Il VA SSl^ \ V ni as ■VV *^^ X \l * ^v V,; 1 cj 1 w m V. TLTROLIK. V4 ^.7^ -^ \y \ a uu a a a UJ b-1 (_n ■o Wst.tëéje LE RÈGNE ANIMAL DISTRIBUE D'APRÈS SON ORGANISATION. % Kl £/< // -*/?,:& ^7T% ï'f '//y . I p-<* ••■* 'f \ IMPRIMERIE D'HIPPOLYTE TILLIARD RUE DE LA HARPE„ NQ 78. ^*fe sTo r. "v - • » t 1 F NEAj rvr VTAL DISTRIBUÉ S' APRES SON ORGANISATION POUR SERVIR DE BASE A L'HISTOIRE NATURELLE DES ANIMAUX ET D'INTRODUCTION A L'ANATOMIE COMPAREE. Par m. le baron GUVTERj GKAND OFFICIER DB LA LÉGION-D'HONNEUR , CONSEILLER-D'ÉTAT ET AU CONSEIL ROYAL DE l'iNSTKCCTION PURLIQUB , L'EN DES QUARANTE DE L'ACADÉMIE FRANÇAISE, SECRETAIRE PERPETUEL DB l'aCADÉSHK HES SCIENCES, MEMBRE DES ACADÉMIES ET SOCIETES ROYALES DES SCIENCES DE LONDRES, DE BERLIN, DE PÉTERSBODRG, DE STOCKHOLM, D 'EDIMBOURG , DE COPENHAGUE, DE GOETTINGDE , DE TURIN, DE BAVIÈRE, DE MODENE , DES PAYS-BAS, DE CALCUTTA, DE LA SOCIÉTÉ LINNEENNE DE LONDRES, CtC. AVEC FIGURES DESSINEES D'APRES NATURE. NOUVELLE ÉDITION, REVUE ET AUGMENTÉE. TOME III. îpari* , CHEZ DÉTERVILLE, LIBRAIRE RUE HATJTEFETJILLE, N° 8; ET CHEZ CROCHARD , LIBRAIRE , CLOÎTRE SAINT-BENOÎT, N° l6. 1850. ^mAs * AVERTISSEMENT. Pour laisser ensemble toute la portion de cet ouvrage dont M. Latreille a bien voulu se charger , j'ai réuni dans ce volume, im- médiatement après l'embranchement des mol- lusques et la classe des vers articules, tout l'em- branchement des zoophytes qui, dans l'ordre de ma méthode, n'aurait du venir qu'après la classe des insectes ; en sorte que le volume ac- tuel rassemble précisément les animaux dont Linnaeus formait sa classe des vers. Sa publica- tion retardée par diverses circonstances,a obligé aussi d'y placer la table alphabétique de tout l'ouvrage, mais le lecteur prévenu, ne sera point embarrassé par cette interversion. Les animaux dont j'y traite sont ceux qui, dans ces derniers temps, ont donné lieu à plus de recherches et de découvertes, et qui de nia part ont exigé plus de travail et plus de chan- h Vj AVERTISSEMENT. gements dans les genres et dans la distribu- tion des espèces. J'ai cite religieusement comme à mon ordinaire , les observateurs dont les ouvrages m'ont fourni des données \ on verra que j'ai surtout profité des travaux de M. de Lamarck, que les sciences viennent de perdre, etdeMM. de Blainville, Savigny ,de Ferussac, des Hayes, d'Orbigny, Rudolphi, Bremser, Otto, Leuckart , Chamisso, Eisenhardt , Rang , Sowerby > Charles Desmoulins , Quoy et Gaymard, délie Chiaje, Defrance , Deslonchamp, Audouin, Milne Edwards, Dugès, Moquin Tandon, Ranzani, Morren, et nombre d'autres savants observateurs, que j'ai eu soin de nommer. Quelque lenteur que j'aie mise à publier ce volume, j'ai encore le regret de n'avoir point reçu à temps quelques ouvrages récents qui m'auraient encore procuré de bons matériaux, particulièrement le Système des Acalèphes de M. Eschholtz ( Berlin , 1829, in-4° ), que je reçois au moment ùu je livre cette feuille à l'impression, et l'article Zoophytes du Dic- tionnaire des Sciences naturelles de M. de Blainville, qui n'est point encore imprimé. Au Jardin du Roi , mars i83o. TABLE MÉTHODIQUE DU TROISIÈME VOLUME. Pag. DEUXIÈME GRANDE DIVISION DU RÈGNE ANIMAL. MOLLUSQUES. ... 1 Leur division en six classes 6 CÉPHALOPODES.., . 8 Seiches 1 1 Poulpes ib. Polipes d'Aris- tote 12 Elédons d'Aris- tote ib. Argonautes. . . . ib. Belle'rophes. ... i4 Calmars ib. Loligopsis.. . . ib. Calmars propre- ment dits. . . ib. Onychotheuthis. . i5 Sépioles ib. Sépiotheutes.. . . 16 Seiches propre- ment dites. . . ib. Nautiles. 17 Spirules ib. Nautiles propre- ment dits. ... ib. Lituus 18 Orlioles ib. Orthoce'ratites. . . ib. Bélemnites ig Àctinocamax. ... 20 Ammonites ib. Ammouites pro- pres ib. Pag. Ammonites. . . 21 Ce'ratites ib. Orbulites. ... ib. Scaphites. . . . ib. Baculites. ... ib. Hamites. . . . ib. Turrilites. . . . ib. Camérines 22 Side'rolithes. . . . ib. Hélicoste'gues. . . 2 3 Hélicoste'gues ammonoïdes. 24 He'Iicosle'ffues turbinoïdes. . ib. Stycostégues.. . . ib. Enalloste'gues. . . 25 PTÉROPODES 26 , Clio ib. Cymbulies 27 Pneumodermes.. . ib. Limacine 28 Hyales ib. Ciéodores 29 Cléodores propres, ib. Creséis ib, Cuviéries ib. Psycbe'es ib. Eurybies ib. Pyrgo 3o GASTÉROPODES. . . . ib. Leur division en ordres. 34 PuLMONES 3"7 Pulmonés terrestres* . ib. Limaces ib. viij TABLE MÉ Pag. Limaces propre- ment dites.. . . ib. Arions 38 Limas ib. Vaginules 3g Testacelles. . . . ib. Parmacelles. ... 4° Escargots ib. Escargots propre- ment dits. ... ib.. Vitrines 42 Bulimes terrestres. Bulimes propre- ment dits. . . ib. Maillots 43 Grenailles. ... 44 Ambrettes.. . . ib. Nompareilles. . . . ib. Àgathines 45 Pulmonés aquatiques. ^6 Onchidies ib. Planorbes 4? Limnées 4 8 Physes ib. Scarabes 49 Auricules ib. Mélampes. 5o NuDIBRANCHES ib. Doris 5i Onchidores 52 Plocamocères. . . ib. Polycères ib. Tritonies ib. Théthvs 53 Scyllées 54 Glaucus ib. Laniogères. .... 55 Eolides ib. Cavolines.. .... ib. Flabeîiines ib. Tergipes. ...... 56 Busiris ib. THODIQUE Fag Placobranches. . . ib, Inférobranches 57 Phyllidies. .... ib. Diphyllides ib. Tectibranches. .... 58 Pleurobranches. . ib. Pieuvobranchaea. . 5g Aplysies 60 Dolabelles 61 Notarchus 62 Bursatelles ib. ' Acères ib. Bullées 63 Bulles. ...... ib. Acères propres. . 64 Gastvoptères. ... 65 Ombrelles ib. HÉTEROPODES 66 Ptérotrachea. ... 67 Carinaires 68 Atlantes ib, Firoles, 6g Timoriennes.. . . ib. Monopliores. ... 70 PhyrHroés. .... ib. Pectinibranches. . . . ib. Trochoïdes 72 Toupies 73 Tectaires ib. Eperons ib. Roulettes ib. Cantharides. ... 74 Entonnoirs. . . . ib. Télescopes. . . . ib. Troclius ib. Cadrans 75 Evoinphales. . . . ib. Sabots ib. Sabots propre- ment dits. ... ib. Dauphin ules.. . . 76 Pleurotomaires. . ib. DU TROISIEME Fag- Turritelles. ... 77 Scalaires ib. ê Cyclostonies. . . 78 Valnées ib. Paludines 79 Littorines 80 Monodontes. . . . ib. Phasianelles. ... 81 Arapullaires. . . . ib. Lanistes 82 Hélicines ib. Ampulines. . . . ib. Olygires ib. Mélanies 82 Rissoaires 83 Mélanopsides. . . ib. Pirènes ib. Actéons 84 Pvrarnidelles. . . . ib. Jantliines.. P . . . ib. Nérites. .*.... 85 Natice ib. Nérites propres. . ib. Vêlâtes 86 Neritines ib. Ciilhons ib. Capuloïdes ib. Cabochons 87 Hipponyces. ... ib, Crépidules ib. Piléoles 88 Septaires ( Navicel- les Lam. ). . . . ib. Calyptrées. .... ib. Si pli on aires. ... 8g Si carets go Coiiocelles ib. Cryptostomes.. . . ib. Buccinoides 91 Cônes ib. Porcelaines. ... 92 Ovules 93 VOLUME. IX Pag- Ovules propres. . ib. Navettes ib. Tarières g4 Volutes ib. Olives ib. Volvaires g5 Volutes propres. . ib Cymbium. .' • . ib. Voluta 96 Marginelles. . . . ib. Colorabelles. . . . ib. Mitres ib. Cancellaires. ... 97 Buccins ib. Buccins propres. . ib. Nasses 98 Eburnes ib. Ancillaires. ... ib. Tonnes 99 Tonnes propres, ib. Perdrix ib. Harpes ib. Pourpres. .... ib. Licornes. ... 100 Sistres. ( Rici- nules lam. ). ib. Cboncholepas. . . ib. Casques ib. Heaumes 101 Vis ib. Cérilhes ib. Potamides 102 Rochers ib. Murex io3 Murex propre- ment dits. . . ib. Brontes ib. Typhis ib,. Chicoracées. . . ib. Aquilles. . . . iod Lotoriums. . . ib. Tritoniums. . . ib. Trophoncs. . . ib. Raii elles ib. X TABLE METHODIQUE Apolles Fuseaux. . . ; . . Fuseaux pro- prement dits. Lathires Struthiolaires. . Pleurolomes. . Clavatules. . . Pyrules Carreaux. . . . Fasciolaires. . . Turbinelles. . . . Strombes. ..... Strombes propres. Pte'roce'res Rosiellaires. . . . Hippocrènes. . . . ÏUBULIBRANCHES. . . . Vermets Magiles Siliquaires ScUTIBRANCHES Ormiers Haliotides propres, Padolles Stomates Fissurelles Emarginules. . . . Pavois Cyclobrancues Patelles Oscabrions ACÉPHALES Ace'phales testaces. . Os tracés. Acarde Radiolites Sphérulites. . . Calce'oles. . . . Hippurites. , . Batolilhes Pags 104 io5 ib. ib. ib. ib. ib. 106 ib. ib. ib. 107 ib. ib. ib. 108 ib. ib. 109 ib. 1 10 m ib. ib. ib. 112 ib. Il3 ib. 114 ib. n5 117 JI9 ib. ib. 120 ib. ib. ib. Pag. Huîtres 120 Huîtres propres. . 121 Gryphe'es 122 Peignes. . . : . . ib. Limes 123 Houlettes 124 . Hi imites ib. PJagiostomes.. . . ib. Pachytes 125 Dianchores ib. Podopsides ib. Anomies 126 Placunes. ib. Spondyles 127 Plicatules ib. Marteaux 128 Vulselles ib. Peines ib. Cre'natules 129 Gervilles ib. Inocérames. . . • ib. Catilles i3o Pulvinites ib. Ethéries ib. Arondes i3i Pentadines. . . .- ib. Avicules ib. Jambonneaux. . . ib. Arches i32 Arches propres. . i33 Cucullées ib. Pétoncles ib. Nucules i34 Trigonies ib. Mytilacés i35 Moules ib. Moules propres. . 1 36 Modioles ib. Lithodomes. ... ib. Anodontes i3j ïridine 1 38 Dip&adc ib. DU TR01SIEM Pag. i38 ^9 ib. ib. \l\o ib. ib. ib. i'4i ib. ib. Mulètes Hyries Castalies Cardites Cypri cardes. . . . Coralliophages, . . Vénéri cardes. . . . Crassatelles Camacées Chama Tridacnes Tridacnes pro- pres Hippopes. . . . Cames propre- ment dites, . Dice'rates. . . . Isocardes. . , . Cardiacés Bucardes Hemicardes. . . . Donaces Cyclades Cyrèues Cyprines Galathées Corbeilles Tell in es Loripède's. .... Lucines Ongulines Vénus Véous propres.. . Astartes ou Cres- sines Cydie're'es Capses Pélricoles .... Corbules. ..... Mactres Mac très propres. . Lavignon? ib. i43 ib. ib. 144 ib. j45 ib. i46 ib. ib. i47 ib. ib. i48 ib. i.5o ib. ib. i5i 102 ib. ib. i53 ib. E VOLUME. XJ Pag- Enfermés i53 Myes i54 Lustraires ib. Myes propres. . . i55 Anatines ib. Solémyes ib. Glycymères. . . . ib. Panopes i5G Pandores ib. Bvssomies ib. Hyatelles 157 Solens ib. Solens propres.. . ib. Sanguinolaires.. . i58 Psammobies. . . . ib. Psammothees. . . ib. Pholades ib. Tarets i5g Fistulanes* . - . . 160 Gastrochènes. . . . ib. Térédines 161 Clavagelles ib. Arrosoirs ib. Acéphales sans co- quilles 162 Simples i63 Biphores ib. Thalia 164 Salpa propres. . . i65 Ascidies ib. Agrégés 167 Botrylies 168 Pyrosomes ib. Polyclinum. . . . 16g BRACKIOPODES. . . 170 Lingulc. ib- Térébratules. . . . 171 Spirifères 172 The'cide'es . ... 1^3 Orbicules ib. Discines ib. X1J TABLE MÉTHODIQUE Pag- Cranies ib. (TRRHOPODES ... 174 Anatifes i^5 Pentalasmis. . . . ib. Pouce-Pieds. ... 176 Cineras 177 Otions ib. Tetralasmis. . . . ib. Glands de mer. . . ib. Balanes 178 Acastes ib. Conies ib. Asemes. .*.... ib. Pyrgomes ib. Qchthosies. ... 179 Creusies ib. Coronules ib. Tubicinelles . . . ib. Diadèmes ib. TROISIÈME GRANDE DIVISION DU RÈGNE ANIMAL. 180 182 186 ANIMAUX ARTICU- LÉS Leur distribution en quatre classes. . . . LES ANNEL1DES. . . . Leur division 187 Annelides tubicoles. . 189 Seipuies 190 Spirorbes 191 Sabelies.o ib. Télébelles. .... 193 Ainphitiites. . . . 194 Syphostoma. ... 196 Dentales ib. BORSIBRANCHES. „ . . . 1 97 Arénicoles ib. Ainphinomes.. . . 198 Ciiîoe's ib. Plëiones 199 Pag. Euphrosines. ... ib. Hipponoe's. ... ib. Eunices ib. Lysidices 200 Aglaures. . . .'. 201 Néréides ib. Phyllodoces. . . . 202 Alciopes* ib. Spio ao3 Syllis ib. Glycères. .... ib. Nephthys ib. Lombrinères. . . . 204 Aricies ib. Hesiones ib. Opbélies 2o5 Cirrhatules ib. Palmyres ib. Aphrodites. t . . . 206 Halithe'es ib. Polynoe' 207 Sigalions ib. Acoétes. . . . m . ib. Chaetoptères. . . . 208 Abranches 209 Abranches sétigères. . ib. Lombrics ib. Lombrics propres, ib. Enterions 210 Hypogseons. . . . 211 Trophonies. . . . ib. Naïades ib. Climènes ivi Abranches sans soies, ib. Sangsues ib. Sangsues propres. 2i3 Hœmopis 214 Bdelles ib* Nephelis. .... ib. Trochc'ties 21 5 Aulastome ib. Brancniobdéîles. ib. ilcemocharîs. . . ib. DU TROISIEME VOLUME. Pag- Albiones 216 Brancheilion. . . ib. Clepsines ib. Phyllines 217 Malacobdelles. . . ib. Dragoneaux. . . . ib. QUATRIÈME EMBRANCHE- MENT ou GRANDE DIVISION DES ANIMAUX. LES ZOOPHYTES ou ANIMAUX RAYON- NES. 218 Leur division. . ... 220 ECHINODERMES. ... 223 Pedicellés 224 Astéries 225 Astéries propres., ib. Ophiures 228 Euryales ( Gor- gonocéphales , Leach. ). . . . ib. Comatules(Alecto, Leach.) ib. Encrines 229 Apiocrinites. . . . 23o Encrinites ib. Pentacrinites. . . ib. Platy ermites.. . . ib. Cyathocrinites. . . ib. Actinocrinites. . . ib, Rhodocrinites. . . ib. Eugeniacrinites. . ib. Oursins ib. Oursins propre- ment dits. . . . 2$2 Echinonés 234 Nucléobites. ... ib. Galérites ib. Scutelles a35 Rotulae ib. Cassidules ib. Ananchites. ... 236 Clype'astres. . . . Fibulaires Spatangues. . . . Brissoides. . . . Brifrus Holothuries. . . . ECHINODERMES SANS PIEDS Molpadies Myniades Priapules Lithodermes. . . . Siponcles Bonellies Thalassémes. . . . Thalasse'mes pro- pres Echiures Sternapsis INTESTINAUX. . . . Leur division. . . . Gavitaires Filaires Tricocéphales. . Trichostomes. . Oxyures. . . . Cucullans. . . . Ophiostoraes. . . Ascarides Strongles.. . . . Spiroptères. . . . Physaloptères. . Sel éro s tomes. . . Liorhynques. . Linguatules. . . Prionodermes. . Lernées. Lernées propres Pennelles. . . . Sphyrions, . . . Anchorelles. . . Xll| Pag. ib. 237 ib. ib. ib. 238 241 ib. ib. 242 ib. ib. 243 244 ib. ib. 245 . ib. 246 247 248 249 ib. 25o ib. ib. ib. 252 253 ib. 254 ib. ib. 255 ib. 256 ib. 25^ ib. XIV TAULE METHODIQUE Pag. Brachielles. . . . 257 Clavettes 258 Condracanthes. . ib. Nemerte. ...... 25g Tubulaires ib. Ophiocéphales. . . ib. Célébrât ul es. . . Parenchymateux. . Acanthocéphales. . Echinorinques. . 260 ib. ib. 261 Haeruca 262 Trématodes ib. Douves. ib. Festucaires. ... ib. Strige'es 263 Gërofle's ib. Douves propres. . ib. Holostomes 264 Polystomes ib. Cvclocotvles. . . . 265 Trislomes. .... ib. Hectocotyles. . . . ib. Aspidogaster. . . . 266 Planaires ib. Prostomes 267 Derostomes 268 Phaenicures ou Vei- tumnus ib. Ténïoides ib. Taenia ib. Tricuspidaires. . . 270 Botriocéphales. . . ib. Dibothryorhynques.^. Florioeps ib. Tétrarinques. ... 271 Tentaculaires. . . ib. Cysticerques. . . . ib. Cœnures 272 Scolex 273 Cestoïdes ib. Ligules ib- ACALÉPHES, vulgaire- ment ORTIES DE MER Acaléphes simples. . Méduses Méduses propres. Equore'es Phorcynies. • • • Fove'olies Pe'lagie-' Cyanées Rhyzostomes. . . Ce'phe'es Cassiope'es Astomes Bére'nices Eudores Carybdées Beroés Idya Doliolum Callianires Janires Alcinoés Ocyroés Ceste Porpites Vélelles Acaléphes hydrosta- . tiques Physalies Physsophores. . . Physsophores pro- pres Hippopodes. . . . Cupulites Racemides. . . . Rhizophyzes.. . . Stéphanomies. . . Diphyes. Diphyes propres.. Calpes Tag. 274 275 ib. 276 'ib. ib. ib. ib. 277 278 279 ib. ib. 280 ib. ib. ib. 281. 282 ib. ib. ib. ib. ib. 283 284 ib. 285 286 ib. 287 ib. ib. ib. 288 ib. ib. 289 DU TROISIEME Pag. Abyles 289 Cuboïdes ib. Navicules ib. POLYPES ib. Polypes charnus, vul- gairement Orties de mer fixes 29o Actinies 29 1 Actinies propres . ib. Thalassianthes. . . 293 Discosomes. . . . ib. Zoanthes ib. Luceruaires. . . . ib. Polypes gélatineux. . 294 Polypes à bras. . . ib. Corines 295 Cristatelles 296 Vorticelles ib. Pédicellaires. . . . 297 Polypes a polypiers. . ib. Polypes à tuyaux. . 298 Tubipores ib. Tubulaires 299 Tubulaires mari- nes. ib. Tibianes ib. Cornulaires. . . . 3oo Anguinaires. ... ib. Campanulaires.. . ib. Clyties ib. Laomédies. . . ib. Sertuî aires ib. Aglaophe'nies. . . 3oi Amatia. ..... ib. Antennulaires. . . ib. Sertulaires pro- pres ib. Polypes à cellules. . 3o2 Cellulaires ib. Crisies ib. Acamarchis. . . . ib. Loricules. . . . 3o3 VOLUME . XV l'ag. Eucrate'es 3o3 Electres ib. Flustres ib. Cellépores 3o4 Tubulipores. . . . 3o5 Corallines ib. Corallines propres, ib. Amphiroe's. . . . 3o6 Janies ib. Cymopolies. . . . ib, Pénicilles ib. Halimèdes 307 Flabellaires. . . . ib. Galaxaures. ... ib. Liagores ib. Anadiomènes. . . 3oS Acétabules. . . . ib. Polyphyres. . . . ib. Polypes corticaux. . 3og Cératophytes ib. A.ntipathes ib. Gorgones 3io Plexaures ib, Eunice'es ib. Murice'es 3n Primnoa ib. Lilophytes ib Isis ib. Corail ib. Mélités 3 12 Isis propres. . . . ib. Mopse'es ib. Madrépores ib. Turbinoles. . . . 3i3 Caryophyllies. . ib. Oculines ib. Madre'pores pro- pres 3i4 Pocillopores. . . . ib. Sérialopores.. . . ib. Astre'es ib. Explanaires. . . . ib. Poriles ib. Me'andrines. . . . ib. XV) TABLE METHOD. DU Pag. Pavonies 3i5 Hydnophores. . . ib. Agaricines ib. Sarcinules ib. Stylines ib. Millépores 3i6 Distichopores. . . ib. Millépores pro- pres , ib. Eschares ib* Re'te'pores ib. Ade'ones 3 1 7 1 Polypiers nageurs. ... ib. \ Pennatules ib. Pennatules * pro- pres.. ..... 3i8 Virgulaires. ... ib. Scirpe'aires. ... 319 Pavonaires. ... ib, Rënilles ib. "Verélilles ib. Ombellulaires. . . ib. Ovulites 320 Lunulites ib. Orbiculites ib. Dactylopores. . . . ib. .Alcyons ib. Alcvons ib. TROISIEME VOLUME. Pag- The'thyes 32 1 Eponges ib. 1NFUSOIRES 322 ROTIFERES 323 Furculaires 324 Trichocerques.. . ih. Vaginicoles. . . . %ib. Tubicolaires. . . . ib. Brachions 325 ÏNFUSOIRES HOMOGÈNES, ib. Urcéolaires ib. Trichodes ib. Leucophres ib. Kérones ib. Hinian topes. . . . ib. Cercaires. ..... 326 Vibrions ib. Enchelides. .... ib. Ciclides ib. Paramèces ib. Kolpodes ib. Gones ib. Bursaires. ..... ib. Protées ib. Monades 327 Volvox ib. LE RÈGNE ANIMAL DISTRIBUÉ D'APRÈS SON ORGANISATION. -> ' ■ - DEUXIÈME GRANDE DIVISION DU RÈGNE ANIMAL. LES MOLLUSQUES 0). Les mollusques n'ont point de squelette articulé, ni de canal vertébral. Leur système nerveux ne se (i) iV. B. Linnaeus réunissait en une seule classe, sous le nom de vers , tous les animaux non vertébrés , sans membres articule's ; il la di- visait en cinq ordres : les Intestins , embrassant quelques-uns de mes annelides et de mes intestinaux ; les Mollusqubs, comprenant mes mol- lusques nus, mes échinodernies et une partie de mes intestinaux, et de mes zoophytes ; If xestaces, comprenant mes mollusques et anne- lides a coquilles; les Lythophytes ou coraux pierreux , et les Zoophytes embrassant le reste des polypes , quelques intestinaux et les infusoires. La nature n'était point du tout consulte'e dans cet arrangement- Bru- guières, dansl'Encycl.méthod., chercha à le rectifier. Il établit six ordres de vers, savoir : les Infusoires; les Intestins, qui comprenaient aussi les annelides ; les Mollusques , réunissant à mes vrais mollusques nus plu- sieurs de mes zoophytes; les Echinodermes, comprenant seulement les oursins et les astéries ; les Testacés , à peu près les mêmes que ceux de Linnaeus; et les Zoophytes, nom sous lequel il n'entendait que les co- raux. Cette distribution n'était préférable à celle de Linnaeus que nar un rapprochement plus complet des annelides, et par la distinction d'une partie des echinodermes. Je proposai un arrangement nouveau de tous les animaux sans vertèbres fondé sur leur structure interne , dans un mémoire lu à la Société d'his- toire naturelle, le 21 floréal an ni, ou le 10 mai 1796", dont tous mes tra- vaux postérieurs, sur cette partie de l'histoire naturelle, ont été des développements. TOME III. 2 MOLLUSQUES réunit point en une moelle épinîère , mais seule- ment en un certain nombre de masses médullaires dispersées en différents points du corps , et dont la principale , que Ton peut appeler cerveau , est si- tuée en travers sur l'œsophage, qu'elle enveloppe d'un collier nerveux. Leurs organes du mouvement et des sensations n'ont pas la même uniformité de nombre et de position que dans les animaux verté- brés, et la variété est plus frappante encore pour les viscères , et surtout pour la position du cœur et des organes respiratoires, et pour la structure et la nature même de ces derniers ; car les uns respi- rent l'air élastique , et les autres l'eau douce ou salée. Cependant leurs organes extérieurs et de locomotion sont généralement symétriques des deux côtés d'un axe. La circulation des mollusques est toujours dou- ble , c'est-à-dire que leur circulation pulmonaire fait toujours un circuit à part et complet. Cette fonction est aussi toujours aidée au moins par un ventricule charnu , placé non pas comme dans les poissons, entre les veines du corps et les artères du poumon, mais au contraire entre les veines du poumon et les artères du corps. C'est donc un ven- tricule aortique. La famille des céphalopodes seule est pourvue en outre d'un ventricule pulmonaire, qui même est divisé en deux. Le ventricule aortique se divise aussi dans quelques genres, comme les arches et les linguks; d'au 1res fois, comme dans EN GÉNÉRAL. 3 les autres bivalves , son oreillette seulement est divisée. Quand il y a plus d'un ventricule, ils ne sont pas accolés en une seule masse, comme dans les animaux à sang chaud, mais souvent assez éloignés l'un de l'autre , et l'on peut dire alors qu'il y a plu- sieurs cœurs. Le sang des mollusques est blanc ou bleuâtre , et la fibrine y paraît moins abondante en propor- tion que dans celui des animaux vertébrés. Il y a lieu de croire que leurs veines font les fonctions de vaisseaux absorbants. Leurs muscles s'attachent aux divers points de leur peau, et y forment des tissus plus ou moins compliqués et plus ou moins serrés. Leurs mouve- ments consistent en contractions dans divers sens , qui produisent des inflexions et des prolongements ou relâchements de leurs diverses parties, au moyen desquels ils rampent, nagent et saisissent différents objets , selon que les formes des parties le permet- tent ; mais comme les membres ne sont point sou- tenus par des leviers articulés et solides , ils ne peuvent avoir d'élancements rapides. L'irritabilité est extrême dans la plupart, et se conserve long-temps a.près qu'on les a divisés. Leur peau est nue , très sensible , ordinairement enduite d'une humeur qui suinte de ses pores ; on n'a re- connu à aucun d'organe particulier pour l'odorat , quoiqu'ils jouissent de ce sens ; il se pourrait que i* 4 MOLLUSQUES toute la peau en fût le siège , car elle ressemble beaucoup à une membrane pituitaire. Tous les acé- phales, les brachiopodes , les cirrhopodes , et une partie des gastéropodes et des ptéropodes sont pri- vés d'yeux; mais les céphalopodes en ont d^au moins aussi compliqués que ceux des animaux à sang chaud. Ils sont les seuls où l'on ait découvert des organes de l'ouïe , et dont le cerveau soit en- touré d'une boîte cartilagineuse particulière. Les mollusques ont presque tous un développe- ment de la peau qui recouvre leur corps et res- semble plus ou moins à un manteau , mais qui souvent aussi se rétrécit en simple disque , ou se rejoint en tuyau, ou se creuse en sac, ou s'étend et se divise enfin en forme de nageoires. On nomme mollusques nus ceux dont le manteau est simplement membraneux ou charnu ; mais il se forme le plus souvent dans son épaisseur une ou plusieurs lames de substance plus ou moins dure , qui s'y déposent par couches , et qui s'accroissent en étendue aussi bien qu'en épaisseur, parce que les couches récentes débordent toujours les an- ciennes. Lorsque cette substance reste cachée dans l'épais- seur du manteau, l'usage laisse encore aux animaux qui l'ont , le titre de mollvsques nus. Mais le plus souvent elle prend une grosseur et un développe- ment tels que l'animal peut se contracter sous son abri ; on lui donne alors le nom de coquille , et à EN GÉNÉRAL. 5 l'animal celui de teslacé; l'épidémie qui la recouvre est mince et quelquefois desséché ; il s'appelle com- munément drap marin (1). Les variétés de formes , de couleur, de surface , de substance et d'éclat des coquilles sont infinies ; la plupart sont calcaires; il y en a de simplement cornées ; mais ce sont toujours des matières dépo- sées par couches, ou transsudées par la peau sous 1 épidémie, comme l'enduit mnqueux, les ongles, les poils, les cornes , les écailles et même les dents. Le tissu des coquilles diffère selon que cette trans- sudation se fait par lames parallèles ou par filets verticaux serrés les uns contre les autres. Les mollusques offrent toutes les sortes de mas- tication et de déglutition; leurs estomacs sont tan- tôt simples, tantôt multiples, souvent munis d'ar- mures particulières , et leurs intestins diversement prolongés. Ils ont le plus souvent des glandes sali- vaires et toujours un foie considérable, mais point de pancréas ni de mésentère ; plusieurs ont des sé- crétions qui leur sont propres. Ils offrent aussi toutes les variétés de génération. Plusieurs se fécondent eux-mêmes ; d'autres , quoi- qu'hermaphrodites j ont besoin d'un accouplement réciproque ; beaucoup ont les sexes séparés. Les (i) Jusqu'à moi Ton avait fait des testacés un ordre particulier; mais il y a des passages si insensibles des mollusques nus aux testace's , les di- visions naturelles groupent tellement les uns avec les autres, que cette distinction ne peut plus subsister. Il y a d'ailleurs plusieurs testace's qui ne sont pas des mollusques. 6 MOLLUSQUES. uns sont vivipares, les autres ovipares , et les œufs de ceux-ci sont tantôt enveloppés d'une co- quille plus ou moins dure, tantôt d'une simple viscosité. Ces variétés relatives à la digestion et à la géné- ration se trouvent dans un même ordre , quelquefois dans une même famille. Les mollusques en général paraissent des ani- maux peu développés, peu susceptibles d'industrie, qui ne se soutiennent que par leur fécondité et la ténacité de leur vie (i). DIVISION DES MOLLUSQUES EN SIX CLASSES (2). La forme générale du corps des mollusques étant assez proportionnée à la complication de leur or- ganisation intérieure, indique leur division natu- relle. Les uns ont le corps en forme de sac ouvert par devant, renfermant les branchies^ d'où sort une tête bien développée ^ couronnée par des produc- (1) M. de Blainville a substitue au nom de mollusques celui de mala- cozoaires , et il en sépare les oscabrions et les eirrhopodes , qu'il appelle malentozo aires. (2) Cette distribution des mollusques m'appartient entièrement, ainsi que la plupart de ses subdivisions du second degré'. LEUR DIVISION. J lions charnues fortes et alongées, an moyen des- quelles ils marchent et saisissent les objets. Nous les appelons Céphalopodes. En d'autres le corps n'est point ouvert ; la tête manque d'appendices ou n'en a que de petits; les principaux organes du mouvement sont deux ailes ou nageoires membraneuses , situées aux côtés du col , et sur lesquelles est souvent le tissu branchial. Ce sont les Ptéropodes. D'autres encore rampent sur un disque charnu de leur ventre, quelquefois mais rarement com- primé en nageoire, et ont presque toujours en avant une tête distincte. Nous les appelons- Gastéro- podes. Une quatrième classe se compose de ceux où la bouche reste cachée dans le fond du manteau , qui renferme aussi les branchies et les viscères, et s'ou- vre ou sur toute sa longueur, ou à ses deux bouts , ou à une seule extrémité. Ce sont nos Acé- phales. Une cinquième comprend ceux qui , renfermés aussi dans un manteau ; et sans tête apparente , ont des bras charnus ou membraneux et garnis de cils de même nature. Nous les nommons Brachio- podes. Enfin il en est qui , semblables aux autres mol- lusques par le manteau , les branchies , etc. , en diffèrent par des membres nombreux^ cornés, ar- ticulés , et par un système nerveux plus voisin de 8 CÉPHALOPODES. celui des animaux articulés. Nous en ferons notre dernière classe , celle des Ciruhopodes. PREMIÈRE CLASSE DES MOLLUSQUES , LES CÉPHALOPODES (i). Leur manteau se réunit sous le corps , et forme un sac musculeux qui enveloppe tous les viscères. Ses côtés s'étendent dans plusieurs en nageoires charnues. La tête sort de l'ouverture du sac ; elle est ronde , pourvue de deux grands yeux , et cou- ronnée par des bras ou pieds charnus^ coniques , plus ou moins longs , susceptibles de se fléchir en tout sens, et très vigoureux, dont la surface est armée de suçoirs ou ventouses par lesquels ils se fixent avec beaucoup de force aux corps qu'ils em- brassent. Ces pieds servent à l'animal à saisir , à marcher et à nager. Il nage la tête en arrière , et marche dans toutes les directions, ayant la tête en bas et le corps en haut. Un entonnoir charnu, placé à l'ouverture du sac, devant le col , donne passage aux excrétions. Les céphalopodes ont deux branchies placées dans leur sac, une à chaque côté, en forme de (i) M. de Blainville a changé ce nom en Céphalopkores . M. de Lamarck avait d'abord réuni mes Céphalopodes et mes Gasté- ropodes, sousle nom de Céphalés- mais ayant ensuite multiplié les classes, il a repris celui de céphalopodes. CÉPHALOPODES. Q feuille de fougère très compliquée ; la grande veine cave, arrivée entre elles, se partage en deux, et donne dans deux ventricules charnus situés chacun à la base de la branchie de son côté , et qui y pous- sent le sang. Les deux, veines branchiales se rendent dans un troisième ventricule placé vers le fond du sac , et qui porte le sang dans tout le corps par diverses artères. La respiration se fait par l'eau qui entre dans le sac, et qui en sort au travers de l'entonnoir. Il pa- raît qu'elle peut même pénétrer dans deux cavités du péritoine que les veines caves traversent en se rendant aux branchies , et qu'elle peut agir sur le sang veineux par le moyen d'appareils glanduleux attachés à ces veines. Entx^e les bases des pieds est percée la bouche, dans laquelle sont deux fortes mâchoires de corne, semblables au bec d'un perroquet. Entre les deux mâchoires est une langue hérissée de pointes cornées ; l'œsophage se renfle en jabot, et donne ensuite dans un gézier aussi charnu que celui d'un oiseau, auquel succède un troisième es- tomac membraneux et en spirale, où le foie, qui est très grand , verse la bile par deux conduits. L'intestin est simple et peu prolongé. Le rectum donne dans l'entonnoir. Ces animaux ont une excrétion particulière , d'un noir très foncé , qu'ils emploient à teindre l'eau de 10 CÉPHALOPODES. la mer pour se cacher. Elle est produite par une glande et réservée dans un sac diversement situé selon les espèces. Leur cerveau renfermé dans une cavité carti- lagineuse de la tète, donne, de chaque côté, un cordon qui produit dans chaque orbite un gros ganglion , d'où sortent des filets optiques innom- brables ; l'œil est formé de nombreuses mem- branes, et recouvert par la peau, qui devient transparente en passant sur lui, et forme quel- quefois des replis qui tiennent lieu de paupières. L'oreille n'est qu'une petite cavité creusée de cha- que côté près du cerveau , sans canaux semi-circu- laires et sans conduit extérieur , où est suspendu un sac membraneux qui contient une petite pierre. La peau de ces animaux, surtout des poulpes , change de couleur par places, par taches, avec une rapidité bien supérieure à celle du caméléon (i). Les sexes sont séparés. L'ovaire de la femelle, est dans le fond du sac ; deux oviductus en prennent, les œufs et les conduisent au dehors au travers de deux grosses glandes qui les enveloppent d'une ma- tière visqueuse et les rassemblent en espèces de grappes. Le testicule du mâle , placé comme l'o- vaire , donne dans un canal déférent qui se termine à une verge charnue située à gauche de l'anus. Une vessie et une prostate y aboutissent également. Il y (i) Voyez Carus , Nov. act. nat. cur., XII, part, i, p. 3 20 , et Sangiovanni, Ann. des Se. nat. , XVI , p. 3o8. CÉPHALOPODES. M a lieu de croire que la fécondation se fait par arro- sement comme dans le plus grand nombre des pois- sons. Dans le temps du frai, la vessie renferme une multitude de petits corps filiformes qui, au moyen d'un mécanisme spécial , crèvent en s'agitant avec rapidité sitôt qu'ils tombent dans l'eau * et répan- dent une humeur dont ils sont remplis. Ces animaux sont voraces et cruels ; et comme ils ont de l'agilité et de nombreux moyens de se sai- sir de leur proie, ils détruisent beaucoup de pois- sons et de crustacés. Leur chair se mange ; leur encre s'emploie en peinture ; on croit que la bonne encre de la Chine en est une espèce (1). Les céphalopodes ne comprennent qu'un ordre, que l'on divise en genres, d'après la nature de leur coquille. Ceux qui n'en ont pas d'extérieure ne faisaient même dans Linnseus qu'un seul genre, Les Seich.es. (Sepia. L. ) (2) Que l'on divise aujourd'hui comme il suit : Les Poulpes. (Octopus. Lam.) Polypus des anciens. ÎN'ont que deux petits grains coniques de substance cor- née, aux deux côtés de l'épaisseur de leur dos, et leur sac n'ayant point de nageoires, représente une bourse ovale. Leurs pieds sont au nombre de huit, toiasàpeu près égaux, (1) Cependant M. Ab. Re'musat n'a rien trouvé dans les auteurs chi- nois qui confirme cette opinion. (2) M. de Blainville en fait un ordre qu'il nomme Cryptodibranches. 12 CÉPHALOPODES. très grands à proportion du corps, et réunis à leur base par une membrane. L'animal s'en sert également pour nager, pour ramper, et pour saisir sa proie. Leur longueur et leur force en font pour lui des armes redoutables, au moyeu desquelles il enlace les animaux, et a souvent fait périr des nageurs. Les yeux sont petits à proportion, et la peau se resserre sur eux de manière à les couvrir entièrement quand l'animal ie veut. Le réservoir de l'encre est enchâssé dans le foie; les giandes des oviductus sont petites. Les uns Les Polypes d'Aristote. Ont leurs ventouses alternant sur deux rangées le long de chaque pied. L'espèce vulgaire {Sepia octopodia , Linn.) à peau légè- rement grenue, à bras six fois aussi longs que le corps, garnis décent vingt paires de ventouses, infeste nos côtes en été, et y détruit une quantité immense de crustacés. Les mers des pays chauds produisent Le Poulpe granuleux. Lam. {Sepia rugosa. Bosc. ) Séb. 111. II. '2% 3. À corps plus grenu; à bras de peu plus longs que le corps, garnis de quaire-vingt-dix paires de ventouses. Quelques-unscroient que c'estl'espèce qui fournit la bonne encre de la Chine. D'autres Les Elédons d'Aristote. N'ont qu'une rangée de ventouses îe long de chaque pied. La Méditerranée en produit un remarquable par son odeur musquée, Le Poulpe musqué. Lam. Mém. de la Soc. d'tiist. Nat. m-4°. pi. il Rondelet. 5i6 (i). Les Argonautes. (Argonauta. Linn.) Sont des poulpes à deux rangs de suçoirs, dont la paire (i) Ajoutez le poulpe cirrheux , Lam. , loc. cit. , pi. I , fig. 2 , et , en général, plusieurs espèces nouvelles de tout le genre des seiches,que M. de Férussac se propose de publier bientôt. CÉPHALOPODES. l5 de pieds la plus voisine du dos, se dilate à son extrémité en une large membrane. Ils n'ont point dans le dos les deux petits grains cartilagineux des poulpes ordinaires; mais on trouve toujours ces mollusques dans unecoquilletrès mince, cannelée symétriquement et roulée en spirale, dont le dernier tour est si grand, proportionnellement, qu'elle a l'air d'une chaloupe dont la- spire serait la poupe: aussi l'animal s'en sert-il comme d'un bateau, et quand la mer est calme on en voit des troupes naviguer à la surface, em- ployant six de leurs tentacules au lieu de rames, et relevant, dit-on, les deuxqui sont élargis pour en faire des voiles. Si les vagues s'agitent, ou qu'il paraissequelquedanger, l'argonaute retire tous ses bras dans sa coquille , s'y concentre et redes- cend au fond de l'eau. Son corps ne pénètre pas jusqu'au fond dos spires de sa coquille, et il paraît qu'il n'y adhère point, du moins n'y a-t-il aucune attache musculaire, ce qui a fait penser à quelques auteurs qu'il ne l'habite qu'en qualité de parasite (i), comme le bernard-l'hermite , par exemple; cependant, comme on le trouve toujours dans là même coquille, comme on n'y trouve jamais d'autre aui= mal (2), bien qu'elle soit très commune, et de nature à se montrer souvent à la surface, comme enfin il paraît que l'on aperçoit le germe de cette coquille jusque dans l'œuf de l'argonaute (3) on doit croire cette opinion encore très problématique, pour ne rien dire de plus. Les anciens connaissaient déjà ce singulier céphalopode et sa manœuvre. C'est leur nautilus et leur pompilus , Plin. ix, c. 29. On en connaît quelques espèces fort semblables entre elles par les animaux et par lescoquilles, queLinnaeus réu- (1) C'est dans cette hypothèse que M. Rafinesque et d'autres après lui ont fait de l'animal le «;enre Ocythoé. (2) Ce que l'on a dit de contraire, même tout re'cemment , ne repose que sur des ouï-dire ou des conjectures. (3) Poli, testac, neap.,III,p. 10. Voyez aussi Fèrussac, Mc'm. delà Soc. d'hist. nat. de Paris, II, p. 160, et lianzani, Mem t!i Stor. nal, dec, I , p. 85. l4 CÉPHALOPODES, nissait sous le nom d'argonauta argo , vulgairement Nau- tile papy racé ( i ) . On croit pouvoir attribuer à un animal analogue aux argonautes Les Bellerophes. Coquilles fossiles enroulées spiralement et symétrique- ment, sans cloisons, mais épaisses, non cannelées, et dont le dernier tour est moins long à proportion (2). Les Calmars. (Loligo. Lam. ) (3) Ont dans le dos, au lieu de coquille, une lame de corne en forme d'épée ou de lancette; leur sac a deux nageoires , et outre leurs huit pieds, chargés sans ordre de petits su- çoirs portés sur de courts pédicules, leur tête porte encore deux bras beaucoup plus longs , armés de suçoirs seulement vers le bout, qui est élargi. Ils s'en servent pour se tenir comme à l'ancre. Leur bourse à noir est enchâssée dans le foie, et les glandes de leurs oviductus sont très grandes. Ils déposent leurs œufs attachés les uns aux autres en guirlandes étroites et sur deux rangs. On les subdivise aujourd'hui d'après le nombre et l'ar- mure de leurs pieds, et la forme de leurs nageoires. Les Loligopsis ou Calmarets n'auraient que huit pieds comme les poulpes , mais on ne les connaît que par des dessins peu authentiques (4). Dans les Calmars proprement dits, les longs bras ont (1) Arg. argo., Favanne, "VII, A, 2, A, 3 ; — Arg. haustrum, Delw., ib., A, 5; — A. tuberculata , Shaw., Nat. mise, QÇ)5j — A. navicula^ Solander, Fav., VII , A, 7 ; — A. Mans, Sol., Fav., VII, A , 6 ; — A. crançhii, Leach., Trans. pliil., 1817. (2) Bcllorophon vasulites , Montf. , Couch. syst., I, p. Si. Voyez aussi Defrance, Ann. des Se. nat., I, p. 264. (3) Calmar, de. Theca calamaria ( e'eriloire), parce qu'il y a de l'encre, et que sa coquille cornée représente la plume. (4) Voyez cependant Leachia cyclura , Lesueur, Se. nat. Philad. , II, p. 89, et Krusenstern, atl.,pl. lxxxvui. CÉPHALOPODES. l5 des ventouses comme les autres tentacules, et les nageoires sont place'es vers la pointe du sac. Nous en avons trois dans nos mers , Le Calmar commun. {S épia loligo. Linn.) Rondel. 5o6. Salv. 169. A nageoires formant ensemble un rhombe au bas du sac. Le grand Calmar. (Loligo sagittata. Lam.) Séb. III. iv. A nageoires formant ensemble un triangle au bas du sac, à bras plus courts que le corps, chargés de suçoirs, sur près de moitié de leur longueur. Le petit Calmar. {Sepia média. Linn.) Rondel. 5o8. A nageoires formant ensemble une ellipse au bas d u sac, qui se termine en pointe aiguë (1). Les Onychotheuthis. Lichtenst. (Onykia. Lesueur. ) Ont à leurs longs bras des ventouses terminées en cro- chets. Du reste leurs formes sont les mêmes (2). Les Sepioles Ont les nageoires arrondies, attachées aux côtés du sac et non à sa pointe. Nous en avons une dans nos mers, La Sepiole commune. ( Sepia sepiola. Linn. ) Rondel. 5ig. A sac court et obtus , à nageoires petites et circulaires. (1) Aj. Loi. Bartramii, Lesueur, Ac. se. nat. Phil., II, vu, 1, a: — L. Bartlingii, id., xcv ; — L. illecebrosa , id.^pl. f., n° 6; — L. pelagica, Bosc , Vers., I, 1, 2; — L. Pealii, Lesueur, I , c , vm, 1,2; — L. pauo , id., xevi ; — L. brevipinna , id., ib., III , x. (2) On. caribœa, Lesueur, Ac. se. nat. Phil., II, ix, t, 2; — On. angulala , id., ib., 1 , 3 ; — On. uncinata , Quoy et Gayru. , Voyage de Freyc., Z00L, pi. VII , f. 66 ; — On. Bergii , Lichtenst., Isis, 1818, pi. xix; — On. Fabrlcii , ib., id. ; — On. Banksii , Leach. , ap. Tuckey, voy. au Zaïre, pi. xvm, f. 2, copié Journ. de phys., tome lxxxvi, juin, f. 'j j — On. S initiai , Leach., il)., f. 3, Journ. phys., ib., 5. l6 CÉPHALOPODES. Elle ne passe guères trois pouces de longueur, et sa lame de corne est grêle et aiguë comme un stilet. Les Sépiotheutes. Blainv. (Chondrosepia. Leukard). Ont le sac bordé tout du long, de chaque côté par les nageoires, comme dans les seiches; mais leur coquille est cornée, comme dans les calmars (i). Les Seiches proprement dites. (Sepia. Lam.) Ont les deux longs bras des calmars, et une nageoire charnue régnant tout le long de chaque côté de leur sac. Leur coquille est ovale, épaisse, bombée, et composée d'une infinité de lames calcaires très minces, parallèles, jointes en- semble par des milliers de petites colonnes creuses, qui vont perpendiculairement de Tune à l'autre. Cette structure la rendant friable, on l'emploie, sous le nom d'os de seiche , pour polir divers ouvrages, et on la donne aux petits oiseaux pour s'aiguiser le bec. Les seiches ont la bourse à l'encre détachée du foie , et située plus profondément dans l'abdomen. Les glandes des oviductus sont énormes. Elles déposent leurs œufs attachés les uns aux autres en grappes rameuses, assez semblablesàcellesdes raisins, et qu'on nomme vulgairement raisins de mer. L'espèce répandue dans toutes nos mers (Sepiaofficina- lis , L.) , Ronde!., 4q8> Séb., III , m , atteint un pied et plus de longueur. Sa peau est lisse, blanchâtre, pointillée de roux. La mer des Indes en produit une à peau hérissée de tu- bercules {Sepia tuberculatcij Lam. ) , Soc. d'hist. nat. , i/z-4% pi. I, fig. i (2). (1) Chondrosepia loligiformis , Leukard. , ap. Ruppel. , voyage , An. sans vert., pi. 6, f. 1. (2) On trouve parmi les fossiles de petits corps arme's d'une e'pine, qui sont des bouts d'os de seiches. C'est le genre Béloptère , Deshayes , Voyez ma note à ce sujet, Ann. des se. mt., II , xx, 1,2. D'autres fossiles, mais pétrifîe's, paraissent avoir de grands rapports avec des becs de seiches. Ce sont les Rynchglithes de M. Faure Biecuet. Voyez Gaillardot, Ann. se. nat., II , 485 } et p] XX1J } et d'Orbjgny , ib., pi. vi. CÉPHALOPODES. llj Linnaeus réunissait dans son genre Des Nautiles. ( Nautilus. L. ) Toutes les coquilles contournées en spirale, symé- triques et chambrées , c'est-à-dire divisées par des cloi- sons en plusieurs cavités, et les supposait habitées par des céphalopodes. Une d'elles appartient en efïet à un cé- phalopode très semblable à une seiche , mais à bras plus courts ; c'est le genre Des Spirules. (Spirula. Lam.) Dans l'arrière de leur corps de seiche, est une coquille in- térieure qui, toute différente qu'elle est de l'os de seiche , pour la figure , n'en diffère pas beaucoup pour la formation. Qu'on se représente que les lames successives, au lieu de rester parallèles et rapprochées, sont concaves vers le corps, plus distantes, croissant peu en largeur, et faisant un angle entre elles, on aura un cône très alongé , roulé sur lui- même en spirale dans un seul plan, et divisé transversalement en chambres. Telle est la coquille de la spirule, qui a déplus ces caractères, que les tours de spire ne se touchent point, et qu'une seule colonne creuse , occupant le côté intérieur de chaque chambre, continue son tuyau avec ceux des autres colonnes, jusqu'à l'extrémité de la coquille. C'est ce qu'on nomme te syphon. On ne connaît qu'une espèce, dite vulgairement, à cause de sa forme, Cornet de postillon {Nautilus spirula , L. )_, List., 55o , 2. Les Nautiles proprement dits. Ont une coquille qui diffère des spirules, en ce que les lames croissent très rapidement, et que les derniers tours de spire, non-seulement touchent, mais enveloppent les pré- cédents. Le syphon est au milieu de chaque cloison. L'espècela ])\us comm\me(Nuutilus pompilius, L.), List., 55 1 , est très grande, d'un beau nacre en dedans, couverte en dehors d'une croule blanche, variée de bandes ou de flammes fauves. TOME III. 2 l8 CÉPHALOPODES. Suivant Rumphe, son animal serait en partie logé dans la dernière cellule, aurait le sac, les yeux, le bec de per- roquet et l'entonnoir des autres céphalopodes ; mais sa bouche, au lieu de leurs grands pieds et de leurs bras, se- rait entourée de plusieurs cercles de nombreux petits tentacules , sans suçoirs. Un ligament partant du dos par- courrait tout le syphon et l'y fixerait (i). Il est probable aussi que l'épidémie se prolonge sur l'extérieur de la co- quille ; mais on peut croire qu'il est mince sur les parties vivement colorées. On en voit des individus (Naut. pompilius,py Gm.), List., 55 2: Ammonie, Montf., ^4? dont le dernier tour n'en- veloppe et ne cache pas les autres , mais où tous les tours, quoique se touchant , sont à découvert , ce qui les rap- proche des ammonites; néanmoins, ils ressemblent telle- ment à l'espèce commune pour tout le reste, qu'on a peine à croire qu'ils n'en soient pas une variété. Les fossiles nous offrent des nautiles de taille grande ou médiocre, et de formes plus variées que ceux que produit la mer actuelle (2). On trouve aussi parmi les fossiles, des coquilles cham- brées, a cloisons simples et à siphon , dont le corps d'abord arqué ou même contourné en spirale, demeure droit dans ses parties les plus nouvelles ; ce sont les Lituus de Breyn, dont les tours sont tantôt contigus (3), tantôt distincts ( les Hortoles , Montf. ). D'autres, où il est droit dans sa totalité, sont les Ortho- CERATITES (4). (1) La figure qu'en donne Rumphius est indéchiffrable, et ce qui étonne, c'est que les nombreux naturalistes qui ont visite' la mer des Indes, n'aient point examiné ou recueilli un animal qui doit être si cu- rieux , et qui appartient à une coquille si commune. (2) Grandes espèces à un seul syphon : TAnguhte, Montf., I, 6; — PAgànide, id., ôb'j — le Cantrope , id., 46". (3) Nautilus lituus, Gmel. ; — - TV. semilituus. Plane. I, x. (4) Breyn. de Polythal., pi. III, IV, V et. Yl 5 et Walch, Pélrif. de Knorr., supl., îv, b, iv, d, îv. Voyez aussi Sage, Journal dephys., brum, an ix, pi. i , sous le nom de belemnite. CÉPHALOPODES- ig II n'est pas improbable que leurs animaux aient ressemblé à celui du nautile ou à celui ^de la spiiule: Les Bélemnites. Appartiennent probablement encore à cette famille , mais il est impossible de s'en assurer, puisqu'on ne les trouve plus que parmi les fossiles; tout annonce cepen- dant que ce devaient être des coquilles intérieures. Elles ont un test mince et double , c'est-à-dire composé de deux cônes réunis par leur base, et dont l'intérieur beaucoup plus court que l'autre, est divisé lui-même intérieurement en chambres par des cloisons parallèles, concaves du côté qui regarde la base. Un syphon s'étend du sommet du cône externe à celui du cône interne , et se continue de là, tantôt le long du bord des cloisons, tantôt au travers de leur centre. L'intervalle des deux cônes testacés est rempli de substance solide, tantôt à fibres rayonnantes, tantôt à couches coniques qui s'envelop- pent, et dont chacune a sa base au bord d'une des cloisons du cône intérieur. Quelquefois on ne trouve que cette partie solide; d'autres fois on trouve aussi les noyaux des chambres du cône intérieur ou ce qu'on ap- pelle les alvéoles. Plus souvent ces noyaux et les .cham- bres mêmes n'ont laissé d'autres traces que quelques cercles saillants au dedans du cône interne. En d'autres cas on trouve les alvéoles en plus ou moins grand nom- bre, et encore empilés, mais détachés du double étui conique qui les enveloppait. Les bélemnites sont au nombre des fossiles les plus abondants, surtout dans les couches de craie et de cal- caire compacte (1). (i) Les ouvrages les plus complets sur ce genre singulier de fossiles, sont le Mémoire sur les Bélemnites considérées zoologiquement et eéolo- gicjuement par M. de Blainville, Paris, in-4°, 1827 ; et celui de M. J. S. Miller, surle même s ujet, dans le 2e tome, Jre part., desTrans. géologi- ques, seconde série , Londres 1826. Voyez aussi Sage, Journal de pkys., 2* 20 CÉPHALOPODES. M. de Blainville les répartit selon que le cône intérieur ou la partie chambrée pénètre plus ou moins profondément 5 que les bords du cône extérieur- ont ou n'ont pas une petite fente, et enfin selon qu'il y a à la surface extérieure une gouttière longitudinale d'un côté, ou bien deux ou plu= sieurs gouttières vers ié sommet, ou bien enfin que ceite surface est lisse et sans gouttières. Des corps fort semblables aux bélemnites , mais sans ca- vité , et môme à base plutôt proéminente , forment le genre Actinocamax de Miller. C'est sur des conjectures de même sorte que repose le classement des Ammonites. Brug. Vulg. Cornes d'Animon (1). Car on lie les trouve non plus que parmi les fossiles. Elles se distinguent en général des nautiles, par leurs cloisons qui , au lieu d'être planes ou simplement con- caves, sont anguleuses, quelquefois ondulées, mais le plus souvent déchiquetées sur leurs bords., comme des feuilles d'acanthes. La petitesse de leur dernière loge peut faire croire que, comme la spiruîe, elles étaient des coquilles intérieures. Les couches des montagnes secondaires en fourmillent, et l'on en voit depuis la grandeur d'une lentille jusqu'à celle d'une roue de carrosse. Les variations de leurs enroulements et de leurs syphons donnent les motifs de leurs subdivisions. On réserve particulièrement le nom d'AMMONiTES, Lam. bruni, an i>: ; mais surtout fructidor an îx, et Raspail , Journ. des Se. d'observ., deuxième cabicr. A ce genre se rapportent le Paclite^ Montf., I, 3 18; — le Thalamule , 322; — V Achéloùe , 358; — le Cétocine , 3to 5 — W4came, 3y4 ; — la Bélemnite, 382; — YRibolile, 386; — le Porodraguc , 3qo ; — le Pirgopole, 3q4, qui sont des e'tuis des diffé- rentes espèces ; quant à l' Amunone, id. , 3 26 5 — le Cailirhoe' , 362 5 — le Chrisaore , 378, ils paraissent des noya ex ou piles d'alvéoles détaches 11'** de leurs étuis. (1) Ce nom vient de la ressemblance fie leurs volutes avec celles de la corne d'un bélier. CÉPHALOPODES. 2 1 (SiMrLEGADES, Montf., Si) y aux espèces qui montrent tous leurs tours. Leur syphon est placé près du bord (i). On les a distinguées dernièrement en celles qui ont le bord des cloisons foliacé ( les Ammonites , les Plàjnites, de Haau ), et en celles qui l'ont simplement anguleux et onduleux(lcs Cératites , de Haan ). Celles où. le dernier tour enveloppe tous les autres, sont les Orbulites, Lam. , ou Globites et Goniatites, de Haan , ou Pélaguses, Montf., G'2. Le syphon y est comme dans les précédentes. On a donné le nom de Scaphites, Sowerb., à celles dont les tours sont contigus et dans le même plan, excepté le dernier, qui est détaché et se reploye sur lui-même (2). On en voit de toutes droites, sans aucune partie en spi- rale ( les Baculites, Lam. ). Les unes sont rondes (3); d'autres sont comprimées (4). Quelquefois on voit à ces dernières un syphon latéral. II y en a d'arquées à leurs premières loges ( les Hamites , Sowerb. ). Enfin , celles de toutes qui sortent le plus des formes or- dinaires à cette familie, ce sont les Turrilites , Montf., 118, où. les tours, loin de rester dans Se même plan, descendent avec rapidité, et donnent a la coquille cette forme d'obélis- que qu'on nomme turriculée (5). (1) Les espèces J'Ammonites ont e'te long-teuips recueillies el décrites avec moins de soin que celles des coquilIesordinaires.On peut commencer leur e*tude par l'article Ammonite de l'Enc. met., vers, I, 28, et par celui de M. deRoissy, dans, le Eufibn de Sonnini , mollusques, V, 16. Il faut aussi. consulter la Monographie qu'en a donnée M. de Haan , fous le titre de Monographies ammoniteorum et goniateorum spécimen, Leid., 1 3a5. (2) Se. obliquas , Sowerb.; Cuv., Os. foss.,II, 2* part., pi. n , 1". i3. (3) BacuUtcs vertebralis , Montf., 34*2; Fauj-, moût, de Saint-Pierre, ph xxi. (4) Le Tiianile, Montf. , 346; Waîch. , Pe'trif. , Suppl. , pi. xn. M. de Haan en fait son genre Rhabdites , et il y rapporte les Ichthyo- sàrcolites de M. Dcsmarest. (5) Montf., Journal de phys., therm. an vu, pi. 1 , f . 1. Il y a des doutes sur la position du syphon. Peut-être, selon M. Audouin , ce qu'on a pris pour tel, est l'enroulement columellaire. 2 2 CEPHALOPODES. On croit encore, toujours d'après des motifs sembla- bles, devoir rapporter à la famille des céphalopodes, et considérer comme des coquilles intérieures Les Camérines. Brug. ( Nummulites. Lam. ) Vulg. Pierres nummulaires , numis maies , lenticulaires. Qui ne se trouvent également que parmi les fossiles, et présentent à l'extérieur une forme lenticulaire , sans aucune ouverture apparente, et à l'intérieur une cavité spirale divisée par des cloisons en une infinité de petites chambres, mais sans syphon. C'est un des fossiles les plus répandus, et qui forme presque à lui seul des chaînes entières de collines calcaires , et des bancs im- menses de pierre à bâtir (1). Les plus communes, et celles qui deviennent les plus grandes , sont tout-à-fait discoïdes , et n'ont qu'un seul rang de chambres par tour dé spire (2). On en trouve aussi quelques espèce.» très petites de cette sorte daus certaines mers (3). D'autres petites espèces, soit fossiles, soit vivantes , ont leur bord hérissé de pointes qui leur donnent la forme d'é- toiles (les Siderolithes, Lam. ) (4). Des travaux et des recherches d'une patience infinie, exécutés successivement par Bianchi ( ou Janus Plancus) , (t) Ce qu'on nomme pierre de Laon, n'est forme que de camérines. C'est sur de tels rochers que les pyramides d'Egypte sont fonde'es , et avec des pierres semblables qu'elles sont construites. Voyez le Me'moirc de Fortis sur les discolithes dans ses Mémoires sur l'Italie, et -celui .de M. He[ricarl de Thury , ainsi que les énumérations données par M. de Lamark, Anim. sans vert., VII , et par M. d'Orbigny, Tab. méth. «les céphalopodes. (1) JYaatilus mammilla, Ficht. et Moll., VI, a, b, c, d; — IVaul. lenticularis , VI , e , f , g , h , VII , a-h. A ce genre se rapportent aussi le Licophre et I'Égéone, Montf. , i58, 166, et son Rotàlite, 162 , très différent des Rotalies de Lamarck. (3) Nautilus raàiatus , Ficht, et Moll., VI , a , h , c , d ; — - Nauï. pe~ KGsîês, in., e, f, g., h. (4) Siderol. cakitrapoide, Lam ,Faujas, mont, de St. -Pierre, pl.axxiy- CÉPHALOPODES. 20 Soldani, Fichtel et Moll, et Aie, d'Orbigny, ont fait con- naître un nombre étonnant de ces coquilles chambrées et sans syphon comme les nummulaires , extrêmement petites, souvent même tout-à-fait microscopiques, soit dans la mer, parmi le sable, les fucus, etc., soit à l'état fossile, dans les couches sableuses de divers pays ; et ces coquilles varient à un degré remarquable pour la forme générale, le nombre et la position relative des chambres, etc. ; une ou deux espèces, les seules dont on ait observé les animaux, ont paru mon- trer un petit corps oblong, couronné par des tentacules nombreux et rouges, ce qui, joint aux cloisons de leur co- quille, les a fait ranger, comme les genres dont nous venons déparier, à la suite des céphalopodes, classement qui aurait besoin d'être confînnépar des observations plus nombreuses, pour être regardé comme définitif. Linnœus et Gmelin placent parmi les nautiles celles de ces espèces qui étaient connues de leur temps. M. d'Orbigny, qui les a étudiées avec plus de soin que per- sonne, en fait un ordre qu'il nommeFoRAMiNiFÈRES, parce que les cellules n'y communiquent que par des trous, etles divise en familles d'après la manière dont les cellules sont rangées. Lorsque les cellules sont simples et disposées en spirale, ce sont ses HÉLicosTÈGUEs,et elles se subdivisent encore. Si les tours de la spirale s'enveloppent, comme il arrive nommément dans les camérines , ce sont ses Hélicosiègues nautiloïdes (i). (i) Ces êtres infiniment petits inte'ressant peu notre plan, nous nous bornerons à citer les noms des genres avec quelques exemples. Dans cette première division , sont comprises les Camérines eWes-mème sous le nom de Nummulines, et en outre les Nonionines ( Dfautilus pompiloïdes , Fichtel et Moll. , IV. incrassatus , iid.). Les Stderolines, les mêmes que les syderolites, Lam. Les Cristellaires ( IVautilus cassis , JYaul. galea , iid., etc.), Les Robtjluyes [IVautilus calcar , iV. vorlex , iid.), Les Spirolines (Spirotiniles cylindracea , Lam., Anim. sans vert.) , Les Pénéroples {Naulilus planatus, Fichtel et Moll. , etc.), Les Dendritihes , Les POLYSTOMELLES , Les AtfOMALINES, Les Vertébràlines, Les Cassidulines, 2 4 CÉPHALOPODES. Si les tours ue se recouvrent pas, ce sont les Hélicostèguef ammonoïdes (i). Si les tours s'élèvent comme dans la plupart des univalves, ce sont les Hélicostègues turbinoïdes{i). Des cellules simples peuvent aussi être enfilées sur unseul axe droit ou peu courbé, c'est la famille des StycostÈ- GTJES (3). (i) M. d'Orbijuy n'en fait que quatre genres , Les Soldanies , Les Operculines , Les Planorbulines, Et les Planulines , (a) Celles-ci comprennent dix genres. Les Troncatdlik^s , Les Gyroïdines, Les Globigérines ,' Les Calcarines, où l'on place entre autres le JVautilus Spengleri, Fich- tel et Moll., xiv, d , i , et xv, Les Rotalies, Les Rosalines, Les VALVtJUNES , Les Bulimines, Les TJvigérines, Et les Clavulines. (3) Les Stycostègues sont divisées par M. d'Orbigny en huit genres, Les Nodosair^.s, qu'il subdivise en Nodosaires propres, comme JVau- tilus radiculus, Lin. ; — JYaut.jugosus , Montag., Test, brit., XIV, f. 4j en Dentalines, tels que Nautilus reclus, Monlag. , 1. cit., XIX, f. 4 , 7 (le genre Reophage, Montf., 1. 33p ) ; en Orthocèrines , comme JSodosaria clavulus , Lam. , Encycl., pi. 466, *; 3, et en Mucro- nines , Les Frondiculaires, où vient Renulina complanata, Blainv., MrJac, Les Llà'GCLINES , L-ÎS RlMXJLlNES, Les Vaginulines , où appartient Nauulus legwnen , Gm., Plane. I, 1". 7 ; Encycl. , pi. 4^5 , f . 3 , Les Marg inclines, où est JYautllus raphanus, Gm., Soldan., II, xciv, Les Planclaires, comme lYautilus crepidulus, rient, et Moll. , xix, 6 j b , i , Et les Fato.mnes. CÉPHALOPODES. 25 Ou bien elles peuvent être disposées en deux séries alter- natives; ce sont alors les Enallostègues (i). Ou bien elles peuvent être rassemblées en petit nombre et ramassées comme en peloton; cesontlesAGATHisTÈGUEs(2). Enfin dans les EntomostÈgues (3), les cellules ne sont pas simples comme dans les autres famille, mais elles se sub- divisent par des cloisons transverses, de manière que la coupe de la coquille présente une sorte de treillis. (i) M. d'Orbigny a cinq genres d> Enallostègues , Les BlGENERINES , Les Textulàires , Les Vulvclines , Les Dimorphines , Les Polymorphines , Les VlRGTJLlNES , Et les Sp.hèroïdiives. (2) Les AgàthistÈgues ou Millioles des auteurs, qui composent à elles seules des bancs immenses de pierres calcaires , ne forment dans M. d'Orbigny que six genres „ Les Bilocvlînes , Les Spiroloculines , Les Triloculines , Lès Articclines, Les Quinqueloculixes , Et les Adeloswes. M. de. Blamville assure avoir observé que leur animal n'a point de tentacules 5 en ce cas il s'éloignerait beaucoup des céphalopodes. [ï) Les Entomostègues ressemblent extérieurement à plusieurs des Hélicostegues. M. d'Orbigny en fait cinq genres , Les Amphistégines , Les IJètérostégynes, Les Orbicclines , Les Alvéolites , Et les Fabulaires. Les personnes qui voudront approfondir cette partie curieuse de h\ Conchyliologie, sur laquelle notre plan ne nous permet pas de nous éten- dre 5 mais qui peut être fort utile dans l'étude des couches fossiles, trou- veront un bon guide dans le tableau méthodique des céphalopodes inséré par INI. d'Orbigny , dans les Ami. des se. nat , 1826 , tome VII , p. 95 et 245, et profiteront aussi avec avantage des modèles eu grand que cet habile observateur a fait exécuter. 26 PTÉROPODES. DEUXIÈME CLASSE DES MOLLUSQUES, LES PTÉROPODES (i). Nagent, comme les céphalopodes , dans les eaux de la mer, mais ne peuvent s'y fixer ni y ramper faute de pieds. Leurs organes du mouvement ne consistent qu'en nageoires placées , comme des ailes, aux deux côtés de la bouche. On n'en con- naît que de petites espèces et en petit nombre > toutes hermaphrodites. Les Clio. ( Clio. Lin. Clione. Pall. ) • Ont le corps oblong , membraneux, sans manteau, la tête formée de deux lobes arrondis, d'où sortent de petits tentacules; deux petites lèvres charnues et une languette sur le devant de la bouche, et les nageoires chargées d'un réseau vasculaire qui tient lieu de bran- chies; l'anus et l'orifice de la génération sont sous la branchie droite. Quelques-uns leur attribuent des yeux. La masse des viscères ne remplit pas à beaucoup près l'enveloppe extérieure : l'estomac est large , l'intestin court, le foie volumineux. L'espèce la plus célèbre {Clio borealis,h.), fourmille dans les mers du nord, et fait , par son abondance, une pâture (1) M. de Blainville réunit mes Ptéropodes et mes gastéropodes , en une seule classe qu'il nomme Paracéphalophores, et il y place mes Pté- ropodes comme un ordre particulier, sous le nom d'ApoROBRANCHES. Cet ordre est divise' en deux familles ; les Thécosomes, qui ont une coquille, et les Gymnosomes , qui n'en ont pas. PTÉROPODES. 27 pour les baleines, quoique chaque individu ait à peine un pouce de long(i). Bruguière en a observé une plus grande, et non moins abondante, dans la mer des Indes ; elle se distingue par sa couleur rose , sa queue échancrée , et son corps partagé en six lobes par des rainures. Encycl. Méth., pi. des Mollus- ques, pi. lxxv, f. 1,2. Il paraît qu'il faut également placer ici Les Cymbulies de Pérou, Qui ont une enveloppe cartilagineuse ou gélatineuse en forme de chaloupe ou plutôt de sabot , hérissée de petites pointes en séries longitudinales; l'animal a deux grandes ailes à tissu vasculaire, qui sont ses branchies et ses nageoires, et entre elles, du côté ouvert, un troisième lobe plus petit à trois pointes; la bouche avec deux pe- tits tentacules est entre les ailes, vers le côté fermé de la coquille, et au-dessus deux petits yeux et l'orifice de la génération, d'où sort une verge en forme de petite trompe. La transparence permet de distinguer le cœur, le cerveau et les viscères au travers des enveloppes (2). Les Pnetjmodermes. (Pneumodermojn. Cuv.) Commencent à s'écarter un peu plus des clio. Ils ont le corps ovale , sans manteau et sans coquilles , les bran- chies attachées à la surface , et formées de petits feuillets rangés sur deux ou trois lignes disposées en H à la partie opposée à la tête; les nageoires petites; la bouche garnie (1) Le Clio borealis , de Pallas (Spicil., X, pi. 1,; f. 18, 19) , le Clio retusa de Fabricius ( Faun. groen., L. , 334 )' et ^e ^° Hmadna dePhips (Ellis, Zooph., pi. i5 , f. 9, 10.) , dont Gmelin fait autant d'espèces dif- férentes, ne paraissent que ce seul et même animal. (2) Voyez Péron , Ann. Mus., Xy, pi. 111 , f. 10-1 1. N. B. Dans la fig. de Cymbulie donnée par M. de Blainv., Malac, xlvi, 3, l'animal est mis dans la coquille en sens contraire du véritable. Notre description re- pose sur des observations récentes et répétées de M. Laurillard. 28 1TÉROPODKS. de deux petites lèvres et deux faisceaux de nombreux tentacules , terminés chacun par un suçoir , a en dessous un petit lobe ou tentacule charnu (i). L'espèce connue ( Pneumodermon Peronii, Cuv., Ann. du Mus., IV, pi. 5g , et Pérou, ib., XV, p.l. a )a été prise dans l'Océan par Péron. Elle n'a guères qu'un pouce de long. Les Lima oines. Cuv. Doivent, d'après la description de Fabricius, avoir de grands rapports avec les pneumodermes; mais leur corps se termine par une queue contournée en spirale, etse loge dans une coquille très mince, d'un tour et demi, ombiliquée d'un côtéet aplatie de l'autre. L'animal se sert de sa coquille comme d'un bateau, et de ses ailés comme de rames quand il veut nager à la surface de la mer. L'espèce connue ( Clio helicina de Phips et de Gmel. Argonauta arctica ; Fabric, Faun. Groenl., 387, n'est guères moins abondante que le Clio boréal dans la mer Glaciale, et passe aussi pour un des principaux aliments de la baleine (2). Les Hyales. ( Hyalea. Lam. Cavolina. Abildg. ) Ont deux très grandes ai!es , point de tentacules, un manteau fendu par les côtés, logeant les branchies dans le fond de ses fissures, et revêtu d'une coquille également fendue par les côtés, dont la face ventrale est très bombée, la dorsale plate, plus longue que (1) M. de Blainville avait pensé que les nageoires portent le lissu bran- chial , et que ce que j'ai regarde' comme des branchies est une autre sorte de nageoire. En ce cas l'analogie avec les clio aurait été encore plus grande, mais il est revenu depuis à ma manière de voir (Malacol., p. 483). (2) Je ne sais si l'animal dessiné par M. Scoresby , dont M. de Blain- ville ( Malac, pi. XLvni bis- , f. 5) , fait son genre Spiratelle , est bieu , comme il le croit, le même que ceux dePlùps et de Fabricius. PTÉnOPODES. 2g l'autre, et la ligne transverse qui les unit en arrière, munie de trois dentelures aiguës. Dans l'état de vie , l'animal fait sortir par les fentes latérales de sa coquille des lanières plus ou moins longues, qui sont des pro- ductions du manteau. L'espèce la pins connue ( Anomia tridentata , Forskahl; Cavolina natans, Abildgaard, Hyalea cornea, Lam.)Cuv., Ann. du Mus., IV, pi. 5g, et Péron, ib. XV, pi. 3, fig. i3, a une petite coquille jaunâtre, demi-trai.-sparente, que l'on trouve dans !a Méditerrannée et dans l'Océan (i). Les Cléodores. (Cleodora. Péron.) Pour lesquelles Brown avait originairement créé le genre Clio , paraissent analogues aux hyales, par la simplicité de leurs ailes, et l'absence de tentacules entre elles; il est probable que leurs ouïes sont aussi cacbées dans le manteau; cependant leur coquille co- nique ou pyramidale n'est pas fendue sur les côtés. M. Rang distingue les Cléodores propres, à coquille py- ramidale , Les Creséis, à coquille conique, alongée (2) , Les CuviÈries, à coquille cylindrique, Les Psychés, à coquille globuleuse, Les Eurybies, à coquille béniisphérique (3). (i) Aj. Hyal lanceolala, Lesueur , Bull, des se, juin i8t3, pi. V, f. 3; — Hyal. injîexa , ib., f. 4- . N: B. Le Glaurus , la Carinaire et la Firole , que M. Péron rapporte aussi à la famille des Pte'ropodes, appartiennent à celle des Gastéropodes ,• le PhilliroJ, du même auteur, y appartient très probablement aussi, et son Callianire est un zoopbyte. (2) C'est probablement auprès des crese'is, et peut-être dans le même sous-genre qu'il faut placer, selon MM. Rang et Audouin , le genre Trip- tère, de MM. Quoy et Gaymard, que M. de Blainville rapporte à la famille des acères. (3) Voyez les Mc'm. de M. Rang., Ann. Se. nat., novembre 1827 , et mars 1828. N. B. Plusieurs pte'ropodes ont e'të découverts à l'état fossile. M. Rang 30 GASTÉROPODES On a cru pouvoir rapprocher des hy a les Le Pyrgo. Très petite coquille fossile, découverte par M. De- france, globuleuse, très mince, divisée par une fente transversale très étroite > si ce n'est par le devant, où elle s'élargit un peu. TROISIÈME CLASSE DES MOLLUSQUES, i LES GASTEROPODES, Constituent une classe très nombreuse de mol- lusques^ dont on peut se faire une idée par la limace et le colimaçon. Ils rampent généralement sur un disque charnu placé sous le ventre, mais qui prend quelquefois la forme d'un sillon ou celle d'une lame verticale ; le dos est garni d'un manteau , qui s'étend plus ou moins, prend diverses figures, et produit une coquille dans le plus grand nombre des genres. Leur tête, placée en avant, se montre plus ou moins, selon qu'elle est plus ou moins engagée sous le manteau. Elle n'a que de petits tentacules qui sont au-dessus de la bouche et ne l'entourent pas. Leur nombre va de deux à six, et ils manquent quelque- a trouvé dans les terrains de Bordeaux des hyales , des cle'odores , la Cu- vierie. Voyez Ann. des Se. nat. , août 18-26. La vaginelle de Daudin est une crese'is pour M. Rang; elle en a en effet tous les caractères. EN GÉNÉRAL. 3l fois ; leur usage n'est que pour le tact , et au plus pour l'odorat. Les jeux sont très petits , tantôt ad- hérents à la tête, tantôt à la base, ou au côté, ou à la pointe du tentacule; ils manquent aussi quel- quefois. La position , la structure et la nature de leurs organes respiratoires varient et donnent lieu de les diviser en plusieurs familles; mais ils n'ont ja- mais qu'un cœur àortique, c'est-à-dire placé entre la veine pulmonaire et l'aorte. La position des ouvertures par lesquelles sortent les organes de la génération et celle de l'anus varient; cependant elles sont presque toujours sur le côté droit du corps. Plusieurs sont absolument nus ; d'autres n'ont qu'une coquille cachée ; mais le plus grand Nombre en porte qui peuvent les recevoir et les abriter. Ces coquilles se produisent dans l'épaisseur du manteau. Il y en a de symétriques de plusieurs pièces, de symétriques d'une seule pièce , et de non symétriques qui , dans les espèces où elles sont très concaves et où elles croissent long-temps, donnent nécessairement une spirale oblique. . Que l'on se représente en effet un cône oblique, dans lequel se placent successivement d'autres cô- nes, toujours plus larges dans un certain sens que dans les autres, il faudra que l'ensemble se roule sur le côté qui grandit le moins. Cette partie, sur laquelle est roulé le cône, se nomme la columelle, et elle est tantôt pleine , tan- 02 GA.STÉKOPODES tôt creuse. Lorsqu'elle est creuse , son ouverture se nomme ombilic. Les tours de la coquille peuvent rester à peu près dans le même plan , ou tendre toujours vers la base de la columelle. Dans ce dernier cas , les tours précédents s'élè- vent au-dessus les uns des autres, et forment ce que l'on nomme la spire, qui est d'autant plus aiguë que les tours descendent plus rapidement et qu'ils s'élargissent moins. Ces coquilles à spire saillante se nomment turbinées. Quand, au contraire, les tours restent à peu près dans le même plan , et qu'ils ne s'enveloppent pas, la spire est plate ou même concave* Ces coquilles s'appellent discoïdes. Quand le haut de chaque tour enveloppe les pré- cédents^ la spire est cachée. La partie de laquelle l'animal semble sortir , se nomme l'ouverture. Quand les tours restent à peu près dans le même plan , lorsque l'animal rampe , il a sa coquille posée verticalement^ la columelle en travers sur le der- rière de son dos , et sa tête passe sous le bord de l'ouverture opposée à la columelle. Quand la spire est saillante , c'est obliquement du côté droit qu'elle se dirige , dans presque tontes les espèces ; un petit nombre seulement ont leur spire saillante à gauche, lorsqu'elles marchent, et' se nomment perverses. EN GÉNÉRAL. 55 On remarque que le cœur est toujours du côté op- posé à celui où se dirige la spire. Ainsi il est ordinai- rement à gauche , et dansles perverses il est à droite. Le contraire a lieu pour les organes de la génération. Les organes de la respiration, quisont toujours dans le dernier tour de la coquille , reçoivent l'élément ambiant par dessous son bord , tantôt parce que le manteau est entièrement détaché du corps le long de ce bord, tantôt parce qu'il y est percé d'un trou. Quelquefois le bord du manteau se prolonge en canal pour que l'animal puisse aller chercher l'élé- ment ambiant sans faire sortir sa tête et son pied de la coquille. Alors la coquille a aussi dans son bord, près du bout de lacolumelle opposé à celui vers lequel tend la spire , une échancrure ou un canal pour loger celui du manteau. Par conséquent le canal est à gauche dans les espèces ordinaires, à droite dans les perverses. Au reste , l'animal étant très flexible , fait varier la direction de la coquille , et le plus souvent lors- qu'il y a une échancrure ou un canal, il dirio*e le canal en avant , ce qui fait que la spire est en ar- rière , la columelle vers la gauche , et le bord op- posé vers la droite. Le contraire a lieu dans les perverses. Voilà pourquoi on dit que leur coquille tourne à gauche. L'ouverture de la coquille, et par conséquent aussi le dernier tour sont plus ou moins grands , par rap- port aux autres tours , selon que la tête ou le pied de tome m, 3 54- GASTÉROPODES. l'animal qui doivent sans cesse en sortir et y rentrer, sont plus ou moins volumineux par rapport à la masse des viscères qui restent fixés dans la coquille. Cette ouverture est d'autant plus large ou plus étroite, que ces mêmes parties sont plus Éb moins épaisses. H y a des coquilles dont l'ouverture est étroite et longue ; c'est que le pied est mince et se replie en deux pour rentrer. La plupart des gastéropodes aquatiques à coquille spirale , ont un opercule , ou pièce tantôt cornée , tantôt calcaire , attachée sur la partie postérieure du pied , et qui ferme la coquille quand l'animal y est rentré et replié. Il y a des gastéropodes à sexes séparés , et d'au- tres qui sont hermaphrodites, et dont les uns peu- vent se suffire à eux-mêmes, tandis que les autres ont besoin d'un accouplement réciproque. Leurs organes de la digestion ne diffèrent pas moins que ceux de la respiration. Cette classe est trop nombreuse pour que nous n'ayons pas dû la diviser en un certain nombre d'or- dres que nous avons tirés de la position et de la forme de leurs branchies. é Les Pulmonés. Respirent l'air en nature dans une cavité dont ils ouvrent et ferment à volonté l'étroit orifice ; ils sont hermaphrodites avec accouplement réci- proque ; les uns n'ont point de coquille, les autres ( LEUR DIVISION. 35 en portent, et même souvent de complètement tur- binées, mais ils n'ont jamais d'opercule. Les Nudibranches. N'ont aucune coquille , et portent des branchies de diverses formes à nu sur quelque partie de leur dos. . _ Les Inférobranches. Semblables d'ailleurs aux précédents, portent leurs branchies sous les rebords de leur manteau. Les Tectibranches. Ont des branchies sur le dos ou sur le côté , cou- vertes par une lame du manteau, qui contient pres- que toujours une coquille plus ou moins développée, ou quelquefois seulement enveloppées dans un re- bord redressé du pied. Ces quatre ordres sont hermaphrodites, avec accouplement réciproque. Les Hétéropodes. Portent les branchies sur le dos , où elles forment une rangée transversale de petits panaches et sont dans quelques-uns protégées, ainsi qu'une partie des viscères^ par une coquille symétrique. Ce qui les distingue le mieux , c'est un pied comprimé en nageoire mince et verticale , au bord de laquelle se montre souvent une petite ventouse, seul vestige du pied horizontal du reste de la classe. . 5* 56 gastéropodes Les Pectinibratsches. • Ont les sexes séparés ; leurs organes respiratoires consistent presque toujours en branchies, composées de lamelles réunies en forme de peignes ^ et sont cachés dans une cavité dorsale, largement ouverte au-dessus de la tête. Ils ont à peu près tous des coquilles turbinées, à bouche tantôt entière, tantôt échancrée, tantôt munie d'un sjphon , et le plus souvent susceptible d'être plus ou moins bien fermée par un opercule attaché au pied de l'animal en arrière (1). Les Scutibranches. Ont des branchies analogues à celles des pectini- branches; mais leurs sexes sont réunis de manière qu'ils se fécondent eux-mêmes sans accouplement, comme la classe des acéphales ; leurs coquilles sont très ouvertes, et dans plusieurs en bouclier non turbiné : ils n'ont jamais d'opercule. LES CrCLOBRATNCHES. Hermaphrodites à la manière des scutibranches, ont une coquille d'une ou de plusieurs pièces, mais jamais turbinée ni operculée; leurs branchies sont attachées sous les rebords de leur manteau comme dans les inférobranches. (i) N. B. Quelquefois, comme dans les vermets et les siliquaires, le pied est recourbé de manière qu'il semble que l'opercule soit en avant. PULMOINÉS. 3 7 LE PREMIER ORDRE DES GASTÉROPODES ,. LES PULMONÉS (1). Se distinguent des autres mollusques en ce qu'ils respirent l'air élastique par un trou ouvert sous le rebord de leur manteau , et qu'ils dilatent ou contractent à leur gré ; aussi n'ont-ils point de branchies , mais seulement un réseau de vaisseaux pulmonaires , qui rampent sur les parois et princi- palement sur le plafond de leur cavité respiratoire. Les uns sont terrestres, d'autres vivent dans l'eau, mais sont obligés de venir de temps en temps à la surface ouvrir l'orifice de leur cavité pectorale pour respirer. Tous ces animaux sont hermaphrodites. Les PULMONÉS TERRESTRES, Ont presque tous quatre tentacules ; deux ou trois seulement de fort petite taille n'ont pas laissé voir la paire inférieure. Ceux d'entre eux qui n'ont point de coquille appa- rente y formaient dans Linnseus le genre Des Limaces. ( Limax. L. ) Que nous divisons comme il suit : Les Limaces proprement dites. (Limax. Lam.) Ont le corps alongé , et pour manteau un disque charnu, (1) M. de Blainville a préféré à ce nom celui de PrLMOBFAKCHEs 38 GASTÉROPODES serré, qui occupe seulement le devant du dos, et ne re- couvre que la cavité pulmonaire. Il contient , dans plusieurs espèces , une petite coquille oblongue et plate, ou au moins une concrétion calcaire qui en tient lieu. L'orifice de la respiration est au côté droit de cette espèce de bouclier , et l'anus est percé au bord de cet orifice. Les quatre tentacules sortent et rentrent en se déroulant comme des doigts de gants, et la tête elle-même peut rentrer en partie sous le disque du manteau. Les organes de la génération s'ouvrent sous le tentacule droit supérieur. Il n'y a à la bouche qu'une mâchoire supérieure en forme de croissant dentelé, qui leur sert à ronger avec beaucoup de voracité les herbes et les fruits, auxquels elles causent beaucoup de dégâts. Leur estomac est alongé , simple et membraneux. M. de Ferussac distingue Les Arions, où l'orifice de la respiration est vers la partie antérieure du bouclier $ il n'y a dans le bouclier que des grains calcaires. Telle est La Limace rouge. (Limax rufus. L. ) Ferussac. Moll. teri. et fiuv. pi. I et III. Que l'on rencontre à chaque pas dans les temps humi- des, et qui est quelquefois presque entièrement noire , ib. , II, i, l'j c'est celle dont on emploie le bouillon dans les maladies de poitrine (i). Et les Limas, où cet orifice est vers la partie posté lieure leur coquille est souvent mieux prononcée. Telle est La grande Limace grise. (L. maximus. L.) Lim. antiquorum. , Féruss. pi. iv et pi. vin. A. f. i. L. Sylvaticus. Drap. Moll. IX. 10. Souvent tachetée ou rayée de noir; dans les caves, les forêts sombres. (i) Aj. la Limace, blanche [L. albuv , Miïll.), Ferussac, pi. i, f. 3j - la L. de jardin (L. horlensis , ici.), pi. n , f. l\-6. PULMÛNËS. 0() La petite Limace grise. (L. agrestis. L,) Féruss. pl.v. f. 5- 10. Petite, sans taches j l'une des plus abondantes et des plus nuisibles (1). Les Vaginules. ( Vaginulus. Féruss.) Ont le manteau serré sans coquille, et tendu sur toute la longueur du corps, quatre tentacules, dont les inférieurs un peu fourchus; l'anus tout-à-fait à l'extrémité posté- rieure, entre la pointe du manteau et celle du pied ; et le même orifice conduisant à la cavité pulmonaire, située le long du flanc droit; l'orifice de l'organe mâle de la géné- ration est sous le tentacule inférieur droit ? et celui de l'organe femelle sous le milieu du côté droit. Ces organes , ainsi que ceux de la digestion, sont fort semblables à ceux du colimaçon. Ce sont des mollusques des deux Indes, très semblables à nos limaces (2). Les Testacelles (Testacella. Lam. ) Ont l'orifice de la respiration et l'anus à l'extrémité pos- (1) Aj. Liinax alpinus , Féruss., pi. v, a; — L. gagates. Drap., pi. ix, f. 1 et 2 , etc. JS. B. Les Plectrophores, Fe'russ. , seraient des limaces qui porte- raient sur le bout de leur queue et loin du bouclier , une espèce de petite coquille conique 5 mais on ne les connaît que par de» dessins peu authen- tiques, Favanne,Zoomorphose, pi. lxxvi, copié Féruss., pi. vi, f. 5,6, 7. M. de Blainville doute aujourd'hui (Malac. , p. 4^4) de la réalité de son genre Limacelle , et rejette son genre Véronicelle ( Dict. des Se. nat. ). Les Philomyques et les Eumeles de Rafin., sont trop imparfaitement in- diqués pour être admis dans un ouvrage tel que celui-ci. (2) Vaginulus Taunaisii, Féruss., pi. vm, A, f. 7; et vin, B, 2, 3; — « V. altus , id, pi. vin, A , f. 8, et vin, B, f. 65 — V. Langsdorfii , id., pi. vm , B, f. 3 et 4; — V . lœvigatus, id., pi. vm , B, f. 5 , 75 — On- chidium occidentale , Guilding , Trans. linn., XIV, ix. Le genre Meghimaûum de Van Hasselt, Bullet. univ., 1824, Zool., tom. III , p. 82 paraît aussi devoir s'y joindre. N. B. Le genre Vaginule est différent de VOnchidium, avec lequel M. de Blainville Ta réuni (Malac, p. ^65), en même temps qu'il en détachait de vrais Oncîddiums pour eu faire son genre Peronia. Il a d'ailleurs donné une bonne anatomie du Vaginule dans les Moll. lerr, et fluv. de M. de Férussac , pi. vin , C, 4-0 CASTÉROPODES térieure; leur manteau est fort petit, et placé sur cette même extrémité. 11 contient une petite coquille ovale, à très large ouverture, à très petite spire, qui n'égale pas le dixième de la longueur du corps. Pour le reste , ces animaux ressemblent aux limaces. On en trouve une espèce assez abondante dans nos dé- partements méridionaux (Testacellahaliotoidea,Dïai\)SiYn.)y Cuv., Ann. Mus., V, xxvi, 6-n, qui vit sous terre, et se nourrit principalement de lombrics. M. de Férussac a ob- servé que son manteau se développe extraordinairement lorsqu'elle se trouve dans un lieu trop sec, et qu'il lui donne alors une sorte d'abri. Les Parmacelles. (Parmacella. Cuv.) Ont un manteau membraneux à bords lâches, placé sur le milieu du dos, et contenant dans sa partie postérieure une coquille oblongue, plate, qui montre en arrière un léger commencement de spire. L'orifice de la respiration et l'anus sont sous le côté droit du milieu du manteau* La première espèce connue est de Mésopotamie. ( Par- macella Olwieri.) Cuv., Ann. Mus., V, xxix , ia-i5. Il y en a une du Brésil ( P. palliolum , Féruss., pi. vu , A ) , et quelques autres des Indes. Dans les pulmonés terrestres à coquille complète et apparente , les bords de l'ouverture sont le plus souvent relevés en bourrelet dans l'adulte. Linnaeus rapportait à son genre Des Escargots. ( Hélix. L; ) Toutes les espèces où l'ouverture de la coquille un peu entamée par la saillie de l'avant-dernier tour, prend ainsi une circonscription en forme de croissant. Quand ce croissant de l'ouverture est autant ou plus large qu'il n'est haut, ce sont Les Escargots proprement dits. (Hélix. Brug. et Lam.) PTJLMONÉS. 4* Les uns ont la coquille globuleuse. Tout le monde con- naît dans ce nombre le grand Escargot {Hel. pomatia ,L.), commun dans les jardins, les vignes ,~à coquille roussâtre, marquée de bandes plus pâles; nourriture assez recher- chée dans quelques cantons, et la Livrée on petit Escargot des arbres {Hel. nemoralis, L.) à coquille diversement et vivement colorée, qui nuit beaucoup aux espaliers dans les temps humides (i). Il n'est personne qui n'ait entendu parler des curieuses expériences sur la reproduction de leurs parties coupées (2). D'autres ont la coquille déprimée, c'est-à-dire à spire aplatie (3). On doit en remarquer parmi elles quelques-unes, qui ont intérieurement des côtes saillantes (4). Et surtout celles où le dernier tour se recourbe subite- ment dans l'adulte , et y prend une forme irrégulière et plissée (5). (1) Ajoutez les Hélix glauca; — Ciirina y — Râpa y — Castanea y — Globulus , — Lactea y — Afbustorwn y — Fulwa y — EpistyUum y — Cincta y — Ligata y — Aspersa y — E.xlensa y — Nemorensis y — Fru- ticu/n y — Lucena y — Vittata y — Rosacea y — Itala y — Lusilanica y — Aculeata y — Turlurum y — Cretacea; — Fuscescens y — Terrestris ; — JYivea y — Hortensis; — Lucorum; — Grisea; — Hoemasloma y — Pulla y — Venusta; — Picta , Gm. , etc. (2) Voyez Spallanzani , Schœffer, Bonnet, etc. (3) Hel. lapicida; — H. cicalricosa ; — H. œgophlalmos ; — H. oculus caprij — H. (libella y — H. maculata y — H. algira y — H. lœvipesj — H. vermiculala y — H. exilis y — H. carocolla y — H. cornu mililare y — H. pellis serpentis y — H. gualteriana y — H. oculus com- muais,' — H. margineïla y — H. maculosa y — H. nœuia y — H. cor- rugata y — H. ericelorurn y — H. nitens; — H. costata y — H. pulchella,- — H. cellaria; — H. obuolula y — H. stiigosula ,• — H. radiata y — II. crystallina.j — H. ungulina y — H. volvulus , — H. involvulus y — ■ H. badia y — H. cornu venatofium , etc. (4) H.el. sinuata y — H lucerna y — H. lychnuchus y — H. cepa y — 77. isognomostoma y — H. sinuosa y — H. punctata , etc. (5) Hel. ringens, Chemn., IX, cix , 919, 920, ce sont les Aîvosto- hes, Lam., ou To-.iogères, Moulf. Une coquille fossile assez analogue est le genre Stropiiostome, Deshayes. On doit encore e'iudier sur les escargots , les planches v , vi , vu et vin 42 GASTÉROPODES Les Vitrines. (Vitrina. Draparn. Helico-Limax. Féruss.) Sont des escargots à coquille très mince, aplatie, sans ombilic, et à grande ouverture sans bourrelet j dont le corps est trop grand pour rentrer entièrement dans la coquille 5 le manteau a un double rebord (1); le rebord supérieur, qui est divisé en plusieurs lobes, peut beaucoup dépasser la coquille, et se replier sur elle pour la frotter et la polir. Celles qu'on connaît en Europe vivent dans les lieux humides, et sont fort petites (2). 11 y en a de plus grandes dans les pays chauds. On doit en rapprocher quelques escargots qui, sans avoir de double rebord, ont néanmoins aussi peine à rentrer dans leur coquille (3). v Quand le croissant de l'ouverture est plus haut qu'il n'est large, ce qui arrive toujours, dans des coquilles à spire oblongue ou alongée, ce sont : Les Bulimes terrestres de Brug. Qu'il a fallu encore subdiviser comme il suit : Les Bulimes proprement dits. (Bulimus. Lam.) Ont l'ouverture garnie d'un bourrelet dans l'adulte, mais sans dentelures. Ou en trouve dans les pays chauds de grandes et belles espèces j quelques-unes sont remarquables par le volume de leurs œufs, dont la coque est pierreuse; d'autres, par leur coquille gauche. Nous en avons ici plusieurs, médiocres ou petites, dont une {Helioc decollata , Gm.j, Chernn., cxxxvi, 1254- 125^, a l'habitude singulière de casser successivement les de Draparn., et les descriptions y relatives; les ouvrages de Sturm et de Pfeiffer sur les espèces d'Allemagne; mais surtout le grand et bel ou- vrage in-fol. de M. de Férussac, sur les mollusques terrestres et fluviatiles. (1) C'est ce que M. de Fe'russac nomme une cuirasse et un collier. (2) Hélix pellucida, Mûll. et Geoff. ; F Urina pellucicla , Drap., VIII , 34-37; — l' Helicarion , Quoy et Gayin., Zool. de Freyc, pi. lxvii, i ; Fe'russ., pi. ix, f. 1-4 ? (3) Hel. rufa et brevipes , Fe'russ., Drap., VIII , '>.6-33. PULM03SÉS. l\5 tours du sommet de sa spire. On emploie cet exemple pour prouver que les muscles de l'animal peuvent se dé- tacher de la coquille; car il vient un moment où ce bu- lime ne conserve plus un seul des tours de spire qu'il avait au commencement (i). Les Maillots. (Pupa. Lam.) Autrement Barillets, etc. Ont une coquille à sommet très obtus , et dont le dernier tour redevient plus étroit que les autres dans l'adulte, ce qui lui donne la forme d'un ellipsoïde, ou quelquefois presque d'un cylindre. L'ouverture est entourée d'un bour- relet, et entamée du côté de la spire par le tour précédent. Ce sont de petites espèces qui vivent dans les lieux humi- des, parmi les mousses, etc. Quelquefois il n'y a aucune dentelure (2). Plus souvent, il y en a une dans la partie de l'ouverture fermée par l'avant-dernier tour (3). Souvent aussi, il y en a en dedans du bord extérieur (4). (1) Aj. Hélix ovalis , Gm., Chemn., IX, cxix, 1020, 1021 ; — Hel. oblonga , ib., 1022, 1023; — H. trifasciala, id., cxxxiv, 121 5; — H. dextra , ib., 1210-1212; — Inlerrupta , ib., 12 i3, I2i4j — H. , ib., 121 5; — H., ib., 224, 1225; — H. perversa^ id., ex et exi, 928-937 ; — H. inversa, ib., 925, 926 ; — H. contraria, id,, exi, 938, 939; — H. Leva, ib , 940 et 949 5 — H. labiosa , id. , cxxxiv, 1234 ; — H. ib., 1232 ; — H. ib., ia3i; — H. cretacea, id., cxxxvi, 1263; — H. pudica^ id., cxxî, 1042; — H. calcarea, id., cxxxv, 1226. B ulla auris malchi , L., Gm., ib., io37, io38. V, ibv io4i. Bulirnus columba, Brug., Séb., III , lxxi, 61 ; — Bulirnus fasciolatus , Oliv., Voyage, pi. xvn, f. 5. Pour Jes petites espèces de ce pays-ci , voyez Draparnaud, Moll. terr. et fluviat., pi. iv, f. 21-32. (2) Bulirnus labrosus , Oliv., Voyage, pi. xxxi , f. 10, A. B.; — Pupa. edentula, Drap., III , 28 et 29 ; — Pupa obtusa , ib , 4^ > 44 > — -^"^ fusus, Brug. (3) Turbo uva, L. Martini, IV, cliii, i 4^9 ; — Turbo muscorum, L. ( Pupa marginata, Drap., III, 36, 37, 38 ) 5 — Pupa muscorum, Drap. III, 26, 27 {Vertigo cylindrica, Féruss.); — Pupa umbilicata, Drap., III, 39, 4o ^ — P. doliolum, ib., ^1, 42- (4) Bel. vertigo, Gm. ( Pupa vertigo,. Drap., III, 34 , 35 ) ; — 'Papa anùvertlgo, ib., 32, 33; -^ Pupa pygniœa, ib. , 3o,3i; — Bulirnus ovularis , Oliy., Voyage, XVII, 12, a , b. 44 GASTÉROPODES Les Grenailles. (Chondrus. Cuv.) Ont , comme les derniers maillots, l'ouverture entamée du côté de la spire par le tour précédent , et bordée de lames ou de dents saillantes j mais leur forme est plus ovoïde , et comme aux bulimes ordinaires. Les uns ont des dents au bord de l'ouverture (i). D'autres, des lames placées plus profondément (2). Ici se terminent les espèces terrestres d'hélix, à coquille munie d'un bourrelet dans l'adulte. Les Ambrettes. ( Succinea. Drap. ) Ont la coquille ovale, l'ouverture plus haute que large, comme les bulimes, mais plus grande à proportion , sans bourrelet, et le côté de la columelle presque concave. L'a- nimal ne peut y rentrer en entier, et on pourrait presque le regarder comme une testacelle à grande coquille. 11 a le& tentacules inférieurs fort petits , et vit sur les herbes et les arbustes des bords des ruisseaux, ce qui a fait regarder ce genre comme amphibie (3). On a dû démembrer du genre Turbo de Linn., et rapprocher des hélices terrestres , Les Nompareilles. ( Clausilia. Drap. ) Qui ont la coquille grêle, longue et pointue, le der- nier tour dans l'adulte rétréci, comprimé et un peu (i) Bulimus zébra, 01., XYII , 10; — Pupa tridens, Drap., III , 57 ; — Pupa variabilis, ib., 55, 56. (2) Bulimus avenaceus, Brug. ( Pupa avena ), Drap., III, 4"? 4§ '1 — P. secale, ib., 49. 5o ; — P.frwnentum, ib., 5i, 5i; — Bulimus similis, Brug.; — P. cinerea, Drap., ib., 53, 54 ; — P- polyodon,, IV, 1,2; — Hélix quadridens ( Pupa quadr., Drap. ), ib., 3. (3) Succinea amphibia, Drap., IV, 22, 23 ( Hélix pulris, L. ) ; — S' oblonga, ib., 24. — Les genres Cochlohtdre, Feruss., Lucène, Olten , Tassade , Huder, correspondent aux Ambrettes. M. Deîaroark les nom- mait d'abord Amphibulimes. UAmphibulime encapuchonné , Lam . , Anu. du Mus., VI, iv, 1, pourrait aussi bien être une testacelle. PULMONÉS. 45 détaché , terminé par une ouverture complète, et bordée d'un bourrelet, souvent dentelée ou garnie de lames. Le plus souvent on trouve dans le rétrécissement du dernier tour une petite lame légèrement courbée en S, dont on ignore l'usage dans l'animal vivant. Ce sont de petites espèces qui vivent dans les mousses, au pied des arbres, etc. Un grand nombre sont tournées à gauche (1). On a dû également séparer des Bulles de Linnaïus, et ramener ici Les Agatines. ( Achatina. Lam. ) Dont la coquille ovale ou oblongue , a l'ouverture plus haute que large des bulimes , mais manque de bour- relet, et a l'extrémité de la columelle tronquée, ce qui est le premier indice des échancvures que nous verrons aux coquilles de tant de gastéropodes marins. Ces aga- tines sont de grands escargots, qui dévorent les arbres et les arbustes dans les pays chauds (2). Montfort en distingue celles où le dernier tour a en de- dans un cal ou épaississement particulier (les Liguus, Montf. (3))$ ce tour y est moins haut, à proportion , que clans les autres. IV (1) Turbo perversus, L. List., 4i, 3c); — Turbo bidens, Gui., Drap., . /, 5-75 — Turbo papillaris, Gm., Drap., ib., i3; et les auires clausilies de Drap., représ, sur la même planche 5 — Bulimus retusus, Oliv., Vovape, XVII, 2; — But. injlatus , ib., 3 ; — Bul. leres , ib., 6; — Bul. torti- collis, ib., 4, a, b. ; — Turbo tridens , L. Chemn., IX, xn, 957; — Clau- silia collaris, Fe'russ., List., 20, 16. (2) Bulla zébra, L. Chemn., IX, cm, 875, 876- cxvm, ioi4-ioi6- Bulla achatina, ib., 1012, ioi3j — Bulla purpurea, ib., roi 8 ; — Bulla dominicensis , id., ex vu , 101 1 ; — Bulla slercus puliewn , cxx; 1026 , 1027 ; — Bulla Jîammea , id., exix , 102 1-1025 ; — Hélix tenera , Gm., ib., 1028 , io3o ; — Bulimus bicarinalus , Brugt, List., 37 ; — Mélanie buccmotde, Oliv , Voyage , XVII, 8. (3) Bulla virginea, L., Chemn., IX, cxvn, tooo-ioo3; X, clxxut iC>82, 3. .-• 46 GASTÉROPODES Et celles où l'extrémité de la columelle se recourbe vers le dedans de l'ouverture (les Polyphemes, Montf. (i) )j le dernier tour y est plus haut. Les PULMONÉS AQUATIQUES, N'ont que deux tentacules, comme nous l'avons dit; ils viennent toujours à la surface pour respirer, en sorte qu'ils ne peuvent habiter des eaux bien profondes, aussi vivent-ils la plupart dans les eaux douces on les étangs salés, ou du moins près des côtes et des embouchures des rivières. Il y en a sans coquilles , tels que Les Okchidies. ( Onchidium. Buchanan. ) (2). Un large manteau charnu, en forme de bouclier , dé- borde leur pied de toutes parts, et recouvre même leur tête quand elle se contracte. Elle a deux longs tenta- cules rétractiles, et sur la bouche un voile échancré ou formé de deux lobes triangulaires et déprimés. L'anus et l'orifice de la respiration sont sous le bord postérieur du manteau, où est un peu plus profondément la cavité pulmonaire. Près d'eux , à droite, s'ouvre l'or- (i) Bulimus glans , Bxug., Chemn., IX, cxvn, 1009, 10 10. (2) Onchidium , nom donné à ce genre , parce que la première espèce ( Onchid. tjphœ, Buchan., Soc, Linn., Lond., V, i32 ) était tubercu- leuse'; j'en connais maintenant une lisse, Onchid. Icevigatum, Cuv., et qua- tre ou cinq tuberculeuses : Onch. Peronii , Cuv. , Ann. Mus., V , 65 — Onchid. Sloanii,Cnx., Sloane, Jam., pi. 2^3, 1 et 2; — Onch. verrucula- tum, Descr. de l'Eg., moll. gaster., pi. 11, f . 3 ; — Onch. celticum , Cuv., petite espèce des côtes de Bretagne, etc. N. B. M. de Blainville a change' le nom d1 Onchidium en Peronia , et transporté le premier aux Vaginules. Jl place ses peronia parmi ses Cy- clobranches j mais je ne puis apercevoir de différence réelle entre leur organe respiratoire et celui des autres pulrnonés. PULMONÉS. ^7 gane femelle de la génération; l'organe mâle est au con- traire sous le grand tentacule droit , et ces deux ou- vertures sont réunies par un sillon qui règne sous tout le bord droit du manteau. Ces mollusques, dépourvus de mâchoires, ont un gésier musculeux suivi de deux estomacs membraneux. Plusieurs se tiennent sur les bords de la mer, mais dans les lieux cù le reflux découvre alternativement le fond ; ensorte qu'ils peuvent très bien respirer l'air en nature (1). Les pnlmonés aquatiques à coquilles complètes ont aussi été placés par Linnaeus clans ses genres Hélix , Bulla et Voluta , dont on a dû les retirer. Dans celui des Hélix étaient les deux genres sui- vants, dont l'ouverture a, comme dans les hélix, le bord interne en arc rentrant. Les Planorbes. ( Planorbis. Brug. ) (2). Avaient déjà été distingués des hélix par Bruguières , et même auparavant par Guettard , parce que leur co- quille roulée presque dans un même plan , a les tours peu croissants, et l'ouverture plus large que haute; elle renferme un animal à longs tentacules minces et filiformes, dont les yeux sont placés à la base inté- rieure de ces tentacules; il exprime des bords de son manteau une liqueur abondante et rouge, mais qui n'est pas son sang. Son estomac est musculeux , et sa (1) Voyez Chamisso., Nov. act nat. cur., XI, part. 1, p. 348, et Van Hasselt, Bullet. univ., i8:>4> sept., Zool.,83. (2) Hel. vortex ; — H. cornea ,• — H. spirorbis ,• — H. polygvra ; — 1 H. contorta- — H. nitida ; — //. alba ,• — //. similis. Voyez les citations de Gmel. et ajoutez y Draparnaud , pi. I, f. 3g- 5i, rt pi. 11, f. 1-22. 48 GASTÉROPODES nourriture végétale , comme celle des limnées , dont les planorbes sont les compagnons fidèles dans toutes nos eaux dormantes. Les Limnées. ( Lim-VjEUS. Lam. ) (i). Séparés des buiimes de Bruguière par M. Delamark, ont, comme lesbulimes, la spire oblongue et l'ouverture plus haute que large ; mais leur bord , comme celui de ambrettes, ne se réfléchit point, et leur columelle a un pli longitudinal qui rentre obliquement dans la cavité. La coquille est mince; l'animal a deux tentacules com- primés, larges, triangulaires, portant les yeux près de la base de leur bord, interne. Ils vivent d'herbes et de graines; et leur estomac est un gésier très musculeux , précédé d'un jabot. Hermaphrodites comme tous les pulmonés , ils ont l'organe femelle assez éloigné de l'autre , ce qui les oblige à s'accoupler de manière que celui qui sert de mâle à l'un , sert de femelle à un troi- sième, et l'on en voit quelquefois de longs chapelets ainsi disposés Ils vivent en grand nombre dans les eaux dormantes, et on en trouve abondamment, ainsi que des planorbes, dans certaines couches marneuses ou calcaires, que l'on reconnaît par là avoir été déposées dans de l'eau douce (2). Les Physes. ( Physa. Drap. ) Qui étaient rangées (mais sans motif) parmi les bulles, ont à peu près la coquille des limnées, mais sans pli à la columelle comme sans rebord, et très mince. L'ani- (1) Hel. slagnalis , L., dont H. fragilis , est une variété ; — H. palus- iris ; — H. pere.gr a $ — H. limosa ,• — H. auricularia. F oyez Draparn., v pi. ji , f, 28 42 > et pi. m , f. 1-7. (2) Le Linin. glutinosus , n, comme les physes, le manteau assez ample pour envelopper sa coquille. C'est le genre Amphipeplea , Nilson, Moll. PC. rtJLMONÉS. ^9 mal, lorsqu'il nage ou qu'il rampe > recouvre sa co- quille de deux lobes dentelés de son manteau , et a deux longs tentacules grêles et pointus qui portent les yeux sur leur base interne fortement renflée. Ce sont de pe- tits mollusques de nos fontaines. Nous en possédons une, tournée à gauche {Bulla fonti- nalis y L.) (1). D'après les observations de Van Hasselt , c'est ici qu'il fau^ drait placer Les Scaraees. Moutf. Qui ont une coquille ovale et l'ouverture rétrécie par de grosses dentelures saillantes, tant du côté de la columelle que vers le bord extérieur 5 ce bord est plus renflé , et comme l'animal le refait après chaque demi-tour, la coquille est plus saillante sur deux lignes opposées , et a l'air comprimée. Ils vivent sur les herbes aquatiques dans l'archipel des Indes (2). Les deux genres suivants étaient parmi les Vo- lutes. Les Auricules. ( Auricula. Lam. ) Diffèrent de tous les pulmonés aquatiques qui pré- cèdent , par une columelle marquée de grosses canne- lures obliques; leur coquille est ovale ou oblongue, 1 ouverture haute comme aux bulimes et aux limnées; le bord est garni d'un bourrelet. Plusieurs sont assez grandes; on n'est pas bien certain si elles vivent dans les marais comme leslimnées, ou simplement sur leurs bords comme les ambrettes. Nous n'en avons qu'une en France, des bords de laMé- (1) Les espèces voisines , Bull, hypnorum, L., et Physa acuta, et $ca~ turiginum, Drap., auront besoin d'un nouvel examen pour leur» animaux. Vid. Draparn., p. 54 et suivantes. (2) Hélix scarabœus . L. TOME III. 4 5o GASTÉROPODES diterranée. L'animal n'a que deux tentacules , et les yeux sont à leur base {Auricula myosotis f Drap. , III, 16, 17 ; Carychium myosotis } Féruss.) (1). Les Melampes. Monif. ( Coinovtjlus. Lam. ) Ont., comme les auricules, des plis saillants à la co- lumelle , mais leur ouverture n'a point de bourrelet , et leur lèvre interne est finement striée; leur coquille a la figure générale d'un cône dont la spire ferait la base. Ils habitent les rivières des Antilles (2). DEUXIÈME ORDRE DES GASTÉROPODES, LES NUDIBRANCHES (3). Ils n'ont aucune coquille ni cavité pulmonaire ; mais leurs branchies sont à nu sur quelque partie du dos : ils sont tous hermaphrodites et marins; sou- vent ils nagent renversés, le pied à la surface concave comme un bateau , et s'aidant des bords de (1) Aj. Voluta auris M'-idœ, L., Martini, II, xlhi, 436-38; Chemn., X, Hxlix, i3g5, 1396; — Vot. auris Judœ,!,., Martini, II, xliv, 449~^17 — Vol. auris Sileni, Born., IX, 3-4 j — Vol. glabsa, Mart., II , xlhi , 447, 44^ '•> — Vol. coffta, Chemn., IX, cxxi , io44- (2) Voluta minuta, L., Martin., II, xnn , f. 44^ 5 ou Rulimus coni- Jbrmis, Brug. ; — Bul. monile, Brug., Martini , ib., f. 444 î — ^u^ °^u~ lus, Br., Mart., ib., 440. (3) Mes quatre premiers ordres sont réunis par M. de Blainville», en ce qu'il nomme une sous-classe, et il les désigne par le titre de Paracépha- lophores mokcïques. De mou ordre des lYudibranches , il en fait deux dans le premier (ses Cyclorranches ), il place les Doris et genres analo- gues 5 dans le second ( ses Polybranches), sont les Tritonies et les genres quiles suivent, qu'il divise en deux familles selon qu'ils ont deux ou quatre tentacules. NUDIBRANCHES. 5 L leur manteau et de leurs tentacules comme de rames. Les Doris (i). ( Doris. Cuv. ) Ont l'anus percé sur la partie postérieure du dos, et les branchies rangées en cercle autour de cet anus, sous forme de petits arbuscules, composant tous ensemble une espèce de fleur. La bouche est une petite trompe située sous le bord antérieur du manteau , et garnie de deux petits tentacules coniques. Deux autres tentacules en forme de massue , sortent de la partie supérieure et antérieure du manteau. Les organes de la génération ont leurs ouvertures rapprochées sous son bord droit. L'estomac est membraneux. Une glande entrelacée avec le foie , verse une liqueur particulière , par un trou percé près de l'anus. Les espèces sont nombreuses, et quelques-unes deviennent assez grandes. On en trouve dans toutes les mers. Leur frai est en forme de bandes gélatineuses répandues sur les pierres, les varecs (2). (1) Nom employé d'abord par Linnœus pour un animal de ce genre, mais qu'il caractérisait mal , e'tendu ensuite à presque tous les nudibran- ches par Mùllere.1 Gmelin ,• restreint par moi à sa première signification. (2) Espèces à. manteau ovale, de'bordant le pied : Doris verrucosa, L., Cuv., Ann. Mas., TV, lxxiii , 4, 5; — Doris argo, L., Bohatsch, Anim., Mar., V, 4> 5 ; — Doris obvelata , Mùll., Zool. dan., XL VII . 1,2; — Doris fusca , id., ib., LXVII, 6-9; — Doris stellata, Bommé, Act. Fless., I, m, 4; — Doris pilosa, Mùll., Zool. d., LXXXV, 5-8; — D. lcevis,i(\., ib., XLYII, 3-5; — D. muricata; id., LXXXV, 2-4 ; — D. tuberculata, Cuv., Ann. Mu?., IV, lxxiv, 5 ; — D. li/nbata, ib. , id. , 3 ; — D. solea , id. , ib. , 1 , 2 ; — D. scabra , id . , ib. , p. 466 ; — D. maculosa, id., ib. ; D. tomentosa , id., ib. ; — D. nodosa , Montag., Trans. Lin. , IX , vu , 2 ; — D. marginata , Linn. Trans. , VII , vu , p. 84; — D. nigricansy Otto. , Nov. act. nat. cur., XI, xxxvni , 1 ; — D. setigera, Rapp., Nov. act. nat. cur., XIII , part. 11, pi. xxvi , f. 1; — D. grandiflora^ id., ib., xxvn, f. 3; — D. tigrina^ây., gr. ouv. d'Eg., gasterop., pi. 1 , p. 3; — D. concentrica, ib., f. 5; — D. marmorata , ib., f. 6, etc. Espèces prismatiques, à manteau presqu'aussi étroit que le pied : Doris 52 GASTÉROPODES Les Onchidores. Blainv. Ne diffèrent des doris que par récartement de leurs organes des deux sexes, dont les orifices sont mis en communication par un sillon creusé le long du côté droit, comme dans les onchidies (i). Les Plocamocères. Leuckard. Ont tous les caractères des onchidores , et de plus le bord antérieur de leur manteau est orné de nombreux tentacules brancîius (2). Les Polycères. ( Polycera. Cuv. ) Ont les branchies comme les doris, sur l'arrière du corps , mais plus simples , et suivies de deux lames membraneuses qui les recouvrent dans les moments de danger; en avant de deux tentacules en massues, pa- reils à ceux des doris , elles en portent quatre et quel- quefois six autres , simplement pointus (3). Les Tritoisties. ( Tritonia. Cuv. ) Ont le corps, les tentacules supérieurs et les organes de la génération comme les doris , mais l'anus et l'orifice de la liqueur particulière sont percés à droite , derrière les organes de la génération : les branchies , en forme de petits arbres, sont rangées tout le long des deux côtés lacera y Cuv., Ann. Mus., IV, lxxiii , f. i et 2; — D. atromarginata , id., ib.. lxxiv, 6; — D. pustulosa, ici., ib., p. 47^j — D. gracilis , Rapp., Nov, act. nat. cur., XIII, part. 2 , pi. xxvn , f. 10. Voyez aussi Van Hasselt , Bullet. univ., 1824, oct., Zool., p. 235. (1) Onchidora Leachii , Blainv., Malac, pi. xlvi , f. 8. (3) Plocamoceros ocellatus, Leuckard, ap. Ruppel,ïnvert., pi. 5, f. 3. (3) Doris quadrilineata, Miill., Zool. dan., I, xvii , 4"6, et mieux ib., cxxxvni, 5-6] — Doris eornuta, ib., cxlv, 1 , 2, 3 ; — Doris fLavay Trans. Soc. Linn., VII, vn , p 8^5 — Polycera lineata, Risso. , Hist, nat . mer , IV, pi. 1 , f. 5. NUDi BRANCHES. 53 du dos, et la bouche, garnie de larges lèvres membra- neuses, est armée en dedans de deux mâchoires laté- rales , cornées et tranchantes , semblables à des ciseaux de tondeur. Nous en avons une grande, couleur de cuivre, le long de nos côtes {Tritonia Hombergii, Cuv. ), Ann. Mus. , 1 , xxxi, 1,2, et Journ. de Phys. , 1785 , octob. , pi. n. Il y en a aussi beaucoup d'espèces très variées pour la taille et les formes de leurs branchies (1); plusieurs sont fort petites (2). Les Théthys. ( Thethys. Lin.) (3) Ont tout le long du dos deux rangées de branchies en forme de panaches , et sur la tête un très grand voile membraneux et frangé, qui se recourbe en se raccourcis- sant sous la bouche. Celle-ci est une trompe membra- neuse sans mâchoires : il y a sur la base du voile deux tentacules comprimés, du bord desquels sort une pe- tite pointe conique. Les orifices de la génération , de l'anus et de la liqueur particulière, sont comme dans la tritonie. L'estomac est membraneux et l'intestin très court. ISous en avons , dans la Méditerranée , une belle es- (r) Telles sont Trit. elegans, Descr. de FEg., Zool., gastér., pi. 2, f. 1 ; — Trit. rubra, Leuckard, ap. Ruppel, invert., pi, 4? f- 1; — Tr. glauca, ib. , f . 2 ; — T. cyanobranzhiata, ib., f. 3; — Tritonia arborescens , Cuv. , Ann. Mus , YI , lxi , et trois autres au moins très voisines; — Doris arborescens , Strœm., Act. Hafn., X, v , 5, — Doris frondosa , Ascan., Act. TrontK., V , v , 2 , et Doris cenûna, Bomrne, Act. Fless., I, ni, 1. (2) Doris coronata, Bommé,ib., et Doris pinnatiftda, Trans. Linn., YII , vn, qui en est très voisin ; — Doris Jimbriata, Miïll., Zool. dan., cxxxvm , 2 , et probablement Doris clavigera , Mùll. , ib., XVII , i-3. Peut-être faut-il encore rapporter à ce genre le Doris lacera, Zool. dan., cxxxvm, 3, 4. < (3) De â-s^uwv , nom employé par les anciens pour désigner les asci- dies; Linnaeus l'a détourné pour ce genre. 