel qu'il existe; son exactitude est très-vrai- semblable. Quand le livre parut, l'opinion publique s'occupait fort des recherches qui avaient été ordonnées sur la noblesse; s'il y avait eu des erreurs graves dans VArmorial officiel de 1669, les observations et protestations auraient surgi de toutes parts. VArmorial de Claudine Brunand a été coUationné soigneusement avec le beau manuscrit de la collection Coste.

NOBIMAIHK LYOxNNAIS. i\:i

AK«ii) (iîuillauiiie), écuyer, seigneur et baron de Muiilmelas.

(Melchior cl'}, chevalier, seigneur de Senevas, résidant à

Chenevas.

D'or^ a la fa. ce échiquetée de tî'ois tires de vair et de (fueictes.

Arsy (Jean d'}, capitaine de chevau-légers au régiment de Canillac.

(Joacliim d'), écuyer, seigneur de Contrevure et de la Va-

renne.

(Matthieu d'), seigneur de Montriol et Thoisy.

De gueules^ à trois arcs mis Cun sur l'autre d'argent.

Bâillon (François de), comte de La Salle, baron de Jons, sei- gneur de Saillans, gentilhomme de la chambre de Monsieur le prince de Condé.

D*azur^ au lion d'or rampant contre un tronc de même, trois fleurs de lis d'or rangées en chef, surmontées d'un lambel, de quatre pendants de même.

Bais (Jean-Édouard de), écuyer, maréchal de bataille des ar- mées du roi, seigneur du Colombier de Commières, Cornillons, Maltaverne et Plantais.

D'azur, à la fasce d'or chargée d'annelets de sable.

Balarin de Foudras (Etienne), seigneur de Rontalon.

Parti, au { d'azur, au chevron d'or, au chef d'argent, qui est de Balarin; au 2 cCazur, à trois fasces d'argent, qui est de Foudras.

Balmes (Matthieu de), écuyer, seigneur de la Bernardière.

D'or, à la fasce de gueules, chargée de trois étoiles d'or, et accompagnée en chef d'un lion léopardé de sable y et d'un chevron d'azur en pointe.

144 NOBILIAIRE LYONNAIS.

Baraillon (Nicolas), écuyer, seigneur de la Combe, résidant à Lyon.

D'argent, au lion de gueules et une bande d'or sur le tout.

Bakonnat (François), seigneur des Teillières, résidant à Teil- lières.

D'or^ à trois guidons d'azur, mis en pal 1 et { au chef de gueules, chargé d'un lion léupardé d'argent.

Bartholy (Etienne de), écuyer.

Tranché crénelé d'or et de gueules ; à deux étoiles de l'un en l'autre^ brisé en chef d'un lambel de gueules à trois pen- dants.

Bartholy (François de), seigneur et baron de Saint-Bonnet-les- Oules, La Chance, Chatelux, Saint-Denis, etc.

D'or, à trois guidons d'azur, mis en pal 2 et 1, au chef de gueules, chargé d'un lion léopardé d'argent.

Baylle (François), sieur de Villeneuve, résidant à Firminy.

D'azur, à la fasce d'or, accompagné en chef d'un lévrier d'argent, colleté de gueules, et en pointe d'un croissant d'argent.

Beget (Marcellin de), sieur de Flachat, résidant à Saint-Bonnet.

D'azur, au dauphin d'argent, accompagné de trois étoiles d'or.

Belle (Antoine de), écuyer, sieur de La Salle.

De gueules, au lion d'argent,

Berardière-la-Vaure (Jean et Claude de la), écuyers, frères, sieurs de Sollenniers. (Jean-François de la), écuyer, leur cousin.

D'azur, à la bande d'or,

Berthelas (Claude), seigneur d'Arpheuillette.

(Philippe), son frère, résidant à Saint-Héan.

D'azur, au tigre au naturel.

NOBILIAIRE LYONNAIS. 145

Blanchet (Antoine et Guy), père et fils, seigneurs de la Cham- bre, résidant à Saint-Héan

Partie au 1 d'azur, à trois poissons d'argent posés en fasce l'un sur Cautre, au 2 dW, à trois fasces de gueules.

Bouilloud-Mermet (Guillaume de), conseiller du roi en la séné- chaussée et siège présidial de Lyon, et au- diteur de camp en ce gouvernement.

If argent^ à la bande d'azur, accompagnée d'un lion léo- pardé de gueules en che/f et trois roses de même en pointe, rangéfs \ et 2.

Bourdon (Antoine de), sieur de la Motte, capitaine au régiment de Conti.

D'azur, à trois coquilles d'or au chef de même. Bourdon (Antoine-Joseph), seigneur de Montcel.

D'azur, à trois coquilles d'or., au chef de même., chargé d'un lambel de gwules à trois pendants pour brisure.

Bron (messire Claude-Charles de), comte de la Liègue, baron de Riverie.

Écartelé aux \ et 4 dor, à la fasce de gueules, surmon- tées d'un lion issant, de sable; aux 2 et 3 d'or, à la fasce ondée de sable.

Brosses (messire Pierre de), chevalier, seigneur de Chères et Montluzin, lieutenant général de l'artillerie de France, commandant dans la province de Lyon- nois. Forez et Beaujolais, et dans l'arsenal de Lyon.

D'azur, à trois trèfles d'or.

Camus (Alexandre), sieur de la Magdeleine, en résidence àCon- drieu. (Pomponne), seigneur de Chavannes et La Bâtie.

10

146

NOBILIAIRE LYONNAIS.

Camus (Jacques), conseiller du roi, seigneur d'Yvours, La liiaii- cheric et Fours.

(Charles), sieur d'Arginy, Barante et Aime.

(Gaspard), sieur de Châlillon, résidant à Lyon.

D''azur, à fétoUe d^or mise encœnr^ et accompagné de trois croissants d'argent.

Capponi (Gaspard de), chevalier, baron de Feugerolles et Ro- che-la-Molière, résidant à Roche-la-Molière.

Tranché de sable et d'argent.

Castes (Alexandre de), seigneur d'Orin, résidant à Saint-Jean- des-Vignes.

D'azur f à trois bandes d'or, au chef cousu d'azur chargé d'une étoile d'or, accostée de dfux fleurs de lis de même.

Cauvet (messire Antoine de), chevalier, comte de Montribloud, marquis de Yillars.

(Michel de), baron de Saint-Olive

(Nicolas de), sieur de la Rigaudière.

(César de), seigneur de La Mure (tous frères).

Ifor, à deux pins de sinople, pasaés et repasses en sautoir.

Caze (Jean), écuyer, demeurant à Lyon.

D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux lo- sanges, et en pointe d'un lion, le tout de même.

Chaise (Jacques de la), seigneur d'Aix, capitaine au régiment de Lyonnois.

(François de la), capitaine de la compagnie des gardes

de Monseigneur l'archevêque de Lyon (en résidence à Lyon).

De sable, au lion couronné d'argent^ armé et lampassé de gueules. Le beau château et fief de la Chaise, près d'Ode - nas, appartenait à François de la Chaise d'Aix, frère du célè- bre jésuite confesseur de Louis XIV; cette terre s'augmenta de l'annexion de la Bâtie, des Cloux, du Vière et des Tours ; elle devint une propriété magnifique. Les jardins étaient di- gnes de l'habitation; cette résidence royale existe encore, mais bien déchue de ce qu'elle a été.

NOBILIAIRE LYONNAIS. U7

Chalus (messiie François de), chevalier, seigneur de Saint- Martin.

D'azur, au poisson cVargent mis en bande, et accompa- gné de cinq étoiles de même, trois en chef et deux en poinle.

CiuNTois (Jean de La Mure de), seigneur dudit lieu, Chàteau- bas et la Motte-Camp.

LaMure(Pierre de), seigneur de Bien-Avant et Chanay.

La Mure (Nicolas de), seigneur de Chanlon et Pontay.

Écartelé aux \ et k de sable, à trois fasces d'or, aux 2 e ^ 3 d'azur, à trois croissants d'argent.

Chardonnay de Laye (Lazare et Jacques), frères.

Écartelé aux i et ^ d'argent, aux 2 et 2 de gueules, on chef cousu de sable, chargé d'un lion issant d'or.

Charpix (messire Balthasar de), chevalier, seigneur de la Fo- rêt des Halles, de Génétines.

(Jean de).

D'argent, à la croix ancrée de gueules, aujranc quartier d'azur chargé d'une molette d'éperon d'or.

Chateaumorand (messire Jean-Claude de Levis de), marquis du- dit lieu.

(Henri de Levis de),

(Claude de Levis), seigneur et baron de Lugny,

Vougy et Curasse.

Écartelé aux i et ^ d'or, à trois chevrons de sable, aux 2 et 3 de gueules^ à trois lionceaux d'argent.

Damas (Jean), sieur de la Bastie et des Tours. D'or, à la croix ancrée de guetUes.

148

NOBILIAIRE LYONNAIS.

EspiNAs (Luc d), ecuyer^ en résidence à Lyon. D^or^ an lion couronné d^azur.

Fay (Jean de), seigneur de la Tour-Maubourg et Chabrépine-la- Garde. ~ (François de), seigneur de Garlande, en résidence à Bur- digne.

De gueules^ à la bande d'or chargée d'une fouine d'azur, Fenoyl (Maurice de), seigneur de Lyarins.

(Jean de), seigneur de Serezin et Malatret.

D'azur, au taureau effrayé d'or^ et un chevron de gueules sur le tout.

Flachat (Charles de), écuyer, seigneur d'Apinat.

(Just, Hugues et Joseph) frères, en résidence à Apinat.

D'azur, au checron d'or, accompagné de trois étoiles de même, et surmonté d\in lambelde gueules à trois pendants pour brisure.

FoNTANET (Claude-Nicolas de), seigneur de Chêraes et autres lieux.

Écartelé d'argent et d'azur, à la bande de gueules sur le tout.

FoRGET (Paul de), seigneur de Saint Romain, commissaire pro- vincial des guerres.

D'azur, au chevron d'or, accompagné de trois coquillea de même.

FouDRAs (Messire Jean-Jacques de), chevalier, seigneur de Cour- cenay, La Place et la Bruyère. (Roland de), chevalier, seigneur de Matour, Château- tiers, Chenas, Le Fiex, Pontamelas et Contenson,

D'azur y à trois fasces d'argent.

NOBILIAIRE LYONNAIS. 149

FouRNiEK (Jean-Antoine et Pierre du), écuyers, frères.

De gueules, au lion d'or y à la bordure de même chargée de huit roses de gueules.

FoURNiLLON (Philippe de), seigneur de [Bussere^, l'Espinasse et JU.H^'IM le Cloître.

De gueules, à la bande d'or, chargée de trois chardons au naturel.

il

Gagnières (messire Jean de), chevalier, comte de Souvigny, lieutenant général des armées du roi, son lieute- nant en la ville et province de Monaco.

D^azur, à trois besants d'or.

Garadeur (messire Antoine de), chevalier, baron seigneur de Lécluse, Saint-Jean-d'Ardières, Pizey, Dracey et Tapponas, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi.

D'or, à deux croissants adossés de gueules»

Garrots (Louis et André), écu^ers.

(André), seigneur de Chatenay, en résidence à Lyon, et capitaine au régiment de Grussol.

D'azur, au chef émanché de trois pièces d'or.

Gvyardon deGrézolles (André), capitaine au régiment de L>on- nois. (Antoine), lieutenant au même régi

ment.

D*azur, au lion d'argent couronné de gueules, cl accom pagné de trois besants d'or.

GiRARi» (Jacques et François de), frères, écuyers, iiMontbrison.

D'azur, à trois gerbes d'or posées en /asce; au chef d'ar- gent chargé de trois roses dr gueules.

160 NOBILIAIRE LYONNAIS.

GoNTAL (Melchior de), chanoine de l'église collégiale de Saint- Pierre de Vienne.

D'azur^ à trois fasces ondées d'argent.

GuicHARD DE LA Salle, scigneuF de Pellutieux, Beauvernay et Bassigny.

GuiLLON (Charles de), écuyer, sieur de La Chaux.

D'azur, au sautoir d'or.

GuYOT DE Thy, écuyer, ci-devant seigneur de Milly et d'Arbuis- sonas.

H

Hareng (Pierre de), seigneur de la Condamine.

D'azur^ à trois croissants couchés en bande d'or.

Honorât (Barthélémy), conseiller du roi en la sénéchaussée et siège présidial de Lyon.

D'azur, à la bande d'or, chargée d'une cotice de gueules.

La Maladière (Claude^François de), écuyer, sieur de Vanica.

D'azur, à la bande d'or, chargée d^un lion léopardé de gueules.

La RivoiRE (Nicolas-Joseph de), sieur de Chaconat, en rési- dence à Montchal.

De gueules, me lion d argent.

La Salle (Guichard de), Marguerite, Magdeleine et Laurence, enfants de Guichard de la Salle, qui était seigneur de Pellutieux, Beauvernay et Bassigny, et de dame Marguerite de la Rivière, veuve et tutrice desdits enfants.

Parti de \ de gueules^ à la tour d'argent ^ au 2 de sable, à la bande d'argent.

NOHILIAIRE LYOiNiNAlS. ist

Latouk (Claude de), soig:neur de Varan.

D'azur, à la tour d'or, adextré d'une fleur de lis de même, et seneslré d'une étoile d'argent.

Ï.AUBE (Philibert de), seigneur des '^^4*8. Vj^aA^

(Jean de), seigneur de Bron et Saint-Trivier. 5-

(Henri de), seigneur de Saint-Jean-de-Maclas.

D'azur, au cerf d'or, rampant tontine une roche d'argent mourante de la pointe de l'écu.

I.AURENciN (Pierre de) , seigneur et baron de La Bussière et Cruys.

(François de), seigneur de Janzc.

(Pierre, Jean, Antoine et Charles, frères; ledit

(Pierre de), seigneur du Sauzcy et d'Avenas.

(Jean de), seigneur du Péage.

(Antoine de), garde du corps de Sa Majesté.

De sable, au chevron d'or, accompagné de trois étoiles d'argent.

Le Riche (Jean, Antoine et Joseph), écuyers, frères et tils d'An- toine Le Riche, seigneur du Tertre, conseiller et secrétaire de la maison et couronne de France.

D'azur, à la fasce cCor chargée d'un croissant de gu*>ules, et accompagnée en chef de deux têtes de checal arrachéts d'argent, et en pointe de deux éoiles d'or.

Lob de Liergues (Jean de), seigneur du Coing.

(Nicolas), son cousin germain.

D'azur, à trois cors de chasse, d'or, liés de gueules.

Loubat-Carles (François), baron de Buhent et conseigneur de Dova.

(Camille), seigneur de La Pérouse.

Écartelé aux 1 et 4 d'azur, à trois bandes d'argent, celle du milieu chargée de trois molettes de gueules, aux 2 6/3 d'or, au lion d'azur, tenant une longue croix de gueules.

152 NOBILIAIRE LYONNAIS.

LuzY (Jean de), marquis de Pelissac, baron de Conflans, sei- gneur d'Usère et le Poyet.

(Claude de), seigneur de Saint-Just.

(François de), seigneur de Labbé, garde du corps du roi. Parti, au 1 d'or, à lafasce échiquetée de deux tires d'ar- gent et de gueules, au 2 de gueules, au chevron d'argent ac- compagné de trois étoiles d'or.

Maclas (François de la Beaubérard, baron de), seigneur d'Er- neville.

Écartelé aux 1 et 4 d'azur, à la bande d'hermine., aux 2 et 3 de gueules, à trois étoiles d*or.

Ji^ Magny (Antoine-Hilaire de la Porte), seigneur de Magny.

D'azur, au portail d'argent, maçonné de sable,

Maladière (Claude-François de la), écuyer, sieur de Vernieu.

D^azur, à la bande d'or, chargée d'un lion léopardé de gueules.

Mascranny (Paul), seigneur de la Verrière, prévôt des mar- chands.

De gueules, à trois fascfs vicrées d'argent, au chef cousu de gueules., chargée d^une aigle couronnée d'argent, adex- trée d'une clef et senestrée d'un casque^ le tout de même, sur le tout d'azur y à la fleur de lis d'or,

Masso (Philibert de), seigneur du Plantin et de la Ferrière en Forez, maréchal de bataille des armées du roi.

D'azur, à la bande d'or.

Maugiron (messire Jean-Baptiste- Gaston de), comte de Mont- léans, baron de Montbellet, seigneur d'Ampuis, Beauvoir, Serre, Châteaufort, Mare et Croquétaine, gouverneur de la ville de Vienne.

NOBILIAIRE LYONNAIS. 158

Maugihon (Louis de) , baron de Valacieux et du Molard-Plany, conseiller du roi, bailli de Viennois, maréchal de camp es armées du roi, oncle du précédent.

Gironné d'argent et de sable de six pièces, ou simplement gîronné.

Mayne (Louis-Marie du), chevalier, comte du Bourg-Lespinasse et Chaugy.

De gueules, à la fleur de lis d^or, au chef d'argent.

MiTTE DE Chevrières (mcssirc Jean-Armand), seigneur de Mio- lans et d'Esprez, seigneur de Saint-Cha- mond et de Montpezat, comte de Mio- lans et d'Anjou, premier baron de Lyon- nois et de Savoie.

Écart ele, au \ et ^ d'argent, au sautoir de gueules, à la bordure de sable chargée de huit fleurs de lis d*or; aux 2 et 3 d'or, à trois bandes de gueules, écartelé d'or, à l'aigle ép'of/ée de sable; sur le tout d'argent, à lafasce de gueules y parti d'azur plein,

Monspey (Louis de), seigneur de Valière et l'rameloup. ^

D^argent, à deux chevrons de sable, au chef d'azur.

MoNTAGNET (Claudc dc', seigneur du Bottet et de Rochain.

D'argent, à trois fasces ondées de gueules, au chef d'azur, chargé de trois fleurs de lis d'or.

MoNTDOR (Jean et Antoine de), frères, seigneurs d'Oyrieu, Saint- Laurent et Montragier, en résidence à Oyrieu.

D'hermine, à la bande de gueules.

MoNTRicHARD (Antoinc de), seigneur dudit lieu et de La Brosse.

De sable, au checron d'or, accompagné d'une montagne d^ argent mouvante de la pointe, au chef d'or, chargé de trois étoiles de gueules.

Mohnieu (Melchior de), seigneur de Grammont, La Foret de Roussillon, Cruchet et Prosny, conseiller du roi au présidial de Lyon.

D'azur, à trois sautoirs d'or.

1L4 NOBILIAIRE LYONNAIS.

MoRviLiiKus (Raymond de la Cour), sieur de Morvilliers. --- D^az'ir, au pal dhirgenf, cltarç/é de trois c/, errons de sa ble renversés.

Navette (Louis et Aymard), seigneurs, le père de la Dorellure, et Aymard, seigneur des Ollières.

D^azur,aa soleil d'or mis au franc-canton^ et au senestre de la j)ointe ime ancre mise en pal d'argent.

Nerestang (messire Charles Achille), marquis dudit lieu, grand maître de Notre-Dame de Mont-Garmel et de Saint-Lazare de Jérusalem.

D'azur, à trois bandes d'or, la seconde pièce d'azur char- gée de trois étoiles d'argent.

Palais la Merlée (Gaspard et Jacques-Gilbert de), frères.

D'azur, au chevron d'or, accompagné de trois glands de même,

Paparin (Guillaume), sieur de Chaumont et de Château-Gail- lard, demeurant à Château-Gaillard.

D'azur, au chevron parti d'argent et d'or, accompagné de deux étoiles en chef, et d'une coquille en pointe, le tout d'argent.

Papon (François), seigneur de Coutelas, Bouillon et Praslong. (François), son fils, seigneur de Marcou.

llcartelé aux 1 et 4 d'or, au chefendentéde gueules, à la croix d'azur sur le tout; aux 2 et 3 d'argent, au pin de st- nople,

PouiLLouD DE FoissiN (Armand de), seigneur de la Jacquetière.

D'or, fretté de gueules.

NOBILIAIRE LYONNAIS

Rencé de Gletins de Chavance (Christophe de), seigneur de

Chavance, la Garde et Aubi-

D'azur, au croissant d'argent.

Rébé (messire Claude de), chevalier, marquis d'Arqués, seigneur d'Amplepuis, Chavigny-le-Lombard, Montrcgnard et Thomeré.

Écartelé aux { et 4 rf'or, à trois merlettes de sable; au.v 2 et 'S d'or, à la fasce ondée de gueules, sur le tout de tjueu- les, à trois chevrons d'argent.

Regnauld (François de), chevalier.

(François et Jean de), ses neveux.

(Jean- Baptiste), seigneur de Chastes.

(Louis de), seigneur de Glarins, Thom et Lapey-

rouse.

(Gaspard), capitaine au régiment royal.

De gueules^ à la fasce d'argent^ accompagnée de deux lo- sanges d'or.

Regray (Hippolyte de), écuyer.

De gueules, au griffon d'argent.

RivERiE (Christophe de), seigneur de Clerimbert, les Ormes, et en partie de Saint-Symphorien-le-Châtel.

(Bertrand de), seigneur de la Mouchonnicre, Échalas,

Saint-Jean-de-Toulas et Saint-Germain.

(Barthélémy), seigneur de Riverie et de CoUonges, ca-

pitaine des gardes du maréchal de Villeroy. -- Frarfelé aux \ et ^ d'azur, au chev7'on d'or chargé de trois coquilles de gueules, et accompagné de trois étoiles d'or; aux 2 et ii d*azur, à la bande d'argent, à la bordure de gueules, chargée de quatorze besants d'argent.

156 NOBILIAIRE LYONNAIS,

RivoiRE (Jean de), sieur de Chaumont et Château-Gail- lard.

(Gilbert de), chevalier, marquis du Palais, bailli de

Montferrand, premier conseiller de la noblesse du Forez.

Fascé d'argent et de gueules de six pièces^ à bande d'azur sur le tout, chargée de trois fleurs de lis d'or.

RoNCHEvoL (François de), seigneur de Pramenou, La Mure, Fou- gères, Gardette et Valentienne.

D'or, à raigle éployêe de gueules^ becquée et membrée d'azur.

RosTAiNG (Antoine de), chevalier, seigneur de la Vauchette.

D'azur, à la fasce en devise d'or, accompagnée en pointe d'une roue de même, clouée de sable.

RoussET (Jacques), seigneur d'Urfé et Vers.

(Louis), seigneur d'Amarins.

D'azur^àla fasce d'argent y chargée de trois molettes d'é- peron de gueules, et accompagnée de trois coqueretles d'ar- gent, deux en chef et une en pointe.

RozE (Etienne), écuyer, seigneur de Sainte-Colombe.

RoziER (Arnaud du), seigneur de la Rastie.

(François du), frère d'Arnaud, seigneur de Taix.

(Jacques du), avocat.

D'azur, au chevron d'or, accoinpagné de trois roses de même.

RoYRAUD (Antoine de), seigneur du Fayet et de Saint Al- ban.

D'azur, à la croix d^argent, chargée de cinq coquilles de sable.

Saconin (Rodolphe), seigneur de Bizolles, et premier baron du Bourbonnois.

NOBILIAIRE LYONNAIS. l&T

Saconin (François de), son frère, seigneur de Pravieux et Bus- sières.

De gueules, à la bande d'argent, chargée en chej d'un lion- ceau de gueules^ et accompagnée de onze bitlettes d'argent.

Saint- Paul (François), sieur de Reineux.

De gueules., à l'épée d'argent garnie d'or, mise en bande au chef cousu d^azur, chargé de trois molettes d'éperon d^or.

Saint-Priest (Jean-Gabriel), seigneur de Fontanet.

(François de), sieur d'Arbuis, capitaine au régiment

Lyonnais.

(Jean de), sieur de Suzy, La Riottière et Lacoste.

Écartelé d'argent et d'azur y à la cotice de gueules sur le tout.

Saint- Vidal (François de la Tour), baron de Saint-Vidal, sei- gneur de Montvert, Eynac, Monturcat, le Villars et Boirée.

D'azur^ à la tour d'argent.

Sainte- Colombe (messire François de), chevalier, baron de l'Au- bépin.

Écartelé aux 1 et 4, écartelé d'argent et d'azur; aux 2 et 3 d'argent., à trois bandes de gueules.

Sainte-Colombe-Nanton (Guillaume de), seigneur de Sainte-Co- lombe, Pizay, Tenay, Saint- Enne- mond, la Buerye et la Goytière. (Alexandre -Philibert), chevalier, sei- gneur du Poyet.

Écartelé aux i et 4, écartelé d'argent et d'azur ; aux 2 et 3 de sinoplc à la croix d'or.

Saix (Jean du), seigneur de Mars, Cherné et La Roche.

Écartelé d'or et de gueules.

Sauvât (François de), seigneur de Corbue et d'Orgeval.

De sable, au chevron d'or, accompagné de trois pigeons d'argent, portant au bec un rameau de sinople, les deux du chef affrontés. ,

ir,8 NOlilLlAIHE LYONNAIS.

Saiizion (Antoine du), seigneur de Uonzières. ~ D\izui\ au chevron d'or, accompagné en pointe d'un lé- vrier d'argent. SiMiANE (messire Claude-Edme), chevalier, vicomte de xMontcha.

D'or, semé de fleurs de lis et de tours d'azur.

SiRviNGE (Robert de), seigneur de Sevelinge.

D'azur, au chevron d'or accompagné de trois étoiles d'ar gent, au chef cousu de gueules^ chargé de deux croissants d'argent.

SoLEYSEL (Jacques de), sieur du Clapier.

Coupé au 4 de gueules, à trois croisettes d'argent, posées 2 et 1, rrw2 d'azur, au soleil d'or.

Sou (Marc et Gaspard du), seigneurs du Sou, Lacenas, Marzé, <\i) 1 1. Chévinges, Glaire, La Varenne, Le T^reuil.

^ \ "" D'azur, aiL chevron d'or, accompagné de trois étoiles do

même, au chef cousu d'azur chargé de trois bandes d'or.

SouLAiR (Jacques de), sieur dudit lieu.

Parti au 1 d'or, à la bande de gueules, au 2 de gu/uhs plein.

Talaru de CriALMAZEL (Christophc de), seigneur de Maguieu, le Gabion, Boisscules, Hastaing et Hau- terive. (Claude de), chevalier, marquis dudit lieu, seigneur d'Escotay, Saint-Marcel, Fays- sonat. Le Maet, Bessenay, La Pie, etc.

Écartelé aux \ et 4 parti d'or et d'azur, à la cotîce de gueules sur le tout, aux 2 et'^ de sable, semé d'étoiles d'or, au lion de même sur le tout.

Terrail (François de), seigneur d'Ornaison.

D'azur, au chef d'argent, charge d'un lion issant de gueu- les, a la cutice d'or stir le tout.

NOBILIAlUL LYONNAIS. 159

Thely (Antoine de), chevalier, seigneur de Valerges. Auluine de Thely eut de sa femme, Marie-Claire de Lyon, dix enfants: Claude, Charles, Camille, Sébastien, Antoine, Joseph, Paul, Jeanne, Charlotte et Antoinette. La veuve eut la garde noble de cette famille.

Thonnel de la Piedmante (Jean-Baptiste), seigneur de la Rey-

nière. Parti, au 1 de gueules, à trois fasces d'or ; au 2 d'azur, à

trois pals d'argent, chargé chacun de trois mouchetures

d 'h erm in e de sa ble.

Urfé (messire Emmanuel de Lascaris d'% marquis d'Urfé et de Bagé, comte de Sommerive et de Saint-Just-en-Cheva - let, et bailli de Forez.

De rair, au chef de gueuby.

Vaurion (Antoine de), seigneur de Montmcranl. (Antoine), chevalier, seigneur duditlieu.

De sable, au chevron d'argent.

Vauzelles (Jean-François de), seigneur du Jonchey.

D'azur, à trois demi-vo(s d'argent 2 et \, au chr/ d'or. Vernoili.es (François-Bertrand de), seigneur de La Roche.

D'argent, à la croix ancrée de gueules. Vernoux (Juste-François de), seigneur du Nouret.

De gueules, à la tour d'argent; au chef chargé de trois éroiles d'or.

Vertamy de Laudigeois (Jacques de), ccuyer.

D'azur^ à trois Jasces d'argent, au chevron d'or j assaut sur la première fasce, et sous et sur la deuxième et la troi- sième.

160 NOBILIAIRE LYONNAIS. '

ViLLARs (Pierre de), lieutenant général des armées durci. (Claude de), seigneur de la Bussière.

D^azur, à trois molettes d'éperon d'or, au chef d^argenf, chargé d'un lionléopardé de gueules.

Ville-Chaize (Jean de), sieur du Pizey.

D'azur y à trois pommes de pin d'or,

ViNOLs (Pierre de), seigneur de La Tourette, Arboin et Gaëte, conseiller du roi, gentilhomme ordinaire de la cham- bre du roi, son conseiller, et premier provincial des maréchaux de France, au pays, ressort et comté de Forez.

D'or, au cep de vigne de sinople. chargé de raisins au naturel^ au chef de gueules, chargé de trois coquilles d'or.

TABLEAU

DE LA NOBLESSE DU LYONNAIS,

DU FOREZ ET DU BEAUJOLAIS EN 1698.

d'après l'intendant d'hkrbigny.

:>Ȕc

I. SEIGNEURS DOMICILIÉS DANS LA PROVINCE.

QDARANTE-HUIT FAMILLES.

Albon (Famille de MM. d'). Le comte d'Albou, chanoine de Lyon. Le comte d' Albon, archidiacre de Lyon. Le mar- quis de Sainl-Forgeui, son frère, ancien page de la grande écurie, qui épousa l'héritière d'Yvetot de la maison de Cre- vant. — Le chevalier d' Albon, capitaine de carabiniers. Le

11

1G2 NOBILIAIRE LYONNAIS.,

comte de Saint-Marcel^ son frère, et un autre comte de Saint- Marcel, chanoine de Lyon.

Apchon (d'). —M. le comte de Montrond.

Arcy. Le comte d'Ailly, ancien capitaine de cavalerie. Le chevalier d'Ailly, capitaine de vaisseau. De La Varenne, capitaine de vaisseau. De Coutouvre. De Montfriol. Ori- ginaire de Picardie, cette famille est établie depuis plus de deux siècles en Beaujolois.

Arod. Le baron de Montmelas, de Meyzieu , de Lay; feu M. de Saint-Romain, conseiller d'État, employé en plusieurs né- gociations et ambassades, étoit de cette maison originaire de la paroisse de Riverie en Lyonnois, elle possédoit des ren- tes nobles avant 1300. En 1568, Jean Arod acheta de la mai son de Nevers-Gonzagues la baronnie de Montmelas, qui s'é- tend sur huit ou dix paroisses et ne vaut pas 3,000 livres de rente.

Bâillon. —Le comte de La Salle. Le chevalier de Saillans. Cette maison, originaire d'Italie, vint à Lyon vers l'an do40. Feu M. l'évèque de Poitiers en étoit. La terre de La Salle, d'environ 5,000 livres de rente, fut érigée en comté en 1655.

Barges. DeTrémotles, châtelain de Saint-Hean. Dès l'an 1541, il y a eu des hommages rendus par cette maison aux comtes de Forez.

Camus. De Chavannes, de Chavagneux. Le comte d'Arginy, bailly de Beaujolois. Le commandeur d'Arginy, capitaine de vaisseau. Le chevalier d'Arginy, capitaine d'infanterie. D'Ivours, lieutenant d'artillerie et de l'arsenal de Lyon. Ses deux neveux, dont l'un est officier de dragons, de Châ~ tillon. MM. de Pont-Carré, établis depuis longtemps à Paris, sont de cette maison.

NOBILIAIHI-: LYONNAIS. 163

Chalus. Le marquis de Saint-Priest.

Charpin. De Genetines a souvent commandé l'arrière- ban.

Le commandeur de Genetines. Le comte de Genetines, grand custode de l'église de Lyon. Deux comtes de Gene- tines, chanoines de l'église de Lyon. Le baron de Souzy, l'abbé des Halles.

Chateauneuf. Le marquis de Rochebonne, commandant dans la province, a été mestre de camp du régiment de la reine.

Le comte de Chateauneuf, chamarier de l'église de Lyon. Cette maison est originaire du Vivarais, elle possède en- core la terre de Rochebonne ; elle possédoit aussi la terre de Chateauneuf. En 1386, Guillaume de Chateauneuf, seigneur de Rochebonne, fit hommage au comte de Forez pour la terre de Leinice. M. de Rochebonne possède aussi en Lyonnois les terres de Theizé et de Chambost.

Chevriers. Seigneurs du Thil, de Parange et de la Flachère.

Cremeaux. Le marquis d'Entragues, lieutenant du roi en Mâ- connois, le marquis de Lagrange.

Crussol. Le comte d'Uzès, seigneur de Cuzieux en Forez : cette terre est de 4 à 5,000 livres de rente, elle lui vient de sa mère, de la maison Vairat-Paullian.

Damas. Damas de Marillat, doyen de l'église de Lyon. Le comte du Rousset, doyen de l'église de Lyon. Damas du Rousset. Le chevalier de Damas. Le marquis d'Antigny, gouverneur de Dombes. Le comte de RufTé, mestre de camp de cavalerie. Le chevalier de Damas, colonel d'infanterie; Damas de la Pilonière.

DiGoiNE. Du Palais-Boscuer. Le commandeur du Palais, capitaine de vaisseau. Cette maison est originaire du Cha- rolois, est la terre de Digoine.

16i NOBILIAIRE LYONNAIS.

Du Fenoyl. - Le comte du FenoyL Son fils, conseiller au grand conseil. Du Fenoyl, lieutenant-colonel de la milice du Lyonnois. En 1681, Jean du Fenoyl obtint des lettres par lesquelles le nom de sa terre appelée la Forest des Halles est changé en celui de du Fenoyl, et parce que dans lesdites lettres il est qualifié comte, et qu'il expose venir d'une fa- mille du royaume de Naples, toujours honorée de ce titre, il le conserve.

Du Maine. Le comte du Bourg, seigneur de Changy en Fo- rez, maréchal de camp.

FouDRAs. De Coursenay. Deux comtes de Foudras, cha noines de Lyon. Le comte de Montmorillon, chanoine de Lyon. On dit qu'il y a des titres de cette maison dès l'an 1200 et qu'elle descend d'un Fuldradus dont elle a tiré son nom. Elle possède la terre de Coursenay depuis trois siècles. MM. les comtes et chevaliers de Châteautiers en sont. Leur principal domicile est en Màconnois. Le comte a enBeaujolois 6 à 7,000 livres de rentes, et le chevalier a le prieuré de Saint Marcel près de Chalon-sur-Saône.

Gangnières. Le comte de Souvigny de Belmont, Jean de Gangnières, sieur de Souvigny, et Daniel de Gangnières, fu- rent gens de service et obtinrent des lettres d'anoblissement. Jean de Gangnières fut lieutenant général des armées du roi, en 1671 ; sa terre de Grézieu fut érigée en comté sous le nom de Souvigny.

H

Hareng. De la Condamine de Harenc. H y a des titres de cette maison dès l'an 1300.

HosTUN. Le comte de Verdun, lieutenant du roi de Forez.

NOBILIAIRE LYONNAIS. 165

Karadeur. Le marquis de Lécluse. Cette maison est origi- nair( 1397

naire de Bretagne. Briand de Karadeur acheta Lécluse en

La Merlée. Les trois frères du Palais. En 1336 Thomas de la Merlée fit hommage au comte de Forez.

La Rochefoucault. Le marquis de Rochebaron. Le comte de Gondran.

Le Tou. La comtesse de Pradine, fille du baron de Scropt, lequel et son gendre, le comte de Pradine, étoient de même maison. En 1329, Guillaume Le Tou fit hommage au comte de Forez pour la terre du Rousset.

Lëvy. Le marquis de Château morand.

LuzY. Le marquis de Couzan. Feu M. de Pelissac, son père, acheta de la maison de Saint-Priest la terre de Cousan.

M

MauCtIron. Le comte de Maugiron, bailli de Vienne. Vers l'an 1300, Clémence de Dreux, veuve de Pierre d'Ampuis, épousa Antoine de Maugiron et lui apporta la terre d'Ampuis, en Lyonnois, qu'elle avoit eue de son premier mari; elle vaut de 4 à 5,000 livres de rente.

Mo.ntd'or. Seigneur de Vaugneray, de Valsonne. 11 y a des titres dans cette maison avant 1300.

Ml RAT DE Lestang. Le baron de Lestang, seigneur de Virieu; il est originaire de Dauphiné. Sa terre de Virieu lui est ve- nue de sa tante, Suzannc-Murat de Lestang, veuve de Gabriel Du Fay, baron de Virieu.

166 NOBILIAIRE LYONNAIS.

N Nagu. Le marquis de Varenne, maréchal de camp.

RivoiRE. Le marquis du Palais, capitaine de cavalerie. Le comte du Palais, capitaine de cavalerie. Le baron du Pa- lais, vers le commencement du dernier siècle. Imbaut deRi- voire, originaire du Dauphiné, épousa Jeanne du Chevalard, héritière du Palais ; brave soldat et de grande réputation, il se distingua sous le connétable de Bourbon, à la défense de la ville de Milan, en 1516. La terre du Palais fut érigée en marquisat en 1526.

RosTAiN. Le comte de Rostain. L'abbé de Rostain, prieur de Pommier et chanoine d'Autun. Jean de Rostain^ capi- taine châtelain de Surieu, eut deux fils; d'Antoine de Tristan l'aîné, seigneur de Vauchette, descend la branche restée en Forez. Tristan fut page du connétable Anne de Montmorency, puis maître de la garde-robe de Charles, duc d'Orléans, après la mort duquel il s'attacha au service de la reine Catherine de Médicis. Sa femme fut dame d'honneur de cette reine, et il fut gouverneur de Fontainebleau et de Melun, lieutenant du roi au gouvernement de Paris et de l'Ile-de-France, et che- valier du Saint-Esprit.

Saconay. Denis de Baco. Cette maison est originaire du pays de Gex, est la terre de Saconay. En 1400, il y avait un comte de Lyon de ce nom.

Saconins. -- De Pravieu, de Montalivet; en 1565, il y avait un comte de Lyon de ce nom .

NOBILIAIRE LYONNAIS. 167

Saint-George. De Saint-George, bailli de Saint-George de Lyon. De Saint-George, archevêque de Lyon, De Saint - George, seigneur de Saint- André. De Saint-George, son frère, précenteur de l'église de Lyon. De Saint-George, aussi son frère, comte de Lyon.

Saint-Priest. De Suzy. Cette branche s'est SL^parée de celle des seigneurs de Saint-Étienne, vers le commencement du dernier siècle. De Fontanès a été colonel du régiment de mi- lice; son fils est capitaine de dragons. D'Albuzy aussi ca- pitaine de dragons. Cette maison est autre que celle des marquis de Saint-Priest, seigneurs de Saint-Étienne. Elle a des titres pour la terre de Fontanès dès l'an 1400.

Salnte-Colombe. De Nanton, du Poyet, de Saint-Priest-la Roche. Le comte de l'Aubépin. Le chevalier de Laubépin, chanoine de Lyon.

Salemard. De Ressis. Jean de Salemard fit hommage au comte de Forez en 1270; cent ans après, la terre de Ressis échut à cette maison.

Sarron. De Sarron, capitaine de carabiniers. Le comte de Sarron, chanoine de Lyon. Dès le commencement de l'autre siècle, il y avait un comte de Lyon de cette maison.

Talari'. Le marquis de Chalmazel. Le comte de Chalma- zel, chanoine de Lyon. Le commandeur de Chalmazel. L'abbé de Chalmazel, chanoine de Màcon. Le comte de Chalmazel, brigadier des armées du roi, lieutenant-colonel du régiment de Picardie.

Thelis. De Saint-Cyr-Valorgc , major de la ville de Lyon. Son frère, abbé de l'Ile-Barbe. De Thelis, trésorier de France. De Thorigny a été capitaine de cavalerie; il y a des titres de cette maison dès l'an 1300.

NOBILIAIRE LYONNAIS.

U

Urfé. Le marquis d'Urfé, quoique non résidant en Forez, y ayant ses terres et surtout celle de son nom, n'a pas être omis dans cet état.

Vaurion. De Vaurion. U y a eu un comte de Lyon de cette maison, en 4539. Antoine de Vaurion rendit aveu de sa terre de Vaurion au seigneur de Beaujeu.

Villars. Le marquis de Villars, chevalier des ordres du roi. Son fils, lieutenant général des armées du roi. Quoique non domiciliés dans la province, en étant originaires et y ayant leurs titres, on a cru devoir les mettre dans cet état.

Villeneuve. Le baron de Joux. Humbert de Villeneuve, baron de Joux, était premier président du parlement de Dijon, en 1505.

U. SEIGNEURS NON DOMICILIÉS DANS LA PROVINCE.

TRENTE-CINQ FAMILLES.

Le maréchal duc de Villeroi, marquis de Neufville.

Le duc de La Feuillade, duc de Roannais.

Le duc d'AuMONT, seigneur de Cenve et Burnèze.

Madame la duchesse douairière de Ventadour, dame d'Urbize.

Madame la duchesse douairière de Lesdiguières.

NOBILIAIRE LYONNAIS. 169

Le comte de Vienne, Conzieu, Marzilli et la Barge, seigneur de

Saint-Chamond. Le vicomte de Polignac, seigneur de Saint-Pal et de Cha-

lançon. Le marquis du Terrail, seigneur de Poncins. Le marquis de Pracontal, maréchal de camp, seigneur de Se-

nevas. Mademoiselle de Rèré, dame de Rébé et d'Amplepuis. Mademoiselle de La Barge, héritière en partie de Sugny. Le marquis de Nérestan, seigneur engagiste de Saint-Victor et

la Fouillouse. Le comte de Maubourg, seigneur de La Garde. Le comte de Gulande, seigneur de Montcha. Le comte de la Chaise, capitaine de la Porte, seigneur de la

Chaise. Le comte de Souternon, seigneur d'Aix, de Souternon , et de

Saint-Germain-Laval . Le marquis de Lestang, seigneur de Montagny. Sa mère étoit

de la maison de Montagny, une des anciennes du Lyon-

nois. Le marquis de Marcieu, gouverneur de Grenoble, seigneur de

Noailly. ViDAUD, procureur- général au parlement de Grenoble, seigneur

de la Tour et du Sardon. Canaye, conseiller au parlement de Paris, seigneur de Maleval,

par succession de son oncle maternel, M. Dufay, gouverneur

de Brisac et de Philisbourg. Le Nain, conseiller au parlement de Paris, seigneur de Thunes

et Langélique. Charton, seigneur de la Terrière. Mascranny, maître des requêtes, seigneur de la Verrière. DuGUÉ, conseiller d'État, seigneur de Bagnols. De La Beauberard, procureur général du pape à Avignon. Mainardeau, seigneur de Jarnicot. Le marquis de Turin, seigneur de Saint-Picrrc-les-NoalIy.

170 NOBILIAIRE LYONNAIS.

Le comte d'AjkiANZÉ à Chauffailles; il a quatre paroisses en Beau- jolois dépendant de la terre de Chauffailles.

Le marquis de Maulevkier, colonel du régiment d'Anjou^, héri- tier présomptif de la terre de Chevrière, appartenant à sa grand'mère, madame de la Veuhe.

Le marquis de Rivarol, héritier présomptif de la baronnie d'Escotay, appartenant à sa belle-mère, la comtesse de La Roue.

Le marquis de Brèves, seigneur de Saint-Bonnet les-OuUes.

Le marquis de Chateaugay, seigneur de Pramenou.

Le marquis de Champron, seigneur de Cucurieux.

Le comte de Matha, seigneur de Mais et Gatelier.

Le baron de Bouvan, seigneur de Jonché.

VI.

TABLEAU

DE LA NOBLESSE LYONNAISE

EN 1789,

A L'OCCASION DE LA CONVOCATION DES ETATS-GENERAUX.

Abans (Claude -François -Do- rothée, marquis de Jouf- froy d').

ACTON.

Affaux (Robert -René d'Af- faux), chevalier, seigneur de Glatta, baron de Saint- Léger, etc.

Arnal (Jac(iues-François).

Arn AL ( Jean - Baptiste - Fran - rois).

Arthaud (Henri d'), chevalier, seigneur de Rontalon, La Feuillade , le Surgeon , et autres lieux.

AuRioL ( René - François ) , écuyer.

Baglion (Pierre-François-Ma- rie , comte de ) , premier chambellan de Monsieur comte d'Artois, seigneur du

\V2

NOBILIAIRE LYONNAIS.

comté de La Salle, Quin- cieux et autres lieux.

Baraillon (le chevalier de).

Barbier de Charly.

Barmondière (Louis -François Bottu de la), chevalier, sei- gneur de Montgré, Marzé et autres lieux.

Barrey (Flachon de).

Basset de Charly.

Basset (Laurent), chevalier, conseiller honoraire en la cour des monnaies, lieute- nant général en la séné- chaussée et siège présidial de Lyon.

Basset de Chàteaubourg.

Basset de la Marelle.

Baudard.

Belyé (François, Jolyclerc), officier d'infanterie.

Beaucamp de Saint -Germain (François-Antoine).

Beaucamp de Saint -Germain (Jean).

Bellescize (le marquis Re~ gnault de).

Benoit.

Berger, écuyer, conseiller en la sénéchaussée et siège présidial de Lyon.

Berger du Sablon, écuyer.

Bertholon, échevin.

Beuf de Curis, écuyer, tréso- rier de France.

Blanchet (Claude-Louis-An- dré) ^ chevalier.

Boesse (Barthélémy de), che- valier, seigneur de la The- naudière.

BoissiEu (Jean-Jacques de).

BoLLiouD de Chanzieu.

BoNNERivE (Fontaine de).

Borde (de), baron du Châtelet.

BouFFLERs (Amélie de), mar- quis de Neufville.

BouLARD de Gatellier.

Bourdon du Mousset (Camille).

BouRDELiÈRE (Bcnoît, Ponthus de la).

Bourg.

Briandas (Joseph, Le Viste de), chevalier de Saint-Louis.

Brion (Chappe de).

Brossier de la Roullièrc (Etienne-Alexandre), capi- taine commandant au régi- ment royal des Vaisseaux.

Carnazet (le comte de). Cessieu (fils) (Gabriel-Bernard,

Albanel de). Chambost (Rivérieulx de). Chamburcy (Joseph-Léonard,

Balant de). Champfleury (Leroy de). Chaponay (fils) (Jacques-Hu-

gues-Susanne de). Chaponay ( Pierre - Elisabeth ,

comte de), baron deMorancc

et de Belmont, seigneur de

NOBILIAIRE LYONNAIS.

173

Beauheu, Lepin, Marzé, Li-

«érable et Saint Jean des

Vignes. CiiARcoT ( Jean - Claude - An-

thelme), chevalier. Charrin de Grigny (Jacques- Catherin). Chassagny du Gast (de). Chassagny (du Marest de). Chassëing (Antoine), chevalier,

conseiller au parlement ,

seigneur de Chasselay et

des Chères. CiiATELLON (Joseph-Orsel de). CiiATELus (Jean-Pierre, Guillet

de), seigneur dudit lieu. Chavagnieux (François- Marie,

Bona de), chevalier, officier

de dragons. Chazelles (Louis, TroUier de),

chevalier, ancien officier

d'infanterie. Chazette. Chirat (Jean-Antoine), écuyer,

lieutenant particulier de la

sénéchaussée. Chirat (le jeune). Choignard.

CiBEiNs (Laurent-Gabriel -Hec- tor, Cholier comte de). Claviére ( Louis -François ),

écuyer. Clerimbert (Philibert de). Coin (Philippe-François, Ber-

thaud du). CoLOMÈs ( Jacques-Imbert ) ,

échevin.

Colombier (Richard du).

Constant ( Pierre - Marie- Barthélémy - René -Joseph- Alexandre de), chevalier des ordres de Mont-Carmel et de Saint-Lazare, capitaine de dragons.

Constant (de), père.

Corteille ( François - Gabriel de), chevalier, seigneur de Vaurenard.

CosTE l'aîné (François-Isaac), écuyer.

CosTE, cadet.

CovET (Louise de), dame de Saint-Bernard et de La- bruyère.

Cruzol (Léonard, Roux de).

Curtieux (Dubost du).

Dareste (Jean-Claude), cheva- lier, chef d'escadron de chasseurs.

D'Assier ( Henri-Gabriel-Be- noH), baron de la Chassa- gne.

Dathose.

Daudé (Jean-Bapliste), cheva- lier.

Deaulx ( Jean-Baptiste-Bour- ton).

Debeck (Antoine), chevalier, seigneur de Valsonnière.

Degourt (Jean-Baptiste), sei- gneur de la Garde et autres lieux.

74

NOBILIAIRE LYONNAIS.

Decroix.

Degraix, échevin,

Dejussieu de Montluel Saint- Marcellin.

Dejussieu de Montluel.

Delglat (Jean-Pierre), cheva- lier d'honneur au bureau des finances.

Deschamps ( Pierre-Suzanne ) , écuyer de Maison-forte.

Desfours (Jean-Pierre).

