1,4 1.4 D... m'en - LE (il l le Fernand GUÉGUEN, DOCTEUR ÉS-SCIENCES, PROFESSEUR AGRÉGÉ À L'ÉCOLE SUPÉRIEURE DE PHARMACIE DE PARIS. LES CHAMPIGNONS PARASITES DE L'HOMME & DES ANIMAUX Généralités, Classification, Biologie, Technique. — Clefs analytiques, Synonymie, Diagnoses, Histoire parasitologique, Bibliographie. — <<. Préface de M. Maxime RADAIS, PROFESSEUR DE BOTANIQUE CRYPTOGAMIQUE A L'ÉCOLE SUPÉRIEURE DE PHARMACIE DE PARIS =; Ouvrage renfermant douze Planches et deux Index, l'un des hôtes. l'autre des parasites. a ——. MAISON D'ÉDITIONS vr A. JOANIN ET Ci 2RNRUE DE CONDÉ, PARIS - vi 1904 TABLES ET INDEX. Plan du travail (tableidesfamilles) : ARR Re Table des planches: 5:25 METEO PRES Bibliographie \sénérale. 3 ere ESP PEER (Pour la bibliographie spéciale à chaque groupe, con- sulter l'Index'des parasites, p 289)" TER eER ere Inder: des paras les RE 200 RCE Sc Index des hôleS PRE RTL REP EEE TA (VRk + l Î 9 2 ts F4 — PRÉFACE. En ces dernières années, et grâce aux immortels travaux de PASTEUR, la cellule scissipare des Bactéries fut rendue presque exclusivement responsable des phénomènes de parasitisme qui, chez les animaux, se traduisent par des troubles fonctionnels plus ou moins graves : sa simplicité d'organisation, sa résistance, sa plasticité d'adaptation, en font, de fait, le parasite mi- crobien par excellence. On savait pourtant depuis longtemps qu’à côté de ce groupe, si homogène qu'on peut à peine en spéci- fier les représentants, il existe d’autres plantes sans chlorophylle, à croissance acrogène, à ramification latérale, des champignons, en un mot, dont les formes inférieures peuvent aussi jouer le rôle de parasites vis- à-vis des animaux. Si l'on doit faire remonter au début du XIX° siècle les premieres observations de moisissures dont on puisse soupçonner la nocivité, c'est à CH. ROBIN que revient l'honneur d’avoir donné un corps à cette doctrine en réunissant en 1847 les faits observés par ses de- vanciers. Malheureusement, la voie tracée par le savant natu- —— IN —_— raliste ne fut pas toujours suivie. La description bota- nique des parasites observés et leur identification avec des espèces déjà connues furent le plus souvent né- gligées au profit, plus immédiat, de l'étude des lésions constatées, alors surtout qu'il s'agissait de maladies de l'homme ou des animaux utiles. Aussi n'est-ce guère que dans le cas oùles champignons s’attaquent aux animaux d'importance utilitaire moindre ou nulle qu'on les voit devenir l'objet d'observations botaniques suivies. Certains groupes bien étudiés tels que les Entomophtorées, les Saprolégniées, sont des exemples classiques des efforts accomplis dans cette voie par d'éminents mycologues tels que PRINGSHEIM, DE BaRY, BREFELD, THAXTER, etc. Il faut convenir d’ailleurs que, lorqu'il s’agit de l'homme ou des autres animaux supérieurs, la spécia- lisation parasitaire est loin d’être comparable à celle dont les groupes précités nous fournissent les meilleurs exemples. Dispersés dans les différents ordres des champignons, ces parasites ne semblent s'attaquer à ces hôtes supérieurs que sous des conditions occasion- uelles dont la fréquence seule explique la similitude des cas observés. Souvent même, il est difficile de déterminer jusqu'à quel point le parasitisme nocif est justifié. Il n'en est pas moins nécessaire, aussi bien lorsque la nature pathogène de l'organisme ineriminé reste douteuse que lorsqu'elle parait solidement établie, de fixer, par les méthodes en usage chez les naturalistes, les caractères du parasite observé, si l’on veut conser- — VV — ver quelque cohésion au faisceau des observations ac- cumulées. C'est dans cet esprit que le présent livre a été écrit. Préparé à cette tâche par de longues et patientes ob- servations botaniques sur les champignons inférieurs, familiarisé d'autre part avec les méthodes techniques nouvelles qui, créées pour l'étude des Bactéries, ont donné pour les Champignons d'aussi heureux résul- tats, M. GUÉGUEN pouvait reprendre l’œuvre jadis ébau- chée par Ch. Robin et l'élever au niveau des connais- sances actuelles. Condenser les notions acquises sur les Champi- gnons parasites de l’homme et des animaux, donner les diagnoses de ces organismes en se conformant aux règles précises de la Nomenclature, reproduire en des dessins puisés aux sources, et souvent en figures ori- ginales, les appareils ou portions d'appareils qui peu- vent aider la description, ajouter enfin les caractères biologiques de facile vérification, tel est le pian de ce livre qui est à la fois un compendium des travaux an- térieurs et un guide précis pour les observations à venir. A ce titre, l'ouvrage aura sa place marquée dans Îles laboratoires de parasitologie et les services qu'il pourra rendre ne seront pas seulement le résultat du soin bi- bliographique apporté à la description des types, mais encore de l'application heureuse et nouvelle pour un livre destiné aux bibliothèques médicales des procédés de recherche et de classement en usage dans les VI — recueils de systématique mycologique ; srâce à des ta- bles permettant d'entamer la recherche soit en par- tant du parasite soit en partant de l'hôte attaqué, le lecteur atteindra rapidement le résultat cherché. M. RaADaïs. Introduction. — But de l'ouvrage. Les découvertes multipliées dont la rapide succession marqua les débuts de Ta science bactériologique firent pen- dant un temps attribuer à la plupart des maladies de homme et des autres animaux une origine exclusivement microbienne, À une époque qui n’est pas encore très éloignée de nous, il était d'usage, dès qu'une maladie nouvelle ou plutôt une nouvelle entité nosologique avait acquis droit de cité en pathologie, d'y rechercher et quelquefois d’y trouver un bacille où un coccus inédit, et bientôt il ne fut plus de maladie, qu'elle füt infectieuse ou non, qui ne possédât son ou ses microbes, souvent mieux catalogués qu'étudiés. Ce triomphe absolu, en apparence, de Ta théorie micro- bienne reconnait des origines complexes. Si la plus grande part en revient sans conteste à l'enthousiasme suscité par les travaux de Pasreur et de ses élèves, le discrédit jeté sur les recherches mycologiques par les étonnantes découvertes de certains partisans de la génération spontanée et du pléomor- phisme illimité des Champignons n’y fut pas étranger. Fautsl ajouter que Pétude des Bactéries paraissait plus abordable à la majorité des pathologistes que celle des végétaux plus élevés en organisation, pour Ja détermination des- quels des connaissances botaniques étendues étaient néces- saires ? . Quoi qu'il en fût, l'engouement pour les microbes, au sens médical du mot, devint tel qu'il réussit presque à faire mettre — NV en doute la possibilité d’un pouvoir pathogène pour les végé- taux autres que les Bactéries. On négligea trop les obser- vations positives et fort nombreuses des mycologues, et lon parul oublier qu'en France même, dès 1853. un éminent observateur, Ch. RoBix, en réunissant, dans son Histoire naturelle des végétaux parasites de l’homme et des ani- maux, une foule de documents épars, avait mis en évidence le rôle pathogène, à Pégard des animaux, des cryptogames les plus élevés en organisation. Depuis quelques années, l'application à l'étude des Cham- pignons des méthodes pastoriennes, le perfectionnement des procédés culturaux de Brerezp et de De BaRY, ainsi que la rigueur de plus en plus grande des méthodes cliniques d’in- vestigation, ont sensiblement allongé la liste des maladies mycotiques des animaux. Plusieurs volumes seraient néces- saires à l'exposé des faits cliniques et anatomopathologiques observés dans l'étude de ces maladies. Nous nous bornerons à résumer succinctement nos connaissances sur la morpho- logie, l'habitat et le rôle pathogène des Champignons para- sites des animaux, en ne faisant appel aux données biologiques qu'autant qu'elles sont de nature à éclairer les enseignements de l'étude botanique. Le présent travail comprend cinq parties, détendue forcément très inégale. Chacune des quatre premières corres- pond à l'un des grands Ordres de la classe des Champignons : NMYXOMYGÈTES, OOMYCGETES, BASIDIOMYCGÈTES, ASCOMYCÈTES ; la cinquième est consacrée aux FuNGr IMPERFECTI. Chaque partie débute par des généralités très succinctes, comprenant seulement la définition de FOrdre et celles de ses principales divisions. Les familles + sont étudiées en autant de chapi- tres, dans lesquels sont passés en revue les caractères généraux, la classification, la biologie des champignons qui la composent considérée spécialement au point de vue de la © pathologie animale, un résumé succinet de la technique applicable à l'étude de chaque famille, et enfin la diagnose (1 ou description résumée de chacun des genres et autant que possible de chaque espèce, tout au moins pour les parasites les mieux étudiés et les plus importants. Toute description d'espèce est suivie du résumé des principaux faits de son histoire parasitologique. La bibliographie spéciale à été rejetée à la fin de chaque chapitre. Pour ne pas lallonger démesurément, nous nous sommes borné à y reproduire les références strictement nécessaires, en renvoyant, toutes les fois que la chose était possible, aux mémoires comportant une bibliographie suffi- samment complète de Ta question. Persuadé qu'un dessin, même médiocrement exécuté, vaut toujours mieux que la description la plus précise, nous avons pris soin de figurer la presque totalité des genres, ainsi que (1) Nous ne saurions trop nous élever contre la regrettable habitude qui consiste à négliger de faire une diagnose de l'espèce étudiée. Une telle manière de faire est des plus préjudiciables aux progrès de la science. Les descriptions trop délayées manquent fréquemment de précision; elles obligent à parcourir de longues pages pour se faire une idée de l'organisme étudié, et rendent la comparaison avec les formes voisines très difficile ou même presque impossible. Il faut attribuer à ce mépris trop général des diagnoses l'encombrement de la littérature et de la synonymie par une foule d'espèces ou même de genres déjà décrits sous d’autres noms. Une diagnose complète, qu’elle soit rédigée en latin ou dans la langue de son auteur, doit condenser en quelques lignes les données concernant l'aspect et la forme de l'être étudié, la couleur et les dimensions de ses diverses parties dans son habitat naturel, et, s’il y a lieu, les caractèrés morphologiques et bhiologi- ques qu'il présente dans ses cultures artificielles ; enfin, ses différents habitats, soit comme saprophyte, soit comme parasite. Toutes les diagnoses d'organismes appartenant à un même groupe doivent être, pour faciliter les comparaisons, rédigées sur un même plan. Les indications de couleur seront autant que possible données en faisant usage d'une échelle chromatique connue, telle que la Chromotaxie de SACCARDO ou le PRANG’S Stan- dard of colours ; les dimensions seront évaluées en & métriques, c'est-à-dire en millièmes de millimètre. On pourra consulter avec profit, pour l'établissement des diagnoses, le Sylloge fungorum de SACCARDO. Chaque description d’une forme nouvelle devrait être accompagnée d'une série de dessins exécutés à la chambre claire avec l'indication des grossissements, et permettant de se faire une idée précise de l’objet étudié. = X la plupart des especes, où tout au moins les plus impor- tantes au point de vue pathogénique où taxinomique. Ces figures, dessinées par nous-mêème d'après les mémoi- res OTISINAUX OÙ d'après nature, ont été réunies dans douze planches intercalées au texte, et dont chacune possede sa légende en regard. Les espèces ont été, dans la mesure du possible, groupées suivant l’ordre adopté dans leur description, de manière à faciliter les recherches. Les grossissements indiqués sont ceux donnés par les auteurs auxquels les figures sont empruntées. Lorsque des nécéssités matérielles ont forcé à réduire photo- œraphiquement une planche, mention en a été faite en tête de [a légende. Les mensurations indiquées dans les diagnoses sont, à moins d'indication spéciale, données en métriques. L'ouvrage se termine par deux Index, Pun des hôtes, l'autre des parasites. PLAN DU TRAVAIL. Première partie. — MYXOMYCÈTES...... PISE Déuxième partie. — OOMYCÈTES......... BEST): Chapitre T° Vampyrellacées ......:.:.,. ...-.. — HS Chytridiacées 4:00 .. = Ul — MyUCOraCées nr te t.0..2.. _ Ne Entomophthoracées ss... =..." — VS aproleqniacées ee en Troisième partie. - BASIDIOMYCÈTES.. Quatrième partie. —- ASCOMYCÈTES..... PNA ARERT: Chapitre" Discomycetes 0... 10.0. ÉCOUS COL TR Tr Re nn MR ee ue DR AR ET de RE NES TE — HÉPENPériISpoOriacées te. 7... ..::,. GUMNORS CESR PEER EL RCE = Chapitre Il" Pyrénomycètes PP ERP 179 Sphériacées: 238 25 RP INT RER 181 Nectriacées 20 ALP PRES 184 Laboulhentacées ec 191 Cinquième partie. —- MUCÉDINÉES (Fungi imperfecti) (PI. XIL.). ADDENDUM TABLE DES PLANCHES Pages. Planche I. — Acrasiées, Vampyrellées, Chytri- CHÉLECLR CNRC NE à 21 — II. — Mucorinées : genre Mucor........ 30 — III. — — genres Rhizomucor, Fhizopus, Mortier ellar "#7 43 — IV. — Entomophthoracées : genre Æm- DSC ee Du 2 DUT ia — V. — Entomophthoracées : genres Ænto- moplthora, Tarichiunm, Mas- SODOMIE ET RME, 10 — NI == Saprolégniacées : Chytridiacées parasites des Saprolégniacées... 95 — VII. — Exoascées : genres Monospora, Saccharomyces, Cryplococcus, ÉNILOMNCESEE MES eue 129 — VIII. — Gymnoascées : genres Ctenomy- ces, Eidamella, Trichophyton, Microsporon, Epidermophyton, ACRONLONS MR NAT EE Sel rue 157 — IX. — Périsporiacées : genres Asper- gullus, Slerigmalocystis, Pe- nicilliun. — Pyrénomycètes des genres Torrubiella, Melanos- DORA CORMLUCEDS Ne 2e 139 — NX. — Laboulbéniacéés ..:....:,:.:...:.. 217 —— XI. — AY PORTE ER CRETE Re 221 —- XII. — Mucédinées (Fungi émperfectt..... 277 FD Di RS sé + CPR RC SE GPNENRES 9 È À Far SOS itedets rien PIE ER RE : pes L'EMCSSSE à er CHE 25e L CA 27e CEE uv Ave ha RE R : TA ea ee de SERBE ET _ ga = , & > nt % METAS LÉ 7e RSA 1% 1e xl 2 a: 2 ù SES PAL Er À Es PPT FÉ L=S 2-4 2 Æ + , | | è £ L KA DC | | MER, nr ce UNS fus 154 ce [FU . + 4 | 5; 1% ‘ XL” (= BIBLIOGRAPHIE GÉNÉRALE. [. BOTANIQUE: H. BarzLON. — Dictionnaire de Botanique, Paris, 1876, Hachette. A. DE Bany. — Vergleichende Morphologie und Biologie der Pilze, Mycetozoen und Bakterien, Leipzig, 1884. (Une traduction anglaise, par GanRNsEY et BALFOUR, a paru à Oxford en 1887). A. DE Bary et Woronix. — Betträge zur Morphologie und Physiologie der Pilze, Francfort, 186%. M.-J. BerkeLey.— /natroduction 10 cryplogamic Botany, Paris et Londres, J.-B. Baillière, 1857. H.-F, BoxorDbex. — AHandbuch der allgemeinen Myko- logie, Stuttgart, 1851. J. CosranTiIN. — Les Mucédinées simples, Paris, 1888. ENGLER et PRantTL.— Die natürlichen Pflanzenfamilien, Leipzig, 1887, Engelmann. ; LEunis. — Synopsis der drei Naturreiche. — 2° partie, Botanique, par A.-B. Frank ; 3° édition, 1883-1886, VOLE: Fr. LupwiG. — Lehrbuch der niederen Kryplogamen, Stuttoart, F. Encke, 1892. NEEs AB ESENBECk, À. HENRY et F. Baiz.— Das System der Pilze, Bonn, 1837-1858. D A Ch.-E. PErsoox. — Synopsis methodica fungorum, Goettingen, 1801-1808. RABENHORST. — Aryplogamen-Flora von Schlesien. Leipzig, Ed. Kummer, {en cours de publication. P.-A. Saccarpo. — Sylloge Fungorum hucusque cogni- lorum, Padoue, 1882-1889, 8 vol. avec suppléments en cours de publication. Ouvrage fondamental, dont Le vol. XV, rédigé par Mussar, est consacré à la svnonvmie des genres admis dans les tomes Là XIT. \V.-M. SrReiNz. — Nomenclalor fungorum, Nindobonæ, 1862. Ch. et R. TüLasne. — Selectä fungorum carpologiæ, Paris, 1861-1865. Ph. van TieGheM. — Traité de Botanique, Paris, 1891. F.-G. WVAaLLROTH. — Flora cryptogamica Germaiuæ, t. IV, par BLurr et FINGERHUTH. — Nurembere, 1833. W. Zopr. — Die Pilze, Breslau, 1890, in-&. II. PARASITOLOGIQUE. P. BauMGARTEN. — Lehrbuch der paihologischen Myko- logie, Braunschweig, 1890. R. BLANCHARD. — Sur les végétaux parasites non micro- biens transmissibles des animaux à l’homme et réci- proquement (Recueil de Médecine vétérinaire, 1892, pp. 653 et 7506). R. BrancHaRD. — Parasiles végétaux (in Boucar», Traité de Pathologie générale, t. 1, 1896, p. ST). E. Bonix. — Les Champignons parasites de l’homme, Paris, 1901, Masson. W. DugreuiLn. — Des moisissures parasites de l’homme el des animaux supérieurs. (Archives de Méd. expéri- mentale, III, 1891, p. 428). NI F. FRIEDBERGER et E. FRÔHNER. — Pathologie und The- rapte der Hausthiere, Stuttgart, 1892. L. GEpogLzsr.