54 GASTÉROPODES pèce grise, tachetée de blanc ( Thetis Jîmbria , L. ), Cuv., Ann. Mus. , XII, xxiv (i). Les Scyllées. ( Scyll^ba. Lin. ) Ont le corps comprimé, le pied étroit et creusé d'un sillon pour embrasser les tiges des fucus; point de voile; la bouche comme une petite trompe; les orifices comme dans lesthéthys; les tentacules comprimés, terminés par un creux d'où sort une petite pointe à surface iné- gale, et sur le dos deux paires de crêtes membraneuses, portant à leur face interne des pinceaux de filaments qui sont les branchies. Le milieu de l'estomac est revêtu d'un anneau charnu , armé en dedans de lames cornées et tranchantes comme des couteaux. Il y en a une espèce {Scillœa pelagica, L.), Cuv., Ann. Mus. , VI, lxi , i,3, 4 > commune dans le fucus natans de presque toutes les mers. Les Glaucus. (Glaucus. Forster. ) Ont le corps long , les orifices de l'anus et de la gé- nération comme dans les précédentes, quatre très pe- petits tentacules coniques , et de chaque côté trois branchies , formées chacune de longues lanières dis- posées en éventail , qui leur servent aussi à nager ; ce sont de charmants petits animaux de la Méditerranée et de l'Océan , agréablement peints d'azur et de nacre, qui nagent sur îe dos avec une grande vitesse. Leur analomie ressemble beaucoup à celle de îa tritonie. Les espèces n'en sont pas encore bien distinguées (2). (1) Je pense que les différences aperçues entre le Thethys fimbria , Bo~ liatsch., Anim. mar. , pi. V, et le Thethys leporina, Fab. Column. aq., pi, xxvi, ne tiennent qu'au plus ou moins de conservation des individus. (2) Doris radiata, Gm. , Dup., Trans. Phil., LUI , pi. lit ; — Scyllée nacrée^ Bosc , Hist. des vers; — Glaucus allanticus , Blumenb., %. d'Histoire naturelle , pi. /|8, et Manuel, trad. fr., II, p. 11 5 Cuv., Ann» Mus., VI, lxî., 1 15 IYron , Ann. Mus., XV, m, 9. KUDIBRANCUES. 55 Les Laniogèues. ( Laniogerus. Blainv. ) Ont de chaque côté deux séries de petites lames fine- ment divisées en peignes , el qui sont leurs branchies. Leur corps est plus court et plus gros que celui des glaucus; mais ils ont de même quatre petits tenta- cules (1). Les Eolidgs. (Eolidia. Cuv. ) Ont la forme de petites limaces, avec quatre tenta- cules en dessus et deux aux côtés de la bouche. Leurs branchies sont des lames ou des feuilles disposées comme des écailles plus ou moins serrées des deux côtés de leur dos. Il y en a dans toutes les mers (2). Les Cavolines. (Cavoltna. Bruguière. ) Ont , avec les tentacules des éolides , les branchies en forme de filets , disposées sur des rangées transver- sales sur le dos (3). Les Flabellines. Cuv. Toujours avec les tentacules des précédentes , ont les branchies composées de filets rayonnants portés par cinq ou six pédicules de chaque côté; elles tiennent de près (1) Laniogerus Elfortii, Blainv., Malac, pi. xlvi, f. 4- (2) Doris papdlosa, Zool. dan., cxlix, i-4; — Doris bodoensis , Gunner., Acl. Hafn., X, 1705 — Doris minima , Forsk., le, xxvi , H ; — Doris fasciculata, id. , ib. , G.; — Doris branchialis , Zool. dan., cxlix, 5-7; — Doris cœrulea , Linn. Trans., VII, vu, 84; — Eolidia histiix, Otto., Nov. act. nat. cur., XI, xxxvm, 2, etc. (3) Doris peregrina , Gm., Cavolini, polyp. mar., VII , 3 5 — Eolidea annulicornis , Chamisso , Nov. act. nat. cur., XI, part. 2, pi. xxiv, f. i : — Doris longicornis, Trans. Linn., IX, vu, 1 14 ? Pf. B. 11 ne faut pas confondre ce genre avec la Cavoline d' Abildgard , qui est YHyale. 56 GASTÉROPODES aux glaucus, et, en général, tous les nudibranches à branchies situées sur les côtés du dos sont fort voisins (i). Les Tergipes. Cuv. Avec Ja forme des éolides et deux tentacules seule- ment, portent le long de chaque côté du dos, une rangée de branchies cylindriques, terminées chacune par un petit suçoir , et pouvant leur servir comme de pieds pour marcher sur le dos. Ceux qu'on connaît sont fort petits (2). Les Busiris. Risso. Ont, avec un corps oblong , à dos convexe , deux ten- tacules filiformes, et derrière eux, sur la nuque, deux branchies en forme de plumes (3). Les Placobr anches. (Placobranchus. Van Hasselt.) Ont deux tentacules et deux lobes labiaux, et tout le dos , élargi par ses bords , recouvert de stries nombreuses et rayonnantes, qui sont ses branchies. Dans l'état or- dinaire, les bords élargis du manteau se relèvent et se croisent l'un sur l'autre pour former une enveloppe aux branchies, qui se trouvent ainsi comme dans un étui cylindrique. Ce sont de petits mollusques de la mer des Indes (4). (1) Do ri s af finis. j Gm., Cavol., polyp. mar., VII, 4- (2) Limax tergipes > Forsk., XXVI, E., ou Doris lacinulata , Gm.; — Doris maculata, Lin a. Trans., VII, vu , 34; — * Doris pennala, Boramé, Act. Fless., I, m, 3 ? (3) Busiris griseus , Risso, Hist. nat. mar., IV, pi. 1, f. 6. (4) L'espèce connue {Placob ranci tus Hasselti, Nob.) a les stries bran- chiales vertes, et le corps gris-brun , semé de petits ocelles, Van Hasseltr Bulîet. univ., 18-24, oct.,p. 240. MM. Quoy et Gaymavd Tout trouve'e aux îles des Amis. INFÉROBRANCHES. 6? TROISIÈME ORDRE DES GASTÉROPODES, LES INFÉROBRANCHES. Ont à peu près la forme et l'organisation des Joins et des tritonies, mais leurs branchies , au lieu d'être placées sur le dos, le sont , comme deux lon- gues suites de feuillets, des deux côtés du corps sous le rebord avancé du manteau. Les Phyllidies. ( Phtllidia. Cuv.) Leur manteau nu, et le plus souvent coriace, n'est garni d'aucune coquille. Leur bouche est une petite trompe et porte un tentacule de chaque côté; deux autres tentacules sortent en dessus de deux petites ca- vités du manteau. L'anus est sur l'arrière du manteau, et les orifices de la génération sous le côté droit en avant. Le cœur est vers le milieu du dos; l'estomac est simple, membraneux, et l'intestin court. On en trouve plusieurs espèces dans la mer des Indes ( 1) . Les Diphyllides. Cuv. Ont à peu près les branchies des phyllidies, mais le manteau plus pointu en arrière; la tête, en demi-cercle, a de chaque côté un tentacule pointu et un léger tu- bercule : l'anus est sur le côté droit (2). — (1) Phyllidia trilineata , Séb., III, i , 16; Cuv., Ànn. Mus., Y, xvin, 1 ; et Zool. du Voyage de Freycin., pi. 87, f. 7-10; — Ph. ocellala, Cuv., ib., 7 • — Ph. pustulosa , id., ib., 8, et quelques espèces nouvelles. (2) Diphyllidia Brugmansii , Cuv.; — Diphyll. Lineata, Olto., Nov» act. nat. cur., X, vu , ou Pleuro-phyllidia , Meckel , Arch. allem.jVIII, p. 190, pi. 11, délie Chiaie, Me'm., X, 12. N. B. La Linguelle d'Elfort, Blainv., Malac, pi. xlvîi , f . 2 , ne nous paraît point différente de notre première espèce. 58 GASTÉROPODES QUATRIÈME ORDRE DES GASTÉROPODES , LES TEGTIBR ANCHES (i). Ont les branchies attachées le long* du côté droit ou sur le dos, en forme de feuillels plus ou moins divisés , mais non symétriques; le manteau les recou- vre plus ou moins , et contient presque toujours dans son épaisseur une petite coquille. Ils se rapprochent des Pectinibranches par la forme des organes de la respiration, et vivent, comme eux , dans les eaux de la mer ; mais ils sont tous hermaphrodites , comme les' Nudibr anches et les Pulmonés. LesPleurobranches. ( Pleurobranchus. Cuv. ) Ont le corps également débordé par le manteau et par * le pied, comme s'il était entre deux boucliers. Le man- teau contient, dans quelques espèces, une petite lame calcaire ovale, dans d'autres, une lame cornée; il est échancré au-dessus de la tête. Les branchies sont attachées le long du côté droit dans le sillon entre le manteau et le pied, et représentent une série de py- ramides divisées en feuillets triangulaires. La bou- che , en forme de petite trompe , est surmontée d'une lèvre échancrée et de deux tentacules tubuleux et fendus; les orifices de la génération sont en avant, et l'anus en arrière des branchies. Il y a quatre estomacs, dont le second est charnu , quelquefois armé de pièces (i) M. de Clainville a donne à cet ordre le nom de Monopleuro- BRANCHES. TECTIBUANCHES. 59 osseuses, et le troisième garni à l'intérieur de lames saillantes longitudinales; l'intestin est court. Il y en a diverses espèces dans la Méditerranée aussi bien que dans l'Océan, dont quelques unes grandes et de belles couleurs (1). Les Pleurobrancelea. Meckel. (Pleurobranchidium. Bl. ) Ont les branchies et les orifices de la génération placés comme dans les pleurobrancbes ; mais l'anus est au-dessus des branchies ; les rebords du manteau et du pied ne font que peu de saillie , et sur le devaut du manteau sont quatre tentacules courts, distants, et faisant un carré qui rappelle le disque antérieur des acères. Je ne leur trouve qu'un estomac , qui n'est qu'une dilatation du canal, et à parois minces. Un or- gane glanduleux très divisé s'ouvre derrière les orifices génitaux; ils n'ont point de vestige de coquille. On n'en connaît qu'un de la Méditerranée ( Pleuro- branchœa Meckeliï),Leve } Diss. depleur. , i8i3 (2). (1) Pleurobranchus Peronii, Cuv., Ann. Mus., V, xvm, 1,25 — PL luberculatus , Meckel ; morceaux d'anat. comp., I, v, 33~4o; et quelques espèces nouvelles telles que Pleur, oblongus, Descr.de l'Eg., Moll. gasler., pi. 3 , f. 1 ; — PL aurantiacus , id., Risso , Hist. nat. mer., IV , pi. 1 , f. 8; — PL luniceps , Cuv.; — PL Forskalic , Forsk., pi. xxvm , et Leuckard , ap. Ruppel. , An. invert., pi. v; — PL citrinus , ib. , f. 1. Le genre Lamellaria , Montag., Trans. Iinn., XI , pi. xu , f . 3 et 4 > ne me paraît diffe'rer des pleurobranches par rien d'essentiel , non plus que celui des Berthelles , Blainv., Malac, pi. xLin.f. 1. On distingue seulement ce dernier, parce que le manteau n'est pas e'chancré au-dessus de la tête , comme dans beaucoup de pleurobranches. Le PL oblongus y appartiendrait et même le PL luniceps. (2) C'est le genre pie urobranchidie de Blainv., Malacol. , pi. xlui , f. 3; mais non pas , comme il le croit , le Pleurobranchus luberculatus de Meckei. 60 GASTÉROPODES Les Aplysies (i). ( Aplysia. Lin. ) Ont les bords du pied redressés en crêtes flexibles T et entourant le dos de toutes parts , pouvant même se réfléchir sur lui; la tête portée sur un cou plus ou moins long, deux tentacules supérieurs et creusés comme des oreilles de quadrupède , deux autres aplatis au bord de la lèvre inférieure; les yeux au-dessous des pre- miers. Sur le dossontles branchies , en forme de feuillets très compliqués , attachées à un large* pédicule membra- neux, et recouvertes par un petit manteau également membraneux, qui contient dans son épaisseur une co- quille cornée et plate. L'anus est percé en arrière des branchies, et est souvent caché sous les crêtes latérales ; la vulve est en avant à droite, et la verge sort sous le tentacule droit. Un sillon qui s'étend depuis la vulve jusqu'à l'extrémité de la verge, conduit la semence lors de l'accouplement. Un énorme jabot membraneux mène dans un gésier musculeux, armé en dedans de corpus- cules cartilagineux et pyramidaux, que suivent un troi- sième estomac semé de crochets aigus , et un quatrième en forme de cœcum. L'intestin est volumineux. Ces ani- maux se nourrissent de fucus. Une glande particulière verse, par un orifice situé près de la vulve, une hu- meur limpide que l'on dit fort acre dans certaines es- pèces; et des bords du manteau il suinte en abondance une liqueur pourpre foncée, dont l'animal colore au loin l'eau de la mer quand il aperçoit quelque danger. Leurs œufs sont déposés en longs filets glaireux entrela- cés , minces comme des ficelles. (i) Airlvfftex. , qui ne peut se nettoyer ; nom donne' par Aristote à quel- ques zoophytes. Linnaeus en a fait cette fausse application. Les anciens connaissaient très bien nos animaux sous le nom de lièvre-marin , et leur attribuaient plusieurs propriétés fabuleuses. TECT1BR ANCHES. 6l On trouve dans nos mers : VAplysie bordée. {ApL fasciata. Poiret. ) Rang. Api. pi. vi et vu. Noire , à bord des crêtes latérales rouges : c'est une des grandes espèces. VAplysie ponctuée {ApL punctata. Cuv. ) Ann. Mus. t. II. p. 287. pi. 1. fig. 2-4. Ranc. Api. pi. xviii. fig. 2. Liîas, semé de points verdâtres. VAplysie dépilante. {Api. depilans. Lin.) Bohatch. anim. mar. pi. 1 et 11 Rang. pi. xvi. Noirâtre, avec de grandes taches nuageuses , grisâtres. Il y en a aussi plusieurs espèces dans les mers éloi- gnées (1). Les Dolabelles. (Dolabella. Lam. ) Ne diffèrent des aplysies que parce que les branchies et ce qui les entoure sont à l'extrémité postérieure du corps, cjui ressemble à un cône tronqué. Leur crête la- térale se serre sur l'appareil branchial, ne laissant qu'un sillon étroit; leur coquille est calcaire. On en trouve dans la Méditerranée et dans la mer des Indes (2). (1) Aplysia brasiliana, Rang., pi. vin, 1, 2, 3 ; — A. dactylomela, id. , ix ; — A. protea, id. , x , 1 ; — A. sorex , id., x, 4> 5> 6; — A. tigrina , id., xi ; — A. maculata , id., xn , i-5; — A. marmorata , Blainv., Journ. de phys., janvier 1823, Rang., XII, 6, 7 ; — A. Kerau- drenii, id., XIII; — A. Lessonii , id., XIV; — A. Camelus , Cuv., Ann. Mus., et Rang., XV, 1 ; — A. alba , Cuv., ib., et Rang., XV, 2, 3; — A. napolitana , id., XV bis; — A. v ires cens , Risso., Hist. nat. nier., IV, pi. 1, et 7. Il est bon de remarquer cependant, que la plupart de ces aplvsies ayant éle' représentées sur des individus conservés dans la liqueur , il peut rester des doutes sur les caractères spécifiques de quel- ques-unes. (2) Dolabella Rumphii, Cuv., Ann. Mus., V, xxix, 1 ; et Rumph., Thés, amh., pi. x, 6, des Moluques , ou Aplysia Rumphii , Rang., pi. 1, — Api. ecaudata, Rang., pi. M ; — A. truncata , id. ; — A. teremidi, d., III , 1 ; — A. gigas, id., III , 4 ; — A. Hasseltii , id., XXIV, i . V 62 gastéropodes Les Notarches. (Notarghus. Cuv. ) Ont leurs crêtes latérales réunies et recouvrant le dos, sauf une échancrure longitudinale, pour conduire aux branchies, qui n'ont point de manteau pour les cou- vrir, mais ressemblent d'ailleurs à celles des aplysies, ainsi que tout le reste de l'organisation (1). Dans Les Bursatelles. Blainv. Les crêtes latérales se réunissent en avant, de manière à ne laisser qu'une ouverture ovale pour l'arrivée de l'eau aux branchies , qui n'ont pas non plus de manteau pour les couvrir (2). Mais ces deux genres rentrent probablement dans un seul. Les Acères. ( Akera. Millier. ) Ont les branchies couvertes comme les genres précé- dens ; mais leurs tentacules sont tellement raccourcis , élargis et écartés , qu'ils paraissent n'en avoir point du tout, ou plutôt qu'ils ne forment ensemble qu'un grand bouclier charnu et à peu près rectangulaire sous lequel sont les yeux. Du reste , leur hermaphrodi- tisme, la position de leurs deux sexes, la complica- tion et l'armure de leur estomac, la liqueur pourpre que répandent plusieurs de leurs espèces , les rappro- (1) JYotarchus gelatinosus , Cuv., auquel M. Rang associe le Bursa- tella Savigniana , Descr. de l'Eg. , Zool. gaste'r. , pi. n, f. 1, 2 , et Rang. , Api., pi. xx , et son Api. Pleii , pi. xxi , et quelques petites espèces. (2} Bursatella Leachii, Blainv., Malac, pi. xliii, f. 6. iV. B. On a aussi rapproché des apïysies, Y Api. viridis , Montag., Trans. Lin., YII , pi. vu, dont M. Oken fait son genre Action, et qui est au moins très voisin de YÉljsie timide , Risso , Hist. nat. me'rid., IV, pi. 1, f. 3, 4; niais n'en connaissant pasies branchies , je ne puis classer niTun niTautre. TECTIBRANCHES. 63 chent des aplysies. Leur coquille, dans celles qui en ont une , est plus ou moins roulée sur elle-même , avec peu d'obliquité , sans spire saillante , sans échancrure ni canal; et la columelle faisant une saillie convexe, donne à l'ouverture la figure d'un croissant, dont la partie opposée à la spire est toujours plus large et ar- rondie. M. de Lamarck nomme Bullees celles où la coquille est cachée dans l'épaisseur du manteau. Elle fait très peu de tours , et Tanimal est beaucoup trop gros pour y rentrer. \J Amande de mer. (Bullœa aperta. Lam. Bulla aperta et Lobaria quadriloba. Gin. Phyline quadripartila. Ascan.) Mull. Zool. dan. III. pi. ci. Plane. Concb. min. not. pi. xi.Cuv. Ann.du Mus. t. I. pi. xn. i. 6. (i). Animal blanchâtre , d'un pouce de long, que le bou- clier charnu formé par les vestiges de ses tentacules , les bourrelets latéraux de son pied , et son manteau occupé par sa coquille , semblent diviser en quatre lobes à sa face supérieure. Sa coquille mince , blanche , demi-trauspa- rente , est presque toute en ouverture; son gésier est armé de trois pièces osseuses rhomboïdales très épaisses. On le trouve dans presque toutes les mers , où il vit sur les fonds vaseux. M. de Lamarck laisse le nom de Bulles ( Bulla) [i) , aux espèces dont la coquille, recouverte seulement d'un léger épidémie, est assez considérable pour donner retraite à l'a- nimal. Elle se contourne un peu plus que dans les bullées. (i) Le Sormeî , Adans., Sénég., pi. I, f. i , est une espèce très voisine de nos bulle'es ; mais je ne trouve pas de sûreté à e'tablir un genre ni même une espèce sur un document aussi impariait. (2) Le genre Bulla comprenait , dans Linn., non-seulement toutes les Acères , mais encore les Auricules , les Agatines, les Physes , les Ovules , les Térébelles , animaux très différents entre eux. Bruguières a commence' à le débrouiller , en séparant les Agalines et les Auricules , qu'il réu- nissait avec les Limnécs au genre Bulime. M. de Lamarck a achevé ce travail en créant tous les genres que nous venons de nommer. 64 GASTÉROPODES L'Oublie. {Bulla lignaria. L.) Martini, I. xxi. 194* 9^* Cuv. Ann. Mus. XVI. 1. Pol. test. Neap. III. pi. xlvi. Sa coquille oblongue , à spire cachée, à ouverture ample, très large en avant, représente une lame lâche- ment roulée, et rayée selon la direction des tours. L'es- tomac de l'animal est armé de deux grandes pièces osseuses en demi-ovale, et d'une petite comprimée (1). La Muscade. (Bulla ampulla. L.) Martini I. xxn. 20. 204. Cuv. Ann. Mus. XVI. 1. A coquille ovale , épaisse , nuancée de gris et de brun. L'estomac a trois pièces rhomboïdales noires très convexes. La Goutte d'eau. (Bulla hydatis. L. ) Chemn. IX. cxvm. 1019. Cuv. Ann. Mus. XVI. 1. A coquille ronde, mince , demi-transparente 5 le dernier tour, et par conséquent l'ouverture , s'élevant plus que la spire j le gésier a trois petites pièces en forme d'écus- son (2). Nous réserverons le nom d'AcÈRES proprement dites ( Doridium , Meck., Lobaria, Biainv. ) aux espèces qui n'ont point de coquilles du tout, ou n'en ont qu'un vestige en arrière, quoique leur manteau en ait la forme extérieure. 11 y en a une petite espèce dans la Méditerranée (Bulla carnosa , Cuv., Ann. Mus., XVI, ij Meckel,Morc. d'anat. conip., Il, yn, i,3; Biainv., Malacol., pi. xlv, f. 3 ). Son estomac n'est pas plus armé que son manteau ; elle a un œsophage charnu d'une grande épaisseur. On y trouve aussi une espèce tuberculeuse ( Doridium Meckelii y Délie chiaie, Memor. , pi. x, f. i-5. (1) Gioëni ayant observé cet estomac isolé , le prit pour une coquille et en fit un genre auquel il donna son nom (la Tricla de Rctzius, le Char de Bruguières). Gioëni alla même jusqu'à décrire les prétendues habi- tudes de ce coquillage. Draparnaud a le premier reconnu cette erreur mêlée de supercherie. (2) Aj. Bull, naucum; — Bulla phy sis. Mùller en a fait connaître des espèces plus petites, comme Akera bullata, Zooî. dan., LXXI, ou Bulla akera, Gm. TECTIBRANCHES. 65 Les Gastroptères. ( Gastropteron. Meckel. ) Ne paraissent que des acères dont le pied développe ses bords en larges ailes qui servent à la natation, la- quelle se fait le dos en bas. Ils n'ont pas non plus de coquille ni d'armure pierreuse à l'estomac; un très léger repli de la peau , est le seul vestige d'opercule bran chial qu'on leur observe. - L'espèce connue est aussi de la Méditerranée {Gastropte- ron Meckelii), Kosse , Diss. de Pteropodum ordine; Halœ, 18 1 3, f. ii-i3, et Blainv., Malacol., pi. xlv? f. 5, ou Clio ■ amaii, Délie chiaie, Memor., pi. ir. fig. 1-8. C'est un petit mollusque d'un pouce de long sur deux de large , quand ses ailes sont étendues. Jusqu'à de plus amples études anatomiques , c'est, dans l'ordre des tectibranches, et même auprès despleurobranches, que nous croyons pou voir placer le genre singulier Des Ombrelles. Lam. ou Gastroplax. Blainv. L'animal est un grand mollusque circulaire, dont le pied déborde beaucoup le manteau, et a sa face supé- rieure hérissée de tubercules. Les viscères sont dans une partie supérieure et centrale arroudie. Le manteau ne s'y montre que par des bords un peu saillants et tran- chants, tout le long du devant et du côté droit. Sous ce léger rebord du manteau sont les branchies en pyra- mides lamelleuses comme celles du pleurobranche , et à leur arrière un anus tubuleux. Sous ce même rebord sont, en avant, deux tentacules fendus longitudinale- ment encore comme dans le pleurobranche, et à leur base interne les yeux; entre eux une espèce de trompe qui est peut-être un organe de la génération ; le bord an- térieur du pied a un grand espace concave dont les TOME III. 5 66 GASTÉROPODES bords peuvent se resserrer comme une bourse, et au fond duquel est un tubercule percé d'un orifice qui est peut- être la bouche, et surmonté d'une membrane frangée. La face inférieure du pied est lisse et sert à ramper comme dans les autres gastéropodes. Cet animal porte une coquille pierreuse , plate, irrégu- lièrement arrondie, plus épaisse dans le -milieu, à bords tranchants , marquée de stries légèrement concentriques. On l'avait crue d'abord attachée au pied, mais des obser- vations plus récentes établissent qu'elle est sur le manteau, et à la place ordinaire (fi). CINQUIÈME ORDRE DES GASTÉROPODES , LES HÉTÉROPODES, Lam. (2) Se distinguent de tous les antres parce que leur pied, au lieu de former un disque horizontal, est com- primé en une lame verticale musculeûse , dont ils se servent comme d'une nageoire^ et au bord de la- quelle, dans plusieurs espèces, une dilatation en forme de cône creux , représente le disque des autres (1) L'échantillon du Muséum britannique décrit par M. de Blainville ( Bullet. phil., 18 19, p. 17S), sous le nom de Gastroplax , a en effet la coquille attachée sous le pied , et il est difficile de deviner par quel arti- fice; cependant le manteau est si mince qu'il a bien l'air d'avoir été pro- tégé par la coquille. M. Reynaud vient d'en rapporter un individu qui a perdu sa coquille ; mais où il semble que l'on aperçoit des traces des mem- branes qui l'attachaient au manteau ., et néanmoins il n'y a point de restes de muscles qui s'y soient fixés. On trouve aussi une coquille semblable dans la Méditerranée , mais on n'en a point encore observé l'animal. (2) M. de Blainville fait des Hétéropodes une famille qu'il nomme Nectopodes, et les réunit dans son ordre des Nucléobranches , avec une autre famille qu'il nomme Ptéropodes , et qui ne comprend de mes ptéropodes que la Umacihe. Il y joint, sur je ne sais quelle conjecture., F Argonaute. HÉTÉROPODES. 67 ordres. Leurs branchies formées de lobes en forme de plumes, sont situées sur l'arrière du dos, dirigées en avant, et immédiatement derrière elles, sont le cœur et un foie peu volumineux, avec une partie des viscères et les crganes internes de la génération. Leur corps, de substance gélatineuse ettransparente doublée d'une couche musculaire , est alongé, ter- miné le plus souvent par une queue comprimée. Leur bouche a une masse musculaire , et une langue garnie de petits crochets; leur œsophage est très long; leur estomac mince; deux tubes proéminents au côté droit du paquet des viscères, donnent issue aux excréments et aux œufs ou au sperme. Leur natation se fait d'ordinaire le dos en bas et lepied en haut (1). Ils peuvent gonfler leur corps en le remplissant d'eau d'une manière qui n'est pas encore bien éclaircie. Forskal les comprenait tous ^ous son genre Pterotrachea , Mais on a dû les subdiviser. (1) Cette manière de nager ayant fait croire à Peron, que la lame na- tatoire est sur le dos, et le cœur et les branchies sous le ventre , a donne lieu à beaucoup d'erreurs sur la place qui appartient à ces animaux. La seule inspection de leur système nerveux m'avait fait juçer, dans mes Me'- moires sur les mollusques , qu'ils sont analogues aux Gastéropodes. Une anatomie plus complète, faite depuis, et celle que M. Poli en donne dans son troisième volume , ont parfaitement confirmé cette conjecture. Le fait est que les Hétéropodes diffèrent peu des Tcstibranches. et toute- fois M. Laurillard croit leurs saxes se'pare's. 5* 68 GASTÉROPODES Les Carinaires. Lam. (1) Ont le noyau , formé du cœur, du foie et des organes de la génération, recouvert par une coquille menue symétrique, conique, à pointe recourbée en arrière, souvent relevée d'une crête, sous le bord antérieur de laquelle flottent les plumes des branchies. Leur tête porte deux tentacules, et les yeux en arrière de leur base. Il y en a une espèce dans la Méditerranée ( Carinaria cymbiuniy Lam. ), Péron , Ann. Mus. , XV, m, i5$ Poli 7 III, xliv; Ann. des Se. nat. , tom. XVI, pi. i. Et une dans la mer des Indes ( Carinaria Jragi lis , Bory Saint-Vincent, Voyage aux quatre îles d^Afr. , I, vi, 4 (2)« L'argonaute vitré des auteurs, Favanne, vu, c, 2j Mar- tini, I, xiit, î63, doit être la coquille d'une grande cari- naire j mais on ne connaît pas encore son animal. Les Atlantes. ( Atlanta. Lesueur. ) (3) Seraient, d'après les nouvelles observations de M. Rang, des animaux de cet ordre, dont la coquille au lieu d'être évasée comme celle des carinaires , a sa cavité étroite et roulée en spirale sur le même plan; le contour en est relevé d'une crête mince. Ce sont de très petites coquilles de la mer des Indes, dans Tune desquelles Lamanon avait cru retrouver Fori- p-inal des cornes d'Ammon (4) (Atlanta Peroniî et Atlanta (i) Forskal comprenait tous ces animaux sous son. genre Pté/otrachea, nom auquel Rrogûière substitua celui de Firole. Péron ayant divisé le genre, a affecté le nom de Carinaire à celles qui ont une coquille, et celui de Firole aux autres. Rondelet donne déjà la Carinaire, mais sans sa co- quille; De insect. zooph., cap. xx. (2) Aj. Car. depressa, Rang., Ann. des Se. nat., iev. iS^o,, p. i36. (3) Il ne faut pas confondre les Atlantes de Lesueur avec V Atlas qu'il décrit au même endroit, et que je ne sais ou classer, tant sa description me paraît confuse. ^4) ^°yaSe ^e Lapeyrouse , IV, p. i3^ , eL pi. 63 , f. 1-4. 1 HÉTÉItOPODES. 69 Keraudreniiy Lesueur), Jouvn. dephys., lxxxv, nov. 1817, et Rang. , Mém. de la Soc. d'hist. nat. de Paris, tome III, p. 373 et pi. ix. Les Firoles. (Firola. Peron.) Ont le corps, 3a queue, le pied, les branchies, le paquet des viscères à peu près comme les carinaires; mais on ne leur a point observé de coquille; leur mu- seau s'alonge en trompe recourbée , et leur yeux ne sont point précédés par des tentacules. On voit souvent pendre du bout de leur queue, un long filet articulé, que Forskal avait pris pour un taenia , et dont la nature n'est pas encore bien certaine. Il y en a aussi une espèce très commune dans la Méditerranée ( Pterotrachea coronata , Forsk. ) , Peron., Ann. Mus. , XV , 11, 8, et M. Lesueur en décrit plusieurs de la même mer qu'il regarde comme différentes , mais qui auraient besoin d'une nouvelle comparaison , Acad. Se. nat. Philad., tom, 1 , p. 3 (1). M. Lesueur distingue les Firoloïdes , où le corps au lieu de se termineren une queue comprimée, *est tronqué brus- quement derrière le paquet des viscères, ib. > p. 31} (2). A ces deux genres maintenant bien connus, je suppose qu'il faudra ajouter, quand on les connaîtra mieux : Les Timorienines. Quoy et Gaym. Zool. de Freyc. pi. lxxxvii. f. 1. Qui sembleraient des firoles dépouillées de leur pied et de leur paquet de viscères. (1) Firola Mutica; — F. Gibbosa ,• — F. Forskalea; —F. Cuviera. C'est celle-ci qui est le Pterotrachea coronata de Forsk. ; — F. Frede- rica, copie Malacol. de Blainv., pi. xlvii , f. 4; — F. Peronii. — Aj. Pte- rotrachea Rufa, Quoy et Gayra., Voyage* de Freyciu., zool., pi. 87, f. 2 et 3. (2) Firolo'ùla Demarestia y — Fir. Blainvdliana ,- — F. Aculeata, Les. JO GASTEROPODES Et les Monophores. id. ib. f . 4 et 5 (i). A peu près de la forme d'une carinaire, mais aussi sans pieds et sans paquet de viscères distinct, ni coquille. Il n'est pas aussi certain que l'on doive y placer Les Phylliroés. Péron. Ann. Mus. XV. pi. n. f. i. Dont le corps, transparent et très comprimé, a en avant un museau surmonté de deux longs tentacules sans yeux; en arrière, une queue tronquée1, et laisse voir au travers de ses téguments son cœur , s» n système nerveux , son estomac et des organes génitaux des deux sexes. Il a aussi les orifices de l'anus et de la génération sur le côté droit , et laisse même quelquefois sortir une verge assez longue; mais je ne puis lui apercevoir d'autre organe respiratoire que sa peau mince et vasculaire (2). LE SIXIÈME ORDRE DES GASTÉROPODES , LES PECÏINIBRANCHES (3). Forment sans comparaison la division la plus nom- breuse, puisqu'ils comprennent presque toutes les co- quilles univalves en spirale, et plusieurs coquilles sim- plement coniques. Leurs branchies , composées de nombreux feuillets ou lanières , rangées parallèle- ment comme les dents d'un peigne, sont attachées sur (1) 11 nefautpas les confondre avec les Monophores de M. Bory Saint- Vincent (Voyage aux quatre îles d' Afrique ), qui sont des pyrosomes. (2) Ces observations sont faites sur âes individus que M. Quoy a bien voulu me communiquer. M. de Blainville fait du Phylliroé, une famille qu'il nomme Psillosomes , et qui est la troisième de ses A 'porobr anches ,• les autres sont les Hyales , les Clio , etc. (3) C'est ce que M. de Blainville nomme sa sous-classe des Paracépha- Î.OfHORES DIOÏQCES. PECTINIBRAHCHES. 71 une, deux eu trois lignes, suivant les genres, au pla- fond de la cavité pulmonaire qui occupe le dernier tour delà coquille, et qui s'ouvre par une grande solution de continuité, entre le bord du manteau et le corps. Deux genres seulement, les ejelostomes et les hé- Reines ont au lieu de branchies, un réseau vasculaire, tapissant le plafond d'une cavité d'ailleurs toute sem- blable; ils sont les seuls quirespirent l'air en nature, tous les autres respirent l'eau. Tous les pectinibranches ont deux tentacules et deux jeux portés quelquefois sûr des pédicules par- ticuliers , une bouche en forme de trompe plus ou moins alongée , et des sexes séparés. La verge du mâle , attachée au côté droit du cou , ne peut d'or- dinaire rentrer dans le corps, mais se réfléchit dans la cavité des branchies; elle est quelquefois très grosse. Laseulepaludinela fait rentrer par un orifice percé à son tentacule droit. Le rectum, et l'oviductus de la femelle rampent aussi le long du côté droit de cette cavité, et entre eux et les branchies, est un organe particulier composé de cellules recelant une humeur très visqueuse , servant à former une en- veloppe commune, qui renferme les œufs et que l'animal dépose avec eux Les formes de cette en- veloppe sont souvent très compliquées et très sin- gulières (1). (1) Voyez pour les murex, Lister., 881, Baster, op. subs.,I,vi, 1, s pour les buccins , Bast., ib., V, 2 , 3. 72 GASTÉROPODES Leur langue est armée de petits crochets, et en- tame les corps les plus durs par des frottements lents et répétés. La plus grande différence entre ces animaux consiste dans la présence ou l'absence de ce canal formé par un prolongement du bord de la cavité pulmonaire du côté gauche, et qui passe par un canal semblable ou par une échancrure de la co- quille, pour faire respirer Fanimal sans qu'il sorte de son abri. Il y a encore entre les genres cette distinction, que quelques-uns manquent d'opercule, et les espèces diffèrent entre elles par les filets, franges et autres ornements que portent leur tête, leur pied ou leur manteau. On range ces mollusques sous plusieurs familles d'après les formes de leurs coquilles, qui paraissent être dans un rapport assez constant avec celle des animaux. La première famille des gastéropodes pectini- branches , ou Les TROCHOIDES, Se reconnaît à sa coquille , dont l'ouverture est entière , sans échancrure ni canal pour un sjphon du manteau, l'animal n'en ayant point; et garnie d'un opercule ou de quelque organe qui le rem- place (i). (i) Ce sont les Paracéphalophores dioïques asjphonobranches de M. de BlainviHe. PECTINIBRANCHES. JO Les Toupies. ( Tkochus. Lin.) (1) Ont des coquilles dont l'ouverture anguleuse à son bord externe approche plus ou moins au total de la fi- gure quadrangulaire , et se trouve dans un plan oblique par rapport à Taxe de la coquille , parce que la partie du bord, voisine delà spire, avance plus que le reste. La plupart de leurs animaux ont, trois filaments à chaque bord du manteau, ou au moins quelques appendices aux côtés du pied. Parmi ceux qui n'ont pas d'ombilic, il y en a dont la co- lumelle, en forme d'arc concave , se continue sans aucun ressaut avec le bord extérieur. C'est l'angle et l'avancement de ce bord qui les distigue des turbo. Ce sont les Tectaires, Montf. (2). Plusieurs sont aplatis, à bord tranchant, ce qui les a fait comparer à des molettes d'éperon. Ce sont les Eperons (Calcar , Montfort ) (3). On en voit quelques-uns qui sont un peu déprimés, or- biculaires, luisants, à ouverture demi-ronde, et dont la columelle est convexe et calleuse. Ce sont les Roulettes ( Rotella, Lam. ) (4)« D'autres ont la columelle distinguée vers le bas par une petite proéminence , ou vestige de dent pareille à celle des monodontes , dont ces trochus ne diffèrent que par l'angle (1) M. de Blainville fait de ce grand genre, sa famille des Gomo- STOMES. (2) Troch. inermis , Chemn., V, clxxiii, 171 3-1 3 ; — Tr. Cookiî, id., clxîv, i55i ; — Tr, cœlatus, id., clxii , 1 536-37 ; — Tr. imbricatus, ib., i532-33; — Tr. tuber, id. , clxv, 1573-74 ; — Tr. sinensis , ib. , 1 564-65; — Turbo pagodus , id., clxiii, i 54 1~42 j — Turbo tectum- persicum, ib., ï 543-44* (3) Turbo calcar, L., Chemn., V, clxiv, i552; — T. stellaris , id..; i553; — T. aculealus , id. , 1 554-57 5 — T. imperialis , id. , 1714. (4) Tr. vestiarius , L. ; Chemn., V, clxvi, 1601. h'À GASTÉROPODES 4 ■ de leur ouverture et l'avancement de leur bord. L'ouver- ture y est d'ordinaire à peu près aussi haute que large. Ce sont les Cantharides, Montf. (i). Quelques-uns l'ont, au contraire, beaucoup plus large que haute, et leur base concave les rapproche des calyptrées. Ce sont les Entonnoirs , Montf. (2). D'autres, où l'ouverture est aussi bien plus large que haute, ont la columelle en forme de canal spiral (3). Ceux d'entre eux qui ont la coquille turriculée, se rappro chent des cérites, les Télescopes ; Montf. (4). Parmi les trochus ombiliqués, les uns nJont pas non plus» de ressaut à la columelle; la plupart sont aplatis , et ont l'angle extérieur tranchant. De ce nombre est La Frippière. {Trochus aggluiinans. L.) Chemn.V. clxxii. 1688. 9. Remarquable par son habitude de coller et d'incorporer même à sa coquille, à mesure qu'elle s'accroît, divers corps étrangers, tels que petits cailloux, fragments d'autres co- quilles , etc. ; elle recouvre souvent son ombilic d'une lame testacée (5). Il y en a cependant aussi à bords arrondis. Tel en est un petit , le plus commun sur nos côtes ( Tr. cinerarius, t . ), Chemn.,Y, clxxi 7 1686, verdâtre , rayé obliquement de violet. (1) Tr. iris y Chemn., i5«Q2-23; — Tr. granatùm , ib., 1654-55; — Tr. zyzyphinus , clxvi . i5gi-()S; — Tr. conus , clxvit , 16105 — Tr. maculalus , CLXvm, 1617-18, — Tr. americanus, clxii , i53/j.-35; — Tr. comdus , Gualt., lxx , M. (2) Trochus concavus , Chemn., V, cxxxvni, 1620-21. (3) Trochus foueolatus , Chemn., V, clxi, 1 516-19 ; — Tr. mauritia^ nus , id., clxiii , i547-4§; — Tr. fenestratus , îb., i549-5o; — Tr. obeliscus , clx, i.5io-i2. (4) Trochus lelescopium , Chemn., V, clx, 1507-9. (5) Ajoutez Trochus indicus, Chemn., V, clxxii, 1697-98;— Troch. im~ perialisj clxxii r, 17 i4» et clxxiv, 1 7 1 5 ; — Tr. solaris, ib., 1701-1702» et 1716-17175 — Tr. planus , ib., 1721, 1722. PECTjmBRANCHES. 76 D'autres trochus ombiliqués ont à la columelle une proé- minence vers le bas (1). Eu d'autres enfin , elle est crénelée sur sa longueur (:i). Les Cadrans. (Solarium. Lam. ) Se distinguent des autres toupies par une spire en cône très évasé, dont la base est creusée d'un ombilic extrêmement large, où l'on suit de l'œil les bords intérieurs de tous les tours marqués par un cordon crénelé (3). Les Evomphales. ( Evomphalus. Sowerby. ) Sont des coquilles fossiles semblables aux cadrans, mais qui n'ont pas de crénelures aux tours internes de l'ombilic (4). Les Sabots. (Turbo. Lin. ) (5). Comprennent toutes les espèces à coquille complète- ment et régulièrement turbinée et à bouche tout-à-fait ronde. Un examen plus détaillé les a fait beaucoup sub- diviser. Les Sabots proprement dits. (Turbo. Lam.) Ont la coquiile ronde ou ovale, épaisse, et la bouche complétée du côté de la spire par l'avant-dernier tcur. L'a- nimal a deux longs tentacules , les yeux portés sur des pédicules à leur base extérieure , et sur les côtés du pied des ailes membraneuses, tantôt simples, tantôt frangées, (i) Tr. virgalttSj Chemn., V, clx, i 5 i/J-i 5 ; — Tr. nilolicus, Chemn., V, clxvu, 1 60 5-7, CLxvin , 161 4'. — Tr. vernus , id. , clxix , 1625-26} — Tr inœc/ualisy clxx , 1 636-37 j — Ti\ magus , clxxi, 1606-57; — ' Tr. conspersus , Gualt., lxx , B. ; — Tr. jujubinus , clxvii, 161 2-16 13« (2) Tr. maculalus , clxviu , i6i5»i6i6; — Tr. coslatus , clxix, 1 634 ; — Tr. viridis , clxx, 1 644 ? — Tr. radiatus , ib., 16^0-42. (3) Trochus perspectivus , L., Chemn., V, clxxii, 1691-96; — Tr. slramineus , ib., 1699; — Tr. variegatus » ib., j 708- 1709; — Tr. in- fundibuliformis , ib . , 17 06- 1 7 07 . (4) Evomph. pentangulatus , Sowerb., Min. concli., I, pi. xlv, f. 2 ; — Ev>. no do sus , id., xlvi , etc. (5) M. de Blainville a fait de ce grand genre sa famille des Crico- 3TOMES. 76 GASTÉROPODES tantôt munies d'un ou deux filaments. C'est à quelques-uns d'eux qu'appartiennent ces opercules pierreux et épais qui se font remarquer dans les collections, et qu'on employait autrefois en médecine sous le nom d'Unguis odoratus. Il y en a d'ombiîiqués (les Meleagres , Montf.) (i) , et de non ombiliqués ( les Turbo , Montf. ) (2). Les Dauphinules. Lam. Ont la coquille épaisse comme les turbo, mais enroulée presque dans le même plan ; son ouverture est complètement formée par le dernier tour, et sans bourrelet. Leur animal est semblable à celui des turbo. L'espèce la plus commune ( Turbo delphihus , L.) , List. 608, 45? prend son nom d'épines rameuses et contour- nées qui l'ont fait comparer à un poisson desséché (3). Les Pleurotomaires. Défiance. Sont des coquilles fossiles à bouche ronde, dont le bord externe a une incision étroite et remontant assez haut. 11 est (1) Turbo pica, L., List., 640, 3o; — T. argyrostomus , Chemn., V, Clxxvu, 1758-61 ; — T. margaritaceus , ib., 1762,- — T. versicolor, List., 576, 29; — T. mespilus, Chemn., V, clxxvi, 1742-43; — T. granulatus , ib., 44"46 ; — T. ludus, ib., 48, 49 7 — T. diadema, id., p. i45 ; — T. cinereus, Born., XII, 25-26; — T. lorquatus, Chemn., X, p. 2g5 ; — T. undulatus , id., clxix, i64o-4i. (2) Turbo petholatus, List , 584, 39 » — T. cochlus , ib., 4®; — T. Chrysostomus , Chemn. , V, clxxviii, 1766 ; — T. rugosus , List., 647, ^i ; — T. marrnoratus , id., 587, 46; — T. sarmalicus , Chemn., V, clxxix, 1777-18-1781 ; — T. cornutus , ib., 1779-80; — T. olearlus , id., CLxxviiï, 1771-72 ; — T. radiatus, id., clxxx, 1788-89; — T.impe- rialis, ib., 1790 ; — T. coronatus, ib., 1791-93; — T. canaliculalus , id., clxxxi , 1794 ; — T. setosus, ib., 95-96; — T Spinosus, ib., 1797 ; — T. s parvenus , ib., 1798; — T. mohkiànus; ib., 99-1800; — T. spenglerianus , ib., 1801-2; — T. castanea , id., clxxxi i, 7807-1814; — T. crenulatus , ib. , 1 8 1 1 -i 2 ; — T. smaragdulus ,ib., i8i5-i8i6; — T. cidaris , Chemn., V, clxxxiv; — T. helicinus , Born., XII, 23-a4- (3) Ajoutez Turbo nodulosus , Chemn., V, clxxiv s 1723-24; — T. carinatus, Born., XIII, 3-4; — Argonauta cornu, Fichtel et Moll., lest, microsc, I , a, e , on Lippiste de Montfort. PECTINIBR ANCHES. Jj probable qu'elle répondait , comme celle des siliquaires, à quelque fente de la partie branchiale du manteau. M. Desbayes en compte déjà plus de vingt espèces fos- siles. Les Scissurelles de M. d'Orbigny en sont des espèces vivantes. Les Turritelles (Turritella. Lam.) Ont la même ouverture ronde que les turbo proprement dits et complétée aussi par l'avant- dernier tour, mais leur coquille est mince, et, loin d'être enroulée dans le même plan, sa spire s'alonge en obélisque (turriculée). Leur animal a les yeux attachés à la base extérieure de ses tentacules. Son pied est petit (i). On en trouve un très grand nombre parmi les fossiles, et l'on doit en rapprocher les Proto, Defr. Les Scalaires. (Scalaria. Lam.) Ont, comme les turritelles, la spire alongée en pointe ; et, comme les dauphinules, la bouche complètement for- mée parle dernier tour* cette bouche est de plus entourée d'un bourrelet que l'animal répète d'espace en espace, à mesure que sa coquille croît , de manière à y former comme des échelons. L'animal aies tentacules et la verge longs et grêles. Il y en a une espèce célèbre par son prix , le Turbo sca- laris , L. , Chemn., IV, clii , 1426, etc. , vulgairement Scalata, qui se distingue parce que ses tours ne se tou- chant qu'aux points où sont les bourrelets, laissent du jour dans leurs intervalles. Une autre espèce plus grêle , et qui n'a point cette par- ticularité , est le Turbo claihrus L., commun dans la Mé- diterranée, List., 588, 5o, 5i. On peut placer ici quelques sous-genres de lerre (1) Turbo imbricatus , Martini, IV, cm , 1422 ; — T. repllcatus , ib., CLt , '4 12 ; List., 590 , 55 5 — T. acutangulus , List ., 5c)i, 5g; — T. duplicatus , Martini , IV, en, i4'4 i — T. exolelus, List., 591, 58; — T. terebra , id., 590, 54; — T. varie gatus , Martini, IV, clii, i4^3 j — T. obsolelus , Boin., XIII, 7. ^8 GASTÉROPODES ou d'eau douce, à ouverture entière, ronde ou à peu près, et operculée. Dans ce nombre, Les Cyclostomes. ( Cyclostoma. Lam. ) (i) Doivent être distingués de tous les autres, parce qu'ils sont terrestres , attendu qu'au lieu de branchies , leur animal a seulement un réseau vasculaire sur les parois de sa cavité pectorale. 11 ressemble d'ailleurs, en tout le reste, aux animaux de cette famille, sa cavité respiratoire s'ouvre de même au-dessus de sa tête par une grande solution de con- tinuité^ les sexes sont séparés: la verge du mâle est grande, charnue , et se replie dans la cavité pectorale; les tentacules, au nombre de deux , sont terminés par des tubercules mousses, et deux autres tuberculesplac.es sur leur base ex- térieure portent les yeux. Leur coquille , en spire ovale , a ses tours complets , finement striés eu travers , et sa bouche, dans l'adulte, en- tièrement bordée d'un petit bourrelet. Elle est fermée d'un opercule rond et mince. On trouve ces coquilles dans les bois, sous les mousses , les pierres. La plus commune est le Turbo elegans , List., 33, 25, à peu près de six lignes de longueur, grisâtre , que l'on trouve presque sous toutes les mousses (1). Les Valvees (Yalvata. Miill.) Vivent dans les eaux douces ; leur coquille est presque enroulée dans un même, plan , comme celle des planorbes , mais son ouverture est ronde, munie d'un opercule, et l'a- nimal, qui porte deux tentacules grêles, et les yeux à leur base antérieure , respire par des branchies. (1) M. de Férussac fait des cyclostomes et des hélicines son ordre des PULMONÉS OPERCULÉS. (a) Ajoutez Turbo lincina, List., 26, 24 '-, — T. labeo , List., a5, 23; ■ — T. dubius , Born., XIII ,5,6; — T. Utnbatus , Cheinn., IX, cxxiii, 1075. On doit remarquer parmi les fossiles, le Cyclostoma mumia de Lam , Brongn., Ann. Mus., XV, xxir , 1 PECTINIBR ANCHES. 79 Dans une espèce de ce pays-ci : Le Porte-Plumet. {Valvata cristata. Mùll.) Drap. I. 32-33. Gruet-Huysen. TNov. act. nat. cur. t. X, pi. xxxvm. La branchie, faite comme une plume , sort de dessous le manteau ? et flotte au dehors avec des mouvements de vibration , quand l'animal veut respirer. Au côté droit du corps, est un filament qui ressemble à un troisième tentacule. Le pied est divisé , en avant, en deux lobes crochus. La verge du mâle est grêle, et se retire seule- ment dans la cavité respiratoire. La coquille, qui a à peine trois lignes de large, est grisâtre, plate et ombili- quée. On la trouve dans les eaux dormantes (1). C'est ici qu'il faut placer les coquilles complè- tement aquatiques ou respirant par des branchies , qui appartenaient à l'ancien genre Hélix, c'est-à- dire dans lesquelles l'avant-dc^nier tour forme , comme dans les hélix, les limnées, etc., un arc rentrant , qui donne plus ou moins à l'ouverture la figure d'un croissant (2). Les trois premiers genres tiennent encore d'assez près aux turbo. Ainsi Les Paludines. ( Paltjdina. Lam. ) Ont été nouvellement séparées des cyclostomes, parce qu'elles n'ont point de bourrelet à leur ouverture ; que celle-ci , aussi bien que leur opercule, a un petit angle vers le haut, et que leur animal, ayant des branchies, vit dans l'eau comme tous les autres genres de cette fa- mille. Il porte une trompe très courte, deux tentacules (1) Ajoutez Valvata planorbis , Drap., 1 , 3 4 ? 35; — V. minuta, id., 36-38. (2) C'est ce dont M. de Blainville fait sa famille -des Ellipsostomes. 80 GASTÉROPODES pointus; les yeux à leur base externe sans pédicule par- ticulier; une petite aile membraneuse de chaque côté du corps en avant; le bord antérieur de son pied est dou- ble; l'aile du côté droit se recourbe en un petit canal, qui introduit l'eau dans la cavité respiratoire, ce qui commence à indiquer le syphon de la famille suivante. Dans l'espèce commune, La Vivipare a bandes de Geoffr. {Hélix vivipara. Lin.) Drap. 1. 16. Dont la coquille, lisse et verdâtre, a deux ou trois bandes longitudinales pourpres, et qui habite en abondance toutes nos eaux dormantes; la femelle produit des petits vivants : on les trouve, au printemps, dans son oviductus , dans tous les étals de développement. Spallanzani assure que les petits, pris au moment de leur naissance et nourris séparés, reproduisent sans fécondation , comme ceux des pucerons. Cependant les mâles sont presque aussi com- muns que les femelles; ils ont une grande verge qui sort et rentre comme celle des hélix, mais par un trou percé dans le tentacule droit, ce qui fait toujours paraître ce tentacule plus grand que l'autre. C'est un moyen de recon- naître le mâle (i). La mer produit quelques coquillages qui ne diffèrent des paludines que par une coquille épaisse: Ce sont Les Littorines. Féruss. Dont l'espèce commune Le Vigneau (turbo littoreus. L.) Chemn. V clxxxv, i852, Fourmille sur nos côtes. Sa coquille est ronde , brune, rayée longitudinalement de noirâtre. On le mange. Les Monodontes. ( Mowodon. Lam. ) Ne diffèrent des littorines que par une dent mousse — ■ ' ■ - ■ ■ ■■—-*— —■■■»»■■■■ — ■■- .-... -.— — , i ■— ■ .M— v.m, ■ ■ ■—.■■...— «HJ (i) Ajoutez Cyclost. achatinumy Drap., I, 18} — C. ifnpurum, id,, 19 , 20, ou Hélix lentaciilata , L., etc. ; et les petites espèces des e'iangs d'eau sale'e , de'crites par M. Boudant , Ann. Mus., XV, p. 199. PECTJNJBK ANCHES. Si et légèrement saillante au bas de leur columelle , qui a quelquefois encore une fine dentelure. Plusieurs ont aussi le bord extérieur de l'ouverture crénelé. L'animal est plus orné; il porte généralement de cbaque côté trois ou quatre filets aussi longs que ses tentacules. Ses yeux sont portés sur des pédicules particuliers à la base ex- terne des tentacules. L'opercule est rond et corné. On en trouve une petite espèce très abondante sur nos cotes ( Trochus tessellatus , L.), Adans. ? Sénég. , XIÏ, i, List., 642, 33, 34, à coquille brune, tachetée de blan- châtre (1). Les Phasianelles. ( Phasianella. Lam. ) Ont la cqquille oblongue ou pointue, comme celle de plusieurs lymnées et bulimes; son ouverture, de même plus haute que large, est de plus munie d'un opercule pierreux, et a le bas de la columelle sensiblement aplati et sans ombilic. Ce sont des espèces des mers des Indes, que leurs cou- leurs douces et agréablement nuancées font rechercher des amateurs. Leur animal a deux longs tentacules, les yeux portés sur deux tubercules de leur base extérieure, de doubles lèvres échancrées et frangées, ainsi que les ailes, qui portent chacune trois filaments (2). Les Ampullaires. ( Ampullaria. Lam. ) Ont la coquille ronde et ventrue, à spire courte (1) Ajoutez Trochus labeo , Adans., Sénég., XII, List., 68, 442 '■> — Troch. Phat aonius , List., 63^,Î25 ; — Tr. rusticus , Cliemn., V, clxx, i645, 46 ; — Tr. nigerrimus , ib., ^7 '-, — Tr. œgyptxus, id., clxxi, i663, 4; — Tr. viridulus , ib., 1677 » — Tr. carneus , ib., 16S2; — Tr. albi- dus , Born., XI, 19,20; — Tr. asper, Cheran.,, ib., clxvi , i582; — Tr. cilrinus, Knorr., Del., I, x, 7 ; — Tr. granaiwn , Chetnn., V, clxx, i654> 55; — Tr. crocatus , Born., XI ï, 11,1*25 — Turbo Stratus , Chcmn. , V, clxxvi , 1754-55; — Turbo dentalus , id., clxxviii , 1767, 8 , etc. (2) Buccinum trilonis , Chemn., IX, cxx, io35, io36; — Hélix solida , Born., XIII, ï8, 19. TOME III. G 82 GASTÉROPODES comme celle de la plupart des hélices ; son ouverture est plus haute que large, munie d'un opercule, et sa colu- melle ornbiliquée. Elles vivent dans les eaux douces ou saumàtresdes pays chauds. Leur animal a de longs tenta- cules et des yeux portés sur des pédicules de leur base. Au plafond de sa cavité respiratoire, à côté d'un peigne branchial, long et unique , est, d'après les observations de MM. Quoy et Gaymard , une grande poche sans issue remplie d'air, qui pourrait passer pour une vessie nata- toire (1). , Les Lanistes, Montf., sont des ampullaires à grand om- bilic contourné en spirale (2). Les Hélicines. ( Helicina. Lam. ) (3) Seraient par la coquille, des ampullaires à bord de l'ou- verture renversé (4). Quand ce bord renversé est tranchant, ce sont les Ampul- lines , Blainv., et quand il est en bourrelet mousse, les Olygibes de Say. Il y en a une espèce remarquable par un rebord et une traverse pierreuse à la face interne de son opercule (5). Il paraît que, dans cesanimaux, les organes de la respira- tion sont disposés comme dans les cyclostomes, et qu'ils peu- vent vivre de même à l'air (6). Les Mélanies. ( Melania. Lam. ) Ont une coquille plus épaisse, à ouverture plus haute (1) Hélix ampultacea , L., List., i3o, 3o; — Bulimus urceus , Brug , List., :25, 25. (2) AmpulL carinata , Oliv., Voyage eu Turq., pi. xxxi, f. 7 , copie' Blainv., Malac, xxxiv, 3. (3) Monlfort a changé le nom d'hélicine en celui de Pitonnille ,• mais il n'a. pas été' adopté , et on ne peut le citer que pour la synonymie. (4) L1 Helicine striée, Blainv., Malac, xxxv, 4- (5) L' Helicine neritelle, List., lxi, 5o,, cop. Blainv., Malac, xxxix, 2. (6) C'est d'après celte circonstance que M. de Fémssac range ce sous- penre avec celui des Cyclostomes dans un ordre qu'il nomme Pul/nonés operculés. Voyez la Monographie de ce genre par M. Gray, Zool . journ., vi«s 1 et 2. PEGTINIBR ANCHES. 83 que large, qui s'évase à la partie opposée à sa spire. La eolumelle n'a ni repli ni ombilic ; la spire varie beau- coup pour i'alongement. Les raélanies vivent dans les rivières, mais il n'y en a point en France; leur animal a de longs tentacules et les yeux sur leur côté extérieur , vers le tiers de la lon- gueur (1). Les Rissoaires. ( Rissoa. Freminv. Acmea. Hartm. ) Diffèrent des mélanies parce que les deux bords de leur ouverture s'unissent dans le haut (2). Les Me'lanopsides. ( Melanopsis. Ferussac. ) A peu près de la forme des mélanies , en diffèrent par une callosité à la eolumelle et un vestige d'échancrure vers le bas de l'ouverture, qui semble indiquer un rapport avec les vis (3). Les Pirenes. Lam. Ont non-seulement ce petit sinus vers le bas, maison leur en voit un second à la partie opposée (4). Ces deux sou«-genres vivent, comme les mélanies, dans les rivières du midi de l'Europe et des pays chauds. (1) Mélanie thiare (Melania amarula , Lara . ) , Chemn. , Tab. 1 34» fig. 1218 et 12195 de l'île de France, de Madagascar. Aj. Mel. truncata, Lam., Encycl., pi. 4^8, fig. 3, a-b; — Mel. coarclata , id., Encycl., pi. 4^8 , fig. 5, a-b , et un grand nombre d'es- pèces fossiles, parmi lesquelles Mel. semi-placata , Defr. ; — Mel. Cuw'eri, Desh., Coq. foss. des env. de Paris , tom. II , pi. xn, fig. 1-2 — Mel. coslellata , Lam. (2) M. de Freminville en décrit sept espèces dans le nouv. Ballet, des Se. nat. delà Soc. phii., année 1814, p. 7 , et M. Audouin trois dans l'ouvrage d'Egypte : Riss. Freminvillii , Coq., pi. m, fig. 205 — Riss. Desmarestïi , ibid , 21 ; — Riss. d'Orbienii , ibid, fig. 22. (3) Mélanopside bucclnoïde {Mêlait, buccinoedea) , Feruss., Me'm. de la Soc. d'histnat. de Paris, tom. I, pi. vu, fig. 1-1 i,etc. Voyez Sowerby; 22e livraison. (4) Pirène tére'brale (Pir. tetebralis) , Lam.; Lister: Tab. 1 1 5, fig. 10.; — Pir. Madagascariensis , Encycl., pi. 4^8 , fig. 2, a, b, etc. 6* 8/|. GASTÉROPODES. Nous croyons pouvoir placer ici deux genres dé- tachés des volutes , et qui ressembleraient assez aux auricules , mais qui sont operculés et ne portent que deux tentacules : Les Actéons. Montf. (1). ( Tornatelles. Lam. ) Qui ont la coquille elliptique , à spire peu saillante , l'ouverture alongée en croissant, élargie par en bas, et le bas de la columelle marqué d'un ou deux gros plis ou callosités obliques (2) , et Les Pyramidelles. Lam. Qui ont la spire turriculée, l'ouverture large, en croissant, le bas de la columelle contourné obliquement, et marqué de plis aigus en spirale (3). Les Janthines. ( Janthina. Lam. ) (4) S'écartent beaucoup de tous les précédents par les formes de l'animal. Leur coquille cependant est assez semblable à celle de nos colimaçons terrestres , et a de même son bord columelîaire en arc rentrant, mais est un peu anguleuse au bord externe , et sa columelle un peu prolongée au delà du demi-ovale que formerait, sans ce prolongement , le bord extérieur. L'animal n'a point d'opercule , mais il porte sous son pied un organe vési- culaire semblable à une bulle d'écume, et toutefois de - — -* (1) Qu'il faut bien distinguer des Actéons d'Oken , lesquels paraissent voisins des Aplysies. ('i) Koluta tornalilis et bifasciata , L. , Martini , II , xliii , 442 > 44^ ; — V, sulcala et V. solllula y ib., 44°> 44 1 5 — V.flammea, ib., 4^9, — V.jlava , ib., 444 i — V • pusilla, ib., 44^. (3) Trochus dolabratus , L. Chemn., V, clxvii , i6o3, i6c>4; — Bu~ limus ttfebellwn , Brug., List., 844» 72# (4) M. de Blainvil'e fait de ce genre sa famille des Oxystomes. ( PECTINIBRANCHES. $f) substance solide, ce qui l'empêche de ramper, mais lui permet de flotter à la surface de l'eau. Sa tête, en forme de trompe cylindrique, terminée par une bouche fendue verticalement et armée de petits crochets, porte de cha- que côté un tentacule fourchu. L'espèce commune ( Hélix Janthina, L. ) , List. 572, 24 , est une jolie coquille violette, très abondante dans la Méditerranée. Quand on touche l'animal , il répand une liqueur épaisse d'un violet foncé, qui teint autour de lui l'eau de la mer. Les Nérites. ( Nerita. Lin. ) (1) Sont les coquilles qui ont leur columelle en ligne droite , ce qui rend leur ouverture demi - circulaire ou demi - elliptique. Cette ouverture est généralement grande par rapport à la coquille , mais toujours munie d'un opercule qui la ferme complètement. La spire est presque effacée et la coquille demi-globuleuse. Les Natices. (Natica. Lam. ) Sont des nérites à coquilles ombiliquées ; celles dont on connaît l'animal ont un grand pied, des tentacules simples, portant les yeux à leur base et un opercule corné (2). Les Nerites propres. ( Nerita. Lam. Peloronta. Oken. ) N'ont point d'ombilic. Leur coquille est épaisse , leur columelle dentée , leur opercule pierreux ; leur animal porte les yeux sur des pédicules à côté des tentacules, et n'a qu'un pied médiocre (3). (1) M. de Blainville fait de ce grand genre sa famille des Hémictclo- STOMES. (2) Voyez pour les espèces la première div. de Gm. et Chemn., V, pi. CLXXXVI-CLXXXIX. (3) Voyez pour les espèces la troisième div. de Gm. et Chemn., V, pi, clxxxx-clxxxxiii , et Sowerby, Gcn. of Sh., quinzième livraison. 86 GASTÉROPODES On en distingue peut-être assez légèrement Les Vêlâtes. Montf. Où le côté de la coluraelle est recouvert dJune couche calcaire , épaisse et bombée ( i ) ? et Les Ne'ritines. Lam. Qui ont la coquille sans ombilic, mince, Popercule corné; elles vivent dans les eaux douces. L'animal est comme dans les nérites propres. Le plus souvent leur columelle n'est pas dentée. Nous en avons une petite agréablement variée en couleur , très abondante dans nos rivières (Neritajluvia- tilisy L. ), Cliemn., IX, cxxiv, 188 (2). Quelques-unes y ont cependant de fines dentelures (3) , et dans ce nombre il en est dont la spire est armée de longues épines ( les Clithons, Montf. ) (4). C'est des trochoïdes que , d'après nos nouvelles observations, nous croyons devoir rapprocher une famille que nous appellerons CAPULOIDES (5), Et qui comprend cinq genres, dont quatre dé- membres des patelles. Ils ont tons une coquille largement ouverte, à peine turbinée, sans oper- cule, sans échancrure ni syphon ; du reste, leur (1) JSerila pervers a , Gmel., grande espèce fossile; Cliemn., IX, cxiv, 975,976. (a) Ajoutez Nerïta turrita , Cliemn., IX, cxxiv, io85. (3) JSerita pulligera^ Chemn., loc. cit., 1878- 1879; — iV. virginea , Lister, 604 , 606. (4) Nerita corona , Cliemn., io83-84- (5) M de Bïainville en met la plupart clans ses Paracëphalophores hermaphrodites non symétriques ou ealyptracicns ■ mais ils me parais- sent tous clioïques. PECTI1SIBR ANCHES. $7 animal ressemble aux antres pectinibranches, et a de même les sexes séparés. Leur peigne brancbiai est unique, disposé en travers à la voûte de la cavité , et ses filets sont souvent très longs. Les Cabochons. ( Capulus. Montf. Pileopsis. Lam. ) Ont une coquille conique, à sommet se recourbant un peu en commencement, de spirale, qui les a long* temps fait placer parmi les patelles; leurs branchies sont sur une rangée sous le bord antérieur de la cavité branchiale; leur trompe est assez longue; sous leur cou est un voile membraneux très plissé; ils ont deux tentacules coniques portant les yeux à leur base exté- rieure (i). Les Hipponyces. ( Hipponyx. Defr. ) Paraîtraient, d'après leur coquille, des cabochons fossiles, mais très remarquables par un support formé de couches calcaires sur lequel ils reposent, et qui avait été probablement transsudé par le pied de leur ani- mal (2). Les Crépidules. ( Crepidula. Lam. ) Ont une coquille ovale, a pointe obtuse couchée, dirigée obliquement en arrière et de côté , à ouverture faisant la base de la coquille , à moitié fermée en dessous et en arrière par une lame horizontale. Le sac abdominal contenant les viscères est sur cette lame, le pied des- sous, la tête et les branchies en avant. Les branchies consistent en une rangée de longs filaments attachés sous (1) Patella hungarica, List., 544-^2 7 — Pal. calyptra , Cliemn., X, clxix, i643-445 — Pat» mitrula, Gin., Lister, dxliv, 3i. (2) Paiellacornucopiœ, Lam , Knorr., Pctrif., Tî, part. n. pi. )3i , f. 3, et Bîaiuv., Malac, pi. 88 GASTÉROPODES le bord antérieur de la cavité branchiale. Deux tenta- cules coniques portent lesyeux à leur base extérieure (1). Les Piléoles. (Pileolus. Sowerby.) Paraissent des crépidules dont la lame transverse prend moitié de l'ouverture; cependant leur coquille est plus semblable à celles des patelles (2). On ne les a que fossiles. » Les Septaires. Féruss. Navicelles. Lam. ( Cim- ber. Montf. 82. ) Ressemblent aux crépidules , excepté que leur som- met est symétrique , couché sur le bord postérieur , et leur lame horizontale moins saillante; l'animal a de plus une plaque testacée de forme irrégulière, attachée horizontalement sur la face supérieure du disque muscu- laire de son pied, et recouverte par le sac abdominal, qui repose en partie dessus. C'est probablement l'analogue d'un opercule, mais qui n'en remplit pas les fonctions, étant en quelque sorte à l'intérieur; leur animal a de longs tentacules, et à leur base extérieure, des pédicules qui portent les yeux. Elles vivent dans les rivières des pays chauds (3). Les Calyptrées. (Calyptr^ea. Lam.) Ont une coquille en cône, dans le creux de laquelle est une petite lame saillante en dedans, qui fait comme (1) Patdlafornicata, List., 545, 33, 35; — P. aculeata, Cheron.,X, clxviiï , 1024-2 5; — P. goreensis , Martini, I, xiii, i3i , i32; — P. io/ea, Naturf., XVÏIÏ, 11, i5; — P. c rep ulula , Adans. Sënég., I, 1 r, 95 — Pat. porccllana , List., 545, 34- (2) Pileolus piccatas, Sowerb. ; — PU. lœvis, id., Gen. of Shells. , uo jq; — PU, neritoides , Dcsîi., Ann. des Se. nat., I, xm, 3, a, b, c. (3) Palclla neràoïdea , List., 545-36, et Naturf., XIII, v , 1, 2 5 — Pat.Oorbonica, Bory. Saint-Vincent, Voyage, I, xxxvn, 2; et pour l'ani- mai , Quoy cl Gaim. , Voyage de Freycinet , pi. 7 1, f. 3-6. PECT1NIBR ANCHES. 89 un commencement de columelle et s'interpose dans un repli du sac abdominal. Les branchies se composent d'une rangée de nombreux filets longs et minces comme des cheveux. Les unes ont cette lame adhérente au fond du cône , ployée elle-même en portion de cône ou de tube, et descendant verticalement (O. D'autres l'ont placée presque horizontalement, adhérente aux côtés du cône, qui est marqué en dessus d'une ligne spi- rale, ce qui donne à leur coquille quelque rapport avec celle des trochus (2). Les Siphonaires. ( Siphonaria. Sowerby. ) Démembrées tout nouvellement des patelles, ont une coquille au premier coup d'ceil très semblable à une pa- telle aplatie et sillonnée en rayons, mais son bord est un peu plus saillant du côté droit, et elle est creusée en dessous d'un léger sillon qui aboutit à cette proéminence du bord, et auquel répond un trou latéral du manteau par où Feau s'introduit dans la cavité branchiale pla- cée sur le dos, et d'ailleurs close de toute part. L'organe respiratoire consiste en petits feuillets peu nombreux, attachés sur une ligne transversale au plafond de cette cavité; l'animal ne paraît point avoir de tentacules, mais seulement un voile étroit sur la tête (3). Il y a des espèces où la coquille n'a pas même cette appa- (i) Patella equestris, L., List., 546-38 ; — Pal. sintnsis , ib., 3g; — Pat. Irochiformis , Martini, I, xm , i35; — Pat. auricula , Chemn.,X, clxviii, 1628-29; — Pat. plicala, Nat. forsch. , XVIII, 11, 12; — Pat. striata, ib., i3. (2) Patella contorta, Nat. Forsch., IX, in, 34, VIII, n-i4j — Pat. depressa, ib., XVIII , n , n. (3) Patella sipho ,• — Siphonaria concinna, Sowerb., Gen. of Shelss , n° XXI ; — S. exigua , id., ib. Voyez aussi Savi^ny, Descr. de l'Eg. , Zool. , Gaster., pi. m , f. 3 , et Coq., pi 1, f. 1. M. Gray a propose', il y a quelques aune'es , un genre Gadinia , qui ne diffère en rien de celui des siphonaires. (Philos. Magaz. , avril 1824. ) <)0 GASTÉROPODES rence légère de canal , et ressemble tout-à-fait à celle d'une patelle, si ce n'est que son sommet est sur l'arrière (i). Les Stgarets. (Sigaretus. Adans.) Ont la coquille aplatie, à ouverture ample et ronde, à spire peu considérable , dont les tours s'élargis- sent très vite et se voient par dedans , et cachée pen- dant la vie dans l'épaisseur d'un bouclier fongueux qui la déborde de beaucoup, ainsi que le pied , et qui est le véritable manteau. On remarque en avant de ce man- teau., une écbancrure et un demi-canal qui servent à conduire l'eau dans la cavité branchiale, et qui forment un passage à la famille suivante ; mais dont la coquille ne porte aucune empreinte. Les tentacules sont coniques et portent les yeux à leur base extérieure; la verge du mâle est très grande. Nous en avons quelques espèces sur nos côtes. Les Coriocelles. (Coriocella. Blainv.) Ne sont que des sigarets dont la coquille est cornée et presque membraneuse, comme celle des aplysies (2). Les Cryptostomes. (Cryptostoma. Blainv.) Ont une coquille assez semblable à celle des sigarels , portée avec la tête et l'abdomen qu'elle recouvre sur un pied quatre fois plus grand, coupé carrément en arrière, et qui produit en avant une partie charnue et oblongue, qui fait près de moitié de sa masse. L'a- nimal même a la tête plate, deux tentacules, un large peigne branchial au plafond de sa cavité dorsale ; (1) Siphonaria tristeîisis , Sow., loc. cit. (2) La Coriocelle noire , Blainv. Malac. , XLII, f. 1. Ce mollusque n'est pas de'pourvu de coquille, comme Ta cru l'auteur du genre; mais elle est mince et flexible. PECTINIBK ANCHES. 91 la verge sous le tentacule droit; mais je ne lui vois pas d'échancrure au manteau (1). La troisième famille des gastéropodes pectini- brancbes, ou Les BUCCINOIDES , A une coquille spirale, dont l'ouverture a, près de l'extrémité de la columelle , une échancrure ou un canal pour le passage du sypbon , ou tuyau qui lui-même n'est qu'un repli prolongé du manteau. Le plus ou moins de longueur du canal , quand il existe , le plus ou moins d'ampleur de l'ouverture et les formes de la columelle, donnent leur division en genres, que l'on peut grouper diversement (2). Les Cônes, vulg. Cornets. ( Conus. L. ) (3) Ainsi nommés de la forme conique de leur coquille ; la spire s ou tout-à-fait plate ou peu saillante, forme la base du cône; sa pointe est à l'extrémité opposée ; l'ouverture est étroite, rectiligne ou à peu près, étendue d'un bout à l'autre, sans renflement ni plis, soit au bord, soit à la columelle. L'animal est d'une minceur proportionnée à l'ouverture qui lui donne passage; ses (1) Outre l'espèce du Muséum britannique [Cr. leachii, Blainv.), Ma- lac. , XLII , 3, nous en avons une [Cr. carolinum , Nob. ) envoye'e de la Caroline par M. I/Herminier. (2) Ce sont les Parace'phalophores dioïcjues syphonobr anches de M. de Blainville. (3) M. de Blainville réunit les Cornets, les Porcelaines , les Ovules, les Tarières et les jointes , en une famille qu'il nomme Axgyostomes. En plaçant ici ces genres à ouverture étroite , nous n'entendons point précisément les rapprocher de la famille précédente: mais seulement les présenter les premiers, comme ayant les caractères les plus saillants parmi ceux à sypbon. <)2 GASTÉROPODES tentacules et sa trompe s'alongent beaucoup ; les pre- miers portent les yeux en dehors près de la pointe ; l'opercule placé obliquement sur l'arrière de son pied, est étroit et trop court pour fermer toute l'ouverture de la coquille. Les coquilles de ce genre ont généralement de très belles couleurs , ce qui les a fait recueillir en grande abondance dans les cabinets. Nos mers n'en produisent que très peu (1). On les distingue selon que leur spire est plate ou peu saillante, et que les tours en sont ou non tuberculeux, ou qu'elle est plus saillante et même pointue, ayant aussi, ou non , des tubercules. Il y en a même dont la spire est assez saillante pour les faire paraître cylindriques , et alors elle peut aussi être lisse ou tuberculeuse (2). On appelle spire couronnée celle qui a des tubercules. Les Porcelaines. ( Cypr^ea. L. ) Ont aussi la spire très peu saillante, et l'ouverture étroite et s'étendant d'un bout à l'autre; mais leur coquille bombée au milieu et presque également ré- trécie aux deux bouts , offre une forme ovale , et leur ouverture, dans l'animal adulte , est ridée transversa- lement à ses deux côtés. Le manteau est assez ample pour se recourber sur la coquille et l'envelopper; il la (1) On peut voir, sur les espèces de ce beau genre , l'article et les plan- ches de Bruguières dans l'Encycl. méthod. , où il est parfaitement de'crit et représenté , et rénumération encore plus complète qu'en a faite M. de Lamarck, Ann. Mus., tome XV. (2) Espèces à spire couronnée, Con. cedonulli , L. Coq., recher- chée et qui admet un grand nombre de variétés, Encycl. méth., pi. 3 16, fig. 1; Con. marmoreus , L. , Enc, pi. 317, fig. 5; Con. arenatus, Brug. Enc, pi. 320, fig. 6., etc. Espèces à spire non couronnée . Con. litleratus , L., Encycl., pi. 323, fig. j; — Con. tessellatus , Brug., Enc, pi. 3a6 , fig. 7 ; — Con. virgo , Brug., Encycl., pi. 026. fig. 5, etc. PECTINIBIIAWCHES. g3 couvre à un certain âge d'une couche d'une autre cou- leur, en sorte que cette différence, jointe à la forme que prend l'ouverture, ferait prendre l'adulte pour une autre espèce. L'animal a des tentacules médiocres, por- tant les yeux à leur base externe , et un pied mince sans opercule. Ce sont aussi des coquilles très belles en couleurs, et dont on a beaucoup rassemblé dans les cabinets, quoiqu'elles viennent presque toutes des mers des pays chauds (i). Les Ovules. (Ovula. Brug. ) Ont la coquille ovale et l'ouverture étroite et longue comme les porcelaines; mais sans rides du côté de 1 columelle; la spire est cachée, et les deux bouts de l'ouverture à peu près également échancrés ou égale- ment prolongés l'un et l'autre en canal. Linnaeus les confond ait avec les bulles , dont Bruguièresles a séparées avec raison. Leur animal a un pied large, un manteau étendu, qui peut en partie se retrousser sur la coquille; un museau médiocre et obtus, et deux longs tentacules, qui portent les yeux sur le côté , vers le tiers de leur longueur. Montfort appelle en particulier Ovules , celles où le bord extérieur est ridé en travers (2). Il nomme Navettes ( Yolva) celles où les deux bouts de l'ouverture se prolongent en canal , et où le bord extérieur lui même n'est pas ridé (3). (1) Voyez, pour les espèces, le genre cyprœa de Gmel., et les figures recueillies par Bruguières pour rEncyclope'die , le Gen. of Sliells de M. Sowerby, xvne livr., et surtout une Monographie de M. Giay , pu- bliée dans le Zool. Journal, n°3 2, 3 et 4. (2) Butta ovurn, L., List., 71 1, 65, Encycl., 358, 1. (3) Butta vol\>a, L., List., 711,63, Encycl., 357, 3 \ — B. birostris , Enc, 357, 1 ; Sow.,ibid. p/j. GASTÉROPODES Quand ce bord extérieur n'est pas ridé , ni les extrémités de l'ouverture prolongées , il les appelle Calpurnes (i). Les Tarières. ( Terebellum. Lam. ) Ont la coquille oblongue, l'ouverture étroite, sans plis ni rides , et s'élargissant uniformément jusqu'au bout opposé à la spire , laquelle est plus ou moins sail- lante selon les espèces (2). On ne connaît pas leurs animaux Les Volutes. ( Voluta. Lin. ) Varient pour la forme de la coquille et pour celle de l'ouverture; mais se reconnaissent à l'échancrure sans canal qui la termine et à des plis saillants et obliques de leur columelle. Bruguières en avait d'abord séparé. Les Olives. ( Oliva. Brug. ) Ainsi nommées à cause de la forme oblongue ou ellip- soïde de leur coquille, dont l'ouverture est étroite, longue, échancrée à l'opposite de la spire, qui est courte, et a les plis de la columelle nombreux et semblables à des stries. Les tours sont creusés en sillon. Ces coquilles ne le cèdent point en beauté aux porcelaines (3), Leur animal a un grand pied, dont la partie antérieure (en avant de la tête) est séparée par une incision de chaque côté; ses tentacules sont grêles et portent les yeux sur le côté au milieu de leur longueur. Sa trompe, son syphon, (1) Bulla verrucosa , L., List., 712, 67, Enc, 357, 5» dont nous ne séparons pas les Ultimes , Montf. ; ou Bulia gibbosa , L., List., 711, 64, Encycl., 357, 4- (2) Terebellum subidatum , Lam., Bulla terebellum , L., Lister, 736 , î. 3o, Encycl., 36o, 1 ; — Tereb. convoluium, Lam.. Sowerb., Gen. of Shells , 6e liv. (3) Oliv. subulala , Lam. , Enc. , pi. 368, fi». 6, a b}- — VoL hiatula , L. ; — Voluta porphyria , Vol. oliva, et en général toutes le3 volutes cy- lindroïdes de Gm. , p. 3438 et suivantes. PECTI1NIBKATNCH1ÏS. g5 .sa verge sonl Assez longs ; il n'a pas d'opercule. MM. Quoy et Gaymard ont observé à sa partie postérieure un appendice qui s'introduit dans lé sillon des tours. Le reste du genre volute a été ensuite subdivisé en cinq par M. de Laniark. (1) Les Volvaires. (Volvaria. Lam. ) Ressemblent beaucoup aux olives par leur forme oblon- pue ou cylindrique ) mais leur ouverture est étroite , et son bord antérieur remonte jusqu'au-dessus de la spire, qui est excessivement courte. Il y a un ou plusieurs plis au bas de leur columelle; leur poli, leur blancheur les font employer sur quelques côtes en colliers (2). Il y en a une petite espèce fossile de nos environs (3;. Les Volutes propres. (Voluta. Lam.) Ont l'ouverture ample, et la columelle marquée de quel- ques gros plis 7 dont le plus éloigné de la spire est le plus fort. Leur spire varie beaucoup en saillie. Les unes (Cymbium, Montf.j Cymba, Sowerb. ) ont le der- nier tour ventru; leur animal a un pied charnu, grand et épais, sans opercule, et sur la tête un voile, aux côtés du- quel sortent les tentacules. Les yeux sont sur ce même voile en dehors des tentacules. Sa trompe est assez longue et son Syphon a un appendice de chaque côté de sa base. Ces coquil- les deviennent très grandes, et plusieurs sont fort belles (4). D'autres (Voluta, Montf. ) ont le dernier tour en cône, (1) Sans compter les Tornatelîeset les Py ramidelles déjà mentionnées page 84 ci-dessus. (2) Volv. monilis, L.; Volv. trilicea, Lam., etc. (3) Volvaria bulloïdes , Lam., EncycL méth., pi. 384, *• 4- (4) Fol. œthiopica, List., 797, (\\—V. cymbium , 796 , 3, 800, 7; — V. olla, 79.I, f "5 — - V, Neptuni , 802 , 8 ; — V. navicula , 795, 2 ; — V.papillaris , Séb., III, lxiv, 9; — V. mdica, Martini, III, lxxii, 772, 773; genre Melo, Sowerb., Gen. of Shells , 28e liv.— V. cymbiola, Chemn , X, cxlviii , j385, i386; — V.prœputium, List., 798, 1; — y. speclbilis, Daviia, I, vm , S. $6 gastéropodes se rétrécissant au bout opposé à la spire (i). Leur ani- mal a le pied moins gros que dans les précédentes j leurs coquilles sont souvent aussi très remarquables par la beauté de leurs couleurs ou des dessins qui y sont tracés. Les Marginelles. ('Marginella. Lam.) Avec les formes des volutes propres, ont le bord exté- rieur de l'ouverture garni d'un bourrelet. Leur échancrure est peu marquée. Selon Adanson, leur animal a aussi le pied très grand et manque d'opercule. 11 recouvre en partie la coquille en relevant les lobes de sou manteau. Ses tentacu- les portent les yeux sur le côté externe de leur base (2). M. de Lamarck en distingue encore les Colombelles (Co- lombella) dont les plis sont nombreux et le bourrelet du bord externe renflé dans son milieu (3). Il paraît qu'elles n'ont pas d'opercule. Les Mitres (Mitra. Lam.) Ont l'ouverture oblongue avec quelques gros plis à sa co- lumelle, et le plus voisin de la spire le plus gros. Leur spire est généralement pointue et alongée j plusieurs espèces sont brillamment tachetées de rouge sur un fond blanc (4). Leur (1) Voluta musica, List., 8o5, i4, 806, i5; — V. scapha , 799, 6 j — V. vespertilio, 807, 16, 808, 17; — V. hœbrea , 809, 18 ; r— V. vexillum, Martini , III, cxx, 1098 ; — V . flavicans , ib., xcv, 922, 923 ; — V. undulata, Lam., Ann. Mus. , etc. Voyez pour d'autres espèces un Me'moire de M. Broderip (Zool. Jauni. , avril i825). (2) Voluta glabella, Adans., IV, genre x, 1 ; — Voluta faba , ib., 2; — Vol. prunum, ib., 3; — Vol. persicula , ib., 4? et en ge'ne'ral toute la pi. xlii, vol. II de Martini 5 — Vol. marginata , Born., IX, 5, 6. (3) Voluta mercatoria, List., 824, 4^j — Vol. rustica, List., 824» 44 î — Vol. mendicaria , et presque toute la pi. xliv de Martini , vol. II; — Col. sivombiformis ,• Vol. labiosa ; Vol. punctata , etc., Sow. , Gen. of Shells , 9c livr. (4) Telles sont Vol. episcopalis , List., S3q, 60; — Vol. papalis, ib., 67 ; et 84o, 68 ; — Vol. cardinalis , 838, 65. Ajoutez Vol. patriarchalis .■ — Vol. pertusa, 822, 4o; — Vol. vulpecula, Martini, IV, cxlviii, i366; — Vol. plicaria , List. , 820, 37 ; — Vol. sanguisuga , List., 821, 8 ; — Vol. coffra, Martini, IV, cxlviii , 1369, 1370 ; — Vol. acus , id., Clvit, i493, 149^ 5 — Vol. scabricula , id. , cxux, i388, 89; — Vol. PECT1NIBRANCHES. 97 animal a le pied petit , les tentacules de longueur médiocre portant les yeux de côté vers le tiers inférieur, un siphon aussi de longueur médiocre ; mais il avance souvent une trompe plus longue que sa coquille. Les Cancellaires. (Cancellaria. Lam.) Dont le dernier tour est ventru et l'ouverture ample et ronde, et où. le bord interne forme une plaque sur la colu- melle. Leur spire est saillante, pointue, et leur surface généralement marquée de sillons croisés (1). Les Buccins. ( Buccinum. L. )(2) Comprennent toutes les coquilles non plissées à la columelle, munies d'une échancrure, ou d'un canal court infléchi vers la gauche. Bruguières en a fait les quatre genres des buccins; des pourpres, des casques et des vis, dont MM. de La- mark et Montfort ont encore subdivisé une partie. Les Buccins. (Buccinum. Brug.) Comprennent les coquilles échan crées sans aucun canal , dont la forme générale est ova^e, ainsi que celle de l'ouver- ture. Tous ceux de leurs animaux qu'on connaît manquent de voile à la tête , et ont une trompe , deux tentacules écar- tés, portant les yeux sur le côté externe et un opercule corné. Leur siphon s'alorige hors de la coquille. M. de Lamark réserve spécialement ce nom de Buccin (Buccinum, Lam.) à celles dont la col umelle est convexe et nue, et le bord sans rides ni bourrelet. Leur pied est mé- maculosa, ib., 1%']'] '-, — Vol. nodulosa , ib., i385; — Vol. spadicea , id., cl, 1392 ; — V. auranlia , ib., 1393-94 ; — V. decussata , i395; — V. tunicula , 1376. (1) Voluta canctllata , L., Adans., VIII, 16; —Vol. reticulata, List., 83o, 20 , etc. — Sow., Gen. of Shells , 5e livr. (2) M. de Blainville fait de ce grand genre, une famille de ses Parace- phalophores dioïques sipkonobranche^ qu'il nomme Entomostomes. TOME III. 7 o8 gastéropodes diocre, leur trompe longue et grosse , et leur verge souvent excessivement grande (i). Les Nasses. (Nassa. Lam.) Ont le côté de la columelle recouvert par une plaque plus ou moins large et épaisse , et l'échancrure profonde , mais sans canal. Leur animal ressemble à celui des buccins proprement dits, et il y a pour les coquilles des passages gradués d'un sous-genre à l'autre (2). M. Delamark nomme Eburnes. (Eburna. Lam.) Celles qui joignent à une coquille lisse et sans rides au bord, une columelle largement et profondément ombili- quée. Leur coquille a pour la forme générale de grands rapports avec les olives. On ne connaît pas leur animal (3). Les Ancillaires. (Ancillaria. Lam.) Ont la même coquille lisse, et au bas delà columelle un bourrelet marqué ? sans ombilic et sans sillon à la spire. (1) Buccinum undatum, L., List., 662, 14 ; — Bucc. glaciale, L. j — Bucc. angVcum , List., 963, 1 7 ; — Bucc. porcalum , Martini, IV, cxxyi, iai3, I2i4; — Bucc. lœvissimum^ id., cxxvit, I2i5-i6; — B. igneum, ib., 121 7 ; — Bucc. carinaiwn, Phips , Voyage XII, 25 — B. solutum , Tsaturf., XVI, 11, 3-4 ; — Bucc. strigosum, Gm., n° 108, Bonan., III , 38 ; — Bucc. glaberrimum , Martini , IV, cxxv , 1 1 77, 1 182 5 — Bucc. strigosum , ib., ii83, 1188; — Bucc. oblusum, ib., 11935 — Bucc, coronatum , cxxi , iïi5, 1116. (2) Buccinum arcularia , List., 970, 24, 25, — Bucc. pullus , List., 97 1, 26 5 — B. gibbosulum , List., 972 , 27, et 973 , 28 ; — Bucc. tessu- lalum , List ,975, 3o; — B. fossile, Martini, III, xciv, 912, 914» — Bucc. marginatwn , id., cxx, moi, 1 102.* — Bucc. reticulatum , List, 966, 21; — Bucc.vulgalum, Martini, IV, cxxiv, 162-66; — Bucc. stolalum , ib., 1167-695 — Bucc. glans , List., 981 , 4° 5 — Bucc. pa- pillosum, List., 969, 23 ; — Bucc. nilidulum , Mari., IV, cxxv , 1 194 , 1195. (3) Buccinum glabratum , List., 974? 29} — -$• spiratum , List., 981, 415 — Bucc. zeylanicum , Martini, IV, cxxn, 1119- PECTI1NIBRANCHES. qq L'animal de plusieurs de leurs espèces est pareil à celui des olives, et a même le pied encore plus développé (i). Le même naturaliste nomme Tonnes. (Dolium. Lam. ) Celles où des côtes saillantes qui suivent la direction des tours rendent le bord ondulé ; le tour inférieur y est ample et ventru. Montfort divise encore les tonnes , En Tonnes propres 7 où le bas de la columelle est comme tordu (2). Et en Perdrix , où il est tranchant (3). Leur animal a un très grand pied élargi en avant; une trompe plus longue que sa coquille; des tentacules grêles, portant les yeux au côté externe près de leur base; sa tête n'a point dévoile, et son pied ne porte point d'opercule. Les Harpes. (Harpa. Lam.) Se reconnaissent à des côtes saillantes transversales sur les tours, et dont la dernière forme un bourrelet au bord. Ce sont de belles coquilles dont l'animal a un très grand pied pointu en arrière, large à sa partie antérieure, qui est distinguée par deux échancrures profondes. Ses tentacules portent les yeux aux côtés vers leur base. Il n'a point de voile ni d'opercule (4). Les Pourpres. (Purpura. Brug.) Se reconnaissent à une columelle aplatie, tranchante vers (1) Ane. cinamotnea, Lam. , Mart , II , pi. 65, f. ^3i ; — Voluta ampla}Gm., Mart.,ib., f. 722, et les espèces décrites par M. deLamarck, et représentées Encycl. méth., pi. 3g3. Voyez aussi la Monographie des Ancillaires de M. W. Swainson , Journ. of Se. and Arts , n° 36, p. 272. (2) Bucc. olearium, List., 985, 44? et Sow., Gen. of Shells, n° 29- — Bucc. galea , List., 898, 18; — Bucc. dolium, List., 899, 19; — Bucc. fascialum, Brug., Martini, III, cxvm , 1081; — Bucc. pomum , id., II, xxxvi, 370, 371. (3) Bucc. perdix , List., 9845 4^- (4) Buccinum harpa, L., et les autres espèces long-temps confondues avec celle-là. List., 992, 993, 994; Martini III, exix ; Bucc. costa- tum , ib. MM. Reynaud , et Quoy et Gaymard ont observé que dans cer- taines circonstances la partie postérieure du pied se détache spontanément. 100 GASTÉROPODES le bout opposé à la spire , et y formant , avec le bord ex- terne , un canal creusé dans la coquille, mais non saillant. Ils étaient épars parmi les buccins et les murex de Lin. Leur animal ressemble à celui des buccins proprement dits (i). Des coquilles semblables aux pourpres , mais où. Ton voit une épine saillante au bord externe de l'échancrure, for- ment le genre Licorne , Montf. ( Monoceros, Lam.) {i). D'autres coquilles semblables aux pourpres , où la colu- melle ou au moins le bord sont garnis , dans Fadulte -, de dents qui rétrécissent l'ouverture , forment les Sistres, Montf. ( Ricwules, Lam.) (3). Les Concholepas. Lam. Ont les caractères généraux des pourpres , mais leur ou- verture est si énorme et leur spire si peu considérable, que leur coquille a presque l'air d'un cabochon , ou de l'une des valves d'une arche. Leur échancrure a une petite dent saillante de chaque côté. Leur animal ressemble à celui des buccins proprement dits, si ce n'est que son pied est énorme en largeur et en épaisseur , et qu'il s'attache à la coquille par un muscle en fer à cheval, comme dans les cabochons , il a un opercule corné , mince et étroit. On n'en connaît q,u'une espèce des côtes du Pérou. ( Buccinum concholepas , Brug.), Argenv., pi. n, f. F, D , et Sowerb., Gen. of Shells , 6e livr. Les Casques. (Cassis. Brug. ) Ont la coquille ovale, l'ouverture oblongue ou étroite, la columelle recouverte d'une plaque comme les nasses , et ( i) Buccinum persicum , List., 987, 46~47 > — ^. patulum , id., 989, /■q- — Bucc. hœmasioma , id., 9S8 , 48 ' — B. Irochlea, B. lapillus ,id., 965, 18, 19; — Murex Jucus , id., 990, 5o- — Mur. histrix , Martini, III, Ci , 9;4> 97 ^ '1 — Mur. mancinella , List., 956, 7, 8, 957, 9-10; Mur. hippocaslanum , List., 95^, 996, 990, 991. i-i) Buccinum monodon , Gm., Martini, III, lxix , 761 ; — Bucc. narval, Brug. ; — Bucc. unicorne, id. (3) Murex ricinus , L., Seb., III , r.x , 37, 39 , \i ; — Mur. neritoïdeus , Gm., n» 43> List., 804, i2-i3. PECTINIBR ANCHES. 101 cette plaque ridée transversalement ainsi que le bord ex- ternej leur échancrure finit en un canal court, replié et comme retroussé en arrière et vers la gauche. Il y a souvent des varices. Leur animal ressemble à celui des buccins proprement dits; mais son opercule corné est dentelé pour passer entre les rides du bord externe. Les uns ont le bourrelet du bord dentelé extérieurement vers réchancrure (i). Les autres ont ce bourrelet sans dentelures (2). Les Heaumes. (Morio. Monlf. Cassidaires. Lam.) Séparés des casques par Montfort , ont le canal moins brusquement courbé , et conduisent tout-à-fait à certains murex. L'animal ressemble à celui des buccins ? mais son pied se développe davantage (3). Les Vis. (Terebra. Brug.) Ont l'ouverture, l'échancrure et la columeîle des buccins proprement dits; mais leur forme générale est turriculée, c'est-à-dire que leur spire est très alongée en pointe (4). Les Cerithes. Adans. ( Cerithium. Brug. ) Démembrés avec raison des Murex de Linnseus, ont une coquille à spire turriculée, c'est-à-dire très élevée (1) Buccinum vibex , Martini , II , xxxv, 364 , 365 ; -w- Bucc. glaucum, List., 996, 60; — Bucc. erinaceus , List., iot5, 7 3. (2) Les Buccinum de la deuxième div. de Gmel., excepte's les B. echi- nophorum, strigosum , n° 26, et lyrrhenum , qui sout des cassidaires. Il faut aussi remarquer que parmi les vrais casques , Gmelin paraît avoir fait plusieurs doubles emplois. (3) Buccinum caudatum , L., List., 940 , 36 ; — Bucc. echinophorum , List., ioo3, 68 ; — Bucc. strigosum, Gra., n° 26, List., ion, 71 , f. , Bucc. lyrrhenum, Bouam ,111, 160. (4) Toute la dernière subdivision des Buccinum de Gmelin , tels que Buccinum maculaium , L. , List., 8^6, y 4 ? — Bucc. crenulatum, L., List., 846 , ^5; — Bucc. climidiatum , L., List., 843 ,71; — Bucc. subu- latum , L., List., 842, 70, etc. M. de Blainville en sépare le genre Alêne (Subula), qu'il fonde sur une différence dans ranimai, et, de plus , sur la présence d'un opercule. 102 GASTÉROPODES en pointe, l'ouverture ovale et un canal court, mais bien prononcé et recourbé à gauche ou en arrière. Leurs animaux portent un voile sur la tête, deux tentacules écartés ayant les yeux sur le côté, et un opercule rond et corné. On en trouve beaucoup parmi les fossiles (1). M. Brongniart a distingué des cérithes, Les Potamides. Qui, avec la même forme de coquille, ont un canal très court, à peine échancré , point de gouttière au haut du bord droit , et la lèvre extérieure dilatée. Elles vivent dans les rivières ou au moins à leur embouchure, et Ton en trouve quelques-unes fossiles dans des terrains où il n'y a d'ailleurs que des espèces de terre ou d'eau douce (2). Les Rochers. ( Murex. L. ) (3) Comprennent toutes les coquilles à canal saillant et (1) Murex vertagus , List., 1020 , 83 ; — 31. aluco , List., 102 5, 87 • — Mur. annularis , Martini, IV, clvji , 14865 — Mur. cingulatus , ib., 1492 ; — Mur. terebella , id. , clv, i458 , 9 ; — Mur. fuscatus , Gualt., 56 , H. 5 — Mur. granulalus , Martini, IV , clvii , i483 ; — Mur. mo- luccanus, ib., i484 » S., etc., et cette quantité d' espèces fossiles de'crites par M. de Lamarck , Ann. Mus. M. Deshayes a séparé des cérilhes, sous le nom de Triphore, quelques petites espèces dont le bord se prolonge dans l'ouverture, et la partage en trois orifices distincts. C'est aussi auprès des cérithes qu'il faut placer plusieurs coquilles fos- siles , dont M. Defrance a fait son genre Nerinée, et qni s'en distinguent par des plis très prononcés sur chaque tour et à la columelle, dont le centre est en outre creux dans toute sa longueur. On en connaît déjà neuf espèces. (2) Voyzz Brong., Ann. Mus., XV, 367. On doit mettre dans ce sous- genre, Cerithium atrum, Brug., List., pi. ii5, f. 10; — Cer. palustre, ib., 836 , f. 62 ; — C. mûrie alum , ib., 121, f. 17, etc., et parmi les fos- siles, la Potamide Lamarck., Brongn., loc. cit., pi. xxu, f. 3. (3) M de Biainville fait de ce grand genre sa famille des Siphono- STOMF.S. PECTINIBK ANCHES. IO0 droit (1). J'ai trouvé aux animaux de tous les sous- genres une trompe , des tentacules rapprochés, longs, portant les yeux sur le côté externe; un opercule corné et point de voile à la tête : ils ressemblent d'ailleurs à ceux des buccins, sauf la longueur du siphon. Bru- guières les divise en deux genres , subdivisés ensuite par MM. Lamarck et Montfort. Les Murex. Brug. Sont toutes les coquilles à canal saillant et droit, et à varices en travers des tours (2). M. Lamarck réserve en particulier ce nom à celles où les varices ne sont pas contigues sur deux rangs opposés. Si leur canal est long et grêle, et leurs varices armées d'épines, ce sont les Murex proprement dits, Montf. (3). Quand avec ce long canal ils ne portent que des varices noueuses , ce sont les Brontes du même (4). Quelques-uns à canal médiocre ont entre des varices épi- neuses, des tubes saillants qui pénètrent dans la coquille. Ce sont les Typhis, Montf. (5). Lorsque , au lieu d'épines , les varices sont garnies de feuilles plissées , déchiquetées ou divisées en branches, ce sont les Chicoraces, Montf. (6). Leur canal est long ou mé- diocre, et leurs productions foliacées varient à l'infini en figure et en complication. (1) Encore Linnaeus y joignait-il plusieurs pourpres dont le canal n'est pas saillant, et toutes les cérithes où il est recourbé. (2) Les varices sont des bourrelets saillants , dont l'animal borde sa bouche chaque fois qu'il interrompt l'accroissement de sa coquille. (3) Murex Iribulus , Lister., 902 ,22; — Mur. brandaris , List., 900, 20; — Mur. cornutus , List., 901, 21 ; — Mur. Senegalensis , Gm., et le coslatus du n° 86, Adaus., Sénég., VIII, 19. (4) Mur. hauslellum , List., 903 , 23; — Mur. caudatus, Martini > Conch., III, f. io46 , 1049; — Mur. pyrum. (5) Mur. tubifer, Roissy, Brug., Journ. dliist. nat , I , xi , 3. Mont- fort, 614. (6) Mur. ramosus ,WhU, 946, 4i ? et toutes ses variétés; Martini, III, cv, ex, exi; — Mur. scorph , Martini, evi ; — Mur. saxatilis , Mar- tini , cvn , cvm ; et plusieurs autres non encore assez bien caractérisées . lo4 GASTÉROPODES Quand avec un canal médiocre ou court, les varices sont seulement noueuses, et que la base a un ombilic, ce sont les Aquilles, Montf. Nous en avons plusieurs sur nos côtes (i). S'il n'y a pas d'ombilic, ce sont ses Lotoriums (2). Enfin quand le canal est court, la spire élevée et les va- rices simples , ce sont les Tritonium. Leur bouche est géné- ralement ridée en travers sur ses deux bords. Nous en avons de fort grands dans nos mers (3). 11 y a quelquefois des varices nombreuses, comprimées ? presque membraneuses. Ce sont les Trophones. Montf. (4)* D'autrefois elles sont très comprimées, très saillantes, et en petit nombre (5). M. de Lamarck sépare de tous les murex de Bruguières , Les Ranelles. (Ranella. Lam.) Dont le caractère est d'avoir les varices opposées , en sorte que la coquille en est comme bordée de deux côtés. Leur canal est court, et leur surface n'est hérissée que de tuber- cules. Les bords de leur ouverture sont ridés (6). LesApoLLES, Montf., ne sont que des ranelles ombili- quées (7). (1) Murex cutaceus , L., Seb., III, xlix , 63, 64; — Mur. trunculus, Marlini, III , cix, 1018, 20; — Mur. miliaris, ici., III, Vign., 36, 1- 5 ; — Mur. pomum , Adans., IX , 22 j Murex decussatus , ib., 2 1 . (2) Mur. lotoriurn , L., Martini , IV, cxxx , 1 246-9 ; — Mur. fémorale, id., cxi, 1039; — Mur. triqueter , Born., XI, 1, 2. (3) Mur. tritonis, L , List., 959, 12 ; — Mur. maculosus , Martini, IV, cxxxn, 1257, ^SS; — Mur. australis , Lam., Martini , IV, cxxxvi? 1284 ; — Mur. pileare, Martini, IV , cxxx , ï243 , 4$ > 49 » — Mur, argus, Martini, ÎV, cxxxi, 1255 , 1256; — Mur. rubecula , id., cxxxn, J259, 1267. (4) Murex magellanicus , Martini, IV, cxxxix , 1297. (5) Mur. îripierus , Boni., X, 18 , 19; — Mur. ob élise us , Martini, III, exi , io33, 1037. (6) TV. B. Ce sont les Mur. bujo , Montf., 574 ; — Mur. rana , List., qgS, 28; — Mur. relicularis , List., 935, 3o 5 — Mur. affinis , et les es- pèces ou variele's de Martini , 1229 , 3o , 3i , 32 , 33 , 34 ; 1269 , 70, 71, "2, 73,74, 75, 76. (7) Murex gyiinus, List., 939, 34- PECTIINrIBR ANCHES. Iû5 Les Fuseaux. (Fusus. Brug.) Sont toutes les coquilles à canal saillant et droit, qui n'ont point de varices. Quand la spire est saillante, la columelîe sans plis , et le bord entier, ce sont les Fuseaux proprement dits, Lam., que Montfort divise encore : lorsqu'ils manquent d'ombilic , il leur réserve le nom de Fuseaux (i). Les moins alongés et les plus ventrus se rapprochent par degrés de la forme des buc- cins (2). Lorsqu'ils ont un ombilic, Montfort les appelle Lathires (3). Les Struthiolaires se distinguent des fuseaux propres par un rebord qui entoure leur orifice , comme en se retrous- sant , et qui couvre la columelîe. Leur bord est renflé dans l'adulte , par où elles tiennent aux murex (4). Quand la spire est saillante, la columelîe sans plis, et qu'il y a dans le bord vers la spire une petite entaille ou échancrure bien marquée, ce sont les PLEUROTOMES,Lam. (5). On en sépare encore, mais par trop légèrement, les Cla~ vatules , où l'échancrure est large et touche à la spire. Quand la spire est peu marquée , aplatie ou arrondie, et (1) Mur. cochlidium , Séb., III, lu , 6 ; — Mur. mono, List., 928 22 j — Mur. canaliculatus . Martini , III, lxvii , 742-43; — Mur. can- didus , Martini, IV, cxliv, i33<); — Mur. ansalus , id., ib., i34o; — Mur. lœi'igatus , Martini, gxli , i3i(), i320 ; — ■ Mur. longissimus, ib., 1 344 5 — Mur. undatus, ib., i343 ; — Mur. colus , L., List., 917, 10 • — Mur. s triatulus ,ib., i35i-52; — Mur. pusio , List. , 9x4? 7j — Mur. ■verrucosus , ib., i349"5o, etc., et les nombreuses espèces fossiles dé- crites par M. de Lamark. (2) Mur. islandicus , Martini , IV, cxli, i3i2 , i3i3, etc. ; — Mur. anticjuus , ib., cxxxvm, 1294, et List., 962. i5; — Mur., despectus, Mart., 1295. (3) Mur. vesperlilio , id., cxlii , i323, 24. (4) Mur. stramineus , Gm., Enc. me'th., 43 1 , 1 , a, b j — Str. crenu- lata , Lam. (5) Murex babilonius , L., List., 917, n ; — Mur. jav anus , Mart., IV, i38, et le grand nombre d'espèces fossiles décrites par M. de La,- niarck et d'autres conchyliologistes. 106 GASTÉROPODES la columelle sans plis , ce sont les Pyrul.es de Lam. 11 y en a d'ombiliquées (i) et de non ombiliquées (2). Montfort sépare encore de ces pyrules les espèces à spire aplatie , et qui ont des stries en dedans , vers la lèvre , et les nomme Carreaux (Fulgur) (3). Ce sont en quelque sorte des pyrules à columelle plissée, et leurs plis sont même quelquefois à peine sensibles. Parmi ces démembrements des fuseaux de Bruguières y lesFAsciOLAiRES, Lam., se distinguent par quelques plis obli- ques et marquées à la columelle, vers la naissance du sy- phon (4). Les Turbinelles. (Turbinella. Lam.) Sont encore des coquilles à canal droit, sans varices, re- connaissables à de gros plis transverses à leur columelle, qui se portent sur toute la longueur de l'orifice, et qui les rapprochent beaucoup des volutes coniques ; elles n'en diffèrent proprement que par l'alongement de leur ouver- ture en une espèce de canal (5), et la limite entre les unes et les autres n'est pas aisée à tracer. (1) Murex râpa , Martini, III, lxviii, 75o, 753 5 — Buccinum bezoar, Gm., Martini, III, lxviii, 754, 755. (2) Bulla ficus, li. , List. , 75o , 46 ; — Murex ficus , ib. , 74 1. (3) Murex pervers us, L., List., 907, 27 ; — Mur. aruanus, List., 908, 28; — Mur. canaliculatus, Martini, III, lxvi, 738-740, et lxvii, 742, 3; Mur. spirillus, Martini, III, cxv, 1069; — Pyrula canaliculata , Lam. Montf , 5o2, qui me paraît le même que Mur. carica, Martini, III, lxvii, 744» (4) Murex tulipa , L. , List. , 910,911; — Mur. trapezium , List. , g3i, 16; — Mur. polfgonus, List. , 922 , ! 5; — Mur. infundibulum , List. , 921, i/|; — Mur. striatulus , Martini, IV, cxlvi, i35i-52 ; — Mur. versicolor, ib. , 1 348 ; — Mur. pardalis , id... cxlix, 1 384 ? — Mur. costatus, Knorr., Petrif., C, 11, 7 ; — Mur. lancea , Martini, IV, CXLV, l347« (5) Murex scolymus, Martini, IV, cxlii, i325; — Volula pyrum, Martini, III, xcv, 916, 917; — Voluta ceramica, List., 829, 5i ; — Volula rhinocéros, Chemn., X, i5o, f. i4°7> i4°8- — ^ol. turbinellus, List. ,811, 20 ; — Volula capilellwn, LisL. ,810, 19. — Volula globulus, Cfrcmn., xi, 178 f., 171 5, — Vol. lurrlla Gi rUl PECTITNIBRANCHES. 10J Les Strombes. (Strombus. L. ) Comprennent les coquilles à canal droit ou infléchi vers la droite, dont le bord externe de l'ouverture se dilate avec l'âge, mais en conservant toujours un sinus vers le canal, sous lequel passe la tête quand l'animal s'étend. La plupart ont ce sinus à quelque distance du canal. M. de Lamarck subdivise ces espèces-là en deux sous- genres. Les Strombes propres. (Strombus. Lam.) Où le bord se dilate en une aile plus ou moins étendue , mais non divisée en doigts. Leur pied est petit à proportion, et leurs tentacules portent les yeux sur un pédicule latéral plus gros que le tentacule même. L'opercule est corné , long et étroit, porté sur une queue mince (1). Les Pterocères. ( Pterocera. Lam.) Ont le bord divisé dans l'adulte, en digitations longues et grêles, variant, pour le nombre, selon les espèces. Leur animal est le même que celui des strombes proprement dits (2). D'autres strombes ont le sinus du bord externe contigu au canal. Ce sont les Rostellaires ( Rostellabia, Lam. ). Elles ont généralement un second canal remontant le long de la spire, et formé par le bord externe et par une continua- tion de la columelle. Dans quelques-unes , le bord est encore digité. Leur ani- mal ressemble à celui des murex , mais ne porte qu'un très petit opercule. (3). (1) Presque tous les strombes compris dans la deuxième et la troi- sième division de Gmel., en observant qu'il y a plusieurs doubles em» plois occasione's par lesdivers degrés de de'veloppement du bord externe. (2) Strombus lambis, Rondel., 795 Martini, III, lxxxvi, 855; — Str. chiragra, List., 870; — Str. millepeda, List., 868, 869; — Str. scorpius, List., 867. (3) Strombus pes pelecani, L., List , 865, 866. lo8 GASTÉROPODES D'autres n'ont au bord que des dentelures. Leur canal est long et droit (i). D'autres encore ont ce bord entier. Ce sont les Hippo- cïœnes ( Hippocrenes , Montf. ) (2). SEPTIÈME ORDRE DES GASTÉROPODES, LES TUBULIBRANCHES. Doivent être détachés des pectinibranches , avec lesquels ils ont cependant de grands rapports, parce que leur coquille en forme de tube plus ou moins irrégulier et dont le commencement seul est en spi- rale, se fixe sur divers corps; aussi n'ont-ils point d'organes de copulation et se fécondent-ils eux- mêmes. ^ Les Vermets (Vermetus- Adanson») Ont une coquille tubuieuse, dont les tours, dans le premier âge, forment encore une espèce de spire, mais se prolongent ensuite en un tube plus ou moins irré- gulièrement contourné , ou ployé comme ceux des tubes des serpules. Cette coquille se fixe d'ordinaire par l'en- trelacement d'autres de la même espèce, ou parce qu'elle est enveloppée en partie par des lithophytes : l'a- nimal ne marchant point, n'a pas de pied proprement dit; mais ce qui ^ dans les gastéropodes ordinaires, forme la queue, se reploie en-dessous et se porte j usques en avant de la tête , ou son extrémité se renfle en une masse (1) Strombus fusus , L., List., 854, ll* i2j 9r^j 9* (2) Strombus amptus, Brander, Foss., liant., VI. 76, ou ro&tellariq macroptera, Lam. — Str. Jissurella , Lam., Eucycl. mcth., p. \i 1, 3 ? a ? b , qui n'est pas celui de Martini, IV, clviu, 1498-99 > etc. TUBULIBRANCHES. IO9 garnie d'un opercule mince ; quand l'animal se retire, c'est cette masse qui ferme l'entrée de son tube; elle a quel- quefois divers appendices, et son opercule est épineux dans certaines espèces. La tête du mollusque est obtuse, et porte deux tentacules médiocres , qui ont les yeux aux côtés de leur base externe. La bouche est un orifice vertical; sous elle se voit, de chaque côté, un fila- ment quia toute l'apparence d'un tentacule, mais qui en réalité appartient au pied. Leurs branchies ne forment qu'une rangée le long du côté gauche de la voûte bran- chiale. Le côté droit est occupé par le rectum et par le canal spermatique qui transmet aussi les œufs. Il n'y a point de verge, et l'animal se féconde lui-même. Les espèces de vermets sont assez nombreuses, mais peu distinctes. Linnaeus les laissait avec les serou- les (1). Les Vermilies que M. Delamark laisse encore auprès des serpules , ne diffèrent point des vermets (2). Les Magiles. ( Magilus. Monfort. ) Vulgairement Campulotes. Ont un tube caréné sur sa longueur, qui d'abord assez régulièrementen spirale, se continue ensuite en ligne plus ou moins droite; bien que l'on n'en connaisse point l'a- nimal, il est probable que c'est près des vermets qu'il devra se placer (3). Les Siliquaires. ( Siliquaria. Brug. ) Pxessembleut aux vermets par la tête, par la position (1) Serpula lumbricalis , Linn. , Adans. , Seneg., XI, 1, et plusieurs espèces nouvelles. (2) Serpula Triquetra, GM. , Born. 5 Mus., pi. xvm, t. i4- (3) Magilus antiquus, Montf., II, pi. 43, et Guettard , Me'ui., III , pi. lxxi , f. 6. HO GASTEROPODES de l'opercule, par la coquille tubuleuse et irrégulière; mais cette coquille a sur toute sa longueur, une fente qui en suit les contours, et qui correspond à une fente semblable de la partie du manteau qui recouvre la cavité branchiale. D'un côté de cette fente adhère tout du long un peigne branchial composé d'une grande quantité de feuillets déliés et comme lubuleux. Linnaeus les laissait aussi avec les serpules , et l'on a cru jusqu'à ce dernier temps qu'elles appartenaient à la classe des annélides (1). HUITIÈME ORDRE DES GASTÉROPODES, LES SCUTIBRANCHES (2). Comprennent un certain nombre de gastéropodes assez semblables aux pectinibrancbes pour la forme et la position des branchies, ainsi que pour la forme générale du corps, mais où les sexes sont réunis, de manière toutefois qu'ils se fécondent eux-mêmes. Leurs coquilles sont très ouvertes, sans opercule , et le plus grand nombre ne sont même aucunement turbinées , ensorte qu'elles cou- vrent ces animaux, et surtout leurs branchies , comme ferait un bouclier. Le cœur est traversé par le rectum , et reçoit le sang par les deux oreillettes, comme dans le plus grand nombre des bivalves. (ï)Serpula anguina, Lia.; — Serpula muricata, Born.; Mus., xvm, 16. iV. B. M. Delamarck supposait encore les siliquaires et les vermilies voisines des serpules. M. de Blainville les a rapprochées des vermets , et M. Audouin vient d'en observer et d'en décrire l'animal ; c'est à lui que nous devons ce que nous en disons. (2) M. de Blainville réunit cet ordre et le suivant ( les oscabrions ex- ceptés), dans sa sous-classe des Paracéphalophores hermaphrodites. SCUT1BRANCHES. 111 Les Ormiers. (Halyotis. L. ) (1) Sont le seul genre de cet ordre qui ait sa coquille tur- binée , et parmi ces sortes de coquilles la leur se recon- naît à l'excessive ampleur de son ouverture , à son aplatissement et à la petitesse de sa spire, qu'on voit par le dedans. Cette forme l'a fait comparer à l'oreille d'un quadrupède. Les ïïaliotides propres. (Halyotis. Lam.) Ont en outre une série de trous perçant la coquille le long du côté de la columelle; lorsque le dernier trou n'est pas encore terminé, il donne à la coquille l'air d'être échancrée. L'animal est un des gastéropodes les plus ornés. Tout autour de son pied, et jusque sur sa bouche, règne, du moins dans les espèces les plus communes, une double membrane dé- coupée en feuillages, et garnie d'une double rangée de filets; en dehors de ses longs tentacules, sont deux pédicu- les cylindriques pour porter les yeux. Le manteau est pro- fondément fendu au côté droit, et l'eau qui passe par les trous de la coquille, peut, au travers de cette fente, pénétrer dans la cavité branchiale; le long de ses bords , sont encore trois ou quatre filets , que l'animal peut aussi faire sortir par ces trous. La bouche est une trompe courte (2). Les Padolles. Montf. , ont la coquille presque circulaire, presque tous les trous oblitérés, et un sillon profond qui suit le milieu des tours, et se marque en dehors par une arête saillante, le Padoie briqueté i Montf., II, p. n4- Les Stomates. (Stomatia. Lam.) Ont la coquille plus creuse, à spire plus saillante, et (1) Les Paracéphalophores hermaphrodites otidées, Blainv. (2) Toutes les halyotis de Gmel. , exceptés imperforata et perversa. Ce genre a certainement , quoiqu'on Tait contesté , son analogue parmi les fossiles. M. Marcel de Serres en a décrit une espèce trouvée dans le calcaire de Montpellier ( Hal. Philberti), Ann. des Se. nat., t. XII , p. xlv, f. A. 112 GASTÉROPODES. manquant de trous; mais ressemblant du reste à celle des haliotides , qu'ils lient ainsi avec celle de certains turbo. Eeur animal est beaucoup moins orné que celui des Halyo- tides (i). Les genres suivants, démembrés des patelles, ont la coquille tout-à-fait symétrique, ainsi que la position du cœur et des branchies (2). Les Fissurelles. (Fissurella. L. ) Ont un large disque charnu sous le ventre , comme les patelles,une coquille conique placée sur lemilieudu dos, mais ne le recouvrant pas toujours en entier, percée à son sommet d'une petite ouverture, qui sert à la fois de passage aux excréments et à l'eau nécessaire à la respi- ration : cette ouverture pénètre dans la cavité des bran- chies située sur le devant du dos, et dans le fond de laquelle donne l'anus; cavité qui est d'ailleurs large- ment ouverte au-dessus de la tête. Il y a de chaque côté, et symétriquement, un peigne branchial; les tentacules coniques portent les yeux à leur base extérieure ; les cotés du pied sont garnis d'une rangée de filets (3). Les Emarginules. (Emarginula. Lam.) Ont exactement la même structure que les fissurelles , si ce n'est qu'au lieu d'un trou à leur sommet, leur man- teau et leur coquille ont une petite fente ou échancrureà (1) Halyotis imperforata? Gra.