Desvernay (Antoine), écuyer, seigneur de Grézieux, Sou- vigny, Yilet, Fourchet, Viris- sel, Mont-Galand et autres lieux.

DiAN.

DiAN, fils aîné, écuyer.

DiAN, fils cadet, écuyer.

DoisY (François-Bon-Morel de), chevalier.

Drée (Etienne, comte de), che- valier, seigneur de Château- neuf, et de Meysilly.

DuGAs (Etienne), chevalier, conseiller du roi en ses con- seils, ancien président en la cour des monnaies de Lyon et au présidial, lieutenant général criminel honoraire en la sénéchaussée et siège présidial de Lyon, seigneur de Thurins, Savonost, la Tour-de-champ la Chàte- laize, et autres lieux.

DuLiEu (Louis-Marie), cheva- lier, seigneur de Bussières, Chenevoux.

DuMiRAT (Pierre-Emmanuel), chevalier , seigneur de Crary, de la baronnie du Côté, etc., etc.

Durand (Simon-Jean-César), trésorier de France, cheva- lier, seigneur du fief de Châtillon.

DuTREuiL (Fleurie), veuve de Biaise Desfours, écuyer, an- cien conseiller en la cour des monnaies.

Du VAL.

ÉviLLOu (Jean -Nicolas Der- vieu d').

Fétan (Jean-François Trollier de), chevalier, seigneur de Meyssimieux, Fetan, Forga- vieux.

FisicAT (Jean-Baptiste, baron de ) , seigneur de Beaure- gard, Bellièvre, Rocheba- ron. Bas et dépendances.

FisicAT (Jean-François, baron de), capitaine au régiment de dragons Penthièvre.

Flachère (Durand de la).

NOBILIAIRE LYONNAIS.

175

Fleuriec (Camille-Jacques-An- nibal Claret de), seigneur de la Tourrette, baron d'E- veux , Gerbais , Colom- bier , etc. , premier prési- dent honoraire au bureau des finances de Lyon.

Fontanelle (de).

Franclieu ( Pierre - François- Melchior- Nicolas Charost de), chevalier.

Fusilier { Claude - Pierre ) , écuyer.

Gabet (Jean-Claude), directeur

de la Monnaie de Lyon. Gangntères (Louis-Marie de), chevalier, comte de Souvi- gny, seigneur de Saint-Lau- rent et Saint-Vincent d'A- gny, Fromente et autres lieux.

Gardelle (père).

Gardelle (fils), écuyer, con- seiller en la sénéchaussée et siège présidial.

Garnier (Claude), chevalier.

Garnier ( Pierre - Philibert- Lyon), officier.

Gay (Léonard), ancien éche- vin.

Génetine (François-Régis de Charpin, comte de), capi- taine de dragons.

Gérando ( Jeanne - Marguerite de), dame du fief de Cham- bray, avec rente noble à Oullins.

Gérando (Claude- Antoine de), ancien conseiller en la cour des monnaies.

Gérando (de).

Girard (Jean-Matthieu), écuyer.

GiRAUD (Christophe), écuyer.

Goiffeux (Dervieu de).

Granier (cadet).

Grassot ( Pierre -Nicolas ) , écuyer.

Grassot (frère).

GuiLLiN ( Aimé ) , capitaine au régiment d'Austrasie.

GuiLLiN (Hugues), avocat, sei- gneur d'Avenas.

GuiLLON (Aimé), écuyer.

GuiLLON (Hugues), avocat.

GuiLLON de la Chaux (de).

H

Hareng (le marquis de), capi- taine dans le régiment des cuirassiers du roi.

Hareng (Louis-Hector-Melchior- Marie, marquis de), sei- gneur de la Condamine.

Hareng (Pierre -Marie -Anne, marquis de).

Hauteville (Colomb d').

176

NOBILIAIRE LYONNAIS.

Hubert (Ennemond- Augustin), chevalier, seigneur de Saint- Didier, Rochefort, Tanay, baron de Riotier, mestre de camp de cavalerie.

Imbert-Colomès échevin.

iMBERT.

Jacques ) ,

Janin, chevalier de Saint-Mi- chel.

Janzé (Clerico de).

Jarnieux (Clavière de).

JoLYCLERc (Jean), lieutenant des grenadiers royaux.

JoLYMONT (Leroy de).

Jomarière (Flachon de la).

Jordan fils (Antoine-Henry), écuyer.

JULUEN.

La Barge (de Brosse).

La Cour (Charles-Joseph-Ma- thon), seigneur de).

Lacour (Jean-Pierre-Philippe- Anne).

La Croix, seigneur du fief de Laval , ancien chevalier d'honneur en la cour des monnaies.

Lambert.

La Roue (père).

La Roue (fils).

La Salle (Benoît -Joseph des Gouttes de), seigneur du fief de laRontalonnière.

La Salle, chevalier de Saint- Michel.

La Sausse.

Laurencin (Jean-Baptiste-Espé- rance, comte de), seigneur de Chanzé et du fief de Ma- chy.

Leroy (Benoît), écuyer.

Levretière ( Léonard -Gay de la), écuyer.

LoRAs (Louis-Catherine, mar- quis de).

LuppÉ (de Mayol de).

LuRiEU (Gonin de).

Maindestre ( Jean - François ) , chevalier.

Maisonforte (Fourgon de).

Maisonforte ( Pierre - Desfours de), chevalier.

Manevieux (Louis Bruyset de), trésorier de France en la gé- néralité de Lyon.

Maniquet (François), cheva- lier.

Margaron de Saint- Véran.

Margniolas (Claude-Aimé-Vin - cent de).

NOBILIAIRE LYONNAIS.

177

Marlon (Etienne), écuyèr, sei- gneur du fief de la Tour- Laval.

Mascranny (Etienne-Hyacinthe Gayot de), chevalier, comte de Chàteauvieux.

Mayol (Jacques -Joseph de), chevalier, ancien conseiller d'honneur en la cour des monnaies de Lyon.

MiCHON.

Millanois de la Salle.

Millanois, écuyer, seigneur de la Thibaudière.

MiNARDiÈRE (François Valence de), seigneur de Minardière, Laforest, Chamey et autres lieux.

MoGxiAT de Lécluse.

MoGNiAT de Liergues (François- Marie de Cuchenois), sei- gneur de Liergues et de Pouilly-le-Monial.

MoNESTiER (Palerne du).

MONLONG.

MoNLUziN (Lacour de).

MoNTAGNY (Claude-Ravel ), ba- ron de Montagny, Milleri, Sourcy, premier baron du Lyonnais.

MoNTBELLET (Gcorgcs-Marie Gi- raud de).

MoNTBRiANT ( Louis Lc Vistc, comte de), ancien capitaine aurégimentde Bourbonnais, grand sénéchal de Dombes.

MoNTCLos ( Thomas - Rambaud de), capitaine de cavalerie.

Montd'or (le marquis de), sei- gneur de Charpieux, et au- tres lieux.

MoNTDRAGON (Jcan-Jacqucs de Gallet marquis de), seigneur de Doizieu et marquis de Saint-Chamond.

MoNTRicHARD (Henri-René de), chevalier, seigneur de Mar- changi.

MoNTvioL (Fleury-Marie-Cour- bon de), chevalier, conseiller avocat du roi.

MoREL (Claude-Louis), cheva- lier.

Muguet de Montgrand.

N

Neyrat.

NoLHAc ( Matthieu - Marc - An- toine), ancien échevin.

Noyel ( Jacques - André-Marie de), seigneur de Vieuxbourg, lieutenant des maréchaux de France.

Noyel de Parange.

Olivier (André -Marie), sei- gneur du Vivier et de Mon- tagneux.

12

178

NOBILIAIRE LYONNAIS.

Orcel (Claude)^ secrétaire du roi honoraire.

Orcet de la Tour (Claude- Louis), écuyer, conseiller en la sénéchaussée et siège pré- sidial de Lyon.

Origny fils (Jean-Charles-An- toine d').

Origny (Antoine-Philippe Dam- pierre d').

Orliénas (Robin d'), écuyer, ancien conseiller en la cour des monnaies.

PoLGUE (Juste-Henri, comte du Bourg de Saint-), chevalier, marquis de Bozas, baron de la Roue, seigneur de Saint- Félicien, de Bornac en Lyon- nais, etc.

PoNTHus (Jean-Nicolas), écuyer, conseiller en la sénéchaus- sée et siège présidial de Lyon .

PosuEL (Pierre), seigneur du fief de Verneaux.

Prévidé (Massara de).

Paradis (Jean), secrétaire du roi.

Parigny (Louis Bourlier de), chevalier, seigneur d'Ailly, Parigny, Saint-Cyr, de Fa- vières, Commelle, Saligny, l'Hôpital et autres lieux.

Perex (Jean-Baptiste Bona de), chevalier.

Pernon (Jacques), écuyer.

Pernon père.

Pernon, ancien major de ca- valerie.

Plantigny (de Ferrus, de).

Planhol (Sahuc de).

Poleymieux ( Claude - Servant de), chevalier, trésorier de France en la généralité de Lyon.

Rambaud ( Jacques-Claude ) , écuyer, seigneur de la Ver- nouze , ancien lieutenant particulier en la sénéchaus- sée et siège présidial.

Rambaud, écuyer, premier avo- cat du roi en la sénéchaussée et siège présidial de Lyon

Rambaud, ancien échevin.

Rangé (Fleurant de).

Ranvier.

Rast, ancien échevin.

Rast fils, écuyer.

Ravier.

Reboul.

Regnault (Camille), écuyer.

Régnault ( Antoine Bonne , marquis de), seigneur de Pomev.

NOBILIAIRE LYONNAIS.

179

Regny.

Révérony (l'aîné).

Révérony du Clauset.

RiEussEc ( Pierre- François ) , écuyer.

RivERiEULx fils (de).

Rivière (Jean-François Rur- ton de), trésorier de France en la généralité de Lyon.

RiviRiE (Barthélémy- Antoine), chevalier, seigneur de Saint- Jean de Toulas, Échalas et Saint-Romain-en-Gier.

RocHEMUR (Claude Carra de), capitaine.

RocoFFORT (Jean Gabriel), an- cien échevin.

RocoFFORT l'aîné.

RocoFFORT cadet.

RoMANG (le comte de Ferrary).

Roquette (Jean-Rodolphe Qua- trefages de la), seigneur de Saint-André, de Limonest et d'une partie de Saint-Didier au Mont-d'Or.

RosTAiNG (le chevalier de).

RoussET de Saint-Éloi.

Rousset l'aîné.

RoussET cadet.

Roux (Claude-André), écuyer.

Roux, ancien échevin

Roux (Pierre), écuyer.

Roux (Pierre-Antoine-Marie).

ROYER.

RouiLLiÈRE (Etienne- Alexandre Brossier de la), commandant

du régiment de Royal - Vaisseau.

RuoLZ ( François - Catherine- Jean-Pierre, marquis de), seigneur de Francheville et de Chaponost.

D^azur^ à trois fusées ran- gées d'or.

RuoLz (François de), ancien lieutenant de vaisseau.

RuoLz (Montchal de).

S

Sablière ( Louis-Rambaud de la).

Saconay (Claude-Dareste de), seigneur de Saconay et au- tres lieux.

De sable f à trois é toiles d'argent f au chef de méme^ chargé d'un lion Usant de gueuler.

Sain (Pierre-Jacques), écuyer.

Saint-Bonnet (Pierre-Vincent de).

Saint- Didier (Guillaume-Vic- tor-Hubert de), chevalier, capitaine de cuirassiers du roi.

SAiNT-Prwr de Limas (Albert- Lambert-Marie Bottu de), seigneur de Liergues.

Saint-Romain (Rigod de).

Saint-Romain (de la Frasse de)

Saint-Romain (Murard de)

VttvvHVi

(^;

180

NOBILIAIRE LYONNAIS.

Saint-Trys (Giraud de Saint-

Oyen de). Sainte- Colombe (Jean-Louis- Éléonore de), seigneur du Poyet et autres lieux. Sainte-Croix (Descorchesde). Sarron (Claude, marquis de), possesseur du fîef de Cy- vrieux en Lyonnais.

Sathonay (Antoine-Fay, baron de), ancien prévôt des mar- chands.

Savaron ( Jean - Pierre - Guil- laume de), chevalier, sei- gneur de Larajasse et de Saint-Laurent de Chamous- set.

Savy ( Fleuri-Zacharie-Simon Palerne de).

Servan (Jean-Marie).

Servan (Paul).

Servan (Gabriel).

Servant (Gabriel- Claude).

Servant-Briasson.

Servant aîné (Jean-Àntoine), écuyer.

SiLANs (Passera de).

SiRviNGEs (Louis-Robert de), seigneur de Sevelinges et Lamotte-Camp.

SuRY (de la Frasse de).

Talancé (Louis-Charles-Lemau

de), ancien capitaine au ré- giment de Bourbonnais.

Talaru de Chalmazel.

Taluyer (Claude-Berthaud de), ancien conseiller en la cour des monnaies.

Tavernost (Suzanne et Jeanne Bellet de), dames du fief de Cruix.

Terrasse. Foy. Yvours.

Terrasson père (Jean), ancien secrétaire du roi.

Terrasson de Senevas.

Terrasson de Barolière (Bar- thélémy), seigneur de Sene- vas et Saint-Romain.

Terrebasse (Rigod de).

Thevenet (Piei-re-Joseph), che- valier, officier de la milice bourgeoise.

TniL (Pierre-Louis), marquis de Grollieret de Treffort ; comte de Maisonseule et vi- comte du Thil.

Thorigny (Louis-Marie Deleuil- lon), lieutenant particulier, assesseur criminel en la sé- néchaussée et siège prési- dial de Lyon.

Trollier de Fontcrenne.

Torrent (Antoine), écuyer.

Tour (Claude-Louis Crest de la), écuyer, conseiller en la sénéchaussée et siège prési- dial.

NOBILIAIRE

Tour du Bost (Jean-Pierre Del- glat de la Tour du Bost), chevalier, président au bu- reau des finances de Lyon.

TouRRETTE (Jcan-Antoinc Cla- ret de la), chevalier hono- raire en la cour des mon- naies.

Vacheron (de).

Valesque l'aîné.

Valesque cadet.

Vai^us (de) père.

Valous de la Proty.

Vanant (Claude-André-Bour- bon de).

Varax (Riverieulx de).

Varey (Claude-Jean-Marie Der- vieu de), ancien conseiller en la cour des monnaies, seigneur de Varey et du Villard.

Vauberet (Jacquier).

Vaulgrineuse (le comte de Ma- livert de).

Vaux (Pierre-Benoît Carra de), seigneur de Vaux et autres

LYONNAIS.

18t

lieux, et du fief de Laye en Lyonnais.

Verpillière ( Jacques - Cathe- rine-Leclerc de la), seigneur d'Irigny, lieutenant du roi en la province de Guienne.

Verret (Fardel de).

ViAL, ancien échevin.

ViLiEu (Dervieu de).

Villard ( Barthélémy -Régis Dervieu du), chevalier, an- cien capitaine au régiment de Bresse.

VouGy (Jean-René-Michon, comte de), seigneur dudit comté et autres lieux et de la terre d'Aillant en Lyon- nais.

VouTY DE LA ToUR (Domini- que), baron.

YON DE JONAGE.

YvouRs ( Terrasse d') , cheva- lier, seigneur d'Yvours, du Péage, de la Blancherie et autres lieux.

Tous composant, soit |)ersonnellement, soit par procuration, l'oidic de la Noblesse de cette sénéchaussée et de son arrondissement, |>arnii lesquels les fondés de procuration susdits en ont remis les actes jus- tificatifs au greffier secrétaire de l'Assemblée, |)Our demeurer joints et annexés aux présentes.

NOBLESSE LYONNAISE DE 1789 A 1840.

VII.

FAMILLES ANOBLIES

DANS LE LYONNAIS DEPUIS 1789,

OU QUI NE SE TROUVENT PAS DANS LES TABLEAUX PRÉCÉDENTS; NOMS ET BLASONS (1).

D'Allois d'Herculais.

D^argent, au chevron de sinople, au chef d'azur chargé d'une croisette d'argent.

Allut.

De gueules, à 3 étoiles d'argent y surmonté d'un lambel de trois pendants du même.

(1) Ju me suis attaché, dans ce tableau et dans le suivant, à donner les blasons des familles lyonnaises qui ont fourni des célébrités aux sciences, aux lettres et aux beaux-arts

184 NOBILIAIRE LYONNAIS.

AuRioL (Jean). Cette famille obtint le titre de biaron en 1819 : voy. le tableau des échevins.

Arnoux de Promby et de Corgeat. De gueules, à l'arc d'or mis en fasce^ et accompagné de trois étoiles d^ argent.

Baland d'Arnas et de Chamburcy.

D^azur, à la bande d'or chargée d'une lance, de gueules posées dans le sens de la bande.

De Bectoz.

D'azur, au chef d'argent, chargé de trois têtes d'aigle arrachées de sable.

Bellet. Famille titrée vicomte en 1825.

Berger du Sablon.

D'azur au chevron d'or, accompagné en chef d'un soleil de mêm£, et en pointe d'un léopard aussi d'or, lampassé de gueules. Devise : j4 sabulo fit saxum.

Bernigaud de Grange et de Chardonnet.

D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux roses ^ et en pointe d'un arbre terrassé stir lequel est per- ché un oiseau, le tout de même.

De Berthe.

D'azur, au chevron d'or, accompagné de trois losanges de même, et surmontée d'une tête de lion, arrachée d'argent.

De Beuverand de la Loyère.

D''azur, au bœuf d'or couronné de gueules,

Bodin de Veydel.

D'or, à deux pals d'azur.

NOBILIAIRE LYONNAIS. 185

De Boissiru.

D^azvr, au chevron d'or, chargé en chef d'un trèfle d'azur.

De Boisset.

D''or, à deux troncs d'arbres secs de gueules, posés en pal, au chef d'azur chargé de trois étoiles d'argent.

Borde.

D^argent, à la bande d^azur, accostée de deux têtes de lion, arrachées de gueules et un croissant du même en pointe.

Borne de Grandpré et de Gouvault.

De gueules à la bisse d'or tortillée en pal. Brac de la Perrière et de Bourdonnel.

D'argent à trois bandes d'azur.

Bruyset de Manévieux et de Sure.

D'azur à trois pointes en fasce mouvantes à senestre d^or, accompagnées de trois besants de même en pointe, au chef d'argent chargé de trois bouterolles de gueules.

De Burgat.

D'azur, au château d'argent , au chef d'or chargé de deux rameaux d^olivier de sinople passés et repassés en sautoir.

BURIGNOT DE VaRENNE.

D^azur, au chevron d'or surmonté d'une devise de même et accompagné de quatre besants d'or, trois rangés en chef et un en pointe.

Canat. D'azur, semé de croissants d'argent.

186 NOBILIAIRE LYONNAIS.

Carra de Vaux et de Rociiemur.

D'azur^ au chevron d'argent accompagné de trois lo- sanges de même, celle de la pointe surmontant un crois- sant d'argent.

De Cassaignes_, de Beaufort, de Miramon.

D'azur y au lion d'or, à la cotice de gueules sur le tout. Cazenove.

D'azur, à la tour d'argent accostée de deux lions d'or. De Champ.

D'argent, à la bande d'azur accompagnée en chej d'un lionde sable lampassé de gueules et en pointe d'un hêtre ter- rassé de sinople, au chef d'azur chargé de trois étoiles d'or.

De Chantelauze.

De sinople, au chevron d'argent, chargé d'un losange de gueules.

De Charrin.

D'argent, à la fasce de sable chargée de deux annelets entrelacés d'argent, au chef d'azur chargé de trois be- sants d'argent.

Couppier de Claveison et de Viry.

D'or, à trois coupes de gueules, au chef d'azur chargé d'un lion issant d'or, lampassé de gueules.

De Courtot de Cissey.' -— De gueules, à la licorne passante d'argent. Ces armoi- ries sont quelquefois d'un chef cousu de sable ou d'azur charge de trois étoiles d'argent. Devise ; Quo Deus volet.

COYSEVOX.

D'azur, à trois écussons d'argent et une fleur de lis d'or en abîme.

D

Daléchamps.

D'or, au chevron d'azur accompagné de trois écrevisses de gueules.

NOBILIAIRE LYONNAIS. 187

Dauphin de Verna.

D'azur, à la bande d'or chargé en cœur d'un dauphin pâmé de gueules, et en chef d'une étoile de même.

Delandine.

De gueules, au chevron d'argent accompagné de trois roses du même,

Dervieu de Varey.

D'argent, au chevron de sable dans lequel est enlacé un croissant de même, accompagne en pointe de trois étoiles d'azur mal ordonnées,

DUGAS DE LA CaTOxXNIÈRE. *

Coupé au premier de gueules^ à deux coutelas d'argent passés en sautoir, au second d'azm\ au coignassier d'or.

DUPORT DE LORIOL.

Coupé au i d'azur, à la tour carrée d'argent senestrée d'un avant-mur de même, au ^pallé contre-pallé d'azur, et d'argent de six pièces, à la fasce en devise d'or sur le tout.

Fardel de Daix et de Verrey.

De gueules à trois bandes d'argent.

G

Garnier des Garets. ~ D'or., au chevron d'azur accompagné en chef de deux rencontres de bœuf <#w, et en pointe d'une étoile de même , iIa-^ u-*.a.aA^

au chef d'azur, chargé de trois molettes d'éperon d'or. Gérando.

D'azur, à la bande d'or, accompagnée en chef d'un geai, et en pointe d'une sphère d'argent.

GniLLiN DU Montet, de Pougelon et d'Aven as.

De gueules, à quatre flèches d'argent posées en giron- nant.

188

NOBILIAIRE LYONNAIS.

H

Henri des Tournelles et de Bellevue.

D'argent, au lion de sable.

L'Horme.

D'azur, à la fasce d'or, chargées de trois feuilles d^orme de sinople.

Hue de Lablanche.

Écartelé aux { et ^ de gueules, au cœur d'argent accom- pagné de trois molettes d'éperon d'or au'I et'è de gueules, à trois écussons d'argent.

Jerphanion (de).

D^azur, au chevron d'or, acco7npagnée en pointe d'une plante de lis au naturel, au chef d'or denché par le bas et chargé d'un lion léopardé d'azur.

Jordan de Sury et de Chassagny.

De sinople à la fasce denchée d'or, accompagnée en chef de deux étoiles de même, et en pointe d'un jars d'ar gent becqué et membre d'or.

De Jussieu.

Faire d'argent et de gueules, au chef d'azur chargé d'un soleil d'or.

Labbé de la Genardière. Coupé au 1 d'azur, au chevron renversé d'argent, sur- monté d'une étoile de même; au 2 d'argent^ au croissant de gueules.

De Lacroix -Laval.

- D'azur, à la croix tréflée d'or, cantonnée de quatre têtes de lion arrachées et affrontées de même.

NOBILIAIRE LYONNAIS. 189

Lantin de Montcoy.

D'azur, à la givre d'argent, au chef d'or.

Lempereur.

D'azur, au sautoir d'argent^ cantonné en chef d'un so- leîl d'or, à dextre de trois étoiles de même ^posées en demi- orle, en pointe d'un croissant d'or, et à senestre d'une tête d'aigle arrachée et couronnée de même.

Leusse.

De gueules, à deux bars adossés d'argent, accompagnées de trois croix pattées d*or posées \ et 2,

De Leyssin.

D'azur, au sautoir d'or. LiRON d'Airolles.

De gueules, au lion d'argent, au chef cousu d'azur, chargé de deux étoiles d'or.

Lorenchet de Montjamj|nt.

D'azur, à la fasce d'or, accompagnée en chef de trois molettes d'éperon d'argent, et en pointe d'un chat Léo- pardé de m,éme. Devise : Ubi oculus, ibi amor.

De Luvigne.

Parti au \ d'azur à la harpe d'or, au 2 de gueules, au cep de vigne d'argent.

De Maizière.

D'or, à la bande d'azur chargée de trois étoiles d'ar- gent, accompagnée en chef d'une croix pattée de gueules, et en pointe d'une plante de lis au naturel; au chef de gueules, chargées de deux épées d'argent passées en sau- toir et garnies d'or.

Martin de Laporte.

D'azur à une molette d'éperon d'argent mise en cœur et accompagnée de trois merleites de même.

190 NOBILIAIRE LYONNAIS.

De Mazuyer.

Écartelé aux \ et ^ de gueules^ au lion d^ argent-, aux 2 c^ 3 d'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux étoiles de même, et en 'pointe d'un croissant d'ar- gent.

De Méalet de Fargues.

D'azur, à trois étoiles d'argent, au chef d'or, Meyssonnier.

D^azur, semé d'épis de blé d'or,

MiLLANOIS DE LA ThIBAUDIÈRE.

D'argent, au lion de gueules, supportant un petit écus- son écartelé aux i et ^ d'or; à quatre pals de gueules, et aux 2 e^ 3 d'or, à la croix de sable.

De Montalembert.

D'argent, à ta croix ancrée de sable. Devise : IS'espoir ne peur.

Montgolfier.

D argent, à une montgolfière ailée de gueules, couronnée d'or, planant sur des monts de sinople formant un golfe d'azur onde d'argent.

MOREL DE VoLEINE.

D'azur, à trois fleurs de morelte à longues tiges, nais- sant d'un croissant et accompagnées en chef de deux étoiles.

Paradin.

D'azur, au rencontre de bélier d'argent accompagné de trois glands d'or.

Perrin de Cypierre, de Précy et de Daron.

D'or, à la colonne de gueules, chargée de trois fleurs de lis d'argent, et senestrée d'un lion de sable.

NOBILIAIRE LYONNAIS. 191

Petitjean de Lagarde.

D'azur, à l'agneau pascal d^ argent.

Pezet de Corval.

D'azur^ au cor de chasse d^argent, accompagné en chef de deux étoiles de inéme, et en pointe d'une vallée aussi d'argent.

PoLiNiÈRE (baron de).

D'hermine, à la croix d'or. Devise : Sine Deo nihiL Préveraud de Laubépierre.

D'azur, au chevron d'or accompagné de trois grenades de tnéme grenées de gueules.

QUINCARNON.

D'or, au lion de sable.

Ranvier de Bellegarde.

D'azur au croissant d'argent surmonté d'une étoile de même: Devise : Celui-là que Dieu garde, il est en belle garde.

De Raousset. ffJ'x^^ lu

D'or, à la croix paltée de sable ^ bordée de gueules. ^ t^.-^^\i^tA

Regnauld de Parcieu et de Belle-Scise.

De gueulf's à la fasce d'argent aceompngnie de deic.r losanges d'or, l'une en chef et l'autre en pointe. Devise : /Irdens et xquum.

De Riollet de Morteuil.

De gueules, au chevron d'or, accompagné de trois étoiles i&e même.

Riverieulx de Chambost et de Varax.

D'azur , a la rivière d'argent mouvante de la pointe, sur- montée d'un croissant de même.

192 NOBILIAIRE LYONNAIS.

Robin de Barbantane.

Fascé d'or et de gueules de quatre pièces, la première pièce d'or chargée de deux mcrlettes de sable, et la se- conde d''une merlette de même.

De la Roche-Poncié^ de Nully^ de la Carelle et de Gros-Bois.

Écartelé aux i et ^ d^argent, à trois fasces de gueules; aux 2 et 3 d^or^ au chevron d'azur accompagné de trois croisettes de même. Supports : Deux lions tenant chacun une épée. Cimier : un soleil. Devise : Sublimi feriam si- déra vertice.

Roux de Laflagne.

D^argent, à la fasce d'azur chargée de trois étoiles d^or, accompagnée en chef d'un lion léopardé d^azur, et en pointe d'un croissant de même.

ROZIER.

D" argent., au rosier au naturel, sur un tertre de sinople.

RUBYS.

D'or, au mont de trois pointes d'azur surmonté de trois rubes en losanges de gueules.

Sain de Vauxonne.

D'azur, au chevron d'argent, accompagné en clief d'un croissant renversé de même, et en pointe de trois étoiles aussi d'argent rangées enfasce.

De Scorr ailles.

D'azur, à trois bandes d'or. Sousselier de Latour.

D'azur, au chevron d'or, accompagné de trois soucis au naturel.

De Suremain, de Flammerans et de Missery.

D'azur, au chevron d'or, accompagné en pointe d'une main d'argent. Devise : Certa manus certa jides.

NOBILIAIRE LYONNAIS. 193

TiRCUY DE CORCELLES-

D'azur à la fasce d'or, Trocul d'Argil.

D'argent, à la bande d'azur semée d'étoiles d\)r.

Varenard de Billy.

Vairé d^or et d^azur, au renard d"* argent sur le tout. Devise : SaTis tromperie.

De Virieu.

D'azur, à trois vires l'une dans l^autre d'or.

Le beau manuscrit de la collection Coste qui reproduit l'Armoriai véritable de Claudine Brunand est terminé par un supplément intitulé : Recueil d'armoiries, 1848. C'est une collection de soixante -quinze bla- sons en partie lyonnais : quoiqu'un certain nombre appartiennent aux familles d'autres provinces, je n'ai pas cru devoir faire de triage.

13

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VIII.

NOTICES

SUR LES

PRINCIPALES FAMILLES NOBLES

DU LYONNAIS.

:>i^c

Les états officiels de la noblesse, soit de race, soit consulaire du Lyonnais, ne con- tiennent pas tous les noms qui ont droit à y être inscrits; diverses causes en ont écarté quelques-uns. Claudine Brunand reconnaît elle-même qu'elle n'a pas eu à sa disposition

196 NORILIAIRE LYONNAIS.

tous les éléments dont son Armoriai général aurait être composé ; il y a aussi des la- cunes, mais bien peu nombreuses, dans le ta- bleau de la noblesse en 1 789. Ces états divers, dressés à différentes époques , n'indiquent d'ailleurs que des personnes vivantes; ils ne tiennent pas compte des familles éteintes, qui ont bien cependant des titres à une mention. On ne trouve pas en outre, dans ces statisti- ques, les noms des grandes familles de bour- geoisie lyonnaise, avant et même après l'acte d'anoblissement des conseillers de ville, pro- mulgué en ï495- Une autre observation se présente : les divers tableaux qu'on vient de voir ne nomment guère qu'un seul individu par famille; ils ne tiennent pas compte des branches et des filiations, alliances et démem- brements. Je me suis proposé de suppléer ici à ces lacunes, mais très-sommairement, car les généalogies lyonnaises, traitées avec les développements qu'elles comporteraient, rem- pliraient plusieurs très-gros tomes. Celle des seize branches de la famille de Bastard vient d'être publiée en un énorme et très-bon vo- lume, grand in-8*^; il n'a pas fallu moins

NOBILIAIRE LYONNAIS. 19T

d'espace aux généalogies diverses de la maison de Mortemart. Les d'Albon, les Cliaponay, les Laurencin, les Talaru, les Sève, les Da- mas, les Dugas, etc., ne fourniraient pas une matière moins riche, et il y aurait un volume bien précieux à écrire avec les biographies des Jussieu, dont toutefois la noblesse est autre part que dans leurs parchemins. Une tâche si vaste ne m'était pas réservée; je dois me l)orner à quelques indications.

Albon (famille d').

Je reproduirai intégralement ce que dit l'intendant d'ilerbi- gny de cette célèbre maison.

« Le nom de Saint-André a été illustré par Jacques d'Albon, maréchal de France sous le règne de Henri Second. La maison d' Albon a le sort des anciennes maisons dont on cherche l'ori- gine; les uns cherchent en même temps à les élever, les autres à les abaisser. Dès le temps du maréchal de Saint-André, il y eut quelques écrits à sa louange dans lesquels on le faisait des- cendre des comtes d' Albon, dauphins de Viennois. Feu Gilbert- Antoine d' Albon, comte de Chaseuil, chevalier d'honneur de Madame, releva cette découverte et s'y attacha très-vivement, il ajouta même les armes des Dauphins aux siennes, et les mar- quis de Saint-Forgeux firent de; même. Le principal titre sur

198 NOBILIAIRE LYONNAIS

lequel ils se fondent est un acte de 1298 par lequel Humbert Dauphin cède aux trois frères Guy, Guillaume et Henri d'Albon 300 livres de rente sur le trésor royal, en payement de 2786 li- vres 10 sols viennois qu'il leur devoit. MM. D'Albon disent que c'est un partage, mais, bien qu'il n'y soit parlé en aucune ma nière de parenté ni de partage, c'est toujours un bon titre d'une ancienne noblesse, ces trois frères étant qualifiés de milites; ils étoient fils d'André d'Albon. Dans des actes anciens de la ville de Lyon, on trouve parmi ses bourgeois, en l'an 1250, un André d'Albon; il n'est pas prouvé que ce fût le père des trois frères. Quoi qu'il en soit, cette maison est illustre par une lon- gue suite de bonnes alliances et de grands emplois; elle est partagée en plusieurs branches; l'aîné étoit le comte de Cha- seuil en Bourbonnois, seigneur de Sugny en Forez, chevalier d'honneur de Madame. Il possédoit ces deux terres depuis qua- tre générations; elles lui venoient de sa bisaïeule, héritière de la maison de Sugny. L'aînée fut mariée au seigneur de la Barge en Auvergne, la cadette au comte de Verdun, lieutenant du roi de Forez. La terre de Sugny est de 12,000 livres de rente.

« Les seigneurs de Saint-Forgeux ont eu les principaux biens de la maison d'Albon : la terre de Saint-Forgeux en est depuis l'an 1290. L'aîné de cette branche est archidiacre de Lyon; le seigneur de Saint-Marcel est cadet de la branche de Saint-For- geux. Cette terre lui vient de sa bisaïeule de la maison de Galles et vaut 3,000 livres de rente. La terre de Saint-André entra dans la maison d'Albon avant l'an 1400 par le mariage d'Alix de Lespinasse avec Guillaume d'Albon, et elle fut le par- tage d'un cadet. Guichard d'Albon, seigneur de Saint-André, s'attacha à Pierre, sire de Beaujeu, depuis duc de Bourbon, qui, ayant été deux fois régent du royaume, employa toujours ce seigneur de Saint-André, et le fit en dernier lieu son lieute- nant au gouvernement de Languedoc et de Guyenne. Son fils, Jean d'Albon, fut chevalier de l'ordre, chevalier d'honneur de la reine Catherine de Médicis, bailli de Mâcon, sénéchal de Lyon, gouverneur de la province, et alors, outre le Lyonnois, Forez et Beaujolois, la Marche, le Bourbonnois, étoient de ce pfouverncmcnt.

NOBILlAlRt: LYONNAIS. 199

« Le maréchal de Saint-André, son fils, en tut gouverneur après lui, et fut premier gentilhomme de la chambre, ambas- sadeur en Angleterre, pour jurer la paix entre les deux cou- ronnes. Et avec le duc de Guise, et le connétable de Montmo- rency, il fut à la tête des affaires pendant la minorité des rois enfants de Henri Second. 11 fit donner la lieutenance de roi de son gouvernement à son cousin Antoine d'Albon de la branche de Saint-Forge ux; lequel, quoique aîné, avoit été dès l'âge de douze ans fait moine dans l'abbaye de Savigny. Il en fut abbé, puis archevêque d'Arles, et ensuite de Lyon. Catherine d'Albon, fille unique du maréchal de Saint- André, promise au fils aîné du duc de Guise, étant morte avant que le mariage s'accomplît, Marguerite d'Albon, sœur du maréchal, porta une partie de cette riche succession à son mari Arthaud d'Apchon. » D'Her- bigny ne va pas plus loin sur cette famille. La maison d'Albon a fourni sept branches principales :

1" Les seigneurs de Curis et de Saint-Forgeux : cette branche s'éteignit à la fin du dix-septième siècle.

Les d'Albon, de Châtillon-d'Azergues, alliés aux Balzac et continués par eux.

Les seigneurs de Pollionay.

4" Les seigneurs de Saint-André.

5" Les marquis de Saint-Forgeux et les princes d'Yvetot. Cette branche finit au dix-huitième siècle.

6" Les seigneurs de Saint-Marcel, alliés aux Galles.

T> Les seigneurs de Monthault.

Voici les principales notabilités de la maison d'Albon ;

HuMBERT, seigneur de Pollionay. Il se trouva aux batailles de Poitiers et de Briguais, ainsi qu'au siège d'Anse ; les dates précises de sa naissance et de sa mort sont inconnues.

Henri I«% fils de Guillaume, chanoine de l'église Saint-Jean ; il fut envoyé au concile de Constance vers 1415.

Jean I«' de Lespinasse, seigneur de Saint-André, capitaine châ- telain de Besscnai, servit dans l'armée du roi de France contre

200 NOBILIAIRE LYONNAIS.

les Anglais; fut bailli et gouverneur des terres et châteaux de l'archevêque de Lyon et du chapitre, et mourut vers 1422.

Henri II, seigneur de Saint-Forge ux, en 1447, servit dans la guerre du roi de France contre les Bourguignons et mourut en 1502.

GuicHARD, brave capitaine, mort dans les premières années du seizième siècle.

Jean II, fils de Guichard, seigneur de Saint-André, gouverneur de Lyon, mort en 1550.

André, gouverneur de Lyon et sénéchal de Lyon au seizième siècle.

Le maréchal Jacques de Saint-André, gouverneur du Lyonnais, fils de Jean, mort en 1562.

Antoine, frère de Jacques, en 1507, gouverneur du Lyonnais, archevêque de Lyon, mort en 1574.

Bertrand, chevalier de l'ordre, servit contre la Ligue en Lyon- nais dans l'armée royale.

Camille-Éléonore-Alix-Marie, marquis d*ALB0N, prince d'Yvetot; mort en 1789.

Claude-Gamille-François d'Albon, à Lyon en 1752, mort en 1789.

André-Suzanne, comte d'Albon, fils du marquis, en 1761, maire de Lyon en 1812, député du Rhône en 1816, pair de France, mort en 1834.

Le marquis d'ALBON, chef du nom et des armes, habite le châ- teau d'Avauges, près de Tarare ; il n'a pas d'héritier direct. Six abbesses du monastère royal de Saint-Pierre à Lyon ap- partenaient à la maison d'Albon. On doit consulter sur cette famille La Chesnaye-Desbois, Glaude le Laboureur, Masures de l'Ile- Barbe , t. II; Gallia christiana, t. IV, Pernetti, le P. Anselme, Saint-Allais, de Courcelles, Moreri, la Biogra- phie universelle, et M. Borel d'Hauterive, Annuaire de la no- blesse, 1847, p. 174.

De sable, à la croix d'or.

NOBILIAIRE LYONNAIS. 201

Arod. Famille ancienne des seigneurs de Senevas, Saint- Romain en Jarez, Lagrange près Rive-de-Gier^ Lafay, Mont- melas en Beaujolais, etc. Girin Arod était damoiseau en 1258. Cette famille s'est fondue dans la maison de Tournon ; ces seigneurs paraissent avoir formé deux familles distinctes, dont la plus ancienne fut celle des seigneurs de Riverie et de Senevas.

D'or, a lafasce échiquetée de gueules et de vair.

Basset. Seigneur de la Pape, de Châteaubourg, de Leslra. Cette famille est originaire du Forez; un de ses membres fui échevin en 1710; il y a eu des Basset dans le Forez et en Poitou.

D'azur^ à la bande d'or^ accompagnée en chef d'un crois- sant d^ argent y au chef cousu de gueules, chargé d'un che- vron d'or.

Beluèvre. Une des plus illustres familles de Lyon, originaire de Saint-Jean de Chaussan. Elle débuta par le notariat; son établissement à Lyon date du quinzième siècle. Son chef, Hugues Bellièvre, fut un des quatre notaires royaux aposto- liques, et quatre fois conseiller de ville (de 1464 à 1475). Barthélémy V' avait la confiance et l'amitié du cardinal de Bourbon, archevêque de Lyon; il acquit une fortune consi- dérable. — Son fils, Barthélémy II, devint l'intendant du car- dinal, et contribua beaucoup à faire obtenir aux conseillers de ville les lettres-patentes qui les anoblirent en 1495. Son autre fils, Claude P% une des célébrités littéraires de Lyon, devint premier président au parlement de Grenoble ; il fut l'auteur d'un recueil intitulé: Lugdunum priscum, dont l'original est à Montpellier. Claude se démit de sa place par amour pour les lettres, vint s'établir à Lyon, et s'occupa beau- coup des affaires de la ville. On sait qu'il la détermina à faire l'acquisition du bronze qu'on nomme la Table de Claude. Le titre de conseiller honoraire et perpétuel lui fut décerné ;

202

NOBILIAIHK LYONNAIS.

on vit longtemps son tombeau dans l'église de Saint-Pierre le Vieux. Il eut deux fils, Jean et Pomponne : Jean fut con- seiller et président au parlement de Grenoble, puis ambas- sadeur en Suisse. Pomponne établit sa résidence à Paris, et devint chancelier de France; il eut quatorze enfants, dont deux, Albert et Claude II, furent promus à rarchevcché de Lyon. Cette famille s'éteignit dans la seconde moitié du dix- septième siècle.

D'azur, à la fasce d'argent, accompagnée de trois trèfles d'or.

Bletterens. Famille noble, ancienne et riche du seizième siècle. à Lyon, Aynard de Bletterens devint conseiller au parlement de Paris, et premier président à celui de Tou- louse; c'était un magistrat d'un haut mérite.

Bourges. Famille d'ancienne noblesse, qui a fourni les sei- gneurs de Myons. Il y eut plusieurs de ses membres dans l administration consulaire de 1495 à 1599. Claude de Bourges fut général des finances à Lyon; il possédait dans la rue Bonnevaux un hôtel qui hébergea longtemps des voyageurs, et qu'on a démoli en 1863. Sa fille Clémence, si renommée par sa beauté et par ses relations avec Louise Labé, a une page dans l'histoire de Lyon. Cette famille est éteinte.

BozE (Gros de). Famille distinguée de Lyon pendant les dix- septième et dix-huitième siècles. Jacques fut conseiller du roi, et notaire. Son fils Claude, célèbre numismatiste, devint membre de l'académie des inscriptions et garde des médailles du cabinet du roi et président des trésoriers de France au bureau de la généralité de Lyon. Cette famille est éteinte.

BuATiER. Très-ancienne famille de bourgeoisie, qui fournit neuf conseillers de ville au corps consulaire de 1398 à 1568. Benoît fut sacristain de Saint-Nizier, chamarier de Saint- Paul, et député du clergé de Lyon au colloque de Poissy ; son tombeau était dans l'église Saint-Paul. Cette famille s'é- teignit au milieu du dix-septième siècle.

D\)r, au sanglier de sable, colleté dhm limier de gueules.

NOBILIAIRE LYONNAIS. 20a

BuiLLouD. Cette famille fut riche et puissante; un des plus dis- tingués de ses membres, Symphorien, à Lyon en 1480, occupa successivement les sièges épiscopaux de Glandèves, de Bazas et de Soissons; il fut aumônier du roi. Sa sœur Sibylle épousa Claude Laurencin, baron de Riverie, et fut dame de la chambre de la reine Anne de Bretagne et de la reine Claude ; elle était fort distinguée par sa beauté et par son esprit. La famille Builloud eut des alliances distinguées, et remplit des fonctions élevées. Antoine fut un des quatre trésoriers de l'épargne et conseiller d'État; il était très en faveur auprès de François I«^ L'auteur du Lugdunum sacro-prophanum, Pierre Builloud, appartenait à cette famille, qui est éteinte.

D'argent et d'azur, à six besants et tourteaux en orle, de tun en Vautre.

Capponi. Illustre famille de Florence, qui vint s'établir à Lyon au commencement du seizième siècle. Laurent fut le premier de ses membres qui y fixa sa résidence; il acquit par la ban- que et le commerce de grandes richesses dont il fit un noble usage. Devenu ainsi Lyonnais, il épousa Hélène de Gadagne, dont il eut plusieurs fils. Alexandre, l'un d'eux, se fit mili- taire, et devint comte de Feugerolles; il posséda le fief d'Aubi. Une branche des Capponi s'éteignit dans la famille de Char- pin ; une autre cessa d'avoir des représentants au milieu du dix-huitième siècle.

Tranché d'argent et de sable.

Cardon. Cette famille, d'origine italienne (elle était de Luc- ques), vint s'établir à Lyon au milieu du seizième siècle. Le plus distingué de ses membres fut l'imprimeur Horace, qui eut rhonneur d'être échevin en 1 610 et en 1 611 .11 avait acquis, aux portes de Lyon, le fief de la Roche de Vaise, qui prit le nom de la Roche-Cardon. Le frère d'Horace exerça aussi la profession d'imprimeur. Cette famille a produit les barons de Sandrans.

20i NOBlLlx\IRE LYONNAIS.

D'or, à une fleur de cardon au naturel^ tlgée et feuillce de sinople.

Chaponayou Chapponai (de). Cette famille très-ancienne, très- noble et essentiellement lyonnaise, remonte jusqu'au trei- zième siècle. Parmi les maîtres de métiers «nommez en « l'Hostel-commun de la ville de Lyon, depuis l'an 1352, jus- « qu'àlasainct Thomas de l'année 1603» on trouve inscrits, aux années 1352 et 1355, un André de Chaponay, changeur, et un Jacques de Chaponay, drapier (Menestrier, tableau autographe, et histoire de Lyon, 1846, table vi). Ont-ils appartenu réellement à la noble famille? Étaient-ils des maîtres de métiers en exercice ou des patrons choisis dans d'illustres familles par les corporations des drapiers et des changeurs? J'avoue que la solution de cette question me pa- raît de peu d'importance; c'est beaucoup que de pouvoir re- monter jusqu'au quatorzième siècle à un titre quelconque. Cette famille a fourni deux prévôts des marchands, quatre échevins, plusieurs religieux à l'abbaye noble de Saint-Mar- tin de rile-Barbe, des trésoriers de France, des chevaliers de Malte, des maîtres de la chambre des comptes, etc. Selon Claude le Laboureur, elle a produit, au quatorzième siècle, les Chaponay, seigneurs de Vaugneray. On ne croit pas que ces Chaponay lui aient appartenu; du moins on ne saurait en fournir la preuve. Une Chaponay fut pendant trente et un ans abbesse de Notre-Dame de la Déserte; elle mourut vers 1617. Voici les notabilités de cette maison :

Ponce; il vivait dans les premières années du treizième siè- cle, et dirigeait une grande maison de commerce dont il avait été le fondateur, et qui avait des relations avec les princi- pales villes de l'Europe. Pendant un séjour qu'il fit à Cons- tantinople, il reçut de l'empereur grec Henri la mission de porter à l'archevêque de Lyon de saintes reliques ppur l'é- glise Saint-Jean.

Gaspard. En 1222, de concert avec sa femme, Clémence de Beauvoir, il fonda la chapelle de Saint-Jacques-lc-Majeur, sur la place Saint-Nizier.

NOBILIAIRE LYONNAIS. 205

Antoine, Châtelain de Tassin/ conseiller de ville en 1401.

Charles, conseiller de ville en 1503.

Jean, conseiller en 1521.

Nicolas, conseiller en 1533 et en 1564.

Nicolas, seigneur de l'Isle et de Feysin, eut un fils qui fut conseiller de ville en 1583 et en 1588.

Humbert, lieutenant général de la sénéchaussée et intendant de Lyon de 1634 à 1637, mort en 1672, à quatre-vingt-cinq ans.

Balthasar I, fils aîné de Humbert, prévôt des marchands.

François, seigneur de Feyzin et de Bellegarde, chevalier des

ordres du roi en 1628 et en 1629.

Balthasar II, chevalier, seigneur de Plemeau, prévôt des marchands en 1677 et en 1678.

Pierre-Elisabeth comte de Chaponay, baron de Morancé et de Belmont, seigneur de Beaulieu, Lepin, Marzé, Liserable, Saint-Jean Desvignes et autres lieux, député en 1789 pour l'ordre de la noblesse aux états généraux. —. Le chef actuel du nom et des armes est le marquis de Chaponay.

On trouve plusieurs renseignements généalogiques sur la fa- mille de Chaponay dans un petit ouvrage imprimé à Lyon vers 1630, et dont voici le titre : Plusieurs Tombeaux et Inscriptions qui sont en divers lieux et endroits en la ville de Lyon et de Fienne de plusieurs familles dont les enfants de Monsieur de Chaponay^ seigneur de l'Ile de Méan et au- tres lieux. Conseiller du Roy en tous ses Conseils^ Malstre des requestes ordinaires de son Hostel^ et de Dame Éléonore de Fillars son espouse, sont sortis et descendus. (Sans date et sans indication de lieu, petit in-4°, 16 pp.) Dans l'é- glise Saint-Pierre-le-Vieux, Barthélémy Bellièvre, 1483. Dans l'église Saint-Georges, Barnabe, seigneur de Lange et de Laval, et Elisabeth d'Amanzé, sa femme, 1488, 1496. Dans l'église Saint-Pierre-le-Vicux, Claude Bellièvre, 1557. Dans l'église de Saint-Georges,Nicolas de Lange, 1 555. —Dans

20(i NOBILIAIRE LYONNAIS.

l'église Saint-Paul, Antoine Grolier/ seigneur de Servières, 1577. Dans l'église de Saint-Nizier, François de Villars, 1582; Louise Grolier, femme de Nicolas de Lange, 1599, et Nicolas de Lange, 1609. D'autres inscriptions font mention de Balthasar de Yillars, de Pierre, ainsi que de Jérôme de Villars, ayant été l'un et l'autre archevêques de Vienne. Les tombeaux de la famille de Chaponay se voyaient, à Lyon, aux Cordeliers de Saint-Bonaventure, et dans les églises des Jacobins et d'Ainay; on en trouvait d'autres à Feysin et à Sainte-Claire de Grenoble. Voyez, pour le blason, le tableau des prévôts des marchands.

