,4 "2.8" — 2 ea: à æ.'tr a sara an 2 Ta Ê à IR E\NV/ “ 1 NN: # « w, A CN É d ù « (a : NN 6 le : QT « \ € le D ; = "nn 1 pi _ 4 Men aies ME: a 2 ge QE : D Va, V2" ERA \ Li : \ 4 2 r<. (] É L NC re Va Ce gt HACAN LU " Ÿ MN NE TRT A De ET LA De A à VE 24 7 aù HAE Ne TERRE MONET fabien A MST LPO UE Si D 5 = # te Le er F3 #1 E ET SOUS LA DIRECTION L D LUCIEN CHAURE Chovalfor de la Légion d'Honneur Officier de l’Instruction publique, Officier de l'ordre du Mérite agricole RSS et Vice-Président de la Société de Topographie de France Président de la Section de Géologie et de Botanique ; | Président d'honneur de la SUAE « RENE pie » de Rens Hxpositio de 1900. Hors concours. Rapporteur du Jury. Membre du Comité directeur de ar de la Presse agrieèle SECRÉTAIRE DE LA RÉDACTION : LE RE OTTO BALLIF ue ORCHIDOPHILE Chevalier du Mérite agricole Diplôme de l'École d’arboriculture de la Ville de Paris Membre de la Société Nationale d’horticulture de France 26° ANNÉE — 1902? F ; LIBRARY i BO CAL GARDEN PARIS - ant dns > D MN ro + BOTANICAL LE HEe FRA FO Ve DA ARTE GARDEN : M - -EEMONITEUR | 1 D'HORTICOULTURE Me SOMMAIRE : TA CHROMOLITHOGRAPHIE : ROSE THÉ : SOUVENIR DE PIERRE NOTTING . Chronique : Au Ministère de l'Agriculture : Distinctions honorifiques. Nominations. Concours général - agricole, Concours pour la nomination d'un Directeur de station agronomique. Le Phylloxera à Saint- … Denis. A l’Association de la Presse agricole. A l'Ecole d'horticulture de Versailles. Le Gui et les cou- umes anglaises. Les bureaux des associations horticoles pour 1902. Expositions francaises pour 1902. 4 La question des sucres à la Société des agriculteurs de France. Carnet mondain. Nécrologie. Lucien Me - Chauré. — Les Roses : La Rose : thé Souvenir de Pierre Notting. R. MS Oliver Ames. Otto Ballif. — , Les Orchidées : Dendrobium densiflorum album. Pro memoria de M. A. Bleu. O. Ballif. — Choix parmi 62 les nouveautés en fleurs, fruits et légumes mises au commerce en 1902 (suite). Helcey. — Travaux du mois de Janvier. Jel Chauré. — Les Fruits à l'exposition d'Epernay (suile). Alph. Dachy. — Du Jasmin. FE _ J: Daigret, — Les Choux : Moyen pratique d’en avoir toute l’année. Fr, Rabaute. — Congrès de la Société Vu. française des Chrysanthémistes français (suile) Ph. Rivoire. AVURES NOIRES : Chysanthème Bacchus : Ch. Waldeck-Rousseau. Choux : d’York petit hâtif, Cœur d bœuf petit. Joanet hâtif. Très hâtif d'Etampes, Express, Cœur de bœuf gros, d'York gros. gent-sur-Marne ; Jean Chartier, horticulteur à Angoulême (Charente); A. V. R. Durand, 7 horticulteur à Neuilly-sur-Seine; M. P. + Gaillard, horticulteur à Nogent-sur-Marne ; È | L.E. Mascret, horticulleur, président de la S. d'H. de Soissons à Cauvron (Aisne); L G. À. Michel, vice-président de la S. d'H. de la Gironde, à Bordeaux. La médaille d’honnenr agricole a été re- mise à MM. "ouis Joseph Dereime, jardinier chez M. Cavaré à Rosny-sous-Bois (Seine), Durand (A.4J.) et Louis-Joseph Torcheux, jardiaiers de la S. d'H. de Chartres. Nominations. — Par arrêté du Ministre de l’agriculture, M. Lucien Auguste Magnien, ingénieur agricole, professeur départemen- tal de la Côte-d'Or, est nommé inspecteur de l'agriculture en remplacement de M. Trouard-Riolle, appelé à la Direction de l’école de Grignon. M. Magnien sera chargé de l'inspection de la 7° région. M. F. de Brézenaud est chargé d’inspec- ter la 5° région. 54 __ A SES ABONNÉS, __ ASES DÉVOUÉS COLLABORATEURS, __ - ET A TOUS SES AMIS, … |LE MONITEUR D'HORTICULTURE o à > Adresse ses meilleurs souhaits _ et ses plus sincères remercîments Le Concours général agricole, qui sera encore scindé en deux, aura lieu, pour les animaux gras et les volailles grasses, au marché aux bestiaux de La Villette, du 4° au ; 4 mars. ifférentes cérémonies, la croix de che- lier du Mérite agricole a été conférée à ésident de la S. d'H. dela Gironde, à Bor- ux; Louis Bonnamy, jardinier chef à No- Quant au concours pour les animaux re- producteurs, les machines et les produits agricoles et horticoles... ?? Un concours est ouvert, à l’Institut agro- nomique, le 27 janvier, pour la nomination D NS À Na Pe CPUÉE 1 | LE MONITEUR D'HORTICULTURE - d'un Directeur de la station agronomique d'Auxerre, en remplacement de M. Nautier, décédé. Par arrêté du ministre de l'agriculture, l'arrondissement de Saint-Denis a élé dé- claré phylloxéré. Je L'Association de la Presse Agri- cole a tenu, le 17 décembre, son assem- blée générale annuelle sous la présidence de M. Legludie, sénateur. L'assemblée, après avoir approuvé le re- märquable rapport de son Secrétaire géné- ral, M. Charles Deloncie, ainsi que celui du dévoué Trésorier, M. Paul Dubreuil, a pro- cédé à la nomination des membres de son bureau, qui est ainsi composé pour l’année 1902 : Président : M. Legludic, sénateur, Vice-Présidents : MM. L. Grandeau, Henry Sagnier, Edouard André, Battanchon ; Se- crétaire général : Charles Deloncle, Secré- aire général adjoint: J. Troude; Secré- taires: Henri Bocher, Louis Bréchemin, J. de Loverdo, Trésorier : Paul Dubreuil. Ge _ A l'Ecole d'Horticulture de Ver- sailles. — Sur la proposition du direc- teur de l'Ecole, M. Nanot, M. A. Sanitas, ancien élève diplômé de la dite école, a été nommé Prefesseur et Jardinier en chef de la pépinière gouvernementale de la station d'essais agricoles d'Athènes. Il est chargé d'enseigner la multiplication des végétaux ligneux aux jardiniers de cet établissement et aux élèves des écoles des GiMépentes pro- vinces de la Gréce. Jo Le Gui et les coutumes anglaises. — Les derniers journaux horticoles de l'Angleterre nous ont appris que les im- portations de Gui, récolté en Normandie ainsi qu’en Bretagne, ont été plus considé- rables cette année que de coutume à l’ap- proche des fêtes de Noël. On en a expédié, de ces régions, des quantités fabuleuses quisont acheminées en général sur lemarché central de Covent-Garden, à Londres. On comprendra aisément la quantité de gui porte-bonheur dans les familles, Fh6222 nous le Buis, le j jeu des Rameat diverses essences d'abré est je album, ainsi nommé à cause de re 4 anglaises favorisées par la fiféané s'en expédier également de ces dernières esp ce: de ces pays LORS à l'occasion fêtes de Noël. Dans le High life, le plus sand Fi fait de décoration est d’orner les salons, avec quelques petits pommiers en. pot: su lesquels croissent une ou plusieurs tou! de cette mystérieuse plante . des Druides qui ont élé spécialement élevés et culti dans ce but. Il y a des pépiniéristes.an quise font mêmeunce spécialité de la cultw en pots de ces pelits pommiers, garn touffes de gui et pour lesquels ils tr. des acquéreurs à des prix variant 8,10,12,15,20 et même 25 francs le P DE Les Bureaux des Associat ons horticoles françaises pour 1902. 3 S. N. d'H. de France. PrésidgnE M. £ Bibl, sr M. Hate fils et Fraysse, de Trévoux ; Secrétaire … (M. Junteur fils en remplirales Expositions françaises pour 1902. annes is -Marit.)du 6 au 10 mars. Ex- ie par la S. d’'H. de Cannes. È | S'adresser au secrétariat, 25, boulevard résident de la Société des Agriculteurs de France. A 2 suite d'un lumineux exposé de Ja question TR à l'unanimité, la Re ee ; ute 1540 internationale qui, ne liant pas He les États proddeteurs de sucreet abandonnant culture et à l’industrie françaises par la légis- . sucrière actuelle, mettrait la ue en état Carnet mondaïin. — Le lundi 6 janvier a été célébré, au milieu d’une nombreuse assistance, . Notre-Dame-des-(Champs, le mariage de e Marguerite Vassillière, fille du sympathique ecteur de l’agriculture au Ministère, avec I. Gérard-Dufour, ingénieur. Nécrologie. — Décidément, un vent de deuil souffle àtravers l'horticulture ; lorsque nous enregis- trons le décès d’un de nos amis qui, partant aun âge avancé et ayant accompli sa mission surterre, nous nous inelinons devant les volontés de la Providence; mais lorsque c’est en pleine jeunesse, en pleine vie que la mort brutale vient choisir ses victimes nous en sommes à nous demander quel estle mau- vais génie qui préside à la destinée des humains! C'est à l’âge de 36 ans, eu pleine force, que Ja mort est venue celte fois frapper, le 29 décembre, Louis Paillet, horticulteur pépiniériste à Chate- nay (Seine.) A yant repris depuis quelques années l’importante maison de son père, à laquelle il avait donné un nouvel essor, Louis Paillet, officier du Mérite agri= cole et en outre architecte paysagiste, s'était adonné à diverses cultures spéciales qui lui valu- rent de nombreux succès, telles les Hydrangeas, les Dalhias Cactus, les Pivoines, etc. Il est parti trop tôt pour sa Hille et pour ses amis | M. Désiré Bruneau. — Dans notre der- nier numéro nous annoncions, en dernière heure, le décès subit de M. D. Bruneau pépiniéristeémérite à Bourg-la-Reine. Nous avons pu nous procurer quelques notes sur la vie de cet homme de bien qui laisse de grands regrets, M. D. Bruneau, originaire de Jouy-en- _Pithive- rais, est né le 18 sa 1825 ; fils de cultivateurs il fit son apprentissage dans les pépinières d'Orlé- ans ; au bout de quelques années, il entra comme jardinier dans les pépinières de Jean-Laurent Ja- min, à Paris, dont il devint chef des cultures, et chez lequel il reñta pendant 32 ans, Cet établissement fut ensuite transféré à Bourg- la-Reine et passa entre les mains de Jamin et Du- raud, de Durand fils, d’une Société anonyme, de Mme Vve Durand et de Leroy. Ces changements succesifs, loin d'aider àla pros- périté de l'établissement, le désorganisèrent complé- tement lorqu'en 1879, associé à M. Jost, M. Bru- neau en racheta une partie. Ce fut alors une mar- che ascendante, et en 1893, M, Jost seretira lais- sant M. Bruneau seul à la tête de la maison que, par son travail, son intelligence, son honnêteté et ses connaissances, il avait porté à l’apogée. M. Bruneau avait été nommé chevalier du mérite agricole en 1889, officier en 1894 et en 1900 il recevait la croix de la légion d'honneur, En juin suivant, il s’associait son gendre M. Non- blot et lui céda sa maison, au mois d VLAEENER, pour jouir d’un repos bien mérité, C’est alors que la mort brutale est venue le frapper. LUCIEN CHAURÉ. A Le PRE te. PO Ne ne A CNE ES Fey ‘ k ” : PT. ; "Late LA PS br à A + h à ÿ k € + 4 | © LE MONITEUR LD'HORTICULTURE L PRLT He er à rable issu des rosiers thés Maréchal Niel et luxembourgeois, MM. Soupert et Notting. LES aps LPC LL LA ROSE-THÉ SOUVENIR DE PIERRE NOTTING La superbe nouveauté, que représente notre chromolithographie, est un gain admi- Maman Cochet. Pouvait-on choisir une pa- renlé supérieure à ces deux Roses qui sont déjà en elles-mêmes le nec plus ultra de la Reine des Fleurs? La rose-thé Souvenir de Prerre Notling est une obtention des célèbres rosiéristes En dédiant cette variété à feu leur collabo- rateur dévoué et associé, M. Pierre Notting, cette maison a voulu honorer la mémoire et perpétuer le nom d’un habile rosiériste, qui malgré son âge avancé avait été enlevé trop tôt à la science horticole. Cette merveilleuse rose, qui surpasse comme forme, ainsi qu'en beauté ses pa- rents ef que nous avions déjà annoncée et présentée à diverses reprises à nos lec- teurs dans les colonnes du Y. d' H., est une des plus belles, des plus Aoriferes et des meilleures de toutes les roses-thés, de la catégorie des fleurs qui rentrent dans la nuance du jaune foncé. L’arbuste est vigoureux, très florifère et garni d'un beau feuillage, il présente aussi le grand avantage de ne pas être envahi parle Blanc où Meunier (\ Erisyphe pannosa), ce cryptogame qui entrave la végétation d’un si grand nombre de variélés de rosiers. Les fleurs sont très grandes, pleines et s’'épanouissent facilement ; les boutons sont allongés et admirables lorsqu'ils sont à à moilié ouverts. Les roses, qui sont délicieu- sement parfumées, présentent un coloris jaune abricot, lavé de jaune d’or et teinté de jaune orange, avec le bord de leurs _pélales nuancé d’un beau rose carminé. Cette grande nouveauté, qui ne sera mise au commerce par ses obtenteurs qu’au mois d'avril 1902, provient d’une fécondation opérée déjà en 1894 qui donna naïSsance l’année suivante à une douzaine de jeunes | souche à selle oranfoaMt nouveau uté rosier-thé, qui deviendra < sans se Ces ÉOSes ont parfaite ie voyage de huit jours avec leurs - vif, suivant les expositions e eti floraison. : Le rosier thé Mme Cusin, çaise, ei obtenue en 1881 P par M. J. N.May, rosiériste à Sur Jersey), Etals-Unis, qui la me — DENDROBIUM DENSIFLORUM ALBUM. Cetle su- rbe et actuellement rarissime Orchidée les jeunes écrivains horticoles d’outre- anche appellent à tort Dendrobium Schræ- eri, est une variété hcrs ligae des ancien- nes collections francaises. Le Dendrobium densiflorum album, n'est pas précisément uu albinos, car les pélales _ ét sépales seuls de ses ravissantes fleurs nn ue tous très érigés, la gran- deur de ses fleurs et la longueur à ses in- _Saint- Innocent et de la Portés de la _ Comtesse de Nadaillac, ainsi que de feu M. Binder, D lhniereer. — Perre: _noud, — ann — due et Thi- baut, qui malheureusement pour la plu- part. ont. passé jadis la Manche, furent _ achetés aux ventes publiques de É cites _ pardes horticulteurs ou des amateurs an- 5 glais à des prix bien supérieurs à ceux qu'ils “ auraient offerts ét payés pour des exemplai ones du D. densiflorum Schrædert. Pro MeMoriA pe M. A. BLeu. La presse à horticole étrangère a relalé avec un pro- fond regret le décès de M. Alfred Bleu, qui | avait contribué pour une bonne part au grand renom del’horticulture française dans . les pays qui nous avoisinent. _ Un Orchidophile de l'Angleterre écrivait . même, en parlant de l'établissement Bleu et _de ses cultures modèles, que c'était le Home des Phalænopsis ; que ces Orchidées capri- cieuses s’y portaient admirablement et que. grâce à des soins bien entendus, leurs _ fleurs s'y conservaient fort longtemps. Il se souvient d'y avoir admiré un spécimen de Phalænopsis amabilis qui était en fleurs de- puis vingt mois et quelles fleurs!! C'était une véritable chute de neige ! .« É | 3h 5 re sis eV PE Es MR Le 0 NLE MONITEUR D'HORTICULTURE . Nous ne reviendrons pas sur ses admira- bles et nombreuses cbtentions de Begonia Rex, de Bertolonia et surtout de Caladium bulbosum, qui sont sorties tout à fait trans- formées de ses Cultures. Maisce que nous avons été à même d’ apprécier tout particu- lièrement c’est l'habileté que ce semeur infa- tigable a su développer pour ses recherches au sujet de l'hybridation des Orchidées, Ila parfaitement réussi à produire cer- lains métis, qui entre les mains des plus habiles semeurs de l'étranger, comme. les Dominy, les Seden et autres, n'avaient pro- duil aucun résultat. Il serait difficile d’énu- mérer toutes les richesses qu'ont renfermé ses serres de l'avenue d'Italie à Paris, ainsi que les innombrables semis en végétation, tous issus de parents bien déterminés, fé- condés dans le but certain d'obtenir, des plantes supérieures à celles qui lui avaient servi de sujets pour ses intéressantes hybri- dations. Ses admirables Cuttleya calummata et C!. parthenia (hybr.)son fameux Miloniop- sis Bleui, ses nombreux mélis de Cypripe- cum, de Cultleya, de Lælia, de Latiocattleya, etc., lui ont valu les plus hautes récompen- ces sur lesquelles nous ne reviendrons pas et qui resteront un éternel monument érigé à la postérité. Orro Bazur, | CHOIX PARMI LES NOUVEAUTÉS EN FLEURS, . FRUITS ET LÉGUMES MISES AU COMMERCE EN 1902 (1). (Suite) Puisque nous sommes encore en plein Chrysanthèmes, jetons un coup d'œil surles nouvelles obtentions de Calvat, de Grenoble, qui n’en est plus à compter ses succès et que ses splendides variétés ont classé au pre- mier rang des semeurs de chrysanthèmes. Pour 1902 nous verrons apparaître dans les cultures : Bacchus, à grandes fleurs très pleines, pétales incurvés, plante naine et vigoureuse, coloris jaune Canari pâle, (C:.de te ch) à Pourquoi à Bacchus, n’a-t-on pas dédié une fleur, Dieu des ivrognes, lie-de-vin ? (1) Descriptions des obtenteurs. nl TS VAT Ver UNE LR LL ORTICULT URE =») 22 ea D ea En _— A © = [2] — F padis. incurv. RE grosse fleur e sang, revers se teintés or, se oi ongs, pl. vig. moy. (C. de 1° avec F. ) ë La Fusion, inc. jap. énorme fleur, blanc né, vig. haut. _ TOR ee les a. se pas eu encore à te. et sont ce n peut attendre d'un fui en hiver. S'il est bien entretenu, et s’il renferme e re à floraison hivernale on en aux plantes de serre ! FA le e se continue au beau, on pourra os venait à reprendre Continuer le neltoyage des arbustes, le ssage des massifs, refaire ou terreauter [re les bordures et tous Soins de % On nora. sur couche Es sous châssis e forçcage des Rosiers, Tulipes, Jacinthes, | JARDIN FRUITIER Hépalisser les arbres en espalier, enlever es loques et les brüler, _ Commencer, à la fin du mois, la taille des 1 D'HORTICULTURE 9 arbres fruitiers à noyaux excepté les Pé- chers, continuer celle des arbres à pépins lo il ne gèle pas. Par beau temps la plantation des frui- tiers peut se continuer en terrain sec en couvrant le pied aux premiers froids; on mettra en jauge, en les ensablant,contre un mur au nord, les rameaux qu ’on desline au greffage. On continuera le nettoyage des arbres fruitiers, grattage des écorces qu’on brü- lera, chasse aux insectes, destruction des mousses, par le chaulage ou l'enduit à la Mixture sulfureuse ; on pourra mélanger du sulfate de cuivre à la chaux, mais jamais de sulfate de fer, leur alliance produisant le plus mauvais résultal et annihilant com- plètement les effets salutaires de chacun. _ Si on veut un véhicule pour appliquer le sulfate de fer, au lieu de chaux, on se servira de blanc de Meudon qui est absolument inoffensif. Surveiller le fruitier,enlever les fruits qui pourrissent, ne pas donner d’air sur- tout s’il fait froid ; nombre de variétés de poires et de ere sont bonnes à con- sommer, les Beurrés Diel, d’Arenberg, Sterkmane, de Lucçen; Passe an Bonne de Malines, Curé et les Calevilles et les Reinettes diverses. JARDIN POTAGER Là encore les travaux sont rares et tout de préparation et d'attente : apports de fu- miers, labours, défoncements, enfouisse- ment des engrais chimiques aussi superfi- ciellement que possible, etc. On donnera ses soins aux couches dont on refera les réchauds, on donnera de l’air s’il fait bon et soleil. Pas de semis en plein air, mais déjà quelques-uns si on possède des couches et qu’on veuille faire de la culture forcée : melons, concombres, haricots : le noir de Bel- gique, chicorée, CUT EE choux d'York, cœur de bœuf, etc., qu'on plantera, teurs sur couche, quand le plant sera bien levé. SERRES ORANGERIE CONSERVATOIRE S'il y a fort à faire dans les serres pour bien les entretenir et les avoir en bon état, 1 5 AE fe ES Pa disons aussi qu'un amateur en à loute salis- faction en ce mois et qu'il sera bien récom-. pensé des soins qu'on leur aura donnés. La floraison en est merveilleuse. Les Pri- mevères de Chine et obconiques, les Jacin- thes, les Tulipes, le Muguet, les Camelilias, les Crocus, les Bégonias (loire de Lorraine, les Narcisses, les Cinéraires, aux vives couleurs, les Gyclamens, depuisle Persicum type au Papilio, en passant par les crêtés, les doubles, les frisés, elc., les Tonopsidium, les Streptocarpus, les Tussilages et les Chry- santhèmes resplendissent. Fra On aérera eton chauflfera selon les res- sources dont on dispose. On rentrera en serre, venant des chàässis, les plantes à ognons dont on veul achever la floraison et on forcera les Rosiers, les Boules de neige, les Lilas, etc. Pour le forcage du lilas, qui donne des; grands avantages, nous rappellerons qu’on doit employer les variétés de Marly et Chartes X qui, bien qu'à fleurs lilas, fleuris- sent blanc au forcage. On choisit de préférence des sujets de 5 7 ans, bien formés et avec une belle cou- ronne de boulons. Après avair nelloyé les pieds des pousses inutiles, les avoir fait tremper dans l’eau à laquelle on ajout: un peu de sulfate de cuivre pendant une couple d'heures pour rafraîchir la motte et les racines, on les place dans la serre disposée spécialement pour cela, motle à motte bien serrées; on répand une légère couche de bonne terre ou terreau pour bien lenir la plantation et on arrose copieusement. On donne une chaleur de 22 à 28° avec un jour très diffus, presque obscur, on bas- sine les plantes jusqu'à l'apparition des grappes, on ne bassine plus alors que le bas des tiges, et on arrose les pieds. La récolte doit se continuer sans inter- rüption ; au fur et à mesure que les pieds ont achevé leur floraison, on les arrache et on les remplace par d'autres préparés pour cela. Au résumé,humidité,chaleur et obseurité:; il est préférable lorsqu'on a cueilli les thyrses avec une tige aussi longue que pos- sible pendant le jour, de les mettre pen- &= (Suite) dans un local frais où la tempé. £ riera pas entre ie de 8 à 10° Le durée que si on les “employai cueillies. | TRAVAUX DIVERS D' BPERNAY peu juteuse, Hi ni SH assez ‘agi éab mais devenant assez rapidement farineu On cultive parfois cetie variété tige, c'est une erreur : d'abord sa prod n’est jamais abondante, el,ensuite le le plus grand nombre du moins coup moins gros et moins beaux. Les amateurs de belles pornmes ne «doucin » dirigés à basse lige ou en palmeite FECReS donnero: octobre et novembre. « Sans pareille de Peas, 008 », 2 EE très belle pomme dans le genre de peu près identiques,de qualité éga plus hälive peut-être,sa maturité comm souvent en septembre pour $e con tn en octobre. préférer les arbres à basse-tige sur dis ou doucin, et former en gobelet ou en palmette Verrier. Les fruits de cette riété deviennent rapidement farineux et tant sans saveur. a pomme «Jeanne Hardy » a vraiment : apparence superbe. C'est un très gros a c'est-à-dire beaucoup plus large + et lavé RE carmin brillant, assez foncé l'insolätion. Sa chair est bon pommier « Jeanne Hardy » fructifie parfai- à tement en plein vent, mais c'est exception- nellement, et pour Teil vaut mieux re- ander sa culture à basse tige, en go- fés sur paradis ou sur Hire _ La pomme « Caluille blanc à côtes » est _ toujours la préférée des gourmets; il faut - convenir qu'elle mérite cette faveur, car … sans conteste elle est de toute première qualité, tant sa chair est fine, douce, juteuse, crée, parfumée. Les pommes que nous ons remarquées avant elle ont une parure brillante, empourprée, et cependant celle- avec sa päleur les surpasse encore en beauté; en effet, sa robe d’un blanc mat ec quelques reflets dorés s’allie si bien ec la forme joliment côtelée, et donne à nsemble cet aspect si distingué qui dénote fruit superfin. Malheureusement c’est e variété délicate souvent atteinte par la lavelure. On ne connaît qu’un-moyen pour récolter dans toute sa perfection, c’est planter des arbres greffés sur paradis ou r doucin, contre un mur à l’exposition du idi ou du levant, et de les diriger en pal- mette Verrier. Elle réussit bien parfois sur ontre-espaliers et en gobelet, mais, à ma onnaissance, jamais en haut-vent. Maturité | décembre et janvier. - On dit que la P. « Galville blanc Lesans » , les résultals sont souvent presque belet ou palmette Verrier, les arbres gref- 11 possède tous les mérites et les avantages de la « Calville blanc à côtes » sans en avoir ! les défauts. La tavelure, paraît-il, ne l’at- teindrait jamais ; et à haute tige en plein vent sa production serait-celle des meilleu- res sortes de vergers. Cette pomme se rap- proche trop, quant à la fructification, de la « Calville blanc à côles » pour s'en montrer si différente au point de vue des exigences, et à notre avis, si variation il y a, elle est si peu sensible qu’on doit considérer ces pommes comme identiques, et par consé- quent appliquer à toutesles deux les mêmes soins! culturaux, La « Reinetle grise du Canada » est une pomme qu’on ne saurait trop recommander tant elle est belle et délicieuse; on ne se lasse pas, en sa saison, de la déguster. Son aspect est moins séduisant que celui de la « Calville blanc », c'est du ;reste sa seule infériorité sur sa congénère, car pour la qualité elle est certainement son égale et très souvent préférée par les amateurs, et on peut dire que ce sont les Aeines des pommes. Dans les situations qui plaisent au pom- mier, cette variété peut parfaitement don- ner à hautle-tige en plein vent, sur sujet franc naturellement ; ailleurs, et cesont les cas les plus nombreux, il faut se résigner à la culture à basse-tige avec arbres greffés sur paradis ou sur doucin, et dirigés en gobelets ou en palmette one D'une na- ture plus robuste que la « Calville blanc », cette variété n’a pas besoin de l'abri d’ An mur. Maturité en janvier et février, (A suivre.) ALPHONSE DACHY. PRE DU JASMIN C’est une fort mauvaise habitude, netrou- vez-vous pas, que d’affubler les plantes de surnoms bizarres, qui, le plus souvent, n’ont « ni queue ni tête ». Pauvres plantes! N’ont-elles pas déjà bien souvent trop de synonymes, au gré des dé- butants ? Vous avez rencontré, c'est certain, des mamans qui, dans l'intimité, appellent leur fille « Lolotte », et leur fils devient 12 dans leur langage affectueux « Gco »; ceci n'est pas un grand crime. Dans Mlle Lolotte, on reconnaitra sûrement Mllé Charlotte, gentille et docile personne de dix ans ; dé même que Coco représentera pour lous, le grand garçon dégingandé qui préfère TE coup grimr er aux MURS pourjuger de plus près le goût des cerises, plulôt que d'ap- prendre le nom de la famille à laquelle appartient l'arbre qui les porte. Nous n'au- rons donciciaucune méprise, Lolotte el Goco étant des spécimens uniques. Dans le règne végétal il n’en va pas de même. Me comprendrez-vous, si je vous dis que j'aime la Brajelte? Vous doulez-vous que je veux désigner, par ce singulier pseu- donyme, la Primevère des bois, cette déli- cieuse fleur qui, au premier printemps,com- pose de si frais bouquets, à l'odeur exquise, qui semble faite de tous les bourgeons qui l’environnent. Simplifions le nom des plantes, ce sera très commode : que la fleur, chère aux jeu- nes filles, qui voient daus ses légers pé- tales lout un gracieux oracle, reste la Mar- guerite: c'est beaucoup plus doux que Chrysanthemum leucanthemum : oui qu'ilreste pour la Marguerite, mais au nom du bon sens, au nom de la poésie incarnée dans la fleur, ne l'appelez pas « OEil-de bœuf »! C'est charmant n'est-ce pas? Disons Myo- sotis, mais nom pas « Grémillet ». Gré- mille! Voilà un nom qui peint joliment l'idéale fleurelte! Changeons Ranuneulus acris en Bouton d’or, mais n'allongeons pas cet acte de naissance de la peu harmonieuse consonnance de « Bassinet » : et ainsi de suite, toutes y passent. Ce qui me fait tou- jours songer à ces bandes de vauriens que leurs aimables confrères appellent « Tape- dur » ou « Trompe-la-mort ». L'étude, même superficielle, de la bota- nique n'est-elle pas assez compliquée pour éviter de charger la mémoire d’un tas de noms qui ne veulent rien dire? Tel nouvel adepte, plein d’ardeur et de bonne volonté, ne reculera-t-il pas devant cette Babel d'un nouveau genre et lassé de cet imbroglio s'arrêtera dès les premières pages? Vous me répondrez que là botanique n’a rien à voiravec ces sobriquets bizarres ; c’est s'empare d'un isole feuillette, che LE MONITEUR D'AUURRRE a 7 ME qui se LroEE Aer +3 noms, dont plusieurs sont absolumé fiéuelé. On a aussicelte malheureuse donner à une plante la dénomination de voisine, quand elle n’y a pas droit, entraîne encore beaucoup de confusion En voulez vous un exemple? Un amateur peu ferré sur la botani lon rustique. Le propriélaire pas lie: u plus fort que son visiteur, la luinommap. tant : C'est, lui dit-il, avec un très | dédain pour son ignorance (tout est ré vous savez), un Jasmin. Rentré chez lui, notre amateur, n° etne trouve rien, ou plutôt beaucoup Des jasmins, il yen a partout ! : Voici le Jasmin rouge de l’ Inde, no gaire du Quamoelit, de la filles des volvulacées. Mais si ignorant qu'il soil voit bien que«çan est pas (CES Be HD ida, une ne ée. Ilen trouve jours : dés Jasmins d'Arabie, de la Ca line, ete., et , ‘il arrive enfin au Jasmin reux possesseur de la plante Fr. avait de suite présenté l’élat civil : qu'ilait omis son prénom de r4dicans, importait ; il lui aurait au moins donné une indication sûre. = (A suivre.) J. phil 2e LES CHOUX MOYEN PRATIQUE D'EN AVOIR TOUTE consommation ou à la vente, du ter jan vi ie au 31 décembre, nous dit le Petit Troye Pour as il sumit dé faire je semis et 1 AË PS ATEUR D’ HORTICULTURE | FUN et Sédelière dé choux, mais tout sim- it en cultivant en plbiné terre. les variétés, les mieux appropriées au climat et aux différentes saisons de CHOU TRÊS HATIF D’ÉTAMPES rie quelques Choux de Milan, tels | cHoU D'YORK PETIT HATIF et commencement de seplem- dépasser cependant le 10 dece | CHOU EXPRESS HATIF Milan petit hätif d'Ulm, Milan très hatif de CHOU D YORK GROS Paris et Milan très hâûf de la Saint-Jean. CHOU CŒUR DE BŒUF GROS LE La récolte a lieu à la fin d'avril et dans le EE 4 CHOU JOANET HATIF courant de mai. PU | à (A suivre.) : Cœur de bœuf gros et d'York gros. F. RABAUTE. LEA 14 CONGRÈS DE LA NOGIÉTÉ FRANÇAINE DEN CHRYSANTHÉMINTEN À BORDEAUX (Suile.) M. le Président, à la deuxième séance, donnelecture d’une lettre de M.le Ministre de l'Agriculture annoncant qu’il inscrira, dans la prochaine promotion du Mérile agricole, les noms de MM. Chifflot et Charmet. Cette nouvelle est accueillie par des acclamations. . Lecture est faite d'un mémoire très docu- menté de M. Harman Payne, de Londres, sur l'historique du Chrysanthème et son introduelion en Europe.Ce mémoire, comme tous ceux lus au Congrès, sera publiié, ainsi que la discussion sténographiée, dans le journal de la Société « LeChrysanthème ». M. Chifflot analyse ensuite les nombreux mémoires déposés sur la question des insec- tes et maladies, et fait connaître les conclu- sions de chacun. MM. de Rrydellet, Lochot, Rodrigues, elc, ontsignalé les heureux effets obtenus par l'emploi répété du soufre préci- pité Schlæsing et du barège. M. Chanirier seul les conteste mais le rapporteur montre que son insuccès provient de ce que les traitements ont été faits trop tardivement ; ilinsiste sur l’urgence du trailement pré- ventif et serailie à l'opinion de M. deReydel- let qui veut que les pieds-mères soient sou- frés, l'hiver mème, pendant le repos de la végétation. La discussion qui s'engage monlre que ces conclusions sont justes et qu'il n’y a rien à craindre de la rouille en soufrant au soufre précipité Schlæsing les plants, à toute période de végélalion ; ce soufre est plus efficace, si on le fait le matin, après avoir pulvérisé sur les plantes une solution de jus de tabac dans l’eau. Des exemples cités par MM. Rivoire et de Reydellet prouvent que l'on réussit même à détruire la maladie, en opérantainsi, sielle n’est pas trop avancée. Si le temps est plu- vieux, ce qui nuit à l'effet du soufre, et si la maladie se développe, il faut employer, comme le dit M. Ch. Albert, le pentasulfure de potassium à 4 ou 6 grammes par litre d’eau. LE MONITEUR | moyens. M. ee de. Gébes communication humoristique, r le pétrole ; M. Routier, me pe les liquides FAR le sulfure de carbone ; M. Det) fre ; M. MESA l'arséniate de s sou refroidissant suffisamment è mess descend en terre. Le procédé de MM. nai les a nécessaires De D nr suie, ne une so ie à 3. à 0/0, et enfin brûler les feuilles. minées. LEA Une discussion intér essante s' 'estengag sur cetle question. LR (À suivre.) nal et le donnérons dans le ne du 25 ja Nous commencerons aussi la pu bEss on fondée en 1860 FABRIQUE DE DE SACHETS POUR GRAINES DE SEMENCES AR BR F BALTÉT AS | TROYES (Aube) Arbres fruitiers, sélection extra des meil- leures variétés de chaque saison, pour table; EL pour Cidre, pour Kirsch, etc. — Arbres [SACHETS ÉCHANTILLONS d'ornement pour routes, avenues, darcs. — À j Arbustes variés pour parcs et jardins. 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Helcey. — Du Jasmin (Suite el fin) J. Daigrel. — Les routes fruitières. Charles Ballet. — Arboriculture : La Mixture sulfureuse. Helcey. Congrès de la Société francaise des Chrysanthémistes. Ph. Rivoire. — Bibliographie. Les catalogues recus. Gravures NOIRES : Helenium autumnale superbum. Héliotrope géant à grandes fleurs blanches, Chrysan- èmes. Souvenir du ministre Pierre Legrand ct Mme G. Chirac. SUN Dre AuMinistèredel Agriculture. — Par icret etarrêlé du 6 janvier ont été nommés l'ordre du Mérite Agricole : à; … Au grade de Commandeur: M. J.F J. Vacherot, rdinier principal au service des promenades de la Ville de Paris, professeur à l’école d’arboricul- ire de Saint Mandé, directeur des travaux de jar - age à l'exposition universelle de 1900. Lugrade d'Officier : M. L. CG. D. Bazin professeur en président de la S. d'H. de Dôle (Jura); lanc pépiniériste viticulteur à Saint Hippolyte au Ministère de l’agriculture ; Duparc- Gateau (P. - teau, ancien président du Comité des Industries orticoles à la S. N. d’H. de France ; Layé (Désiré) inier chef du jardin des plantes de Clermont- and (Puy-de-Dôme); Lefebvre (Georges-Just) er v teur du secteur Est des promenades et plan la Ville de Paris, membre des comités de 43 à l'exposition de 1900; Maney (A. P.) i r chef de la ville de Narbonne (Aude); esson(A.F.)propriétaire à Conlie(Sarthe) Plan- fruitières: Sivant (A) rédacteur en chef du Marseille horticole à Marseille (B.-du-R ) grade de Chevalier : MM. Aubert (Michel), er à Cabannes (B.-du-Rh.), création d'une rie pour primeurs; Ayme (Henri), horticul- 95 sanvrer 1902, piniériste à Montembœuf (Charente); C. Hano- teur-pépinièriste, à Pont-de-Crau Arles, (B.-du- Rh.); Barbier (Jean-Mathieu), publiciste horticole, à Paris; Barreaux (Charles), distillateur, à Henne- bont (Morbihan), extension donnée à l’arboricui- ture fruitière et à l’utilisation de ses produits; Bauer (Joseph), jardinier, à Boulogne (Seine), vice-président de la $S. des horticulteurs de Boulogne; Belæil (Etienne-Marie-Mathurin}, chef jardinier du parc Montsouris, à Paris; Bérard (Joseph-Marcellin), fleuriste à Paris; Berjot (Henri-Julien), jardinier, à la Ferté-sous-Jouarre, (S.-et-M.); Besnard (Louis), jardinier chez M. Poirrier, à Behoust (S.-et-0.) ; Bolut{C.-Lucien), horticulteur, à Chaumont (Haute-Marne), deux grands prix et nombreuses médailles dans les con - cours, plus de 30 ans de pratique ; Bonnault (Jean), jardinier en chef à l’asile clinique de Sainte-Anne, à Paris, Bounot (Pierre), jardinier au Mée près Melun-(S.-et-M.) ; Bouffet (G.), pharm .-chimiste, à Verberie (Oise), vice-président de la section can- tonale d’horticulture de Pont-Sainte-Maxence ; Bouziat (François), horticulteur, à Clamart (Seine): Buteau (François), surveillant des plantations de la Ville de Paris; Charmet (André-René), horti- culteur-fleuriste, à Lyon (Rhône), lauréat de nombreux concours et expositions, 20 ans de pra- tique horticole ; Charvet (Louis- Alexandre), chry- santhémiste amateur, à Avianches (Manche); Chifflot (Jean-Baptiste-Julien), sous-directeur du jardin botanique de Lyon (Rhône), publications scientifiques, plusieurs récompenses, 18 ans de pratique ; Choumery (Pierre-Amable), horticulteur, à Boulogne-sur-Seine; Chrétien (Joseph-Aimé), jardinier-viticulteur, à Saint-Gautier (Indre); Dan- gleterre (Désiré), horticulteur-pépiniériste, à Beu- vrayes (Nord); Debert (Emile-Honoré), aiboricul- teur-payeagiste, à Paris; Decrozant, jardinier horticulteur, à Valence (Drôme); Dermigny (Albert-Charles), pépiniériste, à Noyon (Oise); Ducasse (Louis), - arboriculteur, à Paris; ‘ et-Mos.); Héraud (Jean), Joigny (Yonne); VOTPRER NS horticulteur, à Bagnères-de- Bigorre (Hautes-Pyrénées), président du Syndicat horticole; Pueles (Armand-Léon), pépinièriste, à Essonnes (S.-et-0.}; Duprat (Casimir-Jean), hor- ticulteur, à Bordeaux (Gironde); Dusseaut (Jules- Joseph), jardinier-horticulteur,. à Saint-Mandé (Seine); Fajolle (François), pépiniériste-horticul- teur, à Pamiers (Ariège); Février, propriétaire- Flon (François), horticul- teur, à Angers (M.-et-L.); Gimello (Octave), horticulteur, à Caucade (Alpes-Maritimes); Ginet * (Jean), horticulteur,à Saint-Martin d’Hères (Isère); Goux (François-Ignace), secr. gén. de la S. d'H, de Pontoise (S.-et-O.) ; Guérin (Paul), promologiste, adj.au maire de Plerehel (C.-du-N.); Guérin (Pierre- Henri}, horticulteur-rosiériste, à Servon (S.-et-M.), a donné une grande extension à la culture des roses forcées, 35 ans de pratique agricole ; Henriot (M.- E.-F.),propriétaire-horticulteur,à Blémont (Meurt.- chrysanthémiste à la Villa-Brimborion, à Pont-d'Avignon (Gard); Her- mieu (Henri), horticulteur, à Cannes (Alpes-Ma- ritimes) : président du Syndicat horticole des Alpes-Maritimes; Honde (Jean-Maxime), jardi- nier-fleuriste, à Manosque (Basses- Alpes); Isnard (Auguste), distillateur-horticulteur, à Saint-Jean- net (Basses-Alpes) ; Jusseaud (Jean-Claude), chef de culture horticole, à Lyon-Vaise (Rhône); La- biche (Emile-Charles), président du tribunal civilde Chartres, président de la S, d’H. d’Eure-et- Loir; Lamiaud (Ernest-Eugène) horticulteur,à Saint-Mau- rice, La Rochelle (Char.-Inf.); Lanoue (François), jardinier, à Thiais (Seine); Lecaillon (Jean), champignonniste, à Montrouge (Seine); Leclerc (Louis-Joseph), horticulteur, à Menneval (Eure): Lecomte, secrétaire général de la S, d’H. de Dijon (Côte d'Or); Leduc (Henri), président de laS. des chrysanthémistes de l'Ouest, au Mans (Sarthe); Lefièvre (Emile-Jules), jardinier chef ax château de Conches (S.-et-M.); Lesimple (Paul-Louis), aide-jardinier au parc de Trianon, à Versailles (S.-et-0.); Ligeard (Alexandre-Jules), entrepre- neur de jardins, à Paris; Loizeau (Eugène), hor- ticulteur, à Nantes (L.-Inf.); Lucot (Charles), horticalteur-maraîcher, à Saint-Dizier (Haute- Marne), secrétaire de la S. d’H. de Chaumont; Marteau (Alexandre-Victor), architecte, à Paris, installation de parcs et jardins; Méchiu-Petit (L.-J.-B.), horticulteur, à Epernay (Marne); Mi- chonneau (Ernest), propriétaire-arboriculteur, à Montarlot (Emile-Jules). horticulteur, à Moreau (Jules), jardinier en chef de la ville de Valenciennes (Nord); Nouvelon (J.-H.-C.), jardinier, à Saint-Maurice (Seine), jardinier chef à l’école d’arboriculture de Saint- Mandé: Pellisier (Marius), jardinier, à Marseille Paris ; pr (Bas. pa 5 Pion (Pierre). hortiehl à Billon (Puy-de-Dôme); Renault (Léon-Eu: horticulteur-viticulteur, à Orléans (Loiret); veuve Richard née Douillard, horticulteu Nantes (L.-Inf.); Robineau (Léon-Emile), 1 taire général de la S. d’H. de Vitry-sm Rouaix, jardinier, à Sigean (Aude) ; Rou: seph), instituteur et horticulteur, à Saint-Jean (Basses-Alpes); Rouy (Raymond), horti à Avignon (Vaucluse) ; Rosier (Martin), pép à Saint-Menoux (Allier); Saulquin (Charles- ment- Eugène), viticulteur-horticulteur « au NAT Concours agricole. — Nous apprenons, en nière heure, que la deuxième partie mr pas encore déterminée. Quant à la première partie, PR les a maux gras, elle se tiendra du premier au 4 m: au Grand Palais des Champs Elysées au ue marché de La Villette, _ æ Àtis ie nationale d'Horticulture. cours de Chrtates coloniales de l'Ecole na Horticulture de Versailles a transfor Par un deuxième Re M. Poiraultes sciences, directeur de la Villa Thuret à à Ant été nommé professeur de ce cours. Le de Cultures coloniales avait été créé, il y trois M. Maxime Cornu, décédé Vannes dernière. Le nouveau titulaire, M. Poirault, est un vant trés connu dans le Monde scientifique horticole par ses recherches et ses travaux imp tants entrepris au laboratoire de la Vilia Th où il a remplacé M, Naudin, Tout en restant direction de la Villa Thuret, il viendra faire cours à Versailles. | à Les Bureaux des Associations hor- ticoles pour 1902. — $. d'H. de l'Arron- dissement de Pontoise (S. et O.). Président Hs Secrétaire général, M. iv ke André de + de France (pour les années 1902-1903.) Président : M. le général anonge. Vice-Présidents : MM. Louis <%€ nponlel, Lucien Chauré, le lieut.-colonel D iceard. Secrétaire général : M. J. B. Pa- Le quier, Secrétaire M. A. Perrin. S'°-adj. M. à. Muraz; Trésorier : M.E.Milliet. Trés. adj. (FE - France. — Parmi les plantes à feuillage ; S ornemental, on doit placer en première ligne les Crotons, dont nous avons publié la cul- - ture dans le M. d'H. du 10 novembre 1901. L A une des dernières séances de Ja S. N. d'H. de France, tous les assistants ont pu faire un choix parmi une très jolie collec- “à tion d'une culture admirable présentée au É- de vue de. plante de commerce par - M. Coffigniez, jardinier-chef à l'Orpheli- _ nat'de Fleury Meudon. _ Ces plantes, qui provenaient de Boutures _ faites en décembre 1900 et en avril 1901 % étaient d’une végétation magnifique et se e composaient des variétés suivantes qui sont » Crotons : Regeli, B. Comte, Chrysopebiotus, chi, Mortefontainensis, ie bissima, Eugène antrier, Président Demôle, Inimitabilis, riral de Cuverville, Mort, Wülliamsüi, Me tumensis, Queen Victoria, M. Bausse, Mme de ; Solignac, Marie Duval, 1. eur Alexandre, Evansianun, in, Président Fine ra Unduatum, Reedi, Berg RÈTE, GE Distinction honorifique. — Nous apprenons avec plaisir, qu’à la suite du ré- ‘ent Congrès de la Société française des me tenu à OT dSAUEs le 2 | | __ Les Crotons à la S. N. d'H. de Plante à papier. — Au sujet du papier d'herbes, dont nous avons parlé dans le M. d’H. du 25 novembre, un de nos abonnés nous signale comme pouvant aussi servir à la fabrication du papier une graminée très ré- pandue dans les pays tourbeux et maréca- geux et qui poussesans être semée, le Ho- linia. Les fibres de cette plante ont une grande ténacité et elle contient une certaine quantité de silicate. Celte Melique bleue ou Molinia Le atteint de 40 centimètres à 1 mètre est très peu cultivée dans les jardins, sauf la variété à feuilles panachées, JW. c. variegala qu nu rencontre quelquefois. Il y a là peut-être une utilisation indus- | & trielle de la plante sauvage. 3) Les Diplômes d'honneur offerts par la S. N. d'H. aux Sociétés de province ont étéaccordées : à M.Bleuet, horticulteur à Neuilly-sur-Seine, (Neuilly le 5 octobre). MM. Lemoine et fils, horticul- teurs à Nancy (Nancy le 14 septembre). 139 Les Fraises à Monteux. — C'est à Monteux (Vaucluse), à 4 kilomètres du légendaire Carpentras, que se trouve la terre de France la plus riche en fraises exquises. On pourrait appeler ce pays: Monteux-les- Fraises, car elles font sa parure, son per- fum et sa fortune et elles sauvèrent même les Montiliens de la misère , en 1870. Depuis, elles y ont prospéré à lel point que leur culture occupe le quart du terri- toire. Plus de 3.800 personnes sont chaque année, pendant la saison, qui dure quaran- te jours, employées à la cueillette. ‘Le grand acheteuret mangeur des fraises de Monteux, c'est Paris ! sur lequel on en expédiela majeure partie, le reste va à l’é- tranger. NE) Carnet mondain : On nous annonce, pour le 1e" février, le mariage de Mile Antoinette Molin, fille de l'important horticulteur de Lyon avec M. J.-B. Dosset. : | LUCIEN CHAURÉ. elles ressemblent alors à 18 LE MONITEUR TRAVAUX DU MOIS DE FÉVRIER JARDIN D'AGRÉMENT Que sera février après le beau janvier que nous venons de passer ? Devrons-nous payer janvier en février comme disent les bonnes gens! en tous cas, nous en aurons profité et... il nous reste à nous précautionner | La floraison, se continue; aux fleurs du mois RE viennent s'ajouter les Perce-Neige (Gaätanthus nivalis) des Erian- thes d'hiver, des Niveoles, des Pâquerettes. des Saxifrages, des Primevères vivaces, etc. sans oublier les toujours jolies Roses de Noël, dont un de nos amis nous commu nique la description suivante d’un vieil auteur inconu. « Lorsque tous les Chrysanthèmes ont éteint leurs soleils multicolores, tandis que les Primevères se hâtent d’éclore, bravant le gel et les brouillards, voici que naissent les Roses de Noël ! Timidement d’abord, elles risquent hors du sol leurs boutons à peine teintés d’un rose mourant ; puis allongeant leurs tiges robustes et fermes, elles entr'ouvrent peu à peu leurs fleurs sous le gracieux abri de leurs feuilles assemblées en palmes. Légérement inclinées à droite et à gauche, à un cortège de jeunes mariées arrêté parmi le décor go- thique de quelque chapelle moyen âge. Elles arrondissent leurs pétales, en coupe, comme pour protéger la virginité de leurs étamines fragiles ; mais bientôt abandon- nant leur timidité première, elles s'épanouis- sent complètement, etdéployant,sans honte, leurs larges robes dont la frontière parfois ne recroqueville, elles se montrent toutes absolument blanches sur le blanc bleuté de la neige. Leurs grandes feuilles qui semblent faites de solide parchemin, s’arrondissent ainsi que des feuillages héraldiques et, pendant que les Primevères se hâtent d’éclore, les Roses de Noël s’évanouissent, telles des fées du nord apparues un instant pour égayer le ciel gris de décembre et réveiller en nous le souvenir des vieilles légendes de jadis ! » D'HORTICULTURE Un certain nombre de semis pouvant être faits sur couche, on préparera ces couches dans les conditions que nous avons déjè données, et on y sèmera les plantes annuel- les dont on est pressé de jouir, ou les plantes bisannuelles et vivaces dont on veut ava cer la floraison, Acanthes, Cannas, Bégo- nias, Ageralums, Coréopsis, Dalhias, Gai Fa Giroflées, Héliotropes, Lobélia Maurandias, Mimulus, Musas, Némophyles, Nigelles, Pélunias, Rédt se Far < nia, Verveines, ele. grand lempl, A Fin du mois, commencement de Fe on pourrait, si beau temps, mettre € en me < , de même tation des plantes vivaces. Continuer la plantation des Rosiers | arbustes d'ornement et, fin du mois, Cor mencer la taille des Rosiers. A J ARDIN PRE des gourmands. etc. « Répandre les engrais chimie le il de fer et crocheter au pied des arbres Tailler la vigne, les de les fr boisiers. | JARDIN POTAGER sec, On pourra oiotes les semis du moi précédent venus sous châssis, D. sala 4 (1) Le n° du 25 août 1897 dans lequel a RS con position de la mixture sulfur euse étant absolume tion à nos rioure 25 Janvier 1902. LE MONITEUR D'HORTICULTURE LÉ IS à à # ÿ “ > x L' x g _ , Léa li PRIEUR & DUBOIS, PUTEAUX, ZINNIAS DU MEXIQUE HYBRIDES SIMPLES ET DOUBLES. LE MONITEUR D’H ORTICULTURE 19 On sèmera en plein air, quelques carot- _ tes, le Céleri, les Poireaux Oignons etc. SERRES x ORANGERIE CONSERVATOIRE Aérer, chauffer, surveiller les pucerons, . tourner les plantes pour que tous les côtés _ profitent du jour ; commencer la multiplica- _ tion des plantes à sortir au printemps. __ Commencer le bouturage des Chrysan- ; _ thèmes pour la grande fleur. _ Continuer le forcage des plantes bulbeu- 2 ses et des plantés: donton veut avancer la flo- son DIRE © APPARTEMENT | Sortir les 2200 par le beau temps et L surtout par la pluie ; laver les feuilles des- . sus et dessous avec une éponge fine, et va- poriser de l’eau sur les feuilles d’Arauca- rias; ne les arroser que lorsquelles auront - soif, veiller à ce que le trou du fond du pot laisse bien écouler l’eau des arro- sages, proscrire d'une façon absolue tout vase n'ayant pas d'ouverture pour laisser écouler l’eau, laver lespots et éviter la ver- dissure ; leur donner des arrosages aux en- grais chimiques, éviter de les placer trop près des poêles mobiles ou des becs de gaz; rempoter celles qui manqueraient de terre ou dunt celle-ci serait épuisée, etc. JEL CHAURÉ. Le : LES ORCHIDÉES Uné ORGHIDÉE GIGANTESQUE. Un journal horticole de Singapore (Détroit de Malacca (Asie) nous apprend qu'un remarquable spécimen de Grammatophyllum speciosum est en fleur dans le Jardin bolanique et colo- nial de cet important port de mer. Il a déve- loppécinquante-cinq inflorescences qui sup- portent au total plus de trois mille superbes et énormes fleurons, jaune abricot ma- culés de brun verdâtre ! ! ! LeJournalof Horticullurenousannonce aussi que legros exemplaire de cette Orchidée gi- gantesque que l’on cultive également aux Jar- dins botaniques royaux de Kew, à Londres, dans la serre-aquarium de la Victoria regia développe aussi pour la première fois deux magnifiques inflorescences qui vont s'épa- nouir prochainement. Le Grammatophyllum speciosum est l'Orchi- dée qui atteint les plus grandes dimensions. Les pseudo-bulbes de cette espèce, qui sont complètement garnis de feuilles d’un vert glauque, ont quelque ressemblance avec de gigantesques roseaux; ils atteignent trois à quatre mètres de hauteur etleurs énormes inflorescences dépassent souvent une lon- gueur de 1m. 50 à 2 mètres. Ce sont éga- gement, des gousses de cette merveilleuse Orchidée que l’on extrait, à Amboine, dans l'Archipel malais, le vrai Elixir d'amour, ce mirifique breuvage qui est simplement pré- paré avec les innombribles et fines graines renfermées dans les capsules, puis que les indigènes mettent tout bonnement infuser dans de l'alcool. Nécrologie. Nou apprenons le récent décès d'un des principaux Orchidophiles de la Belgique ; . M. F. Massange de Louvrex, qui possédait au châ- teau de Baïllonville une ancienne et importante collection d’Orchidées, Un grand nombre de nos ecteurs se souviennent sans doute de quelques-uns de ces merveilleux spécimens qu’il présenta à l’oc- casion de l'Exposition internationale d’horticulture de Paris en mai 1885 et qui provoquérent l’admi- ration générale des visiteurs de ces floralies pari- siennes, Orro BALLIF ZEN CHOIX PARMI LES NOUVEAUTÉS EN FLEURS, FRUITS ET LÉGUMES MISES AU COMMERCE EN 1902 (1). (Suite) Parmi les nouvelles obtentions de la maison Vilmorin-Andrieux et Ci, de Paris, nous noterons quelques bonnes plantes, pour ne pas en perdre l’habitude. Les Æelenium sont des plantes vivaces qui contribuent à l’ornementation des massifs; elles sont originaires de l'Amérique, et don- nent, dès fin juin, des quantités de fleurs (1) Descriptions des obtenteurs. re Een 4 LEE ca 6 bin a nl voit .: je: PEUT de. L'écran Pois FT A; HS Gal, té 2 ne de Eh dc RS 5 Sa ane à4 RTE : 1% RP TES Pa à DES res er vit | DO] 20 jaunes (le jaune est à la mode dans les jar- dins). La nouvelle variété, l'H. autumnale su- HELENIUM AUTUMNALE SUPERBUM perbum, ne dépasse guère 1 m. 50 de hauteur et forme une boule de fleurs du plus beau jaune. À La mulliplication se fail— soit par semis, d'avril à juin en pépinière, repiquage en pé- pinière et mise en place à l'automne ou àu printemps — soit par la division «les pied:, en mars. Aux nombreuses variélés d'Héliotropes viendra s'er ajouter une nouvelle, l’'H. géan à grandes fleurs blanches, amélioralion du (ype à fleurs blanches, très florifère à tiges rigides, fleurs très grandes et très odorantes. Les Hélivtropes sont considérés comn.e plantes de serre et multipli‘s par lu boulu- rage à l'automne ou au printemps, mais cela n'empêche pas deles cultiver cemme plantes anvuelles el d'en faire des semis sur couche dès mar-, de repiquer el d: mettre en place aussilôt le plaut bien formé. Les Némésias d'Afrique n’ont pas encore dit leur dernier mot, le N. d’éfrique nain compact est très florifère et a des tiges plus ramifiées, compactes et basses, Nousen ayons donné la culture à plusieurs reprises. k Parmi les plantes de pleine terre qui ont conquis, depuis quelques années, la faveur LE MONITEUR D’ du public, citons les Zinnias à petite Zinnia Mexicana, dont notre collaborat A. Gravcreau a donné l'historique et la 1 ture si bien détaillée de # rnars 4900, )5 77 ê . Chaque année appo dans les coloris, et leur les services qu’on peut en tirer beilles, contre-bordures où kr — ILÉLIOTROPE GÉANT A GRANDES FLEURS BLA pées ainsi que la richesse de leur: sont autant de qualités qui en im culture à tous les amateurs e leurs. PT pan = CHRYSANTRÈMES CALVAT. Souvenir du Ministre Pierre Legrand imm. fl. amarante foncé, revers arg L pis (CERCLE Mme G. Chirac : Jap. inc. gr. päle nacré, centre teinté or,pet. (BAG: DR Mme L. Coulon : Jap. énorm. fl € blanc laiteux pointé doré, vig. et (plante de marchés) (G. 40.) Bertioz : Jap. immw. fl. jaune canari moyen précoce (G. 1° C.) (A suivre). 5 OVHIH9 ‘9 ANVAFN ; ANHHINVSAUHI ŒNVHOY'TI HAUAIS AUILSININ ANG UINHANOS : ANHHINVSAHHI LE MONITEUR D’HORTICULTURE MT UE AU, DU JASMIN (Suite et fin.) Les Jasmins proprement dits, ceux qui appartiennent à la famille des Jasminées, sont pourtant assez nombreux. Ayant des origines différentes, leurs goûts et leurs be- soins diffèrent beaucoup. Plusieurs aiment la serre chaude, d’autres veulent la serre froide ou l’orangerie; quelques-uns enfin, et non les moins jolis, sont les démocrates du genre, et acceptent sans façon le plein air du jardin. Parmi ceux-là, le plus joli est peut-être le Jasmin nudiflore (Chine) que j'ai déjà eu l’occasion de signaler. Pas frileux celui-là ; à peine janvier a-t-il faitson apparition que “def. comime pour dédom- mager nos yeux de la tristesse qui nous en- toure, il recouvre d'or sesmenuesbranches. Ilya comme cela dans le règne végétal, des plantes philanthropes. Tout au con- traire, le Jasmin officinal (Asie) parfume les nuits chaudes d’été, et ses petites étoiles blanches brilient au soleil de juillet; il est trop conuu pour s’y arrêter plus longtemps. Le Jasmin fruticans (Europe méridionale) est un arbuste que l’on rencontre aussi, souvent, dans les jardins, et dont les fleurs jauness’épanouissenten juin. Enserre froide nous trouverons le Jasmin revolutum (Indes orientales), nommé plus ; souvent Jasmin triomphant ; il peut, parfois, supporter nos hivers, mais si le thermomètre baisse un peu plus, il est perdu. C’est ce que Alphonse Karr appelait « les plantes à chagrin». Il est vigoureux, et ses fleurs jaunes sont forte- ment odorantes ;il vaut mieux l’abriteren serre froide, en lui donnant autant que pos- sible la pleine terre. Le Jasmin grandiflorum peut atteindre deux mètres; à lui aussi on peut offrir un surnom : c’est le./wsmin d'Es- pagne. Ses belles fleurs blanches, à odeur fine, sont 'rosées à l'envers. Il a le tort de s'élancer un peu trop et de se déformer si l'on n’a soin de le tailler. Le Jasmin odora- tissimum (Madère) demande encore la serre froide l'hiver. C’est un arbuste précieux; sa floraison est peut-être peu abondante, mais, en revanche, elle ne discontinue presque pas et ses petites fleurs jaunes ont un si suave parfum, qu'une ou deux suffisent pour baumer une serre. C’est une douce odeu fleur d'oranger, avec quelque chose de: fin encore. Fr dédiés de son feuillage vert som relevé de fleurs jaunes. : É Une des plus charmantes variétés es Jasmin Sambac. Encore un qui est pour pas mal de noms : c’est le Myctanthes 0 vous aimez mieux le Mongorium; est-ce a harmonieux! De jolis bouquets def blanches suavement parfumées, des feu € vernissées, entières, le rendent différent d tous les autres dont le feuillage est génér. lement disposé en folioles. Quoique de L ture grimpante, il a une tête'bien form Il se cultive en pot, puis en caisse lorsq devient trop fort, el trouve place, l'été, au=. près des orangers. Comme ceux-ci, et Lo les Jasmins, du reste, il aime le soleil. La serre chaude offre à l'amateur de ce famille parfumée deux espèces : Le Jasmin nt aux NES petites, entières, So AN pu centes ; et, en hiver, lorsque les fleurset RC sontd'attit es appréciés qu'ils sont plus rares, il meuble, de très agréa façon, la bâche d’une serre chéndee a Le Jasmin nitidum est plus élégantencor s’il est possible. Ses fleurs, énormes pour genre, sont composées des dizaine de pé. tales, blanc mat, faisant contraste avec le: ere rouges; l'odeur en est délicieuse ER Un joli feuillage vert brillant complète c: >. charmant ensemble. il nous vient des de l’Amirauté. EE, Je ne puis terminer sans vous parler core d'une plante fort jolie. Seulement du de de tout à l’heure “ina s’ a pelle bien « faux J asmin », ee es ie qui fait partie de la famille des Apocynées. S | passerait presque l'hiver sans abri, et, is nos départements dulittoralde l” Orst orme de beaux exemplaires. Pourtant, il t préférable de le placer au pied d’une co- nette, dans une serre froide: il se con- e de l’existence confinée des plantes en et, à condition de le sortir pendant la lle saison, il fleurit suffisamment, sans trop se nacre. # | existe encore d’autres espèces de Jas- , nous dit Lyon Horticole, mais ceux-ci ant pour qu’il soit bien inutile d’aller cher- her, on tous les Pays et dans toutes les J. DAIGRET. PÉEE LES ROUTES FRUITIÈRES BUT. — ORIGINE. — INSTALLATION. — PRODUIT CHOIX DES ESPÈCES À PLANTER … Leur but. — Planter la banquette des routes, des chemins, des canaux etrivières, avec des arbres fruitiers, c’est faire acte d'humanité, de prévoyance, de patriotisme. _ Tout aussi bien que les essences fores- ères, l'arbre à fruits guide le voyageur en oute saison ; son branchage l’abrite, sa flo- raison Ponte. sa fructification l’intéresse et devient un capital à intérêts fréquemment renouvelés, en même temps que,par son feuillage, l'arbre fait obstacle au dessé- chement de la chaussée. … Trop longtemps la sylviculture dndeee gique à élé maitresse de la situation. A la . pomologie, enfin, de reprendre $es droits! 38) ‘4 D'HORTICULTURE ticulièrement sont très recommandables : on doit Si, par mesure de prudence, s'abstenir d'approcher les arbres fruitiers des centres populeux, et les éviter à la tra- versée des bois ou dans toute situation con- traire à leur ifructification normale et aux probabilités de la récolte,il reste en France plus de 200,000 kilomètres de routes, che- | mins et canaux favorables à l’arboriculture fruitière. Déjà, à nos portes, des nations la- borieuses ont révolutionné les vieilles habi- tudes, décidant que la vicinalité rendrait de nouveaux services à la population et augmenterait la fortune des ayants droit par la substitution de l'arbre fruitier à l’orme, au frêne, à l’érable, au tilleul, au robinier, dont la valeur n’est appréciable qu'au moment de l’abatage ; alors s’est im- posée la création d’écoles d’arboriculture, de conférences et de démonstrations pra- tiques sur ce sujet. Un personnel spécial a été dressé: agents de vicinalité, jardiniers, administrateurs, propriétaires, fermiers, syndicats, canlonniers-gardiens d’arbres (Baumuwarter), professeurs ou inspecteurs, instituteurs, jusqu'aux pasteurs, ont se- condé le mouvement; et la culture des arbres fruitiers est inscrite au programme du diplôme d'ingénieur. Afin d'entretenir le feu sacré, ces États subventionnent et récompensent les com- munes et les districts qui, pour convertir leurs routes en vergers de rapport, ont fait le plus de sacrifices et obtenu les meilleurs résultats. Ensuite, ils installent des pépi- nières banales ou cèdent au rabais de jeunes plants fournis par l’industrie libre, de par- ticuliers. Leur origine. — Sans vouloir refaire l’his- torique de la vicinalité française, nous prou- verons par quelques citations combien on a toujours attaché une importance sérieuse à l'ouverture des voies de parcours et à la plantation de leurs bordures. Depuis les routes militaires si bien cons- truites par les Romains et à la suite de nombreuses vicissitudes, un commencement d'organisation sérieuse remonte à la créa- tion des Postes, au xm° siècle. Henri II recommande la plantation des routes : un édit de Henri II la met à la charge des ti- verains, ajoutant le noyer aux ormes. Sully 24 y comprend le mürier et institue la charge de grand voyer de France. Vingt-neuf ans “plus tard, — mai 4626, — Richelieu Ja sup- - prime. Colbert la rétablit par un conseil de ‘trois grands voyers de France, Conseillers d'État, dirigeant le corps des Ponts et Chaus- ‘sées, récemment décrété, puisil fait signer une ordonnance qui assurait la plantation “et l'entretien des routes et des chemins de halage. Nous voici aux édits des 26 mai 1705 et 3 mai 1720, prescrivant le tracé des routes « en lignes aussi droites que possible, à tra-. « vers les terres des particuliers et mettant « à Ja charge des riverains la plantation des «bordures à 30 pieds d'intervalle et à une ‘« toise au mons du bord des fossés ». CuaARLES BALTET. (À suivre.) ém- ARBORICULTURE LA MIXTURE SULFUREUSE CONTRE LES MALADIES PARASITAIRES Les parasites végétaux et animaux qui altaquent les plantes, particulièrement les arbres fruitiers leur font un tort considé- rable et peuvent souvent en déterminer la mor. | C'est par centaines quon compte ces ennemis surtout dans la classe des iufini- ment pelils. -Il en est que tout le monde connail comme le Puceron lanigère, le Kermès coquille qui altaquent surtout les Pommiers, ils ont détruit des jardins el des vergers entiers. Le Xermès pyri s'allache aux Poiriers les rend stériles et les fait périr, le Mildew l'Oidium se portent sur la vigne et anéan- tissent les récoltes. Il est de toute nécessité de combattre ces fléaux contagieux qu’on voit ou qu'on ne voit pas, de les poursuivre surtout dans leursorigines, dans leurs œufs ou dans leurs spores qu’ils déposent, en automne, sur les arbres et arbustes et qui éclosent par légions au printemps. Il faut recourir aux rendent des services contre les p ‘souvent employé avec succès pu - de deux mille arbres fruitiers, vi les avons ressuscités, une vigueur extranrdifeire Æ so . donné par l'inventeur) est un pol So ufre, la bouillie Bordas son pour la vigne, les discolutions [ de chlorure de ee de chlort jus de tabac, le Er noir, le pé des arbres fruitiers. Le lait de € geonner en hiver les nt riers, elc. Ces diversessubstances ontdes j ei des inconvéuients : si on les er M sans danger, elles pa Ë sonner lesfruits et les gens, elles maniement difficile et exigent une pratique pour bien réussir. - Un ancien médecin er | us de la peau, au moyen me st solubles bien combinés, ie avait ‘re liculiure eten Re 2. : ulLa qu'ila obtenus depuis frente cing ans Su employé ses procédés ont obtenu lé résultats. Dans leur reconnaissance saient : « Nos arbres comme beau vôtres, étaient morts ou à peu pr ils ont m plein raphors » M. Ch. Mohr. =. La MIXTURE SULFUREUSE. — (C’est sr litre, son emploi est très simple et brication très facile. _ d'environ vingt-cinq litres, mettez s dix litres d’eau environ, un kil. de de soufre, faites bouillir, ajoutez en- peu à peu un kil. de Rene vive, ezl’ébullition en ajoulant un peu d’eau, mile et laissez bouillir le tout environ bon quart d'heure; la mivéure prend ja ES onctempela rs raitau vert etle produit ne serait plus aussi 1. Enlevezdoncle feu en temps convenable aissezrefroidir pendant quelques heures et éme une nuit entière. Le liquide clairsur- age et l'excès de chaux sulfurée se dépose. (Avis rmPonranr. — L'opération doit être aite en plein air parce que les vapeurs sul- hydriques qui se dégagent pourraient poisonner, ou si elles se répandaient dans un appartement, noirciraient toutes . Si la marmite est à (rois pieds, on pose aque pied sur deux brique au milieu du in. On enlève leliquide clair, soil envi- seize à dix huit litres avec un siphon plomb, qu'il faut d'abord amorcer avec eau, on le met dans une bonbonne, on bo ouche bien et on conserve pour usage en Mbnente, on gratte les grosses écorces, n enlève les mousses, le bois mort, on même avec une brosse à manche (dite passe partout) ) servant à laver les voitures on ba- Donne depuis le bas du tronc jusqu'aux extrémités des branches; not sdorures, les objets d'argent et de cuivre.) taille, puis à grand coup de pinceau et pour les RPFES Û S'il s'agit de soigner un pommier atteint du puceron lanigère il faut d'abord enlever avec un soin méticuleux tous les bourrelets, toutes les nodosités à l’aide d’une petite ser- pette ou même d'un canif. Ces aspérités qu'on trouve surtout à l’aiselle des feuilles sont autant de nids d'insectes remplis d'œufs. Si quelques points échappent à l’opéra- teur le succès ne sera pas complet; si, au contraire, on ne fait aucun oubli, la gué- rison sera radicale, Pour les vignes on taille on gratte les ceps, on badigeonne et on détruit ainsi tous germe de mildew et d'oidium. La MIXTURE SULFUREUSE est infiniment supérieure au lait de chaux, elle a l'avantage d’être soluble et de pénétrer partout. Le Kermès coquille ou Æermès conchiformis et la plus terrible ma- ladie du pommier,ilestutile de brosserlesen- droitsatteints pour faire tomber au préalable le plus possible de petites virgules quirecou- vrent les écorces. On à remarqué souvent, même après une opération parfaitement faite, que la maladie revient au bout de quel- ques années, c’est qu’elle est contagieuse et se propage des jardins voisins s’ils sont négligés. = | La MIXTURE SULFUREUSE claire s'emploie dans le courant du printempset de l'été en aspersions aux moyens d’un injecteur pour la vigne, les pèchers et tous les arbres frui- liers et arbustes attaqués par les insectes.Il ne faut pas l’employer pure, un litre suffit dans trois à six litres d’eau selon la sucep- libilité des feuilles. Une dose trop forte brülerait et, une trop faible,ne luerait pas les parasites. Une per-. sonneintelligente avecun peudetâtonnement réussit toujours très bien. Pour la vigne et quelques autres arbres, il faut parfois deux ou trois aspersions dans le courant de l’an- née. On les fait à quinze jours ou un mois d'intervalle. La mixture sulfureuse est un poison violent ; C'est pour cela qu’elle dé- truit tous les parasites végétaux et ani- maux, mais trois heures après son emploi elle devient inoffensive ‘parce que le poly- sulfure de calcium absorbe rapidement l'oxygène de lairet se transforme en sulfate | dechaux ou plâtre. Donc, une grappe de 4 D K & y À no L ETES PORTE ME ; accompagné de plantes, traitées de diverses Fe 4 A PA EE ne airs TUE 26 LE MONITEUR D raisin imprégnée de mixture pourrait être mangée sans danger le lendemain même sans être lavée. Règle générale : les arbres bien Re donnent en abondance de bons produits; si on les néglige, ils ne donnent aucune satisfaction. Il faut donc toujours travail- ler avec soin, sans cela les meillears procé- dés ne réussissent pas, et on les con- damne injustement. C’est donc rendre un véritable service aux amateurs et aux jardiniers que de leur signaler ce procédé qui a fait ses preuves. HELCEY. CONGRÈS DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DES CHRYSANTHÉMISTES (Suite.) M. Polysu a remis un mémoire sur les composts à employer dans la culture des Chrysanthèmes ; puis M. Georges Truffaut a discuté le travail du même auteur, remis l'an dernier à Paris, sur la question des engrais, et qui n'avait pu être lu, faute de temps. IL s'est inscrit en faux, At les conclusions de ce Mémoire, et a montré la nécessité d'employer, dans la culture du Chrysanthème, qui estune culture annuelle, des engrais à assimilation rapide. Il a mis au courant l'assemblée des expériences entreprises par la commission desengrais de la S. N. d'H.de France et a promis, pour l'an. prochain un travail très completsur ce sujet, façons et cullivées sur divers points de la France. La question des sports est examinée sommairement, faute de temps, el renvoyée au prochain Congrès. M. le Président donne lecture d'une pro- position signée d’un bon nombre de Congres- sistes demandant qu'un objet d'art soit attri- bué au Secrétaire général, M. Ph. Rivoire, pour les services qu’il a rendus à la Société. Cette proposition, mise aux voix, est votée à l'unanimité, et le Congrès est clos, après l'examen de quelques questions secondaires, 4 / \ conan seen _ —————_—û— à è vaules : M. Harman- Payne, et elles M. Chifflot, pour le Chrysanthème ayant le plus beaucoloris. La varié est «© Mine Jean Decruis», rose : revers rose argenté el pointes d l'altribution de cette récompense, floral s’est rencontré avec le Min même qui a distingué celle vari les 600 semis exposés. BIBLIOGRAPHIE OUVRAGES RECUS : Cote on ( vignoble, Guyenne de combattre les ne en quelques a ; les ennemis de nos vignobles, I nombreux, et à chaque mal, il remèdes sign pose combal | Les Abeilles par Paul Noël, (bi ges chez l'auteur à Rouen.) À Le ainsi que les PHREpaRE € vienoble danubienne. ES (Autriche, ) ASE LE MONITEUR D'HORTICULTURE SOMMAIRE < RME Ne : MAGNOLIA WATSONI onique : Au Ministère de l'Agriculture : Concours général agricole. Les Bure iations - horticoles pour 1902. — Expositions horticoles pour 1903 — Les Fleurs aux fonératllen Bio RES … en Angleterre. Nécrologie. Lucien Chauré. Chronique étrangère : L'influence du sulfatage sur la ou ration des fruits. Les Fruits du Cap de Bonne-Espérance. 0. B. — Les Orchidées : Odontoglossum cris Fa à ar. : Triomphe de Rambouillet. O{{o Ballif. — Les Arbustes d'ornement : Magnolia macrophylla Macros -Watsoni. Ollo Ballif. — Les nouvelles Roses : R. Roseraie de l'Hay. O0. B. — Pour détruire les lombrics ou vers de terre. Omnis. — Choix parmi les nouveautés en fleurs, fruits et légumes mises au commerce en 1902 (suite). Helcey. — Iris Kæmpferi. Henry Correvon. — Les Choux : Moyen pratique d'en avoir toute l'année (suile). F. Rabaute. — Les Routes fruitières (suite). Charles Ballet. — L’Acacia o Robinia pseudoacacia. Léon Arbeaumont. — Bibliographie. L. C. — Les Catalogues recus. a RAVURES NOIRES : Février : Silène Fortunei nain. Bégonia tuberculeux hybride : Phénomène. Pri : Chine frangée double. Reine-Marguerite Comète naine très hâtive. Chrysanthèmes : ER pre . - Mme L:. Chevrant. Iris Ksæmpferi. Choux: Milan bâtif de la Saint-Jean. Milan très hâtif de Paris. Milan d'Ulm. Bacalan gris de Schweinfurth. Milan des Vertus. do Saint-Denis. ; CHRONIQUE Au Ministère de l'Agriculture. — Concours général agricole : Ainsi que nous avons été les premiers à l’annoncer, le fon- cours général agricole aura lieu! Il se tien- dra à la Galerie des machines, à Paris, du 7 au 16 avril. | Ce concours est ouvert aux: animaux re- producteurs des espèces bovine, ovine et porcine, animaux de basse cour avec pro- duits de laiterie, produits agricoles et norTI- COLES, vins, cidres, poirés et eaux-de-vie. Une exposition d'instruments et de ma- chines agricoles et horticoles sera annexée à ce concours, elle sera ouverle du 9 au 16 avril. Ds ’ + fe les préfectures. j 2 - he PDA à di *: a el 4 LE ca +4 es) 7” | ; | \ - # | 4 Pyra RTE À x ps: ÿ: fa | . j } 2 | F 74 Z« ME ; « ÿ à et 28 LE MONITEUR D'HORTICULTURE + EEE mamie mm L'exposition publique de tout le concours sera ouverte à partir du 11 avril. Les imprimés servant à établir les décla- rations nécessaires pour participer au con- cours sont à la disposition des exposants au Ministère de l'Agriculture et dans toutes M. Grosjean, assisté de MM. de Brézenaud et Magnien, est désigné comme commissaire général. M. Menault, periate général de l Agri- culture, est chargé d'assurer l'exécution comme commissaire général, de concert avec M. Comon, du Concours des ‘Animaux _ gras, du 1° au 4 mars. BE Les Bureaux des Associations hor- ticoles pour 1902. — S. d'H. de Melun et Fontuinebleau. Président : M. le marqais de Paris: secrétaire général : M. A. Com- pérat ; trésorier : M. Paulin Leveau. S. pratique d'H. du Rhône. Président : M. René Gérard; vice-présidents : MM. Durand et Liabaud:; secrétaire-général: M. G. Cha- banne; trésorier : M. Combe fils. $.d'H. du Doubs. Président : M. Laureaux; secrétaires : MM. Molière et Perrot; tréso- rier : M. Bernard. Syndicat des horticulteurs de la Région Lyon- naise. — Président : M. C. Jacquier, fils; Vice-président : M. J. Rozain; Secrétaire général : M. A. Combet; Trésorier : M. J.-C. Griffon. 530) Expositions horticoles pour 1902 : Cannes : L'exposition, qui devait avoir lieu le 6 mars, est reportée au 12-17 du même mois ; Lyon, 28 mai, 2 juin; Paris, 21-26 mai; Pau du 15 au 24 mars; Besançon du 14 au 17 août. Grasse (Alp.-Marit.) avril. 3e) La 33° Session générale annuelle de la Société des Agriculteurs de France se tiendra au siège de la Société, rue d’Athènes, à Psrie, du lundi 24 février au mardi 4 mars. 39 {ains Moues pourla suppression ( da aux enterrements ; c'est une questio ne nous reviendrons en détsil, carn idée, + certainement, peut être RT pl quée, et ne peut qu'être que favorable à 1) intérêts des fleuristes. Rs On passe, parait-il,en Belgiqueaux e rements une petite ee qui sert à chaqi assistant, à jeter un peu deterre s sur rle cueil. LEA Pourquoi, demande notre confrère, aurait-il pas près de la fosse un emp porteur d’un plateau chargé de fleurs ? Chaque assistant, en prendrait quel [ unes qu'il jetterait sur le corps du décéc « Cette pratique rappellerait que, comme fleur cueillie, le défunt est tombé de l’ar de l'humanité ».(Suc.) | 3e Encore le Gui en Angleterre. Gardeners Chronicle engage ses lecteu aller admirer aux Jardins botaniques royal de Kew à Londres, et cela dans la gran serre réservée aux végétaux du Cap. Bonne-Espérance, quelques: petits exe plaires d'Oliviers et de Pyrus torminalis, : lesquels on cultive et. croissant dé al baies rouges. Nécrologie. — Nous apprenons le l’âge de 87 ans, de M. du Bouëtiez de K qui fut un des fondateurs et président : 24 ans de la S. d'H. de Lorient, ainsi que € M. E. Boncenne, depuis longtemps préside S, d'H. de Fontenay-le-Comte (Vendée). M. Bey-Rozet, horticulteur à Marnay Œ at Saône) est décédé à l’âge de 56 ans, le 3 févri M. Charles Daras de Naghin, pomologue disti est décédé à Anvers, le 22 janvier, à l'âge de7 : LUCIEN CHAURÉ. © SRE: HRONIQUE _ÉTRANGÈRE Influence du sulfatage sur la s,sur celle importante question, £ entreprises pendant les élés de 1900 et 1901, par MM. Chuard et Porchet, chimistes à Lausanne, ont été faites sur des Groseillers | grappes et à Maquereaux. Des fruits pro- ve nant pauses sulfatés et d’arbustes non fatés ont toujours été trouvées plus riches . en sucre que celles tombées des arbustes non sulfatés. _ Ces deux chimistes suisses concluent donc _de toutes ces constatations : 4° Que les fruits sulfatés sont plus Le. en sucre que les autres; _ 2 Que cette augmentation est due, pour une part, à ce qu'ils mürissent plus vite, mais , indépendamment de cela, on nie chez les fruits d’égale ee une plus- value en sucre chez les arbustes hâtés, plus- _ value quiest la conséquence de l’action des sels de cuivre sur les feuilles. Les Fruits du Cap de Bonne- _ Espérance. -— Les premières importa- _ tions de l’année de ces fruits frais ont été débarquées à Londres, à la fin de janvier, + _ par un des sleamers de la Compagnie de L'Union Castle. | caisseltes 4e grosses prunes, de 18 Cais- _ settes d’abricots et de 75 caissettes de pé- cheset de nectarines, qui sont arrivées en TEUR D' HORTICULTURE de Rambouillet, qui à fait son apparition Les prochains envois annoncés doivent < comprendre outre ces fruits déjà cités, des expéditions de poires, de raisins et de Lo= males, qui sont conservées à bord des pa- quebots dans des chambres frigorifiques, | 0. B. ES LES aubilS à ODONTOGLOSSUM CRISPUM, VAR : TRIOMPRE DE C4 RAMBOUILLET. Nos lecteurs se souviennent … É sans doute de ce retentissant procès, à Lon- dres, au sujet d'une variété d'Odontoglos- sum crispum, Vendue sous ce nom en Angle- : terre, d’après la chromolithographie fic tive de la Zindenia, dont nous avons relaté en détail le jugement dans le M. d'H. du 10 août 1901, fol. 175. L'Argus de l’Orchid Review de Kewre- vient sur ce sujet et pour chercher à éclair- cir cette affaire si embrouillée, voudrait que l’on adresse au Comilé de Rédaction de cet organe des Orchidophiles de PAngleterre 5e les renseignements et les matériaux néces- saires, pour pouvoir bien spécifier l'identité 51 de cetle superbe variété, qui malheureuse- à ment, dans un but mercantile, avait été re- je RS dr A PNA, TER SN produite, agrandie, embellie et trop flaltée sur une planche de la Lindenia. L'Odontoglossum crispum, var. WE Trio mphe ChEPEVON dans les serres de M. Dallemagne à Ram- bouillel (S.-et-0.), a été présenté à Paris, lors de sa première floraison à la séance du 28 juin‘1894 de laS. N. d’'H. de France, où il aétérécompensé, àjuste tilre,parune grande médaille de vermeil. Nous l'avons fait pein- dre à celte époque et les Orchidophiles qui désirent aujourd’hui se rendre exaclement compte de ce qu'était celte ravissante va- $ a PORC EE su NP, PAT APE) ;' + RER 2 NE ou 7 riélé au point de vue du coloris ainsi que de # Ja dimension réelle deses fleurs, la trouve , . ? x 1320 ront parfaitement reproduite d’après nature sur la chromo du M. d’'H. du 10 août 1894. | Orto BALLIF, td TT A PPS TEEN ST A FRET , el ÊLEC MAGNOLIA MACROPHYLLA. Müich. Le Magnolia à grandes feuilles est l’arbre le pius remarquable de cette seclion qui _ comprend les espèces à feuilles caduques. _- Cependant on ne l'utilise qu’à de fort rares exceptions pour l’ornementalion de nos parcs et de nos jardins. Le Magnolia macrophylla est originaire de l'Amérique du Nord. Il croît à l’état naturel en compagnie des Tulipiers (ZLoriodendrum … tulipiferum), en petits groupes isolés dans des _ vallées abritées des vents et toujours dans un sol frais et profond, de diverses régions qui s'étendent depuis la Caroline jusqu’en Floride. Ce bel arbre ou arbuste Porteenl pré- sente une écorce très lisse ; ses nombrevwses feuilles sont remarquablement grandes, mais très minces, d’un'vert clair sur leur face supérieure, puis d'un vert argenté en dessous. Ses fleurs sont énormes, d’un blanc d'ivoire et teintées de pourpre à la base des _ pétales; elles se composent de six à neuf _ pétales et s’épanouissent généralement dans le courant du mois de juin. Parfaitement rustique sous nos divers climats tempérés, il est préférable, comme pour beaucoup d’autres espèces, de ne _ planter à demeure que des exemplaires de ce Magnolia qui ont été élevés en pots ou en à paniers dans les pépinières, car leur re- 3 prise est bien mieux assurée que lorsqu'on les transplante avec des racines qui ont élé mises à nu. Ho0k. : Ce superbe Magnolia à feuillage cadue, qui fait le sujet de notre chromolithogra- phie, est aussi une espèce très remarquable présentant assez d’analogie avec le W. macro- phylla, mais il est originaire des montagnes du Japon. Il est très rustique sous nos cli- mats tempérés et ses magnifiques fleurs s'épanouissent au printemps, mais une fois que ses grandes et larges feuilles se sont complètement développées; ces dernières sont un peu arrondies ou ovales, d'un vert MAGNOLIA WATSONr. clair, mais elles présentent de fortes nervu-. pleine floraison pendant l'hiver où blanches et Rare teintées d tendre au revers de leurs pétales. On connaît deux variétés de celte ( le M, Watsoni parviflora dont les fleur beaucoup plus petites que celles dut puis la variété naine minor, qui provier rt des hautes montagnes du Japon et quiest plus pelite et trapue dans toutes ses pa Lies. Cette dernière forme convient tout pa ticulièrement pour la culture forcée en pot: lorsqu'on désire avoir de ces arbuste bonne heure au printemps. ROSERAIE DE L'HAY Cette remarquable me le nom de la re Se . Kamischatka ou des Rosa pi Elle ? issue d'une variété à fleurs rouges. simpl S de ces rosiers rugueux et produit de su- perbes fruits ou cynorrhodons qui. ont exactement la forme d une pelite poire, ; au printemps. M. Cochet-Cochet, rosiériste à Co (Seine-et-Marne.) terre et viennent oi à la surface. Os... ee RES USE FA LE MONITEUR D'HORTICULTURE PR CHOIX PARMI LES NOUVEAUTÉS EN FLEURS, FRUITS ET LÉGUMES MISES AU COMMERCE À EN 1902 (1) (Suite) Le SILÈNE Fortunei nain est à fleurs plus vives de coloris et le port de la plante a été _ nanifié; celle-ci ne dépasse pas 50 centim. - et forme de jolies potées qu’on peut em- … ployer comme plantes de contre-bordure, de M © les Y 4 - L'ECEER - SILÈNE FORTUNEI NAIN Le. massifs ou pour rocailles. Les fleurs rose li- “ acé, s'épanouissent en août. 4 Les Silènes sont des plantes an nuelles, ; “2 très répandues, qui se sèment au printemps … sur couche ou sur place et qui rendent de - grands services dans les jardins. Les Némésias d'Afrique n’ont pas encore …. dit leur dernier mot, le N. d'Afrique nain …. compact est très florifère et a les tiges plus “ ramifiées, compactes et basses. “ Nous en avons donné la culture à plu- sieurs reprises. Nous avons déjà parlé de la bizarrerie …. florale qui s’est produite chez les Bégonias … tuberculeux soit comme fleurs frisées, cré- tées, aigrettées, et même corneflées, si on MS : - K 3604 È Se . (1) Descriptions des obtenteurs, & peut s'exprimer ainsi! on pourra en juger - par la gravure que nous en donnons qui renseignera mieux qne toutes les explica- tions. Ainsi dans un semis de BEGONIA TU- BERCULEUX hybride erecta : Phénomène varié, on peut arriver à rencontrer toutes ces bizar- ( BÉGONIA TUBERCULEUX HYBRIDE : PHÉNOMÈNE reries; aussi pour un amateur y a-t-il inté- rêt à les pratiquer. Nous n'en avons pas encore fini avec les Primevères de Chine, car chaque année nous en produit de nouvelles ; aujourd’hui ce sont la P. de C. frangée double : Ori- flamme etla P.deC. frangée double: Splendeur, la première striée et panachée de carmin, la seconde rouge vif, qui ont fait leur appari- tion chez MM. Vilmorin et Cie, puis la P,de C. frangée doubie géante rouge vif et la P. de C. frangée double filicifolix géante bleue, à co- loris rouge brillant pour l’une et bleu pour l'autre. Qui ne connaît les Tagètes, OEillets d'Inde ou Roses d’Inde. ss Une nouvelle rose d'Inde double grande à très grande fleur est apparue, fleur plus x rs ds dE ÉCR D 2 4 CR be rs + - # _ grande, coloris jaune orangé, feuillage vert, abondant, bien découpé, s ‘accommodant de v PRIMEVÈRE DE CHINE FRANGÉE DOUBLE tous les terrains même de ceux impropres à d’autres plantes. Voici bien des mériles pour lui donner entrée dans nos cultures. Les Reines Marquerites se sont encore en- richies de plusieurs nouvelles variétés, la R. M. pyramidale pinachée variée, à fleurs plates, larges,striées, panachées,al'ant du rose cui- vré au rouge brique, puis la R. M. naine cou- - ronnée rouge, à centre blanc avec tour rouge vif, la R. M. Comèle très hälive variée, ne dé- . passant pas 20 à 25 cent. et fleurissant avant toutes les autres: « Comèle » el enfin Ja R. M. Comèle couronnée rose, début de la couronnée dans le typeComète,centre blanc tour rose. Signalons en passant un GLOXINIA HYBRIDE crassifolia blanc pur différent des autres par la pureté de son blanc. Chez M. de Reydellet, chrysanthémi:te à Bourg-en-Valence (Drôme), nous notons parmi ses dernières obtentions : Général De- wet gr. fl. pourpre brillant, revers vieux rose clair. Souvenir de Pierre Clément,saumon, revers or. Mme Emilia Desnoyers gr. fl, pl. LE MONITEUR p' HORTICULTURE | ron: pétal. retomb. ,pl.naine, color. violetévé revers argentés ; Mme Alice Salomon, g blanche à centre vert ; f. re Saumon lavé jaune, lég: direbétes Gén sime Botha, gr. fl. double, jeune canar doré. Mme Jeanne. Alotle, gr. f. : oh Letnté chair; Conmandant RE À CHRYSANTHÈMES CALVAT (suite) | A. Louis Levêque, Jap. Fees sang, pl. nain (C. 1'° C.). | Président Sealarandis, Jap., gr. fl. ju teinté et sablé rouge, nain (C, et Fél.). Rosalinde Jap., gr. fi. mauve Le teinté se (G.-et Fér. } : = : imm. ee saumoné pâle, Bee nouveau, us Général Paquié (Voir Chromo, M. dA. 10 février 1898) plein. mi-nain (G. de LES - Fél.). : Mme Jean Seince, Jap. énorm. fl. blanc crème teinté rose (C. de 1" cl. Fél.). (A suivre). *INVUAXHO “I ENVOVN HAdYANT SINOT 33 LE MONITEUR L’HORTICULTURE Gravure Ch. Molin à Lyon. Dans les jardins du Japon, gracieux et colorés, cultivés comme pas un de ceux de notre vieille Europe, surgissent par cen- taines et par milliers,lesrichissimes Zris Læ- vigata, plus connus chez nous sous le nom d’Zris K:empferi. Leurs teintes, merveilleu- sement versicolores, leur éclat velouté, leur grâce charmante, tout dans ces superbes plantes captive et enchante. Ce sont vrai- ment des étoilesscintillant sur terre : « er- restria silera flores. » L’un de mes amis qui les a vus là-bas, dans les jardins de Tokio et de Yokohama, en a rapporté une impression profonde.Les photographies qu’il m'a montrées admira- blement coloriées par les habiles petites mains japonaises, encore qu'elles ne soient pas de l’art, sont restées fixées dans mon cerveau comme de superbes lableaux. C'est à foison, comme le blé dans nos champs, que s'élèvent les hampes multi- flores, côte à côte, comme des soldats dans le rang, comme des bijoux serrés dans leur écrin. il en est de toutes les couleurs, de bleu foncé, de blanc et or, d’azur et blanc, de pourpre livide, de violet, de rouge plus ou moins franc, de rose, de jaune, de brun, de teintes cuivrées et de blanc pur. Il en est à très grandes fleurs, atteignant vingt- IRIS KAEMPFERI Japonais à Grandes fleurs PE DOUBLES ET SIMPLES Syn. IRIS LÆVIGATA fD ARLATE eu SARA NEURTE YMNE one Re pis ME La È mt cinq centimètres de diamètre et d'stel périanthe plus modeste; il en est de dou- bles et de simples, de ln étalées " d’étroitement renversées dans la ne qu les a vu naître. Les Japonais, m’a affirmé mon ami, cul-. à tivent les Zris Kæmpferi, comme des rlanials aquatiques, où en tous cas, paludéennes. Par place on en voit qui croissent surlesradeaux flottant sur l’eau et retenus au sol par une - corde; les racines traversent la couche de. terre dont on a garni le radeau de bambous : et passent dans l’eau où elles prennent de très grandesproportions. Ce sont là ces fa= meux jardins flottants des Japonais,dont les … voyageurs quiont parcouru l’Extrème-Orient * nous content merveilles. Il paraîtrait que, dans ces conditions, ces magnifiques Iris. fleurissent pendant deux ou trois mois et. qu'après eux viennent les Velumbium mer- veilleux,qui,eux aussi, font palpiter d'émo- + tion l'amateur de vie végétale et de ta bleaux floraux. a a Dans nos pays d’ Europe, l’Zris Kæmpferi est de teintes et de dimensions plus mO= destes. Je ne l’ai vu réellement beau qu'en. Angleterre. Les Anglais sont, du reste, à … “ l'Europe, ce que les Japonais sont al Asie: 5 ce sont les suprêmes jardiniers du Conti= nent, en ce quiconcerne la floriculture bien * # entendu. Après eux nous pouvons tirer la L ficelle, ICULTURE 3 4 | | LE MONITEUR D'HOR1 ,j'ai vu à Wisley, dans le Comté de | réussi. La récolte des choux semés en fé- ey,en Angleterre,etcela à trois époques pe entes de ma-vie, briller comme des ba établi le beau jardin de Wisley pour vuissance et celle de tous les amateurs. atour d’un petit lac artificiel, ila fait nier près de soixante mille pieds d’Zris empferi de toutes teintes et de toutes A MILAN TRÈS HATIF DE PARIS nes!! En mai-juin, le coup d'œil est | rier succède à celle des choux semés en tivant et positivement enchanteur. C'est | automne, et se fait en juin et juillet. aradis sur terre !! Et les gracieuses libel- : qui vont d’une fleur à l'autre font Yet de petites fées qui viennent les bénir. L'Tris Kæmypferiestsouvent cultivé comme te vivace terrestre. Il est de bonne )lonté et fleurit quand même. Le type est e plante fort belle déjà; ses grandes leurs solitaires sont d’un violét foncé bril- PNR A AT nt et étalées horizontalement. Les trois do hour Dé d'mitura Onfaitles 0 me premiers semis fin janvier avec les variétés me macule d’un jaune éclatant qui luitient u de perle enchassée dans du velours. … A l'état sauvage, la plante croît dans la bérie orientale et le Japon. Les Japonais |cultivent depuis, un temps immémorial, nequantité de formes et de variétés. _ (A suivre,) HENRY CORREVON, . D: du Jardin alpin d'acclimatation de Genève. : LES CHOUX YEN PRATIQUE D'EN AVOIR TOUTE L'ANNÉE | LT - CHOU BACALAN GROS (Suite.) S LAS AORRESE les plus hâtives, sur couche tiède, ou tout Au mois de février, sur couche tiède de tsurtoutle C. Milan très hâtif de la Suint- SR AT PC INRORTE Jean, si les semis d'automne n'ont pas bien | simplement sous cloche sur costières bien go e— « æ 1 36 LE MONITEUR D'HORTICULTURE exposées. Les jeunes choux sont repiqués en pépinière, sur couche tiède, ou tout simplement sous cloche dans un endroit. AL 2 rie CHOU NILAN DIS VERTUS bien abrilé. Lorsqu'ils sont suffisamment forts, on lés mel en place, en plein carré. Les semis se continuent à l’air libre pen- dant Ics mois de mars, avril et la première = quinzaine de mai. Lés variétés à semer à celte époque sont les C. Joanet hâtif, très hälif d'Elampes, York: CHOU DE SAINT-DENIS. gros, Cœur de bœuf gros, Bacalan gros, et de plus le .C. de Saint-Denis et le C. de Schweinfurth. | Si on veut des choux à feuilles clo- quées, ou pourra semer les variétés de choux Milan suivantes: Yilan très hâtif de la Saint-Jean, Milan très hâtif d'Ulm ét Milan des Vertus. ï La récolte a lieu tout l'été et l'automne, dans les mois de juillet, août septembre, octobre et novembre. é (A suivre.) F. RABAUTE. Xe BUT. — ORIGINE. — INSTALLATION. — LES ROUTES FRUITIÈ CHOIX DES ESPÈCES A PLANTER (Suile.) Après Law, qui, 3 mai 1720, prescrit aux riverains tation de forestiers, Turgot fait les Mûriers et nd au. Sat mt au Es e. Norss Neufchàäleau of sous le pire (22 fructidor an V), Ces récompense niaires aux créateurs de vergers, d nières, de routes fruilières. Les nières départementales s'organisen: concours de l'État; en 1814, elles pleine activité de production, et l'i privée ne tarde pas à venir — con ment avec elles — approvisionner palité, ce qui oblige les Ponts et Cha le 16 décembre 1811, à réglem plantations routières, élendant dispositions inscrites din la JE tôse an XIII. pau ‘ La guerre, l'invasion et etles bo ments politiques arrêtent ou ralentis: mouvement. L'activité reprend son vers 4830; partout les roules « roj viennent ÉonisCE l’agriculture etle actions commerciales. Les contrées déshéritées rédis vont en profiler. Un décret du tobre 1861 autorise l'établisseme treize routes agricoles dans la Solo autre décret du 2 avril 1862 décide I: tion de quatorze nouvelles routes ag dans le département de l'Ain pour lu tion etla mise en rapjort des mar de la Dombes. Ici, on a dû planter su: contrairement aux banquettes d dé sol aride. De pe SRE stimulent les cu > _ Insensiblement et lentement, les princi- - pales voies de communication ont élé plan- té lées, — sauf ajournement de l’administra- tion ou mauvais vouloir des riverains. Quelques essais d'arbres à fruits ont été * _lentés, surtout lorsque les racines envahis- ntes des forestiers ont été pernicieuses iux emblaves; mais la plupart de ces tra- aux, mal conçus, exécutés avec des plants fectueux ou des espèces impossibles, > ‘n’ont pas encouragé les imitateurs. viennent et doivent réussir ! Charles BALTET. PÈRE L'ACACIA _ ou ROBINIA PSEUDO-ACACIA Les Acacias, nous dit Louis Figuier, au . chapitre des arbres géants, dans son ou- rage l'Histoire des Plantes, sont connus en . Europe depuis trop peu de Éielee pour pou- © voir donner lieu à des observations très < précises sous le rapport de l’âge; mais il est intéressant de constater que quelques- _ uns des exemplaires de cet arbre, plantés en - France à l’époque de leur importalion par - Jean Robin en 1601, existent encore. Quand on parcourt les ide du Jardin des Plantes de Paris, on remarque sur la lisière méri- dionale de ce jardin, entre la grande allée _des Tilleuls et la rue de Buffon, dans un des carrés qui s'étendent entre les parterres de cette dernière rue, un vieil arbre tout bardé de fer et dont le tronc offre l’aspect d'un bloc de plâtre ou de ciment. Une ins- … cription placée à la naissance des branches indique que cet arbre est un « Acacia Virgi- … nensis spinosa de l'Amérique septentrionale ». —_ Introduit en France par Jean Robin en “1601, il fut planté à cette même placeen - 1636 par Vespasien Robin, arboriste du roi . Louis XIIL. Cet arbre qui, en 1880, était âgé de 179 ans, était autrefois très élevé; mais, es branches les plus hautes s’étant succes- sivement desséchées, force a été de le re- » céper pour en obtenir de nouvelles pousses. Toutes ses branches sont cerclées de fer et soigneusement mastiquées, de façon que eau ne puisse s’infiltrer dans le tronc de (4 suivre.) Mieux éclairés aujourd’hui, les intéressés LE MONITEUR D'HORTICULTURE 31 + l'arbre, ce qui causerait nenÉtemen sa mort, L’Acacia vulgaire que nous connaissons tous est un faux acacia ; son véritable nom est ARobinia (Robinia pseudo-acacia), originaire de l'Amérique du Nord, et cultivé pour la première fois en France en 1601 par Robin. Il appartient à la grande famille des légu: mineuses, à la sous-famille des papilionaz cées, curieuse série de végétaux aux fleurs ressemblant volontiers à de certains papil- lons; laquelle renferme, chose rare, des arbres, des arbustes, des herbes ; DAS ou Ro le C% Le le Fapiaudo, la Luzerne, le Haricot, etc., en font partie. Les véritables Acacias sont d’autres arbres australiens, très nombreux en espèces dont le Midi nous envoie, pendant l'hiver, les branches chargées de leurs élégantes ne jaunes, lesquelles se vendent beaucoup dans les grandes villes sous le nom de HWimosa. Le Robinia pseudo-acacia a de nombreuses variétés, les plus vigoureuses deviennent de grands arbres pouvant atteindre jusqu’à 25 mètres de hauteur. Son tronc qui ne dé- passe pas, chez les plus beaux exemplaires de 0 m. 80 à 1 mètre de diamètre est géné- ralement droit et élancé, bien ramifié, et surmonté d'une cime ample et arrondie. Le Robiniacommun donneen mai-juin, d'abon- dantes inflorescences en grappes aux fleurs blanches très odorantes; ce qui fait que, considéré comme arbre ornemental, on le rencontre aujourd'hui dans toutes les par- ties de l’Europe, et particulièrement en France, dans les parcs, les avenues, les routes, les bois, etc. GA à AT AE er l'arbre de Jean Robin est recherché comme ornemental et indus- triel; son bois est dur, nerveux, élastique, dune durée égale à celle du chêne. Très propre en carrosserie, à la fabrication des rais, on en fait également des cercles, des pieux, des échalas, ces derniers sont recher- chés dans les pays vignobles; provenant d'arbres de 30 ans, ils résistent à la pourri- ture vingt années sans aucuns traitements antiseptiques. Peu d’espèces arborescentes ont autant varié que le Robinia. Dans les collections on n’en trouve pas moins d’une quarantaine pa « æ De ré "17 r en ans AS 38 LE MONITEUR D'HORTICULTURE de formes suffisamment distinctes, parmi 15% S ci lesquelles quelques-unessont probablement BI BLIOGRAPHIE PVR des hybrides. Au nombre des plus intéres- santes on peut citer ; 1° R. àafeuilles crispées, à bords ondulés. 2 R. monophile, à une feuille. 3° R. inerme, sans aigaillons. 4° R. pyramidal. 5°R. boule. nain compact. 6° R. remontant, fleurit nue. 1° R. de Besson, vigoureux et élégant. 8° R de Decaisne, vigoureux à fleurs roses et odo- rantes. 9 R. Neo-Mexicana, à fleurs d’un beau rose pâle. 10° R. visqueux, à fleurs ‘roses ct à bois visqueux. Les fleurs par- fumées du Robinier faux acacia sont recher- chées des abeilles. On les emploie pour par- fumer cerlaines préparations culinaires, notammen! les crêpes, elles ne présentent aucun danser. La parfumerie y a aussi recours. (1 s’en sert encore pour la pré- paration de sirops et de liqueurs de table. En cas de disettte de fourrage, tel qu’en 1893, les feuilles de Robinier, au début dé la végétation, jusque vers le mois d’août, sont acceptées du bétail quiles mange avec avidité. Plus tard il les rebute. Le Robinier résiste aux hivers les plus rigoureux et est absolument rustique par toute la France. Très accommodant sur la nature du terrain, il vient à peu près partout: seules les terres trop compactes et humides et les Lerres crayeuses et arides lui sont défavorables. Comme essence forestière, on traite sur- tout le Robinier en taillis simple : c’est un des arbres qui se prête le mieux à ce régime. Il repousse parfaitement et rapidement de souche. Dans les sols favorables, les rejets s’élancent, dans la première année, jus- qu'à 3ou 4 mètres, et, au bout de cinq ou six ans, ils donnent des perches mesurant, à un Re du sol, jusqu'à > et 10 centoehies de diamètre. Si on plante en futaie, autant que possi- ble ne pas y mettre d’autres essences, car elles seraient inévitablement étouffées par l'extrême vigueur du Robinier. Le Robinier pseudo-acacia supporte sans trop souffrir l'atmosphère viciée des grandes ville etcelle non moins défavorables des centres indus- triels. Ilest exploitable à quarante ans, mais il vaut mieux attendre vers la soixantième année. | Léon ARBEAËEMONT. genre de culture, de publier une No |aux insectes et la destruztion e. [| l’auteur, à Paris. ) Les différentes cultures de ‘Chrysar par VILMORIN-ANDRIEUX, avec une in tion par Henry de Vicmorin. (4 54 pages, 16/24, ornée de gravures franco, au Bureau du Journal. Ne : On a déjà beaucoup écrit sur le thème, il est vrai que le Su) car, D peu de plantes, en effe l’ os d'unengoument aussirapide qui bi mérité, et il y a encore de la pl de nouvelles brochures. é- Il appartenait à la maison Vilmorin atteint le plus haut degré du succès les différents genres de cultures « été appliqués à cette plante, soit pou tention de sujets spécimens et mt tout a été traité de main de maire « tout de praticien; nous serons d’éloges, la signature des auteurs On sent, dans Est écrit, avec + ire même les plus réfractaires: à milation facile. Après celte lecture réfléchie, types, Rae cet ouvrage qui a sa obligatoire entre les mains. dé tou an ro et augmentée de os 600 variétés. (1 brochure, 65 papes ESS - Au Ministère de l'Agriculture : istinctions honorifiques. — Le Journal Officiel lu 11 février publie les nominations sui- autes dans l'ordre du Mérite agricole. Au grade d’officier. — MM. Gourdin (A.),pépinié- iste viticulteur à Saint-Hippolyte-du-Fort (Gard); Kaczka (H.), négociant en fleurs naturelles à Paris; Prévost (L.-D.-H.), président de la $. d’'H. de nt-Lévêque (Calvados). Augrade de Chevalier. — MM. Ardisson (Philippe it Félix) propriétaire, horticuiteur à Villefranche (Alp.-Marit.) ; Bonnange (F), ancien chef de Bureau au Ministère de l'Agriculture, à Palaiseau (S,-et-0.), médaille d’or de collaborateur à l’Expo- sition de 1900. Lauréat de l’Académie des sciences ; (Gironde), administrateurdelaS. d'H. dela Gironde; Charon (V.-J.), horticulteur à Paris ; Constantin, horticulteur à Lons-le-Saunier (Jura) ; Desouches (Oscar), horticulteur arboriculteur à Groslay (S.-et-O.) ; Flages (P.-L.) horticulteur à Billancourt Seine) ; Fortin, horticulteur à Champrosay Draveil .-et-0.) ; Gilliers (A.-P.-N.), horticulteur maraf- = (L.-F), imprimeur à Paris, travaux spéciaux inté- = ressant l’horticulture ; Lataste (L.), propriétaire- orticulteur à Bègles (Gironde) ; Maheut (A.-B.), es 25 révriER 1902. “2 | LE MONITEUR ) BDEÉAORTICULTURE: SOMMAIRE de 4 onique : Au Ministère de l'Agriculture : Distinctions honorifiques; Les Concours régionaux agricoles. — Azalea Indica. Mme Emma Eeckhaute. La Galerie des Re Les Bureaux des oo hottianlés pour 1902, A l'Ecole Le Nôtre à Villepreux. Expositions françaises pour 1902. Nécrologie. Lucien , — Chauré. — Travaux du mois de Mars. Jel Chauré. — Choix parmi les nouveautés en fleurs, fruits et légumes mises au commerce en 1902 (suite). Helcey. — Les Orchidées : Cypripedium Vénus, var. : d’Oak- wood. The Woodlands Orchids. Dictionnaire iconographique des Orchidées. Otto Ballif.— Les Fruits à Exposition d'Epernay (suite). Alp. Dachy. — Les Routes fruitières (suite). Charles Baltet. — Les Choux : Moyen pratique d'en avoir toute l’année (suite et fin). F. Rabaute. — Lèés Catalogues recus. tAVURES NOIRES : Chrysanthème Châtillon. Fraisier des Quatre saisons érigè de Trévoux. Choux : Milan Pontoise d'hiver. Milan de Norvège. Milan de Vaugirard d’hiver. Quintal gros. propriétaire arboriculteur à Noisy-le-Sec {Seïne) ; Manson (E.), jardinier horticulteur à Anisy (Cal- vados) ; Martinaud (A.), à Esmans (S.-et-M), vice- président dela $S. d’H. des arrondissements de Melun et de Fontainebleau ; Mellé (E.-V.), insti- tuteur public à Breuillet (Char.-Inf.), lauréat de la S. N, d’H. de France ; Monin(L.), jardinier chef à Gretz (S.-et-M.); Moreau (T.-H.) arboriculteur à Fontenay-sous-Bois (S.); Mouillevoix (J.), ins- pecteur principal à la vente en gros des fruits et légumes aux Halles centrales à Paris ; Philippon (S.-H.), entrepreneur de constructions rustiques à Chatenay (Seine) ; Playous (J.-J.), à Sept-Ponts (Lot), plantation de chênes trufliers; Quémet (A.-A) jardinier à Crouy-sur-Ourq (S.-et-M.) ; Révol (S.-J.-M) jardinier chef à l'asile d’aliénés de Bron (Rhône). Les concours régionaux agricoles de 1902. — — Le ministre de l’agriculture a, par déci- sion en date du 6 février 1902, fixé les dates d'ouverture et de clôture des Concours ré- gionaux agricoles de 1902, comme suit : Foix : 24 mai au 1°" juin. Nevers : 31 mai au 8 juin. Beauvais : 14 au 22 juin. Laval : 21 au 29 juin. Chambéry : 30 août au 7 septembre. a) Azalea Indica : Mme Emma Eec- Kkhaute.— Parmi les dernières obtentions, cette variété est considérée comme une des meilleures ; la fleur, grande, bien double, est d’un coloris carmin pâle, strié carmin vif, avec pétales bordés blanc; le feuillage est vert foncé et la plante se forme et se force très bien. i , : FE SELS ) là CR LIT n' ANS ARR RL ART 40 LE MONITEUR D'HURTICULTURE i La Galerie des Machines après le concours agricole, aura vécu. D’aprèsune convention entreles différents | pouvoirs publics, l'Etat cède à la Ville de Paris la Galerie des machines, à démolir, ainsi que le terrain du Champ de Mars qui sera construit d’après un plan arrêté par Jesingénieurs. ’ D'un autrecôté, moyennant 600.000franes, la Ville achète les grandes serres du Cours- la-Reine ainsi que la passerelle faisant face à la Manutention militaire. 39 Les Bureaux des Associations hor- ticoles pour 1902.— Association des an- ciens élèves de l'École nationale d'horliculture de Versailles ; Président : M. F. Cayeux; Vice- président : M. Tilljer; Secrétaire-Trésorier perpétuel : M. Lafosse ; Secrétaire : M. Wel- ker. S. horticole de l'Aube ; mandre; secrétaire-général : Baltet ; trésorier : M. Airault-Petit. 3 A l’École Le Nôtre à Villepreux. — Le samedi 8 février, ont eu lieu les exa- Président: M. De- _ mens de sortie des élèves de l’École d’hor- ticulture Le Nôtre, à Villepreux, devant un jury composé de : M. Patenne, conseiller général de la Seine, président ; M. Chevalier, secrélaire général de laS$. d'H. de Seine et-Oise ; M. Vitry, arboriculteur, à Montreuil-aux- Pêches ; M. Gatellier, directeur du fleuriste de la Ville de Paris ; M. Gravereau, horticulteur à Neauphle- le-Château ; M. Oudot, chef de culture chez M. Victo- rien Sardou, à Marly-le-Roi. * L'examen a eu lieu en présence de M. Barbizet, contrôleur général de l’Assistance publique, et de M. Guillaume, ancien direc- teur de l’École, inspecteur des Domainés de l'Assistance publique. Les élèves, présentés par le directeur, M.'Pottier, ont été reconnus aptes à rece- voir le Certificat de l’enseignement profes- M. Lucien sionnel, ils ont élé classés dans l'or vant : . — Pascaud, — Aubry, — Leyreloux, — Bié, : / 21400 — Belou, | TES . — Borette, ARE REP — Bize (Joseph), — Blondel, . — Bonnefond, 10, — Lecreux, | 11. — Curing, Re Ve Un généreux donateur ayant | prix de ’e francs en SRE il a RS rene et 25 pie au second. La Commission a été unanime à 1 naitre les progrès accomplis au poñ l vue de l’instruction théorique et prat et a adressé ses félicitations au Dire et au personnel du corps enseignant. Grasse (Alp.-Marit.), avril 4902. Le Hôvre (S.-Inf.) du 8 au 40 nover Exposition de chrysanthèmes. Marseille, du 15 au 18 mai. Rs Pa x Ke : x P. Cottant était très connu de Vhort française, car, outre les nombreux travaux paysagiste qu il a exécutés, il était, depuis den m- breuses annèes chargé de l'exécution des trav de jardinage nécessités par l’organisation de expositions horticoles ainsi que de ceux nécess au Palais de l'Industrie, à la galerie des Machine pour les Concours agricoles, les or Beaux-Arts, etc. a C’est un Bon et honnête homme qui dispar avant son temps, au grand regret de tous Je S et de ses amis. a | Le 19 février M.Emile Aubry, fabrié ol PT: tellerie horticole, officier du Mérite agricole, an-. cien membre des comités d'admission et d’instal- lation del’Exp. Univ. de 1900 (clas. 43) si ps à Paris, dans sa 52° année. Fes LUCIEN CHAURÉ, sus dans la première quinzaine de ft nt mis le monde des jardins en mouve- nent, mais il a fallu vite en rabattre et sur Eu du mois se croiser les bras et contem- er la neige tombant et de gelée durcis- nt la terre. Mais Mars, avec son soleil déjà hard et ialgré ses giboulées, va voir éclore dans s jardins, quelques Jacinthes et Tulipes ives, les jolis petits Galanthus nivalis s, diverses Primevères, des Pervenches, HAMeires (Couronne eo des x acieuses Hépatiques à Éxiste: t-il des Énbinoues HR aUeS à fleurs blanches doubles? Non! disent les uns! Oui! disent les au- res! Selon certains, êlles auraient existé el se seraient ins Selon d’autres, elles seraient retrouvées, car, en Anglelerre et Een Hollande des Plon rs déclarent les _ posséder; si cela est, il n’y a pas de raison 2 pour que nos horliculteurs français ne nous en offrent pas d'ici peu. _ La culture de celle petite ee dite aussi Herbé de la Trinité, est très fa- >, elle vient dans toutes les DOthestortér à Buts les expositions mais préfère de Jeaucoup la terre de bruyère et l'exposition iord, aussi est-ce pour cela qu’on s'en sert jour border les massifs, de plantes dites : de terre de bruyère, Azalées pontiques, Kal- _ Andromeda Japonica, On les multiplie pir la division dis .