^ Chemn., X, clxvi, 1600-1601. (2) Ce sont les Paracéphalophores cervicobranches branchifères, Blainv. (3) Toutes les patelles de la cinquième division de Gmel. excepté pal. fissura ,• entre autres pat. grœca, List., 527, 1-2; — P. nimbosa , List., 528, 4- Nous en avons une espèce où la coquille, six fois moins large que le manteau , entoure simplement le trou du sommet comme un anneau {Fissurella annulata, Nob. ). SCUTIBRAÎSCHES. MO leur bord antérieur, qui pénètre de même dans Aa cavité branchiale; les bords du manteau enveloppent et cou- vrent en grande partie ceux de la coquille; les tentacules coniques portent les yeux sur un tubercule de leur base extérieure. Les bords du pied sont garnis d une rangée de filets (1). Les Pavois. (Parmophorus. Lam.) Ont, comme les émarginuks , leur coquille recou- verte en grande partie par les bords retroussés du man- teau ; cette coquille est oblongue , légèrement conique et sans trou ni échancrure ; leurs branchies et leurs au- tres organes sont les mêmes 'que dans les deux genres précédents (2). HUITIÈME ORDRE DES GASTÉROPODES, LES CYCLOBRANCHES (3) Ont leurs branchies en forme de petits fèdillels ou de petites pyramides attachés en cordon plus ou moins complet sous les rebords du manteau , à peu (1) Patella fissura, L., List., 543, 28, etc. Le Palmaire, Montf. , 70, doit peu s'éloigner de ce genre. (2) Patella ambigua , Chemn., Il , exen , 19 18. 2V. R. On trouve aussi parmi les fossiles des fissurelles, des émargi- nules et des parruophores. (3) M.' de Blainville, qui nomme Cyclobranches l'ordre où il place les do ris , fait des trois genres pre'ce'dents et des patelles , un ordre qu'il nomme Cervicobr anches , et qu'il divise en rétijères et branchifères ,• les retifères sont les patelles, parce qu'il suppose qu'elles respirent au moyen d'un reseau de la cavité qui est au-dessus de leur tête. Il m'a été impos- sible de le découvrir ni d'y voir d'autre organe de la respiration que le cordon de feuillets qui règne tout autour sous le rebord du manteau, Voyez l'anat. de la patelle, dans mes Mémoires sur les mollusques. TOME III. 8 1 l4 GASTÉROPODES près comme dans les inférobranches, dont ils se distinguent par la nature de leur hermaphrodi- tisme ; car, ainsi que les précédents , ils n'ont point d'organes d'accouplements et se suffisent à eux- mêmes. Leur cœur n'embrasse pas le rectum , mais il varie en situation, On n'en connaît que deux genres, dont la coquille n'a jamais rien de turbiné. Les Patelles. (Patella. L. ) Ont le corps entier recouvert d'une coquille d'une seule pièce en cône évasé; sous les bords de leur man- teau règne un cordon de petits feuillets branchiaux; l'anus et l'issue des organes de la génération sont un peu à droite au-dessus de la tête, laquelle a une trompe grosse et courte , et deux tentacules pointus , portant les yeux à leur base extérieure; la bouche est charnue, et contient une langue épineuse , qui se porte en arrière et se replie profondément dans l'intérieur du corps. L'estomac est membraneux et l'intestin long, mince et fort replié ; le cœur est en avant au-dessus du col , un peu vers la gauche (1). Nous en avons quelques espèces en abondance sur nos côtes. Les Oscabrions ( Chiton. L. ) Ont une rangée d'écaillés testacées et symétriques en- châssées le long du dos de leur manteau , mais n^n (i) Je sépare des patelles et range parmi les trochoïdes , tous les ani- maux compris dans les genres crépidule , navicelle , calyptrée de M. de Lamarck, auxquels j'ajoute les cabochons, et je mets dans les scutib tanches «es genres fissurelh , e'marginule et parmophores ou pavois patella am- bigua, Chemn, XI, 197, 1918^ enfin Fombrelle ; Scutus Montf., (pa-« tella umbella, Martini, II, vi, 18), est un tectibranche. Quant à la patella anomala de Mùll., elle appartient aux brachiopodes; c'est mon genre or- bigule. Les autres espèces citées par Gmel., restent dansle genre patelle. CYCLOBRANCHES. Il5 occupant pas toute la largeur. Les bords du manteau même sont très coriaces , garnis ou d'une peau nue ou de petites écailles qui lui donnent l'aspect du chagrin, ou d'épines, ou de poils, ou de faisceaux de soie. Sous ce bord règne de chaque côté une rangée de branchies en pyramides lamelleuses, et en avant un voile membra- neux sur la bouche tient lieu de tentacules. L'anus est sous l'extrémité postérieure. Le cœur est situé en ar- rière sur le rectum. L'estomac est membraneux et l'in- testin très long et très contourné. L'ovaire occupe le dessus des autres viscères et paraît s'ouvrir sur les côtés par deux oviductus. Nous en avons quelques petits sur nos côtes, et il y en a beaucoup et de grands dans les mers des pays chauds (i). LA QUATRIÈME CLASSE DES MOLLUSQUES . LES ACÉPHALES, N'ont point de tête apparente, mais seulement une bouche cachée dans le fond ou entre les replis du manteau. Celui-ci est presque toujours ployé en deux , et renferme le corps , comme un livre est renfermé dans sa couverture ; mais souvent aussi les deux lobes se réunissent par devant, et le manteau forme alors un tube ; quelquefois encore , entière- ment fermé par un bout, il représente un sac. Ce manteau est presque toujours garni d'une coquille calcaire bivalve, quelquefois multivalve, et n'est (i) Les Oscabrelles de Lamarck et toutes les espèces de chiton de* auteurs doivent rester sous ce genre dont M. de Blainville a cru devoir faire une classe à part, qu'il nomme Polype axiphores, supposant qu'elle conduit aux animaux arlicule's. 8* I ]6 ACÉPHALES rédtiii que dans deux genres seulement à une nature cartilagineuse ou même membraneuse. Le cerveau est sur la bouche, et il y a un ou deux autres gan- glions. Les branchies sont presque toujours de grands feuillets couverts de réseaux vasculaires sur ou entre lesquels passe l'eau; les genres sans co- quille les ont cependant d'une structure plus simple. De ces branchies , le sang va au cœur généralement unique, qui le distribue partout, et il revient à l'artère pulmonaire sans être aidé par un autre ventricule. La bouche n'a jamais de dents, et ne peut prendre que les molécules que l'eau lui apporte : elle conduit dans un premier estomac; il y en a quelquefois un second; l'intestin varie beaucoup en longueur. La bile arrive généralement par plusieurs pores dans l'estomac que la masse du foie entoure. Tous ces animaux se fécondent eux-mêmes , et dans plusieurs testacés, les petits qui sont innombrables, passent quelque temps dans l'épaisseur des branchies avant d'être mis au monde (1). Tous les acéphales sont aquatiques (2). h) Quelques naturalistes pensent que les très petits bivalves qui rem- plissent dans certaines saisons les branchies externes de l'anodonte et de la moule , n'en sont pas la progéniture , mais une espèce différente et parasite. Voyez à ce sujet la Dissert, de M. Jacobsen. Les observations de sir Éverard Home semblent re'pondre à cette difficulté'. (2) M. de Lamarck avait d'abord change mon nom âé * Acéphales en celui à" Acéphales. M. de Blainvillc fait de mes Acéphales & de mes Bra>- chiopoHes , une classe qu'il nomme Acéphalophorés. i TfiSTACÉS» 1 l" LE PREMIER ORDRE DES ACEPHALES, LES ACÉPHALES TESTACÉS OU A QUATRE FEUILLETS BRANCHIAUX (1), Sont sans comparaison les plus nombreux. Toutes Jes coquilles bivalves, et quelques genres de multi- valves leur appartiennent. Leur corps qui renferme le foie et les viscères est placé entre les deux lames du manteau; en avant, toujours entre ces lames, sont les quatre feuillets branchiaux striés réguliè- rement en travers par les vaisseaux ; la bouche est à une extrémité, l'anus à l'autre, le cœur du coté du dos; le pied, lorsqu'il existe, est attaché entre les quatre branchies. Aux côtés de la bouche sont quatre autres feuillets triangulaires , qui sont les extrémités des deux lèvres, et servent de tentacules. Le pied n'est qu'une masse charnue , dont les mou- vements se font par un mécanisme analogue à celui de la langue des mammifères. Il a ses muscles atta- chés dans le fond des valves delà coquille. D'aulres muscles qui forment tantôt une, tantôt deux masses, ii) M. de Lamarck dans son dernier ouvrage, a fait de mes Acéphales tes laces , sa classe des Conchifères; et M. de Blainville son ordre des Açe'phalophores lan?cllj>ranchcs; mais c'est toujours ïa même cliose, Il8 ACÉPHALES se rendent transversalement d'une valve à l'autre pour les tenir fermées; mais quand l'animal re- lâche ces muscles, un ligament élastique placé en arrière de la charnière, ouvre les valves en se con- tractant. Un assez grand nombre de bivalves possède ce qu'on appelle un bjssus , c'est-à-dire un faisceau de fils plus ou moins déliés, sortant de la base du pied , et par lesquels l'animal se fixe aux différents corps. Il emploie son pied pour diriger ces fils et pour en coller les extrémités ; il reproduit même des fils quand on lui en a coupé; néanmoins la nature de cette production n'est pas encore bien constatée. Réaumur les croyait une sécrétion filée et comme tirée dans le sillon du pied ; Poli pense que ce n'est qu'un prolongement de fibres tendineuses. La coquille se compose essentiellement de deux. battants , auxquels s'ajoutent dans certains genres , quelques pièces surnuméraires , et dont la charnière est tantôt simple, tantôt composée d'un plus ou moins grand nombre de dents et de lames qui entrent dans des fossettes correspondantes. Le plus souvent ces coquilles ont vers la char- nière une partie saillante que l'on nomme sommets ou nates. La plupart ferment entièrement quand l'animal les rapproche ; mais il en est plusieurs qui ont tou- jours une ou plusieurs parties bâillantes, soit en avant , soit aux extrémités. TESTACÉS II Q La première famille des Acéphales testaeés , ou Les OSTRACÉS , A le manteau ouvert et sans tubes ni ouvertures particulières. Ces mollusques manquent de pied , ou n'en ont qu'un petit , et sont pour la plupart fixés ou par leur coquille ou par leurs fils aux rochers et aux au- tres corps plongés sous l'eau. Ceux qui sont libres ne se meuvent guère qu'en choquant l'eau par une fermeture subite de leurs valves. Leur première subdivision n'a qu'une masse mus- euleuse allant d'une valve à l'autre , ce qui se voit à l'impression unique laissée sur la coquille. Or croit devoir y placer des coquilles fossiles don' les valves ne paraissent pas même avoir été attachées par un ligament ; mais se recouvrent eonimë un vase et son couvercle, et tenaient l'une à ) autre seulement par les muscles. C'est le genre ACARDE. Brug. ou Ostracite. La Peyrouse. Dont M. Delaniarck fait une famille qu'il nomme liy- distes. Les coquilles en sont épaisses, et d'un tissu solide ou poreux: on y distingue aujourd'hui Les Radjolites. Lamarck. Dont les valves sont striées du centre à la circonférence* L'une est plate, l'autre épaisse, à peu près conique et fixée(i). (i) LTespèce de Brug., i-3 , 1". i, 2d, qui forme le genre Acaidv. Laœ uc paraît qu'une double eiùp-hyse de vertèbres dé cc'tacc's Les Discutes 1 a m ne sont que de« Orbici lesj on croit que les Cbamls doivent aussi 120 ACÊPHA.LES Les Sphérulites, Lamethcrie. Dont les valves sont hérissées par des feuillets qui se re- lèvent inégalement, Et l'on croit pouvoir y ranger Les Calceoles. Dont une valve est conique ; mais libre, et Paulre plane et même un peu concave, en sorte qu'ils rappellent la forme d'un soulier £ et même Les Hippurites. Dont une valve est conique ou cylindrique 7 etaen de- dans deux arêtes longitudinales mousses ; sa base paraît même divisée en plusieurs chambres par des cloisons trans- verses (i); l'autre valve fait comme un couvercle» Les Batolithes Montf. 334- Sont les hippurites cylindriques et droites ; elles l'alon^ gent souvent beaucoup. Mais il reste beaucoup d'incertitude sur tous ces corp; (t.). Quant aux acéphales testacésque Ton connaît l>en à l'état vivant, Linneeus avait réuni sous Je genre Des Huîtres. (Ostrea. L. ) Toutes celles qui n'ont à la charnière qu'un petit L s'en rapprocher; les JonAMiEsde M. de France , oiiBirostrites, Lam. ne sont que des moules de Sphérulites ou du moins des corps que l'on trouve toujours dans leur intérieur, bien qu'ils ne s'adaptent pas à leur forme. Voyez l'essai de M. Charles Desmoulins sur les Sphérulites. (i) Voyez Deshayes, An. des Se. nat., juin 1825 j et Ch. Desmou- lins, loc, cit. Plusieurs Hippurites ont été' de'crites par La Peyrouse, sous le nom impropre d'Orthoce'ratites. Le Cornucopiœ de Will. Tbomson , Journ. dephys., ventôse an x , PI. 11 , en est aussi une. (2) Il y a même tout lieu de croire d'après les observations de M. Des- haies cl de M. Àudouin , qu'une partie cie ces coquilles, avaient deux lui fessions musculaires. TESTACÉS. 121 gament logé de part et d'autre dans une fossette, et sans dents ni lames saillantes. Les Huîtres proprement dites. ( Ostrea. Brug. ) Ont le ligament tel que nous l'avons indiqué , el leurs coquilles sont irrégulières, inéquivalves et feuilletées. Elles se fixent aux rochers , aux pieux, et même les unes sur les autres , par leur valve la plus convexe. L'animal (Peloris, Poli ) est un des plus simples parmi les bivalves; on ne lui voit de notable qu'une double rangée de franges autour du manteau , lequel n'a ses lobes unis qu'au-dessus de la tête, près de la charnière } mais il n'y a nulle apparence de pied. Tout le monde connaît V Huître vulgaire (Ostrea edulis. L. ) , que l'on va recueillir sur les rochers , et qu'on élève dans des viviers pour en disposer au besoin. Sa fécondité est aussi étonnante que son goût est agréable. Parmi les espèces voisines on peut remarquer La. petite Huître de la Méditerranée. (Ostrea cristata.) Poli. II. xx. Parmi les espèces étrangères, on doit noter hJ Huître parasite. ( Ostrea parasitica. L. ) Chemn. VIII, lxxiv , 68 1 , Ronde et plate , qui se fixe sur les racines des man- gliers et des autres arbres de la Zone-Torride , que les eaux salées peuvent atteindre. U Huître feuille. ( Ostrea foliwn. L. ) Ib. lxxi , 661-666. Ovale, à bords plissés en zig-zag , qui s'attache par des dentelures du dos de sa valve convexe, aux branches des gorgones et autres lithophytes (i). (1) Les espèces d'huître sont difficiles à distinguer à cause de leur ir- régularité ; à ce genre se rapportent les Oslr. orbiculatis ,• — Fornicata, — Sbiensis y — Forskahlii • — Roslrala; — Virginica ; — Cornucopiœ,' — Senegalensis ; — Slellala ; — Ovnlis; — Papyracea et les Mylilus 122 ACÉPHALES M. de Lamarck sépare sous le nom de Gryphées ( Gkyfh/ea. Lam. ) Certaines huîtres, la plupart fossiles , d'anciennes cou- ches calcaires et schisteuses, où le sommet de la valve plus convexe saille beaucoup et se recourbe plus ou moins en crochet ou en portion de spirale. L'autre valve est souvent concave. La plupart de ces coquillages paraissent avoir été libres, quelquefois cependant il y en a qui semblent avoir eu le crochet adhérent (i). On n'en connaît qu'une espèce vivante (Griph. trica- rinata. Les Peignes1, Pèlerines ou Manteaux. ( Pecten. Brug. ) Séparés avec raison des huîtres par Bruguièie , quoiqu'ils en aient la charnière, sont aisés à distinguer par leur coquille inéquivalve, demi-circulaire, presque toujours régulière- ment marquée de côtes, qui se rendent en rayonnant du sommet de chaque valve vers les bords, et munies de deux productions anguleuses appelées oreillettes, qui élargissent les côtés de la charnière. L'animal ( Argus, Poli ) n'a qu'un petit pied ovale (2), porté sur un pédicule cylindrique au-devant d'un abdomen en forme de sac pendant entre les branchies. Dans quelques espèces, reconnaissables à une forte échancrure sous leur oreillette antérieure, il y a un byssus. Les autres n'adhèrent point ; elles nagent même avec assez de vitesse, en fermant subitement leurs valves. Le manteau est entouré de deux rangées defilets , dont l'exté- rieure en aplusieurs terminés par un petit globule verdâtre. La bouche est garnie de beaucoup de tentacules branchus au c tista Galli ,• — Hyotis ,• — Frons , de Gmel. ; et celles que Bruguières a représentées dans l'Encycl. méthod., Pi. 179-188. Mais il est presque indubitable (pue plusieurs de ces prétendues espèces sont des variétés l'une de l'autre. Oslr. semi aurita, Gualt., 84 , H. est une jeune aronde oiseau. (1) Voy. Brug., Eneycl. mc'tliod., vers., PI. 189. (2) C'est ce que M, Poli nomme mal àrpropôfi trachée abdominale TESTACÉS. 1 20 lieu des quatre feuilJets labiaux ordinaires. La coquille des peignes est souvent teinte des plus vives couleurs. La grande espèce de nos cotes ( Ostrea maxima, L. ), à valves convexes, l'une blanchâtre, l'autre roussâtre , cha- cune à quatorze côtes, larges et striées sur leur longueur, est connue de tout le monde sous le nom de coquille de Saint-Jacques , de Pèlerine , etc. Elle se mange. On peut aussi remarquer la Sole de l'Océan Indien ( Ostr. solea ), Chemn., VII , lxi , 5g5 , à valves extrê- mement minces, presque égales , l'une brune, l'autre blanche, à côtes intérieures, fines comme des cheveux, rapprochées deux à deux (1). Les Limes. (Lima. Brug.) Différent des peignes par une coquille plus alongée dans le sens perpendiculaire à la charnière , dont les oreillettes sont plus courtes , les côtés moins égaux, et qui forme ainsi un ovale oblique. La plupart ont les côtes relevées d'écaillés. Les valves ne peuvent se joindre dans l'état de vie, et l'ani- mal a à son manteau une quantité innombrable de filets de différentes longueurs sans tubercules , et plus intérieure- ment un large rebord qui ferme l'ouverture de la coquille, et forme même un voile en avant. Le pied est petit comme dans les peignes, et le byssus peu considérable. Les limes nagent très vite au moyen de leurs valves. Il v en a une d'un beau blanc dans la Méditerranée ( Ostrea Lima , L. ) , Chem. VII ? lxviii , 65 1 (1). Elle se mange. (1) Ajoutez les quatre-vingt-onze premières espèces à? ostrea deGmel. : mais il s'en faut de beaucoup que toutes soient e'tablies sur une bonne critique. Pour les espèces fossiles , consultez Sowerby ( Minerai, concho- logy.) , et M. Bron^niart, ap. Cuvier , Oss.jbss., t. 2, env. de Paris. (2) Ajoutez Ostrea glacialis , Cliemn., VII, lxviii, 652-653; — Ostr excavata , ib. 654 > — Ostr. fragiiis , ib., 65o ; — Ostr. hians , Gualt. , lxxxyiu, FF. G. Consultez pour les espèces fossiles Lamarck, Ann. du Mus. , VIII, p. /j6i ; Brocclii, Concli. t'oss. , et Sowerby- min. Concl». 12 !\ ACÉPHALES Les Houlettes. ( Pedum. l>rug. ) Ont la coquille oblongue, oblique, et à petites oreillettes^ des limes; mais leurs valves sont inégales, et la plus bombée a seule une échancrure profonde pour le byssus. L'animal est assez semblable à celui des limes, mais son manteau ne porle qu'une seule rangée de petits tentacules grêles. Son byssus est plus considérable. On n'en connaît qu'une, de la mer des Indes (i). On peut placer ici quelques coquilles fossiles qui ont la charnière, le ligament et le muscle central des huîtres, des pèlerines, des limes, mais se distin- guent par quelques détails de leurs tests. Les Hinnites. Defr. Semblent des huîtres ou des pèlerines, à petites oreil- lettes et à coquilles adhérentes, irrégulières et très épais- ses , surtout la valve convexe. Il y a à la charnière une fossette pour le ligament (2). Les Plagiostomes. Sowerb. Ont la coquille oblique des limes , aplatie d'un côté, de très petites oreillettes., les valves plus bombées, striées, sans écailles, l'ouverture du byssus plus pe- (1) Ostrea spondyloïdea , Gmel., Cheram., VIII, lxxxii, 669. 670. (2) Tout récemment on a rapporte au genre Hinnite de Defr. quelques espèces vivantes. M. Gray (Ann. of. philos., août 1826), en a décrit une sous le nom iïHinnita gigantea ,• Sowerhy (Zoolog. journ. , n° IX, p. 67), en a ajouté une seconde sous le nom d'i/. corallina; enfin, M. Desliaies rapporte à ce genre Y Ostrea sinuosa, L. ; et il décrit une quatrième espèce vivante, sous le nom d1 Hinnites Defr ai icii- INI. Defrance a admis deux espèces fossiles , H. de Corlesi , Blainv., Malac, pi lxi, f. i, et H. de Duhuisson. CÉTACɧ. 125 tile(i). On les trouve dans les terrains antérieurs à la craie. Les Pachytes. Defr. Ont à peu près la forme des pèlerines, la coquille ré- gulière, de petites oreillettes ; entre leurs sommets est un aplatissement transversal, qui dans une des valves a une forte échancrure triangulaire, au travers de la- quelle passait ou se logeait le ligament. Ils se trouvent dans la craie (2). - Les Dianchores. Sowerb. Ont des valves inégales obliques 3 dont une est adhé- rente , et a le sommet percé; l'autre est libre, et a des oreillettes (3). Les Podopsides. Lam. Ont des valves régulières, striées, sans opercules; l'une des deux a le sommet plus saillant, tronqué et adhérent; souvent ce sommet est fort épais, et forme à leur coquille une espèce de piédestal (4). (1) Plagiostoma gigas , Sowerb., Encycl. mëlhod. , test., PI. a38 , f. 3 , PI. lœi'igatum, Parldns., org., rem., III, PI. xni, f. 6; et les au- tres espèces donne'es par M. Sowerby , miner., concl. , pi. 11 3, 114 et 382. (2) Pachytos Spinosus de Fr., Sowerb., Cuv., ossem. foss., II, env. de Par., Pi. xv, 2, a , b , c , et Blainv., irialac. , Pi. lv , f. 2 : — Pach. hoperi , Sow., 38o. (3) Dianch. slriata ,• — D. lata , Sowerb., min. conch., PI. 80. (4) Podops. truncata , Encycl., PI. ï 88, f. 2 , 6 et 7. ; Cuv., ossem. i'oss.; II, env. de Par., Pi. v, f. 2. iV. B. M. de Blainviile regarde ces quatre derniers genres comme plus voisins dus Tdrëbraiules, M. Desliayes , au contraire, Ann. des se. nat. , dcc. 1828 -, les rapproche des spondyles. 126 ACÉPHALES ê \ On doit rapprocher des huîtres , quoique multi- valves , Les Akomies. ( Anomia. Brug. ) Qui ont deux valves minces, inégales, irrégulières, dont la plus plate est profondément échancrée à côté du ligament, lequel est à peu près comme dans les huî- tres. La plus grande partie du muscle central traverse cette ouverture pour s'insérera une troisième pièce ou plaque tantôt pierreuse , tantôt cornée , par laquelle l'a- nimal s'attache aux autres corps, et le reste de ce muscle sert a joindre une valve à l'autre. L'animal (EcmON, Poli ) a un petit vestige de pied semhlable à celui des pèlerines, quiseglisse entre léchancrure et la plaque qui Ja ferme, et sert peut-être à faire arriver l'eau vers la Louche qui est très voisine ( i ) . On trouve ces coquilles fixées à différents corps, comme les huîtres. Il y en a dans toutes les mers (2). Un petit genre voisin de ces anomies est celui des Placunes. ( Placuna. Brug. ) Qui ont des valves minces s inégales et souvent irré- gulières comme les anomies, mais entières l'une et l'autre. Près de la charnière en dedans l'on voit à l'une des deux, deux côtes saillantes formant un chevron. Leur animal n'est pas connu, mais il doit ressembler à celui des huîtres ou à celui des anomies (3). (1) Ce pied a e'chappe' à M. Poli. (2) Anomia ephippium, Gm. ; — A. cepa ; — A. eleclrica- — A. squamula ; — A. aculeala ,• — A. squama; — A. Punctula ,• — A. undulala , et les espèces ajoute'es par Bruguières , Encycl. métliod. , vers., I, 70 et suivantes; et PI. 170 et 171. Les autres Anomies de Gmel., sont des P lacunes , des Tërèbtalules et des Hy aies. (3) Anomia placenta, Chemn., VIII, lxxix, 716; — An. sella , Lb., 714. Voy . aussi les planches i?3 et 174 dePEncydop. met h., vers. CETACES. 127 Les Spondyles. Vulg. huîtres épineuses. ( Spok- DYLUS. L. ) Ont comme les huîtres, une coquille raboteuse et feuilletée, souvent même elle est épineuse; mais leur charnière est plus compliquée; outre la fossette pour le ligament, analogue à celle des huîtres, il y a à chaque valve deux dents, entrant dans des fosses de la valve opposée; les deux dents mitoyennes appartiennent à la valve plus convexe , qui est ordinairement la gauche, et qui a en arrière de la charnière un talon saillant et aplati comme s'il avait été scié. L'animal a, comme ce- lui des peignes, les bords de son manteau garnis de deux rangées de tentacules , et dans la rangée extérieure il en est plusieurs de terminés par des tubercules colorés; au-devant de son abdomen , est un vestige de pied en forme de large disque rayonné, à pédicule court, pou- vant se contracter, ou se développer (1). De son centre pend un filet terminé par une masse ovale dont on ignore l'usage On mange les spondyles comme des huîtres. Leurs coquilles sont très souvent teintes de couleurs vives. Elles adhèrent à toute sorte de corps (2). M. Lamarck sépare des spondyles , Les Plicatules. Lam. Qui ont à peu près la même charnière, mais point de talon , et des valves plates , presque égales , irrégulières , plissées et écailleuses comme dans beaucoup d'huîtres (3). (1) C'est ce que M. Poli nomme trachée abdominale , dans le Spon- dyle , la Pèlerine , etc. (2) Spondylus gœderopus , Chenin., VII , xuv et suivantes, IX, cxv. — Sp. regius , id., xlvi , 4? r • (3) Spondylus plicatus , L. , Chemu., VII, xlvii , 479~4^2- — -^ " cal JEgyptia, Savig. Egypl., Coq., PI. xtv, f. 5. 128 ACÉPHALES Les Marteaux. ( Malleus. Lam. ) Ont une simple fossette pour le ligament, comme dans les huîtres, avec lesquelles Linnseus les laissait, d'autant que leur coquille est de même inéquivalve et irrégulière; mais ils se distinguent par une échancrure à côté de ce ligament pour le passage d'un byssus. L'espèce la plus connue {Ostrea malleus. L. Chemn. VIII , lxx , 655 , 056 ) , et qui est au nombre des coquilles rares et chères , a les deux bouts de la charnière étendus, et formant comme une tête de marteau, dont les valves, alongéesdans le sens transverse, représentent le manche. Elle vient de l'Archipel des Indes. Il y en a d'autres qui , peut-être, ne sont que des jeunes, où la charnière n'est point prolongée. Il ne faut pas les confondre avec les vuiselles (i). Les Vulselles. (Vulsella. Lam.) Ont à la charnière de chaque côté une petite lame saillante en dedans, et c'est d'une de ces lames à l'autre que se porte le ligament , semblable d'ailleurs à celui des huîtres. A côté de cette lame est une échancrure pour le byssus comme dans les marteaux. La coquille s'alonge dans le sens perpendiculaire à la charnière. L'espèce la plus connue vient de la mer des Indes (2). Les Pernes. ( Péris a. Brug. ) Ont en travers de leur charnière plusieurs fossettes parallèles, opposées d'une valve à l'autre, et logeant («) Oslrea vulsella, Chôma.., VIII , lxx, 657, dont V Ostrea anatina, ib., ^53-659 , n'est probablement qu'une variété accidentelle. (a) Mya vulsella , Ghemn., VI, 11 , io-i 1 ; — V . spongiarum. Lam. , $avi«\ Égypî. Coq. , pi. xiv, fig. 2; — T~. Hians," Lam., Say., ib.} t*. 3. tï;stàcés. 129 autant de ligaments élastiques; et leur coquille irré- gulière et feuilletée comme celle des huîtres , a du côté antérieur, au-dessous de la charnière, une échancrure par où passe le byssus. Linnœus les laissait aussi parm-i les huîtres (1). On a récemment distingué des peines Les Crenatules. ( Crenatula. Lam. ) Qui, au lieu de fossettes transversales sur une large char- nière , en ont de petites ovales tout au bord, où elles occu- pent peu de largeur. 11 ne paraît pas qu'elles aient de byssus. On les trouve souvent logées dans des éponges (2). On a cru pouvoir rapprocher des peines quelques coqmilles fossiles , qui ont de même à la charnière des fossettes plus ou moins nombreuses , se répondant et paraissant ainsi avoir donné attache à des ligaments; ainsi Les Gervillies. Defr. ** Ontla coquille presque comme les vu) selles; maisavec une. charnière en quelque sorte double; l'extérieure à fossettes op- posées, recevant autant de ligaments, l'intérieure garnie de dents très obliques à chaque valve. Ou en trouve les em- preintes avec les amonites dans le calcaire compacte (3). Les Inocerames. Sowerb. Se font remarquer par l'élévation et l'inégalité de leurs valves, dont le sommet se recourbe en crochet vers la char- nière, et dont la texture est lamelleuse (4). (1) Ostrea isognomum , Chemn., VII, iax , 584 ; — O. perna, ib., 58o ; — O. legumen , ib., £78; — O. ephippium, ib., lviii , 5j6; — O. myûloïdes , Herm., nat. de Berl., Sclir., II , ix , 9. (2) Ostrea picta, Gm., Chemn., VII, lviii , 5; 5, ou Crenatula pha- sianoptera, Lam., Encycl. me'thod., test., pi. 216, f. 2; — Crenatula avicularis , Lam. , Ann. mus., III, pi:. 11, f. 3, 4; — Cr. myûloïdes , id., ib., f. 1 et 2. Voyez aussi la grande Descr. de FEg., coq., Pi. xn. (3) Gervilia solenoïde's , "Defr., Blainv., Malac, lxi , 4- — G. per- noïdes , Deslonchamp , soc. lin. du Calvados ,1. 116. — G. siliqua , id., ib. , etc. (4) lnoceramus concentricus , Parkins , Cuv. , Ossem.foss. , II , pi. vi, f. 11; — In. Sulcatus , id. , ib. , f. 12. TOME III. 9 ïS'O ACÉPHALES Les Catilles. Brongn. Ont, indépendamment des fossettes pour ie ligament, un sillon conique, creusé dans un bourrelet qui se reploie à angle droit, pour former un des bords de la coquille. Leurs valves sont à peu près égales, et de texture fibreuse. Us paraissent avoir eu un byssns (i). Les Pulvinites Defr. Ont une coquille triangulaire régulière, et ses fossettes en petit nombre divergent en dedans du sommet. On les trouve en empreinte dans la craie (2). La seconde subdivision des ostracés , ainsi que presque toutes ies bivalves qui suivront, a, outre la masse musculaire transverse unique des précé- dentes, un autre faisceau allant d'une valve à l'autre et placé en avant de la bouche. C'est dans cette subdivision que paraissent devoir être placées Les Ethéries (Etheria. Lam. ) Grandes coquilles, à valves inégales, autant et plus irrégulières que les huîtres, dont la charnière n'a point de dents, et où le ligament en partie exté- rieur, existe aussi intérieurement. Elles diffèrent sur- tout des huîtres, parce qu'elles ont deux impressions musculaires. On ne voit pas que leur animal produise de hyssus (3). On en a récemment découvert dans le haut Nil (4). (1) Calillus Cuvieri, Brong. , Cuv. , Oss. foss.. II, pi. îv , f. 10. (2) Pulvinites Adansonii , Defr., Blainv., Malac, lxii, bis. 3. (3) Etheria elliptica , Lam., An. mus., X, pi. xxix et xxxi ; — Eth. trigonida, ib., pi. xxx; — Eth. setnilunaris , ib., pi. xxxn, f. 1,2; — Eth. transversa f ib., f. 3 et !\. (4) Etheria Caillaudi, Voyage de Caillaud à Mère', tome II , pi. lxi, f.. 2 et 3, TEST A CES. l5l Les Arondes. ( Avicula. Brug. ) Ont une coquille à valves égales, à charnière recti- ligne, souvent alongée en ailes par ses extrémités, munie d'un ligament étroit et alongé , et quelquefois du côté de la bouche de l'animal, de petites dentelures. Le côté antérieur un peu au-dessous de l'angle du côté de la bouche, a une échancrure pour le byssus. Le muscle transverse antérieur est encore excessivement petit. On nomme Pintadines , Lam. (Margarita, Leach. ),Ies espèces à oreilles moins saillantes. La plus célèbre est YAronde aux perles ( Mytilus margariliferus , L. ), Chemn., VIII, lxxx, 717-721. Sa coquille est à peu près demi-circulaire , verdâtre en de- hors, et du pi us beau nacre en dedans. On emploie ce nacre pour toute sorte de bijoux, et ce sont ses extravasions qui produisent les perles d'Orient, ou perles fines , dont 3a pêche se fait par des plongeurs, principalement à Ceylan, au cap Comorin , et dans le golphe Persique. On réserve le nom d'AvicuLEs pour celles dont les oreil- lettes sont plus pointues et la coquille plus oblique. Il v a à la charnière, en avant du ligament, un vestipe de dent dont au reste on apercevait déjà la trace dans les piutadines» Nous avons dans la Méditerranée VAronde oiseau ( Mytilus hirundo , L. ), Chemn., VIII, lxxxi, 722-728. Singulière par les oreillettes pointues qui prolongent sa charnière de chaque côté. Son byssus est grossier et ro- buste 'y il ressemble à un petit arbre (1). Les Jambonneaux. (Pinna. L. ) Ont deux valves égales en forme de segment de cercle ou d'éventail à demi-oûvert, lesquelles sont étroite- ment réunies par un ligament le long d'un de leurs (i) On en fait aujourd'hui plusieurs espèces. Voyez Lam., An. sans vert., VI , première part., p. i/\6 et suivantes. 9* l52 ACÉPHALES côtés. L'animal ( Chiivlera , Poli) est alongé comme la coquille; ses lèvres, ses branchies et toutes ses paTties suivent celte proportion. Son manteau est fermé le long du côté du ligament; son pied est en forme de pe- tite langue conique et creusée d'un sillon; il a un petit muscle transverse dans l'angle aigu des valves, vers le- quel se trouve la bouche , et un très grand dans leur partie élargie. A coté de son anus, qui est derrière ce gros muscle, est attaché un appendice conique particu- lier à ce genre, susceptible de gonflement et d'alonge- ment, et dont on iguoie l'usage (i). Le bvssus de plusieurs espèces de jambonneaux est fin et brillant comme de la soie , et s'emploie pour fabriquer des étoffes précieuses. Tel est principalement celui du Pinna nobilis, L.,Chemn. VIÎI , lxxxix , qui se reconnaît de plus à ses valves hé- rissées d'écaillés relevées et demi-tubuleuses. Ces coquilles se tiennent à demi-enfoncées dans le sable et ancrées au moyen de leur byssus (a). Les Arches. ( Arca. L. ) (3). Ont des valves égales , transverses , c'est-à-dire dont la charnière occupe le long côté. Elle est garnie d'un grand nombre de petites dents qui engrènent dans les intervalles les unes des autres , et comme dans les genres qui vont suivre , deux faisceaux de muscles transverses, insérés aux deux bouts des valves, et à peu près égaux, servent à rapprocher les valves. (i) M. Poli lui donne encore le nom de trachée abdominale , tout aussi improprement qu'aux vestiges de pied des peignes et des spondyles. (2) Tout le genre pinna peut rester tel qu'il est dans Gmel., eu obser- vant toutefois que quelques espèces rentreront peut-être les unes dans les autres. Voyez aussi Lara., An. sans vert., VI, première part. , p. i3o et suivantes , et Sowerb. , Gen. of. Sh. , 26e livr. (3) M. de BlainYille fait du grand genre Arca, sa famille des Arcacées OU POLYODONTES. TEST A CES. I O ) Les Arches proprement dites. ( Arca. Lam. ) Ont la charnière rectiligne , et la coquille plus alongée dans le sens parallèle à la charnière. Leurs sommets sont généralement bombés et recourbés au-dessus de la char- nière , mais écartés l'un de l'autre. Le milieu des valves ne ferme pas bien , parce que l'animal (Daphne, Poli ) a au- devant de l'abdomen une plaque de substance cornée, ou un ruban tendineux,qui lui tient lieu de pied, et par lequel il adhère aux corps sous-marins. Ces coquilles se tiennent près des rivages, dans des endroits rocailleux. Elles sont ordinairement couvertes d'un épidémie velu. On les recher- che peu pour la table. Il y en a quelques espèces dans la Méditerranée (i), et un grand nombre d'espèces fossiles! dans les terrains antérieurs à la craie, surtout en Italie. - M. Delamarck sépare , sons le nom de Cucullées , quel- ques arches, où les dents des deux bouts delà charnière prennent une direction longitudinale (a). On devra probablement aussi en séparer les espèces à côtes bien marquées , à bords complètement fermauls et engrenants; car on doit croire que leur animal n'est pas fixé , et ressemble plutôt à celui des pétoncles (3). Il faut encore plus sûrement en écarter Y Arca tortuosa ,' Chemn.,YIII , lui , {&4 >5-25, à cause de sa figure bizarre, et de ses valves inégalement obliques (4). Les Pétoncles. ( Pectunculus. Lam. ) Ont la charnière en ligne courbe , et la coquille de forme (i) Arca Noœ , Chemn., VII , lui , 529-53 1 ; — Arca barba ta, id., liv, 535-537 ; — A. avala , ib., 538 ; — A. magellanica , ib., 539 > *"* A. reûculata, ib., 5!\Q ; — A. candida , id., lv, 542-544; — A. ia- dica, ib., 543 ; — Arca cancellala , Schrœt., intr., III , ix , i. (2) Arca cucullata, Chemn. VII, lui , 526-528; — Cucullœa cras- satina, Lam., Ann. mus., VI, 338. (3) Arca anûquata , L., Chemn., VU , lv, 5^-549 '■> — A' sen^LS » id., lvi , 554-556; — A. granosa, ib. , 55; ; — A. corbiculata , ib. , 558-559; — A. rhomboïde a , ib. , 553; — A. Jamaïcensis , List, ^ 229, 64. (4) M. Oken en a lait son genre Trisis. l34 ACÉPHALES lenticulaire, les valves ferment toujours exactement , et ont leurs sommets rapprochés l'un de l'autre. L'animal ( Axinea, Poli ) a un grand pied comprimé, à bord infé- rieur double , qui lui sert à ramper. Elles vivent dans la vase. Nous en avons quelques-unes sur nos côtes (i). Les Nucules de Lam. Sont des arches où les dents sont rangées sur une ligne brisée. Leur forme est alongée et rétrécie vers le bout pos- térieur. On ne connaît pas leur animal , mais il est probable qu'il s'éloigne peu des précédents (i). Depuis long-temps nous avions placé ici Les Trigonies. Bruer. Si remarquables par leur charnière munie de deux lames en chevron , crénelées à chaque face , pénétrant chacune dans deux fossettes ou plutôt entre quatre la- mes du côté opposé, crénelées de même sur leurs parois internes. La coquille faisait déjà juger par ses impressions intérieures qu'au moins l'animal n'avait pas de longs tubes. MM. Quoi et Gaymard viennent de découvrir ce genre à l'état de vie. L'animal a, en effet , comme les ar- ches , un manteau ouvert sans orifice séparé , même pour l'anus. Son pied est grand , tranchant et en forme de crochet à sa partie antérieure. Les trigonies vivantes ressemblent aux bucardes par la forme de leur coquille et les cotes qui les sillonnent. Leur intérieur est nacré (3). (i) Arca pilosa, L., Cheran., VII , lvi! , 565-566; — Arc. glycimeris, ib., 564; — A. decussata , ib., 56\ ; — A. œquilatera , ib., 562 ; — i A. undata , ib., 56o ; — A. marmorata , ib., 563 ; — > Arc. pectuncuîus , là., lviii, 568-9; — Acl. pectinala, ib., 5^0-5^1 . (2) Arca pellucida, Cliemn. , VII , liv , 5/j.i ; — Arca rostrata, L., id., lv, 55o, 55 1 ; — A. pella, ib., 546; — Arc. nucleus , id-, lviii, 5;4- (3) Latrigoniç nacrée, Lam., An. mus., IV, lxvii, i. TESTACÉS. 1 35 Les trigonies fossiles sont assez différentes. Leur co- quille est aplatie d'un côté , oblique , plus longue dans le sens perpendiculaire à la charnière, et traversée en sens contraire par des séries tubercules (i). La deuxième famille des Acéphales testacés, ou Les MYTILACÉS, A le manteau ouvert par devant , mais avec une ouverture séparée pour les excréments. Tous ces bivalves ont un pied servant à ramper, ou au moins à tirer, à diriger et à placer le bvssus; on les connaît vulgairement sous le nom générique de moules. Les Moules propres ou Moules de mer. (Mytilus. L.) Ont une coquille close , à valves égales , bombées , en triangle. Un des côtés de l'angle aigu forme la char- nière et est muni d'un ligament étroit et alongé. La tête de l'animal est dans l'angle aigu; l'autre côté de la coquille qui est le plus long, est l'antérieur , et laisse passer le byssus; il se termine par un angle arrondi , et le troisième côté remonte vers la charnière, à laquelle il se joint par un angle obtus; près de ce dernier est l'anus, vis-à-vis duquel le manteau forme une ouver- ture ou un petit tube particulier. L'animal ( Calli- triche , Poli ) a les bords de son manteau garnis de tentacules brancbus vers l'angle arrondi, parce que c'est par là qu'entre l'eau nécessaire à la respiration. Il y a un petit muscle trans verse en avant près l'angle aigu, et un grand en arrière près l'angle obtus. Son pied res- semble à une langue. — ... .ii (i) Trig, scabra , Encycî. mclhod., Pi. 23^, i* i ; Tr. nodulosa , ib., a; — Tr. navis , ib., 3; — Tr. aspera, ib., 4- Voyez aussi Parkins »_ Org. i^rr.., III. pi. xn. l36 ACÉPHALES Dans les moules proprement dites le sommet est tout près de l'angle aigu. Il v..cii a de striées et de lisses. La Moule commune. ( Mytilus edulis. L. ) Est répandue en abondance extraordinaire le long de toutes nos côtes, où elle se suspend souvent en longues grappes, aux rochers, aux pieux , aux vaisseaux, etc. Elle forme un article assez important de nourriture , mais elle est dangereuse quand on en prend trop (i). On en trouve quelques unes à l'état fossile (2). M. Delamark a séparé des moules Les MoDiOLEsi ( Modiolus. Lam. ) Où le sommet est plus bas et vers le tiers de la charnière. Ce sommet est aussi plus saillant et plus arrondi , ce qui rapproche davantage les modioles de la forme ordinaire des bivalves(3). On pourrait en séparer encore Les Lithodomes. ( Lithodomus. Cuv. ) Qui ont la coquille oblongue presque également arrondie aux deux bouts , et les sommets tout près du bout antérieur. (1) Ajoutez Mytilus barbatus , L. , Chemn. , VIII, lxxxiv, 749; — M. angulatus , ib., 756; — M. bidens , ib., -j^'i , 745; — M. qfer, ib., Lxxxni , 739-741 5 — M. smaragdinus , ib.; 745 ; — M. versicolor, ib,, 748; — M. lineatus , 753 ; — M. exustus , ib., 754 ; — M. strialulns , ib., 744; — M* bilocularis, ib., lxxxii, 736; — M. vulgaris, ib., 732 ; — - M. saxatilis, Rumpb. Mus., xlvi , D. ; — M. fulgidus, Argenv., xxn, D. ; probablement le même que Mya perna, Gra., Chemn., VIII, lxxxiij, 738; — M. azureus, ib., H. ; — M. murinus , ib., K. ; — M. puniceus , Adans., I, xv, 2; — M. niger, ib., 3; — M. lœvigatus , ib. , 4, etc. ; mais il faut remarquer que plusieurs de ces espèces pourraient bien rentrer les unes dans les autres. (2) M. Brongniart a cru devoir en faire un sous-genre qu'il nomme Mytiloide. ( Ap. Cuv. , ossem. foss. , tome II , pi. III , f. 4- ) (3) Mytilus modiolus , Chemn, VI!ï,lxxxv, 757-7G0, et celui ue Miïll., Zool. dan., II, lui, qui paraît d'une autre espèce; — M. discovs, Chemn., VIII, lxxxxiv, 764-68; — M. testaceus , Knorr., Vcrgn., IV, v, 4? etc- TESTA CES. l/>7 Us se suspendent d'abord aux pierres , comme les moules communes, mais ensuite ils les percent pour s'y introduire et y creusent des cavités , dont ils ne sortent plus. Une fois qu'ils y ont pénétré , leur byssus ne prend plus d'accrois- sement (i). L'un d'eux ( Mytilus lithophagus . L. ), Chemn. VHI , lxxxii , 729, 73o, est fort commun dans la Méditer- ranée, où il fournit une nourriture assez agréable , àcause de son goût poivré. Il y en a un {Modiola caudigera, Encycl., pi. 221, f. 8.), qui a au bout postérieur de chaque valve un petit appen- dice très dur, qui lui sert peut être à creuser sa demeure. Les Anodontes. ( AnodONTes. Brug. ) Vulgairem. Moules d 'étang. Ont l'angle antérieur arrondi, comme le postérieur; et l'angle voisin de l'anus obtus et prestiue rectiligne? leur coquille mince et médiocrement bombée , n'a point de dents du tout à la charnière, mais seulement un li- gament qui en occupe toute la longueur. L'animal ( Limnœa , Poli ) manque de byssus: son pied, qui est très grand, comprimé, à peu près quadrangulaire, lui sert à ramper sur le sable ou sur la vase. Le bout pos- térieur de son manteau est garni de beaucoup de petits tentacules. Les anodontes vivent dans les eaux douces. Nous en avons ici quelques espèces, dont une fort (2) M. Sowerby a conteste ce fait, qui a cependant un bon garant dans M. Poli, témoin oculaire; Test, neap., II, p. '21 5. La pi. xxxn du même ouvrage, fig. 10, 11 , 12, i3, prouve aussi que l'animal du litliodorne ressemble aux moules et non pas aux Pholades, ni aux Pélricoles. La manière dont les Lilhodomes , les Pholades, les Pélricoles et quel- ques autres bivalves creusent les pierres , a donné lieu à des discussions ; les uns croient y voir l'effet de l'action mécanique des valves; d'autres ce- lui d'une dissolution. Voy. le mém. de M. Fleuriau de Bellevue , Journ. de phys., floréal, an x,p. 345; Poli, Test, neap., II, 2:5etEdw. Osier., Trans. phil. , 1826, 3e part. , p. Z(\i. Tout examen fait , la première de ces opinions , quelques difficultés qu'elle présente , nous } avait encore la plus probable, t l38 ACÉPHALES grande ( Mytilus cygneus, L. ), Chemn.,VUI, lxxxv , 762, qui se trouve dans toutes nos eaux à fond vaseux. Ses valves minces et légères , servent à écrémer le lait. On ne peut la manger, à cause de son goût fade (1). M. Delamarck distingue sous le nom d'iRiDWE ( Ïridtna ) une espèce oblongue dont la charnière est grenue sur toute sa longueur (2) • Son animal a ie manteau un peu fermé vers l'arrière (3); Et M. Leach , sous celui de Dipsade , une autre espèce qui a les angles plus prononcés, et un vestige de dent à sa charnière. Les Mulètes (Unio. Brug. ) Vulgairement Moules de peintres. Ressemblent aux anodontes par l'animal et par la coquille, si ce n'est que leur charnière est plus com- pliquée. La valve droite a en avant une courte fossette où pénètre une courte lame ou dent de la valve gauche, et en arrière une longue lame qui s'insère entre deux lames du côté opposé. On les trouve aussi dans les eaux douces, de préférence dans celles qui sont courantes. Tantôt la dent antérieure est plus ou moins grosse et inégale comme dans La Moule du Rhin {JMya margaritiferayh.) Drap. x. 17. 19. Grande espèce épaisse, dont le nacre est assez beau pour que ses concrétions puissent être employées à la parure, comme des perles. Nous avons encore Y Unio littoralis, Lam., Drap.,x, 20. Espèce plus petite , plus carrée. (1) Aj. M. anatinus,Chemn., VIII, lxxxvi, 763; — M '. fluuiatilis , List., clvii , 12 ; — M. stagnalis , Schroed., fluv., 1 , 1 ; — M. zellensis , ib., II, 1 ; — M. dubius , Adans. , XVII, 21 ; et les pi. 201 , 202 , 2o3 et 2o5, de FEncycl. me'thod., Test. (2) Jrid. exotica, Encyel. me'thod., Test., pi. 2o4; — Aj. Irid, mlotica^ CaUiaud, voyage à Me'i'oé, PI. lx, f. 11. (3) Voyez Deshayes , Me' m. de la Soc. d'hist. nat. de Paris, 1827, Iil , p. 1 , pi. 1. TEST ACES. lOQ D'autres fois la deut antérieure est en forme de lame, comme dans La Moule des peintres ( Mya pictorum. L. ) Drap. xi. 1-4. Espèce oblongue et mince 7 connue de tout le monde(i). M. Delamarck distingue Les Hyries ( Hyria , Lam. ) Dont les angles sont si prononcés, que leur coquille est presque triangulaire (ei). Et les Castalies. ( Castalia , Lam.) Dont la coquille un peu eu cœur est striée en rayons , et dont les dents et lames de la charnière sont sillonnées en travers de leur longueur , ce qui leur donne quelques rap- ports avec les trigonies (3). On doit rapprocher des mulètes quelques coquilles de mer qui ont un animal semblable et à pen près la même charnière, mais dont la coquille a les sommets plus bombés et des côtes saillantes allant des sommets aux bords. Ce sont LesCardites. Brug. (4). Leur forme est plus ou moins oblongue ou en cœur. Quelques-unes ont la coquille béante inférieurement (5). (1) Un grand nombre d'espèces très remarquables par leur taille ou leurs formes, se trouvent aux Etats-Unis dans les lacs et dans les rivières. MM. Say et Barnes qui les ont de'crites ont e'tabli parmi elles quelques nouveaux sous-genres. (2) Hyria rugosa , Enc. me'th., pi. 247, 2. (3) Castalia ambigua , Lam., Blainv., Malac, LXVII , 4- (4) Chaîna antiquata , Chemn., VI, xlviii, 488-491 ; — Chaîna tra- pezia; ■ — Ch. semiorbiculata ; — Chama cordata , id. , 5oi , 5o3; et parmi les espèces fossiles, une des plus singulières, Cardita avictdaria , Lam., An. mus., IX , pi. 19, f. 6; si toutefois elle ne doit pas dire sé- parée. (5) Chaîna caliculata , Chemn., VII , l, 5oo, 5oi ; — Cardita crassi- costa, Brug., Encvcl., pi, 234, f. 3. M. l4<> „ ACÉPHALES Les Cypricardes. Lam. Sont des cardites dont la dent sous le sommet est di- visée en deux ou en trois. Leur forme est oblongue , et leurs côtés inégaux (1). M. de Blainville en sépare encore Les Coralliophages. Dont la coquille est mince, et la lame latérale très effacée, ce qui pourrait les faire rapproclier des venus, On en connaît une qui perce les masses des coraux , pour s'y loger (2). Les Venertgardes , Lam., ne diffèrent des cardites que parce que la lame postérieure de leur charnière est plus transverse et plus courte; ce qui les avait fait rap- procher des venus; leur forme est presque ronde. On peut juger par les impressions musculaires que leur ani- mal doit aussi ressembler à ceux des cardites et des mu- lètes (3). Les unes et les autres se rapprochent des bucardes , par la forme générale et par la direction des côtes. Je soupçonne que c'est encore ici la place des Crassa- telles, Lam. ( Paphies, Roiss. ), que l'on a rappro- chées tantôt des mactres, tantôt des venus, et qui ont à la charnière deux dents latérales peu marquées et deux au milieu très fortes , derrière lesquelles est de part et (1) Chama oblonga , Gui. , Chemu. , VII, l , 5o4 , 5o5 , ou Cardila carinata, Eue, pi. 234, f. 2, ou Cypricard. de Guinée, Blainv., Malac, LXV bis , f. 6. : (2) Chama coralliophaga , Gm., Chemu., X, Clxii, 1673, 16749 ou Cardïta dacty lus , Brug., Eue, pi. 234 5 f- *■*» Coralliophaga carditoïdes, Blainv., Mal., lxxvi , 3. (3) Venus imbricala, Chemu. j VI, xxx, 3i4, 3i5, et les espèces fossiles dosmees par M. Delamarck , Ann- mus., VII, et IX, pi. xxxi el xxxi 1 TESTACÉS. l4l d'autre une fossette triangulaire pour un ligament in- térieur. Leurs valves deviennent très épaisses avec l'âge, et l'empreinte des bords du manteau donne à croire que , comme les précédentes, elles n'ont pas de tubes extensibles (1). La troisième famille des Aeénhales testaeés , ou Les C A MACÉES, A le manteau fermé , et seulement percé de trois ouvertures dont l'une sert à la sortie du pied ; la sui- vante à faire entrer et sortir l'eau nécessaire à la respiration ; la troisième est l'issue des excréments ; ces deux dernières ne se prolongent point en tubes comme dans la famille suivante. Cette famille ne comprend que le genre Chama de Linnaeus. Dont la charnière a beaucoup d'analogie avec celle des mulètes, c'est-à-dire qu'elle est munie à la valve gauche, près du sommet, d'une dent, et plus en arrière d'une lame saillante, qui entrent dans des fosses de la valve opposée. Ce genre a dû être subdivisé. Les Trjdac^es. Brug. Ont la coquille très alongée en travers , à valves égales; l'angle supérieur qui répond à la tête et au som- (i) Venus ponderosa , Çhemn., VII, lxix , A.-D., ou Crassatella tu- mida, Lam., Anu. mus., VI, 4°$ > l"> peut-être mactra cygnus , Chemn.v VI, xxi, 207; — Venus divaricata , Cliemn., VI. xxx, 3 17-319. Ce' genre renferme en outre beaucoup d'espèces fossiles, surtout aux envi- rons de Paris. Voyez à leur sujet F-ouvrage de M. Desliayes. 1 42 ACÉPHALES met , très obtus. L'animal de ce genre est fort extraor- dinaire , parce qu'il n'est point placé dans la coquille comme la plupart des autres, mais que ses parties sont toutes dirigées ou comme pressées vers le devant. Le côté antérieur du manteau est largement ouvert pour le passage du byssus; un peu au-dessous de l'angle an- térieur, il a une autre ouverture qui introduit l'eau vers les branchies, et au milieu du côté inférieur en est une troisième plus petite, qui répond à l'anus; en sorte que l'angle postérieur n'a besoin de donner passage à rien , et n'est occupé que par une cavité du manteau ouverte seulement au troisième orifice dont nous venons de parler. Il n'y a qu'un seul muscle transverse répondant au milieu du bord des valves. Dans Les Tridacnes proprement dites. Lam. La coquille a en avant, comme le manteau , une grande ouverture à bords dentelés pour le byssus ; celui-ci est bien sensiblement de nature tendineuse , et se continue sans in- terruption avec les fibres musculaires. Telle est la coquille de la mer des Indes, fameuse par son énorme grandeur, dite la Tuilée ou le Bénitier ( Cha- îna gigas, L., Chemn., VII , xltx , qui a de larges côtes relevées d'écaillés saillantes demi-circulaires. Il y en a des individus qui pèsent plus de trois cents livres. Le byssus tendineux, qui les suspend aux rochers, est si gros et si tenace , qu'il faut le trancher à coups de hache. La chair est mangeable , bien que fort dure. Dans Les Hippopes. (Hippopus. Lam. ) La coquille est fermée et aplatie en avant , comme si elle eût été tronquée (i). ■ i, — ■ — - — ' ■' (i) Chaîna hippopus , L., Cliemn., VII, &, 49^-4^9 TESTACÉS. 1 45 Les Cames proprement dites. ( Chama. Brug. ) Ontla coquille irrégulière, à valves inégales , le plus sou- vent lamelleuses et hérissées, se fixant aux rochers , aux coraux , etc. , comme les huîtres. Ses sommets sont souvent très saillants, inégaux et recoquillés. Souvent aussi leur cavité intérieure a cette forme, sans qu'on s'en aperçoive à l'extérieur. L'animal (Psilopus, Poli ) a un petit pied, coudé presque comme celui de l'homme. Ses tubes s'il en a, sont courts et disjoints, et l'ouverture du manteau qui sert au passage du pied n'est guère plus grande qu'eux. Nous en avons quelques espèces dans la Méditerranée (1). 11 y en a aussi plusieurs de fossiles (2). Les Dicérates. Lam. Ne paraissent différer des cames en rien d'essentiel 5 seu- lement leur dent cardinale est fort épaisse, efc»les spirales de leurs valves sont assez saillantes pour rappeller la forme de deux cornes (3). Les Isocardes. ( Isocardia. Lam. ) Ont une coquille libre , régulière, bombée, et des som- mets recoquillés en spirale, divisés vers le devant. Leur animal ( Glossus , Poli ) ne diffère de celui des cames ordi- naires, que par un pied plus grand et ovale, et parce que l'ouverture antérieure deson manteau commence à reprendre les proportions ordinaires. La Méditerranée en produit une espèce assez grande, lisse, rousse. {Chama cor , L., Chemn., VII, xlviîî,483). (4). (1) Chama lazarus , Chemn., VII, li, 5o"Jt 5oo, ; — Ch. gryphoïdes , ib . , 5 1 o-5 1 3 ; — Cit. archinella , id., lii , 522 , 523 ; — Ch. macrophylla , ib., 5i4, 5i5; — Ch. foliacé a , ib., 52 1 ; — Ch, citrea, Regenf., IV, 44 > — Ch. bicornis , ib., 5i6-520. (2) Voyez la Conch. foss. subap. de Brocchi, et les Coq. foss. des env. de Paris de M. Dclamarck. (3) Ce sontdes coquilles fossiles des terrains jurassiques. Die. arietina, Lam. , de Saussure. , Voyage aux Alpes , I , pi. 11 , f. i~4- (4) Ajoutez Ch. moltkiana , Chemn. , VIT, xlviii, 4^»4~4^7 ■ i44 ACÉPHALES La quatrième famille des acéphales testacés, ou Les CARDIACÉS, A le manteau ouvert par devant et, en outre, deux ouvertures séparées, l'une pour la respiration, l'autre pour les excréments, qui se prolongent en tubes tantôt distincts , tantôt unis en une seule masse. 1 il y a toujours un muscle transverse à chaque ex- trémité, et un pied qui. le plus souvent sert à ram- per. On peut regarder comme une règle assez générale que ceux qui ont de longs tubes vivent en- foncés dans la vase ou dans le sable. On reconnaît sur la coquiHe cette circonstance d'organisation par un contour plus ou moins rentrant que l'impression d'attache des bords du manteau décrit avant de se réunir à l'impression du muscle transverse posté- rieur (3). Les Bucardes. (Caudium. L.) Ont , comme beaucoup d'autres bivalves, une coquille à valves égales, bombées, à sommets saillants et recourbés vers la charnière , ce qui , lorsqu'on la regarde de côté, lui donne la figure d'un cœur et a occasioné les noms de cardium , cœur, cœur de bœuf, etc. Des côtes plus ou moins saillantes se rendent régulièrement des sommets aux bords des valves. Mais ce qui distingue les bu- cardes , c'est la charnière , où l'on voit de part et d'autre au milieu, deux petites dents, et à quelque distance en ava,nt et en arrière, une dent ou lame saillante. L'a- nimal ( Cérastes , Poli ) a généralement une ample ou- ('j) M, de BIainvi!ie en fait la famille des Conchacées. % TESTACÉS. l/|5 verture au manteau, un très grand pied, coudé dans son milieu , à pointe dirigée en avant, et deux tubes courts ou de longueur médiocre. Les espèces de bucardes sont nombreuses sur nos côtes. 11 y en a que l'on mange , comme La Coque ou Sourdon ( Cardium edule, L., Chemn. VI , xix, 194), Fauve ou blanchâtre, à vingt-six côtes ridées en travers» On pourrait séparer , sous le nom d'HÉMicARDES , les espèces à valves comprimées d'avant en arrière, et fortement carénées dans leur milieu , car il est difficile que leur ani- mal ne soit pas modifié en raison de cette configuration singulière (1). Les Donaces. (Donax. L. ) Ont à peu près la charnière des cardiums; mais leur coquille est d'une tout autre forme, en triangle, dont l'angle obtus est au sommet des valves et la base à leur bord, et dont le côté le plus court est celui du liga- ment, c'est-à-dire le postérieur, circonstance rare à ce degré parmi les bivalves. Ce sont en général de petites coquilles joliment striées, des sommets aux bords. Leur animal (Peronœa, Poli) a de longs tubes qui rentrent dans un sinus du manteau. Nous en avons quelques- uns sur nos côtes (2). (1) Cardium cardissa , Chemn., VI, xiv , 1 43-1 4^ 5 — C. roseum , ib., 147; — C. monstrosum , ib. , i49>i5o-, — C. hemicardiujn , id. , xi , 1 59- 161. Les autres cardiums de Gmel. peuvent rester dans le genre, excepte' C gaditanum qui est un pétoncle. Il y en a plusieurs espèces fossiles Récrites par MM. Lamarck , Brocchi et Brongniart. (2) Donax rugosa, Chemn., VI, xxv, 25o-252 ; — D. trunculus , ib., xxvi, 253, 254 ; — D. striata , Knorr., Délie, VI, xxvm, 8 ; . — D. den- ùculala.) Chemn., 1, c. 256, 257 ; — D.faba , ib., 266; — D. spinosa, b., ?58. Les espèces fossiles sont nombreuses aux environs de Paris. TOME III. IO l46 ACÉPHALES Les Cyclades. Bru g. Démembrées des venus par Bruguière, ont , comme les cardium et les donax , deux dents au milieu de la char- nière , et en avant et en arrière deux lames saillantes quelquefois crénelées ; mais leur coquille , comme celle de beaucoup de venus , est plus ou moins arrondie, équilatéraleet a ses stries entravers. L'animal a des tubes médiocres. On les trouve dans les eaux douces, et leur teinte extérieure est généralement grise ou verdâtre. Nous en avons une fort commune dans nos mares {Tel- lina cornea, h.) , Chem., VI , xhi, i33 (i). M. Delamarck en détache Les CyrÈnes. ( Cyrena. Lam. ) Dont la coquille est épaisse , un peu triangulaire et obli- que et recouverte d'un épiderme , et qui se distinguent en outre des cyclades, parce qu'elles ont trois dents cardinales. Elles habitent aussi les rivières, mais nous n'en avons pas en France (2) ; et Les Cyprines. ( Cyprina. Lam. ) Dont la coquille est épaisse, ovale à sommets recourbés, Voy. Lamarck , Arra du Mus., VIII, i3g, et Deshaies, Coq. foss. des env. de Paris, I , pi. xvn , xvin. Le Donax irregularis des environs de Dax , que M. Bastorat a fait con- naître dans les Me'moires de la soc. d'hist. nat. de Paris, t. 2, pi. iv, fïg. ](), A B, est le type d'un genre nouveau que M. Ch. Desmou- lins (Bull, de la soc. Linn. de Bordeaux, II, ) vient s'établir sous le nom de Gratelupia. Il se distingue des donaces par la pre'sence de plusieurs lamelles dentiformes qui accompagnent les dents cardinales. Gmel. mêle à ces vrais Donax , quelques T^énus et quelques Martres. (1) Ajoutez Tellina rivalis , Mûll., Draparn., X, 4, 5 ; — Cyclasjon- tinalis , Drap., ib., 8-12 ; — Cycl. caliculata , ib. , i3 , 14 j — Tellina lacustris , Gm., Chemn., XIII, i35 ; — Tell, amnica , ib., 1 34 ; — Tell. Jluvialilis; Tell, fluminalis , Chemn., VI, xxx, 320. [2) Tell, fluminea , Chemn., ib., 322, 323; — Venus coaxans, id., xxxn, 336, ou Cyrena cey lanic a ,Lam. , Enc. méth. pen., Pi. 3o2, f. l\% — Tenus borealis , id., VII, xxxix, 3i2-3i4; — Cyclas caroliniana , TESTACÉS. 1^7 à trois dents fortes, de plus une lame éloignée en arrière; sous les dents est une grande fossette où se loge une partie du ligament (i). Les Galathées. ( Galàtiuea. Brug. ) Ont la coquille triangulaire droite; les dents du sommet au nombre de trois à une valve et de deux à l'autre, for- mant des chevrons ; les lames latérales sont rapprochées (2). On n'en connaît qu'une des eaux douces des grandes Indes. C'est encore ici que doit venir un autre démem- brement des venus , Les Corbeilles ( Corbis. Cuv. Fimbria. Megerl. ) Coquilles de mer transversalement oblongues , qui ont aussi de fortes dents au milieu et des lames laté- rales très marquées; leur surface extérieure est garnie de côtes transverses , croisées par des rayons avec une régularité comparable à celle des ouvrages de vannerie. L'empreinte de leur manteau n'ayant pas de repli, leurs tubes doivent être courts (3). Il y en a de fossiles (4). Les Tellines. ( Tellina. L. ) Ont au milieu une dent à gauche et deux à droite, Bosc, coq., III, xvhi, 4« kes espèces fossiles sont assez abondantes aux environs de Paris Voy. Deshayes, coq. foss. , I, pi. 18 , 19. (1) Venus islandica, Chemn., VI, xxxn, 34a, Encyel., PI. 3oi., f. 1, il y en a une grande espèce fossile des collines du Sieunois et des envi- rons de Dax , de Bordeaux. (2) UÉgérie, Roiss., ou Galathée, Brug., Enc, 249 , et Lam., Ann. mus., V, xxviii , et Vcn. hermaphrodite , Chemn. , VI , xxxi , 827-29? ou Ven. subviridis , Gm. (3) V enus fimbriala , Chemn , VII, 4^? 44^ (4) Voyez Deshayes, coq. foss. des environs de Paris, I , xiv , _Brong., , mém. sur le Vicentur , pi. v . f. 5, 10* l48 ACÉPHALES souvent fourchues, et à quelque distance en avant et en arrière , à la valve droite , une lame qui ne pénètre pas dans une fosse de l'autre valve. Les deux valves ont , près du bout postérieur, un pli léger qui les rend inégales dans cette partie, où elles sont un peu bâillantes. L'animal des tellin es (Peroncea, Poli) a, commecelui desdonaces, deux longs tubes pour la respiration et pour l'anus, lesquels rentrent dans la coquille et s'y cachent dans un repli du manteau. Leurs coquilles sont généralement striées en travers, et peintes de jolies couleurs. Les unes sont ovales et assez épaisses. Les autres oblongues et très comprimées. Les autres lenticulaires. Au lieu du pli , l'on y voit sou- vent une simple déviation des stries transversales (1). On pourrait séparer quelques espèces oblongues, qui n'ont aucunes dents latérales (2), et d'autres qui, avec la charnière des tellines , n'ont pas le pli du bout postérieur. Ce sont les Tellinides, Lam. (3). Il est nécessaire de distinguer des tellines Les Loripèdes (Loripes. Poli. ) Qui ont la coquille lenticulaire et les dents du milieu presque effacées, et en arrière des nates un simple sillon pour le ligament. L'animal a un court tube double, et son pied se prolonge comme en une corde cylindrique. En dedans des valves on voit, outre les empreintes or- dinaires, un trait allant obliquement de l'empreinte du muscle antérieur qui est très longue, vers les nates. (i) Ce sont les trois divisions de Gmelin ; mais notez que l'on doit ôier de son genre telline : i° Tell. Knorrii, qui est une capse polie; 20 Tell, inœquivalvis , qui est le genre pandore ; 3° les Tell, cornea , lacusiris , amnica ^fiuminalis , Jluminea , jluviatilis , qui sont des cy- clades ou des cyrènes. (a) Tell, hyalina, Chemn., VI, xi, 99; — Tell, vitrea , ib., 101. (3) Tellinides limoriensis. Lam. TESTA CES. 1^9 L empreinte du manteau n'a pas de repli pour le muscle ré tracteur du tube (1). LesLugines. (Lucina. Brug. ) Ont , comme lescardiums, lescyclades , etc. , des dents latérales écartées , pénétrant entre des lames de l'autre valve ; au milieu sont deux dents souvent très peu ap- parentes. Leur coquille est orbiculaire , sans impres- sion du muscle rétracteur du tube ; mais celle du muscle constricteur antérieur est très longue. Ayant ainsi les mêmes traits que les loripèdes, leurs animaux doivent avoir de l'analogie (2), Les espèces vivantes sont jusque présent beaucoup moins nombreuses que les fossiles : celles-ci sont très communes aux environs de Paris (3). On doit rapprocher des lucines les Ongulines , qui ont comme elles la coquille orbiculaire, deux dents cardinales, mais les latérales leur manquent, et l'impression musculaire antérieure n'est pas si longue (4). Les Vénus. (Vénus. L.) Comprennent beaucoup de coquilles dont le caractère commun est d'avoir les dents et lames de la charnière rapprochées sous le sommet en un seul groupe. Elles sont en général plus aplaties et plus alongées parallèlement à la charnière, que les bucardes. Leurs côtes, quand elles en ont , sont presque toujours parallèles aux bords, ce qui est l'opposé des bucardes. Le ligament laisse souvent en arrière des sommets, (1) Tell'ma lactea. (2) Venus pensylvanica , Chemn., VII, xxxvn, 394-396, xxxix, 4°8> 409; — V. edentula , id., xl , 427> 429- (3) Lucina Saxorum, Lam. , Deshayes, coq. foss. des environs de Paris, tom. 1 , pi. xv , %. 5 , 6 ; — Luc. grata, Defr. : ibid , pi. xvi, fig. 5,6; — Luc concenlrica , Lam. r Desh. , ibid, pi. xvi , %. n , 12. (4) Ungulina transversa , Kam. , Sowerby, Gen. of Shells, 10e cahier. l5o ACÉPHALES une impression elliptique , à laquelle on a donné le nom de vulve ou de corselet; et il y a presque toujours en avant de ces mêmes sommets une impression ovale qu'on a nommée anu^ ou lunule (1). L'animal des venus a toujours deux tubes suscep- tibles de plus ou moins de saillie , mais quelquefois réunis l'un à l'autre, et un pied comprimé qui lui sert à ramper. M. Delamarck réserve le nom de Vénus à celles qui ont trois petites dents divergentes sous le sommet. Ce caractère est surtout fort marqué dans les espèces oblongues et peu bombées (2). Quelques-unes (les Astartes, Sowerb. , ou Cressines ? Lam, ) n'ont à la charnière que deux dents divergentes, et rapprochent des crassateiles par leur épaisseur et quelques autres caractères (3). Parmi les espèces en forme de cœur , c'est-à-dire plus courtes et à nates plusbombées qui ont aussi leurs dents rap- prochées , on doit remarquer celles dont les lames ou stries transversales se terminent en arrière par des crêtes (4), ou des tubérosités (5), et celles qui ont des côtes longitudi- nales et des crêtes élevées sur l'arrière. Mais on arrive ensuite par degré aux Cythérées, Lam. , (1) Ce sont probablement ces noms biîuarres de vulve et â?anus qui ont fait appeler ante'rieure l'extrémité' de la coquille où repond le ve'ritable anus de l'animal , et poste'rieure celle où. est située la bouche. Nous avons rendu à ces extrémités leurs vraies dénominations. Il faut se souvenir que le ligament est toujours du; côte' postérieur des sommets. (a) Venus lilterata, Chemn., VII, xli 5 — Ven. rotundata, ih., xlii, 441 » — Ven, textile, ib , 442î — Ven. decussala , xlui, 4^6, etc. (3) Venus scotica , Hans Lerin , VIII , tab. 2 , fig. 3 ; — Crassina danmoniensis , Lam . , et parmi les espèces fossiles . A st. lucida , Sow., min. couch. , II, tab. 137, fîg. 1 ; — Ast. Omalii, Lajonkere. , soc. d'hist. nat. de Paris, I, tab. 6, fig. 1. (4) Venus dysera, Chemn., VI, 27, 2995 -r- Ven. pllcata , Enc, Pi. 275 , 3 , a , b 5 — Ven. creèrisulica , ibid., fig 4> 5, 6. (5) Venus puerpera, Encyc., 278; — Ven. corbis, Lam., Encyc, Pi. 276, fig. 4- TESTACÉS. j5l qui ont une quatrième dent sur la valve droite, avancée sous la lunule et reçue dans une fossetle correspondante creusée sur la valve gauche. 11 y en a , comme dans les venus, de forme elliptique et alongée (i), d'autres de forme bombée (2), et parmi celles-ci il faut placer une espèce fameuse dont la forme a occasioné le nom du genre venus, et dont les lames transversales sont terminées eu arrière par des épines saillantes et pointues ( Kénus Dione ) , Lin. , Chemn. , VI , 27 , 271 . Il y a des espèces de forme orbiculaire , à sommets un peu crochus , où l'empreinte du muscle rétracteur des tubes forme un grand triangle presque rectiligne (3). Quand on connaîtra mieux les animaux, on devra proba- blement séparer des cythérées , i° Les espèces en forme de lentille très comprimée, à nates rapprochées en une seule pointe. Le repli du tour du man- teau leur manque et annonce que leurs tubes ne sont pas extensibles (4) 5 2° Celles en forme orbiculaire bombée , qui non-seule- ment manquent du repli, mais ont encore, comme les lucines , l'empreinte du muscle antérieur très longue (5); 3° Les espèces épaisses, à côtes en rayons, qui manquent aussi du repli , et lient le genre des venus à celui des véné- ri cardes (6). On a déjà séparé du genre venus , Les Capses. ( Capsa. Brug. ) Qui ont d'un côté deux dents à la charnière, et de l'autre uneseule, maisbifidej leur coquille manque de lunule, est (1) Ven. gigantea, Enc. 28, 3; — Ven, chione , Chemn., VI, 3a, 343; — Ven. erycina , ibid., 347 > — Ven. maculata , ibid. , 33 , 345. (2) Ven. meretrix; — Ven. lusoria; — Ven. castrensis. (3) Ven. exoleta, Chemn., VII, 38, 4°4« C'est le genre Orbiculus , Megesle. (4) Ven. scripla, Chemu., VII, 4° > 422- (5) Ven. tigerina , Chemn., VII, 37, 390; — Ven. punctata, ib. , 397- (6) Venus peclinaia, Chemn., VII, 3g, 419- Le genre Arthemis , d'Oken. l52 ACÉPHAïES assez bombée, oblongue, et le repli, indice du rétracteur du pied, y est considérable (i). Et les Pétri coles. ( Petricola. Lam. ) Qui ont de chaque côté deux ou trois dents à la charnière, bien distinctes , dont une fourchue. Leur forme est plus ou moins en cœur 5 mais comme elles habitent l'intérieur des pierres, elles y deviennent quelquefois irrégulières. D'après l'impression des bords du manteau, leurs tubes doivent être grands (2). Les Corbules. ( Corbula. Brug. ) Semblables pour la forme aux cythérées triangulaires où en cœur, n'ont qu'une dent forte à chaque valve, au milieu, répondant à côté de celle de la valve opposée. Leur ligament est intérieur. Leurs tubes doivent être courts et leurs valves sont rarement bien égales (3). Les espèces fossiles sont bien plus nombreuses que les vi- vantes (4). Quelques-unes vivent dans l'intérieur des pierres (5). Les Magtres. ( Magtra. L. ) Se distinguent parmi les coquilles de cette famille parce que leur ligament est interne et logé de part et d autre dans une fossette trangulaire , comme dans les huîtres, elles ont toutes un pied comprimé propre à ramper. (1) Ven. de/lorata^Chemn., VI, îx, 79-82. (2) Venus lapicida , Chernu., X, 172, 1664, et les Ropfxlàires de M. Fleuriau de Bellevue : — Venus perforans , Montag. , Test. Brit., PI. m, f. 6;. — Donax iras? Chemn., VI, xxvi, 270. (3) Voyez TEncycl. méthodique , vers , pi. 23o , %. 1, 4, 5, 6. (4) Corb. Gallica, Complanala , Ombonella, Desh. , coq. foss. des env. de Paris, t. 1 , pi. 7 , 8 et 9. (5) Venus monstrosa, Chemn., VII. fo , 445"6- TESTACÉS. f53 Dans Les Mactres, proprement dites. (Mactra. Lara. ) Le ligament est accompagné à la valve gauche, en avant et en arrière, d'une lame saillante qui pénètre entre deux lames de la valve opposée. Tout près du ligament vers la lunule est départ et d'autre une petite lame en chevron. Les tubes sont réunis et courts (i). Nous en avons quelques-unes sur nos côtes. Dans les Lavignons, les lames latérales sont presque effacées; on ne voit qu'une petite dent près du ligament in- terne , et on observe en outre un petit ligament extérieur ; le côté postérieur de la coquille est le plus court. Les valves bâillent un peu. Les tubes sont séparés et fort longs, comme dans les tellines. Nous en avons une sur nos côtes ( Chemn. , VI, ni , 21 , sous le nom de Mya hispanica) , qui vit à plusieurs pouces sous la vase (2). La cinquième famille des acéphales testacés, ou Les ENFERMÉS (3), A le manteau ouvert par le bout antérieur, ou vers son milieu seulement , pour le passage du pied , (1) Le genre Mactra de Gmel. peut rester tel qu'il est, quand on en a retiré les Lavignons et les Lutraires; mais les espèces sont loin d'être bien distinguées. Ajoutez Mya australis , Chemn., VI, m, 19 , 20. Les Erycines, Lam., son*t voisines des mactres et assez mal caractéri- sées. Voyez Ann. mus., IX, xxxi, et Deshayes , coq. foss. , I, vi; une partie rentrera peut-être dans les crassatelles. Les Amphtdesmes de M. Lamarck,ou les Ligtjles de Montagu , paraissent voisines des Mac- tres, mais elles sont trop mal connues pour qu'on puisse leur assigner des caractères dis tinc tifs. (2) Gmel. l'a nommée mal à propos Mactra -piper ala. Ajoutez Mactra papy racea , Chemn., VI , xxm , 23 1 ; — M. conîpla- nata , id., xxiv, 238 ; — Mya nicobarica , id., 111 , 17, 18. (3) M. de Blainville, de ceUe famille en fait deux; ses Pyloridjêes et l54 ACÉPHALES et prolongé de l'autre bout en un tube double qui sort de la coquille ^ laquelle est toujours bâillante par ses extrémités. Ils vivent presque tous enfoncés dans le sable , dans la vase , dans les pierres on dans des bois. Les Myes. ( Mya. L. ) N'ont que deux valves à leur coquille oblongue , dont la charnière varie. Le double tube forme un cylindre cbarnu ; le pied est comprimé; les formes de la char- nière ont donné à MM. Daudin , Lamarck, etc. , les sub- divisions suivantes (1), dont les trois premières ont le ligament interne. Les Lutraires. ( Lutraria. Lani. ) Ont comme les mactres un ligament inséré de part et d'autre dans une large fossette triangulaire de chaque valve, et en avant de cette fossette une petite dent en chevron j mais les lames latérales manquent; les valves très bâillantes, surtout au bout postérieur par lequel sort le gros double tube charnu de la respiration et de l'anus, les ramènent dans cette famille. Le pied qui sort à l'opposite , est petit et comprimé. On en trouve dans le sable des embouchures de nos fleuves (2). les Adesmacées. Les dernières comprennent les Pholaàes , les Tarets et les Fistulanes; les premières tous les autres, et même YArwsoir. Nous devons remarquer au reste que l'on a e'tabli dans cette famille et dans la précédente un assez grand nombre de genres trop peu caracté- risés pour que nous ayons cru devoir les adopter. (1) JY. B. La moitié des Mya de Gmel. n'appartiennent ni à ce genre ni même à cette famille; mais aux Vulselles , aux Mulètes , aux mactres , etc. (2) Mactra lutraria , List., 4i5, 259; Chemn., Vî, xxiv, 240, 241 ,; — Mya oblonga , id., ib., II , 12; — Acosta , Conch., brit., XVII , 4 \ Cru ait, 90, A , fig. min. TESTACÉS. l55 Les Myes proprement dites. ( Mïà. Lara. ) Ont à une valve, une lame qui fait saillie dans l'autre valve , et dans celle-ci une fossette. Le ligament va de cette fossette à cette lame. Nous eu avons quelques-unes le long de nos côtes dans le sable (i). On doit rapprocher de ces rayes Les Anatines. Lam. Qui ont à chaque valve une petite lame saillante en dedans, et le ligament allant de Tune à l'autre. On en connaît une oblongue excessivement miuce, dont les valves sont soutenues par une arête intérieure (2); et une autre de forme plus carrée qui n'a point cette arête (3). Dans les Solemyes , Lam. , le ligament se montre au dehors de la coquille. Une partie reste attachée dans un cuilleron horizontal intérieur de chaque valve. Il n'y a point d'autre dent cardinale; un épiderme épais dépasse les bords de la coquille. 11 y en a une espèce dans la Méditerranée ( Tellina togata ) , Poli , II , xv, 20 (4). Les Glycymeres. ( Glycymeris. Lam. Cyrtodaire. Daud. ) N'ont à leur charnière ni dents, ni lames ni fossettes , mais un simple renflement calleux, derrière lequel est un (1) Mya truncala : L. Chemn., VI, j, 1 , 2; — M. arenaria, ib. 3, 4- (a) Solen analinus, Chemn., VI, vi , 46-48. (3) Encycl. , 23o, 6, sous le nom de Corbule; — An. hispidula , Nob., au. s. vert. Egypt., coq., pi. vu, f. 8. Je pense que les Rupicoles, Fleuriau de Bellev. (Voy. Roissy, VI , 44°) » doivent être voisines de ce sous-genre. Elles vivent dans l'intérieur des pierres , comme les Pétri- coles , les Pholades, etc. (4) La Nouvelle-Hollande en fournit une autre espèce ( Sol. austrahs , Lam-) j56 acéphales ligament extérieur. Leur animal ressemble â celui des myes. L'espèce la plus connue (Mya Siliquay L., Chemn. , XI, 193 f. 194 ) , vient de la mer glaciale. Les Panopes ( Panopea. Mesnard. Lagr. ) Ont en avant du renflement calleux des précédentes une forte dent, immédiatement sous le sommet, qui croise avec une dent pareille de la valve opposée ; caractère qui les tapproche des solens. On en connaît une grande espèce, des collines du pied de l'Apennin, ou elle est si bien con- servée qu'on l'a crue quelquefois tirée de la mer (4). Peut-être pourrait-on en séparer une autre espèce fossile, qui ferme presque entièrement au bout antérieur (5). On peut mettre à la suite de ces diverses modifications des myes , Les Pandores. Brug. Qui ont une valve beaucoup plus plate que l'autre, un ligament intérieur placé en travers, accompagné en avant d'une dent saillante de la valve plate. Le côté postérieur de la coquille est alongé. L'animal rentre plus complètement dans sa coquille que les précédents , et ses valves ferment mieux , mais il a les mêmes mœurs. On n'en connaît bien qu'une espèce de nos mers (1). Ici viennent encore se grouper quelques petits genres singuliers. Les By/ssomjes. Cuv. Dont les coquilles, oblongues et sans dent marquée, (4) Mya glycimeris , L., Chemn., "VI, ni". Une espèce très voisine , mais un peu plus courte, habite la Méditerrane'e. Il y en a une autre fos- sile près de Bordeaux. (5) Panope de Faujas , Mesnard Lagr., Ann. Mus., IX, xu. Ce-sl dans ce voisinage que doivent venir sans doute les Saxicaves de M.Fleuriau de Bellevue, petites coquilles creusant l'intérieur des pierres. ViJ., Roissy/, VI, 44 1. (f) Tellina incequivalvis. Chemn. ., VI, xi , 106, et pour Fanimal Poli., II, xv, 7. TEST AC ES. l5j ont l'ouverture pour le pied à peu près dans le milieu de leurs bords et vis-à-vis des sommets. Ils pénètrent aussi dans les pierres, les coraux. On en a un très nombreux dans la mer du Nord 7 qui est pourvu d'un byssus (1). Les Hiatelles. (Hiatella. Daud. ) Ont la coquille bâillante x pour le passage du pied , vers le milieu de ses bords , comme les précédents, mais leur dent de la charnière est un peu plus marquée. Leur coquille a souvent en arrière des rangées d'épines sail- lantes. Elles se tiennent dans le sable , les zoophytes, etc. La mer du ISord en possède une petite (2). Les Solens. (Solen. L.) Ont aussi la coquille seulement bivalve, oblongue ou alongée, mais leur charnière est toujours pourvue de dents saillantes et bien prononcées, et leur ligament toujours extérieur. Les Solens proprement dits. (Solen. Cuv.) Vulgairement manches de couteau. Ont la coquille en cylindre alongé , et deux ou trois dents à chaque valve , vers l'extrémité antérieure par où sort le pied. Celui-ci est conique et sert à l'animal à s'en- foncer dans le sable qu'il creuse avec assez de vitesse quand il aperçoit du danger. Nous en avons plusieurs le long de nos côtes (3). (1) Mytilus pholadisj Mùll., Zool., Dan., lxxxvii, i, 2 , 3, où mya byssifera^ Fabr., Grënl. (2) Solen minutus, L., Chemn., VI, vi, 5i, 52, ou mya arctica , Fabric, Groënl. q&i paraît le même que Yhiat. à une fente, Bosc, coo., III, xxi , 1 ; — Vhiat. à deux fentzs , id., ib., 2. (3) Solen vagina, Chemn., "VI, iv, 26-28 ; — S. sdiqua , ib., 29 ; — 5. ensis, ib., 3o; — S. maximus , ib., v, 35; — S. cultellus , ib., 3?. l58 ACÉPHALES On pourrait distinguer les espèces où les dents se rappro- chent du milieu ; les uns ont encore la coquille longue et étroite (i) ; D'autres l'ont plus large et plus courte ; leur pied est très gros. Nous en avons de ceux-ci dans la Méditerranée (2). Dans Les Sangttinolair.es. ( Sanguinolaria. Lam. ) La charnière est à peu près comme dans les solens larges, et de deux dents au milieu de chaque valve; mais les valves ovales se rapprochent beaucoup plus à leurs deux bouts, où elles ne font que bâiller, comme dans certaines martres (3). Les Psammobies ( Psammobia. Lam. ) Diffèrent des sanguinolaires , parce qu'elles n'ont qu'une dent sur une valve au milieu, qui pénètre entre deux de la valve opposée (4). Les Psammothées. ( Psammothea. Lam. ) Sont, indiquées comme n'ayant à chaque valve qu'une seule dent, mais d'ailleurs semblables aux psammobies (5). Les Pholàdes ou Dails. (Pholas. L. ) Ont deux valves principales larges et bombées du côté de la bouche, se rétrécissant et s'alongeant du côté op- m. — — ■ 1 ■ 1 1 ■ 1 1 ■■ ■ ■ ■ -h ■ ■ ■■■,. ,., ,M (1) Solen legumen t Chemn., VI, v, 32-34- (2) Solen slrigilatus, Chemn., VI, vi , 41-4^; — S. radiatus , id., v, 38~4o; — S. minimus, ib. , 3 1 ; — S. coarctatus , vi , 45; — S. vesper- tinus , id., vu, 60. Ces deux divisions sont devenues le genre Solectjrte , de M. de Blain ville. (3) Solen sanguilonentus , Chemn., VI, vu, 56; — S. roseus, ib., 55. (4) Tellina gari , Linn., Poli, i5, 23; — Solen vespertinus , Chemn., VI, 7, 59; — Psammobia maculosa Lam. ? Egypt., Coq , pi. 8, fig. 1; Psamm. elongata; Lam. Egypt., pi. 8, £g. 2. (5) Psammothea violacea , Lam., etc. JV. B. M. cle Blainville réunit ces deux genres en celui qu'il nomme PsAmmocole. Au total, ils diffèrent bien peu des sanguinolaires. On doit observer avec beaucoup de précaution la coquille parce que le plus souvent leurs dents sont cassées. TESTACÉS. lÔQ posé , et laissant à chaque bout une grande ouverture oblique; leur charnière a, comme celle des myes pro- prement dites , une lame saillante d'une valve dans l'autre , et un ligament intérieur allant de cette lame à une fossette correspondante. Leur manteau se réfléchit en dehors sur la charnière et y contient une et quelque- fois deux ou trois pièces calcaires surnuméraires. Le pied sort par l'ouverture du côté de la bouche qui est la plus large, et du bout opposé sortent les deux tubes réunis et susceptibles de se beaucoup dilater en tout sens. Les pholades habitent des conduits qu'elles se prati- quent les unes dans la vase , les autres dans l'intérieur des pierres, comme les lithodomes, les pétricoles , etc. On les recherche à cause de leur goût agréable. Nous en avons quelques espèces sur nos côtes , tel est le Dail commun { Pholas dactylus , L. ), Chemn. y VIII , ci , 859(1). Les Tarets. (Teredo. L. ) Ont le manteau prolongé en un tuyau beaucoup plus long que leurs deux petites valves rhomboïdales , et terminé par deux tubes courts, dont la base est garnie de chaque côté d'une palette pierreuse et mobile. Ces acéphales pénètrent tout jeunes, et s'établissent à demeure dans l'intérieur des bois plongés sous l'eau, tels que pieux, quilles de navires, etc., et les détruisent en les criblant de toute part. On croit que pour s'en- foncer à mesure qu'il grandit, le taret creuse ces bois à l'aide de ses valves ; mais ses tubes restent vers l'ouver- ture par où il est entré , et où il amène l'eau et les ali- ments par le mouvement de ses palettes. Le canal où il se tient est tapissé d'une croûte calcaire qu'il a trans- (i) Ajoutez Phol. o rientalis , ib., 860 , qui n'est peut-être qu'une va- riétd de Dactylus- — Phol. costaia , ib., 863 ; — Ph. crispata , id., en, 872-874 ; — Phol. pusilla , ib., 867-71 ; — Phol. striala , ib., 864-66. l6o ACÉPHALES sudée , et qui lui forme encore une sorte de coquille tu*> buleuse. Ces animaux sont très nuisibles dans les ports de mer. L'espèce commune ( Teredo navalis , L. ) apportée , dit-on, de la Zone-Torride, a menacé plus d'une fois la Hollande de sa destruction, en ruinant ses digues. Elle est longue de six pouces et plus, et a des palettes simples. Les pays chauds en produisent de plus grands , dont les palettes sont articulées et ciliées. On doit les remarquer à cause de l'analogie qu'elles établissent avec les cirrhopodes. Tel est le Teredo palmulatus , Lam. , Adans. , Ac, des se. , 1759 , pi. 9, fig. 11 (les Palettes. ). On a distingué des tare ts, Les Fistulanes. (Fistulana. Brug. ) à Dont le tube extérieur est entièrement fermé par le gros bout, et ressemble plus ou moins à une bouteille ou à une massue; on l'observe tantôt enfoncé dans des bois ou des fruits qui apparemment avaient été plongés sous l'eau , tantôt simplement enveloppé dans le sable. L'ani- mal a d'ailleurs deux petites valves et deux palettes comme les tarets. Il ne nous en vient de frais que des mers des Indes; mais nos couches en recèlent de fos- siles (1). On doit en rapprocher Les Gastroghènes. (Gastrochjena. Spengler. ) Dont les coquilles manquent de dents, et dont les (1) Teredo clava , Gmel., Spengl,, Naturforsch., XIII, 1 et 11, cop., Encycl. rnélhod., vers, pi. Clxvii, f. 6-16. C'est le Fistulana gregata , Lamarck: — Teredo utriculus } Gin., Naturf., X, 1, 10, probablement le même que Fistulana lagenula , Lam.j Encycl. méth., I, c, f. 23; — Fistulana clava , Lam., ib., 17-22. Il est probable que Je Pholas teredula, PalI., nov. act., Petrop., II , vi, 25, est aussi une Fistulane. TESTAOliS. l6 1 bords , très écartés en avant , y laissent une grande ouverture oblique , vis-à-vis de laquelle le manteau a un petit trou pour le passage du pied. Le double tube qui rentre entièrement dans la coquille est susceptible de beaucoup d'alongement. Il paraît constant qu'elles ont un tube calcaire (1). Les unes ont , comme les moules ? les sommets à Tanp-Ie antérieur (2); d'autres les ont plus rapprochés du milieu (3). Elles vivent dans l'intérieur des madrépores qu'elles percent. On a reconnu parmi les fossiles deux genres d'acéphales munis de tuyaux, comme les tarets , mais dont le premier, Les Térédines. (Teredina. Lara. ) A un petit cuilleron en dedans de chacune de ses valves et une petite pièce libre en forme d'écusson à la charnière (4). L'autre , Les Clavagelles. (Clavagella. Lam.) A une de ses valves saisie par le tube , qui laisse néanmoins l'autre libre (5). 11 s'en trouve une espèce vivantequisetient dans les madré- pores des mers de Sicile et qui a été décrite par M. Audouin . Quelques-uns croient aussi pouvoir placer dans cette famille Les Arrosoirs. ( àspergillum. ) Dont la coquille est formée d'un tube en cône alongé, (1) MM. Turton , Deshayes et Audouin ont observé ce tube. (2) Pholas h.ians, Chemn., X , clxxii, '678, 167g. (3) W.j 1681 , espèce très différente de la précédente, ({ueCheran. , n'a pas assez distinguée. (4) Teredina personata. Lam. et Desh. , foss. de Paris. I. pi. r, f. 23-28. (5) CL. echinata., Lam., An,, Mus. XII-xui 19, CL coronala, Desh. ) foss., par. I. v. i5, 16. TOME ITI. 11 l62 ACÉPHALES fermé au bout le plus large par un disque percé d'un grand nombre de petits trous tubuleux; les petits tubes de la rangée extérieure , plus longs, forment autour de ce disque comme une corolle. Le motif pour les rappro- cher des acéphales à tuyaux, c'est que l'on voit sur un endroit du cône une double saillie qui ressemble réelle- ment à deux valves d'acéphales qui y seraient enchâs- sées. Plus anciennement, les rapports de ces petits tubes avec ceux qui enveloppent les tentacules de certaines té- rébelles avaient fait supposer que cet animal appartenait aux annélides. L'espèce la plus connue, Y Arrosoir de Java, Martini , Conch., I, pi. i, f. 7, est longue de sept ou huit pouces, (i) £25 DEUXIÈME ORDRE DES ACÉPHALES. LES ACÉPHALES SANS COQUILLES (2). Sont en très petit nombre et s'éloignent assez des acéphales ordinaires pour que l'on pût en faire une classe distincte si on le jugeait convenable. Leurs branchies prennent clés formes diverses , mais ne sont jamais divisées en quatre Feuillets; la co- quille est remplacée par une substance cartilagi- neuse ; quelquefois si mince qu'elle est flexible comme une membrane. Nous en faisons deux familles ; la première com- (1) Aj. V Arrosoir à manchettes. Sav. , Ég. , coq. , pi. xiv, f. 9. (2) C'est ce que M. de Blainville a nomme' depuis Ace'phalophores hétcrobr anches. Quant à M. de Lamark, il en fait une classe à part qu'il nomme Tunïciers , et qu'il place entre ses radiaires et ses vers ; mais ces animaux ayant un cerveau , des nerfs , un cœur , des vaisseaux , un foie , etc., cette collocation est inadmissible. SANS COQUILLES. l63 prend les genres dont les individus sont isolés et sans connexion organique les uns avec les autres, quoiqu'ils vivent souvent en société. Les Biphores. Brug. ( Thalia. BroWn. Salpa etDAGïSA. Gni.) Ont Je manteau et son enveloppe cartilagineuse ovales ou cylindriques, et ouverts aux deux bouts. Du côté de l'anus , l'ouverture est transverse , large et munie d'une valvule, qui permet seulement l'entrée de Feau , et non pas sa sortie; du côté de la bouche, elle est simplement tubuîeuse. Des bandes musculaires embrassent le man- teau et contractent le corps. L'animal se meut en faisant entrer de l'eau par l'ouverture postérieure , qui a une valvule, et en la faisant sortir par celle du côté de la bouclie, ensorte qu'il est toujours poussé en arrière, ce qui a fait prendre, par quelques naturalistes, son ou- verture postérieure pour sa véritable boucbe(i).Il nage aussi généralement le dos en bas. Ses branchies forment un seul tube ou ruban muni de vaisseaux réguliers, placé en écharpe dans le milieu de la cavité tubuîeuse du manteau, ensorte que l'eau le frappe sans cesse en traversant cette cavité (2). Le cœur, les viscères et le foie sont pelotonnés près de la bouche et du côté du dos; mais la position de l'ovaire varie. Le mante lu et son enveloppe brillent au soleil des couleurs de l'iris, et (1) C'est ce qui est arrive encore à M. de Chamisso, dans sa Diss. des Salpa. Berlin, 18 19 , et à d'autres d'après lui 5 mais il est évident que de ce qu'un animal nage le dos en bas et la tête en arrière, ce n'e t pas une raison pour changer les de'nominatious de ces parties. C'est ainsi que l'on s'est mépris sur l'organisation des Ptérotrachées , parce qu'elles nagent toujours le dos en bas • ce qui arrive du reste à une infinité de Gasléro~ podes avec ou sans coquille. (2) Quelques auteurs disent que ce tube est percé aux deux bouts, et que l'eau le traverse; c'est ce dont j'ai cherché inutilement à massurer; 1 l l64 ACÉPHALES sont si transparents, que l'on voit au travers toute natomie de l'animal : dans beaucoup d'espèces ils ont des tubercules perforés. On a vu quelquefois l'animal sortir de son enveloppe sans paraître souffrir. Ce que les biphores offrent de plus curieux , c'est que pendant long-temps ils restent unis ensemble , comme ils l'é- taient dansl'ovaire, et nagent ainsi en longues chaînes , où les individus sont disposés en différents ordres , mais toujours selon le même dans chaque espèce. M. deCbamisso assure avoir constaté un faitbeaucoup plus singulier encore, c'est que les individus qui sont sortis ainsi d'un ovaire multiple n'en ont point de pa- reil , mais produisent seulement des individus isolés et sez différents pour la forme, qui, eux, donnent des ovaires pareils à celui dont est sortie leur mère, en sorte qu'il y aurait alternativement une génération peu nom- breuse d'individus isolés, et une génération nombreuse d'individus aggrégés , et que ces deux générations alter- nantes ne se ressembleraient pas (i). Il est certain que l'on observe dans quelques espèces de petits individus adhérents dans l'intérieur desgrands par une sorte de petit suçoir particulier et d'une forme- différente de ceux qui les contiennent (s). On trouve de ces animaux en abondance dans la Mé- diterranée et les parties chaudes de l'Océan; ils sont souvent doués de phosphorescence. Les Thalia, Brown. ont une petite crête ou nageoire ver- ticale vers le bout postérieur du dos (3). (i) Chamisso, Joe. cit. i, p. l\. (2) F oyez mon Mena, sur les Biphores , fig. 11. (3) Hololliuria Thalia, Gm., Bi\, Jam., xliii , 3 ; • — H. caudala, ib., 4 ; — H. denudata, Encycl. méthod., vers, lxxxviu ; — Salpa cristata, Cuv., Ann. Mus., IV, ï.xvm, i, représenté sous le nom de Dagysa, Home , Lect. on comp. anat., II, lxiii; — Salpa pinnala , Forsk., xxxv, B. SANS COQUILLES. l65 Parmi les Salpa proprement dits, les uns ont, dans l'é- paisseur du manteau, au-dessus de la masse des viscères , une plaque gélatineuse, de couleur foncée , qui pourrait être un vestige de coquille (i). D'autres n'y ont qu'une simple proéminence de la même substance que le reste du manteau , mais plus épaisse (2). D'autres n'ont ni plaque ni proéminence , mais leur man teau est prolongé de quelques pointes , et parmi ceux-là , Il y en a qui ont unepointe à chaque extrémité (3). D'autres en ont deux à l'extrémité la plus voisine de la bouche (4) , et même trois et davantage (5). Quelques-unes n'en ont qu'une à cette même extrémité (6). Le plus grand nombre est simplement ovale ou cylin- drique (7), Les Ascidies. (Ascidia. Lin. ) Thetyon des Anciens. Ont le manteau et son enveloppe cartilagineuse, qui (1) Salpa scutigera , Cuv., Ann. Mus., IV, lxviii, !\ , 5, probable- ment le même que le Salpa gibba , Bosc, vers , II , xx , 5. (•2) Salpa Tilesii , Cuv., loc, cit., 3 ; t-^6'. punctala , Forsk., xxv, C.; — S. pclagica , Bosc., loc. cit., 4? — $• infundibuUformis , Quoy et Gayra., Voyage de Freyc, Zool. 74, f. i3. (3) Salpa maxi/na, Forsk. , xxxv, A.; — - S. Jusiformis, Cuv., loc, cit. , 10, peut-être le même que Forsk., xxxvi , — iS". mucronata , ib. , D.; — S. aspera, Chamisso , f. iv. ; — S. runcinata , id., f. V , G. H. I. Mais selon l'auteur, c'est la génération aggrége'e d'une espèce dontFautre ge'ne'ration est cylindrique. (4) Salpa democratica , Forsk., xxxv; , G. ; — S. longicauda , Quoy et Gaym. Voyage de Freyc, pi. 73 , f. 8 ; — S. costata^ ib., ï. 'i. (5) S. tricuspis, ib., f. 6 ; — S. Spinosa, Otto., Nov, act. nat. Cur., t. , pi. xlïi , f . 1 . (6) Jlolothurla zonaria , Gm., PaJl., Spic, X , 1, 17; — Thalia lin- gulala , Blurnenb., Àbb , 3o. (") Salua octofora, Cuv,, loc. cit., 7 ; peut-être le même que les petits Dagfsa, Home, loc. cit., lxx 11, 1 ; — S. africana , Forsk., xxxvr, C.j — S. fasciata, ib., D. ; — S. confederata, ib., À. j peut-être le même que S. gibba , Bosc., loc. cit., 1, 2 , 3 ; — S. polycratica, ib., F. ; — S. c) li/idrica, Cuv., loc. cit., 8 et 9; — Dagysa strumosa-, Home , Le.., lxxi , 1 ; — S.fcrruginea , Chamiss., X ; — S. cœrulescens , id, ix>~~ S. vaginata , id., vi; 5 et plusieurs nutres. l66 ACÉPHALES est souvent très épaisse, en forme de sacs, fermés de toute part, excepté à deux orifices qui répondent aux deux tubes de plusieurs bivalves, et dont l'un sert de pas- sage à l'eau , et l'autre d'issue aux excréments. Leurs branchies forment un grand sac, au fond duquel est la bouche, et près de cette bouche est la masse des viscères. L'enveloppe est beaucoup plus ample que le manteau proprement dit. Celui-ci est fibreux et vasculaire; on y voit un des ganglions entre les deux tubes. Ces animaux se fixent aux rochers et aux autres corps, et sont privés de toute locomotion; leur principal signe dévie consiste dans l'absorption et l'évacuation de l'eau par un de leurs orifices; ils la lancent assez loin quand on les inquiète. On en trouve en grand nombre dans toutes les mers, et il y en a que l'on imnge (i). (i) Tout le genre Ascidia de Gm., auquel il faut ajouter VAsc. gela- tina , Zool. dan., xliii; — VAsc. pyriformis, ib., clvi ; — le Salpa si- pho , Forsk., xlhi , C. } — V Ascidia microcosmus , Redi, opusc, III, Plane, app,, VII , le même que VAsc. sulcata , Coquebert, Bullet. des Se., avr. 1797, I, 1 ; — VAsc. glandiformis , Goqueb., ib. — ZV*. £* que V Ascidia canina , Mùll., Zool. dan., lv, Asc. intestinales , Boîiatsch., X, 4; peut-être même Asc. patula , Mùll., lxv, et A. corrugata, id., lxxix , 2 , ne paraissent qu'une espèce. Il y a aussi quelques interversions de sy- nonymie , et en gênerai , les espèces sont loin d'être encore bien déter- minées. M. Savigny, d'après ses observations et les miennes, a essayé de sub- diviser les Ascidies en plusieurs sous-genres ( dans la deuxième partie de sesMe'm. sur les An. sans vert, Paris 1816), tels que Les Cynthies dont le corps est sessile et le sac branchial plisse' longi- tudinalement ; leur test est coriace 5 Les Phallusies qui diffèrent des préce'denles parce que leur sac bran- chial n'est pas plissé ; leur test est gélatineux ; Les Clavellines qui ont le sac branchial sans plis, ne pénétrant pas jusqu'au fond de l'enveloppe , et dont le corps est porté sur un pédoncule ; leur test est gélatineux ; Les Boltexies dont le corps est pédicule et l'enveloppe coriace. a valves minces, cornées et verdâtres (i). Les Térébrattjles ( Terebratula. Brug. ) Ont deux valves inégales, jointes par une charnière; le sommet de Tune, plus saillant que l'autre, est percé pour laisser passer un pédicule charnu, qui at- tache la coquille aux rochers, aux madrépores , à d au- tres coquilles, etc. On remarque à l'intérieur une pe- tite charpente osseuse, quelquefois assez compliquée, composée de deux branches qui s'articulent à la valve non percée et qui supportent deux bras bordés tout autour de longues franges serrées, entre lesquelles est, du côté de la grande valve , un troisième lambeau simplement membraneux , beaucoup plus long , ordinairement roulé en spirale , et bordé comme les bras de nombreuses fran- ges fines et serrées. La bouche est une petite fente ver- ticale entre ces trois grandes productions. Le corps principal de l'animal, situé vers la charnière, contient les muscles nombreux qui vont d'une valve à l'autre , (i) Linu. qui n'en connaissait qu'une valve , l'appela Patella unguis. Solander et Chercmitz qui surent qu'elle a deux valves , lui donnèrent l'un le nom de Mytilus lingua, l'autre celui de Pinna unguis. Bruguières connut son pédicule, et en fît en conséquence un genre sous le nom de Lingule, Encycl. me'tîi., vers, pi. 200. Ce qui est singulier, c'est que per- sonne n'avait remarque avant nous que Se'ha, loc. cit., la représente très bien avec son pédicule. I72 MOLLUSQUES et entre eux les viscères qui n'occupent qu'un bien petit espace. Les ovaires paraissent deux productions ramifiées adhérentes aux parois de chaque valve. Je n'ai pu encore m'assure r exactement de la position des branchies. On trouve une quantité innombrable de térébratules à l'état fossile ou pétrifié dans certaines couches secon- daires d'anciennes formations (1). Les espèces sont moins nombreuses dans la mer actuelle (2). Il y en a à coquille plus large transversalement , ou plus longue dans le sens perpendiculaire à la charnière ; à contour entier, ou échancré, ou trilobé ou à plusieurs lobes ; il y en a même de triangulaires ; leur surface peut être lisse, ou sillonnée en rayons , ou veinée; elles peuvent être épaisses, ou minces, et même transparentes. Dans plusieurs, au lieu d'un trou au sommet delà valve mince, il y a uneéchancrure, et cette échancrure est quelquefois formée en partie par deux pièces accessoires , etc. Il est probable que leurs animaux lorsqu'on les connaîtra mieux, offriront des différences génériques. Déjà on a reconnu dans Les SpirifÈres. ( Spirifer. ) Sowerby. Deux grands cônes formés d'un filet en spirale, qui parais- sent avoir été les supports de l'animal (3). ( 0 M. Défiance en a distingué plus de deux cents. (2.) Anomia scobinata, Gualt., 96, A. ; — An. aurha^ id., ib., B. 5» ; — An. relus a ; — An. trancala, Chemn., YÏÏI, lxxvii, 711; — An. capefisis, ib., 703 ; — An. pubescens, id., lxxviii , 70a ; — An. detrun- çata , ib. , ^o5 ; — An. sanguinolcnla , ib. , 706 ; An, vitrea , ib. , 707, 709; — An. tlorsata, ib., 710, 711 ; An. psittacea, ib., 713 j — ? An. cranium , etc. Pour les espèces fossiles, voyez les pi. 289-246 des vers de FEncycL méthodique. (3) Voyez sur ce genre la concliiol. miner, de Sowerby, et l'article spirifèredcM. Defrance. Dict. des Se nat., tom. L. BïlACHIOPODES. 1JÙ î)ans Les Thécidees. (Thecidea.) Def. Le support semble s'être incorporé à la petite Valve (i). Les Orbicules. (Orbicula. Cuv. ) ■ Ont deux valves inégales, dont l'une, ronde -et coni- que, ressemble s quand on la voit seule, à une coquille de patelle; l'autre est plate el fixée aux rocliers. L'ani- mal (Criopus, Poli) a les bras ciliés et recourbés en spirale comme celui des lingules. Nos mers en produisent une petite espèce , Patella anomala. Mûil. Zool. Dam.V, 2-6. Anomia turbinata. Poli. XXX, i5. Brett. Sowerb. trans.Linn. XIIï, pl.xxvi, f. i. Les Discines , Lam. , sont des orbicules dont la valve inférieure est creusée d'une fente. On a dû rapprocher des orbicules , Les Cranies. ( Crania. Brug. ) Dont l'animal a aussi des bras ciliés, mais dont les co- quilles ont intérieurement des impressions musculaires rondes et profondes qui lui ont fait trouver quelque rapport avec une figure de tête de mort. Il y en a une dans nos mers {Anomia craniolaris , Linn., ou Crania personata , Bret. Sowerby, Trans. lin., XIII , pi. xxvi , f. 3). î! y en a plusieurs parmi les fossiles , tels que Cr. antiqua , et les autres dont M. Hœninghaus a donné une belle monographie. (î) Thecid. mediterranea , Piisso., Hist. nat. de la Fr. raérid. , IV, f. i83 ; — Th. radcata,¥auy mont, de Saint-Pierre, pi. xxvii, f. S. Des observations plus pre'cises me paraissent nécessaires avant de pouvoir pla- cer les Magas de Sowerby , lesSmiGOCÉPHALES de Defrance, et quelques autres groupes voisins de ceux-là. îyi MOLLUSQUES SIXIÈME CLASSE DES MOLLUSQUES, LES MOLLUSQUES CïRRHOPODES (i), (Lepas et Triton. Linn. ) Etablissent, par plusieurs rapports , une sorte d'intermédiaire entre cet embranchement et celui des animaux articulés : Enveloppés d'un manteau et de pièces testacées qui se rapprochent souvent de ce que l'on voit dans plusieurs acéphales, ils ont à la bouche des mâchoires latérales,et le long du ventre des filets nommés cirres , disposés par paires, com- posés d'une multitude de petites articulations ciliées, et représentant des espèces de pieds ou de nageoires, comme celles qu'on voit sous la queue de plusieurs crustacés ; leur cœur est situé dans la partie dorsale et leurs branchies sur les côtés ; leur système nerveux (orme, sous le ventre, une série de ganglions. Ce- pendant on peut dire que ces cirres ne sont que les analogues des battants articulés de certains tarets , tandis que les ganglions ne sont à quelques égards que des répétitions du ganglion postérieur des bi- valves. Ces animaux sont placés dans leur coquille de manière que la bouche est dans le fond , et les (1) M. Delamark a changé ce nom en Cirripèdes, et il en fait une tlasse. M. de Blainville en fait aussi une classe ; mais il en change le nom en Nématopodes , el il l'associe avec les oscabrions , dans ce qu'il nomme son type des Malentozàires. CTRRHOPODES. 1 j5 cirres vers l'orifice. Entre les deux derniers cirres est un long tube charnu qu'on a pris quelquefois mal à propos pour leur trompe, et à la base du- quel, vers le dos , est l'ouverture de l'anus. A l'in- térieur on observe un estomac boursoufïlé par une multitude de petites cavités de ses parois qui parais- sent remplir les fonctions de foie; un intestin sim- ple , un double ovaire , et un double canal serpentin que les œufs doivent traverser , dont les parois pro- duisent la liqueur prolifique et qui se prolonge dans le tube charnu pour s'ouvrir à son extrémité. Ces animaux sont toujours fixés; Linnaeus n'en faisait qu'un genre (les Lepas), que Bruguières a di- visé en deux, eux-mêmes subdivisés plus nouvelle- ment (1). Les Anatiees (Anatifa. Brug. ) Dont le manteau, comprimé, ouvert d'un côté et suspendu à un tube charnu, varie beaucoup pour le nombre de pièces testacées qui le garnissent. Les ana- tifes ont douze paires de cirres, six de chaque côté; les plus près de la bouche sont les plus courts et les plus gros. Leurs branchies sont des appendices en pyramides alongées, adhérentes à la base extérieure de tout ou partie de ces cirres. Dans les espèces les plus nombreuses (Pentalasmis, (i) Ce nom de lepas appartenait autrefois aux Patelles. Linnœus sup- posant quil existe aussi de ces cirrhopodes sans coquilles , leur donnait alors le nom de Triton ; mais l'existence de ces Tritons dans la nature ne s'est pas confirmée , et Ton doit croire que Linnaeus n'avait vu qu un* animal d'analife arrache' de sa coquille. î 76 MOLLUSQUES Leach) , les deux principales valves ressembleraient assez à celles d'une moule; deux autres semblent Compléter une partie du bord de la moule opposé au sommet , et une cinquième, impaire, réunit le bord postérieur à celui de la valve opposée; ces cinq pièces garnissent la totalité du manteau. De l'endroit où serait le ligament, naît le pédicule cnarnu ; un fort muscle transverse réunit les deux premières valves près deleur sommet ; la bouche de l'animal est cachée derrière lui, et l'extrémité pos- térieure de son corps avec tous ses petits pieds articulés , sort un peu plus loin entre les quatre premières valves. L'espèce la plus répandue dans nos mers ( Lepas anati- fera , L. ) , a pris ce nom d'anatifère , à cause de la fable qui en faisait naître les bernaches ou les macreuses, fable qui tient sans doute à la ressemblance grossière qu'on a trouvée entre les pièces de cette coquille et un oiseau. Les anatifes s'attachent aux rochers, aux pieux , aux quilles des navires, etc. (1) On peut en distinguer : Les Pouce-pieds. ( Pollicipes. Leach. ) Qui outre les cinq valves principales, en ont plusieurs petites vers le pédicule (2); dont quelques-unes, dans cer- taines espèces, égalent presque les premières (3) : souvent il y en a une impaire vis-à-vis l'impaire ordinaire. (1) Ajoutez Lepas ansetïfera, Chemn., VIII, c, 856 5 — Anat. den- tala, Brug., Enc. me'tli., pi. 166, f. 6, ou Pentalasmis Jalcata, Leach., Enc. d'Édimb. (2) Lep. pollicipes , Linn. ou Poil, cornucopia, Leach.; EncycL méth. , pi. 266, f. 10 et 1 1 5 — Poil, villosus , Leach., Encycl. Edimb. (3) Lep. mitella, Chemn., VIII, 849, 85o , Encycl. méth., pi. 266, f. 9, ou Polylepe couronne, Blainv. , Malac. ; — Poil, scalp ellurn , Chemn. vin, p. 294 , ou Polylep. -vulgaire, Blainv., Malac, lxxxiv, f. 4- C'est le genre Scalpellum , Leach., Joe. cit. CIRUHOPODES. 