Charpin (de). Famille originaire de Saint-Symphorien-le- Châtel, anoblie en 1446. Les deux premiers connus sont deux Pierre Charpin, l'un et l'autre chamariers de Saint- Paul. Très-distinguée par ses alliances, cette famille pos- séda les terres et fiefs de Monteillier et de Lespinasse, de la Forêt-des-Halles, de La Garde, de Souzy, de FeugeroUes, de La Roche-Mollière, de La Rivière, de Chambon, de Saint- Romain -les- Atheux, de Jonzières et de Brunoy. Le chef actuel du nom et des armes est le comte de Charpin (Hippo- lyte), résidant au château de FeugeroUes en Forez.

D'argent, à la croix ancrée de gueules, au franc canton d'azur^ chargé d'une étoile d'or.

CiiEVRiÈREs (Mitte de). Cette famille, très-distinguée et fort ancienne, a fourni un lieutenant général au gouvernement de Lyonnais.

Raoul ou Rodolphe, évèque d'Embrun, conseiller d'État, puis cardinal, sacra, en 1266, Charles d'Anjou, roi de Naples et de Sicile.

Gaspard fut chanoine, comte de Lyon; quatre Mitte de Che- vrière ont été généraux de l'ordre des Antonins.

Melchior Mitte de Chevrières, comte de Miolans et marquis de Saint-Chamond, fut lieutenant général des armées du roi; son fils périt au siège de Turin, en 1 640. Cette famille a pos- sédé la terre de Fléchères et les fiefs de Saint-Maurice et de Thil; Jacques de Chevrières se disait premier baron du Lyon-

NOBILIAIRE LYONNAIS. *0Î

nais. L'hôtel de Chevrières, très-ancien, mais réparé plu- sieurs fois, est situé sur la place Saint-Jean, au midi. Il ap- partenait à l'archevêque, qui y installa Thomas de Cantorbéry, pendant son séjour à Lyon. Les Mitte de Chevrières s'y éta- blirent et lui donnèrent leur nom; les tribunaux de Lyon l'ont occupé, et y sont demeurés jusqu'à l'année la cons- truction du Palais actuel de justice a été achevée; c'est au- jourd'hui le petit séminaire de Saint-Jean.

D'argent, au sautoir de gueules^ à la bordure de sable chargée de huit fleurs de lis d'or.

Chirat. Famille ancienne et distinguée qu'on croit originaire de Bourgogne.

(Annibal), premier du nom, marié en 1578 à Marguerite de la Rivière, dont sont issus :

(Etienne), jurisconsulte, avocat du roi et conseiller au Chà- telet, mort en 1669.

(Marc- Antoine), sieur de Saint-Laurent, prévôt général de la marine et des armées navales des rois Louis XUI et Louis XIV.

(Michel), prévôt des maréchaux de France de la province de Chalonnais en 16o4.

(Jean-Antoine), écuyer, échevin en 1770, chef du consulat par intérim, et recommandable par les services qu'il rendit dans ces fonctions.

(Jean-Pierre), fils du précédent, lieutenant civil au présidial de Lyon, membre de la première assemblée législative, mem- bre du Conseil général du Rhône, juge de paix, etc.

(Charles-Bernardin), frère du précédent, président de la mu- nicipalité en 1796, membre du corps législatif en 1810 et de la chambre des députés en 1814.

Charles-Jcan-Antoinc-Aimc Chirat du Vernay, chevalier, dernier rejeton de cette famille.

D'azur, au lion rampant contre un chirat de pierres trargent.

208 NOBILIAIRE LYONNAIS.

Choul (du), seigneur de Juracy, de La Motte et de la propriété des Farges, à Saint-Just.

(Guillaume), l'antiquaire, était bailli des montagnes du Dauphiné.

(Jean), son fils, a écrit un ouvrage d'érudition à propos du chêne.

D'azur, à lafasce d'argent, accompagnée en chef d'une tête de lion arrachée de même.

CiBEiNs (Cholierde). Cette famille est originaire de Dombes, et possédait en Bresse le fief seigneurial de Cibeins. Alexan- dre, un de ses membres, fixa sa résidence à Lyon, et devint échevin en 1618, puis maître des requêtes; son fils, Pierre, fut échevin en 1648. Un autre Pierre, petit-fils de celui-ci, commença l'illustration nobiliaire de sa famille : il fut pré- vôt des marchands de 4715 à 1723, intendant de la généra- lité de Dombes et président de la sénéchaussée et siège pré- sidial de Lyon; la terre de Cibeins fut érigée en comté pour lui. Cette famille posséda les fiefs de Buysante, Albigny,Mon- trottier, Bully, Le Breuil, etc.; elle a encore des représen- tants. Voyez Borel d'Hauterive, Annuaire de la nobtessepour 1856, 1vol. in-18.

D'or, à trois bandes de sable, au chef d'azur, chargé d'un lion passant d'or.

Croppet de Varissan. Originaire de Cologne, cette famille était établie à Lyon avant 1480. Elle a possédé ces fiefs et terres seigneuriales : Varissan , Irigny, Verneaux , Bagnols , Le Bois, Marzé, Frontenas, Oingt, Lafont-La Vernée, etc. On trouve des Croppet à des postes éminents dans la marine, la magistrature et l'église; Oddet Croppet, conseiller en la sé- néchaussée, fut échevin en 1676. Cette famille a fourni trois branches : l'une au Forez, éteinte en 1755 ; la seconde, à Lyon, fondue dans la famille Le Camus ; et la troisième, celle des seigneurs de Saint -Romain, alliée aux Murard.

D'or, au chevron de gueules, accompagné de trois quinte- feuilles d'azur.

NOBILIAIRE LYONNAIS, 20»

DoDiEu. Ancienne et bonne famille de bourgeoisie lyonnaise, qui remonte jusqu'au treizième siècle. Elle a fourni à l'an- cienne administration consulaire deux de ses membres : Guil- laume et Thomas.

(Claude) fut maître des requêtes, évèque de Rennes et am- bassadeur du roi de France auprès de Charles-Quint, en

1531.

(Claude), seigneur de Vely, fut aumônier des rois Charles IX et Henri m.

(Jean) fut chamarier de Saint-Paul.

(Paul) a porté le titre d'élu.

Cette famille a possédé les fiefs d'Espercieu et de Chaneins; elle est éteinte. Voyez sur les Dodieu, Claude le Laboureur, Mazures de l' Ile-Barbe, tome IL

D'azur, à la bande d'argent, accostée de deux lions du même.

DuGAS. Famille ancienne et très-distinguée du Lyonnais ; elle a possédé les fiefs de Bois-Saint- Just, Savonnost, Quin- sonnas, Thurins, La Tour des Champs, Orliénas et le Souzy.

(Laurent) fut conseiller en la sénéchaussée et siège prési- dial de Lyon, prévôt des marchands, et lieutenant général de police.

(Pierre), fils de Laurent, devint président en la cour des monnaies, et prévôt des marchands, de 1724 à 1730. Voyez la table des prévôts des marchands pour les autres membres de la famille Dugas qui eurent des places dans l'administra- tion consulaire.

D'azur, au sautoir onde d'or, cantonné de quatre besants du même.

14

210 NORIMAIRK LYONNAIS.

FuERS (Matthieu de). La famille de Fuers fut une des plus anciennes et des plus distinguées de la bourgeoisie lyon- naise. Elle s'éleva à un rang éminent dans l'estime publique par ses alliances, ses richesses, et les services qu'elle rendit

. à la ville de Lyon.

(Matthieu), fils de Barthélémy, fut un des cinquante citoyens que les bourgeois, en guerre ouverte contre l'archevêque et le chapitre de Lyon, mirent à la tête de leurs affaires, et il doit être regardé, à ce titre, comme un des auteurs de l'é- mancipation de la commune lyonnaise. Les Fuers s'allièrent aux premières familles du pays, les d'Albon, les Chaponay, les Chevrières, les Varey, et occupèrent des emplois impor- tants.

Antoine de Fuers fut maître des requêtes, chanoine doyen de l'église de Lyon, et évêque de Nevers.

(Philiberte de), dame de la Bâtie, était une femme d'un mérite très-distingué; elle écrivit un poëme en vers sur la mort de son premier mari, Jean de la Baume, ce qui ne l'em- pêcha pas d'épouser en secondes noces le seigneur de Pizay. Famille éteinte.

Losange d'or et de sable.

Gadagne. Originaire de Florence, cette famille vint s'établir à Lyon vers le milieu du quinzième siècle.

■— (Thomas), le premier de ses membres qui prit ce parti, fonda une maison de banque dont la prospérité fut prompte et si grande, qu'on disait à Lyon : Riche comme Gadagne.

•— (Guillaume), son fils, seigneur de Bouthéon, rechercha les honneurs et les emplois; il fut sénéchal de Lyon, et lieute-

NOBILIAIRE LYONNAIS. 21i

nant général du roi dans le Lyonnais, le Forez et le Beaujo- lais. Sa fille épousa Nicolas de Chevrièresj une Hélène de Gadagne devint la femme de Laurent Capponi. Trois maisons religieuses durent leur existence à Gabrielle et à son mari, Jacques Mitte de Chevrières-Miolans; ce furent les Minimes de Saint-Chamond, l'Annonciade et le petit collège de Lyon. Les Gadagne possédaient dans le Forez les fiefs et seigneu- ries de Bouthéon, de Saint-Bonnet-le-Château, Beauregard, le Poyet, Virigneux, Marclopt, etc. Cette famille fournit, en io3ô, un conseiller à la ville de Lyon; elle a donné plusieurs chevaliers à l'ordre de Malte. L'un d'eux, Guillaume, devint général des galères du duc de Florence. Les Gadagne habi- taient dans le quartier de 1 Ouest un hôtel de médiocre ap- parence, dans une petite rue fort laide qui porte encore leur nom. Cette maison s'éteignit dans la famille d'Hostun, dont deux membres, Balthasar et Antoine, ajoutèrent à leur nom celui de Gadagne et devinrent sénéchaux et lieutenants du roi dans le Lyonnais.

De gueules, à la croix dentelée d'or.

(iLATiGNY (de). Originaire de Bayonne, cette famille vint s'é- tablir à Lyon au seizième siècle.

(Gabriel), à Lyon en 1648, devint échevin en 1696, avo- cat général à la cour des monnaies et académicien.

(Gabriel), son fils, héritier de sa charge , fut comme lui homme de mérite ; c'est ce qu'on peut dire aussi de Matthieu, membre de l'Académie et échevin. Il y a eu un Barthélémy de Glatigny, jésuite, supérieur de plusieurs maisons de son ordre. Cette famille de Glatigny était lettrée; elle s'éteignit en 175b.

D'or, accompagné de trois roses de gueulesau chef du même,

Grolée (de). La famille de ce nom fut une des plus anciennes et des plus considérées de la ville de Lyon. Originaire du Bugey, elle se partagea en trois branches principales qui ha- bitèrent le Lyonnais, le Bugey et le Dauphiné.

(Jacques), sénéchal de Lyon, fut le fondateur du couvent des Grands-Cordeliers en 1220.

212 NOBILIAIRE LYONNAIS.

(Jean I), seigneur de Bressieu, fut chargé, en 1320, de la né- gociation relative à la délivrance du roi Jean, prisonnier des Anglais, à Londres. Froissart dit qu'il commandait, à la ba- taille de Brignais, une compagnie levée à ses frais.

(Jean II), chanoine et comte de Lyon, institua la chapelle Saint -Michel dans l'église Saint-Jean, dont il devint custode; il mourut en 1448.

(Humbert ou Imbert de) se signala par IMmportance et l'é- clat de ses services militaires; il fut conseiller, camérier et maréchal du Dauphin; puis sénéchal de Lyon. On sait qu'il vainquit le prince d'Orange à la bataille d'Anthon ; cet habile capitaine mourut en 1434. Sa famille lui éleva un tombeau dans l'église des Cordeliers.

(Antoine), petit-fils de Humbert, fut chevalier de Tordre de Saint-Jean de Jérusalem; il se distingua au siège de Rhodes, combattit Barberousse, et s'empara de Viterbe sous les yeux de Charles-Quint.

(Philibert), sénéchal de Lyon, se comporta vaillamment au siège d'Orange, en 1473.

(Antoinette de), fut exorcisée solennellement, en 1527, dans l'abbaye royale des Dames de Saint-Pierre, et délivrée ainsi de l'esprit d'Alis de Thésieux, dont elle se disait possédée. La famille de Grolée est renommée depuis longtemps; une rue de Lyon porte son nom.

Gironné (Vor et de sable.

Grolier (de). La famille des Grolier était italienne et origi- naire de Vérone.

(Jérôme de) vint s'établir en France avec ses fils Etienne et Antoine, qui furent marchands.

(Etienne) fixa sa résidence à Anse, s'allia à la noble maison de Montmelas, et fut le chef de la branche des Grolier de France. Cette famille prospéra beaucoup; elle eut plusieurs de ses membres dans l'administration consulaire de la ville de Lyon. Pernetti dit avec raison que peu de maisons ont une généalogie plus honorable; on y trouve en effet des évè-

NOBILIAIRE LYONNAIS. 213

ques, des archevêques, des cardinaux, des maréchaux de France, des chanceliers, des ducs, des chevaliers des ordres du roi, un nonce du pape, des trésoriers de France, des cha- noines-comtes de Lyon, des ministres, des ambassadeurs, des chevaliers de Malte. Des Grolier ont été vicomtes d'Aguisy, marquis de Treffort, seigneurs du Soleil, de Servières, du Bois-d'Oingt, du Belair, de Fleurv, de Thil, de Pont d'Ain et d'autres lieux.

(Jean), le célèbre bibliophile, fils d'Etienne, gentil- homme ordinaire du duc d'Orléans, naquit à Lyon en 1479, fut intendant général des finances dans le Milanais et en France, et occupa un rang très-distingué dans la république des lettres. Mécène des savants, il était en relations avec les plus distingués d'entre eux; c'était un homme d'un goût exquis et d'une grande science ; sa bibliothèque devint célèbre par le mérite des éditions, le choix des exemplaires, et l'ad- mirable perfection des reliures. Les Grolier de Servières maintinrent la distinction de la famille.

(Antoine), un d'eux, forma un riche cabinet d'instruments de mathématiques et de physique dont Gaspard, comte de Servières, publia la description.

(Humbert), seigneur du Soleil, fut prévôt des marchands en 1601 et en 1602.

(Charles), le devint en 1650 et en 1651.

(Gaspard), fut grand prieur de Savigny. Beaucoup d'au- tres membres de la famille de Grolier occupèrent un rang distingué dans le monde par leur mérite, leurs alliances, leur fortune et les hauts emplois dont ils furent pourvus. Cette famille existe encore.

D'azur, à trois besants^ rangés, abaissés et surmontés de trois étoiles rangées (forgent.

GuiGNARD (Jacques), vicomte de Saint-Priest, seigneur de Belle- vue et baron de Jons, était venu s'établir à Lyon en 1602, 11 devint prévôt des marchands de 1654 à 1657, après avoir été président de la cour des aides du Dauphiné.

214 NOBILIAIRE LYONNAIS.

Voyez, pour le blason, le tableau des prévôts des marchanda

Lange (de). Famille très-ancienne, originaire du Nivernais.

(Nicolas), président au parlement de Dombes et au siège présidial de Lyon, et lieutenant général de la sénéchaussée, se refusa noblement au massacre des protestants en 1572; il fut deux fois échevin. Ce digne magistrat possédait à Four- vière une maison qu'on nommait de son nom l'Angélique, il se plaisait à voir les hommes de lettres; réunions qui ne constituaient en aucune façon une Académie. Il mourut en 1606, et fut enterré à Saint-Georges, sa paroisse, ne lais- sant point de fils. Philippe, marquis de Château-Renault, seigneur de la Tour-Chevenon, Marcy, la Chardonnière et autres lieux, épousa en 1598 sa cousine, Éléonore de Lange.

De gueules, au chevr^on d'or^ chargé d'une coquille de sable, et accompagnée de trois croissants d^argent.

Laurencin (famille de). On trouve parmi les maîtres de métiers en 1465 un Estienne Laurencin pour les ferratiers, et en 1485 un Claude de Laurencin pour les drapiers. Ont-ils appartenu à la noble famille des comtes de Laurencin? Étaient-ce des artisans ou des patrons de corporations choisis dans des fa- milles nobles? c'est ce qui n'a pas été décidé. Le bon Para- din a trouvé aux Laurencin une origine bien autrement il- lustre; il fait remonter leur berceau jusqu'à l'époque gallo- romaine, et donne pour chef à la race Quintus Yireius Lau- rentinus, dont une inscription antique nous a transmis le nom. Il y avait à Lyon; en 1439, un Nicolas Laurencin, al- hergier, c'est-à-dire aubergiste au Gourguillon, que la fa- mille n'a pas renié. Etienne, son fils, fut élu conseiller de ville, genre d'illustration qui en vaut bien un autre. On s'est demandé si le Laurencin, marchand drapier, chez lequel Bayart, bien jeune alors, s'approvisionna si largement de

NOBILIAIRE LYONNAIS. 21S

drap, aux dépens de l'abbé d'Ainay, son oncle, était de la famille des barons de Riverie et des seigneurs du Châtelard et de Fontanes; il n'y aurait rien d'étonnant à cela. Quoi qu'il en soit, les premiers Laurencin, devenus riches par le commerce, obtinrent des emplois élevés, contractèrent de bonnes alliances, et passèrent dans l'aristocratie. Voici les notabilités principales de cette famille très-distinguée :

(Estienne), sept fois élu conseiller de ville.

(Claude I), qui le fut aussi plusieurs fois, commença l'illus- tration de la famille ; il fut baron de Riverie, seigneur de Ghanzé, du Châtelard, de Fontanes et autres lieux.

(Ponce), son fils, embrassa l'état ecclésiastique; versé dans la science du droit canon, il devint un prédicateur renommé.

(Barthélémy), conseiller en 1516.

(Claude II), baron de Riverie, conseiller en 1512 et eir 1527.

(Pierre), conseiller en 1516.

(Claude III), six fois conseiller de ville; il n*y avait pas en- core de prévôts des marchands.

(Pierre de), baron de la Bussière, fut anobli en 1663.

(Philippe) obtint au mois d'avril 1742 le titre de comte ; il était seigneur de Beau fort, de Flavie, etc. Cette famille a fourni deux prieurs à Saint-Irénée, des officiers généraux, un brigadier des armées du roi, des gouverneurs de places, des chevaliers de Malte, etc.; elle a contracté de très-hautes al- liances. On lui a connu trois branches : les Laurencin-Prapin, les Laurencin de la Bussière, et les seigneurs de Persange et de Beaufort.

(Jean-Espérance Blandine, comte de), seigneur de Chanzé et de Machy, fut membre de l'Académie de Lyon, député de la noblesse aux états généraux en 1789 et homme de let- tres; il mourut en 1812.

(Aimé-François), son fils, en 1760, servit dans l'armée de Lyon en 1793. Membre de T Académie, il fut déî>uté du

216 NOBILIAIRE LYONNAIS.

Rhône en 1824 et ne laissa pas de fils. Sa fille unique, Ga- brielle-Bonne de Laurencin, a épousé en 1829 le marquis de Mortemart.

De sable, au chevron d'or, accompagné de trois étoiles cC argent.

Le Viste (et non Leviste). Famille riche et ancienne qui posséda les châteaux et fiefs de Briandas et Montbriant dans la Bombes, de Laplagne et Bracé, dans le Beaujolais, et le tènement de BellecouràLyon pendant les quatorzième et quin- zième siècles. Son nom fut donné à une petite place qui forme aujourd'hui la tète de la rue Impériale du côté du midi. Cette famille se partagea en plusieurs branches qui ont fourni des personnages distingués, entre autres An- toine Le Viste, premier président au parlement de Paris et prévôt des marchands dans la même ville.

De gueules, à la bande d'azur, chargée de trois croissants d*argent.

LoRAs (marquis de), seigneur de Montplaisant, Bel-Accueil, Pollionnay, la Merlée et autres lieux. Cette famille s'établit à Lyon au dix-septième siècle.

De gueules^ à la fasce losangée d'or et d'azur.

MoNTAGNY (les scigucurs de). Famille de très-ancienne no- blesse, originaire du Nivernais et issue des Chatelperron. Elle a possédé Thizy dans le Beaujolais.

MoNTDOR (de). Noble et ancienne famille du Lyonnais, long- temps fort riche; elle a produit des branches nombreuses dont les principales sont celles des seigneurs d'Hoirieux, de Châteauvieux, de Cherpieux et de Montragier, possédé une quantité considérable de fiefs et occupé un des premiers rangs dans la noblesse du Lyonnais. Marquant Quabo de Montdor était comte de Lyon en 1 193; Claude de Montdor fit ses preuves

NOBILIAIRE LYONNAIS. ?1T

et fut créé chanoine-comte de Lyon en 1514. La famille pré- tendait qu'un de ses membres, Allwalo, archevêque de Lyon en 893, avait donné le Montdor à son église; elle se prévalait d'une tradition qui la faisait descendre de Roland, neveu de Charlemagne, tradition appuyée sur ses armoiries, qui étaient de Bretagne à la bande de gueules, et sur le droit qu'elle croyait avoir à la possession du cor de chasse en ivoire du fa- meux paladin. Louis-Joseph-François de Montdor, alors chef du nom et des armes, fit graver en 1739 et en 1743 les armoiries et les tableaux généalogiques de sa famille; il y plaça les noms de ses aïeules, et l'indication des alliances des Montdor avec les premières familles de plusieurs pro- vinces. 11 était bien déchu de l'opulence de ses aïeux; dans un placet, il suppliait le roi d'accorder une abbaye à son fils, et exprimait la crainte d'être forcé de demander son admission parmi les pauvres de l'hospice de la Charité.

D'hermine, à la bande de gueules.

MoRTEMART (le marquis de), propriétaire actuel de la belle terre de la Chassagne, par son alliance avec l'héritière de la maison de Laurencin. Il a été député du département du Rhône au Corps législatif, membre du conseil général, et s'est identifié surtout avec Lyon et l'arrondissement de Villefranche par le bien qu'il y fait. M. le marquis de Mor- temart ne peut cependant pas être revendiqué par la no- blesse lyonnaise. On trouvera d'amples renseignements sur son illustre famille dans le bon et bel ouvrage suivant : Histoire de la maison de Rochechouart, par le général comte de Rochechouart. Paris , Allard^ 1859, 2 vol. in-4°, blasons coloriés.

MouLCEAU (du). Famille consulaire distinguée par sa posi- tion, sa fortune et ses alliances.

(Nicolas) fut conseiller d'honneur au présidial de Lyon et seigneur de la Galée. Ce fut cette famille qui fit bâtir le . château de Grigny; elle a produit un prévôt des marchands.

(Jean-Camille), membre de l'Académie de Lyon, eut pour fils un mathématicien distingué.

218 NOBILIAIRK LYONINAIS.

D'azur, semé d'étoiles d'or, à trois chevrons d'argent.

MoYRON. Cette famille n'était ni noble, ni ancienne; le pre- mier connu de ses membres fut un marchand fripier du quar- tier Saint-Nizier^, mais ses descendants firent leur chemin.

(Jacques), l'un d'eux, avocat distingué, dut sa fortune à son goût pour l'étude et pour le travail ; il fut procureur gé- néral de la ville de Lyon, lieutenant général en la séné- chaussée et siège présidial et conseiller d'État. Il devint baron de Saint-Trivier et seigneur de Chambost, de Ghavagneux et autres lieux. Il légua toute sa fortune, qui était consi- dérable, à l'hospice de la Charité, et fut enseveli dans l'é- glise des Cordeliers de l'Observance. Il possé'dait à Vaise, auprès du tombeau des Deux Amants, une maison de cam- pagne qui devint le Monastère de Sainte-Elisabeth. Cette fa- mille est éteinte.

D^azur, à la bande d'argent.

MuRARD (de) , seigneurs d'Espagnieu, de Montferrand , de Saint-Romain, etc. Cette riche et noble famille était ori- ginaire de Crest en Dauphiné.

(Ponce) vint s'établir à Lyon au seizième siècle ; il fut con- seiller de la ville en 1574, 1581 et 1586.

(Jean-Baptiste), fils de Ponce, fut aussi échevin (1616); il de- vint seigneur d'Espagnieu, procureur du roi en l'élection et conseiller au présidial. Une branche de la famille s'établit à Paris; les Murard de Saint-Romain actuels ont continué cette maison.

D'or, à lafasce crénelée de sable, arrachées de gueules, ac- compagnée en chef de trois têtes d'aigles de sable, et en pointe d'une flamme de gueules.

Paterin. - Cette ancienne famille posséda les fiefs et seigneu- ries de Croix et de Verceil ou Vareilles.

NOBILIAIRE LYONNAIS. 219

(Laurent) fut lieutenant général de la sénéchaussée de Lyon.

(Claude), fils de Laurent, devint chef du conseil de l'église de Lyon, vice-chancelier du duché de Milan et premier pré- sident au parlement de Bourgogne; sa famille s'éteignit avec lui. Il y a eu des Paterin parmi les conseillers de ville dans les années Ui7, 1429, 1432 et de 1461 à 1468.

D^aznr, à la bande d'or, et une roue du même en chef»

Peyrat (du). Famille noble, ancienne et riche de Lyon.

(JeanI), lieutenant du roi au gouvernement du Lyon- nais, lieuten-ant général en la sénéchaussée, président au parlement de Bombes; il fut plusieurs fois conseiller de ville (de 1478 à 1507). Homme d'esprit et lettré, il a été célébré dans plusieurs poésies latines de Nicolas Bourbon, de Voulté, de Gilbert Duché et de Dolet. C'était un magistrat zélé et cou- rageux; il était seigneur du Perron et de Villeneuve.

(Jean II), son fils, fiancé de Clémence de Bourges, fut tué au siège de Beaurepaire.

(Maurice), le second des fils de Jean I, fut chargé d'apporter à Lyon l'ordre donné par Charles IX de faire massacrer les protestants de cette ville. Il devint lieutenant du roi au gou- vernement du Lyonnais.

(Guillaume), petit-fils de Jean I, fut aumônier de Henri IV et de Louis XIII. Une rue de Bellecour porte le nom de du Peyrat.

D'azur, au château donjonné de trois tours d^or.

PiANELLo ou Plaxelli dc la Valette. Famille originaire de la Pouille, en Italie, et issue des Planelli de Bitonto. Établie à Lyon au seizième siècle, elle a fourni, en France, les sei- gneurs de la Valette et de Maubec. De tous ses membres, le plus notable fut Laurent, possesseur de la célèbre biblio- thèque.

Coupée de gueules et de sable j à lafasce écotée de cinq pièces d'or sur le coupé.

220 NOBILIAIRE LYONNAIS.

PiLLEHOTTE. Libraire de L;yon au dix septième siècle, devint fort riche, fit Tacquisition des fiefs deMessimy et de La Pape, et fut écheyin en 4643.

(Jacques), fut maître des requêtes au parlement de Dombes.

D'argent, au lion de gueules taure de sable, au chef d'a- zur, chargé d'une aigle entre deux étoiles d'argent.

PiEKREvivE (de). Famille noble et très-distinguée, originaire du Piémont, qui dut une haute position aux alliances qu'elle contracta et à ses richesses.

(Marie-Catherine), femme de Henri II de Gondi, fut très- remarquée par son esprit, son mérite et ses avantages per- sonnels. Elle devint gouvernante des enfants de France, et fut célébrée plusieurs fois en vers et en prose par les beaux esprits du temps.

D'or, à trois pals de gueules, chargés chacun en chef d'une hillette d'argent.

PoNSAiNPiERRE (Pousaupieri). D'un village de Lucques, les membres de cette famille avaient des propriétés. Leur nom véritable était Andretti. Elle vint s'établir à Lyon vers le mi- lieu du dix-septième siècle, et y acquit une grande fortune parle commerce des soies, alors peu connu. Devenus riches, les Ponsainpierre recherchèrent les honneurs et firent l'ac- quisition du fief du Perron, à OuUins, et de plusieurs autres.

(André) fut le premier qui fixa sa résidence à Lyon.

(Dominique) fut conseiller en la cour des monnaies, siège présidial et sénéchaussée de Lyon, puis échevin en 1661.

(Lambert) devint prévôt des marchands en 1683.

(Jean-Baptiste) fut président des trésoriers de France; c'é tait un magistrat très-estimé et d'un haut mérite. Mais le plus utile à la famille avait été le marchand de soie François, qui, seul à peu près, à faire à Lyon un commerce très-fructueux, avait acquis de grandes richesses.

D'azur, à deux colonnes toscanes d'argent.

Prost. Famille ancienne et très-considérée, qui a fourni plu-

NOBILIAIRK LYONNAIS. 221

sieurs membres dans de hauts emplois : à l'Église, au siège présidial et au tribunal de la Conservation.

(Louis), échevin à plusieurs reprises et prorogé trois ans dans ses fonctions.

(Jacques), premier possesseur du fief de Grange-Blanche, avocat du roi au présidial.

(Nicolas), échevin.

(Etienne), seigneur de Grange-Blanche et chevalier de Saint- Lazare, avocat et procureur général, succéda à son père dans ses emplois et dans la considération générale.

De gueules, à deux chevrons d'or au chef cousu d'azur chargé de trois étoiles d'or.

Regnault (seigneurs de Bellescize et de Parcieu). Cette no- ble famille, très-bien posée, a fourni des chevaliers de Malte, des conseillers à la cour des monnaies, un évèque à Saint- Brieuc, etc.

(François), seigneur du Buisson, fut un mathématicien et un géomètre distingué.

(Claude-Espérance), marquis de Belle-Scize, de l'Académie, fut prévôt des marchands de 1773 à 1776. La famille était partagée en quatre branches résidant deux en Savoie et deux à Lyon, celles-ci représentées par lesRegnault de Belle-Scize et par les Regnault de Parcieu.

De gueules, à la fasce d'argent, accompagnée de deux lo- sanges d'or.

RoussELET, seigneur de la Part-Dieu et de Jonage. Cette an- cienne famille consulaire se disait issue des Rucelli d'Italie.

(Claude) s'occupa de poésie latine.

(François-Louis), marquis de Château-Regnault. Cette fa- mille a fourni plusieurs conseillers de ville, de 1496 à 1347.

222 NOBILIAIRE LYONNAIS.

D'argent, à l'arbre de sinople, et une cotice de gueide.s bro- chante.

Saint-Priest (les seigneurs de). Très-illustre famille dont il

a existé trois branches principales : Les seigneurs de Saint-Chamond.

(Guichard), chevalier, fut capitaine gardiateur de la ville de Lyon en 1387; il descendait de la maison d'Urgel.

Les Saint-Priest Pasturel, seigneurs d'Apinges.

Les Saint-Priest Fontanais.

Des membres de cette famille ont occupé des emplois élevés, mais sans rapports avec la ville de Lyon. Le beau château de Saint-Priest, voisin du village du même nom, est à 8 kilo- mètres du pont de la Guillotière.

(François-Emmanuel Guignard, comte de), à Grenoble en 1735 dans une famille de magistrature, fut un officiergé- néral de distinction et ambassadeur à Constantinople ; mais ni lui ni son fils Guillaume-Ennemond n'appartiennent à la noblesse lyonnaise.

Sala (de). Une des familles de Lyon les plus anciennes et les plus honorables ; ses membres figurèrent parmi les con- seillers de ville dès le quatorzième siècle, et presque dès l'o- rigine de l'institution.

(François), capitaine de la ville, conseiller en 1541, 1551 et 1570, chevalier de Saint-Michel.

(Antoine), son fils, fut seigneur de Montjustin.

(Pierre), seigneur de l'Antiquaille, fut maître des écuries de Charles VIII.

(Jean), petit-neveu de Pierre, conseiller à plusieurs repri- ses, de 1506 à 1537, capitaine de la ville.

(François), seigneur de Montjustin, capitaine de la ville, de 1542 à 1569, plusieurs fois échevin, chevalier de l'ordre de

NOBILIAIRE LYONNAIS. 223

Saint-Michel; ce fut lui qui fît ouvrir, dans le quartier Per- rache, la rue transversale qui porte son nom.

(Antoinette), fille de Jean, héritière des biens de sa famille par la mort de ses frères, les transporta, en 1730, dans la famille des Guillin ou Guilhelm de Montjustin.

D'argent, au croissant de gueules, surmonté d'une étoile du même.

Savaron (de). Ancienne et noble famille originaire d'Auver- gne, établie à Lyon au milieu du seizième siècle.

(Jean), député aux états généraux de 1014, était prési- dent et lieutenant général à la sénéchaussée de Clermont. Un Savaron de la branche de Lyon, établie dans cette ville en 1572, a fourni un conseiller au présidial, et un échevin en 1666.

(François) fut trésorier de France. Le président Jean Sa- varon a publié, en 1662, les Origines de la ville de Cler- numt. Savaron était seigneur du fief de l'Aubépine et de Lafay en Jarez (Forez), de Chamousset et de Brullioles. La postérité masculine de cette famille s'est éteinte au dix- neuvième siècle : son dernier représentant laissa deux filles, qui épousèrent MM. de Cibeins et de Saint-Victor. Le châ- teau de La Fay, fief dans la commune de Larajasse, au- dessous du pic des Séchères, est remarquable par sa masse imposante et par sa belle façade demi-circulaire.

D'azur, à la croix pattée d'or, accompagnée de trois soleils du même.

Spon. Famille d'origine allemande, établie à Lyon dans la première moitié du seizième siècle, et célèbre par deux mé- decins célèbres qu'elle produisit : Charles, ami et correspon- dant de Guy-Patin, et Jacob, antiquaire, et le premier ainsi que le plus méritant des épigraphistes de la France.

D'azur, a la bande d'or, accostée d^une étoile, et d'un an- nelet croisé de même.

224 NOBILIAIRE LYONNAIS.

Talaru de Chalmazel. Famille ancienne et très-illustre, di- visée en deux branches établies l'une dans le Lyonnais, l'au- tre dans le Forez. Le premier des Talaru de la branche aînée fut Hugues, qui vivait en 1215 sous le règne de Philippe- Au- guste.

(Girard), 1250. (Jean), 1285. (Matthieu I), 1323. (Hu- gues II). (Matthieu II), 1381. (Antoine I), seigneur de la Grange et de Noally, 1392. —(Matthieu III), 1469. —(An- toine II). (Guillaume), 1530.

11 y a eu un Ponce de Talaru, seigneur de Randans en Forez, 1121. Guy de Talaru, son neveu, fut secrétaire de l'église de Lyon et son sénéchal, 1173. La seconde branche produi- sit les Talaru de Chalmazel par alliance; ce fut à elle qu'ap- partinrent les Talaru, seigneurs de Chalmazel, dans le Forez, de Chamarande, d'Escotay, de la Pie, de Saint-Éloi, de Saint- Marcel, etc. Les notables de cette branche ont été :

(Jean), seigneur de Marcilly et de Chalmazel en Forez. (Annet I). (Annet II). (Annet III). (Gaspard), 1535. (Louis-François). (Claude-Christophe), dit l'Hermier de la Faye. (Claude II). (François-Habert).

La branche des Talaru-Chalmazel s'est éteinte en 1850, elle était issue d'un fils puîné de Matthieu II de la branche aînée. Cette famille si distinguée des Talaru a produit vingt comtes de Lyon, membres du chapitre de Saint-Jean, des chevaliers et des commandeurs de l'ordre de Malte, plusieurs colonels de régiment, et un lieutenant général des armées du roi. Jean de Talaru fut cardinal et archevêque de Lyon ; il mourut en 1393.

(Amédée), également cardinal et archevêque de Lyon, mou- rut en 1444.

(Hugues), archevêque de Lyon, cessa de vivre en 1517.

NOBILIAIRE LYONNAIS. 225

(Antoine), membre du chapitre de Saint-Jean, fut arche- vêque de Lyon, après avoir été abbé d'Ainay. Le marquis de Talaru, seigneur de Çhalmazel, fut député aux états gé- néraux en 1789. Le marquis de Talaru, dernier représentant de cette famille, fut pair de France, ministre d'État, ambassa- deur en Espagne, etc. Il mourut dans son château de Saint- Marcel de Féline en Forez, en 1850, à l'âge de quatre-vingts ans, laissant son immense fortune à ses nombreux parents et aux pauvres.

Le fief de Talaru en Lyonnais était très-peu de chose; l'inten- dant d'Herbigny n'en évaluait le revenu en 1698 qu'à quatre ou cinq cents livres; il appartenait aux seigneurs de Saint- Forgeux. D'Herbigny pensait qu'il avait été le berceau des Ta- laru de Saint-Forgeux. Foy. sur cette famille le Gallia chris- tiana,iA\; le Laboureur, Mazures de T Ile-Bar be,l\; le P. An- selme, La Chesnays-Desbois, Saint-Allais et l'Annuaire de la noblesse pour 1854, par M. Borel d'Hauterive.

Parti d'or et d^azur, à la cotice de gueules brochante.

Varey (de). Une des familles les plus anciennes et les plus considérables du Lyonnais. Huit de Varey figurè- rent en 1185 parmi les chefs, au nombre de cinquante, que les citoyens de Lyon se donnèrent pour les diriger dans leur lutte avec l'archevêque de Lyon et le chapitre, afin d'obtenir l'émancipation de la commune. Trente et un membres de la famille siégèrent parmi les conseillers de la ville; plusieurs furent réélus, et l'un d'eux jusqu'à dix fois. Cette famille a donné plusieurs membres au noble chapitre de Saint- Jean; pendant trois siècles, elle a occupé des emplois considéra- bles et eu la haute main sur la direction des affaires de la ville de Lyon. Elle a fourni les seigneurs d'Avauges et de Salagny en Lyonnais, ainsi que les barons de Bel mont, et les seigneurs de Malleval, de Virieu et de Chavanay en Forez.

226 NOBILIAIRE LYONNAIS.

Une autre branche a donné les seigneurs de Châtillon d'A- zergues. Un abbé d'Ainay était un de Varey. La branche lyonnaise s'éteignit dans la maison d'Albon.

D'azur, à trois jumelles en bande d'or, au chef d'argent chargé de trois merlettes de sable.

Vauzelles (de), seigneur du Jonchay et de Combelande. An- cienne famille de robe, distinguée dans le dix-septième siècle.

(Georges), chevalier de l'ordre de Malte et commandeur, distingué par son amour pour les lettres, mort en 1357.

(Jean), frère de Georges, curé de Saint-Romain, prieur de Montrotier, écrivain ascétique.

(Matthieu), frère ou neveu des précédents, avocat géné- ral au parlement de Dombes et avocat du roi en la séné- chaussée et siège présidial de Lyon. Les trois de Vauzelles ont été célébrés par les beaux esprits du temps, et surtout par Voulté, qui célébra en vers latins leur union, leur égale dis- tinction et leur mérite. Matthieu fut conseiller de ville en 1524.

D'azur, à trois demi-vol. d'argent au chef d'or,

YiLLARS (de), barons de Macl as, marquis de Villars, seigneurs de Laval et du Bosquet.

(Pierre de), huit fois échevin.

(François (de), son fils, conseiller en la sénéchaussée et siège présidial de Lyon.

( Pierre de ) , frère de François , fut archevêque de Vienne.

(Balthasar de), président en la sénéchaussée et siège pré- sidial de Lyon, premier président au parlement de Dombes, trois fois prévôt des marchands (1). La famille a fourni deux

(i) On pourrait croire, d'après les numéros d'ordre mis à l'article Villars (tableau II, p. 82), qu'il y a eu trois Balthasar. J'avais été con- duit à le supposer par la rédaction de cette même notice dans quelques tables (l'échevins récemment publiées ; mais ce serait une erreur : il n'y a en qu'un seul Balthasar de Villars, père de deux filles.

NOBILIAIRE LYONNAIS. 227

branches; celle de Lyon s'éteignit en 1627 par les deux tilles de Balthasar; celle de Çondrieux, anoblie en 1686, adonné deux- archevêques à la ville de Vienne et un maréchal à la France.

(Jean, Pierre, Barthélémy, Philibert et François de), furent conseillers de ville et la plupart plusieurs fois.

D'azur, à trois molettes d'or, au chef cousu de gueules chargé d'un lion passant d'argent.

Villeneuve, barons de Joux, seigneurs d'Yvours, comtes de la Bâtie, seigneurs de Rouvray, La Motte, Chanains, Villon, Porte-Bœuf, Longes, Argis, Monceaux et autres lieux. La fa- mille a fourni à la ville de Lyon, depuis 1320, plusieurs de ses conseillers.

(Humbert de) fut lieutenant général en la sénéchaussée de Lyon, conseiller au grand conseil, président au parlement de Toulouse et premier président au parlement de Bourgogne ; c'était un ami des lettres. Il y avait des Villeneuve en Bour- gogne. Cette famille est éteinte.

Parti au 1 losange d'or et d'azur, au 2 d'argent, à trois demi'Vires de gueules.

IX.

FIEFS,

CHATEAUX SEIGNEURIAUX,

RENTES NOBLES DANS LE LYONNAIS (1).

Albigny (près de Couzon), paroisse et seigneurie aux chanoines comtes de Lyon, ayant un seigneur mansionnaire.

Albigny, château et fief ayant pour seigneur le comte de Ci- beins. A Montrottier.

(1) Les tableaux des fiefs, terres seigneuriales, maisons fortes et rentes nobles, Tiennent après les nobiliaires, dont ils sont le complément natu- rel; cette étude a un intérêt particulier en ce qui concerne le Lyonnais. On ne saurait espérer toutefois d'arriver à une exactitude absolue et de ne pas commettre d'omissions ; nombre de fiefs ont cessé d'exister pour

230 NOBILIAIRE LYONNAIS.

Amputs, château seigneurial à M. de la Condamine; succes- sion de la famille de Maugiron.

André (château de Saint-), à M. Quatrefages de la Roquette. A Saint Didier.

André du Coing (château de Saint-), à M. Quatrefages de la Ro- quette. Près de Limonest.

Arbresle, ancien château fortifié ayant pour commandant M. de Fleurieu de Montverdun, seigneur du Bourg, et pour seigneur M. de Cluny, abbé de Savigny.

Argencieu, château et fief. Foy. Passetour.

AvEYSE, chapitre noble de chanoines comtesses.

Barolière (château de la), à M. Baboin. Près de Limonest.

une cause quelconque, dont la plus ordinaire fut leur annexion à d'au- tres ; quelques-uns sont portés en même temps au compte du Beaujolais et du Forez sans qu'il y ait erreur; l'explication sera fort simple. L'an- cien Beaujolais ne correspondait pas exactement à l'arrondissement de Villefranche du département du Rhône; il s'étendait davantage vers les départements de la Loire et de Saône-et-Loire. Saint- Chamond était dans le Lyonnais. L'Almanach met assez fréquemment dans le Lyonnais des fiefs qui appartiendraient aujourd'hui au département de la Loire, et dans le Forez des terres seigneuriales que les circonscriptions admi- nistratives actuelles mettraient ailleurs. Je ferai observer encore, au su- jet de la propriété des fiefs et des noms de leurs possesseurs, que les mutations furent très-fréquentes, et que j'ai donné principalement la situation de 1789. La liste de tous les propriétaires qui ont possédé suc- cessivement un même fief est sans aucun intérêt historique, hors dans certains cas exceptionnels fort rares, l'importance du manoir est re- levée par la haute notoriété du possesseur ou du fief lui-même. J'admire, sans les comprendre, les recherches de ceux qui travaillent si patiem- ment à les dresser en interrogeant les vieux actes ; ils feraient une mois- son bien autrement ample dans les registres des anciens bureaux de> finances et de l'administration des domaines. Au reste, ces listes com- plètes sont irnpossibles pour l'immense nombre des fiefs.

NOBILIAIRE LYONNAIS. 231

La Bâtie, beau château et fief. Foy. Saint-Martin-d'en-Haut.

Beauregard, maison forte avec justice, au baron de Fisicat.

Beauvert. a Saint-Genis-Laval.

Beaurevert. a Mornant.

Bechevelin, mandement, château et fief appartenant à TArche- vêché.

Belair, château et fief à M. de Fleurieu. A Fieurieu.

Bellièvre, château et fief, au baron de Fisicat. A Saint-Genis^ LavaL

Benevent (château de), près de Vaugneray M. Perrin de).

Bibost, seigneurie et hameau à Sourcieu; seigneur, le Chama- rier de Savigny.

Bonnet-le-Frou) (Saint-), au-dessus de Vaugneray : seigneur, M. Blanc de Saint-Ponnet ; petit castel avec tours gothiques et muraille crénelée. Jolie chapelle.

Bois-Saint-Just, fief à M. Dugas de Bois-Saint-Just. Près de Duerne.

BoissoNNiÉRE (fief de la). Briguais.

Brignais (seigneurs de), les barons de Saint-Just.

Brindas, paroisse et seigneurie dépendant des comtes de Lyon.

Brosse (la), château et fief appartenant à M. de Soubry. A Saint-Germain au Mont-d'Or.

Brosses (les), château et beau parc à M. Antoine Coste le bi- bliophile, maintenant à sa veuve. Près de Moutessuy.

Buisson (du), château et fief. A Fontaines.

BuLLY, château et seigneurie à M. le comte de Cibeins.

Champfroid, avec rente noble, à M. Clavel. Sainte-Foy-lez-Lyon.

Champvieux, château et fief à M. Mayeuvre de Lyon. Saint-Ger- main au Mont-d'Or.

232 NOBILIAIRE LYONNAIS.

Chance, château et seigneurie à M. de Mazenod. Aux Hayes.

Chantemerle, fief à l'abbé Flandrin. A Saint-Didier au Mont- d'Or.

Chanzieu, château et fief ayant pour seigneur M. Bouilloud de Chanzieu, conseiller en la cour des Monnaies.

Chaponost, fief et paroisse : seigneur, M. le marquis deRuolz. A Chaponost.

Charfetain, à m. de Micoud, écuyer. A BruUioles.

Charly, seigneurie et château à M. Barbier des Landes. Charpieu (fief de), à M. de Mont-d'Or. A Vaugneray. Château-Gaillard, fief. A Mornant.

Chavagneu et La Bâtie, fief et terre seigneuriale, à M. le mar- quis de la Roque-Pluvinel Au-dessous de Rochefort, près de Saint-Martin-d'en-Haut.

Chavannes, fief. A CoUonges.

Colombier, château et fief. A la Guillotière.

CouRziEu, seigneurie ecclésiastique; seigneur-prieur commen- dataire, le comte de Montmorillon.

CouzoN, seigneurie et château ecclésiastiques; seigneur man- sionnaire, le comte de Gourcy. A Couzon.

Crusols, Cruzol ou Crussol, château et fief. Près de La Tour. Dans le tome II de ses Mazures de Vile-Barbe, Claude le La- boureur fait mention d'un comte de Crussol, capitaine d'une compagnie de gendarmes, et de Jeanne sa sœur, épouse de Théodore de Marzé; d'une Marguerite de Crussol, femme de Louis Mitte de Chevrières, et de Girard de Crussol.

CuRis, château et seigneurie au-dessus de Poleymieux.

Cyr (Saint-). Au Mont-d'Or, château et paroisse; seigneurs, les comtes de Lyon.

NOBILIAIRE LYONNAIS. 233

D

DoDiEU. A l'Arbresle; maison paternelle de la famille de ce nom, passée aux d'Albon.

DoMMARTiN, seigneurie et château, à M. de Laval. DucHÈRE (la), château et fief. Près de Vaise, à M. Riverieulx de Varai.

ÉcoFFiEu, château et fiefs à M. Subrin. A Saint-Jean de Toulas. ÉTRA ou Letra, fief. A Charly.

Faverge (la), château et fief; seigneur, le baron de Riverie. A Larajasse.

Fayette (la), fief; seigneur, M. Riverieulx de Chambost. A Cham- bost.

Fernante, château et fief, à M. de Souvigny. A Saint- Didier, au Mont-d'Or.

Fleurieu-Eveux, seigneurie au président de Fleurieu.

Foy-lez-Lyon (Sainte-), château et paroisse; seigneur mansion- naire, le comte de Bernis.

Foy-l'Arg entière (Sainte-), ou de Meys, château et paroisse ; seigneur, le comte de Fenoyl.

FRANCHEvnxE, seigneuric et château; seigneur, M. le marquis de Ruolz.

Genat, seigneurie et château dans le Franc-Lyonnais; seigneur mansionnairc, le comte de Lyon de Linars.