— Les Champignons parasites de l'homme et des animaux domestiques. Bruxelles, 1902. E. Hazzier. — Die pflanzlichen Parasiten der. mens- chlichen Kürpers. Leipzig, 1866. E. Hazzier.— Parasttologische Untersuchungen. Leipzig, 1868. L. NEUMANN. — Traité des maladies parasitaires non microbiennes des animaux domestiques. Paris, 1892, S. Rivozra. — Dei parassili vegetali come introduzione allo studio delle malattie parassitarie e delle alte- raziont dell'alimento degli animalt domestici. Turin, 1873. Ch. RoBix. — Des végétaux qui croissent sur les ant- maux vivants. — Thèse de doctorat ès-sciences, Paris, 1847. Ch. RoBix. — Histoire naturelle des végétaux parasites. Paris 419853. N. SOROKINE. — Parasites vésvélaux de l’homme et des animaux comme cause des maladies infectieuses. — 5 volumes in-8°, 1882-1888, avec atlas [en russe], A. Zürx et H. PraurT. — Die pflanzlichen Parasiten auf und in dem Kôrper unserer Haüssaugethiere. — Weimar, 1889, MW. Zopr. — Die Pilze. Breslau, 1890, pp. 237-264. A 1. AT ie ANT IN + fi fe A + HOME FURTIHEE, NL LR > LA PEU \ xt DRE RNA ETES +2 ae” + MES CUPE sant: HAS DR A. La se | | Amor A À #44 SRB 7: AE “ue ee re . ATEN ce ré CEXTE Ro gt, Ke 4$ = TAN (se GE A ne Ets parer FRE he | RS Le ANTOINE tte ue Cp «à 4 ras ET RATES sax HIS Te. 6% E PATTES inc sx rte + 1e Le ns cel 1 F ue Le ne rte Jutar ste A ER Le nie | RAT ee AS get > ce É + NS AD & D. ee. é vu Sara se so RE a ti: ER Ta ft cr OS Lite : RÉ ARRET: ni AE RE D NA UNS SAN INTENSE ” ele CE Hal Elle? nn. SE CHAR Ce ‘al se PEUT SD. tn à AU aa AN ul Pi [F2 au LA Ou. FUN v& Le NOR Ant STE à Hans rés Ê : “hr AU PREMIÈRE PARTIE Ordre des MYXOMYCËTES Planche |. Champignons à thalle nommé plasmode, consistant en une masse de protoplasme douée de mouvements amiboïides, et provenant, soit du fusionnement complet, soit de la simple juxtaposition (agrégation) de cellules nues uninucléées. Cet ordre se subdivise en familles de la manière suivante : Plasmode | Sporesincluses dansun sporange. Endomyxées. formé Spores fixées au sommet de pro- de cellules longements spiniformes du pro- Annee ÉODIA SEA RE. LUCE Cératiées. Plasmode formé de cellules agrégées. Spores incluses dans Un! SPOrANDE 5. 00 Acrasiées * 1. Nous rangeons parmi les Acrasiées un organisme amo- biforme, décrit par P. Prize en 1883. Cet auteur à observé dans un aquarium une maladie des Cyprins dorés, qui suc- combaient « couverts d’une sorte de revêtement blanc qui « s’accroissait au point de simuler une couche de givre à « la surface du corps ; ces végétations s’en allaient par = « lambeaux, et remplissaient l’eau de flocons légers analo- 2 « gues à de petites houppes de neige ». Le parasite gagnait les yeux, les branchies, puis le pharvnx ; les animaux péris- saient asphyxiés. Les fragments de lPenduit, colorés au (1) Le signe * indique les groupes qui renferment des parasites des animaux. Oo pirocarmin, se montrerent formés de grosses cellules nues, de 30 à 50 p. L'auteur considère son parasite comme se rattachant au eroupe des Microsporés (?) où à des « champignons mono- cellulaires appartenant aux Nostocacées ». Cet organisme (fig. 1) nous parait offrir les plus grandes ressemblances avec le plasmode des Acrasiées. PARIZE à remarqué qu'il suffisait, pour le détruire, d’additionner Peau de Paquarium de quelques parcelles de chlorure de calerum ou de borate de soude. BIBLIOGRAPHIE. P. PARIZE. — Sur une maladie parasitaire du Cyprin de la Chine (Cyprinus auratus). (Bull. de la Société d'Etudes Scientifiques du Finistère, V, 1883, p. 13). DEUXIÈME PARTIE. Ordre des OOMYCÈTES Champignons à thalle filamenteux souvent très réduit, normale- ment dépourvu de cloisons. el formant par conjugaison des ŒUfS OÙ Zg0Spores. Les Oomycètes renferment un grand nombre de champi- enons parasites. On peut, avec Vax TreGHeu, les subdiviser comme suit : zo0spores sefusion- Des ZOOSpores z k ; bn nant.... Vampyrellacées :. ([Spores mobi- re z00spores les à l’aide de L à ee ne se fu- a. Co EE. . 2 © sionnant a € pas..... Chytridiacées :. Ep & | = % | Des spores endogènes (pro- ei cz = S 3e ps ; 1 cs duites à l'intérieur d’un æ sporange).. ............. Mucorinées :. Des spores exogènes (ou co- nidies solitaires produi- tes au sommet d’un coni- diophore)..... AR pee Entomophthoracées*, Des zoospores..... er eee Saprolégniacées :. Des anthérozoïdes (corps ci- | liés émanant des organes MAS eee ........ Monoblépharidées. Des spores exogènes où co- nidies, solitaires ou en chapelet. #4... ....Péronosporacées. Conjugaison hétérogame Les _ Monoblépharidées et les Péronosporacées ne ren- ferment pas de parasites des animaux. Mentionnons tou- tefois, à propos de ces dernières, le travail de BEuLA (1897), qui croit devoir attribuer à un champignon voisin du Phytophthora infestans les productions fusiformes connues sous le nom de corpuscules de MirescHEer ou de RAINEY, que l’on trouve parfois dans les muscles du porc. D’après BEnrA, ces corpuscules se rencontreraient chez les animaux que l’on a nourris avec des pommes de terre infestées de Phyto- phthora BIBLIOGRAPHIE. R. BEnLa. — Ueber die systematische Stellung der Parasilen der Mies- chers’'chen Schlaüche und deren Züchtung. (Berliner thierärztl. Woch., 1897, Nos 47 et 52). CHAPITRE, I. Vampyrellacées (Monadinées, \V. Zopf, exel. Bursullinées) (1). (Planche T.. Œuf formé par isogamie. Zoospores se fusionnant. CARACTERES GÉNÉRAUX. — Les Vampyrellacées possèdent, comme Îles Myxomycètes, un thalle plasmodique qui rampe à la surface des êtres vivants, et y pénètre en perforant leur membrane, Cela fait, le plasmode s’arrondit, devient plus réfringent, et s’entoure d’une membrane cellulosique lisse ou ornementée ; le contenu du sporange ainsi formé s'organise en un certain nombre de masses arrondies, qui bientôt sortent par une ouverture de la membrane sous la forme de zoospores à un ou plusieurs cils. Ces zoospores, soit isolément, soit après fusionnement de plusieurs d’entre elles en un nouveau plasmode, vont de nouveau s'attaquer à un organisme qu'elles envahissent comme il est dit plus haut. Dans les circonstances défavorables, Ja zoospore ou le plasmode s’enveloppent d'une membrane résistante, formant ainsi un Æyste dans lequel le protoplasme passe à l'état de vie ralentie. (1) Les Bursullinées, dont W. Zopr fait une tribu des Monadinées, ont été rapprochées par VAN TiEGHEM des Myxomycètes, sous le nom d’Acrasiées (V. pl. haut.). =: NO CLASSIFICATION. — On peut, avec Zopr, diviser ainsi les Vampyrellacées : Kystes donnant Plusieurs sporocystes Vampyrellées *. des amibes ; pas de zo0spores Un seul sporocyste .. Monocystacées *. Spores durables, nées dans des sporanges Pseudosporées *. z 5 w| Spores non en = © 7 Re 2 & ANA PES Gymnococcacées *. Kystes donnant QUE : © & | Spores réu- des CNE à | o à niesen amas z00spores = e compacts, = OO re) dans les cel- n d € lules de NS l'hôte...... Plasmodiophorées*. un BioLoGiE. — Les Vampyrellacées sont toutes parasites soit des végétaux (surtout des Algues), soit des animaux. TECHNIQUE GÉNÉRALE. — On se procure facilement des Vampyrellacées en examinant au microscope des plantes aquatiques, spécialement des Algues filamenteuses. Les Vampyrellées (Æaplococcus) qui vivent dans les tissus animaux sont justiciables de la même technique que tous les parasites intra-tissulaires (fixation par le sublimé, l'acide picrique, le Flemming, ete., coloration par les cou- leurs daniline très étendues). Les cils des zoospores se lixent soit par l’eau iodée, soit au moyen de Pacide osmique en solution où en vapeurs. 1 I. Vampyrellées. GENRE Haplococcus, Zopf 1882. Spores non engendrées dans des sporocystes ; zoospores amc- biformes Ss'échappant par rupture de portions amincies de la membrane. Haplococcus reticulatus Zopf (fig. 2). Kystes de 16-22, globuleux, lisses, s’ouvrant par trois ou plusieurs points non épaissis ; œufs globuleux ou tétraédriques de 2,5 à 3. Trouvé par ZoPpr (1883), dans les muscles de pores nourris dans des étables mal tenues. Les animaux atteints ne paraissaient nullement incommodés. II. Monocystacées. GENRE Myxastrum, FE. Hæckel 1867. Plasmode en etoile, pourvu de nombreux tractus rayonnants. Myxastruim radians Hæckel (fig. 3). Amibes d’abord arrondies, puis stelliformes ; plasmode étoilé, fusionné, de 500 de large. Sporocystes globuleux, à spores nombreuses (une cin- quantaine environ), de 30 + 15, disposées radiairement, mises en liberté par simple rupture de la paroi, et produisant chacune une amibe. Signalé par HæckeLz (1867), sur les Diatomées, les Péridiniacées (Algues), mais aussi sur des Crustacés infé- rieurs, dans les iles Canaries. IT. Gymrococcacées. GENRE Protomyxa, E. Isæckel 1867. Plasmode muni de pseudopodes, réticule, distinctement granuleux. Protomyca aurantiaca Hæckel (fig. #). Zoocystes globuleux, à membrane un peu épaissie et nettement stratifiée, de 150 à 200, avec protoplasme granuleux rouge brique ; zoospores piriformes, ES à un seul cil, de 0 y 7. Plasmode fusionné, de 500 à 1.000, orangé, à pseudo- podes anastomosés. Trouvé par Hxckez (1867), aux iles Canaries. Format sur les coquilles de Spirula Peront (Céphalopodes) des taches orangées. Parasite douteux. IV. Plasmodiophorées. GENRE Plasmodiophora, Woronin. Plasmode se divisant en masses globuleuses, qui deviennent des spores émettant plus tard des zoospores amoæbiformes. Plasmodiophora Brassicæ Woronin (fig. 5). Plasmode hyalin, rempli de granules et de gouttelettes huileuses, contenu dans les cellules de l'hôte et se vacuolisant, puis se transformant en une quantité de spores globuleuses, hyalines, à membrane mince et lisse, de 1,6, dont chacune germe en une zoospore amiboïde à cil antérieur. Produit, en se développant dans ies parenchymes de la racine du Chou, de l’/beris umbellata et de diverses autres Crucifères, la déformation connue sous le nom de kernie. \V. Popwyssorzki à montré le pouvoir pathogène de cette Vampyrellacée à Pégard de divers animaux. En inoculant sous la peau et dans le péritoine de lapins, de cobayes, d’axolotls et de grenouilles des spores de Plas- modiophora, Vauteur vit se former au niveau des points inoculés des tumeurs ulcérées de la grosseur d’une noi- sette, Ces tumeurs contenaient, au milieu d’un tissu en voie d’intense prolifération, des parties nécrosées renfer- mant de nombreuses spores du parasite. BIBLIOGRAPHIE (Voir à la fin des Chytridiacées). CHAPITRE Il: Chytridiacées (Planche 1. (Œuf forme par isogamie. Zoospores ne se fusionnant pas. CARACTÈRES GÉNÉRAUX. — Le thalle des Chytridiacées est toujours parasite. Il peut être, ou bien inclus tout entier dans la cellule de lPhôte et alors réduit à une sorte de sac sporangial, où à une file de sacs, où bien appendu à l'extérieur de celle-ci par un suçoir qui perfore la men- brane, et envoie dans la cellule parasitée des rhizoïdes plus ou moins ramifiés. Le contenu du sporange se divise en un certain nombre de zoospores à un ou deux cils, qui sont émises au dehors par une perforation de la membrane, souvent située au som- met d’une papille ou col plus ou moins allongé, donnant à la plante un aspect de matras où de cornue. Les zoospores se meuvent par saccades, el pénetrent à l’intérieur d’un nouvel hôte, ou bien germent à la surface de sa membrane pour y enfoncer des suçoirs. Comme les Vampyrellacées, les Chytridiacées forment des kystes plus où moins arrondis, à membrane tantôt incolore el lisse, tantôt échinulée et colorée. Les œufs où zygospores se forment par fusionnement soit de deux cellules contiguës dune même rangée de — 10 — sporanges, soit entre deux thalles voisins, qui envoient l'un vers l’autre un pont anastomotique au milieu duquel se conjuguent les deux protoplasmes. CLASSIFICATION. — On peut diviser ainsi qu'il suit (VAN TieGnem) les Chytridiacées : Sporanges tout entiers inclus dans le corps de hôtes Re Are ais cos s se OÏPIdiéese Sporanges extérieurs à l'hôte, et n’y plon- weant que des SUCOIES PA ee . Chytridiées. BIOLOGIE. — Les Chytridiacées, comme nous Pavons dit plus haut, sont toutes parasites soit des plantes, soit des animaux. Dans lun et Pautre cas, elles peuvent communiquer aux organes parasités des déformations vésiculeuses ou simulant des sortes de tumeurs. {Voir plus loin Chytridiacées parasiles des Saprolégniacées). Beaucoup sont aquatiques, mais quelques-unes vivent sur des plantes terrestres. TECHNIQUE GÉNÉRALE. — Les Chytridiacées peuvent être étudiées par les mêmes méthodes d'examen et de culture que les Vampyrellacées et surtout les Saprolégniacées ; beaucoup d’entre elles vivent, en effet, en parasites sur ces divers Cham- pignons (V. plus loin. DE Bary, Woroxix et d’autres auteurs ont cultivé cer- taines Chytridiacées sur de menus organes de plantes supé- rieures (spores de Lycopode, pollen de Coniféres, de Typha, ele.) répandus sur de Peau de mare ou de fossé, préalablement liltrée au papier. Clef des Chytridiacées parasites. Cette clef ne comprend que les genres parasites des animaux et des Saprolégniacées zoophiles. Les genres parasites des plantes de cette famille sont marqués ici du signe =, et sont étudiés plus loin, en appendice aux Saprolé- œ SNIACÉ ses]. Sporange inclus dans l'hôte. Olpidiées. Énieaues et se moulant à l'intérieur de la Cellule mere. -eoreseere-riien eee Zoospores s’éparpillant dès leur sortie. Œuf formé par conjugai- w |, | Sans col ni papille: Œuf lisse. ......... D | . . . : 2. 5 | Avec une courte papille. Plusieurs indi- ENS vidus forment une colonie dans la cel- Lo © A le DOTÉ M ne nero © = . . a à Membrane lisse, Œuf inconnu...... © d el n (SNS { Sporanges sans cellule Q D) Ne 2 Membrane \ ANNEXE Re Lei EL LEA AE e Je 4 | Z | épineuse | Sporanges avec cellule 2402 ANNOXC RE Pere © (=) © Sporanges plus | formant ‘ ou moins son entre deux cellu- des cylindriques, les consécutives... contigus | Zoospores formant un chainettes amas à l’orifice. ae Œuf inconnu....... Sporanges fusiformes, séparés par des articles cylindriques étroits. Œuf in- CONNUE ere here RRSTENAI Terminantdes articles mycéliens longs, enchevêtrés. CUS ÉChINUIÉS.....66 ns aie eos ne EIe Sans rhizoïides. (Œuf formé dans l’in- térieurrderl'hôte Am AR Mec Sporange Avec etsans Cole re. extérieur à rhizoïdes ayecilong eol-. 5.5.1. l'hôte. Inséré extérieurement au sommet Chytridiées. d'articles mycéliens, et formant une série linéaire ou une grappe....... GENRE Sphærita, Dangeard 1856. le corps de l'hôte. Sphxrita endoyena Dangeard (fig. 6). des zoospores de 1,5, tres GENRES. Sphærita. Woronina —. Olpidium. Pseudolpidium — Olpidiopsis —. Rozella =. Myzocylium. Achlyogelon. Catenaria. Nephromuyces. Clytridium. Rhizophidium —. Rhizidiomyces —. Polyrhina. g. aberrant) Corps végétatif réduit à un sporange globuleux, libre dans Masses globuleuses à membrane lisse, émettant, par rupture de la paroi, réfringentes, lézérement allongées, niunies ST ER d'un seul cil antérieur fortement recourbé. Kystes (rarement observés) de même laille que le sporange, à paroi lisse et assez épaisse, à contenu proto- plasmique légèrement jaunàtre et grossièrement granuleux. Rencontré en abondance par DANGEARD (1886) [41 dans des cultures de deux Rhizopodes, Nuclearia simplex et Helerophrys dispersa. Ogs. — Cette Chytridiacée est fréquemment envahie par une autre plante du même groupe, le Pseudolpidium Sphæritæ Dangeard.