… touffes, de la fin de l’élé à l'automne; le rentre en serre froide ou sous châssis et À Rhododen- A qui fleurissent dès janvier; on en garni les Jjardinières de salon ou des suspensions. Mars, c’est le réveil de la nature, c’est le printemps avec son équinoxe où les deux pôles de la terre se trouvant à égale dis- tance du soleil, !es jours et les nuits sont de même longueur, et c’est, aussi, si on en croit les vieilles écritures, l'anniversaire du jour où : Deus creavit cœwlum et terram.… Tout est à faire au jardin d’agrément, bêcher, fumer, nettoyer, continuer la plan- tation des arbustes d'ornement y compris les rosiers, neltoyer et refaireles pelouses; répardre du sulfate de fer sur les gazons envahis par la mousse, les recouvrir d’un fin terreau, neltoyer les arbustes de terre de bruyère, crocheler au pied et re- charger de terre neuve, arracher et di- viser les plantes vivaces trop- touffues, les” replanter en un autre endroit, ou renou- veler la terre si on les replante au même; marcotter lesarbrisseaux,les plantes vivaces grimpantes, Vigne vierge, Glycines, elc. ; au sujet des Glycines voici un procédé donné par le Bulletin horticole belge pour les faire remonter, € est à-dire refleurir la même année. « La Glycine est incontestablement un des plus remarquables arbustes sarmen- teux d’ornement que l'on connaisse dans les jardins. D'une vigueur peu commune, elle peut dans un temps relativement court, garnir de grandes surfaces murales ou for- mer des guirlandes et des cordons d'une grande longueur, habiller de vieux ar- bres, etc. Sion veut prolonger la floraison de la Glycine, ou suivant l’expression consacrée, la faire « remonter » au cours de la belle saison, voici un procédé indiqué aux ama- leurs qui pourraient ne pas le connaitre. Taille d'hiver. — Tailler les coursonnes, enlever le bois mort et supprimer les bran- ches dites gourmandes. Taille d'été. — Tailler les nouveaux ra- meaux, qui se sont développés à environ dix centimètres de leur point d'attache, ce qui oblige la Glycine à « refaire », c'est-à- Sa floraison d'été est peut-être plus jolie que celle du printemps, par cette raison La 42 que les grappes, qui se forment dans la belle saison, émergent de la verdure qui semble ainsi former un cadre naturel à ces gra- cieuses inflorescences. » Peu de semis encore à risquer, en pleine terre, en ce mois, ils sont trop à la merci d’un coup de froid qui peut les détruire complètement,maissouschàssis,surcouche, ils sont légion et comme c’est une nomen- clature à laquelle on ne peut rien ajouter ni retrancher et où il n'y a rien à innovér, nous empruntous cette liste aux : Plantes de pleine terre, de Vilmorin. Abronia umbellata, Acanthes, Achimènes, Acro- _ Jinium roseum, Agathea amelloïdes, Ageratum du Mexique et autres, Agroslis elegans et capillaris, Alonzoa Warscewiczü, linifolia et myrtifolia, Amarante Crête de coq à feuillage, Amarantoïdes, . Argémone à grande fleur, Asclépias, Aunée glan- duleuse, Balisiers (Cannas), Balsamines, Basilics, - Brachycome iberidi- ‘Capucine Bégonias, Belles-de-Nuit, folia, Callirhoe involucrata pedata, hybride de Lobb, Célosie à panache, Centaurée Ambrette, candidissima, Centauridium Drummon- dii, Chrysanthème à carène des jardins, vivace de l'Inde et du Japon, Cinéraire maritime, Clianthus Dampierii, Clintonia pulchella, Cliveia miniata, Cobée grimpante, Coleus, Coréopsis annuels, Cos- mos à grande fleur pourpre, Cuphea platycentra pourpre, Cupidone bleue, Dahlias, Datura d’E- gypte double meteloïdes “Hucrémécarpe, Ervngium (plusieurs espèces), Ficoïdes cristallines (glaciale), Gaillarde peinte et var., Gaura de Lindheïmer, Gesneria, Giroflée quarantaine, Quarantaine pari- sienne, Quarantaine Cocardeau, Gloxinias, Hélio- tropes, Hugélie bleue, (Didiscus), Immortelle à bractées et var., Impatiens Sultani, Ipomèes, Iso- toma axillaris et petræa, Kaulfussie amelloïde, _ Lantana, Lavatère à grande fleur, Liatride, Li- naïre, Lippia repens, Loasa orangé, Lobélie erine rameuse, Lophosperme grimpant, Lotier de île Saint-Jacques, Lychnis (Croix de Jérusalem) hybride, Malope à grande fleur, Martynia, Matri- caire, Maurandie, Mimules divers, Morelles (Sola- num), Morelle à œufs, Mouron à grande fleur, Muffliers grands et nains, Musa ensete, Nægelia hybride, Nicotiana (Tabac) colossea, Niérember- gie, Nycterinia selaginoïdes, Œillets de Chine va- riés, Oxalide rose, Pensées, Pentstémons, Per- venche de Madagascar, Pétunias, Phlox de Drum- mond, Pieds-d'alouette vivaces hybrides, Podo- lepis, Pourpier à grande fleur, Primevère du Japon, Pyrèthre frutescent (Anthemis), Purthe- nium aureum rose, Reine-Marguerite, Réséda, Rhodanthe de Mangles, Ricins, Roses trémières de | d'Arton. a L - u Re Thlaspi de Gibraltar, Torenia Fou Trichosanthes colubrina, Tritoma uvaria, Fin du mois, on commencera à mettre végétation les bulbes, tubercules etr zomes à planter*en mai ; bien entend serre ou SOUS châssis. nera ceux qui aurontéts a des ve avec le Papier proteclor Lévéque, on de choisir pour cela une bonne journée, avec un temps couvert et non du soleil pos éviter une brusque transition. à On pourra commencer la taille, mais ilest difficile de fixer une date exacte, cette opération étant subordonnée au degré dé végétation et à l’échauffement de la tempé = rature; enlever tous les sourate ae au pied. 4 JARDIN FRUITIER Commencer et terminer, si possible, la taille des arbres fruitiers par un n temps pro- pice exempt de gelée. Continuer et achever, autant que faire s pourra, les dernières plantations des arbr fruitiers, surtout des pruniers qui rissent de bonne heure; essayer quelques nouveautés parmi cales qui ont fait leur preuves, comme, paraît-il, la Prune Ab en pruneaux. — Eh bien, connaissez-vous la. prun Abbaye d'Art æ — Arton! mais c’est... D. | Poissy ? Û connue, quoique très bonne, et qui doit son nom à ce qu’elle a poussé, toute seule, sur prunes, Fe noyau "Abéné peut-être du temps des moines qui l’habitaient. Mais quelque soit son origine, c'est un très bon fruit. - PRUNE : ABBAYE D'ARTON (GROSSEUR NATURELLE) très gros, oblong;l'é épiderme a, pour teinte < de fond, un jaune saumoné ee re- FL pruine dudrés: La ‘chair est jaune, ferme, _ bien sucrée, relevée d’un agréable parfum, très bonne. _ Ce fruit est excellent pour la table, les tartes et autres préparations culibasres : mais il présente spécialement des aplitudes remarquables au séchage ; en effet, grâce - aux qualités et à la constitution ferme de sa _ pulpe, et par suite aussi des dimensions - restreintes de son noyau, il se transforme facilement en magnifiques et délicieux pru- neaut. _ Cette variété est, d’ailleurs, considérée comme une amélioration de la fameuse Prune d'Agen universellement réputée pour sa valeur au séchage: LE MONITEUR D'HORTICULTURE 43 — Ah ça ! mais c'est une vraie description de pépiniériste en ayant à vendre, que vous me faites-la! — Parfaitement, et je vous engage à la publier dans le H. d'H, pour intéresser vos lecteurs. — Jamais dela vie! celaressemblerait trop à une réclame; envoyez-m’en d’abord un sujet, je le planterai, je récolterai et je goû- terai ses fruits. Si leur ramage ressemble à leur plumage.…., je le recommander: i à tout le monde. Mais, comme cela peut être long, en attendant, chers lecteurs, faites comme moi,essayez vous-mêmes, et, si vous aimez les pruneaux, plantez ferme la Prune A4b- baye d’Arton. Opérer le semis des noyaux qu’on aura mis stratifier. Continuer le crochetage et à répandre les engrais chimiques et le sulfate de fer au pied des arbres fruitiers. Faire une chasse acharnée aux insectes, ‘ détruire les chenilles, la Cheimatobia, etc., enduire les arbresde mixture sulfureuse, faire de la fumée, etc. ; enfin se reporter à tous les conseils que nous avons déjà donnés et surtout les mettre en pratique pour cette chasse qui à une importance extrême sur la récolte future et pour laquelle on ne de- vra rien négliger. JARDIN POTAGER On pourra risquer quelques semis de pleine terre, en choux, carottes, lentilles scorsonères, persil, cerfeuil, pois, etc. En godets ou en coquilles d'œufs sur couche, on sèmera les cucurbitacées (1), les solanées, et on sèmera aussi les oignons hâtifs, haricots nains, etc. Replanter les bordures d’oseille, thym, civette, lavande, etc.; planter les légumes pour faire monter à graine, débutter les artichauts, commencer la plantation des asperges d'Argenteuil (en griffes de 2 ans). SERRES ORANGERIE CONSERVATOIRE Aérer le plus possible et se précautionner contre les premiers coups de soleil; on blanchira le dessus des serres ouon abritera avec des toiles roulantes ou des panneaux. om, (1) Consulter la brochure : les Melons pour tous par Bonnor Petit (0 fr, 75.) 0e 44 LE MONITEUR D'HORTICULTURE Un des procédés le plus écono- à mique consiste à délayer du blanc d’Espagne ou de Meudon dans de l’eau, d'y ajouter un peu de colle de pâte ; et, à l’aide d’un petit balai de bouleau on asperge les vitres par un temps sec ; en séchant, le blanc ad- hère suffisamment pour ne pas être enlevé par les petites pluies, el, quandil est lavé par une forteaverse, on en est quilte pour recommencer, l'opération n'étant pas coûteuse. Mulliplier et bouturer les plantes qui doivent servir aux garnitures du Jardin, commencer les rempolages des plantes d'orangerie. On rempotera au fur el à mesure les boutures de Chrysanthèmes dans un bon compost contenant des en- grais chimiques. Pour tous ces dé- tails, se reporter aux différents ou- vrages traitant spécialement de celte culture (1). APPARTEMENT Donner de l'air et sortir les plantes d'appartement par le beau temp: ou la pluie fins, mais leur éviter de recevoir une giboulée : S assurer que le lrou du potest bien dégagé el laisse écouler l’eau d'arro- £a zu. JEL CHAURÉ. FE CHOIX PARMI LES NOUVEAUTÉS EN FLEURS, FRUITS ET LÉGUMES MISES AU COMMERCE EN 1902 (1). (Suile) Poursuivant notre incursion dans le vaste domaine des Chrysanthèmes, (1) Les différentes cullures de Chry- santhèmes, par Vilmorin et Cie (1 franc). F Culture des Chrysanthèmes à grande fleur el à laille basse par G. Chabanne et A. Choulet, (1 fr. 25). Les Chrysanthèmes par G. Bellair et V. Bérat, (2 francs). La culture des Chrysanthèmes à La grande fleur par Viviand Morel,{{ franc). Le Chrysanthème à la grande [leur par À. Cordonnier, (2 fr. 50). Au bureau du journal. 3 LE MONITEUR D'HORTICULTURE 45 nous notons parmi les nouvelles ob- tentions de Nonin, à Châtillon, près Paris, un de nos semeurs les plus émérites : Châtillon, grande fleur in- curvée, duveteuse, d’un très joli coloris rose argenté; Mile Jeanne Nonin, jap. inc. blanc pur; Mlle Ju- hietle Desmudryl, jap. rose pâle, teinté chair ; Mme Eugène Delaire, jap. larg. pélal. blanc crème, lignés pourpre: Mine de la Crouée, jap. inc. rose pur, centre or, Mme Gaston Clément, jap. blanc très pur; Chrysanthémiste Fié- rens, jap. inc. lilas ; #. Chauchard, jap. inc. jaune d'or vif; Henri Le- roux, jap. rose vif, revers argentés; Mytilène, inc. jaune foncé; Lumi- neux, jap. rouge feu, revers chamois et.finissonspar : Tour du Monde,inc. glob. rcuge carmin, revers bronze. Ïl e:t inutile d'ajouter que toutes ces variétés ont été certifiées, ce se- rait faire injure à l’obtenteur, qui a pour principe de ne mettre au com- merce que des variétés de mérite. Par M. A. Sannier, pépiniériste à Rouen (Seine-Inférieure) : Poire Co- lonel Marchand, issue de la P. Saint- Germain d'hiver, X Bonne de Malines, fruit à chair fine fondante et sucrée, maturité de janvier à Mars.— Poire : Félix Sahut, issue de la P. Passe- Colmur >< William, fruit à chair fine, fondante, juteuse, sucrée et parfu- mée, maturité fin janvier. Continuons nos périgrinations, et signalons à Lyon, chez MM. Rivoire, pére et fils, un nouveau fruit: le Fraisier des Quatre saisons érigé de Trévoux, issu de la var. La Généreuse, dont ilaconservé loutesles qualités : abondance, parfum et grosseur des fruits : Il a gagné, parait-il la rigidi- lé des tiges, ce qui permet de cueil- lir les fraises propres sans qu'elles aient trainé sur la terre, le paillis ou le tan, avantage très précieux, qui, s'il s’étendait à toutes les N. C2} — aussi pes ANSE la Néva en à l’a-t-on nommée : Impératrice de Russie. Les OEillets perpétuels ont le gran avantage de fleurir le sixième mois semis, l’Étincelant est à fleurs rouge étin lant, et se comporte aussi bien en pl ons qu'en pot. 7 de cire avec une ANR étoile verte É branches; cette plante grimpante, - porte aussile nom de Calonyction speciosum, été ainsi que la Violette cornuta, multipli par cette maison, quien dispose en fav des amateurs. FRAISIER DES QUATRE SAISONS ÉRIGÉ DE TRÉVOUX impitoyablement le commerce des Porte- fraisiers en fil de fer. Qu'en penseriez-vous, Lacroix ? Les Lobelias vivaces Gérardi et Rivoirei, dont le mérite a été consacré, voient et ver- ront encore s’ajouter de nouvelles variétés. Pour aujourd’hui, c’est Oriflamme aux fleurs rose très vif teinté de carmin, au feuillage vert foncé qui apparaît. On peut en dire autant des Bégonias (A suivre.) Ru: LES ORCHIDÉES . importantes acquisitions obtenues moyen des hybridations nous donnentp: fois l'occasion de signaler l'apparition veilleux sors du Cypripediun Venus varié 4 d’ Oakwood, obtenu dans la collection . terre, Norman G. Cookson Esq., entre splendide C. insigne vat, Sanderæ (un rem BEGONIA SEMNMPERYLORENS IMPÉRATRICE DE RUSSIE semperflorens, dont ie nombre s'accroît de jour en jour," la nouvelle variété est à ourpre. De l’avis unanime des orchidophi- . les anglais, on n'avait pas depuis longtemps … exposé à Londresune Orchidéehybride au :si R Tue W00DI.ANDS Orcmns. — Sous ce litre, Î. Frédérick Boyle à publié, dans un su- | perbe volume de luxe, la description dé- - taillée de la fameuse coleétion d'Orchidées _ de R. H. Measures Esq., The Woodlands près Londres, Cet intéressant album qui est édité par la librairie Macmillan et Cie à Londres renferme avec ses 274 pages de exte, seize superbes et grandes chromo- oéranhies qui représentent fidèlement quelques-unes des admirables Orchidées L'ÈRUES de cette célèbre collection. He Cet ouvrage ne traite pas de la culture, mais il donne ladescription des principales … espècts ainsi que des nombreuses variélés nue choix qui composent la collection de ce ess orchidophile. Bien qu’il soit écrit - en anglais, ce volume, qui est élégamment e. relié, et mérite d'avoir sa place marquée | ‘dans Ja bibliothèque de tous les orchidophi- les, qui pourront y puiser des indications … Ouvrages. L'histoire, la découverte, ainsi : que l'introduction en Europe d’une Gode " ‘si Orchidées exotiques fe ‘parcontre, Sn Cr à sie seule Fe certe toutes les person- “4 nes qui s'intéressent à ces belles épiphytes _àse procurer cet album, dont un certain ; nombre d'exemplaires st mis en vente par . la librairie Macmillan et Cie, à Londres, | pourle prix d’une guinée ou de 26 fr. 50 c : - car enilittérature horticole, nos voisins | - d'outre-Manche font aussi grandiosement _les choses. DICTIONNAIRE ICONOGRAPHIQUE DES Orcur- DÉES. — La 46° livraison de cetle intéres- sante et importante iconographie renfer- me les planches des Orchidées suivantes: ie hyacinthina ;— Bulbopyhllum Lobbi, r. Nattesiæ, une curieuse orchidée de is _ 3000 ts ou C: violacea; — les lysis lævis et Limminghei; — Cypripedium Cubele, un magnifique hybride entre les qu'ils chercheraient en vain dans d’autres C. œnanthum superbüum et C. Y. oungianum ; — Grammatophyllum Ellisi, une belle espèce de Madagascar; — . Zæliocattlleya Canhomiana, Var.alba, un superbe métis; — Zycaste Miche- liana ; —Polystachya pubescens. ; — le remar- quable Schomburgkia Thomsoniana ; — Tricho-. pilia tortilis et le superbe Vanda Miss Joachim, un hybr, des V.{eres et V. Hookeriana. OrTo BALL. LES FRUITS A L’'EXPOSITION D’EPERNAY (Suile.) Si la pomme Calville blanc est à juste titre la plus renommée des pommes dites de — jardins, — dans les vergers cette répulation méritée est acquise à la pomme Cowrt-pendu plat rouge. C’est une pomme de forme très applatie, grosse ou très grosse, bien colorée de pourpre rosé et de jaune d’or, attachée à l’arbre par une queue très courte, et c’est à celte dernière particularité qu’elle doit son nom. La chair est plus ferme que celle de la Calville blanc, mais, en revanche, elle est plus juteuse, plus sucrée, plus parfumée. D'une rusticité parfaite, ce fruit ne connait pas la tavelure, et au fruitier, si on n'y a rentré que des fraits sains, on peut les conserver les unssur les autres, trois ou quatre d’épais- seur, avec la plus grande facilité pendant toute la durée de la maturité, soit de janvier- février en avril-mai. L'arbre est de vigueur modérée et de fer- tilité constante; il fleurit en juin, et, par conséquent, est peu exposé aux atteintes des gelées tardives. Le branchage est tou- jours trop fourni; c’est dire qu’il ne faut pas négliger l’élagage. La Pomme Court pendu plat rouge est la plus délicieuse de toutes les pommes lorsqu’êlle est cuite au four, soit au naturel, soit au beurre. Elle sert aussi à fabriquer la plus exquise des compotes, une compote rosée et transparente ; et, de plus, elle subit le sé- chage très rapidement, En un mot, variété de tout premier ordre, quine peut manquer nulle part et qu’ondoit toujours rencontrer en plusieurs exemplai- res dans tous les vergers, Ne se cultive réel: 48 —_—_—_—_—_—_—_—_—_—_—_—_—ê Jement bien qu'en haute tige en plein vent, sur sujet franc. Est connue dans certaines contrées sous les noms de Pomme de rosa, — Reinette plate, — Court-pendu double. La Pomme de « Oroquet franc » ou « Bon Pommier » est une autre pomme de verger bien recommandable également par - sa beauté et sa fertilité. Elle est certaine- ment inférieure, comme qualité, à la précé-" dente; cependant, si on se place au point de vue du rapport, elle l'égale, et peut être la surpasse, non pas que sa production soil plus grande, non ; mais elle doit à sa belle apparence d’avoir Loujours une vente facile sur les marchés. Et, en effet, elleest trèsjolie cette pomme moyenne, par sa forme et par sa robe richement parée de pourpre foncé à l’insolation. E . L'arbre, à cullivertoujours sur franc pour haute tige en plein vent, est de vigueur ; moyen.e; il forme une très belle tête arron- die, au branchage épais qui, par conséquent, réclame un élagage au moins bisanauel. : Fluraison très tardive; maturité de dé- cembre-janvier à février-mars Avec la pomme Reinette grise, nous res- tons encore au verger car ce pommier n'est. fertile que s’il est cultivé en haute tige en pleia vent sur sujet franc ; il forme ainsi un grand arbre relativement élevé, et qui pro- duit avec abondance. Le fruit — pas n’est besoin de parler de couleur — est de grosseur moyenne.à chair tendre, juteuse, mais avec une saveur un tantinet acide qui ne plaît pas à tout le monde, aussi ce fruit est le plus souvent _ destiné à la cuisine,et par la cuisson il pro- duit une marmelade qui sert à confectionner des tartes de toute bonté. Maturité : décembre à avril; fortement attachées à l'arbre, ces pommes résistent à l'effort des plus grands vents (1). (A suivre,) | Alphonse Dacuy. (4) A cause de ces deux particularités exception- nelles : son port élaucé et élevé — ses fruits forte- ment attachés qui résistent à l'effort des vents les plus violents — cet arbre convient spécialement pour la plantation des routes fruitiéres, et M.Ballet, leur apôtre, doit l’avoir en singulière estime. LE MONITEUR D” HORTICULTURE RE BUT. — ORIGINE. — INSTALLATION. — CHOIX DES ESPÈCES A PLANTER (Suite. ; orcatenti ion des services vici _À la suite d'extensions et ne. rées, l'État ; 4° Les chemins d'intérêt commun; € & 5° Les chemins vicinaux ordinaires. = tions sont gérées par les ps sorlissant au se de l'intérieur : pendant RAA ont été à dirigées p ingénieurs des Ponts et es à la chées à la ses voirie. _ Plusieurs Conseils É obus mains s des i ingénieurs. : Chacun de nos départements possèd arbres forestiers sur routes; un C nombre ont déjà planté des arbres fri Lorsque le personnel vicinal — à tou: dégrés de l’ échelle - — aura reçu une insir 1 En ce moment, la rétdhe, n _. pas ass abondante et le maraudage y prélève droit trop draconien,. Atteudons qu 12 argument Seode ou dune néglige Quoique donnant de sérieuses esp —_ LE MONITEUR D'HORTICULTURE 19. LU 7 = + De ances parles résultats acquis, lerevenu ne | un chiffre variant de 800 à 2.000 su- à saurait entrer aujourd'hui en ligne de | jets — alors que les premiers sont di ompte. En le calculant seulement à 1 fr. | à 100.000! : net par arbre, — chiffre au-dessous du mi Et le mouvement de plantation continue s: nimum — l’encaisse annuelle se totaliserai- | partout. Rendons hommage aux munici- | À par centaines de millions de francs, si tout | palités qui, depuis une dizaine d'années, le réseau vicinal était planté. Et combien | ont suivi l'impulsion donnée par les admi- à d'arbres à grand rendement rapportent une | nistrations d'ordre plus étendu, en prépa- | - moyenne annuelle de 20 francs et au delà? | rant à leurs successeurs un Énétéons cha- De “IL appartient donc aux Sociétés et à la | pitre de recetles! | Presse de réclamer encore l'admission de ce Nous ne parlons pas du département de Re LÉ _ facteur puissant de la fortune publique. la Seine, Trop fréquenté par une popula- : = Aux adversaires qui disent : « Que ferons- | tion de promeneurs en villégiature ou en nous alors de nos fruits? » contentons nous | fête, l’utile a du céder le pas à l’agréable, : a de sourire, mais à l'objection dumaraudage, | Cependant, le Conseil général, l’Assistance Pi éndons comme le grand Frédéric, lors | publique, ont créé des vergers vicinaux sur à de l'installation des routes fruitières en | de vastes terrains, ou à la portée d’établis- L. Poméranie : « Âu moins, nous sommes cer- | sements de bienfaisance ou de refuge. \ tains que la population en aura profité ! » (À suivre.) Charles BALTET. Nos routes fruitières. / J#Z | | … La France compte actuellement plus de ET = FLE _ 500. 000 arbres fruitiers, plantés sur les 5 | LES CHOUX RUES | routes shomss de l'État, du département, ROSES ERATIQUE pe NOR NE SNREE commune. : (Suite.) 1 On sème dans les premiers jours de mai. On plante directement en place. Les variétés à semer à cette époque sont les Choux de Milan, parmi lesquels entrent: le Milan ordinaire, le Milan des Vertus, le Mi- lan de Pontoise, le Milan de Norvège. On peut aussi semer deux variétés tardives de Choux Cabus : le C. Quintal en mars et le C. de : ris industriel ; puis le merisier, le noyer, -lechâtaignier; enfin, le müûrier, l’amandier, lalisier, le sorbier, l'olivier, même le guier et la vigne perchée. - La région de l’Est se trouve la mieux fa- Pr Vaugirard en juin. risée, sous le rapport du nombre de su- Lasalle a leu EL DIS ets. En effet, les départements de Meurthe- M: È PÉTER NECRE t-Moselle, des Ardennes, de la Meuse, des | ant les mois de décembre, janvier, fé- losges, rs Haute -Marne, de la Marne, vrier, mars. Le C. Quintal et le C. de Vau- de la Haute-Saône et du Doubs, tiennent la a tête. La Haute-Garonne, l'Oise, l'Aube, Dorgogne, le Nord, Seine-et- ob Yonne, Bouches- du-Rhône, Eure, les suivent à listance. Après ceux-ci marchent: le Gers, Haute-Savoie, la Mayenne, la Somme, le Cher, VAïin, Seine-et-Marne, Haute- Vienne, Aude. one Corse. Enfin, citons: Rhône, Allier, Jura, Lot-et-Garonne. Cor- rèze, Creuse, Hautes-Pyrénées, Vienne, Sarthe, Gironde, Var, Côte-d'Or, Hautes- … Alpes, Deux-Sèvres, Puy-de-Dôme, Hé- | girardassurent la provision pour la fin de ” rault, Savoie, Nièvre, Pyrénées-Orien- | l'hiver. tales, Charente-Inférieure, figurant pour Si on ne prend pas fe précautions néces- (ER CHOU MILAN DE PONTOISE D'HIVER 0 LE MONITEUR D’HORTICULTURE saires, les choux d'hiver peuvent être dé- Ces moyens de préservation permettent truits par les gelées ; aussi doit-on tâcher de | d’avoir une provision constante et suffi= les conserver. sante de choux pendant tout l'hiver, et Pour assurer cette conservation, plusieurs | d'arriver à la récolte des choux de prin- moyens se présentent : 1° les choux arra- | 4 chés à racines nues, sont disposés par ran- gées, couchés eur le sol, les pommes diri- gées vers le Nord; on recouvre ensuite les racines et les tiges d’une légère couche de terre ; 2 ilsuffit simplement d'arracher les J KR CHOU DÉ MILAN DE NORVÈGE D. É- temps quileur succèdent. On est ainsi arrivé : au point de départ. 53 FHOG DE PARA ENES En suivant les indications précédentes, 2 choux-et de les renverser la tête en bas, les | les maraichers qui m'environnent ne Man - racines en l'air, la tête étant, bien entendu, | quent jamais de choux. + enterrée. Un troisième moyen, qui réuseit Je laisse cependant à ceux qui voudraient $ assez bien dans les terres légères, surtout | suivre ces indications le soin de choisir, jorsque les têtes de choux ne sont pas arri- | parmi les variétés signalées, celles qui pa- AS 2 a CHOUX QUINTAL GROS vées à leur dernière grosseur, est celui qui | raitront à chacun d'eux les mieux appro- consiste à creuser uneauge de largeur et de | priées à son système de culture. É profondeur variables, pour y renverser les F. RABAUTE. choux la tête en bas; onles recouvre en- (Gravures de la maïson Vilmorin.) suite de 8 à 15 cent. de terre. : ique : Au Ministère de l’Agriculture : ues. Expositions étrangères. . À l'Exposition santhème M. T. S. Vallis. Ministère de l'Agriculture : — Par décret du rs, M. D. G. J. M. Bois, assislant au séum, secrétaire rédacteur à la S. N. DE mi ill ze Journal officiel publie. une longue liste corations du Mérite agricole,attribuées Pierre Lepagney, Radès (Tunisie), Chevalier,pour acclimatation de lé- Lde fruits. rtain nombre de croix ont encore ernées, à des étrangers, à l'occasion position universelle. | rélevons comme officier : M. Juris- piniériste à Naarden (Hollande), nbre du Jury; comme chevaliers : M. Van Omer), professeur à l’École d’horti- de Sottegen (Belgique); Descardes, iste à Chenée (Belgique); Abelin dolphe), directeur des serres de Nor- | (Suède;) Itchikawa, directeur du de Shinjuku (Japon); Koulakoff Pierre Taylor William (États-Unis), etc. MARS 1902. _ LE MONITEUR D'HORTICULTURE. iculture : Distinctions honorifiques: Nominations, ; istribution de greffes de fruits à cidre. Les Bureaux des Associations coles françaises HoDE 1902. Les Chenilles et les Canards. Expositions horticoles francaises pour | À Hanoï. A la S. N. d'H. de France. Livraison de plantes vendues. L'Horticulture joncours agricole. À la Société des Agriculteurs de France, A l’Association de la Presse agricole ologie. Lucien Chauré. — Les nouveaux Schizanthus Wisetonensis hybrides var. Ofto Ballif. ns nique étrangère. Cyclamens de Perse. odorants. Exposition de Roses à Dusseldorf. 0. B. mi les nouveautés en fleurs, fruits et légumes mises au commerce en 1902 (suite). Helcey. — Iris empferi Japonais (suile ef fin). Otlo Ballif. — Lettres horticoles (suite). À propos d’Essences de its. artificielles. Lucio. — Les Routes fruitières (suile). Charles Baltet. — Les Nouveautés : Viburnum “tinus roseum. O0. B. — Céleri Rave. 4. Lesouds. — Bibliographie.— Petite poste. — Les Catalogues recus. URES NOIRES : Salvia splendens : Surprise. Pois de senteur nain buissonnant. Gymnopsis unisorialis. SOMMAIRE - CHROMOLITHOGRAPHIE : SCHIZANTHUS WISETONENSIS (VARIÉS) Palmes acadé- De leur côté, M. Abel Châlenay a été nommé officier de l’Aigle. Rouge de Prusse, et M. Charles Baltet a recu la cravate de commandeur de la Couronne de Prusse. Nominations : M. Trioullier (Charles) est nommé surveillant et professeur d’hor- ticulture et de sciences naturelles à l’École pratique d'agriculture de Philippeville. M. Déaux (E. A.),chef de pratique horticole, passe de l'École d’Hyères à l’École d’Ecully (Rhône). _ © Palmes académiques. — Parmi les 23.mètres 60 cent. de colonnes publiées par l’'Oficiel du 3 mars, nous notons comme : officiers de l’Instruction publique, M. Ro- bert (Léon), chef du bureau des distinc- tions honorifiques au Ministère de l’Agri- culture, et comme officiers d’Académie : MM. Arnault (P.-P.-C.); professeur d’agri- culture, détaché au Ministère; Dufaur d’Al- laric, trésorier honoraire de la Société l4- micale horticole de Saint-Maur; J. Rudolph, publiciste horticole ; Georges Truffaut, chi- miste, secrétaire de la S. N. d’H. de France, à Versailles; Viala, inspecteur général de la Viticulture ; Viala (J.-B.), agent du matériel au Ministère de l’agriculture; Wauvers, rédacteur au Ministère, etc. <3@ Expositionshorticolesétrangères; Gand, avril 1902. Exposition quinquennale internationale. 32 LE MONITEUR D'HORTICULTURE La S. d'H.de la Seine-Inférieure, 40 bis, rue Saint-Lô, à Rouen, met gratui- tement, comme les années précédentes, à la disposition des amateurs, des greffes d'arbres de fruits de pressoir, LÉ ge er .de son verger école. Adresser, avant le 15 mars, les demandes au noce de la Société, en y joignant le montant du colis-postal. 710 Les Bureaux des Associations hor- ticoles françaises pour 1902. — $, d’'H. de Meaux (Seine-et-Marne). Président : M. A. Droz. Vicé-présidents : MM. J. Bari- gny et Loisel. Secrétaire général : M. Jour- dan. Trésorier : M. M. Lefrançois.…. S. des Chrysanthémistes du Nord de la France. Président : M. le vicomte d'Applain- court. Secrétaire gènéral : M.E. Mulnard. Trésorier : M. E. Vérin. S. d'H. du Nord de la France; Président : ‘M.V. Wiülveryck. Secrétaire général: M. L. Delannoy.Trésorier;M. Ch. Van den Heede. S. d'H. de Shi 0e Président - M. Gauthier de Clagny; secrétaire général : M.Ch. Chevallier; trésorier : M. E. Denevers. 30 Les Chenilles et surtout la Piéride du Chou, sont dangereuses pour les Canards ; il a été constaté de nombreux cas d’empoi- sonnement chez ces volatiles, à qui on avait donné des feuilles de choux, recélant ces insectes. (er 7 Expositions horticoles françaises pour 1902. — Versailles (Seine-et-Oise), du 31 mai au 3 juin. Exposition organisée par la S. d'H. de Seine-et-Oise, dans le parc de Versailles. GE À l'Exposition de Hanoï. — Il a été décidé pour le groupe 11, agriculture-hor- ticulture, que le transport des marchan- dises destinées à serait gratuit depuis le point de départ jusqu’à Hanoï, que le retour bénéficie- rait d'une réduction de 50 % sur les tarifs ordinaires, et le transport des ouvriers, en _sauraït, trop louer le dévoûment _architecte paysagiste, et M. nommés vice-présidents. l'Exposition de Hanoï 2 classe, de 450 francs aller € Les demades à exposer doix adressées avant le 15 mars, au Com tral, Bourse du Commerce, rue du Paris: _ Pour les renseignements, sait l'Office colonial, galerie d'Orléans, lais- “Royal, à Paris. A la a. Reñonsle se la Commission des d velé son bureau et remplacé son pr M. Th. Villard (ce qui ne fera de personne), par M: J, .Vacherot, ja chef de la Ville de Paris. M, Eugène E. Miche des cultures de la maison Vilmorin, Avec une us comme celle-là, et ul sion peut marcher au succès, e recette. 5 su que l'exposition du Les Plantes vendues doiv livrées dans l'état où elles vent au moment de la vente leurs accessoires: vient de « gement, le tribunal de commer au sujet d’une livraisonfde 400 Dre Caledonia, sur lesquels le vend détaché les turions avant la livrai dans son droit ee de le Le en a décidé, s au on stipulation devait porter, pour le ve sur le droit d’enlever ces. turions, @ séquence il a condamné le vendeur nuer, sur le prix de sa vente, la som 200 francs. Et c’est justice! 4 de a été fait, va enfin débarrasser, le “ mars, la Galerie des machines, qui passe aux mains du :re de l'Agriculture pour ÿ installer , du 7au 8 Hgion concerne l'horticulture et nous venons faire - un chaleureux appel aux exposants. ; Nous avons eu occasion de voir le commissaire re M. É. que tous Jes Pate ous à de au jury de l’horticulture. M. Grosjean désirerait donner une grande exten- n à la partie horticole, qui n’est pas seulement complément indispensable de toute exposition, nce et la plus appréciée du public, témoin la réponse suivante qui nous a été faite par la char- ante Mme D. AE nous posions la question ivante: — Qu’avez-vous remarqué de mieux au dernier 1COUrS des animaux gras ? __— Aux animaux gras! mais ce sont les mas- s de cinéraires, de primevères et de jacin- hes, etc., qui entouraient les box des bœufs ! L'emplacement réservé à la. floriculture sera la sallé des fêtes ; le centre sera libre et servira lieu de dé doue et des bancs autour per- É ettront de se reposer, d'admirer et de... papotter. : F3 Les ‘galeries seront masquées par de grandes _ plantes vertes, et une série de massifs circulaires ti endront les bras aux produits de nos exposants qui profiteront d'une publicité énorme tant | auprès des amateurs de Paris que de ceux de _ province, É, Nous rappelons en bre qu’il est mis à la dispo- - sition du jury,dans cette section, 9 médailles d’or, - 24 d'argent, différents modules, et quantité de _b onze, et nous n’insisterons pas sur la valeur _ quis’ ‘attache à l'obtention d’une médaille au Con- % ours général de Paris; aussi espérons-nous que notre appel sera entendu, et que l’horticulture rançaise saura, tout en reconnaissant les faveurs que le ministère de l'Agriculture ne cesse de lui - accorder, se montrer à la hauteur de sa vieille réputation. ER Pa Nous appellerons aussi son attention sur l’ar- cle 25 du programme (fo 52) qui est très clair . pour l'attribution du prix d'honneur, objet d’art ” qui ne « pourra être attribué à nouveau, aux êmes exposants, dans les deux concours géné- ux qui suivront celui faisant l'objet du présent rêté. » LE oxreur or HORTICULTURE dE AE RS her Sont donc seulement hors concours, pour cette année, pour le prix d'honneur des fleurs ou plantes, MM. Lellieux (1901) et C. Defresne (1899- 1900 ne comptant pas) on voit qu’il y a place pour de nombrenx rivaux, - La Société des Agriculteurs de France a tenu sa 33° session annuelle. Ont été nommés pour 1902-1903 : Président, M. le mar- quis de Vogüé ; vice-présidents, MM. P. Teisson- pière, P. Blanchemain, comte de Luçay, E, Du- port, E. de Monicault, marquis de Barbentane : secrétaire général, M, Ch. Ayliès ; trésorier, M. de Montplanet, A la 5e section, (horticulture et pomo- : lologie), M. M. de Vilmorin a été nommé prési- dent et M. A. Duval, vice-président. Sur le rapport de cette section, la Société a accordé un prix agronomique, objet d'art, à M. Jules Labitte, pour l'installation de sa ferme _fruitière de Ciermont (Oise) et une médaille de vermeil (G. M.) à M. Charier à Vannes, Elle a émis le vœuque laSociétés’ententeavecles Compagnies de Chemins de fer, pour la création de wagons frigorifiques, permettant le transport des denrées alimentaires. 53 A l'Association de la Presse agricole | Dans sa dernière réunion du 15 février, le Co- _mité directeur, après avoir procédé à l'admission de nouveaux membres, avoir arrêté le règlement de sa caisse de secours en faveur des sociétaires, VE de leurs femmes et de leurs enfants, a pris une . décision de la plus grande importance et de la plus grande utilité en décidant de limiter à 300 le nombre de ses membres adhérents. Nécrologie. — La mort cruelle continue son œuvre destructive parmi les rangs horticoles. Ajourd’hui, c’est à l'homme de science autant que de bonté qu’elle s’est attaquée. Emile Victor Mussat, professeur de botanique aux Ecoles nationales d'horticulture de Versailles et d'agriculture de Grignon, ancien vice-président de la $S. N. d'H. de France, ancien président de la elasse 47 à l'E. U. 1900, chevalier de la Légion d'Honneur, commandeur du Mérite Agricole, offi- cier d’ Académie ,ete.,etc., est décédé le 20 février, à l’âge de 68 ans. E. Mussat, qui possédait tous les titres scienti- fiques, présidait à la S. N. d'H. de France, la nouvelle commission des engrais chimiques, avec une compétence et un savoir, qui certainement vont lui faire grand défaut, Aimable, obligeant, il se plaisait à fournir tous les renseignements qui lui étaient demandés, et c'était un de ces hommes dont le souvenir restera gravé au cœur de tous ceux qui l’auront connu et apprécié, Au cimetière de Gentilly, son COrps repose, SOUS un monceau de fleurs, En haut, son âme intelli- gente plane au-dessus des nombreux discours qui ont été prononcés. LUCIEN CHAURÉ. D4 LES NOUVEAUX SCHIZANTHUS WISETONENSIS HYBRIDES VARIÉS. Ces ravissantes Scrophularinées, que re- présente notre chromolithographie. ont élé obtenues par MM. Hugh Low et Cie de Londres, après de nombreuses fécundalions et des sélections suivies pendaut une dizaine d'années, sur divers types de Schizanthus originaires du Chili; mais ce sont le S. pin- natus ou Schizanthes étalé et le S. grandiflo- rus oculatus qui ont joué le principal rôle pour ces hybridations. Les Schizanthes sont des plantes St mement florifères que nos voisins d’outre- Manche ont même surnommées « les Orchi- dées du pauvre!» Le port des plantes est très décoratif; leur feuillage est d’une grande finesse et leurs fleurs, qui se succè- dent pendant plusieurs semaines, sont yrai- ment charmantes avec leurs diverses teintes délicates d’un rose tendre ou violacé sur un fond blanc el maculées de jaune orangé et pourpré. On peut cultiver les Schizanthus. Wiseto- nensis soil comme plante annuelle ou comme plante bisannuelle. Si on veut obtenir de beaux exemplaires de ces nouveautés, il est préférable de les culliver en pots et de faire le semis en septembre, puis d’hiverner les jeunes plants sous châssis à froid, mais à l'abri des gelées. Ils fleurissent alors avec prodigalité depuis le mois d'avril jusqu’en juin. On peut aussi les semer sur couche en février-mars, puis les hvrer à la pleine terre au mois de mai,pour lesavoirenfleuren juil- let-août, mais ces Scrophularinées redou- tent un peu la sécheresse, ainsi que. les grandes chaleurs qui influent sur leur flo- raison et qui n’est, par conséquent, pas aussi belle que lorsqu'elle a lieu avant les cha- leurs de nos étés. Pour avoir ces Schizan- thus dans toute leur beauté, il est donc préférable de les semer en septembre, soit peu de temps après la maturité des graines, qui germent à ce moment plus régulière- ment que lorsqu'on ne les sème qu’au prin- temps. Les beaux exemplaires, présentés par les obtenteurs à l'exposition d’horticul- ture dé la S. N. d'H. de France qui a lieu fin mai 1901, et qui ont servi modèle pour notre ‘aquarelle, provenaier de semis faits au commencement Al tembre 1900. | 6 Tous les Schizanthus sont des ee aiment, en général, avoir beaucoup d'a de lantré et qui demandent à être c vées dans un sol léger, mais érès nutritif. Les Schizanthus Wisetonensis ont quel analogie avec le gigantesque Memesia, © autres Scrophularinées, avec lesquelles première vue, on les confond ace e encl assez souvent. * On cultivait beaucoup jadis dite L dins le S. retusus, syn. S. Grahami ou $ zanthe émoussé, originaïre du Chili: lement, une espèce assez naine, qui éta LR propre à former de ravissantes bordures. nous apprend que lamaison Sutton nt Reading (Angleterre), a obtenu une nouv race de Cyclamens de Perse, dont les b et grandes fleurs dégagent un délicieux fum qui rappelle tout à fait bou Muguet. | ee Les variétés de ce nouveau gain s( er sans doute très recherchées et apprécié par nos horticulteurs fleuristes, car, jusqu présent,ces charmantes fleurs d'hiver mar quaient plus ou moins de parfum. . . _ Nouvelles diverses. — Las, | Rosiéristes allemands organise celte à Düsseldorf, une importante expos de roses du 21 au 24 juin poses dans l'e dialement les rosiéristes et les amateurs d tous pays. : Ne 0. > LE MONITEUR D'HORTICULTURE SCHIZANTHUS WISETONENSIS.(VAR/ES.) + 2 Er ts bn de F2 ASE … 2. Sue d LE MONITEUR D'HORTICULTURE 33 É re—eeEZeZEEee———aZ—Z—Z—Z—Z—Z—Z—E SRE ns ne queneau, Gloire de Stuttgart, ete., il était assez EP difficile d'espérer un coloris plus riche; c’est MISES DRE Src Du. 1902 au Rules qu’on s’en oh pris etais (Suite) avons vu apparaitre le Salvia Silverspot à “ Le Salvia splendens, dont les vives cou- feuilles piquetées de jaunâtre. 4 leurs ‘rouges jettent le dérnier éclat de joie La nouvelle variété que nous présentent : >. NN N D SN N\ ne TS A | GT SK SA » PEN à N > 74 SE || ar. 14 * a OU +. 22 RE” a LR Lu —« cs DR ge A De. Re ce D (l 4 À MER 5 45 ENS Rae. 24498 \ Va PERS le , SALVIA SPLENDENS : SURPRISE dans nos jardins, à l'automne, a été l'objet aujourd’hui MM. Cayeux et Le Clerc de Paris d’un travail assidu par nos multiplicateurs. | sous le nom de Swlvia splendens: Surprise, est Après les variétés: Zngénieur Clavenad À. Ra- aussi une variation du feuillage. 56 LE MONITEUR D'HORTICULTURE oo Dans la Sauge éclatante Surprise, les feuilles sont panachées et possèdent au cen- tre une large tache blanc jaunâtre assez régulière qui donne à l’ensemble un aspect très décoralif ; le coloris rouge cocciné est semblable aux autres variétés, et la hauteur totale de la plante ne dépasse pas 0"50 cen- timètres. Semer en mars sur couche en terrine, repiquer en pot et maintenir sur couche ; on peut encore semer en juillet en pot et hiverner, comme aussi multiplier de boutures. Aux Pois de senteur si appréciés pour la richesse de leurs coloris, onreproche, à juste POIS SENTEUR NAIN BUISSONNANT titre la faiblesse de leurs liges ce qui oblige soit à les palisser soit à les ramer ; depuis quelques années, les Américains nous ont | envoyé avec : Cupidon, un type absolument nain, mais là n’est pas encore l'idéal! Serait-il à la veille dese réaliser ? Pour notre part nous en serions enchanté car c’est une plante à laquelle nous accor- dons une grande partie de notre affection, elle est décorative et au résumé, d’une cul- ture facile. Le nouveau Pois de senteur nain buisson- nant atteint 40 à 50 centimètres de hauteur, il se ramifie à la base et forme un énorme buisson de tiges rigides, se soutenant seules etsans l’aide d'aucun support. Les coloris variés des fleurs arriveront petit à petit dans ce genrenouveau,en ce moment iln’en existe qu’en blanc et pourpre, blanc et rose, lie de vin et pourpre noir. . C'est un type , qui sera décoratif pour les jardins, et aussi très avantageux pour la cuture en pot. ss Depuis quelquesannées les Soleils(Æelian- thus cucumérifolius) étant venus à la mode, les variélés naissent comme par enchante- ment : voici le Soleil miniature à fleurs doubles dont la duplicature se produit dans de grandes proportions et qui donne des fleurs à centre bien plein, puis le Soleil miniature ; Vénus, dont les pétales sont fins et tortillés comme dans les Dahlias Cactus, le centre est noir, le fond jaune et le tour d’un jaune différent. Le semis est des plus simfile, on laisse tomber la graine en avril, elle pousse seule ; on repique en pot et on met en place. Puisque nous en sommes aux Soleils, parlons ‘aussi du Gymnopsis uniserialis, ori- GYMNOPSIS UNISERIALIS ginaire de l'Amérique; il a été connu, aban- donné et revientsur l’eau : c’est une plante qui atteint jusqu’à plus d’un mètre, elle est assez compacte et produit, dès août,denom- SR PE LE QT pipe) it USA " A] PONTS PRANE 7) AREA LE MONITEUR D'HORTICULTURE 57 breuses fleurs jaunes, elle sert pour centre de massif ou plante isolée; les fleurs coupées Le = Sardifiicmnss CHRYSANTHÈMES CALVAT. | M. Chambry. — Jap. inc. forme boule, - sé mettent en vase et se comportent fort | jaune vif (C); Mme Martin Cahuzac, Jap. très CHRYSANTHÈME M. T. S. VALLIS bien ; on sème en mars, sur conche de pré- férence ou sur place ; on ne repique qu’en avril en terrain aussi bon que possible et très frais, et on arrose ferme car cette plante demande l’eau. Signalons aussi une Centaurée Bleuet double rose carminé et blanc dont le centre est rose carminé vif et le tour blanc. gr. fl. pl. arr. rouge brique, revers beige, teinté or. (c); Venise, Jap. inc. gr. fl. rose pâle, revers nacrés ;(C) Mme Ph.de Vilmorin. Jap. inc. fl. pl. blane pur, pointé or, (C) ; 4. T. 8. Vallis Jap. imm. fl. arr.pl. jaune pri- mevère,teinté jaune citron (GC). HELCEY. PA LP Pre HOTTE " + - : % 25 2 ‘4 PE FA # Fe À pu y W: ï ë SN EE Ray de OT 3 ; PC M LS - ps ? = FPS 58 LE MONITEUR D' HORTICULTURE % ds Me IRIS KÆMPFERI JAPONAIS A GRANDES FLEURS DOUBLES ET SIMPLES Syn. Iris Lævigata. (Suite et fin.) Afin de répondre aux demandes de ren- seignements formulées par plusieurs de nos ‘lecteurssur la culture de ces merveilleux Iris du Japon, nous leur conseillerons de les planter de bonne heure, au printemps, dans un endroit bien exposé au soleil, dans un sol riche et constamment saturé d'humidité pendant leur période de végétation. En hi- ver, au contraire, l'humidité stagnante leur est nuisible et leurs rhizomes demandent à être recouveris d’une bonne couche de feuilles sèches ou de litière, afin de les pro-" téger contre les atteintes des fortes gelées. Les Zris Kæmpferi ne doivent pas être . divisés pour la multiplication, cette opéra- tion affaiblit trop les plantes et ne tarde pas à les faire dégénérer. La multiplication par semis est préférable pour obtenir des plan- tes vigoureuses comme celles qui sont im- portées chaque année du Japon en Angle- terre. Ces dernières années surtout, l’horticul- ture s’est enrichie d’un grand nombre de belles variétés tout à fait remarquables. Voiciles noms de quelques-unes de ces per- les que nous avons eu l’occasion d'admirer et de noter aux principales expositions d’horticulture de la Grande Bretagne : Aïda, grande fleursimple, cramoisi veiné violet; Calypso, énorme fleur simple, lilas veiné de cramoisi ; Cleopatra, énorme fleur double, pourpre violet à centre orange ; Hamlet, grande fleur simple, pourpre fon- cénuancé de blanc; Hector, grande fleur simple, pourpre ; Jersey Beauty, énorme fleur double, blan- che avec centre jaune ; Léonidas, grande fleur double, cramoisi, centre presque noir; Macbeth, fleur simple, bleu tendre, cen- tre blanc; violet el _tes fleurs et le prix relativement modiq ue _les principaux horticulteurs. Miquelli, fleur simple, Lan rayé de pe pre, centre orange; Obéron, énorme leur double, lilas tendr # centre bleu; | | Ophelia, splendide ctaaie fleur : simple ; blanc pur ; Othello, grande fleur double, “bleu pourpre, centre jaune ; Pénélope, fleur double, pourpre veiné lilas, centre. jaune foncés Saturne, grande fleur double, pourpre foncé et bleu; | Vénus, Siorme fleur blanche, délicate. ge ment teintée de rose tendre. La beauté exceptionnelle ‘de ces brillan FT. her: p.: des‘ rhizomes de ces plantes engageror sans doute beaucoup de nos-lecteurs : procurer quelques variétés desces. Kæmpferi, que l’on trouve facilement ch Orro BALLIF. LETTRES D à : Ma chère Madame, J'e ai, je crois, un: en terminé brusquement, les fleurs d'automne ont vécu, du moins pour “aie saison, et, après avoir jeté un dernier OR" d'œ aux lots qui, pour être moins importants, n’en ee pas moins méritants, et qui ont été exposés par Boutreux, Renaud... mais Zina me coupe la parole et... — Ëh bien! en as-tu assez de prendre tes notes - # pour ta belle inconnue! Maïntenant que tu m'as bien fait causer, cela m’a donné soif ; viens m’offrir un rafraîchissement quelconque au buffet, puis qu’il n’y a pas moyen d'aller autre part ; bien que les consommations ne soient pas fameuses et qu’en revanche elles coûtent cher, fais-moi servir une re Ah voilà au moins qui est presque bon et supé- rieur à vos atroces bières allemandes, faites on ne sait comment, tandis que ce sirop est : pur suc et pure grenade, UT : , Oh l'pure ? Ro Maïs oui-très pure, C’est écrit sur l'étiquette. En faut-il tout de même de ces grenades pour faire tout le sirop qu’on boit! FR _— Oui et non, je t’assurelet le dernier grenadier disparaîtrait de la surface de la terre. … — Sile dernier disparaïssait, il nous resterait toujours le premier,le brave La Tour d'Auvergne! 7 — Ne m'interromps pas, le dernier, dis-je,dispa- raîtrait qu'on fabriquerait toujours autant de Sirop. — Comment cela ? — Tout simplement en dissolvant 80 gouttes d'essence de Framboiïses dans de l’eau : en y ajou- tant du sirop de sucre ou de glucose et 25 gr, d'acide citrique, puis du carmin d'aniline pour le colorer et tu auras du sirop de grenadine. Pb: peux encore changer la formule et mélanger «à 900 gr. de sirop de sucre, 80 gr. de sirop de coquelicots, 40 gouttes de teinture de vanille et LS gr. d'acide citrique dissous dans autant d’eau. * L Tu m'épates! mais enfin a part ton acide citrique, l'essence de framboises se fait quand même avec des fruits. _— Voilà encore une grosse erreur! Quelle est donc aujourd'hui l’essence de fruits qui se fait avec. … des fruits? Ce serait faire injure à l’art du chimiste, C’estunebien bellechoseincontestablement que. la Chimie, mais il ne faudrait pas qu’elle vienne g’attaquer à notre estomac, à notre santé. Sais-tu, ma chère enfant, ce que tu absorbes sous le nom, de : Essence de Framboïises ? — Non ! 1 — Eh bien, c'est un mélange fait, dans un litre d'alcool à 1000, de 50 gr. d’acétate d’amyle, de 50 gr. de solution alcoolique saturée à froid d'acide tartrique, de 40 gr. de glycérine, de 10 gr. d’aldéhyde, 10 gr. d’éther nitrique, 10 gr. de formiate d'éthyle et 10 gr. de benzoate d’éthyle ! — Tout cela pour faire de l'essence de fram- boïses ! qu'est-ce que tu me dis là ? — Maïs l’exacte vérité, et maintenant veux-tu avoir si tu bois du sirop de groseilles, comment on fait l’Essence de groseilles? — Ouil — Tout tranquillement en mélangeant 50 gr., d’éther acétique, 50 gr., d'acide tartrique, avec 10 gr., de chaque, d’acide œnanthique, d'acide benzoïque, d'acide succinique, d’éther benzoïque et d’aldéhyde, — Oh! non, mais là tu me renverses! — Tout cela n’est rien, ma chère enfant ; sache bien que la chimie, dont on ne peut contester les beautés, ne se contente pas de nous pourvoir d’en- grais composés qui font pousser les arbres, elle est parvenue à nous doter artificiellement des produits LE MONITEUR B’HORTICULTURE 59 EE de ces mêmes arbres, sous forme d'essence de tous les fruits possibles. Aussi les sirops, les confitures, les glaces, les liqueurs, etc., que nous absorbons continuellement, emprantent-ils aux beautés de cette science les plus purs de leurs parfums, et ce, sous les formes Jes plus réduites et les plus écono- miques. Ainsi, désires-tu des parfums de nos fruits coloniaux, sans alleraux colonies? Mélange 100gr., de butyrate d’amyle avec 50 gr., de butyrate d’é- tyle, 30gr., de glycérine, 10 gr., d’aldéhyde, 10 gr., de chloroforme, dans un litre d'alcool, tu obtiens de l'Essense d’ananas. Est-ce de la Banane que tu veux ? De l’éther amyl-acétique, autant d’éther butyrique dissous dans 5 parties d’alcool et, les yeux fermés, un exotique s’y tromperait, Quant à nos fruits méridionaux, c est l'enfance de l’art; aimes-tu la citronade, J’orangeade? pour avoir le goût du citron c'est l'affaire de : Huile de citron, 10 gr., éther acétique, 10 gr., acide tartrique, 10 gr., glycérine, 5 gr., aldéhyde, 2 gr., chloroforme, 10 gr., éther nitreux, 10 gr., acide succinique, 10 gr. Pour l'orange c'est plus compliqué, il faut un mélange de : Huile d'orange, 10 gr., glycérine, 10 gr., éther acétique, 5 gr., aldéhyde, 2 gr., chloroforme, 2 gr., éther benzoïque, 10 gr., éther formique, 10 gr., éther butyrique, 10 gr.,étheramyl-acétique, 10 gr., éther méthyl-salicylique, 10 'gr., acide tartrique, 10 gr. Mais aussi quelle saveur ! Tous nos bons fruits y passent : pour l’Abricot, c’est l'affaire d’un litre d’alcool auquel tu incorpo- es : 100 gr., de butyrade d’étyle, 50 gr., de valé- rianate d’étyle, 40 gr., de glycérine, 20 gr., de salicylate d’étyle, 10 gr., de chloroforme et 11 gr., de butyrate d’amyle, et ça y est ! Pour la Fraise, on en voit la farce avec : acé- tate d’amyle, 50 gr., butyrate d'étyle, 50 gr. butyrate d’amyle, 20 gr., glycérine, 20 gr., for- ‘ miate d’étyle, 10 gr., éther nitrique, 10 gr., alcool, 1 litre, La Cerise s’obtient avec zoïque, 50 gr., cérine, 10 gr., benzoïque. ; Pour nos bonnes petites Merises, on mélange ensemble de l’éther acétique 100 gr., de l’éther benzoïque, 50 gr., de l'huile de persico (noyaux de pêche), 20 gr., de l’acide benzoïque, 20 gr., et de l'acide oxalique 10 gr. Puis viennent les Méres qui s’imitent fort bien avec un à deux grammes de teinture de racine : 50 gr., d’éther ben- d’éther acétique, 30 gr., de gly- d’éther œnantique et 10 gr., acide, d’iris, 60 gr., d’éther butyrique et 30 gr., d’éther acétique, (A suivre.) Lucio. LES ROUTES FRUITIÈRES BUT. — ORIGINE. — INSTALLATION. — PRODUIT CHOIX DES ESPÈCES A PLANTER : (Suite.) Travaux d'installation. — Voici sommaire- ment les données principales de l’œuvre première. . . Ouverture de trous assez en SG _tageou gazonnage du fond suivant l’état du sous-sol; plantation peu profonde de l'arbre, le collet au niveau de la chaussée ; pralinage des racines et mélange de os végétalesautour d'elles : arrosage immédiat, évitant l’affaissement du sol; taille note rée du branchage, respectant la flèche au- tant que possible ; badigeonnage dela tigeen situation aride et tuteurage de l'arbre ; en- fin litière autour du tronc au moyen d’her- bage, de sable, de cailloux, silex, argile, ajoncs, D ou toute res substance inoffensive. ie Nivellement et gazonnement du sol ré- servant un petit sillon qui laisse arriver | Modérément les eaux pluviales au pied dei V arbre. . Avant d'aborder le choix de l’essence 4 planter et des variétés fruitières qu'elle comporte, n’hésitons pas à dire que le su- jet arbre doit être absolument de nature saine, robuste, plutôt trapu dans sa consli- tution, élevé sous branche par l’élagage honte, le greffage ou le surgreffage, dé- planté avec précaulion, mis en jauge en attendant sa plantation, et sonidentité étant garanlie exacte. - Refuser tout sujet non élevé en pépinière, ou fatigué par un séjour aux foires etimarehés ou rabougri, tortueux, vieillot, à écorce durcie et d’origine incertaine." ‘ Éviter les temps de häâle, de gelée, de givre, plus pernicieux aux racines que la pluie ou la neige. Au cas d'arrêt dans le travail de plantation,remettre en jauge pro- visoire — même dans les trous — les sujets non plantés. | Les premiers travaux sont donc ceux que les administrations pratiquent pour les es- sences forestières ou d'ornement, c’est-à- dire simplifiés, tout en-procurant à l’arbre LE E MONITEUR D ment: quelques coups de serpe A la bot des feuilles suffiront. d'armure simple, des accidents qui pou raient résulter des chocs, coups, blessu provoqués forcément sur une voie publi exemples en sont nombréux en «rs u aux États-Unis. > tôt en RUES à l'amiable ou. par adjud tion ; et souvent le personnel adminis s’en rend acquéreur et Re froid, aux coups de chaleur, aux vents eta > la poussière ; 7H STORE : 2 Foie dans les sols les plus de en mnt du transport; facile au marché de consommation, au HR LE MONIIEUR L'HORTICULTURE 61 _ Quelque peu abandonné à lui-même, l’arbre doit être facilement généreux en fruits. L'espèce ou la variété comptera, parmi _ses dispositions naturelles, la pousse d’une tige droite, élevée, couronnée par un bran- chage assez régulier, disposé en forme plus ou moins érigée, pyramide ou sphérique, résistant suffisamment aux gelées d'hiver. La fleur, par sa constitution ou son époque, _ bravera l’action des rayons solaires et des -tourbillons de poussière. Le fruit, à son tour, saura supporter les bourrasques, les manipulations, les fatigues de la récolte et et son écoulement en sera “fourneau, à la bassine, à l’usine, au séchoir, à l’étuve, à l’alambic, au pressoir. Quant au choix des espèces et variétés, nous adoptons celles qui ont fait leurs preuves ou qui donnent des espérances sé- rieuses en France ou sous un climat ana- logue, hors frontière. Il est impossible de les connaître et de les déterminer toutes. Le planteur aura toujours le loisir d’ac- _cepter les types qu'il a pu apprécier dans _des conditions à peu près semblables. Mais, “éñ examinant le terrain, qu’il n'oublie pas- d'étudier le sous-sol des déblais et des rem- blais à planter. Amandier (Amygdalus) La région de l’amandiers’étend de l’Aude à la Drôme, en Corse et en Algérie. On con- sacre à cet arbre des terrains arides, caillou- teux, rebelles aux autres essences frutières, et dans les situations abritées, autant que posssible, des gelées printanières. Nous avons vu, vers le Sud-Est, deslignes et avenues d’amandiers homogènes ou en- tremélées de müriers ou d’oliviers (espèces industrielles), en chemins secs et surla ban- quette de canaux d'épandage ou de dériva- tion. L'amande amère, robuste en tous points, est destinée aux te Cports au marau- dage. / Les espèces à amande douce, propres aux plantations d’alignement, sont : Amande grosse ordinaire, — Assez grosse, saveur agréable. Amande grosse verle. — Beau et bon: fruit. Floraison tardive, 5 Amande à flots. — Fruit pions moins gros, Sans amer. ; Amande Matheronne. — Fruit moyen, pointu, bon. Arbre ramifié. Amande Molière. — Fruit assez gros, allongé, amande d'un bon goût. Les trois dernières sont à coque demi- dure. br L'amandier à coque tendre ne remplirait pas, ici, les conditions voulues. L'industrie, d’ailleurs, sait fabriquer les coques tendres -avec des coques demi-dures.. Charles BALTET. 284 (A suivre.) LES NOUVEAUTÉS VIBURNUM TINUS ROSEUM . * - Cette jolie variété de Viorne Laurier tin à fleurs roses, qui est maintenant bien fixée, a été obtenue dans les importantes pépiniè- res de M. Moser, horticulteur, à Versailles. Cette remarquable nouveauté: provient d’un dimorphisme ou rameau qui s’est dé veloppé accidentellement sur un arbuste de l'espèce type, il y a déjà sept ou huit ans et dont les plantes qui en sont issues ont tou- jours conservé leur coloris particulier, sauf un petit nombre de fleurs qui restent par- fois blanches dans chaque inflorescence. Cette variété de Laurier tin à fleurs roses est dans tous les cas une excellente acqui- sition à noter parmi les nouveaux arbustes d'ornement. 0. B. ÆS LE CÉLERI-RAVE (Apium graveolens). Cette ombellifère qui dérive du Céleri plein blanc a été obtenue et fixée par la sélection de semis successifs. Au lieu de manger les pétioles comme pour le céleri plein blanc; c’est la racine qui est comestible, préparée en cuisson ou crue en salade. (Les pétioles du céleri-rave élant creux et ayant un goût d'’amertume ne sont pas employés.) Le semis se fait sur couche fin février ou | commencement de mars. Le plant, dans la. première quinzaine d'avril, est assez fort pour être mis en pépinière. On repique sur vieille couche ou en pleine terre à 0 m. 10 en tous sens, en ayant bien soin que le trou qui doit recevoir la plantule _ soit assez large et profond de facon qu’en introduisant laracine, celle-citombeà plomb et ne se recourbe pas, ensuite de borner convenablement, arroser et ombrer pour aider à la reprise. Vers la deuxième quinzaine de mai le plant est bon à meltre en place. On a pré- _ paré une planche bien fumée; de préférence avec du fumier bien consommé, les rangs _ sont distancés de 0 m. 35, et on plante à _ 0 m. 40 sur le rang en quinconce, puis les plants sont arrosés au pied. Un deuxième semis se fait au commence- ment de mai; vers la mi-juin, le plant étant ssez fortest mis en place directement. (Il est bien entendu que ce semis se fera clair.) Le céleri-rave demande beaucoup de _ fraicheur pendant l'été, faute de quoi il - végète et devient filandreux. Si lé sol W’est“pas paillé, on donne des binages répétés pour décroûter la surface que les pluies et l’ eaudes arrosoirsauraient battue. Lorsque les racines auront acquis la moi-. . tié de leur développement, on les déchausse pour retrancher les radicelles qui auraient E pu se développer de nouveau au collet. : C'est un ouvrage de luxe auquel : noë Il est fort utile de supprimer les. vieilles gageons tout particulièrement les Soci feuilles pour concentrer la sève sur la ra- | d'horticulture à souscrire pour enr “Fleur bibliothèque. cine. La récolte commence, suivant les Besoin en septembre jusqu'aux gelées. A bètle | époque on arrache pour la conservation, | . PETITE POSTE. TE: par une belle journée; les racines extirpées | N° 1641. Mme E. D., à F..— Vous pouvez … sont débarrassées de la terre qui peut y | joue Béeres le Géanin is, Gosse int adhérer, les feuilles sont coupées au collet Roses. C’est une plante bien ramifiée dont les et on laisse ressuyer, Une fois les racines | ombelles sont couvertes de nombreuses fleurs semi- saines, on les rentre dans la cave aux lé- doubles, d’un très joli coloris rose pâle. La culture L gumes où elles sont enterrées dans le sable que nous en avons faite, l'an dernier, nous ae pour empêcher l'air de les détériorer. tp tique de name a ini par Paul Parmer lier, D'è ès sciences, (1 vol. in-18, 840 P. 4 des éditeurs MM. de Erven Lo ] braires à Harlem (Hollande),le dernier plantes bulbeuses cultivées dansles tre et publiée sous les auspices. 18 la S Cet ouvrage qui a une grande RE tant au point de vue botanique qu au P! Le 17-fascicule que nous venons ne renferme les trois chrImel hop atE -vantes : Phrase QE: Fra SÉer units var. Roi des ue al variété à fleurs simples 4 A'unbrillantéen foncé; de ravissantés nouvelles:Zwlipes Sim: -ples hâtives, puis la troisième plancher présentant trois magnifiques variétés rentes d'/ris æiphioides (anglica).. 0. Biube ea donné les meilleurs résultats. 1% N° 8250, M. Pf. — L'arrêté interdisant toraalle ment, par crainte du Pou de San José, l’introduc- tion en France de plantes, arbres, arbustes, bou- tures, etc., venant des Etats- Unis, n'a pas été rappor té, done il. est toujours 1 interdit de rien im- A. LEsoups. 0 hronique : Au Ministère de l'Agriculture : Au Ministère de l'Agriculture : à Bagnères-de-Bigorre, a été nommé chef d'agriculture de Villembits (Hautes-Pyré- _nées), en remplacement de M. Delpech, dé- missionnaire, M. Dubois (Émile). chef de culture au - Pradet (Var), a été nommé chef de pratique horticole à l’école pratique d’horticulture _ d’Hyères (Var). De l’Alcool dénaturé. — On sait tout l'inté- - rêt que le Ministère de l'Agriculture at- “ tache à la question de l'alcool dénaturé qui … doit offrir de grands débouchés à la culture » de la betteraveet une source de grande éco- nomie pour la consommation puisqu'on herche à arriver, par des moyens de fabri- ation, à le produire à meilleur marché que tous les autres produits similaires. En ce moment,la consommation au détail, aie 40 centimes le litre, et on espère ar- river à 30 centimes, prix bien inférieur au étrole, à l'essence, etc. Un concours #nternationai pour les appa- airage, traction), est organisé pour le 25 mars 1902. Nominations. — M. Domec (Joseph), jardinier + LE MONITEUR PD'HORTICULTURE SOMMAIRE Nominations. De l’Alcool dénaturé. Expositions francaises pour 1902. À la Société nationale d'Horticulture de France. Au Jardin colonial de Nogent-sur-Marne. Les Bureaux des Associations horticoles françaises pour 1902, Distinctions honorifiques. Suppression des décorations. Courses d'Orléans. Nécrologie. Lucien Chauré — Travaux du mois d'avril. Jel Chauré. — Chronique étrangère : La censure russe. Distinctions. Les fruits des antipodes. Otto Ballif. — Choix parmi les nouveautés mises au commerce en 41902 GHREE Helcey. — Du béchage. O. Detrez. — Les ruits à l'Exposition d'Epernay (suite). Alph. Dachy. — Lettres horticoles : A propos d’Essences.. de fruits. artificielles (suite). Lucio. — Choux au vinaigre. Omnis. — Bibliographie. Petite poste. GRAVURES NOIRES : Bégonia : Buisson rose. Bégonia : Perle Lorraine. es Routes fruitières (suile). Charles Ballet. — onnaissances utiles. mois de mai et sera suivi d’une exposition publique de tousles appareils, qui aura lieu, à la Galerie des Machines, du 24 mai au 1° juin. Disons aussi, pour les amateurs d’aulo- mobilisme, qu'une grande course de vitesse, etune course circuit de consommation du Nord ont été spécialement autorisées pour le commencement de mai, pour autos à alcool, elles partiront de Paris : une par Amiens, Arras, Boulogne-sur-Mer, Montreuil-sur- Mer, Abbeville, Dieppe, Gisors, Saint-(ier- main; l’autre, par Champigny, Châlons, Arras, etc. Ajoutons que toutes les précautions seront prises pour éviter les accidents. M. Famechon, sous-chef du bureau des encouragements, qui a pris la chose à cœur, est chargé de toute cette organisation, et on peut affirmer qu’elle est entre bonnes mains. 53 Expositions françaises pour 1902 : Aix-en-Provence. — Une Exposition inter- nationale et coloniale sera tenue d’avril à août. S’adresser à la direction, rue de l'Opéra, à Aix. Le règlement de l'exposition spéciale de chrysanthèmes que la S. d'A, d'Angers orga- nise, du 7 au 16 novembre 1902, à l’occasion - du septième congrès de la Société française des chrysanthémistes vient de paraitre. S’adresser pour tous renseignements à M. Millet, secrétaire de la Société, 6, rue Béranger, à Angers. GE 64 A la Société nationale d'Horticul- ture de France. — Sur notre proposi- tion, il a été décidé que l'Exposition que la Société tiendrait au mois de mai 1905 serait internationale. Un règlement spécial en déterminera les -conditions. KT Au Jardin colonial de Nogent. — Ainsi que nous l'avons vu faire au Jardin des plantes, du temps du regretté M. Max. Cornu, le jardin colonial de Nogent-sur- Marne, dirigé par M. J. Dybowski, vient de publier une Liste des plantes mises en dis- tribution et destinées à nos Colonies. Nous avons relevé là, nombre de plantes, dont la culture peut être d’un grand rap- port. GE Distinctionshonorifiques.—A la suite des fêtes impériales de Reims, Bétheny,etc., on à pu remarquer le grand rôle qu'a joué l’horticulture dans la décoration des principaux salons deréception. Aussi, et comme témoignage de félicita- tions, le tsar Nicolas vient-il d'adresser au paysagiste décorateur, M. E. Redon, de Reims, la croix de 3° classe de l’ordre de Saint-Stanislas. Suppression des décorations. A l’occasion de la discussion sur le budget de la Légion d'honneur, le rapporteur a fait un histori- quedesdécorations existant en France y compris les distinctions coloniales, et ce chiffre s’élève à 33, savoir : la Légion d'honneur, la médaille militaire et la médaille de Sainte-Hélène, puis les médail- les commémoratives des campagnes de Crimée, d'Italie, de Chine, (1r° expédition), du Mexique, de Mentana, du Tonkin, de Madagascar (1re ex- pédition) du Dahomey, la médaille coloniale, de Madagascar (2e expédition), de Chine (2e expédi- tion), Les palmes académiques, la médaille de l’en- seignement; les médailles : de sauvetage, de la mutualité, du service pénitentiaire, du service vi- cinal, des sapeurs-pompiers, des agents des doua- nes, des agents des contributions indirectes, du travail (pour les vieux serviteurs, industriels et agricoles), des ouvriers de l’Exposition de 1900 (?) des marins français (ayant plus de 300 mois de LE MONITEUR D'HORTICULTURE l'Étoile d’ Anjouan. navigation), puis les ordres coloniaux, Royal du Cambodge, le dragon de l’Annam, L cham el Anouar, l'Étoile noire du Bén Avec un chiffre aussi respectable, il y avait t to lieu de supposer qu'on pouvait récompenser t les mérites et même tous les services et satis les-rubanophiles, Sachant combien un petit de ruban peut avoir d'influence sur une ré tion, un certain nombre de députés ont dépo sé la Hanbre. des propositions cu projets tenda à la création de nouvelles distinctions ho ori fiques et on en compte seulement : chiffre of quarante-trois | S Après cela, si tout Français ne naît pas déc c’est qu’il aura le... cordon ombilical mal placé.” 7 Mais, chaque médaille à son . : «11 demande d’abord la suppression du ré actuel de l’ordre de la Légion d’honneur, Palmes académiques et du Mérite agricole pour À instituer : les Palmes civiques; la Médaille mili- taire ; les Palmes nationales. cs - La première de ces récompenses serait acoddËé aux ARR qui, par leur dévouement de Jeur seraient accordées par des jurys nationaux. La médaille militaire serait attribuée pa ministres de la guerre et de la marine mais @ attribution ne deviendrait définitive qu'après san tion du jury national, 3 Que les décorés se PR, il coulera encor | bien de l’eau dans la Marne avant que cette PropIR A sition soit adoptée. à C’est ce que nous avions l’eccasion . dire au député rubanophobe, il y a quelque temps, alors. qu’il assistait fout de même à un banquet offert par l'ASORER amicale de &- Marne, à cos de | se8 | us grandes sottises, la croix de Ja tombe, assuré- ïent une des moins quémandée, <3@ Es — L'éternelle question, contre la- Hé < se heurtent tousles mauvais vouloirs dministratifs, est agilée en ce moment en L elgique. On s'occupe beaucoup, actuellement dans onde des agriculleurs, de la multipli- ion effrayante des chenilles, dont les ra- ges ontpris, ces dernières années, un actère très alarmant. Le syndicat des fleuristes anversois, no- ment, discute très activement l'affaire. Partant de ce point de vue, ils demandent mesures internatio nales pour la ES rance , Se sont depuis longtemps attelés à tte question, car la France à toutintérêt à voriser ces négocialions et à protéger les “ ù ourses d'Orléans. — Hippodrome de Arrault. Les RE courses auront HSE le Et d'être très ae car dé pa s inscriptions sont faites parmi les meilleurs Nécrologie. — M. Eugène Verdier, ancien siériste, qui était mort moralement depuis long- temps, s'est éteint le 11 mars dernier à l’âge de 75 ans. — M. F.-A. Lesne, rédacteur en chef de la azelle du Village, membre du Comité directeur e l’Association de la Presse agricole, est décédé 18 mars, à Asnières, près Paris, à l’âge de 60 ans. M. À. Lesne, un de nos bons collègues, était le gendre de Pierre Joigneaux, l’agronome distingué. LUCIEN CHAURÉ, Avril, s’entr'ouvrant douct ment sous la douce in- fluence des premières chaleurs, du renou- veau, va donner naissance aux fleurs, aux fruits. Le JARDIN D'AGRÉMENT porte bien son nom, car les fleurs sont déjà nombreuses, et si le travail est dur en ce mois, onest bien récompensé de ses peines. | Mars à été des plus clément, de long- temps on n'a eu untemps aussi magnifique, et si rien ne vient en gâler la fin, on admi- rera une floraison remarquable. Les Adonides de printemps donneront ‘ leurs petites fleurettes jaune citron, si on a eu soin d’en planter sur rocailles en pleine terre de bruyère, à exposition nord, mais non exempte de soleil, puis les petites Æthio- nèmes, à fleurs roses, en grappes, qu’on aura plantées en terre légère à exposition ensoleillée, des Corbeilles d’or, (Alysses), à feuilles vertes et à feuilles panachées de jaune entourant les massifs, d’où émergeront les fleurs roses des Diélytras, des Couronnes impériales (Fritillaires), de différents jaunes et rouges; Scilles, les admirables Tulipes, les Silènes,les Myosotis, les Iris, les Päquerettes, les Pi- voines,elc., pendant qu'une délicieuse odeur se répandra, odeur échappée des Jacinthes, Narcisses, Giroflées, etc. etc., ce sera un enchantement. Joignez à cela la floraison de nom- bre d’arbustes : Cognassiers, on pourra juger qu'avril est le mois le plus agréable de la campagne. Il y a fortement à faire au jardin, surtout en semis,tous les derniers devront être pra- tiqués sous châssis, et on peut déjà en ten- ter la plus grande partie eu plein air, sile temps se maintient favorable; néanmoins,on devra tenir toujours prêt un abri mobile, loile, bois, paille ou verre, pour les couvrir si la température venait à baisser le soir. Eclaircir et repiquer le plant semé les mois précédents. Achever la division des pieds de plante de pleine terre, renouveler la terre si on re- d'Aprilis, est le mois où la terre les Primevères des jardins, les Rhododen- drons, Magnolias, Corcorus, Forsithias, etc; plante les mêmes espèces au même endroit, En serre ou même sur couche couverte, mettre en végétation les tubercules, rhi- zomes de Bégonias, Cannas, Dalhias, etc. Continuer les soins généraux au jardin, tondre les haies, les bordures, si ce n’est fait, terreauter et ressemer les pelouses. On plantera les arbres verts, les Yüuccas, les Anémones, les Renoncules, les Lis et les Glaïeuls; en échelonnant la plantation des ognons on échelonnera la floraison. Ne pas oublier de planter le nouveau type à floraison en épi, dont 7riomphe de Paris est un des l'eaux spécimens : c’est une race travaillée avec acharnement par notre collaborateur Gravereau-Pelletier, et qui, d'ici quelques années, nous révélera de merveilleuses surprises si nous en croyons les expériences de cultures et les résultats obtenus ; mais en Glaïeuls il faut compter les années avant de pouvoir lancer une nouveauté. Continuer le bouturage des Chrysan- thèmes ; empoter les boutures faites précé- demment etremputer celles dont les racines tapissent la paroi du pot, en les conservant sous abri. Donner des engrais liquides, soit naturels : crottin demouton,purin,engraisflamand,ete., soit chimiques : sulfate ou phosphate d’am- moniaque, nitrate de potasse à raison de deux grammes par litre d’eau. Ne pas oublier de mêler au compost, ser- vant au rempotage, des coquilles d’huîtres pulvérisées. Fin avril, commencement de mai, selon la température ou la règion, lee découvrir pour les habituer à l’air et même les sortir si rien ne s’y oppose. Achever la planiation des Rosiers sans oublier de les praliner, donner un coup de griffe dans la roseraie. éviter la bêche, ébourgeonner et enlever les gourmands. JARDIN FRUITIER Terminer les plantations en pralinant et en arrosant. Planter les boutures de vi- gnes; achever la taille, le paliseage aux fruitiers et à la vigne; ébourgeonner les espèces fruitières; enlever avec soin toutes les branches :nortes aux arbres, €e qui s'apercevra au moment de la pousse, cela est disgracicux. Faire la chasse aux in- des rongeurs, on à recommandé dep sectes qui vont éclore et déposer leur ves dans des fleurs des arbres fruitiers. Pratiquer la ‘greffe en fente, acheve [ semis de noyaux. % Répandre les engrais chimiques et % fate de fer si les feuilles ont jauni l’an précédente. Ne pailler que si la terre a rejet froid, ce qui cette année est à supposer. Fri porto des ruches d’abeilles da les vergers pour assurer la fécondation paraît-il, pour éloigner nombre d’insect JARDIN POTAGER Continuer la plantation des Aspe d'Argenteuil et commencer celle 16e Pom de terre. OEiïlletonner les Artichauts ; AO place les légumes semés sous châssis. La Semer les Melons et autres Cucurbitacé sous châssis, continuer les semis de Ra pour ÉCholonees la récolte. Diviser. pieds de Raifort, Rhubarbe, etc. Les semis dé tons 18 légumes peuvent se faire sous châssis, un certain nombre pe se commencer en pleine terre, mais ens précautionnant, comme pour les fleurs d’abris mobiles pour parer au FREE à au Re dicton : Brouillards en mars! Gelées en mai ! Comme les premiers jours de mars Ve été brumeux, qu’adviendra-t-il en tue Pour préserver les graines des ravag: longtemps de les tremper dans une dis [ lution de rouge minium, la couleur éloi gnant les oiseaux et des mulots, mus, raignes, etc. 28 Un autre procédé que nous croyons peu connu et qui n’est pas jeune, Car nous. l'avons vu employer il y a une quarantaine Æ d'années dans les cultures de notre ancien rédacteur Jean Chauré, consiste à fait dissoudre de l’aloès dans de l’eau tiède, d laisser séjourner les graines quel ques heures, de les retirer, deles laisser sécher et. de les semer; le goût de l’aloès, aussi désa _ gréable aux animaux qu'aux humains, éloi- _ gnent ceux qui sont tentés d’y goûter. Les limaces, les insectes de toutes sortes £ ont sortir de terre et pulluler : c’est le mo- ment ou jamais de répandre dans les jar- di ins, vergers et potagers, les grenouilles, les crapauds, et même d'y lâcher de jeunes % anards. SERRES ORANGERIE CONSERVATOIRE _ Aérer autant que faire se pourra et net- | toyer; rempoter, bouturer les plantes, el 1 es préparer à la sortie. _ Soigner celles dont la floraison bat son 4 plein, les arroser modérément et faire la chasse aux pucerons. Ombrer pour éviter les coups de soleil _ du printemps. * JEL CHAURÉ. 5 CHRONIQUE ÉTRANGÈRE LA CENSURE RUSSE. — Dans le but de se ‘éer de nouveaux débouchés en Russie, un ertainnombre d'horticulteurs etmarchands grainiers, ont fait imprimer également dans le texte de leurs Catalogues des notes expli- catives en langues polonaise et russe. - Comme tous les imprimés qui doivent - franchirles frontières .de ce vaste empire sont soumis à la censure, tous les Catalo- | gues horticoles expédiés ces derniers temps - et qui renfermaient de ces notes, ont été retournés aux expéditeurs par l'office des | douanes impériales, sous prétexte que Ë toutes les brochures imprimées en langue s pour pouvoir pénétrer en Russie. _ Ilyalà,croyons-nous,dela part des agents … considération tous les sacrifices qui ont été faits par les exposants horticoles aux der- … nières floralies internationales pour se créer | _ des sbonchés dans le vaste empire des à D STE En A FE nd LS LAN es S s 5 #3 Ft 1 i UT D'HORTICULTURE nr ; DISTINCTIONS HONORIFIQUES. — Le Gouver+ nement français vient de décerner la croix d'officier du Mérite agricole à M. Anton Umlauft, jardinier chef des jardinsroyauxet impériaux de Schænbrunn près de Vienne. M. Umlauft est avantageusement connu dans le monde des Orchidophiles par les diverses hybridalions qu'il a opérées avec succès d'où sont issus de superbes gains, ainsi que par l'extension qu'il a donnée en Autriche à la culture des Orchidées. Quelques-unes des collections de plan- tes carnivores et d’Orchidées des Jar- dins de Schœnbrunn ont, du reste, figuré dans le Grand Palais de l'Horticulture à l’occasion des divers concours tempo- raires de l'Exposition universelle de 1900. De son côté, M. Ergenzinger (Olto), jardi- nier aux mêmes jardins, a reçu la croix de chevalier. LES FRUITS DES ANTIPODES. Le Gardeners’ Chronicle nous apprend que l'importation des pommes d'Australie en Angleterre a ‘pris cette année une telle importance, que les deux Compagnies de navigation maritime « Peninsula » et Orient, embarquent sur dix de leurs grands paquebots, des quantitée considérables de barriques de pommes qui arriveront à destination de Londres et de Liverpool à partir du 6 avril jusqu’au 25 mai 1902, Ces excellentes pommes ‘proviennent en majeure partie des beavx vergers situés dans les pays du Sud-Est du continent aus- tralien et de la Tasmanie. Elles ont été ré- coltées dans le courant de février, puis ex- pédiées et emballées dans des barriques remplies de sciure de bois, ce qui leur per- met d’arriver en parfait état en Angleterre après une traversée de quatre à cinq se- maines. Orro BALLIF. \E TE CHOIX PARMI LES NOUVEAUTÉS EN FLEURS, FRUITS ET LÉGUMES MISES AU COMMERCE EN 1902 (Suite) Parmi les nombreuses et bonnes obten- tions que MM. V. Lemoine et fils, de Nancy, mettent au commerce chaque année, nous signalerons, pour 1902, divers Bégonias, 68 LE MONITEUR D’HORTICULTURE © dont cette maison s’est fait une spécialité | ne dépassant pas 0 m. 60 et d’une abon- et dont la renommée est universelle. dante floraison, commençant en août, en Le Beconia : Buisson rose, qui est un | peine terre el finissant en janvier, lorsque hybride du B. diversifolia <-B. polyanthua. les plantes ont été rentrées en pol, en serre Cette plante a hérité des avantages de la froide et ensuite en serre tempérée. BÉGONIA : BUISSON ROSE floraison de ses deux parents : du B. diver- Le feuillage petit est vert clair, quelque sifoliu, la floraison en pleine terre, l'été, et | fois bordé rose, les fleurs sont d'un beau du Z. polyantha, la floraison en serre, | coloris rose. C’est une plante qui convien-. l'hiver. dra pour la culture en pri. Plante à large rhizome, formant touffe, Le BéconiA : Le Robuste est très vigou- LE MONITEUR D’'HORTICULTURE | 69 RS reux, la plante atteint 30 centimètres: Les | produit des tiges charnues, vert bronzé, fleurs, nombreuses, sont rose glacé et le | tachées rose. Feuilles vert émeraude, ponc- feuillage vert très foncé. tuées vert en dessus et maculées rose en Plante et de pleine terre el de serre où | dessous. Gp BÉGONIA : PERLE LORRAINE | Lui 2 el K LE RHARBIER elle fleurit abondamment. Les fleurs, qui apparaissent en janvier, Le BéGonia : Perle Lorraine, est un ad- | sont blanches à fond rosé, et durent jus- mirable hybride issu du B. polyantha X B, | qu'à fin avril. dædalea. Ce sera une très bonne planle d’orne- La plante atteint jusqu’à 50 centimètres el | ment pour serre tempérée. 70 ; Ces variétés demandent un bon compost léger, mélangé de feuilles et de terre de bruyère, ou même de terre de bruyère seule, exposilion mi-ombre. | HELCEY. DE DU BÉCHAGE Les bêchages peuvent être subdivisés en deux séries, suivant les saisons auxquelles on les effectue. Ce sont les bêchages d'avant l'hiver — autrement dits ceux qu’on pra- tique en automne et pendant l'hiver, quand le temps s’y prète — et les bêchages d'après l'hiver, c’est-à-dire ceux qui précèdent im- médiatement les semis et plantations du printemps. fl convient aussi de les grouper séparé- ment parce qu’on les exécute différemment et le but poursuivi, lors de l'exécution, est totalement dissemblable. Les labours d'avant l'hiver doivent surtout servir à l'amélioration des terres, à leur plus grande division; ce sont, si on veut, des bêchages d’amendement, des travaux d'aérage et de perméabilité. Aussi, pour qu’ils donnent ious les bons effets exigés, les effectue-t on à grosses mottes, sans ap- porter le moindre soin à la réduction des pelletées, afin que les agents atmosphéri- ques sachent bien agir pendant la morte saison — la gelée surtout — et pénétrer ainsi à une plus grande profondeur, pour que toute l'épaisseur de la couche travaillée se réduise et s’ameublisse. On profite également de cette opération pour enfouir les fumiers longs, pailleux, à longue échéance de décomposition, ceux qui, s’ils étaient seulement incorporés au printemps ne serviraient que tard, trop tard souvent même, aux besoins de la nutrition végétale des plantes installées printanière- ment. Les labours d’après l'hiver sont ceux qui doivent préparer la couche arable du sol, de telle façon que les graines se trouvent dans un milieu favorable à leur germination et que les jeunes plantules, mises en place, puissent vite se fixer aux particules deterre. C'est,en d'autres termes, les béchages qu'on * REA ce PEUT \ LU LE MONITEUR _ l'hiver que faut-il donc? — pour manipuler la terre avec a ee D'HORTICULTURE | Autant les bêchages d’ AT faits grossièrement et à juste raison, auta ces derniers doivent être exécutés avec soi avec minutie, avec précautions. Pourquoi? Us Ne sont-ce pas eux qui doive prépar le milieu, la couche de terre, où les jeunes. systèmes radiculaires de toutes nos plantes légumières doivent se fixer, se développe souvent, le pécteie n’est pas fait avec soins voulus. De Pour bien procéder aux bêchages d'ay D'abord, il est nécessaire que la terre soi bien retournée, que les couches enfouies 030 ou 0"35 de profondeur soient ramen à la surface, L'opérateur ne devra pa prendre de trop grosses ne mais il Les mottes devront être bien concassées, bien émiettées à la surface du labour, mais » surtout dans le fond de la jauge. C'est là x point de l'opération trop souvent négligé On s'efforce volontiers de bien briser 1 terre,ide la bien régler à la surface et on s'imagine que le travail est parfaitemen effectué ; tandis que, dans le fond de la tran chée, les mottes sont à peu près intactes; … elles sont masquées, et la vue de l'exami= nateur ou du passant est satisfaite! mais ee est-ce cela que l’on cherche? Assurément non et ce n’est pas ce qu'o ol devrait trouver! Il faut fournir aux graines une couche où celles-ci sachent bien s'adapter aux mo-. » lécules terreuses, où les jeunes plants repi= qués puissent aisément développer leur: tendres et délicates radicelles, sans rencon- trer d’obstacle ni de vide, où les éléments nutritifs se trouvent aussi divisés, aussi dis: séminés que possible. Réfléchit-on toujours, aux conséquences réelles d’un travail ne œ*. ee « + de santé, de développement, de vigueur des te? | 4 Et quand ils agit d’enfouir des engrais, en même temps qu’on procède au labour, - prend-t-onles précautions pour queces fab _stances alimentaires soient réparties unifor- mément? Nous avons souvent vu bêcher en ‘emplissant la tranchée avec le fumier - ramassé derrière le bécheur sur 0"70 à 1"00 … de largeur, le couvrir de terre et continuer ainsi le travail sur toute l'étendue du terrain. Et cependant, préalablement à _ l'exécution du labour, on avait répandu le fumier le plus régulièrement possible à … Ja surface du carré à bêcher. Est-ce encore à une facon sérieuse, raisonnée et ration- elle ? ÿ _ Non, assurément. _ Eh bien alors... ? _ Ehbien! lisez ces quelques lignes, ami règles Oscar DETREZ. 24 LES FRUITS A L'EX POSITION ; _ D'ÉPERNAY. (Suite) LC … « Reinette grise d'automne » ou « Reinetle - grise de haute bonté » encore une variété de erger à cultiver à haute tige en plein vent sur sujet franc. Cette pomme convient spé- cialement pour la table, elle est de saveur - exquise, une des meilleures qui existent, sa - chair est douce, assez juteuse, parfumée. … elle est assez grosse, à robe gris-fauve doré, et bonne à manger pendant les mois de … novembre, décembre et janvier. | —_ D’autres pommes et en grand nombre en- core figuraient sur les tables de l’exposilion: 4 Dhoions, en passant, quelques-unes qui con- À - viennent pour le verger, par conséquent les plus dignes d'attention. La « Reinette de Caux » est bien « ‘connue, —_ belle,excellente et fertile variété.La pomme | « Prauty of Kent » une variété anglaise, mé- — ritante, mürissant pendant octobre et jus- qu'en février. « Belle de Pontoise » pomme | grosse belle et bonne de décembre à janvier. LE EUR L’ HORTICULTURE Dos pas toutes ces conditions absolues « Reine des Reineltes » jolie pomme moyenne bien bonne de novembre à décembre. « Rambour d'automne » fruit très gros, co- loré, souvent bon, maturité octobre à dé- cembre. « Reinelle Baumann » exquise de décembre à janvier. « Calville Saint-Sau- veur » belle, mais de qualité ordinaire, pas- sant vite, et ne peut prospérer, (l'arbre), qu’en bon sol, et fructifier qu’en situation abritée. « Reinelte verte » fruit juteux, sucré, exquis, durant tout l'hiver. « Quastresse » arbre d’une vigueur. extrême, fertile à un âge avancé seulement ; fruit beau et bon ressemblant vaguement à la « Calville blanc », maturité, novembre et décembre. Et maintenant passons aux pêches! A cause dela saison ces fruits étaient peu nombreux (15 septembre) dix ou douze va- riétés tout au plus, et parmi elles trônait la splendide pêche Ballet, la reine de l’au- tomne. Les apparences de cette pêche sont si belles qu’elles attirent et charment le re- gard, mais tout est en harmonie, car sa. chair est délicieusement fine, sucrée, ju- teuse et parfumée. Au milieu de ses congé- nères de la saison, généralement peu colo- rées, elle resplendit dans sa robe de pourpre et d’or, et les initiés ne sont nullement sur- + : pris: ils savent qu'ellea de qui tenir, puisque son père-obtenteur M. Charles Baltet, de Troyes est sans nul doute l’horticulteur le plus dé- coré de France et de Navarre. L'arbre est d’une nature excellente, végé- tation robuste et vigoureuse se prêtant faci- lement au remplacement annuel des ra- meaux fructifères, fertililé grande et constante; c’est donc une variété d'élite convenant particulièrement pour la culture en espalier, et elle ne tardera certainement pas à être universellement cultivée à l’égal des variétés les plus renommées, aussi bien par les amateurs que par les marchands. A notre avis, la pêche Baltet peut être consi- dérée comme une des meilleures — sinon la meilleure — des pêches tardives. Après elle, pour le volume, se fait remar- quer la Pêche de Malte, très bonne sorte à chair verte, excellente souvent, à peau jaune verdâtre parcimonieusement striée et lavée d'incarnat pourpré. Vigueur modérée et fertilité satisfaisante. On peut l'admettre HE: ha lee dans tous les jardins pour la culture en espalier. : _ La pêche Bonouvrier, un peu moins voiu- mineuse que les précédentes, — si peu cependant, — estun fruit magnifique et exquis, sans rival avant la naissancé de la Bullet, c’est Le plus bel éloge que nous pouvons en faire après ce que nous avons dit de cette dernière; aussi nous ne saurions trop re- commander la culture de cet arbre robuste, vigoureux, fertile, en un mot, un type de perfection pour la direction en espalier. ” La Reine des Vergers est belle et bonne, mais l’arbre est d’une conduite assez diffi- cile en espalier; en revanche dans les pays dont le climat permet la culture en haute ou demi-tige elle fait merveille : elle mérile donc son nom. _Bourdine, autre bonne espèce bien connue qu'il suffit par conséquent de signaler sim- pement - Alexis Lepère,un nom cher à tousles «per- siculteurs », variété déjà ancienne, mais toujours justement appréciée par tous les arboriculteurs. Pêche belle et exquise ; arbre de bonne vigueur, généreusement fertile, sorte bien recommandable! 5 (A suivre,) Alphonse Dacuy. LES ROUTES FRUITIÈRES BUT. — ORIGINE. — INSTALLATION. — PRODUIT CHOIX DES ESPÈCES À PLANTER (Suile.) Cerisier (Cerasus). Par la nature de son frait bien adhérent à la branche, le cerisier convient aux planta- talions sur le bord des chemins publics, des canaux et rivières, en bonne terre vég“tale, même rocailleuse ou mélacgée d'alluvions et de calcaire. Les espèces dont lebranchage s'élève har- diment, rentrent dans la tribu des bigar- reautiers et des guigniers; celles qui résis- tent aux gelées d'hiver sont dans les griot- tiers. Er En voici quelques-unes : Bigarreau d'Esperon ou Bigarreau Napoléon. mürissant première REA de juille 1 Bigarreau rouge. — Gros frui UE pourpre, de la mi-juillet. | Bigarreau noïr.— Gros fruit Be de de j nue | chés d Metz noie les conserves t co tures (juin-juillet}. de Guigne Garcine. — Fruit noir, de Î juin. Guignes ambrée, rouge ou noire. fruits Re diverses saisons. mande, fruit noir ; de fin de juitet ca ‘4 Griotte du Nord — Assez gros fruit noir, mürissant en juillet, même en août. Leur fruit, employé dans les ratafias cerises coloré, conserves à l’eau-de- rarement aliaqué par Jes oiseaux, qu pecltent également les bigarreaux €! guignes à peau blanche ou ambrée. Les cerises AQnaie et de ad pas à craindre: Cerisier à Kirschen-wasser terrains que sur Ta cols Re cai teux, ravinés et le ons des rivières canaux. Er Robuste au froid, d'un beau port, se vrant de fruits qui ne à la ma passant, et d'une vente assurée à la dis rie, il rapporte à l'exploitant et à l'Etat bois enfin, est recherché par l’ébéniste enrichit la région de l'Est, pourquoi n° drait-il pas son aire d'action? Peu refuserail-il les contrés froides ou mentées par les vents de mer nuisibles fleur et à la « nouaison » des fruils? Parmi les Lypes à préférer pour leur végé- tation, leur fertilité et le rendement en. kirsch, nous signalons : RE Guigne noire des Vosges ou Baissard.. Fruit noir, d’un bon rapport. Cruigne rouge des Vosges ouT'inette. — Fr Ÿ 5 igne Marsotte. — Fruit noir, d’une ur sucrée, parfumée, dont il faut se fier à la néllote: Ces variétés se propagent par la greffe et nême, les autres variétés locales. istance des arbres, 8 à 10 mètres. Châtaignier (Castanea). Arbre de régions spéciales,montagneuses, nitiques ou sablonneuses, comme le ntre de la France et la Corse en possèdent, chàtaignier peut trouver place sur les ates ayant une belle largeur, à la condi- n de fournir une tige bien dressée et une uronne élevée. Si les administrations départementales alités, au contraire, peuvent en attribuer a récolte — par lots — aux habitants. Les conditions requises de végétation et allures de l’arbre se rencontrent sur cer- ins types. I appartient au pépiniériste ou u cultivateur de les rechercher et de les >ropager par la greffe. La nomenclature en est plutôt locale. _ Exemples : Bourrue (Périgord); Coulinelle 4 (Cévennes); Isserto (Quercy); Verdalo (Cantal); - Marron des Angles (Corrèze) ;de Contes (Corse); … Nouzillarde (Poitou); Verte (Limousin), etc. - Chaque contrée a ses enfants adoptifs. Distance des arbres, 10 mètres. Cormier (Cormus). Le cormier ou sorbier domestique, franc - ou greffé, est planté dans l'Ouest et dans F quelques localités où il trouve ses éléments de prospérité, … Il faudrait s'attacher aux formes /écondes | et à g0s fruits. En dehors de la consomma- - tion de la corme à l’état de bletissure, on associe le fruit ou le jus au brassin de oires et des pommes à cidre. Distance des arbres, 8 à 10 mètres. (A suivre.) Charles BALTET. — pratiquentla vente aux enchères, les muni- LETTRES HORTICOLES A PROPOS D'ESSENCES...DE FRUITS... ARTIFICIELLES (Suile.) Les pommes, les poires n’y échappent pas, Pour les premières, c’est par la valérianate d’amyle (100 gr.) réunie à : glycérine (40 gr.), aldéhyde (20 gr.), acétate d'éthyle (10 gr.), éther nitrique: (10 gr.), chloroforme (10 gr.), dans un litre d’alcool à 100, Pour les secondes, dans un litre d’alcool à 1000, on mélange 100 gr. d'acétate d’amyle, 100 gr, de glycérine et 50 gr. d'éther nitrique. Le raisin lui même n’en est pas indemne, il suffit de bien marier, dans 10 gr. d’éther œnan- tique, de la glycérine, 10 gr.; de l’acide tartrique, 5 gr.; de l’acide succinique, 3 gr.; de l’aldéhyde, 2 gr.; du chloroforme, 2 gr.; de l’éther formique, 2 gr. et de l’éther méthyl-salicylique 1 gr. ; c’est un peu compliqué, mais on y arrive tout de même, La prune, elle, s'obtient avec : glycérine, 8 gr.; éther acétique, 5 gr.; aldéhyde, 5 gr.; huile de persico, 4 gr.; éther butyrique, 2 gr.; éther for- mique, 1 gr. Quant à nos délicieuses es elles ne peuvent se dérober non plus : en tripotant bien 5 grammes de chaque produit suivant : éther formique, éther valérianique, glycérine, huile de persico; en y ajoutant : aldéhyde et alcool amylique, ? gr. chaque, éther sébacylique, 10gr. ; on obtient des Montreuil de première saveur! Et puisqu'on a trouvé la prune, la pêche, rien n’empêchait au brugnon de surgir et pour cela il suffit de bien mélanger 20 gr. d’extrait de vanille à 20 gr. d’essence de citron et d’y ajouter 10 gr. d'essence d’ananas. Et crois-tu, ma chère Zina, que la chimie se soit arrêtée aux fruits ? Erreur ! Elle n’a rien respecté, pas même le pauvre Melon, qu'avait-il bien pu lui faire ? Quelque indigestion non pardonnée ! et dans sa rancune, la chimie a édicté que, doréna- vant, pour sentir le Melon, on réunirait : éther sé- bacylique, 10 gr.; éther valérianique, 50 gr.; éther butyrique, 4 gr.; glycérine, 3 gr.; aldéhyde, 2 gr.; éther formique, 1 gr. Je te recommande cette délicieusej odeur de Cantaloup pour parfumer ton mouchoir! — Eh bien! mon vieux, tu m'en bouches un coin ! Et puis là, vrai, je ne te savais pas si malin | — Oh! rassure-toi, je n’ai rien inventé de tont cela, je m'en reconnais absolument incapable. J'ai tout simplement Iu et retenu! Allons, finis ton verre et partons! | — Oh! bien non alors, je n'ai pas envie de éther butyrique, éther. acétique, :s LE MONITEUR m'empoisonner en me fourrant dans le corps, tes butyrates, tes acides, etc. Quand tu m'y repren- dras à boire ou manger de toutes ces compositions. Mais Dieu de Dieu! c’est tout de même une bien belle chose que la Chimie! . . . . . . . . . . . Sur ce, chère Madame, je vous quitte en vous recommandant de vous mettre en garde contre les glaces, sirops et liqueurs diverses; et surtout je vous dirai toujours : faites chez vous toutes vos conserves et vous serez sûre que votre jolie bou- - che, vos jolies dents ne seront pas en contact avec ces dérivés de la houille et autres produits mal- sains. Votre fidèlement dévoué. . Lucio. CONNAISSANCES UTILES CHOUX ROUGES DE CONSERVE. — Pour con- server les choux rouges et les faire servir de condiment comme les cornichons, on opère ainsi qu'il suit : Après avoir débarrassé le chou de ses premières feuilles, on découpe la tête le plus finement possible; on la met dans un vase plat, en jetant dessus quelques poi- gnées de sel; 24 heures après, on fait égouter le jus, en pressant vigoureusement. On met ensuite ce chou haché dans un pot en grès ou un bocal en verre en y joi- gnant du poivre en grain et même quelques fruits de piment, puis on fait baigner le tout dans du bon vinaigre et, une quinzaine de jours après, on peut consommer ce pro- duit soit comme salade, comme hors- d'œuvre, ou pour joindre à de la viande. Le Chou rouge gros, de préférence, le Chou rouge petit et le Chou rouge foncé hâtif d'Erfurt, conviennent pour cette préparalion culi- naire. Omnis. —— BIBLIOGRAPAIE Les Pommes de terre entrent, pour une trop grande part, dans l'existence humaine pour ne pas s'intéresser à toute nouvelle pu- blication les concernant. A deux reprises déjà (1880 et 1886), la maison Vilmorin a publié un Catalogue mé- LIT S + PEN LE Fee 3 es D'HORTICULTURE thodique el synonymique des principales connues, avec description des tubereul es, € la baie des fleurs, ainsi que leon nymes. Continuant, en l’augmentant, r son savant ex. M. Ph. Vilmorin faire paraître la 3° édition, s ee ans la 2°, Ces dire qi 1 de variétés inférieures. £ C'est un ouvrage de bibliothèqu cole, et qui doit aussi se trouver mains de tousles cultivateurs de ce tubercule (1). a: 25 56 E p-, > fr. A. Rousseau éditeur e et reau du Y. d'A.) RER ‘Dans cet ouvrage, que tous les inté feront bien d’avoir sous la main, l'au cherché à réunir tout ce qui conce métier de débitant de boissons et hôtelie: (corporations si en honneur aujourd'I puisqu'elles tiennent, dans leur main, la politique,) ceux-ci trouveront tous rêlés municipaux, décrets, lois et règleme de police, les régissant pour : autorisation: exploitations, Ps ainsi que leurs dre (Mais que n’y a-t-il à côtés de ces c leurs devoirs!) La description des bois et leurs falsificalions, qui, comme le sabr Joseph Prud'homme (qui pouvait déf ou combattre les institutions) pourra & vir à reconnaître les produits falsifiés el besoin à faisifier ceux qui ne le ser : pas. - C'est un recueil absolument. comp voire MERE et faites les plonger le plus $ possible dans l’eau. — (1) 4 vol. de 65 pages. 2 fr., chez l'estones et Bureau de Moniteur d'Horticulture. ironique : Au Ministère de l’Agriculture : _ Au Ministère de l'Agriculture : Concours général agricole. — Nous rappelons … à nos lecteurs que le Concours général agri- cole, avec les produits de l’horticulture, _ plantes, arbres, fleurs, fruits et légumes, - matériel et outillage horticole, se tiendra à (ses a Galerie des machines, au Champ-de- Mars. ; … Ouverture : pour le matériel horticole et “agricole, les mercredi 9 et jeudi 10 avril, de A0 heures à 17 heures. Entrée : 50 centimes. _ Le vendredi 11, de 9 heures à 17 heures, - tout le concours. Entrée : 5 francs. _ Les 12, 43, 14, 15, et 16 avril, de 9 heures 17 heures. Entrée : 1 franc ; Le mercredi 16 avril, à partir de 1 heure, _ vente des produits. %: : FR 1 ar … Distinctions honorifiques. — A l’occasion de _ diverses solennités, ont élé nommés dans l’ordre du Mérite agricole, au grade d’of- ficier : M. Masie (Antoine), viticulteur à Maurecourt, v.-P. de la S. d'H. de Pontoise; … augrade de chevalier : MM. Barbulée (Louis- Napoléon), horticulteur à Lisieux (Calvados); —. Besson-Girerd, président de l'Union horti- . cole des Bouches-du-Rhône; Bodvin {1..-A.), e 10 aAvRiL 1902. : Un merveilleux métis. Dictionnaire iconographique des Orchidées : Ofto En e LE MONITEUR 04 D'HORTICULTURE SOMMAIRE ROMOLITHOGRAPHIE : FRUITS DES PLAQUEMINIERS ou Dioseyros pu Japon : 1° DIOSPYROS LYCOPERSICUM. 90 D. CosraTa. 30 D. TsourouMarouKkakit. 40 D. Sanurr. 59 D. ToROKOUKAKI. . L Concours général agricole. Distinctions honorifiques. omination d’un professeur à Versailles. Expositions francaises pour 1902. Expositions étrangères our 1902. Exposition universelle de Saint-Louis. Le salaire des jardiniers au Jardin des Plantes de : Lucien et des dangers de l’absinthe et autres apéritifs : Lucio et Crouzel. — La Tétragone Epinard : 4. de La Devansaye. — De la taille du Pêcher : J. Nanot. — Bibliographie. Les Catalogues recus. AVURES Noires : Dolique : La Fiancée. — Cineraria hybr. polyantha. — Fraises : Avant Garde et Cente- naire. — Trèfle colossal Ladino. — Tétragone cornue. à Avesnes (Nord), conférences horticules et plantations fruitières ; Boismenus {L.), hor- ticulteur fraisiculteur (sic) à Paris; Couëtu (J.-J.), membre de la S. H. de Bordeaux ; Courtois (C.-P.), horticulteur à Sceaux (Seine) ; Grégoire (J.\, horticulteur à Saint- Maur (Seine); Jambon (M.), horticulteur à Saiut-Etienne (Loire); Jourdan, administra- teur de la Société des jardiniers de Chatou (S-et-0); Lecuyot (Jules), jardinier à Lou- veciennes (S-et-0); Lejeune (B.-P.), jardi- nier à Bougival(S-et-0\; Ozanne (J.-A.), v.-r. de la S. des jardiniers de Chatou (S-et-0); Pache (F.), jardinier à Bordeaux; Plaudet père, horticulteur à Pontoise (S-et-0); Re- naudin, notaire à Sceaux (Seine) ; Ruffier (0.-L.) et Taiïllade (F.-P.), lieutenanis au 4° tirailleurs à Sousse. Création de jardins militaires en Tunisie. La médaille d’honneur agricole a été remise à M. Jamain ({L.-F.), jardinier de la Société des moulins de Corbeil (S-et-(0)). A l'occasion du Congrès des Sociélés savantes qui s’est terminé le 5 avril,M. Gen- tils (Alfred-Jules.), sous-chef de bureau au Ministère de l'Agriculture, a reçules Palmes d'officier d'Académie. Par arrêté du Ministre de l’Agriculture, en date du 17 mars, M. Costantin, docteur ès sciences naturelles, ancien maitre de conférences à l'École normale supérieure de Paris, professeur-adminisirateur au Muséum L°2 76 d'histoire naturelle, a été nommé professeur de botanique à l’École nationale d’horticul- ture de Versailles, en remplacement du regrelté M. Mussat décédé. | a) Expositions françaises pour 1902. — Boulogne-sur-Seine, 20 septembre, exposi- tion générale de tous les produits de l’hor- ticulture et industries horticoles, organisée par la S. régionale d'H. de Boulogne S'adresser à M. Pacros, secrétaire général 39, rue Gutenberg, à Boulogne. Langres (Haute-Marne) du 17 au 19 mai. Exposition générale d’horticulture et industries horticoles organisée par l'Asso- ciation Haut-Marnaise-d'Horticulture. S'adresser, avant le 10 mai, à M. A. Viaril, secrétaire général de la société. Beauvais : (Oise) du 14au 22 juin. Lille : La sous commission chargée de l'organisation de l’exrosition horticole à l'exposition internationale de Lille vient de fixer ainsi la date des concours temporaires indépendants du concours permanent : 1° Concours, du samedi 14 au vendredi 20 juin; 2° Concours, du samedi 12 au vendredi 18 juillet; 3° Concours, 16 août: 4° Concours, du samedi 20 au vendredi 26 seplembre. S'adresser au secrétaire de la sous-com- mission horticole à l'Exposition. Ge Expositions étrangères pour 1902. Slatte Huy (Belgique), les 22 et 93 juin. Exposition spéciale de Roses. Gand : Une erreur d’impression nous a faitmeltre pour, avril1902, l'Exposition quin- quennale qui doit se tenir à Gand, alors qu’il faut lire avril 1903. 