+ e … RARE + * ru et ue Be mn céraei x r d' je: ts L CRE — ce ++ Eee Lan Sie" + mL PR 41 H JR ALU AGE } Li 1 LM, Th \AT À ne te LE A ARR HAE PAL FIN fi CxOY RÈGNE ANIMAL D'APRÈS SON ORGANISATION. IMPRIMERIE D'HIPPOLYTE TILLIARD, RUE DE LA HARPE, N° 78., LE RÉGNE ANIMAL DISTRIBUÉ D'APRES SON ORGANISATION ; POUR SERVIR DE BASE A L’'HISTOIRE NATURELLE DES ANIMAUX ET D'INTRODUCTION A L’ANATOMIE COMPARÉE. Par m.1E saron GUVIER; GRAND OFFICIER DE LA LÉGION-D'HONNEUR, CONSEILLER-D'ÉTAT ET AU CONSEIL ROYAL DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE ; L'UN DES QUARANTE DE L/ACADÉMIE FRANÇAISE, SECRÉTAIRE PERPÉTUEL DE L'ACADËMIR DES SCIENCES, MEMBRE DES AGCADÉMIES ET SOCIÉTÉS ROYALES DES SCIENCES DE IONDRES, DB BERLIN , DE PÉTERSROURG , DE STOCKHOLM, D’ÉDIMBOURG , DE COPENHAGUE, DE GŒTTINGUE, DE TURIN, DE BAVIÈRE, DE MODÈNE , DES PAYS-BAS, DE CALCUTTA, DE LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE LONDRES, etc. AVEC FIGURES DESSINÉES D'APRÈS NATURE. NOUVELLE ÉDITION, REVUE ET AUGMENTÉE. TOME INT. Yaris, CHEZ DÉTERVILLE, LIBRAIRE, RUE HAUTEFEUILLE, N° 8; ET CHEZ CROCHARD , LIBRAIRE, cLoÎrnE SAINT-BENOÎT, N° 16, 1830. è tv di . ATEN TS 0 * 2 e (Ra 2e " É Co" “ CATRAR: HAUTES pes MF n? RTE 4: Rare 14 cz (A ; ? TER ER YEUL OA] ARRGUTE PSE AVERTISSEMENT. Pour laisser ensemble toute la portion de cet ouvrage dont M. Latreille a bien voulu se charger, j'ai réuni dans ce volume, im- médiatement après l’'embranchementdes mol- lusques et la classe des vers articulés, tout l’em- branchement des zoophytes qui, dans l’ordre de ma méthode , n'aurait dü venir qu'après la classe des insectes ; en sorte que le volume ac- tuel rassemble précisément les animaux dont Linnæus formaitsa classe des vers. Sa publica- tion retardée pardiverses circonstances,a obligé aussi d’y placer la table alphabétique de tout l’ouvrage, mais le lecteur prévenu, ne sera point embarrassé par cette interversion. Les animaux dont jy traite sont ceux qui, dans ces derniers temps , ont donné lieu à plus de recherches et de découvertes, et qui de ma part ont exigé plus de travail et plus de chan- | b v} AVERTISSEMENT. gements dans les genres et dansla distribu- tion des espèces. J’ai cité religieusement comme à mon ordinaire , les observateurs dont les ouvrages m'ont fourni des données ; on verra que j'ai surtout profité des travaux de M. de Lamarck, que les sciences viennent de perdre, etde MM. de Blainville, Savigny ,de Ferussac, des Hayes, d’Orbigny, Rudolphi, Bremser, Otio, Leuckart, Chamisso, Eisenhardt, Rang , Sowerby , Charles Desmoulins , Quoy et Gaymard, delle Chiaje, Defrance , Deslonchamp, Audouin, Milne Edwards, Dugès, Moquin Tandon, Ranzani, Morren, et nombre d’autres savants observateurs, que j'ai eu soin de nommer. Quelque lenteur que j'aie mise à publier ce volume, j’ai encore le regret de n’avoir point recu à temps quelques ouvrages récents qui m’auraient encore procuré de bons matériaux, particulièrement le Sysééme des Acalèphes de M. Eschholtz ( Berlin , 4829, in-4° ), que je reçois au moment üu je livre cette feuille à l'impression, et l’article Zoopxyres du Dic- lonnaire des Sciences naturelles de M. de Blainville, qui n’est point encore imprimé. Au Jardin du Roi, mars 1830. | TABLE MÉTHODIQUE DU TROISIÈME VOLUME. Pag. DEUXIÈME GRANDE DIVISION DURÈGNE ANIMAL. MOLLUSQUES. se Leur division en six classes. CÉPHALOPODES.. . - Seiches.. . . . . . Poulpes. . . . .. Polipes d’Aris- tote . . . . . Elédons d’Aris- 155 PORT Argonautes. . . . Bellérophes. . . . Lolisopsis.. . . Calmars propre- ment dits.. . Onychotheuthis. . Sépioles.. . . . . Sépiotheutes.. . Seiches propre- ment dites. . . Nautiles. . . . .. Spirules.. ; ., Nautiles De ment dits. . . . Orthocératites, . Bélemnites. . . Actinocamax. . . . Ammonites.. Ammouites pro- Ammonites. . . Cératites.. . . . Orbulites. . . . Scaphites. . . . Baculites. Hamites. Turrilites. . . Camérines. . . . . Sidérolithes.. . Hélicostégues. . . Hélicostégues ammonoïdes. Hélicostégues turbinoïdes. . Stycostégues.. . . Enallostégues. . . Clio. . *|[PTÉROPODES.. : . .. Cymbulies. . . . Pneumodermes.. . Limacine.. . .. Hyales. . 7: 2%. Cléodores.. . . . Cléodores prepres. Creséis. . . « . Cuviéries. « . ... Psychées.. . . . . Eurybies. . . . . PyrpOL EU. GASTÉROPODES. . . . Leur division en ordres. Puzmonés. . . : . . Puimonés terrestres. . Limaces. . TABLE MÉTHODIQUE Limaces : propre- ment dites. . . Vaginules. . . . . Testacelles. . . . Parmacelles. . . . Escargots.. . . Escargots propre- ment. dits. . . . Vitrines. . . . . . Bulimes terrestres. Bulimes propre- ment dits. . . Maïillots.. . . . Grenailles . Ambrettes.. . . Nompareiïlles.. . . Aypathines. . . . . Pulmonés aquatiques. Onchidies. Mélampes.. . . . . NuUDIBRANCHES. . Onchidores.. . . . Plocamocères. . . Polycères.. : ... . Tritonies.. . . . . Fhéthys.. : . . . . Scyllées. Glaucus. . . . . . Laniogères. . . . . Eolides.. . . . . . Cavolines.. . . ... Flabellines. . . . . Tergipes: . : . Businis Ada. te Woletce Pag. Placobranches. . . INFÉROBRANCHES.. + . . Phyllidies. . . . . Diphyllides.. . . . TECTIRRANCHES. . . . . Pleurobranches. Pleurobranchæa. . Aplysies. . . . . . Dolabelles. . . . . Notarchus. . . . . Bursatelles. . . . . Acères. &40:,1.0. % Bullées. , : . . . Bullenil: 1er Acères propres. Gastroptères. . . . Ombrelles. HÉTÉROPODES. . . . . . Ptérotrachea. . . . Carinaires. . . . . Ailantes.. . . . . Firoles,. . . .« . . Timoriennes.. . . Monophores. . . . Phylliroés: . . . . PEGTINIBRANCHES. . . . Trochoïdes. . : . . . Toupies. Tectaires. . . . . Epérons. . : Roulettes. . . . . Cantharides. . . Entonnoirs. . Télescopes. . . Trochus.. . __. Sabots propre- ment dits. . Dauphinules.. . . Pleurotomaires, . DU TROISIÈME VOLUME. 1x Turritelles. Scalaires. . . . . Cyclostomes. . Valnées. « . . . . Paludines. . Littorines. Monodontes. . . . Phasianelles. . . Ampullaires. . . Lanistes. Hélicines. . . .. Ampulines. . . Olygires. . . Mélanies. . . . . . Rissoaires. . . Mélanopsides. . . Pirènes. . .. . . . Actéons. Pyramidelles. . . . Janthines.. . . Nérites. . Nérites propres. Vélates. . ..... Néritines. . . . . Clithons.. . Capuloïdes, . . . .. Cabochons. . : . . Hipponyces. . .. Crépidules. . . . . Piléoles. . Septaires ( Navicel- les Lam: . . . Calyptrées. Siphonaires. CAR Digarets. UE -<4. Coriocelles.…. . . Cryptostomes.. . . Buccinoides. Conesl hr. Le Porcelaines. Ovules. Pag. 7 ib. Tarières. Pag. Ovules propres. . cb. Navettes. . . .. tb. APR 94 Nolütés:: + . . . . th. Olives.. . . . . . tb Volvaires. . . . . 95 Volutes propres tb Cymbium ib Volata. 20 96 Marginelles. . . . cb. Colombelles.. . . 2b. MTS UE 2 ON ED. Cancellaïres. . . . 97 Buccins.. . . . . . 1b. Buccins propres... tb. Eburnes.. . . . . (b. Ancillaires. . . . - 16. Tonnes se ne 99 Tonnes propres. cb. Perdrix. . . . . tb. Harpes. .1. ... 1b Pourpres. . .. . 16. Licornes. 100 Sistres. ( Rici- nules lam.}). 5. Choncholepas. . . cb. Casques. . . . . .. tb. Heaumes. . . . . 101 Cérithes. : 27... 5b. Potamides.. . . . 102 Rochers. . . . . . tb. Murex. : . . .. 103 Murex propre- j ment dits... . cb. Brontes.. . . . cb. Typhis. . .- .-. ii Chicoracées.. . cb. Aquilles. . . . 104 Lotoriums. . . 4. Tritoniums. . . 66. Trophones. . . : à. Ranelles.. . . . . ib. Apolles. . . .. Fuseaux Fuseaux pro- prement dits. Lathires.. . . . Struthiolaires. . Pleurotomes. Clavatules. Pyrules. . Carreaux. . Fasciolaires. . . Turbinelles. . . . Strombes.. . . .. Strombes propres. Ptérocéres.. . Rosteliaires. . . . Hippocrènes.. . . TuruLirRANCHES. Vermets. . .... Magilesr#.. . . . Siliquaires. . . . . SCcUTIBRANCRES. . . . . Ormiers... . . .. Haliotides propres. Padolles.. . . .. Stomates. SEL Fissurelles. . . . . Emarginules. . . . PAVOIS RME LE CyaLosrANGuES.. Patelles.. . . . .. Oscabrions. . . . . ÂACÉPHALES Radiolites.. . .. Sphérulites. . . . Calcéoles. . . .. Hippurites. Batolithes.. . . . Huitres 4." 0 Huiîtres propres. Limesinr1meue Houlettes. . . .. Hinnites. . . . .. Plagiostomes.. . . Pachytes.s..u.,. Dianchores. . . . . Podopsides.. . . . ATomies EME Placunes: 7... Plicatules.. . ., Marteaux.. . . . . Vulselles. . . . . . Pernes.ys: 1: Crénatules.. . Gervilles. . . . . Inocérames. . . . Catilles 7000 Pulvinites., . . . Ethéries. . . . . . Arondes. . . Pentadines. . . . . Avicules. Jambonneaux. Ares tels sl Arches propres, . Cucullées, . . . Pétoneles. . . Nucules.. . . . , Trigonies.. . . . . Mytilacés.. . . . . ; Mois... "7," Moules propres. . Lithodomes.. . . Anodontes. . . . . Iridine. . . . . . Dipsade. . . . .. . Pag. Mulètes.. . . . . . 138 Hyries. 139 Castalies. . . . . cb. Cardites. . . . . . tb. Cypricardes. . . . Coralliophages, . . cb. Vénéricardes. . . . zb. Crassatelles. . . . . 2h. Camacées . : .. . . Chaman mer. tb. Tridacnes.. . . . &b. Tridacnes pro- pres. - . . . 142 Hippopes.. . . ‘4. Cames propre- ment dites, . Dicérates.. . . cb. Isocardes. . . . 5b. Cardiacéas nn ri: 144 Bucardes.. . . . . cb. Hémicardes. . . . 145 Donaces. . . ... cb. Cyclades.. . . .. 146 Cyrèues. . . . . . ib. Cyprines. . . .. db. Galathées. . . . . 147 Corbeilles. . . . . cb. Hellines a... | 1h. Loripèdes. 148 Lücines es 2 : 149 Ongulines. . . : . 5b. Vénus. . . CCR Vépus propres.. . 150 Astartés ou Cres- sines, . : . . . tb, Cythérées. . tb. Capses.. . . ... 151 Pétricolrs , . . . 152 Corbules, . . . .. tb. Mactres.. . . . . . cb. Mactres propres. . Lavignons.. . . . tb. DU TROISIÈME VOLUME. Enfermés.. . . ... Myes. . .. . . . . 154 Lustraires.. . . . 16. Myes propres. . . 155 Apatines. . . . . tb. Solémyes. . . . . tb. Glycymères.. ib. Panopes.. . . . . 156 Pandores. . . . . &b. Byssomies. . . . .. cb. Hyatelles. . . . . . Solens. . . . Solens propres. . &. Sanguinolaires.. . Psammobies.. . .* tb. Psammothées. . . 2. Pholades. . . . . . tb. Tarets. Fistulanes- . -. Gastrochènes.. . . cb. Térédines.. . . . Clavagelles.. . . . 5b. Arrosoirs.. . . . . tb. ._.. ACÉPHALES SANS CO- QUIELAS SE re Le 162 SHNPIES PRE VE NANES 163 Biphores. . . ….. . 1b. TRAME EU ee 164 Salpapropres. . . 165 Ascidies. . . . .. zh. ABTÉGES se «7 + 107 Botrylles. . . . . . 165 Pyrosomes. . . . . 2. Polyclinum. - 169 BRACHIOPODES. . . 170 Linpgule:. . . . .. 2h. Térébratules. . . . 171 Spirifères. . . . . 192 Thécidées . . . . 193 Orbicules. . . . . zb. Discines.. . , : . &b. xiJ TABLE MÉTHODIQUE + Pag- Cranies CIRRHOPODES . . . 174 Anattes "4". 17 Pentalasmis. . . . cb. Pouce-Pieds.. . . 176 Cineras. . . . .. 177 OO ET. tb. Tetralasmis. . . . 16. . Glands de mer. . . 5b. Balanes.. . ..: 178 ACaaes es T2) « b Conies.. . .. .. th Asemes. . . . .. ib. Pyrgomes. . . .. &. Ochthosies. + 179 Creusies. . . . .. tb. Coronules.. . . . 1. Tubicinelles . . . àb. Diadémes.. . . . àb. TROISIÈME GRANDE DIVISION DU RÈGNE ANIMAL. ANIMAUX ARTICU- LES PUBS it ee Leur distribution en quatre classes. . . , 182 LES ANNELIDES. . . . 186 Leur division.. . . .. 187 ANNELIDES TUBICOLES. . 189 Serpules,x.. #45". 190 Spirorbes. . . . . 191 Sabellesss 2. tb. Térébelles. . . . . 193 Amphitrites. . . . 194 Syphostoma. . . . 196 Déntales 4: . “2h. DonsirrANGRES. . . . . 107 Arénicoles. . . .. tb, Amphinomes.. . . 108 GRIOES En. LR. Pléiones. . . . . 199 Euphrosines.. . . Hipponoës. . . Eunicemint.} . .: Lysidices. . . . . Aglaures. . . .. Néréides. . . - . . Phyllodoces. . . . Lombrinères. . . . Aria Use Hesiones. is Ophélies. . . . . . Citrhatules::. Palmyres.: . .'. . Aphrodites:. . . . Halithées Polynogstr . : :": Sigalions. . . .. Acoëétes. « . . . . Chætoptères. ABRANCEES. . « . . . . Abranches sétigères. . Lombrics.... . . . Lombrics propres. Enterions. . . . Hypogæons. . Trophonies. . . . Naïades.. . . . . . Climènes.. . . . . Abranches sans sotes. Sangsues. . . . . . Sangsues propres. Nephelis. . . .. Trochéties.. . . . Aulastome.. . . . Branchiobdelles. . Hæmocheris.. . DU TROISIÈME VOLUME. Pag. Albiones, . . .. 216 Brancheilion. ib. Clepsines. . . . ib. Phyllines. . . .. 217 Malacobdelles.. . tb. Dragoneaux. . . . 5h. QUATRIÈME EMBRANCHE- MENT ou GRANDE DIVISION DES ANIMAUX. LES ZOOPHYTES où ANIMAUX RAYON- NS. ONU. . + 218 Leur division. . . . . 220 ECHINODERMES. . . . 223 PÉDICELLES.) 0 . . . 224 Astéries. . . . . . 225 Astéries propres. ip. Ophiures. . . .. 228 Euryales ( Gor- gonocéphales , Leach.). . . Û Comatules(Alecto, Leach.). . ... . 1. “ Encrines. . . . .. 229 Apiocrinites.. . . 230 Encrinites.. . . . 1b. Pentacrinites, . . 4. Platycrinites.. ëb. Cyathocrinites., . 16. Actinocrinites,. . 4, Rhodocrinites. , , &b. Eugeniacrinites. . 5b. DUR 0. . 1b, Oursins propre- ment dits. . . . 232 Echinonés.. . 234 Nucléobites. . ëb. Galérites. . 1b, Scutelles.. . . .. 235 Rotulæ. «+ 40 Cassidales. . . tb, 236 Ananchites, . , . Clypéastres. . . Fibulaires. . . Spatangues. . . . Brissoides. . . Brifrus. . . . .. Holothuries. . . . EcniNoneRMEs PIEDS ITA Ma D Molpadies. . .. Myniades.. . . . Priapules.. . . . Lithodermes. : . Siponcles.. . . . Bonellies. . . . . . Thalassémes. . . . pro- Thalassémes DES Le Echiures.. . ... Sternapsis.. INTESTINAUX. sv. Leur pen RP CAVITAIRES... . . . . Filaires.. . . . : . Tricocéphales. Trichostomes. . Oxyures.. . .. Cucullans. . . . Ophiostomes.. . Ascarides.. . , .. Strongles.. . . . Spiroptères.. . . . Physaloptères. Sclérostomes.. . . Liorhynques. 4 Linguatules. . .. Prionodermes. . . Lernées.. . , .. Lernées propres. . Pennelles. . Sphyrions,. . . . Anchorelles.. . Liyr; 3 256 ib, 257 ib. XiY TABLE MÉTHODIQUE Brachielles. . Clavelles. . . . Condracänthes. . Nemerte. . . . . . Tubulaires: . . . . Ophiocéphales. . . Cérébratules. : . . PARENCHYMATEUX. Acanthocéphales. . . . 261 Echinorinques. . Hæruca.. : .. Trématodes.. . . . Douves., …. . . . Festucaires, . . . Strigées. . . . . Géroflés.. . . . Douves propres. . Holostomes. . . . . Polystomes.. . .. Cyclocotyles. . . Tristomes. Hectocotyles. . . . Aspidogaster. . . . Planaires.. . . . Prostomes. . . . . Derostomes.. . . : Phænicures ou Ver- tumnus. . . . . Ténioides.. . . . .. Mænianrit tes Tricuspidaires. . Pag. } . 257] ACALÉPHES, vulgaire- ment ORTIES DE MER ARE tue DE ACALÉPHES SIMPLES. + 272 . 258 ib. 259 1b. tb. 260 1b. tb. 262 cb. ëb. tb. tb. * 270 Botriocéphales, . . tb. Dibothryorhynques.:b. Floriceps. . . . . : 3b. Tétrarinques.. . . 271 Tentaculaires. , . 6. Cysticerques. . . . :b. Cœnures. . . . .. SCDIEXR, UN de le à Cestoïdes. . . .. Ligules.. . . .. Pag: Méduses. . . . . . àb. Méduses propres. 256 Equorées. . . . . tb. Phorcynies. . . . ib. Fovéolies .. ... . Pélagies. . . . . . tb. Cyanées . . . : . 277 Rhyzostomes.. . 278 Céphées. . , .. 279 Cassiopées.. . . . 16. Astomes. . . . . 14. Bérénices. . . . . 280 Eudores.. . . . . ib Carybdées.. . . . Beroés. . . . . . ëb. Idyassnicr. choc abT, Doliolum. . . .. 282 Callianires.. . . . tb. Janires. . . . . . ib. Alcinoés.. . .. . tb. Ocyroës.. . : . . ib. Gestes guides 00 tb. Porpites. . . . . . 283 Vélelles.. . . . . . 284 ACGALÉPHES HYDROSTA- Obs UNS EU Physalies. . . . . 285 Physsophores. . . 286 Physsophores pro- prés: MT" ip. Hippopodes. . . . 287 Cupulites. . . . . tb. Racemides. . . . tb. Rhizophyzes.. . . 3. Stéphanomies. . . 288 Diphyes. . . . . . 1b. Diphyes propres. 26. DU TROISIÈME VOLUME. XV Pag. Abyles; tre" 20 289 Cuboïdes. . . .. ib. Navicules. . . . . tb. POLYPRES: 20... th, PoLypEs GHARNUS, VUL- GAIREMENT ORTIES DE MER FIXES. . : . . . 290 Actinies. . . . . . 291 Actinies propres . tb. Thalassianthes.. . 293 Discosomes. . . . 6. Zoanthes.. . . .. tb. Lucernairés. . . . cb. PoLypEs GÉLATINEUX. . 294 Polypes à bras. . . 5b. Corines.. . . . .:. 295 Cristatelles.. . . . 206 Vorticelles. . . . . :b. Pédicellaires. . . . 297 PoLypEs À POLYPIERS. . 2b. Polypes à tuyaux. . 298 Tubipores. . . . . cb. Tubulaires. . . . . 209 Tubulaires mari- 1 V2. LOT D y ib Tibianes.. . . . . àb. Cornulaires. . . . 300 Anguinaires.. . . &b, Campanulaires.. . 6h. Clyties. . . .. A Laomédies. . . àb. Sertulaires. . . . . :b. Aglaophénies. . . 301 Amatia, . . , . . àb, Antennulaires. , . &b. Sertulaires pro- Polypes à cellules. . 3o9t Cellulaires. . . . . 5. Crisies.. . , . . . &. Acamarchis. . . . b. Loricules, . . . 303 Eucratées, . . . . 303 Electres.. . . . . ib. Flustres. … . . . . :b. Cellépores. . . . . 304. Tubulipores. . . . 305 Corallines. . . . . cb. Corallines propres. 16. Amphiroés. . . . 306 Janies.. . . . .. ib Cymopolies. . . . à. Pénicilles. . . . . tbe Halimèdes. . . . . 307 Flabellaires. . . . 6. Galaxaures. . . . tb. Liagores We ce tb. Anadiomènes. . . 308 Acétabules. . . . ib. Polyphyres. . . . ib. Polypes corticaux. . 309 Cératophytes. . . . . .. ib. Antipathes. . . . . :b. Gorgones.. . . . . 310 Plexaures.. . . . üb. Eunicées. . . . . tb. Muricées. . . . . 31t Primnoa.. . . .. tb. Lüophytes.. . ...... ib LES D RON A ET PR ANEE 2722 Corail.. . . . : . Mélités. . . . .. 312 Isis propres. . . . 10. Mopsées. . . . . à. Madrépores.. . . . :b. Turbinoles. . .. 313 Caryophyllies. . . 8. Oculines.. . . .. ib. Madrépores pro- pres tu. un. 314 Pocillopores.. . . 4h. Sérialopores.. . . 16. Astrées. . . . . . tb. Explanaires. . . . cb, Poriles. . . . . . 1b, Méandrines, . . . &b, XV] Pag. Pavonies.. . . . . 315 Hydnophores. . . 5b. Agaricines.. . .'. b. Sarcinules.. . . . cb, Stylines. . . . .. tb. Millépores. . . . . 316 Distichopores. . . 0. Müllépores pro- prés. -. . : tb. Eschares. . . .. tba Rétépores. . . . . b. Adéones..... . 317 Polypiers nageurs. . . . ib. Pennatules.. .. ib. | Pennatules pro- me 21 SE TRE 318. Virgulaires. . . . ib..| Scirpéaires. . 319, Pavonaires. , . . cb, Rénilles.. . . . . cb.! Vérélilles. . . . . tb. Ombellulaires.. . 5. Ovulites. : . . . . 320 Lunulites.. .: . . . zh. | Orbiculites. . . . . cb. Dactylopores.. . . 5b. ZAÏICNONS LU. 4 de ce tb. Alevons:.... . "x 1. TABLE MÉTHOD. DU TROISIÈME VOLUME. Pag. Théthyes. . . Bar Eponges. . . . .. tb. INFUSOIRES.. . . . . . 322 RoTiFÉRES. . . . . . . 323 Furculaires.. . . . 324 Trichocerques.. . 4h. Vaginicoles. . . . tb. Tubicolaires. . . . zh. Brachions. . . . . 325 INFUSOIRES HOMOGÈNES. D. Urcéolaires.. cb. Trichodes. . . . . zh. Leucophres.. . . . 5b. Kérones£.….1,40. ‘7h: Himantopes. Are Cercaires. . . . . . 326 Vibrions. . . . . . tb. Enchelides.. . . . cb. Ciclides., . . . . . 4b. Paramèces. . . . . 1b. Kolpodes.. . . .. 5. Gones. . . .. . tb. Bursaires.. . . . . üb. Protées.. . . . . . 2b. Monades.. . . . . 327 Volvox. . . « . .. tb. dt. LE REGNE ANIMAL DISTRIBUÉ D'APRÈS SON ORGANISATION. DEUXIÈME GRANDE DIVISION DU REGNE ANIMAL. LES MOLLUSQUES (1). Les mollusques n’ont point de squelette articulé, ni de canal vertébral. Leur système nerveux ne se (1) NV. B. Linnæus réunissait en une seule classe, sous le nom de vers, tous les animaux non vertébrés, sans membres articulés ; il Ja di- visait en cinq ordres : les Ixresrins , embrassant quelques-uns de mes annelides et de mes intestinaux ; les MorLusQuEs, comprenant mes mol- lusques nus, mes échinodermes et une partie de mes intestinaux, et de mes zoophytes; les TEsrAcés, comprenant mes mollusques et anne- lides à coquilles; les LyTroPnyTEs ou coraux pierreux , et les Zoopnyres, embrassant le reste des polypes , quelques intestinaux et les infusoires. La nature n’était point du tout consultée dans cet arrangement, Bru- guières, dans l’Encycl.méthod., chercha à le rectifier. 11 établit six ordres de vers, savoir : les Ivrusoirss; les Inresrins, qui comprenaient aussi les annelides ; les MorrusQuEs, réunissant à mes vrais mollusques nus plu- sieurs de mes zoophytes; les ÉCHINODERMES, comprenant seulement les oursins et les astéries ; les TESTAGÉS, à peu près les mêmes que ceux de Linnæus; et les ZooPnyres, nom sous lequel il n’entendait que les co- raux. Cette distribution n’était préférable à celle de Linnæus que par un rapprochement plus complet des annelides, et par la distinction d’une partie des échinodermes. Je proposai un arrangement nouveau detous les animaux sans vertèbres, fondé sur leur structure interne, dans un mémoire lu à la Société d’his- toire naturelle, le 21 floréal an 1, ou le 10 mai 1795, dont tous mes tra. vaux postérieurs, sur cette partie de l’histoire naturelle, ont été des développements. TOME III, / 1 \ 2 j MOLLUSQUES réunit point en une moelle épinière, mais seule- ment’en un certain nombre de masses médullaires dispersées en différents points du corps , et dont la principale, que l’on peut appeler cerveau, est si- tuée en travers sur l’œsophage, qu’elle enveloppe d’un collier nerveux. Leurs organes du mouvement et des sensations n’ont pas la même uniformité de nombre et de position que dans les animaux verté- brés, et la variété est plus frappante encore pour les viscères , et surtout pour la position du cœur et des organes respiratoires, et pour la structure et la nature même de ces derniers ; car les uns respi- rent l'air élastique , et les autres l’eau douce ou salée. Cependant leurs organes extérieurs et de locomotion sont généralement symétriques des deux côtés d’un axe. La circulation des mollusques est toujours dou- ble, c’est-à-dire que leur circulation pulmonaire fait toujours un circuit à part et complet. Gelte fonction est aussi toujours aidée au moins par un ventricule charnu , placé non pas comme dans les poissons , entre les veines du corps et les artères du poumon, mais au contraire entre les veines du poumon et les artères du corps. C’est donc un ven- tricule aortique. La famille des céphalopodes seule est pourvue en outre d’un ventricule pulmonaire , qui même est divisé en deux. Le ventricule aortique se divise aussi dans quelques genres, commé les arches et les lngules; d’autres fois, comme dans EN GÉNÉRAL. 3 les autres bivalves, son oreillette seulement est divisée. Quand il y a plus d’un-ventricule, ils ne sont pas accolés en une seule masse, comme dans les animaux à sang chaud , mais souvent assez éloignés l’un de l’autre, et l’on peut dire alors qu'il y a plu- sieurs Cœurs. Le sang des mollusques est blanc ou bleuûtre , et la fibrine y paraît moins abondante en propor- tion que dans celui des animaux vertébrés. IL y a lieu de croire que leurs veines font les fonctions de vaisseaux absorbants. Leurs muscles s’attachent aux divers points de leur peau, et y forment ‘des tissus plus ou moins compliqués et plus ou moins serrés. Leurs mouve- ments consistent en contractions dans divers sens, qui produisent des inflexions et des prolongements ou relâchements de leurs diverses parties, au moyen desquels ils rampent, nagent et saïisissent différents objets, selon que les formes des parties le permet- tent ; mais comme les membres ne sont point sou- tenus par des leviers articulés et solides, ils ne peuvent avoir d’élancements rapides. L'irritabilité est extrême dans la plupart, et.se conserve long-temps après qu’on les a divisés. Leur peau est nue , très sensible, ordinairement enduite d’une humeur qui suinte de ses pores ; on n'a re- connu à aucun d’organe particulier-pour l’odorat , quoiqu'ils jouissent de ce sens ; il se pourrait que l'isl A MOLLUSQUES toute la peau en fût le siége , car elle ressemble beaucoup à une membrane pituitaire. Tous les acé- phales, les brachiopodes, les cirrhopodes, et une partie des gastéropodes et des pléropodes sont pri- vés d’yeux; mais les céphalopodes en ont d’au, moins aussi compliqués que ceux des animaux à sang chaud. Ils sont les seuls où l’on ait découvert des organes de l’ouïe, et dont le cerveau soit en- touré d’une boîte cartilagineuse particulière. Les mollusques ont presque tous un développe- ment de la peau qui recouvre leur corps et res- semble plus ou moins à un manteau, mais qui souvent aussi se rétrécit en simple disque, ou se rejoint en tuyau, où se creuse en sac, ou s'étend et se divise enfin en forme de nageoires. On nomme mollusques nus ceux dont le manteau est simplement membraneux ou charnu ; mais il se forme le plus souvent dans son épaisseur une ou plusieurs lames de substance plus ou moins dure, qui s’y déposent par couches, et qui s’accroissent en étendue aussi bien qu’en épaisseur, parce que les couches récentes débordent toujours les an- /Ciennes. Lorsque cette substance reste cachée dans l’épais- seur du manteau, l’usage laisse encore aux animaux qui l'ont, le titre de mollusques nus. Mais le plus souvent elle prend une grosseur el un développe- ment tels qué l'animal peut se contracter sous son abri ; on lui donne alors le nom de coquille , et à EN GÉNÉRAL. 5 l’animal celui de testacé ; l’épiderme qui la recouvre est mince et quelquefois desséché ; il s'appelle com- munément drap marin (1). Les variétés de formes , de couleur, de surface, de substance et d’éclat des coquilles sont infinies ; la plupart sont calcaires; il y en a de simplement cornées ; mais ce sont toujours des matières dépo- sées par couches, ou transsudées par la peau sous l’épiderme, comme l’enduit muqueux, les ongles, les poils , les cornes , les écailles et même les dents. Le tissu des coquilles diffère selon que cette trans- sudation se fait par lames parallèles ou par filets verticaux serrés les uns contre les autres. Les mollusques offrent toutes les sortes de mas- lication et de déglutition; leurs estomacs sont tan- tôt simples, tantôt multiples, souvent munis d’ar- mures parliculières, et leurs intestins diversement prolongés. Ils ont le plus souvent des glandes sali- vaires et toujours un foie considérable , mais point de pancréas ni de mésentère; plusieurs ont des sé- _ crétions qui leur sont propres. Ils offrent aussi toutes les variétés de génération. Plusieurs se fécondent eux-mêmes ; d’autres, quoi- qu’hermaphrodites, ont besoin d’un accouplement réciproque ; beaucoup ont les sexes séparés. Les PACE UE PE NAPPES CAMES REPORT PR EEE FERRER (1) Jusqu’à moi l’on avait fait des testacés un ordre particulier ; mais il y a des passages si insensibles des mollusques nus aux testacés , les di- visions naturelles groupent tellement les uns avec les autres, que cette distinction ne peut plus subsister. IL y a d’ailleurs plusieurs teslacés qui ne sont pas des mollusques. 6 MOLLUSQUES. uns sont vivipares, les autres ovipares, et les œufs de ceux-ci sont tantôt enveloppés d’une co- quille plus ou moins dure, tantôt d’une simple viscosité. Ces variétés relatives à La digestion et à la géné- ration se trouvent dans un même ordre, quelquefois dans une même famille. Les mollusques en général paraissent des ani- maux peu développés, peu susceptibles d'industrie, qui ne se soutiennent que par leur fécondité et la ténacité de leur vie (1). DIVISION DES MOLLUSQUES EN SIX CLASSES (2). La forme générale du corps des mollusques étant assez proportionnée à la complication de leur or- ganisation intérieure, indique leur division natu- relle.- Les uns ont le corps en forme de sac ouvert par devant, renfermant les branchies, d’où sort une tête bien développée, couronnée par des produc- om (1) M. de Blainville a substitué au nom de mollusques celui de mala- cozoaires , et il en sépare les oscabrions et les cirrhopodes, qu’il appelle malentozoaires. (2) Cette distribution des mollusques m’appartient entièrement, ainsi que la plupart de ses $ubdivisions du second degré. LEUR DIVISION. à tions charnues fortes et alongées, au moyen des- quelles ils marchent et saisissent les objets. : Nous les appelons CéPHALOPODES. En d’autres le corps n’est point ouvert ; la tête manque d’appendices ou n’en a que de petits; les principaux organes du mouvement sont deux ailes ou nageoires membraneuses , situées aux côtés du col , et sur lesquelles est souvent le tissu branchial. Ce sont les Préropones. D’autres encore rampent sur un disque charnu de leur ventre, quelquelois mais rarement com- primé en nageoire, ef ont presque toujours en avant une tête distincte. Nous les appelons Gasrénoz PODES. Une quatrième elasse se compose de ceux où la bouche reste cachée dans le fond du manteau, qui renferme aussi les branchies et les viscères, et s’ou- .vre ou sur toule sa longueur, ou à ses deux bouts, ou à une seule extrémité. Ce sont nos Acé- PHALES. Une cinquième comprend ceux qui, renfermés aussi dans un manteau , et sans têle apparente , ont des bras charnus ou membraneux el garnis de cils de même nature. Nous les nonimons Bracnto- PODES, Enfin il en est qui, semblables aux autres mol- lusques par le manteau, les branchies,, ete., en diffèrent par des membres nombreux, cornés ; ar- liculés , et par un système nerveux plus voisin de 8 CÉPHALOPODES. celui des animaux articulés. Nous en ferons notre derniere classe, celle des CrrrHoPoDes. PREMIÈRE CLASSE DES MOLLUSQUES , LES CÉPHALOPODES (1). Leur manteau se réunit sous le corps, et forme un sac musculeux qui enveloppe tous les viscères. Ses côtés s'étendent dans plusieurs en nageoires charnues. La tête sort de l’ouverture du sac; elle est ronde , pourvue de deux grands yeux, et cou- ronnée par des bras ou pieds charnus, coniques, plus ou moins longs, susceptibles de se fléchir en tout sens, et très vigoureux, dont la surface est armée de sucoirs ou ventouses par lesquels ils se fixent avec beaucoup de force aux corps qu’ils em- brassent. Ces pieds servent à l’animal à saisir, à marcher et à nager. Il nage la tête en arrière, et marche dans toutes les directions, ayant la têle en bas et le corps en haut. Un entonnoir charnu, placé à l’ouverture du sac, devant le col , donne passage aux excrétions. Les céphalopodes ont deux branchies placées dans leur sac, une à chaque côté, en forme de (1) M. de Blainville a changé ce nom en Céphalophores. M. de Lamarck avait d’abord réuni mes Ceéphalopodes etmes Gaste- ropodes, sousle nom de Céphalés ; mais ayant ensuite multipliéles classes, il a repris celui de céphalopodes. CÉPHALOPODES. 9 feuille de fougère très compliquée ; la grande veine cave , arrivée entre elles, se partage en deux, et donne dans deux ventricules charnus situés chacun à la base de la branchie de son côté , et qui y pous- sent le sang. Les deux veines branchiales se rendent dans un troisième ventricule placé vers le fond du sac, et qui porte le sang dans tout le corps par diverses artères. La respiration se fait par l’eau qui entre dans le sac, et qui en sort au travers de l’entonnoir. IL pa- raît qu'elle peut même pénétrer dans deux cavités du péritoine que les veines caves traversent en se rendant aux branchies, et qu’elle peut agir sur le sang veineux par le moyen d’appareils glanduleux attachés à ces veines. Entre les bases des pieds est percée la bouche, dans laquelle sont deux fortes mâchoires de corne, semblables au bec d’un perroquet. Entre les deux mâchoires est une langue hérissée de pointes cornées ; l’œsophage se renfle en jabot, et donne ensuite dans un gézier aussi charnu que celui d’un oiseau , auquel succède un troisième es- tomac membraneux et en spirale, où le foie, qui est très grand, verse la bile par deux conduits. L'intestin est simple et peu prolongé. Le rectum donne dans l’entonnoir. Ces añimaux ont une excrétion particulière , d’un noir très foncé , qu’ils emploient à teindre l’eau de 10 CÉPHALOPODES. la mer pour se cacher. Elle est produite par une glande et réservée dans un sac diversement situé selon les espèces. Leur cerveau renfermé dans une cavité cart:- lagineuse de la tête, donne, de chaque côté, un cordon qui produit dans chaque orbite un gros ganglion , d’où sortent des filets optiques innom- brables ; l’œil est formé de nombreuses mem- branes, et recouvert par la peau, qui devient iransparente en passant sur lui, et forme quel- quefois des replis qui tiennent lieu de paupières. L’oreille n’est qu’une petite cavité creusée de cha- que côté près du cerveau, sans canaux semi-circu- laires et sans conduit extérieur , où est suspendu un sac membraneux qui contient une petite pierre. La peau de ces animaux, surtout des poulpes , change de couleur par places, par taches, avec une . rapidité bien supérieure à celle du caméléon (1). Les sexes sont séparés. L’ovaire de la femelle est dans le fond du sac ; deux oyiductus en prennent les œufs et les conduisent au dehors au travers de deux grosses glandes qui les enveloppent d’une ma- hère visqueuse et les rassemblent en espèces de grappes. Le testicule du mâle, placé comme l’o- vaire , donne dans un canal déférent qui se termine à une verge charnue située à gauche de l'anus. Une vessie et une prostate y aboutissent également. I] y (1) Voyez Carus, Nov. act. nat. cur., XII, part, 1, p. 320, ct Sangioyanni, Ann, des Sc. nat, , XVI, p. 308, CÉPHALOPODES. | 11 a lieu de croire que la fécondation se fait par arro- sement comme dans le plus grand nombre des pois- sons. Dans le temps du frai, la vessie renferme une multitude de petits corps filiformes qui, au moyen d’un mécanisme spécial , crèvent en s’agitant avec rapidité sitôt qu’ils tombent dans l’eau , et répan- dent une humeur dont ils sont remplis. Ces animaux sont voraces et cruels; et comme ils ont de l’agilité et de nombreux moyens de se sai- sir de leur proie, ils détruisent beaucoup de pois- sons et de crustacés. Leur chair se mange ; leur encre s’emploie en peinture ; on croit que la bonne encre de la Chine en est une espèce (1). Les céphalopodes ne comprennent qu’un ordre, que l’on divise en genres, d’après la nature de leur coquille. Ceux qui n’en ont pas d’extérieure ne faisaient même dans Linnæus qu’un seul genre, Les SEiches. (SEprA. L.) (>) Que l’on divise aujourd’hui comme il suit : Les Pourres. (Ocropus. Lam.) Po/ypus des anciens. N’ont que deux petits grains coniques de substance cor- née, aux deux côtés de l’épaisseur de leur dos, et leur sac n'ayant point de nageoires, représente une bourse ovale. Leurs pieds sont au nombre de huit, tous à peu près égaux, ARE PE A te LRU BILELLLAEIIT Le Re (1) Cependant M. Ab. Rémusat n’a rien trouvé dans les auteurs chi- nois qui confirme cette opinion. ‘ (2) M. de Blainville en fait un ordre qu’il nomme Cryptodibranches. 12 CÉPHALOPODES. très grands à proportion du corps, et réunis à leur base par une membrane. L’animal s’en sert également pour nager, pour ramper, et pour saisir sa proie. Leur longueur et leur force en font pour lui des armes redoutables, au moyeu desquelles il enlace les animaux, et a souvent fait périr des nageurs. Les yeux sont petits à proportion, et la peau se resserre sur eux de manière à les couvrir entièrement quand l’animal le veut. Le réservoir de l’encre est enchâssé dans le foie; les glandes des oviductus sont petites. Les uns Les Pozyres d’Aristote. Ont leurs ventouses alternant sur deux rangées le long de chaque pied. L'espèce vulgaire (Sepia octopodia, Linn.) à peau légè- rement grenue, à bras six fois aussi longs que le corps, garnis de cent vingt paires de ventouses, infeste nos côtes en été, et y détruit une quantité immense de crustacés. Les mers des pays chauds produisent Le Poulpe granuleux. Lam. (Sepia rugosa. Bosc.) Séb. ILE. 11. 2, 3. À corps plus grenu; à bras de peu plus longs que le corps, garnis de quatre-vingt-dix paires de vertouses. Quelques-uns croient que c’estl’espèce qui fournit la bonne encre de la Chine. : D’autres y Les Erépons d’Aristote. N’ont qu’une rangée de ventouses le long de chaque pied. La Méditerranée en produit un remarquable par son odeur musquée, Le Poulpe musqué. Lam. Mém. de la Soc. d’Hist. Nat. in-4°. pl. 11. Rondelet. 516 (r). Les Arconaures. (ArconAuTA. Linn.) Sont des poulpes à deux rangs de suçoirs, dont la paire (1) Ajoutez le poulpe cirrheux, Lam., loc. cit., pl. I, fig. 2, et, en général plusieurs espèces nouvelles de tout le genre des seiches,que M. de Férussac se propose de publier bientôt. CÉPHALOPODES. 15 de pieds ia plus voisine du dos, se dilate à son extrémité en une large membrane. Ils n’ont point dans le dos les deux petits grains cartilagineux des poulpes ordinaires; mais on trouvetoujours ces mollusques dans unecoquilletrès mince, cannelée symétriquement et roulée cn spirale, dont le dernier tour est si grand, proportionnellement, qu’elle a l'air d’une chaloupe dont la spire serait la poupe: aussi l’animal s’en sert-il comme d’un bateau, et quand la mer est calme on en voit des troupes naviguer à la surface , em- ployaut six de leurs tentacules au lieu de rames, et relevant, dit-on, les deux qui sont élargis pour en faire des voiles. Si les vagues s’agitent, ou qu’il paraissequelque danger, l’argonaute retire tous ses bras dans sa coquille, s’y concentre et redes- cend au fond de l’eau. Son corps ne pénètre pas jusqu’au fond des spires de sa coquille, et il paraît qu’il n’y adhère point, du moins n’y a-t-il aucune attache musculaire, ce qui a fait penser à quelques auteurs qu’il ne l’habite qu’en qualité de parasite (1), comme le bernard-l’hermite, par exemple ; cependant, comme on le trouve toujours dans la même coquille, comme on n’y trouve jamais d’autre ani- mal (2), bien qu’elle soit très commune, et de nature à se montrer souvent à la surface, comme enfin il paraît que l’on aperçoit le germe de cette coquille jusque dans l’œuf de l’argonaute (3) on doit croire cette opinion encore très problématique, pour ne rien dire de plus. Les anciens connaissaient déjà ce singulier céphalopode et sa manœuvre. C’est leur nautilus et leur pompilus, Plin. 1x, c. 29. On en connaît quelques espèces fort semblables entre elles par les animaux et par lescoquilles, que Linnæus réu- (1) Cest dans cette hypothèse que M. Rafinesque et d’autres après lui ont fait de l’animal le genre Ocxtnoé, (2) Ce que l’on a dit de contraire, même tout récemment , ne repose que sur des ouï-dire ou des conjectures. (3) Poli, testac., neap., III, p. 10. Woyez aussi Férussac, Mém. de la Soc. d’hist, nat. de Paris, IT, p. 160, et ARanzani, Mem. di Stor. nat. dec., 1, p. 85. 14 CÉPHALOPODES,. nissait sous le nom d’argonauta argo , vulgairement Nau- tile papyracé (1). On croit pouvoir attribuer à un animal analogue aux argonautes Les BELLEROPHES. Coquilles fossiles enroulées spiralement et symétrique- ment, sans cloisons, mais épaisses, non cannelées, et dont le dernier tour est moins long à proportion (2). Les Cazmars. (Lozico. Lam.) (3) Ont dans le dos, au lieu de coquille, une lame de corne en forme d’épée ou de lancette; leur sac a deux nageoires, et outre leurs huit pieds, chargés sans ordre de petits su- çoirs portés sur de courts pédicules, leur tête porte encore deux bras beaucoup plus longs, armés de sucçoirs seulement vers le bout, qui est élargi. Lis s’en servent pour se tenir comme à l’ancre. Leur bourse à noir est enchâssée dans le foie, et les glandes de leurs oviductus sont très grandes. Ils déposent leurs œufs attachés les uns aux autres en guirlandes étroites et sur deux rangs. On les subdivise aujourd’hui d’après le nombre et l’ar- mure de leurs pieds, et la forme de leurs nageoires. Les Loricopsis ou Carmarers n’auraient que huit pieds comme les poulpes, mais on ne les connaît que par des dessins peu authentiques (4). Dans les Cazmars proprement dits, les longs bras ont (1) Ærg. argo., Favanne, VII, À, 2, À, 3; — Are. haustrum, Delw., 1b., À, 5; — A. tuberculata, Shaw., Nat. misc., 995; — A. navicula, Solander, Fav., VII, À, 7; —.4. hians, Sol, Fav., VII, À ,6; — 4. cranchi, Leach., Trans. phil., 1817. (2) Bellorophon vasulits, Montf., Couch. syst., 1, p. 51. Voyez aussi Defrance, Ann. des Sc. nat., I, p. 264. (3) Calmar, de Theca calamaria { écritoire), parce qu’il yadel’encre, et que sa coquille cornée représente la plume. (4) Voyez cependant ZLeachia cyclura, Lesueur, Sc. nat. Philad., IT, p. 89, et Krusenstern, atl., pl. Lxxxviu. CÉPHALOPODES, 15 des ventouses comme les autres tentacules, et les nageoires sont placées vers la pointe du sac. Nous en avons trois dans nos mers, Le Calmar commun.( Sepia loligo. Linn.) Rondel. 506. Salv. 169. À nageoires formant ensemble un rhombe au bas du sac. Le grand Calmar: (Loligo sagittata. Lam.) Séb. IL. 1v. À nageoires formant ensemble ua triangle au bas'du sac, à bras plus courts que le corps, chargés de suçoirs, sur près de moitié de leur longueur. Le petit Calmar. (Sepia media. Linn.) Rondel. 508. À nageoires formant ensemble une ellipse au bas du sac, qui se termine en pointe aiguë (1). Les Onycnoraeurms. Lichtenst. (Onyk14. Lesueur.') Ont à leurs longs bras des ventouses terminées en cro- chets. Du reste leurs formes sont les mêmes (2). L Les SÉPIOLES Ont les nageoires arrondies, attachées aux côtés du sac et non à sa pointe. Nous en avons une dans nos mers, La Sépiole commune. ( Sepia sepiola. Linn. ) Rondel. 519. À sac court ét obtus , à nageoires petites et circulaires. (x) Aj. Lol. Bartramü, Lesueur, Ac. se. nat. Phil., IL, vir, 1} 2; — L. Bartlingü, id,, xev ; — L. illecebrosa , id., pl. f;, n°6; = J. pelagica, Bosc, Vers., I, 1, 2; —ZL. Peali, Lesueur,1,c, vux, r, 2; — L. pavo ,id., xGvi ; — Z. brevipinna , id., ib., IT, x. (2) On. caribæœa, Lesueur, Ac. sc. nat. Phil., IIS 1x, 1, 2; —On. angulata , id., ib., 1, 3; — On. uncinata, Quoy et Gaym., Voyage de Freyc., Zool., pl. VI, f. 66; — On. Bergü, Lichtenst., Isis, 1818, pl. xx; — On. Fabricii, ib., id. ; — On. Banksi ; Leach. , ap. Tuckey, voy. an Zaire, pl. xvur, f, 2, côpié Jour de phys., tome rxxxvi, juin, f. 43 — On. Smithii, Leach., ib., f. 3, Journ. phys., ib., 5. 16 CÉPHALOPODES. Elle ne passe guères trois pouces de longueur, et sa lame de corne est grêle et aiguë comme un stilet. Les SépiormeurTes. Blainv. (CaonprosepiA. Leukard ). Ont le sac bordé tout du long, de chaque côté par les nageoires, comme dans les seiches; mais leur coquille est cornée, comme dans les calmars (1). Les SEicmes proprement dites. (Sepia. Lam.) Ont les deux longs bras des calmars, et une nageoire charnue régnant tout le long de chaque côté de leur sac. Leur coquille est ovale, épaisse, bombée, et composée d’une infinité de lames calcaires très minces, parallèles, jointes en- semble par des milliers de petites colonnes creuses, qui vont perpendiculairement de l’une à l’autre. Cette structure la rendant friable, on l’emploie, sous le nom d’os de seiche, pour polir divers ouvrages, et on la donne aux petits oiseaux pour s’aiguiser le bec. Les seiches ont la bourse à l’encre détachée du foie, et située plus profondément dans l’abdomen. Les glandes des oviductus sont énormes. Elles déposent leurs œufs attachés les uns aux autres en grappes rameuses, assez semblables à cellesdes raisins, et qu’on nomme vulgairement raisins de mér. L'espèce répandue dans toutes nos mers (Sepia officina- dis, L.), Rondel., 498, Séb., II, m1, atteint un pied et plus de longueur. Sa peau est lisse, blanchâtre, pointillée de roux. La mer des Indes en produit une à peau hérissée de tu- bercules (Sepia tuberculata, Lam.) , Soc. d’hist. nat., in-4°, pl. L, fig. 1 (2). Rs liner Is fe pu Je A ln fu als SRE © (:) Chondrosepia loligiformis , Leukard., ap. Ruppel., voyage, An. sans vert., pl. 6, £. 1. (2) On trouve parmi les fossiles de petits corps armés d’une épine, qui sont des bouts ds de seiches. C’est le genre Bérorrère , Deshayes, Voyez ma note à ce sujet, Ann. des sc. nat., II, xx, 1, 2. D’autres fossiles, mais pétrifiés, paraissent avoir de grands rapports avec des becs de seiches. Ce sont les Ryvcnozirmes de M. Faure Biguct. is Gaillardot, Ann. sc. nat., II, 485, et pl. xxur , et d’Orbigny, ib., pl, vi. CÉPHALOPODES. 17 Linnæus réunissait dans son genre 1! Des Naurizes..(NauriLus. L. ) Toutes les coquilles contournées en spirale, symé- triques et chambrées, c’est-à-dire divisées par des cloi- sons en; plusieurs cavités, et les supposait habitées par des céphalopodes. Une d’elles appartient en éffet à un cé- phalopode très semblable à une séiche ; mais à bras plus courts ; c’est le genre Des Sriruses. (Spiruza. Lam.) Dans l'arrière de leur corps dé seiche, est une coquille in- térieure qui, toute différente qu’elle est de l’os de seiche, pour la figure, n’en diffère pas beaucoup pour la formation. Qu'on se représente que les lames successives, au lieu de rester parallèles et rapprochées, sont concaves vers le corps, plus distantes , croissant peu en largeur, et faisant un angle entre elles, on aura un cône très alongé,, roulé sur lui- même en spirale dans un seul plan, etdivisé transversalement en chambres.Telle est la coquille de la spirule, qui a de plus ces caractères ; que les tours de spire ne se touchent point, et qu’une seule colonne creuse, occupant le côté intérieur de chaque chambre, continue son tuyau avec ceux des autres colonnes, jusqu’à l’extrémité de la coquille. C’est ce qu’on nomme Le syphon. On ne connaît qu’une espèce, dite vulgairement, à cause de sa forme, Cornet de postillon (Nautilus spirula , BY, List: 590: . Les Naunizes proprement dits. ” Ont une coquille qui diffère des spirules, en ce que les lames croissent très rapidement, et que les derniers tours de spire , non-seulement touchent, mais enveloppent les pré- cédents. Le syphon est au milieu de chaque cloison. L’espèce la plus commune(Nautilus pompilius, L.), List., 551, est très grande, d’un beau nacre en dedans, couverte en drhors d’une croûte blanche, variée de bandes où de flammes fauves. TOME III. 2 18 CÉPHALOPODES. Suivant Rumphe,, son animal serait en partie logé dans la dernière cellule, aurait le sac, les yeux , le bec de per- roquet et l’entonnoïr des autres céphalopodes; mais sa bouche, au lieu de leurs grands pieds et de leurs bras, se- rait entourée de plusieurs cercles de nombreux petits tentacules , sans suçoirs. Un liyament partant du dos: par- courrait tout le syphon et l’y fixerait (1). Il est. probable aussi que l’épiderme se prolonge sur Pextérieur de la co- quille ; mais on peut croire qu’il est mince sux les parties vivement colorées. On en voit des individus ( Naut. pompilius, 8, Gm.), List., 552; Ammonie, Montf., 74, dont le dernier tour n’en- veloppe et ne cache pas les autres ; mais où tous les tours, quoique se touchant , sont à découvert, ce qui les rap- proche des ammonites ; néanmoins, ils ressemblent telle- ment à l'espèce commune pour tout le reste, qu’on a peine à croire qu’ils n’en soient pas une-variélé, Les fossiles nous offrent des nautiles de taille ‘grande ou médiocre, et de fonmes, plus variées que ceux que produit la mer actuelle (2). On trouve aussi parmi les fossiles, des coquilles chain- brées , à cloisons simples et à siphon , dont le corps d'abord arqué ou mèênre contourné en spirale, demeure droit dans ses parties les plus nouvelles ; ce sont les Lrruus de Breyn, dont les tours sont tantôt contigus (3), tantôt distincts (les Hortozes , Montf. ). D'autres, où il est droit dans sà, totalité, sont les, Orrno- CERAMITES: (4). (x) La figure qu’en donne Rumphius est’ indéchiffrable, et ce qui étonne, c'est que les nombreux; naturalistes qui ont, visité la mer des Jades , D’aient point examiné ou recueilli yn animal qui doit être si cv- rieux, et qui appartient à une coquille si commune. (2) Grandes espèces à un seul syphon : l’Ancurite, Montf., I, 6; — l'Acanine, id., 50; — le Canrrore, id., 46. (3): Nautilus lituus; Gonel: ; ++ IN semilituss ; Plane, L, x; (4) Breya, de: Polythal,, pl. II, IV, Vi et Vi; et Walch, Pétrif, de Kpour., supl.,1,.b, 113, d,1v. Voyez aussi Sage, Journal de phys;, hrum: an 1x, ji. 1, sous le nom de belemrite. CÉPHALOPODES. 19 H n’est pasimprobable que leurs animaux aient ressémhlé à cébui du rautilé où à celui de la spirule. Les BÉLEMNITES. Appartieunent probablement encoré à cette famille , mais ikest impossible de s'en assurer, puisqu'on ne les trouve plus que parmi les fossiles; tout añnontce cepéen- dant qué ce dévaient être des coquilles intérieurés. Êlles ont un test mince et double, c’est-à-dire composé de deux cônes réunis par leur base, et dont l’intérieur béäucoup plus court que l’autre, ést divisé lui-nième intérieurement en chambres par des cloïsons parallèles, concaves du côté qui regarde la base. Un syphon s’étend du sommet du cône externe à celui du côneinterne , et se continue de là, tantôt le long du bord des cloisons, tantôt au travers de leur centré, L’intervalle des deux cônes testacés est rempli de substance solide , tantôt à fibres rdyonnantes, tantôt à couches coniques qui s'envelop- pent, et dont. chacune à sa base au bord d’une des cloisons du cône intérieur. Quelquefois on ne trouvé que cette partie solide; d’autres fois on trouve aussi les noyaux des chambres du cône intérieur ou ce qu’on ap“ pelle les alvéoles. Plus souvent ces noyaux et les éhams btes mêmes n’ont laissé d’autres traces que quelques . eércles saillants au dedans du cône interne. En d’autres cas on trouve Îles alvéoles en plus ou moins grand nom: bre, et encore empilés, mais détachés du double étui conique qui les enveloppait. Les bélemrites sont a nombre des fossiles les plus abondants, surtout dans les couches de craie et de cal- caire compacte (1). RS , SU, dou Fe (1) Les ouvrages les. plus complets sur ce genre singulier de fossiles, sont le Mémoire sur les Bélemnites considérées z0ologiquement et géolo- Biquement par M. de Blaïnville, Paris, in-4°, 1827 ; et celui de M. J. S. Miller, sur le méme sujet, dans le à° Lome, 1re part., des'Trans. géologi- ques , seconde série , Londres 1826. Voyéz aussi Sage, Journal de phys:, 2* 20 CÉPHALOPODES, M. de Blainville les répartit selon que le cône intérieur ou la partie chambrée pénètre plus ou moins profondément ; que les bords du cône extérieur ont ou n’ont pas une petite fente, et enfin selon qu’ily a à la surface extérieure une gouttière longitudinale d’un côté, ou bien deux ou plu- sieurs gouttières, vers le sommet , ou bien enfin que ceite surface est lisse et sans gouttières. Des corps fort semblables aux bélemnites, mais sans ca- vité, et même à base plutôt proéminente, forment le genre Acrimocamax de Miller. C’est sur des conjectures de même sorte que repose le classement des AMMONITES. Brug. Vulg. Cornes d’Ammon (1). Car on ne Îes trouve non plus que parmi les fossiles. Elles se distinguent en général des nautiles, par leurs cloisons qui , au lieu d'être planes ou simplement con- caves , sont anguieuses, quelquefois ondulées , mais le plus souvent déchiquetées sur leurs bords, comme des feuilles d’acanthes. La petitesse de leur dernière loge peut faire croire que , comme la spirule, elles ‘étaient des coquilles ‘intérieures. Les couches des montagnes secondaires en: fourmillent, et l’on en voit depuis la:-grandeur d’une lentille jusqu’à celle d'une roue’ de carrossc. Les variations de leurs enroulements -et de leurs syphons donnent les motifs de leurs subdivisions: 1On réserve particulièrement le nom d’'Ammonvrés) Lam, A ———— 3 13 brum. an 1x ; mais s:riout f-uetidor an 1x, et Raspail, Journ:. di Se. d PE deuxième cabier. À ce genre se rapportent le -Paclite, Montf., IP r0% "Ie Thalarule, 322; — |’ Acheloite, 358; Te Caine. 370 ; — lÆcume, 354; — la Bélemnite, 382 ; N'Hibolite, 386 ; — le Porodrague , 390 ; — 1e Pirgopole, 394, qui sont des étuis des diffé- rentes,espèces; quant à lÆmremone, id.,1326g9 le Cailirhoc ;:362 ; — le Chrisaone ;.398, ls pare des noyarx oû piles d’alvéoles détachés deJeurs étuis, !., | {1},Ce nom vient de la ressemblance de be A si avec le de la corne d'en bélier! CÉPHALOPOLES. 21 (Simrzecanes, Montf., 82), aux éspèces qui montrent tous leurs tours. Leur syphon est placé près du bord (1). On les a distinguées dernièrement-en celles quiont le bord des cloisons foliacé ( les Ammonires, les PLanires, de ïlaan), et en celles qui l’ont simplement auguleux et onduleux (les CÉearres , de Haarn ). Celles où le dernier tour enveloppe tous les autres, sout les Onsuzires, Lam. , ou GLomrres et Gonrarires, de Haan, où Péracuses, Montf., 62. Le syphon y est comme dans les précédentes. On a donné le nom de Scaruires, Sowerb., à celles dont les tours sont contigus et dans le même plan, excepté le dernier, qui est détaché et se reploye sur lui-même (2). On en voit de toutes droites, sans aucune partie en spi- rale (les Bacuzrres, Lam. ). Les unes sont rondes (3); d’autres sont comprimées (4). Quelquefois an voit à ces dernières un syphor latéral. Il y en a d’arquées à leurs premières loges (les Hamies, Sowerb. he Ecfio, celles de toutes qui sortent le plus des formes or- dinaires à cette famille, ce sont les Turairires , Mountf., 118, où les tours, loin de rester dans le même plan, descendent avec rapidité , et donnent à la coquille cette forme d’obélis- que qu’on nomme turriculée (5). DE DETENTE EE ETNT PIFLOUENTE (1) Les espèces d’Ammoxires ont été long-temps recucillies et décrites avec moins de soin que éelles des coquilles ordinaires. On peut commencer leur étude par l’articie Æmmonite de l’'Enc. mét., vers, I, 28, e1 par celui de M. de Roissy, dans le Buffon de Sonuini , mollusques, V, 16. Il faut aussi consulter la Monographie qu’en a donnée M. de Haan , sous le titre de Monographiæ ammoniteorum et goniateorum specimen, Leid., 1325. (2) Sc. vbliquus ; Sowerb.; Cuv., Os. foss., II, 2e part., pl. 11, f. 13. (3) Baculites vertebrais, Montf,, 342; Fauj., mont. de Saint-Pierre, pl. xx. (4) Le Tiranite, Montf., 346; Walch., Pétrif., Suppl. , pl x M. de Haan en fait son genre Raagnires,, et'il y rapporte les’ Icaraxo: sARCOLtTES de M. Desmarest. (5) Montf., Journal de phys., therm. an vu, pl. 1,f.1. Il y a des doutes sur la position du syphon. Peut-être, selon M. Audouin, ce qu’on a pris pour tel, est l’enroulement columellaire. 22 CÉPHALOPODES. On croit encore, toujours d’après des motifs sembla- bles, devair rapporter à la famille des céphalopodes, et considérer comme des coquilles intérieures LEs CAMÉRINES. Brug. ( NuMMuLrrEs. Lam.) Vulg, Pierres nummulaires, numismales, lenticulaires. Qui ne se trouvent également que parmi les fossiles, et présentent à l'extérieur une forme lenticulaire , sans aucune ouverture apparente , et à l’intérieur une cavité spirale divisée par des cloisons en une infinité de petites chambres, rnais sans syphon. C'est un des fossiles les plus répandus, et qui forme presque à lui seul des chaînes entières de collines calcaires, et des bancs im- menses de pierre à bâtir (1). SNA Les plus communes, et celles qui deviennent les plus grandes , sont tout-à-fait discoïdes , et n’ont qu’un seul rang de chambres par tour de spire (2). On en trouve aussi quelques espèces très petites de cette sorte dans certaines mers (3). D’autres petites espèces, soit fossiles, soit vivantes , ont leur bord hérissé de pointes qui leur donnent la forme d’é- toiles (les SinéroziTHes, Lam. ) (4). Des travaux et des recherches d’une patience infinie, exécutés successivement par Bianchi ( ou Janus Plamcus), (x) Ce qu'on nomme pierre de Laon, n’est formé que de camérines. C'est snr de tels rochers que les pyramides d'Egypte sont fondées, et avec des pierres semblables qu’elles sont construites. 7oyez le Mémoire de Forums sur les discolithes dans ses Mémoires sur l'Italie, et celui de M. Héricart de Thury, aïxsi que les énumérations données par M. de Lamark, Anim, sans vert., VIT, et par M. d’Orbiguy, Tab, méth. des céphalopodes. (2) Nautilus mammilla, Ficht. et Moll., VI,a,b, c, d; — au. lenticularis; VI,e,f,g,h,VIL,a-h. A ce genre se rapportent aussi le Lacoeure et l'Écéonr, Montf., 158, 166, et son RoTALITE, 162, très différent des Roraues de Lamarck, (3) Nautilus peut » Ficht,et Moll., VI, a, bo c,d; — Naut. ve- rosus, ib., CNE TE gs h (4 (4) Siderol. lcivapoide, Lam, nisie mon. de St,-Pierre, pl. xxxiv, CÉPHALOPODES. 25 Soldani , Fichtel et Moll, et Alc. d’Orbigny, ont fait con- naître un nombre étonnant de ces coquilles chambrées et sans syphoncomme les nummulaires ; extrémement petites, souvent même tout-à-fait microscopiqués, soit dans la mer, parmi le sable, les fucus, etc., soit à l'état fossile, dans les couches sableuses de divérs pays ; ét ces coquilles varient à undegré remarquable pour la forme générale, le nombre et la position relative des chambres, etc. ; une où deux espèces, les seules dont on ait observé lesanimaux, ont paru næn- trer un petit corps oblong, couronné par des tentacules nombreux et rouges, ce qui, joint aux cloisons de leur éo- quille, les a fait ranger, commeles genres dont nous venons de parler, à la suite des céphalopodes, classement qui aurait besoin d’être confirmé par des observations plus nombreuses, pour être regardé comme définitif. Linnæus ct Gmelin placent parmi les nautiles celles de ces espèces qui étaient connues de leur temps. * M. d'Orbiguy, qui les a étudiées avec plus de soin que per- sonne, en fait un ordre qu’il nommeForaminirÈRes, parce que les cellules n’y communiquent que par des trous; etles divise en familles d’après la manière dont les cellules sont rangées. Lorsque les cellules sont simples et disposées en spirale, ce sont ses Héricosrècuess, et elles se subdivisent encore. Si les tours de la spirale s’enveloppent;commeilarrivenommément dans les camérines , ce sont ses Hélicostègues nautiloïdes(x). (x) Ces étrès infiniment petits intéressant peu notre plan, nous nous bornerons à citer les noms des genres avec quelques exemples. Dans cette première division , sont comprises les Camerines élles-même sous le nom de Numwuzes, et en outre les Nonionines ( UVautilus pompiloïdes , Fichtel et Moll., W. incrassatus, tid.). Les SynerouNes, les mêmes que les syderolites, Lam. Les CristezraAiREs ( UVautilus cassis, Naut. galea, üd., cte.), Les Rosuues ( [Vautilus calcar, IV. vortex , ïid.), Les Srirouines ( Spirolinites cylindracea, Lam., Anim. sans vert.) Les Pénéropzes ( Vautilus planatus, Fichtel et Moll. , etc.\, Les DENDRITINES , Les POLYSTOMELLES, Les ANOMALINES, Les VERTÉBRALINES, Les CAssIbULINES. 24 CÉPHALOPODES. Si les tours ne se recouvrent pas, ce sont les Hélicostègues | ammonoïdes (1) Si les tours s'élèvent comme dans la plupart desunivalves, ce sont les Æélicostègues turbinoïdes (2). Des cellules simples peuvent aussi être enfilées sur un seul axe droit ou peu courbé, c’est la famille des Srxcosré- GuESs (3). L (x) M. d’Orbigny n’en fait que quatre genres, Les Sorpanies, Les OPERCULINES, Les PLANORBULINES, Et les PLANULINES, (2) Celles-ci comprennent dix genres, Les TRONGATULINES, Les GYROÏDINES, Les GLOBIGÉRINES , Les CarcArnes, où l’on place entre autres le Vautilus Spengleri, Fich- tel et Moll., xrv, d , i, et xv, Les RoTALIES, Les RosALiINESs, Les VALvuzines, Les Burimines, Les UvicÉRINESs, Et les CLAvuzLINES. (3) Les Stycostègues sont divisées par M. d’Orbigny en huit genres, Les Nonosaires , qu’il subdivise en Noposaires propres, comme /Vuu- tilus radiculus,, Lin. ; — ]Vaut. jugosus, Montag., Test. brit., XIV, f. 4; en DenTauines, tels que Vautilus rectus, Montag., L. cit., XIX, f:4, -7 (le genre Reopxace, Monif., L. 530 " ; en ORTHOGÈRINES , comme Nodosaria clavulus, Lam., Encycl., pl. 466, f. 3, et en Mucro- NINES, Les FronnicuLaires, où vient Renulina complanata, Blainv., Malac., Les LiXGULNES , Los Rimuuixes, Les Vacinuuines, où appartient Vautilus legumen, Gm., Planc. I; f. 9; Encycl., pl. 465, £.3, Les Marcinuzines, où est /Vautilus raphanus, Gm., Soldan., Il, xc1v, Les Pranuraires, comme ]Vautilus crepidulus, Ficht. et Moll. 2,4%» 8 “hg Et les Pavonwiwes. CÉPHAI:OPODES. 25 Ou bien elles peuvent être disposées en deux séries alter- natives; ce sont alors les ENALLOsTÈGUES (1). Ou bien elles peuvent être rassemblées en petit nombre et ramassées commeen peloton; ce sont les AcarmisTÈGuEs (2). Enfin dans les Enromosrèeuess (3), les cellules ne sont pas simples comme dans les autres famille, mais elles se sub- divisent par des cloisons transverses, de manière que Ja coupe de la coquille présente une sorte de treillis. I I TT JU LU (1) M. d’Orbigny a cinq genres d’Enallostègues , Les BIGENERINES, Les TExTULAIRES , Les VuLVULINES, Les DiMorPHINES : Les POLYMORPHINES, Les Vircunines , Et les SPHÉROÏDINES. (2) Les Acarmisrècues ou Mivriozes des auteurs, qui composent a elles seules des bancs immenses de pierres calcaires, ne forment dans M. d'Orbigny que six genres, Les BIzLOCGLNES , Les SPIROLOGULINES, Les TRILOCULINES , Les ARTIGULINES, Les QuinQuELOGULINES ;, Et les Anezosines. M. de Blainville assure avoir observé que leur animal n’a point de tentacules; en ce cas il s ’éloignerait beaucoup des céphalopodes. (3) Les Entomostègues ressemblent extérieurement à plusieurs des Héricosrècues. M. d'Orbigny en fait cinq BERTES ; Les AMPHISTÉGINES , Les IÉTÉROSTÉGYNES, Les ORBICULINES , Les ALVÉOLINES, Et les Fapuzaires. Les personnes qui voudront approfondir cette partie curieuse de la Conchyliologie, sur laquelle notre plan ne nous permet pas de nous éten- dre; mais qui peut être fort utile dans l'étude des couches fossiles, trou- LUN un bon guide dans lè tableau méthodique des céphalopodes inséré par M. d’Orbigny, dans les Ann. des sc. nat., 1826 , tome VIT, P: 95 et 245, et profiteront aussi avec avantage des modèles en grand que cet habile observateur a fait exécuter, 26 PTÉROPOPES DEUXIÈME CLASSE DES MOLLUSQUES, LES PTEÉROPODES (1). Nagent, comme les céphalopodes , dans les eaux de la mer, mais ne peuvent s’y fixer ni y ramper faute de pieds. Leurs organes du mouvement ne consistent qu'en nageoires placées, commé des ailes, aux deux côtés de la bouche. On n’en con- nait aue de petites espèces et en petit nombre, toutes hermaphrodites. Les Curo. ( Gxio. Lin. Cons. Pall. ) Ont le corps oblong, membraneux, sans manteau, la tête formée de deux lobes arrondis, d’où sortent de petits tentacules; deux petites lèvres charnues et une languette sur le devant de la bouche, et les nageoires chargées d’un réseau vasculaire qui tient lieu de bran- chies; l’anuset l’orifice de la génération sont sous la branchie droite. Quelques-uns leur attribuent des yeux. * La masse des viscères ne remplit pas à beaucoup près l’enveloppe extérieure : l’estomac est large, lintestin court, le foie volumineux. L’espècc la plus célèbre (Clio borealis,L..), fourmiile dans les mers du nord, et fait, par son abondance, une pâture (1) M. de Blainville réunit mes Ptéropodes et mes gastéropodes, en une seule classe qu’il nomme ParacéPnALoPuorEs, et il y place mes Pté- ropodes comme un ordre particulier, sous le nom d’AproroBrANCHES. Cet ordre est divisé en deux familles ; les T'hécosomes, qi ont une coquille, et les Gymnosomes, qui n’en ont pas. PTÉROPOPES. 27 pour les baleines, quoiquechaque mdividu ait à peine un pouce de long (1). Bruguière en a observé une plus grande, et non moins abondante, dans la mer des Indes ; elle se distingue par sa couleur rose , sa queue échancrée , et son corps partagé en six lobes par des rainures. Encycl. Méth., pi. des Molius- ques, pl. zxxv, f. 1,2 Il paraît qu’il faut également placer ici Les CYMBULIES de Péron, Qui ont une enveloppe cartilagineuse ou gélatineuse en forme de chaloupe ou plutôt de sabot, hérissée de petites pointes en séries longitudinales; l’animal a deux grandes ailes à tissu vasculaire, qui sont ses branchies et ses nageoires, et entre elles, du côté ouvert, un troisième lobe plus petit à trois pointes; la bouche avec deux pe- tits tentacules est entre les ailes, vers le côté fermé de la coquille , et au-dessus deux petits yeux et l’orifice de la génération, d’où sort une verge en forme de petite trompe. La transparence permet de distinguer le cœur, le cerveau et les viscères au travers des enveloppes (2). LES PNEUMODERMES. ( PNEUMODERMON. Cuv. ) Commencent à s’écarter un peu plus des clio. Ils ont le corps ovale , sans manteau et sans coquilles , les bran- &hies attachées à la surface , et formées de petits feuillets Yangés sur deux ou trois lignes disposées en H à la partie opposée à Ja tête; les nageoires petites; la bouche garnie (1) Le Clio borealis, de Pallas (Spicil., X, pl. 1,618, 19), le Clio »retusa de Fabricius ( Faun. groen., L., 334), et le Clio limacina de Phips (Ellis, Zooph., pl. 15, f. 93 19); ps Gmelin fait autant d'espèces dif- féventes, ne paraissent que ce seul et même animal. (2) Voyez Péron, Ann. Mus., XV, pl.in, f. 10-11. V. B. Dans la fig. de Cymbulie donnée par M. de Blainv., Malac., xuy1, 3, l'animal est mis dans la coquille en sens contraire du véritable. Notre description Le- pose sur des observations récentes et répétées de M. Laurillard, 28 FTÉROPODES. de deux petites lèvres et deux faisceaux de nombreux tentacules, terminés chacnn par un sucoir , a en dessous un petit lobe ou tentacule charnu (1). L'espèce connue ( Pneumodermon Peronit, Cuv., Ann. du Mus., IV, pl. 59, et Péron, ib., XV, pl. 2 )a été prise dans l'Océan par Péron. Elle n’a guères qu’un pouce de Jong. Les LiMACINEs. Cuv. Doivent, d’après la description de Fabricius, avoir de grands rapports avec les pneumodermes; mais leur corps se termine par une queue contournée en spirale F etseloge dans une coquille très mince, d’un tour et demi, ombiliquée d’un côtéet aplatie de l’autre. L'animal se sert de sa coquille comme d’un bateau , et de ses ailes comme de rames quand il veut nager à la surface de la mer. L'espèce connue (Clio helicina de Phips et de Gmel. Argonauta arctica ; Fabric., Faun. Groenl., 387, n’est guères moins abondante que le Clio boréal dans la mer Glaciale, et passe aussi pour un des principaux aliments de la baleine (2). Les HyaLres. ( HyALEA. Lam. Cavozina. Abildg. ) Ont deux très grandes ailes, point de tentacules, un manteau fendu par les côtés, logeant les branchies dans le fond de ses fissures, et revêtu d’une coquille également fendue par les côtés, dont la face ventrale est très bombée, la dorsale plate, plus longue que (1) M. de Blainville avait pensé que les nageoires portent le tissu bran- chial ; et que ce que j’ai regardé comme des branchies est une autre sorte de mageoire. En ce cas lanalogie avec les clio aurait été encore plus grande, mais il est revenu depuis à ma manière de voir (MAlaCOL, p. 483). (2) Je ne sais si l'animal dessiné par M. Scoresby , dont M. de Blain- ville ( Malac., pl. xcvns bis, f. 5), fait son genre SPIRATELLE, est bien, comme il le éroit ; le même que ceux de Phips et de Fabricius. PTÉROPODES. 29 l’autre, et la ligne transverse qui les unit en arrière, munie de trois dentelures aiguës. Dans l’état de vie, l’animal fait sortir par les fentes latérales de sa coquille des, lanières plus ou moins longues, qui sont des pro- ductions du manteau. L'espèce la plus connue ( 4nomia tridentata, Forskahl; Cavolina natans, Abildgaard, Hyalea cornea, Lam.) Cuv., An». du Mus., IV, pl. 59, et Péron, ib. XV, pl. 3, fig. 13,a une petite coquille jaunâtre, demi-transparente, que l’on trouve dans la Méditerrannée et dans l'Océan (1). Les CLÉODORES. (CLEODORA. Péron.) Pour lesquelles, Brown avait originairement créé le genre Clio, paraissent analogues aux hyales, par la simplicité de leurs ailes, et l’absence de tentacules entre elles; il est probable que leurs ouïes sont aussi cachées dans le manteau; cependant leur coquille co- nique ou pyramidale n’est pas fendue sur les côtés. M. Rang distingue les CLéonores propres, à coquille py- ramidale, Les Creskts, à coquille conique, alongée (2), Les Cuvières, à coquille cylindrique, Les Psycnés, à coquille globuleuse, Les Eunvues, à à coquille. DEPOT (3). (x) Aj: Hyal lanceoluta, VLesueur , Bull. des sc: juin 1813, Fe V, f. 33 — Hyal, inflexa, ib., £ 4. NN. B. Le Glaucus, la Core et la Firole, que M. Péron rapporte aüssi à la famille des Ptéropodes, appartiennent à celle des Gasteropodes ; le Phillinoé, du mème auteur, y appartient, très probablement, aussi, et son Callianire est un z0ophyte. * (2) C'est probäblement auprès des créséis, et peut-être dansle nrême sous-génre qu’il faut placer, selon MM.Rang et Audouin , le genre Trir- TÈRE, de MM. Quoy et Cay mard, que M. de Blainville rapporte à la famille des acères. d (3). F'oyez les Mém. de M. Rang., Ann. Sc. nat., novembre 1827, et mars 1528, AN. B. Plusieurs ptéropodes ont été découverts à l’état fossile. M. Rang 5a GASTÉROPODES On à cru pouvoir rapprochet des hryales LE PyrGo. Très petite coquille fossile, découverte par M. De- france, globuleuse, très mince, divisée par une fente transversale très étroite, si ce n’est par le devant, où elle s’élargit un peu. TROISIÈME CLASSE DES MOLLUSQUES, LES GASTEROPODES, Constituent une classe très nombreuse de mol- lusques, dont on peut se faire une idée par la hmace et le colimacon. | Ils rampent généralement sur un disque charnu placé sous le ventre, inais qui prend quelquefois la forme d’un sillon où celle d’une lame verticale ; le dos est garni d’un manteau, qui s’étend pius ou moins, prend diverses figures, et produit une coquille dans le plus grand nombre des genres. Leur tête, placée en avant, se montre plus où moins, selon. qu’elle est plus ou moins engagée sous le manteau. Elle n’a que de petits tentacules qui sont au-dessus. de la bouche et ne l’entourent pas. Leur nombre va dé deux à six, et ils manquent quelque- atrouvé dans les terrains de Bordeaux des hyales , des cléodores , la Gu- vierie. Voyez Ann. des Sc. nat. , août 1826. La vaginelle de Daudin est une creséis pour M. Rang; elle en a en effet tous lés caractères, EN GÊËNÉRAL. 31 fois ; leur usage n’est que pour le tact , et au plus pour l’odorat. Les yeux sont très petits, tantôt ad- hérents à a tête, tantôt à la base, ou au côté, ou à la pointe du tentacule ; ils manquent aussi quel- quefois. La position, la structure et la nature de leurs organes respiratoires varient et donnent lieu de les diviser en plusieurs familles; mais ils n'ont ja- mais qu'un cœur aortique ; c’est-à-dire placé entre la veine pulmonaire et l'aorte. La position des ouvertures par lesquelles sortent les organes de la génération et celle de Fanus varient; cependant elles sont.presque toujours sur le:côté droit du corps. Plusieurs. sont absolument nus; d’autres n’ont qu’une coquille cachée ; mais Le: plus grand nombre en porte qui peuvent les recevoir et les abriter. Ces coquilles se produisent dans l'épaisseur: du manteau. [ll y en a de symétriques de plusieurs pièces, de symétriques d’une seulepièce:, et de non symétriques qui, dans les espèces où elles sont très concaves: et où elles croissent long-temps;: dounent nécessairement une spirale oblique. cols Que lon se représente eneffet nn cône oblique, dans lequel se placent successivement d’autres cô- nés; toujours, plus larges dans un certain sens que dans les autres, il faudra que l’ensemble se roule sur le côté qui grandit le moins. Cette partie, sur laquelle est roulé le cône, se nomme Ja columelle , et elle est tantôt pleine, tan- 52 GASTÉROPODES tôt creuse. Lorsqu'elle est creuse ; son "ouverture se nomme ombuilic. bo! Les tours de la coquille peuvent rester à peu près dans, le même plan, ou tendre ‘toujours vers la base, de la éolumelle. Dans ce dernier cas; les tours précédents s’élè- vent au-dessus les uns des autres, et forment. ce que l’on .nomme la sptre, qui est: d'autant plus: aiguë que les tours descendent plus rapidement et qu'ils s’élargissent moins: Ces coquilles à spire saïllante se nomment éurbinées. Quand , au contraire; les tours restent à peu près dans le même plan , et qu’ils ne s’enveloppent pas, la spire est plate ou même concave. Ces coquilles s'appellent discoïdes. Quand le haut de chaque tour enveloppe les pré- cédents , la spire est cachée. La partie de laquelle l'animal semble sortir, se nomme l'ouverture. Ts} Quand les tours restent à peu près dans le même plan ; dorsque ’animal' rampe , il a sa coquille posée verticalement , la columelle en travers sur le der- rière de son dos, et'sa tête passe ‘sous le bord de léuverture opposée à la columelle. Quand la spire est saillante , c’est obliquement du côté droit qu’elle se dirige , dans presque toutes'les espèces ; un petit nombre seulement ont leur spire saillante à gauche, lorsqu’eiles marchent, ‘et se nomment perverses. | EN GÉNÉRAL, 33 On remarque que le cœur est toujours du côté op- posé à celui où se dirige la spire. Ainsi il est ordinai- rement à gauche , et dansles perversesil est à droite. Le contraire a lieu pour les organes de la génération. Les organes de la respiration, quisont toujours dans le dernier tour de la coquille, recoivent l’élément ambiant par dessous son bord , tantôt parce que le manteau est entièrement détaché du corpsle long de ce bord, tantôt parce qu’il y est percé d’un trou. Quelquefois le bord du manteau se prolonge en canal pour que l’animal puisse aller chercher l’élé- ment ambiant sansfaire sortir sa tête et son pied de la coquille. Alors la coquille a aussidans son bord, près du bout de la columelle opposé à celui vers lequel tend la spire , une échancrure ou un canal pour loger celui du manteau. Par conséquent le canal est à gauche dans les espèces ordinaires, à droite dans les perverses. Au reste , l’animal étant tres flexible , fait varier la direction de la coquille, et le plus souvent lors- qu'il y a une échancrure ou un canal, il dirige le canal en avant , ce qui fait que la spire est en ar- rière , la columelle vers la gauche, et le bord Op- posé vers la droite. Le contraire a lieu dans les perverses. Voilà pourquoi on dit que leur coquille tourne à gauche. L'ouverture de la coquille, et par conséquent aussi le dernier tour sont plus ou moins grands, par rap- port aux autres tours, selon que la tête ou le + pied de TOME IL, 5 + 34 GASTÉROPODES. l’animal quidoivent sans cesse en sortir et y rentrer, sont plus ou moins volumineux par rapport à la masse des viscères qui restent fixés dans la coquille. Cette ouverture est d'autant plus large ou plus étroite, que ces mêmes parties sont plus ou moins épaisses. Il y a des coquilles dont l’ouverture est étroite et longue ; c’est que le pied est mince et se replie en deux pour rentrer. La plupart des gastéropodes aquatiques à coquille spirale, ont un opercule , où pièce tantôt cornée, tantôt calcaire, attachée sur la partie postérieure du pied , et qui ferme la coquille quand l’animal y est rentré et replié. Il y. a des gastéropodes à sexes séparés , et d’au- tres qui sont hermaphrodites, et dont les uns peu- vent se suflire à eux-mêmes, tandis que les autres ont besoin d’un accouplement réciproque. Leurs organes de la digestion ne different pas moins que ceux de Ja respiration. Cette classe est trop nombreuse pour que nous n’ayons pas dû la diviser en un certain nombre d'or- dres que nous avons tirés de la position et de la forme de leurs branchies. Les Puzmorés. Respirent l’air en nature dans une cavité dont ils ouvrent et ferment à volonté l’étroit orifice ; ils sont hermaphrodites avec accouplement réci- proque ; les uns n’ont point de coquille, les autres LEUR DIVISION. 35 ‘en portent, et même souvent de complétement tur- binées, mais ils n’ont jamais d’opercule. Les NupisrANCHES. N’ont aucune coquille , et portent des branchies de diverses formes à nu sur quelque partie de leur dos. Les INFÉROBRANCHES. Semblables d’ailleurs aux précédents, portent leurs branchies sous les rebords de leur manteau. Les TECTIBRANCHES. Ont des branchies sur le dos ou sur le côté, cou- vertes par une lame du manteau, qui contient pres- que toujours une coquille plus ou moins développée, ou quelquefois seulement enveloppées dans un re- bord redressé du pied. Ces quatre ordres sont hermaphrodites, avec accouplement réciproque. Les Héréroronss. Portent les branchies sur le dos , où elles forment une rangée transversale de petits panaches et sont dans quelques-uns protégées, ainsi qu’une partie des viscères, par une coquille symétrique. Ce qui les distingue le mieux, c’est un pied comprimé en nageoire mince et verlicale , au bord de laquelle se montre souvent une petite ventouse, seul vestige du pied horizontal du reste de Ja classe. QI GASTÉROPODES CN (ep) Les PecriniBRANCHES. Ont les sexes séparés ; leurs organes respiratoires consistent presque toujours en branchies, composées de lamelles réunies en forme de peignes, et sont cachés dans une cavité dorsale, largement ouverte au-dessus de la tête. Ils ont à peu près tous des coquilles turbinées, à bouche tantôt entiere, tantôt échancrée, tantôt munie d’un syphon, et le plus souvent susceptible d’être plus ou moins bien fermée par un opercule attaché au pied de l’animal en arrière (1). Les SCUTIBRANCHES, Ont des branchies analogues à celles des pectini- branches ; mais leurs sexes sont réunis de manière qu’ils se fécondent eux-mêmes sans accouplement, comme la classe des acéphales ; leurs coquilles sont très ouvertes, et dans plusieurs en bouclier non turbiné : ils n’ont jamais d’opercule. Les CyCcLOBRANCHES. Hermaphrodites à la manière des scutibranches, ont une coquille d’une ou de plusieurs pièces, mais jamais turbinée ni operculée ; leurs branchies sont attachées sous les rebords de leur manteau comme dans les inférobranches. (1) IV. B. Quelquefois, comme dans les vermets et les siliquaires, le pied est recourbé de manière qu’il semble que l’opercule soit en avant: PULMONÉS. : 37 LE PREMIER ORDRE DES GASTÉROPODES, LES PULMONÉS (1). Se distinguent des autres mollusques en ce qu’ils respirent l'air élastique par un trou ouvert sous le rebord de leur manteau, et qu’ils dilatent ou contractent à leur gré; aussi n’ont-ils point de branchies, mais seulement un réseau de vaisseaux pulmonaires , qui rampent sur les parois et princi- palement sur le plafond de leur cavité respiratoire. Les uns sont terrestres, d’autres vivent dans l’eau, mais sont obligés de venir de temps en temps à la surface ouvrir l’orifice de leur cavité pectorale pour. respirer. Tous ces animaux sont hermaphrodites. Les PULMONÉS TERRESTRES, Ont presque tous quatre tentacules ; deux ou trois seulement de fort petite taille n’ont pas laissé voir la paire inférieure. Ceux d’entre eux qui n’ont point de coquille appa- rente , formaient dans Linnæus le genre Des Limaces. ( Limax. L.) : Que nous divisons comme il suit : Les Limaces proprement dites. (Limax. Lam.) Ont le corps alongé , et pour manteau un disque charnu, (1) M. de Blainville a préféré à ce nom celui de PuLMoBRANCHES 38 GASTÉROPODES serré, qui occupe seulement le devant du dos, et ne re- couvre que la cavité pulmonaire. Il contient , dans plusieurs espèces , une petite coquille oblongue et plate, ou au moins une concrétion calcaire qui en tient lieu. L’orifice de la respiration est au côté droit de cette espèce de bouclier , et l’anus est percé au bord de cet orifice. Les quatre tentacules sortent et rentrent en se déroulant comme des doigts de gants, et la tête elle-même peut rentrer en partie sous le disque du manteau. Les organes de la génération s’ouvrent sous le tentacule droit supérieur. Il n’y a à la bouche qu’une mâchoire supérieure en forme de croissant dentelé, qui leur sert à ronger avec beaucoup de voracité les herbes et les fruits, auxquels elles causent beaucoup de dégâts. Leur estomac est alongé, simple et membraneux. M. de Ferussac distingue Les Arioxs, où l’orifice de la respiration est vers la partie antérieure du bouclier ; il n’y a dans le bouclier que des grains calcaires. Telle est La Zimace rouge. (Limax rufus. L. ) Férussac. Moll, terr. et fluv. pl. et HI. Que l’on rencontre à chaque pas dans les temps humi- . des, et qui est quelquefois presque entièrement noire, ib., Il, 1, 2; c’est celle dont on emploie le bouillon dans les maladies de poitrine (1). Et les Limas, où cet orifice est vers la partie posté. rieure leur coquille est souvent mieux prononcée. Telle est La grande Limace grise. (L.maximus.L.) Lim.antiquorum. Féruss. pl. 1v et pl. vur. A. f. 1. L. Syvaticus. Drap. Moll. IX. 10. Souvent tachetée ou rayée de noir; dans les caves, les forêts sombres. (x) Aj. la Limace blanche (L. albus, Müll.), Ferussac., pl. 1, f. 3; — la Z. de jardin (L. hortensis , id.), pl. 11, f. 4-6. PULMONÉS 39 La petite Limace grise. (L. agrestis.L.) Féruss. pl.v. f.5-r0. | Petite, sans taches ; l’une des plus abondantes et des plus nuisibles (1). - Les Vaciwues. ( Vacinuzus. Féruss.) Ont le manteau serré sans coquille, et tendu sur toute la longueur du corps, quatre tentacules, dont les inférieurs un peu fourchus; l’anus tout-à-fait à l’extrémité posté- rieure, entre la pointe du manteau et celle du pied ; et le même orifice conduisant à la cavité pulmonaire, située le long du flanc droit; lorifice de l’organe mâle de la géné- ration est sous le tentacule inférieur droit, et celui de l’organe femelle sous le milieu du côté droit. Ues organes , ainsi que ceux de la digestion , sont fort semblables à ceux du colimaçon. Ce sont des mollusques des deux Indes, très semblables à nos limaces (2). Les Trsracezzes (Tesracezza. Lam.) Ont l’orifice de la respiration et l’anus à l’extrémité pos- (1) Aj. Limaz alpinus, Férass., pl. v, a; — L. gagates, Drap., pl. 1x, f. 1 et 2,etc, * IN. B. Les PrecrroPmores, Féruss., seraient des limaces qui porte- raïent sur le bout de leur queue et loin du bouclier , une espèce de petite coquille conique ; mais on ne les connaît que par des dessins peu authen- tiques, Favanne, Zoomorphose, pl. zxxvi, copié Féruss., pl. vi, f. 5, 6, 7. M. de Blainville doute aujourd’hui (Malac., p. 464) de la réalité de son genre Liwacezce , et rejette son genre VÉRONICELLE ( Dict. des Sc. nat. ). Les PriromxQues et les Eumeces de Rafin., sont trop imparfaitement in- diqués pour être admis dans un ouvrage tel que celui-ci. (2) Vaginulus Taunaisi, Féruss., pl. vin, À, f. 7; et vu, B, 2, 3; — V. altus , id, pl. vin, À, f. 8, et vin, B, f. 6; — Y. Langsdorfü, id. pl. vu, B, f.-3 et 4; — V. lœvigatus, id., pl. vu, B, £. 5, 7; — On- chidium occidentale , Guïlding , Trans. linn., XIV, 1x. Le genre Meghimatium de Van Hasselt, Bullet. univ., 1824 , Zool., tom. III, p. 82 paraît aussi devoir s’y joindre. NN. B. Le genre V’aginule est différent de l’Onchidium , avec lequel M. de Blainville l’& réuni (Malac., p. 465), en même temps qu’il en détachait de vrais Onchidiums pour en faire son genre Peron14. Il a d'ailleurs donné une bonne anatomie du Faginule dans les Moll. terr. et fluv. de M. de Férussac, pl. vur, C, 40 CASTÉROPODES térieure; leur manteau est fort petit, et placé sur cette même extrémité. 1] contient une petite coquiile ovale, à très large ouverture, à très petite spire, qui n’égale pas le dixième de la longueur du corps. Pour le reste , ces animaux ressemblent aux limaces. On eu trouve une espèce assez abondante dans nos dé- partements méridionaux(T'estacella haliotoidea,Draparn.), Cuv., Ann. Mus., V, xxvi, 6-11, qui vit sous terre , et se nourrit principalement de lombrics. M. de Férussac à ob- servé que son manteau se développe extraordinairement lorsqu’ellese trouvedans un lieu trop sec, et qu’illui donne alors une sorte d’abri. Les PARMAGELLES. (ParMACELLA. Cuv.) Ont un manteau membraneux à bords lâches, placé sur le milieu du dos, et contenant dans sa partie postérieure ure coquille oblongue, plate, qui montre en arrière un léger commencement de spire. L’orifice de la respiration et l’anus sont sous le côté droit du milieu du manteau. La première espèce connue est de Mésopotamie. ( Par- macella Olivieri.) Guv., Ann. Mus., V, xxix, 12-15. Il yenaune du Brésil ( P. palliolum, Féruss., pl.vu, À), et quelques autres des Indes. Dans les pulmonés terrestres à coquille complète et apparente, les bords de l’ouverture sont le plus souvent relevés en bourrelet dans l’adulte. Linnæus rapportait à son genre Des EscarGors. ( Hezix. L.) Toutes les espèces où l’ouverture de la coquille un peu entamée par la saillie de l’avant-dernier tour, prend ainsi une circonscription en forme de croissant. Quand ce croissant de l’ouverture est autant ou plus large qu’il n’est haut, ce sont Les Escarcors proprement dits. (Hezix. Bruy. et Lam.) PULMONÉS. LA Les uns ont la coquille globuleuse. Tout le monde con- naît dans ce nombre le grand Escargot (Hel. pomatia ,L.), commun dans les jardins , les vignes , à coquille roussätre, marquée de bandes plus pâles; nourriture assez recher- chée dans quelques cantons, et la Livrée ou petit Escargot des arbres (Hel. nemoralis, 1.) à coquille diversement et vivement colorée, qui nuit beaucoup aux espaliers dans les temps humides (1). Il n’est personne qui n’ait entendu parler des curieuses expériences sur lareproduction de leurs parties coupées (2). D’autres ont la coquille déprimée, c’est-à-dire à spire aplatie (3). à On doit en remarquer parmi elles quelques-unes , qui ont intérieurement des côtes saillantes (4). Et surtout celles où le dernier tour se recourbe subite- ment dans l’adulte, et y prend une forme irrégulière et plissée (5). ; (x) Ajoutez les Helix glauca ; — Citrina ; — Rapa ; — Castanea ; — Globulus ; — Lactea; — Arbustorum; — Fulva ; — Epistylium ; — Cincta ; — Ligata ; — Aspersa ; — Extensa ; — Nemorensis ; — Fru-, ticum ; — Lucena ; — Vittata; — Rosacea ; — Jiala ; — Lusitanica ; — Aculeata ; — Turturum; — Cretacea ; — Fuscescens ; — Terrestris; — Nivea ; — Hortensis ; —Lucorum; — Grisea; — Hoœmastoma; —Pulla ; — Venusta; — Picta, Gm., etc. (2) Voyez Spallanzani , Schæffer, Bonnet , etc. (3) Hel. lapicida; — H. cicatricosa; — H, ægophtalmos ; — H. oculus capri; — H. albella ; — H. maculata; — H. algira; — H. lævipes ; —-H. vermiculata; — H. exilis; — H. carocolla; — H. cornu militare; — H. pellis serpentis ; — H. gualteriana ; — H. oculus com- munis ; — H. marginella ; — H. maculosa ; — H.nœvia ; — H. cor- rugata ; — I. ericetorum ; — H. nitens ; — H. costata ; — H. pulchella ; — H. cellaria; — H. obvoluta ; — H. strigosula ; — H. radiata ; — H. crystallina ; — H. ungulina ; — H. volvulus, — H. involvulus; — H. badia ; — H. cornu venatorium , etc. (4) el. sinuata ; — H lucerna , — H. lychnuchus ; — H. cepa ; — 1. isognomostoma ; — H. sinuosa ; — H. punctata ; etc. (5) Hel. ringens, Chemn., IX, ax, 919, 920, ce sont les Anosro- Mes, Lam., ou Towocères, Montf. Une coquille fossile assez analogue est le genre Srropxostome, Deshayes. < On doit encore étudier sur les escargots, les planches v, vi, vis et vin 42 GASTÉROPODES Les Viraiwes. ( Virmiwa. Draparn. Hezico-Limax. Féruss.) Sont des escargots à coquille très mince, aplatie, sans ombilic, et à grande ouverture sans bourrelet ; dont le corps est trop grand pour rentrer entièrement dans la coquille ; le manteau a un double rebord (1); le rebord supérieur, qui est divisé en plusieurs lobes, peut beaucoup dépasser la coquille, et se replier sur elle pour la frotter et la polir. Celles qu’on connaît en Europe vivent dans les lieux humides, et sont fort petites (2). I y en a de plus grandes dans les pays chauds. ù x : 1 On doit en rapprocher quelques escargots qui, sans avoir de double rebord, ont néanmoins aussi peine à rentrer dans leur coquille (3). Quand le croissant de l’ouverture est plus haut qu’il n’est large, ce qui arrive toujours, dans des coquilles à spire oblongue ou alongée, ce sont: Les Buzimes rerresrres de Brug. Qu'il a fallu encore subdiviser comme il suit : Les Buzimes proprement dits. (Buramus. Lam.) Ont louverture garnie d’un bourrelet dans l’aduite, mais saus dentelures. On en trouve dans les pays chauds de grandes et belles espèces ; quelques-unes sont remarquables par le volume de leurs œufs, dont la coque est pierreuse; d’autres, par NU coquille RE Nous en avons ici plusieurs, médiocres ou petites, dont une (Helix decollata , Gm.), Chemn., exxxvr, 1254- 1257, a l'habitude singulière de casser successivement les de Draparn:, et les descriptions y relatives; les ouvrages de Sturm et de Pfeiffer sur les espèces d'Allemagne; maïs surtout le grand et bel ou- vragein-fol. de M. de Férussac, sur les mollusques terrestres et fluviatiles. (x) C'est ce que M. de Férussac nomme une cuirasse et un collier. (2) Æelix pellucida, Müll. et Geoff. ; Vitrina pellucida, Drap., VII, 34-37; — l'Helicarion, Quoy et Gaym., Zool. de Freyc., pl. zxvn1, 1; Féruss., pl. 1x, f. 1-4 ? (3) Hel. rufa et brevipes, Févuss., Drap., VIII, 26-33. PULMONÉS. 43 tours du sommet de sa spire. On emploie cet exemple pour prouver que les muscles de l'animal peuvent se dé- tacher de la coquille; car il vient un moment où ce bu- lime ne conserve plus un seul des tours de spire qu’il avait au commencement (1). Les Macors. (Pura. Lam.) Autrement BariLzers, etc. Ont une coquille à sommet très obtus , et dont le dernier tour redevient plus étroit que les autres dans l’adulte, ce qui lui donne la forme d’un ellipsoïde, ou quelquefois presque d’un cylindre. L'ouverture est entourée d’un bour- relet, et entamée du côté de la spire par le tour précédent. Ce sont de petites espèces qui vivent dans les lieux humi- des, parmi les pa etc. Quelquefois il n’y a aucune dentelure (2). Plus souvent, il y en a une dans la partie de l’ouverture fermée par Pavantidérbior. tour (3). Souvent aussi, il y en a en dedans du bord extérieur (4). (1) Aj. Helix ovalis, Gm., Chemn., IX, exix, 1020, 1021; — el. oblonga , ib., 1022, 1023 ; — H. irifasciata, id., Cxxxiv, 3215 ; — JH. dextra , ib., 1210-1212; — Jnterrupta, ib., 1213, 1214; — H., ib., 1215 ; — H., ib., 224, 1225 ; — H. perversa , id., ox et cx1, LT — H. inversa, ib., 925, 926 ; — H. contraria, id., cx1, 938, 939; — læva , ib , 04o et 949; — H. labiosa, i4., cxxx1v, 1234 ; — H. ib., 1232; — H, ib., 1231; — FH. cretacea, 1d., cxxxvi, 1263; — H. pudica, id., cxxt, 1042; — H. calcarea, id., cxxxv, 1226. Bulla auris maichi, L., Gm., ib., 1037, 1038. V, ib., 1041. Bulimus columba, Brug., Séb., TL, zxx1, 61; — Bulimus fasciolatus , Oliv., Voyage, pl. xvur, £. 5. Pour les petites espèces de ce pays-ci, voyez Draparnaud, Moll. terr. et fluviat., pl. 1v, f. 21-32. (2) Bulimus labrosus, Oliv., Ms pl xxxr, f. 10, À, B.; — Pupa. edentula, Drap., IL, 28 et 29; — Pupa obtusa , ib , 43, 44; — Bul. Jusus, Brug. (3) Turbo uva, L. Martini, IV, czin, 14395 — Turbo muscorum, 1. ( Pupa marginata, Drap., I, 36, 37, 38 ); — Pupa muscorum, Drap. II, 26, 27 (Vertigo cylindrica, Féruss.); — Pupa umbilicata, Drap., IN, 39, 40; — P. doliolum , ib., 4x, 42. (4) Hel. vertigo, Gm. ( Pupa vertigo, Drap., IX, 34 , 35); — Pupa antivertigo, ib., 32, 33; — Pupa pygmæa, ib., 30 , 31; — Bulimus Opularis , Oliv., Voyage, XVII, 12, a, b. 44 GASTÉROPODES Les Grenaizres. (Caonprus. Cuv.) Ont, comme les derniers maillots, l’ouverture entamée du cèté de la spire par le tour précédent , et bordée de lames ou de dents saillantes; mais leur forme est plus ovoïde, et comme aux bulimes ordinaires. | Les uns ont des dents au bord de l’ouverture (x). D’autres, des lames placées plus profondément (2). Ici se terminent les espèces terrestres d’helix, à coquille munie d’un bourrelet dans l’adulte. Les AmereTTtes. ( Succinea. Drap. ) Ont la coquille vvale , l’ouverture plus haute que large, comme les bulimes, mais plus grande à proportion , sans bourrelet , et le côté de la columelle presque concave. L’a- nimal ne peut y rentrer en entier, et on pourrait presque le regarder comme une testacelle à grande coquille. Il a les tentacules inférieurs fort petits, et vit sur les herbes et les arbustes des bords des ruisseaux, ce qui a fait regarder ce genre comme amphibie (3). On a dû démembrer du genre Turso de Linn., et rapprocher des hélices terrestres, Les NOMPAREILLES. ( CLAUSILIA. Drap. ) Qui ont la coquille grêle, longue et pointué, le der- mier tour dans l'adulte rétréci, comprimé et un. peu (1) Bulimus zebra, O1., XVII, 10; — Pupa tridens, Drap., HN , 57; — Pupa variabilis,ib., 55,56. (2j Bulimus avenaceus, Brug. ( Pupa avena ), Drap., IL, 47, 48 ; — P. secale, ib., 49, 50; — P. frumentum, ib., 51,52; — Bulimus similis, Brug.; — P. cinerea, Drap., ib., 53, 54; — P. polyodon,, IN, 1, 2; — Helix quadrilens ( Pupa quadr., Drap. ), ib., 3. (3) Suceinea amphibia, Drap., IV, 22, 23 ( Helix putris, L:); — $- oblonga, ib., 24. — Les geures Cocaronypre, Féruss., LuGÈNE, Oken, Tassane , Huder, correspondent aux Ambrettes. M. Delamark les nom- mait d’abord AmPrisurimes. L°ÆAmphibulime encapuchonné, Lam, Ann. du Mus., VI, Lv, 1, pourrait aussi bien être une testacelle. PULMONÉS. Ÿ 45 détaché, terminé par une ouverture complète, et bordée d’un bourrelet , souvent dentelée ou garnie de lames. Le plus souvent on trouve dans le rétrécissement du dernier tour une petite lame légèrement courbée en $, dont on ignore l’usage dans l’animal vivant. Ce sont de petites espèces qui vivent dans les mousses, au pied desarbres, etc. Un grand nombre sont tournées à gauche (1). On a dû également séparer des BuLLES de Linnæus, et ramener ici LES AGATINES. ( ACHATINA. Lam. ) Dont la coquille ovale ou oblongue, a l’ouverture plus haute que large des bulimes , mais manque de bour- relet, et a l’extrémité de la columelle tronquée, ce qui est le premier indice des échancrures que nous verrons aux coquilles de tant de gastéropodes marins. Ces aga- tines sont de grands escargots, qui dévorent les arbres et les arbustes dans les pays chauds (>). Montfort en distingue celles où le dernier tour a en de- dans un cal ou épaississement particulier (les Liceuus, Montf. (3)); ce tour y est moins haut, à proportion, que dans les autres. (1) Turbo perversus, L. List., 41, 39; — Turbo bidens, Gm., Drap., IV, 5-7 ; — Turbo papillaris, Gm., Drap. ib., 13; et les autres clausilies de Drap. représ. sur la même planche; —Bulimus retusus, Oliv., Voyage, XVII , 2; — Bal. inflatus , ib., 3 ; — Bul.teres , ib., 6; — Bul. torti- collis, b., 4, a, b. ; — Turbo tridens , L. Chemn., IX, x11, 957; — Clau- silia collaris, Féruss., List., 20, 16. (2) Bulla zebra, L. Che! IX, on, 875, 876; cxvur, 1014-1016; — Bulla achatina, ib., 1012, F4ÿ3! — Bulle purpurea, ib:, 1018 ; — Bulla dominicensis, id., cxvi1, 1011; — Bulla stercus pulicum, cxX, 1026, 1027; — Bulla flammea , id., cxix , 1021-1025 ; — Helix tenera, Gm., ib., 1028, 1030 ; — Bulimus bicarinatus, Brog., Tist. one — Mélanie buccinoïde ; Oliv , Voyage , XVII, 8. (3) Bulla SERA L., Chemn., IX, cxvur, 1000-1003; X, czxxur, 1682, 3. AG. © GASTÉROPODES Et celles où l’extrémité de la columelle se recourbe verd le dedans de l’ouverture (les Porvpmèmes, Montf, (1) ); le dernier tour y est plus haut. Les PULMONÉS AQUATIQUES, N'’ont que deux tentacules, comme nous lavons dit; ils viennent toujours à la surface pour respirer, en sorte qu'ils ne peuvent habiter des eaux bien profondes, aussi vivent-ils la plupart dans les eaux douces ou les étangs salés, ou du moins près des côtes et des embouchures des rivières. Il y en a sans coquilles , tels que Les Oncipiss. ( Oxcaipium. Buchanan. (2). Un large manteau charnu, en forme de bouclier , dé- borde leur pied de toutes parts, etrecouvre même leur tête quand elle se contracte. Elle a deux longs tenta- cules rétractiles, et sur la bouche un voile échancré ou formé de deux lobes triangulaires et déprimés. L’anus et l’orifice de la respiration sont sous le bord postérieur du manteau, où est un peu plus profondément la cavité pulmonaire. Près d’eux , à droite, s’euvre lor- (x) Bulimus glans , Brug., Chemn., IX, cxvu, 1009, 1010. (2) Oxcæinrum , nom donné à ce genre, parce que la première espèce ( Onchid. tÿphæ, Buchan., Soc. Linn., Lond., V, 132 ) était tubercu- leuse ; j’en connais maintenant une lisse, Onchid. lævigaium, Cuv., et qua- ire ou cinq tuberculeuses : Onch. Peronü , Cuv., Ann. Mus., V ,6; — Onchid. Sloanii, Cuv., Sloane, Jam., pl. 273, 1 et 2; —Onch. verrucula- tum, Descr. de l’Eg., moll. gaster., pl. 11, £. 3; — Onch. celticum , Cuv., petite espèce des côtes de Bretagne, etc. I. B. M. de Blainville a changé le nom d’Onchidium en PEroniA , et transporté le premier aux Ÿaginules. Il place ses peronia parmi ses Cy- clobranches ; maïs je ne puis apercevoir de différence réelle entre leur organe respiratoire et celui des autres pulrnonés, PULMORÉS,. 47 gane femelle de la génération; l’organe mâle est au con- traire sous le grand tentacule droit, et ces deux ou- vertures sont réunies par un sillon qui règne sous tout le bord droit du manteau. À Ces mollusques, dépourvus de mâchoires, ont un gésier musculeux suivi de deux estomacs membraneux, Plusieurs se tiennent sur les bords de la mer, mais dans les lieux où le reflux découvre alternativement le fond; ensorte qu'ils peuvent très bien respirer l’air en nature (1). Les pulmonés aquatiques à coquilles complètes ont aussi été placés par Linnæus dans ses genres Heurx , Buzca et Vorura , dont on a dû les retirer. Dans celui des Hezrx étaient les deux genres sui- vants , dont l’ouverture a, comme dans les helix, le bord interne en arc réntrant. Les PLANORBES. ( PLANORBIS. Brug. ) (2). Avaient déjà été distingués des helix par Bruguières, et même auparavant par Guettard , parce que leur co- quille roulée presque dans un même plan, a les tours peu croissants, et l'ouverture plus large que haute; elle renferme un animal à longs tentacules minces et filiformes, dont les yeux sont placés à la base inté- rieure de ces tentacules ; il exprime des bords de son manteau une liqueur abondante et rouge, mais qui n’est pas son sang. Son estomac est musculeux , et sa (x) Foyez Chamisso., Nov. act. nat. cur., XI, part. 1, p. 348, et Van Hasselt, Bullet. univ., 1824, sept., Zool., 83. (2) Hel. vortex ; — H. cornea ; — H. spirorbis ; — H. polygyra ; — H. contorta; — H. nitida ; — H. alba; — H. similis. Voyez les citations de Gmel. et ajouicz y Draparnaud, pl. I, f. 39- 51, et pl. 11, f. 1-22. 48 GASTÉROPODES nourriture végétale , comme celle des limnées, dont les planorbes sont les compagnons fidèles dans toutes nos eaux dormantes. … Les LIMNÉEs. ( LIMNæÆUSs. Lam.) (1). Séparés des bulimes de Bruguière par M. Delamark, ont,comme lesbulimes, la spire oblongue et l’ouverture plus haute que large; mais leur bord, comme celui de ambrettes, ne se réfléchit point, et leur columelle a un pli longitudinal qui rentre obliquement dans la cavité. La coquille est mince; l’animal a deux tentacules com- primés, larges, triangulaires, portant les yeux près de la base de leur bord interne. Ils vivent d’herbes et de graines; et leur estomac est un gésier très musculeux, précédé d’un jabot. Hermaphrodites comme tous les pulmonés, ils ont l’organe femelle assez éloigné de l’autre, ce qui les oblige à s’accoupler de manière que celui qui sert de mâle à l’un , sert de femelle à un troi- sième, et l’on en voit quelquefois de longs chapelets ainsi disposés Ils vivent eu grand nombre dans les eaux dormantes, et on en trouve abondamment, ainsi que des planorbes, dans certaines couches marneuses ou calcaires, que lon _ reconnaît par là avoir été déposées dansde l’eau douce (2). Les Payses. (Paysa. Drap.) Qui étaient rangées ( mais sans motif) parmi les bulles, ont à peu près la coquille des limnées, mais sans pli à la columelle comme sans rebord, et très mince. L’ani- (1) Mel. stagnalis, L., dont Æ. fragilis, est une variété; — A. palus- tris ; — H. peregra; —H. limosa ; — H. auricularia. Voyez Draparn., pl. n,f.28-42, et pl. m1, f. 1-9. (2) Le Limn. glutinosus , a, comme les physes, le mantean assezample pour envelopper sa coquille. C’est le genre AmpriPepzeA, Nilson, Moll. suce. PULMONÉS. 49 mal, lorsqu'il nage ou qu'il rampe, recouvre sa co- quille de deux lobes dentelés de son manteau, et a deux longs-tentacules grêles et pointus qui portent les yeux sur leur base interne fortement renflée. Ce sont de pe- tits mollusques de nos fontaines. Nous en possédons une, tournée à gauche (Bulla fonti- nalis, L.) (1). D’après les observations de Van Hasselt , c’est ici qu’il fau- drait placer Les Scarages. Montf. Qui ont une coquille ovale et l’ouverture rétrécie par de grosses dentelures saillantes, tant du côté de la columelle que versle bord extérieur; ce bord est plus renflé , et comme l’animal le refait après chaque demi-tour, la coquille est plus saillante sur deux lignes opposées ; et a l’air comprimée. Lis vivent sur les herbes aquatiques dans l’archipel des Indes (2). Les deux genres suivants étaient parmi les Vo- , LUTES. LEs AURICULES. ( AURICULA. Lam. ) Diflèrent de tous les pulmonés aquatiques qui pré- cedent, par une columelle marquée de grosses canne- Jures obliques; leur coquille est ovale ou oblongue, l’ouverture haute comme aux bulimes et aux limnées; le bord est garni d’un bourrelet. Plusieurs sont assez grandes ; on n’est pas bien certain si elles vivent dans les marais comme les limnées , ou simplement sur leurs bords comme les ambrettes. Nous n’en avous qu’une en France, des bords de la Mé- (x) Les espèces voisines, Bull. hypnorum, L.; et Physa acuta, et Sca- turiginum, Drap., auront besoin d’un nouvel examen pour leurs animaux. Vid: Draparn., p. 54 et suivantes, (2) Helix scarabœus . 1. TOME Il, el 50 GASTÉROPODES diterranée. L'animal n’a que deux tentacules ,.et les yeux sont à leur base (Auricula myosotis, Drap., Il, 16, 17; Carychium myosotis, Féruss.) (1). Les MeLcAMPEs. Montf. (Conovuzus. Lam. ) Ont, comme les auricules, des plis saillants à la co- lumelle , mais leur ouverture n’a point de bourrelet, et leur lèvre interne est finement striée; leur coquille a la figure générale d’un cône dont la spire ferait la base. Ils habitent les rivières des Antilles (2). EEE DEUXIÈME ORDRE DES GASTÉROPODES, LES NUDIBRANCHES (3). Ils n’ont aucune coquille ni cavité pulmonäiré ; mais leurs branchies sont à nu sur quelque partie du dos : ilssont tous hermaphrodites et marins ; sou- vent ils nagent renversés, le pied à la surface concave comme un bateau, et s’aidant des bords de (#} Ai: P V'olut auris Midæ;, %., Martini, IH, xzuu, 436-38; Chemn., X, cauix, 1395, 1396; — Vol. auris Judæ,L., Martini, IT, xuw, fiat — Vol. auris Sileni, Born., IX, 3-4; — Vol. glabra, Mart., Il , sun, 447, 448; — Vol. coffea, FE IX, cxx1, 1044. (2) V'oluta minuta, L., Marün., Il, xunt, f. 445, ou Bulimiis' cohi- Formis, Brug. ; — Bul. monile, Def: Martini ; ib., f. 4445 — Bal. ovu- lus , Br., Mart., ib., 446. (3) Mes quatre premiers ordres sont réunis par M. de Blainville, en ce qu "il nomme une sous-classe , et il Les désigne par le titre de ParicéPa- LOPHORES MONGIQUESs. De mon ordre des /Vüudibranches, il en fait deux dans le premier (ses CrcrosraNowes ), il place les Doris et genres analo- gues ; dans le sécond (ses Pouvsrancues), sont les Tritonies et les genres qui les suivent, qu’il diyise en deux familles sélon'qu’ils ont deuxoü quatie tentacules. NUDIBRANCHES. 