-|In Le Botaniste, I, sér. II, p. 51, sous le nom d'Olpidium Sphæritæ|. « Sporanges fréquem- « ment réunis au nombre de einq ou six dans la même cellule, se comprimant « les uns les autres ; le col du sporange atteint une assez grande longueur ; les « zoospores sont à deux cils, et leur grosseur ne permet pas de les confondre « avec celles du Sphærita. » (fig. 7). GENRE Olpidium, Al. Braun 1855. Sporange en forme de matras inclus dans l'hôte, et s'ouvrant au dehors par un col bien net. Pas de rhizoïdes. Olpidium grégarium Alf. Fischer. (Chytridium gregarium Nowakowski) (fig. 8). Zoosporanges globuleux, à contenu rouge-pàle, plus ou moins nombreux (que'quefois plus de dix) dans une même cellule de l'hôte, d’un diamètre de 30 à 70, ets'’ouvrant par une courie papille en cûne obtus :; zoospores glo- buleuses de 4 u. Trouvé en Allemagne dans des œufs de Rotateurs par D NowakOwWsSKI [10]. C’est probablement par erreur que Carter [2] dit les avoir trouvés à Bombay dans les œufs d’une Annélide, le Nais albid«. Une variété intermedium de cet Olpidiunt à élé trouvée par CONSTANTINEANU (1901) [3] dans les œufs d’un Rotateur, en Roumanie. Olpidium macrosporum Nowakowski. Sporanges unicellulaires, remplissant totalement l'œuf parasilé, possédant une membrane incolore, lisse, adhérant à la paroi interne de l'hôte, de 90 = 55, et se rétrécissant en un long col recourbé, de 6 à 3 sur 150, Z00o- spores elliptiques de 6=10, sans gouttelette huileuse: nombre des cils inconnu. Trouvé dans des œufs de Rotateurs. Parasite dou- teux (2) 1e Olpidium Avcellæ Sorokin (fig. 9). Zoosporanges globuleux, sphéroïdaux, émettant un long col flexueux qui fait saillie par l’ouverture du test de l'hôte. Trouvé en Russie (Kaban, Kasan, Tachkend) sur un Infusoire, l’Arcella vulgaris. Parasite douteux ; SOROKINE croit qu'il « ne se développe dans la carapace de PArcella qu'après la mort de l’animal ». [17]. Olpidium zootocum Alf. Fischer (Chytridium zootocum Al. Braun). Zoosporanges globuleux, urcéolés, ou oblongs et alors 4 à 5 fois plus longs que larges, terminés par deux calottes sphériques, et s’ouvrant par lune de leurs extrémités en une papille vésiculeuse plus ou moins allongée. Trouvé par Al. Braux [1] dans des Anguillules récoltées sur des crottes de lièvre. DaNGEARD (Ann. Sc. Nal., 1886, p. 277) en fait un Catenaria. GENRES Pseudolpidium, Olpidiopsis, Woronina, Rozella. (V. plus loin. — Chytridiacées parasites des Saprolégniacées). GENRE Myzocytium, A. Schenk 1858. Mycélium simple. Zoospores nues. Conjugaison se faisant entre deux cellules consécutives d'un méme filament. Zoospores intercalaires, à membrane souvent ornementée. Myzocytium proliferum À. Schenk (fig. 10). Mycélium toruleux ; zoosporanges pendants, globuleux ou elliptiques, de 20 ; zoospores ovales ou réniformes, de 5. Anthéridies et oogones en chai- nettes. Anthéridies ordinairement plus longues que larges ; zygospores glo- buleuses, hyalines, de 15 à 20, à membrane épaisse et diaphane. Cette espèce, qui parasite normalement les Conjuguées du genre Zygnema, possède une variété zoophile, décrite par Zopr [21]; c’est le Myzocytium proliferum, var. vermicolum Alf. Fischer (Myzocytium vermi- colum Zopf). Mycélium formant des chainettes de la longueur du corps de l'hôte. Anthé- ridies le plus souvent étroites, intercalées aux sporanges. Oogones sphéri- ques ; zygospores de grande taille. Ce champignon emplit tout le corps de PAnguillule, dont il distend les téguments. GENRE Achlyogeton, À. Schenk 1859. Filaments formant un ou plusieurs zoosporanges, à extrémités contiguës, épaïsstes et munis d'un col équatorial. Achlyogeton entophylum À. Schenk (fig. 11). [15]. Filaments simples, de 45 à 60 de diamètre, se divisant en 7,9, et jusqu’à 15 articles, dont chacun forme ensuite un zoosporange séparé de ses voisins par une membrane épaissie, et muni d’un col ovoide-allongé, équatorial, au sommet duquel les zoospores se rassemblent en une sorte de capitule. Zoos- pores arrondies, nues, avec un seul (?) eil et uneguttule brillante. Zygospores inconnues. Ordinarement parasite des Algues du g. Cladophora, ce Champignon à été signalé par Sorokix dans le corps des Anguillules. D’après AI Fischer (in Rabenhorsts Krypt. Flora), 1 aurait été confondu dans cet habitat avec le Wyzo- cylium vermicolum. Achlyogeton rostratum Sorokin (fig. 12). Zoosporanges en chainettes, cylindriques de 7 à 9e 5-6 ou en forme de tonnelet, s’ouvrant à la surface de l’hôte par un col équatorialement placé, irrégulièrement contourné et renflé. Signalé par Sorokix [16] dans des cadavres d’'Anguillules. Cette forme peu connue parait se rapprocher des Catenari«. GENRE Catenaria, Sorokin 1876. Mycélium rameux émanant d'une seule cellule basilaire, et formé de zoosporanges ampulliformes séparés par des cellules intercalaires étroites ; zoospores émises par un col équatorial plus ou moins allonge. Catenaria Anguillulæ Sorokin (fig. 15). Sporanges limoniformes ou fusiformes de 10 à 17=8 à 10, séparés par des cellules cylindriques de 2 sur # à 8, et s’ouvrant par un col équatorial cylin- drique assez long, ou court et ampulliforme, qui perce la peau de l'animal. Zoospores sphériques de 1,5 à 2, agiles, avec un long eil et des gouttelettes huileuses brillantes. Zygospores inconnues. Cette espèce se trouve, d’après SorokiN [16], dans le corps des Anguillules, les kystes des Infusoires et des Rota- ER LOUER teurs. DaxGEarp [4] la signalée dans les Characées du œ. Nitella. Elle avait été vue, avant SorokiN, par À. Vizor [18], qui, dans son Etude sur les Dragonneaux, en donne une figure assez exacte ; ce dernier auteur fait remarquer que le cham- pignon avait même été entrevu par DuüyaRDIN, puis par Môgius (1855) et par Von SIEBOLD (1855). OBs. — D’après CONSTANTINEANU [3], les sporanges peu- vent atteindre 32, 48 et 54 de long sur 21, 27 et 29 de large, c’est-à-dire quatre et cinq fois les dimensions indiquées par Sorokix [16]. Le col pourrait alors être très long (plusieurs fois la longueur du sporange dans les figures de Coxsraxri- NEANU), et pendre sur les flancs de 'Anguillule. Cette obser- vation justifierait l'opinion d’Alf. Fischer, à savoir que le Catenaria Anguillulæ devra plus tard se subdiviser en sous-espèces où même en espèces distinctes. GENRE Nephromyces Giard 1888. Mycélium ténu, enchevétré, terminé par des renflements sphe- roidaux. Zoosporanges de forme variable, à nombreuses z00s- pores sphériques, munies d'un long cil. Zygospores granu- leuses ou échinulées. Nephromyces Molgularum Giard. Mycélium continu enchevêtré, très délicat, dont les extrémités libres portent des renflements sphéroïdaux. Zoosporanges de forme variable, sou- vent bifurqués. Zoospores très petites, agiles, sphériques, avec long flagellum à la base duquel se trouve un granule très réfringent. Zygospores nées par conjugaison de 4 à 5 filaments, finement granuleuses, peut-être échinulées, germant en deux branches qui divergent en forme de compas. Trouvé par GrarD [8] dans le rein d’une Ascidie, le Molgula socialis. Nephromyces Sorokini Giard. Se distingue de l’espèce précédente par ses z0ospores piriformes, munies de deux amas réfringents, l’un au sommet, l’autre à la base. Dans le rein du Lithonephrya eugyranda (Aseïdies). [8]. 16 Neplromyces Roscovitanus, Giard (nom. nud.). Dans le rein de P'Anurella roscovitana :\seidies!, [81 OBs. — Ces organismes, décrits pour la première fois comme Chvytridiacées par A. Giarb qui les rapproche des Catenaria, avaient été vus par Lacaze-Durmiers. Ce z0olo- ciste, dans son Wémoire sur les Ascidies composées des Côtes de France [A], dit avoir trouvé dans le corps de Bosanus de certaines Ascidies des filaments mycéliens avec renflements. Les figures qu'il en donne {dans sa pl XT, fie. 4, 8, 11), correspondent assez bien aux descriptions de Grarp. D’après ce dernier observateur, les Nephromyces ne seraient pas de véritables parasites des Molgules, mais bien des commensaux se nourrissant des excreta au milieu des- quels ils sont plongés. GENRE Rhizophidium, A. Schenk 1858. Corps végétatif composé de rhizoïdes et d'un zoosporange sphéroïdal, extérieur à l'hôte et sans col. Rhicophidium gibbosum, Alf. Fischer (Rhizophyton gibbosum Zopf). [22]. Rhizoïdes ténus, rameux. Sporanges en buisson, ovoides ou fusiformes, incolores, gibbeux, de 8211 = 12, se perforant à leur sommet. Zoospores rondes, de 2, 5>4, à un seul eil postérieur et renfermant des gouttelettes. Zygospores inconnues. Vit habituellement sur les algues Palmellacées, Desmidiées et Diatomées, mais se rencontre aussi dans les œufs de Rotateurs. C’est un parasite douteux. Rhizophidium zoophthorum Af. Fischer (Chytridium zoophthorum, Dangeard (fig. 13). Sporanges mürs de 20 à 95 £ 15 à 17. Zoospores ovales de 3, avec un cil d'environ 30. Trouvé sur les Rotateurs. C’est également un parasite douteux. Cette espèce, dit DAxGEARD [5], € ressemble beaucoup au € Chytridium Braunit, mais s’en distingue à son système 17 « radiculaire bien développé. Elle s'éloigne du Chytr. « gregarium en ce que ce dernier est plus gros, 30 à 70, et « dépourvu de rhizoïdes ». GENRE Chytridium, Al. Braun 1855. Sporange exterieur à l'hôte (sauf Ch. endogenum), et dépourvu de rhizoïdes. Œuf formé dans l'intérieur de l'hôte. Cluytridium endogenum, Al. Braun (fig. 14). Sporanges ovoides, inclus dans le corps de l'hôte, et S'ouvrant à l’exté- rieur de celui-ci par un long col droit ou recourbé, pourvu d'une embase annulaire. Zoospores à deux cils. Trouvé par Sorokix [16], dans des Anguillules ; les spo- rances remplissaient complètement le corps des animaux. Le champignon différait du type (parasite d'une Algue Des- midiée, le Closterium lunula, par Pabsence d’embase annu- laure à la naissance du col. OBs. — Ce Chytridium parait bien plutôt être un Olpi- dium, en raison de sa situation dans l’intérieur du corps de l'hôte et de sa grande ressemblance avec les Ofpidium décrits plus haut. Aussi ne le maintenons-nous ici qu'avec les plus expresses réserves, et à cause du peu de renseigne- ments que nous possédons sur le développement et les affi- nités des plantes de ce groupe. GENRE aberrant Polyrhina, Sorokin 1876. Mycélium cylindrique remplissant l'hôte et émettant des bran- ches perpendiculaires, perforantes, cloisonnées en articles, formant autant de sporanges s'ouvrant latéralement, ou bien restant continues et alors se terminant par une grappe de quelques sporanges piriformes à long col. Spores très mobiles, ciliées(?)} Œuf inconnu. Polyrhina multiformis Sorokin. (Harposporium Anguillulæ Lohde). Mscélium cylindrique, de 1 à 2, à rares cloisons, émettant à l'extérieur des branches verticales septées dont chaque article forme un sporange ) Mo de # sur 6, ou restant indivises et minces, et alors terminées par une grappe de deux à six sporanges de 4 à 64, à col long et recourbé. Spores oblongues, 1lhôoc bc ] eo [=< ciliées (?), très agiles, de 0,5 y. Trouvé par Lônpe (1875), dans des Anguillules, et nommé par lui Aarposporium Anguillulæ. SOROKIN, qui à retrouvé cet organisme en 1876, à fait voir que les prétendues «€ spores demi-lunaires » de Lônpe élaient les cols sporangiaux. Les véritables spores (z00s- pores) qui permettent de rattacher ce genre aux Chvtridia- cées, n'avaient pas élé vues par ce dernier, D = 1 BIBLIOGRAPHIE. (Vampyrellées et Chytridiacées). . AL. Braun. — (Monaitsb. d. Berlin. Akad., 1856, p. 591). . Carter.—. Olpidium gregarium.— (Ann. of Nat. history. II, sér.Il., p. 99). . J.-C. Constantineanu. — Contributions à la flore mycologique de la Roumanie. — (Rev. gén. de Bot., XIII, 1901, pp. 373 et 449). . P.-A. Dangeard. — Recherches sur les organismes inférieurs. — (Ann. Sc. Nat. 7, série IV, 1886, p. 273). P.-A. Dangeard.— Notes mycologiques. — (Bull. Soc. Bot. Fr., XXXIV, 1887, p. 22). ÿ. P.-A. Dangeard.— Mémoire sur les Chytridinées.— (Le Botaniste, série I, 1889, p. 39). . P.-A. Dangeard.— Maladies des Alques et des animaux. -- (Le Bota- niste, série II, 1890-91, p. 231). . Alf. Giard. — Sur les Nephromyces, genre nouveau de champignons parasites du rein des Molgqulidées. — (G R. C VI, 1888, p. nee . Hæckel. — Biologische Studien. — Berlin, 1879. . Hæckel. — Studien über Monaden, 1881, p. 30. 11. H. de Lacaze-Duthiers. — Les Ascidies simples des côtes de France. — (Arch. de Zool. expérim. et gén. III, 1874, p. 309, pl. XI, fig. 4-11). . Nowakowski. — Beitrüge zur Kenntniss d. Chytridineen. — Cohn's Beiträge, Il, 1876, 1, p. 77). . Perroncito.— Chytridium elegans n. sp., eine parasitüre Chitridinee aus der Classe der Rüderthiere. — (Ctbl. f. Bact. IV, 1888, p. 295). 15 19 . W. Podwyssotzki. — Myxomycelen resp. Plasmoldiophora Brassiciæ. WoRonIN als Erzeuger der Geschwülste bei Thieren. Vorlaüfige Mitthei- lung. — (Abl. f. Bact., XXVII, 1900, p. 97). . A. Schenck.-— Achlyogeton, eine neue Gattung der Mycophyceæ.— (Bot. Zeitung, 1859, p. 398). . N Sorokine.— Note sur les végétaux parasiles des Anguillules. — (Ann. Sc. Nat., 6e série, IV, 1876, p. 67). . N. Sorokine.— Matériaux pour la flore cryplogamique de l’Asie cen- trale. — Rev. Mycol., XI, 1889, p 137. . À. Villot. — Monographie des Dragonneaux. (Genre Gordius-Dujardin). — (Arch. de Zool. expér. et gén., LL, 1874, p. 185, et pl. VI, fig. 13 à 18). . Woronin. — Plasmodiophora Brassicæ. — (Pringsh. Jahrbuch, XI, p. 548). . W.Zopf.— Ueber einen neuen Schleimpilze im Schweinekürper.|Haplo- coccus reticulatus]. — (Biolog. Centralblatt, IIT, n° 22, 1883). . W. Zopî. — (Nova acta, XLVII, 1884, p. 167). 2, W. Zopf. — (Nova Acta, LIL, 1888, p. 143. — Sous le nom de Rhizophyton gibbosum). . W. Zopf.— Die Pilzthiere oder Schleimpilze.— (Tiré à part de l'Encyclo- püdie der Naturwissenschaften). — Breslau, Ed. Trewendt, 1886. PLANCHE I. Acrasiées (?), Vampyrellacées. Chytridiacées. FiG. 1. — Organisme (Acrasiée ?) de la maladie du Cyprin de la Chine; à, frag- ment de l’enduit blanc givré (Gr.—3) ; b, éléments de cet enduit, colorés au picrocarinin (Gr.—500), [d'ap. PARIZE]. F1G. 2. — Haplococcus reticuiatus. — Kyste (Gr.— 900), [d’ap. Zopr|. FiG. 3. — Mycastrum radians. — Plasmode |d'ap. DELAGE, Zoologie concrète, T1 Mp 66] FrG. 4, — Protomyxa aurantiaca. — Un secteur du thalle, avec kystes [d’ap. IHæCkEr.]. Fi. D. — Plasmodiophora Brassicæ. — a, racine de Chou déformée par la hernie (gr. nat.) ; b, son parenchyme parasité, montrant une cel- lule géante avec spores internes (Gr.— 90); c, spore émettant une z00ospore à un cCil (Gr.— 660); d, myxamibe en mouvement (Gr.— 660), [d’ap. WoroniN|. FiG, 6. — Sphærila endogena.— a, zoosporange, et b, kyste dans des cadavres d’Euglenu ; c, zoospores libres (Gr.— 580), [d’ap. DANGEARD|. FiG. 7, — Olpidium Sphærilæ. — Deux sporanges, dont l’un émet ses z00s- pores, dans un kyste de Sphærita |[d’ap. DANGEARD|. FiG. 8, — Olpidium gregarium dans un œuf de Rotateur ; l’un des deux indi- vidus émet des zoospores ; à gauche, deux zoospores libres (Gr.— 400), [d’ap. Nowakowski|. FiG. 9. — Olpidium Arcellæ. — Zoosporange dans un test d’'Arcella [d’ap. SOROKIN|. F1G. 10. — Myzocytium proliferum dans une Anguillule. — Zoosporanges vides et œuf (Gr.— 240), [d’ap. Zopr|. FiG. 11. — Achlyogeton entophytum. — Zoosporanges dans une Anguillule (Gr.—450), [d’ap. SOROkIN]. FiG. 12. — Achlyogeton rostratum. — Zoosporanges dans une Anguillule (Gr.—450), [d’ap. SOROKIN|. FrG. 13. — Rhizophidium zoophthorum. — Zoosporanges (dont l’un émet des zOospores) dans une carapace de Rotateur [d’ap. DANGEARD|. FiG. 14, -- Chytridium endogenum. — Zoosporanges dans un cadavre d'An- guillule (Gr.—450), [d’ap. SoRoKkIN|. F1G. 15. — Catenaria Anguillulæ. — a, moitié de thalle extrait d’une Anguil- lule (Gr.— 29,0) ; b, zoosporange (Gr.—580) ; c, zoospore libre (Gr.