234 NOBILIAIRE LYONNAIS.

Gkrmain (Saint-), au Mont-d'Or, paroisse et château; seigneur mansionnaire, le comte de Lyon de Gastellas.

GivoRs, bourg et seigneurie aux comtes de Lyon.

GoiFFiEu, fief à M. Dervieu de Goiffieu. A Montay.

Grézieux-le-Marché, château à M. Desvernay.

Grézieux-la-Varenne, baronnie; seigneurs, les chanoines barons de Saint-Just.

Grigny, château et fief; seigneur, M. Charrier de Grigny.

Il

Halles de Fenoyl, château seigneurial, au comte de Fenoyl.

Hirondelles (château et fief des). A la Guillotière.

HoiRiEux, château et fief avec rente noble; à M™^ veuve de La- val, baronne d'Izeron.

Ile-Barbe, château. Au monastère de Saint-Martin.

Irigny, château et paroisse; seigneur, M. Leclerc de la Verpil- 1ère, major de la ville de Lyon.

Jabert (fief du), ayant moyenne, haute et basse justice, à M. Hu- gues Duret du Jabert. A Bessenay.

Jomarière (la), beau château et fief avec rente noble, à M. Fla- chon, trésorier de France. A Briguais.

Julien-sur-Bibost (Saint-), château et paroisse ; seigneur, M Bros- sicr de la Rouillère.

NOBILIAIRE LYONNAIS. 235

La Barge, château et fief, avec seigneurie en toute justice, haute, moyenne et basse, à M. de La Barge : Grézieux- la- Va- renne. Le 9 juin 1719, Jacques de Brosse, fils et héritier de Geneviève Charrin, dame de la Barge, présenta au bureau des finances de Lyon une requête pour être admis à rendre foi et hommage au roi et donner son aveu.

La Pape sous Rilleux; château et seigneurie à M. Boulard de Gatelier.

La Roche, château et fief, à M. Berger. A Saint-Didier au Mont- d'Or.

La Sarra, château et fief, à M. Catalan. A Saint-Genis-Laval.

La Tour, fief à M. Marion de la Tour, écuyer. A Saint-Genis- Laval.

Laurent d'Agny (Saeh'-), château et seigneurie, à M. le comte de Souvigny.

La Vaure, arrière-fief relevant de la baronnie de Montagny. A Chassagny.

Lentilly, châtellenie; seigneur mansionnaire , le chanoine comte de Chabans.

Lescours; château en ruine à M. le marquis de Saint-Georges. A Saint-Germain la Montagne.

Levi, fief dans la paroisse de Fleurieu.

Levretière, château et fief à M. Rivail. A Saint-Jean de Toulas.

Limonest, seigneurie et paroisse, à M. Quatrefages de la Ro- quette.

Longchène, château. A Saint-Genis-Laval.

Lorette, seigneurie et château avec justice, à M. Bouilloud dr Chanzieu. A Saint-Genis-Laval.

236

NOBILIAIRE LYONNAIS

Magny, château et fief, à M. de la Flachère. A Sarcey, annexe

de Bully. Maisonforte, fief. A Vourles.

Manevieux, château et fief, à M. Bruyset, trésorier de France à Lyon. A Saint-Martin de Cornas.

Messimieux, château et fief ayant pour seigneur M. Trollier de Fétan, conseiller en la cour des monnaies. A Anse.

MoLARD (du), château et fief à M. Leroy du Molard. A Genay.

MoNTAGNY, première baronnie du Lyonnais; seigneur, M. Ravel de Montagny. AMontagny.

MoNTCHAT, château. A la Guillotière.

MoNTEssTjY, château et fief aux hospices de Lyon. Au-dessus des Balmes de Saint-Clair.

MoNTPLAisiR, fief à M. Guigon de Montplaisir. A Brindas.

MoNTROTTiER, châtellcnie et prieuré; seigneur prieur, l'abbé d'Anstrude; M. de Cibeins, seigneur d'une partie de la pa- roisse. A Montrottier.

MoucHONNERiE, châtcau et fief. A Saint-Jean de Toulas.

N

Nelière, château et fief, à M. de Malivert, conseiller au parle- ment de Grenoble. A Pomeys.

Neufville, château et terre seigneuriale à l'archevêque Camille de Neufville et passés à ses héritiers; antérieurement à l'é- rection de ce marquisat, il y avait à Neufville un vieux châ- teau.

Odieu, fief au marquis d'Albon. A l'Arbresle.

NOBILIAIRE LYONNAIS. m

OuLUNS, château et seigneurie à l'archevêque de Lyon. A OuUins.

Passetour, château et seigneurie à M. Forest. A Soucieu.

PERRON;, château et fief avec haute, moyenne et hasse justice, appartenant à l'hospice de la Charité. Annexe d'Oullins.

Perron (le petit), maison en franc-alleu, appartenant à M. Gri- maud.

Pesses ou Prisses, fief à M. Riboud. A Orliénas.

PiERREHERRE, château et fief à M. de Capdeville. A Fleurieu.

Pierre-Scise ou Pierre-Encise, château fortifié, d'abord à l'ar- chevêque de Lyon, puis à l'État. Lyon, Bourgneuf.

PivoLAY, maison et fonds nobles et allodiaux avec droits de ga- renne. A M. de Sugny.

Plantin (le), terre seigneuriale à M. de Chasseing, écuyer. A Chasselay.

Poleymieux au Mont-d'Or; château et terre seigneuriale à M. Guillin-Dumontet.

Pomeys, seigneurie ecclésiastique à M. de Lescoët, chanoine- comte de Lyon, seigneur mansionnaire.

pRAViEUx, château et fief. A Chaponost.

Proty (la), château et fief avec rente noble, à M. Valons fils.

Rangé, château et fief, à M. Fleurent de Rancé. A Genay.

Rappetour, château et fief à Claude Brossette. A Theizé.

RivERiE-sous-RivERiE, franc fief; seigneur, M. Faure de Verdu- raise.

238

NOBILIAIRE LYONiNAIS.

Rivière (la), château et fief, à M. le comte de FeugeroUes. A Villechenêve.

Roche (la), château entre Briguais et Vourles; seigneurs, les barons de Saint-Just.

Roche (la), château antique et seigneurial. A Courzieu.

Romain de Couzon (Saint-), château seigneurial à M. de Murard. A Couzon.

Romain de Popey (Saint-), châtellenie à M. le marquis d'Albon. RoNTALON, seigneurie et paroisse; seigneur, M. Artaud de la Feuillade.

Rontalonnière (la), château et fief; seigneur, M. Desgouttes de la Salle. A Thurins.

S

Sain-Bel, ancien chef-lieu de la baronnie de Savigny ; seigneur du château et de la paroisse, l'abbé de Savigny.

Sardon, château et seigneurie avec haute, moyenne et basse justice, à M. Trollier de Fontcrenne. Rive de Gier.

Senevas, château et seigneurie à M. Terrasson de la BaroUière. A Saint-Romain en Jarrest.

Seneyrier, château et fief en toute justice, à M. Bonaventure de Jussieu. A Saint-Julien sur Bibost.

Talaru, fief et ancien château, au marquis d'Albon. A Saint- Forge ux.

Tassin, seigneurie et paroisse, à MM. les comtes de Lyon.

Tenaudière, château et fief, à M. Boesse. A Larajasse.

Theizé, beau château et fief à M. de Nervo. A Theizé.

Thibaudière, fief à M. Milanois. A Lucenay.

NOBILIAIRE LYONNAIS. 239

Thorigny, château et fief en toute justice, à M. Deleuillon de Thorigny. A Bibost.

TouRNELLEs ^châtcau des), fief. A la Guillotière, Lyon.

TouRRETTE (la), châtcau et fief, au président de Fleurieu. A Éveux.

Valernod, fief et château. A Givors.

Valsonniére (la), château et fief, à M. de Beck. A Saint-Genis l'Argentière.

Varenne, ancien château vicomte, au marquis d'Albon. A Saint- Romain de Popey.

Varissan, château et fief, à M. Borel de Varissan. A Saint-Mar- tin de Cornas.

Verduraise, franc fief appartenant à deux coseigneurs.

Vernaison, paroisse et châtellenie à l'abbé d'Ainay.

Verrière (la), fief et seigneurie en toute justice. A M. de la Rochette. A Saint-Genis-Laval.

Vieuxbourg, château et fief, à M. de Noyel. A Vernaison.

ViLLEDiEu, château et seigneurie en toute justice. A Dardilly.

ViLLETTE, ancien château en toute justice, avec rente noble, au comte de FougeroUes. A Villechenêve.

Vivier (le), château et fief. A la Guillotière, Lyon.

VouLDY (la), château et fief.

YvouRs, château et seigneurie, à M. Terrasse d'Yvours. Au-des- sous d'Irigny.

240 NOBILIAIRE LYONNAIS.

YzERON, château et fief, à M. de Mont-d'Or (1).

(1) Beaucoup de fiefs dans le Lyonnais, que ce tableau ne mentionne pas, sont désignés soit dans le répertoire des communes rurales du dé- partemenfdu Rhône, soit dans les six tableaux de la noblesse lyonnaise. Le tableau suivant en contient un nombre plus considérable encore ; il ne fait pas double emploi : comme c'était un document officiel, je ne pou- vais le fondre avec celui-ci. Je renvoie également à mon travail sur les communes rurales le complément du tableau des fiefs du Beaujolais ; les additions sont particulièrement relatives à des fiefs et domaines allo- diaux qui n'existaient plus en 1789 : il ne m'était pas permis d'altérer les pièces officielles que je reproduis ici.

^lUûn^-^

^^.

X.

RÉPERTOIRE ALPHABÉTIQUE

DES NOMS DES FIEFS, RENTES NOBLES, MAISONS FORTES,

SEIGNEURIES ET DOMAINES ALLODIAUX DONT LA PRESTATION A ÉTÉ FAITE AU BUREAU DES FINANCES

DANS LE LYONNAIS (i).

[Inventaire des archives, Finances, tome I, p. S*?i.)

Fief et seigneurie d'Ars. Seigneurie d'Aly. Seigneurie de Saint-André du

Coing. Rentes nobles en la paroisse

d'Aveize.

Rentes nobles dans la paroisse

de d'Argoire. Rentes nobles à Ambérieux et

à Anse. Seigneurie d'Ampuis. Petite rente noble et dîme à

Saint- Andéol. Rente noble à Amplepuis.

(1) Ce r<'pertoire indique, dans le Lyonnais, beaucoup de fiefs qu*on ne trouve pas mentionnés autre part et dont il constate l'existence : il a un autre mérite, celui d'être officiel. C'est, en efl'et, la table d'un volume

16

242

NOBILIAIRE LYONNAIS.

Rente appelée Amenson. Rente noble et fonds allodiaux

à Anse. Maison forte d'Albon. Fief d'Albonne. Terre seigneuriale d'Areizé. Maison et couvent d'Alix. Fiefd'Aillaud.

Fief et rentes nobles d'Aveine. Rente de l'aumône d'Ainay. Rente noble d'Aillant. Rente noble de la prébende de

Saint-Antoine. Terre et seigneurie d'Arçon. Prieuré et seigneurie d'Am-

bierle. Prébende et rente noble à

Amanzé. Fief d'Albone. Fief et seigneurie d'Aveizo. Fief d'Anzerre. Terre de Saint-Laurent et de

Saint-Yincent.

Rente noble de Saint-Antoine du Crozet.

B

Fief, rente noble et seigneurie

du Buisson. Terre , seigneurie et maison

noble et justice de la Baro-

lière. Fief de Belmont. Fief de la Bernade. Seigneurie de la Blancherie. Maison et fief de Saint-Bonnet. Maison forte de la Bruyère. Terre et seigneurie de Bornât. Fief, terre et seigneurie de Be-

lair. Seigneurie de Benevent. Maison forte, rente noble et

fief de la Bernardière. Rente noble de la Bussière. Fief, terre et seigneurie de

Bessenay.

in-1'olio de l'IivvENTAraE des Archives de rHôtel-de-Vil!e de Lyon, Fi- nancea, tome L On n'y trouve aucune indication de noms de lieux et de possesseurs de fiefs et châteaux ; mais ces noms sont inscrits dans le ma- nuscrit, aux extraits de prestations auxquels renvoie chaque article de la table, et chacun des extraits eux-mêmes fait connaître les pièces originales, dont les Archives de THôtei-de- Ville .possèdent la collection. Comme à chaque mutation de possesseurs de fiefs, les foi et hommage devaient être renouvelés devant le bureau des finances, le nom d'un même fief ou château est reproduit plusieurs fois sur la table, répétitions qu'il eût été parfaitement inutile de maintenir ici. J'ai écarté également (luelques prestations qui n'avaient aucun rapport avec la noblesse. Beau- coup de noms de lieux sont défigurés dans le volume manuscrit; je crains fort de ne pas les avoir rectifiés Ions, faute de documents exacts.

NOBILIAIRK

Seigneurie de Rochenevoux. Fief et rente noble de Bois. Rente noble de Baronat. Rente noble de Brignais. Seigneurie de Belleroche. Seigneurie de Saint-Bonnet et

Boutelier. Rente de la Bertallière. Seigneurie de Brinon. Seigneurie de Bois-Saint-Just. . Seigneurie de Saint-Bernard. Rente noble de Bellevue. Rente noble de la Bénédictine. Fief de la Bouzonnière. Seigneurie de Beaulieu. Fief de la Brosse. Seigneurie et fief de la Bâtie. Terre et seigneurie delaBarge. Seigneurie de Bessenay. Fief de Blatterne. Rente noble rue Belle -Cor-

dière. Fief de Bourbenod. Rente de la Bussière. Fonds et maison noble de Bi-

chet. Seigneurie de BruUioles. Rente àBressieu. Fief et rente noble de Beaulieu

et Belmont. Rente noble de la Boisson -

nière. 5(c Fief, terre et seigneurie de

Saint-Bernard.

LYONNAIS. 243

Directe et rente noble de Bel- levue.

Rente noble de Briennon.

Seigneurie et rente noble de Bressieu.

Terre et seigneurie de Saint- Bonnet des Quarts.

Seigneurie de Boulletière.

Abbaye et rente noble de Brienne.

Fief de Beauvernay.

Château et rente noble de Bel- lescize.

Fief et rente noble de Bruer.

Rente noble à Saint-Bonnet de Cray.

Fief et rente noble de Busillet.

Terre et seigneurie de Biers.

Fief de Bertholas.

Rente noble de Brest.

Terre et seigneurie du Blanc.

Maison forte de la Belle-Alle- mande.

Terre et seigneurie deBagnols.

Terre et seigneurie du Bois-

d'Oingt. Terre, fief et seigneurie de

Bully. Terre de Bellegarde. Fief de Bellièvre. Fief de la Bocardière. Fief de la Buissonnière. Fief de Bibost et Bessenay. Tènementallodial rueBoissac.

244 NOBILIAIRE

Fief de Beauvernay.

Terre et seigneurie de Saint- Bernard et Labruyère.

Rente noble de la Blanchar- donnière.

Fief et rente noble de Chas-

sagni. Fief noble de la Chance. Maison noble et fief de Chene-

voux. Fief et maison noble de Cba-

zelles. Seigneurie et baronnie de Châ-

tillon. Seigneurie de Chazotte. Maison et fief de Claire-Matin. FiefdeCoUonges. Seigneurie de la Chenevatière Fief, terre et rente noble de

Cruys. Rente noble de la Chausse. Fief seigneurial de Clérimbert.. Fief de Cuzieu et Chaignon. Rente noble de Charnay. Fief et rente noble du Chaf-

faut. Fief de Combelande. Rentes nobles de la Croix,

Choies et Châteauneuf. Fief de Ciseaux. Seigneurie de Chalmazel.

LYONNAIS.

Seigneurie et fief de la Chas- sagne et Chiel.

Terres et seigneuries de Cre- meaulx et Chamousset.

Fief et rente noble à Civrieu.

Baronnie, terre et rente noble de Châtillon-d'Azergue.

Seigneurie de Changy.

Rente appelée Chesnay.

Fief de la Côte.

Rente noble du Champ.

Fief et rentes nobles à Cer- vières.

Fonds allodiaux à la Croix- Rousse.

Fief de la Claire.

Terre, fief et rente noble de Cossieu.

Seigneurie de Civrieu.

Fief de Chavannes.

Seigneurie de Charlieu.

Seigneurie de Chavagnieu.

Fief et seigneurie de la Cha- pelle.

Maison appelée l'Hôtel de Che- vrières.

Rente noble de la Chapelle Saint-Cyr.

Terre et maison noble à Sainte- Colombe.

Terre de Saint-Cyr.

Seigneurie de Cibeins.

Seigneurie de Chanzé.

Terre et seigneurie de Combe- fort.

NOBILIAIRE LYONNAIS.

24i

Seigneurie et rente noble de Chambray.

Rente noble de la Ciiande- resse.

Rente noble deCombeblancbe.

Seigneurie de Champagneux.

Seigneurie de Saint-Chamond.

Baronnie de Consolant,

Fief de Combe.

Prieuré et seigneurie de Char- lieu.

Fief et rente noble de Courbe- ville,

Directe, terre et seigneurie au mandement du Crozet.

Fief en la paroisse de Charly.

Maison et rente noble à Chaus- sant.

Terre deChavanay.

Coseigneurie de Chaponost.

Château de Charlieu.

Rente noble de Chatanay.

Rente noble à Charbonnière.

Fief de Chantemerle,

Terre et seigneurie de Chauf^ failles.

Fief et seigneurie des Combes.

Fief et rente noble de Cham- fray.

Terre et seigneurie de Chas- sagny.

Domaine de la Charbonnière.

Domaine de Crévieux.

Château fort et seigneurie de Charlv.

Terres et seigneurie de Cuire et la Croix-Rousse.

Fief de la Chatelaise.

Fief et seigneurie de Courbe- ville.

Fief et maison forte de laCoste.

Fief de Chanché.

D

Château, terre, rente et sei- gneurie de Duerne.

Terre et seigneurie de Dom- martin.

Fief et seigneurie de Saint-Di- dier, au Mont-d'Or.

Seigneurie et fief de la Duerie

et dépendances. Fief Descombes. Domaine Dumont

Seigneurie d'Égrelongc. Terre et seigneurie d'Échalas. Fief d'Évertines. Fief, terre, seigneurie et mai- son forte d'Écossieu. Fief et château d'Épeisses. Terre d'Éveux.

Fief et seigneurie do Flarhat.

24e NOBILIAIR

Terre et seigneurie de Fuillez. Seigneurie de Sainte-Foi l'Ar-

gentière. Seigneurie de La Fay. Fief^ terre, rente noble et châ- teau de Fromente. Seigneurie de la Flachère. Seigneurie de Four. Seigneurie de La Forest. Fief des Trois-Fourneaux. Maison noble et rente de la Fa- verge. Seigneurie de Fétan et de Fou-

quereau. Domaine de Fougerolles. Rente noble à Franchelon.

Fief et rente noble à Four- sain,

Fief, château et seigneurie à laFaverge. Seigneurie, terre et marquisat de Fenoyl.

Fief et château de la Fayotte.

Rente noble et censive à Sainte-Foi et Francheville.

Fief et rentes nobles de la Fontaine et Fourvière.

Seigneurie et rente noble de Franclieu.

Terre et seigneurie de Fronte- nas.

Terre et seigneurie de Fran-

cheville. Terre de Fleurieu. Fief de la Fontaine.

E LYONNAIS.

Terre et seigneurie des Feuil- lets.

G

Seigneurie et baronnie de Gri-

Fief et maison noble de Ga- belon.

Seigneurie des Gaiges ou de Gage.

Rente noble et portion.de jus- tice à Saint-Genis-Laval.

Terre et seigneurie de La Garde.

Seigneurie de Gastellier et

Genouilly. Rentes nobles à Genay. Rente noble à Grézieu. Fonds allodiaux à Saint-Genis. Domaine de la Genetière. Rente noble à Saint-Genis-les -

Ollières.

Seigneurie et terres de Gatel- lier.

Fief de la Guillermière.

Seigneurie et rente noble de Genouilly.

Seigneurie, terre et rente no- ble à Grangeblanche.

Fief et île de la Gardière.

Fief de la Gaudinière.

Terre et seigneurie de Gregny.

NOBILIAIRK LYONNAIS.

247

Seigneurie des Halles. Seigneurie et fief d'Huronges. Seigneurie de Saint-Héan. Franc fief et seigneurie de Sainte-Hélène.

Fief, seigneurie et rente noble du Jonchay.

Rente noble de Jarnosse ou Jarniosse.

Terre, seigneurie et rente no- ble de Jarnioux.

Fief et château de la Jacque- tière.

Fief et rente de la Jomarière,

Fief du Jabert.

Fief, rente noble et dîme à Irigny.

Seigneurie et terre, à Saint- Julien sur Bibost.

Fief de l'île Saint-Pierre.

Fief et seigneurie de Jarzé ou Janzé.

Rente noble à Saint-Jean des

Vignes. Fief et seigneurie d'izerable. Terre et seigneurie dTrieux,

ou Yssieu. Terre et seigneurie de Saini-

Julicn-Doiziru.

Seigneurie de Saint-Jean des Viornes.

Fief et seigneurie de Lâchât. Fief, terre et seigneurie de

Lissieux. Terre de Saint-Laurent. Fief de Limas. Seigneurie de Liesne. (?) Fief de Lacenas. Fief de Liergue. Fief et seigneurie de Saint- Laurent de Vaux. Château et seigneurie de Li-

monest. Fief de Lay. Rente à Lucenay. Maison et fonds en franc-alleu,

à Lozanne. Fief de Lizerable. Seigneurie de Lagarde. Seigneurie de Saint-Laurent

d'Agny. Rente noble à Lentilly. Terre et seigneurie de Loire. Seigneurie de Saint-Laurent

de Chamousset. Seigneurie de Layeux. Justice de Lozanne. Rente noble à Saint-Laurent

d'Agny.

248 NOBILIAIRE

Seigneurie et terre de Lier-

gue. Justice et rente noble à Lo -

zanne. Fief et maison forte de Lay. Maison forte de Lucenay. Fief, terre et seigneurie de la

Bâtie. Terre de La Roue. Fief et château de Lorette.

Terre et seigneurie de Saint- Laurent d'Oingt.

Terre et seigneurie de Les- clure.

Seigneurie de Leschères.

Seigneurie de Lamothe et de Lignieu.

Fief, château et seigneurie de

Messimieux. Fief, arrière -fief et maison

forte de Montfort. Fief de Mal aval. Seigneurie de Marcenay. Rente noble à Marcilly d'Azer-

gue.

Fief de Mars.

Fief de Marigny.

Fief de la Merlée.

Domaine et rente noble àMoire.

Baronnie et fief de Montagny.

Fief de Montbeyerons.

LYONNAIS.

Seigneurie de Magny. Rente noble à Mornant. Seigneurie de Saint-Marcel. Seigneurie du Mas. Maison et rente noble à Mil- lery.

Domaine al 1 odial à Montrottier Seigneurie de Montrogier.

Seigneurie de Maires et La- motte.

Rentes nobles à Montverdun. Fief de Mannevieu. Seigneurie et terre de Morancé. Seigneurie de Marey. Maison forte de Mont-Lamotte.

Château et rente noble de La- mothe.

Maison et rente noble de Mo- leize.

Fief et seigneurie de Lamure. Fief de Saint-Maurice. Fief de Mallevieu. Terre de Marcilly. Seigneurie de Monto. Prieuré de Mornant. Fief de Marigny. Seigneurie de Saint-Martin. Seigneurie de Millery.

Fief, fonds et maison de Mont-

gay. Maison et fonds de Mazard. Fief et rente noble de Mont-

griffon.

NOBILIAIRE

Fief et rente noble de Mones-

tier. Fief de Mably.

Fief de Marsanges et Marsagny. Rente noble de Monteynard. Fief et rente noble de Monrozé. Fief de Mallevai. Fief, terre et seigneurie de La

Menue.

Fief du Molard. Fief de Monteroux.

Terre de Saint-Maurice -la- Salle.

Terre de Marcelly et Mures. Seigneurie de Maisilly. Terre et seigneurie de Mealles. Fief de Montagnieu. Fief de Montmenosl.

Terre et seigneurie de Monta-

gny et Millery. Rentes nobles de Monteynard. Terre de Monchorier. Fief de Montagnes,

Fief de Nondas»

Fief, seigneurie et coseigneu-

rie de Noailly. Seigneurie de Nuclles.

LYONNAIS. 249

Fief, château et rente noble

de Neillère, Seigneurie de Saint-Nizier.

Fief et seigneurie d'Oirieu.

Fief des Ormes.

Maison et rente noble d'Or-

liénas. Vicomte d'Oingt, terre et sei

gneurie. Justice et rente noble d'Oul-

lins.

Maison noble de la Proty. Fief, seigneurie et rente noble

de Poleymieu. Fief et seigneurie de Pratery. Fief de la Prunière. Fief de Pierre-Fite. Seigneurie de Pourrières. Fief de Pouilly-le-Monial. Seigneurie de Pitaval. Maison et fief de Pierreherbe Seigneurie du Périer. Fief de Plantin. Fief et seigneur de Prony (1).

(1) Ce fief, de médiocre importance, a fourni le sujet de la publication suivante : Bedin (Augustin). Le fief de Prony, Histoire de ses posses-

250 NOBILIAIRE

Seigneurie et justice de Pave- sin.

Fief de la Part-Dieu.

Fief, rente noble et maison noble de Pierre-Bénite.

Fief de Pravieu.

Terre et seigneurie de Saint- Pierre, près Charlieu.

Fief du Péage. Seigneurie de Picolière. Seigneurie de Panezier.

Fief et seigneurie du Perron à Oullins.

Château et seigneurie de Pierre-Scize.

Fief de Pontournis. Seigneurie de Pitaval. Seigneurie de Plany. Domaine de Pambost.

Fief et rente noble de Pra- vieux.

Seigneurie etterredePelussin.

Fief et rente noble à Pierre- Vive.

Rente noble de la Platière. Terre et seigneurie de Prapin. Fief de Perrières.

LYONNAIS.

Fief de Pluvy. Fief de laPrunerie.

Baronnic de Quincieu.

Terre et seigneurie de Quin- sonas.

K

Fief et rente noble du Hossel. Seigneurie de Roussin.

Fief, château, terre et seigneu- rie de Rochecardon

Fief et seigneurie de la Ra- jasse.

Seigneurie de Saint-Romain.

Seigneurie de Saint-Romain en Gier.

Rente noble de Rapetour et

Fief, seigneurie et maison- forte de la Ronzière. Fief de la Rigaudière.

Fief, maison forte et rente noble de la Rousselière.

seurs, avec désignation de leurs contemporains les seigneurs du voisi- nage. Villefranche, imprimerie de Pinet, 1862, grand in-8°. Recoin- mandable sans doute par des recherches de quelque intérêt pour la lo- calité, cet ouvrage eût gagné beaucoup à être écrit d'un antre style.

NOBILIAIR

Fief de Rongefert.

Maison et château de Rive-de-

Gier. Prieuré etseigneuriedeRegny. Fief et maison lorte de Rancé. Seigneurie de Rio^tier. Terre de Saint-Romain en Gai.

Château, fief et seigneurie de La Roche.

Château et seigneurie de la Rouillère.

Seigneurie de Saint-Rirant.

Baronnie et seigneurie de Ri- verie.

Fief de la Ruchette.

Maison forte de la Rontalon- nière.

Fief et seigneurie de Saint- Romain en Jarrest.

Domaine appelé Le Rozay.

Château et domaine de La

Roue. Fief de Rivoire. Domaine de Rachot.

E LYONNAIS. 251

Terre de Salgnol. Fief de Sénevior.

Seigneurie de Sivrieu (Civrieu) d'Azergues.

Fief et maison forte de la Sarra. Arrière-fief de Savenost. Maison de franc-alleu, à Saint-

Symphorien. Seigneurie de Souvigny. Seigneurie de Sourzy. Maison et fonds allodiaux à

Saint-Sorlin.

Fief et seigneurie de Saconay. Seigneurie de Sardon. Terre de Salinax.

Terre, seigneurie et dîme de

Sénevrier. Seigneurie de Sénevas. Seigneurie de Salornay et

Saint-Sépulcre. Comté, terre et seigneurie de

Souvigny. Terre et seigneurie de Savo-

nost.

Fief et seigneurie de Soleil-

lant. Comté et fief de La Salle.

Fief et maison noble de San-

dras ou Sandars. Fiof et arrière-fief de Scnas.

Fief et maison noble de Tho-

rigny. Seigneurie de Taney. Seigneurie delaThenaudière.

Fief, maison et fonds de la Tourette.

252 NOBILIAIRE

Fief et maison noble de Ter- repanne.

Fief de la Trésorerie. Fief de la Tour du Champ. Seigneurie de Tourville. Fief et rente noble à Trianon. Prieuré de Talluyers. Seigneurie de Trédos.

Terre et seigneurie de Tal- luyers.

Fief et rente de Tournon. Seigneurie de Thézé. Fief de Trames. Seigneurie et terre de Thurins

et Latour. Fief de la Tour-

du-Champ. Château de Thomassin. Fief de Terre-Noire.

r

Fief d'Uzon.

Rente noble et domaine d'Ur- gel.

Fief et seigneurie de la Va- renne. Terre de Saint-Vincent d'Agny . Fief de la Veuhe. Fief de Villars. Maison et fief de Veissieu.

LYONNAIS.

Seigneurie de Villette. Seigneurie de Valfleurie. Maison forte et rentes nobles

de Vourles. Seigneurie de Vertpré. Fief^ justice et rente noble de

la Valsonnière. Seigneurie de Valsonne. Fief de Villedieu. Seigneurie de la Verrière. Seigneurie de Villeret. Seigneurie de Vauchette. Seigneurie de Vieuxbourg. Terre, fief et seigneurie de La

Vaure.

Seigneurie et rente noble de Villeneuve.

Château et seigneurie de Vi- rieu.

Terre et seigneurie de Vif.

Fief et rente noble de laVouldy .

Seigneurie de la Verrière.

Fief et rente noble de la Val- lière.

Seigneurie, terre et rente no- ble de Saint-Véran.

Fief et rente noble de Vernaux.

Seigneurie de Vernaison.

Château et seigneurie de Vil- lars.

Terre et seigneurie de Vaux en Vélin.

Fief de la Verrion.

Fief et château de Verreaux.

Seigneurie et baronnie d'Yze- ron.

NOBILIAIRE LYONNAIS. 253

Seigneurie et château d'Y vours.

Vicomte d'Yoingt.

Château et fief d'Yguerande,

I

■p^

XI

TABLEAU

NOBLESSE DU BEAUJOLAIS'".

A Albon (d'), seigneur de La Fo- rêts.

Agniel, seigneur de Chêne- Amanzé (d'), seigneur d'Arcin-

Ictte. ges.

Agnot, seigneur de Champre- Apchon (d'), seigneur de Mont-

nard. renard.

Aigueperse(d'), prévôt de Beau- Arcy (d'), seigneur d'Ail ly et

jeu. de Vendranges.

^1) J'emprunte ce tableau à l'armoriai du Beaujolais de M. de Laroche- Lacarellc, Histoire du Beaujolais^ II, p. 32 J.

La noblesse du Beaujolais et les fiefs de cette province ne figurant dans ce recueil que comme annexes, il était inutile de reproduire les

25G NOBILIAIRE

Arcy (d'), seigneur de Goutou- vre^ Boyer, et la Varenne.

Arod (d') seigneur de Mont- melas, etc.

Ars (d'), seigneur du Bost.

Arthaud de Montchanin, sei- gneur du Péray.

Arthuise (de 1'), seigneur de Vallière.

Athéaud de Viry, seigneur de Claveyson.

Aubaille, seigneur de Laisses.

Aumont de Rochebaron (d'), seigneur de Cenves.

Austrein, seigneur de Morland.

Auxerre (d'), seigneur de Ro- chefort.

Bailly (de), seigneur de Cha- melet, etc.

Baland (de), seigneur d'Amas. Balarin.

LYONNAIS.

Balme (de la), seigneur de Longeval.

Bariot, seigneur du Sauzet.

Baronat (de).

Bastie (de La), lieutenant géné- ral.

Bataille (de), seigneur de Ba- tailly.

Bauberard de Maclas (de la), sieur de la Vénerie.

Baudesson, sieur de la Forêts.

Baudet, seigneur de Boistrait.

Bayard Cde), seigneur de Com- le-Robert.

BEAUJEU (sires et barons de).

Beaupoil de Saint-Aulaire, seigneur d'Arcinges.

Beck (de), seigneur de la Bus- sière.

Bellet, seigneur de Boistrait.

Béraud, seigneur de Ressein.

Bergiron, sieur de Fontenail- les.

Bernard de la Vernette , sei- gneur de Gorze.

blasons ; ils le sont d'une manière fort satisfaisante dans Touvrage de M. de Laroclie-Lacarelle. On a déjà vu l'observation, qu'il n'y a pas, dans le Beaujolais, de familles titrées des qualifications de chevaliers, de barons, de vicomtes , de comtes et de marquis ; s'il y en avait, elles étaient extrêmement rares. Il arrivait assez fréquemment qu'une même famille noble avait des branches établies, dans le même temps ou suc- cessivement, dans le Lyonnais, le Forez et le Beaujolais ; alors son nom se trouve répété sur les divers nobiliaires de ces diverses provinces. Dans d'autres circonstances, un même tief se trouve joint sur un même tableau à différents noms ; c'est qu'il y a eu mutation de propriétaire.

NOBILIAIRE

Bernigaud deSercy, lieutenant assesseur.

Berthet (de), sieur de Gorze.

Bertin de Villars.

Bertucat, maître des eaux et forêts.

Bessée, sieur de Brameloup.

Bissuel de Saint-Victor, sei- gneur de Thizy.

Blavet (de), seigneur de Mar-- thorey.

Blot (de) de Chavigny, sei- gneur de Rey.

Bonne de Lesdiguières, sei- gneur de Lafarge.

Bonnet, lieutenant général.

Bordes (de), seigneur de Tres- chin.

Bosc (de), seigneur de Pesselay.

Bottu de la Barmondière,

Bottu de Limas.

Boujot, seigneur de Batailly.

Boulard de Gatellier, seigneur de RuUière.

BOURBON DE MONTPENSIER,

SIRES ET BARONS DE BeAUJEU, PRINCES DE DOMRES.

BOURBON-D'ORLÉANS, sires

ET BARONS DE BeAUJEU.

Bourbon, seigneur de Limas. Bourck (de), seigneur de la

Rigaudière. Bourlier, seigneur d'Ailly. Boyer de Ruffin, seigneur de

Trades.

LYONNAIS.

257

Brac de la Perrière, seigneur de la Perrière et de la Pilo- nière.

Brienne (de), seigneur de Cha- meyré.

Brosses (de) , seigneur d'Es- crots et de Chavagny.

Bruyère (de la), lieutenant général.

Bueil (de), lieutenant général .

Buron, sieur de la Pinay.

Burtin de Vaurion, seigneur de Chamelet.

Bussière (de), seigneur de Lay e-Saint- Vincent. .

Bussière (de), seigneur de Chatelard.

Bully, sieur de Pas. '

Buxière (de la), bailli de Beau- jolais.

Camus (de), seigneur d'Arcigy.

Cariât, avocat du roi.

Carnazet (de), sieur de Milly.

Carra de Saint-Cyr, seigneur de Vaux.

Carrige (de), sieur de la Ca- relle.

Chaintré (de), bailli de Beau- jolais.

Chaize (de la), seigneur de la Chaize.

Châles (de), lieutenant géné- ral.

17

258 NOBILIAIRE

Chambre ^de la), sieur desMou-

lins-au-Comte. Chameyant (de), sieur de

Vougy. Chameyré (de), sieur de Cha-

meyré. Champier (de), sieur de Bion-

ney. Champlenay (de), bailli. Chanains (de), sieur de Mont- gré. Chandieu (de), sieur de Pro-

pières. Chantemerle (de), seigneur de

Vougy. Chapuis de Gourgenon , sei- gneur d'Arbuissonas. Chapon la Bottière (de), sieur

de Saint-Julien de Maurez. Chardonnay (de), sieur de

Saint-Lager. Charisieu (de), sieur de la Pi-

lonière. Charmette, sieur du Montet. Charier de la Roche, sieur de

la Roche-Jullié. Charreton, sieur de la Terrière . Chassaigne (de la), bailli de

Beaujeu. Chastenay (de), sieur du Cro-

zet.

Châteauneuf-Rochebonne (de),

sieur de Chambost. Châtelain d'Essertine , sieur

de Belle-Roche

LYONNAIS.

Chatelperon (de), sieur de

Thizy. Chavanne (de), sieur de Bost

Grand. Chavanne de Rancé de Durey

(de). Chazel (de), seigneur de Thoisy . Chazeron-Pelicieux (de) sieur

de Lapra. Chesnard de Mauzerand, sieur

de la Forest. Chevrières (de), seigneur du

Thil. Chevrot (de), procureur du

roi. ChoUier de Cibeins, seigneur

de Buysante. Ciberant (de), seigneur de

Boyé. Claret de Fleurieu. Cogny, seigneur de Cogny. Colabeaude Juliénas, seigneur

de Juliénas. Concourest (de) , seigneur de

Cucurieux. Coners, lieutenant assesseur. Corcelles (de), sieur de Mon-

tal-Borel. Corlin de Blazet. Corsant (de), seigneur de Buy- sante. Corteille de Vau|: -Renard,

sieur de Vau|-Renard. Couleur (de), seigneur d'Ar-

nas.

NOBILIAIRE LYONNAIS.

259

Couppier, seigneur de Clavey- son.

Courtin de Saint-Vincent, sei- gneur de Saint-Vincent.

Cremeaux de la Grange, sei- gneur de Thisy.

Crozet (de), sieur de Montme- las.

Crussols (de), seigneur de La- cenas.

Cusin de Jasseron.

D

Damas (de), sieur de la Bas- tie et de la Pilonière. (1)

Damien, seigneur de Mont- galand. ^

Danicourt, seigneur de Char- mes.

David, sieur de Vallière.

De Bessey de Contanson, sei- gneur de Malleval.

Déroche de Lonchamps.

Deschamps, seigneur de Ta- lencé. /

Des Vernay, sieur de Montga- land.

Digoine (de), seigneur de Bou- veis.

Drée (de) , seigneur de La Farge.

Du Bost, sieur de Curtieux^sei-

Dubost de La Blanche, srneur de Lestrette.

sei-

(1) De Damas, seigneur de Marcilly, de Cosant, de Montaigu, Dan- tezzy, Saint-Reran, Montmar, Verlpré, Brennes,etc.; baron de Digoine, vicomte de Cliâlon, comte de Ruflfey, marquis de Thianges et d'Antigny. Une des familles les plus anciennes et les plus illustres; on la fait remonter, sans preuves bien certaines, à un Soudan ou sultan de Damas, fait prisonnier en 1186. Selon d'autres conjectures, les Damas sont ori- ginaires du Nivernais, et leur nom ancien est Châtillon. Voici les pre- miers qui font notoriété : Elziviran, chevalier, 1063, et Bertrand^ également chevalier au onzième siècle. La famille se partagea en plusieurs branches. Les seigneurs de Marcilly et vicomtes de Châlon, du treizième au quinzième siècle. Les seigneurs de Montégu et de Crux. Les seigneurs d'Anlezy. Les marquis de Thianges. Les barons de Digoine. Les seigneurs de Montmor et de Massy. Les barons de Clayette. Les seigneurs de Brèves. Les seigneurs de la Bâtie de Vert-pré et de la PoUnière. Les seigneurs du Roussel.— Les seigneurs du Breuil et du Buisson. Les barons de Chevreaux, comte de RufFey et marquis d'Antigny. Les seigneurs de Vert-pré et de Barnay. Les seigneurs de la Cazotte et de Saint-Réran. Les seigneurs du Breuil. Les seigneurs de Pravins et de Fléchères. Les sei- gneurs du Sou.

2G0 NOBILIAIRE

Ducrest, seigneur de Trades.

Ducreux, seigneur de Trezette.

Dufîaux de Glatas, seigneur de Saint-Laurent.

Dufournel, seigneur de Lay.

Dulac de Ponchon, seigneur de Lapierre.

Duiigier de Testenoire , sei- gneur de Bacot.

Dumas, seigneur de Vavres.

Dumas de Lisle, seigneur de Beaujolais.

Durand, seigneur de Pesselay.

E

Esourtilz (d'), bailli.

Espinaye (d') de Laye.

Étouf {de r), seigneur de Pra-

dines. Eurard, lieutenant général.

Fabre de Berlize, sieur de Thizy.

Fabre, seigneur des Cloux,

Fabry, sieur de la Barre.

Fantachon, lieutenant géné- ral.

Farges, seigneur de Martorey.

Faultrières (de), sieur de Saint- Julien.

Feroussat, sieur deLongeval.

Ferrier de la Bussière.

LYONNAIS.

Ferrière (de), seigneur de Cen-

ves. Ferrus de Plantigny, seigneur

de Cucurieux. Flachard de Monlgaland. Font (de la), seigneur de Pou-

gelon. Foudras (de) , seigneur de Cour-

cenay. Fougères (de), seigneur de

Fougères. Fougères d'Oingt (de) , seigneur

de Chambost-Chamelet. Fournillon deButery, seigneur

de Butery. Franchelins (de), bailli de

Beaujolais. Fyot, sieur de Monjj;gré.

G

Gadagne (de), bailli de Beau- jolais.

Garadeur ou Karadeur (de), seigneur de L'Écluse.

Garets Garnier (des), seigneur des Garets. du Colombier.

Gaspard de àaint- Amour (de), seigneur de Fonterenne,

Georges (de Saint-), seigneur d'Arcinges.

Germain de Montauzan, sei- gneur de Montauzan.

Germanet (de), seigneur de la Plaigne.

NOBILIAIRE

Gilet, avocat du roi.

Giliquin, avocat du roi.

Giraud, seigneur de Saint-Try.

Giroux (de), sieur de Lapra.

Giry (de), seigneur de Vaux.

Gletyns (de), bailli de Beau- jolais.

Gonnet, seigneur de Montpi- ney.

GONZAGUES - NEVERS (de), seigneur des Apanages de Beaujeu-Lignières.

Gouttes (des), seigneur de Lon- ge val.

Grandris (de).

Grange (de La), lieutenant gé- néral.

Grassay (de), bailli de Beaujo- lais.

Grollier (de), seigneur duThil.

Grosbois(de), seigneur de Gros- bois.

Grùmel de Montgaland, sei- gneur du Pinay.

Guérin de la Colonge, lieute- nant général.

Guetton, seigneur de Vaux.

Guignet, seigneur deVaurion.

Guillard, sieur de la Goutte.

Guillermain (de), sieur de Courcenay.

Guillin de Pougelon, sieur d'A- venas.

LYONNAIS.

261

H

Hue de la Blanche, sieur du

Bost. Hugonet, lieutenant général. Humblot.

Jacquet de la Colonge, lieute- nant général.

Janin, seigneur de Juliénas.

Janson de la Pilonière.

Jo (de), lieutenant général.

Joleau de Saint-Maurice, sieur de Jausseron.

Jourdan, seigneur de Saint-La - ^er.

La Blanche (de), seigneur de Bouillat.

Laborier (de), seigneur de Thoiry.

Laguay, seigneur de Thoiry.

Laissons (de), seigneur de Las- sus.

Lamure (de), famille passée dans le Forez.

Lancry de Pron-le-Roi, sei- gneur de La Varenne.

Langeac (de), seigneur de Pra- menoux.

La Pimpie de Granoux, seigneur de Poncié.

262 NOBILIAIR

Larieu (de), sieur de Limasson- Chamelet.

Laurencin (de), seigneur d'A- venas.

Laye (de) seigneur de Saint- Lager.

Le Clere de la Verpillière, sei- gneur de La Verge.

Leméau de Talencé, sieur de La Barre.

Lenoir, seigneur de Montet.

Lepileur de Brevenne, seigneur de Boistrait.

Lespinasse (de), bailli de Beau- jolais.

Levis (de), seigneur de Vougy.

Le Viste de Montbriant, sei- gneur de La Plaigne.

Loysel (de), sieur de La Tre- zette.

Lugny (de), seigneur d'Ailly.

Lugny (de), seigneur de Julié- nas.

Madeleine-Ragny (de La), sei- gneur de Corcelles.

Madière (de), seigneur de Milly.

Magnin, seigneur de Pierreux et de La Carelle.

Marchampt (de), seigneur de Marchampt.

Marchand, seigneur de Brega- des.

E LYONNAIS.

Marcloux(de), seigneur de Gou-

tillard. Mareschal (de), seigneurde Va- rennes. Mariez, seigneur de Malleval. Maritz, seigneur de la Rigau-

dière. Mars (de) , seigneur de la

Goutte. Marzé (de), seigneur de Marzé. Maure (de), seigneur de Mar-

torey. Mer (de La), seigneur de Ro-

chefort. Meschatin (de), seigneur du

Sauzey. Mey, seigneur de Morland. Meyse(de),sieurdelaGardette. Michon de Pierreclos, sieur de

Cenves. Micollier, avocat du roi. Micoud (de) , seigneur des

Bourrons. Mignot de Bussy, de la Marti-

zière et du Chatelard. Millanois, seigneurde La Salle.

Minière (de), seigneur de La

Terrière. Mipont (de), seigneur de Frou-

ges. Mitte de Chevrières, seigneur

de Marzé et de Belleroche. Mogniat de l'Écluse, seigneur

de l'Écluse. Moles(de), seigneurde Vougy.

NOBILIAIRE

MoDtard, seigneur de Montru- chet.

Monspey (de), seigneur de Val- Hère.

Montagny (de) , seigneur de Montagny.

Montaigu (de), seigneur de la Chaize.

Montceaux (de), lieutenant gé- néral.

Montchervet (de), seigneur de Champrenard.

Montdor (de) , seigneur de Chambost.

Montfriol (de) , seigneur de Montfriol.

Montgiroux (de) , lieutenant général.

Montgolfier.

Montigny (de), seigneur du Moulin-au-Comte.

Montrenard (de), seigneur de la Place.

Montrichard (de), seigneur de la Brosse.

LYONNAIS. 263

Morel de Voleine, seigneur

d'Épeisse. Morestin, seigneur de Ressein. Mothe (de La), possesseur de

rentes nobles à Cours. Muzy (de), seigneur de Vauzel-

les.

S

Nagu (de), seigneur de Varen*

nes(l). Nami, seigneur de La Forest. Nanton (de), seigneur de Pizey* Naturel (de), seigneur de la

Plaigne. Nivet, seigneur de Déaulx. Noblet (de), seigneur des Prés

et des Chenelettes. Noierie (de La), seigneur de

la Noierie. Nolhac, seigneur des Garets. Noyel de Sermezy, seigneur de

Sermezy.

(1) L'ancienne et illustre maison de Nagu est originaire du Beaujolais; elle a possédé pendant cinq cents ans le château de Varennes, à quatre kilomètres de Beaujeu, sur le versant d'une colline, au-dessus de la pe- tite rivière de Marchampt, paroisse de Quincié. On voit dans la paroisse d'Ouroux les ruines qui ont |)orté le nom de cette famille. Jean Nagu, damoiseau, seigneur de Magni et de Fruges, 1374. Louis 1"^ sei- gneur de Varennes, Fontaine, Fragni, le Magni, Quincié, et Marchampt, mort vers 1437.— Guyot Nagu; Louis II; Hugues-Philibert ; Jean II; Franr/)is, marquis de Varennes, baron de Belleroche et de Marzé, sei- gneur de Laye, Quincié, Marchampt, Longecourt, Taulain, Monternod, La Valette, etc., servit avec distinction sous Henri IV et Louis XIII.

264

NOBILIAIR

O

Olifant (d% seigneur de Sal-

lain. Ormod (d'), seigneur de Sales. Ornaison (d'), seigneur d'Or-

naison.

Palmier, lieutenant général. Papon-d'Orgeval, seigneur de

Cerbué. Patarin, seigneur de Vareilles. Paule, seigneur de Montclair. Payen, lieutenant général. Peloux (du), sieur de laRigau-

dière. Penet du Chastelard, seigneur

de Chassignol. Perrachon de Senozan, sei- gneur de Laye. Perrette, seigneur de Buffa-

vant. Perrin, seigneur de Chervé Petit, seigneur de Boistrait. Peyrieu (du), seigneur de la

Coust. Peysson de Bacot, seigneur de

Bacot. Phélines (de), seigneur de la

Chartonière et du Martelet. Pizeys (de), seigneur de Pizeys. Plaine-Serre (de), lieutenant

général.

E LYONNAIS.

Platière(deLa),baillide Beau- jolais.

Poget de Jouxtecrol, procureur du roi.

Pomey (de), seigneur de Roche- fort.

Ponceton de Franchelins, sei- gneur de Laye, près Dracé.

Porte(deLa),seigneurde Saint-

Nizier. Portebœuf (de), seigneur de

Montgré. Poype (de La), seigneur de

Poule. Pradines (de), seigneur de Pra-

dines. Presle (de) seigneur de l'Écluse. Pressavin.

Prêtre de Vauban (le), seigneur de Cublize.