177 Les Cineras. Leach. Dont le manteau cartilagineux renferme cinq valves, mais très petites , et qui n'en occupent pas toute l'étendue (i). Les Otton. Leach. Dont le manteau cartilagineux ne contient que deux très petites valves , avec trois petits grains qui à peine méritent ce nom , et porte deux appendices tubuieux. en forme d'o- reilles (2). Les Tetralasmis. Cuv. N'ont que quatre valves paires entourant l'ouverture, dont deux plus longues. L'animal est en partie contenu dans le pédicule, qui est large et couvert de poil. Ce sont en quelque sorte des balanes sans tube (3). Les Glands de meïu (Balanus. Brug. ) Ont pour pièce principale de leur coquille un tube testacé fixé â divers corps, et dont l'ouverture se ferme plus ou moins par deux ou quatre valves ou battants mobiles. Ce tube est formé de divers pans ou compar- timents qui paraissent se détacher et s'écarter à mesure que l'accroissement de l'animai l'exige. Les branchies, la (1) Cineras vittala, Leach, Encycl. Ëdimb. , ou Lepas coriacea Poli., vi, 20, ou Gy'mnolepas cranchii, Bîainv., Malac, lxxxiv, 2. (2) Otion Cuvieri, Leach , ou Lepas. Leporinay Poli. , I, vi , 21 , ou Lepas aurita , Chemn., YIII , pi. c , f. 85^ , 858. M. de Blainville re'unit les cineras et les olionssous son genre Gymnolepe. (3) Tetral. hirsulus , Cuv., Moll., analif., f. 14. N. B. La Lithotrie de Sowerby , dont M. de Blainville a change' le nom en Litholepe , pourrait, selon la conjecture de M. Rang, n'être qu'une anatife fixée par hasard dans un trou creuse par quelque bivalve. Les Alèpes, Rang , seraient des analifesdont ie manteau cartilagineux ne contiendrait aucune pièce testacée; je n'en ai pas vu. Dans aucun cas il ne faudrait les confondre avec le Triton de Linn., qui était un animal d'anatife , retiré de son manteau et de sa coquille. TOME III. 12 Î78 MOLLUSQUES bouche, les tentacules articulés . le tube servant d'anus , diffèrent peu des anatifes. Dans Les Balanes proprement dits. La partie tubulaire est un cône tronqué, formé de six pans saillants, séparés par autant de pans enfoncés, et dont trois sont plus étroits que les autres. Leur base est le plus souvent formée d'une lame calcaire et fixée sur divers corps. Les quatre valves de leur opercule ferment exactement l'ori- fice. Les rochers, les coquilles, les pieux de toutes nos côtes sont pour ainsi dire couverts d'une espèce {Lepas balanus , L. ), Chemn., VIII , xcvn , 826 (1). On en a distingué Les Acastes , Leach, dont la base est irrégulière, convexe vers le dehors , et ne se fixe point ; la plupart se tiennent dans des éponges (2) j Les Conies, Blainv., dont le tube n'a que quatre pans sail- lants (3) ; Les Asemes , Ranzani, dont le tube n'a point de parties saillantes marquées (4) J Les Pyrgomes , Savig. , dont la partie tubuleuse en cône très déprimé, n'a qu'un orifice fort petit , presque comme une coquille de fissurelle (5). (1) Ajoutez Lep. balanoïdes , Chemn., VIII , xcvn, 821-825$ — L. tinùnnàbulum , ib., 828-83 1 ; — L. minor, ib., 827 ; — L. porosa , id., xcvm , 836 \ — L. verrucay ib., 84o, 841 ; — L. anguslata , ib., 835, — L, elongata , ib., 838 j — L. patellaris , ib., 83g" — L. spinosa , ib., 84o ; — L. violacea , id., xcix , 842 : — L. tulipa , Ascan. icon.f x , — L. cilindrica, Gronov., Zooph., XIX, 3 , 4 î — L. cariosa , Pall., nov. act. Petr., II, vi , 24, A. B. (2) Acasta Montagui, Leach , Encycl. Ed., copie' Blainv., Malac, lxxxv ,3$ — Lepas spongites , Poli , 1, vi 5. (3) , Conia radiata , Blainv., Malac, lxxxv, 5. (4) Lepas porosus , Gra., Chemn., VIII, xcvm , 836, 837, Encycl. me'th., pi. i65, f. 9 , 10. (5) Pyrgoma cancellala , Leach , loc. cit., copie Biainv. , Mal. T lxxxv , 5. CIRRHOPODES. ljg Les Ochthosies , Ranzani, qui n'ont que trois pans sail- lants et seulement deux valves à l'opercule (i). Les Creusies , Leach , à quatre pans saillants et deux valves à l'opercule (2). M. Delamarck sépare , sous le nom de Coronules , des espèces très évasées , où les parois du cône ont des cellules si grandes, qu'elles représentent des espèces de chambres(3). Et sous celui de Turicinelles , des espèces où la partie tubuleuse est assez élevée, plus étroite vers le bas, et divisée en anneaux , qui marquent ses accroissements successifs (4). Il y en a des unes et des autres qui s'implantent dans la peau des baleines, et pénètrent jusque dans leur lard» Il faut y ajouter Les Diadèmes. ( Diadema. Ranz. ) Dont la partie tubuleuse est presque sphérique , et qui n'ont que deux petites valves presque cachées dans la mem- brane qui ferme leur opercule. Leurs valves operculaires ne fermeraient pas complètement leur orifice , sans la mem- brane qui les réunit. Ils se tiennent aussi sur les baleines, et l'on voit sou- vent des otions qui s'attachent à leur surface (5). (1) Lepas Strœmii , Mùll., Zool. Dan., III, xciv, 1-4. (2) Creusia spinulosayhea.ch., loc. cit., copié Blainv., Mal., lxxxv, 6. (3) Lepas balœnaris , L., Chemn., "VIII, xcix, 84$, 846; — L. tes* tudinarius, ib., 847, 848. Celui-ci s'attache au test des tortues. (4) La Tubicinelle, Laru., Ann. Mus., I , xxx, 1 , 2. .(5) Lepas diadema , Chemn., VIII , xcix , 843, 844- 12* l8o ANIMAUX ARTICULÉS TROISIÈME GRANDE DIVISION DU RÈGNE ANIMAL. LES ANIMAUX ARTICULÉS. Cette troisième forme générale est tout aussi ca- ractérisée que celle des animaux vertébrés ; le sque- lette n'est pas intérieur comme dans ces derniers, mais il n'est pas non plus toujours nul comme dans les mollusques. Les anneaux articulés qui entourent le corps et souvent les membres, en tiennent lieu , et comme ils sont presque toujours assez durs, ils peuvent prêter au mouvement tous les points d'ap- pui nécessaires , en sorte qu'on retrouve ici, comme parmi les vertébrés, la marche, la course, le saut, la natation, le vol. Il n'y a que les familles dépour- vues de pieds, ou dont les pieds n'ont que des arti- cles membraneux et mous, qui soit bornées à la reptation. Cette position extérieure des parties du- res, et celle des muscles dans leur intérieur, réduit chaque article à la forme d'un étui, et ne lui per- met que deux genres de mouvements. Lorsqu'il tient à l'article voisin par une jointure ferme, comme il arrive dans les membres, il y est fixé par deux points, et ne peut se mouvoir que par gyn- EN GÉNÉRAL. lSl glyme, c'est-à-dire dans un seul plan, ce qui exige des articulations plus nombreuses pour produire une même variété de mouvement. Il en résulte aussi une plus grande perte de force dans les mus- cles , et par conséquent plus de faiblesse générale dans chaque animal , à proportion de sa grandeur. Mais les articles qui composent le corps n'ont pas toujours ce genre d'articulation ; le plus souvent ils sont unis seulement par des membranes flexibles , ou bien ils emboîtent l'un dans l'autre, et alors leurs mouvements sont plus variés , mais n'ont pas la même force. Le système d'organes par lequel les animaux ar- ticulés se ressemblent le plus , c'est celui des nerfs. Leur cerveau placé sur l'œsophage et fournissant des nerfs aux parties qui adhèrent à la tête , est fort petit. Deux cordons qui embrassent l'œsophage , se continuent sur la longueur du ventre , se réunis- sant d'espace en espace par des doubles nœuds ou ganglions, d'où partent les nerfs du corps et des membres. Chacun de ces ganglions semble faire les fonctions de cerveau pour les parties environnantes, et suffire pendant un certain temps à leur sensibi- lité , lorsque l'animal a été divisé. Si l'on ajoute à cela que les mâchoires de ces animaux , lorsqu'ils en ont, sont toujours latérales, et se meuvent de dehors en dedans, et non de haut en bas, etquel'on n'a encore découvert dans aucun d'eux d'organe bien distinct de l'odorat, on aura exprimé à peu l82 ANIMAUX ARTICULÉS. près tout ce qui s'en laisse dire de général ; mais l'existence d'organes de Fouie ; l'existence, le nom- bre, la forme de ceux de la vue ; le produit et le mode de la génération (i), l'espèce de la respiration, l'existence des organes de la circulation , et jusqu'à la couleur du sang , présentent de grandes variétés , qu'il faut étudier dans les diverses subdivisions. DISTRIBUTION DES ANIMAUX ARTICULÉS EN QUATRE CLASSES. Les animaux articulés, qui ont entre eux des rap- ports aussi variés que nombreux , se présentent cependant sous quatre formes principales, soit à l'intérieur , soit à l'extérieur. Les Ainnélides, Lam. , ou Vers a saisg rouge, Cuv. , constituent la première. Leur sang , géné- ralement coloré en rouge, comme celui des ani- maux vertébrés , circule dans un système double et clos d'artères et de veines, qui a quelquefois un ou plusieurs cœurs ou ventricules charnus assez marqués ; il respire dans des organes qui tantôt se développent au dehors , tantôt restent à la surface de la peau ou s'enfoncent dans son intérieur. Leur corps, plus ou moins alongé, (i) Une découverte remarquable à ce sujet est celle de M. He'rold, que dans l'œuf des crustacés et des arachnides, le vitellus communique par le dos avec l'intérieur. Yoyez sa dissert, sur l'œuf des araignées , Mar- burg, 1824, etcelledeM. Rathke, sur l'œuf des écrevisses, Leipzig, 1829, LEUR DIVISION. l83 est toujours divisé en anneaux nombreux, dont le premier, qui se nomme tête , est à peine différent des autres, si ce n'est par Ja présence de la bouche et des principaux organes des sens. Plusieurs ont leurs branchies uniformément répandues sur la lon- gueur de leur corps ou sur son milieu ; d'autres , et ce sont en général ceux qui habitent des tuyaux, les ont toutes à la partie antérieure. Jamais ces ani- maux n'ont de pieds articulés ; mais le plus grand nombre porte au lieu de pieds des soies ou des faisceaux de soies roides et mobiles. Ils sont gé- néralement hermaphrodites, et quelques-uns ont besoin d'un accouplement réciproque. Leurs or- ganes de la bouche consistent tantôt en mâchoires plus ou moins fortes, tantôt en un simple tube; ceux des sens extérieurs en tentacules charnus, et quelquefois articulés, et en quelques points noi- râtres que l'on regarde comme des yeux , mais qui n'existent pas dans toutes les espèces. Les Crustacés constituent la seconde forme ou classe des animaux articulés. Us ont des membres articulés, et plus ou moins compliqués, attachés aux côtés du corps. Leur sang est blanc ; il circule par le moyen d'un ventricule charnu placé dans le dos , qui le reçoit des branchies situées sur les côtés du corps, ou sous sa partie postérieure , et où il re- tourne par un canal ventral quelquefois double. Dans les dernières espèces, le cœur ou ventricule dorsal s'alonge lui-même en canal. Ces animaux ont t Si ANIMAUX ARTICULÉS. tous des antennes ou filaments articulés/ attachés au-devant de la tête, presque toujours au nombre de quatre, plusieurs mâchoires transversales^ et deux yeux composés. C'est dans quelques-unes de leurs es- pèces seulement que l'on trouve une oreille distincte. La troisième classe des animaux articulés est celle des Arachnides, qui ont, comme un grand nombre de crustacés, la tête et le thorax réunis en une seule pièce, portant de chaque côté des mem- b res articulés , mais dont les principaux viscères sont renfermés dans un abdomen attaché en arrière de ce thorax ; leur bouche est armée de mâchoires et leur tête porte des jeux simples en nombre va- riable; mais ils n'ont jamais d'antennes. Leur circu- lation se fait par un vaisseau dorsal qui envoie des branches artérielles , et en reçoit de veineuses ; mais leur respiration varie , les uns ayant encore de vrais organes pulmonaires qui s'ouvrent aux côtés de l'ab- domen , les autres recevant l'air par les trachées, comme les insectes» Les uns et les autres ont cepen- dant des ouvertures latérales , de vrais stygmates. Les Insectes sont la quatrième classées ■i:u^ maux articulés, et en même temps la plus nom- breuse de tous le règne animal. Excepté quelques genres (les myriapodes) dont le corps se divise en un assez grand nombre d'articles à peu près égaux, ils Font partagé en trois parties : la tête qui porte les antennes, les jeux et la bouche; le thorax ou corselet qui porte les pieds et les ailes quand il y en LEUR DIVISION. l85 a ; et l'abdomen qui est suspendu en arrière du tho- rax et renferme les principaux viscères. Les insectes qui ont des ailes ne les reçoivent qu'à un certain âge, et passent souvent par deux formes plus ou moins différentes avant de prendre celle d'insecte ailé. Dans tous leurs états ils respirent par des tra- chées , c'est-à-dire par des vaisseaux élastiques qui_ reçoivent l'air par des slygmales percés sur les cô- tés, et le distribuent en se ramifiant à l'infini dans tous les points du corps. On n'aperçoit qu'un ves- tige de cœur , qui est un vaisseau attaché le long du dos, et éprouvant des contractions alternatives, mais auquel on n'a pu découvrir de branches ; en sorte que l'on doit croire que la nutrition des par- ties se fait par imbibition. C'est probablement cette sorte de nutrition qui a nécessité l'espèce de respi- ration propre aux insectes , parce que le fluide nour- ricier qui n'était point contenu dans des vaisseaux (1), ne pouvant être dirigé vers des organes pulmonaires circonscrits pour y chercher l'air, il a fallu que l'air se répandît par tout le corps pour y atteindre le fluide. C'est aussi pourquoi les insectes n'ont point de glandes sécréloires, mais seulement de longs vaisseaux spongieux qui paraissent absorber (i) M. Carus a reconnu des mouvements réguliers dansic fluide qui remplit le corps de certaines larves d'insectes; mais ces mouvements n'ont pas lieu dans un système clos de vaisseaux , comme dans les animaux supérieurs. Voyez son Traite , intitule : Découverte d'une circulation simple du can# , etc., en allera. Leipzig, 1827 5 iw-4°- l86 ANIMAUX ARTICULÉS. par leur grande surface, dans la masse du fluide nour- ricier, les sucs propres qu'ils doivent produire (i). Les insectes varient à l'infini par les formes de leurs organes de la bouche et de la digestion , ainsi que parleur industrie et leur manière de vivre; leurs sexes sont toujours séparés. Les crustacés et les arachnides ont été long-temps réunis avec lesinsectessousunnom commun , et leur ressemblent à beaucoup d'égards pour la forme exté- rieure , et pour la disposition des organes du mouve- ment, des sensations et même de la manducation. PREMIÈRE CLASSE DES ANIMAUX ARTICULÉS. LES ANNÉLIDES (2). Sont les seuls animaux sans vertèbres qui aient le sang rouge. Il circule dans un double système de vaisseaux compliqués (3). (1) Voyez , à ce sujet, mon Me'moire sur la nutrition des inseeles , imprimé en 1799 dans ceux de la Soc. d'Hist. nat. de Paris. Baudouin, an vu, in~4°, pag. 32. (2) Jai e'tabli cette classe , en la distinguant par la couleur de son sang et d'autres attributs, dans un mémoire lu à l'Institut en 1802. Voyez Bullet. des Se, messid. an x, où j'ai fait connaître principalement ses organes circulatoires. M. Lamarck Ta adoptée et nommée Annélides , dans l'extrait de son cours de Zoologie, imprim. en 1812. Auparavant Bruguières la reunissait à l'ordre des vers intestins ; et plus anciennement encore Linnaeus en plaçait une partie parmi les mollusques et une autre parmi les intestinaux. (3) On a dit que les aphrodites n'ont pas le sang rouge. Je crois avoir observé le contraire dans X Aphrodila squamata. ANJN'ÉLIDES. 1 87 Leur système nerveux consiste dans un double cordon noueux, comme celui des insecles. Leur corps est mou . plus ou moins alongé , di- visé en un nombre souvent très considérable de se2*- ments ou au moins de plis transversaux. Presque tous vivent dans l'eau (les vers de terre ou lombrics exceptés) ; plusieurs s'y enfoncent dans des trous du fonds , ou s'y forment des tuyaux avec de la vase , ou d'autres matières , ou transsudent même une matière calcaire qui leur produit une sorte de coquille tubuleuse. DIVISION DES ANNÉLIDES EN TROIS ORDRES. Cette classe peu nombreuse , offre dans ses or- ganes respiratoires des bases de divisions suffisantes. Les uns ont des branchies en forme de panaches ou d'arbuscules, attachées à la tête ou sur la par- tie antérieure du corps ; presque tous habitent dans des tuyaux. Nous les appellerons Tubicoles. D'autres ont sur la partie moyenne du corps, ou tout le long de ses côtés, des branchies en forme d'arbres, de houppes, de lames, ou de tuber- cules, où des vaisseaux se ramifient ; la plupart ^vi- vent dans la vase , ou nagent librement dans la mer; le plus petit nombre a des tuyaux. Nous les nom- mons DoilSlBRANCHES. l88 ANNÉLIDES. D'autres enfin n'ont point de branchies apparen- tes et respirent , ou par la surface de la peau , ou , comme on le croit de quelques-uns, par des ca- vités intérieures. La plupart vivent librement dans l'eau ou dans la vase ; quelques-uns seulement dans la terre humide. Nous les appelons Abranches. Les genres des deux premiers ordres ont tous des soies roides et de couleur métallique sortant de leurs côtés , tantôt simples , tantôt en faisceaux , et leur tenant lieu de pieds ; mais dans le troisième ordre il se trouve quelques genres dépourvus de ces soutiens (i). L'étude spéciale que M. Savigny a faite de ces pieds ou organes de locomotion , y a fait distinguer, t° le pied même ou le tubercule qui porte les soies; tantôt il n'y en a qu'un a chaque anneau; tantôt il y en a deux au-dessus l'un de l'autre, et c'est ce que l'on nomme rame simple ou double; 2° les soies qui composent un faisceau pour chaque rame et varient beaucoup pour îa forme, et pour la con- sistance; tantôt formant de vraies épines, tantôt des soies fines et flexibles, souvent dentelées, bar- (i) M. Savigny a proposé une division des annélides, selon qu'elles ont des soies pour la locomotion , ou qu'elles en manquent : ces dernières se réduisent aux sangsues. M. de Blainville , qui a adopté cette idée, fait des annélides qui ontdes soies, sa classe des Entomozoajres chétopodes, et de celles qui n'en ont pas , celle des Entomozoaires apodes, mais ce que M. Savigny n'avait point fait, il entremêle dans les apodes beau- coup de vers intestinaux. ANKÉLIDES. 189 belées, en flèches , etc. (1) ; 3° les cirrhes on fila- ments charnus adhérents soit au-dessus soit au-des- sous des pieds. Quanta leurs organes des sens, lesannélides des deux premiers ordres portent généralement à la tête des tentacules ou filaments auxquels, malgré leur consistance charnue, quelques Modernes donnent le nom d'antennes^, et plusieurs genres du second et du troisième ont des points noirs et luisants que l'on a sujet de regarder comme des jeux. L'organisation de leur bouche varie beaucoup. PREMIER ORDRE DES ANJSÊLIDES , LES TUBICOLES. (Vulg. Pinceaux de mer. (2) Les uns se forment un tube calcaire, homo-4- gène, résultant probablement de leur transsudation comme la coquille des mollusques , auquel cepen- dant ils n'adhèrent point par des muscles ; d'autres se le construisent en agglutinant des grains de sable, (1) Voyez à ce sujet les mémoires de M. Savigny, sur les animaux sans vertèbres , et ceux de MM. Audouin , et Miine Edwards sur les An- nélides. (2) M. Savigny joignant à cet ordre les Arénicoles, en change le nom en Serpulées; M.deLamarck, adoptant la même réunion, change le nom de Serpulées en Sédentaires. Mes genres de Tubicoles sont pour M. Savigny sa famille des Amphitrites. Pour M. deLamarck, ils com- posent celles des Amphttritèes , et des Serpulées. M. de Blainville en forme son ordre des Entomozoaires chétopodes hétérocrisiexs; mais \\ y introduit contre sa propre définition les Spio et les Poltuores. ÎQO ANNÉLIDES des fragments de coquilles, des parcelles de vase, au moyen d'une membrane qu'ils transsudent sans doute aussi; il en est enfin dont le tube est entièrement membraneux ou corné. A. la première catégorie appartiennent, Les Serpules. (Serpula. L.) Vulg. Tuyaux de mer. Dont les tubes calcaires recouvrent, en s'entortil- lant , les pierres , les coquilles et tous les corps sous- niarins. La coupe de ces tubes est tantôt ronde, tan- tôt anguleuse, selon les espèces. L'animal a le corps composé d'un grand nombre de segments; sa partie antérieure est élargie en disque, armé decbaque côté de plusieurs paquets de soies roides , et à cbaque côté de sa boucbe est un panache de branchies en forme d'éventail , ordinairement teint de vives couleurs. A la base de chaque panache est un fila- ment charnu, et l'un des deux, celui de droite, ou celui de gauche indifféremment , est toujours prolongé et dilaté à son extrémité en un disque diversement con- figuré, qui sert d'opercule et bouche l'ouverture du tube quand l'animal s'y retire (i). L'espèce commune (Serpula contortuplicata (2)), Eli. Corail., XXXVIII, 2, a des tubes ronds, entortillés, de trois lignes de diamètre. Son opercule est en entonnoir, et ses branchies souvent d'un beau rouge, ou variées de jaune et de violet, etc. Elle recouvre promptement de ses tubes des vases ou autres objets que Ton jette dans la mer. (1) La serpule la plus commune , ayant ce disque en forme d'enton- noir, les naturalistes l'ont pris pour une trompe , mais il n'est pas perce', et les autres espèces l'ont plus ou moins en forme de massue. (3) C'est le même animal que Y Amphitrile penicillus> Gmel., ou Pro- bosciilea, Brug. ; Probosciplectanos , Fab. Column., aquat., c. xt , p. 22. . TtJBICOLES. H)l Nous en avons sur nos côtes de plus petites, à opercule en massue, armé de deux ou trois petites pointes (Seiy. vermicularis , Gm. ), Mùll., Zool. Dan., LXXXVI, 7, 9, etc. Leurs branchies sont quelquefois bleues. Rien n'est plus agréable à voir qu'un groupe de ces serpules, lorsqu'elles s'épanouissent bien. En d'autres, l'opercule est plat et hérissé de pointes plus nombreuses (1). Il y en a une aux Antilles {Serpula gigantea , Pall., Miscell. , X, 2 , 10 ) , qui se tient parmi les madrépores , et dont le tube est souvent entouré de leurs masses. Ses branchies se roulent en spirale quand elles rentrent; et son opercule est armé de deux petites cornes rameuses, comme des bois de cerfs (2). M. deLamarck distingue : Les Spirorbes (Spirorbis, Lam.), dont les filets branchiaux sont beaucoup moins nombreux (3 ou ^ de chaque côté); leur tube est en spirale assez régulière , et ils sont d'ordinaire très petits (3). Les Sabelles. (Sabella. Cuv.) (4)« Ont le même corps elles mêmes branchies en éventail que les serpules; mais les deux filets charnus adhérents (1) Ce sont les Galéolaires , Lam. On en voit un opercule : Berï. , Schr., IX, m, 6. (2) La même que Terebella bicornis, Abildg., Berl. Schr., IX, Ul, 4, Se'b., III, xvi, 7, et que 1 Acùnia ou animal Jlower, Home, lect., on comp. Anat., II, pi. 1. Sur ce roulement en spirale des branchies , M. Savigny établit sa subdivision des Serpules cymospires donf M. de Blainville a ensuite fait un genre. Aj. Terebella stellata , Gm., Abildg., loc. cit., f. 5. Remarquable par un opercule formé de 3 plaques enfilées. (3) Serpula spirillum , Pall., nov. act., Pétrop., V, pi. v, f. 21 j — Serp. spirorbis , Mùll., Zool., Dan., III, lxxxvi , 1-6. (4) Ce nom de Sabella désigne, dansLinnaeus et dans Graelin , divers animaux à tuyaux factices et non transsudés ; nous le restreignons à ceux qui se ressemblent par leurs caractères propres. M. Savigny l'a employé comme nous, sauf notre première division qu'il met dans ses serpules. M de T.amarck appelle nos sabelles Amphitrites. 1Q2 ANNÉLTDES aux branchies se terminent l'un et l'autre en peinte et ne forment pas d'opercule; ils manquent même quel- quefois. Leur tube paraît le plus souvent composé de grains d'une argile ou vase très fine, et est rarement calcaire. Les espèces connues sont assez grandes et leurs pana- ches branchiaux d'une délicatesse et d'un éclat admi- rable. Les unes ont, comme les serpules, sur la partie antérieure de leur dos 7 un disque membraneux au travers duquel pas- sent leurs premières paires de paquets de soies; leurs peignes branchiaux se contournent en spirale, et leurs tentacules se réduisent à de légers replis (1). La Méditerranée en possède une belle et grande espèce, à tube calcaire comme celui des serpules, à branchies orangées, etc. , Sabella protula, Nob., ou Protula Rudol- phiï, Risso (2). En d'autres il n'y a point de disque membraneuxen avant, leurs peignes branchiaux forment deux spirales égales (3). Quelquefois les filets sont sur deux rangs à chaque peigne (4). En d'autres encore l'un des deux peignes seulement est (1) M. Savigny laisse cette division dans les serpules , et en fait ses Serpules spiramelles , dont ensuite M. de Blainville a fait son genre Spi- ramelle. (2) L'existence de cette magnifique espèce , et la nature calcaire de son tube sont incontestables, malgré le doute exprimé 5 Dict. des Se. nat. , ï,vii, p. 43 2> note. La Sabelle bispirale{^Amphitrite volutacornis , Trans., Linn., VII, vu, en diffère fort peu. Je n'oserais affirmer que c'est la même que Seb., I , xxix, 1 , mal à propos citée par Pallas et Gmel., sous Serpula giganiea , car cette figure ne montre pas de disque. (3) Ce sont les Sabelles simples de Savigny. Amphitrite reniformis, Mûll., vers XVI , ou Tubularia penicillus , id., Zool., lxxxjx, 1, 2, ou Terebella reniformis , Gmel. ; — sîmphitr. infundibulum , Montag. , Trans., Linn., IX, vm; — Amph. vesiculosa , id., ib., XI, v. (4) Ce sont les Sabeelje astartje , Sav., telles que Sabella grandis , Cuv., ou Indica , Sav. ; — Tubularia magnifica , Shaw., Trans. Linn.? V * îx. TUBICOLES. ]q3 ainsi contourné, et l'autre plus petit, enveloppe la base du premier {Sabella unispira , Cuv. j Spirographis spallanzanii , Viviani Phosph., Mai*. , pi. iv et v (i) ). Il y en a dont lès branchies ne forment autour de la bou- che, qu'un simple entonnoir, mais à filets nombreux, serrés et fortement ciliés à leur face interne (2) j leurs pieds soyeux sont presque imperceptibles. On en a décrit enfin qui n'ont que six filets disposés en étoile (3). LES TÉJIEBELLES. (TÉREBELLA. CllV.) (4) Habitent, comme la plupart des sabelles, un tube fac- tice; mais il est composé de grains de sable, de fragments de coquilles; de plus, leurcorps abeaucoup moins d'anneaux et leur tête est autrement ornée. De "nombreux tenta- cules filiformes } susceptibles de beaucoup d'extension , entourent leur bouche, et sur leur col sont des bran- chies en forme d'arbuscules et non pas d'éventail. Nous en avonsplusieurs sur nos côtes , confondueslong- temps sous le nom de Tercbella conchilega , Gm,~(Pall., Miscell., IX, 14.-22), et remarquables pour la plupart par des tubes formés de gros fragments de coquilles, et dont l'ouverture a ses bords prolongés en plusieurs petites (1) Ce sont les Saselles spirographes de Savigny. N. B. Je ne sais à laquelle de ces subdivisions doit être rapportée Y Am- phitrite ventilabrum , Gm. , ou Sabella penicillus , Linn., éd. XII , à cause de l'imperfection de la fïg. d'Eilis , Corail,, pi. xxxin. (2) Sab. villosa , Cuv., esp. nouv. (3) Tubularia Fabricia , Gm., Fabr., Faun., GrœnL, p. 45o; c'est le genre Fabricie de Blainv. (4) Linnaeus, éd. XII, avait nommé ainsi un animal décrit par Kaehler, et qui pourrait ai partenir à ce genre , parce qu'on croyait qu'il perce les pierres. M. Lamarck a employé ce nom (An. sans vert., p. 824) pour une Néréide et pour un Spio. Les Tèrebelles de Gmel., comprennent des Amphinomes , des Néréides , des Serpules , etc. Aujourd'hui MM. Savi- gny, Montagu., Lamarck , Blainville, emploient ce nom comme moi et comme je Pavais proposé : Dict. des Se. nat., II, p. 79. TOME III. i3 TC)4 AWWÉLIDES branches formées des mêmes fragments, et servent à loper les tentacules. Le plus grand nombre a trois pairesde branchies, qui, dans celles dont le tube a des branches, sortent par un trou qui leur est destiné (i). Lés Amphitrites. (Amphitrite. Cuv. ) (2) Sont faciles à reconnaître à des pailles de couleur do- rée , rangées en peignes ou en couronne , sur un ou sur plusieurs rangs, à la partie antérieure de leur tête, où elles leur servent probablement de défense , ou peut- être de moyen de ramper ou de ramasser les matériaux de leur tuyau. Autour de la bouche sont de très nom- breux tentacules , et sur le commencement du dos , de chaque côté , des branchies en formes de peignes. Les unes se composent des tuyaux légers, en forme de cônes réguliers, qu'elles transportent avec elles. Leurs pailles dorées forment deux peignes , dont les dents sont dirigées vers le bas. Leur intestin très ample et plusieurs fois replié, est d'ordinaire plein de sable (3). (1) Ce sont les Térebelles simples de M. Savigny > telles que : Tereb. médusa, Sav., Eg., Armel., I, f. 3 ; — Ter. cirrhala, Gm., Mùll., vers, XV; — Ter. gigantea , Montag. , Trans. Linn., XII, n j — T. nelu- losa, id., ibid. , 1 2 , 2 ; — T. conslrictor, id., ibid , 1 3 , 1 ; — T. Venus- ta, ib., -2; il en nomme aussi une T. cirrhata, ib., XII, 1; mais qui ne paraît pas la même que celle de Mùller. Ajoutez T. variabilis, Risso, etc. N. B. M. Savigny a encore deux divisions de te'rebelles, ses T. Phyzeli^e, qni n'ont que deux paires de branchies, et ses T. Idalije qui n'en ont qu'une. Parmi ces dernières viendraient Amphitrite cristata, Mûll., Zool. Dan., lxx , \, (\\ Amph. venlricosa, Bosc, vers ,1, vi, §-6. (2) Ce genre tel qu'il est dans Mùller, Bruguières , Gmelin, Lamarck, comprend aussi des Térebelles et des Sabelles. Je Fai réduit en 1804 (Dict. des Se. nat., II, p. 78), à ses limites ac- tuelles ; depuis lors M. de Lamarck a change' mes divisions en genres : ses Pectinaires et ses Sabellaires que M. Savigny appelle Amphictènes et Hermelles. Le nom d' Amphitrite est transporte par M. de Lamarck à mes Sabelles. M. Savigny en fait au contraire un nom de famille. (3) Ce sont les Pectinaires de Lamarck j les Amphictènes de Savigny; tubicoles. ig5 Telle est sur nos côtes V Amphitrite auricomaBelgica, Gra, (Pall., Miscell., IX, 3-5), dont le tube, de deux pouces de long, est formé de petits grain s ronds de diverses couleurs (i). La mer du Sud en produit une espèce plus grande {Amphitrite auricoma Capensis , Pail., Miscell. IX, 1-2), dont le tube, mince et poli , a l'air d'être transversalement fibreux, et formé de quelque substance moile et filante, desséchée (a). D'autres amphitrites habitent des tuyaux factices fixés à divers corps. Leurs pailles dorées forment sur leur tête plu- sieurs couronnes concentriques, d'où résulte un opercule qui bouche leur tuyau quand elles s'y contractent , mais dont les deux parties peuvent s'écarter. Elles ont un cirrhe à chaque pied. Leur corps se termine en arrière en un tube recourbé vers la tête, sans doute pour émettre les excré- ments. Je leur ai trouvé un gésier musculeux (3). Telle est le long de nos côtes L' Amphitrite à ruche. {Sabella alveolata. Gin. Tuhipora arencsa. Linn. Ed. Xîï. ) Ellis. Corail. XXXVL Dont les tuyaux, unis les uns aux autres en une masse compacte, présentent leurs orifices, assez régulièrement disposés, comme ceux des alvéoles des abeilles (4). les Chrysodons d'Olen ; ]es Cistenes de Lea^h. Ces perpétuels change- ments de noms (et dans le cas actuel ils n'avaient pas même le pre'texte d'un changement de limites dans le groupe), finiront par rendre l'e'tude de la nomenclature beaucoup plus difficile que celle des faits. (1) C'est la même que Sabella Belgica, Gm., Klein., tab., 1, 5, echi- nod., xxxiii , A , B , et que Amph. auricoma, Mùll., Zool. dan., xxvi, dontBrug. a fait son Amphitrite dorée. (2) C'est la même que Sabella chryrsodon , Gm., Bergius , me'm. de Stoldi. 1765, IX, i,3; que Sabella Capensis , ici., Stat., Mûll., nat. , Syst. VI , xïx, 67, qui n'est qu'une copie de Bergins ; que Sabella indica, Abildgaardt, Berl. Schr., IX, iv. Voyez aussi Mart. Slabber, me'm. de Flessing., I,n, i-3. (3) Ce sont les Sabellaïres de Lam.; les Hermelles de Savi^ny. (4) iV. B. C'est peut-être ici que doit venir V Amphitrite plumosa, de Fab., Faun., Grcenl., p. 288, et Mùll. , Zool. Dan. , xc ; mais les des- criptions en sont si obscures et si peu d'accord entre elles que je n'ose la placer. M. de Blainville en fait son genre Phéruse. ig6 AINNÉLIDES Un autre ( Amph. ostrearla, Cuv.) établit ses tubes sur les coquilles des huîtres , et nuit beaucoup, dit-on, à leur propagation. Je soupçonne que c'est à cet ordre qu'il faut rap- porter Les Syphostoma. Otto. Qui ont à chaque articulation supérieurement un faisceau de soies fines, intérieurement une soie simple, et à l'extrémité antérieure deux paquets de soies fortes et dorées. Sous ces soies est la bouche, précédée d'un su- çoir., entourée de beaucoup de filaments mous, qui pour- raient bien être des branchies , et accompagnée de deux tentacules charnus. On voit le cordon médullaire noueux au travers de la peau du ventre. Us vivent enfoncés dans la vase (1). On avait jusqu'à ces derniers temps placé dans ce voisinage , Les Dentales. (Dentalium. L.) Qui ont une coquille en cône alongé, arquée , ou- verte au deux bouts, et que l'on a comparée en petit à une défense d'éléphant. Mais les observations récentes de M. Savigny et surtout de M. Deshayes (2) , rendent cette classification très douteuse. Leur animal ne paraît point avoir d'articulation sen- sible, ni de soies latérales; mais il a en avant un tube membraneux dans l'intérieur duquel est une sorte de pied ou d'opercule charnu et conique, qui en ferme l'ori- fice. Sur la base de ce pied est une tête petite et aplatie, et (1) Siphostomu diplochaitos , Otti* $ — Siph. uncinata , Aud. et Edw„ Littoral de la France, Anne'l., pi. ix, fig. 1. (2) Monographie du genre Dentale , Me'm. de la soc. d'Hist. nat. de Pari* , t. II, p. 32i. DORSIBRANGHES. 1QJ on voit sur la nuque des branchies en forme de plumes. Si l'opercule rappelle le pied desvermetset des siliquai- res , qui déjà ont été transportés dans la classe des mol- lusques, les branchies rappellent beaucoup celle des amphitriteset des térebelles.Des observations ultérieures sur leur anatomie et principalement sur leur système nerveux et vasculaire, résoudront ce problème. îl y en a à coquille anguleuse (1) , ou striée longitudina- lement (1). D'autres a coquilles rondes (3), DEUXIÈME ORDRE DES ANJSÊLIDES. LES DORSIBRANGHES. Ont leurs organes et surtout leurs branchies dis- tribués à peu près également le long de tout leur corps, ou au moins de sa partie moyenne. Nous placerons en tête de l'ordre les genres dont les branchies sont le plus développées. Les Arénicoles. (Arenicola. Lam.) (4) Ont des branchies en forme d'arbuscules sur les an- neaux de la partie moyenne de leur corps seulement; leur bouche est une trompe charnue plus ou moins dilatable, (i) Dent, eleplianlinwn , Martini, I , i , 5, A ; — D. aprinwn , ib. , 4 j A ; — D. striatulum , ib., 5, B; — D. arcuatutn , Guait., X, G j — D. sexangulum. (2) Dent, dentalis , Rumpf., Mus. 5 xu, 6; — D.fasciatutn , Martini, Conch., I , i,3,B; — D. rectum , Gualt., X , H, etc. (3) Dent, enlalis . Martini , 1 , 1 , t , 2 , etc. (4) M Savigny a fait de ce genre une famille qu'il nomme Thélé- thuses , et qui a été adoptée par ses successeurs. ig8 AIN _\ ELI DES el on ne leur voit ni dents, ni tentacules, ni yeux. L'extrémité postérieure manque non-seulement des bran-, chies , mais encore des paquets de soie qui garnissent le reste du corps; il n'existe de cirrhe à aucun anneau du corps. L'espèce connue, Arénicole des Pécheurs ,Lam. , (Lum- bricus marinus , L. ) Pall., Nov. , Act., Petr. ÏJ , i, 19-29, est très commune dans le sable des bords de la mer, où les pêcheurs vont la chercher avec des bêches, pour s'en servir comme d'appât. Elle est longue de près d'un pied, de couleur rougeâtre, et répand, quand on la touche, une liqueur jaune abondante. Elle porte treize paires de bran- chies (1). Les Amphihomes. (Amphïnome. Brug.)(2). Ont sur chacun des anneaux de leur corps, une paire de branchies en forme de houppe ou de panache plus ou moins compliqué , et à chacun de leurs pieds deux paquets de soies séparés, et deux cirrhes. Leur trompe n'a point de mâchoires. M. Savigny les divise en Chloes. ( Chloeia. Sav.) Qui ont cinq tentacules à la tête et les branchies en forme de feuille tiipinnatifide. La mer des ïndes en produit une, V Amphinome cheve- lue , Brug. (Terebella flava, Gm. ) Pall. , Miscell. ' VIII, 7-1 1, extrêmement remarquable par ses longs faisceaux desoies couleur de citron ; et par les beaux panaches pour- pres de ses branchies. Sa forme est large et déprimée j elle porte une crête verticale sur le museau. (1) Aj. Arenicol. clavala , Ranzani , dec. , I , p. 6, pi. 1 , f. 1 $ si toutefois c'est une espèce distincte. (a) Ce genre a été retiré avec raison par Bruguières, des Aphrodjtes de Pallas , et des Térebelles de Gmelin ; il est pour M. Savigny le type d'uue famille qu'il nomme Amphinomes, et qui est aussi adoptée par ses successeurs. D0RS1BRANCHES» 199 Et en Pléiones (Pleïone. Sav. Amphinome. Blainv. ) Qui avec les mêmes tentacules, ont des branchies en forme de houppes. Elles sont aussi de la mer des Indes, et il y en a de fort grandes (1). Il y ajoutelesEupHROSiNES(EupHROsiNE, Sav. (2)), qui u'ont à la tête qu'un seul tentacule, et dont les branchies en ai- buscules, sont très développées et compliquées. MM. Audouin et Edwards rapprochent des amphinomes les Hipponoés , qui, dépourvues de caroncule , n'ont à cha- cun de leurs pieds qu'un seul paquet de soies et un seul c.irrhe. On en a une espèce du port Jackson, Hipponoe Gaudi- chaudii, Ann. des Se. nat. , t. XV11I, pi. vi. Les Eunices. Cuv. (5). Ont aussi des branchies en forme de panaches, mais leur trompe est puissamment armée par trois paires de mâchoires cornées différemment faites; chacun de leurs pieds a deux cirrhes et un faisceau de soies ; leur tête porte cinq tentacules au-dessus de la bouche, et deux à la nuque. Quelques espèces seulement montrent deux petits yeux. La mer des Antilles en a une de plus de quatre pieds de (1) T'e rebella carunculala , Gm., Aphr. car., Pall., Miscell., VIII, 12-1 3 ; — Ter. rostrata , ib., 1 4""1 ^ i — Ter. complanala , ib., 19-26 ; — Pleione alcyonia , Sav., Eg., Annél , II, f. 3. (2) Euphrosine laureata , id., ib., f. 1 ; — E. mirtosa, id., ib., 2. JY. B. C'est aussi près des amphinomes que doit venir le genre Aris- ténie, Sav. Eg., Annel., pi. 2 , f. 45 mais il n'est établi que sur un in- dividu mutilé. (3) Eunice , nom d'une néréide dans Apolloclore. M. Savigny en fait le nom d'une famille et donne au genre le nom de Léodice. M. de Blain- ville a change' ces noms, d'abord en Branchionére'ide , et aujourd'hui en JYéréidonte. 300 AINWÉLIDES long {Eun. gigantea, Cuv.f, qui est la plus grande anne- lide connue. ÏI y en a sur nos côtes plusieurs moins considérables (1). M. Savigny en distingue sous le nom de Marphises , les espèces d'ailleurs très semblables, mais' qui manquent des deux tentacules de la nuque j leur cirrhe supérieur est très court (2). Une espèce au moins très voisine (N. tubicola, Mùll., Zool. , Dan, I, xvm, i-5) habite un tube corné (3). Après ces genres à branchies compliquées, on peut placer ceux où elles se réduisent à de simples lames, ou même à de légers tubercules, ou enfin dans lesquels lescirrhes seuls en tiennent lieu. Il y en a qui tiennent encore aux eunices par la forte armure de leur trompe et par leurs antennes en nombre impair. Telles sont : Les Lysidïces. Sav. Qui avec des mâchoires semblables à celles des eunices, ou même plus nombreuses, et souvent en nombre impair, n'ont que trois tentacules et des cirrhes pour toutes branchies (4). (1) JSereis ISorvegica , Gm., Mûll., Zool., Dan., I, xxix, 1 ; — JY. pinnata, ib., aj — iV". cuprea, Bosc, vers., I , v, 1 ; — Leodice gallica, et L. hispanica , Sav. — Aj. Leod. antennata , Sav. , Annel., y, %. — Eun. beltu, Aud. et Edw. , Littoiai de la France , Anne'I. , pi. ni , fig. i~4 \ — Eun. harassii , ib. , fig. 5-i 1. (2^ JVer. sanguinea, Montag., Trans., Linn., XI, pi. 3. (3) C'est probablement auprès des eunices que doit venir le Nereis crassa, Mûll.,Verg., pi. xn,que M. de Blainville , sans l'avoir vue, pro- pose de reporter au genre Eteone de M. Savigny, lequel aurait cepen- dant des branchies toutes différentes. (4) Lysidice Valentina , Sav.; — L, Olympia, id. • — L. galatina , id., Eg. Annel., p. 53. DORSIBRANCHES. 20 1 Les Aglaures. Sav. Ont aussi des mâchoires nombreuses et en nombre impair, sept, neuf, etc.; mais elles manquent de tentacules, ou les ont tout à-fait cachés; leurs branchies sont aussi réduites à leurs cirrhes (i). Les Néréides proprement dites. (Nereis. Cuv. Lycoris, Savign. ) Ont des tentacules en nombre pair attachés aux côtés de la base de la tête , un peu plus en avant deux autres biarticulés, entre lesquels en sont deux simples; elles n'ont qu'une paire de mâchoires dans leur trompe ; leurs bran- chies ne forment que de petites lames sur lesquelles rampe un lacis de vaisseaux ; il y a en outre à chacun de leurs pieds deux tubercules, deux faisceaux de soies, un cirrhe dessus et un dessous. Nous en avons sur nos côtes un assez grand nombre (2). Auprès de ces néréides viennent se grouper plu- sieurs genres également à corps grêle et à branchies réduites à de simples lames ou même à de simples (1) Je réunis les Aglatjres et les OEnoives de Savigny ; et même cer- taines espèces sans teutacules que MM. Audouin et Milne Edward, lais- sent dans les lysidices. Aglaurafulgida^ Eg. Annel., v, 2; — OEnone lucida , ib., f. 3. (2) Nereis versicolor, Gm., Mùli., Wurm., VI; — N. fimbriala, id., VIII, i-3 ; — N. pelagica, id., VII, i-3 ; — Terebellu rubra , Gm. , Bornmé , me'm. de Flessing , VI , 357, %•* 4 j &~ B.; — Lycoris yEgyp-? lia , Eg., Annel., pL iv, f . 1 ; — Lycoris nuntia , id., ib., f . 2 ; — JYer. beaucoudraisii , Aud. et Edw. , Littor. de la France , Annel., pi. iv% fig. 1-7 ; — Ner. pulsaloria , ib. , fig. 8-i3. N. B. Les Nereis verrucosa , Mùller, vers , pi. vu, et Incisa , Ott., Fabric, Soc. d'hist. nat. de Copenh., V, ire part., pi, îv, f. 1 — 3 pa- raissent avoir la tête des lycoris , mais rie longs filaments au lieu de bran- chies; elles ont besoin d'un nouvel examen. 202 ANNÉLIDE5 filets ou tubercules. Plusieurs manquent de mâchoires ou de tentacules. Les Phyllodoces. Sav. ( Nereiphylles. Blainv. ) Ont, comme les Néréides propres, des tentacules en nombre pair aux côtés de la tête, et déplus quatre ou cinq petits en avant. On leur voit des yeux; leur trompe grande et garnie d'un cercle de très courts tubercules charnus, ne montre point de mâchoires, et ce qui surtout les distingue, leurs branchies sont en forme de feuilles assez larges , se recouvrant sur une rangée de chaque côté du corps, sur lesquelles on voit ramper des vaisseaux très ramifiés (i). Les àlciopes. Aud. et M. Edw. Ont à peu près la bouche et les tentacules des phyllo- doces; mais leurs pieds présentent, outre le tuber- cule qui porte les soies et les deux cirrhes foliacés ( ou branchies), deux tubercules branchiaux qui en oc- cupent les bords supérieur et inférieur (2). (1) Nereis lamellifera Atlantica, Pall., nov. act., Pétrop., II, pi. v, f. 11-18., peut-êire la même que la JSéréiphylle de Pareto, Blainv., Dict. des Se. nat. ; — N. flava , Ott. Fabr., Soc. d'hist. Dat. de Copenh., V, prem. part., pi. iv, f. 8-10. N. B. TV. viridis , Mùll., vers, pi. xi, dont M. Savigny, sans l'avoir vue, propose de faire le genre Edlalia- et les deux Eunomia de M. Risso , Euiop. me'rid. , iv, p. 420, me paraissent aussi des pliillo- doces ; peut-être même faut-il y rapporter le IVereis pinnigera , Mon- tag., Trans., Linn., IX, vi, 3 5 et le Nereis stellifera} Miïll., Z00L. Dan,, pi. lxii, f. 1 . dont M. Savigny, sans l'avoir vue, propose de faire un genre sous le nom de Lepidia; et le JV. longa , Oit., Fab. , que M. Sav. place avec le N.fiava , dans son genre Eteojye : toutes ces an- ue'lides auraient besoin d'être cxamine'es de nouveau d'après la me- tliode detaille'e de M. Savigny. Il ne faut pas confondre, ces phil'.odoces de M. Savigny, avec celles de M. Ranzani, qui sont voisines des aphrodites et surtout des polynoës. (2) Alciopa Jieynaudii , Aud. et Edw. De l'Océan atlantique. — Le prétendu IYaïs , Ratlike, Soc. d'hist nat. de Çopenh., V, prem. part., lp. m, f. i5 , pourrait bien être une alciope. DORSIBRANC11ES. 200 LesSpiO. Fab. et Gmel. Ont le corps grêle , deux très longs tentacules qui ont l'apparence d'antennes, des yeux à la tête, et sur chaque segment du corps une branchie de chaque côté en forme de filament simple. Ce sont de petits vers de la mer du Nord qui habitent des tuyaux membraneux (1). Les Syllis. Sav. Ont des tentacules en nombre impair, articule'sen chape- lets, ainsi que les cirrhes supérieurs de leurs pieds , qui sont fort simples et n'ont qu'un paquet de soies. 11 paraît qu'il y a des variétés relativement à l'existence de leurs mâchoires (2). Les Glyceres. Sav. Se reconnaissent à ce que leur tête est en forme de pointe charnue et conique, qui a l'apparence d'une petite corne ; et dont le sommet se divise en quatre très petits tentacules à peine visibles. La trompe de quelques-unes a encore des mâchoires ; on dit qu'en d'autres on ne peut l'aperce- voir (3). Les Nephthys. Cuv. Avec la trompe des phyllodoces, manquent de tentacules, et ont à chaque pied deux faisceaux de soies très séparés, entre lesquels est un cirrhe (4). (1) Spio seticornis , Ott., Fabr., Berl., Schr., VI, v, 1-7 : — Spio fili- cornis , ib., 8-12. Les Polydores, Bosc , vers., ï, v, 7 , me paraissent appartenir a ce genre. Speio, nom d'une néréide. (2) Syllis monilaris , Sav., Eg., Annel., IV, f. 3 , copié Dict. des Se. nat. J\. B. Le JYereis armillaris , Mùll., vers., p!. ix , dont M. Savigny, sans l'avoir vue , propose de faire un genre otu'il nomme Lycasiis , a des tentacules et des cirrhes ea chapelets comme les syllis ; mais ses tentacules sont représentés en nombre pair. Elle a aussi besoin d'un nouvel examen. (3) JYereis alba , TMiill., Zool., Dan., txxn, G, 7 ; — Giyc. Meckeliix Aud. et Edw., Liltor. de la France, Annél., pi. vi, iig. 1. [\] Nephthys hotnbagii, Cuv,, représ, dans le DicL. des Se. nat. 20/i AUNÉLIDES Les Lombrinères. Blainv. Manquent de tentacules ; leur corps, trèsalongé, n'a à chaque article qu'un petit tubercule four chu, duquel sort un petit paquet de soies. S'il y a un organe exté- rieur de respiration, il ne peut être qu'un lobe supé- rieur de ce tubercule (i). Les Aricies. Sav. Manquent de dents et de tentacules. Leur corps, qui est alongé , porte sur le dos deux rangées de cirrhes lamelleux, et leurs pieds antérieurs sont garnis de crêtes dentelées qu'on ne retrouve pas dans les autres pieds (2). Nos côtes de l'Océan ont des espèces de plusieurs de ces genres. Les Hésiones. Ont Je corps court, assez gros, composé de peu d'anneaux mal prononcés; un très long cirrhe qui fait probablement fonction de branchies, occupe le dessus de chaque pied , qui en a un autre inférieur, et un paquet desoies; leur trompe — ■ — — (1) JYereis ebranchiata , Pall., Nov. act., Pétrop. , II , pi. vi , f. 2 5 — Lotnhrinère brillant, Blainv., pi. du Dict. des Se. nat. ; — Lwnbricas J'ragilis, Mùll., Zoul., dan., pi. xxn , dont M. de Blainville fait , mais avec doute, .«on genre Scoletome. JS. B. Les Scolelèpes , Blainv. , qui ne sont connus que par la fîg. d1 Abildgaardl (Lumbricus squamatus , Zool., dan., IV, clv, i-5), ont le corps très grêle , les anneaux très nombreux ; à chacun un cirrhe ser- vant de branchie , et deux faisceaux de soies , dont l'inférieur semble sortir d'un repli de peau comprimé comme une écaille, leur tète n'a ni mâchoires ni tentacules. (2) Ar. Cuvieri , Aud. et Edw., Litt. delà France, Annél., pi. vu , fîg. 5-i 3. Le Lumbricus armiger, Mùll., Zool., dan., pi. xxn , f. 4 et 5, dont M. de Blainville, saus l'avoir vu , propose de faire un genre sous le nom de Scolople , paraît manquer de dents et de tentacules, et porter sur ses premiers segments de simples petits faisseaux de soies courts , et sur les autres un verrue bifide , une petite soie , et une lame branchiale , longue et pointue. DORSIBRAKGHES. 2 0& est grande et sans mâchoires ni tentacules. Nous en avons de la Méditerranée (i). Les Ophélies. Sav. Ont le corps assez gros et court , les anneaux peu marqués, les soies à peine visibles, de longs cirrhes ser- vant de branchies sur les deux tiers de sa longueur; la bouche contenant à son palais une crête dentelée, ses lèvres entourées de tentacules, dont les deux supérieurs sont plus grands que les autres (2). Les Cirrhatules. Lam. Ont un très long filament servant de branchies et deux petits paquets de soie à chacune des articulations de leur corps , qui sont fort nombreuses et fort serrées, il y a de plus un cordon de longs filaments autour de sa nuque. Sa tête peu marquée n'a ni tentacule ni mâ- choires (3). Les Palmyres. (Palmyre. Sav.) Se reconnaissent à leurs faisceaux supérieurs dont les soies sont grandes, aplaties, disposées en éventail, et brillent comme l'or le mieux poli ; leurs faisceaux infé- rieurs sont petits; leurs cirrhes et leurs branchies peu (1) Hesione splendida ,' Sav., Eg., Arme!., pi. ni , f. 3 ; — H. festiva, id., ib., pag. 4* î — Hes. pantherina , Risso, Eur. mer., iv, p. l±i$. (2) IV. B. Cestprobablement dans ce voisinage que doiventvenir les Ne- reis prismatica , et bifrons, dit Fabric., Soc. d'hist. nat. de Copeuh., V, prem. part., pi. îv, pag. 1-7-23. (3) Lumbricus cirrhatus , Ott-, Fabr., Faim., Grcenl., f. 5, dont la Terebella tenlaculata , Montag., Lin., Trans. , IX, vi , et le Cirrhi- wère filigère , Blainv., pi. du Dict. des Se, N. ne me paraissent pas dif- férer par le genre; — Cirrh. Lamarkii , Aud. et Edw. , Littoral de te France, Anne'lides , pi. vu , fig. i-4- 206 ANNÉLIDES marquées; eîles ont le corps alongé, deux tentacules assez longs el trois fort petits. On n'en connaît qu'une de l'Ile de France, longue d'un à deux pouces (Palmjra aurifera, Sav. ). Les Aphrodites. (àphrodita. L.) Se reconnaissent aisément dans cet ordre aux deux rangées longitudinales de larges écailles membraneuses qui recouvrent leur dos, auxquelles par une assimila- tion peu motivée on a donné le nom d'élytres, et sous lesquelles sont cachées leurs branchies , en forme de pe- tites crêtes charnues. Leur corps est généralement de forme aplatie, et plus court et plus large que dans les autres annélides. On ob- serve à leur intérieur un œsophage très épais et muscu- leux susceptible d'être renversé en dehors comme une trompe , un intestin inégal , garni de chaque coté d'un grand nombre de ccecum branchus , dont les extrémités vont se fixer entre les bases des paquets de soie qui ser- vent de pieds. M. Savigny y distingue les Halithees, qui ont trois tenta- cules, et entre deux une très petite crête, et qui manquent de mâchoires. Nous en avons une sur nos côtes qui est l'un des ani- maux les plus admirables par leurs couleurs, l' Aphrodite hérissée (Aphrodita aculeata, L.), Pall, Mise, VII, i-i3. Elle est ovale, longue de six à huit pouces, large de deux à trois. Les écailles de son dos sont recouvertes et cachées par une bourre semblable à de l'étoupe, qui pieud nais- sance sur les côtés. De ces mêmes côtés naissent des grou- pes de fortes épines, qui percent en partie l'étoupe, des faisceaux de soies flexueuses, brillantes de tout l'éclat de l'or, et changeantes en toutes les teintes de l'iris. Elles ne le cèdent en beauté ni au plumage des colibris, ni à ce que les pieries précieuses onï de plus vif. Plus bas est un tubercule d'où sortent des épines en trois groupes, et de DORSIBR ANCHES. 207 trois grosseurs différentes, et enfin un cône charnu. On compte quarante de ces tubercules de chaque côle, et entre les deux premiers sont deux petits tentacules char- nus. Il y a quinze paires d'écaillés larges, et quelquefois bo u rsouf fiées , sur le dos, et quinze petites crêtes bran- chiales de chaque côté. Il y a de ces Halithees qui n'ont point d'étoupes sur le dos (1) , et nos mers en produisent une espèce {Aphr. hy$* trix y Sav.) (2). Une autre subdivision des aphrodites est celle Des Polynoe. Sav. (Eumolpe. Oken.) Qui n'ont point d'étoupes sur le dos ; leurs tentacules sout au nombre de cinq , et leur trompe renferme des mâchoires cornées et fortes. Nous en avons plusieurs petites espèces sur nos côtes (3). Les Sigalions, Aud. et Mil n. Edw.? sont d'une forme bien plus alongée que les autres aphrodites; iis ont des cirrhes à tous les pieds (4). Les Acoétes des mêmes ; ont des cirrhes qui alternent avec les Elytres dans une grande longueur (5) ; leurs mâ- choires sont plus fortes et mieux dentées; les Antilles en (1) Ce sont les Halithées hermiones de M. Savigny , dont M. de Blain- ville a fait son genre Hermione. (2) Littoral de la France , Anne'l., pi. 1, fîg. 1-9. (3) Aphr. squamata, Pall., mise., Z00L, VII, i4, Littor. de la France , Anne'l. , pi. 1, fîg, 10-16; — Polyn, lœvis , Aud. et Edw. , ib. , pi. ii , fig. 1 1-18 ; — Aphr. punclata , Mûll., vers, xm; — Aphr. cirrhosa, Pall., mise, Zool., VIII, 3-6 ; — Aphr. lepidota, id., ib., 1-2 ; — Aphr. clava , Montag., Trans., Linn., IX, vu , qui est au moins bien voisine & Aphr. plana, Mûll., vers, xix; — Polynoe impatiens j Sav., Eg., Annel., pi., 3, f. 2; — Polynoe muricata , id., ib., f. 1. (4) Sigalion Mathildœ , Aud. et Edw., Littor. de la France , Anne'l (5) Acoétes Pleei , Aud. et Edw., Collect. du Mus. !H)8 ANNÉLIDES possèdent une grande espèce qui habite dans un tuyau de consistance de cuir (i). Nous ne pouvons placer qu'ici un nouveau genre très singulier , que je nomme Celetoptère. (Celetopterus. Guv. ) A bouche sans mâchoires ni trompe, garnie en dessus d'une lèvre à laquelle s'attachent deux très petits ten- tacules. Ensuite vient un disque avec neuf paires de pieds , puis une paire de longs faisceaux soyeux comme deux ailes. Les branchies en forme de lames sont atta- chées plutôt en dessous qu'en dessus, et régnent le long du milieu du corps. On en a une espèce (Chœtopteruspergamentaceus , Cuv.) longue de huit ou dix pouces, et qui habite un tuyau de substance de parchemin. Elle est de la mer des An- tilles (2). (1) iV. B. La Phyllodoce maxillosa , de M. Ranzani, nommé Polto- donte , par Reinieri , et Eumolpe maxima, par Oken , parait fort voisine de I'Acoetes; sa trompe, ses mâchoires sont les mêmes, et ni l'un ni l'autre genre n'a peut-être e'té décrit sur des individus assez complets. Au surplus il reste encore beaucoup d'annélides trop imparfaite- ment décrites pour pouvoir èirebien caractérisées ; telles'.que JYereis coeca, Fabr., Soc. d'hist. nat. de Copenli., prem. part. , pi. iv, f. 24-28; — iV. longa , id. , ib. , f. 1 1 - 1 3 ; — JY. aphroditoïdes , ib. , 4~7 7 ib., f. 1 1-1 3 ; — B ranchiarius quadrangulatus ,Montag., Trans., Lin., XII, pi. xiv, f. 5; — Diploles hyalina . id., ib., f. 6 et 7 • et le pré- tendu Hirudo branchiala, d'Archib., Menzies , Trans., Lin., I, pi. xvn , f. 3. Je n'ai point placé non plus , faute d'en avoir pu renouveler l'exa- men, les Myriades, ni deux ou trois jautres des genres de M. Savigny. (2) Elle sera décrite plus en détail par MM. Audouin et M. Edw., dans les Annales des Sciences naturelles. A BRANCHES. 20O, TROISIÈME ORDRE DES AJVJYÉLIDES. LES ABR ANCHES. N'ont aucun organe de respiration apparent à l'extérieur, et paraissent respirer , les unes , comme les lombrics, par la surface entière de leur peau; les autres , comme les sangsues , par des cavités in- térieures. On leur voit un système circulatoire clos , rempli le plus souvent de sang rouge , et un cordon nerveux noueux , comme dans tontes les anné- lides (1). Il y en a qui ont encore des soies servant au mouvement , et d'autres qui en sont dépourvues, ce qui donne lieu à établir deux familles. La première famille v celle Des ABRANCHES SÉTIGÈRES , ou Pourvues de soies. Comprend les lombrics et les naïdes de Linnocus. Les Lombrics. (Lumbp.icus. L.) Vulg. Vers de terre. Caractérisés par un corps long , cylindrique , divisé par des rides en un grand nombre d'anneaux et par une bouche sans dents, ont dû être subdivisés. Les Lombrics proprement dits. (Lumbricus. Cuv.) Manquent d'yeux , de tentacules , de branchies et de (i) Voyez sur Fanatomie et la physiologie des annëlides abrauches , le mémoire de M. Ant. Dugès , insère' dans les annales des sciences na- turelles de sept. 1828. ' TOME III. l4- 2lO ANNELÎDES cirrhes; un bourrelet ou renflement sensible, surtout au temps de l'amour, leur sert à se fixer l'un à l'autre pen- dant la copulation. A l'intérieur on leur voit un intestin droit , ridé , et quelques glandes blanchâtres vers îe de- vant du corps qui paraissent servir à la génération. Il est certain qu'ils sont hermaphrodites; mais il se pourrait que leur rapprochement ne servît qu'à les exciter l'un et l'autre à se féconder eux-mêmes. Selon M. Montègre, les œufs descendent entre l'intestin et l'enveloppe ex- térieure, jusqu'autour du rectum, où ils éclosent. Les petits sortent vivants par l'anus. M. L. Dufour dit au contraire qu'ils font des œufs analogues à ceux des sang- sues. Le cordon nerveux n'est qu'une suite d'une in- finité de petits glanglions serrés les uns contre les autres (i). M. Savigny les subdivise encore. Ses Enterions ont sous chaque anneau quatre paires de petites soies, huit en tout. Chacun connaît le Ver de terre ordinaire (Lumbricus terrestris, L. ), à corps rougeâtre, atteignant près d'un pied de longueur, à 120 anneaux et pi us. Le renflement est vers le tiers antérieur. Sous le seizième anneau sont deux pores dont on ignore l'usage. Cet animal perce dans tous les sens l'humus , dont il avale beaucoup. Il mange aussi des racines, des fibres ligneuses, des parties animales, etc. Au mois de juin il sort de terre la nuit pour chercher son semblable et s'accoupler (2). (1) Cont*. Montègre, Mém. du Mus., I, p. 242, pi. xu, et Léon Dufour, Ann. des Se. nat.,V, p. 17, et XIV, p. 216 et pi. xu, B, f. i-4- Voyez aussi lu Traite de M. Morren , de Lumbrici terres tris historid naturali nec non anatomicâ. Bruxelles 1829, 4°- (2) Ce que je dis dans le texte , est commun à beaucoup d'espèces, que M, Savigny a le premier distinguées. Il en a caractérisé jusqu'à vingt. Voyez mon analyse des travaux de l'Académie des Sciences; ABIi ANCHES. 211 Ses HYPOGiEOws en ont en outre une impaire sur le dos de chaque anneau. On n'en connaît que d'Amérique (i). MM. Audouin et Milne-Edwards en distinguent aussi les Trophonies, qui portent sur chaque anneau quatre faisceaux de soies courtes, et a l'extrémité antérieure un grand nombre de soies longues et brillantes qui entourent la bouche (2). LesNaïdes. (Naïs. L.) Ont le corps allongé et les anneaux moins marqués que les lombrics. Elles vivent dans des trous qu'elles se creusent dans la vase, au fond de leau , et d'où elles font sortir la partie antérieure de leur corps qu'elles re- muent sans cesse. On voit à plusieurs à la tête des points noirs que l'on peut prendre pour des yeux. Ce sont de petits vers , dont la force de reproduction est aussi éton- nante que celle des hydres ou polypes à bras. Il en existe plusieurs dans nos eaux douces. Les unes ont des soies assez longues (3) , Et quelquefois une longue trompe en avant (4), Ou plusieurs petits tentacules àl'extrémitépostérieure (5). année 1821 . M. Dugès en distingue six ; mais qu'il ne rapporte pas exac- tement à celles de M. Savigny. N. B. Mùller et Fabricius , parlent de lombrics à deux soies par an- neau , dont Savigny propose de faire son genre Clitellio, ( Lumbr. minutus , Fabr., Faun., Grœnl., f . 4 ) ■> et de lombrics à 4 et à 6 soies ; mais leurs descriptions de'j à anciennes auraient besoin d'être confirrne'es et comple'te'es avant que l'on puisse classer leurs espèces. (1) IJypogœon hirtwn , Sav., Eg., Anne!., p. jo4- (2) Trophonia bai bâta , Aud. et Edw., Littor. de la France, Anne'l., pi. x , f. 1 3-i 5. (3) Naïs elinguis , Mûll , Wùrm., II; — N. litloralis , id., Z00I., dan., lxxx. (4) Naïs proboscidea , id., Wûrm., I , i~4, dont M. de Lamarck fait son genre Sttlaria. (5) Naïs digitata, Gm. cœca , Miill., ib., V, dont M, Oken fait son genre Proto. 14* 2 12 AWWÉLFDES D'autres ont des soies très courtes (i). On pourrait rapprocher de ce genre certaines aunelides rapportées jusqu'ici aux lombrics, qui se fabriquent des tubes de glaise , ou de débris, où elles se tiennent (2). Les Climènes. Savigny. Paraissent aussi appartenir à cette famille. Leur corps assez gros, de peu d'anneaux, porte sur la plupart une rangée de soies fortes et un peu plus haut du côté dorsal un faisceau de soies pi us fines. Leur tête n'a ni tentacules ni appendices. Leur extrémité postérieure est tronquée etrayonnée, elles habitentaussi des tuyaux. (3) La deuxième famille , ou celle Des ABR ANCHES SANS SOIES, Comprend deux grands genres, l'un et l'autre aquatiques. Les Sangsues. (Hirtjdo. L.) Ont le corps oblong, quelquefois déprimé, ridé trans- versalement; la bouche est entourée d'une lèvre, et l'extrémité postérieure munie d'un disque aplati, pro- pres l'un et l'autre à se fixer aux corps par une sorte de (1) JYaïs vermicularis , Gm., Hces., III , xcm, 1-7 ; — IV. serpentina, id., xcn, et Miill,, IV, 2-4 ; — Lumbricus tubifex , Gm., Bonnet, vers d'eau douce , III , 9, 10 , Mùll., Zool., dan., lxxxiv 5 — Lumbr. Linea- tus, Mûll., Wurm., III, 4-5. (2) Lumbricus tubicola , Mùll., Zool., dan., lxxv ; — Lumbr. sabel- laris, ib., civ, 5. M. de Laraarck les re'unit avec le JVaïs tubifex , et en fait son genre Tubifex; mais il est nécessaire d'eu faire un nouvel examen. (3) Cljrm. amphistoma, Sav., Ég., Annél., pi. 1, fig. ; — Cl. lum- bricalis, Ot., Fabr., Aud. et Edw., Littor. delà France, Annél., pi. x, fig. 1-6 ; — Cl. Ebiensis , Aud. et Edw., ib., fig. 8-12. A BRANCHES. 2l3 succion, et servant à la sangsue d'organes principaux de mouvement; car après s'être allongée, elle fixe l'extré- mité antérieure et en rapproche l'autre qu'elle fixe à son tour pour porter la première en avant. On voit dans plusieurs en dessous du corps deux séries de pores , ori- fices d'autant de petites poches intérieures que quelques naturalistes regardent comme des organes de respiration bien qu'ils soient la plupart du temps remplis d'un fluide muqueux. Le canal intestinal est droit, boursouflé d'es- pace en espace , jusqu'aux deux tiers de sa longueur , où il a deux cœcums. Le sang avalé s'y conserve rouge" et sans altération, pendant plusieurs semaines. Les ganglions du cordon nerveux sont beaucoup plus séparés qu'aux lombrics. Les sangsues sont hermaphrodites. Une grande verge sort sous le tiers antérieur du corps, et la vulve est un peu plus en arrière. Plusieurs rassemblent leurs œufs en cocons, enveloppés d'une excrétion fibreuse (1). On les a subdivisées d'après des caractères dont les princi- paux sont tirés de leurs organes de la bouche. Dans les Sangsues proprement dites (Sanguisuga. Sav.) (2) Le suçoir antérieur a sa lèvre supérieure de plusieurs segments ; son ouverture est transversale , et il contient (1) Voyez Mémoires pour servir à l'Hist. nat. des sangsues, par P. Thomas; un Me'm. de M. Spix, parmi ceux de l'Acad. de Bavière pour 181 3 ; et un autre de M. Caréna, dans le vingt-cinquième vol. de i'Ac. de Turin ; mais surtout le Système des Annélides par M. Savigny et la Monographie des hirudinées , par M. Moquin Tandon , Montpellier , 1826 , in-4°. Consultez aussi V Essai d'une monographie de la famille des Hirudinées, extrait du Dict. des Se. nat., par M. de Blainvilîe. Paris, 1827, in-8°, et Fart, Sangsue de ce Dict. par M. Audouin. < (2) M. de Blainvilîe change ce nom en Jatrobdella. Voyez, sur les diverses sangsues médicinales', les fîg. de MM. Cavena, Acad. de Turin, t. xxv, pi. xi , et Moquin-Tandon , pi. v. 2l4 ANNE LI DES trois mâchoires armées chacune sur leur tranchant, de deux rangées de dents très fines, ce qui leur donne la faculté d'entamer la peau sans y faire de blessure dangereuse; on leur voit dix petits points que i'ou a regardés comme des veux. Tout le monde connaît la Sangsue médicinale ( Hirudo medicinalis , L. ), si utile instrument pour les saignées lo- cales. Elle est d'ordinaire noirâtre, ravée de jaunâtre en dessus, jaunâtre tachetée denoiren dessous. On latrouve dans toutes les eaux dormantes. Les H;emopis , Sav. (i) , en différent parce que leurs mâ- choires n'ont que des dents peu nombreuses et obtuses. La Sangsue des chevaux. [Hirudo sanguisuga. L. Hœmop. sanguisorba. Sav .Moq.Tand . pi. iv. f. i. Car.pl.xi. f. 7.) Beaucouppîus grande, et touted'un noir-verdâtre; onPa dite quelquefois dangereuse par les plaies qu'elle cause (2). Les Bdelles, Sav. (3), n'ont que huit yeux,et leurs mâ- choires manquent absolument de dents. Il y en a une dans le Nil {Bd. Nilolica, Eg., Àunél., pi. v. , f. 4)« Les Nephelis , Sav. (4), n'ont aussi que huit yeux, leur bouche n'a intérieurement que trois plis de la peau. (1) M. de Blainville change ce nom en Htpobdelle. (2) C'est une chose singulière que la diversité des opinions sur la fa- culté que cette sangsue des chevaux aurait de tirer du sang. Linnseus dit que neuf peuvent tuer un cheval. MM. Huzard et Pelletier au contraire, dans un Mémoire ad hoc présenté à l'Institut et inséré dans le Journal de Pharmacie , mars 1825 , assurent qu'elle n'attaque aucun animal ver- tébré. M. de Blainville pense que c'est qu'on l'a confnndueavec une espèce îrès voisine, la Sangsue noire, dont il fait un type d'un genre qu'il nomme Psetjdobdella , et dont les mâchoires ne seraient que des plis de la peau sans aucunes dents. Je crois que ce fait mériterait un nouvel examen. L'une et l'autre espèce dévore avec avidité les lombrics. (3) M. Moquin-Tandon change ce nom en Limjyatis, B. (4) M. de Blainv. les nomme Erpobdelles. M. Olcen les avait appelées auparavant Helluo. Telles sont : Hir. vulgaris , L. , ou H. octoculata , Bergm , Mém. de Stokh., 17^7, pi. vi , f. 5-8; — JY. atomaria, Caven., L., C., pi. xii. Voyez aussi la pi. vi de M. Moquin-Tandon. ABRAKCHBS. 2l5 11 y en a dans nos eaux plusieurs petites espèces; on croit devoir en distinguer Les Trochéties. Dutrochet. (i) Qui n'en diffèrent que par un renflement à l'endroit des organes génitaux. Nous en avons une espèce qui va souvent à terre pour- suivre les lombrics, Geobdella trochelii , Blainv., Dict. des Se. nat.; Hirud. , pi. iv, f. 6. M. Moquin-Tandon , sous le nom d'AuLASTOME, en décrit même un sous-genre, dont la bouche aurait seulement des plis longitudinaux et assez nombreux, Aulast. nigrescens , Moq.-Tand., pi. vi, f. 4- A la suite des néphélis viennent se placer les Branchio- bdelles de M. Odier, remarquables par les mâchoires au nombre de deux, et l'absence des yeux. On en connaît une espèce qui vit sur les branchies de l'écrevisse (2). Toutes ces subdivisions ont le suçoir antérieur peu séparé du corps; dans les deux suivantes, il s'en distingue nettement par un étranglement, ne se compose que d'un segment unique, et a l'ouverture transversale. Les fïyEMocHARis (3), Sav. , ont , avec cette conformation, huit yeux, le corps grêle et les anneaux peu distincts. Leurs mâchoires sont des points saillants, à peine visibles; elles ne nagent point, marchent à la manière des chenilles dites géomètres, et s'attachent surtout aux poissons. Nous en avons une assez fréquente sur les cyprins, Hirudo piscium, L., Rœsel, 111, xxxn (4). (i) M. de Blainv. change ce nom en Geobdelle. (2) B ranchiobdella Aslaci , Od., Mc'm. de 11 Soc. d'Hist. nat. de Paris, tom I , pl.'iv. (3) M deBlainville , qui ^çur avait donne le nom de Piscicoles , adopte' par M. de Lamarck, l'a changé encore en Ichttobdelle. (4) Aj. Piscicola cephalota , Caren., pi. xn , f. 19, et Moq.-Tand , pi. va , f. 2 ; — Piscic. tesselala, Moq., f. 3. 2l6 ANNÉLIDES Les Albiones, Sav. (i), diffèrent des pre'ce'dentes parce que leur corps est hérisse' de tubercules, et que leurs yeux sont au nombre de six; elles vivent dans la mer. Nos mers nourrissent abondamment YAlbionne verru- queuse (Hirudo muricata , L. ), toute hérissée de petits tubercules (2). On a nommé Branchellion (3) un parasite de la torpille, très semblable à une sangsue, par ses deux ventouses, son corps déprimé, ses plis transverses; sa ventouse antérieure, qui paraît avoir une très petite bouche à son bord postérieur, est portée sur une partie amincie en forme de col, à la racine de laquelle est un petit trou pour les organes de la génération; il paraît y en avoir un autre en arrière. Lesbords latéraux de ses plis, comprimés et saillants, ont été regardés comme des branchies, mais je n'y vois point de vaisseaux; son épiderme est ample, et l'enveloppe comme un sac très lâche (4). On range~communément aussi parmi les sangsues Les Clepsines. Sav. ou Glossopores. Johns. (5) Qui ont le corps élargi, une ventouse postérieure seule- ment, et la bouche en forme de trompe, et sans suçoir; mais il ne serait pas impossible que quelques-unes appartins- sent plutôt à la famille des planaires (6). (1 ) Ce sont les Poiytobdella de Leacli et de Blainv. (2) Aj. Poniobd. areolata ,• — P. verrucata ,• — P. Spinulosa, Leach, Miscell. Zool., lxiii, lxiv , lxv; — Hirudo vittaia , Chamiss. , et Ei- senhardt , Nov. ac nat. Car., t. X, pi. xxiv, f. 4- (3) Ce sont les Polydores d'Oken , les Braivchiobdelltoiv de Rudolphi , es Brànchiobdella. de Blainville. (4) C'est le Branchellion torpedinis de Sav. ; mais on ne doit pas lui associer l'espèce observe'e sur la tortue {Hir. hranchiata, Menzies, Trans. Linn., I, xvm, 3) , qui paraît vraiment avoir des branchies en panache * et qu'il serait nécessaire d'examiner de nouveau. (5) M. de Blainville les nomme Glossobdelles. (6) Hir. complanata , L., ou sexoculata, Bergm., Me'm. de Stokh., 1 7^7, pi. vi , f. 13-14 '-, — H. trioculata , ib., f. 9-1 1 ; — Hir. hjalina , L., Gm., Trembiey, Polyp., pi. vu, f. 7 ; — Clepsine paludosa, Moq.~ Tand., pi. iv, f. 3 , etc. ABRANCHES. 217 Je le crois encore davantage des Phyllines, Oken, (i)et des Màlacobdelles, Blainv. (a), qui ont aussi des corps élar- gis, et manquent de trompe et de suçoir antérieur. Ce sont des animaux parasites. Les Dragonneaux. ( Gordius. L. ) Ont le corps en forme de fils , de légers plis transverses en marquent seuls les articulations , et l'on n'y voit^ni pieds, ni branchies, ni tentacules. Cependant, à Fin- térîeur , on y distingue encore un système nerveux à cordon noueux. Peut-être cependant faudra-t-il défini- tivement les placer avec les vers intestinaux cavitaires, comme les némerles. Ils habitent dans les eaux douces, dans la vase, les terres inondées, qu'ils percent en tous sens, etc. Les espèces n'en sont pas encore très bien distinguées. La plus commune {Gordius aquaticus , L.), est longue de plusieurs pouces, presque déliée comme un crin, brune, à extrémités noirâtres. (1) Nommées Epibdelles parM.de Blainv. 5 — Bir. hippoglossi , MùîL, Z00L, dan., liv, i~4- (2) Hir. grossa , Mùll,, Zool. , dan., xxi. 2l8 ANNÊLIDES ABHA^CHES. QUATRIÈME ET DERNIER EMBRANCHEMENT ou GRANDE DIVISION DES ANIMAUX. ë LES ZOOPHYTES , OU ANIMAUX RAYONNES (i). Comprennent un nombre considérable d'êtres, dont l'organisation toujours manifestement plus simple que celle des trois embranchements précé- dents, présente aussi plus de degrés que celles de chacun d'eux, et semble ne s'accorder qu'en ce point, que les parties y sont disposées autour d'un axe , et sur deux ou plusieurs rayons , ou sur deux ou plusieurs lignes allant d'un pôle à l'antre; les vers intestinaux eux-mêmes , ont au moins deux li- gnes tendineuses ou deux filets nerveux partant d'un collier autour de leur bouche; plusieurs d'entre eux ont quatre suçoirs autour d'une proéminence en (i) Ni Tune ni l'autre de ces dénominations ne doivent être prises dans un sens absolu ; il y a dans cet embranchement des genres où le rayonne- ment est peu marqué, ou manque même tout-à-fait, et ce n'est que dans la classe des polypes que se voit cette fixité' et cette foi me de fleurs qui les afait appeler zoophytes. Néanmoins ces dénominations marquentbien que l'on est arrivé aux degrés les plus inférieurs du règne animal , et à des êtres dont la plupart rappellent plus ou moins le règne végétal , même par leurs formes extérieures; c'est dans ce sens que je les emploie. ZOOPHYTES. 2ig forme de trompe; en tin mot, malgré quelques ir- régularités , et à très peu d'exceptions près (telles que les planaires et la plupart des infusoires) on retrouve toujours quelques traces de la forme rayonnante, très marquée dans le grand nombre de ces animaux , et surtout dans les étoiles, les oursins, les acalèphes et les innombrables polypes. Le système nerveux n'est jamais bien évident; lorsqu'on a cru en voir des traces , elles étaient aussi disposées en rayons ; mais le plus souvent il n'y en a pas la moindre apparence. Il n'y a jamais non plus de système véritable de circulation ; les holothuries ont deux appareils vas- culaires ; l'un lié aux intestins, et correspondant aux organes de la respiration ; l'autre servant seu- lement au renflement des organes qui tiennent lieu de pieds. Ce dernier seul paraît distinctement dans les oursins et les astéries. On voit au travers de la substance gélatineuse des méduses, des canaux plus ou moins compliqués qui dérivent de la cavité in- testinale ; tout cela n'offre aucune possibilité de cir- culation générale ; et dans le très grand nombre des zoophytes, il est aisé de se convaincre qu'il n'y a pas de vaisseaux du tout. Quelques genres, tels que les holothuries, les oursins, plusieurs intestinaux, ont une bouche et un anus avec un canal intestinal distinct; d'autres ont un sac intestinal, niais avec une seule issue te- nant lieu de bouche et d'anus ; au plus grand nom- 2 20 ZOOPHYTES bre il n'y a qu'une cavité creusée dans la substance même du corps, qui s'ouvre quelquefois par plu- sieurs suçoirs; enfin il en est beaucoup où l'on n'aperçoit aucune bouche , et qui ne peuvent guère se nourrir que par l'absorption de leurs pores. On observe des sexes parmi plusieurs vers intes- tinaux. Le plus grand nombre des autres zoophytes est hermaphrodite et ovipare; plusieurs n'ont au- cun organe génital , et se reproduisent par bour- geons ou par division. Les animaux composés , dont nous avions déjà vu quelques apparences parmi les derniers mollus- ques, sont très multipliés dans certains ordres de zoophytes , et leurs aggrégalions y forment des troncs et des expansions de toute sorte de figures. Cette circonstance, jointe à la simplicité d'organisa- tion de la plupart des espèces , et à cette disposition rayonnante de leurs organes, qui rappellent les pétales des fleurs , est ce qui leur a valu le nom de zoophytes ou & animaux-plantes , par lequel on ne veut indiquer que ces rapports apparents ; car les zoophytes, jouissant de la sensibilité , du mouve- ment volontaire , et se nourrissant , pour la plupart, de matières qu'ils avalent ou qu'ils sucent , et qu'ils digèrent dans une cavité intérieure, sont bien cer- tainement à tous égards dés animaux. Le plus ou moins de complication des zoophytes a donné lieu à leur division en classes ; mais comme on ne connaît pas encore parfaitement toutes les EN GÉNÉRAL. 221 parties de leur organisation , ces classes n'ont pu être caractérisées avec autant de précision que celles des embranchements précédents. Les oursins et les astéries , auxquels les épines qui les garnissent d'ordinaire ont fait donner , par Bruguière , le nom d'EcHusODERMES , ont un intes- tin distinct, flottant dans une grande cavité, et accompagné de plusieurs autres organes pour la génération , pour la respiration . pour une circula- tion partielle. Il a fallu leur réunir les holothuries , qui ont une organisation intérieure analogue, peut- être même encore plus compliquée , bien qu'elles n'aient point d'épines mobiles à la peau. Les Vers intestinaux , qui forment la seconde classe , n'ont point de vaisseaux bien évidents et où se fasse une circulation distincte , ni organes sé- parés de respiration ; leur corps est en général allongé ou déprimé , et leurs organes disposés lon- gitudinalement; les différences de leur système nutritif les feront probablement diviser un jour en deux classes, que nous indiquons déjà en y établissant deux ordres ; en effet , dans les uns il y a un canal alimentaire suspendu dans une vraie ca- vité abdominale, qui manque dans les autres. La troisième classe comprend les Acalèphes ou Orties de mer. Elles n'ont aussi ni vaisseaux vrai- ment circulatoires, ni organes de respiration; leur forme est généralement circulaire et rayonnante; et presque toujours leur bouche tient lieu d'anus. Elles 222 ZOOPHYTES. ne diffèrent des polypes que par plus de développe- ment dans le lissu de leurs organes. Les acalèphes hydrostatiques, que nous laissons à la fin de cette classe, en donneront peut-être un jour une sé- parée, quand elles seront mieux connues; mais ce n'est encore que par conjecture que Ton juge des fonctions de leurs singuliers organes. Les Polypes, qui composent la quatrième classe, sont tons ces petits animaux gélatineux, dont la bouche entourée de tentacules , conduit dans un estomac tantôt simple , tantôt suivi d'intestins en forme de vaisseaux; c'est dans cetle classe que se trouvent ces innombrables animaux composés, à tige ûxe et solide , que l'on a long-temps regardés comme des plantes marines. On a coutume de laisser à leur suite les théthyes et les éponges, bien que l'on n'ait pu encore y dé- couvrir de polypes. Enfin les Infusoires , ou la cinquième et der- nière classe des Zoophytes , sont ces petits êtres qui n'ont été découverts que par le microscope, et qui fourmillent dans les eaux dormantes. La plu- part ne montrent qu'un corps gélatineux sans vis- cères ; cependant on laisse à leur tête des espèces plus composées , possédant des organes visibles de mouvement , et un estomac ; on en fera aussi peut- être quelque jour une classe à part. BCHltfODERMES. 2 2J PREMIÈRE CLASSE DES ZOOPHYTES. LES ÉCHINODERMES (i). Les échinoclermes sont encore les animaux les plus compliqués de cet embranchement. Revêtus d'une peau bien organisée , souvent soutenue d'une sorte de squelette et armée de pointes, ou d'épines articulées et mobiles , ils ont une cavité intérieure où flottent des viscères distincts. Une sorte de système vasculaire , qui à la vérité ne s'étend pas à tout le corps , entretient une communication avec diverses parties de l'intestin , et avec les organes de la respiration, qui, le plus souvent, sont très distincts aussi. On voit même dans plusieurs espè- ces des filets , qui pourraient remplir des fonctions nerveuses, mais qui ne sont jamais distribués avec la régularité et dans l'ordre ûxe des deux autres embranchements sans vertèbres. Nous divisons les échinodermes en deux ordres : ceux qui ont des pieds , ou du moins des organes vésiculaires auxquels on a donné ce nom, parce qu'ils en tiennent lieu , et ceux qui en man- quent. (i) M. de Lamarck les nomme ra ùaires échinodermes. 2 2^ ÉCHINODERMES PREMIER ORDRE DES ÊCH1NODERMES. LES PÉDICELLÉS. Se distinguent par des organes du mouvement qui leur sont tout particuliers. Leur enveloppe est percée d'un grand nombre de petits trous placés en séries très régulières, au travers desquels pas- sent des tentacules membraneux cylindriques, ter- minés chacun par un petit disque qui fait l'office de ventouse. La partie de ces tentacules qui reste à l'intérieur du corps est vésiculaire ; une liqueur est épanchée dans toute leur cavité, et se porte, au gré de l'animal , dans la partie cylindrique exté- rieure qu'elle étend , ou bien elle rentre dans la partie vésiculaire intérieure, et alors la partie ex- térieure s'affaisse, C'est en allongeant ou en rac- courcissant ainsi leurs centaines de petits pieds ou de tentacules, et en les fixant par les ventouses qui les terminent , que ces animaux exécutent leurs mouvements progressifs. Des vaisseaux partant de ces petits pieds , se rendent dans des troncs qui ré- pondent à leurs rangées , et qui aboutissent vers la bouche. Ils forment un système distinct de celui des vaisseaux intestinaux qui s'observent dans quel- ques espèces (t). (i) Sur l'organisation des astéries, des oursins et des holothuries , on doit consulter principalement la belle monographie anatomique qu'en a donne'eM. Tiédemann ; Landshut, i8i6,in-fol. y PEDICELLÉS. 225 Linnœus en fait trois genres très naturels , mais assez nombreux, et comprenant des espèces assez variées pour être considérés comme trois fa- milles. Les Astéries ( Asterias. L. ), vulgairement Étoiles de mer. Ont reçu ce nom parce que leur corps est divisé en rayons, le plus souvent au nombre de cinq, au centre desquels, en dessous, est la boucbe, qui sert en même temps d'anus. La cbarpente de leur corps se compose de petites pièces osseuses diversement combinées, et dont l'arran- gement mériterait d'être étudié. Elles ont une grande force de reproduction, et non-seulement reproduisent les rayons qui leur sont enlevés isolément , mais un seul avec le «centre rayon conservé peut reproduire les autres ce qui fait qu'on en trouve assez souvent d'irrégulières, Dans Les Astéries proprement dites. ( Asterias , Lam. ) Chaque rayon a en dessous un sillon longitudinal , aux côtés duquel sont percés tous les petits trous qui laissent passer les pieds. Le reste de la surface inférieure est muni de petites épines mobiles.Toute la surface est aussi percée de pores qui laissent passer des tubes beaucoup plus petits que les pieds, servant probablement à absorber l'eau, et à l'in- troduire dans la cavité générale pour une sorte de respi- ration. Sur le milieu du corps , un peu de côté, se trouve une petite plaque pierreuse à laquelle répond intérieure, nient un canal rempli de matière calcaire que l'on croi- servir à l'accroissement des parties solides. A l'intérieur^ on voit un grand estomac , immédiatement sur la bouche, d'où partent pour chaque rayon deux ccecums , ramifiés comme des arbres, et suspendus chacun aune sorte de TOME III. l5 2 2Ô ÉCHINODERMËS mésentère. Il y a aussi deux ovaires dans chaque rayon, et il paraît que les astéries se fécondent elles-mêmes. Un sys- tème vasculaire particulier correspond à leur intestin, et il y en a un autre pour les pieds. M. Tiédemann regarde comme leur système nerveux un filet très fin qui entoure la bouche et envoie un rameau à chaque bras , lequel marche entre les pieds extérieurement, et donne deux ramuscules à l'intérieur. Leur charpente osseuse consiste principalement pour cha- que branche , en une sorte de colonne régnant le long de la face inférieure, composée de rouelles ou de vertèbres arti- culées les unes avec les autres , et desquelles partent les branches cartilagineuses qui soutiennent l'enveloppe exté- rieure. Entre les racines de ces branches sont les trous par où. passent les pieds. D'autres pièces osseuses, auxquelles s'attachent souvent des épines mobiles, garnissent, dans beaucoup d'espèces, les bords latéraux des branches. Certaines astéries ont la forme d'un pentagone à côtés recti- lignes, pïutôtque d'une étoile. Le rayonnement n'est marqué au dehors que par le sillon des pieds (i). D'autres ont sur chaque côté du pentagone un léger angle rentrant {i). En d'autres , les côtés sont concaves , ce qui commence a leur faire prendre une figure d'étoile (3). Dans ces diverses espèces les cœcums et les ovaires ne s'a- longent point autant que dans le plus grand nombre des autresqui ont leurs rayons aiongés et séparés par des angles rentrants bien marqués. (i) Asterias discoïdea, Laui., Encycl. me th., vers , XCVI1 , XCV III ; — Ast. tesselata, Var. A, Lam., Link., XIII, 22 ; Encycl., XCVI. (2) Asterias membranacea , Link., 1,23 — A. rosacea, Lam., En- cycl., XCIX, 2, 3. (3) Ast. tesselata,\a\\ C. et. D , Lam., Link., XXIII, 37, XXIV, 3g, Encycl., 97 et 98 , 1 et 2 ; — Ast, equestris, L. , et Lam., Liuk. , XXXIII, 53, Encycl., CI et ÊII ; — Ast. reticulata , Lam., Link., XLI , XLII, Encycl., C, 6, y,— Ast. militaris, Mûll ., Zool. dan., CXXXI ; — Ast. minuta, Séb., III, v, it\ , i5, Encycl., C,i-3 5 — Ast. nodosay Link., II, III et VII, Encycl., CV, CVI. PÉDIC ELLES. 22 J Telles sont U Astérie vulgaire ou rougeâlre. {Ast. rubens. L.) En- cvcl. CXI1I. 1. 1. mi Qui est excessivement commune sur toutes nos côtes , au point qu'on l'emploie en quelques endroits pour fumer les terres. L' 'Astérie glaciale. ( Ast. glacialis. L. ) Link. XXXY1II. 69. Encycl. CVII et CV1II. A souvent phrs d'un pied de diamètre. Les épines qui revêtent le dessus de son corps sont entourées d'une foule de petits tubes charnus , qui forment comme des coussins autour de leurs bases. L1 Astérie orangée. ( Ast. aurantiaca. L. ) Link. VI. VU* XXlll. Encycl. CX. Égyp. Echin. pi. îv. 1. Est notre plus grande espèce; les bords de ses branches sontgarnis.de pièces en pavés, sur lesquels s'articulent de fortes épines mobiles. Tout le dessus est couvert d'au- tres petites épines terminées en têtes tronquées et héris- sées (1). Quelques-unes ont un nombre de rayons supérieur à cinq (2). Leurs cœcums et leurs ovaires sont très courts. On a dû séparer des autres astéries les espèces où les rayons n'ont point en dessous de sillon longitudinal, pour loger les pieds j généralement ces rayons ne sont pas creux, et l'estomac ne s'y prolonge pas en cœcums, mais ses proé- minences restent dans leurs intervalles. La locomotion se fait principalement par les courbures et le mouvement des rayons, et non pas par les pieds,qui sont trop peu nombreux. (1) Ajoutez : Ast. rosea, Mûll., Zool. dan., LXVII 5 — Ast. violàceâ. ib., XLVI ; — Ast. echinophora . Lam., Link., IV, 7, Encycl., CXIX, 2,3; — Ast. variolata , Lam., Link., VIII, 10 ; Encycl., ib. , 4, 5; — Ast. lœvigala , Link., XXVIII, 47 j Encycl., CXX; — Ast. seposità » Link., IX, 16, Encycl., CXII , 1. au (2) Ast. paposa, Link., XVII, 28, XXXIV, 54, Encycl., CVII, 3, 4, 6, 7; — Ast. echinites , Lara., Solander et Ellis , Corail., LX-LXII Encycl., CVII, A-C; — Ast. helianthus , Lam., Encycl, , CVIII etCIXi i5* 2 28 ÉCHINODEKMES M. Delamarck nomme Ophiures celles qui ont autour d'un disque central cinq rayons non branchus ; mais ou doit encore distinguer Celles ou ces rayons sont garnis de chaque côté d'épines mobiles; les petits pieds charnus sortent aussi de chaque côté d'en lie les bases de ces épines (i). Et celles où n'ayant point d'épines latérales, mais étant garnis d'écaillés imbriquées , ces rayons ressemblent à des queues de serpents. Le disque central a , dans chaque inter- valle des rayons ? à la face où est la bouche , quatre trous qui pénètrent dans l'intérieur , et servent peut-être à la respiration, ou, selon d'autres, à la sortie des œufs. Il n'y a de pieds que dans cinq sillons courts 7 qui forment une étoile autour de la bouche (2). Les Gorgonocéphales, Leach (3), nommées Euryales par M. Delamarck sont celles où les rayons se divisent dicho- tomiquement. Il y en a où cette division commence dès la base des rayons, et qui présentent l'apparence d'un paquet de serpents; on les a nommées vulgairement Têtes de Mé- duse (4)« La base de chaque rayon a deux trous pénétrants. Mais il y en a aussi où la division ne commence qu'au bout du rayon et se répète peu (5). On doit encore plus séparer des autres astéries, Les Alecto de Leach , que M. Delamarck appelle Coma- tules. Elles ont cinq grands rayons articulés, divisés cha- (1) Ast. nigra. Mûll., Zool., cl., XCIII; —Ast. tricolor, ib , XCVII; — Ast. fragilis, ib., XCVII 1 5 — Ast.Jiliformis ? ib., LIX 5 — Ast. aculeata , Link., XXVI , /p , Mûll., Zool. dan., XCXIX; — Ophiura echinata , Larn. , Encycl., CXXIV , 2 , 3 5 — Oph. ciliaris , ib., 4 > 5 ; — Oph. lumbricalis , ib., I. (2) Asterias ophiura, Lin , ou Ophiura lacertosa , Lam., Encycl., CXXII1 , 1 , CXXII; — Oph. texturata, ejusd., Link., II , 4, Encycl., CXXIII, 2, 3 ; — Oph. cuspidifera , Lam.? Encycl., CXXII, 5-8. (3) Zool., Miscell,, n° 16 , p. St. (4) Asterias , caput Medusœ , L. ( Euryale asperum, Lam. ) , Link., XX, 32, Encycl., CXXVII; — Euryale muricatum, ib., CXXVIII et CXXIX; — Asterias euryale, Gm. (Euryale costosum) , ib., CXXX j Link., XXIX et XXX. (5) Euryale palmiferum , Lam., Encycl., CXXV1. PÉDICELLÉS. 22Q cun en deux ou trois , qui portent deux rangées de filets articulés ; ces cinq rayons s'attachent à un disque pierreux, qui porte encore du côlé opposé à la bouche , une, deux ou trois rangées d'autres filets articulés sans branches, plus courts et plus minces que les grands rayons , et qui, dit-on, leur servent à se cramponner.JLesac qui contient les viscères est au centre [des grands rayons , ouvert d'une bouche en étoile, et d'un autre orifice tubuleux qui pourrait être l'anus (1). C'est près des Comatules que doivent être placés Les Enciunes. ( Encrinus» Guettard. (a) ) Que l'on pourrait définir (3) des comatules à disque prolongé en une tige divisée en un grand nombre d'arti- culations. Leurs branches elles-mêmes sont articulées et divisées dichotomiquement en rameaux, portant des rangées de filets tous articulés, et la tige en porte de plus petits à diverses hauteurs; au centre des rayons est la bouche, et sur un côté Fanus. 11 n'y en a , dans les mers d'Europe , qu'une très petite espèce (Pentacrinus europœus', Thomson , Monogr.), qui s'attache à divers lithophytes. Les mers des pays chauds eu produisent de plus grandes et plus compliquées, telles que . Encr. asterias , Blum.j Isis aster. , Linn. Mais les enclines fossiles sont très nombreux et varient assez dans le détail pour qu'on les aitdi visés en plusieurs sous-genres, d'après ia composition ducorps central placé au sommet de la tige , et duquel partenles grands rayons. Ce corps peut être formé de pièces articulées avec la tige, et portant les rayons par des articulations semblables. Alors (1) Asterias multiradiata , Miscell. Z00L, loc. cit., L., Link., XX, 33, XXII, 34, Ejicycl., CXXV; — Ast. pectinala , L., Link., XXXVII, 66, Encycl , CXXIV, 6, Égypt., Echin., I, 1, a, etc. (2) Acad. des Se, 1^55, p. 224. (3) Voyez Schweigger , histoire des Mollusques et Zoophytes, p. 5a8». 30O ÉCfllNODEflMES si la tige est ronde et renflée dans le haut , ce sont les Apiocrinites, Mill. j Si elle est ronde , mais non renflée, les Encrinites j Si elle est pentagonale , les Fentacrinites. Ou bien ce corps peut être formé de plaques anguleuses jointes ensemble par leurs bords, et formant plusieurs rangées. Parmi ceux-là Les Platycrinites n'ont que deux rangées ; une de trois plaques , l'autre de cinq ; Les Potériocrinites en ont trois rangées, chacune de cinq plaques 5 Les Oïathocrinites aussi trois, chacunedecinq,maisla der- nièrea des plaques intercalaires qui peuvent la porter] usqu'à dix 'y Les Actinocrinites en ont plusieurs rangées ; la première de trois , la seconde de cinq , les autres plus nombreuses. Les deux premières ont des arêtes en rayons 5 Les Rhodocrinites ont aussi plusieurs rangées , dont la première de trois, la seconde de cinq , la troisième de dix, toutes les trois avec des arêtes; ensuite en viennent de plus nombreuses; , Enfin le corps central peut être tout d'une pièce , mais qui paraît composée de cinq soudées ensemble : ce sont les EuGENIACRINITES (i). Les productions fossiles connues sous les noms d'entroques, sont des pièces de la tige et des bran- ches d'animaux de ce genre. Les Oursins ( Echinus. L.) , vulgairement Hérissons de MER. Ont le corps revêtu d'un test ou d'une croûte cal- (1) Personne n'a étudie ces productions avec tant de soin , et ne les a décrites si exactement que M. J. Miller, dans son Histoire[nat. des Crinoï- dea, Bristol, 1821 , in-4°- C'est de cet ouvrage que nous avons extrait notre article. M. Georges Cumberland en a donné aussi d'excellentes figures dans la brochure qu'il a publiée à Bristol en 1826 , sous le titre de Relujiiiœ conseivaiœ , etc. PÉDICELLÉS. 25 1 caire, composée de pièces anguleuses qui se joignent exactement, et percées de plusieurs rangées très régu- lières d'innombrables petits trous, par où passent les pieds membraneux. La surface de cette croûte est armée d'épines articulées sur de petits tubercules , et mobiles au gré de l'animal, à qui elles servent à ses mouve- ments, conjointement avec les pieds, qui sont situés entre elles. D'autres tubes membraneux , beaucoup plus fins et souvent divisés à leur extrémité, servent proba- blement à introduire et à faire sortir l'eau qui remplit l'intérieur de leur coquille. La bouche est garnie de cinq dents enchâssées dans une charpente calcaire très compliquée, ressemblant à une lanterne à cinq pans, garnie de divers muscles , et suspendue dans une grande ouverture du test. Ces dents , en forme de longs ru- bans, se durcissent vers leur racine à mesure qu'elles s'usent par leur pointe (1). L'intestin est fort long et attaché en spirale aux parois intérieures du test par un mésentère. Un double système vasculaire règne le long de ce canal et s'étend en partie sur le mésentère, et il y a aussi des vaisseaux particuliers pour les pieds. Cinq ovaires situés autour de l'anus se déchargent chacun par un orifice particulier; ils forment la partie man- geable de ces animaux. Les oursins vivent surtout de petits coquillages, qu'ils saisissent avec leurs pieds. Leurs mouvements sont très lents. Des test d'oursins se sont conservés en très grand nombre dans d'anciennes couches , principalement dans celles de craie, où ils sont d'ordinaire remplis de silex. On doit diviser les oursins eu réguliers et irrégu- liers. (i) Voyez mes leçons cTAnat. comparée, tom. IV, et l'ouvrage cité de M. Tiedemann. $52 ÉCMmODERMES Les oursins réguliers y Oursins proprement dits. Lam. (Cïdaris. Klein.) Ont le test généralement sphéroïdal , la bouche au milieu de leur face inférieure , et l'anus précisément à son oppo- site. Les petits trous y sont rangés sur dix bandes rappro- chées par paires , qui se rendent régulièrement de la bouche à Tan us , comme des méridiens d'un globe. Certaines espèces ont de grands et gros piquants de formes très diverses, portés sur de gros tubercules de leur test, et dont les bases sont entourées d'autres piquants plus petits (i). » C'est parmi ces espèces que se rangent, ainsi que l'ont découvert MM. Deluc , celles dont les piquants, en forme d'olives , se trouvent assez souvent pétrifiés dans les craies ou d'autres terrains anciens , et ont reçu le nom de pierres judaïques (2). Les espèces les plus communes et surtout celles de nos côtes, n'ont que des épines minces articulées sur de petits tubercules , beaucoup plus nombreux. Tel est U Oursin commun. ( Echinus esculentus. Lin. ) Klein. Lesk. 1. \. B. Encycî. i3i. De la forme et delà grosseur d'une pomme, tout couvert depiquantscourts rayés, ordinairement violets. On mange, au printemps, ses ovaires crus, qui sont rougeâtres, et d'un goût assez agréable. (1) Echinus mamïllatus^., Séb., III, xiïi, i~4, Encycl., pi. i38, i3c/> et le tesL dépouillé , ib., i38 , 3 et !\ '■> — Ees différentes espèces rappro- chées sous le nom d1 Ech cidaris , ScilL, Corp. mar. tab., xxn , Séb., III, xm, 8 , etc. 5 — Ech. verticillatus , Lam.; Encycl., i36, 2 et 3 ; — Ech. tribuloïdes , id., Encycl., ib., 4~5 ; — Ech. pistillaris , id.: En- cycl., i3y ; — Ech. stellatus, L., Séb,, III, xm 575 — Ech. aranëifor* mis , id., ib., 6; — Ech. saxatiiis , id., ib., 10; — Ech. calamarius , Pall., Spicil. Zool.,X, 11, 1-7. (2) Voyez les Lettres sur la Suisse d'Andrese, pi. XV, et le Mém. de M^ Deluc , Acad. des Se, Mém. des Sav. étr.,lV, 4^7* IV. B, Les test dépouillés sont difficiles à distinguer. Tels sont : Ech. excavatus , L., Scill., Corp., mar., xxn, 2 , D. ; — Ech. ovarius , Bour,- gu.et, Petrif., LU, 344, 347? ^4^- PÉD1CELLÉS. 253 Les espèces voisines sont assez difficiles à distinguer, par le plus ou le moins de rapprochement des bandes de trous, par l'égalité ou l'inégalité' des tubercules , etc. (i). Quelques oursins ronds et déprimés , perdent de leur régularité par un sillon large dont ils sont creusés d'un côté (i). Il y a aussi de ces oursins à bouche et â anus opposés f qui, au lieu d'une forme sphéroïdale sur un plan circulaire, sont transversalement ovales, c'est-à-dire quJun de leurs diamètres horizontaux est plus grand que l'autre (3). Ils diffèrent aussi entre eux par l'égalité ou l'inégalité des piquants , et par les proportions relatives des tuber- cules. On eu doit distinguer une espèce ( ecliinus atraius) L.), Encycl. i4o, j-4, où les piquants élargis , tronqués et anguleux à leur extrémité , s'y touchent comme des pavés. Ceux du bord sont longs et aplatis. Nous appelons irréguliers tous les oursins où l'anus n'est pas à l'opposite de la bouche. Il paraît qu'ils sont garnis (i) Ech. miliaris , KL, II , A. B., Encycl., i 33 , i , i ; — Ech. hemi- sphericus , Kl., II, E., Enc, ib., 4 ; — Ech. angulosus , Kl., II, A. B. F.; Eue, ib., 5, 6, 7; — Ech. excavatus , KL, XLIV, 3,4; Enc, ib., 8,9, très différent de ScilL, XXII, 2, D, qui est de la sect. précédente; — Ech. saxatilis, KL, V, A. B.; Eue, i34, 5, G; Y Ech. saxat., B., Séb., III, xm, 10, est très différent etde la sect. précédente; — Ech. fe- nestratuS) KL, IV, A. B. ; — Ech. subangularis , id., III , G. D.j Enc, i34 , 1,2;— Ech. diadema , KL, XXXVII , 1 ; Enc, i33 , 10 ; — Ech. radialus, Séb., III, xiv , 1 , 2 ; Enc, i4o , 5, 6; — Ech. circinna- tus, KL, XLV, 10 ; — Ech. coronalis , KL VIII , A. B.; Enc, i4o, 7> 8 ; — Ech. asterisans , KL, VIII , F.; Enc, i4o, 9 ; — Ech. sardicus , KL, IX, A. B.;Enc, i4i, 1, 2 ; — Ech flammeus , KL, X, A.; Enc, i4i, 3; — Ech. varie gatus , KL, X, B. G. ; Enc, i4i5 4? 5; — Ech. pustulosus , KL, XI, A. B.; Enc, i4i , 6, 7 ; — Ech. granulalus , KL, XI, F.; Enc, 142, 1,2; — Ech toreumalicus , Kl.,X, D. E., Enc, 142, 4 5 5, etc., sans garantir les doubles emplois, ni tous les syno- nymes. (2) Ech. sinuatus,K\., VIII , A.; Enc, i42> 7> S- (3) Ech. lucunter, KL, II, EF., Séb., X, 16, et les esp. représ., Séb., ib., 17 et 8. 234 ÉCHINODERMES seulement de piquants courts et grêles, presque comme des poils. Parmi eux , les uns ont encore la bouche au milieu delà base. Ils peuvent se subdiviser suivant l'étendue des bandes de trous pour les pieds ; tantôt elles vont , comme dans les précédents , delà bouche à un point directement opposé , où elles se réunissent après avoir embrassé tout le test 'y et dans ceux-là , Les Echinonés. Phelsum et Leske. Ont la forme ronde ou ovale de certains oursins régu- liers , la bouche au milieu de la base , et l'anus entre la bouche et le bord ou près du bord , mais en dessous (i). Les Nucléolites. Larn. Ont, avec ces mêmes caractères, Tan us près du bord , mais en dessus. Les espèces connues sont toutes fossiles (2). D'autres , Les Galérites. Lam. ( Conulus. Kl. ) Ont une base plate sur laquelle leur corps s'élève en cône ou en demi-ellipsoïde. La bouche est au milieu delà base, et l'anus près de son bord. îls sont très communs dans les couches pierreuses , mais on nJen connaît point de vivants. Le plus répandu est YEch. vulgarls , L., Encycl., i53, 6-7; Klein., éd. Fr. . VU, D. G. (3). (1) Espèces ovales . Echinas cycloslomus , Mùll., Zool. dan., XCI , 5, 6; Encycl., i53 , 19, 20; — Ech. semilunaris , Séb., III, x , 7 ; Enc, i53, 21 et 22; — Ech. scutijormis , Scill. , Corp. mar. , XI, n° 2, f. 1 et 2. Espèces rondes : E., Encycl., i53 , 1 , 25 — Ech. depressus, Walch., II, E., 71, 6, 7 ; Encycl. , i52, 7, 8;, — Ech. subuculus , Kl., XIV, L-O.; Enc, i53 , i4> 11- (2) Spatangus depressus , Leske ap. Klein , LI , fîg. 1-2, Enc, i57 , 5 6 ' (3) Ajoutez : Ech. albo-galerus , L.,Bourgnet, Petrif., LUI, 36i , Encycl., 1 5i , 5,6. PÉDICELLÉS. 235 Quelques-uns n'ont pas leurs bandes de trous distribuées en nombre quinaire (i ). Les Scutelles. Lam. Ont l'anus entre la bouche et le bord , le test excessive- ment déprimé , plat en dessous , d'une forme approchant de l'orbiculaire. Quelques-uns l'ont entier et sans autres trous que les séries de petits pores qu'on voit dans tous les oursins (2). D'autres ont le test également sans grands trous , mais découpé de deux échancrures (3). D'autres l'ont entier et percé de part en part par quelques grands trous qui ne pénètrent point dans sa cavité (4). D'autres encore l'ont à la fois échancré et percé de ces grands trous (5). Il y en a enfin ( lesRoTUL/E, Kl. ) où. une partie du bord postérieur est festonnée, comme une roue dentée ; et ceux- là se divisent encore selon qu'ils ont de grands trous (6), ou qu'ils en manquent (7). Les Cassidules. Lam. Sont ovales et ont l'anus au-dessus du bord , comme les nucléolites , mais elles se distinguent par leurs bandes de pores incomplètes, c'est-à-dire n'allant point d'un pôle à l'autre, et figurant une étoile (8). (1) Ech. quadrifascialus ,Walch., Monum. dil. supplém., IX, d, 3, et IX , g, 7-9; Encycl., i53 , f. 10 et 1 1 ; — Ech. sexfasciatus, Walch., supple'm., IX, g, 4 ? 6 ; Encycl., i53 , f. 12 et i3. (2) Ech. , Encycl., 146 , 4 , 5. (3) Echirtus auritus^ Séb., III , xv, 1,2, Encjcl., i5i, 5,6; — Ech, inauritus , Se'b., III, xv, 3 , 4? Enc.j \5i, 1, 2. (4) Echinus hexaporus , Séb., III, xv, 7, 8 ; Encycl., i^g , 1 , 2 ; — . Ech. pentaporus , Klein., Tr. fr., XI, G.; Encycl., i49 » 3 , \ ; — Ech. biforis, Encycl., i49> 7? 8; — Ech. emarginalus , Encycl., i5o, i, 2. (5) Ech. tetraporus , Séb., XV, 5,6, Encycl., 148. (6) Echinus decadacty lus, Enc, 1 5o, 5, 6 ; —Ech. o clodacty lus ,ib. , 3, l\. (7) Echinus orbiculus, Ency cl., 101, i-4- (8) Cassidulus Caribœorum, Lam., Encycl., i43 , fîg. 8-10; — Ech. lapis cancri, Kl., XLIX , 10,11; Enc, 143,6,7; — Ech. paltllaris , Kl., LUI, 5,6, 7. 2 36 ÉCBINODEUMES D'autre» oursins irréguliers n'ont pas la bouche au centre de leur base, mais elle est vers un côté, ouverte transver- salement et dirigée obliquement } l'anus est vers l'autre côté. Ils se subdivisent aussi selon l'étendue de leurs ran- gées de trous. Ainsi les Ananchites, Lam. (Galène, Klein ) ont à peu près la forme des galerites et leurs bandes complètes; leur plus grande différence consiste dans la position de leur bouche. On n'en connaît que de fossiles. Tel est UEchinus ovatus. L. Cuv. et Brong. Envir. de Paris. aeédit. f. v. 7. A.B. C. D. Espèce répandue en quantité innombrable dans les craies de nos environs (1). Quelques-unes ont des bandes en nombre quaternaire (2). On pourrait faire un sous-genre particulier de certaines espèces, où les quatre bandes latérales sont disposées par paires, et ne se rejoignent pas au même point (3). D'autres fois ces oursins irréguliers à bouche centrale 7 ont de3 bandes de pores qui n'aboutissent pas jusqu'à la bouche, mais qui forment sur leur dos une espèce de ro- sace. Tels sont Les Clypeastres. Lam. ( Echinanthus. Klein.) Qui ont l'anus près du bord, et dont le corps est déprimé, à base ovale , concave eu dessous. Ils ont quelquefois le contour un peu anguleux (4). Quelquefois leur dos s'élève dans sou milieu (5). (1) Ech. scutaius , Walch., Mon. dil., II, E., 1 , 3, 4 î — Ech. pus- iulosus, KL, XVI , A. B.; Encycl., i54 , 16 , 17.5 — Ech. papillosus , KL, XVI, C. D.; Enc, 1 55 , 2 , 3. (2) Ech. quadriradiatus , KL, LIV, i, Enc, i55, 1. (3) Ech. bicordatus , KL ; — Ech. ovalis , KL, XLI , 5 ; Enc, i5g , i3, 1 4 '1 — Ech. carinalus , KL, LI , 3 , 4 j Enc, i58 , î, î. (4) Ech. rosaceus et ses diverses variétés , Encycl. , 1 43 , i-6 , 1 44 ? 7,8, 147, 3 , 4 > tirés de Klein , etc. (5) Echinus allus , ScilL, Corp. mar., IX, î, 2, PÉDICELLÉS. 237 îl y en a aussi dont le contour n'est point anguleux (1), Et même où il est presque orbiculaire ( les Laganum y Klein. ) (2). Les Fibulaires. Lam. ( Echinocyamus. Leske. ) Ont, avec la rosace des clypéastres, le corps presque globuleux, et la bouche et l'anus rapprochés dans le milieu du dessous. Ils sont d'ordinaire fort petits (3). Au contraire , les Spatangues , Lam. ( Spatangus , Kl. ) ont avec la bouche latérale des ananchites , des bandes de pores incomplètes , et formant une rosace sur le dos. 11 n'y en a ordinairement que quatre; celle qui se dirige du côté de la bouche est oblitérée. Quelques-uns ( les Brissoïdes, Kl. ) ont le test ovale, sans sillons (4). D'autres ont un large sillon plus ou moins marqué dans la direction de la bande oblitérée (5). Quand ils conservent d'ailleurs la forme ovale , ce sont les Brissus , Kl.; mais quelquefois ce sillon s'approfondit , et le test s'élargissant en même temps de ce côté , prend la figure d'un cœur (6). Nous en avons dans nos mers de ces deux dernières (1) Echinus oviformis , Séb., III , x , 23 ; Enc, t 44 ' T> 3 > — Ech. relie ula tus , Séb., XV, 23 , 24 > 35-38 ; Enc, 1/4I5 5,6; — Ech. py- riformis , Kl., LI , 56; Enc, îSg , n, 12 ? (2) Echinus orbiculatus , Bourguet, Petrif., LUI , 352; — Ech. laga- num , Seb., XV, 25, 26; — Ech. subrotundus ? ScilL, Corp. raar., VIII, i,3; — Ech. orbicularis , Gualt. test , CX , B ; — Ech, corollatus , Walch.jMon. dil., II, E., 11,8. (3) Echinus nucleus , KL, XLVIII, 2 , a-e. ; Enc, i53 , 24-28; — Ech. lathyrus , Kl., XLVIII , 1 , a c; Encycl., 1 54 •> *>> 10; — Ech. craniolaris , Pall., Spicil., Zool., IX, 1, 24; Enc, 1 54» i-5» etc. (4) Ech. teres , Seb., III , xv, 28 , 29 ; Enc, i5(), 5,6; — Ech. bris- soïdes ^ KL, XXVII, B.; Enc, 25g, 4 } — Ech. amygdala, KL, XXIV, h. i.; Enc, 1 5g , 8 et 10. (5) Ech. spatagus , Séb., III , xiv , 3, 4 > 5 , 6, X, 22 , ab. 19 , ab.; Enc, i58 , 7-1 1, 159, 1 , 2, 3, etc.; — Ech. radiatus , KL, XXV, Enc, i56,9, 10; — Spat. saborbicuîaris , Cuv. et Brong., Env. de Paris , 2 édit. , v, 5 ; — Spat. ornalus , ib., 6. (6) Ech. purpureus , MùlL, Zool. dan., VI ; — Ech.Jlavesccns , id., XGI , auxquels se rapportent probablement plusieurs des lests rassemble'» u$ Ech. lacunosus ; tels que Séb., III, x , 21 ; EncycL, i56, 7, 8. 258 ÉCRTNODERMES formes. On leur a observé autour de la bouche des tenta- cules branchus comme aux holothuries. Les Holothuries. (Holothuria. L. ) Ont le corps oblcng, coriace, ouvert aux deux bouts. A l'extrémité antérieure est la bouche, environnée de tentacules branchus très compliqués , qui peuvent ren- trer entièrement; à l'extrémité opposée s'ouvre un cloaque où aboutissent le rectum et l'organe de la res- piration, en forme d'arbre creux, très ramifié, qui se remplit ou se vide d'eau au gré de l'animal. La bouche n'a point de dents , et n'est garnie que d'un cercle de pièces osseuses; des appendices en forme de poches y versent quelque salive. L'intestin est fort long, replié diversement et attaché aux côtés du corps par un mésentère ; une sorte de circulation par- tielle a lieu dans un double système fort compliqué de vaisseaux, uniquement relatif au canal intestinal, et dans une partie des mailles duquel s'entrelace l'un des deux arbres respiratoires dont nous venons de parler. Il paraît y avoir aussi un cordon nerveux, mais très délié autour de l'œsophage. L'ovaire se compose d'une multitude de vaisseaux aveugles, en partie bran- chus, qui aboutissent tous à la bouche par un petit oviducte commun; ils prennent, au temps de la ges- tation , une extension prodigieuse , et se remplis- sent alors d'une matière rouge et grumelée, qui pa- raît être les œufs. Des cordons d'une extrême extensi- bilité , attachés près de l'anus , et qui se développent en même temps, paraissent être les organes mâles : ces ani- maux seraient donc hermaphrodites. Quand ils sont inquiétés, il leur arrive souvent de se contracter avec tant de force, qu'ils déchirent et vomissent leurs in- testins (1). (i) Voyez , sur Tanatomie des Holothuries , l'excellent ouvrage de'jà cité de M. Tiédemann. PÊDICELLHS. 