51 leur manteau et de leurs tentacules comme de rames. Les Doris (1). ( Doris. Cuv. ) Ont l’anus percé sur la partie postérieure du dos, et les branchies rangées en cercle autour de cet anus, sous forme de petits arbuscules, composant tous ensemble une espèce de fleur. La bouche est une petite trompe située sous le bord antérieur du manteau, et garnie de deux petits tentacules coniques. Deux autres tentacules en forme de massue, sortent de la artie supérieure et antérieure du manteau. Les organes de la génération ont leurs ouvertures rapprochées sous son bord droit. L’estomac est membraneux. Une glande entrelacée avec le foie, verse une liqueur particulière, par un trou percé près de l’anus. Les espèces sont nombreuses, et quelques-unes deviennent assez grandes. On en trouve dans toutes les mers. Leur frai est en forme de bandes gélatineuses répandues sur les pierres, les varecs (2). (1) Nom employé d’abord par Linnœus pour un animal de ce genre, mais qu'il caractérisait mal , étendu ensuite à presque tous les nudibran- ches par Müller et Gmelin ; restreint par moi à sa première signification. (2) Espèces à manteau ovale, débordant le pied : Doris verrucosa, L., Cuv., Ann. Mus., IV, xx, 4, 5; — Doris argo, L., Bohatsch, Anim., Mar., V, 4,5; — Doris obvelata, Müll., Zool. dan., XLWII, 1,2; — Doris fusca, id., ib., LX VII, 6-9; — Doris stellata, Bommé, Act. Fless., I, 11, 4; — Doris pilosa, Müll., Zool. d., LXXXV, 5-8; — D. læœvis, id., ib., XLVIT, 3-5; — D. muricata; id., LXXXV, 2-4 : — D. tuberculata, Cuv., Ann. Mus., IV, rxxiv, 5 ; — D. limbata, ib., id., 3; — D. solea, id., ib., 1, 2; — D. scabra, id., ib,, p. 466; — D. maculosa , id., ib. ; D. tomentosa , id., ib. ; — D. nodosa, Montag., Trans. Lin., IX, vit, 2; — D. marginata, Linn. Trans., VII, vu, p. 84; — D. nigricans, Otto., Nov. act. nat. cur., XI, xxxvinr, 1: — D. setigera , Rapp., Nov. act. nat. cur., XIII, part. 11, pl. xxvi, f. A —D. grandiflora, id. ïb., xxvir, f. 3; — D. tigrina, Sav., gr. ouv. d’Eg., gesterop., pl. 1, p. 3; — D. concentrica, ib.,f. 5; — D. marmorata, ib., f. 6, etc. Espèces prismatiques, à manteau presqu’aussi étroit que le pied : Doris 4* 52 GASTÉROPODES Les Oncxipores. Blainvy. Ne difèrent des doris que par l’écartement de leurs organes des deux sexes, dont les orifices sont mis en communication par un sillon creusé le long du côté droit, comme dans les onchidies (1). Les PLOCAMOCÈRES. Leuckard. Ont tous les caractères des onchidores, et de plus le bord antérieur de leur manteau est orné de nombreux tentacules branchus (2). LEs POLYCÈREs. ( POLYCERA. Cuv. ) Ont les branchies comme les doris, sur l’arrière du corps, mais plus simples, et suivies de deux lames membraneuses qui les recouvrent dans les moments de danger; en avant de deux tentacuies en massues, pa- reils à ceux des doris, elles en portent quatre et quel- quefois six autres, simplement pointus (3). Les TRITONIES. ( TRITONIA. Cuv. ) Ont le corps, les tentacules supérieurs et les organes de la génération comme les doris, mais l’anus et l’orifice de la liqueur particulière sont percés à droite, derrière les organes de la génération : les branchies , en forme de petits arbres, sont rangées tout le long des deux côtés lacera, Cuv., Ann. Mus., IV, rxiu, f. 1 et 2; — D. atromnarginata, id., ib., zxxiv, 6; — D. pustulosa, id., ib, p. 4793; — D. gracilis, Rapp., Nov. act. nat. cur., XIII, part. 2, pl. xxvit, f. 10. Voyez aussi Van Hasselt, Bullet. aniv., 1824, oct., Zool., p. 235. (1) Onchidora Leachii, Blainv., Malac., pl. xzvi, f. 8. (2) Plocamoceros ocellatus, Leuckard, ap. Ruppel, invert., pl. 5, £. 3. (3) Doris quadrilineata, Müll,, Zcol. dan., 1, xvu , 4-6, et mieux ib., cxxxvin, 5-6; — Doris cornuta, ib., cxzv, 1, 2, 3; — Doris flava, — Trans. Soc. Linn., VII, vi, p. 84; — Polycera lineata , Risso., Hists nat.-mér., IV, pl. 1, f. 5. NUDIBRANCHES. 53 du dos, et la bouche, garnie de larges lèvres membra- neuses, est armée en dedans de deux mâchoires laté- rales , cornées et tranchantes, semblables à des ciseaux de tondeur. Nous en avous une grande, couleur de cuivre, le long de nos côtes ( Tritonia Hombergii, Guv.), Ann. Mus.,1, xxx1, 1, 2, et Journ. de Phys., 1785 , octob., pl. 11. Il y en a aussi beaucoup d'espèces très variées pour la taille et les formes de leurs branchies (1); plusieurs sont fort petites (2). Les Taéruys. ('Tueruys. Lin.) (3) Ont tout le long du dos deux rangées de branchies en forme de panaches, et sur la tête un très grand voile membraneux et frangé, qui se recourbe en se raccourcis- sant sous la bouche. Celle-ci est une trompe membra- neuse sans mâchoires : il y a sur la base du voile deux tentacules comprimés, du bord desquels sort une pe- tite pointe conique. Les orifices de la génération, de l'anus et de la liqueur particulière, sont comme dans la tritonie. L’estomac est membraneux et l’intestin très court. Nous en avons , dans la Méditerranée, uue belle es- (1) Telles sont Trit. elegans, Descr. de l’Eg., Zool., gastér., pl. 2, f. 1; —Trit. rubra, Leuckard, ap. Rappel, invert., pl. 4, f. 1; — Tr. glauca, äb.,f,2; — T. cyanobranchiata, ib., f. 3; — Trüonia arborescens, Cuv., Ann. Mus , VI, zx1, et trois autres au moins très voisines; — Doris arborescens, Strœm., Act. Hafn., X, v, 5, — Doris frondose, Ascan., Act. Tronth., V, v,2,et Doris cervina, Bommé, Act. Fless., *kir, 2. k (2) Doris coronata , Bommé , ib., et Doris pinnatifida, Trans. Linn., NII, vu, qui en est très voisin; — Doris fimbriata, Müll., Zool. dan. cxxxvin, 2, et probablement Doris clavigera, Müll. , ib., XVIT, 1-3: _ Peut-être faut-il encore rapporter à ce genre le Doris lacera, Zool. dan., . Gxxxvinr, 3, 4. -(3) De SeSusy, nom employé par les anciens pour désigner les asci- dies; Linnæus l’a détourné pour ce genre. 54 GASTÉROPODES pèce grise, achetée de blanc ( T'hetis fimbria, L.), Cuv., Ann. Mus., XIL, xxrv (1). Les ScyLLées. ( Scy1zÆa. Lin.) Ont le corps comprimé, le pied étroit et creusé d’un sillon pour embrasser les tiges des fucus; point de voile; la bouche comme une petite trompe; les orifices comme dans les théthys; les tentacules comprimés, terminés par un creux d’où sort une petite pointe à surface iné- gale, et sur le dos deux paires de crêtes membraneuses, portant à leur face interne des pinceaux de filaments qui sont les branchies. Le milieu de l’estomac est revêtu d’un anneau charnu , armé en dedans de lames cornées et tranchantes comme des couteaux. N'y en a une espèce (Scillæa pelagica, L.), Cuv:, Ann. Mus., VI, ui, 1,3, 4, commune dans le fucus natans de presque toutes les mers. Les Graucus. (GLaueus. Forster. ) Ont le corps long, les orifices de l’anus et de la gé- nération comme dans les précédentes, quatre très pe- petits tentacules coniques, et de chaque côté trois branchies, formées chacune de longues lanières dis- posées en éventail, qui leur servent aussi à nager; ce sont de charmants petits animaux de la Méditerranée et de l'Océan, agréablement peints d’azur et de nacre, qui nagent sur le dos ayec une grande vitesse. Leur anatomie ressemble beaucoup à celle de la tritonie. Les espèces n’en sont pas encore bien distinguées (2). (1) Je pense que les différences aperçues entre le T'hethys fimbria , Bo- hatsch., Anim. mar. , pl. V, et le Thethys leporina, Fab. Column. àq., pl xxvr, ne tiennent qu’au plus ou moins de conservation des individus. (2) Doris radiata, Gmn., Dup., Trans. Phil., LH, pl. ur; — Scyllée nacrée, Bosc, Hist. des vers; — Glaucus atlanticus, Blumenb:, fig: d'Histoire naturelle , pl. 48, et Manuel, trad. fr., IE, p. 22 3 Cuv., Ann. Mus., VI, Lx, 11; Péron, Ann. Mus., XV, 1, 9. + NUDIBRANCHES. 59 Les LANIOGÈRES. ( LANIOGERUS. Blainv.) Ont de chaque côté deux séries de petites lames fine- ment divisées en peignes , el qui sont leurs branchies. Leur corps est plus court et plus gros que celui des glaucus; mais ils ont de même quatre petits tenta- cules (1). Les Eozipes. (EoztprA. Cuv.) _ Ont la forme de petites limaces, avec quatre tenta- cules en dessus et deux aux côtés de la bouche. Leurs branchies sont des lames ou des feuilles disposées comme des écailles plus ou moins serrées des deux côtés de leur . dos. Ilyena dans toutes les mers (2). Les Cavozines. (CAVOLINA. Bruguière.) Ont, avec les tentacules des éolides, les branchies en forme de filets , disposées sur des rangées transver- sales sur le dos (3). Les FLABELLINES. Cuvy. Toujours avec les tentacules des précédentes, ont les branchies composées de filets rayonnants portés par cinq ou six pédicules de chaque côté; elles tiennent de près (1) Laniogerus Elfortit, Blainv., Malac., pl. xzvi, f. 4. (2) Doris papillosa, Zool. dan., cxuix, 1-43 — Doris bodoensis, Gunner., Act. Hafn., X, 1790; — Doris minima, Forsk., Ic., xxvi, H; — Doris fasciculata, id., ib., G.; — Doris branchialis, Zool. dan., exuix, 5-7; — Doris cærulea , Linn. Trans, VII, vu, 84; — Eolidia histrix, Otto., Nov. act. nat. cur., XI, xxxvi11; 2, etc. (3) Doris peregrina , Gm., Cavolini, polyp. mar., VII, 3; —Æolidea arnulicornis, Chamisso, Nov. act. nat. cur., XI, part. 2, pl. xx1v, f 1; — Doris longicornis, Trans. Linn., IX, vu, 114? N.B. 1l ne faut pas confondre ce genre avec la Cavoline d’Abildgard , qui est l’Hyale. 56 GASTÉROPODES aux glaucus, et, en général, tous les nudibranches à branchies situées sur les côtés du dos sont fort voisins(1). Les TERGIPES. Cuv. Avec la forme des éolides et deux tentacules seule- ment, portent le long dechaque côté du dos, une rangée de branchies cylindriques, terminées chacune ‘par un petit sucoir, et pouvant leur servir comme de pieds pour marcher sur le dos. | Ceux qu'on connaît sont fort petits (2). Les Busiris. Risso. Ont, avec un corps oblong, à dos convexe , deux ten- tacules filiformes, et derrière eux, sur la nuque, deux branchies en forme de plumes (3). Les PLacosnancHEs. (PLACOSRANCHUS. Van Hasselt.) Ont deux tentacules et deux lobes labiaux, et tout le dos , élargi par ses bords , recouvert de stries nombreuses et rayonnantes, qui sont ses branchies. Dans l’état or- dinaire, les bords élargis du manteau se relèvent et se croisent l’un sur l’autre pour former une enveloppe aux branchies, qui se trouvent ainsi comme dans un étui 1 ; cylindrique. Ce sont de petits mollusques de la mer des Indes (4). DEPOT NT UNE RUE TU SCT NME NT TE TRE CE (1) Doris affinis., Gm., Cavol., polyp. mar., VII, 4. (2) Limazx tergipes, Forsk., XXVI, E., ou Doris lacinulata, Gm.; — Doris maculata, Tina. Trans., VI , vu, 34; — Doris pennata, Bommé, Act. Fless., I, 11, 3 P (3) Busiris griseus ,Risso, Hist. nat. mar., IV, pl. 1, f. 6. (4) L'espèce connue (Placobranchus Hasseli, Nob.) a les stries bran- chiales vertes, et le corps gris-brun , semé de petits ocelles , Van Hasselt, Bullet. univ., 1824, oct., p. 240. MM. Quoy et Gaymard l'ont trouvée aux îles des Amis. INFÉROBRANCHES, 57 a TROISIÈME ORDRE DES GASTÉROPODES, LES INFÉROBRANCHES. Ont à peu près la forme et l’organisation des doris et des tritonies, maïs leurs branchies, au lieu d’être placées sur le dos, le sont, comme deux lon- gues suites de feuillets, des deux côtés du corps sous le rebord avancé du manteau. Les PHyLipies. ( PHyzLipia. Cuv.) Leur manteau nu, et le plus souvent coriace, n’est garni d'aucune coquille. Leur bouche est une petite trompe et porte un tentacule de chaque côté; deux autres tentacules sortent en dessus de deux petites ca- vités du manteau. L’anus est sur l’arrière du manteau, et les orifices de la génération sous le côté droit en avant. Le cœur est vers le milieu du dos; l’estomac est simple, membraneux , et l’intestin court. On en trouve plusreurs espèces dansla mer des Indes( . Les DrPHyLLipes. Cuv. Ont à peu près les branchies des phyllidies, mais le manteau plus pointu en arrière; la tête, en demi-cercle, à dé chaque côté un tentacule pointu et un léger tu- bercule : l’anus est sur le côté droit (2). (1) Phyllidia trilineata , Séb., WI, 1, 16; Cuv., Ann. Mus., V, xvu, 1 ; et Zool. du Voyage de Freycin., pl. 87, f. 7-10; — Ph. ocellata, Cuv., ib,, 7; — Ph. pustulosa , id., ib., 8, et quelques espèces nouvelles. (2) Diphyllidia Brugmansü, Cu: ; — Diphyll. Lineata, Ouo., Nov. act. nat. cur., X, vu, ou Pleuro-phyllidia, Meckel, Arch. allem. “VIN, p. 190, pl. 11, delle Chiaie, Mem., X, 12. NV. B. La Linguelle d'Elfort, Blainv., Malac., pl. xzvir, f, 2, ne nous parait point différente de notre première espèce. 58 GASTÉROPODES QUATRIÈME ORDRE DES GASTÉROPODES, LES TECTIBRANCHES (1). Ont les branchies attachées le long du côté droit ou.sur le dos, en forme de feuillets plus ou moins divisés ,mais non symétriques; le manteau les recou- vre plus ou moins, et contient presque toujours dans son épaisseur une petite coquille. Ils se rapprochent des Pectinibranches par la forme des organes de la respiration, et vivent, comme eux , dans les eaux de la mer; mais ils sont tous hermaphrodites , comme les Nuprsrancxes et les Puzmonés. LES PLEUROBRANCHES. ( PLEUROBRANCHUS. Cuv. ) Ont le corps également débordé par le manteau etpar le pied, comme s’il était entre deux boucliers. Lie man- téau contient, dans quelques espèces, une petite lame calcaire ovale, dans d’autres, une lame cornée; il est échancré au-dessus de la tête. Les branchies sont attachées le long du côté droit dans le sillon entre le mânteau et le pied, et représentent une série de Py- ramides divisées en feuillets triangulaires. La bou- che, en forme de petite trompe, est surmontée d’une lèvre échancrée et de deux tentacules tubuleux et fendus; les orifices de la génération sont en avant, et l'anus en arrière des branchies. Il y a quatre estomacs, dont le second est charnu, quelquefois armé de pièces (1) M. de Blainville a donné à cet ordre le nom de Monorzeuro- BRANCHES, TECTIBRANCHES. 59 osseuses, et le troisième garni à l’intérieur de lames saillantes longitudinales ; l'intestin est court. Il y en a diverses espèces dans la Méditerranée aussi bien que dans l'Océan, dont quelques-unes grandes et de belles couleurs (1). LES PLEUROBRANCHÆA. Meckel. (PLEUROBRANCHIDIUM. BL ) Ont les branchies et les orifices de la génération placés comme dans les pleurobranches; mais l'anus est au-déssuüs dés branchies; les rebords du manteau-et du pied ne font que peu de saillie, et sur le devant du manteau sont quatre tentacules courts, distants, et faisant un carré qui rappelle le disque antérieur des acèrés. Je’ne leur trouve qu’un éstomac, qui n’est qu’une dilatation du canal , ‘et à parois minces. Un or- gane glanduleux très divisé s'ouvre derrière les orifices génitaux; ils n'ont point de vestige de coquilie. On n’en connaît qu'un de la Méditerranée ( Pleuro- branchœa Meckelii),Leve, Diss. de pleur. ; 1813 (2). (1) Pleurobrarichus Peronü, Cuv., Ann. Mus., V,xvIm,1,2;— P1, tuberculatus, Meckel , morceaux d’anat. comp;;, I, v, 33-40; et quelques espèces nouvelles telles que Pleur. oblongus, Descr. de l’Eg., Moll. gaster., pl. 3, f. 1; — PL aurantiacus , id., Risso, Hist. nat. mer., IV, pl, f. 8; — "PI. luniceps, Cuv.; — PL. Forskalü, Forsk., pl. xxvm, et Leuckard , ap. Ruppel., An. invert., pl. v;— PL. citrinus, ib., f. 1. Le genre LawezLariA, Montag., Trans. lino., XI, pl. xu, f. 3 et 4, ne me paraît différer des pleurobranches par rien d’essentiel, non plus que celui des Berruecces, Blainv., Malac., pl. xuin, f. 1. On distingue seulement ce dernier, parce que le manteau n’est pas échancré au-dessus de la tête , comme dans beaucoup de pleurobranches. Le PL. oblongus y'appartiendrait et même le PL. luniceps. » (a) C’est le genre pleurobranchidie de Bläinv., Malacol., pl. xent, f. 3: mais non pas, comme il le croit, le Pleurobranchus tuberculatus de Meckei. 6e GASTÉROPODES Les APLYSIEs (1). ( APzysrA. Lin. }) Ont les bords du pied redressés en crêtes flexibles, et entourant le dos de toutes parts, pouvant même se réfléchir sur lui; la tête portée sur un cou plus ou moins long, deux tentacules supérieurs et creusés comme des oreilles de quadrupède, deux autres aplatis au bord de la lèvre inférieure; les yeux au-dessous des pre- miers. Sur le dos sontles branchies , en forme de feuillets très compliqués, attachées à un large pédiculemembra- neux, et recouvertes par un petit manteau également membraneux, qui contient dans son épaisseur une co- quille cornée et plate. L’anus est percé en arrière des branchies, et est souvent caché sous les crêtes latérales ; la vulve est. en avant à droite, et la verge sort sous le tentacule droit. Un sillon qui s'étend depuis la vulve jusqu’à l'extrémité de la verge, conduit la semence lors de l’accouplement. Un énorme jabot membraneux mène dans un gésier musculeux, armé en dedans de corpus- cules cartilagineux el pyramidaux, que suivent un troi- sième estomac semé de crochets aigus, et un quatrième en forme de cœcum. L’intestin est lee Ces ani- maux se nourrissent de fucus. Une glande particulière verse, par un orifice situé près de la vulve, une hu- meur limpide que l’on dit fort âcre dans certaines es- pèces ; et des bords du manteau il suinte en abondance une liqueur pourpre foncée, dont l’animal colore au loin l’eau de la mer quand il aperçoit quelque danger. Leurs œufs sont déposés en longs filets glaireux entrela- cés, minces comme des ficelles. (1) Amdvoux , qui ne peut se nettoyer; nom donné par Aristote à quel- ques zoophytes. Linnæus en'a fait cette fausse application. Les anciens connaissaient très bien nos animaux sous le nom de liévre-marin, et leus attribuaient plusieurs propriétés fabuleuses. TECTIBRANCHES. 61 On trouve dans nos mers : : L’Aplysie bordée. ( Apl. fasciata. Poiret.) Rang. Apl. pl. viet vu. Noire, à bord des crêtes latérales rouges : c’est une des grandes espèces. L'Aplysie ponctuée ( Apl. punctata. Cuv.) Ann. Mus. 1. IL. p. 287. pl. 1. fig. 2-4. Ranc. Apl. pl. xvur. fig. 2. Lilas, semé de points verdûtres. L’Aplysie dépilante. (Apl. depilans. Lin.) Bohatch. anim. mar. pl.1 et 1 Rang. pl. xvi. Noirâtre, avec de grandes taches nuageuses , grisâtres. . Il y en a aussi plusieurs espèces dans les mers éloi- gnées (1). Les DOLABELLES. (DoLABELLA. Lam.) Ne diffèrent des aplysies que parce que les branchies et ce qui les entoure sont à l’extrémité postérieure du corps, qui ressemble à un cône tronqué. Leur crête la- téralese serre sur l’appareil branchial, ne laissant qu’un sillon étroit; leur coquille est calcaire. On en trouve dans la Méditerranée et dans la mer des Indes (2). (1) Aplysia brasiliana, Rang., pl. viu, 1, 2, 3; — 4. dactylomela, id. ,1x; — À. protea, id.,x,1;— 4. sorex, id.,x,4,5, 6; — 4. tigrina, id., x1; — A. maculata , id., x, 1-5; — 4. marmorata, Blainv., Journ. de phys., janvier 1823, Rang., XII, 6, 9; — 4. Kerau- drenü , id., XIIL; — 4. Lessonü , id., XIV ; — 4. Camelus, Cuv., Ann. Mus., et Rang, XV, 1; — 4. alba, Cuv., ib., et Rang., XV, 2, 3; — A. napolitana , id., XV bis; — A. virescens, Risso., Hist. nat. mer., IV, pl. 1, et 7. Il est bon de remarquer cependant, que la plupart de ces aplysies ayant été représentées sur des individus conservés dans la liqueur , il peut rester des doutes sur les caractères spécifiques de quel- ques-unes. (2) Dolabella Rumphii, Cuv., Ann. Mus., V, xxx, 1; et Rumph., Thes. amb.. pl. x, 6, des Moluques, ou Æplysia Rumphü , Rang., pl.1, — Apl. ecaudata, Rang., pl. u; — 4. truncata , id.; — À. teremidi, d., IN, 1; — À. gigas, id., II, 4; — 4. Hasseliü, id, XXIV, 1. 62 GASTÉROPODES Les Norarcxes. (Norarcaus. Cuv.) Ont leurs crêtes latérales réunies et recouvrant le dos, sauf une échancrure longitudinale, pour conduire aux branchies, qui n’ont point de manteau pour les cou- vrir, mais ressemblent d’ailleurs à celles des aplysies, ainsi que tout le reste de l’organisation (1). Dans à Les BURSATELLES. Blainv. Les crêtes latérales se réunissent en avant. de manière à ne laisser qu’une ouverture ovale pour l’arrivée de l’eau aux branchies, qui n’ont pas non plus de manteau pour les couvrir (2). Mais ces deux genres rentrent probablement dans un seul. Les AcÈères. (AKerA. Müller. ) Ont les branchies couvertes comme les genres précé- dens; mais leurs tentacules sont tellement raccourcis, élargis et écartés, qu'ils paraissent n’en avoir point du . tout, ou plutôt qu’ils ne forment ensemble qu’un grand bouclier charnu et à peu près rectangulaire sous lequel sont les yeux. Du reste, leur hermaphrodi- tisme, la position de leurs deux sexes, la complica- tion et l’armure de leur estomac, la liqueur pourpre que répandent plusieurs de leurs espèces, les rappro- (x) MVotarchus gelatinosus, Cav. auquel M. Rang associe le Bursa- tella Savigniana , Descr. de l’Eg., Zool. gastér., pl. n1, £ x, 2, et Rang., Apl., pl. xx, ét son Apl. Plei, pl. xxx, et quelques petites espèces. (2) Bursatella Leachi, Blainv., Malac., pl. xzm, f. 6. IN. B. On a aussi rapproché des aplysies, l'Apl. viridis ; Montag., Trans. Lin., VIT, pl. vnr, dont M. Oken fait son genre Acræow, et qui est au moins très voisin de l'ÉÆlysie timide, Risso, Hist. nat. mérid., IV, pl. 1, f 3, 4; mais n’en connaissant pas les branchies, je ne puis classer ni l’un ni l’autre. _ TECTIBRANCHES. 63 chent des aplysies. Leur coquille, dans celles qui en ont une, est plus ou moins roulée sur elle-même , avec peu d’obliquité, sans spire saillante, sans échancrure ni canal; et la columelle faisant une saillie. convexe, donne à l’ouverture la figuré d’un croissant, dont la partie opposée à la spire est toujours plus large et ar- rondie. M. de Lamarck nomme Buirées celles où la coquille est cachée dans l’épaisseur du manteau. Elle fait très peu de tours , et l’animal est beaucoup trop gros pour y rentrer. L’Amande de mer. ( Bullæa aperta. Law. Bulla aperta et Lobaria quadriloba. Gm. Phyline quadripartita. Ascan.) Mull. Zool. dan. III. pl. cr. Planc. Conch. min. not. pl. x1. Cuv. Ann. du Mus. t. I. pl. x11. 1. 6. (1). Animal blanchâtre , d’un pouce de long , que le bou- cliér charnu formé par les vestiges de ses tentacules , les bourrelets latéraux de son pied, et son manteau occupé par sa coquille , semblent diviser en quatre lobes à sa face supérieure. Sa coquille mince, blanche, demi-transpa- rente , est presque toute en ouverture; son gésier est armé de trois pièces osseuses rhomboïdales très épaisses. On le trouve dans presque toutes les mers, où il vit sur les fonds vaseux. M. de Lamarck laisse le nom de Buzces (Buira) (2), aux espèces dont la coquille, recouverte seulement d’un léger épiderme, est assez considérable pour donner retraite à l’a- nimal. Elle se contourne un peu plus que dans les bullées. (1) Le Sormet, Adans., Sénég., pl. I, f. 1, est une espèce très voisine de noë bullées ; maïs je ne trouve pas de sûreté à établir un genré ni même une espèce sur un document aussi imparfait. (2) Le genre Bulla comprenait , dans Linn:, non-seulement Loutes les Acèrés, mais encore les Auricules, les Agatines, les Phÿses , les Orules, les Térébelles , animaux très différents entre eux. Bruguières a comméncé à le débrouiller , en séparant les Ægatines et les Auricules ; qu'il réu- nissait avec les Limnées au genre Bülime, M. de Lamarck à achevé ce travail en créant tous les genres que nous venons de nommer: 64 GASTÉROPODES L'Oublie. (Bulla lignaria. L.) Martini. L xx1. 194. 95. Cuv. Ann. Mus. XVI. 1. Pol. test. Neap. UI. pl. xzvi. Sa coquille oblongue, à spire cachée, à ouverture ample, très large en avant, représente une lame lâche- ment roulée, et rayée selon la direction des tours. L’es- tomac de Poul est armé de deux grandes pièces osseuses en demi-ovalé, et d’une petite comprimée (1). La Muscade. ( Bulla ampulla. L.) Martini [. xxu. 0. 204. Cuv. Ann. Mus. XVL r. À coquille ovale, épaisse, nuancée de gris et de brun. L’estomac a trois pièces rhomboïdales noires très convexes: La Goutte d’eau. ( Bulla hydatis. L.) Chemn. IX. cxvur. 1019. Cuv. Ann. Mus. XVL 1. À coquille ronde, mince, demi-transparente; le dernier tour , et par conséquent l’ouverture , s’élevant plus que la fre le gésier a trois petites pièces en forme d’écus- son (2). Nous réserverons le nom d’Acères proprement dites ( Doripiüm ; Meck., Logan, Biainv.) aux espèces qui n’ont point de: Re du tout, ou n’en ont qu’un vestige en arrière, quoique leur es en ait la forme extérieure. Il y en a une petite espèce dans la Méditerranée ( Bulla carnosa , Cuv., Ann. Mus., XVI, 1; Meckel, Morc. d’anat. comp., I, vi, 1, 3; Blainv., Malacol., pl. x1v, f. 3). Son estomac n’est pas plus armé que son manteau ; elle a un œsophage charnu d’une grande épaisseur. - On y trouve aussi une espèce tuberculeuse ( Doridium Meckelii , Delle chiaie, Memor. , pl. x, f. 1-5. (1) Gioëni ayant observé cet estomac isolé , le prit pour une coquille et en fit un genre auquel il donna son nom (la Tricla de Retzius, le Char de Bruguières). Gioëni alla même jusqu’à décrire les prétendues habi- tudes de ce coquillage. Draparnaud a le premier reconnu cette erreur mêlée de supercherie. | (2) Aj. Bull. naucumn; — Bulla physis. Müller en a fait connaître des espèces plus petites, comme Ækera bullata, Zool. dan., LXXI, ou Bulla akera, Gm. TECTIBRANCHES. 65 Les GASTROPTÈRES. ( GASTROPTERON. Meckel. ) Ne paraissent que des acères dont le pied développe ses bords en larges ailes qui servent à la natation, la- quelle se fait le dos en bas. Ils n’ont pas non plus de coquille ni d’armure pierreuse à l’estomac; un très léger repli de la peau, est le seul vestige d’opercule bran- chial qu’on leur observe, L'espèce connue est aussi de la Méditerranée (Gastropte- ron Meckelii), Kosse, Diss. de Pteropodum ordine; Halæ, 1813, F. 11-13, et Blainv., Malacol., pl. xiv, f. 5, ou Clio amati, Delle chiaie, Memor., pl. n1, fig. 1-8. C’est un petit mollusque d’un pouce de long sur deux de large, quand ses ailes sont étendues. Jusqu’à de plus amples études anatomiques, c'est dans l’ordre des teclibranches, et même auprès des pleurobranches, que nous croyons pouvoir placer le genre singulier Des OMBREL&Es. Lam. ou GASTROPLAX. Blainv. L'animal est un grand mollusque cireulaire, dont le pied déborde beaucoup le manteau, et a sa face supé- rieure hérissée de tubercules. Les viscères sont dans une partie supérieure et centrale arrondie. Le manteau ne s’y montre que par des bords un peu saillants et tran- chants, tout le long du devant et du côté droit. Sous ce léger rebord du manteau sont les branchies en pyra- mides lamelleuses comme celles du pleurobranche, et à leur arrière un anus tubuleux. Sous ce même rebord sont, en avant, deux tentacules fendus longitudinale-- ment encore comme dans le pleurobranche, et à leur base interne les yeux; entre eux une espèce de trompe qui est peut-être un organe de la génération; le bord an- térieur du pied a un grand espace concave dont les TOME III. 5 66 GASTÉROPODES bords peuvent se resserrer comme une bourse, et au fond duquel est un tubercule percé d’un orifice qui est peut- être la bouche, et surmonté d’une membrane frangée. La face inférieure du pied est lisse et sert à ramper comme dans les autres gastéropodes. Get animal porte une coquille pierreuse, plate, irrégu- lièrement arrondie, plus épaisse dans le milieu, à bords tranchants , marquée de stries légèrement concentriques. On l'avait crue d’abord attachée au pied, mais des obser- vations plus récentes établissent qu’elle est sur le manteau, et à la place ordinaire (1). : oo, CINQUIÈME ORDRE DES GASTÉROPODES , LES HÉTÉROPODES , Lam. (2) Se distinguent de tous les autres parce que leur pied, au lieu de former un disque horizontal, est com- primé en une lame verticale musculeuse, dont ils se servent comme d’une nageoire, et au bord de la- quelle, dans plusieurs espèces, une dilatation en forme de cône creux, représente le disque des autres A RU EP se OR (r) L’échantillon du Muséum britannique décrit par M. de Blainville ( Bullet. phil., 1819, p. 178), sous le nom de GasrroPzax , a en effet la coquille attachée sous le pied , et il est difficile de deviner par quel arti- fice; cependant le manteau est si mince qu’il a bien air d’avoir été pro- tégé par la coquille. M. Reynaud vient d'en rapporter un individu qui a perdu sa coquille ; mais où il semble que l’on aperçoit des traces des mem- branes qui l’attachaient au manteau , et néanmoins il n’y a point de restes de muscles qui s’y soient fixés. On trouve aussi une coquille semblable dans la Méditérranée, mais on n’en a point encore observé l'animal. (2) M. de Blainville fait des Hétéropodes une famille qu'il nomme Necropones, et les réanit dans son ordre des NucrÉOBRANGHES, avec une autre famille qu’il nomme Prénoponss, et qui ne comprend de mes ptéropodes que la Limacine. 11 y joint, sur je ne sais quelle conjecture! J’ARGONAUTE. HÉTÉROPODES. 67 ordres. Leurs branchies formées de lobes en forme de plumes, sont situées sur l'arrière du dos, dirigées en avant, et immédiatement derriere elles, sont le cœur et un foie peu volumineux, avec une partie des viscères et les organes internes de la génération. Leur corps, de substance gélatineuse ettransparente doublée d’une couche musculaire, est alongé, ter- miné le plus souvent par une queue comprimée. Leur bouche a une masse musculaire , et uné langue garnie de petits crochets; leur œsophage est très long; leur estomac mince; deux tubes proéminents au côté droit du paquet des viscères, donnent issue aux excréments et aux œufs ou au sperme. Leur natation se fait d'ordinaire le dos en bas et lepied en haut (1). Ils peuvent gonfler leur corps en le remplissant d’eau d’une manière qui n’est pas encore bien éclaircie. Forskal les comprenait tous sous son genre PTEROTRACHEA, Mais on a dù les subdiviser. + (x) Cette manière de nager ayant fait croire à Peron, que la lame na- tatoire est sur le dos, et le cœur et les branchies sous le ventre , a donné lieu à beaucoup d'erreurs sur la place qui appartient à ces animaux. La seule inspection de leur système nerveux m'avait fait juger, dans mes Mé- moïres sur les mollusques , qu’ils sont analogues aux Gastéropodes. Une anatomie plus complète, faite depuis, et celle que M. Poli en donne dans son troisième volume , ont parfaitement confirmé cette conjecture. Le fait est que les Æétéropodes diffèrent peu des Testibranches, et toute-" fois M. Laurillard croit leurs sexes séparés. 5* 68 GASTÉROPODES « Les CARINAIRES. Lam. (1) Ont le noyau , formé du cœur , du foie et des organes de la génération, recouvert par une coquille menue symétrique, conique, à pointe recourbée en arrière, souvent relevée d’une crête, sous le bord antérieur de laquelle flottent les plumes des branchies. Leur tête porte deux tentacules, et les yeux en arrière de leur base. Il y en a une espèce, dans la Méditerranée ( Carinartia cymbium, Lam.), Péron, Anu. Mus., XV, ii, 15; Poli, IE, xziv; Ann. des Sc. nat. , tom. XVI, pl. r. Et une dans la mer des Indes ( Carinaria fragilis, Bory Saint-Vincent, Voyage aux quatre îles d’Afr., I, vi, 4 (2). L'argonaute vitré des auteurs, Favanne, vn, c, 2; Mar- uni, 1, xx, 163, doit êtreda coquille d’une grande cari- naire ;=mais On ne connaît pas encore son animal. LES ATLANTES. ( ATLANTA. Lesueur. ) (3) Seraient, d’après les nouvelles observations de M. Rang, des animaux de cet oräre, dont la coquille au lieu d’être évasée comme celle des carinaires, a sa cavité étroite et roulée en spirale sur le même plan; le contour en est relevé d’une crête mince. Ce sont de très petites coquilles de la mer des Indes, dans l’une desquelles Lamanon avait cru retrouver l’ori- ginal des cornes d’Ammon (4) (Atlanta Peront et Atlanta (1) Forskal comprenait tous ces animaux sous son genre Ptérotrachea, nom auquel Bruguière substitua celui de Firozr. Péron ayant divisé le genre, a affecté le nom de Carinaire à celles qui ont une coquille, et celui de Firole aux autres. Ronde:et donne déjà la Carinaire, maïs sans sa co- quille; De insect. zooph., cap. xx. (2) Aj. Car. depressa, Rany., Ann. des Sc. nat., fév. 1829, p. 136. (3) Ine faut pas confondre les Ætlantes de Lesueur avec l’_Z#as qu'il décrit au même endroit, et que je ne sais où classer, tant sa description me paraît confuse. (4) Voyage de Lapeyrouse:, IV, p. 134, et pl. 63, f. 1-4. HÉTÉROPODES. 69 Keraudrenii, Lesueur), Journ.dephys., Lxxxv, nov. 1517, et Rang. , Mém. de la Soc. d’hist. nat. de Paris, tome IE, p. 373 et pl. 1x. Les FIROLES. ( FIROLA. Peron.) * Ont le corps, la queue, le pied, les branchies, le paquet des viscères à peu près comme les carinaires ; mais on ne leur a point observé de coquille; leur mu- seau s’alonge en trompe recourbée , et leur yeux ne sont point précédés par des tentacules. On voit souvent pendre du bout de leur queue, un long filet articulé, que Forskal avait pris pour un tænia, et dont la nature n’est pas encore bien certaine. Il y en a aussi une espèce très commune dans la Méditerranée ( Pterotrachea coronata , Forsk.), Peron., Ann. Mus., XV,u,8, et M. Lesueur en décrit plusieurs de la même mer qu’il regarde comme différentes, maisqui auraient besoin d’une nouvelle comparaison, Acad. Sc. nat. Philad., tom. 1, p. 3 (1). ‘ M. Lesueur distingue les FiroLoïpes , où le corps au lieu de se terminer en une queue comprimée, est tronqué brus- quement derrière le paquet des viscères, ib., p. 37 (2°. À ces deux genres maintenant bien connus, je suppose qu'il faudra ajouter, quand on les connaîtra MIEUX : ‘ Les TIMORIENNES. Quoy et Gaym. Zool. de Freyc. | pl és vin 11e. + % Qui sembleraient des firoles dépouillées de leur pie et de leur paquet de viscères. tit ins mom lathine dtg 2° HE Van” re 11 le NL LL mag UT Rp en (1) Firola Mutica; — F. Gibbosa; — F. Forskalea ; —F. Cuviera. C’est celle-ci qui est le Pterotrachea coronata de Forsk. ; — Æ. Frede- rica, copié Malacol. de Blainv:, pl. azvui, f. 4;— F. Peroniü.—Aj. Pte- rotrachea Rufa, Quoy et Gaym., Voyage de Freycin., zool., pl. 57 f.2ct3. (2) Firoloïda Demarestia ;—Fir. Blainvilliana ;—#. Aculeata, Les. - 70 , GASTÉROPODES Er Les Monornores: id: ib. f. 4 et 5 (1). A peu près de la forme d’une carinaire , mais aussi sans pieds et sans paquet de viscères distinct, ni coquille. Il n’est pas aussi cerlain que l’on doive y placer Les PHYLLIROÉS. Péron. Ann. Mus. XV. pl. 1x. f. 1. Dont le corps, transparent et très comprimé, a en avant un museau surmonté de deux longs tentaculessans yeux; en arrière, une queue tronquée, et laisse voir au travers de ses téguments son cœur , sen système nerveux, son estomac et des organes génitaux des deux sexes. Il a aussi les orifices de l’anus et de la génération sur le côté droit , et laisse même quelquefois sortir une verge assez longue; mais je ne puis lui apercevoir d’autre organe respiratoire que sa peau mince et vasculaire (2). LE SIXIÈME ORDRE DES GASTÉROPODES, LES PECTINIBRANCHES (3). Forment sans comparaison la division la ploé nom- breuse, puisqu "ils comprennent presque toules les co- quilles univalves en spirale, et plusieurs coquilles sim-. plement coniques. Leurs branchies, composées de nombreux feuillets ou lanières , rangées parallèle- M binmeles dents d’un peigne, sont attachées sur (1) I nefaut pas les confondre avec les Monophores de M. Bory Saint- Vincent ( Voyage aux quatre îles d’Afrique),.qui sont des pyrosomes. (2) Ces observations sont faites sur des individus que M. Quoy a bien voulu me communiquer. M. de Blainville fait du Phylliroé, une famille qu'il nomme Psillosomes, et qui est la troisième de ses Æporobranches; les autres sont les Æ{yales, les Clio, etc. (3) C’est ce que M. de Blainville nomme sa sous-classe des ParACÉPHA- LOPHORES DIOÏQUES. PECTINIBRANCHES. 74 une, deux ou trois lignes, suivant les genres, au pla- fond dela cavité pulmonaire quioccupeledernier tour dela coquille, et qui s’ouvre par une grande solution de continuité, entre le bord du manteau et le corps. : Deux genres seulement, les cyclostomes et les he- licines ont au lieu de branchies, un réseau vasculaire, tapissant le plafond d’une cavité d’ailleurs toute sem- blable; ils sont les seuls quirespirent l’air en nature, tous les autres respirent l'eau. Tous les pectinibranches ont deux tentacules et deux yeux portés quelquefois sur des pédicules par- ticuliers , une bouche en forme de trompe plus ou moins alongée, et des sexes séparés. La verge du mâle , attachée au côté droit du cou , ne peut d’or- dinaire rentrer dans le corps, mais se réfléchit dans la cavité des branchies; elle est quelquefois très grosse. La seule paludine la faitrentrer par un orifice percé à son tentacule droit. Le rectum, et l’oviductus de la femelle rampent aussi le long du côté droit de cette cavité, et entre eux et les branchies, est un organe particulier composé de cellules recélant une humeur ires visqueuse , servant à former une en- veloppe commune, quirenferme les œufs et que l'animal dépose avec eux Les formes de cette en- veloppe sont souvent très compliquées et très sin- gulières (1). (1) F'oyez pourles murex, Lister., 881, Baster, op. subs., [, vi, 3, 2 ; pour les buccins , Bast., ib., V, 2, 3. 72 GASTÉROPODES Leur langue est armée de petits crochets, et en- tame les corps les plus durs par des frottements lents et répétés. | La plus grande différence entre ces animaux consiste dans la présence ou l’absence de ce canal formé par un prolongement du bord de la cavité pulmonaire du côté gauche, et qui passe par un canal semblable ou par une échancrure de la co- quille, pour faire respirer l’animal sans qu’il sorte de son abri. Il y a encore entre les genres celte distinction, que quelques-uns manquent d’opercule, et les espèces diffèrent entre elles par les filets, franges et autres ornements que portent leur tête, leur pied ou leur manteau. On range ces mollusques sous plusieurs familles d’après les formes de leurs coquilles, qui paraissent être dans un rapport assez constant avec celle des animaux. La première famille des gastéropodes pectini- branches, ou Les TROCHOIDES, Se reconnaît à sa coquille, dont l'ouverture est enüère, sans échancrure ni canal pour un syphon du manteau, l'animal n’en ayant point; et garnie d’un opercule ou de quelque organe qui le rem- vlace (1). (1) Ce sont les PARACÉPHALOPHORES DIOÏQUES ASIPHONOBRANCHES de M. de Blainville. PECTINIBRANCHES. 73 Les Tourres. (Trocaus. Lin.) (1) Ont des coquilles dont l’ouverture anguleuse à son bord externe approche plus où moins au total de la fi- gure quadrangulaire , et se trouve dans un plan oblique par rapport à l’axe de la coquille, parce que la partie du bord, voisine de la spire, avance plus que le reste. La plupart de leurs animaux ont, trois filamentsà chaque bord du manteau, ou au moins quelques appendices aux côtés du pied. LL Parmi ceux qui n’ont pas d’ombilic, il y en a dont la co- lumelle, en forme d’arc concave, se continue sans aucun ressaut avec le bord extérieur. C’est l'angle et l’avancement de ce bord qui les distigue des turbo. Ce sont les Tecrarres, Montf. (2). Plusieurs sont aplatis, à bord tranchant, ce qui les a fait comparer à des molettes d’éperon. Ce sont les ÉPEroNS (Cazcar, Montfort ) (3). On en voit quelques-uns qui sont un peu déprimés , or- biculaires, luisants, à ouverture demi-ronde, et dont la columelle est convexe et calleuse. Ce sont les RouLETTES ( Rorezza, Lam.) (4). D’autres ont la columelle distinguée vers le bas par une petite proéminence , ou vestige de dent pareille à celle des monodontes , dont ces trochus ne diffèrent que par l’angle es (1) M. de Blainville fait de ce grand genre, sa famille des Goxi0- STOMES. (2) Troch. inermis, Chemn., V, c£xxu1, 1912-13; — T7. Cook, id., czx1v, 1551; — Tr, cœlatus, id., czxn , 1536-37 ; — Tr. imbricatus, ib,, 1532-33; — Tr. tuber, id. , cuxv, 1573-74; — Tr. sinensis, ib., 1564-65 ; — Turbo pagodus, id., czxnr, 1541-42; — Turbo tectum- persicum , ib., 1543-44. (3) Turbo calcar, L., Chemn., V, cuxiv, 1552; — T, stellaris, id,; 1553; 7, aculeatus, id., 1554-57; — T. imperialis, id., 1714. (4) Tr. vestiarius, L.; Chemp,., V, ezxvi, 1601. 74 GASTÉROPODES ; de leur ouverture et l’avancement de leur bord. L’ouver- ture y est d’ordinaire à peu près aussi haute que large. Ce sont les CanrmArInEs, Montf, (1). Quelques-uns l’ont, au contraire, beaucoup plus large que haute, et leur base concave les rapproche des calyptrées.. Ce sont les Exronnorrs , Montf. (2). D’autres, où l'ouverture est aussi bien plus large que haute, ont la columelle en forme de canal spiral (3). Ceux d’entre eux qui ont la coquille turriculée, se rappro. chent des cérites, les TELescopes, Montf. (4). Parmi les érochus ombiliqués, les uns n’ont pas non plus de ressaut à la columelle; la plupart sant aplatis, et ont l’angle extérieur tranchant. Vér De ce nombre est La Frippière. (Trochus agglutinans. L.) Chemn.V. crxxu. 1688. 9. Remarquable par son habitude de coller et d’incorporer même à sa coquille, à mesure qu’elle s’accroît, divers corps étrangers , tels que petits cailloux , fragments d’autres co- quilles , etc. ; elle recouvre souvent son ombilic d’une lame testacée (5). d I yena cependant aussi. à bords arrondis. Tel en est un petit, le plus commun sur nos côtes ( Tr. cinerarius, L.), Chemn.:,N, cuxxr, 1686, verdâtre, rayé obliquementde violet. (1) Tr. iris, Chemn., 1522-23 ; — Tr. granatum, ib., 1654-55 ; — Tr. syzyphinus, cuxvi. 1592-98; — Tr. conus, cuxvnr, 1610; —77. maculatus, cuxvur, 1617-18 ,— Tr. americanus, cuxn, 1534-35; — Tr, conulus , Gualt., xx, M. (2) Trochis concavus, Chemn., Y, czxxVIN, 1620-21. (3) : Trochus foveolatus, Cher V,czx, 1516-19; — Tr. mauritia- nus',id., cexnt, 1047-48; — Tr. ur ib., 1549-50; — Tr. obeliscus, czx, 1510-12. (4) Trochus telescopium, Chemn., Ve CLX, 1907-9. (5) Ajoutez Trochus indicus, Chemn., V, czxxir, 1697-98; —Troch. im- perialis, cxxxnt, 1714, et cxx1v, 1715; — Tri solaris, ib., 1701-1902. et 1716-1517; — Tr, planus, ib., 1921, 1722. } Li PECTINIBRANCHES. 75 D’autres trochus ombiliqués ont à la columelle une proé- minence vers le bas (1). En d’autres enfin , elle est crénelée sur sa longueur (2) Les Caprans. (Sozarium. Lam.) Se distinguent des autres toupies par une pu en cône très évasé, dont la base est creusée d’un ombilic extrêmement large, où l’on suit de l'œil les bords intérieurs de tous les tours marqués par un cordon crénelé (3). Les Évompnazes. ( Evompnarus. Sowerby. ) Sont des coquilles fossiles semblables aux cadrans, mais quin’ont pas de crénelures aux tours internes de l’ombilic(4). Les Sasors. ( TurBo. Lin. ) (5). \ Comprennent toutes les espèces à coquille compléte- ment et régulièrement turbinée et à bouche tout-à-fait ronde. Un examen plus détaillé les à fait beaucoup sub- diviser. : Les Sasors proprement dits. (Turso. Lam.) Ont la coquille ronde où ovale, épaisse, et la bouche complétée du côté de la spire par l’avant-dernier tour. L’a- nimal a deux longs tentacules, les yeux portés sur des pédicutes à leur base extérieure , et sur les côtés du pied des ailes membraneuses, tantôt simples, tantôt frangées, (1) Tr. virgatus, Chemn., V, 6x, 1514-15; — Tr. niloticus, Chemn., V, czxvir, 1603-7, cexvin, 1614; — Tr.vernus , id., cvxix , 1625-26; — Tr. inœqualis, cuxx , 1636-37; — Tr. magus, cixxr, 1656-57; — Tr. conspersus, Gualt., zxx, B.; — Tr. jujubinus , cuxvix, 1612-1613. (2) Tr. maculatus, cxxvin , 1615“1616; — Tr. costatus, cuxx, 1634; — Tr. wiridis, cuxx, 1644; — Tr. radiatus ; ib., 1640-42. (3) Trochus perspectivus, L., Chemn., V, crxx!1, 1691-96; — Tr. stramineus , ib., 1699; — Tr. variegatus , ib., 1708-1709; — Tr. in- undibuliformis, ib., 1706-1507. (4) Evomph. pentangulatus, Sowerb., Min. conch., I, pl. xzv, f, 2; — Es. nodosus , id., xuVL, etc. (5) M. de Blainville a fait de ce grand genre sa famille des Crico- STOMES. 76 GASTÉROPODES tantôt munies d’un ou deux filaments. C’est à quelques-uns d’eux qu’appartiennent ces opercules pierreux et épais qui se font remarquer dans les collections, et qu’on employait autrefois en médecine sous le nom d’Unguis odoratus. Il y en a d’ombiliqués (les Mécéacres, Montf.) (1), ‘et de non ombiliqués (les Turzo , Montf. ) (2). Les Daupanuzes. Lam. Ont la coquille épaisse comme les turbo, mais enroulée presque dans le même plan; son ouverture est complétement formée par le dernier tour, et sans bourrelet. Leur animal est semblable à celui des turbo. L’espèce la plus commune ( Turbo delphinus, L.), List. 608, 45, prend son nom d’épines rameuses et contour- nées qui l’ont fait comparer à un poisson desséché (3). Les Pieuroromaires. Defrantce. Sont des coquilles fossiles à bouche ronde, dont le bord externe a une incision étroite et remontant assez haut. Il est (1) Turbo pica, L., List., 640, 30; — T. argyrostomus, Chemn., V, CExXVIL, 1708-61 ; — T°. margarüaceus, ib., 1762 ; — T.. versicolor, List., 576, 29; — T. mespilus, Chemn., V, cexxvi, 1942-43; — T. granulatus , ib., 44-46; — T. ludus, ib., 48, 49; — T. diadema, id., Pp- 145;—T. cinereus, Born., XII, 25-26; — T. torquatus, Chemn., X, p. 295; — 7. undulatus, id., crxix, 1640-41. (2) Turbo petholatus, List , 584, 39; — T. cochlus , ib., 4e; — T. Chrysostomus, Chemn. , V, czxxvut, 1766 ; — T°. rugosus, List., 647, 41; — T. marmoratus, id., 587, 46; — T. sarmaticus, Chemn., V, CLXXIX, 1997-18-1781; — 1. cornutus, ib., 1779-80; — T°, olearius, id., cexxviu, 1991-72 ; — T. radiatus, id., cLxxx, 1788-89; — T°. impe- rialis , ib., 1990 ; — T°. coronatus, ib., 1791-93; — T. canaliculatus , id., czxxx1, 1794 ; — T7. setosus, ib., 95-96; — 7”. Spinosus, ib., 1597; — T. sparverius, ib., 1998; — T. moltkianus; ib., 99-1800; — 7. spenglerianus , ib., 1801-2; — T. castanea , id., cLxxxu, 807-1814 ; — T. crenulatus , ib., 1811-12; — T°. smaragdulus ,ib., 1815-1816; — T.. cidaris , Chemn., V, cuxxx1v; — T. helicinus, Born., XIT, 23-924. (3) Ajoutez Turbo nodulosus, Chemn., V, GLxxiv , 1723-24; — T. carinatus, Born., XIII, 3-4; — Ærgonauta cornu, Fichtel et Moll., test. microsc., I, a,e, on Lirrisre de Montfort. PECTINIBRANCHÉS. 77 probable qu’elle répondait, comme celle des siliquaires, à quelque fente de la partie branchiale du manteau. M. Deshayes en compte déjà plus de vingt espèces fos- siles. Les Scrssurezzes de M. d’Orbigny en sont des espèces vivantes. Les Turnirezres (TurrirezLA. Lam.) Ont la même ouverture ronde que les turbo proprement dits ét complétée aussi par l'avant dernier tour, mais leur coquille est mince, et, loin d’être enroulée dans le même plan, sa spire s’alonge en obélisque ({urriculée). Leur auimal a les yeux attachés à la base extérieure de ses tentacules. Son pied est petit (1). On en trouve un très grand nombre parmi les fossiles, et l’on doit en rapprocher les Proro, Defr. Les Scazaires. (ScaALArIA. Lam.) Ont, comme les turritelles, la spire alongée en pointe; . et, comme les dauphinules, la bouche complétement for- mée par le dernier tour; cette bouche est de plus entourée d’un bourrelet que l’animal répète d’espace en espace, à mesure que sa coquille croît, de manière à y former comme des échelons. L’animal a les tentacules et la verge longs et grêles. Il y en a une espèce célèbre par son prix, le Turbo sca- laris, L., Chemn., IV, cz, 1426, etc., vulgairement Scalata, qui se distingue parce que ses tours ne se tou- chant qu’aux points où sont les bourrelets, laissent du jour dans leurs intervalles. Une autre espèce plus grêle , et qui n’a point cette par- ticularité , est le Turbo clathrus L., commun dans la Mé- diterranée, List., 588, 50, 51. On peut placer ici quelques sous-genres de terre (1) Turbo imbricatus , Martini, IV, cru, 1422; — T. replicatus, ib., eut, 1412; List., 590, 55; — T. acutangulus, Lüst., 591, 59; — T. duplicatus, Martini, IV, cut, 1414; — T. exoletus, List., 5g1, 58; — À. terebra , id., 590, 54; — 1”. variegatus, Martini, IV, cru, 1423; — T. obsoletus , Born., XIII, 7. 78 GASTÉROPODES ou d’eau douce, à ouverture entiere, ronde ou à peu près, et operculée. Dans ce nombre, Les Cyocosromes. (Cyczosroma. Lam.) (1) Doivent être distingués de tous les autres, parce qu'ils sont terrestres, attendu qu’au lieu de branchies , leur animal a seulement un réseau vasculaire sur les parois de sa cavité pectorale. Il ressemble d’ailleurs, en tout le reste, aux animaux de cette famille, sa cavité respiratoire s'ouvre de même au-dessus de sa tête par une grande solution de con- tinuité; les sexes sont séparés ; la verge du mâle est grande, charnue , et se replie dans la cavité pectorale; les tentacules, au nombre de deux, sont terminés par des tubercules mousses, et deux autres tubercules placés sur leur base ex- térieure portent les yeux. Leur coquille, en spire ovale, a ses tours complets, finement striés en travers , et sa bouche, dans l’adulte , en- tièrement bordée d’un petit bourrelet. Elle est fermée d’un opercule rond et mince. - On trouve ces coquilles-dans les bois, sous les mousses, les pierres. La plus commune est le Turbo elegans, List., 27, 25, à peu près de six lignes de longueur, grisâtre, que l’on trouve presque sous toutes les mousses (1). Les Vazvées (Varvara. Müll.) Vivent dans les eaux douces ; leur coquille est presque enroulée dans un même plan , comme celle des planorbes, mais son ouverture est ronde, munie d’un opercule, et l’a- nimal, qui porte deux tentacules pgrêles, et les yeux à leur base antérieure , respire par des branchies. (1) M. de Férussac fait des cyclostomes et des hélicines son ordre des PULMONÉS OPERCULÉS. . (2) Ajoutez Turbo lincina, List., 26, 24 ; — T. labeo , Läst., 25, 23; — T, dubius, Born., XII, 5, 6;— T. limbatus, Chemn., IX, cxxin, 1075. On doit remarquer parmi les fossiles, le Cyclostoma mumia de Xam , Brongn., Ann. Mus., XV; xxx, 1 PECTINIBRANCHES, 79 Dans une espèce de ce pays-ci : Le Porte-Plumet. (P'alvata cristata. Müll.) Drap. [. 32-33. Gruet-Huysen. Nov: act. nat. cur.t. X, pl. xxxvni. La branchie, faite comme une plume, sort de dessous Je manteau , et flotte au dehors avec des mouvements de vibration, quand l’animal veut respirer. Au côté droit du corps, est un filament qui ressemble à un troisième tentacule. Le pied est divisé, en avant, en deux lobes crochus. La verge du mâle est grêle, et se retire seule- ment dans la cavité respiratoire. La coquille, qui a à peine trois lignes de large, est grisâtre, plate et ombili- quée. On la trouve dans les eaux dormantes (1). C’est ici qu'il faut placer les coquilles complé- tement aquatiques ou respirant par des branchies, qui appartenaient à l'ancien genre Hélix, c’est-à- dire dans lesquelles‘ l’avant-dernier tour forme, comme dans les hélix, les limnées, etc., un arc rentrant , qui donne plus ou moins à l'ouverture la figure d’un croissant (2). Les trois premiers genres tiennent encore d'assez près aux turbo. Ainsi Les PALUDINES. ( PALUDINA. Lam. ) Ont été nouvellement séparées des cyclostomes , parce qu’elles n’ont point de bourrelet à leur ouverture ; que celle-ci, aussi bien que ieur opercule, a un petit angle vers le haut, et que leur animal, ayant des branchies, vit dans l’eau comme tous les autres genres de cette fa- mille. Il porte une trompe très courte, deux tentacules (1) Ajoutez Valvata planorbis, re 1, 34,35; — V, minute, id., 36-38. (2) C’est ce dont M. de Blainville fait sa famille des ELLIPSOSTOMES. 80 GASTÉROPODES pointus; les yeux à leur base externe sans pédicule par- ticulier; une petite aile membraneuse de chaque côtédu corps en avant; le bord antérieur de son pied est dou- ble; l’aile du côté droit se recourbe en un petit canal, qui introduit l’eau dans la cavité respiratoire, ce qui commence à indiquer le syphon de la famille suivante. Dans l’espèce commune, La Vivipare à bandes de Geoffr. (Helix vivipara. Lin.) Drap. L. 16. Dont la coquille, lisse et verdâtre, a deux ou trois bandes longitudinales pourpres, et qui habite en abondance toutes nos eaux dormantes ; la femelle produit des petits vivants : on les trouve, au printemps, dans son oviductus, dans tous les états de développement. Spallanzani assure que les petits, pris au moment de leur naissance et nourris séparés, reproduisent sans fécondation , comme ceux des pucerons. Cependant les mâles sont presque aussi com- muns que les femelles; ils ont une grande verge qui sort et rentre comme celle des hélix, mais par un trou percé dans le tentacule droit, ce qui fait toujours paraître ce tentacule plus grand que l’autre. C’est un moyen de recon- naître le mâle (1). La mer produit quelques coquillages qui ne diffèrent des paludines que par une coquille épaisse. Ce sont Les LiTTORINES. Féruss. Dont l’espèce cemmune Le J’igneau (turbo littoreus. L.) Chemn. V ozxxxv, 1852, Fourmille sur nos côtes. Sa coquille est ronde, brune, rayée longitüudinalement de noirâtre. On le mange. Les MonoponTes. (Monopon. Lam.) Ne diffèrent des littorines que par une dent mousse (1) Ajoutez Crclost. achatinum, Drap., I, 18; — C. impurum, id,, 19, 20, ou Helix tentaculata, L., eic. ; el les petites espèces des étangs d’ean salée, décrites par M. Reudant , Ann. Mus., XV, p. 199. PÉCTINIBRANCHES. 81 ét légèrement saillante au bas de leur columelle, qui a quelquefois encore une fine denutelure. Plusieurs ont aussi le bord extér ieur de l’ouverture crénelé. animal est plus orné; il porte généralement de chaque côté trois ou quatre filets aussi longs que ses tentacules. Ses yeux sont portés sur des pédicules particuliers à la base ex- terne des tentacules. L’opercule est rond et corné. On en trouve une petite espèce très abondante sur nos côtes ( Zrochus tessellatus, L.), Adans., Sénég., XIE, 7, List., 642, 33, 34, à coquille brune, tachetée de blan- châtre (1). LEs PHASIANELLES. ( PHASIANELLA. Lam.) Ont la coquille oblongue ou pointue, comme celle de plusieurs Ilymnées et bulimes; son ouverture, de même plus haute que large, est de Le munie d’un opercule pierreux, et a le bas de la columelle sensiblement aplati et sans ombilic. Ce sont des espèces des mers des Indes, que leurs cou- leurs douces et agréablement nuancées font rechercher des amateurs. Leur animal a deux longs tentacules, les yeux portés sur deux tubercules de ieur base extérieure , de doubles lèvres échancrées et'frangées, ainsi que les ailes, qui portent chacune trois filaments (2). LEs AMPULLAIRES. ( AMPULLARIA. Lam.) Ont la coquille ronde et ventrue, à spire courte (1) Ajoutez Trochus Llabeo, Adans., Sénég., XII, List., 68, 442 ;— Troch. Pharaonius, List, 639, 25; — Tr. rusticus, Chemn., V, cexx, 1645, 46;— Tr. nigerrimus, ib., 47 ; — Tr. œgyptius, id., crxxt, 1663, 43 — Tr. viridulus, ib., 1697; — Tr. carneus, ib., 1682; — Tr. albi- dus, Born., X[, 19,20; — Tr. asper, Chemn.,;ib., crxvi, 1582 ; — Trocitrinus, Knorr., Del., I, x, 7; — Tr, granaturh , Chémn., V, crxx, 1654, 55; — Tr. crocatus, Born., XI, 11,12; — Turbo atratus, Chemn., V, cuaxvi, 1754-55 ; — Turbo dentatus , id, cLxxviu, 1767, 8, etc. 4) Buccinum tritonis , Chémn., IX, xx, 1035, 1036 ; — Hélix solidas Born., XIII, 18, 19. TOME III. 6 82 GASTÉROPOLES comme celle de la plupart des hélices ; son ouverture est plus haute que large, munie d un opercule , et sa colu- melle ombiliquée. Elles vivent dans les eaux douces ou saumâtresdes pays chauds. Leur animal a de longs tenta- cules et des yeux portés sur des pédicules de leur base. Au plafond de sa cavité respiratoire, à côté d’un peigne branchial, long et unique ; est, d’après les observations de MM. Quoy et Gaymard , une grande poche sans issue remplie d'air, qui pourrait. passer pour une vessie nata- toire (1). Les Lamisres, Montf., sont des ampullaires à grand om- bilic contourné en spirale (2). Les Hézicines. ( Hezrcina. Lam. ) (3) Seraient par la coquille, des ampullaires à bord de l’ou- verture renversé (4). Quand ce bord renversé est tranchant, ce sont les Ampur- unes, Blainv., et quand il est en bourrelet mousse, les OzxcirEs de Say. Il yen a une espece remarquable par un rebord et une traverse pierreuse à la face interne de son opercule (5). Il paraît que, dans cesanimaux, les organes de la respira- tion sont disposés comme dans les CARO et qu’ils peu- vent vivre de même à l’air (6). Les MÉLANIES. ( MELANIA. Lam.) Ont une coquille plus épaisse, à ouverture Las haute (: ) Helix ampullacea , FL List., 130, 30; — Bulimus urceus ; Brug, List., 125, 26. (2) Ampull. carinata, Oliv., Voyage en Turg. : ". XXX1, Ÿ. 7 , COpié Blainv., Malac., xxx1v, 3. (3) Monifort à changé le nom d’hélicine en Si de Pitonnille ; mais il n’a pas été Adopté ,-et onne peut le citer que pour la symonymie, (4) L’Helicine strice , Blainv., Malac., xxxV, 4. (5) L’Helicine neritelle, List., xt, 59, cop. Blaïinv., Malac., xxxix, 2. (6) Cest d’après cette circonstance que M. de Férussac range ce.sous- genre avec celui des Cyclosiomes dans un ordre qu’il nomme Pulmones operculés. Voyez la Monographie de ce genre par M. Gray, Zuol.journ.; uos 1 ei 2. PECTINIBRANCHES. 83 que large, qui s’évase à la partie opposée à sa spire. La columelle n’a ni repli ni ombilic; la spire varie béau- coup pour l’alongement. Les mélanies vivent dans les rivières, maïs il n’y en a pointen France; leur animal a de longs tentacules et les yeux sur Jeur côté extérieur, vers le tiers de la lon- gueur (1). Les Rissoaines. ( Rissoa. Freminv. AcmE4. Hartm.) Diffèrent des mélanies parce que les deux bords de leur ouverture s’unissent dans le haut (2). Les MéLcanoprsiprs. ( Mecanorsis. Ferussac. ) À peu près de la forme des mélanies , en différent par une callosité à la columelle et unwestige d’échancrure vers le bas de l'ouverture, qui semble indiquer un rapportavec les vis (3). x Les PrmEÈnes. Lam. Ontnon-seulement ce petit sinus vers le bas, mais on leur en voit un second à la partie opposée (4). Ces deux sous-genres vivent, commeles mélanies, dans les rivières du midi de l’Europe et des pays chauds. (1) Mélanie thiare (Melania amarula, Lam.), Chemn., Tab. 134, fig, 1218 et 12109; de l'ile de France, de Madagascar. é Ai Mel. truncata, Lam., Encycl., pl. 458, fig. 3, ab; — Mel. coarctata ; id., Encycl., pl. 458, fig. 5, a-b, et un grand nombre d’es- pèces fossiles, parmi lesquelles Ael. semi-placata, Defr.; — Mel. Cuvieri, Desh., Coq. foss. des env. de Paris, tom. IT, pl. xn, fig. 1-2, — Mél. costellata, Lam, (2) M. de Freminville en décrit sept espèces dans le nouv. Buliet, des * Se. nat. dela Soc. phil., année 1814, p. 7, et M. Audouin’ trois dans l'ouvrage d'Égypte : Riss. Freminvillii, Coq., pl. 11, fig. 20; — Riss. Desmarestü , ibid, 21; — Riss. d’Orbigni , ibid, fig. 22. (8) Mélanopside buccinoïde ( Melan. buccinoïdea), Feruss., Mém. de laSoc. d'hist nat. de Paris, tom. I, pl.wir; fig. r-11,etc. Voyez Sowerby; ae livraison. (4) Pirène térebrale ( Pir. terebralis) ; Lam.; Lister, Tab. 115, fig. 10.; — Pir. Madagascariensis | Encycl., pl. 458 , fig. », &, b, etc. 6* 84 -GASTÉROPODES. : Nous croyons pouvoir placer ici deux genres dé- tachés des volutes, et qui ressembleraient assez aux auricules, mais qui sont operculés et ne portent que deux tentacules : Les AcrTéons. Montf. (1). { TORNATELLES. Lam. ) Qui ont la coquille elliptique, à spire peu saillante, l'ouverture alongée en croissant, élargie par en bas, et le bas de la columelle marqué d’un ou, deux*gros plis ou callosités cbliques (2), et LEs PYRAMIDELLES. Lam. Qui ont la spire turriculée, l’ouverture large, en croissant , le bas de la columelle contourné obliquement, et marqué de plis aigus en spirale (3). LEs JANTHRINES. (JANTHINA. Lam.) (4) S’écartent beaucoup de tous les précédents par les formes de l’animal. Leur coquille cependant.est assez semblable à celle de nos colimacons terrestres, et a de même son bord columellaire en arc rentrant, mais est un peu anguleuse au bord externe , et sa columelle ur peu prolongée au delà du demi-ovale que formerait, sans ce prolongement, le bord extérieur. L’animal n’a point d’opercule , mais il porte sous son pied un organe yési- culaire semblable à une bulle d’écume, et toutefois de (1) Qu'il faut hien distinguer des Æcteéons d’Oken , lesquels paraissent voisins des Aplysies. (2) V’oluta tornaulis et bifasciata, L., Martini, ul, x, 442, 443; — V. sulcata et V. soli:lula , ib., 44o, bkx; — V. flamme, ib., 439; — V flava; ib., 444; — V. l ib., 446. (3) Trochus dolabratus, L. Chemn., V, czxvu, 1603, 1604 ; — Bu- dimus terebellum, Brug., List, 844, 2. (4) M. de Blainville fait de ce genre sa famille des Oxxsromss. PECTINIBRANCHES. 85 substance solide , ce qui l’empêche de ramper, mais lui permet de flotter à la surface de l’eau. Sa tête, en forme de trompe cylindrique, terminée par une bouche fendue verticalement et armée de petits crochets, porte de cha- que côté un tentacule fourchu. L’espèce commune ( Æelix Janthina, L.), List. 572, 24 , est une jolie coquille violette, très abondante dans la Méditerranée. Quand on touche l’animal , il répand une liqueur épaisse d’un violet foncé, qui teint autour de lui l’eau de la mer. Les Nérives. ( NERITA. Lin. ) (1) Sont les coquilles qui ont leur columelle en ligne droite, ce qui rend leur ouverture demi - circulaire ou demi - elliptique. Cette ouverture est généralement grande par rapport à la coquille, mais toujours munie d’un opercule qui la ferme complétement. La spire est presque effacée et la coquille demi-globuleuse. Les Narices. (Narica. Lam.) Sont des nérites à coquilles ombiliquées ; celles dont on connaît l'animal ont un grand pied, des tentacules simples, portant les yeux à leur base et un opercule corné (2). Les Nénires propres. (Nerira. Lam. Peroronra. Oken. ) N’ont point d’ombilic. Leur coquille est épaisse, leur columelle dentée, leur opercule pierreux ; leur animal porte les yeux sur des pédicules à côté des tentacules, et n’a qu’un pied médiocre (3). nn. © nu pe 5m MU ns (r) M. de Blainville fait de ce grand genre sa famille des HémrcycLo- | STOMES. (2) Voyez pour les espèces li première div. de Gm. el Chemn., V, pl. CLXXXVI-CLXXXIX. (3) Poyez pour les espèces la troisième div. de Gm. et Chemn., V, pl. CExxxx-czxxxxu1, et Sowerby, Gen. of Sh., quinzième livraison. 86 -_ GASTÉROPODES On en distingue peut-être assez légèrement Les VéLartes. Montf. Où le côté de la columelle est recouvert d’une couche calcaire , épaisse et bombée (1), et Les NériTines. Lam. Qui ont la coquille sans ombilic, mincé, l’opercule corné; elles vivent dans les eaux douces. L’animal est comme dans les nérites propres. Le plus souvent leur. coltimelle n’est pas dentée. Nous en avons une petite agréablement variée en couleur, très abondante dans nos rivières ( Ve erita fluvia- tilis 1. ), Chemn., IX, cxxiv, 188 (2). Quelques-unes y ont cependant de fines dentelurés (3), et dans ce nombre il en est dont la spire est armée de longues épines (les Gurraons, Montf.) (4). # « C'est des trochoïdes que , d’après nos nouvelles observations, nous croyons devoir rapprocher une familie que nous appellerons CAPULOIDES (5), Et qui comprend cinq genres, dont quatre dé- membrés des patelles. Ils ont tous une coquille largement ouverte, à peine turbinée, sans oper- cule,, sans échancrure ni syphon; du reste, leur: (1) Lerita perversa , Gmel., grande espèce fossile ; Chemn., IX, ex1v, 975 ; 976. (2) Ajoutez UVerita turrita , Chemn., IX, cxx1v, 1085. 3) Merita pulligera, Chemn., loc. cit.; 1878-1879; — AN. virginea, Lister, 604 , 606. (4) Nerita corona , Chemn., 1083-84. (5) M de Blainville en met la plupart dans ses Paracéphalophores hermaphrodites mon symétriques ou calyptraciens ; maïs ils me parais- sent tans dioïques. PECTINIBR ANCHES. 87 : animal ressemble aux autres pectinibranches, et a de même les sexes séparés. Leur peigne branchial est unique , disposé en travers à la voûle de la cavité , et ses filets sont souvent très Longs. Les CABocxows. ( CAPuLUS. Montf. PrLEOoPsIS. Lam. } Ont une coquille conique, à sommet se recourbant un peu en commencement de spirale, qui les a long- temps fait placer parmi îes patelles; leurs branchies sont sur une rangée sous le bord antérieur de la cavité branchiale ; leur trompe est assez longue ; sous leur cou est un voile membraneux très plissé; ils ont deux tentacules coniques portant les yeux à leur base exté- rieure (1). ! Les Hipronyces. ( Hipponyx. Defr. ) Paraîtraient, d’après leur coquiile, des cabochons fossiles, mais très remarquables par un support formé de couches calcaires sur lequel ils reposent, et qui avait été probablement transsudé par le pied de leur ani- mal (2). Les CRÉPIDULES. ( CREPIDULA. Lam. ) % Ont une coquille.oyale, à pointe obtuse couchée, dirigée obliquement en arrière et de côté, à ouverture faisant la base de la coquille , à moitié fermée en dessous et en arrière par une lame horizontale. Le sac abdominal contenant les viscères est sur cette lame, le pied des- sous, la tête et les branchies en avant. Les branchies consistent en une rangée de longs filaments attachés sous (1) Patella hungarica, Tist., 544-325 — Pat. calyptra, Chemn., X, Cuxix , 1643-44; — Pat. mitrula, Gm., Lister ÿoxuv, 31. (2) Patellacornucopiæ, Lam , Knorr., Petrif., IE, part. ur, pl 131. f. 3, et Blainv., Malac., pl. 88 GASTÉROPODES le bord antérieur de la cavité branchiale. Deux tenta- cules coniques portent les yeux à leur base extérieure (1): Les PILÉOLES. (PILEOLUS. Sowerby.) Paraïssent des crépidules dont la lame transverse prend moitié de l'ouverture; cependant leur coquille est plus semblable à celles des patelles (2). le: ne les a que fossiles. Les SEPTAIRES. Féruss. NAvICELLES. Lam. ( Crm- BER. Montf. 82.) Ressembient aux crépidules, excepté que leur som- met est symétrique, couché sur le bord postérieur, et leur lame horizontale moins saillante; l’animal a de plus une plaque testacée de forme irrégulière, attachée horizontalement sur la face supérieure du disque muscu- laire de son pied, et recouverte par le sac abdominal, qui repose en pañïtie dessus. C’est probablement l’analogue d’un opercule, mais qui n’en remplit pas les fonctions, étant en quelque sorte à l'intérieur; leur animal a de longs tentacules, et à leur base extérieure, des pédicules qui portent les yeux. Elles vivent dans les rivières des pays chauds (3). Les Cazvprrées. (CALvPTRÆA Lam.) Ont une coquille en cône, dans le creux de laquelle est une petite lame saillante en dedans, qui fait comme (1) Patella fornicata, List., 545, 33,35; — P. aculeata, Chemn., X, crxviu, 1624-25; — P. goreensis, Martini, L, xt, 131, 132, — P. solea , Naturf., XVII, 11, 15; — P. crepidula, Adans. Sénég., I, 11, 9; — Pat. porcellana, List., 545, 34. (2) Pileolus plicatus, Sowerb.'; — Pil. lœvis, id., Gen. of Shells., n° 19; — Pül. neriloïdes , Desh., NES des Sc. nat., I, xm, 3, &, b, c. (3) Patella neritoïlea , List., 545-356, et Naturf., XILI, v, 1, 25 — Pat. borbonica, Bory. Saint-Vincent, Voyage, I, xxxvn, 2; et pour l’ani- mal, Quoy ei Gaim., Voyage de Freycinet, pl. 7x, f. 3-6. PECTINIBR ANCHES. 89 un commencement de columelle et s’interpose dans un repli du sacabdominal. Les branchies se composent d’une rangée de nombreux filets longs et minces comme des cheveux. Les unes ont cette lame adhérenteau fond du cône, ployée elle-même en portion de cône ou de tube, et descendant verticalement (1). D’autres l’ont placée presque horizontalement, adhérente aux côtés du cône, quiest marqué en dessus d’une ligne spi- vale, ce qui donne à leur coquille quelque rapport avec celle des trochus (2). Les SIPHONAIRES. ( SrPHoNARrA. Sowerby. ) Démembrées tout nouvellement des patelles , ont une coquille au premier coup d’æil très semblable à une pa- telle aplatie et sillonnée en rayons, mais son bord est un peu plus saillant du côté droit, et elle est creusée en dessous d’un léger sillon qui aboutit à cette proéminence du bord , et auquel répond un trou latéral du manteau par où l’eau s’introduit dans la cavité branchiale pla- cée sur le dos, et d’ailleurs close de toute part. L’organe respiratoire consiste en petits feuillets peu nombreux, attachés sur une ligne transversale au plafond de cette cavité; l'animal ne paraît point avoir de tentacules, mais seulement un voile étroit sur la tête (3). Il y a des espèces où la coquille n’a pas même cette appa- (x) Patella equestris, L., TList., 546-38 ; — Pat. sinensis, ib., 39; — Pat. trochiformis , Martini, 1, xin, 135; — Pat. auricula, Chemn., X, cuxvur, 1628-29; — Pat. plicata,, Nat. forsch. , XVIIE , 11, 123 — Pat. striata , 1b., 13. (2) Patella contorta, Nat. Forsch., IX, 111, 34, VIII, 11-14; — Pat. depressa, ib., XVII, un, 11. (3) Patelia sipho ; — Siphonaria concinna , Sowerb., Gen. of Shelss , n° XXI; — S. exigua, id., ib. Voyez aussi Savigny, Descr. de l'Eg. , Zool., Gaster., pl. ir, f, 3, et Coq, pl 1, f. 1. M. Gray a proposé, il y a quélques années , un genre GApiniA , qui ne diffère en rien de celui des siphonaïres, (Philos. Magaz. , avril 1824. ) 90 GASTÉROPODES rence légère de canal, et ressemble tout-à-fait à celle d’une patelie, si ce n’est que son sommet est sur l’arrière (1). LES SIGARETS. (SIGARETUS. Adans.) Ont la coquille aplatie, à ouverture ample et ronde, à spire peu considérable, dont les tours s’élargis- sent très vite etse voient par dedans , et cachée pen- dant lawvie dans l’é épaisseur d’un bouclier fongueux qui la déborde de beaucoup , ainsi que le pied, et qui est le véritable manteau. On remarque en avant de ce man- teau, une échancrure et un demi-canal qui servent à conduire l’eau dans la cavité branchiale, et qui forment un passage à la famille suivante; mais dont la coquille ne porte aucune EmpreM te. Les tentacules sont coniques et portent les yeux à leur base extérieure; la verge du mâle est très grande. Nous en avons quelques espèces sur nos côtes. Les CorrocezLes. (CORIOCELLA. Blainv.) Ne sont que des sigarets dont la coquilleest cornée et presque membraneuse , comme celle des aplysies (2). 3 Les CRYPTOSTOMES. (CRYPTOSTOMA. Blainv.) Ont une coquillesassez semblable à celle des sigarets, portée avec la tête et l’abdomen qu’eile recouvre sur un pied quatre fois plus grand, coupé carrément en ‘arrière, et qui produit en avant une partie charnue et oblongue, qui fait prèsde moitié de sa masse. L’a- nimal même a la tête plate, deux tentacules, un large peigne branchial au plafond de sa cayité dorsale ; (1) Siphonaria tristensis , Sow., loc. cit. (2) La Coriocelle noire, Blainy. Malac., XLII, f. 1. Ce mollusque n’est pas dépourvu de coquille, commel’a cru l’auteur du genrejemais elle est mince et flexible. PECTINIBRANCHES. Ù gt la verge sous le tentacule droit; mais je ne lui vois pas d’échancrure au manteau (1). La troisième famille des gastéropodes pectini- branches, ou Les BUCCINOIDES , A'une coquille spirale, dont l’ouverture a, près de l’extrémité de la columelle, une échancrure ou un canal pour le passage du syphon, ou tuyau qui lui-même n’est qu’un repli prolongé du manteau. Le plus ou moins de longueur du canal, quand il existe , le plus ou moins d’ampleur de l’ouverture et les formes de la columelle, donnent leur division en genres, que l’on peut grouper diversement (2). Les Conss. vulg. Cornets. ( Conus. L.) (3) Ainsi nommés de la forme conique de leur coquille ; j la spire, ou tout-à- fait plate ou peu saillante, forme la base du cône; sa pointe est à l’extrémité opposée; l'ouverture est étroite, rectiligne ou à peu près, étendue d’un bout à l’autre, sans renflement ni plis, soit au bord , soit à la columelle. L’animal est d’une minceur proportionnée à l’ouverture qui lui donne passage; ses (x) Outre l’espèce du Muséum britannique (Cr. leachüi, Blainv.), Ma- he. , XLIT, 3, nous en ayons une (Cr. carolinum , Nob.) envoyée de la roline par M. L’Herminier. (2) Ce sont les Paracéphalophores dioiques syphonobranches de M. de Blainville. (3) M. de Blainville réunit les Cornets , les POS LA ET les Ovules, les T'arières et les V’olutes , en une famille qu’il nomme Ancxosromes. En plaçant ici ces genres à ouverture étroite, nous n’entendons point précisément les rapprocher de la famille précédente; mais seulement les présenter les premiers, comme ayant les caractères les plus sai!lants parmi ceux à syphon. ÿ ‘ 92 .: GASTÉROPODES tentacules et sa trompe s’alongent beaucoup; les pre- miers portent les yeux en dehors près de la pointe; l’opercule placé obliquement sur l’arrière de son pied, est étroit et trop court pour fermer toute l'ouverture de la coquille. Les coquilles de ce genre ort généralement de très belles couleurs, ce qui les a fait recueillir en grande abondance dans les cabinets. Nos mers n’en produisent que très peu (1). On les distingue selon que leur spire est plate ou peu saillante, et que les tours en sont ou non tuberculeux, où qu’elle est plus saillante et mêmepointue , ayant aussi, ou non , des tubercules. Ii yen a même dont la spire est assez saillante pour les faire paraître cylindriques , et alors elle peut aussi être lisse ou tuberculeuse (2). On appelle spire couronnée celle qui a des tubercules. LEs PORCELAINES. ( CyrRÆaA. L.) . Ont aussi la spire très peu saillante, et l’ouverture étroite et s'étendant d’un bout à l’autre; mais leur coquille bombée au milieu et presque également ré- trécie aux deux bouts, offre une forme ovale ; et leur ouverture, dans l’animal adulte, est ridée transversa- lement à ses deux côtés. Le manteau est assez ample pour se recourber sur la coquille et l’enveloppers il la (1) On peut voir, sur les espèces de ce beau genre, l’article et les plan- ches de Bruguïières dans l'Encycl. méthod. , où il est parfaitement décrit et représenté , et l’'énumération encore plus complète qu’en a faite M. de Lamarck, Ann. Mus., tome XV. (2) Espèces à spire couronnée, Con. cedonulli,. L. Coq., recher- chée et qui admet un grand nombre de variétés, Encycl. méth.,pl. 316, fig. 1; Con. marmoreus , L., Enc., pl. 317, fig.5; Con. arenatus, Brug. Enc., pl. 320, fig. 6., etc. Espèces à spire non couronnée . Con. lüteratus , L., Encycl., pl. 323, fig. 1; — Con. tessellatus , Brug., Enc., pl: 326, fig. 7 ; — Con. virgo, Brug., Encycl., pl. 326. fig. 5, etc. PECTINIBRANCHES, | 98 couvre à un certain âge d’une couche d’une autre eou- leur, en sorte que cette différence, jointe à la forme que prend l'ouverture, ferait prendre l’adulte pour une autre espèce. L’animal a des tentacules médiocres, por- tant les yeux à leur base externe, et un pied mince sans opercule. Ce sont aussi des coquilles très belles en. couleurs, et dont on a beaucoup rassemblé dans. les cabinets, quoiqu’elles viennent presque toutes des mers des pays chauds (1). Les Ovuzes. (OvuLa. Brug.) Ont la coquille ovale et l’ouverture étroite.et longue comme.les porcelaines; mais sans rides du côté de la columelle; la spire est cachée, et les deux bouts de l’ouverture à peu près également échancrés ou égale- ment prolongés l’un et l’autre en canal. Linnæus les confondait avec les bulles , dont Bruguières les a séparées avec raison. Leur animal a un pied large, un manteau étendu , qui peut en partie se retrousser sur la coquille ; un museau médiocre et obtus, et deux longs tentacules, qui portent les yeux sur le côté, vers le tiers de leur longueur. Montfort appelle en particulier Ovuxes , celles où le bord extérieur est ridé en travers (2). Îl nomme Navertes { VovA) celles où les deux bouts de l'ouverture se prolongent en canal , et où le bord extérieur lui même n’est pas ridé (3). (1) Voyez, pour les espèces, le genre cypræa de Gmel., et les figures recueilliespâr Bruguières pour l'Encyclopédie, le Gen. of Shells de M. Sowetby, xvu® livr., et surtout une Monographie de M. Gray , pu- bliéé dans ie Zool. Journal, n°° 2, 3 et 4. (2) Bulla ovum, E., List., 711, 65, Encycl., 358, 1. (3) Bulla volva, 1, List.) 711,63, Encycl., 357, 3; — B, birostris, Enc.} 357, 1 ; Sow., ibid. 94 GASTÉROPODES Quand ce bord extérieur n’est pas ridé , ni les extrémités de l’ouverture prolongées , il les appelle Cazrurnes (1): Les TaRIÈREs, ( TEREBELLUM. Lam.) Ont la coquille oblongue, l’ouverture étroite, sans plis ni rides, et s’élargissant uniformément jusqu’au bout opposé à la spire, laquelle est plus où moins sail- lante selon les espèces (2). On ne connaît pas leurs animaux Les Vorutes. ( Vorura. Lin. ) Varient pour la forme de la coquille et pour celle de l’ouverture; mais se reconnaissent à l’échancrure sans canal qui la termine et à des plis saillants et obliques de leur columelle. Bruguières en avait d’abord séparé. Les Ouives. ( Oriva. Brug.) Ainsi nommées à cause de la forme oblongue ou ellip- soïde de leur coquille, dont l'ouverture est étroite ; longue, échancrée à l’opposite de la spire, qui est courte, et a les plis de la columelle nombreux et semblables à des stries. Les tours sont creusés en sillon. Ces coquilles ne le cèdent point en beauté aux porcelaines (3). Leur animal a un grand pieds dont la partie antérieure (en avant de la tête) est séparée par une incision de chaque côté; ses tentacules sont grêles et-portent les yeux sur le côté au milieu de leur longueur. Sa trorape, son syphon, (x) Bulla verrucosa , L., List., 712, 67, Enc., 357, 5, dont nous ne séparons pas les Ucrimes, Montf. ; ou Bulla gibbosa, L., List., 711, 64, Encycl., 357, 4. (2) Terebellum subulatum , Lam., Bulla terebellum, LA , Lister, 736, f. 30, Encycl., 360, 1 ; — Tereb. ARTE Lam. Sonérh Gen. of Shells , 6e liv. : (3) Oliv. subulata , Lam., Enc. , pl. 368, fo. 6,4 b; — Pol. hiatula , L.;— Voluta por kms: 4 oÙ. oliva, et en géné toutes les volutes cy- lindroïdes deGm., p. 3438 et Ar tes: . PECTINIBRANCHES, 9 sa verge sont assez longs ; il n’a pas d’opercule. MM. Quoy et Gaymard ont observéà sa partie postérieure un appendice qui s’introduit dans le sillon des tours. Le reste du genre volute a été ensuite subdivisé en cinq par M. de Lamark. (1) Les Vorvaires. ( VozvariA. Lam.) Ressemblent beaucoup aux olives par leur forme oblon- gue ou cylindrique ; mais leur ouverture est étroite , et son bord antérieur remonte jusqu’au-dessus de la spire, qui est excessivement courte. [l y a un ou plusieurs plis au bas de leur columelle; leur poli, leur blancheur les font employer sur quelques côtes en colliers (2). Il y en a une petite espèce fossile de nos environs (3). Les Vozutes propres. ( Vorura. Lam.) Ont l'ouverture ample, et la columelle marquée de quel- ques gros plis, dont le plus éloigné de la spire est le plus fort. Leur spire varie beaucoup ex saillie. Les unes (Cymerum, Montf.; Cymea, Sowerb. ) ont le der- nier tour ventru ; leur AN a un pied charnu , grand et épais , sans ÉRecues et sur la tête un voile, aux côtés du- quel sortent les tentacules. Les yeux sont sur ce même voile en dehors des tentacules. Sa trompe est assez longue et son syphon a un appendice de chaque côté de sa base. Ces coquil- les deviennent très graudes, et plusieurs sont fort belles (4). D’autres (Vorura , Montf.) ont le dernier tour en cône, D tie SIM me RPM" 4pS AIS APPEL OURS" LIU 4 (1) Sans compter les Tornatelleset les Pyramidelles déjà mentionnées page 84 ci-dessus. (2) Vol. monilis, L.; Folv, trüicea, Lam., etc. (3) Volvaria bulloïdes, Lam., Encycl. méth., pl. 384, £. 4. (4) Vol. æthiopica, List., 797, 4; — W. cymbium, 796, 3, 800, 5; — V. olla, 7994, 13 — V. Neptuni, 802, 8; — V. navicula, 795, 2; —W. papillaris , Séb., II, Lxtv, 9; —W. indica, Martini, I, zxxnr, 992, 973 ; genre Meco, Sowerb., Gen. ofShells, 28° liv.—#. cymbiola, Chemn , X, oxzvur, 1385 , 1386; — #. præputium, List., 798, 1; — V'ospectbilis, Davila, 1, viu,5. 96 GASTÉROPODES se rétrécissant au bout opposé à la spire (1). Leur ani- mal a le pied moins gros que dans les précédentes ; leurs coquilles sont souvent aussi très remarquables par la beauté de leurs couleurs ou des dessins qui y sont tracés. Les Marcinezzes. (Marcinezza. Lam.) Avec les formes des volutes propres, out le bord exté- rieur de l’ouverture garni d’un bourrelet. Leur échancrure est peu marquée. Selon Adanson, leur animal a aussi le pied très grand et manque d’opercule. Il recouvre en partie la coquille en relevant les lobes de son manteau. Ses tentacu- les portent les yeux sur le côté externe de leur base (2). M. de Lamarck en distingue encore les CoLomeezes (Co- LomBELLa) dont les plis sont nombreux et le bourrelet du bord externe renflé dans son milieu (3).. Il paraît qu’elles n’ont pas d’opercule. Les Mirres (Mrrea. Lam.) Ont l’ouverture oblongue avec quelques gros plis à sa co- lumelle, et le plus voisin de la spire le plus gros. Leur spire est généralement pointue et alongée; plusieurs espèces sont brillamment tachetées de rouge sur un fond blanc (4). Leur (1) V’oluta musica, List., 805, 14, 806, 15; — W. scapha, 799, 6; — V. vespertilio, 807, 16, 808, 17; —W. hœbrea, 809, 18; — F7. vexillum , Martini, III, cxx, 1098 ; —W. flavicans , ib., xcV, 922, 923; — VW. undulata, Lam., Ann. Mus. , etc. Voyez pour d’autres éspièces un Mémoire de M. Broderip (Zool. Journ. , avril 1825). (2) V’oluta glabella, Adans., IV, genre x, 1;5— Voluta faba, ib., 2; — Vol. prunum, ib., 3; — Vol. persicula, ib., 4, et en général toute la pl. xzu, vol. II de Martini ; — Vol. Pate Born., IX, 5, 6. (3) Voluia mercatoria, List., 854, 43; — Vol. rustica, List., 824, 44 ; — Vol. mendicaria , et presque toute la pl. xziv de Martini , vol. II; — Col. strombiformis ; Vol. labiosa ; Vol. punctata ; etc., Sow. , Gen. of Shells, 9° livr. (4) Telles sont Vol. episcopalis, List., 839, 66: — Vol. papalis, ib., 67 ; et 840, 68 ;—V’ol. cardinalis , 838, 65. Mouton Vol. ir chishiss —Vol. pertusa, 822, ko; — Vol: vulpecula , Martini, IV, cxrvim, 1366; — Vol. plicaria, List., 820, 37 ; — Vol. sanguisuga, List., 821,8 ; — Vol, caffra; Martini, IV, cxzvun, 13609, 1370 ; —Wol. acus , id., cEvn, 1493, 1494 ; — Vol. scabricula , id. , cxux, 1388, 89; — Val. VECTINIBRANCHES. 97 animal a le pied petit, les tentacules de longueur médiocre portant les yeux de côté vers le tiers inférieur, un siphon aussi de longueur médiocre; mais il avance souvent une trompe plus longue que sa coquille. Les CancezLäires. (CanCELLARIA. Lam.) Dont le dernier tour est ventru et l’ouverture ample et ronde , et où le bord interne forme une p'aque sur la colu- melle. Leur spire est saillante, pointue, et leur surface généralemert marquée de sillons croisés (1). Les Bucains. ( Buccinum. L. )(2) Comprennent toutes les coquilles non plissées à Ja columellé, munies d’une échancrure, ou d’un canal court infléchi vers la gauche. Bruguières en a fait les quatre genres des buccins; des pourpres, des casques et des vis, dont MM. de La- mark et Montfort ont encore subdivisé une partie. Les Buccins. (Bucanum. Brug:) Comprennent les coquilles échancrées sans aucun canal, dont la forme générale est ovale, ainsi que celle de l’ouver- ture. Tous ceux de leurs animaux qu’on connaît manquent de voile à la tête, et ont une trompe , deux tentacules écar- tés, portant les yeux sur le côté externe et un opercule corné. Leur siphon s’alonge hors de la coquille. M. de Lamark réserve spécialement ce nom de Bucanw _(Bucanum, Lam.)à celles dont la columelle est convexe et nue, et le bord sans rides ni bourrelet. Leur pied est mé- maculosa , ib.; 1377 ; — Vol. nodulosa, ib., 1385; — Vol. spadicea , id., cr, 1392 ; — Ÿ. aurantia , ib., 1393-94 ; — V’. decussata , 1395; — V.tunicula, 1376. (à) J'oluta cancellata , L., Adans., VIIL, 16; — Vol. reticulata, List., 850, 25 , etc. — Sow., Gen. of Shells, 5° livr. (2) M. de Blainville fait de ce grand genre, une famille de ses Paracé- phalophores dioïques siphonobranches, qu’il nomme ENTOMosToMEs. TOME Ill. 7 98 GASTÉROPODES diocre , leur trompe longue et grosse , et leur verge souvent excessivement prande (1). Les Nasses. (Nassa. Lam.) Ont le côté de la columelle recouvert par une plaque plus ou moins large et épaisse , et l’échancrure profonde, mais sans canal. Leur animal ressemble à celui des buccins proprement dits, etil y a pour les coquilles des passages gradués d’un sous-genre à l’autre (2). M. Delamark nomme Esurwes. (Erurwa. Lam.) Celles qui joignent à une coquille lisse et sans rides au bord, une columelle largement et profondément ombili- quée. Leur coquille a pour la forme générale .de grands rapports avec les olives. On ne connaît pas leur animal (3). Les AnaiLLaires. (AncittaAriA. Lam:) Ont la même coquille lisse, et au bas de la columelle un bourrelet marqué, saus ombilic et sans sillon à la spire. (x) Buccinum undatum, L., List., 662, 14 ; — Bucc. glaciale, L. ; — Bucc. anglicum , Liäst., 963, 17; — Bucc. porcatum , Martini, IV, cxxvi, 1213, 1214: — Bucc. lœvissimum, id., cxxvir, 1215-16; — B. igneum, ïb., 1217; — Bucc. carinatum, Phips, Voyage XII, 2 ; — B. solutum, Naturf., XVI, 11, 3-4 ; — Bucc. strigosum, Gm., n° 108, Bonan., III, 38; — Bucc. glaberrimum, Martini, IV, cxxv , 1197, 1182; — Bucc. strigosum , ib., 1183, 1188; — Bucc. obtusum, ib., 1193 ; — Bucc., coronalum , CXXt, 1115, 1116. j (2) Buccinum arcularia, List., 970, 24, 25, — Bucc. pullus, List., 971, 26; — B. gibbosulum, List., 972, 27, et 973, 28 ; — Bucc. tessu- latum , Vist ,975, 30; — B. fossile, Martini, IT, xciv, 912, 914; — Bucc. marginatum ,id., xx, 1101, 1102; — Bucc. retieulatum , List, 966% 21; — Bucc.vulgatum, Martini, IV, cxxiv, 162-66; — Bucec, stolatum , ib., 1167-69 ; — Bucc. glans, List., 981 ; 40; — Bucc. pa- pillosum, List., 969, 23; — Bucc. nitidulum, Mart., IV, cxxv , 1194, 1195. (3) Buccinum glabratum, Tiüst., 9794, 29; — B. spiratum , List., 081, 41; — Bucc. seylanieum , Martini, IV, exu, 1119. / PECTINIBRANCHES. 99 L'animal de plusieurs de leurs espèces est pareil à celui des olives, et a même le pied encore plus développé (1). Le même naturaliste nomme Towxes. (Douum. Lam.) Celles où des côtes saillantes qui suivent la direction des tours rendent le bord ondulé; le tour inférieur y est ample et ventru. Montfort divise encore les tonnes, En Tonxess propres , où le bas de la columelle est comme tordu (2). Et en Perpaix, où il est tranchant (3). Leur animal a un très grand pied élargi en avant; une trompe plus longue que sa coquille; des tentacules grêles, portant les yeux au côté externe près de leur base; sa tête n’a point devoile, et son pied ne porte point d’opercule. Les Harpes. (Harpa. Lam.) Se reconnaissent à des côtes saillantes transversales sur les tours, et dont la dernière forme un bourrelet au bord. Ce sont de belles coquilles dont l’animal a un très grand pied pointu en arrière, large à sa partie antérieure , qui.est distinguée par deux échancrures profondes. Ses tentacules portent les yeux aux côtés vers leur base. Il n’a point de voile ni d’opercule (4). Les Pourrres. (Purpura. Brug.) Se reconnaissent à une columelle aplatie, tranchante vers (x) nc. cinamomea, Lam., Mart., IT , pl. 65,f. 731; — V’oluta ampla, Gm., Mart., ib., f. 722, et les espèces décrites par M. de Lamarck, et représentées Encycl. méth., pl. 393. Voyez aussi la Monographie des Ancillaires de M. W. Swainson , Journ. of Sc. and Arts , n° 36, p. 272. (2) Bucc. olearium, Tist., 985, 44, et Sow., Gen. of Shells, n° 29 ;— Bucc. galea , List., 898, 18; — Bucc. dolium, List., 899, 19 ; — Bucc. fasciatum , Brug., Martini, III, cxvur, 1081; — Bucc. pomum, id., IT, XXXVI, 370, 371. (3) Bucc. perdix, List., 984, 43. (4) Buccinum harpa, L., et les autres espèces long-temps confondues avec celle-là. List., 992, 993, 994; Martini INT, cxx; Bucc. costa- tum , 3b. MM. Reynaud , et Quoy et Gaymard ont observé que dans cer- taines circonstances la partie postérieure du pied se détache spontanément. * 7 100 GASTÉROPODES le bout opposé à la spire, et y formant , avec le bord ex- terne , un canal creusé dans la coquille , mais non saillant. Ils étaient épars parmi les buccins et les murex de Lin. Leur animal ressemble à celui des buccins proprement dits (x). Des coquilles semblables aux pourpres, mais où l’on voit une épine saillante au bord externe de l’échancrure, for- ment le genre Licorne, Mantf. (Monoceros, Lam.) (2). D’autres coquilles semblables aux pourpres ; où la colu- melle ou au moins le bord sont garnis , dans l’adulte , de dents qui rétrécissent l’ouverture, forment les Sisrres, Montf. ( Ricinuzes, Lam.) (3). Les Concaozepas. Lam. Ont les caractères généraux des pourpres , mais leur ou- verture est si énorme et leur spire si peu considérable, que leur coquille a presque l'air d’un cabochon, ou de l’une des valves d’une arche. Leur échancrure a une petite dent saillante de chaque côté. Leur animal ressemble à celui des buccins proprement dits, si ce n’est que son pied est énorme en largeur et en épaisseur , ct qu’il s'attache à la coquilie par un muscle en fer à cheval, comme dans les cabochons ; il a un opercuie corné , mince et étroit. On n’en connaît qu’une espèce des côtes du Pérou. { Buccinum toncholepas, Brug.), Argenv., plu,f.F,D, et Sowerb., Gen. of Shells, 6: livr. Les Casques. (Cassis. Brug. ) Ont la coquille ovale, l’ouverture oblongue ou étroite, la columelle recouverte d’une plaque comme les nasses , et ? (1) Buccinum persicum, List., 987, 46-45 ; — B. patilum , id., 989, 49; — Bucc. hæmastoma, id., 988, 48 { — B.trochlea, B. lapillus ,id., 065, 18,19; — Murex fucus , id., 990, 5o; — Mur. histrix , Martini, II, cr, 974, 975 ; — Mur. mancinella, List., 956, 7, 8, 957, 9-10; — Mur. hippocastanum , List., 955, 996, 990, 991. (2) Buccinum monodon, Gm., Martini, III, rxix, 961; — Bucc. narval, Brug. ; — Bucc. unicorne, id. (3) Murex ricinus . L., Séb., UT, 1x, 37, 39, 42; — Mur. neritoïdeus, Gin., no 43, List., 804, 12-13. PECTINIBRANCHES. LOI cette plaque ridée transversalement aiusi que le bord ex- terne; leur échancrure finit en un canal court, replié et comme retroussé en arrière et vers la gauche. Il y a souvent des varices. Leur anima: ressemble à celui des buccins proprement dits; mais son opercule corné est dentelé pour passer entre les rides du bord externe. Les uns ont le bourrelet du bord dentelé extérieurement vers l’échancrure (1). Les autres ont ce bourrelet sans dentelures (2). Les Heaumes. (Morio. Montf. Cassipaires. Lai.) Séparés des casques par Montfort, ont le canal moins brusquement courbé, et conduisent tout-à-fait à certains murex. L'animal ressemble à celui des buccins, mais son pied se développe davantage (3). Les Vis. (Teresra. Brug.) Ont l’ouverture, l’échancrure et la columelle des buccins proprement dits; mais leur forme générale est turriculée, c’est-à-dire que leur spire est très alongée en pointe (4). Les CeriTHes. Adans. ( CeriTaIuM. Brug. ) Démembrés avec raison des MurEx de Linnæus, ont une coquille à spire turriculée, c’est-à-dire très élevée (x) Buccinum vibex , Martini , IT, xxxv, 364, 365 ; — Bucc. glaucum, List., 996, 60; — Bucc. erinaceus, List., 1015, 73. (2) Les Buccinum de la deuxième div. de Gmel., exceptés les B. echi- nophorum, strigosum , n° 26, et tyrrhenum, qui sont des cassidaires. Il faut aussi remarquer que parmi les vrais casques , Gmelin paraît ayoir fait plusieurs doubles emplois. (3) Buccinun caudatum, L., List., 940 , 36; — Bucc. echinophorum , List., 1003 , 68; — Bucc. strigosum, Gm., n° 26, List., 1011, 71,f., Bucc. tyrrhenum, Bonam , III, 160. (4) Toute la dernière subdivision des Buccinum de Gmelin, tels que Buccinum maculatum , L., List., 846, 94; — Bucc. crenulatum, L, List., 846, 75; —Bucc. dimidiatum , L., List, 843, 91; — Bucc. subu- latum , L., List., 842, 70, etc. M. de Blainville en sépare le genre ALène ( Subula), qu’il fonde sur une différence dans l'animal, et, de plus, sur la présence d’un opercule. 102 , GASTÉROPODES en pointe, l’ouverture ovale et un canal court, mais bien prononcé et recourbé à gauche ou en arrière. Leurs animaux portent un voile sur la tête, deux tentacules écartés ayant les yeux sur le côté, et un opercule rond et corné. On en trouve beaucoup parmi les fossiles (1). M. Brongniart a distingué des cérithes, Les Poramopess, Qui, avec la même forme de coquille, ont un canal très court, à peine échancré, point de gouttière au haut du bord droit , et la lèvre extérieure dilatée. Elles vivent dans les rivières ou au moins à leur embouchure, et l’on en trouve quelques-unes fossiles dans des terrains où il n’y a d’ailleurs que des espèces de terre ou d’eau douce (2). Les RocHers. (Murex. L.) (3) Comprennent toutes les coquilles à canal saillant et (1) Murex vertagus , List., 1020 , 83 ; — M. aluco, List., 1025, 87; — Mur. annularis, Martini, IV, czvii, 1486; — Mur. cingulatus , ib., 1492; — Mur. terebella,, id., cuv, 1458, 9; — Mur. fuscatus , Gualt., 56, H.; — Mur. granulatus, Martini, IV, czvir , 1483; — Mur. mo- le. ib., 1484, S., etc., et cette quantité d’espèces fossiles décrites par M. de Lamarck , Ann. Mus. M. Deshayes a séparé des cérithes, sous lenom de To, quelques petites espèces dont le bord se prolonge dans l'ouverture, et la partage en trois orifices distinctes. C’est aussi auprès des cérithes qu’il faut placer plusieurs coquilles fos- siles, dont M. Defrance a fait son genre Nenée, et qni s’en distinguent par des plis très prononcés sur chaque tour et à la columelle, dont le centre est en outre creux dans toute sa longueur. On en connaît déjà neuf espèces, (2) Foyez Brong., Ann. Mus., XV, 367. On doit mettre dans ce sous- geure, Cerithium atrum , Brug., List., pl. 115,, f. 10; — Cer. palustre, ib., 836, f. 62; — C. muricatum , ib., 121, f. 17, etc., et parmi les fos- siles, la Potamide Lamarck., Brongn., loc. cit:, pl. xxu, £. 3. (3) M. de Blainville fait de ce grand genre sa famille des Sipnono- STOMES. | PECTINIBR ANCHES. 103 droit (x). J'ai trouvé aux animaux de tous les sous- genres une trompe , des tentacules rapprochés, longs, portant les yeux sur le côté externe; un opercule corné et point de voile à la tête’: ils ressemblent d’ailleurs à ceux des buccins, sauf la longueur du syphon. Bru- guières les divise en deux genres, subdivisés ensuite par MM. Lamarck et Montfort. Les Murex. Brug. Sont toutes les coquilles à canal saillant et droit, et à varices en travers des tours (2). M. Lamarck réserve en particulier ce nom à celles où les varices ne sont pas contiguës sur deux rangs Opposés. Si leur canal est long et grêle, et leurs varices armées d’épines, ce sont les Murex proprement dits, Montf. (3). Quand avec ce long canal ils ne portent que des varices noueuses , ce sont les Bronres du même (4). Quelques-uus à canal médiocre ont entre des varices épi- neuses , des tubes saillants qui pénètrent dans la coquille. Ce sont les Typmis, Montf. (5). Lorsque, au lieu d’épines, les varices sont garnies de feuilles plissées , déchiquetées ou divisées en branches, ce sont les CmicorAcés, Montf. (6). Leur canal est long ou mé- diocre , et leurs productions foliacées varieut à linfini en figure et en complication. (x) Encore Linnæus y joignait-il plusieurs pourpres dont le canal n’est pas saillant , et toutes les cérithes où il est recourhé. (2) Les varices sont des bourrelets saillants, dont lanimal borde sa bouche chaque fois qu’il interrompt l’accroissement de sa coquille. (3) Murex tribulus , Täster., 902, 22; — Mur. brandaris , List., 900, 20; — Mur. cornutus, List., 901, 21; — Mur. Senegalensis, Gm., et le costatus du n° 86, Adans., Sénég., VIII, 19. (4) Mur. haustellum, List,, 903, 23; — Mur. caudatus, Martini » Conch., II, f. 1046, 1049; — Mur. pyrum. (5) Mur. tubifer , Roïssy, Brug., Journ. d'hist. nat, 1, x1, 3. Mont- fort, 614. (6) Mur. ramosus, List, 946, 41, et toutes ses variétés; Martini, HIT, Cv, 0x, Cx1, — Mur. scorpio, Martini, Cv1; — Mur. saxatilis, Mar- dini, cvu, cvurf ; et plusieurs autres non encore assez bien caractérisées. 104 GASTÉROPODES Quand avec un canal médiocre ou court, les varices sont seulement noueuses , et que la base a un ombilic,, ce sont les Aquirces, Montf. Nous en avons plusieurs sur nos côtes (1). S'il n’y a pas d’ombilic, ce sont ses Lororiums (2). Enfin quand le canal est court , la spire élevée et les va- rices simples , ce sont les Trironium. Leur bouche est géné- ralement ridée en travers sur ses deux bords. Nous en avons de fort grands dans nos mers (3). Il y a quelquefois des varices nombreuses > comprimées , presque membraneuses. Ce sont les Mobiones, Montf, (4). D’autrefois elles sont très comprimées, a saillantes, et en petit nombre (5). M. de Lamarck sépare de tous les murex de Bruguières, Les Ranezzes. (Rangzra. Lam.) Dont le caractère est d’avoir les varices opposées, en sorte que la coquille en est comme bordée de deux côtés. Leur canal est court, et leur surface n’est hérissée que de tuber- cules. Les bords de leur ouverture sont ridés (6). Les Aporres, Montf,, ne sont que des ranelles ombili- quées (7). | (1) Murex cutaceus, L., Séb., II ,xuix, 63, 64; — Mur. trunculus, Martini, IT, rx, 1018, 20; — Mur. miliaris, id., II, Vign., 36, r- 5; — Mur. pomum, Adans., IX , 22; Murex decussatus’, ib., 27. (2) Mur. lotorium , L., Martini, LV, cxxx, 1246-09; — Mur. femorale, id., xt, 1039; — Mur. triqueter , Born”, XI; 1, 2: (3) Mur. tritonis, Li, List, 969, 12; — Mur. maculosus, Martini, IV, cxxxu, 1259, 1258; — Mur. australis, Lam., Martini, IV, .cxxxvi, 1284; — Mur. pileare, Martini, IV , xxx, 1243, 48, 49; — Mur: argus, Martini, IV, exxxr, 1255 , 1256; — Mur. rubecula , id., cxxxn, 1269, 1267. (4) Murez magellanicus, Wie , IV, cxxxix, 1207. (5) Mur. tripterus, Born., X, 18, 195 — Mur: obeliscus » Martini, IIT, cx1, 1033, 1037. (6) IV. B. Ce sont les Mur. bufo, Montf., 54 : MS rana , Bt, Fe 095 , 28; — Mur. reticularis, List., 935, 30 ; — Mur. affinis , et ds es- pèces on aies de Martini, 1229 , 30 , 31, 32, 33, 34; 1269, 70, 71, "2, 73, 74; 79 76: (7) Murex gyrinus, List, 939, 34. PECTINIBRANCHES. 105 Les Fuseaux. (Fusus. Brug.) Sont toutes les coquilles à canal saillant et droit, qui n’ont point de varices. Quand la spire est saillante, la columelle sans plis , et le bordentier, ce sont les Fuseaux proprement dits, Lam., que Montfort divise encore : lorsqu'ils manquent d’ombilic, il leur réserve le nom de Fuseaux (1). Les moins alongés etles plus ventrus se rapprochent par degrés de la forme des buc- cins(2). Lorsqu'ils ont un se KR Moutfort les appelle Larmes (3). Les SrruTaioLaires se distinguent des fuseaux propres par un rebord qui entoure leur orifice, comme en se retrous- sant ,ei qui couvre la columelle. Leur bord est renflé,dans l’adulte , par où elles tiennent aux murex!(4). Quand la spire est saillante, la columelle sans plis , et qu’il ya dans le bord vers la spire une petite entaille ou échancrure bien marquée, ce sont les PLeuroromes, Lam. (5). On en sépare encore, mais par trop lépèrement ; les CLa- VATULES , Où l’échancrure est large et touche à la spire. Quand la spire est peu marquée, aplatie ou arrondie, et (1) Mur. cochlidium, Séb., IX, vuz ; 63 — Mur. morio, List., 928, 2%53 —1Mur., canaliculatus? Martini, IL ,-zxvu , 7942-43; — Mur. can- didus , Martini; IV, cxz1v, 1339; — Mur. ansalus,, id., ib., 1340; — Mur. lœvigatus ; Martini, :cxu1, 1319, 1320 ; — Mur. longissimus, ib., 1344; — Mur. undatus , ib., 1343; — Mur. colus, L., List., 917, 10; — Mur. striatulus , ib., 1351-59; — Mur. pusio , List., 914,7; — Mur. verrucosus , ib., 1349-50, etc.; et les nombreuses espèces fossiles dé- crites par M. de Lamark. (2) Mur. islandicus | Martini, IV, ex, 1312 , 1313, etc. ; — Mur. antiquus ; ib., exxxvin, 1294, et List., 962. 15; — Mur., despectus, Mart., 1206. (3) Mur. vespertilio , id., exuu1 , 1323, 24. (4) Mur: stramineus , Gin nc: méth.; 431, 1,a,b; M 2 crenu- data) Lam. .: - (5) Murex babilonius , L.,:List.; 917, 113 — Mur. Javanus, Mart., IV, 138 , et le grand aire despèces fossiles décrites par M. de La- marck et d’autres conchyliologistes. 106 GASTÉROPODES la columelle sans plis , ce sont les Pyruzes de Lam. Il y en a d’ombiliquées (1) et de non ombiliquées (2). Montfort sépare encore de ces pyrules les espèces à spire aplatie , et qui ont des stries en dedans, vers la lèvre, et les nomme Carreaux (Fureur) (3). Ce sont en quelque sorte des pyrules à columelle plissée, et leurs plis sont même quelquefois à peine sensibles. Parmi ces démembrements des fuseaux de Bruguières, les Fasciozarres, Lam., se distinguent par quelques plis obli- ques et marquées à la columelle, vers la naissance du sy- phon (4). Les TursineLzes. (Turrinezza. Lam.) Sont encore des coquilles à canal droit, sans varices, re- connaissables à de gros plis transverses à leur columelle, qui se portent sur toute la longueur de l’orifice, et qui les rapprochent beaucoup des volutes coniques ; elles n’en diffèrent proprement que par l’alongement de leur ouver- ture en une espèce de canal (5), et la limite entre les unes et les autres n’est pas aisée à tracer. (1) Murex rapa, Martini, IL, zxvur, 750, 753; — Buccinum bezoar, Gm., Martini, III, zxvur, 754, 755. (2) Bulla Pa L., List, 900, 46 ; — Murex ficus , ib. » 74%. (3) Murex perversus, Li, List., 907, 27 ; — Mur. aruanus, List., 908, 28; — Mur. éanaliculatus, Martini, LIL, zxvr, 938-740, et zxvu, 7942, 3; — Mur. spirillus, Martini, II, cxv, 1069 ; — Pyrula canaliculata, Lam. Montf , 5o2, qui me paraît le même que Mur, carica, Martini, IL, LXVII, 744e (4) Murex tulipa, L., List, gro; g11; — Mur. trapezium , List,, 931, 26; — Mur, polygonus, List., 022, 15; — Mur. infundibulum, Däst., 921, 14; — Mur, striatulus , Martini, IV , cxvi, 1351-5253 — Mur. versicolor, ib., 1348; — Mur. pardalis, id,, cxuix, 1384; — Mur. costatus, Knorr., Petrif., C,u, 7; — Mur. Lie Mens IV, CxXLV, 1347. (5) Murex scolymus, Martini, IV, cxurr, 1325; — Woluta pyrum, Martini, III, xev, 916, 917; — Voluta ceramica, List., 829, 51 5 — V'oluta rhinoceros, Chemn., X, 160, f. 1407, 1408. — Vol. turbinellus, List., 811, 20; — Voluta capitellum, List., S10, 19. —Voluta globulus, Chemn., x1, 178 £., 17515, — Vol. turrita Gw. PECTINIBRANCHES. 107 Les STROMBES. (STROMBUS. L. ) Comprennent les coquilles à canal droit ou infléchi vers Ja droite, dont le bord externe de l’ouverture se dilate avec l’âge, mais en conservant toujours un sinus vers le canal, sous lequel passe la tête quand l’animal s'étend. La plupart ont ce sinus à quelque distance du canal. M. de Lamarck subdivise ces espèces-là en deux sous- genres. Les Srromses propres. (Srromeus. Lam.) Où le bord se dilate en une aile plus où moins étendue, mais non divisée en doigts. Leur pied est petit à proportion, et leurs tentacules portent les yeux sur un pédicule latéral plus gros que le tentaculé même. L’opercule est corné, long et étroit, porté sur une queue mince (1). Les PrérocÈres. ( Prerocera. Lam.) Ont le bord divisé dans l’adulte , en digitations longues et grêles, variant, pour le nombre, selon les espèces. Leur animal est le même que celui des strombes proprement dits (2). D’autres strombes ont le sinus du bord externe contigu au canal. Ce sont les Rosrezzatres ( RosrezLartA, Lam. ). Elles ont généralement un second canal remontant le long de la spire, et formé par le bord externeet par une continua- tion de la columelie. Dans quelques-unes , le bord est encore digité. Leur ani- mal ressemble à celui des murex , mais ne porte qu’un très petit opercule (3). (1) Presque tous les strombes compris dans la deuxième et la troi- sième division de Gmel., en observant qu'il y a plusieurs doubles em= ploïs occasionés par lesdivers degrés de développement du bord externe. (2) Strombus lambis, Rondel., 99; Martini, III, Lxxxvr, 855 ; — Str. chiragra, List., 870; — tr. millepeda, List., 868, 869; — Sur. scorpius, List, S67. (3) Strombus pes pelecant, L., List., 865, 866. 