730) Exposition universelle de Saint- Louis. — Le gouvernement français, a accepté officiellement l'invitation à parti- ciper à l'exposition universelle de Saint- Louis de Missouri (États-Unis), qui doit ouvrir le 1* mai 1903. du samedi 9 au samedi LE MONITEUR D'HORTICULTURE Muséum, soit trente et un ans de services pérons que les exposants se souviendr de la Nouvelle Orléans, de Philadelphi de Chicago et qu'ils sera presser CS $ s’abstenir. | 12 a) Le Salaire des jardiniersauJ ardi des Plantes de Paris. — Une dise sion qui a passe inaperçue Ro la m sion de la PR du budget Fr Ministé del'Instruction publique. Il s'agissait d’une demande de crédi 13.000 francs pour augmenter le salaire d ouvriers et des jardiniers employés pe Muséum d'histoire naturelle. . Il appert de cette discussion qu'il ex des jardiniers « tilularisés » qui touche au mois, et d’autres « auxiliaires » qui & payés à ee journée de travail; s’il fait bea ils peuvent être occupés, è il fait vila temps; ils regardent, en se serrant le venu la pluie ou la neige tomber. Ceux qui sont au mois, les me ceux-là! touchent depuis 90 francs, ceux : la journée gasnent 3 francs par jour; il est un, Roger, dont le nom a eu les hor neurs dE l'Officiel du 23 mars, qui, père. [ cinq enfants émarge journellement la som de 3 fr. 50; le doyen, entré en 1874 a par un privilège inexplicable, été por 4 fr. 25! y compris, il est vrai, , 18 méd d'honneur agricole. Qu'arrive-t-il, c'est que nombre d’ en eux, Fat el pour cause, de donn du pain à leur femme, à ie enfants s'en vont frapper, le cœur bien gros, porte du bureau de hienfaisance qui pe leur refuser tout secours, d’après son règle- # ment, comme étant : Font ns de l'Etat amère dérision! À LT NES Il y a là un véritable scandale public de voir des salariés de l'État français EX tendre la main et obtenir quelques francs pour donner du pain à leur famille, quand, à côté, ilesttantde fonctionnaires, hautplacés qui tendent les deux mains... avec succès. &ES Malgré, la chaude défense de l'honorable À sénateur M. Expert-Bezançon, il s’est trouvé « 157 de ses collègues contre 108, pour dE rouver | les conclusions de M. Guyot (du 25 centimes d'aug- nnaient de remplir l'emploi, quand un ces malheureux était mort de faim. Si la Charité sociale! était bannie du sein “de la terre, nous ne conseillons pas aux jar- dir niers du Muséum, de l'aller chercher au Perce-neige à fleurs jaunes. -- Le rdeners Chronicle mentionne, dans un de derniers numéros, l'apparition d’une riété de Perce-neige à fleurs jaunes qui aurait fleuri au mois de mars chez M. Mott, à icester (Angleterre). Les feuilles de cette uvelle variété de Galanthus nivalis ne sont pas d'uo vert glauque commé dans l’espèce z ype, mais d’un vert ordinaire, tandis que Jes fleurs sont d’un jaune assez accentué. Nous ne voyons pas un grand mérite à tte nouveauté, car l'attrait de cette char- mante fleur d'hiver réside dans le blanc e neige de sa corolle avec son liséré vert. AuCongrèsd'agriculteursquivient e se réunir à Moscou, il a été émis un eu pour la mise en circulation de wagons jéciaux avec compartiments pour loger les | réaliser par les Compagnies de chemins de français. Un peu partout. — M. Carl Lackner, direc- eur royal d’Horticulture, président de la S. R. d'Horticulture de Prusse a, comme ancien vice- résident du Jury de la classe 47 (E. U. 1900), été ait commandeur de l’ordre du Mérite agricole. _ Un concours entre architectes paysagistes fran- çais est ouvert pour la création d’un jardin public à Valence (Drôme). _S'adresser à la Mairie pour renseignements, à Nécrologie. — M.Ernest Auguste Delahuye, grainier à Paris, chevalier de la Légion d'honneur, officier du mérite agricole, est décédé le 3 avril à 'âge de 64 ans, LUCIEN CHAURÉ. LES mCHIDÉE UN MERV£ILLEUX MÉTIS. Le Garde- ners Chronicle a publié dans sa livraison du 29 mars une grande et superbe illustration d'une des plus remarquables Orchidées hybrides obtenues jusqu’à ce jour. C’est en fécondant le Zælia purpurata par le Brassa- vola ou ZLælia Digbyana, que MM. James Veitch, de Chelsea-Londres ont obtenu le Laælia Edouard VIT, un gain merveilleux, qu'ils ont dédié au nouveau roi d'Angleterre. _ Les fleurs de ce gigantesque hybride sont énormes; leurs divisions sont d’un blanc légèrement rosé et leur labelle échancré présente, avec des macules pourprées, une admirable teinte jaune primevère, qui devient par la suite plus ou moins blanche. OrcuI- —- La 47° livraison de cette intéres- DICTIONNAIRE ICONOGRAPHIQUE DES DÉES. sante et importante iconographie renferme les belles chromolithographies des Orchi- dées suivantes : Æranthus ramosus, décrit pour une nou- veauté, mais qui est un synonyme de lÆranthus grandiflorus des îles Mascareignes et que l'on rencontrait jadis dans anciennes collections françaises ; le gracieux Angræcum Scoltianum ; les Cattleya Chamber- lainiana et Wavriniana, deux beaux hybrides; le ZLæha Lindleyana purpurea, une superbe variélé avec un labelle pourpré; Odonto- glossum grande Pitleanum, une variété pâle dépourvue de macules; les ravissants Pla- lyclinis où Dendrochilum filiformis et glumacea; les mignons Promenæa stapelioides e! xanthina ou citrina ; le chaste Sobralia virginalis, var. Llasina; le Slunhopea Reichenbachiana, un rare AR de la Colombie, puis k superbe T'richopilia crispa, var. ant une magnifique Orchidée très florifère, que l’on rencontrait autrefois dans la plupart de nos anciennes collections françaises, mais qui est devenue assez rare de nos jours. O. BALLIF. les D. coronaria, var. à petits fruits très bons. D. costala, var. à gros fruits côtelés. D. Hiaylume, var. à gros fruits. D. Kouroukouma, var. à petits fruits, presque dépourvus d’astringence. D. lycopersicum où Kaki lomute à gros fruits _ lisses. D. lucidu, var. à petits fruits. D. Mazeli, var. à gros fruits. D. Minokaki, var. à gros fruits. mu D. Pelivot, var. à gros fruits. D. Pierquiniana, var. à gros fruits. D. Sahuti, var. à gros fruits dépourvus : d'astringence. D. Tiodemon, var. à gros fruits. D. Toyama, var. à gros fruils. D. Torokoukaki, var. à gros fruits. D. Tsourowmaroukaki, var. à gros fruits. D. Virginica, var. à petits fruits. D. Yakoumikaki, var. à gros fruits, etc.; M. F. Sahut, l'habile hortliculteur Due _ niéristede ol. auquel nous sommes . redevables pour l'introduclion en Europe de D = # ea" Ls la majeure partie des types de Plaquemi- niers, ainsique pour l’obtention de diverses _ variétés améliorées, nous acommuniqué les _ renseignements suivants sur leur culture. Les Plaqueminiers ne sont pas soumis à la taille. On doit simplement se borner à raccourcir les branches gourmandes qui absorberaient toute la sève au détriment des autres parties de l’arbuste. Les bour- . geons ne doivent pas non plus être pincés: D £ anis LE CES terres légères et fraiches. Les différentes variétés de Kakis ne se reproduisent pas volontiers de semis. Il y a . toutefois une exception pour les espèces à petits fruits, telles que les Diospyros Sinensis — lotus — Varginica et Pierquiniana qui peuvent être multipliés au moyen de leurs graines. Le semis n’est pratiqué, pour les gros fruits, que dans le but d’obtenir de nouvelles variétés. On greffe les variétés améliorées de Pla- queminiers sur des sujets tels que les Zos- pyros Virginica — lotus el Pierquiniana. On emploie surtout dans ce but la greffe en écusson pratiquée au mois d'août. On peut cependant aussi les greffer en fente dans le courant du mois de mars. Toute cette série d’arbustes préfère les Cependant les divers Plaqueminiers réussissent également bien dans les terrains compacts ou calcaires. On a aussi remarqué que les figues caques qui étaient récoltées sur des terrains cal- caires, élaient plus sucrées que lorsqu'elles avaient acquit leur degré de maturité sur un lerrain siliceux. La reprise de ces arbustes fruitiers est parfois lenteet difficile. Ce n’est souvent que la seconde année de leur plantation à demeure qu'ils commencent à pousser vi- goureusement. Il ne faut done pas négliger de les pailler l’année de leur plantation, ainsi que de les arroser pendant les temps de sécheresse et de grandes chaleurs. Il est aussi préférable la première année, pour faciliter le développement des jeunes bour- geons, d'ombrer légèrement les scions, au moyen d’une feuille de papier ou d’un jour- nal, que l’on tourne autour de la tige en laissant passablement d'espace, puis qu’on fixe aux deux extrémités au moyen.d’une ligature de raphia, mais il faut avoir soin d’enlever cet ombrage lorsque ls jeunes bourgeons se développent et que les feuilles commencent à se former. B. DE CRISSIER. LT. .. CHRONIQUE ÉTRANGÈRE . Distinction honorifique. Nousappre- nons avec plaisir que le gouvernement fran- çcais vient de décerner la croix de la Légion d'honveur au docteur-professeur L. Witt- mack, de Berlin, le savant et sympathique rédacteur en chef de la Garten Flora. Notre honorable confrère, qui est membre correspondant de la S. N. d'H: de France, est très connu à l'étranger où il a repré- senté l'Allemagne à diverses reprises, comme membre du Jury, aux grandes expo- sitions internationales d’horticulture de Paris, Chicago, Gand, Saint-Pétersbourg, _ “ete., etc. O.B. CHOIX PARMI LES NOUVEAUTÉS EN FLEURS, à FRUITS ET LÉGUMES MISES AU COMMERCE EN 1902 (Suite) Parmi les plantes grimpantes annuelles les Doliques, (espèces de haricots,)jouentun grand rôle pour l’ornementalion des murs, __ tonnelles, berceaux, troncs d'arbres, etc. au L'ancien type, le Dolique d'Egypte (Dol- » chos Lablab) originaire des Indes,est à fleurs violettes età gousses violet pourpre: c'est le plus répandu ; il en a été obtenu plusieurs variétés différentes qui ne valent pas l’an- cienne, comme aussi des variétés à fleurs QY. A | s LA FIANCÉE. DOLIQUE : blanches, soit hautes, soit naines, mais au- cune n’était arrivée encore au degré de mé- rite de la nouvelle variété qui nous est pré- sentée par MM. Cayeux et Le Clerc, sous le nom de Za Fiancée ; elle est issue du 2. du Soudan qui est 1 un te nouveau très tant. Cette plante MORE frere 3 m. 50 restent blanches. La plantation se fait lement en mettant, en avril, une graine. dépote la plate avec : motte et on 1 ÿ en place à re la de chau IT de septembre, Après avoir obtenu le is ta Cinéraires, on cherche l'original : on a CINERARIA HYBR. PO LINE bridé les types parfaits à grandes feu IS avec le Cineraria cruenta, type ancien, et on obtenu le C. polyantha. Quels seront ses mérites ? Les ous sont plus petites, les tiges plus allongées permet- Ens a les couper et de les conserver dans en re Le semis se fait en juin et juillet. ux Fraises, déjà nombreuses, succèdent itres fraises, saluons Avant-Garde et ne FRAISE : CENTENAIRE Avant-Garde doit son nom au mérite énorme quelle possède, celui de laprécocité, orge Ve car elle tient le record de la maturité c’est la première de toutes celles qui rougit son fruit, lequel a la forme d’un cœur ; sa chair est rosée et sucrée, juteuse et parfumée, et elle en produit à n’en savoir que faire. Quant à Centenaire? ? elle nous estannoncée comme la plus grosse de toutes les variétés ; les fruits sont oblongs, méplats, réguliers, d’un rouge vif et de bonne qualité, le fraisier est très vigoureux, très productif el mi-hàtif. C'est trop tentant pour ne pas l'essayer, et comme on dit : l'essayer, c’est l’adopter! PÉEA TRIFOLIUM REPENS GIGANTEUM Var. LE CoLossAL LADINO. HELCEY. La Revueinternationale d'apiculture a publié, récemment, unenotetrès intéressante et ins- tructive sur cette nouvelle espèce de Trèfle blanc qui serait très mellifère, et qui est recherchée de nos jours par un grand nom- bre d’apiculteurs, car le trèfle blanc ordi- paire n'est mellifère que dans certains pays tandis que dans d’autres, les abeilles le visi-. as, h \ TRÈFLE COLOSSAL LADINO tent seulement etn’enrapportentpas grand’- chose. On connait deux formes de trèfle blane,le Prifolium repens et le 7. repens giganteum ou syn. Le Colossal Ladino. Cette dernière va- riété donne un rendement supérieur à l’es- -pèce type, elle est beaucoup plus vigou- reuse et serait moins sensible aux intem- « TE NE M AL 7 , s péries. Le trèfle Colossal Ladino est origi- naire de l'Italie septentrionale et c’est dans la région du Milanais, qu’on s’est le plus occupé de le propager, puis de le faire con- naître, et non de l'Allemagne, comme plu- sieurs publicistes apicoles le prétendent à tort. Il fleurit abondamment de bonne heure au printemps, a en outre l’avantage de réussir dans les terrains pauvres en chaux. Comme cette nouvelle variété est plus étouf- fante, elle est moins vile envahie que le trèfle blanc ordinaire par les mauvaises herbes. Plusieurs agronomes préconisent la cul- ture de ce nouveau trèfle qui aurait sa place marquée pour la composition des prairies - temporaires. C'est grâce aux expériences et aux recherches du Sfabilimento Agrario Botanico … Ingegnoli du Corso Loreto de Milan que celte nouveauté a été premièrement sélectivnnée ainsi que propagée, ce qui a permis dès lors à de nombreux apiculteurs de l'utiliser avantageusement pour Ja nourriture de leurs abeilles. O. BALLIF. \EOTE LETTRES HORTICOLES LA DÉFENSE DU IN DE FRANCE ET DES DANGERS DE L'APSINTHE ET AUTRES APÉRITIFS. Paris, le 9 avril 1902. Ma chère Zina, Je m'empresse de répondre à ta bonne petite lettre dans laquelle tu m’expliques que tu n’es pas encore revenue de ton ahurissement, en pensant à tous les produitschimiques quetuasabsorbé äce jour, ettu me demandes ce qu’ilen doit être des absinthes et apéritifs divers que nous autres, hommes, ingurgi- tons, avec tant de désinvolture, de l’absinthe sur- tout, qu’il est très vilain, entends-tu ? d'introduire clandestinement à la pension, comme tu le sais pour élrangler un perroquet vert! comme tu le dis si élégamment. Mon avis ? Dame! Celui de tousles gens sensés est que c’est atroce, mais il en est desapéritifs comme des femmes, plus on en dit de malet.., plus on éprouve de plaisir à les savourer! Aussi je réserverai le mien ette donnerai celui d’un pharmacien distingué de La Réole, M. Ed. Crouzel qui s'exprime ainsi : « La ere Fe NPA a | déjà fait x ler bien des flots d'encre, mais sans. gr succès, et elle est loin d'être. épuisée. L’imminence et la gravité du péril nant de plus en plus menaçants, on ne sai règles et les bienfaits de l'hygiène q arrivera peul-êlre à augmenter encore durée de la vie humaine, à diminuer | minalité et à donner plus de force à k, sociale. On sait qu'il est bien difficile de lai les habitudes d’un peuple et que, pou arriver, il est indispensable de procé avec nelle et avec prudence. L'absinthe, dira-t-on, n’est pas indisp sable à l'homme, c’est vrai; mais son us est entré peu à peu dans les mœurs,et bitude, chez beaucoup de piliers de bars t d’ diet est passée presque à l'état de seconde Dalares 5 Sait-on au juste ce qu’est ce liquide L. - tateur RPpA absinthe? Absinthe, 600 grammes; Wélisse citronée tronelle), 125 grammes; sommités fleui d’Hysope, 225 grammes; racine d’Angélique (quantités variables selon les fabricants); Anis vert, 1.000 grammes; Badiane (an étoilé), 225 grammes; Fenouil de Fiorence, 850 grammes ; Coriandre, 25 grammes g alcool à 85°, 16 litres, eau, 4 litres. ÿ On y ajoute souvent de la Menthe et l'Origan. ; La couleur verte opaline est produite | l'essence d’Hysope ou par un colorantr néral (vert malachite). 2" MM. Cadéac et Albin Meunier ont étudié la gamme de ces poisons et, dans les con-. clusions de leur travail, ils disent : En. dehors de l'alcool, dans l’ shine deux ordres de poisons interviennent : de un # groupe épileptisant (ab-inthe, hysope, fe- nouil); 2° un groupe séupéfiant (anis, ba- diane, angélique, mélisse, menthe, origan, coriandre). Un chien de 12 kilos environ tombe en attaque d’épilepsie quand on lui fait une injection sous-cutanée de 50 centi S 40 centigrammes environ d'essence d’ab- _sinthe produisent le même effet. Par la consommation de l'absinthe, on arrive progressivement à des accidents con_ vulsifs analogues à ceux produits ‘expéri- mentalement chez les animaux, sans comp- a Le U es: ts ” Se s grammes environ d'essence d'hysope ; _ ter les troubles plus torriBlés et plus cts qui atteignent la plus haute ma- - nifestation de l'être humain, l'intelligence. Le naufrage de la raison est la dernière 2 _ étape du chemin parcouru. Au danger des f F # _ poisons énumérés plus haut, s’ajoute celui . de l'alcool ordinaire de l'industrie. Cet al- cool brut, souillé par la présence d’alcools . supérieurs, d’éthers et d’aldéhydes et sor- - tant ainsi empoisonné des distilleries, passe au travers de l’alambic des fabricants d’ab- - sinthe sans être purifié. Pour un grand - nombre de ces industriels, la santé pu- blique est indifférente : leur unique objec- tifest de retirer le plus grand bénéfice de . leurs produits obtenus ainsi en plus grande _ quantité avec une diminution correspon- . dante de la main-d'œuvre. Que fait-on alors généralement? On distille à une tempéra- - ture très élevée, de sorte que tout passe : ce que l’on nommé les flegmes, les mauvais goûts. Les poisons sont ainsi dissimulés par les parfums violents, tels que l’anis, la menthe, l’origan, etc. Le distillateur n'’éli- mine tout juste que ceux que leur goût et leur odeur trahiraient trop énergiquement. Ce que nous disons de l’absinthe peut s'appliquer aussi à la plupart desspiritueux aux goûts violents (amers,bitters, vermouths _etc:), qui usurpent le nom justement res- _peclé du qgwinquina, qu'on peut ne pas s’at- tendre, raisonablement, à trouver en si mauvaise compagnie. Ce dernier se re- commande, en effet, par de brillants états de service dans la thérapeutique, tandis que les poisons dont il partagerait la pro- miscuité n'ont à leur actif que des empoi- sonnements et des crimes. Leur histoire pourrait s’écrire en lettres de sang dans les annales de l'humanité. Malgré tout, la vogue de ces affreuses mixtures persiste, et l’on continue l’usage dégradant de {a verte, de la muse verte, pour employer l’expression imagée du poète, "+ r me. " ù LE MONITEUR D° HORTICULTURE N’est-il pas triste de penser que des écri- vains comme Alfred de Musset et Guy de Maupassant ont eu recours, dit-on, à des excitants de ce genre dans le but de pous- ser au paroxysme leur admirable génie et que ces poisons ont causé, sans nul doute, leur fin prématurée! Les malheureux qui s’y adonnent n’ont bientôt plus la volonté de lutter contre le désir impérieux de s’abrutir. Ce sont des dégénérés sans énergie, sans vitalité, inca- pables de tout travail sérieux, candidats perpétuels aux maisons de santé et aux prisons. Certes, il ya beaucoup à faire pour arrêter la marche toujours croissante de ce fléau. L'opinion publique s’en préoccupe de plus en plu: ; les Sociétés savantes, Les Con- grès se réunissent et discutent; les idées émises sont bonnes et louables. Tant d’in- térêts sont en jeu que les meilleures volon- tés du monde restent platoniques. Il n’y a encore que les journaux spéciaux qui don- nent l'alarme ; mais ces journaux spéciaux ne sont pas lus par l’ouvrier; ce sont des tableaux qui,dans les mairies, les hôpitaux, les pharmacies, les gares, devraient être placés constamment sous les yeux des in- térecsés. Le sympathique et savant D' Mauriac, de Bordeaux, vient de publier une brochure : La défense du vin et la lutte contre l'alcoolisme. Dans ce travail intéresant, qu'il serait dési- rable de voirrépandre sous forme d’editions populaires, M. Mauriac conseille judicieu- sement au public de revenir à l’usage, dans Jes cafés, de la consommation de nos bons vins de France, ainsi que cela existait au- trefois. Ce n’est après tout qu'une question de mode. Et pourquoi acluellement, la mode et le bon ton, avec lesquels il faut compter, s’opposent-ils à ce qu'ils boivent du vin, du vin rouge ou blanc en dehors de l’heure des repas ? Aucune raison sérieuse ne pourrait en donner l'explication; c'est ainsi parce que c’est ainsi, voilà tout! M. Mauriac propose, pour arriver au but, de tourner la difficulté en substituant aux apéritifs actuels (ainsi appelés ironique- ment sans doute parce qu’ils coupent l’appé- er SE i : ' ] bi 5 avec des vins désulcoolisés, aromatisées et - sucrées. Au lieu de demander, dans les cafés, un verre de vin rouge, ou blanc ordinaire, ou vieux, ce qui pourrait paraître commun ou même choquant, on pourrait se faire servir un verre ou une coupe de ces tuniques à base de vin. Les gens comme il faut, et même les snobs, n'auraient pas à rougir en deman- dant ces boissons hygiéniques, mousseuses ou non, et l’ouvrier arriverait vite à leur accorder sa préférenee, dans les cabarels, pour le plus grand bien de sa santé, de son intelligence et de sa moralité. Pour attirer et fixer l'attention du publie, on pourrait, comme le conseille M. Mau- riac, décorer ces dérivés des vins dits à la française de noms nouveaux leur donnant le vernis de l'actualité. Au point de vue économique, le vin étant une des principales sources de la richesse nationale agricole, il y a lieu d'encourager la mise en pratique des moyens indiqués plus haut. L'intérêt supérieur de la France, repré- senté par l'avenir de la race, commande aussi de diriger dans ce sens toutes les bonnes volontés. » Je me fais un devoir de te communiquer cet excellent article, mais avec la conviction aussi profonde que douloureuse que sa lecture n’enlè- vera pas au poison vert un seul de ses adorateurs. Aussi, je crois devoir te donner la culture et la description des plantes qui entrent dans la compo- sition de cet affreux breuvage, cela te permettra d’en faire et d'en répandre du purdans ta pension. (A suivre.) Ton vieil ami, Lucio, 22 LA TÉTRAGONE-ÉPINARD TETRAGONIA EXPANSA (MURRAY) Dans leur livre sur les plantes potagères, MM. Vilmorin donnent des indications très brèves sur la Tétragone cornue: cette plante, disent-ils, est cultivée pour remplacer l'Épi- nard pendant les mois les plus chauds de l'été, ou dans les localités sèches et arides AE . re 5 rte F IS 15 ARE dre. | tit) des boissons plus distinguées préparées | où l'épinard réussit mal; elle con mer, en Tasmanie, dans le sud et l’ouest d produire tout l'été, sans réclamer aucun Soin. ST ENS Nous trouvons des renseignements complets dans le si remarquable ouvi de M. Alphonse de Candolle, sur l’orig des plantes cullivées. Suivant cet auteur, l Anglais appellent celte plante : Epinard | la Nouvelle-Zélande, parce qu’elle avait 6 Joseph Banks, lors du célèbre voyag capitaine Cook. C'est une plante singul sous deux points de vue. D'abord ellee seule cultivée de la Nouvelle-Zélande; e suite elle appartient à une famille plantes ordinairement charnues, les ic dont aucune autre espèce n’est em} Depuis le voyage de Cook, on l’a trouv sauvage, principalement sur les côles « l'Australie, au Japon et au Chili; reste à | savoir si, dans ces dernières localités, elle : n'est pas naturalisée? E Ce nouveau légume, quoique ayant fe t; son apparition officielle en 1848, n’a cepen= dant point révolutionné l’horliculture ma: raichère. À cette époque, le Journal d'Hor licullure pratique, rédigé par M. Isabeau, I consacra une notice intér ssanle que nous croyons devoir citer, Car elle est rédigée avec le talent particulier qui caractérisai cette publication si remarquable, et mal. « Le public a pu voir, à la dernière expo- on, quelques échantillons de Tétragone la Nouvelle-Zélande, d’une fraicheur R marquable, cueillis à une époque où il est peu près impossible en Belgique de se rocurer des épinards mangeables. Nous ci en plein été, et, bien que sous nolre climat il arrive assez souvent, comme celle “année, que ceux qui ont demandé au ciel “de la pluie soient trop bien servis, l'ama- eur d'épinards doit se passer de ce légume jus qu'à l'entrée de l'hiver. Un répondra la rave dont se sont contente nos . La plus grande variété possible k | duns ue Dents végétaux en été est d’une _ nécessité indispensable, puisqu'elle € _ contribuer à la santé publique. C'est à _ point de vue qu'il faut envisager la te _ maraichère. Ke Pendant tout l'été, la Tétragone devrait remplacer l'Epinard ; sa culture n'offre pas … plus de difficulté que celle de cette plante, . etses produits sont plus abondants; elle ne * monte point à graine comme l’épinard et | donne , par conséquent, une suile de récolles _ non Pt pics alors que l’épinard ne 3 _ donne rien que des fruits stériles sur les … pieds mâles, et des graines sur les pieds . femelles. » hou et à | curieuse pour mériter d’être rapportée. Un navire anglais, dont l'équipage souffrait du corbut, aborde à la Nouvelle-Zélande. Le hirurgien du navire explore les environs du lieu de débarquement : il y trouve en . abondance la T'étragone (7e/ra yonia expansa 3 de Candolle), appartenant à la famille des … Micoïdes. L'éfficacilé des aliments végétaux frais contre le scorbut étant suffisamment nrue, le chirurgien fit essayer à l’équi- age la Tétragone apprêlée comme des épi- . nards; il obtint un graad nombre de guéri- sons, et£eux qui n'étaient pas malades n’en apprécièren Lpas moins les excellentes qua- ités de la tétragone comme comestible. Le it resta longtemps ignoré en Europe ; seu- ment, les baleiniers qui fréquentent les LE MONITEUR D'HORTICULTURE — L'histoire de la Tétragone est assez parages de la Nouvelle-Zélande, connais- saient les lieux où la létragone croit spon- tanément et ils en faisaient un fréquent usage. Cependant des graines de télragone avaient élé envoyées en Angleterre avec d'autres semences de la Nouvelle-Zélande, sans indication des propriétés el des usages de la plante. On en essaya la cullure en pot, dans la serre tempérée; elle y languit pen- dant plusieurs années, n'étant conservée que pour faire nombre et lenir son rang parmi les Ficoides. Un jour, le hasard voulut qu'un malelot, de retour d’un voyage de la Nouvelle-Zélande, allât visiler un de ses parents, ouvrier jardinier à Kew. En par- courant avec lui les serres, il reconnut Ja tétragone, et s’étonna de la voir traitée comme une plante délicale. « Je l'ai vue, dit-il, former de véritables prairies dansun pays où il ne fait pas plus chaud que dans le nord de l'Angleterre. » Sur cette indication, la tétragone fut risquée en plein air; elle y prospéra telle- ment, qu'aujourd'hui on la trouve en été dans tous les jardins potagers bien tenus de la Grande-Bretagne. Parmi les prix dé- cernés par nos nombreuses Sociélés d'hor- liculture, nous voudrions en voir figurer un pour la gropagation des légumes nouveaux en général, et de la (étragone en particulier. Sans doule, ce prix ne récompenserait pas la difficulté vaincue; rien n’est plus facile que de semer la létragone, de la sarcler et d'en cueillir les feuilles. Mais le jardinier maraich:r qui cullive pour la vente, a un certain mérite, digne d’un encouragement, à habituer le public à la vue d’un produit nouveau qu'il risque de ne pas vendre, et qu'il est utile d'introduire parmi les plantes polagères admises de tout temps dans la consommation : toutes ont commencé comme il s’agit de faire commencer la Té- tragone. Semer au mois de mai. À. DE LA DEVANSAYE. DE LA TAILLE DU PÊCHER Oui! les péchers doivent être soumis à la taille comme tous les arbres fruiliers ! ERA es 1e ie Le s- US EN EF. E- SE A ef + ds La RD Pr 2 A A CTI Li € dd à Se LÉ En LR 1 à 2 + X D TE AS Sur les pêchers en plein vent, on sup- prime les ramifications qui ont déjà fruc- tifié et on raccourcit les rameaux de l’année qui doivent fruclifier. La taille du pêcher est basée sur les principes suivants : 1° Les boutons à fleurs se forment sur les rameaux de l’année et les fruits se dé veloppent sur les mêmes rameaux durant leur deuxième végélation. 2 Un rameau qui a produit une pèchene fruclifie pas une deuxième fois; il est donc nécessaire de faire développer à sa base un nouveau rameau dit de remplacement qui pourra fructifier l'année suivante. Pour appliquer ces principes, on taille les divers rameaux à fruit des pêchers en espalier comme il suit : Bouquet de mai ou cochonnet. -— Petit ra- meau portant de nombreux boutons à fleurs avec un œil au sommet. Ne se taille pas. Chiffonne. — Rameau gréle garni de bou tons à fleurs et terminé par un œil. Nese taille pas. Il existe quelquefois un ou deux yeux à la base; dans ce cas, la couper au- dessus de trois ou quatre boutons. Rameau fruit. — Rameau de grosseur moyenne présentant sur toute sa longueur des yeux et des boutons. Couper de manière à conserver trois ou quatre boulons, ou bien si les boutons sont très éloignés de la base, n'en conserver qu'un ou deux. Rameau à bois. — Rameau ne porlant que des yeux à bois. Le tailler à deux yeux s'il est faible et à quatre ou cinq yeux s’il est fort. Gourmand. — Rameau gros et vigoureux ayant souvent des rameaux anticipés vers son extrémité. On le taille long à cinq ou dix yeux. Coursonnes. — Ramilicetion ayant fruc- tifié et portant des rameaux à fruits ou à bois ou des bouquets de mai. 1° Couper la coursonne immédiatement au-dessus du rameau à fruit inférieur, el tailler ensuite ce remplacement à trois ou quatre boutons. 2° Si la coursonne n'a pas remplacement à sa base, tailler le rameau qui s’est déve- loppé plus haut, à deux yeux s’il est à bois et à trois ou quatre yeux s’il est à fruit. crochet; Doiset le rameau inféric 1) yeux et le rameau supérieur à Fe quatre boutons. se 4 Si la coursonne présente des de mai, la tailler au-dessus de (rois note Vieilles coursonnes. — Les courso longées outre mesure seront ra les rabattant au- -dessus du rame (L'Agriculture nouvelle.) BIBLIOGRAPHIE Les arbres, ar Dre isseaux et drbules à fleurs de plein air, par Charles Baltet (4° .) 4 b:och., 32 p., 0 fr-60; chez e Troyes. | culture, de ; culture mardichère et AA ind qui S'y Re pour 1902, vient de (1 fort volume, prix 3 Re à l’admi lion, 45 Coupure à Gand (Belgique). C’est une publication très utile po commerce horticole. La PE ] mes officiels des cours, etc. La deuxième partie donne la liste € plète, avec adresse, de tout ce qui se r che à l’horticulture belge. ee C’est indispensable à qui veul se © des relations en Belgique pour bc pour achat. SE l'ordre du Mérite agricole. Nécrologie « 0. Ballif. — À propos de Fritillaires : .Detrez. — Les Routes fruitières (suile): Charles Les Légumes crus et l'épandage. M. Baudin, ministre des travaux publics, st préoccupé de l'influence que pouvaient Or, Sur la santé publique, les légumes et fruits qui, ayant été arrosés par les ux d’égout, étaient ensuite mangés crus r la population parisienne. Il a proposé, " la lettre suivante, adressée au président Conseil, de prendre des mesures néces- ires pour éviter tout danger : _ « Monsieur le président du Conseil], ulevées au Parlement et dans la Presce les opérations d'épandage des eaux égout de Paris sur les nouveaux champs épuration de Méry, Pierrelaye et de Car- es-Triel (Seine-et-Oise), l'opinion pu- j! e s'est vivement émue des dangers que urrait présenter la consommalion des nes provenant des champs irrigués à d’égoût. _ d'estime que ces appréhensions sont idées. Il est à craindre, en effet, que les ils et légumes qui se sont trouvés acci- ntellement en contact avec des eaux in- üffisamment épurées n'arrivent sur le _« 25 avi 1902. ii LE MONITEUR -D'HORTICOULTURE Helcey. — Soins à donner à la Fraiseraie au printemps Ballet. — Lettres horticoles gricole. Lucio et Zina. — Bibliographie. — Connaissances utiles. — Les Cat RES NOIRES : Chervis : Rose : Souvenir de Picrre Notting. Fritillaire impériale. K À la suite des discussions récemment SOMMAIRE ronique : Les Légumes crus et l'épandage. A la Société nationale d'Horticulture de ! » étrangères pour 1902. Programme du VIe Congrès de la Société française des Rosiéristes. Association de : Lucien Chauré. — Les Orchidées : “gniaux. — Isolepis gracilis. Helcey. — Le Chervis. France. Expositions Epidendrum biflorum. 4. Co- Helcey. — Rose thé: Souvenir de Pierre Notting : : Oscar : L'Horticulture au Concours alogues recus. ritillaire meleagris, ’ marché contaminés de microbes ou de dé- bris organiques susceptibles de les rendre malsains. « Les eaux de lavage emportent la plu- part des éléments pathogènes et l’ébullition les rend absolument inoffensifs. Aussi peut- on affirmer que les légumes cuits et les Jiuits pelés n’offrent aucun danger. Mais il n'en est pas de même des légumes et des fruits qui se mangent Crus, comme, par exemple, les salades et les fraises « [me parait indispensable de parer au danger qui peut en résulter pour la santé publique et, pour arriver à ce bu, je n’aper- çois qu’un seul moyen : c’est de stipuler nettement, dansles contrats de concession d'eau d’égout passés par la Ville, l’inter- diction pour les usagers de culliverles fruits et légumes destinés à être mangés Crus, «Si vous partagez ma manière de voir, j'adresserai ‘sans retard des instructions dans ce sens à M. le Préfet de Ja Séine. « Veuillez agréer, etc. «Pierre BAUDIN. » Le Comité consultatif d'hygiène publique, saisi de cetle Jeltre, a nommé une Com- mission qui a émis le yœu que, dans les contrals de concession d’eau d’égoût passés par la Ville de Paris, il soit interdit aux usagers de cultiver lesfruits et légumes des- tinés à être mangés crus. Il y à tout lieu de supposer que, par le mot : fruits, le ministre a voulu entendre seulement les fraises poussant sur le sol, et qu'il n’est pas entré dans sa pensée de com- 5 Les meilleures variétés se prêtani ture en pot dans le midi de la France; 3 Go Moyens curatifs nouveaux, ou r découverts pour la destruction des malad rosiers ; L'NATEENES 7o De l’appréciation des roses nouvel 8° Étude des espèces botaniques du Rosa, nouvellement introduites; "TER 9o Recherche de moyens pratiques pouvant assurer aux obtenteurs de nouveautés la propri exclusive de leurs gains pour une durée iminée ; RES 10° Adoption des meilleures variétés de R Jle- Bourbon, soumises au Congrès de Nice,qu Catherine Guillot, Climbing Souvenir ( e. Malmaison, Comtesse de Barbentane, Eï Louise Odier, Madame Pierre Üger, Mistress sanquet, Mistress Paul, Hermosa, 6 Eugénie, Kronprinzessin Victoria, Lorna Paxton, Queen of Bedders, Reine Victo venir de la Malmaison. : POSE S'adresser pour tous renseignements. Meyran, Secrétaire général, 59, Grande Croix-Rousse, à Lyon. eo prendre les autres fruits d’arbustes et d'arbres, tels que groseilles, framboises,etc., qu'on mange Crus, bien que sa circulaire ne parle que de fruits pelés, comme les poires où tendrait à faire croire que lus des cultures <4 pommes, ce qui ces arbustes seraient exc d'épandage. 240) À la Société nationale d'horticul- ture de France.— Aux dernières séances, les fleuristes de Paris, qui réclament à cor et à cri un comité spécial pour eux, avec autant d’acharnement que les grenouilles demandaient un Roy, ont, pour justifier leur demande, fait quelques présentations gra- cieuses, coqueltes,très jolies même qui leur avaient rallié beaucoup de sympathies. Dame, on les ignorait presque à la Société ! Mais pourquoi-a-t-il falla qu’à la dernière réunion, tout le terrain gagné füt reperdu par la présentation d'un motif plus P4as- sion nel que sensationnel. Son nom ? La Passion! Son présentateur ?Un prénommé Augus- : e- © M. Millardet, professeur de “botaniqui Faculté de Bordeaux, qui, depuis l'invasion phylloxera, s'est adonné à la question : vitic ure, vicnt de prendre sa retraite et a été nommé. 0- fesseur honoraire. TT dE K | un! Son succès? Un fou rire | É De grâce MM. les fleuristes de Paris, veillez à ce quon ne ridiculise pas ainsi votre art divin ! L'Association de l'ordre natit Mérite agricole a tenusa réunion rit le 11 avril, au Palais d'Orsay, sous la prés M. Marcel Vacher. Le principe de la création d'une Cais secours a été admis. Le Bulletin sera comp les avis officiels concernant l'agriculture. 3 Un banquet, sous la présidence de M. Delonele,où on a toasté ferme à l'avenir de l’As ciation, a clos cette réution. STE ? Expositions étrangères pour 1902. — Bruxelles, du 20 au 93 juillet, Exposition des produits de V'Horticulture. (Palais du Cinquantenaire) organisée par la S. Royale de Flore et la S. R. Linnéenne de Bruxelles. Ciney (Belgique), 14 septembre. Londres (Angleterre), du 25 au 26 juin. Exposition de roses et congrès des rosié- risles. Du 28 au 30 mai, Temple Show. < 3e Au Vi Congrès de la Société fran- çcaise des Rosiéristes, qui se tiendra à Mar- seille, le vendredi 16 mai, à l'occasion de l'Expo- sition d'Hoïticulture organisée par la S. d'H. des >ouches du-Rhône, les questions suivantes seront Nécrologie. — M. E.-J. Renou, offic Légion d’honueur, directeur de l’observa Saint-Maur et membre de la S. N. d'ag dont les observations météorologiques appréciées du monde savant, est décédé subi le 6 avril, à l’âge respectable de 87 aus. a M. Alfred Larbalétrier, professeur à Vécol Grand Jouan, auteur de nombreuses publie di horticoles, est décédé à l'âge de 39 ans. ki M, Louis Rouland, jardinier chef de l'arbori ture de l'École d'horticulture de Versailles, ch lier du Mérite agricole, est aussi décédé. : LUCIEN _Craë discutées : jo De la Classification ; 9 De la Synonÿmie ; 3° De l’'Hybridité; 4° Du Dimorphisme ; < de contre les effets du renouveau en ju disant que : Noces de mai, sont Noces ort! ct il n’est pas jusqu à Ovide, qui commande aux femmes de se Acteurs feux d'amour de Mai! car en ce mois Flambeaux de l’hyménée se changent Torches de deuil! -54 pesl le mois des fêles l'uaes : de 4 et la H Maïa, sous l'égide de la elle ce joli mois est placé, est célébrée Jartout, pour la joie qu'elle fait ressentir du tour à la belle saison. Celle anrée il y aura fort à faire au JAR- :S DIN d'AGRÉMENMT, car l'hiver a été clément; - Ja icrre n'aura pas à rejeter son froid, 3 qu’elle n'a pas emmagasiné; la tempéra- Lure est douce, la lune rousse A le 6 mai, et, si les événements donnaient raison au » vieux dicton : Brouillards en mars,gelées en ai, les brouillards étant apparus tee pre- niers jours de mars,il y a tout lieu d'espérer quà partir du 5 au 10 mai nous serons dé- arrassés de toutescraintesde retouroffensif froid et qu'on pourra se livrer en toute iétude au travaux du jardinage. n pourra commencer les semis en pleine erre. Les plantes de serre froide et d' orangerie eront sorties et mises en lieu et place, on aura eu soin, au préalable, de donner nuit … etjour du grand air pour les habituer ; celles ui risqueraient encore seront abritées es premières nuits avec un paillasson, du apier ou même simplement en les mettant ous des arbres ou arbustes. Les rhizomes et tubercules des plantes u’on aura mis à débourrer devront aussi tre plantés. Les plantes d'orangerie seront, avant leur sortie, bien notloyées et rencaissées. On repiquera le plant semé sur couche et : 10 litres d'eau chaude;quand l’aloësest bien Voici un procédé qu'onnous commuuique, non pour délruire, mais pour éluigner ces dangereux ottene el préserver de leurs ravages, les arbres et les arbustes fruitiers. « L’ AT des sulfalages, badigeonnages, aux sulfates de cuivre, de fer,à la chaux, est a-sez vulgarisé pour comtatlre les maladies Eur os cryplogamiques, détruire les mousses et ns mêmelesinsectes pour que nous n’insislions AC pas; mais il est un autre ingrédient qui, à à # notre avis, n’est pas assez employé, et qui s est un igent des plus aclifs pour détruire,les 4 pelits insectes comme les pucerons, et éloi- gner les gros comme les hannetons. C'est l’aloès sucrotin! On peut l'essayer et on en sera satisfait. L'emploi est simple: il consiste à faire dissoudre 150 gr. environ d’aloès dans dissous, on le mélange à la bouillie borde- laise, composée,comme on le sait,de 2 kilos de sulfaié de cuivre et de À kilo de chaux dissous dans 90 litres d’eau, ou aux autres liquides employés pour les badigeonnages qui seront plus épais; le goût amer de l’aloès éloigne les insectes,eton a un produit qui nest nuisible à aucun végétal, et n’an- nihile aucun dés effels des autres produils” ne employés. | | Depuis plus de trente années, nous l'avons employé, et nous l'avons préconisé à plus sieurs reprises, Car nous ayons toujours élé Site satisfait du résultat. » 4e Rappelons que la destruction de ces en- ‘2 nemis de nos cultures est obligatoire, 5 28 que nul ne peut's'y soustraire, et qu'il 735) apparlient aux agents de l'autorité d'y prêler la main, d'autant plus que les élec- L'ons seront terminées et qu’il n’y aura plus à craindre de mécontenter les électeurs > influents. +74 La floraison s’accentue de plus en plus chez les plantes et aussi parmi les ar- bustes. Aussitôt leur défloraison, on les laillera, on laillera aussi les haies. Rempoter les Chrysanthèmes et achever la plantation Se rosiers en pralinant et en arrosant. (Pour le délail des plantations se rap- porter à nos notes des mois correspondants.) FRE TES AU JARDIN FRUITIER. — On ébourgeon- nera, on éclaircira les fruits et on pincera les branches trop vigoureuses ; on enlèvera les feuilles cloquées ou recroquevillées qui renferment des insectes. Si on désire avancer la maturité de cer- tains fruits en espalier, il suffira de placer, devant, des châssi$ en bout, il en est même de formes spéciales très commodes, qu'on pourra se procurer, chez les bons construc- teurs tels que MM. Guillot-Pelletier, Paul Ferry, Schwatz et Meurer, Carpentier etc, On soignera les fraisiers et on mettra à ceux à gros fruits des supports en fil de fer, système Lacroix. Si la sécheresse prenait, on arroserait les arbres fruitiers, car c'est un des moments où ils en ont hesoin pour aider à la bonne végétation; mélanger à l’eau d'arrosage, de l’engrais composé, #. d'H., n° 9, et crocheter légèrement et souvent. AU JARDIN POTAGER, on continuera les semis en pleinelerre; vers le milieu du mois on sortira les melons (4) qu'on mettra en place sur des bultes formées de fumier re- couvert de terre, les intervalles remplis de fumier. Eviter quand on arrosera et qu'ils seront en fleur de jeter de l’eau sur les fleurs, ce qui nuirait à la fécondation, le ion étant mouillé. Biner, sarcler, pailler et arroser le ma- lin de FAclenice: SERRES ORANGERIE CONSERVATOIRE Ombrer, aérer ferme et arroser les plantes pour les préparer à la sortie qui se fera au fur et à mesure des besoins ; si l’eau des bassins, devant servir aux arrosages, ve- nait à secorrompre,on peut user d’un vieux procédé qui consiste à jeter dans les réci- pients une poignée de chaux en poudre,cela détruit les mousses et les insectes. JEL CHAURÉ, (1) Consulter la brochure : Les Melons pour tous, 0 fr. 75 au bureau du M. d’H, oamont) surtout par ses sa ire primées dans la partie supérieure,n iues la partie inférieure, ses feuilles elliptiq} ovales, émarginées au sommet, ses D PNR trilobé. L'Æpiden drum biflorum est origi nai: Costa-Rica, où il a été découvert par 1 ] Tonduz, qui en envoya des plantes viva à M. W. Barbey-Boissier, le célèbre b niste suisse,chez qui des fleurirent réc ment pour la première fois dans ses se: de la Pierrière à Chambéry prèsde Gent Prof, A. GOGNIAUX. ISOLEPIS GRACILIS (Scirpus cernuus), Les Isolepis, scientifiquement ratt au genre Sirpus, sont des planies qui partiennent à la famille des Cypéracée Originaires des Indes, du Cap, dela No veile-Zélande; elles se sont très bien a: matées en Europe. On en fait un très gr emploi dans les serres, pour borde bâches, les massifs sur le sol, le b des bassins et même pour former de pensions très gracieuses, qui se compor parfaitement bien en appartement. 1e ÉS. Nous avons vu même, il y a quelques | années, chez un de nos amis, en province, 2 une immense jardinière, Re bien bordée sente plantés es des pol Ls Les Isolepis Ent RHEE gazon, vivace S , ET de serre opérée sont de longues bes, retombantes, de 25 à 35 centi- res, d’un beau vert franc, et l'ensemble la plnte ressemble à une DORRS che- re scalpée. n multiplie, en divisant les potées, à orte quelle époque ; sa reprise est tou- assurée, le semis peut se faire aussi, il est peu employé eu égard à la facilité multiplication. a terre, dans laquelle on plante, doil très légère et substantielle, les 1so- ne dédaignant pas la terre de bruyère, ntraire, le grand point est de les tenir frais: c’est pour cela qu'ils se plaisent : le bord des bassins, autre part, on doit rroser souvent. on en met en pot, on fera bien de r dessous une soucoupe qu'on main- dra toujours remplie d’eau, et la plante posars seule, par capillarité. A HELCEY. EE D. LE CHERVIS ENTER: res délaissées, à tort, croyons-nous, nous placerons le Genis, avt les racines, a blanches, charnues, tendres, sont fari- CHERVIS (VILMORIN) uses et sucrées et peuvent contribuer, satisfaire aux besoins de la. cuisine. Parmi les Vieillés et bonnes plantes po- soit seules, soit friles comme les salsifis, avec lesquels ils ont beaucoup d’analogie. C'est une plante vivace, de la famille des ombellifères, qui porte le nom scientifique de Sium pne et le nom vulgaire de Chirouis. La culture en est (rès facile, et convient admirablement aux terrains riches et frais, où il se développe très bien. La mulliplication se fait soit par le semis d’autornne ou de printemps, repiqué sur place quand il est un peu fort, mois mieux encore, si on le peut, par éclals plantés de mars à mai, | C'est une plante d'origine indéterminée, d'Allemagne disent les uns, de Chine, pré- tendent les autres ; cela nous importe peu. Le certain c’est que c’est un bon légume rus- tique, qui peut rester en terre l'hiver et qu'on peut arracher au fur et à mesure. des besoins, ou rentrer en cellier dans du sable. Elle donne de hautes tiges qui peuvent aller jusqu’à 4 m. 50 de hauteur. On ne reproche à sa racine qu'un défaut, celui de posséder au centre une pertie fi- landreuse qu'on peut atténuer, sinon faire disparaître en sélectionnant les pieds de- vant servir à la reproduction ; et nul doute qu'avec quelques soins on arrive à corriger ce léger défaut. Où recommande, pour la cuisson de cet excellent légume-racine, de le passer d’a- bord à l’eau bouillante soit en terme de cuisine de le faire blanchir. HELCEY. NON LES ROSES LA ROSE THÉ SOUVENIR. DE PIERRE NOTTING Nous avons reçu de MM. Soupertet Not- ting, rosiéristes à Luxembourg, en date du 45 avril dernier, un envoi de roses coupées de leur récente et superbe nouveauté : Sou- venir de Pierre Notting, dont nous avons pu- bliéla chromolitgographiedansle 4.d’#.du 10 janvier 1902. Onles emploie, soit cuites avec lesviandes, ; LE MONITEUR D’HORTICULTURE oo ù ns APTE Ces magnifiquesroses cultivées sous verre dilé de cette variété et la facili é a étaient supportées par des rameaux érigés Jaquelle ce nouveau rosier peut être s0 voue « # F ns DL NOTE ; et {rès vigoureux. Garnis d’un abondant et | au forcage. Autant que nous avons pu beau feuillage, ils démontraient la floribon- | juger par cet.envoi, les boutonset les fle L s U à LE MONITEUR D'HORTICULTURE rt 93 SOUVENIR DE PIERRE NOTTING. ROSE : _ mélangé de jaune orange plus ou moins | une fois qu’il sera mieux connu et répandu cuivré,présentaient toutes les qualités dési- | dans nos jardins. O. BALLIF. LE MO ER A PROPOS DE FRITILLAIRES Combien sont nombreuses les variétés vient de la forme de leurs fleurs qui affectent celle d’un cornet à jouer aux dés. _ La plus connue, la plus cultivée est sans contredit la Couronne impériale, Fritil- 14 laire impériale, Fritillaria imperialis, qu’on _ appelle aussi vulgairement la Fieur aux < _ sonnelles. 5% Les Frilillaires impériales sont des +4 1 FRITILLAIRE IMPÉRIALE plantes bulbeuses, originaires dela Turquie et de la Perse ; elles sont vivaceset classées dans la famille des Liliacées, Leur admirable floraison àlieu de fin avril à mai. | On plante les ognons de 10 à 15 centi- mètres de profondeur dans une bonne terre bien amendée, sableuse, légère, et en bonne exposilion. | Au bout de troisà quatre ans, cinq au plus, on doit les relirer ; lorsque la tige est bien fanée on arrache les ognons, on en'ève les caïeux, on les neltoie, on les laisse un peu ressuyer ‘une quinzaine de jours et on les replante dans un terrain nouveau ou au même endroit, en ayant soin de renou- veler complètement la terre. A4) NITEUR de Fritillaires (#ritillaria), nom qui leur. Les coloris sont variés et vont « | ponceau au jaune en passant par le rot brique, l’orangé, le bronzé, etc., il fleurssimples, à double couronne, et Voici par noms les variétés les plu pandues: Awrora, rouge orangé; Lord Di Jaune serin ; Lutea et lutea plena, jaune à Île simple ou double; Orangé brillant ; Red Star Rubra, rouge; Sulphureus, soufre; Warécha Blücher, rouge brique; Slagewaard, rouge brique ; Znodora purpurea, poarpre 1 Un autre genre très répandu aussi, gène celui-là, estle Fritillaria melea petites fleurs panachées de brun, de y de rougeâtre sur fond blanc, ou bl rosé. { SESRS La Frilillaire Pintade vient dans Jes pr seule, sans soins, c'est une curieuse : fleur qui doit être cultivée en terrain seaux ou pièces d’eau; on plante bulbe de 5 à 8 centimètres de profonde: r On la connaît sous différents no: Tulipe des prés, Frilillaire Pintade, EF. damier, OEuf de Vanneau, Clochette, Co citrole, Cocone, Poule de Guinée, Poule Turquie, Tête de serpent, ete. Te + 5 HELCEY, (A suivre.) AU PRINTEMPS Les fraisiers se rencontrent dans tous les dins. On les cultive en bordures, le long s chemins ou bien en carré Cuers C'est - à ce dernier mode qu'il convient de donner Ja préférence, car c’est ainsi qu'on peut le mieux réunir les exigences de la culture. plantation des nouvelles fraisières se fait à deux saisons : en septembre commence- ent d'octobre et après l’hiver, en février, érables, parce qu'on ut jouir de la actification ER le printemps suivant, _ Les fraisiers donnent leur maximum de eaux fruits pendant les trois ou quatre premières années de plantation. Après, la récolte diminue sensiblement et les fraises produites sont moins belles, moins grosses et moins succulentes. - Irésulte donc de ce fait que, sile fraisier est une-excellente plante de bordure à maints égards, il convient cependant de le cultiver préférablement en planches; d'en faire tous les ans, au début de l'automne, une plantation onvslle. 6 d'éliminer Le _ pieds qui ont atteint la limite d'âge pour la ; plus grande production, soit quatre ans. Voilà quelques considérations qui pour- raient paraître quelque peu déplacées, si on envisage Haphreusament le titre de l’ar- . ticle et le but qu’on est en droit d’en al- | dre. Arrivons donc au fait. Les fraisiers, de même que tous les aulres _ végétaux vivaces cultivés dans nos jardins, se réclament, comme préparalion au renou- veau, comme stimulant à leur rentrée dans … Ja vie active, des soins généraux. D'abord, il faut procéder à la toilette des plantes et pour cela enlever les feuilles mortes, puis _ on fera apport d'engrais (fumier, liquide ou & . chimique) et aussitôt après il faudra labou- rer la terre, afin d’enfouir les éléments nu- … tritifs apportés, et aussi pour ameublir et aérer le sol dans le voisinage des racines. Comme engrais printaniers, il est recom- mandé, et à juste raison, d'employer sur- . tout ceux à base décide phosphorique et de potasse, mais une petile dose d'azote n'est certes pas négligeable. La plus grande partie de cet azote sera toutefois réservée pour servir aux besoins de la végétation foliacée, aussitôt que la cueillette des der- nières fraises sera effectuée. Qu'on ne l’ou- blie done pas, c'est quand la fraiseraie ne donne plus, que les souches demandent de l'azote pour se refaire, se guérir en quelque sorte el pour reconstituer, avec la végéta- tion en cours, de bonnes plantes bien wvi- goureuses et pourvues de bonnes nouvelles racines. Actuellement, au moment où nous «ommes, donnons donc des engrais riches en acide phosphorique et en potasse. Voici une formule qui peut donner satisfaction à tout le monde : répandre à la surface de la pianche, par are ou 100 mètres carrés, 5 à 6kil. superphosphate de chaux et2 ou 3 kil. de chlorure de potassium, sel qui pourrait être remplacé par la même quantité de sul- fate de potasse ou bien par 10 à 12 kilos de kaïnite. Aussitôt cette application faite, on laboure et quelques jours après, vers le 48 ou le 20 avril, il s'agira de répandre à la surface de la terre travaillée, 2 kil. ou 2 kil. 1/2 de nitrate de soude qu'on mélan- gera à la couche superficielle du sol par un” léger binage. Voilà pour les engrais. Disons maintenant quelques mots du la- bour. Trop souvent, on n'apporte pas suffisam- ment d'intelligence et de raisonnement quand on bêcheentre les lignes d’une plan- tation de fraisiers. Généralement on laboure là comme ailleurs, profondément, sans trop s'occuper des plants qui sont maintenus. Pourvu que ceux-ci soient visibles après le travail, c’est l'essentiel. Que l’on ait coupé des racines aux plantes, en plus ou moins grande quantité, qu'on les ait même ré- duites à leur strict minimum avec la bêche, en tranchant dans le sol, parallèlement des deux côtés des lignes, de manière qu'il reste juste, sous les yeux des plantes, une épais- seur de quelques centimètres de terre, où les racines ont été laissées intactes …, peu . C0 éd Lis dy. (x _ importe à la plupart des opérateurs. Cepen- dant le fraisier ne fait pas exception à la règle commune, il mange aussi les principes minéraux par ses racines et plus il en aura, — plus elles seront jeunes et bien armées, — plus la plante a de chance de bien fonction- ner, de bien se développer et de bien nourrir ses fruits. Eh bien!'est-ce en BrocEdant comme nous lindiquions plus haut qu'on obtiendra ces résultats? Non, n'est ce pas! Pour one pour enfouir les engrais, prenons donc des précautions, ne tranchons pas si netlement dans la terre, tout proche des racines, labourons avec plus d’iutelli- gence el servons-nous d'un autre instru- ment que la bêche,une fourche à dents plates est l’oulil idéal pour faire celle opération. Avec elle, on laboure tout aussi bien qu'avec la bêche, les engrais s’enfouissent aussi facilement, le travail est au moins aussi rapide, au moins aussi complet, el il n'y a pas à craindre les dégäts, les meurtrissures et les suppressions dans le système radicu- laire des plantes. Est-il besoin d'ajouter maintenant que . quand les fleurs apparaîtront, il faudra ne - pas laisser souffrir les plantes de la séche- ee ét cela pendant lout le temps que durera la floraison; out le monde sait, par expérience, que les fruits se développent . mal, restent déformés et mürissent difficile- - ment si l’eau fait défaut au sol. Ensuite pour récolter des fraises propres l propres, appélissantes, des fraises à figurer sur la table aus-ilôt leur cueillette, sans devoir être ni neltcyées ni lavées, — ce qui leur enlève la plus grande partie de leur par- fum, — il est nécessaire d'étendre, entre les lignes, de la paille hachée ou longue, aussi- tôt l’apparilion des premiers fruits. En terminant, maintenant, faut-il nous résumer ? Les soins généraux à donner printanière- ment à la fraisière sont: la foilettedes plantes, la restitution d'engrais ralionnellementapptiqués, le labour précautionneusement fait, les wrrose- ments copieux et répétés pendant la floraison, les paillis du sol dans les entre-lignes. Oscar DETREZ. SE PRE TE OP PEU EC ARS EE GNENENNE CARE EN PAR RE APE Le PE GET ÉNOE ET D VAN RIL EAU AUS DUT à LES ROU TES FRUITIÈR BÜT, — ORIGINE. — Née Ti 2 _CU9IX DES ESPÈCES A PLANTER| (Suite. ) valles, en dehors situations fe Re : 4 En montagne ou dans les ravins, En — le noyer ASS IS branchage et se montre généreux € duction, outre la valeur de son bois p: fabriques de meubles, de fusils, ele. La chute ue du fruit ‘où son arche ou à l’ Rnslées ou à Le Noyer commun et ses sous- “variétés ü nues par le semis de bonnes noix s accepter. ; Le Noyer tardif ou dela Saint-Jean, à (ation tardive, convient aux situat exposées aux brouillards et aux gelé printemps. Lorsqu'on peut planter des eujets gl à l'exemple du Dauphiné, on choisir Franquetle, Mayetle, Parisienne, fr ui dessert, à coque demi-dure; LE à végélalion Lardivez née à l” eme Distance des arbres, 10 mètres, au mum. | LES CHARLES BALTET. (A suivre.) : & 10 avril 1902. njour Lucio! jour Zina! at vois, je suis RE mais je net’aper- à FE dut ture a eu, comme UE les , | lonxeurs du conçours et on a su tirer un très bon te des anciennes pistes à Barnum. — Qui a eu idée de l'installer là ? be commissaire général, M. H. Grosjean, qui | pour ses débuts à réussi son concours en général, _et Ja partie hoïticole en particulier, comme n’äürait _ pas mieux fait un vieux praticien! __— Comment est-il ton M. Fe qüe je le | félicites. …__ commissaires adjoints M. F, de Brézenaud et L. È Maguien, : — Ah Deanén ie connais ce nom là ! à Grigron _ jecrois. D Tu connais plus que lenom mais la personne; … celui dont tu veux parler est chef de pratique hor- _ - ticole à Grignon, et celui-ci est son frère ! * —Ahl ab, alors mes compliments, et bien et 15 Fiévet, de Charleville, il n'est pour rien là-dedans, S ES sil est poürtant fort aimable, c’est lui qui m’a aidé à te retrouver! 1 — Maissi, Fiévet est commissaire aux produits ee. horticoles, c'est à dire chargé de toute l'organisa- = tion, de donner les emplacements et de veiller à ce _ que tout soit correct! — Parfaitement, il est seul pour cela ? Muis non, il y a des sous commissaires, celui Fr de Ë floriculture est un débutant, M. Dif- flôth, professeur d'agriculture à Yalénélehnéel — Ah! et ce groupe là bas, qui est-ce ? — Ce sont les jurés chargés d’aitribuer les ré: compenses | - — Qui sont-il ? — Truffaut Albert, président, Lucien Chauré, secrétaire, Nanot, Mouillefert, F. Charmeux, _ Eng. Delavier, Martinet, Bertrand, Barbier, Henry, Van den Heede. -— Cela fait combien? — Eh bien onze! Où veux-tu en venir! — Combien y a-t il d’exposants ? — Dix! pourquoi? Ah ! tu m’ennuies à la fin avec tes questions! : à — Le voici qui passe en nvésnts de ses deux. — Eh bien mon cher, tu peux te flatter d’avoir D'HORTICULTURE BE M LÉ EE PE EE ES ES A bien marché. Tout ce que tu m'as dis je le sais aussi bien que toi et... maintenant cn attendant que le jury se soit prononcé « sur son honneur et sa conscience » faisons un tour aux machines, aux volail'es; nous verrons Mesnier trônant au milieu de ses Brahmas, Houdans, Padoues et Faverolles ; nous éviterons les fromages, dégusterons les vins de l'Orléanais, et le Saumur Coureau, pas mauvais, j'y ai déjà goûté ; nous nous boucherons les oreilles aux boniments des camelots, puis nous reviendrons ici, voir : le jugement du jury et jugerons, à notre tour, s’il a bien jugé! — Tu veux dis? — Tout ce que tu voudras ! — C’est gentil ! Prix d'honneur : objet d’art à Croux et fils d'Aul- nay, c'était bien son tour, d'autant que Lellieux était hors concours, restait Vilmorin…, mais il n’en est pas à un prix d'honneur près. Le lot à Croux est décoratif comme fleursélevées, des Rhododendrons, des Azalées, des Forsytia puis toute une série de Cerasus, de Prunns, de Malus, à fleurs ornementales, des Staphylea, de jolis petits Deutzias, des Boules de neige, des Cytises, des Lilas, des... oh ! j'aime mieux parler français. Tout cela est de bonne culture et fait honneur à lexposant qui a donné ce qui lui permettait l'avancement de la saison. Passons aux fleurs basses, Vilmorin exposavit : Tulipes, Jacinthes forcées, tu on pourrait dire re- tardées) pour la saison, c'est un tour de force et,par dessus tout des Cinéraires : Admire donc ce coloris vieux rose, est ce joti? Remarque tu qu’on se fait à la lnniéré lorsqu’ il y a un peu de temps qu'on est là! . — Effectivement, mais il est regrettable qu'on n'ait pu nettoyer la coupole, les Barnum ont telle- ment, fait d’esbrouffes et de poussière qu'il en est. resté plus d’un centimètre d'épaisseur, — Et bien! pourquoi n’a-t-on pas nettoyé ? — Impossible ma chérie, l'architecte a si bien compris son aïaire qu'il n’a oublié que les moyens de faciliter le nettoyage, on a pu désinfecter le sol foulé par les saltimbanques, au Lysol, mais c’est tout. Revenors à nos fleurs. k — C'est gentil,ces petits Freesiaet ces Primula, Primevères! veux-je dire, voici déjà des Nemesia à rendre Gravereau jaloux, tu diras ce que tu vou- dras, mais c’est rudement bien cultivé et surtout bien présenté, il n’a pas volé ses deux médailles d’or Vilmorin ! Dis done, veux-tu une nouvellé que j'ai cueillie au passage ? Et bien les jurés et les expo- eants vont êlre épatés ; au lieu de la médaille tra- ditionnelle que depuis au moins vingt-ans on leur remettait, la tête de la République de Ponscarme, D ne 5 PRE UE Lo rt à ss 07 . ‘fleurs, et. LT jolie il est vrai mais toujours la même, ils vont se voir octroyer cette. année, un nouveau modèle, que le ministre Jean Dupuy a commandé à Alphée Dubois; au lieu d'une tête de femme, il y aura deux femmes et toute entières : La Science in- diquant à l'Agriculture les procédés de faire rendre à la terre, etc., etc. ; cela ne sera peut être pas aussi chic pour faire monter en broche ou en agrafes de ceinture comme la mienne, mais c’est paraît-il épatant, et au moins ce n’est pas trop tôt de changer. Les Orchidées n’ont pas failli à leur on Voici un lot à Maron qui, parait-il,est merveilleux ; des Cattleyas hybrides de toute rareté, mais je n’y connais rien. Ah! si O. Ballif était ici, au moins il m’initierai, et... je ne puis que me contenter de regarder et même d’admirer, je leur accorde une médaille d’or. Chez Magne au moins, il y a un peu de lot comme plantes de serre et Orchidées, c'est une belle calture d’amateur, allons-y d’une médaille d’or aussi et... extasions nous. Oh tiens voici que j'aime beaucoup, ce sont des Amaryllis hybrides, à fleurs en formede trompette, de coloris ravissants. Férard s’y entend à les cul- tiver et dame le pion aux Ang ais, (Argent G. M.) Eucore,je suis conteute de voir ce que c'estque ce nouveau Cineraria polyantha dont le M. d'H.a publié etgravure et description dans son dernier numéro, Les tiges sont grêles un peu dénudées, les fleurs petites, on dirait je ne sais quoi,ce n’est pas dénué de mérite si on peut le cultiver pour la fleur cou- pée mais cela ne vaudra jamais le type à grandes | c’est mon avis! Ici j'ouvre une parenthèse et je recommets une indiscrétion : Tu saisque le ministère n'accorde aans ses concours que des médailles en métal pur. «Or, argent, bronze,» et pas de trompe-l’œil-Vermeil, aussi le jury se trouve-t-il bien souvent embarrassé, le lot vaut plus qu'une médaille d’argent et ne peut être mis en concurrence avec un autre lot bien su- périeur qui a décroché l’or ! Que faire? Là, le Ver- meil s'impose ! aussi le jury de cette année a-t-il cru devoir demander au Ministre, qu’il veuille bien, à l'avenir, pour les produits horticoles, déroger au règlement et y aller de son Vermeil, cela ne peut souffrir aucune difficulté puisque Je Bureau des encouragements accorde aux Sociétés de pro- vince desmédailles d'argent doré,pour leurs expo- sitions, il n’y a donc pas de raison pour les refuser aux concours, cela contentera tout le monde, Allons, Monsieur J, Dupuy, un bon mouvement; du reste, je t’ajouterai que le commissaire général actuel, M. Grosjean, qui a justement plusieurs fois présidé le jury horticole est absolument (A suivre.) HR BIBLIOGRAPHIE | Atlas os de fleurs de rai es dorffer, traduit en français pee é en (4; e nous avons annoncé à plusieurs ref dans le Moniteur CHINE de + ide auquel étaient jointes d admir chromos des fleurs les plus répandues! les jardins. e Ur Malheureusement le texte était en mand,ce quinelaissait pasque d'embar | lesamateurs d’horticulture qui n’étaien familiarisés avec cette langue. C'est ce qu'ont fort sagement con MM. Baillière et fils, éditeurs à Paris, ont réuni toutes ces "planches enunal ctont confié la traduction française M. G. T. Grigha 7 ie il a adapté le ete aux besoins, e au cat de la France. ment avec leur origine sont les plus gaires, les plus aimées, les plus à propage dans nos jardins, tant pour leurs ré mérites que pour leur facilité de culture. Les amateurs outre l’image fidèler | reproduite par Walther Müller, y trouveron : les différents modes de culture d’ environ 3 É genres de plantes ainsi Lans les usages aux tation de nos jardins sans oublier les rentes époques de floraison. C'est un magnifique ouvrage de bi thèque, de salon et plus encore... truction (1) À vol. in-40, avec 48 planches coloriées, 20 fr. J.-B. Baillière et A éditeurs à Paris te au Re burcau du journal, AE ÈS CHROMOLITHOGRAPHIE : ROSE FR … Chronique : Au ministére de l'Agriculture. C é Nécrologie : Lucien Chauré. — Chronique ét _ d'Orchidées à Londres . logues recus. GRAVURES NOIRES : Igname de Chine. LE ; A2 cHRONUE | nt lieu à : %, 24 mai, Commissaire général : M. de EE | Lapparent. M. Ménault. M.Randoing. ers, 30 mai. — uvais,14 juin. — Laval, 21 juin. — M. Grosjean. ambéry, 30 août. — M. Magnien. es concours sont ouverts pour tous les duits del’horticulture, de l’arboriculture e la culture maratchère. Xpositions horticoles françaises ur 1902. — Lyon, du 28 mai au juin. Exposition organisée par la S. d'Hor- ullure pratique du Rhône. Cours du di. Lyon, du 11 au 15 septembre : Exposition énérale d'Horticulture organisée par l'As- Sociation horticole lyonnaise, au Palais-de- ace. » Versailles, du 31 mai au 3 Juin : Le pro- Sramme et la liste des prix d'honneur sont : disposition des intéressés. 10 mar 1902. LE MONITEUR D'HORTICULTURE 1902. Mort aux arbustes des boulevards. Défiez-vous des saints de glace. Expositions horticoles ‘étran- , J . . « « ñ … gères. La pépie des poules. Témoignage de sympathie. Réductio rangère : La fête des arbres en Italie : : B. de Crissier. — Les Roses : _ Quelques Lilas peu répandus: E. Laurent. — L'Igname de _ de Fritillaires (suite et fin) : Helcey. — Les fruits à 1 - Les Routes fruitières (suite) : Charles Baltel. — Ent . Noel. — Lettres horticoles : L’Horticulture au Concou … Soufrage et sulfatage : L. Degrully. — Petite Poste. _ Au Ministère de l'Agriculture : Nous rappelons que les Concours agricoles portée du 20 au 23 septembre. Roven, du 5 au 9 novembre. Montauban, du 12 au 15 juin. Moulins (Allier), 10 au 15 Juin. Ielun (Seine-et-Marne), 2 au 5 août. Dammartin (Seine-et-Marne), août, Coutances (Manche), 15 au 17 novembre. 739 Mort aux arbustes des boulevards, — Qui n'a pas remarqué à la terrasse de cer- lains cafés, restaurants ét autres établisse- ments publics, des Lauriers, des Troènes, des Fusains, etc., ce qui donnait un peu de gaîté, et une douce illusion de la campagne aux consommateurs de l'extérieur. Ces arbustes, par une juste tolérance étaient autorisés, depuis nombre d'années, à passer la nuit dehors, ce qui leur avait per- mis de se développer et de grossir de la tête et... de la caisse les contenant, en cela ils ue gènaient en rien, et tout allait pour le mieux. Mais cela ne pouvait durer, le Conseil d'hygiène, celui qui interdit de cracher, de se moucher et même d’éternuer dans les rues, le fameux Conseil d'hygiène veillait et il vient de décider que ces plantes, jusqu’à présent inoffensives et même utiles dans le jour étaient nuisibles la nuit?? Aussi, par une douce prévenance en faveur des noctam- bules, qui seraient assurément mieux dans leur lit, ila invité le préfet de police, qui a circularisé aux officiers de paix, d’avoir à inviter les propriétaires de ces arbustes, à rs agricole (suite). Lucio et Zina. — Viticulture, L'exposition de la S. N, d’'H. de France. Les Cata- Boulogne- sur-Seine : L'exposition est re- 100 les rentrer tous les soirs à la tombée de la nuit (sic). Il en est une grande quantité qui, s'étant développés à l'air libre, ne pourront pas être rentrés faute de place ou de passage assez large et sont voués à la mort. Comme nous disait un de ces commerçants : Je vais être obligé de me débarrasser de toutes mes plantes, et pourtant elles ne font pas de... politique; on ne sait quoi trouver pour embêter les. contribuables ! Dutrain que cela va,attendons-nous à voir, un de ces jours, le Conseil d'hygiène inviter la Ville de Paris à rentrer aussi, tous les soirs, les marronniers des boulevards. He Défiez-vous des Saints de glace ! — Tous les cultivateurs connaissent Saint Ma- mert, Saint Pancrace, Saint Servais (les 11, 42 et 13 mai) qui ont été baptisés Saints de glace ; On leur attribue, comme à la Lune rousse une influence, néfaste sur la végétation ; scientifiquement d’après les uns, cette date, où en général il se produit une recrudes- cence de froid, coïnciderait avec le passage de la terre à travers une nuée de corpus- cules solaires (étoiles filantes), d’une Lelle épaisseur que cela formerait un écran inter- ceptant les rayons solaires et refroidirait l'atmosphère ; d’après d’autres, cela provien- drait de ce que les premières chaleurs pro- voquant la fonte des neiges, ilse produit rapidement une reprise de froid. Quoi qu’il en soit, à tort ou à raison, pour quelque motif que ce suit, le faitsubsistant, il y a lieu de se mettre en garde, en ayant sous la main des abris mobiles prêts à être posés, et en ne retirant pas Ceux qui peu- vent être placés le long des murs, sur les arbres fruitiers. KT Expositions horticoles étrangères pour 1908. — Varèse (Italie) du 34 août au 8 septembre. Exposition nationale, or- ganisé par la Societa orticola Varesina, avec Congrès horticole. S'adresser au président M. Girardi Giulio, Gazzada. © LE MONITEUR D'H qu’on appelle la pépie des poules prov le plus souvent d’apthes b: cres placés dans la gorge des poules. à guérir. comme une noisette et d’un morceau d’ loès gros comme un haricot-riz On 8 l'aloès dans le beurre et on fait avaler le pilule à la poule. + DER ment guérie. casion de sa nomination dans l’ordre de la Lé d'honneur, la Commission de rédaction de la 8. 1 d'H, de France a décidé d'offrir, dans un dîné intime, qui a eu lieu chez Champeaux, SOUS Ja pré- sidence de M. Ch. Joly, une croix en brillants M. D. Bois, en souvenir des bonnes relation de ses sympathies, en faveur de son dévoué 84 taire-rédacteur. _ ORTICULTURE La Pépie des poules. — La mal die et même de chan. Prise à son début, cette maladie est fac Il suffit d’un morceau de beurre 8 Une heure après, la poule est comp Témoignage de sympathie. — AI c- Réduction sur le transport des : gumes frais. — En présence des cultures | raîchères qui se développent de plus en plus son réseau, et répondant aux demandes des eul vateurs, expédiant sur Paris, la Compagnik chemins de fer d'Orléans vient de soumettre : l'homologation du Ministère des travaux pub un nouveau tarif de transport réduit qui portera les carottes, choux, choux-raves, panais, etc. pédiés par wagon d’au moins 5.000 kilos. Ce tarif sera réduit : par 1.000 kilogs. à0 fr: juqu’à 60 kilom. : à O fr.08, de 61à101kil. à Ofr. ( de 101 à 200 kil. à O fr. 015, de 251 à 400 kil. 0 fr.01 au-dessus de 400 kilom., plus 0 fr. 40 pa tonne pour frais de gare. nr Nécrologie. — On nous annonce de Ni il était en villégiature, le décès à l’âge de 7 de M. Claude Jacquier, chevalier du Mérite ag cole, un des importanis horticulteurs pépiniéri de Lyon. | EE. M. Boïzard, jardinier-chef chez M. E, € Rothschild, membre de la Commission des expc £ sitions à la S. N. d’'H.de France, officier du Mérite agricole, est décédé à Paris. C'SRS LUCIEN CHAURÉ. ier, par une radieuse journée de prin- ps, a eu lieu, à Rome, la Fête des arbres ! s% lous les enfants des écalés primaires de Rome, au nombre de quinze mille, se sont es dans une localité voisine, dite de deux kilomètres de la ir aux Romains) et là, on a procédé à la lantation d'arbresappartenantaux essences pittoresque solennité. - La Fête des arbres est devenue en Italie e véritable institution nationale. Elle aété lébrée pour la première fois, à Rome, avec l'intervention du feu roi Humbert et de la ne Marguerite,en1899.L'idée de cette ins- tion est due à l'initiative de M. Bacelli, lique et qui remplit aujourd’hui les fonc- ons de ministre de l'Agriculture. a célébration de cette fête nationale est npruntée aux Etats-Unis d'Amérique, spé- ement aux Etats de l'Est où, depuis 1879, ste une fête dite de l'Ardor's day, insti- e par Sterling Morton, gouverneur du Nebraska. Chaque année, à un jour désigné, enfants des écoles américaines procèdent la plantation d’arbres en chantant un ine national. Cette fête des arbres, qui se célèbre en talie depuis trois ans,a été déclarée fétena- male par un décret de Victor-Emmanuel III date du 2 février 1902. Le décret est pré- dé d’un remarquable rapport de M. Ba- i qui indique le but et le caractère de ite institution. Le ministre de l'agricul- ture italien montre, avec raison, que celte . des arbres n’est pas nee nt imila- que. M. Bacelli a eu raison de rappeler que e culte des arbres, sous remonter aux pre- plus variées, chênes, acacias, hêtres, or- _ était alors ministre de l'instruction pu- les vieux Romains avaient beaucoup plus que nousl’amour dela campagne et de la nature. Aux temps de l'Empire romain, la campagne des environs de la capitale, qui n’était pas encore le désert dévasté d'au- Jourd’hui, était parsemée de villas, toutes entourées d'arbres où les riches patriciens allaient jouir des joies et des douceurs de la vie rustique dans les environs de la Ville éternelle. Tous les poêtes romains ont du reste chanté les Beata otia ruris el le culte des arbres avait même çà etlà la forme d’ une religion. Pendant l'antiquité ettoutle moyen âge, les lois forestières édictaient des mesures sévères et rigoureusement appliquées de conservation et de préservation.La destruc- tion des forêts, dont on se plaint un peu partout dans notre vieux monde, est une conséquence de la Révolution française. Les forêts, réservoir inépuisable de chasse, étaient chères à la féodalité dont elles étaient en quelque sorte l'emblème. On a fait la guerre aux forêts par le même sentiment qu'on l'avait déclarée aux châteaux. Qui de nous, cependant, dans un pays ou dans l’autre, ne s’est senti le cœur se serrer en voyant la hache dévastatriceabattre quelque forêt séculaire et ne s’est pris à répéter les _ magnifiques vers de Ronsard : Forêt, haute maison des oiseaux bocagers, Plus, le cerf solitaire et les chevreuilslégere Ne paîtront dans ton ombre et ta verte crinière, Plus, le soleil d'été ne rompras la lumière. Aujourd’hui, à côlé de l'instinct niveleur et égalitaire, la forêt à un autre ennemi : l'industrie moderne où le bois avec ses mille applications joue un rôle prépondé-” rant. Le croirait-on? Le développement énorme qu'a pris la Presse est une des principales causes de déboisement. Le bois est la grande matière première de la fabri- cation du papier. On a même calculé qu'un seul numéro du Petit Journal de Paris, tiré à ses 800.000 exemplaires, représente un sapin entier! ! Mais le mal même pourra provo= quer leremède. Précisément, parce qu ‘on ne pent se passer du bois, les planta- tions d'arbres sont devenus une nécessité. Mieux éclairée sur ses vrais besoins, notre cher aux Romains. Il est un fait certain que 2e Anatre démocratie moderne a compris le devoir de s'arrêter dans son œuvre destructive, tout au moins de réparer le mal qu'elle faitet de rendre aux forêts leur antique honneur. C’est la pensée qui a dicté l'institution de la Fête des arbres en Italie, fête qui se cé- lèbre annuellement dans chaque commune du royaume, et qui, depuis trois ans qu’elle existe, est déjà entrée dans les mœurs, tant elle onda à un besoin, à un instinct public et pour ainsi dire national. Cette belle Italie, si arriérée encore à cer- tains égards, — moins cependant qu'on ne le croit, — donne ainsi aux autres pays de l’Europe un exemple qui pourrait être suivi partoul avec profit. OupEIs. Aux ventes de Londres. — On a ad- jugé, le 25 avril dernier,à la salle des ventes, aux enchères publiques de MM. Protheroe et Morris à Londres, un superbe Odontoylos- sum crispum,var.maculatum,pour 3.975francs; un Od. crispum,var. punctalum pour 1.590 fr. etun Od. crispum, Var. roseum, pour 1.395 fr. Comme on le voit,les remarquables variétés maculées de cette ravissante Orchidée at- teignent toujours des prix de plus en plus élevés, B. DE CRISSIER. DL 74 LES ROSES —— LA REINE DES NEIGES (kybr. de thé rem.) Les rosiéristes recherchaient depuis longtemps l'obtention d’vne variété de ro- sier franchement remontante à fleurs com- plètement blanches. Ce gain si désiré a enfin été obtenu par M. Peler Lambert, Phabile rosiériste de Trèves-sur-Moselle qni a dédié en Allemagne cette rose à Mme Charles Druschki (Frau Karl Druschki), nom sous lequel elle est maintenant connue chez nos voisins d'outre-Rhin, C'est un synonyme de la nouveauté qui a été annoncée cette année par les rosiéristes français sous le nom de eine des Neiges, une ment notre PR er Cette nouvelle rose est un gain d mérite quiest issu des variétés Herveili » À Lyon (hybr, rem.) et Mme Caroline Testou (hybr. de thé.) Le rosier est très vigoure robuste, rustique et se couvre d’un feuillage. Il produit de nombreuses fl solitaires, supportées par de. forts et le D Pro Les roses sont d’un bla neige et d'une consistance assez fer leur permet de se maintenir fraiches ès longtemps, ainsi aus de résister aux in! péries, mieux qu'aucune autre var é fleurs blanches. | La Reine des Neiges est une nouvel riété de rosier très remontante dont principale floraison a lieu en juin-juill août. Il faut cependant avoir soin del mettre à une taille un peu longue, si veut jouir d'une belle et abo floraison. FT0RE B.DE Cuseran, QUELQUES LILAS PEU RÉPANDUS Au moment ou chacun s’extasie devant plupart des jardins. D, Alors que partout les très mn riétés à fleurs simples ou doubles du Syri vulgaris sont l’objet d’une admiration d’une recherche sans égales, voisines. l'engouement, il est regrettable de vo rester dans l'ombre des espèces, dont mérites pourraient éertainementégaler ce des plus beaux types du Lilas commun: | Disons-le bien vite, cet oubli est mo imputable au publie, bon enfant, qu'aux ho ticulteurs, en général. Car il est certain Le-Moniteur d'Horticulture, Paris, 10 Mai 1902. Rose : Reine des Neige Fran fiarl Pruschhi. P.Lamberr 1901. ix LE MONITEUR D’'HORTICULIURE 103 aujourd’hui en maints endroits à côté des autres, si les catalogues n'étaient pas aussi muets à leur égard et si, dans les concours ou expositions, on les soumettait davantage à l'appréciation des intéressés. Témoin cette question que nous adressait un jour une personne, charmée à l’aspect de quelques rameaux fleuris de Zalas de Perse à feuilles lacinices. « Que c’est. joli! dites-moi est-ce un . Lilas? » N'est-ce pas significatif et d’autant plus pénible à constater que ces sortes de Lilas ont tout le parfum des autres, une floribon- dité exceptionnelle et un port pius élégant. _ Parmi ces déshérités, le groupe des Varin, ou pour mieux dire des Wubia, se présente d'abord à notre attention. Botaniquement parfait, ce groupe est représenté par le Syringa duba. Personne (S, Chinensis, Wild, et S. Rolhomagensis, Loisel); mais, de fait, il a pour point de dé- part le Lilas Varin. Celui-ci, d’origine incertaine quant à sa source, a ététrouvé et remarqué, pour la pre- miére fois en France, en 1777,par Varin, jardinier chef du jardin botanique de Rouen. Ses caractères extérieurs semblent con- firmer l’opinion qu'avait de Jui Varin, c’est- à-dire quil serait un hybride entre le Syringa vulgaris et le $S. Persica (dominant) dont-il sera parlé. * En effet, par ses fleurs longuement tubu- leuses,ses inflorescences élagées et réunies à l'extrémité des rameaux en masses com- pactes, parfois énormes, et au:si par son bois grêle et flexible, il tient du Syringa Per- sica, alors qu'il se rapproche du S. vulgaris par ses fleurs plus grandes et ses feuilles de même forme, mais plus petites. En outre, ce fait que le Varin et ses dérivés ne fructi- fient que rarement, achève de donner à cette opinion toute la vraisemblance désirable. Malgré cela, on ne saurait se prononcer d’une façon trop absolue ; mais l'influence du Lilas de Perse dansle Varin est indéniable puisque des semis de Syringa Persica laci- niata ont donné du Varin pur et simple. Ce Lilas est fort beau ; il forme des touffes très amples, des plus remarquables au mo- ment de la floraison, par leur rameaux longs et flexibles, cédant sous le poids d'in- florescences énormes. La teinte des fleurs est violet rougeûtre ; celles ci sont grandes, à divisions bien ou- vertes et un peu recurvées; leur parfum est analogue à celui du Lilas commun et elles apparaissent à [a même époque. Le Syringa. dubiax Varina a produit plu- sieurs variétés ; 1° Président Hayes, aux inflorescences encore plus amples, de couleur assez diffé- rente quoique voisine, rouge lilacé. 2° Rolhomagensis alba (ou bicolore de Metz), forme très belle, d'origine controversée, mais issue, à n’en pas douter du Varin, puisqu'elle présente assez souvent des fleurs de ce dernier isolées parmi les autres. Ses fleurs sont grandes, analogues comme dis- position à celles du Varin, d’un coloris blanchâire avec la gorge lilacée, 3° Saugé (Syr. Dubia Saugeana) variété re- marquable par la belle teinte rouge vineuse que ses fleurs revêtent. Elle-même a donné une sous-variété bien intéressante par son coloris carné, nommée Wettensis par MM. Si- mon-Louis, de Plantières-les Metz, qui l'ont obtenue. Voisin des précédents et comme eux d’o- rigine incertaine, le Zilas de Persese recom- mande non moins à notre altention. Le Syringa Persica L. est de taille plus ré- duite, en général, que les dubia dont il se distingue nettement par ses feuilles plus petites, étroites, aiguës, ainsi que par ses rameaux encore plus ténus. Cette espèce fleurit assez tardivement ; ses fleurs sont assez grandes, longuement tubu- leuses, de couleur vieux rose bien spéciale, réunies en grappesterminales plutôt petites; Le Lil3s de Perse a donné deux variétés : 1° le Syr. Persica alba, de même taille à peu près, mais dont les inflorescences sont sen- siblement plus grandes; 2° le S. Persia laciniata, variété hors pair, appelée commu- nément Lilas persil et Lilas à feuilles de Jas- min, par allusion à ses feuilles finement et profondément lobées, d'une élégance rare. Cette forme du Lilas de Perse est d’une beauté sans pareille à l’époque de la florai- son, qui a lieu avant celle du type et de sa variété blanche ; ses fleurs sont bleuâtres, el Crhel LÉ Ed Pre CA pr pe D Ole RS EE ES : 4 È A RE = bien odorantes, mur. 2 AT” L'an NS AS 1 de grandeur moyenne, groupées en inflorescences courtes, non compactes, mais étagées et réunies en grand nombre à l’extrêmilé des rameaux très longs, lénus et flexib'es. Ces inflores- cences atieignent jusqu’à 40 centimètres de longueur et produisent le plus heureux con- traste à côté des autres Lilas, par leur co- loris et leur légèreté, aussi bien dans les massifs que dans les bouquets faits. (A suivre.) E. LAURENT. DRE _L'IGNAME DE CHINE SA MULTIPLICATION Quoique introduite de Chine, en 1848,par M. de Montigny, consul de France à Sanghaï, Ja culture de l'Igname, au point de vue commercial, ne s'est guère développée,bien que d'excellente qualité et de conservation facile ; est-ce àcause desdifficultésdesonar- rachage,quidemande, pour être mené à bien, une main experte etbeaucoup de précautions dans le maniement des racines qui sont très cassantes? Peut-être ! Frappé de ces inconvénients, on a cherché et obtenu une variélé à tubercules plus courts, partant plus faciles à arracher; mais jusqu'alors elle n’est guère répandue dans les cultures. L'igname de Chine se multiplie de plu- sieurs facons : 1° Par l'emploi des sommités des tuber- cules qui sont munis d’un œil auquel on conserve adhérent un fragment de quelques centimètres de la partie mince du tuber- cule. On place ensuite ces fragments debout, en place définitive, à O0 m. 20 ou Om. 25 les uns des autres en tous sens. 2° On peut également se servir de toute la partie mince des tubercules qui, sec- tionnée par fragments de 4 à 5 centimètres de longueur, sont mis en stratification de- bout, dans des pots remplis de sable, pour être mis en place définitive plus tard, au ‘commencement d'avril. 3° Au moyen de bulbilles qui naissent assez fréquemment sur les tiges, selle des feuilles, et que l’on ramas automne, avant les premières gelé Stratifiant également dans du sable dans des rayons faits en terre douce, fonde et fertile, où en se HÉÉRESE x qui, arrachées à l'automne et hivernées, seront replantées, au printemps sui dans un emplacement profondément foncé et ameübli. En mai, lorsque les tiges. CORHRCnÉeRS à sallonger, on. A PROPOS DE FRITILLAIRES culture des DSpéeE Ses + - Fr. acmopetala, brun à l'extérieur etj verdâtre à l’intérieur. rmena nana jaune soufré (précoce), mena fusco-lutea, intérieur jaune, rieur cuivré. ena rubra, rouge. ea, OT taché noir. fora, jaune et noir. ucharica, blanc et verdâtre. bfornieca, jaune et carmin. _citr ina, ue : coccinea, écarlate, è contoria, blanc. aulis, pourpre foncé. amica, jaune et brun. crala, pourpré. chatcensis, pourpré. Karelini,blanc, pourpre ou rose pâle. | la pourpre. reolata EE nn. jaune d’or. 4 pudica, jaune vif. Perryi, rouge pourpré. Pyrenaïca, brun centre jaune et pourpre. recurva, rouge vif. ruthenica, rouge vif et jaune. Sewverzoiwi, extérieur pourpre, intérieur jaune verdâtre. tenella, maculé noir. Thunberqü, verdâtre et pourpré. tristis noir. tulipifolia, intérieur brun, extérieur bleuâtre. verticillata, blanc verdâtre ponctué pour- pre. à Walujewi, rouge et vert, À toutes ces variétés, le fervent amateur M. M. Micheli, vient d'en ajouter une nouvelle, le Fritillaria Askabadensis, récoltée en Perse en 1901, par le voyageur Sintenis, près Karakala, province d'Askabad. Cette plante poussant sur des terrains calcaires au milieu des broussailles à 1.000 mètres d'altitude appartient au même groupe que le F. imperialis, mais avec une différence qui peut en faire une variété bien distincte, En voici du reste la description que nous en doune M. Micheli : « Bulbe inodore. Feuilles éparses le long 2 Ja tige et non groupées en pseudo-verticilles ou opposées. Fleurs en grappes contractées et non en verticilles sous-foliaires. Périanthe blanc ou jaune très pâle, plus petit que chez le type, filaments des étamines, bien plus courts que les lanières du péri- gone. » Cette plante est donnée comme très rustique et très vigoureuse : sur couche froide, en pot, elle a donné ses fleurs dès le 15 avril. Ce sera une pré- cieuse acquisition pour les régions froides. He LES FRUITS A L’EXPOSITION D'ÉPERNAY. HELCEY. (Suite) Dans ces dernières années, Alexis Lepère fils a obtenu et propagé une Pêche qu'il à nommé La France, dont on dit le plus grand bien. D’après quelques-uns, elle serait pour le mois d'août ce que la PBaltet est pour septembre-octobre. Voici du reste une description que nons 106 LE MONITEUR D’ HORTICULTURE RE trouvons dans lé catalogue si bien ordonné de la maison Barbier et Cie pépiniéristes à Orléans : La France, une des meilleures _ pêches, fruit magnifique, très gros, un peu plus haut que large, à sillon bien marqué, un côté plus renflé que l'autre. Peau rouge carmin foncé. Chair blanche, fine, fondante, juteuse, d'un parfum exquis, non adhé- rente. Arbre vigoureux et fertile. Mûrit première quinzaine d'août. » Nous enga- = A geons les amateurs à essayer ce pêcher. Étant donné son origine on peut tout en espérer : « Bon sang ne peut mentir. » Le catalogue des frères Barbier annonce également une autre pêche nouvelle, Cé- mence Aubert, déjà adoptée par le congrès pomologique de France, C'est aussi, parail- il, un fruit hors-ligne sous tous les rapports. Pêche grosse, ronde, peau jaunûtre colorée de rouge et grumelée de pourpre foncé, chair jaune, à peine teintée de rouge, se détachant bien, fine, juteuse, sucrée, par- fumée. Maturité octobre. Nous venons de citer deux pêches nou- velles qui ne figuraient pas à l'Exposition, cortinuons> nous ne pouvons résister au désir de done deux absentes encore. D'abord Zord Palmerston, c'est la Belle Angevine des pêches, c’est-à-dire qu'elle est la plus grosse de toutes. C’est du reste, son seul mérite, sa qualité est ordinaire, et sa fertilité relative. Maturité septembre. Il n’en est pas de même de la pêche Baron Dufour, sorte extra-belle, grosse, richement colorée et de qualité super-exquise. Arbre vigoureux, de bonne nature, parfois fertile à l'excès. Maturité août et septembre. À cultiver partout. La culture du pêcher n’est nullement compliquée; sous notre climat, elle exige des soins, mais quand on peut, quand on sait les donner, quels résultats! Nous avons publié sur ce sujet intéressant un petit Traité, La culture rationnelle du Pêcher et de la Vigne, en plein air et sousverre, qu'on pourra consulter utilement (1). ALPHONSE DaACuY. (A suivre.) - (4) Au bureau du journal, prix 4 fr. 25. pourpre noir, pour cuissson et rahapes 7 a ; . ë f :14 LES ROUTES FRUITIERES BUT. — ORIGINE. — INSTALLATION. — CHOIX DES ESPÈCES A PLANTER (Suile.) il est cependant quelques circonstances. c pourrait être admis sur les cheminsréser ou à barrière et peu fréquentés. Une terre ordinaire suffit au. ns # groupes, ou en avenues, aussi bien que « les dépendances des écoles ou des état ie cuisson, etc., qui dériyent de la ( uetse TA am sirépandueen Alence-Lorrai Telles sont : . : Quetsche hâtive de Dorre ; première qui zaine d'août. Quetsche de Lucas ; deuxierie qi d'août. : conne: Quetschede Fürst ; arbre à rameaux dress La Quetsche d'Italie se “pores sal route. = tous usages ; mi- indie Mitchelson. — Fruit moyen, ellipsoïe commencement de septembre. : Sainte-Catherine. — La base des pruneaux de Tours ; fruit moyen, obovale, jeun blème; HbAE. PC Reine- Claude de Bavay. — Fruit presque gros, sphérico-ovoïde, vert ambré, pour conserve et séchage ; fin septembre. Distance des arbres : 6 à 8 mètres. Route oite : : 10, mètres. qui réunissent à peu DÉeU les Cnaitions ] es. \insi que nous l'avons déclaré, certains pes locaux ou localisés, A eeptibles ffrir les mêmes avantages seront acceptés ivant les milieux qui conviennent à leur “existence ou à l’exploitation du produit. … Une recommandation relative à ce dernier point : établir des plantations aussi homo- gènes que possible, les mêmes espèces étant oupées sur la même ligne et sur les deux nes parallèles de la route, Sinousquittionsla métropole, nousaurions dcr: 4° Pour l'Algérie et la Tunisie, l'amandier, l'olivier, le dattier, le caroubier, le figuier, , Dopninier, le mûrier, la vigne en per- hoir ; 2° Aux Colonies, les espèces à végétation 4 rapide, à à ramure élevée, de bon rapport, _s'adaptant au sol et au climat du pays. CHARLES BALTET. | (4 suivre. ) dt, Ve SAT p = CCSN = A PRE COATIÉUT PHYTOMYSA FLAVEOLA . Depuis certaines années, on rencontre souvent des feuilles de Capucine minées par une petite larve d’un diptère, la Phytomyza flaveola connue aussi sous le nom de MWoti- renseignements. La conformation de cette larve est à peu | près semblable : à celle des autreslarves mi- _neuses. ; « Sa bouche est armée, dit Goureau, d'un crochet noir ou pelite pioche, dont le man- che est bifurqué, cet instrument lui sert à _ détacher des parcelles de la feuille qu’elle LE MONITEUR D'HORTICULTURE € écessaires à la composition des routes frui- porte ensuite à sa bouche, mais ce crochet est doublement utile, illui sert, en effet, de grappin, el lui permet ainsi de se mouvoir dans son habitation. Le dernier segment de son corps se termine par un appendice court, bifide, auquel aboutissent les deux vaisseaux trachéens et par deux mamelons inférieurs qui font l'office de poids. » M. Goureau, qui a assez bien étudié cette larve, dit qu’il n’a pas pu parvenir à distin- guer les stigmates antérieurs que les larves mineuses ont généralement la faculté de ca- cher en les retirant sousle deuxième anneau de leur corps. La mouche mesure environ 2 millimètres de longueur. Elle est de coloration jaune avec la face et le tour des yeux blanchâtres, le vertex brunâtre etles ailes hyalines. Lorsqu'elle est vivante, rougeâtres, noirs lorsqu'elle est morte. Le chète (pièce articulée des antennes) est noir et garni de quatre à cinq poils noirs; les petites soies du deuxième article des anten- nes ont la même couleur. La larve, dit Macquart, mine les feuilles de la Capucine, elle s'établit généralement au centre de la feuille, au point d'où par- - tent les nervures et se loge sous l’épiderme supérieur. Elle ronge le parenchyme tout autour d’elle et agrandit son habitation jusqu’à ce qu’elle ait pris toute la nourriture nécessaire à son développement; puis elle se fixe contre la membrane inférieure et se change en pupe, cette opération a le plus souvent lieu vers la fin du mois de juin. Les petites mouches apparaissent etpren- nent leur essor dans la première quinzaine de juillet. Ce diptère ne m'a jamais été signalé comme ayant causé de grands dommages; néanmoins, s'il venait à se propager outre mesure, on devrait rechercher les feuilles attaquées et les brûler avec les larves qu’elles pourraient contenir,et faire la chasse à l’insecte parfait à l’aide d’un filet. Pauz Not. a les yeux sont 5 VITICULTURE SOUFRAGE ET SULFATAGE Faut-il soufrer avant de sulfater ? Vaut- il mieux faire l'inverse? _ Cette question, qui nous est posée par divers correspondants, ne nous paraît pas comporter une réponse bien précise. _ I y lieu de tenir compte, en effet, des circonstances, c’est-à-dire du temps qu'il fait, de l’urgence plus ou moins grande qu’il peut y avoir à traiter soit l’oidium, soit le mildiou, toutes conditions indépendantes de la volonté de l'opérateur. Théoriquement, il paraïîtrait préférable de soufrer d'abord,et denesulfater que 5 ou 6 jours plus tard, alors que le soufre a pu exercer son action. La pulvérisation liquide suivant immédiatement un soufrage peut, en effet, avoif pour résultat de faire tomber à terre une bonne partie du soufre épandu sur les feuilles. Le beau temps, la chaleur sèche sont propices à l'emploi du soufre; el, quand aucun nuage menaçant n'apparaît à l'hori- zon, il est tout indiqué de suivre l'indication précédente, qui permettra d'obtenir du trai- tement son maximum d'action. Quand le temps, tout en étant beau, reste froid, il vaut mieux sulfater d’abord et ne _soufrer que quand le thermomètre aura monté, le soufrage étant d'autant plus effi- cace que la température est plus élevée — sans excès bien entendu — car, en été, au moment des fortes chaleurs, il faut, au con- traire, éviter les jours de grand soleil, sous peine de brûler parfois abominablement feuilles et raisins. Dans la pratique, il faut se laisser guider par les événements et s’appliquer surtout à pratiquer les sulfatages en temps opportun. Le mildiou, en effet, n'attend pas notre bon plaisir pour exercer ses ravages, Nous ne pouvons nous en rendre maître qu'à condition d'opérer préventivement. De telle sorte que neuf fois sur dix, il convien- dra de se mettre d’abord en règle avec le mildiou, exception faite pour le premier soufrage, qui se pratique habituellement plusieurs semaines avant que les invasions du mildiou ne soient à redouter. prochaine attaque de mildiou, on sulf. 3 d'abord, et, d'urgence, et on laissera les frage pour plustard. Plus tard ne veut pas dire « trop car si lesoufre est essentiellementun re curalif de l'oïdium, ilne faut pas cepen le laisser s'implanter en force sur les feu heure le premier MR N° oublions s p que lors d’une saison sembIapies en 1895, (de 4 à 5 millions d'hectolitres). En 1895, on avait, de jour en. jou retardé les A on attendait | jours le beau temps, au rend ces © rations plus faciles. Le mildiou est y avant le beau temps et a a l Eire in extremis. , 11 convient donc, si la saisonse RE pluvieuse Fe semaines encore, trailer quand même, en profitant de tou restent, en effet, d’une efficacité très gran en à dépi de ces conditions té déjà à combiner Fe deux traitements ent : seul en ajoutant aux solutions cuprique potasse, soit même ds carbure de calcium. dernier produit paraît avoir été plus « HonS complètement délais sé par ceux nn imentateurs,des résultats satisfaisants néanmoins, leur emploi n'est jamais en qu'il ait aussi quelques succès à son ac mmode et aussi d’avoir RE longtemps ses preuves. Et les viticulteurs, assurés D ltats qu'il donne, se soucient peu, général, de risquer une partie plus ou ériences. On a muy essayé, pour simplifier et économiser la main-d'œuvre, de mélanger Nitro Paire, trituré ou sublimé, à la lie bordelaise. On met en vente, cLicllnont, des sou- ; res qui, au contraire, se « laissent mouil- Jer » et se mettent sédtent en suspension ans les bouillies. - On n'aurait plus, dès lors, à se demander - s'il vaut mieux soufrer d’ Fa ou ensuile, | deux opérations se faisant Te ment. Le soufre, dans ces conditions, restera- aussiefficace ? C’est ce qu'il serait malaisé ’affirmer & priori : l'expérience nous le ontrera. ES L. DEGRULLY. (Progrès viticole). LETTRES HORTICOLES k L'HORTICULTURE AU CONCOURS AGRICOLE (Suite.) Hein | mon pauvre vieux, ce serait pour toi le _ moment de chanter : … Soleil de mai, rendez-moi ma jeunesse, 1e Les bois sont verts, les lilas sont en fleurs! Nous ne sommes qu’en avril, et voici toute une il Le de Lilas fleuris, Fa les blancs aux coloris lilas foncé, en simples et en doubles, la bonne variété Marie Legraye et Mesdames Casimir | Périeret Lemoine, Michel Buchner, Gloire de Cron- … cels, Professeur Sargent, Aline Mocqueris, Six de _ Louis Spath, etc, C’est tout de même joli les Lilas ! même grêles, comme les forcés; mais cette drâle d'idée d'avoir appelé cette jolie plante : Syringa, ce qui fait confusion avec le Seringa, à preuve que l’autre jour, à la pension, Ninie Lagnole voulait à toute force me persuader que c'était la même chose ; mais ‘moi, fervenie lectrice du M. d'H. et PE sur toutes choses horticoles, je l'ai collée à bloc, en lui expliquant que, si le Lilas s'appelait Sy- ringa, cela tenait à ce que, comme ses tiges étaient raides, avec un trou à moelle au milieu, Linné n'avait trouvé rien de mieux que de l'appeler Tuyau, appartenait à la famille des Oléacées (Oh! il ne s’est pas foulé, Linné), tandis que le joli petit arbrisseau qui donne des fleurs blanches qui sen- tent l’oranger et qu'on appelle Seringa, se nomme en réalité Philadelphus et est de la famille des Saxifragées et que Linné avait formé ce nom de deux mots grecs phiios ami et adelphos frère; je t’avoue que nous n’y avons rien compris ni l'une ni l’autre, je pensais que cela dérivait plutôt de la ville de Philadelphie, et elle. était persuadée que Seringa était un mot latin qui,en français, voulait dire Seringue ! Oh non, ce qu’elle en a une couche, Ninie! Mais alors, m'’a-t-elle ajouté, puisque Philudel- phus signifie ami et frère, je vas épater mon grand frère, qui s'occupe de politique, et traiterses frères et amis.., d'A delphophilous ! Les Hortensias ou Hydrangea, var Thomas Hoog, Souvenir de Claire, cœrulea, etc., produisent un très bel effet; en voici des roses et des bleus, ravissants angevins, naturellement terre d’ardoi- sières ; Fargeton aura une médaille d'argent grand module pour sa peine. Encore un petit lot de plantes de serre, d’un ama- teur probablement, Anthurium, Crotons, etc., à Delarue, (G. M, d'argent), et une, idem pour son massif de Jacinthes faisant face; elles en baissent la tête de joie car elles sont plus que largement ré- compensées. Et ce brave Dugourd, toujours fidéle au poste mais, hélas ! il alâché ses Héllébores, ou du moins ce sont ses Héllébores qui l'ont lâché, il en a peu, il s’est raltrappé avec des plantes de pleine terre, pas assez cultivées, et surtout il va étonner le public avec sa rangée de L'unaria biennis à feuilles pana- chées de blanc, c’est très curieux d'effet, Je l’estime beaucoup, moi Dugourd, car, comme dirait un candidat à la députation : C’est un tra- vailleur !!! et ensuite il m’a dédié une Héllébore : Petite Zina, ça fait bien et puis... ça embête les autres de la pension | Ah ! dis done, je suis vanée, moi, à tourner comme soit en grec Syrinx! et qu'il LA RS . ft QE - miers : HO - ça, justement voici un banc de chez! ah pas de réclame, asseyons-nous, nous allons faire joujoute | je vaist'appeler le nom de chacune des plantes exposées et tu me répondras ce que c’est. Ça y est y? Mais, avant, il faut que je relève mes notes con- cernant Lellieux. Oh celui là peut se flatter d'avoir fair une beile exposition et d’avoir décoré la salle d’une remarquable façon.Du reste en fait de déco- ration, il s'y connaît ; outre ses magnifiques pal- Latania Borbonica, Raphis flabelliformis, Chamærops excelsa, Kentia Balmoreana, Phœnix Canariensis, et ses plantes décoratives, Dracæna : Massangeana, imperialis, Baptisti, amabilis, voici ses massifs de plantes fleuries : Azalées, toujours si agréables à l’œil, Ah! tu sais, un de ces jours il faut que tu me mènes voir celles de la Ville de Paris qui sonten fleurs au Pare des Princes. En voici une en pot isolée, oh ! Mme Moreux; rose et blanc panaché elle ressemble fort à la chromo. d’une variété figurée au M. d’H. du 10 janvier 1894, sous le nom de Mme Francois Ver- vaene, ensuite des Hortensias ofaksa blancs, des bleutés et rosés, oh la couleur curieuse, vieux rose, c’est encore une nouveauté, puis de-ci de-là des Cinéraires, des Hæmanthus diadema, des Prime- vères, des Anthémis,des Amaryllis, des Lilium, des Lauriers et des Fasains etc. En récompense de tout cela, deux jolies médailles d’or; plus ‘unè en À argent grand module, car cette année, il était hors concours pour le prix d’honneur. (A suivre.) Lucio et Zina, PETITE POSTE N° 4161. M. D. V.à N. Effectivement on a parlé de la destruction du chancre du pommier en grattant à vif la plaieet en la cautérisant avecde l’acide chlorhydrique (Es- prit de sel) qui est un corrosif très violent. Mais le moyen fût-il bon, est trop dangereux pour être vulgarisé et ne doit être employé qu'avec les plus grandes précautions, car la moindre goutte brûle ou les vêtements ou la chair, - No 706. M. V. à M, de G. Pour éviter d’enlever le morceau de plâtre des murs, en arrachant les clous à palisser, il suffit d'employer un vieux moyen, très connu, qui consiste avant d’arracher le clou, à donner un coup de marteau dessus, à l'enfoncer un peu et à le re- tirer en tournant la main. L'EXPOSITION DE LA SOCIÈTÉ NATIONALE DHORTICI DE FRANCE. | SERRES DE LA VILLE (Cours- -la-R Mar di 20 mai, à 13 heures précises, E Jury des industries horticoles. : SERCTES Mercredi 21 mai, 8 h. 1/2, Réunion di des végétaux; 9 h. i/2, Jury pour bouqu main, gerbes et fleurs d’ornementation. Midi. Déjeuner offert aux membres du de la Commission d'organisation de l’ExJ Restaurant ue (Champs-E Iysées).… Midi, jusqu'à 18 h. Ouverture, au ANR Prix d'entrée 5 fr. (5e bres de la Société peuvent y sr Jeudi 22 mai: de 9 h. à 18 b:? Fr Entrée 2 fr, Elections questions FRE Vendredi 23 mai : position. Entrée 2 fr, ; A 10 heures, Conférence FE Plantes d'appartement, M. Georges Truffa: A 15 heures, ouverture du Congrès hortie siège de la Société (Visa -des feuilles de réduc ic sur les chemins de fer). > 7 Samedi 24 mai : de 9 heures à 18 heures, sition. Entrée 1 fr. | A 10 heures, Conférence promenade. Plantes coloniales, M. J. Dybowskit Dimanche 25 mai : de 9 heures à 18 sous, Es position. Entrée 1 fr. A 10 heures, Conférence promenade. L’arb culture d’ornement et forestière. M. Nomblot. Lundi 26 mai : de 9 heures à 18 heures, sition. Entrée 1 fr. Jen Mardi 27 mai: de 6 heures du matin, enlè ment et vente desfproduits exposés. Tous les jours, de 2 heures à 17 heures, concer C4 Mercredi, vendredi, samedi, lundi « ee que militaire, Tout membre de la Société, porteur de sa de 1902, peut entrer accompagné d’une personne. é A l'exposition d’horticulture est jointe une > exposition des Beaux-Arts horticoles, s de 9 heures à 18 heures (1) Les guichets d’entrèée nue tous les EL à 17 b. 1/2 iverses : La maladie des Ministère de l'Agriculture : lions honorifiques. — À l'occasion du ricole : : MM. Lellieux (Félix), horti- B à Paris, qui a contribué à la déco- de la section horticole, M. Martre, tructeur de chauffages à Paris; de de chevalier: MM. Evilliot hef de culture dela maison Croux Val d’Aulnay(Seine);Tillier (L.F.F.), iste horticole, professeur d’arboricul- Ville de Paris : Cogneau (Charles), chef au château de Draveil (Seine- se); Chenu (Jules), ancien jardinier à ont été nommés dans l'ordre du Société des Rosiéristes fran- Le 6° Congrès de la Société fran- Rosiéristes, s'est tenu à Mar- 16 mai, sous le patronage et avec veillant concours de la Société d’hor- et de botanique des Bouches-du- ? qui avait, à cette occasion, organisé uré. — Les arbustes d'ornement. Prunus pseudo-cerasus var. Japon et Kakis: B. de Crissier. Î Scolyme d'Espagne : V. Enfer, — Les — Lettres horticoles : L’Horticulture à l'Exposition de mai ervation des tiges de rhubarbe : Frida B. de Crissier, — Chaulage des choux : gricole et de l'Exposilion d'Hor- onorifiques. A la Société des Rosiéristes fran- vulgaris. Nécrologie : Lucien Chauré. — Tra- Watereri : — Quelques Lilas peu répandus : Routes fruitières (suite) : Charles : Lucio. — Connaissances utiles : : Omnis. — Now abricotiers : O0.B. — Bibliographie : Les Roses cultivées à l’'Hay. 4 NOIRES : Opuntia vulgaris. Scolyme d'Espagne, | une très jolie Exposition, sur le cours du Chapitre. Le Congrès s'ouvre sous Ja présidence de de M. le professeur Heckel, président de la Société marseillaise. Le bureau du Congrès est constiiué par MM. Roussel, de Mont- pellier, et P. Guillot, de Lyon, vice-prési- dents; Meyran, de Lyon, secrétaire géné- ral, Brémond, de Marseille, secrétaire. Après une charmante allocution de M. le professeur Heckel souhaitant la bienvenue aux Congressistes, les questions suivantes ont été trailées et ont donné lieu à de nom- breuses et intéressantes discussions. Sur la classification des Roses, analyse d’un travail de M. Gravereaux, par M. Mey- ran. Sur le dimorphisme chez les Roses, par M. Gamon. De l’appréclation des Roses nouvelles, par M. Viviand-Morel. Sur Ja protection de la propriété des nouveautés horticoles et surtout des Roses, par M. Per- net-Ducher. Sur les meilleures variétés de Rosiers, Île Bourbon; par M. Griffon. Le Congrès a décerné, à l'unanimité, la médaille annuelle destinée à récompenser les services services rendus à la roséicul- culture, à M. Viviand-Morel, de Lyon, et a décidé de tenir s« prochaine session à An- gers, en 1903. À la suite de ce Congrès, les membres se Sont réunis pour examiner un certain nombre de Roses nouvelles qui lui étaient soumises par M. P. Brauer de San Remo (Italie), et aussi de superbes Roses d’une culture bien entendue, présentées par M. Rozan, de Marseille, 112 Le compte-rendu ÿx extenso du Congrès sera publié sous peu et adressé à tous les sociétaires. ; Les personnes qui désireraient faire par- tie de la Société doivent en faire la demande au Secrétaire général, 59, Grande rue de la Croix Rousse, à Lyon. GE Expositions horticoles françaises pour 1902. — Moulins ( Allier) du 10 au 45 juin. F Melun (Seine-et-Marne) du 2 au 5 août. Clermont (Oise). — Exposition générale de tous les produits, du 21 au 23 septembre. Vitry-sur-Seine, du 10 au 25 septembre. Rennes (le-et-Vilaine) du 7 au 25 oc- tobre. = ©) Guerre à l'Opuntia vulgaris. — L'Australie est le pays par excellence de la propagation et de... la destruction | On se souvient des flots d'encre qu'ont fait couler les fameux lapins dont la multiplica- OPUNTIA VULGARIS (VILMORIN). tion s'était tellement accrue qu’ils dévoraient tout, envahissaient toutes les maisons el pour un peu plus seraient venus d'eux-mêmes se mettre dans les casseroles à la cuisine; on fit appel à tous les procédés de destruction, et aujourd’hui on est parvenu à $e défrndre un peu conire ces rongeurs. À peine ce fléau était-il conjuré que voici cé pays aux prises avec un nouvel envahis- seur; végétal, cette fois, c’est POpuntia vul- garis, la cactée qui pique et produit les Figues de Barbarie. Cette plante, s'est tellement propagée qu’elle menace d’envahir toutes les cultures, il n'y aura bientôt plus place que pour elle, c’est au point que le Département de l'agri- culture du gouvernement de Que une prime de 5.000 & soit 125.0 celui qui trouvera le moyen radic mique, mécanique ou autre de lac doit nuire ni aux habitants, ni qu'il faut que les racines soit absolu détruites, après une période de « d'expériences qui seront faites dan placement désigné par le gouverne m l'agricullure, à qui on peut s'adre 6 tous renseignements. * mener les lapins ! et de les dress les Opontias? RTE ment australien et ne réclamon à la prime!’ EEE) l'église de Vitry-sur-Seine pour conte appartenant à l'horticulture et à l’a _ qui avait voulu, le12 mai, rendre un 6 mage à un homme de bien, aimé ! main-Laurent CoULOMBIER, pépiniériste de la Légion d'honneur, officier du cole, qui était décédé le 9 mai, à l’âge Ilest bien entendu. que ce proc ds Ce serait peut-être une occasion im Nous suggérons ce procédé Nécrologie. — Quatre fois trop à Président du Comité de l'arborictl Président de l’Union commerciale des ancien membre de la Commission de qu'ilavait quittée parce qu’on n'avait droit aux justes revendications de Coulombier s'était fait aimer, par la dt caractère et ses connaissances sérien autorisée, était toujours écoutée avec p but ne visait qu’à la satisfaction des raux de l'horticulture. r' IV TRE Pépiniériste consciencieux et con Li su sé créer des relations plutôt amicales merciales, car on entrait chez lui .de fiance. ASS Aussi terminerons-nous en disant : que bier, n’était pas seulement un honnête h toute l’acception du mot, mais que c'était ni TRAVAUX. DU MOIS DE JUIN #4 ia Mauvais nai! Bon ! dit un vieux cton. ‘il se réalise, il faut compter que le s consacré à la jolie Junon sera splen- car rarement on à vu un Mai aussi ER maussade. Froid, Re grêle et noi P réparé en avril, on nous signale quelques | désastres, et des difficultés pour les planta- it été superbe, espérons néanmoins que jout se remettra. JARDIN D'AGRÉMENT La floraison est nombreuse, et les Roses jattent leur plein; on aura soin, aussitôt eur défloraison, de couper le rameau, abord comme beauté, oUSSer le rosier à refleurir. 74 Le ceux dont c’est le goût : nous re- commandons : aux Peer des RAS du nres ainsi que lanomenclature dés plantes à employer. Récoller les graines de Pensées, semer pus bisannuelles Fe. Fou gourmands et les boutons trop rapprochés - les uns des autres pour oblenir de plus Seller le blanc etle combattre par es divers procédés que nous avons précé- emment enseignés. (1) À vol. relié 264 pag. 306 dessins — 10 fr. au LE MONITEUR D’HORTICULTURE ensuite‘ pour | - Enlever les fleurs flétries aux plantes bul- beuses et s'abstenir de couper lesfeuilles, cela nuirait à la maturité des ognons; on se con- tentera de les tordre et de les nouer, puis quand les bulbes seront mûres et les feuilles bien flétries on procédera à leur arrachage. On continue la tonte des gazons, la taille des haies et des arbustes ayant fleuri; ne pas effaroucher les oiseaux qui auront fait leur nid dans les arbustes, attendre alors le dé- part des pelits. On terminera la plantation des plantes diverses tuberculeuses ou à rhizomes, eton les tuteurera au fur et à mesure de la pousse. Biner et arroser le soir de préférence. La terre ayant jeté son froid et son humidité de fond on paillera les massifs, c'est absolument indispensable quand on le peut. | Le paiïllisestunfumiercourtqui,provenant du démontage des couches, a jeté sa cha- leur ; on l’enlève à la fourche en lesecouant, la chute s'emploie en terreau. Après laplantation d’un massif ou d’une plate-bande, on arrose fortement et on re- couvre, à la main, laterre d’une épaisseur de paillis quipeutaller jusqu’à cinq centimètres si on en dispose d’une bonne quanlité en ayant soin de bien l’étaler. Ce paillis offre tous les avantages: d'em- pêcher la terre dese sécher à la surface et de se crevasser ;il maintientune humidité cons- tante, faciliteles arrosages en retenantl’eau, fertilise la terre, arrétela pousse des mau- vaises herbes et empêche l’éclaboussure de la terre contre les fleurs ou les fraises, lors des arrosages et des grandes pluies. Aussi faut-il pailler,et pailler ferme. JARDIN FRUITIER Les pluies et les froids de Mai ayant aidé au développement des maladies crypto- gamiques,il yaura doac à pulvériser el à va- poriser ferme au soufre et aux sels de cuivre les arbres fruitiers etla vigne pour prévenirla maladie plutôt que d’avoir à la guérir. Pincer, ébourgeonner, éclaircir les fruits, ciseler le raisin et ensacher les fruits qu’on veut obtenir très beaux. Arroser les arbres fruitiers si le temps re- LA 114 .Saient, émployer leSulfate de fer (M. d'H.)(1). La récolte des Fraises bat son plein, pail- ler, ou étendre de la tannée au pied, couper ‘les filets, au fur et à mesure, si on ne veut pas en replanter. JARDIN POTAGER Continuer les différents semis des légu- mes à récolter au fur et à mesure, tels que Radis, Pois, Haricots, Salades, etc. es Ramer les pois, les haricots. | Commencer la récolte des graines qu’on laissera bien sécher avant de les ranger. SERRES ORANGERIE CONSERVATOIRE Les serres étant presque vidées,on en pro- fite pour les nettoyer et faire lesréparations ; on arrosera et on soignera les plantes qui n'auront pas étésorties tels les Camellias, les Gloxinias, les Nægelias, etc. JEL CHAURÉ. LES ARBUSTES D'ORNEMENT PRUNUS PSEUDOCERASUS, 24r, WATERERI ET P. SERRULATA,V4ar, HISAKURA. (Nouveaulés.) Un savant dendrologue allemand E, Koehne a publié dans une des dernières livraisons de la Garten Flora de Berlin, la description de ces deux ravissantes variétés de Cerisiers ou Pruniers d'ornement, qui était accompagnée d’une bellechromolitho- graphie, représentant fidèlement les jolies fleurs doubles de ces arbustes japonais. Le Prunus pseudocerasus var. Watereri, dont les charmantes fleurs présentent le même coloris rose tendre que le Cerasus Sie- boldi fl. roseo pleno (de Carrière) surpasse cette dernière variété par la dimension de ses fleurs, plus foncées du reste, qui sont sup- Dortécs par des pédoncules très allongés. Le P,serrulala var. Hisakura estunerécente introduction originaire de l'ile Oshima, qui est située sur les côtes duJapon. TS Re te (1) En vente au bureau du journal devient sec, si les feuilles de certains jaunis- © Ce remarquable arbuste d'ornement d’unefloribondité extraordinaire; sil pro au premier printemps, de ravissantes û doubles d’un blanc: rosé, qui se détach délicatement sur un feuillage se et finement dentelé. £ LD PORN =: Ces: deux, Cétstgrs ou Pruniers «d'or ment sont des arbustes, parfaitement, ri ques sous nosclimats-tempérés et d’ une | ribondité extraordinaire. Hs ont élé,pr gés par l'important. élab issemen M. Spaeth, pépiniériste à Berlin et ils : 6 tent à tous les égards d’être m nos principaux horticulteurs dans Je] » les utiliser avantageusement: pour Lornd mentation de nos parcs et jardins. . Depuis que nous avons “publié, on 4 Moniteur d' Horticulture du 10 avril 1902 2, lu chromolithographie accompagnée d’ un F ticle détaillésur les Figues-Caques, plusie de nos lecteurs nous ont écrit pournous. mander si les Xakis ne sont pas aussi fruits que l’on connaît dans la région méd terranéenne, sous le nom de Nèfes du. pon. Les Nèfles du Japon ee produites par Bibacier (Zriobotrya Japonica) de la fam des Rosacées, un arbuste originaire du du Japon et de la Chine. Le Bibacier est arbuste très ornemental parses fleuilles, ses fleurs blanches à forte odeur d'amande. et par ses fruits dorés semblables à des. abricots. On le cultive beaucoup en Algérie,” en Tunisie, en Italie, ainsi que dans le Mi de la France, mais il ne pourrait pas résis ter aux hivers de nos régions tempérées Sous le climat de Paris, c’est un a d’orangerie. < Les fruits du Bibacier sont délicieux, goût acidulé, et la confiserie en fait | grande consommation pour fruits confits. sont très délicats, doivent être consomr nfruit est. encore si peu connu et qu'on + de comestibles de nos grandes | villes. _Les Fiques-Caques ou Kakis, au contraire, sont produits par les mans. espèces de Étire des Ebénacées. ce sont également des pr ou arinstes originaires du Japon, Re. tempérés #} d'y» mürir leurs excellents et s puine fruits, De où on peut cul- so ensoleillées. 1 B. DE CRISSIER. PÈRE QUELQUES LILAS PEU RÉPANDUS - (Suite et fin.) Comme les Dubia, les Lilas de Perse fruc- fient assezrarement sousle climat de Paris. Aussi ne faut-il guère compter sur le semis pour en effectuer la propagation, mais bien sur le greffage en tête, le marcottage par couchage (2 ans) et, pour les Dubia seule- ment,sur le drageonnage. Néanmoins, il ne faudra pas manquer de mer les graines lorsqu'on pourrait en oir, le semis, dans ces sortes de Lilas, ant déjà donné desrésultals inattendus et bien intéressants. Syringa pubescens, Turez. Le Syringapubes- cens, ainsi nommé à cause de la pubescence légère que l’on remarque à la face inté- rieure des feuilles, est originaire dela Chine, d'où il a été introduit au Muséum, pour la première fois, en 1880, par le Docteur Bret- _ schneïder. = C’est une espèce bien spéciale et très méri- tante, que l’on ne rencontre encore malheu- 1 que dans les golections, dendro- ae petites, molles, réticulées et: ARE Ririe jaune FF ils perdent alors tonte leur. saveur. C'est ce qui explique . pourquoi ce. le trouve pas en vente chez les marchands 1 largement arrondies que celles du Lilas commun. Il fleurit de très bonne heure, de deux à trois semaines avant les autres, : sesfleurs ‘exhalentune odeur fofté, très agréable à dis- tance, capileuse et incommodante de près. Les fleurs. ont un aspect bien spécial de même que les inflorescences. Le tube de la corolle est très long, étroit, violacé, et s'ouvre par quatre dents petites et pointues, bien étalées, d’un coloris pâle tranchant agréablement sur celui du tube. Quant aux inflorescences, elles sont par- fois variables de forme: très longues comme dansle Syringa hersica laciniata, courtes, glo- buleuses, et isolées, ou encore de Sranden intermédiaire. | La floraison, dans ce cas, ne se produits pas: en même temps pour chaque sorte d’inflo- rescences, et cette particularité ne RARE pas d’ intérêt, Le Syringa pubescens est une forme de Lilas à adopter dans les jardins au même titre que les précédents. Mais, à cause de la pré= cocité de sa floraison, il sera bon de le plan- ter dans un endroit bien exposé et abrité, des gelées tardives pouvantlui être fort pré- judiciables. On le multiplie assez réterent de gref- fage de Lilas commun ou Troène, de même que par bouturage fait de préférence sous verre au plein soleil. Enfin il existe une autre espèce de Lilas que. nous ne pouvons passer sous silence à cause de la propriété dont elle jouit d’épa- nouir ses fleurs Æuit jours plus tôt que le pi cédent. Il s’agit du Syringa oblata, Fort, originaire Jui aussi de la Chine. Ho Été à ses feuilles largement arrondies et brièvement acuminées, de. couleur plus intense et de consistance un peu plus molle que celle du Lilas commum, cette espèce à des fleurs de coloris assez analogues a celles d’un Lilas vulgaire améliorée; mais les inflorescences sont plus courtes, trapues. En raison de sa précocité extrême, le Syringua oblata, plus encore que le S: pubes- cens, demande à être placé à bonne exposi- tion; il ne fructifie pas généralement sous le climat de Paris, d’où il résulte que le gref- 116 : fage, seul, permet de le multiplier avec fa- ; cilité. Aux amateurs pos idnnts de Lilas nous __ signalons le Syringua oblata qui mérite une petite place dans leur jardin, puisque c’est - Jui qui inaugure cette brillante série de : formes el de tons uniques en arboriculture 2 d'ornement. E. LAURENT. . LE SCOLYME D’ESPAGNE | Ily a bien une vingtaine d'années que, __ poussé par la curiosité, nous cultivions le #4 Scolyme d’Espagne connu aussi sous les noms _ de: Cardouille. Cardousse, en France, et sous ceux de : Æscolimo, Curdillo, Togarninas en Es- pagne. Nous lui trouvions quant au feuillage une grande ressemblance avec les Chardons ce qui n’en rendait pas l'sbord des plus agréables; mais, sa racine, sauf la mèche centrale ligneuse qu'il faut extraire après cuisson préalabte, avait un goût excellent _ différent de celui des Salsifis ou des Scorso- nères. Nous nous .élions bien promis à cette époque, dussions-nousfaire piquerlesdoigts à nos meilleurs amis, d’en recommander la cullure, l’avons-nous fait consciencieuse- ment? Nousn’oserions le dire ; mais il estun fait certain, indéniable que, abstraction faite ; LE MONITEUR D’'HORTICULTURE du feuillage,laracine Re et r les salsifis et les scorsonères aux LE esténorme, vaut, par la délicatesse @e goût, sa croissance rapideet sa longue servalion, la peine d’être cultivée dans n jardins et d’être sélectionnée pour Ja ne liorer davanta ge. lent, il ne faut le semer que du 0 j juin qu'aux premiers jours de juillet, sur : terrain fertile et profondément labouré e < lignes distantes entre elles de 0,20 à 0,25 et seulement profondes de 4 à5 centi tres. La germination, peut-être à cause de 1 Re. membraneuse qui entoure les , s, étlasaison sèche pendant laquelle sn en est plutôt capricieuse ; aussi, . néralement, est-il plus prudent de moui au préalable et à plusieurs reprises, le-fo des rayons avant d'y épandre la graine qt l’on recouvre ensuite avec la terre Fe chaque côté des rayons. # L'humidité ainsi rénfermée” faëilité germination et quelques arrosages suce sifs donnés à propos en assureront la lew Plus tard, lorsque les jeunes plants pos deront 4 à 5 feuilles on les éclaircira s’ | a lieu conservant entre chacun cs D intervalle de 0,10 centimètres environ. | Avec les pisites en excédent qui dise Î si on désire les replanter, être extraite S . avec toutes leurs racines, on pourra regs nir les videsexistants à la condition expre: que l'extrémité n’en soit pas cassée et qu’ les repiquant elle ne soit ni repliée, co tournée ou froissée condition essentiel pour pouvoir récolter de belles racines, celte replantation. Sion voulait tirer plus 1ér pont parti, on pourrait les repiquer en lignes distantes comme celles du semis, à 0,10 sur le rang terminant,en plus desprécautions déjà énon a cées au sujet de leur replantation parun a rosage copieux, suivi selon les besoins plusieurs autres destinés à leur assurer uné. reprise rapide. 2 Lés soins d'entretien consistent en bir ges et sarclages peu fréquents; le Fe eormmer avant la fin de ce mois ou nserver plutôt pour l'hiver où les mes sont rares. V. ENFER. CHOIX DES ESPÈCES A PLANTER _ (Suite.) Poirier (Pirus). ; la surveillance en est plus Die, et le arche les accapare. il existe encore d’anciennes variétés bon- _à cet usage. L'arbre est élevé, le fruit ndant mürit de la fin de juin au mois septembre, sans être de première qua- … Plus fines de goût sont : . Citron des Curmes. — Rameaux droits, fer- ncement de novembre cherchant céder à ES généreux, Fruit assez gros, bien fait, à chair fondante, d’un goût noel À maturité, août. Blanquet. — Série de peliles poires à la peau blanc d'ivoire, à chair croquante,pré- cieuse à la bouche ou en conserve ou confite, mûrissant de juillet en septembre. l'abbé est grand et devient fécond. Rousselet de Reims. — A cheval sur l’étéet l'automne, celle-ci a, comme la précédente, la clientèle des fabricants de conserves, de poires tapées ou candies, sans oublier la consommation locale. Rameaux élancés, devenant fertiles. POIRES D'AUTOMNE. — Comme la poire d'été, la poire d'automne ayant de suite son entrée sur la table et n’attendant pas la chute des feuilles pour tomber, il convient de pro- la vente sur pied, dèsla floraison ou la nouaison; l’acquéreur, alors, surveille son bien'et fait sa récolte à temps. Beurré d'Angletwrre. — Son arbre présente le type réalisé; tige verticale, branchage au port conique ou pyramidal. Son fruit, piri- formé au ton blême, se vend couramment pour l'alimentation publique etles confiture ries. Beurré Hardy. — Bel arbre élancé ; fruit ovale arrondi, grisaille, à chair délicieuse, mürissant en septembre. Eviter les endroits exposés aux bourrasques ; ne pas tarder à récolter. Conseiller de la cour. — Végétation élancée, un peu irrégulièrement. Fruit sur-moyen ou assez gros, vert de mer passant au paille; chair demi-fondante réclamant pour son suc un terrain sec ou chaud ; tobre. Urbaniste. — Arbre robuste aux grands hivers (a le mieux résisté en 4879-1880) ; beau port dressé, ramifié. Fruit sur-moyen, sphéroïco-ovalaire, vert d’eau; chair ju- teuse, sucrée, vineuse ; octobre. Louise-bonne d'Avranches. — Belle vigueur et beau port. Fruit moyen ou assez gros, parfait de forme, de coloris, de qualité; septembre et octobre. Delisse. — Port dressé, feuillage lent à tomber. Fruil ayant l'aspect du Doyenné septembre et oc- roux, tenant bien à la branche; de bonne qualité; septembre-octobre. 418 Fondante Thirriot,. — Port élancé, façon cylindrique, fruit moyen, lenant bien; chair fine, sucrée, agréable; maturité, octobre. Directeur Hardy. — Belle vigueur, beau port érigé. Fruit presque gros, de première qualité; d'octobre. … Beurré d'Apremont. — Arbre élevé, tenant bien son fruit; celui-ci piriforme, de cou- leur chamois, est de première qualité; fin octobre. Emile d Heyst, — Végétation RATE fruit tenace à la branche, assez gros, LES renflé, vert grisaille el souvent incarnat; chair ferme, d’un goût excellent. Beurré Cagiaumont. — Arbre ramifié, dressé, s’élevant lentement, bien fertile. Fruit moyen, à peau grise ou aurore; chair assez fine, aromatisée, excellente crue ou en compotes, Antoine Delfosse. — Arbre bien dressé, pro- duisant beaucoup. Le fruit est. moyen, jaune {terne moucheté ; chair fine, exquise; mürissant en novembre. Pique d'Alençon. — Branchagetrès vigou- … reux, suffisamment élevé, Fruit en formede figue, vert, gris et rose ; fondant, excellent, Novembre. Madame Bonnefond. — Port pyramidal, branchage ramifié. Fruit moyen, bien fait, jaune ponctué de roux; chair assez fine, fondante et parfumée ; de novembre à dé- cembre. Porres D’Hiver. — Il faut àla poire d'hiver, un sol qui conserve assez longtemps sasève, Sans quoi la feuille tombe prématurément et le fruit ne grossit plus. . Nous recommandons les situations abri- tées ; une poire qui tombe peut être meur- trie et se garder difficilement ; c’est pour- quoi nous préférons, dans cetle section, les fruits plutôt à chair ferme, ulilisables à la cuisson ou autrement, Cerleau. — Le Certeau d'automne achève l’année et commence l’autre ; le Certeau d'hiver lui succède ; l'arbre s'élève tout en se ramifiant. Calouet. — Autre enfant de la Pomone ru- rale, également répandu dans les régions de la Saône et de la Seine; décembre-jan- vier. Curé. — Développement hardi dela flèche ci-dessous. qui s'élève et des branches qui se tout autour; grande production, longue, vert blond ou crémeux; po de novembre en février, décembre à février. Madame Verté. — Belle épata fruit, à peau grisaille, à chair roRpe bi productif; fruit au- es PE * moyer demi-fondant; janvier, février. Doyenné d'Alençon. — Assez gross excellente poire fondante, portée par arbre de bonne tenue, ne reduit plein ven! denos dépattenient du No rd; janvier à mars. Madame Hutin. — Encore un bon moyen, à chair fondante, saumonée; p duit sur un branchage vigoureux ; mat *' de janvier à mars. p dde is.—Deux co re assez grosse; he cassante: de fin chers Arbre élancé etramifé. ‘Poires à cidre pressoir ou à l’alambic est assez difficile préciser ; cependant nous signalerons ce qui conslitueraient des avenues par le P élevé de l'arbre de l’exiguité du fruit. Carisi. — Plusieurs variétés sous ce no CHE Carisi blanc, Gros Uarisi. Re fr ment. | De Croizmare. — Frnit de sapiens Von à l’alambic; arbre à tête élevée, fertile. De N avt. — Arbre très élevé, fertile; f d'octobre, riche en sucre pour le poiré. … De souris. — Arbre à branches verticale ou érigées. Fruit d'octobre à novembre ÿ jus ambré est de bon goût, peu âpre. Nu D'Oignonnet. — Arbre au branchage pyra- + midal; le fruit,d'ectobre et novembre, fournit un poiré mousseux, comme la varié 3 1e ; ol bien” asüret.- — Arb au port élevé; fruit con- LE ul poiré mousseux. ou ir. = FFopAge dans l'Eure; arbre ia ED it de bre réchugché pour l on sue de Loup, surtout dans les pays 285 contrées d'outre- Rhin admettent les pars. à cidre ci- après et les recomman- +18 fruit octobre, on novembre ; le . même vieux en bouteille, pétille comme le } vin mousseux. …. De Weiler. — Arbre à couronne élevée; il petit, riche en jus FapHeus, également bon à l’alcool., Eisgrüber Mostbirne.— Arbreélancé, droit, nt bien résisté au grand hiver ; poiré urtemberg. … … Knausbirne. — Arbre très élevé; fruit si ne. oré, de septembre et octobre, pour séchage D. de cinq à six ans. … … Sievenicher Mostbirne. — Arbre rustique, - aux fortes proportions; fruit juteux pour le oiré et l'alcool. Traubles-Birne. — L'arbre vit longtemps charge tous les ans. Fruit d'octobre ; très bon pour poiré et eau-de-vie. LE MONITEUR D'HORTIGULTURE poiré que l’on compare au vin mousseux. Dans la Suisse : Berglerbine. — Arbre de montagne, résis- tant au froid; le suc du fruit, de longue garde, bonifie le vin trouble. Fraulerb. — Arbre robuste qui entre en végétation trois semaines après ses congé- nères ; convient aux localités froides. Gelbe Mostbirne. — Arbre de grande pro- duction, résistant sur les hautes montagnes de Saint-Gall. d'Appenzell, de Thurgovie. Gunstershauser et Mär æler, populaires en Argovie. ’ Läüngler. — Plus spéciale au séchage. Langstielerm. — Arbre répandu en Thur- govie, très fertile, vit déux siècles ; le fruit est à boisson, à séchons, à alcool. T'heilersbirne. — Arbre d’une croissance rapide et d’une fertilité prompte; dans le canton de Zug, il fournit jusqu’à deux pièces de poiré par an, Wasserbirne , comme un chêne ; au pressoir, le jus coule comme de l’eau. | Ces espéces se tiennent ble en grande c3 avenue. Distance des arbres de 8 à 10 mètres. Charles BALTET. He LETTRES HORTICOLES (À suivre.) A L'EXPOSITION D'HORTICULTURE (Suite.) Paris, 21 mai 1902. Ce n’est pas des Tuileries, Reine cù j'ai établi mon quartier général, Ma chère Janie, que je t’adresse cette première horticole au sujet de l’exposition qui, comme tu le sais, s’est tenue cette année aux grandes serres de l'exposition ; serres d'aussi triste mémoire que de déplorable construction | Un essai loyal devait être fait cette année et. personnellement j'attends d’en connaître le résul- tat définitif, car je t’assure que j'en suis un des plus froids partisans. Malheureusement il sera je crois très difficile de. se faire une opinion ferme, car la guigne noire, Witdling von Einsiedeln.— Arbre élevé;bon — L'arbre vient grand mais du Cours-la- : ‘qui s'acharne après les expositions horticoles s’est encore fait sentir cette année sous forme d’eau ! : Que d’eau! Que d’eau! selon un mor célèbre, et -en telle abondance que c’est à conseiller à la $, -N. d'H. de ne plus mettre ses fêtes florales sous l’invocation de Flore ou de Pomome, mais bien plutôt sous celle de Neptune. _ Il me faut payer un juste tribu d’éloges aux ex- posants à la dévouée commission des expositions ainsi qu'aux trop rares visiteurs, car ils ont donné toutes les preuves d’un courage malheureux. Hon- neur à lui! Cette année, tu ne l’ignores pas, a commencé l'application des grandes réformes décidées par la Commission chargée d’étudier les voies et moyens de faire mieux et à meilleur marché ! . Son premier acte a été des plus utile, il a con- sisté à mettre au rancart le président de la com- mission des expositions dont il est inutile de te dire le nom car Vilard avait fait son temps, trop longtemps même, malheureusement pour les expo- sants et la caisse de la Société, et de le remplacer par un jeune, actif, capable, intelligent et plus économe, Vacherot, pour ne pas le nommer. Pressé par le temps, je reviendrar sur différents sujets et te donnerai déjà. — A tout seigneur, tout honneur — la liste des lauréats des prix d'honneur, car ceux-là, les veinards, seront les seuls à tou- cher leur prix en nature, les autres, afin que tu n'en ignores, se contenteront d’un simple diplôme et il en sera ainsi jusqu’à ce que le vide fait à la caisse des expositions soit comblé et la réserve reconstitnée, en voilà bien jusqu’à l'exposition internationale de 1905, et puis après, lorsque le pli sera bien pris, sauf pour les internationales, qui empêchera de le maintenir : Pour nombre d’exposants, qu'est-ce qu’une médaille ? Cette fois et depuis fort longtemps le fait ne s'était pas présenté, ce sont les Rhododendrons qui triomphent pour le grand prix d'honneur du chef de l’État (vase de Sèvres) et c’est justice, car il est absolument impossible de réussir mieux une sem- blable culture que l'ont fait Croux et fils cette année, -‘Végétation admirable, floraison splendide, colo- ris d’une richesse inconcevable, choix des variétés rien n’a manqué et certainement c'était le plus beau coin de l'exposition. Sans le voir, tu devines ce qui a pu motiver pour Vilmorin et Cie le deuxième grand prix d’honneu, du ministère de l’Instruction publique (re vase de Sèvres) se sont ses, toujours très appréciables au- tant qu'appréciées, plantes populaires, fleurs de tous et dont la présentation, le choix, la beauté séduisent et séduiront toujours, sans oublier les admirables légumes dont il ne faut pie mécon- naître tous le mérites, LE MONITEUR D'HORTICULTURE Les prix d'honneur (Médaillés d'or.) ont tagés, ceux du Ministère de l’Agriculture; ent Roses dont la floraison à point, les riches c réputation de l’établissement Brides Je passe à la grande médaille d'or di ment de la Seine qui échoit à Truffaut pour pes de serre sur Rererte je revien Devil ? Oui, hein; FE été attribuée les années précédentes, à la Societé de Secor mutuels des jardiniers de la Seine pour. Jeur goût, du fini, regardons, admirons c ce pe ’a prod l'art du lue en garnitures de salon,ide ch n née, de table, de jardinière ; jamais l'exposi décorative n’était arrivée à un tel degré de. fection, de charme et de Ares les fleur les fleuristes de province, - C’est assurément le clou de 1902. Fa ] des Dames patronnesses accordé à M: Poncebl Lecocq Dumesnil, le MaréoEl Vaillant, le Dr. 1 dry, Joubert de l'Hiberderic dont bénéficient Le et Rothberg pour ses rosiers et : ses roses, | oublier le prix offert par la Société à Charles Si notre distingué Phyllocacteur et. puisque tu deux pas du Val d'Osne, enfourche ta bicyele traverse les bois du Cermorand et annonce Société qui a exposé ses motifs en fonte, fem é animaux, qui ont contribués pour beauco les hauts lauréats, entrons chez 1e autres, moins méritants, selon leurs spécialités. Avant il faut te dire que, Mancomplir, agréable et traditionnel pèlerinage 2 : horticole au lieu et place de son époux retenu par Dane impérieuses obligations (cliché); elle s’est - gxtasiée, et, pendant ce temps, M. Dupuy, entouré - de MM. Tisserand, Vassillière, Ch. Deloncle, 4 = Dabat, Cabaret, Lépine, le colonel Bataille, du … Bureau de la Société,des Jurés, etc., attachait sur la 4 oitrine d’un des vétérans de l'industrie horticole, , le constructeur d'appareils de chauffage, … dont les 82 années n’ont pas abattu l'énergie, la € _ croïxd'officier du Mériteagricole ; quant à Cogneau, 2 L _ jardinier de mérite à Draveil, et Chenu, un de nos Se _Yétérans aussi du jardinage, ils reçoivent celle de _ chevalier atx applaudissements de tous ; puis il _ tire deux palmes académiques dont il remet une à . Georges Gibault, savant autant que dévoué biblio- hécaire de la “eus pe et ce aux applaudissements _ frénétiques. Ensuite. on s'en fut déjeuner chez Ledoyen, maison que je n’ai pas besoin de te recommander, _ car tu la connais! Les discours commencent, le Président remercie, st M. Jéan Dupuy déclare sa succession de mi- nistre ouverte, et ajoute que, pendant comme aprés, il sera toujours des nôtres! Oh, alors, ma bonne! ‘ ma chère! à ce mot de... portefeuille libre... - Le soir, banquet au Palais d'Orsay. Belle salle, | bonne cuisine, bon vin. Voici de la réclame ou je. _ne m’y connais pas, discours sans. : faim et du _ président dela Société, et de nds chef du - cabinet du ministre qui s’en est fort bien tiré, _ ainsi que d’un conseiller municipal, Maurice Quen- _ tin, qui a fait espérer que les Serres seraient con- “e sérvées par la Ville. "4 Fiat voluntas tua, puisque telle est sa volonté, $ j'allais dire fatalité, puis de Truffaut qui a rendu - hommage aux membres de la Commission d’orga- _ nisation des expositions et en particulier de Vache- rot qui rejette les fleurs sur Deny. _ Que defleurs, trop de fleurs ; puis d’un conseiller _ général, peut-être bon garçon, mais orateur mé- diocre, etc., etc., jusqu'à notre confrère Bourgui- _gnon qui a remercié au nom de la Presse horticole, - etce en vers, oui ma chère amie, en vers! (1) Ton affectionné, (A suivre.) Lucio. (1) Les devoirs que nous imposent l'actualité nous obligent à ajourner la suite des « Lettres sur l'hor- ticulture au Concours agricole », tiges (pétioles) de Rhubarbe pour Re consiste à les couper en petits morcedux comme onle fait pour les tartes, à en remplie desbouteilles ordinaires,y verser ensuite de l'eau fraiche pour que la Rhubarbe soit complètement recouverte, puis la boucher hermétiquement. On place ensuite les bou- teilles dans une cave, sans lui faite subir quelques mois, fraiche que celle que l’on cueille dans le jardins aux mois d'avril el de mai. rt prendre de préférence les tiges de la & conde pousse des plantes, juin ou juillet. Les groseilles vertes à m “hivers où l’on manque de fruits, comme Un procédé très simple pour conserver tt la Hhubatbé est audi, Pour ce genre de conserve, il fa soit celles « quereaux se conservent aussi parfaiteme par ce même procédé. | Ces délicieuses conserves, qui sont si s it ples à préparer, peuvent rendre de précieux services aux ménagères,surtout pendant les cela a été le cas celte année dans beaucoup de pays. FribA B. DE CRISSIER. CHAULAGE DES CHOUX Le chaulage des Choux consiste à ré pandre au printemps ou à l'automne, ava le buttage, sur les feuilles, autour du plant et à lasurface du sol de la plantation, de la. chaux finement pulvérisée, de manière à e former une mince couche. Pour effectuer cetteopération, on cho | de préférence un temps humide et le soir. La chaux en poudre accumulée parle but- tage autour du collet se mélange intime- ment avec la terre voisine et contribue a. puissarnment à l'accroissement du végétal qu’au bout de quelques jours les pieds de choux ont grossi d’une façon inespérée. La différence entre les choux chaulés et non chaulés est tellement frappante, quel’on est porté à croire, lorsqu'on le constate, qu si s’agit de plantations faites à des époques. différentes et que les choux non chaulés re Font pas reçu les mêmes soins, binages, _ arrosements, etc... Voicice qu'écrivait M. Georges Ville à M Dumas, professeur d’horticulture à Auch, _qui lui faisait partde sa découverte, àpropos du chaulage des choux : L Z | vous me signalez tient, selon toute vraisem- blance à l'action détdape- die qu'elle - milables en réserve à l’élat assimilables a est un stimulant simple et peu coûteux i est à recommander; car les résultats La chaux Se encore l’ bee de 5 détruire les spores du parasite qui produitla s, maladie de la Aernie où du gros pied. Omnis. NOUVELLES DIVERSES La maladie des abricotiers. — Dans d. nt ces derniers temps froids et pluvieux. F4 Beaucoup de leurs rameaux se sont dessé- . chés, après avoir fleuri et même développé eurs feuilles Ce dépérissement partiel des b ranches provient de diverses causes. Le desséchement fréouent des rameaux 4 est souvent causé par des Bostriches vivant _dansle bois, puis aussi par de petits Coléop- _Lères (Rkynchites conicus) qui rongentla base des pousses. D’autres fois aussi, c'est un champignon microscopique (C2 ru- : bescens) qui attaque et détériore ,la base des Æ jeunes pousses. _ On ne connaît pas d’autres moyens pré- _ ventifs contre ces diverses maladies, que _ celui d'enlever soigneusement tous Fe ra- _ meaux malades et de les détruire immédia- _ tement en les meltant au feu. #i 0. B. BIBLIOGRAPHIE Les Roses cultivées à l Hay en 1902. — Essai . de classement. 1| n'est pas un amateur de OR EEE VENTE PU. MO PT UT e elle fait passer de l’état d'éléments assi- l'Hay, près Pouré de EEE + Là, il a su réunir, au prix des plus a Sonliess de travail, de lemps et d'argent environ 6.800 rosiers de tous les genres types et variétés, classés et éliquetés m HU ue créé une Roseraie pales ila tenu nr fruit deses prie ne fut pas Ru pourc riétés. Dans une nouvelle ts qui vient paraitre, ayant pour guide dans son cla ment un rorenSe de mérite, M. che rosicole, MM. D. Boisel pen du M de Paris, Cochet- Cochet de > Goubert, ! de beaucoup enrichie, contient de mervei - les tant comme collection: botanique que comme collection horticole et dont le nom- Ron . un soin et une minu= A tie hors ligne ; et chaque variété porte outre la see F son coloris, le nom . ee merce. | | Avec le plan et la vue d'ensemble : | nent l’ ROULE brel ouvrage de luxe et d'instruction qui sera consulté avec fruit par lous les amateurs et cultiva= teurs de roses. SES Cette œuvre restera comme un Re inséparable de l'histoire de la Reine des fleurs ()- se (1) Vol. 230 pages, 15 francs. LP AT N > LORS te Poste. — Les Catalogues recus. ne, 4 = à Au Ministère de l'Agriculture. — ML. Gravereaux, (Jules-Léopold), rosiérisle de France, créateur d’une Roseraie èle pour l'étude el la classification de °s les variétés de Roses. Publications dr es Roses. Lauréat de l'exposition uni- verselle de 1900, et de nombreux concours expositions en France et à l'Etranger; plus de vingt ans de pratique horticole. -M.Soula (L.-T.-M.), professeur d’agricul- s vives félicitations au nouveau cheva- ér M. Gravereaux, car, ainsi que nous SUus ce, en créant, à l'Hay, une œuvre qui est autant d'utilité générale et scientifique que d'agrément personnel, aussi celte juste ré- ompensesera-t-elle favorablement accueil- par le monde horticole, 40 sun 4902. LE MONITEUR nique : Au ministère de l'Agriculture. Distinctions honorifiques. Les Horticulture dans les Concours régionaux de 1902. Nominations. : | Fe Les RARE DACRARAA RUES se Lyon, le l’ordre national du Mérite agricole. Résultats du concours pour la création d'un :ardi ic : ce-sur-Rhône. Nécrologie : Lucien Chauré. — Les Orchidées: Le Miltonia TE Me de à + : B. de Crissier. — Cypripedium bybride : Empereur des Indes : 0. Ballif. hymélée des Alpes : H. C. et B. de Crissier. — gonicum : Helcey..— Les fruits à l'exposition d’Eperuay (suite) : A/ph. teur à l'Hay (Seine). Membre de laS. N. rite agricole. Officiers : M. Dard(L. E.), : D'HORTICULTURE SOMMAIRE Récompenses accordées à . Ecole nationale supérieure d’agricul- Versailles. Expositions étrangères. Associa- f. — Les plantes alpi c a Cloque du pêcher: Le Chevalier. E Le Re RU Dachy. — Lettres horti- es: L’Horticulture au Concours agricole (suite). À l'Exposition d'horticulture (suite): Luci Zi a chasse aux insectes : Contre les Courtilières : À, B.— Le nouveau Ministre de A L ne MURES NOIRES : Capucine tubéreuse, Lunaire annuelle, Lunaire (fruits), Orobe printanier, Corydalle constructeur d'instruments horticoles à Paris. Chevaliers :MM. Désert (Alcide), horticul- teur à Saint-Saulve (Nord); Dusart (Louis), horticulteur grainier à Valenciennes (No rd); Manceau (Paul), lieutenant au 107° régiment d'infanterie. Publications et études horti- _Coles et géologiques. Dessinateur au Moni- leur d'Horticulture(Kif) : Picart (Lucien Félix), jardinier à Boulogne-sur-Seine. Aédaille d'honneur : M. G. A. Legendre, jardinier chez M* Davillier à Margency (Seine-et-Oise). PR Les Récompenses accordées à Horticulture dans les Cencours régionaux de 1902 — Foix L' Juin — Aorticulture : Prix d'honneur : Objet d’art el 4000 fr. à M. Dupuy (Pierre), au Bariol, près Pamiers — Médailles de bronze et 500 fr. : M. Debrien (Vincent), jardinier à Foix el M. Dancio (Jacques), jardinier à Mi- repoix (art de Pamiers). Arboricullure — Objet d'art (non décerné) Médaille de bronze et 200 francs, à M. Bé- nazet Pierre, pépiniériste à Pamiers. Produits de l'horticulture : (Or) — M. Del- rieu Vincent, à Foix; (Argent Grand Module) M. Barthe, pépiniériste à Pamiers ; (Argent) M. Bedos (Germain), à Lanéjouls (Aveyron), M. Faure (Charles) à Foix, M. Baudin à La- loque d'Olmes (Ariège). Exposition el concours pour l'emploi de l’alcoo dénaturé. — L'exposition qu'a tenue, à la galerie des machines, le Ministère de l’Agri- culture pour le déveioppement à donner à la consommation de l'alcool dénaturé, a fermé le 2 juin sur un véritable succès qui portera ses fruits. Avec quelques perfectionnements aux ap- pareils de chauffage, d'éclairage et de trac- tion déjà existants, 1l est à prévoir, pour un avenir prochain, que l'alcool, production es- sentiellement nationale luttera avec Le pé- trole, introduction étrangère, et ce, au grand avantage tant des consommateurs que des producteurs. Aussi ne peut on que féliciter, M. Jean Du- puy, de soninitiative, et MM. Vassillière, Da- bat, Ch. Deloncle, Famechon, Comon, Mes- nier, Wirion, A. Deny, etc, qui ont chacun leur part de mérite dans la réussite de l’ex- position et des concours d'automobiles. Nominations : M. Hornez (M. E. J.), ins- pecteur général des Haras est nommé di- recteur des Haras, au Ministère, en rempla- cement de M. P. Plazen admis à la retraite. @e Ecole nationale supérieure d'agri- culture coloniale. — Le Journal officiel du 28 mai publie le rapport et le décret insti- | tuant au Jardin colonial de Nogent-sur-Seine‘ une Ztole nationale supérieure d'agriculture colonitle, pour permettre aux jeunes gens désireux d'occuper des fonctions dans l’ad- ministration agricole coloniale, etc., de posséder toutes les connaissances, etc, etc. Les considérants et les conditions d’ad- mission insérés à l'Oficiel, pourront être con- sultés par les intéressés. Ont été nommés professeurs : Chaire d'agriculture coloniale, M. Jean Dybowski. — Culture des plantes alimentaires, M, Cha- lot. — Botanique coloniale, M. Dubard. — Technologie coloniale, M. Paul Ammann. — Zootechnie coloniale, M. Malèvre. — Génie rural colonial, M.Max Ringelmann. — Pa- thologie végétale, M. le 1" Delacroix. — Hygiène coloniale, M. le D' Loir. — Eco- nomie rurale coloniale, M. Daniel Zolla. — Administration coloniale, M. André You. Les avantages qu’on retirera de cette nouvelle institution, dont le besoin ne se faisait pas absolument sentir, compenseront- ils les importantes dépenses dont M. De- crais vient de léguer toute la charge à son successeur, M. G. Doumergue? Expositions françaises pou — Lagny (S.-et-Marne), du 13 au 4 tembre, Exposition organisée par la de iron disent de Meaux. Beauvais (Oise), du 14 au 22 juin, casion du Concours régional à exposition de tous les produits de l'ho ticulture et de l’apiculture organisée la S. d’'H. de Beauvais, boulevard Gare. S’adresser à M. PR? ‘1e Rue St-Jean, 54, à Beauvais. x Amiens (Ssime), du 28 au 30 Juin Elbeuf, du 8 au 41 os (Chr thèmes). Armentières (Nord) du 9 au 10 nove (Chrysanthèmes). LYon. Exposition du 28 mai: Fête fo dela S.d'H. pratique du Rhône, très réuss le Cours du Midi, où un jardin à la fran a été dessiné Fe garni par des expo comme Rivoire (plantes fleuries), Ch: (Géraniums de toute beauté), Schwar (plantes à massifs), Pernet-Ducher (rost etc., c’est tout dire! Félicitations, ainsi qu'au brénident Gérard et au een général, M. G. C banne, qui se sont surpassés, ete. dHébRs bien justifié pourlamaison Ri père et fils qui enlève le grand prix d neur pour ses différents lots et le d'honneur de la section maraîchère ses remarquables collections de légume Pernet-Ducher recoit le prix d’honne pour la section desroses : c'estassez nal ar puis L. Lille et A. Morel, ex æguo, Jean. rier et C.Jacquier, se parlagent ceu la floriculture et de l’arboriculture, dant que Bernaix recoit le diplôme d neur de la 8. N.d'H. de France, ete. Puis, on nous annonce que seront déco du Mérite agricole,comme officiers :Antoi Rivoire et Jean Beurrier;, commecheval J: Combet, Joannon, À. Barret, F. vieux. quand le ministre aura signé! C’est un nouveau système qui, croy nous, n’est pas à propager. Autrefoi était décoré. quand onl’était aujourd on est tellement pressé de jouir, qu’on avant de l’être ! Re. Ceci rappelle la charge de régi créant une nouvelle hiérarchie de gra - l agricole, il devra répondre modeste- Pas encore Officier ! rs de la Pate avec les mêmes ex- sants dont beaucoup en moins. 78 ones? les pareilles ! ou du moins /es ent, même ou liit, He genres tee, même temps, (de la pluie), même onotonie et par suite. lassitude! heu- usement, l’excellente musique du Génie i compense. Si la Société de Versailles veut ramener à e le public qui la fuit, quelle fasse du veau et surtout quelle choisisse une utre date et ne metle pas son exposition nq jours après celle de Paris. Le grand prix d'honneur est attribué aux es Expositions étrangères. — GEx- Ux 8e Get 7 juillet 1902. Expo- np, 18 au 26 avril 1903. Le programme e la XV: exposition internationale d’horti- “culture organisée par la S. À. d'agriculture et : débotanique de Gand, vient de paraître. (670 neours avec récompenses sont ouverts.) GE ssociation de l’ordre national du Mérite agricole informe les membres de l'association et toutes les personnes décorées du Mérite agricole qu’une réu nion de l’association aura lieu à Beauvais, à l’occa- sion du concours régional agricole, le Sea 19 juin dans une salle mise à sa disposition par M. le com- missaire général du concours. Des affiches indi- queront l'heure et le lien exact de la réunion. Un dîner amical aura lieu dans la soirée, sous la présidence de M. Marcel Vacher, ancien député, président de l'association, Les personnes désireu- ses d'y assister pourront se faire inscrire pendant la réunion, ou au siège social de l'association, 61, boulevard Barbès, à Paris (18°). Résultats du Concours pour: la créa- tion d'un jardin public à Valence-sur- Rhône : Le 13 mai, le jury d'examen à classé comme suit les projets présentés : Premiers (ex æquo) MM. Jules Vacherot paysagiste, jardinier de la Ville de Paris et Ed. Redont, architecte paysa- giste à Reims. Pas de deuxième. Troisième, M. Touret, architecte paysagiste à Paris, viennent ensuite MM, Linossier, à Paris et MM. Péan père et fils à Paris. Nécrologie.— La Francetout entière etmême l'étranger ont été douloureusement frappés de stu- peur à l'annonce du cataclysme qui a détruit une des plus belles parties de notre grande colonie américaine, La Martinique ! où des milliers de Fran- çais de cœur ont trouvé la mort la plus affreuse. Nous serons sobre de détails, tous les ont connus par la voie de la Presse. Mais nous ne pouvons que regretter la disparition, outre les nombreuses cul- tures locales, de celle du Jardin botanique de Saint- Pierre, de son savant directeur M. Nollet, ancien élève de l’Institut agronomique, et de toute sa fa- mille à la mémoire de qui nous rendons un respec- tueux hommage. Créé il y a près d’un siècle, ce St des plantes rendait les plus grands services au point de vue de l’acclimatation des végétaux européens,de l’échange des végétaux exotiques et des dons qu’il faisait soit à l'étranger, soit dans l’île. Il renfermait d'admirables collections de pal- miers, et plautes à produits alimentaires : caféiers, cacaoyers, Cannes à sucre etc... qu'un élevage spécial permettait de propager dans nos diverses colonies françaises, C’est un sujet qu’on ne peut aborder sans que le cœur saigne ; il reste à la mère patrie un grand devoir à remplir,celui de venir en aide aux malbeu- reux qui ont pu échapper à la mort mais non à la ruine, souvent plus terrible, Une souscription nationale est vuverte : il y a là pour tous les Français une occasion de faire œuvre de générosité ; que toutes les bourses, petites ou grandes, s'ouvrent, que {ous viennent en aide à ceux qui souffrent, et mettent en pratique la grande maxime du Christ : Fraternité! Charité! LUCIEN CHAURÉ, PME PAT 4À 4 Séde, bles ed 29.46 dy a - RD À. à avé di PR te: . NUE on de ml, Scie UE à St OO REA AUS PONS T VER ES EE 7 DRE } } Cu Eu see NET JEnel » w . . us OCUDÉE LE MILTONIA SPECTABILIS ET SES VARIÉTÉS Le Miltonia spectabilis, ainsi que ses admi- rables variétés Moreliana et virginalis, que représente notre belle chromolithographie sont des Orchidées épiphytes originaires des zones tempérées du Brésil, où elles croissent toujours dans des forêts sombres et hu- mides, vivant généralement fixées dans une couche de mousses ou de lichens sur les branches d’arbres de moyenne taille On doit donc les cultiver de préférence dans la partie ombrée d'une serre tempérée et humide, puis donner à leur compost une humidité constante pendant toute leur croissance. On les rempote le plus souvent dans des paniers peu profonds que l’on sus- pend près du vitrage de la serre, puis dans un compost très aéré et perméable formé en parties égales de fibres de polypode et de Sphagnum vivant, le tout reposant sur.un bon drainage. Leurs tiges florales se déve- loppent à la base des pousses à demi aoûtées, déjà quelques semaines avant l’épa- nouissement des fleurs, qui a ordinairement lieu dès juillet en septembre; leurs magni- fiques fleurs, dont le parfum suave rappelle celui de la Rue se maintiennent pen- dant cinq à sept semaines dans tout leur éclat, mais à la condition que les plantes se trouvent placées dans un milieu dont la tem- pérature n’est pas trop élevée pendant leur floraison. Le Miltonia spectabilis et ses diverses va- riétés sont importés chaque année du Brési] en quantité en Europe, et ce sont mainte- nant des Orchidées qui sont abordables à toutes les bourses grâce à la modicité de leur prix. Le Millonia spectabilis type est une an- cienue espèce qui est déjà connue et répan- due depuis 1837 dans les serres de l’ Europe. L Apr Gi 7 te. B ES L , . 22 . “ , : ñ . , « z A » Te . ; 4.3 Ses AR ue oblongs «et cor se terminent par deux feuilles. L'i cence ou le scape, qui est grêle, se par une fleur ayant jusqu’à 10 centim de diamètre, à divisions blanc crème | un large labelle étalé d’un pourpre viola sa base et devenant par teintes dég en rose, et puis en blanc sur les bords. La variété rosea diffère du type par l loris de son labelle qui passe d’un 1 cramoisi au rose tendre, tandis que d chaste variété virginalis, toutes les divis sont d’un blanc plus ou moins pur, sauf macule pourprée violacée à la base d belle. mière apparition en 1846, che un s miers Orchidophiles français. M. Mol cultivait déjà à cette epoque une charma collection d'Orchidées dans sa propri Saint-Mandé prés de Paris. Les divisi violacé. Le rempotage des exemplaires se pratiquer en avril- -mai, au mome leurs j jeunes pousses commencent à se sut cela est nécessaire, des surfaç: avec des têtes de sphagnum vivant, d'entretenir constamment la bonne me de leur végétation. * Une fois leur floraison terminée, il modérer un peu les arrosages, surtout dant l'hiver, mais sans cependant laiss( compost se dessécher complètement, | [ leurs pseudo-hulbes, ainsi que leurs feui prendraient vite, dans ce dernier cas, € teinte jaune qui leur est fréquente et indique du reste de suite un vice de trai ment. B. DE Fc à me CYPRIPEDIUM HYBRIDE EMPEREUR DES INDES RC: Le Journal of Horticulture de Londres a publié dans sa dernière livraison, la gra vure en grandeur naturelle du plus gr nd PART LL Lt “ 10 JUIN 1902 MILTONIA SPECTABILIS : TYPE : L VAR MORELIANA | DU BRESIL ORCHIDEES VAR. VIRGINALIS. « 3 26 ESS é LE MONITE R D HORTICULTURE pripède connu jusqu’à présent. Ce gain marquable, obtenu dans le grand éta- blissement de MM. Sander, à Saint-Al- ns, dédié au Roi Edouard VII, Empe- r des Indes, est une Orchidée hybride nt la parenté n'est pas certaine. Ce Cypripedium -se rapproche du groupe des "C. Harrisianum ou du C. callosum. Les énormes fleurs de la plante exposée au eeting de la Société Royale d’horticulture _ de Lomdres, qui a décerné à cette nouveauté » un certificat de mérite, mesuraient quinze - centimètres de diamètre en hauteur et en Te largeur; le sépale dorsal supérieur ou pa- _ villon était large de huit centimètres au entre. — Cestun métis d'une vigueur extraordi- O. BaALLrr. Sd LES PLANTES ALPINES LA THYMÉLÉE DES ALPES (Daphne Cneorum, L). _ Läà-haut, près du ciel, au sein de l’alpage, __ Dans les blancs rochers du Jura vaudois, Le doux Thymélée à la fleur en croix Parfume et bénit tout son voisinage. x 4 _ Là-haut, tout le long de l’agreste crête, _ Sa fleur incarnat chante nuit et jour _ Sousle gai soleil sa chanson d'amour En sa mélodie austère et discrète. 20 - Là-haut, loin du bruit, loin des cris du monde, —_ Il s'étale heureux sous un ciel bien clair, Et sa fleur suave aux couleurs de chair Jette son encens partout comme une onde, ._ Là-haut, ombragé par les grands sapins, _. Le brillant Daphné coule en paix sa vie, Et quand je le vois il me prend envie 3 De vivre avec lui, loin des grands chemins; — De vivre là-haut, par-dessus la nue, Près des grands sommets, dans l'air lumineux, 1 Loin des chants moqueurs et des cris haineux, _ Dans la douce paix, du monde inconnue. Le Lä-haut, je voudrais transporter ma tente, 1 Vivre à tout jamais calme, près des cieux, Servir le Seigneur d’un cœur plus joyeux: Près des Thymélées aux fleurs ardentes. H. C. # _naire qui a été fort admiré lors de sa pré-. Le Daphne Cneorum est une ravissant plante sous-ligneuse des Pyrénées et du midi de la France, de la Lombardie et du Tyrol, des Carpathes et de la Russie méri- dionale, que lon rencontre également dans quelques rares localités, près de la Grande Chartreuse, dans le Dauphiné, à Morastel (Isère), dans la vallée de Joux en Suisse, à la Brévine dans le Jura neuchâtelois, sur le Hauenstein dans le Jura soleurois, ainsi que sur le Salvatore près de Lugano, dans la Suisse italienne. On la trouve à des altitudes variant entre 1.000et 1.400 mètres, toujours sur des pentes sèches et ensoleillées, où elle est parfois si abondante qu’elle tapisse et re- couvre entièrement le sol. Dèsla fin de mai et au commencement du mois de juin, l’époque normale de son admirable floraison, les champs de Thyméiées des Alpes se recon- naissent de fort loin, grâce à l’abondanceet à l'éclat de leurs fleurs, ainsi qu’à leur odeur pénétrante qu'on percoit déjà à distance. Voici ce que nous écrivait, au sujet de ce charmant petit arbuste, notre ami, H. Cor- revon, Directeur du Jardin alpin d’acelima- tation de Genève. « Le Daphne Cneorum, L. est le plus gra- « cieux, le plus Évillunit, le plus suave de « tous les Daphnés ou Bois-Gentil. C’est « une plante des plus populaire en Angle- « terre, où on en fait des bordures, des ta- « pis, des garnitures de rochers, mais que « l’on rencontreraremert dans nos jardins « du Continent. Elle n’est cependant pas « délicate, mais n'aime pas la transplanta- « tion. Une fois en place, dans un sol pro- « fond et plutôt compact, au grand soleil, « elle s'étale de tous côtés, forme de larges « touffes, mais il faut se garder d’y toucher, « car elle périt généralement des suites « d’unetransplantalion ou d’un dérangement « chez les racines. La Thÿmélée des Alpes « croitsurlessols calcaires, entre les fissures « des rochers et toujours en plein soleil. « Elle forme decharmants gazons rose vif « et répand un parfum pénétrant délicieux. « Les pentes du Marchairuz, dans notre Jura « vaudois, en Suisse, sont un lieu de pèle- « rinage annuel pour toule une catégorie « de gens de bon goût qui aiment à aller « sur place admirer les charmes de cet ar- « brisseau couché et rampant, aux innom- « brables fleurs roses. La perle de nos monts qu'aucune autre n’égale C’est le brillant Daphué qu'on trouve au Marchairuz; 2. Mieux encor que le lys c’est la fleur idéale, Vrai bijou rayonnant sur l’aride talus. Chaque année, au printemps, nous gravissonsl'arête 4 Qui mène au pâturage où reluit soa éclat; Re: à Et là, sous ce tapis qui, du bas à la crête, à Anime le rocher de son rose incarnat, Noyant daus son encens les ennuis de notre âme - Nous ne connaissons plus que joie et que repos; k + “Alors, montant au ciel que sa beauté proclame, à Nos cœurs, pour louer Dieu, se sentent plus dispos. « C’est bien Ja plus idéale d’entre nos ‘alors on supprimait aussi la végétati D, fleurs alpines et nul n’en disconviendra qui l’a jamais vue en placeouquil’a intro- duite dans son jardin. Sa multiplication « est chose assez laborieuse. Au Jardin alpin d’acclimatation de Genève, nous la « bouturons à froid en été ou bien nous la « greffons sur le Daphne Mezereum, le Bois- _ © Gentil de nos bois ou mieux encore sur s « le D. Laureola. Quant aux semis, nous en HS faisons toutes les fois que nous pouvons « en récolter des graines, mais c’est chose « très rare, car cet arbuste charmant est « presque toujours stérile. En Angleterre, « on le mulliplie aussi par marcottes, mais « ce système est longet à délaisser pour don- « nerla préférence au bouturage. Se « Sur les pâlurages du Jura suisse, il « exislerail à certains endroits une variété « de ce Daphné à fleurs blanc pur, mais cet « albinos est excessivement rare. Je n’en ai « découvert moi-même qu'une seule toufe « jusqu’à présent. B. DE CRISSIER. PRE LA CLOQUE DU PÉCHER On sait que la maladie de la Cloque surle pêcher est produite par un champignon microscopique, le Taphrina deformans ou Exvaseus deformans,- et qu'elle est causée principalement par les variations atmos- phériques, les temps froids et pluvieux qui favorisent le développement des champi- gnons. On ne connaissait pas d’autre remède que celui de supprimer les fe les bourgeons, déjà atrophiés, ne pouv reconstituer de bonnes branches fruit so au mur Sue -est de soie: me Tous les ans, au commencement de aussitôt après hé taille, qui se pratique, le sait, aussitôt que [és boutons à fl sont Her visibles, nous avons fait ample pulvérisation de bouillie, sulfat ( 3 0/0, sur lespalier de Pt murs arbres; en employant la bouillie bourg i gnonne, que nous trouvons «pH pe ) paru. # Dans la Californie il existe des cult considérables de pêchers en plein air cloque se produit sur une large étend dans toutesles localités humides; les pe éprouvées se chiffrent par millions. Pendant plusieurs années, on a esse mais on à reconnu que les pulse avec les sels de cuivre sont ire sc leurs pêchers comme ils ne. vignes et ils ne verront plus paraitr cloque. © TROPÆOLUM PATAGONICUM a y k nous informe que,dans lesud del’Ar- htine, on se livre à la culture d’une Capu- ne tubéreuse qui rend de grands services a variété cultivée estle Tropæolum tuber- rosum Patagonicum à racines charnues, co- ” mestibles et supérieures, comme qualité, aux | Hi autres variélés connues. l'est convaincu que celle cullure en ance, serait très lucrative. ‘Rappelons qu'il en existe une variété CAPUCINE TUBÉREUSE (VILMORIN). connue chez nous, originaire du Pérou et de la Bolivie, qui n’a pas, jusqu’à présent, obtenu un grand surcès. La chair des tubercules est aqueuse et d’un goût peu agréable; aussi malgré sa facilité de culture, puisqu'il suffit tout sim- - plement de planter les tubercules à envi- -ron 60 centimètres de distance, de donner _ quelques façons et de récolter à l’approche de l'hiver, cette culture ne s’est pas pro- _ On prétend que confits au vinaigre, ces . lubercules donnent un très bon condiment ; HELCEY. LS ME MIT RP TOUT: MERE me des es j Rene air LES FRUITS A L'EXPOSITION D'ÉPERNAY. | (Suite) “ES Les Brugnons, ou Pêches à peau lisse, étaient encore moins nombreux que LEE congénères velues.On cultive moins le Bru- gnon que la Pêche proprement dite, on pré- fère, on aime le velouté, le bel aspect de cette dernière; sa beauté se prête sibien àla décoration de lalable; à mon avis, le Bru- gnon, les belles variétés de ces dernières années du moins, ne le cède en rien à la . Pêche : sa robe est de soie etnon develours, voi:à toute la différence. Nousengageons les amateurs à donner plus de place à ces excellentes sortes, très % fines à la condition expresse, toutefois, de les laisser archi-mürir, et de neles faire fi- gurer sur la table alors que déjà la dissica- lion commence, état qui esl révélé par les nombreuses rides de la peau. On divise, je ne saistrop pourquoi, les brugnons en deux catégories : les Brugnons proprement dits à chairadhérente au noyau, et les Vectarines à chair non adhérente, les uns et les unes sont aus ou exquises, comme on voudra. à Quatre variétés enrichissaient les collec- tions de l'exposition, d'abord : Le Brugnon violet, antique sorte qui fit les délices de nos pères et continue à faire les nôtres. Variété-très jolie, fertile, excellente, toujours recommandable. Maturité : septem- bre. Le Brugnon Galopin se fait remarquer par sa belle apparence, par son volume surtout, c'est sans doute leplus gros des Brugnons, et aussi un des meilleurs. A cul- tiver parlout.Maturité : l'° quinzaine dcseEs tembre. Le Brugnon Stanwick Elruge est, quoi- que déjà ancien, relativement peu connu; c’est un beau et bon fruit qui mérite l’atten- tion des amateurs. Malurité: courant de sep- tembre. Enfin le Brugnon Victoria, un peu plus ré- pandu, pas encore assez cependant, sera un jour dans tous les jardins car c’est un fruit de première ligne, parfait en tous points. Malurité : fin septembre. Ayant pris l’habitude, dans l'intérêt de. nos lecteurs, de compléter nos lisies ensi- gnalant quelques sortes extra, manquant sur les tables de l'exposition pour diverses raisons, mais qui ne peuvent manquer dans les jardins, nousindiquonsparticulièrement le Brugnon de Félignies variété belge, origi- naire des environs de Tournai, rustiqüe, vi- goureuse fertile, à fruit gros superfin müris- sant en août, et qui sera un jour une espèce de fond. Nousen dirons autant du Brugnon Précoce de Croncels, le benjamin de Charles Baltet. Maturité: courant d'août. Ah! Charles Baltet.les gourmets béniront ta mémoire tout le un que Dieu leur per- mettra d'en manger les fruits. Décrit il ya une soixantaine d'années par Ed. Morren dans la Belgique horticole, le Brugnon Gathoye s'était tout ou plus im- planté dans la région de Liège, depuis peu de temps il commence à jouir d’une cer- taine faveur, c’est donc un revenant. A plu- sieurs reprises nous avons eu l’heureuse chance de le déguster, c’est un morceau ex- quis,super-exquis qui murit en Août. Voiciles raisins! les raisins en Cham- pagne, dans cette contrée qui produit le vin le plus fameux du monde; les raisins,dis-je, sont des humbles: petits pampres, petits grains, petites grappes, mais grande vertu; c'est le triomphe de l'humilité! Nous ne pouvons rien dire de ces varié- tés à vin de Champagne, n’étant nullement compétent en cette culture; M. Lina, viti- culteur à Ay, exposait dans cette catégorie spéciale tout un lot bien instructif par sa présentation : la plupart des variétés figu- raient par des fruits attachés à leur sarment feuillu, excellente idée qu’il serait dési- rable de voir généraliser, autant que pos- sible, pour tous les fruitiers car ainsi la va- riélé peut s'apprécier plus exactement. Les raisins, comparables à ceux de la terre promise, on pouvait les admirer dans les caissettes présentées par la maison Sa- lomon et fils de Thomery; pas très nom- breuses les variétés, mais les plus belles et les meilleures. On remarque un Chasselas comme sous verre, Car en plus des doré de Fontainebleau, perfectionné, $ 4 aux présentateurs : grappe superbe, £ moyens, d’une coloration ambrée sa reille, tentante parce qu’elle laisse d toute Ja richesse de bonté de la chair jus, Le Chasselas de Fontainebleau former le fond de toute treille, en ple lité délicieuse il a le mérite de se consers facilement pendant tout l'hiver . Matu septembre et octobre. peau d’un noir bleuté, et aussi den avec sa chair fondante au jus sucré ét tout et toujours An à fertile. et exquis Pour la culture sous verre, cars admirable par la LU allongée en oli de ses grains réunis en belle grappe se me. Fertilité très grande, de qualité. cutable car si son jus est abondantet ra chissant on peut trouver qu il man de sucre. : (À suivre.) p ee - Alphonse Dacuy, | Horticulteur. NOACN LETTRES HORTICOLES (Suite.) | a L'HORTICULTURE AU CONCOURS AGRICOLE (1) \ € Maintenant, moncher Lucio, j'y suis, je reprend: mon questionnaire, tu veux, dis ? 3 — Lunarià biennis foliis variegatis ? * — Lunaire annuelle à feuilles panachées, de la famille des Crucifères, appelée vulgairem a Monnaie du Pape, Herbe aux écus, Clé de mon ou Médaille de Judas; fleur violette, il en e aussi de blanches. Se sème depuis juin, on repi= que et on met en place à l’automne ; la fleur sis place à la graine enveloppée d’une ce par- EE chemin Le nacré ; Jorsque la tige est séché D'HORTICULTURE PT € [OT ni... : © LUNARIA BIENNIS, DEN e n fait des garnitures de vases ! “ — Bien ! Orobus vernus ? = — Orobe du printemps ; famille des Papiliona- 2cées, vivace, fleurs ressemblant un peu au Pois de ‘senteur; il en est de simples comme aussi à fleurs N + FT RES rare 4 Lu * LUNARIA (FRUITS), doubles et à coloris bleu violacé, blanc ou pana- hé. r On sème d'avril à juin, on repique et on met en pe « LEA D. RS. st — RUES PRES APR = ÿ À PA . Vi d SECRET OROBUS VERNUS, - place Al’antomne; on pent aussi diviser les pieds _ à l'automne, 3 Comme plante de bordure ou de rocaille, elle est A très appréciée surtout pour sa floraison, qui com- mence dès avril, elle recherche la mi-ombre, et réclame une bonne terre légère, humide ; aussitôt sa floraison, on devra couper les tiges, et on peut espérer de nouvelles fleurs! — Corydalis lutea ? — Corydalle jaune Son nom générique vient 2 =4b = æ ee « Enr à 2 LE E = AISE S Per res An CORYDALIS LUTEA. de Korydalis, qui, en grec, signifie Alouette, parce que l’éperon de cette fleur rappelle un peu le doigt postérieur d’une alouette..... c’est un peu tiré par les... pieds. Enfin! son nom spécifique, lutea,veutdire jaune! et, comme elle est classée dans la famille des Fumariacées on l’appelle aussi vul- gairement : Fumeterre jaune. La plante est vivace, gazonnante, venant en touffe, et donnant à profusion de jolies petites fleurettes jaunes d’or. C’est la plante de rocailleet de muraille par excellence, elle fleurit dès mai et finit à l’au- tomne, On la multiplie par division des touffes au prin- temps ou par le semis aussi‘de printemps, on re- pique en pépinière et on plante... quand on veut, Elle est indigène et se ressème d’elle-même! — Epimedium Alpinum coccineum ? — Là, nous nous trouvons en présenced’unegen- tille petite plante alpine à feuillage intéressant, à tiges grêles donnant de petites fleurs bizarres, à intérieur jaunâtre, à extérieur rouge, qu’on appelle Chapeau ou Bonnet d’Evêque, selon. qu’on est distingué, et qui s’'épanouissent dès avril-mai. La plante est indigène, vivace, et appartient à lafamille des Berbéridées, elle est aussi bien plante de bordure que derocaille ; pourvu qu'on lui donne de la terre de Bruyère, elle est enchantée. On multiplie de boutures ou par division des pieds. Outre la variété Alpinum, il en existe nom- bre d’autres, dont je te reparlerai plus tard, au- jourd’hui restons à ce que nous voyons, — En fait de voir, cela est fort bien d'admirer la plante, mais il en est qui maugnent absolument de fleurs, et, malgré ta description sommaire , je SN ER CS RE Le 4 SNA de De NOEL PES (x LEA ee reste absolument aussi ignorante qu'avant : si tu me crayonnais un croquis,cela ferait mieux mon affaire. — Oh bien non par exemple! tu rirais trop de moi! fant-il encore te les porter à domicile ? — Eh bien, plains-toi donc quand tu y viens, à mon domicile et que. petite mère est là! tu n’as pas l’air de t’embêter…, — C’est bon, cela suffit ! Oh une idée! — Tu m'épates! — Voici le représentant de la maison Vilmorin, il doit avoir sur lui l'album des gravures de fleurs * édité par sa maison, nous allons-le lui demander, et pour ton intelligence, tu suivras ma description en voyant la plante. L'instruction par les yeux ! Ça va! (A suivre.) RENE Lucio et ZINNA. A L'EXPOSITION D'HORTIOULTURE. (Suite.) Paris, 21 mai 1902. Ma chère Janie, Hier soir, l'Exposition a fermé ses portes, par un temps relativement beau, après avoir encaissé 30.113 francs, dus à la générosité des visiteurs, qui n’ont pas eu à le regretter. Grâce au temps frais que nous avons eu, toutes - les plantes se sont assez bien conservées et elle était aussi riante au dernier qu'au premier jour; les Roses de la première serre même s'étaient épanouies et jetaient leur éclat sur ses bas côtés. Jete dirai que l'aspect des deux grandes serres était absolument différent, celle du côté des In- valides, était splendide, par son entourage en Rho- dodendrons et Azalées, qui écrasaient son milieu. Li ? tandis que celle du côté de l’Alma, avec son centre de Géraniums, Bégonias, à couleurs vives, variées, formait un splendide tapis, auquel les tentures du côté de la Seine faisaient grand tort. Pourquoi aussi, avoir placé les fleurs coupées dans ces conditions, les gradins sont défectueux, c'est à supprimer; du côté Cours-la-Reine, la ‘coquetterie et la grâce même étaient l’œuvre des fleuristes. On a fait un essai de ces serres, et on attend le jugement du Conseil municipal, qui doit décider de leur vie ou mort; mais, au cas où on les conser- verait, il y aura lieu de prendre pour les années suivantes d’autres dispositions : supprimer Jes diverses tentes, dégager le milieu, et joindre, si possible, les deux énormes maisons de verre, fort mal disposées, par un velum: On fera bien aussi de refaire les escaliers de la serre dite étrangère, au milieu desquels la-haute intelligence d'un architecte diplômé a placé les (1) Voir le dernier numéro. Guillot-Pelletier (G. V.), Ferry (or), R F y. e we LAS à 2 pilliers “+ sa ‘construction; on aurd de s'assurer une couverture, car, à | par les quelques heures de soleil qui ont dessus, si la température avait été norm: été po ble au public d'y PU plantes de ne pas y griller. Je serai sobre de descriptions, car à cher, à A pu les choses nouve Les nouveautés se font rares en hor et, maintenant... une exposition est la + du des précédentes. TRES Entrant par les Invalides et patäugean boue, je passe entre les arbres fruitiers de ta les belles formes, et de bonne culture aux ui Nomblot (or) et Croix (or) nous ont habitu U et les double U. les candélabres « florés ; 2% ee à droite et à gauche les serr Schwartz et Meurer (G. V.), Carpent fage, à Durand- Viet à We : (or), quier (or) ; les aute à Vidal- Beaume (. ( forgé à Ferry (G. A.), à see e (G. V.); les bacs à fleurs de Figus Ç paniers à orchidées en pitchpin et en teck froy (A); les paniers en fil de fer galve P. Ferry fRsens à cultiver en terre les arbustes qu'on veut déplanter facilement ave motte (A.); les sacs à raisin de Maître; les quettes à Launay; et enfin, tout ce qui “penËs Sete en horticulture, comme Re par a rotonde consacrée à l'exposition coloni dont le résultat n'a pas suffisamment ce cela ; heureusement de la gaieté ya étéd d par deux massifs; l’un, de Pivoines à fleurssim énormes, importées dé Japon par Mos coloris les plus jolis comme fraîcheur, où 1 chair, rosé, foncé, s’allient au plus. be c’est Ë coin des exclamations!! s re qu’elle acquerra dans l’avenir, ” colter une médaille d'or en plus de ses cinq ou - six autres, Car, malgré les innombrables concours _de roses et rosiers (15 seulement!) on a trou- encore le moÿen de créer 8 concours im- VUS. Dieu! ce qu’on en abuse de l’imprévu, et dire on est éembarrassé pour établir un programme exposition, ce serait si simple, en imitant la ague d’un journaliste malin qui, au moment de la seussion de la Constitution avait proposé la . formule suivante : pprimé ; Ée Arr. 2 et dernier. — Tout ce qui a été sup- primé est remplacé par. rien! - Je proposerais, pour simplifier les programmes … d'exposition, la rédaction suivante : - ARTICLE PREMIER. — Tous les concours sont 0. LE > je Re _ Cela n’en LR pas plus mal! - « — Tiens, que fais-tu là, Zina? _— Mais, en t'attendant, je m’extasie devant cet arbuste qui donne des espèces de cerises, et je m'aperçois que c'est un simple Caféier, couvert de grains de cafés ; c’est intéressant tout de même à visiter tous ces PE exotiques, et il est peu de personnes qui se doutent comment sont faits : un Caféier, pour les savants, Coffea; un Cacaoyer, * Theobroma ; un Giroflier, Caryophyllus aromuticus ; un Poivrier, Piper nigrum; un Muscadier, Mirys- tica fragrans ; un Quinquina...tier, Cinchona; un Vanillier, Vanilla ; un Indigotier, Indigofera; un _ Thé...ier, Thea ou Camellia theifera et un Sucre...ier, Canne à sucre ou Saccharum offici- narum, etc. …_ Puis ce sont des fruits secs, (rien de Ja politi- … que) et des frais comme les Nèfles du Japon, que - j'aime tant manger quand je vais à Cannes, mais à . Paris impossible, c’est comme les abricots, ils ne sont pas voyageurs et il faut, pour les manger bons, ‘es manger sur place. é Vilmorin (ur), le jardin colonial de Nogent-sur- Marne, (cette drôle d'idée d’avoir créé un jardin co- lonial à Nogent), les Directions de l’agriculture de JIndo-Chine et de Madagascar (or) et les jardins de Konakry, de Lisbonne (avec des félicitations, l'exposition étant ‘exclusivement nationale), nous és ont ainsi fourni l’occasion d’avoir un aperçu de tous … ces produits, mais par la suite cela deviendra plus _ intéressant. . . Quelque chose de moins utile, mais curieux, ce _ sont ces arbustes japonais, — martyrs végétaux, — _ rabougris et dont certains, en Acers ou Coniferes auxquels on attribue jusqu’à 125 ans d'âge, hauts _ ARTICLE PREMIER, — Tout ce qui existe est comme une botte, sont offerts au prix de vingt sous l’année, soit de 100 à 125 francsl'un, voilà qui doit - être d’un placement difficile, car en somme, c’est laid... et c’est cher! À quand la création d’une Société protectrice des végétaux ? — C'est affaire de goût ! — Oh oui ! de mauvais! Descendons les marches et nous voici en plein Rhododendrons les héros du jour ; chez Croux, Marie Van Houtte, blanc bordé incarnat; Comte A, de Germiny, lilas; Vauban, rose ; planes extra-fortes et fleuries, En nouveautés — d'actualité — le Montcalm ! Hélas ! que n’en a-t-il été de même du Mont-Pelé, nous n’aurions pas eu à déplorer tant de morts, tant de deuils !.. — Pour les victimes de la Martinique, S. V. P. monsieur Lucio. — Oh ! avec plaisir Mademoiselle, — Et moi Monsieur ! — Avec autant de plaisir Mademoiselle ! ns — Dis donc, tu les connais ces gentilles quêé- teuses ? Parfaitement, Thuilleaux (1). — Oh t'es pas malin, tu aurais dû me faire quêter aussi, j'en aurais récolté de l'argent, car je Fe ce sont Mlles J. Vacherot et connais beaucoup de monde ici, et puis quand je leur aurai ditd'une voix persuasive, Vous ne pou vez refuser à Zina, qui vous tend la bourse pour venir en aide à nos coloniaux, si français de cœur, à si malheureux — j’te crois que j’en aurais soulagé DA des infortunes |! : Mais revenons à nos Rhododendrons : Montcalm, lilas: Comtesse Gaston Chandon, groseille; Mme Laurent, violet mauve ; Princesse de Wa- gram, rose ; Comte Raoul Chaton rouge cerise; Mme Aline Mathieu, rose ; Marquise de l' Aigle, rose pâle et — le blancdes blancs — Boule de neige; en voici encore un, pas vilain du tout, lilas violet foncé mais dont le nom ne facilitera guère sa propaga- tion, je vais essayer de l’éternuer, sije ne puis le prononcer : Baronne Raïssa Standertskjold ! Chez Moser (3 or et G. A.) Rhododendrons; Mme Eugène Deny, rose; Albert Moser, jaunâtre. et lilas pâle; M, Lemaire, rose vif; Pierrette Forestier, lilas mauve; puis un admirable lot de Clématites où figure en bonne place Nelly Moser, dont le nom autant que les mérites de la fleur assurent le succès. Voici les Hæmanthus nouveaux dont on fait beaucoup de cas depuis quelque temps, introduc- oo « (1) Le produit de la quête s'est élevé à 1.278 fr. 20. _tions de Belgique; Truffaut (or) nous exhibe ci tous, à la portée de tous ! quelle belle amélioration - céolaires, merveilles de l’hybridation comme colo- oublier leur traditionnel massif de plantes an- H. fascinator, Diadema, mirabilis, Nous voici au milieu d’un lot de plantes qui, pour être plus modestes, n’en sont que plus méri- tantes, car elles conviennent à tous, ce sont les arbustes à fleurs d'ornement dont Nomblot (V.) nous charme par sa jolie collection : Weïgelias, Seringas, Spirées, Prunus, Cerasus, Cytises, Cor- corus, Ceanothes, Deutzias, Andromèdes, etc Rosiers à Defresne (2 or, 2 G. V.et A.), hautes tiges et thé, magnifiques de floraison. le jour de la fermeture. | Regarde, nous voici en plein Vilmorin : fleurs de de ces fleurettes, dont on trouve les ancêtres au milieu des champs. Admire ces Pavots, ces énormes fleurs. et celui-ci à fleurs vertes doubles, on dirait le Chrysanthème vert Mme Edmond Roger, puis, des Cinéraires simples et doubles, des Cal- ris; cette variété, le Vésuve, unicolore, coloris cuivré, et tous ces jolis petits Mimulus..….…. Ah!... décidément je m’arréte, car je n’ai plus de qualificatifs dans mon sac! Reposons-nous au milieu des Cactées et Phyllo- cactus à Simon (P, d'H.), je ne te dis pas : « As- seyons-nous », ce sont de très mauvais sièges ; c’est toujours lui qui tient le record de la belle culture et-, des belles variétés. Que reste-t il dans cette serre? Ah! des Giroflées- Quarantaines à Cayeux et Le Clerc (G. A.), toute une collection de Capucines aux mêmes (V.) sans nuelles (G. V.), qu’il faudrait une journée pour détailler et un nouveau Salvia Surprise. Un dernier coup d'œil au petit lot d’Iris variés en jaune, rouge, lilas mauve, à Defresne (Arg.), et allons prendre l'air, un boëk, un peu de repos bien mérité, et beaucoup de bonne musique mili- taire, puis ce sera à toi... la pose où.. la parole si tu préfères. à Lucio et ZINA. (A suivre.) 8 #4 s— LA CHASSE AUX INSECTES NUISIBLES ET DESTRUCTION DES PARASITES CONTRE LES COURTILIÈRES OU TAUPES GRILLON. Depuis denombreuses années, nous écrit un de nos abonnés, mes panneaux à melons el à fraises forcées élaient envahis par des courlilières, contre lesquelles je luttais par tous les procédés possibles, arrivant à en TT athRres mais sans Jes supprimer £ ment. Il y a deux ans, j ‘eus occasion de faire un compost noise Après avoir bien fait travailler’ xt re ce mélange, je remplaçai Van _dernie terrede mes bâches avec cette terre pre à l’engrais flamand, et je fus très su ne plus constater de dégäts caus courtilières ; cette année je fis rech mit to même mélange, € présent je n'ai pas constaté la moi parition de ces affreux animaux. Yat-il dans la composition de mo DL 74 PETITE POSTE Ne 7068 M. D. de J. à J.— Nonsne pouv vous recommander, pour tous les arbres, l’emplo la Mixture sulfureuse dont nous avons don composition dans plusieurs numéros et de ment dans celui du 25 janvier 1902, Nous avons déjà expérimenté plusieurs produits et nous n'en avons pas trouvé de me de plus économique, et de plus facile à malheureusement elle ne se trouve pas da commerce et il faut la fabriquer soi-même. & Le nouveau Ministre de 1 œri culture : Au moment de mettre s presse, l'Oficiel du 8 juin publie la nom tion, comme Ministre de l’Agricult M. ’Mougeot, sous-secrélaire d'État Postes et Télégraphes, en rep M. Jean Dupuy. Nous reviendrons en détail sur nomination qui sera bien accueillie pa car M. Mougeot appartient déjà à l’hor ture comme président-fondateur d ciété d'Horticulture de. Langres Marne). Tout en regreltant le départ de puy qui ne laisse que de bons souve nous ne pouvons que nous réjouir venue de M. Mougeot que nous connaisso et apprécions personnellement el nous po vons affirmer que les intérêts de l'hortiet ture sont entre bonnes mains. L | d'entrée à l'Ecole d'Antibes. Carnet mondain M. William Bull : — ‘FOR du mois de juillet: Jel Chauré, à eiges : Mélange : culture (suite) : Lucio. — Petite Poste. 4 4 Neiges. Vue de la Serre (côté de l’Alma) à CHRONIQUE — Au Ministère de l'Agriculture. — , Mougeot, Ministre de l'Agriculture. — Dans otre dernier numéro, nous avons annoncé, dernière heure, la nomination, comme ne or . ( | « NS" he M. LÉON MOUGEOT MINISTRE DE L'AGRICULTURE _sous-secrétaire d'Elat aux postes et télé- graphes. 4 < M. Mougeot no “Paul- Gabriel), est né L (Haute-Marne). » Avocat, il a élé maire de Langres et nommé député de la circonscription pour “ci 25 sun 1902. O. B. — Les Routes fruitières (suite). Les Pommiers : N. Duchesne. — Les Fraises à Paris : Omnis. — Les Catalogues recus. LE MONITEUR BMHORTICULTURE 10 . SOMMAIRE onique Au Ministère do l’Agriculture. Le nouveau ministre : et. LEE honoritiques. Les Récompenses accordées à V’Horticulture dans les Concours régio- aux. Expositions françaises pour 1902. À la Société nationale d'horticulture de France. : Lucien Chauré. — Chronique étrangère : 0. Ballif. — Marché PRET de poires et de pommes à Francfort- sur-Mein : — Les Pois à fleur violette : M. Mougeot. Composition du Cabi- Examens Nécrolovie, Omnis. La Rose : Reine des — La Mosaïque et le A l'Exposition d'horti- Omnis. — Charles Baltel. — Lettres horticoles : RAVURES Noires : M. Mougeot, Ministre de cn Marcotte en terre. Marcotte en l'air. Rose Reine l'exposition d’horticulture. la première fois en 1892 et réélu en 1898 et en 1902. Orateur distingué, très écouté à la Chambre, et apprécié comme travailleur consciencieux, il a été, par le ministère Du- puy, chargé du sous-secrélariat des postes, télégraphes et téléphones, fonction qu'il conserva sous le ministère Waldeck. Il aattaché son nom à nombre de réformes et améliorations du service des postes. Mais, malheureusement,pour le public,il n’a ‘ : pu réaliser toutes celles qu’il avait én vue, retenu par la question budgélaire, qui, eñ France, prime tout. En prenant le portefeuille de l'Agricul- ture, M. Mougeot trouvera de quoi occuper son Re son esprit d'assimilation -et son activité. Il aura à appliquer toutes les mesures prises par son prédécesseur, M. Jean Du- puy, à qui on doit la question très impor- tante de l'alcool dénaturé, le développe- ment donné à l'office des renseignements agricoles, elc., elc.., comme aussitoules les autres questionsdues à son initiative, car il y a encore fort à faire pour l’agriculture et l’horticulture ; les tarifs deschemins de fer, les droits de douanes, la défense contre les parasites et les insectivores, l’enceigne- ment, ele, elc. M. Mougeot qui est né rural, en pleine Champagne, non loin de notre vieille Lor- raine,a été à même de connaitre les besoins de la culture et des cultivateurs et nous sommes convaincu, qu'animé de cet esprit d'affection pour ceux-là qui travaillent, de 136 son amour pour les petits, les humbles, les ruraux enfin !comme on les appelle,nom qui fut longtemps presque un terme de mépris alors que, aujourd’hui, on tend à lui rendre justice et à le considérer, ainsi que nous l'avons toujours fait, comme un titre de gloire, M. Mougeot saura se faire apprécier de l’agriculture et attachera son nom à nombre d'améliorations agricoles et qu'il continuera la tradition de quelques-uns de ceux qui l’ont devancé rue de Varenne. Présicent de l'Association Haut-Marnaise d'horticulture, par conséquent un fervent de l'horticulture, nous avons la plus grande confiance en ce qu'il pourra faire pour elle - et sommes certain, que lui aussi cherchera à mériter le titre de Ministre de l'Horlicul- ture, que nous avons été le premier a dé- cerner à un de ses prédécesseurs. Cubinet du Ministre de l'Agriculture. M. Mougeot a constitué ainsi son cabinet : Chef : M. Bley, conseiller référendaire à la Cour des comptes. Chef adjoint : M. Jean Le Vayer. Chef du secrétariat : M. Kermorgant. Chef adjoint du secrétariat : M. Maurice Mougeot. Secrétaire particulier ; M. Pierre Sarrien. Attaché : M. Gely de Lapeyrouse, docteur en droit. | Distinctions honorifiques. — La croix de Commandeur du Mérite Agricole a été con- férée à M. Jean Duruy, sénateur, ancien ministre de l'Agriculture. La croix d'Offi- cier a été remise à M. Leconte (Jean) hor- ticulteur, à Bornel (Oise), et MM. Chevalier (Edouard), horticulteur à Nevers; Dagnan (Victor), professeur d'horticulture et de botanique à l'Association polytechnique de Paris; Gaultier (François), jardinier chef des Hospices, au Mans (Sarthe) ont été nommés chevaliers du même ordre. Les Récompenses décernées à l'Horticulture dans les Concours régionanx de 1902, Nevers le 8 juin. Horticulture, Prime d'honneur non décernée : Arboriculture : Prime d’honneur, objet d’art de 300 fr. et 500 fr. à M, Edouard Chevalier à général et la Société en particulier. | Nevers ; Médailles de Re et300 Fe, M: Patblit à Nevers — et 200 fra à M. Fa Corbigny. ; Produits de l’horticulture : Or, MM. et Cie; Arg. G. Module, M. Ch. Molin nn marchands : Or, Imor Cie à dub: et Denaiffe (Henri), à Onrigna Expositions francaises pour " Aix en Provence, du 27 avril au u28 j . Fe ee Chrysanthèmes. Alyer (Algérie) du 14au 16 novembre. silion de Chrysanthèmes, fruits légum plantes industrielles organisée au consulaire par la S. d’ H. d’Alger (25. tions}; s'adresser à M. Porcher, se du 13 au 16 no (Alger). A la Société Nationale d'Horticul ture de Fee —- La séance st aient Discours et concert. Dans sa dernière réunion, le : d'Administration a conféré le titre de bre d'honneur à M. Jean Dupuy, « ministre de l’agriculture, qui s’est to montré si bienveillant pour’ horticult Ajoutons que cette proposilion a re tré l'unanimité du Conseil et, pour n compte personnel, nous avons cru der 0 devoir de demander, et avons été. bel L'Examen d'admission à l'École Phordcal dAntibes aura lien à 10 juillet prochain. S’adresser au Directeur de l'école à Autibe la préfeotnne) de Ni Ha MONDAIN : De Nancy; on pous ann mon, chef des ER Are De es de Pla avec Mlle Jeanne Evrard, d’Epinal. LE MONITEUR D'HORTICULTURE 137 | CHRONIQUE RUN _ ÉTRANGÈRE Nécrologie. — Nous avons le regret d'apprendre le récent décès, survenu à l'âge de ….… T4 ans, de M. William Ball, membre honoraire de … ja S. N. d'H. de France, le célèbre horticulteur J anglais qui avait créé. à Londres, une des plus importantes maisons horticoles du monde. … Après avoir autrefois, dirigé les anciens et cé- — jébres établissements de M. M. Henderson, puis de M. M. Rollisson, de Londres également, Wil- x © liam Bull avait fondé en 1861, les vastes et gran. dioses établissements de Chelsea-Londres, d'où ont é té répandues un si grand nombre des plus belles plantes qui fout aujourd'hui l'ornementation de nos serres et de nos jardins. Mais c'est surtout pendant l’époque que MM. Shuttleworth et Carder —exploraient pour son compte les pays tropicaux et qu'il était habilement secondé par M. Godseff, le - directeur actuel de la maison Sander, que sa re- nommée devint universelle comme imvortateur de plantes nouvelles. La culture des plantes coloniales avait aussi, - dès le début, pris une immense extension dans son % _ établissement et les planteurs des diverses colonies _ de l’Empire britannique lui sont également rede- vables d’avoir su propager et leur procurer beau- . parmi les plantes économiques. Sa grande activité était proverbiale, car il n'a . jamais quitté les affaires, étant toujours le pre- - mier et le dernier à l’ouvrage. Nous le connais- . sions personnellement et nous avons conservé les meilleures relations avec cet ancien maî re, auprès . … duquel, il y a quelque vingt ans, nous avions eu la . bonne fortune de faire un stage de deux années et —…_ cela à une époque où les jeunes jardiniers étran- …. gers éprouvaient tant de difficultés pour être agréés _ dans les grands établissements de l’Angleterre. C’est encore une de ces grandes figures les plus … connues dans les milieux horticoles qui vient de _ disparaître et toute la Presse horticole anglaise est . unanime à reconvaître les immenses et nombreux services que William Bull a rendus à l’horticulture du monde entier, par son travail consécutif, sa per- sévérance, ainsi que par ses nombreuses recher- ches et ses différents essais de culture. O.Bazrir, . _ _ Marché annuel de poires et de — pommes à cidre à Francfort {Alle- — . magne). — Le comité des Halles centrales …_ de Francfort sur-Mein vient de décider de créer un marché, annuel de poires et _ pommes à cidre. Le premier marché se tiendra vers la fin du mois de septembre prochain et durera trois jours. Omnis. +conp de nouvelles espèces et de variétés améliorées TRAVAUX DU MOIS DE JUILLET JARDIN D'AGRÉMENT Que sera juillet, après les tristes mois de mai et de juin que nous venons de passer ? Espérons que les larmes de Saint-Médard auront séché, et que, délivré de son repos forcé, Phœæbus nous apparaîtra dans toute sa majeslé; pourvu pourtant, alors, que ses rayons ne soient pas trop ardents! Le jardin doit être dans toute sa splen- deur, les massifs de fleurs refails au fur et à mesure par ces plantes tirées de Ja pépi- nière ; les arrosages seront copieux et pra- tiqués le soir; rappelons que pour avoir de l'efficacité, l’arrosage doit être fait à fond et non superficiellement, et au besoin opéré : en deux fois : la première à la pomme, pour mouiller, .et la seconde au goulot au pied de la plante, pour arroser. On ne saurait {rop répéler que j’arrosage à une énorme importance en horlicullure, aussi devra-t-on y consacrer tous ses soins. - Par ce temps de pluie, l'herbe pousse vite, . on devra donc surveiller son arrachage, lant dans les massifs que dans les allées, celle qui est d'un mauvais effet. Se garder d'employer les produits corro- sifs qui sont annoncés à grand renfort de réclame ; il faut éviter d'apporter des acides dans les jardins, car souvent sous le pré- texte de détruire les herbes sur lesquelles cela n'a aucun effet, on nuit aux autres plantes : les corrosifs sont bons toul au plus à détruire les herbes, sur les sols pavés ou dans les cours, On commencera l’arrachage des ognons à fleurs et bulbes des plantes défleuries, après que le feuillage sera bien séché, On choisit, pourcetle opéralion,un temps aussi sec que possible, maisilne faut pas que la terre soit trop dure. car cela nuirait à l’o- gnon; dans Ce Cas, on arroserait profondé- ment au préalable. | Une fois arrachés, ces ognons seront mis à ressuyer dans un endroit couvert dessus pour éviter le soleil, mais ouvert sur les côtés pour former courants d’air. Quand ils seront bien ressuyés, on netloyera les DUT PPT NS AN L{ C4 TE LE PAT EN ES QU RTE PUDRE ES PERTE + F 6 Gui te 40 PE Fe 2 LS . RS LA EC 138 ognons de Jacinthes, de Tulipes, Crocus, Narcisses, cte., de la terre, des feuilles et des racines mortes, et on cCoupera avec un instrument bien tranchant les racines au ras des bulbes de Jacinthes. On choisira les plus beaux pour les éti- queter soigneusement, le reste sera mis au mélange, et on les rentrera dans un lieu sec, aéré et à l'abri de la gelée. Quant aux griffes et aux pattes d’Ané- monesetde Renoncules; après lesavoirarra- chées et lavées à grande eau, pour les dé- barrasser de leur terre, owles étendra sur des claies en osier, et on les laissera bien sécher à l’air et à l’abri du soleil. Il faut avoir le soin, de ne les rentrer qu'après une absolue sécheresse, tout reste d'humidité risquerait d’engendrer la pour- riture. La conservation de ces bulbes et rhi- zomes est très importante, le lieu de con- servation doit être bien clos, ni trop chaud pour éviter le desséchement, ni trop froid pour empêcher la gelée, ni trop humide, pour éviter la mise en végélation, la moi-is- sure et par suile la pourriture ; il doit être aérable à volonté pour renouveler l'air, par des courants, les jours de beau temps. Les griffes et pattes seront placées sur les La- bleites du haut, à claire voie si possible, car pour elles il faut une sécheresse absolue, les couches devront être minces pour lasser libre la circulation de l'air. Les ognons seront placés par lits au milieu et on choisira le bas pour les bulbes devant être conservées dans du sable teis que les Amaryllis, les Gloxinias, elc. Bien surveiller les rongeurs, mulots, sou- ris, rats qui sont friands de ces ognons. Au jardin, marquer les fleurs sur les- quelles on veut recueillir de la graine, et couper celles qui sont flétries au fur et à mesure, elles font un fort vilain effet. Fin du mois, on pourra commencer le bouturage des Géraniums, des plus belles variétés, le procédé est facile à appliquer. On choisit, ses boutures parmi les tiges bien formées, fortes, avec des yeux rap- prochés et avec le moins possible de tiges à fleurs ; on les coupe nettement à quelques centimètres sous un œil, on retire les sti- LE MONITEUR D'HORTICULTURE. _ variété. | sur un nœud, on couche la tige e en terre pules, on les laisse sécher à l'onbrései besoin à l'humidité, jusqu'au lendem À partir de ce jour, et même les jours sui vants on peut planter. | Sur un Carré bien préparé de terre lég bonne et drainée, à distance de 3 à 5 ce timètres, on plante les boutures, on arro et on Ab PE s jusqu’à la reprise complèt È On peut aussi, pour simplifier, etsion nt veut que ciolute boutures, :es couper, les laisser sécher au pied de la plante mère le lendemain, avec un morceau de bois po on Le Cela permet de eus rene | les variétés au rempotage et d'éviter l'éti quetage. HN Les OEillets seront aussi marcottés : : op ration qui a pour but de bouturer sans d En Slehie terre, on pra une incision er | MARCOTTE EN TERRE la maintenant avec un crochet en bois, enracinée, on ja coupe et on l'empote. On Dent aussi marcotter en l'air en se laminé épais comme du fort papier, ce qui est un vieux système employé ERA ancien dianthiculteurs. On procède ainsi. Après avoir coupé ce plomb en Fu de 4 à 5 cent. de largeur, on recoupe les “ LE MONITEUR D’HORTICULTURE 139 | __gles de manière à donner à chaque mor- _ ceau la forme d'un triangle qui, à la base, 5 aura 10 à 12 cent. et 4 à 5 cent, en haut. La . parlie de la branche devant être enterrée, seradégarnie de should paisacelendrait, £ d MARCOTTE EN L'AIR. Le elau-dessous d’ un nœud, onfaitune incision … Jongitudinale de bas en Fan avec un gref- … foir bien tranchant pour aider à la sortie … des racines. Ceci fait, on donne à un de ces __ petits morceaux de plomb la forme d’un - cornet et on en entoure la branche de 2 manière que la partie incisée se trouve pla- À E cée juste au milieu. On le referme rabatlant -°1e . les deux angles l'un en dedans, l’autre en dehors, puis on le maintient dr celte Le avec une grosse épingle traver- _ sante le plomb et la branche, juste à la _ base du cornet. S Ces pelits cornels sont ensuite remplis : . de terre fine ét bien sèche pour quelle | puisse s’'introduire jusqu'au fond ; on incli- 4 nera un peu la partie supérieure de la mar- + _ cote ce qui permeltra à la terre de s’intro- — duire dass l’incision et de l'empêcher de se ee. ressouder. _ Les autres soins consistent à entretenir | la terre, qui étant en minime quantlilé, en Constant élat d'humidité; aussi bassinera-t- on et la terre etla plante deux ou trois fois par jour et davantage si le temps était très … chaud. Au résumé, humidité constante, jusqu’au commencement de septembre, époque ou à lieu le sevrage. On remplacera les luteurs au fur et à … mesure que les plantes tuteurées grandi- ront ; la dépense étant minime, on fera bien d’ RTE des tuteurs peints en vert, ainsi que du raphia teint, cela est moins disgra- cieux à l'œil. Les semis de Pensées pourront être com- mencés dès la fin du mois. Repiquer les Cinéraires, les res, etc. Biner ferme et, le plus souvent possible, surtout après la pluie, c’est plus facile, cela ouvre le terrain et on la pousse des herbes. Couper les roses flétries et ne pas les jeter au pied, pincer les branches qui s'empor- tent aux rosiers tiges pour ne pasles défor- mer,et supprimer les gourmands; combattre le puceron, le blanc, avec de la nicotine di- luée, de la fleur de soufre au de l’eau salée. Commencer la greffe à œil dormant etar- roser le soir. On fera le dernier rempolage aux Chry- santhèmes, on épluchera bien les tiges aux aisselles, et... on enlèvera les boutons cou- ronne, disent les uns??? | Tuteurer, surveiller les insectes et pincer à époques différentes selon les fleurs qu’on veut obtenir; fin juin, grande fleur; mi- juillet, demi-grande fleur, et nombre de de fleurs jusqu'à fin juillet. “JARDIN FRUITIER Continuer les pincements à la vigne. Bien des soins sont à donner auraisin. Le ciseler pour éclaircir les grains,leur donner du dé- veloppement et de l’œil à la grappe; pulvé- riser de l’eau pure par le soleil pour dorer le grain du blanc, etc. Pour hâter la maturité, dresser des châssis devant les ceps et pratiquer l'incision annu- laire. Surveiller les maladies, et faire la chasse aux insectes en suspendaut de petites bou- teilles d’eau miellée. Commencer la récolte des fruits précoces ; Poires, Abricote, Cerises, Groseilles, Pêches (variétés américaines); détourner les feuilles qui cachent les fruits pour permettre au soleil deles colorer; tourner Ie fruit légère- ment. Effeuiller, si on est pressé de récol- ter pour la vente mais non pour consommer, l'effeuillage nuit à la qualité. Supprimer les gourmands aux arbres. Calcéolai- PS ONE ETAT PURE SUR L ; £ " 140 LE MONITEUR Pour hâter la maturité, des Figues, tou- cher l'œil avec un petit pinceau imprégné d'huile d’olive. Si la sécheresse se fait sentir : arroser les arbres fruitiers, étendre des toiles de- vant les arbres fruitiers en espalier pour les garantir contre les déprédations des oi- seaux, etc. JARDIN POTAGER Continuer le sarclage, les arrosages el la récolle. Repiquer le plant de fleurs, poireaux etc. Taïller les cucurbitacées, et mettre des tuiles ou planchettes sous les fruits pour les isoler de la terre. Continuer les semis de radis,salades,etc, Pincer les tomates à plusieurs reprises pour éviter la maladie. Les arroser au pied, après le coucher du soleil. Nouer les 1iges des oignons pour faire grossir les bulbes et arracherles échalottes, tloil;ete. Récolter les graines sur les plus beaux sujets. Bulter, le céleri et lisdés salades pour les faire blanchir. choux, ‘CHobRe SERRES ORANGERIE — CONSERVATOIRE Peu de travaux; neltoyer, ombrer, aérer, arroser, et surveiller les plantes restées en serre. LES POIS A FLEUR VIOLETTE Jel CHAURÉ. La culture du Pois est une des plus im- portantes, avec la prune d’Ente, dans le dé- partement de Lot-et-Garonne. Elle s'étend principalement au bord du Lot, de la vallée d’Aiguillon à Villeneuve. Depuis quelques années, la culture du pois pour conserves a pris nn grand développe- ment dans le pays, et bienque la récoltesoit annoncée comme des plus belles pour la campagne prochaine, il paraît cependant que la renommée de cette culture serait me- nacée d’un danger par suite du mélange de D'HORTICULTURE “une large proportion, à la fortune du pays; Pois gris à fleur violette(Pisum sativum arv vulg. Bisaille ou Pois à fourrage! re _Acette occasion le bureauduComice d'age produisons in extenso dans J intérêt. do ducteurs : “54 « Plusieurs fabricants de conserves © organisé des usines très importantes en y de la préparation, sur place, du pois de ill neuve ; les débouchés créés par ces maiso peuvent devenir énormes etcontribuer, da mais tous ces fabricants se FR am le mélange de « Pois gris à PRUE violétte s » du discrédit qui menace cette production, Si | les cultivateurs ne surveillent pas attentive- ment leurs cultures. - DRE Le comice renouvelle, en conséquence, recommandation d’ arrache impitoyable ment, au moment de la floraison, tous le pois à fleur violette. > «ll prie les maires de toutes les c AE nes de l’arrondissement de. faire publie cette recommandation pendant plusieur dimanches consécutifs, et invite les istitu- teurs et institutrices à signes ce net aux élèves et aux parents. » < En même temps, le comice de Vera informeles Associationsagricoles des régions k voisines.: Société d' encouragementel Comice agricole d'Agen, Sociétés d'agriculture de Montauban et F Cohors, d’avoir à en pré- ER venir les propriétaires de cantons limitro= phes de Lot-et-Garonne, d'où il paraît qu viennent en re partie les Pois gris à fleur violette. HS: Nous en es notre part, que ce pois, cultivé pour fourrage ou nourriture de oiseaux et volailles a toujours été proscrit * des cultures maraïchères,oùonnecultiveque les diverses variétés à fleurs blanches, et - que le mélange du Pois gris aux pois ven- … dus pour la consomination est une trom= perie. OuNIs. LE MONITEUR D'HORTICULTURE mm LES LA ROSE : ROSES REINE DES NEIGES ROSE : REINE DES NEIGES. Dans le M. d'H. du 10 mai, nous avons publié une chromo de la nouvelle Rose blanche : Reine des Neiges, syn. M®° Charles Druschki. Aujourd’hui nous en donnons la 141 gravure noire, qui n'élait pas prête, en priant nos lecteurs de se reporter pour la description au folio 102. GB. 142 LE MONITEUR D'HORTICULTURE he LES ROUTES FRUITIÈRES BUT. — ORIGINE. — INSTALLATION. — PRODUIT CHOIX DES ESPÈCES À PLANTER (Suite.) Pommier (Malus). Le caractère intime du pommier étant d'arrêter, à une hauteur modérée, le bran- chage qui couronne sa tige ou d’en laisser retomber les branches plus ou moins char géesde fruits, il convient, dans le cas actuel, de rechercher des plants qui s'élèvent promptement, fournissant une couronne érigée ou en boule, hors de la portée de la main et ne gênant pas la circulation des voyageurs ou des voitures, ni la lumière nécessaire aux emblaves voisines. Quant au sol et au sous-sol, le pommier est de bonne composition sur ce point. Examinons d’abord les pommes de dessert ou de ménage; viendrontensuiteles pommes à cidre. POMMES DE DESSSERT ET DE MÉNAGE. — Il n’y aurait aucun inconvénient à exploiter la pomme d’élé ; si la surveillance en est plus active, elle durera moins longtemps. on.sait que la pomme d'été plait au con- sommateur et se prête aux émplois culi- naires. Les pommes précoces : Astracan rouge, de fin juillet ; Transparente de Croncels, d’août à septem- bre ; Gravenstein, de septembre à octobre, sont d'un rendement avantageux. Leur arbre résiste aux gelées d'hiver. Telles l’Antonowka et la Tilowka, de Russie. POMMES D'HIVER. — Quoique groupées sous la rubrique Pommes d'hiver, la plupart sont bonnes à la consommation peu de temps après la récolte ou dès la fin de l’année. Les arbres en sont vigoureux et fertiles. Baldwin. — Fruit rouge en couleur, lourd en poids, lent à flétrir, expédié par tonneaux des Etats-Unis en Angleterre. Bohnaypfel. — Végétation et floraison {ar- dives. Fruit de séchage, de cuisson, de pressoir. Courtpendu. — Arbre lent à monter, dur au froid, tardif en pousse ; sous-variétés à fruit vert, gris ou rouge. De Châtaignier. — M s’agit du type à bran- gris, rouge. élevée (par. surgreffage) ; ches montantes; fruit à coloré. a De Fenouillet. — Choisir dans cette les formes à bois érigé : : Fenouillet gro deux fins, De) Jaune, — Végétation et floraison! dives ; ; fruit d’arrière-saison, moyen, jai Dion à diversusages. Variété dite Roi du Hans. fruit moyen, coloré, me acidulé. Pigeon blanc. — nie ramifié, élevé. petit fruit de ferme et de ménage. £ Pippin de Sturmer. — Tige élevée; fruit juteux, d'art $ greffage). Joli et bon fuite _ Rambour d'hiver. — Négétation tardiv beau et bon fruit d'hiver. Reine des Reinettes. — Arbre bien dress généreux. Bon fruit de dessertet de marché; commencement d’hiver. se Roeinette de Caux. — Arbre assez rustiq aux grands hivers ; beau et bon- su caess bien. s _Roinette de Cuzy.