—580), [d’ap. DANGEARD|. ER RP NES ES TE 7 es OS LAN EE OX" PEAI F. Guéguen. se, Acrasiées (?), Vampyrellacées, Chytridiacées. mener in. gare se THUA MIA GUETTA TES : h EU # CHAPITRE III. Mucoracées ou Mucorinées Planches IT et II. Œuf formé par isogamie. Spores endogènes (produites à l'intérieur d'un sporange). CARAGTÈRES GÉNÉRAUX. — Les Mucorinées possèdent un mycélium ramilié, ordinairement continu, rarement cloisonné (par exemple lorsque la plante vit en végétation étouftée). Dans ce dernier cas, le mycélium se fragmente en articles elliptiques ou arrondis, nommés quelquefois oïdies, simulant des cellules de levüre et pouvant dans certains cas produire, comme ces dernières, la fermentation alcoolique des hydrates de carbone. Lorsque les conditions d'existence deviennent encore plus défavorables, beaucoup d'espèces peuvent pro- duire des chlamydospores, sortes de kystes intercalaires à membrane épaisse dans lesquels le protoplasme se condense en attendant des conditions meilleures. A l'extrémité d’un filament dressé du thalle, filament sim- ple ou ramifié, on observe la formation de sporanges globu- leux, piriformes ou claviformes, séparés du pied par une cloison qui souvent se bombe vers l’intérieur du sporange dont elle forme alors la columelle. Le protoplasme du spo- range s'organise en un certain nombre de spores arrondies, entourées d'une membrane, et mises en bberté par a dif- fluence partielle ou totale de Penveloppe conimune, 7 ne D) (l et Chez quelques espèces, certains rameaux -du thalle portent à leur extrémité au lieu d’un sporange, une sphère lisse ou échinulée, à membrane épaisse, appelée conidie, et sus- cephble de germer en un thalle ou en un petit sporange. Ces conidies manquent dans beaucoup de Mucorinées ; elles sont constantes dans la tribu des Mortiérellées. Dans certaines conditions mal déterminées, mais qui paraissent varier avec chaque espèce (épuisement du milieu nutritif, dessiccation, vie étouflée, abaissement de tempéra- ture, etce.), deux branches contiguës du mycélium envoient lune vers l’autre un prolongement d’abord globuleux, puis en forme de mors de pince, et viennent en contact par leurs extrémités, entre lesquelles on observe une soudure, puis la formation d’un renflement qui bientôt se sépare des filaments générateurs (suspenseurs) par une cloison. Ce renflement grossit, épaissit et colore sa membrane, qui parfois reste lisse, fréquemment se revêt de crêtes, de mamelons ou d’épines plus où moins sallantes, où même s’enveloppe d’un feutrage formé par des hyphes mycéliennes où même par des expan- sions cutinisées et colorées des suspenseurs, et constitue un corps soit aérien, soit enfoncé dans le substratum, et qui est l'œuf ou zygospore. Cet œuf, en germant, donne naissance soit à un filament mycélien, soit directement à un pédicelle sporangifere. Certaines Mucorinées, dont la conjugaison ne s'effectue pas, produisent des azygospores courtement pédicellées, atta- chées latéralement, et susceptibles de germer comme les zygos- pores. On peut les considérer comme des œufs parthénogé- nétiques. BioLoGiE. — Les Mucorinées vivent le plus souvent en saprophytes sur des matières végétales ou animales en décom- position, sur des matières sucrées, des extraits pharmaceu- liques, elec. Quelques-unes sont parasites sur des végétaux supérieurs, où même sur d'autres Mucorimées. Enfin, il en —— FAQ ) ——> est qui croissent sur Phomme et les animaux, chez lesquels elles produisent les affections connues sous le nom de mucormycoses, qu'il faut soigneusement distinguer des mycoses produites par les Ascomycètes, et que nous étu- dierons plus loin. Sur environ cent quarante espèces connues de Mucorinées, il en est à peine dix dont le pouvoir pathogène soit bien démontré. Autant qu'il en résulte des expériences actuelle- ment publiées, 1l semble que, pour qu'une Mucorinée puisse être pathogène à égard des animaux supérieurs, elle doive remplir les conditions suivantes (G. BARTHELAT) : les spores doivent être de petit calibre (entre 2 et 6y), plus petites que les hématies de l'animal inoculé ; elles doivent se laisser mouiller facilement ; enfin, leur optimum de croissance doit étre de 4 37 a + 10°. Les Mucorinées pathogènes se développent soit dans les muscles (infections expérimentales), soit le plus souvent dans les cavités naturelles (poumon, oreille, sinus faciaux. TECHNIQUE GÉNÉRALE. — Les Mucorinées se cultivent d’or- dinaire facilement sur des macérés, infusés ou décoctés de substances végétales, sur des décoctions de pain, de crotün, de matières amylacées, sur le liquide de Raulin sucré ou glucosé, et en général sur les milieux nutritifs sucrés et acides. Tousles liquides ci-dessus peuvent avantageusement être rendus solides par la gélatine, la gélose ou le carraga- heen. On obtient également de bons résultats avec les mi- lieux solides usuels, tels que pommes de terre, carottes, navets, topinambours, ete., euits et stérilisés. BAINIER recom- mande l'emploi de la racine de réglisse et de la farine de Tin. On trouvera dans la thèse de BarTHELAT (1903) des rensei- enements très-détaillés sur les milieux et les méthodes à employer. COLORATION. — Pour éviter la diffluence des sporanges qui se produit au contact de Peau, on devra examiner les ES espèces, soit à sec et directement au travers des parois des boîtes ou des tubes de culture, en employant des objectifs à long foyer, soit après dissoctation dans l'alcool ammoniacal ‘alcool à 90° ou absolu, additionné de 1/10 en volume d’am- moniaque concentrée). Les détails (cloisons, etc.) seront ensuite étudiés au bleu lactique (1 Pour examiner les lésions, les tissus, fixés par le sublimé acétique, seront inclus dansla paraffine, et les coupes colorées par le earmin, le bleu d’aniline, la thionine (CosranriN et Lucer), la safranine anilinée puis le bleu de Lôüfler (KLissrrcnH), le bleu de toluidine avec coloration du fond à léosine (Barraezar), et surtout le rouge de ruthénium, préconisé par ce dernier comme supérieur à tous autres colorants (loc. CHE Sp A): CLASSIFICATION. — Le tableau suivant, emprunté au Syl- loge fungorum de Saccarbo, résume la classification des Mucorinées en tribus : amembrane diffluente en totalité ou pres- QUE. . 26 « eee ce 0 NIUCORCCSES à membrane diffluente en une zone annu- d'une columelle : laire, à son inser- pas de conidies. ! tion sur le pied... Pilobolées. | Sporange monospore... Chaetocladiées. Mycélium de gros calibre sans anastomoses., Sporange pourvu Sporange polyspore Mvcélium ténu. avec | Sporange sphérique. Mortiérellées * des anastomoses. | Sporanges cylindri- Sporange privé de ques, groupés sur columelle; un capitule com- des conidies. muni .94.%26 11 Lei ÉSyncéphaléess (1) Le bleu lactique se prépare en dissolvant à froid, au mortier, cinq centi- crammes de bleu coton dans 30 grammes d'acide lactique pur, et filtrant le liquide après 24 heures.Cette solution se conserve indéfiniment. Pour s’en servir, on en dépose une goutte sur un porte-objet, et l'on y dissocie l'objet à examiner, puis on chauffe la préparation jusqu'à apparition de vapeurs. M — Deux tribus seulement, celle des Mucorées et celle des Mortiérellées, renferment des espèces parasites des animaux. Clei des Mucorées parasites. GENRES Mycélium rameux, mais dépourvu de rhizoïdes......,........ Mucor. Stolons irréguliers ; pédoncules spo- rangifères ramiliés ; columelle ovoi- Mycélium pourvu de de, rétrécie à la base............. Rhizomucor. stolons portant ça et là } Stolons réguliers ; pédoncules spo- des rhizoïdes en \ rangifères simples, fasciculés : bouquets. columelle hémisphérique, persis- tante en forme de massue ou de CHAMPIPRONE Rene ess seaesrenssies 0 AUTO DUS: GENRE Mucor, Linné 1764. Mycélium très ramifié, sans rhizoïdes. Sporange sphéroïdal, à columelle cylindrique. A). SPORANGES MÜRS PARAISSANT PLUS OU MOINS COLORÉS. Mucor Mucedo L. (pro parte); Mucor vuigaris Micheli ; Mucor sphærocephalus Bulliard. Hyphes sporangifères simples, dressées, incolores ou jaunâtres, de 3 à 10 centimètres. Sporanges globuleux, incrustés de fines aiguilles d’oxalate de chaux, bruns ou gris-cendrés, brunâtres à l’état sec; spores ellipsoïdes ou ovales-elliptiques, simples, lisses, jaunes pâles, de 6-9 3-4: columelle ovoide jaune-brunâtre päle. Zygospores sphériques, de 99 à 214, à membrane externe noirâtre parsemée d’éminences déchiquetées en crête. Ce Champignon est ordinairement saprophyte et s'obtient facilement en abandonnant à 20-25°, dans une atmosphère humide, un peu de crottin de cheval. Il parait avoir un rôle pathogène. Hizzer (1874) [16] puis FÜRBRINGER (1876, [14 l'ont signalé dans deux cas de pneumomycose ; mais la déter- mination botanique de la moisissure n’a pas été faite avec suffisamment de précision, dans Pun et Pautre cas, et les expériences récentes de BarTHEeLAT (1903 [27 ont démontré que le champignon n'avait aucune action pathogéene sur les lapins et les cobaves, et vraisemblablement sur les animaux L. , à sang chaud, il parait n’en être pas de même pour les ani- maux inférieurs. HorrMaNx [17] (1867) l’a signalé sur des Poissons, associé à un Saprolegnia, et réussit, dital, à inoculer une Carpe avec le I. Mucedo cultivé. Hess (1887 l’a observé sur des Abeilles, chez lesquelles il provoque une affection mortelle appelée mucorine où maladie de mai ; il s'y trouve en compagnie d’une de ses variétés, dont HESss fait une espèce distincte sous le nom de Mucor melitto- phthorus [5], qui a été retrouvée par REBER associée au type [25 bis]. Mucor racemosus Fresenius (Pleurocystis Fresenii Bonorden ; Chlamydomucor racemosus Brefeld). (Fig. 2). Mycélium dont la végétation étouffée produit des oïdies en forme de levü- res. Hyphes sporangifères septées, bifurquées ou irréguliérement rameuses, hautes de 400 à 500. Sporanges terminaux, globuleux, de 40-60, jaunes-päles à peine visibles à l’œil nu, à columelle ovale ; spores globuleuses-ovoïdes, de 5-8 = 4-5, hyalines. Zygospores globuleuses, de 70-84, à membrane externe fauve, ornée de protubérances coniques brun-rougeätre. Chlamydospores abondantes tant dans le thalle que dans le sporophore, jaunâtres, lisses, sphériques, ellipsoïdes, ovoïdes où en tonnelet, de 11-20 = 20-30. Saprophyte très commun sur les matières amylacées et sucrées. BAIL [1] (1867) fit avec ce Mucor l'extraordinaire expérience suivante : 1l Pinocula à des Mouches, qui succom- berent avee des mouvements tétaniques des ailes et des jambes (1. BoLLiNGER [3] (1880) le signale dans les sacs aériens des Oiseaux ; ZÜRN [29] le trouve dans les fosses nasales d’un Mouton: FRaANK [12] 1890) l’observe dans une tumeur chez un Cheval. Mais les essais récents d’inoculation, avec un Mucor racemosus type, sont demeurés constam- ment négatifs. Les auteurs précités ont probablement commis des erreurs de détermination. Mucor pusillus Lindt (fig. 3). Hyphes sporangifères dressées, de 1 millim. au maximum, blanches puis jaunes-brunâtres, gazonnantes, d’abord simples, puis munies d’un ou de deux rameaux latéraux dont le sporange est plus petit que celui de l'axe prin- Poe) cipal. Sporanges globuleux, couverts de fines aiguilles d'oxalate de chaux, incolores puis gris-noirätres, de 60 à 80, diffluents avec collerette basilaire : columelle ovoïde, sphérique ou claviforme, lisse, gris-jaunâtre puis brun- clair ; spores sphériques, lisses, incolores, de 3 à 3,5. Zygospores inconnues. Croissait en saprophyte sur du pain mouillé, à Berne. Inoculé par Lixpr (1886) et par SranGE [29] (1892) à des Lapins, il se montra très pathogène. Il se développe très bien, à 45°, sur agar, pomme de terre, et sur eau panée gélosée, additionnée de peptone, de sucreet de sel marin, en donnant des cultures veloutées gris-souris. Mucor Regnieri Lucet et Costantin (fig. 4). Mycélium gris brunätre pâle. Hyphes sporangifères ramifiées en grappe corymbiforme ou en ombelle terminale à rayons inégaux. Pédicelles renflés sous les sporanges, de manière à paraître séparés de la columelle par un étranglement. Sporanges globuleux, de 30-38 au-dessous de + 20v, de 19 à + 50°, grisätres, diffluents avec collerette basilaire peu marquée. Columelle ovoïde, piriforme ou en toupie, brun-clair ainsi que le sommet du pied, et de 11, 353, 354; spores ordinairement sphériques, incolores, de 2,5, 3, 3,79, parfois ovales de 5,825, 3,2-2,9, ou même polyédriques. Zygospores inconnues. Croissait en saprophyte sur des lésions teigneuses de la peau d’un Cheval. Inoculé à des Lapins, il se montra très pathogène [101. B). SPORANGES HYALINS A MATURITÉ. Mucor corymbifer Ferd. Cohn. (fig. 7). Mycélium d’abord blanc, puis gris-pâle. Hyphes sporangifères rampantes, ramifiées en grappes corymbiformes, portant de 2 à 12 sporanges ; sporanges hyalins, piriformes, de 10-20, 45-50, et jusqu’à 70 de diam. lisses, diffluents avec ou sans collerette basilaire ; columelle hémisphérique, élargie en dôme au sommet de 10 à 20, brunâtre, lisse ou verruqueuse ; spores elliptiques, hyalines, de 3£2 ou quelquefois de 6,54. Zygospores inconnues, Découverte par LichraeiM à Berne en 1884 et décrite par FERDINAND Con, cette espèce est pathogène pour l'homme. Pazraur [24] l’a rencontrée dans un cas de mycose généra- lisée à l'appareil respiratoire, à l'intestin et au cerveau. SIEBENMANN [27, 28], Hücxez [18], GRaxaM [14 bis] l'ont — 30 signalée dans diverses otomycoses ; Popack [25] Pa retrouvée dans Le poumon. OBs. — Le Mucor ramosus Lindt (1886) (fig. 6) ne parait pas différer de celui-e1, bien que la dimension indiquée pour ses spores soit en général un peu plus considérable 3-4 s 5-6). Les M. Truchisi et Regnieri (voir p. 29) appar-- tiennent probablement au même stirpe. Mucor Truchisi Lucet et Costantin (fig. 6). Mycélium gris-päle. Hyphes sporangifères ramifiées en grappe corymbi- forme ou en ombelle à rayons inégaux. Pédicelles séparés de la columelle par un étranglement. Sporanges sphériques, à membrane incolore, lisse, de 35, diffluents avec collerette basilaire strangulante très nette. Columelle piriforme de #à 30, moyenne 25; spores ovoïdes, un peu allongées, in- colores, de 4 =9,5, parfois plus petites (3,75 : 3,5) ou plus grosses (4,5 =3). Zygospores inconnues. 110] Découvert en même temps que le Mucor Regnieri au- quel il était associé. Pathogène pour le Lapin. De même que pour le Mucor Regnieri des mêmes auteurs, les dimensions des sporanges et de la columelle sont d'autant moindres que la culture à été faite à une plus haute tempé- ature: ce fait est peut-être général dans les Mucorinées. L'optimum du M. Truchisi parait être voisin de + 50°. Il se cultive facilement sur pomme de terre, sur navet, ete., et le mveélium très abondant ne tarde pas à remplir tout le tube, GENRE Rhizomucor, Costantin et Lucet 1900. Stolons et rhizoïdes irrégulièrement disposés ; hyphes sporan- gifères ramifiées. Sporange à diffluence strangulante, avec collerette découpée ; columelle ovoïde. Rhizomucor parasiticus Costantin et Lucet (fig. 8). Mycélium gazonnant, gris-souris puis brun-fauve. Hyphes sporangifères souvent brunes, de 4 à2 centimètres, ramifiées en grappe ou parfois en corymbe, munies à leur base de rhizoïdes irréguliers. Sporanges sphériques, de 35 à S0, à membrane brune parsemée de fines aiguilles cristallines, diffluents avec collerette basilaire séparant une columelle ovoïde ou piri- forme, toujours brunätre, de 30-70=24-26. Pédoncules latéraux parfois ramifiés à deux degrés, et munis de sporanges plus pelits ; spores rondes ou ovoïdes, hyalines, de 42,5. Zygospores inconnues. Trouvé [8] dans les crachats d’une femme atteinte d’une affection des voies respiratoires simulant la tuberculose ; cette espèce existe certainement à Pétat saprophytique, car Cosranrix et Lucer Pont retrouvée en mettant en culture des poussières provenant des poils d’une vache teigneuse. Ce champignon est pathogène pour le Lapin, le Cobaye et la Poule, en injections intraveineuses ou intrapéritonéales ; non pathogène pour le Chien. IF pousse mieux sur les milieux glucosés que sur les milieux sucrés. Son développement ne commence qu'à 22°, loptimum étant vers —E 38-40. Rhizomucor septatus Costantin et Lucet (Mucor septutus von Bezold) ; M. exitiosus Massee ? (fig. 9). Mycélium incolore. Hyphes sporangifères brunes, ramifiées en grappe ou parfois en ombelle, et présentant à leur base de petits rhizoïdes ; pédicelles secondaires courts ef séparés du pied par une cloison transversale. Spo- ranges sphériques, brun-grisätre-pâle, transparents, lisses ou légèrement muriformes, de 32. Columelle brune, sphérique ou faiblement ovoïde, de 27. Spores jaune-clair ou brun pèle, lisses, rondes ou légèrement ovales, de 2,5 à 4. tencontré par SIEBENMANN [27 et 28; dans le conduit auditif externe de l’homme; non soumis à la culture, Peut-être faut- il rapprocher cette plante du Mucor bifidus Fresenius (Bei- >} = sn : Pagn î - on ue \ : träge zur Mykol., fase. I, p. 10, pl. I, fig. 13-23), dont les spores sont cependant plus grosses (11-17 £ 10-11). Le Mucor exitiosus Massee nous parait se confondre avec le Æhizomucor septatus. I possède un mycélium immergé, abondant, très rameux, incolore, septé, de 10-25. Hyphes sporangifères en corymbe ou en grappe, avec une cloison Le . © près du point d’origine de chaque branche latérale; sporanges globuleux, noirs à maturité, à paroi gris d'acier à la lumière transmise, incrustée de très fines aiguilles d’oxalate de chaux, et de taille variable, en moyenne de 80; columelle large, ‘pc 32 olobuleuse où ovale, incolore: spores hyalines, elliptiques, de 56% 3.5 ou Æ. Ce Mucor se développe sur divers Criquets, notamment sur l’'Acridiunt purpuriferum de la colonie du Cap et du Natal. Observé d'abord par Mac ALPixE (1900 et pris par lui pour le Mucor racemosus, 1 fut décrit comme espèce dis- üinete par MAsssE [23] qui Pinocula avec succès à une Blatte Periplaneta Australasiæ). La planche qui accompagne le mémoire de MASSEE représente la base du pédoncule avec des crampons rhizoïdes irréguliers (irregularly swollen portion) dont il n’est pas question dans le texte. GENRE Rhizopus, Ehrenberg 1818. Mycelium d'abord blanc, puis souvent brunätre, à stolons ram- pants munis de distance en distance de crampons multifides fasciculés au-dessus desquels naissent des sporanges isolés ou en bouquet. à pédoncules simples. droits ou incurvés au som- met. Sporanges globuleux : apophyse hémisphérique, s'affais- sant sur le pied après la déhiscence, et simulant alors un cha- peau de champignon. Spores globuleuses, lisses ow ornées. souvent colorées. Rhicopus nigricans Ehrenberg (Mucor stolonifer Ehrenberg ; Ascophoru Mucedo Tode; Ascophora Cordana Bonorden ; Ascophora Coemansi Bonorden). (fig. 10, d). Hyphes