108 GASTÉROPODES D’autres n’ont au bord que des dentelures. Leur canal est long et droit (x). D’autres encore ont ce bord entier. Ce sont les Hrrpo- GRENES (Hippocrenes , Montf. ) (2). EE SEPTIÈME ORDRE DES GASTÉROPODES, LES TUBULIBRANCHES. Doivent être détachés des pectinibranches, avec lesquels ils ont cependant de grands rapports, parce que leur coquille en forme de tube plus ou moins irrégulier et dont le commencement seul est en Spi- rale, se fixe sur divers corps; aussi n’ont-ils point d'organes de copulation et se fécondent-ils eux- mêmes. LEs VERMETS { VERMETUS. Adanson. ) Ont une coquille tubuleuse, dont les tours, dans le premier âge, forment encore une espèce de spire, mais se prolongent ensuite en un tube plus ou moins irré- gulièrement contourné , ou ployé comme ceux des tubes des serpules. Cette coquille se fixe d’ordinaire par l’en- trelacement d’autres de la même espèce, ou parce qu’elle est enveloppée en partie par des lithophytes : Pa- nimal ne marchant point, n’a pas de pied proprement dit; mais ce qui, dans les gastéropodes ordinaires , forme la queue, se reploie en-dessous et se porte jusques en ayant de la tête, ou son extrémité se renfle en une masse (x) Strombus fusus, L., List., 854; 11, 12, 916, 9. (2) Strombus amplus, Brander, Foss., Hant., VI. 76, ou rostellaria macroptera, Lam. — Str. fissurella, Lam., Encycl. méth., p. 4x1, 3, a, b, qui n’est pas celui de Martini, IV, czvin, 1498-99, etc. TUBULIBR ANCHES. 109 garnie d’un opercule mince; quand l’animal se retire, c'est cette masse qui ferme l’entrée de son tube; elle a quel- quefois divers appendices, et son opercule est épineux dans certaines espèces. La tête du mollusque est obtuse, et porte deux tentacules médiocres, qui ont les yeux ‘aux côtés de leur base externe. La bouche est un orifice vertical; sous elle se voit, de chaque côté, un fila- ment qui a toute l'apparence d’un tentacule, mais qui en réalité appartient au pied. Leurs branchies ne forment qu’une rangée le long du côté gauche de la voûte bran- chiale. Le côté droit est occupé par le rectum et par le canal spermalique qui transmet aussi les œufs. Il n’y a point de verge, et l’animal se féconde lui-même. Les espèces de vermets sont assez nombreuses, mais peu distinctes. Linnæus les laissait avec les serpu- les (1). Les Véemiures que M. Delamark laisse encore auprès des serpules , ne diffèrent point des vermets (2). Les Ma@rses. ( MacrLus. Monfort.) Vulgairement Campulotes. Ont un tube carêné sur sa longueur , qui d’abord assez régulièrementenspirale, se continue ensuite en ligne plus ou moins droite; bien que l’on n’en connaisse point l’a- nimal, il est probable que c’est près des vermets qu'il devra se placer (3). Les SiLIQUAIRES. ( SILIQUARIA. Brug.) Ressemblent aux vermets par la tête, par la position QE (x) Serpula lumbricalis, Linn., Adans., Seneg., XI, 1, et plusieurs espèces nouvelles. (2) Serpula Triquetra, GM., Born. , Mus., pl. xvim, t. 14. (3) Magilus antiquus, Montf., Il, pl. 43, et Guettard, Mém., IT, pl. x, f. 6. 110 GASTÉROPODES de l’opercule, par la coquille tubuleuse et irrégulière; mais cette coquille a sur toute sa longueur, une fente qui en suit les contours, et qui correspond à uné fente semblable de la partie du manteau qui récouvre la cavité branchiale. D’un côté de cette fente adhère tout du long un peigne branchial composé d’une grande quantité de feuillets déliés et comme tubuleux. Linnæus les laissait aussi avec les serpules , et l’on a cru jusqu’à ce dernier temps qu'elles appartenaient à la classe des annélides (1). a — HUITIÈME ORDRE DES GASTÉROPODES, LES SCUTIBRANCHES (2). Comprennent un certain nombre de gastéropodes assez semblables aux pectinibranches pour la forme et la position des branchies, ainsi que pour la forme générale du corps, mais où les sexes sont réunis, de maniere toutefois qu'ils se fécondent eux-mêmes. Leurs coquilles sont tres ouvertes, sans opercule, et le plus grand nombre ne sont même aucunement turbinées , ensorte qu’elles cou- vrent ces animaux, et surtout leurs branchies, comme ferait un bouclier. Le cœur est traversé par le rectum , et recoit le sang par les deux oreillettes, comme dans le plus grand nombre des bivalves. Pat GR PA ar au À re are Mme 0 See à 5 IE OL (x) Serpula anguina, Lin.;— Serpula muricata, Born., Mus., xvuu, 16. ÏN. B.M. Delamarck supposait encore les siliquaires et les vermilies voisines des serpnles. M. de Blainville les a rapprochées des vermets, et M. Audouiïn vient d’en observer et d’en décrire l’animal ; c’est à lui que nous devons ce que nous en disons. (2) M. de Blainville réunit cet ordre et le suivant (les oscabrions ex- ceptés ), dans sa sous-classe des PARAGÉPHALOPHORES HERMAPHRODITES. SCUTIBRANCHES. 11H Les Ormiers. ( Hazyotis. L.) (à) Sont le seul genre de cet ordre qui ait sa coquille tur- binée , et parmi ces sortes de coquilles la leur se recon- naît à l’excessive ampleur de son ouverture, à son aplatissement et à la petitesse de sa spire, qu’on voit par le dedans. Cette forme l’a fait comparer à l'oreille d’un quadrupède. Les Haroriwes propres. (Hazvoris. Lam.) Ont en outre une série de trous perçant la coquille le long du côté de la columelle; lorsque le dernier trou n’est pas encore terminé, il donne à la coquille l’air d’être échancrée. L’animalest un des gastéropodes les plus ornés. Tout autour de son pied , et jusque sur sa bouche, règne, du moins dans les espèces les plus communes, une double membrane dé- coupée en feuillages, et garnie d’une double rangée de filets ; en dehors de ses longs tentacules, sont deux pédicu- les cylindriques pour porter les yeux. Le manteau est pro- fondément fendu au côté droit, et l’eau qui passe par les trous de la coquille, peut , au travers de cette fente, pénétrer dans la cavité branchiale; le long de ses bords ; sont encore trois ou quatre filets , que l’animal peut aussi faire sortir par ces trous. La bouche est une trompe courte (2). Les Papozzes. Montf., ont la coquille presque circulaire, presque tous les trous oblitérés, et un sillon profond qui suit le milieu des tours, et se marque en dehors par une arête saillante, le Padole briqueté, Montf., IL, ». 114. Les SromarTes. (SromaTia. Lam.) Ont la coquille plus creuse, à spire plus saillante, et (1) Les PARAGÉPHALOPHORES HERMAPHRODITES OTIDÉES, Blainv. (2) Toutes les halyotis de Gmel., exceptés imperforata et perversa. Ge genre a certainement , quoiqu’on l’ait contesté, son analogue parmi les fossiles. M. Marcel de Serres en a décrit une espèce trouvée dans le calcaire de Montpellier ( Hal. Philberti), Ann. des Sc. nat., t, XII, p. xzv, f. A. ; 112 GASTÉROPODES. manquant de trous; mais ressemblant du reste à celle des haliotides , qu’ils lient ainsi avec celle de certains turbo. Eeur animal est beaucoup moins orné que celui des Halyo- tides (1). Les genres suivants, démembrés des patelles, ont la coquille tout-à-fait symétrique, ainsi que la position du cœur et des branchies (2). Les FissuRELLES. ( FissuRELLA. L. ) Ont un largedisque charnu sous le ventre ,commeles patelles,une coquille conique placée sur le milieu du dos, mais ne le recouvrant pas toujours en entier, percée à son sommet d’une petite ouverture, qui sert à la fois de passage aux excréments et à l’eau nécessaire à la respi- ration : ceite ouverture pénètre dans la cavité des bran- chies située sur le devant du dos, et dans le fond de laquelle donne l’anus; cavité qui est d’ailleurs large- ment ouverte au-dessus de la tête. Il y a de chaque côté, et symétriquement , un peigne branchial ; les tentacules coniques portent les yeux à leur base extérieure; les côtés du pied sont garnis d’une rangée de filets (3). Les EMARGINULES. (EMARGINULA. Lam.) Ont exactement la même structure que les fissurelles , si ce n’est qu’au lieu d’un trou à leur sommet, leur man- teau et leur coquille ont une petite fente ou échancrure à (1) Halyotis inperforuta, Gm.; Chemn., X, cuxvi, 1600-1601. , (2) Ce sont les PARAGÉPHALOPHORES CERVICOBRANCHES BRANCHIFÈRES, Blainvy. (3) Toutes les patelles de la cinquième division de Gmel. excepté pat. fissura ; entre autres pat. græca, List., 527, 1-2; — P. nimbosa , List., 528, 4. Nous en avons une espèce où la coquille, six fois moins large que le manteau , entoure simplement le trou du sommet comme un anneau ( Fissurella annulata, Nob. ). , ’ SCUTIBRANCHES. 113 leur bord antérieur, qui pénètre de même dans 1a cavité branchiale ; les bords du manteau enveloppent et cou- vrent en grande partie ceux de la coquille; les tentacules coniques portent les yeux sur un tubercule de leur base extérieure. Les bords du pied sont garnis d’une rangée de filets (1). Les PAvois. (PARMOPHORUS. Lam.) Ont, comme les émarginules, leur coquille recou- verte en grande partie par les bords retroussés du man- teau ; cette coquille est oblongue, légèrement conique et sans trou ni échancrure ; leurs branchies et leurs au- tres organes sont les mêmes que dans les deux genres précédents (2). EU HUITIÈME ORDRE DES GASTÉROPODES, LES CYCLOBRANCHES (3) Ont leurs branchies en forme de petits femllels ou de petites pyramides attachés en cordon plus ou moins complet sous les rebords du manteau, à peu (1) Patella fissura, L., List., 543, 28, etc. Le Parmame, Montf. , 50, doit peu s'éloigner de ce genre. (2) Patella ambigua , Chemn., Il, cxcu, 1918. IV. B. On trouve aussi parmi les fossiles des fissurelles, des émarei- nules et des parmophores. _ (3j M. de Blainville, qui nomme Cyclobranches l’ordre où il place les doris, fait des trois genres précédents et des patelles , un ordre qu’il nomme Cervicobranches , et qu’il divise en rétifères et branchifères ; les rétifères sont les patelles, parce qu’il suppose qu’elles respirent au moyen d’un réseau de la cavité qui est au dessus de leur tête. IL m’a été impos- sible de le découvrir ni d’y voir d’autre organe de la respiration que le cordon de feuillets qui règne tout autour sous le rebord du manteau, Voyez l'anat. de la patelle, dans mes Mémoires sur les mollusques. TOME III. 8 414 GASTÉROPOLES près comme dans les inférobranches, dont ils se distinguent par la nature de leur hermaphrodi- tisme ; car, ainsi que.les précédents, ils n’ont point d'organes d’accouplements et se suflisent à eux- mêmes. Leur cœur n’embrasse pas le rectum , mais il varie en situation, On n’en connaît que deux genres, dont la coquille n’a jamais rien de turbiné. Les PATELLES. (PATELLA. L.) Ont le corps entier recouvert d’une coquille d’une seule pièce en cône évasé; sous les bords de leur man- teau règne un cordon de petits feuillets branchiaux; l’anuset l’issue des organes de la génération sont un peu à droite au-dessus de la tête, laquelle a une trompe grosse et courte, et deux tentacules pointus, portant les yeux à leur base extérieure ; la bouche est charnue, et contient une langue épineuse, qui se porte en arrièreet se replie profondément dans l’intérieur du corps. L’estomac est membraneux et l’intestin long, mince et fort replié ; le cœur est en avant au-dessus du col, un peu vers la gauche (1). Nous en avons quelques espèces en abondance sur nos côtes. Les OscaBrions ( CHironw. L.) Ont une rangée d’écailles testacées et symétriques en- chàssées le long du dos de leur manteau, mais n’en (1) Je sépare des patelles et range parmi les trochoïdes , tous les ani- maux compris dans les genres crépidule , navicelle , calyptrée de M. de Lamarck, auxquels j'ajoute les cabochons, et jemets dans les scutibranches ses genres fissurelle, émarginule et parmophores ou pavoïs patella am- bigua, Chema, XI, 197, 1918; enfin l’ousrerre; Seutus Montf., (par tella umbellaÿMartini, IE, vi, 18), est un tectibranche. Quant à la patella anomala de Müll., elle appartient aux brachiopodes; c’est mon genre or- BIGULE, Les autres espèces citées par Gmel., restent dansle genre patelle, CYCLOBRANCHES. 11) occupant pas toute la largeur. Les bords du manteau même sont très coriaces, garnis ou d’une peau nue ou de petites écailles qui lui donnent l’aspect du chagrin, ou d’épines, ou de poils, ou de faisceaux de soie. Sous ce bord règne de chaque côté.une rangée de branchies en pyramides lameïleuses, et en avant un voile membra- neux sur la bouche tient lieu de tentacules. L’anus est sous l’extrémité postérieure. Le cœur est situé en ar- rière sur le rectum. L’estomac est membraneux et l’in- testin très long et très contourné. L’ovaire occupe le dessus des autres viscères et paraît s'ouvrir sur les côtés par deux oviductus. Nous en avons quelques petits sur nos côtes, et ily en a beaucoup et de grands dans les mers des pays chauds (x). a LA QUATRIÈME CLASSE DES MOLLUSQUES . LES ACÉPHALES,, - N’ont point de tête apparente, mais seulement une bouche cachée dans le fond ou entre les replis du manteau. Celui-ci est presque toujours ployé en deux, et renferme le corps, comme un livre est renfermé dans sa couverture ; mais souvent aussi les deux lobes se réunissent par devant, et le manteau forme alors un tube; quelquefois encore, entière- ment fermé par un bout, il représente un sac, Ce manteau est presque toujours garni d’une coquille calcaire bivalve, quelquefois multivalve, et n’est (1) Les Oscasreues de Lamarck et toutes les espèces de chiton des auteurs doivent rester sous ce genre dont M. de Blainville a cru devoir fairé ane classe à part, qu’il nomme PoryPLAxIPHORES, supposant qu’elle S * conduit aux animaux articulés. 116 ACÉPHALES réduit que dans deux genres seulement à une nature cartilagineuse ou même membraneuse. Le cerveau est sur la bouche, et il y a un ou deux autres gan- glions. Les branchies sont presque toujours de grands feuillets couverts de réseaux vasculaires sur’ ou entre lesquels passe l’eau; les genres sans co- quille les ont cependant d’une structure pus simple. De ces branchies, le sang. va au cœur généralement unique, qui le distribue partout, et 1l revient à l'artère pulmonaire sans être aidé par un autre vernitricule. | | La bouche n’a jamais de dents, et ne peut prendre que les molécules que l’eau lui apporte : elle conduit dans un premier estomac; il y en a quelquefois un second; l'intestin varie beaucoup en longueur. La bile arrive généralement par plusieurs pores dans l'estomac que la masse du foie entoure. Tous ces animaux se fécondent eux-mêmes, et dans plusieurs testacés, les petits qui sont innombrables, passent quelque temps dans l’épaisseur des branchies avant d’être mis au monde (1). Tous les acéphales sont aquatiques (2). V0 DUT CNET ET TT (1) Quelques naturalistes pensent que lestrès petits bivalves qui rem- plissent dans certaines saisons les branchies externes de l’anodonte et de Ja moule, n’en sont pas la progéniture, mais une espèce différente et parasite. Voyez à ce sujet la Dissert. de M. Jacobsen. Les observations de sir Éverard Home semblent répondre à cette diffculté. (2) M. de Lamarck avait d’abord changé mon nom d’ÆAcéphales en celui d'Aceéphalés. M. de Blainville fait de mes Æcephales et de mes Bra- chiopodes ; une classe qu’il nomme AcÉPHALOPHORES. TESTACÉS. 117 gg PES LÉ PREMIER ORDRE DES ACÉPHALES, LES ACÉPHALES TESTACÉS. OU À QUATRE FEUILLETS BRANCHIAUX (1), Sont sans comparaison les plus nombreux. Toutes les coquilles bivalves, et quelques genres de mulu- valves leur appartiennent. Leur corps qui renferme le foie et les viscères est placé entre les deux lames du manteau; en avant, toujours entre ces lames, sont les quatre feuillets branchiaux striés régulie- rement en travers par les vaisseaux; la bouche est à une extrémité, l'anus à l’autre, le cœur du côté du dos; le pied, lorsqu'il existe, est attaché entre les . quatre branchies. Aux côtés de la bouche sont quaire autres feuillets triangulaires, qui sont les extrémités des deux lèvres, et servent de tentacules. Le pied n’est qu’une masse charnue , dont les mou- vements se font par un mécanisme analogue à celui de la langue des mammifères. Il a ses muscles atta- chés dans le fond des valves de la coquille. D’autres muscles qui forment tantôt une, tantôt deux masses, (x) M. de Lamarck dans son dernier ouvrage, a fait de mes Æcephales lestaces , sa classe des Conchifères; et M. de Blainville son ordre des Acéphalophores lamellibranches ; mais c’est toujours la même chose, 118 ACÉPHALES se rendent transversalement d’une valve à l’autre pour les tenir fermées; mais quand l’animal re- lâche ces muscles, un ligament élastique placé en arriere de la charnière, ouvre les valves en se con- tractant. i Un assez grand nombre de bivalves possède ce qu’on appelle un byssus, c’est-à-dire un faisceau de fils plus ou moins déliés, sortant de la base du pied, et par lesquels l'animal se fixe aux différents corps. Il emploie son pied pour diriger ces fils et pour en coller les extrémités; il reproduit même des fils quand on lui en a coupé; néanmoins la nature de cette production n’est pas encore bien constatée. Réaumur les croyait une sécrétion filée et comme tirée dans le sillon du pied ; Poli pense que ce n’est qu’un prolongement de fibres tendineuses. La coquille se compose essentiellement de deux battants, auxquels s'ajoutent dans certains genres , quelques pièces surnuméraires, et dont la charnière est tantôt simple, tantôt composée d’un plus on moins grandnombre de dents et delamesquientrent dans des fossettes correspondantes. Le plus souvent ces coquilles ont vers la char- nière une partie saillante que l’on nomme sommets ou rates. La plupart ferment entièrement quand l’animal les rapproche ; mais ilen est plusieurs qui ont tou- Jours une ou plusieurs parties bâillantes, soit en avant, soil aux extrémités, TESTACÉS 119 La première famille des Acéphales testacés, ou Les OSTRACÉS, À le manteau ouvert et sans ubes ni ouvertures particulières. Ces mollusques manquent de pied , ou n’en ont qu'un petit, et sont pour la plupart fixés ou par leur coquille ou par leurs fils aux rochers et aux au- tres corps plongés sous l’eau. Ceux qui sont libres ne se meuvent guère qu’en choquant l’eau par une fermeture subite de leurs valves. Leur première subdivision n’a qu’une masse mus- euleuse allant d’une valve à l’autre, ce qui se voit à l'impression unique laissée sur la coquille. On croit devoir y placer des coquilles fossiles dont les valves ne paraissent pas même avoir élé attachées par un ligament, mais se recouvrent comme un vase et son couvercle, et tenaient l’une à l’autre seulement par les muscles, C’est le genre ACARDE. Brug. ou OSTRACITE. Lx Peyrouse. Dont M. Delamarck fait une famille qu’ilnomme Ru- pistes. Les coquilles en sont épaisses, et d’un tissu. solide ou poreux: on y distingue aujourd’hui Les Rapioutes. Lamarck, Dont les valves sont striées du centre à la circonférence. L'une est plate, l’autre épaisse, à peu près conique et fixée(1). (1) L'espéce de Brug., 193, f. 1, 23, qui forme le genre Æcarde. Lam. ne paraît qu'une double épiphyse de vertèbres de cétacés. Les Discines Lam. ne sont que des Orricuzes; on croit que les Crantes doivent aussi . 120 ACÉPHALES Les SPuéruLirTes, Lametherie. Dont les valves sont hérissées par des feuillets qui se re- lèvent inégalement, # Et l’on croit pouvoir y ranger Les CaLceoues. Dont une valve est conique, mais libre, et l’autre plane et même un peu concave, en sorte qu’ils rappellent la forme d’un soulier; et même Les HrpurRiTes. Dont une valve est conique ou cylindrique, et a en de- dans deux arêtes longitudinales mousses; sa base paraît même divisée en plusieurs chambres par des cloisons trans- verses (1); l’autre valve fait comme un couvercle. Les Barozrrmes Montf. 334. Sont les hippurites cylindriques et droites ; elles s’alon- gent souvent beaucoup. Mais il reste beaucoup d'incertitude sur tous ces corps (2). Quant aux acéphales testacés que l’on connaît bien à l’état vivant, Linnœæus avait réuni sous le genre DEs Hu1TreEs. (OSTREA. L. ) Toutes celles qui n’ont à la charnière qu'un petit li- s’en rapprocher ; les Jopamres de M. de France, on Birosrrires, Lam. ne sont que des moules de Sphérulites où du moins des corps que l’on trouve toujours dans leur intérieur, bien qu'ils ne s’adaptent pas à leur forme. Voyez l'essai de M. Charles Desmoulins sur les Sphérulites. (1) Voyez Deshayes, An. des Sc. nat., juin 1825 ; et Ch. Desmou- lins, loc., cit. Plusieurs Hippurites ont été décrites par La Peyrouse, sous le nom impropre d’Orthocératies. Le Cornucopiæ de Will. Thomson, Journ. de phys., ventôse an x, PL. 11, en est aussi une. .(2) Il y a même tout lieu de croire d’après les observations de M. Des- haies et de M. Audouin, qu’une partie de ces coquilles, avaient deux imressions musculaires. TESTACÉS. 121 gament logé de partet d’autre dans une fossette, et sans dents ni lames saillantes. Les Hurrres proprement dites. ( Osrnea. Brug. ) Ont le ligament tel que nous l'avons indiqué, et leurs coquilles sont irrégulières, inéquivalves et feuilletées. Elles se fixent aux rochers, aux pieux, et même les unes sur les autres , par leur valve la plus convexe. L'animal ( Pecons, Poli) est un des Po simples parmi les bivalves ; on ne lui voit de notable qn’une double rangée de franges autour du manteau , lequel n’a ses lobes unis qu’au-dessus de la tête, près de charnière ; mais il n’y a nulle apparence de pied. Tout le monde connaît l’Huttre vulgaire (Ostrea edulis. L.), que l’on va recueillir sur les rochers, et qu’on élève dans des viviers pour en disposer au besoin. Sa fécondité est aussi étonnante que son goût est agréable. Parmi les espèces voisines on peut remarquer La petite Huitre de la Méditerranée. (Ostrea cristata.) Poli. Il# xx. Parmi les espèces étrangères, on doit noter L’AHuitre parasite. ( Ostrea parasitica. L. ) Chemn. VIN, LxxIV , 681. Ronde et plate, qui se fixe sur les racines des man- gliers et des autres arbres de la Zone-Torride ; que les eaux salées peuvent atteindre. L’AHuître feuille. ( Ostrea folium. L.) Ib. 1xx1, 662-666. Ovale, à bords plissés en zig-zag , qui s’attache par des dentelures du dos de sa valve convexe, aux branches des gorgones et autres lithophytes (1). 8 (1) Les espèces d’huître sont difficiles à distinguer à cause de leur ir- régularité ; à ce genre se rapportent les -Ostr..orbicularis; — Fornicata, — Sinensis ; — Forskahli; — Rostrata; — Virginica ; — Cornucopiæ ; — Senegalensis ; — Stellata ; — Ovalis; — Papyraceu et les Mytilus 122 ACÉPHALES M. de Lamarck sépare sous le nom de GrypuÉEs ( Grypaæa. Lam. ) Certaines huîtres, la plupart fossiles , d’anciennes cou- ches calcaires et schisteuses, où le sommet de la valve plus convexe saille beaucoup et se recourbe plus ou moins en crochet ou en portion de spirale. L'autre valve est souvent concave, La plupart de ces coquillages paraissent avoir été libres, quelquefois cependant il y en a qui semblent avoir eu le crochet adhérent (1). On n’en connaît qu’une espèce vivante (Griph. trica- rinata. Les Pricnes’, Péerises ou Manreaux.( Pecren. Brug.) ps Séparés avec raison des huîtres par Bruguière , quoiqu'ils en aient Îa charnière, sont aisés à distinguer par leur coquille inéquivalve, demi-circulaire, presque toujours régulière- ment marquée de côtes, qui se rendent en rayonnant du sommet de chaque valve vers les bords, et munies de deux productions anguleuses appelées oreillettes, qui élargissent les côtés de la charnière. L'animal (Arçus, Poli ) n’a qu’un petit pied ovale (2), porté sur un pédicule cylindrique au-devant d’un abdomen en forme de sac pendant entre les branchies. Dans quelques espèces, reconnaissables à une forte échancrure sous leur oreillette antérieure, il y a un byseus. Les autres n’adhèrent point; elles nagent même avec assez de vitesse, en fermant subitement leurs valves. Le manteau est entouré de deux rangées defilets , dont l’exté- rieure en a plusieurs terminés par un petit globule verdâtre. La bouche est garnie de beaucoup de tentacules branchus au crista Galli ; — Hyotis ; — Frons , de Gmel. ; et celles que Bruguières à représentées dans l’Encycl. méthod., PL. 179-188. Mais il est presque indubitable que plusieurs de ces prétendues espèces sont des variétés l’une de l’autre. Ostr. semi aurita, Gualt., 84, H. est une jeune aronde oiseau. (1) Voy. Brug., Eucycl. méthod., vers., PL. 180. (2) C’est ce que M. Polti nomme mal à propos #achée abdominale TESTACÉS. 123 lieu des quatre feuillets labiaux ordinaires. La coquille des peignes est souvent teinte des plus vives couleurs. La grande espèce de nos côtes ( Ostrea mazxima, L. ), à valves convexes, l’une blanchâtre, l’autre roussâtre , cha- cune à quatorze côtes, larges et striées sur leur longueur, est connue de tout le monde sous le nom de coquille de Saint-Jacques , de Pélerine , etc. Elle se mange. On peut aussi remarquer la Sole de l’Océan Indien ( Ostr. solea ), Chemn., VIT, 1x1, 595, à valves extré- mement minces, presque égales, l’une brune, l’autre blanche, à côtes intérieures , fines comme des cheveux, rapprochées deux à deux (1). Les Lrmes. (Lima. Brug.) Différent des peignes par une coquille plus alongée dans le sens perpendiculaire à la charnière , dont les oreillettes sont plus courtes , les côtés moins égaux, et qui forme ainsi un ovale oblique. La plupart ont les côtes relevées d’écailles. Les valves ne peuvent se joindre dans l’état de vie, et l’ani- mal a à son manteau une quantité innombrable de filets de différentes longueurs sans tubercules, et plus intérieure- ment un large rebord qui ferme l’ouverture de la coquille, et forme même un voile en avant. Le pied est petit comme dans les peignes,et le byssus peu considérable. Les limes nagent très vite au moyen de leurs valves. Il y en a une d’un beau blanc dans la Méditerranée -(Ostrea Lima, L. ), Chem. VH, vxvinr , 651 (2). Elle se mange. (x) Ajoutez les quatre-vingt-on7e premières espèces d’ostrea de Gmel. ; mais il s’en faut de beaucoup que toutes soient établies sur une bonne critique. Pour les espèces fossiles , consultez Sowerby ( Mineral. concho- logr.), et M. Brongniart, ap. Cuvier , Oss. foss., t. 2, env. de Paris. (2) Ajoutez Ostrea glacialis , Chemn., VIT, rxvi, 652-653; — Ostr- excavata , ib. 654 ; — Ofstr. fragilis, ib., 650 ; — Ostr. hians, Gualt. , LxXxxvIu, FF. G. Consultez pourles espèces fossiles Lamarck, Ann. du Mus., VII, p. 461 ; Brocchi, Conch. foss. , et Sowerby. min. Conch; 124 ACÉPHALES Les Hourerres. ( PEenum. Brug. ) Ont la coquille oblongue, oblique, et à petites oreillettes, des limes; mais leurs valves sont inégales, et la plus bombée a seule une échancrure profonde pour le byssus. L’animal est assez semblable à celui des limes, mais son manteau ne porte qu’une seule rangée de petits tentacules grêles. Son byssus est plus considérable. On n’en connaît qu’une, dela mer des Indes (1). On peut placer ici quelques coquilles fossiles qui ont la charnière, le ligament et le muscle central des huîtres, des pélerines, des limes, mais se distin- guent par quelques détails de leurs tests. Les HinNites. Defr. Semblent des huîtres ou des pélerines, à petites oreil- lettes et à coquilles adhérentes, irrégulières et très épais- ses , surtout la valve convexe. Il y a à la charnière une fossette pour le ligament (2). LES PLAGIOSTOMESs. Sowerb. Ont la coquille oblique des limes, aplatie d’un côté, de très petites oreillettes, les valves plus bombées, striées, sans écailles, l’ouverture du byssus plus pe- (1) Ostrea spondyloïdea , Gmel., Chemm., VIIL, zxxxn, 669. 670. (2) Tout récemment on a rapporté au genre Hinnite de Defr. quelques espèces vivantes. M. Gray (Ann. of. philos., août 1826 ), en a décrit une sous le nom d’Ainnita gigantea; Sowerby (Zoolog. journ., n°1X, p. 67), en a ajouté une seconde sous le nom d’/. corallina; enfin, M. Deshaies rapporte à ce genre l’'Ostrea sinuosa, L.; et il décrit une quatrième espèce vivante, sous lenomd’Æinmites Defrancü; M. Defrance a admis deux espèces fossiles, Æ. de Cortesi, Blainv., Malac., pl zx, f. 1, et 7, de Dubuisson. CÉTACÉS,. 129 tite(1). On les trouve dans les terrains antérieurs à la craie. Les PAcayres. Defr. Ont à peu près la forme des pélerines, la coquille ré- gulière, de petites oreillettes ; entre leurs sommets est un aplatissement transversal, qui dans une des valves a une forte échancrure triangulaire, au travers de la- quelle passait ou se logeait le ligament. Ils se trouvent dans la craie (2). Les DrAncuoOrEs. Sowerb. Ont des valves inégales obliques, dont une est adhé- rente , et a le sommet percé; l’autre est libre, et a des oreillettes (3). Les PODOPsIDEs. Lam. Ont des valves régulières, striées, sans opercules; l’une des deux a le sommet plus saillant, tronqué et adhérent; souvent ce sommetest fort épais, et forme à leur coquille une espèce de piédestal (4). (1) Plagiostoma gigas, Sowerb., Encycl. méthod. , test., PL. 238, f. 3, PL lævigatum, Parkins., org., rem., III, PI. xur, f. 6; et les au- tres espèces données par M. Sowerby , miner., concl., pl. 113,114 et 382. (2) Pachytos Spinosus de Fr., Sowerb., Cuv., ossem. foss., II, env. de Par., RL. 1v,2,4,8, €, et Blaïinv., malac., PL. zv, f. 2 : — Pach. hoperi, Sow., 380. * (3) Dianch, striata ; — D. lata , Sowerb., min. conch., PI. 80. (4) Podops. truncata ; Encycl., PL. 188, f. 2,6 et 7. ; Cuv., ossem. foss.; II, env. de Par., PI, v, f. 2. N. B. M. de Blainville regarde ces quatre derniers genres comme plus voisins des T'érébratules. M. Deshayes , au contraire, Ann. des sc. nat. , déc. 1828 , les rapproche des spondyles. 126 ACÉPHALES On doit rapprocher des huîtres, quoique multi- valves, Les ANOMIES. ( ANOMIA. Brug.) Qui ont deux valves minces, inégales, irrégulières, dont la plus plate est profondément échancrée à côté du ligament, lequel est à peu près comme dans les huf- tres. La plus grande partie du muscle central traverse cette ouverture pour s’insérer à une troisième pièce ou plaque tantôt pierreuse, tantôt cornée, par laquelle l’a- nimal s'attache aux autres corps, et le reste de ce muscle sert à joindre une valve à l’autre. L’animal (ECHION, Poli) a un petit vestige de pied semblable à celui des pélerines, quiseglisse entre l'échancrure et la plaque qui la ferme, et sert peut-être à faire arriver l’eau vers la bouche qui est très voisine (1). On trouve ces coquilles fixées à différents corps, comme les huîtres. Il y en a dans toutes les mers (2). - Un petit genre voisin de ces anomies est celui des PLACUNES. ( PLACUNA. Brug. ) Qui ont des valves minces, inégales et souvent irré- gulières comme les anomies, mais entières l’une et l’autre. Près de la charnière er dedans l’on voit à l’une des deux , deux côtes saillantes formant un chevron. Leur animal n’est pas connu, mais il doit ressembler à celui des huîtres ou à celui des anomies (3). (1) Ce pied a échappé à M. Poli. (2) Anomia ephippium, Gm. ; — A. cepa; — 4. electrica; — A. squamula ; — A. aculeata; — A.squama; — A. Punclata; — À. undulata , et les espèces ajoutées par Bruguières, Encycl. méthod., vers., Ï, 70 et suivantes; et PL. 170 et 151. Les autres Anomies de Gmel., sont des: Placunes, des T'érébratules et des Hyales. (3) Ænomia placenta, Chemn., VIII, rxxix, 716; — An. sella, ib., 714. VWoy. aussi les planches 173 et 174 de l’Encyclop. méth., vers. CÉTACÉS. 127 Les SPONDYLES. Vulg. huîtres épineuses. ( SpoN- DYLUS. L.) Ont comme les huîtres, une coquille raboteuse et feuilletée, souvent même elle est épineuse; mais leur charnière est plus compliquée; outre la fossette pour le ligament, analogue à celle des huîtres, il y a à chaque valve deux dents, entrant dans des fosses de la valve opposée; les deux dents mitoyennes appartiennent à la valve plus convexe, qui est ordinairement la gauche, et qui a en arrière d la charnière un talon saillant et aplati comme s’il avait été scié. L’animal a, comme ce- lui des peignes, les bords de son manteau garnis de deux rangées de tentacules , et dans la rangée extérieure il en est plusieurs de terminés par des tubercules colorés ; au-devant de son abdomen, est un vestige de pied en forme de large disque rayonné, à pédicule court, pou- vant se contracter ou se développer (1). De son centre pend un filet terminé par une masse ovale dont on ignore l’usage. On mange les spondyles comme des huîtres. Leurs coquilles sont très souvent teintes de couleurs vives. Elles adhèrent à toute sorte de corps (2). M. Lamarck sépare des spondyles, Les Pricarures. Lam. Qui ont à peu près la même charnière, mais point de talon , et des valves plates , presque égales , irrégulières , plissées et écailleuses comme dans beaucoup d’huîtres (3). (1) C’est ce que M. Poli nomme trachée abdominale , dans le $pon- dyle, la Pélerine , etc. (2) Spondylus gæderopus, Chemn., VIL, xzrv et suivantes, IX, exv. — Sp. regius , id., XLVI, 471. (5) Spondylus plicatus, L., Chemn., VII, xzvur , 479-482. — Pli- cat. Ægyptia, Savig. Egypt, Coq., PL. x1v, f. 5. 128 ACÉPHALES Les MARTEAUX. ( MaLLEUs. Lam.) Ont une simple fossette pour le ligament, comme dans les huîtres, avec lesquelles Linnæus les laissait, d'autant que leur coquille est de même inéquivalve et irrégulière; mais ils se distinguent par une échancrure à côté de ce ligament pour le passage d’un byssus. L'espèce la plus connue (Ostrea malleus. L. Chemn. VI, zxx, 655,656), et qui est au nombre des coquilles rares et chères , a les deux bouts de la charnière étendus, et formant comme une tête de marteau, dont les valves, alongées dans le sens ‘transverse, représentent le manche. Elle vient de l’Archipel des Indes. Il y en a d’autres qui, peut-être, ne sont que des jeunes, où la charnière n’est point prolongée. Il ne faut pas les confondre avec les vulselles (1). Les VULSELLES. ( VULSELLA. Lam.) Ont à la charnière de chaque côté une petite lame saillante en dedans, et c’est d’une de ces lames à l’autre que se porte le ligament, semblable d’ailleurs à celui des huîtres. À côté de cette lame est une échancrure : pour le byssus comme dans les marteaux. La coquille s’alonge dans le sens perpendiculaire à la charnière. L'espèce la plus connue vient de la mer des Indes (2). Les PERNES. ( PERNA. Brug. ) Ont en travers de leur charnière plusieurs fossettes parallèles , opposées d’une valve à l’autre, et logeant (x) Ostrea vulsella, Chemn., VIT, xx, 657, dont l’Ostrea anatina, ib., 555-659, n’est probablement qu’une variété accidentelle. (2) ya vulsella, Chemn., VI, 1, 10-113 — Ÿ. spongiarum. Lam., Savig. Égypt. Coq., pl. xiv, fig. 2; — F Hians, Lam, Sav., &b., f. 3. TESTACÉS, 129 autant de ligaments élastiques; et leur coquille irré- gulière et feuilletée comme celle des huîtres, a du côté antérieur , au-dessous de la charnière, une échancrure par où passe le byssus. Linnæus les laissait aussi parmi les huîtres (1). On a récemment distingué des pernes Les CRÉNATULES. ( CRENATULA. Lam. ) Qui,au lieu de fossettes transversales sur une large char- nière , en ont de petites ovales tout au bord, où elles occu- pent peu de largeur. Il ne paraît pas qu’elles aient de byssus. On les trouve souvent logées dans des éponges (2). On a cru pouvoir rapprocher des pernes quelques coquilles fossiles , qui ont de même à la charnière des fossettes plus ou moins nombreuses , se répondant et paraissant ainsi avoir donné attache à des ligaments; ainsi ‘Les Gerviures. Defr. Ont la coquille presque comme les vulselles; maisavec une ? charnière en quelque sorte double; l’extérieure à fossettes op- 7 posées, recevant autant de ligaments, l’intérieure garnie de dents très obliques à chaque valve. On en trouve les em- preintes avec les amonites dans le calcaire compacte (3). Les Ivocrrames. Sowerb. Se font remarquer par l’élévation et l’inégalité de leurs valves, dont le sommet se recourbe en crochet vers la char- pière , et dont la texture est lamelleuse (4). (1) Ostrea isognomum , Chemn., VIT, zx, 584; — ©. perna, ib., 580 ; — ©. legumen , ib., 5798; — O. ephippium, ib., zvm, 596; — O. mytiloïdes , Herm., nat. de Berl., Schr., IT, 1x, 9. (2) Ostrea picta, Gm., Chemn., VII, zvim, 575, ou Crenatulu pha- sianoptera, Lam., Encycl. méthod., test., pl. 216, f. 2; — Crenatula avicularis , Lam. , Ann. mus., III, pl. 11, £. 3, 4; — Cr. mytiloides, id., ib., f. 1 et 2. Voyez aussi la grande Descr. de l’Eg., coq., PL. xur. (3) Gervilia solenoides, Defr., Blainv., Malac., 1x1, 4. — G. per- noïdes , Deslonchamp, soc. lin. du Calvados, 1. 116. — G. siliqua, id., ib., etc. (4) Znoceramus concentricus , Parkins, Cuv., Ossem. foss., IL, pl, vi, Î. 11, — In. Sulcatus , id. , ib. , f. 12. TOME III. 9 136 ACÉPHALES Les Carriues. Brongn. Ont, indépendamment des fossettes pour le ligament, un sillon conique, creusé dans un bourrelet qui se reploie à angle droit, pour former un des bords de la coquille. Leurs valves sont à peu près égales, et de texture fibreuse. Ils paraissent avoir eu un byssus (1). Les Purviires Defr. Ont une coquille triangulaire régulière, et ses fossettes en petit nombre divergent en dedans du sommet. On les trouve en empreinte dans la craie (2). La seconde subdivision des ostracés, ainsi que presque toutes les bivalves qui suivront, a, outre la masse musculaire transverse unique des précé- dentes, un autre faisceau allant d’une valve à l’autre et placé en avant de la bouche. C’est dans cette subdivision que paraissent devoir être placées Les ETHÉRIES ( ETHERIA. Lam.) Grandes coquilles, à valves inégales, autant et plus irrégulières que les huîtres, dont la charnière n’a point de dents, et où le ligament en partie exté- rieur, existe aussi intérieurement. Elles diffèrent sur- tout des huîtres, parce qu’elles ont deux impressions musculaires. On ne voit pas que leur animal produise de byssus (3). On en a récemment découvert dans le haut Nil (4). (1) Caïillus Cuvieri, Brong. , Cuv., Oss. foss.. II, pl. 1v, f. 10, (2) Pulvinites Adansont , Defr., Blainv., Malac., zxnt, bis. 3. (3) Etheria elliptica , Lam., Au. mus., X, pl. xxx et xxx; — Æth. trigonula , ib., pl. xxx; — Æth. semilunaris, ib., pl. xxxir, Ê 1,2; — Æth. transversa, ib., f. 3 et 4. (4) Etheria Caillaudi, Voyage de Caïllaud à Méré, tome IE, pl. zx, f. 2 et 3. TESTACÉS. 131 LEs ARONDES. ( AvVICULA. Brug.) Ont une coquille à valves égales, à charnitre recti- ligne, souvent alongéeen ailes parsesextrémités, munie d’un ligament étroit et alongé, et quelquefois du côté de la bouche de l’animal , de petites dentelures. Le côté antérieur un peu au-dessous de l’angle du côté de la bouche, a une échancrure pour le byssus. Le muscle transverse antérieur est encore excessivement petit. On nomme Pinranines , Lam. (Marcarira , Leach. ), les 1 espèces à oreilles moins saillantes. La plus celèbre est l’Aronde aux perles ( Mytilus margariliferus , L.), Chemn., VII, cxxx, 917-721. Sa coquille est à peu près demi-circulaire , verdâtre en de- hors, et du plus beau nacre en dedans. On emploie ce nacre pour toute sorte de bijoux, et ce sont ses extravasions qui produisent les perles d'Orient, ou perles fines, dont la pêche se fait par des plongeurs, principalement à Ceylan, au cap Comorin , et dans le golphe Persique. On réserve le nom d’Avicues pour celles dont les oreil- lettes sont plus pointues et la coquille plus oblique. Il y a à la charnière, en avant du ligament, un vestige de dent dont au reste on apercevait déjà la trace dans les piutadines. Nous avons dans la Méditerranée l’Aronde oiseau , ( Mytilus hirundo, L.), Chemn., VII, zxxu, 722-798. Singulière par les oreillettes pointues qui prolongent sa charnière de chaque côté. Son byssus est grossier et ro- buste; il ressemble à un petit arbre (x). | LEs JAMBONNEAUX. (PINNA. L.) Ont deux valves égales en forme de segment de cerele ou d’éventail à demi-ouvert, lesquelles sont étroite- ment réunies par un ligament ie long d’un de leurs (1) On en fait aujourd’hui plusieurs espèces. Voyez Lam., An. sans verts, VI, première part., p. 146 et suivantes. 4 9 152 ACÉPHALES côtés. L'animal ( CaimærA, Poli)est alongé comme Îa coquille; ses lèvres, ses branchies et toutes ses parties suivent cette proportion. Son manteau est fermé le long du côté du ligament; son pied est en forme de pe- tite langue conique et creusée d’un sillon ; il a un petit muscle transverse dans l’angle aigu des valves, vers le- quel se trouve la bouche, et un très grand dans leur partie élargie. À côté de son anus, qui est derrière ce gros muscle, est attaché un appendice conique particu- lier à ce genre, susceptible de gonflement et d’alonge- ment, et dont on ignore l’usage (1). Le byssus de plusieurs espèces de jambonneaux est fin et brillant comme de la soie, et s’emploie pour fabriquer des étoffes précieuses. Tel est principalement celui du Pinna nobilis, L.,Chemn. VII , zxxxix , qui se reconnaît de plus à ses valves hé- rissées d’écailles relevées'et demi-tubuleuses. Ces coquilles se tiennent à demi-enfoncées dans le sable et ancrées au moyen de leur byssus (2). Les ArCHES. ( ArCA. L. ) (3). Ont des valves égales, transverses, c’est-à-dire dont la charnière occupe le long côté. Elle est garnie d’un grand nombre de petites dents qui engrènent dans les intervalles les unes des autres, et comme dans les genres qui vont suivre, deux faisceaux de muscles transverses, insérés aux deux bouts des valves, et à peu près égaux, servent à rapprocher les valves. (:) M. Poli lui donne encore le nom de trachée abdominale, tout aussi improprement qu'aux vestiges de pied des peignes et des spondyles. (2) Tout le genre pénna peut rester tel qu’il est dans Gmel., en obser- vant toutefois que quelques espèces rentreront peut-être les unes dans les autres. Voyez aussi Lam., An. sans vert., VI, première part., p. 130 et suivantes, et Sowerb., Gen. of. Sh., 26e livr. (3) M. de Blainville fait du grand genre Arca, sa famille des ArcacÉrs où PoLYoDoNTEs. TESIACÉS. 199 Les Arcues proprement dites. (Anca. Lam. ) Ont la charnière rectiligne , et la coquille plus alongée dans le sens parallèle à la charnière. Leurs sommets sont généralement bombés et recourbés au-dessus de la char- nière, mais écartés l’un de l’autre. Le milieu des valves ne ferme pas bien, parce que animal ( Daphne, Poli) à au- devant de l’abdomen une plaque de substance cornée, ou un ruban tendineux,qui lui tient lieu de pied, et par lequel il adhère aux corps sous-marins. Ces coquilles se tiennent près des rivages, dans des endroits rocaiileux. Elles sont ordinairement couvertes d’un épiderme velu. On les recher- che peu pour la table. Îl y en a quelques espèces dans la Méditerranée (1), et un grand nombre d’espèces fossiles daws les terrains antérieurs à la craie, surtout en Italie. M. Delamarck sépare , sons le nom de CucuiLées, quel- ques arches, où les dents des deux bouts de la charnière prennent une direction longitudinale (2). On devra probablement aussi en séparer les espèces à côtes bien marquées, à bords complétement fermants et engrenants ; car on doit croire que leur animal n’est pas fixé , et ressemble plutôt à celui des pétoncles (3). Il faut encore plus sûrement en écarter l’4rca tortuosa , Chemn., VIE , ru, 524,525, à cause de sa figure bizarre et de ses valves inégalement obliques (4). Les Prronczes. ( Pecruncuzus. Lam. ) Ont la charnière en ligne courbe , et la coquille de forine (1) Arca Noæ, Chemn., VIT, zur, 529-031; — Arca barbata, id., 11v, 535-537; — A. ovata, ib., 538; — A. magellanica , ib., 539 ; — A. reticulata , ib., 540; — A. candida , id., v, 542-544; — A. in- dica , ib., 543 ; — Arca cancellata , Schræt., intr., IT, x, 2. (2) Arca cucullata, Chemn. VII, ri, 526-528 ; — Cucullæa cras- satina, Lam., Ann. mus., VI, 338. (3) Arca antiquata, L., Chemn., VII, 2v, 548-549; — Æ. senilis, id., vvr, 554-556; — A. granosa, ib., 557; — A. corbiculata ;ib. , 558-559; — A. rhomboidea, ib., 553; — A. Jamaiïcensis, List, , 229, 64. (4) M. Oken en a fait son genre Trisis. 134 ACÉPHALES lenticulaire. Les valves ferment toujours exactement , et out leurs sommets rapprochés l’un de lautre. L'animal ( Axinea, Poli) a un grand pied comprimé, à bord infé- rieur double , qui lui sert à ramper. Elles vivent dans la vase. Nous en avons quelques-unes sur nos côtes (r). Les Nucures de Lam. Sont des arches où les dents sont rangées sur une ligne brisée. Leur forme est alongée et rétrécie vers le bout pos- térieur. On ne connaît pas leur animal , mais il est probable qu’il s'éloigne peu des précédents (2). Depuis long-temps nous avions placé ici Les TRIGONIES. Brug. Si remarquables par leur charnière munie de deux lames en chevron, crénelées à chaque face, pénétrant chacune dans deux fossettes ou plutôt entre quatre la- mes du côté opposé, crénelées de même sur leurs parois internes. La coquille faisait déjà juger par ses impressions intérieures qu’au moins l’animal n'avait pas de longs tubes. MM. Quoi et Gaymard viennent de découvrir ce genre à l’état de vie. L’animal a, en eflet , comme les ar- ches, un manteau ouvert sans orifice séparé , même pour l’anus. Son pied est grand , tranchant et en forme de crochet à sa partie antérieure. Les trigonies vivantes ressemblent aux bucardes par la forme de leur coquille et les cotes qui les sillonnent. Leur intérieur est nacré (3). (x) Arca pilosa, L., Chemn., VII, vu, 565-566; — Arc. glycimerts, ib., 564; — A. decussata, ib., 561; — A. œquilatera, ib., 562; — A. undata ,ib., 560; — A. marmorata , ib., 563 ; — Arc. pectunculus, id., vm, 568-9 ; — Act. pectinata, ib., 570-571. (2) Arca pellucida, Chemn., VIT, ziv, 541; -— Arca rostrata, L., id., uv, 550, 551; — A. pelle, ïb., 546; — Arc. nucleus, id., zvinr, 574. (3) Latrigonie nacre, Lam., Au. mus., IV, zxvu, 1. TESTACÉS, 159 Les trigonies fossiles sont assez différentes. Leur co- quille est aplatie d’un côté, oblique, plus longue dans le sens perpendiculaire à la charnière, et traversée en sens contraire par des séries tubercules (1). La deuxième famille des Acéphales testacés, ou Les MYTILACÉS, A le manteau ouvert par devant, mais avec une ouverture séparée pour les excréments. Tous ces bivalves ont un pied servant à ramper, ou au moins à tirer, à diriger et à placer le byssus ; on les connaît vulgairement sous le nom générique de moules. Les Moures PROPRES ou Moules de mer. (MyTicus. L.) Ont une coquille close, à valves égales, bombées, en triangle. Un des côtés de l’angle aigu forme la char- nière et est muni d’un ligament étroit et alongé. La tête de l’animal est dans l’angle aigu; l’autre côté de Ja coquille qui est le plus long, est l’antérieur, et laisse passer le byssus; il se termine par un angle arrondi, et le troisième côté remonte vers la charnière, à laquelle il se joint par un angle obtus; près de ce dernier est l'anus, vis-à-vis duquel le manteau forme une ouver- ture ou. un petit tube particulier. L’animal (Cazur- TRICHE , Poli) a les bords de son manteau garnis de tentacules branchus vers l’angle arrondi, parce que c’est par là qu'entre l’eau nécessaire à la ses piration, I ya un petit muscle transverse en avant près l’angle aigu, et un grand en arrière près l’angle obtus. Son pied res- semble à une langue. (1) Trig. scabra, Encycl. méthod., PI. cr Î 1; Tr. nodulose, ib., 25— Tr. navis, ib., 3; — Tr. aspera, ib., 4. Voyez aussi Parkiie, Org. rem., II, pl. xx. 136 ACÉPHALES Dans les moules proprement dites le sommet est tout près de l'angle aigu. Il y en a de striées et de lisses. La Moule commune. ( Mytilus edulis. L.) Est répandue en abondance extraordinaire le long de toutes nos côtes, où elle se suspend souvent en longues grappes, aux rochers, aux pieux , aux vaisseaux, etc. Elle forme un article assez important de nourriture , mais elle est dangereuse quand on en prend trop (1). On en trouve quelques-unes à l’état fossile (2). M. Delamark a séparé des moules Les Moniores. (Moniorus. Lam. ) Où le sommet est plus bas et vers le tiers de la charnière. Ce sommet est aussi plus saillant et plus arrondi, ce qui rapproche davantage les modioles de la forme ordinaire des bivalves (3). On pourrait en séparer encore Les Lirsonomes. ( Liraopomus. Cuv.) Qui ont la coquille oblongue presque également arrondie aux deux bouts , et les sommets tout près du bout antérieur. (z) Ajoutez Mytilus barbatus, L., Chemn., VII, zxxx1v, 749 ; — M. angulatus , ib., 556; — D. bidens , ib., 542, 745; — M. afer, ib., LxxxXIN , 730-741 ; — M. smaragdinus, ib., 745 ; — M. versicolor, ib., 748; — M. lineatus, 753 ; — M. exustus, ib., 954; — M. striatulus , ïb., 744; —M. bilocularis, ib., uxxxnr, 536; — M. vulgaris, ib.,732 ; — M. saxatilis, Ramph. Mus., xzvi, D.; — M. fulgidus, Argenv., xxu, D. ; probablement le même que Wya perna, Gm., Chemn., VIII, zxxxru, 738; — M. azureus, ib., H.; — M. murinus, ib., K.; — M. puniceus, Adans., I, xv,2; — M. niger, ib., 3; — M. lævigatus, ïb}, 4, etc.; mais il faut remarquer que plusieurs de ces espèces pourraïent bien rentrer les unes dans les autres. ! (2) M. Brongniart a cru devoir en faire un sous-genre qu'il nomme Mytiloide. ( Ap. Cuv., ossem. foss., tome II, pl. IIL, f. 4.) (3) Mytilus modiolus, Chemn, VII, xxxv , 997-760, et celui de Müll., Zool. dan., IT, zu, qui paraît d'une autre espèce; — M. discors, Chemn., VIIE, zxxxxiv, 7964-68; — A1. iestaceus, Knorr., Vergn., IV, V, 4, etc. TESTACÉS. 157 Hs se suspendent d’abord aux pierres ; comme les moules commuues, mais ensuite ils les percent pour s’y introduire et y creusent des cavités, dont ils ne sortent plus. Une fois qu’ils y ont pénétré, leur byssus ne prend plus d’accrois- sement (1). L'un d'eux ( Mytilus lithophagus. L.), Chemn. Vi, LxXxI, 729, 730, est fort commun dans la Méditer- ranée, où il fournit une nourriture assez agréable, à cause deson goût poivré. Il yena un (Modiola caudigera, Encycl., pl. 225, 129), qui a au bout postérieur de chaque valve un petit appen- dice très dur, qui lui sert peut être à creuser sa demeure. Les AnoDoNTES. ( ANODONTES. Brug.) Vulgairem. Moules d’étang. Ont l’angle antérieur arrondi, comme le postérieur; et l’angle voisin de l’anus obtus et presque rectiligne; leur coquille mince et médiocrement bombée, n’a point de dents du tout à la charnière, mais seulement un li- gament qui en occupe toute la longueur. L'animal ( Limnæa , Poli) manque de byssus: son pied, qui est très grand , comprimé, à peu près quadrangulaire, lui sert à ramper sur le sable ou sur la vase. Le bout pos- térieur de son manteau est garni de beaucoup de petits tentacules. Les anodontes vivent dans les eaux douces. Nous en avons ici quelques espèces, dont une fort (2) M. Sowerby a contesté ce fait, qui a cependant un bon garant dans M. Pok, témoin oculaire; Test. neap., I, p. 215. La pl. xxx du même ouvrage, fig. 10, 11, 12,13, prouve aussi que l'animal du lithodome ressemble aux moules et non pas aux Pholades, ni aux Pétricoles. La manière dont les Lithodomes ,les Pholades, les Pétricoles et quel- ques autres bivalves creusent les pierres, a donné lieu à des discussions ; les uns croient y voir l'effet de l’action mécanique des valves; d'autres ce- Jui d’une dissolution. f’oy. le mém. de M. Fleuriau de Bellevue, Journ. de phys., floréal, an x, p. 345; Poli, Test. neap., II, 215 et Edw. Osler., Trans. phil., 1826, 3° part., p. 342. Tout examen fait, la première de ces opinions , quelques difficultés qu’elle présente , nous parait encore la plus probable. 138 ACÉPHALES grande ( Mytilus cygneus, L. ), Chemn.,VIU, Lxxxv, 762, qui se trouve dans toutes nos eaux à fond vaseux. Ses valves minces et légères, servent à écrémer le lait. On ne peut la manger, à cause de son goût fade (r). M. Delamarck distingue sous le nom d’Irimine (Iribiwa ) une espèce oblongue dont la charnière est grenue sur toute sa longueur (2); Son animal a le manteau un peu fermé vers arrière (3); Et M. Leach, sous celui de Drpsane , une autre espèce qui a les angles plus prononcés, et un vestige de dent à sa charnière. Les Murèrtes ( UNio. Brug.) Vulgairement Moules de peintres. Ressemblent aux anodontes par l’animal et par la coquille, si ce n’est que leur charnière est plus com- pliquée. La valve droite a en avant une courte fossette où pénètre une courte lame ou dent de la valve gauche, et en arrière une longue lame qui s’insère entre deux lames du côté opposé. On les trouve aussi dans les eaux douces, de préférence dans celles qui sont courantes. Tantôt la dent antérieure est plus ou moins grosse et inégale comme dans La Moule du Rhin (Mya margaritifera,L.) Drap. x. 17:19. Grande espèce épaisse, dont le nacre est assez beau pour que ses concrétions puissent être employées à la parure, comme des perles. / Nous avons encore l’Unio littoralis, Lam., Drap., x, 20. Espèce plus petite , plus carrée. (1) Aj. ML. anatinus, Chemn., VII, Lxxxv1, 763; — M. fluviatilis, List., ezvu, 123 — M. stagnalis, Schrœd., fluv., 1, 1; — M. zellensis, ïb., IL, 13 — M. dubius, Adans. , XVII, 21; et les pl. 201, 202, 203 et 205, de l'Encycl. méthod., Test. (2) Zrid. exotica, Encycl. méthod., Test., pl. 204; —A;. Zrid, nilotica, Caillaud , voyage à Méroé, PI. 1x, £. 17. (3) Voyez Deshayes, Mém, de la Soc. d’hist. nat. de Paris, 1827, DIE pre plie TESTACÉS. 139 D’autres fois la dent antérieure est en forme de lame, comme dans La Moule des peintres ( Mya pictorum. L.) Drap. x1. 1-4. Espèce oblongue et mince , connue de tout le monde(r). M. Delamarck distingue Les Hyries ( Hyria, Lam.) Dont les angles sont si prononcés, que leur coquille est presque triangulaire (2). Et ves Casrazres. (Casrazia, Lam.) Dont la coquille un peu en cœur est striée en rayons, et dont les dents et lames de la charnière sont sillonnées en travers de leur longueur , ce qui leur donne quelques rap- ports avec les trigonies (3). On doit rapprocher des mulètes quelques coquilles de mer qui ont un animal semblable et à peu près la même charnière, mais dont la coquille a les sommets plus bombés et des côtes saillantes allant des sommets aux bords. Ce sont Les CARDITES. Brug. (4). Leur forme est plus ou moins oblongue ou en cœur. Quelques-unes ont la coquille béante inférieurement (5). (1) Un grand nombre d’espèces très remarquables par leur taille ou leurs formes, se trouvent aux États-Unis dans les lacs et dans les rivières. MM. Say et Barnes qui les ont décrites ont établi parmi elles quelques nouveaux sous-penres. (2) Hyria rugosa, Enc. méth., pl. 247, 2. (3) Castalia ambigua , Lam, Blainv., Malac., LX VIT, 4. * (4) Chama antiquata , Chemn., VI, xzvur, 488-491 ; — Chama tra- pezia; — Ch. semiorbiculata ; — Chama cordata, id,, 50%, 503; et parmi les espèces fossiles, une des plus singulières, Cardita avicularia , Lam., An. mus., IX, pl. 19, f. 6; si toutefois elle ne doit pas être sé- parée. (5) Chama caliculata, Chemn., VIT, £, 500, do1 ; — Cardita crassi- costa, Brug., Encycl., pl. 234, £. 3. 140 ACÉPHALES Les CyPRICARDES. Lam. Sont des cardites dont la dent sous le sommet est di- visée en deux ou en trois. Leur forme est oblongue , et . leurs côtés inégaux (1). M. de Blainville en sépare encore Les CORALLIOPHAGESS. Dont la coquille est mince, et la lame latérale très effacée, ce qui pourrait les faire rapprocher des vénus. On en connaît une qui perce les masses des coraux, pour s’y loger (2). Les VENERICARDES, Lam. , ne différent des cardites que parce que la lame postérieure de leur charnière est plus transverse et plus courte; ce qui les avait fait rap- procher des vénus; leur forme est presque ronde. On peut juger par les impressions musculaires que leur ani- mal doit aussi ressembler à ceux des cardites et des mu- lètes (3). Les unes et les autres se rapprochent des bucardes, par la forme générale et par la direction des côtes. Je soupçonne que c’est encore ici la place des CrAssA- TELLES, Lam. (Papies, Roiss. ), que l’on a rappro- chées tantôt des mactres, tantôt des vénus, et qui ont à la charnière deux dents latérales peu marquées et deux au milieu très fortes, derrière lesquelles est de part et (1) Chama oblonga, Gm., Chemn. , VIL, z, 504, 505 , ou Cardita carinata , Enc., pl. 234, f. 2, ou Cypricard. de Guinée, Blainv., Malac., LXV bis, f. 6. (2) Chama coralliophaga , Gm., Chemn., X, czxu, 1673, 1674, ou Cardita dactylus, Brug., Enc., pl. 234 ,f. 5; Coralliophaga carditoïdes, Blainv., Mal., Lxxvr, 3. (3) Venus imbricata, Chemn., VI, xxx, 314, 315, et les espèces fossiles doenées par M. Delamarck, Ann: mus., VIT, et IX, pl. xxx et XXXIT TESTACÉS. 141 d'autre une fossette triangulaire pour un ligament in- térieur. Leurs valves deviennent très épaisses avec l'âge, et empreinte des bords du mantcau donne à croire que, comme les précédentes, elles n’ont pas de tubes extensibles (1). La troisième famille des Acéphales testacés , ou Les CAMACÉES, À le manteau fermé , et seulement percé de trois ouvertures dont l’une sert à la sortie du pied ; la sui- vante à faire entrer et sortir l’eau nécessaire à la respiration ; la troisième est l’issue des excréments ; ces deux dernières ne se prolongent point en tubes comme dans la famille suivante. Cette famille ne comprend que le genre CHamA de Linnæus. Dont la charnière a beaucoup d’analogie avec celle des mulètes , c’est-à-dire qu’elleest munie à la valve gauche, près du sommet, d’une dent, et plus en arrière d’une lame saillante , qui entrent dans des fosses de la valve opposée. Ce genre a du être subdivisé. LEs TRiIDACNES. Brug. Ont la coquille très alongée en travers, à valves égales ; l’angle supérieur qui répond à la tête et au som- (1) Venus ponderosa, Chemn., VIT, xx, A.-D., ou Crassateila tu- mida, Lam., Ann. mus., VI, 408, 1; peut-être mactra cygnus , Chemn., NI, xx1, 207; — Venus divaricata, Chemn., VI, xxx, 317-319. Ce genre renferme en outre beaucoup d’espèces fossiles, surtout aux envi- rons de Paris. Voyez à leur sujet l'ouvrage de M. Deshayes. 142 ACÉPHALES met, très obtus. L’animal de ce genre est fort extraor- dinaire, parce qu’il n’est point placé dans la coquille comme la plupart des autres, mais que ses parties sont toutes dirigées ou comme pressées vers le devant. Le côté antérieur du manteau est largement ouvert pour le passage du byssus; un peu au-dessous de l’angle an- térieur, il a une autre ouverture qui introduit l’eau vers les branchies, et au milieu du côté inférieur en est une troisième plus petite, qui répond à l’anus; en sorte que l’angle postérieur n’a besoin de donner passage à rien, et n’est occupé que par une cavité du manteau ouverte seulement au troisième orifice dont nous venons de parler. Il n’y a qu’un seul muscle transverse répondant au milieu du bord des valves. Dans Les Trinacnes proprement dites. Lam. La coquille a en avant, comme le manteau , une grande ouverture à bords dentelés pour le byssus ; celui-ci est bien sensiblement de nature tendineuse , et se continue sans in- terruption avec les fibres musculaires. Telle est la coquille de la mer des Indes , fameuse par son énorme grandeur, dite la Tuilée ou le Bénitier ( Cha- ma gigas, L., Chemn., VII, xzix, qui a de larges côtes relevées d’écailles saillantes demi-circulaires. IL y en a des individus qui pèsent plus de trois cents livres. Le byssus tendineux, qui les suspend aux rochers, est si gros et si tenace ; qu’il faut le trancher à coups de hache. La chair est mangeable , bien que fort dure. Dans Les Hippopes. (Hirpopus. Lam. ) La coquille est-fermée et aplatie en avant, comme si elle eùt été tronquée (1). (1) Chama hippopus, L., Chemn., VI, L, 498-409. TESTACÉS. 143 Les Cames proprement dites. (Cnama. Brug.) Ont la coquille irrégulière, à valves inégales , le plus sou- vent lamelleuses et hérissées, se fixant aux rochers, aux coraux , etc. , comme les huîtres. Ses sommets sont souvent très saillants, inégaux et recoquillés. Souvent aussi leur cavité intérieure a cette forme, sans qu’on s’en aperçoive à l'extérieur. L'animal (Psi/opus, Poli ) a un petit pied, coudé presque comme celui de l’homme. Ses tubes s’ilena, sont courts et disjoints, et l’ouverture du manteau qui sert au passage du pied n’est guère plus grande qu'eux. Nous. en avons quelques espèces dans la Méditerranée (1). Il y en a aussi plusieurs de fossiles (2). - Les Dicéeates. Lam. Ne paraissent différer des cames en rien d’essentiel ; seu- lement leur dent cardinale est fort épaisse, et les spirales de leurs valves sont assez saillantes pour rappeller la forme de deux cornes (3). Les Isocarpes. ( Isocarpia. Lam. ) Ont une coquille libre , régulière , bombée, et des som- mets recoquillés en spirale, divisés vers le devant. Leur animal ( Glossus , Poli ) ne diffère de celui des cames ordi- paires, que par un pied plus grand et ovale, et parce que l'ouverture antérieure deson manteau commence à reprendre les proportions ordinaires. La Méditerranée en produit une espèce assez grande, lisse, rousse. (Chama cor, L., Chemn., VIE , xzvur, 483). (4). (1) Chama lazarus , Chemn., VI, z1, 5o7, 509 ; — Ch. gryphoides , ib., 510-513 ; — Ch. archinella ,id., ru, 522, 523; — Ch. macrophylla, ib., 514, 515; — Ch. foliacea , ib., 521 ; — Ch. citrea, Regenf., IV, 44, — Ch. bicornis, ib., 16-520. (2) F'oyezla Conch. foss. subap. de Brocchi, et les Coq. foss. des env. de Paris de M. Delamarck. (3) Ce sont des coquilles fossiles des Lerrains jurassiques. Dic. arictina, Lam. , de Saussure. , Voyage aux Alpes, I, pl. 11, Ê. 1-4. (4) Ajoutez Êh. molkiana, Chemn., VI, xzvin, 484-487. 144 ACÉPHALES La quatrième famille des acéphales testacés, ou Les CARDIACÉS, À le manteau ouvert par devant et, en outre, deux ouvertures séparées, l’une pour la respiration, l’autre pour les excréments, qui se prolongent en tubes tantôt distincts, tantôt unis en une seule masse. 11 y a toujours un muscle transverse à chaque ex- trémité, et un pied qui le plus souvent sert à ram- per. On peut regarder comme une règle assez générale que ceux qui ont de longs tubes vivent en- foncés dans la vase ou dans le sable. On reconnaît sur la coquille cette circonstance d’organisation par un contour plus ou moins rentrant que l’impression d'attache des bords du manteau décrit avant de se réunir à l'impression du muscle transverse posté- rieur (3). Les BucarpEs. (Carprum. L.) Ont, comme beaucoup d’autres bivalves , une coquille à valves égales , bombées, à sommetssaillantset recourbés vers la charnière, ce qui, lorsqu'on la regarde de côté, lui donne la figure d’un cœur et a occasioné les noms de cardium, cœur, cœur de bœuf, etc. Des côtes plus ou moinssaillantes se rendent régulièrement des sommets aux bords des valves. Mais ce qui distingue les bu- cardes, c’est la charnière, où l’on voit de part et d'autre au milieu, deux petites dents, et à quelque distance en ayant et en arrière, une dent ou lame saillante. L’a- nimal ( Cerastes , Poli) a généralement une ample ou- (5) M. de Blainville en fait la famille des Coxcnacées. TESTAGÉS. 145 verture au mantéau, un très grand pied, coudé dans son milieu , à pointe dirigée en avant, et deux tubes courts ou de longueur médiocre. Les espèces de bucardes sort nombreuses sur nos côtes. Il y en a que l’on mange, comme La Coque ou Sourdon ( Cardium edule, L., Chemn. VE, xix, 194 ), Fauve ou blanchâtre, à vingt-six côtes ridées en travers. On pourrait séparer, sous le nom d’Hémicanpes , les espèces à valves comprimées d’avant en arrière, et fortement carénées dans leur milieu, car il est difficile que leur ani- mal ne soit pas modifié en raison de cette configuration singulière (1). Les Donaces. (Donax. L.) Ont à peu près la charnière des car@iums; mais leur coquille est d’une tout autre forme, en triangle, dont l’angle obtus est au sommet des valves et la base à leur bord, et dont le côté le plus court est celui du liga- ment, c’est-à-dire le postérieur, circonstance rare à ce degré parmi les bivalves. Ce sont en général de petites coquilles joliment striées, des sommets aux bords. Leur animal (Peronæa, Poli) a de longs tubes qui rentrent dans un sinus du manteau. Nous en avons quelques- uns sur nos côtes (2). (x) Cardium cardissa, Chemn., VI, x1v , 143-146; — C. roseum, ib., 147; — C. monstrosum , ib., 149,150; — C. hemicardium, id. , x, 109-161. Les‘autres cardiums de Gmel. peuvent rester dans le genre, excepté C. gaditanum qui est un pétoncle. Il y en a plusieurs espèces fossiles décrites par MM. Lamarck , Brocchi et Brongniart, (2) Donax rugosa, Chemn., VI, xxv, 250-252; — D, trunculus , ib., xxvi, 253,254 ; — D. striata , Knorr., Delic., VI, xxvint, 8; — D..den- ticulata, Chemn.,], ce. 256, 259; — D. faba, ib., 266; — D. spinosa, b,, 258. Les espèces fossiles sont nombreuses aux environs de Paris, TOME III, 10 146 ACÉPHALES Les CyCLADES. Brug. Démembrées des vénus par Bruguière, ont , comme les cardium et les donax, deux dents au milieu de la char- nière, et en avant et en arrière deux lames saillantes quelquefois crénelées ; mais ieur coquille, comme celle de beaucoup de vénus , est plus ou moins arrondie, équilatéraleet a ses stries en travers. L'animal a des tubes médiocres. On les trouve dans les eaux douces, et leur teinte extérieure est généralement grise ou verdâtre. Nous en avons une fort commune dans nos mares (Tel- lina cornea, L.\, Chem., VE, xnr, 133 (1). M. Delamarck en détache | Les CyrÈnes. ( CyrEen4a. Lam.) Dont la coquille est épaisse , un peu triangulaire et obli- que et recouverte d’un épiderme , et qui se distinguent en outre des cyclades, parce qu’elles ont trois dents cardinales. Elles habitent aussi les rivières, mais nous n’en avons pas en France (2); ct Les Cyprines. ( Cyprina. Lam.) Dont la coquille est épaisse, ovale à sommets recourbés, Voy. Lamarck, Ann du Mus., VIII, 139, et Deshaies, Coq. foss. des env. de Paris, 1, pl. xvui, xvuni. Le Donax irregularis des environs de Dax, que M. Bastorat a fait con- naïtre dans les Mémoires de la soc. d’hist. nat. de Paris,t. 2, pl. :v, fig. 19, À B, est le iype d’un genre nouveau que M. Ch. Desmou- lins (Bull. de la soc. Linn. de Bordeaux, IT, ) vient s’établir sous le nom de Gratelupia. Y1 se distingue des donaces par la présence de plusieurs lamelles dentiformes qui accompagnent les dents cardinales. Gmel. mêle à ces vrais Donex, quelques Venus et quelques Mactres. (1) Ajoutez Tellina rivalis , Müll., Draparn., X, 4, 5; — Cyclas fon- tinalis , Drap., ib., 8-12; — Cycl. caliculatu , ib., 13, 14; — Tellina ” lacustris, Gm., Chemn., XIII, 135 ; — Tell. amnica , ib., 134 ; — Tell. Jfraviailis; Tell. fluminalis, Chemn., VI, xxx, 320. (2) Tell. fluminea , Chemn., ïb., 322, 323; — Venus coaxans, id., xxxn, 336, ou Cyrena ceylanica , Lam., Enc. méth. pen., PL. 302, f. 4; — Venus borealis , id., VII, xxxx, 312-314; — Cyclas caroliniana, TESTACÉS. 147 à trois dents fortes, de plus une lame éloignée en arrière ; sous les dents est une grande fossette où se loge une partie du ligament (1). Les GaLaruéEs. ( GALATHÆA. Brug.) Ont la coquille triangulaire droite; les dents du sommet au nombre de trois à une valve et de deux à l’autre, for- mant des chevrous ; les lames latérales sont rapprochées (2). On n’en connaît qu’une des eaux douces des grandes Indes. & a à À l'est encore ici que doit venir un autre démem- brement des vénus, Les CorBeiLes ( Congis. Cuv. FrmBrra. Megerl. ) Coquilles de mer transversalement oblongues, qui ont au:si de fortes denis au milieu et des lames laté- rales très marquées; leur surface extérieure est garnic de côtes transverses , croisées par des rayons avec une régularité comparable à celle des ouvrages de vannerie. L’empreinte de leur manteau n’ayant pas de repli, leurs tubes doivent ètre courts (3). Il y en a de fossiles (4). Les TELLINES. ( TELLINA. L. ) Ont au milieu une dent à gauche et deux à droite, Bosc., coq., III, xvun, 4. Les espèces fossiles sont assez abondantes aux environs de Paris Foy. Deshayes, coq. foss. , 1, pl. 18, 19. (1) Venus islandica, Chemu., VI, xxxn, 342, Encycl.; PI. 30x., f. 1, il y en a une grande espèce fossile des collines du Siemnois et des envi- rons de Dax, de Bordeaux. (2) L'Égérie , Roïss., ou Galathée, Brag., Enc., 249 , et Lam., Ann. mus., V, xxvur, et Ven. heérmaphrodita, Chemn., ‘VI, xxx1, 327-29? ou J'en. subviridis , Gm. + \,,%* (3) F’enus fimbriata, Chemn , VII, 43, 448. (4) Foyez Deshayes, coq. foss. des environs de Paris, J, x1v, Brong., mém. sur le Vicentur, pl. v, f. 5, 10* 148 ACÉPHALES souvent fourchues, et à quelque distance en avant et en arrière, à la valve droite, une lame qui ne pénètre pas dans une fosse de l’autre valve. Les deux valves ont, près du bout postérieur, ur pli léger qui les rend inégales dans cette partie, où elles sont un peu bäillantes. L'animal des tellines( Peronæa, Poli) a, comme celui desdonaces, deux longs tubes pour la respiration et pour l’anus, lesquels rentrent dans la coquille er s’y cachent dans un repli du manteau. Leurs coquilles sont généralement striées en travers, et peintes de jolies couleurs. Les unes sont ovales et assez épaisses. Les autres oblongues et très comprimées. Les autres lenticulaires. Au lieu du pli, l’on y voit sou- vent une simple déviation des stries transversales (1). On pourrait séparer quelques espèces oblongues, qui n’ont aucunes dents latérales (2), et d’autres qui,avec la charnière des tellines , n’ont pas le pli du bout postérieur. Ce sont les Tecnuimines, Lam. (3). Il est nécessaire de distinguer des tellines Les LORIPÈDES ( LORIPES. Poli. ) Qui ont la coquille lenticulaire et les dents du milieu presque effacées, et en arrière des nates un simple sillon pour le ligament. L'animal a un court tube double, et son pied se prolonge comme en une corde cylindrique. En dedans des valves on voit, outre les empreintes or- dinaires, un trait allant obliquement de l'empreinte du muscle antérieur qui est très longue, vers les nates. (x) Ce sont les trois divisions de Gmelin; mais notez que l’on doit étér de son genre telline : 1° Tell. Knorrü, qui est une,capse polie; 20 Tell. inæquivalvis, qui est le genre pandore ; 3° les Tell. cornea, lacustris, amnica , fluminalis, fluminea , fluviatilis , qui sont des cy- clades ou des cyrènes. ; (2) Teil. hralina, Chemn., VI, x1, 09; — Tell. virea, ib., 101. (3) T'ellinides timoriensis. Lam. TESTACÉS. 149. L'empreinte du manteau n’a pas de repli pour le muscle rétracteur du tube (1). Les Luaines. (LucINA. Brug.) Ont , comme les cardiums, les cyclades, etc., des dents latérales écartées, pénétrant entre des lames de l’autre valve; au milieu sont deux dents souvent très peu ap- parentes. Leur coquille est orbiculaire, sans impres- sion du muscle rétracteur du tube ; mais celle du muscle constricteur antérieur est très longue. Ayant ainsi les mêmes traits que les loripèdes, leurs animaux doivent avoir de l’analogie (2). Les espèces vivantes sont jusqu’à présent beaucoup moins nombreuses que les fossiles : celles-ci sont très communes aux environs de Paris (3). On doit rapprocher des lucines les OxeuzEs, qui ont comme elles la coquille orbiculaire, deux dents cardinales, mais les latérales leur manquent, et l'impression musculaire amtérieure n’est pas si longue (4). Les Vénus. (Vénus. L.) Comprennent beaucoup de coquilles dont le caractère commun est d’avoir les dents et lames de la charnière rapprochées sous le sommet en un seul groupe. Elles sont en général plus aplaties et plus alongées parallèlement à la charnière, que les bucardes. Leurs côtes, quand elles en ont, sont presque toujours parallèles aux bords, ce qui est l'opposé des bucardes. Le ligament laisse souvent en arrière des sommeis, (x) Tellina lactea. (2) Venus pensylvanica, Chemn., VIT, xxxvu, 394-396, xxxix, 408, 4og; — F. edentula , id., xL, 427, 429. (3) Lucina Saxorum, Lam., Deshayes, coq. foss. des environs de Paris, tom. 1, pl.xv, fig. 5, 6;— Luc, grata, Defr.: ibid, pl. xvi, fig. 5,6; — Luc concentrica, Lam., Desh. , ibid, pl. xvi, fig. 11, 12. (4) Ungulina transversa , Kam. ,Sowerby, Gen. of Shells, 10° cahier, 150 ACÉPHALES une impression elliptique, à laquelle on à donné le nom de wulve ou de corselet ; et il y a presque toujours en avant de ces mêmes sommets une impression ovale qu'on a nommée anus ou lunule (1). L'animal des vénus a toujours deux tubes suscep- tibles de plus ou moins de saillie, mais quelquefois réunis l’un à l’autre , et un pied comprimé qui lui sert à ramper. M. Delamarck réserve le nom de Vénus à celles qui ont trois petites dents divergentes sous le sommet. Ce caractère est surtout fort marqué dans les espèces oblongues et peu bombées (2). Quelques-unes (les AsTarTÉS, SOwER8. , Ou CRESSINES, Lam.) n’ont à la charnière que deux dents divergentes, et rapprochent des crassatelles par leur épaisseur et quelques autres caractères (3). Parmi les espèces en forme de cœur, c’est-à-dire plus courtes et à nates plus bombées qui ont aussi leurs dents rap- prochées, on doit remarquer celles dont les lames ou stries transversales se terminent en arrière par des crêtes (4), ou des tubérosités (5), et celles qui ont des côtes lougitudi- nales et des crêtes élevées sur l’arrière. Mais on arrive ensuite par degré aux Cyrmérées, Lam., (1) Ce sont probablement ces noms bizarres de vubve et d’annus qui ont fait appeler antérieure l’extrémitc de la coquille où répond le véritable anos de l’animal , et postérieure celle où est située la bouche. Nous avons rendu à ces extrémités leurs vraies dénominations. II faut se souvenir que le ligament est toujours du côté postérieur des sommets. (2) Venus litterata, Chemn., VII, xn1; — Ven. rotundata , ib., xur, kk1;-- Ven. textile, ib , 442; — Ven. decussata , xt, 456, etc. (3) Fenus scotica , Hans Lerin, VIII, tab. 2, fig. 3; — Crassina danmoniensis, Lam., et parmi les espèces fossiles. Æst. lucida, Sow., min. couch., Il, tab. 139, fig. 1 ; — st. Omali, Lajonkere., soc. d’hist. nat. de Paris, I, tab. 6, fig. 1. (4) Venus dysera, Chemn., VI, 27, 299; — Ven. plicata, Enc., PI. 275, 3,a,b; — Ven. crebrisulica, ibid. fig 4, 5, 6. (5) Venus puerpera, Encyc., 278; — Wen. corbis, Lam., Encyc., PI. 256, fig. 4. TESTACÉS. ", 6e qui ont une quatrième dent sur la valve droite, avancée sous la lunule et reçue dans une fossette correspondante creusée sur la valve gauche. Il yen a, comme dans les vénus, de forme elliptique et alongée (1), d’autres de forme bombée (2), et parmi celles-ci il faut placer une espèce fameuse dont la forme a occasioné le nom du genre vénus, et dont les lames transversales sont terminées en arrière par des épines saillantes et pointues ( F'énus Dione) , Lin., Chemr. , VL,27, 271. Il y a des espèces de forme orbiculaire , à sommets un peu erochus, où l’empreinte du muscle rétracteur des tubes forme un grand triangle presque rectiligne (3). Quand on connaîtra mieux les animaux, on devra proba- blement séparer des cythérées , 1° Les espèces eu forme de lentilie très comprimée, à nates rapprochées en une seule pointe. Le repli du tour du man- teau leur manque et annonce que leurs tubes-ne sont pas extensibles (4) ; 2 Celles en forme orbiculaire bombée, qui nou-seule- ment manquent du repli, mais ont encore, comme les lucines , l'empreinte du muscle antérieur très longue (5); 3 Les espèces épaisses, à côtes en rayons, qui manquent aussi du repli, et lient le genre des vénus à celui des véné- ricardes (6). On a déja séparé du genre vénus, Les Capses. ( Capsa. Brug. ) Qui ont d’un côté deux dents à la charnière, et de l’autre uneseule, mais bifide; leur coquille manque de lunuie , est (1) Ven. gigantea, Enc. 28, 3; — Wen, chione, Chemn., VI, 32, 3433 — Ven. erycina , ibid., 347 ; — Ven. maculata , ibid. , 33 , 345. a . Ven. meretrix; — Ven. lusoria; — Ven. castrensis. " (3) J'en. exoleta, Chemn., VII, 38, 404. C’est le genre OrBicuLus, Megesle. (4) Ven. scripta, Chemn., VII, 40, 422. (5) Ven. tigerina, Chemn., VII, 37, 390; — Wen. punctata, ib., 397. (6) Venus pectinata, Chemn., VII, 39, 419. Le genre ARTHEMIS, d'Oken. 152 ACÉPHALES assez bombée , oblongue, et le repli, indice du rétracteur du pied, y est considérable (x). Er Les Pérricoes. ( PerricorA. Lam. ) Qui ont de chaque côté deux ou trois dents à la charnière, bien distinctes , dont une fourchue. Leur forme est plus ou moins en cœur; mais comme elles habitent l’intérieur des pierres, elles y deviennent quelquefois irrégulières. D’après l’impression des bords du manteau, leurs tubes doivent être grands (2). Les CorBuULES. ( CORBULA. Brug. ) Semblables pour la forme aux cythérées triangulaires ou en cœur, n’ont qu’une dent forte à chaque valve, au milieu , répondant à côté de celle de la valve opposée. Leur ligament est intérieur. Leurs tubes doivent être courts et leurs valves sont rarement bien égales (3). Les espèces fossiles sont bien plus nombreuses que les vi- vantes (4). Quelques-unes vivent dans l’intérieur des pierres (5). Les MacTres. ( MacrTra. L.) Se distinguent parmi les coquilles de cette famille parce que leur ligament est interne et logé de part et d'autre dans une fossette trangulaire, comme dans les huîtres, elles ont toutes un pied comprimé propre à ramper. (x) Ven. déflorata, Chemn., VI,1x, 79-82 je (2) Venus lapicida , Chemn., X, 192, 1664, et les Run de M. Fleuriau de Bellevue ; — Venus perforans, Montag., Mi Brit. Flin,f. 6; — Donax irus ? Chemn. . VI, xxv1, 270. à (3) FE l’'Encycl. méthodique, vers, pl. 230 , fig. se 5, 6. (4) Corb. Gallica, Complanata, Ombonella, Desh., coq. foss. des eny. de Paris, t. 1, pl. 7, 8eto. (5) Venus monstrosa , Chemn., VII. 42 , 445-6. TESTACÉS. 153 Dans Les Macrres, proprement dites. (Macrra. Lam. ) Le ligament est accompagné à la vaive gauche, en avant et en arrière, d’une lame saillante qui pénètre entre deux lames de la valve opposée. Tout près du ligament vers la lunule est de part et d’autre une petite lame en chevron. Les tubes sont réunis et courts (1). Nous en avons quelques-unes sur nos côtes. Dans les Lavienows, les lames latérales sont presque effacées ; on ne voit qu’une petite dent près du ligament in- terne , et on observe en outre un petit ligament extérieur ; le côté postérieur de la coquille est le plus court. Les valves bâillent un peu. Les tubes sont séparés et fort longs, comme dans les tellines. Nous en avons une sur nos côtes ( Chemn. , VI, 11,21, sous le nom de Mya hispanica), qui vit à plusieurs pouces sous la vase (2). La cinquième famille des acéphales testacés , ou Les ENFERMÉS (3), À le manteau ouvert par le bout antérieur, ou vers son milieu seulement , pour le passage du pied , (1) Le genre Macrra de Gmel. peut rester tel qu'il est, quand on en a retiré les Layignons et les Lutraires; mais les espèces sont loin d’être bien distinguées. Ajoutez Mya australis, Chemn., VI, m1, 19 , 20. Les Érxoves, Lam., sont voisines des mactres et assez mal caractéri- sées. Voyez Ann. mus., IX, xxx1, et Deshayes, coq. foss., I, vr; une partie rentrera peut-être dans les crassatelles. Les AmpPipEsmes de M. Lamarck,ou les Licures de Montagtu, paraissent voisines des Mac- tres, mais elles sont trop mal connues pour qu’on puisse leur assigner des caractères distinctifs. (2) Gmel. l’a nommée mal à propos Wactra piperala. Ajoutez Mactra papyracea, Chemn., VI, xx, 231; — M. compla- nata , id., xxv, 238 ; — Mya nicobarica , id., 11, 17, 18. (3) M. de Blainville, de cette famille en fait deux; ses PxLorIDÉEs et 154 ACÉPHALES et prolongé de l’autre bout en un tube double qui sort de Ja coquille, laquelle ést toujours bäillante par ses extrémités. Ils vivent presque tous enfoncés dans le sable , dans la vase , dans les pierres ou dans des bois. Les Myes. (Mya. L.) N’ont que deux valves à leur coquille oblongue, dont la charnière varie. Le double tube forme un cylindre charnu ; le pied est comprimé; les formes de Ja char- nière ont donné à MM. Daudin , Lamarck, etc., les sub. divisions suivantes (1), dont les trois premières ont le ligament interne. Les Lurraires. ( LurrAri4. Lam. ) Ont comme les mactres un ligament inséré de part et d’autre dans une large fossette triangulaire de chaque valve, et en avant de cette fossette une petite dent en chevron ; mais les lames latérales manquent; les valves très bâillantes, surtout au bout postérieur par lequel sort le gros double tube charnu de la respiration et de l’anus , les ramènent dans cette famille. Le pied qui sort à l’opposite , est petit et comprimé. On en trouve dans le sable des embouchures de nos fleuves (2). « les AnrsmAcées. Les dernières comprennent les Pholades, les Tarets et les Fistulanes ; les premières tous les autres, et même l’Ærrosoir. Nous devons remarquer au reste que l’on a établi dans cette famille et dans la précédente un assez grand nombre de genres 1rop peu caracté- risés pour que nous ayons cru devoir les adopter. (1) NW. B. La moitié des Mya de Gmel. n’appartiennent ni à ce genre ni même à cette famille; mais aux Vulselles, aux Mulètes, aux mactres , etc. (2) Mactra lutraria, Tist., 415, 259; Chemn., VI, xxiv, 240, 241 ; — Mya oblonga , id., ib., IL, 12; — ÆAcosta, Conch., brit., XVII, 4 ; Gualt., 90, À, fig. min. TESTACÉS. 193 Les Myss proprement dites. ( Mxa. Lam.) Ont à une valve, une lame qui fait saillie dans l’autre valve , et dans celle-ci une fossette. Le ligament va de cette fossette à cette lame. | Nous en avons quelques-unes le long de nos côtes dans le sable (x). On doit rapprocher de ces myes Les AwaTtines. Lam. Qui ont à chaque valve une petite lame saillante en dedans , et le ligament allant de lune à l’autre. On en connaît une oblongue excessivement mince, dont les valves sont soutenues par une arête intérieure (2); et une autre de forme plus carrée qui n’a point cette arête (3). Dans les Sorémyes , Lam. , le ligament se montre au dehors de la coquille. Une partie reste attachée dans un cuilleron horizontal intérieur de chaque valve. Il n’y a point d’autre dent cardinale; un épiderme épais dépasse les bords de la coquille. 1 y en a une espèce dans la Méditerranée ( Tellina togata ), Poli, NH, xv, 20 (4). Les Grreymères. ( Guycymenis. Lam. Cyrropaire. Daud.) N’ont à leur charnière ni dents, ni lames ni fossettes , mais un simple renflement calleux, derrière lequel est un LI PP RE SRE ee (1) Mya truncata : L. Chemn., VI,1,1,23; — M. arenaria, ib. 314 (2) Solen anatinus , Chemn., VI, vi, 46-48. (3) Encycl., 230, 6, sous le nom de Corbule; — An. hispidula , Nob., an. s. vert. Egypt., coq., pl. vir, f. 8. Je pense que les RuriCozes, Fleuriau de Belley. (Voy. Roissy, VI, 440), doivent être voisines de ce sous-genre. Elles vivent dans l’intérieur des pierres, comme les Petri- coles , les Pholades, etc. (4) La Nouvelle-Hollande en fournit une autre espèce ( Sol. australis, Lam.) 196 ACÉPHALES liyament extérieur. Leur animal ressemble à celui des myes. L’espèce la plus connue (Mya Siliqua, L., Chemn. , XI, 193 f. 194), vient de la mer glaciale. Les Panores ( Paworea. Mesnard. Lagr. ) Ont en avant du renflement calleux des précédentes une forte dent, immédiatement sous le sommet, qui croise avec une dent pareille de la valve opposée ; caractère qui les rapproche des solens. On en connaît une grande espèce, des collines du pied de l’Apennin, où ‘elle est si bien con- servée qu’on l’a crue quelquefois tirée de la mer (4). . Peut-être pourrait-on en séparer une autre espèce fossile, -qui ferme presque entièrement au bout antérieur (5). On peut mettre à la suite de ces diverses modifications des myes , Les Panpores. Brug. Qui ont une valve beaucoup plus plate que l’autre, un ligament intérieur placé en travers, accompagné en avant d’une dent saïllante de la valve plate. Le côté postérieur de la coquille est alongé. L’animal rentre plus complétement dans sa coquille que les précédents , et ses valves ferment mieux , mais il a les mêmes mœurs. On n’en connaît bien qu’une espèce de nos mers (x). Ici viennent encore se grouper quelques petits genres singuliers. Les ByssomIEes. Cuv. Dont les coquilles, oblongues et sans dent marquée, (4) Mya glycimeris, L.,Chemn., VI, ir. Une espèce. très voisine, mais un peu plus courte, habite la Méditerranée. Il y en a une autre fos- sile près de Bordeaux. (5) Panope de Faujas , Mesnard Lagr., Ann. Mus., IX, xu1. C'est dans ce voisinage que doivent venir sans doute les Saxicaves de M. Fleuriau de Bellevue, petites coquilles creusant l’intérieur des pierres. Vid., Roissy, VI, 441. (1) Tellina inœquivalvis, Chemn., VI, xt, 106, et pour l’animal Polt, IL, xv 17 7. TESTACÉS. 157 ont l’ouverture pour le pied à peu près dans le milieu de leurs bords et vis-à-vis des sommets. Ils pénètrent aussi dans les pierres, les coraux. On en a un très nombreux dans la mer du Nord, quiest pourvu d’un byssus (1). Les HrATELLES. ( HrATELLA. Daud. } Ont la coquille bâillante, pour le passage du pied, vers le milieu de ses bords , comme les précédents, mais leur dent de la charnière est un peu plus marquée. Leur coquille a souvent en arrière des rangées d’épines sail- lantes. Elles se tiennent dans le sable , les zoophytes, etc. La mer du Nord en possède une petite (2). Les SoLens. ( SOLEN. L.) Ont aussi la coquille seulement bivalve, oblongue ou alongée, mais leur charnière est toujours pourvue de dents saillantes et bien prononcées, et leur ligament toujours extérieur. Les rm proprement dits. (Socen. Cuv.) Vulgairement manches de couteau. Ont la coquille en cylindre alongé, et deux ou trois dents à chaque valve, vers l’extrémité antérieure par où sort le pied. Celui-ci est conique et sert à l’animal à s’en- foncer dans le sable qu’il creuse avec assez de vitesse quand il aperçoit du danger. Nous en avons plusieurs le long de nos côtes (3). (1) Myülus pholadis, Müll., Zool., Dan., zxxxvir, 1, 2, 3, où mya byssifera, Fabr., Grénl. (2) Solen minutus, L., Chemn., VI, vi, 51, 52, ou mya arctica, Fabric., Groënl. qui paraît le même que l'hiat. à une fente, Bosc., cog., IT, xx1, 1 ; — l’hiut. à deux fentes , id., ib., 2. (3) Solen vagina, Chemn., VI, 1v, 26-28 ; — 6. siliqua , ib., 29; — S. ensis, 1b., 30; — S. maximus , ib., v, 35; — S. culellus, ib., 37. : 158 ACÉPHALES On pourrait distinguer les espèces où ies dents se rappro- chent du milieu ; les uns ont encore la coquille longue et étroite (1) ; D’autres l’ont plus large et plus courte ; leur pied est très gros. Nous en avons de ceux-ci dans la Méditerranée (2). Dans Les SANGuINOLAIRES. ( SANGUINOLARIA. Lam. ) La charnière est à peu près comme dans les solens larges, et de deux dents au milieu de chaque valve; maisles valves ovales se rapprochent beaucoup plus à leurs deux bouts, où elles ne font que bäâiller, comme dans certaines mactres (3). Les Psammomies ( Psammoria. Lam. ) Diffèrent des sanguinolaires , parce qu’elles n’ont qu’une dent sur une valve au milieu , qui pénètre entre deux de la valve opposée (4). Les Psammormées. ( Psammoruea. Lam. ) Sont indiquées comme n’ayant à chaque vaive qu’une seule dent, mais d’ailleurs semblables aux psammobies (5). Les PHOLADES ou Daïzs. ( PHoLas. L.) Ont deux valves principales larges et bombées du côté de la bouche, se rétrécissant et s’alongeant du côté op- (1) Solen legumen, Chemn., VI, v, 32-34. (2) Solen strigilatus, Chemn., VI, vi, 41-43; — S. radiatus , id., v, 38-40; — S. minimus, ib., 31 ; -- S. coarctatus , V1, 45; — S. vesper- _ tinus , id., vur, 60. Ces deux divisions sont devenues le genre SoLEcurTE, de M. de Blainville. (3) Solen sanguilonentus , Chemn., VI, vu, 56; — $. roseus, ib., 55. (4) Tellina gari, Linn., Poli, 15, 23; — Solen vespertinus, Chemn., VI, 7, 59: — Psammobia maculosa Lam.? Egypt., Coq, pl. 8, &g. 1; Psamm. elongata ; Lam. Egypt., pl. 8, fig. 2. (5) Psammothea violacee , Lam., etc. N. B. M. de Blainville réunit ces deux genres en celui qu’il nomme Psammocoze. Au Lotal, ils diffèrent bien peu des sanguinolaires. On doit observer avec beaucoup de précaution la coquille parce que le plus souvent leurs dents sont cassées. TESTACÉS. 159 posé, et laissant à chaque bout une grande ouverture oblique; leur charnière a, comme celle des myes pro- prement dites, une lame saillante d’une valve dans l’autre , et un ligament intérieur allant de cette lame à une fossette correspondante. Leur manteau se réfléchit en dehors sur la charnière et y contient une et quelque- fois deux ou trois pièces calcaires surnuméraires. Le pied sort par l’ouverture du côté de la bouche qui est la plus large, et du bout opposé sortent les deux tubes réunis et susceplibles de se beaucoup dilater en tout sens. Les pholades habitent des conduits qu'elles se prati- quent les unes dans la vase, les autres dans l’intérieur des pierres, comme les lithodomes, les pétricoles , etc. On les recherche à cause de leur goût agréable. Nous en avons quelques espèces sur nos côtes , tel est le Daïl commun( Pholas dactylus , L.), Chemn., VIIE, c1, 859 (1). Les TARETS. ( TERELO. L.) Ont le manteau prolongé en un tuyau beaucoup plus long que ieurs deux petites valves rhomboïdales , . et terminé par deux tubes courts, dont la base est garnie de chaque côté d’une palette pierreuse et mobile. Ces acéphales pénètrent tout jeunes, et s’établissent à demeure dans l’intérieur des bois plongés sous l’eau, tels que pieux, quilles de navires, etc., et les détruisent en les criblant de toute part. On croit que pour s’en- foncer à mesure qu’il grandit, le taretl creuse ces bois à l’aide de ses valves ; mais ses tubes restent vers l’ouver- ture par où il est entré, et où il amène l’eau et les ali- ments par le mouvement de ses palettes. Le canal où il se tient est tapissé d’une croûte calcaire qu’il a trans- (1) Ajoutez Phol. orientalis , ib., 860 , qui n’est peut-être qu’une va- riété de Dactylus ; — Phol, costata , ib., 863 ; — Ph. crispata, id., cu, 872-874 ; — Phol. pusilla , ib., 8679-71 ; — Phol. striata , ib., 864-66. 160 ACÉPHALES sudée , et qui lui forme encore une sorte de coquille tu- buleuse. Ces animaux sont très nuisibles dans les ports de mer. L’espèce commune (Teredo navalis , L.) apportée, dit-on, de la Zone-Torride, a menacé plus d’une fois la Hollande de sa destruction, en ruiïnant ses digues. Elle est longue de six pouces et plus, et a des palettes simples. Les pays chauds en produisent de plus grands , dont les palettes sont articulées et ciliées. On doit les remarquer à cause de l’aralogie qu’elles établissent avec les cirrhopodes. Tel est le Teredo palmulatus, Lam., Adans., Ac. des sc., 1759, pl. 9, fig. 12 (les Palettes. ). On a distingué des tarets, Les FISTULANES. (FISTULANA. Brug. ) Dont le tube extérieur est entièrement fermé par le gros bout, et ressemble plus ou moins à une bouteille ou à une massue; on l’observe tantôt enfoncé dans des bois ou des fruits qui apparemment avaient été plongés sous l’eau , tan lôt simplement enveloppé dans le sable. L’ani- mal a d’ailleurs deux petites valves et deux palettes comme les tarets. Il ne nous en vient de frais que des mers des Indes; mais nos couches en recèlent de fos- siles (1). On doit en rapprocher Les GASTROCHÈNES. (GASTROCHÆNA. Spengler. } Dont les coquilles manquent de dents, et dont les (1) Teredo clava , Gmel., Spengl., Naturforsch., XIII, 1 et 11, cop., Encycl. méthod., vers, pl. czxvn, £. 6-16. C’est le Fistulana gregata , Lamarck : — T'eredo utriculus, Gw., Naturf., X, 1, 10, probablement le même que Fistulana lagenula , Lam., Encycl. méth.,1,c, f. 23; — Fistulana clava, Lam., ib., 17-22. IL est probable que le Plolas teredula, Pail., nov. act.; Petrop., WT, vi, 25, est aussi une Fistulane. | TESTACÉS. 161 bords , très écartés en avant, y laissent une grande ouverture oblique, vis-à-vis de laquelle le manteau a un petit trou pour le passage du pied. Le double tube qui rentre entièrement dans la M us est susceptible de beaucoup d’alongement. Il paraît constant qu’elles ont un tube calcaire (1). Les unes ont , comme les moules, les sommets à l’angle antérieur (2); d’autres les ont plus rapprochés du milieu (3). Elles vivent dans l’intérieur des madrépores qu’elles percent. On a reconnu parni les fossiles deux genres d’acéphales munis de tuyaux, comme les tarets, mais dont le premier, Les TÉRÉDINES. (TEREDINA. Lam. ) À un petit cuilleron en dedans de chacune de ses valves et une petite pièce libre en forme d’écusson à la charnière (4). L'autre, LES CLAVAGELLES. (CLAVAGELLA. Lam. ) À une de ses valves saisie par le tube, qui laisse néanmoins l’autre libre (5). Il s’en trouve une espèce vivantequisetient dans les madre- pores des mers de Sicile et qui a été décrite par M. Audouio. Quelques-uns croient aussi pouvoir placer dans cette famille Les ARROSOIRS. ( ASPERGILLUM. ) Dont la coquille est formée d’un tube en cône alonré q pe, (1) MM. Turton, Deshayes et Audouin ont observé ce tube. (2) Pholas hians, Chemn., X, czxxu, 1678, 1679: (3) Id., 1681, espèce très “différente de la précédente, que Chemn. , n'a pas assez dislinguce. (4) Teredina personata. Lam. et Desh. , foss. de Paris. I pl, 1, f. 23-28. … (5) Cl.echinata., Lam., An., Mus. XINxrir 19, CL. coronata, Desh. ; foss., par. I. v. 15, 16. TOME Ill. 11 162 : ACÉPHALES fermé au bout le plus large par un disque percé d’un grand nombre de petits trous tubuleux; les petits tubes de la rangée extérieure , plus longs, forment autour de ce disque comme une corolle. Le motif pour les rappro- cher des acéphales à tuyaux, c’est que l’on voit sur un endroit du cône une double saillie qui ressemble réelle- ment à deux valves d’acéphales qui y seraient enchàs- sées. Plus anciennement, les rapports de ces petits tubes avec ceux qui enveloppent les tentacules de certaines té- rébelles avaient fait supposerque cet animal appartenait aux annélides. L'espèce la plus connue, l’Arrosoir de Java, Martini, Concb., L, pl. 1, f.7, est longue de sept ou huit pouces. (1) or DEUXIÈME ORDRE DES ACÉPHALES. LES ACÉPHALES SANS COQUILLES (2). Sont en très petit nombre et s’éloignent assez des acéphales ordinaires pour que l’on püt en faire une classe distincte si on le jugeait convenable. Leurs branchies prennent des formes diverses , mais ne sont jamais divisées en quatre feuillets; la eo- quille est remplacée par une substance cartilagi- neuse , quelquefois si mince qu’elle est flexible comme une membrane. Nous en faisons deux familles ; la première com- (1) Aj. lArrosoir à manchettes. Sav. , Ég., coq. , pl. xiv, f: 9. (2) Cestice que M. de Blainville açnommé depuis Acéphalophores hétérobranches. Quant à M. de Lamark, il en fait une classe à part qu’il nomme Tunicenrs ; et qu’il place entre ses radiaires et ses vers; mais ces arimaux ayant un cerveau , des nerfs, un cœur, des vaisseaux, un foie, etc., cette collocation est inadmissible. SANS COQUILLES. 163 prend les.genres dont les individus sont isolés et sans connexion organique les uns avec les autres, quoiqu’ils vivent souvent en société. Les Brrnores. Brug. ( TnaALrA. Browa. Sarpa et DAGysA. Gm.) Ont le manteau et son enveloppe cartilagineuseovales ou cylindriques, et ouverts aux deux bouts. Du côté de l’anus , l’ouverture est transverse , large et munie d’une valvule, qui permet seulement l’entrée de l’eau , et non pas sa sortie; du côté de la bouche, elle est simplement tubuleuse. Des bandes musculaires embrassent le man- teau et contractent le corps. L'animal se meut en faisant entrer de l’eau par l’ouverture postérieure, qui a ‘une valvule, et en la faisant sortir par celle du côté de la bouche, ensorte qu’il est toujours poussé en arrière , ce qui a fait prendre, par quelques naturalistes, son ou- verture postérieure pour sa véritable bouche (1).1I1 nage aussi généralement le dos en bas. Ses branchies forment un seul tube ou ruban muni de vaisseaux réguliers, placé en écharpe dans le milieu de la cavité tubuleuse du manteau, ensorte que l’eau le frappe, sans cesse en traversant cette cavité (2). Le cœur, les viscères et le foie sont pelotonnés près de la bouche et du côt$ du dos; mais la position de l’ovaire varie. Le manteau et sen enveloppe brillent au soleil des couleurs de liris, et (1) C’est ce qui est arrivé encore à M. de Chamisso, dans sa Diss. des Das. Berlin, 1819, et à d’autres d’après lui; maïs il est évident € que dé ce qu’un animal nage le dos en bas et la tête en arrière, ce n’est pas une raison pour changer les dénominations de ces parties. C’est ainsi que l’on s’est mépris sur l’organisation des Ptérotrachées, parce qu’elles nagent, toujours le dos en bas ; ce qui arrive du reste à une infinité de Gastro? podes avec où sans Cdtilel (2) Quelques auteurs disent que ce tube est percé aux deux bouts et qe l’eau le traverse ; c’est ce dont j’ai cherché inutilement à m'assurér, 11° 104 ACÉPHALES sont si transparents, que l’on voit au travers toute l'a- natomie de l’animal : dans beaucoup d’espèces ils ont des tubercules perforés. On a vu quelquefois l'animal sortir de son enveloppe sans paraître souffrir. Ce que les biphores offrent de plus curieux, c’est que pendant long-temps ils restent unis ensemble, comme ils l’é- taient dansl’ovaire, et nagent ainsi en longues chaînes, où les individus'sont disposés en différents ordres, mâis toujours selon le même dans chaque espèce. M. deChamisso assure avoir constaté un faitheaucoup plus singulier encore, c’est que les individus qui sont sortis ainsi d’un ovaire multiple n’en ont point de pa- veil , mais produisent seulement des individus isolés et sez différents pour la forme, qui, eux, donnent des ovaires pareils à celui dont est sortie leur mère, en sorte qu’il y aurait alternativement une génération peu nom- breuse d'individus isolés, et une génération nombreuse d'individus aggrégés , et que ces deux générations alter- nantes ne se ressembleraient pas (1). Il est certain que l’on observe dans quelques espèces de petits individus adhérents dans l’intérieur desgrands par une sorte de petit suçoir particulier et d’une forme différente de ceux qui les contiennent (2). On trouve de ces animaux en abondance dans la Mé- diterranée et les parties chaudes de l'Océan; ils sont souvent doués de phosphorescence. Les TaazrA, Brown. ont une petite crête ou nageoire ver- ticale vers le bout postérieur du dos (3). (1) Chamisso, loc. cit. 1, p. 4. (2) F'oyez mon Mém. sur les Biphores ; fig. 11. (3) Holothuria Thalia, Gw., Br., Jam., xuut, 3; — H. caudata , ib., 4 ; — H. denudata, Encycl. méthod., vers, xxxvnt ; — Salpa cristata, Cuv., Ann. Mus., IV, £xvin, 1, représenté sous le nom de Dagysa, Home, Lect. on comp. anat., Il, rxui; — Salpa pinnata, Forsk., XXXVs D. à Des SANS COQUILLES. 165 Parmi les Sara proprement dits, les uns ont, dans l’é- paisseur du manteau, au-dessus de la masse des viscères , une plaque gélatineuse, de couleur foncée , qui pourrait être un vestige de coquille (1). D’autres n’y ont qu’une simple proéminence de la même substance que le reste du manteau, mais plus épaisse (2). D’autres n’ont ni plaque ni proéminence, mais leur man teau est prolongé de quelques pointes , et parmi ceux-là, Il y en a qui ont une pointe à chaque extrémité (3). D’autres en ont deux à l'extrémité la plus voisine de la bouche (4), et même trois et davantage (5). Quelques-unes n’en ont qu’une à cette même extrémité (6). Le plus grand nombre est simplement ovale qu cylin- drique (7): Les Ascrpres. (AsciprA. Lin.) Thetyon des Anciens. Ont le manteau et son enveloppe cartilagineuse, qui A eV 8 Lions 2 DERNT EN RÉ AIO EEE De, REY OR EEE (x) Salpa scutigera, Cuv., Ann, Mus., IV, zxvr, 4, 5, probable- ment le même que Le Salpa gibba, Bosc, vers, Il, xx, 5. (2) Salpa Tilesü , Cuv., loc., cit., 3; — 5. punctata, Forsk.; xxv, C.; — S. pelagica, Bosc., loc. cit., 4; — S. infundibuliformis, Quoy et Gaym., Voyage de Freyc., Zool. 74, f, 13. {3) Salpa maxima, Forsk., xxxv, À.; — #9. fusiformis, Cuv., loc., cit., 10, peut-être le même que Forsk., xxxvi; — $. mucronata, ib., D.; — S. aspera, Chamisso , f. 1v.; — $, runcinata, id.,f. V, G.H. I. Mais selon l’auteur, c’est la génération aggrégée d’une espèce dont l’autre génération est cylindrique. (4) Salpa democratica , Forsk., xxxv1, G.; — S. longicauda , Quoy et Gaym. Voyage de Freyc., pl. 73,f. 8; —S. costata , ib., . 2. (5) $. tricuspis, ib., f. 6; — 5. Spinosa, Oùto., Nov. act. nat. Cur., tu. ,pl.xen,f. 1. (6) ZZolothuria zonaria , Gm., Pall., Spic., X, 1, 17; — Thalia lin- gulata , Blumenb., Abb., 30. ’ (7) Salpa octofora, Cuv,, loc. cit., 7; peut-être le même que les petits Dagysa, Home, loc. cit., Lxx/11, 1; — $. africana, Forsk., xxxvr, C.; — $. fasciata, ib., D. ; — $. confederata, ib., À. ; peut-être le même que $. gibba , Bosc. loc. cit., 1, 2, 33. — 8. polycratica, ib., F.; — #, cylindrica ,Cuv., loc. cit., 8 et 9; — Dagysa strumosa , Home, 1. c., LXXI, 15 — OS. férruginea, Chamiss., X ; — S. cœrulescens, id, 1x; — $, vaginala ; id., vu; et plusieurs zutres, 166 ACÉPHALES est souvent très épaisse, en forme de sacs, fermés de toute part, excepté à deux orifices qui répondent aux deux tubes de plusieurs bivalves, et dont l’un sert de pas- sage à l’eau , et l’autre d’issue aux excréments. Leurs branchies forment un grand sac, au fond duquel est la bouche, et près de cette bouche est la masse des viscères. L’enveloppe est beaucoup plus ample que le manteau proprement dit, Celui-ci est fibreux et vasculaire; on y voit un des ganglions entre les deux tubes. Ces animaux .se fixent aux rochers et aux autres corps, et sont privés de toute locomotion; leur principal signe de vie consiste dans l’absorption et l'évacuation de l’eau par un de leurs orifices ; ils la lancent assez loin quand on les inquiète. On en trouve en grand nombre dans toutes les mers, et il yen a que l’on mange (1). — (x) Tout le genre Ascidia de Gm., auquel il faut ajouter l_4sc. gela- una, Zool. dan., xznr; — lAsc. pyriformis, ib., vi ; — le Salpa si- pho, Forsk., xuur, C.; — l’{scidia microcosmus, Redi, opusc., IT, Planc.. app., VII, le même que l’4sc. sulcata, Coquebert, Bullet. des Sc., avr. 1797, I, 1; — l’Asc. glandiformis, Coqueb., ib. — {Y. B. que l’Ascilia canina , Müll., Zool. dan., rv, 4sc. intestinalis, Bohatsch., X, 4; peut-êtremême Asc. patula, Müll., zxv, et 4. corrugata, id., rxxxx, 2, ne paraissent qu’une espèce. Il y a aussi quelques interversions de sy- nonymie , et en général, les espèces sont loin d’être encore bien déter- minées. M. Sayigny, d’après ses observations et les miennes, a essayé de sub- diviser les Æscidies en plusieurs sous-genres ( dans la deuxième partie de ses Mém. sur les An. sans vert, Paris 1816), tels que Les Cynruies dont le corps est sessile et le sac branchial plissé longi- tudinalement ; leur test est coriace ; Les Prarvusies qui diffèrent des précédentes parce que leur sac bran- chial n’est pas plissé ; leur test est gélatineux ; Les CLAYELUINES qui ont le sac branchial sans plis, ne pénétrant pas jusqu’au fond de l’enveloppe, et dont le corps est porté sur un pédoncule ; leur test est gélatineux ; Les Bozrentes dont le corps est pédiculé et l’enveloppes coriace. 11 prend aussi en considération le nombre et la forme des tentacules qui entourent intérienrement l’orifice branchial: mais ces caractères, en SANS COQUILLES. 167 Quelques espèces sont remarquables par le long pédon- cule qui les supporte (1). La deuxième famille des acéphales sans coquille, Les AGGRÉGÉS, Comprend des animaux plus ou moins analogues aux ascidies, mais réunis en une masse COMMUNE , de sorte qu’ils paraissent communiquer organique- ment ensemble , et que sous ce rapport ils semble- raient lier les mollusques aux zoophytes ; mais ce qui, indépendamment de leur organisation propre, s'oppose à celte idée , c’est que, d’après les vbser- vations de MM. Audouin et Milne- Edwards, les individus vivent et nagent d’abord séparés, et ne se réunissent qu’à une certaine époque de leur vie. Leurs branchies forment, comme dans les ascidies, un grand sac que les aliments doivent traverser avant d’arriver à la bouche ; leur principal ganglion est de même entre la bouche et l'anus ; la disposi- tion des viscères et de l'ovaire est à peu près sem- blable (2). partie anatomiques , ne peuvent être encore appliqués avec sûreté à un grand nombre d’espèces. M. Makleay (Trans. Lin., XIV, 3e part.); en établit encore deux autres, CxsrincrA etDexprovo, fondés sur des caractères de même nature, (1) Ascidia pedunculata, Edw., 356; et Asc. clavata ou Vorticella boltenü. Gm. (2) Cest M. Savigny qui a fait connaître récemment l’orgauisation singulière de toute cette famille, que l'on confondait autrefois avec les Zoophytes proprement dits. En même temps, MM. Desmarets et Lesueur faisaient connaître la structure particulière des Botrylles et des Pyro- somes. Voyez l'excellent travail de M: Savigny, dans ses Mémoires sur les animaux sans vertèbres, deuxième partie, premier fascicule. 