— Arbre assez résistant bon fruit de vente et de consommation. Reinette des Carmes. — Arbre à couron: bon petit fruit ménage. Fe Reinette dorée. — “Has Lypes généreux à. à bons petits fruits: Reinette dorée de Versailles, de Boston. He Reinette grise d'hiver. — Let fruit moyen, de table et de cuisine. Reinette luisante. — Branchage élevé surgreffage), fertile, VéÉÉeee REC fruit à deux fins. FES Reinette de Landsberg. — Fertilité lent PE. fruit pour séchage etcuisson. . Reinette de Pentecôte. — Arbre rustiqu montant droit ; petit fruit de fin de saison, à goût acidulé : répandu dans l'Aube. Reinette tardive. — Arbre à Le vé lation ; fruit juteux, lent à mûrir, | petit fruit du the tardif. Rose de se — Branchage “dressé lent à flétrir. (Médoc). n: La Belgique et la Hollande ont des variétés qui résistent aux vents de mer, à la façon de nos pommiers : Toro, dur Ecu, du Nord Sabarot, Etienne Pioux, de l'Ouest maritime. Charles BALTET. : \® 76 LA MOSAIQUE ET LE MÉLANGE . _ (4 suivre.) est le moment de décorer les jardins, le corbeilles et les plate-bandes. Sans trop +h vouloir critiquer, nous dirons à ce sujet, - que la Mosaïculture est encore l’éncarnation vivante de notre temps, où l’on pousse tout l'extrême. Beaucoup en sont revenus après en avoir abusé... Chassez le naturel, il revient au galop. En effet, c’est la Mosaïculture qui ordonne Fe pincer, de coucher, de tondre, etc., de Dour nos belles Dientés avec des ci- _ seaux, sans souci des règles naturelles de la égétation, pour former des dessins plus ou noins élégants. . Ilya quelques années, on ne voulait plus que des mosaïques, elles, ee qui 6! jour de son importance. L’ abus gate les _ meilleures choses. _ En voulant surpasser la nature, nous ne les modes du passé. _ Si la nature nous a dotés de plantes gra- chions, par des procédés plus ou moins barbares, de pousser, de fleurir et de se reproduire librement; ce serait transgres- - ser les lois naturelles. Cependant, que de fois l’homme s'écarte de la vérité, parce que le vrai, qui est le seul beau, finit par ‘% lasser. Partout alors, on voit apparaître — des beautés faclices et trompeuses, qui atli- di 5 . rent et règnent en maïtresses. . L'idée d’un jour a détrôné la mosaïque et | le mélange est venu prends sa place. Nous combinaisons, pour la decrale des choses % et flatter l'œil du passant, mais, n'oublions _LE MONITEUR D’HORTICULTURE eee ne em 143 point les plantes vertes, panachées ou fleu- ries, qui ne sont pas torturées. Ce n’est point toujours si éclatant, mais on remarque plus de grâce, si on a le soin, de temps en temps, de pincer ou de supprimer des pousses vigoureuses, qui nuiraient trop à la beauté de l’ensemble. Voyons la flore des prairies, des champs et des bois; comme c’est coquet tous ces mélanges qui ne reçoivent pas la visite d’une main meurtrière. . Le mélange nous reporte vers les sites agrestes, vers tous ces lieux que nous avons parcourus et où nous devrions retourner pour prendre des leçons de paysage et d'harmonie. Prenons donc, comme exemple, la beauté du désordre dans la nature. Pénétrons-nous de ce pêle-mêle inexprimable, où les cou- leurs, enfants du hasard, se fondent, se heurtent et se marient, pour constituer une harmonie pure, un coup d'œil ravis- sant. Pour en revenir au jardin, disons que le le mélange peut partout et toujours être appliqué. Dans les parcs paysagers, les corbeilles à- En grand effet gagnent à être formées d'une même et vive nuancéwainsi que certaines bordures, faites d’une seule espèce de plantes, présentent toujours un charme particulier. Comme c’est un peu affaire de goût et qu'il ne faut pas sortir d’un excès pour tomber dans un autre, il est rationnel d’em- ployer des couleurs brillantes et visibles de loin, lorsqu'il est question d'une alter- nance de tons. Qu'il s'agisse de feuilles ou de fleurs, les unes doivent contraster avec leurs voisines, pour obtenir un ensemble harmonieux (Pé- largoniums variés, Héliotropes, Abutilons Aa HE Fuchsias variés, Pal- miers rustiques, Fougères des bois, etc.) Puisque la mode ou, plus vite, la grande girouette qui tourne constamment au-dessus de nous veut de ce côté encore de la mo- eaïculture, il faut bien nous incliner et nous exécuter, mais le #élange est le roi de Ja nature, et du jardin en particulier. C'est la seule chose qui est vraie dans ce der- ti 144 —_—__—_—_—_—_—_—_—_—_—_—_—_— nier, où la grâce et l'élégance disparais- sent sous des tailles, des pincements et des tontes impitoyables. Faisons de la mosaiculture, mais réser- vons une bonne place pour le mélange. N. DUCHESNE. LES FRAISES A PARIS La culture de la Fraise s’est rapidement répandue autour de nos grandes villes : Paris, Lille, Rouen, Brest, Nancy, Orléans, Poieans D a ET etc. Dans le Centre. la Bretagne, la Provence, entre Carpentras, Pernes et Monteux; dans le Var, autour d'Hyères, des centaines et des milliers d'hectares sont occupés par le fraisier. Dans les environs immédiats de Paris, plusieurs milliers d’hectares de fraisiers s'étendent sur les communes baignées par l'Yvette, la Bièvre et l'Orge. | La fraise est, sans contredit, le fruit qui se vend le mieux et celui qui arrive en Er grande quantité à Paris, : Les forts arrivages aux Halles (mai nt durent six semaines. Les fraises du midi de la France arrivent les premières par chemin de fer pendant 21 jours. Puis ces arrivages cessent et sont remplacés par les apports directs, au moyen de voitures, des fraises plus tardives des environs de Par:s,et dont la saison dure également lrois semaines. On évalue à 13 millions de kilos environ, nous dit le Bulletin des Halles, la quantité de fraises amenées annuellement à Paris par voies ferrées et vendues, soit au pavillon de gros n° 6 des Halles, soit dans le réri- mètre de notre grand marché central, par environ 80 commissionnaires et par 50 ap- provisionneurs du Carreau. A ces 13 millions de kilos viennent s'ajouter 5.600.000 kilos apportés directe- ment par les cullivateurs de la région pari- sienne, soit un total de 18.600.000 kilos par an. Qu’en sera-t-il celte année avec la mau- vaisé saison ? | Ces chiffres, fournis par M. Ladeuil, pré- sident du Syndicat des mandataires à la LE MONITEUR D'HORTICULTURE par les Free de rer Boure-la/Re “ Saint-Cloud, etc., de petites Sn fraiscs des dates saisons, arrivages p importants (35.000 france, et qui durent | de juin à octobre. $ re ge Ces indications montrent rinpothis e — qu'on ignore géuéralement — qu'a | ris la culture de Ja fraise, dont la vente gérés qui ARR faire une ia brèche ces 40 millions : a bee LETTRES HORTICOLES A L'EXPOSITION D'HORTICULTURE.. (Suile.) le sol de la serre, côté de l’Alma, ma chère Jan mais un véritable tapis de fleurs aux couleurs le plus vives, les plus chatoyantes. Géraniums 0 Nonin (Hors concours) soutient sa haute réputatio avec LaLorraine, lilas ; Carmen Sylva, blanc; Co mandant Fourgous, cramoisi; Honoré de Bale saumon bordé blanc: Séverine, cramoisi cent jaunâtre ; Directeur V rassillière, rose magenta brillant ; Constellulion, rose sablé rouge ; Alsace Lorraine, blane teinté rose ; Admiration, saumon clair; Jean Viaud, rosé; Cousine Janie, vos tendre; Alliance Franco-Russe, saumon bordé blanc; Lucien Chauré, carmin ; Mile Lucie Faur rosé, Champ de neige, blanc ; Voie lactée, roselila pointé carmin etc., en Le simples et semi-dou- bles. 5 : Voici encore d'autres variétés que j'ai notées à 72 tort et à travers, Pink Domino, rose; Alam Mic kiéwiez, rose; M. A. Poirier, violet foncé; pre guerile de Layre, blanc; née Bruant, panaché | rose; Eureku, rouge violet foncé, etc, A, LE MONITEUR D’'HORTICULTURE 145 TE En Lou voici : Commandant Mizon, rouge : Mme E. Labiche, blanc ; Mayotte, rose Lote Bondon (B), qui s'occupe de nouveautés, nous présente les Géraniums nains ; Renée Bondon, rose et Président Blancheinain, à feuilles dorées. Voici encore une nouveauténouvelle : Chätelaine de Naudet (A) chez Sallier, qui obtient un grand succès avec ses singes qui, au lieu d'êtreen peluche, comme ceux qui contribuaient au temps jadis à dis- à Férard (A), des Hydrangea rosea d'un joli colo- ris rose particulier à Truffaut, qui avait aussi des Azalées de l'Inde, dont Professeur Valters rose, rouge et blanc, Raphaël blane, etc. Des Bégonias Rex dont le feuillage est 81 orne- mental; Gloire des Ardennes, La France, Mlle Lu- cie Pichon M. et Mmede Ste- Vallière, etc. Comme toner ornemental aussi, voici des Caladium du Brésil de toute beauté qui ne le VUE D'ENSÉMBLE DE LA SERRE (CÔTÉ DE L’ALMA) traire les petits télégraphistes, sont en racine des fougère japonaise. C'est aussi chez Nonin que je crois avoir noté le Rubus reflexus, qui est une Ronce de Chine à grandes feuiiles panachées, décoratives, si décora- tives même que les fleuristes Debrye entr'autres en ont fait entrer en grande quantité dans leurs décorations florales, Deux Œillèts merveilleux pour la fleur coupée! me dit Molin, regardez : Alma Tadema, blane, fleur pleine, . grosse : je fleure et l'odeur est dé- licieuse, puis Rosa Bonheur, encore une artiste peintre, sa fleur est énorme aussi, le coloris est un mélange de jaunes différents avec macules striées rouge et vermillon. Je ne fais aucune Oppo- sition àla Gr. médaille d'argent qu'ils ont méritée. Puis des Gloxinias, plantes délicates aux coloris sitendres et jolis, Les Cineraria cruenta polyantha cèdent en rien à ceux que nous présentait Alfred Bleu, au temps anciens, Ici, c'est tout une collection de ces gentilles petites plantes alpines, telles qu'A/chemilla vul- garis, Phlox subulatu, ete., à Magne (V) qui a trouvé plus simple de cultiver, avec énormément de réussite, les jolis Edelweiss (A), ce qui vaut mieux que d’aller risquer sa vie pour arracher les Leon- topodium àlpinum aux flancs des montagnes tyro- liennes, Dugourd (A) n’a pas manqué non pie d'apporter ses plantes qui, pour être vulg gaires, n’en sont pas moins de valeur. Les Éremurus, sont nombreux chez plusieurs exposants, variétés Himaluicus et Elvesii, ce qui vaut à Gauguin une médaille d'argent. Le Bégonia, Gloire de Lorraine est aussi en hon- neur, depuis qu’on commence à savoir le cultiver. À / ee « ie à ù * à : 146 LE MONITEUR D’ HORTICULTURE mes Thiébautnous exhibe un lot de Gazania,hybrides du G. splendens, plante connue vulgairement sous le nom de Dormeuse, qui en serre, se comporte fort bien, comme aussi s'emploie à contre-border les massifs de plein soleil. Il en est de plusieurs jaunes avec macule noir au centre, G. Pygmea lutea, etil nous semble même en apercevoir une sans macule E. Thiébaut, et des blanches comme leG. Cyclope. Puis un lot de Boronias, de Mimosa paradoxa jaunes, au-dessus desquels plane un énorme Metro- sideros floribunda dont la fleur rouge ressemble, comme a dit Zina, à une brosse à nettoyer les ver- res de lampes. Au fait, en parlant de Zina, figure-toi quelle m'a quitté pour aller à l'exposition canine pré-. senter, au concours des chiens à longs poils et à poils courts, tenus en laisse par dames, son affreux chien japonais tant à la mode aujourd hui. Dans les Bégonias tuberculeux, nous trouvons toutes les variétés nouvelles, en jaune, en blanc, en rouge, en rose, en fleurs panachées rouge et blanc comme Le Papillon,en fleurs doubles comme Roi des jaunes; et même, en cristées et à feuillage para- . ché soit le B. Vallerandi. Pour les Cannas, il y a lutte entre Piennes et Lari- galdie (Or et V.) Vilmorin. (G. V.) Billard et Barré (V.). Chez les premiers : Surprise, carmin, Sans (raulois, rouge sang, sont des merveilles; Puis Augustin Gravereau, Exposi- tion de 1900, Ami Pichon, Hespéride, Charles Turc, Papa Ganna, etc. a Billard et Barré ne se sont pas contentés de cela, ils ont ajouté à leurs Cannas : Flocon neigeux, blanc verdâtre; Lucien Clause, vermillon bordé jaune ; Ctesse Chandon de Briailles, saumon bordé jaune ; Le Parisien, brique ; Boule de Neige, jaune pâle; Apollon, blanc jaunâtre; John Short, jaune taché rouge; 1zquierdo Salvador, rougeâtre bordé jaune; Mlle de Mimont, vermillon ponc- tué jaune; Sceptre de Flore, rosepointillé ; Mme A. Bonnefous, vermillon taché et bordé jaune, etc. un très beau lot d'Hortensias à énormes têtes fleu- ries constituant le drapeau national !... caril y en avait des bleus, des blancs et des rouges, oh ! mais, très pâles, plutôt roses; puis des Pivoines variées. Des plantes de pleine terre, je saute à une ex- position sortant des serres du Luxembourg. Il est impossible de rêver, plus beau, comme choix, comme culture et comme splendeur, Opoix (H. Concours) a,en frappant un coup de maître ,char- mé et intéressé tous les visiteurs avec ses Crotons, ses Nepenthes, ses Anthurium et diverses Orchi- dées de toute beauté, Les Orchidées sont toujours légion, comme tu penses ! c’est d’abord Marron avec deux médailles d'or, pour ses Cattleyas dont un nouveau, Dallemagne (or),pour sa collection, Magne(G. V..), Aroidées[(V. et G. A. du Ministère de l’Agriçultur Iris Xiphion (Iris Xiphium.) Iris Hispanica, o RS Balme (V.), Régnier et ses es. Le clou était, parait-il, un Cypripedium h y du NES Yungheanum X C. callosum et réponé lan sans cloche. Les Anthuriums non ue R ne manquent p les Crotons, Chantrier (or) excelle en leur cul comme aussi en celle des Sarracenias, Nepen Quete dirais-je des Roses ? Tout a été dit! El ont été présentées par nos rosiéristes à un de, de floraison, de fraîcheur, de beauté indiset porté la ra avec 7 médailles d'o , meil, et 1 d'argent. 4 seur, ou Rosa bas ‘tn très yes - sant. ae è à Gravereaux a reçu une médaille d'or attribuée. 2 es Tous les ans les fleurs coupées de plantes bul- beuses se renouvellent mais ne changent guère; pour ne pas faire de jaloux entre Thiébault et Valtier, le jury leur accorde à chacun une médaille d'a ti . Là on.voit tous les genres de variétés. de Tulip y compris La Merveille, rouge panachée j Jaune, Grandeur, blane violacé et jaune etc., des Scille des Anémones, des Renoncules, des re, encore | c (A suivre.) PETITE POSTE N° 7.035, Mme E. D, à L. Le Kitaibelia vitifolia, est une plante pas assez répandue. Nous en avons fait dessiner une aqua- relle l'an dernier et la publierons daus le nc 10 juillet prochain ; vous serez Fx60 Mb la at ° 2 762 M. E. M. à M. , fleur, que vous nous avez adressée, est u Iris d'Espagne : son origine est espagnole. Il y a d’autres coloris que celui que vous not ayez envoyé, en gris, en jaune, en violet. La ture est simple et les tiges coupées ornent bien vases, LE MONITEUR RTICULTURE SOMMAIRE KITAIBELIA VITIFOLIA (fol. var.) sitions françaises pour 1902. Carnet mondain. Nécrologie : Lucien Chauré. — Chroni : ë 5 \ ‘ : — onique êtr : e Gardener’s Chronicle et les Fêtes du couronnement. Mertensia primuloides. Nacologie: Otto Ballif. Kitaibelia vitifolia : B. de Crissier. — Les .Routes fruitières (suite et fin). — Les Pommes à cidre : Arabis alpina Vinea major. Lamium maculatum. u Ministère de l'Agriculture. — actions honorifiques. Le Journal officiel du let enregisitrelesnominationssuivantes: te agricole : au grade d’officier, M. Ra- juin (Remy-Félix)}, horticulteur à Laval yenne). Au grade de chevalier : M. Louis Deny architecte paysagiste à Paris, membre ommission d'organisation des exposi- de la S. N. d'H. de France, Lauréat ns différentes expositions ; 2 BE TT tr (Honoré-Jean), secrétaire de la com- nission d'organisation des expositions de . N. d'H. de France, récompenses nom- Mauger (François-Félix),ancien maraicher Arcueil-Cachan (Seine). Par arrêté du Ministre, M. Leroy (Paul), sous-chef de bureau au ministère de l'Agri- culture, a élé délégué dans les fonctions de sous-chef du cabinet du Ministre. Par arrêté ministériel, M.Petit (Alfred), chef d’atelier à l’école nationale d’horticul- Lure de Versailles a été nommé jardinier principal de l’école en remplacement de rles Ballet. — Lettres horticoles : A l'Exposition d'horticulture (suite et fin) : Lucio. — printemps au Concours agricole (suite) : Lucio et Zina — Cu RTE L'Igname Re .B. de Crissier. — Les Engrais chimiques en horticulture. Un nouveau mode d'emploi par les solutions élatinisées : H, Quentin. — À travers partout : Omnis. — Les primeurs en Tunisie. E. Laboureyras. — Les Arbustes d’ornement : Cratægus monogina, var. pendula : O. Ballif. — La chasse aux ennemis des e*. végétaux : Helcey. — Bibliographie. — Petite Poste. A l'Ecole pratique d'Ecully. Les Catalogues reçus _ GRAVURES NOIRES : Mme Loubet à l’exposition d’horticulture. Epimedium alpinum. Epimedium diphyllum, Les Récompenses accordées à l'Horticulture dans les Concours régionaux agricoles en 1902 : Beauvais, le 22 juin. — Æorticulture, Prime d'honneur : objet d’art de 300 francs et prime de 500 francs à M. Leconte (Placide) à Bornel (Oise). — Médailles de bronze et primes de 500 francs, à M. Coquelle (Gus- tave) à Saint-Just-des-Marais, età M. Picard (Léon-Victor) à Saint-Just-des-Marais. .Arboriculture. — Prime d'honneur, ob- jet d'art de 300 et prime de 400 francs, à M. Prenveille à Saint-Just-en-Chaussée ; Médailles de bronze et 500 frants à M. Clercq, (Valéry-François),horticulteur à Compiègne (Oise), —et prime de 200 à M.Ruelle (Raoul), à Carlepont. — Médaille de bronze à M. David (Gaston) à Etouy. Prix de spécialités. — Médaille d’or à M. Labitte, à Clermont, pour l'installation de sa ferme fruitière. Une médaille d'argent et une médaille de bronze ont été attribuées à M. Van der Gutten (Charles), jardinier-chef et Dérémy, jardinier chez M. Labitte à Clermont. Produits del horticulture etde l'arboriculture. — Médaille d’or à MM. Vilmorin et Cie, mé- daille d'argent grand module à M. Grison (Henri-René), à Senlis médaille d’argent à M. Clercy (Daniel), à Nogent les Vierges; médaille de bronze à Mme Courcault, Comme marchands, MM. Vilmorin et Cie obtiennent (faute de médaille d’or) un rap- pel de médaille d’or, avec félicitations du jury, et M. Denaiffe une médaille d’or; k rw Le ML x 148 LE Mme Courau, de Colombes, recoit une mé- daille d'argent pour ses excellents vins mousseux. Notons d’une façon spéciale le Diplôme de médaille d'or, avec félicitations, attribué à l’Institut agricole de Beauvais dirigé par :e frère Paulin, pour leur matérie! d’enseigne- ment, c’est la plus haute récompense qu'a pu lui attribuer le jury auquel nous avions l'honneur d’appartenir. Ajoutons qu’à l'issue desestravaux, le jury a visilé l'Institut,à Beauvais ainsi que Beau- séjour et La Mie au Roy, où sont ap- pliqués pratiquement les enseignements théoriques donnés aux élèves, et que celui- s'est trouvé émerveillé de l’organisation, et des résultats obtenus. Au concours était annexée une exposition d’horticulture,dont les exposants étrangers ont contribué au succès : Nomblot-Bruneau (grand prix d'honneur) pour arbres fruitiers et Pivoines; Vilmorin, plantes annuelles; _Croux, Pivoines ; Cayeux et Le Cler, pois de senteur, capucines ornithogales d'Arabie, plantes annuelles; Renaud, Pétunias, d'une magnifique culture, etc. Laval 29 juin. — Horticulture: Pas de candi- dats. Arboriculture : Prime d'honneur, ob- jet d’art de 300 francs et prime de 400 francs à M. Rabouin (Félix) à Laval ; médaille de bronze et 300 francs à M. USE (Louis) à Mayenne; médaille de bronze, M. Guichard (Joseph) aux Brosses de Saint-Berthévin. . Exposants marchaods.— Médaille d'or à MM. Vilmorin et Cie et Denaiffe (Henri) méd. d'arg G.M'°, Mme Courau à Colombes (Seine). Au concours était jointe une exposition d’horticulture locale. Le prix d'honneur, objet d’art,a été attribué à M. Alphonse Hu tin, horticulteur à Laval, pour l’ensemble de son exposition: conifères, roses et rosiers pivoines, fruits, etc, etc. Des médailles d’or ont été décernées à MM. Lebreton, à Lava] Morvan dit Larose, Rabouin et Logeais- Houdayer pour plantes variées, elc. + À la Société nationale d'Horticul- ture de France. La distribution des récompenses a eu lieu jeudi, comme... toutes les distributions. MONITEUR Expositions françaises pour LA qui s’attendaient à voir M. Mougeot, veau ministre, qui, retenu à la cham (la sienne, pas la Chambre législative) un fort accès de goutte, n’a pu venil sider, mais qui avait eu la bonne idée faire ee par son sous-chef de net M. Le Vayer, lequel a récolté une gr ) part des sympathies des assistants car avait eu soin de se nantir de deux crc x Chevalier du Mérite agricole, et d'u Palme d'académie qu'il a remises membres dela commission d'organ des expositions. . 548 Les deux premières à a M. Hémar (Hi le secrétaire, et M. Louis Deny fils ; qu la dernière, c’est M. Quénat qui l'a dé chée. e dévouements. GK Paris (Aux serres du Cours- “la-Reine), 12 au 19 novembre : exposition spéciale chrysanthèmes et fruits auxquels seron adjoints les produits dela saison. Une exposition des Beaux-Arts (don besoin ne se faisait pas sentir} seràä ann à l'exposition. Biarrilz (Basses-Pyrénées), 8 novemk : exposition de chrysanthèmes et plantes verses, organisée par la S. d'H.de Bayonn Lille (Palais Rameau), .du A4 au 18 vembre: exposition internationale de c santhèmes, de plantes ornémentales, fle fruits et légumes, organisée par la S. Chry.du Nord et la S. C. d'H. du Nord Paris (Serres du Cours-la-Reine), du 2 24 novembre : exposition d'oiseaux et maux de basse-cour, organisée par la d'Aviculture de France. es Carnet Mondain : Le 8 juillet ont été brées, à l’église Saint-Nicolas d ‘Antin, à Paris milieu d’une assistance aussi 10H ES ques pathique, les noces de Mlle Adrienne Toiray, M. Paul Vincey, ingénieur agronome, profess départemental d'agriculture de la Seine, but » sonnalité est si estimée, et la valeur si appréciée d tous ceux qui touchent à la terre (ee dépar ment de la Seine. ce LUCIEN CHAURÉ. : ÉTRANGÈRE MERTENSIA PRIMULOIDES ’armi les remarquables nouveautés de ente introduction, signalons cette char- nante plante alpine, originaire dela chaîne à l'Himalaya, où elle croît à une altitude 3.000 mètres. ze Mertensia primuloïdes de G. B. Clarke opartient à la famille des Borraginées ; un proche parent des Myosotis. Cette ssante plante, rustique sous nos climats ipérés, forme de jolies touffes de quinze itimètres de hauteur, d’où émergent dans courant d'avril des quantités de fleurettes 1logues, comme forme, à celles des Hyo- solis ; elles sont d'un jt bleu indigo, avec es reflets blancs et jaunes. ette nouveauté, qu'a fait connaître Max Leichilin, le savant botaniste et ateur de Baden-Baden, peut servir avan geusement pour faire des bordures de orbeilles ou bien aussi pour la composition petits massifs de fleurs printanières. Le Gardeners Chronicle et les tes du couronnement. — A l’occa- ondes grandes fêtes organisées pour le uronnement du nouveau Roi d'Angleterre, re confrère de Londres a publié un nu- méro spécial richement illustré de chromo- ithographies et de phototypies. e belles chromolilhographies représen- td’al'ord les superbes Orchidéeshybrides « Le Roi Edouard VIT et La Reine Alexandra. » e premier est un merveilleux hybride e Brassavola ou Lælia Digbyana et de Lælia purpurata et le second est issu d’un Zælio- aitleya bella et du Cattleya Trianæ. armi les phototyphies, le remarquable et gigantesque Cypripède hybride Zmpereur des Indes et l'Odontoglossum Edwardus Rex, une mirable variété maculée d'Od Alexandræ ou crispum. ce - Puis les autres phototypies représentant fous les merveilleux sites des résidences d'étédesaugustessouverains,àSandringham et à Windsor aiusi que le palais de Buc- kingham à Londres. Nécrologie.— La ville deGenève vient de perdre un de ses concitoyens des plus estimé, M. Marc Micheli, savant bota- niste suisse el amateur de plantes, qui est décédé le 29 juin dernier, à l’âge de 58 ans, dans son château du Érdët: à Jussy, près Genève. M. Marc Micheli, qui était membre tite laire à vie de laS. N. d’H. de France faisait généralement partie du jury de nos princi- pales expositions internationales d’horti- culture qu’il présidait fréquemment. C'était un botaniste distingué, l’âme de nombreu- ses Sociélés horticoles qui ne faisaient jamais appel en vain à sa science et à son dévoue- ment et son départ leur causera un grand vide. Qui n’a entendu parler de ses fameuses collections d’arbustes d’ornement, de plan- tes vivaces et de plantes alpines de tous les pays du globe qu’il a réunis à grands frais dans son superbe jardin du Crest et sur les- quelles, il a publié, il y a quelquues années à peine, un ouvrage descriptif très intéres- sant, qu’il avait offert à titre gracieux àtou- tes les personnes connues dans le monde horticole? Il a également livré à la publica- tion diverses notes relalives aux résullats de ses recherchss, de ses découvertes, de ses nombreuses introductions ainsi que de ses différents essais d’acclimalalion, M. Marc Micheli,qui était député et maire de Jussy-Genève, était Chevalier de l'Ordre de Léopold. Il était très connu à Paris des membres deS. N. d'H. de F., car il assistait fréquemment aux principales séances et ex- positions de cette Société. Ses nombreux. amis seront donc peinésd’apprendre le dé- part prématuré de cet amateur distingué, qui, depuis nombre d'années, dépensait tout son temps, ainsi que sa grande fortune pour l’avancement de l’horticulture. à OTTo BALLIF. PÉFE ”. er LT GARE PRE TEEN SAR TE CRUE Pete MIE LP do Ve Au KITAIBELTIA VITIFOLIA Le Xitaibelia vitifolia est une vigoureuse plante vivace et rustique, apparlenant à la famille des Malvacées; elle est originaire de l’Europe orientale, forme de belles touffes qui atteignent une hauteur de 2 mètres à 2 mètres 50 et elle développe de nombreu+es tiges qui se couvrent d’une quantité de feuilles pétiolées ressemblant à celles de la vigne. Sa floraison a lieu à la fin de l'été et en automne ; ses jolies fleurs sont blanches ou rosées, élégantes et ont assez d’analogie avec celles d’une Mauve. Cette Malvacée se plait dans tous les ter- rains et se multiplie facilement au moyen d’éclats. La variété à feuilles panachées, le Xiaibe- lia vihifolia, fol. var. ou Syn. X. Lindemuthi, Host., dont nous publions la Chretrolithe Die est une nouveauté de récente obten- tion, qui a fourni un exemple très curieux et intéressant de l'influence du sujetsur le greffon. L’obtention de ce’gain est due à M. Lindemuth, chef des cullures du Jardin royal de l’Université de Berlin qui avait imaginé de grefferle Æifaibehia vihifolia type, sur un exemplaire d’'Abuñlon Thomsoni pa- naché. La panachure du sujet s’est commu- niquée au greffon, qui a donné naissance à des pousses dont les feuilles étaient mar- brées et panachées. Ces pousses ont été bouturées, elles ont parfaitement repris, puis cette panachure, qui s’est maintenue sur ces boutures enracinées, a dès lors été très bien fixée. Cette nouveauté est mise maintenant au commerce, en Allemagne, par la maison Haage et Schmidt d'Erfurt, et en Belgique par M. Lorge, horticulteur à Jette Saint-Pierre près Bruxelles, chez qui nous avons fait peindre nolre aqua- relle. Par sa beauté, son élégance et sa vigueur, le Kitaibelia Lindemuthi peut rivaliser avec l'Acer negundo, fol. var. pour former des touffes isolées dans les pelouses et les ga- zons où il produit le plus charmant effet dé- coratif. B: DE CRISSIER. À : + ne ÿ Me 4 pee LE MONITEUR D” HORTICULTURE ESA on peut prendre : LES ROUTES TE BUT. — ORIGINE. — INSTALLATION. — PRO CHOIX DES ESPÈCES APLANTER (Suite). Pommes à cidre. ture ont analogues à leur {ereel d'adop pæ tion. Telles : Antoinette, de la Picardie; rouge et Long-bois, du Calvados ; Jambe « d Lièvre, de rue Pierson, duSoisson inais Bel Dior de la Thiérache, ete. Si on veut des fruits de ren sa Reine des hâtives, pointu, Doux-Joseph, Précoce David ; Mr les variélés de deuxième et de trois saison sont à préférer, la vente sur pi est plus facile, à cause de l'époque habitue du brassage ou du pressurage. Nous f nons ces deux sections dans un ordre alph bétique général. Le fruit est presquetor | petit ou moyen, et l’arbre de bonne ten de bonne production. É a Amer-doux. — Arbre san, FhatRae t élevée, arrondie, pousse tard. Fruit ame et parfumé. Densité du moût : 4,072. Amère de Berthecourt. — Arbre ‘ferti robuste au froid. Fruit amer, riche en suc et entanin, franc de goût. Densité : 1.07. Argile.— Arbre demi-dressé, fertile, assez robuste aufroid. Fruit amer, riche or parfumé. Densité : 1.075. HORS Barbarie. — Arbre très vigoureux, élevé et très fertile. Fruit doux-amer, 1 en sucre, tanin et mucilage. Densité : Bine _. — Branchage demi- a 1.075: RAR Binet blanc. — Offre à peu Prés les mêm een avec lé fruits sucrés. Densité: 1.062. 52 Fertite de Falaise. — Ath bien élev É 10 JUILLET 1902. LE MONITEUR D HORTICULTURE PARIS KITAIBELIA VITIFOLIA,(FrFoL,var) Densité : Filasse. — Arbre ee branchage nn fleurit tard, très fertile. Fruit franc de goût. Densité : réquin rouge. — Branchage vertical, rameaux penchés. Fruit amer, -goût. Densité : 1.087. e + net à tête èlevée, _fleu- eu cé. Densité : 1. (By Fe réquin de Chartres. — Fruit doux-amer, rement acidulé. Densité : 1.072. Galopin. — Arbre élevé, productif. Fruit rme, doux, tardif ; jus coloré, un peu épais. nsité : 1.083. Généreuse. — Arbre élevé, ramifié, fécond. ait amer-doux, parfumé. Densité : 1.070. rise Dieppoise. — Arbre élevé, bien vigou- ux et bien productif. Fruit mürissant{ard, he en sucre eten alcool.— Densité : 1.105. Marabot. Branchage vertical, élevé, mifié, très ; fertile. Fruit riche en sucre ec éléments tannifères, jus très coloré. nsité : 1,085. - . Noir de Vitry. — Arbre sain, généreux. uit moyen, doux et amer. Densité : 1,072. Reine des pommes (Doux Gélin). — Arbre à ae très boisé au froid en # végétation et floraison tardives. Rinét coloré, ressoir. Espèce vulgarisée sur les routes d’Alle- ragne, des provinces rhénanes, du Luxem- bourg, sous le nom de Rother- Trierscher- As … Rousse Laïour.— Arbre sain, robuste, fleu- mt tard ; branchage assez de Fruit moyen, . riche en sucre et en mucilage. Densité: M 14107. - Tardive Forestier. — Branchage ascendant; fruit amer. Densité : 1,069. : Vice-Président Héron. — Belle vigueur, fla- we: LE MONITEUR D'HORTICULTURE d'un bon raison fardive. 1902... Toutes ces variétés ont été étudiées sous leurs divers aspects et recommandées par, les réunions pomologiques. Cependant, on peut admettre encore toute autre qui aurait, fait ses preuves en conditions analogues ou à peu près. Parmi les espèces adoptées au delà du. Rhin pour les routes pommeraies, et des- tinées à divers usages économiques ou industriels, — même au pressoir — nous citerons : PBatullen Apfel. — Arbre rustique : fruit à deux fins, de la Transylvanie. Boiken. — Floraison tardive ; fruil moyen, de la région de Brême. Brauner Matapfel. — Couronne en boule ; floraison résistante ; fruit de ménage, à deux, fins. Cousinotte rouge pourpre ‘(Purpurrother Cousinot). — Arbre sain, fertile. Fruit coloré, bon tout l'hiver. De Borsdorf. — Lént dans sa fécondité ; fleurit tard. Fruit de séchage, à beignets, à cidre. De Bohémien. — Grand ie de larégion rhénane ; fruit coloré, pour cuire et pour cidre. Biser rouge (Rother Eiser). — Arbre élevé; fruit à deux fins, de longue garde. Longue verte (Langer Gruner Gulderling). — Arbre sain; fruit à cuire. Luiken. Petite longue queue (Kleiner Langstiel). — Fruit de séchage et de pressoir. $ Pojnik. — Beau fruit à deux fins, de l’Autriche-Hongrie. | Rayée d'hiver (Echter W interStreifling). — Fruit coloré, à tous usages, des bords du. Rhin. Reinétte Eiser (Rother Tiefbatzer). — Grand arbre du Wurtemberg ; fruit tardif, à cidre, Taffetas blanc (Weisser Winter Taffetapfel), _— Petit fruit spécial à la cuve. Verte de Prince (Grüner Fürsten Apfel). — Arbre rustique au froid; fruit de table, de cuisine et de pressoir. Quelques-unes de ces variétés se rencon- Fruit riche en sucre, en | tanin, en dr ve alcoolique. Densité : — Populaire en Wurtemberg pour la cuisine, le cidre, le séchage. de Fu SÉR a PSS LG LÉ ERS u Are 152 EEE trent dans les cantons de la Suisse, parlicu- lièrement de la région allemande. Cà et là, on remarque de superbes exemplaires de variétés dignes de figurer aux premiers rangs de la pomone vicinale : Aargauer Herrenapfel. — À floraison tar- dive ; fruit moyen, doux, à cuire ou à sécher. De Fer. — Particulière au Gros de Vaud. Dure ou douce rouge. — Arbre de grande dimension ; fruit de très longue garde. Gelber Jacobs Apfel. — Populaire en Thur- govie. Palmapfel. — Fructifiant dans les hautes vallées. Rose de Virginie. — Tête élevée ; fruit pré- coce et parfumé. Sauergrauech. — Du canton de Berne, pro- pice aux grandes altitudes. Uster Apfel. — Variété chargeant jusqu'à cent boisseaux par sujet. Distance des arbres, 8 à 10 mètres. Charles BALTET. RE LETTRES HORTICOLES A L'EXPOSITION D'HORTICULTURE (Suite et fin.) Les fruits étaient rares, mais aussi, la beauté compensait la quantité, impossible de rêver plus énorme que les Fraises, Louis Gauthier et Général Chanzy à Jarles (G. V.)et plus appétissant que les Pêches : Amsden, Grosse Migonne hâtive ; Brugnôns Lord Napier ; Prunes Monsieur hâtaf, ete, et les Raisins Chasselas et autres. Franck de Préaumont a enlevé deux médailles de vermeil pour sa collection de fraisiers en pots et ses corbeilles de fraises, bien tentanteset,... pour finir, je ne t’apprendrai rien en te disant que la collection de fraisiers à Millet et fils (or) sera encore de longtemps à être dépassée : plus de 100 va- riétés, une véritable école de Fraises f En légumes, outre Vilmorin et la Société des Maraîchers, déjà cités, je te dirai que l'Hospice de Bicêtre (or), l'Ecole du Plessis-Piquet (G. V.}; Franck de Préaumont, Melons{V.);Juignet,Asperges (G.V.); Molin (A. du Ministre) Pommes de terre germées, et. quantité d'autres ont tenu ane belle place, sous une tente trop sombre et mal située, J'en termine car tu dois en avoir à me lire autant que moi à t’écrire, et je traverse l'Architec- ture des jardins, où sont exposés les plans du con- LE MONITEUR D'HORTICULTURE Ziégler (B) étaient les autres concurrents. cours spécial organisé’ sur un programme donné et exécuté en loge, s'ilte plaît! 142 La médaille d’or a été obtenue par Gaudoin ;, Ba= | 1 sin(G. V.) Loizeau (V), Bréhier (V), Beyssac (A)et Be: Voici pour les futurs praticiens, quant à ceux, Be actuels ; pour les plans deleurs exécutions, depuis cinq ans, ils ont obtenu : Touret (G. V.),Redont(V.), Masson (G. A.) Combaz (A.) s | Un Herbier deroses à M. Gravereaux reçoitune MADAME LOUBET À L'EXPOSITION D'HORTICULTURE FER médaille d'argent du Ministre, et M. Æ. Lazard, pour son procédé de conservation des fleurs, 88 voit décerner une médaille de bromze. ET Un mot spécial pour M. Tuzet qui obtient une 3 médaille d'argent du Ministre. É ns. M. Tuzet est un fervent de l'instruction horticole L dans les régiments ;il est animé d’un zèle très loua- ble et d’un dévouement entier à la réalisation de ce projet qui fera son chemin, il méritait mieux que cette récompense et j'espère qu'on lui prou-. verä un jour. Il n’est jusqu’au Moniteur d'Horticulture, qu'on s'obstine à la Société malgré réclamations sur ré= clamations à écrire Moniteur de l'Horticulture qui,ne coucourrant pas,reçoit les remercîments et les félicitations du Jury. Jesors par l'Exposition des Beaux-arts appliqués à l’horticulture qui, je le remarque avec plaisir, est en amélioration sur les années précédentes. Serait-ce l'influence de la fleur naturelle qui agirait sur la fleur artificielle ? tant mieux ! et je. we A L À | te présente, pour le bouquet, l’aimable Mme Loubet, _ aubras de M. Decrais, ministre des Colonies, visi- r tant l’Exposilion, .… que Louis Deny...photographia … vite... (sans jeu de mots). Sur ce, ma chère amie, je reste ton toujours 8 FLEURS DE PRINTEMPS AU CONCOURS AGRICOLE A la bonne heuretu peux, au moins, maintenant r comment fleurissent les Epimèdes, passons Arabis, à fleurs doubles. EPIMEDIUM ALPINUM — Oh! ça, c'est inutile je les connais ; tout. _ monde connaît la Corbeille d'argent qui it la blancheur de nos jardins au printemps. EPIMEDIUM DIPHYLLUM à feuilles crispées; plante alpine par excellence, elle est indispensable dans tous les jardins ; on la multiplie de graines, d’éclats, couchage, comme on veut, tout _ panachées, de boutures, par réussit et si on ne la multipliait pas, elle se multiplie rait d’elle-même. Mais ces diables de moineaux sont si friands dés ARABIS ALPINA boutons à fleurs, qu'oû ily a des pierrots, malheur aux Arabettes. La variété que nous avons sous les yeux est nouvelle et du plus grand mérite, ses fleurs sont doubles, ses tiges très fortes, rigides, émergent bien au-dessus de la plante et ressemblent à une petite Giroflée ; elle est née à Caen, et a été pré- sentée dans le monde horticole par mon vieil ami Luc. — C’est bien, respecte sa modestie et... passons à un autre sujet, car tu ne t’exprimes pas mal. — Vinca major, fol. var. V. minor, double rouge et bleu, simple, bleu, mauve,-blanc, Nous nous trouvons en présence de la vieille, VINCA MINOR belle et bonne Pervenche,plante si appréciée pour la garniture des sous-bois et massifs d’arbustes; elle est trop connue pour la décrire, il en est de grandes (major) de petites (minor). Elle est rustique, vivace et indigène ; on la ren- contre partout au Nord et où il y a un abri du soleil, et une légère humidité, comme les bords des ruisseaux, aussi doit-on l’employer pour la garni- ture des rochers, grottes ; le feuillage est très ap- Pr à VINCA MAJOR précié pour agrémenter les bouquets et garnir les vases et les jardinières | | É A ton tour maintenant : Lamium maculatum ? #3 — Le Lamier maculé, est encore une plante in- d digène et vivace cultivée plutôt pour son feuillage, ayant quelqne analogie avec celui de l’ortie, que À pour sa fleur rougeâtre, qui est assez insignifiante, de sa végétation est très rapide et sa floraison trèshâ- FE tive;ellene déteste pas les bons terrains frais et est peu difficile sur l’exposition,elle est classée dans la __ famille des Labiées et son nom dérive de Lamie, ec LAMIUM MACULATUM monstre marin, par allusion à sa fleur qui figure la gueule ouverte de ce monstre, On la multiplie par la division des pieds. (A suivre.) * Lucio et ZINA. LE MONITEUR D HORTICULTURE L'IGNAME DE FARGES (Dioscorea Furgesi) Ce qui est particulièrement Hi au point de vue de l'utilité dans cetlé : velle Igname, originaire de la Chine ég une faible profondeur dans | qu’il croit à sol. L'Igname de Chine ordinaire présen grand inconvénient de plonger à peu d'un mètre en terre, ce qui en rend chage presque ann Son tuberc est d’ailleurs d'une grande fragilité et n'est que grâce à de nombreuses préca: tions qu'il est possible de le récolter entie Le Dioscorea Fargesi présente au contr les qualités que l’on voudrait rencontr dans l’Igname de Chine ou Dioscorea batate La plante est rustique et son tubercule, q l'on peut récolter sans la moindre difficulté, est de bonne qualité. En outre, elle prod uit un très grandnombre de bulbilles aérienn qui assurent sa multiplication, Son tub. cule est de grosseur moyenne et il atte son maximum de développement la tr sième année; il atteint le volume d grosse orange et pèse de 100 à 120 gram C'est par conséquentune Igname de: er qualité rustique sous nos climats tempéré d'un arrachage facile, et FUIRS SEE p ductive. On multiplie la plante à l’aide de bulbil quelle produit en très grand nombre. 1° ANNÉE DE CULTURE : Fin avril, semer bulbilles récoltées dans le cours de l'anr précédente, dans des rayons de 2 à 3 timêtres de profondeur, disposés | en lig espacées de 15 à 20 centimètres dans planches. On passe le rateau après ax semé les bulbilles et on étend une couche À de terreau ou de paillis sur le sol. Il est né- cessaired’arroser en juillet-août pendant le grandes chaleurs. : La récolte se fait en A Apr ; l'arrachage, on laisse ressuyerles tubereules 7: puis on les hiverne au sec dans une ca 2° ANNÉE DE CULTURE : En avril, on labot une ou plusieurs planches scie le non LE MONITEUR D'HORTICULTURE 4155 d'Ignames dont on dispose. La plantation Se fait en laissant un intervalle de 45 à 20 centimètres en tous sens ntre les tubercules. Les soins à donner, endant la végétation, sont les mêmes que eux indiqués pour la première année. On doit avoir soin, dès l'apparition des jeunes tiges, de leur Abucr des rames destinées à es soutenir lorsqu'elles seront plus déve- Rabées. … Lesbulbilles naissent dans les aisseilles des feuilles. Il est nécessaire de les récolter avec soin, de manière à s'en assurer une pro- vision suffisante pour la multiplication. Après trois années de culture, les tuber- cules sont plus volumineux et les bulbilles plus abondantes. “ La culture de l’Igname de Farges, n’offre pe comme on le voit, aucune difficulté. - PRÉPARATION POUR LA CUISINE : On cuit les Mules à l’eau, comme on le fait des pommes de terre, puis de même qu'on le faitavec ces Annee. on confectionne di- vers plats délicieux avec cette patate. SR B. DE CRISSIER. ET: > LES ENGRAIS CHIMIQUES < EN HORTICULTURE é UN NOUVEAU MODE D'EMPLOI PAR LES SOLUTIONS - GÉLATINISÉES A côté des principes fertilisants propre- ment dits les engrais commercianx renfer- ment une proportion toujours considérable de matières inertes sinon nuisibles; les su- perphosphates traïnent avec eux comme -un poids mort le sulfate de chaux qui se produit au cours de leur fabrication ; les sels fertilisant tels que les chlorures et les _sulfates de potässe ou d’ammoniaque, ren- ferment, combinés, à l'azote et à la potasse, * une proportion considérable de chlore et _ d'acide sulfurique qu'on ne rencontre qu’en petite quantité dans les cendres des végé- _ taux. L'azote et la potasse offerts aux plantes, sous forme de chlorure ou de sulfate, doi- vent donc pour être assimilées, se séparer au préalable du chlore et de l’acide sulfu- rique : on présume que dans le sol uné double décomposition se produit entre le calcaire et les sels ; les alcalis contenus dans ces derniers se transformant ainsi en carbonates directement assimilables; d'autre part, il semble aussi que les racines des végétaux possèdent la faculté de puiser directement dans les combinaisons salines les éléments nécessaires à leur nutrition et de rejeter ceux qui leur sont inutiles. Quoi qu'il en soit, si on compte sur les réac2 lions qui se produisent dans le sol pour assurer l'assimilation d’une matière ferti- lisante, il faut leur laisser le temps de s’ac- complir ; or, en horticulture le temps est de l'argent, il faut produire vite et bien, les plantes doivent se succéder rapidement et en grand nombre sur une surface toujours très restreinte, il y a donc grand intérêt à n’employer que des engrais directement assimilables sans l'intervention du sol; d’ailleurs en donnant aux plantes des ali- ments qu’elles devront décomposer au préa- lable pour ne prendre que les éléments qui leur conviennent on impose à celles-ci un travail inutile se traduisant fatalement par un retard dans l'effet de l’engrais. L’horticulteur ne devrait donc employer que des substances dont les principes cons- tituants soient tous simultanément assimi- lables, et parmi les substances qui répon- dent le mieux à ce desideratum il convient de citer en première ligne les nitrates et les phosphates de potasse et d’ammoniaque; leur prix relativement élevé n’est pas un obstacle sérieux à leur emploi. Hconvient, d'autre part, d'examiner le mode d'action des engrais employés soit à l’état solide, soit sous forme de dissolu- tion : Si on répand un engrais soluble sous forme de poudre ou de dissolution, il est rapidement entrainé parles eaux d'arrosage ; si, pour éviter cet inconvénient, on accu- mule en un point une certaine quantité d'engrais, on détermine autour de ce point la formation d'une zûne mortelle pour les racines en raison de la concentration des solutions salines dont elle est imprégnée; il LA 156 faut donc dans ce cas relarder par un arti- fice la dissolution de l’engrais. On a imaginé d’enfermer l’engrais dans des, feuilles de papier métallique dont les pores servent de voie d'accès aux eaux d'arrosage qui déter- minent la solubilisation de l’engrais et de porte de sorlie aux solutions salines; le défaut de ce système ingénieux réside dans l'insuffisance ou l’excès de perméabilité de l'enveloppe dont l’état est essentiellement variable avec les conditions de la fabrica- tion. C’est ainsi qu'appelé à rechercher les causes d'’insuccès observés dans l'emploi des engrais comprimés, nous avons pu constater que ces insuccès étaient uniquement dus à un défaut de perméabilité des feuilles métalli- ques qui entouraient l’engrais. Frappé de cet inconvénient, nous avons cherché une autre solution du problème. Dans notre procédé, l'enveloppe métallique n’est plus qu'un récipient à paroisémperinéables les eaux d'arrosage ne sont plus chargées de dissoudre l’engrais, car celui-ci est con- tenu dans l'enveloppe métallique à l’état de dissolution ; les inconvénients inhérents à cet état sontévités par une gélatinisation de la dissolution qui lui communique la consis- tance d’un solide et la soustrait ainsi à l’en- trainement par les eaux d'arrosage. Les sels solubles ainsi gélatinisés se com- portent exactement comme le sucre contenu dans une gelée de fruits un peu ferme, un fragment de gelée de groseilles ou decoings renfermant la moitié de son poids de sucre à l’état de dissolution ne le cède que très lentement à l’eau froide, comme il est facile d’en faire l'expérience; de même nos solu- tions gélalinisées ne laissent diffuser leurs sels qu'avec lenteur : coulées dans des cap- sules cylindriques et placées au contact du sol humide elles deviennent immédiatement le siège d'une diffusion continue dont l’in- tensilé dépend du degré d'humidité du mi- lieu; la surface libre de la gelée par laquelle les sels se diffusent est un cercle de dimen- sions invariables : lorsque la tranche cireu- laire en contact avec la terre s’est déchargée de ses sels au profil de cette dernière, entre les particules de laquelle ils cheminent en- suite par capillarité, un mouvement s'établit en vertu deslois de la diffusion : les couches | appauvries reçoivent les sold dé cou vint progressive,et ne donne jamais intérieures, et la marche des sels se cont autres arrêts que ceux résultant d’une siccation trop accentuée du milieu. Get acc dent d’ailleurs n'empêche aucunement pAesRone de reprendre son cours be. d'humidité. à Dans ces conditions, la Mis oe dd grais com HER ce IST AE toutenr à la production de solutions concen lable est le Sea qui fournit les 1 méla ges les plus parfaits; Fhomoseetes qu Pr puisyv’elle est constituée ee a tion droite d’un cylindre fabriqué: mécani- quement. Enfermées dansdes tubes d’étain 138 Lo li d'où on les fait sortir par pression, les ge lé # | nulritives constituent un engrais : divisible à volonté, extrêmement maniable, ne crai Ë gnant ni la chaleur ni l'humidité, propr et. convenant particulièrement aux nombre amateurs de plantes fus n'en possè qu'un pelit nombre. = Dot Enfin, sous forme de gelées demi =co0 S- tantes, les dissolutions gélatinisées per E Se d'obtenir inslantanément des dis- solutions pour arrosages ;on ne trouve] avec elles l'inconvénient des engrais p vérulentsouagglomérés qui renferment jours des parties plus grossières, lesquel leur dissolution des brassages répétés H. QUENTIN, Chimiste Agronom A travers... partout. A la Tête d'Or, à Lson= Ghoulet no ménage une surprise SOUS forme d’un no veau Canna à fleurs énormes qui. Misnt fleurir parmi ses semis. M. Ad. Augagneur. Les fleurs, rouge te refleté se dépassent 25 centimètres de large et v atteint 60 cent. da De EN LES HONITRÜR D'HORTICULTURE LES PRIMEURS EN TUNISIE Dans un excellent article sur le Commerce Primeurs en Tunisie, M. Dollin du Fres- el le sympathique et distingué agent com- ercial de la Compagnie P.-L.-M. conseille horticulteurs de la Régence de dévelop- leur exporlation, et il leur signale la isse notamment, où leurs produits trou- : eront des prix rémunérateurs. Le conseil paraitrait singulier, si on ne connaissait la situation que nos législateurs ont faite à la Tunisie; celle- -ci est tout sim- pl lement trailée en Te Dee En effet, tandis que les primeurs d’Algé- “rie nous arrivent indemnes de droit de _ douane; ‘les produits similaires de Tunisie ont à acquitter les mêmes droits{de douane ue ceux payés pour les envois de prove- ance étrangère. Et ces droits sont ainsi fixés : 6. fr; par 100 kilos. 8 fr. me 5 à — La loi du 19 re 1890 a bien réservé es crédits pour certains produits très im- à Oranges.…… Ra Séhise, tels que les céréales, les vins, s huiles, le bétail, les fèves, mais elle n’a ture a Es été, au contraire, considéré depuis longtemps comme un des éléments … de prospérité future dela Tunisie? _ C'est ce qu'il serait difficile d'expliquer à ceux qui ont créé cet état de choses. * Il y a là une erreur économique grave . qu'il est nécessaire de supprimer ou tout au moins d'alténuer en attendant sa dispa- _rilion complète. Les ressources sont toutes trouvées sans modifier le crédit global, il n’y a qu'à re- porter sur les fruits et primeurs le maxi- mum de franchiseoctroyé si bénévolement aux tortues (!!1!) et à la volaille. Personne ne s’en plaindra et les tortues ne s’en trouveront pas plus mal. U'est avant tout vers la France que la Tu- nisie doit trouver des débouchés faciles, cer, ainsi que l’a dit M. Lemyre de Vilers, dans son rapport sur le budget, « on doit désormais considérer la France et les Colo- nies comme un tout à intérêts unis, les Colonies étant, au point de vue commercial, le complément de la France, il doit en être de même de leur production. E. LABOUREYRAS. 284 LES ARBUSTES D'ORNEMENT CRATAEGUS MONOGYNA, VAR. PENDULA Le savant professeur Ch. Sargent, qui di- rige le célèbre Arnold Arboretum, aux Etats- Unis d'Amérique, a fait parvenir, il y a déjà quelques années, aux jardins botaniques . royaux de Kew à Londres, plusieurs exem- plaires des différentes variétés de cette ma- gnifique espèce d’Aubépine pleureuse qui étaient dans toute leur splendeur en avril et mai dernier, pendant la durée de leur admirable floraison. Ces spécimens d’Aubépines sont des ar- bustes greffés sur des hautes tiges de 2 mètres à 2 m. 50, hauteur nécessaire pour qu'ils puissent développer en abondance leurs branches allongées et retombantes, - qui leur permettent de se produire alors dans toute leur solendeur décorative. Le Cratæequs monogyna(Jacq.), var.pendula, Lodd, développe de jolies fleurs blanches, tandis que le C. monogyna pendula fl. roseo, produit de charmantes fleurs rose tendre, puis le C. monogyna pendula, #. coccinea a des fleurs d’un rouge plus ou moins foncé. C'est encore une de ces remarquables espèces d'aubépines américaines que nos principaux pépiniéristes devraient multipler et chercher à propager dans tous nos parcs et jardins d'agrément. | O. BALLIF 158 LE MONITEUR D'HORTICULTURE LA CHASSE AUX ENNEMIS DES VÉGÉTAUX POUR DÉTRUIRE LES SOURIS, LES MULOTS, LES LÉROTS, LES CAMPAGNOLS, etc., on mélange ensemble 75 grammes de poudre de scille, 20 grammes de sucre et 20 grammes de farine. On en fait avec de l'eau une pâte qu'on aromatise de quelques gouttes de fenouil et on en fait des tartines comme pour la pâte phosphorée. Les plants d’oseille ont à subir les dépré- dations d'un petit coléoplère de la famille des Gastrophysa raphani qui dévore les feuilles. Pour le combattre, on recommande, au printemps, au moment de l’éclosion des larves, desaupoudrerles feuilles à l’aide d’un pulvérisateur ou d’une cuillère, avec un mé- lange de cendres de bois bien tamisées aux- quelles on ajoutera 5 0/0 de fleur de soufre et 50/0 de chaux PHNÉMECR en potüdre im- . palpable. Cette poudre obstrue les voies respira- toires des insectes, ce qui en détermine la mort. CONTRE LES LIMACES : Projeter, à l’aide du pulvérisateur, du sel marin pulvérisé, mé- langé à de la suie et de la cendre dans la proportion de : sel 40 % , cendres 40 % ,suie 20 9, . Les plantes nesouffrent pas et chaque limace touchée meurt instantanément. Ecole pratique d'agriculture d’Ecully . Les examens d’admission et le concours pour l'attribution des bourses à l'Ecole pratique d'agri- culture d’Ecully (Rhône), auront lieu au siège de l'établissement, le 6 octobre 1902, à 8 heures du matin. Les demandes d'inscription seront on jus- qu’au 1er Octobre. : Les demandes de bourses, avec les pièces qui les accompagnent, doivent parvenir au Directeur avant le 15 août. | Le but de l'Ecole est de donner une solide ins- truction théorique et pratique aux fils des culti- vateurs, vignerous, ou horticulteurs. — L’ensei- gnement dure 3 ans, Les conditions d'admission et le programme des cours £ont envoyés à toute personne qui en fait la demande au directeur de l’Ecole à Ecally. rand, ons de l’École d'Écully F © 972 p., 98e: 3 fr.) BIBLIOGRAPHIE _ Notice historique sur la S. d'H. de lu Sur suivie du Catalogue général des végétaux ( livés dans le jardin de la Société, par : d. . Ra: jardinier-chef de la Société. _ Dans celte brochure de 128 | ". M. Ragot, dont les connaissances : coles ne sont plus à rappeler — iln'y lire ses articles et à admirer le jardin q dirige avec autant de goût que de savoi a publié PHistorique de la Société, fondi 1851, ce qui n’a d'intérèt que pour le oies mais il a établit un Catalogue criptif de végétaux cultivés par laSo Il y a là un enseignement précieux ceux qui désirent cultiver dans la régi OUVRAGES REÇUS (1). Les Conifèr es et Tax ] par S. Mottet (1 vol. 474 p., avec 132 gr V Les Fleurs du Midi par P. ne (OL 371 p., 158 grav. 4 francs). - = Flore anälytique et deser ne es. ro Fe Utilisation des part par E. Les Jardins ouvriers au ur de vue & p. chez l’auteur à Lyon). PETITE POSTE Et No 8032, M. de J. à P. la K — nouveau Musa religiosa ou Bananier est, de: l'avis de divers horticulteurs qui. lement en He et qui ne leur aurait donné des déboires. en hiver, Fr à sa base une sorte de bulbe q n'a pas l’air de vouloir se remettre facilement e C’est la raison pour laquelle les sujets adultes S assez difficiles à se procurer. ne et en publions le compte rendu au fur et mesure de leur étude. RE. ## GEL Eire : LE MONITEUR PDHORTICULTURE € aronique : Au Ministère de l'Agriculture : Distinctions honorifiques. Classement de sortie des élèves de . … l'Ecole nationale d’horticulture de Versailles. Cungrès et exposition internationale de pomologie et d’hor- culture à Pau. À la Société nationale d'horticulture de France. Expositions pour 1902. Rose bleue. américaine. Les Récompenses pour cours horticoles. Nécrologie : Lucien Chauré. — Travaux du mois d'août : Jet Chauré. — Chronique étrangère. Les nouveautés : Laburnum vulgare, var. Alschingeri, BExoascus pruni. Dictionnaire iconographique des Orchidées : O{lo Ballif. — Lettres horticoles : Les … fleurs de printemps au concours général agricole (suite) : Lucio et Zina. — Les petits pois: Omnis. — ntomologie horticole : Phyllobius calcaratus : Paul Noël. — Des émanations des plantes dans les pièces abitées : D" Ch. B. — Le Moineau : Ornitho. — Transport de fruits frais pour l'exportation : H. T. — ibliographie. — Petite Poste. Les Catalogues recus. AMURES NOIRES : Aubrietia rosea. Muscari. Doronicum caucasicum. Primevère Auricule, Anemone ful- ns à fleurs simples. Anemone fulgens à fleurs doubles, tifiée par les mérites inconteslahles de Gérard (René-Constant-Joseph,) direc- r du Jardin botanique de Lyon, profes- seur à la Faculté des Sciences, président de $. pratique d'H. du Rhône, vice-président > la S. pomologique de France, auteur de ombreux articles scientifiques et horti- les. Le monde horticole, qui a suivi, en tes - appréciant, les travaux de l’éminent savant M. Gérard, approuvera, comme nous, cette uste récompense. MÉRITE AGRICOLE : Commandeurs : MM. Jean- inel (C.-E.), pépiniériste à Langres (Hte- arne) (1); de Lapparent, inspecteur gé- - néral de l’agriculture; Jules Personne et on Robert, chefs de bureau au ministère. Officiers : MM. Beurrier, (Jean. M. C.),horti- 4) En récompensaut un des principaux arboricul- rs baut-marnais, M. Mougeot a fort sagement agi. joutons même qu’un ruban rouge ne déparerait pas boutonnière de ce vétéran de l’horticulture. 25 suisrer 4902. culteur à Lyon ; Francois Charmeux file, viti- culteur à Thomery (S.-et-M.); Chevalier (Ch.), S'° 8’ de la S. d'H. de S.-et-Oise ; Gau- thier (E.), jardinier chef du Palais de Fon- tainebleau ; Lesage (Léon) avocat conseil du ministère, membre du comité directeur du Syndicat de la Presse agricole ; G. Mantin, publiciste horticole à Paris :Rivoire (Antoine), horticulteur à Lyon. Chevaliers : MM. Auguin (P.-M), horticul- teur à Rennes ; Balagny (L.-A.), jardinier à Maisons-Laffitte (S.-et-0.); Barret (A), horticulteur paysagiste à Ecu!ly (Rhône) ; Baudrier-Doineau (J.), pépiniériste à An- gers ; Béraud-Massard (Henri), pépiniéristeà Giry-le-Noble{[.-et-L.); Bernagou (P.-C.-D.), paysagiste à Villemomble” (Seine); Blane (P.), horticulteur à Sisteron; Braconnay - (A. F.), horticulteur à Neuvecelle-Grande- Rive (Hte-Savoie); Buzy (J.-B.), .horticul- teur à Charleville (Arden.); Camy (E.-J.-P.), horticulteur au Pas-de-la-Paille (Pyr.-Or.) ; Châtain (Louis), horticulteur-amateur à Voiron (Isère); Combet (Joseph), horticul- teur à Lyon; Coutinot (Louis), horticulteur à Rochefort-s.-M.; Delaitre (V. O.), archi- tecte de jardins à Chelles (S.-et-M.); Denery (J.-J.), jardinier-chef à Cannes ; Dervieux (F.), horticulteur à Lyon; Doyen (J.-A.), jardinier-pépiniériste à Recey-sur-Ource (Côte-d'Or) ; Dudoit (A.-A.), publiciste horti- cole à Amiens; Duru (H.-L.-M.), arboricul- teur à Montmagny (S.-et-0.); Feuillat ‘(L.-E.), chef de culture horticole à Cannes; Fornairon (E.\, horticulteur à Florensac PETER ps SCT TL ED ok à No Lt Part = ne D TR 4 SHOT 2 aa e PU 160 LE MONITEUR D’HORTICULTURE (Hérault); Girard (Jean), horlicu'leur à Antibes ; Louis Girard, paysagiste à Nice; Girardin-Fleury, horticulteur à Argenteuil {S.-et-0 ); Grimm (Henri), jardinier-chef de la ville de Dijon ; Guitel (Henri), jar linier | de la ville de Poissy {S..et-0.); Jardin ‘: (M.-H.), horticulleur à Verneuil (Eure); Jeanneau (J.-C.) fils, pépiniériste à Saint- Cyrau Mont-d'Or(Rhône) ; Le Goïc(E.-L.-P.), lieutenant de vaisseau à Lorient (Création de jardins potagers); Martin (L.-P.-M.), horticulteur à Toul ; Masclau (J.-H.), horti- culteur à Montpellier; Mascré (C.), fleuriste à Augv (Oise) ; Nagedet (C. B.), jardinier à Choisy-le-Roi (Seine); Nodot (H.-P.) horti- culteur à Danmarie-les-Lys (S.et-M.); Paillot (R.), professeur de botanique et d’horticulture à Lille ; Pantiot (E.-S.) pépi- niériste à Bruchon (Côte-d'Or); Papinet, jardinier chez M. le comte Potoki à Ram- bouillet (S.-et-0 ); Pellieux (L.-P.-A.), jar- dinier au château de Morceau à Liverdy (S.-et-M.); Pouliquen (J.-P.), arboriculteur à Saint-Cadou (Finistère); Revon (G.), hor- ticulteur à Montmorency (S.-et-0.); Sadron (0.-E.), viticulteur à Thomery {S.et-M.); Sal- les (M.), jardinier à Corneilla-del-Vercol (Pyr.-Or.); Sangoire père (A.), jerdinier à Oullens (Rhône); Sylvestre (E.), horticulteur à Chamarande ($S.-et-0.); Susini (E.), pépi- niériste à Bastia; Tabouret (M.-F.-J.-H.) président de la Chambre syndicale des com- missionnaires en fruits et primeurs à Paris: Tain (C.), jardinier à Bardon (Allier); Vac- con (A.), jardinier à l'Eglantine-Marseille (B.-du-Rhône). École nationale d'Horticulture de Versailles : Classement de sortie des élèves de la pro- motion 1899. Diplômes # 1. Wyss; 2. Ciseaux; 3. Le- febvre (André); 4. Maillochon; 5. Gueor- . guieff; 6. Daumin; 7. Godet; 8. Raynaud; 9. Bertron; 10. Duchiron; il. Despalles ; 12. Michel; 13. Jouhet; mn Testu; 15. Con- rard ; 16. Enfer; 17. Liévin; 18. Buisson; 19. Folconis; 20. Gourbaud; 2, Montifroy; 22. Bernard; 23. Chevalier; 24. Marlaud. Certificats d'études : 25. Carroué; 26. An- dré ; 27. Ferré. Les élèves Ciseaux et Lefebvre feront un Concours d'emballage et de conser discussions, au Conseil d'administration | satisfaire les chrysanthémistes et les. L: élèves Wyss, Maillochon et Gueorg cevront des médailles ‘d’or, Br. bronze. ee Congrès et exposition intert nale de Pomolog'ie et d’ Horticul à Pau. — La ville de Pau organise, . le concours des Sociétés agricoles et. coles locales, à l’occasion des Got ee qui doivent se tenir cette ville, du 27 septembre au 2 a prochain, une Exposition internation Pomologie et d'Horticulture. Principales divisions : Fruits de table; Fruits à cidre; culture d'ornement; Culture marai( Enseignement Lorhicoles Arts et ind se rattachant à l'Hortieulihee : Apicu des fruits, des fleurs et des légumes. Des récomipenses seront attribuées meilleurs mémoires irailant des queslio inscrites au programuwme, et se reppor principalement à la culture fruitière, à. conservation des fruits, au traitement maladies, à la AS ORUE des insecte création des jardins scolaires, etc. Enfin, une vaste enquête est org Pour tous renseignements s'adresser à M. le président de la commission d'o nisation, à la Mairie de Pass soil à A la Société nationale d'Hortic ture de France. — Après de bien long sujet de l'attribution du Grand pr d'honneur de l'exposition d'automne, « d'après les uns devrait s'éterniser aux Ch santhèmes comme élant le clou de l’expos Le tion ; aux ent et à las a le Conseil n'ayant pu se mettre d’ac culteurs a décidé, dans sa sagesse, de n: LE MONITEUR air le s{atu quo, ce qui n’esl| pas une so- lut On. . Et puisque le Conseil n’a pu Éieliee la stion, plus importante en elle-même qu'on le croit, pourquoi ne ferait-on pas el à la Société lout entière par voie de erendum ; les vaincus n'aurait plus qu'à cliner. armi les récompenses accordées par la iété nous nolerons à M. Charles Baltet, * rix du Conseil d'administration pour tention de nouvelles variétés fruilières el rappel de médaille d'or pour la 7° éd. V'Art de greffer. Une médaille d’or au in colonial de Nogent-sur-Marne, une vermeil, (g. m.), à MM. Vilmorin et Cie ur leurs cultures de Cinéraires, etc. 21 _ Expositions pour 1902 : Bowry-la- ine (S eine) ; du 6 au 14 septembre. —Sans So ciété horticole, la municipalité de Bourg- a Reine, organise, au square .de la Gare, ane bon de tous les produits de l' PE : ticulture, qui donne les nie srendes espé- nces. … - Bourg-la-Reine est un centre assez im- portant pour faire bien augurer du succès de cette fête florale. - Le programme, qui vient de paraitre, est àla disposition des intéressés en s'adressant commissaire général, M. A. Nomblot, pé- niérisie à Bourg-la-Reine, na) _ Rose bleue... américaine ! — Enfin! ette fameuse merveille à la recherche de aquelle tant d’horticulteurs ont usé leurs icains, un horticulteur de l'Ohio, M. Mac onald {retenons bien ce nom qui passera à la postérité), a découvert le procédé infail- … lible pour produire et cultiver la rose bleue; _ mais quel bleu ? C'est ce que nos confrères ne disent pas? … Des fleurs decetterose ontété envoyées à _ Londres pour faire sensation à l’occasion du couronnement de S. M. le roi Edouard VII. D'HORTICULTURE Malheureusement, la coronation ayant manqué, l'effet des Roses a raté. Altendons la revanche. La Distribution des récompenses de l'Associa- tion Philomatique à eu lieu le dimanche 13 juillet, dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne, sous la présidence du général André, ministre de da Guerre. Des officiers supérieurs et Fe militaires de tous grades des divers régiments où des confé- rences agricoles et horticoles ont été faites ont reçu des médailles, dipiônies et brochures, comme récompenses individuelles ou collectives, pour organisation et l’assiduité aux conférences. Les professeurs et conférenciers ont reçu des médailles de vermeil. Nous tenons à adreser nos félicitations aux chefs de corps et aux professeurs de l'initiative et du dévouement dont ils ont fait preuve, en organi- sant cet enseignement appelé à rendre de grands services. Nécrologie. — Un décès qu'il nous est par- ticulièrement sensible d’enregistrer est celui de notre excellent collaborateur, FrÉDÉRrIC BazLir, qu'une longue et grave maladie, avait arrêté dans ses travaux littéraires nous privant ainsi de ses intéressants articles, | | M. F. Ballif, père de notre savant secrétaire de la rédaction, qui avait occupé en Suisse une haute situation pédagogique, est décédé, à Cris- sier près Lausanne, le 19 juillet, dans sa 83° année - regretté et apprécié de tous ceux qui l’ont connu, A son fils, à sa fille, au plein de leur douleur, nous envoyons le témoignage de nos plus sincères sentiments de condoléances. L] Nons apprenons encore le décès de M, CHARLES ROVELLI, horticulteur, à Pallanza (Italie), qui a été un des principaux introducteurs de plantes étrangères en Italie. On nous annonce également le décès, à Saint- Martin du Touch, près Toulouse, de M. Simon Délaux, le chrysanthémiste à qui on doit tant d'obtentions nouvelles, ainsi qu’une bonne part de l'exteution qu'a pris le Chrysanthème depuis quel- ques années. M.S. Délaux était vice-président de la Société française des ne — M, Omer Degugis, le créateur de l’importante maison de Commission en fruits et légumes des Halles de Paris, est décédé. LUCIEN CHAURÉ. Eh ie is F ou f | 4 5 Pr ANSE TS PEN ET RS + PATES Se à 4 Vs: LA « * EYE FT is ga MAT. 162 | TRAVAUX DU MOIS D'AOÛT JARDIN D'AGRÉMENT Août estun mois de travail au jardin, il y les arrosages, le sarclage, le paillage, le bouturage, le marcottage, le greffage, etc... mais aussi, c’est le mois où on est payé de ses peines par la floraison abondante de quantité de plantes. On commence à diviser celles qui doivent fleurir au printemps, On sème les plantes ne devant fleurir que la deuxième année telles que : Aspérule odo- rante,Phlox vivace, Violettes diverses, etc. et déjà un grand nombre qui fleurironut de mai à septembre l’année suivante: Arabette, Adonides, Buglosse, Calandrinia, Gentau- rée Barbeau, Colinsia, Coréopsis, Cupidone, Gaura, Fumeterre, Linum, Lunaire, Lych- nis, Matricaires, Myosotis divers, Pâque- reltes, Pieds d’alouetle, Pyréthre, Rose trémière, Scabieuses, Silènes, Soucis, Valé- riane, etc. Il en est encore nombre d’autres qu’on peut semer mais auxquelles il faut donner un abri, soit paillassons, cloches où châssis, comme les Calcéolaires, Cinéraires, Cuphea, Enothères, Ficoïde, Giroflées, Gailiardia, Ipomopsis Laya, Loasa, Lobelia, Lophos- permum, Mimulus, Nierembergia, Pentsté- mons, Primula elatior, Réséda, Schizan- thus, Tagètes, Verveines, etc, Fin dw mois, mais sans se presser, on pourra déjà commencer la plantation de quelques ognons à fleurs, sous châssis, si pour une cause où pour une autre on désire forcer la floraison; pour la pleine terre mieux vaut altendre septembre, on peut néanmoins,commencer déjà à faire son choix sur les catalogues et ne pas tarder à faire les commandes à livrer à l’époque qu’on désirera, on a toutes chances de profiter du meilleur choix. Continuer la récolte des graines qu’on mettra sécher. Ebourgeonner les chrysanthèmes pour la grosse fleur, et donner les engrais après le dernier rempotage qui se fera fin août, septembre. Bouturer les rosiers, et faire la chasse au blanc et aux insectes. LE MONITEUR D'HORTICULTURE LL -seulement à soutenir les plantes, mais en: JARDIN FRUITIER La récolte des fruits commence, on parera son fruitieret on nettoiera àfond: les murs ainsi que les tablettes où dey reposer les fruits. Employer de préfér de l’eau légèrement phéniquée, Iysolée cuivrée, eton prendra toutes les précaut pour la cueillette et la rentrée au fruit er On placera des Loiles sous les sat lie blancs, par le soleil, pour lesfaire d etirelee plus beaux en sacs. Faire lac aux loirs, moineaux, guêpes, mouches € autres amateurs fort désagréables ; inc la vigne, épamprer, ne pas effeuiller, me devant lues ceps, des châssis en b pour avancer la maturité. S’il fait sec, arroser ferme tous les ar et arbustes à fruits jusqu’à la récolte. Nettoyer les planches de Fraisiers. Arroser aussiles Fraises des quatre saiso qui continueront à produire et donton'app ayant achevé leur maturité, sauf toutef pour les... dites : remontantes..! qui en so et l'abondance de leur secs anus Espérons en : Saint-Antoine de Padou mais ne dé tiée es en rien la vieille. bonne quatre saisons, qui est et AA toujours la Reine Fe Fraises. eg Semer les noyaux. JARDIN POTAGER Récolter, sarcler, arroser, lier, butter bien soigner enfin; et continuer à semer les légames de dernière saison surtout les hari cots etles petits pois. Butter ! Qu'est-ce que butter? : « Le buttage consiste, nous dit Hotty, à à 2 ramener au pied des Dis oEs une certaine … quantité de terre pour former ainsi une pe=. tite motte. Cette opération s'effectue pour différentes raisons : chez le haricot, le pois, 5 les choux, par exemple, elle a pour but de # procurer un appui à la tige et de la rendre x. plus solide; chez la Tomate, elle sert no LE MONITEUR D’'HORTICULTURE core à faire développer de nouvelles raci- nes ; on butte les Pommes de terre et les _ Choux-raves, pour les soustraire à l’action de la lumière; on butte les Chicorées et les _Céleris pour les faire blanchir. En jardinage, on distingue, généralement …. Je buttage #sodé, le buttage en lignes et le but- _ tageen planches. Le bullage isolé est celui qu'on pratique lorsque les plantes sont suffisamment es- pacées pour permettre la formation des _. buttes circulaires; on l’emploie toujours _ pour les haricots à rames. Le buttage en lignes consiste à relever la _ terre aux deux côtés des plantes semées en lignes et dont le rapprochement s’op- | pose à la formation des buttes isolées. …_ C'est à ce procédé qu’on a recours pour la culture des pois, des haricots nains et des _ pommes de terre. nn Le butllage en planches n’est en définitive, qu'un exhaussement complet du terrain. _ Il consiste à ramener une certaine quantité Rés de terre, dont on recouvre uniformément …. toute une planche, sans arracher les plantes … que l'on veut faire jaunir ou conserver en - place, comme pour les Géleris à côtes, et …_ parfois les Poireaux. - Pourêtre réellement utile, le buttage ne _ peutraisonnablement pas se pratiquer en _ une seulefois. En effet, rarement, dans une … seule planche, nous rencontrons des plantes # ayant toutes la même force : les plus belles 3 attendent le buttage avec impatience; beau- - coup d’autres sonttrop délicates. Si nous —_ sans le vouloir, nous recouvrirons une par- … tiède leurs feuilles, et pendant plusieurs - jours, elles souffriront de l'opération. Le buttage ne peut produire de bons ré- sultats, qu’à la condition de s’effectuer dans un sol suffisamment meuble. Pour en ar- river là, il faut d'abord effectuer un binage qui, tout en ameublissant le sol, détruira les mauvaises herbes. En terrain sablonneux, les buttes doi- vent être suffisamment élevées, car la terre glisse facilement et s'affale par l'effet des pluies ; pour effectuer le travail, on n’em- ploie que la houe pleine. Dans les sols pe- sants, ces inconvénients ne sont guère à amoncelons la terre au pied de cesdernières, craindre et on peut se contenter d’accu- muler moins de terre; ici, l'emploi de la houe à dents est très recommandable. » Continuerla destruction des insectes, etc. SERRES ORANGERIE. CONSERVATOIRE. Mèmes travaux que le mois précédent. JEL CHAURÉ. x Has CHRONIQUE ÉTRANGÈRE LES NOUVEAUTÉS. — Le journal horticole américain « Meehans Monthly » annonce au nombre des nouveautés de l’année, l’ob- tention d’une ravissante variété d’un de nos plus gracieux arbustes d'ornement, le Deulzia gracilis rosea. Au lieu d’être blanches comme dans l’espèce type, cette nouvelle variété produirait de charmantes fleurs d’un rose tendre, ce qui fait que, cette excellente acquisition sera très recherchée et demandée par la suite pour l’ornemen- tation de nos jardins. LABURNUM VULGARE, VAR. ALSCHINGERI. — Cette ravissante variété excessivement flori- fère de ce Cytise a été surnommée à juste titre La Plue d'or. Elle est bien supé- rieure à l'espèce type, à cause de la longueur de ses magnifiques inflorescences d’un beau jaune d'or qui dépassent souvent trente centimètres de longueur, puis qui ont l'avantage de se maintenir épanouies plus longtemps que celles de la variété ordinaire. Le Laburnum vulgare, var. Alschingeri est un arbre ou arbuste d'ornement qui ne doit pas être soumis à la taille; il faut le laisser pousser librement, si on veut jouir d’une belle et abondante floraison. Il ne faut donc le planter que dans des endroits où on puisse lui laisser prendre tout l’espace nécessaire à son développement naturel. L'Exoascus PRUNI. — On nous signale cette année de diverses contrées de l’Alsace- Lorraine et de la Suisse que les pruniers _de nombreux vergers sont attaqués par un champignon l’ÆExoascus pruni. Par suite de cette maladie, le fruit, se transforme, en une sorte de sac allongé, un peu bosselé et creux à l’intérieur. Comme unique remède on recommande d'abattre- et de détruire toules les branches des pru- niers qui supportent des fruits atteints par ce champignon. DICTIONNAIRE ICONOGRAPHIQUE DES ORCHI- DÉES. — La 48*livraison decette intéressante iconographie qui termine la cinquième série de ce Dictionnaire édité spécialement pour publier les chromolithographies de toutes les Orchidées remarquables,renfermait les planches desespèceset variétés suivantes : Cypripedium Rhodopsis, Cyp. Germinya- num ei Cyp. Eucharis, var. Fournierianum, trois superbes hybrides; Galeandra Beyri- chi, une curieuse espèce à grandes fleurs vertes ; les Lælia harpophilla et L. preestuns aurea, une magnifique variété ; les ZLælio- caltleya Gladys, Madame Marguerite Four- nier et Doris, var. Marquis de Colberl, trois remarquables hybrides bigénériques ; 7'0- dotonglossum tripudians ; le Phalænopsis leu- “corrhoda, un rare hybride naturel entre les P. Aphrodite et P. Schileriana; le Succo- labium ou Rhynchostylis retusa puisle Sophro- Cattleya Nidia, un ravissant hybride bigéné- rique entre le mignon Sophronitis coccinea etle Cattleya calummala, cet admirable hy- bride de feu M. Bleu. Orro BALLIF. pL74 LETTRES HORTICOLES LES FLEURS DE PRINTEMPS AU CONCOURS AGRICOLE (Suite.) Less esest Aubrietia compacla rosea ? Les Aubrietics appelées encore Alysses sont aus:i de petites plantes vivaces propres à l’orne- mentation desrocailles ou rochers, à border des mas- sifs d'arbustes et même à former de petits massifs de printemps car sa floraison est hâtive, et s’effec- 164 LE MONITEUR D'HORTICULTURE | De tue dès mars ; la variété compacta rosé; convie surtout pour sx On sème au printemps où on divise les pieds AUBRIETIA ROSEA on plante en terrain mi-sec à toutes expositiot Ilen esté à fleurs roses et bleu voie en 1743! ne — Oh;! un Muscari suaveolens ou mosehatu MUSCARI le reconnais, à son odeur de muse, c’estune plante re dont le Daibee — La. — La... quoi ? — La Bulbe ! — Tu blagues ! — Non, Mademoiselle, je ne blague jamais. D'après l’Académie, Larousse,et autres Dictionnai- rographes, bulbe est féminin. — Maïs d’après tout le monde... non scientifi- | que, mais pratique. — Je reconnais qu’ilest masculin. — Eh bien quand je passerai mon brevet, j'éeri-. rai — une — et maintenant laisse-moi dire un, je trouve cela plus rationnel. RS — (Ça m'est indifférent, car je t'avouerai que pour ma part je préfère le masculin au féminin. Les — Oh vieux farceur! pas... pour tout heïn ? — C’est bien, ne te fâche pas! Je reprends, - c’est une plante dont... les bulbes doivent être … plantés, par groupe, à partir d’août, ils fleurissent ë intemps, les fleurs ressemblant un peu au mu- t, sont d’un coloris mélangé de jaune, de vert, | violacé, pas épatantes par exemple, mais sentant le Muscari n’est pas difficile sur le choix du DORONIGUM CAUCASICUM grand’chose, si ce n’est que repéter, en cinq sec, ce _ quia été dit sur toutes ses camarades vivaces de ce . massif. Fleurs? Jaunes ! Floraison ? Avril ! Emploi ? ne. Bordures! Terre? Fraîche, légère ! Exposition ? Toutes! Multiplication ? Éclats et semis. Be, — Primevére auricule Liégeoise : A toi ! . _— Famille? Primulacées! Nom vulgaire ? Oreille * é d'ours ! Culture ? Facile, avec soins et terre subs- tantielle,légére ! Pousse? Partout ! Variétés? Nom- LE PRIMEVÈRE AURICULE _ breuses ! Forme des fleurs ? Simples et doubles ! … Pourquoi Liégeoise ? A cause de son coloris ambré ! … Floraison ? Printanière ! Mérites ? Incontestables _et incontestés ! 2 Très bien ! et des Anémones éclalantes qu’en- diras-tu ? — Encore plus de bien, si possible, L’Anémone _ fulgens est par son coloris rouge écarlate, une _ plante précieuse à cultiver partout; d’auiant . qu'elle fleurit au printemps au moment où on ap- _ précie le mieux les fleurs à coloris tranchant ; dans Je Midi on en fait une énorme culture pour la fleur coupée qui secomporte très bien dans l’eau. LE MONITEUR D'HORTICULTURE 165 On la multiplie par semis, ou par la division des pattes et, plus la terre est bonne, plus la végétation et par contre la floraison sont admirables. ANEMONE FULGENS Famille des Renonculacées, Etymologie de son nom : Anemos, qui veut dire — vent — parce que d'après les uns, certaines variétés proviendraient de localités exposées aux grands vents, et d’après d’autres, ce nom serait du à la légèreté de ses graines qu'emporte le vent... — Comme les serments de femme de Fran- çois Ier dans Rigoletto : Comme la plume au vent, femme varie, De ses serments autant en emporte le vent, — Oh! assez, tu ne vas pas te mettre à chanter maintenant ! Les anciens lui attribuent une autre origine mythologique et prétendent qu’Anémone était une ANEMONE FULGENS FLORE PLENO Nymphe, très jolie, et très bien faite du haut de corps, aussi ouvrait-elle ‘avec orgueil son corsage à tous les vents, or, un jour... Zéphir..., en quête d’un beau souffle à placer s'engouffra-t-il presto entre les... jetons un voile ! Flore vit le'coup, et, furieuse de voir son époux si... agréablement... changea illico la nymphe en fleur ; ce qui fait que pour fleurir aujourd’hui, il faut à la pauvre Ané- mone, du vent... du moins! pour être poétique, les douces caresses de Zéphir! — Bien, dis done, tu en racontes de raides toi; oh! tu sais, entre nous, tt peux y aller, moi j'aime L-4 assez ça ! — Allons! voyons, mon amie Zina, tu ne seras Êe donc jamais convenable. (A suivre.) & : Lucto et Z1INA. à LES PETITS POIS | Cette exquise plante potagère, dont l’ori- gine se perd dans la nuit des temps, semble avoir fait son apparition au fond de l'Asie occidentale. Les peuples aryens l’auraient,de là, introduite en Europe. Les petits pois ont donc été connus dès la plus haute antiquité et ont toujours été considérés comme un des meilleurs aliments végétaux. Cette réputation est d’ailleurs justifiée par les analyses de M. Balland. Voici, d’après ce savant, la composition pour 100 grammes, à l'état normal des petits pois. On trouve pour l'analyse des cosses (juin Mi: 1902): D à VPN CEE EP Re 84,10 Matières azotées.......... 3,91 Matières grasses.......... 0,28 Matières extraclives...... 14,02 Cellulôse se sien ER 1,32 Gendres rem 0,55 Pour celle des grains: EAU er ER TENTE en 78,80 Matières 4701688, 2 à 4,17 Matières extrantives. Dre vs 14,02 Cellulose’ res tr SE 508 Genres) rem ru à Les 02 Les matières extractives des cosses et des grains re enferment la même proportion de sucre, 2 0/0, à l’état normal. La présence du sucre ni les petits pois contribue à leur donner une réelle valeur nutritive. Les sucres, en effet, au point de vue de leur richesse en hydrocarbure, se rapprochent des graisses. — Le sucre contenu dans les aliments herbacés est directement aesimi- lable, Son emploi favorise le travail muscu- laire et aide à APADTIEE les exercices les plus violents. LE MONITEUR D'HORTICULTURE Si les petits pois, ainsi que certaine il -mineuses (fèves, haricots, lentilles), très appréciés comme aliment, ils ont | ler. Je veux parler de la coque de cel résistante que durcit parfois la ne grande eau. Cuits à la vapeur ou M. quantité très minime d’eau, ils sont savoureux. 7 ‘Il importe, également, de ne pas jet l'eau de cuisson qui contient tous les prin pes solubles des petits pois (sucre, ex tifs, matières albuminoïdes, etc.), et pe servir à tremper une soupe excellente. Les De pois sen surtout ni 4 lorsque, aussitôt cueillis, à bonne maturité, on les prépare avec d’ excellent beurre fi PHYLLOBIUS CALCARATUS Le Phyllobius calcaratus mesure ,lorsqu’ la 2 alteint son entier développement, de 5 à 1. millimètres de longueur. Il est de forme oblongue, de coloration … noire, légèrement velu et couvert de petites taches soyeuses. La couleur de celles-ci, dit M. Géhin dans son ouvrage sur les Insectes nuisibles aux arbres fruitiers, est très riable ; souvent, dit-il, elies sont grises, e = De NT Re = Ag RS nt Le sc EST quelquefois d'un beau rouge cuivreux et # doré, vertes ou verdâtres, enfin chez quelques 4 individus, principalement sur les derniers que l’on rencontre, elles manquent sur une 1 plus ou moins HR étendue. _ Antennes et pattes rougeûtres, corselet rent comprimé, écusson arrondi en : _ arrière. Suivant M. Géhin, la couleur des ; pattes est également très SR Le Phyllobius calcaratus est signalé par Kaltembach comme étant un ennemi des à _cerisiers et des pruniers. _ Cet insecte est celui de toutes les espèces . de ce genre que l’on rencontre le plus rare- ment sur les arbres fruitiers dans le dépar- . tement de la Moselle; c’est ordinairement 4 sur les poiriers en ee qu'on en trouve, paraît-il, quelques individus qui, pendant la nuit, rongent les feuilles de | ceux-ci. …. Néanmoins, quoiqu'il en soit, on devra donc, lorsqu'on constatera sur les arbres …— fruitiers la présence de ce petit coléoptère, secouer les arbres en ayant soin au préa- läble de placer une toile dessous et d’écra- * 4 2. - à L-. : ART ># - $er ensuite tous les insectes que l’on fera 2 tomber, PAyllobius et autres espèces plus ou _ moins nuisibles. Phyllobius uniformis. — Dans le genre . Phyllobius, Kallembach signale également, . comme ennemi des arbres fruitiers (fruits à noyaux), le Phyllobius uniformis dont voici _ la description : D Court, nojr et couvert de squamules opaques d'un vert pâle. _ Antennes brunes un peu épaisses, jambes …._ ettarses d’un testacé clair ou ferrugineux plus ou moins obscur. Les cuisses sont cou- À vertes d’écailles verdätres. Le Phytllobius uniformis est beaucoup plus rare que les autres espèces de ce genre. M. Géhin en a trouvé cependant au mois de ._ juin une quarantaine d'individus sur un petit poirier en cordon, dont beaucoup x. d'individus accouplés £ Tels sont les quelques renseignements que j'ai pu me procurer sur cet insecte. Il | pourrait, s’il venait à se propager outre k mesure, causer des dégâts aux arbres frui- à tiers et on devra le détruire comme l'espèce = ; précédente. (A suivre.) Paul Noez. ES : RDA LE MONITEUR LD’HORTICULTURE DES ÉMANATIONS DES PLANTES dans les pièces habitées Il importe peu, pour la question que nous allons aborder, que la plante soit, d’après Buffon, un animal enraciné et que, dans cer- taines conditions de structure, elle semble douée de sensibilité, et subisse comme un être animé l'influence de l’opium et du chloroforme. Qu'il nous suffise ici d'affirmer qu'elle vit, c’est-à-dire qu’elle respire, qu'elle puise dans l’air des gaz et des corps volatils qui servent à son entretien et à son accroissement; qu’elle en exhale de son côté, et que souvent, dotée d’un laboratoire mystérieux, elle combine et distille des molécules odorantes qui se dispersent dans l'atmosphère. Mais, tandis que chez l’animal, l'acte respiratoire consiste en une véritable combustion de principes carbonés par l’oxy- gène (comme l'atteste la diminution de ce gaz et l'augmentation de l’acide carbonique dans une pièce close), chez la plante, au contraire, ce n'est rien moins qu'un acte nutrilif; puisqu’en s’emparant de l'acide carbonique, elle le décompose pour s'assi- » miler le carbone, qui constitue essentielle- ment sa charpente, en restituant à l’atmos- phère l'oxygène qui nous fait vivre. L'illustre chimiste anglais Priestley dé- montra le premier, d'une manière pérem- toire, la différence si tranchée des milieux qui conviennent à la respiration respective des plantes et des animaux. Il introduisit en plein jour, sous une petite cloche de verre où l'air ne pouvait serenouveler, des souris qui ne tardèrent pas à succomber ; puis il mit à leur place une menthe verte qui végéta vigoureusement ; d’autres souris succédèrent à la menthe et ne parurent pas souffrir, Cette triple expérience faisait voir que dans un espace confiné et habité, l’air devient tôt ou tard irrespirable et même toxique par défaut d'oxygène et production d'acide carbonique ; que la plante se nourrit du gaz qui nous tue, puisque la menthe n'avait rien perdu de sa fraicheur sous la cloche meurtrière, et qu'en échange de ce gaz vénéneux, elle avait exhalé de l’oxygène qui permettait aux dernières souris de respirer à l’aise. | ns La démonstration si pittoresque de Priest- ley comportait deux conditions spéciales dont il fallait tenircompte, àsavoir, le grand jour et une plante verte. En effet, des études ultérieures vinrent établir que la matière colorante verte des plantes, c’est-à-dire la chlorophylle, était l'appareil d'absorption et de décomposition de l’acide carbonique ; qu’elle prévenait en outre le dégagement de ce gaz comme une sorte d'écran et d'interception, et donnait en même temps uneissue facile à l'oxygène; mais que cette série d'opérations ne pouvait avoir lieu sans le concours de la lumière solaire. Il suit de là qu'on peut estimer assez exactement l'influence des plantes surlacomposition d'uneatmosphèrecaptive, d’après la quantité de leur verdure ; aussi les fleurs épanouies etles fruits bien mürs manquent, par cela même de chlorophylle, loin de purifier l’air, le vicient en produisant de l’acide carbonique qui, ne trouvant plus dans la matière verte d’obstacle à son déga- gement, s'échappe en toute liberté. Est-il besoin d'ajouter que certains végétaux manquent aussi de chlorophylle et seraient en conséquence aussi contraires à la purelé de l'air que les fleurs et les fruits (les champignons, les orobanches). D'après les données positives qui précè- dent, il est incontestable que la présence, pendant le jour, dans une pièce bien éclai- rée, de plantes vertes et touffues, donne à son atmosphère des qualités éminemment salubres, favorables à l’hématose et parti- culièrement profilables dans les affections du poumon et du cœur; et qu’on pourrait même essayer l’utililé de ces plantes dans les maladies infectieuses en exploitant leur faculté d’absorber et de décomposer les miasmes. : ILn’en serait plus de même si l’excessive profusion de fleurs ou de fruits suffisait à paralyser l’œuvre bienfaisante de la chlo- rophylle ; le voisinage de la plante devien- drait alors suspect et même dangereux, puisqu'elle imprégnerail. l'atmosphère am- biante d’un gaz ennemi de la santé et de la vie, et des émanations odorantes non moins insalubres. D: Ch. 'B; LE MONITEUR D’HRO RTICULTURE LE MOINEAU Ce turbulent passereau à, inutile de | nu donné lieu à de nombreuses de: 2 prononcé à ce sujet, en n'hésitant pas | à nous ranger du côté de ceux qui estim: qu'il je lui faire une guerre sans merci. Me Le moineau (Passer DS a com- mun partout en Europe. Il appartient à la famille des passereaux : il a des formes en général massives et un plumes gris brun. : Le moineau est surtout remarquable par sa fécondité. Moquin-Taudon a essayé d'établir com- bien une femelle pondrait d'œufs, si on les lui enlevait à mesure qu'elle les déposerait | dans son nid. « Dès que, dans un nid placé sous le toit d’un poulailler, le 3° œuf fut. pondu, j'en enlevai 4, nous dit cet auteur, - puis chaque jour 1 jusqu’ aùu 35° où, ayant effarouché la pondeuse je lui vis doilies le nid, pour n'y plus revenir. Voilà donc la preuve qu'à l’état sauvage un moineau peut pondre, sans interruption, 35 œufs en autant de jours, si on les lui soustrait à mesure qu'il les dépose. C'est là le secret de l'énorme muliplication de ces oiseaux qui rebâlissent leur nid dès qu’on le leur aenlevé, en sorle que leurs couvées peuvent se con- linuer pendant toute la belle saison. Je crois du reste aussi, que chaque paire fait plusieurs pontes par an (1); car, parmiceux qui se nourrissent dans une basse-cour, par centaines, j'ai vu souvent en élé des jeunes (4) Le fait est certain. - w LINE + LANCE LL. dd: À Ca < at o FES LE" A PU VAE nc re A SN ERE L des à de © ee Sn ls SE TE a pit “y Ce. V « dE LE MONITEUR D’HORTICULTURE 169 es D de plusieurs âges, et cela de juin jusqu'en | des villages qu'il se réunit en plus grand septembre. » Il existe une variété de moineau, le fri- quet (Passer Montanus), qui, au lieu d'habi- ter les alentours de nos demeures, comme le moineau commun, vit plutôt dans la ré- gion des taillis et des boqueteaux. Méfaits. — Le moineau est-il un oiseau nuisible? Il est difficile de répondre d’une manière catégorique. On. se souvient de _J'aventure de ce roi de Prusse qui, voulant mettre ses cerises à l'abri de leurs attaques, ordonna dans ses Etats la destruction com- plète des moineaux ; il fut peu après obligé d'aider au contraire à leur propagation, afin qu’à leur tour ils pussent protéger les ce- risiers contre les insectes. Dans les fermes où toute la surface des terrains est emblavée de céréales ou cou- verte de prairies naturelles ou artificielles, où les fruits à cidre, les noix, les châtaignes, forment la récolte des arbres, le moineau estun ami et un coadjuteur, car, quoique essentiellement granivore, il dévore une grande quantité d'insectes, coléoplères, han- netons, charançons, qui font grand tort aux céréales. Malheureusement ces oiseaux s’abattent en bandes innombrables — ils ont le pou- voir de se communiquer entre eux les endroits où se trouvent de pareilles aubaines _— sur les champs ensemencés de millel, de colza, de chanvre et y commettent des dégâts considérables. Il en est de même au jardin et plus parti- culièrement au jardin fruilier. Les cerisiers, les groseillers, les framboisiers, leur offrent des repas succulents dont ils ne se privent guère et devant ce régal délaissent les in- sectes. Le vigneron a aussi tout lieu de s'en plaindre, ses vignobles, ses treilles sont visités par ces audacieux pillards, qui pré- lèvent leur dime, et un lourde dime, sur les grappesles plus mûres et les plus belles. Ils sont nuisibles aussi dans les basses- cours où ils dévorent le grain destiné aux volailles auxquelles ils se mêlent sans crainte. Le moineau aflectionne le voisinage de l’homme ; c'est dans les environs des villes, nombre et c'est principalement dans les terres peu éloignées descentresqu'ilexerce à un plus haut degré ses ravages. Aux Etats-Unis, où le moineau a été in- troduit d'Europe, il s'accroît en de telles proportions qu'il va devenir un véritable fléau presque aussi désastreux que l’intro- duction des lapins en Australie. Il est aussi un fait à remarquer : là où le moineau prend un accroissement considé- rable, il chasse les autres espèces d'oiseaux qui seraient sans aucun doute plus utiles que lui. Le fait suivant (1) montrera combien le moineau devient encombrant de l’autre côté de l'Atlantique. La congrégation de l'église Baptiste, située sur le territoire de Smith's Farm, à 3 kilomètres de Ringues (New-Jersey), a été obligée d'abandonner son lieu de réu- nion en raison du grand nombre de moi- neaux qui l'ont envahi. Cette église est une petite construction qui s'élève à l'extrémité du territoire dela commune et qui, depuis un quart de siècle, est un objet de vénéra- tion de la part des habitants de la localité comme de ceux du voisinage. Il y a cinq ans quelques fidèles eurent l'idée, pour y ajouter un cachet roma- nesque, de planter du lierre le long de ses murailles; cette plante poussa rapidement et bientôt recouvrit complètement le monu- ment. Or, il y a deux ans, une demi-douzaine de moineaux vinrent nicher dans le feuil- lage du lierre, ils furent suivis par de nou- veaux couples qui s'installèrent dans le clocher. Les membres de la congrégation, tout heureux de voir les oiseaux peupler les -végétations qui ornaient l’église, se gar- dèrent bien de les troubler. Mais voilà qu'au printemps dernier ils s'étaient si bien mul- tipliés que le lierre fut insuffisant pour les loger tous ; ils envahirent l’intérieur du mo- nument et construisirent ieurs nids dans tous les coins. Cette fois les administrateurs ne virent pas cel empiétement sans déplai- sir. Mais ils se firent un scrupule de détruire les nids d'oiseaux, et les laissèrent. Les (1) Alph, BLANcuoN, le Signal. pelits ne tardèrent pas à venir et, l'été, ce fut par milliers qu'ils fourmillaient dans la nef et le chœur, criant, piaillant, se bat- tant, rendant l'exercice du culte impossible. On dut aviser au moyen de se débarrasser de ces hôtes encombrants. On arracha le lierre, alors, tous les moi- neaux se réfugièrent dans l’église ; ils s’élan- çaient sur quiconque y pénétrait, l'assail- laient à coup de bec et le forçaient de s'enfuir. On brüla du soufre dans le monu- ment, toute la horde s’enfuyait pendant “l'opération, pour revenir plus décidée que jamais lorsque la fumée avait disparu, et reprenait possession de la place. De guerre lasse, les fidèles abandonnèrent l’église aux envahisseurs, qui viennent seu- lement de prendre leurs quartiers d’hiver. D'ici au printemps, on avisera au moyen de la protéger contre leur retour. Il semblerait, à première vue, que c’est nous, bipèdes armés de fusils, qui devrions chasser les moineaux; c’est cependant le contraire qui s’est produit — il est vrai que cela se passe en Amérique. : (A suivre.) ORNITHO. RAS Transport de fruits frais pour l'exportation Nous signalons à l'attention des intéressés les nouvelles dispositions mises en application, à dater du 10 courant, par la Compagnie des Che- mins de fer d'Orléans, pour le transport des « Prunes fraîches » destinées à l’exportation en Angleterre, en Allemagne, en Belgique et en Hol- lande. Nous résumons ci-après les principales disposi- tions du tarif G. V. 314 dont il est question et qui est applicable entre une gare quelconque du Réseau d'Orléans et tous les points frontières et gares desservant les ports du réseau du Nord, sous condition d’un parcours d'au moins 500 kilo- - mètres. Expéditions jusqu’à 800 kilomètres, 0,16 par tonne et par kilomètre, d'au moins ) au delà de 800 kilomètres, 0,12 par 50 kiïlogs. / tonne et par kilomètre en sus. Les prix ‘ainsi obtenus sont à augmenter de 1 fr. 5) par tonne, pour frais de manutention. En ce qui concerne les Prunes dites : « Prunes bleues », les prix ci-dessus comportent une LE: 7 [& A %: “ CL PE Cut \ Re eu PT a PR ART dition de 1.000 Loge, pour un parcours de 800 k: acquittera : Prunes fraîches. .... SRI 2 F0 e d’autres avantages très appréciables pour les i téressés. | È ment dE c'est-à- ec en l’espèce, des trait à marche rapide. faculté de faire arrêter Ée envois à la gare % Paris-Austerlitz pour en faire PE l'assorti- ment par les destinataires désignés par eux. gare. L'opération du triage à Paris- Aster donnera lieu à une perception de 1 fr. 50 par tonne, pour les frais de manutention supplémentaire; cette perception sera augmentée de 6 francs par tonne, en cas de remise, par camion, de la gar d’Austerlitz à cellede Paris-Nord, La marchand différée à Paris, acquittera les prix du tarif ordi. naire, seule celle exportée bénéficiera du tarif réduit, RES BIBLIOGRAPHIE L’Imprimerie nationale vient de livrer, ce dans la série des Rapports du Jury interna- tional de l'Exposition universelle de 1900, celui de la CLassE 43. GRouPE vin : Matériel et procédés de l'Hortculture et de l Arborieul= ture, par A. Lucien Chauré, directeur du Moniteur d'Horticulture, vice-président de la Société de ÉCE de France, FAPOOPRS teur de la classe. à PETITE POSTE N° 7148. Mme B. aux C. C'est une grosse faute d’enlever les feuillesà vos groseilliers avant Ja cueillette des fruits; les feuilles de cassis ont certaines propriétés théra= | peutiques, cela est vrai, mais il ne faut les enlever qu'après que tous les fruits ont été récoltés. On a eu tort de vous dire que cela faisait du bien à l'ar- buste, même après la cueillette cela ne peut leur faire grand bien. : = 6. _ Chronique : SOMMAIRE - CHROMOLITHOGRAPHIES : Roses : VENUS : (hyb. rem.), CATHERINE ZEimEr (Polyantha).. Au Ministère de l’Agriculture : Distinctions honorifiques. Expositions étrangères. Expositions françaises pour 1902. A la Société nationale d’horticulture de France. L'agriculture et l’horticulture à —… la caserne. En voulez-vous des médailles ? Coût : X francs. Examens d’admission à Oraison. Nécrologie cien Chauré. — Les Orchidées : Cattleya citrina Odontoglossum ardentissimum : Ollo Ballif. — Culture … potagère : Pois Athlète : O0. B.—Grevillea robusta : Helcey.—Les Roses : Vénus, Catherine Zeimet : O. —Ballif. — Lettres horticoles : Les fleurs printannières au Concours général agricole de Paris (suite et fin): Lucio et Zina. A travers. partout : Ornnis. — Entomologie horticole : Paul Noël. — Le Moineau | ponbe) : Ornitho. — Connaissances utiles : AVURES NOIRES : Pæonia tenuifolia. {ris pumila. Au Ministère de l'Agriculture — Distinclions honorifiques : Par décret du # août, M. Pelloux (Auguste), horticulteur Gap (Hautes-Alpes),a été nommé officier lu Mérite agricole ; et, par arrêté en même late, la croix de chevalier a été conférée à MM.Bocquet (A.),pépiniériste à Loos(Nord); ompérat (A.), horticulteur à Samoreau eine-et-Marne); Duchesne (E.), membre le l'Horticole coloniale de Bruxelles; For- get (P.), horticulteur à Paris; Galdès (A.), “horticulteur maraîcher à Bône (Algérie); Martineau, jardinier du Ministère de l’Agri- ulture ; Massat (J. P.), sous-chef de bureau au service des plantations de la Ville de Paris ; Meyer(M.), horticulteur maraicher à - Saïda, Oran (Algérie); Peyrot (J. A.), horti- cülteur à Montfrin (Gard); Varaine (A.) -horticulteur à Cannes (Alpes-Maritimes); “Vignes (D.), jardinier principal du service . des promenades à Boulogne-sur-Seine. JO 2 Expositions étrangères : Alorence (Italie), en mai 1903. Exposition nationale d’horticulture et d’aviculture,organisée par uit } | Pour reconnaitre si les bois ont été abattus en hiver, — ibliographie. — Petite Poste. — Les Catalogues recus. lombophile florentive, dans le jardin de la S. d’horticulture, 9, via Bolognese : S'adres- ser aux présidents des Sociétés. <3@ Expositions françaises pour 1902 : Besançon, du 14 au 17 août. Elbeuf, du 8 au 11 novembre (chrysan- thèmes). Armentières, du 9 au 10 novembre (chry- santhèmes). Amiens, du 16 au 19 octobre. Concours de fruits de table organisé par la S. d'Hor- ticulture de Picardie, et Congrès pomolo- gique tenu par l'Association pomologique française. S’adresser pour renseignements à M. Jour- dain, commissaire général du concours. @e A la Société nationale d'Horticul- ture de France.— Un gros succès pour les Phlox à grandes fleurs exposés par M. Millet, depuis le Madhi, violet foncé, au Comte de Brazza, panaché rose et blanc, etc. Nous y reviendrons. Pour M. G. Gravereau, qui présentait une nouvelle Reine-Marguerite demi-naine: hâtive du type Comète, qui porte le nom de À. M. Comète Express ; ce sera une bonne acquisition. Les Glaïeuls commencent, les Roses tré- mières continuent; signalons encore à | M. Nonin un énorme Chrysanthème lacustre, as à 172 LE MONITEUR He HORTICULTURE (Marguerite à grosses et grandes fleurs blanches.) Les orchidées étaient représentées parles Cattleya Vulcain etun C. Schilleriana> $ « . RP GE OR UT Pa EU AE 0 Pre LIEM 2 AN 4 NE: — Les plantes qui ont servi à eette décoration florale sortent de chez Schm..., ont été traitées avec l’engrais Poliz..., et sont arrosées avec les pompes Beaum.…., les dessins sont d’un tel. — Ah, bref! bref ! je saisis complètement votre idée, mais où voulez-vous en venir? — Voilà, l'idée est appelée à bouleverser le monde ; mais il faut le nerf de toute grande entre- prise : l'argent ; et j'ai compté sur vous pour lancer mon idée, m'aider à l’exploiter.. et me trouver des bailleurs de fonds. — À exploiter aussi? » . , . . . . .- . . . . . . . . . — Monsieur, excusez-moi; j'ai cru m'adresser à un homme sérieux, je vois que je me suis trompé; permettez-moi de me retirer, mais je compte sur votre entière discrétion pour ne pas divulguer mon idée, sur laquelle j'ai fondé les plus grandes espé- rances pour le pain de mes vieux jours. — Zina où es-tu? — Me voilà! ah! laisse-moi me tordre, j'en ai mouil.…, — Chut! — Ah! mais c’est un maboul ce type-là! non, mais ce que je me suis roulée; je commence à respirer. Revenons à notre Iris. — C'est encore une petite plante très méritante ne dépassant pas une vingtaine de centimètres de hauteur, donnant des fleurs, bleues, blanchâtres jaunâtres ou violet foucé selon la variété, qui, peut servir à orner les murs, les toits, les murailles ; elle fleurit aussi au premier printemps, on la propage facilement par la division des rhyzomes: — Et de l’'Omphalodes verna qu’en penses-tu ? — C'est encore unebonne plante ayant beaucoup d’analogie, par la fleur, avec le Myosotis; aussi n'est-il pas rare de !’entendre appeler, Myosotis de Printemps et même Langue de chien. ET — Ah voilà! en décomposantson nom de Cyno- glossum on trouve Kuon, chien,et glossa, langue, de ce que les feuilles de certaines espèces affectent la forme de la langue de l’ami de l’homme ; mais ce n’était pas assez, on l’a baptisé aussi Omphalodes . de eidos, pareil, et omphalos, nombril! parce que les fruitsressemblent à... ;vernasignifie printemps! Le coloris bleu azur de ses fleurs est très joli et _fait bon effet à partir de mars avril. ‘ La graine étant assez rare, on évite le semis et on multiplie par la division des pieds à l’automne où au printemps et on l’emploie aux mêmes usages que presque toutes les plantes qui composent ce massif à Dugourd. Et maintenant que tu as été bien sage, que tu as bien regardé les belles images à Vilmorin, ferme TA RMS pour la faire émettre ses branches florales; dé né di" er + tn Ur un LP; A NE ET 178 l’album et montons aux fruits et même aux lé- gumes, . ts et ZINA, : 2m£ | A TRAVERS... PARTOUT! CELsiA ArCTURUS : La Revue de l'Horti- | culture belge donne la chromo et recom- mande la culture de cette scrophularinée introduite de Candie en 1780 et nommée Verbaseum arcturus. par .Linné puis Celsia arcturus par Jacquin. Les Celsia peuvent être cultivés comme annuels; bisannuels, rustiques ou demi- rustiques, el font, en plein air ou enserre, un très bel effet par le beau coloris jaune de leurs fleurs en EAIEDIeS aveu POLE du cen- tre rouges. Voici comment nous les cultivons, écrit M. De Bièvre, chef de culture au Château royal de os « Semer au mois de juin, de préférence, la graine récoltée sur plante de deux ans, en serre, en terrine de terre de bruyère iamisée : à ae feuilles mettre en godets de 6° + compost moitié terreau de feuilles, moitié terre franche, rempoter successivement jus- qu’au pot de 14. Arroser à l’engrais fla- mand : pincer la tige #u moment de fleurir on peut en meltre plusieurs dans le même pot pour obtenir de fortes potées. On peut aussi bouturer en serre ou sous châssis. » titane sl _Morr AUX PUBLICATIONS HORTICOLES BELGES. — ÎÏls n'y vont pas de main morte, nos confrères belges, car alors que, de tous côtés, on demande la création d'organes hortico- les, ayant pour but de propager les méthodes nouvelles de culture, et de développer le goût de cette science, de cet agrément, il s’esttrouvé,nous ditle Bu letin horticole belye, au Congres d’horticulture, qui vient de se tenir à Huy (Belgique), lors de la discussion surla création d’une Fédération des Sociétés horticoles, un orateur, M. Alex Lonay, agro- nome de V'É tat, pour demander la: suppression totale de.lous les journaux horticoles, vu leur mulhiplicité presque fantastique (sic), et leur LE MONITEUR D'HO RTICULTURE _mi-ombre, ou il se porte admirablement; | floraison remarquable. remplacement par un Journal “nique, or de la fédération. Fe M. Em. Laurent le savant professet Gembloux, l'inspecteur général au Minis de l'agticulture, M. J. Cartuyvels, qui pré dait le Congrès, ainsi que M. Gouthier | sont élevés avec. énergie et. Juste. rais, n. contre une idée aussi saugrenue (textuel) FE et déclaré: que; si la Fédération créait a organe, ce serait sans préjudice aux aû existant ou à exister. | Contiauant son discours, M. Lonay à | soin de déclarer que, ‘dans son idée, il ne demandait pas la mort de ses confrères publicistes belges, c'estencore heureux! n seulement celle de leurs journaux. Voilà ce qu’on peut appeler, du libé lisme; mais espérons qu'il n'ya là qu’ malentendu et que nos confrères belg continueront à se bien porter, àcroître multiplier pots le bien de l ‘horticulturel Jusqu'à cn écril M. C. Groddeireté à la Revue horticole, on a considéré l'Aspa- RAGUS SPRENGERI comme plante de serre el à ne pas sortir au plein air: nous € possédons an fort exemplaire au jard école de Soissons, que nous sortons au mo de mai au plein air, dans une fougerai cette année même, il nous a donné un s { L _ > De = Te CE NOMOLEN LS AE CSS 4 RS SS ANNE À 18 À — Dans la liste assez longue des’ éolé tères nuisibles aux cerisiers, péchers, pru- niers et abricotiers, on voit figurer la. Saper da præusta ou Pol yopsia PAS conn précédemment, j'ai pu me procurer, ‘sur ce coléoptère, de plus amples renseignements Voici la description de la larve, de la . nymphe et de l’insecte parfait, puis ses % _ mœurs et moyens de destruction, La larve de la Saperda præusta mesure … généralement de 5 à 6 millimètres de lon- pu De coloration blanche, elle est mé- …. diocrement renflée en étanf. revêlue de - poils fins et blanchätres et be non D ode _ Sa tête et les organes de sa bouche, dit _Perris, sont comme ceux de lalarve d’ re thetis, avec cette différence que le bord | cer est visiblement et largement 6 “échancré et que les angles sont PURE ar- 4 rondis. Piiv$es antennes sont {rès COPINE formées Prothorax s’élargiseant sensiblement Hootant en arrière et très finement striolé sur la plaque métaprothoracique. _ Abdomen de neuf segments, plus le ma- melon anal, les sept premiers pourvus, tant sur le dos que sur la face ventrale, d’une transversales de tubercules disposées sur des lignes un peu différemment arquées, … ces tubercules sont moins saillants et sur la 4 . face ventrale de l’abdomen la série anté- rieure de chaque ampoule est beaucoup - moins apparente et souvent obsolète. - La nymphe de la Saperda ypræusta pré- … sente les caractères suivants : sur chacune …. déses mandibules on distingue deux soies _ roussätres très fines, six sur l’épistome, _ deux groupes sur le front, un groupe trans- “lp :% versal arqué-sur le prothorax, deux autres ‘es très séparés sur le mésothorax et le méta- thorax. Enfin sur le dos des six premiers 24 segments abdominaux on en voit six très distincteset dirigées en arrière, toutes ces : = soies sont bulbeuses à la base. Au bord postérieur du septième segment, sont placées deux à deux sur deux mame- Jlons, quatre épines verticales et subcornées. - À l'état d'insecte parfait la Saperda _ præustla est longue de 3 à 5 millimètres. , Sa tête est noire, couverte de poils cen- drés, en dessous de celle-ci on aperçoit des cils rares et courts. Son corselet est court, avec une ligne LE MONITEUR D’HORTICULTURE 179 longitudinale et un sillon transversal bien marqués; élytres ponctuées d’un jeune livide et noires à leur extrémité, Le dessous du corps est noir et. luisant, Les paites testacées avec les cuisses posté- rieures plus ou moins noires. Ce petit coléoptère fait son apparition dès les premiers jours du printemps. Quoi- que assez répandu dans toute la France, dit. M. Géhin, je ne l’ai rencontré qu'une fois, en 1854, sur un poirier, La Er selon Mulsant, doit vivre dans les jeunes pousses de buts arbres et notamment dans celles du chêne, du charme et du poirier, Perris dit qu'il ne l’a observée que dans le pommier, l’'aubépine et le rosier et qu'il ne l’a trouvée que dans le menu bois. Les dégâts de cet insecte ne m'ont pas encore, quant à présent, été signalés comme étant très graves, mais on peut cependant le considérer comme nuisible et par consé- quent on devra le détruire, | Nous avons vu plus haut qu'il fait son. apparition au printemps : la taille des arbres, à cette époque, ne pourra être que très préjudiciable à sa multiplication, mais je recommanderai de ne pas faire, comme malheureusement on le fait trop ne des fagots avec les branches coupées que l'on conserve ainsi plus ou moins long- temp$ ce qui n empêche pas les métamor-= phoses de l’insecte; on devra, au contraire, brûler avec le plus grand soin et immédia- tement après la taille, toutes les branches qu’on aura coupées. — La grande famille des lépidoptères nous donne également des individus dont les chenilles causent de notables dégâts aux arbres fruitiers à noyaux ; parmi ceux- ci, je citerai la Tortrix cerasana, plus connue ‘sous le nom vulgaire de Pyrale du cerisier et dont voici la description, les mœurs et les moyens de destruction. La chenille, qui est entièrement verte, a le corps très effilé et parsemé de petits poils noirs ; sa tête, en forme de cœur, est d’un brun roussâtre. L'écusson et les pattes écailleuses sont également de cette der- nière couleur. 