Prohengue (de), seigneur de Plantigny.

Propières (de), seigneur de Pro- pières.

Quarré de Charaprigny, sei- gneur de Trades.

Queiille (de La), seigneur de la, Pramenoux.

Querrières (de) seigneur de Chambost.

NOBILIAIRE LYONNAIS.

265

Rabut, seigneur de Montfriol.

Raffin (de), seigneur de la Raf- finière.

Raffin de Montoux, seigneur de Saint- Maurice.

Rambaud, seigneur de Champ- renard.

Rancé (de), procureur du roi.

Rébé (de), seigneur de Thizy(l).

Regommier, lieutenant parti- culier.

Rémond(de), procureur du roi.

Renaud, seigneur de Milly.

Retis (de), seigneur de Marsan- gue.

Richard, seigneur de Vaux.

Riverie (de), seigneur de laCo- longe.

Riverieux de Chambost, sei- gneur de Chambost.

Rivière (de La), seigneur de la

Colonge. Roche-la-Carelle (de La), sei- gneur de Poncié, La-Roche-

la-Carelle. Roche-Baron (de), seigneur des

Plaines. Rochefoucault (de la), seigneur

de Cublize. Roland delà Platière, seigneur

de la Platière. Ronchevol (de), seigneur de

Pramenoux. Rosset (de), seigneur d'Arbain. Roujoux de Fécamp, seigneur

de Montclair. Roussillon-Beauretour (de),

seigneur de Longeval. Roux, lieutenant général. Ruffin, lieutenant général. Rux, seigneur de Cerbué.

(1) La maison de Rébé a été connue d'abord sous le nom de Fa verges ; elle est originaire du Lyonnais et porte pour armes de gueules à trois chevrons d'argent. Un Faverges accompagna en 1147, à la Terre-Sainte, Anne III, comte de Savoie. Ainard II; Rodolphe, seigneur du Breuil, fils d'Ainard. Michel vivait au milieu du treizième siècle. Joffrey de Faverges H; Joffrey de Faverges III; Jouffrey de Faverges FV; Louis de Faverges, seigneur du Breuil et de Cendars; Jean-François, dit le jeune. Claude de Rébé, premier du nom, vendit les seigneuries de Chazelles, de Chenevoux, de Progny, de Cendars et de Rochefort, pour acheter la belle terre seigneuriale d'Amplepuis; mort en 1591, Claude, un de ses fils, fut archevêque de Narbonne et ministre d'État ; il mourut en 1659. Zaccharie, seigneur de Rébé et de Thizy, sei- gneur d'Ampiepuis , ajouta à ces noms celui de Saint-Trivier ; Philibert ; Claude; Claude-Hyacinthe de Rébé de Saint Trivier, marquis d'Arqués.

266 NOBILIAIRE LYONNAIS.

S Sarran (de), seigneur de Bacot. Sarrasin (de) seigneur de La

Sat)Ot de Pizeys^ seigneur de Pierre.

Pizeys. Sauvât, seigneur de Cerbué.

Sacconay (de), seigneur de Sac- Sauzey (du), seigneur d'Ample-

conay. puis.

Saint-Amour (de), seigneur du Sauzey de Jasseron (du), sei

Moulin-au- Comte. gneur de Jasseron.

Sainte-Colombe (de), seigneur Scaron, seigneur de Saint-Try.

de Sainte-Colombe ^^du Thil Semur (de), seigneur de l'Au-

tt^M «1 Poyet. bépin.

Saint-Germain (de), seigneur Serpens (des), seigneur de Cu-

de Chambost. blize.

Saint-Julien (de), seigneur de Serrefavre (de), seigneur de

Saint- Julien - de -Saint-Ma- Serrefavre.

j^gjj. Serrein (de), seigneur de Mal- Saint-Julien (de), seigneur de levai.

la Plai<^ne. Severt, seigneur du Chatelard.

Saint-Priest(de), bailli de Beau- Simiane-Albigny (de) , succes-

joiais. seur de Chambost.

Saint-Romain (de), seigneur de ^irvinge (de), seigneur de Se-

Meyré. velinges.

Saint -Symphorien (de), sei- Sotizon, procureur du roi.

gneur de Cucurieux.

Saix (du), seigneur de Cherve. '^

Salemard (de) , seigneur de

Ressis. Targe (de), seigneur du Pas.

Salle (de La), seigneur dePier- Terrail-Bayard (du), seigneur

reux. d'Ornaison.

Salornay (de), seigneur de Vil- Testenoire.

lemartin. Tlielis(de), seigneur de Cham-

Saluces (de), seigneur de Cen- bost.

ves. Thevenard, seigneur de L'En-

Sancerre (de), seigneur de Cha- ^los.

melet. Thibauld de La Roche-Thulon,

NOBILIAIR

seigneur de la Roche- Thu-

lon et des Prés. Thierry, sieur de Vaux. Thomé de Saint-Cyr, seigneur

de Saint-Cyr de Valorge. Thy (de), seigneur de Milly et

de Claveyson. Tircuy de Corcelles, seigneur

de Corcelles, d'Arcis, de

Fleurye. Tournier, seigneur d'Épeisses. Tournon (de), seigneur de

Vaux. Tremblay (du), avocat du roi. Trezette (de), seigneur de Tre-

zette. Tricaud (de), seigneur de la

Goutte. Tricaud (de), seigneur de La

Place. TroUier, seigneur de Font-

crenne. Trouilleur, seigneur de la

Douze (La Chaise). Turrin, seigneur d| Belair.

Vaginay, seigneur du Paquelet. Valadoux (de), seigneur de

Saint-Julien et de Saint-Ma-

mez-Vaivolet.

E LYONNAIS. 267

Valence (de), seigneur de Mon-

toux. Valenciennes (de), seigneur de

Valenciennes. Valentinois (de), seigneur de

Belleroche. Varenne-Rappetour (de), sei- gneur de La Platière. Varey (de), seigneur de Taney. Vaurion (de), seigneur de Vau-

rion. Vaux (de), seigneur de Vaux. Vauzelles (de), seigneur de

Vuuzelles. Verneys (de), seigneur d'Argi-

gny. Vers (de), seigneur de Gorze. Vichy (de), seigneur d'Estieu-

gue. Villeneuve (de), seigneur de

Joux-sur-Tarare. Villion (de), seigneur de Va- rennes. Vinolz(de), seigneur d'Argigny. Viry (de), successeur de Cla-

veyson. Vitry-d'Aillèrc (de) , bailli de

Beaujolais. Vocanse (de), seigneur de la

Presle. Voiret, seigneur de Sales. Vuarty (de), seigneur deMeyré. Verpillière (de La).

XII,

FIEFS

ET

TERRES SEIGNEURIALES

DANS LE BEAUJOLAIS".

ïî«<t

Ailly, à Parigny. AUoiguet, à Saint-Mamez. Apagnié, à Lantignié.

Arbain, à Amas. Arcis, à Ouroux. Argigny, à Charentay. Aubépin (!'), à Saint-Just -la- Pendue.

(1) Il n'était pas facile de découvrir des liefs ignorés dans le Beau- jolais après le travail estimable et patient de M. de Laroche-Lacarelle ; je suis parvenu toutefois à en glaner quelques-uns dans le bon dic- tionnaire des communes rurales qui fait partie des Almanachs de Lyon de 1760 à 1789, et dans de vieux titres. On ne saurait espérer d'attein-

210

NOBILIAIRE

B

Barre (la), à Limas. Batailly, à Cublize. Bâtie (la), à Lacenas. Bâtie (la), à Saint-Étienne. Belair, à Pommiers. Belleroche, à Limas. Beredt, à Saint-Christophe.

Besseis (le), à Saint-Just-d'A-

vray. Bionney, à Lacenas. Boistrait, à Saint-Georges.

Bonvers ou la Talonnière, à Aiguilly.

Bornât, à Notre-Dame-de -Bois- set. Bosquinzon, à Chavanay. Bost (le), à Blacé.

Bost (le),à Saint-Nizier-d'Azer-

gues. Bourdon, à Lamure. . Bourrons (les), à Vauxrenard. Boyer, à la Gresle. Brameloup, à Arnas. Bregades, à Amplepuis.

LYONNAIS.

Brosse (la), à Saint-Igny de- Vers.

Brosse (la), à Vauxrenard.

Brouillât, à Chamelet.

Bruyère (la), à Aigueperse.

Buffavent (le Grand-),àDenicé.

Buffavent (le Petit-), àDenicé.

Bussine (la), à Notre-Dame-de- Boisset.

Bussière (la), à Joux-sur-Ta- rare.

Bussy, à Saint-Georges.

But (le), à Losche.

Buttery, à Lay.

Buysante, à Limas.

Cerbué, à Périeux. Chaise (la), à Odenas. Chatalofray, à Mardore. Chamay ré, à Saint-Jean-la-Bus-

sière. Chambost, à Chambost-sur-

Chamelet. Champrenard, à Blacé. Charmes, à Denicé.

dre à l'exactitude absolue ; nombre de fiefs ont été annexés à d'autres, ou ont changé de noms ; d'autres ont disparu ; pour quelques-uns il y a complète absence d'actes, de pièces officielles et même de renseigne- ments. Le répertoire général de communes rurales du Lyonnais qui fait partie de cet ouvrage doit êtie consulté soigneusement à l'occasion des fiefs et terres seigneuriales ; tous y sont en effet indiqués avec les noms de lieux, de paroisses et de seigneurs. Le tableau suivant est un complément indispensable.

NOBILIAIRE

Cliartonnière (la), à Ouilly. Chassignoles, à Chenas. Chàtelard (le), à Lancié. Chéron (la), à Saint-Bonnet-

le-Troncy. Chervé, à Perreux. Chevagny-le-Lombard, à Ai-

gueperse. Chazeaux (les), à Vauxrenard. Claveyson, à Claveysolles. Clous (les), à Odenas. Colombier, à Saint-Julien. Collonge (la), à Affoux. Colonge (la), à Mardore. Comberobert, à Chamelet. Combes, à Germoles. Corcelles, à Corcelles. Corcelles, à Saint-Étienne. Coste (la), à Saint-Just-d'A-

vray. Courcenay, à Mardore. Coust (la), à Saint-Vincent-de-

Boisset.

Coust (la), à Émeringes.

Crozet (le), àJoux-sur-Tarare.

Cucurieux, à Saint-Cyr-de-Fa- vière.

LYONNAIS.

27:

Écluse (1'), à Saint Jean-d'Ar-

dière. Enclos (!'), à Sevelinges. Épeisses,àCogny. Épeisses-les-Bois, à Cogny.

Épinasse (1'), à Saint-Cyr-de-

Val orges. Escrots, aux Étouts. Essertine, àMontagny. Étieugues, à Cours.

F

Farge (la), à Propières.

Farges, à Combre.

Favette (la), à Chambost, près

Longessaigne. Fief (le), à Chenas. Fontcrenne, à Beligny. Fontcrenne, à Villié. Forest (la), à Lay. Forest (la), à Thizy. Forges (les), à Vougy. Forgues (la), à Fourneaux. Fougères, à Poulie. Fougères, à Saint-Nizier. Fourges, à Dompierre.

Déaulx (le), à Saint- Julien.

Gardette (la), à Grandris. Garêts (les), à Beligny.

272 NOBILIAIR

Gondras, à Grandris. Gorze, à Germolles. Goutillard^ à Saint-Jean-la-

Bussière. Goutte (la), à Amplepuis. Grandpré, à Fleurye. Grosbois, à Ouroux.

B

Héronde (1'), à Odenas.

Jasseron, à Saint-Jean-d'Ar-

dière. Juliénas, à Juliénas.

La Carelle, à Ouroux. Laissus, à Vieuxrenard. Lapra, à Montaigny. Laye, à Saint-Georges. Laye à Taponas. Laye, àSaint-Vincent-de-Bois- set.

Lestrette, à Lestrette. Limas, àChamelet. Longeval, à Chambost, près Chamelet.

M

Magny, à Cublize. Malleval, à Denicé. Malleval, aux Étoux.

E LYOJVNAIS. Marsangue, à Saint-Georges. Martelet (le), à Pommiers. Martizière (la), à Belleville. Martorey, à Mardore. Marzé, à Saint-Georges. Marzé, à Glaizé. Meyré, à Cublize. Milly, à Saint-Étienne. Montagny, à Amplepuis. Montanette, à Mardore. Montauzan, àLacenas. Montchervet, à Saint-Georges. Monlchervet, à Amplepuis. Montchervet, aux Sauvages. Montclair, à Pommiers. Montclair, au Vernay. Monternod, à Charantay. Montet (le), à Cublize. Montets (les), à Mardore. Montfriol, à Chamelet. Montgaland, à Lay. Montricaud, à Denicé. Montolieu, à Ouroux. Montoux, à Saint -Vincent-de-

Reneins. Montpiney, à Ranchal. Montrenard, à Pouilly-sous-

Charlieu. Montroman, à Denicé. Montruchet, à Cours. Monture, à Glaizé. Morland, à Contouvre. Mothe (la), à Saint-Vincent- de-

Boisset.

N

Nagu, à Ouroux.

Noirie (la), à Joux-sur-Tarare

NOBILIAIRE LYONNAIS. 273

Porte (la), à Saint-Nizier. Pougelon, à Saint-Étienne. Poyet (le), à Pouilly-sous-Char-

lieu. Pradines, à Pradines. Pramenoux, à Saint-Nizier. Prés (les), aux Ardillats.

Ornaison, à Ronno.

Palud (la), à Quincié. Paquelet (le), à Claveysoles. Pardon, à Avenas. Pas (le), à Saint-Lager. Passinge, à Fourneaux. Peray (le), à Lay. Perriers (les), à Chenelelte. Perrine (la), à Saint-Lager, Pesselay, à Lay. Pierre (la), à Burette. Pierrefilant, àCogny. Pierrefitte, à Ronno. Pierreux, à Odenas. Pilonnière (la), à Saint-Lager. Pinay (la), à Lay Pizeys, à Saint-Jean-d'Ardière. Place (la), à la Gresle. Plague (la), à Dracc. Plaines (les), à Pradines. Plantigny, à Montmelas. Platicrc (la), à Thiz>. PoUct, àBeligny. Poncié, à Fleurie.

Raffinière (la), à Cublize. Rajay (le), à Ouroux. Rébé, à Amplepuis. Ressein, à Nandax. Ressy, à Saint-Cyr-de-Valor-

ges. Rey (le), aux Sauvages. Rigaudière (la), à Saint- Julien. Roche (la), àLancié. Roche (la), àVauxrenard. Roche (la), à Jullié. Roche (la), à Saint-Julien. Rochefort, à Amplepuis. Roncy, à Parigny. Ronfin, à Lay. Ronno, à Ronno. Ruyère, à Monsols.

S

Saint-Fonds, à Gleizé. Saint-Julien, k Saint-Mamez. Saint-Maurice, à Saint-Just- d'Avray.

18

i

2Î4 NOBILIÂI

Saint-Try, à Pommiers. Salagny, à Vauxrenard. Sales, à Saint-Just-d'Avray. Sallain, à Chamelet. Salle (la), à Lantignié. Sauzey (le), à Aveiias. Serfavre, à Cogny. Sou (le), à Lacenas.

Talencé, à Denicé. Taney, à Cercié. Terrière (la), à Cercié. Thil (le), à Vauxrenard. Thoiry, à Lacenas. Thulon, à Lantignié. Tour (la), à Denicé. Tour (la), à Propières. Treschin, à Joux-sur-Tarare. Trezette, à Thizy.

RE LYONNAIS.

Vaillant, aux Ardillats.

Valenciennes, à Saint-Just- d'Avray.

Vallière, à Saint-Georges.

Valorges, à Pradines.

Valorges, à Naux.

Vareilles, à Lay.

Varenne(la), à Coutouvre.

Varennes, à Quincié.

Vaurion, à Chamelet.

Vavre, àJulié.

Vauxrenard, à G laize

Vauzelles, à Saint-Bonnet des- Bruyères.

Vénerie (la), àPouilly-le-Châ- tel.

Verpillière (la), à Lay.

Vière (la), à Odenas.

Villion, à Belleroche.

Viry, à ClaveysoUes.

Vougy, àVougy.

Vuril, à Charantay.

XIII.

TABLEAU

DE

LA NOBLESSE DU FOREZ

EN 1789 (1).

OOÏOÎOO

Apchon (le marquis d'), seigneur de Montrond ; ancienne fa- mille de chevalerie, originaire d'Auvergne, elle portait le nom d'Arthaud.

Apinac, Flachat, comte d'Apinac.

(1) Tableau des comparants en personne, par procuration ou rappel, qui formèrent rassemblée de l'ordre de la noblesse du Forez en 1789 (cent quarante-sept votants). Je me suis aidé beaucoup de l'ouvrage de M. d'Assier de Valenches, intitulé : La nouvelle Diana, ou Armoriai

276 NOBILIAIRE LYONNAIS.

AssiER (d'), seigneur de Valenches et de Larivey en Forez, baron de laChassagne en Lyonnais. Famille ancienne et considérée qui a des actes de 1330.

B

Balichard (de), à Roanne. Famille éteinte.

Barthelats (de) ou de Berthelats. Famille éteinte.

Beauberard (de la), marquis de Maclas.

Bellet de Tavernost, baron d'Argental, originaire de la Dombe ; la belle terre seigneuriale de Bourg- Argental appartient en- core au vicomte Bellet de Saint-Tri vier.

Berardin de Grézieu, seigneur de la Chazotte, près de Saint- Étienne.

Blumenstein (Kayr de), seigneur de la Goutte, près de Noiré- table.

Borne des Gagères, àChambron.

BouBÉE (de), à Feurs; famille anoblie en 1755, et originaire de Gascogne.

officiel du Forez en 1789. Recherches concernant principalement l'ordre de la noblesse sur l'assemblée bailliagère de la province de Forez, con- voquée à Monlbrison, en mars i789 pour l'élection des députés aux États généraux du royaume. Lyon^ imprimerie de Louis Perrin, MDCCCLX. in-4''. J'ai fait à la liste oificielle quelques annotations dont plusieurs, relatives aux familles, m'ont été fournies par !e mémoire de l'intendant d'Herbigny. M. d'Assier a donné de très bonnes gravures des blasons qui se rapportaient aux membres de la noblesse désignés par le procès-verbal de l'Assemblée bailliagère de 1789 ; on ne saurait rien faire de mieux en ce genre. Je reproduirai ici une observation consignée dans une note du tableau de la noblesse lyonnaise en 1789; tous les mem- bres de la noblesse ne se présentèrent pas pour voter, mais les absten- tions furent très-rares, et ces statistiques nobiliaires doivent être consi- dérées tomme très-exactes; ce sont des constatations régulières et au- thentiques dont on n'avait pas encore l'équivalent.

NOBILIAIRE LYONNAIS. 27T

Bourg de Saint-Polgue (le comte de), en Roannais; famille ori- ginaire du Vivarais.

BoYER DE MoNCEL, seigoeuF de Bataillon, près de Saint-Marcel- lin; originaire de Saint-Bonnet-le-Château.

BoYER-DE-SuGNY, à iNcrvieu.

BuFFECT DE Crozet, à Ccray.

BuRONE (de), à Feurs; famille originaire de Gênes.

Celles du By, seigneur du By et de l'Ollagnier.

Challaye (de), à Montbrison.

Chambaban (de), à Saint-Germain-Laval et en Dauphiné.

Chambarlhac (de), à Firminy; famille originaire du Périgord.

Chamboduc de Saint-Pulgent et de la Garde, seigneur desdits lieux.

Chappuis de Maubost, seigneur de Nervieu. Chappuis de la Goutte.

Charpln (le comte de), baron de Fougerolles, marquis de la Rivière, à Firminy; ancienne famille alliée aux Capponi en 1676. C'est à Firminy qu'est le château desBruneaux.

Chassin de Chabat et de Marcilly, à Montbrison.

Chavagnac (de), capitaine de vaisseau, à Roanne; branche d'une famille d'Auvergne.

Chaves (de) des Chazelets.

Chovet de la Chanée, à Saint-Etienne, originaire de Bourgo- gne et issu d'un secrétaire du roi.

Colomb d'Hauteville, originaire du Puy en Velay.

CoNTENsoN (Dubessecq de), seigneur dudit lieu, en Roannais.

278 NOBILIAIRE LYONNAIS.

CouRBON Saint - Genest , seigneur dudit lieu, à Saint- Étienne.

CusiEu (Denis de), seigneur dudit lieu, d'une famille d'échevins de Lyon.

D

Damas (le comte de), antique et illustre famille issue de la pre- mière race des sires de Beaujeu; elle possédait déjà, vers l'an 1000, le château et la baronnie de Couzan. (Voir la note, p. 259.)

Destizet de Saint-Cierge (Forez, Viennois), originaire du Viva- rais.

Desvernay, seigneur de Viricelles, à Chazelles.

Du FouRNEL, seigneur du Soleillant, près de Feurs.

DuGUET, famille de Montbrison, à laquelle appartient le célèbre abbé Duguet.

DuLiEu (comte de), au château de Chenevoui, près de Né- ronde.

DuMiRAL, seigneur de Crary, de Champlong et de Verpré.

DuPELoux, seigneur de Saint-Romain.

EsTRANGE (le marquis de 1'), seigneur de Saint-Julien (Forez- Viennois).

Fautrieres (comte de), seigneur de Billy (Roanne). FisicAT (de), seigneur de Rochebaron.

NOBILIAIRE LYONiNAlS. 279

Forez (comtes de), voyez leur tableau particulier. Les archives de l'ancien chapitre de Beaujeu ont fourni à M. Régis de Chantelauze une charte du dixième siècle qui complète la généalogie des premiers comtes de Forez, en faisant connaître quelques noms jusque alors ignorés.

Galleï, marquis de Montdragon, seigneur de la Valla; il pos- sédait, en Espagne, la terre de Montedragone; il acheta, en 1724, en Provence, la terre de Montdragon, marquisat, et, plus tard, la terre de Saint-Chamond.

Gaudin, seigneur de Jas et de Feurs.

GoNiN DE LA RivoiRE, de Luricu et de Saint-Just-sur-Loire, à Feurs; propriétaire de la belle terre du Palais.

GouLARD DE CuRAisE, scigncur dudit lieu, près de Montbrison.

Grailhe DE Mont AIMA, originaire du Vigan.

Grezolles (comte Gaillardon de), seigneur dudit lieu et d'Aix; famille originaire de Bretagne, établie dans le Lyonnais et le Forez.

Griffet de la Baume, en Bourbonnais.

Guillet de Chatelus, seigneur dudit lieu, en Jarez; d'une fa- mille d'échevinage. Le château fort de Chatelus, vendu par le connétable de Bourbon aux Laurcncin, appartient à M. du Guillet de Chavannes.

Harcourt (le duc d'), seigneur du duché de Roanne, et d'un château dans le Roannais.

Hareng (le marquis de), seigneur de La Condamine, dans le Forez.

Hue dk la Blanche et de la Tour, à Roanne.

280

NOBILIAIRE LYONNAIS.

Jacquemont du Mouchet, seigneur de Prade.

Julien de Villeneuve, seigneur dudit lieu, à Firminy; origi- naire de Bourgogne.

Julien du Vivier, Forez-Viennois.

La Frasse de Sury, seigneur dudit lieu, près de Montbrison ; famille originaire de Lyon.

Lamure (de) ET DU Pinet, seigneurs dudit lieu, près de Mont- brison. La famille possédait les châteaux et fiefs de Chan- tois, Chateaubas et Bienvoyant.

Landuzière (Botton de), à Saint-Étienne, d'une ancienne fa- mille originaire du Dauphiné.

Latour Varan (de), seigneur dudit lieu, à Firminy. La famille possédait le fief de La Tour.

Le Comtay, famille militaire établie à Montbrison.

LivRON (Goyet de), seigneur de Magnieu-Hauterive, à Roanne.

LuzY (de), marquis de Couzan, à Boen; famille ancienne origi- naire du Nivernais.

M

Mascranny (de), seigneur de la Valette, près de Saint-Étiennc ; famille originaire d'Italie.

Mathon, seigneur de la Cour, de Fougère et de la Garinièrc, h Bourg- Argental.

NOBILIAIRE LYONNAIS. 281

Mayol de Luppé, seigneur dudit lieu, dans le Forez-Viennois, famille originaire de Lyon.

Mazenod (de), seigneur de Saint-Georges et de Saint-Thomas, à Saint-Marcelin; d'une famille d'échevins de Lyon.

Meaudre, à Saint-Germain et de Paladu.

Meaux d'Écotay et de Merlieu, à Montbrison ; famille de Bour- gogne qui a fourni un échevin à Lyon. ^^M^o ,ua>%i -^ ^^^XfJ'^^^^'^>^^

Menue (Jacquemeton de la), seigneur dudit net et de Meys. <*

Montagne de Poncins, seigneur dudit lieu; distinguée et riche famille, à Feurs.

N

Nayme des Okioles, à Bourg- Argental.

Neyron de Roche, seigneur dudit lieu, à Saint-Éticnne.

NoERiE (Silvestre de la Ferrière de la), à Montbrison ; famille originaire d'Italie.

NoMPÈRE de Champagny (duc de Cadore), à Roanne.

Palluat du Besset, Saint-Étienne, de Bresse. Papon de Goutelas, seigneur de Marcoux,Boën.

Des Perrichons, seigneur dudit lieu, Montbrison; le fief des Perrichons est sur leLignon.

Perrin de Noally, à Pouilly-les-Feurs.

Philibert de Fontanez, seigneur dudit lieu, dans le Jarez ; fa- mille originaire de Lyon.

Ponctis (de), de Boen et de La Tour, Balbigny.

PrjoL (Genest de), seigneur de Gaite, la Tourrette et Aboin, à Saint-Bonnet-le-Chàtcau ; famille originaire du Languedoc.

282 NOBILIAIRE LYONNAIS.

PuY, de la Bâtie, de Mussieu, etc., Montbrison; famille an- cienne et distinguée établie d'abord dans le fief de Ladvieu, et qui fit l'acquisition de la belle terre de La Bâtie sur le Li- gnon.

Ramey de Sugny, à Saint-Just-en-Chevalet.

Ranviek de Bellegarde, seigneur dudit lieu, à Chazelles.

Ravel de Montagny, seigneur de Mallevai, à Saint-Héan.

Riverieux, de Saint-Nizier, dans le Roannais.

RocHEFORT (de), seigneur de Beauvoir et du comté de Bussy; famille distinguée à Boën.

RocHETAiLLÉE (Ic baron de), ancienne et riche famille ; son nom primitif était Bernou.

RocHETTE (de la), Feurs et Bourg-Argental ; très-ancienne fa- mille originaire du Dauphiné. Elle posséda la terre de Bobi- gnieux.

Rosier (du), seigneur dudit lieu.

RosTAiNG (le marquis de), seigneur de Veauchette, Craintilleux, Saint-Cyr, etc., grand bailli de Forez; famille ancienne et illustre.

S

Saignard de la Fressance, seigneur dudit lieu, Firminy.

Sainte-Colombe; très-ancienne famille du Roannais.

Saint-Georges (le marquis de), seigneur de Saint-André; l'ar- chevêque de Lyon était de cette famille.

Saint-Hilaire (de), seigneur dudit lieu et de Val-Privas.

Sauzen de Barges, à Saint-Étienne ; originaire dn Vivarais.

NOBILIAIRE LYONNAIS. 283

Savaron (de), seigneur de TAubépin en Jarez; famille origi- naire d'Auvergne.

T

Talaru (le marquis de), seigneur de Chalmazel en Forez; an- cienne et illustre famille du Forez et du Lyonnais ; le fief est dans le Lyonnais.

Thelis (le comte de), seigneur de Cleppé, à Feurs.

Thoignet de Bigny Feurs).

Thy de Milly (de), famille d'ancienne chevalerie en Roannais.

Treyve (du), seigneur du iief de Saint-Méras, à Saint-Sauveur.

Valence de Minardière, à Saint-Symphorien-de-Lay, dans le Roannais.

Vaugirard (le baron de), à Montbrison.

Vernoux (de), seigneur du Monestier et du Noharet, à Bourg- Argental.

Vincent de Montarcher, seigneur dudit lieu, à Saint-Bonnet- le-Château.

Vincent de Soleymielx et Vincent de Saint-Bonnet-lès-OuUes, seigneurs desdits lieux. Les Vincent de Vaugelas de Lyon ap- partiennent à cette famille.

Viry (de), à Saint-Germain; originaire d'Auvergne.

XIV.

FIEFS DU FOREZ

(1)

Aboin, à Périgueux.

Ailly, à Parigny (Beaujolais), mouvance du comté de Fo- rez.

Aix, à Saint-Martin.

Amions, rente noble.

Apinac, à Apinac.

Arcon, paroisse de ce nom.

Arpheuillete, avec rente no- ble à Saint-Haon.

Aubigny, à Sury-le-Comtal.

Aurec, seigneurie, à Aurec.

Aveize (château d'), près de Chazelles.

Azieu , à Sury-le-Comtal et à Précieu.

Azoles, fief de franc-alleu , à Saint-Haon.

(1) Les Fiefs du Forez, d'après le manuscrit inédit de Sonyer du Lac, premier avocat du roy an siège domanial de Monlbrison, ressort et comté de Forez en 1788, avec Notes, carte et une tablo raisonnée des noms de lieux et de personnes jointes audit rocueil, par M. d'Assier de Valenches. Lyon, imprimerie de Louis Perrln, M DCCC LVIII, 1 vol. grand in-4°. Manuscrit de la bibliothèque du Palais des Arts : il fut

286

NOBILIAIRE LYONNAIS,

Bagnols^ rente noble, à Saint-

Galmier. Balichard, avec rente noble à

Villemontet. Baraillon, rente noble et fonds

allodiaux à Saint-Priest-Bois-

set. Bard, prieuré et rente noble. Bataillon, château fort à Saint-

Marcellin, fief de La Lande,

même paroisse. Bayard, rente noble, à Saint-

Étienne. Beaucresson, àRenaison. Beaulieu, domaine en franc al- leu , à Saint-Étienne. Beaulieu, prieuré à Riorges en

Roannais.

Beaulieu, rente noble, à Ri- vas.

Beauregard, rente noble.

Beauregard, à Mornant.

Beauvoir, à Arthun.

Beclaudière, à Changy, en Roannais.

Bellegarde, fief seigneurial à Bellegarde.

Bellegarde, à Prieuré.

Benissondieu, abbaye royale de femmes de l'ordre de Cî- teaux.

Boën, fief de La Tour, à Balbi-

gny-

Boisset-les-Tiranges, fief,Mon-

tagnac et Fournier. Boisverd, à Espercieu. Boisverd, prébende.

donné à l'Académie eu 1809, par Hector de La Tour, fils de l'auteur, J.-F. Sonyer du Lac. Ce travail est en général exact, et dispensera bien certainement d'en entreprendre jamais un autre sur le même sujet ; il est en outre magnifiquement imprimé. Sonyer du Lac donne les noms des fiefs du Forez et fait connaître les changements de propriétaires ; son livre abonde en renseignements curieux pour les personnes du pays ; mais il a les défauts de ses qualités, beaucoup de prolixité et une grande abondance d'inutilités. Les notices biographiques, trop semblables en cela aux nombreuses notes généalogiques de La Mure, ne concernent guère que des individus profondément obscurs auxquels il est difficile de porter beaucoup d'intérêt; tout ce qu'on peut dire de ces nobles familles, c'est qu'elles ont vécu. Il est fâcheux que M. d'Assier n'ait pas connu le chapitre sur le Forez et le Répertoire des foi et hommages qui font partie de l'Inventaire des archives de l'Hôtel de Ville de Lyon, tome I, Finances, p. 38; ce recueil lui aurait fourni de bonnes indica- tions , malgré le peu de certitude qu'il présente pour l'orthographe de beaucoup de noms de lieux.

-NOBILIAIRE

Boulieu, abbaye royale de fil- les, ordre de Gîteaux.

Bonneviile, rente noble à Bourg-Argental.

Bonvert, àMably.

Bourg-Argental et seigneurie royale.

Bourrelière, à Changy en Roan- nais.

Bouthéon, à Mey.

Bouzon, rente noble, à Juré.

Bufferdan, à Saint-Martin.

Bufferdan, rente noble, à Saint- Just-en-Chevalet.

Bullion, dîme inféodée, à Chambéon.

Bussy, à Bussy, et à Sainte-Foi- les-Villedieu.

Cervières, châtellenie royale. Cezai, annexe d'Allieu en

Bussy. Chalain-le-Comtal, seigneurie. Chalain-d'Uzores, château. Chalain, rente noble. Chalençon, terre seigneuriale

au duc de Polignac, et située

en grande partie dans le Ve-

lay. Chalmazel, terre à laquelle fut

annexée la seigneurie de

Montarboux.

LYONNAIS. 287

Chamble, prieuré. Chambœuf, prieuré près de Saint-Galmier.

Chambost-Longessaigne , ba- ronnie.

Champ, seigneurie. Champagny, seigneurie de

Pierre-Fite. Champdieu, prieuré.

Champlong, château et fief, à Saint-Sulpice.

Chance (fief de), àRenaison.

Changy, maison et seigneurie en Roannais.

Changy, fief, à Saint-Héan.

Changy, Saint- Bonnet -des - Quarts, Saint-Riram, sei- gneurie.

Chantois, terre seigneuriale.

Chapeiron et Palais, rente no- ble.

Charouge, rente noble.

Charniat, rente noble.

Charpeney, rentes nobles.

Charpin, rentes nobles.

Chateaubas, fief en franc alleu.

Chateaugaillard, à Mornant.

Château -le -Bois, château à Saint-Maurice en Gourgois.

Chateaumorand, La Lière, La- mières, Changy, Le Vergier, baronnie.

Chatel, à Cleppé.

288 NOBILIAIRE

Chatelard ou la Magnerie, à Pommiers.

Châtelneuf, châtellenie.

Chatelus, châtellenie; rente noble de Gharpeney.

Chavannes, fief avec rente no- ble, à Saint-Just en Chevalet.

Chauffour-Mérigneu, seigneu- rie ; fief d'Aubigny, à Sury.

Chazeaux (abbaye des), à Fir- miny; rente noble.

Chazelles-sur-Lyon, comman- derie de l'ordre de Malte; rente noble.

Chazelles-sur-Ladvieu, châ- teau de la Pierre ; rente no- ble.

Chenereilles, rente noble et seigneurie.

Chenevoux-Bussières, fief de Flachas, Thurin, Amaran- the, à la famille Dulieu.

Cherchans, à Saint-Julien-d'O- dies.

Chevrières, seigneurie.

Chosieu, à Trelins.

Chossonières, à Cortance.

Cizeron, rente noble.

Clavas, abbaye royale de filles de l'ordre de Cîteaux, à Rio- tord.

Cleppé, châtellenie royale.

Cleppé^prieuré de Bénédictins.

Cognet, rente noble, à Châ- teauneuf.

LYONNAIS.

Colombette, rente noble, à Saint-Just.

Colonges , à Saint- Just-sur- Loire.

Commières, terre seigneuriale, à Yilleret.

Contenson, château, seigneurie et fief.

Cornillon, château, à Mably.

Cornillon, seigneurie, à Saint- Paul.

Cremeaulx, terre seigneuriale.

Crœl, avec rente noble, à Feurs.

Crozet, châtellenie royale.

Couzan, seigneurie.

Gucurieux, seigneurie et ren- tes nobles.

Curnieu, fief et rente noble, à Villars.

Curraise, seigneurie.

Cuzieu, château et seigneurie.

Cuzieu et Chambost, prieuré d'Augustins.

Cyr (Saint-), de Favières.

D

Donzy, châtellenie royale. Dufieu, rente noble, à Tiran-

ges. Dulac, rente noble, à Saint-

Féréol. Dumas, Duplaix, Du Verdier,

rentes nobles.

NOBILIAIRE

E

Ècotay, château-seigneurie, à

Bard. Épercieu, fief et château avec

rente noble. Essalgis, château seigneurial. Estaing, à Virigneux ; terre

et seigneurie de Magnieu- le-

Gabion. Estivareilles, prieuré. Étrat, rente noble, à Saint-

Just.

Feugerolles, terre seigneu- riale, le Chambon, Jon- zieux, etc.

Feurs, châtellenie seigneu- riale, domaines de Donzy et de Villechenêve.

Flachat, rente noble.

Fontanès, seigneurie. Fo- relle à Bonson ; Foris, à Savi- gneu; Fouletier, terre et rente ; Foumier, fief.

Gabillon, rente noble; Gâ- chas , rente noble à Apinac ;

Gaîte, fief; Gazillon , rente no- ble.

Genetines, paroisse, à Saiut- Romain-d'Urfé.

LYONNAIS. 289

Gernieu et Giraud, rentes no- bles, à Bourg-Argental; Gi- lier, rente noble, àDonzieu; Giraud, rente noble, àMont- brison; Giraud, rente noble, à Saint-Maurice.

Godinière, fief; château de La Fayolle,à Saint-Martin-d'Es- traux.

Gourdin et Bagnols , à Saint- Galmier.

Goutelas, seigneurie, et Mar- coux; le Perrin et Pralong, rentes nobles.

Graix, terre seigneuriale.

Grandris, fief, à Saint-Bon- net-de-Courraux , Le Sau- vage, à Montbrison.

Grenier, rente noble.

Grezieu-le-Fromental, seigneu- rie et terre, rente noble.

GrezoUes, seigneurie.

Jas, seigneurie.

Jonzieu, rente noble.

Jourset, prieuré de Bénédicti- nes.

Julien, terre seigneuriale. Julien, rente noble,' à Belle- garde.

La Bastie, château seigneurial sur la rive gauche du Li-

21)0

NOBILIAIRE

gnon (paroisse de Saint- Étienne-le-Molard) ; très - belle chapelle. LaBastie, rentes nobles pour les pa- roisses de l'Hôpital et de Précieu.

La Bauche, fief démembré de Nervieu.

La Boulenne, fief, à Mornant.

La Bouteresse, à Boën; La Boutonne, rente noble.

La Bruyère, à Saint-Romain- le-Puy; fief de Maubost. La Buerie, à Pouilly-les- Feurs.

La Chaise, rente noble; La Chandie, rente noble; La- chat, à Balbigny; le Bost et Praleyres.

La Chambre, à Saint-Haon , maison forte.

La Chana, rente noble, à Saint- Hilaire.

La Chapelle en la Faye, terre seigneuriale.

La Charpinière, à Chambœuf.

La Chazotte, à Sorbiers. La Claire, rente noble.

La Combe, à Yaleilles, château et domaine.

La Curée, fief.

Ladvieu, châtellenie royale; rente noble.

Lafay, La Rajasse, l'Aubépin, Saint-Pierre de Pizey, rentes nobles.

LYONNAIS.

Lafaye, seigneurie.

La Ferrière, à Néronde, fief.

La Filhe, rente noble. La Fouilhouse , châtellenie

royale. La Garde, fief seigneurial, à

Saint-Thomas-les-Nonains.

La Goutte, château et terre seigneuriale.

La Goyettière, fief et domaine.

Lagréval, La Grue, rentes no- bles.

La Guillanche, à Essertines, château-fief et domaine.

La Hue et Soleti, rentes no- bles. — La Lande, à Saint- Marcellin.

La Liègue, à Bellegarde, rente noble. La Malinière, à Roanne.

La xMerlée, fief de Colonges, à Saint-Just-sur-Loire. La Merlée, fief et rente noble, à Saint-Julien-la- Vétre.

La Motte-Barin, dîme; rente noble, à Marcilly-le-Châtel.

La Noërie, à Néronde.

La Pierre, château seigneu- rial, à Chazelles-sur-Lad- vieu.

La Pompée, à Précieu; la Por- chère, rentes nobles; La Porte, à Pailleret.

La Rey, fief et rente noble de

NOBILIAIRE

Saint-Marcel, à Saint-Gal- mier. L'Argentière, prieuré de Béné- dictins, à Aveize, sur les li- mites du Forez.

La Rivière , à ViJlechenève, château des Olraes, Villette, Trezette et Montperon.

La Roche, à Misérieu; La Ro- che, à Saint-Priest, rentes nobles.

La Roue, fief; Villeneuve, fief, à Pailleret et Nuzières.

La Salle, à Feurs; La Salle, àNervieu; La Salle, à Tour- zie, chàtellenie de Crozet, rentes nobles de Groffières.

La Thuillière, rente noble.

La Tour, àBalbigny; la Tour, en Jarez, chàtellenie royale.

La Tourette, dans la paroisse de même nom; Laval, rentes nobles, à Saint-Hilaire.

La Valette, fief et château, près de Saint-Étienne.

La Valla et les Farnanches,

seigneuries. La Valette, à Pé-

lussin. La Valmitte, fief. La Varenne, à Sait en Donzy. La Vaurette, fief. La Ver-

nade, rente noble, à Mar-

cilly-le-Châtel. La Vaure, fief, maison forte et

rente noble, à Sorbiers.

LYONNAIS. 291

Le Buisson, à Valeilles.

Le Chevallard, à Lérigneux.

Le Chevallard, domaine en

franc-alleu. Le Coignet, à Saint-Cyr-les-

Vignes; le Crozet, à Cézay.

Le Mazoyer, à Saint-Laurent-

la-Conche. Le Monceau,

rente noble, à Sait en Donzy. Le Palais, château seigneurial,

à Feurs. Le Perret, château avec rente

noble, à Saint -Cyr-les-Vi-

gnes. Le Perrier, à Unias. Le Poyet, château seigneurial,

à Chazelles-sur-Ladvieu. Le Rosier, près de Feurs. Le Rousset, avec rentes nobles,

àSaint-Jean-de-Soleymieux. Le Salt-de-Cousan, prieuré. Les Amaruts, rente noble. Le Sauvage, fief, àMontbrison. Le Soleillant et le Buisson ,

fiefs, château et rente noble,

à Feurs. Les Perrichons, à Poncins. Les Pomey s, terre seigne uriale . Les Salles, prieuré dans la

paroisse de Bas en Basset. Leyniec, fief et château, à

Saint-Bonnet. Luppé, seigneurie; Luriecq

et Bauzac, rente noble.

292

NOBILIAIRE LYONNAIS.

M Monteillard, rente noble, à

Saint-Priest-la-Prugne, Montrond, château fort dans

la paroisse de ce nom. Montrouge, à Savigneu; rente

noble, à Précieu. Monttavel, à Villars. Montverdun, rentes nobles.

Montverdun, prieuré.

Maclas, fief de la Valette, pa- roisse de Pelussin. Magnieu-Haute-Rive, château

avec rente noble. Ma-

gnieu-le-Gabion. Malleval et Virieu, baronnie,

seigneurie de Chavaney . Bes-

set. Malmont, à Saint-Just-les-Ve-

lay. Marcigny, prieuré en Charen-

tais. Marcilly et Bussy, prieuré. Marclopt, châtellenie royale.

Marclopt, maison forte et rente noble.

Maulevrier, rente noble. Merlieu, château-seigneurie ,

à Chavigneu. Messimieu, à Marcilly. Mignardière, château et fief, à

Saint-Martin-de-Boissy. Miribel, château en ruines, à

Périgneux, Moings, château seigneurial.

Moings, prieuré sous le vocable de Sainte-Eugénie.

Montagnet de Mesple, à l'ab- baye de Bénissondieu.

Montalivet, à Renaison. Montarboux, seigneurie. Montarcher, seigneurie. Monchal, seigneurie.

N

Nantds, à Saint-Jean-de-Bon-

nefont. Néronde, châtellenie royale. Nervieu, château etseigneurie. Neyrieu, domaine et fief, à Vi-

rigneu. Noailly, fief de La Peyrière. Noharet, à Bourg- Argental.

O

Ogerolles, seigneurie, à Saint-

Romain-d'Urfé. Oriol, à Saint- Ferréol. Ousches, dans la paroisse de

ce nom.

Pailleret et Rocheblaine, châ- tellenie royale. Pailleret, prieuré.

Palognieu, seigneurie ; Pelus- sieu, à Feurs. Perrelon,

NOBILIAIRE

Perrins, Pierrelas, rentes no- bles.

Persigny, manoir sur le terri- toire de Crémeaulx.

Pingues ou Pingus, terre sei- gneuriale.

Pommiers, prieuré de l'ordre

de Cîteaux. Poncins, terre seigneuriale et

rente noble. Pontemperet. Seigneurie de

LaPrade. Praix, à Lentigny. Prandières, à Cezay. Pravieux, à Pouilly-les-Feurs. Prunerie, à Saint-Maurice en

Gourgoi.

Renaison, paroisse etrente no- ble.

Rendans, prieuré de Bénédic- tins, près de Feurs.

Reynauds (les), rentes nobles.

Rilly, fiefet maison forte; fief de Changy.

Riorges, dans la paroisse de ce nom.

Riotord, terre seigneuriale, partie en Velay, partie en Forez.

Rivas, fiefet seigneurie; Rivas, prieuré.

LYONNAIS. 293

Rochebaron, grande terre sei- gneuriale.

Roche-Mollière (la), terre sei- gneuriale, à Saint-Genest.

Rochetaillée, terre seigneu- riale dans la paroisse de ce nom.

Saconay, terre seigneuriale. Sainte-Agathe, seigneu- rie.

Saint-Albin, prieuré, à Bus- sière.

Saint-André, en Roannais. Fief de Pelussière.

Saint-Bonnet-le-Château, chà- tellenie royale.

Saint-Bonnet-les-OuUes, terre seigneuriale. Saint-Bon- net-des-Quarts, terre sei- gneuriale et rente noble.

Sainte-Colombe, terre seigneu - riale et rente noble.

Saint- Didier- sur-Rochefort, terre seigneuriale.

Saint- Etienne - de - Furcns, terre seigneuriale.

Sainte-Foi-l'Argentière , châ- teau seigneurial.

Saint - Georges - sur-Couzan, château seigneurial.

Saint-Germain-Laval , chàtel- lenie rovaie.

294

NOBILIAIRE

Saint-Haon, châtellenie royale. Saint-Héand^ châtellenie roya- le.

Saint - Hilaire , seigneurie ; Saint-Julien en Jarez, près de Montbrison.

Saint- Julien -Molin - Molette , seigneurie.

Saint-Just en Chevalet, sei- gneurie. — Saint -Just-sur - Loire, seigneurie. Saint- Just-les-Velay, seigneurie.

Saint-Marcel-de-Féline, fief. Saint - Marcel - d'Urfé , sei- gneurie.

Saint-Marcellin, seigneurie. Saint-Maurice en Gourgois, seigneurie. Saint-Maurice en Roannais, châtellenie royale.

Saint-Pal en Chalençon, sei- gneurie.

Saint-Polgues, seigneurie.

Saint-Pulgent , fief et maison forte , à Saint-Pulgent.

Saint-Rambert, prieuré de Bé- nédictins.

Saint-Romain-le-Puy, prieuré de Bénédictins.

Saint-Sauveur, prieuré; Saint- Thomas prieuré.

Saint-Victor-sur-Loire, châtel- lenie royale.

Sait de Couzan, prieuré. Salt-

LYONNAIS.

en-Donzy, prieuré de Béné- dictins.

Sauvain, seigneurie.

Savigneu, prieuré de Bénédic- tins.

Severt, à Saint-Marcellin-de- Félines.

Sugny, fief de l'ancien châ- teau de Nervieu.

Sures, rentes nobles.

Sury- le - Bois , ' châtellenie royale. Sury-le-Comtal. Sury, abbaye de Béné- dictins.

Talon, seigneurie, en Roan- nais.

Tauriac, rente noble.

Tiranges, seigneurie.

Tortorel-la-Chapelle, à Estiva- reilles.

Tréméolles, rente noble.

Trézette, à Villechenêve.

U

Urbise, seigneurie.

Urfé, Saint-Just en Chevalet, Bussy, La Bastie, Sainte- Agathe , Saint - Didier et Saint-Laurent, seigneuries.

Usson , seigneurie annexée à celle d'Écotay.

NOBILIAIRE LYONNAIS.

295

Valbenoite, abbaye royale de Tordre de Cîteaux.

Val-Jésus, abbaye de Camaldu- les, à Chamblis.

Val-Privas, fief et château, à Saint-Hilaire.

Varan, à Saint-Ferréol.

Varinay, à Pouilly en Roan- nais.

Vassalieu, àChamble.

Vaudragon, seigneurie, en Ja- rez.

Vaures, près de Montbrison.

Vaux, à Saint-Romain- la-Mothe.

Vauchette, seigneurie. Ver- noilhe, à Pommiers. Ver- rières, vers Saint-Germain- Laval. Venières, château, près de Montbrison, et fief de Beauvoir, à Écotay.

Vezelon, seigneurie. Ville- chaize, à Saint-Julien-la- Vestre. Villechenêve, Vi- lette et Trezette, seigneu- ries. — Vinols, chàtellenie royale. Virigneu, rente noble.

XV.

RÉPERTOIRE ALPHABÉTIQUE

DES NOMS DE FIEFS ET DE SEIGNEURIES, MAISONS FORTES, ETC.

EN FOREZ,

DONT IL A ÉTÉ RENDU PRESTATION AU BUREAU DES FINANCES DE LYON.