168 ACÉPHALES Néanmoins les uns ont, comme les biphores, une ouverture à chaque extrémilé. Tels sont Les BoTRYLLES (BOTRYLLUS. Gærtn.) Qui sont de forme ovale, fixés sur divers corpset réunis à dix ou douze comme des rayons d’uneétoile;les orifices branchiaux sont aux extrémités extérieures des rayons, et les anus aboutissent à une cavité commune qui est au centre de l'étoile. Quand on irrite un orifice, un animal seul se contracte; si on irrite le centre, ils se contractent tous. Ces très petits animaux s’attachent sur certaines ascidies, sur certains fucus, etc. (1). Dans certaines espèces , trois ou quatre étoiles paraissent empilées l’une sur l’autre (2). Les PyrosomEs (Pyrosoma. Péron.) Sont réunis en très grand nombre pour former un grand cylindre creux, ouvert par un bout, fermé par l’autre, qui nage dans la mer par les contractions et les dilatations combinées de tous les animaux particuliers qui le composent. Ceux-ci se terminent en pointe à l’ex- térieur, en sorte que tout le dehors du tube est hérissé; les orifices branchiaux sont percés près de ces pointes, et les anus donnént dans la cavité intérieure du tube. Ainsi l’on pourrait comparer un pyrosome à un grand nom bre d'étoiles de botrylles enfilées les unes à ia suite des autres, mais dont l’ensemble serait mobile (3). SR ER En TO a PT TRE A RS LA ROR SL, LR RS 26 (1ÿ Woyez Desmarets et Lesueur, Bullet. des Sc., mai 1815; — Bo. tryllus stellatus , Gæriner, ou Alcyonium Schlosseri, Gm.: Pall., Spicil. Zool., X, 1v, 1-5. (2) Botryllus conglomeratus, Gærtn., ou Alcyonium conglomeratum, Gm.; Pall., Spic. z0ol., X, 1v, 6. (3) Voÿes Desmarets et Lesueur , loc., cit. SANS COQUILLES. 169 La Méditerranée et l'Océan en produisent de grandes espèces, dont les animaux sont disposés peu régulière- ment. Elles brillent pendant la nuit de tout l'éclat du phos- phore (1). On en connaît aussi une petite, où les animaux sont rangés par anneaux très réguliers (2). Les autres de ces mollusques aggrégés ont, comme les ascidies ordinaires, l’anus et l’orifice branchial rapprochés vers la même extrémité. Tous ceux qu’on connaît sont fixés, et on les avait jusqu'ici confondus avec lesalcyons. La masse des viscères de chaque individu est plus ou moins prolongée dansla masse carlilagineuse ou gélatineuse commune, plus ou moins rétrécie ou dilatée en certains points ; mais chaque orifice représente toujours à la surface une petite étoile à six rayons. Nous les réunissons sous le nom de POLYCLINUM (3). Les uns s'étendent sur les corps comme des croûtes char- nues (4). D’autres s’élèvent en masse conique ou globuleuse (5), (1) Plusieurs des Polyclinum et des Aplidium de Sav. (a) Pyrosoma ailanticum, Péron, Annal. Mus., IV, zxxn ;—le Pyro- some géant, Desmarets et Lesueur, Bull. des Se , mai 1815, pl. 1, f. 1. (3) Le Pyrosome élégant, Lesueur , Bullet. des Sc., juin 1815, pl. v, f. 2. - (4) C’est d’après le nombre des étranglemenis, c’est-à-dire le plus ou moins de séparation de la branchie, de l’estomac et de l’ovaire, que M. Savigny a formé ses genres Polyclinum, Aplidium, Didemmum, Eu- cælium , Diazona , Sigillina , etc. qu’il ne nous paraît pas nécessaire de conserver. Ici doivent encore venir l’Æleyonium ficus, Gm.; le Distok mus variolosus, Gærtn. ou Alcyonium ascidioïdes, Gm.; Pall., Spic., Zool., X, 1v, 7. (5) Les Eucœlium, Say. ; les Distomus sont disposés de même. 170 MOLLUSQUES Ou s’étalent en disque comparäble à une fleur ou à une aclinie (1), ou s’alongent en branches cylindriques portées par des pédicules plus minces, etc. (2), ou se groupent parallèlement en cylindres (3). Il paraît même d’après des observations récentes que les Escæares rangées jusqu’à présent parmi les polypiers, appar- tiennent à des mollusques de cette famille (4). LEEÈELELELELULELLE LA CINQUIÈME CLASSE DES MOLLUSQUES, LES MOLLUSQUES BRACHIOPODES (5). Ont, comme les acéphales, un manteau à deux lobes , et ce manteau est toujours ouvert; au lieu de pied ils ont deux bras charnus, et garnis de nom- breux filaments, qu’ils peuvent étendre hors de la coquille et y retirer; la bouche est entre les bases des bras. On ne connaît pas bien leurs organes de la génération ni leur système nerveux. Tous les brachiopodes sont revêtus de coquilles bivalves, fixés, et dépourvus de locomotion. L’on n’en connaît que trois genres. Les LINGULES. (LINGULA. Brug. ) Ont deux valves égales, assez plates , oblongues , ayant (1) Le genre Diazona , Say. composé d’une belle et grande espèce de couleur pourprée , découverte près d’Ivice par M. Delaroche. : (2) Le genre Sigillina, Sav., dont les branches cylindriques ont sou- vent un pied de long, et les animaux, minces comme des fils, trois à quatre pouces. ca (3) Le genre Synoicum , Lam. (4) MM. Audouin et Milne Edwards d’uu côté , et M. de Blainville de l’autre, viennent de constater ce fait, que les observations de Spallauzani semblaient déjà annoncer. (5) M. de Blainville a donné à mes Bracmiorones, le nom de PAzxo- BRANCHES , ct il en fait un ordre dans sa classe des ACÉPHALOPHORES. BRACHI9PODES. 171 les sommets au bout d’un des côtés étroits, baîllantes par le bout opposé, et attachées entre les deux sommets àun pédicule charnu , qui les suspend aux rochers; leurs bras se roulent en spirale pour rentrer dans la coquille. Il paraît que leurs branchies consistent en petits feuil- lets, rangés tout autour de chaque lobe du manteau à sa face interne. L On n’en connaît qu’une , de la mer des Indes (Lingula anatina, Cuv. Ann. Mus.[, vi, Séb. I, xvi, 4 ), à valves minces, cornées et verdâtres (1). Les TÉRÉBRATULES ( TEREBRATULA. Brug. ) Ont deux valves inégales, jointes par une charnière; le sommet de l’une, plus saillant que l’autre, est percé pour laisser passer un pédicule charnu, qui at- tache Ja coquille aux rochers, aux madrépores , à d’au- tres coquilies, etc. On remarque à l’intérieur une pe- tite charpente osseuse, quelquefois assez compliquée, composée de deux branches qui s’articulent à la valve non percée et qui supportent deux bras bordés tout autour de longues franges serrées, entre lesquelles est, du côté de la grande valve, un troisième lambeau simplement membraneux , beaucoup plus long , ordinairement roulé en spirale, et bordé comme les bras de nombreuses fran- ges fines et serrées. La bouche est une petite fente ver- .ticale entre ces trois grandes productions. Le corps principal de l’animal, situé vers la charnière, contient les muscles nombreux qui vont d’une valve à Pautre, (1) Linn. qui n’en connaissait qu’une valve, l’appela Patella unguis. Solander et Chemnitz qui surent qu’elle à deux valves, lui donnèrent l’un le nom de Mytilus lingua, Vautre celui de Pinna unguis. Bruguières connut son pédicule, et en fit en conséquence un genre sous le nom de Lingule, Encycl. méth., vers, pl. 250. Ce qui est singulier, c’est que per- sonne n'avait remarqué ayant nous que Séba, loc. cit., la représente très bien avec son pédicule, 172 MOLLUSQUES et entre eux les viscères qui n’occupent qu’un bien petit espace. Les ovaires paraissent deux paoductions ramifiées adhérentes aux parois de chaque valve. Je n’ai pu encore m'assurer exactement de la position des branchies. On trouve une quantité innombrable de térébratules à l’état fossile ou pétrifié dans certaines couches secon- daires d’anciennes formations (1). Les espèces sont moins nombreuses dans la mer actuelle (2). Il y en a à coquille plus large transversalement , ou plus longue dans le sens perpendiculaire à la charnière ; à contour entier , ou échancré, ou trilobé ou à plusieurs lobes ; il y en a même de trianguiaires ; leur surface peut être lisse, ou sillonnée en rayons, ou veinée; elles peuvert être épaisses, ou minces, et même transparentes. Dans plusieurs, au lieu d’un trou au sommet dela valve mince, il y a uneéchancrure, et cette échanerure est quelquefois formée en partie par deux pièces accessoires , etc. Il est probable que leurs animaux Sn Lo on les connaîtra à xieux, offriront des différences génériques. Déjà on a reconnu dans Les Spirireres. ( Spiriren. ) Sowerby. Deux grands cônes formés d’un filet en spirale, qui parais- sent avoir été les supports de l’animal (3). (1) M. Defrance en a distingué plus de deux cents. (2) Ænomia scobinata, Gualt., 96, AÀ.; — An. aurita, id., ib., B.; — An. retusa ; — An. trencata, Chemn., VIIT, LxxVuI, 7113 — An. capensis , ib., 503 ; — An. pubescens, id., LxxVIN , 702 ; — An. detrun- cata , ib., 705; — An. sanguinolenta, ib. , 7906; — — An, vitrea , ib., 707, 709; — An. dorsata, ib., 710, 711; An. psitacea, ib., 713 ; — An. cranium , etc. Pour les espèces fossiles, voyez les pl. 239-246 des vers de l’Encycl. méthodique. (3) Voyez sur ce genre la conchiol. minér. de Sowerby, et l’article spirifère de M. Defrance. Dict. des Sc. nat., tom. L. BRACH{OPODES, 179 Dans Les Taécinées. ( Turcidea.) Def. Le support semble s’être incorporé à la petite valve (1). Les ORrBIcULES. (ORBICULA. Cuv.) Ont deux valves inégales, dont l’une, ronde et coni- que, ressemble, quand on la voit seule, à une coquille de patelle; l’autre est plate et fixée aux rochers. L’ani- mal (Criopus, Poli) a les bras ciliés et recourbés en spirale comme celui des lingules. Nos mers en produisent une petite éspèce, Patella anomala. Müll. Zool. Dam. V, 2-6. Anomia turbinata. Poli. XXX, 15. Brett. Sowerb. trans. Linn. XIN, pl.xxvi, Tr Lés Disanes, Lam., sont des orbicules dont la valve inférieure est creusée d’une fente. On 2 dü rapprocher des orbicules, Les CraniEs. (CrantA. Brug.) Dont l’animal a aussi des bras ciliés, mais dont les co- quilles ont intérieurement des impressions musculaires rondes et profondes qui lui ont fait trouver quelque rapport avec une figure de tête dé mort. Il y en a une dans nos mers ( Anomia crantiolaris , Linn., ou Crania personata , Bret. Sowerby, Trans. lin., XI , pl. xxvi, f. 3). Il y en a plusieurs parmi les fossiles, tels que Cr. antiqua, et les autres dont M. Hœninghaus a donné une belle monographie. (1) Thecid. mediterranea , Risso., Hist. nat. de la Fr. mérid., IV, f. 183; — Th. radiata,Fauj. mont. de Saint-Pierre, pl. xxvx, f. 8. Des observations plus précises me paraissent nécessaires avant de pouvoir pla= cer les Macas de Sowerby , les Srricocérxazes de Defrance, et quelques autres groupes voisins de ceux-là. 174 MOLLUSQUES PAR ER LR RP RE, SIXIÈME CLASSE DES MOLLUSQUES, . LES MOLLUSQUES CIRRHOPODES (1), (Læpas et Triron. Linn. ) Établissent , par plusieurs rapports, une sorte d’intermédiaire entre cet embranchement et celui des animaux articulés : Enveloppés d’un manteau et de pieces testacées qui se rapprochent souvent de ce que l’on voit dans plusieurs acéphales, ils ont à la bouche des mâchoires latérales, et le long du ventre des filets nommés cirres, disposés par paires, com- posés d’une multitude de petites articulations ciliées, et représentant des espèces de pieds ou de nageoires, comme celles qu'on voit sous la queue de plusieurs crustacés; leur cœur est situé dans la partie dorsale et leurs branchies sur les côtés ; leursystèmenerveux {orme , sous le ventre, une série de ganglions. Ce- pendant on peut dire que ces cirres ne sont que les analogues des battants articulés de certains tarets, tandis que les ganglions ne sont à quelques égards que des répétitions du ganglion postérieur des bi- valves. Ces animaux sont placés dans leur coquille de manière que la bouche est dans le fond, et les (1) M. Delamark a changé ce nom en Cirriènes, et il en fait une classe. M. de Blainville en fait aussi une classe ; mais il en change le nom en NÉmAToPODES, el il l’associe avec les oscabrions , dans ce qu’il nomme son type des MALENTOZAIRES. { CIRRHOPODES. 175 cirres vers l’orifice. Entre les deux derniers cirres est un long tube charnu qu’on a pris quelquefois mal à propos pour leur trompe, et à la base du- quel, vers Le dos , est l'ouverture de l'anus. À Pin- térieur on observe un estomac boursoufilé par une multitude de petites cavités de ses parois qui parais- sent femplir les fonctions de foie ; un intestin sim- ple , un double ovaire ;, et un double canal serpentin que les œufs doivent traverser, dont les parois pro- duisent la liqueur prolifique et qui se prolonge dans le tube charnu pour s'ouvrir à son extrémité. Ces animaux sont toujours fixés; Linnæus n’en faisait qu ‘un genre (les Lepas), que Bruguières a di- visé en deux, eux-mêmes subdivisés plus nouvelle- ment (1). LES ANATIFES (ANATIFA. Brug. ) Dont le manteau, comprimé, ouvert d’un côté et suspendu à un tube charnu, varie beaucoup pour le nombre de pièces testacées qui le garnissent. Les ana- tifes ont douze paires de cirres, six de chaque côté; les plus près de la bouche sont les plus courts et les plus gros. Leurs branchies sont des appendices en pyramides alongées, adhérentes à la base extérieure de tout ou partie de ces cirres. Dans les espèces les plus nombreuses ( PENTALASMIS, (1) Ce nom de Lepas appartenait autrefois aux Patelles. Linnæus sup- posant,qu'il existe aussi de ces cirrhopodes sans coquilles , leur donnait ” alors. le nom de Trirow; mais l’existence de ces Trirows dans la nature ne s’est pas confirmée , et l'on doit croire que Linnæus n'avait vu qu’un animal d’anatife arraché de sa coquille. 176 MOLLUSQUES Leach), les deux principales valves ressembleraient assez à celles d’une moule; deux autres semblent compléter une partie du bord de la moule opposé au sommet, et une cinquième, impaire , réunit le bord postérieur à celui de la valve opposée; ces cinq piècesgarnissent la totalité du manteau. De l’endroit où serait le ligament, naît le pédicule charnu ; un fort muscle transverse réunit les deux premières valves près de leur sommet ; la bouche de l'animal est cachée derrière lui, et l’extrémité pos- térieure de son corps avec tousses petits pieds articulés, sort un peu plus loin entre les quatre premières valves. L’espèce la plus répandue dans nos mers ( Lepas anati- fera, L.) , a pris ce nom d’anatifère, à cause de la fable qui en faisait naître les bernaches où les macreuses, fable qui tient sans doute à la ressemblance grossière qu’on a trouvée entre les pièces de cette coquille et un oiseau. Les anatifes s’attachent aux rochers, aux pieux, aux quilles des navires, etc. (1) On peut en distinguer : Les Pouce-p1Ens: ( Pozricrpss. Leach. ) Qui outre les éinq valves principales, en ont plusieurs petites vers le pédicule (2); dont quelques-unes, dans cer- taines espèces, égalent presque les premières (3): souvent il yenauneimpaire vis-à-vis l’impaire ordinaire. (x) Ajoutez Lepas anserifera, Chemn., VIII, c, 856; — Anat. den- tata, Brug., Enc. méth., pl. 166, f. 6, ou Pentalasmis falcata, Leach.; Enc. d'Édimb. ‘ (2) Lep. pollicipes, Linn. ou Poll. cornucopia, Leach.; Encycel. méth., pl. 266, f. 10 et 113 — Poll. villosus, Leach., Encycl. Edimb. (3) Lep. mütella, Chemn., VIIT; 849 , 850, Encycl. méth., pl. 266, f.o, ou Polylepe couronné, Blainv., Malac.; — Poll. scalpellum ; Chemn. vin, p. 294 , ou Polylep. vulgaire, Blainv., Malac., zxxxiv, f. 4: C’est le genre Scarrerzum, Leach.; loc. cit. CIRRHOPODES, 1 77 Les Cineras. Leach. Dont le manteau cartilagineux renferme cinq valves, mais très petites , et qui u’en occupent pas toute l’étendue (1). Les Orron. Leach. Dont le manteau cartilagineux ne contient que deux très petites valves , avec trois petits grains qui à peine méritent ce nom , et porte deux appendices tubuleux en forme d’o- reilles (2). Les Terrazasmis. Cuv. N'ont que quatre valves paires entourant l’ouverture, dont deux plus longues. L'animal est en partie contenu dans le pédicule, qui est large et couvert de poil. Ce sont en quelque sorte dés balanes sans tube (3). Les GLANDS DE MER. (BALANUS. Drug.) Ont pour pièce principale de leur coquille un tube testacé fixé à divers corps, et dont l’ouverture se ferme plus ou moins par deux’ ou quatre valves ou battants mobiles. Ce tube est formé de divers pans ou compar- timents qui paraissent se détacher et s’écarter à mesure que l’accroissement de l’animal l'exige. Les branchies, la (1) Cineras vittata, Leach, Encycl. Edimb., ou Lepas coriacea Poli., vi, °0, ou Gymnolepas cranchii, Blainv., Malac., Lxxx1v, 2. (2) Otion Cuvieri, Leach , ou Lepas. leporina, Poli., 1, vi, 21, cu Lepas aurita , Chemn., VIN, pl. c,f. 857, 858. M. de Blairiville réanit les cineras et les otions sous son genre GYMNOLEPE. (3) Tetral. hirsutus, Cuv., Moll., anatif., f. 14. D. B. La Lurmorne de Sowerby, dont M. de Blainville a changé le nom en Litholepe , pourrait, selon la conjecture de M. Rang, n’ètre qu’uné anatife fixée par hasard dans un trou creusé par quelque bivalve. Les Arères, Rang, seraient des anatifes dont le manteau cartilaginèux ne contiendraît aucune pièce testacée; je n’en ai pas vu. Dans aucun cas il ne faudrait les confondre avec le Triton de Linn., qui était un animal d’anatife , retiré de son manteau et de sa coquille. TOME 1Ilf, 12 178 MOLLUSQUES bouche, les tentacules articulés, le tube servant d’anus, diffèrent peu des anatifes. Dans Les Bazanes proprement dits. La partie tubulaire est un cône tronqué, formé de six pans saillants, séparés par autant de pans enfoncés, et dont trois sont plus étroits que les autres. Leur base est le plus souvent formée d’une lame calcaire et fixée sur divers corps. Les quatre valves de leur opercule ferment exactement l’ori- fice. Les rochers, les coquilles, les pieux de toutes nos côtes sont pour ainsi dire couverts d’une espèce ( Lepas balanus, L.), Chemn., VII , xcvui, 826 (1). On en a distingué Les Acasres , Leach, dont la base est irrégulière, convexe vers le dehors, etne se fixe point ; la plupart se tiennent dans des éponges (2) ; Les Contes, Blainv., dont le tube n’a que quatre pans sail- lants (3) ; Les Asemes , Ranzani, dont le tube n’a point de parties saillantes marquées (4) ; Les Pyraomes, Savig., dont la partie tubuleuse en cône très déprimé, n’a qu’un orifice fort petit, presque comme une coquille de fissurelle (5). (1) Ajoutez Lep. balanoïdes, Chemn., VIIT, xcvir, 821-825; — L. tintinnabulum , ib., 828-831; — L. minor, ib., 827; — L. porosa , id., xevin, 836; — L. verruca, ib., 840, 841 ; — L. angustata , ib., 835, — L. elongata , 1b., 838 ; — L. patellaris, ib., 839; — L. spinosa, ib., 840 ; — L. violacea , id., xcix , 842; — L. tulipa, Ascan. icon., x, — L. cilindrica, Gronov., Zooph., XIX, 3, 4; — L. cariosa , Pall., nov. act. Petr., Il, vi, 24, À. B. (2) Acasta Montagui, Leach , Encycl. Ed., copié Blainv., Malac., LXXxV, 3; — Lepasspongites, Poli , 1, vi 5. (3) Conia radiata, Blainv.; Malac., Lxxxv, 5. (4) £Lepas porosus, Gm., Chemn., VIIT, xevu , 836, 837, Encycl. méth., pl. 165, f.9, 10. (5) Pyrgoma cancellata , Leach , loc. cit., copié Blainv., Mal., EXXXV y D. CIRRHOPODES. 1 79 Les Ocuruostes , Ranzani, qui n’ont que trois pans sail- lants et seulement deux valves à l’epercule (1). Les Creusres, Leach , à quatre pans saillants et deux ? valves à l’opercule (2). M. Delamarck sépare, sous le nom de Coronuzes, des espèces très évasées , où les parois du cône ont des cellules si grandes, qu’elles représentent des espèces de chambres(3). 5 ? Et sous celui-de TumceLzes, des espèces où la partie 2 P P tubuleuse est assez élevée, plus étroite vers le bas, et divisée >P ? en anneaux , qui marquent ses accroissements successifs (4). Îl y en a des unes et des autres qui s’implantent dans la Y P peau des baleines, et pénètrent jusque dans leur lard. Il faut y ajouter Les Dianemes. ( DrapemaA. Ranz.) Dont la partie tubuleuse est presque sphérique, et qui n’ont que deux petites valves presque cachées dans la mem- brane qui ferme leur opercule. Leurs valves operculaires ne fermeraient pas complétement leur orifice , sans la mem- brane qui les réunit. Ils se tiennent aussi sur les baleines, et l’on voit sou- vent des otions qui s’atiachent à leur surface (5). (1) Lepas Strœmü, Müll., Zool. Dan., LIL, xav, 1-4. (2) Creusia spinulosa, Leach., loc. cit., copié Blainv., Mal., rxxxv, 6. (3) Lepas balænaris , 1, HI VIII, xx, 845, 846; — L. tes- tudinarius , ib., 847, 848. Celui-ci s'attache au test des tortues. (4) La Tubicinelle, Lam., Ann. Mus., I, xxx, 1, 2. (5) Lepas diadema, din VIII , xcx , 843 , 844: 4 LS) 180 ANIMAUX ARTICULÉS TROISIÈME GRANDE DIVISION DU RÉGNE ANIMAL. LES ANIMAUX ARTICULÉS. Cette troisième forme générale est tout aussi ca. ractérisée que celle des animaux vertébrés; le sque- lette n’est pas intérieur comme dans ces derniers, mais iln’est pas non plus toujours nul comme dans les mollusques. Les anneaux articulés qui entourent le corps et souvent les membres, en tiennent lieu, et comme ils sont presque toujours assez durs, ils peuvent prêter au mouvement tous les points d’ap- pui nécessaires , en sorie qu’on retrouve ici, comme parmi les vertébrés, la marche, la course, le saut, la natation, le vol. Il n’y a que les familles dépour- vues de pieds, ou dont les pieds n’ont que des arti- cles membraneux et mous, qui soit bornées à la reptation. Cette position extérieure des parties du- res, etcelle des muscles dans leur intérieur, réduit Yhaque article à la forme d’un étui, et ne lui per- met que deux genres de mouvements. Lorsqu'il tient à l’article voisin par une jointure ferme, comme il arrive dans les membres, il y est fixé par deux points, et ne peut se mouvoir que par gyn- EN GÉNÉRAL. 181 glyme, c’est-à-dire dans un seui plan, ce qui exige dés articulations plus nombreuses pour produire une même variété de mouvement. Il en résulte aussi une plus grande perte de force dans les mus- cles, et par conséquent plus de faiblesse générale dans chaque animal çà proportion de sa grandeur, Mais les articles qui composent le corps n’ont pas toujours ce genre d’articulation ; le plus souvent ils sont unis seulement par des membranes flexibles, ou bien ils emboîtent l’un dans l’autre, et alors leurs mouvements sont plus variés, mais n’ont pas la mème force. Le système d'organes par lequel les animaux ar- ticulés se ressemblent le plus, c’est celui des nerfs. Leur cerveau placé sur l’œsophage et fournissant des nerfs aux parties qui adhèrent à la tête, est fort petit. Deux cordons qui embrassent lœsophage , se continuent sur la longueur du ventre, se réunis- sant d'espace en espace par des doubles nœuds ou ganglions , d’où partent les nerfs du corps.et des membres. Chacun de ces ganglions semble faire les fonctions de cerveau pour Les parties environnantes, et suffire pendant un certain temps à leur sensib1- lité , lorsque l’animal a été divisé. Si l’on ajoute à cela que les mâchoires de ces animaux , lorsqu'ils en ont, sont toujours latérales, et se meuvent de dehorsen dedans, et non de hauten bas, etque l'on n’a encore découvert dans aucun d’eux d’organe bien distinct de l’odorat, on aura exprimé à peu 182 ANIMAUX ARTICULÉS. près tout ce qui s’en laisse dire de général ; mais l'existence d’organes de l’ouie ; l’existence, le nom- bre, la forme de ceux de la vue ; le produit et le mode de la génération (1), l'espèce de la respiration, l'existence des organes de la circulation , et jusqu’à la couleur du sang , présentent de grandes variétés , qu’il faut étudier dans les diverses subdivisions. DISTRIBUTION DES ANIMAUX ARTICULÉS EN QUATRE CLASSES. Les animaux articulés, qui ont entre eux des rap- ports aussi variés que nombreux, se présentent cependant sous quatre formes principales, soit à l’intérieur , soit à l’extérieur. Les Annérines, Lam. , ou VERS À SANG ROUGE, Cuv., constituent la première. Leur sang , géné- ralement coloré en rouge, comme celui des ani- maux vertébrés, circule dans un système double et clos d’artères et de veines, qui a quelquefois un ou plusieurs cœurs ou veniricules charnus assez marqués; il respire dans des organes qui tantôt se développent au dehors, iantôt restent à la surface de la peau ou s’enfoncent dans son intérieur. Leur corps, plus ou moins alongé, (1) Une découverte remarquable à ce sujet est celle de M. Hérold, que dans l’œuf des crustacés et des arachnides, le vitellus communique par le dos avec l’intérieur. Voyez sa dissert. sur l’œuf des araignées , Mar- burg, 1824, etcelle de M. Rathke, sur l'œufdes écrevisses, Leipzig, 1829. LEUR DIVISION. 183 est toujours divisé en anneaux nombreux, dont le premier , quise nomme tête , est à peine différent des autres, si ce n’est par la présence de la bouche et des principaux organes des sens. Plusieurs ont leurs branchies uniformément répandues sur la lon- gueur de leur corps ou sur son milieu ; d’autres, et ce sont en général ceux qui habitent des tuyaux, les ont toutes à la partie antérieure. Jamais ces ani- maux n’ont de pieds articulés; mais le plus grand nombre porte au lieu de pieds des soies où des faisceaux de soies roides et mobiles. [ls sont gé- néralement hermaphrodites, et quelques-uns ont besoin d’un accouplement réciproque. Leurs or- ganes de la bouche consistent tanlôt en mächoires plus ou moins fortes, tantôt en un simple tube; ceux des sens extérieurs en tentacules charnus, et quelquefois articulés, ei en quelques poinis noi- râtres que l’on regarde comme des yeux , mais qui n’existent pas dans toutes les espèces. Les Crusraués constituent la seconde forme ou classe des animaux articulés. Ils ont des membres articulés, et plus ou moins compliqués, attachés aux côtés du corps. Leur sang est blanc ; ïl cireule par le moyen d’un ventricule charnu placé dans le dos , qui le recoit des branchies situées sur les côtés du corps, ou sous sa partie postérieure , et où 1l re- tourne par un canal ventral quelquefois double. Dans les dernières espèces, le cœur ou ventricule dorsal s’alonge lui-même en canal. Ces animaux ont 184 ANIMAUX ARTICULÉS. tous des antennes ou filaments articulés, attachés au-devant de la tête, presque toujours au nombre de quatre, plusieurs mâchoires transversales, et deux yeux composés. C’est dans quelques-unes de leurs es- pèces seulementque l’on trouve une oreille distincte. La troisième classe des animaux articulés est celle des ArACHNIDES, qui ont, comme un grand nombre de crustacés, la tête et le thorax réunis en une seule pièce, portant de chaque côté des mem- bres articulés, mais dont les principaux viscères sont renfermés dans un abdomen altaché en arrière de ce thorax ; leur bouche est armée de mâchoires et leur tête porte des yeux simples en nombre va- riable ; mais ils n’ont jamais d’antennes. Leur circu- lation se fait par un vaisseau dorsal qui envoie des branches artérielles , et en reçoit de veineuses ; mais - leur respiration varie , les uns ayant encore de vrais organes pulmonaires qui s’ouvrent aux côtés de l’ab- domen , les autres recevant l'air par les trachées, comme les insectes. Les uns et les autres ont cepen- dant des ouvertures latérales, de vrais stygmates. Les Ixssores sont la quatrième classees 1a1- maux articulés, et en même temps la plus nom- breuse de tous le regne animal. Excepté quelques genres (les myriapodes) dont le corps se divise en un assez grand nombre d'articles à peu près égaux, ils l’ont partagé en trois parties : la tête qui porte les antennes, les yeux et la bouche; le thorax ou corselet qui porte les pieds et les ailes quand il y en LEUR DIVISION. 185 a ; el l'abdomen qui est suspendu eu arrière du tho- rax et renferme les principaux viscères. Les insectes qui ont des ailes ne les recoivent qu’à un certain âge, et passent souvent par deux formes plus ou moins différentes avant de prendre celle d’insecte ailé. Dans tous leurs états ils respirent par des tra- chées , c’est-à-dire par des vaisseaux élastiques qui recoivent l'air par des stygmates percés sur les cÔ- tés, et le distribuent en se ramifiant à l'infini dans tous les points du corps. On n’apercoit qu’un ves- tige de cœur , qui est un vaisseau attaché le long du dos, et éprouvant des contractions alternatives , mais auquel on n’a pu découvrir de branches; en sorte que l’on doit croire que la nutrition des par- ties se fait par imbibition. C’est probablement cette sorte de nutrition qui a nécessité l'espèce de respi- ration propre aux insectes, parce que le fluide nour- ricier qui n’était point contenu dans des vaisseaux (1), ne pouvant être dirigé vers des organes pulmonaires circonscrits pour y chercher l'air, il a fallu que l'air se répandit par tout le corps pour y atteindre le fluide. C’est aussi pourquoi les inséèctes n’ont point de glandes sécrétoires, mais seulement de longs vaisseaux spongieux qui paraissent absorber (1) M. Carus a reconnu des mouvements réguliers dans le fluide qui remplit le corps de certaines larves d’insectes; mais ces mouvements n’ont pas liea dans un système clos de vaisseaux , comme dans lesanimaux supérieurs. Voyez son Traité, intitulé : Découverte d’une circulation simple du sang, etc., en allem. Leipzig, 1827; in-4°. 186 ANIMAUX ARTICULÉS. par leur grande surface, dans la masse du fluide nour- ricier, les sucs propres qu’ils doivent produire (1). Les insectes varient à l’infini par les formes de leurs organes de la bouche et de la digestion , ainsi que par leur industrie et leur manière de vivre; leurs sexes sont toujours séparés. Les crustacés et les arachnides ont été long-temps réunis avec lesinsectes sous un nom commun, et leur ressemblent à beaucoup d’égards pour la formeexté- rieure , et pour la disposition des organes du mouve- ment, des sensations et même de la manducation. PREMIÈRE CLASSE DES ANIMAUX ARTICULÉS. LES ANNÉLIDES (2). Sont les seuls animaux sans vertèbres qui aient le sang rouge. Il circule dans un double système de vaisseaux compliqués (3). (1) Voyez, à ce sujet, mon Mémoire sur la nutrition des insectes, imprimé en 1799 dans ceux de la Soc. d'Hist. nat. de Paris. Baudouin, an vir, in-4°, pag. 32. (2) Jai établi cette classe, en la distinguant par la couleur de son sang et d’autres attributs, dans un mémoire lu à l’Institut en 1802. Voyez Bullet. des Sc., messid. an x, où j'ai fait connaître principalement ses prganes circulatoires. M. Lamarck l’a adoptée et nommée Ænnelides , dans l’extrait de son cours de Zoologie, imprim. en 1812. Auparavant Bruguières la réunissait à l'ordre des vers intestins ; et plus anciennement encore Linnæus en plaçait une partie parmi les mollusques et une autre parmi les intestinaux. (3) On'a dit que les aphrodites n’ont pas le sang rouge. Je crois avoir observé le contraire dans l_Æphrodita squamata. ANNÉLIDES : 107 Leur système nerveux consiste dans un double cordon noueux , comme celui des insectes. Leur corps est mou, plus ou moins alongé, di- visé en un nombre souvent tres considérable de ses ments ou au moins de plis transversaux. Presque tous vivent dans l’eau (les vers de terre ou lombrics exceptés); plusieurs s’y enfoncent dans des trous du fonds, ou s’y forment des tuyaux avec de la vase, ou d’autres matières, ou transsudent même une malière calcaire qui leur produit une sorte de coquille tubuleuse. DIVISION DES ANNÉLIDES EN TROIS ORDRES. Cette classe peu nombreuse, offre dans ses or- ganes respiratoires des bases de divisions suffisantes. Les uns ont des branchies en forme de panaches ou d’arbuscules, atiachées à la tête ou sur la par- tie antérieure du corps ; presque tous habitent dans des tuyaux. Nous les appellerons Tusrcoces. D’autres ont sur la partie moyenne du corps, ou tout le long de ses côtés, des branchies en forme d'arbres, de houppes, de lames, ou de tuber- cules, où des vaisseaux se ramifent ; la plupart vi- vent dans la vase, ou nagent librement dans la mer; le plus petit nombre a des tuyaux. Nous les nom- mons DorsiBRANCHES. 188 ANNÉLIDES. D’autres enfin n’ont point de branchies apparen- tes et respirent , ou par la surface de la peau, ou, comme on le croit de quelques-uns, par des ca- vités intérieures. La plupart vivent librement dans l'eau ou dans la vase ; quelques-uns seulement dans la terre humide. Nous les appelons ABRANCHES. Les genres des deux premiers ordres ont tous des soies roides et de couleur métallique sortant de leurs côtés , tantôt simples , tantôt en faisceaux , et leur tenant lieu de pieds ; mais dans le troisième ordre il se trouve quelques genres dépourvus de ces soutiens (1). L'étude spéciale que M. Savigny a faite de ces pieds ou organes de locomotion , y a fait distinguer, 1° le pied même ou le tubercule qui porte les soies ; tantôt il n’y en a qu’un a chaque anneau; tantôt il y en a deux au-dessus l’un de l’autre, et c’est ce que l’on nomme rame simple ou double; 2° les sGies qui composent un faisceau pour chaque rame et varient beaucoup pour la forme, et pour la con- sistance ; tantôt formant de vraies épines, tantôt des soies fines et flexibles, souvent dentelées, bar- (1) M. Savigny a proposé une division des annélides, selon qu’elles ont des soïes pour la locomotion , ou qu’elles en manquent : ces dernières se réduisent aux sangsues. M. de Blainville, qui a adopté cette idée, fait des Ænnelides qui ontdes soïes, sa classe des EN'T0MOZOAIRES CHÉTOPODES, et de celles qui n’en ont pas, celle des EnromozoaïREs APODES, mais ce que M. Savigny n’avait point fait, il entremêle dans les apodes beau- coup de vers intestinaux. ANNÉLIDES. 189 belées, en flèches , etc. (1) ; 3° les cirrhes ou fila- ments charnus adhérents soit au-dessus soit au-des- sous des pieds. Quant à leurs organes des sens, les annélides des deux premiers ordres portent généralement à la tête des tentacules ou filaments auxquels, malgré leur consistance charnue, quelques Modernes donnent le nom d’antennes , et plusieurs genres du second et du troisième ont des poinis noirs et luisants que l’on a sujet de regarder comme des yeux. L’organisation de leur bouche varie beaucoup. EE \ PREMIER ORDRE DES ANNÉLIDES, LES ‘TUBICOLES. (Vulg. PINCEAUX DE MER. (2) Les uns se forment un tube calcaire, honro- gène, résultant probablement de leur transsudation comme la coquille des mollusques, auquel cepen- dant ils n’adhèrent point par des muscles ; d’autres se le construisent en agglutinant des grains de sable, (1) Voyez à ce sujet les mémoires dé M. Savigny , sur les animaux $ans vertèbres, et ceux de MM. Audouin , et Milne Edwards sur les 4n- nélides. (2) M. Savigny joignant à cet ordreles Ærenicoles, en change le nom en Serruzées; M. de Lamarck, adoptant la même réunion, change le nom de SerPuzées en SÉnenTAiREs. Mes genres de Tubicoles sont pour M. Savigny sa famille des Aupmirrires. Pour M. de Lamarck , ils com+ posent celles des AmPmirmiTées, et des Serpuzées. M. de Blainville en forme son ordre des ENTOMOZOAIRES CHÉTOPODES HÉTÉROCRISIENS; mais ik y introduit contre sa propre définition les Srio et les Porvnores. 190 ANNÉLIDES des fragments de coquilles, des parcelles de vase, au moyen d'une membrane qu’ilstranssudentsans doute aussi ; il en est enfin dont le tube est entièrement membraneux ou corné. A la première categorie appartiennent; Les SerpuLes. (SerPULA. L.) Vulg. Tuyaux de mer. Dont les tubes calcaires recouvrent, en s’entortil- lant, les pierres, les coquilles et tous les corps sous- marins. La coupe de ces tubes est tantôt ronde, tan- tôt anguleuse , selon les espèces. L'animal a le corps composé d’un grand nombre de segmen!s; sa partieantérieure est élargie en disque, armé de chaque côté de plusieurs paquets de soies roides , et à chaque côté de sa bouche est un panache de branchies en forme d’éventail, ordinairement teint de vives couleurs. À la base de chaque panache est un fila- ment charnu, et l’un des deux, celui de droite, ou celui de gauche indifféremment , est toujours prolongé et dilaté à son extrémité en un disque diversement con- figuré, qui sert d’opercule et bouche l’ouverture du tube quand l’animal s’y retire (1). L’espèce commune (Serpula contortuplicata (2)), Ell. Corall., XXXVIIL, 2, a des tubes ronds, entortillés, de trois lignes de diamètre. Son opercule est en entonnoir, et ses branchies souvent d’un beau rouge, ou variées de jaune et de violet, etc. Elle recouvre promptement de ses tubes des vases ou autres objets que l’on jette dans la mer. CEE (1) La serpule la plus commune, ayant ce disque en forme d’enton- noir, les naturalistes l’ont pris pour une trompe , maïs il n’est pas percé, et les autres espèces l'ont plus ou moins en forme de massue. (2) C’est le même animal que l’Amphitrite penicillus, Gmel., ou Pro- boscidea, Brug. ; Probosciplectanos , Fab. Column., aquat., c. xi, p. 22. T'UBICOLES. 19 Nous en avons sur nos côtes de plus petites, à opercule en massue, armé de deux ou trois petites pointes (Serp. vermicularis , Gm.), Mull., Zool. Dan., LXXXVE, 7, o, etc. Leurs D Le sont Pl bleues. Rien n’est plus agréable à voir qu’un groupe de ces serpules, lorsqu’elles s’épanouissent bien. En d’autres, l’opercule est plat et hérissé de pointes plus nombreuses (1). Il y en a une aux Antilles (Serpula gigantea, Pail., Miscell., X,2, 10), qui se tient parmi les madrépores , et dont le tube est souvent entouré de leurs masses. Ses branchies se roulent en spirale quand elles rentrent ; et son opercule est armé de deux petites cornes rameuses, comme des bois de cerfs (2). M. de Lamarck distingue : Les Srironses (Srirorsis, Lam.), dont les filets branchiaux sont beaucoup moins nombreux {3 ou 4 de chaque côté); leur tube est en spirale assez régulière , et ils sont d’ordinaire très petits (3). Les SABELLES. (SABELLA. Cuv.) (4). Ontle même corps etles mêmes branchies en éventail que les serpules ; mais les deux filets charnus adhérents (1) Ce sont les Gazéozaires, Lam. On en voit un opercule : Berl., Schr., IX, 11, 6. (2) La même que Terebella bicornis, Abildg., Berl. Schr., IX, im, 4, Séb., III, xwi, 7, et que l'Actinia ou animal flower, Home, lect., on comp. Anat., Il, pl. 1: Sur ce roulement en spirale des branchies , M. Savigny établit sa subdivision des SerPuLes cymospires dont M. de Blainville a ensuite fait un genre. Aj. Terebella stellata, Gm., Abildg., loc. cit., f. 5. he 1 4 par un opercule formé de 3 plaques enfilées. (3) Serpula spirillum , Pall., nov. act., Pétrop., V, pl. v, f 21; — Serp. spirorbis, Müll., Zool., Dan., IT, zxxxvi, 1-6. (4) Ce nom de Sabella désigne, dans Linnæus et dans Gmelin , divers animaux à tuyaux factices et non transsudés ; nous le restreignons à ceux qui se ressemblent par leurs caractères propres. M. Savigny l’a employé comme nous, sauf notre première division qu'il met dans ses serpules. M de Lamarck appelle nos sabelles AMPrniTRiTES. 192 ANNÉIIDES aux branchies se terminent l’un et l’autre en pointe et ne forment pas d’opercule; ils manquent même quel- quefois. Leur tube paraît le plus souvent composé de grains d’une arg#le ou vase très fine, et est rarement calcaire. Les espèces connues sont assez grandes et leurs pana- ches branchiaux d’une délicatesse et d’un éclat admi- rable. Les unes ont, comme les serpules, sur la partie antérieure de leur dos, un disque membraneux au travers duquel pas- sent léurs premières paires de paquets de sojes; leurs peignes branchiaux se contournent en spirale, et leurs tentacules se réduisent à de légers replis (1). La Méditerranée en possède une belle et grande espèce, à tube calcaire comme celui des serpules, à branchies orangées, etc. , Sabella protula, Nob., ou Protula Rudol- phii, Risso (2). En d’autres il n’y a point de disque membraneuxen avant, leurs peignes branchiaux forment deux spirales égales (3). Quelquefois les filets sont sur deux rangs à chaque peigne (4). En d’autres encore l’un des deux peignes seulement est (1) M. Savigny laisse cette division dans les serpules, et en fait ses SErPULES sPIRAMELLES, dont ensuite M. de Blainville a fait son genre Srr- RAMELLE. (2) L’existence de cette agnifique espèce, et la nature calcaire de son tube sont incontesiables, malgré le doute exprimé; Dict. des Sc. nat., zu, p. 432, note. La Sabelle bispirale(Amphitrite volutacornis , Trans., Lipn., VIT, vu, en diffère fort peu. Je n’oserais affirmer que c’est la mème que Seb., I, xxix, 1, mal à propos citée par Pallas et Gmel., sous Serpula gigantea , car cette figure ne montre pas de disque. (3) Ce sont les Sarezres simples de Savigny. Amphitrite reniformis, Müll., vers XVI, ou T'ubularia penicillus, id., Zool., rxxxix, 1, 2, ou Terebella reniformis, Gmel.; — Amphitr. infundibulum, Montag., Trans., Linn., IX, vin; — ÆAmph. vesiculosa , id., ib., XI, v. (4) Ge soniles Sasezzx asrartæ , Sav., telles que Sabella grandis, Cuv., ou Zndica, Sav:; — Tubularia maSnifica , Shaw., Trans. Liun., ne VISE TUBICOLES. 193 ainsi contourné, et l’autre plus petit, enveloppe la base du premier (Sabella unispira , Cuv.; Spirographis spallanzanii, Viviani Phosph., Mar., pl. iv et v (1) ). Il y en a dont les branchies ne forment autour de la bou- che, qu’un simple entonnoir, mais à filets nombreux, serrés et fortement ciliés à leur face interne (2); leurs pieds soyeux sont presque imperceptibles. On en a décrit enfin qui n’ont que six filets disposés en étoile (3). Les TÉREBELLES. (TÉRESELLA. Cuv.) (4) Habitent, comme la plupart des sabelles, un tube fac- tice; mais il est composé degrains de sable, de fragments de coquilles; de plus, leurcorps a beaucoup moins d’anneaux et leur tête est autrement ornée. De nombreux tenta- cules filiformes, susceptibles de beaucoup d’extension , entourent leur bouche, et sur leur col sont des bran- chies en forme d’arbuscules et non pas d’éventail. Nous en avons plusieurs sur nos côtes, confondueslong- temps sous le nom de T'erebella conchilega, Gm. (Pall., Miscell., IX, 14-22), et remarquables pour la plupart par des tubes formés de gros fragments de coquilles, et dont l’ouverture a ses bords proiongés en plusieurs petites . (x) Ce sont les SABEzLES spirocraP#Es de Savigny. IN. B. Je ne sais à laquelle dé ces subdivisions doit être rapportée l_ 4m. phitrite ventilabrum, Gm., ou Saëella penicillus, Linn.; éd. XIT , à cause de l’imperfection de la fig d’Ellis , Corall., pl. xxx. (2) Sab. villosa, Cuv., esp. nouv. (3) Tubularia Fabricia , Gw., Fabr., Faun., Grœnl., p: 460; c’est le genre FaBniie de Blainv. (4) ‘Linnæus, ed. XIT, avait nommé ainsi un animal décrit par Kæhler, et qui pourrait appartenir à ce genre , parce qu ’ou croyait qu il perce les pierres. M. Lamarck a employé ce nom (An. sans vert., p. 324) pour une MNéreide et pour un Spio. Les Térebelles de Gmel., comprennent des ÆAmphinomes , des Néréides , des Serpules ; etc. Aujourd’hui MM. Savi- gny ; Montagu., Lamarck , Blainville, emploient ce nom comme moi et comme je l’avais proposé : Dict: des Sc. nat., II, p. 79. TOME II, 13 194 ‘ ANNÉLIDES branches formées des mêmes fragments, et servent à loger les tentacules. Le plus grand nombre a trois paires de branchies, qui, dans celles dont le tube a des branches, sortent par un trou qui leur est destiné (1). LES AMPHITRITES. (AMPHITRITE. Cuv.) (2) Sont faciles à rèconnaître à des pailles de couleur do- rée, rangées en peignes Ou en couronne, sur un ou sur plusieurs rangs, à la partie antérieure de leur tête, où elles leur servent probablement de défense, ou peut- être de moyen de ramper ou de ramasser les matériaux de leur tuyau. Autour de la bouche sont de très nom- breux tentacules, et sur le commencement du dos, de chaque côté, des branchies en formes de peignes. Les unes se composent des tuyaux légers, en forme de cônes réguliers, qu’elles transportent avec elles. Leurs pailles dorées forment deux peignes, dont les dents sont dirigées vers le bas. Leur intestin très ample et plusieurs fois replié, est d'ordinaire plein de sable (3). (x) Ge sont les Téreserzes simples de M. Savigny , telles que : Tereb. medusa , Sav., Eg., Annel., I, f. 3; — Ter. cirrhata, Gm., Müll., vers, XV ; — Ter. gigantea, Montag., Trans. Linn., XII, 1; — 7. nebu- losa, id., ibid., 12, 2 ; — 7°. consirictor, id., ibid., 13, 1 ; — 7°. Venus- ta , ib., 2; il en nomme aussi une 7°. cirrhata, ib., XII, 1; maïs qui ne paraît pas la même que celle de Müller. Ajoutez 7. variabilis, Risso, etc. IN. B. M. Savigny a encore deux divisions de térebelles, ses T. Payzeziæ, qui n’ont que deux paires de branchies, et ses T. Inaux qui n’en ont qu’une. Parmi ces dernières viendraient Amphitrite cristata, Müll., Zool. Dan., zxx, 1, 4; Amph. ventricosa, Bosc., vers , I, vi, 4-6. (2) Ce genre tel qu’il est dans Müller, Bruguières, Gmelin, Lamarck, comprend aussi des T'érebelles et des Sabelles. Je l’ai réduit en 1804 (Dict. des Sc. nat., II, p. 78), à ses limites ac- tuelles ; depuis lors M. de Lamarck a changé mes divisions en genres : ses Pecriammes el sés SABELLAIRES que M. Savigny appelle AmPHiCTÈNES et Hexmerces. Le nom d'AmPHiTRiTE est transporté par M. de Lamarck à mes Saseures. M. Savigny en fait au contraire un nom de famille. (3) Ce sont les Pecniwaimes de Lamarck ; les AmpicrÈNes de Savigny; TUBICOLES. 199 Telleestsur nos côtes l’Amphitriteauricoma Belgica, Gm, (Pall., Miscell., IX, 3-5), dont le tubé, de deux pouces de long,estformé depetitsgrainsrondsdediversescouleurs(r). La mer du Sud en produit une espèce plus grande (Amphitrite auricoma Capensis, Pall., Miscell. IX, 1-2), dont le tube, mince et poli , a l’air d’être transversalement fibreux, et formé de quelque substance melle et filante, desséchée (2). D’autres amphitrites habitent des tuyaux factices fixés à divers corps. Leurs pailles dorées forment sur leur tête plu- sieurs couronnes concentriques, d’où résulte un opercule qui bouche leur tuyau quand elles s’y contractent, mais dont les deux parties peuvent s’écarter. Elles ont un cirrhe à chaque pied. Leur corps se termine en arrière en un tube recourbé vers la tête, sans doute pour émettre les excré- ments. Je leur ai trouvé un gésier musculeux (3). Telle est le long de nos côtes L’Amphitrite à ruche. (Sabella alveolata. Gm. Tubipora arenôsa. Linn. Ed. XII. ) Ellis. Corall. XXXVI. Dont les tuyaux, unis les uns aux autres en une massé compacte, présentent leurs orifices, assez régulièrement disposés, comme ceux des alvéoles des abeilles (4). les Carxsonoxs d’Oken ; les Cisrèxrs de Leach. Ces perpétuels change- ments de noms ( et dans le cas actuel ils n’avaient pas même le prétexte d’un changement de limites dans le groupe }, finiront par rendre l’étude de la nomenclature beaucoup plus difficilé que celle des faits. (x) C’est la même que Sabella Belgica, Gm., Klein, tab., 1, 5, echi- nod., xxxu1, À, B, et que Amnph. auricoma, Müll., Zool. dan,, xxvt, dont Brug. à fait son Amphitrite doree. (2) C’est la même que Sabella chrysodon, Gm., Bergius, mém, de Stokh. 1765, IX, 1, 3; que Sabella Capensis , id., Stat., Müll., nat., Syst. VI, xix, 67, qui n’est qu’une copie de Bergius ; que Sabella indica, Abildgaardt, Berl. Schbr., IX , 1v. Voyez aussi Mart. Slabber, mém. de Flessing., I, 11, 1-3. (3) Ce sont les SarezrarEes de Lam.; les Hermerres de Savigny. (4) AV. B. C’est peut-être ici que doit venir l’Æmphitrite plumosu, de Fab., Faun., Grœnl., p. 288, et Müll.; Zool. Dan. , xc ; mais les des- criptions en sont si obscures et si peu d’accord entré elles que je n’ose là placer. M. de Blainville en fait son genre PHéruse. = C1 196 ANNÉLIDES Un autre ( Amph. ostrearia, Cuv.) établit ses tubes sur les coquilles des huîtres , et nuit beaucoup, dit-on, à leur propagation. Je soupconne que c’est à cet ordre qu’il faut rap- porter Les SyeHosTOMA. Otto. Qui ont à chaque articulation supérieurement un faisceau de soies fines , inférieurement une soiesimple, et à l’extrémité antérieure deux paquets de soies forteset dorées. Sous ces soies est la bouche, précédée d’un su- coir, entourée de beaucoupde filaments mous, qui pour- raient bien être des branchies, et accompagnée de deux tentacules charnus. On voit le cordon médullaire noueux au travers de la peau du ventre. Ils vivent enfoncés dans la vase (1). On avait jusqu’à ces derniers temps placé dans ce voisinage , | Les DenrALESs. ( DEnTArIUM. L.) | Qui ont une coquille en cône alongé, arquée , ou- verte au deux bouts, et que l’on a comparée en petit à une défense d’éléphant. Mais les observations récentes de M. Savigny et surtout de M. Deshayes (2), rendent cette classification très douteuse. Leur animal ne paraît point avoir d’articulation sen- sible, ni de soies latérales; mais il a en avant un tube membraneux dans l’intérieur duquel est une sorle de pied oud’opercule charnu et conique, qui en ferme l’ori- fice. Sur la base de ce pied est une tête petite etaplatie, et (x) Siphostoma diplochaitos , Oite ; — Siph. uncinata , Aud. et Edw. Littoral de la France, Annél., pl.ix, fig. 1. . (2) Monographie du genre Denraze, Mém. de la soc. d’Hist. nat. de Paris, t. II, p. 321. DORSIBRANCHES. 197 on voit sur la nuque des branchies en forme de plumes. Si l’opercule rappelle le pied des vermets et des siliquai- res, qui déjà ont été transportés dans la classe des mol- lusques, les branchies rappellent beaucoup celle des amphitrites et des térebelles.Des observations ultérieures sur leur anatomie et principalement sur leur système nerveux et vasculaire, résoudront ce problème. il y £n a à coquille anguleuse (1), ou striée longitudina- lement (2). D’autres à coquilles rondes (3). ————— …—_—_—_—_—_—_—_—_—_—— mm, DEUXIÈME ORDRE DES ANNÉLIDES. LES DORSIBRANCHES, Ont leurs organes et surtout leurs branchies dis- tribués à peu près également le long de tout leur corps, Ou au moins de sa partie moyenne. Nous placerons en tête de l’ordre les genres dont les branchies sont le plus développées. LES ARÉNICOLES. ( ARENICOLA. Lam.) (4) Ont des branchies en forme d’arbuscules sur les an- neaux de la partie moyenne de leur corps seulement; leur bouche est une trompe charnue plusou moins dilatable, (x) Dent. elephantinum , Martini, 1,1, 5, A; — D. aprinum, ib., 4, A; — D. striatulum , ib., 5,B; — D. arcuatum , Gualt., X, G; — D. sexangulum. (2) Dent. dentalis, Rumpf., Mus.; xu1, 6; — D. fasciatum , Martini, Conch., I, 1,3, B;— D. rectum, Gualt., X, H, etc. (3) Dent. entalis , Martini, 1,1,1,2,etc. (4) M Savigny a fait de ce genre une famille qu’il nomme Taéri- THUSES , et qui a été adoptée par ses successeurs. 198 ANNÉLIDES et on ne leur voit ni dents, ni tentacules, ni yeux, L’extrémité postérieure manque non-seulement des bran- chies , mais encore des paquets de soie qui garnissent le reste du corps; il n’existe de cirrhe à aucun anneau du corps. L’espèce connue, 4rénicole des Pécheurs ,Lam. , (Lum- bricus marinus , L.) Pall., Nov., Act., Petr. Il, 1, 19-29, est très commune dans le sable des bords de la mer, où les pêcheurs vont la chercher avec des bêches, pour s’en servir comme d’appât. Elle est longue de près d’un pied, de couleur rougeâtre, et répand, quand on la touche, une liqueur jaune abondante. Elle porte treize paires de bran- chies (1). LEs AMPHINOMES. (AMPHINOME. Brug.) (2). Ont sur chacun des anneaux de leur corps, une paire de branchies en forme de houppe ou de panache plus ou moins compliqué, et à chacun de leurs pieds deux paquets de soies séparés, et deux cirrhes. Leur trompe n’a point de machoires. M. Savigny les diviseen y Cuzors. (CuaLorra. Sav.) Qui ont cinq tentacules à la tête et les branchies en forme de feuille tripinnatifide. La mer des Indes en produit une, l’Amphinome cheve- lue, Brug. ( Terebella flava, Gm.) Pall., Miscell. VII, 7-11, extrêmement remarquable par ses longs faisceaux de soies couleur de citron , et par les beaux panaches pour- pres de ses branchies. Sa forme est large et déprimée ; elle porte une crête verticale sur le museau. (1) Aj. Arenicol. clavata, Ranzani, dec., 1, p. 6, pl. 1,.f. 1 ; si toutéfois c’est une espèce distincte. | (2) Ce genre a été retiré avec raison par Bruguières, des APHRODITES de Pallas, et des Téreserces de Gmelin; il est pour M. Savigny le type d’une famille qu'il nomme AmPmiNomes, et qui est aussi adoptée’ par ses successeurs. DORSIBRANCHES, 199 Et en PLéiones ( PLEïone. Sav. Ampninome. Blainv.) Qui avec les mêmes tentacules, ont des branchies en forme de houppes. Elles sont aussi de la mer des Iudes, et il y en a de fort grandes (1). Il y ajoute les Euparosines (EuPurosine, Sav.(2)), qui n’ont à la tête qu’un seul tentacule, et dont les branchies en ar- buscules, sont très développées et compliquées. MM. Audouin et Edwards rapprochent des amphinomes les HipponoËs, qui, dépourvues de caroncule , n’ont à cha- cuu de leurs pieds qu’un seul paquet de soies et un seul cirrhe. On en a une espèce du port Jackson, Hipponoe Gaudi. chaudii, Ann. des Sc. nat., t. XVIII, pl. vr. Les Eunices. Cuv. (3). Ont aussi des branchies en forme de panaches, mais leur trompe est puissamment armée par trois paires de machoires cornées différemment faites; chacun de leurs piedsa deux cirrhes et un faisceau de soies ; leur tête porte cinq tentacules au-dessus de la bouche, et deux à la nuque. Quelques espèces seulement montrent deux petits yeux. La mer des Antilles en a une de plus de quatre pieds de (1) Terebella carunculata, Gm., Aphr. car., Pall., Miscell., VIII, 12-13 ; — Ter. rostrata , ib., 14-18 ; — Ter. complanata , ib., 19-26; — Pleione aleyonia, Sav., Eg., Annél., If, f. 3. (2) Euphrosine laureata, id., ib., f. 1; — Æ. mirtosa, id,, ib., 2. IN. B. C’est aussi près des amphinomes que doit venir le genre Ams- TÉNIE , Sav. Eg., Annel., pl. 2, f. 4; mais il n’est établi que sur un in- dividu mutilé. (3) Eunice, nom d’une néréide dans À pollodore. M, Savigny en fait le nom d’une famille et donne au genre le nom de Léonice. M. de Blain- ville a changé ces noms, d’abord en Branchionereüle, et aujourd’hui en Neréidonte. 200 ANNÉLIDES long (Eun. gigantea, Cuv.), qui est la plus grande anne- lide connue. : . Hy en a sur nos côtes plusieurs moirs considérables (1). M. Savigny en distingue sous le nom de Marpuises , les espèces ‘d’ailleurs très semblables, mais qui manquent des deux tentacules de la nuque; leur cirrhe supérieur est très court (2). Une espèce au moins très voisine (IV. tubicola, Mull., Zool., Dan, 1, xvim, 1-5) babite un tube corné (3). Après ces genres à branchies compliquées, on peut placer ceux où elles se réduisent à de simples lames, ou même à de légers tubercules, ou enfin dans lesquels les cirrhes seuls en tiennent lieu. Il y en a qui tiennent encore aux eunices par la forte armure de leur trompe et par leurs antennes en nombre impair. Telles sont ; Les Lysipices. Sav. Qui avec des machoïires semblables à celles des eunices, ou même plus nombreuses, et souvent en nombre impair, n’ont que trois tentacules et des cirrhes pour toutes * branchies (4). e (1) Nereis Norvegica, Gm., Müll., Zool., Dan., I, xxx, 1 ; — 1. pinnata , ib., 2; —"IV. cuprea, Bosc., vers., 1, v, 1; — Leodice gallica, et L. hispanica, Sav. — Aj. Leod. antennata, Sav., Annel., v, 1. — Eun. bellii, Aud. et Edw., Littoral de la France , Annél., pl. ur, fig. 1-4: —Eun. harassi, ib., fig. 5-11. s (2) Ner. sanguinea, Montag., Trans., Linn., XI, pl. 3. (3) C’est probablement auprès des eunices que doit venir le MVereis crassa, Müll., Verg., pl. xu1, que M. de Blainville, sans l’avoir vue; pro- pose de: reporter au genre Ereoxe de M. Savigny, lequel aurait cepen- dant des branchies toutes différentes. (4) Lysidice Valentina, Sav.; — L, Olympia, id.; — L. galatina, id., Eg. Annel,, p. 53. DORSIBRANCHES. 201 Les AcLaures. Sav. Ont aussi des mâchoires nombreuses et eu nombre impair,” sept, neuf, etc.; mais elles manquent de tentacules, ou les ont tout-à-fait cachés; leurs branchies sont aussi réduites à leurs cirrhes (1). Les NéRÉIDES proprement dites. (NEREIS. Cuv. Lyconis. Savign.) Ont des tentacules en nombre pair attachés aux côtés de la base de la tête , un peu plus en avant deux autres biarticulés, entre lesquelsen sont deux simples; ellesn’ont qu’une paire de mâchoires dans leur trompe ; leurs bran- chies ne forment que de petites lames sur lesquelles rampe un lacis de vaisseaux ; il y a en outre à chacun de leurs pieds deux tubercules, deux faisceaux de soies, un cirrhe dessus et un dessous. Nous en avons sur nos côtes un assez grand nombre (2). Auprès de ces néréides viennent se grouper plu- sieurs genres également à Corps grêle et à branchies réduites à de simples lames ou mêine à de simples ! (1) Je réunis les Acraures et les OEnowes de Savigny ; et même cer- taines espèces sans tentacules que MM. Audouin et Milne Edward , lais- sent dans les lysidices. Aglaura fulgila, Eg. Annel., v, 2; — OEñnone lucida , ib., f. 3. (2) Mereis versicolor, Gm., Müll., Würm., VI; — . fimbriata, id, VIII, 1-3; — JV. pelagica, xd, VIT, 1-3 ; — T'erebella rubra , Gm., Bommé, mém. de Flessing, VI, 355, fig., #, À. B.; — Lycoris Ægyp- tia, Eg., Annel., pl. 1v, f. 1; — Lycoris nuntia ,id., ib., f. 2; — IVer. beaucoudraisü, Aud. et Edw., Littor. de la France, Annél., pl 1v, fig. 1-7; — IVer. pulsatoria , ib., fig. 8-13. IV. B. Les Vereis verrucosa , Müller, vers , pl. vn, et Zncisa , Oit., Fabric., Soc. d’hist. nat. de Copenh., V, ire part., pl, 1v, £. 1 — 3 pa- raissént avoir la tête des lycoris, mais de longs filaments au lieu de brau- chies; elles ont hesoin d’un nouvel examen. 202 ‘ANNÉLIDES filets ou tubercules. Plusieurs manquent de mâchoires ou de tentacules. Les Payzronoces. Sav. (Nererpayzues. Blainv.) Ont, comme les Néréides propres, des tentaculesen nombre pair aux côtés de la tête, et de plus quatre ou cinq petits en avant. Où leur voit des yeux; leur trompe grande et garnie d’un cercle de très courts tubercules charnus, ne montre point de mâchoires, et ce qui surtout les distingue, leurs branchies sont en forme de feuilles assez larges, se recouvrant sur une rangée de chaque côté du corps, sur lesquelles on voit ramper des vaisseaux très ramifiés (1). LEs ALCIOPES. Aud. et M. Edw. Ont à peu près la bouche et les tentacules des phyllo- doces;. mais leurs pieds présentent, outre le tuber- cule qui porte les soies et les deux cirrhes foliacés ( ou branchies), deux tubercules branchiaux qui en oc- cupent les bords supérieur et inférieur (2). (1) MWereis lumellifera Atlantica, Pall., nov. act., Pétrop., IX, pl. v, f. 11-18., peut-être la mème que la Véreiphylle de Pareto, Blainv., Dict. des Sc. nat. ; — N. flava, Ott. Fabr., Soo. d’hist. nat. de Copenh., V, prem. part., pl. iv, f. 8-10. AN. B. N. viriis, Müll., vers, pl. x1, dont M. Savigny, Nr vue, propose de faire le genre EuzazrA; et les deux Eunomia de M. Risso,, Europ. mérid., 1v, p. 420, me paraissent aussi des phillo- doces; peut-être même faut-il y rapporter le ereis, pinnigera , Mon- tag., Trans., Linn., IX, vi, 3; et le /Vereis stellifera, Müll., Zool., Dan,, pl. zx, f. 1. dont M. Savigny, sans l'avoir vue, propose de faire un genre sous le nom de Lrpipra; et le A. longa , Ott., Fab., que M: Sav. place avec le ÆV, flava | dans son genre ETEoxE : toutes ces an- uelides auraient besoin d’être examinées de nouveau d’après la mé- thode détaillée de M. Savigny. Il ne faut pas confondre ces phillodoces de M. Savigny, avec celles de M. Ranzani, qui sont voisines des aphrodites et surtout des polynoës. (2) Alciopa Reynaudi, Aud. et Edw. De l’Océan atlantique. — Le prétendu UVais, Rathke, Soc. d’hist nat. de Copenh., V, prem. part., lp. ru, f 15, pourrait bien être une alciope, DORSIBR ANCHES. 203 Les Srro. Fab. et Gmel. Ont le corps grêle , deux très longs tentacules qui ont l’apparence d’antennes, des yeux à la tête, et sur chaque segment du corps une branchie de chaque côté en forme de filament simple. Ce sont de petits vers de la mer du Nord qui habitent des tuyaux membraneux (1). Les SYLLIS. Sav. Ont des tentacules en nombre impair , articulés en chape- lets, ainsi que les cirrhes supérieurs de leurs pieds, qui sont fort simples et n’ont qu’un paquet de soies. Il paraît qu’il y a des variétés relativement à l’existence de leurs mâchoires (2). Les Guycëres. Sav. Se reconnaissent à ce que leur tête est en forme de pointe charnue et conique, qui a l’apparence d’une petite corne, et dont le sommet se divise en quatre très petits tentacules à peine visibles. La trompe de quelques-unes a encore des mâchoires ; on dit qu’en d’autres on ne peut l’aperce- voir (3). Les Nepuruys, Cuv. Avec la trompe des phyllodoces, manquent de tentacules, et ont à chaque pied deux faisceaux de soies très séparés, entre lesquels est un cirrhe (4). (1) Spio seticornis, Out., Fabr., Berl., Schr., VI, v, 1-7: —Spio fili- cornis , ib., 8-12. Les Pozynores, Bosc., vers., I, v, 7, me paraissent appartenir à ce genre. $peio, nom d’une néréide. (2) Syllis monilaris, Sav., Eg., Annel., IV, f. 3, copié Dict. des Sc. nat. IV. B. Le Vereis armillaris , Müll., vers., pl. 1x, dont M. Savigny, sans l’avoir vue , propose de faire un genre qu’il nomme Lycastis, a des tentacules.et des cirrhes en chapelets comme les syllis; mais ses tentacules sont représentés en nombre pair. Elle a aussi besoin d’un nouvel examen, (3) Mereis alba, Müll, Zool., Dan,, xx, 6, 7 ; — Giyc. Meckelü, Aud.et Edw., Littor. de la France, Annél., pl. vi, fig. 1. (4) Nephthys hombergü, Cuv,, représ. dans le Dict. des Sc. nat, 204 ANNÉLIDES Les LOMBRINÈRES: Blainv. Manquent de tentacules ; leur corps, très alongé, n’a à chaque article qu’un petit tubercule fourchu , duquel sort un petit paquet de soies. S’il y a un organe exté- rieur de respiration , il ne peut être qu'un lobe supé- rieur de ce tubercule (1). Les Aricres. Sav. Manquent de dents et de tentacules. Leur corps, qui est alongé, porte sur le dos deux rangées de cirrhes lamelleux, et leurs pieds antérieurs sont garnis de crêtes dentelées qu’on ne retrouve pas dans les autres pieds (2). Nos côtes de l’Océan ont des espèces de plusieurs de ces genres. Les Hésiones. Ont le corps court, assez gros, composé de peu d’anneaux mal prononcés; un très-long cirrhe qui fait probablement fonction de branchies, occupe le dessus de chaque pied; qui en a un autre inférieur, et un paquet desoies; leur trompe (1) Wereis ebranchiata, Pall., Nov. act,, Pétrop., IL, pl. vr, f. 2; — Lombrinère brillant, Blainv., pl. du Dict. des Sc. nat. ; — Lumbricas Jragilis, Müll,, Zool., dan., pl. xxu, dont M. de Blainville fait, mais ayec doute, son genre SCOLETOME. IN. B. Les Scorerèrss , Blainv. , qui ne sont connus que par la fig. d’Abiüdgaardi (Lumbricus squamatus , Zool., dan., IV, czv, 1-5), ont le corps très grèle , les anneaux très nombreux ; à chacun un cirrhe ser- vant de branchie , et deux faisceaux de soies , dont l’inférieur semble sortir d'un repli de peau comprimé comme une écaille, leur tête n’a ni machoires ni tentacules. (2) Ar. Cuvieri, Aud. et Edw., Litt. de la France, Annél., pl. vu, fig. 5-15. Le Lumbricus armiger, Müll., Zool., dan., pl. xx, f£. 4 et 5, dont M. de Blainville, sans l’avoir vu , propose de faire un genre sous le nom de Scocopse , paraît manquer de dents et de tentacules, et porter sur ses premiers segments de simples petits faisseaux de soies courts, et sur les autres un verrue bifide , une petite soie, et une lame branchiale , longue et pointue. 2 DORSIBRANCHES. 209 est grande et sans mâchoires ni tentacules. Nous en avons de la Méditerranée (1). Les OPHÉLIES. Say. Ont le corps assez gros et court, les anneaux peu marqués , les soies à peine visibles, de longs cirrhes ser- vant de branchies sur les deux tiers de sa longueur; la bouche contenant à son palais une crête dentelée, ses lèvres entourées de tentacules, dont les deux supérieurs sont plus grands que les autres (2). Les CIRRHATULES. Lam. Ont un très long filament servant de branchies et deux petits paquets de soie à chacune des articulations de leur corps, qui sont fort nombreuses et fort serrées, il y a de plus un cordon de longs filaments autour de sa nuque. Sa tête peu marquée n’a ni tentacule ni mâ- choires (3). LEs PALMYRES. (PALMYRE. Sav.) Se reconnaissent à leurs faisceaux supérieurs dont les soies sont grandes, aplaties, disposées en éventail, et brillent comme l’or le mieux poli; leurs faisceaux infé- rieurs sont petits; leurs cirrhes et leurs branchies peu 5 ——— .(1) Hesione splendida, Sav., Eg., Annel.; pl. ui,f.3; — H. festiva, id. ib., pag. 41; — Hes. pantherina , Risso, Eur. mér., 1v, p. 418. (2). B, C’est probablement dans ce voisinage que doivent venir les IVe- reis prismatica , et bifrons, dit Fabric., Soc. d’hist. nat. dé Copenh., V, prem. part., pl. 1v, pag. 17-23. (3) Lumbricus cirrhatus, Où, Fabr., Faun., Grœnl., f. 5, dont la Terebella tentaculata, Montag., Lin., Trans., IX , vi, et le Cirrui- NèRE filigére, Blainv., pl. du Dict. des Sc., N. ne me paraissent pas dif- férer par le genre ; — Cirrh. Lamarkü , Aud. et Edw., Littoral de la France, Annélides, pl. vu , fig. 1-4. 208 ANNÉLIDES marquées ; elles ont le corps alongé, deux tentacules assez longs et trois fort petits. On n’en connaît qu’une de l’Ile de France, longue d’un à deux pouces ( Palmyra aurifera , Sav.'). LES APHRODITES. ( APHRODITA. L.) Se reconnaissent aisément dans cet ordre aux deux rangées longitudinales de larges écailles membraneuses qui‘recouvrent leur dos, auxquelles par une assimila- tion peu motivée on a donné le nom d’élytres, et sous lesquelles sont cachées leurs branchies, en forme de pe- tites crêtes charnues. Leur corps est généralement de forme aplatie, et plus court et plus large que dans les autres annélides. On ob- serve à leur intérieur un œsophage très épais et muscu- leux susceptible d’être renversé en dehors comme une trompe , un intestin inégal, garni de chaque coté d’un grand nombre de cœcum branchus, dont les extrémités vont se fixer entre les bases des paquets de soie qui ser- vent de pieds. M. Savigny y distingue les HaziTRÉES, qui ont trois tenta- cules, etentre deux une très petite crête, et qui manquent de mâchoires. Nous en avons une sur nos côtes qui est l’un des ani: maux les plus admirables par leurs couleurs, l’Aphrodite hérissée (Aphrodita aculeata, L.), Pall, Misc., VIF, 1-13. Elle est ovale, longue de six à huit pouces; large de deux à trois. Les écailles de son dos sont recouvertes et cachées par une bourre semblable à de l’étoupe, qui preud nais- sance sur les côtés. De ces mêmes côtés naissent des grou- pes de fortes épines, qui percent en partie l’étoupe, des faisceaux de soies flexueuses, brillantes de tout l’éclat de l'or, et changeantes en toutes les teintes de l'iris. Elles ne le cèdent en beauté ni au plumage des colibris, ni à ce que les pierres précieuses oni de plus vif. Plus bas est un tubercule d’où sortent des épines en trois groupes, et de DORSIBRANCHES. 207 trois-grosseurs différentes, et enfin un cône charnu. On compte quarante de ces tubercules de chaque côté, et entre les deux premiers sont deux petits tentacules char- nus. Il y a quinze paires d’écailles larges, et quelquefois boursoufflées, sur le dos, et quinze petites crêtes bran- chiales de chaque côté. Il ya de ces Hazrrmées qui n’ont point d'étoupes sur le dos (1) , et nos mers en produisent une espèce ( 4phr. kys= triæ , Sav.) (2). Une autre subdivision des aphrodites est celle Des Pozynoz. Sav. (Eumotre. Oken.) Qui n’ont point d’étoupes sur le dos ; leurs tentacules sont au nombre de cinq, et leur trompe renferme des mâchoires cornées et fortes. Nous en avons plusieurs petites espèces sur nos côtes (3). Les Sicaziows, Aud. et Miln. Edw., sont d’une forme bien plus alongée que les autres aphrodites ; ils ont des cirrhes à tous les pieds (4). Les Acoéres des mêmes, ont des cirrhes qui alternent avec les Élytres dans une grande longueur (5); leurs mä- choires sont plus fortes et mieux dentées; les Antilles en (1) Ce sont les Halithées hermiones de M. Savigny , dont M. de Blain- ville a fait son genre HERMIONE. (2) Littoral de la France, Annél., pl. r, fig. 1-0. (3) Aphr. squamata, Pall., misc., Zool., VII, 14, Littor. de la France, Annél., pl.1, fig, 10-16; — Polyn. lævis, Aud, et Edw., ïb. , pl. ni, fig. 11-18; — Æphr. punctata, Müll., vers, xur; — ÆAphr. cirrhosa, Pall.; misc., Zool., VIIT, 3-6 ; — Æphr. lepidota, id., ib., 1-2; — Aphr. clava, Montag., Tranus., Linn., IX, vir,-qui est au moins bien voisine d’ÆAphr, plana, Müll., vers, xix; — Polynoë impatiens; Sav., Eg., Annel., pl., 3,f. 2; — Polynoë muricata , id., ib., f. 1. (4) Sigalion Mathildæ, Aud. et Edw., Littor. de la France , Annél. (5) Acoëtes Pleei, Aud. et Edw., Collect. du Mus. 208 ANNÉLIDES possèdent une grande espèce qui habite dans un tuyau de cousistance de cuir (1). Nous ne pouvons placer qu'ici un nouveau genre tres singulier , que je nomme CHzæToPTÈèRE. (CHÆTOPTERUS. Cur.) A bouche sans mâchoires ni trompe, garnie en dessus d’une lèvre à laquelle s’attachent deux très petits ten- tacules. Ensuite vient un disque avec neuf paires de pieds, puis une paire de longs faisceaux soyeux comme deux ailes. Les branthies en forme de lames sont atta- chées plutôt en dessous qu’en dessus, et règnent le long du milieu du corps. On en a une espèce (Chætopterus pergarentaceus , Cuv.) longue de huit ou dix pouces, et qui habite un tuyau de substance de parchemin. Elle est de la mer des An- tilles (2). (1) MN. B. La Phyllodoce maxillosa, de M. Ranzani, nommé Porxo- DonTE , par Reïnieri , et Eumolpe maxima, par Oken, paraît fort voisine de l’Acorres; sa trompe, ses mâchoires sont les mêmes, et ni l’un ni l’autre genre n’a peut-être été décrit sur des individus assez complets. Au surplus il reste encore beaucoup d’annélides trop imparfaite- ment décrites pour pouvoir être bien caractérisées; telles que /Vereis cœca, Fabr., Soc. d’hist. nat. de Copenh., prem. part. , pl. 1v, f. 24-28; — NN. longa, ïid., ib., f 11-13; — JV. aphrodiüoïdes, ib., 4-5; ib., f. 11-13; — Branchiarius quadrangulatus, Montag., Trans., Lin., XIT, pl. x1v, f. 5; — Diplotes hyalina. id., ib., f. 6 et 7; et le pré- tendu Æirudo branchiata, d’Archib., Menzies, Trans., Lin., I, pl. xvnr, f. 3. Je n’ai point placé non plus, faute d'en avoir pu renouveler l’exa- men, les Myrrawes, ni deux ou trois autres des genres de M. Savigny. (2) Elle sera décrite plus en détail par MM. Audouin et M. Edw., dans les Annales des Sciences naturelles. ABRANCHES. 20g TROISIÈME ORDRE DES ANNÉLIDES. LES ABRANCHES. N'ont aucun organe de respiration apparent à l’extérieur, et paraissent respirer , les unes , comme les lombrics, par la surface entière de leur peau ; les autres, comme les sangsues , par des cavités in- térieures. On leur voit un système circulatoire clos, rempli le plus souvent de sang rouge , et un cordon nerveux noueux, comme dans toules les anné- lides (1). Il y en a qui ont encore des soïies servant au mouvement , et d’autres qui en sont dépourvues, ce qui donne lieu à établir deux familles. La première famille, celle D£s ABRANCHES SÉTIGÈRES , ou POURVUES DE SOIrS. Comprend les Iémbries et les naïdes de Linnæus. Les Lomsrios. (LumBricus. L.) Vulg. fers de terre. Caractérisés par un corps long, cylindrique , divisé par des rides en uu grand nombre d’anneaux et par une bouche sans dents, ont dû être subdivisés. Les LomBrics proprement dits. (Lumpsrious. Cuv.) Manqueut d’yeux, de tentacules , de branchies et de (1) J’oyez sur l'anatomie et la physiologie des annélides abrauches ; lemémoire de M. Ant. Dugès , inséré dans les annales des sciences na= turelles de sept. 1828. TOME III. 14 210 ANNELIDES cirrhes ; un bourrelet ou renflement sensible, surtout au temps de l’amour, leur sert à se fixer l’un à l’autre pen- dant la copulation. A l’intérieur on leur voit un intestin droit , ridé , et quelques glandes blanchâtres vers le de- vant du covps qui paraissent servir à la génération. Il est certain qu'ils sont hermaphrodites; mais il se pourrait que leur rapprochement ne servit qu’à les exciter l’un et l’autre à se féconder eux-mêmes. Selon M. Montègre, les œufs descendent entre l'intestin et l’enveloppe ex- térieure, jusqu’autour du rectum , où ils éclosent. Les petits sortent vivants par l’anus. M. L. Dufour dit au contraire qu'ils font des œufs analogues à ceux des sang- sues. Le cordon nerveux n’est qu’une suite d’une in- finité de petits glanglions serrés les uns contre les autres (1). M, Savigny les subdivise encore. Ses Entérions ont sous chaque anneau quatre paires de petites soies, huit en tout. Chacun connaît le er de terre ordinaire ( Lumbricus terrestris, L.), à corps rougeâtre, atteignant près d’un pied de longueur, à 120 anneaux et plus. Le renflement est vers le tiers antérieur. Sous le seizième anneau sont deux pores dont on ignore l’usage. Cet animal perce dans tous les sens l’humus , dont il avale beaucoup. Il mange aussi des racines, des fibres ligneuses, des parties animales, etc. Au mois de juin il sort de terre la nuit pour chercher son semblable et s’accoupler (2), (x) Conf. Montègre, Mém. du Mus., 1, p. 242, pl. xti, et Léon Dufour, Ann. des Sc. nat.,V, p. 17, et XIV, p. 216 et pl. xu, B, f. 1-4. Voyez aussi le Traïtc de M. Morren, de Lumbrici terrestris historid natural nec non anatomicd. Bruxelles 1829, 4°. (2) Ce que je dis dans le texte, est commun à beaucoup d'espèces, que M. Savigny a le premier distinguées. 11 en a caractérisé jusqu’à vingt. Voyez mon analyse des trayaux de l’Académie des Sciences ; ABRANCHES. 211 Ses Hyrocxows en ont en outre une impaire sur le dos de chaque anneau. On n’en connaît que d'Amérique (1). MM. Audouin et Milne-Edwards en distinguent aussi les Tropnowirs, qui porterit sur chaque anneau quatre faisceaux de soies courtes, et à l’extrémité antérieure un grandnombre . de soies longues et brillantes qui entourent la bouche (2). Les Naïpes. (Naïs. L.) Ont le corps allongé et les anneaux moins marqués que les lombrics. Elles vivent dans des trous qu’elles se creusent dans la vase, au fond de l’eau, et d’où elles font sortir la partie antérieure de leur corps qu’elles re- muent sans cesse. On voit à plusieurs à la tête des points noirs que l’on peut prendre pour des yeux. Ce sont de petits vers, dont la force de reproduction est aussi éton- nante que celle des hydres ou polypes à bras. Il en existe plusieurs dans nos eaux douces. Les unes ont des soies assez longues (3), Et quelquefois une longue trompe en avant (4), Ou plusieurs petits tentacules à l’extrémitépostérieure (5). DA den bu she PU eE AO ORQ RE on Pres PEIRS CNE IES SAN année 1821, M. Dugès en distingue six; mais qu'il ne rapporte pas exac- tement à celles de M. Savigny. AN. BR. Müller et Fabricius, parlent de lombrics à deux soies par an- meau, dont Savigny propose de faire son genre Crirezuto, ( Lumbr. minutus , Fabr., Faun., Grœnl., f. 4), et de lombrics à 4 et à 6 soies ; mais leurs descriptions déjà anciennes auraient besoin d’être confirmées et complétées avant que l’on puisse classer leurs espèces. (:) Hypogæon hirtum, Sav., Eg., Annel,, p. 104, (2) Trophonia barbata , Aud. et Edw., Littor. de la France, Anmél., pl:x, f. 13-15. (3) Mais elinguis, Müll, Würm., I; — IN. littoralis, id., Zool., dan., zxxx. (4) Mais proboscidea , id.; Würm., I, 1-4, dont M. de Lamarck fait son genre STYLARIA. (5) Maïs digitata, Gm. céca, Müll., ib., V, dont M. Oken fait son genre Proro: : 14* 212 ANNÉLIDES D’autres ont des soies très courtes (1). - f « 4 On pourrait rapprocher de ce genre certainës annelides rapportées jusqu'ici aux lombrics, qui se fabriquent des tubes de glaise, ou de débris, où elles se tiennent (à). LES CLIMÈNES. Savigny. Paraissent aussi appartenir à cette famille. Leur corps assez gros, de peu d’anneaux, porte sur la plupart une rangée de soies fortes et un peu plus haut du côté dorsal un faisceau de soies plus fines. Leur tête n’a ni tentacules ni appendices. Leur extrémité postérieure est tronquée etrayonnée, elles habitentaussi des tuyaux. (3) La deuxième famille, ou celle Des ABRANCHES SANS SOIES, Comprend deux grands genres, l’un et l’autre aquatiques. Les SANGSUES. (H1RUDO. L.) Ont le corps oblong, quelquefois déprimé, ridé trans- versalement; la bouche est entourée d’une lèvre, et l'extrémité postérieure munie d’un disque aplati, pro- pres l’un et l’autre à se fixer aux corps par une sorte de (x) ais vermicularis, Gm., Roœs., IT, xcum, 1-7 ; — IV. serpentina, id., xeu, et Müll,, IV, 2-4 ; — Lumbricus tubifex, Gm., Bonnet, vers d’eau donce, TIT, 9, 10, Müll., Zool., dan., Lxxxiv ; — Lumbr. Linea- tus, Müll., Würm., III, 4-6. (2) Lumbricus'tubicola, Müll., Zool., dan., zxxv ; — Lumbr. sabel- laris, ib., civ, 5. M. de Lamarck les réunit avec le ]Vaïs tubifex yet en fait son genre TuBiFEx; mais il est nécessaire d’en faire un nouvel examen. (3) Clyÿm. amphistoma, Sav., Ég., Annél., pli, fig. ;— CL lum- bricalis Ot., Fabr., Aud. et Edw., Littor. dela France, Annél., plux, fig. 1-6; — Cl. Ebiensis, Aud. et Edw., ib., fig. 8-12. ABRANCHES. 213 succion , et servant à la sangsue d’organes principaux de mouvement; car après s'être allongée, elle fixe l’extré- mité antérieure et en rapproche l’autre qu'elle fixe à son tour pour porter la première enavant. On voit dans plusieurs en dessous du corps deux séries de pores , ori- fices d’autant de petites poches intérieures que quelques naturalistes regardent comme des organes de respiration bien qu’ils soient la plupart du temps remplis d’un fluide muqueux. Le canal intestinal est droit, boursouflé d’es- ‘pace en espace, jusqu'aux deux tiers de sa longueur, où il a deux cœcums. Le sang avalé s’y conserve rouge et sans altération, pendant plusieurs semaines. Les ganglions du cordon nerveux sont beaucoup plus séparés qu'aux lombries. Les sangsues sont hermaphrodites. Une grande verge sort sous le tiers antérieur du corps, et la vulve est un peu plus en arrière, Plusieurs rassemblent leurs œufs en cocons, enveloppés d’une excrétion fibreuse (1). On les a subdivisées d’après des caractères dont les princi- paux sont tirés de leurs organes de la bouche. Dans les SANGsuEs proprement dites (Sancuisuea. Sav. ) (2) Le suçoir antérieur a sa lèvre supérieure de plusieurs segments ; son ouverture est transversale, et il contient (1) Voyez Mémoires pour servir à l’Hist. nat. des sangsues, par P. Thomas ; un Mém, de M. Spix, parmi ceux de l’Acad. de Bavière pour 1813; et un autre de M. Carena, dans le vingt-cinquième vol. de i’Ac;, de Turin ; mais surtout le Systéme des Annelides par M. Savigny et la Monographie des hirudinées, par M: Moquin Tandon, Montpellier ; 1826 , in-4o. Consultez aussi l’Essai d'une: monographie de la famille des Hirudinées, extrait du Dict. des Sc. nat., par M. dé Blainville. Rays, 1827; in-8o, et l’art, SaxcsuE de ce Dict.-par M. Audouin. (2) M. de Blainville change ce nom en Jarrosrezta. Voyez, sur Fe diverses sangsues médicirales!, les fig. de MM. Carena, Acad, de Turib,, t xxv, pl. xt, et Moquin-Tandon:, pl. v. 214 ANNÉLIDES trois mâchoires armées chacune sur leur tranchant, de deux rangées de dents très fines, ce qui leur donne la faculté d’entamer [a peau sans y faire de blessure dangereuse; on leur voit dix petits points que l’on a regardés comme des yeux. Tout le moude connaît la Sangsue médicinale ( Hirudo medicinalis, L.), si utile instrument pour les saignées lo- cales. Elle est d'ordinaire noirâtre, rayée dejaunâtre en dessus ;, jaunâtré tachetée de noïren dessous. Cn là trouve dans toutes les eaux dormantes. Les Hæmoris, Sav. (1), en différent parce que leurs mä- choirés n’ont que des dénts peu nombreuses et obtuses. La Sangsue des chevaux. ( Hirido sanguisuga. L. Hæmop. sanguisorba. Sav.Moq-Taänd. pl. :v.f. 1. Car. pl. x. f.7.) Beaucoup plus grande, et toute d’un noir-verdätre; on l’a “dite quelquefois dangereuse par les plaies qu’elle cause (2). “Les Boezzes, Sav. (3),n’ont que huit yeux,et leurs mâ- choires maïñquent absolument de dents. Il y én a une dans le Nil (BA. Nilotica, Ep., Annél., pl: v., f. 4). Les NePnezis, Sav. (4), n’ont aussi que huit yeux, leur bouche n’a intérieurement que trois plis de la peau. d (1) M. de Blainville change ce nom en HxrorDEzze. (2) C’est une chose singulière que la diversité des opinions sur la fa- culté que cctte sangsue des chevaux aurait de tirer du sang. Linnéüs dit que neuf peuvent tuer un cheval. MM. Huzard et Pelletier au contraire, dans un Mémoire ad hoc présenté à Institut et inséré dans le Journal, dé Pharmatie, mars 1825 , assurent pis “attaque aucun animal ver- tébré M. de Blainville pense que c’est qu’on l’a confondu avec une‘espèce très voisine, la Sangsue noire, dont il fait nn type d'un genre qu'il foime PséunorpezrA , et dont les mâchoires ne seraient que des plis de la peäu Sans aucunes dents. Je crois que ce fait mériterait wun nouvel examen. L'une et l’autre espèce dévore avec avidité les Ilombrics: {3)M. Moquin-Tandon change cenom en Lruvaris, B. (4) M. de Bléinv: les nomme Errorneuzes. M. Oken les avait appelées auparavant Herzoô. Telle: sont : ir. vulgaris,-L., ou Æ. octoculata, Bergm ; Mém. deStokh., 1955, pl.vi, f: 5-8: N. atomaria, Caren., L., C., pl. xu. Voyez aussi la pl. vr de M. Moquin-Fandon. ABRANCHES. 215 Il y en.a dans nos eaux plusieurs petites espèces; on croit devoir eu distinguer Les Trocméties. Dutrochet. (1) Qui n’en diffèrent que par uu renflement à l’endroit des organes génitaux. Nous en avons uue espèce qui va souveut à terre pour- suivre les lombrics, Geobdella trochetii, Blainv., Dict. des Sc. nat.; Hirud., pl.1v,f. 6. M. Moquin-Tandon, sous le nom d’Auzasrome,en décrit même un sous-genre, dont la bouche aurait seulement des plis longitudinaux et assez nombreux, Aulast. nigrescens, Moq.-Tand., pl. vi, f. 4. A la suite des néphélis viennent se placer les Branonio- spéuues de M. Odier, remarquables par les mâchoires au ombre de deux, et l'absence des yeux. On en connaît une espèce qui vit sur les branchies de l’écrevisse (2). Toutes ces subdivisions ont le suçoir antérieur peu séparé du corps; dans les deux suivantes, il s’en distingue nettement par un étranglement, ne se compose que d’un segment unique, et a l'ouverture transversale. Les Hæmocuaris (3), Sav, , ont , avec cette conformation, huit yeux, le corps grêle et les anneaux peu distincts. Leurs mâchoires sont des points saillants, à peine visibles; elles ñe agent point, marchent à Ja-manière des chenilles dites pgéomètres, et s’attachent surtout aux poissons. Nous en avons une assez fréquente sur les cyprins, Hirudo piscium, L., Rœsel, Il, xxxn (4). » (1). M. deBlainy. change ce nom en GFOBDELLE: (2) Branchiobdella Astaci, Od., Mém. de Hi Soc, d'Hist: nat. de Paris, tom. I, pl. 1v. 18) M: deBlainville , qui leur avait donné le nom de Piscicozrs , ai 2pté par M. ide Bamarck ; l’a changé envore en Tcarrosnezre. (4). Ajs Piscicola céphalota, Caren., pl. xt, f 19, et Moq.«Tand., pl:vu,f. 2; — Piscic. tesselata, Moq., f. 3. 4 216 ANNÉLIDES Les Azsiowes, Sav. (1), diffèrent des précédentes parce que leur corps est hérissé de tubercules; et que leurs yeux sont au nombre de six; elles vivent dans la mer. Nos mers nourrissent abondamment l’ {/bionne verru- queuse (Hirudo muricata, 1), toute hérissée de petits tubercules (2). On a nommé BrancnezzioN (3) un parasite de Ja torpille, très semblable à une sangsue, par ses deux ventouses, son corps déprimé, ses plis transverses; sa ventouse antérieure, quiparaît avoir une très petite bouclie à son bord postérieur, est portée sur une partie amiucie en forme de col, à la racine de laquelle est un petit trou pour les organes de la génération; il paraît y en avoir un autre en arrière. Lesbords latéraux de ses plis, comprimés et saillants, ont été regardés comme des branchies, mais je n’y vois point. de Vaisseaux; son épiderme est ample, et l’enveloppe comme un sac très lâche (4). On range;communément aussi parmi les sangsues Les CLepsines. Sav. où GLossopores. Johns. (5) Qui ont le corps élargi, une ventouse postérieure seule- ment , et la bouche en forme de trompe, et sans suçoir; çoi mais il ne serait pas impossible que quelques-unes appartins- sent plutôt à la famille des planaires (6). (1) Ce sont les Ponrosnezra de Leach et de Blainv. (2) Aj. Pontobd. areolata ;—P. verrucata ;=— P. Spinulosa , Leach, Miscell. Zool., rxur, zx1v, Lxv; — Jirudo vittata, Chamiss., et Ei- senhardt, Nov. ac: nat. Car., 1. X, pl. xxiv, f. 4. (3) Ce sont les Pozynores d'Oken, les BRancriopezz1oN de Rudolphi, es BrancæioBpezLA de Blainville. (4) C’est le Branchellion torpedinis de Sav.; mais on ne doit pas lui associer l’espèce observée sur la tortue (ir. branchiata, Menvies, Trans. Linn., 1, xvin, 3), qui paraît vraiment avoir des branchies en panache , et qu’il serait nécessaire d’esaminer de nouveau. (5) M. de Blainville les nomme GLossognezres. \ (6) Hir. complanata, L., où sexoculata, Bergm., Mém.de Stokh., 1957, pl. vi, f. 19-14; — H. trioculata, ib., f. 9-11 ; — Hir. hyalina , L., Gm:, Trembley, Polyp., pl. vu, f. 7; — Clepsine paludosa , Moq.- Tand., pl. 1v, f. 3, etc. ABRANCHES. 2 17 Je le crois encore davantage des‘ Payzunes, Oken, (1)et des MazacopnEeLzes, Blainv. (2), qui ont aussi des corps élar- gis, et manquent de trompe et de suçoir antérieur. Ce sont des animaux parasites. - Les DRrAGONNEAUx. ( Gorprus. L.) Ont le corps en forme de fils , de légers plis transverses en marquent seuls les articulations, et l’on n’y voit ni pieds, ni branchies, ni tentacules. Cependant, à l'in- térieur, on y distingue encore un syslème nerveux à cordon noueux. Peut-être cependant faudra-t-il défini- tivement les placer avec les vers intestinaux cavitaires, comme les némertes, Ils habitent dans les eaux douces, dans/la vase, les terres inondées , qu’ils perçent en lous sens , etc. Les, espèces n’en, sont pas encore très bien distinguées. La plus commune (Gordius aquaticus, L.), est longue de plusieurs pouces, presque déliée comme un crin, brune, à extrémités noirâtres. (1) Nommées Épigpezces par M. de Blaiuy.; — AHir. hippoglossi, Müll., Zool., dan., Liv, 1-4. (2) Air. grossa , Màll., Zool. , dan., xx1. 218 ANNÉLIDES ABRANCHES. QUATRIÈME ET DERNIER EMBRANCHEMENT OU GRANDE DIVISION DES ANIMAUX. LES ZOOPHYTES,, OU ANIMAUX RAYONNÉS (1). ComPRENNENT un nombre considerable d'êtres, dont l’organisation toujours manifestément plus Simple que celle des trois embranchements précé- dents, présente aussi plus de degrés que celles de chacun d’eux, et semble ne s’accorder qu’en ce point, que les parties y sont disposées autour d’un axe , et sur deux Gu plusieurs rayons , où Sur deux ou plusieurs lignes allant d’un pôle à l’autre; les vers intestinaux eux-mêmes , ont au moins deux li- gnes tendineuses ou deux filets nerveux partant d’un collier autour de leur bouche; plusieurs d’entre eux ont quaire sucoirs autour d’une proéminence en (x) Ni l’une ni l’autre de ces dénominations ne doivent être prises dans un sens absolu; il y a dans cet embranchement des genres où le rayonne- ment.est peu marqué, ou manque même tout-à- fait, et ce n’est que dans la classe des polypes quese voit cette fixité er cette forme de fleurs qui les afait appeler zoophytes. Néanmoins ces dénominations marquent bien que on est arrivé aux degrés les plus inférieurs du règne animal , et à des êtres dont la plupart rappellent plus ou moins le règne végétal, même par leurs formes extérieures ; c’est dans ce sens que je les emploie. ZOOPHYTES. 219 forme de trompe ; en un mot, malgré quelques ir- régularités , et à très peu d’exceptions près (telles que les planaires et la plupart des infusoires) on retrouve toujours quelques traces de la forme rayonnante , très marquée dans le grand nombre de ces animaux, et suriout dans les étoiles, les oursins, les acalèphes et les innombrables polypes: Le système nerveux n’est jamais bien évident ; lorsqu'on a cru en voir des traces ; elles étaient aussi disposées en rayons ; mais le plus souvent il n’y en a pas la moindre apparence. Il n’y a jamais non plus de système véritable de circulation ; les holothuries ont deux appareils vas- culaires; l’un lié aux intestins, ét correspondant aux organes de la respiration ; l’autre servant seu- lement au renflement des organes qui tiennent lieu de pieds. Ge dernier seul paraît distinctement dans les oursins et les astéries, On voit au travers de la substance gélatineuse des méduses, des canaux plus ou moins compliqués qui dérivent de la cavité in- testinale ; tout cela n'offre aucune possibilité de cir- culation générale; el dans le très grand nombre des zoophytes, il est aisé de se convaincre qu'il n’y a pas de vaisseaux du tout; Quelques genres, tels que les holothuries, les oursins , plusieurs intestinaux, ont une bouche et un anus avec un canal intestinal distinct ; d’autres ont un sac intestinal, mais avec une seule issue te- nant lieu de bouche et d’anus ; au plus grand nom- 220 ZOOPHYTES bre il n’y a qu’une cavité creusée dans la substance même du corps, qui s'ouvre quelquefois par plu- sieurs sucoirs; enfin il en est beaucoup où l’on n’apercoit aucune bouche:, et qui ne peuvent guère se nourrir que par l'absorption de leurs pores. On observe des sexes parmi plusieurs vers intes- tinaux. Le plus grand nombre des autres zoophytes est hermaphrodite et ovipare; plusieurs n’ont au- cun organe génital, et se reproduisent par bour- geons ou par division. Les animaux composés, dont nous avions déjà vu quelques apparences parmi les derniers mollus- ques, sont très multipliés dans certains ordres de zoophytes, et leurs aggrégations y forment des troncs et des expansions de toute sorte de figures. Cette circonstance, jointe à la simplicité d’organisa- üon de la plupart des espèces , et à cette disposition rayonnante de leurs organes, qui rappellent les pétales des fleurs, est ce qui leur a valu le nom de zoophytes où d’animaux-plantes, par lequel on ne veut indiquer que ces rapports apparents; car les zoophytes, jouissant de la sensibilité, du mouve- ment volontaire , et se nourrissant, pour la plupart, de matières qu’ils avalent ou qu'ils sucent , et qu'ils digèrent dans une cavité intérieure, sont bien cer- tainement à tous égards des animaux. . Le plus on moins de complication des zovphytes a donné heu à leur division en classes ; mais comme on ne connaît pas encore parfaitement toutes les. EN GÉNÉRAL. 221 parties de leur organisation , ces classes n’ont pu être caractérisées avec autant de précision que celles des embranchements précédents. Les oursins et les astéries, auxquels les épines qui les garnissent d’ordinaire ont fait donner , par Bruguière , le nom d'EcxinopEeRMESs, ‘ont un intes- tin distinct, flottant dans une grande cavité, et accompagné de plusieurs autres organes pour la génération , pour la respiration ;, pour une circula- tion partielle. Il a fallu leur réunir les holothuries , qui ont une organisation intérieure analogue, peut- être même encore plus compliquée , bien qu’elles n’aient point d’épines mobiles à la peau. Les Vers iNTEsTINAUX , qui forment la seconde classe, n'ont point de vaisseaux bien évidents et où se fasse une circulation distincte , ni organes sé- parés de respiration ; leur corps est en général allongé ou déprimé , et leurs organes disposés lon- gitudinalement ; les différences de leur système nutriif les feront probablement diviser un jour en deux classes, que nous indiquous déjà en y établissant deux ordres ; en effet, dans les uns il y a un canal alimentaire suspendu dans une vraie ca- vité abdominale, qui manque dans les autres. La troisième classe comprend les AcazèPxes ou . Onrrss DE mer. Elles n’ont aussi ni vaisseaux vrai- ment circulatoires , ni organes de respiration; leur forme est généralement circulaire et rayonnante; et presque toujours leurbouche tient lieu d’anus. Elles 222 ZOOPHYTES. ne différent des polypes que par plus de développe- ment dans le lissu de leurs organes. Les acalèphes hydrostatiques, que nous laissons à la fin de cette classe, en donneront peut-être un jour une sé- parée, quand elles seront mieux connues; mais ce n’esl encore que par conjectüre que l’on juge des fonctions de leurs singuliers organes. Les PozyrEs, qui composent la quatrième classe, sont tous ces petits animaux gélatineux, dont la bouche entourée de tentacules, conduit dans un estomac tantôt simple, tantôt suivi d’intestins en forme de vaisseaux; c’est dans cette classe que se ‘ trouvent ces innombrables animaux composés, à tige fixe et solide, que l’on a long-temps regardés comme des plantes marines. On a coutume de laisser à leur suite les théthyes et les éponges, bien que l’on n’ait pu encore y dé- couvrir de polypes. Enfin les Ixrusorres , ou la cinquième et der- nière classe des ZoopayTes , sont ces petits êtres qui n’ont été découvertsique par le microscope, et qui fourmillent dans les eaux dormantes. La plu- part ne montrent qu’un corps gélatineux sans vis- cères; cependant on laisse à leur tête des espèces plus composées, possédant des organes visibles de mouvement , et un estomac ; on en fera aussi peut- être quelque jour une classe à part. ÉCHINODERMES; 229 PREMIÈRE CLASSE DES ZOOPHYTES. LES ÉCHINODERMES (1). Les échinodermes sont encore les animaux les plus compliqués de cet embranchement. Revêtus d’une peau bien organisée , souvent soutenue d’une sorte de squelette et armée de pointes, ou d’épines articulées et mobiles , ils ont une cavité intérieure où floittent des viscères distincts. Üne sorte de système vasculaire , qui à la vérité ne s'étend pas à tout le corps , entretient une communication avec diverses parties de l'intestin , et avec les organes de la respiration, qui, le plus souvent, sont très distincts aussi. On voit même dans plusieurs espe- ces des filets , qui pourraient remplir des fonctions nerveuses, mais qui ne sont jamais distribués avec la régularité et dans l’ordre fixe des deux autres embranchements sans vertèbres. Nous divisons les échinodermes en deux ordres : ceux qui ont des pieds, ou du moins des organes vésiculaires auxquels on a donné ce nom, parce qu’ils en tiennent lieu, et ceux qui en man- quent. (1) M. de Lamarck les nomme radaires échinodermes. 224 ÉCHINODERMES PREMIER ORDRE DES ÉCHINODERMES. LES PÉDICELLÉS. Se distinguent par des organes du mouvement qui leur sont tout particuliers. Leur enveloppe est percée d’un grand nombre de petits trous placés en séries très régulières, au travers desquels pas- sent des tentacules membraneux cylindriques, ter- minés chacun par un petit disque qui fait l'office de ventouse. La partie de ces tentacules qui reste à l'intérieur du corps est vésiculaire ; une liqueur est épanchée dans toute leur cavité, et se porte, au gré de l’animal, dans la partie cylindrique exté- rieure qu’elle étend, ou bien elle rentre dans la partie vésiculaire intérieure, et alors la partie ex- térieuré s’affaisse, C’est en allongeant ou en rac- courcissant ainsi leurs centaines de petits pieds ou de tentacules, et en les fixant par les ventouses qui les terminent, que ces animaux exécutent leurs mouvements progressifs. Des vaisseaux partant de ces pelits pieds , se rendent dans des troncs qui ré- pondent à leurs rangées , et qui aboutissent vers la bouche. Ils forment un système distinct de celui des vaisseaux intestinaux qui s’observent dans quel- ques espèces (1). (x) Sur l’organisation des astéries, des oursins et des holothuries, on doit consulter principalement la belle monographie anatomique qu’en a donnée M. Tiédemann ; Landshut, 1816, in-fol. PÉDICELLÉS. 225 Linnæus en fait trois genres très naturels, mais assez nombreux, et comprenant des espèces assez variées pour être considérés comme trois fa- milles. Les AsTÉRIES ( AsTERIAS. L. ), vulgairement ÉTOILES DE MER, Ont reçu ce nom parce que leur corps est divisé en rayons, le plus souvent au nombre de cinq, au centré desquels, en dessous, est la bouche, qui sert en mèmé témps d’anus. La charpente de leur corps se compose de petiles pièces osseuses diversement combinées, et dont l’arran- gement mériterait d’être étudié. Elles ont une grande force de reproduction, et non-seulement reprodaisent les rayons qui leur sont enlevés isolément, mais un seul avec le icentre rayon conservé peut reproduire les autres ce qui fait qu'on en trouve assez souvent d’irrégulières, Dans Les Asréries proprement dites. ( Asrenias , Lam. ) Chaque rayon à èn dessous un sillon longitudinal, aux côtés duquel sont percés tous les petits trous qui laissent passer les pieds. Le reste de la surface inférieure ést muni de petites épines mobiles. Toute la surface est aussi percée de pores qui laissent passer des tubes beaucoup plus petits que lès pieds, servaut probablement à absorber l’eau , età l’in- troduire dans la cavité générale pour une sorte de respi- ration. Sur le milieu du corps , un peu de côté, se trouve une petite plaque pierreuse à laquelle répond intérieure. ment un canal rempli de matière calcaire que l’on croi- servir à l’accroissement des parties solides. A l’intérieur, on voit un grand estomac , immédiatement sur la bouche, d’où partent pour chaque rayon deux cœcums, ramifés comme des arbres, et suspendus chacun à une sorte dé TOME II. 15 226 ÉCHINODERMES mésentère. Îl y a aussi deux ovaires daus chaque xayou, et il paraît que les astéries se fécondent elles-mêmes. Un sys- tème vasculaire particulier correspond à leur intestin, et il y en a un autre pour les pieds. M. Tiédemann regarde comme leur système berveux un filet très fin qui entoure la bouche et envoie un rameau à chaque bras , lequel marche entre les pieds extérieurement, et donne deux ramuscules à l’intérieur. eur charpente osseuse consiste priscipalement pour cha- que branche, en une sorte de colonne régnant le long de la face inférieure , composée de rouelles ou de vertèbres arti- culées les unes. avec les autres , et desquelles partent les branches cartilagineuses qui soutiennent l’enveloppe exté- rieure. Entre les racines de ces branches sout les trous par où passent les pieds. D’autres pièces osseuses, auxquelles s’attachent souvent des épines mobiles, garnissent, dans beaucoup d’espèces, les bords latéraux des branches. Certaines astéries ont la forme d’un pentagone à côtés récti- lignes, plutôtque d’ure étoile. Le rayonnement n’est marqué au dehors que par le sillon des pieds (1). D’autres ont sur chaque côté du pentagone un léger angle rentrant (2). En d’autres , les côtés sont concaves, ce qui commence à leur faire prendre une figure d’étoile (3). Dans ces diverses espèces les cœcums et les ovaires ne s’a- longent point autant que dans le plus grand nombre des autres qui ont leurs rayons aiongés et séparés par des angles rentrants bien marqués. (1) Asterias discoïdea, Lam., Encycl. méth., vers, XCVII, XCVIII; — Ast, tesselata, Var. À, Lam., Link., XIII, 22; Encycl., XCVI. (2) sterias membranacea, Link., 1,2; — 4. rosacea, Lam., En- cycl., XCIX, 2, 3. (3) st. tesselata,Nar. C. et D , Lam., Link., XXII, 37, XXIV, 39, Encycl., 97 et 98, 1 et 2; — As. ERA L., et Lam., Liuk., XXXIIT, 53, Encycl., CI et €II ; — st. reticulata , Lam., Liuk., XLY, XLII , Encycl., C, 6, 7;—Ast. militaris, Müll., Zool. dan., CXXXI ; =— Ast. minuta, Séb., I, v, 14, 15, Encyel., C,1-3; —_451. nodosa, Link., I, HI et VH, Encycl., CV, CVI. PÉDICELLÉS. à pŸ EU - Télles sont * L'Astérie vulgaire ou rougeâtre. ( Ast. rubens. L.) En- cycl. CXHIE. 1. 2. Qui est excessivement commune sur toutes nos côtes , au point qu’on l’emploie en quelques endroits pour fumer les terres. L’Astérie glaciale. ( Ast. glacialis. L.) Link. XXXVIIE. Go. Encycl. CVIL et GVHIL. À souvent plus d’un pied de diamètre. Les épines qui revêtent le dessus de son corps sont entourées d’une foulé de petits tubes charnus , qui forment comme des coussins autour de leurs bases. L’Astérie orangée. ( Ast. aurantiaca. ]. ) Link. VE VIE XXI. Encycl. CX. Égyp. Echiu. pl. av. 1. Est uotre plus grande espèce; les bords de ses branches sont garnis de pièces en pavés, sur lesquels s’articulent de fortes épines mobiles. Tout le dessus est couvert d’au- tres petites épines terminées er têtes tronquées et héris- sées (x). Quelques-unes ont un nombre de rayons supérieur à cinq (2). Leurs cœcums et leurs ovaires sont très courts. On a dù séparer des autres astéries les espèces où les rayons n’ont point en dessous de sillon longitudinal, pour loger les pieds; généralement ces rayons ne sont pas creux, et l’estomac ne s’y prolonge pasén cœcums, mais ses proé- minences restent dans leurs intervalles. La locomotion se fait principalement par les courbures et le mouvement des rayons, et non pas par les pieds,qui sont trop peu nombreux. (x) Ajoutez : 4st. rosea, Müll., Zool. dan., EX VII ;— 45st. wiolacéa, ib., XLVI; -— 4st. echinophora, Lam., Link., IV, 5, Encycl., CXIX, 2,3; — Ast. variolata, Lam., Link., VILS, 10; Encycl., ib. , 4, 5; — Ast. lœvigata, Link., XXVIL, 47 ; Encycl., CXX ; — Ast. seposita ? Liuk., IX, 16, Encycl., CXIT, r. 2. (2) 451. paposa, Link., XVII, 28, XXXIV, 54, Encycl., CVII, 3, 4, 6, 793 — Ast. echinites, Lam., Solander et Ellis, Corall., LX-LXH Encycl., CVII, A-C; — Ast. hélianthus ; Lam., Encycl., CVIIT et CIX! P+ 19 228 ÉCHINODERMES M. Delamarck nomme Opaiures celles qui ont autour d’un disque central cinq rayons non branchus ; mais ou doit encore distinguer Celles ou ces rayons sont garnis de chaque côté d’épines mobiles; les petits pieds charnus sortent aussi de chaque côté d’entre les bases de ces épines(1). Et celles où n’ayant point d’épines latérales, mais étant garnis d’écailles imbriquées , ces rayons ressemblent à des queues de serpeuts. Le disque central a , dans chaque inter- valle des rayons , à la face où est la bouche, quatre trous qui penètrent dans l’intérieur , et servent peut-être à la respiration, ou, selon d’autres, à la sortie des œufs. Il n’y a de pieds que dans cinq sillons courts, qui forment une étoile autour de la bouche (2). Les GorconocérPnares, Leach (3), nommées Euryares par M. Delamarck sont celles où les rayons se divisert dicho- tomiquement. Il y en a où cette division commence dès la base des rayons, et qui présentent l’apparence d’un paquet de serpents; on les a nommées vulgairement Tétes de Mé- duse (4). La base de chaque rayon a deux trous pénétrants. Mais il y en a aussi où la division ne commence qu’au bout du rayon et se répète peu (5). On doit encore plus séparer des autres astéries, Les Azecro de Leach , que M. Delamarck appelle CowA- TULES. Elles ont cinq grands rayons articulés, divisés cha- (1) Ast. nigra. Müll., Zool., d., XCIIT ; — st. tricolor,, ib , XCVIT; — Ast. fragilis, ib., XCVIIL; — As. füliformis ? ib., LIX ; — Ast. aculeata , Link., XXVI, 42, Müll., Zoo!. dan., XCXIX; — Oise échinata , Lam., Encycl., CXXIV , 2, 3; — Oph. re. ib., 4, 5; — Oph. lumbricalis , ib., 1. (2) Asterias Dre. Lin, ou Ophiura lacertosa , TLam., Encycl., CXXII , 1, CXXIT; — Oph. texturata, ejusd., Link., II, 4, Encycl., CXXIIT, 2, 3; — -Oph. cuspidifera , Lam.? Encycl., CXXUW, 5-8. (3) Zool., Miscell,, n° 16, p. 51. (4) Asterias , caput Medusæ, L. ( Euryale asperum, Lam. ), Link., XX, 32, Eucycl., CXXVIT; — Euryale muricatum, ib., CXXNIII et CXXIX ; — Asterias ile Gm (Euryale coitbini}. ib., era Link., XXIX et XXX. | (5) Euryale palmiferum, Lam., Encycl., CXXVI. PÉDICELLES. 