180 9 + A es On la trouve au mois de mai, parvenue toute sa taille ; elle craint la lumière et se tient cachée entre les feuilles dont elle fait une sorte de rouleau tapissé de soie dans lequel elle se change en chrysalide. Celle-ci est d'un brun marron avec l’enve- loppe des ailes verte. La pointe de l'anus a presque la forme d'une ancre. Le papillon mesure généralement de 16 à 18 millimètres d'envergure. Ses ailes supérieures sont en dessus d'un jaune plus ou moins foncé, réticulées de brun, avec deux bandes transversales d’un brun roux, dont l’une est placée près de la base et l’autre, plus large, est située sur le milieu. Ces deux bandes, dit Godart, et l’inter- valle qui les sépare sont couverts d’une ombre noirâtre depuis le centre de l’aile, jusqu’au bord interne. Entre la bande mé- diane et le sommet de l’aile, on aperçoit, en outre, une petite ligne oblique de couleur brune, cette ligne part de la côte et s'éteint avant d'arriver au milieu de l'aile. La frange est d'un brun rougeûtre. Les ailes inférieures sont d’un gris noi- râtre avec la frange plus claire que dans les supérieures. En dessous, les quatre ailes sont d’un gris luisant avec la côte et l'extrémité fauves. Les antennes, la tête et le corselet sont d’un brun rougeätre. L'abdomen est de la même couleur que les ailes inférieures. J'ai dit plus haut que la chenille parve- nait à toute sa taille en mai; le papillon fait son apparition vers la mi-juin et la ponte a lieu le mois suivant. Nous ne savons pas, dit Boisduval, si les œufs éclosent à l'automne ou s'ils passent l'hiver collés contre les rameaux des ceri- siers. La chenille vit sur divers arbres frui- tiers à noyaux tels que le cerisier, le pru- nellier, etc. La Tortriz cerasana, dit Godart, paraît répandue partout; cependant je ne l'ai pas encore trouvée aux environs de Paris. Les individus que j'en possède me viennent du département du Nord. M. Alexandre Le- febvre l’a prise le 20 juin en Normandie. LE MONITEUR D’ D'HORTICULTURE pendant les mois cités plus haut, les a de nilles, de les écraser et de faire la chasse au réflotteur à l’insecte parfait ou papillon, PAUL -NoEL. 12008 LE MOINEAU (Suite.) Destruction. — Filets : nappes à alouettes, … rafle. — La nappe à alouettes, nommée aussi ‘ombereau, tout ot qu ‘elle paraisse à première vue, peut servir à s’e parer des moineaux. . Ce filet se compose de deux trappes. ( fort filet qui sont maintenues écartées formant entre ellesun angle de 45 degrés, p des ficelles fixées à des piquets; . au centre. CHE A la fin de l’automne, on peut capturer un grand nombre de moineaux, en rema quant les haies sur lesquelles ils se réunis sent en troupe pour passer la nu't.On tend, à l'extrémité de ces haies, un filet, nomm PER la haie de bâton. Les oiseaux effrayés s’envolent dans la direction de la lumière et se prennent dans les mailles du filet. En Amérique, où la destruction du moi- neau a une grande importance, on le cap- ture avec des filets analogues à ceux em- ployés en Hollande pour piéger le faucon. Un bon tendeur aufilet peut en prendre une centaine en moyenne par jour. = _ tangles de dix mètres de long sur 2 mètres _ 30 de large, étendus parallèlement à terre _ et séparés par un intervalle de quaire mètres, Sur cet espace libre, on dispose les ap- peaux : Moineaux attachés au moyen d'une sorte de collier, à l'extrémité d’une baguette . longue de 0.60 environ, le /# stick, suscep- — tible de se mouvoir autour d’une de ses - extrémités, au moyen de longues cordes … qui aboutissent à l'endroit où se tient le chasseur, généralement derrière une haie ee à savoir disposer son appareil, en un lieu Po: de passage des moineaux, en un endroit — qu'ils traversent pour aller de leurs nids aux champs où ils passent la journée. ne - « Dès que le chasseur apercoit une volée _ de moineaux, il tire sur les ficelles aboutis- … sant aux baguettes des appeaux qui s'élè- _ vent et s’abaissent, éveillant par ces mouve- ments l'attention de leurs congénères. Geux- % ei s'avancent rapidement. Au moment où ils vont se poser à terre, le chasseur tire une . ficelle qui aboutit aux deux filets, leur fait décrire un demi-cercle sur leur grand côté - intérieur et ils s’abattent sur les moineaux en se recouvrant légèrement sur toute leur longueur. Ils doivent être pris au vol par à les deux nappes de filets se refermant et “4 … dont les mailles, si le chasseur est habile, | les saisiront au moment où le mouvement du vol rapproche leurs ailes dans une posi- tion verticale. Ce mode de chasse exige une parfaite connaissance des habitudes du moineau, qui est surtout difficile à prendre à cause de l’irrégularité de son vol. » _ Malgré tout, cette chasse n'est pas tou- jours produclive, car c’est un volatile fort « méfiant. : Un chasseur américain raconte qu’un oiseau, ayant pu s'échapper de ses filets _ … alla se poster non loin de Jà, empêchant par ses cris et ses objurgations, ses congé- nères d'approcher. Le narrateur de cette pelite scène, voyant sa journée fort com- #4 (4) Brezol, Revue des Sciences naturelles appli- Fe quées. . ns dt CRT: ie Rev 2 LE MONITEUR D’HORTICULTURE dit M. Brezol (1), forment deux grands rec- ! 181 promise, dut abattre le moineau babillard d’un coup de fusil. Sauterelles. — Tous les granivores, sur- tout après la moisson, viennent se prendre à la sauterelle. On l’emploie dressée ou placée près de terre. La sauterelle dressée consiste en une bran- che flexible, courbée en arc et attachée à un bâton solidement enfoncé en terre; une corde la maintient tendue, en l'entourant, tandis qu’elle passe par un trou et s'évase en nœud coulant sur une marchette enfon- cée dans le trou. Cette marchette doit tenir suffisamment pour empêcher la corde de se détendre, mais pas assez pour supporter le poids de l’oiseau, qui doit venir s’y percher pour becqueter les épis des graminées qu’on a disposés à sa portée. La sauterelle à terre, peu différente de la précédente, prend pour ressort une branche d’arbuste et le nœud coulant est porté par une marchette faite d’une autre baguette, engagée d’un côté dans une coche faite au premier morceau de bois venu, enfoncé en terre à proximité du taquet adhèrent à la corde, à l’endrolt où commence le nœud coulant, l’arrête sur la fourchette. Elle est excellente en temps de neige ; on déblaie de dessous du piège et on y sème de menus grains, à la vue desquels accourent les moi- neaux, surtout sila neige séjourne depuis quelque temps sur la terre, (A suivre.) ORNITHO. CONNAISSANCES UTILES POUR RECONNAITRE SI LES BOIS ONT ÉTÉ ABATTUS EN HIVER. — On sait que les bois abattus d'octobre à avril sont d'une meilleure conservation et possèdent des, qualités qui les font préférer, pour beaucoup . d'emplois, aux bois d'été, Or, les bois d'hiver contiennent dans leurs cellules des parties d’amidor qu'on, ne rencontre pas dans les autres; on pré- tend même que c’est la présence de cet amidon qui contribue à rendre le bois imperméable et imputrescible. Dès lors, rien n’est plus simple que de reconnaître sion a affaire à un bois abattu pendant la bonne saison. L'iode étant par excellence le réactif de l’amidon qu’il colore fortement en violet, il suffit donc d’étendre un peu d’une dissolution d’iode sur une coupe fraîchement faite de l'échantillon à examiner.S'il conserve sa couleur naturelle et simplement foncée par l’iode, c’est du bois d'été; si la teinte violette révélatrice apparaît, c’est du bois d'hiver. Dans ce dernier cas, des raies de couleur caractérisque montrent la présence des cellules contenant la provision d’amidon. BIBLIOGRAPHIE w OUVRAGES REÇUS : Manuel pratique de la culture de l’Artichaut, de l’Asperge et du Cardon par Raymonp Brunet (1 vol. broch. 132 p. 13 fig. 2 francs. Encyclopédie Roret- Mulo, éditeur et au bureau du journal. La Question viole, par À. M. Bellot des Minières (1 br. 43 p., Féret et fils, éditeurs à Bordeaux). Les Conifères el Taxacées (1), par S. Mottet. Les Conifères, *es rois du règne végétal, occupent une assez grande place dans nos cultures ornementales et même commer- ciales pour ne pas voir, avec plaisir, qu'il leur soit consacré un ouvrage spécial, d’au- tant que depuis longtemps (1867), il n’en avait pas été publié. Par une intéressante description, M. Mot- tet nous fait faire, avec ces végétaux, un voyage à travers le monde, depuis les contrées les plus froides jusqu'aux... nous ne dirons pas les plus chaudes, mais les parties froides des chaudes ; car il est démontré que les régions équaloriales sont dépourvues de Conifères qui, au contraire, se plaisent dans les contrées froides et humi- des, etsur les montagnes descontrées chau- des à des altitudes jusqu’à 4600 m., où là on constate qu’au fur et à mesure qu’on s'élève, la hauteur des arbres diminue. L'auteur nous donne la description de tous les genres et variétés connus, ainsi (4) 4 Vol. Rel. toile; 474 p.,132 grav. ; 5fr. au M. d’'H LE MONITEUR D’ BURTICULTUR culture, leur multiplication et leurs dies; car comme les autres végétaux, leurs ennemis. Tous ces renseignements, pris à dif rentes sources sûres, seront du plus granc intérêt pour tous ceux qui ont affaire à « admirables végétaux. | me Aussi ne saurions nous trop en rene mander la lecture. s'expédie presque partout. Il apparterait un connaisseur du pays, M. Granger, dir: | teur du jardin botanique de la marine à Toulon, placé mieux que qui que ce soil pour connaitre, d'initier ceux qui veulent cultiver, etde En connaissanc de ceux quipratiquent déjà Dans cet ouvrage; nous ne outre] dier : À consulter par les intéressés. PETITE POSTE > M.H.àP. — La feuille que vous nous ave Baptiste), ie d’horticulture à l'École pra rs tique d'agriculture « Mathieu-de- Dombasle ÿ >> (Meurthe-et-Moselle), a été nommé professeur de botanique et d'horticulture à l’École pratique d'hor- ticulture d’Hyères (Var), en remplacement d M. Drouhard, détaché au service des études tech niques de la Drestiot de l “agriculture, # Fa ! _ d’honneur es Catalogues recus. | Distinctions honorifiques. Ont élé nommés : jouyat(A.) horticulteur à Semandre-Montei- net(Allier) ; Chevalier : M. Laurent (Albert), jardinier à la sous-préfecture de Lisieux. D'autre part : Les Palmes d’Officier d’aca- lémie ont été remises à M. Duvillard, pro- fesseur de culture maraîchère à Arcueil, et à … M. Gérome, chef de culture du jardin bota - ique aü Muséum de Paris. Cireulaire ministérielle relative au com- ce intérieur des produits de l'horticulture. Monsieur le Président de la Société d’hor- culture de. Depuis la création de l'Office de rensei- -gnements agricoles, de nombreuses per- sonnes ont adressé à ce service des de- - mandes de renseignements relatives au com- merce des produits horticoles. _ Les divers renseignements que je vous avais déjà prié de m'adresser avaient pour but l'établissement de notices agricoles destinées à faire connaître à l'étranger les roduits horticoles francais; ils concernent uniquement le commerce extérieur et ne 25 aAouT 1902. Au Ministère de l'Agriculture. — fficier du Mérite agricole : M. Martin-. LE MONITEUR * D'HORTICOULTURE SOMMAIRE \ 3 4 L L 3 à A , . . € Q » . , DS ni i : honorifiques. Circulaire relative au commerce intérieur des produits de l’horti ce arr ne ou 190. Exposition des Industries du mobilier. Les lauréats des diplômes | e la S. N. d'H. de France. Un Calla nouveau. Fermeture des fleuristes parisiens le dimanche. Ouverture de la chasse. Carnet mondain. Nécrologie : Lucien Chauré. — Les Rosiers à fleurs jaunes : Golden Queen. Ol{o Ballif.—Travaux du mois de septembre. Jel Chauré. — Le repiquage. H. de May. — Les arbustes d'ornement : Aralia Sinensis. Oudeis. — Quelques nouveautés : Aster ptarmi- coïdes major. Pois de senteur nain : Buisson fleuri. Helcey. — Des Anthurium. À. de Smet. — Le Moi- eau (suite). Ornitho. — La chasse aux Insectes. Contre la Pyrale. Ernest Menault. — Bibliographie. — pourront, par conséquent, permettre à mon Administration de satisfaire utilement aux demandes qui lui sont adressées sur le com- merce intérieur de ces mêmes produits. Pour faciliter, à ce dernier point de vue, la tâche de mon Administration, j'ai décidé, Monsieur le Président, de faire un nouvel appel à votre concours éclairé et dévoué,en vous priant de bien vouloir, en ce qui con- cerne votre Association, m'adresser une note aussi complète que possible sur les “points suivants: Noms-et adresses des membres. Spécialités de chacun d’eux, importance de leur production et époques favorables à la vente. Principaux marchés de la région, Principaux centres de consommation des produits. Usages commerciaux. Modes d'emballage, etc. Je vous serai crès obligé de bien vouloir, dans votre réponse, ajouter, aux rensei- gnements indiqués ci-dessus, tous ceux qui vous paraîtraient pouvoir faciliter la vente des produits de votre région. Recevez, Monsieur, etc. Le Ministre de l'Agriculture, JEAN Dupuy, >) Expositions pour 1902. — Beaune (Côte-d'Or), du 5 au 7 septembre. Rennes (Ille-et-Vilaine), du 7 au 43 oc- tobre, exposition générale de tous les pro- duits de l’horticullure, place de la Répu- blique. HER AE Ls 184 Le programme très détaillé, qui A paraitre, est à la disposilion des intéressés qui pourront le demaniler à M. A. Benaïtre, S'e G', 4, rue Broussais, à Rennes. Orsay (Seine-et-Oise), du 43 au 15 septem- bre, exposition générale d'horticulture organisée par la S. d'H. des Cantons, de Paluiseau, Chevreuse et Limours. S'adresser à M. Gaudot,secrélaire, 10, rue Archange à Orsay (Seine-el-Oise). 36 Exposition des industries du mo- bilier. — Les étrangers à Paris, en atten- dant les Parisiens à leur retour, ne devront pas manquer une distraction intéressante, qui vient de prendre possession du Grand Palais des Champs-Elysées. Le Salon des industries du mobilier, à la lête duquel nous retrouvons, avec plaisir, l'orga- nisateur habile de ce genre d’exposition, M. O. Lartigue, que nous avons déjà vu profitér des derniers jours du bon vieux Palais de l'Industrie,en y installant l'Expo- silion de la musique et de la danse, à pour but de faire connaître aux visiteurs tout ce qui à rapport à l’ameublement, et ce n’est pas peu de chose! © (1 L'installation, d’un modèle Lire est très coquelle; la musique fort bonne, el, par un diorama donnant les genres de cul- tures et d’exploitalion des bois, depuis les ébène, les acajou, jusqu'au vulgaire peu- plier, les promeneurs At passer une bonne après-midi. Un Calla nouveau. — Un horticul- teur de Blankenbourg (Allemagne), M. Bur- nemanp, nous informe qu’il a présenté à la S. R. d'H. de Prusse un nouveau Culla Ri- chardia hybride du ©. Ællioltiara (A) X C. Adlami (2). La spathe de celte aroïdée estjaune citron pas mür, la base est pourpre foncé et les feuilles possèdent des laches transparentes. Plus rustique que le C. Ellhiottiana, 11 est mis au commerce sous le nom de Calla sol- falare. ed (1) Voir deécriplion, M. d'H. du 25 juillet 1892 et chromo du 10 mai 1896. (2) Voir description, M. d'H. du 28 février 1900. du mt mnt Les Lauréats des Dip] ômes “'h neur de la 8. N. d'H. de Fra aux expositions horticoles. — Lyon 28 mai ; M. Bernaix (Roses). 14 Frricnese 44 juin; M. Perte lil pépi : niérisle à Saint -Just-en-Chaussée. ë Moulins, 12 juin, M. Belin. (CES Fermeture des fleuristes parist le dimanche. — Nombre de n CORMENCE ferment le dimanche à fleuristes en boutique n en. pe =1l autant, s’est demandé la Chambre s cale? D SET Aussitôt l'idée émise, les prineipales : sons ont clos leurs volets, et on a fait ap} : à tous les membres de la corporation pou les inviter à suivre ce bon exemple, qui per mettra aux employéset.. aux patrons dé. reposer unjour la semaine; mais On a trou des récalcitrants, quelques-uns ont peur manquer la vente d’un bouquet de violel de deux sous. Pa _ Ne pourrait-on, pour que la trans fut moins LR faire prendre l’ eng ment à tous les fleuristes de” fermer en été à midi ou une heureet, après périence, dans un certain délai, sauf laines fêtes, fermer toute ti L'Ouverture-de là RS a été ainsi fixée p pour à 1902 : re zone, 17 août; 2e zone, 31 août ; 3e ne 7 septembre. La chasse au fuisan, Lee octob ————— Carnet mondain. — Nous appren mariage, célébré le 5 août, de Mile Gabriell chand, la charmante fille de M. À. Ma l'hor ticulteur très counu de Poitiers, avec M. rice Courtois, négociant à Poitiers. Nos bien sincères félicitations. Nécrologie. — Ea traite a. noù prenons le décès, à l’âge de 84 ans, de M. 4 Joly, vice-président honoraire de la S. N. d H france, président de la commission de rédactio anciën président de la commission des ex] tions, ete.,chevalier.de la Légion d'honneur, venu le 24 août. Le service aura lieu à la Madelaeé. le 26 ao! midi. ù Selon la volonté du défunt (?), ps is voyer ni fleurs ni couronnes (? ?). Ven LUCIEN CHAURÉ GOLDEN QUEEN % (Hybr. de Noisette). | _ Nous avons publié dans le M. d'H. du ) octobre 1901, pages 224, 225, 226, un remier article Ssraié si sur les heïlleures ainsi que ee la plantation des mas- t corbeilles unicolores de rosiers. : daintenant ne organes de la presse horticole anglaise, les célèbres et habiles ‘rosiéristes Wa, Paul et fils auraient enfin ire celte variété si désirée et recherchée rosier à fleurs jaunes pour la plantation es massifs. Ce nouveau _gain serail le rosier Golden La Noisette, issu ‘de la variété Rêve d'or. * C’est un rosier vigoureux, qui développe à eaucoup plus foncé que celui des fleurs de variété mère, le ÆRêve d'or. Pour jouir s rameaux à une taille allongée ; il faut isuite avoir soin de les arquer et les cou- formeraveccette nouvelle variété Reine d'or, TS] massifs et corbeilles de rosiers qui Lee neraient, pendant loute la belle saison, une mirable floraison remontante de Le oses jaunes, qui auraient assez d’analogie ‘avec celles de la var. Mme Falot. _Ces renseignements sur ce mode particu- er de culture, auquel il faul soumettre ce ouveau rosier de a section des MWoisetle, rofusion des quantités de roses d’un jaune d'un massif qui serait composé uniquement avec la var. Alister Stella Gray, à fleurs jaunes également. Las ‘TRAVAUX DU MOIS DE-SEPTEMBRE Orro BaALLir. JARDIN D'AGRÉMENT Septembre est le mois de floraison par excellence, la température s’abaisse, le soleil est moins vif, les nuits fraiches, tout est favorable aux plantes de pleine terre, aussi les voit-on s'épanouir en quantité, ce qui explique, du reste pourquoi aussi, il y à tant d’exposilions en ce mois. On entretiendra le jardin propre, on binera, on sarclera et on arrosera le matin de préférence. Le sarclage est une opération à laquelle on n'attache pas assez d'importance, ilne consiste pas seulement à enlever la partie herbacée de l'herbe mais surtout la racine, et cela.avant que la plante ait grainé, car, x -pour arriver à cela elle a emprunté à la terre, et l'humidité et les principes nutritifs et ce au détriment de nos plantes utiles. Ne pas laisser répandre celte idée émise par les fainéants, que l'herbe entretient l'humidité au pied des plantes. Le sarclage doit être fait avec soins pour bien enlever la racine de l’herbe sans nuire à celles des plantes. Si l'herbe est nouvelle et qu'on puisse bien l'enlever à la main on aura soin de donner un binage après l’arra- chage pour égaliser la terre; si l'herbe est vieille et qu’il y en ait beaucoup, on se ser- vira d’un sarcloir, d’une petite fourche, ou d'une petite fourche croc à manche court de 10 à 20 centimètres, qui permet d’une main de fouiller la terre, de l’autre d’enle- ver l'herbe, ensuite on remet la terre en bon état. Onmettrastratifierles graines desplantes, qui doivent subir cette opératiou avant d’être semées, Repiquer en pépinière les plantes se- mées en juin, L'ART NS Led TS CNT HAE ER TPE 186 Marcolter les œillets et commencer lu mise en pots de ceux qui sont délicats et destinés à être rentrés sous châssis. OE. de fantaisie, OE. flamands; éviter l'humidité qui est l'ennemi capital de ce joli genre de plantes. Semer les plantes devant fleurir dès mai prochain, commeles Agrostis, Adonides, Ara- bis, Campanules,Bluets,Clarkias,Crépis,E:10- thères, Fumelerre, Godétias, Gypsophyles, Juliennes, Linaires, Myosolis, Pâquerettes, Pieds d’alouetlte, Pois de senteur, Saponaires, Silènes, Thlaspis, etc. Ces quelques espèces peuvent passer l'hiver sans abri, mais il en est d’autres plus délicates qui devront être abritées sous chässis, telles les : Acrocli- nium Browalles, Coquelourdes, Euchari- dium, Tagetes, Giroflées, Leptosiphon, Lim- nanthes, Lobelias, Mimulus, Nicrembergia, Nycterinia, Oxalis, Phlox de Drummond, Schizanthus, Verveines, Whitlavia, etc. Soigner les boutures de Géraniums, faites en août, on coupera les boutons et les feuilles qui jauniraient et on commencera les empotages en godets, qu'on laissera sur place ou le long des allées, si on a besoin du “carré; aussitôt empotées ne pas-owblier-de: les bassiner à la pomme fine. Aérer les boutures d'Anthémis, Hélio- tropes, Fuchsias, Verveines, etc., les pincer pour leur faire prendre de la force et com- mencer l’empolage fin du mois, des plus fortes en bonne terre légère mélangée de terreau de feuilles et de terre de bruyère. On commencera à meltre en pots, les ognonsdeJacinthes, Tulipes,Narcisses, etc., destinés à être forcés, pour la floraison d'hiver; nous recommandons aux amateurs de choisir de préférence les Jacinthes à fleurs simples, qui sont les plus jolies en pot : chpisir les beaux ognons. Aussilôtplantés, on enterrera les pots sur une planche, enles recouvraut de litière dès que les premiers froids seront pour se faire sentir et on les retirera au fur el à mesure pour les passer dans la serre au forçage; on peut commencer le forcage des Jacinthes romaines, vers le mois de novembre ,pour les les autres genres, ainsi que pour les Tulipes, Crocus, Narcisses, dès le commencement de janvier, ceci pour les amateurs ; quant aux -les récolter -en plusieurs fois et quel cultivateurs spéciaux pour les fêtes du de l'an, nous n'avons pas la prétention de leur enseigner leur métier. Aumomentdes pluies, diviser etrepli les pivoines ligneuses ou herbacée voir fournir quelques floues au pren printemps, et de très belles au deuxièm car les PROIRES ne donnent une bonne | raison que lorsque les racines ont bien } possession du sol. | Continuer le bouturage des rosiers le bois n'élait pas aouté et retirer la lig ture aux rosiers greffés en juillet et 40 lever et préparer les rosiers qu'on doit : fo: cer pour les rentrer en octobre. Les chrysanthèmes végétant fort mois,lessoigner, les dresser àla forme désire, ébourgeonner, et faire la chasse : noble, leur donner les engrais, mai juste mesure. JARDIN FRUITIER Continuer avec soin, la récolte des frui qui est un des grands travaux du mois pour les poires et les pommes à conser jours avant leur maturité complète, ne. les heurter et les manier avec précauti Retirer les sacs en papier par un b soleil. Bien dégager les pêches, brugnons sins, pommes d’api, etc. en détournant feuilles pour permettre au soleil de les @ lorer. Re Faire les conserves et les confitures. : Dresser les abris vitrés ou auvents dessus desraisins pour les abriter de la plu avons, à plusieurs reprises, donné les diff rents totales de conservation, un desp simples pour un ménage où on ne cher pas la beauté pour la vente, est, aussitôt” coupés de leslaisserressuyer duélihus a sur une claie, puis de les suspendre par fil autour d’un cercle de tonneau, la g4 en bas, et d’accrocher les cercles dans une pièce non chauffée, à température la moins vatiable possible, avec autant d'obseu = a grappes qui. se gàteraient.. Ce procédé | économique donne de bons résultats, et on eut en conserver très avant dans l'Hvér: - | Mettre en sacs les plus belles grappes et _ éviter que les grains touchent la toile du » sac. … | On peut encore continuer à greffer en cusson, si la sève ne s'arrête pas, les ommiers, poiriers et, au commencement | mois, les pêchers. Continuer avec la plus grande énergie la ‘hasse aux insectes et oiseaux, mouches, guëpes, loirs, moineaux, merlét: été. grands ateurs de fruits. Combattre surlout le puceron lanigère. Arracher les arbres morts ou prêts à ourir;, on pourra déjà commencer les tra- x de tranchées, et préparation du terrain ù on devra faire les plantations fruitières. Après la récolte des fruits et avant la ombée de la feuille, nettoyer les arbres fruitiers de leur bois mort ce qui est plus facile qu'après la chute des feuilles. Planter les fraisiers provenant de semis _ où de coulants. | … Les Praisiers quatre saisons se plantent en quinconce en les espacant d'environ 35 à 40 centimètres et les variétés à gros _ fruits à 50 centimètres. Bien soigner cette plantation qui n’a l'air de rien et qui est beaucoup ; les racines 4 L 4 Un = "2 - ‘Te age ns. doivent être bien étalées et le sujet pas trop enterré ; le collet doit être à lahauteur _ du niveau He la terre qui sera tassée suffi- He __samment, nilrop ni pas assez; éviterle plan- …. toir qui fait un trou en entonnoir, tasse la … terre autour, laisse une cavité au fond et gène les racines dans leur parcours; se ser- vir d'une petite jardinière et arroser après la plantation. > Un amateur, qui n'a pas à chercher à ga- gner du temps sur une grande plantation, peut ohserver tous ces petits détails qui . ontune graine dmportance sur la récolte future ; un sujet bien planté produit bien! Nous rappelons qu'un plant de fraisier durant trois à quatre ans, il faut en avoir trois ou quatre, et en replanter un nouveau tous les ans, alors qu'on culbute l'ancien. Plantér en pot les fraisiers destinés au forcage. ns 187 JARDIN POTAGER Sil fait sec, comme il y a lieu de l’espé- rer,après la saison irrégulière que nous ver nons de traverser, on arrosera ferme le ma- tin, on continuera le repiquage des choux semés en août. | Semer raves, mâche, cerfeuil, oseille, pimprenelle, poireaux, épinards, laitue de Passion et même haricots nains,qu’on abri tera sous chassis aux premiers froids. Semer du cerfeuil bulbeux où faire stra- tifier de HR graine pour semer en février- inars. Nettoyer les couches à melons, les rechar- ger de terre neuve et y repiquer de la lai- tue-gotie, même en semer, recouvrir de chassis pour préparer du plant pour l'hiver. Enlever les fleurs sur les tiges des pommes de terre pour faire grossir les tubercules et commencer la récolte en mettant de côté les plus beaux, moyens, pour la plantation, les conserver sur des clayetles. On conseille aussi de passer le rouleau sur les tiges, cela parait-il fait aussi grossir les tubercules ? Relevyerlesfeuilles de céleri, eardons, poi- rée, pour les attacher et les fais blanchir, ainsi que différentes salades, Pincer les extrémités des choux de Bruxelles pour faire grossir les pommes. Diviser et planter l'oseille, la civatie, l’es- tragon, etc, Continuer les couches à champignons. SERRES ORANGERIE CONSERVATOIRE Tous les travaux de réparation aux serres doivent être achevés, les vires netloyées et remastiquées, les murs blanchis, les chauf- fages réparés et les locaux préparés pour recevoir les plantes au fur et à mesure que la température extérieure baissera; eom- mencer naturellement par les plantes de serre chaude, puis tempérée. Avant la rentrée, on nettoiera bien les plantes des feuilles mortes et des insectes, de même qu'on s’assurera si elles n’ont pas besoin d’être rempotées, ou rechargées de terre neuve ce qui doit être fait avant. Donner de l'air aux serres autant qu'on He cd - 188 le pourra le jour pour habituer les plantes, leur permettre de se débarrasser de leur trop d'humidité ; mais éviter d’aérer par la pluie pour ne pas emmagasiner d'humidité dans les serrés. TRAVAUX DIVERS Préparer les fumiers et récolter les feuilles qui tomberont pour servir de litière et confectionner des couches. Jel CHAURÉ. DFE LE REPIQUAGE L'utilité du repiquage pour les plantes annuelles de pleine terre, soit d'utilité, soit d'ornement, n’est point assez généra- lement comprise des jardiniers amateurs. Nous croyons utile de leur mettre sous les yeux le parti qu’il est possible d’en tirer. Les plantes potagères qui, comme les choux, le poireau, le céleri, etc,, ne peu- vent pas accomplir à la place où elles ont été semées le cours entier de leur vé- gétation, sont ordinairement transportées du terrain où elles ont été mises en pépi- nière sur celui où elles doivent achever de croître. Beaucoup d’entre ces végétaux de- mandent à subir, avant leur mise en place définitive, un ou quelquefois deux repiqua- ges. Cette excellente coutume, assidûment pratiquée dans les jardins maraîchers des environs de Paris,les mieux cultivés detoute l'Europe, est fondée sur l'observation d’une loi remarquable de la physiologie végéta- 1e. La nature, en privant les plantes de la faculté de se mouvoir, les condamne à vivre et mourir à laplace où leur graine a germé, à moins que l’homme ne s’en mêle. La trans- plantation est toujours une opération con- tre nature, qui trouble et interrompt les fonctions de la vie végétale. Par suite de ce trouble, la durée de la végétation de la plante est toujours abrégée ; il semble qu’elle en ait l'instinct etqu’ellese hâte de fructifier, comme si elleétait avertie qu’elle a moins de temps à vivre. Les conséquences de ce fait sont surtout sensibles pour le nant une terre fertile et de PR ar sages, on le dispose à former des têtes fois plus serrées et plus précoces : en jar nage, on ne peut trop le répéter, le temp c'est de l’ argent. Fa les reines marguerites, les balsathie coréopsis, etc., se sèment en pépinière pour être mises en place dansle parterre où e doivent fleurir. Si, lorsqu'elles ont la haë 3 teur de quelques Ar. on les repiate très près les unes des autres sur nne plate bande garnie de dix centimètres de bo terreau, elles y deviennent fortes et trapue et ect lorsqu'on les met en place. u floraison de beaucoup supérieure à cei qu'elles auraient pu donner sans le repi quage. H, DE May. ._ ET 2 LES ARBUSTES D'ORNEMENT | ARALIA SINENSIS Syn. DIMORPHANTHUS MANDSCHURICUS. L’Aralia de Chine est un bel arbuste d'ornement, d’une parfaite rusticité, mai qu’on ce rarement en France dan nos jardins d'agrément. : C’est pourtant une espèce remarquab surtout au moment de sa floraison, et tou particulièrement lorsqu'elle est utilisé comme plante isolée sur une prenen pe Jouse. Bien qu'élant une espèce ligneuse, cet Aralia ne développe pas en dehors de ses à tiges principales, des rameaux latéraux; il” produit par contre beaucoup de bourgeons. très allongés, qui atteignent souvent 1 mètre: à 1 m. 30 de longueur et qui sont garnis de feuilles allongées et divisées, ses pé- tioles sont recouverts de grosses épines. * tea VOTRE 0e CAT “ORENT A TX 2 L' « x L Ov, + SEA + Peer Terre 14: VERT TR ". 2 7 : CN ER D PER à Cu } > < RE *" 2 de) Es ele 3 Da £ É LARrY LE MONITEUR D’HORTICULTURE 189 Re Lorsque les exemplaires d’un certain , rigides n’ont besoin d'aucun soutien, ce qui _ âge se dénudent à leur base, leurs tiges éri- | est un mérite énorme. | gées se trouvent masquées par les drageons La plante, se ramifiant à la base, forme . ani se développent au nied de ces arbustes. | : grappes sous le feuillage, pendant les mois . d'août et de septembre. …… L'Aralia Sinensis est souvent cerfendu avec l'A. spinosa, avec lequel il a une cer- faine analogie. Cette dernière espèce est cependant plus délicate, quoique étant éga- . lement rustique sous nos climats tempérés; - elle présente comme caractère distinctif - des rameaux plus vigoureux et qui sont re- couverts d'épines plus grosses et plus nom- - breuses que dans l'A. Sinensis. Ces deux espèces d’Aralia,;-qui sont du … reste très décoratives, sont multipliées au moyen des drageons qui se développent à . la base des plantes et qu'on peut facile- - ment éclater. On les propage aussi par le semis, opéré de bonne heure, au printemps, sur une couche dans laquelle on dispose … d’une légère chaleur de fond. ASTER PTARMICOÏDES MAJOR OubEïs- buisson, d’où son nom; sesfleurs, qui s’épa- L” nouissent à l'extrémité des rameaux, soni 4 : 7 QUELQUES NOUVEAUTES ave ALIEN ne f os “à 4 NEA RE TIN . _ ASTER PTARMICOÏDES MAJOR. — Parmi les …_ p'antes vivaces pouvant se reproduire de grandes et plus ornementales que celles du _ lype plarmicoïdes. Cette variété, qui a reçu le nom d’Asfer plarmicoïdes major, est appelée à rendre de grands services pour la culture de pleine terre comme aussi pour celle en pot et comme plante de marché, PoIS DE SENTEUR NAIN : BUISSON FLEURI. POIS DE SENTEUR NAIN : BUISSON FLEURI — Nous en dirons autant du Pois de senteur nain Buisson fleuri, qui ne dépasse guère 50 centimètres de hauteur et dont les tiges x: graines, nous avons remarqué dans les * cultures de MM. Cayeux et Le Clerc, de L. Paris,un Aster nain, trapu, recouvert d’une % énorme quantité de fleurs blanches plus blanc strié pourpre en. attendant les autres coloris, HELCEY. 190 DES ANTHURIUM Le décès récent d’un fervent amateur de cebeau genre d'Aroïdées,M. de laDevansaye, et la vente de sa précieuse collection, qui a ‘lieu aujourd'hui, donne une actualité à la conférence que vient de faire, sur ces magnifiques plantes, M. Arthur de Smet, à la S. R. d'H. du Nord de la France, confé- rence que nous empruntons à son intéres- sant Journal : « Ce genre, dit M. A. de Smet, le plus important et certainement le plus beau de la famille des Aroïdées contient des plantes de l’effet le plus remarquable. Fondée par Schott, cette section ren- ferme environ 160 espèces, toutes originaires de l'Amérique tropicale, mais il existe éga- lement un grand nombre de beaux hybrides et une série nombreuse de mélis. Des introductions de grande valeur ont fait de ce genre un groupe varié et nom- breux dans ses formes et ses coloris; mais c’est aussi à des hybridalions bien compri- _ses et à des sélections raisonnées que nous devons en grande partie la vogue dont jouis- sent certaines espèces qui plus travaillées que les autres, ont prospéré et produit du _ nouveau. Nous avons adopté une classification toute horticole en les divisant en deux groupes bien distincts : 1° Les Anthurium floraux ; 2° Les Anthurium à feuillage ornemental. Ces sections ont elles-mêmes été divisées en espèces et en hybrides. Sous cette appellation d’Anthurium floraux, nous comprenons ceux dont la spathe est ornementale par sa couleur ou sa forme, car, dans ces plantes,toute la beauté réside dans la coloration de l'enveloppe extérieure — spalhe — qui entoure et protège les fleurs véritables réunies sous forme de cône cylin- drique appelé spadice qui porte des fleurs, qui,dans l’espèce, sont hermaphrodites. Les Anthurium floraux se subdivis ent : 1° en Anthurium floraux ayant pour origine l'Anthurium Scherzerianum; 2° ceux ayant pour origine l’Anthurium Andreanum, et 3° le genre spathiphyllum. Nous nous proposons de vous entretenir RES hui de la : Le dia à Scherzerianum et ses hydrides. Cette espèce, décrite par Schott en 1857, fleuri pour la première fois dans les Jar. Royaux de Kew, en 1862. Elle fut découv au Guatémala par Scherzer, et plus tard par Wendland à Costa-Rica, qui l'introduisit, dans les jardins royaux de Nerrenhausen à … Hanovre, d’où elle a été répandue | sur r le Continent. “Elle fut exposée par la maison Veitc Bruxelles, le19 juillet1863 ; Charles Lem la ie dans l'lUustration horticole, en 18€ Ed, Morren, dans la Belgique horticole, 4 1868; Louis Van ne dans Ia en 1866. L En lisant ces ie Are 1 constatons que l'apparition de cette pla fitune réelle sensation el donna bie lieu à des semis suivis dont la sélection produit des résultats remarquables, où port de la plante, celui de ses inflore cences, leurs dimensions, leurs coloris arr vent bientôt à une stands perfection. | mes redevables des variétés : grandiforum ni maximum et autres à fleurs perfeclionnées, * pour arriver à la remarquable variété Anthi rium Schereerianum Wardi qui fut le point de départ et l’agent le plus actif des fécond tions futures. 7. L’ Anthaurium Wardi, sur me el j'appel par M. Ward et mis au commerce par maison Veitch,de Londres, en 1878 Entre temps, était apparue sur la scène du mônde horticole une pretile variété blanch d’Anthurium Scherzerianum, délicate, malir gre et peu vigoureuse, qui fut cependa appelée à jouer rapidement un rôle. tr important dans les nouvelles créations. Cette espèce fut mise au commerce, @ 1875, par M, B. S. Williams, de Londre FE sous 1 nom d'Anthurium Williams etintro- + duitedu Guatémala également par Scherzer. Je me rappelle encore l'émotion qui sem para de moi à la contemplalion de celte » petite fleur frèle et délicate ; mais elle éla blanche à petit spadice jaune, Une yo nouvelle s’ouvrait aux fécondalions, de EX #1 düthe ou sur la variélé rouge. … Le feuillage de l'A. Rolhschildianum esl exactement pareil à celui du type à fleurs rouges. Lä spathe, de bonnes dimensions, est à Û fond blanc avec des marbrures, ETES et hi points irréguliers d'un beau rose cinabre. — Léspadice est jaune plus ou moins foncé, Tégèrement rougeâtre à la base. La même _ spathe a généralement sa face intérieure avec un fond plus blanc, ou plutôt moins fortement ‘tâché de rose. Les différents _Semis obtenus dé la première fécondation, “étaient. tous légèrément différents les uns . des autreS* la plante est florifère étpossédé les mêmes dual: que la var iété rouge, la culture en est*la même, sauf qu'elle désire étre cultivée dans une température un peu _ plusélevée. la été obtenu également et simultané- …. ment par M. Bertrand, de la Queue-en-Brie, — de célèbre mémoire, dont la collection, … ädmirable de types créés par cet habile Semeur, à été une mine inépuisable pour _ ses successeurs. ….. Au fur et à mesure que les hybridateurs s’occupèrent des croisements de ces varié- . tés nouvelles, certains horliculteurs parmi lesquels nous nous plaisons à citer MM. Léon Duval, de Versailles, et Desmet-Duvivier, de … Gand, continuèrent leur travail de sélection * dans 168 semis de Scherzerianum 1ype et par- - vinrent ainsi à créer, en s'attachant princi- palement aux variations des nuances, l’A. sanquineum, atrosanguineum, purpureum, atro- $ Purpureum, pour arriver en 1890 à la variété | Président Carnot de M. Duval, qui se dis- üingue par un feuillage large et superbe et _ des spathes rouge-cerise foncé. ‘& En 1893, M. Duval mit au commerce son x 191 plus beau gain sous le nom de Anh : Souve- nir d'Antoine Chantin, un nom cher à tous les amis de l’horticulture tant en France qu'à l'étranger. Variété à grandes fleurs, larges, amples, bien tenues, bien portées, d’un beau rouge sang foncé luisant,. D'autres semeurs, MM. Bleu, de Paris, Vervaene-Verraert, de Gand, et votre servi- teur poussèrent leurs investigalions vers les coloris pâles et créèrent les variétés Pari- siense, roseum, salmone, Madame Dallière. La section des genres Rothschildianum em- boîla le pas à tous ces perfectionnements ; nous sommes acluellement loin des pre- miers semis du Rothschildianum. Nous possé- dons aujourd'hui des variétés à feuillage plus ample, plus rigide, de forme plus par- faite, des spathes qui se tiennent bien per: Éodieulate es à la lige, quis ’élalent au lieu de se recourber, des tiges. droites et dres- sées, appelées tiges de fer. ba coloralion, le pointillage qui, au début, étaient rose cinabre, , varient actuellement du rose. au, rouge Es tel l'A. 2. la | France, voire même avec taches noires ; On pt parvenu à fixer la variabilité des marbrures,et certaines variétés, obéissant à la volonté persévérante de l'homme, conser- vent la constance dans leurs PE si bizarres ; citons notamment : Souvenir & Lows De Smet, de M.F roebel, de Zurich, Baron de Bieberstein et Mme Ar- thur De Smet, que je considère comme nos gains les plus remarquables. En France, divers amateurs s’occupèrent activement du perfectionnement à apporter à ce genre si décoratif, et c’est avec une sincère émotion que je paie ici un tribut de reconnaissance à mes amis, feu MM. de la Devansaye, d'Angers ; Bertrand, de laQueue- en-Brie ; Bergman, de Paris, tous noms qui sont bien connus et qui furent en Europe les grands initiateurs des progrès à réaliser dans ce genre si travaillé. Comme je vous l'ai dit, d’autres semeurs ont suivi leurs traces et les progrès réalisés. dans le perfectionnement de cette fleur ont été constants; en vous faisant voir l'échelle des améliorations obtenues, vous pourrez aisément vous convaincre que la série des surprises n’est pas près de finir. PA TN NES, Er CE VOA NS L'an A, ) A Lu toutes ces variétés splendides, si justement, admirées, sont enlièrement l’œuvre de l’homme qui, n’ayant eu à triturer sur la mystérieuse palette de la nature que les petites fleurs rouge et blanche, en a fait sortir les merveilles florales qu'on peut admirer chez les amateurs. , Parmi les gains les plus remarquables, nous citerons, en dehors de ceux: se dé- signés plus haut : A: Rothschildianum, Andegavense, A. R. Devansayanum, lacteum, Le Fresne, nebulosum, tous obtenus par M. de la Dane A. Scherzerianum bispalhaceum, ayant deux spathes superposées, obtenu par M. Vallerand, de Bois-Colombes. A. 8. Parisiense, obtenu par M. Bleu, de Paris. Synonyme de À. salmoneum de M. Freæ- bel, de Zurich. A. S. Président Carnot, La France, Souve- nir de Falquière, Duvalianum, Souv. d'Ant, &hantin, roseum, de M. Duval. A. #S. Prince Albert, Sénateur Montefiore Levi, Duviviersanum, de M. De Smet-Duvi- vier, à Gand. A. S. purpureum, Distinction, Madame Wallem, album La Reine, de M. VOTRE" Derruort. : - A. S. Mme Dallière, de M. (Gand). A. 8, Souvenir Louis De Smet, Helvetia, de M. Frœbel. M. A. De Smet, M. Bergman, giganteum, rotundiflorum perfectum, bicolor et caroncula- lum (tige de fer), Baron de Bieberstein, Ma- dame Louis De Smet, de votre serviteur. Nous n'avons énuméré, dans cette liste, que les variétés les plus généralement cul- livées aujourd’hui, car il en est du genre Anthurium, comme de beaucoup d’autres lantes : les variétés anciennes cèdentle pas aux plus nouvelles, toujours plus méri- tantes ; il serait difficile de former une col- lection stable, car, presque chaque année, il y à élimination de variétés anciennes et adoption de nouveautés. À. DE SMET, (A suivre.) Et nous pourrons dire avec fierté que Alexis Fe LE MOINEAU | (Suite. pièges à ressort, amorcés d’un mor. pain comme appât. | Le piège Neuilly est simple et Ée. pouvant se tendre avant d'ouvrir le cle. STADE Le piège espagnol est en bois. Le piége Marseillais est fait en fil j f cles ouverts; ces demi-cercles sont ram nés l'un contre l’autre par un fort ressc enveloppant le centre ou diamètre qui port toucher à l’ ie On peut aussi se servir du piège gri avec filet caché pour prendre les oises vivants ; on les attire au Te de gra d'une sorte . panier d'osiart ou de = une ou plusieurs ouvertures (ou goul “ semblables à celles des nasses à ve ne tardent pas à suivre, et plus ils so nombreux, plus ils se Détente et plus ceux qui sont au dehors s’empressent d’ accourir et de se précipiter par les ouvertures. Les oiseaux entrent facilement, mais ne peuvent plus sortir. par le ae Gluauz. - — Le Dictionnaire de Ja ie de peut être employé l'hiver. « On passe un morceau de mie de pain. dans une paille engluée et l’on dépose les gluaux dans l'endroit où l’on donne habi- tuellement à manger à la volaille. La lem- » de basse-cour s’avance avec son grain, lieu 1" graines se moincaux arriv ut en oule, saisissent és Morceaux. de pain, * s'engluent les ailes et ne peuvent plus sé échapper. » J (4 suivre.) ORNITHO. L adressé à la S. N. d'Agriculture de auce une note sur les procédés employés ur la destruction de cet insecte si préju- le à lu vigne. Dans une savante analyse de celte note. M. Ernest Menault, inspecteur général de l'agriculture, fait connaitre que, malgré l'application généralisée de l’ébouillantage, les ravages de la Pyrale se sont notable- ment étendus celte année dans le Beaujo- insuffisante. _ C’est pourquoi ces messieurs ont organisé, Ja station de Villefranche, une série d’ex- _périences en vue de détruire l'insecte pen- ts lant la période même de ses ravages. LR Les pulvérisations avec des liquides in- _secticides, les solutions ou émulsions sa- vonneuses de pare e . autres matières ne - Protégées par les toiles qu’elles lissent 5 entre les feuilles qu’elles replient pour s’y = mettre parfaitement à l'abri des liquides de _les plus pénétrants, les Pyrales font tant et 24 si bien que les solutions arsénicales, arsé- 62% niale de soude, decuivre, les sels no ne parviennent pas à empoisonner les 4 feuilles. - Les Pyrales évitent ces feuilles intoxi- ; “quées, mais elles trouvent largement leur _ Ssubsistahce dans les pousses nouvelles el dans les parlies, toujours assez importan- Les, que les pulvérisations n’ont pas lou- Drchées. MM. Vermorel et Gasuine ont eu recours : ais ; celte méthode de destruction est posé D'H ORTICULTURE aux gaz et aux vapeurs toxiques : gaz cya- nhydrique, sulfureux, hydrogène sulfuré ; vapeurs de nicotine, de sulfure de car- bone, etc. Ils ont opéré sous des cloches coniques en métal dont ils recouvraient les souches en obturant la base de ces cloches posées sur le sol avec un peu de terre rame- née sur leurs parois. A l’intérieur des cloches on dégageait des doses croissantes de ces gaz ou vapeurs; on faisait varier le temps de leur contact en observant les effets produits sur les Pyrales et sur lu vigne. Le gaz cyanhydrique attaque violemment la végétation, mais à doses minimes sans tuer toutes les Pyrales; le gaz sulfureux détruit bien la Pyrale, mais il détruil aussi les feuilles de vignes. La nicotine est insuffisante contre la Py- rale; le sulfure de carbone est dans le. même cas, où il faut de fortes doses qui tuent les feuilles et les dessèchent. MM. Vermorel et Gastine ont eu recours à un procédé entièrement nouveau. Ils ont pensé à utiliser la chaleur, qui avait réussi dans des expériences faites par le D' Dewit à la station viticole de Villefranche. Les Pyrales exposées à une température de 48 à 50° meurent au bout de trois à quatre minutes. Elles sont tuées bien au- dessous de 45° centigrades, si l'exposition dure longtemps, environ dix minutes. Vers 40° centigrades, elles s'agitent désespéré- ment et sortent de leurs retraites, ce qui assure mieux l'effet de la température des- tructive. Enfin, point capital, les organes foliacés de la vigne résistent à la température de 50° centigrades, à la condition qu’elle soit maintenue peu de temps. Cet étuvage, à température limitée, constitue le nouveau procédé de destruction de la Pyrale. Il est applicable à la Cochylis qui se comporte comme la Pyrale, Pour d’autres insectes, il faut chercher les températures limites convenables. - Pour un insecte aussi bien protégé que la Pyrale, le problème était délicat, il fallait atteindre sûrement l’insecte en respectant la végétälion. Les appareils dont MM. Vermorel et Gas- Ti £ tine se sont servis, sont les mêmes cloches | remplacée par l'emploi plus facile e coniqnes en métal signalées plus haut; ils | sûr d’un avertisseur thermique q ont employé la vapeur d’eau produite par | à la vue et à l’ouïe le moment 6 les chaudières portatives que possèdent | supprimer l'injection de la vapet tous les vignerons du pays. une chaudière suffisante pour alim Cette vapeur est amenée par un tube | simultanément plusieurs cloches d’étuy flexible dans une boîte circulaire très apla- | on arrive, à l’aide d’une petile équipe tie, sorte de tableau discoïde à double paroi ‘ eux à trois personnes à conduire ce tra à peine écartée l’une de l’autre de un cen- d'étuvage d'une manière rapide et éco timètre. mique. ; La paroi supérieure est percée circulaire- ment de petits trous pour la sortie de la vapeur. Ce plateau est échancré, suivant l'un de ses rayons, afin qu’on puisse le pla- cer au-dessous de la souche dont le tronc vient occuper l’échancrure vers le centre du disque. On place la cloche conique sur ce disque creux, puis on injecte la vapeur d’eau et on observe un thermomètre placé au sommet de la cloche. Lorsque la température arrive à 30°, 32 au maximum, On arrête la vapeur. On laisse la cloche en place pendant trois ou quatre minutes, puis on la retire. è Les Pyrales surprises par la chaleur qui se répartit assez vite et assez uniformément dans la cloche, sortent de leurs nids et viennent, en se débattant, tomber sur le . disque distributeur de vapeur ; elles sont instantanément détruites par la chaleur de proposent d'employer le -même systè d'étuvage, mais alors à haute tempéra 100° centigrades pour remplacer l'éh lantage suivant la méthode de Raclet Le plateau distributeur de vap remplacé par un tube circulaire disp é la base inférieure de la cleche d'étuvag: Ils comptent atteindre ainsi bien plus sû r4 ment la température de 90° nécessaire po détruire les larves dormantes de la Py et Surtout pour éviter les manques qi produisent forcément avec l’ébouillanta MM. Vermorel et Gastine pensent cette méthode de destruction pureme physique offre un grand intérêt non seu ment contre la Pyrale et la Cochylis d vigne, mais encore contre l'Eudemis nombre de parasites des plantes cultivé Ernest MENAULr. 100° centigrades qui règne sur ce disque. PSP TER 12 Celles qui, au cours de leur chute, sont BIBLIOGRAPHIE RS demeurées sur les feuilles ou qui n’ont pu LÉ sortir de leurs abris sont échaudées sur place. Dans des vignes fortement pyralées, c’est par centaines sur chaque souche et princi- palement sur le plateau qu’on peut recueil- lir les Pyrales brûlées vives, tordues et en- roulées sur elles-mêmes. Si on dépasse Ja température limite ou le temps utile pour réaliser ces effets, on peut brüler les pous- ses tendres de la vigne qui brunissent im- médiatement. C’estun dommage peu appré- ciable qui correspond à un vignage ou pin- cage ; ces brûlures sont surtout produites par le contact du sommet de la cloche. Employé avec des soins convenables, ce procédé est radical contre l’insecte destruc- teur, et inoffensif pour les vignes. Dans la pratique, l’observalion du thermomètre est Notes sur l'Horticulture à l'Exposition unive selle internationale de 1900, par M, Bunete secrétaire général de la Société d'horti- cullure de Neuilly-sur-Seine (4 broc 96 pages, chez l'auteur.) TRES Dans cette publication, M. Bunelel a réun un certain nombre de Notes relatives à l’ex- position organisée par le groupe VIII, composition en ant que formation des co- mités et commissions, ainsi que les rapports. sur les concours temporaires, congrès € êtes horticoles, rédigés par les membres de . Un LEMONITEUR D'HORTICULTURE CHROMOLITHOGRAPHIE : PHLOX VIVACES HYBRIDES è % E MADHI. — 2. CRÉPUSOULE. — 9. ÉCLAIREUR. — #4. COMTE DE BRAZZA. — 5, BALSAMO. — 6. NÉGUS. A Le " 4 Fi ique : À l’Académie des Sciences : Expositions pour 1902. Le transport des fumiers. Ouverture de ‘de douanes en Corse Nominations, Lucien Chauré. — Gaura Lindheimeri. Helcey. — Les Nou- : Primula violodora. Primula Wilsoni : OQ. B. — Montbretia rosea. Oudeis. — Echenillage nomique. Omnis. — Les Phox vivaces hybrides. À. Gravereau. — Des Anthurium (suite et fin). À. de — Le Moineau (suite et fin). Ornilho. — À travers partout : L'Anguillule du Fraisier. G: Labelle. Orchidées : La culture de la Vanille. O. Ballif. — Au Ministère de l'Agriculture. Décret sur la s sation des enquêtes de statistique agricole. — Nouvelles diverses : Omnnis — Bibliographie : Petite — Les Catalogues reçus. - | VU RES Noires : Gaura Lindheimeri. Phlox vivaces. Phlox paniculata. Phlox setacea. Phlox subulata Phlox verna. plantes horticoles où les organes de la gé- Set néralion se transforment en pétales par suite: V2 de piqûres répétées d'Hémiptères ou d'Aca- riens, ou grâce au développement de cham- - féconder une centaine de fleurs par heure; toutes ces fleurs quise sont épanouies dans la matinée se fanent 4e dans ju suivant la force des sujets. Il re faut, gousses dede tout leur développeme au bout de six à sept semaines, mais” commencent à mürir qu’au re du hu tième mois qui suit le moment de la féco dation ; on reconnait leur maturité à la ( alors ces dernières dans de pelits pa que l'on plonge, environ pendant dix secor des, dans de l’eau chauffée à + 86° C. 190° Fahrenheit; cette opération. ést répété Le à ce nouvelles reprises à un inter\ dans des boîtes en bois pour qu ‘elles se sèchent. Elles prennent une couleur brn | à leur surface. es C’est à partir de ce moment que la vanille livrée au commerce pour la consomma- tion et vendue sur place de 25 à 30 francs la livre anglaise (450 grammes) (1). Un temps pluvieux et frais, pendant la flo- raison des vanilliers, nuit beaucoup à la fé- | condation des fleurs. En outre, s'il survient à cr moment un abaissement lrop prononcé de Lempérature, cela cause sur les tiges sar- -menteuses de cette liane une maladie qui traîne quelquefois la perte de toute la antation des vanilliers. Getle maladie est, -parait-il, ce que le cultivateur de vanilliers doit le sus rédouter. Aussi le Département de l'Agricullure des Etats-Unis recommande- F: il expressément aux colons américains de … nintroduire dans leurs nouvelles planta- ons que des vanilliers provenant de cul- tures parfaitement saines et indemnes de _celle redoutable maladie, qui peut rester quelquefois un certain temps à l'état latent. O. Bazzir. Au Ministère de l'Agriculture. — A la suite d’un remarquable rapport, “ trop long malheureusement pour être pu- blié (2), adressé par M. Mougeot, ministre de l'Agriculture au Président de la République Sur la réorganisation des enquêtes d'ordres divers, statistiques, économiques el agricoles, | (celui-ci vient de rendre le ee suivant : Le président de la République française, Sur le rapport du ministre de l’agriculture; Vu le décret du 1er juillet 1852, portant créa- tions de commissions de statistique permanentes; » Vu le décret du 25 avril 1901, organisant nn office de renseignements agricoles au Ministère de 44 … l'agriculture, | Décrète : Article premier. — Les enquêtes agricoles com- _ prennent : 1° les statistiques agricoles annuelles : 12% 20 les statistiques agricoles spéciales, RE se F 44 | (1) Cependant, la récolte de certaines années des gousses de vanille de toute première qualité s’est | revendue en Europe à raison de 120 à 175 francs le _kilogramme!!! Ne DE RE (2) Voir Officiel du 4 septembre. LE MONITEUR D’BORTICULTURE + desséchant, et la vanilline se cristallise ! ou non périodiques et 3° les enquêtes économiques agricoles, Elles s'effectuent conformément aux dispositions du présent décret, TITRE I Statistique agricole annuelle. SECTION I Registre de culture. — Questionnaire. Art, 2, — Il est institué dans chaque commune un registre des cultures qui devra contenir l'indi- cation de la superficie agricole et celle des rende- ments moyens des produits, Le modèle de ce re- gistre est arrêté par le ministre de l’agriculture ; ce registre est destiné à servir de base aux statis- tiques agricoles, Art. 3. — La statistique agricole annuelle est établie au moyen de questionnaires. Elle porte : 1° sur la répartition des cultures et sur les produits ‘agricoles (questionnaire A) ; 2° sur les animaux de ferme ainsi que sur leurs produits (ueses naire B). Art. 4. — Les éléments de la statistique agri- cole annuelle sont réunis dans chaque département par des commissions communales ; ils sont cen- tralisés et contrôlés pour le canton par des com missions cantonales. SECTION II | Comunissions communales. Art. 5. — La commission communale de statis< tique agricole est composée du maire, président, d'un membre du conseil municipal désigné par ses collègues et, suivant l'importance des communes, d'agriculteurs notables désignés par le sous-préfet, au nombre de trois au moins et de cinq au plus. Art. 6. — Le secrétaire de la mairie remplira les fonctions de secrétaire de la commission ; il tiendra un registre des procès-verbaux des séances et prendra soin des archives qui seront dé- posées à la mairie. Art. 7. — La commission communale se réunit à la mairie: elle arrête, au commencement de chaque année agricole, le programme de ses tra- vaux et fixe les dates de ses réunions ordinaires, En dehors de ses réunions ordinaires, la com- mission pent être réunie, s’il y a Jieu, sur une convocation du maire. Art. 8. — La commission communale a pour mission de recueilir et de vérifier les renseigne- ments qui doivent servir à l'établissement du registre des cultures de la commune, Elle est également chargée de remplir les ques- tionnaires A et B dela statistique agricole annuelle Sn PARCS AE OS CC nn er pe D ant Le) ëe LE et de fournir au professeur départemental d’agri- culture les renseignements que ce fonctionnaire lui demanderait pour l'établissement des rapports qu'il doit adresser au ministre de l’agriculture sur les ensemencements d'automne, sur ceux de prin- “temps et, ultérieurement, sur les résultats approxi- matifs des diverses récoltes. Art, 9. — Chaque année, avant le 1er novembre, le préfet ag resse, en triple expédition, aux maires, les imprimés nécessaires à la statistique agricole annuelle. Art. 10. — Dans le courant de la première quinzaine de novemhre, la commission se réuni pour arrêter définitivement le registre des cultures de l'année agricole écoulée, et pour établir les questionnaires À et B afférents à ladite année. Le registre des cultures, ainsi que les minutes des questionnaires, doivent être déposées dans les archives de la commission. Art. 11. — Les questionnaires, dûment remplis, doivent être envoyés en double exempaire au sous-préfet de l'arrondissement, et, pour l'arron- dissement chef-lieu, au préfet, de manière à ce qu'ils lui parviennent avant le 25 novembre. Art. 12 — Le sous préfet, ou le préfet dans l’arrondissement chef-lieu, transmet d'urgence ces documents, au fur et à mesure de leur réception, au président de la commission cantonale. com- pétente. (A suivre.) t z. NOUVELLES DIVERSES Carnet mondain. — Le 2 septembre a été célébré au milieu d’une nombreuse assistance sym- pathique, à l’église de Grisy-Suisnes (S.-et-M.), le mariage de M. Achille Guérin, rosiériste, et fils de l'habile forceur de roses, M. Henri Guérin, de - _Servon, avec Mlle Elise Parvy. Nécrologie. — M. Huard, trésorier honoraire de {a S. N. d'H. de France, homme charmant et dévoué par excellence, est décédé. Marché de raisins de table. — Par arrêté préfectoral, la commune de Villeneuve-lès- Maguelone (Hérault) est autorisée à créer un marché de raisins de table (chasselas) tous les ans, à partir du 15 juillet au 1; septembre, Les 22, 23, 24 septembre se tiendra à Francfort l'important marché des poires et pommes à cidre. Le 24 juillet 1907, a été tenue, sous la présidence de M. Et. Salomon, à l'Hôtel de la $S. N. d’H. de France, la première assemblée de l'Association en participation des producteurs expéditeurs aux MONITEUR D'HORTICULTURE Halles centrales que tout. le monde du À con des use considérait LR impratice trales. = RE Le tant pour Y à prél ever sur à 69 4 rieur à celui perçu par les a er Le Conseil a lieu up que le total Se expéditeurs, au prorata de la valeur RS vois. : k Après lecture par le gérant du rappor financier concluant au non- appel de la deux: moitié qu copies ee l'es à Tan le monde des producteurs, cultivateurs, exp aux Halles Centrales. LIOEES © BIBLIOGRAPHIE De la conservation des fruits pendant l par René Lemoine, horticulteur à Ch lons sur-Marne (1 br 25 pages, chez l'au: 1 teur.) A : =: Versailles (0,50). PETITE POSTE nousavezenvoyéeestun Gaura de Lindheimer en donnons la description. N° 71, M. B. O.à M. Vous pouvez vous le Dioscorea Fargesi (Igname de Farges) MM. Rivoire et fils, horticulteurs à Lyon. £ umbens : Helcey. — Les roses : comme compensation, les roses nouvelles nous arrivent! A qui devons-nous donner la préférence ? Gracieux oiseaux ! Combien votre départ _ Mmela Comtesse Georges de Grerminy (Vigne- ron à Olivet), rose thé, à fleur grande, pleine, . pédoncule rigide, florifère, coloris intérieur rose chair nuancé saumon, extrémités rose clair, issue de Bougère, x Duchesse Ma- thilde. _ Thé.Rose# Herbeys (Schwartz à Lyon) fleur jaune canari foncé, centre nankin carminé et - jaune orange, issue de ]me Hoste >< Souvenir _ deJ. B. Guillot. En hybrides de thé : Mme Alice Hewetson (Schwartz) blanc carné, centre rose jaunâtre, odorante, issue de me Caroline Testout >< — _ Mme Hoste — Princesse Marie Mertchersky, rose de chine lavé, carminé, issue de }/me Ca- roline Testout X< Reine Emma des Pays-Bas. _ Bengale, Comtesse du Cayla(P.Guillot fils,à Lyon) fleur pleine, od. jaune capucinenuancé De à | 25 SEPTEMBRE 1902. e LE MONITEUR PDHORTICULTURE SOMMAIRE Chronique : Les Roses nouvelles pour 1902-1903. Les fruits en Allemagne. S. M. le roi Edouard VII lappendicite et 1es fraises. Les arbustes des boulevards. A la Société nationale d’horticulture de France. mission en franchise temporaire en Russie des appareils servant à la destruction des ennemis des exploi- ns agricoles. Nécrologie : Lucien Chauré. — Travaux du mois d'octobre : Jel Chauré. — Le Sanvitalia, ey. - 1 Souvenir de Jeanne Cabaud. O0. Ballif. — Chronique étrangère : pulus Charkowiensis, Striga lutea, parasite du Maïs : Oudeis. — Le greffage du néflier du Japon : orcher. — Importation en Allemagne des fruits secs et desséchés provenant des Etats-Unis: Omnis. — Le nouveau décret sur la statistique agricole (suite) : Connaissances utiles : Contre les vers de terre. — Bibliographie. — Petite Poste. — Les Catalogues reçus. GRAVURES NOIRES : Sanvitalia procumbens à fleurs simples. Sanvitalia procumbens à fleurs doubles. La pourriture du raisin et l’effeuillage : G. B. — jaune carminé — Warquerite Cuillot (hyb. de thé) fl. gr., pl., od., blanc crème passant au blanc pur. Issue de Mme Caroline Testout — Souvenir d'Hélène (hyb. de thé) f1. gr. gl. pl. blanc nuancé rose clair argenté, issue de -Mme Caroline Testout (1). (FE Lesfruitsen Allemagne.— M.Bœuve, consul] de France, à Brême, informe les in- “téressés C'est-à-dire les cultivateurs de fruits du midi de la France et d'Algérie qu'il vient de se former à Brême une Société pour le commerce des fruits. à | Cette société, par des traités spéciaux avec une compagnie de transports Z'Argo,cherche à accaparer tous les fruits, les oranges déjà, les autres fruits ensuite, et à faire de Brême un centre d'importation fruitière. Il y a donc, pour nos producteurs, intérêt à connaîlre et à se mettre en relation avec cette Société. 20 S. M.le Roi Edouard VII, l'appen- dicite et les Fraises. — Tout le monde sait que, par suite d’une grave opération de J’appendicite, S. M. le roi Edouard VII a failli ne pas être couronné ; mais son tem- pérament encore vigoureux a donné tort à toutes les somnambules, plus ou moins extra-lucides, qui avaient prédit que la coronation n'aurait pas lieu et, en somme, pourquoi pas lui aussi bien qu'un autre sur -le trône d'Angleterre ? (1) Description des obtenteurs. _tira demain, 1e Te LT Mais l’origine de cette royale appendicite, si à la mode aujourd’ hui, a excité les re- cherches de toutes les son LES médicales et scientifiques de l’Europe entière et on est arrivé à conclure qu’elle provenait : Devinez de quoi ? D'un abus dans la consommation des fraises que faisait le souverain anglais ! (sic). Pauvre fraise! Oh! ce n’est pas sa sa- veur exquise, sa chair délicieuse, son jus succulent, qui sont mis en cause, mais son genre de végéter : il a été reconnu, — tou- Jours par les Savants, — que le fo de cette délicieuse rosacée, légume pour les uns, fruit pour Jes Abtes ayant pris la mauvaise habitude de er à terre, de- venait le refuge de quantité de microbes, et, frémissez d' épouvante, cher lecteur, que ces microbes étaient justement Jes propa- galeurs de‘l’appendicite, à l'instar proba- blement de ceux contenus dans les éclats d'émail se détachant des casseroles! Les fraises, propagatrices de l’appendi- cite, quelle plus belle réclame pour les ASE de porte-fraisiers en fil de fer? Mais rassurez-vous, chères lectrices, la science à ses erreurs, et ce qu'un savant affirme aujourd’hui, un autre le démen- quant à vous, continuez à broyer, sous vos jolies quenottes, les déli- cieux fruits du Fragaria, qu'au bon vieux temps on aimait à cueillir Au bois de Bagneux Quand on est... deux ! et moquez-vous de l’appendicite qui, si elle doit vous atteindre, saura venir par une autre voie, mais néanmoins, si vous cul- tivez vos REA) vous-mêmes, mettez-y des porte-fraisiers, — syst. Lagroi ou autres T: vos fruits seront plus beaux et plus propres. eKk Les Arbustes des boulevards. Dans notre chronique du 10 mai, nous annoncions que la préfecture de Dolce avait invité les restaurateurs etlimonadiers, sur l'avis du conseil d'hygiène, à rentrer, tous jes soirs les arbustes qui donnaient. outre de la gêne pour les passants, un peu dé gaité aux trottoirs des boulevards. Cela a LE MONITEUR D'HORTICULTURE fait sourire bien de nos lecteurs, et un | nos confrères même a eu l'air detraiter cette 5 nouvelle de... canard! ee Pour tant ridicule que soit celle mesu elle est absolument authentique, mais no pouvons ajouter, aujourd’ hui,que le syndic des limonadiers s’est ému et que, parl’ent mise des conseillers municipaux, MM. ue üin-Bauchard el CR ou: ils 0 soirs, le Jong des boutiques ; cela est fort Juste, car l’accaparement des trottoirs É les boutiquiers dépasse les bornes. ax 20 À la Société nationale d’ Hortict ture de France. A noter parmi lesr veautés présentées : par M. Charolloi Creusot: La Perle fraise à gros fruits, remon tante, dont les potées étaient littéralemen pas mauvaise qualité. Toute une collection de Phlox nains, , cul tivés par MM. Lévêque et fils, type nouveau qui rendra de grands: services pour 12 # ture en pots. Admission en franchise temporaire. SE en Russie, d'appareils servant à la destru Gtion desanimaux nuisibles dans les exploitations agricoles. Le département des douanes vient de pu- blier la liste des appareils servant à la des- e= truction des animaux nuisibles dans les exploitations agricoles et dont l’ importation en Russie en franchise des droits d’ entrée est autorisée à titre de mesure temporaire jusqu’au 18/31 décembre 1903 : 1° Les appareils de différents systèmes pour l’aspersion des plantes avec des subs- tances curatives liquides : FE a) Les appareils ordinaires pour l'asper- Fe sion (sans embout scié; les ARRETE, les” seringues, etc.). 2 b) Les pulvérisateurs, aussi bien à main qu'à (raction de bêtes de somme et de che Vaux : 2° Les appareils des différents systèmes … cal: 3° Les appareils des différents systèmes és torpilles à lancer de la poudre; Les bouilleurs de différents systèmes _pour la destruction des animaux nuisibles tu moyen de l’eau bouillante ; 5° Les appareils avec louré accessoires ur enduire les plantes de substances cura- ves liquides ; < 6° Les parties et accessoires de réserve s appareils susmentionnés {dans les 1,2, 4 et 5); | ‘7° Les gants Het pour la décorti- _cation ; re. Fe petites Donnée etles torches pour a destruction des animaux nuisibles au Reuoyen des flammes : 9° Les petites ou et les lanternes moyen de la lumière; 10° Les D us, les pièges, etc., jour prendre les mammifères et les oiseaux A4° Les filets pour attraper les insectes ; _ 12 Les nids artificiels pour les oiseaux insectivores; D 13 Les petits sacs pour préserver Îles … grappes de raisin des animaux nuisibles. —_ L'importation enfranthise de droits d’en- trée des appareils sus-mentionnés est au- orisée sur présentation par les destinataires = de la douane, pour chäque cas en particu- lier, de certificats du département de l’agri- ulture ou de comités de phylloxera ou bien agents de ce département ou de ces comi- tés déclarant que les appareils commandés à l'étranger sont réellement deslinés au but sus-indiqué. | Nécrologie : Nous apprenons le décès subit.à _ l'âge de quaraute-cinq ans, de M. Mellion, sous- “ chef du bureau des encouragements, au ministère _de l'Agriculture, survenu dans la gare de Libourne, LUCIEN CHAURÉ our attraper les papillons nuisibles au. TRAVAUX DU MOIS D'OCTOBRE JARDIN D'AGRÉMENT Le jardin d'agrément est encore beau en ce mois, surtout si on a eu soin de planter des fleurs et des arbustes à floraison tardive. Les Asters, de coloris différents, en blanc, violet et rouge, les Anémones du Japon (Honorine Joubert et Reine Charlotte) à fleurs rouges,roses, blanches, simples ou doubles, les nombreux Cannas bien variés de coloris, les Salvias aux couleurs rouge étincelant comme Zngénieur Clavenad, Alfred Raguenaud (nain), Gloire de Stuttgart; à fleurs blanches comme le S. alba; à fleurs blanches et rouges comme #/. Jssanchou; à feuilles jau- nes comme Poule-d'Or et Golden leaf, feuilles piquetées de taches jaunes comme le nouveau Silverspot (voir M. d'H. du 10 mai 1900), à jolies fleurs bleu-ciel, S. patens; comme aussi les nombreux Bégonias tuber- culleux à fleurs simpleset doubles, unico- lores, panachées, cristées, elc.,des Campa- nules {urbinata, des Balsamines, des Cal- céolaires vivaces dont les dATateS fleurs. jaunes font bon effet, les Capucines, les Dahlias, les Etre les Montbrelia, les Géraniumes, les Ricins, dont on ne sert pas assez comme plante d'isolement au milieu des massifs, les Zinnias, etc. Mais gare, la désillusion qui arrivera for- cément! Un coup de gelée surgira en une nuit et mettra à néant tous les efforts d’une année, il n’y aura plus qu’à nettoyer les massifs, la mort dans l’âme, et à arracher et rentrer les ognons, bulbes et rhizomes. On s’occupera de mettre en pots toutes les plantes qu'on veut rentrer pour l'hiver, ainsi que celles devant fleurir en serre; pour les rempotages, on aura eu soin de bien préparer ses composts d’après les ren- seignements que nous ayons déjà donnés. On divisera les plantes pour refaire les bordures ; Thlaspi, Petit-Chêne, Sauge, Lavande, etc. On refera les gazons. C’est un des, sinon le meilleur des moments pour leur réfection. Ramasser, avec soin, les feuilles au fur et à mesure qu'elles tombent, d’abord par É . bon de bois, 210 LE MONITEUR D'HORTICULTURE propreté, ensuite pour les conserver, car elles sont d'une grande utilité pour faire de la litière aux plantes, mélanger au fumier neuf pour les couches, et faire pourrir pour obtenir un terreau de feuilles. Fin du mois on va pouvoir commencer la plantation des rosiers; bien faire son choix, car nous ne saurions trop recom- mander à nos lecteurs de s'adresser aux bonnes maisons sérieuses, dont ils trouve- ront les noms de quelques-unes à nos an- nonces ; ils auront de bons sujets, des varié- tés exactes, ce qui leur évitera bien des dé- ceptions. Quelques semis peuvent encore se faire en plantes annuelles destinées à être repi- quées sous châssis, Schizanthus, Mimulus, Kaulfussia, Nycterinia, Nemesia, RAS dium, Némophles, Coréopsis, Ipomopsis, etc. On plantera les ognons à fleurs : Tulipes, Jacinthes, etc., soit en pleine ter:e, soit en pot pour avancer la floraison et garnir les serres, soit sur carafes pour appartement. Nous rappelons, Pour la plantation des Jacinthes sur carafes, qu'il existe des mo- dèles spéciaux pour ce genre de culture, qu’on peut se procurer chez tous les mar- chands grainiers. On choisit pour cela les plus beaux ognons, bien réguliers, et,de préférence, les variétés à fleurs simples, qui donnent de plus belles hampes fleuries. Après avoir empli ces carafes avec de l’eau filtrée, arrivant à toucher lé bulbe, avoir mis au fond un morceau de char- qui empêche la décompo- sition, on place ces carafes à l'obscurité, dans un endroit bien aéré, le moins sec pos sible, pendant 5 à 6 semaines, c'est-à-dire jusqu’à ce que les racines soient arrivées au fond du vase. On commence à leur donner petit à petit de la lumière, pour les habituer graduelle- ment jusqu'à ce qu'on les place au plein jour, puis on les laisse partir, en évitant les courants d'air; si la hampe devient trop lourde et que son poids fasse pencher la tige et culbuter le tout, il faudrait {uteurer avec du fil de fer; on entretiendra l’eau propre en la renouvelant, et en la mainte- nant toujours au niveau des ognons, qu’on placera l’ognon; éviter surtout de béliée © (NE: tiendra propres aussi en enlevant UE. pe | ge cules qui moisiraient. LT les racines; elles sont en deux Paris la partie supérieure de la forme d’un verre e de lampe renversé, s'emboile dans le vase sans toucher le Hiha pour permettre à | de s’y introduire, les racines sont mil nues dans ce tabé: ; lorsqu’ on veut Rene l’eau ou nettoyer le vase intérieurement, c retire la partie emboîtée, les racines ne sof pas touchées et on les remet sr l'ait. remplacée. NES Pour la plantation en pleine terre, Ro Hh terrain, bien amendé et léger, béché Éd au Hôing 80 centiietns 0 profondeur, PÉ LS planter les ognons à 10 ou 15 centimèti de profondeur en laissant entre eux a au moins 15 centimètres décartement. Si la terre était grasse compacte, on mé dans les endroits frais : l'humidité est très préjudiciable à leurs {che elles pourri= raient et ce au détriment de dk floraison. Pour la culture en pot,, le .composl employer doit être préparé al ‘avance, il être substantiel, riche en engrais, composé | de terre ae terreau de feuilles, site A et fumier Géo BUS. le fumier de va 6:44 est un des meilleurs pour la culture des ognons à fleur. Fe On emplit des pots de ce compostsans tre le tasser, et on place les ognons le dess au niveau de la terre, cela fait,on enterre les pots en les recouvrant de 40 à 45 centimètre de bonne terre légère, puis, quand 1 racines seront bien parties on enlève le pots qu'on met sur couche sous châssis e on les passe dans la serre pour les fair fleurir au fur et à mesure des besoins: JARDIN FRUITIER Continuer la récolte des fruits en finis-. sant par les fruits d'hiver, et terminer avant | les premières gelées. Cueillir avec soin et les laisser ressuyer plusieurs jours dans un endroit sec avant. leur rentrée au fruitier, qui a été mis état. + Retirer les sacs en papier, par un beau temps, pour colorer la peau, néanmoins, il ÉL. est des variétés qui se culorent tout de même Den sac. 14 Il est difficile de se faire une idée, si on 1 ne l’a vu, de la différence qui existe cuire th ‘4 fruit venu à l'air libre ou un fruit ensaché, F surtout celte année, autant ce dernier “ét . beau, sans lache de lavelure ni piqüre d’in- n secte, autant l’autre fait triste mine, mais F4 nous sommes obligé de constater que la : 4 mise en Sac, qui n'a aucune importance dans ne: une pépinière, est affreusement laide dans un pelit jardin d’amateur. N Au propriétaire à juger lequel il doit sa- É2 tisfaire, l'œil au jardin, ou l’œilsur la table. # Cueillir et ensacher le raisin. C'est le moment le plus propice pour pré- parer les plantations fruitières nouvelles, ou le remplacement ; on arrachera, aussitôt _la récolte, les arbres qu’on veut supprimer, on fera un choix des espèces et variétés à _ planter, nos lecteurs pourront consulter les 2 catalogues Baltet, Barbier, Croux, Lecointe, F. André Leroy, ARE For NEIGE etc., pour les guider. 1 - Ils feront bien de choisir les variétés ap- LES , TA 1 “u= k “ ; # Ps LÉ + A ès nt À propriées à leur sol et, dans chaque genre, #4 de choisir les variétés précoces et les tar- # dives, ce qui leur permettra d’échelonner la récolte, mais ne pas Lrop s’emballer sur les | nouveautés. +4 On fera les D thcomslte et les fosses Fe pour planter, éviter surtout dans les terres . compactés de creuser un trou rond dans … Iéquel les racines sont enfermées et ne —. peuvent se développer, piocher autour, je- ter au fond des fosses tous les détrilus pos- … sibles, vieux lainages, déchets de poils, etc. Tout le terrain doit être préparé car les plantations commenceront le mois pro- chain. Si on replante où on à arraché un arbre, … remplacer complètement la terre qui nesera jamais assez maniée. _._ Ramasser avec soin les feuilles des arbres atteintes de maladies ou par les insectes, ne pes les jeter au pourrissoir, ces affections se propageraient, les brûler ainsi que les écorces des arbres qu’on aura grattés. Nettoyer les arbres fruitiers de leur bois 2 2" " & #3 * & F- LE MONITEUR D’HORTICULTURE ati | | -mort et des mousses, aussi bien ceux à hautes tiges, trop héfiieue que les autres; le mois prochain on pourra commencer té badigeonnages. JARDIN POTAGER On fera les semis de salades, Lailue gotte, L. palatine, ou Romaine blonde, etc. à repi- quer sur couche ou au plein air, pour le prin- temps; on espacera chaque semis de quel- ques jours pour pouvoir prendre son temps pour repiquer. On fera subir aux plants un premier repiquage sous cloche à raison de 10 à 15 pieds par cloche, en augmentant successivement pour chaque repiquage. On continue les semis de Mâches, Cerfeuil, Épinards, Radis, les Choux- es pour repiquer. On lie Ke légumes à faire blan- chir, et on commence à faire blanchir la Barbe de Capucin. Aussi tard que possible commencer les arrachages des légumes à rentrer en cave pour l'hiver. Travailler les fumiers. Couper les tiges des Asperges, récolter les graines müres, donner un binage et étendre dessus une couche de fumier. Labourer les Arlichauts et mettre en pots des œilletons qu'on conservera sous châssis pour planter au printemps. C’est aussi le moment de transporter les fumiers et de les enfouir sous terre pour leur décomposition. Choisir de préférence le fumier de cheval, quiest chaud, pour les terres froides et compactes, et le fumier de vache, qui est froid, pour lesterres chaudes, légères, sableuses; mais, si on ne possède qu’une seule sorte de fumier, ne s’accorde- rait-il pas avec la nature dù terrain, on l’emploie quand même; qu’on le sache Dion tous les résidus, tous les détritus d’un jar- din, d'une maison (sauf des acides), pro- nier de l’engrais, etne TEE êlre jetés, sinon au pourrissoir qu’on doit avoir dans toutes les propriétés. Tout se décompose, tout se transforme, tout ce qui sort de terre doit rentrer en terre, pour en ressortir à nouveau. SERRES. ORANGERIE. CONSERVATOIRE. La rentrée des plantes de serre chaude est faite; restent les plantes de serre tem- CAR + à TES te POP ONE LE ALES CELA Le 242 pérée, serre froide, orangerie ; ces plantes, devront être rentrées au fur et à mesure que la température baissera, et en com- mencçant par les plus frileuses, si les jour- nées d'octobre sont chaudes, ne pas se ‘leurrer et se méfier, car les nuits sont froides; fin du mois tout doît être en place. Nous insisterons à nouveau sur la mise en état des abris floraux. On ne doit pas oublier que les insectes, les cryptogames se sontmultipliés pendant cette période d’aban- don et sont là qui guettent leur proie à la rentrée. Aussi, aura-t-on dû, outre les réparations aux Pol de oui Blanquier, De- Jaroche, Durand-Vaillant!, Guillot-Pelle- tier, etc., à la tuyauterie, à la maçonnerie, nettoyer bien les vitres et les remastiquer. Remplacer les vitres cassées en s'adressant à Lecomte-Falleur ou Gerboud. | A l’intérieur, le bois, si c’est une serre Cochu, ou le fer, si les serres sortent de chez Carpentier, P. Ferry, Guillot-Pelletier ou Schwartzet Meurer, etc., sera bien lavé avec de l’eau à laquelle on aura ajouté du savon noir et au besoin repeint ou verni; les murs seront badigeonnés à la chaux vive à laquelle on peut ajouter du sulfate de cuivre pour combattre la moisissure ; nettoyez partout, surtout les coins, repaires d'insectes et des toiles d’araignée. Certains prétendent que ces toiles sont des pièges aux insectes qui volent, ce n’est pas une raison pour les laisser, et une arai- gnée a toujours le don d'inspirer un senti- ment de répugnance; on renouvellera le gravier des tablettes ou on le lavera dans de l’eau à laquelle on ajoutera un peu de sulfate de cuivie. On fera bien, avant la rentrée des plantes, de soufrer la serre, en plaçant en plusieurs endroits du soufre dans de vieux vases et en y mettant le feu après avoir préalable- ment bouché toutes les issues; on allume le foyer du fond en se retirant au fur et à mesure pour ne pas respirer les gaz sulfu- reux qui se dégagent et en fermant bien la porte. Le lendemain, on ouvre tout et on ne risque rien en entrant dans la serre; le surlendemain, on peut commencer la ren- trée des plantes, qu’on placera avec goût, LE MONITEUR D'HORTICULTUKE ÉS : bien propres; s'ils sont-meufs et sortant de - _ventif contre les insectes; contre les crypto. les grandes au fond, les petites devant, évitant de trop les masser pour laisser « libre circulation à l’air. Au Avant leur rentrée, tous les végétaux $ . ront mis en bon état, c’est-à-dire rempolés, dépouillés des fouilles et des branches … mortes, comme aussi on taillera les bran- - ches ob longues ou mal faites qui déforme- raient la plante ; les feuilles seront lavées « débarrassées de leurs insectes, surtout le Le orangers, les lauriers, qu’on neltoyera avec une petite brosse de tampico, imprégnt d’eau desavon noir pour les Kermés ;onrem- piRfere les tuteurs en bambou imputrescib FR qu’on peut se procurer chez Tissot, ou on. nettoyera les tuteurs en bois ordinaire; on remettra des étiquettes neuves modèle Gi- rard-Coll ; qu’on le sache bien, dans une serre toutes les plantes devront être étique- tées, aussi bien pour le cultivateur dont la mémoire peut faire défaut que pour le visi= tear qui, d'un coup d’@il, lit le nom, ce qui évite de le demander, ce que souvent Si on ne fait pas par amour-propre, £t dans :% la crainte de passer pour un ignorant. Pour le rempotage, on se servira de. pots chez Radot ou Wiriot, il suffira de les ep simplement dans l'eau avant de s’en servir; s'ils ont servi, on les netloyera E bien à la brosse de chiches dans de l’eau à laquelle on pourra Le un pen de A carbonate de soude. {3 Quand les plantes seront-toutes en place, me: on pourra les pulvériser à la seringue Say : nor Tissot, avec de l’eau à laquelle on ajou= -4 tera 4 0/0 de savon blanc bien dissous et 2 0/0 de jus de tabac, c’est un très bon pré: games, on emploiera ou le soufre ou le SE fate de cuivre ou encore la mixture sulfu= reuse à dose minime. A Prévenons toujours, pour ne pas avoir a 7 guérir ! dx 4 Les azalées, seront rentrées aussi fard Le que possible en cas de froid nocturne on devra les abriter avec des toiles de Mettez, … Michelet ou des paillassons d Anfroy. Après s'être assuré de la bonne prise des greffes précédemment, faites on les mettra … sous bache. & On donnera de l’air tout le jour, s’il fait ec, et même la nuit sauf si la température humide, éviter d'emmagasiner de l’humi- é dans les serres ce qui fait moisir et ourrir les plantes. On arrosera avec modération, les plantes entrées, mais assez copieusement, avec de engrais naturel ou de l’engrais chimique oiret ou Polysu, les Camellias pour leur faire activer la formation des boutons. …_ Si l'orangerie est à panneaux démon- tables on ne les meltrait que si le lemps était froid ou humide, rien ne presse les vé- gétaux qu'on y rentre supportant bien quel- que froid. JEL CHAURÉ. TES LE SANVITALIA $ Les Sanvitalies sont de très bonnes plantes annuelles, d'origine mexicaine, dont on 4 » Lg. tbe) + "AL SANVITALIA À FLEURS DOUBLES TMS - rence, employer comme contre bordure ou “ isoler de place à autre dans les plates- bandes. On l'appelle Sanvitalia procumbens ou San- vitalie rampante, parce qu’elle a été dédiée … a un botaniste espagnol, Sanvital, diseni les - uns, à un botanistesicilien, Sanvitali, d’après les autres ; mais cela nous importe peu, et - ensuite parce que les variétés originaires ne - dépassaient pas 20 centimètres de hauteur - cequiestsuffisant. Aujourd’hui,onenobtient … de plus hautes, c’est un tort: elles perdront 3 de leur charme. LE MONITEUR D’HORTICULTURE 213 Il en est à fleurs simples et à fleurs doubles. Les fleurs de cette composée sont jaune orangé, de différentes teintes, strié vert à la base avec cœur ou disque brun rougeûtre, et forment à leur floraison un très bel effet. La multiplication se fait comme pour les SANVITALIA PROCUMBENS (VILMORIN) * autres plantes annuelles : on sème en avril sur couche pour repiquer et mettre à demeure commencement de mai, ou en pépinière pour planter fin mai; on espace les pieds d’au moins 50 centimètres. On peut, aussitôt la première floraison terminée, {ailler les plantes et on en obtient une deuxième qui dure jusqu'aux gelées. HELCEY. ORAN LES ROSES SOUVENIR DE JEANNE CABAUD (Thé.) Lors des funérailles du président Mac- Kinley, les journaux horticoles américains ont raconté que les couronnes de Roses les plus admirées, à cette imposante cérémonie, avaient été celles, montées avec des roses A A ECTS RE 7 nom de Muman Cochet, qui est si appréciée 214 de la variété Yellow Cochet ou Rose Cochet Jaune. Cette variété si appréciée des Yankees étant i inconnue en Europe, M. P. Lambert, rédacteur de la Æosen-Zeitung Q, à demandé des renseignements au sujet de l’origine de cette rose, au secrétaire de la Société des Roidrisies américains qui lui a communi- qué les détails suivants : Aux États-Unis d ‘Amérique,la rose la plus estimée et la plus appréciée de la section des rosiers thés est la variété Waman Cochet ainsi que sa nouvelle forme à fleurs blan- ches. Il y a déjà quelques années les fleurisles américains avaient reçu, au nombre des nouvelles roses d’origine française obtenues dans la section des rosiers thés,une superbe nouveauté de Guillot, mise au commerce en 1896 sous le nom Ne de Jeanne Cabaud. L'arbuste de cette dernière variété est vigoureux ; ses fleurs, délicieusement parfumées, sont grandes ; très bien for- mées ; leurs pétales sont jaune cuivré exté- een et d'un jaune abricot pourpré à l'intérieur. C'était en un mot unerose éga- lant:sur tous les points, le coloris excepté, cette merveilleuse variété connue sous le en Amérique. Les rosiéristes américains ont trouvé donc rationnel, pour donner plus de valeur au gain de M. Guillot de remplacer son nom primitif de Souvenir de Jeanne Cabaud par celui de Yellow Cochet (en anglais) ou de Rose Cochet à fleurs jaunes, on sait que c’est généralement leur habitude, d'annoncer sous une nouvelle dénomination les ro:es méritantes de provenance européenne. CHRONIQUE ÉTRANGÈRE . PoruLus CHARKOWIENSIS. — La Deutsche Gaertner Zeitung, d'Erfurt, recommande ce nouveau peuplier qui serait appelé à rendre de grands services pour les plantations des pays septentrionaux. D’après ce journal allemand, le Populus Charkowiensis est un O. BazLtr. LE MONITEUR D'HORTICULTURE ——— î malheureusement c’est actuellement la ra \ métis entre les Populus Pyramidalis el LS gra. Il est maintenant prouvé qu'il est faitement rustique sous les différents. mats du nord de la Russie, alors que lep plier pyramidal ne peut pas résister 8 abaissements de température de ce. pa comme c’est par contre le cas du Pet u noir qui supporte assez bien. bel grands froids. ; zh Cependant le és M Chronie des doutes sur la parenté du Populus C) kowiensis. D'après cet organe anglais P. pyramidalis n'est Simplement qu forme du P, nigra. Ces deux parents raient par conséquent pas pu donner sance à à un hybride qui diffère autant es UN PARASITE DU MAïs. — Les colons L s'occupent maintenant de mettre en cu les terrains de l'Afrique australe, o n lutter contre une plante parasite qui al tit les champs de imaïs du Natal et Transvaal. Cette plante parasite est une petile phularinée, nommée par Loureiro : tri lutea. C'est un parasite extrêmement dan, reux pour les cultures, car il Joue to fait le rôle de l’Orobanche ou plutôt Rhinanthus de notre Europe. Pour le « truire, il faut enlever plante après pl avec 4 bêche; en l'arrachant avec Ja on ne parvient pas à ôter la racine sou raine du S/riga, qui attaque celle du Ma celle-ci reste alors sous le sol et pousse une autre tige. : “ER Au lieu de semer du Maïs, on est ob de planter du Sorgho, car le parasite ne est pas nuisible, Le Striga lutea est une Jolie plante, des champs du Transvaal. rare, probablement à cause des tétrhté Ho qui ne lui conviennent pas. Ouoais. LE GREFFAGE DU NÉFLIER DU JAPON li, ayant été dans le midi de la France, nait ce délicieux petit fruit d’or que ne le Néfiier du Japon, fruit si fragile _ Da ns la Revue horticole de Y'Algérie, M. J. p cher traite ainsi la question du greffage : « Le moment favorable pour le greffage néflier du Japon est juin-juillet : on t Loutefois s'assurer si le sujet est bien sève en soulevant l'écorce avec lalame du ftoir. n opère de préférence sur de jeunes rbres : l'écorce est moins épaisse, et il faut ne quantité moindre d’écussons pour for- sujet atteint de un à deux centimètres. L’œil 20 le Lécus$ôn, én se développant, formera la ux mètres, selon que l’on désire avoir s arbres à se -tige ou à haute lige. Pour | le greffage des néfliers plus âgés, 4 à 12 et même 15 ans, la tête de l’arbre ant formée, il est nécessaire de placer utant d'écussons qu'il y à de branches incipales ; il nÿ a aucun inconvénient à poser jusqu'à 12 écussons sur un arbre. Quant aux arbres plus âgés, dont les “h branches sont trop grosses et offrent une écorce épaisse et rugueuse, il est indispen- sable de les couronner de la récolte des _ fruits; on réservera une dizaine des plus | TER jets qui repousseront aussitôt, pour ussonner l’année suivante. Les écussons sont pris sur des rameaux | aoûtés, c’est-à dire ayant une année de vé- Bétation, vigoureux, et dont les feuilles sont bien distantes les unes des autres ; ces der- _nières seront coupées sur leur péliole. … Inutile de décrire l'opéralion du greffage en écusson que lout le monde connait pour . l'avoir vu pratiquer sur le rosier. On se ser- ira du raphia ou fibres du Japon, dont on LE MONITEUR D'BORTICULTURE : ige du néflier, ‘que l’on coüpera à un ou RP NT pe D à pre ST She Eat y pif a de et Éd a 7: See ; ; ke choisira les plus longues lanières pour attacher l’écusson sur le sujet. Les branches principales étant greffées, on taillera les extrêmités, sauf un rameau feuillé appelé tire-sève, chargé en effet d’aider le greffon à attirer la sève. Au bout . d’un mois environ, dès que l'œil de l’écusson se sera développé et aura atteint quelques centimètres, on rabattra les branches en laissant un onglet de un centimètre, que l’on raccourcira plus tard, au-dessus de Ja greffe. Les soins complémentaires à donner au néflier greffé consistent en l’ébourgeonne- ment des porsses du sujet, dont le dévelop- pement se ferait au détriment des jeunes greffes. » J. PoRCHER. Importation en Allemagne des Fruits secs et desséchés provenant des Etats-Unis. Le texte du nouvel arrangement commercial entre les États-Unis et l'Allemagne vient d'êtré publié et, parmi les clauses qui ont été adoptées, l'une d'elles donné satisfaction au gouvernement américain en ce qui concerne l'inspection des fruits secs et desséchés. Voici les motifs de cette décision: pour conju- rer l'introduction de la Cochenille de San José; l'ordonnance impériale du 5 février 1898 avait prescrit que les expéditions de fruits frais et de parties de fruits frais seraient soumises à une ins- pection à la douane d'entrée. Cette prescription avait été appliquée par les autorités douanières, par voie d'extension, à certaines càtégories de fruits secs et de fruits desséchés et non pelés, parce qu'il était admis alors que, dans les fruits non complètement secs, la possibilité de la trans- mission de germes nuisibles n’était pas exclue. Après des expériences opérées sur la Cochenille de San José, il a été prouvé qu'après le dessèche- ment, ou après la dessiccation artificielle du fruit, les œufs n'étaient plus viables et que, par suite, il n’y à pas lieu de soumettre à un jugement expé- rimental l'introduction Ge l’insecte par des mar- chandises de ce genre. C’est pour ce motif que, déjà, avant la conelu- sion de l’arranyement, il a été décidé que l'inspec- tion du fruit desséché et des parties de fruit des- séchées devait être abandonnée. OmN1s. n i tie edais “LAS on PR tt AAA x, » Ris À 2 Se ae LE ABS g* EE gr a x & He APE F FRA LAS ele PL Ce PR TT OR ND 216 | LE M MONITEUR LE NOUVEAU DÉ SCRET SUR LA STATISTIQUE AGRICOLE (Suite.) SECTION III Commissions cantonales. ! Art. 13. — La commission cantonale de statis- tique agricole se réunit à la mairie du chef-lieu de canton. Elle comprend : 1° Des membres de droit : Le maire du chef-lieu de canton, Le conseiller général du canton. Le juge de paix. Le commandant de gendarmerie du canton. 20 Des membres nommés par le préfet : Un des présidents des commissions de réception et de ravitaillement domiciliés dans le canton. Trois agriculteurs notables. Deux membres pouvant prêter un utile concours au point de vue statistique. Art. 14. — Le nombre des agriculteurs notables pourra être porté à sept lorsque l'importance du canton le nécessitera. Dans les cantons où il existe des industries agricoles, la commission pourra comprendre, en outre, deux membres choisis parmi les représen- tants de ces industries. . Les membres à la nomination du préfet doivent avoir leur domicile dans le canton. Art. 15. — Le préfet désigne les présidents des commissions cantonales, Toutefois, dans les villes chefs-lieux de département ou d'arrondissement qui ne comprennent qu’un seul canton, la commis- cion cantonale de statistique sera présidée, selon le cas, par le préfet ou par le sous-préfet. Art. 16, — Dans les villes chefs-lieux de dépar- tement ou d'arrondissement comprenant plusieurs cantons, il n’y aura qu’une seule commission can- tonale de statistique pour les divers cantons, sous la présidence du préfet ou du sous-préfet. Art. 17. — Dans les villes où, soit le préfet, soit le sous-préfet sont présidents de droit des commis- sions cantonales de statistique, ces fonctionnaires pourront déléguer la présidence : le préfet, soit au professeur départemental d'agriculture, soit au. maire de la ville, soit au juge de paix du canton ou à un membre du conseil général; le sous-préfet, soit au professeur spécial d'agriculture, soit au maire, soit au juge de paix où à un membre du conseil général. Art, 148. — Les commissions cantonales dési- gnent elles-mêmes leur vice-président et leur se- crétaire, Art. 19. — Au commencement de chaque année préfecture à la date ci-dessous indiquée, D'HORTIC LTURE je due de ses travaux ; elle fe la da réunions ordinaires. 54 commission en séances erhod ‘é Art. 20. — La commission cantonale de tionnaires communaux et de les rectifier lieu. FRS Art. 21.— La commission cantonale statu les conclusions écrites ou verbales présentées. chacun des membres rapporteurs dont ila été ] De ci-dessus. Elle arrête les résultats définitifs e condense dans des tableaux récapitulatif : correspondant aux Ju Hal io. par a du sous-p l'envoi, sans retard, des questionnaires comm naux qui ne lui seraient pas parvenus le 30. vembre. < Art. 24. — Si, Re ce PÉTE mission cena les remplit d'office en { nales dont les questionnaires ne Jui serai parvenus, Art. 25. — Avant le 25 décembre au plus la sous-préfecture, ou, pour larroii et il lieu, à la préfecture, le tableau de dépouillement RE cantonal en double creme communaux À et B. Il y joint, s’il y a lieu, les servations de la commission. SECTION IV mérés à l’article précédent, le sous-préfet, ou l'arrondissement chef-lieu, le préfet adress exemplaire des questionnaires communaux À € de dépouillement d'arrondissement, au professeu Fe - spécial d'agriculture de l'arrondissement ou, à son. défaut, à la personne désignée comme il est dità l’article suivant. >. 3 x; on » Er LE C8 tir « «ss, LE MONITEUR D'HORTICULTURE 217 utre exemplaire des questionnaires commu- * À et B, ainsi qué l'autre exemplaire des eaux récapitulatifs par canton, destinés au comité départemental de ravitaillement, seront, s leur réception, adressés et. DU Art, 27. — Dans l'arrondissement où il n'existe de professeur spécial, le professeur départe - al d'agriculture désignera, pour établir les : fableaux récapitulatifs d'arrondissement, soit embre des commissions cantonales où commu- s de statistique, soit un des correspondants de ce de renseignements agricoles prévus à ticle 38, soit un directeur où un professeur ole pratique d'agriculture on, à leur défaut, le crétaire de la commission cantonale de statis- SECTION V Dispositions générales relatives aux commissions de Statistique dans les départements. Art. 33, — Les inspecteurs généraux et les inspecteurs de l’agriculture dans leur circonscrip- tion, les professeurs départementaux dans leur département, les professeurs spéciaux dans leur arrondissement ont entrée et voix délibérative dans les commissions de Statistique agricole qui y sont constituées. Art. 34. —_ Les sous-préfets pourront dissoudre les commissions communales et les préfets pour- ront dissoudre les commissions cantonales qui s’occuperaient de questions étrangères au but de leur institution ou qui ne rempliraient pas leur mandat ; dans le premier Cas, le sous-préfet rendra un compte immédiat au préfet, et, dans l’un et l’autre cas, le préfet rendra un compte immédiat au ministre de l'agriculture des mesures prises en au préfet par le sous- tique du chef-lieu d'arrondissement. Art. 98. — Le professeur spécial ou, à son . défaut, la personne Chargée de l'établissement des at tableaux récapitulatifs d'arrondissement, devra » Li PONTS PT M PNEUS CCE LRO EU ae UE EU MT IIS * gd RC ok EN de ; 4 a 4 adresser, avant le 20 janvier, ces tableaux, ainsi e les tableaux récapitulatifs cantonaux, à la S-préfecture ou, dans l'arrondissement chef- u, à la préfecture, Art, 29. — Dès la réception des documents men- _ tionnés à l’article 28, le sous-préfet les transmet Sans retard à la préfecture. Le préfet adresse immédiatement au professeur partemental d'agriculture les tableaux récapitu- $ de canton et d'arrondissement. 30. — Le professeur départemental d’agri- ture, après avoir contrôlé et vérifié les chiffres, ablit les tableaux récapitulatifs de département, Le préfet mettra à Ja disposition du professeur artemental d'agriculture, pendant/ Je temps essaire et sur sa demande, un employé des eaux de la préfecture qui sera chargé du travail tériel sous la direction du professeur départe- \rt. 31. — Le professeur départemental d’agri- 1 ture remet à la préfecture, avant le 20 février, ceux exemplaires des tableaux récapitulatifs A et B de département avec le dossier qui lui a mmuniqué. Le préfet envoie au ministère de l'agriculture, “ mars au plus tard, un exemplaire des ableaux récapitulatifs du département. Le préfet fait ensuite classer le dossier aux hives départementales. ré. 32, — Le préfet, après avis du professeur pa temental d'agriculture, adresse au ministre griculture, avant le 1er avril de chaque année, apport sur le fonctionnement des commissions atistique du département. été vertu des dispositions du présent article. (À suivre.) 2m< La Pourriture du raisin et l'effeuillage. (Atllons-nous voir, comme l’année pas- sée, nos raisins pourrir avant d’être mürs ? Il faut s'attendre à tout. Non pas que la pourriture soit une conséquence de l'humi- dité, car on peut se convaincre que, s’il a plu souvent, cette année, il n’a pas plu profon- dément puisqu'un seul mois de fortes cha- leurs et une vigoureuse poussée de la vé- gélation, ont suffi pour évaporer toute la réserve d’eau du sol. Mais là où la récolte est dense et les grains serrés, il se produit une véritable déformation de la grappe. Le pédicelle se dessèche et la grume se dé- sagrège. La pourriture tend, dans ce cas, à devenir une maladie constitutionnelle. Quels remèdes ? Aucun, sinon la cueillette des grains pourris, — cueillette successive, pour les raisins blancs, si le développement de la pourriture est lent ; cueillette totale, si le mal menace les raisins rouges ou s'il prend de trop grandes proportions sur les blancs. Nous n'avons aucune confiance dans l’iso- lement des grains. En celte saison, tout emploi de poudres alcalines serait dange- reux pour la vinification et les matières inerles sont inefficaces. L ML! 4 nn, À 218 LE Il y a bien l'effeuillage. Maïs est-ce un pro- cédé vraiment à conseiller? Il semble qu'on est en train d’en abuser. Autrefois l’effeuil- était pratiqué avec une extrême discrétion et jamais avant la maturité : on n’enlevait les feuilles que lorsqu'elles devenaient inutiles et qu’elles mettaient obstacle à la concen- tration du moût. Aujourd'hui, on s’avise d'effeuiller pour aider à la véraison, el il suf- fit d’un viticulteur qui donne l'exemple pour qu'il fasse immédiatement école. N’y a-t-il pas là un contresens physiologique? Pour nous, nous comprendrions l'effeuillage très hâtif: meltre les mannes à l'air avant la fleur, comme il à fallu le faire, cette année, pour pulvériser contre les vers. La plante en pleine évolution a le temps de ré- MONITEUR D'HORTICULTURE parer les pertes qu'on lui inflige. Encore, y a-t-il des réserves à formuler sur la généra- lisation de cette pratique ; mais l’effeuillage avant maturité nous parait être tout sim- plement une hérésie culturale. G. B. CONNAISSANCES UTILES Pour DÉTRUIRE LES VERS DE TERRE M. Adam, qui cultivait un palmier, dans une caisse, dont la terre contenait beaucoup vers, eut l'idée, pour les détruire, d’arro- ser avec de l'eau blanchie à la chaux. Son étonnement fut grand lorsqu'il vit les vers monter in stantanément à la surface du so), s'y tordreavec des mouvements précipités et mourir rapidement ; il appliqua ensuite le même procédé à des semis de cinéraires, calcéolaires, primevères que les vers détruisaient aussitôt leur levée. Après quel- ques bassinages à l’eau blanchie, les vers furent éloignés. L'eau salée donne également de bons résultats, mais son emploi n'est pas sans inconvénients pour la santé des plantes. Onpeut encore préserverles semis en terri- nes, en mettant au fond du vase une légère couche de chaux que les vers n’essaieront pas de traverser. BIBLIOGRAPHIE OuvrAGEs REÇUS. — Les Citoyens uliles, cau- serie par Gabriel Viaud. Préface de Georges Bruant (1 vol. broché, 1 fr. à Poitiers). ‘à Brignan, par Montfavet (Vaucluse ee, y 2 - Une poësie pomologique du XVI* si à Georges Gibault (Broch. extraite du Jow de la $. N. d'H. de France. FE? et de la Truffe, par Raymond ROGER | broch. 470 pages, 2 fr. 50, L. Mulo édil CALENDRIER AGRICOLE : par Ed. Al déry,(Broch. 42 pages 0 fr. 20, chez l'a opuscule, fort intéressant, publie mois mois les soins à donner à la culture abeilles, et est très utile car il évite chercher ou de penser. Re PETITE POSTE N° 7148, Mme L. B. aux C. — L’Angél (Archangélique) doit être plantée dans un! bien défoncé, léger, riche en humuset frais cas où votre terre serait sèche, il faut l’arroser vent; la racine, les feuilles et les tiges o nombreuses propriétés médicinales, elles s machiques et excitantes, en infusions. Les outre qu’on peut les faire confire au sucre, € comme les graines, dans ia composition de div liqueurs ; avec les tiges et les feuilles (30 à 35 gr. infusées dans de l’eau-de-vie à laquelle on ajot 500 grammes de sucre et autant d’eau distillé se3 on confectionne une liqueur très digestive. No 6176 M. E. V. à D. — Vous avez le absolu, de détruire vous-même toutes les r: cine des arbres d’un voisin qui empiètent sur votre rain (C. civ., art. 673), mais vous ne pouye contraindre à le faire lui-même. ER Le contraire existe pour les branches des arbr surplombant votre jardin, vous ne pouvez le faï vous-même, mais vous pouvez l'obliger à les élaguer. « HÉAS Rendons à Lemoine ce qui appartient à … Lemoine. Les variétés de Phlox vivaces, que na avons publiées sur notre chromo du 40 se tembre dernier, ont été choisies et dessin dans un lot magnifique, présenté par M. Mile let, de Bourg-la-Reine à la S. N. d'H. de France(séance du 24 juillet) ;comme-il pour= rait y avoir confusion sur l'origine, n donnons satisfaction à la juste réclamatit de MM. Lemoine et fils, de Nancy, qui nous informent qu'ils sont les obtent des variétés : Le Madhi, Crépuseule, £ reur. — Donlacte. 