23g On peut diviser les holothuries selon la distribution de leurs pieds. Dans quelques-unes, ils sont tous situés dans le milieu du dessous du corps , qui forme un disque plus mou sur lequel l'animal rampe, relevant les deux extrémités où. sont la tête et l'anus , lesquelles se rétrécissent plus que le milieu. L'anus surtout finit presque en pointe. Leurs tenta- cules sont très grands quand ils se développent. Nous en avons une , dans nos mers , dont l'enveloppe est presque écailleuse (Hol. phantapus, L. ) , Mùll., Zool. Dan. , CX1I , CXUI, Mém. de Stok., 1767. Les pieds de son disque ventral sont sur trois séries. D'autres ont la face inférieure tout-à-fait plate et molle, garnie d'une infinité de pieds, et la face supérieure bombée, soutenue même par des écailles osseuses , et percée sur l'avant d'un orifice étoile qui est la bouche , et d'où, sortent les tentacules • et sur l'arrière, d'un trou rond qui est l'anus. Nous en avons une petite (Hol. squamata, Mùil., Zool. Dan., X , 1,2. 3 ) ', mais il y en a d'assez grandes dans les mers plus chaudes (1). D'autres ont le corps cartilagineux, aplati horizontale- ment; tranchant aux bords ; la bouche et les pieds à la face inférieure , et l'anus à l'extrémité postérieure. Tel est, dans la Méditerranée , Le Pudendum regale. Fab. Colum. Aquat. XXVI. 1. ( Hol. regalis. Nob. ) Espèce longue de plus d'un pied, large de trois à quatre pouces , crénelée tout autour. D'autres encore ont le corps cylindrique , susceptible de se renfler en tout sens par l'absorption de l'eau ; tout le des- sous garni de pieds , et le reste de la surface diversement hérissé. Nos mers , surtout la Méditerranée , en produisent abondamment une de couleur noirâtre , qui a plus d'un pied dans sa grande extension ; son dos est hérissé de (1) Celles que Péron avait nommées Cuviéries. 2 4o ÉCHINODERMES pointes coniques et molles ; sa bouche estjgarnie de vingt tentacules branchus , c'est Y Holothuria tremula , Gm., Bohatsch. , Ànim. raar., VI et VU (i). 11 s'en trouve où les pieds sont distribuésjen cinq séries, qui s'étendent comme des côtes de [tnelon delà bouche à l'anus , ce qui les a fait appeler concombres de mer. Tel est dans nos mets L' 'Hol. frondosa. L. Gunner. Mém. deStok. 1767. PI. iv, f. 1 et 2 Et sous le nom de Pentacta. Àbildg. Zool. dan. CV1H. 1. 2. et CXXÏV. Qui a le corps brun , long d'un pied et plus (a). Enfin il y en a dont le corps est également garni de pieds tout autour (3). (1) Ajoutez : Holothuria elegans , Mûll., Zool. dan.,, I , et II, qui est Y Hol. tremula de Gunner, Stokh., 1767, pi. iv, f. 3, et de la 12e e'd. Cependantcesauteurs ne lui donnent pas de pieds en dessous; — la Fleu- rilarde Diquemare, Journal de physique , 1778 , octob., pi. 1 , f. 1. (2) Les autres fig. citées sous Hol. pentacles , savoir : Zool. dan., XXXI, 8; YEchinus coriaceus , Plane, Conch., min. not. ap., VI, D. E.;le Cucumis marinus, Rondel., ïnsect., et Zooph., i3i, sont probable- ment des espèces différentes. La Fleurilarde Diquem. appartient même à une autre section du genre. Ajoutez : Hol. inhœrens , Zool. dan. , XXXI* 1-7 ; — Hol. pellucida , ib., CVXXV, 1 ; — Hol. lœvis , Fab., Groënl., n° 345 } — Hol. minuta, ib., n° 346. Peut-être Hol. Doliolum. Pall. , Mise. zool. , pi. xi , f. 10.' (3) Hol. papillosa, Zool dan., CVIII , 5 ; — Hol. fusus , ib., X , 5 t 6 ; — Hol. impatiens , Forsk. ic, XXXIX , B. ? Eg. Echin. IX. 6. JY. B. Il est difficile de classer, faute de renseignements suffisants , les Hol. viltata , Forsk., XXXVIII , E , et reciprocans , ib., A. Ce dernier est mal à propos cité sous inhœrens par Gmel. ; — Y Holol. maculata , Chamiss., Ac. nat., Cur.. X, ire p., tab. xxv, qui s'en rapproche beau- coup , me'rite aussi, à cause de son excessive longueur, un examen particu- lier • — les Hol. thalia, caudata, denulata et zonaria, sont des bipliore î — Y Hol. physalus est le genre physale ; — Y Hol spirans , le genre ve* lelle; — Y Hol. nuda , le genre porpite ; — Y Hol. priapus , le genre priapule. Je soupçonne Y Hol. forcipata , Fab., Groen., n° 349 y d'être un thalassème mutile. SANS PTEDS. 2,4 ï LE DEUXIÈME ORDRE DES ÉCHIKODEHMES , Ou LES ÉCHINODERMES SANS PIEDS, Ne comprend qu'un petit nombre d'animaux qui offrent de grands rapports avec les holothuries, mais qui manquent des petits pieds vésiculeux de Tordre précédent. Leur corps est revêtu d'une peau coriace et sans armure. Leur organisation intérieure n'est pas encore éclaircie sur tous les points. Les Molpadies. (Molpadia. Cuv.) Ont, comme les holothuries , un corps coriace, en forme de gros cylindre, ouvert aux deux bouts, et leur organisation intérieure est assez semblable; mais outre qu'elles manquent de pieds, leur bouche n'a pas de tentacules, et est garnie d'un appareil de pièces osseuses, moins compliqué cependant que celui des oursins. Je n'en connais qu'une espèce de ia mer Atlantique. L'extrémité où est l'anus finit en pointe ( Molpadia holo thurioïdes, Cuv. ). Les Miniades. (Minyas. Cuv.) Ont aussi le corps sans pieds et ouvert aux deux bouts ; mais sa forme est celle d'un sphéroïde déprimé aux pôles , et sillonné comme un melon. Je ne leur trouve point d'armure à la bouche. Il y en a une très belle espèce d'un bleu foncé dans la TOME III. l6 2l\2 ÉCHIKODERJV1ES mer Atlantique {Mynias cyanea , CuY., 11%. an., IV f pi. xv, f. 8(1) ). Les Priapules. Lam. Ont un corps cylindrique marqué transversalement de rides annulaires profondes , terminé en avant par une masse elliptique , légèrement ridée en longueur , percée de la bouche, et en arriéré de l'anus, d'où sort un gros faisceau de filaments qui pourraient être des organes de la génération. L'intérieur de la bouche est garni d'un grand nombre de dents cornées très aiguës, placées en quinconce et dirigées en arrière ; l'intestin va droit de la bouche à l'anus. Le système musculaire ressemble à celui des holothuries. On n'en connaît qu'une espèce des mers du Nord ( Holothuria priapus , L. ), Mùll. , ZooL dan., XCVI , i , longue de deux à trois pouces. Les Lithodermes. Cuy. Ont le corps ovale, comprimé en arrière, et sa sur- face est comme incrustée d'une couche de petits grains pierreux qui y forment une croûte très dure; la bouche est entourée de tentacules, et les intestins paraissent avoir des rapports avec ceux des holothuries. Je ne leur Vois pas d'anus. Nous n'en connaissons qu'une espèce des\ndéê(Lithod. cuneus , Cuv. ), noirâtre, longue de deux pouces. Les Siponcles. (Siponculus. Gm.) Ont un corps cylindrique , alongé , à peau épaisse , ridée dans les deux sens ; la bouche a une extrémité en forme de trompe , qui peut rentrer ou sortir par le moyen de grands muscles intérieurs , et l'anus plus ou (i) Elle a ete rapportée par Pc'ron. SANS PIEDS. 2 45 moins près de la base de cette trompe. L'intestin part de la bouche, va jusque vers l'extrémité opposée, et revient en se roulant en spirale autour de sa première partie. On n'y trouve que du sable ou des fragments fie coquilles. De nombreux vaisseaux paraissent l'unir à l'enveloppe extérieure, et il y a déplus, le long d'un des côtés , un filet qui pourrait être nerveux. Deux lon- gues bourses situées en avant, ont leurs orifices exté- rieurs un peu au-dessous de l'anus , et l'on voit quel- quefois intérieurement, près de ce dernier orifice, un paquet de vaisseaux branchus qui pourrait appartenir à la respiration. Ces animaux se tiennent dans le sable , sous Teau de la mer, comme les arénicoles, les thalassèmes, et ou les en retire de même pour servir d'appât. lien existe plusieurs espèces encore mal distinguées. L'une d'elles, Sip. edulis, Nob.; Lunibricus zdulîs, Gm., Pall., Spic. Zool., X, 1, 7, sert de nourriture aux Chinois qui habitent Java , et qui vont la chercher dans le sable , au moyen de petits bambous préparés (1). D'autres, assez petites {Sip, levis , Sip. verrucosus , Cuv. ), percent les pierres sous-marines, et se logent dans leurs cavités. Les Bonellies. ( Bonellia. Roîaudo. ) Ont le corps ovale , une trompe formée d'une lame repliée, susceptible d'un extrême alongement et four- chue à son extrémité. L'anus est à l'extrémité oppcsée (1) Je ne vois pas en quoi cette espèce diffère du ferma macrorhyn- choteros, Rondel., des étangs salés du Languedoc , qui est le Sipuncnîm nudus de Linn. Le Sipunculus saccalus paraît n'être qu'un individu où Pépide™.- -s1 est détaché. Il y en a une espèce où Tépiderme est velu , une autre où la peau est toute coriace , etc., qui ne sont pas citées dans les auteurs. La mer des Indes en produit une de près de deux pieds de loup,. 16* 2l\U CHINODERMES SANS P1EDSÉ. du corps. L'intestin est très long, plusieurs fois replié, et près de l'anus sont deux organes ramifiés qui pour- raient servir à la respiration. Les œufs sont contenus dans un sac oblong, qui a son issue près de la base de la trompe. Ces animaux vivent profondément dans le sable, et font arriver leur trompe jusqu'à l'eau, et même jusqu à l'air quand l'eau est basse. Nous en avons une espèce dans la Méditerranée (Bo- nellia viridis t Roi., Ac. de Turin , t. XXVI, pi. xiv (0 )• Les Thalassèmes. ( Thalassejvia. Cuv. ) Ont le corps ovale ou oblong, et la trompe en forme de lame repliée ou de cuilleron , mais non fourchue. Leur canal intestinal est semblable à celui de la !>o- nellie. On ne leur découvre aussi qu'un filet abdo- minal. On y distingue : Les Thalassèmes proprement dits. Qui n'ont que ces deux crochets placés très en avant et dont l'extrémité postérieure n'a point de soies (2). Les Echiures. Dont l'extrémité postérieure est garnie de quelques rangées transversales de soies. On en connaît un (Lumbricus echiurhis , Gm.) Pail., iVfiscell., Zool. XI ? 1-6, qui habite nos côtes ? sur les fonds sableux. Il sert d'appât aux pêcheurs. (1) M. Rolando clans sa description , prend Tanus pour la bouche , et vice versa. (2) Thalassema Neptuni, Gertner , ou Lumbricus thalassema , Palias , Spicil., Zool., Fasc, X, tab. 1, fig. 6; — Thalassema Mutatorium, Montag. , Trans. , Linn. , XI, v, 26, ne diffère peut-être pas du pre'- cédent. INTESTINAUX. 2/i lô t ■ Les Stericaspis. Otto. Qui outre les soies des échiures, ont sous la partie anté- rieure u-.i disque un peu corné, entouré de cils (1). DEUXIÈME CLASSE DES ZOOPHYTES. LES «INTESTINAUX. (Entozoa. Rudolphi.) Se font remarquer , pour la plus grande partie , parce qu'ils n'habitent et ne peuvent se propager que dans l'intérieur du corps des autres animaux. Il n'est presque aucun animal qui n'en nourrisse de plusieurs sortes , et rarement ceux qu'on observe dans une espèce s'étendent-ils à beaucoup d'autres espèces. Il s'en trouve non -seulement dans le canal alimentaire et les canaux qui y aboutissent, tels que les vaisseaux hépatiques , mais jusque dans le tissu cellulaire , et dans le parenchyme des viscères les mieux revêtus, tels que le foie et le cerveau. La difficulté de concevoir comment ils y parvien- nent , jointe à l'observation qu'ils ne se montrent point hors des corps vivants , a fait penser à quel- ques naturalistes qu'ils s'engendrent spontané- ment. Il est certain aujourd'hui, non-seulement que la plupart produisent manifestement des œufs ou des petits vivants, mais que beaucoup ont des f 1) Thalassema sculalum , Ranzan , Dec, I , pi. 1, f. 10-12 , ou 6ter~ nasjtis Tlialassemoïdes } OlLo., Monog. Un nouvel examen de fanatomie des tlialassèmes m'a démontré que leur place est ici. 2^6 INTESTINAUX sexes séparés et s'accouplent connue les animaux ordinaires. On doit donc croire qu'ils se propagent par des germes assez petits pour être transmis par les voies les plus étroites , ou que souvent aussi les animaux où ils vivent en apportent les germes en naissant. On n'aperçoit aux vers intestinaux ni trachées , ni branchies, ni aucun autre organe de la respiration , et ils doivent éprouver les influences de l'oxygène par l'intermédiaire des animaux qu'ils habitent. Ils n'offrent aucune trace d'une vraie circulation , et l'on n'y voit que des vestiges de nerfs assez obscurs, pour que plusieurs naturalistes en aient mis l'exis- tence en doute (1). Lorsque ces caractères se trouvent réunis dans un animai , avec une forme semblable à celle de cette classe , nous l'y rangeons , quoiqu'il n'habite pas dans l'intérieur d'une autre espèce. Chacun sait à quel point les intestinaux nuisent aux animaux dans lesquels ils se multiplient trop. On emploie contre ceux du canal alimentaire, plu- sieurs remèdes, dont le plus généralement efficace paraît être l'huile animale mêlée d'huile de téré- benthine (2). Nous les divisons en deux ordres , peut-être assez (1) Voyez , «nr l'anatomie de ces vers , outre les Entozoa de M. Ru- dolplii , le Mc'moire de M. Otto, Soc. des nat. de Berl., septième ann. (1816) , et l'ouvrage de M. Jules Cloquet. (2) Voyez Chabert , Traite' de? Maladies vermhienses , et Rudolplu , I, Pi 4i)3- CAVITAIRES. 247 différents d'organisation pour former deux classes, si des observations suffisantes pouvaient en fixer les limites. LES INTESTINAUX CAVITAIRES. (ENTOZOA 5EMAT0ÏDEA. Rud. ) Qui ont un canal intestinal flottant dans une ca- vité abdominale distincte, et une bouche et unanus. LES INTESTINAUX PARENCHYMATEUX. (l). Dont le corps renferme, dans son parenchyme, des viscères mal terminés , et ressemblant le plus souvent à des ramifications vasculaires, ne s'aper- cevant même quelquefois point du tout. LE PREMIER ORDRE DES INTESTINAUX, LES CAVITAIRES. ( Nematoïdea. Rudolphi ) (2). Comprend ceux dont la peau extérieure , plus ou moins garnie de fibres musculaires, et en général striée transversalement, contient une cavité abdo- minale , dans laquelle flotte un canal intestinal distinct, allant de la bouche à l'anus^ et où se voient généralement aussi des organes distincts pour les deux sexes. L'intestin s'unit aux parties voisines et à l'enveloppe générale par de nombreux filets, où les (1) Ils comprennent les quatre derniers ordres de M. Rudolphi. (2) M. de Blainville a fait de cet ordre ; moins les deux derniers genres» ? -SCS ErïTOMOZ-URES ÀPODF.S oxvcéphalés. 248 INTESTINAUX uns ont cru voir des vaisseaux nourriciers, les autres des trachées, mais sans preuve. Il est impossible d'ob- server dans ces animaux une vraie circulation ; mais il paraît y avoir , dans plusieurs, un ou deux cordons nerveux , partant d'un anneau qui entoure la bou- che, et régnant sur toute la longueur du corps, à la face interne de l'enveloppe. L'intestin est généralement droit, assez large ; l'œsophage est assez souvent plus mince , et , dans quelques espèces on remarque un estomac plus ample et plus robuste. Les organes intérieurs de la génération consistent en de très longs vaisseaux contenant la semence ou les œufs, et prenant leur issue à des points différents selon les genres. Les Filajres. (Filaria. L. ) Ont le corps alongé et grêle , en forme de fil , percé o-n avant dune bouche ronde; elles ressemblent beau- coup, à l'extérieur, aux gordius. Il s'en trouve princi- palement dans les cavités des animaux qui ne commu- niquent point au dehors, dans la cellulosité , et jusque dans l'épaisseur des muscles et le parenchyme des vis- cères; elles y sont quelquefois en paquets et en quan- tités innombrables, enveloppées dans des espèces do capsules. Il s'en trouve même dans les insectes et dans leurs larves, et jusque dans la cavité viscérale de plu- sieurs mollusques. L'espèce la plus célèbre de ce genre est Le Ver de Médiiie ou de Guinée. {Filaria Medinensis, Gm. Encyci. XXIX. 3. ) Très commun dans les pays chauds, où il s'insinue sous la peau de l'homme, principalement aux jambes ; CAVITAIRES. 24g s'y développe jusqu'à dix pieds de longueur et plus , si l'on s'en rapporte à quelques auteurs; peut y subsister plusieurs années, sans causer de sensations très vives, mais v produit aussi quelquefois des douleurs atroces et des convulsions, selon les parties qu'il attaque. Quand il se montre au dehors , on le saisit et le retire avec beaucoup de lenteur , de peur de le rompre. Il est gros comme un tuyau de plume de pigeon. Son caractère distinctif est d'avoir le bout de la queue pointu et crochu (1). Les Trichocéphaxes. ( Trichocephalus. ) Ont le corps rond, plus gros en arrière et minée comme un fil en avant. Cette partie grêle se termine par une bouche ronde. Le plus connu est Le Tr. de Vhomme. ( Trichoc. dispar, Rud. ) Gcetz. VI. 1- 5. Encycl. XXXHI. 1 -4» Vulgairement Ascaride à queue enjîl. Long d'un à deux pouces, dont la partie épaisse n'oc- cupe que le tiers. Dans le mâle , cette partie est roulée en spirale, et l'on voit un petit pénis qui sort près de la queue. La femelle l'a plus droite , et simplement percée à l'extrémité. C'est un des vers les plus communs dans les gros intes- tins de l'homme, et qui se multiplie outre mesure dans certaines maladies (2). On a distingué des trichocép'ules, Les Trichostomes. Rud. ( Capillaria. Zeder. ) Dont la partie antérieure ne s'amincit que par degrés (3). (1) Pour les autres filaires, voyez Rud., Hist., II, 57, Syn., p. 1. IV. B. M. Rudolphi, dans son synopsis, a supprimé le genre Hamu- laire, que l'on caractérisait par deux petits filaments à la bouche. Il s'est trouvé, à l'observation , que c'étaient des organes mâles placés à l'extré- mité postérieure. (2) Pour les triehocéphales des animaux, voyez Rudolp., Eut., II, 86, et Syn., p. 16. (3) Voyez Rudolphi, Syn., i3. 25û INTESTINAUX Et Les Oxyures. ( Oxyuris. Rud. ) Où c'est Ja partie postérieure du corps qui est amincie en forme de fil. On en connaît une espèce du cœcum du cheval [Oxyuris curvula , Rud. ) , Gcetz., VI , 8 , Encycl. , XXXUI, 5 , longue d'un à trois pouces (i). Les Ctjcullans. ( Cucullanus. ) Ont le corps rond , plus mince en arrière ; la tête mousse, revêtue d'une sorte de petit capuchon souvent strié; la bouche ronde. On n'en a trouvé encore que dans les poissons. Le plus commun est celui des perches (C. lacustris, Gm.), Goetz., IX , A, 3 , Encycl. XXXI, 6 , qui infeste aussi le brochet, lalote, etc. il est vivipare, long d'environ un pouce, gros comme un fil, et paraît rouge, à cause du sang dont son intestin est ordinairement rempli (2). Les Ophiostomes. Avec le corps des précédents , se distinguent par une bouche fendue en travers, et en conséquence munie comme de deux lèvres. Il s'en trouve un dans la vessie aérienne de quelques poissons ( Ophiost. Cystidicola, Pi. ) ; Cystidicola, Fischer, Monogr. (3). Les Ascarides. ( Ascaris. L. (4) ) Ont, le corps rond, aminci aux deux bouts, et la bouche garnie de trois papilles charnues, d'entre les- quelles saille de temps en temps un tube très court. (1) Aj. Ox. alata, et Ox. ambigua, Rud., Syn., 19.. (2) Voyez pour les autres espèces , Rud., Hist., II, 102, et Syn., 19. (3) Rud., II, Hist., 117, et Syn., 60. (4) à?xact?, nom de la petite espèce de l'homme , vient d'ayxa/îs'Çw , sauter , se mouvoir. SA CAVITAIRES. 25l C'est un des genres les plus nombreux en espèees ; on en trouve clans toutes sortes d'animaux. Ceux qu'on a dis- séqués ont montré un eanal intestinal droit, et dans les femelles, qui font de beaucoup le plus grand nom- bre, un ovaire à deux branches, plusieurs fois plus long que le corps . donnant au deliors par un seul oviducle, vers le quart antérieur delà longueur de l'a- nimal. Les mâles n'ont qu'un seul tube séminal aussi beaucoup plus long que le corps, et qui communique avec un pénis quelquefois double, qui sort par l'anus. Celui-ci est percé sous l'extrémité de la queue. M. Otto, M. Cloquet regardent comme système ner- veux de ces vers deux filets blancs qui régnent l'un du côté du dos, l'autre du côté du ventre; deux autres fils plus épais, régnant l'un à droite, l'autre à gauebe, sont regardés, par les uns, comme musculaires, par d'autres, comme vasculaires, ou même comme des tra- chées. Les uns ont la tête sans membranes latérales. L'espèce la plus connue, L5 Ascaride lonibrical, (Asc. lumbricoïdes.h. ). Vulgaire- ment Lombric des intestins. Se trouve sans différence sensible dans l'homme, le che- val, l'âne, le zèbre, l'hémione, le bœuf, le cochon. On en a vu de plus de quinze pouces de long. Sa couleur naturelle est blanche: il se multiplie quelquefois à l'excès, et peut causer des maladies mortelles , surtout dans les enfants, auxquels il occasione des accidents de tous genres , prin- cipalement quand il remonte dans l'estomac. D'autres espèces ont une petite membrane de chaque côté de la tête. Tel est L'Ascaride vermiculaire. ( Asc. vermicularis. L.) Gœtz. V. i-6. Encyci. méth. Vers. XXX. pi. x. i. Si commun chez ics enfants et dans certaines maladies 2$2 INTESTINAUX des adultes , auxquels il cause des démangeaisons insup- portables à l'anus. 11 ne passe guère cinq lignes, est plus épais en avant (i). Les Strongles. (Strongylus. Miill. (2)) Ont le corps rond , et l'anus enveloppé , dans le mâle, par une sorte de bourse, diversement configurée, et d'où sort un petit filet qui paraît servir à la génération. La femelle manque de ces derniers caractères, ce qui pourrait quelquefois la faire prendre pour un ascaride. Il y a de ces strongles qui ont des cils ou dentelures à la bouche. Tel est Le Strongle du cheval. ( Str. equinus. Gm. Str. armatus. Rud.)Mûll. Zool. dan. II. xlii. Enc. niéth. XXXYl.7-i5. Long de deux pouces, à tète sphérique dure , à bouche garnie tout autour de petites épines molles j la bourse du mâle divisée en trois feuillets. C'est le plus commun de tous les vers du cheval; il pénètre jusque dans les artères, où il occasione des anévrismes. On le trouve aussi dans l'âne et le mulet. D'autres n'ont autour de la bouche que des tubercules ou des papilles. Tel est surtout Le Strongle géant. {Strongylus gigas. Rud. Ascaris viscera- lis et Asc. renalis. Gmel. ) Redi. An viv. in An. viv. pî. Vlïl et IX. Le Dioctophyme. Coliet-Meygret. Journal de Phys. LV. p. 458. Le plus volumineux des vers intestinaux connus; il a jusqu'à deux et trois pieds de long et davantage, et la grosseur du petit doigt ; cequ'il y a de plus singulier , c'est qu'il se développe le plus souvent dans l'un des reins des divers animaux, comme du loup, du chien , de la (t) Voyez, pour les ascarides des animaux, Rudolph., Hist,, II , 128 et suivantes, el Syn., p. 3 7 et suiv. {•>.) Irpoyyuloç, rond. CAVITA1RES. 2 55 marte, et même de l'homme , s'y tenant tout replié sur lui-même, faisant gonfler cet organe, y détruisant le parenchyme, et causant probablement des douleurs atroces à l'individu où il s'est logé. On en a rendu quelquefois par les urines lorsqu'ils étaient encore petits. Il habite aussi quelquefois dans d'autres viscères. On le trouve sou- vent du plus beau rouge ; il a six papilles autour de la bouche ; l'intestin est droit et ridé transversalement , l'ovaire simple, trois à quatre fois plus long que le corps, communiquant au dehors par un trou un peu en arrière de la bouche, et à ce qu'il paraît donnant de son autre extrémité dans l'anus. Un filet blanc très fin qui çepnclç long du ventre a paru à M. Otto être le système ner- veux (i). On a distingué récemment des ascarides et des s tr ongles Les Spiroptères. Dont le corps se termine en spirale entourée de deux ailes , d'entre lesquelles sort le pénis (2). On dit que l'on en trouve quelquefois une espèce dans la vessie de l'homme. 11 y en a une dans la taupe ( Sp. strumosa , Nitsch.) qui s'enfile dans un anneau qu'elle perce dans la veloutée de l'estomac et s'y retient par un petit tubercule. Les Physaloptères. Où l'extrémité postérieure a une vessie entre deux petites ailes, et un tubercule d'où part le péuis (4;. (1) Otto, Magaz. de la Soc. des nat. de Berlin, VII* année, 1816 , p. 225, pi. v. Voyez, pour les autres strongles, Rud., Syn., 3o. (2) Rud., Syn., p. 22. (3) Nitsch., Monog. , Gm., Hal. Sax., 1829. (4) Rud., Syn., 29. 2 5/| INTESTINAUX Les Sclérostomes. Blainy. Qui ont à la bouche six petites écailles dentelées. 11 y en a un dans le cheval et un dans le cochon. Les Liorhynques. (Liorhynchus , Rud. ) Qui ont la bouche en forme de petite trompe (i). Les Linguatules. (Pentastoma. Rud. ) Ont le corps déprimé et tranchant sur les côtés, où les rides transversales se marquent par de fortes et nombreuses crénelures. La peau est mince et faible; la tête est large et aplatie; la bouche percée en dessous, et à chacun de ses côtés sont deux petites fentes longitudinales, d'où sortent de petits crochets. L'intestin est droit; les vaisseaux génitaux longs et entortillés. Les uns et les autres ont leur issue à l'extrémité postérieure. Près de la bouche sont deux cœcums, comme dans les échino- rynques. Un filet blanc entoure la bouche , et donne deux troncs descendants, où j'ai cru reconnaître une apparence de système nerveux. Ce genre lie les intestinaux cavitaires aux parenchy- mateux. On en connaît un ( Tœnia lancéolé, Chabert; Polysloma tœnioïdes, Rud., Hist., Il, xii,8-i2j P entas toma tœnioïdes, id. Syn., 123), qui atteint jusqu'à six pouces de lon- gueur. Il se tient dans les sinus frontaux du chien et du cheval (2). (i) Rud., Hist., II, 247 et suivantes. (2) N. B. La bouche des Lin guatules deFroelich, est entièrement sem- blable à celle de ce pentaslome. Je suppose donc qu'elles sont du même genre, quoique je n'aie pu, à cause de leur pelitesse , observer leurs intes- tins. Tels sont Tœnia caprina , Gm., ou Polyst. denticulalum , TUul. Zool., dan., III, ex , t\, 5 ; — Linguatula strrala, Gm. ; Pol. serratum, Rud. ; Froelich. nat., Forsch., XXIV, iv, i4> *$i le même que le Te- CAVJTAIRES. 255 C'est ici que paraît devoir se placer Le Prionoderme. (Prionoderma. Rud.) Dont le corps et les intestins sont fort semblables, mais qui a la bouche à l'extrémité antérieure, simple et armée de deux petits crochets. On n'en connaît qu'un du silure ( Cucullanus ascaroïdes), Gœtz. , pi. VIII, f. n-iii 3 Rud., Hist., II, xn (i). Je crois devoir placer à la suite des intestinaux de cet ordre , mais comme une famille assez différente , et qui devra être divisée en plusieurs genres quand on en aura mieux détaillé l'économie , Les Lernées. ( Lern./EA. L. ) Dont le corps a à peu près la même organisation in- térieure et extérieure que dans les intestinaux cavit aires mais est prolongé eu avant par un col de substance cornée , au bout duquel est une bouche diversement armée, et entourée eu suivie de productions de diverses formes. Cette bouche et ses appendices s'insinuent dans la peau des ouïes des poissons et y fixent l'animal. Les lernées se distinguent encore par deux cordons , quel- quefois médiocres , quelquefois très longs ou même fort repliés , qui pendent des deux côtés de leur queue , et qui pourraient être leurs ovaires (2). tragule, Bosc, Bull, des Se, mai 181 1, pi. H, fig. 1. M. Rudolphifait maintenant de ces vers, son genre Pejvtastoma , Syn., 123. M. de Blain- ville préfère le nom de Linguatule. — Le Porocephalus crotale, Hum- boldt, Obs. Zool., pi. 26, y appartient probablement. (i) M. de Biainville fait de ces deux genres son ordre des Entomo- NOAIRES APODES ONCTJOCÉPHAlÉS. (2) M. Surrirey a trouvé dans les cordons d'une lernée des œufs qui lui ont paru contenir un animal analogue aux crustacés, et fort différent delà lernée elle-même. Ce fait, comparé à ce que MM. Audouin etMilne 2i)G INTESTINAUX Les Lernées propic» Ont un corps oblong , un cou long et grêle, et des espèces de cornes autour delà tête. La plus connue est celle qui attaque la morue et d'autres gades (Lernœa branchiaUs, L. ), Encycl., Vers , LXXVIII, 2, longue d'un à deux pouces ; sa bouche est entourée de trois cornes rameuses, qui sont, ainsi que le cou, d'un brun foncé. Son corps plus renflé se reploie , en S , et les deux cordons sont entortillés de mille ma- nières. Ses cornes s'enracinent pour ainsi dire dans les ouïes des poissons. Une autre , L. ocularis , Cuv. _, s'attache aux yeux des harengs et d'autres poissons ; elle n'a que des cornes simples et courtes, deux plus grandes et deux plus petites; son corps est grêle, ses cordons longs et non plies (i). Il y en a une à cornes petites , inégales et très nom- breuses ( L* multicornis , Cuv. ) sur les ouïes d'un serran des Indes. Un autre groupe , Les Pennelles. ( Pennella. Oken). A la tête renflée , garnie à la nuque de deux petites cornes, le cou corné, le corps long, ridé en travers, et garni en arrière de petits filaments disposés comme des barbés de plumes. Les deux très longs filets naissent au commence- ment de cette paVtre empennée. Edwards ont observé sur la nicothoé du homar, fait penser à ces natura- listes que les lernées pourraient bien êLre , pour la plupart, des crustacés devenus monstrueux après qu'ils se sont fixés : les mâles demeureraient toujours libres, et cela expliquerait, seion eux, pourquoi on ne trouve jamais que des femelles ( Ann. des Se. nat. , IX , 345, pi. xlix). Mais pour consacrer cette opinion , il faudrait pouvoir retrouver ces mâles. (i) Aj. L. cyprinacea , L., Faun. , Suec. première édit. , fig. 11$?. , Encycl., vers, LXXVIII, 6; — L. surrirensis , Blainv.j — L. lotœ , Herm. nat. forseb., XIX, i , 6? — L. cyclopterina. M. de Blainville nomme ce groupe Lernéoceres. ■ CAV1TAIRES, 2^7 Il y en a dans la Méditerranée une espèce ( Pennella Jîlosa ) Pennatula fïbosa , Gmel. ) , Boccone, Mus. , 286, Ellis, Trans. phil., LX1II , xx, i5, longue de sept à huit pouces, qui pénètre dans la chair du xiphias , du thon , de la mole , et les tourmente horriblement (1). XJn troisième groupe , Les Spiiyrions. Guv. A Ja tête élargie des deux côtés ? comme un marteau, de petits crochets à la bouche, un cou mince, suivi d'un corps déprimé et en forme de cœur, qui, outre les deux longs cordons , porte de chaque côté un gros faisceau de poils (2). Un quatrième, Les Anchouelles. Cuv. Ne se fixe aux ouïes que par une seule production qui part du dessous du corps, et se dirige en arrière (3). Un cinquième, Les Bbachielles. Cuv. A deux proéminences qui forment comme deux bras et qui se réunissent en une seule partie cornée par laquelle l'animal se fixe aux ouïes (4). (t) Aj. Lerndea cirrhosa^ la Martin., Journ. de phys , sept., 1787, il; 6; — Pennella diodontis , Chamiss. et Eisenhardt., Act. nat., car., t. part. 2 , pi. xxiv , f. 3. M. de Blainville à change' le nom de pennelle en Lernéopenne. (2) Le Chondr acanthe lisse , Quoy et Gay m., Voyage de Freycinet > Zool., pi. lxxxvi , f. 10. (3) Lerncea adunca , Stroem., Sondmoer., pi. 1, f. 7 et 8, commune sur plusieurs gades. (4) Brachiella Thynni, Cuv., Bègne anim. , pi. xv , f. 5; — Lernea satmonea , Gisler , Act. Suec, 1751, et Encycl. inéth. , vers, pi lxxviii, f. i3-i8; — L. Pernettiana , Blainv., Pernetti. Voyage aux Malouines, I, pi. 1; f. 5 et 6. Deux espèces mal représentées ; — L. huchonis, Schrank., Voyage en Bav., pi. 1 , f. A-D, l'est encore plus niai j il y en a plusieurs autres. Je crois que ce groupe et le précédent rentreraient dans les Lernéo- mtzes, Blainv. , mais qu'il faudrait alors autrement définir. TOME IH. 17 2 58 INTESTINAUX Un sixième, Les Clavelles. (Clavella. Oken. ) N'a aucun de ces appendices, et ne se fixe que parla bou- che (i). Ces trois derniers groupes ont à la bouche des crochets marqués; leurs cordons sont peu alongés; il y a quelquefois d'autres appendices à la partie postérieure de leur corps. D'après un nouvel examen , je rapporte à la suite des lernées , Les Chondracanthes. (Chondracanthus. Laroch. ) Qui ont aussi des crochets à la bouche, et sur les côtés du corps des appendices très diverses pour le nombre et pour la forme, au point qu'avec le temps il y aura aussi plusieurs divisions à y établir. Ainsi les uns ont de chaque côté deux espèces de bras plus ou moins prolongés (i). D'autres en ont plusieurs paires en partie fourchus (3) , ou même encore plus subdivisés (4). Il y en a qui ont un cou grêle , le corps élargi et déchi- queté sur les bords (5). i (i) Lernea uncinata, Mûller, Zool., dan., I, xxxm, i ; — L. clavata, id. , ib. , i. C'est à ces Clavelles d'Oken , que M. de Blainville réserve le nom de Lernées propres. (2) Lernœa radiata 5 Mùll. Zool., D., xxxm , 4 '» — L. gobina, id., ib., 3 ; — C'est la première que M. Oken donne pour type de son genre AîfONES. (3) Lernœa cornula, id., ib., 6 , et plusieurs espèces nouvelles. (4) Chondracanthus zei, Laroche, Bullet. des Se. , mai, 181 1 , pi. 2 , f . 2. (5) Lem. triglœ , Blainv., Dict. Se. nat., xxvi , p. 325. Cuv , Règn. an. , pi. xv, f. JY. B. M. de Blainville rassemble mes ChondrAcanthes , sous ses genres Lerneentome, Lernacanthe et Lernanthrope. JY. B. Le Lernœa pecloralis, Mûller, Zool. dan., XXXIII, f. 1, est uncalyge; et le L. aseîlina , it. west. goth., 111,4» m'en paraît aussi un , mais défigure'. CAYIT AIRES. s5q Je place encore à 3a suite de cet ordre, un ani- mal qui s'en rapproche à quelques égards, mais qui pourra servir un jour de type à un ordre nou- veau. Il forme un genre que je nomme Nemerte. (Nemertes. Cuv.) C'est un ver d'une mollesse et d'un alongement extrêmes, lisse, grêle, aplati , terminé à une extré* mité par une pointe mousse, percée d'un trou; évasé et largement ouvert à l'extrémité opposée , par où il se fixe. Son intestin traverse toute la longueur du corps. Un autre canal, probablement relatif à la génération, ser- pente le long de ses parois , et finit à un tubercule du bord de l'ouverture large. MM. Dorbigny et de Blain- ville qui ont vu cet animal vivant, assurent que c'est l'ouverture large qui est la bouche. La seule espèce connue ( Nemertes Borlasii , Cuv. ) Bor- lase Cornw. , XXVI, i3 , a plus de quatre pieds de long. Elle se tient enfoncée dans le sable, et attaque, dit-on, les anomies qu'elle suce dansleur coquille (i). Auprès de ces nemertes devront probablement se placer Les Tubulaires de Renieri Egalement grands et de forme très alongée, mais qui ont une petite bouche percée sous l'extrémité anté- rieure. Les Ophiocéphales de MM. Quoy et Gaimard. Avec les mêmes formes ont le bout du museau fendu. (i) Je dois ce ver singulier, dont Borlase seul fait mention, à M. Du - méril, qui l'a trouve' près de Brest. M. Oken en fait son genre Borlasia | e\ auparavant M. Sowerby l'avait nomme Liiveus. '7* 26o INTESTINAUX Les Cérébratules de Renieri. Semblent n'en différer que par un corps plus court (i), LE DEUXIEME ORDRE DES INTESTINAUX. LES PARENCHYMATEUX. 1 Comprend ceux dont le corps est rempli d'une cellulosité, ou même d'un parenchyme continu, dans lequel on observe au plus, pour tout organe alimentaire , des canaux ramifiés , qui y distribuent la nourriture , et qui, dans la plupart, tirent leur origine de suçoirs visibles au dehors. Les ovaires sont aussi enveloppés dans ce parenchyme ou dans cette cellulosité. Il n'y a point de cavité abdominale, ni d'intestin proprement dit, ni d'anus, et' si Ton excepte quelques vestiges douteux dans la première famille, on ne distingue rien qui ait l'apparence nerveuse. On peut diviser cet ordre en quatre familles. La première famille , Les ACANTHOCÉPHALES. Rud. S'attache aux intestins par une proéminence ar- mée d'épines recourbées, qui paraît lui servir en (i) Nous n'avons vu ni les tubulaires ni les ce're'bratnles. D'ailleurs les noms de tubulaires et d'ophiocéphales , déjà appliques à d'autres1 genres, ne peuvent subsister. PÀRENCHYMATEUX. 261 même temps de trompe ; elle ne comprend que le genre des ÉCHINORINQUES. (ECHINORHYNCHUS. Gm.) Qui ont le corps rond, tantôt alongé, tantôt en forme de sac, pourvu en avant d'une proéminence en forme de trompe armée de petits crochets recourbés en arrière, qui peut saillir ou se retirer par le moyen de muscles particuliers. On observe quelquefois à son ex- trémité une papille ou un pore , qui pourrait être un organe d'absorption; mais il est certain aussi que l'ani- mal plongé dans l'eau se gonfle de toute part, et qu'il absorbe le liquide par toute sa surface , où l'on croit remarquer un lacis de vaisseaux absorbants. On ne voit à l'intérieur d'autre partie comparable à des intestins que deux cœcums peu prolongés , tenant à la base de sa proéminence. Tubiforme; de chaque côté règne un vais- seau sur toute la longueur. M. de Blainville regarde comme système nerveux un filet qui rampe le long de la face inférieure; mais ni M. Rudolphi ni M. Cloquet ne veulent le reconnaître. Certaines espèces ont un oviductus distinct; en d'autres, les œufs sont répandu» dans la celîulosité ouïe parenchyme du corps. Les mâles ont une petite vessie au bout de la queue et des vé- sicules séminales intérieures très distinctes. On peut croire qu'ils fécondent les œufs après • qu'ils sont pondus. Ces vers s'attachent aux intestins par le moyen de leur trompe, et les percent même souvent; aussi en trouve-t-on des individus dans l'épaisseur des tuniques , et même dans l'abdomen, adhérents aux intestins par dehors. La plus grande espèce {Echinorhynchus gigas,Gm.) 9 Gœtze , X , 1-6 , Encycl., XXXV1Ï , 2-7 , habite en abon- ?62 INTESTINAUX ckiice les intestins du cochon et du sanglier,où les femelles atteignent jusqu'à quinze pouces de longueur (i). Certaines espèces outre les aiguillons de leur trompe , en sont armées dans quelque autre partie de leur corps. Les Hjeruca. G m. Ne diffèrent des échinorinques que parce que leur proé- minence se réduit à une seule couronne d'épines ? terminées par de doubles crochets. On en connaît une du foie des rats (Hœruca mûris, Gm.j Echinorh. hœruca , Rud. )? Gcetz. IX , B., \i, Enc<-? Vers, XXXVII, i '(%). La deuxième famille, Les TRÉMADGTES. Rud. Comprend ceux qui ont sous le corps _, ou à ses extrémités, des organes en forme de ventouses, par lesquels ils s'attachent aux viscères. On pourrait n'en former qu'un genre, auquel on donnerait en commun le nom de Douves. (Fasciola. L.) Mais que Ton peut subdiviser comme il suit, d'après le nombre et la position des ventouses. Les Festucaires (Festucaria. Schr. Mongstoma. Zéder. ) N'ont qu'une ventouse , tantôt au bout antérieur , tantôt sous ce même bout. On en trouve dans beaucoup d'oiseaux et de poissons (3). (i) Voyez, pour les autres espèces, Rud., Hist., II, 25 1 , etSyn.,p. 63. (2) Id., ib., 292 et suivantes. (3) Rudolph. , hist., II, part. 1 , p. 325, et Syn. , p. 82; les Htpo- STOMES,Blainv., en sont une division à corps de'prime', à ventouse place'e sous l'extrémité antérieure. Van Hasselt et Ruhl en ont découvert deux espèces nouvelles sur la Cheloni a midas , Bulletin de Férussac, 1824» t. II, p.-3i 1. PARENCHYMATKUX. 263 Les Strigees. (Strigea.. Abildg. Âmphistoma. Rud. ) Ont un ventouse à chaque extrémité ; il en existe dans plusieurs quadrupèdes, oiseaux, etc. (1). Il faut probablement en rapprocher Les Geroflés. ( Caryophyll/Eus. Bl. ) Où. la tête est dilatée , frangée, et a en dessous un suçoir garni de deux lèvres que l'on voit difficilement. Un autre suçoir pareil s'est montré quelquefois sous la queue. On en connaît un , tiré de divers poissons d'eau douce, et commun surtout dans la brème (1). Les Douves proprement dites. ( Distoma. Retz et Zeder. ) Ont un suçoir ou la bouche à l'extrémité antérieure, et une ventouse un peu plus en arrière, sous le ventre. Les espèces en sont extrêmement nombreuses; il s'en trouve jusque dans le peigne de l'œil de quelques oiseaux ; mais il paraît qu'il en habite aussi quelques-unes à nu dans les eaux douces et salées. La plus célèbre est La Douve du foie. {Fasciola hepatica. L.) Schœffer. Monogr. Copié Encycl. Vers/?/, lxxx. i-ïi. Qui est si commune dans les vaisseaux hépatiques des moutons, mais qui se trouve aussi dans ceux de beaucoup d'autres ruminants, du cochon, du cheval, et même de l'homme. Sa forme est celle d'une petite feuille ovale , pointue eu arrière, ayant en avant une petite partie rétré- cie , au bout de laquelle est le premier suçoir , qui donne dans une sorte d'œsophage d'où, partent des canaux qui se ramifient par tout le corps , et y portent la bile dont cet animal se nourrit. Un peu en arrière est un petit tenta- cule rétractilequi est la verge; et immédiatement derrière est le deuxième suçoir -y des vaisseaux spermatiques très repliés, remplissent le milieu de la feuille. L'ovaire qui se (1) Rud. lii*t. , p. 34o , et Syn., p. 87. (2) Id., Hist, j;art. 11, 9 , et Syn., p. 127. 264 INTESTINAUX trouve dans tous îes individus est enchâssé dans les inter-» valles des intestins, et les œufs sortent par un canal replié qui aboutit à un petit troua côté de la verge. Cesanimaux exercent un accouplement réciproque. La douve des moutons se multiplie beaucoup quand ils paissent dans des terrains humides, et leur occasione l'hydropisie et la mort(i). M. Rudolphi fait une division qu'il nomme Echinostome des espèces qui ont en avant un petit renflement armé de crochets (2). Les Holostoma. Niizscli. Ont une moitié du corps concave et disposée , de façon à servir tout entière comme de ventouse. Leurs ori- fices paraissent d'ailleurs assez semblables à ceux des distomes. On en trouve dans quelques oiseaux. Il y en a un dans le renard. Les Polystoma. Zeder. ou plutôt Hexastoma. Ont le corps déprimé , lisse, et six ventouses rangées sur une ligne transverse sous le bord postérieur. Leur bouche paraît être à l'extrémité opposée. On en a trouvé dans la vessie urinai re des grenouilles, dans l'ovaire de la femme ? sur les branchies de quelques poissons (3) , dans la cavité nasale de certaines tortues. (1) Voyez pour les autres espèces Rudolph. hist. II, part. 1 , p. 357 > et Syc, 92 , et pour l'organisation, les observationes anat. de Distomate hepcitico , et lanceolalo de M. Ed. Mehlis. /Gotting, i8î5,' in-fol. (2) M. de Blainville en fait son genre Echinostome. (3) Polyst. integerrimum , Rud., pi. vi , 1-6, genre Hexathirédie , Treutler ; — P. pinguicola • — P. thrnni , Laroche, nouv. Bull. de$ Se, mai 181 1, pi. 11, f. 3, genre Hexacotyle deBlainv. -— Polyst. Midas, K-nll et Van Hasselt (Al!g. Koust. en Latterbode, n°6), et Bull, des 5c, nat. de Fe'russ^c , 1824, tom. 2 , pi 3 10. PARENCHYMATEUX. 265 Les CïCLOCOTYLES. OttO. Ont huit ventouses formant un. cercle presque complet sous l'arrière du corps , qui est large , et porte en avant une petite trompe. On n'en connaît qu'un très petit, pris sur le dos de l'orphie ( Cycl. bellones., Otl., Nat. ac. eur., XI, part. 2, pi. XLI , f. 2. ). Je rapproche aussi des douves un sous-genre que je nomme Tristome. (Tristoma. Cuv. ) Leurs corps est un disque large et plat • à sa face infé- rieure est en arrière un grand suçoir cartilagineux, qui ne tient au corps que par un court pédicule, et sous son bord antérieur s'en trouvent deux petits entre lesquels un peu en arrière est la bouche, Dans le parenchyme du corps rampe un vaisseau circulaire ramifié, dont la nature est difficile à déterminer. Une espèce d'un pouce et plus de largeur , colorée en rouge vif ( Tristoma coccineum, Cuv.), s'attache aux bran- chies de plusieurs poissons de la Méditerranée , tels que la môle y le xiphias, etc. (1). Un des genres les plus extraordinaires de cette famille est celui des Hectocottles. Cuv. Vers longs, plus gros et comprimés à l'extrémité anté-* (1) Lamartinière en a trouvé un très semblable, mais gris , sur un dio- don , près de Nootka-Sound. M. Bosc eu avait fait son genre Capsala, nouv. Bullet. des Se., 181 1, et M. Oken sou genre Phylliine, Zool., pi. x. Voyez Journal depliys., sept. 1787, pi. 11 , f. t\,b. On peut y joindre le Tristoma elongatwn de Nitsch., ou Nitschia deBser., Acad. des Cur. de la nat., XIII, 2e part., pi. xxxn, f. j-5. — FAxike de l'Orphie, Abildg, Soc. d'hisl. nat. Copenh., III, part. 2 , pi. vi, f. 3 , semble un tristoma a corps très alonge', à ventouses postérieures très grande, et les antérieures très petites. 266 INTESTINAUX rieure, sur laquelle est la bouche , dont îa face inférieure est toute garnie de suçoirs rangés par paires et en nombre très considérable, de soixante ou de cent, et qui portent à l'extrémité postérieure un sac rempli des replis de Poviductus. La Méditerranée en a une espèce longue de quatre et cinq pouces, à cent quatre ventouses , qui habite sur le poulpe granuleux et pénètre dans ses chairs ( Hectocotylc octo- podis), Cuv.? An. se. nat., XVIII, pi. xi. Et une autre plus petite, à soixante-dix ventouses, qui vit sur l'argonaute (H. argonautœ ou trichocephalus ace- tabularis. Délie chiaie, mem. 7 part. II , pi. 16 , f. i Si. Peut-être est-ce ici que doit venir L'Aspidogaster. Bser. Qui a sous le ventre une lame creusée de quatre ran- gées de petites fossettes. Il y en a un très petit, parasite des moules , ( asp. con- chicola) , Baer. , An, nat. , Cur.; XIII, part. 2 , pi. xxvni. Je ne puis m'empêcher de croire que Ton doit encore rapprocher des Douves la plus grande partie des animaux compris sous le genre Des Planaires* (Planaria. Miïll.) (1). Bienqu'ellesn'habitentpointdans d'autres animaux, mais seulement dans des eaux douces ou salées. En effet, leur corps est déprimé , parenchymaieux , sans cavité (1) Lors de ma première édition je n'avais place' ici que par conjecture le genre des planaires , faute d'observations auatomiques suffisantes pour me donner une idée de ses rapports naturels, depuis Jors , les observa- tions de MM. Raulins-Johnson (Trans. phil. ), DaîlyeU (Monogr.), Bœr. (Ac. nat. Cur., XIII), Dugès ( Ann. des Se. nat., XV), et celles que j'ai faites moi-même , me paraissent avoir confirme cette classifica-» tion , nue M. Lamarek. a aussi adopte'e. PAREWCHYMATEUX. 267 abdominale distincte; l'orifice alimentaire, placé sous le milieu du corps, ou plus en arrière, et se dilatant en une petite trompe , conduit, comme dans les douves, dans un intestin dont les nombreuses ramifications sont creusées dans l'épaisseur de tout le corps; un réseau vasculaire occupe les côtés, il y a de plus derrière l'ori- fice alimentaire un double système d'organes génitaux, et un accouplement réciproque* On leur voit de petits points noirs, qui sont probablement des yeux. Ces animaux sont très voraces et n'épargnent pas même leur propre espèce; ils se multiplient non-seu- lement par les voies ordinaires, mais très facilement par division, et éprouvent même des divisions spon- tanées. Nous en avons aussi plusieurs dans nos eaux dou- ces (1). Nos côtes en ont aussi beaucoup et surtout de plus grandes (2). 11 y en a dont la superficie est comme velue (3). Plusieurs ont deux tentacules en avant (4). M. Dugès en distingue Les Prostomes. Qui ont un orifice à l'extrémité antérieure, et un autre à la postérieure. (1) Planaria lactea , Zool. dan., CIX, 1,2; — PL nigrà, ib., 3 , 4, et les autres espèces de'crites par M. Dugès, An. Se. nat. , XV, pi. iv. On trouve dans Gmel. le très long catalogue de ce genre , que Mùller a surtout fort enrichi j une partie des figures de Mùller sont copiées dans l'Encycl. méthod. (2) PI. aurantiaca , Nob. (3) PI. brocchii, Risso. (4) PL cornuta, Mûll., Zool. dan., XXXI î , 5 , 7. Ily en a qui se forment par déchirure des tentacules, à la vue du spectateur. C'est de cette division que sont les Planocères , Blainv. 268 INTESTINAUX Et Les. Derostomes. Où l'orifice alimentaire est en dessous, mais plus près de l'extrémité antérieure. C'est des premiers que je rapproche les Ph^snicures , Rudolph. , ou Vertumnus, Otto, qui n'ont qu'un ori- fice à l'extrémité antérieure. On n'en connaît qu'un ( V. thethidicola , Otto., Ac. nat. cur., XI, part, i , pi. xli , f. a), grand parasite du Thethys fimbria, de couleur marbrée, souvent à queue fourchue par déchirure (i). La troisième famille, des intestinaux parenchy- mateux. Les TÉNIOIDES. Réunit ceux où la tête a deux ou quatre pores , ou suçoirs, placés autour de son milieu, qui lui- même est tantôt marqué d'un pore , tantôt muni d'une petite trompe, ou nue, ou armée d'épines; quelquefois il y a quatre petites trompes ainsi armées. Son genre le plus nombreux est celui, des T^nia. (Taenia. L.) Leur corps alongé , souvent à un degré excessif, plat, composé d'articulations plus ou moins marquées, se rétrécit en avant, et y porte généralement une tête carrée , creusée de quatre petits suçoirs. On a cru apercevoir des canaux qui partent de ces suçoirs et rampent le long du bord des articles du corps. (i) Voyez sur son anatomie : Délie chiaie, Memor., part. I, pi. n, PARENCIIYMATEUX. 269 Ceux-ci ont chacun un ou deux pores diversement placés selon les espèces, et qui paraissent être les orifices des ovaires, lesquels sont eux-mêmes situés dans l'épaisseur des articles, où ils prennent tantôt une figure simple, et tantôt se divisent en ramifications. Les tœnia sont au nombre des plus crueis ennemis des animaux dans lesquels ils se développent , et qu'ils paraissent épuiser. Les uns n'ont aucune partie saillante au milieu des quatre suçoirs. Tel est dans l'homme Le Ta nia large. ( Tœnia lata. Rud. ) T. vulgaris. G m* Gœtz. XLI. ^-9. Dont les articulations sont larges et courtes, et ont un double pore dans le milieu de chaque face latérale. Il est fort communément long de vingt pieds, et on en a vu de plus de cent ; les grands ont près d'un pouce de lar- geur, mais la tête et la partie antérieure sont toujours très minces. Il est très fâcheux et très tenace. Les remèdes les plus violents ont souvent peine à l'expulser. D'autres ont la proéminence d'entre les suçoirs armée de petites pointes disposées en rayons. Tel est encore dans l'homme Le Tœnia à longs anneau oc , plus particulièrement nommé Ver solitaire. {Tœnia solium. L. ) Gœtz. XXI. 1-7. En- cycl. XL. i5-22. XLI. 1-7. Dont les articulations, excepté les antérieures, sont plus longues que larges, et ont le pore alternativement à l'un de leurs bords. D'ordinaire il a de quatre à dix pieds de long , mais il s'en trouve de bien plus grands. Il s'en faut de beaucoup qu'il n'y en ait qu'un à lafois dans un indi- vidu, comme on le croit vulgairement. Ses articulations détachées sont ce qu'on appelle des cucurbitains. C'est un des intestinaux les plus dangereux, et les plus difficiles à expulser. (1) Voyez, pour les autres espèces, Rud., hist., II, 77 , et Sy». 144. 27O INTESTINAUX On a distingué de ces laenia ordinaires , à cause de la forme de leur tête , LesTricuspidaires. (Tricuspidaria, Rud.) Que M. R udoïphi appelle maintenant Trianophores, dont la tête divisée comme en deux lèvres ou en deux lobes, a de chaque côté au lieu de suçoirs deux aiguillons à trois pointes. On n'en connaît qu'une qui habite divers poissons, le brochet, la perche, etc. ( Tœnia nodulosa , Gra. ), Gœtz., XXXIV, 5 , 6, Encycl., XLIX , ia-i5 (1). LES BOTHRYOCÉPHALES. (BOTHRYOCEPHALUS. Rud.) Dont la tête n'a pour tous suçoirs que deux fossettes longitudinales placées à l'opposite l'une de l'autre. On en trouve dans divers poissons et dans quelques oi- seaux (2). Parmi les bothryocéphales mêmes, il est à propos de distinguer Les Dibothryorhynques. Blainv. Qui ont au sommet deux petites trompes ou tentacules hérissés de crochets. On n'en connaît qu'un à corps court du lépidope, Blainv., App. ad Brems., pi. 11, f. 8. Les Floriceps. Cuv. Qui ont quatre petites trompes ou tentacules armés ~- - ....... — . . ..■■■■■ . ... (1) Rudolpli., hist. II, part. 11 , 32, et Syu., i35. (2) Id., ib., 37 , et El., i36. Voyez sur les Boihriocèphales et leurs démembrements, les Fragments zoologiques de F. S. Leuckardt , Ier cah.$ Helmstaedt , 18 19. PARENCHYMATEUX. 27 1 d'épines recourbées, par le moyen desquels ils s'enfon- cent dans les viscères. Certaines espèces (les Rhynchobothrium , Blainv. ) ? ont le corps long , articulé et sans vessie. Il y en a un assez commun dans les raies ( Bothryoce- phalus corollatusy Rud., IX, 12), lcng de quelques pouces. Sa tête ressemble tout-à-fait à une fleur. Quelques autres ( les Floriceps proprement dits) (3) , ont le corps terminé par une vessie dans laquelle il rentre et se cache. Les Tétrarinqtjes. (Tetrarhynchus. Rud.) Ne paraissent que des floriceps, réduits naturellement à la tête et à deux articles , au lieu d'un corps alongé et de plusieurs articles. Il s'en trouve un très communément dans la chair de la langue du turbot et de plusieurs autres poissons ( Tetr, lingualisy Cuv.) (4)- Les Tentaculaires. Bosc. N'en différeraient que par des tentacules non armés d'é- pines. On a aussi distingué des tcenia ordinaires, ceux qui avec une tête pareille à la leur, c'est-à-dire à quatre suçoirs, ont le corps terminé en arrière par une vessie. Leurs articulations ne sont pas aussi distinctes que dans les précédents. LesCysticerques. (Cysticercus. Rud.), vulgaire- ment Hydatides. Sont ceux où la vessie ne porte qu'un seul corps et (1) M. Rudolphi a changé ce nom en Anthocephalus , El., 17^. (2) Pqyez sur ce genre Rudolph. TTist., II, 3i8, et Syn., 129. *2J2 INTESTINAUX une seule tête. lisse développent surtout dans les mem- branes et dans lacellulosité des animaux. Il y en a une espèce qui se multiplie dans un ■ grand nombre de quadrupèdes , surtout de ruminants ; c'est Y Hydatide globuleuse ( Tœnîa ferarunv, — T. caprina; — T. ovilla) — T. vervecina-y — T. bovina\~-~T. apr'r7 — T. glo- bosa. Gm. ) Gœtz.XXII, A B. Ëncycl. XXXIX, i-5. Une autre est fort commune dans les lièvres et les la- pins , Y Hydat. pisiforme ( Tcmia cordata ; — T.pisifor- mis j T. utricularis ), Gm., Gœtz.;XVM , A. B. -, Encvcl. XXXIX, 6-8. Mais la plus célèbre est celle qui se tient entre les fibres des muscles des cochons , et produit ce que l'on nomme la ladrerie {Tœnîa cellulosœ et 7\/z72rca.Gm.),Blumenb. Abb., 4e cah. pi. 39. Elle est petite, et se multiplie excessivement dans cette maladie dégoûtante , pénétrant jusque dans le cœur, dans les yeux, etc. Il paraît qu'on en a observé de semblables dans quelques singes et même dans l'homme; mais on dit qu'il ne s'en trouve jamais dans le sanglier sauvage (1). L'Acrostome ( Le Sauvage , Ann. des Se. nat.), est très voisin de ce genre, il vit dans l'amnios des vaches. Les Coenures, (Coenubus. Rud. ) Ont plusieurs corps et plusieurs têtes tenant à la même vessie. On en connaît une espèce bien célèbre {Tœnia cerebra- lis , Gm. ) , Gcetz., XX , A. B., Encycl. XL , 1-8 , qui se développe dans le cerveau des moutons, détruit une partie de sa substance , et leur cause une sorte de para- lysie qui a été appelée le tournis, parce qu'elle les fait tourner involontairement de côté comme s'ils avaient des vertiges. On en a vu aussi dans les bœufs et d'autres ru- minants, où elle produisait les mêmes effets. Sa vessie a (1) Pour les autres espèces , voyez Rud. eut., II , part. 1 1 , p. ai5 * et EL, 179. PARENCHYMATEUX. 2J* quelquefois la grosseur d'un œuf; ses parois sont très minces, fibreuses et montrent des contractions sensibles Les petits vers sont à peine longs d'une demi - ligne , et rentrent dans la vessie par contraction (i). Les Sgolex. (Scolex. Mail.) Ont le corps rond, pointu en arrière, très contrac- tile, terminé en avant par une espèce de tête variable, autour de laquelle sont deux ou quatre suçoirs, quel- quefois en forme d'oreilles ou de languettes. On n'en connaît que de très petits, tirés de quelques poissons (2). J'en ai vu un grand ( Scol. gïgas r Cuv. ) qui pénètre la chair de la castagnole(iSpan/s raii , L. ) , et dont la partie moyenne du corps est renflée en une vessie qui , dans l'état de vie , se rétrécit ou s'élargit alternativement dans son milieu. C'est ' e gymnorhynchus rep tans, Rud.ySyn. 12g. La quatrième famille , Les CESTOIDES. Comprend ceux où l'on n'observe point de su- çoirs extérieurs. On n'y connaît qu'un genre, Les Ligules. (Ligula. Bloch.) Ce sont, de tous les intestinaux, ceux qui paraissent le plus simplement organisés. Leur corps ressemble à un long ruban; il est plat, obtus en avant, marqué d'une strie longitudinale, et finement strié en travers. On n'y distingue point d'organe extérieur, et à l'intérieur (1) Ici devrait probablement venir le genre Echixococcus, Rud., II, port. II , p. 247 ; mais je ne l'ai point observe et ne u\\n fais point une kâc'e i:ssez claire pour le classer. (■2; Voyez Rucîo'pb., Hist , II. part. , p. 3, etSyn., 126. TOME III ; ïS n 274 ACALÈPHES on ne voit que les œufs, diversement distribués dans la longueur du parenchyme. Elles vivent dans l'abdomen de quelques oiseaux, et suf- tout de divers poissons d'eau douce, dont elles enveloppent et serrent les intestins au point de les faire périr. A. de cer- taines époques elles percent même leur abdomen pour en sortir. Il y en aune dans la brème ( Lig. abdominalis , Gm., L. cingulum , Rud. ) , Gœtz. , XVI , 4-6 , qui atteint jus- qu'à cinq pieds de longueur (1). On regarde ces vers dans quelques endroits d'Italie comme un mets agréable. LA TROISIÈME CLASSE DES ZOOPHYTES. LES ACALÈPHES. Vulgairement Orties de mer libres. ( Acaleph^. Cuv. ) Comprend des zoophytes, qui nagent dans les eaux de la mer, et dans l'organisation desquels on aperçoit encore des vaisseaux qui ne sont à la vérité le plus souvent que des productions des intestins creusées dans le parenchyme du corps. (1) Pour les autres, voyez Rud., Hist., Il, part. 11, p. 12, et Syn., i3a. TV. B. On trouve dans les intestins des phoques et des oiseaux qui vi- vent de poissons , des vers très semblables aux ligules ; mais où il se de'- veloppe des organes ge'nitaux, et même une tête analogue à celle des bothryocéphales , et M. Rudolphi hasarde l'hypothèse que ces vers des oiseaux sont les mêmes que les ligules des poissons , mais qui m peuvent prendre tout leur développement que lorsque de l'abdomen des derniers elles ont passé dans l'intestin des autres. SIMPLES. 2j5 LE PREMIER ORDRE DES ACALEPHES. LES ACALEPHES SIMPLES , Flottent et nagent clans l'eau cle la mer par les contractions et les dilatations de leur corps, bien que leur substance soit gélatineuse , sans fibres appa- rentes. Les sortes de vaisseaux que l'on voit à quel- ques-unes , sont creusés dans la substance gélati- neuse ; ils viennent souvent de l'estomac d'une manière visible , et ne donnent point lieu à une véritable circulation. Les Méduses. (Médusa. L.) Ont un disque plus ou moins convexe en dessus, semblable à la tête d'un champignon , et auquel en a donné le nom à7 ombrelle. Ses contractions et ses di- latations concourent aux mouvements de l'animal. Les bords de cette ombrelle, ainsi que la bouche ou les su- çoirs plus ou moins prolongés en pédicules qui en tiennent lieu , au milieu de la face inférieure , sont garnis de tentacules de formes et de grandeurs très di- verses. Ces différents degrés de complication ont donné lieu à des divisions très nombreuses (i). (i) On doit principalement consulter sur ce genre le prodrome donné par MM. Péron et Lesueur, dans les i4 et i5e vol. des Annales du Mu- séum; mais en observant qu'ils ont souvent formé des genres d'après de mauvaises figures d'auteurs peu exacts, tels que Baster et Borlase , et sans , eu avoir vu les sujets ; que par la même cause ils ont multiplié outre me sure les espèces. 2J& ACALÈPHES Nous donnerons le nom général de Méduses propres. A celles qui ont une vraie bouche sous le milieu delà sur- face inférieure, soit simplement ouverte à la surface, sois prolongée en pédicule ; et parmi les méduses propres On pourrait réunir sous le nom D'Equorées Toutes celles où. cette bouche est simple et non prolongée ni garnie de bras. Quand il n'y a point de tentacules autour de l'ombrelle,, ce sont les Phorcynies de Lamarck (i). Lorsque l'ombrelle est garnie de tentacules tout autour, ce sont les Equorees, plus particulièrement ainsi nommées (les Equorees de Péron ), l'un des sous-genres les plus nom- breux, surtout dans les mers des pays chauds (2). Certaines espèces sont remarquables par des lames qui garnissent leur surface inférieure ; d'autres ( les Foveolies , Pér. ) par de petites fossettes creusées au pourtourde Tom- brelie (3). On pourrait ainsi réunir sous le nom de Pelagies Celles où la bouche se prolonge en pédoncule ; ou se divise en bras (4). (1) Les Phorcinies et les Euliinènes , de Péron. (2) Médusa œquorea, Gm., Forsk., XXXI; Encycl., vers, XCV, i: — JEquorea mesonema , Pérou ; Forsk., XXVIII , B. ; — Med. Muci- laginosa^ Chamiss. etEtsenh., Ac. nat. Cur., X, x'e part., pi. xxx, f. 2; et les espèces gravées par M. Lesueur , et indiquées par Péron , An. Mus., XV, et par M. Lamarck ( Hist. des Anim. sans vert., II, 498 et sui- vantes ). Il est à regretter que ces planches ne soient pas dans le com- merce. J'y joins aussi les Pégasies de Péron, et ses Mélitées. (3) Médusa mollicina , Forsk., XXXIÏI , C; Encycl., XCV, 1, 2; — Médusa perla, (le genre Melicerte Pér.) (4) Pelagia panopyra, Péron, Voyage aux Terres aust., XXXÏ, 25. les Callirhoe , les Evagores de Pér. s'y réunissent également. SIMPLES. 27-7 Dans tous ces sous-genres, il n'y a point de cavités ,até- •rales ; mais un nombre bien plus grand de ces méduses à bouche simple, a dans l'épaisseur de l'ombrelle , quatre organes formés d'une membrane plissée v remplie à certaines époques d'une substance opaque , et qui paraissent être des ovaires. Ils sont le plus souvent logés dans autant de cavités ouvertes à la face inférieure , ou sur les côtés du pédicule , et que l'on a pris mal à propos ( selon moi ) pour des bouches, parce qu'il s'y engage quelquefois des petits ani- maux (1). Quelques-uns les prennent aussi pour des organes de respiration (2), mais il est plus vraisemblable que cette fonction s'exerce sur les bords de l'ombrelle. Les tentacules, soitdubordde l'ombrelle, soit du tour de la bouche, varient non-seulement selon les espèces, niais même selon l'âge (3). Nous réunirons sous le nom de Cyanees. (Cyan^a. Cuv. ) Toutes les méduses à bouche centrale et à quatre ovaires latéraux. La plus répandue (Mcdusa aurita, L. ),Mùlî., Zool. dan., LXXVl et LXVIÏ, prend avec l'âge quatre longs bras; son ombrelie est finement ciliée toutautour ; des vaisseaux rougeâtres se rendent en se divisant de l'estomac vers la circonférence. Une autre ( M éd. chrysaora, Cuv. ) , a les bords garnis de longs tentacules et des lignes ou des taches fauves ou brunes disposées en rayons sur sa convexité. Elle est aussi fort commune et varie beaucoup pour ses taches (4). (i) Cette opinion de Bas ter et de Mûller , a engagé Pe'ron à diviser une partie de ses méduses en monostomes et en polystornes. (2) Eisenhardt, sur le Rhisostome, etc. (3) Voyez Mûller , Zool. dan , II , pag. 5i. (4) La plupart des chrysaores de Pe'ron n'en sont que des varie'te's. Aj. Aurélia crenala, Charniss. et Eisenh., Acad. nat., Cuv., X , ire p., pi. xxix. Outre les chrysaores, nous rapportons à ce genre les Aurélies, les Çtawées, les Obéues, IcsOcÉa.mes dePéron : nous y comprenons Médusa hemispherica, Mùl., VIT, 5;Encycl., 93, 8 > n,- med. cynballp'ules . 278 ACALÈPHES Nous avons donné le nom général de Rhizostomes à la portion du grand genre Médusa , comprenant les espèces qui n'ont point de bouche ouverte au centre, et qui parais- sent se nourrir par la succion des ramifications de leur pédicule ou de leurs tentacules. Ils ont quatre ovaires ou davantage. Les Rhizostomes propres. ( Rhizostoma. Cuv. ; Sont ceux qui ont au milieu un pédicule plus ou moins ramifié selon les espèces. Les vaisseaux partis des petites ramifications des pédicules se réunissent en une cavité de sa base , d'où il part des branches pour toutes les parties de l'ombrelle. Le plus commun est le Rhizostome bleu , Cuv, , Journ. de Phys. , tom. XLIX , p. 436. Réaum., Acad. des Se, 1710 , pi. XI, f. 27 , 28. On le trouve partout sur le sable de nos côtes quand la mer se retire, et son ombrelle approche quelquefois de deux pieds de largeur. Son pédi- cule se divise en quatre paires de bras fourchus et dentelés presque à l'infini, garnis chacun à leur base de deux oreil- lettes également dentelées j l'ombrelle a tout autour, dans l'épaisseur de ses bords, un fin lacis de vaisseaux (1). Slaber., Encyc.,ib., 2-4, si toutefois on peut s'en rapporter aux caractères d'individus si petits; — Callirhoe basteriana, Per. ; Baster, Op. subs., II, v, 2, 3; Encycl.,XCrV,4» &î — 1& Cyanés bleue, Per.; Diquemare, Journ. Phys., 1784, de'c.,I; — les espèces ou variétés figurées par Borlase; mais grossièrement, Hist.nat. Cornw. , pi. xxv, fig. 7-12, qui se rapportent à notre chrysaore , et dont on doit rapprocher le Med. hysocella, Gm., — Médusa tjrrhena, Gm. etc. (1) C'est le Pulmo marinus, Matthiol., Aldrov. Zooph., lib. IV, p. 5^5 5 — le Médusa pulmo , Gm., Ma cri , Polm. mar., I, B. 5 Borlase , XXV, i5. Voyez à son sujet Eisenhardt, Ac. des Cur. de la nat., X, part. II, p. 377. Le Potta marina, Aldrov., ib., p. 576, en est peut-être une autre espèce. Je soupçonne FÉphire , Pe'ron {Médusa slmplex , Pennant: Borlase , Cornw., XXV, i3 et i4) , de n'être qu'un rhizostome mutilé de son pé- dicule. La Médusa pileaia , Forsk. dont Péron fait une Oceanie , a le pédicule ramifié des FJiizoslomes propres, mais enfermé sous une ombrelle en ferme de cloche, garnie au Lord de tentacules. SIMPLES. 279 D'après les observations de MM. Àudouin et Milne Edwards, ces méduses vivent en société ou du moins se rencontrent toujours réunies en très grand nombre et na- geant dans une même direction, le corps incliné obli- quement. Les Cephées, Péron , ne se distinguent des autres Rhizo- stomes que par des filaments mêlés aux dentelures de leur pédicule (1). Les Cassiopees n'ont point proprement de pédoncule; leurs bras ordinairement au nombre de huit, quelquefois bran- di us, naissent immédiatement de la surface inférieure (2) D'autres espèces, sans bouche centrale, n'ont point de ces nombreuses ramifications au pédicule , ni de cavités ouvertes pour loger les ovaires. On pourrait les réunir sous le nom d'AsTOMES. Les unes ont cependant encore un grand pédicule garni, de chaque côté, de filaments thevelus qui pourraient servir de suçoirs ( lesLYMNOREES et les Favonies, Péron). D'autres n'ont pas même ces filaments , mais une mem- brane en forme d'entonnoir au bout du pédicule et du fond de laquelle semblent partir des vaisseaux qui remontent dans le pédicule et s'épanouissent dans l'ombrelle ( les GÉ- ryonies proprement dites , Pér.). 11 y en a une dans la Méditerranée, Med. proboscidalis , Forsk., XXXVI , 1 (3). Cette membrane manque même à d'autres ( les Orythies , id. ) (4). / (1) Médusa cephœa , Forsk., XXIX; Encycl., XÇII, 3,4; — Med. ocloslyla , id., XXX; Encycl., ib., !\ ; — Med. ocellata , Modeer., nov. Act. Holm., 1791. (2) Med.Jrondosa, Pall., Spic, X, 11, I, 5 j — Médusa octopus , Gm.j Borlase, XXV , ï6 , 17 ; — Med. andromeda , Forsk., XXXI ? — Med. corona, id. , pag. 107 ? — Rhizostoma leptopus , Chamisso etEi- seuhardt, ac. nat. cur., X, irei p. xxvni , f. 1. — Cass. borbonica , Délie chiaie niem. I. tab. 3. 4« (3) Aj. Dianée gabert, Zool. de Freyc, pi. 84, f. 2; Geryonia te- traphylla, Chanrns. et Eisenh., loc. cit., f. a. (4) Médusa minima, Baster , Op. subs., II 5 — Dianc'e dubaul , Zool. 2«S0 ACA.LÈPHES Il y en a sans aucun pédicule, mais où le dessous paraît garni de petits suçoirs le long du trajet des vaisseaux ( les Bérénices , Pér.) (i). Il en existe enfin où Ton n'aperçoit pas même de suçoirs, mais où les deux faces sont lisses et sans organes apparents ( les Eudores , Pér. ) La Méditerranée en a une espèce de la grandeur d'une pièce de cinq francs et à laquelle le peuple en donne îe nom ( Eud. moneta , N. )., Lorsque ces animaux si simples prennent plus de conca- vité, leur surface inférieure devient intérieure, et peut être regardée comme un véritable estomac. Ce sont les Cauyr- dees, Pér. Ceux où Ton ne voit à l'intérieur aucunes traces de vaisseaux , ne diffèrent proprement des hydres que par la grandeur (2). On a dû séparer des méduses quelques genres que Lin - naeus y avait réunis sur des rapports trop légers, tels que Les Béroe's. (Reroe. MùllerJ. Us ont un corps ovale ou globuleux , garni de côtes sail- lantes hérissées de filaments ou de dentelles, allant d'un pôle à l'autre, et dans lesquelles on aperçoit des ramifications vasculaires, et une sorte de mouvement de fluide. La bou- che est à une extrémité ; dans ceux qu'on a examinés , eiie conduit dans un estomac qui occupe Taxedu corps , et aux côtés duquel sont deux organes probablement analogues à ceux que nous avons appelés ovaires dans les méduses. Tel est Le Béroé globuleux ( Médusa pileus. Gm.) Baster. 1. II!. xiv. 6. 7. Encycl. XC. 3. 4- A corps sphérique, garni de huit côtes ; à deux tenta- de Freyc, pi. 84 , f. 3 , qui est la Geryonie dinème, Pe'r. Il se pourrait que l'on eût pris pour des orythies des géryonies mutilées comme elles le sont souvent. (1) Cuvierla eRrisochroma , Pe'ron , Voyages aux Terres Austr. , XXX, a. (2) Médusa marsupialis , Gm., Plancus , Conch., min. Not., IV, 5; — Carybdea periphyUa , Peron. SIMPLES. 28l cuîes ciliés, susceptibles d'un grand alongement, sortant de son extrémité inférieure (1). Il est très commun dans les mers du Nord, et même dans la Manche, sur nos côtes , et passe aussi pour l'un des aliments de la ba- leine (2). L'on a rapporté au même genre, des espèces plus simples, et seulement en forme de sac garni de côtes ciliées et ouvert aux deux bouts (Idya. Oken. ) (3). (1) Selon MM. Audouin et M. Edward , il existe , dans Taxe de ces animaux , une cavité' qui va d'un pôle à l'autre , et qui communique au de- hors à l'aide d'une ouverture inférieure qu'on peut conside'rer comme Fa- vant bouche. Dans le tiers supérieur de cette cavité' , est contenu et comme suspendu une sorte de tube intestinal droit et cylindrique qui n son ouverture extérieure immédiatement au pôle supérieur, et qui porte de chaque..côté, deux cordous granuleux (peut-être les ovaires )?La ca- vité est remplie par un liquide en mouvement qu'on voit passer dans deux tubes latéraux , lesquels se divisent bientôt chacun en quatre branches et parviennent à la surface du corps en s'ouvrant dans les canaux longi- tudinaux qui conduisent le liquide dans les cils dont le mouvement est continuel, et qui paraissent des organes respiratoires. Enfin, des parties latérales de chacun des huit canaux costaux , naissent une infinité de petits vaisseaux ou sinus transversaux qui les font com- muniquer entre eux, et qui s'enfoncent dans le parenchyme envi- ronnant. — De chaque côté du sphéroïde et intérieurement on aper- çoit deux petites masses qui occupent chacune le fond d'une cavité ou cul-de-sac, et donnent naissance à deux longs filaments contractiles, sortant par deux ouvertures circulaires situées vers le tiers inférieur du corps. Ces filaments se divisent ensuite en un grand nombre de branches. (2) Aj. Beroë novem-co status , Brug. ( Baster, loc. cit., fig. 5; et En- cycl., XC, 2.) Le Beroë ovum, Fab., Groënl., 362, ne me parait pas différer du Pileus. (3) Beroë ou atus , Brug., ou Médusa infundibulum , Gm. , Brown. , Jam., XLIII , 1 ; et Encycl., XG, i; — Beroë macroslomus , Péroo. Voyag. pi. XXXI, fig. 1 y — Beroë ouata, capensis,punctala et constricta, Chamiss. et Eisenh., Ac. nat. cur., X, ire p., pi. xxx et xxxi. W. B. L'anim. deMartens, Spitzb., pi. P., f . h , que l'on regarde comme de même espèce que celui de Brown, paraît devoir plutôt être rapproché du premier sous-genre. 282 ACALÈPHLS Il y en a qui n'ont pas même de côtes et dont la forme re- présente celle d'un baril sans fonds (Doliolum , Otto ) (1). Les Callianires , Péron, ne paraissent différer des béroés que par des côtes beaucoup plus saillantes, et réunies deux à deux pour former deux espèces d'ailes. On ne connaît pas assez leur organisation intérieure (2). Les Janires , Oken , paraissent être voisines des callia- nires, mais on leur dessine de chaque côté trois grandes côtes ciliées et deux longs filaments divisés en rameaux (3). Les Alcinoés , Rang., ont le corps cylindrique , ouvert à une extrémité , garni de l'autre de deux grandes ailes qui, en se ployant sur lui, peuvent l'envelopper en en- tier. Sa partie cylindrique est flanquée de quatre côtes sail- lantes, terminées chacune en pointe, et a huit lignes de cils (4). Les Ocyroés , Id. , ont le même corps à quatre rangées de cils, mais sans côtes, et des ailes semblables, garnies chacune à leur base de deux pointes ciliées (5). C'est aussi près des béroés que doit être rangé Le Ceste. ( Cestum. Lesueur. ) Très iong ruban gélatineux, dont l'un des bords est garni d'un double rang de cils; l'inférieur en a aussi , mais plus petits et moins nombreux. C'est au milieu du bord inférieur (1) Doliolum medilerranewn , Otto. Ac. uat. cur. XI, part. 2, pi. xLii,f. 4; (2) Le Callianire didiploptère , Pérou , An. Mus., XV, pi. 11, fig. 16. (3) Beroè hexagone, Brùg., Encycl. vers, pi. 90 , f. 6. (4) Alcinoè -vermiculata , Rang , Me'm. de la Soc. d'hist. uat. de Paris, IV, xix, 1 , 2. (5) Ocyroé maculala , id., ib., xx, 1, 2; — Oc fusca, ib., 3; — Oc. crystallina , ib. , 4> Le Callianira heteroptera , Chamiss. et Eisenli., Ac, nat. cur., X, part. 2 , pi, xxxi , f. 3, fera probablement encore un sous-genre. SIMPLES. 285 qu'est la bouche, large ouverture qui donne dans un estomac percé au travers de la largeur du ruban et allant à un anus très petit. De l'extrémité voisine de l'anus partent des vaisseaux qui parcourent les deux extrémités du ruban. Aux côtés de la bouche s'ouvrent deux sacs qui sont probablement des ovaires. On peut comparer cet animal à une callianire à deux côtes , et dont les ailes seraient excessivement prolongées. La seule espèce connue , Le Ceste de Vénus. Lesueur. Nouv. Bull, des se. juin i8i3. pi. Y. f. iv Est de la Méditerranée. Sa longueur, ou plutôt sa largeur, est déplus de cinq pieds, sa hauteur de deux pouces. Il se conserve très-difficilement entier (1). Les deux genres suivants , qui avaient aussi été réunis aux méduses, pourraient former une petite fa- mille dans cet ordre , à cause du cartilage intérieur qui soutient la substance gélatineuse de leur corps. Les Porpites. (Porpita. Lam. ) Ont ce cartilage circulaire , et sa surface marquée de stries concentriques, croisant avec des stries rayon- nantes. A la face supérieure il n'est revêtu que d'une membrane mince, qui le déborde. L'inférieure, est garnie d'un très grand nombre de tentacules , dont les extérieurs sont plus longs, et munis de petits cils ter minés chacun par un globule. Ils contiennent quel- quefois de l'air; les mitoyens sont plus courts , plus simples et plus charnus. Au centre de tous ces tenta- cules est la bouche en forme de petite trompe saillante. Elle conduit à lin estomac simple entouré d'une sub- stance comme glanduleuse. (i) Le Lemnisque , Quoy et Gaym., Zooi de Freyc., pL 86 , f. ï , est peut-être un fragment de ccle. 284 ACALÈPHES On en connaît une espèce d'un beau bleu , de la Méditerranée et des mers plus chaudes (i). Les Vélelles. ( Velella. Lam.) Ont, comme les porpites , à la face inférieure une bou- che en forme de trompe , entourée d'innombrables ten- tacules dont les extérieurs sont plus longs; mais ceux-ci ne sont pas ciliés , et ce qui donne un caractère plus important , c'est que le cartilage qui est ovale , a sur sa face supérieure une crête verticale posée oblique- ment ,etassez élevée. Ce cartilage est transparent et n'a que des stries concentriques. On en connaît aussi une espèce, de la même cou- leur et vivant dans les mêmes mers que la porpite. Elle se mange frite (2). LE DEUXIÈME ORDRE DES ACALÈPHES. LES ACALÈPHES HYDROSTATIQUES Se reconnaissent à une ou plusieurs vessies ordi- nairement remplies d'air, moyennant lesquelles (1) C'est le Med. umbella , Mull., Natur. deBerl., Besch., II, ix, 2, 3 ; YHolothuria nuda, Gin. ; Forsk., XXVI, l , 1 ; et Encycl., XC , 6, 7 5 et le Porpita gigantea , Pérou , voy. XXXI , 6. Médusa porpita , L. n'en est que le cartilage , dépouille' de sa partie gélatineuse et des tentacules. La Porpite appendicule'e , Bosc, vers, II, xvm , 5, 6, doit faire un sous-genre à part si ce n'est pas un individu altéré. C'est le genre Poltbra- chionie , Guilding, Zool. journ., n° XL (2) Cest le Médusa velella et V Hololhuria spirans , deGmel. ; Forsk. XXVI , k; Encycl., XC , 1, 2. Le Velella scaphidia, Péron , voy. XXX, 6, n'en diffère en rien de générique; il paraît que l'on peut distinguer plusieurs espèces, telles que Velella oblonga; V. sinistra; V. latay Charaiss. et Eisenh., Ac. Cur., nat., X , ire pari., pi. xxxn. m HYDROSTATIQUES. 2$ elles sont suspendues dans les eaux. Des appen- dices singulièrement nombreux et variés pour les formes, dont les uns servent probablement de su- çoirs y les autres peut-être d'ovaires , et quelques- uns plus longs que les autres de tentacules, se joi- gnent à ces parties vésiculeusespour composer toute l'organisation apparente de ces animaux. On ne voit pas qu'ils aient de bouche bien reconnaissable pour telle. Les Physalies ( Physalia. Lam. ) Consistent en une très grande vessie oblongue, rele- vée en dessus d'une crête saillante oblique et ridée, et garnie en dessous, vers l'une de ses extrémités, d'un grand nombre de productions cylindriques, char- nues , qui communiquent avec la vessie , et se ter- minent diversement. Les mitoyennes portent des grou- pes plus ou moins nombreux de petits filaments ; les latérales se bifurquent seulement en deux filets , l'un desquels se prolonge souvent beaucoup. Une des extrémités de la vessie paraît avoir un très petit orifice; mais à l'intérieur, on ne trouve pour tout intestin qu'une autre vessie à parois plus minces , et qui a des cœcums se prolongeant en partie dans les cavités de la crête. Du reste, nui système nerveux, ni cir- latoire , ni glanduleux (i)« L'animal nage à la surface de la mer quand elle est calme , et emploie (i) Je me suis assure de cette absence de tout organe inte'rieur com- pliqué , sur de grands et nombreux individus, en sorte que je ne puis admettre Fide'c pre'sente'e re'cemment que. la physale pourrait être na mollusque. 286 ACALÈPHES sa crête comme une voile, ce qui lui a fait donner par les navigateurs le nom de petite galère. 11 porte aussi, dans Fétat de vie, de très longs filaments plus minces que les autres, et semés comme de perles ou de gouttelettes. On dit que leur attouchement brûle comme celui de Fortie. 11 y en a dans toutes les mers chaudes (i). Les Physsophores. ( Physsophora. Forsk. ) Ont des rapports sensibles avec les physalies; mais leur vessie est beaucoup plus petite à proportion, sans crête , souvent accompagnée de vessies latérales et leurs divers et nombreux tentacules sont suspendus vertica- lement sous cette vessie, comme uneguirlande ou comme une grappe. Dans Les Physsophores proprement dits. ( Physsophorà. Pér.) Entre la vessie supérieure et les tentacules , il se trouve d'autres vessies placées à côté ou au-dessus les unes les autres, et déforme tantôt irrégulière, tantôt polyèdre, et for- mant par leur réunion des prismes ou des cylindres ; les tentacules en partie coniques , en partie cylindriques , en partie formés de groupes de filets ou de globules , quel- ques-uns enfin filiformes et susceptibles de beaucoup d'à- ■-■■--- — - ■ — ■ ■ ■ - - , . ., . .. — (i) Holothuria physalis , L., Amœn., Ac, IV, ni , 6; Sloane , Jam., I, iv, 5; — Médusa utriculus , Gm. Lamartinière, Journ. de Phys., nov. 1787 , II , i3, i4 5 — Médusa caravella, Mùll., natu al. de Berl (Besch.) , II , 9 , 2 , sont des physalies , mais qui ne paraissent pas assez bien décrites pour pouvoir être ni re'uuies ni distinguées comme espèces. J'en dis autant de la Physaliepélo gique, Bosc.,vers, II, xix , 1 et 2, de la Phy salie mégaliste, Pér on , voy. I, xxix, 1 . Cette observation s'appliquera même àcellesdeTilesius, Voyage de Krusenst. et de M. Lesson, Voyage de Duperr., Zoopli. ? pi. 4 et 5 , quoique mieux caractérisées, tant que nous n'aurons pas d'observations précises sur les changements que l'âge ou d'autres circonstances peuvent produire dans le nombre des tentacules. HYDROSTATIQUES. 287 longcment , forment unegrappe ou une guirlande à l'extré- mité inférieure (1). Les Hippopodes. ( Hippopus. Quoy et Gayrn. ) Ontseulement des vésicules latérales, presque demi-circu- laires, ou en forme de pied de cheval, serrées sur deux rangs, et formant ainsi une sorte d'épi comparable à celui de cer- tains gramens, d'où il pend aussi une guirlande qui traverse toutes ces pièces. Les contractions de ces vésicules impri- ment à l'ensemble un mouvement rapide (2). Les Cupulites. Ont leurs vésicules attachées régulièrement des deux côtés d'un axe souvent très long (3). Les Racemides. Cuv. Ont toutes leurs vésicules globuleuses , petites , garnies chacune d'une petite membrane et réunies en une masse ovale qui se meut par leurs contractions combinées (4). Les Rhizophyzes. ( Rhizophyza. Péron. ) N'ont pas de vessies latérales , mais seulement une vessie supérieure et une longue tige, le long de laquelle sont sus- (1) Tel est le Physsophora hydrostatica , Gm. L'individu nommé Physsoph. musonema par Pe'ron , "Voy., XXIX, 4 > est hien conservé; celui de Forskahi, le, XXXIII, E, e, i,e, 2; Encycl., LXXXIX, 7-9, me paraît de la même espèce, mais mutilé de la partie de ses tentacules qui tombent aisément. Je crois aussi que le Physsophora rosacea Forsk., XLIII, B, b, 2, Encycl., LXXXIX, 10, 11 , est un individu, mutilé d'une autre espèce. — Aj. Rhizophysa Chamissonis , Eisenliardt, Méduses , Ac. nat. cur., tome x, pi. 35 , f. 3 , Rh. helianthus, et Rh. melo Quoy et Gaym., An. des Se. nat. X, pi. 5, et beaucoup d'espèces non encore décrites. (2) Quoy et Gaym., An. des Se. nat., tome X, pi. 10 , 4- A , f. 1-12. N. B. la Glèbe d'Otto, Ac. nat. Cur., XI, part. 2, pi. 42 , f. 3 , n'est qu'une vésicule d'hippopode. (3) Voyage de Freyc, Zool., pi. 87 , f . i5. (4) Genre nouv. de la Médit. 288 ACALÈPHES HYDROSTATIQUES. pendus des tentacules , les uns coniques j les autres filifor- mes (i). Les Stéphanomies. (Stephanomia. Péron.) Paraissent une troisième combinaison , où les vessies latérales qui , dans les physsophores propres , adhéraient au haut de la tige , au-dessus des tentacules , se prolongent sur sa longueur , et s'y mêlent à des tentacules de diverses formes (2). C'est à la suite des acalèphes hydrostatiques que peuvent se placer Les Diphyes. (Diphyes. Cuv. ) Genre très singulier, où deux individus différents sont toujours ensemble , l'un s'emboîtant dans un creux de l'autre , ce qui permet cependant de les séparer sans détruire leur vie propre. Ils sont gélatineux, transparents , et se meuvent à peu près comme les méduses ; l'emboîtant produit du fond de son creux un chapelet qui traverse un demi-canal de l'emboîté, et paraît se composer d'ovaires , de tentacules et de su- çoirs comme ceux des genres précédents. MM. Quoy et Gaymard y ont établi des divisions d'après les formes et les proportions relatives des deux individus. Ainsi dans Les Diphyes propres , Les deux individus sont presque semblables, pyramidaux, (1) Physsophorafilijormis, Forsk., XXXIII j F. Encycl., LXXXIX, ï 2 5 le même que Rhizophrza planestoma , Péron, Voy., XXIX , 3. Mais MM. Quoy et Gaymard pensent que ces rhisophyses ne sont que des phys- sophores qui ont perdu leurs vessies late'rales. (2) Stephanomia Amphitriùs , Péron, Voy., XXIX, 5. Quant au Ste- phanomia uvaria , Lesueur , il me paraît devoir être plutôt rapproche des physsophores proprement dits. lliîfîLîi POLYPES. 289 avec quelques pointes autour de leur ouverture qui est à la base de la pyramide (1). Dans les Calpes, l'emboîté a encore la forme pyramidale, mais l'emboîtant est fort petit et carré. Dans les Abyles , l'emboîté est oblong ou ovale ; l'em- boîtant un peu plus petit et en forme de cloche. Dans les Cuboïdes , c'est l'emboîté qui est petit et en forme de cloche : l'emboîtant est beaucoup plus grand et carré. Dans les Navicules, l'emboîté est en forme de cloche j l'emboîtant aussi grand, mais en forme de sabot (2). Il y en a encore plusieurs autres combinaisons. QUATRIÈME CLASSE DES ZOOPHYTES. LES POLYPES. Ont été ainsi nommés, parce que les tentacules qui entourent leur bouche les font un peu ressembler au poulpe, que les Anciens appelaient^/;/??/.?. La forme et le nombre de ces tentacules varient ; le corps est toujours cylindrique ou conique , souvent sans autre viscère que sa cavité, souvent aussi avec un estomac visible, auquel adhèrent des intestins ou plutôt des vaisseaux creusés dans la substance du corps , comme ceux des méduses ; alors on voit or- dinairement aussi des ovaires. La plupart de ces ani- maux sont susceptibles de former des êtres composés , en poussant de nouveaux individus comme des bour- (1) Bory-Saint-Vincent, Voyage aux îles d'Afrique. (2) Voyez le Mém. de MM. Quov et Gaim. , Ann. des Se. nat., tome X. TOME III. l9 2gO POLYPES geons. Néanmoins il se propagent aussi par des œufs. LE PREMIER ORDRE DES POLYPES, Ou LES POLYPES CHARNUS. Vulg. Orties de MER FIXES. Comprend des animaux charnus, qui ont l'ha- bitude de se fixer par leur base , mais dont plusieurs peuvent aussi ramper sur cette base, ou la détacher tout-à-fait, et nager ou se laisser emporter au mouvement des eaux; le plus sou- vent ils se bornent à épanouir plus ou moins l'ouverture de leur bouche , laquelle leur tient aussi lieu d'anus. Elle est entourée de tenta- cules plus ou moins nombreux, et donne dans un estomac en cul-de-sac. Entre ce sac intérieur et la peau extérieure, est une organisation assez com- pliquée , mais encore obscure , consistant surtout en feuillets verticaux et fibreux, auxquels adhèrent les ovaires , semblables à des fils très entortillés. Les intervalles de ces feuillets communiquent avec l'intérieur des tentacules; et il paraît que l'eau peut y entrer et en sortir par de petits orifices du tour de la bouche ; du moins l'actinie la fait- elle jaillir quelquefois par là (i). (i) Voyez Spix, Ann. Mus,, XTII , xxxm , f. t-5. CHARNUS. 2Q1 Les Actinies. (Actinia. L.) Leur corps charnu, souvent orné de couleurs vives, développant des tentacules nombreux , et placés au- tour de la bouche sur plusieurs rangs comme les pé- tales d'une fleur double, leur a fait donner le nom è? anémones de mer. Elles sont infiniment sensibles à la lumière, et s'épanouissent ou se ferment selon que le jour est plus ou moins beau; lorsqu'elles retirent leurs tentacules , l'ouverture d'où ces organes sortent , se contracte et se referme sur eux comme celle d'une bourse. Leur force de reproduction n'est guère moindre que celle des polypes à bras; elles repoussent les parties qu'on leur coupe, et peuvent se multiplier parla division. Leur génération ordinaire est vivipare. Les petites actinies passent de l'ovaire dans l'estomac et sortent par la bouche. Ces zoophytes dilatent beaucoup leur bouche, quand ils ont faim. Ils dévorent toute sorte d'animaux, et spécialement des crustacés, des coquilles, de petits poissons qu'ils saisissent avec leurs tentacules, et digè- rent assez prompt ement (1). Les Actinies proprement dites. Se fixent par une base large et plate. Les espèces les plus communes sur nos côtes, sont U Actinie coriace. ( Act. senilis (2). L. ) Large de trois pouces ; à enveloppe coriace , inégale , orangée , à tentacules sur deux rangs , de longueur mé- (1) Voyez Diquemare , Journ. dePhys., 1776, juin, p. 5i5. et le Mé- moire sur'les Polypes et les Actinies, par M. Rapp; Weimar, 1829, in-4°. («a) C'est à la fois Y Actinia senilis , Gm., Diquemare , Trans. phil., tome LXIII , pi. xvi , f. 10, et pi. xvu, f. 115 Y Actinia crassicornis, Bas- ter, XIII, i ; Y Act. digitata, Zool. dan., CXXXIII, et ''Act. holsatica, ib., CXXXIX. 19* 2Q2 POLYPES diocre , ordinairement marqués d'un anneau rose. Elle se tient principalement dans le sable, où elle se renfonce pour peu qu'on l'effraie. U Actinie pourpre* {Act,equma(\), L.) A peau douce, finement striée ; couleur ordinairement d'un beau pourpre, souvent tacheté de vert; plus petite, les tentacules plus longs, plus nombreux qu'à la précé- dente. Elle couvre tous les rochers de nos cotes de la Manche, et les orne comme s'ils portaient les plus belles fleurs. \J Actinie blanche. (Act. plumosa (2). Cuv. ) Blanche, large de quatre pouces et plus; les bords de sa bouche s'épanouissent en lobes, tous chargés d'in- nombrables petits tentacules ; il y en a un rang intérieur de plus grands. \? Actinie brune. {Act. effœta.)JiorA. lib. XVII. cap. xvm. Bast. xiv. 2 (3) D'un brun clair, rayé en long de blanchâtre; de forme alongée , souvent plus étroite vers le bas ; à peau lisse ; à tentacules nombreux. Quand elle se contracte, il lui sort souvent par la bouche de longs filaments qui viennent de ses ovaires. Elle s'attache de préférence sur des co- (1) C'est à la fois Y Act. equina, L. Diquem., Trans. pliil., LXIII, xvj, 1, 2,3, et YHydra mesembrianthemum , Gm.; Gserlner , Trans. phil , lu , 1 -5. (2) Elle n'est bien figure'e nulle part, mais je crois que c'est elle que doit représenter Baster , XIII, 2. \lHydra dianthus Gm. ; Ellis, Trans. phil., LVII , xix, 85 et Encycl., LXXI, 5, en est aussi fort voisine. Peut-être même YHydra anémone , Trans. phil., ib., 4 5 5; Encycl., ib., 5,6. (3) C'est aussi, à ce que je crois, Y Act. felina , Diquem., Trans. phil., LXIII , xvi , i3 , que Gmel. rapporte à son Actln. truncata. Il est essentiel de remarquer que les variations de formes et de couleur des actinies en rendent la détermination très difficile , et que Ion ne doit point se fier aux caractères e'tablis par les observateurs , et moins encore aux rapprochements proposées par les compilateurs. ciiaunus, 2g3 quilles, el est extrêmement commune dans la Méditer- ranée (i). Les Thalassianthes, Ruppel, sont des actinies à tenta- cules ramifiés (2). Ses Discosomes en sont où. les tentacules se réduisent à peu près à rien par leur brièveté (3). Les Zoanthes. ( Zoanthus. Cuv. ) Ont le même tissu charnu, la même disposition de bouche et de tentacules et une organisation à peu près semblable à celle des actinies; mais ils sont réunis en nombre plus ou moins considérable sur une base commune, tantôt en forme de tige rampante (4), tantôt en forme de large surface (5). Les Lucern aires. (Lucernaria. Miill. ) Paraissent devoir être rapprochées des actinies ; mais leur substance est plus molle, elles se fixent aux fucus et autres corps marins , par un pédicule mince ; leur partie supérieure se dilate comme un parasol; au milieu est la bouche. Des tentacules nombreux, rapprochés (1) Aj. en espèces à peu près certaines , Hydra cereus , Gm. ; Gaertner, Trans. phil., LU ,1,1; Encycl., LXXIII , 1, 2 ; — Hydra bellis , Tr., ib., 2; Encycl., ib., 4 ; — Hydra helianthus , Eilis, Trans., LYII, xix , 6,7; Encycl., LXXI , 1,2; — Hydra aster, Ellis, Trans., LVII, xix, 3; Encyl., LXXI, 3 ; — Aciinia varians , Zool. dan., CXXIX ; — Act. candida, ib., CXV ; — Act. plumosa, ib., LXXXVTII ; — Act. cocci- nca , ib., LXIII , 1 , 3 ; — Act. viridis, Forsk., XXVII , B. ; Act. rubra , Brug. ; Forsk., ib., A ; — Act. maculata , Brug. ; Forsk., ib., C.j — Ac- tinla quadricolor, Ruppel, voyage, Moll., pi. 1 , f. 3 , etc. (2) Thaï, aster, Ruppel, Moll., pi. 1, f. 2. (3) Discos. nutnmifornie , id., ib., f. 1. (4) Hydra sociata, Gm.; Eli. et Sol., Corail., I, 1; Encycl., LXX, 1. (5) Alcyonium mamillosum , Eli. et Sol., loc. cit., !\\ — Aie. digilatum, id., ib., 6. Ces dernières forment le genre Paltthoé de Lamouroux et conduisent aux alcyons. Ce genre paraît avoir été caractérisé sur des individus des- séchés. Voyez le grand ouvrage d'Egypte , Z00L, polypes, pi. n , f i~4 294 POLYPES en faisceaux ? en garnissent les bords. Entre la bouche et ces mêmes bords sont huit organes, en forme d'in- testins aveugles qui partent de l'estomac et contien- nent une matière rouge et grenue. Dans la Lucernaire à quatre cornes, MiiJl., Z00L Dan., XXXIX _, 1-6 , le bord est divisé en quatre branches four- chues , et portant chacune deux groupes de tentacules j dans le L. auricula, ibid. , CLII , les huit groupes sont également répartis autour d'un bord octogone (1). DEUXIEME ORDRE DES POLYPES. LES POLYPES GÉLATINEUX. Ne sontj comme les précédents, revêtus d'au- cune enveloppe dure, et ne produisent pas non plus dans l'intérieur de leur réunion un axe de substance ligneuse charnue ou cornée. Leur corps est gélatineux , de forme plus ou moins conique ; sa cavité tient lieu d'estomac. Les Polypes a bras. (Hydra. Lin.) Nous offrent les animaux de cette classe réduits à leur plus grande simplicité. Un petit cornet gélatineux, dont les bords sont garnis de filaments qui leur servent de tentacules , voilà tout ce qui paraît de leur organi- sation. Le microscope ne fait voir dans leur substance (1) Aj. Luc.fascicularis, Fleming., Soc. Werner, II, xvm,i , 2; — — Luc. campanula , Lamouroux, Mém. Mus., II, xvi. Le Lucernaria pkrygia, Fabr. ; Faun. Groënl., 345, paraît devoir former un autre genre. Voyez au reste le mémoire de M, Lamouroux sur ces zoophytes . dans les Mém du Mus. , tora. II. GELATINEUX. 3gC) qu'un parenchyme transparent rempli de grains un peu plus opaques. Néanmoins ils nagent], ils rampent, ils marchent même en fixant alternativement leurs deux extrémités, comme les sangsues ou les chenilles arpenteuses; ils agitent leurs tentacules et s'en servent pour saisir leur proie 3 qui se digère à vue d'œil dans la cavité de leur corps; ils sont sensibles à la lumière et la recherchent; mais leur propriété la plus merveilleuse est celle de reproduire constamment et indéfiniment les parties qu'on leur enlève, en sorte que l'on multi- plie à volonté les individus au moyen de la section. Leur multiplication naturelle se fait par des petits qui sortent en différents points du corps de l'adulte , et en sont d'abord comme des branches. Nos eaux dormantes en nourrissent^cinq ou six espèces, qui diffèrent par la couleur, le nombre et la proportion des tentacules. La plus célèbre , par les expériences de reproduction qu'elle a occasionées la première , est Le Polype vert { Ilydra viridîs.) Trembley. Pol. I. i. Rces. III. Lxxxvin. Encyc. LX\I. Qui est en effet d'un beau vert clair. On le trouve sur- tout sous les lentilles d'eau. Le Polype à longs bras (Hydra fusca. ) Tremb. Pol. I. 3. 4- Rces. lit- lxxxiv. Encyc. LXIX. Est plus rare; de couleur grise. Son corps n'a pas un pouce de long, et ses bras en ont plus de dix (i). Les Coroes. (Corine. Gaertner.) Ont une tige ûxée , terminée par un corps ovale , plus (i) Aj. Hydr. grisea, Trembl., t, 2; Roes., III, lxxviii-lxxxui ; En- cycl., LXVII; — Hyd. pallens, Roes., III, lxxvi , lxxvii; EncycL, LXVIII 5 — Hyd. gelali no s a, Zoo), dan., CXV, 1, 2. B. JY. Les dix premières hydres duGmel. sont des actinies ; la onzième ( 11. dolioluni) , une holothurie. 296 POLYPES consistant que celui des hydres , ouvert au sommet , et hérissé à toute sa surface de petits tentacules. Quelques- unes portent leurs œufs au bas de ce corps (1). Les Cristatelles. (Gristatella. Cuv.) Ont sur la bouche une double rangée de nombreux tentacules , courbée en demi-lune, formant un panache de cette figure, et attirant par leur mouvement régu- lier , les molécules nutritives. Ces bouches sont por- tées sur des cols courts attachés à un corps gélatineux commun qui se transporte comme les hydres. On trouve ces animaux dans nos eaux dormantes. A l'œil nu ils ne paraissent que de petites taches de moisissure (2), Les Yorticelles. ( Vortigella. ) Ont une tige fixée, souvent branchue et très divisée , dont chaque branche se termine par un corps en forme de cornet ou de cloche. On voit sortir de l'ouverture des filaments en deux groupes opposés, qui exercent un mouvement continuel , et attirent les molécules nutritives. Les espèces en sont nombreuses clans nos eaux douces, et la plupart trop petites pour être bien distinguées sans microscope. Elles forment des buis- sons, des arbuscules , des panaches , et prennent d'au- tres formes toutes très agréables (3). — — — . , , (1) Tubularia coryna, Gm. ; ou Coryne pusilla, Gartner ap., Pall Spic, X, iv, 8; Encycl., LXIX, i5, 16; — Tubularia affinis , Gm f Pall.,ib., 95 Encycl., in., 14 5 — Hydra muldcornis , Forsk., XXVI, B, b, Encycl., ib., 12, i3; — Hydra squamata , Mùll., Zool. dan., IV ; Encycl., ib , 10, 11; — et les espèces esquissées par M. Bosc, Hist. des Veis, II, pi. xxn , f. 3 , 6 , 7 et 8. Cf. B. Le genre des corines , que je n'ai point observe' par moi-même , me paraît me'riter encore un examen particulier. (2) Cristatella mucedo , Cuv. ; Roes., III , xci ; (3) Je ne rapporte à ce genre que les espèces représentées dans les plan- ches XXIV, XXVI de FEncycl. Elles s'unissent par de grands rapports avec certaines espèces rangées parmi les microscopiques. m.. à polypiers. 297 Les Pédicellaires. (Pedigellarià.) Se trouvent entre les épines des oursins, et sont re- gardées par divers auteurs comme des organes de ces animaux ; cependant il est plus vraisemblable que ce sont des polypes qui prennent là leur asyle. Une longue tige grêle se termine par un cornet garni à son extré- mité de tentacules, tantôt en forme de filets, tantôt en forme de feuilles (1) . TROISIÈME ORDRE DES POLYPES. LES POLYPES A POLYPIERS. Forment cette nombreuse suite d'espèces que l'on a long-temps regardées comme des plantes ma- rines , et dont les individus sont en effet réunis en grand nombre pour former des animaux composés, pour la plupart fixés comme des végétaux, soit qu'ils forment une tige ou de simple expansions, par le moyen des appuis solides qui les revêtent à l'intérieur. Les animaux particuliers plus ou moins analogues aux actinies ou polypes à bras, sont liés tous par un corps commun, et en communauté de nutrition; en sorte que ce qui est mangé par l'un profite au corps général et à tous les autres po- lypes. Ils sont même en communauté de volonté; du moins ce dernier article est-il certain pour les espèces libres, telles que les pennatules, que l'on voit nager par les contractions de leurs tiges, et 1 - (1) Voyez Mùll., Zool. dan., XVI; copié Encycl., LXVI. 298 POLYPES. par les mouvements combinés de leurs polypes. On a donné le nom de polypiers aux parties com- munes de ces animaux composés; elles sont tou- jours formées par dépôt et par couches , comme l'ivoire des dents; mais tantôt elles sont à la sur- face , tantôt dans l'intérieur de l'animal composé. Ces positions diverses ont donné lieu à l'établisse- ment des familles de cet ordre. La première famille , Les POLYPES A TUYAUX. Habite des tubes dont le corps gélatineux com- mun traverse l'axe, comme ferait la moelle d'un arbre, et qui sont ouverts _, soit au sommet, soit aux côtés, pour laisser passer les polypes. Leurs polypes plus simples paraissent ressembler principalement aux hydres et aux cristatelles. Les Tubipores. (Tubipora. L. ) Ont des tubes simples, de substance pierreuse, conte- nanl chacun un polype. Ces tubes sont parallèles et unis ensemble de distance en distance par des lames transver- sales , ce qui les a fait comparer à des tuyaux d'orgues. L'espèce la plus connue {Tubipora musica, L.), Seb.,111, ex , 89, est d'un beau rouge ; ses polypes sont verts et de la forme d'hydres. Elle abonde dans l'Archipel desIndes (1). (1) Les autres tubipores de Gm., n'appartiennent pas à ce genre ; quel- ques-unes , surtout celles de Fabric , Faun.Groën., sont peut-être des tubes d'annelides : mais c'est à tort qu'on a suppose' un habitant de cette classe dans l'espèce ci-dessus. C'est bien un polype. Voyez Quoy et Gaim., Zool. deFreyc, pî. 8S. A POLYPIERS. 399 Il paraît que c'est des tubipores que l'on doit rappro- cher quelques polypiers fossiles, également composés de tubes simples, tels que les Caténipores , Lam. , où les tubes sont dressés sur des lignes qui interceptent des mailles vides (1); les Favosites, id. (2), composés de tubes hexagones serrés les uns près des autres , etc. Les Tubul aires. ( Tubularia. L. ) Ont des tubes simples ou branchus de substance cor- née, des extrémités desquels sortent et se montrent les polypes. Les polypes des tabulaires d'eau douce ( Plumatelles , Bosc. (3) , paraissent fort rapprochés des cristatelles par la disposition de leurs tentacules. Nous en avons quelques-unes qui rampent sur les plantes de nos eaux dormantes (4). Les Tubulaires marines. Ont des polypes à deux rangs de tentacules 5 l'extérieur se développant en rayons ; l'intérieur se relevant en houppe. Nos côtes en produisent une {Tub. i«^zV/.ra.Lam.),Ellis, Corail., XVI, c, à tubes simples de deux et trois pouces de haut , semblables à des brins de paille (5). Les Tibianes. Lamour. Ont des tubes en zigzag qui donnent de chaque angle une petite branche ouverte (6). (1) Tubipora catenulata , Gm., Linn., Amœn. Ac , I , iy, 20. (2) Corallium golhîandicwn , Amœn. Ac, I , iv, 27 $ — Favos. commune, Lamouroux , Ac, Sol. et Eli., pi. 75, f. 1, 2. (3) Lamouroux a changé ce nom en Naïsa. (4) Tubularia campanulata, Rœsel., III, lxxih-lxxv ; — Tub. sul- tana, Blumenb., Man., trad. ir. , tom. II , pi. de la p. 10, %. 9; — Tub lucifuga, Vaucher, Bullet. des Se, frim. an 12, pi. xix, f. 6, 7. (5) A]. Tub. ramosa , Ellis, Corail., XVII, a; — Tub. muscoïdes , id., XVI, b. ; — Tub. trichoïdes , id., ib., a; — Tub. soldat ia , Rapp., Ac. nat. cur., XIV, xxxvm , 2. (6) Tibiana fasciculata , Lamouroux, polyp. flex., pi. vu, f. 3, a. Lamouroux place ici les Liagokes les Télesto et les INéomeris , petits genres qui seraient peut-être aussi bien près des corallïaes creuses 3oo POLYPES Les Cornulaires. La m. Ont de petits tubes coniques , de chacun desquels sort un polype à huit bras dentelés, comme ceux des alcyons, des gorgones, etc. (i). Les Anguinaires. ( Anguinaria. Lam. ) Ont de petits tubes cylindriques adhérant à une tige rampante, et dont chacun est ouvert latéralement près de son extrémité , pour le passage d'un polype {i). Les Camfanulaires. Lamarck. Ont les bouts des branches par où passent les polypes , élargis en forme de cloches. Lamouroux les distingue en Clyties dont les tiges sont grimpantes (3), Et en Laomedées , où elles ne le sont pas , les cloches y sont plus petites et à branches plus courtes (4). Les Serttjlaires. (Sertularia. L. ) Ont une lige cornée , tantôt simple., tantôt branchue , et sur ses côlés des cellules de formes très variées qu'oc- cupent des polypes, tenant tous à une tige gélatineuse qui traverse l'axe, comme ferait la moelle d'un arbre. Ces zoophytes ont l'air de petites plantes aussi délicates qu'agréables à voir. Leur propagation se fait par des œufs ou des gemmes qui se développent dans des cellules plus grandes que les autres et de forme différente. (i) Tubularla cornucopia. JY. B. Lesprétendues tabulaires des planches xi-xxvi d'Esper; ne représentent que des enveloppes d'oeufs de mollus- ques de gastéropodes ( excepté la dix-huitième qui est une galaxaure ). (2) Sertularia angnina , Eli., Corail., XXÎI , 11 , c,C, D. Larnouroux a changé ce nom en Aétée. (3) Sertularia verticillata , Eli., Corail., XIII, a ; — Sert, -volubilis , id., XIV, a; — Sert, uva, id., XV, 6; — Sert, rugosa, id., XV, a, A. (4) Sertularia dicholoma , Gm., EU., Corail., XII, a, Cj — Sert. spinosa , id., ib., XI, b, d, — Sert, geniculala , ib., b ; — Sert, mûri- cala , Sol. et Eli., Cor., VII ,3,4- A POLYPIERS. 001 Les diverses directions de leurs cellules ont donné lieu de les distribuer en plusieurs subdivisions. Ainsi , quand les petites cellules sont rangées d'un seul côté sur les branches ce sont des Aglaophenies de M. Lamouroux, que M. Lamarck nomme Plumulaip.es (i). Quand elles sont rassemblées, en certains endroits, comme de petits tuyaux d'orgue, ce sont les àmatia , Lamour. , ou Se'rialaires , Lam. (2). On pourrait en distinguer les espèces où les cellules ainsi disposées entourent la tige d'une spirale. Quand les cellules sont placées autour de la tige, en an- neaux horizontaux, ce sont les Antennulaires , Lam., que M. Lamouroux avait nommées Callianyres (3). Ainsi le nom de Sertulaires propres ne reste qu'aux espèces où les cellules sont des deux côtés de la tige, soit opposées (4) , soit alternes (5). Encore M. Lamouroux dis- tingue-t-il les premières sous le nom deD\NAMÈNES. (1) Serlularia myriophyllum , Gm.., Eli., Corail., VIII, a, A; — S. pennalula, Sol et EU., VII, r, 2; — S. pluma, EU., Cor., VII, b? B. 3; — S. setacea , ib., xxxviii, 4? ï)j T; — Ol. pinnata, ib., XI, a, A; — S. fructescens , Sol. et EU., VI, a, A; — S.falcata, EU., Corail., VII, a, A, et xxxvni , 5 , f . 5 — Aglaoph. cyprès, Zool. de Freyc, pi. xci, i-3 ; — -dgl- godard , ib., xcv, 9,10. (2) Sertularia lendigera , EU., Coroll., XV, b, B. (3) Lamouroux a depuis changé ce nom en Némertesie , Sertularia antennina , Gm., EU. , Corail., IX , a , A , B , C ; — JVemert. ramosa , Lamour., EU., ib., b. (4) Sertularia abiclina, Gm., EU. , Corail., I, b, B ; — S. tamarin- dus, ib., a, A 5 — S.jftlicula, Sol. et EU. , c , C ; — S. polyzonias , ElL, Cor., II , a , b , A , B 5 — S. cupressina , ib., III , a , A ; — S. argenlea , ib., II , c , C ; — S. thuya , ib., V, b, B; — S. cupressoïdes , Lepêch., Act. Pétrop. 1780, IX, 3, 4 5 — S. lichenaslrwn, EU., Cor.,, VI, a, A 5 — S. racemosa , Cavol. , Pol. mar., III , vi , 1, 2 ; — S. Juscescens , Baster. , op. subs. 1, 65 — S. obsoleta, Lepech., Act., Pétrop. 1778, deuxième part., VII, B 5 — S. pinus , id., 1780, première part., IX , 1-2; — S. cuscuta , EU., Corail., xiv , c , C. (5) Serlularia operculata , Eli., Coral ., III , b, B ; — S. pinastrum , Sol. et EU., vi, b , B; — S. rosacea, EU., Cor., iv,a,A,B,C; — S. pumila, ib., V, a, A; — S. disticlia, Bosc, vers, III, xxix, 2; — S. pelasgica , id,, ib., 3 ; — Dinam. crisio'ïde, Zool. de Freyc., pi. xc , ï 12, 002 POLYPES L'extrême petitesse des cellules lui fait établir le génie Thoea(i). La deuxième famille est celle Des POLYPES A CELLULES. Où chaque polype est adhérent dans une cellule cornée ou calcaire à parois minces, et ne commu- nique avec les autres que par une tunique exté- rieure très tenue, ou par les pores déliés qui tra- versent les parois des cellules. Ces polypes re - semblent en général à des hydres. Les Cellulaires. (Cellularia. L. ) Ont ces cellules disposées de manière à former des tiges branchu es, à la manière des sertulaires; mais sans tube de communication dans l'axe. Leur substance est d'ailleurs plus calcaire. Lamouroux y distingue Les Crisies. Dont les cellules sur deux rangs, ordinairement alternes, s'ouvrent sur la même face (2). Les Acamarchis. Qui avec la même disposition ont une vésicule à chaque ouverture (3). . (1) Sertularia hœlecina , Gm., Eli., Corail., X, a, A, B, C. Voyez pour d'autres petits genres établis dans cette famille par Lamouroux , f les Pasythées, les Salacies , les Cymodocées ), son Hist. des polypiers flexibles in-80, 18 16 ; et son Exposition méthod. des genres des poly- piers, in~4° » 1821. (2) Sertularia eburnea , Gm., E1L, Corail., XXI, a, A ; — S. scru- posa , id., XX , c , C ; — S. reptans , ib. , b , B , E , F; — S.fasligiata , ib.,XVHI,a, A. (3) Sertularia neritina , Gm., EU., Corail., XIX, a , A, B , C A POLYPIERS. 