229 cun en deux ou trois, qui portent deux rangées de filets articulés ; ces cinq rayons s’attachent à un disque pierreux, qui porte encore du côté opposé à la bouche, une, deux ou trois rangées d’autres filets articulés sans branches, plus courts et plus minces que les grands rayons, et qui, dit-on, leur servent à se cramponuer. Lesac qui contientles viscères est au centre {des grands rayons, ouvert d’une bouche en étoile, et d’un autre orifice tubuleux qui pourrait être l'anus (1). C'est près des ComaTures que doivent être placés Les Encrines. ( Encrinus. Guettard. (2)) Que l’on pourrait définir (3) des comatules à disque prolongé en une tige divisée en un grand nombre d’arti- culations. Leurs branches elles-mêmes sont articulées et divisées dichotomiquement en rameaux, portant des rangées de filets tous articulés, et la tige en porte de plus petits à diverses hauteurs; au centre des rayons est la bouche, et sur un côté l’anus. Il n’y en a, dans les mers d'Europe, qu’une très petite espèce (Pentacrinus europæus’, Thomson , Monogr.), qui s’attache à divers lithophytes. Les mers des pays chauds en produisent de plus grandes. et plus compliquées, telles que . Encr. asterias , Blum.; Isis aster., Lian. 1 Mais les encrines fossiles sont très nombreux et varient assez dans le détail pour qu’on les aitdivisés en plusieurs sous-genres, d’après la composition ducorps central placé au sommet de latige, et duquel partenles grands rayons. Ce corps peut être formé de pièces articulées avec la tige, et portant les rayons par des articulations semblables. Alors (1) Asterias multiradiata , Misceil. Zool., loc. cit., L., Link., XX, 33, XXII, 34, Encycl., CXXV; — Ast, pectinata, L., Link., XXXVII, 66, Encycl, CXXIV, 6, Égypt., Echin., I, 1,2, etc. (2) Acad. des Sc., 1955, p. 224. (3) Voyez Schweïgger , histoire des Mollusques et Zoophytes, p. 528. 250 ÉCHINODERMES si la tige est ronde et renflée dans le haut, ce sont les Amoceinires, Mill. ; Si elle est ronde, mais non renflée, les ExcrintTEs ; Si elle est pentagonale , les PENrAGRINITES. Ou bien ce corps peut être formé de plaques anguleuses jointesensemble par leurs bords, etformant plusieursrangées. Parmi ceux-là Les PLarycriniITes n’ont que deux rangées , une de trois plaques , l’autre de cinq; Les PorériocriNITEs en ont trois rangées, chacune de cinq plaques ; Les CyarnocriniTesaussi trois, chacüunedecinq, mais la der- aière a des plaquesintercalaires qui peuvent la porterjusqu’à dix ; Les Acrinocrinites en ont plusieurs rangées ; la premièré de trois, la seconde de cinq, les autres plus nombreuses, Les deux premières ont des arêtes en rayons; Les Ruopocrinires out aussi plusieurs rangées, dont la première de trois, la seconde de cinq , la troisième de dix, toutes les trois avec des arêtes; ensuite en viennent de plus nombreuses ; Enfin le corps central peut être tout d’une pièce , mais qui parait composée de cinq soudées ensemble : ce sont les EucentAcRINITES (1). . Les productions fossiles connues sous les noms d’entroques, sont des pièces de la tige et des bran- ches d’animaux de ce genre. LEs Oursins ( Ecxinus. L.), vulgairement Hérissons : DE MER. Ont le corps revêtu d’un test ou d’une croûte ceal- (1) Personne n’a étudié ces productions avec tant de soin, et ne les a décrites si exactement.queM. J. Miller, dans son Histoirefnat. des Crinoi- dea, Bristol, "1821, in-4o. C'est de cet ouvrage que nous avons extrail notre article. M. Georges Cumberland en a donné aussi d'excellentes figures dans la brochure qu’il a publiée à Bristol en 1826, sous le titre de Reliquiæ conservatæ , etc. PÉDICELLÉS. 231 caire, composée de pièces angulenses qui se joignent exactement, et percées de plusieurs rangées très régu- lières d'innombrables petits trous, par où passent les pieds membraneux. La surface de cette croûte est armée d’épines articulées sur de petits tubercules, et mobiles au gré de l’animal!, à qui elles servent à ses mouve- ments, conjointement avec les pieds, qui ont silués entreclles. D’autres tubes membraneux , beaucoup plus fins et souvent divisés à leur extrémité, servent proba- blement à introduire et à faire sortir l’eau qui remplit l'intérieur de leur coquille. La bouche est garnie de cinq dents enchâssées dans une charpente calcaire très compliquée, ressemblant à uné lanterne à cin« pans, garnie de divers muscles, et suspendue dans une grande ouverture du test. Ces dents, en forme de longs ru- bans, se durcissent vers leur racine à mesure qu'elies s’usent par leur pointe (1). L’intestin est fort long et attaché en spirale aux parois intérieures du test par un mésentère. Un double système vasculaire règne le long de ce canal et s’étend en partie sur le mésentère, et ily a aussi des vaisseaux particuliers pour les pieds. Cinq ovaires situés autour de l’anus se déchargent chacun par un orifice particulier; ils forment la partie man- geable de ces animaux. Les oursins vivent surtout de petits coquillages , qu’ils saisissent avec leurs pieds. Leurs mouvements sont très lents. Des test d’oursins se sont conservés en très grand nombre dans d'anciennes couches, principalement dans celles de craie, où ils sont d'ordinaire remplis de silex. On doit diviser les oursins en réguliers et irrégu- liers. Rs, © HE reg |, PL, EI DD TUNER SOMME ER RS A (1) Voyez mesleçons d’Anat. comparée, tom. IV, et l'ouvrage cité de M. Ticdemann. \ ; 333 ÉCHINODERMES Les oursin$ réguliers , Oursins proprement dits. Lam. (Ciparis. Klein. } Ont le test généralement sphéroïdal , la bouche au milieu de leur face inférieure , et l’anus précisément à son oppo- site. Les petits trous y sont rangés sur dix bandes rappro- chées par paires , qui se rendent régulièrement de la bouche à l’anus , comme des méridiens d’un globe. Certaines espèces ont de grands et gros piquantsde formes très diverses, portés sur de gros tubercules de leur test, et dont les bases sont entourées d’autres piquants plus petits (1). C’est parmi ces espèces que. se rangent, ainsi que l’ont découvert MM. Deluc , celles dont les piquants, en forme d'olives , se trouvent assez souvent pétrifiés dans les craies ou d’autres terrains anciens , et ont reçu le nom de pierres judaïques (2). Les espèces les plus communes et surtout celles de nos côtes, n’ont que des épines minces articulées sur de petits tubercules , beaucoup plus nombreux. Tel est L’Oursin commun. ( Echinus esculentus. Lin. ) Klein. Lesk. [. A. B. Encycl!. 132. De la forme et de la grosseur d’une pomme, tout couvert de piquantscourts rayés, ordinairement violets. On mange, au printemps, ses ovaires crus, qui sont rougeâtres, et d’un goût assez agréable. (1) Echinus mamillatus, L., Séb., TE, x, 1-4, Encycl., pl. 138, 139 et le test dépouillé, ib., 136, 3 et 4 ; — Les différentes espèces rappro- chées sous le nom d’Ech cidaris, Scill., Corp. mar. tab., xxn, Séb., III, xw, 8 , etc.; — Ech. verticillatus, Lam.; Encycl., 136, 2 et3; — Ech. tr'ibuloïdes, id., Encycl , ib., 4-5; — ÆEch. pistillaris , id.: En- cycl., 137; — Ech. stellatus, L., Séb,, INT, xx11 ; 7; — Ech. araneïfor- mis id, ib., 6; — Ech. saxatilis, id., ib., 10; — Ech. calamarius, Pall., Spicil. Zool., X , 11, 5-7. (2) Voyez les Lettres sur la Suisse d’Andreæ, pl. XV, et le Mém. de M. Deluc, Acad. des Sc., Mém. des Sav. étr.,IV, 467. N. B. Les test dépouillés sont difficiles à distinguer, Tels sont : Ech. excavatus, L., Scill., Corp., mar., xxu, 2, D.; — Ech. ovarius , Bour- guet, Petrif., LIL, 344, 347, 348. PÉDICELLÉS. 255 Les espèces voisines sont assez difficiles à distinguer, par le plus ou le moins de rapprochement des bandes de trous, par l'égalité ou l'inégalité des tubercules , etc. (1). Quelques oursins ronds et déprimés , perdent de leur régularité par uu sillon large dont ils sont creusés d’un côté (2). Il ya aussi de ces oursins à bouche et à anus opposés , qui, au licu d’une forme sphéroïdale sur uu plan circulaire, sont transversalement ovales , c’est-à-dire qu’un de leurs diamètres horizoutaux est plus grand que l’autre (3). lis diffèrent aussi entre eux par légalité ou linégalité des piquants, et par les proportions relutives des tuber- cules. On en doit distinguer une espèce ( echinus atratus) L.), Encycl. 140, 1-4, où les piquants élargis, tronqués et anguleux à leur extrémité, s’y touchent comme des pavés. Ceux du bord sont longs et aplauis. Nous appelons irréguliers tous les oursins où l’anus n’est pas à l’opposite de la bouche. Il paraît qu’ils sont garnis (1) Ech. miliaris, K1., I, A. B., Encycl., 133, 1,2; — Æch. hemi- sphericus , KL, IL, E., Enc., ib., 4 ; — Ech. angulosus, K1., II, A. B. F.; Enc., ib., 5,6, 9; — Ech. excavatus , KL., XLIV, 3, 4; Enc., ib., 8,9, très différent de Scill., XXII, 2, D, qui est de la sect. précédente; — Ech. saxatilis, KI., V, À. B.; Enc., 134, 5, 6; l'Ech. sazat., B., Séb;, III, x1n1, 10, est très différent et de la sect. précédente; — ÆEch. fe- nestratus , K]., IV, À. B:; — Ech. subangularis, id:, II, C. D.; Enc., 134,1,2;— ÆEch. diadema, K1., XXXVII, 1; Enc., 133, 10; — Ech. radiatus, Séb., NX, xiv ,1, 2; Enc., 140, 5,6; — Ech. circinna- tus, KI, XLV, 10: — Æch. coronalis , KI. VIII, A. B.; Enc., 140, 7, 8; — Ech. asterisans , K1., VII, F.; Enc., 140, 9; — Ech. sardicus, KL., IX, A. B.; Enc., 141, 1, 2 ; — Ech flammeus, K1., X, À.; Enc., 141, 3; — Ech. varigatus, K1., X, B. C. ; Enc., 141, 4, 5; — Ech. pustulosus , K1., XI, À. B.; Enc., 141,6, 7; — Ech. granulatus , KI., XI, F.; Enc., 142,1,2;— Ech toreumaticus, KI.,X, D. E., Enc., 142, 4, 5,etc., sans garantir les doubles emplois, ni tous les syno- nymes. (2) Ech. sinuatus, K]., VII, AÀ.; Enc., 142, 7,8. (3) Ech. lucunter ; K1., N, EF., Séb., X,, 16, et les esp. représ., Séb.. ib., 17 et 8. 254 ÉCHINODERMES seulement de piquants courts et grêles, presque comme des poils. Parmi eux , les uus ont encore la bouche au milieu de la base. Ils peuvent se subdiviser suivant l'étendue des baudes de trous pour les pieds ; tantôt elles vont, comme dans les précédents , dela bouche à un point directement opposé, oùelles se réunissent après avoir embrassé tout le test ; et dans ceux-là, Les Ecmnonés. Phelsum et Leske. Ont la forme ronde ou ovale de certains oursins régu- liers , la bouche au milieu de la base , et l’anus entre la bouche et le bord ou près du bord , mais en dessous (1). Les Nuczrorres. Lam. Ont, avec ces mêmes caractères, l’anus près du bas mais en dessus. Les espèces connues sont toutes fossiles (2), D’autres, Les Garérires. Lam. ( Conuzus. KI.) Ont une base plate sur laquelle leur corps s’élève en cône ou en demi-ellipsoïde. La bouche est au milieu de la base, et l’anus près de son bord. Ils sont très communs dans les couches pierreuses, mais on n’en connaît point de vivants. Le plus répandu est l’Ech. vulgaris, L., Encycl., 153, 6-7; Klein., ed. Fr.. VII, D. de (3). (1) Espèces cvales . Echinus cyclostomus, Müll., Zool. dan., XCI, 5,6; Encycl., 153, 19, 20; — Ech. semilunaris , Séb,, IIT, x, 7; Enc., 153, 2vet 22; — Æch. scutiformis, Scill., Corp. mar., XI, ne», f. ret 2. Espèces rondes : E., Encycl., 153, 1, 2; — Ech. depressus, Walch., ILAE.:01:6, 7; Encycl., 192, 7, 85-— Ech. subuculus, KI., XIV, L-O.; Enc., 153, 14, 17. (2) Spatangus depressus , Leske ap. Klein, LI, fig. 1-2, Enc., 157, 5-6 (3) Ajoutez : Ech. albo-galerus, L., Bourguet, Petrif., LIIL, 361, Encycl., 152, 5, 6. PÉDICELLÉS. 235 Quelques-uns n’ont pas leurs bandes de trous distribuées en nombre quinaire (1). Les ScurTeur.es. Lam. Ont l’anus entre la bouche et le bord , le test excessive- ment déprimé , plat en dessous , d’une forme approchant de l'orbiculaire. Quelques-uns l'ont entier et sans autres trous que les séries de petits pores qu’on voit dans tous les oursins (2). D’autres ont le test également sans grands trous, mais découpé de deux échancrures (3). D’autres l’ont entier et percé de part en part par quelques grands trous qui ne pénètrent point dans sa cavité (4). D'autres encore l’ont à la fois échancré et percé de ces grands trous (5). Il y en a enfin (les Roruzæ, Ki.) où une partie du bord postérieur est festonnée , comme une roue dentée ; el ceux- là se divisent encore selon qu’ils ont de grands trous (6), ou qu’ils en manquent (5). Les Cassinuzes. Lam. Sont ovales et ont l’anus au-dessus du bord , comme les nucléolites , mais elles se distinguent par leurs bandes de pores incomplètes, c’est-à-dire n’allant point d’un pole à l’autre , et figurant une étoile (8). (1) Ech. quadrifasciatus ,Walch., Monuw. dil. supplém., IX, d, 3, etIX,g, 7-9; Encycl., 153, f. ro et 11; —Ech. sexfasciatus, Walch, supplém., IX, g, 4, 6; Encycl., 153,f, 12 et 13. (2) Ech. rai 146,4 ,5. (3) Echinus nl Séb., IT, xv, 1, 2, Encycl,, 151, 5, 6; — Ech. inauritus | Séb., LIL, xv, 3, 4, Enc.; 192, 1, 2. (4) Echinus hexaporus, Séb., IT, xv, 7, 8; Encycl,, 149, 1, 2; — Ech. pentaporus , Kleïn., Tr. fr., XI, C.; Encycl., 149,3, 4; — Ech, biforis, Encyel., 149, 7, 8; — Ech, emarginatus, Encyel., 150, x, 2 (5) Ech. tetraporus , Séb., XV, 5,6, Eucycl., 148. (6) £chinus decadactylus, Enc,, 150,5,6; — Ech, octodactylus,ib.,3, 4. (7) Echinus orbiculus, Encycl., 151, 1-4. (8) Cassidulus Caribæorum, Lam., Encycl., 143 ; fig. 8-10; — Ech. lapis cancri, K1., XLIX , 10, 11; Enc., 143,6, 7; — Ech. patellaris, KI., LI, 5,6, 7. 236 ÉCHINODERMES D’autres oursins irréguliers n’ont pas la bouche au centre de leur base , maiselle est vers un côté, ouverte transver- salement et dirigée obliquement ; l’anus est vers l’autre côté. Ils se subdivisent aussi selon l’étendue de leurs ran- gées de trous. Ainsi les Ananceires, Lam. ( Garrz , Klein }) ont à peu près la forme des galerites et leurs bandes complètes; leur plus grande différence consiste dans la position de leur bouche. On n’en connaît que de fossiles. Tel est L’'Æchinus ovatus. L. Cuv. et Brong. Envir. de Paris. 2° édit. f. v. 7. À. B. C. D. Espèce répandue en quantité inuombrable dans les craies de nos environs (1). Quelques-unes ont des bandes en nombre quatermaire (2). On pourrait faire un sous-genre particulier de certaines espèces, où les quatre bandes latérales sont disposées par paires, et ne se rejoignent pas au même point (3). D’autres fois ces oursins irréguliers à bouche centrale, ont des bandes de pores qui n’aboutissent pas jusqu’à la bouche, mais qui forment sur leur dos une espèce de ro- sace. Tels sont Les CLiypéasrres. Lam. ( Ecminanraus. Klein.) Qui ont l’anus près du bord, et dont le corps est déprimé, à base ovale, concave en dessous. Ils ont quelquefois le contour un peu anguleux (4). Quelquefois leur dos s'élève dans sou milieu (5). (1) Ech. scutatus, Walch., Mon. dil., IT, E., 1,3, 4 ; — Ech. pus- tulosus, K1., XVI, À. B.; Encycl., 154, 16, 17; — Ech. papüllosus, KL., XVI, C. D.; Enc., 155, 2, 3. (2) Ech. quodriradiatus, K1., LIV, 1, Enc., 155, 1. (3) Ech. bicordatus , KI. ; — Ech. ovalis, K1., XLI, 5 ; Enc., 159, 13, 14; — Ech. carinatus , KI., LI, 3, 4; Enc., 158 , 1, 2. (4) ch. rosaceus et ses diverses variétés, Encycl., 143, 1-6, 144, 7,8, 147, 3, 4, trés de Klein, etc. (5) Echinus altus, Soill., Corp: mar., IX, 1, 2. PÉDICELLÉS, 237 11 y en a aussi dont le contour n’est point anguleux (1). Et même où il est presque orbiculaire { les Lacanum, Klein. } (2). Les Fisuzaires. Lam. { Ecnivocyamcs. Leske. ) Ont, avec la rosace des clypéastres, le corps presque globuleux, et la bouche et l’anus rapprochés dans le milieu du dessous. Ils sont d'ordinaire fort petits (3). Au contraire, les Sparancues , Lam. (Sparanaus , KI.) ont avec la bouche latérale des ananchites , des bandes de pores incomplètes ; et formant une rosace sur le dos. Il n’y en a ordinairement que quatre; celle qui se dirige da côté de la bouche est ablitérée. Quelques-uns ( les Brissoïnes, KI.) ont le test ovale, sans sillons (4). S D’autres ont un large sillon plus ou moins marqué dans la direction de la bande oblitérée (5). Quand ils conservent d’ailleurs la forme ovale , ce sont les Brissus, KI.; mais quelquefois ce sillon s’approfondit, et le test s’élargissant en même temps de ce côté, preud la figure d’un cœur (6). Nous en avons: dans nos mers de ces deux dernières (x) Echinus oviformis , Séb., TIT, x, 23 ; Enc., 144, 1, 2 ; — Ech: reticulatus , Séb., XV, 23 , 24 , 35-38 ; Enc., 141, 5 , 6; — Ech. py- riformis, K1., LI, 56; Enc., 159, 11, 12? (2) Echinus orbiculatus , Bourguet, Petrif., LIIT, 352; — Æch. laga- num, Séb., XV, 25, 26; — Ech. subrotundus ? Scill., Corp. mar., VIIF, 1,3 ;— Ech. orbicularis, Gual. test, CX, B; — Ech, corollatus, Wälch., Mon. dil., II, E., 11, 8. (3) Echinus nucleus , K1., XLVIII, 2, a-e. ; Enc., 153, 24-28; — Ech. lathyrus, KL., XLVIIT, 1, a e.; Encycl., 154 , 6, 10; — Ech. craniolaris , Pall., Spicil., Zool., IX , 1, 24; Enc., 154, 1-5 , etc. (4) Æch. teres, Séb., HI, xv, 28, 29; Enc., 159, 5, 6; — Ech. bris- soïdes, K1., XX VII, B.; Enc., 250, 4 ; — Ech. amygdala, K1., XXIV, h. i.; Enc., 159, 8 et 10. (5) Ech. spatagus, Séb., IT, x1v, 3,4,5,6,X,922,ab.19 , ab; Enc., 158, 7-11, 159, 1, 2, 3, ele.; — Æch. radiatus, K1., XXV, Enc., 156,9, 10 ; — Spat. saborbicularis, Cuv. et Brong., Env. de Paris; 2 édit. , v, 5; — Spat. ornatus , ib., 6. (6) Ech. purpureus , Müll., Zool. dan., VI; — Æch. flavescens , id.; XCI, auxquels se rapportent probablemenc plusieurs des tests rassemblés us Ech. lacunosus ; tels que Séb., LIT, x, 21 ; Encycl., 156, 7, 8. 238 ÉCHINODERMES formes. On leur à observé autour de la bouche des tenta- cules branchus comme aux holothuries. Les HoLoraurtes. (HoLoraurraA. | Ont le corps oblong, coriace, ouvert aux deux bouts. À l'extrémité antérieure est la bouche, environnée de tentacules branchus très compliqués, qui peuvent ren- trer entièrement; à l’extrémité opposée s’ouvre un cloaque où aboutissent le rectum et l'organe de la res- püation, en forme d'arbre creux, très ramifié, qui se remplit ou se vide d’eau au gré de l’animal, La bouche n’a point de dents, et n’est garnie que d’un cercle de pièces osseuses; des appendices en forme de poches y versent quelque salive. L’intestin est fort long, replié diversement et attaché aux côtés du corps par un mésentère; une sorte de circulation par- tielle à lieu dans un double sysième fort compliqué de vaisseaux, uniquement relatif au canal intestinal, et dans une partie des mailles duquel s’entrelace l’un des deux arbres respiratoires dont nous venons de parler. Il paraît y avoir aussi un cordon nerveux, mais très délié autour de l’œsophage. L’ovaire se compose d’une multitude de vaisseaux aveugles, en partie bran- chus, qui aboutissent tous à la bouche par un petit oviducte commun; ils prennent, au temps de la ges- tation , une extension prodigieuse, et se remplis- sent alors d’une matière rouge et grumelée, qui pa- raît être les œufs. Des cordons d’une extrême extensi- bilité, attachés près de l’anus , et qui se développent en même temps, paraissent être les organes mâles : ces ani: maux seraient donc hermaphrodites. Quand ils sont inquiétés , il leur arrive souvent de se contracter avec. tant de force, qu’ils déchirent et vomissent leurs in- testins (1). (1) Voyez, sur l’anatomie des Holothuries , Vexcellent ouvrage déja cité de M. Tiédemann. PÉDICELLÉS. 259 On peut diviser tes holothuries selon la distribution de leurs pieds. Dans quelques-unes, ils sont tous situés ‘dans le miliew du dessous du corps, qui forme un disque plus, mou sur lequel l’animai rampe, relevant les deux extrémités où sont la tête et l’anus, lesquelles se rétrécisseut pius que le milieu. L’anus surtout finit presque en pointe. Leurs tenta- cules sont très grands quand ils se développent. Nouùs en avons une, dans nos mers , dont l’enyeloppe est presque écailleuse (Æol. phantapus, L.) , Muli., Zool. Dan. , CXH , CXHI, Mém. de Stok., 1767. Les pieds de son disque ventral sont sur trois séries. D’autrés ont la face inférieure tout-àa-fait plate et molle, garnie d’une iufinité de pieds, et la face supérieure bombée, soutenue même par des écailles osseuses , et percée sur l'ayant d’un orifice étoilé qui est la bouche, et é’où sortent les tentacules ;:et sur l’arrière, d’un trou rond.qui est l'anus. Nous en avons une petite ( Zol. squamata, Müll., Zool. Dan., X ,1,2. 3); maisil y en a d’assez prandes dans les mers plus chaudes (1). D’autres ont le corps cartilagineux , aplati horizontalé- ment; trañchantaux boïds ; la bouche et les pieds à la face inférieure , et l'anus à l’extrémité postérieure. Tél'ést, dans la Méditerranée , Le Pudendum regale. Fab. Colum. Aquat. XXVL. 1. ( Ho. regalis. Nob.) Espèce.longue de plus d’un pied, large de trois à quatre pouces , crénelée tout autour. D'autres encore ont le corps cylindrique , susceptible de se renfler en tout sens par l'absorption de l’eau ; tout le des- sous garni de pieds, et le reste de la surface diyersement hérissé. = Nos mers, surtout la, Méditerranée, en produisent abondamment une de couleur noirâtre ; qui a plus d’un pied dans sa grande extension ; son dos est hérissé de (1) Celles que Péron ayait nommées CuviÉRiEs. 2/0 ÉCHINODERMES . pointes coniques et molles ; sa bouche est garnie de vingt tentacules branchus , c’est l’Holothuria; tremula , Gm:., Bohatsch. , Anim. mar., Viet VII (x). Ïl s’en trouve où les pieds sont distribués en cinq séries, qui s'étendent comme des côtes de {melon de la bouche à l’anus, ce qui les a fait appeler concombres de mer. Tel est dans nos mers L’Hol. frondosa. I. Gunver. Mém. de Stok. 1967. PL. 1v, f. r et2 Et sous le nom de Pentacta. Abildg. Zool. dan. CVIIL. 1. 2. et CXXIV. Qui a Je corps brun , long d’un pied et plus (2). Enfin il y en a dont le corps est également garni de pieds tout autour (5). (1) Ajoutez : Holothuria elegans, Müll., Zool. dan., I, et II, qui est l’Æol. tremula de Gunner, Stokh., 1767, pl. 1v, f. 3, et de la 12e éd. Cependant ces auteurs ne lui donnent pas de pieds en dessous; — la Fleu- rilarde Diquemare , Journal de physique , 1778 , octob., pl.1,f. 1. (2) Les autres fig. citées sous Æol. pentactes, savoir : Zool. dan., XXXI, 8; l'Echinus coriaceus, Planc., Conch., min. not. ap., VI, D. E,;le Cucumis marinus, Rondel. , Insect., et Zooph:, 131; sontiprobable- ment des espèces différentes. La Fleurilarde Diquem: appartient mêrne à une autre section du genre. Ajoutez: Hol. inhærens, Zool. dau., XXXI; 1-7 ; — Hol. pellucida , ib., CVXXV, 1;— Hol. lœvis , Fab., Groënl., no 345; — Hol. minuta, ib., no B46. Peut-être Hol. Doliolum. Pall., Mise. zocl., pl. x1, f. 19. (3) Hol. papillosa, Zool. dan., CVIIX, 5 ; — Hol. fusus, ib., X, 5; 6 ; — Hol, impatiens , Forsk. ic:, XXXIX , B. ? Ep. Echin: IX: 6. NV. B. Il est difficile de classer, faute de renseignements suffisants, les Hol. vittata , Forsk., XXXVIIF, E , et reciprocans , ib., À. Ce dernier est mal à propos cité sous irhærens par Gmel.; — l'Holot. maculata , Chamiss., Ac. nat., Cur.. X, 1e p., tab. xxv, qui s’en rapproche beau- » coup, mérite aussi, à cause de son excessive longueur, un examen particu- lier; — les ol. thalia, caudaia, denulata et zonaria, sont des biphore: — l’Hol. physalus est le genre PaysALE ; — lHol spirans , le génre vr- vezLe ; — l'Hol. nuda , le genre rorrire ; — l’Hol. priapus , le genre . PriAPuLe. Je soupçonne l’Hol. forcipata , Fab., Groen., n° 349; d’être un thalassème mutilé. L « SANS PIEDS. 241 LE DEUXIÈME ORDRE DES ÉCHINODERMES, Ou LES ÉCHINODERMES SANS PIEDS, Ne comprend qu’un petit nombre d’animaux qui offrent de grands rapports avec les holothuries, mais qui manquent des petits pieds vésiculeux de l’ordre précédent. Leur corps est revêtu d’une peau coriace et sans armure. Leur organisation intérieure n’est pas encore éclaircie sur tous les points. Les Morpapies. (Morpapra. Cuv.) Ont, comme les holothuries, un corps coriace, en forme de gros cylindre, ouvert aux deux bouts, et leur organisation intérieure est assez semblabic; mais outre qu’elles manquent de pieds , leur bouche n’a pas de tentacules, et est garnie d’un appareil dé pièces osseuses, moins compliqué cependant que celui des oursins. Je n’en connais qu'une espèce de la mer Atlantique. L’extrémité où est l’anus finit en pointe ( Wo/padia holo. thurioides, Guy. ). Les Minranes. (Minyas. Cuwv.) Ont aussi le corps sans pieds et ouvert aux deux bouts; mais sa forme est celle d’un sphéroïde déprimé aux pôles, et sillonné comme un melon. Je ne leur trouve point d’armuré à la bouche. Il yen a une très belle espèce d’uii bleu foucé dans la TOME II, 16 242 ÉCHINODERMES mer Atlantique (Mynias cyanea, Cuv., Rèz. an., IV pl. zv, f. 8 (1) }. 4 LEs PRrAPULES. Lam. Ont un corps cylindrique marqué transyersalement de rides annulaires profondes, terminé en avant par une masse elliptique , légèrement ridée en longueur , percée de la bouche, et en arrière de l’anus, d’où sort un gros faisceau de filaments qui pourraient être des organes de la génération. L'intérieur de la bouche est garmi d’un grand nombre de dents cornées très aigués, placées en quinconce et dirigées en arrière ; l’intestin va droit de la bouche à l’anus. Le système musculaire ressemble à celui des holothuries. Gn n’en connaît qu'une espèce des mers du Nord ( Holothuria priapus, L.), Müll-, Zool, dan., XCVI , 1, longue de deux à trois pouces. Les LITRHODERMES. Cuy. Ont le corps ovale, comprimé en arrière, et sa sur- face est comme incrustée d’une couche de petits grains pierreux qui y forment une croûte très dure; la bouche est entourée de tentacules, et Îles intestins paraissent avoir des rapports avec ceux des holothuries. Je ne leur vois pas d’anus. Nous n’en connaissons qu’une espèce desIndes(£ithod. cuneus , Cuv.), noirâtre, longue de deux pouces. Les SIPONCLES. (SIPONCULUS. Gm.) Ont un corps cylindrique , alongé , à peau épaisse, ridée dans les deux sens; la bouche a une extrémité en forme de trompe, qui peut rentrer ou sortir par le moyen de grands muscies intérieurs , et l’anus plus ou (x) Elle a été rapportée par Péron. SANS PIEDS. 2/43 moins près de la base de cette trompe. L’intestin part de la bouche, va jusque vers l’extrémité opposée, et revient en se roulant en spirale autour de sa première partie. On n’y trouve que du sable ou des fragments de coquilles. De nombreux vaisseaux paraissent l’'unir à l'enveloppe extérieure, et il y a de plus, le long d’un des côtés , un filet qui pourrait être nerveux. Deux lon- gues bourses situées en avant, ont leurs orifices exté- rieurs un peu au-dessous de l'anus, et lon voit quel- quefois intérieurement, près de ce dernier orifice, un paquet de vaisseaux branchus qui pourrait appartenir à la respiration. Ces animaux se tiennent dans le sable , sous l’eau de la mer, comme les arénicoles, les thalassèmes, et on les en retire de même pour servir d’appât. Il en existe plusieurs espèces encore mal distinguées. L’une d’elles, Sip. edulis, Nob.; Lumbricus edulis, Gm., Pall., Spic. Zoo!., X, 1, 7, sert de nourriture aux Chinois qui habitent Java , et qui vont la chercher dans le sable, au moyen depetits bambous préparés (1). D’autres, assez petites (Szp. levis, Sïp. verrucosus , Cuv.), percent les pierres sous-marines, er se logent dans leurs cavités. Les BONELLIES. ( BONELLIA. Rolando. ) Ont le corps ovale, une trompe formée d’une lame repliée , susceptible d’un extrême alongemeïit et four- chue à son extrémité. L’anus est à l’extrémité oppcsée (1) Je ne vois pas en quoi cette espèce diffère du l’ermis macrorhyn- choteros, Rondel., des étangs salés du Languedoc , qui est le Sipunculus nudus de Linn. Le Sipunculus saccatus paraît n’être qu’un individu où l’épiderme s’est détaché. Il y en a une espèce où l’épiderme est velu , une autre où la peau est toute coriace , elc., qui ne sont pas citées dans les auteurs. La mer des Indes en produit une de près te deux pieds de long. 16* 244 CHINODERMES SANS PIEDSÉ. du corps. L’intestin est très long, plusieurs fois replié, et près de l’anus sont deux organes ramifiés qui pour- raient servir à la respiration. Les œufs sont contenus dans un sac oblong, qui a son issue près de la base de la trompe. Ces animaux vivent profondément dans le sable, et font arriver leur trompe jusqu’à l’eau, et même jusqu'à Vair quand l’eau est basse. Fr Nous en avons une espèce dans la Méditerranée ( Po- nellia viridis, Rol., Ac. de Turin, t. XXVI, pl. x1v (a) )- Les THALASSÈMES. (THALASSEMA. Cu.) Ont le corps ovale ou oblong , et la trompe en forme de lame repliée ou de cuilleron, mais non fourchue. Leur canai intestinal est semblable à celui de la ho- nellie. On ne leur découvre aussi qu’un filet ab prolongée en pédicule ; et parmi les méduses propres On pourrait réunir saus le nom è « , D’EÉqQuorées Toutes celles où cette bouche est simple et non prolongée ni garnie de bras. Quand il n’y a point de tentacules autour de l’ombrelle, ce sout les Paorcynies de Lamarck (1). Lorsque l’ombrelle est garnie de tentacules tout autour, ce sont les ÉqQuorées, plus particulièrement ainsi nommées (les Équortes de Péron ), l’un des sons-genres les plus nom- breux, surtout dans les mers des pays chauds (2). Certaines espèces sont remarquables par des lames qui garnissent leur surface inférieure ; d’autres ( les Fov£onEs, Pér.) par de petites fossettes creusées au pourtour de l’om- brelle (3). On pourrait ainsi réunir sous Le nom de PÉLAGIES Celles où la bouche se prolonge en pédoncule, ou se divise en bras (4). (1) Les Phorcinies et les Eulimènes , de Pcron. (2) Medusa æquorea, Gm., Forsk., XXXI; Encycl., vers, XCV, 1; — Æquorea mesonema , Péron ; Forsk., XX VIII , B.; — Med. Muci- laginosa , Chamiss. et Eisenh., Ac. nat. Cur., X, 1'e part., pl. xxx, f. 2; et les espèces gravées par M. Lesueur, et indiquées par Péron ,"An. Mus., XV, et par M: Lamarck (Hist. des Anim. sans vert., II, 498 et sui- vantes ). Il est'à regretter que ces planches ne soient pas dans le com- merce. J'y joins aussi les Pécasies de Péron, et ses MÉzITÉEs. (3) Medusa mollicina , Forsk., XX XIII, C; Encycl., XCV, 1, 2; — Medusa perla. (le genre “ee Pér.) (4) Pelagia panopyra, Péron, Noyage aux Terres aust., XXXI, PE les CAzLIRHOE , les EvAGoREs de Pér, s’y réunissent évalement. SIMPLES, 277 Dans tous ces sous-genres , il n’y a point de cavités iaté- rales ; mais un nombre bien plus grand de ces méduses à bouche simple, a dans l’épaisseur de Pombrelle, quatre organes formés d’une membrane plissée, remplie à certaines époques d’une substance opaque, et qui paraissent être des ovaires. [ls sont le plus souvent logés dans autant de cavités ouvertes à la face inférieure, ou sur les côtés du pédicule , et que l’on a pris mal à propos ( selon moi) pour des bouches, parce qu’il s’y engage quelquefois des petits ani- maux (1). Quelques-uns les prennent aussi pour des organes de respiration (2), mais il est plus vraisemblable que cette fonction s'exerce sur les bords de l’ombrelle. Les tentacules, soitdu bord de l’ombrelle, soit du tour de la bouche, varient non-seulement selon les espèces , maismême selon l’âge (3). Nous réunirons sous le nom de CyaNÉEs. (Cyanæa. Cuv.) Toutes les méduses à bouche centrale et à quatre ovaires latéraux. La plus répandue ( Medusa aurita, L. ), Müll., Zool. * dan., LXXVI et LXVIL prend avec l’âge quatre longsbras; son ombrelle est finement ciliée toutautour ; des vaisseaux rougeâtres se rendent en se divisant de l’estomac vers la circonférence. _ Une autre ( Wed. chrysaora, Cuv.),a les bords garnis de longs tentacules et des lignes ou des taches fauves ou brunes disposées en rayons sur sa convexité. Elle est aussi fort commune et varie beaucoup pour ses taches (4). (x) Cette opinion de Baster et de Müller , a engagé Péron à diviser une partie de ses méduses en monostomes et en polystomes. (2) Eisenbardt, sur le Rhisostome, etc. (3) Voyez Müller , Zool. dan , IL, pag. 51. (4) La plupart des chrysaores de Péron n’en sont que des variétés. Aj. Aurelia crenata, Chamiss. et Eisenh., Acad. nat., Cuv., X, 1'ep., pl. xxix. Outre les chrysaores, nous rapportons à ce genre les Auréuies, les Cranées, les Oréures, Les Océanres de Péron : nous y comprenons Wedusa hemispherica, Mül., VIT, 5; Encyel., 93,8 , 11, — med. cy"mballoïdes., 278 ACALÈPHES Nous avons donné le nom général de Ruizosromes à la portion du grand genre Mrpus, comprenant les espèces qui n’ont point de bouche ouverte au centre, et qui parais- sent se nourrir par la succion des Fr de leur pédicule ou de leurs tentacules. Ils ont quatre ovaires ou davantage. Les Ruarzosromes propres. ( Ruizosroma. Cuv. ) Sont ceux qui ont au milieu un pédicule plus ou moins ramifié selon les espèces. | _ Les vaisseaux partis des petites ramifications des pédicules se réunissent en une cavité de sa base, d’où il part des branches pour toutes les parties de l’ombrelle. Le plus commun est le Rhizostome bleu, Cuv., Journ. de Phys., tom. XLIX, p. 436. Réaum., Acad. des Sc., 1710 , pl. XI, f. 27, 28. On le trouve partout sur le sable de nos côtes quand la mer se retire, et son ombrelle approche quelquefois de deux pieds de largeur. Son pédi- cule se divise en quatre paires de bras fourchus et dentelés presque à l’infini, garnis chacun à leur base de deux oreil- lettes également dentelées; l’ombrelle a tout autour, dans l'épaisseur de ses bords, un fin lacis de vaisseaux (1). Slaber., Encyc,, ib., 2-4, si Loutefois on peut s’en rapporter aux caractères d'individus si petits ; — Callirhoe basteriana, Per. ; Baster, Op. subs., IE, v, 2, 3; Encycl., XCIV, 4, 5 ; —la Cyanée bleue, Per.; Diquemare, Jôurn. Phys., 1784, déc., 1; — les espèces ou variétés figurées par Borlase; mais grossièrement, Hist.nat. Corhw., pl. xxv, fig. 7-12, qui serapportent à notre chrysaore, et dont on doit rapprocher le Med. hysocella, Gm., —Medusa tyrrhena, Gm. etc. (x) C’est le Pulmo marinus, Matthiol., Aldrov. Zooph., lib. IV, p. 575; — le Medusa pulmo, Gm., Macri, Polm. mar., 1, B.; Borlase, XXV, 15. Voyez à son sujet Eisenhardt, Ac. des Cur. de la nat., X, part. IL, P- 377: Le Potia marina, Aldrov., ib., p. 576, en est peut-être une autre . espèce. Je soupçonne V'ÉPxire , Péron CAUSE simplex, Pennant: Borlase , Cornw., XXV, 13 et 14), de n’être qu’un rhizostome mutilé de son pé- dicule. La Medusa pileata , Forsk. dont Péron fait une Océanie , a le pédicule ramifié des Rhizostomes propres, mais enfermé sous ‘une ombrelle en fcrme de cloche, garnie au bord de tentaeules. , SIMPLES. e 279 D'après les observations de MM. Audouin et Milne Edwards, ces méduses vivent en société ou du moins se rencontrent toujours réunies en très grand nombre et na- geant dans une même direction, le corps incliné obli- quemernt. Les Cépufes, Péron, ne se distinguent des autres Rhizo- stomes que par des filaments mêlés aux dentelures de leur pédicule (1). Les Cassiopées n’ont point proprement de pédoncule; leurs bras ordinairement au nombre de huit, quelquefois bran- chus, naissent immédiatement de la surface inférieure (2) D’autres espèces, sans bouche centrale, n’ont point de ces nombreuses ramifications au pédicule , ni de cavités ouvertes pour loger les ovaires. On pourrait lés réuuir sous le nom d’Asromess. Les unes ont cependant encore un grand pédicule garni, de chaque côté, de filaments chevelus qui pourraient servir de suçoirs ( les Lymnorées et les Favowres, Péron). D’autres n’ont pas même ces filaments, mais une mem- brane en forme d’entonnoir au bout du pédicule et du fond de laquelle semblent partir des vaisseaux qui remontent dans le pédicule et s’épanouissent dans l’ombrelle (les G£- RYONIES proprement dites, Pér.). Il y en a une dans la Méditerranée, Med. proboscidalis , Forsk., XXXVI, 1 (3). Cette membrane manque même à d’autres ( les ORYTRES , id. ) (4). (1) Medusa cephæa , Forsk., XXIX ; Encycl., XCIL, 3, 4; — Med. octosty la; id., XXX ; Encycel., ib., 4 ; — Med. ocellata , Modeer., nov. Act. Holm., 1791. (2) Med. frondosa, Pall., Spic., X, 11, 1,3; — Medusa octopus , Gm.;Borlase, XXV , 16, 179; — Med. andromeda , Forsk., XX XI? — Med. corona, id., pag. 107 ? — Rhizostoma leptopus, Chamisso et Ei- senhardt, ac. nat. cur., X, 1e p. xxvan, f. 1.—Cass. borbonica , Delle chiaïie. mem. I. tab. 3. 4. (3) Aj. Dianée gabert, Zool. de Freyc., pl. 84, f. 2; Geryonia te- taphylla, Chamiss. et Eisenh., loc. cit., f, 2. (4) Médusa minima, Baster , Op. subs., IT; — Dianee dubaul, Zool. “ de 280 ACALÈPHES Il y en a sans aucun pédicule, mais où le dessous paraît garni de petits suçoirs le long du trajet des vaisseaux (les Bérénices , Pér.) (x). Il en existe enfin où l’on n’aperçoit pas même de suvoirs, mais où les deux faces sont lisses et sans organes apparents (les Eunores , Pér. ) La Méditerranée en a une espèce de la grandeur’ d’une pièce de cinq francs et à laquelle le peuple en donne le nom ( Æud. moneta, N. ). Lorsque ces animaux si simples prennent plus de conca- vié, leur surface inférieure devient intérieure, et peut être . regardée comme un véritable estomac. Ce sont les Carvr- DÉES, Pér. Ceux où l’on ne voit à l’intérieur aucunes traces de vaisseaux, ne diffèrent proprement des Aydres que par l grandeur (2). On a dà séparer des méduses quelques genres que Lin- næus yavait réunis sur des rapports trop légers, tels que Les BéroËs. (Beroe. Müller). Ils ont un corps ovale ou globuleux , garni de côtes sail- Jantes hérissées de filaments ou de dentelles, allant d’un pôie à l'autre, et dans lesquelles on aperçoit des ramifications vasculaires , et une sorte de mouvement de fluide. La bou- che est à une extrémité ; dans ceux qu’on a examinés , elle conduit dans un estomac qui occupe l’axedu corps, et aux côtés duquel sont deux organes probablement analogues à ceux que nous avons appelés ovaires dans les méduses. Tel est Le Béroë globuleux ( Medusa pileus. Gm.) Baster. 1. IH. xiv. 6.7. Encycl. XC. 3. 4. À corps sphérique, garni de huit côtes ; à deux tenta- de Freyc., pl. 84, f. 3, qui est la Geryonie dinème , Pér. Ï se pourrait que l’on eût pris pour des orychies des géryonies mutilées comme elles le sont souvent. (1) _Cuvieria earisochroma , Péron, Voyages aux Terres Austr., s0 © CP es (2) Medusa marsupialis, Gm., Plancus, Conch., min. Not., IV, 5; — Carrbdea periphylla, Péron. SIMPLES, - 284 cules ciliés, susceptibles d’un grand alongement , sortant de son extrémité inférieure (1). H est très commun dans les mers du Nord, et même dans la Manche, sur nos côtes , et passe aussi pour l’un des aliments de la ba- leine (2). à L'on a rapportéau même genre, des espèces plus simples, et seulement en forme de sac garni de côtes ciliées et ouvert aux deux bouts (nya. Oken.) (3). SN ET EEE EE TT TUE UT TT (1) Selon MM. Audouin et M. Edward, il existe, dans l'axe de ces animaux , une cavité qui va d’un pôle à l’autre, et qui communiqué au de- hors à Paide d’une ouverture inférieure qu’on peut considérer comme l'a- vaut bouche. Dans le tiers supérieur de cette cavité, est contenu et comme suspendu une sorte de tube intestinal droit et cylindrique qui a son ouverture extérieure immédiatement au pôle supérieur, et qui porte de chaque*côté, deux cordons granuleux (peut-être les ovaires )? La ca- vitéest remplie par un liquide en mouvement qu’on voit passer dans deux tubes latéraux , lesquels se divisent bientôt chacun en quatre branches et parviennent à la surface du corps en s’ouyrant dans-les canaux longi- tudinaux qui conduisent le liquide dans les cils dont le mouyement est continuel, et qui paraissent des organes respiratoires. Enfin, des parties latérales de chacun des huit canaux coslaux, naissent une infinité de petits vaisseaux ou sinus transversaux qui les font com- muniquer entre eux, ét qui s'enfoncent dans le parenchyme envi- ronnant. — De chaque côté du sphéroïde et intérieurement on aper- coit deux petites masses qui occupent chacune le fond d’une cavité ou cul-de-sac, et donnent naissance à deux longs filaments contractiles, sortant par deux ouvertures circulaires situées vers le tiers inférieur du corps. Ces filaments se divisent ensuite en un grand nombre de branches. (2) Aj. Beroë novem-costatus , Brug. ( Baster, loc. cit., fig. 5; et En- cycl., XC, 2.) Le Beroë ovum, Fab., Groënl., 362, ne me paraît pas différer du Pileus. (3) Beroë ovatus, Brug., ou Medusa infundibulum , Gm., Brown. , Jam., XLIHII, 2; et Encycl., XC, 1; — Beroë macrostomus, Péron. Voyag. pl. XXXI, fig. 1; — Beroë ovala, capensis, punctala ei constricta ; Chamiss. et Eisenh., Ac. nat. eur., X, 1e p., pl. xxx et xxxt. M. B. L'anim. de Martens, Spitzb., pl. P., f. h, que l’on regarde comme de même espèce que celui de Brown, parait devoir plutôt ètre rapproché du premier sous-genre. 282 ACALÈPHES Il y en a qui n’ont pas même de côtes et dont la forme re- présente celle d’un baril sans fonds (Douorum, Otto) (1). Les CazuianiRes , Péron, ne paraissent différer des béroés que par des côtes beaucoup plus saillantes, et réunies deux à deux pour former deux espèces d’ailes. On ne connaît pas assez leur organisation intérieure (2). | Les Janmes, Oken, paraissent être voisines des callia- nires, mais on leur dessine de chaque côté trois grandes côtes ciliées et deux longs filaments divisés en rameaux (3). Les Azanoës , Rang., ont le corps cylindrique , ouvert à une extrémité, garni de l’autre de deux grandes ailes qui, en se ployant sur lui, peuvent l’envelopper en en- tier. Sa partie cylindrique est fanquée de quatre côtes sail- lantes , terminées chacune en pointe , et a huit lignes de cils (4). Les Ocyroës, Id., ont le même corps à quatre rangées de cils, mais sans côtes , et des ailes semblables, garnies chacune à à leur base de deux pointes ciliées (5). C’est aussi près des béroés que doit être rangé Le Cesre. ( Cesrum. Lesueur. ) Très long ruban gélatineux, dont l’un des bords est garni d’un double rang de cils; l’inférieur en a aussi, mais plus petits et moins nombreux. C’est au milieu du bord inférieur (1) Doliolum mediterraneum , Otto. Ac. mat. cur. XI, part. 2, pl. XL, . 4; (2) Le Callianire didiploptère, Péron, An. Mus., XV, pl nu, fig. 16. (3) Beroë hexagone, Brvg., Encycl. vers, pl. 90, f. 6. (4) Aicinoë vermiculaia , Rang , Mém. de la Soc. d’hist, nat. de Paris, IV, xix, 1,2. (5) Ocyroë maculata, id., ib., xx, 1, 2; — Oc. fusca, ib., 3; — Cc. crystallina , ib. , 4. Le Callianira heteroptera, Chamiss. et Eisenh., Âc,, nat. eur., X, part. 2, pl. xxxt, f. 3, fera probablement encore un sous-genre. | SIMPLES. ‘ 283 qu’eit la bouche, large ouverture qui donne dans un estomac percéau travers de la largeur du ruban et allant à un anus très petit. De l’extrémité voisine de l’anus partent des vaisseaux qui parcourent les deux extrémités du ruban. Aux côtés de la bouche s'ouvrent deux sacs qui sont probablement des ovaires. On peut comparer cet animal à une callianire à deux côtes , et dont les ailes seraient excessivement prolongées. La seule espèce connue, Le Ceste de Vénus. Lesueur. Nouv. Bull. des sc. juin 1813. pl. V.f. 1. Est dela Méditerranée. Sa longueur, ou plutôt sa largeur, est de plus de cinq pieds, sa hauteur de deux pouces. Il se conserve très-difficilement entier (1). Les deux genres suivants, qui avaient aussi été réunis aux méduses, pourraient former une petite fa- mille dans cet ordre, à cause du cartilage intérieur qui soutient la substance gélatineuse de leur corps. Les Porpites. (PorpitTa. Lam.) Ont ce cartilage circulaire , et sa surface marquée de stries concentriques, croisant avec des stries rayon- nantes. À Ja face supérieure il n’est revêtu que d’une membrane mince, qui le déborde. L’inférieure, est garnie d’un très grand nombre de tertacules , dont les extérieurs sont plus longs, et munis de petits cils ter- minés chacun par un globule. Ils contiennent quel- quefois de l'air; les mitoyens sont plus courts , plus simples et plus charnus. Au centre de tous ces tenta- cules est la bouche en forme de petite trompe saillante. Elle conduit à un estomac simple entouré d’une sub- stance comme glanduleuse. 7 (1) Le Lemnisque , Quoy et Gaym., Zool. de Freyc., pl. 86,f. 1, est peut-être un fragment de ceste. 284 ACALÈPHES On en connait une espèce d’un beau bleu, de la Méditerranée et des mers plus chaudes (1). Les VÉLELLES. ( VELELLA. Lam.) Ont, comme les porpites, à la face inférieure une bou- che en forme de trompe, entourée d'innombrables ten- tacules dont les extérieurs sont plus longs; mais ceux-ci ne sont pas ciliés , et ce qui donne un caractère plus important , c’est que le cartilage qui est ovale, a sur sa face supérieure une crête verticale posée oblique- ment ,et assez élevée. Ce cartilage est transparent et n’a que des stries concentriques. On en connaît aussi une espèce, de la même cou- leur et vivant dans les mêmes mers que la porpite. Elle se mange frite (2). LE DEUXIÈME ORDRE DES ACALÈPHES. LES ACALÈPHES HYDROSTATIQUES Se reconnaissent à une ou plusieurs vessies ordi- nairement remplies d'air, moyennant lesquelles (1) Cest le Med. umbella, Müll., Natur. de Berl., Besch., IT, 1x, 2, 3; l'Holothuria nuda, Gw. ; Forsk., XXVI, L, 1; et Encycl., XC, 6, 7: et le Porpita gigantea, Péron, voy. XXXI, 6. Medusa porpita, L. n’en est que le cartilage, dépouillé de sa partie gélatineuse et des tentacules. £ La Porpite appendiculee, Bosc., vers, IL, xvut, 5, 6, doit faire un sous-genre à part si ce n’est pas un individu altéré. C’est le genre PoryBra- cmomE , Guildimg, Zool. journ., n° XI. (2) Cest le Medusa velella et l Holothuria spirans , de Gmel. ; Forsk. XX VI, k; Encycl.; XC,r, 2. Le J’elella scaphidia, Péron, voy. XXX, 6, n’en diffère en rien de générique ; il paraît que l’on peut distinguer plusieurs espèces, telles que V’elella oblonga; V. sinistra; W. lata, Chamiss. et Eisenh., Ac. Cur., nat., X, 1re part., pl. xxxu. HYDROSTATIQUES. 28 elles sont suspendues dans les eaux. Des appen- dices singulièrement nombreux et variés pour les formes, dont les uns servent probablement de su- coirs , les autres peut-être d’ovaires, et quelques- uns plus longs que les autres de tentacules, se joi- gnent à ces parties vésiculeuses pour composer toute l’organisation apparente de ces animaux. On ne voil pas qu’ils aient de bouche bien reconnaissable pour telle. Les PHysALIES ( PHysArIA. Lam.) Consistent en une très grande vessie oblongue, rele- vée en dessus d’une crête saillante oblique et ridée, et garnie en dessous, vers l’une de ses extrémités, d’un grand nombre de productions cylindriques, char- nues, qui communiquent avec la vessie, ét se ter- minent diversement. Les miloyennes portent des grou- pes plus ou moins nombreux de petits filamènts ; les latérales se bifurquent seulement en deux filets, l’un desquels se prolonge souvent beaucoup. Une des extrémités de la vessie paraît avoir un très petit orifices, mais à l'intérieur, on ne trouve pour tout intestin qu'ane autre vessie à parois plus minces, et qui a des cœcums se prolongeant en partie dans les cavités dela crête. Du reste, nul système nerveux, ni cir- latoire, ni glanduleux (1). L'animal nage à la surface de fa mer quand elle ést calme, et emploie (x). Je me suis assuré de cette absence de tout organe intérieur com- pliqué , san de grands et nombreux individus, en sorte que. je ne puis admettre l’idée ygrésentée récemment que la physalé pourrait être un mollusque. 286 ACALÈPHES sa crête comme une voile, ce qui lui a fait donner par les navigateurs le nom de petite galère. I porte aussi, dans l’état de vie, de très longs filiments plus minces que les autres, et semés comme de perles ou de gouttelettes. On dit que leur attouchement brûle comme celui de l’ortie. Il yen a dans toutes les mers chaudes (1). Les PHYSSOPHORES. ( PayssopHoRA. Forsk. ) Ont des rapports sensibles avec les physalies; mais leur vessie est beaucoup plus petite à proportion, sans crête, souvent accompagnée de vessies latérales et leurs divers et nombreux tentacules sont suspendus vertica- lement sous cette vessie, comme uneguirlande ou comme une grappe. Dans es Puayssopnones proprement dits. ( PuyssopmorAa. Pér.) Entre la vessie supérieure et les tentacules, il se trouve d’autres vessies placées à côté ou au-dessus les unes les autres, et deforme tantôt irrégulière, tantôt polyèdre, et for- mant par leur réunion des prismes ou des cylindres ; les tentacules en partie coniques, en partie cylindriques, en partie formés de groupes de filets ou de globules, quel- ques-uns enfin filiformés et susceptibles de beaucoup d’a- (1) Holothuria physalis, L., Amæn., Ac., IV, mr, 6; Sloane, Jam., 1, 1V, 5; — Medusa utriculus, Gm. Lamartinière, Journ. de Phys., nov. 1787; IL, 13, 14; — Medusa caravella, Müll., natu al. de Berl (Besch.), IT, 9, 2, sont des physalies , mais qui ne paraissent pas assez bien décrites pour pouvoir être ni réunies ni distinguées comme espèces. J'en dis autant de la Physalie pélagique, Bosc., vers, II, xx, 1et2, de la Physalie mégaliste, Péron , voy. 1, xxx, 1. Cette observation s’appliquera même à celles de Tilesius, Voyage de Krusenst. et de M. Lesson, Voyage de Duperr., Zooph., pl. 4 et5 , quoique mieux caractérisées, tant que nous n’aurons pas d'observations précises sur les changements que l’âge ou d’autres circonstances peuvent produire dans le nombre des tentacules. HYDROSTATIQUES. 287 longement , forment uvegrappe ou une guirlande à l’extré- mité inférieure (1). Les Hipporopes. ( Hippopus. Quoy et Gaym. ) Ontseulement des vésicules latérales, presque demi-circu- laires, ou en forme de pied de cheval, serrées sur deux rangs, et formant ainsi une sorte d’épi comparable à celui dé cer- tains gramens , d’où il pend aussi une guirlande qui traverse toutes ces pièces. Les contractions de ces vésicules impri- ment à l’ensemble un mouvement rapide (2). Les CupPuzites. Ont leurs vésicules attachées régulièrement des deux côtés d’un axe souvent très long (3). Les Racemines. Cuv. Ont toutes leurs vésicules globuleuses, petites , garnies chacune d’une petitemembrane et réunies en une masse ovale qui se meut par leurs contractions combinées (4). Les Raizopuyzes. ( Ruizopayza. Péron. ) N’ont pas de vessies latérales, mais seulement une vessie supérieure et une longue tige, le long de laquelle sont sus- (x) Tel est le Physsophora hydrostatica, Gm. L’individu nommé Physsoph. musonema par Péron, Voy., XXIX, 4, est bien conservé; celui de Forskahl, Ic., XX XIII, E, e, 1,6, 2; Encycl., LXXXIX, 7-9, me paraît de la même espèce, mais mutilé de la partie de ses tentacules qui tombent aisément. Je crois aussi que le Physsophora rosacea Forsk., XLINT,B,b,2, Encycl., LXXXIX, 10, 11, est un individu, mutilé d’une autre espèce. — 4j. Rhizophysa Chamissonis , Eisenhardit, Meduses, Ac. nat. cur., tome x, pl. 35, f. 3, Rh. helianthus, et Ah. melo Quoy et Gaym., An. des Sc. nat. X, pl. 5, et beaucoup d’espèces non encore décrites. J (2) Quoy et Gaym., An. des Sc. nat., tome X, pl. 10 , 4. A ,f. 1-12. IN. B. la Glébe d'Otto, Ac. nat. Cur., XI, part. 2, pl. 42, f. 3, n’est qu’ane vésicule d’hippopode. (3) Voyage de Freyc., Zool., pl. 87, f. 15. (4) Genre nouv. de la Médit. 288 ACALÈPHES HYDROSTATIQUES. pendus des tentacules , les uns coniques , les autres filifor- mes(:). Les Srépaanomies. (Srepnanomia. Péron.) Paraissent une troisième combinaison , où les vessies latérales qui , dans les physsophores propres, adhéraient au haut de latige, au-dessus des tentacules, se prolongent sur -sa longueur , et s’y mêlent à des tentacules de diverses formes {2). C'est à la suite des acalèphes hydrostatiques que peuvent se placer Les Dipuyes. (Dipuyes. Cuv.) Genre très singulier, où deux individus différents sont touiours AA l’un s’emboîtart dans un creux de l’autre, ce qui permet cependant de les séparer sans détruire leur vie propre. Ils sont gélatineux, transparents , el se meuvent à peu près comme les méduses ; l’emboîtant produit du fond de son creux un chapelet qui traverse un demi-canal de l’emboîté, et paraît se composer d’oyaires , de tentacules et de su- coirs comme ceux des genres précédents. MM. Quoy et Gaymard y ont établi des divisions d’après les formes et les proportions relatives des deux individus. , Ainsi dans Les Dipayes propres, Les deux individus sont presque semblables, pyramidaux, (1) Physsophora filiformis ; Forsk., XXXIIT; F. Encycl., LXXXIX, 12; lemême que Rhizophyza planestoma , Péron, Voy., XXIX, 5, Mais MM.Quoy et Gaÿmard pensent que ces rhisophyses ne sont que des phys- scphores qui ont perdu leurs vessies latérales. (2) Stephanomia Amphitrüis , Péron , Voy., XXIX, 5. Quant au Ste- phanomia uvaria , Lesueur , il me paraît devoir êire plutôt rapproché des physsophores proprement dits. POLYPES. - 289 avec quelques pointes autour deleur ouverture qui est à la base de la pyramide (1). Dans les Caves, l’emboîté a encore la forme pyramidale, mais l’emboîtant est fort petit et carré. Dans les Aryzes , l’emboîté est oblong ou ovale; l’em- boîtant un peu plus petit et en forme de cloche. Dansles Cusoïpes , c’est l’emboîité qui est petit et en forme de cloche ; l’emboîtant est beaucoup plus grand et carré. Dans les Navicuzes, l’emboîité est en forme de cloche; l’emboîtant aussi grand , mais en forme de sabot (2). Il y en a encore plusieurs autres combinaisons. QUATRIÈME CLASSE DES ZOOPHYTES. LES POLYPES. Ont été ainsi nommés, parce que les tentacules qui entourent leur bouche les font un_ peu ressembler au poulpe, que les Anciens appelaient po/ypus.La forme et le nombre de ces tentacules varient; le corps est toujours cylindrique ou conique, souvent sans aulre viscère que sa cavité, souvent aussi avec un estomac visible, auquel adhèrent des intestins ou plutôt des vaisseaux creusés dans la substance du corps , comme ceux des méduses ; alors on voit or- dinairement aussi des ovaires. La plupart de ces ani- maux sont susceptibles de former des êtrescomposés, en poussant de nouveaux individus comme des bour- (1) Bory-Saint-Vincent, Voyage aux îles d'Afrique. (2) Voyez le Mém. de MM, Quoy et Gaim., Ann. des Sc. nat., tome X. TOME Ili. 19 290 POLYPES geons. Néanmoins il sé propagent aussi par des œufs. LE PREMIER ORDRE DES POLYPES, Ou LES POLYPES CHARNUS. Vulg. ORTIES DE MER FIXES. Comprend des animaux charnus, qui ont l’ha- bitude de se fixer par leur base, mais dont plusieurs peuvent aussi ramper sur cette base, ou la détacher tout-à-fait, et nager ou se laisser emporter au mouvement des eaux; le plus sou- vent ils se bornent à épanouir plus ou moins l’ouverture de leur bouche, laquelle leur tient aussi lieu d’anus. Elle est entourée de tenta- cules plus ou moins nombreux, et donne dans un estomac en cul-de-sac. Entre ce sac intérieur et la peau extérieure, est une organisation ‘assez COm- pliquée, mais encore obscure , consistant surtout en feuillets verticaux et fibreux, auxquels adhèrent les ovaires, semblables à des fils tres entorullés. Les intervalles de ces feuillets communiquent avec l’intérieur des tentacules; et il paraît que l’eau peut y entrer et en sorlir par de petits orifices du tour de la bouche ; du moins l’actinie la fait-elle jaillir quelquefois par là (1). (1), Voyez Spix, Ann. Mus., XIII, xxxr1r, f. 1-8. CHARNUS. +9 91 Les ACTINIES, (AGTINIA. L.) Leur corps charnu , souvent orné de couleurs vives, développant des tentacules nombreux , et placés au- tour de la bouche sur plusieurs rangs comme les pé- tales d’une fleur double, leur a fait donner le nom d’anémones de mer. Elles sont infiriment sensibles à la lumière, et s’épanouissent ou se ferment selon que le jour est plus ou moins beau; lorsqu'elles retirent leurs tentacules, l'ouverture d’où ces organes sortent, se contracte et se referme sur eux comme celle d’une bourse. Leur force de reproduction n ’est guère moindre qe celle des polypes à bras; elles repoussenL les parties qu’on leur coupe, et peuvent se multiplier parla division. Leur génération ordinaire est vivipare. Les petites actinies passent de l’ovaire dans l'estomac et sortent par la bouche. Ces zoophytes dilatent beaucoup leur bouche, quand ils ont faim. Ils dévorent toute sorte d'animaux, et spécialement des crustacés, des coquilles, de petits poissons qu'ils saisissent avec leurs tentacules, et digè- rent assez promptement (1). Les Acninies proprement dites. Se fixent par une base large et plate. Les espèces les plus communes sûr nos côtes, sont L’Actinie coriace. ( Act. senilis (2). L. ) - “ - - LA Large de trois poucés ; à enveloppe coriace, inésale, orangée , à tentacules sur deux rangs , de longueur mé- (x) Voyez Diquemare, Journ. de Phys., 1776, juin, p. 515. et le Mé- moire sur les Polypes et les Actinies, par M. Rapp ; Weimar, 1829, ia-4°. (a) C'est à la fois lActinia senilis, Gm., Diquemare, Trans. phil., tome LXUIT , pl. xvi, f ro, et pl. xvur, f. 11; lActinia crassicornis, Bas- ter, XIIL, 1 ; V_Æct. digitata, Zool. dan. » CXXXI, et Act, hole atièik ib., CXXXIX. * 19 292 POLYPES diocre , ordinairement marqués d’un anneau rose. Elle se tient principalement dans le sable, où elle se renfonce pour peu qu’on l’effraie. L’Actinie pourpre. (Act.equina(r1). L.) À peau douce, finement striée ; couleur ordinairement d’un beau pourpre, souvent tacheté de vert; plus petite, les tentacules plus longs, plus nombreux qu’à la précé- dente. Elle couvre tous les rochers de nos côtes de la Manche, et les orne comme s'ils portaient les plus belles fleurs. L’Actinie blanche. (Act. plumosa (2). Cuv.) Blanche, large de quatre pouces et plus; les bords de sa bouche s’épanouissent en lobes, tous chargés d’in- nombrables petits tentacules ; il y en a un rang intérieur de plus grands. L’Actinie brune. (Act. effæta.) Rond. lib. XVII. cap. xvur. Bast. x1v. 2 (3) D’un brun clair, rayé en long de blanchätre; de forme alongée , souvent plus étroite vers le bas; à peau lisse; à tentacules nombreux. Quand elle se contracte, il lui sort souvent par la bouche de longs filaments qui viennent de ses ovaires. Elle s'attache de préférence sur des co- (x) C’est à la fois Act. equina, L. Diquem., Trans. phil., LXIII, xvi, 1, 2, 3, et l’Avdra mesembrianthemum , Gm.; Gærtner, Trans. phil , LIT , 1-5. (2) Elle n’est bien figurée nulle part, mais je crois que c’est elle que doit représenter Baster, XIII, 2. L’/Zydra dianthus Gm. ; Ellis, Trans. phil., LVI, xx, 8; et Encycl., LXXI, 5, en est aussi fort voisine. Peut-être mème l’'Hydra anemone , Trans. phil.; ib., 4, 5; Encycl., ib., 5,6. (3) C’est aussi, à ce que je crois, lAct. felina, Diquem., Trans. phil, LXIIT, xvi, 13, que Gmel. rapporte àson 4ctin. truncata. IL est essentiel de remarquer que les variations de formes et de couleur des actinies en rendent la détermination très difficile , et que l’on ne doit point se fier aux caractères établis par les observateurs, et moins encore aux rapprochements proposés'par les compilateurs. CHARNUS, - 299 . quilles, et est extrêmement commune dans la Méditer- ranée (1). Les Tnazassianraes,/Ruppel, sont des actinies à tenta- cules ramifiés (2). Ses Discosomes en sont où les tentacules se réduisent à peu près à rien par leur brièveté (3). Les Zoanrues. ( Zoanraus. Cuv.) Ont le même tissu charnu,la même disposition de bouche et de tentacules et une organisation à peu près semblable à celle des actinies ; mais ils sont réunis en nombre plus ou moins considérable sur une base commune, tantôt en forme - de tige rampante (4), tantôt en forme de large surface (5). Les Lucernaires. (Lucernarra. Müll. ) * Paraissent devoir être rapprochées des actinies ; mais leur substance est plus molle, elles se fixent aux fucus et autres corps marins, par un pédicule mince; leur partie supérieure se dilate comine un parasol; au milieu est la bouche. Des tentacules nombreux, rapprochés (1) Aj. en espèces à peu près certaines, Æydra cereus, Gm. ; Gærtner, Trans. phil., LIT, 1, 2; Encycl., LXXIIT, 1, 2; — Æydra bellis, Tr., e . 2; Encyel., ib., V4 - ; — Aydra helienthus , Ellis, Trans.; LVII, xxx , 6, 7; Encycl., LXXI, 1,2; — Hydraaster, Ellis, Trans. "LV, xx, 3; Encyl., LXXI, 3; — Actinia varians , Zool. Er CXXIX ; — Act, candida , ib., CXV ; — Act. plumosa, ib., LXXX VIII 3 — De cacci- ea , 1b., LXIIT, 1, 3; — Act. viridis, Forsk., XX VII ,B.; Act. rubra, Brug. ; Forsk., ib., A; — Act. maculata, Brug.; Forsk., ib., C.; —Æ#c- tinia quadricolor, Ruppel , voyage, Moil., pl. 1, f. 3, etc. (2) Thal. aster, Ruppel, Moil.; pl. », f. 2. (3) Discos. nummiforme , id., ib., f. 1. (4) Hydra sociata, Gm.; Ell. et Sol., Corall., I, 1; Encyel., LXX, 1. (5) Ælcyonium mamillosum, Ell. et Sol., loc. cit, , 4; — Ale) digilatum , id., ib., 6. Ces dernières gent le genre PALYTHOË de Lamouroux et conduisent aux alcyons. Ce genre paraît avoir été caractérisé sur des individus des- séchés. Vorez le grand ouvrage d'Égypte , Zool., polypes, pl. u, £. 1-4. 294 POLYPES en faisceaux , en garnissent les bords. Entre la bouche et ces mêmes bords sont huit organes, en forme d’in- testins aveugles qui partent de l'estomac et contien- nent une matière rouge et grenue. Dans la Lucernaïre à quatre cornes, Müll., Zool. Dan., XXXIX , 1-6, le bord est divisé en quatre branches four- chues, et portant chacune deux groupes de tentacules ; dans le Z. auricula, ibid. , CLI , les huit groupes sont également répartis autour d’un bord octogone (x). DEU ÊME ORDRE DES POLYPES. LES POLYPES GÉLATINEUX. Ne sont, comme les précédents, revêtus d’au- cune enveloppe dure, et ne produisent pas non plus dans l’intérieur de leur réunion un axe de substance ligneuse charnue ou cornée. Leur corps est gélatineux , de forme plus ou moins conique; sa cavité tient lieu d'estomac. Les POLYrES A Bnas. Hot Lin.) Nous offrent les animaux de cette classe réduits à leur plus grande simplicité. Un petit cornet gélatineux, dont les bordssont garnis de filaments qui leur servent de tentacules ; voilà tout ce qui. paraît de leur oïgani- sation. Le microscope ne fait voir dans leur substance (1) Aj. Luc. fascicularis , Fleming., Soc. Werner, IT, xvin,1 , 2; — — Luc. campanula, Lamouroux, Mém. Mus., IL, xvi. Le Lucernaria phrygia, Fabr.; Faun. Groënl., 345, paraît devoir former un autre genre. Voyez au reste le mémoire de M, Lamouroux sur ces zoophytes , dans les Mém du Mus., tom. II. GÉLATINEUX: 399 qu'un parenchyme trans parent rempli de grains un peu plus ôpaques. Néanm oivs ils nagent}, ils rampent, ils marchent même en fixant alternativement leurs deux extrémités, comme les sangsues ou les chenilles arpenteuses; ils agitent le urs tentacules et s’en servent pour saisir leur proie, qui se digère à vue d’œii dans la cavité de leur corps; ils sont 'sensiblesà la lumière et la recherchent; mais leur propriété la plus merveilleuse est celle de reproduire constamment et indéfiniment les parties qu’on leur enlève, en sorte que l’on mulli- plie à volonté les indivi dus au moyen de la section. Leur multiplication naturelle se fait par des petits qui sortent en différents p oints du corps de l’adulte , et en sont d’abord comme des branches. Nos eaux dormantes en nourrissent cinq ou six espèces , qui diffèrent par la couleur, le nombre et la proportion des tentacules. La plus célèbre, parles expériences de reproduction qu’elle a occasionées la première , est Le Polype vert ( Hydra viridis.) Trembley. Pol. L 1. Rs. IL. Lxxxvin. Encyc. LXVI. Qui est en effet d’un beau vert clair. On le trouve sur- tout sous les lentilles d’eau. Le Polype à longs bras (Hydra fusca.) Tremb. Pol. I. 3. 4. Ros. II. xxxrv. Encyc. LXIX. Est plus rare; de couleur grise. Son corps n’a pas un pouce de long, et ses brasen ont plus de dix (x). Les Çorives. (CORINE. Gærtner.) Ont une tige fixée, terminée par un corps ovale, plus (3) Aj. Æydr, grisea ; Trembl., 1, 2; Rœs., IT, zxxvin-cxxxnr ; En- cycl., LXVIT; — Æyd. pallens, Ræs., II, Lxxvt, Lxxvit; Encycl., LXVIN ; — fyd. gelatinosa, Zoôl, dan., CXV, :, 2. B. IN. Les dix premières hydres du Gmel. sont des actinies ; la onzième (41. doliolum), une holothurie. 296 POLYPES consistantque celui des hydres , ouvert au sommet , et hérissé à toute sa surface de petits tentacules. Quelques- unes portent leurs œufs au bas de ce corps (1). Les CRISTATELLES. (CRISTATELLA. Cuv.) ‘Ont sur la bouche une double rangée de nombreux tentacules , courbée en demi-lune, formant un panache de cetie figure, et attirant par leur mouvement régu- lier , ies molécules nutritives. Ces bouches sont nor- tées sur des cols courts attachés à un corps gélatineux commun quise transporte comme les hydres. On trouve ces animaux dans nos eaux dormantes. À l’œil nu its ne paraissent que de petites taches de moisissure (2). LEs VORTICELLES. ( VORTICELLA. ) Ont une tige fixée, souvent branchue et trés divisée, dont chaque branche se termine par un corps en forme de cornet ou de cloche. On voit sortir de l’ouverture des filaments en deux groupes opposés, qui exercent un mouvement continuel, et attirent les molécules nutritives. Les espèces en sont nombreuses dans nos eaux douces, et la plupart trop petites pour être bien distinguées sans microscope. Elles forment des buis- sons, des arbuscules , des panaches , et prennent d’au- tres formes toutes très agréables (3). (1) Tubularta coryna, Gm.; ou Coryne pusilla, Gærtner ap., Pall., Spic., X., 1v, 8; Encycl., LXIX, 15, 16; — Tubularia affinis, Gm., Pall., ib., 9; Encycl., ib., 14; %— Hydra multicornis , Forsk., XXVI, B, b, Encycl., ib., 12, 13; — Hydra squamata, Müll., Zool. dan., IV ; Encycl., ib, ro, 11; — et les espèces esquissées par M. Bosc., Hist. des Vers, IE, pi. xxu, f. 3,6, ets. N. B. Le genre des corines , que je n’ai point observé par moi-même, me paraît mériter encore un examen particulier. (2) Cristatella mucedo , Cuv.; Ræs., NII, xc1; (3) Je ne rapporte à ce genre que les espèces représentées dans les plan- ches XXIV, XXVI de PEncycl. Elles s'unissent par de grands rapports avec certaines espèces rangées parmi les microscopiques. À POLYLIERS. 297 Les PÉDIGELLAIRES. (PEDICELLARHTA.) Se trouvent entre les épines des oursins, et sont re- gardées par divers auteurs comme des organes de ces animaux ; cependant il est plus vraisemblable que ce sont des polypes qui prennent làleur asyle. Une longue tige grêle se termine par un cornet garni à son extré- mité de tentacules, tantôt en forme de filets, tantôt en forme de feuilies (1). LL TROISIÈME ORDRE DES POLYPES. LES POLYPES À POLYPIERS. Forment cette nombreuse suite d’espèces que l’on a long-temps regardées comme des plantes ma- rines, et dont les individus sont en effet réunis en grand nombre pour former des animaux composés, pour la plupart fixés comme des végétaux, soit qu'ils forment une tige ou de simple expansions, par le moyen des appuis solides qui les revêtent à l'intérieur. Les animaux particuliers plus ou moins analogues aux actinies ou polypes à bras, sont liés tous par un corps commun, et en communauté de nutrition ; en sorte que ce qui est mangé par l’un profite au corps général et à tous les autres po- lypes. Ils sont même en communauté de volonté ; du moins ce dernier article est-il certain pour les espèces libres, telles que les penuatules, que l’on voit nager par les contractions de leurs tiges, et PR Sn (1) Voyez Müll., Zool. dan., XVI; copié Encycl., LX VI. 298 POLYLES. par les mouvements combinés de leurs polypes. On a donné le nom de polypiers aux parties com- munes de ces animaux composés; elles sont tou- jours formées par dépôt et par couches, comme l’ivoire des dents; mais tantôt elles sont à la sur- face, tantôt dans l’intérieur de lanimal composé. Ces positions diverses ont donné lieu à l’établisse- ment des familles de cet ordre. La première famille, Les POLYPES A TUYAUX. Habite des tubes dont le corps gélatineux com- mun traverse l’axe, comme ferait la moelle d’un arbre, et qui sont ouverts, soit au sommet, soit aux côtés, pour laisser passer les polypes. Leurs polypes plus simples paraissent ressembler principalement aux hydres et aux cristatelles. Les TuBipores. (TuBrPorA. L.) Ont des tubes simples, de substance pierreuse, conte- nant chacun un polype. Ces tubes sont parallèles et unis ensemble de distance en distance par des lames transver- sales , ce qui les a fait comparer à des tuyaux d’orgues. L’espèce la plus connue (Tubipora musica, L.), Seb.,I, ex, 80, est d’un beau rouge ; ses polypes sont verts ét de la forme d’hydres. Elle abonde danst’Archipel desIndes\(1). D LS RE D Te (1) Les autres tubipores de Gm., n’appartiennent pas à ce gesre ; quel- ques-unes , surtout celles de Fabric , Faun.Groën., sont peut-être des tubes d’annelides ; maïs &’est à tort qu’on a supposé un habitant de cette classe dans l’espèce ci-dessus. C’est bien un polype. Voyez Quoy et Gaim., Zool. de Freyc., pl. 88. A POLYPJERS. 299 Il paraît que c’est des tubipores que l'on doit rappro- cher quelques polypiers fossiles, également composés de tubes simples, tels que les CATÉNIPORES , Lam. , où les tubes sont dressés sur des lignes qui interceptent des mailles vides (1); les Favosires, id. (2), composés de tubes hexagones serrés les uns près des autres, etc. Les TuBuLAIRES. ( TuBuLARIA. L. ) Ont des tubes simples ou branchus de substance cor- née, des extrémités desquels sortent et se montrent les polypes. Les polypes des tubulaires d’eau douce ( PLüMATELLES , Bosc. (3), paraissent fort rapprochés des cristatelles par la disposition de leurs tentacules. Nous en avons quelques-unes qui rampent sur les plantes de nos eaux dormantes (4). Les TuguLaimes MARINES. Ont des polypes à deux rangs de tentacules ; l’extérieur se développant en rayons; l’intérieur se relevanten houppe. Nos côtes en produisent une (Tub. indivisa. Lam.),Ellis,: Corall., XVI, c, à tubes simples de deux et trois pouces de haut , semblables à des brins de paille (5). Les Tisranes. Lamour. Ont des tubes en zigzag qui donnent de chaqué angle une petite branche ouverte (6). (1x) Tubipora catenulata , Gm., Linn., Amœn. Ac., I, 1v, 20. (2) Corallium gothlandicum ; Amcn. Ac., I, 1v, 273 — Favos. commune , Lamouroux , Ac., Sol. et Ell., pl. 75, f. 1, 2. (3) Lamouroux a changé ce nom en Naïsa. > (4) Tubularia campanulata, Rœsel., IL, zxxni-Lxxv ; — T'ub. sul- tana, Blumenb., Man., trad. fr., tom. IL, pl. de la p! 10, fig, 9; — Tub. lucifuga, Vaucher, Bullet. des Sc., frim. an 12, pl. xx, f. 6, 7. (5) Aj. Tub. ramosa, Ellis, Corall., XVII, a; — Tub. muscoïdes, id,, XVI,b.; — Tub. trichoides, id., ib., a; — Tub. solitaria, Rapp., Ac. nat. cur., XIV, xxxviunr, 2. (6) Tibiana fasciculata, Lamouroux, polyp. flex,, pl. vu, f. 3, a. Lamouroux place ici les Lracores les TéLesro et les Néomenis, petits genres qui seraient peut-être aussi bien près des corallines creuses 300 POLYPES Les Cornvuraires. Lam. Ont de petits tubes coniques , de chacun desquels sort un polype à huit bras dentelés, comme ceux des alcyons, des gorpones, etc. (1). 5 Les ANGuUINAIRES. ( ANGUINARIA. Lam.) Ont de petits tubes cylindriques adhérant à ure tige rampante , et dont chacun est ouvert latéralement près de son extrémité, pour le passage d’un polype (2). Les CampanuLarRes. Lamarck. Ont les bouts des branches par où passent les polypes . élargis en forme de cloches. Lamouroux les distingue en Crymes dont les tiges sont grimpantes (3), Eten Laomknées, où elles ne le sont pas, les cloches y sont plus petites et à branches plus courtes (4). Les SERTULAIRES. (SERTULARIA. L.) Ont une tige cornée , tantôt simple, tantôt branchue, et sur ses côiés des cellules de formes très variées qu’oc- cupent des pelypes, tenant tous à une tige gélatineuse qui traverse l’axe, comme ferait la moelle d’un arbre. Ces zoophytes ont l’air üe petites plantes aussi délicates qu'agréables à voir. Leur propagation se fait par des œufs ou des gemmes qui se déveioppent dans des cellules plus grandes que les autres et de forme différente. ges Ua y Sn NA ont PA NS CESR EAN (1) Tubularia cornucopia. N. B. Les prétendues tubulaires des planches x1-xxv1 d'Esper, ne représentent que des enveloppes d'œufs de mollus- ques de gastéropodes ( excepté la dix-huitième qui est une galaxaure ). (2) Sertularia anguina , Ell., Corall., XXI, n1, c,G, D. Lamouroux a changé ce nom en Aérée. (3) Sertularia verticillate , EAl., Corall,, XIE, a; — Sert. volubils, id., XIV, a; — Sert. uva, id., XV, 6; — Sert. rugosa, id., XV, a, A. (4) Sertularia dichotoma, Gm., Eil., Corall., XI, a, C; — Sert. spinosa , id., ib., XI, b, d; — Sert. geniculata, ib., b; — Sert. muüri- cata , Sol. et Ell., Cor., VII, 35, 4. À POLYPIERS. 301 Les diverses directions de leurs cellules ont donné lieu de les distribuer en plusieurs subdivisions. Ainsi , quand les petites cellules sont rangées d’un seul côté sur les branches ce sont des AcLAoPRÉNIES de M. Lamouroux, que M. Lamarck uomime PLUMULAIRES (1). Quand elles sont rassemblées, en certains endroits, comme de petits tuyaux d'orgue, ce sont les AmarTia , Lamour., ou SÉRIALAIRES , Lam. (2). On pourrait en distinguer les espèces où les cellules ainsi disposées entourent la tige d’une spirale. Quand les cellules sont placées autour de la tige, en an- neaux horizontaux, ce sont les ANrENNuLAIRES, Lam., que M. Lamowroux avait nommées CALLIANYRES (3). Ainsi le nom de SERTULAIRES propres ne reste qu’aux espèces où les cellules sont des deux côtés de la tige, soit opposées (4), soit alterres (5). Encore M. Lamouroux dis- tingue-t-il les premières sous le nom de DyNAMEÈNES. (1) Sertularia myriophyllum , Gm.., El, Corall., VHI, a, A; — S. pennatula, Sol et Ell., VIT, r, 2; — S. pluma, Ell., Cor., VII, b, B. 3; —S. setacea , ib., xxxvur, 4, D, T; — OÙ, pinnata, ib., XI, a, À; — $. fructescens, Sol. et EIl., VI, a, À ; — S. falcata , EIL., Corall., VIT, a, À, et xxxvnnr, 5, f.; — Aglaoph. cyprès, Zool. de Freyc., pl xcr, 1-3; — Agl. godard, ib., xcv, 9,.10. (2) Sertularia lendigera , Ell., Coroll., XV, b, B. (3) Lamouroux a depuis changé ce nom en Némertesie, Sertularia antennina , Gm., EIl., Corall., IX ,a, A ,B, C; — Nemert. ramosa, Lamowr., Ell., ib., b. (4) Sertularia abietina, Gm., Ell. , Corall., 1, b, B; — S. tamarin- dus, ib., a, À; — 5. filicula, Sol. et El., €, C; — S. polyzonias , Ell., Cor., I ,a,b,A,B; —9$. cupressina, ib., III,a, A; — 6. argentea , ib., Il, c,C; — 8. thuya, ib., V, b, B; — S. cupressoides, Lepéch., Act. Pétrop. 1780, IX, 3,4; — S. lichenastrum, Ell., Cor., VI, a, À ; — #. racemosa, Cavol., Pol. mar., III, vi, 1,2; — S. fuscescens, Baster., op. subs. 1, 6; — $. obsoleta, Lepech., Act., Pétrop. 1778, deuxième part., VIT, B; — $. pinus, id., 1780, première part., IX, 1-2; — S. cuscuta , EIl., Corall., xiv, ec, C. (5) Sertularia operculata, ElL., Coral ., Il ,b, B; — S: pinastrum, Sol. et Ell., vi, b, B; — $. rosacea, Ell., Côr., 1v ,a, A, B,.C; — S, pumila , ib., V,a, À; — S. disticha, Bosc., vers, III, xxx, 2; — S. pelasgica , id., ib., 3 ; — Dinam. crisioide, Zool, de Freyc., pl. xe, f 12. æ 902 POLYPES L’extrême petitesse des cellules lui fait établir le genre THoEA (1). La deuxième famille est celle Des POLYPES A CELLULES. Où chaque polype est adhérent dans une cellule cornée ou calcaire à parois minces, et ne commu- nique avec les autres que par une tunique exté- rieure très tenue, ou par les pores déliés qui tra- versent les parois des cellules. Cés polypes re - semblent en général à des hydres. Les CELLULAIRES. (CELLULARIA. L.) Ont ces cellules disposées de manière à former des tiges branchues, à la manière des sertulaires; mais sans tube de communication dans l’axe. Leur substance est d’ailleurs plus calcaire. Lamouroux .y distingue Les Crisres. « Dont les cellules sur deux rangs, ordinairement alternes, s'ouvrent sur la même face (2). Les Acamarcuis. Qui avec la même/disposition ont une vésicule à chaque ouverture (3). ————]————— (1) Sertularia hælecina , Gm., Ell., Corall., X, a, À, B, C. Voyez pour d’autres petils genres établis dans cette famille par Lamouroux, { les Pasrrmées, les Saracres , les Cxmonocées ), son Hist. des-polypiers flexibles , in-8, 1816; et son Exposition méthod. des genres des poly- piers, in-4°, 1921. (2) Sertularia eburnea , Gm., Ell., Corall., XXI, a, À; — 8. scru- posa, id., XX, c, C; — $. reptans, ib.,b,B,E,F; — 1. fastigiata, ib., XVIII, a, À. (3) Sertularia nerüina , Gm., Ell., Corall., XIX,a, ÀA,B,C. © A POLYPIERS: 30 Les Loricuzes. Où chaque articulation se compose de deux cellules ados- sées, dont les orifices opposés sont vers le haut qui est . élargi (1). Les EvcraTées. Où chaque articulation n’a qu’une seule cellule à ouver- ture oblique (2). On peut en rapprocher Les Erecrres. Lamouroux. Où chaque articulation se compose de plusieurs cellules disposées en anneau (3). On doit en séparer celles qui ont des articulations cylin- driques, vides à l’intérieur , creusées à toute leur surface de cellules en quinconce: elles conduisent aux flustres et peut-être aux corallines. Je les nomme SazicorniatrEs (4). Les FLusTREs. (FLusrrA. L.) (5) Présentent un grand nombre de cellules, unies comme RE (1) Sertularia loricata, EIl., Cor., XXI, b, B. Lamouroux les nomme LoriGAIRES ; mais ce nomest depuis long-temps consacré à un poisson de la famille des siures. (2) Sertularia chelata , Gm., Ell., Corall., XXII, b, B ; — $. cor- nuta ,id., XXI, c, C. Ici se rattachent les genres moins nombreux : LAFOÉE , ALEGTO , Hrp- orme, sur lesquels on peut consulter Lamouroux aux ouvrages cités. Quant à ses Mewrrées ( Sertularia flabellum, Gm., Sol. et Ell., IV ce, éyr, C,C, 13 et 6. crispa, ib.,l, D, D) je doute qu’elles appar- tiennent à ce groupe. (3) Flustra verticillata, Gm., Sol. et Ell., IV, a, A. (4) Cellularia salicornia, Ellis , Corall., XXUI; — Cell. cereoïdes , El. et Sol., V, b, B, C, etc.; — Cell. cirrata , Sol. et Ell., TV, d,D; — Cell. flabellum, ib., c, C, (5) A. B. D'après les observations de Spallanzani, de MM. Audouin, Edwards et de Blainville, certaines flustres seraient habitées par des ani- maux du groupe des ascidies ; mais il y en a aussi, qui bientcertainement, d’après MM. Quoy et Gaimard , le sont par de vrais polypes.:Il sera im- portant de savoir quelles espèces appartiennent à l’une ou à l’autre caté- gorie. 304 | POLYPES des rayons d’abeilles , et tautôt recouvrant divers corps, tantôt formant des feuilles ou des tiges, dont un seul côté est garni de cellules dans certaines espèces , tous les deux” dans d’autres; leur substance est plus ou moins cornée (1). Les CELLÉPORES. ( CELLEPORA. Fabr.) Offrent des amas de petites cellules ou vésicules cal- caires, serrées les unes contre les autres et percées cha- cune d’un petit trou (2). (1) Flustra foliacea , Gm., Ell., Corall., XXIX , a, À ; — F1: trun- cata , id., XX VIII, a, A; — F1. bombicina, Sol. et Ell., IV, b,B; — F1. carbasea , üd., II, 6,7; — F1. pilosa, Ell., Corall., XX XI, a, À, b; — F1. zomentosa , Müller , Zool. dan., III ,xcv ,1, 2; Fl. com- pressa, Moll., Esch., C, 9; — F1 membranacea, Zool. dan., CX VII, 1,2; — FL. papiracea, Moll., esch., S; —F1. tubulosa, Bosc, XXVH, INT, xxx, 2; — F1. dentata , Ell., Cor., xxix, C, D, D; — F1. quadrata, Desmar. et Less., Bullet. Philom. 1814, x, v; — F1. depressa, Moll., f. 21; — Fl épineuse ; — FI. à diadème; — F1. à collier; — F1. A bifère. Toutes les quatre, Zool. de Freyc., pl, 89 ; — F1. à petit vase., ib., 91; — F1. gentille; — F1. margaritifera, ib., 92 ; — F1 à grande ouverture, ib., pl. 93, £. 6, 5; — FI. à petits sillons ; — F1. à gibecière; — F1. à petits nids, ib., 95, et les espèces nouvelles représentées dans le grand ouvrage sur l'Égypte, Zool. zooph. , p. 7—10. À ce genre se rattachent aussi les Paeruses de Lamouroux. — Æ1. tubulosa, Es- per, IX, 1, 2; — ses BÉrémces, Lamowur., ad Sol. et Ell., pl..zxxx , 1-6; — ses Erserixes, ib.. LXIV, 15 et 16; et d’autres petits genres sur lesquels on peut le consulter. (2) Cellepora hyalina , Gm., Cavol., Pol., Mar., IN , 1x, 8, 9; — C. magneville, Lamour., Polyp., Flex., pl 1, f. 3; — C. megastoma, Desmar. et Less., Bullet. Phil., 1814, Il, 5; — C. globulosa, ib., 7; C. annulans , Moll., Esc.,.4 ; — C. pumicosa, Ell., Corall., XX VIH, F.et XXX, d, D; — C, rubra, Müll., Zool. dan., CXLVI,1,2; — C. radiata, Moll., Esc., 15, À, 1; — C. sedecimdentata, id., 16, A, C; — C. bimucronata, id., 18, À, C; — C vulgaris, id., 10, A, B; — C. cyclostoma, id., 12, À, F;— C. pallasiana , id., 15 À , B.— C. borniana , id. Li d'A: PA C; — €. otto-mulleriana, id., 15, A, C. # À POLYPIERS.. 309 Les TuBuieORES. (TUBULIPORA. Lam. ) Sont des amas de petits tubes , dont l'entrée est au- tant ou plus large que le fond (1). 11 existe dans la mer des corps assez semblables aux polypiers pour leur sûbstance et leur forme générale, où l’on n’a pu encore apercevoir de po- lype. Leur nature est donc douteuse , et de grands naturalistes, tels que Pallas et autres, les ont re- gardés comme des plantes; cependant il en est plusieurs qui les regardent comme des polypiers à polypes et à cellules extrêment petites. Si cette conjoncture était vraie , c’est à l’ordre présent qu'ils appartiendraient. Ceux d’entre eux où l'intérieur est rempli de filets cornés, présentent toutelois de l'analogie avec les CÉRATOPHYTES. LES CORALLINES. (CORALLINA. L. } Ont des tiges articulées, portées sur des espèces de racines, divisées en rameaux également articulés, à la surface desquels on ne voit aucuns pores, et où il n’a pas été possible d’apercevoir de polypes. On les divise comme il suit : Les CorALLINES propres: Ont leurs articles calcaires, d'apparence homogène , sans écorce sensible. Le fond de la mer est tout couvert , sur zertains rivages. du Corallina opficinalis, L., EIL., Coral. , XXIV, à. A, b.B. dont les articles sont eu ovale renversé les petites 2ranches EE ———————— (1) Müllepora tubulosa, Ge, Ell., Corall XXVIL, c, E. TOME ILE, 20 306 POLYPES disposées comme dans les feuilles pennées , et portant elles- mêmes d’autres branches disposées semblablement. Elle est blanche, rougeâtre ou verdâtre. On l’employait autrefois en pharmacie , à cause de sa substance calcaire (1). Lamouroux en distingue encore, mais assez légerement Les AmpuiRoËs. Dont les articulations sont alongées (2). Les Janirs. Qui ont seulement les branches plus menues et les arti- culations moins crétacées (3). À Les Cymopozrss. Où les articulations sont séparées les unes des autres (4) par des intervalles cornés ; leur surface a des pores plus marqués. Déjà M. Delamarck avait séparé Les Pémcrzzes Lamark. ( Nesea. Lamouroux. ) Qui ont une tige simple, composée intérieurement de fibres cornées tissues ensemble et comme feutrées ; encroûtée (1) Aj. C. corallina elongata, Gm., Ell., Corall., XXIV, 3; — C. cupressina , Esper., Zooph., VII, 1,2; — C. squamata, Ell., XXIV, c, C; — C. granifera , Sol. et Ell., XXI, c, C ; — C. subulata , ïüd., ib.,b; — C turneri, Lamour., Pol., F1, X, 2; — C. crispata , id., ib., 3; — C. simplez , id., ib., 4; — C. calsadosü, Soi. et Ell., xx, 14; — C. palmata, id., xx1,a, À; — C. sagütata, Zool. de Freyc., pl. 96, f, 11 et 12. (2) Corallina rigens , Sol. et Ell., xx1, d; — Cor. tribulus, id., ib., c; — C. cuspidata , ib., f; — Amph. fucoides, Lamour., Polyp., F1. X1, 2; — À. gaïlloni, id., ib., 3 ; — 4. verrucosa, id., ib., 5; 4. ju- baia , ib., 6. (8) Corallina rubens, Ell., Corall., pl. xx1v, £. F; — jania micrar- throdia , Lamour. , Pol. flex., 1, 69, f. 5, ad Sol..et Ell., pl. 60, f. 7 et 8; — J. crassa, id., pl. 69, f. 9, 10; —J. compressa, Zool. de Freyc. pl. 90, f.8,9, 10. (4) Corallina barbata, Gm., Ell., Corall., xxv, c, C; — C. rosurium, Sol. et ElL., xx1, h, H. À POLYPIERS.- 307 d’un ‘enduit calcaire, et terminée par un faisceau de branches articulées, analogues à celles des corallines ordinaires (1). Les HarymÈnes. Lamouroux. Ont des tiges articulées et divisées comme les corallines; mais la substance de leurs articles qui sont fort larges , est pénétrée à l’intérieur de filets cornés, qu’on débarrasse aisément de leur croûte calcaire par les acides (2). Les FLasezLarres. Lamarck. N'ont pas d’articulations distinctes, mais forment de grandes expansions foliacées , composées comme les articles des halymèdes, et la tige des pénicilles, de filets cornés encroûtés d’nne enveloppe calcaire (3). Les Gazaxaures. Lamouroux. Ont des tiges divisées par dichotomie, mais leurs rameaux sont creux (4). Les Lracorss. Id. Ont des tiges creuses et divisées par dichotomie, mais sans articulations (5). (x) Corall. penicillus ; — Cor. peniculum ; = Cor. phænix ; — Nesea nedulosa . Zool. de Freyc., pl. 91, f. 8 et 9. (2) Corallina tuna , Sol. et Ell., XX, e; — Cor. opuntia, id, ib., b, — Cor. incrassata, id., ib., d. C’est la deuxième division des flabel- laires de Lamarck. (3) Corallina conglutinata , Sol. et ElL., XXV, 5; — Corall. flabel- lum ,üd., XXIV,C; et Corall. pavonia, Esper., Corall., VIH, IX ; la première division dés flabellaires de Lam. Lamouroux en a changé le nom en UpotTEA. (4) Corail. obtusata , Sol. et EIL., XXII, 2; — Corall. lapidescens , id., ib., 9; — Tubularia fragilis, Linn., Sloane, Jam., XXX , 10; — Tubul. umbellata , Esper., tubul:, XVII; — Corallina marginata, Sol. et Ell., XXII, 6 ; — Corall. fruticulosa, ib., 5 ; — Galaxaure roide, Zool. de Freyc., pl. 91, f. 10, 11. APCE marginata, Sol. et Ell. xx, 6; — Corall. fruticulosa, üd., ib., 5. ‘ 26° 308 POLYPES C’est peut-être à la suite des corallines que doit être placée L’'AnapiomÈne. Lamouroux. Vulgairement connue sous le nom de mousse de Corse, et si utilement employée comme vermifuge. Elle se com- pose d’articulations régulièrement disposées en branche, de substance un peu cornée recouverte d’un enduit géla- tineux (1). Parmi ces productions sans polypes apparents , que l’on rapporte par conjecture aux polypiers , il en est peu de plus singulières que Les Acérapuzes. ( AcerApuzum. Lam. ) Une tige grêle et creuse porte une plaque ronde et mince, comme un parasol, striée en rayons, crénelée au bord,ayant au centre un petit disque lisse entouré de pores. On n’y aperçoit point de polypes. Les rayons de son disque sont creux et contiennent des grains verdâtres, ce qui l’a fait regarder comme une plaute par Cavolini (2). Il y en a une dars la Méditerranée. ( Tubularia aceta- bulum, Gm.) Donat., Adr., III, Tournef., Inst. cccxvur. (3) Les Porypayses. ( Pozypuysa. Lam. ) Ont, comme les précédents, une tige grêle et creuse, mais (1) Anadiomene flabellata, Lamour., Pol., flex., x1v,f. 3, et App., ad Sol. et ElL., pl. 69, f. 15 et 16. IN. B. Les GaraxAuRres et les Liacores forment le genre Dicnoromaire de Lamark; maïs ce ne sont pas, comme le croit ce naturaliste, des polypiers vaginiformes , car leur tube ne contient aucun polype. (2) Je ne trouve pas au pourtour les ouvertures dont parle M. La- marck. Les tubes qui forment les’ rayons, sont clos. Les prétendus tenta- cules , décrits par Donati, étaient des corps étrangers. Ni l'AGÉTABULE , ni la PorxPayse, ne sont des polypes vaginiformes. IN.B. Depuis ma première édition, M. Rafeneau de Lille, a pré- senté à l'Académie un mémoire où il considère l’acétabule comme un végétal de la famille des conferves. (3) Aj. l’Acétabule petit gode, Zool. de Freyc., pl. xc, t 6, 7. A POLYPIERS. 309 qui porte à son sommet un paquet de petites vessies closes, au lieu d’un disque formé de tubes (1). La troisième famille, Lis POLYPES CORTICAUX. Comprend les genres où les polypes se tiennent tous par une substance commune, épaisse, charnue ou gélatineuse, dans les cavités de laquelle ils sont reçus. et qui enveloppe un axc de forme et de substance variables. Les polypes de ceux que l’on a observés, sont un peu plus composés que les pré- cédents, et se rapprochent davantage des actinies. On distingue dans leur intérieur un estomac, du- quel partent huit intestins , dont deux se prolongent dans la masse commune, et les autres se terminant plus tôt paraissent tenir lieu d’ovaires (2). On la subdivise en quatre tribus. La première est celle DES CÉRATOPHYTES. Où l’axe intérieur est d'apparence de bois ou de corne et fixé: on en connaît deux genres, fort nombreux l’un et l’autre. LES ANTIPATHES. ( ANTIPATRES. Lin. ) Vulgairement CorAIL NOIR: Ont la substance branchue et d'apparence ligneuse (1) Pol. aspergillum, Lamour., Ap. ad Sol. et Ell., pl. 69, f. 2-6, ou Fucus peniculus, D. Turner., fuc., IV, pl. 228. (2) M. Savigay a publié sur ces animaux des observations non moins intéressantes que celles qu’il a faites sur les ascidies composées. 310 POLYPES de leur axe, enveloppée d’une écorce si molle, qu’elle se détruit après la mort. Anssi ressemblent-ils, dans les cabinets , à des branches de bois see (1). LEs GORGONES. (GorGoONIA. L.) Ont , au contraire, cette substance ligneuse ou cornée de ieur axe enveloppée d’une écorce , dont la chair est tellement pénétrée de grains calcaires , qu’elle se dessè- che sur l’axe, et y conserve ses couleurs souvent très vives et très belles; elle se dissout dans les acides. On a : observé les polypes de plusieurs espèces; ils ont chacun huit bras dentelés, un estomac, etc., comme ceux du sorail et des alcyons (2). M. Lamouroux er distingue, Les PLexaures Dont l’écorce épaisse , à cellules non saillantes , fait peu d’effervescence dans les acides (3). Les Evnrcées. Dont l’écorce organisée comme celle des plexaures , a des mamelons saillants , d’où sortent ses polypes(4). (:) Ant. spiralis, Sol. et Ell., pl. x1x, f. 1-6; et les autres espèces indiquées par M. de Lamarck. Anim. sans vert , II, p. 305 et suivantes. (2) Gorgonia pinnata , Gm. ; — G. americana; -— G. setosa ; — G. sanguinolenta , que Lamouroux regarde comme autant de variétés d’une seule espèce; — G: petechisans, Sol. et Ell., pl. xvi1; — G. patula, Sol. et Ell., pl. xv, f. 3, 4; — G.palma, Sol. et Ell., pl. xt; — G. verricu- lata, pl. xvu; — G:umbraculum , id.,.x; — G.. exserta, üd., xv, 1, 2; — G. ceratophyta, üd., n,1,2, 3;1x, 5,6, 5, 8;xn1, 2, 3; G. vi- minalis, üid., xu, 1; — G. verticillaris, üd.;1n, 4, 5; — G. briareus, ïid., x1v, 1,2, etc. (3) G. crassa, Gmel., Ac. des Sc., 1700, pl. 1; — G: suberosa, El. Corall., pl. 26, f, p,q, r; — G« friabilis, Lamour., Soll. et Ell., pl. XVull , f. 3. (4) Gorgonia antipathes, Séb., IT, cv, 2, cv , 45 — Eun. limifor- mis , Lamour., Sol., et Ell., pl., xvur, f. 1; — Eun. clavaria, ïd., ib., 2 ; — Eun., mammosa, Lamour., ad Sol. et Ell., pl. zxx, f. 3. A POLYPIERS. 314 Les Munic*ées. Dont l’écorce médiocrement épaisse a des mamelons sail- lants , couverts d’écailles imbriquées et hérissées (1). Les Primnoa. Dont les mammelons alongés s’imbriquent , en pendant les uns sur les autres (2). La deuxième tribu, LE LITHOPHYTES. À l’axeintérieur , de substance pierreuse et fixé. Les Isis. (Isis. L.) Ont cet axe branchu et sans empreintes ni cellules creusées à sa surface. L’écorce animale qui lenveloppe est mélangée de grains calcaires, comme dans les gor- gones. Le Coraiz. ( Conazium. Lamarck. ) A son axe sans articulations, et seulement strié à sa sur- face. C’est à ce sous genre qu’appartient Le Corail du commerce. Isis nobilis. L. ), Esp. 1. VIE Célèbre par la belle couleur rouge de son axe pierreux et le beau poli dont il est susceptible , ce qui le rend propre à des bijoux agréables. On en fait une pêche très productive en plusieurs endroits dela Méditerranée. Sou écorce est crétacée et rougeâtre. Ses polypes, comme dans beaucoup d’autres genres, ont huit bras dentelés. av:1 : ——— om, (1) M. spicifera, Lam., ou Gorg. muricata ; Gm., Ap., ad Sol. et EIT., pl. xxr, f. 1, 2 ; — M. elongata, Lam., id. f. 3, 4. (2) Gorg. reseda , Gm., Sol. et EIL,, pl. xn , f. 5, 2. 312 POLYPES Les Mrures. Lamarck. Ont la substance pierreuse de leur axe interompue par des nœuds reuflés d’une matière semblable à du liége (1). Les Isis proprement dites. Tamarck. L’ont interrompue par des étranglements dont la matière ressemble à de la corne. Leur écorce épaisse et molle , tombe plus facilement que dans les précédents (2). M Eamouroux distingue encore des isis proprement dites, Les Mopsres. Dont l’écorce est plus mince et persistante (3). E P Les MADRÉPORES. ( MADREPORA. L. ) Ont leur partie pierreuse tantôt branchue , tantôt en masses arrondies, ou en lames étendues, ou en feuilles; mais toujours garnie de lamelles, qui sy réunissent concentriquement en des points où elles représentent des étoiles, ou bien qui aboutissent à des lignes plus ou moins .serpentantes. Dans l’état de vie, cette partie pierreuse est recouverte d’une écorce vivante, molle et gélatineuse, toute hérissée de rosettes de tentacules, qui sont les polypes, ou plutôt les actinies; car ilsont généralement plusieurs cercles de tentacules etles lames pierreuses des étoiles correspondent à-quelques égards aux lames membraneuses du corps des actinies. [écorce et les polypes se contractent au moindre attouche- menL. Les variétés de leur forme générale et des figures quiré- (x) Zsis ocracea , Esper., I, 1v; — Îs. coccinea , id., HI, À, 5. (2) Zsis hippuris, L.; Sol. et Ell., Zooph., II; Esp., I, 1; — Jsis elongata , Esp., 1, vi. (3) Zsis dichotoma , Séb., TIT, cvi, 4; — Is. encrinula, Lamarck, ou verticillata, Lamouroux, Pol., Flex., xviu, f. 2, et Ap., ad Sol. et EI, pl.rxx f.4. A POLYPIERS. 319 sultent des combinaisons de leurs lamelles , ont donné lieu à beaucoup de subdivisions , dont plusieurs rentrent cepen- dant les unes dans les autres. On ne pourra les établir défi- nitivement que lorsqu’on connaîtra les rapports des polypes avec ces dispositions, Quand il n’y a qu’une seule étoile circulaire, ou en ligne alongée , à lames très nombreuses, ce sont les Fon&rss , Lam.(r). Leur auimal représente vraiment une seule actinie à teutacules grands et nombreux, et dont la bouche répond à la partie enfoncée où aboutissent toutes les lames. On trouve parmi les fossiles des polypiers pierreux , à une seule étoile, qui paraissent avoir été libres de toute adhé- rence. Ce sont les Turmnozies, Lamarck (2), les Crczozr- THES (3), et les Turminororses, Lamour. (4). Quand le madrépore est branchu, et qu’il n’y a d’étoiles qu’au bout de chaque branche, c’est uue CARYOPHYLLIE, Lam. Les rameaux sont striés. À chaque étoile est une bouche entourée de beaucoup de tentacules (5). Les Ocuunes. Lam. Ont de petites branches jatérales très courtes, ce qui leur (1) Mad. fungites, L. ou Fungia agariciformis , Lamarck , Sol. et Ell., plxxvin,f. 5, 6; — M. patella, our. patellaris , Lam., iid., ib., 1,2, 3, 4; — M. pileus, ou Fung. limacina, Lam., üd. pl. XL, Séb. INT, cx1, 3-5; — F. talpa, Lam., Séb., cx1, 6, ex, 31. (2) Madr. turbinata, Lin., An., Ac., I,1V: 1,2, 3,73 — Turb. crispa , Lam., Ap., ad Sol. et Ell., pl. zxxiv, f. 14-17 ; — T'. cristata, ib., f. 18-21; — T. compressa. ib., 22, 23. (3) Mad. porpita, Linn., Am., Àc., 1,1v, 5; Cycl. elliptica, Gueit. ; Mém., Lil, xx1, 17, 18. (4) Turbinolopsis ocracea , ParQur ad Sol. et Ell., pl. zxxxur, L 44. (5) Madr. cyathus , Sol. et Ell., pl. xxvnir, f. 7; — A7. calicularis , Gm., Esper., E, pl. xvi; — #1. fasciculata , Sol. et Eil., xxx; — #7. flexuosa , Sol. et Ell., xxxn1, 1; — M.ramea, Sol. et EIL, xxxvinu1; — M. fastigiata, üà., xxx; — M; angulosa, üd., xxxiv; — M. carduus, jid., xxxv. etc. 314 POLYPES donne V’air d’avoir des étoiles le long des branches comme au bout (x). Les Maprépones proprement dits du même, Ont toute leur surface hérissée de petites étoiles à bords saillants (2). Ses Poairropores y ont de petites étoiles enfoncées, et des pores dans les intervalles (3). Dans les SérraLopores, les petites étoiles sont rangées par séries linéaires (4). Les Asrrées du même. Ont une large surface , le plussouvent bombée, creusée d'étoiles serrées, dont chacune a un polype armé de bras nombreux, mais sur une seule rangée au centre de laquelle est la Duché (5). Quand c’est une surface plane ou en larges lames , semée d'étoiles d’un seul côté, on les nomme ExpLanaiRes (6). Les Porires sont en quelque sorte des astrées rameuses (7). Quand cette surface est creusée de lignesalongées, comme des vallons séparés par des collines sillonnées en travers , ce sont les MÉanprines, Lam. (1) Madr. virginea, L., Sol. et Ell., xxxvi; — M. hirtella, ïüd., XxXVI;.— M. axillaris, id, xui, 5; — M. prolifera , ïid., xxxu, 2, etc. (2) Les espèces que Lamarck place dans ce sous-genre , sont regardées par Gmelin, Esper., etc. comme des variétés du Madrepora muricata, Linn., Sol. et Ell., pl. zvir, etc. (3) Madr. damicornis, Esper., xivw1; — Millepora cærulea , Sol. et ElL., x1r, 4. (4) Madr. seriata, Pall., Sol. et Ell., xxx1, 1, 2. (5) Madr. radiata , Sol. et Ell., xzvir, 8; — M7. anxularis, Sol. et Ell., im, 1, 2; — 41. rotulosa, ÿid., 1,1, 3; — M. ananas, üd., xLVIT, 6; — M. pleïades , üd,, Lui, 7, 8; — M, stellulata, üd., rm, 3,4; — M..favosa, üd., 1,1; — M. denticulata, üd , xuix, 1; — M. abdita,ÿd., L, 235 — ML siderea, ïid., xuix, 23 — 7. galaxea, iüd., xvu1, 7. (6) Madr. cinerascens, Sol. et Eil., xuin ; — M. aspera, ïid., xxx1x. (7) Madr. porites, Sol. et Ell,, xuvu; — M. foliosa , üid., zur, etc. A POLYPIERS. 315 Dans chaque vallon s’ouvrent d’espace en espace des bou- ches , et les tentacules au lieu de former des rosettes autour deces bouches, forment unerangéelelong des côtés dechaque vallon. Quelques espèces n’en ont point du tout, mais le bord de chaque bouche y est seulement festonné (1). Si les collines qui séparent ces vallons sont élevées en feuilles ou en crêtes sillonnées des deux côtés, ce sont des Pavonies. Il y a des bouches dans le fond des vallons ; et d’ordinaire sans tentacules (2). Quand ces collines sont élevées en cônes, comme si c’était des étoiles saillantes , M. Fischer les nomme Hypnopaores, M. Lam. MonricuLaires. On devra les distinguer selon que leurs polypes sontau sommet des parties saillantes , comme dans les oculires , ou dans le fonds des parties concaves , comme dans les méandrines (3). Les AcaARICINES. Se composent de lames creusées d’un seul côté par des vallons eux-mêmes sillonnés (4). On croit pouvoir rapprocher des madrépores er général, certains polypiers (les SancinuLes, Lam.), formés de cylindres dont la coupe forme une étoile à cause de lames saillantes qui en parcourent l'intérieur (5). Quand il y a un axe solide au milieu des James, ce sontlesSrx1wes. Ces polypiers tiennent peut-être d’aussi près aux tubipores. (1) Madr. labyrinthica, Sol. et-Ell., xzvi, 3; 4; — M. cerebriformis , Séb.; IT, exn, 1, 5,6; — M. dædalea; ÿid., xivi, 13 — M. mean- drites, üd., xzvust, Li — M. areolata, üd., xzvin, 4, 5; — M. crispa, Séb., DE, cv, 3-5 ; — M. gyÿrosa, Sol. et Ell.; ct, 2; — M. phrygia, iid., xzvin, 2; — M. fiogräna, Gun, Guall. ind., xcvrr. (2) Madr. agaricites, Sol. et Ell., 43; — Madr. lactuca, üd., xLIV ; — M cristata , üd., xxx1, 3, 4, etc. à 16) Mdr. exesa, Sol. et El, xuix, 3; — et les différentes hydno- phores de Fischer. sd (4) Maär. cucullate, Sol. et El.,xun1; — M. undata, id, XL4 — M. complicata , üd., xL1, 1, 2. (5) Madr. organum, Ton Am. Ac., I,1v, 6. 916 POLYPES Les MILLÉPORES. (MicrEepora. L.)} Ont leur partie pierreuse de formes très diverses , et sa surface creusée seulement de petits trous ou pores, ou même sans trous apparents. M. Lamarck distingue Les Disricuopores. Où des pores plus marqués sont rangés des deux côtés des branches (1). ( Parmi ceux où les pores sont également répartis , on distingue Les Mizzépores propres. (MircLepora. Lam.) Solides , diversement branchus (2). Quand leurs pores ne sont pas apparents, comme il arrive quelquefois, on les nomme Nuzzipores (3). Les Escnares, (Escuara. Lam.) Qui ont des expansions aplaties en feuilles (4). Les Rérépores, ( Rerepora. id. ) Qui sont des eschares percées de mailles (5). a (x) Millepora violacea, Pall., Sol. et El,, pl. xxvi, f. 3, 4, copié Encycl. méth., vers, pl. 481, f. x. (2) Mill. alcicornis, Pall., Esper., 1, v, 9, et sup, I, xxvi; — ÆMüll. aspera , Lam., Esper., sup., Ï, xvin; — M. truncata , Sol. et Ell.; pl. xxI, fe 1-8. (3) Millepora informis , Ell., Corall., pl. xxvu,f, c; — M. calca- rea, Sol. et Ell., pl. xxmi, f/ 13; — M. cretacea, üd., ib., 9; — A1 alga , üd.,ib., 10, 11, 12. (4) Millepora foliacea, Ell., Corall., pl. xxx, f,a; — Esc. lichenoïdes, Séb., IIT, ©, 10; — Æsc.lobata, Lamour., ad Sol. et Ell., pl: zxxur, f. 9-12, (5) Millepora cellulosa, "yulgairement manchette de Neptune, Ell., Corall., pl. xxv,f, d. Daubent.; pl. enl., n° 23; — 71, reticulata, Mar- sil , Hist, mar., pl. xxx1v, f. 165, 166. À POLYPIERS, - 317 Les Ap£oNrs. ( Apeona. Lamouroux.) Qui sont des escharres portées sur une tige articulée; 1l y en a d’entières et de percées de mailles (1). Troisième tribu, LES POLYPIERS NAGEURS , Dont l’axe est pierreux, mais non fixé. LEs PENNATULES. (PENNATULA. L.) Ont le corps commun, libre de toute adhérence(2), de forme régulière et constante, et pouvant se mouvoir par les contractions de sa partie charnue, et aussi par l’action combinée de ses polypes. Ce corps esi charnu, susceptible de se contracter ou de se dilater dans ses di- verses parties, au moyen de couches fibreuses qui en- trent dans sa composition; son axe renferme une tige pierreuse simple; les polypes ont généralement huit bras dentelés. La plupart des espèces répandent une vive lueur phosphorique. Quelle que soit la forme générale des pennatules, elles ont toujours une de leurs extrémités sans polypes; c’est ce que l’on a comparé à la partie tubuleuse des plumes d’oiseaux. (1) Ad. grisea, Lamouroux, Sol. et Ell., pl. 1xx, f, 5; — 44. follicolina , id. Sur ces genres ainsi que sur plusieurs autres établis d’après des con- sidérations assez peu importantes, consultez l’exposition method des genres des polypiers avec les planches de Solunder et Ellis, par Lamou- roux, Paris 1821. (2) Quelques espèces s’enfoncent dans le sable où s’embarrassent dans les replis de divers corps marins, maïs ne contractent point d’adhérence constante. 318 POLYPES Les PENNATULES proprement dites. ( PENNATUzA , Cuv.) Vulgairement Plumes de mer. Qui ont donné leur nom à tout le geure, l’ont tiré elles- mêmes de leur ressemblance avec une plume. La partie sans polypes , est cylindrique et terminée en pointe mousse. L'autre partie est garnie de chaque côté d’ailes ou de barbes plus ou moins longues et larges, soutenues par des épines ou soies roides qui naissent de leur intérieur , et hérissent un de leurs bords sans s’articuler toutefois avec la tige pier- reuse de l’axe; c’est d’entre ces barbes que sortentles polypes. L'Océan ét la Méditerranée produisent également La Pennatule rouge ( Pennat;, rubra, et Penn. phosphorea, Gm. (1), Albinus, Annot. acad,. ,[ , vi, 3,4, Qui a la tige entre les barbes très rude par derrière, excepté sur une ligne qui parcourt sa longueur. On trouve plus particulièrement dans la Méditerranée La Pennatule grise (Pennat.grisea, Gm.), Albinus, Annot. acad.,Ï, VI, 1-2, Plus grande, à barbes plus larges , plus épineuses, à tige lisse (2). Les VirauzatREs. Lam. Ne diffèrent des pennatules que parce que leurs ailes,beau- coup plus courtes à proportion de leur longueur totale,sont dépourvues d’épines (3). Ces ailes ne représentent quelquefois que de simples rangées transversales de tubercules (4). (1) L’une et l’autre sont rouges. Le P. rubra ne diffère que par une petite épine à la base de chaque barbe en arrière. Ce n’est peut-être qu’une variété. (2) Aj. Pennatula argentea , Soland. et Ellis, Zooph., VIII, 1, 2, 3; — P. grandis. (3) Pennatula mirabilis, Müll,, Zool. dan., XI, très différente du vrai. Pennat. mirabilis de Linn. (4) Pennat. juncea , Pall. et Gm. Elle est aussi très différente du Per. mirabilis. La Virgulaire australe, Lam., n’est point différente du Juncea. À POLYPIERS. 