sporangifères dressées, simples, fasciculées par 3 a 10, très rare- ment solitaires, continues, hautes de 2 à 3 millim., formant des bouquets étalés portant des rhizoïdes à la base, et répartis de distance en distance sur des stolons mycéliens droits. Sporanges globuleux, granuleux, noirs à maturité, de 100 à 350; columelle large, hémisphérique, affaissée en cham- pignon après la déhiscence du sporange, et mesurant avec l’apoohyse 70-25 = 90-320. Spores arrondies, globuleuses ou elliptiques, de 6=17 ou 1411, gris-pàle. Zygospores globuleuses de 160-220, à membrane brun- noirätre, opaque, fixées à des suspenseurs à peu près aussi larges que la zygospore. Azygospores semblables, à un seul suspenseur. Bien que cette espèce soit uniquement saprophyte, nous croyons devoir la décrire comme stirpe probable de la sui- vante,qui n'enest peut-être même qu'une simple forme, autant qu'on peut en juger par la description très incomplète qui en a été donnée, Rhizopus niger Gedoelst (Mucor niger Ciagl. et Hewelke), (fig. 10, b-d). Stolons formant uu réseau blanc. Hyphes sporangifères dressées, sim- ples, fasciculées par 3 à 6, continues, formant des bouquets de sporanges munis derhizoïdes ramifiés. Sporanges globuleux, noirs à maturité. Colu- melle d’abord cylindrique, deux à trois fois plus longue que large, puis en forme de calotte sphérique, s'affaissont après la déhiscence et alors en forme d'ombrelle ouverte. Spores ovales, lisses, grises, noires lorsqu'elles sont vues en masse. Rencontré par CrGLixski et HEWELKE (1893) [5] dans un as de langue noire; retrouvé depuis par SENDZIAK [26 dans deux autres cas. Il se cultive facilement sur pomme de terre et sur pain à +4-15°, 25° et 27°; son développement n’a pas lieu à + 37°. Il nous semble utile de faire de fortes réserves sur la réalité du rôle pathogène de cette espèce, à linoculation de laquelle le Lapin, véritable réactif des Mucorinées pathogènes, s’est montré absolument réfractaire, et dont Poptimum est d’ailleurs trop bas pour qu'il se développe à la température du corps des Mammifères. Rhizopus Cohni Berlese et de Toni (Mucor rhizopodiformis F. Cohn), (fig. 11). Mycélium d’abord d’un blanc de neige, puis gris-souris, émettant des stolons en arcades à rhizoïdes terminaux. Hyphes sporaugifères brunâtres, droites ou arquées à la base, isolées ou fasciculées, simples, rarement bifur- quées, de 120 à 195, lisses, apophysées ; sporanges sphériques, d’abord blancs puis noirâtres, opaques, très finement incrustés d’oxalate de chaux, de 60 à 110. Columelle ovoide ou en pilon, nettement tronquée à la base, largement apophysée, brunätre, lisse, large de 50 à 75; spores suhsphériques ou sphériques, lisses, incolores, de 5 à 6. Zygospores et chlamydospores inconnues. Trouvé par Licarnern (1884) 27; sur du pain mouillé, en même temps que le Hucor corymbifer. Son optimum est de +37 à 38°, température critique + 45°; les spores sont tuées à 68°, S'est montré très pathogène pour le Lapin, en injections intraveineuses ou intrapéritonéales. ZIEGENHORN à vainement essayé de modifier par la culture lextrème viru- lence de ses spores. y, Rhizopus equinus Costantin et Lucet (fig. 12). Hyphes sporangifères d'abord simples et d'ordinaire sans rhizoïdes, droites ou courbes, puis plus tard groupées en bouquets fréquemment (mais non tou- jours) pourvus de rhizoïdes. Pédicelles ocracé päle, de 100, 200, 610, 665 (moyenne 500, 200 et 100). Sporanges globuleux, noirs, de 115 (pouvant des- cendre jusqu'à 30) ; columelle globuleuse, lisse, jaune pâle, de 40 = 50, 91-45, s'invaginant faiblement après la débiscence sur le pied légèrement apophysé. Spores arrondies ou parfois un peu anguleuses, grises, lisses, de #. Chlamydospores limoniformes de 30 à 40 - 25, ou arrondies de 20, inter- calées au mycélium ou parfois à la base d’un pédoncule. Zygospores inconnues. Ce champignon à été rencontré « sur un cheval » [11]. Son optimum parait voisin de 37°; sa température critique est entre + 50 et = 54°, Les spores sont tuées en 20 minutes à + 100° (chaleur humide), où en 30 minutes à 100° (chaleur seche). En injections intraveineuses, il tue le Lapin en trois à cinq jours. [l'est sans action sur la Poule, GENRE Mortierella, Coemans 1863 (fig. 13). Mycélium ramifié dichotomiquement, anastomosé, garni de sty- lospores échinulées {conidies). Hyphes sporangifères isolées ou fasciculées, renflées à la base, dressées, parfois rameuses, terminées par des sporanges volumineux, sphériques, lisses, sans columelle. Rameaux secondaires d'abord horizontaux, puis redressés, terminés par un sporange et porteurs de spo- rangioles verticillés. Spores petites, globuleuses ou ellipsoïdes, inégales, guttulées. Zygospores à courts suspenseurs et abon- damment cortiquées. La seule observation dans laquelle ait été meriminé un Mortierella est celle de NeEUMANX [7], qui rencontra dans la trachée d’un Chat ayant succombé à Pasphyxie un enduit mycélien entremêlé de spores échinulées de 184, dont plu- sieurs étaient en germination. CosTaAxTIN, sur le vu de pré- parations microscopiques, considéra ces spores comme des conidies de Mortierella. Malheureusement aucun essai de culture n’en put être tenté. BIBL'OGRAPTITE. [Une bibliographie très complète, tantpour la partie botanique que pour la partie parasitologique, se trouve dans la thèse de G.-J. BARTHELAT (1903) [2!, Nous n'avons fait figurer ici que les références les plus indispensables,. 1. Baïl. — Über Krankheilen erzeugende Pilce. —- (Wiener med. Woch., 1867, no 63, p. 992). 2. G.-J. Barthelat. — [es Mucorinées pathogènes et les rucormyoeses chez l'homme et chez les animau.r. — Thèse de doct. en médecine, Paris, 1903: — (Bibliographie antérieure très complète). 3. O. Bollinger. — ÜUeber Pilzrankheiten niederer und hüherer Thiere. — (Aërztl. Intelligenzblatt, 1880, 9 et 11). 4. À. Ciaglinski — Przyczynel do nauki o grzybnicach plesniowych. — Mémoires de l’Assoc. médicale de Varsovie, LXXXVI, p. 491, 1890, et LXXXVIL, p. 457, 1891). | . À. Ciaglinski et O.Hewelke.— Ueber sogenannte die Schwarze Zunge. — (Zeitschr. f. klin. Med., XXIL, 1893, p. 626). 6, Cohnheim.— Zwei Fülle von Mycosis der Lungen.—(\Vircaow’s Archiv., XXIX, p. 510, 1864). 7. J. Costantin. — Nole sur un cas de pneumomycose observé sur un Chat par M. NEUMANN. — (Bull. Soc. Myc. Fr., VII, 18992, p. 57). 8. Costantin et Lucet. — Sur une nouvelle Mucorinée pathogène. — (C. R., CXXIX, 1899, no 24). 9, Costantin et Lucet.— Rhizomucor parasiticus. Espèce pathogène de l'homme. — (Revue gén. de Bot., XII, 1900, p. 81). 10. Costantin et Lucet. — Contributions à l’étude des Mucorinées patho- gènes. — (Arch. de Parasitologie, IV, 1901, p. 362). 11. Gostantin et Lucet. — Sur un Rhizopus pathogène. — (Bull, Soc. Myc. Fr., XIX, 3, 1903, p. 200). 12. Frank. — Eine mykotische Neubildung am Widerrist des Pferdes, — (Woch. f. Thierheilk. u. Viehzucht., 1890, n°2). 13. G. Fresenius. — Beiträge zur Mykologie. — Frankfurt, 1850-1863. 14. P. Furbringer. — Beobachtungen über Lungenmykose beim Menschen. — (Wircaow’s Archiv, LXVI, p. 330, :876). 1% bis. H. Graham. — Mucor corymbifer in the external auditory meatus. — The Lancet, Il, p. 1379, 1890). 15. Hess. — Die Feinde der Biene im Thier und Pflanzenreiche. — (Han- nover, 1887), [SL — 36 — 16. À. Hiller. — Eine acute Pilzinvasion in das Statum mucosum der Haut ausgehend vom einer Onychomycosis. — (Berl. Klin. Woch., 1874, p. 235). 17. H. Hoffmann. — Ueber Saprolegnia und Mucor.— (Bot. Zeitung, XXV, pp. 3245-53, 1867). 148. À. Huckel. — Zur Kennitniss der Biologie des Mucor corymbifer. — (Beitr. zur path. Anat. u. Phys., von ZIEGLER und NAUWERK, I, p.115, 1886). 19. W. Keferstein. — Ueberparasitische Pilze aus Ascaris mystax. —- (Zei- tschr. f. wiss. Zool., XI, p. 135, 1861-62). 20. Lesage. — De la possibilité de quelques mycoses dans la cavité respira- toire basée sur l’hygrométrie de cette cavité. —(Thèse doct. méd., Paris, 1899). 21. L. Lichtheim. — Ueber pathogene Mucorineen und die durch sie erzeu- gten Mykosen des Kaninchens.— (Zeitschr. f. klin. Medicin, VII, 1884). 22. A.-C. Mayer.— Verfschimmelung (Mucedo) im lebenden Kürper. — (MECKEL’S deutsches Archiv für die Physiologie, I, p.310, 1815). 23. G. Massee. — South-african locustfungus. — (Kew Bulletin, 1901, DA00): 24. À. Paltauf. — Mycosis mucorinea. Ein Beitrag zur Kenntniss der mens- chlichen Fadenpilzerkrankungen. — Vircaow’s Archiv., 102, 1885, p. 543). 25. M. Podack. — Zur Kenntniss des sogenannten Endothel-Krebses der Pleura und der Mucormykosen im menschlichen Respirationsapparat. — (Deutsches Arch. f. klin. Med., LXIIlL, 1899, fasc. 1-2). 25 bis. Reber. — Die Feinde der Honingbienen in der Thier und Pflanzen- welt. — (Ber. St. Gallesch. Naturw. Gesell., 1895-96, p. 118). 26. J. Sendziak. — Beitrag zur Ætiologie der sogenannten « Schwarzen Zunge».— (Monatsschr. f. Ohrenheïlk., Kehlkopf, Nasen, u. Rachen- krankheïiten, XXVIII, 1894, n° 4). 27. F. Siebenmann. — Meue botanische und klinische Beiträge zur Otomy- kose. — (Zeitschr. f. Ohrenheilkunde, XIX, 1889, p. 7). 2%. F. Siebenmann. — ie Schimmelmykosen des menschlichen Ohres. — Wiesbaden, 1889. 29. G. Stange. — Experimenteller Beitrag zur Pathogenität der Mucori- neen. — [Inaug. Dissert] Dorpat, 1892. 30. À. Zurn. — Arankheiten des Hausgeflügels. — Weimar, 1882. 4 ” 4 Fri 11} Le ne on. 1 —bsbnnbauM | | QE | n. "1 hab ui DROLE! (à Palo ii Du OM PAL = A Sid , QUE #40 L'ONU Ha D MEN Tnt Eù ù n VIRREPEUL F 14 G PT NS) Ait \4 D CS NOTE ATLANTIC ENS ee EE =. )-E Arromits PTIT TRS ue Son pri ui hs: NET È nee L'ut Motte ls ; 0 RIT UE } ei TT (La 1 shui, D 2 Lit) pre Al ŒU A Rire ALICE TUE ERALS PSS TES © GETTS + (EI OM. GOT OH AJ EME, D ME LE 06 hit PU CALE TEEN TES ETS PTT ATEN v: 1 NE ee rond init ARNAQUE MS di ri | RARES (Hé 4e 2 E de: DUR REP L d'e- cotes M (1 - ECULRE {fn d) USE, 1) : AT ru Flat UE sc" side 1 hot CRE a) OR TEL || ee DU + 3h apr aux b: FREE C2 ÉLIRE VUIPOT CRE LEA" Ps paf dell qu ls mn LD) tnt | eortitpauts | Y S: LAS . { Een 1 ecoles el : : vé s ’ … PU Rs |: À. : | L s H + IA 10e "hd QE ah Pertes Ta auloiOins 6. St , Le p 24 ARS ® Fic. Fic. Fic. Fic. Fic. Fic. FrG. 1 PLANCHE I. Mucorinées — G. Mucor. Mucor Mucedo. — a, deux sporanges mürs, dont l'un plus grossi en b ; c, formation d’une zygospore ; d, zygospore müre [d’'ap. BREFELD|. ; M. racemosus. — a, port de la plante : b, fragment portant trois sporanges, dont deux sont mürs; €, mycélium dissocié en oïdies ; d, chlamydospores |d’ap. FRESENIUS|. M. pusillus. — a, jeunes sporanges (Gr.— 330) : b, sporanges mûrs (Gr.—470) [d’après LINDT|. M. Regnieri. — a, port de la plante ; b, sporange mûr : c, spores ; d, columelle [d’ap. CoSTANTIN et LUGET|. M. Truchisi. — Mêmes lettres que le M. Regnieri |[d’ap. COSTANTIN et LUCET|. M. ramosus. — «a, sporanges déhiscents (Gr.—470) : b, spores (Gr.= 800). [d’ap. Lixpr|. M. corymbifer. — a, port de la plante [d’ap. LiCHTHEIM] ; b, un corymbe plus grossi ; «, sporange (Gr.— 270) [d'ap. HückEL] : d, e, columelles et spores {Gr.— #70) [d'ap. LixbT] : f, g, chlamy- dospores [pseudozygospores] (Gr.= 270) [d'ap. HückeL]. CHAMPIGNONS PARASITES DES ANIMAUX. EL, dl. F. Guéguen. sc. MUCORINÉES : Mucor, HUAR AA EN TANIA ER Very | meme n ti mn mms D Dre A ALI TU 2, AU CAE AUS à b = { ru! (] i RATE EX A ax À 3 te) CMAN TN: | : ANT at AO) EMMA it 14 ? Véuhe LE NN } æ { ce (l ; i 1e A | PLANCHE IL. Mucorinées suite) — G. R#hizomucor, Rhizopus, Mortierella. Fic. 8. — Rhizomucor parasiticus, — a, port de la plante : b, sporanges mürs, à gauche, et columelles, à droite ; c, spores ; d, sporange déhiscent, et deux columelles : e, rhizoïdes [d’ap. COSTANTIN et LUCET|. Fi. 9. — Rhizomucor septatus. — a, Sporange müûr et deux colunfelles Gr.=— 270) ; b, rhizoïdes (Gr.— 210), [d’après SIEBENMANN|. FiG. 10. — Rhizopus. — a, port du Rhizopus nigricans (fig. orig.) : b, Rhizo- pus niger, sporanges mûrs ; €, columelle de la même espèce, plus grossie en d [d’ap. CIAGLINSKI et HEWELKE|. Fi. 11. — Rhizopus Conhi. — a, port de la plante : b, sporanges déliscents [d'ap. LICHTHEI |. FiG. 12. — Rhizopus equinus. — a, b, deux formes de columelles persistant après la déhiscence des sporanges ; c, sporange mür ; d, spores ; e, columelle avec une chlamydospore dans le pédicelle [d’ap. COSTANTIN et LUCET|. FiG. 13. — Mortierella. — a, M. strangulata, sporange mür [d'ap. Van Tiecueu| ; db, M. tuberosa, conidies ; ce, chlamydospores de la mème [d’'ap. Van TIEGHEN |; d, conidies d'un Mortierella (Gr.— 300) [d’ap. BRerELb| : €, chlamydospore de M. Rostafinskii (Gr.— 300) [d'ap. BREFELD|. CHAMFIGNONS PARASITES DES ANIMAUX. Pr III: F, Guéguen. se. MOCORINÉES : Hhizomucor, Rlizopus, Mortierella. : L ” I LE i4 >» :SHeNIME &a #3 |: CA RATES ER TE : jeu _— mr e | 4 COMMON OCT ED OEM TPS UT ETT UN Ci A [4 CHAPITRE: IV. Fi Entomophthoracées (Planches IV et V. Œuf formé par isogamie. Spores exogènes, produites solitai- rement au sommet de conidiophores. CARACTÈRES GÉNÉRAUX. — Le thalle des Entomophthora- cées est formé de filaments mycéliens de gros calibre, con- tinus ou coupés de rares cloisons, et se dissociant fréquem- ment, dans le corps de l’insecte envahi par le Champignon, en articles plus où moins elliptiques ou arrondis, ressem- blant aux oïdies de divers Mucor. Certains filaments du thalle, perçant le corps de Phôte, se dressent dans l'air, puis, avec où sans ramification préala- ble, se renflent en autant de massues renversées_ produi- sant à leur sommet chacune une grosse conidie, sphérique, ovoide ou eylindro-conique, insérée sur une large base, fréquemment pourvue d’une petite pointe à son sommet libre (ce qui la fait ressembler à une lampe à imcandes- cence) et contenant souvent un où plusieurs globules oléagi- neux. Cette conidie est projetée à quelques millimètres de distance ; si elle tombe sur un milieu favorable {corps d'un insecte en état de réceptivité), elle germe directement en un filament, qui pénètre dans le corps de Phôte et Y produit un 16 nouveau thalle : au contraire, st elle rencontre un mieu impropre à son développement, elle germe en une conidie vénéralement de même forme, mas un peu plus petite et presque sessie, dite contdie secondaire. Celle-ci peut à son tour passer par les mêmes phases et donner elle-même une conidie tertiaire encore plus petite. Les générations succes- sives de conidies forment ainsi autour d’un cadavre d’insecte plusieurs cercles concentriques d'aspect pulvérulent. Le mycélium de ces Champignons forme parfois, par condensation du protoplasme et sécrétion autour de celui-ci dune membrane épaisse, des chlamydospores susceptibles de germer ultérieurement. Dans certaines conditions, notamment durant Phiver, deux filaments où deux portions contigües d'un même filament émettent Pun vers l’autre deux tubes qui s'anastomosent en H. Puis sur lun des rameaux de ce pont se forme une sorte de hernie sphérique qui est œuf ou zygospore {appelé parfois ici spore larichiale) qui s’'entoure d’une membrane épaisse, et parait susceptible d'une germination ultérieure. Cette germination n'a pas été, semble-t4l, observée d'une façon précise et incontestable. BIOLOGIE. — Comme lindique leur nom, les Entomo- phthoracées vivent principalement sur les Insectes. Toutefois quelques-unes parasitent les végétaux (Completoria des prothalles de Fougères où même vivent en saprophytes Basidiobolus des excréments de Batraciens, Boudierella de certaines zooglées bactériennes). Les Entomophthoracées parasites des Insectes, et ce sont de beaucoup les plus nombreuses, envahissent tout Pintérieur du corps de ces animaux, pénétrant jusque dans les pattes, les antennes et même les nervures principaies des ailes. Le thalle distend le corps de lanimal et ne fait saillie extérieu- rement que par ses conidiophores (£mpusa : ailleurs 1l émet des hvphes qui enveloppent le cadavre d’une sorte de suaire pren cotonneux où même envoient sur les corps voisins des crampons ramifiés qui font adhérer au substratum le corps monifié de Panimal (£ntomophthora. On peut faire germer dans l’eau les conidiés de quelques espèces, mais la culture en milieux artificiels ne semble pas avoir été réalisée jusqu'à présent, Le pouvoir germinatif parait d’ailleurs se perdre rapidement. Au dire de BREFELD, les conidies d’'Empusa Muscæ et d’Emp. radicans ne serment plus après huit jours ; 1l en est de même, d’après Grarp, pour celles d’'£. saccharina. W faut done se conten- ter d'observer les Insectes infectés naturellement ou artii- ciellement, et conservés dans de petites chambres humides {Tnaaxrer. Les inoculations elles-mêmes réussissent assez mal. THaxTER [43 bis], puis nous-même, avons constaté que l’on n'arrive pas toujours à contaminer des Insectes dune espèce déterminée, même en leur faisant dévorer le cadavre d’un de leurs congénères ayant succombé aux atteintes du parasite. [l'est encore plus difficile d’infecter un animal avec un animal d’un genre où même dune espèce différente, alors même que dans la nature de champignon se développe sur l'un et sur l’autre. On verra plus loin le résultat des expé- riences tentées dans ce sens. TECHNIQUE GÉNÉRALE. — L'examen microscopique peut s'opérer directement, soit sur des matériaux frais, soit sur des échantillons d’herbier. On pourra également, après fixation des animaux entiers par l'alcool formolé où bichlo- ruré, les inclure à la paraffine, pratiquer des coupes au microtome, et traiter par les couleurs d’aniline. Les conidio- phores s’étudieront facilement après fixation à Palcoo! absolu et coloration au bleu lactique. CLASSIFICATION, — On classe parfois les Entomophtho- racées en deux tribus, les £atomophthorées dont les conidies Ce Le sont projetées par dédoublement de la cloison basilaire, et les ÆEnpusées dont les conidies sont lancées par rupture du pédicelle sous la cloison. Dans la pratique, il est plus commode de recourir aux caractères génériques, tels qu'ils sont exposés dans le tableau suivant : GENRES. Mycélium contenu tout entier dans l’insecte, “ ü et souvent fragmenté. Pas de crampons.... ÆEmpusa’. S | Mycélium d’abord filamenteux, puis dissocié. ‘z | 7; / Zygospores brunes, à surface ornée (genre lee PrOVISOITE 1) tie Re RES -...: OTarichiumte 3 \ = | Mycélium émettant des hyphes externes mu- F 5 nies de crampons ; conidiophores ordinai- z rement rameux........ “none ob obo ane .. Entomophthora® (1). = Conidies verruqueuses. Mycélium dépourvu de A CrAMIPONS EEE. EP ere ctie TD o00 Qc Massospora * . Mycélium vésiculeux avec zygospores intercalai- res. Vivent sur prothalles de Fougère......... Completoria. Mscélium ramifié ; conidiophores en grosse vési- cule. Zygospores nées par copulation entre 2 articles contigus d’une même hyphe. Plante vivant sur excréments de Batraciens ou sur Bactéries /mirartreée nes ssncccese. te DASUHIODOMSIIIEl Conidiophores presque cylindriques. Œufs formés par conjugaison entre plusieurs hyphes. Vit sur champignons supérieurs ou en saprophyte. Conidiobolus. Conidies secondaires naissant sur toute la péri- phérie de la conidie primaire. Œuf inconnu. Saprophyte (?) (2).......... RDA nn Alle Boudierella [14]. Parasites des végétaux ou saprophytes (1) Nous rétablissons ici la distinction entre les genres Empusa et Entlomo- phthora, le premier étant dépourvu de crampons. Les auteurs les plus récents ne tiennent pas suffisamment compte de ce caractère, qui communique cepen- dant aux animaux parasités par les Entomophthora un aspect bien spécial, ces derniers mourant les pattes étendues, tandis que les victimes des Empusa ont les pattes crispées autour du support. (2) Le Boudierella est peut-être parasite. COSTANTIN a recueilli son B. coro- nata sur des tubes de culture ensemencés avec divers Psalliota, entre les feuillets desquels existait probablement un Insecte mort. De plus, il a vu des Diptères (Sciara ingenua, Musca domestica, Calliphora vomiloria) périr en trois jours au contact de ces cultures. Toutetois les causes de la mort de ces ani- maux n’ont pas été bien établies. A) GENRE Empusa (1), EF. Cohn 1855. Mycélium contenu tout entier dans le corps de l'hôte, et dépourvu de crampons. Conidiophores incolores, simples, claviformes. faisant saillie hors des téguments du cadavre. Conidies lisses. Empusa Muscæ F. Cohn. (Entomophthora Muscæ Fresenius ; Myiophyton Cohni Lebert : (?) Sporendonema Muscæ Fries). Conidiophores d’abord elliptiques, puis claviformes-dressés, de 9-11 = 20-28, simples, hyalins, se montrant d’abord entre les anneaux du corps de l'insecte, puis envahissant toute la surface. Conidies primaires sub- globuleuses ou légèrement ovoides, apiculées, de 16295, 20-33, 25 = 30, hyalines, uniguttulées. Conidies secondaires semblables, ou plus souvent subovoïdes et à sommet arrondi, provenant du bourgeonnement direct des premières. Zygospores formées l'hiver à l'extrémité ou sur les flancs des hyphes, globuleuses, de 30 à 50, à membrane épaisse, hyaline, incolore. Cadavre fixé par la trompe. Très commun sur les Mouches (Musca domestica, Lucilia Cæsar, Calliphora vomitoria, ete.) et sur les Syrpha ; le Champignon tue à l’automne ces animaux, que l’on trouve souvent fixés aux vitres mal tenues. Le cadavre est entouré d’un cercle poussiéreux formé de conidies projetées. Signalé d’abord par pe GEER (1872), d'ap. BREFELD ; étudié par F. Coux [11] (1855), LeBerr [27 bis], BREFELD [6], GiarD [24], THAXTER, etc. Empusa Grylli Nowakowski. (Entomophthora Grylli Fresenius ; ÆEnto- mophthora Aulicae Reichhardt ; Entomophthora Calopteni Bessey)(fig. 2). Conidiophores simples, tendant parfois à se ramifier, gazonnants, clavi- formes, faiblement brunissants au sommet, de 10 à 20. Pas de cystides (conidiophores stériles). Conidies primaires ovoïdes ou piriformes, à large base papilliforme non apiculée, de 30-40 = 25-26, hyalines, uni ou plurigut- tulées. Conidies secondaires semblables. Œufs terminaux ou latéraux, pro- duits sans conjugaison (ou par pseudoconjugaison, ou par conjugaison entre deux cellules consécutives d’ap. THAxTER), sphériques, incolores, de 30 à 45. Cadavre fixé par la contracture de ses pattes autour du support. Très commun à la fin de l'été sur beaucoup de Lépidoptères (1) Les quatre genres Polyrrhizium Giard, Halisaria Giard, Epichlœa Giard, et Chromostylium Giard, que Saccarno (Sylloge, IX, pp. 356-7, Nos 1497 à 1500) range parmi les Entomophthoracées — avec quelque doute, il est vrai, pour les deux derniers — ne sont certainement pas des Oomycètes. D'ailleurs GraRD en fait des Mucédinées. Nous les décrivons plus loin comme tels. 4 — 50 — (Arcticus, Orgya nova), d'Orthoptères (larves, pupes, insec- tes parfaits d’Acridiens ; imago de Ceutophilus) et peut-être de Dipteres (Tipulides). C’est peut-être avec cette espèce que l’on a tenté le plus erand nombre d'essais d’inoculation ; en raison de son para- sitisme sur les Acridiens, il serait à désirer que lon en connût la biologie de façon parfaite, de manière à pouvoir la cultiver et s’en servir comme insecticide. Les inoculations ne sont pas faciles à réussir. THAXTER à presque constamment échoué dans ses tentatives d’insecte à insecte de genre ou d'espèce différente, mais il a mieux réussi d’insecte à insecte de la même espèce (1) ; ce qui nous semble démontrer qu'il y a, par suite de la végétation du parasite sur une même espèce pendant plusieurs générations, production d’une race qui cesse d’être pathogène pour les Insectes de genres voi- sins. Des faits de même ordre ont été constatés pour d’autres Champignons (Urédinées, ete.) et pour des Bactériacées. KunekeLz D’'Hercuzais [27] (1902) dit que PÆ. Grylli, multi- pliée dans les vallées humides sur Caloptenus italicus, pourra provoquer la disparition de ce Criquet. Chose singu- lière, le Champignon est sans action sur un autre Orthop- tère, le Pachytylus nigro - fasciatus, qui vit dans les mêmes localités que le premier. De l’automne 1902 au printemps de 1903, j'ai tenté à plusieurs reprises d’infecter, à laide de conidies récoltées sur Caloptenus italicus (2), des Periplaneta ortentalis, qui ont vécu pendant plus de vingt jours en contact avec les cadavres contaminés, sans présenter le moindre signe d'infection. Il en a été de même pour les Mouches (Musca domestica, Calliphora vomitoria). Des larves de cette der- nière, nées dans le flacon même où se faisait l'expérience, (1) Cependant, trois Ceutophilus ont pu dévorer impunément un de leurs congénères infesté (THAXTER, 1. cit., p. 160). (2) Ces Caloptenus m'avaient été adressés de La Rochelle par M. BERNARD, pharmacien principal de l’armée en retraite, — 5l — ont pu dévorer les Caloptenus sans paraitre offrir la plus légère trace de contamination par le Champignon, ni dans leur corps, ni même sur leurs téguments. La germination des œufs d’£. Grylli aurait été observée par F. Heim (1893) en plaçant dans une chambre humide des insectes « bourrés de spores tarichiales ». La chose n’a pas été confirmée par d’autres auteurs. Os. — L'Empusa Aulicæ Reichhardt serait, d’après THaxTer [44] et Vox Tueur, une forme de l’£. Grylli. Ce der- nier a vu, en 1893, cet Empusa causer des épidémies consi- dérables sur la Chenille du sapin ; il dit que le plus abondant développement des conidies n’a lieu qu'après la mort des chemilles. Ce botaniste a vu se former successivement des conidies {ertiaires,quaternatres,etc.,de plus en plus petites. Empusa conglomerata Thaxter (Entlomophthora conglomerata Sorokin : Empusa Grylli Nowakowski, (fig. 4). Conidiophores simples, gazonnants, claviformes. Conidies largement ovoïdes, uniguttulées, de 22 - 95, 25 40, 23-32. Conidies secondaires sem- blables. Œufs azygosporés, produits sur des hyphes mycéliennes globuleuses, ou portés par une sorte de col de taille variable. Insectes flottant dans l'eau ou sur les mousses de l’eau. Sur les Diptères (larves et imagines). Espèce très voisine de V'£E. Grylli, dont elle diffère surtout par l'habitat et par l'abondance de ses azygospores. Empusa Tenthredinis Thaxter /Entomophthora Tenthredinis Fresenius). Conidiophores simples, gazonnants, claviformes-renflés, souvent tordus, composés de 1 à 6 cellules, de 20 d'épaisseur, brunäâtres ; conidies large- ment ovoides, uniguttulées, légèrement enfoncées dans le sommet du coni- diophore par leur base papilliforme, et de 25 = 35, 35 - 59%, 35 - 62,5. Conidies secondaires semblables. Œufs inconnus. Cadavre cramponné par les pattes. Trouvé sur les larves de Tenthrédines. Très voisin, d'après THaxrer (1. cit., p. 162), de l'E. Grylli, dont il ne se distingue que par la papille basilaire plus délicate. Est-ce bien une espèce ? Empusa Planchoniana Thaxter (Entomophthora Planchoniana Cornu), (fig. 3). , Conidiophores simples, gazonnants par places. Conidies presque sphériques ou longuement ovoïdes, à papille basilaire parfois armée d’une petite pointe, de 28-33 = 30-40. Conidies secondaires semblables. Œufs azygosporés, laté- raux ou terminaux, plus communément intercalaires (chlamydospores ?), sphériques ou ovoïdes s’ils sont intercalaires, de 35 à 50. Cadavre fixé par implantation de son rostre. Sur plusieurs genres d’Aphidiens. Fmpusa Caroliniana Thaxter (fig. 6). Conidiophores simples ou quelquefois furqués, émergents entre les segments thoraciques, insérés directement sur un mycélium sphéroïdal. Conidies ovoïdes, oblongues ou en olive, à base indistincte, sans guttules, de 10-26, 15245, 14-37. Conidies secondaires semblables. Œufs azygos- porés sphériques hyalins, de 37, 45, 55. Cadavre fixé par contracture des jambes. Sur Tipulides, Caroline du Nord. Empusa Fresenii Thaxter (Triplosporium Fresenii Nowakowski), (fig. 5). Conidiophores simples, émanés de petites hyphes globuleuses jaunâtres ; pas de cystides. Conidies presque sphériques ou brièvement ovoïdes, souvent munies d’une courte papille basilaire ; contenu granuleux, sans globules, légèrement fuligineux, 15 = 18, 18 = 20. Conidies secondaires de deux sortes : les unes semblables aux primaires, les autres en amande, et insérées obli- quement sur des conidiophores filiformes. Œuïs zygosporés, elliptiques ou subovoïdes, d’abord jaunâtres, puis fuligineux ou opaques, formés par la conjugaison de deux petites hyphes globuleuses s’unissant par de courts gamètes qui s’enflent en un bourgeon allongé médian, de 30 - 19. Sur Hémiptères (Aphis Mali et autres Aphidés), en Europe et dans l'Amérique du Nord. O8s.— Le genre Triplosporium avait été créé pour cette espèce à cause de la forme de ses zygospores qui ont avec leurs suspenseurs la forme d’une triple spore. Empusa (Triplosporium) lageniformis Thaxter (fig. 7). Conidiophores simples, parfois fasciculés ou pseudodigités à l’état jeune, et terminés par une baside conique. Pas de cystides. Conidies légèrement fuligineuses, en forme de matras, avec une base tronquée, un sommet arrondi et un contenu granuleux, de 20-35, 30:38. Conidies secondaires semblables aux primaires, ou en amande obliquement insérée sur un fin conidiophore. Œufs inconnus. Cadavre fixé par implantation de son rostre. Sur des Aphidés du Betula populifolia en Amérique du Nord. Empusa Lampyridarum Thaxter. Conidigphores digités (?) Conidies régulières, ovoïdes, légèrement ogivales au sommet, à base obtusément papillée, à contenu granuleux, de 14 z 30, 20:37, 15535. Conidies secondaires semblables, ou plus longuement cylindriques, arrondies à chaque pôle, et insérées verticalement sur de fins conidiophores. Œufs inconnus. Cadavre appendu aux feuilles par ses man- dibules. Trouvé en Nouvelle-Caroline sur un mâle de Chaulio- ghathus pensylvanicus ‘Lampyride). Empusa curvispora (Entomophthora curvispora Nowakowski). Conidiophores formant des gazons blanchäires ; conidies allongées forte- ment recourbées, arrondies aux deux pôles, de 10-15 £ 25-40. Conidies secon- daires sphériques. Œufs insérés en bourgeon sur l’une des moitiés d’une anastomose en H, globuleux, lisses, guttulés. Surun Diptère (Simulia latipes). Taaxrer dit que cette espèce ressemble beaucoup à son £ntomophthora varia- bilis. Empusa ovispora (Entomophora ovispora Nowakowski). Conidiophores semblables à ceux de l’Æ. caroliniana. Cystides très grosses. Conidies ovoides allongées, avec papille basilaire et sommet arrondi, pluriguttulées, 22 à 28 - 14. (Œufs azygosporés insérés sur une anas- tomose en H, sphériques, lisses, incolores, de 31. Sur Diptères (Lonchæa vaginalis, Sapromyza, Syrphides, etc.). Empusa (?) Phryganeæ (Entomophthora Phryganeæ Sorokin). Conidiophores en massue allongée, uniseptés, à base rhizoïde. Conidies rondes 8 > 6-7. Espèce mal connue, que THaxrer range dans les £mpusa. Trouvée en Allemagne sur Phryganea grandis. Empusa (?) pelliculosa. (Entomophthora pelliculosa Sorokin. Ressemble à l'Empusa Muscæ, mais en diffère essentiellement par la présence, autour du cadavre de l’insecte, de plusieurs cercles concentriques de conidies, revêtus d’une sorte de pellicule paraissant formée lors de la des- sication du protoplasme du conidiophore projeté en même temps que la conidie. some ER 2 Trouvé sur un Diptèere (Anthomya pagana). Espèce mal connue à rapprocher des Ænthomophthora ? Empusa (?) rimosa (Entomophthora rimosa Sorokin). Mycélium rameux, de 8 à 11, formant sur le corps de l'hôtedes filaments épars. Conidiophores rameux, de 15 d'épaisseur ; pas de cystides. Conidies ovoïdes ou piriformes, à petite papille, de 20-95 < 14-17. Sur Culex et Chironomus en Allemagne (Sorokix) et en France (Giarp). Espèce incomplètement décrite, que Nowa- KOWsSKI rapproche de l'£ntomophiora Culicis. Empusa Plusiæ (Entomophthora Plusiæ Giard). Conidiophores rameux, formant des touffes inégales envahissant tout l’insecte. Conidies irrégulièrement ovuides, verdâtres, pluriguttulées, de 15:30. Œufs inconnus. Cadavre fixé par la contraction de ses pattes mem- braneuses. Sur chenille de Plusia Gamma (Lépidopteres). La pullula- tion de ce champignon extrêmement virulent, d'après Giarp, est favorisée par la présence d’un Acarien parasite des Chenilles. En se desséchant, le champignon devient brun- rosé. Comme les chenilles de Plusia Gamma ont plusieurs générations dans une même saison, 1l est possible que les œufs n'apparaissent qu'à l’automne. Cette espèce parait à Giarp voisine de lÆntomophthora virescens Thaxter ; cependant, l’auteur dit qu’elle n’a pas de rhizoïdes. Empusa Pachyrrhinæ F.