7% f NE, : D | SOMMAIRE ME w «= 5 ee - 0. Ballif. — Les Roses : Rose G.; — Bibliographie. — Les Catalogues reçus. …—. GRAVURE NOIRE : Fraise Mme Meslé,. Te _ Au Ministère de l'Agriculture ! — Distinctions honorifiques : Le Journal officiel du 2 octobre publie la liste des décorations Mérite agricole qui ont été attribuées à l'occasion du Concours de l'alcool à Paris. D'autre part, la croix de chevalier du même ordre à été remise à MM. Plicque, maraîcher, à Vitry aux Arbres; Nicklaus, horticulteur à Vitry; Barre, pépiniériste à litry ; Lille (Jean-Marie), horticulteur grai- . nier à Lyon; Bernaix (Louis-Pierre), rosié- riste à Villeurbanne, Lyon; Platon (Paul), instituteur à Saint-Hilaire de Brethmas * (Gard); pour créations de Jardins d’expé- E _ront lieu dans les départements ci-dessous _ désignés : Eure, Commissaire général, M. Randoing ; - Gers, Commissaire général, M. de Lappa- rent; _ Brézenaud ; . Haute-Marne, Commissaire général, M. G0mon ; 10 ocrogrEe 1902. _ Haute-Loire, Commissaire général, M. de. na CaromozrrnoGraPrie : Roses : var, : G. NaBoNNaND et PRINCESSE pe BASSARABA. Chronique : Au Ministère de l'Agriculture : Distinctions honorifiques, Les Commissaires généraux aux Con- … cours régionaux agricoles de 1903. L’Hydraulique agricole. Nominations : Questions horticoles au Con- - grès des Sociétés savantes en 1903. Les Congrès et Exposition de fruits à cidre à Amiens. La Cure u raisin. Un Figuier do 22 siècles. Nouvelles diverses. Carnet mondain, Nécrologie: Lucien Chauré Les Orchidées : Epidendrum fragrans, Phalænopsis Rimestadiana. Dictionnaire iconographique : Il abonnand, Rose Princesse de Bassaraba de Bracovan : 0. Ballif. > Les arbustes d’ornement : Cratægus Korolkowi: Oudeis. — Replantons mieux : M. Dache. — A quelle époque doit-on tailler la vigne? : Omnis. — La Fraise: Mme Meslé : Helcey. — Les fruits à l'Ex- … position d'Épernay : AZphonse Dachy. — Champagnisation des cidres : J. Joint. — De la plantation au- - somnale des artichauts : G. Legros.— Lettres horticoles : A travers les Expositions suburbaines : Lucio. Vendée, commissaire général, M. Gros- jean. L’Hydraulique agricole. — Par un rapport du Ministre de l’agriculture au Président de la République, inséré à l’Oficiel du 8 octobre, celui ci a décidé de procéder à la réorgani- sation du service de l'Hydraulique détaché des Travaux publics, et qui était resté Hy- draulique sans rien prendre de l’Agricole, c'est dans le but de le faire rentrer dans la voie culturale que le Directeur, M. Léon Philippe, vient d’être mis à la retraite, nommé Directeur honoraire et remplacé à la direction par « un chef imba d'idées agri- coles, au courant des progrès de l’éco- nomie rurale et qui, par ses antécédents, est qualifié pour faire entrer le service de l'hydraulique agricole dans la bonne voie ». M. Léon Dabat sous-diredteur à l'agriculture. Nos bien sincères félicitations au nouveau Directeur, que nous connaissons assez pour être convaineu qu’il saura être à la hau- teur de la mission récrganisatrice qui lui incombe. Nous apprenons avec le plus grand plai- sir que M. Philippe Roger, rédacteur au Ministère de l'Agriculture, chargé spé- cialement du service du Mérite agricole vient d’être nommé Sous-chef de bureau, en remplacement de M. Mellion décédé. M. Philippe Roger continuera à être chargé du même service, qu'il a créé, et qu’il dirige avec la plus grande compé- tence. # 4 R À Fa # . | “ ei Qu HS RT à Ë g None : He APR FA _ 9290 | LE MONITEUR D'HORTICULTURE Au Programme du Congrès des. Sociétés savantes, qui se tiendra à Bor- deaux, en 1903, ont été inscrites les ques- tions suivantes : 1° À quelles altitudes sont ou peuvent être portées, en France, les cultures d'arbres fruitiers, de prairies artificielles, de céréales et de plantés herbacées alimentaires; 2% Jardins d’études, jardins coloniaux, jardins en montagne, etc.; 3° Monographie relative à la faune et à la flore des lacs français. DE Les Concours et Congrès de fruits àcidrequetiendront l'Association française pomologique, à Amiens, du 15 au 19 oc- tobre, seront présidés par M. Legludic, sénateur, président de l’Association de la Presse agricole. Les questions suivantes seront discutées : 4° Monographie des fruits à cidre et à poiré de la Somme; 2° Organisation de la vente des produits cidricoles; 3° Stérilisation et conservalion des moûts de pommes; * 4° Clarification des cidres ; 5° Champagnisation des cidres; _ 6° Logement et conservation des cidres et poirés; ° Amélioration dans les conditions de transport des fruits de pressoir et des cidres; : 8° Parasites et maladies du poirier. S’adresser, pour les renseignements, à M. Jourdain, professeur d'agriculture à Amiens, commissaire général du concours. 29 La Cure au Raisin. — Anémiques, goutleux, et vous tous qui souffrez de l’es- tomac, réjouissez-vous : le raisin est mûr! Et vous allez pouvoir, à peu de frais, vous offrir une cure à domicile, qui vaudra presque une saison à Vichy, à Aix, à Luchon, ou dans toute autre station ther- male. Dès la plus haute antiquité on reconnut aux raisins des qualités bienfaisantes. Hip- pocrate et Galien les recommandaient déjà dans les cas d’anémie, de dyspepsie, de 4kilogrammes. crampes d'estomac, d'inappétence, d’affec- tions Sabiro intel nelos de constipation et. de maladies de la peau, enfin tout pécalns ment dans les cas d'obésité. la maturité da fruit le permet. La traitement est de trois à six semaines. quantité de raisin à consommer varie L à 4 kilogrammes par jour pris en quat ou cinq repas, dans l'intervalle desquels fait un exercice modéré de promenade. mes de raisin les premiers jours, p arriver progressivement au pose de 3 Afin de ne point fatiguer l'eslémae, convient de rejeter la peau et les pépins. Les raisins blancs peu sucrés, aqueux € pas trop mûrs auront un effet purgatif et diurétique : les raisins rouges et noirs q contiennent des sels de fer assimilables, seront utilement consommés par les conva- lescents et les anémiques. à EAP Les « cures de raisin » sont Grnon ee dans certaines régions, avec une telle régu- larité, qu’elles ont nécessité l'ouvertur! ) NE spéciaux qui reçoivent ; l'époque des vendanges, les mangeurs d raisins venus de toutes les CHnxÉRES . monde. 4 C’est ainsi qu’il en existe en 1 France, Sermaize-sur-Saulx (Marne), à Montrew en Suisse; à Méran, dans le Tyrol et da de nombreux vignobles des bords du Rhi "re Un Figuier de 22siècles.— C’est dan l'ancienne capitale de Ceylan à Annu radhapura qu'on peut voir l'arbre le plus grand et le plus vieux qui soit au monde, un figuier de vingt-deux siècles (sic). Plus de vingt-cinq textes attestent son âge. Planté enl’an 288 avant Jésus-Christ, le vétéran de la végétation du monde est connu sous le nom de bô sacré, parce que, dit la légende, il provient d’un rameau de cueilli à l’arbre sous lequel jadis avait cou pe tume de se reposer le Bouddha. Aussi, des millions de pèlerins viennent-ils, chaqu année, de tous les pointe de l'Inde, vénérer, os Car le bÔ sacré d'Annuradhapura n'est plus guère qu'une ruine végétale. Ses bran- s, qui poussent encore de grandes feuil- es, en forme de cœur, ont dû être élan- nées et le tronc, entouré d’autels boud- ues, nese -maintient que par un triple nur en maçonnerie fréquemment conso é id les prêtres. NOUVELLES DIVERSES : la suite du décès de son président, Sir Edwin aunders, la S. anglaise des Chrysanthémistes à mbre du parlement. - Le 4novembre aura lieu exposition des Chrysan- thèmes, Carnet mondain. — Mercredi 8 octobre, à lieu, au milieu d’une nombreuse assistance, en lise de Levallois Perret, le mariage de M. Geor. ges Duval ingénieur agronome, propriétaire des … pépinières Ausseur-Sertier, de Lieusaint (S.-et-M.) LA» RSS avec Mille Jeanne Quéhant. En crologte. — $. M. la Reiïire Marie- nriette de Belgique est décédée à Spa le 19septem- re à l’âge de 66 ans, Figure très sympathique à tous, la Reine Marie- [enriette, à qui Levet dédia en 1878 une des plus belles roses qui existent (variété à fleur rouge vif, issue de Mme Bérard X Général Jacqueminot), était grand amateur de fleurs. félicitant avec un charme véritablement royal. | Sa passion pour les fleurs les Roses, le Muguet et les Myosotis surtout) était très grande, nous _ disent nos confrères belges, et tous les matins, la Reine disposait elle-même, dans ses ee ents, les fleurs que ses ne lui apportaient ar brassées ou lui expédiaient de Laeken. Ce furent les dernières consolations de cette eine, de cette femme de bien, qui a tant souffert -et fut si éprouvée dans ses affections de mère et ’épouse. M. Francois Desbois, né à Angers, est décédé à -Anderghem (Belgique) le 14 septembre à l’âge de 75 ans. Ancien chef de culture chez Louis Van Houtte, il était venu terminer sa carrière chez l’émi- nent orchidophile M. Madoux. C'était un très bon Itivateur d’orchidées, qui a même publié un 0 ivrage sur les Cypripedium. à M. Henri Duchêne, architecte ee est écédé à Lorient, âgé de 61 ans. LUCIEN CHAURÉ. ommé, pour le remplacer Sir Albert Kaye Rollik “LACRESS LE MONITEUR D'HORTICULTURE 221 LES ORCHIDÉES EPIDENDRUM FRAGRANS. Syn. Elineatum. — Cette espèce, assez variable, est largement répandue dans l'Amérique lropicale, depuis les Antilles et l'Amérique centrale jusqu’au sud du Brésil. C’est une des Orchidées exo- tiques les plus anciennement cultivées en Europe, car on indique qu'elle a fleuri aux jardins botaniques de Xew, près Londres, pour la première fois, en 1778. Cette vieille introduction est bien dé- laissée aujourd’hui, depuis que l’horticul- ture orchidéenne possède tant de mer- veilles. Grâce à son abondante et facile flo- raison, et surtout à cause du parfum si délicat de ses fleurs, cette Orchidée devrait être admise dans toutes les collections un peu nombreuses où la moindre place dans une serre tempérée lui suffirait. Ses pseudo-bulbes sont allongés, verts, luisants, hauts de 0 m.10et supportent une seule feuille épaisse, coriace, longue de 0 m. 25 et large de O m. 03 à O m. 04. La hampe florale est courte; elle sort de la feuille à l'extrémité du pseudo-bulbe ; elle est composée de 8 à 10 fleurons à divisions blanc verdälre. Le labelle, placé sur le haut delafleur, est dilaté en cornet ouvert, acuminé, de même nuance que les autres parties de la fleur, mais agréoblement ligulé de carmin. L’Epidendrum fragrans, introduit primiti- vement de la Jamaïque, est facile à se pro- curer ; il est peu délicat, A se con- tente de tous les traitements, et il fleurit régulièrement dans nos serres, sans exiger beaucoup de soins, comme il en est de cer- taines autres espèces d'Orchidées. PHALÆNOPSIS RIMESTADIANA. — La Deutsche Gærtner Zeitung a figuré et décrit, sous ce nouveau nom, un ?halænopsis originaire d'une contrée élevée des Philippines, qui nous parait êlre simplement une variété à grandes fleurs du ?. amabilis. Le Phalænopsis Rimestadiana. est offert cette année en Allemagne par plusieurs éta blissements horticoles qui mettent en vente un stock assez considérable de plantes d’une récente importation. Pendant toute la durée des dernières hos- tilités aux Philippines, les établissements d'introduction ont dû renoncer à faire col- lecter et importer en Europe les diffé- rentes espèces de Phalænopsis, originaires de ces îles. Ces gracieuses Orchidées étaient devenues depuis quelques années assez rares dans nos cultures et les nouvelles importations trouveront maintenant un . écoulement facile auprès des Orchidophiles. - DICTIONNAIRE ICONOGRAPHIQUE DES ORCHI- DÉES. — La quarante-neuvième livraison de cette intéressante iconographie, qui com- mence la sixième série de ce Dictionnaire, renferme les chromolithégraphies des Or- chidées suivantes : Cœlogyne lactea, Cypripedium Ashburtoniæ, var. Barteti, le curieux Dendrobium Jerdonia- num, les Epidendrum arachnoglossum, var. candidum et E. Endresi, les superbes hybrides de Zeliocattleya Highburiensis, var. Four- mieri, L. Lucasiana et L. Truffuutiana, Maxil- laria venusta, le rare Miltonix Endresi ou Odontoglossum Warscewiczi, les Ornithidiun densum et O. fragrans et le charmant Aestre- pia antennifera. Ce fascicule renfermait, en outre, la table générale des planches composant les cinq premières séries de cette iconographie et l’ordre dans lequel les 624 chromolithogra- phies parues jusqu’à présent doivent être classées. O. BALLIF. \E@ TE: ILES ROSES G. NABONNAND (osier thé.) Cette jolie variété de rosier thé, dont la fleur est représentée par notre chromoli- thographie, est un gain de Nabonnand l'habile rosiériste du golfe Juan (Alpes- Marilimes) qni l’a déjà mise au commerce vers 1880. Ce rosier est vigoureux, florifère et re- montant; il convient particulièrement pour la formetion des massifs de rosiers nains. Ses fleurs sont de grandeur moyenne, assez pleines ét d’un rose tendrenuancé de jaune ; les boutons sont admirables de fraicheur PRINCESSÉ DE BASSARABA DE BRACOVAN Cette seconde variété de rose thé, - graphie, est une bientot dé re nou de Lyon, qui date de 1891. en des massifs et corbeilles. Sn santes fleurs, de grandeur moyenne jaune teinté de rose cuivré et d’un ris particulier. Elles se développent quantités pendant une bonne partie belle saison, et cela jusqu à ler fortes gelées d'automne. D MER Ces deux rosiersthés sont surtout utilis dans les régions où on jouit d’un € relativement doux et sont on riétés à fleur coupée. 2m< LES ARBUSTES D'ORNEX CRATÆGUS KOROLKOwH, Hot. s Syn. C. Mandschurica, Hurt; port est nain et compact ; ses rame: érigés sont d’un vert rougeâtre, recouve de longues épines et bien garnis de feui ovales, finement dentelées, d'un vert cl geatre. Cette nouvelle espèce d’ Aubépist qui très rustique, convient particulière pour l’ornementation des jardins des. élevés et froids. RES OUDEK REPLANTONS MIEUX ! Jec.Eh bien, mon vieux Jean,net’es-tu pas réoccupé des plantations que tu as à re- faire pour remplacer tes arbres morts, ou eux qui sont Hop. défectueux ? Ÿ À Jean. Mais oui, j'ai selon vos conseils, ar- T8 ché et amélioré surtout le sol où ont <- Æ vécu mes arbres? . sol en le famant, le défonint et l’amen- dant, voilà encore ce qui fait gagner du temps. Se borner à replanter, c'est peu, il | faut replanter mieux ! … JEAN. Pour quant à moi, voisin, je veux re- à planter mieux : défoncer, amender, drainer, - fumer, etc... comme je vous l’ai vu faire! * Jer. En disant replanter mieux, je ne _ parle pas seulement de la façon du sol, ni … de la beauté et de la santé des arbres. _ JEAN. Que voulez-vous encore de plus, _JEL. Trois choses très importantes : don- à ner plus d'espace à nos nouveaux arbres, - ne planter que des variétés de premier ” choix, et nous assurer de bons fruits pour toutes les saisons. JEAN. Plus que vous, j'aurai à distancer ma plantation future ; car, vraiment, mes arbres actuels sont tolléront sb DURE qu'ils étouffent. JEL. Ajoute que tu es forcé de les massa- crer par la taille courte, qui n'amène après elle, que des gourmands! - JEAN. C’est vrai, ce que vous dites là : . mais l'alignement de nos pyramides, pour- … rons-nous le conserver , Jel? _ JEz. Non, absolument; tes arbres sont teliement au bord dessentiers qu'ils les en- vahissent ; je ne veux plus de cela. Si Dieu … nous prête vie, nous compléterons, avec le … temps, les nouvelles lignes de pyramideset . nous ferons disparaitre les vieux arbres, ne. qui auront fait leur temps. # JEAN. Ce sera un renouvellement complet! - J'aime cette idée-là, et je profiterai de l’oc- . çcasion pour me faire une pelite collection de poires. … Jeu. Petite, je t'approuve ; car, pour moi, “> LE MONITEUR D’HORTICULTURE > | Jr. À la bonne heure, Jean, améliorer le 223 Je veux à mon tour restreindre la mienne. À quoi bon tous ces fruits médiocres ? Ne cultivons que de bonnes variétés et répé- tons-les autant que l’espace le permet. JEAN. C'est ce que disait déjà mon vieux père : un bon fruit ne tient pas plus de place qu'un médiocre. Mais, comme vous, J'aimerais, Jel, à pouvoir manger des poires en toute saison. Est-ce possible ? JE. Certainement; il y a des poires, et de bonnes poires, pour tousles mois de l’an- née. En juillet, n'avons-nous pas le Doyenné de juillet et le Beurré Giffard? En août, a Brandywine et la Poire de l'Assomption; en septembre, le Bon chrétien Williams et le Beurré d'Amanlis ? ÿ JEAN. En octobre et en novembre, j'en connais, Jel, car, je n’en ai que de cette saison : Louise Bonne d’Avranches, Fondante des bois, Beurré superfin, Lucien Chauré, Seigneur d'Espéren, Beurré Hardy. JEL, Assez, assez, Jean. Ces variétés sont très bonnes et très fertiles, mais pourquoi tant de poires d'octobre? A cette saison, on a des pommes, des prunes, etc. JEAN. Je vous cite ce que j'ai. En no- vembre, je mange des Soldat laboureur, des Duchesse d'Angoulême, des Napoléon, des Beurré Diel, et puis, c’est tout, mon fruitier est vide. Jec. Est-il possible? Tu n’as donc pas de Passe-Colmar, de Beurré d'Hardenpont, de Nouvelle Fulvie, de Beurré Dubuisson, de Passe-Crassane, toutes excellentes poires qui se mangent en décembre et en janvier? JEAN. Mais, Jel, vous savez que j'ai si peu de place pour des poires d’espalierl JEL. Parmi ces cinq poires d’hiver, le Beurré d'Hardenpont seul exige l’espalier à bonne exposition. Tu n'as donc pas non plus la Joséphine de Malines, ni la Bergamote Espé- ren, ni Olivier de Serres, ni Marie Guisse, ni en- core d’autres poires très tardives, des poires de février, qui n’exigent pas non plus l’es- palier ? Elles se contentent du contre-espa- lier, du fuseau, du vase ; elles réussiraient même en plein vent dans votre jardin, qui est abrité contre les mauvais vents. Jean. Je ne connaissais pas tous ces fruits, Jel, mais novembre ne se passera pas sans que j'en aie planté plusieurs pieds de chaque . JEL. Tu dis que tu n'as guère d’espace pour les poires d’espalier; mais que fait donc cette Marquise d'Ems à ton pignon du midi? La première place venue dans ton verger lui suffirait. Coupe-lui les branches et greffe-les en Bergamote de Pentecôte; voilà la poire d'hiver par excellence. On la mange après toutes les autres, si ce n’est peut-être la Fertunée de Raisme, que je te conseillerai aussi, si tu as un Coin de mur au midi ou au levant. Avec ces deux dernières poires, {u arriveras presque aux nouvelles. JEAN. J'en tiendrai bonne note, Jel, et dès l'automne prochain, mon Re sera pour- vu de tous les fruits que vous venez de me nommer. À mon âge, je n'en jouirai guère, mais nos enfants nous sauront gré d’avair : travaillé pour eux. JEL. Moi, Jean, j'ai plus de confiance que toi, et j'espère encore pouvoir jouir un jour de mes plantations carj'y mettrai tous mes soins, et profiterai pour mon compte des conseils que je te donne. JEAN. Il ne s’agit plus maintenant que de _ trouver un bon épiniériste qui me fournisse bien la variété que je désire et de bons su- jets, mais où m'adresser? JEL, Tiens, voici une liste sur le Moniteur d’'Horticulture, les maisons sont très bonnes et Lu n’as que l'embarras du choix. M. DACnE. FEES A QUELLE ÉPOQUE DOIT-ON TAILLER LA VIGNE? Un de nos abonnés neus écrit : « La taille de la vigne opérée fin octobre et dans le courant de novembre, c’est-à- dire avant les froids de l’hiver,est-elle pré- férable à celle au'on pratique après les froids, en février, mars et quelquefois en avril, comme c'est l’usage en Bourgogne ? La taille exécutée avant l'hiver en évi- tant la déperdition de la sève qui a lieu après la taille de printemps n’aurait-elle pas vour effet d'empêcherl’appauvrissement du cep et de maintenirleur vigueur aux vignes en général ? Dans un compte de 1418-1479, on trouve, pour une vigne sise à Saint-Florentin LE MONITEUR D'HORTIGULTURE (Yonne) que les vendanges ont été fa 13 an que le laillage : a élé ‘ l était au un Les aies que nous 4 nons ci-dessus doivent être reculées onze jours à cause de la réformation | lendrier. à La taille faite avant l’hivera-t tee eu ine inuente sur la précocilé is Ja vendai à 1418, un peu plus que cetle année ; que ue je a la taille "de leu rs, voici ce que Pierre soigne per de te taille: , | En nien(s que d'avantages à tar régul rement la taille tardive sur nimporte végétal. Le mieux est de tailler quand la. es au repos, vers la. fin de l'automne la suppression de ce bois à déget reprise différentes afin de la rendre moins pén l'hiver pour tailler les rameaux ". de x ans et à plus forte raison ceux de l’anné. surtout quand le bois est trèstendre comme l’estcelui de la vigne. LT des jeunes Res et des rameaux del’ née, vers la fin de l'automne n’a PE d'in- CRE £ uméros, parlé d’une Fraise nouvelle, à ros fruit, non remontante, présentée par ë \ x SN Y \ a SR RS AM & À LR 4 NA ET { KI \ elle aurait l'avantage de s’accommoder de tous les terrains. “ Bien qu'elle ne soit pas classée comme - remontante, c’estune variété qui ason mé- LE MONITEUR D’HORTICULTURE Cette nouveauté, qu’on peut se procurer dans la maison Vilmorin, est donnée comme excessivement produclive et très vigou- reuse ; le fruit, très gros, est conique et très rouge de coloris, la chair rose est ferme, juteuse et sucrée. Elle proviendrait d’un croisement entre rite, en attendant que les remontantes aient fait leurs preuves. Ne rejetons donc pas nos bons vieux types. HELCEY. LES FRUITS A L'EXPOSITION D'ÉPERNAY (Suite.) Les mois de septembre et d'octobre voient bon nombre de belles et bonnes poires arri- ver à maturité, et ayantétlé tout récemment sollicité par plusieurs de nos lecteurs de donner quelques renseignements complé- mentaires sur des variétés peu répandues que nous avons signalées au commence- ment de cette étude, afin de contenter un si légitime désir, nous faisons un pas en ar- rière et en cet article nous revenons aux poires. La poire «Calebasse à la Reine » à particu- lièrement attiré l’atlention des amateurs, et de tous côtés on me demande : ce fruit que vous avez comblé d’éloges en est-il vrai- ment digne, et si oui, comment se fait-il que nous n'en trouvons même pas le nom sur la plupart des catalogues des principaux pépinié- ristes ? C’est que cette fois la lumière nous vient du Nord, et dans le Nord, on sait cela, on n’est commercant, du moins en horticul- ture, qu’en de rares occasions, et de ce fait, la « Calebasse à la Reine » qui est originaire de cette contrée (environs de Tournai, Bel- gique) n'a pas été assez vantée, elle s’est répandue énormément dans les jardins et les vergers de la Belgique et des départe-. ments du nord de la France, s'imposant par ses remarquables qualités, mais ne s’uni- versalisant pas faute de publicité. Le mérite finit toujours par percer, et aujourd’hui tout le monde de l’arboricul- ture s'occupe de ce poirier, et même en haut lieu, puisque le Ministre de l’Agricul- ture de Belgique vient de confier, à un cer- (ain nombre d'agronomes de l’état, la mis- sion de rechercher le ou les moyens d'uti- liser industriellement la récolte du poirier « Calebasse à la Reine » afin de faire profiter absolument le pays des avantages de sa culture. Cette intervention est motivée parce qu'on sait maintenant que la plus grande partie de la récolte est achetée par l’élran- is de - dt Ga PT: me LS < fa Pr LT LE MONITEUR D'HORTICULTURE ger et sert à à fabriquer un poiré délici lité hors ligne, comparable à celle tant. comparable au vin de Champagne, … 2 La « Calebasse à la Reine » est donc variété intéressante à plus d'un titre, dans tous les cas c’est un fruit de tables (N sur franc, maturité en option RER. Une ne poire également remarqué 4 amateurs est : « Beurre Dubaissane », bien Hrieés la fertilité est grande et da tante. tre 6 Le fruit est gros, beau de forme, î qu = tée de la poire « Doyenné du Comice » e ayant sur celte dernière l'avantage de m rir en plein hiver soit en décembre et Les £ recherchées, c’est pourquoi le «& Burt buisson » ne devrait marquer dans auc jardin, tous ceux qui le cultiveront auro toujours satisfaction complète. Se | son » fructifiait très bien à l'air libre en ramides ou en palmettes, mais il réussil 1er, et sans perdre de ses qualités le " : devient très gros. + Alphonse DAGuY. CHAMPAGNISATION DES CIDRE Le vrai modèle du cidre champagnisé,e est le vin de Champagne, nom dit Le Cidres à 11 nous faut ajouter que le meilleursecr des Champenois, c’est l’habiketé de main de leurs ouvriers. Ce ne sera pas décourage monies de bouchage, mise sur pointe, sorgement et emplissage, sont très véri- blement une LE ent de la main- No hands, Bretons ou ÉPivards seront inca- pables d'acquérir cette habileté spéciale ? Nous ne le pensons pas, - nieux non plus! —- Mais nous conseillons fortement à tous 4 igne. Celui qui aura vu et suivi toutes ces opérations sera mille fois plus apte à les -éfféctuer lui-même ou à les conduire. Les neilleures descriptions du monde ne valent as un quart d'heure d'observation person- < nelle. re pour f faire ce civet, nous HA un bien tas encore avec du cidre. Il faut obtenir autant de limpidité que me | Cest : sur ce point que nous recevons le _ plus de questions de la part de ceux qui débutent dans la champagnisation. Il est vrai que c'est la partie la plus difficile du À À travail. . Nous allons tâcher de décrire au mieux ces opérations. . On entend par mise sur pointe le rangement Es bouteilles à l'envers, le goulot en bas et Le fond en haut. Mais il ne faut pas que la bouteille soit _ posée du premier coup dans cette position : ‘4 il faut l'y amener progressivement, en dé- 4 “2 butant par un angle de 30 degrés pour #4 arriver à l’angle de 45, c'est-à-dire à la ver- _ ticale. . Pour cela, il faut avoir un pupitre de - planches percées comme celles qui servent à faire égoutter les bouteilles. Elles doivent être semblables, avec celte seule différence *à re 2927 mise sur pointe, au lieu d’être ronds comme pour l’égoutlage des bouteilles. Cette forme, en effet, permet d’incliner plus ou moins les bouteilles. On appuie les fonds du pre- mier rang sur une surface fixe et on relève lentement l'inclinaison, comme nous l’avons dit, de 30 à 45 degrés. À quoi peut servir ce traitement? — A faire descendre lentement sur le bouchon tout le dépôt qui se forme dans le liquide. Pour cela, il ne faut pas que ce dépôt s'attache aux parois inclinées des bou- leilles ; aussi, pendant tout le temps qu’elles sont conservées dans cette position, — deux ou trois mois pour les vins de Champagne, - — il faut qu'elles soient très doucement et très souvent retournées sur elles-mêmes, afin que ce dépôt reste mobile. Cet autre soin s’appelle le remuage. L'opération qui suit, est de toutes, la plus difficile : c’est le dégorgement. Tout ce dépôt de lie et d’impuretés que plusieurs mois de station sur pointe ont fait descendre sur le bouchon, et que des remuayes précaulionneux ont maintenu à l'état mobile, il faut maintenant le jeter hors de la bouteille, sans troubler son con- tenu et en en perdant le moins possibie. Pour cela, il faut d’abord un petit outil- lage : un baquet, une pince dite yatte-de- homard et des bouchons pouvant boucher convenablement, mais sans effort, les bou- teilles opérées. Il faut aussi un aide. Cet aide apporte les bouteilles à l’opéra- teur avec le plus grand soin et en leur con- servant, bien entendu, le goulot en bas. Le dégorgeur se place au-dessus du baquet, prend des mains de l’aide une bou- teille de la main gauche, en faisant porter le fond sur l’avant-bras ; il coupe la ficelle qui retient le bouchon avec sa patle-de- homard et maintient le bouchon, — qui quel- quefois ne demande qu’à partir tout seul — avec l’index de sa main gauche. Si le bou- chon n’est pas d'humeur à sauter de lui- même, il le saisit au ras du goulot avec la patte-de-homard, lui imprime un mouvement de torsion et l’arrache, le tout sans remuer la bouteille ni changer son inclinaison. Le bouchon saute dans le baquet, et avec 928 a lui, poussé par la force du gaz enfermé dans la bouteille, le dépôt qui y était fixé Alors d'un mouvement très rapide du coude gauche, l'opérateur retourne instan- tanément la bouteille, le goulot en haut. Elle est ensuite bouchée à la main et mise de côté. Il est facile de déboires un débutant doit passer avant de mener à bien cette opération-là; il faut qu'il s’attende à voir sauter dans son baquet le contenu tout entier de sa bou- teille, avant d’avoir eu le temps, — c’est-à- dire le sang-froid et l'adresse, — de la retourner et de la boucher; il faut qu'il s’attende aussi à en recevoir un flot dans la figure ; il lui arrivera encore de retourner sa bouteille trop tôt et de voir tout le dépôt patiemment accumulé dans le goulot redes- cendre dans le liquide et le salir entière- ment. . Le pauvre débutant n’a qu'une chose à faire, c'est de ne pas se décourager; ses essais ne seront pas longtemps malheu- reux, s'ils n’ont pas d’autre cause qu’un manque de hardiesse et de vivacité dans les mouvements. Mais quelquefois, même lorsqu'il sera devenu fort adroit, des accidents de ce genre pourront encore lui arriver. Alors, que faire ? Avant tout, bien observer, bien réfléchir. Si on met en bouteille du cidre dont la fermentation n'est pas encore assez faite, ou du cidre trop sucré, ce qui est la même chose, que se produit-il? La fermentation de ce restant de sucre s'établit, il se dégage trop de gaz, la poussée de ce gaz sur le bouchon est trop forte, et tout le liquide part dès que le bouchon est Ôté. d. Joint. DE LA PLANTATION AUTOMNALE DES ARTICHAUTS En horticullure et en comme anglais : l'argent), agriculture, en toules choses, le proverbe Time is money (le temps est de est toujours vrai, nous dit Je LE MONITEUR D'HORTICULTURE s'imaginer par quels UE de la jardinier. Et, 4 beaucoup que tous le comprennen suivre toujours les vieux errements, daigner les moyens de culture nouveau on en arrive aujourd'hui, avec les diffi existantes, à une insuffisance de resso telle qu'il ant souvent chercher des dients de toute sorte pour je les d bouts. Bt La question dont je viens aujour entretenir les lecteurs de ce Le S Hantaiion des CRT avec l'œil nage, et celui- -Cia lieu _de li fin LT L l’époque de es qui a 'arriis rée ment qu’en juin ou juillet de l’année s: vante, et une diminution considérable la ne Que d'espaces videsne r 1 que-t-on pas, en effet, dans un carr dans un champ planté d'œilletons au pr temps! Que de terrain perdu! Le cultivateur qui s'occupe en grand de celte culture, de même que le jardinil comme aussi le propriétaire | amateur peuvent éviter ces inconvénients énorm et cela sans de grandes dépenses : quelques coffres et leurs châssis, du fumier ve voilà le matériel; voici : quant au moyen, ne ect franche ou terre à blé, plutôt pu forte que trop légère. Après avoir ù que l'on appuie bien pour le fixer en ‘e. La plantation terminée, on arrose arément et à fond chaque pot, mais en ant de mouiller les feuilles; puis on ce les pots dans un endroitun peuombra- par exemple au pied d'un mur au nord. conviendra de leur donner un peu d’eau de la fin d'octobre, les plants étant suffi- 3 samment enracinés, il est temps de les “rentrer. On place alors les pots dans D des coffres disposés pour les recevoir ; les coffres de maraichers ayant 120 centimètres de largeur sur 130 de longeur, 90 pots de 12 centimètres intérieur peuvent tenir par coffre rangés en carré; tandis que 95 pots | peuvent tenir sur la même surface, rangés en r is, mais en donnant le plus d’air possible, rtout pendant le jour, et en évitant que feuilles touchent aux vitres, ce qui pour- it amener leur pourriture. _ Lorsqueles gelées deviennent sérieuses, il est nécessaire de tenir les châssis baissés même d’entourer les coffres de fumier, non pas pour chauffer, mais simplement 4 pour protéger les plants + froids trop vifs, et pour cela il n’est pas besoin de fumier aud. Cela n'empêchera pas de tenir les âssis un peu ouverts pendant les journées douces ou humides, maisil faudra les refer- - mer le soir et les couvrir même de paillas- sons si le thermomètre allait au-dessous de 4 ou 5 degrés centigrades sous zéro. À partir du 15 février, on commencera à Ë donner de légers remonte et il faudra de plus én plus aérer pour endurcir les … plantes et arriver à laisser les châssis com- plètement ouverts au commencement de mars si la température le permet. À ce mo- mps en temps jusqu à parfaite reprise. À quinconce. On couvreles coffres deleurschâs- | É 6 LE MONITEUR D’HORTICULTURE 229 plus nécessaires et on devra mouiller tous les deux jours, sinon tous les jours. Vers le 20 mars, à moins de gelées excep- lionnelles, les plantes sont bonnes à mettre “en place, on les dépote avec soin en évitant de briserlesracines qui remplissent lâ motte, puis on les plante dans des trous faits au préalable et auprès desquels on aura dis- posé de petits tas de bon fumier gras à moi- tié.consommé. Celui-ci est en partie enterré ‘autour de la motte, en partie mis en cou- verture au pied de chaque pied qui, dès lors, ne demande qu’à pousser vigoureu- sement et n'a plus de risques à courir. Les pluies printanières se chargeront d’ar- roser la plantation, ce qui n’empêchera pas de donner pendant les mois suivants de fréquents et copieux arrosages qui active ront la végétation: À partir du commencement de juillet les plantes montreront leurs premières têtes et, à la fin du même mois, la plantation sera en plein rapport et récompensera largement le cultivateur de ses peines et de ses dé- penses. Dans le midi de la Pre où les œille- tons n'ont pas à courir les mêmes risques, ces précautions sont moins indispensables ; mais on se trouvera toujours bien de les prendre, ne fût-ce qu’au point de vue du temps gagné pour la récolte. G. LEGROS. Es + 7 S LETTRES HORTICOLES A TRAVERS LES EXPOSITIONS COS SUBURBAINES Puisque les choses d’horticulture te tiennent tant au cœur, ma chère Zina, je me fais un plai- sir de rompre la monotonie de ton existence au bord de la Manche, où tu t’ennuies et où tu gre- grelottes, dis-tu; maïs là, quelques notes, à vol d'oiseau sur les expositions autour de Paris et c’est tout! je veux bien te distraire, sans me fati- guer, mais te réchauffer c’est hors de mon pou- voir. Commençons par Bourg-la-Reine (6 septembre), centre horticole par excellence, et qui, tu vas être étonnée, ne possède pas de Société d’horticul- ture ; aussi les vieux du pays, ceux qui n’accep- tent les jeunes et les progrès qu’à leur corps dé- fendant, ont-ils poussé des cris de paon, quand on 230 leur a parlé d’une exposition à Bourg-la-Reïine! Abomination de la désolation ! Mais, quand le succès a répondu aux efforts de la jeunesse, il fallait alors, ma chère fillette, les entendre s’exclamer : Jamais je n’aurai cru ! Ah si j'avais su? Ah c'est curieux comme cela a réussi (historique) ! Cela ne donne guerre envie de prendre l'initia- tive et de marcher en avant. La municipalité ayant bien fait les choses, la bonne volonté de certains aidant, l'exposition fut très bien réussie, la tente, trop petite, admirable- ment bien garnie et les massifs aussi. Nomblot et Millet, que j'ai vus à l’œuvre, ont donné de leur personne, et le succès a été réel: Surleterrain bordant la gare mis à la disposition du Comité, Nomblot a dessiné un coquet jardin bien garni, trop même, plus de plantes que de place, et, avec une collection d’Althéas, parse- més de-ci de-là, a orné les milieux de massifs de Cannas, Bouvardias et plantes diverses y compris de jolis SoZanum, à Billiard et Barré {Prix d'honneur du Ministre de l’agriculture) puis ce sont des plantes et arbustes d'ornement à Croux et fils (hors con- cours), les Phlox et les Salvias, Cannas, Physalis et Violettes à Millet (hors concours) sans oublier nen plus (hors concours) Vilmorin avec des Dalhias, Zinuias etc. Les Fushsias, les Géraniums, les Dalhias, les Salvias, les Glaïeuls, à Cayeux et Le Clerc (Prix d'honneur du département de la Seine) et natu- rellement des Œillets et des Roses à Lévêque (G. V.). Quant à Nomblot (hors concours) il a fait grand et a soutenu l’honneur de la maison Bruneau avec ses Hydrangeas, ses arbres et arbustes à feuilles persistantes, ses arbres fruitiers, et ce qui ne gâte rien, leurs meilleurs produits dont tu te- serais ré- galée, comme les jurés ont fait, d’une énorme cor- beille de pêches de toute première qualité à la- quelle je suis convaincu, ton ami L. Chauré, qui tenait la plume de secrétaire du jury, a dû faire une forte brèche, puis quantités de plantes de serre, Bégonias, Coleus, Pentstemons, Célo- sies, etc. à divers et même quelques maigres Clé- matites faisant peu d'honneur à l’exposant et sur- tout à ce beau genre de fleurs, un bouche trou, quoi! Dans l’industrie, je te citerai nos vieilles con- naissances, Anfroy, avec ses claies et paillassons (G. V.); Blanquier, dont le besoin de son chauf- fage se fera bientôtsentir.(G, V.); Wiriot, dont la poterie ne démérite pas. (Prix du préfet de la Seine), etc., etc. Dans un salon, coquettement décoré, était ins- tallée une exposition des Beaux-Arts, peintures, LE MONITEUR D'HORTICULTURE + sculptures et grès flammés ; puis ce qui peut toucher à l'instruction RE De Là, Gravereaux exposait son herbier rosa et les plans de la Roseraie de l'Ha din, les plans des jardins ouvriers de Scear a éhébtis dans un but philanthropique, à hygiénique; approuvons-le; Touret ( l'imprimerie nationale) des plans de jar le Moniteur d'Horticulture. (H. € 42 ru et a Rent: avec u re Mile Chadoiié Chantin, e Quand je t’aurai dit que le Grand pri du as de la ER est échu ses légumes; je pisse x l'expositiot (A suivre.) titre Take brochure de luxe FR vie PR ï: L. Brunel, ire plan et des vues des bâtiments .. grande Ro les lecteurs ÿ= résser les commerçants, A triels qu on ne saurait trop engager à ciper à cette grande manifestation caise en a see Notice RE sur M. le press Mussat, par D. Bois (1 broch.,9p). Tableau synoptique des LPRABRS ÿe d'Orchidees cultivées, par D. Bois et J. à (4 broch., 19 p.). Le Chhraastar Francheti (noel esp. du Yunnam), par D. Bois (1 broch.} 3 Dr. Au Ministère de l'Agriculture : - vembre : Je Chauré. dolphia : Helcey. — Les nouveautés : = E. Bouvet. — Floraison du Chrysanthème : Lettres horticoles : TES a éAnavunes NOIRES Au Ministère de l'Agriculture. — € Les Récompenses accordées à l Horticulture dans les Concours régionaux de 1902 : Chambéry, le 7 septembre. … Horhieuliure : Prime d'honneur. Objet d’art et 900 francs à MM. Domanget, François, à Chambéry. Diplôme d'honneur. A l'Institu- . tion nationale des Sourds et Muets de Co- Fe 000 fr. à M. Perroud,Joseph,à Chambéry, — et 100 fr. à M. Bernard, Anthelme, chef de culture à l'Institulion de Sourds et Muets. Arboricullure : Objet d'art et 100 francs à . M. Lamberlin, Pierre, pépiniériste à Aix-les- - Bains. Médailles de bronze —et 200 francs à - M. Donzel, Philibert, à Aix-les-Bains — et 100 francs à M. Bernard, jardinier-chef de . … l'asile des Sourds et Muets. . Spécialités: Objet d'art à M. Barle de Foraz, propriétaire à Saint-Pierre d’Albi- gny, plantation d'arbres fruitiers. Médaille d’'argentà M. Gotteland, Claude, propriétaire à Barberaz, créalion d’une aspergerie. Produits de l'horticulture, de l'arboriculture * et de la culture maruîchère. Or: MM. Rinchet, Domanget, 25 ocroBre 1902. Vilmorin. Fe LE MONITEUR D'HORTICULTURE. SOMMAIRE = dif. — De l'Asperge : Déchaussage et fumure des jeunes pieds : fruitiers en hiver.au repos de la sève : E. Ouvray. Influence du soleil sur les coloris : e L'Exposition d'Orsay : Lucio. — Connaissances utiles : … Omnis. — Bibliographie, — Petite Poste. — Les Catalogues recus. _rintho à Cognin. Médailles de bronze — et: Les Récompenses obtenues par l’'Horticulture au Concours agricole de Chambéry. E xpositions pour 1902. Les Roses nouvelles de 1902. Distinctions honorifiques. - À la S. N. d'H. de France. La vente de la treille de Fontainebleau. Le banquet de l'Association natio- nale de prévoyance ct de secours des jardiniers de France : < — Au Congrès pomologique : Calla ou Richardia hybrides var. Lucien Chauré. — Travaux du mois de no- — Arbres à caoutchouc : Hevea. Lan- Aurora et Solfatara : O. Bal- pe Enfer. — Badigeonnage des arbres — De la distance à observer “entre les végétaux : Roz ain-Boucharlat: — Pour conserver les Pommes : Fruclu. : Landolphia florida. Hevea Brasiliensis. Argent : Grand module Mabboux, Charles Molin. Argent: MM. Ch. Molin, Pétraz, Perroud. Bronze : MM. Combaz, Pitaval, Achard, Médaille d’or : La Société horto-agricofe de Chambéry, MM. Vilmorin et Cie. Argent : Grand module, Mme Coureau. MM. Quay, Expositions pour 1902. — Suini- Maur des Fossés (Seine), 146 novembre. — Concours de Chrysanthèmes (entre sucié- taires) organisé par l/'Amicale horticole de Saint-Maur. | Nancy. — Du 15 au 17 novembre, expo- sition générale de Chrysanthèmes, fruits et tous produits de la saison, organisée par la Société d'Horticulture de Nancy. Constatons avec plaisir qu'une idée que nous avons ‘émise, il y a fort longtemps et qui a déjà été appliquée par plusieurs Socié- tés, sera mise en pratique à cette exposition. « I] ne sera élabli aucun concours spé- cial, le jury pourra ainsi récompenser les lots dans la mesure de leur mérite. » Paris. — Du 12 au 19 novembre, l’expo- sition de Chrysanthèmes se tiendra aux serres du Cours la Reine, jusqu'à 6 heures du soir. Éclairage électrique. — Modifications aux prix d'entrée ; le mercredi 12 et le vendredi 14, entrée 5 francs; le jeudi 13, entrée - 2 francs; à partir du dimanche 15, entrée 1 franc. Les élèves des pensions et les if diniers ne seront admis à Lilre graluit qu'à partir du dimanche 15. La xix° exposition internationale d'oi- _ seaux et d'animaux de basse-cour, organisée par la Société nationale d’aviculture de 2 France,se tiendra à Paris,du28 novembre au 2 décembre, dansles serres de la Ville, au Cours la Reine. _ Distinctions honorifiques. — Ont reçu :la croix de chevalier de l'Ordre de Salomon d’Ethiopie : M. Bley (Gustave), chef _ du cabinet de M. Mougeot, ministre del’agri- _ culture; la croix de 3° classe de ‘Ordre de Saint-Stanislas de Russie : M. E. Redont, ar- _chitecte paysagiste à Reims. Les Roses nouvelles de 1902 (1) . Chez MM. Soupertet Notting, à Luxem- bourg(Grand Duché). Hybrides de thé: Prin- cesse Charles de Ligne, fleur grande, pleine, pourtour rose korlense? centre rose carmin, odorante, issue de Marquise Lila. X Mme Abel Chatenay. —:Ligne-Arenberg, pé- _ tales pointus, coloris blanc satiné, odorante issue de Souvenir du Président Curnot X Gol- den Gate, = Nell, y Briand, fleur grande, pleine, rose carné argenté, re issue de Souvenir du Président Carnot X Comtesse Dusy. ChezM. Pernet-Ducher, rosiériste à Vénis- sieux (Rhône), Hybr. æ thé : Mme Paul Olivier, f\. tr. gr. pl. glob. Coloris siumon ombré rose carminé. — #. Ledé, A. tr. gr. pl. en coupe, carminé ombré jaune. — Séna- teur Belle, A. 1r. gr. glob. pl. carné saumon centre jaune foncé. À la Société nationale d'horticul- ture de France. — Nombreuses présen- tations à la dernière séance ; par M. Paillet, toute une remarquable et nombreuse col- lection de Dalhias Cactus, parmi lesquels nous avons noté : Golden Glover ,jaune ; Loyally,rouge.corail : MS. J. J. Crowe, jaune extra; Progenitor, rouge carmin, pétales déchiquelés ; Red Ro- ver, rouge foncé; Zéphir, carmin; Marie- Thérèse Paillet, blanc lilacé; Znnovation, mi rouge et mi-blanc, (io, pourpre mar- ron; Leader, carminé; Paul Paillet, pourpre foncé; Slarfish, orangé rougcâtre; Lavers- (1) Descriptions des obtenteurs. 2 tock Beauty, 1 fr. 29 en Reyes vermillon : | Cinderella, pourpré ; rachne biant. bordé rouge moisi; M° Hulk Folle, blanc. A La vente du ruisin de la Tr cille du ne TAINEBLEAU vient d'avoir lieu en présen. e nombreux amateurs et marchands, = Le froid du printemps et les l'été ont nui dans toute la région ment et à la maturité du raisin, et, la quantité de grappes a Le moindre Les 19. 880 grappes, au lieu de 2 00. divisées en 96 lots de 25 kilos environ estimés 2.485 kilos, ont produit une 80 3.483 francs, ce qui a. çant le Ministre de vasiodee émpéché, et voulant néanmoius prouver tout l'intérê porte à cette Association, avait geot fils. = Ro avons là, MM. AÏb. LÉ les maires et Jes frs 120 sad Nous quittons à regret, cette jolie ft, plein bal, animé par un essaim de jolis n qui nous ont faitrêver de « Mutualité! » | # fra alors au jardin sa toilette d'hiver; bêchera les massifs pour leur donner ne figure, pour. enfouir les herbes et 15 planehes ace ni les préserver EC de | l'humidité, sion ne nent pas en faire du UrS . employer fu couches Tenir les gazons propres, les débarrasser s feuilles qui tomberont dessus car elles itoufféraient l'herbe qui il dessous : es terreauter, ete. s — Neltoyerles tonnelles re etc., des étant Hi on Ê pourra, pour raltermir les noncules. _ Quelques semis, mais risqués, peuvent , litière ou sa griffes et pattes désénencé et de Lion du midi, mais il faut se munir d’abris, . de paillassons, etc. , Pour les couvrir en cas de danger, aussi Due il mieux ne plus en tenter et les faire sur couche, sous châssis : c'est plus sûr. : On continuera le repiquage, soit sur couche, soit en pot, des semis de printemps, d'automne ou d'été, des plantes bisan- nuelles ou vivaces qui doivent fleurir l’année prochaine. Finir de diviser les D lanles vivaces et empoter les giroflées. On préparera les trous pour la plantation au printemps des arbustes à feuilles per- sistantes ; quant à ceux à feuilles caduques, on peut la commencer dès maintenant, comme aussi celle des rosiers, mais sans se presser et en les effeuillant car ils sont encore pleins de sève ; on laillera les plus grandes branches et on les arrosera copieu- sement à la plantation ; en général, mieux vaut arroser que fouler la terre au pied. On récollera les graines des Rosiers avant que Îles oiseaux en aient fait leure délices. On continuera la greffe en fente sur ra- cines en abritant sous châssis. Ramasser, habiller, praliner et enjauger les églantiers. Empoter ceux destinés au forçage en serre après avoir été taillés et nettoyés des pieds à la tête. Novembre estle mois des Chrysanthèmes, il n'y à plus grand’chose à leur faire, si ce n’est les adm:rer en récompense des soins qu'on leur a donnés; les uns fleurissent en plein air, les autres dans les apparlements ou en serre. Tous ont leurs charmes, les petits comme les gros, et nous ne serions pas étonnés de voir, cette année, qu'il y a ‘une tendance à délaisser l'énorme fleur pour se porter vers la bonne moyenne: tant mieux! Aussitôt qu'ils montrent leurs bou- . tons, supprimer les arrosages aux engrais chimiques etles préserver de l’humidité. C'est le mois des exposilions privées, comme celles des Sociétés d'horticalture ; publiques, comme celles des Jardins bota- niques de province et du Jardin des Plantes de Paris. Aussi les amaleurs avuront-ils de quoi faire leur choix. de à : n T- p. * E De JARDIN FRUITIER Continuer à nettoyer etätailler les arbres, | retirer les loques à ceux qui sont palissés et les brûler pour détruire les insectes; un peu avant les premiers froids mettre des chiffons de laine sur les fuseaux et les que- nouilles, les insectes s'y réfugieront et en les brôlant on en détruira ainsi un pes nombre. Continuer les toute et les fosses pourles plantations qui commencent, surtout en terres légères. Si on peut choisir son terrain, on donnera la préférence, pour la plantation des fruits à noyaux aux solslégers, siliceux et calcaires, et, pour les fruits à pé- pinson plantera en bonne terre substantielle profonde, à bon sous-sol. Eviter surtout d’enterrer profond, aussi à fleur de terre que possible et toujours au- dessous de la greffe, les racines profitant davantage de l’action bienfaisante de la cha- leur, de la lumière, de l’eau et des engrais. Qu'on le sache bien, les racines sauront toujours s’enfoncer suffisamment en terre pour puiser leurnourriture et s’y maintenir, Qu'on prenne comme exemple les chênes de nos forêts, issus d’un simple gland tombé, recouvert de feuilles, ayant germé et dont les racines ont su s’enfoncer suffisamment pour offrir de grandes difficultés lorsqu'on veut arracher le Roïde nos forêts, nne cen- taine d'années après. En Normandie, certaines plantations d’ar- bres à fruits à cidre se font en posant l'arbre sur le solet en rapportant dela terre-en butte au pied, on tuteure, et l'arbre pousse admirablement. Praliner et habiller les arbres avant de planter, couper très net, à la serpe, les raci- nes écrasées ou cassées en ayantsoinde faire la coupe en dessous pour qu’elle repose bien à plateur la terre,et bien étaler les racines. S'il ne fait pas trop froid et si on ne plante par trop tard, arroser pour bien faire descendre la terre entre les racines,mais ne pas fouler au pied; mettre dessus une couche de fumier. Supprimer au figuier, au-dessus des bran- ches de remplacement, toutes les branches inutiles ou ayant produit, puis onles cou-- chera quinze jours ou trois semaines après, de conserve pour l'hiver, On a _de figuiers Acdinde à 46 Me le sue du côté où il devre vres…., à finir comme les poète Sara publicistes… … sur la paille quelques Mäches, pepe c’est tout. | Quant aux Pois Mie, il en qu'il n'en pousse, mieux vau 8 pois sous châssis et HS repiq primeur. On repique sous cloche les sel lades, au fur et à mesure. C'est le moment de s'occuper Carottes, Radis noirs, Céleris r V Die on les laisse un peu et on les rentre dans un cellier ou e à l'abri de la gelée, dans de sable aussi sec que possible. On butte les Artichaats ; on le lilière; on enterre les Céleris n'aura pas arrachés, on coupe les ti Asperges et on leur donne une > b nne mure. : turité. Es Coucher les Choux en nr. au nord, : SERRES ORANGERIE — CONSERVATOIRE Surveiller les plantes, qui doi toutes rentrées, retirer toutes EUR D'HORTICULTURE le plus CPE de tous les raisins; dans lOuest et le Nord de la France, là où les aulres vignes ne parviennent pas à mürir, il arriva au contraire à parfaite maturité; nous sommes heureux de voir adopter par le Congrès cette précieuse variété qui recule vers le Nord la limite de la culture de la vigne. 878 Mais d’autres fruits n’ont pas Los ‘2 grâce devant l’aréopage et ont été rayés; voici la liste de proscription : È es POMOLOGIQUE 4 FRAISIER À GROS FRUITS REMONTANT Orégon. F FRAISIERS A GROS ERUITS NON REMONTANTS Helvétia, es D uénes accouraient-ils de | Louis Vilmorin, es 18 les points de la France, remplis d’ar- Tr ES | “HR ur ue travailler…et pour excursionner. ORTÈEe ÿ ù Barillet- Deschamps, se Beurré Kirtland, 2 Charles de Ghélin, k Doyenné Cusin, Ellis (c'est dommage, elle est si bonne h, à " Mme Cnarles Giibert, Re Triomphe de Touraine. Et POMMIER Chaux. £ ES SX Puis on adopla, pour la classification gé- nérale des fruits, de constituer une liste unique et par dde alphabétique. . Le catalogue ainsi établi paraîtra en 1904- Le nom de la variété sera suivi de l’indi- . cation de la catégorie dans laquelle elle : aura été classée, savoir : AP Royal LE Nrar : NOISETIER Fruits de AE ge PÈGHER Fruits de marché (qui comprendront les “4 fruits locaux, MER BOIRIERE Fruits à cuire, V4 ne Beurrè Vauban, Fruits d'apparat. 534 Tous les membres de la Société pomolo- … gique de France sont invités à indiquer la ol catégorie dans laquelle ils classent chaque ne variété. 2h M. Nomblot a demandé, de plus, qu'il soit établi une liste par ordre de maturité avec l'indication de la forme correspondant le mieux aux dispositions naturelles de l’ar- bre: POMMIER RAISIN ne ont quelque ‘analogie ne du Ricin, le bois, qui est très blane et, le grain est peu serré n'est employé - usage utile. En . Dans nos colonies de 1 Guyane on que, dans le Para, il s'en fait de grar es cullures,c car cetarbre produit abondammer chouc du AE Fo DÉPOT POUND La récolte en est facile." ; Onfaitune incision Re al Puis, ayant bien travaillé, chacun s’en | fut, qui à Gavarnie, qui à Biarritz, qui à Saint-Sébastien, — après s'être donné ren- dez-vous pour l’année prochaine à Cler- mont-Ferrand. | suc blanc s'écoule dns cer c récipient el contact de l'air, il se coagule; on fait 5 laquelle il est livré aux Me 0 aussi le traiter par une solution d' ‘alun : Dans nos serres sa culture n'offre aucu ZE intérêt, si ce n'est dans les jardins “bot niques comme instruction. ARBRES A CAOUTCHOUC On s'occupe en ce moment del 7. dans différentes de nos colonies où il FrucTu. un arbre d'un bon rapport. Les Hevea, de la famille des Euphor- biacées, sont de grands arbres atteignant, dans leur pays d'origine, jusqu'à 25 mètres de hauteur. Il en est plusieurs espèces qui vivent à l'élat sauvage dans les forêts humides du nord de la Guyane, tel le Æevex Guianensis et du Brésil comme le #7. Brasiliensis. On les désigne aussi sous le nom de Si- phonia elastica. LP Leurs fleurs, blanc voriète , Sontinsigni- dolphia de la famille des ApocYHarÉe + Il lune 2 ne me en 1 forme LE MONITEUR D’'BORTICULTURE ii 027 La ariété l plus répandue est le Z. flo- LES NOUVEAUTÉS la, CL. florifère), il existe aussi d'autres CaLLA où RICHARDIA HYBRIDES VAT. AURORA el SOLFATARA. Ces deux nouveaux hybrides de Cala, ont fait simultanément, cetle année, leur appa- rition en Allemagne. Le premier gain nom- mé aurora à été obtenu dans les cultures du avant botaniste Max Leichtlin de Baden- Baden, en fécondant le Culla Elhottiana par le C. Adlami. Le second hybride annoncé sous lenom de so/futara est le produit de la fécondation inverse entre le C. Adlami et le C. Elliottiana, opérée par M. G. Bornemann horticulteur à Blakenbourg dans l'Hary. Comparés entre eux, les semis issus de ces deux fécondations ne diffèrent guère les uns des autres et ‘n’ont montré aucun signe particulier qui aurait permis de les distinguer lors de leur floraison. Le Calla Adlami, originaire de l'Afrique australe est une vigoureuse plante bulbeuse, àtiges caduques, que l'on cultive commeles Glaïeuls en pleine terre et à l'air libre pen- dant la belle saison. {1 développe pendant l'été des grandes fleurs dont le coloris de la spathe est d’un blanc crème passant au jaune soufre avec une teinte noirâtre à sa base. L'origine du Calla Elliothiana est incer- taine. Nous avons publié une belle chromo- lithographie de cette espèce dans le Honi- jour & Horticulture du 10 mai 1896, qui déve- loppe une superbe fleur d’un jaune foncé, mais qui doit être cullivée en serre tem- pérée. Lesfleurs de ces métis présentent un colo- ris jaune soufre avec une teinte noirâtre à la base, puis leurs feuilles sont parsemées de petites macules blanches. Ces nouveaux hybrides sont vigoureux et rustiques pendant la belle saison. Leur cul- ture est analogue à celle des Glaïeuls. En li- vrant au printemps à la pleine terre leurs tubercules, ils fleurissent en plein air au mois de juillet, tandis que, si on veut les cultiver en pot, on peut les mettre en végé- 4 jation dans une serre tempérée dès le mois ss de janvier pour les faire fleurir vers le mois d'avril. HeLcey. Les Calla aurora et solfatara sont des mé- tis à feuillage caduc, formant à la base de leurs tiges un bile On doit maintenir | ces derniers pendant quelques mois à l'état de repos, dans un endroit sec et à l'abri du gel, après la chute des feuilles qui com- mencent à se dessécher quelques semaines après que leur floraison est terminée. D'après la phototypie de ces nouveaux gains publiée dans un des derniers numé- ros de-la Deutsche Gaertner Zeitung qui à an- noncé ces obtentions, leurs fleurs ainsi que leurs grandes feuilles nous paraissent re- marquables et très décoratives. Grâce à leur facilité de culture, il est probable que lorsque ces nouveautés seront mieux connues et répandues dans les cultures, elles seront utilisées avantageu- sement au point de vue séparent Qu les horticulteurs fleuristes. O. BALLIF. DE L'ASPERGE DÉCHAUSSAGE ET FUMURE DES JEUNES PIEDS Tousles lecteurs du Moniteur d'Horticulture savent que ce n'est qu’à partir du printemps de la quatrième année de plantation que peut commencer la série -ininterrompue de ré- colte des asperges. Cette récolte ne cessera que par suite de l'épuisement des griffes qui, si elles sont bien soignées, produiront, une quinzaine d'années, quelquefois plus, lorsque le terrain leur est favorable. L'obtention des belles asperges blanches, à pointe rose, s'obtient en accumulant, au moment du développement des turions, soit isolémnent, sur chaque touffe, soit en lignes continues, formant billon, une hauteur de 25 à 30 centimètres de terre, bien meuble ou rendue telle par l’adjonction de sable. A l'automne, on coupe Îles tiges dès qu'elles sont devenues jaunes à environ 0,30 centimètres au-dessus du sol ou seule- ment à une hauteur de 5 à 8 centimètres au-dessus des buttes ou des ados. On ap- proprie, au préalable, le sol de la plantation afin de pouvoir y déposer la fumure:que des ee on les reforme € el _ Ce travail, qui s'exécute le plus Déc e | LS tessons, etc. ; qui les encombrent. d’asperges; ou bien encore: dé griffes en reformant les ados p: la terre qui a servi au buttag houe, dans les environs de Pari: doit être fait de telle façon que 1 griffes ne soit Re 4 ae ds printemps, où en mars, É buttage, on enlèverait les s grandes A la nude année TR vantes, la Rs étant en en n L'asperge est une plaies vorace à il ne faut pas, si on veut obtenir d et abondants produits, marchand fortes fumures, riches en humus, { Les engrais qui leur conviennent ke: sont : Les fumiers de cheval et de mout ont élé expurgées de tout corps étre Le ee par puce égales de | et sablonneux. Le fumier ie Sail convient qu'aux terrains brûlants e sous-sol peu profond. | A ces engrais, de nature organique peut ajouter, à partir de la troisièn > chlort om mentaires d’nne ans fumure ; on ut mne, ou à la fin de l'hiver. Au printemps, dès que les turions com- ent à pointer, on peut Semer à la volée, J'enfouir de suite, par un béchage ou un lournage léger, 250 kilogrammes de ni- e de soude. Si, malgré cet apport, la ation restait faible, on pourrait renou- cette fumure, sans inconvénient, un à Wagner, tout en indiquant les mêmes s de superphosphate et de chlorure de sium recommande, comme Source plus nombreux mais, tout au moins, leurs plus beaux produits. C'est une avance faite | sol qui sera rendue, avec usure, si les ur sont pas marchandés. : V. ENFEK. \ACR BADIGEONNAGE _ DES ARBRES FRUITIERS EN HIVER AU REPOS DE LA SÈVE. Il y a une hygiène végétale comme il y a une hygiène animale, parce que les arbres sont des êtres vivanis, qui, comme nous, nt besoin d'air et de lumière, et surtout de F les mn) elle consiste à enlever le bois “APR _ I faudrait faire, tous les ans Ja toilette L’écorce étant la peau des végétaux, est, de plus, chez eux le siège d’une abondante faut que l'écorce soit saine et vive On obtient tous cesheureux résultat avec de fer, en hiver, au repos de la sève, c’est- à-dire, maintenant sans plus tarder. Les deux matières qui font une solution fer : l'une ou l'autre, mais jamais les deux réu- nies, comme, malheureusement, nombre le font, par beaucoup d'auteurs et de praticiens. Voici pourquoi : la Ghimie nous enseigne qu'un acide et une base, mis en contact, don- nent un se/ neutre, © Set à-dire sans 0 Ainsi, si nous associons l'acide sulfurique à la chaux qui est une base, nous aurons du sulfate de chaux (plâtre) qui n’a aucune va- leur antiseptique. Sile mélange se fait avec - de la soude, vous aurez du sulfate de soude (sel neutre). Si maintenant vous associez la chaux avec le sulfate de fer, sous prétexte d’aug- menter l’action Corrosive de votre solution vous obtenez un précipité qui, au contactde l'air, se transforme en sesquioæyde de fer, cou- leur rouge-orange, qu'on appelle sanguine des peintres et qui n’a aucune vertu insecti- cide. Le sublimé corrosif lui-même uni à la chaux, perd son énergie caustique, vous avez du chlorure de chaux. association la chaux : 8 à 10 kilogrammes, le sulfate de fer : 8 à 10 kilogrammes, l’acide sulfurique : 6 litres, pour 100 litres d’eau. faut procéder avec beaucoup de précaution pour ne pas se brûler, mais la solution a un effet si merveilleux, au point de vue de la propreté et dè l’antiseptie et sans aucun danger pour le bois, l'écorce etles boutons, qu’il estregrettable qu'on ne s'en serve pas plus souvent. En tout cas, aässociez-le au sulfate de fer, selon la formule suivante : acide sulfurique, 2 litres; sulfale de fer par ses feuilles, mais aussi par ses écorces. transpiration. Mais,pour que cephénomène indispensable à leur santé, s accomplisse, iles un badigeonnage à la chaux ou au sulfate parfaite, sont doncla chaux et le sulfate de un’ bon 71008 d’après le conseil donné Comme conclusion, employons seuls, sans. On répugne à employer l'acide sulfurique . en badigeonnage, je le comprends, car:il à Y F D ua Th A RS MAT SR LTOU Prat Et : + PAU ; DFA MNT 21 LITE 14 UML à proché, 8 kilogrammes et 100 litres d’eau, le tout | bien brassé et bien dissous, et vous ferez un mélange parasilicide de premier ordre. E. Ouvray. Nous avons tenu à publier cette note de . M. l'abbé Ouvray,car elle esl en concordance avec la théorie que nous avons toujours soutenue et qu'à le premier émise ici notre savantcollaborateur, M.le D'Coutant{1), àsa- voir que, si le mélange de la chaux et du cuivre produit un très bon antiparasile, 17 -en est tout autre de la réunion de la chaux et du sulfate de fer qui dônne un produit inerle etpar conséquent d'aucune utilité. N.d.1. R. DL * DE LA DISTANCE A OBSERVER ENTRE VÉGÉTAUX Dans nombre de contrées où règne la plus déplorable ignorance des théories ra- tionnelles de la culture, on a l'habitude de semer fort épais et de planter très rap- se figurant obtenir de la sorte beaucoup plus. de produits. : A la vérilé, on aurait tort de laisser, nee chaque ne ou chaque plante, une .dis- tance exagérée ; ce serait perdre de la terre inutilement. Mais l'excès contraire ne vaut pas mieux, ainsi que nous ayons eu plu- sieurs fois l’occasion de le constater. Sup- posons, par exemple, des arbres tels que les poiriers, pommiers, pruniers, plantés à 2? mètres en tous sens ou même seule- _menten ligne droite; pendant les premiè- res années, le résultat pourra être pas- sable, ou très satisfaisant, mais bientôt, les branches de chaque arbre se rejoignent, puis s’entre-croisent, et la lumière est in- terceptée ; or, sans lumière, point de fruc- tification ; celle-ci finit par ne plus avoir lieu qu’à l'extrémité supérieure du massif, la seule qui reçoive l'insolation. D'un autre côté, les végétaux que l’on cherche à cul- viter à l'ombre de ces arbres restent en général faibles, étiolés, et partant impro- ductifs. Les plantes polagères, tels que les (1) Monileur d'Horticullure du 10 mars 1897. résulte de cet état de choses « une si on redoutait l'influence € par bia à mo as d'un mètre et à 5 centimètres. de sur chaque rang, s ’ombragent, mutuellement et produisent peu. de même des fraisiers, surtout € rapprochées. Ajoutons que la fr. Si ou végétaux paraissen | s 71 mieux l’'ombrage, ils n'y. donnent produits de mauvaise Re é:c a. 'uchiiént se =, vrai, e abondamment, rapprochées ou ombr. avons trouvé le plus enraciné ce e. des cultures rapprochées; sur nos ci Bretagne et de Normandie, on se co: accidents duel en RES à ‘des cryptogamiques (bolrylis, pers blanc des racines, ele.) Il importe de savoir qu ‘au contrai lumière solaire, indispensable à la santé € presque tous jé He est aussi d | da dans 1é üssus végétaux, point: sucre dans les Tratss n'y: a dexction cultivées pour leurs feuilles, comme salades, encore la plupart Re celle ne doivent- elles être soumises re préalable en pleine Rte IL faut donc, en dernière analyse, me er eee lumière en quantité d' au - idées sous le climat de ; De Le. HE les sou > ns pour Paris, soit 41 à Ici nous avons en vue des do- € _élendue notable, quant aux rise , ces régions 3 rètres de tan el se étaux cultivés : loigne-loi de moi, je rapporterai pour toi. E. Bouver. GE PETITE POSTE cription, fo 236), (LE MONITEUR D'HORTICULTURE acquérir, mais suffisante pour ificative qu’ un agronome a fait dire aux No 8.509. — M. de Ga N. La plante à caout- houc dont vous nous parlez est l’Hevea (voyez la FLORAISON DU CHRYSANTHÈME INFLUENCE DU SOLEIL SUR LES COLORIS Les praticiens ont remarqué le rôle de la lumière du soleil sur les coloris d’un grand nombre de genres, tantôt en bien tantôt en mal. Le Chrysanthème à floraison précoce est un de ceux dont les teintes résistent le moins à l’action des rayons solaires. La flo- raison qui s'effectue avant le mois d’oc- tobre est parliculièrement éprouvée sous. notre climat si l’on n’a pas le soin de dé- déployer un léger abri pendant le passage du soleil chaud; et, malgré un abri, il arrive parfois que l’altmosphère par trop sèche se met aussi de la partie. La floraison normale des chrysanthèmes d'automne est moins éprouvée ; néanmoins il y a des journées où l’abri est nécessaire | si on veut conserver les tons les plus accentués de la variété. M. Harman Payne, dans un rapport sur les chrysanthèmes au Japon, confirme nos remarques; les Japonais abritent leurs plantes au moment de la floraison, Lant pour les préserver des coups de Se que pour les garantir des pluies. Et dans les régions, comme en Europe, .où l’on est obligé de rentrer les plantes sous verre pour avoir la floraison, les co- loris ne sont pas moins exposés aux rayons du soleil, étant donné que l'air ne circule pas avec autant de facilité, malgré toutes les dispositions des serres à chrysan- thèmes. Il est donc de toute nécessité de briser les rayons du soleil dans leurs mo- ments les plus chauds. Indépendamment de l’affaiblissement des coloris par le soleil, il s'opère aussi un changement de teintes momentané. Ce phé- nômène a peut-être passé inaperçu à bien des cultivateurs bien que ce soit une chose des plus intéressantes. Ce phénomène est plus particulièrement appréciable sur les teintes foncées : le pourpre, le violet, le lilas ardoisé et le mauve y sont sujets. Un exemple de Peftet de la lumière solaire sur les coloris, vu sur les produits exposés à Paris en 1900, a été : 4) 279 rapporté par la Presse horticole Anne ê sans que les chroniqueurs et beaucoup d’autres sachent si l’effet était produit chi-. miquement où naturellement. Là il faut dire que l'on n’est pas universel, et que la science horticole pratique ne pénètre pas toujours dans les salons; il arrive aussi que ceux qui l'ont acquise en gardent les secrets. C'est pourquoi en à pu voir dans plusieurs genres exposés à Paris des tons bleuàâtres ébahissant les profanes, tout en n'étant que des effets d'absence de lumière con- servés. Voilà le secret! : ROZAIN- BOUCHARLAT. _ LETTRES HORTICOLES EXPOSITIONS (Suite.) A TRAVERS LES SUBURBAINES L { , * Si, à Bourg-la-Reine, les professionnels ré- gnaient en maîlres, à Orsay (13 septembre), je puis te dire que c’est l’amateurisme qui domine; l'exposition est petite, mais coquette et très mé- ritante; surtout, quand on songe aux difficultés qu'ont eues les exposants, avec les deux journées précédentes, toutes de pluies dilaiviennes, hono- rons le mérite et le dévoûment. Mais, tu vas te voiler la face, car le Grand prix d'honneur du Ministre de l’agriculture, est échu à un lot de légumes. Mais! quels légumes ! ils sont exposés par Séclet, jardinier-chef, de l’hospice d'Ivry. Ma foi, je t'avoue que j'aurais été membre du jury ou même président, comme mon ami L. Chauré, j'aurais approuvé mes collègues dans leur décision. A Chenoux, urine -chef, échoit le prix d’hon- neur du Conseil général de Sne et-Oise, y compris même le Diplôme de la $S. N. d'H. de France, pour son massif de plantes de serre et diverses de pleine terre, puis, etc., etc. ES Des bons points à Croux et à Nomblot qui ont concouru, pour une bonne part, à l’ornémentation, à titre gracieux. La $S. d'H. des Cantons de Palaiseau, Chevreuse et Limours peut se montrer satisfaite ; pour, quant à moi, je le suis! ct ne regrette pas mon voyage. Cette fois, nous arrivons à Boulogne-sur-Seine (20 septen:bre.) Luc10, (A suivre.) # un lieu _ Pour la préparatio! F7 BI un Mat de sel à ancien chef de cabinet du Mini culture, vient de paraître (4 bro h: ornée de gravures, 0 fr. 50 au Bu Journal : franco Re 65 cent.) _ Ilest de certaines publications, pas DRE d'être an - ment pour 1903. RL. Faire un Almanach seut est pouvons dire qu'après avoir 16240 on altendraav ec prier he 190% 2. ©: | LE MONITEUR D'HORTICULTURE CHROMOLITHOGRAPHIE : PHILADELPHUS PURPUREO-MACULATUS ique : Au Ministère de l'Agriculture : Les Concours régionaux pour 1903. Nominations. Distinc- ns honorifiques. À l'Ecole nationale d’Horticulture de Versailles, rentrée des élèves. En voulez-vous Honneurs ? Nécrologie : Lucien Chauré. — Les Orchidées : Le parfum des Orchidées : R. H. Grim- Raw. — Arboriculture : L'Exposition qui convient aux arbres fruitiers : E. Ouvray. — A propos de eringas : Philadelphus purpureo-maculatus : Helcey et Charles Ballet, — Les Nouveautés : Les Roses _ Au Ministère de l'Agriculture. — Les Concours régionaux agricoles de 1903 se TLC - Auch, du 95 avril au 3 mai. La Roché-sur-Yon, du 16 au 24 mai; Chaumont, du 30 mai au 7 juin; Le Puy, du 20 au 28 juin; Evreux, du 6 au 14 juin. pellier, est nommé professeur de botanique t de sylviculture à l'école d'agriculture de du champ de démonstration du domaine » d'études annexé à l’Institut national agro- * _seau : Gai Pinson. — Bibliographie. — Les Catalogues recus. ouvelles : Oudeis. — À travers partout : Bien soigner ses fumiers : Omnis. — Le jardin potager : … Pois cultivés : V. Enfer. — Les jus de tabac : Omnis. — Eutomologie horticole : Insectes nuisibles aux arbres fruitiers à noyaux : Paul Noel. — Les Chrysanthèmes à Angers et à Paris : Notes à vol d'oi- Officiers du Mérite agricole: MM. Rous- seau (Auguste), horticullteur à Estissac (Aube); E. Lambert, jardinier-chef à l’hus- pice de Bicêtre. | Chevaliers : MM. Asselin (Louis), chef de culture à Troyes (Aube); Bourdat (Louis) dit Auguste, jardinier-chef des parcs de Vichy (Allier) ; Bourgey (Jean), jardinier à Villeur- banne Lyon; Delpech (Jean), pépiniériste à Saint-Maurice (Lot-et-Garonne); Laffitte (Bernard), horticulteur à Billère (Basses- Pyrénées); Marre, jardinier-chef de la ville d'Agen (Lot-et-Garonne); Raby [Eugène), horticulteur à Neuville-sur-Vannes (Aube); Raffin (Jean-Emile), pépiniériste à Monsé- gur (Gironde); Desmadryl, horticulteur à Nogent-sur-Marne; Clément, G., horticul- teur à Vanves; Bord, jardinier-chef à l'école horlicole du Plessis-Picquet; Orive, arbo- riculteur à Villeneuve-le-Roi; Hamel, pré- sident du syndicat viticole de Maurecourt (Seine-et-Oise). D'autre part, M. L. Léger, jardinier-chef de la ville de Lille, a reçules Palmes d’aca- démie. GE A l'Ecole Nationale d’horticulture de Versailles. — La rentrée des nouveaux élèves à l'Ecole nationale d'horticulture de Versailles a eu lieu, conformément au pro- gramme, le deuxième lundi d'octobre. Le jury du concours d'admission! à constaté, une fois de plus, que le niveau de l’instruc- tion des jeunes candidats s'élevait chaque Le, 2 ANA ! NET, © DHL : 4 * À année davantage. Ge résultat est dû à ce que le recrutement se fait, en grande parlie, parmi les premiers élèves des écoles prali- que d’agriculture, des écoles primaires su- périeures et des écoles professionnelles. Voici, sur les 74 candidats qui ont pris part au concours, les noms de ceux qui ont été admis et SPORE actuellement les cours : 1. Lamsfus (Basses-Pyrénées) — Belay (Dordogne) — Gourdin(Loire-Inférieure) — Couteau (Loire-Inférieure) — Bouchardeau (Aisne) — Chillou (Haute-Vienne) — Hé- brard (Puy-de-Dôme) — Marquet (Allier) — Pigé (Loire-Inférieure) — Serveau (Seine). 11. Geoffray (Gironde) — Meunier (Vienne) — Poussibet (Alpes-Maritimes) — Beyssac (Seine) — Lebon (Nord) — Pelé (Maine-et- Loire) — Jobert (Allier) — Poirrier, Fernand (Eure-et-Loire) — (Géranton (Drôme) — Bories (Seine). 21. Callu (Seine-et-Marne) — Brohand (Loire-Inférieure) = Fillieu (Var) — Berne (Ain) — Leconte (Seine) — Kemmerer (Tarn-et-Garonne) — Doux (Ardèche) — Bigot (Alpes-Maritimes) — Colomès/(Hautes- Pyrénées) — Prax (Tarn-et-Garonne). 31. Dumont (Creuse) — Würselin (Savoie) — Avignon(Bouchès-du-Rbône) — Anciaux . (Corrèze) — Merle (Saône-et-Loire) — De- Langenhagen (Seine-et-Oise) Grimaud Ardèche) — Bouteillié (Ardennes) — Sorel (Seine-et-Oise) — Coutard (Seine). 41. Quin (Seine) — Vandernotte (Nord) — Margoulis (Russie) — Féral (T.-et-G.) La durée de l’enseignement étant de trois années, les élèves sont divisés en trois pro- motions comprenant : la première, 44 élè- ves; la seconde, 40 et la troisième 32; soit un total de 116 élèves. ë En outre, 3 Russes, et 1 Luxembourgeois suivent les cours et les travaux de l'Ecole en qualité d'élèves libres. En voulez-vous...des...z'Honneurs? — Combien de fois déjànenoussommes-nous pas élevé contre ces pseudo-expositions or- ganisés par des comilés, à noms, à titres ronflants et fantaisistes : expositions d’agri- culture, de commerce, d'industries surtout! où fourmille un tas de chevaliers idem, exploiteurs de la crédulité et de la vanité humaines. dailles, croix, res et N u’oi à prix 4e selon la quantité de] pou yeux qu'on veut jeter à son public Pas Pre d’ de RRA EE vo rence PRE vis-à-vis de x ducteurs méritants. He jeu et le record nous vient d' Ale nous avons sous les: yeux Ja le mité commerce, es arts, ele. tant ou n'existant qui tient à à Pose des naïfs et des 0 “modeste somme 4 Deux livres. ste rli soit Cinquante francs : Qu'on s'le dise! re = Point n’est besoin — nous dit la lettre vite — de participer aux travaux du Jur se payer un Topsee à Londres, non! scandales, il appartient à : clouer au pilori, et les +ondqurs et acheteurs de médailles et. autres disti “153 tions honorifiques non justifiées. 2 ere r > Nécrologie. — Nous apprenons R déc l'âge de 53 ans, de M, Ew.-Ch. Soland, cheva- lier du Mérite agricole, président de la d'H de Douai ao este la suavité du parfum de la plupart fleurs d'Orchidées ; ; PA il est sou- : Orehidophile ie doué d’un odo- subtil et d’un esprit méditalif? a réuni ce propos quelques données curieuses. comparé les parfums de certaines fleurs d'Orchidées à une série d'odeurs plus con- pu es qu'il a prises comme types. Üe travail da conduit à établir certains Hu D. “ s HR du miel. CHR cristata : odeur du muguet. Loue er odeur ammoniacale. : parfum de la Laælia anceps : parfum mielleux. * Mormodes pardinum : odeur de bois de antal. . Odontoylossum maculatum : parfum du Daphné. | l Odontoglossum pulchellum : parfum du mu- guet. Phalzænopsis Schilleriana arome du Daphné, mélangé à celui des violettes. Pilumna fragrans : odeur de vanille et de fleurs d'oranger. Slanhopea thiyrina, émet le fort parfum d’une gousse de vanille. Zygopetalum Mackayi et crinitum rappellent la douce senteur des lilas, e/e., etc. R. H. GRIMSHAW. ARBORICULTURE L'EXPOSITION QUI CONVIENT AUX ARBRES - FRUITIERS Une question, très imporlante en arbori- culture : c’esi l exposition. J'ai, nous écrit-on, des murs au Midi, à FEst et à l'Ouest, ou au Nord ; que en et quelle est la meilleure manière de les uliliser ? Que me conseillez-vous ? Sans entrer dans les détails de toutes les variélés fruitières, nous désigaerons les principales : Dans le Centre, et en remontant vers le Nord, le Midi est la meilleure exposition pour la- vigne en treille, pour le pêcher et les autres espèces à noyau : abricotier, poirier el cerisier. À défaut du Midi, l'Est, le Sud-Est, le Sud-Ouest leur conviennent irès bien. Dans les bonnes années, le pêcher mürit aussi bien son fruit à l'Est et à l'Ouest qu'au Midi, il y a seulement quelques jours de retard. PécHer. — Les meilleures espèces pré- coces sont : Amsden, Précoce de Halle, Grosse Mignonne tardive, Noire de Montreuil ou Galande, Ballet, Belle Bausse, Reine des Vergers. Pour septembre : Alexis Lepère, Bonouvrier, Belle Impériale, Belle de Vitry, Chevreuse tardive. Le pêcher accepte toutes les formes, ver- ticales et horizontales. Odontoglossum blandum : faux parfum de jasmin. ABRICOTIER. — La meilleure variété est l’abricot pêche. Il réclame les formes verticales : PU simple ou double, la palmette verrier. Le grain serré deson bois ne laisse passer que difficilement la sève des racines vers les. | pointes, et, contrairement aux autres arbres, chez lui, les gourmands ne se déve- -loppent que dans le bas. En espalier, le fruit est plus hâtif mais beaucoup moins bon qu’en plein vent; en outre, il est plus exposé à la gomme et à la paralysie par- tielle des branches. Sa vraie place est, non dans le verger, mais dans les cours, à l’abri des vents du Nord, en plein Sbnt. PRUMER. __ Les deux meilleures variétés sont, sans contredit, la Reine-Claude verte, pour le mois d'août et la Reine-Claude dhia- phane ou transparente pour le mois de sep- tembre. La Reine-Cluude violette n’est pas à dédai- gner, mais il faut la laisser bien mürir. En espalier, les différentes Reine-Claude atquiè- rent de grandes qualités. Cerisier. — Quand il est dans un sol où. il se plait, il réussit à toutes les expositions, même à celle du Nord. Les quatre espèces qui y font bien et qu’il faut adopter de préfé- rence sont : Zmpératrice Eugénie, Anglaise hâtive, Royale Anglaise et la Belle de Chatenay Pommier. — Il aime les sols frais et ne veut pas l'exposition au Midi. Si vousavez dans votre jardin: un endroit bas, humide, peu visité par le soleil, c'est là qu l faut Dlédtor des pommiers. PorriEr. — Depuis quelques années, le poirier est sujel à une maladie qu’on appelle la tavelure, causée par un champignon, le fusicladium pyrinum. Les espèces particulièrement alteintes sont : le Doyenné d'hiver, le Saint-Germain, le Beurré d'Aremberg, le Beurré gris et le Bon Chrétien d'hiver. Ces variétés demandent impérieusement l’espalier au Midi, à l'Est ou à l'Ouest. Quant à l'exposition du Nord, trois espèces seulement m'ont donné satisfaction. Ce sont : Beurré Giffard, Louise-Bonne d' Avranches, Fique d'Alençon. | E. Ouvray. décoratifs et l'odeur de fleur d ‘orange DRAP certaines fleurs et les La ur PRE que ie 0 au co DT merce les habiles np d 4 1Cy une tin est le Phlaha p maculalus. “ | C'est une de leurs obtentions pro du croisement du P. Lemoineï (fantai du P. Coulleri (à fleurs en scie). Le P. Lemoinei est issu lui-méê m oise à x P. coronarêus - Se ’élevant à un ne à tiges ie min n “feuilles petites, De à peine dent “vert clair. Les fleurs terminant de p HAE axillaires sont bien : intéressante se - SERINGA. — (Philadelphus. } + Arbrissaux et arbustes rustiques, donnant de mai en Jules des Reise blanc de neige « ou blane d’i vies la pl odorantes ; ; précieux pour RÉ es pa PANNES, d'Horticulture. c la terre sur le récipient porté sous Âssis. 4 Semer clair au printemps, pour éviter de _ repiquage. Des plants fins, courts, plus serrés, pour- champ de semis. MARCOTTAGE. — Buttage de souches-mères n février; pailler la butte, tailler les bran- ches à cette occasion ; éclatage fin d'été et _ mise en nourrice ou en pépinière, suivant l'état de la racine et du collet. Les souches mères ne peuvent guère ser- vir plus de trois ou quatre fois à ce rels nis par paquets, ils seront Briques de + suite ou mis en jauge et préparés pendant - les jours où la culture de la terre est en : chômage. Les petites bottes numérotées resteront en jauge la tête en bas ou dans le silo jus- qu'en mars-avril, époque de la mise en 4 y L * & nourrice, à 0 m. 10 sur lignes espacées de # 0 m. 25. e - Séparer les variétés, une année de vé tation leur suffira. 4 Bouturage ligneux appliqué aux Phila delphus coronarius, Falconerü, grandiflorus, pone, pendulæfolius, pubescens, Souvenir > de Billard, lomentosus, et aux hybrides de si Lemoine, (l’heureux semeur nancéien) : À Aoatanche, Brectus, Fontaine, Cerbe de Neige, Mont Blanc, D oaun Blanc. _ Bouturage d'été assez tôt, fin juin, aux - espèces et variétés à rameaux fins; opérer -herbacés piqués dans le sable. Les Philadelphus Californicus, coronarius ….nanus, Coulteri, laxus, Lewisiü, Mexicanus, D ronhglius, TA rosæflorus He Satsumi, triflorus, etles hybrides Lemoine (de . Nancy): : Boule d'argent, Candélabre, fimbria- us, Manteau d'Hermine, Perle blanche. réunis- 4 sent ces conditions. Continuer l'élevage en pot des sujets à livrer aux forceries. nt-rester dan une année encore sur LE MONITEUR D'HORTICULTURE 247 PÉPINIÈRE. — Terrain léger, perméable, assez ordinaire, sans excès de sécheresse où arbuste jaunit, ni d'humidité ou ses ra- eines pourrissent. Les nouveautés et les variétés délicates recevront un supplément de terreau-de couches. Plantation de jeunes plants : les grandes espèces à 0 m. 40 sur 0 m. 60 et les autres à 0 m. 30 sur O m. 50; les variétés bien dis- tinctes : écimer les plants à 0 m. 95. Les livraisons peuvent être faites par un arrachage à forfait ou par la levée de un plant sur deux ; alors, remplir les trous ou rechausser les collets dégarnis. Taiïller à mi-longueur, sur leurs princi- paux rameaux, les sujets nôn vendus, sup- primer les autres. Élever quelques sujets : vigoureux sur tige. CHARLES BALTET. QE LES ROSES NOUVELLES Actuellement, en Angleterre, le goût géné- ral se porte principalement sur les rosiers grimpants à fleurs simples, et nous n’en sommes pas surpris. Leur multitude de fleurs, au moment de l’épanouissement de leur principale floraison, nous montrent des combinaisons de coloris remarquables que nous ne sommes pas accoutumés à ren- contrer avec ces arbustes dans les jardins du Continent. WALTHAM RAMBLER Parmi les nouveautés de rosiers mises cette année au commerce en Angleterre, mentionnons d’abord la variété Waltham Rambler. Ce nouveau gain est un rosier sar- _menteux et grimpant, très florifèré, qui ap- partient au groupe des mulhflora. Il déve- loppe de vigoureux rameaux, dans le genre de ceux du Crimson Rambler, qui produisent en juillet-août des quantités de grappes éri- gées de jolies fleurs simples, d'un rose ten- dre, plus pâle à l’intérieur et dont le coloris est RHaUSE par une multitude d’ élamines jaunes. ENGLAND’S GLORY Une autre remarquable nouveauté d’ori- gine anglaise, serait le rosier sarmenteux England's Glory ou Gloire d'Angleterre, issu d'un semis de la Gloire de Dijon, fécondé par _ l'admirable variété Belle Siebrecht. Les fleurs de ce nouveau gain, sont grandes et bien ornées; elles sont exlérieurement d’un DazniA CAcTus : (Centre des pétales de la fleur blanc, bord rouge cramoisi.) jaune cuivré, plus foncé que celui de la Gloire de Dijon, avec un coloris rose tendre satiné à l’intérieur, puis les roses sont, en outre, délicieusement parfumées. Oupxis. LE MONITEUR D’ | ne É AIN PARTIE Bi Le FRE SON Rte HORTICULTURE Var. ARACHNE (Paillet). A TRAVERS... PARTOUT ? BIEN SOIGNER SES FUMIERS, nous ] Rouzier, professeur à l’école d’agric de Rennes, qui a fait le calcul que ‘40 vaches, un cultivateur inconscien néglige de recueillir et utiliser le perd par an 40 fois 20 francs. D'autre part nous extrayons d'un rapp agricole de M. Cadoret professeur d’agri ture, la note ci-dessous : PS, « On a dit avec raison que le fumier « ferme restera toujours le soc acéré de tou cet avis. Mais, hélas! nous constatons, ec regret, que le fumier de ferme, source rincipa!e de Loute fertilité, est totalement égligé dans la plupart des fermes On emble ignorer que, pour obtenir d’abon- däntes récoltes, il est nécessaire de lui ccorder quelques soins. Presque pas de ses à fumier, ni de fosses à purin. Dazuia CacTus les eaux qui ruissellent à la surface du sol. £ « C’est l’imprévoyance la plus noire et la … routine la plus invétérée qui règnent pour cétte question de la plus haute importance. « En faveur de votre bourse et au nom de _ l'hygiène, réservez donc au fumier un en- + LE MONITEUR D'BORTICULTURE 249 Le fumierextrait des étables se dessèche à tous les vents,comme il est lavé et relavé par les eaux météoriques. Le plus souvent, pour, diminuér la manutention, le cultivateur por!e son fumier sur l'aire à blé, où il sèche tout à loisir. IL y a là un non sens contre lequel an ne saurait trop s'élever, attendu que tout le fruit du fumier se volatilise dans l'atmosphère, où est emporté au loin par : Var. LoyazrTy (Paillet). (Fleur rouge corail.) de la cour de la ferme et à l'exposition du nord ou du levant. Là, grâce à un petit caniveau, conduisez-y tous les excréments liquides de vos animaux. Si le travail est momentanément trop long, captez au moins le purin dans un ionneau défoncé, ayant droit étanche, autant que possible en dehors | soin de le vider sur le {as de fumier, dès que LME e 44 © 2 Fe CE # Fe FRET LA et . " . 4 ES Di PORC tbe le récipient est à peu près sen rappelons que la pratique du transport du fumier aux champs bien avant les labours lité de faire autrement il est absolument nécessaire de recouvrir de ns tous les fumerons. : Si les fumiers sont irès mal tenus, il ne _ peuten être différemment des logements des animaux. On se demande vraiment, quand on examine les étables ou porcheries de certains pays, comment les maladies épi- démiques ne sont pas plus fréquentes et surtout pas plus funestes. Nous ne saurions mieux nous résumer, en disant, d’une façon générale que les logements des ani- maux sont de vrais cloaques et d'excellents houillons de culture pour tous les microbes 27, pathogènes. Il serait pourtant si, facile de _ construire soi-même des logements sains et *2S _aérés, en utilisant les matériaux qu’on a | sous la main, tout au moins les roches nombreuses qui sont autour des fermes, ne pour édifier une surface étanche sur la- quelle pourraient se reposer lesanimaux, et qui permettrait de recueillir tous les excré- ments liquides. Il faut aux animaux comme aux humains, de l'hygiène. Dans ces cir- constances, c’est la bourse du cultivateur qui est en jeu, car la saleté est souvent la rs source de toutes les maladies, comme une entrave aux bénéfices à réaliser dans les spéculations animales. | 7 Voilà ce qu'il serait nécessaire de com- prendre! Voilà la tâche noire qui pèse dans a nombre de cultures! ; La Commission déplore cette situa- tion et croit utile de faire un pressant appel au bon sens des cultivateurs, afin de changer brève échéance, cet état déplorable actuel. La Commission rappelle que les spéculations animales sont les sources les | plus claires des bénéfices réalisés par les Ÿ” cultivaleurs de l'arrondissement, et qu’à ce 14 titre, il serait utile de donner à ces précieux $ auxiliaires — les animaux de la ferme — f des soins en rapport avec les profits qu'ils L accordent à leurs possesseurs. » LE 4 ALA à ON. Lt eët une pratique funeste. Dans l’impossibi- catégories distinctes : cs ils seront mieux a à * Pois CULTIVÉS | potagers lesquels peuvént se div I. — Les pois à ÉcOsSEL saine lisses. Le LR Il. — Les Re écosser, nain “ ridés. j dE frire ve , IV.— Lespoisà écosser, à rames à grain ridlés. Fr pagne, dans les petits jardins ouvyri leur FRese relative les fera recherch Tr pleine terre. = Le pois nain Fe syn. pois Là taille réduite, sa hauteur. ne RU 0 m, 50 cent. nn et est nan É P. Filbasket (plein- Re Se grain verts, excessivement productive, récoltant olionent il faut en semer nouvel tous les 8-10 jours ; se P. Serie nain ver 4. Cia Pr Lif que à - précédent, c'est une plante relatiy meut ForPese donnant Fe sa tail que 1e précédents, 0 m. 70 environ ; sil très productif, ses grains gros, carrés, crés sont excellents. | IE. — P. Prince Albert, hauteur moyen d'environ 0 m. 80, tige gréle et peu fourni e, mais, par contre, de plus hâtifde ce P d pero est presque aussi RE À ue le pr Sa é P. Michaux ordinaire, l’une des variétés, les plus connues et des ae productives, aussi 86 culture est-elle très ARTE même en _ plein champ. 54 2: Michaux ordinaire, petit pois de Paris, | pois de Sainte-Catherine, lune des variétés De plus rustiques que l'on sème fréquem- ment en terrain sain, s’égouttant bien dès 25 novembre, d’où son synonyme de D Sie Pois d'Auvergne, syn. Pois serpette, grande et belle variété d'environ 4 m.50 de hauteur, excellente et dont la production abondante est bien soutenue. Du reste, il est peu difii- | cile sur la nature du Lee ei P. de Clamart, variété convenant pour l'arrière saison, de taille élevée, À m. 40 à 4 m. 80, rustique et productive, elle résiste bien à la chaleur. É - IV. — Pois Alpha (de Laxton). Belle variété de hauteur moyenne, O0 m. 90 environ; re- - marquable par saprécocité qui égale pres- que celle du pois Prince Albert. RU. ridé de Knight sucré, plante très vigou- - reuse à grand développement, 1 m. 80 en- viron, à grains bien sucrés, de qualité excel- lente, vardif et productif, cette variété sur- # tout redoute les fumures fraîches ; ; un cen- - drage du terrain leur serait plus profitable, - car cet apport ne les exciterait pas à croître énormément en fanes, bien au contraire. » _ Nous avons certainement passé sous si- ù D plus d'une bonne variété nous atta- _ chant-plutôt à en réduire le nombre au « strict nécessaire, dans le but de permettre à nos lecteurs de faire un choix, leur évi- tant ainsi la complication de Re ca- | talogues et les ennuis d’un semblable | travail. : V. ENFER. NOACN Les LES JUS DE TABAC “ Afin de donner aux horticulteurs et aux proprié- … faires de bestiaux toute facilité pour se procurer * rapidement et sans formalité la nicotine destinée - au traitement des maladies parasitaires des plantes u des animaux, la Régie met en vente, dans les LE SR ONITEUR D’ HORTIUULTURE 251 entrepôts et les débits, un extrait nicotineux pré- paré dans les manufactures, avec le jus simple, et connu sous le nom de jus riche en nicotine et titré Ce liquide, qui jouit de toutes les propriétés cu- ratives des jus ordinaires, présente sur eux les avan- tages suivants : 1° Il ne contient aucune matière fermentescible et ilest susceptible de se consérver indéfiniment ; 29 Il n’a qu'une faible coloration; il n’encrasse pas les appareils de pulvérisation et d'arrosage, et ne tache ni les fleurs, ni la laine des moutons; 30 Il est titré, c’est-à-dire qu’il contient une proportion invariable de nicotine, et, par consé- quent, il présente toute garantie pour le succès des opérations ; 40 On peut s’en procurer par quantité aussi faible que l’on veut, et jusqu'à un demi-litre, en toute saison, dans les entrepôts de tabacs (aux chefs-lieux d'arrondissement) ou chez les débitants ordinaires, pour lesquels la vente de ce produit constitue une charge d'emploi. Mode de livraison. Les jus riches en nicotine sont livrés dans des bidons de fer-blanc soudés, portant la marque de fabrique de la régie. Ces récipients, de trois calibres différents, con- tenant respectivement 5 litres, 9 francs ; 1 litre, 2 francs, et 1/2 Hitre, 1 fr. 30, sont vendus aux consommateurs à la pièce et sans formalité, d’après le tarif ci-dessus, dans les entrepôts et débits de tabacs. Les jus riches contiennent 5 à 6 fois plus de ni- cotine que les jus ordinaires, et, par conséquent, il en faut 5 ou 6 fois moins pour préparer la même quantité de liquide pour l’arrosage des plantes ou le lavage des animaux; d'autre part, ils sont af- franchis de tous frais d'emballage, de transport, et n’exigent pour leur achat ni correspondance ni déplacement. Mode d'emploi. io En horticulture. L'emploi du jus titré peut être fait soit par pul- vérisations ou arrosages directs, soit sous forme de fumigations. Pulvérisations et arrosages. — Le jus doit être étendu d'environ 100 fois son volume d’eau. Il est recommandé de procéder aux pulvérisa- tions ou arrosages, de préférence dans la soirée et non pendant la chaleur du jour, et de laver, le lendemain matin, les plantes à l’eau pure. Le résultat des opérations est plus assuré, dans tous les cas, et, par conséquent, les frais corres- pondants peuvent être moins élevés, si on a recours aux procédés ci-après : je Ajouter toujours au Hiquide une die quan: tité de cristaux de soude de commerce; 20 Additionner le mélange de savon noir, qui ne nuit pas à la plante et fait adhérer les gouttes du liquide aux feuilles ; 30 Pour la destruction des pucerons très résis- tants, et de certaines chenilles, ajouter encore de à l'esprit de bois, qui favorise l’action de la nico- tine. Ces diverses matières, qui se trouvent chez tous les épiciers, peuvent être employées dans les pro- portions ci-après : Pour 1 litre de jus riche : HOUSE ue 100 litres. 200 grammes. 1 kilogramme.. 1 litre. *_ Fumigations. — Pour ce procédé, qui est appli- cable seulement dans les serres, il ne faut allonger le jus que de 5 fois environ son volume d’eau. Il est utile d'ajouter 200 grammes de cristaux de soude par litre de jus riche. On projette une cer- taine quantité de la solution diluée sur des briques ou mieux sur des plaques de fonte ou de fer préa- lablement chauffées à une forte température, de manière à produire une rapide vaparisation du li- quide. Les insectes sont très sensibles aux fumi- grations qu’il est bon de ne pratiquer qu’à la fin de la journée, en ayant soin de se retirer sur-le-champ pour ne pas être incommodé par les vapeurs de ni- cotine. Omnis. INSE€TES NUISIBLES AUX ARBRES * FRUITIERS A NOYAUX — Polydrosus micans. — Voici un insecte de l'ordre des coléoptères, signa'é comme nuisible aux pêchers, pruniers, cerisiers,etc.; c’est le Polydrosus micans, je n'ai pu, malgré toutes mes recherches dans les livres enlo- mologiques de la bibliothèque du Labora- toire, me procurer de renseignements sur la larve de ce parasite. Le Polydrosus micans, à l’état d’insecte parfait, mesure généralement de 8 à 9 mil- limètrés de longueur. nr en dessous. aussi ne comme nuisible # Ses ee T courtes el grêl me couleur rousse ainsi que les patte = Ses none sont grandes, gi Cet insecte, qui habite toute notamment les environs de Pari: sur les noisetiers, les bo saules, etc., depuis la fin d k juin. Re M. Mocquerys l’a Léculiit en f les jeunes arbres et sur les jeun forêt Verte et au bois de Saini Darnétal. | — Aplis humuli (Puceron L'Aphis kumuli ou puceron du cerisiers, etc. - Ce petit hémipière ne mesure 2 millimètres de longueur. « Le premier article de ses Fairmaire, est fortement denté, clair, avec des raies plus foncées allongé, finement rugueux, cornicules E châtres, allongés, atténués _vers I te mité. » Suivant l’auteur que je vien S citer, ce puceron est très abondant sous ni Soit sur le houblon, soit PE fruitiers, on devra traiter par le à 1 degré et demi Baumé comme trémité des jeunes feuilles. di espèces de pruniers. = Ces œufs éclosent en mai et a noires ; ellés CU en me d'un paquet de feuilles roulées. n devra donc rechercher en maiet juin, les feuilles des pruniers, ces paquets de lles roulées et brüler tout ce que l’on recueilli. Wa suivre). è Pauz Not, S - Directeur du Laboratoire d’Entomologie. | | | ES LES CHRYSANTHÈMES ÿ A ANGERS ET A PARIS nov mbre, — Angers, centre de pépinières "e ccellence, universalisées par les Heron, offrait n vote à cree la médaille d’or annuelle des a yaanthémietes, une médaille d'or à ue Fe Qu à en soit ainsi ! _ Grenoble, Caen et Montpellier se font inscrire { préférence le recto. Le Président de la Société des Chrysanthémistes, M. de la Rocheterie, est con- tent parce que tout s’est bien paseé, Rivoire (Phi- lippe pour les... amis) exulte; Dubreuil, le tré- ” sorier, se trouve mal de joie lorsqu'on lui promet officiellement qu'il sera chevalier du Mérite agri- cole ; Clément, un des secrétaires, idem, et tout À le monde se retire enchanté d’avoir fait jaillir les … lumières chrysanthémiques! qui ont eu plus de succès que celle de l'électricité angevine qui, à | P'Hôtel- de-Ville, fait la clarté le j jee et l'obscurité la nuit! _ Hein! Cochet, tu n'aurais pas trouvé celle-là... à Montpellier. ‘253 L'exposition se ressentait du Congrès. Émulation ! donc succès! pour les exposants et les visiteurs, sans oublier la jolie Préfète, tout de blanc, tout de Jolycomme La Fusion à Calvat et qui s’est bien fait z'yeuxter, hein! mon président, par les congrés... Sistes, ne pas lire les congrés..ganistes comme (disait une brave Angevine). Focquereau-Lenfant enlève le grand prix d'honneur, il est sur place et cultive bien; Vil- morin est classé deuxième, il n’est pas sur place- et cultive on ne peut mieux; puis Oberthur, avec ses spécimens hors concours, reçoit le diplôme d'honneur de la S. N. d’'H. de France, avec des applaudissements. J’ai vu avec plaisir accorder l’objet d’art du président de la Société d'Angers, Anatole Leroy, homme charmant, à Montigny, d'Orléans qui s’est fait une spécialité dans son genre d’exposer, spécialité qui me plaît énormément, Chaque année il se procure toutes les nouveautés, les cultive fort bien à la bonne grosse fleur et vient nous les exhiber, c’est une carte d'échantillons. Demandez les nouveautés de l’année 1902! Nous en avons compté 143, de chez Calvat, de Reydellet, Nonin, Vilmorin, Délaux, etc. Bacchus, La Fusion, Louis Lévéque, Venise, Mme Émilia Desnoyers, Fleur de Jeunesse, Quo Vadis, Extase, Chdtillon, Lumineux, Mme Eugène Delaire, Mme de la Crouée, Tour du Monde, Mlle Boutreux, Général Dewet, Généralissime Botha, Cassiopée, Rouet d’or, Tourbillon, etc. Les trois Prix d'honneur du Conseil général ont été attribués à Leloup du Mans, belle culture et bon choix; Dolbois, amateur à Angers et... aux fleurs coupées dont il est difficile de dépasser la perfection; à noter leur mode de présentation adopté par Charvet et... à imiter par lesexposants : un cercle en fil de fer, soutenant bien la fleur, avec tige trempant dans la carafe maintenant la tige du Chrysanthème, : Quant à Calvat,°ses nouveautés lui valent le Prix d'honneur offert par la S. des Chrysanthé- mistes et... c’est justice, ete., etc. Réception très gracieuse de la part de la Société, hospitalité franche ; visite intéressante aux pépi- nières Louis Leroy, Détriché, etc,, ainsi qu'aux Ponts de Cé et surtout, visite instructivesurlaquelle je reviendrai en détail, c’est celle de l'Arboretum, créé par un fervent amateur, M, Allard, qui a réuni, à la Maulévrie, toute la gamme des végé- taux, susceptibles de passer toutes les saisons sous le beau climat angevin. J'ignore si M. G. Allard est chevalier du Mérite agricole ; maïs, si je devenais ministre de l’agricul - ture pendant vingt-quatre heures, je lui accorderai avec plaisir cette croix, comme aussi celle de la Lé- gion d'honneur au président de la S. des She: santhémistes, M. M. de Ja Rocheterie, et j'en aurais toute satisfaction... comme de mon séjour à Angers, ; . Paris, 12 novembre. — Plus ça change, plus c'est la même chose, dit un vieux dicton! Sir fut lioabie à nombre de nos expositions, disons, pour cette fois, qu'il n’en est pas ainsi ; Car “de l'avis de tous et du nôtre, celle d’aujourd hui __ surpasse toutes les autres, surtout au point de vue de l'organisation et de le disposition nouvelle. Félicitons en latête directrice, Vacherot, président de la Commission, qui, bien secondé, a Lougrement (sig) bien fait les choses! Nous y reviendrons en détail; pour aujourd'hui Je temps presse, contentons-nous de dire que le grand prix d'honneur du Président de la Répu- blique est resté avec du tirage, aux Chrysanthèmes soutenus par la grosse léjume qu? Vilmorin expo- sait; le prix d'honneur du ministre de l’Instruction - publique récompense les fruits merveilleux et les _ arbresfruitiers formés... parune main de maître. M celle de Croux. . 1e La grande médaille d’or du département de la Seine s’en est allée aux Chrysanthèmes admirable- ment bien cultivés, par Pecquenard, jardinier de me M. le comte de (hoïiseul (fleurs coupées). Les médailles d'honneur du ministre de l'agri- culture échoient à Nomblot-Bruneau, pour fruits suceulents et arbres fruitiers, ainsi qu'à Magne, pee _ pour son lot de Chrysanthèmes, cellesde la Société | récompensent les nouveautés en chrySinthèmes du - _ semeur émérite qu'est Calvat, et les raisins à Res Whir. Celle de la Ville de Paris est attribuée à É Moser, pour ses arbustes à feuillage, etc... (La suite au prochain numéro.) Visite officielle toute d'admiration et de félici- tations, par le chef de l'État toujours souriant, accompagné de Mme Loubet, toujours gracieuse, de M. Mougeot, toujours gai, de Mme Mougeot, toujours aimable, de tout le monde officiel tou- jours sérieux, du bureau de la Société et de la Com- mission d'exposition, toujours contents, pas comme ce pauvre Dubreuil qui espérait qu'on lui remet- trait, comme à Gaston Clément, le Mérite agricole promis à Angers... ? Disons que la distribution des récompenses aura lieu le scuo1 18 DÉCEMBRE, à l'hôtel dé la Société, et que, comme le jeudi 25, jour ordinaire de la réunion est jour de Noël, les élections sont repor- técs au 11 décembre, séance normale. La réunion préparatoire pour ces élections se tiendra le 27 novembre, à l'issue de la réunion ordinaire. existent avec te ee |_à la décoration des 10 - des chromos, illustrent D (A fr. 50 ce ru. | principaux genres 4 Orchid D.Boiset J. Gérome (1 brocl La Récolte et l expédition Fa plantes vivantes des pays cha (4_br. 42 p. Extrait de la Revue coloniales). LISE Notice nécrologique sur a. n se seur, par D. Bois. ca De l'emploi rationnel des en dans la une des rosiers. l’ ii à Coubert See a LA PÉPINIÈRE, fruilière, ar vigneronne et coloniale, par gravures, 8 francs, frateot 9 fra bureau du journal, Masson dus Fr. Gat PINSON, pied levé. Ministère de l'Agriculture : Nominations atalogues recus. u Ministère de l'Agriculture. -- r arrêté du 15 novembre, M. Pierre Sar- , Secrétaire par.iculier du Ministre, est mé chef adjoint du secrélariat parti- er. Le Concours général agricole d'animaux as, d'animaux reproducteurs,-d'animaux _ basse-cour, de produits de laiterie, de oduits agricoles et horticoles divers, de , Cidres, poirés et eaux-de-vie, se tien- à Paris, du lundi 9 mars au mardi mars 1903. Ce concours sera annexée une eXposi- | d'instruments et de machines agricoles horticoles. es déclarations des personnes voulant squ'au 31 janvier. outefois, pour les vius, cidres, poirés et x-de-vie, les déclarations devront ètre n SOMMAIRE Le Concours général agricole. A la Société nationale ticulture de France. Expositions pour 1902. Les Roses nouvelles pour 1902-03. Ce que sera l'hiver 203. La Vaccination des plantes. Carnet mondain. Nécrologie. L'Association de la Presse agricole. Chanuré. — Travaux du mois de décembre : Jel Chauré. — Les Orchidées : éione priecox albens. Phalænopsis Rimestadtiana. Distinction honorifique. 0. Ballif. — Arbo- ture : Influence du mode de greffage sur la fructification. Alphonse Dachy. — Choix parmi les nou- és en fleurs, fruits et légumes mises au commerce en 1902-03. Helcey. — De la conservation des pendant l'hiver. René Lemoine. — Les nouveautés : — Arboriculture ornementale : Magnolia Kobus. Oudeis. — Lettres horticoles. Les Chrysan- Paris. Lucio et Zina. — Le nouveau Décret sur la Statistique agricole (suite). — Bibliographie. Le parfum des Orchi- Saxifraga Afghanica. Viburnum Carlesii. À la Société Nationale d'Horticul- ture de France. — A la séance du 11 dé- cembre, il sera procédé aux élections pour le remplacement de MM. E. Salomon et H. Defresne vice-présidents; Georges Truf- faut et A. Nomblot, secrétaires; Eugène Deny, J. Vacherot, E. “roux et J. Nanot, conseillers; général Brisac, Barbe, Deles- sart, Ciebel et Vidal, contrôleurs; non rééligibles pendant un an aux mêmes fonc- Lions. ; Il sera aussi pourvu au remplacement du secrétaire général adjoint, M. Ernest Berg- man, décédé. Une réunion préparatoire se tiendra le jeudi 27 novembre à l'issue de la séance ordinaire ; nous engageons lous les socié- taires à y assister. 3Q Exposition pour 1902.— L'exposition de la Société Nationale d’'Aviculture de France se tiendra dans les serres de la Ville, au Cours-la-Reine, du 28 novembre inclus le 2 décembre, et comprendra les oiseaux et animaux de basse-cour. Le local sera chauffé et éclairé. Ouverture de 9 heures à 17 heures. 