519 Les Scrrpéarres. Cuv. Ont le corps très long et très grêle , et les polypes isolés, rangés alternativement le long des deux côtés (1). Les Pavonwarres. Cuv. Ont aussi le corps alongé et grêle, mais ne portent de polypes que d’un seul côté, etils y sont serrés en quin- conce (2). : Les Renizzes ( RenizzA. Lam.) Ont le corps court, et au lieu dela partie qui dans les pennatules propres est garnie de barbes, un large disque en forme de rein, portant les polypes sur l’une de ses faces (3). Les Vérénrzes. (Veaerizrum. Cuv.) Ont : un corps cylindrique , simple et sans branches, garni de polypes dans une partie de sa longneur. Leur os est d'ordinaire petit, et les polypes grands. On y suit plus aisé- ment que dans aucun autre zoophyte composé, les pro- longements de leurs intestin dans la tige commune. Nous en avons un dans la Méditerranée ( pennatula cynomorium , Pall., Miscell., Zool., XH1; 1-4 ; alcyonium epipetrum , Gmel. ; Rap., ac. nat. cur. XIV, p.2, xxxviii, 1.), long souvent de plus d’un pied, plus gros que le pouce , remarquable par l'éclat de la lumière qu’it répaud (4): Enfin Les OmsEezzLuLaiREs. Cuv. Ont une très lorguetige, soutenue par un os de même (2) Pennatula mirabilis, L. Mus., Ad. Fred., XIX, 4. (2) Pennat. antennina, Bobatsch., IX , 4, 5; — Penn. scirpea, Pall. etiGmel. (3) Pennat. reniformis , Ellis, Trans. Phil., LETI, xx, 6-10, ou 4/- cyonium agaricum ; Gm. (4) Aj. Pennat. phalloïdes, Pall., Misc. Zool., XIIL, 5-9; — Pennat, stellifera, Müll , Zool. dan., XXX VI, 1-3, 520 POLYPES longueur, et terminée au sommet seulement par un bouquet de polypes (x). On trouve dans la ner ét parmi les fossiles de petits corps pierreux percés de pores, que l’on a cru pouvoir rapprocher des millépores. S’ils étaient en effet enveloppés d’une écorce contenant des po- lypes, ce seraient des polypiers mobiles, et il fau- drait plutôt les rapprocher des pennatules. Tels sont Les OvuziTes, Lam., en forme d’œufs, creux inté- rieurement, souvent percés aux deux bouts; les Lu- NULITES, orbiculaires, convexes, striés et poreux d’un côté , concayes de l’autre; les ORBUL1TES, orbiculaires, Hi ou concaves, poreux des deux côtés ou aux bords. Si le DAGTYLOPORE est libre, comme le pense M. de Lamarck, il appartiendrait aussi à cette subdivision ; c’est un ovoïde creux, ouvert aux deux bouts, à deux enveloppes, l’une et l’autre percées de mailles, comme les rétépores (2). Quatrième tribu; l’écorce animale ne renferme qu'une substance charnue, sans axe ni osseux ni corné. Les ALcyons. (ALzcyonIuM. L.) Ont, comme les pennatules , des polypes à huit bras dentelés, des intestins se prolongeant dans la masse com- (1) Pennatula encrinus , Ellis, Corall., XXXVIH, a, b, c. IN. P Pennatula filosa, et PR, sagittata , sont des animaux parasites, du genres des lernées {les Pexnerres, Oken); mais nullement des pennatules. Le Penn. sagitta, Esper, Pennat., pl. vw, est tout autre chose que celui de Linn. ; peut-être est-ce un Nerraxs. (2) Le Réeporite , Bosc., Journ. Phys., juin 1606. Voyez aussi sur ces genres de petits millépores libres, l’ouvrage de Lamouroux que nous venons de citer. A POLYPIERS. - 521 mune des ovaires ; mais cette masse n’est point soutenue par un axe osseux ; elle est toujours fixée au corps, et quand elle s’élève en troncs ou en branches, on ne trouve dans son intérieur qu’une substance gélatineuse, parcourue de beaucoup de canaux entourés de mem- branes fibreuses. L’écorce est plus dure et creusée de cel- lules où les polypes se retirent plus ou moins compléte- men. ! Nous avons en abondance dans nos mers, L’Alcyon , main de mer(Alc. digitatum), EIl. Corall. xxxrr. Qui se divise en grosses branches courtes ; l’4/c. exos, qui a des branches plus grêles, d’un beau rouge, etc. Linnæus et ses successeurs ont réuni un peu légèrement aux alcyons, divers corps marins de tissus variés, mais tou- jours sans polypes visibles. Tels sont Les Tuéruyes. (Tuzruya. Lam.) Dont l’intérieur est tout hérissé de longues spirales sili- ceuses qui se réunissent sûr un noyau central également siliceux. Leur croûte présente comme dans les éponges deux ordres de trous ; les uns, fermés par une sorte de treillage, seraient à Pentrée de l’eau, les autres , béants, sont destinés à sa sortie (1). On place encore à la suite des alcyons, Les ÉPonGEs. (SPonGIA. L. (>) Corps marins fibreux , qui ne paraissent avoir de sen- mem mp (1) Voyez MM. Audouin et M. Edwards (Ann. des Sc. nat., tome XV, p. 17). NN. B. Une grande partie des Ælcyons de Lam., appartiennent réellement à ses théthyes. Aj: les genres fossiles que M. Lamouroux croit pouvoir rapprocher des Alcyons ou des Tethyes: ses Harzirors et ceux dont il compose son ordre des Aorinaires ; ses CHENONDOPORES, ses HippALinES, ses Lim Nories, ses SÉRÉES , etc. ; toutes productions dont la nature est plus ou moins problématique. (2) Le genre des éponges est très riche en espèces curieuses, et mérite TOME III, 21 322 INFUSOIRES sible qu’une sorte de gélatine ténue , laquelle se des- sèche ct ne laisse presque aucune trace, et où l’on n’a pu encore observer de polypes ni d’autres parties mobi- les. On a dit que les éponges vivantes éprouvent une sorte de frémissement ou de contraction quand on les touche; que les pores dont leur superficie est percée palpitent en quelque sorte; mais ces mouvements sont contestés par M. Grant (1). Les éponges prennent des formes innombrables, cha- cune selon son espèce, comme d’arbustes, de cornets, de vases, de tubes, de globes, d’éventails. Tout le monde connaît l’Éponge usuelle ( Spongia offici- nalis ), quiesten grandes masses brunes formées de fibres très fines, flexibles, élastiques, et percées d’un grand nombre de pores et de petits conduits irréguliers donnant les uns dans les autres. CINQUIÈME ET DERNIÈRE CLASSE DES ZOOPHYTES ET DE TOUT LE RÉGNE ANIMAL. LES INFUSOIRES. On a coutume de placer à la fin du règne animal, des êtres si petits, qu’ils échappent à la vue simple, et n’ont pu être distingués que depuis que le mi- croscope nous a dévoilé en quelque sorte un nou- veau monde. La plupart présentent un corps géla- tineux, de la plus extrême simplicité, et ceux-là d’être étudié. M. de Lamarck (an. sans vert, IL, 345 et suivants), sera un excellent guide à cetégard.Consuliez aussi le Mémoire important de M. Grant; Ann. des Se, nat., tome XI, pl. xxr. (1} MM. Audouin et Edwards adoptent l'opinion de M. Grant , Ann. des Sc. nat., X1, pl. xvi. ROTIFÈRES. - 325 doivent en effet trouver ici leur place; mais on à aussi laissé parmi les infusoires des animaux beau- coup plus compliqués en apparence, et qui ne leur ressemblent que par leur petilesse et le séjour où on les trouve d’ordinaire. Nous en ferons un premier ordre, enÿ insistant toutefois sur les doutes qui subsistent encore relati- vement à leur organisation (7). —— L'ORDRE PREMIER DES 1NFUSOIRES. LES ROTIFÈRES. Se distinguent, comme pous venons de le dire, par une plus grande complication. Leur corps est ovale et gélatineux ; on y distingue une bouche, un estomac, un intestin, et un anus près de la bouche. En arrière il se termine le plussouvent par une queue diversement construite ; et en avant il porte un or- gane singulier , diversement lobé, à bords dentelés, et dont les dentelures exécutent une vibration suc- cessive qui ferait croire que cet organe consiste en une ou plusieurs roues dentées et tournantes. Une ou deux proéminences sur le cou ont même paru (1) M. B. La nature de mon ouvrage n’exigeant point que j’entre dans le détail infini de ces infiniment petits, et w’ayant point à leur égard d'observations qui me soient propres, je ne puis que renvoyer à l'ouvrage de M. Bory de Saint-Vincent, intitulé : Essai d’une classification des ani- maux microscopiques , eXtrait du tome 11, Zoophytes de l'Encyclopédie méthodique. Paris 1826. Ces petits êtres y sout divisés en quatre-vingt deux genres. * 24 3524 INFUSOIRES porter des yeux à quelques observateurs. Cet or- gane tournant ne sert pas à conduire les aliments vers la bouche; on pourrait soupconner qu'il a quelques rapports avec la respiration (1). LES FURCULAIRES. (FURCULARIA. Lam.) Vulgairement ROTIFÈRES proprement dits. Ont le corps sans armure; la queue composée d’arti- culations qui rentrent les unes dans les autres et termi- née par deux filets. C’est sur l’une d’elles ( la Furculaire ou le Rotifère des toits ), que Spallanzani a fait ses fameuses expériences de ré- surrection. Couverte de poussière dans les gouttières, elle se dessèche de manière à reprendre après plusieurs semaines la vie et le mouvement si on l’'humecte d’un peu d’ean. Les Tricuocerques, Lam. ne me paraissent différer des furculaires que par un peu moins de développement de leurs organes vibratiles (2). Les Vagmnicores, Lam. Paraissent des trichocerques enveloppées d’un étui trans- parent; mais il y a lieu de craindre quelque illusion d’op- tique (3). Les TUBICOLAIRES. (TUBICOLARIA. Lam. ) Ne différent des furculaires que parce qu’elles se tiennent dans de petits tubes, qu’elles construisent avec des molécules étrangères, mais qui ne font point partie de leur corps, comme ceux des polypiers. Leur (1) Poyez, sur l’organisation de ces animaux, le mémoire de M. Du- trochet, Ann. du Mus., XIX, p. 355. (2) Trichoda pazillum, Müll., XXIX, 9-12; Encycl., XV, 19-20 ; —Trich. longicauda , Müll., XXXI, 8-10. (3) Trich. innata ; — Tr. ingenita; — Tr. inquilina , Müll. HOMOGÈNES. 325 organe rotatoire se montre cependant hors du tube à peu près à la manière de la tête des polypes. Nous en avons une assez commune sur les conferves de nos mares ( V’orticella tetrapetala , Blumenb). Dutro- chet, Ann., Mus., XIX, xvin, 1-10, dont l’organe rota- toire est divisé en quatre lobes. LEs BrRacioNs. (BrRacnionus. Müll. ) Avec des organes rotatoires et une queue à peu près semblables à ceux des furculaires, portent une espèce de bouclier membraneux ou écailleux qui leur couvre le dos, comme celui de certains monocles. DEUXIÈME ORDRE. LES INFUSOIRES HOMOGÈNES. Dont le corps ne montre point de viscères ni d’autres complications, et ne présente souvent pas même une apparence de bouche. La première tribu, Comprend ceux qui, avec un corps gélatineux, plus ou moins contractile dans ses diverses parties, offrent encore pour organes extérieurs des cils plus ou moins forts. On les nomme URCÉOLAIRES , Lam., quand ils ont la forme d’un cornet, d’où sortent les cils comme dans les polypes appelés vorticelles ; Tricnooess, quand avec un corps plat ces cils sont à uneextrémité; LEUCOPHRES, quand ils entourent tout le corps; KÉRONES, quand il y en à quelques-uns de gros et représentant des espèces de cornes; HIMANTOPES, quand ces prétendues cornes ? 4 s’alongent en espèces de filets. 326 INFUSOIRES La deuxième tribu, Offre ceux qui n’ont point d'organes extérieurs visibles, si ce n’est tout au plus une queue. Les CercarRes. (CErCarIA. Müll. ) Ont leur corps ovale en effet terminé par un filet. À ce genre appartiennent entre autres les animalcules qui se montrent dans le sperme de divers animaux, et sur lesquels on a fondé tant d’hypothèses bizarres. Quand ce filet est fourchu , comme il arrive quelquefois , M. Delamarck nomme ces animaux FurcocERQuESs. Les Visrions. ( Visio. Müll.) Ont le corps grêle et rond comme un petit bout de ül. C’est à ce genre qu’appartiennent Les prétendues Anguilles de la colle et du vinaigre. ( Vib. glutinis et aceti.) Ces dernières se distinguent souvent à l’œil nu. On prétend qu’elles changent de pea1, qu’elles ont des sexes , font des petits vivants en été,et des œufs en automne. La gelée ne les fait point périr. Les premiers paraissent dans la colle de farine délayée. Les Encaezines. (Encuezis. Müll.) Ont le corps oblong, plus mou, moins déterminé que les vibrions. Les Cyczines ( Cyccipium) l’ont plat et ovale; les PARAMÈCES, plat et oblong; les Kozpopss, plat et si- nueux; les GONES, plat et anguleux; les BURSAIRES , creux comme un Sac. Les plus singuliers de tous sont Les PROTÉES. ( PROTEUS. L.) On ne peut leur assigner de forme déterminée; leur HOMOGÈNES. . 327 figure change à chaque instant , et prend successivement toute sorte de circonscriptions, tantôt arrondi et ra- massé , tantôt divisé et subdivisé en lanières de la mx nière la plus bizarre (1 ). Les Mowanes. (Monas. Müll. ) Ressemblent, au microscope, à de petits points qui se meuvent avec beaucoup de vitesse, quoique sans aucun organe apparent de mouvement. Les Vozvoces. ( VOLvox. ) Ont un corps globuleux et tournant sur lui-même, renfermant souvent des globules plus petits qui doivent sans doute en propager la race. (1) Proteus diffluens, Ræs., III, c1; Encycl., I, 1,a-m; — Prot. tenaxz, Müll., Inf., II, 13-18; Encycl., I, 2, a-f. Voyez au reste sur tous ces animaux, l'ouvrage posthume d’Othon- Frédéric Müller, intitulé Ænimalcula infusoria, dont les planches ont été copiées dans l'Encyclopédie méthodique. Consultez aussi le TITe tome de Ræsel, et, pour la classification , l'ouvrage cité de M. Bory de Saint- Vincent. FIN DU TOME TROISIÈME. unis vins ta di LAN Lover ai x 10 one RD LE KL: | : TS PER 4 î as PRET CE Ee ne rs à à ; p E ; ; mhyanst à HT ESS CE Pi (RE OLA cit 44 Mina CRE ka Au (ibn es ao l'ont | ji AS jh A ï TABLE ALPHABÉTIQUE DES AUTEURS CITÉS DANS CET OUVRAGE. Ex expliquant les abréviations dont on s’est servi pour indiquer les nombreux auteurs que l’on a été obligé de citer, on a cru utile de donner quelques notions sur leur état , l’époque de leur naissance et de leur mort, et le caractère de leurs écrits. A. ABILD. — ABILDGAARDT (Pierre-Chrétien), natura- liste danois, professeur à Copenhague, mort en 1808. L'un des continuateurs du Zoologia danica de Müller, et auteur de divers mémoires parmi ceux de la Société d'Histoire naturelle et de la Société royale des Sciences de Copenhague, ainsi que de la Société des Naturalistes de Berlin. ACAD. DES SC. Je cite ainsi les Mémoires de l’Académie des Sciences de Paris, dont ila paru un volume in-4° pour chaque année, depuis 1700 jusqu’à 1790. J'ai cité aussi quelquefois les Mémoires des Savants étrangers à l’Académie, 11 vol. de 1750—1786. J'ai cité souvent aussi les Mémoires de l’Académie de Berlin depuis 1819, etles nouveaux Mémoires des Curieux de la Nature ( {cademia naturæ curiosorum) de Bonn , à compter du tome IX, 1818, où ils ont pris leur nouvelle forme. Pour ceux de l’Académie de Pétersbourg , voyez ci- dessous Peterob. , ou Petrop. TOME I, 22 330 TABLE ALPHABÉTIQUE ALB. où ALBIN. — ALBIN (Eleazar), peintre anglais. Histoire naturelle des Oiseaux, 3 vol. in-4°. Londres, 1731-38, contenant 306 figures enluminées médiocres. L'Histoire naturelle des Araignées, en Anglais ( a natural History of Spiders), 1 vol. in-4°. avec figures. Londres, 1736. AcosTA , ou plutôt MENDEzZ pa CosrTa (Emmanuel), naturaliste portugais , établi à Londres. Historia naturalis Testaceorum Britanniæ, 1 vol. in-4°. Londres, 1778 ADAnsON (Michel), né à Aix en 1727, mort à Paris en 1806, membre de l’Académie de Sciences, l’un des premiers qui aient essayé de classer les coquilles d’après leurs animaux. Histoire naturelle des Coquillages du Sénégal, 1775, 1 vol. in-4°. AGASSIS, naturaliste allemand, Éditeur des Poissons de Spix et auteur de mémoires dans l’Zsis. AR. — AHRENS. Augusti Ahrensii fauna insectorum Europæ, fasc. 1-12. ALBINUS ( Bernard-Sigefroy), professeur à Leyde, l’un des grands anatomistes du dix-huitième siècle, né à Francfort en 1697, mort en 1770. Nous n’avons eu occasion de le citer que pour la des- cription des pennatules, insérée dans les Ænnotationes Academicæ. 8 cahiers in-4°. Leyde , 1754-1768. ALDROY. ou ALDR. — ALDROvANDI (Ulysse), noble bolonais, professeur à l’université de Bologne, né en 1529, mort aveugle en 1605. s Son Histoire naturelle en 14 vol. in-fol. de 1599 — 1640 , dont 11 sur les animaux, a été en grande partie publiée par ses successeurs. J1 n’a paru de son vivant que DÉS AUTEURS CITÉS. 331 les 3 vol. d’Ornithologie et le premier des Insectes. C’est uue compilation indigeste et pénible à consulter. AMOR. — AMOREUX (N.), médecin de Montpellier. . Notice des Insectes de la France réputés venimeux, 1 vol. in-fol., avec fig. Paris, 1766. Description méthodique d’une espèce de Scorpion, com- mune à Souvignargues, en Languedoc. Journai de Phy- sique , tom. 35. ANDERS. — ANDERSON ( Jean), négociant et bourgue- mestre d’Hambourg , né en 1674, mort en 1743... Histoire naturelle de l'Islande, du Groënland, etc. 2 vol. in-8°. Paris, 1750. Cet ouvrage , quoique ancien et superficiel , est encore la principale source, relativement aux Cétacés. ANDREÆ (Jean-Gérard-Reinhard), apothicaire à Ha- novre, né en 1724, mort en 1793; À donné ( en allemand) : Lettres écrites de la Suisse x Hanovre , dans l’année 1763. Imprimées d’abord séparé- ment dans le Magasin d’Hanovre de 1764 ei 65, réim- primées en 1 vol. in-4°. Zurich, 176. AN. Mus. — Annales du Muséum d'histoire natu- relle de Paris, par les Professeurs de cet établissement ; 20 vol. in-40., de 1802 à 1813. Ce recueil est continué sous le titre de: Mémoires du Muséum d’ Histoire naturelle , ète. Paris S 1815 et suiv. Il yen a maintenant 18 volumes. ARGENV.— ARGENVILLE(Antoine-Joseph DES-ALLIERS D’), maître des Comptes à Paris, né en 1680, mort en 1765. L'Histoire naturelle éclaïrcie dans une de ses princi- pales parties, la CoNCnY1i10LOGIE , in-4°. première édit. Paris, 1742; deuxième , augmentée de la Zoomorphose, ib. 1757 ; troisième , augmentée par MM. Favanne, 2 vol. ib. 1780. LE 29 43 TABLE ALPHABÉTIQUE ArTeDi(Pierre), naturaliste suédois, ami de RENTE né en 1705, noyé à Amsterdam en 1735. é Son ouvragesur les poissons a été publié par Linnæus. P. Aureni Jchtyologia sive Opera omnia de Piscibus. 1 vol. in-8. Leyde, 1736. L'édition de Walbaum, Artedius renovatus, en 5 vol. in-&. Gripswald, 1785 80, est fort A mais par nn compilateur sans jugement. ASCAN. — ASCANIUS ( Pierre), professeur à Copen- hague. A donné cinq cahiers in-fol., dont le premier , trans- verse, de figures enluminées d'histoire naturelle du Nord, de 1767 à 1779. AUDEB. — AUDEBERT (Jean-Baptiste), peintre à Paris, né à Rochefort en 1759, mort en 1800. Histoire naturelle des Singes et des Makis. Paris, 1800, in-fol. avec 62 planches dessinées d’après les individus empaillés du Muséum. Oiseaux dorés ou à reflets métalliques. Paris, 1802, 2 vol. in-fol. AUD. — AUDOUIN (Jean-Victor), docteur en méde- cine , sous-biblicthécaire de l’Institut, aide naturaliste, suppléant de MM. Lamarck et Latreille, au Jardin du Roi, membre de plusieurs sociétés, né à Paris, le 27 avril 1797. Anatomie d’une larve apode (Conops) trouvée dans le bourdon des pierres , par MM. Lachat et Audouin, 1818. Mémoire sur les rapports des trilobites avec les ani- maux articulés. (Ann. générales des Sc. phys. , tom. 8, p. 233, avec fig. ). Mémoires sur lAchlysie , nouveau genre d’Arachnide. (Mém. Soc. d’hist. naturelle, tom. 1, p. 98, av. fig., Et note sur une nouvelle esp. d’Achlysie. (Ann. des Sc. nat. , tom. 2, p. 407). Lettres sur la génération des insectes, adressée à l’Acad. des Sciences. (Ann. Sc. natur., tom. 2, p. 281). 7 A7 QT 4 DES AUTEURS CITÉS. 299 Recherches Anatomiques , sur la famille du Drele ct sur le mâle de cette espèce. ( Ann. Sc. natur. , tom. », p. 443, fig. » Recherches Anatomiques pour servir à l’histoire natu- relle des Cantharides, (Ann. Sc. natur., 1.9, p. 31, fig.) Prodrome d’une hist. nat. chimique , etc., des Can- tharides , thèse pour le doctorat, in-4°. Paris. Mémoire sur la Nicothoé, genre nouveau de crustacé qui suce le sang du homard. MM. Aud et Milne Ed- wards. (Ann. Sc. natur. , tom. 9, p. 345.) Divers mémoires sur l'anatomie et la physiologie des crustacés, insérés dans les Ann. des Sc. naturel. Explication sommaïre des planches du grand ouvrage d'Egypte , relatives aux animaux sans vertèbres, et dont la publication avait été interrompue par la maladie de M. Saviguy. On doit aussi à M. Audouin la description des mammifères faite conjointement avec M. Geoffroy- St.-Hilaire. Observations pour servir à l’histoire de la formation des perles (insérées dans les Mém. du Mus. d’hist, natur. en 1829). Mémoires sur plusieurs mollusques, entre autres sur la glycimère , sur une clavagelle vivante, genre siliquaire , sur le genre magile , présenté à l’Acad. des’sciences en 1829, et insérées par extrait dans la revue des Ann. des Sc. vatur. Avec MrLzxe Epwarps. Résumé d°Entomologie ou d'Histoire naturelle des ani- meux articulées, 2 vol. in-18, Paris, 1820. Histoire naturelledes animaux du littoral de la K rance, encore manuscrite. D’Az. ou Azz. — De Azzara (don Félix), officier espagnol , né en 1746; Nous a donné deux excellents ouvrages sur l’histoire »aturelle du Paraguay : Essai sur l’ Histoire naturelle des Quadrupèdes du Pa- raguay ; traduit sur le manuscrit par M. Moreau de Saint- Méry , 2 vol. in-8. Paris , 1801; et 334 TABLE ALPHABÉTIQUE Voyages dans l'Amérique méridionale , de 1781 jus- qu’en 1801; traduits par M. Walkenaer, 4 vol. in-&. Paris, 1809. Les deux derniers volumes, traduits par M. Sonnini, contiennent l’histoire des oiseaux du Para- guay. B. LU BAJON , ancien chirurgien-major à Cayenne. Mémoires pour servir à l’histoire de Cayenne , etc. 2 vol. in-80, Paris, 1777. Il y a quelques détails sur des animaux de ce pays. BARRÈRE ( Pierre) , professeur à Perpignan , mort en 1755. Essai sur l’ Histoire naturelle de la France équinoxiale, 1 vol. in-12. Paris, 1741. Ornithologiæ specimen novum , x vol. in-4°. Perpignan, 1745. BARTON (Benjamin-Smith}), naturaliste américain, professeur à Philadelphie, mort en 1816. Mémoire concernant la faculté de fasciner attribuée au serpent à sonnette: (en anglais ). Philadelphie, 1796, 1 vol. in-80. Faits, Observations et Conjecture sur la génération de l’opossum ( en anglais). Philadelphie, 18o1, broch. in-8. Notice sur la Sirène lacertine et une autre espèce du même genre (en anglais). Philadelphie, 1808, brochure in-80. - Mémoire sur un reptile nommé aux États-Unis Alli- gator, ou Hellbender ( en anglais ). Philadelphie, 1812, brochure in-8,. C’est la sa/amandre gigantesque. BarTrAM ( William ). Voyage dans les parties sud de l'Amérique Septentrio- nale, traduit en français par M. Benoits. Paris, 1770, 2 yol. in-8o. BAUD. — BAUDET DE LA FAGE (Marie-Jean). Essai sur l’Entomologie du departement du Puy-de- DES AUTEURS CITÉS. 359 Dôme. Monographie des lamelli-antennes.Clermout, 1809, 1 vol. in-80. BAsT. — BAsTER (Job), médecin de Harlem, de la Société royale de Londres, né en 1711, mort en 1770. Opuscula subseciva , 1 vol. in-4°. divisé en deux tomes, fig. Harlem , 1764 et 1765. BEAUv. — BEAUvoIs (Palisot de). Voyez Palisot. Becusr. ou BecH. — BECHSTENN (J. M.), naturaliste saxon , né en 1757. Histoire naturelle usuelle de l’ Allemagne (en allemand). Leipz. 1801-1809, 4 vol. in-8°. ne comprenant que les quadrupèdes etles oiseaux. Becr (Th.) Auteur de mémoires sur les reptiles, dans les trans, lin. le Zool. journ. etc. BEL. — BELON (Pierre), médecin du Mans, né en 1517, mort en 1064, professeur au Collége de France. Observations faites dans ses voyages en Orient, x voi. in-4o. 1553. Histoire des Poissons, 1 vol. in-8°. Transv. 1551. Histoire naturelle des étranges Poissons marins, et Description du Dauphin, etc. x vol. in-4°. 1551. Histoire naturelle des Oiseaux , x vol. in-fol. 1551. BEenneT (E. T.) naturaliste anglais. Auteur de Mémoires dans le Journal zoologique. BENNETT (J. Whitchurch}), naturaliste anglais. Auteur d’une hist. nat.des Poissons de Ceylan, dont nous n'avons encore que 2 cahiers in-4°. Les pl. en sont très- belles. Bercius ( Pierre-Jonas), naturaliste suédois, profes- seur à Stockolm; mort en 1790. Est cité pour quelques Mémoires parmi ceux de Stoc- kholm. 336 TABLE ALPHABÉTIQUE BEsekE (Jean-Melchior-Théophile), professeur en droit à Mittau en Courlande, né en 1746. Auteur de Matériaux pour l'Histoire des Oiseaux de Courlande ( en allemand }. Mittau et Leipz. 1792, in-50. BEuDANT (F.-S.), naturaliste et physicien , membre de l’Académie des sciences. Cité pour ses Mémoires sur les Coquilles, dans les Annales du Muséum. BesLer, ou Mus. BESLER. — BESLER ( Michel-Robert), médecin de Nuremberg , né en 1607 , mort en 1661. Rariora Musei Besteriani. Xn-fol. 1716. BLAINVILLE (Henri DUCKOTAY DE), professeur ad- joint à la Faculté des Sciences, membre de l’Académie des sciences. Je cite de lui plusieurs Mémoires sur toutes les parties de la Zoologie , insérés dans les Annales du Muséum, le Bulletin des Sciences, le Journal de Physique, et ses arti- cles sur les Mollusques, et sur les Vers, qui ont paru dans le Dictionnaire des Sciences naturelles. Le premier est imprimé à part, sous le titre de Maracoro@te. Paris et Strasb. in-80. 1828. Avec un vol. de planche. Mémoire sur les Bélemnites. Paris 1827, in-4o. Essai d’une Monographie de la famille des Hirudinées. Paris 1827, in-80. BL. ou Brocx. — BLocx (Marc-Elieser), médecin juif à Berlin, né à Anspach en 1723, mort en 1799. Son Zchthyologie, ou Histoire naturelle générale et par- ticulière des Poissons , en 12 parties , in-fol. avec 432 pl., Berlin , 1785 à 1706, est loin d’être générale. Elle ne con- tient que les espèces qu’il avait pu se procurer, les étrangères sont presque toutes mal coloriées. Son Systema Ichthyologiæ (voyez ScanEIDER ) réunit aussi les espèces des autres auteurs, mais sous une mé- thode bizarre. Il a donné encore ( en allemand ): Traité sur la gene- ration des Vers intestins. Berlin , 1782, in-40. ” DES AUTEURS CITÉS. 337 BLum. ou BLUMENS. — BLUMENFACH ( Jean-Fréd.), professeur de médecine et d’histoire naturelle à Got- tingen. Je cite surtout son Manuel d'Histoire naturelle, dont la 8. édition, en allemand, est de Gottingue, 1807, 1 vol. in-80. (Il y en a unetrad. franç.par M. Artaud, Metz, x vol. in-80o. ) 1803; et ses Figures d’Hist. nat. ( Abbildungen ), 10 cahiers in &. de 18 planches chacun. Gott. 1796-1810. BocconE (Paul), moine bernardin , de Sicile, né en 1633 , mort en 1704. Nous citons ses Recherches et Observations naturelles, etc.;, Paris, 1671, : vol. in-12. Bopp. — BODDAERT (Pierre), médecin et oflcier municipal de Flessingue en Zéelande. Elenchus animalium, vol. TL, sistens quadrupedia. Roterdam, 17985, in-8°. La suite n’a point paru. On a aussi de lui quatre Lettres sur autant d’animaux du cabinet de Schlosser , à la suite de celle de Schlosser même sur le /acerta amboïnensis. BoxATsCx { Jean-Baptiste), professeur à Prague, mort en 1772. De quibusdam Animalibus marinis; etc. 1 vol. in-4°. Dresde, 1761. Cet ouvrage contient de bonnes observations sur quel- ques Moilusques et Zoophytes. Bot, jeune naturaliste de Kiel, mort dans un voyage d'histoire naturelle, à Java. Il avait préparé de grands travaux sur les reptiles. Boyanus (Louis-Henri), naturaliste allemand, pro- fesseur à Vilna , mort en 1828. Auteur d’une excellente Mononographie de la tortue d'eau douce d'Europe. Vilna 1819, in-fol. et de plusieurs mémoires dans l’Isis. 338 TABLE ALPHABÉTIQUE Botrsp. -— BorspuvaL (J.-A.), médecin, conservateur du cabinet de M. le comte Dejean. Essai sur une Monographie des zygénides, x vol. in 8°. avec planches. Paris 1829. Europæorum lepidopterorum index methodicus , joint au même ouvrage. Il vient de publier les premiers cahiers d’un ouvrage sur les Lépidoptères de l’Amérique Septentrionale , et con- jointement avec M. le comte Dejean, les trois premiers fascicules d’un autre, ayant pour titre : Jconographie et Histoire naturelle des Coléoptères d'Europe. 1827 , in-8. La description { Annales de la Société linnéenne de Paris) de quelques nouvelles espèces de lépidoptères. Bommé ( Léonard ), médecin zélandais; Auteur de quelques Mémoires insérés parmi ceux de la Société des Sciences de Flessingue. Bonanx. ou Bow. — Bonannt, ou plutôt BUONANNI (Philippe), jésuite, professeur au Collège romain, né en 1638, mort en 1725. Observateur assidu; nous ne citons que son ouvrage intitulé : Recreatio mentis et oculi in observatione anima- lium testaceorum , x vol. petit in-4°. Rome, 1684. Cu. BonaPp. — CHARLES-LUCIEN BONAPARTE. prince de Musignano, fils du prince de Canino. Auteur d’un excellent supplémeut à l’ornithologie américaine de Wilson , et de plusieurs mémoires dans les annales du lycée de New-Yorck. -_ BONNAT. — BONNATERRE ( l'abbé), professeur d’his- toire naturelle à Tulle. Il a dirigé la gravure des planches de l’Encyclopédie méthodique, pour les animaux vertébrés, et donné uu texte pour celles des Reptiles et des Poissons. Ses figures sont généralement copiées d’autres auteurs , et pas toujours avec choix. BONEL. — BoneLLt (Francois), directeur du cabinet DES AUTEURS CITÉS. 999 d'histoire naturelle, et professeur de zoologie à Turin. Catalogue des Oiseaux du Piémont , br. in-4o. de 1811. Observations Entomologiques, en deux parties, impri- mées dans les mémoires de l’Académie des Sciences de Turin. Elles ont pour objet le genre Carabus de Linæus, ou la tribu des carabiques. Plusieurs autres mémoires dans ceux de l’Ac. de Turin, parmi lesquels on peut citer plus particulièrement : des- crizione di sei nuovi insetti lepidopteri della Sardegna. dans le XXX vol. des dits mémoires. Bonner (Charles), célèbre philosophe et naturaliste de Genève, né en 1720, mort en 1793. Nous ne citons de lui que son Traité d’insectologice. Paris 1745, 2 vol. in-8°. et dans le 1%. volume de ses OEuvres, in-4°. Neufchâtel, 1769. BonT. — Bonrius (Jacques), médecin publie à Batayia, au commencement du 17° siècle. Historiæ naturalis et medicæ Irdiæ Orientalis, Vibri VI, imprimé à lasuite de l’ouvrage de Pison : De Indiæ utrius- que re naturali et medica. . BorLAse (Guillaume), ecclésiastique anglais, curé dans le pays de Cornouailles, né en 1696, mort en 1772: Histoire naturelle de Cornouailles (en anglais), 1 vol. in-fol. Oxford, 1758. Born (Ignace, chevalier DE), naturaliste transylvain, célèbre minéralogiste , né en 1742, mort en 1791. Nous citons ses T'estacea Musei Cæsarei V'indobonensis, "Vienne, 1780, x vol. in-fol. Bory-SAINT-VINCENT , naturaliste de Bordeaux, qui a accompagné le capitaine Baudin jusqu’à l'Isle - de- France, et qui vient de présiderla commission d’histoire naturelle en Morée. Nous citons son ’oyage aux quatre principales [les 340 TABLE ALPHABÉTIQUE d'Afrique , où se trouvent diverses observations intéres- santes de Zoologie. Son essai d’uneclassification des ARR RIAsEnpiques. Paris 1826, in-8°. Les planches des vers de l'Encyclopédie méthodique , dont il a expliqué les dernières parties. Essai monographique sur les Oscillaires. Paris 1827,in-80. Et des articles, dans le Dictionnaire classique dhist. nat. dont il est le principal directeur. Bosc (Louis), membre de l'Académie des Sciences. Auteur de nombreux Mémoires dans les actes de la Société d'Histoire naturelle, dans le Bulletin des Sciences, etc., et des Histoires naturelles des Vers, des Coquilles et des Crustacés, qui font suite à la petite édition de Buffon, donnée par Déterville. Bosman (Guillaume), négociant hollandais du dix- septième siècie. Voyage en Guinée, 1 vol in-8°. Utrecht, 1705. On y trouve des notes originales sur divers animaux. Boup. — BouDier (Henri-Philippe), pharmacien. À publié dans les annales de la Société Linnéenne de Paris la description d’une espèce de lema nouvelle pour la Faune Française. BourGUET (Louis), professeur à Neufchätel, né en 1678 , mort en 1742. Je cite son Traité des Pétrifications, x vol. in-4°. Paris, 1742. _ Bowpicx, naturaliste anglais. ; Auteur d’un voyage au pays des Achantes, et d’un voyage à Madère, où il y a plusieurs abserv. d’hist. nat. Mr BowDICH, aujourd’hui M° Lx. Publie une histoire des Poissons d’eau douce de la Grande- Bretagne, avec de très-belies figures. Il en a paru trois ca- hiers, — Londres, 1828 et 29. DES AUTEURS CITÉS. 541 BRANDER (Gustave), naturaliste anglais, morten 1787. Je cite ses Fossilia Hantoniensia collecta, et in museo Britannico deposita. Londres, 1766, in-4°. BRANTz, jeune naturaliste hollandais. Auteur d’un Mémoire sur lEurioms, (le même rat que notre Oromys. ) BRÉBIS.—BRÉBISSON, membre de la Société Linnéenne du département du Calvados. Catalogue méthodique des crustacés terrestres, flu- viatiles et marins, recueillis dans le département du Jalvados , in-8°. BRenM (Chrestien-Louis), pasteur allemand. Auteur de trois volmes in-8, de Matériaux pour l’his- toire des oiseaux , en allemand. Neustadt, 1820 et 1822. BREMSER, conservateur du cabinet impérial deVienne. Sur les Vers vivants dans l’homme vivant, en allemand. Vienne, 1819, in-4°. [l y en a une traduction française du docteur Grundler, avec des additions par M. de Blainvilie. Paris, 1824, in-8°. BREYN. — BREYNIUS ( Jean-Philippe), médecir et na- turaliste de Dantzick , né en 1680, mort en 1 764. Dissert. de Polythalamits, nova testaceorum classe. Dantz. , 1732, in-4°. Historia naturalis cocci radicum tinctorii, x vol. in-4°. Gedani, 1735. Briss. — BrissON (Mathurin-Jacques) , professeur de physique, membre de l’Académie des Sciences : dans sa jeunesse , garde du cabinet d’histoire naturelle de M. de Réaumur ; né en 1723 , mort en 1806. Le Règne animal divisé en IX classes, x vol. in-4e. Paris, 1726 , contenant seulement les Quadrupèdes et les Cétacés. Ornithologie , 6 vol. in-4°. Paris, 1750. Ouvrage utile … par l’exactitude minutieuse desdescriptions. Les planches | sont du même dessinateur que les planches enluminées de Buffon , et souvent faites d’après les mêmes modèles 3542 TABLE ALPHABÉTIQUE Brir. Z001. Nous citons sous ce titre le volume grand ir-fol., avec de belles figures, sans nom d’auteur , de la Zoologie Bri- tannique , imprimé à Londres en 1766. Il est de Pennant, et a reparu dans sa Zoologie Britannique , en 4 vol. in-8°. Voyez PENNaNT. Broccui (G. }: ingénieur des mines, mort en 1828 en Syrie, au service du pacha d’ Égypte. Je cite sa Conchiologia fossile subapennina, 2 vol. in-4°, Milan, 1814. BRONGNIART (Alexandre), membre de l’Académie des Sciences, professeur à la Faculté des Sciences de Paris, ei au Jardin du roi, né en 1770. Je cite son Æssai d’une classification naturelle des Reptiles. Paris, 1805, in-4e. Ses travaux sur les Coquilles fossiles, soit dans les An- nales du Muséum , soit dans notre ouvrage commun sur la Géographie physique des environs de Paris. Et son Histoire des Crustacés fossiles, publiée avec M. Desmarets, in-4°. Paris, 1812. BROUSs. — BROUSSONNET (Pierre-Marie-Auguste), secrétaire perpétuel de la Société d’Agriculture, membre de l’Académie des Sciences ; né en 1761, mort en 1807. Je cite son Mémoire sur les chiens de mer, Académie des. Sciences , 1780. Son /chthyologia, dont il n’a paru qu’une décade, grand in-4°, Londres et Paris, 1782. BROWN. JAM. — BROWNE (Patrice), médecin irlandais à Ja Jamaïque. The Civil and Natural History of Jamaica, 1 vol. in- fol. Londres, 1756. BROwN ou Br. — BrowN (Pierre), peintre anglais. New illustrations of Zoology, 1 vol. in-4°. Lond., 1776, avec 50 planches enluminées d'animaux de diverses classes, toutes assez médiocres. DES AUTEURS CITÉS. 50 BruCE ( James), célèbre voyageur écossais, né en 1730, mort en 1794. Voyage en Abyssinie et aux sources du Nil. Je cite la traduction française. Paris, 1790, 5 vol. in4°. BRUG. — BRUGUIÈRES (Jean-Guillaume), médecin de Montpellier, voyageur, né vers 1750, mort à Ancône à son retour de Perse, en 1799. Je cite son Dictionnaire des Vers de V'Encyciopédie méthodique, dont il n’a paru qu’un volume. Paris, 1702, in-4°. Ù Et ses figures des vers, pour le même ouvrage, dont on en a 4. Brunnicx (Martin-Thomas), maturaliste danois, professeur à Copenhague. Ichtyologia Massiliensis, etc., 1 vol. in-8°. Copenha- gue et Leipsick, 1768. Entomologia sistens Insectorum tabulas systematicas, Copenhague, 1764, in-8. Et plusieurs Mémoires parmi ceux de la Soc. des sc. et de la Société d’hist. naturelle de Copenhague. Bucxanax (le docteur Francçois-Harnilton), écossais, médecin au Bengale, mort en 1829. Auteur de quelques Mémoires dans les Transactions de la Société Linnéenne, et d’un Voyage au Mysore , où se trouvent plusieurs bonnes observations. On lui doit surtout une Æistoire naturelle des poissons du Gange. 1 vol. in-4°., en anglais. Edimbourg, 1822, avec un grand nombre d’excellentes figures. BucrkLaAnD ( Will.), professeur de Géologie à Oxford. Auteur des Reliquiæ Diluvianæ , in-4. Londres, 1825, et de nombreux Mémoires sur les fossiles. Burr. — BUrFON (Georges-Louis LECLERC, Comte DE), intendant du Jardin du Roi, trésorier de l’Acadé- mie des Sciences, né en 1707, mort en 1788. Histoire naturelle, générale et particulière, avec la description du Cabinet du Roi. Jde cite toujours l'édition 544 TABLE ALPHABÉTIQUE in-4o. Paris, 1749—1789, en 36 vol., dont 3 de généra- lités, 12 de quadrupèdes , 7 de suppléments aux généra- lités et aux quadrupèdes , 9 d'oiseaux, 5 de minéraux. Bur. enl. ou enlum. Les planches enluminées des oiseaux, publiées pour l'Histoire naturelle de Buffon, par Daubenton le jeune, au nombre de 1008, sans ordre. C’est le recueil, sans comparaison , le plus riche quiait paru sur cette classe. La plupart de ces figures sont bonnes. BULLET. DES SC. Bulletin des Sciences par la Société philomatique , journal qui paraît une fois par mois, depuis 1791, etoù se trouvent , en abrégé, une foule de notices précieuses pour lHistoire naturelle. BURSCHELL , Voyageur anglais , au Cap. C. Carena (Hyacinthe), professeur à Turin. Monographie du genre Hirudo ; tom. XXV des Mém. de l’Ac. Turin, 1820 , in-4°., CARMICHAEL , officier anglais. Cité pour un mémoire sur les poissons de Tristan d’Acunha, Trans. lin., xn. Carus (Charles-Gustave) , professeur à Dresde. Auteur de plusieurs ouvrages sur l’anatomie comparée. Je cite de lui un Mémoire sur la circulation des larves des insectes névroptères , en allemand. Leipsig, 1827, in-4e. Car. ou Caress. — CATESBY (Marc), né en 1680, mort en 1749; voyageur dans l’Amérique septentrio- nale. ® The natural History of Carolina, Florida and the Bahama islands , 2 voi. in-fol. et append. Lond., 173: et1743, avec 220 pl. coloriées. 1 DES AUTEURS CITÉS. 345 UAUCHE (François), de Rouen, soldat où matelot à Madagascar, mort en 1638; À donné, en 1631 , une Relation de Madagascar , etc. 1 vol. in-8°. Cavozini (Philippe), médecin et naturaliste à Naples. Memorie per servire alla Storia de’ Polipi marini, in-4°. Naples, 1785. Sulla Generazione dei Pesci e dei Granchi , 1 vol. in-4°. Naples, 1787- CETTI ( Francesco). Storia naturale di Sardegnä, 4 vol. in-12. Sassari, 1774 — 1777. CHABERT, directeur de l’Ecole Vétérinaire d’Alfort. Nous le citons pour son Traité des maladies vermi- neuses dans les animaux. Paris, 1782 , br. in-8e. CHAB. — CHABRIER (J.), ancien officier supérieur, correspondant de la Société d’histoire naturelle. Une suite de mémoires sur le vol des insectes, faisant partie du Recueil de ceux du Muséum d’histoire natu- relle ; il en a été tiré à part un certain nombre d’exem- plaires, formant un volume in-4°., et ayant pour titre: Essai sur le vol des insectes. Paris, 1893. CxHamisso (Adalbert de), naturaliste et littérateur distingué à Berlin, qui a fait le voyageautour du monde avec le capitaine Kotzebue. Je cite de lui un Mémoire surles salpa. In-4° en latin. Berlin, 1830. CHARP. — TOUSSAINT DE CHARPENTIER. Horæ Entomologicæ. 1 vol. in-4°, avec pl. Breslau, 1825: CHEMN.—CHEMNITZ ( Jean-Jérôme), de Magdebourg, prédicateur de la garnison à Copenhague, né en 1730; À continué la grande Conchyliologie de Martini , et donné plusieurs Mémoires parmi ceux des Sociétés desnatu- ralistes de Berlin, de Copenhague, dansle Naturforscher. _Cnonis (Louis), peintre russe, qui a fait le voyage TOME Il. er ©: 546 TABLE ALPHABÉTIQUE autour du monde, avec le capitaine Kotzebue, et a été assassiné près de la Vera-Crux, en commençant un voyage dans le Mexique. On a de lui Voyage pittoresque autour du Monde. Paris, 1822, in-fol., et Vues et paysages des régions équinoxiales. Paris, 1826, iu-fol. CLAIRV.—CLAIRVILLE, naturaliste anglais, établi en Suisse, Entomologie helvétique, 2 vol. in-8°, en français et en allemand, avec de très bonnes figures. Le premier vol. a paru en 1798, et le second en 1806, l’un et l’autre im- primés à Zurich. CLARCK, médecin-vétérinaire anglais. Une Monographie des OEstres, dans le tome troisiéme des Transactions de la Société Linnéenne. Il en a publié une seconde édition. CLerC (Charles), peintre suédois, élève de Linnæus. Aranei Suecici descriptionibus et figuris illustrati, x vol. in-4°. Holmiæ, 1757; en suédois et er latin. Icones Insectorum rariorum , x vol. in-4°. Holmini , 1759—1764. Ouvrage utile pour reconnaître les papillons décrits par Linnæus dans le cabinet de la reine Frédé- rique Uirique. CEOQUET (Jules), médecin et chirurgien de Paris. Auteur d’une anatomie des vers intestinaux. 1824, in-{°. Czus. — CLusrus , ou L’ECLUSE ( Charles), né à Ar- ras en 1526, mort en 1609; médecin de l’empereur, et ensuite professeur à Leyde. Exoticorum libri X, 1 vol. in-fol. Anvers, 1605. CozLer-Mgyerer (G.-F.-H.), médecin, Mémoire sur un ver trouvé dans le rein d’un chien (le strongylus gigas, inséré dans le journal de physique, tome LV). Fas. Coz. — CoLumna (Fabius), médecin de Rome, / DES AUTEURS CITÉS, 347 d’une branche bâtarde de l’illustre maison Colonne, né en 1967, mort vers 1660. Observateur exact et érudit. De purpura, in-4°., 1616. Aquatilium et terrestrium aliquot animalium aliarum- que naturalium rerum observationes , à la suite de son Ecphrasis , ib., in-4°., 1616. Com. ou CommERrs. — COMMERSON (Philibert), né à Dombes en 1727, mort à l’Isle-de-France en 1775, voyageur infatigable et très savant naturaliste. Je cite ses manuscrits et ses dessins déposés à la biblio- thèque du Muséum d’histoire naturelle. Cook ( Jacques), célèbre navigateur, né en 1728, tué aux îles Sandwich en 1779. L Tout le monde connaît ses trois grands voyages , dont les relations ont été traduites dans toutes les langues. COQUEBERT ( Antoine - Jean ), naturaliste établi à Rheims. Illustratio iconographica Insectorum quæ in musæis Parisinis observavit. J. Chr. Fabricius, 3 décades in-4°. Paris, 1799 — 1804. Il y a aussi de lui diverses notes dans le Bulletin Te Sciences. Coucu ( Jonathan), naturaliste anglais, Cité pour un Mémoire sur les poissons de Cornouailles. Trans. lin., xiv. CrAM. — CRAMER (Pierre), marchand d'Amsterdam. Papillons exotiques des trois parties du monde , l'Asie, l'Afrique et l’ Amérique, en hollandais et français, 4 vol. in-4°., composant en tout 400 planches enluminées. Am- sterdam , 1779—1782. Noyez Stoil, pour le supplément. CREUTZ. — CREUTZER (Chrétien). Essais entomologiques ; ; en allemand ( Entomologische versuche ) , in-8°., avec figures coloriées. Yieanee 1799: 29° 348 TABLE ALPHABÉTIQUE . CREVELT , naturaliste allemand. Auteur d'un mémoire sur un gecko dans ceux de [a Soc. des nat. de Berlin. 1809. CurT.—CurrTis (John), naturaliste et peintre anglais. Ïl a commencé la publication d’un Genera iconographi- que des genres d'insectes et de plantes propres à la - Grande-Bretagne. Leurs caractères y sont représentés avec la plus grande fidélité. Cet ouvrage, publié par fascicules, forme déjà trois volumes in-8. Il a aussi publié dans le Zoological-Journal , des Ob- servations intéressantes sur l’elater noctilucus. Cuv. — Cuvier (George-Léopold-Chrétien-Frédéric- Dagobert), né à Montbéliard , en 1769; secrétaire per- pétuel de l’Académie des Sciences , etc. Je cite de moi les ouvrages suivants, outre mes Mé- moires insérés dans les Annales du Muséum. Ménac. pu Mus. Ménagerie du Muséum d’histoire naturelle , par MM. La- cépède , Cuvier et Geoffroy , avec des figures peintes par Maréchal , et gravées par Miger ; 2 vol. pet. in-8°. Paris, 1804. Il y en a aussi une édition grand in-folio. Tags. ÉLEM. Tableau élémentaire de l'Histoire naturelle des ani- maux, 1 vol. in-8. Paris, an 6 (1798). Lec. D’Aw. com». Leçons d’ Anatomie comparée ; recueillies et publiées par MM. Duméril et Duvernoy ; 5 vol. in-8°. Paris, 1800 et 1805. REGH. SUR LES OsS. FOSS. Recherches sur les ossements fossiles de quadrupèdes ; 4 vol. in-4°. Paris, 1812. Il en a paru une 2° éd. en 5 vol. in-4° de 1821 à 1823. Mém. sur Les Mozr. Mémoires pour servir à l’histoire et à l'anatomie des Mollusques ; 1 vol. in-4°. Paris, 1816. DES AUTEURS CITÉS. 349 Cuv et Var. L'Histoire naturelle des poissons , que je publie avec le concours de M. Valenciennes. Il en a paru en ce mo- ment 5 vol. in-4° et 8°. Paris et Strasbourg. FréD. Cuv. —Cuvier (Frédéric), inspecteur général de l’Université, membre de l’Académie des sciences, garde de la ménagerie du Muséum, né à Montbéliard en 1773. Je cite ses Mémoires dans les Annales du Muséum, principalement ceux qui ont pour objet les dents des mammifères , recueillis en un vol. in-8. Paris 1825. Et surtout son Wistoire naturelle des mammifères, pu- bliée avec M. Geoffroy-St.-Hilaire, in-fol. et in-4°, avec figures d’après nature. Cyrizz.—CyriLLus ou CIRILLO (Dominique ) , mé- decin de Naples, exécuté à mort en 1796. Eniomologice Neapolitanæ spécimen, x vol. in-fol. avec planches coloriées. Neapoli, 1787. D. Dar. — DauL (Georges). Coleoptera und Lepidoptera. Nien., 1823, 1 vol. in-8°. DALDORF, officier danois. On a de lui des Mémoires sur quelques poissons , insc- rés dansles Trans. Linnéennes et le journal de Gottingue. DaLM. — DaLMAn ( Jean-Guillaume ), mort depuis peu à Stockholm, directeur du Musée de_cette ville. Analecta entomologica , 1 vol. in-4°., avec 4 planches. Holmiae, 1823. | Prodromus monographiæ Castniæ. 1 vol. in-4°., avec une planche. Holmiae, 1825. Om nagra svenska arter of coccus. Mémoire, in-4°., avec planches. Stockholm, 1896. Une Monographie des insectes de la tribu des Chal- cidites, ou sa famille des Pteromalini. x vol. in-8. Stock- holm , 1820. 3 = 6) 1 50 TABLE ALPHABÉTIQUE Une table synoptique des papillons de Süuëde , dans les Mémoires de l’Acad. de Stockholm. 1816, Ephemerides Entomologicæ. 1 vol. in-8. Holmiae, 1824. Un Mémoire sur quelques Ichneumonides, 1 vol. in-8°. Stockholm, 1826. Un autre, en suédois, sur les insectes, renfermés dans le Copal. 1 vol. in-8°. Stockholm , 1826. DAL (J. Graham DaLYELL), naturaliste écossais. Observations sur divers phénomènes intéressants des planaires. Edimb. , 1814, in-8. DampPier (Guillaume), célèbre marin anglais, né en 652. Son 7’oyage autour di Monde, vol. in-8°. Londres, 1697 et 1699, a été traduit eu français, et réimprimé plusieurs fois. Il contient quelques traits intéressants de l’histoire des animaux. DANTIELS (Samuel), peintre anglais. African Scenerys, 1 vol. in-fol. , transv. Ouvrage magnifique, offrant plusieurs belles figures d'animaux très rares. << DAuUB. — DAUBENTON M ean-Marie), né à Mont- bard en 1716, mort à Paris en 1800, professeur au Mu- séum d'histoire naturelle et au Coïlége de France ,mem- bre de l’Institut. Je cite les descriptions d'animaux dont il a enrichi PHistoire naturelle de Buffon. Daup.—Daupin (François-Marie), mort à Parisen 1804. Traité élémentaire et complet d'Ornitkologie, dont il n’a paru que 2 vol. in-4°. ( Paris, 1800), ne contenant que les oiseaux de proie et une partie des passereaux. C’est une compilation assez médiocre. Histoire naturelle des Reptiles, 8 vol. in-8°. Paris, 1802 se et 1903 ouvrage faisant suite au Buffon de S6n nf, DES AUTEURS CITÉS. 551 Histoire naturelle des Rainettes, des Grenouilles et des Crapauds, 1 vol. in-8°., avec beaucoup de figures enlu- minées. Paris, 1803. Des. — Desran (le comte), pair de France, lieute- nant-général des armées du Roi, etc. Catalogue de la Collection des Coléoptères de M. le baron Dejean, 1 vol. in-8°., 1821. Species général des Coléoptères , 3 vol. in-8°., 1825 — 1829. Le quatrième vient de paraître. Histoire naiurelle et Iconographie des Coléoptères d'Europe , par MM. Latreille et le baron Dejean , trois fascicules, in-8°. , 1822. Voyez BorsnuvaL. Juss. — De Jussreu (Antoine), né à Lyon en 1686, mort en 1758, professeur de botanique au Jardin du Roi. de le cite pour quelques Mémoires de zoologie , im- primés parmi ceux de l’Académie des Sciences. DExAY , (James E.) médecin et naturaliste américain. Auteur de Mémoires dans le Recueil du lycée de New-York. DELar. et BRUL. — DELAPORTE et BRULLÉ. Notice sur un nouveau genre de la famille des Cha- ransons, inséré dans le quatrième volume des Mémoires de la Société d'Histoire naturelle de Paris. Dezze CHrAJE ( Etienne), professeur à Naples. Auteur de Mémoires sur l Histoire des animaux sans vertèbres , du royaume de Naples en Ital. , 2 vol. in-4°. Naples, 1823 et 1625. Dezuc (Jean-André), naturaliste génevois, lecteur de la Reine d'Angleterre, Je n’ai eu occasion de citer ce célèbre géologiste, que pour son Mémoire sur les pierres judaïques , dans les Mé- moires des Savants étr. de l’Académie des Sciences. 932 TABLE ALPHABÉTIQUE DesnAYEs (G.-P.), naturaliste de Paris. Anatomie et monographie du genre dentale, dans les Mém. de la description des coquilles fossiles des envi- rons de Paris , in-4°. Paris, 1824, et ann. suiv. DeEsm. — DESMARETS (Anselme-Gaétan), correspon- dant de l’Académie des Sciences, professeur de zoologie à l’Ecole Vétérinaire d’Alfort; Auteur de l’Aistoire naturelle des Tangaras, des Ma- nakins , et des Todiers ; 1 vol. in-fol. Paris, 1805. D'un Traité de mammalogie, servant d’explication aux planches de mammifères de l’Encycl. méthod. Paris, 1820, in-4°. De plusieurs articles du nouveau Dictionnaire d’His- toire naturelle , et notamment de l’article Malacostracés. De divers 3émoires et Notes , reproduit avec des aug- mentations sous ie titre de Considération générale sur la classe des Crustacés, 1 vol. in-8°., avec planches. Paris , 1803. Et de l’Aistoire naturelle des crustacés fossiles, avec le concours de M. Brongniart. DEsmouLINS (Charles), vice-président de la Société Linnéenne de Bordeaux. Essai sur les Sphérulites. Bordeaux , 1826. d DiQ. où DiQUEM. — DiCQUEMARE ( l'abbé Jacques- François), naturaliste du Hâvre, né en 1733, morten 1789. Observateur infatigable , auteur de plusieurs Mémoires sur les Zoophytes et les Mollusques, dans les Transac. tions philosophiques, le Journal de Physique, etc. DoxaTi (Vitalien), médecin de Padoue, voyageur pour le roi de Sardaigne , né en 1713, naufragé en re- venant d'Egypte en 1763. Histoire naturelle de la mer Adriatique (en italien). Venise, 1750; 1 vol. in-4°. La traduction française. La Haye, 1758. Ouvrage incomplet et superficiel. DES AUTEURS CITÉS. 353 Donov. — Donovan (Edouard), peintre de Londres. ‘The Natural History of British Fishes; 5 vol. in-8°. Londres , 1820. The Natural History of British Insects en plusieurs fascicules ; in-8. An epitome of the Natural History of the Insects of China ; 1 vol. in-4°. London, 1778. An epitome of the Natural History of the Insects of India; in-4°. Je n’en connais que douze cahiers. General illustration of Entomology. Part. I. An epi- tome of the Insects of Asia ; 1 vol. in-4°. London, 1805. DorTHÈs ( Jacques-Antoine), médecin de Montpellier, né en 1759, mort en 1794. Cité pour un Mémoire sur les Araignées maconnes , dans le deuxième vol. des Transactions Linnéennes. DrAPpARN. ou DRAP. — DRAPARNAUD (Jacques-Phi- lippe-Raimond), professeur à Montpellier, né en 1772, mort en 1804. | Tableau des Mollusques terrestres et fluviatiles de la France; brochure in-8,, Montpellier et Paris, 18o1. Histoire naturelle des Mollusques terrestres et fluvia- tiles de la France. Paris, 1805, in-4°., avec de jolies gravures. Drap. DrapPtEz, professeur de chimie à Bruxelles. Mémoires sur un nouveau genre d’insectes coléoptères, de la section des tétramères , et description de quelques nouvelles espèces de mammifères, d’oiseaux et d’insectes, insérées dans les Annales générales des sciences physiques. Drur. — DrurY, orfèvre anglais , mort depuis peu. Illustrations of Natural History, 3 vol. in-4°., avec de très beiles planches enluminées, représentant les in- sectes rares de son cabinet. London , 1770—1782. Dur. — Durour ( Léon), médecin de Saint-Sever (Landes). Mémoire anatomique sur une nouvelle espèce d’insecte 354 TABLE ALPHABÉTIQUE du geñre Brachine ; tom. 18 des Annales du Muséum d’his- toire naturelle. Des Mémoires Sur l’ Anatomie des Coléoptères , sur celle des Cigales, des Cicadelles, des Labidoures ou Forficules, sur une nouvelle espèce d’Ornithomyie, sur le genre Ocypière ; imprimés dans les Annales des Sciences naturelles , deux autres Mémoires, insérés dans le Jour- nal de physique, l’un sur l’Anatomie des Scorpions, l’autre sur celle des, Scolies ; les Annales générales des Sciences physiques , en offrent plusieurs autres, où il donne la description de diverses Arachnides , et de plu- sieurs nouvelles espèces de Coléoptères ; et l’Anatomie de la Ranatre linéaire et de la Nèpe cendrée. Durrs.—Durrscamip (Gaspard), professeur à Lintz. Fauna Austriæ, in-8., en allemand. Je n’en connais que les deux premiers volumes. Le premier à paru en 1805, et le second en 1812, à Lintz et à Leipsick. Ducez (Antoine), professeur à Montpellier. Recherches sur la circulation , la respiration et la re- production des Annelides abranches. 1828. Sur les Æspèces indigènes du genre Lacerta, Annales des Sc. nat. xvi. 1828. DuüuxaM. — DunAMEL pu MONCEAU, naturaliste, agri- culteur et physicien , membre de l’Académie des Scien- ces , né à Paris en 1700, mort en 1782. Je cite son Traité général des péches. Paris, 1769, in-fol. , à cause d’un grand nombre de bonnes figures de ‘poissons. Du. ou Dumér. — Dumériz (Constant ;, professeur à la Faculté de Médecine et au Jardin du Roi, membre de l’Académie des Sciences, né à Amiens en 1774: Rédacteur des deux premiers RARE de mes Leçons d°’ Anatomie comparée. Zoologie analytique, 1 vol. in-8. Paris, 1806. DES AUTEURS CITÉS. 355 Traité élémentaire d'Histoire naturelle , à vol. in-8., gue édition. Paris, 1807. 4° édition, 1830. Divers Mémoires d’Anatomie comparée , entre autres un sur les Poissons cyclostomes ; etc. Les articles du Dictionnaire de Sciences naturelles re- latifs aux insectes, et 1 vol. in-8°, avec planches, in- titulé Considérations générales sur la classe des in- sectes. Duroncx. — DuponcHEL (A. J.), continuateur de l’histoire naturelle des lépidoptères de France, de Go- dart. Monographie du genre Érotyle ;in+4°., avec planches; imprimé dans le douzième volume des Mémoires du Mu- séum d'histoire naturelle de Paris. ; Il a continué , à commencer au sixième volume inclu- sivement , l’ouvrage de feu Godart , intitulé: Aistoire naturelle des Lépidoptères de France. Le septième vo- lume est presque terminé. li à fait connaître (Annales de la Soc. Linnéenne de Paris) un nouveau genre de Coléoptères, qu’il nomme Ædelostoma, et il a publié des observations sur les métamorphoses de la nymphale, petit sylvain. Duponr ( André-Pierre), de la Société royale ‘de. Londres. Auteur d’un Mémoire sur le Glaucus dans les Transac- tions philosophiques, vol. LIN... DuTERTRE ( Jean-Baptiste), moine dominicain, mis- sionmaire aux Antilles, né en 1610. “Histoire générale des Antilles, habitées par les Fran- cais, 4 vol. in-4°. Paris , 1666—167r. Le deuxième volume, où est l’Hisioire naturelle, con- tient de bonnes observations. Il ya une première édition, en 1 vol. , de 1654. Durrocxer (N.), médecin à Château-Renaud. Observateur exact et ingénieux, auteur de quelques Mémoires dans les Annales du Muséum, etc. 356 TABLE ALPHABÉTHIQUE Duv. — Duvau (Auguste), de la Société d’histoire naturelle de Paris. Nouvelles Recherches sur l’Histoire naturelle des Pu- cerons , Mémoire lu à l’Académie des Sciences, le 25 avril 1825 , et imprimé dans le Recueil des Mémoires du Mu- séum d’histoire naturelle, EnwaRrps (Georges), peintre anglais, membre et bibliothécaire de la Société royale. Histoire naturelle des Oiseaux rares, 4 vol. in-4°. Et Glanures d'Histoire naturelle, 3 vol. in-4°. Ces deux ouvrages ne forment qu’un seul recueil de planches, dont les n° se suivent depuis 1 jusqu’à 362. C’est le recueil le plus riche pour les oiseaux, après les planches enluminées de Buffon. Il y-a aussi queïques animaux d’autres classes, Les figures sont belles; le texte médiocre. Epw.— Epwanrps (Milne), conjointement avec M. Victor Audouin, Recherches anatomiques et physiologiques sur la cir- culation dans les crustacés. Annales des Sciences na- turelles , tom. 11. , Recherches anatomiques sur le système nerveux des crustacés. Ann. de Sc. nat., tom. 14. De la Respiration aérienne des crustacés , et des modi- Jications que l'appareil branchial présente dans les crabes terrestres, même recueil , tom. 15. Mémoire sur le Nicothoe , animal singulier qui suce , le sang du homard. 7h. tom. o. N Résumé des recherches sur les animaux sans vertébres , faites aux îles Chausay. Description des Annelides des côtes de la France, faisant partie des Recherches, pour servir à l’Histoire naturelle du littoral de la France. DES AUTEURS CITÉS. 357 Epwarps ( Milne ) seul. Description de quelques crustacés nouveaux. Ânnales des Sciences naturelles, t. 13. Recherches Zoologiques, pour servir à l'histoire natu- relle des Lézards, même recueil , t. 16. Monographie des crustacés amphipodes. EGEDE ( Jean), missionnaire danois en Groënland, né en 1686, mort en 1758. Description du Groënland, 1 vol. in-&. Copenhague et Genève, 1763. EtrseNHARDT ( Charles-Guillaume ). Mémoire sur les Méduses , dans ceux de l’Ac. des cur. de la nat. de Bonn ; et avec ad. Chamisso, d’un Mém. sur quelques animaux de la classe des vers, 2b., tom. 10, part. 2. - Ezzis ( Jean), marchand de Londres. Essai sur L'Histoire naturelle des Corallines. Londres, 1755, in-4°., en franc. À La Haye, 1756. Natural History of many curious and uncommun Zoo- phytes , 1 vol. in-4°. Londres, 1786. En commun avec Solander. ENGRAM. — ENGRAMELLE( Marie-Dominique-Joseph), moine augustin de Paris, né en 1727, mort en 1780. Papillons d'Europe, peints par Ernest, et décrits par le révérend père Engramelle, 6 vol. petit in-fol., com- posés en tout de 342 planches coloriées : l’ouvrage finit au genre des noctuelles inclusivement. Ernest était un artisan de Strasbourg, qui avait acquis de lui-même un grand talent pour peindre des pa- pillons. ErxL.— ERXLEBEN (Jean-Chrétien-Polycarpe), né en 1744, mort en 1777, professeur d'histoire naturelle à Gottingen. Systema regni animalis. Classis I animalia , 1 vol. in-8. Leipzig , 1777. 558 TABLE ALPHABÉTIQUE Esp.— Esper (Eugène-Jean-Christophe ) , professeur à Erlang. Son ouvrage sur les Lépidoptères d'Europe en alle- mand ( ÆEuropæische Schmetterlinge), 4 volumes in-4°., dont le premier et le quatrième, divisés en deux, plan- ches coloriées L'ouvrage n’est pas terminé. Il a paru en outre quel- ques cahiers sur les phalènes proprement dites , ou les géomètres. Son ouvrage sur les Zoophytes ( die Pflanzen thiere ), 4 vol. in-4°. Nuremberg , 1791 et années suivantes. EUPHRASEN ( Benoisi-André ), naturaliste suédois. Auteur d’un Voyage à Saint-Barthélemy , et cité pour un Mémoire dans ceux de l’Académie de Stockholm. EVERSMAN. Auteur de l’appendice Zoologique, au Voyage en Bucharie du baron de Mavenpoxr, avec des notes de M. Licurensrein. On en a une trad. fr. par M. Amédée Jaussrr. Paris, 1826, in-8°. F. Fags.— FAgricius ( Jean-Chrétien), né en 1742, à Tundern , dans le duché de Sleswick, mort en 1807, disciple de Linnæus , professeur d’histoire naturelle et d'économie rurale à Kiel. Auteur d’un grand nombre d'ouvrages sur l’Entomo- logie , parmi lesquels j’ai spécialement cité : Entomologia systematica emendata et aucta, 4 vol. in-8. , dont le premier et le troisième en ‘deux parties. AE : 1792— 1794. Il y a refondu plusieurs de ses ou- vrages antérieurs, comme : $ystema Entomologiæ , 1 vol. in-8. ; Species Insectorum, 2 vol. in-8.; Mantissa In- $ectorum, 2 vol. in-8°. Supplementum Entomologiæ LS » 1 vol. in-8». Hafaiæ, 1798. DES AUTEURS CITÉS. 359 Systema Eleutheratorum , 2 vol. in-&. Kiliæ, 1801. Systema Rhyngotorum, 1 vol. in-8: Brunsvisæ , 180%. Systema Piezatorum , 1 vol. in 8. Brunsvigæ , 1804. Systema Antliatorum , 1 vol. in-8. Brunsvigæ, 1805. La mort l’a surpris lorsqu'il allait publier le Systema Glossatorum. Wliger en a donné un extrait dans son Aa- gasin entomologique. Fas. ou Fagr.— Famricius (Othon), pasteur en Groënland , puis en Norvège et en Danemarck. Fauna Groënlandica, etc., 1 vol. in-8°. Copenhague et Leipsick, 1700 , ouvrage précieux par l’extrême exac- titude des descriptions ; mais où les noms sont souvent mal appliqués. Il a aussi donné quelques Mémoires parmi ceux de Ja Société d'Histoire naturelle de Copenhague. FALCK ( Jean-Pierre), Suédois, professeur de bota- nique à Pétersbourg, né en 1727 ; voyageur au service de Russie, de 1768 à 1773. Ï se tua à Casan en 1774. Son Voyage a été publié en allemand , 3 vol. in-4°. Pétersbourg, 1785 et 86. Les deux derniers ne contiennent que de l'Histoire natu- relle. FALL.— FALLEN (Charles-Frédéric), professeur d’his- toire naturelle à Lund. Diptéta Sueciæ, in-4°., premier volume. Lundæ, 1814- 1817. FARIN. — FARINES, naturaliste habitant le départe- ment des Pyrenées Orientales. A publié dans les Annales des Sciences naturelles (1826) des observations sur la larve du ripiphorus bimacu- latus. FAVANNE. Auteur d’un Dictionnaire de conchyliologie, et d’une édition fort augmentée de la conchyliologie de d’Argerr- ville. 360 TABLE ALPHABËTIQUE FAUS.— FAUTAS DE SAINT-FOND (B. ), professeur dé géologie au Muséum d’histoire naturelle. Histoire naturelle de la mohtagne de Saint-Pierre dé Maëstricht. Päris, 1799 , 1 vol. grand in-4°. Fermin (Philippe), médecin à Surinam. Histoire naturelle de la Hollande équinoxiale, x vol. in-8°. Amsterdam, 1765. Description de Surinam, 2 vol. in-8°. Amst., 1760. Deux ouvrages médiocres, et pleins de fautes de no- menclature. FERN., ou HERN., ou HERNAND. — HERNANDES (François), médecin en chef du Mexique sous Phi- lippe II. Nova plantarum animalium et mineralium Mexicano- rum historia, in-fol. Rome, 1651. Mélange singulier de fragments de l’auteur, de figures faites par d’autres, et de commentaires des éditeurs, qu’il faut lire avec pré- caution. FÉRUSS., FER.—FÉRUSSAC (3 . DAUDEBART DE), natu- raliste français ; A donné une nouvelle édition , augmentée d’un Essai d'une méthode conchyliologique, écrite originairement par M. de Férussac pèré , ancien militaire, broch. in-&. Paris, 1807. Une grande Histoire des Mollusques terrestres et flu- viatiles, gr. in-fol., avec de belles planches qui n'est point encore terminée. Et est principal rédacteur de l’important Recueil in- titulé Bulletin universel dés Sciences , etc. FEuizL. ou FEUILLÉE. — FEuILLÉE (Louis), mi- nime, compagnon et plagiaire de Plumier , né en 1660, mort en 1732. Journal d’observations faites sur les côtes orientales de l'Amérique. Paris, 1914, 2 vol. in-4°. Journal , etc., dans la Nouvelle-Espagne, et aux îles de l'Amérique , #b., 1725 , 1 voi. in-4°. DES AUTEURS CITÉS. 3561 Frourez et Mozz. — FircuteL ( Léopold de), na- turaliste de Vienne : Mozz ( Jean-Paul-Charles p£ ), académicien de Mu- nich. Auteurs d’une brochure in-4°. , intitulée : T'estacea mi- croscopica aliaque minuta ex generibus argonauta et nautilus. Cum 24 tab. Vienne, 1803. Fisca.— Fischer DE WALDHEIM (Gotthelf), natu- raliste allemand, directeur du Muséum impérial de Moscou. Parmi ses nombreux ouvrages, nous citons: Fragments d’Histoire naturelle {en allemand), r vol. in-4°. Francfort, 1801. Anatomie des Makis {en allemand ). Francfort, 1804. Description de bris insectes dans les Mémoires des naturalistes de Moscou , 1 vol. in-4°. Moscou, 1806. Entomographia Imperi Russici, 2 vol. in-4°., avec de très belles planches. Moscou, 1830-1853. Notice sur une mouche carnivore, nommée Médetère , in 4°. , avec figures. Moscou, 1819. Notice sur l’Argas de Perse. Mémoire in-4°.; avec une planche. Moscou , 1823. Lettre sur le Pk iysodactyle, nouveau genre de Coléo- ptère élateroide , in-8°. Moscou , 1824. Frrzincer ( L.-J.), médecin et naturalisie à Vienne. Auteur d’une Nouvelle classi 'aaet des reptiles d’a- près leurs affinités naturelles (en allemand). Vienne, 1826, in-4°. FLEMING (John); pasteur écossais. ; Auteur d’une Philosophie de la Zoologie ; en anglais. Edimb., 1825, 2 vol. in-&. FLEURIAU DE BELLEVUE, naturaliste de la Rochelle. Auteur de Mémoires sur des coquilles et autres mol- lusques, dans le Bulletin des Sciences, lé. Journal de Physique, etc. AU * ForsrkAHL (Pierre ), naturaliste suédois; né en 1734; TOME III. 24 502 TABLE ALPHABÉTIQUE disciple de Linnæus, compagnon de Niébuhr dans son voyage en Orient, mort dans ce voyage en 1763. Je cite ses Descriptiones animalium , etc. , quæ in ili- nere Orientali observavit. Copenh. , seine in-4°. Eticones rerumn naturalium quas in itinere Oriental depingi curavit. Copenh. 1776, in-4°. Ouvrages posthumes, précieux par les espèces nou- velles qu’ils contiennent, quoique la nomenclature en soit peu exacte. Forris (Jean-Baptiste, ou Albert), naturaliste ila- lien, né à Vicence en 1740, mort bibliothécaire à Bo- logne , en 1803. Je cite ses Mémoires pour servir à l'Histoire naturelle ; et principalement à l’Orictographie de l'Italie, 2 vol. in-8°. Paris, 1802. , FORST.—FORsTER (Jean-Reinhold ),, né à Dirchaw , en Prusse-Polonaise, en 1729, naturaliste au service d'Angleterre , pour le 2°. voyage de Cook , ensuite pro- fesseur à Halle; mort en 1798: Nous le citous pour sa Zoologiæ indicæ rarioris spicile- gum in-4e. Londres, 1790. Son Enchiridion Historiæ naturali inserviens, in-8°. Halle, 1988, et pour les articles insérés par Bloch, dans son. Système posthume des poissons. | wi FourcROY (Aïtoiné-François DE ), célèbre: cu de’chimie, conseiller d’État, ‘de l’Académie des Seiences ; ; né en 1755, mort en 1809. : vewi Nous n’avons occasion de citer de luitque son Exto- mologia Parisiensis, 2N0].in-6°. Paris, 1785: Petit ouvrage de sa jeunesse, qui n’est qu’uû abrégé de celui deGeoffroy. FRép:; Cuv. voyez Cuv. TERRCL Énttsr 15 FRÉMINV.— FRÉMINVILLE (le "Rene de), officier de marine , ‘habile naturaliste. Auteur de plusieurs articles dans le Dièriouitre clas- sique d’hist, nat. DES, AUTEURS CITÉS. 563 FRrigs.-- FRIES (Benoist-Frédérie ). Monographia Tanyporum Sueciæ. Lundi#, 1823. Fr. ou FriscH—Friscx (Jean-Léonard), recteur du Gymnase de Berlin, né en 1666, mort en 1743. Représentation de quelques oiseaux d’ Allemagne et dé quelques étrangers (en allemand), 2 vol. in-fol. Berlin, 1739—1763, contenant 255 planches très exactes, sans être élégantes. Il y a aussi de lui, en allemand , une Description des insectes d'Allemagne , 1 vol. in-#. Berlin , 1730. FROEL. — FROELICH (Jean-Aloys), naturaliste alle- mand, médecin à Elwangen. Auteur de deux Mémoires sur les vers intestinaux dans le Naturforscher. G. GÆRTNER (Joseph), célèbre botaniste wurtember- geois , né en 1732 , mort en 1791. Auteur de la Carpologie, a fait aussi, dans sa jeunesse, des observations zoologiques , insérées dans les Transac- tions philosophiques et dans les Miscell. zoo!og. dePallas. GAILLARDOT , médecin à Lunéville, habile nature: liste. d, Auteur de Mémoires sur des fossiles, dans les Ann: des Sc. Nat., etc. GARDEN (Alexandre ), écossais, médebite 3 à Charles: town, en Caroline , néen 1730 , mort en 1771: Qui a envoyé quelques observations à Linuæus. Gaza (Théodore DE). Grec réfugié en Italie au 16° siècle, traducteur latin des ouyrages d’Aristote , sur les animaux. DL Gore ( François) A médecin dt ail russe. 1 ? ni Observationes Entomologicæ, mémoire ; in-4°. 24* 364 TABLE APHABÉTIQUE DE G.— Géer ( Charles, baron de ), maréchal de la cour de la Teine de Suède , de l’Académie de Stockholm, né en 1720, mort en 1778. Mémoires pour servir à l’Histoire des Insectes , 7 vol. in-4°., avec fig. Stockholm, 1752—1778. Excellent ou- vrage, faisant suite à celui de Réaumur. Les deux pre- miers volumes sont rares. M. Retzius en a donné un abrégé latin : Genera et spe- cies Insectorum , 1 vol. in-4°. Lipsiæ, 1783. Il y en a une traduction allemande , augmentée par Gætze. GEor. — GEOFFROY, médecin célèbre à Faris. Histoire abrégée des insectes, 2 vol. in-8., avec fig. Paris, 1764. , , Cet ouvrage, très élémentaire , a été réimprimé et aug- menté des espèces que Fourcroy y avait ajoutées, dans l’Abrégé qu’il en avait publié. Voyez Fourcroy. Traité sommaire des Coquilles, tant fluviatiles que terrestres, qui se trouvent aux environs de Paris, 1 vol. in-12. Paris, 1767.” Petit ouvrage remarquable par la tentative de classer les coquil*es d’après leurs animaux. GEOF. — GEOFFROY-ST.-HiLAIRE ( Etienne), né à Etampes en 1773, professeur au Muséum d'histoire na- turelle , membre de l’Académie des Sciences. Je cite ses nombreux Mémoires dans le Magasin En- cyclopédique, les Annales du Muséum , et le grand ou- vrage sur l'Egypte. Plusieurs Mémoires sur l’organisation des Crustacés.et des Insectes, imprimés dans divers recueils, tels que celui des Mém. du Musé. d’Hist. nat. Le journal com- plémentaire des Sciences médicales , etc. , et sa Philoso- phie anatomique , 2 vol. Paris, 1818 et 1822. Isip. GEOFFR. — GEOFFROY ST.-HiLAIRE (Isidore), fils du précédent, aide naturaliste au Muséum d’his- toire naturelle. Auteur de plusieurs Mémoires dans les Mém. du Mus. DES AUTEURS CITÉS. 365 et les annales des Sciences naturelles êt de la description des poissons d'Égypte, dans le grand ouv. sur l'Égypte. GEOR. — GEORGI ( Jean-Théophile) , naturaliste al- lemand, voyageur au service de Russie en 1772, 1773 et 1774. Son voyage est imprimé en allemand , 2 vol. in-4o. Pétersbourg , 1775. Germar (Ernest-Frédéric }, naturaliste allemand. Auteur d’une Dissertatiosistens Bombycum species, etc., in-4°. Hales, IL continue le Magasin des Insectes, d’Iliger. GERM. — GERMAR (Etienne-François), professeur de minéralogie à Halle. Magasin der Entomologie, & vol. in-8, Halle, 1813— 1821. Insectorum species novæ , premier volume in-80. , ayec figures. Halæ, 1824. Voyez ABRENS. GESN.— GESNER ( Conrad), médecin de Zurich, né en 1516, morten 1565. Je cite son Histoire des Animaux, en 3 vol. in-fol., auxquels on joint un Traité des Serpents et un du Scor- pion. Cet ouvrage, par ordre alphabétique, est une ex- cellente compilation de tout ce que les Anciens avaient dit, enrichie d’observations utiles et de nombreuses figures. en bois, la plupart assez bonnes. GILLIAMS , naturaliste américain. À donné des Mémoires sur des Reptiles et des Poissons dans ceux de l’Académie des Sc. nat. de Philadelphie. G10ENI (Joseph), de la maison des ducs d’Angio, naturaliste sicilien. Description d’une nouvelle famille et d'un nouveau genre detestacés, etc. , en italien , brochure in-8e. Naples, 1783. C’est l’estomac de la bufla lignaria, qu’il à transformé en un animal. 366 TABLE ALPHABÉTIQUE GiornA (Michel: “Esprit) » naturaliste piémontais, professeur à Turin, né en 1741 ; môrt'en 1809: Je cite quelques-uns de ses Mémoires, insérés parmi ceux de l’Académie de Turin. GMELIN ( Samuel-Théophile) né à Tubingen en 1743, naturaliste et voyageur allemand au service de Russie À de 1768 à 1774, année où il périt en Perse. Son Voyage a été publié en allemand , 4 vol. in-4c. Pétersbourg, 1770-1784. Îl contient de bons et nom- breux articles d'histoire naturelle. G., ou GM., ou GMEL.— GMELIN { Jean-Frédéric), né à Tubingen en 1748, professeur de chimie à à Got- tingen, mort en 18.. Il'est l’auteur de la 13° et dernière édition du Systema naturæ de Linnæus. Son travail, tout indigeste et dénué de critique et de connaissance des choses, est cependant nécessaire, comme la seule table un peu complète de ce qui a été fait jusque vers 1790. GoD.— GoparT (Jean-Baptiste), proviseur sous le régime impérial, au lycée de Bonn, mort en 1825. A rédigé l’article Papillon de Encyclopédie métho- dique, et a publié les cinq premiers volumes d’un ou- vrage commencé en 1822, ayant pour titre : Ârstoire naturelle des Lépidoptères ou Papillons de France. in-&. GorTz, ou plutôt GOEz.— GOoEzE (Jean-Auguste- Ephraïm), pasteur à Quediimbourg, l’un des auteurs principaux sur les vers intestinaux, né en 1731, mort en 1793. Histoire naturelle des Vers intestinaux (en allemand), 1 vol. in-4°. Blankenbourg , 1782. GozpFuss (Georges-Auguste), professeur à Bonn. Auteur de plusieurs Mémoires , parmi ceux de l’Acadé:; .mie des curieux de la nature ; et d’un Manuel de Zoo- logie , 2 vol. in-8. Nuremberg, 1820, | DES AUTEURS CITÉS. 367 Gouax (Antoine), professeur à Montpellier. * Des nombreux ouvrages de ce savant-naturaliste, nous n’avons occasion de citer que l’Historia Piscium , x vol. in-4°. Strasbourg , 1770. Ce n’est proprement qu’une description des genres , mais faite avec beaucoup de détails, et en termes tech- niques, à là manière de Linnæus. Elle est précédée d’une espèce de philosophie ichthyologique. GRAv.— GRAVENHORST (Jean-Louis-Charles ) de la société Physique de Gættingue, ete. _ Coleoptera microptera Brunsvicensia, etc., 1 vol. in-8. Brunsvigæ , 1802. Monographia Coleopterorum micropterorum , 1 vol. in-8. Gottingæ, 1806. Le,premier volume d’une Nosographie du genre Ich- neumon , 1 vol. in-@, avec fig., 1814. Monographia Ichneumonum pedemontanæ regionis , faisant partie du 24° volume des Le rie de l’Acadé- des Sciences de Turin. [SAS DESAL Une Monographie des Ichneumons aptères, 1 vol. in-8,., avecfigures. » La description d’un nouveau genre Helwigia, de la même tribu et dont il a été publié un extrait dans le bulletin universel de M. le baron de Férussac. Conspectus generum ‘et familiarum ichnéumonidum , auctoribus J. L. C. Gravenhorst et C. G.' Neg ab Esen- beck, in-4°. GRAY (J.-Ed.), naturaliste anglais, attaché au mu- séum RAlgpuique. Auteur de Mémoires sur les reptiles dans les Ærnals of Philosophy de 1825, et le ae M Magazine , de 1827. Grew (Nehemias), célèbre par ses découvertes en physiologie végétale, secrétaire de la Société royale de. Londres, mort en 1711. Je cite quelquefois son Museum regalis societatis, in-fol. Londres, 1681. | 368 TABLE ALPHABÉTIQUE Gronovius (Jean-Frédéric ). À donné divers Mémoires sur les Poissons dans ceux de quelques Sociétés savantes, surtout dansles Transactions philosophiques. Growovius (Laurent-Théodore), officier municipal de Leyde, neveu du précédent, né en 1730, mort en 1777 Museum Ichthyologicum , à vol. in-fol. Leyde, 1754. Zoophylacium gronovianum , ibid. , 3 cahiers faisant 1 vol. in-fol. 1765—1787. GRUNDLER (Godefroy-Auguste ), peintre et graveur à Haile. Cité pour un Mémoire dans le Naturforscher. GUALT.— GuALTIERI (Nicolas), médecin de Flo- rence, auparavant professeur à Pise. Index Testarum conchyliorum quœ adservantur in Museo R. Gualtieri. Florence, 1742, in-fol. Les figures en sont nombreuses et exactes. GUÉR.— GUÉRIN ( François-Étienne ), de la Société d'histoire naturelle de Paris. Un Mémoire sur un insecte diptère du genre Bolito- phile , imprimé dans le dixième volume des Annales des Sciences naturelles. Un autre sur l’Eurypode , uouveau genre de crustacés, tome 16° des Mémoires du Muséum d'histoire naturelle. Un autre sur un nouveau genre, Themisto , de la même classe, tome 4° des Mémoires de la Société d’his- toire Naturelle de Paris. Fconographie du règne animal, in-4°., 1829. Il en a déjà paru cinq fascicules. IL a rédigé divers articles de. la partie des insectes de l'Encyclopédie méthouique , et il a donné l’explication des planches du même ouvrage, relatives à ces ani- maux. GULDENSTEDT ( Jean-Antoine), de Riga, né en 1745, DES AUTEURS CITÉS. 369 mort à Pétersbourg en 1781; voyageur au service de Russie, de 1768 à 1775. Son voyage a été publié en allemand , 2 vol. in-4°. Pétersbourg , 1787—1791. Nous citons aussi plusieurs de ses Mémoires imprimés parmi ceux de l’Académie de Pétersbourg. Gurzp. — LANSDOWN GUILDING. Histoire naturelle du Lamia amputator. Transactions Linnéennes , tom. x111‘+ Gunwer (Jean-Ernest), évêque de Drontheim en Norvège, né en 1718, morten 1573. Je cite quelques Mémoires insérés parmi ceux de la Société de Drontheim, et de celle des Sciences de Co- penhague. GyLLENH. — GYLLENHAL (Léonard), naturaliste suédois. Nous citons : La quatrième partie du tome premier de son ouvrage intitulé : nsecta Suecica , x vol. in-8. Lipsiæ, 1827. -Haan (Guill. DE), conservateur du Musée royal des Pays-Bas, à Leyde. Monographiæ Ammoniteorum et Goniatiteorum spe- cimen. Leyde, 1825, in-8.. HAGENS.—HAGENBACH (Jean-Jacques), l’un des con- servateurs du Musée royal de Leyde , mort en 1826. "Aro novum genus, 1 Vol. in-do., avec une planche. Nurembergæ, 1825. HAMM. — HAMMEL ( Arvid-David). Essais Entomologiques, n° 1.6, in-8. Pétersbourg , 1821—1897. Quelques observations sur la Blatte germanique, in:5°, S1.-Pétersbourg , 1821. 370 , TABLE ALPHABÉTIQUE Hammer (Louis-Frédéric), professeur d'histoire na- turelle à Strasbourg , gendre de feu Hérmann. Nous citons son Mémoire sur l’autruche d'Amérique, dans les Annales du Muséum: -: HArDwiCKE (Thomas), général anglais, qui a séjourné dans les Indes. Je cite plusieurs deses Mémoires dans les Transactions Linnéennes. HarLaAN (Richard), naturaliste américain , professeur à Philadelphie. Auteur de Mémoires intéressants. ; parmi ceux du lycée de New-Yorck et de l'Ac. des Sc. nat. de Philadelphie; mais surtont d’une Fauna boreali Americana, 1 vol. in-&. Philad., 1825, qui est l’histoire des quadrupèdes de ce pays. Harris (G. P.), naturaliste anglais. Jde cite sa descript. de deux nouvelles espèces de didel- phes, insérée dans les Trans. Linn., tome 1x. Harr. — Hanrnis (Moyse), peintre anglais. An exposition of english Insects, en anglais et fran- çais, 1 vol. in-4e., avec figures coloriées. Londres, 1581. HART: —HARTMANN, peintre et graveur d'histoire naturelle, à Saint-Gall. H Auteur d’un système des coquillages terrestres et flu- viatiles de la Suisse. HASSELQUIST (Frédéric), naturaliste suédois, un des premiers élèves de Linnæus , né en 1722, mort en 1752. = Son Voyage en Orient a été publié par Linnæus en sué- dois, avec les descriptions des animaux et des plantes, en latin. Stockh. , 17 Il y en a une traduction française, sans les descrip- tions, 1 vol. in-12. Paris, 1760. | . HAssELT (J.-C. Van), jeune médecin et fturalote hollandais, ami et compagnon de Kuhl, pra il n’a survécu que peu de mois. DES AUTEURS EITÉS. 371 HecerscH. — HEGETSCHWEILER (Jean-Jacques), na- turaliste suisse. -Dissertatio greg Zootomica, de insectorum ge- nitalibus , x vol. :u-4°. Turici, 1820, Hezw. — Hezwice Te Chrétien-Louis). Fauna Etrusca, etc. Petri Rossii , iterum edita et an- notatis perpeluis aucla ÿ 1 VOi. in-8. Helmstadii, 1755. ( Voyez Iliger ). HERBST (Jean -Frédéric - Gillanme ), prédicateur à à Berlin , né en 1743. Son Traité sur les Coléoptères , ayant pour titre : Na- tursystem aller kEekanten in und auslændischen insek- ten, etc., von Carl, Gustaf Jablonsky forgesetz, von J. F. W. Herbst. 10 vol, in-8., avec un atlas de planches enluminées, pour chaque tome. ie ; 1785; et ri suivantes. Son Traité sur les Crustacés : Versuch einer naturges- chichte der Kraben und Krebse, 3 vol. in-4°., avec, 62 planches enluminées. Berlin , 1790—1803; compilation utile, entremêlée de plusieurs figures nouvelles. Natursystem der ungeflugelten Insecten. Les genres : solpuga , tarentula et phalangium;.x1 vol, in-4°., avec fig. enlum. Berlin, 1797. Natursystem der ungeflugelten Insekten. Le genre. scorpio , 1 Vol. in-&. , Berlin , 1708. Archiv der Insecten geschichte, herausgegeben, von J. Casp. Fuesly , r vol. in-4e., avec fig. enlum., Zurich, und Wintertkar., 1791. Cet ouvrage a été traduit en français. Ila aussi donné une Monographie da genre papilia de Linnæus, représentant toutes les espèces, mais que je n'ai pas citée, parce que la plupart des figures ne sout que des copies. HERM.— HERMANN Bah yé né en 1738, morten 1800; _ professeur à Strasbourg , uaturaliste laborieux et érudit. Tabula affinitatum animalium, x vol. iu-4°. Stras- bourg , 1783. 372 TABLE ALPHABÉTIQUE Observationes Zoologicæ posthume , 1 vol. in-4°. Stras - bourg et Paris, 1804. HERMANN (Jean-Frédéric), fils du précédent, né en 1768, mort avant son père en 1793, À laissé un Mém. aptérologique , x vol. in-fol. Stras- bourg , 1804, Hogv. cu VANDER HOEV.— VANDER HOEVEN (Jean), professeur à Leyde. Auteur d’un Manuel de Zoologie en Holland., 2 vol. in-8° , Delft., 1827. D'une Thèse de Sceleto piscium. Leyde, 1822 , in-8°, D’un Mémoire sur l’ornithorhyn- que etc. Hormansecx (N., comte DE), Savant naturaliste Saxon , zélé protecteur de la science, a donné différents mémoires sur des animaux du Brésil et du Portugal. HOLTEN, naturaliste danois. Cité pour un Mémoire inséré dans le Ve volume de Ja société d’Hist. nat. de Copenhague. How. — Hoe (sir Everard), chirurgien célèbre, con- servateur du cabinet de Hunter à Londres, membre de la Société royale. de cite plusieurs de ses Mémoires dans les Transactions philosophiques, et son ouvrage intitulé : Lectures on comparative anatomy , 6 vol. in-4°. Londres 1814-1898. Hope. — Hope (David-Henri), apothicaire à Ratis- bonne. Enumeratio Insectorum elytratorum Indigenorum , 1 vol. in-4° avec planches color. Erlangæ, 1795, ou- vrage utile pour la connaissance du genre des donacies. HorNsTEDT , suédois, voyageur à Java. Cité pour un Mémoire sur l’Acrocorde, parmi ceux de Stockholm , de 1787. DES AUTEURS CITÉS: 375 Honsr. — HorsFieLzp (Thomas), naturaliste anglais. Auteur de Recherches zoologiques à Java et dans les Îles voisines. Londres, 1825, in-4° avec de belles figures. De la première livraison , in-4°. Londres, 1828, d’un catalogue descriptif des lépidoptères du Muséum de la compaguie des Indes. HourrT. — Hourruyx (Martin). À donné quelques Mémoires parmi ceux de l’Académie de Harlem; une traduction hollandaise développée du système de Linnæus , etc. Il est aussi le continuateur de l'Histoire des Oiseaux des Pays-Bas de Nosemann. Hus. (Franç.) — Huger (François), correspondant de l’Académie des Sciences à Genève. Privé de la vue, et cependant un des observateurs qui ont montré le plus de perspicacité. Nouvelles Observations sur les Abeilles, 2 voi. in-8° avec figures. Paris et Genève, 1814. Lé second volume est de son fils. Hus. ( Pier.) — Husen (Pierre), fils du précédent. … Recherches sur les mœurs des Fourmis indigènes, 1 vol. in-8° avec figures. Paris et Genève, 1810. Observations sur les Bourdons, dans le tome sixième des Transactions de la société Linnéenne. Husn. — Hüsner (Jacques), peintre à Augsbourg. Son ouvrage iconographique sur les Lépidoptères d’Eu- rope, est le plus parfait et le plus complet qu’on ait pu- bliéen ce genre. Le texte est en allemand. Il va aussi donner les Lépidoptères exotiques. | en à déjà paru plu- sieurs planches; leur nombre total (format grand in-8°) s'élève à près de mille. Huws. — Humsozor (Alexandre DE), né à Berlin en 1769, membre de l’Académie des Sciences ; de l’Acadé-= mie de Berlin , etc. Je cite principalement de cet illustré et savant voya- geur, les Observations de Zoologie et d'Anatomie com- 374 TABLE ALPHABÉTIQUE parée, dont nous avons déjà quatorze livraisons grand in-4°. Paris, 1811 à 1827. . HunTEn (Jean), célèbre chirurgien écossais établi à Londres , né en 1728, mort en 1793. Dont je cite le Traité sur les Dents , et différents Mé- moires insérés dans les Trausactions philosophiques. Huzanon fils. Auteur avec M. Pezzerier, de recherches sur le genre Hirupo: Paris, 1825. 3 US TE. IL., I1G., ou ILIGER. — ILIGER ( Jean-Charles-Guil- laume), professeur à Berlin, mort jeune. Nous citons de lui Prodromus systematis Mammalium et Avium, 1 vol. in-8. Berlin, 1811. Ouvrage remarquable par la précision qu’il a cherché à donner aux genres dé ces deux classes, et par l'élégance des noms qu’il leur a imposés, Catalogue des insectes de Prusse ( en allemand. ) Ver: zeichniss der Kæœfer Preussens, comiencé par Théophilé Kugelann, terminé par Jean car ; 1 vol. in-8°, Hall.; 1708. Magazin für Inséctenkunde, 7 vol. in- cn Bruusvic ; 1801-1807. Systematisches verseichniss von den schmetterlingen der wiener gegend, 2 vol. in-8. Brunsvic, 1801. Cest une nouvelle édition du Catalogue systématique des Lépidoptères des environs de Vienne en Autriche. Il a continué l'édition de la Faune étrusque de Rossi, commencée par Hellwigg. Faura etrusca , etc., tomus se: cundus, in-8°. Helmstadii, 1807. Îrrioc. VERON. — TTTIOLITOLOGIA VERONESE. | Grand ouvrage sur les poissons pétrifiés du mort Bolcä; üù malgré sa magnicericé ils ne sont ni bien rendus ni bien : Caractérisés. DES AUTEURS CITÉS. 395 J. JacQ.—JacQuIN (Nicolas-Joseph pe), célèbre botanis- te, professeur à Vienne, né à Leyde en 1727; morten 18. Nous citons ses Miscellanea austriaca , à Vol. in-4°. Vienne, 1778 et 1781, où se trouvent quelques articles sur les animaux. JAcQ. — Jacquin ( Joseph-François DE), fils du pré- cédent ; ” , À donné des matériaux pour l’Histoire des Oiseaux , en allemand, 1 vol. in-4°, où se trouvent quelques fi- gures d'oiseaux rares. Vienne, 1784. Jos. — (J. RAWLINS JOHNSON) , naturaliste an- glais. Traité de la Sangsue médicinale, en angl. Londres, 1816, in-8°, et deuxième partie, ib.; 1825. — Observations sur le genre planaire, dans les Trans. philos. Londres , 1822. Et continuées en 1825. Jour. D’HisT. NAT. Nous désignons ainsi un ouvrage périodique dont il n’a paru que 2 vol. in-&, et dont la réunion porte pour titre : Choix de Mémoires sur divers objets d’Histoire na- turelle, par MM. Lamarck , Bruguières , Olivier, Haüy et Pelletier. Paris, 1792. JoURN. DE Puys. Je cite ainsi les Observations sur la Physique , l’His: toire natwrelle et les Arts, dont il a paru 2 vol. par an; depuis 1773 jusqu’en 1823. D'abord sous la direction de l’abbé Rozier ; ensuite sousicelle de Jean-Claude de Lametherie, médecin , pro: fesseur adjoint au collége de France ; enfin sous celle de M. de Blainville. 376 TABLE ALPHABÉTIQUE June (Louis), professeur d’anatomie et de chirur- gie à Genève. Nouvelle méthode de classer les Hyménoptères et lés Dipières, avec fig. Hyménoptères ; tome 1, in-4°. Ge- nève, 1807; ouvrage supérieurement exécuté , et indis- pensable pour l'étude des insectes de cet ordre: Observations sur le Zenos vesparum, Mémoire in-4°, avec une planche, 1816. Observations sur les aïles des Hyménoptères, Mémoire avec planches, imprimé dans le vingt-quatrième volume des Mémoires de l’Académie des sciences de Turin. Histoixe des Monocles, 1 vol. in-4°, avec planches. Gen:, 1820. Son second fils, dont on doit regretter la perte, a pu- blié, dans le tome septième des Annales du Muséum d’His- toire naturelle de Paris, un excellent Mémoire sur l’ Argule foliacé. ( Voyez le tome III, pages 64 et 65 de cet ou- vrage. ) K. Kzæwvrr.—KzæmpPrek (Engilbert), médecin allemand, hé à Lemgo dans le comté de la Lippe en 1651, mort en 3713, voyageur en Perse, aux Indes et au Japon. Amœænitatum exoticarum, Fascic. »\. Lempgo, 1712, in-4°, Description du Japon, en allemand , traduite en fran- çais sous le titre d’Histoire naturelle , civile et ecclesiasti- que du Japon. La Haye, 1729, 2 vol. in-fol. Kaur , uaturaliste allemand. Auteur de notes sur les reptiles dans l’Zsis d'Oken: Kirs. — KIRBY (William), Anglais, membre de la société Linnéenne, recteur de Barham dans le comté de Suflolk ; etc. Monogräphia Apum Angliæ, 2 vol. in-8° avec figures. Ipswich, 1802. Il a publié, dans les Transactions della société Lin- DES AUTEURS CITÉS. 377 méenne, une Monographie des apions d'Angleterre, 1. IX, et celle des insectes de l’ordre des Strepsiptères , avec fig., tome XI. Il vient de publier, conjointement avec M. Spence, une nouvelle édition de l’ouvrage aÿant pour titre : 4r Introduction to Entomology. London , 1828, 4 vol.in-8°., avec figures. Il a inséré dans les transactions Linnéennes et dans le Zoological journal plusieurs *fémoires sur divers insectes et dont nous avons cité les principaux. KLÉEM. — KLÉEMANN (Chrétien-Frédéric-Charles), peintre de Nuremberg, né en 1735, et mort en 1789. À donné uu supplément à l’ouvrage de Ræsel, son beau-père , sur les insectes, qui en forme le cinquième volume. Beytræge zur natur oder insecten-geschichte , 1 vol. in-4°. Nürnberg, 1761. K£. ou KLE. — KLEIN (Jacques-Théodore), né en 1685 , mort en 1759; secrétaire du sénat de Dantzick, auteur faborieux, qui a écrit sur toutes Îles par- ties de l'Histoire naturelle, mais sans goût et sans génie. Nous citons de lui : Summa dubiorum cirea classes qua- drupedum et amphibiorum Linnœi. 1743 ; Quadrupedum dispositio etbrevis historia naturalis. 1351; Historiæ avium prodromus. 1750. Stemmala avium. 1759; Tentamen herpetologiæ. 17955 ; Historiæ nat. piscium promovendæ missus V. 1740-40 ; Mantissa ichtyologica. 1746 ; Methodus ostracologica. 1753 ; Descriptiones tubulorum marinorum. 17937; Naturalis dispositio echinodermatum. 1734. Kiua.— KLiuG (Francois), docteur en médecine à Berlin. Monographia siricum Germaniæ , atque generum ilis TOME JIT, 25 378 TABLE ALPHABÉTIQUE adnumeratorum , cum tabulis œneis coloratis VIII , 1 voi. in-4°. Berolini, 1803. Plusieurs Mémoires sur divers genres ou espèces d’hy- ménoptères , dans le Recueil de la Société des Naturalistes de Berlin. r Une Revue critique des genres de Fabricius, dérivant de celui des apis de Linnæus, dans le Magasin Entomolo- gique d’Illiger , 1807. Entomologische monographien , x vol. in-8, avec fig. Berlin , 1824. Proscopia, novum genus insectorum orthopterorum , in-folio , avec deux planches. Entomologiæ Brasilianæ specimen, et monographies en allemand, Kxocx ( Auguste-Guillaurne ). Nouveaux matériaux pour la connaissance des insectes; en allemand : Neue beytraege zur insectenkunde , 1 vol. in-8°. , avec fig. Leipzig, 18ot. Krorr, et Wazcx, sur Knorr, etc.,ou WALCH, pé- trific. de Knorr. Kxworr (George-Wolgang), graveur de Nuremberg, né en 1705, mort en 1761; WALcx (Jean-Ernest-Emanuel), professeur à Jéna ; Ont donnéensemble : Recueil des monuments des ca= tastrophes que le globe terrestre a essuyces , contenant des pétrifications , etc. , 4 vol. in-fol. Nuremberg, 1975-1778. Je les cite pour quelques coquiiles et lithophytes. Je cite encore sous le titre : Knorr VEren. ou Kworr. Deuic., un ouvrage du même graveur , dont il y a des éditious en plusieurs langues , intitulé , en allemand, V'ergnügungen, elc.; en latin, Deliciæ, etc; et en franç., Amusements des yeux et de l'esprit, ou Collection de Coquillages, etc. , en 6 vol. in-4°. Nuremb:, 1760-1773. Kozuzr. — KOEHLREUTER ( Joseph-Gottlieb ). Nous citons plusieurs de ses Mémoires insérés dans les Novi Comment. acad. Petrop- DÉS AUTEURS CITÉS. 379 KRUSENSTERN , amiral russe. Dont le Voyage autour du monde contient plusieurs. observations d’histoire naturelle par M. Tilesius. KuxL (Henri), jeune naturaliste de Hanau, né en 1797; mort à Batavia, où il faisait des recherches pour le Musée des Pays-Bas, avec un jeune hollandais , nommé Van Hasselt. Leurs récoltes étaient immenses dans toutes les classes. On a de Kuhl, Matériaux pour la Zoologie ét l'anatomie comparée, en allemand , des Monographies des Perro- quets, des Petrels, des Chauve-souris d’ Allemagne , etc. L. Lac. ou Lacep. — LACÉPÈdE (Bernard-Germain- Etienne, de la Ville, comte DE), professeur au Mu- séum d’hist. nat., membre de l’Académie des Scien- ces ; elc., etc., né à Agen. J'ai beaucoup cité ses trois ouvrages principaux, qui font suite à la grande Histoire naturelle de Buffon. Histoire naturelle, générale ct particulière des Qua- drupèdes ovipares et des Serpents ,2 vol. in-4,. Paris, 1788 et 1789. Histoire naturelle, etc., des Poissons, 5 vol. in-fe, Paris, 1798-1803. Histoire naturelle, etc., des Cétaces, 1 vol. in-4°. Pa- ris, 1804 ; et quelques Mémüires dans les Annales du Muséum. LAET ( Jean de), géographe d'Anvers au 17: siècle. Novus Orbis, seu Descriptionis Indiæ Occidentatis , lib. XVIII. Leyde, 1633, 1 vol. in-fol. Laïcm. — LAICHARTING (Jean-Népomucène DE), pro- fesseur à Inspruck , né en 1754. V'erzeichniss der Tyroler insecten , 2 t. in-8. , avec fig. Zürich, 1781-1784. 25* 380 TABLE ALPHABÉTIQUE Lam. — LaAmanrcKk (Jean-Baptiste DE MownerT, che- valier DE), professeur au Muséum d’hist. nat., membre de l’Académie des Sciences, né à Basentin en Picardie en 1743, mort à Paris en décembre 1829. Parmi les nombreux ouvrages de ce célèbre naturaliste, je cite principalement : Système des Animaux sans vertè- bres. Paris, 1801, x vol. in-8°. Extrait du Cours de Zoologie sur les ‘Animaux sans vertèbres , br. in-8°. Paris, 1812. Histoire naturelle des Animaux sans vertèbres , 7 vol. in-8&%. Paris, de 1815 à 1822. Et ses Mémoires sur les Coquilles , dans les Annales du Muséum. L'auteur étant devenu aveugle pendant Ja rédaction de cet ouvrage, a été aidé pour les Bivalves, par M. Va- lenciennes , et pour les classes suivantes, par mademoi- selle Lamarck sa fille ainée. LAMARTINIÈRE. , Naturaliste français, l’un des malheureux compagnons de La Peyrouse , cité pour un Mémoire sur quelques ani- maux parasites , inséré dans le journal de Physique de 1787 , et à la suite du Voyage de La Peyrouse. LAMBERT , naturaliste anglais. Auteur d’un Mémoire sur le Bos frontalis. Trans, Linn., vu. Lamouroux (J. V.F.), naturaliste d'Agen, profes- seur à Caen. Cité pour quelques Mémoires dans les Annales du Muséum , ét pour une Histoire des Polypiers , que j'avais vue en partie manuscrite, lors de ma première édition , elle a été imprimée en 1817, 1 vol. in-8. Il a donné ensuite Exposition méthodique de l’ordre des Polypiers, avec les planches d’Ellis et Solander , et quelques planches nouvelles. Paris, 1821, in-4°. Et un Dictionnaire des Zoophytes , qui fait partie de l'Encyclopédie méthodique. Paris, 1824, in-4°, DES AUTEURS CITÉS: 584 LANGSDORF , naturaliste allemand, qui à voyagé avec l'amiral Krusenstern , et s’est établi au Brésil. Onade lui quelques Mémoires, et je le cite comme ayant donné des noms à divers objets qu’il a découverts. Lapeyr. — LApeyROUSE {Philippe Prcor , baron DE), professeur d’histoire naturelle à Toulouse. Description de plusieurs espèces d’Orthoceratites ct d'Ostracites, 1 vol. in-fol. Nuremb. , 1781. Je cite aussi quelques articles insérés dans le Diction- naire des Oiseaux de l'Encyclopédie méthodique. LAROCHE (DE), jeune médecin de Paris, trop tôt en- levé aux sciences. On a de lui quelques Mémoires dans les Annales du Muséum , surtout un dans le tome x, sur les Poissons d’Iviça. Lasp.— LASPEYRES ( Jacques-Henri), officier munici- pai à Berlin. Sesiæ Europeæ iconibus et descriptionibus illustratæ , 1 vol. in-4°. Berolini , 1801. Des Observations critiques sur- le Catalogue systéma- matique des Lépidoptères des environs de Vienne , in- sérées dans le Magasin des Insectes d’Illiger, etc. LATH. — LATHAM (Jean ), membre de la Société royale , né en 1740. Il a surtout enrichi l’Ornithologic de belles espèces nouvelles; mais ses ouvrages sans critique veulent être lus avec précaution. General synopsis of Birds, 3 vol. in-4°, et deux Sup- pléments. Lond., 1782-18 : Index Ornithologicus , 2 vol. in-4°. Lond., 1790. Lar.— LATREILLE ( Pierre-André), de l’Acad. royale des Sciences , etc., né à Brives en 1762. Ses principaux ouvrages cités, sont : Histoire naturelle des Salamandres ; x vol, in-8°, avec fig. Paris, 1600. 382 TABLE ALPHABÉTIQUE Histoire naturelle des Reptiles , faisant suite à l'édition de Buffon, de Déterville, 4 vol. petit in-12, avec fig. Précis des caractères génériques des Insectes, x vol. in-8°. Brives, 1796. ; Genera Crustaceorum et Insectorum, 4 vol. in-8, avec fig. Paris, 1806-1807. Histoire naturelle des Crustacés et des Insectes , faisant suite à l’édition de Buffon de Sonnini, 14 vol. in-8, avec fig. Paris, 1802-1805. Histoire naturelle des Fourmis, 1 voi. in-8&, avec fig. Paris, 1802. Ses Mémoires insérés dans les Annales du Muséum d'Histoire naturelle de Paris. La partie Entomologique, à laquelle il a coopéré, dans le nouveau Dictionnaire d'Histoire naturelle , dans l’En- cyclopédie méthodique. et cette partie tout entière dansle Recueil d’Observations de Zoologie et d’Ara- tomic comparée, ou la deuxième partie du Voyage de MM. Alexandre de Humboldt et Aimé Bonpland. Mémoires de la Société d'Histoire naturelle de Paris, in-4°. 6 Esquisse d’une distribution générale du règne animal, in-8°, 1824. Familles naturelles du règne animal, 1 vol. in-8.. Paris, 1825. Divers Mémoires généraux sur les insectes, imprimés dans le Recueil de ceux du Muséum d'Histoire naturelle. Description des insectes, recueillis par M. Cailliaud dans son Voyage en Nubie, et faisant partie de sa relation. La partie Entomolngique de la seconde édition du nouveau Dictionnaire d'Histoire naturelle, et divers ar- ticles du Dictionnaire classique d'Histoire naturelle, ainsi que de l’Encyclopédie méthodique, même partie. La description (Annales de Sciences naturelles) d’un nouveau genre d’Aranéides, etc. Laur ou LAURENT. — LAURENTI (Joseph edlas), médecin à Vienne en Autriche. Specimen medicum exhibens synopsin Reptilium emen:- datam. Vienne, 1768, in-8°. DES AUTEURS CITÉS. 383 On dit que cette thèse est l'ouvrage de Winterl , qui depuis a été célèbre comme chimiste paradoxal. Leacn. — LEAcH (William-Elford), naturaliste an- glais, docteur en médecine; l’un des conservateurs du Muséum britannique. Une Monographie du genre Meloe, insérée dans les Transactions de la Société Linnéenne, avec figures. Malacostraca podophthalma Britanniæ, avec de belles planches enluminées , in-4°. London , 1815 et 1816. 1ken a paru huit cahiers. A general Arrangement of the Classes crustacea, My- riapoda and Arachnides, faisant partie du tome on- zième des Transactions de la Société Linnéenne, On en a donné un extrait dans le Bulletin de la Société philo- imatique. On the Classification of the Natural tribe of Insects Notonectidea. Mémoire imprimé dans le douzième vol. du Recueil de ceux des Transactions de la Société Lin- néenue. Descriptions of some new genera us species of. ant- mals, discovered in Africa, by T. C. Bowdich, une demi-feuille , in-4°. Zoological Miscellany , 3 vol. in-8°. London, 1817. On the genera and species of proboscideous insects , 1 vol. in-8, avec fig. Edimbourg, 1817. Appendix n° 10 a general notice of the animals taken by M. John Cranch, during the expedition to. explore the source of the river Zaire, in-4o. Plusieurs articles du Dictionuaire des Sciences na- turelles relatifs aux crustacés, et des, Mémoires insérés dans les Transactions Linnéennes. Le CL. — LE CLERC, naturaliste à Laval. Observations sur la corne du psile de Bosc, présentées à l’Académie des Sciences, en 1815 , et plusieurs autres observations très intéressantes. 384 TABLE ALPHABÉTHIQUE Lic.—Lecomte, officier d'artillerie au sefvice des Etats-Unis. Auteur de plusieurs Mémoires sur les Quadrupèdes, les Reptiles, etc., parmi ceux de l’Académie des Sciences nat. de Philadelphie. LereBv.— LEFEBVRE (Alexandre), naturaliste fran- çais. À publié dans les Annales de la Société Linnéenne de Paris, la description de divers insectes, inédits, recueillis par lui en Sicile, ainsi que celle de trois Lépidoptères. LEGuaT (Francois), protestant bourguignon , réfugié en Hollande. Voyages et Aventures de Fr. Leguat et de ses com- pagnons. Londres, 1720, 2 vol. in-12. Il y a quelques figures d’animaux de mérite très divers. LEISLER. Auteur d’un Supplément. aux oiseaux de l'Allemagne , de Bechstein. Hanau , 1812 et 1813. LePEL.-— LEPELLETIER DE ST. FARGEAU (Amédée), naturaliste de Paris. Une Monographie des Chrysis des environs de Paris, Annales du Mus. d’Hist. nat. n, 58. Un Mémoire sur les Araignées, Bulletin de la Société philom. avril, 1813, n° 67. Monographia tenthredinetarum Synonyraia extricata. Paris, 1823, 1 vol. in-8o. Conjointement avec M. De Serville, la partie des in- sectes du dixième volume de l’Entomologie de l’En- cyclopédie méthodique. : Il a communiqué à l’Académie des Sciences des Obser- vations sur les accouplements de diverses espèces de Volucelles , genre de Diptères. DES AUTEURS CITÉS. 385 LEske (Nathanaël-Godefroy), professeur à Leipsick, et ensuite à Marburg, né en 1752, mort en 1786. Museum Leskeanum. Regnum animale , x vol. in-8, avec figures enlum. Lipsiæ , 1780. Je le cite aussi pour l'édition augmentée qu’il a don- née du Traité des Oursins de Klein. Leipzig, 1775, x vol. in-4°. Lesson (René-Primevère), naturaliste, avec M. Gar- not, de l’expédition de la Coquille, commandée par le ca- pitaine Duperrey. Ces deux naturalistes en ont rédigé la partie zoologique, qui n’est pas encore terminée. On aen outre de M. Lesson, Manuel de Mamma- logie. Paris, 1827, 1 vol.-in 12. Manuel d’Ornithologie , 2 vol. in-12. Paris, 1828. Manuel de l’Hist. des Molusques et de leurs Coquilles. 2 vol. in-12. Paris, 1820. Il publie en ce moment , l'Histoire des Oiseaux Mou- ‘ches , avec de très belles figures. LesuEeur (Charles-Alexandre), du Havre. L’un des dessinateurs embarqués avec Baudin , et lun des coopérateurs les plus zéléset les plus utiles de Péron dans les recherches de Zoologie. Il a donné quelques 0b- servations zoologiques dans le Bulletin des Sciences, et le programme d’un grand ouvrage sur les Méduses , avec plusieurs échantillons des planches , et depuis plu- sieurs Mémoires dans ceux de l’Ac. deSc. nat. de Phi- ladelphie. Les Mémoires du Muséum d’Hisi. nat., etc. LEUKARD ( Fred.-Sigism.) Fragments zoologiques. Helmstadt, 1819. Les Mol- lusques dans le voyage de Ruppel. LEW.—LEwWINs ( Jean-Guillaume). Natural History of Lepidopterous Insects of New South Wales, 1 vol. in-4°, avec des planches coloriées. Lon- don , 1805. Il a aussi écrit sur les Oiseaux de ce pays , nat., Hist. of Birds of New-Holland. 