(Inventaire des Archives, Finances, tome^ /, p. 5itï.)

A Rente noble de Sainl-André-la- Pointe.

Seigneurie et baronnie d'Ar- Rente noble de Sainte-Ama-

thun. rantc.

Terres seigneuriales d'Aixde- Fief et seigneurie d'Apinac.

la-Chaise. Seigneurie d'Aubignv.

Fief d'Aboyon. Seigneurie de Saint-Antoine,

nomainc d'Arson. Sriprncurir de Saint-Andrô.

;98

Fief et seigneurie de Saint Bonnet-les-OuUes.

Seigneurie de Saint-Bonnet.

Terre et seigneurie de Bus- sière.

Maison et rente de Beau jeu.

Seigneurie et baronnie de Boën.

Château de la Bouteresse.

Fief de Beaujeu en Roannais.

Fief et seigneurie de Buffar- dan.

Fief de la Bertonnière.

Seigneurie de Boiscelles.

Rente noble à Bellegarde.

Seigneurie de Bouvent.

Fief de laBernade.

Fief de la Bertalière.

Terre et seigneurie de Bibost.

Fief de Bouvert.

Fief des Brosses.

Seigneurie de Boisses.

Co-seigneurie du Bourget.

Fief du Buisson.

Fief et seigneurie de Belle- garde.

Seigneurie de La Bâtie.

Fief de Beaucresson.

Seigneurie de Bramevoir.

Seigneurie de la Buery.

Château et seigneurie de Bo- théon.

NOBILIAIRE LYONNAIS.

Fief du Lac. Fief de Bozade. Seigneurie de Benavent. Seigneurie de Boisset. FiefduBully.

C

Fief de Saint-Chamond. Fief et prieuré de Cervières. Fief de Champgaillard. Fief et seigneurie de Coigny. Terre et seigneurie de Changy. Justice et rente noble à Cha-

zelles. Terre et seigneurie de Cre-

meaulx Seigneurie et baronnie de

Châlmazel. Seigneurie du Chevalard. Fief et maison noble du Cro-

zet. Terre et seigneurie de la Cu- rée. Fief de Châlons-dTsore. Baronnie de Constant. Seigneurie de Chalin-le-Com-

tal. Terre et seigneurie de Chava-

ney. Baronnie de Cornillon. Seigneurie de Chazant. Maison forte de la Chambre. Terre de Cazan , Chalin et

Champs,

NOBILIAIRE

seign Chaize.

Terre et seigneurie du Colom- bier.

Fief de Chanzé.

Seigneurie de La Chapelle.

Seigneurie de Champrond.

Seigneurie de La Chevatière.

Seigneurie de Chambost.

Fief et domaine de Cause.

Seigneurie deChavagnieu.

Seigneurie de Chavannes.

Fief du Cogniet.

Fief de Chenerelles et de la Carge.

Seigneurie de Changy.

Fief de Champlong.

Fief de Chàtelus.

Fief duColombet.

Fief du Chaffaut.

Seigneurie et baronnie de La Colonge.

Seigneurie de Sainte-Colombe.

Seigneurie de Contanson.

Fief de Chardon.

Fief deCuvize.

Fief de Cheync.

Seigneurie de la Curée.

Fief du Clapier.

Seigneurie de Cucurieux.

Seigneurie et marquisat de Champrond et Chevenizet

Fief de Charlieu.

Fief de Chanzy,

LYONNAIS. 299

Fief de Chapes. Seigneurie du Couchout.

D

Seigneurie de Saint-Didier. Seigneurie d'OgeroUes.

Seigneurie et baronnie d'Éco-

tay. Seigneurie d'Estaing. Seigneurie de Saint - Enne-

mond. Terre et seigneurie d'Essarois. Seigneurie et marquisat de

TEstang.

Maison de la FayoUe.

Fief de la Fay.

Seigneurie de Sainte-Foy-l'Ar-

gentière et de La Fay. Seigneurie de laFerrière. Domaine de la Salle. Seigneurie de Feugerolles. Seigneurie de Fontanez.

Fief de la Goyetière. Seigneurie de Coutelas. Seigneurie de la Garde. Terre et seigneurie de la Goutte et de la Bouteresse.

300 NOBILIAIR

Château de la Goutte. Seigneurie de Grégnieu. Fief et seigneurie de Grezolles. Fief de Groffière. Seigneurie de la Garde. Fief de Grandris. Seigneurie de Genetines. Seigneurie de Goitières.

H

Seigneurie de Haute-Rive. Fief et rente noble d'Har-

feuille. Seigneurie des Halles.

Terre, fief, maison et rentes nobles à Saint-Just.

Terre et seigneurie à Saint- Julien.

Seigneurie de Jas.

Seigneurie de Lignieu. Fief de Lierat. Fief et terres de Lentigny. Fief et seigneurie de Lureau. FiefdeLavort. Château de Lapierre. Seigneurie de Leignet. Fief et seigneurie de La Luc- que.

Seigneurie et baronnie de la Colonge.

E LYONNAIS.

Rentes nobles et seigneurie

de Lestra. Fief de La Rue. Baronnie de Luny. Fief de Le Bost.

ni

Seigneurie de Mercoux.

Seigneurie de Magnieu-le-Ga- bion.

Seigneurie de La Mothe.

Fief et seigneurie de la Merlée.

Seigneurie de Saint-Mareel- de-Phélines.

Terre et seigneurie de Marou.

Terre, seigneurie et justice de Montarcher.

Baronnie de Mail aval.

Seigneurie de Mezerieu.

Terres et seigneuries deSaint- Marcellin et Monseup.

Fief etseigneurie de La Mothe.

Rente seigneuriale à Montbri-

son. Fief du Mazoyer. FiefdelaMollière. Maison forte à Marclopf. Seigneurie de Mareau. Seigneurie de la Menue. Fief de la Motte-Baron. Seigneurie de Meys. Seigneurie de Merlieu. Baronnie de Maclas. Seigneurie de Martherboui?.

NOBILIAIRE LYONNAIS.

Seigneurie de Montroseet Ma- Fief et rente de Puzieu.

30 (

biv,

K

Fief et maison noble de Nan-

dax. Seigneurie de Noally. Seigneurie de Nervieu. Seigneurie de Nantillères. Seigneurie de Nantais.

Terre et seigneurie de Pon-

cins. Fief de Pontais. Fief du Biex. Seigneurie de Pizeys. Seigneurie de Périgneux. Seigneurie de Palognieu. Fief de Prafery. Fief des Prés.

Fief et seigneurie de Palladuc.

Seigneurie de Saint-Priest et

de Saint- Pierre-les-Noailles.

Seigneurie de la Pie.

Terre et seigneurie de Saint-

Polgue. Terre et seigneurie du Palais.

Terre et seigneurie de Pra-

Tieux. Seigneurie et maison forte du

Poyet. Terre de Saint-Priest-la- Roche. Marquisat de Pélissac. Terre de Parcieu. Terre et seigneurie des Perri-

chons. Seigneurie de Pierreforteet le

Pignon. Seigneurie de Saint-Pulgent.

Fief et maison noble du Pe- rler.

Seigneurie de La Roche.

Fief etseigneurie deRochefort.

Seigneurie deRey.

Maison et rente noble de laRo- cheverneil.

Seigneurie de Rochefort.

Seigneurie de Rivoges.

Fief du Rouzet.

Co-seigneurie de Renaison.

Terre etseigneurie de la Rouil- lère.

Seigneurie de Rochebonne.

Baronnie de Riverie.

Seigneurie de Rilly.

Seigneurie de la Roche-la- Molière.

Seigneurie du Rosset.

Fief delà Roche.

Seigneurie de Ressier.

Fief et seigneurie du Rozier.

302

Terre et seigneurie de la

Salle. Terre et seigneurie de Saint-

Sulpice. Terre et seigneurie de Sury-

le-Comtal. Fief et seigneurie de Semur. Seigneurie de Souternon. Seigneurie duSauzay. Fief de Soleillant. Seigneurie de Sugny. Fief et rente noble de la Serre. Fief de Sournain.

Maison noble de la Tour. Seigneurie de Saint-Rivaut. Seigneurie de Trezette. Fief de Tumolin {?). Fief et seigneurie de la Tor-

rette. Seigneurie de Tirauges. Fief et seigneurie de la Tour.

NOniLIAlRE LYONNAIS.

Seigneurie de la Tour-xMau-

bourg. Seigneurie de Tanay.

Seigneurie de Villeneuve.

Fief de Vaupras.

Fief et seigneurie du Vernet.

Terre et seigneurie de Ville- chèse.

Seigneurie de Vauchette.

Terre et seigneurie de Yirieu.

Terre et seigneurie de Ville- vert.

Fief de Variney.

Fief de laVarenne.

Seigneurie de Villette.

Fief de Varon

Seigneurie de Saint- Vidal.

Fief de la Vernouille.

Fief de Villeneuve.

Fief de la Valette.

Vicomte et baronnie d'Oingt [i ) .

(1) Il faut renouveler ici l'observation que le recueil dont ce répertoire est tiré, bien qu'il soit officiel , défigure très-fréquemment les noms de lieux; les rectifications n'ont pas toujours été possibles. Le copiste du volume cité des Financer était un bureaucrate très-ignorant; mais, je le répéterai aussi, l'inventaire des archives contient sur les fiefs du Lyonnais, du Forez et du Beaujolais, beaucoup d'indications telles quelles qui n'existent pas ailleurs.

XVI.

NOBLESSE ECCLÉSIASTIQUE

DANS LE LYONNAIS.

^r^<

Ce travail sur les classes diverses de la no- blesse dans les trois provinces, le Lyonnais, le Forez et le Beaujolais, ne serait pas com- plet si un chapitre sur la noblesse d'Eglise ne lui était annexé ; il doit représenter Taristo- cratie de race, de rang et de position dans

304 NOBILIAIRE LYONNAIS.

tous ses éléments. L'Eglise n'avait pas adopté le principe d'égalité dans un sens absolu ; tous les chrétiens, à ses yeux, ne jouissaient pas des mêmes droits et n'étaient pas admis- sibles aux mêmes distinctions; il y avait des catégories très-distinctes et des prérogatives concédées à telle classe et refusées à telle autre. Quelques institutions éminemment re- ligieuses exigeaient de ceux ou de celles qui aspiraient à en faire partie des preuves d'an- cienne noblesse dont l'examen était fait avec la plus grande sévérité et faisait partie obli- gatoire des statuts de l'ordre; il n'y avait aucune exception pour les candidats, quels que fussent leur mérite, leurs œuvres et leur ré- putation de sainteté. D'autres, en plus grand nombre, prenaient seulement leurs abbés et leurs prieurs dans l'ordre de la noblesse ; les titres d'abbés de Savigny et d'Ainay et d'ab- besses de Saint -Pierre étaient devenus en quelque sorte une propriété héréditaire dans quelques familles d'antique race. On peut présenter comme les spécimens les plus dis- tingués et les plus importants de la noblesse ecclésiastique dans le Lyonnais le chapitre

NOBILIAIRE LYONNAIS. 305

des chanoines-comtes de liyon, et les abbayes royales des dames de Saint-Pierre et de la Déserte, et le chapitre noble des religieuses d'Alix. Au chapitre de Saint- Jean, le candi- dat devait faire preuve de huit degrés de no- blesse, quatre paternels et quatre maternels, en faisant remonter la ligne paternelle jus- qu'à l'an i4oo, sans anoblissement connu. A Saint-Martin d'Ainay et à Saint-Martin de rile-Barbe, cent années certifiées de noblesse paternelle suffisaient. Dans le monastère de Savigny, au diocèse de Lyon, l'aspirant de- vait faire preuve de quatre degrés de noblesse paternelle. Chez les religieuses d'Alix, la preuve de huit degrés paternels, sans anoblis- sement, et de trois degrés maternels était obligatoire. Dans l'abbaye royale des dames de Saint-Pierre, on demandait quatre degrés du côté paternel ; leur examen, toujours très- sévère , était fait par une commission délé- guée à cet effet, en présence de témoins, et en assemblée générale du chapitre. On ne doit pas juger l'aristocratie religieuse avec nos idées modernes; du moment que la noblesse était admise comme une partie intégrante de

20

30G NOBILIAIRE LYONNAIS.

rancienne société française, elle devait tenir à posséder des monastères exclusivement composés de ses membres , sans mélange d'anoblis et de roturiers, n'importe Tespèce. Il fallait que, parmi les ascendants du candi- dat, il ne se trouvât aucun membre de la fa- mille qui eût fait un commerce quelconque, exercé un métier ou rempli des fonctions ser- viles. Une abbaye chez laquelle ces condi- tions d'admission étaient rigoureusement ob- servées jouissait de la plus haute considéra- tion, même parmi la bourgeoisie. Ces monas- tères nobles se peuplaient de cadets de familles et de filles à qui leurs parents ouvraient ces asiles honorés pour faire une position meil- leure aux fils aînés. Mais, au temps même existaient ces abus aristocratiques, des cou- vents en grand nombre, fort en crédit et flo- rissants, recrutaient leurs légions de moines dans les rangs les plus infimes de la société, et n'en comptaient pas moins quelquefois parmi leurs membres des barons, des comtes et des princes à qui de hauts motifs de piété faisaient rechercher leur admission chez les plus humbles des ordres religieux.

NOBILIAIKE LYONNAIS. 307

Je ne dissimulerai pas la prétention d*avoir donné pour la première fois un catalogue complet et probablement exact dans son en- semble des chanoines-comtes de Lyon ; si je me la permets, c'est que j'ai travaillé beau- coup pour la justifier, et d'après des docu- ments inédits. Trois manuscrits considérables et parfaitement authentiques étaient à ma disposition. Je les ai soigneusement examinés et contrôlés, révision qui m'a donné nombre de noms nouveaux et l'occasion de beaucoup de rectifications. Quand un de ces noms m'a été présenté par un de mes bons manuscrits avec l'autorité de preuves généalogiques ou d'un blason, je n'ai pas hésité à l'admettre ; ces manuscrits ont été la propriété de mem- bres du chapitre qui avaient intérêt à en éta- blir l'exactitude. Toutefois quelques doutes me sont restés ; ainsi il y a beaucoup d'ana- logie entre ces noms de chanoines Aoust et Augusta, mais les prénoms et dates diffèrent, dès lors il y avait beaucoup moins d'incon- vénients à les maintenir tous qu'à supprimer arbitrairement les uns ou les autres. On a publié déjà plusieurs états des chanoines-

308 NOBILIAIRE LYONNAIS.

comtes de Lyon; ils ne nie paraissent mériter qu'une confiance médiocre; j'ai relevé plus de cent fautes dans le travail de M. de Cour- celles.

XVII.

r r

LISTE GENERALE

DES

GHANOINES-GOMTES DE LYON

COMPOSANT LE CHAPITRE NOBLE DE SAINT-JEAN,

1^247-1789 (»).

Messires , Acre (Bérard d'), 1247. Aiglier (Bérard d'), i262.

Aigni (Jean d'), (?) Ainard, doyen, 984. Albert (Eléazard')> 1382. Albert (Jean d'), 1392.

(1) Dans le traTait d'ensemble sur les ordres rcliKieux qui (ait partie de rhistoire monumentale de Lyon, l'étude de l'Institution du chapitre de Saint-Jean a ^lé faite avec le soin et les détails qu'elle exige ; je dois y

310 NOBILIAIKE LYONNAIS.

Albon (Gilles d'), 1363. Albon (Philibert d'), 1465.

Albon (Henri d'), 1398. Albon (Jean d'), 1476.

Albon (Renaud d'), 1399. Albon (Louis d'), 1482.

Albon (Guichard d'), 1442. Albon (Guy d'), 1483.

renvoyer, même pour les particularités qui concernent l'examen des preuves de noblesse, les privilèges et les fiefs aristocratiques ou mansion- naires. La qualité de comte de Lyon , portée par les chanoines membres du chapitre, n'était qu'honorifique et n'avait pas son acception ordinaire ; elle leur vint de la cession faite par les comtes de Forez, en 1173, à l'É- glise de Lyon des droits qu'ils possédaient sur la province. Comtes héré- ditaires du Lyonnais depuis Guillaume I" l'un d'eux, ils transmirent le titre soit au chapitre en général, soit à chacun des trente-deux chanoines en particulier, qui en jouirent sans opposition jusqu'en 1790. Le chapitre existait avant cette date 1173, mais la qualification de comte de Lyon pour chacun de ses membres ne paraît pas devoir être reportée plus haut. Tous les membres du chapitre, à beaucoup près, n'étaienl pas nés à Lyon, mais ils devenaient Lyonnais , en quelque sorte , en recevant la croix et le titre de chanoine-comte ; c'était une véritable naturalisation. La lisie générale qu'on donne ici a été collationnée sur quatre ouvrages imprimés ou manuscrits , et plus particulièrement sur le manuscrit suivant , le plus important de tous ces catalogues : Noms, surnoms, qualités, digni- tés, armes et blasons de MM. les chanoines-comtes de Lyon, depuis l'an 1019. 3 vol. in-4°, avec 750 blasons coloriés. J'ai interrogé avec beaucoup d'attention un autre manuscrit qui appartient aux archives de l'hôtel de ville et dont voici la description : Histoire généalogique des chanoines et comtes de Lyon, par ordre alphabétique , noms et armes de MM. les chanoines de l'Église et comtes de Lyon, en l'année 1717. 4 vol. petit in-folio cartonnés en parchemin. Il y a beaucoup de blasons , gros- sièrement dessinés à la plume, et chaque article de chanoine est suivi , à quelques exceptions près, des preuves, c'est-à-dire de l'indication, plus ou moins complète, des ascendants nobles, huit du côté paternel et huit du côté maternel, La collection Coste, à la bibliothèque de la ville, pos- sède une très-grande quantité de ces généalogies de chanoines-comtes de Lyon. L'état général des membres du noble chapitre a été imprimé plu- sieurs fois ; il l'est avec beaucoup de fautes au tome I de l'ouvrage de M . de Cou réelles , Diction n aire universel de la noblesse de France, p. 3 1 6 ; et au tome XI du Nobiliaire universel de France, parSaint-Allais, p. 497. On le trouve encore autre part; il est ici vérifié et coUationné sur des manuscrits authentiques.

NOBILIAIHK LYONNAIS.

311

Albon (Antoine d:}, 1507. Albon (Henri d'), 1531. Albon (René d'), 1540. Albon (Bertranil A'), 1545. Albon (François d'), 1595. . Albon (Guillaume d'), 1609. Albon (Claude d'), abbé de Sa-

vigny, 1642. Albon (François d), abbé de

Mozac,1645. Albon (Gilbert-Claude d'), 1 693 . Albon (Claude-Joseph d'), 1 679. Albon (Charles d'), 1690. Albon de Montault (Ch. d'),

1693. Albon de Saint-Marcel (Claude),

1695. Albon de Galle (Alexandre d'),

1707. Alençon (Charles d'), arche- vêque de Lyon et comte,

1364. Alinges (Louis d'), 1464. Allant ou Arlent ( Guillaume

d'), 1320. Allemand (Arthaud ou Archim-

bauldd'), 1375. Allemand (Gallois d'), 1392. Allemand (Louis d'), cardinal,

1406. Allemand (Claude d'), 1411. Allemand (Boniface d'), 1426. Allemand d'Arban, 1428. Allemand de Champier(Josjph-

Abel d'), 1733,

Allemand de Champier (Pierre

d'), 1739. Aly (Hector d*), 1532. Amanzé (Jean d'), 1401 . Amanzé (Beraud d'), 1414. Amanzé (Pierre d'), 1423. Amanzé (Jean d'), 1525. Amanzé (René ou Renaud d'),

1432. Amanzé (Jean d'), 1438. Amanzé (Jacquclin d'), 1448 Amanzé (Antoine d'), 1454. Amanzé (Claude d'), 1515. Amanzé (Jean d'), 1526. Amanzé (Antoine d'), 1555. Amanzé (Jacques d'), 1597. Amoncourt (Jacques d), 1476. Andelot (Antoine d'), mort en

1405. Andelot (Jean d'), 1438. Andelot (Simon d'), 1365. Andrault de Langeron (Char- les), 1676. Anthon (Jean d'), 1292. Andlaw (Frédéric d'), 1787. Anthon (Aimard d'), 1320. Aoust ou d'Aostc (Pierre d'),

1254. Aoste (Boniface d'), évoque

d'Aoste, 1284. Aoste (Pierre d'), archevêque

de Lyon, 1254. Aoste (Pierre d'), 1363. Apchon (Antoine d'), 1544.

312

NOBILIAIRE

Apremont (Jean-Baptiste Oriot d'), lo60.

Arcis (Guichard d'), 1579.

Arcis d'Ailly (Hector-Christo- phe d'), i690.

Arenthon (Jean), 1379.

Arient (Guichard d'), 1323.

Arrici ou Arric (Geoffroy d'), 1315.

Ars (Henri d'), 1303.

Ars (Humbert d% 1349.

Ars (Antoine d'), 1401.

Ars (Antoine d'), 1455.

Ars (Antoine d'), 1496.

Arnulphe (Pierre d'), 1244.

Avaugour (Henri d'), 1420

Aubespin (deV).Voy. Laubépin.

Augusta. Voyez d'Aoste.

Aulhac (Guillaume d'), 1458.

Aycelin. Voyez Montaigu.

Aymond ( Guillaume-Emoin ), 1378.

Baffie (Guillaume de), évèque de Clermont, 1096.

Bailleul (Charles-Casimir-Maxi- min de), 1746.

Baillou (Claude de), 1578. Bal me-Vertrieux (Robert delà),

évèque de Bellay, 1471. Balmey (Ponce de), 1117.

LYONNAIS.

Baneins (Hugues de), 1275. Barge (Louis de la), 1525. Barge (Gilbert de la), 1542. Barge (Guillaume de la), 1545. Barge (Etienne de la), 1553. Barge (Louis de la), 1525. Barge (Louis de la), 1581. Barge (Gilbert de la), 1542. Basmens (Gabriel de), 1193. Basseti (Amélie) , doyen en

1359. Bastie (Guillaume de la), 1307. Baternay (Jacques de), 1462. Baume (Pierre de la), évèque

de Valence et de Die, 1391. Baume (Guichard de la), 1275. Baume (Geoffroy de la), 1342.

Baume-Fromente (Geoffroy de la), 1307.

Baume (Guichard de la), 1309. Baume -Valusin (Etienne de la), 1319.

Baume-Fromente (Humbert de la), 1336.

Baume (Robert de la), 1471.

Baume-Montrevel (Pierre de la), cardinal, 1501.

Baume-Montrevel (Claude de la), 1561.

Baume-Suze ( Antoine - Louis- François de), 1712.

Beaufort (Gilbert de), 1574.

Beaujeu (Guignes de), 1094.

NOBILIAIRE

Beaujeu (Hugues de), H27.

Beaujeu (Guillaume de), évoque

deBayeux, 1300. Beaujeu (Thomas de), 1304. Beaujeu (Humbert de), 1306 ou

1290. Beaujeu (Guillaume de), 1349.

Beaujeu (Louis-Guillaume de), 1349.

Beaumont (Christophe de), évèque de Bayeux, 1732.

Beaumont de Saint -Quentin (Claude-Hyacinthe de), 1 761 .

Beaumont (Gabriel -Bertrand de), 1763.

Beauvoir (Dreux de), 1209.

Beauvoir (Charles de), 1447.

Beauvoir (Guillaume de), 1460.

Bellegarde. Voyez Du Pac.

Bérard, évèque de Mâcon, 1096.

Bernis ( François- Joachim de Pierre de), 1750.

Berry (Jean de France, duc de), 1392.

Bertrand de Richemond (Ga- briel de), 1766.

Bertrand de Richemond (Geor- ges-Henri de), 1771.

Bertrand de Poligny (Georges- Henri de), 1771.

Besserel (Charles de), 1615.

Blaus. Voyez Gilberte.

Blot de Chauvjgny (Pierre- François de), 1723.

LYONNAIS.

313

Bochaille (Barthélémy de), 1362.

Bochaille (Henri de), mort en 1415.

Bochaille (Barthélémy de), 1395, mort en 1400.

Boczozel (Humbert de), 1310.

Bois (Tristan du), 1399.

Bois (Rodolphe du), 1431.

Bois-Boissel (Toussaint-Joseph - Pierre de), 1779.

Bonay ou Bonnay Vomas (Phi- libert de), 1596.

Bonay (Jean de), 1643.

Bonay- Vomas (Bertrand de), 1644.

Bonnet (Guillaume de), 1193. Bornant (Charles de), 1424. Boschi (Guillaume), 1266. Bouille de Clermont (Guillaume de), 1381.

Bouille de Saint-Géron, évèque d'Autun (Nicolas de), 1722.

Bourbon (Pierre de), 1151.

Bourbon (Charles de), cardi- nal, 1443.

Bourdin (Humbert de), 1323.

Bourgeois (Guiguesde), 1480.

Bournel (Pierre de), 1523.

Brancas (Nicolas de), cardinal, 1379.

Bressieu (Hugues de), 1261.

Breuil (Jean du), 1584.

Bric (Charles de), 1473.

314 NOIUIJAIUE

Brie (Gilbert de), J56d. Brienne (Ponce de), 1209. Briord (Humbert de), 1254. Briord (Humbert de), 1347. Bron (Isoardde), 1250. Bron (Hugonetd.e), 1410. Bron (Antoine de), 1573. Bron (Guillaume de), 1573. Brosse (Pierre de), 1372. Brun (Hugo), 1290. Brye (Charles de), 1473. Buenc (Achard de), 1209. Buenc(Guy de), 1275. Busseul (Guignes de), 1284.

Busseul de Molins (Charles de), 1593.

C

Cajetan (Benoît), pape sous le nom de Boniface VIII, 1280.

Capella (Pierre de), mort en 1372.

Capponai (Ponce de), 1151. Carron (Charles de), 1450. Castellas (Jean- Antoine de), 1753.

Castellas (Henri de la Roche), 1761.

Castellas de Naussargues (Guil- laume de), 1763.

Castellas (Jean-Antoine de), 1767.

Caumont ( Olivier - Eugène - François de), 1760.

LYONNAIS.

Chabanes ( Sylvain - Léonard de), 1761.

Chabans (Jean-Jomard de), 1729.

Chabans (Annet de), 1750.

Chabans (Annet-Poitiers de), 1752.

Chabans (Arnaud de), 1763.

Chai (Girin de), 1106.

Chai (Girin de), 1193.

Chalamont (Thibaud de, ou Théobald), précenteur en 1383.

Chalant (Georges de), 1454.

Chamartin (Chatard de), 1250.

Chamartin (Guichard ou Gi- rard de), 1300.

Chambre (Nicolas de la), 1319.

Champelières (Jean de), 1572.

Chandée (Jacques de), 1320.

Chandée (Pierre de) 1328.

Chandée (Estienne), 1338.

Chandée (Pierre de), 1356.

Chandieu (Estienne de), 1254.

Chantelot (Jean de), 1579.

Chantelot (Guichard de), 1595.

Chantelot (Gilbert-Michel de), 1706.

Chapelle (Pierre delà), 1361.

Charles YII, roi de France, chanoine et comte d'hon- neur, 1436.

Charles IX, roi de France, chanoine et comte d'hon- neur, 1564.

NOBILIAIRE LYONNAIS.

3t5

Charnay (Arthaud de), 1259.

Gharpin de Génetines (Emma- nuel de), 1650.

Gharpin de Génetines (Louis de), 1683.

Gharpin de Génetines, évoque de Limoges (Antoine de), 1690.

Gharpinel (Guillaume de),l 1 93.

Gharpinel (Pierre-Bérard de), 1226.

Ghastel, évèque d'Uzez (Guil- laume du), 1449.

Ghastel (Jean du), 1451.

Ghastellard (Jean de), sacris- tain en 1339.

Chateignier de la Ghataigne- raye (Germain), 1733.

Ghateaubriand (François de),

1506. Ghateauneuf de Rochebonne

(Gharles de), 1630.

Ghateauneuf (Ghristophe de), 1640.

Ghateauneuf de Rochebonne (Jean-Ghristophe de), 1669.

Ghateauneuf de Rochebonne (Gharles -François de), ar- chevêque de Lyon, 1691.

Ghateauneuf de Rochebonne (Louis-Joseph de), 1708.

Chatelars (Jean de), 1307.

Chaugy de Thenay (Georges de), 1527.

Ghaugy de Roussillon (Glaude-

Françoisde), 1723. Ghavanes (Olivier de), 1183. Ghavanes (Guillaume de), 1361 Ghavanes (Guillaume de), 1 372. Ghauvirey (Guillaume de), 141 1 . Ghauvirey (Philippe de), 1447. Ghauvirey (Pierre de), 1448. Ghevelut (Guillaume de), 1323. Ghevigny (Gharles de Choi-

seuil), 1698. Ghevrieres (Joseph de), 1711. Ghiel (Aroud de), 1209. Ghiel (François de), 1396. Ghiel (Gharles de), 1474. Ghosnies ou Ghoisinet (Glaudc

de), 1584. Clermont (Raymond de), 1232. Glermont (Geoffroy de), 1284. Glermont(Guillaumede),1318. Glermont (Humbert de), 1335. Glermont de Ghattes (Charles

de), 1565. Glermont de Ghattes (Jean de),

1570. Glermont -Montoison (Baltha-

sarde), 1623. Clermont -Montoison ( Jean-

François de), 1632. Glugny (François de), 175i. Clugny (César de), 1772. Glugny deThcnissey (Louis de),

1761. Glugny de Thenissey (François

de), 1761.

316 NOIULIAIRE

Cocy ou Couy (Foulques de),

ms.

Coligny (Guillaume de), 1213. Coligny d'Andelot (Jacques de),

1336. Coligny d'Andelot (Antoine

de), 1389. Coligny d'Andelot (Jean de),

1438. Colombier (Antoine du), 1571. Colonne (N. de), 1193. Colonges (Guillaume de), 1193 Colonges (Arnould de), 1240. Comborn, évêque de Clermont

(Jacques de), 1431. Comborn (Louis de), 1479. Conflans (N. de), évêque de

Genève, 1276. Copponay (Ponce de), 1151. Cordon (Henry de), 1770. Corent (Jacques de), 1276. Corgenon (Hugues de), 1320. Corgenon (Guillaume de), 1 369. Corgenon (Edouard de), 1374. Cozant ou Colizant (Arnaud de),

1193.

Cossenay (Humbert de), 1307. Cossenay (François de), 1379. Cremeaux (Hector de), 1588. Cremeaux (Antoine de), 1604. Cremeaux (Marc de), 1621. Cremeaux (Jean de), 1629. Cremeaux (François de), 1636. Crozet (Pierre du), 1349.

LYONNAIS.

Crozet (Perrin du), 1363. Crozet (Bertrand du), mort en

1379. Crussol (Amédée Bastet de),

1310. Crussol, archevêque de Tours

(Girard de), 1465.

D

Dalmace d'Oing, 1209. Damas (Jean de), 1258. Damas (Claude de), 1599. Damas (N. de), 1318. Damas (Jean de), 1298. Damas (N. de), 1320. Damas (Antoine de), 1587. Damas de la Bastie (Claude de),

1599. Damas (Christophe de), 1551. DamasdeThianges (Claude de),

1614. Damas du Roussel (Claude),

1690. Damas du Rousset (Joseph de),

1676. Damas- du -Rousset ( Claude

de), 1684. Damas -Marillac (Joseph de),

1660. Damas-Roger (Joseph de), 1 690. Dandelot. Voyez Coligny. Datanulphe (?) (Pierre), 1244. Desescures ou des Escures

(François), 1619. Desescures (Claude), 1673. Digoine (Hugonin de), 1378.

NOBILIAIRE

Digoine (Guillaume de), 1558.

Digoine - du - Palais ( Claude- Marthe de), 1712,

Dortant (Louis de), 1390.

Dortant ( Jean - François de), 1712.

Dreux de la Colombière, arche- vêque de Lyon, 1173.

Dubois des Arpentis (Tristan), 1399.

DuboisdesArpentis(Rodolphe), 1431.

Duin (Pierre de), 1284.

Dupuis (Geoffroy), 1244,

Durand de Roannais de Saint- Maurice, 1020.

Durand -Dupuis, évêque de Châlon, 1209.

Durgel. Voyez Urgel.

LYONNAIS. 317

Estaing, évêque d'Angoulôme (Antoine d'), 1495.

Estaing (Charles d'), 1522.

Estaing (Jean d'), 1530.

Estaing (Joachim d'), 1608.

Estaing (Louis d'), 1616.

Estaing, évêque de Saint-Flour (Joachim-Joseph), 1678.

Estampes (Roger d'), 1645.

Estouteville (le cardinal Guil- laume d'), 1433.

Eudes III, duc de Bourgogne, chanoine et comte d'hon- neur, 1109.

Eurre de la Touche (Gaspard

d'), 1598. Eurres (François des), 1619. Evrard, 962.

Emoin de Villemontée (Guil- laume d'), 1378.

Epinac, archevêque de Lyon (Pierre d'), 1550.

Escherenne (Guillaume de 1'), 1441.

Espagne (Alphonse d'), 1319.

Espinasse (Guillaume de l'), 1341.

Espinasse (Guichard de 1'), 1349.

Estaing (Jean d'), 1446.

Estaing, évêque de Rhodes (François d ), 1489.

Falcon, archevêque de Lyon, 1136.

Faletz(N...de), 1193.

Farnay (Guichard de), 1272.

Farnay (Hugues de), 1307.

Farnay (Geoffroy ou Offroy de), 1372.

Faulquier de Vitrée (Edme de), 1596.

Faverges ou Fau verges (Fran- çois de), 1581.

Fay de Maubourg (Joseph de)^ 1718.

;il8 NOBILIAIRE

Faye (Bernard ou Bremoiid do

la), 1389. Fayette (Jean de la), 1446. Fayette (Jacques de la)^ 1603. Fayette, évêque de Limoges

(François de), 1610. Ferlay (Rostaing de), 1106. Ferlay (Henry de), 1306. Feurx (Antoine de), 1499. Filhet (Jean de), 1523. Fitigny, évêque de Chartres

(Jean de), 1410. Fitigny (Claude de), 1481. Fitigny (François de), 1431. Fontanes (François-Hector de),

1699. Fontanes de Chemé (Joseph

de), 1695.

Fontanet d'Auliac (Guillaume

de), 1450. Fontaneys (Arnoud de), 1253. Fontaneys(Josserandde),1259. Fontaneys ( François - Hector

de), 1682. Forest (Humbert de), 1193. Forest (Renaud de), 1244. Forest (Renaud de), 1319. Forest (Guy de), 4349. Forest de Bouillon (Georges de

la), 1580. Foudras (Pierre de), 1254. Fondras (Gaspard de), 1599. Foudras (Christophe de), 1599. Foudras (Jean de), 1612.

LYONNAIS. Foudras (Jean de), 1621. Foudras - Contenson ( Chris- tophe-Antoine de), 1626. Foudras (Gaspard de), 1628. Foudras (François de), 1634. Foudras (Gaspard de), 1672. Foudras (François de), 1674.

Foudras de Courcenay (Jérôme de), 1705.

Fougères (Claude de), 1448.

Fougères (Achille de), 1476.

Fougères (Pierre de), 1486.

Fougères (Claude de), 1502.

Fougères (Gérard de), 1541.

Franchelins (Guillaume de), 1275.

Franchelins (Guy de), mort en 1341.

François (Raymond de), 1261.

François P'", roi de France, chanoine et comte d'hon- neur, 1515.

François U , roi de France, chanoine et comte d'hon- neur, 1559.

Froulay de Tessé (Emmanuel de), 1648.

Froulay, évêque du Mans (Charles-Louis de), 1711.

Froulay de Tessé (Emmanuel), 1648.

Fulignyde Damas (Emmanuel- Thomas de), 1719.

Fuligny de Damas (abbé de Savigny (Jean de), 1716.

NOBILIAIRE

Gain de Linars (Jean -Pierre de), 1753.

Gain de Linars (Charles-Marie de), 1773.

Gaste (Claude de), 1446. Gaste (Antoine de), 1483. Gaste (Jean de), 1484. Gaste (Pierre de), 1490.

Gebenna (Jean de), résigna en 1365.

Genève (Guy de), 1060.

Genève (Guy de), 1283.

Genève (Amédée de), 1319.

Genève (Jean de), 1349.

Genève (Robert de), 1377, de- puis pape , sous le nom de Clément VIL

Gilbertes (Antoine de Blauf de), 1579.

Gilbertes (Claude de Blauf de), 1509.

Gilbertes (Charles de Blauf de), 1630.

Givors (Foulques de), 1193. Glavenas (Guignes de), 1349. Gorrevod (Guillaume de), 1367. Gourcy (Joseph-Isaïe de), 1377. Gourcy de Mainville (Paul-Jo- seph de), 1779. Grancey (Milon de), 1390. Grandmont (Geoffroy de), 1 349. Grandson (Girard de), 1254.

LYONNAIS. 319

Grilly (Charles de), 1504. Groing de Villebouche (Jean

le), 4590. Grolée (Guy de), 1307. Grolée (Aimard de), 1406. Grolée (Pierre de), 1419. Grolée (Jean de), 1421. Grolée (Humbert de), 1446. Grolée (Jean de), 1450.

Gruel du Villars (François de), 1750.

Guestan (N. de), 1318. Guiche (Jacques de la), 1577. Guiche ( Pierre-Calais de la), 1569.

Guy, IIP COMTE de Forez, 1340, chanoine et comte d'hon- neur.

H

Hamel-Bellenglise (Jean-Fran- çois-Jérôme de), 1786.

HeiNri II , ROI DE France , cha- noine et comte d'honneur, 1548.

Henri III, roi de France, cha- noine et comte d'honneur, 1574.

Henri IV, chanoine et comte d'honneur, 1600.

Hornat, 950-954.

1 J

Irrignins (Guichard d'), 1254.

320 NOBILIAIRE

Illins (Louis d), 1318. Illins (Raymond d'), 1320. Jaillon (Claude de), 1578. Jarest ou Jarès (Guy de), 1294. Jarest (Gaudemar de), 1120. Jarest Gaudemar de), 1239. Jarest (Guigues de), 1277. Jarrole (Hugonin de), 1359. Jean, duc de Berhy , chanoine et comte d'honneur, 1392.

Joinville (Amblard de), 1410.

Jouffroy Duxelles (Louis de),

1738. Jousseaume (René de), 1477. Juges (Jean de), 1296. Juys ou Juis (Guillaume de),

1349. Juys (Pierre de), 1425.

Labeaume(Etiennedèla),1318. La Faye ( Antoine -Lhermite

de), 1526. Laforest (Georges de J|i), 1580. Lagnieu (Guillaume de), 1274. Lalière (Jacques de), 1492. Lambert, X"^ siècle. Langeac, évêque de Limoges

(Jean de), 1521. Langeron (Jean de), 1662. Langeron (Charles de), 1676. Langouste (Arnoud de), 1315.

LYONNAIS.

La Roche (Hugues de), 1287. La Tour, archevêque de Lyon (Guy de), 1243.

La Tour, cardinal (Jean de), 1372.

Laubcpin (Simon de), 1363. Laubépin (Jacques de), 1373. Laubépin (Guillaume de), 1383. Laubépin (Jean de), 1383. Laubépin (Antoine de), 1574. Laubépin (Ferdinand de Sainte- Colombe de), 1693.

Laubier (Girard de), se démit

en 1542. Lavieu (Briandde), 1274.

Lavieu, archevêque de Vienne (Bertrand de), 1465.

Laurent (Louis de Saint), 1318. Laye (Philippe de), 1307. Laye de Vessimieux (Lambert de), 1539.

Layre (Guillaume de), 1349.

Layre (Etienne de), 1362.

Layre (Guichard de), 1406.

Layre (Jean de), 1533.

Lentilhac (Hubert de), 1784.

Lescoët (François- A ugustin- Barbier de), 1757.

Lescoët (Alexandre-Marie- Jo- seph-Barbier de), 1759.

Levis, comte de Villars (An- toine de), 1446.

Levis (Eustache de), 1468.

Levis-Cousan (Eustache de),

Levis-Cousan (Christophe de),

Levis, archevêque d'Embrun (Antoine de Levis-Château- morand), lo2o.

Levis-Cousan (Jacques de), 1372.

Levis (François de), 1623.

Levis de Lugny (Hector de), 1716.

Levis de Lugny (Antoine-René de), 1723»

Lezay (Claude-Gaspard de), ...

Lezay de Marnesia (Louis-Al- bert de), 1728.

Lezay de Marnesia (Claude- Gaspard de), 1760.

Liatard (Raymond de), 1284.

Lignières (André de), 1401.

Lignon (Guillaume de), 1274.

Lobet (Raymond de), 1349.

Longueil (Jean de), 1530.

Lorgue (Girard de), 1287.

Lorgue (Jean de), 1319.

Lorgue (Guillaume de), 1339.

Lornay (Pierre de), 1408.

Louis XII , ROI DE Frange , cha- noine et comte d'honneur, 1499.

Louis XIII, Boi i>E France, cha- noine et comte d'honneur, 1622.

NOBILIAIRE LYONNAIS. Z7t

Louis XIV, roi de France, cha- noine et comte d'honneur, 1658.

Louis XV, roi de France, cha- noine et comte d'honneur, 1715.

Lucinges-d'Aranton (Jean de), 1381.

Lugny (Robert de), 1349. Lugny (Hugonin de), 1360. Lugny (Jean de), 1361.

Magdelaine de Ragny (Anne-

Erard-Paul -Antoine de la),

1773. Maître de la Gallaye, évèque de

Clermont ( François - Marie

le), 1728. Malet, 1151. (?) Mallenus, doyen, 1350. Mantels (N... de), 1193. Marbœuf, archevêque de Lyon

(Yves-Alexandre de), 1752. Marbos (Philippe de), 1362. Marchamp (Louis de), 1285. Marchamp (Antoine de), 1402. Maréchal (Pierre de), 1261. Maréchal (Hugues de), 1284. Maréchal (Pierre de), 1307. Maréchal (Jean de), 1484. Marcschal (Jean-Antoine de),

1763.

21

322 NOBILIAIRE

Mars de Luxembourg (Jacques (le), 1545.

Marzé (Guillaume de), 1151. Marzc (Guillaume de), 1209. Marzé (Guichard de), 1209. Marzé (Simon de), 1237. Marzé (Etienne de), 1254. Marzé (Hugues de), 1287. Marzé (Jean de), 1320. Marzé (Jean de), 1336. Marzé (Guillaume de), 1339.

Mastin de Villeneuve (Antoine

le), 1561. Mastin (François le), 1579. Maugiron (Timoléon de), 1578. Maugiron (Louis de), 1578. Maugiron (Louis de), 1589. Maugiron (Guy -Joseph de),

1708. Mauléon (Marc-Antoine-Louis

de), 1749.

May s (Girard de), 1326.

Mealet de Fargues, évèque de Saint-Claude (Joseph de),

1728.

Mentels (Pierre de), 1193. Meschatin (Thomas de), 1585. Meschatin (Jean de), 1312. Meschatin (Thomas de), 1585.

Meschatin, évèque de Gap

(Guillaume de), 1655. Meschatin (Philippe-Louis de),

1681.

LYONNAIS.

Meslet de la Besnerie ou Mel- let de la Bennerie (Jean de), 1571.

Messey (Gabriel-Melchior de), 1786.

Meyse (?) (Zacharie de), 1551. Milon (Bérard de), 1096. Miolon (Rothold ou Rotolo de),

1151. Miribel(N... de), 1193. (?) Milte de Monts (Ponce de),

1214. Mitte (Antoine), 1529. Mitte (Pons), 1336. Mitte (Antoine), 1534. Mitte de Chevrières (Gaspard),

1555.

Mitte de Chevrières(Jean) ,1 509 .

Mitte de Saint-Chamond (Fran- çois), 1642.

Montagny (Aroud de), 1136.

Montagny (Guillaume de), 1 219.

Montagny (Geoffroy de), 1307.

Montagny (Jean de), 1328.

Montagny (Thibaud ou Théo- baldde), 1371.

Montagny (Guiffred de), 1334.

Montagny (Louis de), 1418.

Montagny (Théodore de), 1558.

Montaigu, cardinal (Gilles-An- celin), 1361.

Montargieux (Aroud de), 1209.

Montbel (Amédée de), 1320.

Montbel (Aymé de), 1360.

NOBILIAIRE

Montbellet (Renaud de), 1284.

Montboissier , archevêque de Lyon (Heracle de), H39.

Montboissier, évêque de Cler- mont (Guillaume de), 1471.

Montboissier (Gilbert de Beau- tort de), 1483.

Montboissier de Canillac (Claude-François de), 1518.

Montchenu (Geoffroy de) , 1 411 .

Montehenu (Amédée de), 1460.

Montdor (Abon de), 1193.

Montdor (Claude de), 1514.

Monteiller (Pierre de), 1209.

Montfavent (Bertrand de), 1319, cardinal sous le nom de Chateauneuf.

Montferrand (Marc-Marie de), 1693.

Montjeu (Pierre de), 1381.

Montjeu (Claude de), 1480.

Montjouvent (Jacques-Alexan- dre de), 1715.

Montjouvent (Marie -Eugène de), 1738.

Montluel (Humbert de), 1284.

Montmartin (Jean de), 1450.

Montmartin (Quentin de), 1455.

Montmorillon (Louis de), 1571 .

Montmorillon (Antoine de), donna sa démission en 1577-

LYONNAIS. 323

Montmorillon (Laurent-Fran- çois de), 1729.

Montmoril Ion ( Antoine - Ber- nard de), 1738.

Montmorillon (Gabriel de), 1756.

Montmorillon (Simon de), 1760.

Montmorin, évêque d'Agde

(Jean de), 1428, Montmorin ou Montmartin

(Jean de), 1450. Morancé (Jean de), 1209. Morel (Dalmace de), 1244. Morel (Etienne de), évêque de

Maurienne, 1481. Mornay (Jean de), 1396. Moschon (Pierre de), 1307. Mostuéjouls (Claude -Charles

de), 1787.

Mottier dit de Champettières, 1593.

Moyria (Hugues de), 1261. Moyria (Hugues de), 1334.

Nagu de Varennes (Pierre de), 1529.

Nagu de Varennes (Alexandre de), 1637.

Nanthon (Etienne de), 1497.

Neufville (Camille de), arche- vêque de Lyon, 1613.

324 NOBILIAIRE

Neufville (Nicolas de), i632. Noailles (Antoine de), 1492. Noilly (Bertrand de), 4106. Norry, archevêque de Besançon

(Jean de), 1390. Nussargues (Guillaume de Cas-

tellas de), 1763.

Oncieux de Matiernos (Claude

d'), 1590. Orly (Louis d'), 1398. Osmond ( Claude-Antoine-Ga-

hriel d'), 4743.

Pac de Bellegarde (Guillaume

du), 1758. Pac de Bellegarde (Gabriel du),

4764. Palais de la Merlée ou Mariée

(Jérôme de), 1706. Palatin (N...), 1193. Palatin (Ulric), 4226. Palatin (Simon), 1264. Palatin de Dio (Claude-Henry). Palud ou Palu (Guillaume de

la), 1209. Palu (Guy de la), 1243. Palu (Guy de la), mort en 1249. Palu (Guy de la), mort en 1255. Palu (Jean delà), 1284.

LYONNAIS.

Palu (Perceval de la), 1319. Palu (Pierre de la), 1382. Palu (Guillaume de la), 4433. Palu (Hugues de la), 1519. Palu (Henry de la), 4382. Palu (Pierre de la), mort vers

4393. Palu-Boulignieux (Claude de

la), 4633. Parent (Girin de), 4307. Passac (François de), se démit

en 4578.

Passach (Marc de), 4544.

Pèlerin (Thibaud de), 4425.

Pesins (Aimond de), 4296.

Philippe le Hardi, duc de Bour- gogne, chanoine et comte d'honneur, 4380.

Piney (Foulques de), 4406.

Piney (Girin) (sans date).

Piney (Robert de), 4275.

Pingon de Prangins (Gaspard de), 1742.

Piseys ou Pizais (Hiigues de), 4274.

Pizais (Bérard du), 4470.

Poitiers (Philippe de), 1381.

Poitiers (Louis de), 1429.

Poix-Marécreux ( Louis-Fran- çois de), 1765,

Pompadour (Geoffroy de), 4 452.

Pompadour, évêque de Péri- ^ueux (Geoffroy de), 4499.

NOBILIAIRE

Pons de la Granj5'e (Charles de), 1637.

Pons de la Grange (Antoine de),

1643. Pons la Grange (Pierre de),

1649. Possenay (Humbert de), 1307. Propières ou Porprières (Huet

de), 1261.

Propières (Lancelot de), 1304. Propières (Louis de), 1318. Propières (Louis de), 1349. Proprères (Louis de), 1349. Proprières (Hugoninde), 1400. Poulchre (Charles le), 1536. Poype (Guillaume de la), mort

en 1260. Poype (Barthélémy de la) , 1 307 . Poype (Jean de la), 1636. Poype, évèque de Poitiers (Jean-

Claude de la), 1678. Poype (François de la^, .... Puy (Durand du), 1209. Puy (Geoffroy du), 1244,

Quart (Aymé du), laoa». Queille(Guyotdela^, 1473.