3o5 Les Loricules. Où chaque articulation se compose de deux cellules ados- sées , dont les orifices opposés sont vers le haut qui est élargi (i). Les Eiîcratées. Où chaque articulation n'a qu'une seule cellule à ouver- ture oblique (2). On peut en rapprocher Les Electres. Lamouroux. Où chaque articulation se compose de plusieurs cellules disposées en anneau (3). On doit en séparer celles qui ont des articulations cylin- driques , vides à l'intérieur, creusées à toute leur surface de cellules en quinconce : elles conduisent aux flusties et peut-être aux corallines. Je les nomme Salicorniaires (4). Les Fltjstres. (Flustra. L. ) (5) Présentent un grand nombre de cellules, unies comme (1) Sertularia loricata, Eli., Cor., XXI, b, B. Lamouroux les nomme Loricaires ; mais ce nom est depuis long-temps consacre' à un poisson de la famille des silures. (2) Sertularia chelata , Gm., Eli., Corail., XXII, b, B ; — S. cor- nuta , id., XXl, c, C. Ici se rattachent les genres moins nombreux : Lafoée , Alecto , Hip- pothee , sur lesquels on peut consulter Lamouroux aux ouvrages cités. Quanta ses Menippées (Sertularia Jlabellum, Gm., Sol. et EU., IV c, c, 1, C, C, 1 ; et S. crispa, ib., 1, D, D) je doute qu'elles appar- tiennent à ce groupe. (3) Flustra verticillata , Gm., Sol. et Eli., IV, a, A. (4) Cellularia salicornia, Ellis , Corail., XXII I ; — Cell. cereoïdes , Eli., et Sol., V, b, B, C, etc.; — Cell. cirrata , Sol. et Eli , IV, d , D ; — Cell. flabellum, ib., c, C, (5) N. B. D'après les observations de Spallanzani, de MM. Audouin, Edwards et de Blainville , certaines flustres seraient habitées par des ani- maux du groupe des ascidies ; mais il y en a aussi , qui bien certainement , d'après MM. Quoy et Gaimard , le sont par de vrais polypes. .Il sera im- portant de savoir quelles espèces appartiennent à l'une ou â l'autre caté- gorie. OOi POLYPES des rayons d'abeilles, et tau tôt recouvrant divers corps, tantôt formant des feuilles ou des tiges, dont un seul côté est garni de cellules dans certaines espèces , tous les deux dans d'autres; leur substance est plus ou moins cornée (1). Les Cellépores. ( Cellepora. Fabr. ) Offrent des amas de petites cellules ou vésicules cal- caires, serrées les unes contre les autres et percées cha- cune d'un petit trou (2). (1) Fluslra foliacea , Gm., Eli., Corail., XXIX , a , A ; — Fl. trun- cata , id., XXVIII , a, A 5 — FI. bombicina, Sol. et Eli., IV, b, B ; — FI. carbasea , iid., III, 6 , *] ; — FI. pilosa , Eli., Corail., XXXI , a, A , b ; — FI. iomentosa , Mùller , Zool. dan., III , xcv , 1,2; — FI. com- pressa , Moll., Esch., C, 9; — FI. membranacea , Zool. dan., CXVII, 1,2; — FI. papiracea , Moll., esch., 85 — FI. tubulosa, Bosc, XXVII, III, xxx, 2 ; — FI. dentata, Eli., Cor., xxix, C, D, D; — FI. quadrata , Desmar. et Less., Bullet. Philom. i8i4> x, v; — FI. depressa, Moll., f. 21; — FI. épineuse 5 — FI. à diadème; — FI. à collier; — Fl. glo- bijère. Toutes les quatre, Zool. de Freyc, pi, 89 ; — Fl. à petit vase., ib., 91 ; — Fl. gentille; — Fl. margaritifera , ib., 92 ; — Fl. à grande ouverture , ib., pi. 93 , f. 6 , 7 ; — Fl. à petits sillons ; — Fl. à gibecière; — Fl. à petits nids , ib., g5 , et les espèces nouvelles représentées dans le grand ouvrage sur l'Egypte, Zool. zooph. , p. 7 — 10. A ce genre se rattachent aussi les Pheruses de Lamouroux. — Fl. tubulosa , Es- per., IX, 1, 2; — ses Bérénices, Lamour., ad Sol. et Eli., pi. lxxx , f. 1-6; — ses Elserikes , ib., LXIV , 1 5 et 16; et d'autres petits genres sur lesquels on peut le consulter. (2) Cellepora hyalina , Gra., Cavol., Pol., Mar., III , ix, 8, 9; — C. magneville, Lamour., Poîyp., Flex., pi. 1 , f. 3 ; — C. megastoma , Desmar. et Less., Bullet. Phil., 1 8 1 4 ? U> 5'i — Ç- globulosa , ib., 7 ; C. annulans , Moll., Esc. ,.4; — C. pumicosa , EU., Corail., XXVII, F. et XXX , d , D ; — C, rubra , Mùll., Zool. dan., CXLVI ,1,2; — C. radiata, Moll., Esc, 17, A, I; — C. sedecimdenlata , id., 16, A, C; — C. bïmucronala , id., 18 , A, C; — C vulgaris, id., jo, A, B ; — C. cyclostoma , id., 1 2, A , F ; — C. pallasiana , id., i5 A , B. — C. borniana , id., i/j, A , Cj — C. otto-mulleriana , id., i5, A, C. A POLYPIERS. 3o5 Les Tubulipores. (Tubulipora. Lam.) Sont des amas de petits tubes , dont l'entrée est au- tant ou plus large que le fond (i). 11 existe dans la mer des corps assez semblables aux polypiers pour leur suÎDStance et leur forme générale , où l'on n'a pu encore apercevoir de po- lype. Leur nature est donc douteuse, et de grands naturalistes, tels que Pal las et autres . les ont re- gardés comme des plantes; cependant il en est plusieurs qui les regardent comme des polypiers à polypes et à cellules extrêment petites. Si cette conjoncture était vraie , c'est à l'ordre présent qu'ils appartiendraient. Ceux d'entre eux où l'intérieur est rempli de filets cornés, présentent toutefois de l'analogie avec les Gératophytes. Les Corallines. (Corallina. L. ) Ont des tiges articulées, portées sur des espèces de racines, divisées en rameaux également articulés, à la surface desquels on ne voit aucuns pores, et où il n'a pas été possible d'apercevoir de polypes. On les divise comme il suit : Les Corallines propres. Ont leurs articles calcaires, d'apparence homogène , sans ecorce sensible. Le fond de la mer est tout couvert , sur certains rivages, du Corallina ojficinalis , L., Eli., Coral. , XXIV, a. A, b.B. dont les articles sont en ovale renversé les petites tranches (i) Millepora tubulosa , (irn., Eli., Corail XXVII, c,E. TOME III. 20 5o6 POLYPES disposées comme dans les feuilles pennées , et portant elles- mêmes d'autres branches disposées semblablement. Elle est blanche, rougeâtre ou verdâtre. On l'employait autrefois en pharmacie , à cause de sa substance calcaire (i). Lamourouxen distingue encore, mais assez légèrement Les A.MPHIROÉS. Dont les articulations sont alongées (2). Les Janies. Qui ont seulement les branches plus menues et les arti- culations moins crétacées (3). Les Cymopolies. Où les articulations sont séparées les unes des autres (4) par des intervalles cornés j leur surface a des pores plus marqués. Déjà M. Delamarck avait séparé Les Pénicilles Lamark. ( Nesea. Lamouroux. ) Qui ont une tige simple, composée intérieurement de fibres cornées tissues ensemble et comme feutrées j encroûtée (1) Àj. C. corallina elongata, Gm., Eli. , Corail., XXIV, 3; — C. cupressina , Esper., Zooph. , VII , 1,2; — C. squamata , EU., XXIV , c, C ; — C. gran/Jera , Sol. et Eli., XXI, c , C ; — C. subulata , iid., ib., b } — C turneri, Lamour., Pol., FI , X , 2 ; — C. crispata , id., ib., 3 \ — - C. simplex , id., ib., 4 j — ■ C. calvadosii, Soi. et Eli., xxm, 1 4- 5 — C. palmata , id., xxi > a, A ; — C. sagillata, Zool. de Freyc., pi. 95, f. 11 et 1 2 . (2) Corallina rigens , Sol. et EU., xxi , d; — Cor. tribulus , id., ib., c} — C. cuspidata , ib., f; — Ampli, fucoïdes , Lamour., Polyp., Fl., xi , 2 5 — A. gailloni, id., ib., 3 ; — A. verrucosa , id., ib., 5 ; A. ju- bala , ib., 6. (3) Corallina rubens , Eli., Corail., pî. xxiv, f. F; — jania micrar^ throdia, Lamour., Pol. flex. , 1 , 69, f. 5, ad Sol. et Eli., pi. 69, f. 7 et 8 ; — J. crassa, id., pi. 69, f. 9, 10; — J. compressa, Zool. de Freyc. pi. 90, f. 8 , 9, 10. (4) Corallina barbata, Gm., Eli., Corail., xxv, c , C j — C. rosariwny Sol. et EU., xxi , h , H. A POLYPIERS. 3o7 d'un enduit calcaire, et terminée par un faisceau de branches articulées, analogues à celles des coralUnes ordinaires (i). Les Halymedes. Lamouroux. Ont des tiges articulées et divisées comme les corallines; mais la substance de leurs articles qui sont fort larges , est pénétrée à l'intérieur de filets cornés , qu'on débarrasse aisément de leur croûte calcaire par les acides (2). Les Flabellaires. Lamarck. • ÎN'ont pas d'articulations distinctes , mais forment de grandes expansions foliacées > composées comme les articles des halymedes, et la tige des péiiicilles , de filets cornés encroûtés d'nne enveloppe calcaire (3). Les Galaxaures. Lamouroux. Ont des tiges divisées par dichotomie, mais leurs rameaux sont creux (4). Les Liagobes. Id. Ont des tiges creuses et divisées par dichotomie, mais sans articulations (5). (i) Corail, penicillus j — Cor. peniculum y — Cor. phœnix; — JYesea nedulosa . Zool. de Freyc., pi. 91, f. 8 et g. (2) Corallina tuna , Sol. et Eli., XX, e; — Cor. opuntia , id-, ib., b, — Cor. incrasaala, id., ib. , d. C'est la deuxième division des flabel- laires de Lamarck. (3) Corallina conglutinata , Sol. et Eli., XXV, 7; — Corail, /label- lum, iid., XXIV, C; et Corail, pavonia, Esper., Corail., VIII, IX; la première division des flabellaires de Lam. Lamouroux en a changé le nom en Udotea. (4) Corail, obtusata , Sol. et £31., XXII ,2; — Corail, lapi descens , id., ib., g ; — Tubularia jragilis , Linn., Slcane , Jam., XXX, 10; — Tubul. umbellala , Esper., tubul., XVII; — Corallina rnarginata , Sol. et Eli., XXII, 6 ; — Corail, fruliculosa, ib., 5 ; — Galaxaure roide , Zool. de Freyc, pi. 91, f. 10, 11. (5) Corail, marginata , Sol. et Eli. xxu, 6; — - Corail, fruticulosa, iid., ib., 5. 20* 5o8 POLYPES C'est peut-être à ,1a suite des corallines que doit être placée L'Anadiomène. Lamouroux. Vulgairement connue sous le nom de mousse de Corse, et si utilement employée comme vermifuge. Elle se com- pose d'articulations régulièrement disposées en branche, de substance un peu cornée recouverte d'un enduit géla- tineux (i). Parmi ces productions sans polypes apparents , que l'on rapporte par conjecture aux polypiers , il en est peu de plus singulières que Les Acétâbules. ( Acetabulum. Lam. ) Une tige grêle et creuse porte une plaque ronde et mince^ comme un parasol, striée en rayons , crénelée au bord, ayant au centre un petit disque lisse entouré de pores. On n'y aperçoit point de polypes. Les rayons de son disque sont creux et contiennent des grains verdâtres , ce qui l'a fait regarder comme une plante par Cavolini (2). Il y en a une dans la Méditerranée. ( Tabularia aceta- bulum, Gm.) Donat., Adr., III, Tournef., Inst. cccxviii. (3) Les Polyphyses. ( Polyphysa. Lara. ) Ont, comme les précédents, une tige grêle et creuse, mais (1) Anadiomeneflabellata, Lainour., Pol , flex., xiv, f. 3, et App., ad Sol. et Eli., pi. 69, f. i5et 16. JY. B. Les Galaxaures et les Liagores forment le genre Dichotomaire de Lamarlc; mais ce ne sont pas, comme le croit ce naturaliste, des polypiers vaginiformes , car leur tube ne contient aucun polype. (2) Je ne trouve pas au pourtour les ouvertures dont parle M. La- marck. Les tubes qui forment les rayons, sont clos. Les pre'tendus tenta- cules, décrits par Donati, étaient des corps e'trangers. Ni I'Acétabule , ni la Polyphyse , ne sont des polypes vaginiformes. JY. B. Depuis ma première édition, M. Rafeneau de Lille, a pré- senté a l'Académie un mémoire où il considère l'acélabule comme un végétal de la famille des coiifeives. (3) Aj. Y Acëtabule petit godet , Zool. deFreyc, pi. xc, f. 6, 7. A. POLYPIERS. 3 M. rotulosa, iid., lv , j , 3 ; — M. ananas , iid., xlvii, 6 5 — M. pléiades , iid,, lui ,7,8; — M. stellulata, iid., lui , 3, 4; — M. favosa, iid., l, 1 5 — M. dentlculala , iid , xlix , 1 ; — M. abdita , iid., l, 25 — M. siderea, iid., xlix, 2 j — M. gaiaxea , iid., xlvii , 7. (6) Madr. cinerascens, Sol. et Eil., xliii ; — M/aspera, iid., xxxix. (7) Madr. porites, Sol. et Eli., xlvii; — M.foliosa , iid., lu, etc. A POLYPIERS. 3l5 Dans chaque vallon s'ouvrent d'espace en espace des bou- ches 7 et les tentacules au lieu de former des rosettes autour deces bouches, formen tune rangée le long des côtés dechaque vallon. Quelques espèces n'en ont point du tout, maislebord de chaque bouche y est seulement festonné (i). Si les collines qui séparent ces vallons sont élevées en feuilles ou en crêtes sillonnées des deux côtés, ce sont des Pavonies. Il y a des bouches dans le fond des vallons . et d'ordinaire sans tentacules (2). Quand ces collines sont élevées en cônes, comme si c'était des étoiles saillantes , M. Fischer les nomme Hydnophores? M. Lam. Monticulaires. On devra les distinguer selon que leurs polypes sontau sommet des parties saillantes , comme dans les oculir.es, ou dans le fonds des parties concaves , comme dans les méandrines (3), Les Agaricines. Se composent de lames creusées d'un seul côté par des vallons eux-mêmes sillonnés (4). On croit pouvoir rapprocher des madrépores en général, certains polypiers (IcsSarcinules, Lam. ), formés de cylindres dont la coupe forme une étoile à cause de lames saillantes qui en parcourent l'intérieur (5). Quand il y a un axe solide au milieudes lames, ce sont JcsStylines. Ces polypiers tiennent peut-être d'aussi près aux tubipores. ( 1) Madr. labyrinthica, Sol. et Eli., XLVi, 3, 4 '■, — M- cerebriformis , Séb., III, cxn, 1, 5,6; — M. dœdaka, iid., xlvi, i ; — M. mean- drites , iid., xlviîi , 1; — M. areolata, iid., XLvni , 4> 5j — M. crispa, Séb., III, cviu , 3-5 ; — M. gyrosa , Sol. et Eli., li , 2 ; — M. phrjgia , iid., xlviîi, 2; — M. fdograna , Gui , Guall. ind., xcvn. (2) Madr. agaricites, Sol. et Eli., 43 ; — - Madr. lactuca, iid., xliv ; — M. crislata , iid., xxxi , 3, 4 •> etc. (3) Madr. exesa, Sol. et Eli , xlix , 3 ; — et les différentes hydno- phores de Fischer. (4) Madr. cucullata, Sol. et Eli., xlii 5 — M. undala , iid , xl', — M. complicala , iid., xli ,1,2. (5) Madr. organum, Linn., Am. Ac, I, iv, 6. OlG POLYPES Les Millépores. (Millepora-. L. ) Ont leur partie pierreuse de formes très diverses, et sa surface creusée seulement de petits trous ou pores, ou même sans trous apparents. M. Lamarck distingue Les Distichopohes. Où des pores plus marqués sont rangés des deux côtés des branches (i). Parmi ceux où les pores sont également répartis , on distingue Les Millepokes propres (Millepora. Lam.) Solides , diversement branchus (2). Quand leurs pores ne sont pas apparents, comme il arrive quelquefois, on les nomme Nullipores (3). Les Eschares. (Eschara. Lam.) Qui ont des expansions aplaties en feuilles (4). Les Rétépores. ( Retepora. id. ) Qui sont des eschares percées de mailles (5). (1) Millepora violacea, Pall., Sol. et EU., pi. xxvi, f. 3, !\ , copié Encycl. méih., vers , pi. ^Si, f. 1. (2) MM. alcicornis, Pall., Esper,, 1, v, 7, et sup , I , xxvi ; — MM. aspera , Lam., Esper , , sup., I, xvm; — M. truncata , Soi. et Eli., pi. xxni , f. 1-8. (3) MMepora informis , EU., Corail., pi. xxvn , f , c ; — M. calca- rea , Sol. et Eli., pi. xxm, f. i3 ; — M. cvetacea, iid., ib., 9 ; — M alga , iid., ib., 10, 11, 12. (4) Millepora joliacea, Eli., Corail., pi. xxx, f, a; r*- Esc. lichenoïcles, Séb., III, c, 10; — Esc. lobata, Lamour., ad Sol. et El!., pi. lxxii , f. 9-12 (5) Millepora cellulosa , vulgairement manchette de Neptune, Eli., Corail., pi. xxv, f , d. Daubent.; pi. enl., n° 23 ; — M. reticulata , Mar- sill Hist. mar. , pi. xxxiv, f. 1 65 , 1 66. A POLYPIEKS. 5l 7 Les Adéones. ( Adeonà. Lamouroux. ) Qui sont des escharres portées sur une tige articulée j il y en a d'entières et de percées de mailles (i). Troisième tribu, LES POLYPIERS NAGEURS , Dont l'axe est pierreux, mais non fixé. Les Pennatules. (Pennatula. L. ) Ont le corps commun, libre de toute adhérence (2) , de forme régulière et constante, et pouvant se mouvoir par les contractions de sa partie charnue, et aussi par Faction combinée de ses polypes. Ce corps est charnu , susceptible de se contracter ou de se dilater dans ses di- verses parties , au moyen de couches fibreuses qui en- trent dans sa composition ; son axe renferme une tige pierreuse simple; les polypes ont généralement huit bras dentelés. La plupart des espèces répandent une vive lueur phosphorique. Quelie que soit la forme générale des pennatules, elles ont toujours une de Jeurs extrémités sans polypes; c'est ce que l'on a comparé à la partie tubuleuse des plumes d'oiseaux. (1) Ad. grisea , Lamouroux, Sol. et Eli., pl.Lxx, f. 5; — Ad. folllcolina , id. Sur ces genres ainsi que sur plusieurs autres e'tablis d'après des con- side'ralions assez peu importantes, consultez Y exposition méthod des genres des polypiers avec les planches de Solander et Ellis, par Lamou- roux. Paris 1821 . (2) Quelques espèces s'enfoncent dans le sable ou s'embarrassent dans les replis de divers corps marins , mai» ne contractent point d'adhérence' constante. 5 1 8 POLYPES Les Pennatules proprement dites. ( Pennattjlà , Cuv.) Vulgairement Plumes de mer. Qui ont donné leur nom à tout le genre, l'ont tiré elles- mêmes de leur ressemblance avec une plume. La partie sans polypes y est cylindrique et terminée en pointe mousse. L'autre partie est garnie de chaque côté d'ailes ou de barbes plus ou moins longues et larges, soutenues par des épines ou soies roides qui naissent de leur intérieur 7 et hérissent un de leurs bords sans s'articuler toutefois avec la tige pier- reuse del'axej c'est d'entre ces barbes que sortent les polypes* L'Océan et la Méditerranée produisent également La Pennatule rouge ( Pennat* rubra, et Penn.phosphorea, Gm. (i)^ Albinus, Annot. acad. > 1 7 vi? 3? 4? Qui a la tige entre les barbes très rude par derrière* excepté sur une ligne qui parcourt sa longueur. On trouve plus particulièrement dans la Méditerranée La Pennatule grise (Pennat. grisea, Gm.), Albinus, Annot. acad., I, vi ; 1-2 , Plus grande, à barbes plus larges _, plus épineuses , à tige lisse (2). Les Virgulàires. Lam. Ne diffèrent des pennatuîes que parce que leurs ailes,beau- coup plus courtes à proportion de leur longueur totale, sont dépourvues d'épines (3). Ces ailes ne représentent quelquefois que de simples rangées transversales de tubercules (4). (1) L'une et l'autre sont rouges. Le P. rubra ne diffère que par une petite épine à la base de chaque barbe en arrière. Ce n'est peut-être qu'une varie'te'. (2) Aj. Pennalula argentea , Soland. et Eîlis , Zooph., VIII, 1,2, 3 5 — P. grandis. (3) Pennalula mirabilis, MûlL, Zool. dan., XI, très différente du vrai Pennat. mirabilis de Linn. (4) Pennat. junce a , Pall. et Gm. Elle est aussi très différente du Pen. mirabilis. La V irgulaire australe , Lam., n'est point différente du Juincea. A POLYPIERS. 3l9 Les Scirpéaires. Cuv. Ont le corps très long et très grêle , et les polypes isolés, rangés alternativement le long des deux côtés (i). Les Pavonaires. Cuv. Ont aussi le corps alongé et grêle , mais ne portent de polypes que d'un seul côté , et ils y sont serrés en quin- conce (2). Les Renilles ( Renilla. Lam. ) Ont le corps court , et au lieu delà partie qui dans les pennatules propres est garnie de barbes, un large disque en forme de rein, portant les polypes sur l'une de ses faces (3). Les Ve'retilles. (Veretillum. Cuv.) Ont un corps cylindrique, simple et sans branches, garni de polypes dans une partie de sa longneur. Leur os est d'ordinaire petit, et les polypes grands. On y suit plus aisé- ment que dans aucun autre zoophyte composé, les pro= longements de leurs intestin dans la tige commune. Nous en avons un dan;, la Méditerranée ( pennatula cynomorium , Pall., Miscell., Zool., Xïllj i~4; alcyonium epipelrum , Gmel. ; Rap. , ac. nat. cur. XIV, p. 2, xxxvin , 1. ) , long souvent de plus d'un pied, plus gros que le pouce , remarquable par l'éclat de la lumière qu'il répand (4). Enfin Les Omrellulaip.es. Cuv. Ont une très longue tige , soutenue par un os de même (1) Pennatula mirabilis, L. Mus., Ad. Fred., XIX, 4- (2) Pennat. antennina, Bohatsch., IX , 4 » 5; — Penn. scirpea, Pall. et Gmel. (3) Pennat. reniformis , Ellis , Trans. Phil., LUI, xix, 6-10, ou AU cyonium agaricum, Gm. (4) Aj. Pennat. phalloïdes , Pall. , Mise. Zool., XIII ,5-9 5 — Pennat. stellifera, Mull , Zool. dan., XXXVI, i-3. 5ao POLYPES longueur, et terminée au sommet seulement par un bouquet de polypes (i). On trouve dans la mer et parmi les fossiles de petits corps pierreux percés de pores , que l'on a cru pouvoir rapprocher des millépores. S'ils étaient en effet enveloppés d'une écorce contenant des po- lypes, ce seraient des polypiers mobiles , et il fau- drait plutôt les rapprocher des pennatules. Tels sont Les Ovulites , Lara., en forme d'oeufs ^ creux inté- rieurement , souvent percés aux deux bouts ; les Lu- NULITE3, orbiculaires, convexes, striés et poreux d'un côté, concaves de l'autre ; les Orbulites, orbiculaires, plats ou concaves, poreux des deux côtés ou aux bords. Si le Dactylopore est libre, comme le pense M. de LamaTck, il appartiendrait aussi à cette subdivision; c'est un ovoïde creux , ouvert aux deux bouts , à deux enveloppes, Tune et l'autre percées de mailles, comme les rétépores (2). Quatrième tribu , l'écorce animale ne renferme qu'une substance charnue , sans axe ni osseux ni corné. Les Alcyons. ( Alcyônium. L. ) Ont, comme les pennatules, des polypes à huit bras dentelés , des intestins se prolongeant dans la masse co m- ' (1) Pennatula encrinus , Ellis, Corail., XXXVII, a, b , c. IV. B Pennatula /îlosa , et Pennatula sagitlata , sont des animaux parasites, du genres des lerne'es ( les Pennelles, Oken ) ; mais nullement des pennatules. Le Penn. sagitta, Esper, Pennat., pi. v , est tout autre chose que celui de Liun. ; peut-être est-ce un Nepthts. (2) Le Rétéporile , Bosc, Journ. Phys., juin 1806. Voyez aussi sur ces genres de petits mille'pores libres , l'ouvrage de Lamouroux que nous venons de citer. A POLYPTEUS. 32 l mune des ovaires; mais cette masse n'est point soutenue par un axe osseux ; elle est toujours fixée au corps, et quand elle s'élève en troncs ou en branches, on ne trouve dans son intérieur qu'une substance gélatineuse, ])arcourue de beaucoup de canaux entourés de mem- branes fibreuses. L'écorce est plus dure et creusée de cel- lules où les polypes se retirent plus ou moins complète- ment. Nous avons en abondance dans nos mers j \J Alcyon , main de mer {Aie. digitatum), EU. Corail, xxxn. Qui se divise en grosses branches courtes -7 VAlc. exos , qui a des branches plus grêles y d'un beau rouge, etc. Linnseus et ses successeurs ont réuni un peu légèrement aux alcyons, divers corps marins de tissus variés , mais tou- jours sanspolypes visibles. Tels sont Les Théthyes. ( Thethya. Lam. ) Dont l'intérieur est tout hérissé de longues spirales sili- ceuses qui se réunissent sur un noyau central également siliceux. Leur croûte présente comme dans les éponges deux ordres de trous -, les uns, fermés par une sorte de treillage/ seraient à l'entrée de l'eau , les autres , béants, sont destinés à sa sortie (i). On place encore à la suite des alcyons , Les Eponges. (Spongia. L. (2) Corps marins fibreux , qui ne paraissent avoir de sen- (1) proyezMM. Audouin et M. Edwards ( Ann. des Se. nat., tome XV, p. 17). JY. B. Une grande partie des Alcyons de Lam. , appartiennent réellement à ses théthyes. Aj. les genres fossiles que M. Lamouroux croit pouvoir rapprocher des Alcyons ou des Tethyes : ses Halliroes et ceux dont il compose son ordre des Actinaires j ses Chenondopores, ses Hippalines, ses Lim- nories, ses Sérées , etc. ; toutes productions dont la nature est plus ou moins problématique. (2) Le genre des éponges est très riche en espèces curieuses, et roéritç TOME III. 21 522 JSFUSOIHES sible qu'une sorte de gélatine ténue , laquelle se des- sèche et ne laisse presque aucune trace , et où Ton n'a pu encore observer de polypes m d'autres parties mobi- les. On a dit que les éponges vivantes éprouvent une sorte de frémissement ou de contraction quand on les touche ; que les pores dont leur superficie est percée palpitent en quelque sorte; mais ces mouvements sont contestes par M. Grant(i). Les éponges prennent des formes innombrables , cha- cune selon son espèce, comme d'arbustes, de cornets, de vases, de tubes, de globes, d'éventails. Tout le monde connaît l'Eponge usuelle ( Spongia offlci- nalis ) , qui est en grandes masses brunes formées de fibres lies fines, flexibles, élastiques, et percées d'un grand nombre de pores et de petits conduits irréguliers donnant les uns dans les autres. CINQUIÈME ET DERNIÈRE CLASSE DES ZOOPHYTES ET DE TOUT LE RÈGNE ANIMAL. LES INFUSOIRES. On a coutume de placer à la fin du règne animal, des êtres si petits, qu'ils échappent à la vue simple, et n'ont pu être distingués que depuis que le mi- croscope nous a dévoilé en quelque sorte un nou- veau monde. La plupart présentent un corps géla- tineux, de la plus extrême simplicité, et ceux-là d'être étudie. M. de Lamarck (an. sans vert, II, 345 et suivants), sera un excellent guide à cet e'gard. Consultez aussi le Mémoire important de M. Grant j Ann. des Se. nat.? tome XI, pi. xxi. (i) MM. Audouin et Edwards adoptent l'opinion de M. Grapt , Ann. des Se. nat., XI , pi. xvi. ROTIFÈilHS. 52 5 doivent en effet trouver ici leur place ; mais on a aussi laissé parmi les infusoires des animaux beau- coup plus compliqués en apparence , et qui ne leur ressemblent que par leur petitesse et le séjour où on les trouve d'ordinaire. Nous en ferons un premier ordre, en insistant toutefois sur les doutes qui subsistent encore relati- vement à leur organisation (t). V ORDRE PREMIER DES INFUSOIRES. LES ROTIFÈRES. Se distinguent , comme nous venons de ie dire , par une plus grande complication. Leur corps est ovale et gélatineux ; on y distingue une bouche, un estomac, un intestin, et un anus près de la bouche. En arrière il seternmieJeplussouventparune queue diversement construite; et en avant il porte un or- gane singulier , diversement lobé , à bords dentelés, et dont les dentelures exécutent une vibration suc- cessive qui ferait croire que cet organe consiste en une ou plusieurs roues dentées et tournantes. Une ou deux proéminences sur le cou ont même paru (i) JY. B. La nature de mon ouvrage n'exigeant point que j'entre clans le détail infini de ces infiniment petits , et u ayant point à Jeur égard d'observations qui me soient propres, je ne puis que renvoyer à l'ouvrage de M. Bory de Saint- Vineent, intitule : Essai d'une classification des ani- maux microscopiques , extrait du Lotnc ïl , Zoopîiytes de l'Encyclopédie méthodique. Parts 1820. Ces petits êtres y sont divises en. -quatre- vingt-., deux genres. 2 1* 024 INF U SOIR ES porter des yeux à quelques observateurs. Cet or- gane tournant ne sert pas à conduire les aliments vers la bouche; on pourrait soupçonner qu'il a quelques rapports avec la respiration (1). Les Furculaires. (Furcularia. Lam.) Vulgairement Rotifères proprement dits. Ont le corps sans armure ; la queue composée d'arti- culations qui rentrent les unes dans les autres et termi- née par deux filets. C'est sur l'une d'elles ( la Furculaire ou le Rotifère des toits )j queSpallanzani a fait ses fameuses expériences de ré- surrection. Couverte de poussière dans les gouttières, elle se dessèche de manière à reprendre après plusieurs semaines la vie et le mouvement si on l'humecte d'un peu d'eau. Les Trichocerques , Lam. ne me paraissent différer des furculaires que par un peu moins de développement de leurs organes vibratiles (2). Les Vaginicoles, Lam. Paraissent des trichocerques enveloppées d'un étui trans- parent; mais il y a lieu de craindre quelque illusion d'op- tique (3). Les ïubicol aires. (Tubicolaria. Lam. ) Ne différent des furculaires que parce qu'elles se tiennent dans de petits tubes , qu'elles construisent avec des molécules étrangères» mais qui ne font point partie de leur corps , comme ceux des polypiers. Leur (1) Voyez , sur l'organisation de ces animaux , le mémoire de M. Du- trocliet , Ann. du Mus., XIX, p. 355. (2) TricJwda paxillwn , Mull., XXIX, 9-1 2 ; Encycl., XV, 19-20 ; .-—Tiich. longicauda , MûlI. , XXXI , 8- io. (3) Trich. innala ; — Tr. ingenita; — Tr. inquilina , Mull. HOMOGÈNES. 32,5 organe rotatoire se montre cependant hors du tube à peu près à la manière de la tête des polypes. Nous en avons une assez commune sur les conferves de nos mares ( Vorticella tetrapetala , Blumenb). Dulro- cliei, , Ann., Mus., XIX, xvm , i-io; dont l'organe rota- toire est divisé en quatre lobes. Les Brachtons. (Brachiontjs. Miïll. ) Avec des organes rotatoires et une queue à peu près semblables à ceux des furculaires , portent une espèce de bouclier membraneux ou écailleux qui leur couvre le dos, comme celui de certains monocles. DEUXIÈME ORDRE. LES INFUSOIRES HOMOGÈNES. Dont le corps ne montre point de viscères ni d'autres complications , et ne présente souvent pas même une apparence de bouche. La première tribu , Comprend ceux qui, avec un corps gélatineux, plus ou moins contractile dans ses diverses parties, offrent encore pour organes extérieurs des cils plus ou moins forts. On les nomme UrcÉolaires , Lam., quand ils ont Ja forme d'un cornet, d'où sortent les cils comme dans les polypes appelés v ortie elle s ; Trichodes, quand avec un corps plat ces cils sont à une extrémité; Leucophres , quand ils entourent tout le corps; Kérones, quand il y en a quelques-uns de gros et représentant des espèces de cornes; Himajntopes , quand ces prétendues cornes s'alongent en espèces de filets. 026 INFUS01RES La deuxième tribu , Offre ceux qui n'ont point d'organes extérieurs visibles, si ce n'est tout au plus une queue. Les Cercaires. (Cercaria. Miïll. ) Ont leur corps ovale en effet terminé par un filet. A ce genre appartiennent entre autres les animalcules qui se montrent dans le sperme de divers animaux, et sur lesquels on a fondé tant d'hypothèses bizarres. Quand ce filet est fourchu , comme il arrive quelquefois , M. Delamarck nomme ces animaux Furcocerques. Les Vibrions. ( Vibrio. Miïll. ) Ont le corps grêle et rond comme un petit bout de til. C'est à ce genre qu'appartiennent Les prétendues Anguilles de la colle et du vinaigre. ( Vib. glutinis et aceti.) Ces dernières se distinguent souvent à l'œil nu. On prétend qu'elles changent de peau, qu'elles ont des sexes , font des petits vivants en été, et des œufs en automne. La gelée ne les fait point périr. Les premiers paraissent dans îa colle de farine déiayée. Les Enchelides. (Enchelis. Mull.) Ont le corps oblong , plus mou , moins déterminé que les vibrions. Les Cyclides (Cyclidium ) l'ont plat et ovale; les Paramèces, plat et oblong; les Kolpodes, plat et si- nueux; les Gones, plat et anguleux; les Burs AIRES , creux comme un sac. Les plus singuliers de tous sont Les Protées. ( Proteus. L. ) On ne peut leur assigner de forme déterminée; leur HOMOGÈNES. 3 2" figure change à chaque instant , et prend successivement toute sorte de circonscriptions , tantôt arrondi et ra- massé , tantôt divisé et subdivisé en lanières de la ma nière la plus bizarre (1 ). Les Monades. ( Monas. Mùll. ) Ressemblent, au microscope, à de petits points qui se meuvent avec beaucoup de vitesse, quoique sans aucun organe apparent de mouvement. Les Volvoges. ( Volvox. ) Ont un corps globuleux et tournant sur lui-même , renfermant souvent des globules plus petits qui doivent sans doute en propager la race. (i) Proteus âiffluens , Rœs., III, ci; Encycl., I, i , a-m ; — Prot. lenax, Mùll., ïnf., II , i3-i8 ; Encycl., I, a , a-f. Voyez au reste sur tous ces animaux , l'ouvrage posthume d'Othon- Fre'de'ric Mùll er, intitule Animalcula infusoria , dont les planches ont été copiées dans l'Encyclopédie méthodique. Consultez aussi le Ille tome de Rœsel , et , pour la classification , l'ouvrage cité de M. Bory de Saint- Vincent. FIN DU TOME TROISIEME. TABLE ALPHABÉTIQUE DES AUTEURS CITÉS DANS CET OUVRAGE. En expliquant les abréviations dont on s'est servi pour indiquer les nombreux auteurs que l'on a été obligé de citer, on a cru utile de donner quelques notions sur leur état , l'époque de leur naissance et de leur mort, et le caractère de leurs écrits. X». AbilD. — AjbildgàAUDT (Pierre-Chrétien), natura- liste danois, professeur à Copenhague, mort en 1808. L'un des continuateurs du Zoologia danica de Millier, et auteur de divers mémoires parmi ceux de la Société d'Histoire naturelle et de la Société royale des Sciences de Copenhague } ainsi que de la Société des Naturalistes de Berlin. ÀCAD. DES Se. Je cite ainsi Jes Mémoires de l'Académie des Sciences de Paris, dont il a paru un volume in-4° pour chaque année, depuis 1700 jusqu'à 1790. J'ai cité aussi quelquefois les Mémoires des Savants étrangers à l'Académie, 11 vol. de 1750 — 1786. J'ai cité souvent aussi les Mémoires de V Académie de Berlin depuis i8ig,etles nouveaux Mémoires des Curieux de la Nature (Academia naturœ curiosorum) de Bonn , à compter du tome IX , i«Si8, où ils ont pris leur nouvelle forme. Pour ceux de l'Académie de Péteisbourg , voyez ci- dessous Peterob. , ou Petrop. TOME TTT. 2 2 55o TA CLE ALPHABÉTIQUE Alb. ou Albin. — Albin (Eleazar) , peintre anglais. Histoire naturelle des Oiseaux, 3 vol. in-/|°. Londres, i ^3 1-38 7 contenant 3o6 figures enluminées médiocres. L'Histoire naturelle des Araignées, en Anglais ( a natural History of Spiders) , i vol. in-4°. avec figures. Londres 7 1736. Acosta, ou plutôt Mendez da Costa (Emmanuel), naturaliste portugais, établi à Londres. Historia naturalis Testaceorum Britanniœ, 1 vol. in-4°. Londres, 1778 Adanson (Michel), né à Aix en 1727 , mort à Paris en 1806, membre de l'Académie de Sciences, l'un des premiers qui aient essayé de classer les coquilles d'après leurs animaux. Histoire naturelle des Coquillages du Sénégal , 1775, 1 vol. in-4°. Agassis , naturaliste allemand* Editeur des Poissons de Spix et auteur de mémoires dans Ylsis. Ahr. — Ahrens. Augusti Ahrensii fauna insectorum Europœ , Jase . 1-12. Albinus (Bernard-Sigefroy), professeur à Leyde, Fun des grands anatomistes du dix-huitième siècle , né à Francfort en 1697 , mort en 1770. Nous n'avons eu occasion de le citer que pour la des- cription des pennatules , insérée dans les Annotationes Academicœ. 8 cahiers in-4°. Leyde, 1754-1768. Aldrov. ou Aldr. — Aldrovandi (Ulysse), noble bolonais, professeur à l'université de Bologne, né en i52Ô, mort aveugle en 1600. Son Histoire naturelle en i'4 vol. in-fol. de i5qo, — 1640 , dont 11 sur les animaux , a été en grande partie publiée par ses successeurs. 11 n'a paru de son vivant que DES AUTEURS CITÉS. 35 1 les 3 vol. [d'Ornithologie et le premier des Insectes. C'est une compilation indigeste et pénible à consulter. Amor. — ÀMOREUX (N.)j médecin de Montpellier. Notice des Insectes de la France réputés -venimeux , i vol. in-fol., avec fig. Paris , 1 786. Description méthodique d'une espèce de Scorpion, com- mune à Souvignargues , en Languedoc. Journal de Phy- sique , tom. 35. ànders. — ÀKDERSON ( Jean), négociant etbourgue- mestre d'Hambourg, né en 1674* mort en 1743. Histoire naturelle de VIslande , du Groenland , etc. 2 vol. in-8°. Paris, i-]5o. Cet ouvrage , quoique ancien et superficiel , est encore îa principale source, relativement aux Cétacés. Andrew ( Jean-Gérard-Reinhard), apothicaire à Ha- novre, né en 1724, mort en 1793; A donné ( en allemand) : Lettres écrites de la Suisse à Hanovre , dans l'année 1763. Imprimées d'abord séparé- ment dans le Magasin d'Hanovre de 1764 et 65, réim- primées en 1 vol. in-4°. Zurich, 1776. Ahn. Mus. — annales du Muséum d'histoire natu- 7 elle de Paris, par les Professeurs de cet établissement ; 20 vol. in-4°.? de 1802 à i8i3. Ce recueil est continué sous le titre de: Mémoires du Muséum d'Histoire naturelle , etc. Paris, i8i5 et suiv. 11 y en a maintenant 18 volumes. Argeisv. — Argenvjlle( Antoine- Joseph des-alliers Dr) , maître des Comptes à Paris , né en 1680, mort en 1765. V Histoire naturelle éclaircie dans une de ses princi- pales parties , la Conchyliologie, in-4°. première édit. Paris, 174^? deuxième , augmentée de la Zoomorphose , ib. 1757 5 troisième , augmentée par MM. Fa vanne, 2 vol. ib. 1780. 2.} 332 TABLE ALPHABÉTIQUE àrtedi (Pierre) , naturaliste suédois, ami de Linnseus, né en i 705 , noyé à Amsterdam en 1735. Son ouvrage sur les poissons a été publié par Linnseus. P. Artedi Ichtyologia sive Opéra omnia de Piscibus. 1 vol. in-8°. Leyde, 1738. L'édition de Walbaum, Artedius renovatus , en 5 vol. in-8°. Gripswald , 178889, est fort augmentée, mais par nn compilateur sans jugement. Ascan. — Ascainius (Pierre), professeur à Copen- hague. A donné cinq cahiers in-fol., dont le premier , trans- verse, de figures enluminées d'histoire naturelle du Nord, de 1767 à 1 779- Audeb. — ■ Audebert (Jean-Baptiste), peintre à Paris, né à Rochefort en 1759 , mort en 1800. Histoire naturelle des Singes et des Makis. Paris, 1800, in-fol. avec 62 planches dessinées d'après les individus empaillés du Muséum. Oiseaux dores ou à reflets métalliques. Paris, 1802 , 2 vol. in-fol. Aud. — Audotjïn ( Jean-Victor) , docteur en méde- cine, sous-bibliothécaire de l'Institut, aide naturaliste, suppléant de MM. Lamarck et Latreille, au Jardin du Roi, membre de plusieurs sociétés, né à Paris, le 27 avril 1 797. Anatomie d'une larve apode (Conops) trouvée dans le bourdon des pierres , par MM. Lâchât et Audouin, 1818. Mémoire sur les rapports des trilobites avec les ani- maux articulés. (Ann. générales des Se. phys. , tom. 8, p. 233, aveefig. )* Mémoires sur VAchlysie , nouveau genre d'Arachnide. (Mém. Soc. d'hist. naturelle, tom. 1, p. 98, av. fig. , Et note sur une nouvelle esp. d7Achlysic. (Ann. des Se. nat. , tom. 2 , p. 497 )• Lettres sur la génération des insectes , adressée à l'Acad. des Sciences* (Ann. Se. natur. , tom. 2 , p. 281). DES AUTEURS CITÉS. 335 Recherches Anaiomiques , sur la famille du Drele et sur le mâle de celte espèce. ( Ann. Se. natur. , tom. 2, p. 443 , ag. ). Recherches Anatomiques -pour servir à Vhistoire natu- relle des Cantharides. ( Ann. Se. natur. , t. 9, p. 3i, fig.). Prodrome d'une hisl. nat. chimique , etc. , des Can- iharides y thèse pour le doctorat, in-4°. Paris. Mémoire sur la Nicothoé , genre nouveau de crustacé qui suce le sang du homard. MM. Aud et Milne Ed- wards. (Ann. Se. natur. , tom. 9, p. 345. ) Divers mémoires sur Vanatomie et la physiologie des' crustacés , insérés dans les Ann. des Se. naturel. Explication sommaire des planches du grand ouvrage d'Egypte , relatives aux animaux sans vertèbres, et dont la publication avait été interrompue par la maladie de M. Savigny. On doit aussi à M. Audouin la description des mammifères faite conjointement avec M. Geoffroy- St.-Hilaire. Observations pour servir a Vhistoire de la formation des perles (insérées dans les Mém. du Mus. d'hist. natur. en 182g ). Mémoires sur plusieurs mollusques, entre autres sur la glycimère , sur une clavagelle vivante 7 genre siliquaire , sur le genre magile , présenté à l'Acad. des sciences eu 1829, et insérées par extrait dans la revue des Ann. des Se. natur. Avec Milne Edwards. Résumé d'Entomologie ou d'Histoire naturelle des ani- maux articulés y 2 vol. in-18, Paris, 1829. Histoire naturelle des animaux du littoral de la France, encore manuscrite. D'Az. ou Azz. — De Azzara (don Félix), officier espagnol, né en 1746; Nous a donné deux excellents ouvrages sur l'histoire naturelle du Paraguay : Essai sur l'Histoire naturelle des Quadrupèdes du Pa- raguay, traduit sur le manuscrit par M. Morcau de Saint- Méry , 2 vol. in-8°. Paris , 1801 ; et 334 TABLE ALPHABÉTIQUE Voyages dans l'Amérique méridionale , de 1781 jus- qu'en 1801 ; traduits par M. Waîkenaer, 4 vol. in-8°. Paris, 1809. Les deux derniers volumes, traduits par M. Sonnini, contiennent l'histoire des oiseaux du Para- guay. B. BAJON , ancien chirurgien-major à Cayenne. Mémoires pour servir à l'histoire de Cayenne , etc. 1 vol. in-8°, Paris, 1777. Il y a quelques détails sur des animaux de ce pays. Barrère (Pierre), professeur à Perpignan, mort en 1755. Essai sur V Histoire naturelle de la France équinoxiale , 1 vol. in- 12. Paris, 1741» Ornithologiœ spécimen novum, 1 vol. in-4°. Perpignan , 1745. Barton (Benjamin-Smith), naturaliste américain, professeur à Philadelphie, mort en 1816. Mémoire concernant la faculté de fasciner attribuée au serpent a sonnette (en anglais). Philadelphie, 1796, 1 vol. in-8°. Faits , Observations et Conjecture sur la génération de Vopossum{ en anglais ). Philadelphie , 1801, hroch. in-8. Notice sur la Sirène lacertine et une autre espèce du même genre ( en anglais ). Philadelphie, 1 808, brochure in-80. Mémoire sur un reptile nommé aux États-Unis Alli- gator, ou Hellbender ( en anglais ). Philadelphie, 1812 , brochure in-80. C'est la salamandre gigantesque. BARTRAM (William). Voyage dans les parties sud de V Amérique Septentrio- nale , traduit en français par M. Benoits. Paris, 1779, 3 vol. in-80. Baud. — Baudet de la Fage (Marie- Jean). Essai sur l'Entomologie du département du Puy-de- DES AUTEURS CITÉS. OÔÔ Dôme. Monographie des lamelli-antennes.Clermont, 1809, i vol. in-8°. Bast. — Baster (Job), médecin de Harlem, de la Société royale de Londres, né en 1711 , mort en 1775. Opuscula subseciva , 1 vol. in-4-0. divisé en denx tomes, fig. Harlem., 1764 et i^65. Beauv. — Beau vois (Palisot de). Voyez Palisot. Bechst. ou Begh. — Bechstein (J. M.), naturaliste saxon , né en 1707. Histoire naturelle usuelle de l'Allemagne (en allemand). Leipz. 1801-1809,4 vol. in-8°. ne comprenant que les quadrupèdes et les oiseaux. Bell (Th.) Auteur de mémoires sur les reptiles , dans les trans. lin, le Zool. journ. etc Bel. — Belon (Pierre), médecin du Mans, né en 1517, mort en 1 564 ^ professeur au Collège de France. Observations faites dans ses voyages en Orient, 1 vol. in-4o. i553. Histoire des Poissons, 1 vol. in-8°. Transv. i55i. Histoire naturelle des étranges Poissons marins ', et Description du Dauphin, etc. 1 vol. in-4° • i55i. Histoire naturelle des Oiseaux, 1 vol. in-foî. i55i. Bennet (E. T.) naturaliste anglais. Auteur de Mémoires dans le Journal zoologique. Bexnett ( J. Whitchurch), naturaliste anglais. Auteur d'une liist. nat. des Poissons de Ceylan, dont nous n*avons encore que 1 cahiers in-4°. Les pi. en sont très- belles. Bergius (Pierre- Jonas), naturaliste suédois, profes- seur à Stockolm; mort en 1790. Est cité pour quelques Mémoires parmi ceux de Stoc- kholm. 336 TABLE ALPHABÉTIQUE Beseke ( Jean-Melchior-Théophile) , professeur en droit à Mittau en Courlande, né en j 746. Auteur de Matériaux pour V Histoire des Oiseaux de Courlande ( en allemand ). Mittau et Leipz. 1792, in-8». Beudant (F.rS.), naturaliste et physicien, membre de l'Académie des sciences. Cité pour ses Mémoires sur les Coquilles, dans les Annales du Muséum. Besler, ou Mus. Besler.—- Besler( Michel-Robert), médecin de Nuremberg , né en 1 607 , mort en 1661. Rariora Musei Besleriani. In- fol. 17 16. Blainville (Henri Ducrotay de), professeur ad- joint à la Faculté des Sciences, membre de l'Académie des sciences. Je cite de lui plusieurs Mémoires sur toutes les parties de la Zoologie, insérés dans les Annales du Muséum, le Bulletin des Sciences , le Journal de Physique , et ses arti- cles sur les Mollusques , et sur les Vers, qui ont paru dans le Dictionnaire des Sciences naturelles. Le premier est imprimé à part, sous le titre de Malacologie. Paris et Strasb. in-8°. 1828. Avec un vol. de planche. Mémoire sur les Bélemnites. Paris 1827, in-4°. Essai d'une Monographie de la famille des Hirudinées. Paris 1827 , in-80. Bl. ou Blogh. — Bloch (Marc-Ëlieser), médecin juif à Berlin, né à Anspacli en 1723, mort en 1799. Son Ichthyologie, ou Histoire naturelle générale et par- ticulière des Poissons , en 12 parties, in-fol. avec 432 pi., Berlin, 1785 à 1796, est loin d'être générale. Elle ne con- tient que les espèces qu'il avait pu se procurer, les étrangères sont presque toutes mal coloriées. Son Systema Ichthyologiœ ( voyez Schneider ) réunit aussi les espèces des autres auteurs, mais sous une mé- thode bizarre. Il a donné encore ( en allemand ) : Traité sur la géné- ration des Vers intestine. Berlin , 1782 , in-4°. DES AUTEURS CITÉS. 55j Blum. ou Beumenb. — Blumenbach ( Jean-Fréd.), professeur de niédecine et d'histoire naturelle à Got- tingeu, Je cite surtout son Manuel d'Histoire naturelle, dont la 8e. édition, en allemand, est de Gottingue, 1807, 1 vol. in-8°. ( 11 y en a une trad. franc, par M. Artaud, Metz, i vol. in-80. ) i8o3; et ses Figures d'Hist. nat. ( Abbildungen ), 10 cahiers in-8°. de 18 planches chacun. Gott. 1796-1810. BOCCONE (Paul) , moine bernardin, de Sicile, né en a 63 3 , mort en 1704. Nous citons ses Recherches et Observations naturelles, etc., Paris, 1671, 1 vol. in-12. Bodd. — Boddaert (Pierre) , médecin et officier municipal de Flessingue en Zéelande. Elenchus animalium , vol. I, sistens quadrupedia. Roterdam, 1785, in-8°. La suite n'a point paru. On a aussi de lui quatre Lettres sur autant d'animaux du cabinet de Schlosser, à la suite de celle de Schlosser même sur le lacerta amboïnensis. Bohatsgh ( Jean-Baptiste), professeur à Prague , mort en 1772. / De quibusdam Animalïbus marinis', etc. 1 vol. in-Zj.0. Dresde, 1761. Cet ouvrage contient de bounes observations sur quel- ques Mollusques et Zoophytes. B01É, jeune naturaliste de Kiel, mort dans un voyage d'histoire naturelle, à Java. 11 avait préparé de grands travaux sur les reptiles. Bojanus (Louis-Henri) , naturaliste allemand, pro- fesseur à Vilna , mort en 1828. Auteur d'une excellente Mononographie de la tortue d'eau douce d'Europe. Vilna 1819, in-fbl. et de plusieurs mémoires dans l'Isis. 53 8 TABLE ALPHABÉTIQUE Boisd. — BoiSDUVAL ( J.-A.) , médecin, conservateur du cabinet de M. le comte Dejean. Essai sur une Monographie des zygénides 7 i vol. in 8°. avec planches. Paris 1829. Europœorum lepidopterorum index methodicus , joint au même ouvrage. 11 vient de publier les premiers cahiers d'un ouvrage sur les Lépidoptères de l'Amérique Septentrionale, et con- jointement avec M. le comte Dejean , les trois premiers fascicules d'un autre, ayant pour titre : Iconographie et Histoire naturelle des. Coléoptères dJ Europe. 1827 , in-8°. La description (Annales de la Société linnéenne de Paris) de quelques nouvelles espèces de lépidoptères. BOMMÉ (Léonard), médecin zélandais; Auteur de quelques Mémoires insérés parmi ceux de la Société des Sciences de Flessingue. Bonann. ou Bon. — Bonanni, ou plutôt Buonanni (Philippe), jésuite, professeur au Collège romain, né en 1608, mort en 1725. Observateur assidu; nous ne citons que son ouvrage intitulé : Recreatio mentis et oculi in observatione anima- lium testaceorum , 1 vol. petit in-4°. Rome, 1684. C11. Bonap. — Charles-Lucien Bonaparte, prince de Musignano, fils du prince de Canino. Auteur dJun excellent supplément à l'ornithologie américaine de Wilson , et de plusieurs mémoires dans les annales du lycée de New-Yorck. Bonnat. — Bonnaterre (l'abbé) , professeur d'his- toire naturelle à Tulle. 11 a dirigé la gravure des planches de l'Encyclopédie méthodique, pour les animaux veitébrés f et donné un texte pour celles des Reptiles et des Poissons. Ses figures sont généralement copiées d'autres auteurs ? et pas toujours avec choix. Boinel. — Bonelli (François), directeur du cabinet DES AUTEURS GITES. OOO, d'histoire naturelle, et professeur de zoologie à Turin. Catalogue des Oiseaux du Piémont , br. in-4o. de 181 1 . Observations Entomologiques , en deux parties, impri- mées dans les mémoires de l'Académie des Sciences de Turin. Elles ont pour objet le genre Carabus de Linaeus, ou la tribu des carabiques. Plusieurs autres mémoires dans ceux de l'Ac. de Turin, parmi lesquels on peut citer plus particulièrement: des- crizione disei nuovi insetti lepidopteri délia Sardegna . dans le XXX vol. des dits mémoires. Bonnet (Charles ) , célèbre philosophe et naturaliste de Genève, né en 1720, mort en 1793. Nous ne citons de lui que son Traité d'insectologie. Paris 1745, 2 vol. in-8°. et dans le ier. volume de ses OEuvres, in-4°. Neufchâtel, 1769. Bont. — Bontius (Jacques), médecin publie à Batavia, au commencement du 17e siècle. Historiœ naturalis et medicœ Indiœ Orientalis , libri VI, imprimé à lasuite de l'ouvrage dePisoN : De Indiœ utrius- que re naturali et medica. Borlase (Guillaume), ecclésiastique anglais, curé dans le pays de Cornouailles , né en 1696, mort en 1772. Histoire naturelle de Cornouailles (en anglais), 1 vol. in-fol. Oxford, 1758. Borjn (Ignace, chevalier de), naturaliste transylvain , célèbre minéralogiste , né en 1742, mort en 1791. Nous citons ses Testacea Musei Cœsarei Vindobonensisy Vienne, 1780, 1 vol. in-fol. Bory -Saint- Vincent , naturaliste de Bordeaux, qui a accompagné le capitaine Baudin jusqu'à l'Isle - de- France, et qui vient de présider la commission d'histoire naturelle en Morée. Nous citons son Voyage aux quatre principales lies 34-0 TABLE ALPHABÉTIQUE d'Afrique , où se trouvent diverses observations intéres- santes de Zoologie. Son essai d'une classification des animaux microscopiques. Paris 1826, in-8°. Les -planches des vers de lJ Encyclopédie méthodique , dont il a expliqué les dernières parties. E ssai monographique sur les Oscillaires. Paris 1827, in-8°. Et des articles , dans le Dictionnaire classique d'hist. nat. dont il est le principal directeur. Bosc (Louis), membre de l'Académie des Sciences. Auteur de nombreux Mémoires dans les actes de la Société d'Histoire naturelle, dans le Bulletin des Sciences, etc. , et des Histoires naturelles des Vers , des Coquilles et des Crustacés, qui font suite à la petite édition de Buffon, donnée par Déterville. Bosman (Guillaume), négociant hollandais du dix- septième siècle. Voyage en Guinée, 1 vol in-8°. Utrecht, i-jo5. On y trouve des notes originales sur divers animaux. Boud. — Boudier (Henri-Philippe), pharmacien. A publié dans les annales de la Société Linnéenne de Paris la description d'une espèce de lema nouvelle pour la Faune Française. Bourgtjet (Louis), professeur à Neufchâtel, né en 1678 , mort en 1742. Je cite son Traité des Pétrifications , 1 vol. in-4°< Paris, 1742» Bowdigh, naturaliste anglais. Auteur d'un voyage au pays des Achantes, et d'un voyage à Madère, où. il y a plusieurs observ. d'hist. nat. Mme Bowdich, aujourd'hui Mme Lee. Publie une histoire des Poissons d'eau douce de la Grande- Bretagne, avec de très-belles figures. Il en a paru trois ca- hiers, — Londres, 1828 et 29. DES AUTEURS CITÉS. 5^1 Brander (Gustave), naturaliste anglais, morten 1787. Je cite ses Fossilia Hantoniensia collecta, et in museo Britannico deposita. Londres, 1766, in~4°. Brantz, jeune naturaliste hollandais. Auteur d'un Mémoire sur FEuriotis , ( le même rat que notre Otomys. ) Brebis. — Brébisson, membre de la Société Linnéenne du département du Calvados. Catalogue méthodique des crustacés terrestres , flu- viatiles et marins, recueillis dans le département du Calvados , in-8°. Brehm (Chrestien-Louis) , pasteur allemand. Auteur de trois volmes in-8, de Matériaux pour l'his- toire des oiseaux , en allemand. Neustadt, 1820 et 1822. Bremser, conservateur du cabinet impérial deVienne. Sur les Vers vivants dans l'homme vivant , en allemand. Vienne, 1819, in-4°.ll y en a une traduction française du docteur Grundler, avec des additions par M. de Blain ville. Paris, 1824, in-8°. Breyn. — Breynius ( Jean-Philippe), médecin et na- turaliste de Dan tzick, né en 1680, mort en 1764. Dissert, de Polythalamiis , nova testaceorum classe. Dantz, , 1732, in-4°- Historia naturalis cocci radicum tinctorii , 1 vol. in-4°. Gedani, 1731. Briss. — Brisson (Mathur in- Jacques) , professeur de phvsique , membre de l'Académie des Sciences : dans sa jeunesse , garde du cabinet d'histoire naturelle de M. de Réaumur ; né en 1723 , mort en 1806. Le Règne animal divisé en IX classes, 1 vol.in-4°. Paris, 1756 , contenant seulement les Quadrupèdes et les Cétacés. Ornithologie, 6 vol. in- 4° • Paris , 1770. Ouvrage utile par l'exactitude minutieuse desdescriptions. Les planches sont du même dessinateur que les planches enluminées de Buffon , et souvent faites d'après les mêmes modèles 54-2 table alphabétique Brit. Zool. Nous citons sous ce titre le volume grand in-fol. , avec de belles figures , sans nom d'auteur , de la Zoologie Bri- tannique, imprime à Londres en 1766. Il est dePennant, et a reparu dans sa Zoologie Britannique , en 4 vol. in-8°. Yovez Pennant. Brocchi (G.), ingénieur des mines, mort en 1828 en Syrie , au service du pacha d'Egypte. Je cite 5a Conchiologia fossile subapennina, 2 vol. in~4°, Milan, 1814. BroisgniART (Alexandre), membre de l'Académie des Sciences, professeur à la Faculté des Sciences de Paris, et au Jardin du roi, né en 1770. Je cite son Essai d'une classification naturelle des Reptiles. Paris, i8o5, in-4°. Ses travaux sur les Coquilles fossiles , soit dans les An- nales du Muséum , soit dans notre ouvrage commun sur la Géographie physique des environs de Paris. Et son Histoire des Crustacés fossiles , publiée avec M. Desmai ets , in-4°» Paris, 1812. Brouss. — Brotjssonnet ( Pierre-Marie- Auguste), secrétaire perpétuel de la Société d'Agriculture, membre de l'Académie des Sciences; né en 1761,, mort en 1807. Je cite son Mémoire sur les chiens de mer, Académie des Sciences, 1780. Son Ichthyologia , dont il n'a paru qu'une décade, grand in-4°« Londres et Paris, 1782. Brown. Jam. — Browne (Patrice), médecin irlandais à la Jamaïque. • The Civil and Natural History ofjamaica, 1 vol. in- fol. Londres , 17 56. Brown ou Br. — Brown (Pierre), peintre anglais. New illustrations of Zoology , 1 vol. in -4°. Lond. , 1776, avec 5o planches enluminées d'animaux de diverse? classes , toutes assez médiocres. DES AUTEURS CITES. Ô p Bruce ( James) , célèbre voyageur écossais , né en 1730, mort en 1794* Voyage en Abyssinie et aux sources du Nil. Je cite la traduction française. Paris, 1790, 5 vol. in-4°. Brug. — . BruguiÈRES (Jean-Guillaume),, médecin de Montpellier, voyageur, né vers îyôo, mort à Ancône à son retour de Perse, en 1799. Je cite son Dictionnaire des Vers de l'Encyclopédie méthodique, dont il nJa paru qu'un volume. Paris, 1792, in-4°. Et ses figures des vers , pour le même ouvrage, dont on en a 4« BitUNNicn (Martin-Thomas), naturaliste danois, professeur à Copenhague. Ichiyologia Massiliensis , etc., 1 vol. in-8°. Copenha- gue et Leipsick, 1768. Entomologia sistens Jnsectorum tabulas systematicas , Copenhague, i764,in-8°. Et plusieurs Mémoires parmi ceux de la Soc. des se. et de la Société d'hist. naturelle de Copenhague. BuCHAWAK (le docteur François-Hamilton) , écossais, médecin au Bengale, mort en 1829. Auteur de quelques Mémoires dans les Transactions de la Société Linnéenne ,, et d'un Voyage au Mysore , où. se trouvent plusieurs bonnes observations. On lui doit surtout une Histoire naturelle des poissons du Gange. 1 vol. in-4°. , en anglais. Edimbourg, 1822, avec un grand nombre d'excellentes figures. Buckland ( Will.) , professeur de Géologie à Oxford. Auteur des Reliquiœ Diluvianœ , in-4°. Londres, 1825, et de nombreux Mémoires sur les fossiles. Buff. — Buffon ( Georges-Louis Leclerc , Comte de ) , intendant du Jardin du Roi , trésorier de l'Acadé- mie des Sciences, né en 1707, mort en 1788. Histoire naturelle , générale et particulière , avec la description du Cabinet du Roi. Se cite toujours l'édition 344 TABLE ALPHABÉTIQUE in-4°. Paris, 1749 — 1789, en 36 vol., dont 3 de généra- lités, \i de quadrupèdes , 7 de suppléments aux généra- lités et aux quadrupèdes , 9 d'oiseaux, 5 de minéraux. Buf. enl. ou enlum. Les planches enluminées des oiseaux , publiées pour l'Histoire naturelle de Buffon , par Daubeuton le jeune, au nombre de 1008, sans ordre. C'est le recueil, sans comparaison , le plus riche qui ait paru sur cette classe. La plupart de ces figures sont bonnes. BULLET. DES Se. Bulletin des Sciences par la Société philomatique , journal qui paraît une fois par mois, depuis 1791 , et où, se trouvent , en abrégé, une foule de notices précieuses pour l'Histoire naturelle. Burschell , voyageur anglais , au Cap. CARENA (Hyacinthe), professeur à Turin. Monographie du genre Hirudo) tom. XXV des Mém. de l'Ac Turin , 1820 , in-4°» , Carmichael , officier anglais. Cité pour un mémoire sur les poissons de Tristan d'Acunha, Trans. lin. , xn. CARUS (Charles-Gustave) , professeur à Dresde. Auteur de plusieurs ouvrages sur l'anatomie comparée. Je cite de lui un Mémoire sur la circulation des larves des insectes névroptères, en allemand. Leipsig, 1827, in-4». Cat. ou Catesb. — Catesby (Marc), né en 1680, mort en 1749? voyageur dans l'Amérique septentrio- nale. The natural History of Carolitia , Florida and the Bahama islands y 1 vol. in-foî. et append. Lonrî. , 1 73 1 et 1743 7 avec 110 pi. coloriées. DES AUTEURS CITÉS. 5^5 Catjche (François), de Rouen, soldat ou matelot à Madagascar., mort en i638; A donné , en i63i , une Relation de Madagascar , etc. i vol. in-8°. Cavolini (Philippe), médecin et naturaliste à Naples. Memorie per servira alla Storia de* Polipi mariai 9 in-4°. Naples , i*j85. Sulla Generazione dei Pesci e dei Granchi , i vol. in-4°i Naples/ 1787. Cetti (Francesco). Storia naturale di Sardegna , 4 v°h in- 12. Sassari , ■77^ — *777- Chabert, directeur de l'Ecole Vétérinaire d'Alfort. Nous le citons pour son Traité des maladies vermi- neuses dans les animaux. Paris , 1782 , br. in-8°. Chab. - — Chabrier (J.) ^ancien officier supérieur, correspondant de la Société d'histoire naturelle. Une suite de mémoires sur le vol des insectes , faisant partie du Recueil de ceux du Muséum d'histoire natu- relle 5 il en a été tiré à part un certain nombre d'exem- plaires, formant un volume in-4°. , et ayant pour titre : Essai sur le vol des insectes. Paris , i8s3. Chamisso (Adalbert de ), naturaliste et littérateur distingué à Berlin, quia fait le voyage autour du monde avec le capitaine Kotzebue. Je cite de lui un Mémoire sur les salpa. In-4° en latin. Berlin, i83o. Charp. — Toussaint de Charpentier. Horœ Entomologicœ. 1 vol. in-4°> avec pi. Breslau, i8a5i Chemin. — Chemnitz (Jean- Jérôme), de Magdebourg , prédicateur de la garnison à Copenhague , né en 1780; A continué la grande Conchyliologie de Martini y et donné pi usieursMémoires parmi ceux des Sociétés des natu- ralistes de Berlin, de Copenhague, dans le Naturforscher. Choris (Louis), peintre russe, qui a fait le voyage TOME III. X 20 .ARY! ao] 346 TABLE ALPHABÉTIQUE autour du monde, avec le capitaine Kotzebue, et a été assassiné près de la Vera- Crux, en commençant un voyage dans le Mexique. On a de lui Voyage pittoresque autour du Monde \ Paris, 1822, in-fol., et Vues et paysages des régions équinoxiales. Paris, 1826, in -fol. Clairv. — Clâirville, naturaliste anglais , établi en Suisse. Entomologie helvétique , 2 vol. in-8°, en français et en allemand, avec de très bonnes figures. Le premier vol. a paru en 1798, et le second en 1806, l'un et l'autre im- primés à Zurich. Clarck, médecin-vétérinaire anglais. Une Monographie des OEstres , dans le tome troisième des Transactions de la Société Linnéennë* 11 en a publié une seconde édition. Clerc (Charles), peintre suédois, élève deLinnseus. Aranei Suecici descriptionihus et figuris illustrati} 1 vol. in-4°. Holniiœ, î']5,]> en suédois et en latin. Icônes Insectorum rariorum , 1 vol. in-4°» Hoîmiui, 1759 — 1764. Ouvrage utile pour reconnaître les papillons décrits par Linnaeus dans le cabinet de la reine Frédé- rique Ulrique. Cloquet ( Jules) , médecin et chirurgien de Paris. Auteur d'une anatomie des vers intestinaux. i824>in-4°. Clus. — Clusius , ou l'Ecluse (Charles), né à Ar- ras en i526, mort en 1609; médecin de l'empereur, et ensuite professeur à Leyde. Exoticorum libri X , 1 vol. in-fol. Anvers, i6o5. Collet-Meygret (G.-F.-H. ), médecin. Mémoire sur un ver trouvé dans le rein d'un chien (le strongylus gigas, inséré dans le journal de physique, tome LV). 1 Far. Col. — Golumna (Fabius), médecin de Rome, DES AUTEURS CITÉS. Zl^J d'une branche bâtarde de l'illustre maison Colonne, né en i56y , mort vers 1660. Observateur exact et érudit. De purpura y in-4°. , 1616. Aquatilium et terrestrium aliquot animalium aliarum- que naturalium rerum observationes , à la suite de son Ecpkrasis , ib.j in-4°. , 1616. Com. ou Commers. — Commerson (Philibert) , né à Dombes en 1727, mort à Tlsle-de-France en 1775, Voyageur infatigable et très savant naturaliste. Je cite ses manuscrits et ses dessins déposés à la biblio- thèque du Muséum d'histoire naturelle. Cook( Jacques), célèbre navigateur, né en 1728 , tué aux îles Sandwich en 1779. Tout le monde connaît ses trois grands voyages , dont les relations ont été traduites dans toutes les langues. Coquebert ( Antoine - Jean ) , naturaliste établi à Rheims. Illustratio iconographica Insectorum quœ in musœis Parisinis observavit. J. Chr. Fabricius, 3 décades in*4°. Paris, 1799 — 1804. Il y a aussi de lui diverses notes dans le Bulletin des Sciences. COUCH (Jonathan) , naturaliste anglais. Cité pour un Mémoire sur les poissons de Comouailles . Trans. lin. , xiv. Cram. — Cramer (Pierre), marchand d'Amsterdam» Papillons exotiques des trois parties du monde , l'Asie , V Afrique et V Amérique , en hollandais et français, 4 vol. in-40. , composant en tout 400 planches enluminées. Am- sterdam , 1779 — 1782. Voyez Stollj pour le supplément. Creutz. — Creutzer (Chrétien) . Essais entomologiques ; en allemand ( Entomologische versuche ) , in-80., avec figures coloriées. Vienne, 1799. 20* &J8 TABLE ALPHABÉTIQUE Crevelt , naturaliste allemand. Auteur d'un mémoire sur un gecko dans ceux de la Soc. des nat. de Berlin. 1809. Curt. — Ctjrtis (John), naturaliste et peintre anglais. Il a commencé la publication d'un Gênera iconographi- que des genres d'insectes et de plantes propres à la Grande-Bretagne. Leurs caractères y sont représentés avec la plus grande fidélité. Cet ouvrage , publié par fascicules, forme déjà trois volumes in-8°. 11 a aussi publié dans le Zoological-Journal , des Ob- servations intéressantes sur Yelater noctilucus. Cuv. — Cuvier (George-Léopold-Chrétien-Frédéric- Dagobert), né à Montbéliard, en 1769; secrétaire per- pétuel de l'Académie des Sciences, etc. Je cite de moi les ouvrages suivants, outre mes Mé- moires insérés dans les Annales du Muséum. Ménag. du Mus. Ménagerie du Muséum d'histoire naturelle , parMM.La- cépède , Cuvier et Geoffroy , avec des figures peintes par Maréchal , et gravées par Miger ; 2 vol. pet. in-8°* Paris, 1804. H y en a aussi une édition grand in-folio. Tab. élém. Tableau élémentaire de V Histoire naturelle des ani- maux , 1 vol. in-8°. Paris, an 6 (1798). Lec d'An. comp. Leçons d'Anatomie comparée , recueillies et publiées par MM. Duméril et Duvernoy ; 5 vol. in-8°. Paris , 1800 et i8o5. Rech. sur les oss. foss. Recherches sur les ossements fossiles de quadrupèdes ) 4 vol. in-4°. Paris, 1812. 11 en a paru une 2e éd. en 5 vol. in-4° de 1821 à 1823. MÉM. SUR LES MOLL. Mémoires pour servir à l'histoire et a Vanatoniië des Mollusques) 1 vol. in-4°. Paris, 1816. DES AUTEURS CITÉS. 549 Cuv et Val. VHistoire naturelle des poissons , que je publie avec le concours de M. Valencienues. Il en a paru en ce mo- ment 5 vol. iii-4° et 8°. Paris et Strasbourg. Fkéd. Cuv. — Cuvier (Frédéric), inspecteur général de l'Université, membre de l'Académie des sciences, garde de la ménagerie du Muséum, né à Montbéliard en 1773. Je cite ses Mémoires dans les Annales du Muséum , principalement ceux qui ont pour objet les dents des mammifères, recueillis en un vol. in-8°. Paris i8'25. Et surtout son Histoire naturelle des mammifères, pu- bliée avec M. Geoffroy-St.-Hilaire, in-fol. etin-4°, avec figures d'après nature. Cyrill. — Cyrillus ou Cirillo (Dominique ) , mé- decin de Naples , exécuté à mort en 1796. Enlomologiœ Neapolitanœ spécimen , 1 vol. in-fol. avec planches coloriées. Neapoli , 1787. Dahl. — Dahl (Georges). Coleoptera und Lepidoptera. \ien.? 1823, 1 vol. in-8°. DALDORF 3 officier danois. On a de lui des Mémoires sur quelques poissons , insé- rés dans les Trans. Linnéenneset le journal de Gottingue, Dalm. — Dalman ( Jean-Guillaume ) , mort depuis peu à Stockholm , directeur du Musée de cette ville. Ànalecta entomologica , 1 vol. in-40. , avec 4 planches. Holmiae , i8à3. Prodromus monographies Castniœ. 1 vol. in-4°- > avec une planche. Holmiae, i8a5. Om nagra svenska arter of coccus. Mémoire , in-4°. , avec planches. Stockholm, 1826. Une Monographie des insectes de la tribu des Chal- çidites , ou sa famille des Ptevomalini. 1 vol. in -8°. Stock- holm 7 1820. 55o TABLE ALPHABÉTIQUE Une table synoptique des papillons de Suède , dans les Mémoires de l'Acad. de Stockholm. 1816. Ephemerides Entomologicœ. 1 vol. in-8°. Hoîmiae , 1824. Un Mémoire sur quelques Ichneumonides, 1 vol. in-8°. Stockholm, 1826. Un autre, en suédois, sur les insectes, renfermés dansleCopal. 1 vol. in-8°. Stockholm, i8iô. Dal (J. Graham Dalyell), naturaliste écossais. Observations sur divers phénomènes intéressants des planaires. Edimb. , 181 4^ in-8°. Dampier (Guillaume), célèbre maria anglais, né en i65a. Son Voyage autour du Monde, 2 vol. in-8°. Londres, 1697 et J^99> a 4té traduit en français, et réimprimé plusieurs fois. Il contient quelques traits intéressants de l'histoire des animaux. Dainiels (Samuel ) , peintre anglais. African Scenerys , 1 vol. in-fol. , transv. Ouvrage magnifique, offrant plusieurs belles figures d'animaux très rares. Datjb. — Daubenton (Louis- Jean-Marie ), né à Mont- bard en 1716, mort à Paris en 1800, professeur au Mu- séum d'histoire naturelle et au Collège de France , mem- bre de l'Institut. Je cite les descriptions d'animaux dont il a enrichi l'Histoire naturelle de Buffon. Daud. — Datjdin (François-Marie), mort à Paris en 1804. Traité élémentaire et complet d'Ornithologie, dont il n'a paru que 2 vol. in-4°. (Paris, 1800), ne contenant que les oiseaux de proie et une partie des passereaux. C'est une compilation assez médiocre. Histoire naturelle des Reptiles, 8 vol. in-8°. Paris, 1802 et i8o3 ouvrage faisant suite au Buffon deSonnini. DES AUTEURS CITÉS. 35 1 Histoire naturelle des Rainettes , des Grenouilles et des Crapauds, i vol. in-8°., avec beaucoup de figures enlu- minées. Paris, i8o3. Bej. — Dejean (le comte) , pair de France , lieute- nant-général des armées du Roi , etc. Catalogue de la Collection des Coléoptères de M» le baron Dejean, i vol. in-8°. , 1821. Species général des Coléoptères, 3 vol. in-8°. , i8i5 — 1829. Le quatrième vient de paraître. Histoire naturelle et Iconographie des Coléoptères d'Europe , par MM. Latreille et le baron Dejean , trois fascicules, in-8°. , 1822. Voyez Boisduval. Juss. — De Jussieu (Antoine) , né à Lyon en 1686 , mort en 1758, professeur de botanique au Jardin du Roi. Je le cite pour quelques Mémoires de zoologie . im- primés parmi ceux de l'Académie des Sciences. Dekay , (James E. ) médecin et naturaliste américain. Auteur de Mémoires dans le Recueil du lycée de New-York. Delap. et Brul. — Delaporte et Brullé. Notice sur un nouveau genre de la famille des Cha- ransons , inséré dans le quatrième volume des Mémoires de la Société d'Histoire naturelle de Paris. Delle Chta je ( Etienue) , professeur à Napîes. Auteur de Mémoires sur V Histoire des animaux sans vertèbres . du royaume de Naples en Ital. , 2 vol. in-4°. Napies, 1823 et 1825. Deluc ( Jean-André) , naturaliste genevois , lecteur de la Reine d'Angleterre» Je n'ai eu occasion de citer ce célèbre géologiste , que pour son Mémoire sur les pierres judaïques , dans les Mé- moires des Savants élr. de l'Académie des Screnees. 552 TABLE ALPHABÉTIQUE DeshAYES (G.-P.) , naturaliste de Paris. Anatomie et monographie du genre dentale , dans les Mém. de la description des coquilles fossiles des envi- rons de Paris, in-4°. Paris, i8c>4, et ann. suiv. Desm. — Desmarets (Anselme-Gaétan), correspond dant de l'Académie des Sciences , professeur de zoologie à l'Ecole Vétérinaire d'Alfort; Auteur de V Histoire naturelle des Tangaras , des Ma- nakins 7 et des Todicrs ; i vol. in -fol. Paris, i8o5. D'un Traité de mammalogie , servant d'explication aux planches de mammifères de PEncycl. méthod. Paris, 1820, in-4°. De plusieurs articles du nouveau Dictionnaire d'His- toire naturelle, et notamment de l'article Ma lac os trac es. De divers Mémoires et Notes , reproduit avec des aug- mentations sous le titre de Considération générale sur la classe des Crustacés, 1 vol. in-8°. , avec planches. Paris , i8o3. Et de Y Histoire naturelle des crustacés fossiles , avec le concours de M. Brongniart. Desmoulins ( Charles), vice-président de la Société Linnéenne de Bordeaux. Essai sur les Sphérulites . Bordeaux, 1826. DiQ. ou Diquem. — Dicquemare ( l'abbé Jacques- François), naturaliste du Havre, né en 1733, mort en 1789. Observateur infatigable , auteur de plusieurs Mémoires sur les Zoophytes et les Mollusques, dans les Transac- tions philosophiques, le Journal de Physique, etc. DONATi (Vitalien), médecin de Padoue , voyageur pour le roi de Sardaigue , né en 1713, naufragé en re- venant d'Egypte en 1763. Histoire naturelle de la mer Adriatique (en italien). "Venise, 1750; 1 vol. in-4°. La traduction française* La Haye , 1758. Ouvrage incomplet et superficiel. DES AUTEURS CITÉS. 353 DONOV. — Donovan (Edouard) , peintre de Londres. The Natural History of British Fishes; 5 vol..in-8°. Londres , 1820. The Natural History of British Insects en plusieurs fascicules ; in-8°. An epitome qf the Natural History of the Insects of China] 1 vol. in -4*. London, 1778. An epitome of the Natural History qf the Insects of Jndia) in-4°. Je n'en connais que douze cahiers. General illustration of Entomology. Part. I. An epi- tome of the Insects of Asia ) 1 vol. in-4°. London, i8o5. Dorthès (Jacques-Antoine), médecin de Montpellier, né en 1759 , mort en 1794* Cité pour un Mémoire sur les Araignées maçonnes , dans le deuxième vol. des Transactions Linnéennes. Draparn. ou Drap. — Draparinaud ( Jacques-Phi- lippe- Raimond), professeur à Montpellier, né en 1772, mort en 1804. Tableau des Mollusques terrestres et fluviatiles de la France] brochure in-8°. , Montpellier et Paris , 1801. Histoire naturelle des Mollusques terrestres et fluvia- tiles de la France. Paris, i8o5, in 4°« 7 avec de jolies gravures. Drap. — Drapiez, professeur de chimie à Bruxelles. Mémoires sur un nouveau genre d'insectes coléoptères, de la section des tétramèros , et description de quelques nouvelles espèces de mammifères, d'oiseaux et d'insectes, insérées dans les Annales générales des sciences physiques. Drur. — Drury, orfèvre anglais , mort depuis peu. Illustrations of Natural History, 3 vol. in-4°. , avec de très belles planches enluminées, représentant les in- sectes rares de son cabinet. London, 1770 — 1782. Dur. — Dufour (Léon), médecin de SaiiU-Sever ( Landes). Mémoire analomique sur une nouvelle espèce d'insecte 5t5& TABLE ALPHABÉTIQUE du genre Brachine; tom. i8 des Annales du Muséum d'his-. toire naturelle. Des Mémoires Sur VAnatomie des Coléoptères, sur celle des Cigales, des Cicadelles , des Labidoures ou Forficules , sur une nouvelle espèce d'Ornithomyie, sur le genre Ocyptère ; imprimés dans les Annales des Sciences naturelles, deux .autres Mémoires , insérés dans le Jour- nal de physique, l'un sur l'Anatomie des Scorpions, l'autre sur celle des Scolies ; les Annales générales des Sciences physiques, en offrent plusieurs autres, où il donne la description de diverses Arachnides, et de plu- sieurs nouvelles espèces de Coléoptères; et l'Anatomie de la Remettre linéaire et de la Nèpe cendrée. DuFTS. — DUFTSCHMID (Gaspard), professeur à Linlz. Fauna Austriœ , in-8°. , en allemand. Je n'en connais que les deux premiers volumes. Le premier a paru en i8o5, et le second en 1812, à Lintz et à Leipsick. Dugez (Antoine) , professeur à Montpellier. Recherches sur la circulation , la respiration et la re- production des Annelides abranches. 1828. Sur les Espèces indigènes du genre Lacerta, Annales des Se. nat. xvi. 1828. Duham. — Duhamel du Monceau, naturaliste , agri- culteur et physicien , membre de l'Académie des Scien- ces , né à Paris en 1 700 , mort en 1782. Je cite son Traité général des pêches. Paris, 17^9 , in-fol. , à cause d'un grand^ nombre de bonnes figures de poi-ssons. Dum. ou Dumér. — Duméril (Constant ; , professeur ù la Faculté de Médecine et au Jardin du Roi , membre Je l'Académie des Sciences, né à Amiens en 1 774* Rédacteur des deux premiers volumes de mes Leçons dJAnatomie comparée. Zoologie analytique , 1 vol. in-8°. Paris, 1806, DES AUTEURS CITES. 355 Traité élémentaire d'Histoire naturelle , i vol. in-8°., 2me édition. Paris, 1807. 4e édition , i83o. Divers "Mémoires d'Anatomie comparée , entre autres un sur les Poissons cyclostomes , etc. Les articles du. Dictionnaire de Sciences naturelles re- latifs aux insectes , et 1 vol. in-8°; avec planches , in- titulé Considérations générales sur la classe des in- sectes, DupojsCH. — DuPONCHEL (A. J.), continuateur de l'histoire naturelle des lépidoptères de France , de Go- dart. Monographie du genre Érotyle , in-4°., avec planches 5 imprimé dans le douzième volume des Mémoires du Mu- séum d'histoire naturelle de Paris. Il a continué , à commencer au sixième volume inclu- sivement , l'ouvrage de feu Godart , intitulé : Histoire naturelle des Lépidoptères de France. Le septième vo- lume est presque terminé. Il a fait connaître (Annales de la Soc. Linnéenne de Paris ) un nouveau genre de Coléoptères, qu'il nomme Adelostoma , et il a publié des observations sur les métamorphoses de la nymphale, petit svlvain. Dupont ( André-Pierre ) , de la Société royale de Londres. Auteur d'un Mémoire sur le Glaucus dans les Transac- tions philosophiques , vol. LUI. Dutertre ( Jean-Baptiste ) , moine dominicain, mis- sionnaire aux Antilles, né en 1610. Histoire générale des Antilles, habitées par les Fran- çais, 4 v°l» in-4°. Paris , 1666 — 1671. Le deuxième volume, où est l'Histoire naturelle, con- tient de bonnes observations. Il y a une première édition, en 1 vol. , de i654« Dutrochet(N.), médecin à Château-Renaud. Observateur exact et ingénieux , auteur de quelques Mémoires dans les Annales du Muséum, etc. 356 TABLE ALPHABÉTHIQUE Duv. — Duvau (Auguste), de la Société d'histoire naturelle de Paris. Nouvelles Recherches sur l'Histoire naturelle des Pu- cerons , Mémoire lu a l'Académie des Sciences, le i5 avril 1826 , et imprimé dans le Recueil des Mémoires du Mu- séum d'histoire naturelle. s, Edwards ( Georges ) , peintre anglais, membre et bibliothécaire de la Société royale. Histoire naturelle des Oiseaux rares , 4 v0'* in"4°* Et Glanures d* Histoire naturelle , 3 vol. in-4°. Ces deux ouvrages ne forment qu'un seul recueil de planches , dont les nos se suivent depuis 1 jusqu'à 362. C'est le recueil le plus riche pour les oiseaux, après les planches enluminées de Buffon. Il y a aussi quelques animaux d'autres classes. Les figures sont belles; le texte médiocre. Edw. — Edwards (Milne), conjointement avec M. Victor Audouin. Recherches anatomiques et physiologiques sur la cir- culation dans les crustacés. Annales des Sciences na- turelles , tom. 11. Recherches anatomiques sur le système nerveux des crustacés. Ann. de Se. nat. ? tom. 14. De la Respiration aérienne des crustacés , et des modi- fications que V appareil branchial présente dans les crabes terrestres y même recueil , tom. i5. Mémoire sur le Nicothoe , animal singulier qui suce le sang du homard. Ib. tom. 9. Résumé des recherches sur les animaux sans vertèbres , faites aux îles Chausay. Description des Annelides des côtes de la France , faisant partie des Recherches, pour servir à l'Histoire naturelle du littoral de la France. DES AUTEURS CITES. Oô? Edwards (Milne ) seul. Description de quelques crustacés nouveaux. Annales des Sciences naturelles, t. i3. Recherches Zoologiques , pour servir à l histoire natu- relle des Lézards , même recueil , t. 16. Monographie des crustacés amphipodes. Egede ( Jean ) , missionnaire danois en Groenland , né en 1686^ mort en 1758. Description du Groenland, 1 vol. in-8°. Copenhague et Genève, 1763* EiSENHARDT (Charles-Guillaume )♦ Mémoire sur les Méduses , dans ceux de l'Ac. des cur, de la nat. de Bonn 5 et avec ad. Chamisso, d'un Mém. sur quelques animaux de la classe des vers , ib. , tom. 10, part. 2. Ellis ( Jean ) , marchand de Londres, Essai sur l'Histoire naturelle des Corallines. Londres , 1755, in-4°. y en franc. A La Haye. 1756. Natural History of ' many curious and uncommun Zoo- phytes , 1 vol. in>4°. Londres, 1786. En commun avec Solander. Engram . — Eh gr amelle ( Marie-Do minique- Joseph ), moine augustin de Paris , né en 1727, mort en 1780. Papillons d'Europe, peints par Ernest, et décrits par le révérend père Engramelle , 6 vol. petit in-fol. , com- posés en tout de 34^ planches coloriées : l'ouvrage finit au genre des noctuelles inclusivement. Ernest était un artisan de Strasbourg, qui avait acquis de lui-même un grand talent pour peindre des pa- pillons. Erxl. — Erxleben ( Jean-Chrétien-Polycarpe), né en 1744? mort en 1777, professeur d'histoire naturelle à Gottingen. Systema regni animalis. Classis I animalia , 1 vol. in-8°. Leipzig, 1777. 558 TABLE ALPHABÉTIQUE Esp. — Esper ( Eugène- Jean-Christophe ) , professeur à Erlang. Son ouvrage sur les Lépidoptères d'Europe en alle- mand (Europœische Schmetterlinge) , 4 volumes in-4°.> dont le premier et le quatrième 7 divisés en deux , plan- ches coloriées L'ouvrage n'est pas terminé. Il a paru en outre quel- ques cahiers sur les phalènes proprement dites , ou les géomètres. Son ouvrage sur les Zoophytes {die Pflanzen thiere ) ? 4 vol. in-4°. Nuremberg ? 1791 et années suivantes. Euphrasejn ( Benoist-André ) , naturaliste suédois. Auteur d'un Voyage à Saint-Barthélémy , et cité pour un Mémoire dans ceux de l'Académie de Stockholm. Eversman. Auteur de l'appendice Zoologique , au Voyage en Bucharie du baron de Mayendokf, avec des notes de M. Lichtenstein. On en a une trad. fr. par M. Aniédée Jaubert. Paris, 1826, in-8*. Fab. — Fabricius ( Jean-Chrétien ) , né en 1742, à Tundern , dans le duché de Sleswick, mort en 1807, disciple de Linnœus , professeur d'histoire naturelle et d'économie rurale à Kiel. Auteur d'un grand nombre d'ouvragés sur l'Entomo- logie , parmi lesquels jJai spécialement cité : Entomologia systematica emendata et aucta, 4 v°h in-8°. , dont le premier et le troisième en deux parties. Hafniae , 1792 — 1794* Il y a refondu plusieurs de ses ou- vrages antérieurs , comme : Systema Entomologiœ , 1 vol. in-8°. ) Species Insectorum y 1 vol. in-8°. ; Mantissa In- sectorum, 1 vol. in-8°. Supplementum Entomologiœ systematicœ ; 1 vol. in-8°. îlafniae, 1798. DES AUTEURS CITÉS. o5n Systema Eleutheratorum y 2 vol. in-8°. Kiliae-, 1801. Systema Rhyngotorum , 1 vol. in-8°. Brunsvigœ , i8oî. Systema Piezatorum , 1 vol. in 8°. Brunsvigae , 1804. Systema Antliatorum , 1 vol. in-8°. Brunsvigaî, i8o5. La mort l'a surpris lorsqu'il allait publier le Systema Glossatorum. llligeren a donné un extrait dans son Ma- gasin cntomotogique. Fab. ouFabr. — Fabricius (Othon), pasteur en Groenland , puis en Norvège et en Danemarck. Fauna Groënlandica , etc. , 1 vol. in-8°. Copenhague et Leipsick, 1790 , ouvrage précieux par l'extrême exac- titude des descriptions j mais où les noms sont souvent mal appliqués. Il a aussi donné quelques Mémoires parmi ceux de la Société d'Histoire naturelle de Copenhague. Falck ( Jean-Pierre ) , Suédois , professeur de bota- nique à Pélersbourg, né en 1727 ; voyageur au service de Russie, de 1768 à 1773. Il se tua à Casan en 1 774 • Son Voyage a été publié en allemand, 3 vol. in-4°. Pétersbourg , 1785 et 86. Les deux derniers ne contiennent que de l'Histoire natu- relle. Fall.-— Fallen (Charles-Frédéric), professeur d'his- toire naturelle à Lund. DipteraSueciœ, in*4°»; premier volume. Lundae; 18 14 1817. Farin. — Farines , naturaliste habitant le départe- ment des Pyrénées Orientales. Apubliédans les Annales des Sciences naturelles (1826) des observations sur la larve du ripiphorus himacu- latus. Fa VANNE. Auteur d'un Dictionnaire de conchyliologie , et d'une' édition fort augmentée de la conchyliologie de d'Argen- ville. 360 TABLE ALPHABÉTIQUE Fauj. — Faujas de Saint -Fond ( B. ) , professeur de géologie au Muséum d'histoire naturelle. Histoire naturelle de la montagne dé Saint-Pierre de Maastricht. Paris, 1799, 1 vol. grand in~4°. Fermin (Philippe), médecin à Surinam. Histoire naturelle de la Hollande équinoxiale , 1 vol. in-8°. Amsterdam, 1765. Description de Surinam, 2 vol. in-8°. Amst. , 1769. Deux ouvragés médiocres, et pleins de fautes de no- menclature* Fern. , ou Hern. , ou Hernand. — Hernandes ( François ) , médecin en chef du Mexique sous Phi- lippe II. Nova plantarum animalium et mineralium Mexicano- rum historia , in-fol. Rome, i65i. Mélange singulier de fragments de l'auteur , de figures faites par d'autres, et de commentaires des éditeurs, qu'il faut lire avec pré- caution. Féruss., FeR. — Férussac ( J. Daudebart de), natu- raliste français; A donné une nouvelle édition , augmentée d'un Essai d'une méthode conchyliologiquc , écrite originairement par M. de Férussac père , ancien militaire , broch. in-8°. Paris, 1807. Une grande Histoire des Mollusques terrestres etjlu* viatiles , gr. i ri-fol. , avec de belles planches qui n'est point encore terminée. Et est principal rédacteur de l'important Recueil in- titulé Bulletin universel des Sciences y etc. Fetjill. ou Feuillée. — Feuillée (Louis), mi- nime, compagnon et plagiaire de Plumier, né en i66o> mort en 1732. Journal d'observations faites sur les côtes orientales de l'Amérique. Paris, 1714 ? 2 vol. in-4°. Journal , etc., dans la Nouvelle-Espagne, et aux îles de l'Amérique , ib. , 1725 , 1 vol. in-4°. DES AUTEURS CITÉS. 56 1 Fichtel et Moll. — Fitghtel ( Léopold de), na- turaliste de Vienne : Moll (Jean-Paul-Chai*les de), académicien de Mu- nich. Auteurs d'une brochure in-4°« -, intitulée : Testacea mi- croscopica aliaque minuta ex generibus argonauta et nautilus. Cum 24 tab. Vienne, i8o3. Fisch. — Fischer de Waldheim (Gotthelf), natu- raliste allemand, directeur du Muséum impérial de Moscou. Parmi ses nombreux ouvrages, nous citons.- Fragments d'Histoire naturelle (en allemand) , 1 vol. in-4°. Francfort, 1801. Anatomie des Makis (en allemand ). Francfort , 1804. Description de quelques insectes dans les Mémoires des naturalistes de Moscou , 1 vol. in-4°. Moscou, 1806. Entomographia Imperii Russici , si vol. in~4°. , avec de très belles planches. Moscou, 1820 — 1822. Notice sur une mouche Carnivore, nommée Médetère , in 4°» , avec figures. Moscou, 1819. Notice sur V Argas de Perse. Mémoire in*4°. , avec une planche. Moscou, 1823. Lettre sur le Physodactyle , nouveau genre de Coléo- ptère élateroïde , in-8°. Moscou , 1824. Fitzinger ( L.-J.), médecin et naturaliste à Vienne. Auteur d'une Nouvelle classification des reptiles d'a- près leurs affinités naturelles (en allemand). Vienne* 1826, in-4°. Fleming (John), pasteur écossais. Auteur d'une Philosophie de la Zoologie , en anglais. Edimb. , 1822, 2 vol. in-8°. Fleuriau de Bellevue 3 naturaliste de la Rochelle. Auteur de Mémoires sur des coquilles et autres mol- lusques, dans le Bulletin des Sciences, le Journal de Physique , etc. Forskahl (Pierre), naturaliste suédois, né en 1734, TOME III. 2Z+ 562 TABLE ALPHABÉTIQUE disciple de Linnseus, compagnon de Niébuhr dans son voyage en Orient, mort dans ce voyage en 1763. Je cite ses Descriptiones animalium , etc. , quœ in iti- nere Orientait observavit. Copenh. , 177$, in-4°. Et icônes rerum naturalium quas in itïnere Orientait depingi eu ravit. Copenh. 1776, in-4°. Ouvrages posthumes, précieux par les espèces nou- velles qu'ils contiennent, quoique la nomenclature en soit peu exacte. Fortis ( Jean-Baptiste , ou Albert ) , naturaliste ita- lien , né à Vicence en 1740, mort bibliothécaire à Bo- logne, en i8o3. Je cite ses Mémoires pour servir a F Histoire naturelle , et principalement à VOricto graphie de l Italie , 1 vol. in-8°. Paris , 1802. Forst. — Forster ( Jean-Reinhold ) , né à Dirchaw , en Prusse-Polonaise, en 1729, naturaliste au service d'Angleterre , pour le 2e. voyage de Cook , ensuite pro- fesseur à Halle; mort, en 1798. Nous le citons pour sa Zoologiœ indicée rarioris spicile- gium in -4°. Londres, 1790. Son Enchiridion Historiœ naturali inserviens , in-8°. Halle, 1788, et pour les articles insérés par Bloch, dans son Système posthume des poissons. FoURCROY (Antoine-François de ), célèbre professeur de chimie, conseiller d'État, de l'Académie des Sciences ; né en 1755 , mort en 1809. Nous n'avons occasion de citer de lui que son Ento- mologia Parisiensis, 1 vol. in-8°. Paris, 1785. Petit ouvrage de sa jeunesse, qui n'est qu'un abrégé de celui de Geoffroy. Fréd. Cuv. voyez Cuv. Frémiwv. — Frémin ville (le baron de), officier de marine , habile naturaliste. Auteur de plusieurs articles dans le Dictionnaire clas* sique d'hist. nat»- DES AUTEURS CITÉS. 363 Fries. — Fries (Benoist-Frédéric ). Monographia Tarif porum Sueciœ. Lundiae, i8a3. Fr. ou Frisch — Frisch ( Jean-Léonard ) 3 recteur du Gymnase de Berlin, né en 1666, mort en 1743. Représentation de quelques oiseaux d'Allemagne et de quelques étrangers (en allemand ), 2 vol. in-fol. Berlin, 1739 — 1763, contenant 255 planches très exactes, sans être élégantes. Il y a aussi de lui, en allemand , une Description des insectes d'Allemagne y 1 vol. in-4°. Berlin , i-j3o. Froel. — Froelich ( Jean-Aloys), naturaliste alle- mand, médecin à Elwangen. Auteur de deux Mémoires sur les vers intestinaux dans le Naturf ors cher. G a G^rtjner (Joseph), célèbre botaniste wurtember- geois , né en 1732, mort en 1791. Auteur de la Carpologie, a fait aussi, dans sa jeunesse, des observations zoologiques, insérées dans les Transac- tions philosophiques et dans les Miscell. zoolog. dePallas. Gaillardot , médecin à Lunéviîle , habile natura- liste. Auteur de Mémoires sur des fossiles, dans les Ann. des Se. Nat., etc. Garden ( Alexandre ) , écossais , médecin à Charles- town , en Caroline, né en 1730 , mort en 1771. Qui a envoyé quelques observations à Linuaeus. Gaza ( Théodore de ). Grec réfugié en Italie au 16e siècle, traducteur latin des ouvrages d'Aristote , sur les animaux. Geb. — Gebler ( François), médecin et naturaliste russe. Observationes Entomologicœ , mémoire, in-4°. 24* 564 TABLE ALPHABÉTIQUE De G. — '■ GÉEK ( Charles , baron de ), maréchal de la cour de la reine de Suède , de l'Académie de Stockholm 9 né en 1 720, mort en 1778. Mémoires pour servir a l'Histoire des Insectes , 7 vol. in-4°.7 avec fig. Stockholm, 1752 — 1 778. Excellent ou- vrage, faisant suite à celui de Réaumur. Les deux pre- miers volumes sont rares. M. Retzius en a donné un abrégé latin : Gênera et spe- des' InsecLorum , 1 vol. in-4°. Lipsiae, 1783. 11 y en a une traduction allemande , augmentée par Gœtze. Geof. — Geoffroy , médecin célèbre à Faris. Histoire abrégée des insectes, 2 vol. in-8°., avec fig. Paris, 1764. Cet ouvrage , très élémentaire, a été réimprimé et aug- menté des espèces que Fourcroy y avait ajoutées , dans l'Abrégé qu'il en avait publié. Voyez Fourcroy. Traite sommaire des Coquilles , tant fluviatiles que terrestres, qui se trouvent aux environs de Paris, 1 vol. i 11 - f 2 . Paris , 1767. Petit ouvrage remarquable par la tentative de classer les coquilles d'après leurs animaux. Geof. — Geoffroy-St.-Hilaire (Etienne), né à Etampes en 1773 , professeur au Muséum d'histoire na- turelle , membre de l'Académie des Sciences. Je cite ses nombreux Mémoires dans le Magasin En- cyclopédique, les Annales du Muséum , et le grand ou- vrage sur TÉgypte. Plusieurs Mémoires sur l'organisation des Crustacés et des Insectes, imprimés dans divers recueils, tels que celui des Mém. du Musé. d'Hist. nat. Le journal com- plémentaire des Sciences médicales . etc. , et sa Philoso- phie anatomique 3 2 vol. Paris, 1818 et 1822. Isid. Geoffr. — Geoffroy St. -Hilaire (Isidore), is du précédent, aide naturaliste au Muséum d'his- >ire naturelle. Auteur de plusieurs Mémoires dans les Mém. du Mus. DES AUTEURS CITÉS. 565 et les annales des Sciences naturelles et delà description des poissons d'Egypte, dans le grand ouv. sur l'Egypte. Ge0R. — Georgi ( Jean-Théophile ) , naturaliste al- lemand, voyageur au service de Russie en 1772 , 1773 et 1774* Son voyage est imprimé en allemand , 1 vol. in-4.0. Pétersbourg, 1775. Germar (Ernest-Frédéric ), naturaliste allemand. Auteur d'une Dissertatio sistens Bombycum species, etc., in-4°« Haies. 11 continue le Magasin des Insectes, d'iliger. Germ. — Germar (Etienne-François), professeur de minéralogie à Halle. Magasin der Entomologie , 4 v°h in-80, Halle, i8i3 — 1 82 1 . Insectorum species novœ , premiei volume in-8°. , avec figures. Halœ , 1824» Voyez Ahrens. Gesn. — Gesner ( Conrad ) , médecin de Zurich , né en i5i6, mort eu i565. Je cite son Histoire des Animaux, en 3 vol. in-fol., auxquels on joint un Traité des Serpents et un du Scor- pion. Cet ouvrage, par ordre alphabétique, est une ex- cellente compilation de tout ce que les Anciens avaient dit, enrichie d'observations utiles et de nombreuses figures en bois, la plupart assez bonnes. Gtlliams , naturaliste américain. A donné des Mémoires sur des Reptiles et des Poissons dans ceux de l'Académie des Se. nat. de Philadelphie. Gioeni ( Joseph ) , de la maison des dues d'Angio , naturaliste sicilien. Description d'une nouvelle famille et d'un nouveau genre de testacésf etc. , en italien , brochure in-8°. Naples, 1783. C'est l'estomac de la huila lignaria , qu'il a transformé en un animal. 366 TABLE ALPHABÉTIQUE GiORNA (Michel-Esprit), naturaliste piémontais , professeur à Turin, né en 1741 , mort en 1809. Je cite quelques-uns de ses Mémoires, insérés parmi ceux de l'Académie de Turin. Gmelin (Samuel-Théophile) né à Tubingen en îjtâ, naturaliste et voyageur allemand au service de Russie , de 1768 à 1774^ année où il périt en Perse. Son Voyage a été publié en allemand, 4 " vol. in-4°. Pétersbourg, i-j^o-j^^. il contient de bons et nom- breux articles d'histoire naturelle. G. , ou Gm. , ou Gmel. — Gmelin ( Jean-Frédéric ) , né à Tubingen en 1748, professeur de chimie à Got- tingen , mort en 18.. Il est l'auteur de la i3eet dernière édition du Systema naturœ de Linna&us. Son travail, tout indigeste et dénué de critique et de connaissance des choses, est cependant nécessaire, comme la seule table un peu complète de ce qui a été fait jusque vers 1790. God. — GODART (Jean-Baptiste), proviseur sous le régime impérial, au lycée de Bonn, mort en 1825. À rédigé l'article Papillon de l'Encyclopédie métho- dique, et a publié les cinq premiers volumes d'un ou- vrage commencé en 1822 , ayant pour titre : Histoire naturelle des Lépidoptères ou Papillons de France, in -8°. Goetz, ou plutôt Goez. — Goeze ( Jean-Auguste- Ephraïm), pasteur à Quedlimbourg, l'un des auteurs principaux sur les vers intestinaux , né en 1731 , mort en 179,3. Histoire naturelle des Fers intestinaux (en allemand ) x 1 vol. iu-4°. Elankenbourg . 1782. Goldftjss (Georges-Auguste), professeur à Bonn. Auteur de plusieurs Mémoires , parmi ceu^c de l'Acadé- mie des curieux de la nature , et d'un Manuel de Zoo- logie , 2 vol. in-8°. Nuremberg , 1820, DES AUTEURS CITÉS. 367 Gouan ( Antoine ) , professeur à Montpellier. Des nombreux ouvrages de ce savant naturaliste, nous n'avons occasion de citer que V Historia Piscium , 1 vol. in-4°. Strasbourg , 177°» Ce n'est proprement qu'une description des genres , mais faite avec beaucoup de détails, et en termes tech- niques, à la manière de Linnaeus. Elle est précédée d'une espèce de philosophie ichthyologique. Grav. — Gravewhorst ( Jean-LouisrCharles ) , de la société Physique de Gœttingue, etc. Coleoptera microptera Brunsvicensia, etc., 1 vol. in-8®. Brunsvigae , 1802. Monographia Coleopterorum micropterorum , 1 vol. in-8°. Gottingae, 1806. Le premier volume d'une Nosographie du genre Ich- neumon , 1 vol. in 80, avec fig. , i8i4« Monographia Ichneumonum pedemontanœ regionis , faisant partie du 24e volume des Mémoires de l'Acadé- des Sciences de Turin. Une Monographie des lchneumons aptères, 1 vol. in-80. , avec figures. La description d'un nouveau genre Helwigia , de la même tribu et dont il a été publié un extrait dans le bulletin universel de M. le baron de Férussac. Conspectus generum et familiarum ichneumonidum , auctoribus J. L. C. Gravenhorst et C. G. Neg ab Esen- beck , in~4°« Grat (J.-Ed.), naturaliste anglais, attaché au mu- séum britannique. Auteur de Mémoires sur les reptiles dans les Annals of Philosophy de 1825, et le Phiiosophical Magazine , de 1827. Grew (Nehemias) , célèbre par ses découvertes en physiologie végétale, secrétaire de la Société royale de Londres , mort en 1711. Je cite quelquefois son Muséum regalis societatis , in-fol. Londres, 1681, 368 TABLE ALPHABÉTIQUE GronOvius ( Jean-Frédéric ) . A donné divers Mémoires sur les Poissons dans ceux de quelques Sociétés savantes, surtout dans les Transactions philosophiques. GronOvius (Laurent-Théodore), officier municipal de Leyde, neveu du précédent, né en 1700, mort en 1777. Muséum Ichthyologicum , \ vol. in-fol. Leyde, 1754. Zoophylacium gronovianum , ibid. , 3 cahiers faisant 1 vol. in-fol. i^65 — 1787. Grundler (Godefroy- Auguste ), peintre et graveur à Halle. Cité pour un Mémoire dans le Naturforscher. Gualt.— Gtjaltieri (Nicolas), médecin de Flo- rence , auparavant professeur à Pise. Index Testarum conchyliorum quœ adservantur in Museo R. Gualtierl. Florence, 1742* in-fol. Les figures en sont nombreuses et exactes. Guér. — Guérin (François-Etienne), de la Société d'histoire naturelle de Paris. Un Mémoire sur un insecte diptère du genre Bolito- phile , imprimé dans le dixième volume des Annales des Sciences naturelles. Un autre sur VEurypode , nouveau genre de crustacés, tome i(5e des Mémoires du Muséum d'histoire naturelle. Un autre sur un nouveau genre, Themisto , de la même classe , tome 4e des Mémoires de la Société d'his- toire naturelle de Paris. Iconographie du règne animal, iu-4°. , 1829. Il en a déjà paru cinq fascicules. Il a rédigé divers articles de la partie des insectes de l'Encyclopédie méthodique , et il a donné l'explication des plauches du même ouvrage, relatives à ces ani- maux. Guldenstedt (Jean-Antoine), de Riga, né en 1745,, DES AUTEURS CITÉS. 56g mort à Pétersbourg en 1781 ; voyageur au service de Russie, de 1768 à 1773. Son voyage a été publié en allemand , 2 vol. in-4°. Pétersbourg, 1787 — 1 791 . Nous citons aussi plusieurs de ses Mémoires imprimés parmi ceux de l'Académie de Pétersbourg. Guild. — Lansdown Guilding. Histoire naturelle du Lamia amputalor. Transactions • Linnéennes , tom. xjne« Gunner ( Jean-Ernest ) , évêque de Drontheim en Norvège , né en 1 7 1 8 , mort en 1773. Je cite quelques Mémoires insérés parmi ceux de la Société de Drontheim, et de celle des Sciences de Co- penhague. Gyllenh. — GYLLENHAL ( Léonard ) , naturaliste suédois. Nous citons : La quatrième partie du tome premier de son ouvrage intitulé : Insecta Suecica , 1 vol. in-8°. Lipsiae, 1827. H. Haan (Guill. de), conservateur du Musée royal des Pays-Bas, à Leyde. Monographiœ Ammoniteorum et Goniatiteorum spé- cimen, Leyde, i825,in-80. Hagenb. — Hageinbach (Jean-Jacques), l'un des con- servateurs du Musée royal de Leyde, mort en 1826. Mormolyce novum genus, 1 vol. in-80., avec une planche. Nuremberga? , 1825. Hamm. — Hammel ( Arvid-David ) . Essais Entomologiques , n° 1 6 , in-8°. Pétersbourg, 1821 — 1827. Quelques observations sur la Blatte germanique, in 8°, St. -Pétersbourg , 1821. ^)JQ TABLE ALPHABETIQUE Hammer (Louis -Frédéric), professeur d'histoire na- turelle à Strasbourg , gendre de feu Hermann. Nous citons son Mémoire sur l'autruche d'Amérique, dans les Annales du Muséum. Hardwicke (Thomas), général anglais, qui a séjourné dans les Indes. Je cite plusieurs de ses Mémoires dans les Transactions Linnéennes. Harlan (Richard), naturaliste américain , professeur à Philadelphie. Auteur de Mémoires intéressants , parmi ceux du lycée de Ncw-Yorck et de l'Ac. des Se. nat. de Philadelphie; mais surtout d'une Fauna boreali Americana , i vol. in-8°. Philad. , 1825 , qui est l'histoire des quadrupèdes de ce pays. Harris (G. P.) , naturaliste anglais. Je cite sa descript. de deux nouvelles espèces de didel- phes , insérée dans les Trans. Linn., tome ix. Harr. — Harris (Moyse), peintre anglais. An exposition of english Insects , en anglais et fran- çais, i vol. in-4°-, avec figures coloriées. Londres, 1781. Hart. — Hartmann, peintre et graveur d'histoire naturelle, àSaint-Gall. Auteur d'un système des coquillages terrestres et flu- viatiles de la Suisse. Hasselquist ( Frédéric ) , naturaliste suédois , un des premiers élèves de Linnaeus , né en 1722, mort en 1752. Son Voyage en Orient a été publié par Linnaeus en sué- dois, avec les descriptions des animaux et des plantes, en latin. Stockh. , 1 1 7 Il y en a une traduction française, sans les descrip- tions, 1 vol. in-12. Paris, 1769. Hasselt ( J.-C. Van), jeune médecin et naturaliste hollandais, ami et compagnon de Kuhl, auquel il n'a survécu que peu de mois. * DES AUTEURS CITÉS. 3jl HEGETSCH. — HEGETSCHWEILER (Jean- Jacques), na- turaliste suisse. Disserîatio Inauguralis Zootomica de insectorum ge- nitalibus , i vol. in-4°- Turici , 1820. ÏIelw. — Helwigg (Jean Chrétien-Louis). Fauna Etrusca, etc. Pétri Rossii , iterum édita et an- notatis perpetuis aucta ; 1 voi. in-8°. Helmstadii, 1755. ( Voyez Iliger ). Herbst (Jean -Frédéric -Guillaume), prédicateur à Berlin, né en 1743. Son Traité sur les Coléoptères , ayant pour titre : Na-. tursystem aller bekanten in und auslœndischen insck- ten, etc., von Cari. Gustaf Jablonsky forgesetz , von J. F. W. Herbst. 10 vol. in-80., avec un atlas de planches enluminées, pour chaque tome. Berlin , 1785, et années suivantes. Son Traité sur les Crustacés : Versuch einer naturges- chichte der Kraben und Krebse , 3 vol. in-4°. , avec 62 planches enluminées. Berlin , 1790 — i8o3; compilation utile, entremêlée de plusieurs figures nouvelles. Natursystem der ungeflugelten Insecten. Les genres : solpuga , tarentula et phalangium ; 1 vol. i xi -4 ° • 1 avec fig. enlum. Berlin , 1797. Natursystem der ungeflugelten Insekten. Le genre scorpio , 1 vol. in-8°. , Berlin , 1708. Archiv der Insecten geschichte , herausgegeben , von J. Casp. Fuesly , 1 vol. in-4°. , avec fig. enlum., Zurich, und Wintertkar. , 1791. Cet ouvrage a été traduit en français. 11 a aussi donné une iconographie du geure papilio, de Linnaeus, représentant toutes les espèces, mais que je n'ai pas citée, parce que la plupart des figures ne sont que des copies. Herm. — Hermann (Jean), né en 1738, morten 1800;. professeur à Strasbourg, naturaliste laborieux et érudit. Tabula affinitatum animalium, 1 vol. in-4°- Stras- bourg y 1783. 372 TABLE ALPHABÉTIQUE Observationes Zoologicœ posthumce , 1 vol. in~49« Stras- bourg et Paris, 1804. Hermann (Jean-Frédéric), fils du précédent, né en 1768, mort avant son père en 1793, A laissé un Mém. aptérologique , 1 vol. in-fol. Stras- bourg , 1804. Hoev. ou Vander Hoev. — Vander Hoeven ( Jean ) , professeur à Leyde. Auteur d?un Manuel de Zoologie en Holland., 2 vol. in-8° , Delft. , 1827. D'une Thèse de Sceleto piscium. Leyde, 182a, in -8°. D'un Mémoire sur Vornithorhy Ti- que , etc. HOFMANSECK (N., COmte DE). Savant naturaliste Saxon , zélé protecteur de la science , a donné différents mémoires sur des animaux du Brésil et du Portugal. Holten, naturaliste danois. Cité pour un Mémoire inséré dans le V9 volume de la société d'Hist. nat. de Copenhague. Hom. — Home (sir Everard), chirurgien célèbre, con- servateur du cabinet de Hunter à Londres , membre de ia Société royale. Je cite plusieurs de ses Mémoires dans les Transactions philosophiques, et son ouvrage intitulé : Lectures on comparative anatomy , 6 vol. in-4°. Londres 1814-1828. ! Hopp. — Hoppe (David-Henri), apothicaire à Ratis- bonne. Enumeratio Insectorum elytratorum Indigënorum , 1 vol. in-4° avec planches color. Erlangae , 1795, ou- vrage utile pour la connaissance du genre des donacies^ Hornstedt, suédois, voyageur à Java. Cité pour un Mémoire sur V Acrocorde , parmi cçux de Stockholm, de 1787. DES AUTEURS CITÉS. 573 HORSF. — HorsfIELD (Thomas), naturaliste anglais. Auteur de Recherches zoologiques à Java et dans les îles voisines. Londres, i8a5, in~4° avec de belles figures. De la première livraison , in-4°. Londres, 1828, d'un catalogue descriptif des lépidoptères du Muséum de la compagnie des Indes. Houtt. — Houttuyn (Martin). A donné quelques Mémoires parmi ceux de l'Académie de Harlem; une traduction hollandaise développée du système de Linnaeus , etc. Il est aussi le continuateur de l'Histoire des Oiseaux des Pays-Bas de Nosemann. Hub. (Franc.) — Huber (François), correspondant de l'Académie des Sciences à Genève. Privé de la vue , et cependant un des observateurs qui ont montré le plus de perspicacité. Nouvelles Observations sur les Abeilles, 1 vol. in-8° avec figures. Paris et Genève, i8i4« Le second volume est de son fils. Hub. (Pier.) — Huber (Pierre), fils du précédent. Recherches sur les mœurs des Fourmis indigènes, 1 vol. in-8° avec figures. Paris et Genève , 1810. Observations sur les Bourdons , dans le tome sixième des Transactions de la société Linnéenne. Hubn. — HiïBNER (Jacques), peintre à Augsbourg. Son ouvrage iconographique sur les Lépidoptères d'Eu- rope, est le plus parfait et le plus complet qu'on ait pu- blié en ce genre. Le texte est en allemand. 11 va aussi donner les Lépidoptères exotiques. Il en a déjà paru plu- sieurs planches ; leur nombre total ( format grand in-8°) s'élève à près de mille. Humb. — Humboldt (Alexandre de) , né à Berlin en 1769, membre de l'Académie des Sciences, de F Acadé- mie de Berlin, etc. Je cite principalement de cet illustre et savant voya- geur , les Observations de Zoologie et d'Anatomie com- TABLE ALPHABÉTIQUE parée j dont nous avons déjà qnatorze livraisons grand in-4°« Paris, 1811 a 1827. Htjnter (Jean), célèbre chirurgien écossais établi à Londres , né en 1728, mort en 1793. Dont je cite le Traite' sur les Dents , et différents Mé- moires insérés dans les Transactions philosophiques. Huzard fils. Auteur avec M. Pelletier, de recherches sur le genre Hirudo. Paris, i8?.5. II., Ilig., ou Iliger. — Iliger ( Jean-Charles-Guil- laume), professeur à Berlin, mort jeune. Nous citons de lui Prodromus systematis Mammalium etAvium, \ vol. in-8°. Berlin, 181 1. Ouvrage remarquable par la précision qu'il a cherché à donner aux genres dé ces deux classes, et par l'élégance des noms qu'il leur a imposés. Catalogue des insectes de Prusse ( en allemand. ) Fer- zeichniss der Kœfer Preussens , commencé par Théophile Kugelann, terminé par Jean Iliger; 1 vol. in-8°. Hall., 1798. Magazin fur Insectenkunde , 7 vol. in-8°. BrunsviCj 1801-1807. Systematisches verzeichniss von den schmetterlingen der iviener gegend , 1 vol. in-8°. Brunsvic, 1801. C'est une nouvelle édition du Catalogue systématique des Lépidoptères des environs de Vienne en Autriche. Il à continué l'édition de la Faune étrusque de Rossi, commencée par Heilwigg. Fauna etrusca, etc., tomus se- tundus, in-8°. Helmstadii, 1807. Ittiol. Veron. — Ittiolitologia Yeronese. Grand ouvrage sur les poissons pétrifiés du mont Bolca^ bù malgré sa magnificence ils ne sont ni bien rendus ni bien Caractérises; DES AUTEUKS CITÉS. &7 5 JACQ. — JACQÙIN (Nicolas-Joseph de), célèbre botanis- te, professeur à Vienne, né à Leyrle en 1727; mort en 18.. Nous citons ses Miscellanea austriaca , 2 vol. in-4°. Vienne, 1778 et 1781 , où se trouvent quelques articles sur les animaux. JACQ. — JACQUIN (Joseph-François de), fils du pré- cédent; A donné des matériaux pour l' Histoire des Oiseaux , en allemand, 1 vol. in-4°, où se trouvent quelques fi- gures d'oiseaux rares. Vienne, 1784. Johns. — ( J. Rawlins Johnson) , naturaliste an- glais. Traité de la Sangsue médicinale, en angl. Londres, 1816, in-8°, et deuxième partie, ib.? i8'25. — Observations sur le genre planaire , dans les Trans. philos. Londres, 1822. Et continuées en 1825. Jour. d'Hist. nat. Nous désignons ainsi un ouvrage périodique dont il n'a paru que 2 vol. in-8° , et dont la réunion porte pour titre : Choix de Mémoires sur divers objets d'Histoire na- turelle y par MM. Lamarck , Bruguières , Olivier , Ha'ùy et Pelletier. Paris, 1792. JOTJRN. DE PeLYS. Je cite ainsi les Observations sur la Physique , V His- toire naturelle et les Arts, dont il a paru 2 vol. par an, depuis 1773 jusqu'en 1823. D'abord sous la direction de l'abbé Rozier ; ensuite' sous celle de Jean-Claude de Lametherie, médecin, pro- fesseur adjoint au collège de France } enfin sous celle de* M. de Blainville. Dj6 TABLE ALPHABÉTIQUE Jurine (Louis), professeur d'anatomie et de chirur- gie à Genève. Nouvelle méthode de classer les Hyménoptères et les Diptères , avec fig. Hyménoptères , tome i , in-4°. Ge- nève, 1807; ouvrage supérieurement exécuté , et indis- pensable pour l'étude des insectes de cet ordre. Observations sur le Zenos vesparum , Mémoire in-4% avec une planche , 1816. Observations sur les ailes des Hyménoptères , Mémoire avec planches, imprimé dans le vingt-quatrième volume des Mémoires de l'Académie des sciences de Turin. Histoire des Monocles, 1 vol. in-4° , avec planches. Gen., 1820* Son second fils, dont on doit regretter la perte, a pu- blié, dans le tome septième des Annales du Muséum d'His- toire naturelle de Paris, un excellent Mémoire surYArgule foliacé. ( Voyez le tome III, pages 64 et 65 de cet ou- vrage. ) ■Bats K^MPF.— KJ3MPFER (Engilbert), médecin allemand , né à Lemgo dans le comté de la Lippe en i65i, mort en ï7i3? voyageur en Perse, aux Indes et au Japon. Amœnitatum exoticarum^Yascic.fV . Lemgo, 17 12, in-4°, Description du Japon, en allemand , traduite en fran- çais sous le titre d'Histoire naturelle , civile et ecclésiasti- que du Japon, La Haye , 1729 , 2 vol. in-fol. Kaup , naturaliste allemand. Auteur de notes sur les reptiles dans Yisis â'Gtëen . KiRB. — KiRBY (William), Anglais, membre de la société Linnéenne, recteur de Barham dans le comté de Suffolk,etc. Monographia Apum Angliœ, 2 vol. in -8° avec figures, ïpswich, 1802. il a publié , dans les Transactions de la société Lin- DES AUTEURS CITÉS. 677 ïiéenne, une Monographie des apions d'Angleterre , t. ÏX, et celle des insectes de l'ordre des Strepsiptères, avec fig., tome XI. Il vient de publier, conjointement avec M. Spence , une nouvelle édition de l'ouvrage ayant pour titre : An Introduction to Entomology. London , 1828, 4 vol. in-80., avec figures. Il a inséré dans les transactions Linnéennes et dans le Zoological journal plusieurs Mémoires sur divers insectes et dont nous avons cité les principaux. Kléem. — Kléemann (Chrétien-Frédéric-Charles) , peintre de Nuremberg, né en 1735 , et mort en 1789. A donné un supplément à l'ouvrage de Rœsel , son beau-père , sur les insectes, qui en forme le cinquième volume. Beytrœge zur natur oder insecten-geschich.te , 1 vol. in-4°. Nùrnberg, 1761. Kl. ou Kle. — Klein (Jacques-Théodore), né en • i685, mort en 1759; secrétaire du sénat de Dantzick, auteur laborieux, qui a écrit sur toutes les par- ties de l'Histoire naturelle , mais sans goût et sans génie. Nous citons de lui : Summa dubiorum circa classes qna- drupedum et amphïbiorum Linnœi. 