386 TABLE ALPHAPÉTIQUE LiCHT. — LiCHTENSTEIN ( Antoine-Auguste-Henry) ù professeur de langues orientales à Hambourg, né en 17534 Une Dissertation sur le genre des Mantes de Linnæus, dans le sixième volume des Transactions de la Société Linnéenne. LICHTENSTEIN (Henri), professeur à Berlin. Voyage au cap de Bonne. Espérance , 2 vol. in-8. Berlin, 1811. Et plusieurs Mémoires sur les Antilopes, les Gerboises, les Animaux de Margrave , etc.; parmi ceux de l’Aca- démie de Berlin. À EINPROTH, naturaliste suédois. Cité pour un Mémoire inséré dans le x1x vol. des nouy. Mém. de Stockholm. ErnK ( Jean-Henri), médecin de Leipzig, né en 1674, mort en 1734. De Stellis marinis , liber singularis, publié par Christ. Gabr. Fischer , 1 vol. in-fol. Leipsig, 1733. L. ou LINN. —LINNÆUS (Charles), autrement, che- valier DE LINNÉ, né en 1707, mort en 1778, professeur d’histoire naturelle à Upsal , auteur de la grande réforme de la nomenclature en l'Histoire naturelle. Je cite de lui , 1° Systema Naturæ, nommément l’édi- tion X° de 1757; l'édition XII: de 1766; et surtout l’édi- tion XIII: donnée par Gmelin , à Leipsig , 1788, 7. vol. in-$°, pour les animaux ; 2 Amænitates Academicæ, recucil ds thèses, en 10 vol. in-8, de 174g-17090 ; 3 Musœurm Adoiphi Frederici regis, 1 vol. in-fol. Stockh., 1754, avec 33 planches. Il cite lui-même dans ses autres ouvrages un deuxième volume decelui-ci, quiest un petit in-8e. 4 Musœum Ludovicæ Ulricæ reginæ, 1 vol. in-8. Stockholm , 1764: 5° Fauna Suecica; x vol. in-8%, première édition, 1746; M CCC RES | DES AUTEURS CITÉS. 387 deuxième édition , 1761 ; troisième, par Retzius. Leipzig, 1800, ne comprenant que les vertébrés. Lrnx. Soc., ou Soc. Lin., ou LiNN. TRANS. Transactions de la Société Linnéenne de Londres , 13 vol. in-4°. Londres, 1591, et années suivantes. Lister (Martin), nataraliste anglais, médecin de la reine Anne, mort en 1711. Historia sive Synopsis methodica Conchyliorum , x vol. in-fol. Lond., de 1685à 1693, contenant 1059 plan- ches sur 438 feuillets. S Il y en a une réimpression avec la synonymie de Lin- næus, par Guillaume Huppesronp. Lond., 1770. Historia animalium Angliæ, de araneis, de cochleis tum terrestribus tum fluviatilibus , de cochleis marinis. Londres, 1658. $ La partie concernant les araignées se trouve aussi dans VPAis. dés Insect., de Rai. Lyon. — LyONNET (Pierre), né en 1707, mort en 1789, secrétaire interprète des états-généraux. Traité anatomique de la Chenille du saule, in-4°. La Haye, 1762, avec des planches gravées par l’auteur ; ou- vrage qui est à la fois le chef-d'œuvre de l’anatomie et celui de la gravure. M. Macz.— MaoLeay (W.-S.), de la Société Linnéenne de Londres. Horæ entomologicæ, in-8°, tome 1, en deux parties, avec planches. London, 1819 et 1821. Annulosa Javanica, in-4°, avec planches, 1 fascic. London, 1825. Î a aussi publié quelques Mémoires généraux sur les Insectes, mais dont nous n’avons point fait mention dans, cet ouvrage. { 388 TABLE ALPHABÉTIQUE Maccar. — Maccarr (Pierre), membre associé de la Société de Médecine de Marseille , etc. Mémoire sur le Scorpion qui se trouve sur la montagne de Cette, département de l’Hérault, etc., 1 vol.in-8 , 1810. MacQ. — MAcQuaRT (Jean), de la Société royale des Sciences , d'Agriculture et des Arts de Lille. Il a publié dans le Recueil des Mémoires de cette So- ciété, formant 4 volumes in-8, avec planches, et impri- més à Lille (1826-1829), une suite de Mémoires sur les Insectes diptères du nord de la France, avec des planches représentant leurs ailes. Macri (Xavier }, naturaliste napolitain. J P Nouvelles observations sur l'Histoire naturelle du poumon marin des Anciens (en italien ). Naples 1578, 1 vol. in-8°. MANN. — MAnNEeRHEIM ( C.-G.), conseiller de l’em- _pereur de Russie. Eucnemis insectorum genus, 1 vol. in-&, avec deux planches. Petropoli , 1823. Observations sur le genre Megalope , tome x*°, des Mé- moires de l’Académie impériale des Sciences de St.-Pé- tersbourg, 1824. Description de quarante nouvelles espèces de Scara- bæides du Brésil, in-4°, avec planches. ManTeLz (Gédéon), membre du coll. de Chir. de Londres, demeurant à Lewes. Auteur d'illustrations de la Géologie du comté de Sus- sex, 2 vol. in-4°. Londres, 1822 et 1827. Marcr. ou Marcr. — Marcrav de Liebstad (George) , de Meissen en Saxe , né en 1610 , Voyageur au Brésil, mort en Guinée en 1644. Historiæ rerum naturalium Brasiliæ, lbri 8, in-fol. Leyde et Amsterd., 1648 ; ouvrage excellent pour le temps, plein de descriptions exactes et de figures recon- naissubles , quoique grossières de toutes sortes d'animaux. DES AUTEURS CITÉS. 389 Mans. — MARSHAM, naturaliste anglais, trésorier de la Société Linnéenne , etc. Entomologia Britannica , sistens Insecta Britanniæ 1n- digena , secundum methodum Linnæanam disposita , tome I. Coleoptera. Londini, 1802. Il a publié dans le neuvième volume des Transactions de la Société Linnéenne, une Monographie du genre No- toclea (celui de Paropsis d'Olivier ), avec figures. MarTENS (Frédéric), chirurgien hambourgeois. Voyage au Spitzberg (en allemand). Hambourg, 1675, 1 vol. in-4°. Encore utile pour les animaux de la mer glaciale. MARTENS (George DE), secrétaire du tribunal suprême de Wirtemberg. Auteur d’un Voyage à Venise, 2 vol. in-8°. Ulm, 1824; où il y a un Catalogue raisonné des poissons de ce port. … Martin: (Frédéric-Henri-Guillaume), médecin de Berlin, né en 1729, mort en 1778; a commencé le grand ouvrage conchyliologique allemand, intitulé : Cabinet systématique de Coquilles, in-4°, 10 vol., et 1 de supplément, avec fig. enlum. Nuremberg. Les trois premiers volumes, 1769-1777, sont de lui ; le reste est de Chemnitz. MATHIOLE (Pierre-André), de Sienne, né en 1500, mort en 1577. Dans son Commentaire sur Dioscoride , il entre dans quelques détails sur divers animaux. Maup.— MaupuirT (René-Jean-Etienne), médecin de Paris, mort en 1792. Auteur du Dictionnaire des Oiseaux de l'Encyclopédie méthodique. : MaupERT.— MAUPERTUIS ( Pierre-Louis MOREAU DE), 390 TAËLE ALPHABÉTIQUE de l’Académie des Sciences , président de celle de Ber: lin , etc., né en 1678, mort en 1759. Astronome et géomètre, il a fait aussi quelques Mé- moires d'Histoire naturelle. Expériences sur les Scorpions, Mémoires de l’Acad. des Sciences de Paris, 17931: Maurice DE NassAu (le prince), ou plutôt le comte Jean-Maurice DE NASSAU-SIEGEN , né en 1604, gouver- neur du Brésil pour les Hollandais, de 1637 à 1644. Il y encouragea lestravaux de Margrav , et peignit lui- même plusieurs figures de poissons , qui ont été gravées d’après lui dans l’Ichthyologie de Bloch. fl mourut au service de Brandebourg en 1630. M£ckEL (Jean-Frédéric), professeur à Halle. Nous citons ses Matériaux pour l Anatomie comparée , Leipzig, 1808, in 8. (en allemand). Son Traité sur l'Ornithorynque , in-fol. Leipzig, 1826. MéGERLE DE Muuzrezp (J.-C. ). Auteur d’une Classification des coquilles bivalves insérée däns le Magasin de la Société des Amis de la nature de Berlin. Meucis (Edouard). De distomate Hepatico et Lanceolato. Gotiing, 1825, in-fol. … Mric. — Mr1GEn (Jean-Guillaume) , naturaliste al- lemand. A publié , en cette langue , un ouvrage sur les Diptèrés d'Europe, composant mainténant 5 vol. iu-8&, acconi- pagné de planches, réprésentant une espèce au moins dé chaque genre, avec les détails des caractères. M. Baumuauer avait publié , en 1800, un extrait du même travail, sous le titre de : Nouvelle classification des Mouches à deux ailes, in-8°. Paris, 1800. Mém. 0e La Soc. D'HIST. NAT. Mémoires de la Société d'histoire naturelle de Paris: DES AUTEURS CITÉS: sgt C’est un volume in-4°, publié en 1709, chez Baudouin, et qui n’a pas eu de suite. Il y en a sous le même titre un autre recueil en 3 vol. in-4o. 1823 et années suivantes: MERIAN { Marie-Sibille), femme Graf, Allemande, établie en Hollande, née en 1647, morte en 1717; À laissé deux ouvrages posthumes, remarquables par la beauté des figures : De generatione et metamorphosibus Insectorum Suri- namensium , x Vol. in-fol. La Haye, 1726. Histoire des Insectes d'Europe , twad. en franç. par Mairet , 1 vol. in-fol. Amsterdam, 1530. MErrem (Blaise), né à Bremen, professeur d’His- toire naturelle à Marpurg. Jde cite de lui: Avium rariorum et minus cognitarum icones et descr., 4 cah.in-4. Leipz., 1786. Matériaux pour. l'histoire naturelle des Reptiles (en allemand), 2 cah. in-4. Duisbourg et Lemgo, 1790. Il n’v est parlé que de serpents. Tentamen Systematis amphibiorum, en latin et en allemand. Marpürg, 1820 , 1 vol. in-8o, MeEsnarD LAGR. — MESNARD DE &A GROYE, naiura- liste d'Angers, mon suppléant au Ccilége de France, mort en 1827. Auteur de différents Mémoires dans les Annales du Muséum , le Journal de Physique, etc. Meyer et Wozr. Taschenbuch , etc: (Almanach des Oiseaux d’Allema- gne }, 2 vol. in-8. Francf. 1810. Le premier volume contient les Oiseaux de terre par M. Wolf; le second les * Oiseaux d’eau , par M. Meyer. Cet ouvrage est plein de très bonnes observations. Mic. — Micer (Félix), _naturaliste à Paris. Mémoire sur les Larves des insectes coléoptères aquati: ques: Annales du Muséum d’Hist. nat.de Paris, tom. x1v- 392 TABLE ALPHABÉTIQUE Mix. — Mikan (Jean-Chrétien), naturaliste de Bohême. Monographia bombyliorum Bohemiæ , in-8, avec fig. Prague, 1796. Mizer (J.-S.), naturaliste anglais. Auteur d’une Histoire naturelle des Crinoides, et d’un Mém. sur les Belemnites. Bristol., 1821, in-4°. Dans les Trans. de la Soc. géologique de Londres, 2° série 2° tom., 1e partie. Mrrcxizz, médecin et sénateur à New-Yorck. Je cite surtout de lui un Mémoire sur les poissons de New-Yorck, insérédanslepremiervoiume des Transactions de la Société de New-Yorck. Il en a publié d’autres dans ceux de l’Ac. des Sc. nat. de Philad., et du lycée de New-York, etc. Moran. — MoEnrinG (Paul-Henri-Gérard), médecin à Jever. Avium genera. Aurich , 1752, in-8. Mozinx — Moztxa (l'abbé Jean-Ignace), ecclésiastique chilien établi en Italie. Essai sur l'Histoire naturelle du Chili, publiée en ita- lien ; traduite en français par Gruvel, 1 vol. in-8,. Paris, 1480. Ouvrage fait de mémoire en Italie , et fort suspect en plusieurs endroits. MonrTAc.— MonrTaGu (George), naturaliste anglais. A donné des descriptionéde diverses espèces d’oiseaux, de poissons, de mollusques, de crustacés, dans les Transactions de la Société Linnéenne , et dans celles de la Société Wernérienne de Londres. MonTÈGrE, médecin de Paris, mort aux îles. Cité pour un Mémoire sur les Vers de terre ; dans les Mémoires du Muséum. Mowrr.——Monrrorr (Denis pe) ; homme singulier, DES AUTEURS CITÉS. 393 se disant ancien naturaliste du roi de Hollande, mort de misère dans une rue à Paris, en 1820 où 1821. Je cite principalement sa ConcuyL10LOGTE SYSTÉMATIQUE, espèce de Genera Conchyliorum , où les genres sont très muhipliés , et représentés par des figures en bois , faites par l’auteur et aussi exactes que te comporte ce genre de gravure. Ou n’en a que 2 vol. in-8°, contenant seulement les univalves. Paris, 1808 et 1810. Il est aussi l’auteur des quatre premiers vol. in-8°, de VHistoire naturelle des Mollusques , qui fait suite au Buffon de Sonnini. Paris, 1802, où il a inséré des figures apocryphes. Ils ne contiennent que les généralités et les céphalopodes. Moquix-TanpoN (Alfred), médecin de Montpellier, * professeur à Marseille. Monographie de la famille des Hirudinées. Montpel- lier, 1826, in-4°. MOREAU DE JONNÈS, correspondant de FInstitut. Cité pour plusieurs Mémoires sur les animaux des Antilles. MorrEn (C.-F.-A.), naturaliste belge. De Lumbricti terrestris Historia naturali ; nec non anatomia. Bruxelles, 1829, in-4°. Mourr.— MourreT (Thomas), naturaliste anglais, médecin de la maison de Pembrock, mort vers 1600. Insectorum sive minimorum animalium theatrum, 1 vol. in-fol., avec 500 fig. en bois. Londini, 1634; Publié par Théodore ve Mayenne, Français, médecin de Jacques [*. C’est le premier ouvrage spécial sur les insectes. SraT. MüzLz. — Mürier (Philippe-Louis-Statius) . professeur à Erlang, né en 1725 , mort en 1: 776; À donné une mauvaise traduction allemande du Sys- tème de la Nature de Linnæus ; d’après la traduction hol- landaise développée de Hourruyx, 9 vol. in-8°. Nuremb., 19793-17796, pour les animaux seulement. TOME Il, 26 394 TABLE ALPHABÉTIQUE Mürz.—MüzLer (Otton-Frédérie), conseiller d’État danois , l’un des plus laborieux observateurs du 18° ! siècle ; né en 1730, mort en 1784. Je cite de lui : For Fürmern der süssen und salzigen swassers (des Vers de l’eau douce et salée), r vol. in-4. Vermium terrestrium et fluviatilium Historia, 2 vol. in-4°. . Zoologia danica, in-fol. avec fig. color. Les trois pre- miers cahiers. Copenh., 1788 et 8, sont de lui. Le 4° d’Abilgaard , de Vahl, etc. k Zoologiæ danicæ prodromus, 1 vol. in-8°. Havniæ, 1776. Entomostraca seu Insecta testacea, x vol. in-4°, avec fig. Lipsiæ et Havniæ, 1785. Hydrachnæ , x vol. in-4°, avec figures coloriées. Lipsiæ., 1781. Animalcula infusoria , 1 vol. in-4o. N. Naccari (Louis-Fortuné), bibliothécaire du séminaire de Chioggia. Auteur d’une Jétiologia adriatica, dans le journal de Physique de Pavie , 11° déc. , tome v, 1822. NarDO (Dominique), naturaliste italien, établi à Chioggia. À donné des additions à l’ouvrage de Naccari , journal de Ph ys. de Pavie, zvn. NATTERER , naturaliste autrichien. Auteur de plusieurs observations, intéressantes sut les animaux d'Allemagne ; voyageur au Brésil. NATURF. — NATURFORSCH. Der Naturforscher ( Le Naturaliste ). C’est le titre d’un journal allemand sur l'Histoire na- turelle, dont il a paru à Halle 27 cahiers, depuis 1774 jusqu’en 1793. Il est plein d'observations importantes et de bonnes figures. DES AUTEURS CITÉS. 595 NaAUM.— NAUMAN (J.-A. et J.-F.), père et fils. Histoire naturelle des Oiseaux d'Allemagne, excel- lent ouvrage dont les figures, quoique petites, sont par- faites. La deuxième édition que nous citons principa- lement (Leipzig, 1820 , et suiv., in-&) n’est pas ter- minée. NErs D’EsEng., voyez GRAVENHORST. Nicozs.— Nicozson (le Père), dominicain irlandais, missionnaire à Saint-Domingue. Essai sur l'Histoire naturelle de Saint - Domingue, in-S , avec figures. Paris, 1776. NIEREMBERG (Jean-Eusèbe), jésuite, professeur à Madrid. Historia naturalis maxime peregrina, libris XVI, distincta. Anvers, 1633, in-fol. Compilation peu estimée. Nizson (S. V.), conservateur du Musée de Lund. Auteur d’une Ornithologia suecica, 2 vol. in-8°. Co- peuhague, 1817 et 1821. NiTzsCH ( Chrétien-Louis), professeur à Halle. Auteur de plusieurs Mémoires sur l’ostéologie des Oiseaux, et les animaux sans vertébres, dans les Recueils de Halle, de Bonn, etc. Spiropteræ strumosæ descr. Halle, 1829, in-4o. Matériaux pour la connaissance des animaux infusoires ou Description des Cercaires et des Bacillaires, en alle- mand. Halle, 1817, in-8. NosemaAx (Corneille), mort en 1786; À donné avec le graveur Chrétien Srrr , une Histoire des Oiseaux des Pays-Bas ( en hollandais ). Amsterdam, 1770 et ann. suiv., in-fol., remarquable par l'élégance des figures. Les dernicrs cahiers sont de Hourruxx. 20° 396 TABLE ALPHAPBÉFIQUE 0. OCHSENH. — OCHSENREIMER ( Ferdinand ). Son ouvrage eu allemand , sur les Lépidoptères d’Eu- ropé , in-8°, est le meilleur pour la critique et la descrip- tion des espèces. Le premier volume a paru à Leipsig, en 1806. Celui qu’il va mettre au jour comprendra les uoctuelles. OpntEr. — OptEr (Auguste). Mémoire sur la composition chimique: dés parties cornées des insectes , inséré dans le premier volume des Mémoires de la Société d'histoire naturelle de Paris, 1823; in-4e. OKEN , naturaliste allemand , de Fribourg en Brisgau, établi à Jéna. Auteur d’une Philosophie de la Nature. Jéna, 1809, 3 vol. in-8e. D’un Traité d'Histoire naturelle, dont la Zoologie forme la troisième partie en 2 vol. in- -8°. Jéna , 1816, avec un Atlas. D’une Æistoire natiirelle pour les écoles, 1 vol. Jéna, 1821. D'une Æsquisse de système d’ Anatomie, de Physiolo- ge et d'Histoire naturelle. Paris, 1821, in-&. Et principal rédacteur du journal l’Zsis, où se ; trouvent dé nombreux et importants articles d’histoire naturelle. OLArSEN ( Eggert), ou Erard OLAVYIUS, naturaliste islandais, né en 1726, mort en 1768. Auteur avec Biorn Povezsen ou Pau, premier mé- decin de cette île, mort en 1778, d’un l’oyage en Is- lande , MBTRE en 1772, dont je cite la traduction française , 5 vol. in-8°, et un atlas. Paris, 1802. Orvi (l’abbé Joseph ). Zoologia Adriatica , 1 vol. in-8& , avec figures. Aisne, 1792. On y trouve de bonnes observations sur les Mollus- ques, les Crustacés. i re odien Po DES AUTEURS CITÉS. 397 Ouiv. = Oxivier ( Antoine-Guillaume), membre de l’Académie des Sciences, professeur de zoologie à l’École vétérinaire d’Alfort, etc., né à Draguignan en 1756, mort en 1814. Entomologie , ou Histoire naturelle des Insectes (Co- léoptères), 5 vol. in-fol., avec planches enluminées. Paris, 1789—1808. Encyclopédie méthodique , Insectes , depuis le tome 4° de l’Histoire naturelle, jusqu’au 8° inclusivement. Foyage dans l'empire Ottoman , l'Egypte et la Perse, 3 vol. in-4° , avec fig. Paris, 1807. I s’y trouve des espèces intéressantes de plusieurs classes d'animaux. Omazius DE HALLOY, gouverneur de la province de Namur, savant géologiste. OPpPEL (Michel), naturaliste bavarois, mort en 18... On a de lui les écrits suivants : Sur la classification des Reptiles, premier Mémoire sur les Ophidiens , deuxième Mémoire sur les Batraciens, insérés dans les Annales dau Muséum; et (en allemand) les Ordres, Familles et Genres des Reptiles. Munich, 1811, in-4°. Je le cite aussi pour un Mémoire sur le Tanypus (oi sceau), Mém. de l’Ac. de Munich, 1812. Il avait commencé avec MW. Tedeman et Liboschitz , un ouvrage sur les Reptiles , avec beaucoup de figures, dont il n’a paru que les Crocodiles. Heïdelberg, 1817, in-folio. OsBEcx (Pierre), élève de Linnæus, aumônier d’un vaisseau suédois qui alla à la Chine en 1756. _ Onasarelation en suédois. Stockh., 1757, in-8, et waduite en allemand par Georgi. Rostock , 1765, in28°. Orro (Adolphe-Guillaume), naturaliste allemand, professeur à Breslau. Auteur de plusieurs Mémoires dans ceux de l’Aca- démie des Sc. de la nature et d’autres collections. 398 TABLE ALPHABÉTIQUE Conspectus animalinm quorumdum, etc. Breslau, 5841. De Sternaspide Thalassemoideo et Siphostomate diplo- chaito. Breslau, 1520, ia-4°. PB. Paris. DE BEAUV. — Pazisor, baron DE BEAUVOIS (Ambroise Marie-Francois-Joseph), de l’Académie des Sciences, né en 1755 mort en 1820. Insectes recueillis en Afrique et en Amérique, etc., in-fol., avec planches enluminées. Paris, 1805 et suiv. PALL. — PALLAS (Pierre-Simon), l’un des grands zoologistes de nos jours, né à Berlin en 1741, mort en 1312. Je cite scs Gun. Novæ species Quadrupedum e Glirium ordine. Erlang, 1978 , in-4°, avec 39 pl. enlum. SPic. » Ou Sric. Zoo. Spicilegia Z'oologica, 14 cahiers in-4°. DR 1767-1780. Miscezr. Miscellanea Zoologica , 1 cahier in 4°. La Haye, 1766. Vox. Voyage dans plusieurs provinces de l'Empire de Rus- ste, traduct. française, 8 vol. in-8°, et un atlas. Paris. Norp. Beyre. Neue Nordische Beytræge, etc. (Nouveaux matériaux du Nord pour la Géographie, etc.) 7 vol. in-8°. Péters- bourg et Leipzig, 1781-1796. Zoographia Russo - Asiatica, 3 vol. in-4°, ouvrage que l’on n’a pu encore rendre public, parce que les cui- vres en sont égarés. Néanmoins l’Académie de Péters- bourg a bien voulu en accorder le texte à quelques na- turalistes. Et plusieurs de ses Mémoires insérés dans ceux de l’Académie de Pétersbourg. DES AUTEURS CITÉS. 399 Panz@e PANzER (George-Wolfgang-François), mé- decin à Nuremberg , né en 1755. Fauncæ Insectorum Germanicæ initia , ou Deutschlands Insecten, 109 fascicules in-12 , composés chacun de 24 planches enluminées. À Nuremberg, 1796 et suiv. Un des ouvrages d’Entomologie des plus utiles, par l’exactitude des figures. Entomologischer versuch uber die Jurineschen Gattun- gen der Linneischen hymenoptern , x vol. in-12. Nurnberg, 1806. Index Entomologicus , pars prima , Eleutherata , x vol. in-12. Norimbergæ, 1513. H a encore publié sur les {Insectes plusieurs autres ou- vrages , mais que je n’ai point cités. Park. — PARKINSON (James), naturaliste anglais. Oustlines of Oryctology , 1 vol. in-8° avec figures. Organic remuins of a former world, 3 vol. in - 4. Londres, 1811. PanrA (don Antonio), naturaliste américain : À douné en espagnol : Description de différents mor- ceaux d'Histoire naturelle, principalement de produc- tions marines. La Havane , 1787, in-4°. I y décrit et représente beaucoup de poissons et de crusiacés. Passer. — Passerini (Charles). Des observations eh italien sur le cri produit par le Sphinx atropus et dont M. Duponchel a donné un extrait. PAyKkULL (Gustave), conseiller du roi de PR de l’Académie de Stockholm. Fauna suecica( Insecta ), 3 vol. in-8°. Upsaliæ , 1800. Ces trois volumes ne contiennent que l’ordre des Co- Jléoptères : ses descriptions sont complètes et soignées. Il a aussi publié d2 bonnes Morvgraphies des genres Carabus , Curculio et Staphy linus mai qu’il a incorpo- rées avec cet ouvrage. Ii a donné : Monographia Hi steroidum , vvecles figures 400 TABLE ALPHABÉTIQUE de toutes les espèces , x vol. in-8°. Upsaliæ 811. Cette Monographie est supérieure aux précédentes, et indispen- sable pour l’étude des insectes de ce genre. On a de lui quelques Mémoires sur les Oiseaux. Pecx.— PEcx (William), professeur de botanique à l'Université d’Harvard , aux Etats-Unis, mort en.… Un Mémoire imprimé dans le 4° vol. du journal d’agri- culture de Massachusetts, relatif à une espèce de Rhyn- chéne qui ronge les pins. PENN., PENNT. — PENNaNT (Thomas) , Gallois, né en 1726 , mort en 1798, naturaliste laborieux. Nous citons principalement de lui les ouvrages suivants: History of Quadrupeds , à vol. in-4o ; British Zoology , in#ol. 1 vol ; British Zoology , in-80 et in-4°, 4 vol. ; Arctic Zool,, in-4°, 2 vol. ; Tndian Zool., in-4°., 1 vol. PERNETTY (dom), moine bénédictin qui avait accom- pagné Bougainville aux îles Malouines ; il fut ensuite bibliothécaire du roi de Prusse Frédéric II. Voyage aux iles Malouines , 2 vol. in-80. Paris , 1770. On y trouve quelques bons détails d'Histoire naturelle, et des figures utiles. _PÉR. — PÉRON (François), né à Ceriliy en 1775, mort en 1810, voyageur plein de zèle, enlevé trop tôt à la science , et l’an de ceux qui ont le plus enrichi le Muséum d'Histoire naturelle. Il a rédigé le premier volume du Voyage de décou- vertes aux Terres Australes , en :800-1804. Paris, 1807, r vol. in-4°, avec un atlas. Et plusieurs Mémoires dans les Annales du Muséum. PERRAULT (Claude), naturaliste, architecte du Lou- vre et de l'Observatoire, né en 1613. mort en 1688. Il a rédigé, d’après les dissections de Duverney, les Mémoires pour servir à l'Histoire naturelle des Animaux, DES AUTEURS CITÉS. oi qui forment le tome II: des Mémoires de l’Académie des Sciences avant 1699. PETAG. — PETAGNA ( Vincent), Napolitain. Specimen TInsectorum ulterioris Calabriæ in-45, avec une planche. Francofurti, 1787. 11 a aussi donné des éléments d’Entomologie, en 2 vol. in-8°. PETERSss., ou PETROP. MEM., ou COMMENT., ou Now. ComMMENnT., ou AcT., ou Nov. ACT. Ce sont les divers titres des Mémoires de l’Académie impériale des Sciences de Saint-Pétersbourg. Les Commentarii vont de 1726 à 1746, 14 vol. in-4°. Les Novi Commentarii, de 1749 à 1775, 20 vol. Les Acta, de 1777 à 1782, 7 vol. Les Nova Acta, de 1783 à 1802 , 15 vol. Les Mémoires , depuis 1800. PHEeLsuM (Murck van), naturaliste hollandais. de le cite pour sa Lettre(hollandaise) & C. Noseman sur les Oursins. Roterdam , 1774 , in-8°. Parcie (Arthur), Allemand, gouverneur de Botany- bay, pour les Anglais. Un anonyme a donnéen anglais : The Voyage of go- vernor Phillip to Botany-bay ; etc. Londres, 17389, in-4°, avec 55 planches coloriées, La partie d’Histoire naturelle est de Latham. On en a une traduction française sans planches , 1 vol. in-80. Paris, 1791. Parps (Constartin-Jean), depuis lord MULGRAVE, né en 1746, mort en 1792. Célèbre marin anglais, dont je cite le J’oyage au Pole boréal , fait en 1773, ad. française par Desmeuniers , 1 vol. in-4°. Paris, 1775. PLanc. — PLANCUS (Janus), ou Jean BIANCHI , mé- decin de Rimini, né en 1693, mort en 1775. De Conchis minus natis, x vol. in-4°, avec figures. 402 , TABLE ALPHABÉTIQUE Venise, 1739. La seconde édition, fort augmentée. Romæ, 1760. PL. coL. Planches coloriées des oiseaux, par MM. Temmink et Laugier , grand recueil in-4° et in-fol., qui fait suite aux planches enluminées des oiseaux de Buffon. PLuwiEn (Charles), minime, qui voyagea beaucoup pour Louis XIV; très grand naturaliste dans toutes les parties, mais dont plusieurs ouvrages sont restés ma- nuscrits. J’ai eu à citer ses Observations sur les poissons et sur les reptiles, qui sont en partie à Paris, en partie à Bertin, en manuscrit, avec beaucoup de figures, dont Bloch et M. de Lacépède ont publié une partie. PoLt, naturaliste et anatomiste napolitain. Auteur du magnifique ouvrage : T'estacea utriusque Si- ciliæ eorumque historia et Anatome, 2 vol. grand in-fol. Parme, 1791 et 1795. Un troisième volume a paru il y a peu de temps. Prév. — Prévost (Bénédict). Mémoire sur le Chirocéphale , imprimé à la suite de l’histoire des Monocies de Jurine. Foyez cet auteur. PREys. — PREYSLER (Jean-Daniel. ) . Werzeichniss Bochmischer Insecten, x vol. in-4o. Pra- gæ , 1790. Pr. Max. — Le prince MAXIMILIEN DE Wrep. Son Voyage au Brésil, 2 vol. in-4° avec atlas. Francf'., 1820 et 1821. Son Hist. nat. de cette contrée, dont il a paru 2 vol. in-&. Weimar, 1826; et plusieurs cahiers in-fol. de pl. enlum., sont au nombre des ouvrages les plus riches en nouveautés de ces derniers temps. PRUNN. — PRuNNER ( Léonard DE). Lepidoptera pedemontana, 1 vol. ix-8&. Turin, 1798. DES AUTEURS CITÉS. 403 Q. Q. et G. Quoy ( Jean-Réné-Constant), qui a déjà fait deux grands voyages en société avec M. GarmanD ( Joseph- Paul), son coilègue. On a d’eux la Zoologie du Foy. de l’Uranie, 1 vol. in-4°. Paris, 1824; et 1 vol. in-fol, de pl. ; et ils travaillent à celle du Voy. de l’Astrolabe, dont il a paru déjà plu- sieurs cahiers. KR. RArFLes (sir Stamford), général anglais, gouverneur de Sumatra, pour les Anglais, qui a beaucoup contri- bué à faire connaître les productions de cette île. Je cite son Mémoire à ce sujet dans le xur° vol. des Transactions Linnéennes. RAFINES. — RAFINESQUE SCHMALTZ (C.-S.), natu- raliste, long-temps établi en Sicile, maïntenant aux États-Unis. Auteur de nombreux petits ouvrages, contenant des espèces , des genres et des méthodes nouvelles. Caratteri di alcuni nuovi generi et nuove specie di animali e piante della Sicilia. Palermo, 1810 , in-8. Indice d’itticlogia Siciliana. Palermo, 1810, in-6o. Principes fondamentaux de sémiologie. Palerme, 1814. Analyse de l'Univers, ou Tableau de la nature. Pa- lerme ,! 1815, in-8”. Ichthyologia ohiensis or natural history of the fishes inhabiting the River Ohio, etc., Lexington. Kentuky, 1820, in-8°. Raï (Jean), théologien anglais, né en 1628, mort en 1707, le premier véritable méthodiste pour le règne animal, guide principal de Linnæus dans cette partie. Synopsis methodica animalium, quadrupedum et serpen- tum. Lond., 1683, in-8°. 404 TABLE ALPHABÉTIQUE Synopsis methodica avium et piscium. Lond., 1713, in-8°, Historia Insectorum. Lond., 1710, in-4°. Rampozr ( Charles-Auguste)., naturaliste allemand. Auteur d’un Traité sur Les organes digestifs des Insectes en Allem. Halle, 1811, in-4°; et de matériaux pour l'histoire de quelques Monocles allemands, ib., 1805, in-4°. RANG (Sander), officier au corps royal de la marine, habile naturaliste. Îanuel de l'Hist. nat. des Mollusques et de leurs co- quilles. Paris, 1829, in-19. Établissement de la famille des béroïdes dans le tome IV des Mém. de la Soc. d’hist. nat. de Paris. Histoire naturelle des aplysies, Paris, 1898, grand in-4°. RANZANI (l’abbé Camille), professeur d'histoire na- tureHe à Bologne, primicier de la cathédrale. Auteur d’Éléments de Zoologie en Italien, Bol., 1819; et ann. suiv., dont il a déjà paru 13 volumes in-8°; con- sacrés aux Quadrupèdes et aux oiseaux ; et de Mémoires d'histoire naturelle, aussi en ital. Bol., 1820 , in-4°. Rapr (Guill.), professeur à Tubingue. Sur les Polypes en général et les Actinies en particu- lier. Weimar, 1829, in-40. RéAUM. — RÉAuMUR (Réné-Antoine FERCHAULT DE), de l’Académie des Sciences , né en 1683, mort en 1757, a travaillé sur toutes les parties des sciences. Nous citons principalement ses Mémoires pour servir à lHisioire des Fnsectes, dont il a paru 6 vol. in-4° > avec fig. Paris, 1734-1542 ; ouvrage admirable par le nombre et la beauté des observations. Le 7° volume est resté ma uuscrit; les autres n’ont pas été commencés. Rep. — Revt (François), d’Arezzo , médecin et Hué- raleur célèbre , néen 1626 , mort en 1698. Experimenta circa generationem Insectorum, 3 vol. in-12 , avec fig. Amstelodami, 1671 ,1686 , 1942. : : DES AUTEURS CITÉS. 405 Retour. — ReICHENSACE ( Henri-Théophile-Louis ). Monographia Pselaphorum , x petit vol. in-8°, avec fig. Lipsiæ, 1616. REINWARDT, naturaliste allemand; professeur à Leyde, qui a voyagé dans l'Archipel des Indes, et y à fait de belles collections. RENARD (Louis), éditeur d’un recueil de figures de poissons et autres animaux marins, faites aux Indes par des peintres du pays, et qui, sous une apparence bar- bare, présentent des espèces intéressantes el vraies. 1 vol.in-fol. Amsterd., 1754. RENIERI, naturaliste italien, professeur à Padoue. ReTs. — RETSIUS, naturaliste suédois, professeur à Lund, en Scanie. Auteur d’une édition fort augmentée du Fauna Suc- cica de Lin. , de plusieurs thèses , etc. RicHarDs. — RiCHARDSON (John), chirurgien du premier voyage du capitaine Franklin. Auteur de l’appendice zoologique qui y est joint. Londres , 1823 , in-4°. Kiss. — Risso (A.), naturaliste à Nice, observateur zélé. Tchtyologie de Nice , etc., 1 vol. in-8. Paris, 1810 ; ouvrage précieux par un assez grand nombre d’espèces nouvelles. Histoire naturelle des Crustacés des environs de Nice , 1 vol. in-8°, avec fig. Paris, 1816. Ces deux ouvrages ont reparu , augmentés dans son Histoire naturelle de l’Europe mérid., 5 vol. in-8,. Paris, 1826. Il a publié dans le journal de Physique la description de quelques nouvelles espèces de crustacés. ROBIN. — ROBINEAU DESvorpy, médecin à St.-Sau- veur , département de l’Yonne. Recherches sur l’organisation vertébrale des Crustacés, 406 TABLE ALPHABÉTIQUE des Arachnides et des Insectes , à vol. in-8°. Paris, 1828. Essai sur la tribu des Culicides, imprimés dans le se- cond volume des Mémoires de la Société d'Histoire natu- relle de Paris. Un grand travail sur les Diptères de la tribu des Mus- cides, qu’il nomme Xyodaires , imprimés dans les Mém. des savants étangérs de l’Académie des Sc. Des observations'sur l’organe olfactif des crustacés et sur l’usage des balanciers des insectes de l’ordre des Diptères. - Rocxeront{N.}), ministre protestant en Hollande. Histoire naturelle et morale des Antilles de l Amérique. La première édition est anonyme, et de Rotterdam , 1658. L'auteur y copie, pour l'Histoire naturelle , la pre- mière édition de Dutertre, de 1654. ROM. — ROEMER (Jean-Charies). Gencra Insectorum Linnæi et Fabricii, Iconibus illus- trata, 1 vol. in-4°. Vitoduri Helvetiorum, 1789. Ce n’est qu’une édition de l’ouvrage de Sulzer sur le même objet, avec quelques nouvelles planches. Ross. — RoEsEL DE ROSENHOF (Auguste-Jean), pein- tre de Nuremberg, né en 1705, mort en 1759, l’un des plus ingénieux observateurs et des plus habiles des- sivateurs d'histoire naturelle. Historia naturalis ranarum nostratium , 1 vol. in-fol. Nüremb. , 1758. Insecten-belustigungen (Amuseménts sur les insectes ) 4 vol. in-4°, avec de très belles. planches coloriées. Nu- remberg , 1746 ct années suiv. (Foy. Kléemann: ) Roc. — ROGER, naturaliste de Bordeaux. Un Mémoire ayant pour titre : Znstructions à l'usage «des personnes qui voudraient s'occuper à recueillir des insectes, pour les cabinets d'Histoire naturelle, in-80. Bordeaux. Rorssy (Félix de), naturaliste de Paris. A terminé par les 5 et6° vol. in-8, l'Histoire des Mol- DES AUTEURS CITÉS. 407 lusques; commencée par Denys de Montfort pour le Buffon de Sonnini. RONDEL. — RONDELET (Guillaume), né en 1507, mort en 1566, professeur de médecine à Montpellier. Libri de piscibus, x vol. in-fol. Lyon , 1554 ; ouvrage encore utile par ses nombreuses figures en bois, très reconnaissables. Ross. — Ross: (Pierre), naturaliste italien, profes- seur à Pise, mort en 18. Fauna Etrusca , sistens Insecta quæ in provinciis Flo- rentinä et Pisanä præsertim collegit Petrus Rossius , etc., 2 vol. in-4° avec planches enlum. Liburni, 1790. Mantissa Insectorum , exhibens species nuper in Etru- ria collectas , a Petro Rossio , etc. , 2 vol. in-4°, avec fig. enlum. Pisis, 1702-1794. Roux ( Poiydore), conservateur du Musée d'histoire naturelle de Marseille. Ornithologte provençale, in-4 avec de belles figures lithographiées. Crustacés de la Méditerranée et de son littoral, in-4, avec pl., trois prem. fascicules. Marseille, 1827-1898. / ROXBURGH, médecin anglais , au Bengale. Jele cite pour son mém. sur le Dauphin du Gange. Rupozruxr (Charles-Asmund), naturaliste et anato- miste allemand , professeur à Gripsvald, et à présent à Berlin. de le cite principalement pour son ouvrage classique sur les vers intestinaux, intitulé: Entozoa seu Vermium äntestinalium Historia naturalis, 2 vol. in-80. Amsterd., 1808. Rumpx ( George-Everard ), négociant allemand, né à . Hanau en 1637, intendant à Amboine pour les Hollan- dais , mort en 1706. Cabinet d'Amboine, en hollandais. Amsterd., 1705, 1 vol. in-fol. ! 408 TABLE ALPHABÉTIQUE Thesaurus imaginum, etc. La Haye, 1739, v vol. in-fol. , avec les mêmes planches et un texte plus abrégé. RuPpez (Edouard), naturaliste de Francfort. Auteur d’un voyage en Nubie, dont il a para déjà plu- sieurs cahiers (Francf. , 1826, gr. in-4°), avec de très belles planches lithographiées et enluminées, représen- tant des espèces nouvelles de plusieurs classes. RussEL (Patrice), autrefois médecin au Bengale. À donné en anglais , deux ouvrages capitaux avec de belles fig : Les Serpents de la côte de Garrett x vol. in-fol. , avec un supplément. Lond., 7. Desc. et figures de deux cernts poissons de la côte de Coromandel, 2 vol. in-fol. Lond. , 1803. Ruysca (Henri), fils du eélèbre anatomiste, mort avant son père. À donné, sous lenom de Theatrum Animalin , % vol. in-fol. Amsterd., 1718 , ure édition deJohnston, à la- quelle il a ajouté ure copie des mêmes dessins de pois- sons, dont se sont servis Renard et Valentin. SABINE, naturaliste anglais. Auteur de l’appendice au premier voyage du capitaine Parry, et de plusieurs Mémoires dans les Transactions de la Soc. Linn. SAGE ( Balthazar-George), chimiste de l’Académie des Sciences, mort en 1824. Nous le citons pour un Mémoire sur les Bélemnites, dans le Journal de Physique. SAHLB. — SAHLBERG (C.-R.) Dhissertatio Entomologica insecta fennica num erans.. Præs. C.-R. Sahlberg. Aboæ, 1817-1823. in-89. Periculi Entomographici, 1 vol. in- -60, avec phnckes. Aboæ, 1823. DES AUTEURS CITÉS: 409 SALERNE, médecin à Orléans. A donné une traduction du Synopsis avium de Rai, sous _ce titre : l’Aistoire naturelle éclaircie dans une de ses principales parties, 1'OrNirmozo&iE, etc. Paris, 1767, grand in-4°. Les figures sont du même dessinateur que celles de Brisson, et des planches enluminées de Buffon, et sou- vent d’après les mêmes individus. SALT, consul anglais en Égypte. À donné un Voyage en Abyssinie ; où sont quelques observations d’Hist. nat. SALV. — Sa viant (Hippolyte), de Cüitta di Castello, médecin à Rome, né en 1513, mort en 1572. Aquatilium animalium Historiæ , x vol. in-fol. Romæ, 1554 , avec de bonnes figures en taille-donce de beaucoup de poissons. SAv. ou SAVIGN. —- SAvVIGNY ( Jules-César) , membre de l’Académie des sciences. Je cite de lui: Histoire naturelle et mythologique de l’Ibis, 1 vol. in-8°. Paris , 1805. Mémoires sur les oiseaux de l'Égypte, dans le grand ouvrage sur l'Egypte. Mémoires sur les animaux sans vertèbres, première partie , premier fascic. , in-8°. Paris, 1816. Système de: Annélides inséré dans le grand ouvrage sur l'Egypte, ainsi que son Tableau systématique des As- cidies. SAVI. — SAVI (Paul), jeune naturaliste Toscan , pro- fesseur à Pise. Auteur de plusieurs bonnes observations sur les ani- maux de ce pays , dans le Giornale dei letterati. A publié, en italien, deux Mémoires sur une espèce de Jule, etqui viennent d’être réimprimés avec d’autres, du même savant, dans un ouvrage intitulé : Jemorte Scientifiche di paolo Savi, decade prima con sette tas vole. Pisa, 1828, 1 vol. in-8°. TOME II. | 27 10 TABLE ALPHABÉTIQUE © SAY , naturaliste français, établi aux États-Unis. Auteur de plusieurs Mémoires, parmi ceux de Phila- delphie et de New-York. SCHAEFF. — SCHAEFFER (Jacques-Chrétien), pasteur à Ratisbonne, né en 1718 , mort en 1799. Elementa Entomologica , x vol. in-4°, avec fig. color F Ratisbonne, 1760. Icones Insectorum. circa Ratisbonam indigenorum, 3 vol. in-4°. Ratisbonne, 1769. Apus pisciformis , insecti aquatici species noviter de- tecta, in-4°, avec figures. Ratisbonne, 17537. Ce crustacé est le Cancer stagnalis de Linnæus. Voyez Branchipe. A Et quelques autres sux divers insectes, réunies en un volume in-4°: Abhandlungen von Insecten. Regensburg, 1764-1770. SCHELLENB. — SCHELLENBERG ( Jean-Rod.), peintre et graveur de Zurich. Cimicum in Helvetiæ aquis et terris degens genus, 1 vol. in-8° , avec fig. Turici, 1800. | Genres des mouches diptères, 1 vol. in-8, en français et allemand , avec figures coloriées. Zurich , 1803. Le texte est de deux anonymes. SCHEUCHZ. ou SCH. — SCHEUCUZER ( Jean-Jacques), médecin de Zurich. Physique sacrée, quatre volumes in-fol. un , 1732. Ce livre intéresse l'Histoire naturelle par beaucoup de gravures de serpents que l’auteur y a insérées. SCHINTZ (H.-R.), secrétaire de la Société d’histoire naturelle de Zurich , traducteur allemand du règne animal. Auteur d’une Histoire des nids et des œufs des oi- seaux. DES AUTEURS CITÉS. ai SCHLOSSER , médecin à Amsterdam. Gité pour quelques Mémoires sur les Poissons , pu- bliés avec Boddaert, ou dans les Trans. phil. ScHN. — SCHNEIDER (Jean-Gottlob), célèbre hellé- niste , et naturaliste, professeur à Francfori-sur-l’Oder , à présent à Breslau. Je cite de lui : . Amphibiorum physiologiæ specim. [. et II. Zullichow , 1797 , 2 cahiers in-4°. Historiæ amphibiorum naturalis et ner , Fascic. L. et IL. , in-8°. Jena , 1799 et 1801. Histoire naturelle générale des Tortues (en allemand), in-8& , 1 vol. Leipzig, 1783. Je cite aussi généralement sous son nom, l'édition qu’il a donnée du Systema Ichthyologiæ de Block, 2 vol. in-&, avec 110 fig. Berlin, 1801. ScxogpF ( Jean-David }, médecin d’Anspach, né en 4752. Historia testudinum icoribus illustrata. Erlang, 1702 etsuiv., in-4°, fig. enl. ScHoNErELD (Etienne de), médecin de Hambourg. Ichtyologia, etc., ducatuum Slesvigi et Holsatiæ. Hamb. , 1624 , in-4°. ScnoN. — SCHOENHERR (Charles-Jean), suédois. Synonymia Insectorum , 2 vol. in-8°, avec fig. Stockh., 1806-1808 , le 3° Skag. , 1817. Curculionidum dispositio methodica, x vol. in-8°. Leipz. 1826. SCHRANK. — SCHRANK (Francois-de-Paule), natura- liste bavarois , professeur à Ingolstadt, né en 1747. Enumeratio Insectorum Austriæ indigenorum, 1 vol, in-&, avec fig. Augustæ Vindelicorum, 1781. Fauna Boica, 6 vol. in-8&. Nuremberg et Ingolstatd, 1798 et suiv. 27 la2 TABLE ALPHABÉTIQUE SCHREB. — SCHREBER (Jean-Chrétien-Daniel DE), professeur à Erlang, né en 1739. Nous citons principalement son Æistoire des Mammi- Jères, in-40, avec fig. enlum. Erlang, 1775 et ann. suiv. Enaliemand. Il existe aussi des exemplaires français des premières parties. Le plus grand nombre des figures est copié de Buffon, et enluminé d’après les descriptions; néanmoins il y en a aussi plusieurs de bonnes et d’originales. SCHREIB. — SCHREIBERS (Charles de), directeur du cabinet impérial d'histoire naturelle à Vienne. Les descriptions , en anglais, de plusieurs espèces de Coléoptères inédites ou peu connues, avec leurs figures, insérées dans le sixième volume des Transactions de la Société Linnéenne. Un Mémoire sur le Proteus, dans les Transactions phi- losophiques. SGHROET. -— SCHROETER ( Jean-Samuel), surintendant luthérien à Buttstedt, dans le duché de Weimar, né en 1735. Auteur denombreux ouvragessur la conchyliologie. Nous citons son Histoire des Coquilles fluviatiles ( en allemand ), in-4°. Halle, 1970. ScHxWwE£IGGER (A.-F.), natural. prussien , assassiné par son guide pendant un voyage dans l’intérieur de la Sicile. A donné dans les archives de Kænigsberg en 181%, un Prodromus monographiæ Cheloniorum , où il décrit surtout les espèces nouvelles de notre Musée de Paris. Des Observations faites pendant ses voyages, où il traite des Coraux et del’ Ambre jaune. Berlin , 1819, in-4°. Un Manuel des animaux invertébrés et inarticules , en allemand, 1 vol. in-8,. Leipsig , 1620. Scrca (Augustin), peintre sicilien. La Vana speculatione disingannata dal senso , 1 vol. petit in-4. Naples, 1670. DES AUTEURS CITÉS. 413 Prémière comparaison exacte des fossiles avec leurs analogues natureis. Il y en a une traduction latine, grand in-4°. Rome , 1722. Scor. — ScopoLt {Jean-Autoine), professeur de bo- lanique et de chimie à Pavie, né en 1723, mort en 1783. Eniomologia Carniolica, 1 vol. in-8°. Vindebonæ, 1763. Deliciæ Floræ et Faunæ insubricæ, 4 vol. in-fol. avec figures. Ticini, 1786-1788. Introductio ad Historiam naturalem, x vol. in-8°. Pragæ, 1771- Anni Historicc-Naturales, au nombre de cinq. Lipsiæ , 1768 1772 , réunis en 1 vol. in-8. Il a aussi donné des planches faisant suite à son Æn- tomologia Carniolica , mais qui sont peu connues. SCORESBY, marin anglais, qui a découvert de nouveau le Groënland oriental. ‘ Et donné une Relation des régions arctiques, etc., en angl. , 1 vol. Londres, 1819, où se trouvent beau coup d’observations précieuses sur les Cétacés. Ses. — SeBa (Albert), pharmacien d'Amsterdam, né en 1665, mort en 1736. | Célèbre par son Locupletissimi rerum naturalium The sauri accurata descriptio, 4 vol. grand in-fol. Amsterd., 1734-1765. Ouvrage que j'ai cité souvent , parce qu’il est eurichi d’un grand nombre de belles planches; mais dont. le texte ne jouit d'aucune autorité, parce qu’il est écrit sans Jugement et sans critique. SeLBY (Prideaux-John). Auteur des J{lustrations de l’ornithologie Britannique. Edimb., 1825, in-8, avec un très grand atlas, le plus ma. gnifique ouvrage d’ornithologie qui existe. Et de divers mémoires dans le Journal Zoologique, etc. ATA TABLE ALPHABÉTIQUE SENGUERD. — SENGUERDIUS ( Wolferd ). Tractatus physicus de Tarentula, 1 vol. in-12. Lug- duni Batavorum , 1668. SERRES (Marcel de), professeur de minéralogie à la Faculté des Sciences de Montpellier. Plusieurs Mémoires sur l’Anatomie des Insectes, dans les Anhales du Muséum d'Histoire naturelle de Paris. Mémoire sur les yeux composés et Les yeux lisses des insectes , etc. , 1 vol. in-8, avec fig. Montpellier, 1813. SERV. — SERVILLE, l’un des collaborateurs pour la partie entomologique de la faune française, et de l’ency- clopédie méthodique. IL a aussi publié le dernier fascicule de l’ouvrage de feu Palisot de Beauvois, sur les insectes recueillis par “lui en Afrique et en Amérique; ainsi que des extraits de divers ouvrages sur les insectes , dans le bulletin uni- versel de M. le baron de Ferussac. SHaw (Thomas), théologien ê Oxford , voyageur en Afrique et au Levant. Son ouvrage, publié en anglais, à Oxfort, en 1738, in-fol. , a été traduit en français en 2 vol, in-4°, sous ce titre : Voyage dans plusieurs parties de la Barbarie et du Levant , etc. La Haye, 1743. SH. Ou SHAW. — SHAW ( George), aide-bibliothécaire du Muséum britannique, mort en 1815, compilateur et descripteur laborieux. Naturalists miscellany , in-8o. Londres , 1789 et années suivantes ; nombreux recueil de figures enluminées , en grande partie copiées, mais dont il y en a aussi plusieurs doriginales. General Zoology. Londres, 1800, et années suiv., plusieurs vol. in-8° , avec des figures , la plupart copiées. Zoology of New-Holland. Lond., 1794 et ann. suiv., quelques cahiers in-8°. L’ouvrege est resté incomplet. SES ORETRE TR DES AUTEURS CITÉS. 435 SLOANE (Hans), né en 1660, mort en 1753, président de la Société royale. Voyage to the Islands Madera , Barbados, Nieves , St.-Christophers and Jamaica, 2 vol. iu-fol. Lond., 1707 , 1727, avec 274 planches médiocres ou mauvaises. SMEATH. — SMEATHMAN (Henri). Son Histoire des Termites , publiés dans le 71° volume de Transactions philosophiques, a été traduite en fran çais par M. Rigaud, docteur en médecine de la Société de Montpellier , et insérée dans le deuxième volume de la traduction française du Voy. de Sparrman. SMITH (Hamilton), officier anglais, très savant natu- valiste. Auteur d’une grande partie des additions de la trad. auglaise de mon Règne animal, et surtout du Synopsis mammalium , qui en termine le 3° volume. SOC. DES NAT. DE BERL., ou NAT. DE BERL., ou B£rL. NAT. Ses Mémoires ont paru successivement sous quatre titres différents , en allemand : 1° Beschæftigungen (Occupations) , #4 vol. in-&, 1779-1779 ; 3 2 Schriften (Écrits), 13 vol. in-8°, 1780-1794, dont les 5 derniers ont aussi letitre de Beobachtungen und Entdeckungen ( Observations et découvertes); 3° Neue Schrifter (Nouveaux écrits) , vol. in-4o, 1795-17... 4° Magazin , etc. (Magasin pour les nouvelles décou- vertes en Histoire naturelle), 1 cahier par trimestre, depuis 1807. Sozp. — SorpAnt (Ambroise), général des Csmaldu- les, ensuite professeur à Sienne. À donné des ouvrages sur les Coquilles microscopi- ques, soit fossiles, soit vivantes. Saggio orittografico ovvero osservaliont sopra le terre pautilitiche , etc. Sienne, 1980, 1 vol. in 4°. 416 TABLE ALPHABÉTIQUE Et Testaceographia ac Zoophytographia parva et mti- croscopica , 3 vol. petit in-fol. Sienne, 1789-1798. SONNERAT, né à Lyon, mort à Paris en 1814, collec- teur infatigable. Premier Voyage. V’oyage à la Nouvelle-Guinée , 1 vol. in-4°, avec 120 planches. Paris, 1776. Deuxième Voyage. Voyage aux Indes orientales et à la Chine , depuis 1774 jusqu’en 1781. Paris, + 2 vol. in-4°, avec 140 planches. Sonnini de Manoncourt (C. S.), ingénieur, né en Lorraine, mort en Valachie en 1814. Je cite son Voyage dans la Haute et Basse-Égypte , 3 vol. in-8. Paris, 1799 , avec un atlas de 40 planches ; Et quelquefois son édition de Buffon. Paris, Dufart, 1798, etc., in-8°. SOWERB. — SOWERBY (James), et SOWERBY (George- Brettingham), son fils , naturalistes et artistes anglais. The genera of recent and fossil shels, in-8°, trente liv. Fossil conchology. Et divers Mémoires dans le Zoological journal. SPALL.—SPALLANZANI (Lazare), célèbre observateur, professeur à Reggio, à Modène et enfin à Pavie. Né en 172y, mort en 1799. De ses nombreux ouvrages, nous n'avons eu à citer que ses Opuscoli di Fisica animale e vegetabile, 1776. Ils sont traduits en français par Sennebier, 3 vol. in-8. Genève, 1787. SPARM. — SPARMANN (André), né en 1748. Elève de Linnæus, voyageur au Cap et en Chine, puis professeur à Upsal. Vox. 6 Voyage au Cap de Bonne-Espérance, trad. française, 3 vol. in-8. Paris, 1787. DES AUTEURS CITÉS. 417 Mus. Canzs. Museum Carlsoniunum ,4 cahiers petit in-fol. Stockh. , 1786 et années suivantes. : Figures d’oiseaux, où quelques variétés sont érigées en espèces. SPENC. — SPENCE ( William), naturaliste anglais. Une Monographie des Cholèves (genre de Coléoptères) qui se trouvent en Angleterre, insérée dans les Transac- tions de la Société Linnéenne, SPENGLER ( Laurent), garde du cabinet du roi de Danemarck, né en 1720. Cité pour quelques Mémoires dans lé Naturforscher, etc. SP1N. — SPINOLA ( Maximilien ), noble génois, savant naturaliste. Ansectorum Liguriæ species novæ aut rariores, 2 tomes in-4°, avec figures. Genuæ, 1806-1808. Un Mémoire sur lespoissons de Ligurie; un sur laCératine albilabre, et l'essai d’une nouvelle classification générale des Diplolépaires, dans les Ann. du Muséum d'Hist. nat. Sprx (Jean), naturaliste bayarois, académicien de Munich. Cité pour ses Mémoires dans les Annales du Muséum. Et pour les grands ouvrages sur-la Zoologie du Brésil, où il a fait un voyage avec M. de Martius, par ordre du Roi de Bavière, ce voyage très productif a donné : Hist. nat. des esp. nouv. de singes et de chauve-souris , x vol. gr. in-fol. lat. et fr. Munich 1823. Espèses nouv. d’ois., x vol. gr. in-4°avec 109 pl. col. en lat. Munich 18924. Espèces nouv. de tortues et de grenouilles, en lat. gr. in-4°, Munich. 1824. Espèces nouv. de lézards, en lat. gr. in-4°, Munich 1825. Hist. nat. des esp. nouv. de serpents, décrite d’après les notes du voyageur, par Jean Wagler, lat. et fr. gr.in-4°, Munich 1824. Espèces et genres choisis de poissons, décrits par L. Agas- siz, grand in-4°. Munich, 1829. 418 TABLE ALPHABÉTIQUE SLABBER (Martin), naturaliste hollandais. ÆAmusements naturels contenant des observations mi- croscopiques., etc., en hollandais, r vol. in-4°. Harlem, 1778. Il y a aussi des Mémoires de lui parmi ceux de l’Aca- démie de Harlem. STEV. — STEVEN (Chrétien), directeur du jardin impérial de botanique d’Odessa. Description de quelques insectes du Caucase et de la Russie méridionale, Mémoire in-4°, imprimé dans le recueil de ceux de la Société impériale des naturalistes de Moscou, tome 11. STOKH. (Mém. de). Mémoires de l’Académie des Sciences de Suede. W en paraît, depuis 1539, chaque année, un vol. in-8°, en quatre trimestres, gn suédois; les quarante premiers vont jusqu’en 1779. Depuis 1780, ils paraissent sous le titre de Nouveaux Mémoires, etc. STOLL. — Sroz (Caspar), médecin hollandais. Supplément à l’ouvrage intitulé : Les Papillons exo- tiques des trois parties du monde, à vol. in-4°. Amsterd., 1700 .et suiv., hollandais et français. Représentation exactement coloriée d’après nature, des spectres, des mantes, des sauterelles , etc., huit ca- hiers in-4°, Amsterdam, 1787 et suiv., hollandais et français. Représentation exactement coloriée d’après rature des cigales et des punaises , 12 cahiers in-4°. Amsterdam, 1780 et suiv., hollandais et français. Srorr (Théophile-Conrad-Chrétien ), professeur à Tubingen. Sa thèse Prodromus methodi mammalium. Tub., 1750, réimprimée dans le Delectus opusculorum ad'sc. nat. spect. de Ludwig, x vol. in-8°. Leipzig, 1790, tome, pag. 37, nous a été fort utile. DES AUTEURS CITÉS. 419 SrRAUS. — STRAUS DurcKHEIM ( Hercule). Considérations générales sur l'anatomie comparée des animaux aarticulés , uxquelles on a joint l'anatomie des- criptive du Hanneton, x vol. in-4°, avec planches. Paris, 1828. Le seul ouvrage qui puisse être comparé à celui de Lyonnet, sur la chenille du bois de saule. Il a lu à l’Académie des Sciences, un Mémoire sur le système tégumentaire et musculaire de l’Araignée : avi- culaire (Mygale de Le Blond, Latr.). STROEM (Jean), pasteur en Norvège, né en 1726. À donné plusieurs Mémoires parmi ceux de Dront- heim , de Copenhague, etc. Et une description du district de Sondmer. STURM. — STURM (Jacques), naturaliste et peintre allemand. J’ai cité de lui l’ouvrage suivant : Deutschland Fauna, 2 vol. in-8, avec d'excellentes figures. Nuremberg , 1807. SULZ. — SULZER ( Jean-Henri). _ Les caractères des Insectes (en allemand) Die kennzei. chen der Insecten, avec fig., x vol. in-4°. Zurich, + 1761. SURRIR. — SURRIRAY , médecin au Havre. Des observations sur le fœtus d’une espèce de Calige, dans le tome troisième des Annales générales des Sciences physiques. SWAINS. — SWAINSON, naturaliste anglais. Auteur de plusieurs Mémoires sur les oiseaux dans les Trars. Lin., le journ. Zool. et d’un Recueil intitulé : Zoological illustrations, qui fait suite au Zool. miscel- lany de Leach, et au naturalists miscellany de Shaw. Il a fait avec M. Horsfield un Mémoire sur les Oi- seaux de la Nouvelle-Hollande, Transactions linnéennes. XV. 420 TABLE ALPHABÉTIQUE SWAMMERDAM (Jean), médecin hollandais, né à Amsterdam , en 1637, mort en 1680. Auteur principal sur l’anatomie des insectes , dans son Biblia Naturæ , 2 vol. in-folio , en latin et en hollandais. Leyde, 1737 et 38. Il y en a un extrait français, qui fait le5° vol. de la collection académique, partie étrangère. Swep. — SwWEDER ( Nicolas-Samuel ), naturaliste sué- dois. Cité pour un Mémoire parmi ceux de Stockholm, 1784. T. TEMM. et souvent T.— TEMMINK (C. J.), ci-devant directeur de la Société des Sciences d’Harlem, et pro- priétaire d’un riche cabinet de zoologie; aujourd’hui di- recteur du Musée royal d’histwire naturelle des Pays- Bas à Leyde. Histoire naturclle générale des Pigeons et des Gallina- cées, 3 vol. in-8°. Amsterdam et Paris, 1813-1815. La partie des pigeons a aussi paru in-fol. avec de belies planches en couleur, par madame Knip. Manuel d’Ornithologie , ou Tableau systématique des oiseaux quise trouvent en Europe, 1 vol. in-8,. Amsterd. et Paris, 1815. Monographies de Mammalogie. Paris, 1827, in-4,. Et surtout Planches coloriées des oiseaux , in-4°. et in- folio, faisant suiteaux planches enluminées de Buffon. Cet ouvrage est publié en commun avec M. MrirFrren pe Laucier, baron de Cuarrrouse , Maire d’Arles. TaIENEM. — THIENEMAN, professeur et conserva- teur du cabinet de Dresde, Auteur de remarques sur les animaux du Nord , etprin- - cipalement sur les Phoques, en allemand, in-8. 1524, avec atlas in-4°, transv. DES AUTEURS CITÉS. 431 Tarn. — Taizry pE MENONvILLE (Nicolas-Joseph), médecin français, qui alla au Mexique enlever la co- ‘chenille. Traite de la culture du Nopal et de l'éducation de la Cochenille, 2 vol. in-8, avec fig. Paris, 1787. Tomas (P.), médecin de Montpellier. Mémoires pour servir à l’Histoire naturelle des Sang- sues , brochure in-8°. Paris , 18ot. Taompson (John W.), chirurg. dansl’armée anglaise. Mémoire sur le Pentacrinus Europœæus. Cork, 1827, in-#°. Taomps.-— Taompson (William), médecin anglais, établi à Naples. - Auteur d’un Mémoire sur un hipppurite qu’il appelle Cornucopia. THUNBERG ( Charles-Pierre), élève de Linnæus, voya- geur au Cap et au Japon, professeur à Upsal, né en 1743. Je le cite pour plusieurs Mémoires parmi ceux de PAca- démie de Stockholm. TIEDEMAN ( Frédéric), professeur à Heidelberg. Anatomie de l’holothurie, de l’astérie et de l’oursin. Landshut, 1805, in-fol. , l’une des plus belles monogra- phies d’animaux sans vertèbres. Trcesius (W. G.), naturaliste allemand, voyageur autour du monde. À donné quelques Mémoires à l’Académie de Péters- bourg, des notices de plusieurs animaux nouveaux, dans le Voyage du capitaine Krusenstern ; et auparavant, en allemand, un Annuaire d'histoire naturelle. Leipzig, 1802, in-12. TRANS. Lin. Les Mémoires de la Société linnéenne de Londres. Lon- dres, in-4°, depuis 1791, il y en a déjà 15 volumes pleins des observations les plus intéressantes. 422 TABLE ALPHABÉTIQUE TREITS. — TREITSCHKE (Frédéric), naturaliste alle- mand. ; Il continue l’ouvrage d’Ochsenheimer sur les lépidopte- | res d'Europe. Le dernier volume ( 1829) contient les pyralides. TREMBLEY (Abraham) , de Genève, né en 1710, mort en 1784; immortel par la découverte de la reproduc- tion du polype. Mémoires pour servir à l'Histoire des Polypes d’eau douce, à bras en forme de cornes. Leyde, 1744, in-4, avec 15 planches. TREUTL. — TREUTLER (Frédéric-Auguste), médecin allemand. Auteur d’une thèse : Observationes pathologico-arato- micæ, auctarium ad helminthologiam humani corporis , continentes. Leipsig, 1703, in-4°. TRÉVIR. — TRÉVIRANUS ( G. R.), TRÉVIRANUS, pro- fesseur à Brême. Sur l’organisation interne des arachnides, en allemand. Nüremberg, 1812, 1 vol. in-4°, avec figures. Tucxey(J. K.), capitaine de marine anglais, Relation d’une expédition pour reconnaître le Zaïre , traduit en français, 2 vol. in-8° , avec atlas, in-4°. Paris, 1818. \'# VagL (Martin), danois, botaniste célèbre. A donné aussi quelques Mémoires de zoologie, parmi ceux de la société d'Histoire naturelle de Copenhague. VarzLT. — LE VAILLT. — LEVAILLANT (Francois), né à Surinam, d’un père français, voyageur et collec- teur célèbre. 1 Vox. Voyage dans l’intérieur de l’ Afrique, par le cap de Bonne-Espérance , 2 vol. in-8. Paris, 1700. DES AUTEURS CITÉS. 423 2 Voy. Second Voyage dans l’intérieur de l'Afrique, etc., 3 vol. in-6. Paris, 1705. Arr. Histoire naturelle des oiseaux d’Afrique. W en a paru 5 vol. in-4°. Paris, 1709 et années suiv. Pere. Histoire naturelle des Perroquets, 2 vol. in-4° et in-fol. Paris, 1801. Oùs. DE Par. Hist. nat. des oiseaux de Paradis , et des rolliers, sui- vie de celle des toucans et des barbus , 2 vol. grand in-fol. Paris, 1806. Hist. nat. des Promerops et des Guépiers. Paris, 1807. Id. VALENCIENNES ( À.), aide naturaliste au Muséum d'histoire naturelle, mon PHaetin poux la grande histoire des poissons. Auteur de plusieurs Mémoires, dans ceux du Muséum, des Annales des Sc. nat., et dans le recueil d’observations de zoologie , de M. de Humboldt. VALENTYN (François), pasteur à Amboine. À donné en hollandais : l’Inde orientale, ancienne et nouvelle, 5 vol. in-fol. Dordrecht et Amsterdam, 1724— 1726. Le troisième volume contient beaucoup de détails sur VPHist. nat. d’Amboine. Les figures des poissons y sont les mêmes que dans Renard. Vazz.— VALLOT, professeur à Dijon. : À envoyé à l’Académie royale des Sciences un Mémoire sur quelques espèces de diptères, du genre cecidomye, et a publié dans les Annales des sciences naturelles (tom. 13°), des observations sur les habitudes de l’anthribe marbré, mais qui avaient été faites en Suède par Dalman. VANDELLI, naturaliste italien, directeur du cabinet de Lisbonne. Auteur de quelques Mémoires sur les poissons de la ri- 424 TABLE ALPHABÉTIQUE vière des Amazones, parmi ceux de l’Académie de Lis- bonne. Vanwper Linp. — VANDER LINDEN (P. L.), médecin, professeur d'histoire naturelle à Bruxelles. A publié, en latin, dans deux Mémoires in-4°, la des- cription des libellulines du territoire de Bologne en Iialie, et ensuite dans un vol. in-8, celle de toutes les éspëces de la même famille , propres à l’Europe. On a aussi de lui des observations sur les hyménoptères d'Europe, de la famille des fouisseurs. Le premier cahier d’un ouvrage intitulé : Essai sur les insectes de Java et des îles voisines; une notice sur une empreinte d’insecte, renfermée dans un calcaire’ schisteux de Solenhofen en Bavière. Ces trois derniers Mémoires font partie des Annalés générales des sciences physiques. Bruxelles, 1819 et ann. suiv. Vaucuer (Jean-Pierre), pasteur et professeur à Ge- nève. Auteur d’une Histoire des conferves d’eau douce, x vol. in-4°. Genève, 1803 ; et de quelques observations sur les zoophytes, dans le Bulletin des Sciencés. Vrerzz. — VirizLor (L. P.), naturaliste de Paris. Mort en 1828. Histoire naturelle des plus beaux oiseaux chanteurs de la zone torride, 1 vol. in-fol. Paris, 1805. Histoire naturelle des oiseaux de l’ Amérique septen- trionale , dont il n’a paru que 2 vol. in-fol. Paris, 1807. Il a aussi continué l'Histoire des oiseaux dorés d’Aude- bert, et a donné une Analyse d’une nouvelle Ornithologie élémentaire, broch. in-8. Paris, 1816. On a encore de M. Vieillot : Galerie des oiseaux, in-4°. que je cite ainsi, Vieill. Gal. Ya concouru à l’édition des oiseaux du Buffon, imprimé par Dufart, et au nouveau Dictionnaire d'Histoire naturelle, imprimé par Déterville. DES AUTEURS CITÉS. 425 Vicons , naturaliste anglais, principal rédacteur du zoological journal. / Auteur de plusieurs Mémoires dans les Trans. linn., etc. Vizz. — ViLLERs (Charles DE), naturaliste de Lyon. C. Linnæi Entomologia, 4 vol.in-8, avec d’assez bonnes figures. Lugduni , 1780. Compilation qui a été utile dans le tèmps où élle a paru, et à laquelle l’auteur a ajouté la description de plusieurs insectes propres aux départements méridionaux de la France. Vice. — Virziers ( Adrien-Prudent DE }). À publié dans les Annales de la société linnéenne de Paris (nov.1826), une notice sur trois lépidoptères inédits ou peu connus du midi de la France, avec une planche représentant ces insectes. Il y rectifie aussi la des- cription qu’on avait donné du Bombyx Milhauseri. ViQ D’Az. — ViQ p’Azyr (Félix), né à Valogne en 1748, mort à Paris en 1794; membre de l’Ac. des Sc., secrétaire perpétuel de la Société royale de médecine, Je cite son Système anatomique , qui fait partie de l’En- cyclopédie méthodique, et dont il n’a paru que le deuxième volume, contenant les quadrumanes et les rongeurs, 1 vol. in-4°. Paris, 1700. Virey ( J.-J.), docteur en médecine, l’un des rédac- teurs du journal de pharmacie et des Sciences accessoires. Où il a publié (avril 1810) une Histoire naturelle des V’égélaux et des insectes qui les produisent , ainsi que des recherches sur l’insecte de la gomme-laque. Viv. — Viviani (Dominique), professeur d’histoire naturelle et de botanique à Gênes. Phosphorescentia maris quatuordecim Imcescentium ani - malculorum novis specicbus illustrata, 1 vo.. Genuæ , 1805. Vosmaer (Arnold), naturaliste hollandais, mort en 1799, garde du cabinet et de la ménagerie du stadtouder. À donné en français et en hollandais, à compter de TOME ll. 28 in-4°, 426 TABLE ALPHABÉTIQUE 1767, un assez grand nombre de feuilles contenant des Monographies et des figures enluminées de divers animaux. Voy. DE Durerrey. Zool. La partie zoologique du Voyage de la Coquille, com- mandée par M. Duprrrey. La rédaction de cette partie est de MM. Ersson et GarNor. Vox. DE FREYC., ou ZOOL. DE FREYC. La partie zoologique du voyage de l’Uranie , comman- dée par M. de Freyaner. Cette partie est rédigée par MM. Quox et GaimarD. Ww. WAGLER (Jean), naturaliste allemand. Auteur de fragments ornithologiques, sous le titre de Systema avium, et rédacteur dans la Zool. du Brésil, par MM. Spix et Martius, de lhistoire des serpents, et de Mémoires sur les poissons, dans l’Jsis. WazBAUM(Jean-Jules), médec. deLubeck , néen 1724. Outre son édition d’Artedi, a donné une Chelon ogra- phia ou Description de quelques tortues , en allemand. Lubeck et Leipzig, 1782,1 vol. i.n-4°; Et quelques Mém. parmi ceux des naturalistes. de Berlin. Wazcx ( Jean-Ernest-Emmanuel), professeur à Jena, né en 1725, mort en 1778. Auteur du texte des monuments du déluge de Knorr. V’oy. Knorr. | WALcrk. — WALCKENAER (Uharles-Athanase), mem- bre de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. Faune Parisienne , 2 vol. in-8. Paris, 1802. Tableau des Aranéides, x vol. iu-8, avec figures, 1805. Histoire des Aranéides, par fascicules , à la manière: de ceux de Panzer sur les insectes.d'Allemagne. Il.n’en a paru que cinq. : Aranéides de France, ouvrage faisant partie. de celui intitulé /4 Faune Françaïse, publié, par MM. de Blain- ville, Desmaret, Viellot, etc. Mémoires pour servir à l'Histoire naturelle des Abeilles solitaires. Paris, 1817, x vol. in-8. DES AUTEURS CITÉS. 427 Wes, — Weser (Frédéric), naturaliste allemand, professeur à Kiel. ‘Observationes Entomologicæ, 1 vol. in-8. Kiel, 180. Ware, Bot. B. ou Wmite. Voy. WHiTE (Jean), chirurgien de l'établissement anglais de Botany-Bay. de cite son Journal of a Voyage to new Southwales, i vol. in-4o. Londres, 1790, avec 65 planches, dont la partie zoologique, enrichie de belles figures, paraît ayoir été rédigée par Jean Hunter, le célèbre anatomiste. IL y en a une trad. franç. Paris, 1795, 1 vol. in-8, où l’on a ajouté des notes inutiles, et supprimé Phistoire nat. et les pl. Wiepem.—WiEDEMANN (C.-R.-G.), professeur à Kiel. Diptera exotica, x vol. in-8, pars prima, avec figures. Kiliæ, 1821. Analecta entomologica. Kiliæ, 1824, in-4°, avec pl Wizz. ou WiLLuG. — WIiLLUGHBY DE ERESBY (François), né en 1635, mort en 1672, gentilhomme anglais, très zélé pour l’histoire naturelle. Ray a publié, d’après ses papiers posthumes, Ornitho- dogiæ, lib. HI. Lond. 1676, 1 vol. in-fol. ; Traduit avec dés additions, par Salerne, 1 vol. in-4°. Paris, 1767. Historia Pisciurn , Mb. IV. Oxford , 1685, 2 vol. in-fol. Les planches de ces deux ouvrages sont en grande partie copiées d’autres auteurs. WILsON, naturaliste américain, né en 1766; mort en 1813. Auteur d’une Ornithologie américaine, en 9 volumes grand in-4°. Philadelphie, 1808 à 1814. Une nouvelle édition en 3 vol in-4° a paru en 1858. WozrF (Jean-Frédéric ), médecin allemand. Icones cimicum descriptionibus illustratæ , 4 fascicules, in-4°. Erlangæ, 1804. WOoLFF . auteur, avec Meyer , de l’Almanach. des oiseaux d'Allemagne. Worm,ou Mus. Worm. — WorMIus(Olaus)ouWorm, 28* 428 TABLE ALPHABÉTIQUE professeur à Copenbague, né en 1588, mort en 1654: Museum Mormianum , 1 vol: in-fol. Levde, 1650. Æ: YARRELL , naturaliste anglais. Auteur de divers Mémoires dans le Journal zoologique de Londres, etc. Z. Ze ou ZEDER. — ZEDER (Jean-George-Henri), natu- raliste allemand. A donné (en allemand), un premier suppl. à l'Hist. nat. des vers intestinaux de Goese, 1 vol. in-4°. Leipzig, 1800. Et une introduction à l’Hist. nat. des vers intestinaux , 1 vol. in-8. Bamberg, 1803. ZETTERST. — ZETTERSTED (Jean-Guillaume)}, natu- raliste suédois. Orthopiera sueciæ, 1 vol. in-8. Lundæ 1821. Il vient de publier la première partie d’un autre ouvrage ayant pour titre: Fauna Laponica, x vo!. in-8. Ham- mone , 1828. Zoo. Journ. Journal zoologique. Publié à Londres par M. Vicors, secondé de plusieurs autres naturalistes, MM. Tu. Bezz ; E. T. Bennett ; d. E. Bicueno ; W. J. Bronerrp; J. G. Cuizpren; Gen. Th. Harpwicxe; T. Horsriezn ; W.Kireyx ; Sowersy pèreet fils et W. Yarrez. Nous en avons seize numéros, de 18 à 1829. ZorGDRAGER , hollandais. Auteur d’un Traité sur la pêche de la baleine. FIN DE LA TABLE ALPHABÉTHIQUE DES AUTEURS CITÉS. Ajoutez à la lettre B: BASTEROT (B. de), avocat. Je cite de lui un Mémoire géologique sur les environs de Bordeaux. Paris, 1825, in-&. +! EXPLICATION DES PLANCHES. NE pouvant donner beaucoup de planches ,on a choisi de préférence des espèces non encore bien représentées, ou des parties anatomiques nécessaires à l’intelligence des termes techniques employés dans l’ouvrage. Les quadrupèdes de la PLANCHE Ï°° sont suffisamment décrits dans le texte aux endroits cités. La PLANCHE II a pour objet de faire connaître l’ostéo- logie de la tête de deux mammifères anomaux , savoir : 1,2, 3, L’Aye-aye ( Cheiromys. C. ) qui, à des dents de rongeurs unit une tête fort semblable à celle des quadru- manes, principalement pour ce qui regarde l’arcade zygo- matique , l'orbite, etc. 4,5,6. Le Phascolome qui, à des dents aussi de rongeurs » unit une tête analogue à celle des carnassiers, et tenant évidemment de fort près à celle des phalangers. Les oiseaux des PLANCHES III et IV sont suffisamment décrits ou indiqués dans le texte aux endroits cités. Les PLancxes V, Vlet VII représentent quelques nouvelles espèces de reptikes sauriens, suffisamment in- diquées dans les endroits cités au bas. PLANCHE VIII. Ostéologie de la tête de quelques ser- pents anomaux. Fig. 1, 2, 3. Tête de Cécilie en-dessus, de profil et en dessous. Elle est tellement anomale, que nous ne pouvons en donner l’explication qu’avec beaucoup de doute. a.a. Intermaxillaires et nasaux réunis. b.b. Maxillaires recouvrant l'orbite et percés TR petit trou pour l'œil. c. Frontal unique. 430 EXBLIEATION d.d. Frontaux antérieurs. e.e. Pariétaux. S.f. Occipital supérieur. g-g. Frontaux postérieurs ? h.h. Mastoïdiens et caisses réunis. Fig. 4, 5, 6. Tête d’Amphisbène, en dessus, de profil et en dessous. a. Frontal propre, unique. b.b. Frontaux antérieurs. c.c. Nasaux. © d.d. Maxillaires. e.e. Pariétal unique. ff. Occipital unique. g-g. Caisses. h. Intermaxillaire unique. ii, Ptérygoïdiens internes. k. Sphénoïde. 1.1. Palatins. m.m. Rochers ? Fig. 7, 8, 9. Tête d’Ophisaure, en dessus, en dessous et de profil. C’est une vraie tête de Saurien. a Frontal. b. Pariétal. c.c. Frontaux antérieurs. d.d. Frontaux postérieurs. e.e. Jugaux. ff. Maxillaires. g- lntermaxillaire unique. h.h. Nasaux. ii. Temporaux. k.k. Mastoïdiens. . LE Caisses. m. Occipital supérieur. n. Occipital inférieur. 0. Sphénoïde. pp. Prérygoïdiens internes. g.q. Transverses. \r. Palatins. DES PLANCHES. 434 PLANCHE IX, fig. 1, 2, 3. l'ête du grand Python de l’île de Java, pour servir d'exemple de l’ostéologie de la tête d’un serpent ordinaire non venimeux. Fig. 1, en dessous. Fig. 2, en dessus, Fig. 3, de profil. a.a. Frontaux proprement dits. b.b. Frontaux antérieurs. c.c. Frontaux postérieurs. d.d. Surorbitaires. f. Pariétal unique. g-.g. Mastoïdiens. k. Occipital supérieur. ii. Rochers. k.k. Caisses. 2.1. Transverses. m.m. Ptérygoïdiens internes. n.n. Palatins. 0. Sphénoïde unique. p. Vomer unique. g- Intermaxillaire unique. r.r. Maxillaires. s.s. Cornets inférieurs. t.t. Nasaux. u. Occipital inférieur. v.v. Etrier de l’oreille. sw.w. ÂArticulaire de la mâchoire inférieure. æ. Dentaire de la mâchoire inférieure. z. Petite portion du sur-angulaire. Il s’y trouve encore deux autres os à la face interne, que l’on n’a pas pu exprimer daus ces figures. Fig. 4,5, 6. Tète d’un serpent à sonnette, pour servir d'exemple de l’ostéologie de la tête d’un serpent ordinaire venimeux. Les lettres y désignent les mêmes os que dans les figures du python, et il est aisé par là de saisir les différences de propürtions, principalement celles des maxillaires et des ptérygoïdiens. 432 EXPFICATION PLANCHE X. Tête de raorue, pour expliquer l’ostéo- logie de la tête des poissons. Fig. 1, le crâne en dessus. Fig. 2, le crâne en dessous. Fig. 3, la tête entière de profil. a.a.a. Frontal proprement dit, unique. b.b. Frontaux antérieurs. c.c. Frontaux postérieurs. d.d. Pariétaux. e. Interpariétal unique. é. Sa crête. ff. Occipitaux supérieurs. g:g. Occipitaux latéraux. h.h. Mastoïdiens. ë. Occipital inférieur. k. Ethmoïde. 1. Vomer. m1. Sphénoïde. n.n. Rochers. 0.0. Os représentant les grandes ailes sphénoïdales, p.p. Os représentant les petites ailes. a. Intermaxillaires. . Maxiliaire. s. Nasal. t. Cornei inférieur ? u.u. Sous-orbitaires. v.v. Temporal. av. Caisse. +. Transverses. Y: Ptérygoïdien interne. z. Jugal. «. Préopercule. g- Opercule. 7. Subopercule. à, Interopercule. e. Postmandibulaire. &. Mandibulaire. s. Os hyoïde portant les rayons branchiaux. , La PLANCHE XI représente des. espèces nouvelles £ mais de genres connus. dé. in DES PLANCHES. 435 Fig. x. Diodon antennatus, C. ainsi nommé de plusieurs filaments charnus qu’il porte sur le devant de la tête, en a, a, a, ainsi que dans quelques autres parties du corps, qui sont indépendants de ses épines. Sa couleur est un gris rous- sâtre avec des taches d’un roux foncé, disposé symétrique- ment. 2. Balistes geographicus. Péron. Ainsi nommé des taches de son corps. Il appartient à la première division de mes monacanthes. 3. Balistes penicibligerus. Péron. Ainsi nommé des ten- tacules branchus qui hérissent son corps. Il appartient à la troisième division de mes monacauthes. PLANCHE XII. On à laissé ici quelques espèces de poissons qui formaient 4 l’époque de la première édition nouveaux genres OU sSOus-genres. Fig. 1. Myletes macropomus. Cuv. L’une de ces trois es- pèces de Raïis d'Amérique, que j’annonce tome HE, p.311, note 3. Celui-ci se distingue par la grandeur de ses opercules. 2. Hydrocin du Brésil, indiqué p.312, note 3- Sous le nom d’hydrocyon brevidens. Son caractère spécifique est d’être rayé longitudinalement de noirâtre. 3. Pristigastre. Sous-genre de la famille des Clupes, t. I, p- 321. Cette espèce est tout argentée. 4. Vastrès géant. Très grande espèce du Brésil (t. IE, p. 327), vemarquable par ses écailles osseuses et la briéveté de sa queue. PLANCHE XIII. Nous donnons ici les figures de deux Sternoptx, dont la première espèce, Sternoptix diaphana, n’était connue que par une mauvaise figure d’Herman ; la deuxième est nouvelle, et a été découverte près des Açores par M. Olfers. Le Gymnarchus Senegalensis est une espèce nouvelle d’un genre récemment découvert dans le Nil par M. Rifaud. PLancrEe XIV. Fig. 1. Notarche. Nouveau genre de gastéropodes tecti- branches. 434 EXPLICATION 2. Pleurobranchus luniceps. Nouvelle espècé du genre pleurobranche, En a. est la verge; b.b. les tentacules; €, l'anus ; d.d. le pied qui déborde le corps de toute part. Gette figure n’est pas gravée au miroir. à 3» Animal d'Anomie. a. portion du muscle qui se joint à la troisième valve ; b. le pied ; c. portion du muscle qui joint les deux grandes valves; d.d. manteau ; e.e. coquille. 4. Le Sigaret, avec son manteau charnu enveloppant et Cachant sa coquille. 5. Animal de la Tridacne, a. trousseau fibreux analogue aux fils de la moule , et qui attache la tridacne aux rochers b. ouverture pour l'introduction de l’eau ; c. ouverture ré- pondant à l’anus ; d. muscle transverse. 6. Esquisse rapetissée du beau Po/yclinum diazona, dé- couvert par M. de la Roche, ét réconnu par M. Savigny pour appartenir aux ascidies composées. PLANCHE XV, Fig. 1, 2, Espèce très singulière de Floriceps, trouvée dans le foie du diodon mola. Elle‘est enveloppée dans un sac membraneux, fig; 1, qui paraît tenir à son corps d’une manière quelconque, et jouir de contractions volontaires. Fig. 2, représenté ce sac ouvert , et l’animal détaché. Fig. 3, le Chondracanthe de la Roche; et fig. 4, unautre de ces parasites voisins des calyges, que l’ena pris pour des lernées ; et qui est du grondin ; fig. 5, brachielle du Thon, Les autres figures sont suffisamment expliquées. La fig. 9 montre des filaments sortant de son anus. Ses nombreux tentacules sortiraient de l’ouvérture opposée. PLANcHE XVI. 1. Grapse porte-pinceau, de grandeur naturelle,,t.1v, pi 52 2. Remipède tortue, de grandeur naturelle. Ce sous-gerire est mentionné page 75. Jaunâtre, un peu rugueuse ; cinq dents au bord antérieur. Voyez Latreille, Gener. Crust. ét Insect., tome I, p. 45. 3. Pagure a large queue, réduit de moitié. Espèce de la division du pagure voleur, pagurus latro du genre bir- gus du docteur Léach , cité p. 76, beaucoup plus petit , rou- DES PLANCHES. 455 geâtre; les deux pieds postérieurs très distincts, bifides, à leur extrémité, ainsi que les deux précédents; antennes mi- toyennes aussi longues ou même plus longues que les laté- rales ; d’ailleurs semblables au pagure voleur. — Des Indes orientales. PLANCHE XVII. 1. Goliath (Inca, Lepell. et Serv.) barbicorne, mâle, de grandeur naturelle. Dessus du corps d’un brun rougeitre foncé, mat, avec une teinte de bronze, et pointillé de gris ; le URPE et fr pieds d’un vert bronzé ; extrémité antérieure de la tête divisée profondément en AU cornes élevées, comprimées, triangulaires, garnies au côté intérieur d’un duvet jaunâtre. — Du Brésil. Envoyé au Muséum d'Histoire naturelle par M. Alexandre Mac-Leay, secxétaire de la So- ciété Linnéenne. Ce sous-genre est mentionné tom. IV, pag. 572. 2. Bupreste écussonné, B, de grandeur naturelle ; bronzé eu dessus, d’un vert doré en dessous ; corselet ayant près de chaque angle postérieur une impression, avec une tache d’un rouge cuivreux; élytres ayant des lignes.élevées, en .formes de nervures, et cinq dents au bord extérieur. Il ne diffère que par ce dernier caractère du B. scutellaris de Fabricius, qui se trouve à l’Isle-de- France, de même que le précédent , et d’où ils ont été rapporté par M. Cattoire. 3. Lucane serricorne, mâle, de grandeur naturelle; noir. luisant ; tête large; Due presque une fois plus lon- gues qu ’elle, terminées en pinces dentelés , écartées entre. elles , à leur base, en manière de cercle. — De Madagascar. 4. Cétoine à deux cornes , mâle , de grandeur naturelle ; ovale , un peu rétrécie postérieurement , d’un noir luisant, avec les élytres , leur base et l’extrémité opposée exceptés, rouges ; tête divisée eu deux longues cornes, avancées comprimés et pointues. — apporté de Timor par Péron et Lesueur. 5: Hispe bordé, de grandeur eue ; jaunâtre en des- sous, d’un noir bleuâtre en dessus, avec la tête, les côtés du - corselet, le bord extérieur des élytres , leur suture, et une. 456 EXPLICATION ligne transverse près de leur milieu , rougeâtres. — Du Bré- sil. Cette espèce est du genre alurnus, dans le système de Fabricius. 6. Hélée perforée, de grandeur naturelle; corps très noir, luisant ; corselet ayant en devant une ouverture pour laisser passer la tête; les deux lobes de l’échancrure croisés l’un sur l’autre; disque des élytres ayant des poils, disposés en lignes longitudinales. — Rapporté de l’île des Kanguroos par Péron et Lesueur. 7. Brente à queue, de grandeur naturelle; d’un brun noirâtre ; longeur de la tête avec la trompe, égalant la moi- tié de celle du corps ; élvtres ayant des taches roussâtres, disposées en une ligne, brusquement rétrécies À leur extré- mité, et prolongées en forme de queue linéaire ; cuisses simples. De l'Ile-de-France par M. Cattoire. Olivier ayant décritsous un nom spécifique presque identique ( en queue ) une espèce très analogue à la précédente par la manière dont se termi- nent les élytres, mais qui en est distincte et propre à l’Amé- rique Méridione, nous appellerons avec M. le comte De- jean le brente représenté ici, aPPeNDieuzé (appendiculatus) PLANCRE XVIII. 1. Panagée à quatres taches ( P. quadrimaculé. Oliv. Encycl. méth. ), de grandeur naturelle; noir ; une ontaille de chaque côté du corselet ; élytres à stries pointillées,, avec deux taches d’un jaune fauve sur chaque. — Du port Jack- son. 2. Pambore alternant. Lat. Encycl. méth., de grandeur naturelle ; roir; côté du corselet d’un bleu violet ; élytres d’un bronzé foncé, sillonnées ; sillons coupés par desinci- sions taansverses, avec une rangée de petits grains. — Port Jackson. Péron et Lesueur. 3. Taupin double-croix, de grandeur naturelle; noir, avec le dessus du corselet et des élytres rouges; milieu du corselet noir, avec deux sillons et une côte au milieu ; ély- tres striées, avec une bande le long de la suture, une autre transverse près de leur milieu, et une troisième à leur extremité, noir; antennes pectinées. — De Madagascar. DES PLANCHES; 437 4. Onite jaunâtre, mâle, de grandeur naturelle, jau- nâtre, avec une teinte bronzée sur le corselet et sur la tête ; une ligne élevée, transverse, à la partie antérieure et supé- rieure de la tête; une autre, anguleuse, interrompue au milieu , en arrière de la précédente ; élytres striées, avec un pli au bord extérieur; cuisses postérieures unidentées. — Du port Jackson. Péron et Lesueur. Ë 5. Cétoine à deux cornes, femelle, de grandeur naturelle ; semblable au mâle représenté sur la planche précédente ; mais le chaperon est simplement échancré. 6. Lebie à côte, de grandeur naturelle; corps entière- meut noir , luisant, ponctué ; élytres ayant de petites côtes. — Du port Jackson. Cette espèce forme le genre helluo de M. Bonelli, cité, tom. 1v, page 373. 7. Lamie veinée , de grandeur naturelle ; corps mélangé de brun, de noirâtre et de jaunâtre; garni de duvet, ainsi que les trois premiers articles des antennes; élytres d’un gris jaunâtre, avec des taches noirâtres ; inégales, éparses, corselet sans épines, antennes de longeur moyenne. — Du Bengale. M. Cattoire. PLANCHE XIX. 1. Pneumore scutellaire, de grandeur naturelle. Fe- melle aptère, d’un vert pâle, avec des taches blanches et plus grandes sur le thorax, ét d’autres jaunâtres sur l’abdomén ; les unes et les autres disposées en séries longi- tudinales et bordées de rouge ; trois de chaque côté de la carène dorsale, formant de petites bandes obliques, bords du thorax dentelés. Du Muséum d'Histoire naturelle, et apporté du cap de Bonne-Espérance, par Lalande. 2. Nemestrine longirostre, de grandeur naturelle. Cette es- pèce a été décrite par M. Wiedemann, sous le même nom spécifique (ongirostris). Elle est noirâtre et garnie d’un duvet jaunâtre, avec plusieurs petites taches d’un gris de perle sur le thorax et l’abdomen ; cette dernière partie du corps est entre-coupée, transversalement de bandes noirâtres et rousseâtres; les taches y sont placées sur les premières ; les côtés offrent des faisceaux de poils noirs. Les ailes sont noi- râtres , avec de petites taches , et le limbe postérieur trans- 438 EXPLICATION Al parent. La trompe est trois à quatre fois plus longue que le corps. Les pattes sont roussâtres. Du cap de Bonne- Espérance. 3. Corée ( sous-gerre Syromeste ), Phyllomorphe, de grandeur naturelle. Espèce voisine du Coreus paradoxus de Fabricius; mais un peu moins velue et proportionnellement plus courte et plus large, avec l’abdomen presque carré; ses bords latéraux offrent en devant trois dentelures et deux lobes en arrière ; le bord postérieur a , de chaque côté une petite incision. Le corps est un peu relevé sur ses bords en manière de nacelle, grisätre,, un peu transparent et un peu veiné; ses bords et le premier article des antennes sont hérissés de petites épines. — Du Sénégal, où elle a été recueillie par M. Dumolin , commissaire de la marine, et envoyée à M. Guérin ; qui l’a donnée au Muséum d’His- toire naturelle. 4. Synagre spiniventré , de grandeur naturelle. Femelle noire , avec les ailes d’un bleu violet, et l'extrémité posté- rieure de l'abdomen couleur de souci; son second anneau est armé en dessous de deux épines assez fortes. — Du même pays, et donné aussi à cet établissement par le même naturaliste. 5. Abdomen de cet insecte vu en dessous. 6. Fourmilion clavicorne , de grandeur naturelle. Corps blanchâtre , avec des points noirs sur le thorax, An- tennes terminées en un petit bouton arrondi; de petites taches noires, dont les unes presque en forme de pointes, et les autres, particulièrement celles du bord interne , for- mant de petites lignes sur les ailes supérieures ; d’autres lignes de la même couleur, et dont l’une bifides postérieu- rement à l'extrémité des nee une tache plus grande “et presque arrondie, pareillement noire dans leur milieu. — Du Sénégal encore, et donné aussi au Muséum par le “même naturaliste. P£ANCHE XX (1). 1. “Smérinthe Dumolin, de grandéur naturelle. Ailes : (1) Les Lépidoptères représentés sur cette planche , nous ont été com- L | 1 + 4 DÉS PLANCHES. 459 dentées d’un gris brünâtre obscur; les supérieures avec deux où trois petites lignes sinuées, d’un gris blanchâtre, peu prononcées, et une large bande d’un brun olivâtre, n’at- teignant pas la base marquée d’un gros point blanc et d’une tache trilobée également blanche; l'extrémité de ces mêmes ailes avec une bande brunätre plus pâle et fortement dentée. Dessous des quatre ailes plus pâle que le dessus, ayant sur le milieu près de ia côte de chacune, une large tache noire. Corselet d’un gris foncé avec le milieu d’un brun olivâtre, ainsi que l’origine de l’abdomen, antennes blanches, plus faible dans la femelle que dans le mâle. Chenille à tête triangulaire comme celle de tous les sme- rinthes, avnelée de noir et de rouge, avec des points noirâtres sur tout le corps. Elle vit au Sénégal, sur le Bao- bab, où M. Dumolin en à découvert deux individus. De là collection de M. le comte Dejean. 2. Castnie Hübner, de grandeur naturelle. Ailes supé- rieures brunes, avec deux bandes gbliques blanches et presque maculaires au-delà du milieu des ailes. Ailes pos- térieures nofrâtres avec la côte et la base rougeitre, et deux rangées de gros points vers l'extrémité, dont la postérieure marginale est d’un rouge minium et l’autre blanche. Des- sous des quatre ailes offrant le même dessin que le dessus, mais presque entièrement rougeâtre excepté le milieu des inférieures , et le côté externe de la bande terminale des pre- mières qui sont noires. Abdomen du même ton que les ailes. Amérique méridionale. De la collection de M. le comte Dejean. 3. Ægocère Boisduval, de grandeur naturelle. C’est la troisième espèce du genre que l’on connaisse. Ailes su- périeures d’un brun vineux, avec trois bandes blanches : l’une longeant tout le bord interne , l’autre très courte, partant de la côte, et enfin la dernière partant aussi de la côte pour descendre obliquement près du bord externe; a muniqués par M. Boisduval, l’un des naturalistes actuels, qui connaît le mieux cet ordre d'insectes. IL a bien voulu y joindre les descriptions sui- vanties. 44o EXPLICATION DES PLANCHES. ces mêmes ailes offrent en outre sur leur fond, quatre ta: ches métalliques d’un gris violâtre. Ailes postérieures jaunes avec une lunule, et l’extrémité d’un brun clair. Corselet blanc avecles épaulettes d’un brun veineux. Abdomen jaune avec une série de points noirs sur le dos. Antennes plus grêles que dans lÆgocera venulia. De la côte occidentale d’Afrique. Collection de Boisduval. 4: Coronis d’'Urville, de grandeur naturelle. Dessus des prémières ailes d’un brun olivâtre, ayant près de la base et vers le milieu une bande oblique dentée en scie, blanchätre ; celle de la base plus ou moins violâtre, celle du milieu un peu lavée d’olivâtre sur son côté interne qui, seul, est denté ; l’extrémité offre près de la frange une double ligne grisâtre, dont la plus externe denticulée : ailes postérieures se terminant par une queue médiocre ; un peu spatulée et offrant sur le milieu une bande d’un bleu violet vif, très large près de la côte et finissant en pointe près de 1 ‘angle anal. Dessous des quatre, d’un brun olivâtre pâle, avec une bande blanche sur le milieu de chacune, et l’extrémité d’un gris jaunâtre. Cayenne, de la collection de M. Boisduval. FIN DE L’EXPLICATION DES PLANCHES: TABLE ALPHABÉTIQUE DE L'OUVRAGE. Nota. Le chiffre romain indique le volume, et le chiffre arabe la page. A. Abeilles, V, 342. Ablette , IT, 276. Abranches, IIT, 209. Abranchus (note), IT, 118. Abramès, II, 274. Abstraction, I, 42. Acænites ( Acænitas ), V, 288. Acalèphes ( Acalephæ ), INT, 274. Acalèphes simples , IT, 275. Acalèphes hydrostatiques , III, 284. Acamarchis, III, 302. Acanthées ( Acanthéa), V, 200. Acanthocéphales , III, 260. Acanthocères ( Acanthocerus), IV, 546. ÂAcanthomères ( Acanthomera}, V, 16 et 482. Acanthonix ( Acanthonix } , IV, 58. Acanthopes ( Acanthopus ), V, 38 et 356. Acanthoptères ( Acanthoptera, V, 114. Acanthoptérigiens , II, 131, 158 ct L 7 le Acanthoscèles (Acanthocelis) , IV , 383): i TOME III, Acanthuros ( Acanthurus }, II, 223. Acarde, IIL, 110. j Acarne, il, 183. Acarus, IV, 283 et 286. Acastes, III, 778. Accipitres, I, 513. Acéphales , III, 115. Acéphales sans coquilles, III, 162. Acéphalophores ( note ), II, 115 et 170. ? Acères, III, 62. Acérina, IL, 144. Acétabules( Acetabulum ), IET, 308. Achées ( Achaeus }, IV; 64. Acheus,I, 224. Achias ( Achias ), V, 517. Achires ( Achirus) , IL, 343. Âcinopes (Acinopus }, IV, 389. Acipenser , IL, 398. Aclysies ( Aclysia }, IV , 290. Acmea, LIT, 83. Acoëtes , III, 20%. Acontias, I, 70. Acrochordes , IL, 85. Acrydium, V, 155. Actéons , IL, 84 =. 443 Actinaires (note), II, 321. Actinies ( Actinia), IL, 291. Actinocrinites , II, 230. Acrocine ( Acrocinus ), V, 123. Acupalpes ( Acupalpus ), IV, 391. Adèles { Adela ), V, 423. Adelie ( Adelium), V, 58. Adélocères ( Adelocera ) , IV, 451. Adelosines ( note }), III, 26. Adelostomes ( Adelostoma}), V, 10. Adéones ( Adeona ), IE, 317. Aedes ( Aedes ), V, 430. Aega ( Aega ), IV , 134. Æpagre , I, 295. Aegialies ( Aegialia ), IV , 54o. Aegocères ( Aegocera ) , V , 392. Aegothèles ( add. ), I, 583. Aegypius (add. ), I, 582. Æsales ( Æsalus), IV , 577. Aeshnes ( Aeshnes ); V , 239. Aethra ( Aethra ), IV, 67. Àgacephales (Agacephala), IV, 549. Agames (Agama ), II, 35. Agamis, I, 506. Aganide ( note ), III, 18. Agaons ( Agaon ), V, 29]. Agaricines , IL, 315. Agaristes ( Agarista }, V , 389. Agatines ( Agatina }, III, 45. Agathis ( Agathis), V, 288. Agathistegues ( note }, III, 25. Agelaius (note), I, 418. Ageneioses, II, 295. Aggrégés , III, 167. Aglaophenies , III, 3o1. Aglaures, INT, 201. Aglosses ( Aglossa ), V, 418. Agnoste ( Agnostus }, IV, 204. Agones ( Agonum }, IV, 402. TABLE \ Agonus , II, 163. Agoutis , I, 221. Agres ( Agra), IV , 376. Agrions ( Agrion }, V, 240. Agriopes, Il, 168. Agyries ( Agyrtes), IV, 5o1. Ahætula, IT, 82 Aï, I, 226. Aigles, I, 324. Aigles-Autours, I, 329. Aigles-Pécheurs , I, 326. Aiguillats , II, 391. Aiïlurus, 1, 138. Akera , III, 62. Akis { Akis), V, 10. Alabès, II, 354. Alactaga, I, 209. Alauda , I, 390. Albatrosses, I, 554. Albiones, III, 216. Albumine , I, 24. Albunées (Albunea), IV , 74. Alca,1, 548. Alcedo, I, 443. Alcinoes , ILE, 282. Alciopes, IIL, 302. Alcyons ( Alcyonium }) , II, 320. Alecto , INT, 228 et 303. Alectors, I, 469. Alene ( note ), IL, 101. Aleochares ( Aleochara ), IV , 44o et 441. Alèpes ( note), IL , 177. Alepocephales , II, 283. Aleyrodes ( Aleyrodes ), V, 258. Algazel, I, 271. Algyres ( Algyra ), II, 31. Alicorti , IL, 198. Alimes ( Alima}),1IV , 110. D ee OP RU AT ALPHABÉTIQUE. Âllecules ( Allecufa ) , V , 42. Alligator, IL, 22. Alomyes ( Alomya}), V , 287. Aloses ( Alosa), II, 319. Alouatte , I, 99. Alouettes , I, 399. Alouettes de mer , I, 526. Alpées ( Alpaeus ) , IV, 415. Alphées ( Alpheus } , IV , 96. Alucites ( Alucita }, V , 420. Alurnes ( Alurnus), V, 142. Alutères, II, 374. Alveolines ( note ), III, 25. Alydes( Alydas), V, 197. Atye ( Atya), IV, 93. Alysies ( Alysia), V, 290. Alyson ( Alyson), V, 331. Amande de mer, III, 63. Amarygmes (Amaryemus), V, 36. Amathie ( Amathia), V, 547. Amatia, III, 301. ÂAmbasses, II, 137. Ambassis, II, 137. Amblytères, IV, 556. Ambrettes, III, 44. Ameiva, II, 28. Amerhine ( Amerhinus ), V, 85. Amies ( Amia ); II, 327. Ammobates, V , 352. Ammocètes (Ammocetus), II, 406. Ammodites, IL, 360. Ammonites, III, 20. Amnios, I, 64. Ampelis, I, 361. Amphacanthus , 11, 223. Amphibies, I, 166. Amphibulimes ( note ), LL, 44. Amphicomes (Amphicoma),IV, 566. Amphictènes ( note ), III, 194. 445 Amphidesmes ( note ), III, 153. Amphinomes ( Amphinome }, Ilf, 198. Amphipeplea ( note ), II, 48. Amphipodes ( Amphipoda), JV 114. Amphiprions, IL, 179. Amphiroés , III, 306. Amphisbènes (Amphisbæna), II, 72, Ampbhisiles, II, 260. Amphistegines (note), IIL, 25; Amphistoma , III, 263. Ampbhitrites (Amphitrite) , IL, 194. Amphiuma, II, 118. Ampithoës ( Ampithoës ), IV, 121: Ampulex ( Ampulex ), V, 324. Ampullaires (Ampullaria), III, 8r. Anabas, II , 226. Auabates ( Anabates ), I, 429. Anableps ( Anableps ), II, 270. Anacanthes , II, 4oo, Anadiomène, III, 308. Anampsès, IL, 250. Ananchites , II, 236. Auarrhiques (Anarrhichas), II, 240: Anas, I, 565. Anaspes ( Anaspis ), V, 53. Anastomus , 1, 515. Anatifes (Anatifa), IL, 175. Anatines, III, 155. Ancées ( Anceus }, IV, 125. Anchois, II, 322. Anchomènes ( Anchomenus }, EV ; 403. Anchorelles, III, 257. Ancillaires ( Ancillaria ), II, 98. Anr:lorhynques (Ancilorhyneus } ; V, 456. Ancylodon, II, 173. 2 *+ 20 444 TABLE Ancylosoëèles { Ancyloscelis *, V, | Anthiés ( Anthia }, IV, 365. 356. Ane, I, 253. Anchone ( Anchonus }, V, 88. Anelastes ( Auelastes }, IV , 459. Anges , II, 394. Anguille (Muræna }, il, 348. Anguinaires (Anguinaria) , IT, 300. Anguis, II, 68. Angaulite (note), IT, 18. Anhinga , I, 564. Anilius ( note} , II, 56. Animaux articulés , 1, 50. Animaux à bourse , E, 68. Animaux mollusques , I, 50. Animaux rayonnés, [, 51. Anis ,Ï, 450. Anisonyx ( Anisonyx }, IV, 568. Anisoplies ( Anisoplia), IV, 563. Anisoscèles ( Anisoscelis), V, 197. Annélides, IIT, 182 et sviv. Anobium , IV , 483. Anodontes ( Anodontes ), ILE, 137. Anœma, Ï, 230. Anolis ( Anolius }, IL, 48. Anomalines (note), LIT, 23. Anomies ( Anomia ), INT, 126. Auopheles ( Anopheles } , V, 439. Anoplognathes ( Anoplognathus ) , IV , 556. Anoplotherium, 1, 246. Anostomes ( Anostomus ), IT, 300. Anoties ( Anotia }, V , 215. Anser , I, 56. Auntennarius, If, 251. Antennulaires , LIT, 301. Antéons ( Anteon }, V,300. Anthosome (Anthosoma }, IV, 198. Anthias} IT, 146. Anthidies ( Anthidium ), V, 350. Antipathes { Antipathes), IL, 309. Anthipnes ( Anthipna ), IV ; 567. Anthocephalus ( note }, IN, 271. Anthomyies ( Anthomyia ), V,510. Anthophila, V, 341. Anthophores (Anthophora), V, 355. Anthrax, V, 465. Anthrènes ( Anthrenus ) , IV, 511. Anthribe ( Anthribus), V, 72. Anthures ( Anthura }, IV, 138. Anthus, I, 391. Antilope, I, 266 et 582. Aoura , I, 317. Apanistiques ( Apanisticus), IV, 448. | Apars, I, 228. Apatomyze ( Apatomyza ), V, 465. Aphis , V, 226. Aphidiens ( Aphidi }, V, 224. Aphidiphages ( Aphidiphagi}, V, 160. Aphodies ( Aphodius }, IV, 539. Apbrites ( Aphritis }, V , 496. Aphrodites ( Aphrodita), III, 206. Apiocrinites, ILE, 230. Apis, V, 342. Apistes, IT, 167. Aplysies ( Aplysia), II, 60. Apogonies ( Apogonia )’, IV , 5537. Apogons ( Apogôn ), Il, 156. Apolles , IT, 104. Apores’( Aporus ), V, 322: Aporobranches ( noté}, IHE, 26. Apotomes ( À po Aprons , II, 135. Apseudis ( Apseudis }, IV, 124, Aptenodytes , [. 550 ALPHABÉTIQUE. Apuines ( Aptinus }, IV, 388. Apus ( Apus}, IV, 179. Aquila, 1, 324. Aracari , I, 460. Arachnides , III, 184 et IV, 206, Arachnotéres , 1, 434. Arades (Aradus), V, 201. Araignée ( Aranca} , IV, 236. Âranéides ( Araneïdes ), IV, 213: Aras, I, 461. Arcacées ( note) ,! III, 132. Arches ( Arca ) , III, 132. Archers, IL, 195. Arcopages ( Arcopagus ), V , 165. Arctomys , I, 196. Arctures ( Arcturus }, IV, 139. Ardea , I, 510. Arenaria , I, 526. Arénicoles ( Arenicola ), LI, 197: Areodes ( Areodes );, IV, 561. Argali, I, 277. Argas ( Argas ), IV , 288. Argentines ( Argentina ), II, 308. Argonautes { Argonauta), III, 12, Argule ( Argulus ), IV, 190, Argus ou Luen, I, 478. Argyseyores , II, 210. Argyrites ( Argyrites ), V ,,518. Argyronete (Argyroneta), IV, 242. Aricies , III, 204. Arondes , III, 131. Arremon ( note), I, 408. Arrosoirs, IL, 161.8 Artemies ( Artemia ); IV; 198. Artères, 1, 35. Articulines ( note), IL, 25. Articerès ( Articerus ), V, 166. Arvicola, I, 205. Armadilles ( Armadillo ) , IV, 144. 445 Asaphes ( Asaphus) , IV , 205, Aselles( Asellus }, IV , 140. Asèmes, TITI, 178. Ascagne , [, 03. Ascalabotes , II , 50. Ascalaphes ( Ascalaphus ), V, 249. Ascarides ( Ascaris ), III, 250. Ascidies ( Ascidia ), HIT, 165. Ascies ( Ascia) > V:497. Ascomys, 1,211. Asides ( Asida ), V, r9. Asiles ( Asilus), V ,,456. Asindule ( Asindulum }), V , 448. Asiraques ( Asiraca), V , 217. Aspergillum, III, 161. Aspidiphores ( Aspidiphorus }, IV, 508. Aspidogaster , IIL, 266. Aspidophores , II, 163. Aspistes ( Aspistes), V, 453. Asprédes ( Aspredo), IT, 299. Aspro , II, 135. Astacus , IV , 88. Astates ( Astata), V, 325. Astartés, IIT , 150. Astemme ( Astemma), V, 199. Astéries ( Asterias JUIL, /226: Astomes , IIL, 299. Astrapées ( Astrapaeus } , IV, 433. Astrapia (note ), I, 371. Astrées , TTL, 314. Astrodermus , Il, 316. Astur,Il, 331. Atélécycles (Atelecyclus }, IV, 38. Atèles , I, 100, Ateuchus( Ateuchus), IV, 533. Athalies ( Athalia), V , 275. Athanas ( Athanas), IV, 99. Athéricères ( Athericera), V, 488. 446 Atbérines ( Atherina }, II , 234. Atherix ( Atherix), V , 468. Atherures , 1, 215. Atbyrée ( Athyreus ), IV, 544. Atlantes ( Atlanta ), IT, 68. Atomes ( Atoma }, IV , 291. Atractacere (Atractocerus), IV, 485. fAttagènes ( Attagenus ), IV, 510. Attelebes ( Attelabus ), V, 73. Attes ( Atta}), V, 313. Atychies { Atychia), V, 394. Atyles ( Atylus ), IV , 120. Atypes ( Atypus ), IV, 23:. Auchenia, I, 258. Auchénies ( Auchenia ), V, 138. Aulaques ( Aulacus )}, V , 281. Aulopes ( Aulopus }, II, 315. TABLE 3 Aulostomes , II, 268. Aurelies (note), 1IE, 277. Auricules ( Auricula}, IT, 49. Auroch , I, 279. Autonomées ( Autonomea }, EV, 96: Autours, I, 331. Autruches, I, 495. Auxides ( Auxis }, II, 198. Averanos , I, 364. Avicula, IIL, 131. Avocettes , [, 533. Axies ( Axius), IV, -87. Axine ( note ), III, 265. Axines ( Axina }, [LV , 477. Axinures , IL, 225. Axolots, IL, 119: ‘JAye-Aye, I, 195. B. Babiroussa , 1, 244. Baccha (Baccha) , V, 494. Bacha, I, 337. Bächype (Bachypus), V, 83. Badister (Badister), IV, 405. Bagous (Bagous), V, 83. Bagres , II, 292. Balaena , I, 295. Balanine (Balaninus), V, 84. Balanus, III, 177. Balbusards, I, 327. Baleines , I, 205. j Balénoptères, I, 297. Balistes (Balistes), II, 37c. Barbacous, I, 455. Barbaresque, I, 193. Barbeaux (Barbus), II, 272. Barbicans, 1, 457. Barbiers, IL, 140. Barbue, IL, 341. Barbus, 1, 456. Barges, 1, 524. Baridie (Baridius), V, 85. Barillets, III, 43. Bariphonus (note), 1, 443. Barita, I, 353. j Bars, Il, 153. Banchus (Banchus), V, 287. Banxring (note), 1,126. Basilics (Basilicus), IT, 46. Bathiergus. I, 211. | Batholithes, I, 120, Batraciens, Il-, 101. Batracoïdes (Batrachus), IE, 253: Baudroyes, IE, 260. Bdelles , LIL, 214. Bdelles (Bdella), IV, 266. Bécard, IT, 303. Bécardes, I, 354. Bécasse, 1, 518. ALPHABÉTIQUE. Bécasseau, I, 531. Bec-croisé , 1, 414. Bec-en-ciseaux, I , 560. Bec-fin, I, 382. Bec-puvert, 1, 515. Belzébuth , I, rot. Belemnitea , III, 19. Bellerophes, III, 14. Belette, I, 143. Belone, II, 284. Belostomes (Belostoma), V, 206. Beluga, I, 291. : Belytes (Belyta), V, 307. Bembex (Bembex), V, 325. Bembidions (Bembidion), IV, 418. Benturongs, I, 138. Bérenices (note), III , 304. Bergeronnettes , I, 391. Beris (Beris), V, 483. Bernaches , I, 568. Béroé (Beroe), III, 280. Beroses (Berosus), IV, 524. Beryx, II, 151. Béthiles, I, 355. Bethyles (Bethylus), V, 300. Bethylus, I, 355. Bibions (Bibio), V, 453. Biblis (Biblis), V, 381. Bichirs, II, 329. .Bicuirassés (Bipeltata), IV, 110. Bigenerines (note), JIT, 25. Bihoreaux, 1, 512. Biloculines (note), III, 25. Bimanes, IT, 66. Bipèdes (Bipes), IT, 65. Biphores, III, 163. Birgus (Birgus), IV, 76. Biset, I, 490. Bison , I, 280, h47 Bittaques (Bittacus) , V, 246. Bitomes (Bitoma), V, 97. Blac, 1, 334. Blaireaux, I, 140. Blaps (Blaps), V, 15. Blapstine (Blapstinus), V, 21. Blattes (Blatta), V, 174. Blanquette, IL, 318. Blenies ou Baveuses, IL, 236: Blennius, IT, 236. Blepharis, II, 209. Blepsias , IL, 167. Blongios , I, 511. Boa (Boa), II, 77. Bocydies (Bocydium), V, 210. Bœufs, I, 278. Bogueravel, II, 183. Bogues, IT, 185. Bolbocères (Bolbocera), IV, 545. Bolitophiles (Bolitophila), V, 448. Bottenies (note) IT, 166. Bombilles (Bombillus) , V, 46r, Bombinator, IT, 111. | Bombus, V, 357. Bombycilla , 1, 363. Bouasia (note), I , 481. Bondrées , I, 335. Bonellies (Bonellia), INT, 243: Bongares , IL, 06. Bonicou , IT, 199. Bonnet chinois, I, 95. Boops, IT, 185. Bopyres (Bopyrus), IV, 132. Borées (Boreus), V, 247. Borlasia (note), IT, 259. Boros (Boros), V , 24. Bos, I, 278. Bostriches (Bostrichus), V, 344. Botrhops , II, 88. Botrylles (Botryllus\, TIT, 168. 4438 TABLE Bothryocéphales (Bothryocéphalus), | Brissoïdes , LIL, 235. III, 270. Brochets , II, 282. Botys (Botys), V, 417. Brosmes (Brosmius), IT, 334. Boubies, 1, 563. Brotules (Brotula), IL, 335. Boucliers , IV, 495. { Bruants, I, 403. Boulereau , Il, 243. Bruches (Bruchus), V, 51. Bryaxis (Bryaxis), V, 165: Bubale, I, 260. Bubo, I, 343. Bubreste (Bubrestis), IV, 445. Bucardes, IT, 144. Buccinoïdes, IIT, 91. Bouquetin , I, 276. Bourdons, V, 357. Bousiers, IV, 538. Bouvreuils, 1, 414, Brachélytres, IV, 431. Brachielles, IT, 257. Brachines (Brachinus), IV, 369. Brachions (Brachionus), III, 325. Brachiures, 1, 104. Buccins (Buccinum), IE, 97. Bucco, I, 456. |Bucentes (Bacentes), V, 506. YBuceros, 1, 445, Buffle, I, 280. Bufo, IT, 109. Bolées, III, 63. Bulimes terrestres, II, 42: | Bulimines (notes), TE, 24. Bulimus, III, 42. |Buphaga, I, 416. Bura, II, 223. {Bursaires , LIL, 326. | Bursatelles, III, 62. Busiris , III, 56. Busards, I, 337. Buses, I, 336. Buteo , I, 336. Butirins (Butirinus), II, 324. Butors, I, 5r2. Byrrhe (Byrrhus), IV, 5r2. Byssomies, III, 156. Bythines (Bythynus), V, 165. Bytures (Byturus), IV, 506. Brachycéphalus (note), IF, 172. Brachycères (Brachycerus), V, 76. Brachylophes, IT, 40: Brachyopes (Brachyopa), V, 498. Brachyptères , 1, 544. Brachypus (note), 11; 66. Brachytèles, 1, 101. Bracons (Bracon), V, 289. Bradypus, I, 223. Brama, Il, 194. Branchellion , II, 216. Branchie, 1, 36. Branchiopodes (Branchiopoda), IV, 149. Branchipes (Branchipus) , IV, 174. Brassolides (Brassolis), V, 383. Brèmes, IL, 274. Brentes (Brentus), V, 75. Brèves, I, 373. Breviceps, IL, 112. Brevipennes, I, 494. ALPHABÉTIQUE. Caama, I, 269. Cabassou , I, 220. Cabiais , I, 210. Cabochons , IT, 87. Cacatoés , I, 464. Cachalots, I, 2093. Cachichames , I, 227. Cadrans, II, 75. Caesio , IT, 187. Caiïlles , I, 485. Cailleu-Tassarts, Il, 320. Caïmans, IL, 22. . Calamita, II, 107. Calandre , I, 400. Calandre ( Calandra ), V , 87. Calaos, I, 445. Calappes ( Calappa), IV, 66. Calathes ( Calathus ), IV , 4or. 449 C. Calcar (Calcar), IL, 73 et V, 25. Calcarines ( notes ), III, 24. Calceoles, III, 120. Calèpes ( Calepas), V, 142. Calidris , 1, 525. Caliges (Caligus ), IV, 195. Calleïdes ( Calleïda }, IV, 373. Callianasses ( Callianassa}, IV , 87. Callianires, III, 282. Callianyres, IT, 301. Callicères (Callicera), V., 496. Callichromes ( Callichroma }, V 113. Callichtes (Callichtys VE sr Callidies ( Callidium }, V, 115. Callimorphes (Callimorpha), X 406. Caliodons , 11, 266. ) r 2 Callionymes ( Callionymus ), I 247. Callirhipis (Calbirhipis), IV, 459. Callirhoë (note ), III, 276. Callistes { Callistus), IV , 403. Callitriche , I, 91. Callobates ( Callobata ), V , 530. Callomyies ( Callomyia ) ;, V, 473. Callorinques ( Callorhynchus ), I, 382. Calmars, III, 14. Calocéphales , 1, 167 Calopes ( Calopus ), V , 48. Calosomes ( Calossoma) IV, 413. Calotes, IT, 38. Calpes, IIT, 289. Calybés, I, 354. Calymènes (Calymene } IV, 265. Calyptomènes , J, 393. Calyptorhynchus (note), I, 464. Calyptrées (Calyptraea), III, 88. Camacées, LIT, 141. Caméléons ( Camaeleo}, II, 58. Camelopardalis, I 265. Camelus, I, 256. Camérines, Lil, 22. Cames , II, 143. Campagnols, I, 205. 2 Campanulaires, IIL, 300. Campilodon , II, 205, Camposie (Camposia ), IV , 60. Campsies (Campsia), V, 39. Camptocères ( Camptocerus), 91. Camptorhynques, V , 86, Campyles (Campylus), IV, 456. 450 Campylomyzes ( Campylomyza ), V, 45o. Campylopterus (add.), I, 583. Canards, I, 565. Cancellaires ( Cancellaria) , II, 97. Cancer, IV, 30. Cancroma , I, 509. Canis, I, 149. Canna, I, 272. Cantharides (Cantharis ), III, 94 et V, 67. Canthères (Cantharus), II, 185. Cantrope ( note), III, 18. Caouane, II, 14. Caparo, I, 101. Capillaria , I[F, 249. Capitaines , 2, 255. Capito (note), 1, 457, Capra, 1, 275. Caprella, IV, 128. Capricorne, V, 110. Caprimulgus, I, 395. Capromys, I, 200. Capros, IE, 211. Capsala ( note), IIF, 265. Capses ( Capsa ÿ HT, 151. Capses (Capsus), V, 199. Capuloides , III, 86. Capulus, III, 87. Carabe (Carabus),IV, 365 et 4r1. Garacal, I , 164. Caracara, I, 328. Caractères, I, 9. Carangues, Il, 208. Caranx ( Caranx), II, 207. Caranxomores, II, 216. Carapes ( Carapus}, II, 357. Carbo , 1, 562. Carcharias, II, 387. TABLE Carcinoïdes, IV, 151. Cardiacés , II, 144. Cardinales, V, 54. Cardisomes { Cardisoma), IV, 50. Cardites, III, 139. Cardium, IE, 144. Carduelis, I, 409. Carenums (Carenum), IV, 38r. Ceret, II, 13. Cariama , I, 506. Carinaires, III, 68. Caris (Caris), IV , 290. Carnassiers , I, 110 et IV, 356. Carnivora , IV, 355. Carnivores , I, 132. Carouges, I, 418. Carreau, Il, 271. Caryocatactes, I, 423. Caryophyllaeus , ITE, 263. Cassicus, I, 416. Cassidaires, III, 1o1. Cassidulines (note), III, 23. Cassis, III, 100. Casmarhynchos, I, 364. Casnonies ( Casnonia ), IV, 371. Casoars, 1, 496. Casques, III, 100. Casse-Noiïx, I, 423. Cassicans , I, 363. Cassides ( Cassida }, V , 143. Cassidules , III , 235. Cassiques, I, 416. Castagnoles, II, 194. Castalies (Castalia), IT, 139. Castnies (Castnia), V , 389. Castors ( Castor), 1,212. | Casuarius, 1, 496. Cataphractus, IL, 298. Catarrhactes , 1, 551. ALPHABÉTIQUE. 