Rairieu (Guide), 1259. Ratte (de la), 1490. Raymond (Guilla^um(;de),l 306.

LYOiSNAIS. 32â

Rébé (Jacques de), 1597. Rébé (Claude de), 1601. Rébé, archevêque deNarbonne

(François de), 1623. Revois (Hugues de), 1319. Revois de Fay (Gaudemar de),

1320. Richard (Barthélémy de), 1244. Richard (Jean d^), 1462. Rière de Vitry (Jacques de la),

150K Rieux, évèque de Quimper-

Corentin (Thibaud ou Théo-

baldde), 1461. Rigaud (Antoine de), 1282. Rigaud (Anselme de), doyen

en 1290. Riverie (Girard- Asbrand de),

1209. Rivoire (Aimard de), 1420. Rivoire (Etienne de), 1530. Rivoire (Jean de), 1543. Roanne (Guillaume de), 1254. Roannois (Durand de), 1020. Roannois (Chatard de), 1115. Roannois (Théodore de), 1115. Roche de la Motte (Claude de

la), 1569. Roche de la Motte (Jean de la),

1572. Rochebaron, évèque de Màcon

(Ponce de), 1140. Rochebaron (Guillaume dt*),

1209.

326

Rochebonne (Louis-Joseph de), évêque de Carcassomie , 1708.

Rochechouart (François de), 1574.

Rocbefort (Falcon de), 1240.

Rochefort(Guillaumede),1304.

Rochefort (Henri de), 1307.

Rochefort (Ponce de), vivant en 1333.

Rochefort (Antoine de), 1560. Rochefort (Claude de), 1570. Rochetaillée (Etienne de),l 1 51 , Rochetaillée ( Etienne de ) , doyen vers 1200.

Rochette (Jacques de la), 1379. Romestaing ( Matthieu de ),

1307. Roset (Bertrand du), 1349. Roue (Pierre delà), 1425. Roue (Jacques de la), 1554. Rougemont ( Bertrand de ),

1645. Roussillon (Guy de), vivant en

1244. Roussillon ( Guillaume de ),

1296. Roussillon (Amédée de), 1390. Roussillon (Adhémarde), 1407. Roux (Guillaume de), 1193. Rovere (Aimon delà), 1193.

Roye-Langeron (Dreux de), 1379.

NOBILIAIRE LYONNAIS.

Ruffat, cardinal (Guillaume

de), 1292. Rully (Marie -Agathange- Fer- dinand de), 1767.

Rye, abbé de Saint- Claude (Joachim de), 1584.

S

Saconay (Henri de), 1406. Saconay (Jacques de), 1440. Saconay (Jean de), 1440. Saconay (François de), 1445. Saconay (François de), 1483. Saconay (Gabriel de), 1527. Saconay (Martial de), 1550. Saconay (Louis de), 1572. Saconay (Jacques de), 1596. Saconay (Jacquemin de), 1597. Saconay (Théodore de), 1572. Saconay (François de), 1609. Saconnins (Bermond de), 1254. Saconins-Pravieux (Marc de),

1565. Saconnins (Gaspard de), 1603. Saconins (Jean-Jérome), 1607. Saconnins (Rodolphe de),l 61 4 . Sachins (Gaspard de), 1363. Saint-Alban (Jean de), 1330. Saint-Amour (Etienne de),

1190. Saint- Amour (Guillaume de),

1349.

NOBILIAIRfc: Saint-Amour (Jean de), 1354. Saint-Aubin (Aymé de), 1609.

Saint-Aubin de Saligny (Jac- ques de), 1433. Saint -Aubin (Claude de), 1642.

Saint- Aubin de Saligny (Fran- çois de), 1644.

Saint-Aubin de Saligny (Ga- briel-César de), 1729.

Saint-Bonnet (Guillaume de), 1193.

Saint-Chamond (Antoine de), 1532.

Saint-Chamond , archevêque d'Aix, 1540.

Saint-Exupère (Louis de), 1 504.

Saint-Georges, archevêque de Lyon (Claude de), 1650.

Saint-Georges ( Claude - Marie de), 1607.

Saint-Georges (François-Oli- vier Hector de), 1780.

Saint-Germain (Hugues de), 1193.

Saint-Germain d'Apchon (An- toine de), 1463.

Saint-Germain (Antoine de), U63.

Saint-Germain (Hugues de),

1254. Saint-Laurent (Louis de), 1318. Saint-Marcel (Jacques de), se

démit eu 1574,

LYONNAIS. 3?7

Saint-Marcel (Claude de), 1470.

Saint-Martin d'Aglier (Bona- venture de), 1701.

Saint-Point (Gilles de), 1402. Saint-Priest (Florus de), 1193. Saint-Priest (Antoine de) , 1 484 . Saint-Priest(Jacquesdc),lDH. Saint-Priest (Claude de), 1580. Saint-Priest (Antoine de), 1590. Saint-Prix de Richard (Barthé- lémy de), 1244.

Saint Prix (Jean-Richard de), 1462.

Saint-Prix (Laurent de), 1511.

Saint- Quentin (Gilbert de), 1576.

Saint-Romain (Jean de), 1512.

Saint-Symphorien (Ponce de),

1207.

Saint-Symphorien (Dalmace

de), 1244. Saint-Symphorien (Girin de),

1214.' Saint-Symphorien (Guichard

de), 1269. Saint-Symphorien (Hugues de) ,

1275. Saint-Symphorien (Pien-ede),

1319. Samt-Symphorien de Chani

(Bertrand de), iî>3l. Saint-Trivier (Dalmace de),

1151

328 NOBILIAIRE

Sainte-Colombe de Saint-Priest (Jean-Antoine de), 1590.

Sainte - Colombe de Nanton (François de), 1621.

Sainte-Colombe (Antoine de), 1687.

Sainte -Marie ( Jacques -Odet de), 1371.

Saix (Guichard du), 1151. Saix (Josserand du), 1310. Saix (Hugues du), 1502. Saix (François du), 156i . Sal (de), 1193. Salins (Etienne de), 1383. Saïgas (Raimon de), 1318. Salemard (Claude de), 1575.' Salemard (Claude), 1584. Salemard (Claude de), 1598. Salornay (Pierre de), 1305. Salornay (Claude de), 1584. Salornay (Antoine de), 1581. Saluées (Amédée de), 1373. Saluées, cardinal (Amédée de),

1373. Saluées, évêque de Mende

(Pierre de), 1402. Saluées, évêque de Lausanne

(Georges de), 1424.

Saluées (Frédéric de), 1465.

Saluées, évêque deCarpentras, 1465.

Saluées (Charles de), 1469. Saluées (Bon de), 1524. Saluées (Jean -Louis), 1524.

LYONNAIS.

Saluées, évêque d'Aire (Gabriel de), 1525.

Saluées (Henri de), 1545. Saluées (Adrien de), 1580. Saluées (Valeran de), 1598. Saluées (Adrien de), 1614. Saluées (Victor de), 1599. Sarron (Jean de), 1509. Sarron (François de), 1 640. Sarron (Jacques-Hugues de), 1689.

Sarron (François de), 1705. Sartiges (Pierre- Antoine de), 1776.

Sartiges (Charles de), 1778. Sassenage, évêque de Valence

(Ismion de), 1072. Sathonnay (Guichard de), 1 307.

Savoie, archevêque de Lyon (Pierre de), 1296.

Savoie (Aimond de), 1307.

Savoie, archevêque de Turin (Thomas de), 1318.

Savoie, évêque de Maurienne, 1339.

Savoie (Charles, duc de), cha- noine et comte d'honneur, 1488.

Savoie (Charles, duc de), cha- noine et comte d'honneur, 1511.

Savoie (Emmanuel -Philibert de) .chanoine et comte d'hon- neur, 1559.

^NOBILIAIRE

Semur (Guillaume de), 1350. Semur (Etienne de), 1360. Semur (Etienne de), 1372. Semur (Jacques de), 1458. Semur (Pierre de), 1479. Semur (Rollin de), 1483. Semur (Philippe de), 1485. Semur (Charles de), 1492. Semur (Rolin de), 1507. Semur (Jean de), 1525. Semur (Rolin de), 1558. Semur (René de), 1585. Senecey (Jean de), 1307. Senneterre (Georges de), 1544. Senneterre ( Antoine de ), évêque de Clermont, 1558.

Serpens (Jean de), 1516.

Serraval ou Sarraval (Ai mon de), 1307.

Serraval (Guillaume de), 1320.

Seronne (Jean de), 1515.

Seytres de Caumont (Louis- Augustin de), 1751.

Simianes (Laurent de), 1592.

Simianes (Gabriel de), 1622.

Simianes (Edme de), 1622.

Simianes (François de), 1630.

Simianes ( Antoine - François de), 1646.

Sivrieux (Jean de), 1307. Soleillant (Ponthus de), 1520. Soloignac (Léotard de), 1335.

LYONNAIS. 3J0

Souvré (Charles de), 1636. Suran (N. de), 1040. Sure (Odo ou Odet de), 1193. Sure (Beraud de), 1307. Sure , archevêque de Lyon , (Guillaume de), 1319.

Talaru (Hugues de), 1193. Talaru (Girin de), 1151. Talaru (Guy de), 1167. Talaru (Philippe de), 1349. Talaru, cardinal (Jean de),

1354. Talaru (Amédée de), 1389. Talaru (Hugonin de), 1390. Talaru (Matthieu de), 1401. Talaru (Guillaume de), 1405. Talaru (Hugues de), 1411. Talaru (Amédée de), 1413. Talaru de Chalmazel (Louis

de), 1418. Talaru , cardinal (Amédée de),

1440. Talaru (Philippe de), 1443. Talaru (Matthieu de), 1453. Talaru (Hugues de), 1460. Talaru (Antoine de), 1496. Talaru de Chalmazel (Jean de),

1506. Talaru (Jean de), 1509. Talaru de Chalmazel ^Jean de.\

1519.

330 NOBILIAIRE

Talaru de Chalmazel ( Claude

de), 1548. Talaru (Antoine de), 1545.

Talaru de Chalmazel (François

de), 1638. Talaru de Chalmazel (Laurent

de), 1647.

Talaru (Laurent de), 1684. Talaru de Chalmazel (François de), 1687.

Thelis (Guillaume de), 1318. Thelis (Geoffroy de), 1370. Thelis(Geoffroy-Étienne),1370. Thelis (Etienne de), 1393.

Thenay de Saint - Christophe (Alexis de), 1640.

Thenay de Saint- Christophe

(Marc-Hilaire de), 1666. Thiern (Guy de), 1261. Thil (Hugues du), 1581. Thinières (Guillaume de), 1 349.

Thoire,évêquedeMàcon(Ponce de), 1174.

Tholigny (Guichard de), 1498. Thorigny ou de Saint - Marcel

(Claude de), 1324. Thurey, archevêque de Lyon

(Guillaume de), 1336.

Thurey ( Regnault ou Renaud de), 1349.

Thurey, cardinal (Pierre de), 1369.

LYONNAIS.

Thurey (Philippe de), arche- vêque de Lyon en 1395.

Thurey (Pierre de), 1382,

Thyel (Lyonnet du), 1495.

Toulongeon (Henri de), 1362.

Tour (Guy de la), 1230.

Tour (Hugues de la), 1243.

Tour (Humbert de la), 1244.

Tour d'Auvergne, cardinal (Bernard de la), 1349.

Tour d'Auvergne (Jean de la), 1372.

Tour d'Oliergues (de la), évê- que deRhodez, 1408.

Tour de Saint-Vital (Bertrand de la), 1519.

Tour de Saint-Vital (Antoine

de), 1550. Tour de Saint-Vital (Bertrand

de la), 1553. Tournon (Hugues de), 1261. Tournon, évêque de Rhodez

(Charles de), 1501. Tournon, évèque de Valence

(Jacques de), 1514. Tournon (Jacques de), 1538. Tressan (Alphonse de la Vergne

de), 1672. Tressan, archevêque de Rouen

(Louis de Lavergne de), 1 693. Trezette (Antoine de), 1400. Trezette (Pierre de), 1410. Trezette (Pierre de), 1410. Turpin (Jean-Joseph de), 1784.

NOBILIAIRE

U

Urfé (Anne d'), 1607. Urgel (Henri d'), 1195. Urgel (Josserand d'), 1244. Urgel (ou d') 1254. Uzelle (Geoffroy d'), 1738.

Vagnend(?) (Jacques de), 1328. Varax (Humbert de), 1390. Varennes (Hugues de), 1151. Varennes (Jean de), 1284. Varennes (Jean de), 1170. Varennes (Jean de), 1290. Varennes (Philibert de), 1585. Vassalieu (Pierre de), 1151. Vassalieu (Thibaud de), 1284. Vassalieu (Guillaume de), 1307. Vassalieu (Etienne de), 1310. Vassalieu ( Guillaume de ) ,

chantre en 1334. Vaudrey (Hugues de), 129o. Vaurion (François de), 1665. Vaux (Hugues de), 1232. Vaux (Milon de), 1255, doyen

en 1260. Vaux (Dreux de), 1319. Vecchio (Thomas de), 1540, Veissière (Claude de la), 1600. Veissière deCantoinet (Antoine

de la), 1694. Veres (Guillaume de), 1472. Vert (René de), 1209.

LYONNAIS. 331

Vert (Aimon de), 1243.

Vert (Astorge ou Estorge de), 1397.

Vert (Eustache de), 1300.

Vere (Guillaume de), 1472.

Vernay (Guillaume de), 1293.

Veze (Pierre de), 1320.

Vichy (Théodore de), 1553.

Vichy - Champrond ( Antoine de), 1620.

Viego ou Vego (Simon de), 1 1 93 .

Viego (Guichard de), 1399.

Vienne, archevêque de Besan- çon (Hugues de), 1320.

Vienne (Antoine de), 1416.

Vienne (Olivier de), 1484.

Villars (Bladin de), 1080.

Villars (Ulrich de), 1174.

Villars-Thoire (Ponce de), 1174.

Villars, archevêque de Lyon (Henry de), 1^74.

Villars, archevêque de Lyon

(Louis de), 1287. Villars (Jean de), 1296. Villars, archevêque de Lyon,

mort en 1357 (Henri de),

1318. Villars (Jean de), vivait en 1330. Villars, évêque de Valence

(Louis de), 1335 Villars (Jean-Louis de), 1349,

doyen en 1395. Villeneuve (Antoine de), 1580. Villon (René de), H93.

332

NOBILIAIRE LYONNAIS.

Villiers ou de la Barolière {Claude de), 1551.

Viry de Saint - André ( Claude de), 1510.

Visconti (Thibaud de), 1254, pape sous le nom de Gré-

Vitré ( Foulquier - Aimé de), 1596.

Vitry (Jacques de Larrière de), 1504.

Vivier de Lanzac, abbé de Re- bec (Pierre -Hippoly te du), 1726 (1).

(1) Dans la liste des noms des chanoines et comtes de Lyon, d'Aubais {Pièces fugitives pour servir à l'histoire de France, t. Il, p. 157) n'a pas cru devoir comprendre les noms des comtes de Lyon aux temps reculés on ne faisait que des preuves testimoniales de noblesse, et les noms des chanoines qui, ayant fait leurs preuves soit testimoniales soit littorales, avaient obtenu par la suite un comt^ dont ils n'avaient jamais pris possession ; j'ai été moins rigoureux, tous sont compris dans ce recueil.

XVII I

CHANOINES-COMTES DE LYON,

SEIGNEURS-MAIVSIONNAIRES EN 1789.

De Beaumont : Albigny.

De Bellegarde : Brinda et Mis-

si mi. De Bernis (le cardinal de) : Ro-

chetaillée. Fontaine et Fleu-

rieu. De Bois Boissel : Vaugneray. De Castellas : Saint -Germain-

au-Mont-dOr, Tassin. DeChabannes : Colonges,Saint-

Rambert, EcuUy,riie-Barbe. De Cliigny : Calnire,le Vernay.

D(; Cordon: Saint- Andéol ,

Saint-Martin-de-Plaine, De Gain : Condrieux. De Gourci : Couzon.

De Lescoët: Rochefort, Saint - Martin, Thurins, Duerne, et Saint- Symphorien-le-Chà- teau.

De Linars : Genay, Civrieux el Saint-Jean-de -Thurigneux.

De la Madeleine : Saint- Gcnis- LavaU

33i NOBILIAIRE

De Mainville : Doyzieu.

De Marnesia : Château - Neuf- ci' Argoire , Saint - Genis - Terre-Noire.

De Pingon : Givors et Bain, Saint-Cyr, Saint-Didier.

De Poitiers ; Lentilly, La Tour, Soucieu.

De Poix : Saint -Genis -les-01- lières.

LYONNAIS,

De Poligny : Sainte-Foi.

De Rully : Rive-de-Gier.

De Saint-Georges : Villemon- tois.

De Saligny : Anse , Saint-Cy-

prien et Ambérieux. De Sartiges : Balant. De Turpin : Charnay et Bayer.

XIX.

ABBAYES NOBLES DE FILLES,

LISTE DES ABBESSES

DU MONASTÈRE NOBLE DE SAINT-PIERRE (*>.

I. Ray monde, fille de Radulfe.

II. Wadamodié , fille de Cons- tantin.

III. Radegonde, vers 654.

IV. Animonie, au temps d'En- nemond, qui fait mention

(I) J'ai collationné cette liste sur celle du Galtia christiana, sur deux excelleots manuscrits, et sur le grand et curieux ouvrage, manuscrit, de M. deMoydieu, 3 vol. in-foho. Voyez en outre Guichenon, Dom EsUennc et le Lugdumtm sacro-prophanum de Builloud.

L'abbesse de Saint-Pierre était une haute et puissante dame qui décli- nait la juridiction de l'archevêque de Lyon, et prétendait ne relever que du pape, son supérieur direct ; aux cérémonifs publiques et processions,

3^0 NOBILIAIRE

dans son testament de ces quatre abbesses.

V. Lucie, sœur d'Ennemond.

VI. Pétronille , sœur d'Enne- mond.

VIL Dida, vers le temps de l'évèque Fulcoade.

VIII. Adaladsée, mentionnée dans un vieux nécrologe de Saint-Pierre, vers 780.

IX. Agnès I, mentionnée dans un vieux obituaire avec la qualité à'Albatissa Sancti Pétri Puellarum, vers Tan 800.

X. Deidona, mentionnée dans un vieux nécrologe cité par Mabillon, donation par l'em- pereur Lothaire d'une cellà.

XL Noemi I, mort en 832, même nécrologe.

XII. Pontia, morte en 850.

XIII. Oda I, morte en 895.

XIV. Berarde ou Renarde I, décédée l'an 900.

XV. Garamburge I, ouHaram- bers, 925.

LYONNAIS.

XVI. Elisabeth, 936, ancien obi- tuaire.

XVII. Rolindia I, 988.

XVIII. Ayceline, 993 (Paradin, livre II, capp. 24 et 25).

XIX. Bérarde II, 1016, ancien obituaire.

XX. Adelais, Alix, Adzelena ou Adeline, 1044.

XXL Alisia, 1 070 ; vieille charte .

XXII. Noëmi II de Vanoc, 1090.

XXIII. Agnès II, vers le temps de l'archevêque de Lyon, Gauceran et de Hugues de Beaujeu, abbé de Saint-Just. Elle rétablit la discipline dans l'abbaye.

XXIV. Oda II, au temps de l'archevêque de Vienne, Etienne.

XXV. Rolanda ou Rolinde, vers l'an 1157.

XXVI. Garamburge II, 1195.

XXVII. Agnès m de Guignes, 1198.

XXVIII. N. de Berarde, 1215.

XXIX. Elisabeth II, 1220.

elle marchait à la place d'honneur, précédée de l'aumônier du monastère, porteur de la crosse abbatiale. Vaines de leur noblesse ainsi que de la puissance et des richesses de leurs familles, les religieuses étaient pour la plupart fort mondaines, recevaient ou faisaient des visites et ne rési- daient pas dans le couvent ; peu fidèles à leurs devoirs , elles se re- lâchèrent de leur règle ainsi que de la discipline ; il fallut beaucoup de temps et d'efforts pour les soumettre à la réforme. Voyez, dans V Histoire monumentale de Lyon, l'étude sur celte abbaye royale.

NOBILIAIRK

\XX. Beatrix 1 de Maurienne, 1223.

XXXI. Willelmine 1 ou Guille- raette de Forez, sœur du comte de Forez, 1236.

XXXII. Willelmine II, ou Guille- mette deMontferrand,1244.

XXXIII. Agnès III de ChAlon, 1246.

XXXIV. Alix I, ou Adélaïde de Savoie, fille de Thomas, comte de Savoie , et do Marguerite de Faucigny, 1255. Albert seigneur de la Tour du Pin et son fils cédèrent leur fief à l'abbaye en 1299, en stipulant sa transmission à Pierre, comte de Savoie, qui en fit hom- mage le même jour.

XXXV. Beatrix II d'Artois, 1 260.

XXXVI. Bruna Bona de Grand- mont, 1266.

XXXVII. Agathe de Savoie,! 279.

XXXVIII. Agnès IV deBeaujeu, 1280.

XXXIX. Agnès V de Charving, 1292.

XL. Marguerite de Solignac,

1336. XLl. Sibille I de Varennes,

dite de Rhenny, alias de Ra-

petour, 1337, 1339. XLII. Agnès VI de Guignes,

1357.

LYONNAIS. 337

XLUI. Agathe ou Huguelte de

Thurey, 1370, 1373, 1374.

XLIV. Richarde de Saluées,

1386, 1388. XLV. Antonia I de la Rochette,

1390. XLVL Petronille d'Albon,1434.

XLVII. Alix II de Va.ssalieu,

1443. XLVIII. Maria I d'Amanzé do

Chauffailles. XLIX. Sibille II d'Albon, 1477.

L. Marie 11 d'Albon,entre 1477

et 1487; selon Severt, elle

fut d'abord prieure de

Pouilly. LI. Guicharde d'Albon , sœur

de Jean , abbé de Savigny,

1487. LU. Guillemette III, sœur d'un

d'Albon Robert, et nièce des

précédentes, 1493.

LUI. Françoise I d'Albon Saint- André, 1503.

LIV. Antonia II d'Armagnac ou d'Armignac, 1510-1529.

LV. Jeanne deTouzelles,d'une noble famille d'Auvergne, 1 540-1 546. Le Gallia chris- tiana n'admet pas comme ayant été abbesses de Saint- Pierre, Marguerite d'A- manzé , 1541 , et Françoise d'Albon, 15.54.

22

338

NOBILIAIRE LYONNAIS.

LVL Françoise II de Clermont^ i599.

LVII. Françoise III de Beau- villec de Fresne, fille du comte de Saint-Aignan et de Marie Brabou de la Bour- daisière, 1600-1608.

LVIII. Marie III de LevisdeVen- tadour, fille d'Anne, duc de Ventadour et de Marguerite de Montmorency, 1610; elle se démit de son abbaye pour le prieuré de Pouillé.

LIX. Charlotte de Guise de Lor- raine, 1632.

LX. Elisabeth d'Espinac, fille

^ de Jean Ecuyer, et de Made- leine de Chambellan d'Oi- silly, nièce de Pierre d'Espi- nac, archevêque de Lyon, 1635.

LXI. Anne d'Albert de Chaul-

nes, fille d'honoré Albert duc de Chaulnes, pair de France, 1649. LXII. Antoinette d'Albert de Pequigny de Chaulnes, sœur de la précédente, 1672. Les deux sœurs Anne et An- toinette de Chaulnes firent reconstruire le monastère de Saint-Pierre avec une ma- gnificence vraiment royale.

LXIII. Guyonne-Françoise- Ju- dith de Cossé-Brissac , fille de Timoléon, comte de Cossé, et de Marie Chavron , dame d'Ormeilles, 1709.

LXIV. Anne deMelun de la fa- mille des princes d'Épinoi, 1738.

LXV. Marguerite-Madeleine de Monteynard. Dernière ab- besse, 1772-1790.

ê^\,^

XX,

CHAPITRE NOBLE DE GHANOINESSES

COMTESSES D'ALIX.

11 y avait, dès le XII* siècle , dans la petite paroisse d'Alix, canton d'Anse, arrondissement de Villefranche , un chapitre de chanoinesses régulières, fondé vers cette époque, et dans lequel les postulantes ne pouvaient être ad- mises qu'après avoir fait preuve de huit degrés de noblesse du côté | aler- nel, en y comprenant la présentée, et établi que leurs mères étaient demoi- selles, et avaient trois degrés de no- blesse ; la présentée tenait lieu (!u qua- trième. Les titres étaient vérifiés avec le plus grand soin et devaient être jus- tifiés par des notes authentiques. Ces statuts exigeaient de chaque postulante une pension de douze cents livres, et mettaient à sa charge les frais de ré- ception, évalués h environ trois mille livres, ainsi que ceux de la maison d'habitation de la future chanoinesse, réglés à quinze mille livres. Le chapitre avait une haute renommée; des filles

issues de maisons souveraines sollici- taient l'honneur d'y être admises , et toutes les religieuses appartenaient aux meilleures familles de la noblesse de la province. On y vit des religieuses sor- ties des maisons illustres des Dauphins de Viennois, des sires de Beaujeu et des comtes de Forez. Toutefois cette ab- baye n'eut jamais l'importance ei la prépondérance du royal monastère de Saint-Pierre ; elle suivait la règle de Saint-Benoît. Les chanoiiicssos-cora- tesses d'Alix obtinrent, sous Louis XV, l'autorisation de porter une croix pat- tée en or émaillé, surmontée d'une cou» ronnecomtale et suspendue à un ruban de couleur ponceau. I-i dernière ab- besse, en 1789, fut Marie-Çlaudinc-Ni- cole de Cressia ; il y avait alors qua- rante et une religieuses, cl une cha- noinesse honoraire, Marie-Louise do Mourhet.

XXI.

ABBAYE ROYALE DES FILLES

DE .NOTRE-DAME DE LA DÉSERTE-

c^^^O*^)--»^

SEBIE DES ABBRSSES:

BLANCHE DE CHALON, FONDATRICE.

I. Dame Jeanne Dupuy, 1304.

II. Mathive de Durchia, 1310.

III. Aignette de Dreux.

IV. Jeanne de Durchia...

V. Jacquette de Latra...

VI. Jeanne Humili, 1315.

VII. Jacquette de Lacre, 1331.

VIII. Catherine de Vassalieu, 1351.

IX. Tichette de Varey, 1359,

X. Isabeau d'Huys, 1371.

XI. Isabelle deJoffrey, 1382.

XII. Étiennette de Chalenlin, 1406.

XIII. Amphélise Burle, 1406.

XIV. Bernarde Barrai, 1413.

XV. Béatrice Thimote, 1425.

XVI. Catherine Carronnier,

1436.

XVII. Antoinette de Turnairc, 1480.

XVIII. Antoinette deLupercieu. 1481.

342

NOBILIAIRE

XIX. Marguerite de Varey,

1484.

XX. Catherine Garin, 1493.

XXI. Catherine de Vaillieu, iSOl.

XXII. Pernette de la Poype, i507.

XXIII. Jeanne de Grammont, 1513.

XXIV. Catherine de Grammont^ 1514.

XXV. Antoinette de Saint - Amour, 1521.

XXVI. Claudine de Clérat, 1545

XXVII. Louise Dumas, 1566.

XXVIII. Laurence Bernard , 1585.

LYONNAIS.

XXIX. Guyonne de Chaponay, 1589.

XXX. Marguerite de Guibly, 1618.

XXXI. Marguerite de Guibly, deuxième du nom, 1675.

XXXII. Antoinette deChâtillon, 1732.

XXXIII. Marie deFoudras,1715.

XXXIV. Claudine Constance de Moyria de Châtillon, 1732.

XXXV. Jeanne -Marie -Alexan- drine de Montjouvent, 1758.

Les preuves de noblesse n'étaient pas, à beaucoup près , si obligatoires chez les religieuses du monastère de Notre- Dame de la Déserte qu'elles l'étaient pour les postulantes à l'abbaye royale des dames de Saint-Pierre.

I

XXII.

ETUDE SUR LE BLASON

LA VILLE DE L\OK *.

I

L'étude des armoiries a une véritable im- portance; elle touche à l'histoire par plusieurs points : c'est sa grande utilité; en dehors

(1) Les ouvrages assez nombreux qui out été publiés sur les armoiries de la ville de Lyon satisfont très-médiocrement; inexacts et incomplets, ils sont écrits d'un ton dogmatique, et avec une prétention peu justifiée à la science héraldique. Les quelques pages qu'on doit à Leymarie sont encore ce qu'il y a de mieux sur ce sujet.

344 NOBILIAIRE LYONNAIS.

de cet ordre de faits, elle n'a plus qu'une valeur secondaire. Depuis un temps immé- morial, non-seulement les chefs militaires et certaines familles privilégiées, mais encore les nations et les villes ont adopté une marque distinctive qu'elles considèrent comme leur propriété exclusive, et qui exprime en quel- que sorte leur individualité. Elles en sont fort jalouses, et les défendent avec un soin ex- trême contre toute altération, contre toute usurpation. Cette science des armoiries et du blason est relativement moderne ; on ne sau- rait la faire remonter au-delà du temps des croisades. Vers le onzième siècle, princes et seigneurs allant à la sainte guerre prirent une croix pour emblème, et lui joignirent diverses figures symboliques, dont le choix et la disposition, variés à l'infini, caractéri- sèrent par la suite les familles et les distin- guèrent les unes des autres. Ainsi les besants rappelèrent une monnaie qui avait cours en Orient, et les oiseaux fantastiques appelés merlettes , le grand événement du voyage d'outre- mer. Plus tard barons et comtes, seigneurs et chefs d'armée, princes et rois.

NOBILIAIRE LYONNAIS. 345

introduisirent dans le blason naissant les in- signes dont leurs ancêtres s'étaient décorés, se créèrent ainsi des armoiries, et en firent un privilège de noblesse qu'ils contestèrent aux communes. Devenu général et répandu de plus en plus , cet usage donna lieu à la science héraldique. x\vant le onzième siècle, beaucoup de villes avaient adopté des signes particuliers qu'elles faisaient graver sur des médailles et des monnaies ; nombre de com- munautés et de personnages aristocratiques signaient les actes publics et privés d'une marque à elles, dont elles avaient fait leur propriété spéciale; mais ces marques et figu- res symboliques , empreintes sur la cire ou sur le bronze , ne doivent pas être con- sidérées comme des armoiries; elles n'en ont en aucune façon les caractères distinctifs

Une confusion regrettable ne tarda pas à s'introduire dans la science du blason et sur- tout dans l'usage qu'on en fit, faute de s'en- tendre sur les principes, qui sont cependant invariables. On ne savait pas et on oublie fréquemment encore que rien ne peut être donné à l'arbitraire dans le blason d'une ville

34G nobiliaikp: lyonnais.

ou d'une famille, et qu'une fois formulées officiellement, des armoiries doivent être in- variables à toujours. II n'est permis de les mo- difier sous aucun prétexte ; ce qu'elles ont été, elles doivent l'être à jamais. Mais la rigueur du principe a fléchi fréquemment, tantôt par l'indifférence, tantôt par l'ignorance en ma- tière héraldique de ceux qui avaient à s'occu- per de la question. On mutilait, selon les circonstances, les pièces héraldiques et les couleurs, sans réfléchir qu'il n'était pas permis d'y toucher, [.es armoiries des villes sont pla- cées dans les lieux les plus apparents, sur les monuments publics, et multipliées par le des- sin et la gravure en tête d'une multitude d'actes et de recueils officiels; on y voit d'ordinaire les emblèmes du pouvoir régnant. Quand une révolution a renversé du trône le roi qui l'occupait, il y a désaccord flagrant entre le fait accompli et le droit. Fort peu préoccupé de principes héraldiques, le pou- voir nouveau poursuit de ses colères les em- blèmes de la famille déchue, et ne les permet pas plus sur des armoiries qu'autre part. Tou- jours intolérants et extrêmes, les partis poli-

NOBILIAIRE LYONNAIS. 347

tiques exigent impérieusement qu'on fasse disparaître des emblèmes devenus odieux, et ne tiennent aucun compte de cette consi- dération, qu'ils proscrivent des monuments historiques. Alors s'introduisent, dans la disposition des armoiries des cités, divers changements, qu'on peut qualifier d'actes de vandalisme, et de profanations. Le moin- dre des inconvénients des bouleversements de cette sorte, c'est d'être une violation d'une loi imprescriptible de la science du blason, et de montrer aux yeux de tous l'ignorance et la barbarie, en matière héraldique, de ceux qui les commettent. J'établirai donc, comme point de départ, que les armoiries des villes doivent être immuables, et qu'aucun de leurs éléments constituants ne peut être changé ou altéré arbitrairement. On sait déjà qu'il n'y a rien de commun entre les armoiries et des cachets, ou des sceaux soit de pouvoirs ad- ministratifs, soit de corporations, soit de communes. Ces vérités, si fréquemment mé- connues, importent beaucoup à l'étude du blason de la ville de Lyon en particulier; si elles eussent été mieux comprises, beaucoup

3i8 NOBILIAIRE LYONNAIS.

d'erreurs regrettables n'auraient pas été com- mises par les écrivains qui ont eu à s'occuper de ce sujet.

Il est un point qu'il importe d'établir. On distingue, dans des armoiries, l'écu et les accessoires; Técu se compose de l'emblème quelquefois surmonté d'un chef; dans le bla- son de la ville de Lyon , l'emblème est un lion dont l'attitude et la forme sont déter- minées; le chef d'azur à trois fleurs de lis d'or sur un fond. La forme de l'écu rappelle celle du bouclier au temps des guerres des croi- sades; elle est elliptique et terminée en pointe arrondie; la partie supérieure est coupée droit : telle est la disposition générale, quoi- que le contour de l'ellipse puisse varier. C'est l'écu qui constitue exclusivement le blason, lui seul est sacramentel; les parties accessoi- res sont les couronnes murales, supports, légendes et devise. On a donné des formes très-variées aux couronnes murales ; elles ont, dans les armoiries de Lyon, tantôt trois, tantôt cinq et tantôt sept créneaux. Il n'y en avait pas dans les anciens blasons; leiir annexion à l'écu est d'origine moderne. Rien de plus va-

NOBILIAÎRK LYONNAIS. 3itf

rie que les supports de l*écu : ce sont tan- tôt des lions debout, tantôt des emblèmes de l'industrie lyonnaise ou d'une époque his- torique ; on peut en voir de très-curieux dans le recueil des feuilles du syndicat qui est conservé aux archives de l'Hôtel -de -Ville. Quant aux légendes et devises accolées aux armoiries de la ville, elles ne sont pas moins nombreuses; voici les principales : Firtute duce, comité fortuna y paroles adressées par Cicéron à Lucius Munatius Plancus, et que l'imprimeur Sébastien Gryphe joignit à sa devise; Gemino facit comrnercia mundo; For- titudineac prudentia ; un Dieu, une foi, une loi, un roi ; liberté, ordre public, etc. : on peut choisir; on connaît les deux vers de Marot. Ces devises sont absolument sans conséquence, elles n'ont aucun rapport obli- gé avec le blason; le mieux est de n'en pas mettre. Je n'ai rien à dire des encadrements formés de palmes, de guirlandes, de feuillage de chêne ou de mûrier; l'imagination du dessinateur est libre de suivre sa fantaisie à cet égard : encore une fois l'écu seul doit compter, et il est invariable.

350 NOBILIAIRE LYONNAIS.

II

Les deux éléments qui composent Técu sont le lion et les trois fleurs de lis. Un lion figure peut-être, antérieurement à la fonda- tion de Lugdunum, sur des monnaies du triumvir Marc- Antoine, dont la date précise est inconnue. A quel titre a-t-il été placé sur les médailles.^ Est-ce en souvenir du rôle que remplissait le courageux animal dans les jeux du cirque.^ on l'ignore. Le lion romain n'est pas représenté dans l'attitude que lui donne la science héraldique; ses quatre larges pattes reposent sur le sol, sa tête regarde de face, et sa longue queue est tournée en de- hors; bien qu'il ne fasse aucun mouvement ostensible, c'est un lion passant. Selon les règles du blason, cet animal doit avoir l'extré- mité de la queue retournée en dedans; elle Test en dehors, par exception, dans les armoi- ries lyonnaises. Ce lion est figuré presque debout sur ses deux pattes de derrière; des

NOBILIAIRE LYONNAIS. 851

deux pattes antérieiiies, la droite est rele- vée et dirigée en avant, la gauche est abais- sée; les quatre pieds ont des ongles acérés. Cet animal est fortement musclé et annonce une grande vigueur; sa langue relevée fait une forte saillie hors de la gueule; il n'a nullement l'air furieux. L'extrémité de la queue est formée d'une houppe de poils; elle n'est pas fourchue, et c'est au mépris des règles héraldiques qu'on l'a partagée en deux houppes dans les armoiries lyon- naises du temps de l'Empire. Un lion se trouve dans les armoiries de plusieurs fa- milles princières ; il entra dans celles des comtes de Forez quand ces seigneurs fu- rent en possession du Lyonnais. Dans les armoiries coloriées , le lion lyonnais est grimpant^ et il est figuré sur un champ en rouge héraldique (de gueules); ce lion est d'argent.

Le chef cousu de Fiance est d'azur et char- gé de trois fleurs de lis d'or; il est le signe historique de l'annexion du Tiyonnais à la France, pendant les premières années du qua- torzième siècle, i3i2-i39.o. Ces fleurs de lis

352 NUBILÏAIKE LYONNAIS.

ne sont nullement la propriété particulière de la royale famille de Bourbon, bien qu'elles en constituent les armes. Antérieures, dans le blason, à l'avènement de cette dynastie à la couronne, elles appartiennent au pays, c'est un emblème français. Ainsi, les armoiries de la ville de Lyon ont une signification historique parfaitement claire : un lion grim- pant y représente la cité; un chef ou bande de trois fleurs de lis annonce que Lyon est devenue une ville française, et fournit au blason lyonnais une date certaine; on com- prend dès lors que les deux parties consti- tuantes des armoiries de la ville de Lyon ne puissent être modifiées selon les variations de la politique. Après avoir ainsi posé les bases de la question selon les vrais principes, je dégagerai l'histoire du blason de la ville de Lyon de quelques accessoires qui l'ont obscurcie plusieurs fois et rendue inintelli- gible. On a longuement disserté sur les ar- moiries lyonnaises au temps la cité faisait partie des deux royaumes de Bourgogne , et on les a confondues plus d'une fois avec les sceaux, soit de l'archevêque et du chapitre,

NOBILIAIRE LYONNAIS. a&3

soit de la commune, pendant la guerre de rindépendance , lutte qui dura près d'un siècle.

Lorsque Lyon devint, au cinquième siè- cle , une des villes principales du premier royaume de Bourgogne, elle prit pour champ de l'écii la couleur rouge, de gueules, qui était celle de ces rois, et le chef de Bour- gogne, bandé d'or et d'azur. Cette assertion de Louvan Geliot , avocat au parlement de Dijon, qu'au temps oii Lyon était une des villes capitales du royaume de Bourgogne, la ville portait de gueules au lion d'or, avec un chef cousu de cottices , n'est pas prouvée. Sans m'arrêter sur la langue héral- dique, je ferai cette observation, qui dispense de toute autre, qu'au temps du premier royaume de Bourgogne, de Tan ^iS à l'an 534, comme pendant la durée du second, de l'an 879 à l'an loSs, il n'existait nulle part des armoiries proprement dites. Qu'im- portent dès lors des dissertations magis- trales sur la bannière, et sur les couleurs de l'écu des princes de la maison de Bourgogne de la première et de la seconde dynastie, du

364 NOBILIAIRE LYONNAIS.

moins en ce qui concerne la ville de Lyon? Après avoir été ville impériale pendant plusieurs siècles, cette cité passa sous le gouvernement temporel de son église; les archevêques et les chanoines - comtes du chapitre de Lyon avaient individuellement des armoiries de famille, mais Tarchevêché et le chapitre , pris collectivement , nen avaient pas. Ils se servaient de sceaux dans leurs actes, et armoiries et sceaux ne sont nullement la même chose. Sur les anciens sceaux, l'archevêque est représenté en ha- bits pontificaux , et porte une mitre ouverte au milieu et à forme basse. Il tient de la main gauche la crosse ou bâton pastoral ; le bras droit est levé pour bénir, et dans cette attitude l'index et le doigt du milieu sont joints et tendus, tandis que les trois autres doigts sont fermés. Le nom de l'ar- chevêque régnant est gravé sur cette face; il l'est quelquefois, mais rarement, sur la face opposée. Menestrier raconte que l'arche- vêque Amé de Talaru , condamné par le roi de France et le parlement de Paris à faire rétablir sur la porte Saint-Marcel les armoi-

NOBILIAIRE LYONNAIS. 355

1 ies de la ville qu'il en avait fait ôter, ne trou- va aucun moyen pour se dispenser d'obéir ; mais, comme compensation, il fît placer sur la porte de l'archevêché les armoiries de sa famille, surmontées de la croix archiépisco- pale, emblème de sa dignité. A ce blason, il en joignit deux autres, représentant, l'un, un livre adextré d'une épée à coté de Vécu, et l'autre, un griffon senestré d' une crosse : c'était la représentation symbolique de la double juridiction, la temporelle exprimée par l'em- blème de la ville, un lion, et la spirituelle par un griffon.

Le sceau du chapitre des chanoines-comtes de Lyon était disposé ainsi : on voit sur une des faces la figure symbolique d'une femme assise dans une chaire et portant une cou- ronne fleurdelisée; de la main droite elle tient un sceptre surmonté d'une fleur de lis, et on lit autour cette légende ; Sigillum sanctœ Lugdunensis ecclesiœ. Le chapitre eut pour contre-scel un lion et un griffon affrontés, et plaça l'agneau pascal au-dessus de l'écu. Ce lion et ce griffon accolés étaient Temblème connu déjà de la double juridiction spiri-

366 NOBILIAÏKK LYONNAIS.

tiielle et temporelle ; moitié aigle, moitié lion, le griffon représentait les deux parties de la ville séparée par la Saône, dont l'une appar- tenait à l'empire, qui avait un aigle dans ses armes, l'autre faisait partie du royaume, et avait un lion pour symbole. Menestrier fait remonter ce sceau à une bulle de l'em- pereur Hé radius ^ qui concéda à l'église de Lyon de grands privilèges et des biens con- sidérables. Selon Paradin, à la fin du dou- zième siècle, le sceau du chapitre représen- tait un roi assis dans une chaire ; sa main gauche était placée sur sa poitrine et la droite tenait une fleur de lis. La légende était : Sigillurn Lugdunensis ecclesiœ. Me- nestrier dit qu'il a vu ce sceau et qu'il l'a tenu entre ses mains (i).

(1) Puisqu'il est question de sceaux, je donnerai la liste de ceux que possèdent les Archives impériales relativement à la ville de Lyon, Archevêques de Lyon, S. Ph. Prime Lug. eccl. electi. (Si- gillurn Philippi prime Lugdunensis ecctesie electi , 6319). Phi- lippe de Savoie, ann. 1259, 1259. Raoul de la Torrette, ann. 1286, n" 6319, sceau et contre^sceau. Louis I de Villars, ann. 1307, no 6320. Pierre de Savoie, ann. 1312, 6321. André d'Épinay, 6215. Henri II de Villars, ann. 1345, nos 6322 et 6323. Antoine de Malvin Montazet, ann. 1765, no 6327. Chapitre de Saint-Jean, ann. 1304, 7202. Chapitre de Saint-Just, ann. 1307, nos 7203 et 7204. - Chapitre de Saint-Paul, ann. 1307,

NOBILIAIRE LYONNAIS. 357

a Après Vienne, dit M. Douët d'Arcq, c'est Lyon qui tient le premier rang dans l'ordre d'importance des représentations to- pographiques. » Au temps de la domination temporelle de l'archevêque et du chapitre sur le Lyonnais, la ville de Lyon n'avait pas et ne pouvait avoir d'armoiries; il est certain que ses maîtres ecclésiastiques ne lui au- raient pas reconnu le droit d'en avoir. Je crois dès lors inutile de rechercher si elle portait pendant cette période de son his- toire : de gueules au lion armé et lampassé d'argent. La commune lyonnaise se consti- tua au douzième siècle, et soutint, pour y parvenir, une lutte à main armée qui se pro-

uo 7205. Chapitre de Saint-Thomas de Fourvière, auu. 1307, u®* 7206, 7207 et 7688. Nicolas de Vassalieu, chambrier du Chapitre de Saint-Paul, ann. 1293, n»» 7618 et 7205. Abbayes. Ainay, ann. 1293, no 8128. Abbesses de Saint-Pierre, n»«> 8465, 7224. Com- mune de Lyon et Lyonnais, 5710 et 5711. —Comte de Lyon, 6472.

Gouverneur de la citadelle, no" 5333 et 5335. Sénéchal, 5129.

- Officialité, n»» 6984 à 6988. —Officiai, 7054. —Guillaume, prieur de Saint-Irénée, 9539. Prieur de Notre-Dame de la Platière, n** 9412. Le couvent des Frères-Mineurs, 9770. Le Gardien des Frères-Mineurs, 9771.

11 y a beaucoup de sceaux lyonnais au.\ Archives de Tllôtel-de- Ville; chaque feuille des syndicats avait le sien, mais un grand nombre ont été détruits. L'étude des sceaux, qui a pris depuis» quelque temps une véritable valeur, peut fournir, comme on voit, pon contingent h, l'histoire de Lyon.

358 NOBILIAIRE LYONNAIS.

longea pendant un siècle; ses citoyens ne prirent pas des armoiries, mais ils se don- nèrent un sceau dont Menestrier a publié une gravure remarquable. On voit sur une des faces du sceau de la commune le pont sur la Saône à trois arches, flanqué à ses deux extrémités de tours et de châteaux, le lion, personnification symbolique de la cité, la croix, emblème de l'église, et une fleur de lis , annonçant que la commune de Lyon se plaçait sous la protection du roi de France. On y voit aussi un croissant , em- blème de la lune, et le soleil, emblème de la liberté. La tour figurée du côté de l'église Saint-Nizier était celle dans laquelle les qua- rante bourgeois, chefs de l'insurrection, tin- rent leurs premières assemblées; ils y firent mettre une grosse cloche qui leur servait pour convoquer les citoyens aux réunions publi- ques. Il y avait des corps de garde aux deux bouts du pont sur la Saône, que la com- mune lyonnaise considérait comme propriété des deux partis : ports Sagonnœ commiinis est. Le pont ainsi figuré était un symbole des événements dont il avait été le théâtre

NOBiLIAlKE LYONNAIS. 9Sg

pendant la guerre de l'émancipation , ou , selon une opinion plus vraisemblable, celui de l'union désormais consommée des deux parties de la cité que séparait la Saône et qui eurent pendant si longtemps deux maîtres différents. La légende de cette face du sceau communal est celle-ci : Swillum commune unwersitatis etcommunitatls Lugduni; le con- tre-scel représente un lion grimpant, presque debout et appuyé contre la tour à gauche. On voit au dessous les eaux de la Saône et au dessus un croissant à droite et une fleur de lis à gauche; cette face a pour légende : Sigillum secreti universitatis Lugduni. liC sceau, vu et décrit par Menestrier, était en cui- vre. Il existe aux archives impériales, à Pa- ris, deux sceaux empreints sur cire rouge de la commune lyonnaise; j'en ai un exemplaire entre les mains : l'un est suspendu par un cordonnet de soie à une charte de 1271 ; on y voit le pont sur la Saône à six arches; il est flanqué de tours à ses extrémités. Des grou- pes de maisons et autres édifices s'élèvent en amphithéâtre de chaque côté de ce pont ; évi- demment, selon iM. Douët d'Arcq, avec l'in-

360 NOBILIAIRE LYONNAIS.

tention de faire sentir la division naturelle de la ville en ses deux quartiers de Four- vière et de Saint-Nizier. Une croix placée au milieu porte un cercle dans lequel une fleur de lis est enfermée. La légende a éprouvé quelque altération ; on ne peut y distinguer

que ces fragments de mots : vnivsi

Tis ET civiTATis LVG, mais il est facile de ré- tablir le texte entier. Le second sceau, égale- ment sur cire rouge, est attaché par deux lacs de soie verte à un parchemin sur lequel est écrite une transaction passée en i320 entre la ville de I^yon et le roi Philippe le Long. Le pont n'a que trois arches, et une porte est très-visible à chacun de ses bouts ; une croix s'élève du milieu et porte un cercle qui entoure une fleur de lis ; à droite est le crois- sant, à gauche le soleil ; on voit une fleur de lis à gauche au-dessous de la croix, et à droite un lion rampant couronné, La légende est celle du grand sceau de cuivre, le contre-scel représente la Saône coulant entre deux rangs de maisons; on voit au milieu le lion ram- pant couronné, ainsi que la fleur de lis et la légende f S. secreti vriiversitatis Lvgd, Ces

NOBILIAIRK LYONNAIS. sm

sceaux empreints sur de la cire rouge ne dif- fèrent du sceau en cuivre décrit par Menes- trier que dans des détails insignifiants : sur l'un, le pont a cinq arches au lieu de trois, et sur les deux le lion est rampant et cou- ronné, au lieu d'être grimpant. M. Douët d'Arcq, dans la description qu'il a donnée de ces deux sceaux , a pris la Saône pour le Rhône et a répété cette erreur plusieurs fois. (Archives de l'Empire; collection de sceaux, première partie, tome I, p. lxxxiv, in-4**, Im- primerie impériale, 1862.) En 1271 et en 1 820, il n'y avait pas de groupes de maisons en amphithéâtre des deux côtés du fleuve, et le seul pont sur le Rhône était le pont en bois. Quoique les armoiries de la commune lui eussent été concédées en 1820, le Con- sulat n'en continua pas moins pendant long- temps à se servir de son ancien sceau; on le retrouve en effet sur des rôles de comp- tabilité pour l'année 1378.