1 743 ; Quadrupedumdispositio etbrevis historia naturalis. 1 n5 1 j Historiée avium prodromus. 1700. Stemmata avium. 17095 Tentamen herpetologiœ. 1755; Historiœ nat. piscium promovendœ missus V» 1740-40 ; Mantissa ichtyologica. 1746; Metkodus ostracologica. 1753 • Descriptiones tubulorum marinorum. in3n ; Naturalis dispositio echinodermatum. 1784. KLUG. — Klug (François), docteur en médecins à Berlin. Monographia siricum Germaniœ , atque generum illh TOME III. 20 * 3^8 TABLE ALPHABÉTIQUE adnumeratorum , cwwi tabulis œneis coloratis VIII f i vol. in-4°. Berolini, i8o3. Plusieurs Mémoires sur divers genres ou espèces d'hy- ménoptères ; dans le Recueil de la Société des Naturalistes de Berlin. Une Revue critique des genres de Fab ricins , dérivant de celui des apis de Linnœus, dans le Magasin Erttomolo- gique d* Illiger , 1807. Entomologische monographien , 1 vol. in-8° , avec fig. Berlin , 1824. Proscopia , novum genus insectorum orihopierorum , in-folio , avec deux planches. Entomologiœ Brasilianœ spécimen , et monographies en allemand. Kkoch (Auguste-Guillaume). Nouveaux matériaux pour la connaissance des insectes '7 en allemand : Neue beytraege zur insectenkunde y 1 vol. in -8°. , avec fig. Leipzig , 1801. Knorr, et Walch, sur Knorr, etc., ou Walgh, pé- trifie, de Knorr. Knorr (George-Wolgang), graveur de Nuremberg, né en 1 705 , mort en 1 7 6 1 ; Walch ( Jean-Ernesl-Emanuel) , professeur à Jéna ; Ont douné ensemble : Recueil des monuments des ca- tastrophes que le globe terrestre a essuyées , contenant des pétrifications y etc. , 4 vo^ in-fol. Nuremberg, 1775-1778. Je les cite pour quelques coquilles et lithophytes. Je cite encore sous le titre : Knorr Vergn. ou Knorr. Delic, un ouvrage du même graveur, dont il y a des éditions en plusieurs langues , intitulé , en allemand , Vergnùgungen, etc.\ en latin , Deliciœ, etcj et en franc., Amusements des yeux et de V esprit , ou Collection de Coquillages, etc., en 6 vol. in-4°. Nuremb., 1760-1773. I Kqehlr. — Koehlreuter ( Joseph-Gottlieb ). Nous citons plusieurs de ses Mémoires insérés dans les Novi Comment, acad. Petrop* DES AUTEURS CITÉS. ÔJQ Krusewstern , amiral russe. Dont le Voyage autour du monde contient plusieurs observations d'histoire naturelle par M. Tilesius. Kuhl (Henri), jeune naturaliste de Hanau, né en 1797, mort à Batavia, où il faisait des recherches pour le Musée des Pays-Bas, avec un jeune hollandais, nommé Van Hasselt. Leurs récoltes étaient immenses dans toutes les classes. On a de Kuhl, Matériaux pour la Zoologie et Vanatomie comparée , en allemand , des Monographies des Perro- quets y des Pétrels , des Chauve-souris d' Allemagne , etc. Lac. ou Lacep. — Lacêpède (Bernard-Germaïn- Etienne, de la Ville, comte de), professeur au Mu- séum d'hist. nat. , membre de l'Académie des Scien- ces , etc., etc., né à Agen. J'ai beaucoup cité ses trois ouvrages principaux t ^ui font suite à la grande Histoire naturelle de Buffon. Histoire naturelle, générale et particulière des Qua- drupèdes ovipares et des Serpents , 2 vol. in-40. Paris, 1788 et 1789. Histoire naturelle , etc. , des Poissons, 5 vol. in-4°. Paris, 1798-1803. Histoire naturelle , etc., des Cétacés , 1 vol. in -4°. Pa- ris, 1804 } et quelques Mémoires dans les Annales du Muséum. Laet ( Jean de) , géographe d'Anvers au 1 7e siècle. Novus Orbis , seu Descriptionis Indiœ Occidenialis , lib. XVIII. Leyde, i633, 1 vol. in fol. Laich. — Laicharting ( Jean-Népomucène de) , pro- fesseur à Inspruck, né en 1754. Verzeichniss derTyroler ihsecten , 1 t. in-8°. , avec fig. Zurich, 1781-1784- ^5* i380 TABLE ALPHABÉTIQUE Lam. — LamARCK (Jean-Baptiste de Monnet, che- valier de) , professeur au Muséum d'hist. nat. , membre de l'Académie des Sciences , né à Basentin en Picardie en 1 743 , mort à Paris en décembre 1829. Parmi les nombreux ouvrages de ce célèbre naturaliste, je cite principalement : Système des Animaux sans vertè- bres. Paris, 1801 , 1 vol. in-8°. Extrait du Cours de Zoologie sur les Animaux sans vertèbres y br. in-8°. Paris , 1812. Histoire naturelle des Animaux sans vertèbres , 7 vol. in-8°. Paris, de i8i5 à 1822. Et ses Mémoires sur les Coquilles , dans les Annales du Muséum. L'auteur étant devenu aveugle pendant la rédaction de cet ouvrage , a été aidé pour les Bivalves , par M. Va- lenciennes , et pour les classes suivantes , par mademoi- selle Lamarcksa fille aînée. Lamartinière. Naturaliste français, l'un des malheureux compagnons de LaPeyrouse, cité pour un Mémoire sur quelques ani- maux parasites , inséré dans le journal de Physique de 1 787 , et à la suite du Voyage de La Peyrouse. Lambert , naturaliste anglais. Auteur d'un Mémoire sur le Bos frontalis. Trans, Linn. , vu. Lamouroux ( J. V. F.) , naturaliste d'Agen , profes- seur à Caen. Cité pour quelques Mémoires dans les Annales du Muséum , et pour une Histoire des Polypiers , que j'avais vue en partie manuscrite ; lors de ma première édition ; elle a été imprimée en 1817 , 1 vol. in-8°. 11 a donné ensuite Exposition méthodique de V ordre des Polypiers , avec les planches d'Ellis et Solander , et quelques planches nouvelles. Paris , 1821 , in-4°. Et un Dictionnaire des Zoophytes , qui fait partie de l'Encyclopédie méthodique. Paris, 1824, in-4°» DES AUTEUT.S CITÉS. 38 i LAEGSDORF, naturaliste allemand, qui a voyagé avec l'amiral Krusenstern , et s'est établi au Brésil. On adelui quelques Mémoires, et je le cite comme ayant donné des noms à divers objets qu'il a découverts. Lapeyr. — Lapeïrouse (Philippe Picot, baron de), professeur d'histoire naturelle à Toulouse. Description de plusieurs espèces d3 Or thocer alites et dJOstracites , i vol. in-fol. Nurenib. , 1781. Je cite aussi quelques articles insérés dans le Diction- naire des Oiseaux de l'Encyclopédie méthodique. Laroche (de), jeune médecin de Paris, trop tôt en- levé aux sciences. On a de lui quelques Mémoires dans les Annales du Muséum, surtout un dans le tomexin, sur les Poissons d'Iviça. Lasp. — Laspeyres ( Jacques-Henri) , officier munici- pal à Berlin. Sesiœ Europeœ iconibus et descriptionibus illustralœ , 1 vol. in~4°. Berolini , 1801. Des Observations critiques sur le Catalogue systéma- matique des Lépidoptères des environs de Vienne , in- sérées dans le Magasin des Insectes d'illiger, etc. Lath. — Latham ( Jean ) , membre de la Société royale, né en 174°- 11 a surtout enrichi l'Ornithologie de belles espèces nouvelles; mais ses ouvrages sans critique veulent être lus avec précaution. General synopsis of Birds , 3 vol. in-4°, et deux Sup- pléments. Lond. , 1782-178: Index Ornithologicus , 1 vol. in-4°. Lond., 1790. Lat. — Latreille ( Pierre-André), de FAcad. royale des Sciences, etc., né à Brives en 1762. Ses principaux ouvrages cités, sont : Histoire naturelle des Salamandres , 1 vol. in-8°, avec fig. Paris, 1800. 382 TABLE ALPHABÉTIQUE Histoire naturelle des Reptiles , faisant suite à l'édition de Buffon, de Détei ville , 4 vol« petit in- 12, avec fig. Précis des caractères génériques des Insectes, 1 vol. in-8°. Brives, 1796. Gênera Crustaceorum et Insectorum } l\ vol. in-8", avec fig. Paris, 1806-1807. Histoire naturelle des Crustacés et des Insectes , faisant suite à l'édition de Buffon de Sonnini, 14 vol. in-8°, avec fig» Paris, 1802-1805. Histoire naturelle des Fourmis, 1 vol. in-#?, avec fig. Paris , 1802. Ses Mémoires insérés dans les Annales du Muséum d'Histoire naturelle de Paris. La partie Entomo'ogique, à laquelle il a coopéré, dans le nouveau Dictionnaire d'Histoire naturelle , dans l'En- cyclopédie méthodique, et cette partie tout entière dans le Recueil d'Observations de Zoologie et d'Ana- tomie comparée , ou la deuxième partie du Voyage de MM. Alexandre de Humboldt et Aimé Bonpland. Mémoires de la Société d'Histoire naturelle de Paris , in-4°« Esquisse d'une distribution générale du règ7ie animal, in-8°, 1824. Familles naturelles du règne animal, 1 vol. in 80. Paris, 1825. Divers Mémoires généraux sur les insectes, imprimés dans le Recueil de ceux du Muséum d'Histoire naturelle. Description des insectes , recueillis par M. Cailliaud dans sonVoyage en Nubie, et faisant partie de sa relation. La partie Entomologique de la seconde édition du nouveau Dictionnaire d'Histoire naturelle, et divers ar- ticles du Dictionnaire classique d'Histoire naturelle, ainsi que de l'Encyclopédie méthodique, même partie. La description (Annales de Sciences naturelles) d'un nouveau genre d'Aranéides , etc. _ Latjr ou Laurent. — Laurenti (Joseph-Nicolas), médecin à Vienne en Autriche. Spécimen medicum exhibens synopsin Reptilium emen- çlatam. Vienne, 1768, in-8°. DES AUTEUUS CITÉS. 585 On dit que cette thèse est l'ouvrage de Winteri , qui depuis a été célèbre comme chimiste paradoxal. Leach. — ii Leach (Williani-Elford), naturaliste an- glais, docteur en médecine ; l'un des conservateurs du Muséum britannique. Une Monographie du genre Meloe, insérée dans les Transactions de la Société Linnéenne , avec figures. Malacostraca podophthalma Britanniœ , avec de belles planches enluminées, in-4°. London, 181 5 et i8i6.ll en a paru huit cahiers. A gênerai Arrangement qfthe Classes crustacea, My- riapoda and Arachnides , faisant partie du tome on- zième des Transactions de la Société Linnéenne. On en a donné un extrait dans le Bulletin delà Société phiio- matique. On the Classification of the Natural tribe of lnsects Notonectidea. Mémoire imprimé dans le douzième vol. du Recueil de ceux des Transactions de la Société Lin- néenne. Descriptions qfsome new gênera and species of ani- mais y discovered in Africa , by T. C. Bowdich , une demi-feuille, in-40* Zoological Miscellany , 3 vol. in-8°. London, 1817. On the gênera and species of proboscideous insects , 1 vol. in-8°, avec fig. Edimbourg, 1817. Appendix n° 10 a gênerai notice of the animais taken by M. John Cranch , during the expédition to explore the source of the river Zaire, in-4<>. Plusieurs articles du Dictionnaire des Sciences na- turelles relatifs aux crustacés , et des Mémoires insérés, dans les Transactions Linnéennes. Le Cl. — Le Clerc , naturaliste à Laval. Observations sur la corne du psile de Bosc , présentées à l'Académie des Sciences , en i8i5 , et plusieurs autres observations très intéressantes. 384 TABLE ALPHABÉTHIQTJE Lec. — Lecomte, officier d'artillerie au service des Etats-Unis. Auteur de plusieurs Mémoires sur les Quadrupèdes, les Reptiles , etc., parmi ceux de l'Académie des Sciences nat. de Philadelphie. Lefebv. — Lefebvre (Alexandre), naturaliste fran- çais. A publié dans les Annales de la Société Linnéenne de Paris, la description de divers insectes, inédits, recueillis par lui en Sicile, ainsi que celle de trois Lépidoptères. Léguât (François), protestant bourguignon , réfugié en Hollande. Voyages et Aventures de Fr. Léguât et de ses com- pagnons. Londres, 1720 , 1 vol. in-12. Il y a quelques figures d'animaux de mérite très divers. Leisler. Auteur d'un Supplément aux oiseaux de V Allemagne , de Bechstein. Hanau,i8i2 et 181 3. Lepel. — Lepelletier de St. Fargeau (Amédée), naturaliste de Paris. Une Monographie des Chrysis des environs de Paris , Annales du Mus. d'Hist. nat. n0 58. Un Mémoire sur les Araignées, Bulletin de la Société philoin. avril, i8i3 , 11*6']. Monographia tenthredinetarum Synonymia extricata. Paris, i8fi3, 1 vol. in-80. Conjointement avec M. De Serville , la partie des in- sectes du dixième volume de l'Entomologie de l'En- cyclopédie méthodique. ii a communiqué à l'Académie des Sciences des Obser- vations sur les accouplements de diverses espèces de Yolucelles, genre de Diptères. DES AUTEURS CITÉS. 385 Leske (Nathanaël-Godefrcy), professeur à Leipsick, et ensuite à Marburg. né en 1752, mort en 1786. Muséum Leskeanum. RegJium animale , 1 vol. in -8°, avec figures enlum. Lipsiae , 1789. Je le cite aussi pour l'édition augmentée qu'il a don- née du Traité des Oursins de Klein. Leipzig, 1778, 1 vol. in-4°. Lesson (René-Primevère), naturaliste, avec M. Gar- not, de l'expédition de la Coquille, commandée par le ca- pitaine Duperrey. Ces deux naturalistes en ont rédigé la partie zoologique, qui n'est pas encore terminée. On a en outre de M. Lesson , Manuel de Mamma- logie. Paris, 1827, 1 vol. -in 12. Manuel d'Ornithologie , 2 vol. in-12. Paris, 1828. Manuel de VHist. des Molusques et de leurs Coquilles. 2 vol. in-12. Paris, 1829. IL publie en ce moment , YHistoire des Oiseaux Mou- ches , avec de très belles figures, Lesueur ( Cbarles-Alexandre ) , du Havre. L'un des dessinateurs embarqués avec Baudin , et l'un des coopérateurs les plus zélés et les plus utiles de Pérou dans les recherches de Zoologie, Il a donné quelques ob- servations zoologiques dans le Bulletin des Sciences , et le programme d'un grand ouvrage sur les Méduses , avec plusieurs échantillons des planches , et depuis plu- sieurs Mémoires dans ceux de l'Ac. de Se. nat. de Phi- ladelphie. Les Mémoires du Muséum d'Hist. nat., etc. Leukard ( Fred.-Sigisni.) Fragments zoologiques. Helmstadt , 1819. Les Mol- lusques dans le voyage de Ruppel. Lew. — Lewins (Jean-Guillaume). Natural Hislory of Lepidopterous Insecls of New South JVales , 1 vol. in-4% avec des planches coloriées. Lon- don , i8o5. 11 a aussi écrit sur les Oiseaux de ce pays , nat., Hist. of Birds ofNew-Holland. 386 TABLE ALPHABÉTIQUE Licht. — Lichtenstein ( Antoine- Auguste-Henry) , professeur de langues orientales à Hambourg , né en 1753. Une Dissertation sur le genre des Mantes de Linnaeus, dans le sixième volume des Transactions de la Société Linnéenne. Lichtenstein (Henri), professeur à Berlin. Voyage au cap de Bonne- Espérance , si vol. iu-8°. Berlin , 181 1. Et plusieurs Mémoires sur les Antilopes, les Gerboises,, les Animaux de Margrave y etc. ; parmi ceux de l'Aca- démie de Berlin. Lindroth, naturaliste suédois. Cité pour un Mémoire inséré dans lexix vol. des nouv. Mém. de Stockholm. Link ( Jean-Henri), médecin de Leipzig, né en 167/1, mort en 1734. De Slellis marinis , liber singularis , publié par Christ. Gabr. Fischer , 1 vol. in-fol. Leipsig , 1 733. L. ou Linn, — Linnaeus (Charles), autrement, che- valier de Linné, né en 1707, mort en 1778, professeur d'histoire naturelle à Upsal , auteur de la grande réforme de la nomenclature en l'Histoire naturelle. Je cite de lui , i° Systema Nature? , nommément l'édi- tion Xe de 1757; l'édition XIIe de 1766; et surtout l'édi- tion XIIIe donnée par Gnielin , à Leipsig , 1788, 7 vol. in-8°, pour les animaux ; 20 Amœnitates Academicœ , recueil de thèses , en jovol. in-8°, de 1 749-1 79° 7 3° Musœum Adolphi Frederici régis, 1 vol. in-fol. Stockh., 1754, avec 33 planches. Il cite lui-même dans ses autres ouvrages un deuxième volumedecelui-ci, qui est un petit in-8°. 4° Musœum Ludovicœ TJlricœ reginœ, 1 vol. in-8°. Stockholm , 17 64^ 5° Fauna Sueciça, 1 vol, in-8% première éçjition ; ij&fy DES AUTEURS CITÉS. 387 deuxième édition , 1761 j troisième, par Ketzi us. Leipzig, 1800, ne comprenant que les vertébrés. Linn. Soc, ou Soc. Lin., ou Liinn. Trans. Transactions de la Société Linnéenne de Londres % i3 vol. in-4°. Londres, 1791 , et années suivantes. Lister (Martin), naturaliste anglais, médecin de la reine Anne , mort en 1711. Historia sive Synopsis methodica Conehyliorum , 1 vol. in-fol. Lond. , (Je 1 685 à 1693, contenant 1059 plan- ches sur 438 feuillets. Il y en a une réimpression avec la synonymie de Lin- nœus, par Guillaume Hudoesford. Lond., 1770. Historia animalium Angliœ , de araneis , de cochleis tum terrestribus tum fluviatilibus , de cochleis marinis. Londres, 1678. La partie concernant les araignées se trouve aussi dans VHis. des Insect., de Rai. Lyon. — Lyonnet (Pierre), né en 1707, mort en 1789, secrétaire interprèle des états-généraux. Traite' anatomique de la Chenille du saule, in~4°. La Haye, 1762, avec des planches gravées par l'auteur; ou-; vrage qui est à la fois le chef-d'œuvre de l'anatomiç et celui de la gravure. M Macl. — Magleay (W.-S.), de la Société Linnéenne de Londres. Horœ entomologicœ , in-8°, tome I, en deux parties, avec planches. London , 1819 et 1821. Annulosa Javanica, in-4°, avec planches, 1 fascic. London, i8i5. Il a aussi publié quelques Mémoires généraux sur le3 Insectes, mais dont nous n'avons point fait mention dan!\ cet ouvrage. 388 TABLE ALPHABÉTIQUE Maccab. — Maccari (Pierre),, membre associé de la Société de Médecine de Marseille , etc. Mémoire sur le Scorpion qui se trouve sur la montagne de Cette, département de l'Hérault, etc., i vol. in-80 , 1810. MAGQ. — Macquart (Jean) , de la Société royale des Sciences , d'Agriculture et des Arts de Lille. Il a publié dans le Recueil des Mémoires de cette So- ciété, formant f\ volumes in-8°, avec planches , et impri- més à Lille (1826-1829), une suite de Mémoires sur les Insectes diptères du nord de la France , avec des planches représentant leurs ailes. Macri (Xavier), naturaliste napolitain. N ouv elle s observations sur l'Histoire naturelle du poumon marin des Anciens (en italien ). îNaples 1778, 1 vol. in-8°. Mann. — Mannerheim (C.-G.), conseiller de l'em- pereur de Russie. Eucnemis insectorum genus , 1 vol. in-80, avec deux planches. Petropoli , i8a3. Observations sur le genre Megalope , tome xe , des Mé- moires de l'Académie impériale des Sciences de St.-Pé- tersbourg, 1824. Description de quarante nouvelles espèces de Scara- bœïdes du Brésil , in- 4°, avec planches. Maintell (Gédéon), membre du coll. de Chir. de Londres, demeurant à Lewes. Auteur d'illustrations de la Géologie du comté de Sus- sex y 2 vol. in-4°. Londres, 1822 et 1827. MARGR. ou Marcr. — MARGRAV de Liebstad (George) , de Meissen en Saxe , né en 1610 , voyageur au Brésil, mort en Guinée en i644« Historiœ rerum naturalium Brasiliœ, libri 8 , in -fol. Leyde et Àmsterd., 16485 ouvrage excellent pour le temps, plein de descriptions exactes et de figures recon- naissabîes, quoique grossières de toutes sortes d'animaux. DES AUTEURS CITÉS. 089 Marsh. — Marsham, naturaliste anglais, trésorier de la Société Linnéenne , etc. Entomologia Britannica , sistens Insecta Britanniœ in- digena , secundum methodum Linnœanani disposita , tome I. Coleoptéra. Londini, 1802. Il a publié dans le neuvième volume des Transactions de la Société Linnéenne, une Monographie du genre No- loclea (celui de Paropsis d'Olivier ) , avec figures. Martens (Frédéric), chirurgien hambourgeois. Voyage au Spitzberg (en allemand). Hambourg, 1675, 1 vol. in-40' Encore utile pour les animaux de la mer glaciale. Martens (George de), secrétaire du tribunal suprême de Wirtemberg. Auteur d'un Voyage à Venise, 1 vol. in-8°. Ulm, 1824? où il y a un Catalogue raisonné des poissons de ce port. Martini (Frédéric-Henri-Guillaume), médecin de Berlin, né en 1729, mort en 1778; a commencé le grand ouvrage conchyliologique allemand, intitulé : Cabinet systématique de Coquilles, in-4°, 10 vol., et 1 de supplément, avec fig. enlum. Nuremberg. Les trois premiers volumes, 1769-1777 , sont de lui j le reste est de Chemnitz. Mathiole (Pierre-André) , de Sienne, né en i5oo , mort en 1577. Dans son Commentaire sur Dioscoride , il entre dans quelques détails sur divers animaux. Maud. — Mauduit (René-Jean-Etienne), médecin de Paris, mort en 1792. Auteur du Dictionnaire des Oiseaux de l'Encyclopédie méthodique. Maupert. -— Maupertuis (Pierre-Louis Moreau de), 390 TABLE ALPHABÉTIQUE de l'Académie des Sciences, président de celle de Ber- lin , etc., né en 1678, mort en 175g. Astronome et géomètre j il a fait aussi quelques Mé- moires d'Histoire naturelle. Expériences sur les Scorpions, Mémoires de l'Acad. des Sciences de Paris, iy3i. Maurice dé Nassau (le prince), on plutôt le comte Jean-Maurice DE INassau-Siegen , né en 1604, gouver- neur du Brésil pour les Hollandais, de 1637 à * 644- ' Il y encouragea les travaux de Margrav , et peignit lui- même plusieurs figures de poissons , qui ont été gravées d'après lui dans l'ichthyologie de Bloch. 11 mourut au service de Brandebourg en 1679. Meckel (Jean-Frédéric), professeur à Halle. Nous citons ses Matériaux pour V Anatomie comparée , Leipzig, 1808, in 8. (en allemand). Son Traité sur C Ornithorynque , in-fol. Leipzig, 1826. Megerle de Mcjhlfeld ( J.-C. ). Auteur d'une Classification des coquilles bivalves insérée dans le Magasin de la Société des Amis de la nature de Berlin. Mehlis (Edouard)* De distomate Hepatico et Lanceolatô. Gotting, 1825, in-fol. Meig. — Meigen (Jean-Guillaume), naturaliste al- lemand. A publié , en cette langue , un ouvrage sur les Diptères d'Europe , composant maintenant 5 vol. io-80, accom- pagné de planches, représentant une espèce au moins de chaque genre, avec les détails des caractères. M. Baumhauer avait publié , en 1800, un extrait du. même travail , sous le titre de : Nouvelle classification des Mouches à deux ailes, iu-8°. Paris, 1800. MÉM. DE LA SOC D'HlST. NAT. Mémoires de la Société d'histoire naturelle de Paris: DES AUTEURS CITÉS. 3^1 C'est un volume in-4°, publié en 1799, cbez Baudouin , et qui n'a pas eu de suite. Il y en a sous le même titre un autre recueil en 3 vol. in-4°. 1823 et années suivantes. Merian (Marie-Sibille), femme Graf, Allemande, établie en Hollande, née en 1647, morte en 1717; A laissé deux ouvrages posthumes,- remarquables par la beauté des figures : De generatione et metamorphosibus Insectorum Suri- nam ensiu m , 1 vol. in-fol. La Haye, 1726. Histoire des Insectes d'Europe , trad. en franc, par Mairet , 1 vol. in-fol. Amsterdam, 1730. Merrem ( Biaise ) , né à Bremen , professeur d'His- toire naturelle à Marpurg. Je cite de lui: Avium rariorum et minus cognitarum icônes et descr. , 4 cab» in-4°. Leipz. , 1786. Matériaux pour l'histoire naturelle des Reptiles ( en allemand), 2 cah. in~40' Duisbourg et Lemgo, 1790. 11 n'y est parlé que de serpents. Tenlamen Systemaiis amphibiorum , en latin et en allemand. Marpurg, 1820, 1 vol. in-80. Mesnard Lagr. — Mesnard de la Groye , natura- liste d'Angers, mon suppléant au Collège de France, mort en 1827. Auteur de différents Mémoires dans les Annales du Muséum , le Journal de Physique , etc. Meyer et Wolf. Taschenbuch , etc. (Almanach des Oiseaux d'Allema- gne ), 2 vol. in-8°. Francf. 1810. Le premier volume contient les Oiseaux de terre par M. Wolf; le second les Oiseaux d'eau , par M. Meyer. Cet ouvrage est plein de très bonnes observations. MlG. — MiGER (Félix ) , naturaliste à Paris. Mémoire sur les Larves des insectes coléoptères aquati- ques* Annales du Muséum d'Hist. nat.de Paris, tom. xiv 3g 2 TABLE ALPHABÉTIQUE Mik. — MiKAN (Jean-Chrétien) , naturaliste de Bohême. Monographia bombyliorum Bohemiœ 9 in-80, avec fig. Prague, 1796. Miller ( J.-S.) , naturaliste anglais. Auteur d'une Histoire naturelle des Crinoides, et d'un Mém. sur les Belemnites. Bristol., 1821, in-4°. Dans les Trans. de la Soc. géologique de Londres, 2e série 2etom., ire partie. Mitchill, médecin et sénateur à New-Yorck. Je cite surtout de lui un Mémoire sur les poissons de New-Yorck, insérédanslepremier volume des Transactions de la Société de New-Yorck. Il en a publié d'autres dans ceux de l'Àc. des Se. nat. de Philad., et du lycée de New-York , etc. Moehr. — Moehriing ( Paul-Henri-Gérard ) , médecin à Je ver. Avium gênera. Aurich , 1752, in-80. Molin — Molina (l'abbé Jean-Ignace), ecclésiastique chilien établi en Italie. Essai sur V Histoire naturelle du Chili , publiée en ita- lien '7 traduite en français par Gruvel, 1 vol. in-80. Paris , 1789. Ouvrage fait de mémoire en Italie , et fort suspect eQ plusieurs endroits. McraTAG. — Montagu (George) , naturaliste anglais. A donné des descriptionsde diverses espèces d'oiseaux, de poissons, de mollusques, de crustacés, dans les Transactions de la Société Linnéenne , et dans celles de la Société TVernérienne de Londres. MontèGRE, médecin de Paris, mort aux îles. Cité pour un Mémoire sur les Vers de terre , dans les Mémoires du Muséum. Monte. — Montfort (Denis de) 5 homme singulier, DES AUTEURS CITÉS* 5g5 se disant ancien naturaliste du roi de Hollande, mort de misère dans une rue à Paris, en 1820 ou 1821. 1 Je cite principalement sa Conchyliologie systématique, espèce de Gênera Concliyliorum , où les genres sont très multipliés, et représentés par des figures en bois , faites par l'auteur et aussi exactes que le comporte ce genre de gravure. On n'en a que 2 vol. in-8°, contenant seulement les univalves. Paris, 1808 et 1810. 11 est aussi l'auteur des quatre premiers vol. in-8% de Y Histoire naturelle des Mollusques , qui fait suite au Buffon de Sonnini. Paris, 1802, où il a inséré des figures apocryphes. Ils ne contiennent que les généralités et les céphalopodes. Moquin-Takdon (Alfred), médecin de Montpellier, professeur à Marseille. Monographie de la famille des Hirudinêes. Montpel- lier , 1826, in-4°. Moreau de Jonjnès, correspondant de l'Institut. Cité pour plusieurs Mémoires sur les animaux des Antilles. MoRREN (C.-F.-A.), naturaliste belge. De Lumbrici terrestris Historia naturali , nec non anatomia, Bruxelles, 1829, in«4°. MOUFF. — Mouffet ( Thomas) , naturaliste anglais, médecin de la maison de Pembrock, mort vers 1600. Inscctorum swe minimorum animal ium theairum, 1 vol. in-fol. , avec 5oo fig. en bois. Londini , 1 (334 ? Publié par Théodore de Mayerne , Français, médecin de Jacques Ltr. C'est le premier ouvrage spécial sur les insectes. Stat. MùLL. — MiiLLER (Philippe-Louis-Stalius) . professeur à Erlang, né en 1725 , mort en 1776; A donné une mauvaise traduction allemande du Sys- tème de la Nature de Linnseus; d'après la traduction hol- landaise développée de Houttuyn, 9 vol. in-8°. Nuremb., 1773-177.6, pour les animaux seulement. TOME III, 26 3q4 table alphabétique MiïLL. — Mûller (Otton-Frédéric) , conseiller d'État danois , l'un des plus laborieux observateurs du 18e siècle, né en 1730, mort en 1784. Je cite de lui : Von PVùrmern de r sus s en und salzigen wassers (des Vers de l'eau douce et salée), 1 vol. in-4« Vermium terrestrium et fluviatilium lîistoria , 1 vol. 111-4 . Zoolosia danica , in-fol. avec fig. color. Les trois pre- miers cahiers. Copenh. , 1788 et 89 , sont de lui. Le 4 e d'Ahilgaard , deYahl, etc. Zoologiœ danicœprodromiiSy 1 vol. iu-8°. Havnias, 177G. Entomostraca seu.lnsecta testacea, \ vol. in-4°, avec fig. Lipsiae et Havuia? , 178.5. Hydrachnœ , 1 vol. in-4% avec figures coloriées. Lipsiae , 1781. Animalcula infusoria , 1 vol. iu-4o« NACCARï (Louis-Fortuné), bibliothécaire du séminaire de Chioggia. Auteur d'une Ittiologia adriatica , dans le journal de Physique dePavie , 1 ie déc. , tome v, 18^2. NlRDO (Dominique), naturaliste italien, établi à CKioggia. A donné des additions à l'ouvrage de Naccari , journal de Phys. de Pavie ? xvn. jNatterer, naturaliste autrichien. Auteur de plusieurs observations intéressantes sut les animaux d'Allemagne j voyageur au Brésil. Naturf. — TNaturforsch. Der Naturforscher {Le Naturaliste), C'est !e titre d'un journal allemand sur l'Histoire na- turel! e, dont il a paru à Halle 27 cahiers, depuis 1774 jusqu'en 1793. Il est plein inobservations importantes et de bonnes figures. DES AUTEURS CITÉS. 5o5 Naum. — Nauman ( J.-A. et J.-F.) , père et fils. Histoire naturelle des Oiseaux d'Allemagne , excel- lent ouvrage dont les figures, quoique petites, sont par- faites. La deuxième édition que nous citons principa- lement (Leipzig, 1820 , et suiv., in-8°) n'est pas ter- minée. Nées d'Esekb. , voyez Graveinhorst. Ntcols. — Nicolson (le Père) , dominicain irlandais, missionnaire à Saint-Domingue. Essai sur l'Histoire naturelle de Saint - Domingue , in-8°,avec figures. Paris, 1776. Nieremberg ( Jean-Eusèbe ) , jésuite, professeur à Madrid. Historia naluralis maxime peregrina, libris XV 7, distincta. Anvers , i633 , in-fol. Compilation peu estimée. NiLSON (S. V.)» conservateur du Musée de Lund. Auteur d'une Ornithologia suecica, 1 vol. iii-8°. Co- penhague r Ï817 et 1821. Nitzsch (Chrétien-Louis), professeur h Halle. Auteur de plusieurs Mémoires sur l'ostéologie des Oiseaux, et les animaux sans vertèbres, dans les Recueils de Halle, de Bonn, etc. Spiropterœ strumosœ descr. Halle, 182g, in-4°. Matériaux pour la connaissance des animaux infusoires ou Description des Cercaires et des Bacillaires , en alle- mand. Halle, 1817, in-8°. Noseman (Corneille), mort en 1786; Adonné avec le graveur Chrétien Sf.fp, une Histoire des Oiseaux des Pays-Bas ( en hollandais ). Amsterdam, i77oetann. suiv., in-fol., remarquable par l'élégance des figures. Les derniers cahiei*3 sont de Houttuyn. 2(>* 5<)6 TABLE ALPHABÉTIQUE o. Ochseinh. - — OCHSENHEIMER (Ferdinand). .Son ouvrage en allemand ; sur les Lépidoptères d'Eu- rope , in-8°? est le meilleur pour la critique et la descrip- tion des espèces. Le premier volume a paru à Leipsig, en 1806. Celui qu'il va mettre au jour comprendra les noctuelles. Odier. — Odier (Auguste). Mémoire sur la composition chimique] des parties cornées des insectes , inséré dans le premier volume des Mémoires de la Société d'histoire naturelle de Paris, 1823, in~4°. Oken , naturaliste allemand, de Fribourg en Brisgau, établi à Jéna. Auteur d'une Philosophie de la Nature . Jéna ? 1809, 3 vol. in-8°. D'un Traité d'Histoire naturelle , dont la Zoologie forme la troisième partie en 2 vol. in-8°. Jéna, 1816, avec un Atlas. D! 'une Histoire naturelle pour les écoles , 1 vol. Jéna? 1821. D'une Esquisse de système d'Anatomie, de Physiolo- gie et d'Histoire naturelle. Paris, 1821 , in>8°. Et principal rédacteur du journal VIsis , où se trouvent de nombreux et importants articles d'histoire naturelle. Olafsen (Eggert), ou Erard Olavius, naturaliste islandais, né en 1726, mort en 1768. Auteur avec Biorn Povelsen ou Pauli , premier mé- decin de cette île, mort en 1778, d'un Voyage en Is- lande, imprimé en 1772, dont je cite la traduction française ? 5 vol. in-8% et un atlas. Paris , 1802. Olivi (l'abbé Joseph). Zoologia Âdriatica , 1 vol. in-8°, avec figures. Bassano, 1792. On y trouve de bonnes observations sur les Mollus- ques y les Crustacés. DES A.UTEUKS CITÉS. 3çfJ Giiv. — Olivier ( Antoine-Guillaume ), membre de l'Académie des Sciences, professeur de zoologie à l'École vétérinaire d'Alfort, etc., né à Draguignan en 1756, mort en 1814. Entomologie y ou Histoire naturelle des Insectes (Co- léoptères), 5 vol. in-fol. , avec planches enluminées. Paris, 1789 — 1808. Encyclopédie méthodique , Insectes , depuis le tome 4* de l'Histoire naturelle, jusqu'au 8e inclusivement. Voyage dans l'empire Ottoman , l'Egypte et la Perse, 3 vol. in-4° , avec Ê£. Paris , 1807. 11 s'y trouve des espèces intéressantes de plusieurs classes d'auimaux. Omalius de Halloy, gouverneur de la province de Namur, savant géologiste. Oppel (Michel), naturaliste bavarois, mort en 18... On a de lui les écrits suivants : Sur la classification des Reptiles y premier Mémoire sur les Ophidiens 7 deuxième Mémoire sur les Batraciens , insérés dans les Annales du Muséum; et (en allemand) les Ordres, Familles et Genres des Reptiles. Munich, 1811, in-4°. Je le cite aussi pour un Mémoire sur le Tanypus ( 01 seau ), Mém. de l'Ac. de Munich , 18 12. 11 avait commencé avec MM. Tiedeman et Liboschilz , un ouvrage sur les Reptiles , avec beaucoup de figures., dont il n'a paru que les Crocodiles. Heidelberg , 1817, in-folio. ObBECJv (Pierre), élève de Linnaeus, aumônier d'un vaisseau suédois qui alla à la Chine eu 1750. On a sa relation en suédois. Stockh., 17^7, iu-8°, et traduite en allemand par Georgi. Rostock , 1 7G5 , in-8°. Otto (Adolphe-Guillaume), naturaliste allemand, professeur à Breslau. Auteur de plusieurs Mémoires dans ceux de l'Aca- démie des Se. de îa nature et d'autres collections. 3()S TABLE ALPHABÉTIQUE Conspcctus animalium quorumdam, etc. Ikesiau, 18'ii. De Sternaspide Thalassetnoideo et Siphosîomate diplo- chaito. Breslau, 1820, i;)-4°. Palis, de Beauv. ■ — Palisot, baron de Beau vois ( Ambroise Marie-François-Joseph) , de l'Académie des Sciences, né en 1700 mort en 1820. Insectes recueillis en Afrique et en Amérique, etc., iii-fol., avec planches enluminées. Paris, i8o5 et suiv. Pall. — Pallas (Pierre-Simon), l'un des grands zoologistes de nos jours, né à Berlin en 1741 , mort en 181 2. Je cite ses Gi/r. Novœ species Quadrupedum e Glirium ordine. Erlang, 1778 , in-4'S avec 39 pi. enîum. Spic. , ou Spic. Zool. Spicilegia Zoologica, 1 4 cahiers in~4°« Berï., 1767-1780. Miscell. ISIisccllanea Zoologica , 1 cahier in /\°. La Haye, 1766. Voy. Voyage dans plusieurs provinces de V Empire de Rus- sie , truduct. française f 8 vol. in-8°, et un atlas. Paris. NoUD. BEYTR. JSeue Nordische Bcytrœge , etc. ( Nouveaux matériaux du Nord pour la Géographie, etc.) 7 vol. in-8". Péters- bourg et Leipzig , 1781-1796. Zoographia Russo - Asiatica , 3 vol. in -4°, ouvrage que Ton n'a pu encore rendre public, parce que les cui- vres en sont égarés. Néanmoins l'Académie de Pélers- bourg a bien voulu en accorder le texte à quelques na- turalistes. Et plusieurs de ses Mémoires insérés dans ceux de l'Académie de PétersbourR. DES AUTEURS CITÉS. O99 Panz. — Patnzer (George-Wolfgang-François), mé- decin à Nuremberg, né en 1755. Faunœ Insec toru ni Germanicœ initia , ou Deutschlands Insecttn , 109 fascicules i n-i 2 , composés chacun de it\ planches enluminées. A Nuremberg, 1796 et suiv. Un des ouvrages d'Entomologie des plus utiles, par l'exactitude des figures. Entomologischerversuch uber die Jurineschen Gattun- gender Linneischenhymenoplern , 1 vol. in -12. Nurnberg, 1806. Index Entomologie us , pars prima 7 Eleutherata , 1 vol. in- 12. INorimbergae, 181 3. 11 a encore publié sur les Insectes plusieurs autres ou- vrages, niais que je n'ai point cités. Park. — Parkiinson (James), naturaliste anglais. Oustlines of Oryctology , 1 vol. in-8° avec figures. Organic remains of a former world , 3 vol. in - 4°« Londres, 181 1. PARRA (don Antonio), naturaliste américain : A donné en espagnol : Description de différents mor- ceaux d'Histoire naturelle, principalement de produc- tions marines. La Havane , 1787, m-4°. 11 y décrit et représente beaucoup de poissons et de crustacés. Passer. — Passerixi (Charles). Des observations eu italien sur le cri produit par le Sphinx atropus et dont M. Duponchel a donné un extrait. Paykull (Gustave) , conseiller du roi de Suède , de l'Académie de Stockholm. Fauna suecica (Insecla), 3 vol. in-8°. Upsaliae, 1800. Ces trois volumes ne contiennent que Fordie des Co- léoptères : ses descriptions sont complètes et soignées. li a aussi publié de bonnes Monographies des genres Carabus , Curculio et Staphylinus , mais qu'il a incorpo- rées avec cet ouvrage. Ii a donné : Mcnographia Ilisleroidum 7 avec les figures 4ûO TABLE ALPHABÉTIQUE de toutes les espèces, i vol. in-6°. Upsaliae , 1811. Cette Monographie est supérieure aux précédentes, et indispen- sable pour l'étude des insectes de ce genre. On a de lui quelques Mémoires sur les Oiseaux. Pegk. — Peck. (William), professeur de botanique à l'Université d'Harvard , aux Etats-Unis, mort en.... Un Mémoire imprimé dans le 4e vol. du journal d'agri- culture de Massachusetts, relatif à une espèce de Rhyn- chéfie qui ronge les pins. Penn., Penîït. — Pennant (Thomas) , Gallois, né en 1726, mort en 1798 , naturaliste laborieux. Nous citons principalement de lui les ouvrages suivants: History of Quadrupeds , 1 vol. in-4a î British Zoology , in-fol. 1 vol 5 British Zoology , in-8° et in-4°, 4 v°î- ? Arctic Zool. , i n-40 , 1 vol , ; Indian Zool. , in-4°. , 1 vol. Pernetty (dom) , moine bénédictin qui avait accom- pagné Bougainville aux îles Malouines ; il fut ensuite bibliothécaire du roi de Prusse Frédéric II. Voyage aux îles Malouines , 2 vol. iu-80. Paris , 1770. On y trouve quelques bons détails d'Histoire naturelle, et des figures utiles. PÉR. — PÉRON (François), né à Ceriîiy en 1775, mort en 1810, voyageur plein de zèle, enlevé trop tôt à la science , et Pun de ceux qui ont le plus enrichi le Muséum d'Histoire naturelle. Il a rédigé le premier volume du Voyage de décou- vertes aux Terres Australes , en i8oo-:8o4. Paris , 1807 , 1 vol. in-4°, avec un atlas. Et plusieurs Mémoires dans les Annales du Muséum. Perrault (Claude), naturaliste, architecte du Lou- vre et de l'Observatoire , né en i6i3.morten 1688. Il a rédigé, d'après les dissections de Duverney , les Mémoires pour servir à T Histoire naturelle des Animaux y DES AUTEURS CITÉS. l±Ql qui forment le tome IIIe des Mémoires de l'Académie des Sciences avant 1699. PetaG. — Petagna (Vincent), Napolitain. Spécimen Insectorum ulterioris Calabriœ in-4o, avec une planche. Francofurti , 1787. Il a aussi donné des éléments d'Entomologie, en 2 vol. iu-8°. Petersb., ou Petrop. Mem., ou Comment., ou Nov. Comment., ou Act., ou Nov. Act. Ce sont les divers titres des Mémoires de l'Académie impériale des Sciences de Saint-Pétersbourg. Les Commentarii vont de 1726 à 1 746, i4 vol. in-4". Les Novi Commentarii, de 1749a 1775, 20 vol. Les Acta , de 1777 a 1 782 , 7 vol. Les Nova Acta, de T783 à 1802 , i5 vol. Les Mémoires , depuis 1809. Phelsum (Murck van), naturaliste hollandais. Je le cite pour sa Lettre (hollandaise) à C. Noseman sur les Oursins. Roterdam, i774?in-8°. Phillip (Arthur), Allemand, gouverneur de Botany- bay , pour les Anglais. Un anonyme a donné en anglais : The Voyage of go- vernor Phillip to Botany-bay ; etc. Londres, 1789, in-4°, avec 55 planches coloriées, La partie d'Histoire naturelle est de Latham. Ou eu a une traduction française sans planches, 1 vol. in-8°. Paris, 1791. Phips ( Constantin- Jean ) , depuis lord Mulgrave , né en 1746, mort en 1792. Célèbre marin anglais, dont je cite le Voyage au Pôle boréal , fait en 1773, trad. française par Desmeuniers , 1 vol. in-4°. Paris, 1775. Plainc. — Plancus (Janus), ou Jean Bianchi , mé- decin de Kimini , né en 1693, mort en 1775. De Conclus minus notis , 1 vol. in-4°, avec figures. /J02 TABLE ALPHABÉTIQUE Venise, 1739. La seconde édition, fort augmentée. Romae, 17O0. Pl. col. Planches coloriées des oiseaux, par 3131. Temmink et Laugier , grand recueil iu-4° et in -fol., qui fait suite auxplanches enluminées des oiseaux de Buffon. Plumier (Charles), minime, qui voyagea beaucoup pour Louis XIV; très grand naturaliste dans toutes les parties , mais dont plusieurs ouvrages sont restés ma- nuscrits. J'ai eu a citer ses Observations sur les poissons et sur les reptiles, qui sont en partie à Paris, eu partie à Berlin , en manuscrit, avec beaucoup de figures, dont Bloch et M. de Lacépède ont publié une partie. Poli, naturaliste et analomisle napolitain. Auteur du magnifique ouvrage : Testacea utriusque Si- ciliœ eoritmque historia et Anatome , 'i vol. grand in foi. Parme, 1791 et 1795. Un troisième volume a paru il v a peu de temps. Prév. — Prévost (Bénédict). Mémoire sur le Chirocéphale , imprimé à la suite de Pliistoire des Monocles de Juriue. Voyez cet auteur. Preys. — Preïsler (Jean-Daniel. ) TVerzeicliniss Doehmischer Insecten, 1 vol. in-4°. Pra- £^,1790. Fil. Max. — Le prince Maximilien de Wied. Son Voyage au Brésil , 2 vol. in 4'' avec atlas. Francf., j8-2() et 1821. Son IlisL. nai. de cette contrée , dont il a paru 1 vol. in-8°. Weimar, 1826 ; et plusieurs cahiers in-fol. de pi. en! uni. , sont au nombre des ouvrages les plus riches eu nouveautés de ces derniers temps. Prunx. — Prunker (Léonard de). Lcpidoplera pedemontana, 1 vol. in- S". Turin, 1798, DES AUTEUltS CITÉS. < 4^ Q- Q. et G. Quoy ( Jean-Réné-Constant) , qui a déjà fait deux grands voyages en société avec M. Gaimard ( Joseph- Paul), son collègue. On a cTeux \a.Zoologie du Voy. de VTJranie, i vol. in~4°. Paris, 1824 jet 1 vol. in-fol. de pi. 5 et ils travaillent à celle du Voy. tic l'Astrolabe, dont il a paru déjà plu- sieurs cahiers. H. Rafles (sir Stamford), général anglais, gouverneur de Sumatra, pour les Anglais, qui a beaucoup contri- bué à faire connaître les productions de cette île. Je cite son Mémoire à ce sujet dans le xin" vol. des Transactions Linnéennes. Rafines. — IlAriJNESQUE Schmaltz (C.-S.), natu- raliste, long-temps établi en Sicile, maintenant aux Etats-Unis. Auteur de nombreux petits ouvrages, contenant des espèces , des genres et des méthodes nouvelles. Caratteri ai alcuni nuovi generi et nuove specie di animait e pianle délia Sicilia. Palermo, 1810, in 8". Indice d'ittiologia Siciliana. Palermo, 1810 , in -80. Principes fondamentaux de sémiologie. Païenne, 1814. Analyse de l'Univers , ou Tableau de la nature. Pa- lerme , 181 5, in-8". Ichthyologia okiensis or natural history 0/ the Jishcs iuhabiting tue River Ohio , etc.,' Lcxingtou. Kenluky , 1820, iu-8". Rai (Jean), théologien anglais, né en 1628, mort en 1707 , le premier véritable méthodiste pour le règne animal, guide principal de Linnœus dans cette partie. Synopsis melhodica animalium , quadrupedum et serpzn- tum. Loiid., iô83, in-8". 4<>4- TABLE ALPHABÉTIQUE Sjnopsis methodica avium et piscium. Lond., i7i3, in-8°. Histona lnsectorum. Lond., 1710, in-4°. llAMDOHR (Charles-Auguste) , naturaliste allemand. Auteur d'un Traité sur les organes digestifs des Insectes en Allem. Halle , 181 1, in- 4°; et de matériaux pour i histoire de quelques Monocles allemands \ ib., i8o5, in -4°. Rang (Sander), officier au corps royal de la marine, habile naturaliste. Manuel de l'Hist. nat. des Mollusques et de leurs co- quilles. Paris, 1829, in- 12. Établissement de la famille des béroides dans le tome IV des Méni. de la Soc. d'hist. nat. de Paris. Histoire naturelle des aplysies , Paris, 1828, grand in-4°. Ranzani (l'abbé Camiîie), professeur d'histoire na- turelle à Bologne , primieier de la cathédrale. Auteur d'Eléments de Zoologie eu italien, Bol., 181g; et ann. suiv., dont il a déjà paru i3 volumes in-8°j con- sacrés aux Quadrupèdes et aux oiseaux -, et de Mémoires d'histoire naturelle , aussi en itai. Bol., 1820 , in-4°. Rapp (Guill.), professeur à Tubingue. Sur les Polypes en général et les Actinies en particu- lier. Weimar, 1829, in-4<>. Réaum. — Réaumuu (Réné-Antoine Ferchault de), tle l'Académie des Sciences , né en i683 , mort en 1767 , a travaillé sur toutes les parties des sciences. Nous citons principalement ses Mémoires pour servir à V Histoire des Insectes , dont il* a paru G vol. iu-4° , avec fig. Paris, 1734-174'-*; ouvrage admirable par le nombre et la beauté des observations. Le 7e volume est resté ma uuscrit; les autres n'ont pas été commencés. Red. — Redi (François) , d'Arezzo , médecin et litté- rateur célèbre , né en 1626 , mort en 3 698. Expérimenta circa generalionem lnsectorum. , 3 vol. in-12, avec fig. Amstelodami , 167 1 i 1G8G , 1712. DES AUTEURS CITES. 4«>5 ReiCU. — Reichenbach (Henri-Théophile-Louis). Monographia Pselaphorum , i petit vol. in-80, avec fig. Lipsiae, 1816. Reinwardt , naturaliste allemand , professeur à Leyde, qui a voyagé dans l'Archipel des Indes, et y a fait de belles collections. Renard (Louis), éd^eur d'un recueil de figures de poissons et autres animaux marins, faites aux Indes par des peintres du pays , et qui , sous une apparence bar- bare, présentent des espèces intéressantes et vraies. I vol. in-fol. Amsterd. , 1754» Renieri, naturaliste italien, professeur à Padoue. Rets. — Retsius, naturaliste suédois, professeur à Lund, en Scanie. Auteur d'une édition fort augmentée du Fauna Sue- cica de Lin. , de plusieurs thèses , etc. Richards. — Richardson (John), chirurgien du premier voyage du capitaine Franklin. Auteur de Fappendice zoologique qui y est joint. Londres , i8s3 , in-4°. Riss. — Risso (A.), naturaliste à Nice, observateur zélé. Ichtyologie de Nice , etc. , 1 vol. in-80. Paris , 1810 ; ouvrage précieux par un assez grand nombre d'espèces nouvelles. Histoire naturelle des Crustacés des environs de Nice , 1 vol. in-8°, avec fig. Paris , 1816. Ces deux ouvrages ont reparu , augmentés dans son Histoire naturelle de V Europe mérid.y 5 voL in-80. Paris , 1826. II a publié dans le journal de Physique la description de quelques nouvelles espèces de crustacés. Robin. — Robineau Desvoidy, médecin à St. -Sau- veur , département de l'Yonne. Recherches sur l'organisation vertébrale des Crustacés , 4o6 TABLE ALPHABÉTIQUE des Arachnides et des Insectes , i vol. in-8a. Paris , 1828. Essai sur la tribu des Cidiciâes 9 imprimes dans le se- cond volume des Mémoires de la Société d'Histoire natu- relle de Paris. Un grand travail sur les Diptères de la tribu des Mus- cides , qu'il nomme ÏYÏyodaires , imprimés dans lesMém. des savants étangers de l'Académie des Se. Des observations sur l'organe olfactif des crustacés et sur l'usage des balanciers des insectes de l'ordre des Diptères. Rochefojit (N. "), ministre prolestant en Hollande. Histoire naturelle et morale des Antilles de l' Amérique. La première édition est anonyme, et de Rotterdam , i658. L'auteur y copie, pour l'Histoire naturelle , la pre- mière édition de Dutertre, de î 654- Rocm. — Roemer (Jean-Charles). Gênera Insectorum Linnaei et Fabricii , " Iconibus ilîus- trata, 1 vol. in-4°. Vitoduvi Helvetiorutn , 1789. Ce n'est qu'une édition de l'ouvrage de Sulzer sur le même objet , avec quelques nouvelles planches. RoE5. — ROESEL DE RosevtïOF (Auguste-Jean) , pein- tre de Nuremberg , né en 1705, mort en 17^)9, l'un des plus ingénieux observateurs et des plus habiles des- sinateurs d'histoire naturelle. Historia naturalis ranarum nostratium , 1 vol. in-fol. Niiremb. , 1738. Insectcn-belustigungen (Amusements sur les insectes) 4 vol. i 11-4.'', avec de très belles planches coloriées. Nu- remberg , 1^4^ et années suiv. ( Voy. Kléemann. ) Rog. — Roger, naturaliste de Bordeaux. Un Mémoire ayant pour titre : Instructions a V usage des -personnes qui voudraient s'occuper à recueillir des insectes, pour les cabinets d'Histoire naturelle , in -8°. Bordeaux. Roissy (Félix de) , naturaliste de Paris. A terminé par les 5 et 6e vol. in-8°, l'Histoire des Mol- DES AUTEURS CITÉS. l\0"J lusques, commencée par Denys de Montfort pour le Buffon de Sonnini. Rondel. — Rondelet (Guillaume), né en 1507, mort en i566, professeur de médecine à Montpellier. Lihri de piscibus , i vol. in-fol. Lyon , 1 554 ; ouvrage encore utile par ses nombreuses figures en bois , très reconnaissabîes. Ross. — Rossi (Pierre), naturaliste italien, profes- seur à Pise , mort en 18.. Fauna Etrusca , sistens Insecta quse in'provinciis Flo- rentinâ et Pisanâ praesertim collegit Petrus Rossius , etc., 2 vol. in-4° avec planches enlum. Liburui , 1790. Mantissa Jnsectorum , eshibens species nuper in Etru- ria collectas , a Petro Rossio , etc. , 2 vol. in-4°, avec fig. enlum. Pisis, 1792-1794. Roux (Polydore) ^conservateur du Musée d'histoire naturelle de Marseille. Ornithologie provençale y in-4° avec de belles figures lithographiées. Crustacés de la Méditerranée et de son littoral, in-4° , avec pi., trois prem. fascicules. Marseille, 1827-1828. ROXBURGH, médecin anglais, au Bengale. Je le cite pour son mém. sur le Dauphin du Gange, Rudolphi (Charles-Asmuncl), naturaliste et anato- miste allemand, professeur à Gripsvald, et à présent à Berlin. Je le cite principalement pour son ouvrage classique sur les vers intestinaux, intitulé : Entozoa seu Vermium intestinalium Historia naturalis , 2 vol. in-8°. Amsterd., 1808. Rumph ( George- Everard), négociant allemand, né à Hanau en 1637 > intendant à Amboine pour les Hollan- dais , mort en 1 706. Cabinet d* Amboine y en hollandais- Amsterd., tto5 , 1 vol. in-fol. 4û8 .TABLE ALPHABÉTIQUE Thésaurus imaginant, etc. La Haye, 1789, 1 Vol. in-fol. , avec les mêmes planches et un texte plus abrégé. Ruppel ( Edouard ) , naturaliste de Francfort. Auteur d'un voyage en Nubie, dont il a paru déjà plu- sieurs cahiers (Francf. , 1826, gr. in-4°), avec de très belles planches lithographiées et enluminées, représen- tant des espèces nouvelles de plusieurs classes. Russel (Patrice), autrefois médecin au Bengale. A donné en anglais , deux ouvrages capitaux avec de belles fig : Les Serpents de la côte de Coromandel, 1 vol. in-fol., avec un supplément. Lond., 17... Desc. et figures de deux cents poissons de la côte de Coromandel, 2 vol. in-fol. Lond., i8o3. Ruysch (Henri), fils du célèbre auatomisle, mort avant son père. A donné, sous le nom de Theatrum Animalium, 1 vol. in-fol. Amsteid., 1718 , une édition deJohnston, à la- quelle il a ajouté une copie des mêmes dessins de pois- sons, dont se sont servis Renard et Valentin. •s. v km Sabine, naturaliste anglais. Auteur de l'appendice au premier voyage du capitaine Parry, et de plusieurs Mémoires dans les Transactions de la Soc. Linn. Sage ( JBalthazar-George) , chimiste de l'Académie des Sciences, mort en 1824. Nous le citons pour un Mémoire sur les Belemnitcs , dans le Journal de Physique. Sahlb. — Sahlberg ( C.-R.) Dissertatio Entomologica insecla fennica enumerans, Pra?s. C.-R. Sahlberg. Aboae , 181 7-1823, in-8°. Periculi E ntomographici 7 1 vol. in-8rt, avec planches. Aboae, i8'23. DES AUTEURS CITÉS. 2|OC) SALERNE, médecin à Orléans. A donné une traduction du Synopsis aviumde Rai, sous ce titre : V Histoire naturelle éclaircic dans une de ses principales parties 7 ljOf.nithologie , etc. Paris, 1767, grand in-4°. Les figures sont du même dessinateur que celles de Brisson, et des planches enluminées de Buffon , et sou- vent d'après les mêmes individus. Salt , consul anglais en Egypte. A donné un Voyage en Abyssinie , où sont quelques observations d'Hist. nat. Salv. — Salvjani (Hippolyte), de Citta di Castello, médecin à Rome , né en 1 5 1 3 , mort en 1672. Aquatilium animalium Historiœ , 1 vol. in-fol. Romae , 1 554 ? avec de bonnes figures en taille-douce de beaucoup de poissons. Sav. ou Savjgn. — Savigny (Jules-César) , membre de l'Académie des sciences. Je cite de lui : Histoire naturelle et mythologique de lJIbis, 1 vol. in-8°. Paris , i8o5. Mémoires sur les oiseaux de l'Egypte , dans le grand ouvrage sur l'Egypte. Mémoires sur les animaux sans vertèbres , première partie , premier fascic. , in-8°. Paris, 1816. Système de Annélides inséré dans le grand ouvrage sur l'Egypte, ainsi que son Tablec&i systématique des As- cidies. Sa vi. — Savi (Paul), jeune naturaliste Toscan , pro- fesseur à Pi se. Auteur de plusieurs bonnes observations sur les ani- maux de ce pays , dans le Giornale dei letterati. A publié, en italien, deux Mémoires sur une espèce de Jule , et qui viennent d'être réimprimés avec d'autres $ du même savant, dans un ouvrage intitulé : Memorie Scientifiche di paolo Savi, décade prima con sette ta~ vole. Pisa, 1828, 1 vol. in-8°. TOME III. 27 /|10 ÏABÎ -S ALPHABÉTIQUE Say , naturaliste français , établi aux Etats-Unis. Auteur de plusieurs Mémoires , parmi ceux de Phila- delphie et de New-York. Schaeff. — Schaeffer (Jacques-Chrétien), pasteur à Ratisbonne, né en 1718 , mort en 1799» Elementa Entomologie a , 1 vol. in-4°7 avec fig. coloi «. Ratisbonne, 1769. Icônes Insectorum circa Ratisbonam indigenorum , 3 vol. in-4°. Ratisbonne, 1769. Apus pisciformis , insecti aquatici species noviter dé- tecta, in-4°, avec figures. Ratisbonne, 1757. Ce crustacé est le Cancer stagnalis de Linriseus. Voyez Brancliipe. Et quelques autres sur divers insectes , réunies en un volume in- 4° : Abhandlungen von Insecten. Regensburg, 1764-1779. Schelleinb. — Schellenberg ( Jean-Rod.), peintre et graveur de Zuricb. Cimicum in Hehetiœ aquis et terris degens genus, 1 voh in-8° , avec fig. Turici, 1800. Genres des mouches diptères, 1 vol, in-8, en français et allemand, avec figures coloriées. Zurich , i8o3. Le texte est de deux anonymes. Scheuchz. ou Sch. — Scheuchzer ( Jean- Jacques ) , médecin de Zuricb. Physique sacrée , quatre volumes in-fol. Amsterdam, 1732. Ce livre intéresse l'Histoire naturelle par beaucoup de gravures de serpents que l'auteur y a insérées. Schfntz (H.-R.), secrétaire de la Société d'histoire naturelle de Zuricb , traducteur allemand du règne animal. Auteur d'une Histoire des nids et des œufs des oi- seaux. DES AUTEURS CITÉS. /jll Schlosser, médecin à Amsterdam. Cite pour quelques Mémoires sur les Poissons , pu- bliés avec Boddaert, ou dans les Trans. phil. Schn. — Schneider ( Jean-Gottlob), célèbre hellé- niste , et naturaliste, professeur à Francfor!-sur-FOder , à présent à Breslau. Je cite de lui : Amphibiorum physiologiœ specim. I. et II. Zullichow , 1 797 , 2 cahiers in'4°» Historiée amphibiorum naturalis et litterariœ , Fascic. ï. et II. , in 8°. Jena , 1799 et 1801. Histoire naturelle générale des Tortues (en allemand), in-8° , 1 vol. Leipzig, 1783. Je cite aussi généralement sous son nom, Pédition qu'il a donnée du Systema Ichthyologiœ de Bloch , a vol. in-8°, avec 110 fig. Berlin 7 1801. Schoepf (Jean-David), médecin d'Anspach, né en 1 762. Historia testudinum iconibus illustrata. Erlang, 1^92 et suiv. y in-4% fig. enl. * Schonefeld (Etienne de), médecin de Hambourg. Ichtyologia , etc. , ducatuum Slesvigi et Holsatiœ. Hamb. ? 1624 , in-4°. Schon. — Schoenherr (Charles- Jean ) , suédois. Synonymia Insectorum , 2 vol. in-8°, avec fig. Stcckh.? 1806-1808 7 le 3e Skag. , 1817. Curculionidum dispositio methodica, 1 vol. in-8°. Leipz. 1826. ScHRAWK. — SCHRAINK (François-de-Paule) , natura- liste bavarois, professeur à Ingolstadt, né en 1747. Enumeratio Insectorum Austriœ indigenorum , 1 vol. in-8°, avec fig. Augustae Vindelicorum, 1781. FaunaBoica, 6 vol. in-8°. Nuremberg et Ingolstatd, 1798 et suiv. *7 4l2 TABLE ALPHABÉTIQUE SGHREB. — Schreber (Jean -Chrétien-Daniel de), professeur à Erlang, né en 1739. Nous citons principalement son Histoire des Mammi- fères , in-4<>, avec fig. enlura. Erlang, 1775 et aun. suiv. En allemand. Il existe aussi des exemplaires français des premières parties. Le plus grand nombre des figures est copié de Buffon, et enluminé d'après les descriptions ; néanmoins il yen a aussi plusieurs de bonnes et d'originales. Schreib. — Schreibers (Charles de), directeur du cabinet impérial d'histoire naturelle à Vienne. Les descriptions, en anglais, de plusieurs espèces de Coléoptères inédites ou peu connues, avec leurs figures, insérées dans le sixième volume des Transactions de la Société Linnéenne. Un Mémoire sur le Proteus 7 dans les Transactions phi- losophiques. ^CHRGET. ~ Schroeter (Jean-Samuel), surintendant luthérien à Buttsledt, dans le duché de Weiraar, né en 1 735. Auteur de nombreux ouvrages sur la conchyliologie. Nous citons son Histoire des Coquilles Jluviatiles ( en allemand), in-4°. Halle, 1979. | SchwëIGGER (A.-F.), natural. prussien , assassiné par son guide pendant un voyjage dans l'intérieur de la Sicile. A donné dans les archives de Kœnigsberg en 181 1, un Prodromus monographies Cheloniorum , ©ù il décrit surtout les espèces nouvelles de notre Musée de Paris. Des Observations faites pendant ses voyages , où. il traitedes Coraux et de Y Ambre jaune. Berlin , 1819, in~4°. Un Manuel des animaux invertébrés et inarticulés , en allemand, 1 vol. in-80. Leipsig , 1820. Scilla (Augustin), peintre sicilien. La Vana spetulatione disingannata dal senso , 1 vol. petit in-4°. Naples , 1670. DES AUTEURS CITÉS. 4*5 Première comparaison exacte des fossiles avec leurs analogues naturels. Il y en a une traduction latine, grand in-4°. Rome , 1752. Scop. — ScOPOLi (Jean-Antoine) , professeur de bo- tanique et de chimie à Pavie, né en 1723, mort en 1788. ' Entomologia Carniolica, 1 vol. in-8°. Vindebonœ, 1768. Deliciœ Florœ et Faunœ insubricœ , 4 vol. in -fol. avec figures. Ticini , 1786-1788. Introductio ad Historiam naturalem, 1 vol. in-8°. Pragae, Anni Historicc-Naturales , au nombre de cinq. Lipsiae f 1768 1772 , réunis en 1 vol. in-8°. 11 a aussi donné des planches faisant suite à son En- tomologia Carniolica , mais qui sont peu connues. Scoresby, marin anglais , qui a découvert de nouveau le Groenland oriental. Et donné une Relation des régions arctiques , etc. , en angl. , 1 vol. Londres, 1819 , où se trouvent beau coup d'observations précieuses sur les Cétacés. Seb. — Seba (Albert), pharmacien d'Amsterdam, né en i665 , mort en 1736. Célèbre par son Locupletissimi rerum naturalium The souri accurata descriptio , 4 v°l« grand in-fol. Amsterd., 1734-1765. Ouvrage que j'ai cité souvent , parce qu'il est enrichi d'un grand nombre de belles planches; mais dont le texte ne jouit d'aucune autorité, parce qu'il est écrit sans jugement et sans critique. Selby (Prideaux-John). Auteur des Illustrations de l'ornithologie Britannique. Edirnb., 1825, in-8°, avec un très grand atlas, le plus ma gnifique ouvrage d'ornithologie qui existe. Et de divers mémoires dans le Journal Zoologique, etc. 4l4 TABLE ALPHABÉTIQUE Senguerd. — Senguerdius (Wolferd). Tract aius pkysicus de Tarentula , ï vol. in- 12. Lug- duni Batavorum , 1668. Serres (Marcel de), professeur de minéralogie à la Faculté des Sciences de Montpellier. Plusieurs Mémoires sur l'Anatomie des Insectes, dans les Annales du Muséum d'Histoire naturelle de Paris. Mémoire sur les feux composés et les yeux lisses des insectes, etc., 1 vol. in-8°, avec fig. Montpellier, t8i3. Serv. — Ser ville, l'un des collaborateurs pour la partie en tomologique delà faune française, et de l'ency- clopédie méthodique. Il a aussi publié le dernier fascicule de l'ouvrage de feu Palisot de Beauvois , sur les insectes recueillis par lui en Afrique et en Amérique j ainsi que des extraits de divers ouvrages sur les insectes , dans le bulletin uni- versel de M. le baron de Ferussac. Shaw (Thomas), théologien d'Oxford, voyageur eu Africrue et au Levant. i. Son ouvrage, publié en anglais, à Oxfort , en 1738, in-fol. , a été traduit en français en 1 vol. in-4°, sous ce titre : Voyage dans plusieurs parties de la Barbarie et du Levant , etc. La Haye , 1743. Sh. ou Shaw. — Shaw (George), aide-bibliothécaire du Muséum britannique, mort en 181 5 , compilateur et descripteur laborieux. Naluralists miscellany , in-80. Londres, 1789 et années suivantes; nombreux recueil de figures enluminées, en grande partie copiées, mais dont il y en a aussi plusieurs d'originales. General Zoology. Londres, 1800, et années suiv. , plusieurs vol. in-8° , avec des figures, la plupart copiées. Zoology of New-Holland. Loud. , 1794et.ini]. suiv., quelques cahiers in-8°. L'ouvrage est resté incomplet. DES AUTEURS CITÉS. 4^J 5 SLOANE(Hans), né en 1660, mort en 1753, président de la Société royale. Voyage, to the Islands Madera , Barbados , Nieves , St.-Christophers and Jamaica , 2 vol. in-fol. Lond. , 1707 , 1727 , avec 274 planches médiocres ou mauvaises. Smeath. — Smeathman (Henri). Son Histoire des Termites , publiés dans le 71e volume de Transactions philosophiques , a été traduite en fran- çais par M. Rigaud, docteur en médecine de la Société de Montpellier , et insérée dans le deuxième volume de la traduction française du Voy. de Sparrman. Smith (Hamiiton), officier anglais, très savant natu- raliste. Auteur d'une grande partie des additions de la trad. anglaise de mon Règne animal, et surtout du Synopsis mammalium , qui en termine le 3e volume. Soc. des Nat. de Berl., ou Nat. de Berl., ou Berl. Nat. Ses Mémoires ont paru successivement sous quatre titres différents , en allemand : i° Beschœftigungen ( Occupations ) , 4 v°l« in-8° , 177D-1779; 20 Sclirijten (Écrits), 11. vol. in-8% 1780-1794, dont les 5 derniers ont aussi le titre de Beobachtungen und Entdeckungen (Observations et découvertes); 3° Neue Scliriften (Nouveaux écrits) , vol. in-4°? 1795-17... 4° Magazin , etc. (Magasin pour les nouvelles décou- vertes en Histoire naturelle), 1 cahier par trimestre, depuis 1807. Sold. — Soldani (Àmbroise), générai des Canialdu- les, ensuite professeur à Sienne. À donné des ouvrages sur les Coquilles microscopi- ques, soit fossiles, soit vivantes. Saggio orittogrqfico ovvcro osservationi sopra le terre nautilitiche ? etc. Sienne , 1780, t vol. in 4°- 4*6 TABLE ALPHABÉTIQUE Et Testaceographia ac Zoophytographia parva et mi- croscopica , 3 vol. petit in -fol. Sienne, 1789-1798. Sonnerat., né à Lyon , mort à Paris en i8i4> collec- teur infatigable. Premier Voyage. Voyage a la N ouv elle- Guinée , 1 vol. in-4°, avec 120 planches. Paris, 1776. Deuxième Voyage. Voyage aux Indes orientales et à la Chine , depuis 1734 jusquJen 1^81. Paris, 1782,2 vol. in>4°, avec 1,4° planches. Sonnini de Manoncourt (C. S.), ingénieur, né en Lorraine, mort en Yalachie en 18 1 4* Je cite son Voyage dans la Haute et Basse-Egypte , 3 vol. in-8°. Paris, 1799, avec un atlas de 4° planches ; Et quelquefois son édition de Buffon. Paris, Dufart , 1 798 , etc. , in-8Q. Sowerb. — Sowerby (James), et Sowerby (George- Brettingham) , son fils , naturalistes et artistes anglais. The gênera qf récent and fossil shels, in-8°, trente liv. Fossil conchology. Et divers Mémoires dans le Zoological journal. Spall. — SpaLLANzani (Lazare), célèbre observateur, professeur à Reggio , à Mode ne et enfin à Pavie. Né en 172^, mort en 1799. De ses nombreux ouvrages, nous n'avons eu à citer que ses Opuscoli di Fisica animale e vegetabile , 1776. lis sont traduits en français par Sennebier, 3 vol. in-8°. Genève , 1787. Sparm. — Sparmann (André), né en 1748. Elève de Linnaeus, voyageur au Cap et çn Chine , puis professeur à Upsal. Voy. Voyage au Cap de Bonne-Espérance , trad. française, 3 vol. in-83. Paris, 1787. DES AUTEURS CITÉS. 4*7 Mus. Carls. Muséum Carls onianum ,4 cahiers petit in-fol. Stockh. , 1786 et années suivantes. Figures d'oiseaux, où quelques variétés sont érigées en espèces. Spenc. — SpenGE ("William) , naturaliste anglais. Une Monographie des Cholèves (genre de Coléoptères) qui se trouvent en Angleterre, insérée dans les Transac- tions de la Société Linnéenne. Spengler (Laurent), garde du cabinet du roi de Danemarck, né en 1720. Cité pour quelques Mémoires dans le Naturforscher, etc. Spin. — SpïNOLA (Maximilien), noble génois , savant naturaliste. lnsectorum Liguriœ speciés novœ oui rariores , 2 tomes in 4°j avec figures. Genua?, 1800-1808. Un Mémoire sur les poissons de Liguricyunsur laCératine albilabre, et V essai d'une nouvelle classification générale des Diplolépaires, dans les Ann. du Muséum d'Hist. nat. Spix (Jean), naturaliste bavarois, académicien de Munich. Cité pour ses Mémoires dans les Annales du Muséum. Et pour les grands ouvrages sur la Zoologie du Brésil, où il a fait un voyage avec M. de Martius, par ordre du Roi de Bavière, ce voyage très productif a donné : Hist. nat. des esp. nouv. de singes et de chauve-souris , 1 vol. gr. in-fol. lat. et fr. Munich i8a3. Espèces nouv. d'ois., 1 vol. gr. in-4°avec 109 pi. col. en lat. Munich 1824. Espèces nouv. de tortues et de grenouilles , en lat. gr. in-4°> Munich. 1824. Espèces nouv. de lézards, en lat. gr. in-4°, Munich 1825,. Hist. nat. des esp. nouv. de serpents, décrite d'après les notes du voyageur, par Jean Wagler, lat. et fr. gr. in-4% Munich 1824. Espèces et genres choisis de poissons , décrits par L. Agas- siz, grand in-4°. Munich, 1829. 4*8 TABLE ALPHABÉTIQUE Slabber (Martin), naturaliste hollandais. Amusements naturels contenant des observations mi- croscopiques, etc., en hollandais, i vol. in-4°. Harlem, 1778. Il y a aussi des Mémoires de lui parmi ceux de l'Aca- démie de Harlem. Stev. — Steven (Chrétien), directeur du jardin impérial de botanique d'Odessa. Description de quelques insectes du Caucase et de la Russie méridionale 7 Mémoire in-4°, imprimé dans le recueil de ceux de la Société impériale des naturalistes de Moscou, tome 11. Stokh. (Mém. de). Mémoires de l'Académie des Sciences de Suéde. Il en paraît, depuis 173g, chaque année, un vol. in-8° , en quatre trimestres, en suédois ; les quarante premiers vont jusqu'en 1779. Depuis 1780, ils paraissent sous le titre de Nouveaux Mémoires , etc. Stoll,- — Stoll (Caspar), médecin hollandais. Supplément à l'ouvrage intitulé : Les Papillons exo- tiques des trois parties du monde, 1 vol. in-4°. Amsterd., 1790 et suiv. , hollandais et français. Représentation exactement coloriée d'après nature , des spectres, des mantes , des sauterelles , etc., huit ca- hiers in-4°. Amsterdam, 1787 et suiv., hollandais et français. Représentation exactement coloriée d'après nature des cigales et des punaises, 11 cahiers in~4°. Amsterdam , 1 780 et suiv. , hollandais et français. Storr ( Théophile-Conrad-Chrétien ) , professeur à Tubingen. Sa thèse Prodromus metliodi mammalium. Tub. , 1780, réimprimée dans le Delectus opusculoram ad se. nat. spect. de Ludwig , 1 vol. in-8°. Leipzig , 1790, tome ï, pag. 37 , nous a été fort utile. DES AUTEURS CITÉS. 4*9 Straus. — Straus Durckheim ( Hercule). Considérations générales sur l'anatomie comparée des animaux aarticulés , uxquelles on a joint Vanatomie des- criptive du Hanneton y i vol. in-4°, avec planches. Paris, i8a8. Le seul ouvrage qui puisse être comparé à celui de Lvonnet , sur la chenille du bois de saule. Il a lu à l'Académie des Sciences, un Mémoire sur le système tégumentaire et musculaire de l'Araignée avi- culaire (Mygale de Le Blond, Latr.). Stroem (Jean) , pasteur en Norvège, né en 1726. A donné plusieurs Mémoires parmi ceux de Dront- heim , de Copenhague, etc. Et une description du district de Sondmer. Sturm. — Sturm (Jacques), naturaliste et peintre allemand. J'ai cité de lui l'ouvrage suivant : Deutschland Fauna , '2 vol. in-8°, avec d'excellentes figures. Nuremberg , 1807. Sulz. — Sulzer ( Jean-Henri ). Les caractères des Insectes (en allemand) Die kennzei- chen der Insecten , avec fig. , 1 vol. in~4J. Zurich , 1761. SURRIR. — SURRIRAT , médecin au Havre. Des observations sur le fœtus d'une espèce de Calige , dans le tome troisième des Annales générales des Sciences physiques. # SwAlNS. — SWAINSON, naturaliste anglais. Auteur de plusieurs Mémoires sur les oiseaux dans les Tracs» Lin., le journ. Zool. et d'un Recueil intitulé : Zoological illustrations , qui fait suite au Zool. miscel- lany de Leach et au naturalîsts miscellanv de Shaw. 11 a fait avec M. Horsfield un Mémoire sur les Oi- seaux de la Nouvelle-Hollande, Transactions linnéennes, XV. 42 0 TABLE ALPHABÉTIQUE SwAMMERDAM (Jean), médecin hollandais, né à Amsterdam, en 1637, mort en 1680. Auteur principal sur l'anatomie des itfsectes , dans son Biblia Natiwœ , 2 vol. in-folio , en latin et en hollandais. Leyde , 1737 et 38. Il y en a un extrait français, qui fait le 5e vol. de la collection académique , partie étrangère. Swed. — Sweder (Nicolas-Samuel ) , naturaliste sué- dois. Cité pour un Mémoire parmi ceux de Stockholm , ,784. Temm. et souvent T. — Temmink (C. J.), ci -devant directeur de la Société des Sciences d'Harlem, et pro- priétaire d'un riche cabinet de zoologie; aujourd'hui di- recteur du Musée royal d'histoire naturelle des Pays- Bas à Leyde. Histoire naturelle générale des Pigeons et des Gallina- cées j 3 vol. in-8°. Amsterdam et Paris, i8i3-i8i5. La partie des pigeons a aussi paru in-fol. avec de beiies planches en couleur , par madame Knip. Manuel d'Ornithologie , ou Tableau systématique des oiseaux qui se trouvent en Europe, 1 vol. in-8°. Amsterd. et Paris, 181 5. Monographies de Mammalogie. Paris, 1827,111-4°. Et surtout Planches coloriées des oiseaux , in-4°. et in-folio, faisant suite aux planches enluminées de Buffon. Cet ouvrage est publié en commun avec M. Meiffren de Laugier , baron de Chartrouse , Maire d'Arles. Thienem. — Thieneman , professeur et conserva- teur du cabinet de Dresde. Auteur de remarques sur les animaux du Nord , et prin- cipalement sur les Phoques, en allemand, in-8°. 1824, avec atlas in-4% transv. DES AUTEURS CITÉS. 4^2 1 Thier. — Thiery de Menonville (Nicolas- Joseph), médecin français, qui alla au Mexique enlever la co- chenille. Traite de la culture du Nopal et de l'éducation de la Cochenille, 2 vol. in-8°, avec fig. Paris, 1787. Thomas (P.)> médecin de Montpellier. Mémoires pour servir à l'Histoire naturelle des Sang- sues , brochure in«8°. Paris , 1806. Thompson (JohnW.), chirurg. dans l'armée anglaise. Mémoire sur le Pentacrinus Europœus. Cork, 1827, in-4°. Thomps. — Thompson (William), médecin anglais, établi à Naples. Auteur d'un Mémoire sur un hipppurite qu'il appeile Cornucopia, Thuinberg (Charles-Pierre) , élève de Linnaeus, voya- geur au Cap et au Japon, professeur à Upsal, né en 1 7 43. Je le cite pour plusieurs Mémoires parmi ceux de l'Aca- démie de Stockholm. Tiedeman (Frédéric), professeur à Heidelberg. Anatomie de V holothurie , de l'astérie et de l'oursin, Landshut, i8o5, in-fol. , l'uiie des plus belles monogra- phies d'animaux sans vertèbres. TiLESiUS (W-* O.), naturaliste* allemand, voyageur autour du monde. A donné quelques Mémoires à l'Académie de Péters- bourg, des notices de plusieurs animaux nouveaux, dans le Voyage du capitaine Rrusenstern -y et auparavant, en allemand, un Annuaire d7histoire naturelle, Leipzig, 1802, in-i 2. Trans. Lin. Les Mémoires delà Société linnéenne de Londres. Lon- dres, in~4°, depuis 1791, il y en a déjà 1 5 volumes pleins des observations les plus intéressantes, 422 TABLE ALPHABETIQUE TreitS. — Treitschke (Frédéric), naturaliste alle- mand. Il continue l'ouvrage d'Ochsenheirner sur les lépidoptè- res d'Europe. Le dernier volume ( 182g) contient les pyralides. Trembley (Abraham) , de Genève , né en 1710, mort en 1784; immortel par la découverte de la reproduc- tion du polype. Mémoires pour servir à l'Histoire des Polypes d'eau douce, à bras en forme de cornes. Leyde, 1744? in-4°> avec i5 planches. Treutl. — Treutler (Frédéric- Auguste), médecin allemand. Auteur d'une thèse : Observationes pathologico-analo- micœ, auctarium ad helminthologiam humani corporis , continentes. Leipsig, 1793, in-40. Trévir. — Tréviranus (G. R.), Trévtrantjs, pro- fesseur à Brème. Sur l'organisation interne des arachnides > en allemand. Nuremberg, 181 2, 1 vol. in-4% avec figures. Ttjckey( J. K.) , capitaine de marine anglais. Relation d'une expédition pour reconnaître le Zaïre , traduit en français, 2 vol. in-8° , avec atlas, in-4°. Paris , 1818. • V, VAHL (Martin), danois, botaniste célèbre. A donné aussi quelques Mémoires de zoologie, parmi ceux de la société d'Histoire naturelle de Copenhague. Vaillt. — Le Yaillt. — Lev aillant (François) , né à Surinam, d'un père français, voyageur et collec- teur célèbre. I«* VOY. Voyage dans l'intérieur de l'Afrique , par le cap de Bonne-Espérance , 2 vol. in-8. Paris, 1790. DES AUTEURS CITÉS. 4^3 2 e VOY. Second Voyage dans V intérieur de l'Afrique, etc., 3 vol. in-8. Paris, 1795. Afb. Histoire naturelle des oiseaux d'Afrique. II en a paru 5 vol. in-4°. Paris , 1-799 et anne'es suiv. Pebr. Histoire naturelle des Perroquets, 2 vol. in-4° et in-fol. Paris , i8oî. Ois. de Pau. Hist. nat. des oiseaux de Paradis , et des rolliers^ sui- vie de celle des toucans et des barbus , 2 vol. grand in-fol. Paris, 1806. Hist. nat. desPromerops et des Guêpiers. Paris, 1807. Id. Valengienkes ( A. )3 aide naturaliste au Muséum d'histoire naturelle , mon collaborateur pour la grande histoire des poissons. Auteur de plusieurs Mémoires, dans ceux du Muséum, des Annales des Se. nat., et dans le recueil d'observations de zoologie , de M. de Humboldt. Valejntyn (François), pasteur à Amboine. A donné en hollandais : VInde orientale , ancienne et nouvelle, 5 vol. in-fol. Dordrecht et Amsterdam , 1724 — 1726. Le troisième volume contient beaucoup de détails sur l'Hisl. nat. d'Amboine. Les figures des poissons y sont les mêmes que dans Renard. Vall. — Vallot , professeur à Dijon. A envoyé à l'Académie royale des Sciences un Mémoire sur quelques espèces de diptères, du genre cecidomye et a publié dans les Annales des sciences naturelles (tom. r3e), des observations sur les habitudes de l'anthribe marbré, mais qui avaient été faites en Suède par Dalman. Vandelli, naturaliste italien, directeur du cabinet de Lisbonne. Auteur de quelques Mémoires sur les poissons de la ri- 424 TABLE ALPHABÉTIQUE vière des Amazones, parmi ceux de 1' Académie de Lis bonne* Vander Lind. — Vander Linden (P. L.) , médecin, professeur d'histoire naturelle à Bruxelles. A publié, en latin, dans deux Mémoires in~4°, la des- cription des libellulines du territoire de Bologne en Italie, et ensuite dans un vol. in-8, celle de toutes les espèces de la même famille , propres à l'Europe. On a aussi de lui des observations sur les hyménoptères d'Europe, de la famille des fouisseurs. Le premier cahier d'un ouvrage intitulé : Essai sur les insectes de Java et des îles voisines', une notice sur une empreinte d'insecte, renfermée dans un calcaire schisteux de Solenhofen en Bavière. Ces trois derniers Mémoires font partie des Annales générales des sciences physiques. Bruxelles, 1819 et ann. suiv. VAUCHER (Jean-Pierre), pasteur et professeur à Ge- nève. Auteur d'une Histoire des conferves d'eau douce, 1 vol. in-4°. Genève, i8o3; et de quelques observations sur les zoophytes, dans le Bulletin des Sciences. Vieill. — Vieillot (L. P.), naturaliste de Paris. Mort en 1828. Histoire naturelle des plus beaux oiseaux chanteurs de la zone torride , 1 vol. in-fol. Paris, i8o5. Histoire naturelle des oiseaux de V Amérique septen- trionale , dont il n'a paru que 1 voi. in-fol. Paris, 1807. Il a aussi continué l'Histoire des oiseaux dorés d'Aude- bert et a donné une Analyse d'un» nouvelle Ornithologie élémentaire, broch. in-8. Paris, 1816. On a encore de M. Vieillot : Galerie des oiseaux, in-4°. que je cite ainsi , Vieill. Gai. lia concouru à l'édition des oiseaux du Buffon , imprimé par Dufart, et au nouveau Dictionnaire d'Histoire naturelle, imprimé par Déterville. ) 2>j DES AUTEURS CITÉS. &$ ViGORS , naturaliste anglais , principal rédacteur du xoological journal. Auteur de plusieurs Mémoires dans les Trans. linn., etc. Vill. — Villers (Charles de) , naturaliste de Lyon. C. Linnœi Entomologiciy 4 v°l • in-8, avec d'assez bonnes figures. Lugduni , 1789. Compilation qui a été utile dans le temps où elle a paru, et à laquelle l'auteur a ajouté la description de plusieurs insectes propres aux départements méridionaux de la France. ViLL. — Villiers ( Adrien-Prudent de ). A publié dans les Annales de la société linnéenne de Paris ( nov. 1826), une notice sur trois lépidoptères inédits ou peu connus du midi de la France, avec une planche représentant ces insectes. 11 y rectifie aussi la des' cription qu'on avait donné du Bombyx Milhauseri. ViQ d'Az. — ViQ d'Azyr (Félix),, né à Valogne en iy48, mort à Paris en 1794; membre de l'Ac. des Se. secrétaire perpétuel de la Société royale de médecine. Je cite son Système anatomique , qui fait partie de l'En- cyclopédie méthodique, et dont il n'a paru que le deuxième volume, contenantes quadrumaues et les rongeurs, 1 vol. in-4°. Paris, 1799. - Virey ( J.-J.) , docteur en médecine \ l'un des rédac- teurs du journal de pharmacie etdes Sciences accessoires. Où il a publié ( avril 1810 ) une Histoire naturelle des Végétaux et des insectes qui les produisent , ainsi que des recherches sur l'insecte de la gomme-laque. Viv. — Viviani (Dominique), professeur d'histoire naturelle et de botanique à Gênes. Phosphorescentia maris quatuordecim lucescentir.mani- malculorum novis speciebus illustrata , 1 vo*. in-4°. Genuae, i8o5. Vosmaer (Arnold), naturaliste hollandais, mort en 1799, garde du cabinet et de îa ménagerie du stadtouder. A donné en français et en hollandais, à compter de TOMB III. 28 l\ 2 6 TABLE ALPHABÉTIQUE 1767, un assez grand nombre de feuilles contenant des Monographies et des figures enluminées de divers animaux. VOY. DE DUPERREY. Zool. La partie zoologique du Voyage de la Coquille, com- mandée par M. Duperrey. La rédaction de cette partie est de MM. Lesson et Garnot. Voy. de Freyc, ou Zool. de Freyc. La partie zoologique du voyage de VUranie , comman- dée par M. de Freycinet. Cette partie est rédigée par MM. Quoy et Gaimard. w. Wagler (Jean), naturaliste allemand. Auteur de fragments ornithologiques, sous le titre de Systema avium , et rédacteur dans la Zool. du Brésil \ par MM. Spix et Marti us, de S'histoire des serpents, et de Mémoires sur les poissons, dans l'Isis. Walbaum( Jean- Jules), mé'dec. de Lubeck , né en 1 724* Outre son édition à'Artedi , a donné une Chelon ogra- phia ou Description de quelques tortues, en allemand. Lubeck et Leipzig, 1782, 1 vol. in-4°; Et quelques Mém. parmi ceuxdes naturalistes de Berlin. WALOH ( Jean-Ernest-Emmanuel ), professeur à Jena, né en 1725, mort en 1778. Auteur du texte des monuments du déluge de Rnorr. Voy . Knorr. WALCK. — WALCKENAER (Cnarles-Athanase) , mem- bre de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. Faune Parisienne , 1 vol. in-8^ Paris, 1802. Tableau des Aranéides , 1 vol. in 8, avec figures, i8o5. Histoire des Aranéides , par fascicules , à la manière de ceux de Panzer sur les insectes d'Allemagne. Il n'en a paru que cinq. Aranéides de France, ouvrage faisant partie de celui intitulé la Faune Française, publié par MM. de Blain- ville, Desmaret, Viellot , etc. Mémoires pour servir à V Histoire naturelle des Abeilles solitaires . Pari s, 1817, 1 vol. in-8. î)£S AUTEURS CITES. 427 Web. — Weber (Frédéric), naturaliste allemand , professeur à Kiel. Observationcs Entomologicœ , i vol. in-8. Kiel, 1801. White, Bot. B. ou White. Voy. White (Jean), chirurgien de rétablissement anglais de Botany-Bay. Je cite son Journal of a Voyage to new Southwales , 1 vol. in~4°. Londres, 1790, avec 65 planches, dont la partie zoologique, enrichie de belles figures, paraît avoir été rédigée par Jean Hunter, le célèbre anatomiste. Il y en a une trad. franc. Paris, 1795, 1 vol. in-8, où l'on a ajouté des notes inutiles, et supprimé l'histoire nat. et les pi. Wiedem. — Wiedemann ( C .-R . -G .) , professeur à Kiel . Diptera exotica , 1 vol. in-8, pars prima, avec figures. Kiliae, 1821. Analecta entomologica. Kiliae, 1824, in-4°? avec pi. WlLL. OU WlLLTJG. — WlLLUGHBY DE ERESBY (François), né en i635, mort en 1672, gentilhomme anglais , très zélé pour l'histoire naturelle. Raya publié, d'après ses papiers posthumes, Ornitho- logiœ, lib. III. Lond. 1676, 1 vol. in-fol. ; Traduit avec des additions, par Salerne , 1 vol.in-4°. Paris, 1767. Historia Piscium, lib. IV. Oxford , i685, 2 vol. in-fol. Les planches de ces deux ouvrages sont en grande partie copiées d'autres auteurs. Wilsctn, naturaliste américain, né en 1766, mort en 181 3. Auteur d'une Ornithologie américaine , en 9 volumes grand in-4°. Philadelphie, 1808 à 1814. Une nouvelle édition en 3 vol in-4° a paru en 1828. Wolff (Jean-Frédéric ), médecin allemand. Icônes cimiçum descriptionibus illustratœ , 4 fascicules, in-4°. Erlangae, 1804. Wolff , auteur, avec Meyer , de l'Almanach des oiseaux d'Allemagne. W0RM,0UMUS. WORM. — WORMIUS(Olaus) OllWORMj 28* j^28 TABLE ALPHABÉTIQUE professeur à Copenhague, né en i588, mort en i6»54« Muséum Wormianum , i vol. in-fol. Leyde, i65o. Yarrell , naturaliste anglais. Auteur de divers Mémoires dans le Journal zoologique de Londres , etc. z. Zed ou Zeder. — Zeder (Jean-George-Henri), natu- raliste allemand. A donné (en allemand), un premier suppl. à VHist. nat, des vers intestinaux deGoese, i vol. in-4°. Leipzig, 1800. Et une introduction à VHist. nat. des vers intestinaux, 1 vol. in-8. Bamberg, i8o3. Zetterst. — Zettersted (Jean -Guillaume), natu- raliste suédois. Orthoptera sueciœ, 1 vol. in-8. Lunda? 1821. Il vient de publier la première partie d'un autre ouvrage ayant pour titre: Fauna Laponicay 1 vol. in-8. Ham- mone , 1828. ZOOL. Journ. Journal zoologique. Publié à Londres par M. Vigors , secondé de plusieurs autres naturalistes, MM. Th. Bell ; E. T. Bennett 5 J. E. Bicheno 'y W. J. Broderip; J. G. Children j Gen. Th. Hardwicke; T. Horsfield; W.Kirby ; Sowerby père et fils et W. Yarrel. Nous en avons seize numéros, de 18 à 1829. ZORGDRAGER , hollandais. Auteur d'un Traité éur la pêche de la baleine. fin de la table alphabéthiquedes auteurs cités. Ajoutez à la lettre B : Basterot (B. de) , avocat. Je cite de lui un Mémoire géologique sur les environs de Bordeaux. Paris , 182$ , in- 80. EXPLICATION DES PLANCHES. Ne pouvant donner beaucoup de planches, on a chois1 de préférence des espèces non encore bien représentées, ou des parties anatomiques nécessaires à l'intelligence des termes techniques employés dans l'ouvrage. Les quadrupèdes de la Planche Irc sont suffisamment décrits dans le texte aux endroits cités. La Planche II a pour objet défaire connaître l'ostéo" logie de la tête de deux mammifères anomaux , savoir : i,2,3, "VAye-aye ( Cheiromys. C. ) qui, à des dents de rongeurs unit une tête fort semblable à celle des quadru- manes, principalement pour ce qui regarde l'arcade zygo- matique , l'orbite, etc. 4 , 5 , 6. Le Phascolome qui , à des dents aussi de rongeurs > unit une tête analogue à celle des carnassiers, et tenant évidemment de fort près à celle des phalangers. Les oiseaux des Planches III et IV sont suffisamment décrits ou indiqués dans le texte aux endroits cités. L-es Planches V, VI et VII représentent quelques nouvelles espèces de reptiles sauriens, suffisamment in- diquées dans les endroits cités au bas. Planche VIII. Ostéologie de la têle de quelques ser- pents anomaux. Fig. i, 2, 3. Tête de Cécilie en-dessus, de profil et en dessous. Elle est tellement anomale, que nous ne pouvons en donner l'explication qu'avec beaucoup de doute. a.a. Intermaxillaires et nasaux réunis. b.b. Maxillaires recouvrant l'orbite et percés d'uu petit trou pour l'œil. c. Frontal unique. 43û EXPL rG A TION d.d. Frontaux antérieurs. e.e. Pariétaux. f.f. Occipital supérieur. g. g. Frontaux postérieurs ? h.h. Mastoïdiens et caisses réunis. Fig. 4? 5, 6. Tète d'Amphisbène, en dessus, de profil et en dessous. a. Frontal propre, unique. b.b. Frontaux antérieurs. ce. ÎSasaux. d.d. Maxillaires, e.e. Pariétal unique. f.f. Occipital unique. g. g. Caisses. h. Intermaxillaire unique. i,L Ptérygoïdiens internes. k. Sphénoïde. /./. Palatins. m. m. Rochers? Fig. 7, 8,9. Tête d'Ophisaure, en dessus, en dessous et de profil. C'est une vraie tête deSaurien. a Frontal. b. Pariétal. ce. Frontaux antérieurs. d.d. Frontaux postérieurs. e.e. Jugaux. f.f Maxillaires, g. Intermaxillaire unique. h.h. Nasaux. i.i. Temporaux. k. k. Mastoïdiens. /./. Caisses. m. Occipital supérieur. n. Occipital inférieur, o. Sphénoïde. p.p. Prérygoïdiens internes. q.q. Tran s verses. r.r. Palatins. DES PLANCHES. 4?> l Planche IX, fig. i, a, 3. Tête du grand Python de l'île de Java , pour servir d'exemple de l'ostéologie de la tête d'un serpent ordinaire non venimeux. Fig. i, en dessous. Fig. 2, en dessus, Fig- 3, de profil. a.a. Frontaux proprement dits. b.b. Frontaux antérieurs. ce. Frontaux postérieurs. d.d. Surorbitaires. f. Pariétal unique. g. g. Mastoïdiens. h. Occipital supérieur. i.i. Rochers. k.k. Caisses. /./. Transverses. m.m. Ptérygoïdiens internes. n.n. Palatins, o. Sphénoïde unique. p. Vomer unique. q. Intermaxillaire unique. r.r. Maxillaires. s.s. Cornets inférieurs. 1. 1. Nasaux. u. Occipital inférieur. v.v. Etrier de l'oreille. i. Myletes macropomus. Cuv. L'une de ces trois es- pèces de Raiis d'Amérique, que j'annonce tome II, p. 3n , note 3. Celui-ci se distingue parla grandeur de ses opercules. 2. H^drocin du Brésil , indiqué p.3i2, note 3- Sous le nom d'hydrocyon brevidens. Son caractère spécifique est d'être rayé longitudinalement de noirâtre. 3. Pristigastre. Sous-genre de la famille desClupes, t. II , p. 3ai . Cette espèce est tout argentée. 4. Vastrès géant. Très grande espèce du Brésil (t. II, p. 327), remarquable par ses écailles osseuses et la brièveté de sa queue. Planche XIII. Nous donnons ici les figures de deux Sternoptix, dontla première espèce, Sternoptioc diaphana, n était connue que par une mauvaise figure d'Herman j la deuxième est nouvelle, et a été découverte près des Açores par M. Olfers. Le Gymnarchus Senegalensis est une espèce nouvelle d'un genre récemment découvert dans le Nil par M. Rifaud. Planche XIV. Fig. 1. Notarche. Nouveau genre de gastéropodes tecti- branches. 4^4 EXPLICATION 2. Pleurobranchus luniceps. Nouvelle espèce du genre pleurobranche. En a. est la verge; b.b. les tentacules; c. l'anus ; d.d.le pied qui déborde le corps de toute part. Cette figure n'est pas grave'e au miro ir. 3. Animal d'Anomie. a. portion du muscle qui se joint à la troisième valve ; b. le pied : c. portion du muscle qui joint les deux grandes valves ;d.d. manteau; e.e. coquille. , 4* Le Sigaret, avec son manteau charnu enveloppant et cachant sa coquille. 5. Animal de la Tridacue. a. trousseau fibreux analogue aux fils de la moule , et qui attache la tridacne aux rochers b. ouverture pour l'introduction de l'eau ; c. ouverture ré- pondant à l'anus ; d. muscle transverse. 6. Esquisse rapetissée du beau Polyclinumdiazona. dé- couvert par M. de la Roche , et reconnu par M. Savigny pour appartenir aux ascidies composées. Planche XV. Fig. i, 2. Espèce très singulière de Floriceps, trouvée dans le foie du diodon mola. Elle est enveloppée dans un sac membraneux ,fîg* i , qui paraît tenir à son corps d'une manière quelconque, et jouir de contractions volontaires. Fig. 2, représente ce sac ouvert , et l'animal détaché. Fig. 3, le Chondracanthe de la Roche, etjig. 4> un autre de ces parasites voisins des calyges, quelJon a pris pour des lernées , et qui est du grondin ;^zg. 5 , brachielie du Thon. Les autres figures sont suffisamment expliquées. hâjîg. g montre des filaments sortant de son anus. Ses nombreux tentacules sortiraient de l'ouverture opposée. Planche XVI. i . Grapse porte-pinceau, de grandeur naturelle., t. iv, p. 52. 2. Remipède tortue, de grandeur naturelle. Ce sous-genre est mentionné page ^5. Jaunâtre, un peu rugueuse; cinq dents au bord antérieur. Voyez Latreille, Gêner. Crust. et Tnsect. , tome I, p. 45. 3. Pagure a large queue, réduit de moitié. Espèce de la division du pagure voleur, pagurus latro du genre bir- gus du docteur Léach , cité p. 76, beaucoup plus petit ; rou- DES PLANCHES. 4^^ geâtre; les deux pieds postérieurs très distincts, bifides, à leur extrémité, ainsi que les deux précédents; antennesmi- toyennes aussi longues ou même plus longues que les laté- rales ; d'ailleurs semblables au pagure voleur. — Des Indes orientales. Planche XVII. i. Goliath (Inca , Lepell. et Serv.) barbicorne , mâle , de grandeur naturelle. Dessus du corps d'un brun rougeâtre foncé, mat, avec une teinte de bronze, et pointillé de gris ; le dessus et les pieds d'un vert bronzé ; extrémité antérieure • de la tête divisée profondément en deux cornes élevées, comprimées, triangulaires, garnies au côté intérieur d'un duvet jaunâtre. — Du Brésil. Envoyé au Muséum d'Histoire naturelle par M. Alexandre Mac-Leay, secrétaire de la So- ciété Linnéenne. Ce sous-genre est mentionné tom. IV, pag. 572. 2, Bupreste écussonné , B, de grandeur naturelle ; bronzé eu dessus, d'un vert doré en dessous ; corselet ayant près de chaque angle postérieur une impression, avec une tache d'un rouge cuivreux; élytres ayant des lignes élevées , en formes de nervures, et cinq dents au bord extérieur. Il ne diffère que par ce dernier caractère du B. scutellaris de Fabricius, qui se trouve à l'Isle-de- France, de même que le précédent, et d'où ils ont été rapporté par M. Cattoire. 3. Lucane serricorne , mâle, de grandeur naturelle; noir luisant; tête large; mandibules presque une fois plus lon- gues qu'elle, terminées en pinces dentelés, écartées entre elles, à leur base, en manière de cercle. — De Madagascar. 4- Cétoine à deux cornes, mâle , de grandeur naturelle; ovale , un peu rétrécie postérieurement, d'un noir luisant, avec les élytres , leur base et l'extrémité opposée exceptés, rouges; tête divisée eu deux longues cornes, avancées, comprimés et pointues. — Rapporté de Timor par Péron et Lesueur. 5. Hispe bordé , de grandeur naturelle ; jaunâtre en des- sous , d'un noir bleuâtre en dessus , avecla tête , les côtés du corselet, le bord extérieur des élytres, leur suture, et une. 456 EXPLICATION ligne transverse près de ieur milieu , rougeâtres. — Du Bré- sil. Cette espèce est du genre alurnus , dans le système de Fabricius. 6. Hélée perforée, de grandeur naturelle; corps très noir, luisant; corselet ayant en devant une ouverture pour laisser passer la tête; les deux lobes de l'échancrure croisés l'un sur l'autre; disque des élytres ayant des poils, disposés en lignes longitudinales. — • Rapporté de l'île des Kanguroos par Péron et Lesueur. 7. B rente à queue, de grandeur naturelle; d'un brun noirâtre; longeur de la tête avecJa trompe, égalant la moi- tié de celle du corps ; élytres ayant des taches roussâtres , disposées en une ligne, brusquement rétrécies à leur extré- mité, et prolongées en forme de queue linéaire ; cuisses simples. De l'Ile-de-France par M. Cattoire. Olivier ayant décrit sous un nom spécifique presque identique ( en queue ) une espèce très analogue à la précédente par la manière dont se termi- nent les élytres, mais qui en est distincte et propre à l'Amé- rique Méridione, nous appellerons avec M. le comte De- jean le brente représenté ici, appendiculk {appendiculatus) Planche XVIII. 1. Panagée à quatres taches ( P. quadrimaculé. Oliv.. Encycl. métli. ), de grandeur naturelle; noir; une ontaille de chaque côté du corselet ; élytres à stries poinlillées , avec deux taches d'un jaune fauve sur chaque. — Du port Jack- son. 2. Pambore alternant. Lat. Ency cl. méth. , de grandeur naturelle; noir; côté du corselet d'un bleu violet; élytres d'un bronzé foncé, sillonnées ; sillons coupés par des inci- sions taansverses, avec une rangée de petits grains. — Port Jackson. Péron et Lesueur. 3. Taupin double-croix, de grandeur naturelle; noir, avec le dessus du corselet et des élytres rouges; milieu du corselet noir, avec deux sillons et une côte au milieu ; ély- tres striées, avec une bande le long de la suture, une autre transverse près de leur milieu, et une troisième à leur extrémité, noir; antennes pectinées. — De Madagascar. DES PLANCHES. 4<^7 4- Onite jaunâtre , mâle, de grandeur naturelle, jau- nâtre, avec une teinte bronzée sur le corselet et sur la tête; une ligne élevée, transverse, à la partie antérieure et supé- rieure de la tête; une autre, anguleuse, interrompue au milieu, en arrière de la précédente ; élytres striées, avec un pli au bord extérieur ; cuisses postérieures unidentées. — Du port Jackson. Péron et Lesueur. 5. Cétoine à deux cornes, femelle, de grandeur naturelle ; semblable au mâle représenté sur la planche précédente ; mais le chaperon est simplement échancré. 6. Lebic à côte , de grandeur naturelle; corps entière- meut noir , luisant , ponctué ; élytres ayant de petites côtes. — Du port Jackson. Cette espèce forme le genre helluo de M. Bonelli, cité, tom. iv,page 373. 7. Lamie veinée , de grandeur naturelle ; corps mélangé de brun, de noirâtre et de jaunâtre ; garni de duvet, ainsi que les trois premiers articles des antennes ; élvtres d'un gris jaunâtre, avec des taches noirâtres, inégales, éparses, corselet sans épines, antennes delongeur moyenne. — Du Bengale. M. Cattoire. Planche XIX. 1. Pneumore scuteilaire , de grandeur naturelle. Fe- melle aptère, d'un vert pâle, avec des taches blanches et plus grandes sur le thorax, et d'autres jaunâtres sur l'abdomen; les unes et les autres disposées en séries longi- tudinales et bordées de rouge; trois de chaque côlé de la carène dorsale, formant de petites bandes obliques, bords du thorax dentelés. Du Muséum d'Histoire naturelle, et apporté du cap de Bonue-Espérance, par Lalande. 2. Nemeslrine longirostre, de grandeur naturelle. Cette es- pèce a été décrite par M. Wiedemann , sous le même nom. spécifique (longirostris). Elle est noirâtre et garnie d'un duvet jaunâtre, avec plusieurs petites taches d'un gris de perle sur le thorax et l'abdomen ; cette dernière partie du corps est entre-coupée, transversalement de bandes noirâtres et rousseâtres; les taches y sont placées sur les premières ; les côtés offrent des faisceaux de poils noirs. Les ailes sont noi- râtres, avec de petites taches , et le limbe postérieur trans- 438 EXPLICATION parent. La trompe est trois à quatre fois plus longue que le corps. Les pattes sont roussâtres. — Du cap de Bonne- Espérance. 3. Corée ( sous -genre Syromeste ), Phyllomorphe , de grandeur naturelle. Espèce voisine du Coreus paradoxus de Fabricius; mais un peu moins velue et proportionnellement plus courte et plus large, avec l'abdomen presque carré; ses bords latéraux offrent en devant trois dentelures et deux lobes en arrière; le bord postérieur a, de chaque côté une petite incision. Le corps est un peu relevé sur ses bords en manière de nacelle , grisâtre, un peu transparent et un peu veiné; ses bords et le premier article des antennes sont hérissés de petites épines. — Du Sénégal, où elle a été recueillie par M. Dumolin , commissaire de la marine, et envoyée à M. Guérin , qui l'a donnée au Muséum d'His- toire naturelle. 4. Synagre spiniventre , de grandeur naturelle. Femelle noire, avec les ailes d'un bleu violet, et l'extrémité posté- rieure de l'abdomen couleur de souci; son second anneau est armé en dessous de deux épines assez fortes. — Du même pays, et donné aussi à cet établissement par le même naturaliste. 5. Abdomen de cet insecte vu en dessous. 6. Fourmilion clavicorne , de grandeur naturelle. Corps blanchâtre , avec des points noirs sur le thorax. An- tennes terminées en un petit bouton arrondi; de petites taches noires , dont les unes presque en forme de pointes, et les autres, particulièrement celles du bord interne , for- mant de petites lignes sur les ailes supérieures ; d'autres lignes de la même couleur, et dont l'une bifides postérieu- rement à l'extrémité des inférieurs; une tache plus grande et presque arrondie, pareillement noire dans leur milieu. ■ — Du Sénégal encore, et donné aussi au Muséum par le même naturaliste. Planche XX (1). i.. Smérinthe Dumolin, de grandeur naturelle. Ailes (i) Les Lépidoptères représentes sur cette planche , nous ont e'té com- DES PLANCHÉS. 4^9 dentées cTun gris brunâtre obscur; les supérieures avec deux ou trois petites lignes sinuées, dJun gris blanchâtre, peu prononcées, et une large bande d'un brun olivâtre, n'at- teignant pas la base marquée d'un gros point blanc et d'une tache trilobée également blanche; l'extrémité de ces mêmes ailes avec une bande brunâtre plus pâle et fortement dentée. Dessous des quatre ailes plus pâle que le dessus, ayant sur le milieu près de la côte de chacune, une large tache noire. Corselet d'un gris foncé avec le milieu d'un brun olivâtre, ainsi que l'origine de l'abdomen, antennes blanches, plus faible dans la femelle que dans le mâle. Chenille à tête triangulaire comme celle de tous les sme- rinthes , annelée de noir et de rouge , avec des points noirâtres sur tout le corps, Elle vit au Sénégal, sur le Bao- bab, où M. Dumolin en a découvert deux individus. De la collection de M. le comte Dejean. 2. Castnie Hùbner , de grandeur naturelle. Ailes supé- rieures brunes, avec deux bandes obliques blanches et presque maculaires au-delà du milieu des ailes. Ailes pos- térieures noirâtres avec la côte et la base rougeâtre, et deux rangées de gros points vers l'extrémité, dont la postérieure marginale est d'un rouge minium et l'autre blanche. Des- sous des quatre ailes offrant le même dessin que le dessus , mais presque entièrement rougeâtre excepté le milieu des inférieures, et le côté externe delabande terminale des pre- mières qui sont noires. Abdomen du même ton que les ailes. Amérique méridionale. De la collection de M. le comte Dejean. 3. Mgocère Boisduval , de grandeur naturelle. C'est la troisième espèce du genre que l'on connaisse. Ailes su- périeures d'un brun vineux, avec trois bandes blanches : l'une longeant tout le bord interne, l'autre très courte, partant de la côte, et enfin la dernière partant aussi de la côte pour descendre obliquement près du bord externe £, mimiques par M. Boisduval, l'un des naturalistes actuels, qui connaît le mieux cet ordre d'insectes. Il a bien voulu y joindre les descriptions sui- vantes. 44-0 EXPLICATION DES PLANCHES. ces mêmes ailes offrent en outre sur leur fond, quatre ta- ches métalliques d'un gris violâtre. Ailes postérieures jaunes avec une lunule, et l'extrémité d'un brun clair. Corselet blanc avec les épaulettes d'un brun veineux* Abdomen jaune avec une série de points noirs sur le dos. Antennes plus grêles que dans X JEgocera venulia. De la côte occidentale d'Afrique. Collection de Boisduval. 4. Coronis cUTJrville , de grandeur naturelle. Dessus des premières ailes d'un brun olivâtre, ayant près de la base et vers le milieu une bande oblique dentée en scie, blanchâtre ; celle de la base plus ou moins violâtre, celle du milieu un peu lavée d'olivâtre sur son côté interne qui , seul) est denté 5 l'extrémité offre près de la frange une double ligne grisâtre , dont la plus externe denticuiée : ailes postérieures se terminant par une queue médiocre, un peu spatulée et offrant sur le milieu une bande d'un bleu violet vif , très large près delà côte et finissant en pointe près de l'angle anal. Dessous des quatre, d'un brun olivâtre pâle , avec une bande blanche sur le milieu de chacune, et l'extrémité d'un gris jaunâtre. Cayenne, de la collection de M. Boisduval. FIN DE L'EXPLICATION DES PLANCHES. TABLE ALPHABÉTIQUE DE L'OUVRAGE. JVota. Le chiffre romain indique ïe volume, et le chiffre arabe la page. A. Abeilles, V, 342. Ablette , II , 276. Abranches, III, 209. Abranchus (note), II, 118. Abramès, II , 27/}. Abstraction, I, 42- Acaenites (Acaenitas ), V, 288. Acalèphes ( Acalephse ) , III , 2^4- Acalèphes simples , III , 275. Acalèphes hydrostatiques , III, 284. Acamarchis, III, 3o2. Acanthées ( Acanthe'a ) , V , 200. Acanthoce'phales , III , 260. Acanthocères ( Acanthocerus), IV, 546. Acanthomères ( Acanthomera ) , V , 16 et 482. Acanthonix ( Acanthonix ) , IV, 58. Acanthopes ( Acanthopus ) , V , 38 et 356. Acanthoptères ( Acanthoptera , V , 1 14. Acanthoptérigiens , II, i3i , i58 et 171. Acanihoscèles (Acanthocelis) , IV , 383. TOME III. Acanthuros ( Acanthurus ), II. 9 23. Acarde, III , 1 19. Acarne, II , i83. Acarus , IV , 283 et 286, Acastes , III , 778. Accipitres , I, 3i3. Acéphales , III, 11 5. Acéphales sans coquilles ,111, 162. Acéphalophores ( note ) , III , 1 1 5 et 170. Acères , 111,62. Acérina,II, 1 44* Acétabules ( Acet^bulum ) , III, 3o8. Achées ( Achaeus ) , IV , 64. Acheus, I , 224. Achias ( Achias ), V , 517. Achires ( Achirus) , II , 343. Acinopes (Acinopus ), IV, 389. Acipenser , II , 378. Aclysies ( Aclysia ) , IV , 290. Acmea, III, 83. Acoétes , III , 207. Acontias , II , 70. Acrochordes , II , 85. Acrydiuca , V , i85. Actéons , III , 84» 29 4^2 TAULE Actinaires ( note ) , lit , 3s i . Actinies ( Actinia ) , III , 29 1 . Actinocrinites , III , a3o. Acrocine ( Acrocinus ) , V, 123. Acupalpes ( Acupalpus ) , IV, 391. Adèles ( Adela ) , V , 423. Adelie ( Adelium ) , V , 58. Adélocères ( Adelocera ) , IV, 45 1 . Adelosines ( note ), III , 2 5. Adelostomes ( Adelostoma ), V, 10. Ade'ones ( Adeona ) , III , 317. Aedes ( Aedes ) , V , 4^9. Aega (Aega ) , IV , i34« iEgagre , I, 275. Aegialies ( Aegialia ) , IV , 54o. Aegocères ( Aegoceta ) , V , 3g2. Aegothèles ( add. ) , I , 583. Aegypius ( add. ) , I , 582. jEsales ( ^Esalus ) , IV , 577. Aeshnes ( Aesîines ) , V , 239. Aethra ( Aethra ) , IV , 67. Agacephales (Agacephala), IV, 549. Agarnes ( Agama ) , II, 35. Agamis , 1 , 5o6. Aganide ( note ), III , 18. Agaons ( Agaon ) , V , 297. Agaricines , III, 3 1 5. Agaristes ( Agarista ) , V , 389. Agatines ( Agatina ) , III , 45. Agathis ( Agathis ) , V , 288. Agathistegues ( note ) , III , 25. Agelaius ( note ) , I , 4J8. Ageneioses, II , 295. Aggrégés , III , 167. Aglaophenies , III , 3oi. Aglaures , III , 201. Aglosses ( Aglossa ) , V , 418. Agnoste ( Agnostus ) , IV , 204. Àgones ( Agonum ) , IV , 4°2- Agonus , II , i63. Agoutis , I, 221. Agrès ( Agra ) , IV , 376. Agrions ( Agrion ), V, 240. Agriopes, Il , 168. Agyrtes ( Agyrtes ) , IV , 5oi. Ahaetula , II , 82 Aï , I, 225. Aigles , I , 324. Aigles-Autours , I , 329. Aigles-Pêcheurs , 1 , 326. Aiguillais , II , 391. Ailurus , I, i38. Akera , III, 62. Akis ( Akis ) , V , 10. Alabès , II, 354. Alactaga , 1 , 209. Alauda , I, 399. Albatrosses , 1 , 554- Albiones , III , 216. Albumine , I , 24. Albune'es (Albunea), IV , 74. Alca , I , 548. Alcedo , 1 , 443. Alcinoes , III, 282. Alciopes , III , 202. Alcyons ( Alcyonium ) , III, 320. Alecto , III , 228 et 3o3. Alectors , I , 4^9- Alêne ( note ) , III , 1 o 1 . Aleochares ( Aleochara ) , IV , 44° et 441 • Alèpes ( note ) , III , 177. Alepocep haies , II , 283. Aleyrodes ( Aleyrodes ) , V , 228. Algazel , 1 , 2,7 1 . Algyres ( Algyra ) , II , 3i Alicorti ,11, 198. Alimes ( Alima ) , IV , 1 iov Allecules ( Allecula ) , V , 42- Alligator , II, 22. Alomyes ( Alomya ) , V , 287. Aloses ( Alosa) , II , 319. Alouatte , I, 99. Alouettes , 1 , 399. Alouettes de mer , I , 526. Alpées ( Alpaeus ) , IV , 4*5. Alphe'es { Alpheus ) , IV , 96. Alucites ( Aîucita ) , V , 420. Alurnes ( Alurnus ) , V , 142. Alutères , II , 374* Alveolines ( note ) , III , 25. Alydes ( Alydas ) , V , 197. Atye( Atya), IV, 93. Alysies ( Alysia ) , V , 290. Alyson ( Alyson ) , V , 33 1 . Amande &e mer, III, 63. Amarygmes (Amarygmus) , V, 36. Amathie ( Amathia ) , V, 547- Amatia , III , 3oi. Ambasses, II , 137. Ambassis ,11, 137. Amblytères , IV , 556. Ambrettes, III, 44- Ameiva , II , 28. Amerhine ( Amerhinus ) , V , 85. Amies ( Amia ) , II , 327. Ammobates , V , 352. Ammocètes (Ammocelus) , II, 406. Ammodites , II , 36o. Ammonites, III , 20. Amnios, I , 64- Ampelis, I , 36 1. Amphacanthus , II, 223. Amphibies, 1 , 166. Amphibulimes ( note ) , III , 44- Ampliicomes (Amphicoma),ÏV, 566. Amphictènes ( note ) , III , 194. ALPHABÉTIQUE. //£ Amphidesmes ( note ) , III , i53. Amphinomes ( Amplnnome ) , III, 198. Amphipeplea ( note ), III , 48. Amphipodes ( Amphipoda ) , IV , 114. Ain phip rions , II, 179. Amphiroés , III , 3o6. Ampbisbènes (Amphisbaena),II, 72. Amphisiles , II, 269. Amphistegines ( note ) , III , 25. Amphistoma , III, 263. Amphilrites (Amphitrite) , III, 194. Amphiuma, II , 118. Ampithoès (.Ampilhoès ) , IV, 121. Ampulex ( Ampuîex ) , V , 324. Ampullaires (Ampuîlaria) , III, 8io Anabas, II , 226. Anabates ( Anabales ) , 1 , 429. Anableps ( Anableps ) , II , 279. Anacantbes , II , 400. Anadiomène , III, 3o8. Anampsès , II , 259. Anancbites , III, 236. Anarrhiques(Anarrhichas), II, 240e Anas , 1 , 565. Anaspes ( Anaspis ) , V, 57. Anaslomus , I, 5i5. Anatifes (Anatifa ) , III, 175. Anatines , III , i55. Ancees ( Anceus ) , IV , 1 25. Anchois, II , 32 2. Anchomènes ( Anchomenus ) , IV , 4o3. Anchorelles, III , 257. Ancillaires ( Ancillaria ) , III , 98. An^'lorhynques (Ancilorhyncus ) , V,456. Ancylodon , II, 173. 29* 444 Ancyloscèlcs ( Ancyloscelis ) , V , 355. Ane , 1 , 253. Anchone ( Anchonus ) , V , 88. Anelasles ( Anelastes ) , IV , 45g. Anges , II , 3g4. Anguille ( Muraena ) , II , 348. Anguinaires (Anguinaria) ,111, 3oo. Anguis , II , 68. Angnliie ( note ) , III , 18. Anhinga , I , 564- Anilius ( noie ) , II , 76. Animaux arlicule's , 1 , 5o. Animaux à bourse , I, 68. Animaux mollusques , 1 , 5o. Animaux rayonnes , I , 5i. Anis , I , 4^9* Anisonyx ( Anisonyx ), IV, 568. Anisoplies ( Anisoplia ) , IV, 563 TABLE Anlhies ( Anthia ) , IV , 36?. Anthidies ( Anthidium ) , V , 35o. Anlipalhes ( Antipathes ) , III , 309. Anthipnes ( Anlhipna ) , IV , 56y. Anthocephalus ( note ) , III , 271. Anthomyies (Anthomyia ) , V, 519. Anthophila , V , 34 1 . Anihophores (Anthophora), V, 355. Anthrax , V , ^65. Antbrènes ( Anthreuus ) , IV , 5i 1. Anthribe ( Anlhribus ) , V, 72. Anihures ( Anthura ) , IV , i38. Anthus , 1 , 391. Antilope , I , 266 et 582. Aoura ,1,317. Apanistiques ( Apanisticus ) , IV , 448. Apars , I , 228. Apalomyze ( Apatomyza ) , V, 4^3. Anisoscèles ( Anisoscelis) , V , 197. Aphis , V , 226. Annc'Iides, III , 182 et siuv. Anobium , IV , 483. Anodoutes (Anodontes ) , III, 137. Anœma , 1 , 220. Anolis ( Anolius ) , II , 48. Anomalines (note) , III, 23. Anomies ( Anomia ) , III , 126. Anophèles^ Anophèles ) , V,439. Anoplognathes ( Anoplognathus ) , IV , 556. Anoplotherium , 1 , 246. Anostomes ( Anostomus ) , JI , 309. Anoties ( Anotia ) , V , 2 1 7. Anser , 1 , 567. Antennarius, II , i5i. Anlcnnulaires , III, 3oi. Antéons ( Anteon ) , V , 3oo. Anthosome (Anthosoma ) , IV, 198. Anthias, II, îfo. Aphidiens ( Aphidii ) , V , 224. Aphidiphages ( Aphidiphagi ) , V , 160. Aphodies ( Aphodius ) , IV , 539. Aphrites ( Aphritis ), V , 49^. Aphrodites ( Aphrodita), III, 206. Apiocrinites, III , 23o. Apis, V, 342. Apistes, II , 167. Aplysies ( Aplysia ) , III , 60. Apogonies ( Apogonia ) ', IV , 557 ■ Apogons ( Apogon ) , II , i36. Apolles , III , 104. Apores ( Aporus ) , V , 32 2. Aporobranches ( note ) , III , 26. Apotomes ( Apo Aprons , II , i35. Apseudis ( Apseudis ) , IV , 124. Aptenodytcs, I , 55o « ALPHABETIQUE. ' 45 Aptines ( Aptinus ) , IV , 388. Apus ( Apus ) , IV , 179. Aquila , I, 324. Aracari , I , 460. Arachnides , III, 184 etlV, 206. Araehuolères , 1 , 4^4- Arades ( Aradus ) , V , 201. Araignée ( Aranea ) , IV , 2 35. Aranëides ( Arancides ) , IV, 21 3. Aras , I , 46 1 . Arcacées ( note ) , III, i32. Arches ( Arca ) , III , 1 3î. Archers , II, 195. Aréopages ( Arcopagus ) , V , i65. Arctomys , I, 196. Arctures ( Arcturus ) , IV , i3o. Ardea , I , 5 10. Arenaria , 1 , 526. Arénicoles ( Arenicola ) , III , 197. Areodes ( Areodes ) , IV , 56 1 . Argali, I , 277. Argas ( Argas ) , IV , 288. Argentines ( Argentina ) , II , 3o8. Argonautes ( Argonauta), III, 12. Argule ( Argulus ), IV, 190, Argus ou Luen , 1 , 478. Argyseyores , II, 210. Argy rites ( Argy rites ) , V , 5i8. Argyronete (Argyroneta) , IV, 242. Aricies, III , 204. Arondes , III , i3i. Arrernou ( note ) , 1 , 408. Arrosoirs, III, 161. "2. Auchenia, I , a58. Auchénies ( Auchenia ) , V , i38- Aulaques ( Aulacus ) , V , 281. Aulopes (Aulopus), II, 3i5. Babiroussa , I, 244- Baccba (Baccha) , V, 494* Bâcha, 1 , 33y. Bachype (Bachypus), V, 83. Badister (Badister), IV, ^o5. Bagous (Bagous), V, 83. Bagres , II , 292. Balaena , I , 295. Balanine (Balaninus) , V, 84. Balanus, III, 177. Balbusards , 1 , 327. Baleines , I, 2q5. Balénoptères, I, 297. Bdistes (Balistes), II , 3y 1. Barbacous , 1 , 455. Barbaresque, I, ig3. Barbeaux (Barbus), II, 272. Barbicans, 1 , 4^7. Barbiers, II, i4o. Barbue, II, 341. table Aulostomes , II , 268. Aurelies (note), III, 277. Auricules ( Auricula ), III, 49. Auroch , 1 , 279. Autonomées ( Autonomea ), IV, 96. Autours, I, 33 1. Autruches , I , ^g5. Auxides ( Auxis ) , II, 198. Averanos , I , 364» Avicula , III , i3i. Avocettes , I, 533. Axies ( Axius ) , IV, «-87. Axine ( note ) , III , 265. Axines ( Axina ) , IV , 477» Axinures , II , 2 25. Axolots, II , 119. Aye-Aye, I, 195. B. Barbus , 1 , ^56. Barges, 1 , 52 \. Baridie (Baridius), V, 85. Barillets, III, 43. Bariphonus (note), 1 , 44^« Barita , 1 , 353. Bars, II , i33. Banchus (Banchus), V, 287. Banxring (note), I, 126. Basilics (Basilicus), II , 4^. Bathiergus . I, 211. Balholithes , III , 1 20. Batraciens, II , 101. Batracoïdes (Batrachus), II, 253. Baudroyes, II, 25o. Bdelles, IIÏ, 214. Bdelles (Bdella), IV, 286. Be'card, II, 3o3. Bécardes, I, 354- Bécasse, 1 , 5 18. ALPHABETIQUE, U7 Bécasseau, I, 53 1. Bec-croisé, I, 4X4* Bec-en-ciseaux , 1 , 56o. Bec-fin, I, 382. Bec-ouvert, 1 , 5i5. Belzébulh , 1 , 101. Belemnitea, III, 19- Belleiophes, III, i4- Belette, I, i43. Belone, II, 284. Belostomes (Belostoma) , V, 206. Béluga, I, 291. Belytes (Belyta), V, 3oi. Bembex (Bembex), V, 325. Bembidions ( Bembidion ) , IV , 4i8. Benturongs, I, i38. Bérénices (note), III , 3o4. Bergeronnettes , 1 , 3g 1 . Beris (Beris), V, 483. Bernaches , 1 , 568. Béroé (Beroe), III ,280. Beroses (Berosus), IV, $24. Beryx , II , i5i. Be'thiles , 1 , 355. Bethyles (Betbylus), V, 3oo. Belhylus, I, 355. Bibions (Bibio), V, 453. Biblis (Biblis), V, 38 1. Bichirs , II, 329. Bicuirassés (Bipeltata) , IV, 110. Bigenerines (note), III, 25. Bihoreaux, 1 , 5 12. Biloculines (note), III, 25. Bimanes , II , 66. Bipèdes (Bipes), II , 65. Biphores, III, i63. Birgus (Birgus), IV, 76. Biset , 1 , 49°- Bison , I, 280. Bittaques (Bittacus) , V, 246. Bitomes (Bitotna), V, 97. Bîac , 1 , 334. Blaireaux, I, i4o. Blaps (Blaps), V, i5. Blapstine (Blapstinus) , V, 21 . Blattes (Blatta), V, 174. Blanquette, II , 3 18. Blenies ou Baveuses, II, 236. Blennius, II , 236. Blepharis , II , 2.09. Blepsias ,11, 167. Blongios , I, 5i 1. Boa (Boa), II, 77. Bocydies (Bocy dium) , V, 2 1 9. Bœufs, I, 278. Bogueravel , II , i83. Bogues, II, i85. Bolbocères (Bolbocera), IV, 545. Bolitophiles (Bolitophila), V, 44^. Bottenies (note) III , 166. Bombilles (Bombillus) , V, 461. Bombinator , II , ni. Bombus, V, 357. Bomby cilla , 1 , 363. Bonasia (note), I , 48 1. Bondrées , I, 335. Bonellies (Bonellia), III , 243. Bongares , II , 96. Bonicou ,11, 199. Bonnet chinois , I , g5. Boops, II, ^85. Bopyres (Bopyrus), IV, i32. Bore'es (Boreus), V, 247. Borlasia (note), III , 259. Boros (Boros), V, 24. Bos, I, 278. Bostriches (Bostrichus), V, 344- Botrhops, II, 88. Botrylles (Botryllus), III , 168. 