-M. Webster (1894). [46]. Sur Pachyrrhina sp? GENRE Entomophthora, F. Cohn 1855. Mycélium formé d'hyphes cylindriques ou plus ou moins globu- leuses, émettant autour du corps de l'hôte des filaments indivis terminés par des crampons qui fixent l'insecte au support. Conidiophores souvent rameux. Entomophthora Culicis Fresenius (Empusa Culicis Al. Braun; Lamia Culicis Nowakowski; Entomophthora rimosa Sorokin, nec Schroœter ;(?) Saprolegnia minor Kützing), (fig. 8). Conidiophores simples ou tendant à se ramifier, claviform2s-dressés, 3,5 à = — 99 — 6,5 < 12, formant par leur réunion une masse glauque. Des cystides. Conidies primaires presque sphériques, à base largement tronquée, à sommet apiculé, de 8210, 15 16, 11,5 - 12, hyalines ou légèrement verdâtres, ordi- nairement uniguttulées, et suivies lors de leur expulsion par une partie du protoplasme du conidiophore (1). Conidies secondaires semblables aux premières, ou ovoites sans apex. (Œufs azygosporés, terminaux ou latéraux, sphériques, incolores, de 25. Cadavre fixé au support par des crampons mycéliens [d’après THAXTER]. Sur les Diptères (divers Culex, Simulium molestum, nombreuses petites Mouches), pendant tout l'été. Entomophthora (?) Jassi. F. Cohn. (Entomophthora Jassi Winter). Conidiophores gazonnants; conidies globuleuses de 20w. Trouvé par Cox (1870), sur des Cigales, et sur Jassus sexnotatus (Lépidoptères), en mai-juin. Espèce incomplète- ment connue. Entomophthora apiculata (Empusa apiculata Thaxter). Conidiophores simples, tendant parfois à se digiter, innovant directement ou indirectement d’hyphes sphériques. Conidies presque sphériques, sans apex, incolores, avec une papille basale proéminente brièvement apiculée, 28 = 30, 80 = 37, 30 £ 35. Conidies secondaires semblables.(Œufs azygosporés ou zygosporés (?), terminaux ou latéraux, sphériques, hyalins, de 30-45. Cada- vre fixé par quelques crampons irrégulièrement discoïdes. Sur Lépidoptères (chenille d’'Hyphantria textor, papillon de Tortrix sp. et Petrophora sp.), sur Diptères (nombreux Cousins et petites Mouches), sur Hémiptères (imago de Typhlocyba), La var. major : conidies sensiblement sphé- riques, plus grosses, de 38 £ 45, 55 £ 60, à papille basilaire proportionnellement plus réduite, se trouve sur Coléoptères {imago de Ptilodactyla serricollis). Entomophthora papillata (Empusa papillata Thaxter) (fig. 9). Conidiophores renflés, simples. Conidies largement ovoïdes, parfois glo- buleuses, avec très grande papille linguiforme légèrement tronquée, nette- ment séparée de la conidie par un petit épaulement saillant, de 35 =:50, 50£75. Conidies secondaires semblables. Œufs azygosporés (?) sphériques, légèrement brunàtres, de 45-55. Cadavre fixé par quelques longs rhizoïdes terminés par une expansion digitée. (1) C'est cette expulsion du protoplasme, due à la rupture du pédicelle sous la cloison de séparation de la conidie, qui a servi de base à la classification des Entomophthoracées en tribus. — 56 — Trouvé en Caroline, sur quelques petits Diptères. Entomophthora geometralis (Empusa geometralis Thaxter) (fig. 10). Conidiophores digités, coalescents. Pas de cystides. Conidies brièvement elliptiques ou ovoides, de 15-22 = 10-12, à contenu finement granuleux et corps nucléiforme hyalin. Conidies secondaires semblables, ou bien en forme d'amande obliquement insérée sur un fin conidiophore. Œufs azygos- porés latéraux ou terminaux, sur courtes hyphes (comme dans l'E. sphæ- rosperma),sphériques, incolores, de 30 à 35. Cadavre fixé par de nombreux crampons sortant de l’abdomen presque au même niveau, et en partie coa- lescents. Trouvé dans le Maine (E. U.) sur des Papillons de la tribu des Géométrines. (Petrophora, Eupithecia, Thera, ete.) Entomophthora occidentalis Thaxter. Conidiophores inégalement digités, réunis en une masse légèrement jau- nâtre ; cystides acuminées. Conidies (du type sphærosperma), légèrement fusiformes, souvent acuminées au sommet avec une large papille basilaire ronde, de 35 £ 10 à 45 £ 12, à contenu finement granuleux, quelquefois pluri- guttulé. Conidies secondaires soit semblables aux primaires, soit en amande obliquement insérée sur un fin conidiophore. Œuf zygosporé ou azygos- poré (?), latéral ou terminal-bourgeonnaut, sphérique, de 20 à 35. Cadavre fixé par de nombreux crampons. LA Sur des Hémiptères (Pucerons du Betula populifolia), Maine et Massachusets. Entomophthora sphærosperma Thaxter (Empusa sphærosperma Fresenius ; Tarichium sphærospermum F. Cohn; Empusa radicans Brefeld ; Ento- Mmophthora radicans Brefeld ; Entomo phthora Phytonomi Arthur) (fig. 11). Conidiophores digités, très ramifiés, et confluents sur le corps de l’hôte en une masse floconneuse blanchätre ou d’un vert gai. Cystides acuminées peu abondantes. Conidies elliptiques, allongées ou presque cylindriques, papillées à la base et très légèrement acuminées au sommet, de 15-2625 — 8, 20 555, à contenu finement granuleux, avec un corps nucléiforme ovale. Conidies secondaires semblables, ou en amande obliquement insérée sur un conidiophore capiilaire. Œufs azygosporés ou zygosporés (?), latéraux ou terminaux, sphériques, de 20 à 25 ou 35, hyalins ou faiblement jaunâtres. Cadavre fixé par des rhizoïdes. Sur Orthoptères (larve, pupe et imago d’un Thrips du Solidago ; Névroptères {imago d'un Zimnophilus 2); Hémip- tères (Aphis, Typhlocyba, larve et imago) : Coléoptères larve de Phytonomus punctatus, imago de Lampyris) : Diptères Mouche domestique et autres, nombreux petits Culieides, Mycétophilides, Tipulides, ete.) : Hyménopteres (Ichneumonides, petite Abeille voisine des /alictus) ; Lépi- doptères (papillon de Colias philodice, chenille de Prerts). Cette espèce très ubiquiste provoque de fréquentes épi- dénies (BrerEez», THaxrer). Elle à permis à Brerezp [9] de réaliser facilement, à l’aide de sa forme conidienne, des infec- tions de la chenille du Chou (Pieris Brassicæ), tandis que les mêmes tentatives faites avec les zygospores ont constamment échoué. Entomophthora Aphidis Thaxter. (Empusa Aphidis Hoffmann ; Tarichium Aphidis F. Cohn ; Entomophthora ferruginea Phillips) (fig. 12). Conidiophores digités ou parfois simples, innovant d’hyphes sphériques bourgeonnant de toutes parts. Cystides minces, acuminées. Conidies ovoïdes, elliptiques ou subfus'formes, souvent asymétriques et de forme très variable, à papille basilaire, pluriguttulées, de 25512, 16-40. Conidies secondaires semblables aux primaires, ou brièvement ovoïdes-uniguttulées. Œufs sphériques, de 33 à 35, terminaux ou latéraux. Cadavre fixé par quel- ques rhizoïdes habituellement terminés par une expansion disciforme. Sur nombreux Aphides, Europe et Amérique. THaxTer (L cit.) en fait le synonyme de l'£nt. ferruginea, décrit par PaizriPs en 1886. Entomophthora dipterigena Thaxter (Empusa dipterigena Thaxtec). Conidiophores digités, coalescents en une masse blanche ou rarement ver- doyante ; Cystides droites, acuminées. Conidies de forme variée, ovoiïdes, oblongues ou subfusiformes, souvent recourbées, pluriguttulées, 11 222, 15 = 30. Conidies secondaires semblables ou largement ovoides. Œufs zygos- porés (?) produits exlérieurement en grappes, sphériques, de 20 à 40, hya- lins. Cadavre fixé par de larges crampons discoïdes. Sur Diptères (petits Tipulides et Mycétophilides,, Améri- que du Nord. Entomophthora montana Thaxter (Empusa montuna Thaxter). Conidiophores digités, coalescents en une masse livide, et innovant direc- tement d'hyphes sphériques. Cystides acuminées ou arrondies, plus grosses que les conidiophores. Conidies ovoides ou turbinées, à sommet acuminé ou atténué, de 11 = 18, 15-925, multiguttulées. Conidies secondaires semblables, ou brièvement ovoides. (ŒEufs inconnus. Cadavre fixé par de nombreux crampons. =, 591. Sur Diptères du g. Chironomus, dans le New-Hamp- shire. Entomophthora echinospora Thaxter (Empusa echinospora Thaxter). Conidiophores digités, formant un tapis jaune-rouille. Pas de cystides. Conidies ovoïdes, à papille basilaire, souvent presfuesymétriques, 20-95 £ 10- 14, pluriguttulées. Conidies secondaires semblables aux primaires ou pres- que semblables. (Œufs zygosporés, sphériques, 50-41), épineux, internes ou externes, et dans ce dernier cas, retenus à maturité par un fin cordon mycé- lien. Cadavre fixé par des rhizoïdes qu entourent l’abdomen d'un tapis de conidiophores. Sur Diptères (Sapromyza longipennis el autres Diptères plus petits), dans le New-Hampshire, le Maine, la Caroline du Nord. Entomophthora sepulchralis Thaxter (Empusa sepulchralis Thaxter). Conidiophores digités, innovant de grosses hyphes sphériques de 60 y et formant sur le cadavre une masse blanche. Cystides énormes (10-90 de diam.), droites ow souvent furquées. Conidies ovoïdes, elliptiques, ou sub- fusiformes, arrondies au sommet, à papille basilaire, souvent un peu recour- bées, hyalines, multiguttulées, de 35-48 < 10-15, maximum 15 = 55. Conidies secondaires semblables ou brièvement ovoides. Œufs zygosporés, sphériques, hyalins, de 35 50, insérés en bourgeon sur l’une des moitiés d’une anasto- mose en I. Cadavre fixé par de nombreux crampons. Trouvé dans le Tennessee et la Caroline du Nord sur des Tipules. Le nom de sepulchralis vient de lépaisse cou- che de conidiophores et de cystides, qui enveloppent comme d’un sure l'abdomen de linsecte. Entomophthora variabilis Thaxter (Empusa variabilis Thaxter). Conidiophores digités, olivâtres vus en masse ; cystides rares, légèrement acuminées, plus grosses que les conidiophores. Conidies de taille diverse suivant le moment de leur expulsion, les premières étant ovoides, courtes et trapues, à papille basilaire et à sommet largement arrondi de 15 = 11, les dernières allongées, ovoïdes, de 18-30 = 7-9, 25 £8. Conidies secondaires sem- blables aux primaires, et aussi de deux sortes. Œufs inconnus. Cadavre fixé par de nombreux crampons. Sur différents petits Diptères, dans la Caroline du Nord. Entomophthora rhizospora Thaxter (Empusa rhizospora Thaxter) (fig. 14). Conidiophores digités, formant sur l'insecte une masse livide.Cystides peu nombreuses, grandes, légèrement acuminées. Conidies allongées, en crois- sant ou en amande irrégulière, plus ou moins acuminées au sommet, à — 59 — base étirée en col et papilliforme, pluriguttulées, de 30-35 8-10, atteignant parfois 42 de long. Conidies secondaires semblables, ou sphériques, avec base abrupte délicatement papilliforme. Œufs zygosporés, sphériques, tou- jours extérieurs à l'hôte, de 40-50, brunätres, insérés en bourgeon sur lune des moitiés d’une anastomose en H, et finalement entourés de rhizoïdes digités appliqués, innovant de leur base, qui acquièrent une consistance cornée et l’enveloppent d’une masse spongieuse brun @hocolat. Cadavre fixé par de nombreux crampons. Sur plusieurs Névroptères-Phryganides, Maine et Caroline du Nord. Entomophthora gracilis Thaxter (Empusa gracilis Thaxter). Conidiophores digités, coalescents en masse blanche ; cystides rares, arrondis au sommet. Conidies étroites, subfusiformes, légèrement courbes, avec une base rétrécie papillée, et un sommet longuement acuminé et atté- nué, pluriguttulées, de 7-9 2 30-45, 40 -8. Conidies secondaires semblables ou quelquefois sphériques-papillées. Œufs inconnus. Cadavre fixé par des crampons. Sur Culex en Nouvelle-Caroline. Souvent associé à PÆnr. vartabilis, et paraissant rare. Entomophthora conica Nowakowski (Empusu conica Thaxter) (fig. 13). Conidiophores digités, innovant d’hyphes subsphériques, et entourant l’insecte d’une masse blanche. Cystides à sommet arrondi, plus grosses que les conidiophores. Conidies longues, étroites, coniques, acuminées, souvent fortement arquées avec une papille basilaire arrondie, de 25-80 = 10-14. Conidies secondaires semblables ou largement ovoides, rarement mucro- nées. (Œufs zygosporés, insérés en bourgeon sur l'une des moitiés d’une anastomose en H, sphériques, incolores, de 30 à 50. Cadavre fixé par de nombreux crampons. Sur Diptères (Chironomus à l’état parfait), Europe et Amérique du Nord. Entomophthora muscivora Schræter (Entomophthora Calliphoræ Giard). Mycélium cylindrique, rameux, de 24 de diamètre. Conidiophores rameux brun-fauve, de 13 de large. Conidies ovales, à papille obtuse, de 20-24 ÿ 11-13. Œufs (azygosporés ?) latéraux, globuleux, à membrane épaisse, lisse, brun- chocolat. Cadavre fixé par de nombreux crampons. Sur Diptères du g. Calliphor«. O8s. — L'£Entomophihora Calliphoræ Giard, (déerite et figurée dans le Bull. Scientifique du Nord de la France, — 60 —” 1889, pl. 4 parait correspondre exactement à la description ci-dessus par Phabitat et les dimensions ; les conidiophores n'y ont pas été observés. Des expériences d’inoculation ont été faites par Giarb à laide de cette espèce (1888) en faisant dévorer à des larves de Calliphora des spores tari- chiales œufs) de ce Champignon, et en mettant en contact des Calliphora adultes avec ces mêmes spores ; les résultats ont été constamment négatifs. L'auteur pense qu'il aurait probablement mieux réussi avec des conidies. De son côté, Cu. BroxGnraRT [101 (C. À., Nov. 1888) dit avoir fait germer les zygospores de cette espèce en les semant sur « une che- nille de Sphinx, une Guëpe, une Abeille, et une larve de Tenebrio molitor ». Les formes conidiennes ainsi obtenues « variaient un peu de forme suivant lPinsecte ». Giarp (Bull. N. de la France 1889, p. 207), avant trouvé beaucoup de Calliphora parasitées dans lestomac de Rainettes (/yla arborea), on à vu les œufs de cette Entomophthoracée ger- mer dans le tube digestif des Batraciens, et donner sur les excréments de la Rainette des hyphes et des conidies, ainsi qu'un petit nombre d'hypnospores chlamydospores ?). Les Calliphora se réinfecteraient en se nourrissant des excréments de Grenouilles. Entomophthora virescens Thaxter (Empusa virescens Thaxter). Conidiophores digités, innovant indirectement d’hyphes sphériques qui serment de toutes parts en donnant des filaments d’abord stériles, puis fer- tiles. Cystides non observées. Conidies ovoides ou oblongues, variables, à base et sommet arrondis, indistincts dans la conidie isolée, pluriguttulées, vert-jaunâtre (sur les échantillons secs), de 10 = 20, 16:36, moyenne 14 & 30. Conidies secondaires semblables. Œufs inconnus. Cadavre fixé par des cram- pons (?). Sur Lepidopteres (chenilles d’'Agrotis fennica,, Ottawa, Ontario. Entomophthora Carpentieri Giard.,nom. nud. (Lophorhiza Carpentieri Gard). Sur Agriotes spectalor et sur Elater (Coléoptères). « Les insectes sont collés sur les herbes la fête en bas, par une petite — 61 — « touffe de rhizoïdes très solides, qui émergent en des points déterminés de « la surface ventrale, surtout à l'articulation entre le prothorax et le méso- « thorax. Une seconde touffe existe souvent en arrière des hanches de la « paire de pattes métathoraciques ». Cette localisation enlève aux £later la faculté de sauter et de marcher. La présence des toulles de rhizoïdes décrites plus haut semble suffisante à Gisrb pour faire de cette espèce le type d’un nouveau sous-genre Lophorhiza. (221. Entomophthora (?) arrenoctona Giard. Conidiophores émergeant entre les anneaux sous forme de lignes blan- châtres, fortement épaissis au sommet, blanc-jaunäâtre, parallèles. Conidies irrégulièrement ovoides. Sur Tipula paludosa, dont il parasite exclusivement les mäles, d’où son nom spécifique. Giarp [22] pense que l'infection pourrait avoir lieu des la larve, ce qui produirait, par le fait même du parasitisme, une exagération du nombre des mâles analogue à celle qu'on observe chez les Insectes et même les Batraciens anoures mal nourris. Un fait analo- gue a été signalé par WirzacziL en 1884 sur les Pucerons des roseaux (Hyalopterus Arundinis Fabricius) envahis par le Sporozoaire Neozygites Aphidis Witlaezil. Entomophthora Syrphi Giard (nom. nud.). [22]. Sur Melanostoma mellina et Syrphus gracilis (Syrphides) de Pun et de l’autre sexe. Parait commun en France (Giarpb). Les insectes étaient « attachés aux fleurs du Plantago lanceolata, de Molinia, ete. » ce qui laisse supposer qu'il y avait des crampons. VuiLLEMIN [45] (1895) à fait l’observa- tion suivante. La miellée (mucilage conidien) du Claviceps microcephala, champignon parasite du Wolinia cærulea, atürent les Syrphus qui, les uns étant sains, les autres étant infectés par une Entomophthoracée, se contamineraient ainsi les uns les autres. Il pense que lon pourrait utiliser certains appâts couverts de cadavres d'insectes tués par les Empusa, pour attirer d’autres insectes qui seraient conta- minés à leur tour. VUILLEMIN rappelle que Giarb avait vu se 6 un fait analogue se produire pour des Calliphora vomitorta attirés par des Phallus, et ainsi contaminés de proche en proche par P£ntom. Calliphoræ. Entomophthora scatophaga Giard. [22]. « Ressemble beaucoup à l£mpusa Muscæ, mais en diffère « parce que ses spores sont plus grosses, d’une couleur « jaune assez vive, et de plus ne se disséminent pas aussi = « largement autour du Diptère infesté. » Le cadavre est fixé « par les pattes et l'abdomen », et non par la trompe comme dans le cas de P£mpusa Muscæ ; c'est ce qui nous fait supposer la présence de rhizoïdes. Trouvé sur Diptères (Scatophaga merdaria, à Valen- ciennes. Entomophthora Tipulæ Fresenius. [19]. Conidiophores subseptulés, brun-verdätre, vacuolisés, de 10=11,7, Conidies ovoides, à base courte, large et arrondie, de 33-40, brun-ver- dâtre. Hôte adhérent (par des crampons ?). Sur Diptères {grande Tipule). Espèce incomplètement connue. Entomophthora (?) glæospora Vuillemin. Mycélium formé de filaments allongés, çà et là enflés-germants. Conidio- phores cylindriques. Conidies ovoides, de 18 = 12, à papille basilaire, insérées sur une baside acuminée, pourvues d'une zone gélatineuse entre l’épispore et l'endospore, excepté au niveau de la papille. Œufs inconnus. Trouvé par VuiLLEMIN à Nancy sur un Diptère du g. Simulia. Depuis lors, F. LupwiG (1890) la vu produire une épidémie sur des Mouches qui vivaient sur divers Champignons (Bolelus felleus, Lactarius necator, plusieurs Russula). D’après cet observateur, le parasite semble passer l'hiver à la face inférieure des feuilles de diverses plantes, où l’on retrouve aussi les mêmes Mouches mortes [28, 291. Entomophthora (?) saccharina Giard. [22]. Conidiophores simples, coalescents, de 7-10 d'épaisseur. Conidies primaires ovoïdes ou piriformes, à papille basilaire, arrondies au sommet, de 17-18-12-2%, hyalines, ordinairement uniguttulées, Conidies secondaires — 063 — semblables, mais moins régulières. Œufs zygosporés irrégulièrement sphé- riques, hyalins, de 21, à paroi épaisse, opaque, uniguttulés. Parasite sur les Bruches de l'£uchelia Jacobæa. Figuré par Grarp (Bull. du N. de la France, 1889, pl. 3). Entornophthora (?) Forficulæ Giard. [22]. Conidiophores courts, peu ramifiés, faisant saillie à toutes les articulations des pièces chitineuses de l’hôte. Conidies oblongues ou longuement ellip- soïdes, arrondies aux deux extrémités, sans guttules, de 20-25 sur 6-8, moyenne 22 - 7, Œufs inconnus. Sur Forficula auricularia (Orthoptères). GiarD rapproche cette espèce de l£nt. Caroliniana Thaxter. Il ne peut affirmer l’existence de rhizoïdes. Entomophthora ©) Cyrtoneuræ Giard. [22]. « Forme sur les bords des derniers somites abdominaux des croûtes d'un « jaune plus clair que la teinte rouille d'Ent. Calliphoræ. À l'intérieur des « insectes infestés, on trouve très peu de filaments mycéliaux et presque « exclusivement des hypnospores [chlamydospores]| qui diffèrent de celles de «VE. Calliphoræ par leur taille plus petite, 14 à 20 u. » Trouvé à Ivry-le-Temple (Oise) sur des Diptères (Cyrto- neura hortorum).