451 P Catascope (Catascopus), IV , 398. | Centropus , I, 454. Catastomes (Catastomus ), Il, 275. Catharistes , I , 316. Gathartes, I , 316. Catroptophorus (note ), I, 531. Caudisona (note), IT, 88. Causes finales , I, 5 Caurale, I , 508. Cayopollin,1, 177. Cayou. I, ror. Cavia, I, 220. Cavitaires, III , 247. Cavolines (Cavolina), IIT, 55. Ceblepyris, I, 363. Cebrion (Cebrio}, IV, 457. Cebus, I, 102. Cecidomyie (Cecidomyia), V, 443. Cécilies ( Caecilia ), IT, 98. Cecrops ( Cecrops ), IV, 199. Cellépores ( Cellépora), III, 304. Cellulaires ( Cellularia ) , III, 302. Cellulosité , I, 21. Célonites ( Célonites ) , V, 333 Célyphes ( Celyphus}), V, 535. Cenchris (note) , 11, 79. Centenes , I , 128. Centorhynques, V, 86. Centrarchus (Centrarchus), IT, 147. Centrina , II , 392. Centrines ( Centrinus ), V, 86. Centris (Centris), V, 356. Centrisques ( Centriscus ) , II, 268. Cenirogaster, II , 223. Centrolophes, II, 216. Centronotes (Centronotus), II, 202. Centronotus , II , 239. Centropomes (Centropomes ), II, 134. Centropristes (Centropristis), IE, 146. Centrotes (Centrotus), V, 219. Cephalacanthes , II, 162. Cephalies (Cephalia), V, 532. Cephalopodes, III, 8. Cephalocères ( Cephlocera ), V, 480. Céphaloptères, I, 36r. Cephaloptères ( Cephaloptera ) , II, - ho. Cephalotes , I, 114. Céphalotes (Cephalotes), IV, 398. Cephalss , Il°, 369. d Cephus, 1, 548 et V, 277. Cepola , II, 221. Cerambyx, V, 110. Céramie (Ceramius), V, 335. Cerapes (Cerapus), IV, 122. Ceraptère (Cerapterus}, V, 03. Ceraspis (Ceraspis), IV, 561. Ceraste, IL , 91. Ceratine ( Ceratina }, V, 347. Cératophris , IE, 106. Ceratophthalmes, IV , 172. Ceratophye, (Ceratophya), V, 496. Ceratophytes , IIT ; 300. Ceratopogons ( Ceratopogon ), V >, : [TEE Ceraturgues (Ceraturgus), V, 457. Cerbères (Cerberus) , II , 81. Cercaires (Cercaria), II, 326. Cercopes (Cercophis), V, 221. Cercopithecus , I, 91. Cérébratules . IIL, 260. Cereopsis , [ , 569. Cerfs, I, 260. Ceries ( Ceria }, V, 495. Cerithes ( Cerithium ), LIT, 10%. Cerniers , IL, 145. 452 Cerocomes ( Cerocoma }, V, 62. Ceropales ( Ceropales ) , V, 320. Cérophyte ( Cerophytum), IV, 453. Ceroplates ( Ceroplateus ) , V, 451. Cerpules Cymospires (note), ?IT, 191. Cerques (Cercus) , IV, 506. Certhia, L, 430: Certhilauna (add.), 1, 583. Cervus , I, 260. Cérylons ( Cerylon), V, 96. Ceste ( Cestum ), IL, 282. Cestoides, IIT , 273, Cestracions, IT, 391. Cétacés , I, 281. Cétoines, IV, 574. Ceyx, 1, 444. Chabots.; II , 162. Chacal, I ,1517, Chaetodons,. IN , 188. Chaetoptère { Chaetopterus } , 208. Chaïa , Chalceus, IT . 311. Chalcides ( Chalcides ) , II, 66. Chalcis (Chalcis), V, 294. Chalybaeus; L, 354 Chama, IT, 147. Chamaesaura (note), 11, 64. Chameaux, 1, 256. Chameck, 1, 100! Chamoïs, Ï , 274. Champses (note) LT, 2- Changeants, V, 37, Characins ( Characinus), II 308, Charadrius , L, 499. 2 Charançons , V, 75. Charax {note , I, 184. TABLE | Charbonnière, I, 4o1. Chasmés ( Chasme }, IV, 563. Chasmodies ( Chasmodia), IV, 553. Chasmoptères (Chasmopterus }, IV, 46n. Chats, I Chat-cervier , [ , 164. Chats-Huants , 1 , 342. Chatoessus , II, 320. Chauna , [ , 536. Chauliodes ( Chauliodus), 14 , 284. Chauve-Souris , Ï , 112. Chamaepelia (add:) ,,L , 584. Cheïlodactyles, Il, 177. Cheilodiptères , IL, 137, Chersine (note) , Il ,9. ; 160. Cheiromys , 1, 195. Cheiïroptères ; 1 , 1x1. Chelidra (note) , 1, 12. Chelifer ; IV, 275. Chelmons, Chelonaires ( Chelonarium ), 452. : Chelones ( Chelonus ), V, 290. Chelonia , V, 406. Cheloniens , II, 5. Chelonura (note), IT, 12: Chelostomes (Chélostoma }, V, 345. Chennies ( Chennium) , V, 164. Chenondopores (note), I1I, 32r. : Chersydres (Chersydrus), IE, 08. Chevaliers, 1, 529 et I, Fe Chevaux, I, 251. Chevèches, I, 344. Chèvres, I , 275. Chevreuil, I, 264. Chevrolles, IV, 128. Cheyrotains , I, 258. Cleyletes (Cheyletus }, LV, 255. IT , 190. Chiens, I, 149. Chilognathes ( Chilognatha }) ; IV', 329. Chilopodes (Chilopoda), IV, 335. Chimaera , LIL, 132. Chimères (Chimaera }, II, 381. Chimpansé, I , 89. Chinchilla, I, 222. Chionées (Chionea), V, 447. Chionès, 1, 541. Chipeau I , 576. Chirocentres (Chirocentrus)Il, 325. Chirocères‘( Chirocera), V, 295. Chironectes, 11, 251. Chironèmes (Ghironemns), II, 146. Chironomes (Ghironomus), V, 441. Chirons ( Chiron!)', IV, 541. Chiroscéles ( Chiroscelis ), V, 24. Chirotes , II, 66. Chirus , IL , 240. Chiton , INL', 114. Chlaenies ( Claenius), IV, 403. Chlamydes ( Chlamys ), V, 146 Chlamyphores , I, 229. Chloes ( Chloeia ), IL, 198. Chocard , I, 379. Choleves ( Gholeva ), IV, 503. Cholepus , 1 , 225. Chondracantes (Chondracantus ), IT, 258. Chondropterigiens , II , 376. Chondrosepia , IT, 16.' Chondrus , IT , 44. Choragus (Choragas }, V, 147. Chorion , EL, 64. Chouette , I, 341. Chouettes à aigrettes, 1, 344. Choucaris , 1 , 355. Choucas, I, 421. \ ALPHABÉTIQUE. | 453 Chromis, II, 263. Chryptonix , I, 480. Chrysis ( Ghrysis ) , V, 303, Chrysochlores , I, 129. Chrysodons (note), III , 195. Chrysomèles (Chrysomela), V, 147. Chrysophores ( Ghrysophora}, IV, 552. Chrysophris , II, 181. Chrysops ( Chrysops ), V, 477. Chrysotoses , II, 211. Chrysotoxes (Chrysotoxum}), V, (7 FAURE Chuva, 1, ror. Chylizes (Chyliza), V, 525. Chyromyzes ( Chiromyza), V, 480. Cicadaires ( Cicadaria }, V, 210. Cicadelles ( Cicadella}, V, 218. Ciccus ( Ciccus), V, 221. Cicindèles ( Cicindela), IV, 359. Cidaris, IIT, 232. Cigales, V, 210, Cignes (Cycnus), I, 566. Cigognes ( Ciconia ), I, 513. Cimex , V, 190. Cincinnurus (note), I, 427. Cineles, I, 375. Cinclus, I, 375. Cineres , IE, 177. Cinetus , V, 301. Cingle, I, 135. Cini,I,411. Cinnyris , I , 433. Ciones ( Cionus ), V, 84. Circaetes ( Circaetus), I, 327. Circeles ( Circellium }, IV, 535. Circus, 1, 337. Cirolanes ( Girolana), IV, 135. Cirrhatules , IT , 205. 454 Cirrhibarbes, II, 239. Cirrhines , II, 274. Cirrhites ( Cirrhites ), IL , 146. Cis ( Gis), V, 94. Cissepis (note), I, 355. Gistèles ( Cistela), V, 41. Cistènes (note). III, 195; Cistogastres ( Cistogaster ), V, 511. Cistuda (note), II, 12. Citharines ( Githarinus}) , IL, 313. Civettes , I, 154. Cixies ( Cixius ), V, 216. Ciadies ( Cladius), V,275. + Cladobates , I, 125. Cladocères, IV, 151. Claïrons ( Clerus }, IV, 476. Clangula ( note }, I, 571. Classe, I, 8. Clavagelles ( Clavagella ), ÏII, 161. Clavatules, IIT, 105. Clavelles ( Clavella), TIT, 258. Clavellines ( note ), IL, 166. Clavicornes, IV, 487. Clavigères (Clavigere \, V, 166. Clavipalpes, V, 155. Clavulines ( note ), II, 24. Clausilia, III, 44. Cleodores ( Cleodora ), II, 29. Cleonymes ( Cleonymus }, V, 298. Clepsines, III, 216. Cleptes ( Cleptes }, V, 305. Cleptiques ( Clepticus ), IL, 26r. Climènes, III, 212. Clinus, II, 238. Clio ( Clione }, II, 26. Clitellio ( note ), III, 211, Clivines.( Clivina ), IV, 385. Cloportes ( Oniscus ), IV, 131. Cloth ( Cloiho ), IV 236. TABLE Clubiones ( Clubiona }, IV, 241: Clypeastres, III, 236. Clythres (Clythra), V, 145. Cnodalons( Cnodalon }, V, 37. Coaïta, I, 101. Coatis, I, 139. : Cobayes, I, 220. Cobitis, II, 277. Cobra’ (note), IT, 90. Coccothraustes, I, 413. Coccinelles ( Coccinella), V, 161: Coccus, V, 229. Cochenilles V, 229. Cochevis, 1, 400. Cochlohydre ( note ), III, 44. Cochons, I, 243. Cochons d’Inde, I, 220. Cocorly, I, 527. | Coelioxydes ( Coelixys), V, 351. Coelogenys, I, 221. Coendous, I, 216. Coenomyies’( Coenomyia ), V, 482. Coenosies ( Coenosia }, Ÿ, 519, Coentres (Coënurus ), III, 272. Coereba’( note }, I, 432. Cœurs, I, 35. Coïfres , II , 375. Cogrus ( note ), II, 351: Colaris, 1, 425. Colaspes ( Colaspis), V, 148. Coléoptères (Coleoptera), IV, 352. Coliades ( Colias ), V, 378: Colibris, 1, 435, Colius, 1, 486. Colious, I, 415. Collivres (Colliures ), IV, 364. Colius, I, 415. Colobiques (Colobicus ), IV, 504. Colombars, 1, 492. ont ALPHABETIQUE. Colpodes ( Colpodés ), IV, 399. Coluber, II, 80 Columba , I, 488. Colymbètes (Colymbetes), IV, 426. Columbi-Gailines, 1, 489. Colydies (Colydium), V, 98. Colymbus, 1, 544. Comatules, IJI, 228. Combattans, I, 527. Comephores, II, 248, Conchacées (note ), III, 144. Concholepas, III, 100. Condor , 1, 316. Condylures, [, 131 et IV, 153. Cones ({ Conus ), IT, 9r. Conies, III, 178: Corilires { Conilira ), IV, 134. Conirostres, 1, 309. Conocephale (note), V, 184. Conops (Conops), V, 504. Conopalpes { Coxopalpus ), V, 45. Conovalus , III, 5o. Conulus , III, 234. Conuras, : 1 462. Cophias ( note ), II, 66, 88. Copris, IV, 538. Coprobies ( Coprobius), IV, 535. Coprophiles ( Coprophilus), {V, | 439. Coptodères ( Coptodera ), IV, 379. Coqs, I, 476. Cogs de roche, I, 392. Coque ou sourdon, III, 145. Coracias, 1, 424, 438. Coracina (note), 1, 365. * Corail ( Coralium ), EL, 311. Corail noir , III, 309. Coralle ( note ), IT, 79. Corallines ( Corallina }, II, 305. 455 Corbeaux, 1, 420. Corbeilles (Corbis ), II, 145. Corbicalao (add. ), I, 583. Corbs , IT, 173. Corbules (Corbula }), III, 155. Cordistes ( Cordistes ). IV, 375. Cordon bleu , I, 362. Cordyles ( Cordylus), IT, 32; V, 451 Corées ( Coreus), V, 196. Coricus, IT, 260. Corèthres ( Corethra }, V, 441. Corines ( Corine ), III, 295. Corindo (note), II, 14. Corinne , I, 267. Coriocelles (Coriocella ), IT , 90. Corises ( Corixa }), V, 208. Cormorans , I, 562. Corneille, 1, 421. Cornulaires, IIL, 300. Coronis ( Coronis), IV, 109; V, 389. Corophies (Corophium }, IV, 123. Corps organisés , I, 13. Corrialiophages, III, 1 40. Corsac ,I, 152. Corticus ( Corticus ), V, 24: Corvina, IL, 173. Corvus, I, 420. Corydonie ( note}, I, 454. Coryphenes (Coryphaena), I], 215. Corystes ( Coristes ), IV, 53. Corythaix, L, 467. Corythus, I, 415. Cossun ( Cossonus }, V, 89. Cossus ( Cossus }, V, 398. Cossyphes ( Cossyphus ), V, 32. Cotingas, 1, 561. Cottus, IT, 162, 456 Coturnix, I, 485. Couagga , I, 253. Couas ,1, 454. Coucals, I, 454. Coucous, I, 452. Coudous, I, 272. Cougouar , I, 163. Couï, II, 10. Couïia , I, 214. Couleuvres, IL, 80. Coupeurs d’eau, I, 560. Coure-vite, I, 504. Coureurs, V, 150. Courlan, I, 508. Courlis, I, 521. Courols, 1, 455. Couroucous , I, 458. Courtillères, V, 181. Cousins, V, 436. Crabe, IV, 30. Crabier , I, 176, 15 511. Crabrons ( Crabro ), V, 320. Cracticus ( note }), I, 353. Crambus ( Crambus ), V, 420. Crangons ( Crangon }), IV, 34. Cranies (Crania), IL, 173 , III, 119. Crapauds,I, 109. Craspedocephales (note), II, 80. Crassatelles, III, 140. Cravant, I, 569. Craves, I, 438. Crax, I, 4Go. Creadion ( add.), I, 583. Cremastocheiles, IV, 572. . Crenatules (Crenatula), IL, 129. Crenilabres, IT, 259. : Crépidules ( Crepidula }, IE, 85. Crépusculaires , V, 387. Creseis , IL, 29. Cresserelle, I, 322. TABLE Cressine , III, 150. Creusies , JL, 179. Grevettes , IV, 115. Cricetus , I, 204. Criocère ( Crioceris) , V , 135. Criquets, V , 185. Crisies, III, 302. Cristatelle ( Cristatella), IL, 296. Cristellaires (note), IIT, 23. Crocises ( Crocisa), V , 353. Crocodiles ( Crocodilus ), IL, 17. Crocodilurus ( note}, IL, 27. Croo, I , 94. Crossarchus , I, 158. Crotales ( Crotalus), II, 87. Crotalophorus { note ) , IL, 88. Crotophaga, 1, 459. Crustacés ( Crustacea ), II, 183; IV, 7. Crypsirina (note), I, 424. Cryptes ( Cryptus ), V, 286. Cryptiques ( Crypticus ), V, 22. Crypiobranchus ( note), Il, 118. Cryptocephalus , V, 144. Cryptopes ( Cryptopus ) , IV, 100. Chryptophages ( Cryptophagus ), IV, 5o7. Cryptorhynque (Cryptorhynchus , VS one Cryptostomes ( Cryptostoma }, IV, 453. Cryptostomes ( Cryptostoma), I, 90. Crypturus, L, 487. Ctenes ( Ctenus}), IV, 258. Cteniceres ( Ctenicera }, IV, 454. Clénistes { Clénistes ), V, 165. Cténodactyles (Ctenodaclyta), IV, 376. Ctenodes ( Cienodes ), V, 112. ! Da Son Ta me « ALPHABÉTIQUE. 453 Cténophores (Ctenophora ), V. 444. | Cyclopes ( Cyclopes ), IV, 154. Cténostomes ( Ctenostoma }, IV , |Cycloptères (Cyclopterus),; IE, 345. 363. Cucujes ( Cucujus }, V , ro. Cucullans ( Cucullanus ) , LE , 250. Cuculle, V, 58. ÆCuculus, I, 46. Culex, V , 436. Cultrirostres, 1, 505. Cupes ( Cupes }, IV , 487. Cupulites, JL, 287. Curimates , Il, 309. Curruca , IL, 384. Cursoria, V , 190. Cursorius , [, 504. Cuviéries , IT, >9 ; LE, 239. Cyame (Cyamus ); IV, 127. Cyanées ( Cyanaea), IT, 2:59. Cyathocrinites, III, 230. Cybiam, IT, 109. Cyclades , I, 146. Cychles ( Cycla }, II, 563. Cychrus ( Cychrus }, IV, 400. Cyclides ( Cyclidium)}, II, 326. Cycliques ( Cyclica ), V, 139. Cyclobranches, IT, 36; III, 113. Cyclocéphales (Cyclocephala ), IV, 552. Cyclocotyles, III, 265. Cyclolithes, II, 313. Cyclome ( Cyclomus }, V, 57. Cyclostomes, II, 462. Cyclostomes (Cyclostoma), JL , 78; Cylas (Gylas }, V, 76. Cylidres ( Cylidrus ); IV, 476. Cymbulies , IT, 27. Cymindis ( Cymindis ), IV, 375. Cymodocées (Cymodocea), IV, 138. Cymopolies, IIT, 306. Cymothoés (Cymothoa), IV. 133. Cynanthus ( add.) ,1, 583. Cynips ( Cynips}), V, 291. Cynocéphales , L, 97. Cynthies ( note ), III, 166; IV 406. Cyphomyies(Cyphomyia), V,483. Cypraea, TL, 92. ? Cypricardes, III, 140. Cyprinés ( Cyprina) , ILE, 146. Cyprinodons, IL, 281. Cyprins, Il, 270. Cypris( Cypris ), IV, 1509. Cypselus, I, 394. Cyrènes (Cyrena }, IL, 146. Cyrtes ( Cyrtus }, V, 461. Cyriodaire, II, 155. Cythérées (Cythere ), IV, 158. Cytherina , IV, 158. Cysticerques (Cysticercus), ILF, 271. Cystingia ( note), IL, 165. D. Dacelo ( note ),1, 444. Dacnis, I, 418. Daedelion , I, 301. Dacne, IV , 5o7. Dactylocères (Dactylocera),IV,117.| Dagysa, IT, 163. Dactylopore, III , 320. Dactyloptères , IE, 167. TOME III, Dails , IT , 158. Daim , 1, 262. 90 458 Damans , 1, 248. Damier ,1, 553. Dancé , IV, 507. Daphnées ( Daphnia ), IV, 164. Dapses ( Dapsa ), V, 159. Daptes ( Daptus ), IV, 389. Darnis ( Darnis) , V, 210. Dascilles ( Dascillus ), IV, 461. Dascylles ( Dascyllus ), II, 179. Dasycères ( Dasyceras) , V, 99. Dasyornis ( add.) ,1, 583. Dasypogons ( Dasypogon), V, 457. Dasyprocta , I ,,221. Dasypus , I, 226. Dasytes ( Dasytes ) , IV, 473. Dasyurus ,I, 179. Dasyures, I, 170. Dasyus (Dasyus } , IV, 562. Dauphins , I, 287. Dauphinules , III , 76. Daurades, Il, 181. Dauw , I, 253. Decapodes (Decapoda ), IV , 16. Decapodes brachyures , IV, 28. Decapodes macroures, IV, no. Delphax ( Delphax), V, 218. Delphinaptères, I, 290. Delphinorhynques, 1, 288. Delphinus, 1, 287. Demettias ( Demetrias ), IV, 373. Demi-becs , IL, 285. Démocères ( Democerus }, V,-120. Demoiselles , V, 236. Dendritines ( note ), III, 23. Dendrocolaptes, [, 431. Dendrocopus ( note), 1, 43r. Dendrodoa (note), III, 167. Dendroïdés ( Dendroida }, V, 54. Dendrophages ( Dendrophagus), V, 102. TABLE Dendrophis, IL , 82. |Dendroplex ( add.) , 1,583. Dentales ( Dentalium }) , IIL, 196. |Dentalines ( note), III, 24. |Dentés ( Dentex ) , IL, 184. | Dentirostres , I, 348. Derbes ( Derbes), V, 218. | Derbio ; Il, 204. [Dermochelis ( note }, IL , 14. III , 268. Desmans, I, 128. Détrille , IV , 33. Dexamines (Dexamine ); IV, 121. Dexies ( Dexia), V, 515. Diacopes( Diacope ), IL, 142. Diadèmes ( Diadema ), HE, 179. | Derostomes , Dialythes ( Dialyta:) , V, 524. Dianchores , III, 125. Liapères ( Diaperis) , V, 28. Diapriès ( Diapria ), V, 301. Dibolies ( Dibolia) , V, 155. Dibothryorhynques , III, 270. ‘ |Dicaeles ( Dicaelus) , IV, 405. Dicæum, I , 433. Dicées, 1, 433. Dicerates, IIL, 143. Dicheles , IV, 568. 199. Dicholophus, 1, 505. Dichotomaire ( note), IL, 308. IDicotyles , 1, 245. Dicranies (Dicrania), IV, 564. Dicrurus ( note ), I, 365. Didelphis, 1, 195. d Dictyopteres (Dictyoptera), IV 464. |Dermestes ( Dermestes ) , IV, 508. Diagrammes!( Diagramma),, II, 176: Dichelestion ( Dichelestium}), IV, Dicranoures ( Dicranourä}, V, 407. ALPHABÉTIQUE. Digitigrades , I, 142. Dilatias (note ), IT, 392. Dilophes ( Dilophus } , V, 452. Dimorphines (note ), III, 25. Dindons, I , 475. Dinemoures (Dinemoura), IV, 197. Dinètes ( Dinetus), V, 327. Dinops,I, 115. Dioctries (Dioctria }, V, 453%. Diodesmes ( Diodesma), V , 97. Diodons ( Diodon) , II, 367. Diomedea , I, 554. Dionix ( Dionix), V , 164. Diopsis ( Diopsis ), V, 531. Diphacephales(Diphacephala), IV, 562. Diphyes( Diphyes ), III, 288. Diphyllides, III, 57. Diplectron ( note), I, 474. Diploptères , V, 332. Diploprions , IL, 136; Dipsas, II, 82. Diptères , IV, 325; V, 428. Dipterodon, II, 194. Diplostoma , I, 212. Dircée ( Dircea) , V, 43. Dircées ( Direaea }), V, 44. Discines ( note ), IL , 119. Discoboles , II , 344. Distichopores , III, 316. Distisocheres ( Distichocera ), V, 121. Distoma , IL , 263. Ditomes ( Ditomus ), IV, 387. Diurnes ( Diurna }), V, 373. Dixes ( Dixa ), V, 446. Dolabelles ( Dolabella ) , IT, 6r. Dolichonyx ( add. ), I, 583. Dolichopes ( Dolichopus ) , V, 470. Doliques ( Dolichus ) , IV, 402 459 Dolium , III, 99. Dololium, IE, 282. Dolomèdes ( Dolomedes}, IV, 258. Donaces ( Donax ) , III, 145. Donacies ( Donacia) , V, 135. Donzelles, II, 358. Doras , IL, 29ÿ. Dorcacéres ( Dorcacerus), V, 111. Dorcatomes (Dsrcatoma), EV, 483. Dorées , II, 211. Dorippes ( Dorippe ), IV, 68. Doris ( Doris } , IL, 5r. Dormeur, II, 246. Dormilles ,IT, 279. Dorsch , IE , 332. Dorsibranches , IL, 187. Dorsuaire ( note), IH, 194. Doryles ( Dorylus } , V, 314. Doryphores (Doryphora), V, 149. Doryphorus, IL, 34. Douc, I, 93. Doules , II, 147. Douroucouli , I, 104. Douves , IIL, 262. Dragonnes , II, 27. Dragonneaux , IL, 217. Dragons ( Draco}), II, 42. Drapetis ( Drapetis ), V, 460. Drasses (Drassus ) , IV , 258. Drenne ,1I, 369. Driles (Drilus), IV, 468. Drill, I, 99. Dromaius ( note ),I, 497 Dromes (Dromas),1, 516. Dromies ( Dromia }, IV, 68, 373. Drongos , I , 365. -| Dryines ( Dryinus), V, 300. Dryinus , IL, 82. Drymeies ( Drymeia ), V, 5r9. Dryomyzes ( Dryomyza }, V; 529. 30* 460” Dryophis , II, 83. Dryophikore ( Dryopthorus) , V, 89. r Dryops ( Dryops }, IV, 516. Dryptes ( Drypta ) , IV, 374< Duberria ( note) , IT, 83. Ducs,I, 343. Dugongs , I, 284. Duoles , IX, 147. Duiker-bock, I , 270. TABLE Duarbecs ,1, 415. Dseren , I, 267, Dyctiles (Dyctilus ) , V, 48. Dynamènes , III , 301 ; IV, 138. Dynomène ( Dynomene ) , IV, 69. Dyschiries ( Dyschirius }, IV , 386. Dysdères ( Dysdera}), IV, 234. Dysporus , I, 563. Dytisques ( Dytiscus ), IV, 422. Dzigguetai, [, 252. E. Eburnes (Eburna), III , 98. Ecailles , V, 406. Echasses, 1, 532. Echassiers , I, 493. Echelettes, I, 43r. Echeneis ( Echeneïs), If, 347. Echelus ( note), II, 348. Echenilleurs, I, 363. Echidna ,1, 235. Echidnés ,I, 235. Echimys, I. 199. Echinanthus , IE, 236. Echinococeus (note), TE, 273. Echinocyamus , III, 237. Echinodermes, III, 223. Echinodermes sans pieds , INT, 241. Echinomyies (Echinomyia), V, 510. Echinonés , HI, 234. Echinorinques ( Echinorhynchus ), IL, 261: Echinostome (note) , III, 264. Echinus , IIL, 230. Echis , II, 95. Echiures, III , 244. Eciton ( Eciton ), V, 313. Ecphimotes, IL, 47. Ecorcheur , I, 350. Ecrevisses, IV , 88. Ectopistes (add.), 1, 584. Ecureuils ,I, 192. Edentés, I, 223. Edolius, I, 365. Effrayes ,I, 342. Egéonc (note). III, 22. Egrefin , IL, 331. Eiders, I, 572. Elacates , II, 203. Elan , I, 261. Elaphres ( Elaphras) , IV, 416. Elaps { Elaps}, IL , 94. Elaterides , IV, 448. Electres , III, 303. Eledone ( Eledona }, V, 31. Elédons , HI, 12. Elenophore ( Elenophorus }, V, 10. Eleotris , II, 246. Eléphans , I, 238. Elcphas ,1, 238. Elephastomes ( Elephastomus), IV, 545. Eïlipostomes (note), IIE, 70. Elmis ({ Elmis ) ,IV, 517. Le 7 Elodes ( Elodes), IV, 462. Elopes (Elops ), 11, 324. Elophores (Elophorus }, IV, 520. Elops , II, 261. Elserines (note) , III, 304. Emarginules (Emarginula), IN, 112. Emberiza , 1, 403. Emberizoïdes (note) , I, 405. Emérillon ,1, 321. Emissoles , II, 389. Emou (note), I, 497. Empis ( Empis), V, 459. Emydosauriens (note), II, 19. Emys, II, 10. Encelades ( Enceladus }, IV, 380. Enchelides (Enchelis ), IL, 326. Encouberts, IL, 228. Encrines (Encrinus}), III, 229. Encrinites , IT, 230. Encyrtes ( Encyrtus ) , V, 299. Endomyques ( Endomychus), V, 160. Enfermés, III, 153. Engoulevents, 1, 397. Engraulis, II, 322. Engystoma, II, 112. Enhydres (note) , II, 85. Enoplies, IV, 480. Enoploses ( Enoplosus } , II, 136. Entelle, I, 94. Enterions , III ; 210. Entomostomes (note), IIL , 97. Entomostracés ( Entomosiraca), IV, 145. Entomozoaires apodes (note) , IIT, 185. Entomozaires chétopodes (note), UT, 188. Entomozaires apodes cnchocéphalés (note) , III , 255. ALPHABÉTIQUE. 46: | Entonnoïrs, IT, 74. Entozoa , II, 245. Entozoa nematoïdea , LIT, 247. Eolides ( Eolidia }, IH, 55. Epaulard , 1, 289. Epeiche , I, 449. Epeires ( Epeira }, IV, 247. Epcoles ( Epcolus) , V, 352. Eperonnier , I , 474. Eperons , III, 73. Epervier, I, 333. Ephémères ( Ephemera), V, 241. Ephippies ( Ephippia ), V, 485. Ephippus ou Cavaliers , II, 191. Ephire (note) , IT. 278. Ephydres (Ephydra ), V, 521. Epibalus , II, 260. Epicharis ( Epicharis }, V, 356. Epidelles (note), III , 217. Epimachus »1, 4309. Epimaques, I, 439. Epinochette, II , 170. Epinoches, II, 169. Episines ( Episinus), IV, 244. Epitrages ( Epitragus ), V, 36. Epomis (Epomis }, IV, 404. Eponges , III, 321. Eques , Il, 175. Equilles, IL , 360. Equorées , IL , 276. Equula , II , 212. Equus,I, 25. Erebes (Erebeus) , V, 409. Erèses ( Eresus ), IV, 263. Erelisons, I , 216. Erichthes ( Erichthus } , IV, 110. Erinaceus , I, 124. Eriodon ( Eriodon) , IV, 233. Eriopières (Erioptera}, V, 445. Eriphies (Eriphia), LV, 41 et V,520. 462 Eristales ( Eristalis), V, 492: Erix, II, 79. Erodies ( Erodius) , V, 8. Erotyles ( Erotylus), V, 136. Erpetons , IL , 80. Erpobdelles (note), IL, 214. Erycine ( Erycina ) 4; V, 384. Erycines (note) , HE, 153. Eryons ( Eryon), IV, 88. Erythrees ( Erythræus ), IV, 284. Erythrins ( Erythrinus) , II, 326. Escarhots , IV, 492. Escargots , IIL , 40. Eschares ( Eschara ), II, 316. Esoces ( Esox ) , II, 281. Espadons , IE, 200. Espèce , 1, 16. Esturgeons , II, 378. Etalions ( Etalion) , V, 220. Etelis , IL, 135. Eteone (note), III » 200. Ethéries ( Etheria ), IT, 130. Etmopterus (note), II, 392. Etoiles de mer , III, 225. ‘Etourneaux , I , 410. Êtres vivants SOL Êtres animés, 1, 18. Êtres inanimés , I, 18. Eubries ( Eubria), IV, 462. Eucharis (Eucharis), V, 206. Euchrées ( Euchraeus), V, 304. Eucnemis ( Eucnemis ), IV , 451. Eucratées , III, 303. Eudynamys (add.), 1,584. Eudytes,,:1, 546. Euglosses ( Euglossa ), V, 356. Eulabes, 1, 377. Eulalia (note) , IL, 202. Lulimencs (Eulimene), IV, 178. TABLE Eulopes ( Eulopa), V, 222. Eulophes { Eulophus), V, 299. Eumèles (note) , HI , 30. | Eumenies ( Eumenia }, V, 383. [Eumènes (Eumènes ), V, 336. Eumerphes ( Eumerphus), V, 159. Eumolpe , III, 207. Eumolpes (Eumolpus), V, 147. Eunicées , IIL, 310. Eunices , IIT, 199. Eunomia (note) , III , 202. Euparie (note), IV, 589. Eupelix ( Eupelix), V, 220. Eupelmes ( Eupelmus) , V, 298. Euphones ou Tangaras-bouvreuils , T , 366. Euphrosines , HT, 190. Euplocames (Euplocamus), V, 420. Eupodes ( Eupoda ), V, 132. Euprosopes (Euprosopus }, IV, 361. Eurhines { Eurhinus ) , V, 74. Eurinorhynchus, 1, 528. Eurinorinque , I, 528. Eurybies, IT, 29. Eurybies ( Eurybia ), V, 383. Eurychores ( Eurychora), V, 10. Eurydices ( Eurydices ), IV, 135. Eurylaimes ; E, 303. Euryope ( Euryope ) ,V, 147. Eurypes ( Eurypus ), IV, 477. Eurypyga., I , 608. Eurysterne ( Eurysternus), IV, 535, Eurystomus (note), I, 425. Eurytomes ( Eurytoma ), V, 297. Eustrophes ( Eustrophus), V , 44. Eathycères ( Euthycera), V, 529. Evaeschètes (Evaesthetus), IV, 435. Evagores (note), ET, 296. Evaniales, V, 280. ALPHABÉTIQUE. 465 Evanies ( Evania), V, 280. Exochnata, IV, 70. Evomphales (Evompbalus), IEL, 75. | Explanaires, IT, 314. Exatome { Exatoma ), V, 446. Exocets (,Exocetus ), 11, 286. Fabricie ( note }, III, 193. Fabulaires ( note), IE, 25. Fahaca, II, 368. Faisans, I, 476. Falcinelles, 1, 527. Falco,1,319. Falconelles , I, 356. Falcuneulus ,{ , 356. Farlouses, Ï, 391. Fasciola , III, 262. Faucheurs, IV , 281. Faucons, 1, 319. Faux Scorpions, IV ,.273. Fauvettes, I, 384. Felis, I, 160. Fera , Il, 307. Fer crenélé, 1, 119. |Eylais ( Eylais ) , IV, 289. F. Fissurelles ( Fissurella ), IL, 112. Fistulanes ( Fistulana } , IL, 160. Fistulaires (Fistularia) , IL, 267. Flabellaires, III, 307. Flabellines, IIT, 55. Flammants, I, 542. Flet, II, 339. Flétans, II, 340. Floriceps , III, 270. Fluide nourricier, I, 23. Flustres ( Flustra }, III, 303. Fœne ( Fœnus ), V, 280, Fondules (Fondulus), II, 280. Forficula, V, 171. Fossores, V, 316. Fouette-Queue, IT, 34. Fouine, I, 145. Fericostomes (Fericostoma ) . V , | Fouisseurs, V, 316. 253. Feronies ( Feronia), IV , 393. Fibres , I, 22. Fibulaires , IL ,.237. Ficedula, I , 383. Fierasfers , IL, 359. Figites ( Figites ), V, 293. Figulus( note ), 1, 432. Filaires ( Filaria ) , HIT, 248. Fileuses, IV , 213. Filistates ( Filistata ), IV, 234. Filous , II, 260. Fimbria , II, 147. Firoles ( Tirola , III, 69. Fissirostres , [, 394. Foulques, I, 540. Fourmilliers, 1, 231, 372. Fourmillions, V 248. Fourmis ( Formica ), V, 307. Fournier, I, 432. Fous, 1,663. Francolins, 1, 454. Fratercula, 1, 548. Freux, 1, 421. |Frégattes, 1, 565. | Fregilus, I, 438. Friganes , V, 259. Fringilla, I, 406. Frippière, IL, 74. Friquet , 1, 408. A64 Frondiculaires ( note }, IL, 24. Fulgores ( Fulgora }, V, 215. Fulica , I, 539: Fuligula (note), I, 570. Funarius (note), I, 432. Gades (Gadus ), IE, 330. Gadinia (note), ILE, 89. Gadoïdes, II, 330. Galago, I, 109. Galathées ( Galathæa ) , INT, 147. Galathées ( Galathea ), IV, 83. Galaxaures, III, 307. Galaxies ( Galaxies }), IL, 282. Galba ( Galba) , IV, 451. Galbula, I, 447. Galeae, IIT, 236. Galeodes ( Galeodes }, IV , 273. Galeolaires ( note ), IL, 197. Galeopithèques, I, 122. Galeotes, II, 38. Galerites (Galerita ), INT, 234; IV, 375. Galeruque ( Galeruca ), V, 152. Galeus, II, 389. Galgules ( Galgulus ) , 1, 424; V, 208. x Galleries ( Galleria), V, 419. Gallicoles ( Gallicolae ), V, 290. Gallinacés ( Gallinae ); I, 468. Gallinsectes (Gallinsecta), V, 228. Gallinula, 1, 5309. Gallus, I, 476. Gals , AI, 210. Gamases ( Gamasus }, IV , 284. Gamba , I, 196. Gammarus, IV , 115. Ganga, I, 483. TABLE Fungicoles, V, 159. Furet, I, 143. | Furculaires ( Furcularia), III , 324. Fuseaux( Fusus ), III, 105. G. Gardon, If, 275. Garrots, I, 571. Garrulus , I, 422. Gasteropelecus, II, 309. Gasteropodes , III , 30. Sasterosteus , II, 169. Gastré, Il, 170. Gastrobranches, 11, 406. Gastrochènes ( Gastrochæna }, IE, 160. Gastroplax, IL, 65. . Gastroptères (Gastropteron) , IE, 65. Gauzou - Poucou , I, 264. Gavials, Il, 19. Gazelle, T, 267. Geais, I, 422. Gébics (Gebia ), IV, 86. Gecarcins (Gecarcinus), IV, 50. Geckos, IT, 50. Gelasimes { Gelasimus }, IV, 45. Gélatine , I, 22. Gempyles, IT, 200. Génération, I, 15, Genetta, I, 155. Genettes, I, 155. Geniates, IV, 555. Genre, I, 8. Gecbdelle (note ), HF, 216. Geocorises ( Geocorisæ ), V, 190. Geomys, I, 211. | Gcomyzes (Geomyza }, V, ba5. ALPHABÉTIQUE. Georisses ( Georissus), IV, 518. Georychus, I, 207. Geosaurus (note), II, 5o. Geotrupes, IV , 543. Gerbille ( Gerbillus }, I, 203. Gerboa , I, 209. Gerboises , I, 208; I, 581. Gerfaults, I, 323. Germe, I, 15. Germons, II, 198. ‘Géroflés, III , 263. Gerons ( Geron), V, 464. Gerres , II , 188. Gerris ( Gerris ), V, 204. Gervilies , IT, 129. Giaroles ou Perdrix de mer, 1, 541. Gibbar, I, 298. Gibbies ( Gibbium), IV, 482. Gibbon, I , 90. Gibèle, II, 271. Girafe, I, 265. Girelles, IT, 257. Glandes , I, 37. Glands de mer , II, 179. Glaphyres ( Glaphyrus ) , IV, 566. Glareola, 1, 541. Globaire ( Globaria }, IV, 52r. Globicornes ( Globicornis ), IV, brr. Globigérines (note) , III, 24. Glomeris ( Glomeris }, IV, 333. Glossobdelle ( note), II, 216. Glossophages , I, 117. Glossophores, III, 216. Glaucopis , I, 424. Glaucus ( Glaucus ), IE, 54. Gloutons, I, 140. | Glycères, III, 203. Glycymères ( Glycymeris), I, 155. 465 Glyphisodons , II, 180. Gnathabolus , IT, 321. Gnathées ( Gnathium ), V, 68. Gnathophylles ( Gnathophyllum ), IV, 96. Gnou, I, 274. Gobe-Mouches, I, 356. Gobiesoces , IL, 345. Gobous ( Gobius ) , IT, 241. Goelands , I, 556. Gomphoses, IL, 261. Gones, IIT, 326. Gonies ( Gonia )}, V, 511. Gonnelles ,; II, 239. Gonocephales, IL, 39. Gonodactyles: ( Gonodactylus), IV, 109. Gonolepte, IV, 281. Gonoplaces ( Gonoplax ) , IV , 43. Gonorhinques ( Gonorhynchus }, Il, 277. Gonopes ( Gonopus) , V, 17. Gonypes ( Gonypus ), Y, 458. Gouazoupita, IL, 265. Gordius, III, 217. Goregonus , II, 306. Gorettes, IL, 175. Gorfous, IL, 551. Gorge-Bleue, I , 384. Gorge-Noire, I, 384. Gorgones ( Gorgonia ), IIL, 310. Gorgonocéphales , IE, 228. Gorytes ( Gorytes ), V , 329. Goujons (Gobio j, IL, 273. Goulins, I, 387. Gourami , Il, 228. Gracula, L, 397. Grallae , L, 493. Grallaria ( note), EL, 374. Grammistes (Grammistes), 11, 134. 466 TABLE Grands-Voiliers, I, 552. Guëèpes,W, 334. Graucalus , I, 355. | Guëpes-Ichneumons, V , 316 Gremilles, AL, 144. Guépiaires, V , 334. Grenailles HI ,44 Guëpiers, 1, 44a. Grenouilles, II, 102. Guevei, 1, 270. Graphiptères ( Graphipterus ), IV , } Guignard , I, 5or. 367. | Guignette , 1, 531. Grapses ( Grapsus ),AV, 51. | Guillemots , I, 547. Grèbes 1, 545. | Gulo, I, 140. Grébifoulques, 1, 546. | Gyall, I, 280, Grenadiers, IL, 336, Gymuarchus, II, 857. Gribouri, V, 144. Gymnétres (Gymnetrus), Il, 419. Griffons , I, 318. Gymnocephales , I, 36r. Grillons, V , 181. Gymnodactyles, 11,58. Grimme, 1, 270. Gymnodères, 1,365. Gyÿmnodontes, II ,365. Gymnogaster, IL, 2r8. Gÿmnolepe (note) , ELE, 299. Gymnopleures ( Gymnopleurus !) , IV, 534. Grimpereaux, 1,430. Grimpeurs, I, 446. Gristes , II, 145. Grisets, IT, 390. Grison, I; 141, Grive, I, 369. Gymnops, I, 381. Gros-Bec, I, 413. | Gymnosomes ( Gymnosomia:) , NV ; Growlers , 1, 146. 1. 6rr. Grues ( Grus),1, 506. | Gymnotes ( Gymnotus:), I , 355. Grylo-Talpa, V , 181. | Gymaura , I, 579. Gryllus, V , 180, | Gymanura ( add. ),:1,:579. Gryphées ( Gryphæa ),IIL, 122. 1] Gypaetos, T, 318. Guans ou Yacours, I, 47. | Gyps (add. ), 1,582. Guazouti, I, 264. Gyrins ( Gyrinus), IV, 428. Guenon, 1, g1. | Gyroïdines ( note ), III, 24. H. Haematopotes (Haematopota ) , Y ,| Haemulow, IT, 175. 477 Haeruca, I, 262. Haematopus, I, 503. Haje, IL, 93. 4 Haemocharis, TL, 215. | Haliaetus, I, 326, Haemonies ( Haemonia}, V, 136. |Halicore, I, 284: É Haemopis, III, 214. Halieus, I, 562. 4 ALPHABÉTIQUE. Halimes ( Halimus }, IV, 60. Haliotides, IT, 111. Haliples ( Haliplus ), IV, 438. Halithées, III, 206. Hallomènes ( Hallomenus ), V,44. Halodroma, I, 554. Halymèdes, LI, 307. Halyotis, III, 111. Hamstérs, I, 204. Hanneton, IV, 558. Hapale, I, 104. Harengs ( Clupea\, If, 315. Harfang, I, 245. Harles, I, 577. Harpa, JT, 09. Harpales ( Harpalus ), TV, 390. Harpaye, I, 338. Harpes, Al, 99. Harpies (Harpia }, I, 329. Heaumes, III, 1o1. Hectocotyles, III, 265. Hégétre ( Hegeter ), W, 9. Helamys, I, 209. Helcons (Helcon}, V, 289. Hélées (Helaeus ), V, 32. Heleomyze (Heleomyza), V, 526. Heliasses, IT, 180. Hélicines ( Helicina ), HE, 82. Helico-Limax, III, 42. Helicostégues (note), I, 26. Heliornis, 1, 546. Helix, II, 40. Hellwigies (Hellwigia), V, 287. Helophiles (Helophilus ), V, 492. Helops ( Helops ), V, 36. Heïlores (Helorus ),V, 301. Helostomes, II, 227. Helotes, IT, 148. Hemachate, IF, 93. Hémérobes (Hemerobius } , V, 250. 467 Hémérodromées ( Hemerodromia }, V, 460. Hemicyclostomes (note), III, 85. Hemidactyles, Il, 54. Hémilepidotes (Hemilepidotus), H, 165. Hemipodius, 1, 486. Hémiptères ( Hemiptera }, IV, 324 ; V, 289. Hémirhipes ( Emirhipus }, IV, 454. Hemi-Ramphus, Il, 285. Hémitriptères ( Hemitripterus ), Al, 164. Heniochus ou Cochers, If, 191. Heorotaires, I, 433. Hepates {'Hepatus:), IV, 89, Hepiales (Hepialus },:V, 397- Heptatrèmes, Il, 405. Heptranchias (note) "IT, 390. Heriades ( Heriades }, V, 348. Hérissons, I, 124. Hérissons de.mer, HIL, 230. Hermelles (note), HT, 194. Hermeties ( Hermetia ), V, 481. Hermine, I, 143. Herminie (Herminia }, V, 415. Hermione (note), III, 205. Hermites ( Hermites ), IV, 76. Hérons, I, 510. Herpethothères (note), I, 833. Hésiones {II, 204. Hesperies ( Hesperia), V, 386. Hétérobranches ( Heterobranchus ), IL, 296. Hétérocères ( Heterocerus), IV, 515. Heterodon , II, 81. Heterogynes (Heterogyna), V, 306, Heteromères, V, 1. Heteromys (note), 1, 199. Hétéropodes, III, 35, 66. 468 TABLE Heteroscèles ( Heteroscelus}, V, 18. | Hirundo, 1, 394. Héterostégynes (note), III, 25. Heterotarses ( Heterotarsus), V, 26. Hétérotomes (Heterotoma), V, 199. Hexacotyle (note), III, 264. Hexanchus (note), II, 390. Hexathirédie (note), III, 264. Hexatomes ( Hexatoma}), V, 478. Hexodons ( Hexodon ), IV, 55r. Hians, I, 515. Hiatelles ( Hiatella ), IE, 153. Hiboux, I, 340. Hierax (add.), 1, 582. Hierofalco, I, 323. Hiéroglyphes, I, 43. Hygrobies ( Hygrobia ;, IV, 426. Hilobates, I, 190. Himantopes, III, 325. Himantopus, 1, 532. Hinnites, INT, 124. Hippalines (note), LIT, 321. Hippes ( Hippa ), IV, 74. Hippobosques (Hippobosca ) , V 543. Hippocampes ( Hippocampus ), IF, 363. Hippodes ( Hippodus), III, 142. Hippocrènes (Hippocrenes ) , TI 108. Hippoglossus, II, 340. Hippolytes (Hippolyte), IV, 96. Hipponoës, ILE, 199. Hippounyces ( Hipponix), LL, 87. Hippopodes (Hippopus), III, 287. Hippopotamus, Æ, 242. Hippurites, III, 120. 2 2 Hirmoneures (Hirmoneura), V, 466. Hirondelles, I, 394. Hirondelles de mer, E, 558. Hirudo, IF, 212. Hispe ( Hispa}), V, 141. Hister, IV, 492. Humantins, II, 392. Hoazin, I, 472. Hobereau, I, 321. Hoccos, I, 469. Hochequeue , I, 390. Hocheur, I, 93. Holacanthes, II, 192. Holètres (Holetra ), IV, ‘279. Holhyménies ( Holhymenia) , V, 197. Holocentruims, If, 150. Hololepte ( Hololepta), IV, 492. Holoptiles (Holoptilus ), V, 202. Holostoma, III, 264. Holothuries (Holothuria }, IL, 238. Homalopsis (note), 11, 83. Homalura, V, 536. Homme, |, 67. Homoles ( Homola ), IV, 67. Homoptères ( Homoptera ), V, 2c9. Hoplies ( Hoplia) , IV, 564. Horie ( Horia), V, Go. Houlettes, III, 124. Houppifères, I, 470. Houtias, 1, 200. Houting, LI, 307. Huche, IT, 203. Huitres, III, 120. Huitriers, I, 503. Huppes, I, 438. Hurleur, }, 99. Hurons (Huro), IT, 135. Hurria, II, 82. Hyaena, TI, 159. \ Hyales { Hyalea), IIT, 28. Hyas (Hyas ), IV , Gr. Hybos ( Hybos), V, 469. ALPHABÉTIQUE. Hybosores ( Hybosorus) , IV, 546. Hyclée ( Hycleus}, V, 63. Hydatides, HIT, 271. Hydatiques (Hydaticus), V, 86. Hydnophores, II, 315. Hydra, III, 294. Hydrachnes (Hydrachne), IV, 289. Hydraenes ( Hydraena), IV, 520. Hydraspis (add.), IE, 11. Hydres ( Hydrus ), II, 97. Hydrobata (note), I, 375. Hydrobates (note), 1, 570. Hydrobie ( Hydrobius ), FV, 524. Hydrocampes (Hydrocampe), V, 418. Hydrocanthares { Hydrocanthari) , 420. Hydrochoerus, I, 219. Hydrochus ( Hydrochus ), IV, 520. Hydrocorises ( Hydrocorisae ) , V, 205. Hydrocyns (Hydrocyon }, II, 312. Hydromètra ( Hydrometre), V, 204. Hydromys, 1, 199. Hydrophiles (Hydrophilus) , IV, 519. Ibalies ( Ibalia ), V, 293, Ibis (Ibis),1, 519. 469 Hydrophis,Il, 97. Hydropores (Hydroporus), IV, 427. Hyènes, I, 159. Hylecoetes ( Hylecoetus), IV, 486, Hylées ( Hylaeus ), V, 342. Hylesines ( Hylesinus ), V, 91. Hylotomes ( Hylotoma ), V, 273. Hymènocères (Hymenocera), IV, 9ÿ. Hymenopteres, IV, 324 ; V,263. Hymenosomes ( Hymenosoma), IV, 63. Hyodons, IT, 36. Hyperies ( Hyperia }, IV, 117. Hyperoodons, I, 291. Hypobdelle (note), III, 214. Hypochton, II, 119. Hypogeons, IE, 211. Hypophlées ( Hypophlaeus), V, 30. Hypostomes (note) , II , 262; II, 3o7. , 185. Hypudoeus Variegatus, I, 203. Hypules (Hypulus }, V, 45. Hyrax, I, 248. Hyries ( Hyria), TITI, 139. Hystrix, I, 214. Hypsiprymnus, } I. Ictides, 1, 138. Idée, I, 41. Ichneumons (Ichneumon), V, 282. | Idée générale, I, 41. Ichneumonides, V, 281. Ichtyodelle ( note), IL, 215. Ichthyophiles (Ichthyophilus ), IV, 133. Ichthyosarcolites ( note }, IL, 21. Ichthyosaurus ( note) , II, 67. Icterus , 1, 417. Idies (Idia}), V, 517. Idotées ( Idotea }, IV , 139: Idya, HI, 281. Iguaniens, IL, 32. Iguanodon (note) ; IL, 5o. Ilithyes ( Ilithya ), V , 422. Ilysia ( note), Il, 56. 470 Image, 1, 41. Imagination, E, 45. Impooko , 1, 172. Inachus { Inachus ), IV, 63: Indicateurs ,.F, 455. Indris, I, 108. Inférobranches , It, 35. Inflammation ; I ; 29. Infusoires , IL, 322. Infusoires homogènes , III, 325. Inocérames', LIL, 129. Insectes ( Insecta) , IV, 291. Insectivores , 1, 123: Instinet , 1, 44. Intelligence, Ï, 4r. Jabirus, 1, 514. Jacamars, 1,441. Jacanas, I, 534. Jacapa (note, I, 368. Jacchus, |, 106. Jack, I, 280. Jaera (Jaera }, IV, 141. Jaguar , I, 161. Jaguarondi, I, 165. Jakie , IL, 105. Jambonneaux, INT, 131. Janies, III, 306. Janires , III, 282. Kahau, I, 04. Kamichf, 1, 536. Kanguroos , L, 186. Kerodon , 1, 2%. Kérones, III, 325. Kevel, I, 267. Kinkajous ,1, 139. TABLE Intestinaux , IL, 245. Intestinaux cavitaires, HT, 243. Tutestinaux parenchymateux, If, 247. Ione ( Ione), IV , r18: Ips ( Ips), IV , 505. Isis (Isis }, NL, 3rr. Isocardes ( Isocardia }, HE ; 143. Isodon-Pilorides (add: }, 1, 58r, Isopodes (Isopoda }, IV, 129. Issus ( Issus}, V , 217. Istiophoras , IE. 562: Istiares ( Istiurus), If, 4r. Ixodes ( Ixodes }, IV , 287. d. Janthines (Janthina), TI, 84. Jaseurs , I, 363. Jasses (Jassa), IV, 122. | Jasses (Jassus), V, 225. Jatrobdella ( note), IT, 213. Jean-le-Blanc, I, 328. Joel , 1I, 235. Jobnius , I, 173. Joppes (Joppa), V, 283. Jules (Julus) , IV, 333. Julis, IL , 259. Jumenta, I, 60. Juscle . II, 186. K. à Kinosternon (note ) ; ÎL, 14. Kleistagnatha , IV , 28. Klip-Springer, I, 270. Koala, I, 188. Kurtes ( Kurtus) , ID, 214. Kyphose (note), IL, 194. RS. ALPHABÉTIQUE. L. Labbes , 1, 555. Labeons ( Labeo ), IT, 25. Labrax, IT, 133, 249. Labres (Labrus), II, 254. Labydes (Labydus), V, 314. Lacertiens, Il, 24. Lachesis ( note) , IT, 90. Lachnolaimus , IE , 255. Laemodipodes (Laäemodipoda), IV, 126. Laenes (Laena), V, 39. Lafoée (note), III , 363. Lagomys, T, #18. Lagopeédes , 1, 489. Lagotrix , F, 1or. Lagries (Lagria), V, 52. Lamantins où Manates, 1, 283. Lamas, I, 258. Lamellicornes, IV, 556. Lamellirostres, 1, 565. Lamie ( Lamia), V, 123. Lamies ( Lamna}), 11, 388. Lampornis (add.),1, 583. Lamproies, IL, 403. Lamprimes (Lamprima), IV, 67. Lampris , IL, à11. Lamprosomes ( Lamprosoma), V 146. | Lampyres ( Lampyris ), IV, 463. Langage, 1, 42. Langaba, II, 95. Langoustes , IV, 80. Langrayen ou Pies-grièchés-hiron- delles , 1,353. Languries (Languria), V, 159. » * Lanio (note) , I, 35r. Laniogères (Laniogerus), HIT, 55. Lanités, IT, S2. Lanius , 1, 349. Laphries ( Laphria) , V, 456. Lapin , I, 219. Larres (Larra), V, 3:26. Larus , I, 555. Lasies (Lasius), V, 463. Lasiocampe ( Lasiocampa }, V, 4o1. Lasioptères (Lasioptera), V, 445. Lates, II, 133. Lathires , IIL, 105, Latridies ( Latridius ), V, 99. Lathrobies ( Lathrobium ), IV, 435 Lauxanies ( £auxania ) , V, 535. Lavandières, I, 390. Lavarets, II, 306. | Lavignons, III, 153. Lebias, 11, 280. Lebies ( Lebia ), IV, 378. Lédres (Ledra), V, 220. Leias (Leia), V, 449. Leiches, IL ,392. Leiodes ( Leiodes ) , V, 30: Leiolepis , IL, 37. Leiïsura (add. }), 1, 582. Lemmings (Lemming}), L,, 207. Leodice (note), III, 199. Léopard, I, 162. Lepadogaster , II, 344. Lepas, IIL, 194. Lepidoleprus , II, 336. Lepidopes ( Lepidopus}, ÎL, 219: Lepidoptères, IV, 324 et V, 366. Lepisacanthes , II, 169. Lepisiès ( Lepisia) , IV, 563. Lepismenes (Lepismene), IV, 340: Lepismes (Lepisma}, IV, 340. 472 TABLE : Lépisostées (Lepisosteus), IT, 328. | Libelles (Libellula ), V, 236. Lepitrix (Lepitrix ), IV, 568. Leposoma, II, 38. Leptes (Leptus), V, 290. Leptis (Leptis), V, 468. Leptoceres ( Leptocera ), V, 121. Leptocephales (Leptocephalus) , H, 358. Leptocorises 197» Leptopes ( Leptopus) , IV, 62 et V, 203. Leptopodies ( Leptopodia ), IV, - 64. ( Leptocorisa ), V L Leptosomus (note), I, 455. Leptotrachèles ( Leptotrachelus D IV, 377. Leptures (Leptura), V, 125. Lepturus , II, 218. Lernacanthe (note ), IL, 258, Lernanthrope (note), III, 258. Lerneentome ( note), IIL , 258. Lerneocères (note), III, 256. j Lerneomyzes (note), III, 257. Lerneopène ( note ), III, 257. Lernées ( Lernaea), III, 255. Lerot, I, 198. Lestèves (Lesteva ), IV, 430. Lestris, 1, 557. Lethrinus , II, 184. Lethrus (Lethrus), IV, 542. Leucophres, III, 325. Leucopsis ( Leucopsis ) , V, 296. Leucosies ( Leucosia }, IV, 53. Leucothoés ( Leucothoé ), IV, 122. Leucothyrées (Lcucothyreus), IV, 555. Lézards , IL, 30. Liagores (note), III, 299 ct III, 307. Libinies ( Libinia), 1V, 61. Libythées (Libithea }, V, 381. ‘ Lichanotus , I, 108. Liches (Lichia }), II, 203. Licines ( Licinus), IV, 405. Licophre (note), III, 21. Lièvres (Lepüs ), I, 216: Ligies (Lioia ) , IV, 142. Ligules (Ligula ), III, 273. Ligules (note), IL, 153. Limacelle ( note), IIE, 39. Eimaces (Limax ), III, 37. Limacines , IIL, 28. Iimande, II, 339. Limes ( Lima), III, 123. Limicula ( note), I, 524. Limnadies (Limnadia}), IV, 195. Limnatis (note), HI, 214. Limnebie (Limnebius), IV, 624. Limnées (Limnæus ), IT, 48. Limnichus ( Limnichus}), IV, 510. Limnobies ( Limnobia), V, 445. Limnochares ( Limnochares), IV, 2g0. Limnorées (note), IT, 321 et IV, 136. Limosa , 1, 524. Limules (Limulus), LV, 184. Lippiste (note), IIT, 76. Lineus (note), IIT, 259. Lingue, IL, 333. Linguatules, III, 254. Lingules (Lingula), IIL, 190. Lingulines ( note), INT, 24. Linottes et Chardonnerets, I, 409. Linyphies ( Linyphia), EV, 245. Lion, I, 161. * Liparis ( Liparis ), IT, 346. |Lipouyx (note), I, 480. ALPHABÉTIQUE. Lipurus, Ï, 188. Lispes ( Lispe), V,518. Lisse, IT, 84. Lisses ( Lissa), V, 525. . Lissomes ( Lyssomus), IV, 452. Lissonotes (Lissonotus), V, 111. Lithobies ( Lithobius), IV, 338. Lithodermes , IE, 242. L'thodes ( Lithodes), IV, 64. Lithodomes (Lithodomus), IT, 136. Lithophiles ( Lithophilus), V, 161. Lithophytes , TIT, 315. Lithosies (Lithosia), V, 407. Lithotrie ( note) , IX, 177. Lithurges (Lithurgus ), V, 350, Litorne , I, 369. Littorines, LIT, 8o. Lixes (Lixus), V, 82. Lobipèdes (Lobipes), 1, 532. Lobotes, Il, 176. Loches, LU, 277. Locusta, V, 153: Loddes, II, 305. Loris, I, 108 et1, 197. Loligo , II, 14. Loligopsis, IIT, 14. Lombrics (Lumbricus), III, 209, Lombrinères, III, 204. - Lomechuses (Lomechusa), IV, 441. Lonchères, I, 199. Lonchoptères(Lonchoptera), V,526. Longicornes, V, 102. Longipennes, I, 552. Longirostres ,1, 518. Longitarses (Lonpitarsus), V, 155. Lophiodon, I, 250. Lophius, 11,250. . Lophobranches', II, 361. Lophonocères ( Lophonocerus), V, 112. TOME Ill, 435 Lophophores ( Lophophorus }, I 474. Lophorina (note), I, 428. Lophosies (Lophosia), V, 512. Lophotes, II, 222. Lophura, IL, 41. Lophyrus (note), II, 38. Lophy- res (note) » T1, 489 et V, 276. 4 Loricaires ( Loricaria), II, 500. Loricata (note), IT, 19. Loricère ( Loricera) , IV, 4o%. Loricules, IL, 303. Loriots ( les vrais }, I, 380. Loripèdes ( Loripes), IIL, 148, Lottes ( Lota), II, 333. Loup,1I, 150. » Louatres, I, 149. Loxia, I, 414. Loxocères ( Loxocera ), V, 524. Lucanes ( Lucanus ), IV, 556. Lucene (note), IIT, 44. Lucernaires (Lucernaria), III, 293 Lucines ( Lucina), III, 149, Lucio-Perca, II, 138, Lumme , I, 547. Lumps, II, 346. Lunulites, IT, 320. Lutra, I, 147 Lutraires ( Lutraria ), III, 154. Luvarus, IL, 214. Lycée, IL, 127. Lycoris, IIT, 201. Lycoses (Lycosa ), IV, 259, Lyctes (Lyctus), V, 97. Lycus (Lycus), IV, 464. Lygées (Lygæus), V, 198. Lÿmacodes (Lymacodes), V, 405. Lymexylon (Lymexylon) , IV, 485. Lyncée ( Lynceus ), IV, 171. Lynx, I, 163. 31 454 Lyres, 1, 381. Lyriocéphales, IT, 4o. Lyrops (Lyrops), V, 326. Lysidices , III, 200. TABLE | Lysmates (Tysmata ) , IV,.98. Lystres (Lystra), V, 216. Lystroniques ( Lystronichus ), V, 4x. M. Mabouia (note), II 62. Macaques, I, 94. Macareux , I , 548. Machetes , I, 527. Machiles (Machilis), IV, 341. Machles (Machla), V, 18. Machoirans , Il, 292. Macraspis (Macraspis) , IV, 553. Macreuses , 1, 70. Macrocères ( Macrocera), V, 449. Macrocheles (Macrocheles ) , IV, 282. Macrodactyles , I , 533. Macrodactyles ( Macrodactylus ), . IV, 562. Macrognathes, II, 205. Macronyques ( Macronychus ) , IV, 517. Macropezes { Macropeza) , V, 446. Macrophthalmes (Macrophtälmus), IV, 44. Macropodes , IL, 227. Macropus, I , 186. Macroramphus (note), 1, 523. Macrorkines , I , 160. Mactres { Mactra), III, 152. Macrourus , II, 336. Madrépores (Madrepora), IIL, 372. Maekistocères (Mækistocera), V , 446. Mæna , II, 186. Mænura, 1 , 381. Maera ( Maera ), IV, 127. Magas (note), INT, 173. Magiles (Magilus} , IE, 109. Magnifique , I, 427. Magots, I , 96. Maïa ( Maia), LV, 50. Maigres , 11, 172. Maillots , IN , 43. Maimon , I , 96. Mainates , I, 377- Makaira, IL , 202. Makis , Ï, 106. Malacanthes ( Malacanthus ) , li, 264. Malachies ( Malachius }, IV, 473. Malacodermes ( Malacodermi), IV, 444. Malacoptérigiens, Il, 348. Malacostracés ( Malacostraca ), IV, 16, 411. Malapterures , IE , 298. Malarmai , !I , 161. Malbrouc , À, 92. Malcoas , il, 456 Malentozaires (note) , 111, 174. Malleus , ILI, 128. Mallotes ( Mallota ) , V, 492. Malthées (Malthe ), IE, 252. Malthines (Malthinus ) , IV, 472. Mallotus , IL , 305. Manakius (les vrais) , I » 393- Manatus , 1 , 283. eh ALPHABÉTIQUE. Manchots, L , 550. Mandrills, 1, 98. Mangabey à collier, L , 9*. Mangabey sans colker , L ; 91. Mangoustes , I, 15%. Mangues , L. 158. Manorhines , | , 359. Manteaux, [IT , 120, Mantes ( Mantis), V, 175. Manticores ( Manticora }, IV, 360. Mantispes (Mantispa }, V; 253. Manucode , 1, 427. Maquereaux , II, 197. Marbrés , 11 , 46. Marène , Il, 307. Marginelles (Marginella }, III, 96. Marginulines (note) , LI , 24. Marikina , | , 106. Marimonda , I, 101. Marmose , I, 177. Marmoites , I , 105. Marouette , I , 538. Marsouins , I, 289. Marsupiaux , I, 172. Marteaux , II , 393 ; INT, 128. Martes, I, 142. Martinets , I, 394. Martins , I, 377. Martins-Pécheurs ,J3 443. Masaris ( Masaris ), V, 333. Mastacembles (Mastacembelus), 11, 205. Mostige ( Mastigus), IV, 489. Mastodon, 1, 240. Mastodontes, I, 240. Matamata, II, 15. Matière médullaire, 1, 22. Matrice, 1, 39. Matutes (Matuta), , IV, 31. Maubèches, 1, 525. Mauves, 1, 555. Mauvis , 1, 370. Meandrines, III, 314. Médéterus (Medeterus ), V, 472. Meduses ( Medusa }, 111, 275. Mégacephales ( Megacephala } , 1v, 360. Megachiles (Megachile }, V, 348. Mégadères ( Mégaderus), V, 111. Megadermes, 1, 118. Megalodontes ( Magalodontes ) , w. 276. Megalopes ( Megalops), 11, 323. Megalopes ( Megalopus), IV, 85. V, 133. Megalosaurns (note), 11, 50. Megalotis, I, 150, Megalurus (add.), 1, 583. Megapodes, 1, 537. Megapodius, 1, 537. Megascelis (Megascelis) , V, 138. Megatomes (Megatoma }, IV, S09. Mélampes , 111, 50. Mélandryes (Melandrya ), V, 45. Melanies ( Melania ), III, 82. Melanophore (Melaphora), V, 514. Melanopsides (Melanopsis), 111, 83. Melasis ( Melasis ), IV, 448. Melasomes ( Melasoma), V, 2. Méleagris , 1, 475. Melectes (Melecta }, V, 353. Melet , 11, 318. Mélicerte (note), III, 276. Meliphaga (note), 1, 375. Mélitées (note), IL, 276. Mélites , III, 312. Melithreptus , 1, 433. Melitturges (Melitturga ), V, 355. 51" 476 TABLE Mellifères , V, 341, Micrommates ( Micrommata) , 1V, Mellines ( Mellinus), V, 330. 251. , Membraces (Membracis), V, 219. | Micropèples (Micropeplus), IV,440. Membrane , I, 22. Microptera , IV, 431. Mémoire , L, 41. Microptères , II, 178. Meloé (Meloe), V, 61. Microsiomes (Microstoma), 11, 263. Méloe propres ( Méloe }, V, 64. Micrures , 11, 94. . Mélolonha , IV, 558. Miciyres ( Mictyris) , 1V, 47. Mélophages ( Mélophagus), V, 544. | Migranes , IV, 66. Melyra ( Melyris ), IV, 472. Mikiri ,1, 100. Mendoles , IL. 186. Milandres , II, 389. Ménès , I, 212. Milans ,1, 334. Menides, 11, 186. Milésies ( Milesia ), V, 498. Menobranchus , 11, 119. Millepores (Millepora ), IN , 3r6. Menopoma , II, 118. Millioles (note) , III, 25. Mephites . 1, 146. Millouinan, 1 , 573. Mergus , 1, 595. Millouins , 1, 572. Maries ( Meria ), V, 318. Miltogrammes (Miltogramma) , V, Meriones ,1, 203. Br. Merions , I, 204. Milvus , 1, 334. Merlans , IE, 332. Miniades (Minyas), II, 241. Merles ,1, 368, Mink ,1, 144. Merles d’eau , 1, 375. Miris (Miris), V, 199. Merluches, 11, 333. Miscophes (Miscophus ) , V, 327. Merodons ( Merodon ), V, 497: Misgurn , II, 278. Merops , 1, 441. Misolampes (Misolampus) , V, 16. Merous, IL, 140. Mites , IV, 283. Meryx (Meryx), V, 99. Mithrax (Mithrax), IV, 67. Mesanges , I, 4o1. Mitou , 1, 460. Mesoprions (Mesoprion ), 11,143. | Mitres ( Mitra ), 111, 06. Messager ou Secrétaire , J, 338. Mixodes , 11, 238. Métamorphose , I, 38. * Mochon , H, 235. Méthode , 1, 8. Melites ( Melita }, IV, 120. Mococo , I, 107. Mocos , Ï, 220. Meunier, Il, 274. Modioles (Modiolus , 111, 136. Micippes ( Micippe }), IV, 59. Moi ,1, 27. Mico ,1, 106. Moincaux, 1, 406, Microdactylus , 1, 505. Moles , 11, 368. ds Microgastres (Microgaster), V, 289. | Molinesia , 11, 281. ALPHABÉTIQUE. Molobres ( Molobrus), V, 450. Molosses , 1, 115. Molpadies (Molpadia ), III, 241. Moluris ( Moluris }, V, 14. Mollusques , III, 1. Mollusques brachiopodes , 111, 170. Mollusques cirrhopodes , 111 , 174. Mormyres (Mormyrus), II, 288. Monacanthes , 11, 373. Monades ( Monas }), III, 327. Monarcha (add.), 1, 583. Monasa (note), 1, 455. Mone, I, 92. Mongous , 1, 107. Monitors , II, 24. Monoceros , II, 224. Monodontes (Monodon , III, 80. Monocheles , EV, 565 Monocentris., IT , 169. Monochires ( Monochir }, II, 343, Monocles ( Monoculus ) , IV, 150. Monodon , I, 202. Monophores , III, 70. Monopleurobranches ( note ), HIL, 58. Monoptères , II, 353. Monotome ( Monotoma) , V, 95. Monotrèmes , I, 233. Monticulaires, III, 315. Mopsces , III, 3r2. Moqueur , I, 370. Mordelles ( Mordella }, V, 55 Morillon , I, 573. Morio , III, 101. Morions ( Moric) , IV, 386. Morme , II, 184. Mormon ,1, 548. Mormoops, I, 120. Mormolyces (Mormolyce), LV, 4ao, 477 Morphnus , I, 329. Morphos ( Morpho), V, 382 Morses , 1, 170, Morues , LI, 331. Moschus, I , 258. Mosille ( Mosillus), V, 535. Motacilla , I, 3S2. Motelles ( Motella), 11, 334. Motmots , I , 442. Motteux ., I, 382. Moucheroles , 1, 353. Mouches , V, 509. Mouches-Scorpions, V, 245 Mouettes , I, 555. Mouflon Moule commune , III, 136. ES o PTE Moules propres , III, 135. Mouffettes , I, 146. Mourines , II, 400. Moustac , I , 92. Moustaches, I, 403. Moutons ,I , 276. Mucronines (note), ILT, 24, Mulcions ( Mulcion }, IV, 100. Mulètes , III , 138. Mulions ( Mulio), V, 466. Mulles ( Mullus), IL, 156. Muraenoïdes , II, 230. Murex , III, 102, Muricées , IL, 311. Mursies ( Mursia ), IV, 39. Muges , II, Mus , I, 195. 230. Musaraignes , I , 126. Musaraigne d’eau, 1, 127. Mnsc ,1, 258. Musca , V, 509. Muscade , III , 64. Muscardin , 1, 198 478 Muscicapa, I, 356. Muscipeta , 1, 357. Musophages (Musophaga), 1, 467. Mustela , I, 142. Mustèle', “1 , 334. Mustelus , II, 389. Mutilles (Mutilla), V, 314. Myas (Myas ), IV, 397. Mycetes , I, 99. Mycetobies (Mycetobia), V, 450. Mycétochares (Mycetochares }, V, 42. Mycétophages , V, 98, Mycetophiles ( Mycetophila) , V, 449. Myctère (Mycterus), V , 49. Mycteria , [ , 514. Mydas (Mydas) , V, 480 Myes (Mya }), IT, 154. Mygale , I, 126. Mygale ( Mygale ), IV, 227. Myiagra (add.), I, 582. Mylabres (Mylabris ), V, 63. Myliobatis , If, 400. Myodites (Myodites ) , V, 56. 1 TABLE Myodoques ( Myodocha), V, 199. Myopes ( Myopa), V, 506. Myopotamus, I, 214. Myorhines (Myorhinus), V, 84. Myothera , I, 372. Myoxus , I, 197. Myre , IT, 350. Myrianes (note), ILE, 208. Myriapodes (Myriapoda ), IV, 326. Myripristis , II , 150. Myrmécie (Myrmecia) , IV, 261. Myrmecophaga , I, 237. Myrmécophiles (Myrmécophila), V 183. Myrmeleon, V, 248. Myrmothera (note), I, 372. Myrines (Myrina ) Y, 385. Mysis (Mysis) , IV, 100. Mysomela (add.), 1, 583. Mystus, II, 292. Mytilacés, IT, 135. Mytilus , III, 135. Myxines, II, 405. Myzines (Myzines), V, 318. N. Nagor, I, 270. Naia, II , 95. Naïdes ( Naïs ), IE, 211. Naïsa ( note }, HIT, 299. Nanguer, I, 268. Narvals, I, 292. Nasique, I, 94. Nasons ( Naseus}), II, 224. Nasses ( Nassa ), IT, 98. Nasua, Ï, 130. Natices ( Natica ), IH, 85. Nauclerus (add. }, I, 582. Naucores (Naucoris), V, 206. Naucrates, IL, 202. Naupredies ( Naupredia ), IV, 128. Nautiles (Nautilus ), LEE, 17. Navicelles, III, 88. Nebalies ( Nebalia ), IV, 153. Nebries ( Nebria), IV, 415. Necrobies ( Necrobia }, IV, 479. Necrophores ( Necrophorus EN 496. ALPHABÉTIQUE. Nectarinia , Ï, 432. Nectopodes (note), IE, 66. Nécydale ( Necydalis }, V, 119. Neïdes ( Neides }), V, 198: Nelocires ( Nleocira }, IV, 135. Nematodes ( Nematodes ), IV, 454. Nematoïdea, IL, 245. Nematopodes ( note ), III, 174. Nemerte ( Nemertes }, ILE, 259. Nemestrines ( Nemestrina ), V, 467. Nemocères (Nemocera }, V, 435. Nemosomes ( Nemosoma }, V, 95. Nemognathes (Nemognathus),V, 68. Nemoptères ( Nemoptera }), V, 246. Nemotèles ( Nemotelus), V, 486. Nemoures ( Nemoura }, V, 258. Neomeris ( note }, III, 299. Neops ( note), I, 429. Népes ( Nepa), V, 205. Nephelis, III, 214. Nephrotomes ( Nephrotoma }), V, 444. Nephthys, IT, 203. Néréides ( Nereis }, IL, 201. Nereiphylles, IIT, 202. ’ Nerinée ( note }), ILE, 102. Nérites ( Nerita }, III , 85. Néritines, III, 86. Nesea , III, 306. L Nésées ( Naesa }), IV, 13. Neuroptera, V, 233. Nevroptères , IV, 324 et V, 233. Nez, II, 276. Nicothoes ( Nicothoe }, EV, 201. Nilions ( Nilio ), V, 33. Niphons, II, 136. Nitèles ( Nivela ), V, 328. Nitidules ( Nitidula }, IV, 503. Nitschia ( note }, HI, 265. 479 Nocthores, 1, 104. Noctilions ( Noctilio }, 1, 116. Noctua, I, 344. Noctuelles ( Noctua ), V, 409, Noctule,, I, 121. Nocturnes ( Nocturna ), V, 305. Noddis,1, 559. Nodosaires ( note }, III, 24. Nomades (Nomada}, V, 352. Nomeus, II, 206. Nompareilles, III, 44. Nonionines ( note ), III, 23. Nonnette, I, 402. Noreck ( add. }, 1, 580. Nosodendres ( Nosodendron }, IV, 512. ‘ Notacanthes, II, 205. Notacanthes (Notacantha ), V, 478. Notarches ( Notarchus }, III, 62. Notères ( Noterus }, IV, 427. Nothus (Nothus}, V, 47. Notidanus, IL, 390. Notiophiles ( Notiophilus }, LV, 418. Notiphiles (Notiphila }, V, 521. Notistium, IE, 202. Notodontes ( Notodonia), V, 404. Notonectes ( Notonecta), V, 208. Notoptères ( Notopterus }), II, 321. Notoxe ( Notoxus), V, 58. Nucifraga { note }, I, 423. Nucleobranches ( note ), IL, 66 Nucléolites , IL, 234. Nucules, III, 134. Nudibranches, III, 35 Numenius , L, 521. Numida, I, 475. Nummualites, LIT, 22. # Natrition, 1, 24. | 480 Nyctées ( Nycteus }, IV, 462. Nyctélies (Nyctelia ), V, 8. Nyctères ( Nycteris }, I, 119. Nycteribies (Nycteribia ), V, 545: Nycticées, I, 122. L TABLE Nyctinomes, I, 115. Nylgau, I, 274. Nymphales (Nympbhalis), V, 381. Nymphons (Nymphon }), IV, 278. Nyssons (Nysson ), V, 327. 0. Obélies (note), ILE, 277- Oblades (Oblada), IT, 185. . Obrie (Obrium), V, 119. Occanies (note), IIL, 277. Ocelot, 1, 164. Ochodées (Ochodæus), IV, 544. Ochtères (Ochtera), V, 520. Ochthebies (Ochthebius), IV, 520. Ochthosies , II, 1509. Octopus, INT, 11: Oculines, III, 313. Ocydromies (Ocydromia}, V, 459. Ocypètes (Ocypète), IV, 291. Ocypodes (Ocypode), IV, 46. Ocyptères (Ocyptera), V, 512. Ocyroés, III, 282. Ocypterus, 1, 353. Ocythoë (note), III, 13. Odacanthes (Odacantha}, IV, 392. Odax, II, 266. Odontognathes, II, 321. 7 Odontomaques ( Odontomachus fe V,315. Odontomyies (Odontomyia), V: 485. OEcophore (OEcophora), V, 42. OEdaltées (OEdalea), V, 458. OEdémère (OEdemera), V, 47. OEdicnèmes (OEdicnemus), I, 500. OEdionyques (OEdionychis), V, 154. OEnanthe (note), 1; 382. » OEnas (OEnas), V, 64. OEstres (OEstrus), V, 500. Ogygies (Ogygia), IV, 205. Oidemia {note), 570. Oies, I, 567. Oiseaux , I, 301. Oiseaux de proie, 1, 313. Oiseaux de proie nocturnes, I, 339. Oiseaux de Paradis, I, 426. Oiseaux mouches, 1, 436. Oiseaux de rivage , I, 493. Oligodon, If, 83. Oliste (Olistus), IT, 209. Olives (Oliva), IE, 94. Omalies (Omalium), IV, 439. Omalises (Omalisus) , IV, 465. Ombellulaires, IT, 310. Ombre , II, 305. Ombrelles, LIL, 65. Ombrettes , I, 515. Ombrines , II, 174. Ometis (Ometis), IV, 554. Ommaties (Ommatius) , V, 458. Omophrons (Omophron) , IV, 416. Onagga, I, 255. Once (note), I, 163. Onchidies (Onchidium), IX, 46. Onchidores, IT, 52. Ondairas, 1, 205. Oniscodes (Oniscoda), IV, 140. Onïiticelles (Oniticellus) , TV, 536. Onitis {Onitis), IV, 537. ALPHABÉTIQUE, 4Si Onthophages ( Onthophagus }, IV, | Orgasme, I, 29. 536. Onychoteuthis, IT, 15. Onykia , III, 15. Oodes (Oodes), IV, 403. Opâtres (Opatrum), V, 22. Operculines (note), III, 24. Ophélies , III, 205. Ophicéphales ( Ophicephalus ), 1, 229. Ophidium, IT, 358. Ophie (note), I, 422. Ophiocéphales , III, 250. Ophiognathus, IT, 355. Ophions (Ophion), V, 286. Ophiostomes, II, 250. Ophisaures (Ophisaurus) , II, 69. Ophisures (Ophisurus), IT, 350. Ophiures, IIT, 228. Ophrones (Ophronus), IV, 391. Ophryesses (Ophryessa), II, 46. Opiles (Opilo), IV, 478. Opistognathes, II, 240. Opistolophus (note), I, 536. Oplocéphales, IT, 95. Oplurus, I, 47. Orangs, T, 87. Orang-outang , I, 87. Orbicules (Orbicula), II, 173. Orbiculines (notes), III, 25. Orbulites, 3, 320. Orchestes (Orchestes), V, 85. Orchesties (Orchestia), IV, 119. Orcynus, IT, 198. Ordre, 1, 8. Oreiïllards, I, 121. | 4 Oreosome (Oreosoma), IT, 171. Orfe, II, 256. Orfraie , I , 326. Orgyies (Orgyia), V, 405. Oribates (Oribata) , IV , 285. Oricou , 1, 315. Oriolus, 1, 380. Oristhocomus, I , 472. Orithyies (Orithyia), IV, 32. Ormiers, IT, 111. Ornithomyies ( Ornithomyia ); V, 543. Ornithorinques, I, 235. Ornithorhynchus , I, 235. Orobitis (Orobitis), V, 86. Orphées, II, 284. Orsodacnes (Orsodacna), V, 134 Ortalida, I, 472. Ortalides (Ortalis), V, 533. Orthagoriseus, II, 369. Orthocères (Orthocerus) , V, 24. Orthocérines (notes), IL, 24. , Orthonyx, 1, 374- Orthoptères , IV, 323. Orthoptères (Orthoptera}, V, 167. Orthorhynchus, I, 436. Orties de mer, IL , 274. Drties de mer fixes , IT, 290. Ortochætes (Ortochætes), V, 88. Ortochiles (Ortochile) ARTE Ortolan, I , 404. Ortygis, I, 466. Orvets, IL, 69. Oryctères , I, 211. Oryctéropes (Oryeteropus), I, 230. Orvctès (Oryctes) , TV, 548. Orysses (Oryssus), V, 275. Oscabrelles (note), ILE, 115. ! Oscabrions , III, 114. Oscine (Oscinis), V, 528. Osorius (Osorius) , IV, 438. 482 TABLE Osphromènes ( Osphromenus ) , Il, | Outardes , 1, 498. 228. Osteoglosses (Osteoglossum),IT,328. Ostracés , III, 110. , Ostracion , II, 375. Ostracite, IT, 119. Ostracodes , IV, 151. Ostrea , IL, 120. Otilophes , I, 112. Otiocères (Otiocerus) , Vs 216. Otion, IT, 177. Otis , I, 498. Otites (Otites), V, 529. Otolicenus, I, 109. Otolithes (Otolithus), IL, 172. Otomys , I, 208 et 581. Otus , I, 340. Oublie, II, 64. Ouette , I, 36. Ouistitis, 1, 104. Ourax , I, 470. Ours, 1, 135: Oursins , III, 230. Pacas , 1, 221. Pachycephala (add. ) , I, 582. Pachycnèmes (Pachycnemus), IV, 568. Pachydermes , I, 69. 236. Pachylides ( Pachylis), V , 195. Pachypes ( Pachypus), IV , 555. Pachyptila, I, 554. | Pachystomes ( Pachystomus), V, 487. Pachytes , II, 125. Ovaire , I, 39. Oviductus , I, 39. Ovis, I. 276. Ovules (Ovula), HI, 93: Ovulites , III, 320. Oxées (Oxæa) , V, 353. Oxures (Oxura), V, 16: Oxybèles (Oxybelus), V, 328. Oxycères (Oxycera), V, 485. Oxycheiles (Oxycheïla), IV, 360. Oxygnathes (Oxygnahus), IV, 384; Oxyopes (Oxyopes), IV, 258. Oxypores (Oxyporus), 1V, 435. Oxyrhynchus , II, 112. Oxyrinques, I, 418. Oxystomes (Oxystomus), IV, 385. Oxystomes (note), III, 84. Oxytèles (Oxytelus), IV, 435. Oxyura (note), 1, 574. Oxyures (Oxyuris), INT, 250. Oxyures (Oxyuri) ; V, 299. Ozènes (Ozæna), IV, 386. P: 183. Pagels, IL, 183. Pagres , II, 182. Pagures ( Pagurus) , IV , 76. Paille-en-queue , I, 564. Palacornis (note), À, 462. Palaeotherium , I, 240. Palamedea , I, 536. Palares { Palarus ), V, 326. Palée , II, 308. Palémons ( Palaemon ), IV, 97. Paecilopodes ( Paccilopoda ), IV , lPalinurus , IV, 80. ALPHABÉTIQUE. Pallettes, LI, 517. Palliobranches ( note }, III, 170. Palmipèdes, I, 543. Palmiste, Ï, 193. Palmyres ( Palmyre }, II , 205. Palpicornes, IV, 518. Palpimane (Palpimanus) , IV, 265. Paludines ( Paludina ), IL, 99: Pambores (Pamborus ), IV , 409. Pamphilies ( Pamphilius), V, 276. Panagées (Panageus), IV , 407. Panda , 1, 138 et 580. Pandales ( Pandalus), IV, 97. Pandares (Pandarus), IV, 197. Pandion , I, 327. Pandores, IT, 156. Pangolins, E, 232. Panopes ( Panopea) , IT, 156. Panorpes (Panorpa), V , 245. Panthère , 1, 162. Panurges ( Panurgus }, V , 346. Paons (Pavo), 1, 473. Paphies , III, 140. Papillons (Papilio), V, 374. Papion, I, 97. Paracephalophores ( note) , IT, 26. Paracephalophores-Dioïques (note), ILE, 70. Paracephalophores hermaphrodites (note), II, 110. Paracephalophores monoïques(note) IX, o. Paradisæa , 1, 426. Paradoxides, IV , 205. Paradoxure , I, 156. Paradoxurus, 1, 156. Paralepis, IT, 156. Paramèces , LT, 326. 483 Parandre ( Parandra }, V, 106. Parasites , IV , 323. Pardalotes , I, 356.* Pardalotus, I, 356. Parent , E, 15. Paresseux, I , 223. Parmacelles (Parmacella), III, 40. Parmophorus, III, 113. Parnopes ( Parnopes ), V , 304. Parole , I, 421 Paropside ( Paropsis), V, 149. Parotia ( note), I, 427. Parra , 1, 534. Parraquas, I, 472. Parthenope ( Parthenope ), IV, 56. Parus, I, 401. Pasimaque ( Pasimachus) , IV, 382. Pasiphaé ( Pasiphaea }, IV , 99. Pasites ( Pasites ), V, 352. Passales ( Passalus }, IV, 580. Passandres ( Fassandra), V, 101. Passereaux, I, 347. Passerina ( note), I, 409. Passerita, IL, 82. Pastenagues, II, 399. Pasteurs, IL, 206. Patas , I, 91. Patelles ( Patella }, IL, 114. Patrobes ( Patrobus ), IV, 408 Patte-d’oie , IT , 108. Paussus (Paussus), V , 95. Pauxi , 1, 470. Pavois, IL, 113. Pavonaires , III, 319. Pavonie ( Pavonia), V , 382. Pavonines ( note), HIT, 24. Paxillommes ( Paxylloma), V, 285. Pecari, 1, 245. Pecora , EL, 254. 484 Pecten , IT, 122. Pectinaires ( note ) LL, , 194. Pectinibranchés , IIT, 36. Pectunculus , III, 133. Pédères ( Pæderus ), IV , 436. Pedetes , I, 209. Pedicies ( Pedicia ) , V , 444. Pedicellaires (Pedicellaria), III, 297. Pédicellés, IT, 224. Pediculus, IV, 344. Pedines ( Pedinus ), V, 19. Pedipalpes (Pedipalpi}), IV, 265. Pedum, TI, 124. 1 Pégases (Pegasus) , II, 363. Pegasies ( note }, IIT, 2576. Peignes, III, 122. Peintades,, I , 475. Pckan ( note), 1, 146. . Pélages, I, 169. Pelagies , IIT, 276. Pelamides , IL, 97. Pelates , IT, 148. Pélécanoïdes , I, 554. Pelecanus , I , 56r. Pelecies ( Pelecium } ; IV, 406. Pélécines ( Pelecinus ), V , 281. Pélerines, III, 122. Pélerins, IT, 390. Pélicans, I, 561. Pelidna, I, 526.; Pelocère ( Pelocera }, V , 499. Pélocophores ( Pelocophorus ), IV, 475. Pelocotomes ( Pelocotoma) , V, 56. Pelors , II, 168. Peloris, III, 121. Peloronta , IL, 85. Peltastes ( Peltastes) NV , 288. Pempherides ( Pempheris }, 11, 05.|Perruches ingambes 1! TABLE Pemph:edons ( Pemphredon ), V , 330. é Penées ( Penæus), IV, 92. Pénélope, I, 471. Pénéroples ( note } , III, 25. Pénicilles , IIT, 306. Pennatules( Pennatula}, III, 319. Pennelles ( Pennella) , IT, 256. Pentacrinites, III, 230. Pentalasmis, III, 175. Pentapodes, II, 184. Pentapomes (Pentapoma) , V, 193. Pentastoma , II, 254. Penthimies ( Penthimia ), V, 225. Penthétries ( Penthetria }, V , 452. Peprilus, IT, 213. Pepsis ( Pepsis), V, 320. Perameles , I, 180. Perce-Oreilles, V, 171. Perches ( Perca ), IT, 132. Percis ( Percis), IT , 153. Percnoptères , I, 317. Percoïdes, IT, 131. Percophis , II, 153: Perdix , 1, 484. Perdrix, 1, 484. Péricerès ( Pericera } , IV, 58. Périlampes ( Perilampus }, V , 298: Périophtalmes (Periophtalmus), IF, 245. Peristera ( add. ), I , 584. Peristedion, IT, 161. Perle (Perla), V, 258- Pernes ( Perna ), III, 128. Pernis, 1, 335. Peronia ( note), IT, 30. Perroquets , J, 467. Perruches, 1, 462. , 466. ALPHABÉTIQUE. Perygophorus, V, 275. Pétauristes, V, 136. Pétoncles, III, 133. Pétrels , I, 522. Pétricoles ( Petricola }, ILE , 152. Petrodroma { note), I, 43r. Petromyzon , II, 405. Pezoporus , I 466. . Phædons (Phœdon }, V, 151. Phænicophæus ( note ), I, 456. Phaëton, I , 564: Phætornis ( add. ), I, 583. Phalatres ( Phalacrus ), V, 157. Phalacrocorax , I, 562. Phalænæ tortrices, V , 411. Phalangers, I, 181. Phalanpiens (Phalangita), IV, 279. Phalangista, II, 163. ‘Phalaropes ( Phalaropus ) , 1, 528. Phalenes ( Phalæna ), V, 395. Phallusies ( note ), IT, 166. Phanées ( Phanaeus), IV, 537. Phanies ( Phania}), V, 514. Pharyngiens , IE, 225. Phacochoeres, I, 244. Phascolomes , I, 188. Phascogales, 1, 1798. Phascolarctos, I , 188. Phascolomys , 1, 188. Phasianelles ( Phasianella), LIT, 81. Phasianus, 1, 476. Phasies ( Phasia), V, 512. Phasmes (Phasma}), V, 179. * Phène, I, 318. Pheruses ( Pherusa }), IV, 121. Phibalures, 1, 366. Philanthes ( Philanthus ), V, 331. Philedon , 1, 395 ;/1, 435 ( note. ) Philerèmes ( Phileremus }, V , 352. 485 Phileopsis, III, 87. Phileures ( Phileurus), IV, 550. Philodromes (Philodromus), IV 254. Philomyque ( note ) , IT, 39. Philoscies ( Philoscia ), IV, 143, Phisaloptères , IL, 253. Phlæa ( Phlæa), V, 195. Phloïotribes (Phloïotribus), V, 92. Phoca , I, 166. Phocœna, I, 289. Phænicocère ( Phœnicocerus) VW 113. ; Phoenicopterus , I, 542. Pholades ( Pholas’), III, 158. Pholcus ( Pholcus ), IV, 244. Pholidotes ( Pholidotus), IV, 558. Phoques, I', 166. Phores (Phora }, 5, 537. Phrenotrix ( note), I, 424. Phronimes ( Phronima), IV, 116. Phrosine ( Phrosine), IV, 1 17. Phryganea , V, 259. Phrynes ( Phrynus ), IV, 266. Phrynocephalus (note), II, 40. Phthiries ( Phthiria }, V, 463. Phycis (Phycis), II, 335; V, 420. Phyllidies ( Phyllidia ), IT, 59. Phyllies ( Phyllium), V, 179. Phylline ( note }, INT , 265. Phylliroës , IT, 70. Phyllocaris ( Phyllocaris) , V, 148. Phyllocère (Phyllocerus) , IV, 456. Phyllodoces , III, 202. Phyllopes, IV, 171. Phyllosome ( Phyllosoma),[V, 151, Phyllostomes, I, 116. Phyllures , IT, 58. Physale ( note), INT, 240. ? - 486 Physalies( Physalia ), IT, 285. Physes ( Physa), IT, 48. Physceter ,; I, 293. Physignathes , Il, 41. Physique générale, I, 2. Physique ou science naturelle, I, 2. Physique particulière , I, 3. Physodactyles (Physodactylus) , IV, 458. Physsophores(Physsophora),III, 286. Phyzeliæ ( note ), HI, 194. Pisbuques , IL, 310. Pica, L, 422. Picarels , IL, 187. Pics ( Picus ) ; 1, 448. Picucules , L, 431. Pierides ( Pieris ), V , 377: Pies-Grièches , 1, 349. Piette, I, 578. Pigeons, L, 448. Pilchard , 2, 318. Pileoles ( Pileolus ), LITE, 88. Pilet, I, 575. Pilotes , II , 202. Pilumnes { Pilumnus ), IV, 41. Pimelies ( Pimelia) , V, 5. Pimeleptères (Pimelepterus), Il, 193. Pimelodes, Il, 292. Pimples ( Pimpla ), V, 285. Pinceaux de mer, IIL, 189. Pinces , IV, 275. Pinche, I, 106. Pinçons , 1, 409. Pingouins , L, 548. Pinna, NI, 131. Pinnothères ( Pinnothères), IV, 48 Pinophiles ( Pinophilus }, IV, 435. Pinguipes , II, 153. Pipa , I, 1102. TABLE Pipi, 1, 391. Pipistrelle , [, 121 Pipizes (fPipiza), V, 498. Pipra , I, 392 Pipuncule ( Pipunculus ), V, 473. Pique-Bœufs, L, 416. Pirènes , III, 83. Pirimèle ( Pirimela }, IV, 38. Piscicoles ( note ), IL, 2:5. Pisons ( Pison ), V, 328. Pit-Pits , [, 418. Pithecia, [, 103. Pithecus, L, 87. Pitta ( note), 1, 373. Pitylus , 1, 413. Placenta , 1, 64. P'acobranches (Placobranchus), UT, 66. Plactoles ( Plactolus) , IV. 64. Placunes (Placuna }), IL, 126. Plagiostomes , F1, 383 ; INT, 124, Plagusies ( Plagusia) , IV; Br. Planaires ( Planaria ) , IT , 266. Planiceps (Planiceps) , V, 321. Planipennes , V, 224. Planorbes (Planorbis ) , TEL , 4. Planorbulines (note), III, 24. Plantigrades , L , 134. Planulaires (note) , TEL, 24. Planulins ( note }, II, 24. Platalea ,E, 517. Platax, IT, 193. Platessa , IT , 338. Platures, 11, 94. Platycercus (note), LE, 463. Platycères ( Platycerus }, IV, 699. Platycrinites , IT , 230. Platydactyles ;, IT , 5. Platygastres ( Platygaster), V, 30% M ALPHABÉTIQUE. Platygenie (Platygenia ) , IV, 571. Platynes ( Platynus ), IV, 402. Platypes (Platypus) ; V;, 92. Platypèzes ( Platypeza ) , V, 473. Platyptères , II, 248. Platypterix ( Platypterix) , V ; 407. Platypus , I, 235; (note) , 570. Platyrhynques , I, 358. Platyscèle ( Platyscelus MW, 21. Platycéphales ( Platycephalus) , IT; 165. Platyrhinques (note , I, 445. Platystes ( Platistacus), IT, 299. Platystomes (Platystoma), V, 534. Platyures ( Platyura ) , V, 450. Plecotus, I, 127. Plectognathes , IT, 364. Plectris ( Plectris) , IV, 563. Plectropomes ( Plectropoma), il, 142. Plectrophores (note) , III, 39. Pléiones ( Pleione ) , II , 199. Plésiops , IT, 264. Plesiosaurus (note), II, 68 Pleurobranchoea ( Pleurobranchi- dium) , III, 69. Pleurobranches ( Pleurobranchus }, III, 58. Pleuronectes ( Pleuronectes), II, 335. Pieurotomaires , IIT, 76. Pleurotomes, III, 106. Plexaures', III, 310. Plicatules, TIL:, 127. Plicipennes , V, 259. : Plies , II, 338. Plocamocères, IlI, 52, Ploceus , I , 406. Plochiones ( Piochionus }, IV, 378. 487 Ploières ( Ploiaria }, V,203. Plongeons , I, 544. Plongeurs , I , 544. Plotoses , IT, 297. Plotus , I , 564. Plumulaires , III , 301. Pluvianus (note), I, 502. Pluviers, I , 409. Plyctolophus(note),1,464. Pneumodermes ( Pneumodermon) ; IT, 27. Pneumores ( Pneumora ), V, 185. Pneustoïdea (note), IL , 40. Pocillopores , III, 314. Podarges ( Podargus), I, 308. Podiceps , I, 545. Podies (Podium), V, 324. Podoa, I, 546. Podocères ( Podocerus ) , IV, 122. Podonties ( Podentia ), V, 148. Podophthalmes (Podophthalmus), IV, 33. Podopsides, TI , 125. Podures ( Podura) ; IV, 342. Podurelles ( Podurellæ) , IV, 342. Poecilies ( Poecilia) . IT, 280. Peociloptère (Poeciloptera), V,217. Pogones ( Pogonus) , IV, 302. Pogonias , I, 459 ; IL, 174. Pogonophores (Pogonophoras), IV, 4x4. Poissons , II. 122. Polatouches , I , 194. Pole , II , 339. Polipiers nageurs , HI , 317. Polistes,V,337. Polistiques (Polisticus }, IV, 373. Pollicipes , III, 176 Pollyxènes ( Pollyxenus ) , IV, 335, Polochion (note), 1, 375. 4388 TABLE Polochres (Polochram), V3 319. Pompiles (Pcempilus), V, 320. Polophilus (note) , I, 454. Ponères (Ponera }, V, 313. Polyacanthes (Polyacanthus) ; IT, |Pongo , TI, 88 , 579. Pontobdella (note) , II, 216. 224. Polybies ( Polybius ) ; IV, 51. Pontonies ( Pontonia) , IV, 96 Polybranches (note) , TIT , bo. Popilies (Popilia) , IV, 563. Policères (Polycera), IX , 52. Porcelaines, IT, 92. Porcellanes (Porcellana) , IV , 84. Polychrus!, II, 46. Porcellions ( Porcellio ) , IV, 143. Polyclinum , IT, 169. , Polydème ( Polydesmus) ; IV, 334. Rercr Pis , 1; 214. U Polydores (note) ; IX, 189. Porites, III, 314. Polymorphines (note) , TIT, 25. Porphyrio , I , 530. Polynèmes (Folynemus) , IT, 154, |Porppyrops (Porphyrops) , V, 472. Polynoé , III, 207 Porpites ( Porpita), IT, 285. 2 > . Polyodons , IT , 380. Fe re j L SAN TÉL RS CITES DOTE DEPISS ep Res din PT RE) bot Monte Eruelle AL 264. 208. Porte-Plumèet , III , 79. à 85. ? > Polyommates(Polyommatus) AR) Dore 04 168 ui ve en) Portunes ( Portunus ), IV, 33. : [e} ypes a , , £ k Potamides , IIT , 102. Polypes à cellules, TT , 02. Potamcphiles ( Potamophilus), IV, Polypes charnus, IT, 200. 556. Polypes corticaux , ITI, 309. Poteriocrinites , IIT, 230. Polypes gélatineux , IT , 294. Potoroos , I, 185. Polypes à Polipiers , IIT , 297. Pouo , I, 139. Polypes à tuyaux, INT , 298. Pou ( Pediculus), IV, 344. Polyphèmes (Polyphemus), IV, 163. | pouce-Pieds , HI, 16. Polyphyses (Polyphysa ), IUT, 308. | pouillot , 1, 389. Polyplaxiphores (note) , IT, 115. | poules d’ean , 1, 539. Polyplectrum (note), 1, 474. Pouipes , LIL, 11. Polyprion, IT, 145. Poumon , I, 36. Polypterus , IL, 329. Pourpres , IIL , 99. Polystoma , IT, 264. Pranizes (Praniza), IV, 125. Polystomelles (note), IL, 23. Prasocures ( Prasocuris), VW, 151, Pomacanthes , IL, 192. Premnades (Premnas), Il, 139. Pomacentres, IL, 179. Pressirosires , Î, 498. Pomatomes (Pomatomus) , IE, 157. | Prêtre ou Abusseau , IL, 235. Pomotlis (Pomotis) , Il , 147. Priacanthes (Priacanthus), IF, 147. Pompadour , I, 362. Priapules , III , 242. + \ ALPHAPETIQUE. Primnoa, III, 311. Priocères ( Priocera ) , IV, 477. Priodons , IL, 225. Priodontes ;, I, 229. Priones (Prionus), V, 107. Prionites , I , 442. Prionodermes ( Prioñoderma ) , III, | Psammothées (Psammothea) , II. 255. Prionotes , II, 160. Prions , I, 554. Prionures, II, 224. Pristigastres (Pristigaster ), Il, 321. 489 Psammobies ( Psammobia), III 158. Psammodies ( Psarmmodius) , IV 539. Psammæchus, V, 135. L 2 Psamrosaurus (note) , II , 26. 158$. Psares (Psarus), V, 496. Psaris , IL , 354. Pselophiens ( Pselaphü }, 163. ù Pristipomes ( Pristipoma), II, 176. | Psens ( Psen), V, 33r. Pristis , IL, 394. Proboscidiens , I, 237. Procellaria , I, 552. Procerus ( Procerus) , IV, 411. Processes (Processa) , IV, 95. Procnias , I, 364. Procris (Procris) , V, 394. Psettus , II , 193. Pseudo-ameva (note) , IT , 30. Pseudobdella (note) , IE , 214. Pseudo-boa , II, 79. Pseudopus , IT, 69. | Pseudo-scorpiones , IV, 273. Pseudostoma ,[ , 211. Proctotrupes (Proctotrupes) , V, Psilomyies (Psilomyia) , V,525. HOT. Procustes ( Procustes) , IV, 411. Psiltacus , I, 46r. ‘Psoa ( Psoa )., V, 94. Frognathes (Prognatha) , IV, 439. Psophia , I, 506. Promerops, I ; 439. Pronées ( Pronæus) , V, 323. Proscopies ( Prustopia) , V, 185. Prostomes , III, 267. Prostomis ( Prostomis ) , V, 100. Psoques ( Psocus), V, 257. Psyché( Psyche }, V, 406. Psychés , IIT , 29. Psychodes ( Psychoda ) , V, 442. Psylles (Psylla) , V, 224. Protées ( Proteus), II, 1193 III, | Psylliodes ( Psylliodes), V, 154. 326. Proteines { Proteinus ) , IV, 440. Proto (note) , III ,211. ; Protonopsis (note), II. 118. { Proxichiles (Proxichilus ), IV, 278. Proyer , I , 404. Prudence, I , 42. Pteraclis, IE, 216. Pterocères ( Pterocera ) , IIE , 107. Pterocles ; 1, 483. Pierodactyle, IL, 43. Pteroglossus , I, 460. £ |Pterois, II, 167. Psammétiques ( Psammetichus ), Y, Pteromales ( Pteromalus) , V, 298. 12. TOME li. Pteromys ,1, 194. 32 490 TABLE Pterophores (Pterophorus), V, 424. | Pulmonés operculés (note), III, 78: Pteropleura (note) , II , 54. Pteropodes, III , 26. Pteropus , [, 113. Pterotrachea , IT, 67. Pierygoceres ( Pterygocera ), IV 124. Pterygophores , V, 275. Pterygopodes ( Pterygopoda }, IV, 197. Ptilinopus (note) , 1, 492. Piilirs (Ptilinus) , IV, 483. Ptilodactiles (Ptilodactilas), IV, 461, et V, 483. Ptilonorhynchbus (note), I, 355. Ptines ( Pünus) , IV, 48%. Ptychoptères (Ptychoptera ), V, 445. Ptychozoon {note), IL, 54. Ptyodactyles, II, 56. Pucerons , V, 226. Puces ( Pulex}), IV, 350. Paffins ( Puffinus ) , 1, 553. Pulmonaires(Pulmonaria),IV, 211: Pulmonés, IE, 34. Pulmonés aquatiques , III, 46. Quadrumanes , I, 67, Quatre-æœil, I, 176. Quatre raies, IL, 84. Quetz paleo, IT, 47. Race caucasique , I, 80. Race éthiopique , EL, 80. Race mongolique , I, 80. Pulvinites » I , 130. Punaises, V, 190. Punaises d’eau , V, 205. Pupa, III , 43. Pupipares (Pupipara), V, 538. Pupivores ( Pupivora }), V, 279: Série > IT, 99. I, 143. Putois, Pycnogonides (Pycnogonides ), IV, 276. Pycnogonons ( Pycnogonum } , IV 278. Pygodactile (note), IE, 65. Pyloridées (note) , III , 135, Pyrales ( Pyralis }., V, 412. Pyramidelles , IL, 84. Pyranga , 1, 367. Pyrgo , IT, 30. Pyrgomes, IIL, 178. Pyrochres (Pyrochroa ) , V, 54. 2 Pyrosomes ( Pyrosoma) , III, 168- Pyrrhocorax , I , 379. Pyrrhula, I, 414. Pythe (Pytho ) , V, 40. Pythons , Il, 80. Q. Queues rudes, IT, 34. Quinqueloculines (note) , IT, 25: Quojas-morou (note), I, 89. R.° Racemides , III, 287. Radiolites , II , 119. | Raies ( Raia }, IT, 395. = S En St NT. 7 « ALPHABÉTIQUE. Raineues, IE, 107. Rales, I, 538. Rallus, I, 538. Ramado, II , 232. Ramphastos , 1, 460: Ramphe (Ramphus), V, 85. Ramphomyies (Ramphomyia }), V, 46o. Rana, II, 102. Ranatres ( Ranatra ), V, 207. Ranelles ( Ranella ), IT , 104. Raniceps, II, 336. Ranines ( Ranina }, IV, 69. Raphidies (Raphidia), V, 253. Rapbium ( Raphium), V, 472. Rascasses, II, 165. Rasoir, 11, 277. Rasons, II, 262. Rate, I, 56. Ratels, I, 142. Rat d’eau, 1, 206. Ratons, I, 137. Rats, I, 195. Rats-Taupes, I , 210. Recurvirostra, I , 533. Reduves (Reduvius) , V, 202. Reebock , I, 269. Regulus, I, 380. Reins, I, 56. Rembes (Rembus), IV, 404. Rémipèdes ( Remipes }, IV, 75. Remiz, I, 403. Renards, I, 151. Renilles (Renilla }, IN, 319. Recophage (note ),IIL, 24. Reproduction , I, 15. Reptiles, II, 1. _ Requins , II , 387. Rétépores ( Retepora ); ILE, 316. 491 Rhabdites (note), 1IL, 21. Rhagies (Rhagium}, V, 130. Rhamnusies ( Rhamnusium ), V, 130. Rhamphocèles ( note),I, 368. Rhamphocène (note ), I, 374. Rhenne , 1, 261. Rhesus, I, 96. Rhina , II, 396. Rhinchobdelles (Rhinchobdella) , IT, 204. Rhinelles, IT, 112. Rhines (Rhina }, V, 88. Rhingies (Rhingia), V, 490. Rhinobates ( Rhinobatus ), 1, 305. Rhinocéros , I, 245. Rhinolophes (Rhinolophus), I, 118. Rhinopirus ( note), IL, 80. Rhinopomes, I, 109. Rhinosime ( Rhinosimus), V, 50. Rhinotrague ( Rhinotragus), V, 119. Rhinoties (Rhinocia ), V, 74. Rhipiceres (Rhipicera } , IV, 460. Rhipidies ( Rhipidia), V, 445. Rhipipterès (Rhipiptera), IV, 325 ; et V, 424. Rhisotrogues ( Rhisotrogus ), IV, 561. Rhizophyzes ( Rhizophyza ), II, 287. Rhizostomes (Rhizostoma ), IT. 278. Khodocrinites, III, 230. Rkombilles , IV, 43. Rhombus , II, 340. Rhynchaenes (Rhycl:aenus}, V, 85. Rhynchapsis ( note ), 1, 574. Rhynchées (Rynchæa), 1, 525. Zo* 22 492 TABLE Rhynchène (propre), V, 84. Rophites ( Rophites), V, 346. Rhynchobothrium, HI, 271. Rorqual, I, 298. Rhynchoprion, IV, 288. Rosalines (note), II, 24. Rhynchops, 1, 560. Rosse, II, 275. Rhyphes (Rhyphus ), V, 448. Rossignol, I, 384. Rhysodes (Rhysodes }, IV, 487. Rotalies (note), IE, 22. Rhyssonotes ( Rhyssonotus ), IV, | Rotalite ( note), LIT, 22. 578. Rotella, III, 73. Rhyzophages ( Rhysophagus y, V, | Rotengles, IT, 276. Rotiféres, III, 3 23. 06. Richards, IV, 446. Rouge-gorge, I, 384. Ricins ( Ricinus,), IV, 344. Rouge-queue, I, 384. Rimulines de (note), III, 24. Rougei, I, 157. Ripiphores ( Ripiphorus), V, 55. Rouleaux, II, 76. Rissoaires (Rissoa), III, 83. Roulettes , III, 73, Ritbock (note), I, 270. Roussettes, 1, 113et 579. Rizæna , I, 158. Roussettes, IL, 356. Robulines ( note), IIT, 23. Roux, 1, 163. Rochers , III, 102. Rubans, IT , 221. Rocinèles (Rocinela), IV, 134. Rubiettes, I, 383. ‘ Roitelets ou Figuiers, I, 380. Ruminans, 1, 68 et 254. Rolles, I, 425 Rupicola , 1, 392. Rolliers , 1, 424. Rutèles ( Rutela ), IV, 553. Rolowai, E, 92. Rynchophores ( Rynchophora), V, Rongeurs , I, 68. 69. Ropalomères ( Ropalomera), V,|Rypticus, 11, 144. . 520. Rytina, 1, 284. S. Sabellæ Astartæ ( note ), IL, 192. | Saïga, I, 268. Sabellae Spirographes ( note ), TE, | Saïmiris, I, 103. 193. Sajou, I, 102. Sabellaires ( note ), LIT, 194. Saki, L, 103. Sabelles ( note }, II, r92. Sula, I, 563. Sabots, III, y8. Salamandres ( Salamandra ), Il, Saccopharynx, II, 355. 113. Sagres ( Sagra ), V, 133. | Salangane, I, 396, Sagouin, I, 103. Salanx, IL, 284. PRES CNP TE d * ALPHABÉTIQUE. 495 Salarias , II, 238. Sauje, IL, 185. Saldes (Salda), V, 198. . | Sauriens, IL, 16. Salmlet, IT, 305. Saurophis, II, 66. Salpa ( note), IT, 163; LIL, 240. | Saurothera { note), 1, 454. Saltatoria, V, 179. Saurus { Saurus), II, 313. Saltigrades, IV, 261. Sauterelles, V, 180. Saltiques ( Salticus ), IV, 264. Sauteurs, V, 179. Saluth, I, 291. Sauvegardes, II, 28. Samalia (note), 1, 426. Saxicaves ( note ), ILE, 162. Sang , I, 22. Saxicola, I, 382. Sandalus ( Sandalus ), IV, 460. Scalaires (Sacalaria), ILE, 77. Sanderlings, 1, 526. Scalops, 1, 132. Sandres, IL, 138. Seaphidie ( Scaphidium ), IV, 502. Sanglier, I, 243. Scalpellum ( note), III, 176. Sangsues , IT, 212. Scaphinotes ( Scaphinotus }, IV, Sanguinolaires( Sanguinolaria }, III, &ro. 158. : Scaphures (note), V, 184. Sanguisuga, IL, 213. ; Scarabes , IIT , 49. Sapajous, I, 99. Scarabées ( Scarabæus ), IV, 530. Saperdes (Saperda), V, 126. Scares ( Scarus ), I, 264. Saphylins ( Saphylinus ), IV, 431. | Scarites ( Scarites ), IV, 383. Sapromyzes ( Sapromyza), V, 527. | Scatophages (Scatophaga), V, 524. Sapyges (Sapyga ), V, 39. Scatopses ( Scathopse), V, 452. Sarcelles, 1, 577- Scaures { Scaurus), V, 12. Sarcinules, IX, 315. , | Scelions ( Scelion ), V, 302. . Sarcophages ( Sarcophaga ), V; | Scelotes (note ), II, 65. 516. Scheltopusick , IL, 69. Sardes ( Sarda ), IT, 199. Schermaus , L, 206. Sargues (Sargus ), IL, 181 ; V, | Schillées, IT, 291. 487. Scienes ( Sciæna ), IT, 171. Sarigues, I, 175. Scienoïdes, IL, 171 et suiv. Saropodes (Saropoda),. V, 355. Scinques ( Scineus }, IT, 61. . Sarruba ( note ), II, 57. Scirpéaires, LIL, 319. Satarnie ( Saturnia ), V, 399. Sciurus, Ï, 192- Satyres ( Satyrus ), V, 383. Sclerostomes, III, 254. Savacous, I, 509. Scolepèdes ( note ), IT, 204. + Savary, IT, 243. Scoletome ({ note ), ILE, 204. Savonniers , IL, 144. Scolex ( Scolex ), IT, 273. Saumons ( Salmo }, IT, 302. Scolies ( Scolia }, V, 317. 494 TABLE Scolopax, 1, 518. Scolopendres, IV, 335. Scolople ( note ), TITI, 204. Scolopsides ( Scolopsides }, IT, 178. Scolytes ( Scolytus), V, 91. Scombres, II, 196. Scopèles ( Scopelus }, IE, 314- Scorpènes ( Scorpena }), IT, 165. Scorpions ( Scorpio ), IV, 267. Scorpions aquatiques, V, 206. Scops, I, 346. Scopus, I, 515. Scotines ( Scotinus}), V, 18. Scotobies ( Scotobius), V, 12. Scutellerès ( Scutellera ), V, 193. Scutelles, IIT, 235. Scutibranches, III, 36, Ill, 110. Scutigeres ( Scutigera ), IV, 339. Scydmènes (Scydmænus), IV, 4809. Scyllares ( Scyllarus }, IV, 59: Scyllées ( Scyllæa:), IT, 54. Scyllium, Il, 366. Scymnus, IT, 392. Scytates, ÎT, 79, IL, 95. Scyres ( Scyris ), IT, 200. Scythrops, I, 456. Scytodes ( Scytodes }, IV, 242. Sebastes (Sebastes ), II, 166. Sécrétions, I, 24. Sécurifera, V, 268. Sédentaires (note), II, 1 89. Ségestries ( Segestria), IV, 240. Seiches, II, r1. Selache, IT, 390. Selaciens, 11, 383. Semblides (Semblis), V, 252. Semnopithèques, T, 93. Senelopes (Senelops }, IV, 253. Sépedons ( Sepedon), V, 520. Sepia, IT, 11. Sépidics ( Sepidum ), V, 13. Sépioles, III, 15. Sepictheutes, III, 16. Seps ( Seps ), IL, 63. Sepsis ( Sepsis }, V, 532. Septaires, III, 88. Serapties ( Seraptia }), V, 58. Sérées (note ), IIL, 327. Serialaires, III, 3or. Sérialopores, IIT, 314. Séricaires ( Sericaria ), V, 404. Sericomyies (Sericomyia), V, 492. Serioles ( Seriola }, I, 205. Seriques ( Serica), IV, 563. Seroles (Serolis), IV, 132. Serotine, I, 121. Serpens nus, Il, 98. Serpentarius ou Gypoperanus, Ï, 338. Serpes, Il, 309. Serpules ( Serpula }, IIT, 190. Serpulées ( note ), IIL, 189. Serra-Salmes, IT, 3ro. Serrans ( Serranus ), 11, 139: Serricornes ( Serricornes ), IV, 442. Serropalpes (Serropalpus ), V, 45. Sertulaires ( Sertularia }, ILE, 300. Serval, I, 165. | Seserinus, II, 214, Sesies ( Sesia), V, 392. Shals, IT, 294. Siagones ( Siapona); IV, 386: 4 Siamang, I, 90. Sibynes ( Sibynes }, V, 84. Sicus ( Sicus), V, 46o. Sidjans, IE, 223. . Siffleur, I, 576. Sifilet, XI, 425. Re TT a ui à de PTE PO ET ES | Sigalphes { Sigalphus }, V, 260. Siganus, II, 223. Sigarets ( Sigaretus), III, 90. Signes, I, 42. Silicaires ( Siliquaria ), II, 209. Silis ( Silis ), IV, 471. Sillago, I, 149. Silpha, IV, 495. Silure (Silurus), IT, 290. Silvains ( Siivanus), V, 100. Silvie ( Silvius }, V, 477: Simia, I, 86. Simulies ( Simulium }, V, 452. Singes, I, 86. Sinodendres ( Sinodendron }, IV, 576. Siphonaires ( Siphonaria ), II, 89. Siphonostomes ( note ), IT, 102. Siphonostomes.(Siphonostoma ) EV,, 189. Siponcles { Siponclus), III, 242. Sirènes { Siren }), Il, 120. Sirex { Sirex ), V, 278. Sirli, I, 4o1. Sirons ( Siro ), LV, 282. Siserin, I, 410. Sisyphes (Sisyphus), IV, 534. Sitanes ( Sitana ), IL, 43. Sitaris (Sitaris ), V, 68. Siuta, I, 428. Sittasomus (add. ), 1, 583. Sittelles, vulg. Torchepots, I, 428. Sittines, I , 429. - Slepetz, I, 210. Smarides ( Smaridia ), IV, 287. Smaris, IL, 187. Smérinthes ( Sméerinthus ), V, 391. Srayhthures ( Smwynturus }, IV, 343. ALPHABÉTIQUE. 495 Solarium, IT, 75. Soldanies ( note ), II, 24. Solesarte { note}, II, 158. Solémyes, IT, 155. Solénostomes, II, 363. Solens (Solen ), IIT, 157. Soles (Solea ), IT, 343. Solipèdes, I, 251.: Somniosus ‘ note ), II, 393: Sons, I, 42. Sorcière, IT, 353. Sorex, I, 126. Souchets, I, 574. Soui-Mangas, I, 433: Soulcie, I, 413. Souslik, I, 197. Sourdon, III, 145. Souris, I, 201. Spalangies (Spalansia ), V, 209: Spalax, I, 210. Sparasions ( Sparasion ), V, 302. Sparedres ( Sparedras), V, 48. Spares, II, 181. Sparoides, II, 180. Spatangues ( Spatangus ), LIL, 235. Spatularia, IT, 380. Spatules, I, 517: Spécifiques, TI, 29: Spectre ( Spectrum ), V, 178. Sperchés ( Spercheus ), IV, 521. Spermagra ( add.), 1, 582. Sperme , I, 39. Sphærocères (Sphærocera), V, 523. Sphærodères (Sphæroderus }, IV io. Sphærotes (Spærotus ), Y, 38. Sphagebranches (Sphagebranchus), I, 353. Sphécomyies (Sphecomyia ), V; 499. 496 Sphecothère ( note), I, 355. Sphégines ( Sphegina ), V, 497. Sphénisques (Spheniscus ), 1, 551, Ma: Sphéridies ( Sphæridium ), IV, 525. Spheriodaetyles, IT, 57. Spherites ( Sphærites ), IV, 495. Spheroïdines ( note }, IE, 26. Spheromes (Sphæroma), IV, 137. Spherulites, ITT, 120. Sphex { Sphex }, V, 317, V, 320. Sphinx ( Sphinx }, V,388. Sphodres ( Sphodrus), IV, 400. Sphyrènes ( Shyræna }), II, 156. Sphyrions, III, 257. Sphyrua, Il, 393. Spinax, II "for. Spio (note }, IIT, 189 ; III, 203. Spiramelles ( note), II, 192. Spiratelle ( note }, III, 28: Spirifères (Spirifera ), IT, 172. Spirlin, II, 276. Spirobranches ( Spirobranchus ), IL 220. Spirolines ( note), III, 23. Spiroloculines { note ), ILE, 25, Spiroptères, IIT, 253. Spirules (Spirula}, III, 15. Spondyles ( Spondylis), V, 106. Spondyles ( Spondylus), IH} 127. Spongia, IT, 32r. Springbock, L, 268. Syma (add. ), 1, 584. Squales ( Squalus ), II, 385. Squammipennes, II, 188. Squatarola, 1, 502. Squilles ( Squilla }, IV, 108. Stephylins, propres , IV, 434. Stelides ( Stelis), V, 357. TABLE Stellères, I, 284. Stellions ( Stellio ), If, 32. Stemmatopes, I, 169. Stenelytres (Stenelytra }), V, 33. Steneosaurus (note ), IL, 20. Sténépteryx, V, 544. Stenocionops ( Stenocionops ), IV, 59. Stenodactyles , I, 58. Stènodères ( Stenoderus ), V, 130. Stenolophes ( Stenolophus }), IV, 391. Stenopes ( Stenopus)), IV, 93. Stenoptère ( Stenopterus ), V, 130. Stenorhynques ( Stenorhynchus ), IV, 64. Stenosomes ( Stenosoma }, IV, 139. Stenostona, II, 73: Stenostomes ( Stenostoma), V, 49. Stenotracheles (Stenotrachelus ) V, 4o. Stéphanes (Stéphanus), VW, 285; Stephanomies ( Stephanomia }, INT, 288. Stercoraires , I, 557. Sterna , I, 558. Sternaspis, III, 245. Sternoptix, II, 315. Sternoxes ( Sternoxi\, IV, 444. Stéropes ( Steropes ), V, 58. Stilbe ( Sülbum }), V, 304. Stomapodes (Stomapoda ), IV, 16, EV, ro1. : Stomates ( Stomatia ), HE, 121. Stomias, II, 283. Stomis ( Stomis ), IV, 398. Stomoxes ( Stomoxis ), V, 506. Stratiomes ( Stratiomys), V, 484, Strebles ( Strebla ), V, 544. RS ALPHABÉTIQUE. Strepsilas, 1, 529. Strigées ( Strigea ), III, 263. Strigocephales ( note), IT, 173, Strix, I, 340. Strobiliphaga ( note ), L, 415. Stromatés ( Stromateus }, IT, 212. Strombes ( Strombus ), IH, 107. Strongles ( Strongylus ), IL, 252. Strongylies ( Strongylium }, V, 4o. Strophostome (note ), IT, 4x. Sturous , L, 419. Sturoniens, KH, 378. Srygides ( Siygides ), V, 465. Stygies ( Stygia ), V, 398. Stylaria (note ), IIL, 211. Stylephores ( Stylephorus), IE, 220. Stylines, III, 315. Stymes ( Stymus }, V, 330. Sublets, II, 260. Subulicornes, V, 235, _ Succinea, II, 44; IV, 3495 IT, 402. Suceurs (Cyclostomes), IL, 402. Suceurs ( Suctoria }, IV, 323, 349. Sucriers, I, 432. Sudis, IT, 327. Suricates, I, 158. Surmulet, IT, 157. Surmulot, I, 201. Sypeomastes Y.i46 [4 497 Sybistromes(Sybistroma), V, 471. Syderolines ( note ), III, 23. Sygalions IT , 207, Syllis, IT, 203. Sylvia, I, 383. Synagres { Synagris ), V, 335. Synallaxes ( Synallaxis ), 1, 430. Synancées ( Synancea ), H, 269. Synaphes ( Synapha ), V, 450. Synbranches ( Synbranchus ), IT, 354. Synchites (Synchita }, V, 95- Syndactyles, I, 441. Syndeses ( Syndesus ), IV, 580. Syuetheres, I, 216. Syngnathes (Syngnathus ), IT, 362. Synodontis, IT, 294. Synodus ( Synodus }; IV, 135. Syntomides ( Syntomis ), V, 394. Syphostoma, II, 196. Syrnium, I, 342. Syrphe (Syrphus), V, 491. Syrrhaptes, !, 487. Système des vaisseaux, E, 55. Systis ( Systis), V, 200. Systropes ( Systropus ), V, 505. Systrophes ( Systrophe ), V, 345. F. Tabaniens (Tabanides), V, 474. Tabanus , V, 474. Tachines (Tachina), V, 515. Tachines ( Tachinus ),IV, 441. Tadornes, 1, 595. 1 Taenia (Taenia) , IN, 268, Taenioïdes , I , 217. Tagnicati, 1, 245. Tachydromes ( Tachydromus }, IL, | Taguan , I , 194. 504 ; II, 37. Tachyglosus , E, 235. Tachyphonus (note) , I, 367. Tachypores (Tachyporus), IV,442. Taïra, I, 141. Talapoin ,. 1, 92. Talèves ou Poules sulianes , F, 539. 498 Talitres (Talitrus}', IV, 119. Talpa , I, 130. Tamandua , J, 232. Tamanoir , I, 231. Tamarin , I, 106. Tamatias ( Tamatia), 1,458. Tambours , IL, 154. Tamnophiles ( Tamnobhilas)., A 83. Tanagra , LI, 366. Tanches, II, 273. Tancpies (Tanegia), V, 12. Tangaras, I , 366. Tantales (Tantalus),1I, 516. Tanypes (Tanypus), V, 442. Tanystomes ( Tanistoma ), V, 454. Taons, V, 474. Tapayes, IL, 37. Taphiens ,I, 119. Taphosous, I, 119. Taphries (Taphria), IV, bor. Tapirs ,I, 260, IL, 581. Tapissières, IV, 236. Tarayaxin , Il, 35. Tardigrades , 1, 223. , Tarentale ( Tarantula} , IV, 265: Tarets , III , 159. Targeur , II, 341, : Tarier , 1, 382, Tarières , TTL, 94. Tarin ,1, 417. Tarsiers , I, 109. Tartarin , I, 98. Tassade (note) , HIT, 44. Tanisiptera (note) ,L, 444. Tassards , IT , 190. Tatous, I, 226. Taupe rouge (note), I , 129. Taupes, I, 130; I, 580. IV, 449. Tain, TABLE Taxicornes , V, 26. Tchicarra , 1 , 273. Tchincou, I, 94. Tectaires , INT, 73. Tectibranches , II, 58; II, 35. Tefflus ( Tefflus), EV, 410. Teiïgues , V, 421. Teius (note) , IL , 27. Télagon , I , 147. Téléas (Teleas ), V, 302. Teleosaurus (note) , II , 20. Téléphores ( Telephorus), IV, 470. Telesto (note) , IT , 299. Tellines ( Tellina}), II, 147. Telyphones ( Telyphonus), IV, 266. Temia ,I, 424. Temnodons, IT, 206. Tendrac, I , 125. Tenebrion (Tenebrio}), V, 22: Tengyres (Tengyra) , V, 318. Tenioïdes , III, 266. Tenrecs , !, 126. Tentaculaires, III, 271. Tenthredes ( Tenthredo}), V , 269. I, 428. Tentyries (Tentyria ), V, 9. Téphrites, V, 534. Terebelles ( Terebella ), ET , 193. Terebellam, III, 94. Terebra , IT, 1or. Térébratules (Terebratula), HIT 17 1; Térédives ( Teredina ), IN, be Teredo , IL , 159. Tergipes , IL, 56. Termites (Termita }, V, 254. Tenuirostres , ? | Terrapène (note) , II, 12. Tersines ( Térsina ) 15863 Tessarops ( Tessarops ) , TV, 263. L , ALPHABÉTIQUE. 499 Tesseratomes ( Tesseratoma ), V, | Theridions ( Theridions ), IV, 543. 195. Testacelles (Testacella) , INT , 30. Testicules, I , 39. Testudo, II , 8. Tetanocères ( Tetanocera ) , V, 529. Tétanops( Tetanops), V, 533. Tetragnathes (Tetragnatha ) ; TV, 247. Tétragonoptères (Tetragonopterus), IL, 310. Tetragonodères ( Tetragonodérus ) , TV, 393. Tetragonurus , II , 233. Tetragule (note) , HI, 255. , Tetralasmis, HIT , 177. Tetraptures (Tetrapturus), IT, 201. Tetraonix ( Tetraonyx ), V, 66. Tetrarinques ( Tetrarhynchus), I, 271. Tétras ( Tetrao) , I , 480. Tetratomes ( Tetratoma) , V, 31. Tetrodons (Tetraodon) , IL , 368. Tettigones ( Tettigonia ), V, 223. Textulaires (note) , III, 25. Thaïs (Thais), V, 377. Thalassèmes (Thalassema )» . 244. Thalassianthes , III , 293. Thalassine { Thalassina) , IT ; IV, 86. * Thalia, JIL, 163. Thanasimes (Thanasimus), 1V,48. Thecadactyles , II, 55. Thécidées ( Thecidea ), III, 173. Thelethuses (note), III , 197. Thelphuses ( Thelphusa }, IV, 43. Thephritis , V, 534. Therapons , II, 148. Therates ( Therates } , IV, 364. Thérèves (Thereva), V, 468. Tisserins , Théthyes ( Thethya}), IT, 326. | Théthys ( Thethys), IT, 53. Theutyes , II, 222. Thies (Thia}), IV, 36. Thimalia (note), I, 375. > 197- Thiroptera, I , 116. Thoea , IIT , 302. Thons, I, 197. Thoracantes (Thoracantha}), V,297- Thrips (Trips), V, 226. Thrisses (Thryssa), Il, 323. Throsque be IV, 452. Thylacives ,.1, 178. Thymales (Thymalus), IV, 504. Thymallus , II , 306. Thynnes (Thynnus) , V, 319. Thyréophores ( Thyreophora) ; V ; 522. Thyrides ( Thyris) , V, 392. Thyrsites , II, 260. Thysanoures ( Thysanoura ) : IV, 339. Tibianes , III , 299. | Tichodroma, I , 431. " Tigre , E, 161. ’ Tilles (Tillus ) , IV, 496. Timarches (Timarcha) , V, 150. Timia, V, 536. Timoriennes , III , 69. Tinça , LL, 273. Tinamous ( Tinamus) , 1, 487. Tinea , V, 421. Tingis ( Tingis); V, 201. Tiphies (Tiphia ) , V3 318. Tipules propres ( Tipula ), V, 444. Tipalus (Tipula) , V, 440. | Tisiphone re TA , 86. ; 406. Thinnus , IT 200 Tityra. (note) , 1, 354. Tmesisterues ( Tmesisternus) , V, 121. Todiers, 1, 443. Todiramphes (add.) ,1 , 584. Todus, 1,445. Tomiques (Tomicus) , V, 92. Tomogères (note), III, 41. Tones, III, 99. Toque, I, 95. Torcols , L, 452. Tordeuses, V, 411. Tornatelles, III , 84. Torquatrizx (note) , II , 76. Torpilles ( Torpedo), II, 396, Torticelle (note) ,I, 48. Tortrix , II, 76. Tortues II , 8 et suiv. Totanus , 1, 529. Totipalmes, I , 560. Touan, 1, 179. Toucans , I, 460, Toucnam-Courvi , 1, 406. Touilles, II, 388. Toupies , III, 73. Touracos, I, 467. Tourne-Pierres, I, 520. Tourterelles , I, 4go. Toxiques ( Toxicum) , V, 24. Toxophores (Toxophora) , V, 462. Toxotes , II, 195. Tracheennes (Tracheariæ), IV, 27 1. Trachées , I, 36. Trachelides , V, 51. Trachichtes (Trachichtys), I, 151. Trachinotes, I ; 204. Trachinus , Il, 152. Trachydères , W, 112. Trachynotes (Trachynotus), V, 14. Trachyscèles (Trachyscelis), V, 30. TABLE L Tragocères ( Tragocerus ), V, 121. Tragopan ( Tragopan), 1, 479. Tragopes ( Tragopa }, V, 219. Trapellus , IL, 37, Trapésies (Trapesia) , IV, 41. Traquets , I, 382. Trechus ( Trechus) , IV, 420. Fremadotes,, IL , 262. Treron (note), I , 492. Triacanthes, IL, 374. Trichechus, I, 170. Trichies ( Trichius } , IV, 570. Trichiures ( Trichiuras), II, 218. Trichocephales ( Trichocephalus }, JIT, 249. Trichocères ( Trichocera }, V, 446. Trichodes , II, 325. Trichodons , I, 149 ; IT , 350. Trichoglossus (note) , 1, 463. Trichognathes (Trichognatha ), IV, 374. Trichopodes , IE, 228. Trichocerques , III , 324. Trichostomes , IIL , 240. Tricondyles ( Tricondyla ), IV, 365. Trichonotes (Trichonotus), II, 248. Tricuspidaires (Tricuspidaria ), ILE, 270. Tridacnes , IT, 141. Tridactyles ( Tridactylus), V, 183; 1, 486. s Trigles (Trigla ), IT , 158. Trigonies , IIT, 134. Trigonoceyhales , II , 88. Trilobites ( Trilobites }, IV, 202. Triloculines {note) , III , 25. Trimeresures , IL, 95. Tringa , I, 526. FTrionix., IL, 15. A ANR DOS APT VEN ENT ALPHABÉTIQUE. Triphylles ( Triphillus }, V, 98. Triplax ( Triplax) , V, 157. Tristome ( Tristoma ) , III , 265. Triptère (note) , IT, 29. Triton, I, 116; II, 174: Tritonies ( Tritonia), III, 52. Trises (Trixa) , V, 511. Trochéeties , III , 215. Trochilus , 1, 435. Trochoïdes , III, 72. Trochus, III, 73. Troglodytes ( Troglodites), I, 390: Trogodermes (Trogoderma ), IV, bz1. Trogosites ( Trogosita) ; V, 100. Trogon, I , 458. Trogules (Trogulus) , IV, 282. Trombidions ( Trombidium ) , IV 284. - Tromises ( Tromisas } , IV, 255. Troncatulines (note) , HI, 24. Tropidolepis , II , 38. Tropidosaurus , II , 38: Troupiales ,1, 417. Trox (Trox) , IV, 549. Truite de mer, II, 303. * Truxales ( Traxalis) , V, 186. Trygon ,II, 399. ? 5ot Trypoxilons (Tripoxilon), V, 329- Tubicènes ( Tubicenus)}, V, 74. Tubicolaires (Tubicolaria), III, 324. è Tubicoles , III, 187. Tubifex (note), III , 212. Tubipores (Tubipora ), IIT , 298. Tubiteles, IV, 236. Tubulaires, II, 250. Tubu laires (Tubularia) , ILL , 209. Tuabulibranches, IIL, 108. Tubulipores (Tabulipora), 111,305. Tuniciers (note) , IT, 162. Tupinambis , IL, 24. Turbinelles (Turbinella), III, 106. | Turbinolies , II, 313. Turbinolopses , III, 313. Turbots, II, 340 ; [II , 75. Turdus , 1 , 368. Turnix , I ; 486. Turritelles ( Turritella ) , TI, 77. Tylode (Tylode}), V, 87. Tylos (Tylos ), IV, 141. Typhis (Typhis) , IV, 124. Typhlops (Typhlops) , II , 73. Tyrannula (add.), I, 582. Tyrans (Tyrannus), I, 356. Tyrsé , Il , 15. U. Ucas ( Uca }), IV, 49. Uléiotes ( Uleïota ), V, 102. Ulobores ( Uloborus }), IV , 246. Uloceres ( Ulocerus }, V, 95. Ultimes ( note ) , III, 94. Ulula , I, 342. Umbrina , Il, 174. Unau , I, 225. Unibranchaperture , IE, 354. Unicuirassés , IV, 107. Unio , II ,,138. Unipeltata, IV, 107. Upeneus, Il, 157. Upis ( Upis), V, 25. Upupa, 1, 438. Uranies ( Urania }, V, 384. Uranoseopes ( Uranoscopus ), H, 153. 502 TABLE Urceolaires , IL , 325. Uria, I, 547. Urine ,1, 38. Uromastix, IL, 34. Uropodes ( Uropoda }, IV , 286. Ursons , I, 216. Vaginales ( Vaginalis), I, 541. Vaginicoles, III, 324. Vaginules ( Vaginulus ), IT , 39. Vaginulines (note), IT, 24. Vaisseaux, I, 22. Valvées (Valvata ), IT, 78. Valvulines ( note }, IL, 24. Vanellus, I, 5o2. Vanesses ( Vanessa), V, 380. Vandoise, II, 275. Vanga, I, 353. Vampire, 1, 117. Vanneaux, IL, 5o2. Vappons ( Vappo ), V, 487. Varanus ( note ), Il, 26. Vari, 1, 1097. Variétés, I, 16. Varioles, IT, 133. Vastrès, IL, 327. Vautourin , I, 316. Vautours, I , 314. Veinemporte I, 56. Vélates, III, 86. Vélelles ( Velella ), IT, 284. Vélies ( Velia), V, 204. Vemme, IL, 307. Venturon, 1, 411. Venus ( Venus ), III, 149. Verdier, I, 413. Vérétilles ( Vereullum } IL, 319. Verge, I, 39. Ursus, 1, 135. Urubitinga , 1, 330. Urubu , 1, 319. Usies ( Usia ), V , 463. Uterus, E, 39. Uvigerines ( note ), IL, 24. Vermets ( Vermetus ), IIL, 108. Vermilies , IL, 100. Veron, IT, 276. Veronicelle ( note ), II, 39. Vers à sang rouge, III, 182. Vertébralines ( note }, ILE, 23. Vertébrés, I, 48. Vertébrés ovipares, T, 299. Vervet, I, 92. : Vespertilio, L, 1:32. Vespertillons, I, 120. Vesperus ( Vesperus }, V, 129. Vespa, V, 334. Vessie, I, 56, Veuves, I, 412. Vibrions ( Vibrio }), IL, 326. Vidua, I, 412: Vieille, 11, 256. Vigogne, I, 258. Viuago, I, 492. Vipères ( Vipera }, IL, 00. Viperine , IE, 84. Viréons (note), E, 351. Virgulaires, III, 318. Virgalincs ( note ), II , 26. Vernes, L, 35. Viscache, 1, 222, Vitrines ( Vitrina }, III, 4. Vives, I, 152. Viverra, I, 154. Voiliers , IL, 202. Volonté, I, 42. “34 ALPHABÉTIQUE. Volucelles ( Volucella }, V, 491. Volutes( Voluta ), IIE, 94. Volvaires ( Volvaria }, III, 95. Volvoces (Volvox), IIF, 327. Vomer, II, 200. Vorticelles { Vorticella), III, 296. Xanthornus ; I, 418. Xenopeltis, Il, 81. Xestomyzes ( Xestomyza ), V, 463. Xilophages ( Xilophagi ), V, 89. Xilophiles ( Xilophilus), V, 73. Xiphias, Il, 200. Xiphorhynchus ( add. ), I, 583. Xiphosoma ( note), Il, 79. Xiphydries ( Xiphydria ), V, 277. 508 Vouroudrious, 1, 455. Vrillettes, IV, 483. ‘| Vulselles ( Vulsella ), IL, 128: Vultur, I, 314. Valve, I, 39. Vulvulines ( note }, III, 25. X. Xirichthys , II, 262. Xistères (mote ), IT, 194. Xorides ( Xorides }, V, 285. Xyèles ( Xyela), V , 279. Xylocopes ( Xylocopa }, V, 346. Xylophages (Xylophagus ), V, 481. Xyphosures ( Xyphosura), IV, 184. Xystes ( Xysta }, V, 514. Xyuelines ( Xytelinus), IV, 483. Y. Yarké, I, 103. Ynambus, I, 487. * Zäbres ( Zabrus ) , IV, 392. Zèbre , I, 253. Zélimes (Zelima ) , V, 376. Zelus ( Zelus ) , V, 203. Zemni, 1, 210. Zenik (note) , I, 158. Zerda , I, 153. Zeus, IT, 210. Zeuzères ( Zeuzera ), V;, 399. Yponomeutes(7ponomeuta), V,422. Yunx, 1, 452. | Z. Zibeth , J ; 155. Zirophores ( Zyrophorus } Zizel, I, 197. ” Zoanthes ( Zoanthus) , III, 293. Zoarcès, II, 240. Zoés ( Zoca }, IV, 152. Zocor , I , 207. Zodions ( Zodion) , V, 506. Zonitis( Zonitis), V, Gr. » IV, 438. 504 TABLE Zophoses ( Zophosis), V, 8. Zygaëna; ÎT, 303. Zoophytes , IL, 218. Zygènes ( Zygaena }y “je À Zosteraps (hote); 1, 388. : | Zygies (Zygia » IV, 464. Zuphies (Zuphium ), IV, 237: / | Zygnis (ñote), 11464: / Zuzares (Zuzara), IV, 139. ! [’Zygops (Zygops), V; 86. FIN DE LA TABLE ALPHABÉTIQUE DE L'OUVRAGE. #18. MU ET, ne \ ty RCA D; «14 *. SEAL met” HET. Purren sud 1. Le grand Calago, L. p.109 2.Le Von. I p.245 3. La Loutre L p. 166. < PT, 11. . LA Marin CIS ANOIMAUX. 2 D: L'Aye -Aye. F P: 499 ÿ, 6. Le Phascolome, Z. P 200 ue. LI, 1.Aiyle à gucuc etagce.L p 826 2.Urudiinga.Z p.380. 3. 6rarute Large. p.829 3 Bondlres huppecl p.335 ©. Autour rieur, ? RAD, 6. Langrayen a ne blaruhe.L /’: 3909 Ur = DNS ENS TA Prerron seule Pr d Ps 1. Lodge 2 L'Tpinaque promefl lp. 140. 8 Lehiledon moine. | Z.p. #76 hes)g Nouveut À 07772 S.LAutruche d'Amncrigue,Z P-#490. : ae - se NO Man gécnaneate LD Laure. w. à | rer per x é FE AA TE Ze grand nos [44 crile, Ip. PA7) 7, Le gran Aro. Ur à & LT 1. L « Tp.49 S.Le becho uniques. p.52. 4 Le Gecko occlutris, 1. ?: 92. ). Le lecio COped'ien. I p 22 | TEL A W1//; 14 77/2 re Zardieu s4 Amébrorw Lhasignathe de da Cochnchne.l] p. 41. y I p.43. 2. Jétane de Por 45. dre. p de la Caro [74 queue aT'rree.. ouane ÿ. ZU, VI]. Amébroure Lardeu - rca ‘ 1 Témidactyte borde lp. 65- 2. Uropelks de Ceylan À. p..76- 3. Pachykthra capensrs À. p.107. À 4 Ô Weil ga) | |! VV the | Ds depents ANOMNAUE . 2. 2. 3. Tete de ln Cette. 3. 6. 6: Tete de l'Anphbene. 7. 8. 9. Zéte & l'Ophisaure: mr nano ge à ele, je mine Name pt on me « z étés ANUS DOUL O2 He PO DE ES DANS Ps ÿ 1,2, 8. Zele du grand Pybon de Jun. 1. p.80. UE : Tete d'un Serpent æ vonnelte. 1 J’ SE Louvt veub: . Tete de 4 Morue. ( Gadus Morrhua 1) IT. 2.337. Fa SCT Perron seule 1. Diodon Antennalus . , €) 2. Balles Geographicus. (Per. ) 3 PBalstes L'ennic «Ugerus .(Ler..) L'auriflard 2 Mythes prxcroponrus, À p.Ën 2. Aydrocyn au brel, Lp 312 3. Pritiqostre, A. 221 . 4. litres x geuttl, I. p.328 Laurillard del. Ambrowe Thrdetwt. would. SE 'ernoplhrr d'ferman À p. #10.- 2 Sternoptyx d'OUèrs A p. HO 3. Cymnarchus Jenegaknser. : PLAIT 2. Nokuchit. UZ p. C2 . 2. Plourobranchus lun tCepa V//J 2 29 cmd aole ) ; 3.L'Aramal de L'Inonue. lp. 220 4. L Animal du vigaret.ILp..90 5. L'Ammaul de ln drilacre, III p 142 6. Le olyclyrun ditxona , 71. p 2109 [note ). - £ 1.2. Foriceps saccatus, (c €) 8.4. 6 Drers Chondracanthès. DL p 257 ( note). 6.7. LeTtrarhanchus lnguales IT, p.272. . Myras cyaneu, (€ 7/4 242.9 Lolothuria curerix IL. P: 239 10 Trisloma coceneaun, : 1. p 265 PL-XVT ( 4 a "NT > PL AU = | À tn (A \ 1] VS 7 ZLouvet eubp. Z, Crapse porte -purceatt . AV. p.52 2.Renmipede tortue, A7 pri 3. Lugure à large queue. 17 p.76 Log des NE. gs. ee PI AVI. 1. Goliath barbicorne p.572. 2.04 uprerle ccussonne, D: 4 1277 3.Lucane serricorne (nale ) I. pô76. 4. Clone à deux cornes, p.574. y. Uispe b bordæeT . -P242. 6. lelee perforce. 44 .P: 33. 7. Drenke à queue, F p.75 71. XVIIZ Laurillurd del 7 Paagee a quatre lache D .p407. 2. lambore alkrnant. NW. 409 . 5: Zaupin doublecroix. LF p.254 4 Oruts Javurtalre, IWp537. 6 Clone à deux cornes. (ferme ), ZF- p.57k C.Lobre a cotes ÎV p 378. 7. Lame vence p 28 #2 ie RTS 4 [1 $. EX À { à Le anni per CEA ONCE ENT EEE qu NY ee ee o 2 A+ ALLIILITS PE Améroure Zur dieu Y 7. plallo = 0. lourmuion clavicorne . “le roma Ji 2. Preumore Jcutellaire. 2. Nemestrine Longirowtre S. 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