30 Les Roses nouvelles de 1902. — Chez MM. Ketten frères à Luxembourg nous trouvons dans les Thés — Zéon Leroux, fl. en coupe, tr. gr. col. rose laque teinté car- min cuivré, fond jaune carmin, issue de Gloire TE Met RL A A PT a À C2 à Mia 256 de Deventer > Luciole — Mme Adèle Hameau, fl. gr., pl, en coupe, col, abricoté carminé à reflet jaunätre, ou blanc rosé, issue, de MmeCaro X Luciole. En hybr. dethé : Zdmée el Roger, fl tr. gr. pl. blanc carné, centre rose chair, saumoené, issue de Safrano X Curoline Testout — Isa- belle Lejeune, fl. gr. pl. rose blanchâtre, pourtour bianc rosé parfois rose orangé, onglet jaune d'or, issue de Marie-Louise Poiret X Mme Ravary — Souvenir d’Anne- Marie, fl. gr. pl., saumon carné jaunâtre, pourtour blanc crème, issue de Safrano XX Caroline Testout. Seront mises au commerce seulement à partir du 1° avril 1903 — Za4h et Margot (multiflore nain) fleurs rouge magenta, pourtour plus clair, milieu des pétales ligné blanc, issue de Petit Constant X Frau Syndica Ralofs et Frau Louise Humbser (thé) fleur saumon orangé teinté vermillon, pourtour blanc rosé issûe de La Sylphide >< Petit Constant. Ce que sera l'hiver 1902-1903. iS on en croit le célèbre professeur Levo- chowski, savant méléorologue viennois (a-t- on remarqué qu'ils sont toujours savants et célèbres les professeurs étrangers? enfin passons), l'hiver que nous allons subir sera le plus rigoureux de tous ceux que nous avons eus depuis un demi-siècle, br... br... et pourtant celui de 1870-71 l'était assez. Tout nous arrivera, la température la plus basse, le vent le plus glacial, les bour- rasques de neige les plus violentes et les plus persistantes qu’on ait subi depuis long- temps (si) br... br... Préparons nos fourrures, nos traineaux et surtout nos HOUR Eee avec cela, les grèves continuent. La Vaccination des plantes. — Jen- ner et Pasteur, tressaillez d’aise en votre tombeau! | On va appliquer aux plantes votre mé- thcde d’inoculation qui a rendu de si grands services à l'humanité! La Revue Hebdomadarre nous dit: « L'idée d'appliquer aux végétaux, at- teints de maladies cryplogamiques, la mé- LE MONITEUR - ps PE QU RES soient « s'est montrée si efface ne # guérir les animaux el l’homme, des : microbiennes, est ne. i ginale. s d’une part, les A et taires sont les mêmes chez les a chezles végétaux, et la biologiew diffère pas, dans ses principes essent la biologie animale; et, d'autre pa et chez les rs ue pénétrant dans les lissus. ns autres, ou végétant. seulement à face, de façon tout à fait semblable « Ce sont toujours les principes toxiq} sécrélés par ces microorganismes qui à rent les sucs ou les humeurs des étre tés et, qui les tuent par le mé très simple de l'empoisonnement. » Carnet mondain. — Le 24 no : Pr d'une ee D yes à aé général Fe la S. d'H. à ie la” ne avec Mile Emma Post. l'Ecole d'horticuiture de l'Etat, ne jeter ceux qui l'ont connu, que les meilleurs : k avait fait partie du mr SE classe _ des js impériaux dAllemagn ‘âge de 70 ans. Re chain printemps, leurs dernières lueurs ales | LA 4 tubercules et ognons par lemps et on les rentre à l'abri. n achève la plantation des ognons à ux à non printanière, on tond les S les. bordures; on be en bon © JARDIN FRUITIER ees. Continuer à élaguer, éclaircir les arbres - àhautetige; gratter,raclerles vieilles écorces _ les récolter et les brüler : enduire les arbres a ec la mixture ee lait de chaux sulfate de cuivre, sulfate de fer, et autres secticides ou anti crytogamiques; pour le ceron lanigère, voici un procédé qui ous a élé communiqué il y a quelques an- ées, que nous avons appliqué et qui nous a donné un bon résultat. Nous ignorons s'il st connu, en tous cas ilest facile à expéri- _ Dans une petite burette servant à graisser les vélos, ôn mélange 4/5 essence minérale t1/5 huile ordinaire ; on secoue bien et, rès avoir netloyé les plaies formées sur arbresparl'insecte,oninjecte en pressant LE MONITEUR D’RORTICULTURE re te sur la burette un jet du liquide: l'huile aide l'essence à s'étaler, la maintient et l'effet és souverain ; après deux années de ce traitement le puceron a complètement dis- paru sur nos arbres trailés. Commencer le forçage des fraisiers. JARDIN POTAGER Continuer les nettoyage, bêchage et fu- mage des carrés. Apporter les fumiers et les feuilles pour couches et réchauds. Enfouir les fumiers de suite sans les laisser trop longtemps sur place, Rentrer les légumes et continuer le for- çage en cave, Chicorée Witloof, Barbe de Capucin, Pissenlit, etc. S'il fait froid, couvrir les châssis avec les paillassons, couvrir aussi les artichauts, avec de la paille ou des feuilles, les décou- vrir s'il fait bon carils craignent la pourri- ture. : Repiquer la salade sous cloche. Planter des pommes de terre hâtives. Poser des cloches sur le persil, la civette, l'oseille, l'estragon, pour en conserver le plus longtemps possible. SERRES ORANGERIE CONSERVATOIRE Les travaux sont nombreux mais tout de soins et d'attention. Arroser modérément, mieux vaut laisser sécher que de pourrir; nettoyer les plantes et les débarrasser des feuilles fanées au fur et àmesure, surveiller les insecteset les com- battre énergiquement par l'application du jus de tabac. Tournerles plantesde temps à autre pour leur maintenir une bonne forme car, on le sait, elles tendent toujours à s’emporter du côté du jour vers lequel elles sont attirées. Boucher et calfeutrer toutes les ouvertu- res ainsi que remettre les carreaux quilais- sent pénétrer le froid. Aérer, quand le temps sera propice, les serres froides et orangeries, sécher l'air car il faut éviter d’emmagasiner l'humidité qui engendre la pourriture des plantes On forcera les ognons à fleurs : Tulifes, 257 LA PNEUS LC Ve A PPT RE PE De 1 A SUR OR ORAN EN EE LA | , st + £ Le ) 2 » LI L : FETES ti FEAR ve RATES ? fi se F GE x à | An PRO MUTT V Gi de ee ‘ Se k à eo à }, 3 258 LE MONITEUR D’HORTICULTURE - Jacinthes, Narcisses, Cyclamens ainsi que les Muguet, Boule de Neige, Violettes, etc., pour Noël et le Jour de l’an, et même le Lilas blane ; pour les amateurs choisir les variétés Marly ei Charles X, Par la gelée abriter les serres avec des paillassons et, au jour, ne retirer que ceux du côté du midi pour donner de la lumière et emmagasiner le peu de chaleur qui viendrait de ce côté. A la fin du mois on pourra commencer le bouturage des plantes de serre tempérée. Surveiller les Camellias, les Azalées, et bien régler les arrosages pour ne pas nuire aux boutons ; employer comme engrais du jus de fumier dilué. TRAVAUX DIVERS Profiter des moments que laissera le mauvais temps pour réparer les outils, pré- parer les tuteurs, les étiquettes à la céruse mêlée d’ocre, faire les paillassons ; nettoyer les graines et les empaqueter bien soigneu- sement en mettant des étiquettes dessus car il ne faut pas se fier à sa mémoire, on fait des sacs en papier pour ensacher les fruits, elc. Parles temps de neige et de gelée on don- nera de la nourriture aux oiseaux insecti- vores aui nous récompenseront bien au printemps des légers sacrifices qu’on aura faits pour eux. Ne pas les effaroucher, et ne pas avoir-la cruauté de les attirer pour les détruire. JEL CHAURÉ. LES ORCHIDÉES LE PARFUM DES ORCHIDÉES, — Dans la liste que nous avons publiée récemment sur le parfum des fleurs d'Orchidées, nous avons omis de mentionner celles du Collabium ne- bulosum qui sentent l'éther. Celte Orchidée, en dehors de son joli feuillage, mérite d’être signalée pour ses fleurs, non en raison de leur aspect, qui est loin d’être brillant, car elles sont petites et d’un jaune sale, mais par suite de la cu- si pénétrante, qu'elle suffit pour une serre, & a flora, une espèce connue et cités “ longtemps ae nos serres. chaudes. lippines, ie que lui attribuait à M. Rimestadt, l’importateur qui as duit, celte année, en Allemagne, des qu Hités de ce Phalanopsis,. qui mérite à tou PLEIONE PRÆGOX ALBENS. — Mage les des ces de bulbes qu’ on à M tés jusqu’à présent PR dans « ce ge Une ravissante variété à fleurs blan pèce. Les divisions de la fleur ne bL de perle, : au as d’être rose lilacé cor r est jaune et bordée de deux lens ! pourpre clair. KES Cet albinos est encore une de ces var recherchées par les grands orchidophil qui ira sans doute enrichir une des princi pales collections d'Orchidées de nos ras d’outre-Manche. L'URSS dographe belge, membre correspondant la S. N. d'H. de France et rédacteur en cl du Dictionnaire iconographique des Ore de Léopold. ARBORICULTURE INFLUENCE DU MODE DE GREFFAGE “SUR LA FRUCTIFICATION à _sences fruitières blecepEndent il existe, . dans ces méthodes, des procédés qui peuvent à _ appliqués partout avec avantage. Ainsi let en Belgique, c’est-à-dire dans la région - dulimon, tous les vergers sont plantés avec ne arbres invariablement greffés en fente ou 2 mètres du sol, etje crois Le nulle Dar _ on ne rencontre de plus beaux vergers, en … fruits à couteau s'entend. Il est évident que cette manière de pro- _ céder est extrêmement lente, et en effet il | _ faut ainsi dix à quatorze ans pour former un _ bel arbre; mais après, en échange d’une si - longue attente, quel résultat splendide Sa: dans la suite! Done on ne peut nier l’in- fluence. bienfaisante du greffage en fente à haute tige sur la fructification, et cette in- . fluence peu! se produire partout et sur tous les arbres. I n’est pas nécessaire de conserver intaët 6 procédé du Nord, il y a un mode plus … hâtif de formation par lequel on obtient des LE arbres également bien fertiles. Dans les contrées cidricoles, où la vigueur et la robustesse des variétés à cidre permet s- le greffage en « écusson » rez-terre sur très jeunes sujets, on avait essayé le même sys- tème pour les variétés à couteau, sans _ grand succès d'ailleurs, car la nIdale des _ fruits à couteau ont une végétation diffuse, plus grêle, qui rend assez difficile la forma- tion du corps ou tronc. On tourna la diffi- culté en surgreffant ces variétés sur des … sortes à cidre formant rapidement, en six ou huit ans, de belles et fortes tiges bien droi- tes. La table bonne manière était enfin _ trouvée. Néanmoins il y eut des déceptions,toutes . les variétés re se comportaient pas égale- ment bien sur le même sujet. On se trouvait _ en face d’un phénomène physiologique dont 3 : dans le Nord, 7 29 | EE —— on devait tenir compte. #8ù une variété à bois dur élail greffée sur bois lendre, où inversement, on n'obtenait qu’une soudure imparfaite et un arbre promptement rachitique. Mais si, par chance, un bois dur était appliqué sur bois dur, où un tendre sur tendre, avec aussi concordance dans la végétation (hâ- tive où tardive), le résultat devenait on ne peut plus parfait. Pour le pommier, il est essentiel de re- chercher la concordance de végétation { pour le poirier et les autres arbres, c'est moins nécessaire. Tous les pépiniéristes connaissent au- jourd’hui ces faits, ils s’en inspirent, et on peut leur demander en toute confiance des arbres à fruils à couteau swrgreffés en fente à haute tige : les sujets seront convenable- ment établis, et tout aussi bons que ceux greffés directement sur sauvageons comme Encore un mot : pourquoi les arbres greffés ou surgreffés en fente à haute tige donnent-ils une végétation et une fertilité plus régulières? Il y a en ceci un phéno- mène de physiologie végétale réel, difficile à expliquer. Da reste, toute leur vie sur le jeune indi- vidu comme sur l'arbre centenaire les in« - dices du greffage en fente restentapparents, donc pas de doutesles effets de cette greffe durent aussi iongtemps que les arbres. Pour les vergers, donnons la préférence aux arbres greffés on surgreffés à haute tige, en fente, l'expérience nous indique qu'ils sont les meilleurs. . Alphonse Dacuy. L'Assemblée générale annuelle de l'Association de la Presse agricole aura lieu le mardi 9 décembre, à 14 h. 1/2 précises, au siège de l’Association, 41, rue de Lille, Les sociétaires auront à statuer sur plusieurs questions importantes proposées par le Bureau. Limitation à 300 du nombre des membres. Constitution d’un fonds de secours; Création d’un service des reproductions ; Renouvellement du Bureau, 1 ne 47 - A CN Rd Ÿ Se RON RNA ON VOS LE MONITEUR D'HORTICUETURE om CHOIX PARMI LES NOUVEAUTÉS EN FLEURS, FRUITS ET LÉGUMES MISES AU COMMERCE EN 1902-03 (1). ALP S PS milum, nous voyons apparaître une v r naine du Chrysanthème des Moissons, dépassant pas 15 à 20 centimètres de teur et donnant tout l'été de nombreusi fleurettes d’un beau jaune d’or. Ce sont de: plantes annuelles très précieuses po contre-bordures et qui se cullivent com toutes les autres plantes annuelles. Semis sur couche en mars et sur en avril-mai, - k , > Dans la famille des Papaveracées nous trouvons un Glaucium flavum tricolor à gran- des fleurs de 8 à 10 centimètres de diamètre d’un beau coloris rouge orangé vif av macule noire ou d’un jaune différent d: coloris. : 7 Rep Ce Pavot cornu est originaire de J! Parmi les nouveautés quisont annoncées par MM. Haage et Schmidt, d’Erfurt, nous noterons un Coleus hybridus ornatus qui est donné comme très ornemental. : £ Le feuillage velouté est panaché et ma- rie. TEE = ss placi e. COLEUS HYBRIDUS ORNATUS culé de divers tons dans les pourpre noir, carmin, rose, blanc, jaune, vertet brun qui forment un assemblage multicolore des plus Curieux; celte nouveauté a de plus l’avan- tage de se reproduire de semis. Culture ordinaire des autres Coleus. GLAUCIUM FLAVUM TRICOLOR Mineure, il forme dis buissons bien ra fiés de 60 à 70 centimètres de hauteur. “ Les Glaucies aimant les expositions en soleillées, on s’en sert pour garnir les ro cailles, les talus, en terrain sablonneux calcaire. . LES Il en existe plusieurs variétés à fleurs jaune doré, rouge brique, fauve, qui ne. durent qu'un jour; la nouvelle variété con- serve ses fleurs plusieurs jours. RE On sème d'avril à mai ou en août-se: -tembre sur place ou en pot, ce qui est p = férable, car on risque fort de manquer la CHRYSANTHEMUM SEGETUM PUMILUM Sous le nom de Chrysantemum segelum pu- (1) Descriptions des obtenteurs. Boite, he SR ta rarement à racine nue. 1 Co PA o Dephiniun lalienense est. nain, les rs, grandes, sont blanc de neige el peu- Lêtre employées pour la confection des î uquets. plante vivace rustique fleuri la pre- re année si elle est semée de bonne HELCEY. w&-76: Depuis la plus haute antiquité, l'homme reconnu la nécessité de prolonger la durée es fruits récoltés à l’automne. Les procédés Le us de longs nié Consis- 54 l'Ancien indique ua moyen de con- ever les poires. C’est de les placer dans vaisseaux d'argile poissée, comblés de e, renversés et enterrés. Mathieu de Dombasle, l'illustre agro- nome, a, lui aussi, traité cette. question. Voici les procédés qu'il préconisait : les res et les pommes étaient placées dans caisses peu élévées qui s’emboitaient les es dans les autres, chaque caisce étant mplie d’un lit de pommes, de poires ou raisin. lles s ’empilaient les unes sur les autres, te, et la caisse supérieure était fermée, t par une caisse vide, soit par un cou- cle en planches de même dimension. pouvait empiler ainsi une quinzaine de pics eune servant de couvercle à la précé- 261 poires Sarrasin d’une récolte à l’autre, les privait complètement d'air. Vers 1839, les procédés les plus en vogue consistaient Lola les poires etlespommes dans des barils défoncés également privés d’air. En octobre 1855, on pouvait admirer à l'Exposition roll de Paris des poires Saint-Herblin d'hiver, de la récolte de 1854. Ces poires avaient élé conservées par les mêmes procédés. Cette imporlante question de la Conserva- tion des fruits, qui semblait résolue depuis quelques années avec les fruitiers perfec- tionnés, est de nouveau remise en discus- sion. Tout ce qui était déclaré bon il y a cinq ou six ans est reconnu délestable aujoure d'hui, Notre intention n’est certes pas de re- chercher et d'indiquer les causes chimiques et physiques qui occasionnent la pourriture et la maturité avancée des poires et des pommes : ce soin incombe aux savants. Nous voulons simplement relater les diffé- rentes observations que nous avons faites à ce sujet'et en tirer quelques conclusions pratiques. Les procédés les plus employés depuis une cinquantaine d'années élaient tous em- piriques. Ils consistaient à placer les fruits dans un cellier ou une cave sèche. Le meilleur endroit était, suivant les théories du jour, celui où l’air ne pénétrait pas et dont l'atmosphère était plutôt humide que sèche, ou bien celui où l'air pénétrait de temps en temps et où on employait le chlorure de chaux pour enlever toute espèce d'humidité. + A la vérité, les fruits se conservaient aussi mal dans un endroit que dans l’autre. Il y a quelques années, on recommandait de fermer hermétiquement le local où étaient placées les poires el les pommes. Il fallait empêcher l’acide carbonique, dégagé par les fruits, de s'échapper. C'était cet acide qui élait déclaré le grand conservateur par excellence. Le résultat, hélas ! fut aussi nul dans l’un que dans l’autre cas. RER LE MONITEUR D'HORTIGULTURE À notre avis, la solution à trouver doit porter sur les seuls points suivants : + 4° Faut-il de la lumière? ou n’en faut-il pas? NAT 2° Faut-il de l'air ou non? 3° L’humidité est-elle indispensable ? Et, afin de mettre d'accord les partisans et les adversaires de tous les procédés em- ployés jusqu'à ce jour, nous poserons cette question : L 4° Les microbes et les cryptogames ne sont-ils pas les seuls coupables de la maturation avancée des poires et des pommes aussi bien que des taches produites sur ces mêmes fruits. Nous allons examiner successivement ces quatre questions et nous donnerons le ré- sultat des expériences auxquelles nous nous sommes livré depuis une dizaine d’années. (À suivre). È René LEMOINE. Horticulleur, à Chälons-sur-Marne. ee LES NOUVEAUTÉS SAXIFRAGA AFGHANICA. Cette admirable plante vivace, de récente introduction dans nos jardins est un magni- fique Saxifraga (Bergenia) cordifolia à fleurs blanc de neige. Ses feuilles sont ovales, coriaces et d’une consistance très solide. Il développe, de bonne heure, au printemps, de superbes inflorescences blanches qui sont très décoratives. Pendant l’élé, son feuillage très ornemental, qui était d’abord- d’un vert foncé, devient bronzé et pourpré! Le Sasifraga où Bergenit Afghanica est une nouveauté rustique, propre à garnir les rocailles et qui a été introduite en Eu- rope des montagnes de l'Afghanistan (Asie) par l'important établissement horticole de MM. Kelway et fils à Lingport, Somerset (Angleterre). VIBURNUM CARLESI, Âemsley. Cenouvel arbuste d'ornement, originaire de la Corée (Chine) n’a été introduit jusqu’à présenten Europe que dans les Jardins bo- ltaniques royaux de Kew à Lendres, qui l'ont reçu de l'établissement horticole de L' Boeh- mer à Yokohama (Japon). a réuni tant de richesses parmi 7 de Lg" LA Pi . Le Viburnum ( trlesi dévelofh avril, en méme temps que ses ovales, de jolies inflorescences b ÿ Bouvardia et dont lieréhe pelle celui des Lilas. LEE Les horticulteurs japonais depuis quelques années cet au très florifère. Ils l'utilisent Magnolias à D Prunus, Pyrus et Cydonia, q LE ment originaires de ces con l'Extréme-Orient. «#00 (Gardeners Chronicle) NE MAGNoLIA Ko (3er ST Ce Magnolia à feuilles cad Malgré sa FHSGÈNE, il est encore peu cor et rarement cultivé dans les jeta nr. | rs Dex où le savant nn. et arbustes d’ernement. Le Magnolia Kobus, D. C.o0 beri, hort., atteint dans son p une grande hauteur, Il ne comr montrer ses fleurs que sur les exe adultes; ces dernières apparaisse nt rameaux terminaux, ordinaireme d'avril et avant 1e dévelo] pem feuilles. Ses fleurs sont b étalées et composées de six p. t: d'étoiles. Son feuillage à asse avec celui du 47. obovata, quoiqu ses f soient plus petites et Cle minces A l'époque de sa floraison, le distingue particulièrement de: tres espèces de Magnolias à : ues, grâce à ses curieuses fleurs blanches, alées en forme d'étoiles et avec lesquelles ne peut être confondu. Il prend rapide- 4 mn ent un grand développement lorsqu'il est planté dans un sol humide et sablonneux s il se plait particulièrement dans les, es et jardins lorsqu'il est planté à proxi- ité d’une pièce d'eau. Deutsche Gaertner Zeitung.) 4 “i il Oupets. LETTRES HORTICOLES +. LES CHRYSANTHÈMES À PARIS, Mercredi soir, 19 novembre 1902. __ Madame, _ Fidèle à une vieille tradition, puisqu'elle remonte à l'an dernier, je me fais un plaisir de vous adres- ser, par-dessus la frontière, ces quelques bribes des - bavardages de Zina, prises en hâte, et concernant motre dernière fête florale, qui, cette année, s’est rpassée, alors que tous ceux de la partie L yaient bien que le sommet était gravi. _ Puissent ces quelques lignes vous faire oublier un nstant et le joli pays vénitien qui a l’heur de vous _ posséder et ses habitants que vous séduisez par vos charmes, pour vous AREQURT à notre vieux Paris et e | pourrez jamais vous faire oublier, - Plusieurs essais ont été tentés cette année, et, temps qui aura lieu vraisemblablement le 20 mai rochain. ris du pavillon de la Ville, auront disparu et issé un emplacement &’environ 3.000 mètres à la disposition de l'exposition. Zina. — Mais pourquoi cela n'est-il pas encore Létat? … Lucio. — Administration et mystère! | “ee Si c'était un simple particulier, hein ? — Agssurément ce serait autre chose | Enfin, résumons, quelle est ton opinion, ma ire fillette à . — Oh! absolument favorable, et j'en reviens 7 LE MONITEUR D'HORTICULTURE 263 sur ma prévention quant à l'emplacement des serres de la Ville; mais, quant à leur construc- tion ; oh ! là là! passe-moi l'architecte ! — C'est bien ! — Je t’avoue que j'ai vu avec satisfaction tirer bon parti de l'emplacement et quand, l'an prochain, on aura élargi le passage entre les deux serres, mis la musique sur la terrasse, on pourra se retourner, mais il faut moins de monde ! — Mais, et la recette ? — Oh! moins de monde gratis je parle ; en diminuant le nombre des cartes et billets de fa- veur, et en surveillant surtout la tricherie qui se fait avec les cartes permanentes qui servent à tout le monde, qu’on prête et qu’on passe et repasse par- dessus la barrière et autres trucs. — (est vrai certainement, mais cela n’a pas empêché d’encaisser 36.891 bonnes pièces de un franc sans compter... les mauvaises ! — Veux-tu mon opinion sur l’ensemble ? Eh bien! cette année, à mon avis, ce sont les fruits qui l’'emportaient, La culture, en général, des chrysanthèmes, dans son ensemble ne répondait pas au progrès qu’on en attendait et le niveau avait plutôt baissé que monté sur l'an dernier. , — Oui, maïs la saison n’a pas été favorable! — D'accord, mais les fruits, a-t-elle été favo- rable pour eux? et de tous côtés on n'entend que les gémissements des arboriculteurs et ils sont jus- tifiés, sauf ici pourtant, car je ne me souviens pas avoir jamais vu plus intéressantes collections que celles de Croux,de Nomblot (P.d’'H.) des Frères d'Igny, (G. A. du Ministre), de l’école du Plessis-Picquet, (G. A. du Ministre), et de plus beaux fruits que les Pommes : Reinette de Canada, Calville, Savoyarde ; Poires : Duchesse d'Angoulème, Doyenné d'Hiver, Doyenné du Co- mice, Charles Ernest, Beurré Clairgeau, Passe Crassame, etc., provenant des cultures de P. Passy (H. C.), d'Epaulard (Or), de Faucheur (G. V.), de Mottheau (G. V.), pas assez payés ceux-là, surtout quand on voit accorder une mé- daille d’or, à cette affreuse fumisterie qui consiste à reproduire, aussi mal que possible, des dessins quelconques, gens et bêtes, sur la peau des pom- mes Grand Alexandre, et ce sous le titre de « photographie sur fruits ». Oh ! photographie, que d’horreurs on Fos en ton nom |! Qu'on en fasse, qu'on en vende, passe |! mais qu'on les expose et qu'on leur accorde une telle récompense, je proteste énergiquement | J'aime mieux les fruits naturels et bien présen- tés comme ceux de Mme la Comtesse de Cholet (V.) de Nomblot que,aprèsen avoir compté 526 variétés, à 264 j'engage, pour l’année prochaine, à faire comme Croux, à changer ce vieux mode de présentation qui consiste à coller 4 ou 5 fruits... très beaux comme choix, sur une-assiette et, ça yest! La mode est aux supports en fil de fer, suivons la mode, après les Dalhias Paillet, les Chrysan- thèmes Charvet, Croux a eu l’ingénieuse idée, de faire garnir de petites corbeilles avec différents feuillages verts (mais les baies rouges ne me vont pas), et d'ajouter de petits supports en fil de POTRE velles, du reste:on peut s’en rendre compte dans la Commission des expositions, Arche sainte, à laquelle on n'osait toucher et qui, depuis qu'on lui a transfusé du sang nouveau ne s'en porte que mieux, et on peut être assuré que les bienfaisants résultats vont se faire sentir. Rendons justice au zèle et au dévouement, sans oublier l'intelligence, du président Vacherot, des vice-présidents Deny père, Michel: des secrétaires etadjoints G. Ozanne, Tavernier, Hémar, et. . des autres membres, que je ne uis te citer tous, car, LE MONITEUR D'HORTICULTURE 222 20 RONDES eo NA DORE RSS D TU LOIRET D EN CNT PO EEE : : AMIRAL GERVAIS Ce hé fer composés d'un cercle avec la tige retombant et. fichée sous le feuillage, sur lesquels sont posés les fruits, ce qui les fait valoir et .. sort de l'ordinaire, — Hein ! siton vieux père Savoye était là, quels cris de paon il pousserait, lui qui ne voulait pas admettre, ce qui ne s'était jamais fait. L'ÉTÉ — C’est bien laisse-le reposer er paix! Les an- ciens peuvent avoir du bon, mais sans pour cela 6x- - clure les jeunes; los vieux errements ont leurmé- rites, mais sans toutefois entraver les idées nou « . N RES intentionnellement, ce qui pourrait être vrai, can s’il en est qui se dévouent, il en est aussi qui... regardent, mais ceux-là, le chiffre en est diminué, — Tiens, chez Croux, une poire que je ne con- 4 naissais pas : Amiral Gervais, je salue ce nom, SY= Ah! si les mérites du fruit ressemblent à ceux du parrain, on peut tirer l’échelle. 2e Dis donc en voilà un homme qui ferait un chic Sy Président de la République... 3 & vaut être Amiral ! ! &4 Me restez à votre Let le D: gros, piriforme, dm la peau est line, MAS _ Quant à à la choix À Demande à Croux, il te la décrira, : dis. fa-til répondu ? es Délicieuse, fine, fondante, sucrée, très par- e, mais elle ne mûrit sur en décembre et se fr e e goûter, je lui ai donné mon adresse. ANS Ë LÉ IFE Comment mademoiselle, vous donnez votre esse comme cela. go on avoir... Il m'a même ajouté que l'arbre voir, un dent a auire ae à P—- Fe n'es pas dificile, mais mn nous égarons pas, _— _ Tiens hier au bureau du M. d ss , jen ai va la chromo. ; ä 3 - TE Fffectivement, et elle va paraître inces- samment. L — En Chrysanthèmes, je n'ai rien trouvé d’épa- tant dans les nouveautés, et toi ? . — Dame! on ne réussit pas toujours, il y a eu de | EMoñibares années, cela n’a pas empêché le Comité e la Section des Chrysanthémes d'accorder, pour la nouveauté, les Certificats de 1re classe aux ariétés inédites suivantes. e Chez Nonix : _ Alphonse Gatien. Baronne de Lancy. Char les | Fichot (avec félic.). Charles Schwartz (avec félic.), Directeur Duerinéé. Mme Georges Bonbon. Mlle Madeleine d'Aoust. Mile Yvonne Vacherot (avec félic.). M. Maurice L'Huile. Nathalie Bourseul | {avec félic.). Président Cabourg. Rip. = Chez CALVAT : - ! Cinna. Doctew Nové-Josserand. Esther. Jean _ Calvat (avec félic.). Mme ». Chifflot. Mme H. Douillet. Mlle Marie Vuillermet. M. Bastet (avec | félie). LÉ S. Millet. . Président Viger. “ Chez LE MARQUIS DE PINS : _ Baronne Renée Reille, Belle-L'Isloise, Mme Bré- Jal. Mme Marie Carrel (avec félie.). Mlle Rose d'El- chingen. Souvenir de Bruxelles. Souvenir de la Comtesse Reille. Triomphe de Montbrun (avec félic.) Vierge Montbrunoïse, Chez CHANTRIER ? Le Quisac (avec félic.). Mme Borelly. Mlle Ju- lienne Castaings. Mme Jules Vacherot. Milliaris. Les. Sept Fons. Ruisseau d'Orgeir. Souvenir du Président Daurel. Chez ViLmoriIN-ANprieux Er Ce : Extréme-Orient. Gavarni. Le Nantais. Murger. Rajah (avec félic.). Sœur de Charité. Chez DE RE&YDELLET : Mme Gérand mère (avec félic.). M. F. Dubreuil, Reine du Japon. X... Chez HÉéRAUD : Étoile de Brimborion. Mme Maitrot de Va- rennes. Secrétaire Crosville, Souvenir de Père Héraud.’ Chez TRAISNEL : Mme Gourdon. Chez RaGour, M. Emile Debraine. Tu vois qu'il s’est montré généreux. — Oui! 57 certificats! Eh bien dans trois ans, tu me montreras combien il y en aura d’exposées de ces variétés. - — Suivons maintenant les Lots divers. (A suivre.) Lucio et ZINA. DL 74 LE NOUVEAU DÉCRET SUR LA STATISTIQUE AGRICOLE (Suite) TITRE IT Statistiques agricoles spéciales, périodiques ou non périodiques. Art. 35, — La réunion des éléments enquêtes de statistique spéciales, périodiques où non périodiques, s'effectuera à l'aide des éléments prévus au titre Ier, Les instructions ministérielles prescrivant chacune de ces enquêtes fixeront les dispositions de détail nécessaires pour en assurer l'exécution. TITRE III Enquêtes économiques agricoles. des ENT à Art. 36. — Les enquêtes économiques sont pres- crites par le ministre de l’agriculture ; elles peuvent porter sur l’économie rurale, les industries agri- coles, les industries de transformation des produits agricoles, les petites industries rurales et, d'une manière générale, sur toutes les questions pouvant ntéresser directement ou indirectement l'agricul- _ dit agricole, des chambres d'agriculture. ture nationale. Art, 37. — Les éléments des enquêtes écono- miques agricoles sont recueillis pour la France auprès des professeurs départementaux et spéciaux d'agriculture, des directeurs et professeurs des écoles d'agriculture, des directeurs des stations et des laboratoires agricoles, des correspondants de l'Office de renseignements agricoles, des sociétés d'agriculture, des comices, des syndicats profes- sionnels agricoles ainsi que des associations qui des sociétes et caisses de cré- Pour l'étranger, il sera fait appel aux agents diploma- tiques et consulaires, ainsi qu'aux conseillers d'agriculture de la France, institués dans Îles colo- nies et dans les pays étrangers par le décret du 23 mai 1901. leur sont annexées ; TITRE IV Des correspondants de l'Office de renseignements agricoles. Art. 38. — Les correspondants de l'Office de renseignements agricoles, dont il est question dans l’article ci-dessus, sont choisis parmi les agricul- teurs notables et parmi les représentants des industries agricoles. Ils sont nommés par le préfet sur la proposition des professeurs départementaux d'agriculture, Leur nombre ne doit pas dépasser cinq par canton ; il est déterminé d’après le nombre des commures, l'im- portance et la diversité des cultures et des indus- tries agricoles. Art. 39. — Les correspondants de l'Office de renseignements agricoles sont principalement chargés de fournir les renseignements qui leur seront demandés par le professeur spécial d’agri- culture de leur arrondissement et par le professeur départemental d'agriculture. Ils correspondent avec l'Office de renseignements agricoles par l’intermé- diaire de ce dernier pour lui transmettre les résul- tats de leurs observations, enquêtes, études ou travaux. Art. 40, — Certains de ces correspondants pourront être spécialement désignés par le profes-. seur départemental d’agriculture pour adresser directement à l'administration centrale du minis- tère de l’agriculture les renseignements périodiques agricoles dont la publication ne présente d'intérêt que si elle est effectuée à une date très voisine de celle où ils.ont été recueillis. TITRE V Centralisation et publication des en- quêtes agricoles au minist l Fr non périodiques, et les nn économi coles sont préparées, centralisées et publié les ie de FOR de renseignements agri $ 4 Il conserve dans ses. archives tous qui lui ont été adressés à T° occasio agricoles. : Il établit et prépare les dé doivent être soumises à l'examen d sultatif de statistique agricole, dont titre VI. e2 Culture de la RE cago). — Une nouvelle se - constituer à Chicago en vue d'e par des FE de New York. Le syndicat est connu sous le nom de Arkansas Valley Sugar Beet and Jrrigatior Company ». Il vient de se rendre acquéreur viron 50,000 hectares, situés dans le district tier de Rocky Fard (comté de Fe ta Colorado). F On estime que- l'usine pour l'extraction pera 2,000 ouvriers. BIBLIOGRAPHIE à Châlons- sur-Marne (4 broch. 3 chez l’auteur). De l'Ensachage des fruits, par I Péches({ brocb. 63 Res oriéce) à di ES Viaud. Pétace de x is broché, 1 fr. à Poitiers). 2 ® < 7. -Féerie. Persée. Gloire automnale. Au Ministère de l'Agriculture Distinctions honorifiques : Chevaliers du Mérite agricole : MM. Blon- -deau (T. V.) jardinier à Anlony (Seine); ouziat (G.) horticulteur fleuriste à Paris; _Chauveau (G.) jardinier chef de la ville de Boulogne-sur-Seine; Déchanet (F. T.) Mhorticulteur à Langres (Hte-Me); Decker (L.) chef de cullure au Jardin botanique d'Hanoï (Tonkin); Humblot, président de la section de la S. d'H. de la Haute-Marne, . à Joinville (Hte-Me); Ruelle, chef de culture de la maison Ch. Baltet à Troyes (Aube): Sanglard (A.) horticulteur-arboriculteur à E.. Drôme); Serveau (A.) horliculteur ;. É » fleuriste, à Paris; Valette (P.) horticulteur à Brives (Corrèze). Fe: (r CS > Les Roses nouvelles de 1902-08. : Chez MM. Lévèque et fils, à Ivry-sur-Seine ; » Jules Vacherot (thé) fl. gr., rouge sang de > bœuf, nuancé brun ou blanc. — Mlle Aïno … Acktè (hyb. de thé) f. gr. pl., rose carné — … Arsène Lefèvre (hyÿb. rem.) fl. gr., pl., rouge _vermillon — Marthe Dupuis (hyb.rem) fl. pl., rose vif, nuancé clair — Vincente Pelufo, 10 DÉCEMBRE 1902. Ont élé nommés rs & Fr x PA É à sa :e LE MONITEUR L D'HORTICULTURE SOMMAIRE : Poire RÉMY CHATENAY. ,: (hybr. rem.) fl. U. gr., pl., rose cerise clair nuancé foncé. | Chez M. Pierre Cochet, à Grisy-Suisnes (S.-et-M.) Virginie Demont-Brelon (noisette) centre de la fleur rosé, avec soupcon de cuivre passant au rose saumon. Chez M. À. Godard à Saint-Didier (Ain), (Thés) Mme Jean Bonnet, . moy., blanche passant au rose foncé nuancé violet — Mme Jean Chevillon, glob. gr., pl., blanc teinté rose, centreincarnat == (Hybr. de thé) Mme Eugénie Giat, fl. gr, blanc crème, centre ombré saumon, — Mme Elisa Robin, fl. gr., pl., banc saumonné, ombré carmin. ee Exposition quinquennale de Gand. — À l'occasion de l'Exposition internatio- nale horticole qui doit se tenir à Gand, en avril 4903, la S. R. d'agriculture et de bota- uique prend ses dispositions pour offrir aux exposants un local digne des merveilles florales qui vont y participer. L'annexe au Casino occupera un empla- cement d'environ 4.000 mètres avec des hauteurs variant de 6 m. 50 à 41m.50. Un local spécial sera installé pour les Orchidées. L'emplacement total sera de 4.425 mètres soit 1.320 mètres de plus qu’en 1898. (RS | Les Chrysanthèmes à l'Exposition d'Orléans. — Orléans, ville horticole par excellence, a tenu son exposition, salle des Fêtes, le 13 novembre. _. Inutile de constater sa réussite, ce serait faire injure à la vieille S. d'H. d' OUrléads: et du Loiret qui a combattu pour la 75° fois et ajouté, grâce au dévoimentde son secrétaire général Eug. Delaire, un nouveau fleuron à la couronne de ses succès, comme aussi G. Montigny, qui obuent le grand prix d'honneur du ministre de l'Agriculture, puis viennent Liger-Ligneau, Proust, etc., el sans oublier de Reydellet, ni même Charet de Nantes, avec un diplôme d'honneur pour ses nombreuses applications des textiles étran- gers, alpha, aloës, fibres de coco. etc. Le diplôme d’ oncder de la S. N. d'H.de France a été remporté par Jamin, paysagiste émérite, pour son plan Louis XV et la nou- velle disposition de la salle. ë ee L'Association nationale de pré- voyance et de secours des Jardiniers de France. — Parmi les Associations de pré- voyance, il en est une que tous les jardiniers de France devraient connaître, et à laquelle ils de- vraient être associés. Fondée ilya sept ans, l'Association de pré- voyance et de secours des Jardiniers de France, après avoir passé les premiers moments toujours critiques pour une société, fut-elle même très utile, est arrivée aujourd’hui, à être grande fille et tend les bras à tous les membres de la corporation. Son but ? Procurer à ses sociétaires valides, des emplois! Aux malades ou incapables de travailler? Des secours! dans leur viellesse, des pensions de retraite! En cas de décès, des funérailles dignes de celui qui, ayant manié la terre, y entre pour toujours, etc. Toutes ces avantages doivent engager ceux qui touchent à quelque titre que cesoit à l’horticulture, au jardinage à demander les renseignements au président de l'Association, M, J. Vacherot, 84, rue de Grenelle, Paris. Les vingt-cinq meilleures Pommes à cidre. — Au Congrès tenu par l'Association pomologique à Amiens le 14 octobre, 25 variétés de pommes ont été recommardées aux planteurs de fruits à cidre comme étant les meilleures à cul- tiver: Ambrette, Amère petite de Bray, Argiîle, Bédan, Binet blanc ou doré, Binet rouge, Binet violet, Blanc Mollet, Bramtot où Martin Fessard, Doux Geslin ou Reine des Pommes, Doux Normandie, Fréquin rouge, Grise Dieppoise, Launette, Mara- bot, Médaille d'or, Mousset roux, Muscadet ou lerie, Reine des _Hâtives, Acte Rousse de la Sarthe, Saint- Laurent, 1 Sarihe.… " le chiffre de cing à cie maïs seu quittances, de 6 francs sé au- v-dessous, 6 fr. 25 où Gfr. 50. On a _ augmenté de 25 cent, pour pour son compte personnel, les recou qu’on voudra bien lui confier, Re Pour peu qu'on voyage à à l'Etranger, © c'es on s'aperçoit de la différence du service Les avec le nôtre et... à np in création d’un marché aux jrs Un certain nombre de pépinié niéristes et teurs de la Seine, et des environs de Foi aux-Roses, Dasneus Châtillon, Sceau réunion, a renouvelé comme “ais son de 1903-04, 05 : Président M. E. Salomon. président : M. A. Cordonnier ; 2e vice-présid MM. Narcisse Laurent et Margottin, secr géuéral: M.J. Buisson; secrétaire adjoint: Parent : trésorier M. H. Wir. ÉTRANGÈRE. CULTURES CoLoNIALES. Le Gouvernement britannique fait procéder actuellement ans l’île de Ceylan, ainsi que dans les “diverses Colonies anglaises de la presqu'ile de Mälacca, à d'immenses plantations d’AÆe- » veu Brasiliensis, cet arbre à caoutchouc, dont “ nous avons publié une grande illustration dans le H. d'H. du 25 octobre 1902, page . 287. … L'AHevea Brasiliensis, qui appartient à la mille. des Euphorbiacées, serait d'après les essais qui ont été tentés dans ces der- nières Colonies, l’espèce d'arbre qui pro- _duirait la plus grande quantité de ce ré- idu dont la consommation devient de plus en plus considérable dans les diverses in- dustries. # Fa ob Janka. La Deutsche Gaert- - ner Zeitung d'Érfurt recommande la cul- - ture de celte espèce de Violelte, encore peu _ connue et originaire du Fe Ilest vrai | que nous ne l'avons rencontrée jusqu'à pré- sent que dans les collections des jardins _ botaniques. » Le port de cette violette japonaise rap- &. pelle celui des Viola cucullata (1). Ses fleurs … remarquables, d’un lilas pâle, dégagent le 16e parfum que celui des Viola cape 4 nt servir à la propager. à multipli- % ation se fait par la division des pieds, soit à l'automne, soit au printemps, ou mieux 4 pure au moyen du semis. Le RIcHARDIA SPRENGERI, Comes. Cette nou- _ velle etsuperbe espèce de Calla ou Richardin … a été introduite du Transvaal rar M. Spen-- 4 ger, horticulteur à Naples. Richardia Sprengeri appartient au même En a) Voir la chromolithographie de cette Violelte pu- * se bliée dans le M. d’H. du 40 octobre 1891. LE MONITEUR D'HORTICULTURE 269 groupe que les À. Ælliotiana et R. Pentlandi, qui sont aussi originaires de l'Afrique aus- trale. Ses fleurs remarquables égalent en dimension, si elles ne les surpassent pas, celles de ces deux espèces déjà connues et introduites dans nos cultures depuis quel- ques années. Elles sont ‘d'un jaune soufre, en forme d’entonnoir régulier avec un bord relombantà leur extrêmité et émergeant au- dessus d’un joli feuillage. Ge nouveau Culla est une espèce à feuil- lage caduc et annuel qui réclame les mêmes soins de culture que ceux que nous avons indiqué dans les #. d'H. des 10 mai 1896 et 10 décembre 1899, livraisons dans lesquelles nous avons publié les chromo- lithographies des À. Elliotiana et R. Pen- tlandi. 282 Nécrologie. Nous avons leregret d'apprendre le récent décès, survenu à l’âge de 69 ans, de M. Ernest Schmidt, un des propriétaires fondateurs du célèbre. établis- sement horticole de MM. Haage et Schmidt à Erfurt, Après avoir fait différentsstages dans les princi- paux établissements del’Allemagne, de la France, de l'Angleterre, de la Belgique et la Hollande, M. Schmidt entreprit des voyages prolongés en Russie, en Italie, en Espagne et en Algérie, pour visiter et étudier les cultures de ces pays. Vers 1862, il avait fondé avec feu J. K. Haage, ce vaste établissement d'horticulteurs, de pépinié- ristes et de cultivateurs grainiers, qui prit en peu de temps une extension considérable et qui ne tarda pas à faire d’'Erfurt le centre de l’horticul- ture allemande. Nous le connaissions personnellement, car M. E. Schmidt était un de nos anciens maîtres. Nous avions travaillé jadis sous sa haute direction, en compagnie d’une vingtaine de jeunes jardiniers étrangers représentant tous des nationalités diffé- rentes. L'établissement Haage et Schmidt à Erfurt, était il y a quelque vingt-cinq ans, de même que celui de Louis Van Houtte à Gand, une véritable école internationale d’horticulture, où venaient se perfectionner dans leurs branches les jeunes jar- diners de tous les pays du monde. D'une énergie peu commune, M. Schmidt était un travailleur infatigable et un patron qui diri- geait militairement son importante maison. Sévére, mais juste, il savait s’entourer. de l’estime de ses nombreux employés, ainsi quedetoutesles personnes qui étaienten relations d’affaires avec sa maison. LR ST N'NEPTS coles et grâce à ses connaissances approfondies de neuf langues modernes, il faisait généralement partie du Jury des grandes expositions interna- tionales d’horticulture, où on faisait appel à ses connaissances. Il était décoré de nombreux ordres et en relations suivies avec les principaux horti- culteurs de l’univers., Avec son associé M. Haage, ces habiles horti- culteurs se sont toujours occupés de l’irtroduction et de l'amélioration des plus belles variétés de plantes annuelles et vivaces, qui font de nos jours l’ornementation de nos jardins, Orro BaLLIr,. ARBORICULTURE Porre : Rémy CHATENAY. Parmi les Poires peu répandues et pour- tant méritantes, nous en citerons une dont POIRE RÉMY CHATENAY. nous publions la chromo et que nous avons déjà eu plusieurs fois l’occasion de voir Très connu et apprécié dans les milieux horti- | sayé, non pasle procédé tel qu'il éta Châtenay, qui a été dédié en 1886, tenteur, M. Arsène Sannier, de Roue nos sa semeurs, à ue ds d'Aremberg, ïl est assez Bref : irrégulièrement Le au er d court, gros et Fr. Loan vertjaunâtre, Re / rosé à l’insolation et es ou tâch fauve. Sie La chair, fine et tee est sucrée levée et de trés bonne qualité. © La mâturité va jusqu’à mars, a C’est, au résumé, un bon fruit qu’ mettre au jardin Faites sans crie déboires. Re recette pour combattre le da mier, et qu consistait ea une Ée dont on devait recouvrir . Se ment nettoyé les ne jusqu” au à guérison ayant été parfaite par un Certes, M. Huet est bien inspiré en commandant ce procédé, et, réellem c'est rendre service à tous les arboricul= teurs en leur indiquant un mayo certe in = RIEMMEC TH AMLE NLANS 1902 écembre 10 BIOLIRVE à Justement, à cause de Ja valeur du re- . mède, il me plait de rappeler que c'est à moi que revient l'honneur d’avoir le premier is la vertu de l'acide chlorhydrique # 322 Es y En effet, ma première notice à ce sujet, a E Le dans le Bulletin de la S. d'H. d'Éper- PR iculture. . C'est vers 1885 que j'ai commencé à me - servir de cette drogue pour détruire le pu- _ceron lanigère et alors, incidemment, j'ai _ découvert son action pour la guérison du = chancre. _ En juin 1896, de nouveau j'appelai l’at- tention sur ce procédé ; aujourd’hui, comme Fe je ne partage pas l'opinion de M. Huet quant - au mode d'emploi — on verra pourquoi — _ jecrois ne pouvoir mieux faire que de re- ” … produire une fois encore mon article de D 18907. … Ongquent à l'acide chlorhydrique ou muria- tique efficace pour la quérison des plaies con- nues sous le nom vulgaire de « chancres ». De toutes les maladies qui affectent les arbres fruitiers, il n’en est pas peut-être pas de plus fréquente, de plus désastreuse, que ce mal communément connu sous le nom de « chancre ». = Les pommiers sont souvent les plus éprou- vés, particulièrement ceux donnant des fruits sucrés ; et, hélas! que de déceptions _ alors-dans leur culture. Cependant, il existe _ un remède à ce mal, remède d’une efficacité - certaine s’il est employé dès le début de la * maladie; mais malheureusement il est peu connu. L'acide chlorhydrique peut quérir le chancre! | Ce produit est plus connu sous le nom d’« esprit de sel », car c’est sous cette déno- 4 = mination que les plombiers s’en servent E pour nettoyer les métaux qui doivent rece- voir la soudure. C'est pour combattre le puceron lanigère que j'ai, pour la première fois, employé ce liquide, et pour ce faire, il est plus avanta- 271 geux, plus efficace, et surtout moins dange- reux que le pétrole ; avec lui aucune crainte de brûler ni les bourgeons ni les feuilles. On connaît les mœurs du puceron lani- gère, ce Lerrible rayageur de nos pommiers, et on sait que toutes les plaies de l'arbre sont par lui choisies pour refuges. Or, quel ne fut pas mon étonnement en remarquant que toutes les plaies imprégnées d'acide chlorhydrique étaient non seule- ment débarrassées de l’insecte, mais que, de plus, sous son influence, la CC TT s’0- pérait bien facilement. De ces observations, j'ai conclu que l’a- cide chlorhydrique était un agent capable de favoriser la formation de nouveaux tis- sus végétaux ou, plus exactement, qu'il aidait la cicatrisation en tuant, en faisant disparaître les germes qui provoquaient et développaient la plaie. J'ai continué mes expériences, et les ré- sultats ont toujours été les mêmes, mais la pratique m'a indiqué de quelle manière il fallait procéder lorsqu'on avait surtout en vue la cicatrisation d’une plaie. L’acide chlorhydrique était presque de nul effet si, employé seul, il pleuvait peu après l'opération, car l'eau lavait la piaie et faisuit dis- paraître le remède, De même la grande séche resse produisait le résultat identique pa une évaporation trop rapide... Pour obvier à ces inconvénients, j'ai .as- socié l'acide chlorhydrique à l’onguent Saint-Fiacre, transformant ce dernier en une sorte de peinture très épaisse. La préparation de cet enduit est très simple, voici la recette : Prendre de la terre argileuse compacte, la mélanger avec une égale quantité de bouse de vache, délayer ensuite avec l’acide jusqu’à ce qu'il soit possible d'étendre avec un pinceau ; tenir plutôt épais quetrop clair. La plaie à cicatriser doit être bien net- toyée, les parties intactes mise au vif, et le pourtour incisé longitudinalement de quel- - ques centimètres. Il ne reste plus qu’à badi- geonner,avecprécautions,la plaie avec la sus- dite préparation, et la nature fera le reste. Voilà ma manière de procéder, elle peut être utile à bien des gens, à tous ceux qui ont des arbres à traiter, et en opérant au 979 LE MONITEUR D'HOURTICULTURE début du mal, on aura toujours satisfaction complète. ALPHONSE DACHY. CHOIX PARMI LES NOUVEAUTÉS EN FLEURS, FRUITS ET - LÉGUMES MISES AU COMMERCE EN 1902-03 (1). Si nous continuons notre choix parmi les variétés de la maison Haage et Schmidt, nous trouvons un Znulau Royleana, espèce type de l'Himalaya. Cette ‘plante vivace, qui est rustique, atteint près d’un mètre de hauteur : ses fleurs, jaunes, ont de 10 à 12 centimètres de diamètre, les pétales rayonnants sont minces et allongés, et les boutons sont noirs ; l'ensemble de la fleur est supérieur, comme effet, à celle de l’Aunée glanduleuse à grandes fleurs qu'on cultive dans les jar- dins sous le nom de Znula glandulosa grandi- flora. C'est un genre de plantes trés méritant et qu'on ne doit pas négliger, d'autant que INULA ROYLEANA la mode se porte en ce moment vers les fleurs jaunes. L’Aunée, qui à la propriété de purifier, d’où son nom, est très bien acclimatée sous notre climat : elle fournit des tiges longues, à fleur jaune orangé qui, coupées, servent à la confection des bouquets où à la garniture des vases, elles sont o’nementales comme celles des Rubeckia, Helianthus, etc. (1) Descriptions des obtenteurs. Le semis se fait d'avril àjuin en pépinière, on repique et on met en place dès les beaux. jours du printemps qui suit le semis. - On multiplie aussi par division des touffes à l’automne ou au printemps. x Tous les sols, même médiocres, “ les expositions CRE à l’Inula. | Ce n ’est pas ung Sauge rouge, mais ne SALVIA RINGENS coloris bleu clair, très tendre, la lévré infé- rieure ed ligné bleu azuré. Elle est originaire de Grèce, et ses tiges atteignent de EAU à 60 centimètres. VERVEINE HYBR. CAMP. ÉCARLATE ROSÉ genres aux coloris différents des couleurs types, bleu, blanc, rouge, ce qui permet de créer de très jolis massifs tricolores. Le S. ringens est rustique et se multiplie comme les S. splendens, de semis ou de bou- #' Enter un Verbena hybrida compacla écar- Zate rosé, dontlenom... . donne l& description. a Finissons par un Phlox Drummondi nana “#4 _ Pour un nom court, ce n’est pas un nom a œourtl PHLOX DRUMMONDI NANA COMPACTA SEMI PLENA mètres de hauteur, et qui, par ses fleurs semi-doubles, rouge pourpre foncé, rendra des services pour contre-bordures ou massifs de plantes basses comme aussi pour la culture en pot. DE LA CONSERVATION DES FRUITS PENDANT L'HIVER (Suite.) FO 0) } HELCEY. r = NN TRS ENT"! L’air et la lumière, marchant de concert, nous réunirons les deux premières ques- tions. A notre avis, les fruits peuvent se con- server de deux façons. ; 1° Complètement privés d'air (1); | 2 Au grand air. > (1) Il est bien entendu que les mots sans air veu- lent dire, dans l'air confiné, c’est-à-dire sans renou- vellement de l’air extérieur. PTE CT Re 1 4 LE MONITEUR D'HORTICULTURE oo _ C'est une nouvelle variété de Phlox, nain et compact ne dépassant pas 18 centi- 273 Dans le premier cas, ils se conservent souvent très longtemps; mais ils doivent ètre consommés deux ou trois jours après leur sortie du fruitier; passé ce délai, des rides et des taches brunes recouvrent le fruit sur toutes ses parties. Dans le second cas, les poires et les pommes se conservent d’une façon plus sûre et restent fraiches après leur sortie du lieu de conservation pendant un temps suf- fisant pour permettre au marchand de les écouler. De là, deux genres de conservation bien différents ; l’un pouvant contenter le petil propriétaire qui récolte pour sa consomma- tion personnelle; l’autre qui sera le seul employé par le grand producteur. Tout en acceptant le procédé sans air pour la petite culture et pour les personnes qui ne peuvent faire autrement, nous dirons toutefois que la méthode au grand air devra toujours être employée de préférence, non seulement pour l’avautage qu'elle procure, mais parce qu’elle est la seule hygiénique, les fruits étant toujours plus sains. Nous examinerons cependant l’un et l’autre de ces procédés en commençant par le premier. On peut conserver les fruits sans air de quatre façons différentes : 4° En silo; A 2° Dans un trou en forme de cave: 3° Emballés dans du papier de soie et placés dans de la sciure de bois, de Ja mousse, de latourbe, de la poudre de char- bon, etc.; ni Enfin dans un fruitier perfectionné. 1° En silo. — Un moyen qui nous a donné d'excellents résultats avec des pommes de Reinette court pendu est celui-ci : É Creuser un trou de un mètre de pro- fondeur, d'une largeur et d’une longuenr proportionnées à la quantité de fruits à con- server, y placer les pommes sur un lit de paille de seigle en tas pointu, de façon que la plus haute partie puisse être recouverte de 40 à 50 centimètres de terre: les couvrir avec de la paille, puis mettre au-dessus de celte paille des planches en forme de toit. La terre provenant du (rou est ensuite mise sur les planches en conservant la forme LE MONITEUR D’ HORTICULTORS . pointue du tas. Une couche de feuilles de #80 Embalés dans A papier de soie 2 marronniers ou de platanes répandue sur le | dans de la sciure de bois, de la mo tas de terre empêche l’eau des pluies de | colon, ele. Lee 4 » pénétrer dans le silo. | Pendant plusieurs années ne * Les fruits retirés aux mois de mars et _ avril sont aussi frais qu'au moment de la cueillette; mais ils doivent être mangés en | ET deux ou trois jours says leur sortie du D trou. Donc, bon résultat d’une Reop mais inconvénient de l’autre. ou de poussière de et ; Observation importante et dont on trou- | les caisses dans un endroit où lä vera l’explication dans nos conclusions : ture variait entre 2 degrés au- © Ne jamais remettre les fruits dans le trou | zéro et 8 degrés au-dessus. % _ de l'année précédente.» Dans la sciure de bois, la mous 2° Dans un trou en forme de cave, sans air ni | petits copeaux et la menue paille den vel + S lumière. — Un procédé analogue à celui du | pommes de CaWwille et R. de Cana. : silo, mais qui a le grand avantage d’être | tachées de 80 % au 1”; jonvier ee plus pratique, a été le seul employé par Dans le sable, les cendres de bois, la nous pendant longtemps. de liège et le poussier de charbon Je II consiste à pratiquer, tous les ans, à un ASE étaient intagtes au AG endroit différent, un trou de 1 m. 70 de pro- fondeur et d'autant de largeur sur une lon- gueur proportionnée à la quantité de fruits à y placer. On y établit, de chaque côté, des rayons, en réservant un passage de 0 m. 40 _ au milieu. Le trou est recouvert avec des planches placées en travers, et la terre pro- venant de la fouille, est ensuite jetée sur les planches. Il faut avoir soin de réserver, à l’une des extrémités du trou, une porte et | mais on retrouve, là aussi, Tasset un escalier pour en favoriser l’accès. tous les procédés sans air ; remis al À On doit éviter de renouveler l'air, et l’obscurité la plus complète doit régner à l'intérieur. Les pommes de Calville et Reinette de Ca- nada, conservées dans ces conditions, sont aussi intactes au mois de mai qu’au mo- | on obtient de bons résultats ment de la récolte. RENÉ LEMOINE, Le seul inconvénient est que, comme pour | horticulteur à Châlons-sur-Mar la conservation au silo, l’air altère très ra- < pidement les fruits une fois sortis du trou. ; En principe, plus les fruits ont été privés LENOSTRaN DÉCRET d’air, plus vite ils s’allèrent à son contact. SUR LA STATISTIQUE AGRICOLE + Nous disons intentionnellement que 4e (Suite): trou devra être fait tous les ans dans un endroit | = : different, afin d’avoir toujours un local sain, TITRE VI £a ne possédant pas de gerbesmicrobiques eteryp- Comité consultatif de statisti togamiques des années précédentes; car, là agricole #0 comme ailleurs, les microbes sont seuls à Art. 42, — Il est institué auprès du mini | craindre. l’agriculture un comité consultatif de sia e- Der 43. — Sont étabtes de droit : [5A& SLe directeur de l’agriculture; AS > Le, pons- directeur de Br de ] <: és j Jeux inspecteurs généraux de l’agriculture ; Le chef du 4° bureau de la direction de l’agri- te chargé de l’ensemble GES services de l' Of- ep Fe 4e bureau de la direction de l'agricul. re ; $ DA Un représentant ne ministère des affaires étran- a “Un représentant du ministère du commerce ; | Un représentant du ministère des finances ; Un représentant du ministère de la guerre; Un représentant du ministère des travaux pu- P blice; 2 Le président de la société nationale d’agricul- ture de France ; * { Le Dent: de la société nationale d'encoura- | _ CespRer à l’agriculture; Le président de la société des agriculteurs de | France; STE Le président de la société nationale d’horticul- tue de France; F Le président de la société de statistique de à Paris - Art. 44, — Le nombre des membres du comité k uote de statistique agricole nommés par dé- _cret ne peut dépasser vingt, dont: - _ Deux représentants du conseil supérieur de l’a- — gricuiture: _ Deux représentants des professeurs départemen- _ taux d'agriculture; _ Deux représentants des professeurs spéciaux d'agriculture; » Deux représentants des commissions commu- - miles; Deux représentants descommissions cantonales ; _ Deux corespondants de l'Office de renseigne- _ ments agricoles ; Huit membres choisis parmi les notabilités k … agricoles ou scientifiques et parmi les représentants des industries agricoles. Art. 45. —- La durée du mandat des membres du _ comité désignés par décret est de quatre ans. Le ” renouvellement se fera par moitié tous les deux Due | La première moitié sortante sera désignée par un tirage au sort, un mois avant l'expiration de la deuxième année d'exercice. Le mandat des membres sortants peut être re- nouvelé. Art. 46, — Le bureau comprend un président et deux vice-présidents, nommés par le ministre de l’agriculture, Le chef du serviee des études techniques et le sous-chef du 49 bureau de la di- rection de l'agriculture remplissent Jos fonctions ‘de secrétaires, Aït. 47, — Le comité consultatif de statistique agricole se réunit au moins une fois par an avant la publication de la statistique agricole annuelle, Le ministre de l’agriculture peut, en outre, le con- voquer-toutes les fois qu’il le juge nécessaire, sa Art. 48, — Le comité consultatif de statistique agricole est appelé à donner son avis sur les ta- - bleaux de dépouillement de la statistique agricole annuelle. Il est chargé de l'étude et de l'examen des questions relatives à la statistique agricole qui lui sont soumises par le ministre de l'agriculture et donne son avis motivé sur les réformes à opérer et les améliorations à introduire dans les méthodes utilisées pour rassembler les éléments des enquêtes agricoles et dans la nature des renseignements à recueillir. Art, 49, — Dans l'intervalle des sessions, une commission permanente de quinze membres dési- gnés par le ministre de l’agriculture, et dont le président et les vice-présidents du comité font partie de droit, est chargée de donner son avis sur les affaires que le ministre croit devoir soumettre à son examen. Il sera rendu compte au comité consultatif de statistique agricole, dans sa session annuelle, des travaux de la commission permanente. En cas d'absence du président ou des vice-pré- sidents du comité, le directeur de l’agriculture et, à son défaut, le sous-directeur préside les réunions de la commission permanente. (A suivre.) LES CHRYSANTHÈMES A L'EXPOSITION DE TOURNAI (23 norembre 1902.) Connaissez-vous Tournai? c’est une des plus anciennes villes des Gaules, qui se glo- rifie — à juste titre — d’avoir été le ber- ceau de la monarchie francaise, en don- nant le jour à Clovis (1). Re TR ARR SR NS RE à (1) Le père de Clovis, Childéric, roi des Francs, est mort dans son palais de Tournai en 481 ; son tombeau a été relrouvé en 1653. 276 Ville forte autrefois, elle a aujourd'hui perdu ses remparts, ils ont été remplacés par de verdoyants boulevards; c’est ainsi qu'en nos temps paisibles et aimables on préfère les agréables promenades aux talus si tristes des forts et des bastions. Du reste, à Tournai, les jardins ont Lou- jours eu leurs fervents, et sa Société d’horti- culture eût un moment de grande notoriété . alors qu’elle était présidée par Barthélemy du Mortier, l’émule et l’ami des principaux pomologues du temps. _ Ses successeurs, moins connus sansdoute, sônt tout aussi dévoués, tout aussi ama- teurs, témoin le succès complet de la der- nière exposition de chrysanthèmes installée dans la vaste cour vitrée de la Halle aux draps. < Malgré une température rigoureuse, là, resplendissent des milliers de fleurs écla- tantes, tandis qu’au dehors souffle la bise et que le givre grisaille toutes les saillies des maisons. On faitles choses grandement en Belgique, et d’une facon pas banale surtout; voyez ces cinq ou six lots considérables par le grand nombre de plantes qui les composent, et par la superbe culture qui à fait des spécimens de chaque individu, c’est le contenu de plu- sieurs serres, leur propriétaire, un riche amateur flamand, a tout bonnement affrêté et chauffé un bateau pour leur transport, et c’est tout doucement, bercés sur les eaux de l’Escaut,! que les rutilants chrysanthèmes sont arrivés à Tournai. M. de Smet, c’est l'amateur en question, a recueilli comme récompense une grande médaille d’or, plus toutes les félicitations du jury, et celles non moins précieuses du public : Vox populi, vox Dei. Et c’est justice, car toutes ses plantes sont irréprochables sous tous les rapports : cul- ture parfaite, et les plus belles variétés connues. Comment se lasser d'admirer ces plantes basses présentant dix à quinze tiges robustes, bien garnies d’un ample feuillage, et supportant chacune une énorme fleur gentille et gracieuse malgré son développe- ment! Devons-nous faire une critique? Non, une simple remarque : le ton vert LE MONITEUR D'HORTICULTURE ‘n’allons pas étudier tous les lots : les mêmes. vait dire «trop de fleurs, trop de fleurs!» C’est pourquoi un aulre lot, exposé un horticulteur, inférieur dasti à la cultu et au nombre des variétés, était cependan plus attrayant parce qu'ici 1 quelques belle manières en parallèle pour démontrer qu ; dans toute He a a un er feuillage. , d (A suivre.) ALPHONSE Dacuy. : l b) dA ” AL LETTRES HORTICOLES LES CHRYSANTHÈMES A PARIS ï 3 (Suite) riétés se retirent un peu dans chaque. de Pins (or), très 0 son Jot!.. Lucio. — Oui, et je 1 souyIepe même du RS .en retard! Regarde ce beau blanc : m'en as donné la liste, nous n ‘allons p côté de la commission. SEGA — Tu as raison, passons! — Mais, au fait, cet amateur garde-til d pour lui seul ses obtentions ? ... le ER et qu “là n avait même pas seulement reçi de réponse. | _ Zina, Le enfant, cyous êtes Aer ou si obus ES de ses gains les conserve. pour lui : c’est son affaire et non la nôtre. ES — Ah! Chantrier(G. V.), Hérault, ! Vilmorin Fe CES LE MONITEUR D'HORTICULTURE sans oublier mon vieil ami de Reydellet (G. AÀ.). qui | M. Quétier,or à centre rouge ; Mme Paul Deschamps, doit toujours me dédier un Chrysanthème et que < - j'attends encore : Espiègle Zina : cela ferait très bien sur un Catalogue ; quant à Nonin, il est hors DJ ::EN = AU __ Concours comme membre de la Commission des ; ASUS expositions. Nous voici aux collections de plantes en pot; ou » Gérand (or) Piennes et Larigaldie (G, V.) Lévêque _(W:-G. À. du ministre du Commerce et G. A: l'école Saint-Nicolas à Igny (V.) A. Renaud (A.) etc: … Des jolis ? en voici, à tort et à travers; Exrtase (Jap.), jaune vif, centre orangé; Général Dewet _ (incurvé), pourpre, revers vieux rose ; Persée (J.), amarante, revers rouges ; Mme Emilia Desnoyers, _ violet, revers argentés ; Louis Lévéque, rouge vif; Mme Ph. de Vilmorin, blanc pointé or ; Président _Scalarandis, jaune teinté rouge ; Chdtillon, duve-: _teux, rose agenté; Lumineux, rouge, revers cha- _ mois : Mme Gaston Clément, blanc pur : Mme Eu- _yène Delaire, blanc crème, ligné pourpre ; Mme de la Crouée, rose pur centre or; Jeanne Nonin, blanc, Tour du Monde, rouge, revers bronze ; CHRYSANTIHÈME : FÉERIE vieil or ; Henri de Villebois, rouge liseré or ; Fleur CHRYSANTHÈME : EXTASE | M. Conseil, carmin, revers bronze: Mme Charles Albert, blanc centre rose ; Féerie, jaune d’or ; Bil- - lard et Burré, violet nuancé amarante ; Chrysan- thémiste Constantin, cramoisi revers argent; de Jeunesse, rose centre jaunâtre; Courteline CHRYSANTHÈME : PERSÉE 278 violet rouge, revers blancs : Dentelle, pétales déchi- quétés jaune marbré rouge; Jane Marni, clair et blanc ; Mme René Gérard, rose lilas, revers argent ; Lucie Robin, rose revers argentés M. G. Chirac, cramoisi, revers or; Tullia, blanc crème: Jacques Cœur, rouge violet, revers argentés; Chrysanthémiste Dolbois, jaune; Mme la baronne Roger. jaune d’or, ligné brique; Corbeille fleurie, rose pourpre, revers argent; Sœur de blanc ; Matchless, cramoïisi marron, etc., etc. — Tous les noms que tu me cites là ne me semblent pas bien connus. — J'te crois! ce sont des nouveautés, qui se fe- ront connaître un jour, tu ne supposes pas que je vais te répéter pour la ….ième fois, les noms de Mme Carnot, Mme Edmond Royer, Mme Philippe Roger, Capitaine L Chauré, Duchesse d'Orléans, Gloire Poitevin, Rouge Poitevine, Beauté Poite- vine, Dragon Poitevin, Mme Charles Deloncle, Mme M. de la Rocheterie, M. Léon Clément, Paul Oudot, Président Nonin. Marie Charmet, Falzer, M. Chénon de Léché, Louis Boehmer, Picquemal CHRYSANTHÈME : GLOIRE AUTOMNALE de Rozeville, Président Lemaire, Marguerite Douillet, Océana, Marie Liger, Albert Delaux, Marie Calvat, Jubilée, Etoile de Lyon, Viviand- Morel, Lincoln, Soleil d'Octobre, Mme Gustave Henry, Président Félix Sahut, Sada Yacco (tor- tillé) Chilonnais, Colosse Grenoblois, Raphaël Co- LE MONITEUR D'HORTICULTURE rose cimens, forme que je préfére! Charité ; - an, et rer: 50 francs. A RES y B' Mi e0) lin, Gloire automnale, etc., qu'on trouve che: les exposants, en toutes formes, soit en gross moyennes fleurs, coupées et même en plantes spé Maintenant dans les fleurs coupées, nou trouvons, Lévêque (Or.-V.-G. A.) Rosette, “ Caen (0 : G: V.)et Molin qui, de Lyon, n’a craint d’affronter le voyage pour nous appoi des fleurs qui dénotent une belle et ue. cul ure, hein? DETESE — C'est effectivement mon Pr jai vu culture sur place et n’ai pu que l’admirer. de Voici encore Valtier (M. A. du ministre Commerce) ce sont des veinards ceux- à, il cheront leurs médailles ! £ Nous voici en face de sieurs couleurs sur le même pied, c'est cu ment qn on se procure par la ue | même végétation. Tuen 28 de ga à Saint- Maur? blancs, des jaunes sur de même pied, c'est un qui se prête très bien à ce genre d' exerce ce (A suivre.) ’ dinée qui attaque les Palmiers et qui s per LL faut, aussitôt qu 'appa domaine de la Dindonne à ne te . 1 y a aussi des bourses de 600 tante HR Pour le programme et autres renseignements, adressez-vous au directeur. LE MONITEUR D'HORTICULTURE un, ——— —————_— —— SOMMAIRE Chronique : Au Ministère de l'Agriculture. Nominations. A la Société nationale d'horticulture de France. _ La propreté des fruits. Logement gratis pour un jardinier à Trianon. A l’Association de la Presse _ agricole. A l'Association de l’Ordre du Mérite agricole. Nécrologie. Lucien Chauré. — Les Orchidées : … Disa grandiflora. Ofto Ballif. Primula obconica. Culture à contre-saison. Helcey. — Qu'est-ce qu'un … Laurier? Charles Ballet, — Les Chrysanthèmes à l'Exposition de Tournai (suite et fin). Alph. Dachy. Le nouveau Décretsur la Statistique agricole (suite et fin). — Lettres horticoles : Les Chrysanthèmes à … Au Ministère de l'Agriculture. — À … M-Albert Barreau a été nommé chef-adjoint > au cabinet du Ministre de l'Agriculture en = remplacement de M. Kermorgant appelé à d’autres fonctions. - M. Bertellemot (Louis), docteur en droit. _ Diplômé de l’École des Sciences politiques, … a été nommé secrélaire particulier du Mi- ee nistre. __ Au Concours général agricole, qui doit _ se tenir le 9 mars, il sera organisé un con- Cours spécial de matériel d'emballage des _ produits agricoles, dont le programme est à l'étude. : D A la Société Nationale d'Horticul- _ ture de France, — Les élections pour … le renouvellement d'une partie du Conseil ont donné les résullats suivants : Ont été nommés. Vice-Présidents, MM. Jules Vacherot et …_ L. Duval ; Secrétaire général adjoint, M.A. …. Nomblot; Secrétaires, MM. Louis Tillier et - Louis Deny fils; Conseillers MM. H.Defresne, -E. Salomon, Hanoleau, Aug. Chantin, Lel- lieux, Férard. 25 DÉCEMBRE 1902. Paris (suile). Lucio et Zina. — Table des matières, — Les Catalogues recus. La date de l'Exposition printanière a été fixée définitivement, ainsi que nous l’avions fait prévoir, au 20 mai, pour clôturer le 25 au soir. Celle de l'Exposition de Chrysanthèmes a élé fixée du 4 au 11 novembre inclus. La Commission des Expositions éludie la queslion d'ajouter deux nouvelles exposi- lions annuelles, qui se tiendraient : l’une, en avril, pour les plantes bulbeuses, Camellias, : Azalées, etc. et l’autre, en septembre, pour les Dalhias et plantes fleuries de saison ; comme aussi celle d'organiser une fête flo- rale à l'issue de l'Exposition c'e mai. Une nouvelle qui va mettre la juie au : cœur des exposants : Il est fortement question, vu les bons ré- sultals vbtenus par les exposilions de cette année, de rélablir pour 1903 la remise des médailles, qui avait été supprimées pour 1902, c’est-à-dire que chaque exposant re-. cevra la plus haute récompense de celles qui lui seront attribuées, et on lui remettra un diplôme collectif pour les autres. Une proposition que nous avions émise el qui consistait à offrir à chaque visi- teuse, le jour dela fête des dames, un nu- méro gralis de tombola et de faire tirer 100 bouquets de fleurs a été ajournée. On y reviendra! Le Conseil a décidé la constitution, pour un délai de deux ans, à titre d’essai, d'un nouveau comité qui prendra le litre de Comité del’ Art floral ; aprèsrésullats oblenus, 1 on verra si on doit le constitüér äü titre définitif. La propreté des fruits. — Nous avons, à plusieurs reprises, rappelé l'utilité qu’il y avait à nettoyer le raisin avant de le manger, il en est de même des autres | fruits, que l’on mange le plus souvent sans aucune espèce de préparation ni de net- % toyage, et cela afin de leur laisser tout leur goût naturel ? Ces fruits sont Exposés à être plus ou moins souillés, soit avant la-»cueillette, par la poussière des jardins, de la cam pägne,soitsurtout, après qu'ils sontrécoltés, par les nombreux contacts qu’ils subissent presque forcément au cours des Apte manipulations dont ils sont l’objet. A vrai _ dire, on devrait bien s’efforcer de réduire les occasions de souillure de ce dernier ordre, et il serait possible d'arriver dans ce sens à des résultats forts appréciables. Cela aurait l’avantage d'éviter aux fruits bien des contaminations dangereuses, sus- ceplibles peut-être d’engendrer cerlaines infections chez les consommateurs. D'un autre côté, on peut songer à dé- barrasser les fruits d’une partie des souil- lures et surtout des microbes dont ils sont couverts en les trempant simplement dans de l’eau propre, avant de les mavger. M. Ehrlich a constaté que celle immer- sion, toute momentanée, suffisait cependant pour enlever bien souvent aux fruits jus- qu’à des millions de microorganismes. Le nettoyage serait encore meilleur si on plaçait un instant les fruits dans un cou- rant d'eau. Il va säns dire que cela n’est d’aucure uli- lité pour les fruits qu'on pèle, mais c'est indispensable pour ceux, comme les gro- seilles, cerises, prunes, raisins, ete., dont on mange la peau. 780) Logement gratis pour un jardi- nier à Trianon. — Il y a des notes drôles a l’Officiel ! Ainsi qui se douterait qu'il à fallu un décret spécial signé, le 4 décembre 1902, par M. Loubet, président de la Béptbliaue LE MONITEUR. D'HORTICULTURE et M. J. Chaumié, ministre de l'instru ÉRREARE et’ des Beaux- “age pour, ô alelier des pue et «pépinières a de Trianon, etc, etc. A joutène que c'est en Pr à Bellair qui a le premierles honneurs der cielet les avantäge: du logement « au. dela Princesse ». | Ft L'Association de la Presse Se par chaque membre. Crédtion a ss ed ductions. Limitation à 300, des membres ge et Ren ouvellement du Conseil ai ns “Un cmblée Re aura do en tuars L casion du Concours agricole. | Liu L'Association de l'Ordre nationé , d& AE 61, boulevard Barbès, tiendra son abs blée générale annuelle le férié 29 décetnb 13 Héurés. à l'Hôtel du Palais d'Orsay: Parmi les questions portées. à l’ordre du jour, £ f- gure le projet de création d'une caisse de seco: Un banquet suivra la réunion. Nécrologie. — M. P. P: Dénéri pro au Muséum d'histoire naturelle de “ cs cédé le 8 décembre 4 âgé de 72 ans, e culté de Bordeaux, qui a été un des propaga des sels de cuivre contre les maladies ae miques, vient de mourir à Bordeaux. : On nouûs annônce aussi le décès, à 82 ans, M. K. F. Seismayer, directeur des cultures di Jardin impérial de la Tauride à à St-Pétersbourg. LUCIEN CHAUR Re terrestre, originaire des lagnes de la Table (082 de Bonne séen novembre dernier un magnifique nplaire de Disa grandiflora, cultivé dans entre elles, épanouis en ÈS temps, ent Hbdeus magnifiques fleurons du 2 A EURE us beau rouge écarlate. moins parmi les buTiiers du Conbinenl. O. BALLIF Re | PRIMULA OBCONICA LEUR CULTURE A CONTRE-SAISON à Tout le monde connait les jolis Primula 2e Lx: CE _ dans la décoration des serres et des dite Cœ est à voir! En us | cas, pete jolie Primulacée se En mars-avril, le plant est fort et com- mence à montrer quelques hampes florales, qu'on devra supprimer au fur et à mesure de leur apparition. On rempotera les plants selon que le be- soin s’en fera sentir, comme aussi or aura bien soin de les préserver des ardeurs du soleil ce qui leur cause un grand préjudice. La terre des rempotages doit être subs- tantielle et siliceuse. Par ce procédé de culture, on obtient d'aussi bonnes plantes que par la culture ordinaire qui consiste à semer de mai à juillet. HELCEY. QU'EST-CE QU'UN LAURIER? Voici une question qui parait bien simple posée à l’occasion d’exameus mais qui, d’aspirants jardiniers, pourrait être consi- dérée comme étant une « colle », suivant … une expression anti-académique. 2284 7% En effet, combien de Lauriers, dans le langage vulgaire, qui n’ont rien de com- mun avec la véritable famille des Laurinées. Examinons-en quelques-uns et dépouil- lons les de leur étiquette d'occasion. 5 Le Laurier-Amande ou Laurier-Cerise, au feuillage épais, lustré, qui sert à donner au lait le goût d'Amande, mais qui, introduit en excès, pourrait devenir poison, est un Cerisier, Cerasus Lauro Cerasus, et même Prunus-Cerasus, d’après Linné, qui nom- mait ainsi tous les Cerisiers, comme il appe- lait Pyrus Malus tous les Pommiers, alors que nos modernes séparent le Walus Pom- mier du Pyrus Poirier. Le Laurier de Porlugal, également à feuilles persistantes et luisantes, au port plus élevé que le précédent, est également un Cerisier, le Cerasus lusitanica, connu dans les pépinières sous le nom d’Azarero. L'un et l’autre cent leurs inflorescences ou grappes de fleureltes blanches auxquelles succèdent des baies pourpre roir, à la façon du Aerisier à grappes, Padus. Un troisième Cerisier toujours vert, le Cerisier de la Caroline, par conséquent de la je LE MONITEUR % famille des Amygdalées, porte le nom vul- | et du. marquis, issus de Ja mêm gaire de « Laurier de Mississipi ». Après tout, charpentier, lanneu Tous les trois pourront être greffés sur le liste, seen bien chefs _ Merisier sauvage, Cerasus Avium. | Donc, la Démocratie règne da Et le Zaurier-Rose qui croit en Algérie, | nique, ce n’est pas une réacti _ sur les bords des torrents, et dans nos Mais alors, où donc est fa. be. parages, dans une sr bdoste* caisse sur la Nous ideri tous. ,, terrasse d’un restaurant où d’une villa Le Laurier Noble, Tant » bi select, c’est un Werium, de la famille des | « Laurier d’Apollon », emblème d Lane" A ncynéer. Il n’y a doné rien d'étonnant | toire et ç Laurier Sauce » par-son _ que l'on ait réussi sur ses branches le culinaire, est le représentant véridi ji; greffage de la Pervenche des bois, Vinca | la famille des Laurinées. * ninor, de cette même famille. «ya bien des variétés ou forme rs Vous connaissez tous le ZLawrier-tlin, con- large ou étroite, crispée, ondulée + servant aussi son feuillage en toute saison chée, mais ce sont des variétés q QE et l’illustrant de charmants corymbes blanc ent se reproduire par la grair _de lait avec bouton carné? Détrompez-vous, | tage, bouturage ou greffa c’est une Viorne, le Viburnum hinus, de la moyens de reproduction; tandis 3 TR famille si léressante des Lomeérées où | type a pour elle le semis, procéc viennent se ranger Chèvrefeuilles, Sympho- | ajouté aux systèmes arhciele 197 | rines, Sureaux, Dierville dit« Weigelia » et | tage et de bouture. _- la Viorne obier stérile, dite « Boule de | La famille des ul comp _ Neige »; aussi notre so1- disant Laurier- {in d’autres Laurus, mais nos savants Fe est-il greffable sur la Mansienne des bois | nistes qui, tout en: étudiant les À Re avec laquelle nos bûcherons confectionnent | sont devenus révolutionnaires, _ lienset paniers, et qui n’est autre que le | le mot « Laurier » et exilé _ .Viburnum lantana. frères les Sassafras, Cinnamon: ES Comme arbuste toujours vert, Debrie, jolie, jolie; Président Largeteau, rose _ franc; et enfin, Perfection, rose perle, à _ notre avis la perle des roses ; Beauté Lyon- duchoix; en effet, laquelle préférer de la: 283 naise est une brune excessivement duveteuse, Il y aurait encore de nombreuses cita- tions à faire, mais impossible, donc quatré ou cinq noms pour finir, ne pouvant les passer sous silence. | Docteur Audiquier, fleur légère d'un beau grenat pourpré; Mme L. Charme, gracieuse avec ses ligules enroulées; W. A. Church, énorme, presque 0 m, 75 de circonférence, laque carminée avec revers cuivre rouxy Haham Hady, au coloris mauve rosé, très sé | duisant ; Ztoile de Lyon, qu'on ne voit plus figurer que sur de rares catalogues, est une variélé ancienne destinée à demeurer tou- jours dans les collections, dans son genreon trouvera rarement mieux. Ses fleurs très grandes, véritables étoiles blanches tein- _tées de “violacée produisent un superbe effet au-dessus d’un beau feuillage. De plus, son mode de végétation à tiges robustes presque ligneuses permet d'en former des _ touffes énormes presque arbustives. - Nous avons dit que les plantes compo- sant quelques lots étaient d’une culture exceptionnellement belle, renseignements! pris, voici la méthode pratiquée : . Choix _ d’une bonne terre de champ, douce au tou= cher, c'est-à- dire, ni trop compacte ni trop : ts et sans dire, très fertile. Y addition ner un bon tiers de terreau vierge de fu mier, mettre le tout en tas après un bon brassage, et arroser, jusqu’à saturation d'engrais liquide flamand. Pendant lété, le las est remué trois fois au moins, elà chaque fois, arrosé de même engrais. A l'hiver, afin d’avoirle mélange à un degré de siccité nécessaire, on remise sous un simple toit, mais celte fois on ne fait plus de tas, on laisse, au contraire, grosses mottes afin de l’exposer complète- ment à l'influence de la gelée dont l’action désagrégative produit grand bien. Bouturage de tiges fortes et rablées, en février-mars, de 8 à 10 centimètres, el coupées à leur plus fort diamètre. Cinq empotages successifs, le premier en godets, le dernier en des pots de 20 centi- mètres de diamètre. Aux deux derniers rempotages, on | ajouté 5 kilog.de superphosphate de chaux à ni kilog de compost. le compost étalé en: L = Enterrer les polées aux lrois quarts, verre d’abord, ensuite à l’air libre et en 40 centimètres; plein soleil, quand les gelées ne sont plus à craindre. Pour éviter l'invasion des pots de chrysanthèmes par les vers de terre, placer sous chacun, face à l'orifice, un godet de ce système a, de plus, l'avantage de faciliter l'écoulement de l’eau versée en trop à l’arrosage. Ne jamais lais- ser souffrir de la soif. Tous les autres soins sont identiques à ceux qu’on donne partout en bonne culture. Ces quelques dans . leur valeur, et leurs résultats sont surprenants, Fa amateurs ne manqueront pas de les mettre en pratique. Si nous nous reportons en arrière, à une des premières expositions deChrysanthèmes organisées par la S. d'H. de Gand, nous de- vons nous souvenir de l'enthousiasme des amateurs devant une collection exposée par la firme « Louis Van Houtte père »; si par la pensée nous mettons en parallèle ce lot d'autrefois avec ceux qu’on rencontre au- jourd’hui dans la plupart des expositions sérieuses, nous pouvons juger du chemin parcouru. Le goût du jour exige une cul- ture intensive à outrance : la plante est gorgée de sucs nutrilifs et elle arrive ainsi au summum de son développement dans toutes ses parties ; jadis, au contraire, cul- ture plus ralionnelle, don à la plante du né- cessaire seulement, et par Conséquent végé- tation normale. Il ne me plait pas de me déclarer parti- san d’un mode plutôt que de l’autre; entre les deux mon cœur balance, il y a en moi beau- coup du jardinier et un peu de l'artiste ; et puis, au xx° siècle, la mode justifie tout. Alphonse Dacny. LE NOUVEAU DÉCRET SUR LA STATISTIQUE AGRICOLE (Suile et fin) TITRE VII SECTION 1 Récompenses prévues pour travaux relatifs aux enquêles agricoles. Art. 50. — Les membres et secrétaires des com- missions communales et cantonales de statistique sous | à < Part agricoles elles personnes d 300 médailles de bronze et des men l'établissement des tableaux récapitulati dissement de la statistique re vermeil. STE - Art. 51. — Il “pourra être accordé ch 50 médailles de vermeil, 150 médai rables. Art. 52, — Nul ne peul obtenir Rx bronze s’il n’a reçu la mention honorable an au moins. cé reçu la médaille de Ho ar moins. titre spécial en vue de l'obtention de du Mérite ee. HER : dignes. des récompenses prév présent décret. le Dee de ue den au préfet un rapport sur le fon commissions de Fan ainsi personnes désignées à cret. ee 36 — Le per transmet au avis et ses pos ainsi que: ses | personnelles, : SECTION IL Dispositions générales. & es e un ‘caractère individuel, recueillis au 5 des des impôts. sx Art. 58, — Les commissions de statistique pr : UT PS RE M OUT A EL 0 PE D RP D PEN et PA Pa UT es. dd étions Rate a l'état ait Ml Là (di QE ile! demie bites: 7 à délai “ vues au présent décret devront être constituéc avant le 25 octobre 1902. Art, 59, — Sont abrogées, en ce qui concerne Jes statistiques agricoles, les dispositions du décret du 1er juillet 1852 contraires au présent décret, Fait à Rambouillet, le 27 août 1902. Émice Louper. Par le Président de la République : Le ministre de l’agriculture, Léox Mouaeor. 284 LETTRES HORTICOLES LES CHRYSANTHÈMES A PARIS | (Suite) 5 ZiNA. Lâchons un peu les Chrysanthèmes et pas- sons aux Cyclamens, qui ont tenu la tête haute jusqu’à l'avant-dernier jour ; mais, vaincus par le froid, ils ont baissé pavillon comme les Nægelias, les Bégonias tuberculeux, etc. Lucio. En Cyclamens, voici de grandesfleurs sim- ples et doubles, des papilio, des fimbriata (1), etc. Le merveilleux Begonia Gloire de Lorraine (2), DAHLIA CACTUS : MADELEINE LE CLERC par quantités, jette son magnifique éclat rose dans toute la serre : c’est une des plantes qui certaine- ment a obtenu le plus grand succès depuis que Lemoïne l’a lancée dans le commerce et qu’on est arrivé à en attraper la culture, qui est simple quand on la saisit : ON fa FER (1) Voir Chromo, M. d'H. du 10 sept. 1900. (2) id., 10 janvier 1893. SN : Sa V , 1, | ‘ N bi C0 HO NN VD 4 em LE MONITEUR D'HORTICULTURE Bouturer, planter en terre de bruyère en serre chaude ; quand vient l'été, on les dépote, on les met en pleine terre en groupe dans une plate- bande abritée du soleil; à l'automne on les remét en pot et on les rentre en serre chaude où ils font de belles potées bien fleuries. — Le succès suivant est acquisaux Œillets où Lé- vêque (Or), Nonin (H. C.), Molin (V..), ontrivalisé, DAHLIA CACTUS : PRÉSIDENT GASTON CHANDON ainsi qu'aux Dahlias Cactus dont le mode de pré- sentation en éventail, préconisé par Paillet (Or) a été imité par Molin (Or), et Cayeux et Le Clere (G. V.). — On a fait beaucoup de bruit autour des va- riétés anglaises, mais les magnifiques obtentions de nos semeurs français ne leur cèdent en rien, et Mme Charles Deloncle, carmin clair, pétales roses; Mme la Comtesse Chandon de Briailles, blanc, centre jaunâtre, extrémités roses : P{ Gaston Chandon, rose lilacé; Louis Cayeux, euivré; Cons- tant Welker, carminé:; Vice-Président Gravereau, saumoné ; Ami Magnien, rouge vif; Le Cygne, blanc; Paul Guillot, jaune . d'or; Madeleine Le Clerc, blanc soufré ; Rayon de Soleil, jaune: pâle ; Ernest Glane, violet foncé ; Charles Molin, rouge écarlate; Louis Varlet, rouge foncé; M. Léon Grosjean, coloris brun; M. Dubois-Amiot, cra moisi-amarante ; Mme Victor Bordet, rosé, centré 286 LE MONITEUR D’HORTICULTURE blanc; Mme Colin, rose, centre jaunâtre; Maman Molin, violet pourpre, énorme fleur, etc., valent bien : Comtesse de Lansdale, rouge saumoné ; Innovation, cramoisi pointé blanc; The Queen, blanc ; Progenitor, rouge carminé; African, ver- millon foncé, 44 Pauvres Orchidées, laisse-moi les plaindre un peu; elles, si brillantes à leur arrivée, quelle DAHLIA CACTUS : longipes, Cymbidium giganteum, Laælio-Cattleya Statteriana, Vanda Kimballiana, ouf? ont été néanmoins très admirés, mais pourquoi ne leur a-t- on pas élevé une petite serre dans la grande, elles eussent été moins endommagées. Ah voyons un peu ou est exposée la rose thé nouvelle de Guillaud? (arg.) — Mon enfant, tu'n’as qu'à te reporter aux petits topos, qui sont affichés à chaque bout de l’expo- triste figure elles feront, malgré leurs succés, "a leur retour! Hein mon pauvre Régnier (G. V.), je ne wou- drais pas être à la place de tes Phalænopsis ama- bilis ou de tes Vanda cœrulea, seraïent- ils même des Regnieri, ce qui ne leur retire rien de leurs mérites. Les Cattleya : labiata, Mastersoniæ, les Odon- toglossum thriumphans, madrense, les Onciduum PROGENITOR sition, tu y verras le plan et la distribution des emplacements ainsi que le nom des exposants qui les occupent. Encore une bonne idée pour se re-= pérer. — Ah !voilà !MmeAuguste Guillaud ! Et bienelle n’est pas trop mal, mais son voyage l’a fatiguée, le rouge foncé de son coloris fait bon effet et elle devra former de beaux massifs. ne (A suivre.) LuCIO ET ZINA, 1 + “, É 4 n CHauné ze O0. F- I. _ÉE. vur % O. & 4; Paul Noëz 0. A ie à . és Sciences [A EF)... 0... ; tin 1 CCC . des animaux nuisibles à à l'Agricul- rss. …_..... a pie ee CDR Le 53; 259, Ordre pational du Mérite a te A PAU nn EVIL 88, 125, Datoyats de prévoyance et de secours de France.(L').:,......... 232, es. producteurs expéditeurs aux Halles Pnoie pr sre oo on 4 ie à sec ce unes françaises pour 1902 { Les bu- ia nBRetà rosea..... LR CTI Re pie” Mme Emma Eeckhaute.. “S B Béchage ire 7 TASER RE EP ARARRECE Bég aberculeux “hybride erecta : : Phénomène. . Ne perflorens : [mpératrice de Russie !.…. | RE ri ce ere DAPOMMMRES ST rose -De sucre (Culture de la)... ............. PHIE : Comment on défend son vignoble, 26. différentes cultures de Chrysant .èmes, 38. Florilegium Harlemense, 62. — Catalogue ique et synonymique des principales var ictés # mmes de terre. — Manuel pratique des mar- cha 15 de vins et hôteliers, 74: — L'annuaire de | 'horticulture. belge pour 1902, 86. — Atlas co- Jorié de fleurs de jardin, 98. — Les Roses cul- es à | Hay en 1902, 122. — Notice hi-torique et catalogue des végétaux cultivés dans le jardin Robinia pseudo acacia.....:........" 2 nchise, en Russis, d’a pareils our’ P P iCelster AtciTruss ns 23 MC ZT AR PTT NUL NU sOCisuTe Russes (Da) PEL AE NE AREA ES Chrysanthèmes nouveaux : Directeur ; Otto Bazuir &, Secrétaire de la Rédaction : \ NT & ; D: Cu. B. ; Charles Bazrer O, X C. & I. x % ; ‘Henry CorrEvow; B. de Crissier &; Frida B. De Fee Ed, Crouzez; SRE F1 #; Alphonse Dacuy: J. Dararer: L. DEGRULLY & #b; H, pg May; Oscar DETREZ; ! NSAVE 2X ; 3 N. Ducuesne; V. ENrER 3: ; FRUGrU & ; Gaï PiNson $}; À. GraveReAU O, &; | AW; HeLcëy fÿ I. &;J. Jonr ; G. LaBeLce; Ë, LABOUREYRAS : . Lecnos; René LEMOINE & ; À: LEsOUDS : Aa X I. {} O0. &; Tito ET ZINA ; Ernest & à ; OMIS ; ORNITHO ; ns. E. Ouvray ; IN; à RaBaUTE; Ph. ‘5 X 4; RozaIN Bouonartar 8; A. DE SMET. & M; E. Bouver; Jel CHAURÉ X ; ue la S. d'H. É la Srthe. 158. — Rapport du jury international de l'E. Ü. de 1900, Gr. VII, Classe 43, 170. — Les Gonifères et Taxacées. Les fleurs du midi, 182. — \otes sur l’horticul- ture à l'E: U, de 1900, 198. — L'exposition de Hanoï en 1902, 230. — L’Almanac h des jardiniers du xx° siècle pour: 1903, 242, :— Catalogue des Jardius CGrrrevon. Bois ont été abattus. eu fier (Pour -reconnaitre si TL) SD AE A PODR LADRE RATÉ QE No Mai C Calla ou Richardia var. aurora........... RP SON TA A MENT TEEN LA VA dr ACT ISE Casna nouveau : M. Ad. Augagneur GER Jon Re Carnet mondain. 5, 17, 136, 148, 181, 206, 224, Celer= Raven Le. Rene Se Vies : Centaurée Bleuet double rose carminé et blanc... Champagnisation des cidres..,.....,...,.... D Chancre du pommier (Guérison du)..... EU ARE à Chasse aux ennemis des végétuux (La)....,...... À Chenitles’ebles Canardsi{Les) 9e a CRÉNVIR EE Re M SNS Choix denouveautéspour 1902. 7,19,55,67,80,260, CHoTONEENTe EC ANSeLNENLS 5 ee Ch ae en A Choux (Moyen pratique d’en avoir tôite l'année), 12, 35,2 149 — (Chaulage des)...... RAT A RSA PT Se 191 Chronique : 3, 15, 27, 39, 51, 63, 75, 87, 99, 111, RES 130,447,459, 474,6183,195,207,219, 234: 213; 283, 267 SAC MRUE Bacchus, 1. — Wail- deck-Rousseau. — Quo Vadis? — La Fusion. — Brumaire, 9. — Souvenir du Ministre Pierre Legrand. — Mme G. Chirac. — Mme L. Cou- lon. — Berlioz, 20 — Général Dewet, — Sou- venir de Pierre Clément. — Mine Emilia Des- ‘moyers. — Mine Alice Salomon. — M. François Roselte. — Généralissinme Botha. — Mme Jeaune Alctte. — Commandant Kruitzinger. — Louis Lévêque. — Président Scalarandis. — Rosalinde. — Mme L. Chevrant. — Mme Jean Seince, 32. — Châtillon. — Mlle Jeanne Nonin. — Mlle Juliette Desmadrvl. — Mme Eugène Delaire. — Mme de la Crouée. — Mme Gaston Clément. — Chrysan- thémiste Fiérens, — M. Chauchard. — Henri Leroux. — Mytilène. — Lumineux, — Tour du monde, 45. — M. Chambry. — Mme Martin Cahuzac. — Venise, — Mme Ph. de Vilmorin. RE PS SN A CROATIE EC IE ES : Chrysanthèmes ([nfluence du soleil sur les coloris à la floraison des)....... _— à Angers et à Paris (MES) SRE 253 ; E. LAURENT; Le Cne- J. PR ' ? DE TA Ghrysanthèmes à l'exposition d'Orléans (Les). ..... < == — de Tournai np 215 Chrysanthemuv segetum pumilum.............. Cineraria polyantha..... Circulaire du Ministre de l'Agriculture relative au commerce intérieur des es de l’horticulture. Coleus hybridus ornatus.. CCC CCC CCC ..…... Concours général agricole pour 1902. 4; 16 27. — — — — 1903......, 255, Concours régionaux agricoles pour 1902... — — — pour 1903. "219. — porr Ja nomivation d’un directeur de station agronomique. ........:..+...4..ves — pour la création d'un jardin public à Valence. 71 (résultats). ........ NÉE NS AE — et congrès de fruits à cidre. .,........... 7 Congrès de la Société française des chrysanthé- L mistes à Bordeaux...... TS pa EU ME — de Viticulture en Autriche. ....:. dotée = d'Agriculture à Mo£cou....:.......1%. — de la Société française des Rosiéristes. — et exposition internationale de pomologie Et d'horliciture à BETIS men nee Ses eiesr — des Sociétés savantes Pa RENAN — pomologique de 1902.. PSE cru CRE Corydalis lutea......... RER NT SOU MERS : _ Courses d'Orléans (Les)... FAR RER do rs Courtilière ou ‘Taupe I Re ; Cratægus monogyna var. pendula… AE Ne pt . ER OTOOWIL, 5 1 Teen ere Crotons à la S. N. d’H. de France (Les). . Frs Cure au raisin (La)......:...,.......,......4.., Gyclamens de Perse odorants. .... M nee Te ee DURE > UE D . Décorations (Suppression des) PR MEN ESE Décret de réorganisation de la “Statistique agri- COIB. LS ne it eus ects ,20D, 210, + 214, Delphinium tatienense .............. Ar ONE Deutzia gracilis rosea..... Jesse À siplèmes d'honueur offerts par ‘ja SN. d'H. de L + France (Les lauréats des)... nb re : ES * Distance à observer entre les. végétaux (De la)... Distinctions honorifiques. 3, 15, 17, 39, 51, 64, 67, LAS 2 75,-17,:19, 444,-123;: 135, 147, 148, 159, LTL, Es 183, 213, 232, Min DENTS cr Ate D 5 Distribution ‘des FAR RERRES à la Shcitte. philoma- D TIQUE > 2 ne Nés pue ere ee PÉR RP DORE T Dolique : La Pianbée. 2. na ne ni : Doronieum Caucasicum:.:.,.... ....4.2404..... E Echenillage économique (Un)................... Ecole nationale d'Horticulture de Versailles (ASIDE Re REP DEL GED 4, 16, 160, — Le Nôtre à Villepreux (A l).............. — pe supérieure d'Agriculture coloniale. — pratique d'Agriculture d'Écully........ 2 Emanations des plantes dans les pièces habitées (Des). Engrais chimiques (Un nouveau mode d'emploi par les solutions gélatnisées) RE MT PRE de DNS ee À Epimedium Alpinum coccineum............. Examen d'admission aux écoles d’ horticulture Antibes, 436. — Oraisou................ : Expositions françai-es pour 1902 16, 99, 112, 124, 136, 148, 161, 171, 183, 195, DANSE ER COR RE NES ED Url 7e _— ctrangéres pour 1902, 5 ol T6, 88,100,125, - de Hanoï (A l'E’)..... LIBRE ET APN — de Roses à Dusseldorf......,., TEE — universelle dé Saint- Louis Rene ee de la S. N. d’H. de France (Erogramme) pour l’emploi de l’Alcool dénaturé... dé LYON raser Poupees de Versailles.” , 5 550- des industries du mobilier. . quinquennale de Gand. EX OASCUS DENMU(()ePee ous ee ane Rue CCC ETC ss. Fermeture des fleuristes parisiens le dimanche... Fête des Arbres en Italie (La)............,,..... "3, 28, 40, 32, 63, - - Hélictrope géant à grandes fleurs blanc . Hydraulique agricole (L').... nier ri XXL Siècles (Un)... PÈE Fleurs aux funérailles (Les)... Fraise : Mme Mesle.......,...., _— à Monteux Sen Avant-garde. Centenaire. . ...,... à Paris (Les)........; Fraiseraie au printemps (Soins. à do n Fraisier des Quatre-Saisons: var, Erigé deT Fritillaires (A propos de).... Fruits à l'Exposition PAPE (Les). BTS ACL (Influence du See cu Jar m du Cap de Bonne-Espérance (I des Antipodes (Les). . en Allemagne (Les). pendant l'hiver Conservation propreté des (La). Fumiers (Bien soigner ses). — .... ss... 4 Fe {- | Ge Galerie des machines (La)..: Gardeners’ Chronicle et les Fêtes cu. (Le). . Gaura Lindheimeri PET Gloxinia hyb. crassifolia blanc pur Giycine (Pour faire refleurir Ja).. 2 Grainvil.ea robusta (Le)... Gretfage sur la fructilication ‘(Influence | Greftes de fruits de pressoir Dar Gui et les coutumes anglaises (Le)......... Gymnopsis uniserialis.… BR re Heleniun autumnale superbnm. 2e Hevca-:Brasihensté "es, sets Hiver 1902-1903 (Ce que sera [') Honneurs (En voulez-vous des #).. Horticulture au Concours agricole (2). : L Le Igname de Chine HS ; de Farges: (L'.: NT Importation, en Allemagne, de fruits Étais-Unis. 2.572200 Insectes nuisibles aux arbres fr ie (Les Inula glandulosa grandiflora .. Ipomée géante blanche ie pe Kæmpferi Japonais à ne fleurs, ss... ssrsssreevses Jardin colonial de Nogent- sur- Marne A Jasmin (Du) Jus de tabac (Les)......... ss... nr reererentes et Kitaibélia vitifalia.…...,..... Laburnum vulgare var, Ares ï Lamium maculatum . Landolphia florida........ Ê Laurier (Qu'est-ce qu'un)........... Légumes crus et l épandage (Les). pe LETTRES HORTICOLES : A. propos d'essences artificielles, 59-73. — La Lie ses srss se ticulture au Concours général ag *E 130, 150, 164, 175, — A l’Exposition à prin d' hortieulture, 119, 132,144, 150 les Expositions suburbaines, 999, 2 Chrysantèmes- à Paris Lilas peu répandus ner Lobelii: Oriflamme.. Logement gratis pour un “jardinier à Trianon Lombrics où vers de terre e (Destruction des). Lunaria biennis foliis variegatis............ LE MONITE PTE Prier FN PRET DST L= RDAOMO ph ln 2. 2.1 .n idee M RNIRT CU | THAT He ETer ATP HARE 30 à Francfort. 137, 9206 EI « 268 SE A es : 206 En Youlez-vous des)... 172 SR TTUR “nr as 149 (Le nou- Dia Pr CEE ET Cu AE NE Ad 485: ulture (Au) 3, 15, 27, 39, #1, 8,15; 81, 99, 111, 493, 135, — abinet du Ministre), 136, 147, 159; M, 183, 219, 231, 243, 955 967.... 979 ureuse contre les maladies parasi- À Ps Lo DONC PRES EE AT OT ) 168, 180, 192:........ D | Ron D: PAR PES 191 ‘bustes des boulevards 99,,.....:..... 208 ublications horticoles..,..,.,......,... 178 Dblange. (BA)... "ie 4 143: At lens,ou moschatum......:.....:.. 164 UE AS # + N 1: MM. Louis Paillet, Désiré Bruneau, 5. M. Massañge de Louvrex, 19. — re MM. du Bouetiez de Kérorguen, E. Bon- " cenne, Bey-Rozet, Charles Daras de £ ©Naghin, 28. — MM. Pierre Cottant, … Emile Aubry, 40. — M: Victor Mus- 6. —M. Mellion, 209. — S. M la iue. Marie-Henriette de Belgique. M.François Desbois, Henri Duchesne,. 1 ME. O. Soland, 244. — as, 256.— M. Lrnest SNS A en a Me en ne ed 0 DS 0 HER NET a Era F 114 DIEM OR ETAT Hs} SR OP ON LE SH 2D 24, 147, 182, 195. OCDE HET A 279 Cdt DNS ASS SCPI OU ER 46 nee men oi 86 bis M et 65 Aer ER GPU RP ET EN RSA 112 Odontoslossum nille, 204. — Epidendrum fragrans, 221.—Phalænopsis Rimestadtiana, Les Oncmpées : 221,958. — Le parfun dés Orchi- dées, 245, 258. —— Plejone pr'æcox (6 OS TEA Q PR ERA re rad 131 Ouverture de la chasse (LP RAT 2 M TER 184 ë — des bureaux de douaue de la Corse à l'importation des végétaux... RC NET 295 | ù P : Pæonia tenuifolia rubra plenaréres AO AN 175 Palmes académiques, .........,...... 51 75 Parasite du maïs (Un)............ DE Ho EM ne 214 Pêcher (De la taille du). ......... 11. PACA LE 85. _— ‘(De la Cloque DU} SANTA 128 Pépie des poules... ..... CRETE RARE A Terre 101 Perce-Neige à fleurs jaunes. ........ 1" Re 71 Petite Pose 62, 74, 110, 134, 146, 158, 110, 182, RDS me 1 de en Ne 218 Phyllobius ealcaratus.: 2.4.1. 0, . 166 FOIE RO UE Le NE de Pace MO nUs 4 Phytomysa flaveola (Le):..:,.,.,::.,:. 01 107 hlox Drummondi nava compacla atropurpurea SH PARA EAN RE RO Eee nee En 213 =. Vivaces: Hiybrides (Les). Nu in 198 Plante. à papier (Une) 4.202 #0 M A ir 17 Plantes Alpines: [bes}:. 2222200 ae Des 187 — Yeudues doivent être. livrées telles (ES AE 62 Plaqueminiers où Diospyros du Japon (Les)....... 18 Poire SAmtieal Gervais ve MAS A 26% — Rémy Châtenay. nb ont te nee Nate ce SO D) Poires nouvelles : Colouel Marchand, Félix Sahut., 45 Pois de senteur nain buissonnant, ............... 56 _—. — A 'DDISION HEUTIS A AS ne ch os, 9 73 2. fers vilétrem (LES) EE or 140 7 (es BEL ARTE CVS EN TNA 0466 7 HASAIRÉE CERTES En tie #4 bee 24 En 175 a ATARI LE SA SP REMEE AN UE: 250 Pommes (Pour conserver LES AN NE Suns RO. 2 — à cidre (Les viugt-ing meilleures varié=- 2 qe DER HAS RS PA NC PRRSSEE NE fre LE 268 re Populus Charkowiensis........ D US ME EU 2L£ PERS Pourriture et effeuillage du raisin (6: NE ER EE 211 Primeurs en Tunisie {Les)........:.,, (!" A0 Primevère Auricule Etégebise ss pr nt ER Mae 165 BEAUTE HIFUC ARE AU A NPA ER TA UT 51 P. obconica (Culture à contre-saison). ....,.,...... 281 Primula violodora. P. Wilsoni............. 197 Prunes : Abbaye: d'Artons 2.122 mnt 43 Prunus pseudo cerasus var. Watereri,..... .. 114: —. serrulata var. Hisakura.,.,,....... “nets te 114 LR AL NE DES LASER ARR A A RQ 193 Raisin de la treille dn Roi à Fontainebleau (Vente du) 232 Récompenses à l'Horticulture dans les Concours ré gionaux DATA DST ES PLU TEE fe NS Rare 269 Repiquage des plantes (Le).............. 188 DÉDIENONSMMONR EAU ne er CRE ER RECU 223 Rhubarbe (Conservation des tiges de)... 121 Rose d’Inde : double grande à très grandes fleurs. . 3 HpseDieue iamériGaine. se, Ve PET RNNERRe 161 Les Roses : Rose thé. Sir de Pierre Not- ting, 6, 91, — M‘ Oliver Ames, 6. ::— Roscraie de l'Häy, 30. — Reine des Neises ou Mme Charies Druschki, 102, 141. — Waïltham Rambler, 247. — Englard's Gloiy, 248. — Vénus : Kathariné' Zeimet, 174. = Sir de Jeanne Cabaud, 213, — G: Nabon- ; nand. — Princesse de Brassaraba de % Brant A TN PER 292 Roses nouv. pour [1902-4903 .... 207-232 9255 967 : Rosiers à fleurs jaunes : Golden Queen. 183 Routes fruitières (Les) 23, 36, 48, 60, 72, 96, 106, 116, 142, 4150 albens, 258. — Disa grandiflora. .. 281 RÉ rie NE ET mt 123 136 147. 231 DOTE oo nds mr One RE LE À à * he ‘Fr . RSA MONITEUR D'HORTIGULTURE < ——— S Saints de glace (Défiez-vous des)..,............. Sulaires des sep au sara des tee de Paris (Le).. Es aie Ce D ER ee me ee LS Salvia ringens . RE 00 0 LA — splendens ; Surprise........ Per deaue S. M. le Roi Edouard VI, l'appendicite et les fraises. Sanvitalia (Le).. Saxifraga Afghanica. PRE PO AU ATOUT EI nn nn ns nes Schizanthus Wisetoniensis (Les nouveaux). PE Scolyme d'Espagne (Le)..................,..... Seringats (A propos de). Pen SO USDE LS CANAL DE Siléne Forlunei nain...:.......... 0244 esse Société Nationale d'Horticulture de France (A la)52, 64,88, 136, 148, 160, 171, 208, 232 , 253. — des Agriculteurs de France (A a). 120 — pomologique de France (A la)............ — des rosieristes français (A la)......,..... Soleil miniature Vénus.,............... Sucre à la Société des Agricultenrs de France (Le). Syndicat des primeuristes français (Au)........ 52 T = Témoignage de sympathie......... re Lt Vs Tétragone-Epinard........... PRO ME Dit Or Thymelée des Alpes (La). PER ARR ere CT Et ete Transport des fruits frais pour l’ Expor tation see — des légumes frais (Réduetion sur le)... — des fumiers (Le)..... A de AE Travaux du mois : Janvier, 9; Février, 18; Mars, 41; Avril, 65; Mai, 89; Juin, 143; Juillet, 137; Août, 162: Septembre, 185; Octobre, 208: No- vembre, 233: Décembre ....4.......sese.e Trifolium repens giganteum colossal Ladino. arte par PAtaTOMICUM EE eee pires eiaee fe V Vaccivation des plentes (La)...........:........ . Ventes publiques à 1.ondres (Aux) etes Leites ie Verbena hybrida dique ÉCATIATE FOSE ee re NiburnumiCariesn er tee tes. — tinus roseurm. HE ASIA DRE SIC ROUE Vigne (A quelle époque doit-on tailler AVES nee — (Soufrage et sulfatage dela). 2% etre Viola cornuta à grandes fleurs................... Viola 0016 - Sn ere PE AOC eh nee Jinnia Mexicand.. 2704020: Le LR R ET GRAVURES NOIRS Helenium autumnale snperbum.................. Héliotrope géant à grandes fleurs blanches... ..... Chrysanthème : Souvenir du ministre Pierre Legrani, — Madame G. Chirac........... sue Réitiene UE Lines RFA MR NE LE SEE Silène fortunei nan.:................ DENT Bégonia tuberculeux hybride . Phénomène... ‘. Primevère de Chine frangée double..........,,... Reine-Marguerite Comète naine très hâtive........ Chrysanthème : Louis Lévêque, Madame Chevrant. Iris Kæmpferi japonais à grandes fleurs doubles et SINPIES 7. caen he essor re er Chon Milan hâtif de la Saiut-Jean, très hâtif de Paris, d’Ulm, Bacalan gros, de Sp 35. — Milan” des Vertus, de Saint- Denis. : Prune : Abbaye d’Arton.. LUS LEE OS Rey ou Chrysanthème : Châtillon. ...... nt MR Fraisier des Quatre-saisons Erigé de Trévoux. Bégonia sempertflorens : Impératrice de Russie. . Chou Milan de Pontoise d'hiver, 49, — De Vaugirard d'hiver, quintal gros, de Milan de Norsège. . Salvia splendens : SOUTOTISCS 0e DR Te ë x ‘Muscat messe PES er D SR Pois senteur nain : Buissonnaut race Gymnopsis uniserialis ............. Chrysanthème M. T. S. Vallis..... Bégonia : Buisson rose.........,..... — Perle Lorraine......,....,.... Doliqué :, La Fiancée, 5.720. Cineraria hybr. polyantha..... F3 Fraises : Avant-garde, Centenaire. Trèfle colossal Ladino............. Trétagone cornue....,........ CHARS do Rose : Souvenir de Pierre Notting...... Fritillaire impériale ..............4 Fritillaria meleagris........... Opuntia sulgétise si iir ee CN Scolyme d'Espagne. Pme Capucine tubéreuse....,.,..,..::....:.2 Lunaria bieñnis, L. b. ps Orohus vernusss.simens Corydalys-lutea, 24:22 M. Léon Mougcot, ministre de I Le Marcotte d'œillet : en terre, 138 — en air. k Vue d&! l'Exposition de mai....,...... Mme Loubet à l’ Exposition d tee Epimedium Alpinum, — E. diphyllum LE Arabis Alpina....... Re Vinca minor 453 — V. major...... Lamium maculatum. ..... 2 20 D Aubrietià LOSC... 22. el Doronicrm etai Pomelte Primevère Auricule........ MS LE Anemome fulgeus. — À. f. flore pleno.. Pæonia tenuifolia plena.… .... here Iris puma... rss sie Aster plarmicoïdes -major Re ns Pois de senteur nain : Buisson fleuri... Gaura Lindheimeri........2,.:,2, rss | Phlox vivaces. — P. etre 198. — cea, 199. — P. subulata, P. vera. £. Sanvitalia à fleurs doubles ........... rue — pe Pape Fraise : Madame Meslé.. Landolphia florida................ Hevea Brasiliensis....... dre Dahlia Cactus : Var. Arachne, 218 — Coleus hybridus ornatus........,..,. Chrysanthemum segetum pin Her Glaucium flavum tricolor . 2 Poire : Amiral Gervais..... E — Rémy a Lis Inula royleana........... rs Salvia ringeus. FRS re Verveine hybride compacta écarlate rosé. : Phlox Drummondi nana compacta semi ple Chrysanthème : Extase, Féerie, Persée... — Gloire automnale...... Lie Dahlias Çactus : Madeleine Le Clere Pt | — — Progenitor............ .__ CHROMOLITHOGRAPHIES - Janvier. — Rose : Souvenir de Pierre Notti Février. — Magnolia Watsoni. DA : Mars. — Schizanthus Wisetonensis (var Avril. — Fruits de Plaqueminiers ou Dios du Japon : 1 Diospyros Lycopersicum, 2 3 D. Tsouroumaroukaki, 4 D. Sahuti, 5. Mar. — Rose : Reine des Neiges. Juin. — 1 Miltonia spectabilis (type), 2% 3 var. virgivalis. ; JuiceT. — Kitaibelia vitifolia (fol. var.) AouT. — Rose : Vénus et Katarine Zeimet PS SEPTEMBRE. — Phlox vivaces : 4 Le Madhi, 2 cule, 3 Eclaireur, 4 Comte de Brazza, 5 Bis Ocropre. — Rose : G. Nabonnaud. Rose : Bassaraba de Bracovan. : NOYEMBRE. — Philadelphus purpureo-maculatu s.. DÉCEMBRE. — Poire : Rémy Re ork Botanical Garden Lib EL LIL 3 5185 00289 0901 M 2 È ] à à 1 ‘ { # + r be ; ‘ > x ' à # x vor x + ; ” 4 ‘ ms. L t et