448 TABLE Bothryocéphales ÇBothryocephalus), III, 270. Botys (Botys), V, 4*7- Boubies, 1 , 563. Boucliers , IV, 49^« Boulereau , II , 2 43. Bouquetin, I, 276. Bourdons , V, 357. Bousiers , IV, 538. Bouvreuils , 1 , 4I4- Brache'Iy très , IV, 43 1 . Brachielles, III, 257. Brachines (Brachinus), IV, 36g. Brachions (Brachionus) , III , 325. Brachinres, I, 104. Brachyce'phalus (note), II, 112. Brachycères (Braehycerus) ,. V , 76. Brachylophes , II , 4o> Brachyopes (Brachyopa), V, 498. Brachyptères , 1 , 544- Bracliypus (note), II , 56. Brachytèles, 1 , 10 1 . Bracons (Bracon), V, 289, Bradypus, 1 , 223. Brama, II, 194. Branchellion , III , 216. Branchie, I, 36. Branchiopodes (Branchiopoda), IV, '49 Branchipes (Branchipus) , IV, 174. Brassolides (Brassolis), V, 383. Brèmes, II, 274. Brentes (Brenlus), V, 75. Brèves, I, 373. Breviceps, II, 112. Brevipennes , 1 , 494* Brissoïdes , III , 237. Brochets , II, 282. Brosmes (Brosmius), II, 334- Brotules (Brotula), II, 335. Bruants, I, 4o3. Bruches (Bruchus) , V, 7 1 . Bryaxis (Bryaxis), V, 1 65. Bubale , 1 , 269. Bubo , I, 343. Bubreste (Bubrestis) , IV, 44^» Bucardes , III , 1 44- Buccinoïdes, HT, 91. Buccins (Buccinum), III, 97. Bucco, I, 456. Bucentes (Bucentes), V, 5o6. Buceros , I, 44^. Buffle , 1 , 280. Bufo, II, 109. Bullées,III,63. Bulimes terrestres, III , 4*- Bulimines (notes), III, 24» Bulimus, III, 42. Buphaga, I, ^16. Bura, II, 223. Bursaires , III, 3 26. Bursatelles , III , 62. Busiris , III , 56. Busards, 1 , 337. Buses , I, 336. Buteo, I, 336. Bulirins (Butirinus), II , 324. Butors, 1 , 5 12. Byrrhe (Byrrhus), IV, 5i2. Byssomies, III, i56. By tlnnes (Bythynus), V, 1 65. Bytures (Byturus), IV, 5o6. ALPHABETIQUE. 44g C. Caama, I, 269. Cabassou , T, 229. Cabiais , I , 219. Cabochons , III, 87. Cacatoès , 1 , 4^4- Cachalots , I, 293. Cachichames , I, 227. Cadrans, III, 7 5. Caesio , II, 187. Cailles , I, ^85. Cailleu-Tassarts, II , 320. Caïmans, II, 22. Calamita ,11, 10*7. Calandre, I, 400. Calandre ( Calandra ) , V , 87. Calaos, I, 445* Calappes ( Calappa), IV, 66. Calathes (Calathus), IV, 4oi. Calcar (Calcar) , III , 73 et V, 25. Calcarines (notes), III, 24. Calceoles , III , 1 20. Calèpes (Calepus), V, 142. Çalidris , 1 , 525. Caliges (Caligus ) , IV , icj5. Calleïdcs (Calleida), IV, 377. Callianasses ( Callianassa ) , IV 5 87. Callianires, III, 282. Callianyres, III , 3oi. Callicères (Callicera) , V, 49G. Calli chromes ( Callichroma ) , V , ix3. Callichtcs (Callichtys ) , H, 298. Callidies ( Callidiam ) , V , 117. Callimorphes ( Callimorpha ) , V , 4o6. Calliodons , 11 , 26G. Callionymes ( Callioaymus ) , II , 247. Callirhipis (Callirhipis), IV, 4^9- Callirhoe' (note), III, 276. Callistes (Callistus) , IV , 4o3. Callitriche , 1,91. Callobates (Callobata), V , 53o. Callomyies ( Callomyia ) ; V, 473. Callorinques ( Callorhynchus ) , II , 382. Calmars, III , i4- Caloce'phales ,1, 167 Calopes ( Calopus ) , V , 4$- Calosomes ( Calossoma) IV, 4J3. Calotes, II, 38. Calpes, III, 289. Calybe's, I, 354- Calymènes (Calymene) IV, 2o5. Calyptomènes , I, 393. Calyptorhynchus (note) , 1 , 464. Calyptre'es (Calyptraea ) , III , 8S. Camace'es, III, 1^1. Caméle'ons (Camaeleo), II , 58. Camelopardalis , I 265. Caraelus , 1 , 256. Came'rines , III , 22. Cames , III, i43. Campagnols, I, ao5. Campauulairesj III, 3oo. Campilodon, II, 2o5. Camposie (Camposia ) , IV , 60. Campsies (Campsia), V, 37. Camptocères ( Camplocerus) , V, 9*- Camptorhynqucs , V , 86. Campyles (Campylus) , IV , 4^6. 45o TABLE Campylomyzes ( Carapyloroyza ), V. 45©. Campylopterus ( add. ) , 1 , 583. Canards , 1 , 565. Cancellaires ( Cancellaria ) , III, 97, Cancer, IV, 3o. Cancroma , I, 509. Canis, I, 14 9. Canna, I, 272. Cantharides ( Cantharis ) , III , 74 et V,67. Canthères (Cantharus), II, i85. Cantrope (note), III, 18. Caouane, II, 14. Caparo, I , 101. Capillaria , IJJ , 249. Capitaines, 2, 257. Capilo (note), I, 457. Capra, I, 275. Caprella, IV, 128. Capricorne, V, iiq,. Caprimulgus , I, 397. Capromys, I, 200. Capros , II , 211. Capsala ( note) , III , 265. Capses (Capsa), III, i5i. Capses (Capsus ) , V, 199, Capuloides , III , 86. Capulus, III, 87. Carabe (Cavabus) , IV, 365 et \i\. Çaracal, I , 164. Caracara, 1 , 328. Caractères ,1,9- Carangues , II, 208. Caranx ( Caranx) , II , 207 . Caranxomores , II, 2 1 6. Carapes ( Carapus ) , II , 357 . Carbo , 1 , 56-z. Carcharîas, II, 387. Carcinoïdes , I V , 1 5 1 . Cardiace's , III, 1 44- Cardinales , V, 54» Cardisoraes ( Cardisoma ) , I V , 5o. Cardites,III, 13g. Cardium,III, i44- Carduelis, I, 4°9- Carenutns(Carenum), IV, 38 1. Caret, II, i3. Cariama , 1 , 5o5. Carinaires, III, 68. Caris ( Caris ) , IV , 290. Carnassiers , 1 , 1 10 et IV , 355. Carnivora , IV , 355. Carnivores, I, i32. Carouges, I, 4 18. Carreau, II, 271. Caryocatactes , I, 423. Cary'ophyllaeus , III, 263. Cassicus, I, 4 16. Cassidaires, III, 10 1. Cassidulines (note) , III , 23. Cassis , III, 100. Casmarhynchos , I, 364- Casnonies ( Casnonia ) , IV , 371. Casoars , 1 , 496. Casques, III, 100. Casse-Noix , 1 , 423. Cassicans , 1 , 353. Cassides ( Cassida ) , V , 1 43 Cassidules , III , 235. Cassiques, I, 4*6. Castagnoles , II, 194. Castalies (Castalia), III, 139. Castnies (Castnia) , V , 389. Castors ( Castor ) , 1 , 2 1 2. Casuarius, 1 , 496. Cataphractus , II, 298. Catarrhactes , I, 55 1. Catascope (Catascopus), IV, 398. Catastomes (Catastomus),H , 275. Catharistes , I , 3x6. Calliartes, I , 3 16. Catroptophorus (note ) , I, 53 1 . Caudisona (note), II, 88. Causes finales ,1,5 Caurale, I , 5o8. Cayopollin , 1 , 177. Cayou . I, 10 1. Cavia, 1 , 220. Cavitaires , III , 247. Cavolines (Cavolina), IIÏ, 55. Ceblepyris, 1 , 363. Cebrion (Cebrio), IV, 457. Cebus, I, 102. Cecidomyie(Cecidomyia), V, 44^- Cëcilies(CaecUia),II,98. Cecrops ( Cecrops ), IV, 199. Cellépores (Cellépora) , III , 3o4. Cellulaires ( Cellularia ) , III , 3o2. Cellulositë ,1, 21. Célonites (Célonites ) , V, 333 Célyphes ( Celypbus ) , V, 535. Cenchris (notej , II , 79. Centenes , I , 1 25. Centorhynques, V, 86. Centrarchus(Centrarchus), II, ifa. Centrina , II , 3g2. Centrine» ( Centrinus ) , V, 86, Centris (Centris), V, 356. Centrisques ( Centriscus ) , II, 268. Centrogaster, II , 223. Centrolophes, II, 216. Centronotes (Centronotus), II, 202. Centronotus , II , 239. Centropomes (Centropomes ), II, i34. Centropristes(Centroprislis),II,i45. ALPHABÉTIQUE. 4^> l Centropus , I, 4M* Centrotes (Centrotus), V, 219. Cephalacanihes ,11, 162. Cephalies (Cephalia), V, 532. Céphalopodes, III, 8. Cephalocères ( Cephlocera ) , V , 48o. Céphaloptères, I, 36 1. Cephaloptères ( Cephaloptera ) , II , 4oi. Cephalotes , I, n4- Cephalotes (Cephalotes), IV, 398. Cephalas , II', 369. Cephus, T, 548 etV, 277. Cepola , II, 221. Cerambyx , V, 1 10. Ce'ramie (Ceramius), V, 335. Cerapes (Cerapus), IV, 122. Ceraptère (Cerapterus), V, g3. Ceraspis (Ceraspis), IV, 56 1. Céraste , II , 91. Ceratine ( Ceratina ), V, 34 7 • Cératophris t II , 106. Ceratophthalmes , IV , 172. Ceratophye, (Ceratophya), V, 4 96. Ceratophytes , III $ 309. Ceratopogons ( Ceratopogon ) , V> 442. Ceraturgues (Ceraturgus), V, 457. Cerbères (Cerberus) , II , 8t. Cercaires(Cercaria), III, 326. Cercopes (Cercophis), V, 221. Cercopithecus , 1 , 91. Ce'rébratules . III , 260. Cereopsis , I , 56g. Cerfs , I , 260. Ceries ( Ceria ) , V, 495. Cerithcs ( Cerithium ) , III , 10 1. Cerniers ,11, i45. 452 Cerocomcs (Cerocoma ), V, 62. Ceropales (Ccropales ) , V, 320. TABLE Charbonnière, 1 , 4oi. Chasme's ( Chasme ) , IV, 56j. Cerophyte ( Cerophytum), IV, 453. Chasinodies ( Chasmodia), IV, 553 Ccroplates ( Ceroplateus ) , V, 4^i Cerpules Cymospires ( note ) , III, 191. Cerques (Cercus) , IV, 5o6. Certhia , 1 , 43o. Certhilauna (add. ) , 1 , 583. Cervus , 1 , 260. Ce'rylons ( Cerylon) , V, 96g Ceste ( Cestum ), III , 282. Cestoides, III ,278, Cestraeions, II , 391 . Cetace's , I, 281. Ce'toines, IV, 574. Ceyx , 1 , 444. Chabots , II , 162. Chacal , I , i5i, Chaetodons, II , 18S. Chaetoptère ( Chaetopterus ) , III , 208. Cbaïa , I Chaiceus , II . 3i 1. Chalcides ( Chalcides ) , II , 66. Cjialcis ( Chalcis ) , V, 294. Chalybaeus , l , 35i| Chama , III, ifyi. Chamaesaura (note) , lï , 64. Chameaux, I , a56\ Chameck, I , 100 Chamois, I , 274. Champses (noie) ,1 1 , 2; Changeants, V,3«» Charaçins ( Characinus) , II, 3o8. Charadrius , ï , 499- Charançons , V, 77. Charax (noie , Iï, igi, Chasmoptères (Chasmopterus), IV, 467. Chats , I, 160. Chat-cervier , 1 , 164. Chats-Huants , I , 342. Chatoessus , II , 320. Chauna , I , 536. Chauliodes ( Chauliodus), Il , 284 Chauve-Souris, I, ïia. Chamaepelia (add.) , I, 584- Cheilodaetyles, II, 177. Cheilodiptères , Il , 137, Chersine (note) , '1,9. Cheiromys , I, 195. Chéiroptères , I , iu. Chelidra (note) , II , 12. Chelifer , IV, 275. Chelmons , II , 190. Chelonaires ( Chelonarium ) , î V, 45a. Chelones ( Chelonus ), V, 290. Chelonia , V, 4o6. Cheloniens , II , 5. Chelonura (note) , II , 12. Chelostomes (Chelostoma ), V, 348, Chennies ( Chennium) , V, i64- Chenondopores (note) , î . 1 1 , 321. Chersydres(Chersydrivs), II, 98. Chevaliers, I, 529 et II, 175. Chevaux, I, 25i. Chevêches, I, 344- Chèvres, I , 275. Chevreuil, I, 264. Chevrolles, IV, 128. Chevrolains , I, 258. Cheylètes (Cheyletus ) , 1V; 28^ ALPHABETIQUE. 453 Chiens, I, i/\g. Chilognalhcs ( Chilognatha ) , IV , 329. Cliilopodes (Chilopoda), IV, 335. Chimaera , III , i32. Chimères (Chimaera ), II, 38 1 . Chimpansé, I , 89. Chinchilla, I, 222. Chione'es (Chionea), V, 447- Chionès, I, 54 1. Chipeau , I , 5j6. Chirocentres (Chirocentrus)ll, 325. Chirocères ( Chirocera ) , V, 295. Chironectes, II, 25 1. Chironèmes (Chironemns), II, 146. Chironomes (Chironomus), V, 44 *• Chirons (Chiron') , IV, 54'. Chiroscèles (Chiroscelis) , V, 24. Chirotes , II , 66. Chirus , II , 249. Chiton, III ,114. Chlaenies ( Claenias) , IV, 4°3. Chlamydes ( Chlamys ) , V, 146. Chlamyphores , I, 229. Chloes ( Chloeia ) , III , 198. Chocard, I, 379. Choleves ( Choleva ), IV, 5o3. Cholepus y I , 225. Chondracanles ( Chondracanlus ) , III , 258. Chondropterigiens , II , 376. Chondrosepia , III, 16. Chondrus , III , 44- Choragus ( Choragus } , V, 1 47. Chorion , 1 , 64- Chouette , I 3 341. Chouettes à aigrettes, I , 344. Choucaris , I , 355. Choucas, I, 421. Chromis, II , 263. Chryptonix , 1 , 480. Chrysis ( Chrysis ) , V, 3o3. Chrysochlores , I , 129. Chrysodons (note), III , 195. Chrysomèles (Chrysomela), V, 147. Chrysophores ( Chrysophora) , IV, 552. Chrysophris , II , 181. Chrysops ( Chrysops ), V, 477 • Chry sotoses , II , 211. Chrysotoxes ( Chrysotoxum ) , V , 495. Chuva, 1 , roi. Chylizes (Chyliza), V, 525. Chyromyzes ( Chiromyza), V, 4^o. Cicadaires (Cicadaria ), V, 210. Cicadelles ( Cicadella), V, 218. Ciccus (Ciccus) , V, 221. Cicindèles (Cicindela) , IV, 35g. Cidaris, III, a32. Cigales, V, 210, Cignes ( Cycnus ) , I , 566. Cigognes ( Ciconia ) , 1 , 5i3. Cimex , V, 190. Cincinnurus (noie), I, 427- Cineles ,1,375. Cinclus , I, 375. Cineres , III , 177. Cinetus , V, 3oi, Cingle, II, i35. Cini , 1 , 4 1 1 • Cinnyris , I , 4^3. Ciones ( Cionus ) , V, 84. Circaètes ( Circaetus), I, 327. Circelles ( Circellium ), IV, 535. Circus, 1, 337. Cirolanes ( Cirolana ), IV, i35. Cirrhatules , III , 2o5. 4-54 TABLE Cirrhibarbes , II , 23g. Cirrhines , II, 274* Cirrhitcs ( Cirrhites ), II , 1^6. Cis(CiS),V, 94. Cissopis (note), I , 355. ÇistèIes(Cistela),V, 4i. Cistènes (note). III, ig5, Cistogastres ( Cistogaster ) , V, 5n. Cistuda (note), II , 12. Citharin«s ( Citharinus ) , II , 3 1 3. Civettes , I , 1 54- Cixies ( Cixius ), V, 216. Cladies ( Ciadius ), V, 275. Cladobates , 1 , 125. Cladocères, IV, i5i. Clairons ( Clerus ), IV, 476. Clangula ( note ), I, 571. Classe, I, 8. Clavagelles ( Clavagella ), ÏÏI^ 161. Clavatules, III, io5. Clavelles ( Clavella), III, 258. Clavellines ( note ), III, 166. Clavicornes, IV, 4$7- Clavigères (Clavigere ), V, 166. Clavipalpes, V, i55. Clavulines ( note ), III, 24. Clausilia, III, 44* Cleodores (Cleodora), III, 29. Cleonyrnes ( Cleonymus ), V, 298. Clcpsines, III, 216. Cleptes ( Cleptes ), V, 3o5. Cleptiques ( Clepticus ), II, 261. Climènes, III, 212. Clinus, II, 238. Clio(Clione), 111,20. Clitellio ( note ), III, 211. Clivines. ( Clivina ), IV, 385. Cloportes ( Oniscus ), IV, i3i. Clôt ho ( Clotho ), IV a36. Clubiones ( Clubiona ), IV, 2^1. Clypeastres, III, 236. Clythres (Clythra), V, i4& Cnodalons( Cnodalon), V, 3y. Coaïta, I,ioi. ^ Coatis, I, i3g. Cobayes, 1 , 220. Cobitis, II, 277. Cobra" (note), II, 90. Coccothraustes, I, 4 1 3- Coccinelles ( Coccinella ), V, 161. Coccus, V, 229. Cochenilles V, 229. Cochevis , I , /joo; Cochlohydre ( note ), III, 44- Cochons, I, 243. Cochons d'Inde, I, 220. Cocorly, I, 527. Coelioxydes ( Coelixys ), V, 35 1 , Coelogenys, I, 221. Coendous, I, 216. Coenomyies^( Coenomyia ), V, 482. Coenosies ( Coenosia ), V, 519, Coenures (Coenurus), III, 272. Coereba ( note), I, 432. Coeurs, I, 35. Coffres , II , 375. Cogrus ( note ), II, 35k Colaris, I, 425. Colaspes ( Colaspis ), V, i^8. Cole'optères (Coleoptera), IV, 352. Coliades ( Colias ), V, 378. Colibris, I, 435. Colius , 1 , 486. Colious, I, 4^5. Colliures (Colliures ), IV, 364- Colius, I, 4i5. Colobiques (Colobicus ), IV, 5o4- Colombars , 1 , 492. ALPHABETIQUE. 455 Colpodes ( Colpodës ), IV, 399. Coluber, II, 80 Columba , 1 , 488. Colymbètes (Colymbètes), IV, 426. Columbi-Gallines, I, 4^9* Colydies (Colydium), V, 98. Colymbus , I, 544- Comatules, III, 238. Combattans , 1 , 027. Comephores, II, 248. Conchacc'es (note), III, i44* Concliolepas , III , 100. Condor, 1 , 3 16. Cohdylures, I, i3i et IV, i53\ Cônes ( Conus ), III , 91. Conies, III , 178. Conilires ( Conilira ), IV, i34« Conirostres, I, 399. Conocephale ( noie ) , V, 1 84 • Conops (Conops), V, 5o4- Conopalpes (Conopalpus ), V, 4^. Conovulus, III, 5o. Conulus, III, 234. Conurus , 1 , 462. Cophias ( note ), II , 66, 88. Copris , IV. 538. Coprobies (Coprobius), IV, 535. Coprophiles ( Coprophilus ) , IV, 439. Coptodères (Coptodera), IV, 379. Coqs, I, 476. Coqs de roche, 1 , 392. Coque ou sourdon, III , 1 45. Coracias, I, 424 > 4^8. Coracina (note), I, 365. Corail ( Coralium ), III, 3 1 1 . Corail noir, III, 309. Coralle { note ), II, 79. Corallines ( Coraliina ), III, 3o5. Corbeaux, I, 420. Corbeilles (Corbis), III, 147. Corbicalao (add. ), I, 583. Corbs, II, 173. Corbules (Corhula ), III , i52. Cordisles (Cordistes ). IV, 375. Cordon bleu , I, 362. Cordyles ( Cordylus ), II , 3aj V, 45u Core'es ( Coreus), V, 196. Coricus , IT , 260. Corèthres ( Corelhra ), V, 44 '• Corines ( Corïne ), III , 295. Corindo (note), II, 14. Corinne , I, 267. Coriocelles (Coriocella ), IN , 90. Corises ( Corixa ), V, 208. Cormorans , 1 , 562. Corneille, I, 421. Cornulaires, III, 3oo. Coronis ( Coron is ) , IV, 109; V, 389. Corophies (Coroplnum ), IV, 123. Corps organisc's , I , i3. Corrialiopbages , III, 140. Corsac ,1, i5a. Corticus ( Corticus ), V, 24. Corvina, Il , 173. Corvus, 1 ,4?o. Corydonie ( note ), 1 , 4^4- Coryphenes (Coryphaena), II, 21 5'. Corystes (Coristes ), IV, 53. Corythaix, I , 467. Corythus, I, 4^5. Cosson ( Cossonus ), V, 89. Cossus (Cossus ), V, 398. Cossyphes ( Cossyplius ), V, 3*. Cotingas, I, 36 1. Cotlus, II , 162. 4.56 Coturnix , I, 485. Couagga, I, 2Ô3. Couas , 1 , 454. Coucals , I, 45»4 • Coucous, I, 4^2. Coudous, I, 272. Cougouar, 1 , i63. Couï , II , 10. Couïa , I, 214. Couleuvres, II, 80. Coupeurs d'eau , 1 , 56o. Coure-vite, I, 5o4. Coureurs, V, 170. Courlan, 1 , 5o8. Courlis, I, 52i. Courols, I, 455. Couroucous , I, 458. Courtillères, V, 181. Cousins, V, 436. Crabe, IV, 3o. Crabier,ï, 176, I9 5i 1. Crabrons ( Crabro ), V, 329. Cracticus ( noie ), I, 353. Crambus ( Crambus ), V, 420- Crangons ( Crangon ), IV, 34. Cranies (Crania), III, 1 ^3 , III, 1 19 Crapauds, I , 109. Craspedocephales (note), II, 89. Crassatelles , III , 140. Gravant, 1 , 569. Graves, I, 438. Crax, I, 4^9- Creadion (add. ), I, 583. Cremastocheiles, IV, 572. Crenatules (Crenatula), III, 129. Crenilabres, II, 25g. Cre'pidules ( Crepidula ), III , 87. Cre'pusculaires , V, 387. Creseis , III , 29. Cresserclle, I , 322. TABLE Cressine , III , 1 5o. Creusies , III , 179. Crevettes , IV, n5. Cricetus , 1 , 204. Criocère ( Crioceris) , V , 1 35. Criquets, V , i85. Crisies, III , 3o2. Crislatelle ( Cristatella ) , III , 296 . Cristellaires ( note ) , III , 23. Crocises ( Crocisa ) , V , 353. Crocodiles ( Crocodilus ) , II , 17. Crocodilurus ( note ) , Il , 27. Croo, I , 94. Crossarchus , I, i58. Crotales ( Crotalus) , II, 87. Crotalophorus ( note ) , II , 88. Crotophaga , 1 , 4^9 • Crustace's ( Crustacea ), III ? 1 83 ; IV, 7. Crypsirina ( note ) , I , l\ir\ . Cryptes ( Cryptus ) , V , 286. Cryptiques ( Crypticus ) , V, 22. Cryptobranchus ( note ), II, 1 18. Cryptocepbaius , V , i44* Cryptopes ( Cryptopus ) , IV , 100. Chryptophages ( Cryptopliagus ) , IV, 5o7. Cryptorliynque ( Cryptorhynchus j, V, 87. Cryptostomes ( Cryplostoma ) , IV, 453. Cryptostomes ( Cryptostoma ) , IH , 90. Crypturus , 1 , 487. Ctenes (Ctenus), IV, 258. Cteniceres ( Ctenicera ) , IV , 454- Clënistes ( Clénistes ) , V , i65. Cténodactyles (Ctenodaclyta), IV, 376. Ctenodes ( Ctenodes ) , V , 112. ALPHABÉTIQUE. Ctenophores (Ctenophora), V. 444- Ctenostomes ( Ctenostoma ) , IV , 363. Cucujes ( Cucujus ) , V , 101. Cucullans ( Cucullanus ) , III , 25o. Cueillie, V, 58. Cuculus , 1 , 4^2. Culex , V , 436. Cultrirostres , 1 , 5o5. Cupes ( Cupes ) , IV , 487. Cupulites, III, 287. Curimates , II , 309. Curruca , I , 384» Cursoria, V , 170. Cursorius , I , 5o4- Cuviéries, III, 29; III, 23g. Cyame (Cyamus ), IV, 127. Cyane'es ( Cyanaea) , III , 277. Cyathocrinites , III , 23o. Cybium, II, 199. Cyclades ,1, 1^6. Cychles ( Cycla ), II, 263. Cychrus ( Cychrus ) , IV , 409. Cyclides (Cyclidium), III, 326. Cycliques ( Gyclica ) , Y* , i39. Cyclobranches , III , 36 j III , 1 1 3. Cyclocéphales(Cyclocephala ) , IV, 552. Cyclocolyles , III , 265. Cyclolithes , III , 3i3. Cyclome ( Cyclomus ) , V , 77. 457 Cyclopes ( Cyclopes ) , IV, 154. Cycloptères ( Cycîopterus) , il, 345. Cyclostomes , II, 402. Cyclostomes (Cyclostoma), III , 78; Cylas (Gylas),V,76. Cylidres ( Cylidrus ) , IV, 4 7 6. Cymbulies, III, 27. Cymindis ( Cymindis ), IV , 377! Cy modocees ( Cymodocea) , I V, 1 38 . Cymopolies, III, 3o6. Cymothoes (Cymothoa), IV. i33. Cynanthus ( add. ) , I , 583. Cynips (Cynips), V, 291. Cynocéphales, I, 97. Cynthies (note), III, 366; IV, 4o6. Cyphomyies(Cyphomyia ) , V, 483. Cypraea, III, 92. Cypricardes, III, 140. Cyprines ( Cyprina ) , III , 1 ^6. Cyprinodons, II, 281. Cyprins, II, 270. Cypris ( Cypris ), IV, i59. Cypselus, 1 , 3g4 . Cyrènes(Cyrena),III, 146. Cyrtes ( Cyrtus ) , V, 461. Cyrlodaire, III , i55. Cythérees ( Cythere ) , IV , 1 58. Cytherina , IV, i58. Cyslicerques (Cysticercus), III, 271. Cystingia (note), III, 167 D. Dacelo(note ), I, 444- Dacnis, I, 418. Dactylocères(Dactylocera),IV,ii7. Dactylopore, m, 320. Dactyloptères , II , 161. TOME III. Daedelion , 1 , 3oi Dacne, IV, 507. Daçysa, III, i63. Dails, III, i58. Daim , I, 262. 00 458 Damans , 1 , 248. Damier , 1 , 553. Dancé , IV, 507. Daphndes ( Daphnia ) , IV, 164. Dapses ( Dapsa ) , V, 1 59. Daptes ( Daptus ) , IV, 389- Darnis ( Darnis ) , V, 2 1 9. Dascilles ( Dascillus ) , IV, 461. Dascylles ( Dascyllus ) , Il , 179. Dasycères ( Dasycerus ) , V , 99. Dasyornis ( add.) , I , 583. Dasypogons ( Dasypogon) > V, 4^7. Dasyprocta , 1 , 221. Dasypus , 1 , 226. Dasytes ( Dasytes ) , IV, 473. Dasyurus , 1 , 179. Dasy lires , 1 , 179. Dasyus (Dasyus ) , IV, 562. Dauphins , 1 , 287. Dauphinules , III , 76. Daurades i II , 181. Dauw , 1 , 253. Décapodes ( Decapoda ) , IV , 16. Décapodes brachyurcs, IV, 28. Décapodes macroures, IV, 70. Delphax ( Delphax) , V, 218. Delphinaptères , I, 290. Delphinorhynques, I, 288. Delphinus, I, 287. Demetrias ( Demetrias ) , IV, 377. Demi-becs , II , 285. De'mocères ( Democerus ) , V, 1 29. Demoiselles , V, 236. Dendritines ( note ) , III , 23. Dendrocolaptes , 1 , 43 1 . Dendrocopus (note), I, 43 1. Deadrodoa (note) , III , 167. Dendroïdes ( Dendroida ) , V, 54. Dendrophages ( Dendrophagus ) , V, 102. TABLE Dendrophis , Il , 82. Dendroplex ( add. ) , I , 583. Dentales (Dentalium ) , III , 196. Dentalines ( note ) , III , 24» Dente's ( Dentex ) , II, 184. Dentirostres , 1 , 348. Derbes ( Derbes ) , V, 2 1 8 . Derbio , II , 204. Dermestes ( Dermestes ) , IV , 5o8„ Dermochelis ( note ) , II , i4- Deroslomes , III , 268. Desmans , I, 128. Detrille , IV , 33. Dexamines (Dexamine ), IV, 121. Dexies ( Dexia ) , V, 5i5. Diacopes( Diacope), II , 142. Diadèmes ( Diadema ) , m , 179. Diagrammes ( Diagramma) , II, 176. Dialythes ( Dialyta ) , V, 524. Dianchores , III , 125. Diapères ( Diaperis ) , V, 28. Diapriès ( Diapria ) , V, 3oi . Dibolies ( Dibolia ) , V, i55. Dibothryorhynques , III, 270. Dicaeles ( Dicaelos) , IV, 4o5. Dicaeum, I > 433. Dice'es , I, 4^3* Dicerates , III , i43. Dicheles , IV, 568. Dichelestiou ( Dichelestium ) , IV , '99- Dicholophus, 1 , 5o5. Dichotomaire ( note ) , III , 3o8. Dicotyles , I, 245. Dicranies (Dicrania), IV, 564- Dicranoures ( Dicranoiara ) , V, 4°7» Dicrurus ( note ), 1 , 365. Didelphis, I, 175. Dictyopteres (Dictyoptera) , IV, 464. Digitigrades , I , \l\2.. Dilatias ( note ) , II , 392. Dilophes ( Dilophus ) , V, 452. Dimorphines ( note ) , III , 25. Dindons, I , 475. Dinemoures (Dinemoura) , IV, 197. Dinètes ( Dinetus ) , V, 327 . Dinops, 1 , 11 5. Dioclries (Dioctria ) , V, 457. Diodesmes ( Diodesma) , V , 97. Diodons (Diodon) ,11, 367. Diomedea , 1 , 554» Dionix (Dionix) , V , 164. Diopsis ( Diopsis ) , V, 53 1 . Diphucephales (Diphucephala) , IV, 562. Diphyes ( Diphyes ) , III , 288. Diphyllides, III, 57. Diplectron ( note), 1 , 474- Diploptères , V, 332. Diploprions , II, i36. Dipsas, II, 82. Diptères , IV, 325 ; V, 428. Dipterodon , II , 194. Diplostoœa , I, 212. Dirce'e ( Dircea ) , V, 43. Dircées ( Dircaea ) , V, 44* Discines ( note ) , III , 119. Discoboles , II , 344» Distichopores , ni , 3 16. Distisocheres ( Distichocera ) , V , 121. Distoma , III , 263. Ditomes ( Ditotnus ) , IV, 387. Diurnes ( Diurria ) , V, 378. Dixes ( Dixa ) , V, 446. Dolabelles ( Dolabella ) , III , 61 . Dolichonyx ( add. ), I , 583. Dolichopes { Dolichopus ) , V; 47° Doliques ( Dolichus ) , IV, 402 ALPHABÉTIQUE. 4% Dolium , III , 99. Dololium, III , 282. Dolomèdes (Dolomedes) , IV, 258. Donaces ( Donax j , III , i45. Donacies ( Donacia) , V, i35. Donzelles , II, 358. Doras , II , 295. Dorcace'res ( Dorcacerus ) , V, 1 1 1 . Dorcatomes (D%rcatoma), IV, 483, Dore'es , II , 211. Dorippes ( Dorippe ) , IV, 68. Doris( Dons) ,III,5i. Dormeur , II, 246. Dormilles ,.II , 277. Dorsch , II , 332. Dorsibranches , III , 187. Dorsuaire ( note) , II , 194. Doryles ( Dorylus ) , V, 3 14. Doryphores (Doryphora), V, 149. Doryphorus, II, 34- Doue , I, 93. Doules , II , 147. Douroucouli , 1 , 104. Douves , III , 262. Dragonnes , II, 27. Dragonneaux , III , 217. Dragons ( Draco) , II , 42. Drapetis ( Drapetis ) , V, 460. Drasses (Drassus ) , IV, 238. Drenne , 1 , 369. Dri!es(Driks).IV, 468. Drill , I , 99. Droraaius ( note ) , 1 , 497 ■ Dromes (Dromas) , 1 , 5i6. Droraies (Dromia), IV, 68 , 377. Drongos , I , 365. Dryines ( Dryinus ) , V, 3ôo. Dryinus , II , 82. Drymeies ( Drymeia ) , V, 5 19. Dryomyxes ( Dryomyza ) , V, 527* 3o* 46o Dryophis , II , 83. Dryophthore ( Dryoplhorus ) , 89. Dryops ( Dryops ) , IV, 5 16. Dryptes ( Drypla ) , IV, 374» Duberria ( note ) , II , 83. Ducs , 1 , 343. Dugongs , 1 , 284. Dules , II , 147. Duiker-bock, I ,270. TABLE Durbecs , I , 4i5. Dseren , I , 267, Dycdles ( Dyctilus ) , V, 48. Dynamènes , III , 3oi ; IV, i38. Dynomène (Dynomène ) , IV, 69. Dyschiries ( Dyschirius ), IV, 386. Dysdères ( Dysdera) , IV, 234. Dy sporu s , 1 , 563. Dytisques ( Dytiscus ) , IV, 422. Dzigguetai , [ , 2 52. E. Eburnes (Eburna) , III ,,98. Ecailles , V, 4°6. Ecbasses, I, 532. Echassiers , I, 493. Echelettes, I, fôt. Echcneis( Ecbeneis) , II , 347. Echelus ( note ) , Il , 348. Echenilleurs , I, 363. Echidna , 1 , 235. Eclîi, Elaps ( Elaps ) , II , 94. Elaterides , IV, 448. Electres , III, 3o3. Eledonc ( Eledona ) , V, 3 1 . Ele'dons , III , 12. Elenophore (Elenophorus), V, io. Eleotris , II , 246. Eléphans , 1 , 238. Ele'phas ,1, 238. Elephastomes ( Elepliastomus ), IV, 545. Ellipostomcs (note), III, 79, EIrnis ( Elmis ) , IV, 517. ALPHABETIQUE. 46 l Elodes ( Elodes) , IV, 462. Elopes ( Elops ) , il , 324. Elophores ( Elophorus ) , IV, 520 Elops ,11, 261. Elserines (note) , III , 3o4- Ernarginules (Emarginula), III, 1 12. Emberiza , I , 4°3- Emberizoïdes (note) , 1 , 4°5. Ernérillon , 1 , 32i. Emissoles , II , 389. Emou (note), 1 , 4o7- Empis ( E ni pis) , V, 4^9- Emydosauriens (note) , II , 19. Emys, II, 10. Eneelades (Enceladus ) , IV, 38o. Encbelides ( Enchelis ) , III , 32Ô. Encouberts, l, 228. Encrines (Encrinus), III, 229. Encrinites , III, 23o. Encyrtes (Encyrtus ) , V, 299. Endomyques ( Endomyclius ) , V, ï6o. Enfermés , III, i53. Engoulevents, 1 , 397. Engraulis, II, 322. Engysloma , II , 112. Euhydres (note) , II, 85. Enoplies, IV, 480. Enoploses ( Enoplosus) , II , i36. Entelle, I, 94. Enterions , III, 210. Entomoslonies (note) , III , 97. Eutomostrace's (Entomoslraca), IV, i45. Entomozoaires apodes (note) , III, 188. Entomozaires che'topodes (note) , III, 188. Entomozaires apodes onchocéphale's (note) , IU , 255. Entonnons , III, 74 • Entozoa , III 7 245. Entozoa nematoidca , III , 247. Eolides ( Eolidia ) , III , 55. Epaulard , 1 , 289. Epeiche , 1 , 449* Epeires ( Epeira ) , IV, 247. Epe'oles ( Epeolus) , V, 352. Eperonnier , I , 4 74- Eperons , III, 7 3. Epervier , I, 333. Ephe'mères ( Ephemera ) , V, 241 . Ephippies (Epbippia ), V, 485. Ephippus ou Cavaliers , II, 191. Epliire (note) , III . 278. Ephydres (Ephydra ) , V, 5 2 1. Epibulus , II , 260. Epicharis ( Epicharis ) , V, 356. Epidelles (note) , ID , 217. Epimachus , 1 , 439. Epimaques , I , 4^9. Epinocliette, II , 170. Epinoclies, II, 169. Episines (Episinus) , IV, s*44 • Epitragcs ( Epitragus ) , V, 36. Epomis (Epomis ) , IV, 4°4* Eponges , III , 32 1. Eques , II , 175. Equilles, II , 36o. Equore'es , III , 276. Equula ,11 , 212. Equus , I, 25 1. Erebes (Erebeus) , V, 4°9- Erèses (Eresus ) , IV, 263. Erelisons, I , 216. Erichtbes ( Ericbtbus ) , IV, 1 10. Erinaceus , I, i24- Eriodon ( Eriodon) , IV, 233. Erioptères (Erioptera } , V, (\\5. Eripbics (Eriphia),IV,4i etV,520* 462 TA Eristales ( Eristalis ) , V, 49*. Erix, II, 79. Erodies ( Erodius ) , V, 8. Erotyles ( Erotylus), V, i56. Erpetons , IL , 80. Erpobdelles (note), III, 214. Erycine ( Erycina ) , V, 384- Erycines (note) , III , i53. Eryons ( Eryon ) , IV, 88. Erythrees ( Erythràcus ) , IV, 284 Erythrins ( Erythrinus ) , II , 3 26. Esearbots , IV, 492- Escargots , III , 4o. Escliares ( Eschara ) , III , 3i6. Esoces(Esox) , II,' 281. Espadons , II , 200. Espèce , 1 , 16. Esturgeons , II , 3y8. Etalions (Etalion) , V, 220. Etelis , II, i35. Eteone (note) , III , 200. Ethëries ( Etheria ) , III , 1 3o. Etmopterus (note) , II , 392. Etoiles de mer , III , 225. Etourneaux ,1 , 4*9- A. Etres vivants , I, il. Etres animes , I, 18. Êtres inanimés , I , 18. Eubries ( Eubria ) , IV, 462. Eucbaris (Eucharis) , V, 296. Eucbrées ( Euchraeus), V, 3o4- Eucnemis ( Eucnemis ) , IV , /|5i. Eucratées , III, 3o3. Eudynamys (add.) , 1 , 58/j. Eudytes, I, 546. Euglosses ( Euglossa ) , V, 356. Eulabes, I , 377. Eulàlia (no te), III ,202. Eulimcucs ( Eulimene ) , I\ , 1 78. BLE Eulopes ( Eulopa) , V, 222. Eulophes (Eulophus), V, 299. Eumèles (note) , III , 3g. Eumenies ( Eumenia ) , V, 383. Eumènes ( Eumènes ) , V, 336. Eumerphes ( Eumerphus), V, i59^ Eumolpe , III, 207. Eumolpes (Eumolpus) , V, i47- Eunicées , III , 3 10. Eunices ,111, T99. Eunomia (note) , III , 202. Euparie (uote), IV, 539. Eupelix ( Eupelix), V, 222. Eupelmes ( Eupelmus) , V, 298. Euphones ou Tangaras-bouvreuïls , I , 366. Euphrosines , III, 199. Euplocames (Euplocamus), V, 42r>- Eupodes ( Eupoda ) , V, 1 32. Euprosopes (Euprosopus ), IV, 36 1 Eurbines ( Eurhinus ) , V, 74. Eurinorhyncbus , 1 , 528. Eurinorinque , 1 , 528. Eurybies , III , 29. Eurybies ( Eurybia ) , V, 383. Eurycliores (Eurycbora) , V, 10. Eurydices ( Eurydices ) , IV, 1 35. Eurylaimes , 1 , 393. Euryope ( Euryope ) ,V, i47- Eurypes ( Eurypus ) , IV, 477- Eurypyga , I , 5o8. Eurysterne ( Eurysternus), IV,535„ Eurystomus (note) , 1 , 42^- Eurytomes ( Euryloma ) , V, 297. Eustrophes ( Eustrophus), V , 44- Euthycères ( Eutbycera ) , V, 529. Evaesthètes (Evaeslhelus), IV, 437- Evagores (note), III, 276. Evaniales, V, 280. ALPHABÉTIQUE. 463 Evanies ( Evania ) , V, 280. Evomphales (Evdmphalus), III, 75. Exaiome ( Exajiôjqa ) ,VV, 44^- Exocets ( Exocetus ), II , 286. Bxochnata, IV, 70. Explanaires, III, 3 14. Eylais ( Eylais ) , IV, 289. Fabricie ( note ) , III , 193. Fabulaires ( note ) , III , 25. Fahaca,II, 368. Faisans, 1 , 476. Falcinelles, I, 527. Falco, 1 , 319. Falconelles , 1 , 356. Falcunculus , I , 356. Farlouses, 1 , 391. Fasciola , III , 262. Faucheurs , I V , 281. Faucons, I, 319. Faux Scorpions, IV, 273. Fauvettes, I, 384- Felis, I , i6o. Fera , Il , 307. Fer crénelé' , I , 117. Fericostomes ( Fericostoma ) , 253. Feronies ( Feronia) , IV, 393. Fibres , I , 22. Fibulaires , III, 237. Ficedula, I , 383. Fierasfers , II, 359. Figites ( Figites ) , V, 293. Figulus ( note ) , I , 4^2. Filaires ( Filaria ) , III, 248. Fileuses, IV. 21 3. Filistales ( Fiiistata ), IV , 234. Filous , II , 260. Fimbria ,111, 147. Firoles ( Firola V, III , 69. Fissirostres , 1 , 3g4- F. Fissurelles ( Fissurella ) , III , 112. Fistulanes ( Fistulana ) , III , 160. Fistulaires ( Fistularia ) , II, 267. Flabellaires, III, 307. Flabellines, III, 55. Flammants, I, 542. Flet, II, 339. Fle'tans, II, 34o. Floriceps , III, 270. Fluide nourricier, I, 23. Flustres (Flustra), III, 3o3. Fœne ( Fcenus ), V;, 280. Fondules (Fondulus), II, 2P0. Forficula , V, 171. Fossores, V, 3 16. Fouette-Queue, II , 34- Fouine, I , i45. V , Fouisseurs, V, 3 16. Foulques, I, 540. Fourmilliers , I , 23j, 372. Fourmillions , V 248. Fourmis (Formica), V, 307 Fournier, I, 432. Fous, I, 563. Francolins, I, 484- Fratercula, I, 548. Freux, 1 , 421. Frégattes, I, 563. Fregi'.us, I, 438. Friganes , V, 259. Fringilla , 1 , 406. Frippière, III, 74. Friquet, l, 408. 464 Frondiculaires (note ), III, 24. Fuïgores ( Fulgora ), V, 21 5. Fulica , 1 , 539. Fuligula ( note ), 1 , 570. Funarius (note), 1,432. TABLE Fungicoles, V, 159. Furet, I, i43.^; Furculaires (Futcaiaria), III , 3a4. Faseaux( Fusus ), III, io5. GaJes(Gadus ), II, 33o. Gadinia ( note) , III , 89. Gadoïdes, II, 33o. Gaîago , I ., 109. Galathe'cs ( Galathœa ) , III , 147. Galathees ( Galathea ) , IV, 83. Galaxaures , III, 307. Galaxies ( Galaxies ), II, 282. Galba (Galba) , IV, 45 1. Galbula , I , 447* Galeae , III, 236. Galeodes ( Galeodes ), IV , 273. Galeolaires ( note ) , III , 191. Galeopithèques , I , 1 22. Galeotei, II, 38. Galerites (Galerita ), III , 2 34; IV, 375. Galeruque ( Galeruca ) , V, i52. Galeus, II , 389. Galgules ( Galgulus ) , I, 424 ; V ; 2o5. Galleries ( Galleria ) , V , 4T9- Gallicoles ( Gallicolae ), V, 290. Gallinacés ( Gallinae ), 1 , 468. Gallinsectes (Gallinsecta), V, 228. Gallinula , 1 , 539. Gallus, 1 , 476. Gais , II, 210. Gamases ( Gamasus ) , IV, 2S4. Gamba , 1 , 1 76. Gammarus , IV . 1 1 5. Ganga, I, 483. G. Gardon , II , 275. Garrots , 1 , 671. Garrulus , 1 , 422. Gasteropelecus , II , 309. Gastéropodes , III , 3o. Gasterosteus , II, 169. Gastre , II , 170. Gastrobranches , II , 406. Gastrochènes ( Gastrocliaena ), III , 160. Gastroplax , III , 65. Gastroptères (Gaslropteronï , III, 65. Gauzou-Poucou, I, 264. Gavials, II, 19. Gazelle , I, 267. Geais, I, 422. Gebies ( Gebia ) , IV , 86. Gecarcins ( Gecarcinus.) , IV , 5o. Geckos, II, 5o. Gelasimes (Gelasimus ), IV, 45. Ge'iatine , 1 , 22. Gempyles , II , 200. Géne'ration , 1 , 1 5. Geuetta , I, i55. Genettes, I, i55. Geniates, IV, 007. Genre, 1,8. Geobdeiîe ( note ) , III , 2 1 5. Geocoriscs ( Geocorisae ), V, 190. Geomys , 1 , 211. Geomvzes (Geomvza "*■ . V 525. ALPHABÉTIQUE, 465 Georisses ( Georissus ) , IV , 5iS. Georychus , 1 , 207. Geosaurus (note), II, 5o. Geotrupes , IV , 543. Gerbille ( Gerbillus ) , I, 2o3. Gerboa , 1 , 209. Gerboises , 1 , 208 ; 1 , 58 1 . Gerfaults , I, 323. Germe , I, i5. Germons, II, 198. Ge'roflés, III , 263. Gérons ( Geron ) , V , 46*4- Gerres , II , 188. Gerris ( Gerris ) , V, 204. Gervilies ,111, 129. Giaroles ou Perdrix de mer , I, 541. Gibbar„ 1 , 298. Gibbies ( Gibbium ) , IV , 482. Gibbon, I , 90. Gibèle, II , 271. Girafe , 1 , 265. Girelles, II, 257. Glandes , I , 37. Glands de mer , III , 177. Glaphyres ( Glaphyrus ) , IV, 566. Glareola, I , 54 1. Globaire ( Globaria ) , IV, 52 1. Globicornes ( Globicornis ) , IV , 5n. Globigerines ( note ) , III , 24. Glomeris ( Glomeris ) , IV, 333. Glossobdelle (noie ) , III , 216. Glossophages , I , 117. Glossopliores, III, 216. Glaucopis } I, 424- Glaueus( Glaucus ), 111,54. Gloutons, 1 , 140. Gljcères, III, 2o3. Glycymères ( Glycymeris i55. ÏII Glyphisodons , II, 180. Gnatbabolus , II, 32 1. Gnathe'es ( GnatMum ) , V , 68. Gnatbophylles ( Gnathophyllum ) , IV , 96. Gnou , I, 274. Gobe-Mouches , 1 , 356. Gobiesoces , II , 345. Gobous ( Gobius ) , II , 241- Goélands , 1 , 555. Gomphoses , II , 261. Gones , III , 326. Gonies ( Gonia ) , V , 5 1 1 . Gonnelles , II , 239. Gonocepliales , II , 39. Gonodacty les ( Gonodactylus ), IV, 109. Gonolepte , IV , 28 1 . Gonoplaces ( Gonoplax ) , IV , 43. Gonorbinques ( Gonorhynchus ) , II, 277. Gonopes ( Gonopus) , V, 17. Gonypes ( Gonypus ) , V , 458. Gouazoupita , I, 265. Gordius, III , 217. Goregonus , II , 3o6. Gorettes, II , 175. Gorfous , 1 , 55i. Gorge-Bleue , 1 , 384- Gorge-Noire , 1 , 384- Gorgones ( Gorgonia ), III , 3 10. Gorgonoce'pbales , III, 228. Gorytes ( Gorytes ) , V , 329. Goujons ( Gobio ) , II , î 7 3 . Goulins , I , 38 1. Gourami , II, 228. Gracula , 1 , 377. [Grallae, I, ',a3. Grallaria ( note ) , I , ^\ Grarnmisles (Grammisles), II, i3^. 466 Grands- Voiliers , I, 552. Graucalus , I, 355. Gremilles, II , i44- Grenailles III , 44 J Grenouilles, II , 102. Graphiptères ( Graphipterus ) , IV , 36;. Grapses f Grapsus ) , IV, 5i . Grèbes , 1 , 545. Grebifoulques , 1 , 546. Grenadiers, II , 336. Gribouri, V, i44> Griffons , I, 3i8. Grillons , V , 181. Grirame, 1 , 270. Grimpereaux, I,43o. Grimpeurs, 1 , 446. Gristes , II, i45. Grisets, II , 3go. Grisou, 1 , 1 4i- Grive , 1 , 369. Gros-Bee, I, 4'3. Growlers , II , i45. Grues ( Grus ) , 1 , 5o6. Grylo-Talpa, V, 181. Gryllus, V , 180. Gryphe'es ( Gryphaea ) ,111 , 122 Guans ou Yacours , I , 47 1« Guazouti, I, 264. Guenon, 1 , 91. TABLE Guêpes, V, 334. Guêpes- Ichneumons , V , 3 16 Gue'piaires , V , 334» Guêpiers, 1 , 441 • Guevei, I, 270. Guignard, I, 5oi. Guignette , 1 , 53 1 . Guilîemots , 1 , 547. Gulo, I, i4o. Gyall , 1 , 280, Gymnarchus, II, 35^. Gymnétres (Gyranetrus), II , 119. Gymnocephales , 1 , 36 1 . Gymnodactyles , II , 58. Gymnodères , I, 365. Gymnodontes , II , 365. Gymnogaster, II, 218. Gymnolepe (note ) , III, 177. Gymnopleures ( Gymnopleurus ) , iv, 534. Gymnops , 1 , 38 1. Gymnosomo? ( Gymnosomia ) , V , 5ir. Gymnotes ( Gymnotus), II , 355. Gymnura , 1 , 579. Gymnura ( add. ), 1 , 579. Gypaetos , 1 , 3 1 8. Gyps (add. ), 1,582. Gyrins ( Gyrinus) , IV , 428. Gyroïdines ( note ) , III, 24. H. Haeraatopotes (Haematopola ) , V , 477- Haematopus, I, 5o3. Haemocharis, III, 21 5. Haemonies ( Haemonia ), V, i36. Haemopis, III, 214. Haemulon, II, 175. Haeruca, III, 262. Haje, II, 93- Haliaetus, I, 326, Halicore, I, 2»4- Halieus,!, 56a ALPHABETIQUE. l$- Halimes (Halimus ), IV, 60. Haliotides, HT, m. Haliples (Haliplus),IV, 428. Halithées, III, 206. Hallomènes ( Hallomenus) , V, 44» Halodroma, I, 554- Halymèdes, III, 307. Halyotis, III, m. Hamsters, I, 204. Hanneton, IV, 558. Hapale, I, 104. Harengs ( Clupeaï, II, 317. Harfang, I, 345. Har!es,I, 577. Harpa, III, 99. Harpales ( Harpalus ), IV, 390. Harpaye, I, 338. Harpes, III, 99. Harpies (Harpia ), I, 329. Heaumes, III, 10 1. Hectocotyles, III, 265.- Hégétre ( Hegeter ), V, 9. Helamys, I, 209. Helcons (Helcon), V, 289. He'le'es (Helaeus ), V, 32. Heleomyze (Heleornyza ), V, 526. Heliasses, II, 180. Hëlicines (Helicina ), III, 82. Helico-Limax, III, l±i. Helicostégues (note), III, 25. Heliornis, I, 546. Hélix, III, 4o. Hellwigies (Hellwigia), Vj 287. Helophiles ( Helophilus ), V, 492. Helops ( Helops ), V, 36. Helores (Helorus),V, 3oi. Helostomes, II, 227. Heloles, II, 148. Hemacbatc, II, 93. He'me'rodromees ( Hemerodromia ) , V, 460. Hemicyclostomes (note), III, 85. Hemidactyles, II, 54- He'milepidotes (Heniilepidotus), II, i65. Hemipodius, I, 486. Hémiptères (Hemiptera), IV, 324*» V, .89. Hémirhipes ( Emirhipus ), TV, 4^4- Hemi-Ramphus, II, 285. Hémitriptères ( Hemitrîpterus ), II, 164. Heniochus ou Cochers, II, 191. Heorotaires, I, 433. Hepates (Hepatus), IV, 3g, Hepiales (Hepialus ), V, 397. Heptatrèmes, II, l\o5. Heptranchias (note), II, 390. Heriades (Heriades ), V, 348. Hérissons, I, 124. He'rissons de mer, III, 23o. Hermelles (note), III, 194* Hermeties ( Hermetia ), V, 481. Hermine, I, i43. Herminie (Herminia ), V, 4X^. Hermione (note), III, 207. Hermites ( Hermites ), IV, 76. He'rons, I, 5 10. Herpethothères (note), I, 333. He'siones, ÎII, 204. Hesperies ( Hesperia ), V, 386. He'te'robranclies ( Heterobranchus ) II, 296. He'le'rocères (Heterocerus), IV,5i5. Heterodon , II, 81. Heterogynes ( Heterogyna), V, 3o6, Heteromères, V, 1. Heteromys (noie), I, 199. Hc'mérobcs (Hemerobius ) , V, 25o.l Héteropodes, III, 35, 66. 4-68 TABLE Heleroscèles ( Heteroscelus), V iS. Heterostegyncs (note), III, 25. Heterolaises ( Heterotarsus) V 26. He'te'rotomes (Heterotoma) V 109. Hexacotyle (note), III, 264. Hexanchus (note), II, 390. Hexathirédie (note), III, 264. Hexatomes (Hexatoma), V, 4-78. Hexodons ( Hexodon ), IV, 55 r. Hians, I, 5i5. Hiatelles ( Hiateiîa ), m, i57. Hiboux, I, 34o. Hierax(add.), I, 582. Hierofalco, I, 323. Hiéroglyphes, I, 43. Hygrobies ( Hygrobia ), IV, 426. Hilobates, I, 190. Himantopes, III , 325. Himantopus, I, 532. Hinnites, UT, 124. Hippalines (note), III, 321. Hippes(HipPa),lV, 74. Hippobosques ( Hippobosca ) V 543. Hippocampes ( Hippocampus ), II , 363. Hippodes (Hippodus), III, 142. Hippocrènes ( Hippocrencs ) , III . 108. Hippoglossus, II, 340. Hippolytes ( Hippoîy te ), IV, 96. Hipponoès, III, 199. Hipponyces(Hippomx), III, 87. Hippopodes (Hippopus), III, 287, Hippopotamus, I, 242. Hippurites, III, (20. Hirmoneures (Hirmoneura), V,466 Hirondelles, I, 394. Hirondelles de mer, I, 558. Hirudo. III *4* Hirundo, I, 394. Hispe ( Hispa), V, Hister, IV, 492. Humantins, II, 392. Hoazin, I, 472. Hobereau, I, 32 1. Hoccos, I, 469. Hochequeue , I, 390. Hocheur, I, 93. Holacanthes, II, 192. Holètres (Holetra ), IV, '279. Holhyme'nies ( Holhymenia ) , V , ï97- HolocentrumSj, II, i5o. Hololepte ( Hololepta), IV, 492. Holoptiles (Holoptilus ), V, 202. Holostoma, III, 264. Holothuries (Holothuria ), III, 238. Homalopsis (note), II, 83. ,Homalura, V, 536. Homme, I, 67. Homoles ( Homola ), IV, 67. Homoptères (Homoptera ), V, 209. Hoplies (Hoplia) , IV, 564. Horie (Horia), V, 60. Houlettes, III, 124. Houppifères, I, 479. Houtias, ï, 200. Houting, lï, 307. Huche, If, 2o3. Huitres, III, Huitriers, I, 212. 120. 5o3. Huppes, 1 , 438. Hurleur, l, 99. Hurons (Huro), II. 1 35. Hurria, II, 82. Hyaena, T, 15g. Hyales ( Hyalea), III, 28. Hyas(Hyas), lV,6f. ttybos(Hybos),V, 459. ALPHABETIQUE. Hybosores ( Hyhosorus) , IV, 546. 1 Hydrcphis,II, 97. 469 Hyclée ( Hycleus ), V, 63. Hydatides, III, 271. Hydatiques ( Hydaticus ) , V, 86. Hydnophores, UT, 3r5. Hydra, III, 29^. Hydrachnes (Hydrachne), IV, 289. Hydraenes ( Hydraena), IV, 520. Hydraspis (add.), II, 11. Hydres ( Hydrus ), II, 97. Hydrobala (note), I, 3^5. Hydrobates (note) , I, 570. Hydrobie ( Hydrobius ) , IV, 5a4« Hydrocatnpes ( Hydrocampe ) , V, 4i8. Hydrocantliares (Hydrocanthari) , 420. Hydrochoerus, I, 219. Hydrochus ( Hydrochus ), IV, 020, Hydrocorises ( Hydrocorisae ) V 205. Hydrocyns ( Hydrocyon ), II, 3 1 2. Hydromètra ( Hydrometre ) , V , 204. Hydromys, T, 199. Hydrophiles (Hydrophilus) , IV , 5lQ. Hydropores (Hydroporus), IV, 427. Hyènes, I, i5g. Hylecoetes ( Hyleeoetus), IV, 486, Hyle'es ( Hylaeus ), V, 342. Hylesines ( Hylesinus ), V, 91. Hylotomes ( Hylotoma ), V, 273. Hyrnènocères ( Hymenoccra), IV , 95. Hyménoptères, IV, 324 ; V, 263. Hymenosomes ( Hymenosoma ) , IV, 63. Hyodons, II, 326. Hyperies ( Hyperia ), IV, 117. Hyperoodons, I, 291. Hypobdelle (note), III, 2i4« Hypochton, II, 1 19. Hypogeons, III, 211. Hypophle'es ( Hypophlaeus), V, 3o. Hypostomes (note ) , III , 262 ; II , 3oi. Hypsiprymnus, T, i85. Hypudoeus Variegatus, I, 2o3. Hypuîes (Hypulus ) , V, t\5. Hyrax, I, 248. Hyries ( Hyria), III, 139. Hystrix, I, 21 4- I. Ibalies ( Ibalia ) , V, 293, Ibis ( Ibis ) , I , 519. Ichneumons (Iclmeumon) , V, 282. Ichneumonides, V, 281. Ichtyodelle ( noie ) , III , 21 5. Ichthyophil es ( Ichthyophilus ) , I'V, i33. Ichthyosarcolites ( note ) , III , 21. Ichthyosaurus ( note ) , II , 67. Icterus , I, 417. Ictidcs, I, i38. Idée, 1 , 41- Ide'e ge'ne'rale , 1 , 41- Idies (Idia), V, 5i7. Idole'es ( Idotea ) , IV , 1 39'. Idya ,111, 2S1. Iguaniens , II , 32. Iguanodon (note ) , II, So. Ilithyes ( llilhya ) , V , 4^2, Ilysia ( note) , II , 76. 4;o Image , 1 , 4 l • Imagination, I, 42« Impooto , I, 172. Inachus ( Inachus ) , IV, 63. Indicateurs , 1 , 455. Indris, 1 , 108. Infe'robi-anches > III , 35. Inflammation ^ I , 29. Infusoires, III, 322. Infusoires homogènes , III , 325. Inocërames , III, 129. Insectes ( Insecta) , IV , 291. Insectivores, I, 123. Instinct , 1 , 44* Intelligence, I, 41- Jabirus, I , 5i4« Jacamars, I, 447* Jacanas , 1 , 534« Jacapa (note), 1 , 368. Jacchus, [ , io5. Jack , I, 280. Jaera ( Jaera ) , IV, 141. Jaguar , I, 161. Jaguarondi, ï , i65. Jalde , II , io5. Jambonneaux, III , i3i, James, III, 3o6. Janires , III , 282. TABLE Intestinaux, III, 245. Intestinaux cavitaires , III , 247 . Intestinaux parenchymateux , III * 247- Ione ( Ione) , IV, 118. Ips ( Ips ) , IV , 5o5. Isis ( Isis ) , III , 3 1 1 j Isocardes ( Isocardia ) , III , 1 4^. Isodon-Pilorides ( add. ) , 1 , 58 1« Isopodes (Isopoda ), IV, 129. Issus ( Issus ) , V , 21-;. Istiophorus , II , 202. Istiures ( Istiurus ) , II, 41 • Ixodes ( Ixodes ), IV , 287. J. Janthines ( Janthina) , III , 84. Jaseurs , I, 363. Jasses ( Jassa) , IV, 122. Jasses ( Jassus) , V, 223. Jatrobdella (note), III, 21 3. Jean-le-Blanc , I, 328. Joël , II , 235. Jolinius , II, 173. Joppes (Joppa) , V, 287. Jules (Julus), IV, 333. Julis , II , 257. Jumenta, 1 , 69. Juscle . II, 186. K. Kahau , 1 , 94. Kamichi j I, 536. Kanguroos , I , 186. Kerodon , I, 220. Kërones, III , 325. Kevei, I, 267. Kinkajous , I, î3g. Kinosternon (note ) , Il , 12. Kleistagnatha , IV , 28. Klip-Springer, 1 , 270. Koala, I, 188. Kurtes ( Kurtus) ,'IÏ , 2*4^ Kyphose ( note ) , II , 194. r ALPHABETIQUE 4?L L. Labbes , 1 , 55t. Labeons (Labeo ), II, 2^5. Labrax , II, i33 , 249. Labres (Labrus), II , 254» Labydes (Labydus) j V, 3 14. Lacertiens, II, 24. Lachesis ( note ) , II , 90. Lachnolaimus , II , 257. Laemodipodes (Laemodipoda) , IV, 126. Laenes (Laena), V, 3g. Lafoée (noie), III , 3o3. Lagomys, 1 , 218. Lagopèdes , I, 4§2. Lagoirix , I, 10 r. Lagries (Lagria), V, 5i. Lamantins ou Manates , 1 , 283. Lamas, I, 258. Lamellicornes, IV, 526. Lamelliroslres, 1 , 565. Lamie ( Lamia), V, 123. Lamies ( Lamna ) , Il , 388. Lampornis (add. ) , 1 , 583. Lamproies, II, 4o3. Lamprimes (Lamprima), IV, 577. Lampris , II , 211. Lamprosomes ( Lamprosoma), V, i46. Lampyres ( Lampyris ), IV, 463. Langage, I, 42. Langaha, II, §5. Langoustes , IV, 80. Langrayen ou Pies-grièches-hiron- delles,1 , 353. Languries (Languria), V, 157. Lanio (note) , I , 35t. Laniogères (Laniogerus), III, 55. Lanites, III, 82. Lanius , I, 349. Laphries ( Laphria) , V, 456. Lapin , I, 217. Larres (Larra) , V, 326. Larus , 1 , 555. Lasies (Lasius), V, 463. Lasiocampe ( Lasiocampa ), V, 4o 1 . Lasioptères (Lasioptera), V, 445. Lates, Il , i33. Lathires , III , io5. Latridies ( Latridius ) , V, 99. Lathrobies (Lathrobium), IV, 435 Lauxanies (Xauxania ) , V, 535. Lavandières, I, 390. Lavarets , II , 3o6. Lavignons, III , i53. Lebias , II, 280. Lebies(Lebia),IV, 378. Le'dres (Ledra), V, 220. Leias (Leia) , V, 449- Leiches , II , 3g2. Leiodes ( Leiodes ) , V, 3o. Leiolepis ,11, 37. Leisura (add.), I, 582. Lemmings (Lemming) , I, 207. Leodice (note) , III, 199. Léopard, I, 162. Lepadogaster , II , 344- Lepas, III , 1 7/j. Lepidoleprus , II , 336. Lepidopes (Lepidopus) , II, 217. Lépidoptères, IV, 324 et V, 366, Lepisacanthes , II , 169. Lepisiès ( Lepisia ) , IV, 563. Lepismenes (Lepismene), IV, 340 * Lepismes (Lepisma), IV, 34o. 472 TAB Lëpisostées (Lepisosteus) , II , 328. Lepitrix(Lepitrix) , IV, 568. Leposoma, II, 38. Leptes (Lcptns) , V, 290. Leptis (Leptis), V, 468. Leptoceres ( Leptocera ), V, 121. Leptocephales (Leptocephalus) , II, 358. Leptocorises ( Leptocorisa ) , V, J97> Leptopes ( Leptopus) , IV, 62 et V, 2û3. Leptopodies ( Leptopodia ) , IV , 64. Leptosomus (note) , I , 455. Leptotrachèles ( Leptotrachelus ) , IV, 37i. Leptures (Leptura), V, 128. Lepturus ,11, 218. Lernacanthe (note), III, 258. Lernantlirope (note), III, 258. Lerneenlome ( note } , III , 258. Lerneocères (note), III, 256. Lerneomyzes (note), III, s5^. Lerneopène ( note ) , III, 25?. Lernees ( Lernaea) , IH , ^55. Lerot, I, 198. Leslèves ( Lesteva ) , IV , 43g. Lestris, I, 55^. Lethrinus , II, i84- Lelhrus (Lethrus)^ IV, 542. Leucophres, III, 325. Leucopsis (Leucopsis ) , V, 296. Leucosies (Leucosia ), IV, 53. Leucothoés ( Leucothoé ) , IV, 1 22. Leucothyre'es ( Lcucothyreus), IV, 557. * Le'zards , Il , 3o. Liagores (note), III, 299 et III, 307. LE Libelles (Libellula ) , V, 236. Libinies (Libinia), IV, #1. Libythees ( Libithea ) , V, 38 1 . Lichanotus , I, 108. Liches (Licliia ) , II, 2o3 Licines ( Licinus) , IV, 4o5. Licophre (note), III , 21. Lièvres (Lepus ) , I, 216. Ligies(Ligia) , IV, 142. Ligules ( Ligula ) , III , 273. Ligules (note) , III , i53. Lhnacelle ( note ) , III, 3g. Limaces (Limax), lit , 37. Limacines , III , 28. Limande, II, 33g. Limes ( Lima ) , III , 1 a3. Limicula ( note ) , 1 , 524- Limnadies (Limnadia) , IV, 172. Limnatis (note) , III , 21 4- Limnebie (Limnebius), IV, 524- Limne'es (Limnœus) , III, 4 S . Limniclius (Limnichus), IV, 5 10. Limnobies ( Limnobia), V, 445. Limnochares (Limnochares) , IV, 290. Limnorées (note) , III, 32 1 et IV , i35. Limosa , 1 , 524. Limules (Limulus), IV, 184. Lippiste (note) , III, 76. Lineus (note) , III , 259. Lingue , II, 333. Linguatules, III, 254> Lingules (Lingula) , III, 170. Lingulines ( note) , III, 24. Linottes et Chardonnerets, I, 409. Linypbies ( Linyphia ) , IV, 245. Lion, I, 161. Liparis ( Liparis) , Il , 346. Liponyx (note); I, 4^°- Lipurus , 1 , 188. Lispes ( Lispe ) , V, 5 1 8 . Lisse, II, 84- Lisses (Lissa) , V, 5a5 . Lissomes (Lyssomus), IV, 4^2- Lissonotes ( Lissonotus ), V, 1 1 1 . Lithobies (Lithobius), IV, 338. Lithoderraes , III, 2^2. Lithodes (Lithodes) , IV, 64- Lithodomes (Lithodomus), III, 1 36. Lilhophiles ( Lithophilus ) , V, 161. Lithophytes , III , 3 1 1 . Litbosies (Lithosia), V, 4° 7- Lithotrie ( note).") III , 177. Lithurges (Liihurgus), V, 35o. Litorne , 1 , 36g. Littorines, III, 80. 532. Lixes (Lixus) , V, 82. Lobipèdes (Lobipes ) , I Lobotes, II, 176, Loches, II, 277. Locusta, V, i83. Loddes , II , 3o5. Loris, 1 , 108 et 1, 197. Loligo,III, 14. Loligopsis, III, 14. Lombrics (Luinbricus), III, 209. Lombrinères , III , 2o4- Lomechuses (Lomechusa), IV, 441. Lonchères , I , 199. Lonchoptères(Lonchoptera),V,526. Longicornes, V, 102. Longipennes , 1 , 552. Longirostres , 1 , 5i8. Longitarses (Longitarsus ) , V, 1 55. Lophiodon, I, 25o. Lophius , II , 25o. Lophobranches , II , 36 1. Loplionocères ( Lophonocerus ) , V, 1 12. TOME III. ALPHABÉTIQUE. ^70 Lopbophorcs ( Lophbphorus ) \ ï , 4:4- Lophorina (note), 1 , 428. Lophosies (Lophosia), V, 5 12. Lophotes, II, 222. Lopliura, II , 41. Lophyrus (note), II, 38. Lophy- res (note) , 1 , 489 et V, 276. Loricaires ( Loricaria), II , 3oo. Loricata (note), II, 19. Loricère (Loricera) , IV, 407. Loricules, III, 3o3. Loriots ( les vrais ) , 1 , 38o. Loripèdes ( Loripes ) , III , 148. Lottes (Lota) ,11, 333. Loup, I , i5o. Loutres, I, 147. Loxia, I , 4*4- Loxocères ( Loxocera ) , V, 5zL Lucanes ( Lucanus ), IV, 576. Lucene ( note ) , III , 44. Lucernaires (Lucernaria) , III, 293 Lucines ( Lucina ) , III , 1 49. Lucio-Perca, II, i38. Lumme , I, 547. Lumps, II , 346. Lunulites, III , 3 20. Lutta , I, 147 Lutraires ( Lutraria ), III , i54. Luvarus, Il , 214. Lycée , Il , 1 2 1 . Lycoris, III ,201. Lycoses (Lycosa), IV, 259. Lyctes(Lyctus), V, 97. Lycus (Lycus), IV, 464- Lygées (Lygaeus), V, 198. Lymacodes (Lymacodes), V, '{o5. Lymexylon (Lymexylon) , IV, 485. Lyncée ( Lynceus ) , IV, 171. Lynx, I , i63. 3t fc 474 Lyres, I, 38i. Lyrioce'phales , II, 4°- Lyrops (Lyrops) , V, 3 26. Lysidices , III , 200. TABLE Lysmates (Lysmala ) , IV, 98. Lystres (Lystra ) , V, 216. Lystroniques ( Lystronichus ) , V , 4i. M. Mabouia (note), II 62. Macaques , % §4* Macareux , I ,548. Machetes, I, 527. Machiles ( Machilis ) , IV, 34 1 . Machles ( Machia) , V, 18. Maehoirans , II , 292. Macraspis (Macraspis) , IV, 553. Macreuses , 1 , 570. Macrocères ( Macrocera ) , V, 449- Macrocheles ( Macrocheles ) , IV, 282. Macrodactyles , I , 533. Macrodactyles ( Macrodactylus ) , IV, 562. Macrognalhes, II , 2o5. Macronyques ( Macronychus ) , IV, 517. Macropezes ( Macropeza) , V, 44^- Macrophthalmes ( Macrophtalmus), iv, 44- Macropodes , II , 227. Macropus, I , 186. Macroramphus (note) , 1 , 523. Macrorhines , 1 , 169. Mactres ( Mactra) , III , i52. Macrourus , II , 336. Madrépores (Madrepora) , III, 3 12. Maekistocères ( Maekistocera ) , V , 446. Marna, II, 186. Mcenura, I, 38k Maera ( Maera ) , IV, 121. Magas (note) ,111, 173. Magiles (Magilus ) , III , 109. Magnifique , I, 427. Magots , I , 96. Maïa (Maia) , IV, 59. Maigres , II , 172, Maillots, II! , 43. Maimon , I , 96. Mainates , j , 377. Makaira , Il , 202. Makis, I, 106. Malacanthes ( Malacanthus ) , ?î, 264. Malachies ( Malachius ), IV, 473. Malacodermes ( Malacodermi),*IV, 444- Malacoptérigiens, Il , 348. Malacostracés ( Malacostraca ), IV, ï6, 41 *• Malapterures , II , 298, . Malarmat , lï , 161. Malbrouc , 1 , 92. Malcoas , II , 456. Malentozaires (note) , 1 1 if , 174. Malleus , III , 128. Mallotes ( Mallola ) , V, 492. Malthe'es (Malthe ) , II , 252. Malthines (Malthinus ) , IV, 472. Mallotus , II , 3o5. Manakius ( les vrais ) , I , 393. ; Manatus , I , 283. Manchots, I , 55o Mandrills , T , 98. Mangabey à collier, I , 91. Mangabey sans collier , I « 91- Mangoustes , I , 157. Mangues , I . i58. Manorhines . I , 379. Manteaux, ï I T , 122. Mantes ( Mantis) , V, 175. Manticores ( Manticora ) , IV, 36o Mantispes (Mantispa ) , V, 253. Manucode , 1 , 427- Maquereaux , II , 197. Marbrés , II , 46. Marène , II , 307. Marginelles ( Marginella ) , III, 96 Marginulines (note) , III , 24. Marikina , î , 106. Marimonda , 1 , 101 . Marmose , 1 , 177. Marmottes , I ,* 195. Marouelte , I , 538. Marsouins , I , 289. Marsupiaux , 1 , 172. Marteaux , II , 393 ; III, 128. Martes, 1 , 142. Martinets , I , 3g4- Martins , 1 , 377. Martins-Pêcheurs , Ij 44^* Masaris ( Masaris ) , V , 333. Mastacembles (Mastacembelus), II 2o5. Mastige ( Mastigus), IV, 489. Mastodon, I, 240. Mastodontes, I, 240. Matamata, II, i5. Matière médullaire, I, 22. Matrice, I, 39. Matutes (Matuta), , IV, 3i. ALPHABÉTIQUE. 4~5 Mauhècbes, I, 525. Mauves, I, 555. Mauvis , 1, 370. Meandrines, III, 3i4- Médéterus (Medeterus ), V, 472. Méduses (Médusa ), m, 275. Mégacepbales ( Megacephala ) , IV, 36o. Megachiles ( Megachile ), V, 348. Mégadères ( Megaderus ), V, 1 1 1 . Megadermes, I, 118. Megalodontes ( Magalodontes ) , V, 276. Megalopes (Megalops), II, 323. Megalopes ( Megalopus ) , IV, 85 , V, i33. Megalosaurus (note), II, 5o. Megalotis, I, i5o. Megalurus (add.), I, 583. Megapodes, I, 537. Megapodius, I, 537. Megascelis (Megascelis ) , V, i38. Megatomes (Megatoma), IY, 509. Mélampes , III , 5o. Mélandryes ( Melandrya ), V, 45- Melanies ( Melania ), m, 82. Melanophore (Melapbora), V, 5i 4- Melanopsides (Melanopsis), III, 83. Melasis ( Melasis ), IV, 448. Melasomes ( Melasoma), V, 2. Méleagris , I, 475. Melectes (Melecta ), V, 353. Melet , II, 3 18. Mélicerte (note), III, 276. Meliphaga (note), I, 375. Mélitées (note), III 276. Mélites , III, 3 12. Meliihreptus , I , 433. Melitturges (Mclitturga ), V, 355. 5i* 476 Mellifères, V, 34i, Mellines ( Mellinus ), V, 33o. Membraces ( Membracis) , V, 219. Membrane , I, 22. Mémoire , I, 41- Meloe (Meloe), V,6i. Méioe propres ( Meloe ), V, 6/j. Mélolontha,IV,558. Mélophages ( Mélophagus), V, 544 Melyra ( Melyris), IV, 472. Mendoles , II . *86\ Mènes , II, 212. Menides, II, 186. Menobranchus , II, 119. Menopoma , II, 118. Mephites . I, 146. Mergus , I, 577. Maries ( Meria ), V, 3i8. Meriones ,1, ao3. Merioas , I, 204. Merlans , II, 332. Merles , 1 , 368. Merles d'eau , 1 , 375. Merluches, II, 333. Merodons ( Merodon), V, 497- Merops , I , 44 *• Mérous, II, i4<>. Meryx ( Meryx) , V, 99. Mésanges , I, 4<>i. Mesoprions (Mesoprion), II, i43. Messager ou Secrétaire , I, 338. Métamorphose ,1, 38. Méthode ,1,8. Melites (Melita),lV, 120. Meunier, II, 274. Micippes (Micippe ), IV, 59. Mico , 1 , 106. Mierodactylus , I, 5o5. Microgastres (Microgaster), ¥,289. TABLE Micrommates ( Micrommata ) , IV, 25 1. Miciopèples (Micropeplus) , lV,44o. Microptera , IV, 43 1. Microptères , II, 178. Microslomes (Microstoma) , II, 283. Micrures , II, 94. Miclyres ( Miclyris ) , IV, 4>- Migranes , IV, 66. Mikiri , I, 100. Milandres , II, 389. Milans , 1 , 334. Milésies ( Milesia ), V, 498. Millepores (Millepora), m , 3r6, Millioles (note) , III , 25. Millouinan , I ,573. Millouins , I, 572. Miltograrames ( Miltogramma ) , V , 5n. Milvus, 1,334. Miniades (Minyas), III, 241. Mink, I, 144, Miris ( Miris), V, 199. Miscophes (Miscophus ) , V, 327. Misgurn , II, 278. Misolampes (Misolampus) , V^ 16. Mites , IV, 283. Mithrax ( Mithrax ) , IV, 57. Mitou , I, 469. Mitres (Mitra), III, 96. Mixodes , il , 238. Mochon , II, 235. Mococo ,1, 107. Mocos , I, 220. Modioles (Modiolus , Hï, t3G, Moi , 1 , 27. Moineaux , I, 406. Moles , II, 368. Molinesia , II, 28 j, ALPHABETIQUE. 477 Molobres (Molobrus), V, 45o. Molosses , I , 1 15. Molpadies (Molpadia), III, 341* Moluris ( Moluris ), V, i4- Mollusques , III, i. Mollusques brachiopodes , III, 170. Mollusques cirrhopodes , III , 174. Mormyres (Mormyrus), II, 288. Monacantbes , II, 3^3. Monades ( Monas ), III, 327. Monarcha(add.), I, 583. Mouasa (note), I, 455. Mone, I, 92. Mcngous , 1 , 107. Monkors , II, a4- Monoceros , II , 224. Monodontes ( Monodon), III , 80. Monochelës , IV, 565 Monocentris , II , 169. Monochires ( Monochir ), II, 343. Monocles ( Monoculus ) , IV, i5o. Monodon , 1 , 292. Monophores , III , 70. Monopleurobranches ( note ) , III 58. Monoptères , II , 353. Monotome ( Monotoma) , V, 95. Monotrèmes , I, 233. Monticulaires, III, 3i5. Mopse'es ,111, 3 12. Moqueur , I, 370. Mordelles ( Mordella), V, 55 Morillon, 1 , 673. Morio, III, 101. Morions ( Morio) , IV, 386. Morme, II, 184. Mormon , I , 548. Mormoops , I, 120. ,V, 382 Morplinus , I, 829. Morpbos ( Morpbo) Morses , I, 170, Morues , II, 33 1. Moschus, 1 , 258. Mosille (Mosillus), V, 535. Motacilla , I , 382. Motelles ( Motella), II, 334, Motmots , 1 , 442« Moiteux , I, 38a. Moucberoles , I, 357 • Moucbes , V, 509. Moucbes-Scorpions, V, z(\5, Mouettes , I, 555. Mouflon , I, 277. Moule commune , III, i36. Moules propres ,111, i35. Mouffettes, I, 146. Mourines , II, 4°°- Moustac , I , 92. Moustaches, I, 4o3. Moutons ,1 , 276. Mucronines (note), III, 24. Mulcions ( Mulcion ), IV, 100. Mulètes, III , i38. Mulions ( Mulio ) , V, 466. Mulles ( Mullus) , II , i56. Muraenoïdes , II , 23g. Murex , III , 102, Murice'es , III , 3ï 1. Mursies ( Mursia), IV, 3g. Muges , II , 23o. Mus , I, 195. Musaraignes , 1 , 1 26. Musaraigne d'eau, I, 127. Musc , 1 , 258. Musca , V, 509. Muscade , III , 64. Morrnolyces (Mormolyce), IV, 400- 1 Muscardin , I , 198 478 Muscicapa , I , 356. Muscipeta , I, 357. Musophages (Musophaga), I, 467. Mustela , I , 142. Mustèle,II, 334. Mustelus , II , 389. Mumies(Mutilla), V, 3 14. Myas(Myas),IV, 397. Mycetes , 1 , 99. Mycetobies (Mycetobia), V, 45o. Myce'tochares ( Mycetochares ) , V, 42. Mycétophages , V, 98, Mycetophiles ( Mycelophila) , V , 449- Myctère ( Mycterus) , V , 4g- Mycteria , ï , 5i4- Mydas (Mydas) , V, 4&> Myes(Mya), III, i54« Mygale , I, 1 28. Mygale ( Mygale ) , IV, 22.7. Myiagra (add.), I, 582. Mylabres ( Mylabris ), V, 63. Myliobatis , II, 4oo. Myodites (Myodites ) , V, 56. TABLE Myodoques ( Myodocha ), V, 199. Myopes ( Myopa ), V, 5o6. Myopotamus , I, 214. Myorhines (Myorhinus), V, 84. Myothera, I, 372. Myoxus, I, 197. Myre,II,35o. Myrianes (note), III, 2 q8. Myriapodes (Myriapoda), IV, 326. Myripristis , II , 1 5o. Myrme'cie ( Myrmecia) , IV, 261. Myrmecophaga , I, 23 1. Myrme'cophiles (Myrme'cophila), V, i83. Myrmeleon , V, 248» Myrmolhera (note), 1 , 372. Myrines (Myrina ) , V, 385. Mysis (Mysis) , IV, 100. Mysomela(add.), I, 583. Mystus, II, 292. Mytilacés, III, i35. Mytilus,HI, i35. Myxines, II , 4o5. Myzines ( Myzines). V, 3 18. N. Nagoç , I, 270. Naia, II , g3. Naïdes ( Naïs ), III, au. Naïsa (note ), III, 299. Nanguer, 1 , 268. Narvals, I, 292. Nasique , I, 94. Nasons ( Naseus ), II, 224. Nasses ( Nassa ), III , 98. Nasua, I, 139. Natices ( Natica ), III, 85. Nauclerus (add.), I, 582. Naucores (Naucoris), V, 206. Naucrates, II, 202. Naupredies ( Naupredia ), IV, 128. Nautiles (Nautilus), III, 17. Navicelles, III, 88. Nebalies (Nebalia ), IV, i53. Nebries (Nebria), IV, ^i5. Necrobies (Necrobia ), IV, 4/9- Necrophores ( Necrophorus ), IV, 496. Nectarinia , I, 432. Nectopodes (note), III, 66. Ne'cydale (Necydalis), V, 119. Neïdes ( Neides ), V, 198. Nelocires ( Nleocira ), IV, i35. Nematodes ( Nematodes ), IV, 4^4- Nematoïdea, III , 247. Nemaîopodes ( note ), III, 174* Nemerte ( Nemertes }, III , 259. Nemestrines ( Nemestrina ), V, 4^7- Nemocères (Nernocera ), V, 435. Nemosomes ( Nemosoma ), V, 95. Nemognathes (Nemognathus),V, 68. Nemoptères ( Nemoptera ), V, 246. Nemotèles ( Nemotelus ), V, 486. Nenioures ( Nemoura ), V, 258. Neoineris ( note ), III, 299. Neops ( note ), I, 429. Népes ( Nepa ), V, 2o5. Nephelis, III, 214. Ncphrotomes ( Neplirotoma ) , V, 444. Nephthys, III , 2o3. Ne'réides ( Nereis ), III , 201 . Nereiphylles , III, 202. Nerine'e ( note ), III, 102. Nërites ( Nerita ), III , 85. Nëritines , III , 86. Nesea, III, 3o6. Nése'es (Naesa), IV, 137. Neuroptera, V, 233. Nevroplères , IV, 324 et V, 233. Nez, II, 276. Nicothoes ( Nicothoe ), IV, 201. Nilions(Nilio), V, 33. Niphons , II, 1 36. Nitèles ( Nitela ), V, 328. Nitidules (Nitidula ), IV, 5o3. Niischia ( note ), III , 265. ALPHABÉTIQUE. 479 Noclhorcs , I, 104. Noctilions ( Noctilio ), 1 , 1 16. Noctua , 1 , 344- Noctuelles (Noclua ), V, 4°9- Noctule , 1 , 121. Nocturnes ( Nocturna ), V, 3g5. Noddis, I, 559. Nodosaires ( note ), III , 24. Nomades (Nomada), V, 352. Nomeus, II, 206. Nompareilles , III, 44* Nonionines ( note ), III, 23. Nonnette, I, 402. Noreck ( add. ), 1 , 58o. Nosodendres ( Nosodendron ), IV, 5l2. Notacanthes , II, 2o5. Notacanthes (Notacantha ), V, 478. Notarches ( Notarchus ), III , 62. Notères ( Noterus ), IV, 427- Nothus (Nothus ), V, 47. Notidanus, II, 390. Notiophiles ( Noliophilus ) , IV , 4i8. Noliphiles (Notiphila ), V, 52 1. Notistium, II, 202. Notodontes ( Notodonta ), V, 4o4- Notonectes (Notonecta), V, 208. Notoptères ( Notopterus ), II, 3a 1. Notoxe ( Notoxus), V, 58. Nucifraga ( note ), 1 , 423. Nucleobranches (note), III, 66 Nuclëoîites , III , 234. Nucules,III, i34. Nudibranches , III, 35 Numenius, I, 52 1. Numida, I, 475. Numinnlites, HT, 12., Nutrition, I, 2/j 48o TABLE Nyctées ( Nycteus ), IV, 462. Nyctélies (Nyctelia ), V, 8. Nyctères ( Nycteris ), I, 119. Nycteribies ( Nycteribia), V, 545. Nyctiçe'es , I, 122, Nyctin ornes , 1 , 1 1 5. Nylgau,I, 274. Nymphales ( Nymphalis), V, 38 1. Nymphons (Nyinphon), IV, 278. Nyssons (Nysson ), V, 327. 0. Obélies (note), III, 277. Oblades (Oblada), II , i85. Obrie (Obrium), V, 119. Oce'anies (note) , III, 277. Ocelot, I, 164, Ochodëes (Ochodaeus) , IV, 544- Ochières (Ochtera) , V, 520. Ochthebies (Ochthebius), IV, 52o. Ochthosies , III, 179. Ociopus, TII , 11. Oculines , III , 3i3. Ocydromies (Ocydromia) , V, 459. Ocypètes (Ocypète) , IV, 291. Ocypodes (Ocypode) , IV, 46. Ocyptères (Ocyptera), V, 5ia. Ocyroe's, III, 282. Ocypierus, I, 353. Ocylhoe' (note) , III, i3. Odacantlies (Odacantha) , IV, 372. Odax, II, 266. Odontognathes , II, 32 1. Odontomaques ( Odontomachus ) , V,3r3. O^îontomyies ( Odontomyia ) , V , 485. OEcophore (OEcophora), V, 422. OEdalëes (OEdalea), V, 458. OEdëmére (OEdemera), V, 47. OEdicnèmes (OEdicnemus), I, 5oo. OEdionyques ( OEdionychis ) , V , i54. OEnanthe (pote), 1 , 382. OEnas(OEuas), V, 64. OEstres (OEstrus), V, 5oo. Ogygies ^Ogygia) , IV, 2o5. Oidemia (note) , 570. Oies, I, 567. Oiseaux , 1 , 3oi, Oiseaux de proie , 1 , 3i3. Oiseaux de proie nocturnes, 1 , 339. Oiseaux de Paradis , 1 , 426. Oiseaux mouches, I, 4^6. Oiseaux de rivage , 1 , 4q3. Oligodon, II, 83. Oliste (Olislus) , II , 209. Olives (Oliva), III, 94. Omalies (Omalium), IV, 439. Omalises (Omalisus) , IV, 4^5. Ombellulaires, III, 319. Ombre , II , 3o5. Ombrelles, III , 65. Ombreltes , I, 5i5. Ombrines, II , 174. Ometis (Ometis) , IV, 554- Ommaties (Ommatius) , V, 458. Omophrons (Omophron) , IV, 4 1 6'. Onagga, I, 253. Once (note) , I , i63. Onchidies (Onchidium) , III , 4^- Onchidores , III , 52. Ondatras, 1 , 2o5. Oniscodes (Oniscoda) , IV, ifyo. Oûiticeîles (Oniticellus) , IV, 536, Onitis(Onitis),IV, 537. * ALPHABETIQUE, 48 1 Onthophages ( Onthophagus ) , IV , 536. Onychoteuthis , III, i5. Onykia, TII, i5. Oodes (Oodes) , IV, 4o3. Opâtres (Opatrum) , V , 22. Operculines (note), III, 24. Ophe'lies, III, 2o5. Ophicéphales ( Ophicephalus ) , II , 229. Ophidium , II , 358. Ophie (note) , 1 , 432. Ophioce'phales , III, 25g. Ophiognathus, II, 355. Opinons (Ophion) , V , 286. Ophiostomes , III , 25o. Ophisaures (Ophisaurus) , II , 69. Ophisures (Ophisurus) , II , 35o. Ophiures, III, 228. Ophrones (Ophronus), IV, 391. Ophryesses (Ophryessa) , II , 46. Opiles (Opilo),IV, 478. Opistognathes , II , 240. Opistolophus (note), I, 536. Oplocéphales , II, 95. Oplurus , II, 47- Orangs, T, 87. Orang-outang , 1 , 87, Orbicules (Orbicula) , III, 173. Orbiculines (notes) j III , 20. Orbulites, 3 , 320. Orcbestes (Orchestes), V, 85. Orchesties (Orcheslia) , IV, 119. Orcynus, II, 198. Or Pasimaque ( Pasimachus) , IV, 382. Pasiphaë ( Pasiphaea ) , IV , 99. Pasites ( Pasites ) , V, 352. Passales ( Passalus ), IV, 58o. Passandres ( Passandra ) , V , 101. Passereaux, 1 , 347- Passerina ( note ) , 1 , 4°9- Paradoxurus, I , i56. Paralepis, II , i56. Paramèces , III, 326. Passerita, II , 82. Pastenagues, II, 399. Pasteurs , II , 206. Patas , 1 , 91. Patelles ( Patella ) , III , 1 14- Patrobes ( Patrobus) , IV, /\o8. Patte-d'oie , Il , 108. Paussus (Paussus ) , V , 9a. Pauxi , I, 47 °- Pavois, III , 1 13. Pavonaires , III, 319. Pavonie ( Pavonia ) , V , 382. Pavonines ( note ) , III , 24. Paxillommes (Paxylloma) , V, 2Sj . Pécari, I, 2 4 5* Pecora , I, a54« 484 Pecten, III, 132. Peetinaires ( note ) III, , 194. Pectinibranches , III, 36. Pectunculus , III, i33. Pedères (Pœderus), IV, 436. Peoletes , 1 , 209. Pedicies ( Pedicia ) , V , 444- Pedicellaires(Pedicellaria), III, 297. Pe'dicelles , III , 224. Pediculus, IV, 344- Pedines ( Pedinus ) , V , 19. Pedipalpes ( Pedipalpi ) , IV , 265. Pedum , III , 124. Pégases (Pegasus) , II , 363. Pegasies ( note ) , III , 276. Peignes , III , 122. Peintades , 1 , 475. Pékan ( note), I, 146. Pelages , 1 , 169. Pelagies , III , 276. Pelamides , II , 97. Pelâtes , II , 148. Pe'lecanoïdes , I , 554. Pelecanus , I , 56i. Pelecies ( Pelecium ) , IV, 406. Pelécines ( Pelecinus ) , V , 281 . Pèlerines , III, 122. Pèlerins, II , 390. Pe'licans, I, 56 1. Pelkina, 1 , 526. Pelocère ( Pelocera ) ,\V , 499. Pe'locophores ( Pelocophorus ) , IV, 475. Pelocotomes ( Pelocoloma) , V, 56. Pelors, II, 168. Peloris , III , 121. Peîoronta , III , 85. Peltastes ( Peltastes) , V , 288. Pempherides ( Pempheris ) . II , 95 TABLE Pemplnedons ( Pemphredon ) , V , 33o. Pene'es ( Penaeus ) , IV , 92. Pénélope , 1 , 471. Pe'néroples ( note ) , III, a3. Pe'nicilles , III , 3o6. Pennatules ( Pennatula ) , III, 317. Pennelles ( Pennella) , III , 236. Pentaerinites , III , 23o. Pentalasmis, III, 175. Pentapodes , II, 184. Penlapomes (Pentaporaa) , V, 193. Pentastoma , III, 254- Penthiniies ( Penthimia ) , V, 223. Penthe'tries ( Penthetria ), V , 4^2, Peprilus, II , 21 3. Pepsis ( Pepsis ) , V , 3ao. Perameles , I, 180. Perce Oreilles , V , 171. Perches ( Perça ) , II , i32. Percis ( Percis ) , II , i53. Percnoptères , 1 , 317. Percoïdes , II , 1 3 1 . Percophis , II, i53. Perdix , I , 4^4- Perdrix, I, 4^4 • Pe'ricerès { Pericera ) , IV, 58. Përilampes ( Perilampus ) , V , 298. Périophtalmes (Periophtalmus) , II , 2^5. Peristera ( add. ) , 1 , 584- Peristedion, II , 161. Perle (Perla), V, 268. Pernes ( Perna ) , III , 128. Pernis , 1 , 335. Peronia ( note ) , III , 39. Perroquets , I , 461. Perruches , I, 462. Perruches ingambes I , §66'. Perygophorus , Y, 275. Pétauristes, V, i36. Pétoncles, III, i33. Pétrels , I, 552. Pe'tricoles ( Petricola ) , III , i52. Petrodroma ( note ) , 1 , 43r« Petromyzon , II , 4°3» Pezoporus , I 466. Phaidons ( Phœdon ) , V , i5 1 . Phacnicophaeus ( note ) , I, \56. Phaëton, I , 564. Phaetornis ( add. ), I, 583. Phalacres ( Phalacrus ) , V, 157. Phalacrocorax , 1 , 562. Phalœnae tortrices , V , !\\i. Phalangers, I , 181. Phalangiens (Phalangita) , IV, 279. Phalangista, II , i63. ALPHABÉTIQUE. lfS5 Phileopsis^ III, 87. Phileures ( Phileurus ) , IV , 55o. Philodromes ( Philodromus ) , IV, 254. Philomyque ( note ) , III , 39- Philoscies ( Philoscia ) , IV , i43- Phisaloptères , III , 253. Phlaea ( Phla;a ) , V, 195. Phloïotribes (Phloïotribus) , V , 92. Phoca , I, 166. Phocœna , 1 , 289. Phœnicocère ( Phœnicocerus ) V, 1 i3. Phoenicopterus , 1 , 542. Pholades ( Pholas ) , IIP, i58. Pholcus (Pholcus), IV, 244- Pholidotes ( Pholidotus) , IV, 578. Phoques, I, 166. Phalaropes ( Phalaropus ) , 1 , 528. phores ( Phora ), 5 , 537. Phalènes ( Phalœna ) , V, 395. Phallusies ( note ) , III , 166. Phanées (Phanaeus) , IV, 537. Phanies ( Phania ) , V , 5 1 4- Pharycgiens , II , 225. Phacochoeres , I, 244- Phascolomes , I, 188. Phascogales , 1 , 178. Phascolarctos,1 , 188. Phascolomys , 1 , 188. Phasianelles ( Phasianella ) , III, 8 1 . Phasianus, 1 , 476. Pbasies ( Phasia ) , V , 5i 2. Phasmes (Phasroa), V, 179. Phène,I,3i8. Pheruses [ Pherusa ), IV, 121. Phibalures, I, 366. Philanthes ( Philanthus ) , V , 33 1. Philedon , I, 3^5 j I, 435 ( note. ) Philerèmes ( Phileremus ) , V , 352. Physale ( note ) , III , 240. Phrenotrix ( note ) , I , 4a4- Phronimes ( Phronima ) , IV , 116. Phrosine (Phrosine), IV, 117. Phryganea , V, 25g. Phrynes ( Phrynus ) , TV, 266. Phrynocephalus ( note ) , II , 4°« Phthiries ( Pbthiria ) , V , 463. Phycis ( Phycis ) , II , 335 ; V, 42a. Phyllidies ( Phyllidia ) , III, 57. PhyllieS ( Phyllium ) , V , 179. Phylline ( note ), III , 265. Phylliroès , III , 70. Phyllocaris ( Phyllocaris) , V, 148. Pbyllocère (Pbyllocerus) , IV, ^56^ Pbyllodoces , III, 202. Phyllopes , IV , 171. Phyllosome ( Phyllosoma ) , IV, 1 t ï j Pbylloslomes , I, 116. Phyllures , II , 58. 486 TABLE Physalies ( Physalia ) , III , 28$ . Physcs (Physa), III, 48. Physeter , 1 , 293. Physignathes , II 9 4 x - Physique générale , 1,2. Physique ou science naturelle ,1,2. Physique particulière ,1,3. Physodactyles (Physodactylus) , IV, 458. Physsophores(Physsophora),III,286. Phyzeliae( note ), III, 194. Piabuques , Iî , 3 10. Pica , I , l\ii. Picarels , II, 187. Pics ( Picus ) , I, 44§« Picucules , 1 , 43 1. Piérides ( Pieris ) , V , 377. Pies-Grièches , 1 , 349' Piette , 1 , 578. Pigeons, 1 , 448. Pilchard , 2 , 3 18. Pileoles ( Pileolus ) , III , 8S. Pilet , I, 575. Pilotes , II , 202. Pilumnes ( Pilumnus ) , IV , l\\. Pimelies ( Pimelia ) , V , 5. Pimeleptères (Pimelepterus), II, 193. Pimeiodes , II , 292. Pimples ( Pimpla ) , V , 285. Pinceaux de mer , III , 189. Pinces , IV, 275. Pinche , I , io5. Pinçons , I, 4°9- Pingouins , I , 548. Piuna , III , 1 3 1 . Pinnothères ( Pinnothères ) , IV, 4 8 Pinophiles ( Pinophilus ) , IV , 435. Pinguipes, II, i53. Pipa , II, 112. Pipi , I , 3gi. Pipistrelle , I , r2i , Pipizes (3Pipiza ) , V , 498 • Pipra , 1 , 392 Pipuncule ( Pipuncuîus ) , V , 473. Pique-Bœufs, I, ^16. Pirènes , III, 83. Pirimèle ( Pirimela ) ,. IV } 38. Piscicoles ( note ) , III , 2 1 5. Pisons ( Pison ) , V, 328. Pit-Pits, I, 4 18. Pithecia, I, io3. Pithecus, 1 , 87. Pitta ( note) , I, 373. Pitylus , 1, 4i3. Placenta , I, 64. Placobranches (Placobranchus), III, 56. Plactoles ( Plactolus) , IV. 64. Placunes (Placuna ) , III , 126. Plagiostomes , II , 383 ; III , 124, Plagusies'( Plagusia) , IV; Si. Planaires ( Planaria ) , III , 266. Planiceps ( Planiceps ) , V, 32 1 . Planipennes , V, 224. Planorbes (Planorbis) , III , 47- Planorbulines (note) , III , 24. Plantigrades , I , r 34* P'anulaires (note) , III , 24. Planulins ( note ), III, 24. Platalea ,1 , 517. Platax , ÎI, 193. Platessa , II , 338. Platures, 11^94- Platycercus (note) , 1 , 463. Platycères ( Platycerus ) , IV, 579. Platycrinites , III , 2 3o. Platydactyles , II , 52. Platygastres ( Platygaster), V, 3o2. ALPHABÉTIQUE 487 Platygenie (Platygenia ) , IV, 57 1 . Plalynes ( Platynus ) , IV, 4°3- Platypes (Platypus) , V, 92. Platypèzes ( Platypeza ) , V, 473' Platyptères , II, a48- Platypterix(Platypterix) , V > 407 • Platypus ,1, 235; (note), 570. Platyrhynques , I , 358. Platyscèle ( Platyscelus ) , V, 21. Platycéphales ( Platycephalus) , II i65. Platyrhinqaes (note) , I , 44^. Platystes ( Platistacus ) , II , 299. Platystomes ( Platystoma ) , V, 534- Platyures ( Platyura ) , V, 4^0. Plecotus, I , 121. Plectognathes , II , 364. Plectris (Plectris) , IV, 563. Plectropomes ( Plectroporaa ) , II , 142. Plectrophores (note) , III , 3g. Pléiones ( Pleione ) , ÏII , 199. Plésiops , II , 264. Plesiosaurus (note) , II , 68 Pleurobranchoea ( Pleurobranchi- dium ) j III , 59. Pleurobranches ( Pleurobranchus ), III, 58. Pleuronectes ( Pleuronectes ) , II , 337. Pleurotomaires , III , 76. Pleurotomes , IIÎ , io5. Plexaures , III , 3 10. Plicatules, III , 1 27. Plicipennes , V, 259. Plies , II , 338. Plocamocères, III , 52. Ploceus , 1 , 406. Plochiones ( Piochionus ) , IV, 378. Ploières ( Ploiaria ) , V, 2o3. Plongeons , I , 544- Plongeurs , I , 544- Plotoses , II , 297. Plotus , I , 564- Plumulaires , III , 3oi. Pluvianus (note),I, 5oa. Pluviers, I , 499- Plyctolophus(note) ,1,464- Pneumodermes ( Pneumodermon ) , III, 27. Pneumores ( Pneumora ) , V, i85. Pneustoïdea (note) , II , 4°- Pocillopores , III, 3i4- Podarges ( Podargus) , 1 , 398. Podiceps , 1 , 545. Podies ( Podium ) , V, 324- Podoa , 1 , 546. Podocères (Podocerus ) , IV, 122. Podonties ( Podentia ) , V, i48« Podophthalmes ( Podophthalmus ) , IV, 33. Podopsides, III , 125. Podures ( Podura) ; IV, 342. Podurelles (Podurellaï) , IV, 342. Poecilies (Poecilia) . II, 280. Peociloptère (Poeciloptera), V,2i7. Pogones ( Pogonus) , IV, 392. Pogonias , 1 , 4^7 ; II 5 1 74* Pogonophores (Pogonophorus), IV, 4x4- Poissons , II , 122. Polatouclies , I , 194. Pôle , II , 339. Polipiers nageurs , III , 317. Polistes,V,337. Polistiques ( Polisticus ) , IV, 373. Pollicipes , III , 176 Pollyxènes ( Pollyxenus ) , IV, 335= Polochion (note), 1 , 375. 4.88 TABLE Polochres ( Poiochrum ) , V , 3* 9. Polophilus (note) , 1 , 4^4- Polyacanthes ( Polyacanthus ) , II , 227. Polybies ( Polybius ) , IV, 3i. Polybranches (note) , III , 5û. Policères (Polycera ) , III , 5s, Polychrus(, II , 46. Polyclinum , III, 169. Polydème ( Polydesmus) , IV, 334- Polydores (note) , III, 189. Polymorphines (note) , III, a5. Polynèmes (Folynemus) , II, i54- Polynoe , III, 207. Polyodons , II , 38o. Polyodontes (note) , III , i32 ; III , 208. Polyommates(Polyommatus),V,385. Polypes, III , 12, 289. Polypes à bras , III , 294. Polypes à cellules , III , 3o2. Polypes charnus , III, 290. Polypes corticaux ,111, 309. Polypes gélatineux , III , 294. Polypes à Polipiers , III , 297. Polypes à tuyaux , III , 298. Polyphèmes (Polyphemus),IV, i63. Polyphyses ( Polyphysa ) , III, 3o8. Polyplaxiphores (note) , III , 11 5. Polyplectrum (note) ,1,474* Polyprion, II , i^5. Polypterus , II , 329. Polystoma , III , 264. Polyslomelles (note) , III , 23. Pomacanthes , Il , 192. Pomacentres, II, 179. Pomatornes (Pomatomus) ,11, i3y. Pomolis (Pomotis) , II , i47- Pompadour , I , 362. Pompiles (Pcmpilus ) , V, 3 20. Ponères (Ponera ) , V, 3i3. Pongo , 1 , 88 , 579. Pontobdella (note) , III , 216. Pontonies ( Pontonia) , IV, 96 Popilies (Popilia) , IV, 563. Porcelaines , III , 92 Porcellanes (Porcellana ) , IV , 84. Porcellious ( Porcellio ) , IV, i43. Porc-Epics , I , 214. Porites, III , 3 1/\. Porphyrio , I , 53g. Porppyrops ( Porphyrops ) , V, 472. Porpites ( Porpita ) , III , 283. Porte-Bec , V, 69. Porte-Crète, H , 41. Porte-Ecuelle , II , 344- Porte-Plumet , III , 79. Porte-Scie , V, 268. Por tunes ( Portunus ) , IV, 33. Potamides , III , 102. Potamophiles ( Potamophilus), IV, 5i6. Poteriocrinites , III, 23o. Potoroos , I , i85. Potto, 1 , 139. Pou (Pediculus),IV, 344- Pouce-Pieds , III , 1 76. Pouillot , 1 , 389. Poules d'eau , I , 53g. Poulpes , III , ii. Poumon , I, 36. Pourpres , III , 99. Pranizes (Praniza) , IV, 126. Prasocures ( Prasocuris) , V, i5t. Premnades ( Premnas ) , II, 179. Pressirostres , I , 498. Prêtre ou Abussean , II, 235. Priacanthes (Priacanthus), II, 147- Priapules , III , 242. Primnoa, III , 3n. Priocères ( Priocera ) , IV, 477* Priodons , II , 225. Priodontes , 1 , 229. Priones (Prionus) , Y, 107. Prionites , 1 , 44 2- Prkmodernies ( Prionoderma ) , III, 255. Prionotes , Il , 160. Prions , 1 , 554. Prionures , II, 224. Pristigastres (Pristigaster) , II, 32 1. Pristipomes ( Pristipoma ) , II, 176. Pristis , II , 394. Proboscidiens , I, 23 7. Procellaria , 1 , 552. Procerus (Procerus) , IV, 411- Processes (Processa) , IV, 95. Procnias , I, 364- Procris (Procris ) , V, 394. Proctotrupes ( Proctotrupes ) , V , 3oi. Procustes ( Procustes ) , IV, 4 1 1 . Prognathes (Prognatha) , IV, 43g Promerops, 1 , 43g. Prone'es ( Pronaeus) , V, 323. Proscopies ( Prose opia ) , V, 1 85. Prostomes , III , 267. Prostomis ( Prostomis ) , V, 100. Prote'es ( Proteus ) , II , 1 19 ; III , 326. Protéines (Proteinus ) , IV, 44°- Proto (note) , III , a 1 1 . Protonopsis (note), II. 118. Proxichiles (Proxichilus ), IV, 278. Proyer , I , 4o4- Prudence ,1 , 42 • Psamme'tiqu^s ( Psammetichus ), V, 13. TOME HT. ALPHABÉTIQUE. 4$Q Psammobies ( Psammobia ) , III , i58. Psammodies (Psaramodius) , IV, 539. Psammœchus, V, 1 35. Psamraosaurus (uole) , II , 26. Psammothe'es (Psammothea) , III, i5S. Psares (Psarus),V, 49°« Psaris , I , 354- Pselophiens ( Pselaphii ) , V , i63. Psens (Psen), V, 33 1. Psettus , II , 193. Pseudo-ameva (note) , II , 3o. Pseudobdella (note) , III , 2i4- Pseudo-boa , II , 79. Pseudopus , II , 69. Pseudo-scorpiones , IV, 273. Pseudostoma ,1 , 211. Psilomyies (Psiiomyia) , V,525. Psittacus , 1 , 461. Psoa ( Psoa ) , V, 94. Psophia , 1 , 5o6. Psoques (Psocus) , V, 257. Psyché' ( Psyché ) , V, 406. Psyche's , III , 29. Psychodes ( Psychoda ) , V, 442- Psylles (Psylla) , V, 224. Psylliodes ( Psylliodeâ ) , V, 1 54- Pteraclis , II, 216. Pterocères ( Pterocera ) , III , 107. Pterocles , 1 , 483. Ptérodactyle , II , 4^. Pteroglossus , I , 460. Pterois , II , 167. Pterouoales ( Pteromalus) , V, 298; Pteromys ,1, 194. 32 4^9° TABLE Pterophores (Pterophorus), V, 424- Pteropleura (note) ,11 ,54- Pteropodes , III , 26. Pteropus , [, 1 13. Pterotrachea , III , 67. Pterygoceres ( Pterygocera ) , IV , 124. Pterygophores , V, 275. Pterygopodes ( Pterygopoda ), IV, J97- Ptilinopus (note) , 1 , 492. Plilins (Plilinus) , ÎV, 483. Ptilodacliles ( PtiJodactilus ) , IV , 46i, et V, 483. Ptilonorhynchus (note) , I, 355. Ptines (Ptinus) , IV, 48 1. Ptyctioptères ( Pty choptera ) , V , 445. Ptychozoon 'note), II , 54- Ptyodactyles , II , 56. Pucerons , V, 226. Puces ( Pulex) , IV, 35o. Puffins ( Puffinus ) , 1,553. Pu]raonaires(Pulmonaria),IV, 211. Pulmonés, III, 34- Pulmone's aquatiques , III , (\§. Pulmone's opercules (note), IÏI , 78' Pulvinites , III , 1 3o. Punaises , V, 190. Punaises d'eau , V, 205. Pupa , III , 43. Pupipares (Pupipara) , V, 538. Pupivores ( Pupivora ), V, 279. Purpura , III, 99. Putois , I , 143. Pycnogonides (Pycnogonides), IV, 276. Pycnogonons ( Pycnogonum ) , IV , 278. Pygodactile (noie) , Iï, 65. Pyloridées (note) , IÏI , 1 35. Pyrales ( Pyralis ) , V, 412- Pyramidelles , III , 84. Pyranga , 1 , 367. Pyrgo , III , 3o. Pyrgomes , III , 178. I Pyroclires (Pyrochroa ) , V, 54- Pyrosomes ( Pyrosoma ) , III, 168 Pyrrhocorax , I , 379. Pyrrhuia , 1 , 4>4» Pythe (Pytho ) , V, 4<>. Pythons ,11, 80. Q. Quadrumanes , 1 , 67, Quatre-œil, 1 , 176. Quatre raies, Il , 84. Quetz paleo , II , 47 • Race caucasique , 1 , 80. Race éthiopique , 1 , 80. Race niongoliquo , 1 , 80. Queues rudes, II, 34- Quinqueloculines (note) , III, a5 Quojas-morou (note ) , 1 , 89. H. Racemides, III, 287. Radiolites, III , ng- Raies (Raia ) , ÏI , 395. RaineUes, II , 107. Raies, 1 , 538. Rallus,I, 538. Ramado , II , 232. Ramphastos , I, 460. Ramphe (Ramphus ) , V, 85. Raraphomyies (Ramphomyia ) , V, 46o. Rana, II, 102. Raiiatres ( Ranatra ),V, 207. Ranelles ( Ranella ) , III , 104. Raniceps , II , 336. Ranines (Ranina ), IV, 69. Raphidies (Raphidia) , V, 253. Raphiurn ( Raphium } , V, 472. Rascasses , II , i65. Rasoir, II, 277. Rasons, II, 262. Rate, î, 56. Ratels, 1 , 142. Rat d'eau , 1 , 206. Ratons , I, 137. Rats , I, 195. Rats-Taupes, 1 , 210. Recurvirostra, I , 533. Reduves (Reduvius) , V, 202. Reebock , 1 , 369. Regulus, 1 , 389. Reins , I , 56. Rembes (Rembus ) , IV, 4o4« Re'mipèdes ( Remipes ) , IV, ^5. Remiz, 1 , 4o3. Renards , I , î5i. Renilles (Renilla), III, 319. Reophage (note ) ,111 , 24. Reproduction , I , i5. Reptiles , Il , 1 . Requins , II , 387. Re'tépores ( Retopora ) , III , 3 16. ALPHABÉTIQUE. $Ê}1 Rhabdites ( noie ) , III , 21. Rhagies (Rhagium), V, i3o. Rhamnusies ( Rhaninusium ) , V , i3o. Rhamphocèles ( noie ) , 1 , 363. Rhamphocène (noie ) , 1 , 3^4 • Rhenne ,1, 261. Rhésus , 1 , 96. Ruina , II , 3g6. Rhinchobdelles (Rhinchobde'Ia ) , II, 204. Rhinelles, II, 112. Rhin es ( Rhina ) , V, 88. Rhingies ( Rhingia ) , V, 499- Rhinobates (Rhinobalus), II, 3g5. Rhinoce'ros , I, 247. Rbinolophes (Rhinolophus), I, 118. Rhinopirus (note) , II , 80. Rhinopomes, I, 109. Rhinosirne (Rhinosimus), V, 5o. Rhinotrague ( Rhinolragus ) , V , 119. Rhinoties (Rhinocia ), V, 74- Rhipiceres (Rhipiccra ) , IV, fôo. Rhipidies ( Rhipiàia ) , V, 445. Rhipipterès (Rhipiptera) , IV, 325, et V, 434- Rhisotrogues ( Rhisotrogus ), IV, 56i. Rhizophyzes ( Rhizophyza ) , III , 287. Rhizostomes ( Rhizostoma ) , III 278. Rhodocrinites , III, 23c. Rhombilles, IV, 43. Rhombus , II , 340. Rhynchaenes (Rhychaenus), A , 83. Rbynchapsis ( note ) , 1, 574. Rhynche'es (Rynchœa), I, 525. 32* 492 Rhynchène ( propre ) , V, 84- Rhynchobothrium , III, 271. Rhynchoprion , IV, 288. Rhynchops , 1 , 56o. Rhyphes ( Rhyphus ) , V, 448- Rhysodes (Rhy sodés ) , IV, 487- Rhyssonotes ( Rhyssonotus ) , IV, 578. Rhyzophages ( Rhysophagus ) , V , 96. Richards , IV, 446- Ricins (Ricinus), IV, 344- Rimulines de (note), III, 24. Ripiphores ( Ripiphorus ) , V, 55. Rissoaires (Rissoa) , III, 83. Ritbock (note), 1 , 270. Rizsena , 1 , 1 58 . Robulines ( note) , III , 23. Rochers ,111, 102. Rocinèles (Rocinela), IV, i34- Roitelets ou Figuiers , 1 , 38g. Rolles , I, 425 Rolliers , F, 4s4' Rolowai , 1 , 92. Rongeurs , 1 , 68. Ropalomères (fRopalomera ) , V , 520. TABLE Rophîtcs ( Rophiles ) , V, 346. Rorqual , 1 , 298. Rosalines ( note ) , III , 24 • Rosse, II, 275. Rossignol , 1 , 384- Rotalies (note), III, 22. Rotalite( note), III, 22. Rotella, III, 73. Rotengles, II , 276. Rotifères, III, 323. Rouge-gorge, I, 384- Rouge-queue , 1 , 384- Rouget, II, 157. Rouleaux, II, 76. Roulettes, III , 73. Roussettes, I, 1 13 et 579. Roussettes, II, 386. Roux, I, i63. Rubans, II , 221. Rubiettes, I, 383. Ruminans, I, 68 et 254- Rupicola , I, 392. Rutèles ( Rutela ) , IV, 553. Rynchophores ( Rynchophora ) , V, 69. Rypticus, II, i44- Rytina, I, a84- S. Sabellae Astartœ ( note ), III ,192. Sabellae Spirographes (note), III, 193. Sabellaires ( note ), III , 194. Sabelles ( note ), III, 192. Sabots, III, 75. Saccopharynx , II, 355. Sagres ( Sagra ), V, i33. Sagouin, I, to3. Saïga, I, 268. Saïmiris, I, io3. Sajou, I, 102. Saki,I, io3. Sula, 1,563. Salamandres ( Salamandra ) , II , n3. Salangane, I, 396. Salanx,H, 284. Salarias , II, 238. Saldes (Salda),V, 198. Salmlet, II, 3o5. Salpa ( note) , III, i63 ; III, a4°* Sallatoria, V, 179. Saltigrades, IV, 261. Salliques ( Sallicus ), IV, 364. Salulh, II, 291. Samalia ( note ), I, &6. Sang, I, 22. Sandalus ( Sandalus ), IV, 460. Sanderlings, I, 5i6. Sandres, II , 1 38. Sanglier, I, 243. Sangsues, III, 212. Sanguinolaires ( Sanguinolaria), III, i58. Sanguisuga, III , 21 3. Sapajous, 1 , 99. Saperdes (Saperda), V, 126. Saphylins ( Saphylinus ), IV, 43 1. Sapromyzes (Sapromyza), V, 327. Sapyges ( Sapyga ), V, 319. Sarcelles, I, 577. Sarcinules, III, 3i5. Sarcophages ( Sarcophaga ) , V , 5i6. Sardes (Sarda), II, 199. Sargues ( Sargus ) , II , 181 ; V-, 487. Sarigues, I, 175. Saropodes (Saropoda), V, 355. Sarruba ( note ), II , 57. Saturnie ( Saturnla ), V, 399. Satyres ( Satyrus ), V, 383. Savacous, I, 509. Savary, II, 247- Savonniers , II, i44- Saumons ( Salmo ), II, 3o2. ALPHABÉTIQUE. Sauj e, II , i85. Sauriens, II , 16. 4<)3 Saurophis, II, 66. Saurothera (note), I, 454» Saurus ( Saurus), II, 3i3. Sauterelles, V, 180. Sauteurs, V, 179. Sauvegardes, II, 28. Saxicaves ( note ), III, 162. Saxicola, I, 382. Scalaires (Sacalaria), III, 77. Scalops, I, i3a Seaphidie ( Scaphidium), IV, 5oa. Scalpellum (note), III, 17e- Scaphinotes ( Scaphinotus ) , IV, 4to. Scaphures ( note ), V, 184. Scarabes, III , 49- Scarabées ( Scarabaeus ), IV, 53o. Scares ( Scarus ), II, 264. Scarites ( Scarites ), IV, 383. Scatophages (Scatophaga),V, 5a4 • Scatopses ( Scathopse), V, 452. Scaures (Scaurus), V, 12. Scelions ( Scelion % V, 3o2. Scelotes (note), II, 65. Scheltopusict , II , 6g> Schermaus , 1 , 206. Scliille'cs, II, 291. Scienes ( Sciaena ), II , 1 7 1 » Scienoïdes, II, 171 etsuiv. Scinques ( Scincus ), II, 61. Scirpe'aires, III, 3 19. Sciurus, I, 192. Sclerostomes, III, ^54» Scolepèdes(note), III, 204. Scoletome (note), III, 204. Scolex ( Scolex: ), III , 273. Scolies ( Scolia ), V, 3 17. 494 Seolopax, I, 5i8. Scolopendres, IV, 335. Scolople ( note ), III, 204. Scolopsides ( Scolopsides ), Iî, 178. ScolyLes ( Scolytus), V, 91. Scombres , II, 196. Scopèles ( Scopelus ), II, 3: A Scorpènes ( Scorpena ), II , ty65. Scorpions ( Scorpio ), IV, 267. Scorpions aquatiques, V, 20 5. Scops, I, 346. Scopus, I, 5i5. Scotines ( Scotinus), V, 18. Scotobies ( Scotobius ), V, 12. Scutellerès ( Sculellera ), V, 193. Scutelles, III, 235. Scutibranches , III, 36, III, no. Scutigeres ( Scutigera ), IV, 33^. Scydthèncs (Scydmaenus), IV, 489. Scyllares ( Scyllarus ), IV, 79. Scylle'es ( Scyllaea ), III , S\. ScylHum, II, 386. Scymnus, II, 392. Scytates, II, 79, II, 95. Scyres ( Scyris ), II, 209. Scythrops , 1 , 456. Scytodes ( Scytodes ), IV, 242. Sebastes (Sebastes), II, 166. Se'cre'tions, I, 24. Se'curifera, V, 268. Sédentaires (note), III, 189. Se'gestries ( Segestria ), IV, 240. Seiches, III, 1 1. Selache, II , 390. Sélaciens, II , 383. Semblides ( Semblis ), V, 252. Semnopilbèques, I, 93. Senelopes ( Senelops ), IV, 253. Sépedons ( Scpedon), V, Sao. TABLE Sepia, III , 11. Sépidies ( Sepidum ), V, i3. Se'pioles, III, i5. Sepiotheutes, III , 16. Seps ( Seps ), II, 63. Sepsis ( Sepsis ), V, 532. ySeptaires, III, 88. Serapties ( Seraptia ), V, 58, Se're'es (note), III, 32 1. Serialaires, III, 3oi. Se'rialopores, III, 3 i/j. Se'ricaires ( Sericaria ), V, 4©4. Sericomyies ( Sericomyia ), V, 492. Serioles (Seriola), II, 2o5. Seriques (Serica), IV, 562. Seroîes (Serolis), IV, i32. Serotine, I, 121. Serpens nus , II, 98. Serpentarins ou Gypogeranus, I, 338. Serpes, II, 309. Serpules ( Serpula ), III , 190. Serpule'es (note), III, 189. Serra-Salmes, II, 3 10. Serrans (Serranus), II, 139. Serricornes ( Serricornes ), IV, 442t Serropalpes ( Serropalpus ), V, 45». Sertulaires ( Sertuîaria ), III, 3oo. Serval, I , i65. Seserinus, II, 214. Sesies (Sesia), V, 392. Shals, II, 294. Siagones ( Siagona), IV, 38o. Siamang, I, 90. Sibynes' (Sïbynes ), V, 84. Sicus ( Sicus ), V, 460. Sidjans, II , 223. Siffleur,!, 576. Sifilet, I, 427. ALPHABETIQUE. Sigalphes ( Sigalphus ), V, 290. Siganus, II, 2 23. Sigarets ( Sigaretus), III, 90. Signes, I, 42- Silicaires ( Siliquaria ), III, 209. Silis ( Silis ), IV, 471. Sillago, II, 149. Silpha, IV, 495. Silure (Silurus), IT, 290. Silvains ( Silvanus ), V, 100. Silvie ( Silvius ), V, 4 7 7- Simia, I, 86. Simulies ( Siraulium ), V, 4^2. Singes , 1 , 86. Sinodendres ( Sinodendron ), IV, 5n6. Siphonaires ( Siphonaria ), III, 89. Siplionostomes ( note ), IN, 102. Siphonostomes (Siplionostoma) IV, 189. Siponcles ( Sipunclus), III, 242. Sirènes ( Siren ), II, 120. Sirex ( Sirex ), V, 278. Sirli , 1 , 40 1 • Sirons ( Siro ), IV, 282. Siserin, I, 410- Sisyphes (Sisyphus), IV, 534. Sitanes (Sitana), II, 43. Sitaris (Sitaris), V, 68. Sitta, 1 , 428. Sittasomus (add. ), I, 583. SitLelles, vulg. Torchepots, I, 428. Sittines, 1 , 429. Slepelz, ï, 210. Smarides ( Smaridia ), IV, 287. Smaris, II, 187. Smerinthes ( Smerintlins ), V, 09 1 • Sinyntliures ( Srayr.turus ) , IV, 343. 4g5 Solarium, III, 75. Soldanies (note), 111,24- Solecurle { note ), III , i,5S. Sole'inyes, III, i55. Sole'nostomes, II, 363. Solens ( Solen ), III , 1 57. Soles (Solea ), II, 343. Solipèdes , I, 25 1. Somniosus ' note), II, 393. Sons, I, 42. Sorcière, II, 353. Sorex, I, 126. Souchets, I, 574. Souï-Mangas , I, 433. Soulcie, 1,4*3. Souslik, 1 , 197. Sourdon, III , i^5. Souris, 1 , 201. Spalangies (Spalangia), V, 299. Spalax, I, 210. Sparasions ( Sparasion ), V, 3o2 Sparedres (Sparedrus ), V, 48. Spares, II, 181 . Sparoides, II , 180. Spatangues ( Spatangus ), III, 237. Spatularia, II, 38o. Spatules, I, 517. Spécifiques, I, 29. Spectre ( Spectrum ), V, 178. Sperche's ( Spercheus ), IV, 52 1 . Spermagra ( add. ), 1 , 582. Sperme, I, 39. Sphœrocères (Sphaerocera), V, 523. Spliaerodères ( Sphœroderus ), IV. 4io. Sphœrotes (Spœrotus ), V, 38. Sphagebranclies (Sphagebrancluis), II, 353. Sphécomyies (Splicconiyia ),V, 49^ 4<)6 Sphecolhère ( note ), 1 , 355. Sphégines ( Sphegina), V, 497- Sphe'nisques (Spheniscus ), I, 55i , V,3;. Sphéridies ( Sphœridium), IV, 525. Spheriodactyles , II, 57. Spherites ( Sphaerites ), IV, 495. Spheroïdines ( nete ■•), III, 25. Spheromes (Sphaeroma), IV, 137. Spheruiites , III, 120. Sphex ( Sphex), V, 317, V, 32o. Sphinx ( Sphinx ), V, 388. Sphodres ( Sphodrus ), IV, 4oo. Sphy rênes ( Shyraena ), II, i56. Sphy rions, III, 257- Sphy ma, II, 393. Spinax, II , 291. Spio ( note ), III , 189 ; III, 2o3. Spiramelles ( note ), III , 192. Spiratelle ( note ), III, 28. Spkifères (Spirifera), III, 172. Spirlin, II, 276. Spirobranches ( Spirobranchus ), II 229. Spirolines (note), III, 23. Spiroloculines ( note), III, 25. Spiroptères, III, 253. Spirules (Spirula% III, 17. Spondyles (Spondylis), V, 106. Spondyles ( Spondylus), III, 127* Spongia, III , 32 r. Springbock, 1 , 268. Syma ( add. ), 1 , 584. Squales ( Squalus ), II , 385. Squarnmipennes , II, 188. Squatarola, 1 , 5o2. Squilles ( Squilla ), IV, 108. Stephylins, propres, IV, 434» Stelides(Stelis), Y, 35 1. TABLE Stellères, I, a84- Stellions ( Stellio ), II, 32. Stemmatopes, I, 169. Stenelytres ( Slenelytra ), V, 3$. Steneosaurus (note), II, 20. Ste'népteryx, V, 544- Stenocionops ( Stenocionops ), IV, 59. Stenodactyles , II, 58. Stènodères ( Stenoderus), V, i3o. Stenolophes ( Stenoîophus ), IV, 391. Stenopes ( Stenopus ), IV, g3. Stenoptère ( Stenopterus ), V, 120. Stenorhynques ( Stenorhynchus ), IV, 64. Stenosomes (Stenosoma ), IV, 139. Stenostona, II , 73. Stenostomes (Stenostorna), V, 49- Stenotracheles (Stenotrachelus )V, 4o. Ste'phanes (Ste'phanus), V, 285. Stephanomies ( Stephanomia ), III, 288. Stercoraires , 1 , 557. Sterna, I, 558. Sternaspis, III, 245. Sternoptix, II , 3i5. Sternoxes ( Sternoxi ), IV, 444* Stéropes ( Steropes ), V, 58. Stilbe ( Stilbum ), V, 3o4« Stomapodes ( Stomapoda ), IV, 16, IV, 101. Stomates ( Stomatîa ), III, 1 1 1. Stomias, II, 283. Stomis ( Stomis ), IV, 398. Stotnoxes ( Stomoxis ), V, 5o6. Stratiomes (Stratiomys), V, 4^4- Strebles ( Strebla ), V, 544- Strepsilas, I, 529. Strigées ( Strigea ), III, 263. Strigocephales ( note ), III, 173. Strix, I, 34o. Strobiliphaga ( note ), 1 , 41^. ALPHABÉTIQUE. 497 Sybistromes (Sybistroma), V, 47 l - Syderolines ( note ), III , a3. Sy galions III, 207. Syllis, III, 2o3. Sylvia , I, 383. Stromatés(Stromateas), II, 212. Synagres ( Synagris ), V, 335. Strombes ( Slrombus), III, 107. Strongles ( Strongylus ), III , a5a. Strongylies ( Strongylium ), V, 4°- Strophostome (note}, III, 41- Sturuus, 1 , 4X9- Sturoniens, II , 378. Stygides ( Stygides ), V, 465. Stygies ( Stygia ), V, 398. Stylaria (note ), III, 211. Stylephores ( Stylephorus), II, 220. Stylines , III, 3i5. Stymes ( Stymus ), V, 33o. Sublets , II , 260. Subulicornes, V, 235. Succinea, III, 44; IV, 3^9; II, 402. Suceurs (Cyclostomes), II, 402. Suceurs ( Suctoria ), FV, 323, 3^9. Sucriers, I, 432. Sudis, II , 327. Suricates, I, i58. Surmulet, II, 157. Surmulot, I, 201. Synallaxes ( Synallaxis ), I, 43°- Synancées ( Synancea ), II, 169. Synaphes ( Synapha ), V, 45°- Synbranches ( Synbranchus ), II , 354. Synchites ( Synchita ), V, 95. Syndactyles, I, 44 *■ Syndeses ( Syndesus ), IV, 58o. Synetheres, 1 , 216. Syngnathes (Syngnathus ), II, 36a. Synodontis, II, 294. Synodus l Synodus ), IV, i35. Syntomides ( Syntomi» ), V, 394. Syphostoma, III, 196. Syrnium, I, 342. Syrphe ( Syrphus ), V, 491 • Syrrhaptes, I, 4^7* Système des vaisseaux, I, 55. Systis ( Systis), V, 200. Systropes ( Systropus ), V, 5o5. Systrophes ( Sy strophe ), V, 345- T. Tabaniens (Tabanides), V, 474. I Tadornes , 1 , 5>j5. Tabanus , V, 474. , Taenia (Taenia ) , III , 26S. Tachiues (Tachina) , V, 5x5. Tachines ( Tachinus ),IV, 44 *• Tachydromes ( Tachydromus ) , I , 5o4 ; II, 3i. Tachyglosus , I, 235. Tachyphonus (note) , I, 367. Tachy pores (Tachyporus), IV,442. Taenioïdes , II , 217. Taguicati, 1 , 245. Taguan, I , 194. Taira , I , 1 4 1 • Talapoin , 1 , 92. Talèves ou Poules sultanes , I 539. 498 Talkres ( Talitrus)', IV, 119. Talpa , I , i3o. Tamandua, I, 23i. Tamanoir , I , 23 1. Tamarin , I , 106. Tamatias ( Tamatia) , ï , 458. Tambours , II, 174. Tamnophiles ( Tamnophilus) , V i 83. Tanagra , 1 , 366. Tanches, II , 273. Tanegies (Tanegia), V, 12. Tangaras , I , 366. Tantales ( Tantalus ) , 1 , 5 1 6. Tanypes (Tanypus) , V, 442- Tanystomes ( Tanistoma ) , V, 454 Taons, V, 474. Tapayes , II , 37. Taphiens , I , 1 19. Tapliosous, I, 119. Ta ph ries ( Tapliria) , IV, 4oi. Tapirs ,1, 25o, I , 58 1. Tapissières, IV, 236. Tarayaxin , II , 37. Tardigrades, 1 , 223. Tarentule ( Tarantula ) , IV, 265. Tarets ,111, i59. Targeur, II , 34 1. Tarier , ï , 382. Tarières , III, 94. Tarin , 1 , 4T T- Tarsiers , I, 109. Tartarin , I , 98. Tassade (note) , III , 44- Tanisiptera (note) , T , 44 \- Tassards , II , 199. Tatous, 1 , 226. Taupc'rouge (note) , 1 , 129. Taupes, I , i3o ; 1 , 58o. Tain , IV, 449. TABLE Taxicornes , V, 26. Tehicarra , 1 , 273. Tcliincou, 1 , 94. Tectaires, III, 73. Tectibranchcs , III , 58; III » 35. Tefflus(Tefflus), IV, 4 10. Teignes , V, l\i\. Teius (note) , II , 27. Télagon ,1 , 1^9. Teléas(Teleas), V, 3o2. Teleosaurus (note) , II , 20. Téléphores ( Telepliorus), IV, 47° • Telesto (note) , III , 299. Tellines ( Tellina ) , III , 1 47 . ■ Telyphones (Telyphonus), IV, 266. Temia , I , 424* Temnodons , II , 206. Tendrac, I , 125. Tenebrion (Tenebrio), V, 22. Tengyres (Tengyra) , V, 3 18. Tenioïries , III , 268. Tenrecs , I, 125. Tentaculaires , III , 271. Tenthredes ( Tentliredo) , V , 269. Tenuirostres , I, 42^- Tentyries (Tentyria ) , V, 9. Téphrites , V, 534- Terebelles ( Tereb Ua ) , III , i93. Terebellum, III, 94. Terebra , III , 101. Téïébratu!es ( Terebratula ) , III, 171. Tërëdines ( Teredina ) , III , 161. Teredo , III , i5g. Tergipes , III , 56. Termites (Termita ) , V, 254- Terrapène (note) , II , 12. Tcrsines (Tersina) , I , 363. Téssavops ( Tessarops) , IV. 263. ALPHABETIQUE. Tesseratoraes '( Tesseratoma ), V, 195. Teslacelles (Testacella) , III , 3g. Testicules , I , 39. Testudo, II , 8. Tetanocères ( Tetanocera ) , V, 529. Tetanops ( Tetanops ) , V, 533. Tetragnathes ( Tetragnatha ) , IV , Al- Te'tragonoptères (Tetragonopterus) , II , 3io. Tetragonodères ( Tetragonoderus ) , IV, 393. Tetragonurus , II , a33. Tetragulc (note) , III , 255. Telralasmis, III , 177. Tetraptures (Tetraplurus), II, 201. Tetraonix ( Tetraonyx ) , V, 66. Tetrarinques ( Tetra rhynchus), III, 271. Tétras (Tetrao) , I , 480. Tetratomes (Tetratoma) , V, 3i. Tetrodons (Tetraodon) , II , 368. Tettigones ( Tettigonia ), V, 223. Texiulaires (note) , III , 25. Thaïs (Tbais) , V, 377. Thalassèrnes (Thalassema ) , III , 244. Thalassianthes , III , 293. Thalassine ( Thalassina) , IV, 86. Thalia, III, i63. Thanasimes (Thanasimusj, IV, 4?8. Thecadactyles _, II , 55. The'cide'es ( Thecidea ), III , 173. Theleîhuses (note), III, 197. Thelphuses ( Thelphusa ) , IV, 43. Thephritis, Y, 534. Therapons , II , i4S. Therates ( Therates ) , IV, 364- Thérèves (Thereva) , V, 468. ^99 Theridions ( Theridions ) , IV, 2^3. Théthyes ( Thethya) , III , 32 1. Théthys ( Thethys) , III , 53. Theutyes , II , 222. Thies (Thia), IV, 38. Thimalia (note) , 1 , 373. Thinnus , II , 197. Thiroptera, 1 , 116. Thoea , III , 3o2. Thons , II , 197. Thoracantes (Thoracantha), V,297- Thrips (Trips), V, 226. Tlirisses ( Thryssa ) , II , 323. Throsque (Throscus), IV, ^2. Thylacines , 1 , 178. Thymales (Thymalus ) , IV, 5o4- Thymallus , II , 3o6. Thynnes (Thynnus) , V, 319. Thyreophoves ( Thyreophora ) , V , 522. Thyrides ( Tliyris ) , V, 3g2. Thyrsites , II , 200. Thysanoures ( Thysanoura ) , IV , 39. Tibianes , III , 299. Tichodrorna , I , 4 3 1 • Tigre , I, 161. Tilles (Tillus),lV, 476. Timarches (Timarcha) , V, i5o„ Timia , V, 536. Timoriennes , III , 69. Tinca , II, 273. Tinaraous (Tinamus) , I, 487- Tinea , V, 421. Tingis (Tingis), V, 201. Tiphies (Tiphia),V, 3 18. Tipules propres ( Tipula ) , V, 444- Tipulus (Tipula), V, 44o. Tisiphone (note) , II, 89. Tisserins , I , 4°6. 1)00 TABLE Tityra (note) , I , 354- Tmesisternes ( Tmesistcrnus ) , V , I Tragocères ( Tragocerus ) , V, 121. 121. Todiers, 1 , 44^- Todiramphes (add.) , 1 , 584- Todus , I , 44^. Tomiques (Tomicus ) , V, 92. Tomogères (note) , III, 41, Tones , III , 99. Toque , 1 , 95. Torcols , I , 45a. Tordeuses , V, 411* Tornatelles, III , 84. Torquatrix (note) , II , 76. Torpilles ( Torpédo) , II , 396. Torticelle (note) , I, 437- Tortrix , II , 76. Tortues, II , 8 et suiv. Totanus , 1 , 529. Totipalmes , I , 5ôo. Touan, I, 177. Toucans , I, 460. Toucnam-Courvi , 1 , ^06. Touilles, II, 388. Toupies , III ,73. Touracos, 1 , 467. Tourne-Pierres , 1 , 529. Tourterelles , 1 , 490. Toxiques ( Toxicum) , V, 24 • Toxophores (Toxophora) , V, 462. Toxotes ,11, 195. Trachéennes (Traclieariae) , IV, 271. Trachées , 1 , 36. Trachelides , V, 5i. Trachichtes (Trachichtys) , II, 1S1. Trachinotes , II , 204. Trachinus ,11, i52. Trachydères , V, 112. Trachynotes (Trachynotus), V, \l\. Tragopan ( Tragopan)^ 1 , 479, Tragopes (Tragopa ) , V, 219. Trapellus , II, 37. Trapésies ( Trapesia ) , IV, 41 • Traquets , I, 382. Trechus ( Trechus) , IV, 4ao* Tremadotes, III ,262. Treron (note) , I , 492> Triacanthes, II , 3^4- Trichechus, I , 170. Trichies ( Trichius ) , IV, 570. Trichiures ( Trichiurus ) , II , ai 8. Trichocephales ( Trichocephalus ) , III, 249. Trichocères ( Trichocera ) , V, 44^* Trichodes , III , 325. Trichodons , II , 149 ; H , 370. Trichoglossus (note) , 1 , 463. Trichognathes (Trichognatha ), IV, 374. Trichopodes , II , 2428. Trichocerques , III , 324» Trichostomes , III , 249. Tricondyles ( Tricoadyla ) , IV, 365. Trichonotes (Trichonotus), II, 248. Tricuspidaires (Tricuspidaria ), III, 270. Tridacnes , III , 1 4 1 • Tridactyles ( Tridactylus ) , V, 1 82; 1 , 486. Trigles ( Trigla ) , II , i58. Trigonies ,111, i34 • Trigonocephales , II , 88. i Mobiles ( Trilobites ) , IV, 202. Triloculines (note) , III , a5. Trimeresures , Il , g5. Tringa I , 525. Trachyscèles (Trachyscelis) , V, 3o. | Trionix , II, 1 5 ALPHABETIQUE. 5o III , 29. ;III,i74; Triphyllcs ( Triphillus ) , V, 98. Triplax ( Triplax) , V, 157. Tristome ( Tristoma ) , III , a65 Triptère (note) , Triton, II, 116 Tritonies ( Tritonia ) , III , Si. Trixcs (Trixa) , V, 5u. Troclieties , III , 21 5. Trochilus , I, 435. Trocboïdes , III j 72. Trochus, III , 73. Troglodytes ( Troglodites) , I, 390. Trogodermes ( Trogoderma ) , IV, 5n. Trogosites (Trogosita) , V, 100. Trogon, 1 , 458. Trogules (Trogulus) , IV, 282. Trombidions ( Trombidium ) , IV , 284. Tromises ( Tromisas ) , IV, 255. Troncatulines (note) , III , 24. Tropidolepis , II , 38. Tropidosaurus , II , 38. Troupiales , I, 41 7- Trox(Trox) , IV, 547. Truite de mer , II , 3o3. Truxales ( Truxalis ) , V, 186. Trygon,II, 399. Trypoxilous ( Tripoxilon ) , V, 32g. Tnbicèncs ( Tubicenus) , V, 74. Tubicolaires ( Tubicolaria ) , III , 324. Tubicoles ,111, 187. Tubifex (note), III ,212. Tubipores (Tubipora , III , 298. Tubiteles, IV, 236. Tabulaires , III, 259. Tubulaires ( Tubularia) , III , 299. Tubulibrauches , III , 108. Tubulipores (Tubulipora),III, 3o5. Tuniciers (note) , III, 162. Tupinambis , II , 24. Turbinelles (Turbinella) , III, 106. Turbinolies , III , 3i3. Turbinolopses , III, 3i3. Turbots, II, 34o ; III , 75. Turdus , I , 368. Turnix , 1 , 486. Turritelles (Turritella ) , III, j*]. Tylode (Tylode ) , V, 87. Tylos (Tylos) , IV, ïfa Typnis (Typhis) , IV, 124. Typhlops (Typhlops) , II , 73. Tyrannula (add.) , 1 , 582. Tyrans (Tyrannus) , I, 356. Tyrsé , II , i5. U. tFcas ( Uca ), IV, 49' Ule'ïotes ( Uleiota ) , V, 102. Ulobores ( Uloborus ) , IV , 246. Uloceres ( Ulocerus ) , V , 75. Ultimes ( note ) , III , 94. Ulula, I, 342. Umbrina, II g 174. Unau , I, 225. Unibranchaperture , II , 354» Unicuirasse's , IV, 107. Unio, III, t38. Unipeltata , IV , 107. Upeneus ,11, 157. Upis ( Upis ) , V , a5. Upupa , 1 , 438. Uranies ( Urania ) , V , 387. Uranoscopes ( Uranoscopus ) , II , i53. 002 Urceolaires , III , 3s5. Uria, I, 547. Urine , 1 , 38. Uromastix , II , 34 . TJropodes ( Uropoda ) , IV , 286. Ursons , 1 , 216. TABLE Ursus, 1 , 1 35. Urubitinga , I , 33o, Urubu ,1,317. Usies ( Usia ), V , 463. Utérus, I, 3g. Uvigerines ( note ) , III , 24. Vaginales ( Vaginalis ), I, 54 ï • Vaginicoles, III, 324- Vaginules ( Vaginulus ), III , 39. Vaginulines ( note ), III, 24. Vaisseaux, I, 22. Valvées.(Valvata), III, 78. Valvulines ( note ), III, 24- Vanellus , I, 5o2. Vanesses ( Vanessa ), V, 38o. Vandoise, II, 275. Vanga, I, 353. Vampire, 1 , 117. Vanneaux, 1 , 5o2. Vappons ( Vappo), V, 487. Varanus ( note ), II , 26. Vari, 1 ,107. Variétés, I, 16. Varioles, II, i33. Vastrès, II, 327. Vautourin, I, 3 16. Vautours, 1 , 3i 4- Veine porte 1 , 56. Vêlâtes, III, 86. ' Vélelles ( Velella ), III, 284. Vélies (Velia), V, 204. Vemme, II, 307. Venturon, I, 411* Venus (Venus ), III, 149. Verdier, I, 4^3. Vérétilles ( Veretillum ) III, 319. Verge, I, 3g. V. Vermets ( Vermetus ), III, 108. A^ermilies , III , 1 09. Veron, II, 276. Veronicelle ( noie ), III, 3g. Vers à sang rouge, III, 182. Vertébralines ( note ), III, 23. Vertébrés, I, 48. Vertébrés ovipares , I, 299 Vervet , 1 , 92. Vespertilio, I, 112. Vespertillons, I, 120. Vesperus ( Vesperus ), V, 129. Vespa , V, 334. Vessie, I, 56. Veuves, 1 , ^12. Vibrions ( Vibrio ), III, 326. Vidua, I, 4 12. Vieille, II , 256. Vigogue, I, 258. Viuago, I, 492- Vipères ( Vipera ), II , 90. Vipérine , II, 84- Viréons (note), I, 35i. Virgulaires , III , 3 1 8. Virgalincs ( note ), III , 25. Vernes , 1 , 35. Viscache, I, 222. Vitrines ( Vitrina), III, 42- Vives, II, i52. Viverra, I , i54» Voiliers , II , 202. Volonté, T, 43- ALPHABETIQUE 5o3 "Volucelles ( Volucella ), V, 49 »• Volutes ( Voluta ), III, gi. Volvaires ( Volvaria ), III, 95. Volvoces (Volvox), III, 827. Vomer, II , 209. Vorticelles ( Vorticella), III, 296. Vouroudrious , 1 , 455. Vrillettes, IV, 483. Vulselles ( Vulsella ), III , 128. Vultur, 1 , 3 1 4- Vulve, I, 3g. Vulvulines ( note ), III, 25. X. Xanthornus , I, 4X8. Xenopeltis , II , 81. Xestomyzes ( Xestomyza ) , V, 4^3. Xilophages (Xilophagi ) , V, 89. Xilophiles ( Xilophilus ) , V , 73. Xiphias , II, 200. Xiphorhynchus ( add. ) , 1 , 583. Xiphosoma ( note ) , II , 79. Xiphydries ( Xiphydria ) , V , 277. Xirichthys , II, 262. Xistères ( note ) , II , 194. Xorides ( Xorides ) , V , 285. Xyèles ( Xyela) , V , 277. Xylocopes ( Xylocopa ) , V, 346. Xylophages (Xylophagus ), V, 48 i. Xyphosures ( Xyphosura), IV, 184. Xystes (Xysta ) , V, 5 14. Xytelines ( Xytelinus ) , IV , 483. Y. Yarké , I, io3. Ynambus , I , 487. Yponomeutes(Yponomeuta),V,422. Yunx , 1 , 452. z. Zabres ( Zabrus ) , IV, 392. Zèbre , 1 , 253. Zélimes (Zelima ) , V, 376. Zelus ( Zelus ) , V, 2o3. Zerani, I, 210. Zenik (note) , I, i58. Zerda , I , i53. Zeus, II, 210. Zeuzères ( Zeuzera ) , V, 399 Zibeth, J , i55. Zirophores ( Zyrophorus ), IV, 438, Zizel, I , 197. Zoanthes ( Zoanihus ) , III , 29^. Zoarcès , II , 240. Zoe's ( Zoca ), IV, i52. Zocor, I , 207c Zodions ( Zodion ) , V, 5o6, Zonitis( Zonitis), V, 67. 5o4 Zophoses ( Zophosis) , V, & Zoopbytes , III, 218. Zosterop» (note) , 1 , 388. Zuphies ( Zuphium ) , IV, 23^. Zuzares ( Zuzaya), IV, 137. TABLE Zygaena, II, 393. Zy gènes ( Zygaena) , V. 3g3. Zygies(Zygia), IV, 474. Zygnis (note) , II , 64- Zygops(Zygops), V, 86, £iN DE LA TABLE ALPHABETIQUE DE L'OUVRAGÉ. PII. i. Ix^ prand ôalaao. /.p.joç z . Le Vison . f.p. z£â J Jnuy'i . / . p. /co/o/m , I . /j . i83 77. III. ZjwtttarJ t&/. i^dyle à yitcttc êtajè*.Lp.3a6 z. Cm />i/m. 32

êeI.p.33S S. Autour iiatr.1. /• 333 . 6. A atyrra t/< ji; a // . 3S3 . /Y. 7F, LawiILzr'd def Ptrrrc-ff s,r//f i.Podin/e 2 .L'Tilj^//n(içutt vromè/i/./.it. j.£o . ?>XpP/tf/e(/o/i moine, J />. 3yÔ(nok)4, .JVouveMt (bânaa. < >. IL tiifntme dÉmenaue,Zv. 4&&- mûcAe/^i/ . // p ^3 . 3 A/t/' / 7}l 111. ¥W /.aur-i/Zarc? cfel Am&t 2ïzr~ . -i. JEfé/riùZacâ/Ze />on' /Z /?. &&.- 2. Z/\7/>e/teu^ de Cea/lan Jf.p. jé>.\ PI, MJE -Lii-rr?ri .•.•*&• n 2 . <7 Tefe ae //. .tm/)roi 3i6.~ 2. Jïernop&œ et T'0//è/\r/Z p. 3j(y - 3. (rf/m/t' J('/iLvt7o/>/ iT/u/ll jO\j 'note). PI. XV. 3 S JO S- LzunViTi './ def. Jlcrrvn sntA.' j 2 .T/c7icci)s sac-ca/uo- , (( \) 3- 4,. ti.Divav ( /}en • 5- fftspe borde, V .p /-/2 . 6. ffelee perforée, V ' . p, 33 . j.Ërenfe a g 7 t eue, T7 P-/3 / Pl.XJTIL il/.uJ M l.Pm v t scna* . /. Pt&taaee a auairé /ac/ns/J^p.jo^. 2 , Pamoore a/àrna/i/ If . p.^o^p . 3. Tatemn dotwletar&ù>.l& &. 4&fc ji.Ontfartmaia/re, IF'p.03- . â. Céébme a dc/Lr eo/7h\. ifa le le vue