Mais les sceaux divers dont je viens de faire la description ne sont en aucune façon les armoiries de la ville de TiVon.

362 NOBILIAIRE LYONNAIS.

III

Ces armoiries datent officiellement de i320, année qui vit l'émancipation de la commune lyonnaise par la charte d'affran- chissement concédée aux citoyens par l'ar- chevêque Pierre de Savoie, sous la sanction et la garantie du roi de France. Libre de droit depuis sa fondation , Lyon le devint de fait; il s'appartint à lui-même, se gouverna lui-même , et prit rang parmi les cités indé- pendantes. Ce fut alors, et seulement alors, que la ville de Lyon eut des armoiries régu- lièrement constituées et reconnues ; elle n'a- vait pas de blason avant le quatorzième siè- cle. Devenue française, cette grande cité eut un blason, et le garda, sans modifications, pendant quatre cent soixante et dix ans. Le chef de France avait été concédé par le roi en i3i4 à la plupart des bonnes villes, c'est- à-dire à celles qui avaient une représenta- tion et des libertés communales; or Lyon était dans ce cas. Au reste, les armoiries n'é- taient nullement un titre de noblesse pour les

NOBILIAIRE LYONNAIS. 368

villes, et ne leur conféraient aucun privilège : c'était une marque distinctive, et rien autre chose. Toutes les cités de France, quelle que soit leur importance, ont aujourd'hui leur blason dans l'Armoriai national.

Les armoiries de la ville de Lyon peu- vent être étudiées avec intérêt dans un re- cueil conservé aux archives de cette cité, celui des syndicats. On nomme ainsi la col- lection des feuilles de vélin sur lesquelles on inscrivait officiellement les noms des prévôts des marchands et éche vins nouvellement élus; il y en avait une chaque année. Ces procès- verbaux étaient dressés avec une sorte de luxe ; on voit des armoiries peintes à la par- tie supérieure de chaque feuille : celles de la ville de Lyon à gauche, et celles du royaume de France à droite. Les armoiries de la ville sont surmontées d'une couronne d'olivier, et ont pour supports deux énormes lions de- bout, la queue relevée et la langue saillante; celles du royaume sont placées entre deux génies qui portent des palmes : on voit à coté et à gauche le chiffre du roi lignant , et à droite les armoiries de la reine.

.'{64 NOBILIAIRE LYONNAIS.

Les miniatures ne commencent à orner les chartes municipales qu'à partir de i5o6. Elles ne se composent, pendant de nombreu- ses années, que des armoiries de la ville pla- cées au milieu de la feuille de vélin, sans ac- cessoires aucuns, et d'une lettre ornée qui est invariablement un A [Au nom de Dieu, amen). Cette lettre est d'ordinaire renfermée dans un cadre à fond d'or, courent de menues arabesques, et d'où se détachent des fleurs , des fruits , des plantes diverses, des coquillages, des oiseaux, des insectes et d'autres animaux. Quelques-uns de ces A sont composés uniquement d'arabesques tra- cées avec beaucoup d'art et d'originalité. Un certain nombre de ces miniatures sont de vé- ritables chefs-d'œuvre d'élégance, de délica- tesse et de goût; il est évident que des ou- vriers habiles y ont mis la main plus d'une fois. Les armes de France commencent à pa- raître sur les feuilles de syndicats ; elles pren- nent alors la place qui était réservée ancien- nement aux armoiries de la ville, et celles-ci occupent, un peu au dessous, un coin de la droite. La lettre ornée est placée sur le côté

NOBILIAIRE LYONNAIS. S6&

opposé pendant toute la durée du règne de Henri III (iSyS-iSyS); les armes de France furent accolées à celles de Lorraine (celles-ci restant à droite), à cause du mariage du roi de France avec Louise de Vaudemont : c'est le seul exemple de cette nature qui se pro- duise dans tout le recueil. A cette époque se rapporte une particularité curieuse dont Grandperret, alors archiviste de la ville, in- forma l'Académie en lui mettant les pièces sous les yeux. Lyon avait adhéré à la Ligue, et se trouvait dès lors en état flagrant d'hos- tilité avec le roi de France Henri III ; les feuil- les de vélin du syndicat pour les années 1 572 et 1 573 , au lieu de s'en tenir aux blasons officiels, expriment par des dessins satiriques et allégoriques le mécontentement que l'au- torité royale inspirait aux Lyonnais; j'ai donné ailleurs la description des curieux dessins. Pendant la Ligue (iSSg-iSgS), les armes de France paraissent seules sur les feuilles des syndicats; mais, à partir de 1694, époque à laquelle la ville de Lyon fit sa sou- mission à Henri IV, les chaînes de Navarre s'appuient sur les lis de France, et cette dis-

306 NOBILIAIRE LYONNAIS.

position subsiste sous les règnes suivants , jusqu'en lySS, date de la dernière de celles de ces feuilles qui ont été conservées. Les sup- ports et accessoires varient fort souvent, ainsi que je Tai fait observer, mais l'idée fonda- mentale de la composition reste toujours la même.

Primitivement, l'ornementation des feuilles des syndicats était confiée par le Consulat à un enlumineur quelconque, et un goût bien épuré ne présida pas toujours au choix de l'artiste ; mais, quand la ville eut des peintres en titre , elle les chargea de ce soin. Leurs compositions ne sont pas toujours heureuses, et manquent fréquemment de correction. Les unes sont peintes à la gouache, d'autres à l'huile, les plus remarquables sont celles qui ont été exécutées par Thomas Blanchet. Les peintures de la dernière période sont médiocres ou décidément mauvaises; l'artiste ne paraît plus prendre qu'un faible intérêt à un travail suranné que lui a légué la tradi- tion; il est en plein dix-huitième siècle, et se préoccupe d'autres intérêts. La rédaction et la transcription des feuilles des syndicats ap-

NOBILIAIRE LYONNAIS. m7

pai tenaient de droit au secrétaire de la ville, qui était en même temps notaire royal ou gradué; fort souvent celui-ci se bornait à si- gner ces instruments (comme on appelait ces sortes d'actes), laissant à un calligraphe plus ou moins habile la charge d'en dresser la copie. L'enlumineur recevait quinze livres tournois pour son salaire, et on donnait trente louis au secrétaire de la ville pour la rédaction de la feuille. Ces honoraires furent augmentés (i).

Ainsi , les armoiries de Lyon ont traversé près de cinq siècles sans aucune modifica- tion, ce qui leur avait donné une consécra- tion historique. Cet antique blason, lié à tant d'événements et gravé sur tant de monu- ments, n'avait rien de commun avec la po- litique, et aurait être respecté; nul n'a- vait le droit d'y toucher. De gueules^ au lion d'argent, au chef cousu de France {d'a- zur, a trois fleurs de lis d'or) (2) : tel était et

(1) Je dois la communication de la plus grande partie de ces renseignements curieux sur les feuilles du syndicat à l'obligeance de M. Rolle, sous-archiviste de la ville.

(2) Dans Y Armoriai national des villes et provinces de France (4« série, planche XllI, 6gure 1), le Lyonnais a le blason suivant :

3G8 NOBILIAIRE LYONNAIS

tel aurait être à perpétuité l'écu lyon- nais. La révolution de 1789 supprima en masse les armoiries, soit pour les villes, soit pour les familles , et en cela elle se montra conséquente. Il n'y eut point de blason lyon- nais pendant la durée de la république, et rien ne le remplaça; les représentants du peuple en mission à Lyon, Collot-d'Herbois, Couthon, Fouché de Nantes, Poulain-Grand- pré, signaient de leur nom les actes publics. Ils avaient un cachet, le même pour tous ., représentant la déesse de la liberté, et por- tant cette légende : Représentants du peuple français. On remarque, au milieu et en haut de l'acte, un cercle entouré de palmes , de drapeaux et de canons, et surmonté du bon- net républicain; on y lit ces mots ; liberté, ÉGALITÉ. Ces emblèmes, qui reçurent diverses modifications, tinrent lieu des armoiries mo- narchiques ; c'était le blason de l'époque.

de gueules, à un lion d'argent, au chef cousu de France; l'écu est timbré d'un casque à l'antique , avec ses lambrequins, et vu de profil.

NOBILIAIRE LYONNAIS.

IV

I/empire était dans d'autres conditions; par un décret impérial rendu à Schœnbrunn en 1809, il rendit aux bonnes villes leurs armoiries , et leur donna un chef de gueu- les, uniforme pour toutes; trois abeilles rem- placèrent les trois fleurs de lis dont le main- tien ne parut pas possible. Contrairement aux principes de la science héraldique, des ornements extérieurs furent donnés a l'écu ; les voici tels que les détermine le décret im- périal (1) : « Couronne murale, à sept crê- te neaux d'or, sommée d'une aigle naissante « pour cimier, traversée d'un caducée auquel « sont suspendues deux guirlandes, l'une à « dextre dechêne, l'autre à senestre d'olivier^ « le tout d'or, nouées, attachées par des ban- « delettes de gueules, chef de gueules à trois

(l) Le décret impérial sur les armoiries de Lyoïi sous l'empire n'est ni au Moniteur, ni dans les archives de l'Hôtel-de-Ville ; tou- tes mes recherches pour en retrouver le texte ont été inutiles, il a été cependant entre mes mains. La planche 3 de ma première publication sur les armoiries de la ville de Lyon en donne un ex> traitavec des guillemets, et contient même la gravure de ce blason P0U8 l'empire.

24

370 NOBILIAIRE LYONNAIS.

(c abeilles d'or posées de face. » Ce blason avait été demandé en 1811 au peintre Revoil, professeur à l'École des beaux-arts de la ville, par une lettre officielle du maire de Lyon. Je ne me charge ni d'expliquer ni de justi- fier les principes du premier empire en ma- tière de blason, et je me bornerai à repro- duire les caractères distinctifs des armoiries de la ville de Lyon sous le régime impérial :

DE GUEULES, AU LION d'aRGENT, AU CHEF COUSU DES BONNES VILLES DU PREMIER ORDRE ( DE GUEULES , CHARGÉ DE TROIS ABEILLES DOR PO- SEES DE face).

V

La Restauration ne pouvait accepter les abeilles, emblème impérial, et renoncer aux fleurs de lis, symbole de la France , identifié avec l'illustre famille des Bourbons de la branche aînée et qui en devint en quelque sorte la personnification. A la fin de l'année qui le vit ressaisir sa couronne, Louis XVIII autorisa les villes, communes et corporations de la France à reprendre leurs anciennes ar-

NOHILIAIUK LYONNAIS. 371

moiiies; de i8i4 à 1819, T.yon, en vertu de la déclaration royale, retrouva son vieux bla- son. Il ne lui fut pas octroyé; c'était une pos- session dans laquelle il rentrait et qui lui ap- partenait en vertu d'un droit imprescriptible. Mais, dans son ardeur pour la légitimité, le conseil municipal eut la pensée de sollici- ter auprès du roi une modification à ses ar- moiries, dont l'objet était de rappeler à la postérité le siège mémorable que la ville avait soutenu en 1793, dans l'intérêt de la cause royale, selon lui : il demanda qu'une épée haute fut placée dans la patte dextre du lion. On ne peut dire en aucune façon que les Lyonnais s'étaient insurgés pour défendre la royauté et les Bourbons; ils étaient par- faitement républicains, reconnaissaient en droit et en fait le nouveau gouvernement , et ne reprochaient à la Convention nationale que de s'être mutilée elle-même en proscrivant , sans en avoir le droit, une partie de ses mem- bres; c'étaient des Girondins. Précy, leur gé- néral, très-royaliste au fond, n'en portait pas moins la cocarde tricolore, et ne laissait échap- per aucune occasion de professer son adhé-

HZ NOBILIAIRE LYONNAIS.

sion à la République. On ne le vit, en aucune circonstance, parler en faveur de la royauté déchue et essayer de diriger en ce sens le mouvement insurrectionnel, ce qu'il eût fait très-probablement s'il eût été vainqueur de l'armée révolutionnaire. Mais aurait-il réussi? rien n'autorise à le dire, et on ne doit tenir compte que du fait : la Restauration de i8j4 n'était en rien l'obligée des Lyonnais de 1 798. Le lion portant une épée haute dans sa patte dextre n'était pas une nouveauté ; on le voit sur le titre d'un livre de Jean Goujon, dédié, en 1608, à d'Halincourt, qui venait prendre possession de son gouvernement ; un serpent entoure le cou du lion, et la légende est celle-ci : Fortitiidlne et prudeatia. Mais Jean Goujon n'a fait de cet emblème qu'une expression hiéroglyphique des nombreuses qualités du lion, comparées à celles des Lyonnais et du nouveau gouverneur; son lion est rampant et porte la queue basse. T/épée haute dans sa patte droite a une autre signification : c'est un souvenir historique. Ce ne fut donc pas le roi Louis XVIII, ce fut le Conseil municipal de 181 8 qui eut la pensée d'à-

NOBILIAIRE LYONNAIS. ;J73

jouter répée au blason de la Cité. Voici un extrait de la délibération spéciale prise à cet effet.

SÉA.XCE DU 30 NOVEMBRE 1818.

Dans la séance du Conseil municipal de laviliedeLyouy du trente novembre mil huit cent dix-huit, se sont trouvés réunis MM. le baron Kambaud, maire el prési- dent, Morel, secrétaire, Gourbon de Montviol, Lécuyer, Boltu de Limas, Arles, Frèrejean, Péclet, Servan, Mallié, Charrasson , Vitet, Mottet, le marquis de Ruolz;

M. le maire fait part au Conseil qu'en exécution de sa déhbération du 11 février 1815, il a chargé M. Bray de Valfrène, référendaire en la chancellerie, de poursuivre, auprès du Conseil du sceau , la délivrance des lettres pa- tentes portant confirmation des anciennes armoiries que la ville de Lyon avait avant 1789, en y ajoutant l'épée haute, pour rappeler le siège honorable que notre ville a soutenu, en 1793, pour la défense de la cause royale. Il an- nonce que le premier avis qu'il avait reçu, quant à la pense, lui indiquait que, comme il ne s'agissait que d'une confirmation, le droit à payer ne serait que du quart de la somme fixée par les règlements; qu'aujourd'hui, un(î lettre de M. le secrétaire général du sceau, du 21 novein bre, porte que, comme la ville demande qu'il soit ajouté une épée haute, il faut nécessairement de nouvelles let- tres de concession, et que, sous ce rapport, il y a heu au

374 NOBILIAIRE LYONNAIS.

payement du droit intégral. Dans cet état, M. le maire de- mande au conseil s'il persiste à vouloir qu'il soit ajouté une épée haute aux anciennes armoiries de la ville, et, dans ce cas, l'invite à faire les fonds nécessaires.

La discussion ouverte, le conseil, considérant que la de- mande qu'il a formée, par sa délibération du 11 février 1815, a eu pour but principal de transmettre à la posté- rité le souvenir du siège mémorable qu'a soutenu la ville de Lyon , en 1793, pour la défense de la cause royale, déclare qu'il persiste dans sa délibération du 11 fé- vrier 1815, en sollicitant des bontés de Sa Majesté la fa- culté d'ajouter l'épée haute aux anciennes armoiries de la ville, qui sont : De gueules au lion d'argent, au chef cousu de France, qui est d'azur, aux trois fleurs de lis d'or. Et si cette addition nécessite de nouvelles lettres patentes, le conseil vote les fonds nécessaires pour acquitter tous les droits du sceau qui seront demandés. Et, pour ne rien changer au budget de 1819, arrêté par le conseil dans sa séance du 23 du courant , M. le maire est invité à de- mander à M. le préfet l'autorisation de prélever la somme sur le crédit des dépenses imprévues de 1818, attendu que la situation de ce crédit permet de faire facilement ce prélèvement sans nuire au service. Le Conseil supplie Sa Majesté de vouloir bien permettre que, dans les nouvelles lettres patentes qu'elle daignera accorder, il soit rappelé : i^ la possession que la bonne ville de Lyon avait, depuis plusieurs siècles, des armoiries dont elle demande la con- firmation ; le motif qui lui fait solliciter la faveur d'y ajouter une épée haute.

Expédition de la présente délibération sera adressée,

NOBILIAIRE LYONNAIS. 375

tant à Ai. le préfet qu'à M. Bray de Valfrène, référendaire à la chancellerie de France

Signé : Morel, secrétaire. Le baron Hambaud.

J/A demande du Conseil municipal fut bien accueillie; il reçut bientôt après les lettres patentes qui suivent :

VI

LOUIS, par la grâce de Dieu, roi de France cl de Na- varre, à tous présents et à venir, saluf;

Voulant donner à nos fidèles sujets des villes et com- munes de notre royaume un témoignage de noire affec- lion, et perpétuer le souvenir que nous gardons des services que leurs ancêtres ont rendus aux rois nos prédécesseurs, services confirmés par les armoiries qui furent anciennement accordées auxdites villes et com- munes, et dont elles sont l'emblème, nous avons, par notre ordonnance du vingt-six septembre mil huit cent quatorze, autorisé les villes, communes et corporations de notre royaume, à reprendre leurs anciennes armoiries, à la charge de se pourvoir ii cet effet devant noire com- mission du sceau, nous réservant d'en accordera celles des villes, communes et corporations qui n'en auraient pas obtenu de nous et de nos prédécesseurs, et, par notre or-

376 NOBILIAIRE LYONNAIS.

donnance du vingt-six décembre suivant, nous avons di- visé en trois classes lesdites villes, communes et corpora- tions.

EN CONSÉQUENCE le baron Rambaud, maire de notre bonne ville de Lyon, département du Rhône, en exécution de la délibération du Conseil municipal du onze février mil huit cent dix-huit, s'est retiré par-devant notre garde des sceaux, ministre-secrétaire d'État au département de la justice, lequel a fait vérifier, en sa présence, par notre commission du sceau, que le conseil municipal de ladite ville de Lyon a émis le vœu d'obtenir de notre grâce des lettres patentes portant attribution de ses anciennes armoi- ries, qui étaient : de gueules, à un lion d'argent et un chef d'azur à trois fleurs de lis d'or, et l'addition à ces armoi- ries d'une épée dans la patte dextre du lion.

A CES CAUSES, sur la présentation qui nous a été faite de l'avis de notre commission du sceau, et des con- clusions de notre commissaire faisant près d'elle fonctions de ministère public, nous avons, par les présentes, signées de notre main, autorisé et autorisons notre bonne ville de Lyon à porter les armoiries ci-dessus énoncées , telles qu'elles sont figurées et coloriées aux présentes, et qui seront dorénavant : de gueules, a un lion d'argent, te- nant DANS SA PATTE DEXTRE UNE ÉPÉE HAUTE DE MÊME, ET UN CHEF d'azur A TROIS FLEURS DE LIS D'OR.

MANDONS à nos amés et féaux conseillers , en notre cour royale de Lyon, de publier et enregistrer les présen- tes : car tel est notre bon plaisir. Et afin que ce soit chose ferme et stable pour toujours, notre garde des sceaux y a

NOBILIAIRE LYONNAIS. i^^

fait opposer par ses ordres, notre grand sceau, en pré- sence de notre commission du sceau.

Donné à Paris, le vingt-septième jour de février de l'an de grâce mil huit cent dix-neuf, et de notre règne le vingt-quatrième.

LOUIS.

PAR LE roi:

Le garde des sceaux, ministre secrétaire d'État au département de la justice,

C. DE Serre Vu au sceau.

Le garde des sceaux, ministre d'État au département de la justice,

C. DE Serre.

Le greffier en chef de la cour royale de Lyon, soussigné, certifie que les présentes lettres ont été publiées et enregistrées en présence de M. le baron Rambaud, maire de la ville de Lyon, en l'audience solennelle des chambres civiles réunies de la cour royale de Lyon, du samedi dix-neuf août dix-huit cent vingt, suivant arrêt du même jour.

Lyon, le vingt-trois août dix-huit cent vingt.

FRANCHtT.

J78 NOBILIAIRE LYONNAIS.

Vil

\jR révolution du mois de juillet i83o fut une autre phase dans l'histoire des armoiries de la ville de Lyon : elle proscrivit les fleurs de lis et ne rétablit pas les abeilles. Il ne faut pas demander de la logique aux passions po- pulaires, surtout quand elles sont surexcitées ; elles considéraient les inoffensives fleurs de lis comme le signe distinctif de la dynastie déchue, et, ne tenant aucun compte de ce qu'elles étaient antérieures de plusieurs siè- cles aux Bourbons de la branche aînée : la révolution ne voulut les supporter nulle part. Telle n'était pas l'opinion de T^ouis-Philippe, mais on ne pouvait se heurter à l'inintelligente exaspération du parti vainqueur au moment de l'explosion. Dès que le nouveau roi en eut la possibilité , il fit rétablir ces fleurs sur la grille d'un château royal. Il n'y aurait eu pro- bablement aucun inconvénient à en faire au- tant pour le blason de la ville de Lyon ; mais c'eût été une chance à courir, et les autorités administratives de la cité ne voulurent pas

NOBILIAIUK LYONNAIS. 37»

s'y exposer. Elles firent bien ; c'est un tort, sans doute, que la violation des règles héral- diques, mais une émeute est pire; ce qu'il y a de mieux à faire , c'est de transiger avec les circonstances, et de laisser faire au temps. liC maire de Lyon pensa ainsi; consulté plusieurs fois sur ce qu'il y avait à faire, il autorisa la suppression du chef cousu de France et des trois fleurs de lis d'or, et ne mit rien à la place : dès lors les armoiries lyonnaises ne se composèrent plus que du lion grimpant privé de l'épée. Libres de remplacer le chef absent comme ils l'entendraient , les dessinateurs et graveurs des armoiries lyonnaises s'abandon- nèrent à leur fantaisie, sans prendre le moin- dre souci d'encourir le reproche d'ignorance et de barbarie. On vit alors, à la place du chef, tantôt la devise : Liberté, ordre public^ tantôt les deux vers de Ma rot : Suis le lion qui ne mord point, etc., tantôt autre chose; le dé- vergondage héraldique fut porté au comble. Ayant l'intention, en i846, de faire graver des armoiries pour mon Histoire de Lyon, je demandai l'autorisation de choisir celles de 1818, et par conséquent de rétablir le chef

380 NOBILIAIRE LYONNAIS.

COUSU de France , d'azur aux trois fleurs de lis d'or; le maire de Lyon ne me l'accorda pas, mais sans tenir beaucoup personnelle- ment au maintien de la suppression de l'em- blème proscrit. Je tournai la difficulté en fai- sant graver huit planches sur lesquelles chaque époque historique avait les armoiries qui appartenaient alors à la ville, sans dégui- ser mes sympathies pour le chef cousu et les fleurs de lis. La république de 18^8 n'eut pas le temps de s'occuper des armoiries de la ville de Lyon; elle avait bien autre chose à faire.

VII

La question officielle des armoiries de la ville de Lyon s'est reproduite sous le second empire; en 1869, le 6 mai, le garde des sceaux, ministre de la justice, adressa la lettre suivante à M. le sénateur Vaisse, chargé de l'administration du département du Rhône :

« Monsieur le Préfet, je vous prie de vouloir bien nie faire connaître quel est Tacte du gouvernement en vertu duquel la ville de Lyon a été autorisée à ctianger ses

NOBILIAIRE LYONNAIS. 3SI

anciennes arnaoiries, et à adopter celles dont elle fait actuellement usage. Recevez, etc. »

M. le sénateur Vaisse adressa au garde des sceaux la réponse suivante, qui est un exposé complet de la question :

Lyon, le 21 mai 1859.

{( Monsieur le Ministre , j'ai reçu la dépêche du 6 de ce mois, par laquelle Votre Excellence me fait l'honneur de m'inviter à lui faireconnaître quel est l'acte du gouver- nement en vertu duquel la ville de Lyon a été autorisée à changer ses armoiries, et à adopter celles dont elle fait actuellement usage.

« La réponse à cette question demande quelques déve- loppements. En vertu du décret impérial donné à Schœn- brunn le 47 mai 1809, qui accorde aux villes la faculté d'obtenir des armoiries, le préfet du Rhône invita le maire de Lyon, par une lettre du 24 juillet, à former une de- mande tendant à obtenir des armoiries, en l'instruisant des formalités à remplir.

« Le 23 août suivant, le maire provoqua une délibéra- tion à ce sujet du Conseil municipal, qui émit le vœu que la demande fût adressée à S. A. le prince archichancelier de l'Empire.

;{H2 NOBILIAIUK LYONNAIS.

« Le vœu du Conseil municipal fut mis à exécution, le 16 septembre 1809, par Tenvoi de sa délibération à l'ar- chichancelier, accompagné du dessin des armoiries de- mandées. Une lettre du maire, datée du même jour, char- gea M. Gochu, avocat au Conseil d'État, de poursuivre, conformément au décret de Schœnbrunn, la décision du prince archichancelier. Le 23 octobre, le préfet fut prié d'approuver la délibération du 23 août, et d'obtenir l'ap- probation du ministre de l'intérieur.

« Il existe ici une lacune importante. Les lettres paten- tes de l'Empereur n'ont pas été transcrites sur les regis- tres municipaux et ne se retrouvent pas ailleurs. Le Bulle- tin des lois, le Moniteur, les journaux de la localité, n'en font aucune mention. Les historiens de Lyon font con- naître les nouvelles armoiries accordées à la ville de Lyon par l'Empereur, mais ils ne font connaître ni les lettres patentes ni leur date.

« Cependant ces lettres patentes ont été obtenues; elles ont existé, comme le prouve la lettre du maire de Lyon, du 10 juillet 1811, adressée à M. Revoit, peintre, profes- seur à l'École des beaux-arts de la ville, pour le prier de composer un dessin en petit, destiné à être placé en tête des affiches de la mairie. Il est dit formellement dans cette lettre que Sa Majesté a bien voulu consacrer ces armoiries par des lettres patentes^ mais sans en indiquer la date (1).

« Les nouvelles armoiries dessinées par Revoit, dont j'ai l'honneur d'adresser un calque à Votre Excellence,

(1) Toutes les pièces justificatives qui se rapportent à cette lettre existent dans les Archives de l'Hôtel de Ville de Lyon et m'ont été communiquées.

NOBILIAIRK LYONNAIS. 383

étaient : De gueules, au lion rampant, la queue fourchée, d'argent, au chef cousu des bonnes villes de V Empire, qui est de gueules, chargé de trois abeilles d'or, surmonté d'une couronne murale à sept créneaux d'or, sommée d'une aigle naissante pour cimier, traversée par un caducée auquel sont suspendues deux guirlandes, l'une à dextre de chêne, l'au- tre àsenestre d'olivier; le tout d'or, nouées et attachées par des bandelettes de gueules. Ces armoiries sont, au sur- plus, exactement conformes à celles qu'on voit dans TAr- morial de l'Empire.

* Lors de la seconde restauration, les armoiries accor- dées par l'Empereur furent supprimées de fait, et l'admi- nistration municipale reprit purement et simplement ses anciennes armoiries (de gueules, au lion d'argent, au chef cousu de France). Mais, pour régulariser la reprise et l'emploi de ces armoiries, le Conseil municipal, sur le rapport du maire, émit le vœu, dans sa séance du M fé- vrier 1815, que le roi voulût bien confirmer sa bonne ville de Lyon dans la possession des armoiries qu'elle te- nait avant la Révolution, en daignant permettre qu'il y fût ajouté un glaive d'argent, pour rappeler la défense hono- rable faite par la ville de Lyon pour le service de la cause royale.

c( Une nouvelle délibération eut lieu le 30 novembre 1818, relativement au droit à payer. Le Conseil municipal persista à demander l'adjonction de Tépée haute aux an- ciennes armoiries, et vota la somme nécessaire pour ac- quitter le droit du sceau.

(( Des lettres patentes du 27 février 1819 confirmèrent en effet ces armoiries, qui furent ainsi composées : De

384 NOBILIAIRE LYONNAIS.

gueules, au lion d'argent tenant dans sa patte dextre une épe'e haute du même, au chef cousu d'azur à trois fleurs de lis d'or. Ces lettres patentes, signées LOUIS, sont contre- signées A. DE Serres et munies du grand sceau en cire verte et rouge. Elles sont conservées aux Archives de la ville; c'est le dernier acte du gouvernement relatif aux armes de la ville.

« En 1830, il se produisit un changement dans les idées : les uns remplaçaient les trois fleurs de lis du chef par trois étoiles d'or^ ceux-là laissaient le chef sans meuble; d'autres, plus radicaux, tranchaient la difficulté en le sup- primant entièrement, en ne conservant que l'écu ; tantôt on laissait subsister l'épée d'argent, tantôt on la suppri- mait, etc.

c( Depuis le rétabHssement de l'Empire, on a pensé qu'il était naturel de reprendre les armoiries accordées par Napoléon I". Tel est. Monsieur le ministre, l'état actuel de la question. Il serait à désirer qu'un acte du gouver- nement vînt régulariser l'usage des armoiries de la ville, en confirmant celles qui avaient été établies sous le pre- mier empire. »

Aucun acte du gouvernement impérial n'est intervenu, depuis le 28 mai 1869, et la ques- tion est restée ce qu'elle était ; elle n'a pas été tranchée. Quand des architectes ont à repro- duire le blason municipal sur des monuments publics, ils suivent leur opinion personnelle. Il n'y a pas d'armoiries officielles qui leur

NOBILIAIRE LYONNAIS. sas

soient imposées : celui-là maintient Tépée haute dans la patte dextre du lion ; celui-ci la supprime ; si cet autre avait la fantaisie de revenir aux abeilles impériales de 1809, il en aurait pleinement la liberté, mais les princi- pes en matière héraldique restent les mêmes. Quand un pont ou une rue a reçu son nom avec toutes les formes légales, l'approbation de l'autorité supérieure et la sanction du Con- seil municipal , ce nom lui demeure acquis à toujours, et aucune révolution n'a l'autorité de le changer. Lorsqu'une grande cité a porté pendant cinq siècles des armoiries reconnues par l'histoire, par le pays, par des livres of- ficiels qui font loi, elle doit les garder à tou- jours aussi comme un monument qui est à jamais identifié avec son existence. La poli- tique n'y est absolument pour rien; ces fleurs de lis, contre lesquelles l'ignorance et les passions populaires se sont tant déchaînées, sont l'emblème, non d'une famille régnante, mais de la constitution même du pays. Elles existaient héraldiquement avant les Bourbons; elles consacrent pour la ville de I^yon le grand fait de son annexion au royaume de France

38C NOBILIAIRE LYONNAIS.

de i3ii à i3'20, ce qui décidé la question. Héritier d'un pouvoir au renversement du- quel il n'avait contribué en rien, sacré à son origine par le pape, issu du suffrage univer- sel et maintenu constitutionnellement par la volonté nationale, le gouvernement impérial n'a aucun intérêt à une modification quelcon- que dans les armoiries de la ville de Lyon, son droit est indépendant. Aucune révolu- tion ne peut confisquer l'histoire à son profit exclusif et faire que le passé n'ait pas existé. Il n'y a pas de blason contre le blason. En droit rigoureux, le dernier acte du pouvoir souverain en ce qui concerne les armoiries de la ville de Lyon, ce sont les lettres patentes de Louis XVIII, rendant à cette cité son vieux et glorieux blason, à la demande expresse du Conseil municipal. Il y a eu depuis des vio- lences matérielles et des concessions aux cir- constances, mais aucune décision gouverne- mentale n'a supprimé ou modifié les armoiries lyonnaises de 1819. Elles sont donc obliga- toires et doivent être formulées à toujours ainsi :

De gueules, au iao^ armé et lampassé

I

I

nobiliaire lyonnais. 3r7

d'argent, tenant a la patte dextre une épée

HAUTE DE MÊME , AU CHEF COUSU DE FraNCE, d'azur a trois FLEURS DE LIS d'oR (i).

(1) Ou peut consulter, sur les armoiries de la ville de Lyon, los ouvrages suivants :

Breghot du Lut (Charles). Notes sur les armoiries de la ville de Lyon et principalement sur le lion qui y figure (dans ses Mélan- ges biographiques et littéraires, 1828, page 431, et dans les Archives historiques et statistiques du département du Rhône, même date).

Fidèle à son habitude d'épuiser le sujet qu'il traitait autant qu'il était en lui de le faire, Breghot a mêlé à ses recherches histori- ques beaucoup d'inutilités, et il n'est pas toujours exact.

Leymarie (Hippolyte). Du blason au dix-neuvième siècle, et sp«''- cialemeut des armoiries de la ville de Lyon, Revue du Lyonnais, 1841, tome XIIl, page 257.

Très-bon écrit, mais grossi de digressions étrangères au sujet, ««t d'ailleurs incomplet.

MoREL DE VoLEiNE. Des armoiries de la ville de Lyon. Revue du Lyonnais^ nouvelle série, 1855, tome XI, p. 375. Lettre h M. Charvet, 1860.

Ouvrage estimable, mais qui laisse pourtant à désirer plus d'or- dre et d'ensemble dans l'exposé de la question.

Charvet (Louis). Essai d'une monographie des armoiries de la ville de Lyon. Revue du Lyonnais, tome XX, 1860, pages 391-496.

Cet essai, qui n'est nullement une monographie et qui apprend peu de chose, a été reproduit à part. Lyon, Aimé Vinglrinier, 1860, in-8o.

Vaïsse (Léon), Armoriai national de France, recueil complet de» armes des villes et provinces du territoire français, dessiné et gravé par H. Traversier, avec des notices descriptives et historiques. Pa- ris, Challamel, 1842, 1 vol. grand in-4», blasons coloriés. (Armoi- ries de Lyon, première série, pi. 14. Armoiries du Lyonnais, série, pi. 13.)

Une des parties complémentaires de cet ouvi-age couticul Ie«

388 NOBILIAIRE LYONNAIS.

tableaux synoptiques des chanoines-comtes de Lyon, des religieux nobles de l'abbaye de Saint-Martin de TIle-Barbe, et des abbesses du noble monastère des Dames de Saint-Pierre.

Pages. Avertissement v

Études sur la noblesse dans le Lyonnais, le Forez et le Beaujolais. ^

i. Noblesse de race ou de famille i5

2. Des fiefs et des châtellenies . . 37

3. Noblesse d'échevinage 43

I. Tableau des Conseillers de ville, depuis leur ano-

blissement par Charles VIII, en 1495, jusqu'à l'é-

dit de Henri IV, en 1595 «2

II . Tableau des Prévôts des marchands depuis l'édit de

Chauni en 1595, jusqu'en 1789. ....... 69

III . Tableau des noms et blasons des échevins de la ville

de Lyon depuis 1499, jusqu'en 1789 83

IV . Tableau des noms et blasons de la noblesse du Lyon-

nais,du Forez et du Beaujolais constatée en 1669. 141

390 NOBILIAIRE LYONNAIS.

Pages.

V . Tableau de la noblesse lyonnaise dressé en 1698 d'a-

près l'intendant d'Herbigny 160

VI. Tableau de la noblesse lyonnaise constatée en 1789 172

VII. Familles anoblies dans le Lyonnais depuis 1789. . 183

VIII. Notices sur les principales familles nobles du Lyon-

nais 191)

IX . Fiefs, châteaux seigneuriaux, rentes nobles dans le

Lyonnais 229

X. Répertoire des noms des fiefs, rentes nobles, mai-

sons fortes, seigneuries et domaines allodiaux, dont la prestation a été faite dans le Lyonnais. 241

XI. Noblesse du Beaujolais 255

XII. Fiefs et terres seigneuriales dans le Beaujolais . . 269

XIII. Noblesse du Forez en 1789 275

XIV. Fiefs du Forez 285

XV. Répertoire des noms des fiefs, rentes nobles, mai-

sons-fortes, seigneuries et domaines allodiaux dans le Forez 297

XVÏ. Noblesse ecclésiastique dans le Lyonnais 303

XVII. Liste générale des chanoines-comtes de Lyon com-

posant le chapitre noble de Saint-Jean, 1274- 1789 309

XVIII. Chanoines-comtes de Lyon , seigneurs-mansion-

naires en 1789 333

XIX. Abbayes nobles de filles. Liste des abbesses du

monastère noble de Saint-Pierre 335

XX. Chapitre noble des chanoinesses-comtesses d'Alix . 339

XXI . Abbaye royale d€S filles de Notre-Dame de la Dé-

serte 341

NOBILIAIRE LYONNAIS. 391

Pages.

XXII. Étude sur le blason de la ville de Lyon 343

10 Importance des études héraldiques. Blasons des

villes 343

Des armoiries de la ville de Lyon depuis les temps les plus anciens jusqu'à l'annexion de cette cité

à la France 350

3" Armoiries de Lyon depuis l'annexion à l'Empire . . 362

Armoiries de Lyon sous l'Empire 36»

5" Armoiries de Lyon sous la Restauration 370

Lettres patentes de Louis XVIII rendante la ville de

Lyon ses armoiries 375

Armoiries de Lyon depuis la révolution de 1789.. . 378

Armoiries de la ville de Lyon, sous le second Em- pire .... 380

Pièces officielles 381

PROSPECTUS.

HISTOIRE MONUMENTALE

DE LA

VILLE DE LYON

PAR J.-B. MONFALCON.

Paris. Didot, i86ô. 6 volumes 111-4", et DOCUMENTS HISTORIQUES, 2 volumes in-4"

LES DEUX OUVRAGES REUNIS

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L'impression est terminée. 80 exemplaires seulement seront mis en vonle.

t

Cette histoire de la seconde ville de la France com- mence au premier siècle de l'ère chrétienne et s'arrête au 29 août 1864, dernier jour de l'administration du département du Rhône par M. Vaïsse. Elle se compose,

(l) Les six volumes de I'Histoirf. monumentale de Lyon proprement dite peuvent être acquis sans les deux volumes du recueil de pièces officielles intitulé: Lugdunenris HlSTORIJ^ Monumenta, mais ceux-ci, tirés à plus petit nombre d'exemplaires, ne se vendent pas st-parément du corps de l'ouvrage dont ils forment les tomes septième et huitième.

non-seulement du récit des faits qui se rapportent aux annales lyonnaises, mais encore de pièces officielles pour la plupart inédites, et de nombreuses parties com- plémentaires sur les points les plus importants. L'au- teur s'est efforcé de faire un bon usage des ressources précieuses que des circonstances tout à fait exception- nelles avaient mises à sa disposition ; il avoue qu'il s'est proposé d'élever un monument littéraire et typo- graphique digne de son pays.

Formé depuis plus de quarante ans et poursuivi avec persévérance, son projet a reçu une exécution complète, et, malgré des obstacles et des incidents divers, le but a été atteint. De grandes entreprises littéraires sont an- noncées fréquemment ; elles reçoivent un commencement d'exécution, puis s'arrêtent inachevées pour toujours; il n'en aura pas été ainsi de celle-ci. L'auteur n'a pas voulu mettre une seule feuille _sous presse, avant que tout son ouvrage ne fût composé jusqu'à la dernière page, y compris les tables, et il a tenu à ne rien publier, que ses huit volumes grand in-4° ne fussent entièrement imprimés. Ce qu'il s'était engagé à faire, il l'a fait de point en point, et pour le jour désigné, vingt ans à l'a- vance. Ce n'est point une œuvre improvisée; il a travaillé avec ténacité à l'histoire de Lyon pendant les deux tiers de sa vie, et les emplois divers et assez nombreux qu'il , a occupés, n'ont guère été pour lui que les moyens d'é- tudier son sujet sous des points de vue particuliers.

Il convenait à tous égards d'orner l'histoire de Lyon de toutes les splendeurs de l'art typographique; aussi l'impression a-t-elle été confiée aux presses renommées

de M. Ambroise Firmin Didot, et la gravure des dessins, fleurons et lettres majuscules à des artistes habiles. Dé- terminé à ne rien négliger de ce qui pouvait contribuer au succès de sa patriotique entreprise, l'auteur a eu con- fiance en lui et en ses concitoyens: l'amour du pays donne du cœur. Par une coïncidence heureuse, la pu- blication du grand ouvrage que ce prospectus annonce a lieu au moment oii la régénération de la ville de Lyon touche à son terme ; l'historien a paru à une époque il avait beaucoup à raconter. Jamais transformation de cité n'a été conçue avec tant d'ensemble et un esprit si grandiose; grâce à l'initiative expresse de l'empereur Na- poléon II[, Lyon est aujourd'hui une des villes de l'Eu- rope les plus magnifiques. Conservateur d'une bibliothè- que de cent cinquante mille volumes, l'écrivain avait sous sa main les matériaux les plus abondants ; il a eu à sa disposition les archives de l'Hôtel-de-Ville, et il a été particulièrement servi par l'utile acquisition que M. le sénateur Vaïsse et le Conseil municipal ont faite, il y a quelques années, sur sa proposition, des vingt mille vo- lumes et manuscrits dont M. Antoine Coste avait formé la collection. Appuyé sur de tels aides, l'auteur n*a pas hésité à reprendre en sous-œuvre le travail qu'il a publié il y a vingt ans;, il l'a refondu entièrement, et en a fait un ouvrage tout nouveau.

Cette histoire est distribuée ainsi:

Texte ; Tome I à IV, avec ces parties complémentaires : Let- tres missives des rois et reines de France aux Prévôts des mar- chands ot pchevins do la ville dr î,vnn : 2" Onze cents lettres»

(inédites) des rois de France Charles IX et Henri lll, de Cathe- rine de Médicis et de Mandelot, gouverneur du Lyonnais ; 3" Pièces relatives à l'introduction, à Lyon, de la fabrique d'é- toffes de soie.

Tome V. Histoire synoptique de l'Église de Lyon. V^ par- tie : Origines du Christianisme dans le Lyonnais. Tableau gé- néral des évèques et archevêques de Lyon. 11^ partie : Cha- pitre des chanoines comtes de Lyon; hste des doyens; liste générale des chanoines comtes de Lyon. HI^ partie : Des- cription des églises collégiales et paroissiales de Lyon, reclu- series, chapelles, cryptes, etc. 1V« partie : Histoire des cou- vents anciens et modernes.

Tableaux de la noblesse dans le Lyonnais, le Forez et le Beaujo- lais. — Fiefs.

Études sur les armoiries de la ville de Lyon. Pièces offi- cielles.

Tome VL —Première partie : Description topographique^ archéo- logique ET historique DES RUES DES CINQ ARRONDISSEMENTS DE

Lyon.

Seconde partie : Description statistique, archéologique et histo- rique DES communes rurales DES DEUX ARRONDISSEMENTS DU DÉPAR- TEMENT DU Rhôise.

LUGDUNENSIS HISTORIJi: MONUMENTA.

Recueil de documents officiels et historiques sur Lyon.

Cet ouvrage sera réimprimé pour cause d'insuffisance du nombre des exemplaires.

Tome I (Yll de l'ouvrage) . Épigraphie lyonnaise : J " Recueil général des inscriptions antiques de Lugdunum ; Musée lapidaire; 3'' Table de Claude; Oratio Claudii ; Ins- criptions chrétiennes antérieures au VIII« siècle ; Choix d'inscriptions chrétiennes postérieures au VIll*^ siècle ; 6*^ Inscriptions sur les monuments publics.

Tome II (VIII). Diplômes, Chartes, Bulles, Lettres Missives et Documents divers jusqu'à l'an 1320.

RECUEIL GÉNÉRAL DES TABLES (vingt-huit). Tome IX ou seconde partie du tome IV.

La ville de Lyon magnifiquement régénérée, occupe le haut rang auquel elle avait droit ; elle n'est pas seule- ment une des premières cités commerciales du monde : d'autres titres encore la recommandent. Aucune ville, en France, n'a des annales plus dramatiques ; aucune n'a fourni autant de membres aux quatre académies de l'Institut ; il en est peu qui aient produit un si grand nombre de peintres et de sculpteurs éminents. Ces faits expliquent la grande part que l'auteur a donnée à l'his- toire littéraire et à la biographie lyonnaise ; l'épigraphie antique occupe à elle seule un volume.

Ce n'était pas une entreprise d'une exécution facile que celle de la publication d'une histoire monumentale de la ville de Lyon en huit volumes très-grand in-4**, sans les tables. Je n'ai pas ignoré les chances auxquelles je m'exposais, et je ne me suis fait illusion sur rien ; mais je savais aussi qu'il existait, parmi mes conci- toyens, nombre d'hommes qui sont sympathiques aux études sérieuses. Peut-être ne sera-ce pas un mécompte que d'avoir espéré de trouver parmi eux une centaine de souscripteurs. Ce chiffre a été extrêmement dépassé dans l'Allier, le Dauphiné, la Normandie , l'Auvergne, la Champagne, la Touraine, provinces qui ont vu paraître, sur leur histoire, de grands ouvrages d'un prix trois ou quatre fois supérieur à celui de la mienne. Pourquoi y aurait-il moins de patriotisme parmi nous? Lyon et le

Lyonnais auront leur histoire générale et particulière, comme la Bourgogne a la sienne, par Dom Plancher et Dom Merle ; le Languedoc la sienne, par Dom Lobineau, Dom Morice et Dom Taillandier ; la Lorraine la sienne, par Dom Calmet ; et le Languedoc la sienne, par Dom de Vie et Dom Vaissette. Si la science de ces bénédictins vénérés me fait défaut, j'ai leur patience ainsi que leur ténacité, et je n'ai pas publié, sur mon pays, un nombre moindre de pièces inédites d'un haut intérêt. Je ne me suis préoccupé que d'une chose : faire de mon mieux l'ouvrage, et le conduire à son entier achèvement ; le reste n'était qu'un détail. Le livre est terminé ; tout est bien. Appuyé sur la bienveillance soutenue du Conseil municipal, j'ai osé entreprendre mon œuvre sans encou- ragements de la presse, des académies et de l'État, mais je me sentais fort de la pensée que j'élevais à la ville de Lyon un monument utile et de quelque durée ; cette con- viction me suffit.

La table des noms propres et la table alphabétique gé- nérale ne seront mises sous presse qu'en 1867, bien que les manuscrits soient entièrement terminés ; leur révi- sion demande beaucoup de soin. Ces tables doivent être d'ailleurs précédées d'un chapitre contenant les addi- tions et rectifications définitives, travail dont la rédac- tion doit prendre un certain temps.

Vers la même époque , l'auteur mettra la dernière main à la seconde édition de la collection si impor- tante de documents intitulée : Lugdunensis historiœ Mo- nument a.

J.-B. MOiNFALCO^.

CONDITIONS DE LA SOUSCKIPTION.

L'Histoire monumentale de la ville de Lyon n'a été tirée qu'à un nombre très-restreint d'exemplaires. Elle se compose de huit volumes très-grand in-i°, non com- pris le volume de vingt-huit tables : les deux derniers ^ formés de documents latins et grecs , n'en font pas néces- sairement partie intégrante et on peut n'y pas souscrire.

Le prix de chaque volume est vingt- cinq francs.

// a été tiré dix exemplaires sur grand papier de Hollande auxquels ont été joints 54 vignettes avant la lettre, papier de Chine, épreuves d'artiste, 10 portraits photographiés^ des fac-similé et plusieurs gravures. Le prix de chaque volume de ces exemplaires est quarante

FRANCS.

Un volume paraîtra tous les trois mois. L'ouvrage étant entièrement imprimé, il n'y aura pas d'inter- ruption possible. Les publications auront lieu avec la plus grande exactitude.

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A LA BIBLIOTHÈQUE DE LA VILLE, RUE DE LA BOURSE,

chez le concierge, au S""** étage.

Des exemplnires brochés et cartonnés sont déposés dans la grande salle de la Bibliothèque. U tome I paraîtra le \5 janvier 1866.

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NOUVELLE PUBLICATION.

LE LIVRE D'OR: Histoire officielle de la noblesse dans le Lyonnais, le Forez et le Beaujolais. His- toire officielle des armoiries delà ville de Lyon, par J.-B. MoNFALcoN. Blason en couleurs. 42 vignettes sur bois. Paris, Didot, 1866, 1 vol. in-8°. Papier vélin double, tiré à petit nombre. 15 fr. net.

Paris. Typographie de Firmin Didot frères, fils et C^, nie Jacob, 56.

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es Monfalcon, Jean B«ui^ate

587 Le livre d'or du I^ronnals

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UNIVERSITY OF TORONTO LIBRARY

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