° Ces insectes étaient fixés « par la face inférieure de l'abdomen à des graines d’Ombellifères et avaient gardé « leur posture naturelle ». Entomophthora Aphrophoræ (Empusa Aphrophoræ Rostrup.). Hyphes mycéliennes de 8-10 de diamètre, épaisses, guttulées. Conidio- phores épaissis au sommet. Conidies fusiformes-oblongues, de 16-18 = 7-8, hyalines et brun-clair, uniguttulées. Œufs inconnus. Cadavre fixé par de longs rhizoïdes rameux. Trouvé en Danemark sur Aphrophora spumart«. GENRE (?) Tarichium, F. Cohn 1875. Mycélium inclus dans le corps de l'hôte, d'abord sous forme d'une courte cellule avec une vésicule simple ou subsimple, puis ramifié à plusieurs reprises. Conidies inconnues. Œufs (?) formés au sommet d'un filament mycélien globuleux. et munis d'une membrane épaisse et brune. [Ce genre ne parait être que l’état azygosporé d’un £mpusa. IL est done appelé à disparaitre]. Tarichiummegaspermum F. Cohn(Entomophthora megasperma Winter (fig.15). Mycélium d’abord cylindrique, continu ou subcontinu, de 5-%5, hyalin ou fuligineux, pourvu de rameaux continus. (Œufs (?) solitaires ou groupés par deux et trois, globuleux ou oblongs de 36-55, ou de 100=30, à enveloppe brun -noirätre dont la surface est vermiculée. Trouvé par F. Cox [12] (1875) sur des larves d’Agrotis (ver gris de la Betterave) que le champignon tue et momifie, causant ainsi l'affection appelée muscardine notre. Girarp (1889) a proposé de se servir de ce champignon pour infecter les Chenilles. Malheureusement on ne connait pas la forme conidienne du Tarichium, et les zygospores paraissent im- propres aux expériences d’inoculation : BREFELD à échoué, du moins, dans ses essais de germination des œufs d'£ntom. sphærosperma:; THAXTER, ainsi que GI1ARD, n’ont pas réussi davantage,le premier avec divers £mpusa et Entomophthora, le second avec l'£nt. Calliphoræ. 1 faudrait découvrir un milieu sur lequel les champignons à expérimenter puissent vivre en saprophytes ; GiarDp pense que l’on pourrait essayer à ce point de vue les excréments de Batraciens, faciles à se procurer et sur lesquels croissent normalement les Basi- diobolus [24]. Tarichium uvella Krassiltschik (Tarichia uvella Krassiltschik ; Sorosporella uvella Sorokin ; Massospora Staritzii Krassiltscihk, [d’ap. Giard].) Œufs (?) en grappes d'un rouge brique, globuleux, munis de papilles, et à membrane peu épaisse, diamètre 8 à 10. Germent en quatre jours en pro- duisant des hyphes septées qui après une semaine donnent des conidiophores dressés, à une seule conidie cylindrique, incolore, de 9 £3 [26]. Trouvé à plusieurs reprises sur divers Insectes, notamment le Cleonus punctiventris de la Betterave. Le GG MaAxrer (l*e:,-p. 190) pense que cctie forme est à rapprocher des Hassospora, bien qu'en l'absence de toute figure on ne puisse, dit-il, se prononcer d'une manière for- nelle. Giarp [25] confond avec cette espèce le Wassospora Starilzit Krassiltsehik, ainsi que le Sorosporella Agrotidis, que Sorokix décrivit en 1889 comme parasite de la Chenille de la betterave. Le ver gris ravageait les cultures de betterave du gouvernement de Kazan; SoROkIN, examinant les cadavres de quelques-uns de ces vers, y récolta une poudre rouge formée de spores (œufs d'une Entomophtho- racée) ; mais la pénurie de matériaux lempêcha de procéder à des essais d’infestation 1431. GENRE Massospora (1), Peck 187). Conidies ovoides verrugueuses ; œufs réticules. Pas de rhizoïdes. Massospora cicadina Peck. (fig. 16). Conidies (?) nées sur de courtes hyphes à l’intérieur de l'insecte, presque sphériques ou faiblement ovoïdes, avec une petite papille basilaire, lisses ou ornées de verrues hémisphériques, 10 = 18 à 18 = 95, formant une masse jau- nâtre cohérente emplissant la cavité générale, et mise à nu par la chute des segments abdominaux. (Œufs (?) sphériques, légèrement colorés, nette- ment réticulés, de 38 à 50. Pas de rhizoïdes, Trouvé sur Cicada septemdecem larve, nymphe, inago), Amérique du Nord. O8s. — Ce Champignon, que PEcx [30] avait placé au voi- sinage du g. Protomyces dans les Mueédinées, a été consi- déré simultanément par Forges (in Psyche, V, 1888) et par Tuaxrer (Æntom. des Etats-Unis, p. 190) comme une Ento- mophthoracée; ee dernier à étudié des échantillons secs récoltés dans le Michigan (par L. O. Howarp) et dans le Texas (Herbier FarLow). L’assimilation faite par FORBES et THaxrer parait absolument justifiée ; Saccarno l’a adoptée dans le Sylloge. (1) Le Massospora Staritzii Krassiltschik est le Tarichium uvella, d’après Grarp (1893). 5 — 66 - Massospora Richteri Slaritz et Bresadola. Conidies (?) formant une masse de couleur chair, subglobuleuses, de 7, ou de 9-11 = 7-9, avec de rares et fines proéminences. Massospora de Danysz et Wize. Ces auteurs (Ann. Inst. Past., 1903, p. 431) ont signalé sur le Cleonus punctiventris deux Massospora nouveaux, l'un «à spores oranges échinu- lées », l’autre à « spores rouges cloisonnées ». IIS n'en ont pas fourni de diagnose. BIBLIOGRAPHIE. [Pour les indications antérieures à 1888, on se reportera à l’Index bibliographi- que du mémoire de THAxTER [43 bis] ; on trouvera dans ce travail des figures de la plupart des espèces décrites ici]. 1. J.-C. Arthur. — Entomophthora Phytonomi. — (Bull. of N. Y. Agric. Exp. Station, Janvier 1886). 2. J.-C. Arthur. — On a new larval Entomophthora. — (Botanical Gaz., XI, 1886, p 14). 3. Baïl. — Ueber Pilzepizootien der forstverheerenden Raupen.—(Schriften d. Naturf. Gesellsch. zu Dantzig, nouvelle série, I, fase. 2, Dantzig, 1869). 4. C.-E. Bessey. — À new species of insect-destroying fungus. — Amer. Naturalist, XVII, déc. 1883, pp. 1280 et 1286). 5. À. Braun. — Algarum unicellularum genera nova el minus cognita. — Leipzig, 1855, p. 105. 6. O. Brefeld. — ÆEntwicklungsgeschichte der Empusa muscæ und Em- pusa radicans. —- (Bot. Zeitung, XXVIIL, 1870, pp. 177 et 161). 7. O. Brefeld. — Untersuchungen ueber die Entwicklung der Empusa Muscæ und Empusa radicans. — (Abhdl. d. Naturf. Gesell. zu Halle, XII, fasc. 1, p. 1, 1871). 8. O. Brefeld. — Ueber die Entomophtoreen und ihre Verwandten.— (Bot. Zeitung, XXXV, 1887, pp. 345 à 368). 9. O. Brefeld. — Entomophthora radicans. — (Botanische Untersuch. ueber Schimmelpilze, IV, p. 97, Leipzig, 1881). 10. Ch. Brongniart.— Les Entomophthorées et leur application à la des- truction des Insectes nuisibles. — (Le Naturaliste, 1889, n° 45). 11. F. Cohn.— Empusa muscæ una die Krankheit der Stubenfliegen. — (Nova Acta Ac. Cæsareæ Leop. Carol. Germ. Nat. curiosorum, XX V, 1855, ['p. 01). 67 12, F. Cohn. — Ucber eine neu: Pilzkrunkheit der Erdraupon. — (Cons Beitr., 1, 1875, p. 98). 13. M. Cornu. — Note sur une nouvelle espèce d'Eutomophthora. — (Bulle Soc. Bot. Fr., XX, 1873, p. 189). — M. Gornu. — Æpidémie causée sur des Diptères du genre Syrphus par un champignon du g. Eutomophthora (Conxu et BRONGX). — (Congrès de. l'Assoc. Franc. pour l’avancement des Sciences, Paris, août 1838). 1%. Gostantin. — Sur une Enlomophthorée nouvelle, Boudierella coronala. — (Bull: Soc. Myc. Fr., 1897, p. 38). 15. G. Guboni.— /'rperienze per la Fee della Entomophthora Grylli Fres. contro la cavallette. — (Nuov. Giorn. Bot. Ital., XXT, 1839, p. 340). 16. Decaux. — Sur un moyen de destruclion des insec É nuisibles à la bel- Lerave et aux céréules. — (G. R., CXXIET, 1891, pp. 568-691. — Decaux, — Les Acridiens, leurs invasions en Algérie et en Tunisie, moyen rationnel de destruction. — (Rev. des Sc. Nat. appl., XXXVIT, 1891. n° 23). 17. G. Del. Guercio. — Di una infezione crillogamica manifestatasi nel Caloptenus italicus Buru, nelle basse pianure fiorentine. — (Bull. Soc. Bot. Ital., 1894, pp. 89-91, in-8°). bis" O; Mattirolo! — Sulla comparsa in Italia della Entomophtora Plan- choniana CORNU, parassila degli Afidi, e sulla importanza di questa spiece per l’Orticultura e per l'Agricoltura. — (Le Stazioni sperimentali agrarie [taliane, Modena, vol., XXXI, pp. 315-26, in-8, et Malpighia, XII, 1898, pp, 199-200). 48. E. Eidam. — Basidiobolus, eine neue Gattung der Entomophthorareen. — (Cohn's Beitr., IV, fase. 2, p. 181, Breslau, 1886). 19, G. Fresenius. — Insehkten-Pilze Betreffend. — (Bot. Zeitung, XIV, 1856, p. 892). — G. Fresenius. — Ueber die Pilzgattung Entomophthora. — (Abhdl. d. Senckenb. naturf. Gesells., If, 2° partie, p. 201. Francfort, 1858). £0. A. Giard. — Deuæ espèces d'Eutomophthora nouveaux pour la flore de France. — (Bull. Scient. du Nord, Il, 1889, n° 11, Lille). 21. À. Giard. — Note sur deux types remarquables d’Entomophthorées, Em- pusa Fresenii Now., et Basidiobolus ranarum Ein., suivie de la «des- criplion de quelques espèces nouvelles. — (Soc. de Biologie, Nov. 1888). 22, A. Giard. — Fragments biologiques. — (Bull. Scient. de la Fr. et de la Belgique, 1888, p. 296). 23. À. Giard. — Observations sur la note de M. SoROkiNE, intitulée : un nouveau parasite de La chenille de la betterave, Sorosporella Agrotidis, {parue dans le même Bull.]. — (Bull. Scient.de la Fr. et de la Belgique, ITI° sér., 2° année, Paris, 1889, p. 76). 24. A. Giard. — Emploi des champignons parasites contre les insectes nui- sibles. — (Rev. Mycol., XII, 1890, p.71). 26. A. Giard. — À propos 7 Massospora Staritzii BRESAbOLA. — (Revue Mycol., 1893, p. 70). 95 bis. Hoffmann — Jnseclüdtende Pilze und die Schlafjsucht der Nonne. = [ « Aus dem Walde » 1891, nos 1-6]. -- (Rés. in Ctbl. f. Bact., XI, 1892, p. 343). 26. I. Krassiltschik. — Sur des maladies des insectes causées par des pa- rasites végétaux. — (Mém. de la Soc. des Nat. de la Nouvelle-Russie, XI, 1886, dre partie, p. 75), [en russe], traduit par Grarp, in Bull. du N. de la France. 97, Künckel. — Causes nalurelles de l'extinction des invasions de Saute- relles. Rôle du Mylabris variabilis et de l’Entomophthora Grylli en France (1901-1902). — (Assoc. Franç. As. Sc. Montauban 1902, p. 241). 27 bis. S. Lebert. — Die Pilzkrankheit der Fliegen. — (Verhandl. d. Zür- cherischen naturf. Gesell., 29 oct. 1856). 28. F. Ludwig. — Eine Epizootie der Mycetophiliden.— (Ctb1. f. Bact., 1890, p. 493). 29. F. Ludwig. — Weileres über die Empusaseuche der Mycetophiliden. — (Ctbl. f. Bact., 1890, p. 626). ; 50. C.-H. Peck. — Massospora cicadina, n. g. et n. sp. — (31° Report of State Botanist of New-York, 1879, p. 44). 90 bis. V. Peglion. — La destruzione degli insetti nociviall'agricoltura per mezzo di funghi parassiti. — (Rivista di patol. vegetali, 1, 1893). 91. W. Phillips. — Entomophthora ferruginea. — (Annals of Magazine of Nat. History, 5° série, vol., XVIII, p. #, juillet 1886). 12. J. Schræœter. — Entomophthorei. — Kryptog.-Flora von Schlesien, IT, 2° partie, (Champignons), p. 217, Breslau, 1886). 43. N. Sorokin. — Un nouveuu parasite de la chenille de la betterave [So- rosporella Agrotidis gen. et sp. nov.). — (Bull. Scientif. du Nord de la France et de la Belgique, IV, 1889). 43 bis. R. Thaxter.— The Entomophthoreæ of the United States.— (Memoirs ofthe Boston Soc. Nat. Hist., IV, 1888, pp. 13% 291, 8 pl. lith.), [avec index bibliographique]. 44. K. von Tubeuf. -— Ernpusa Aulicæ REICH, und die durch diesen Pilz verursachte Krankheit der Kieferneulenraupe. — (Forstlich-naturw. Zeitschr., IL, 1893, p. 31), 45. P. Vuillemin. — Quelques circonstances favorables à l'extension des maladies cryptoyamiques des insectes. — (Rev, Myc., XVII, 1895, p. 21). 46. F.-M. Webster. — Observations on some Entomophthoraceæ. -— (Journ. of An. Nat. Hist., janv. 1894, p. 173) 47. F.-M. Webster. — Some notes on Entomophthoreæ. — (Annual Report of the Ohio State Ac. of Sc., IT, 1895, p. 31). 48. G. Winter. — Zwei neue Entomophthoreen Formen. — (Bot. Ctbl., V, 1881, 2, p. 62). ” 7 | | . hit ; fau 9” > pobveio ia mio nel Ÿ : T2 Li 3 UC 0 Dry pire un : ÿ A io Eure ler Joan sil € L D LITE D Das: À i | "6 PEU DRE, et étoun M 4 L'ONU w ar 0. : lu Ve La TÉL A Lions tant TT Oh "2. SLR M 4 d ‘ : QE #| LUE ice ina à Radé \ t lei; +: 4 net. PAT RÉ UC ob * CA VE 2 Hs On gi FAN ( a TR ï Hanthlan ah 6 Dir à 22 <0e J ei .f WT SeT ci ‘ % : ; Fe CS IPsve F 44 1"? É 4 Î + He \ abri fee st] éra 5% in MERS. FA S [A és A + 4 = 402 PEN D à Le s C " . _# ET » ï “ET LT 1) € CLE 4 M rs À, PTE «+ AVE k : L À 4 | ÿ ' D'LE : direz ME #. AT Lee TA AC ; Fr UNE) y dasdriést A [A x Re CE 4 , ” : P E : Fu au AMF ne: LT Ê eu Mi: SIT (a dhidups CRATALANE un 4! #12 14 re Len : 3 Nr #0 ® “0r ei be 18" A Vaux Hat DUT ET ff roboe anoiqoihinté AE sida JA — 57 fé WE ue lg ai Ce : enihil qui ob 3: Met on Mi PS O0 0 MT Eat” $ à danses 4 re Pa 1 IETT IPN j LE RE : NOR à ES 2 . F 6-0 4 L ,. . = " + ro “ er 2 : n bo # = 4 L os = do HA un BND d À € VE UE : l'A | - n,. - Ré | | rh en ñ pres ” £ : . = 12% pe CE trA + » 4 PLANCIIE IV. Entomophthoracées — Gexre Ærmpusa. [Toutes les figures, sauf indication contraire, sont empruntées à THAXTER |. Fig. FIc. Fic. FiG. FiG. TG: FIG. Empusa Muscæ. — a, Mouche domestique tuée par l’£Empusa, dont les conidiophores forment sur le cadavre des anneaux blancs [d'ap. F. Con; b, deux conidiophores (Gr.— 9230); c, un coni- diophore plus grossi (Gr.== 435) ; d, conidie libre; e, conidie germant sur le corps de la mouche [d’ap. F. Cou], (Gr. — 400) ; f, conidie primaire émettant une conidie secondaire (Gr. — 435). E, Grylli. — a, aspect du cadavre (Gr. nat.) :; b, conidiophores (Gr.=— 230); e, conidie prète à être lancée ; d, sommet du coni- diophore (columelle) après l'expulsion de la conidie; c, conidie primaire émettant une conidie secondaire ; f, conjugaison (?); g, h, i, œufs azygosporés (les fig. c à à grossies 435 fois). E. Planchoniana (?). —- a, conidie; b, chlamydospore (Gr.=— 435). E, conglomerata. — a, conidies ; b, formation d'une coridie secon- daire (Gr. — 435). E. Fresenii. — a, sommet d'un conidiophore ; b, conidie libre; €, formation d’une conidie secondaire; d-g, phases successives de Ja formation de l'œuf; k, œuf mûr (Gr. = 435). 6. — E. caroliniana. — a, conidiophores émis par une hyphe globuleuse (Gr.— 230); b, ec, conidies primaires; d, formation d'une conidie secondaire; 2, conidie secondaire libre ; f, chlamydospores ; g, œuf (b à g, Gr.— 435). 7. — KE. lageniformis. — a, conidiophores jeunes (Gr.— 230) ; b, coni- diophore isolé; ce, deux conidies : d, formation d'une conidie se- condaire : e, œuf germant (b à e Gr — 435). he To mm VLLILINL IULNVEINN LL ALIEN EN PS 550|050 000 ES F. Guézuen, se. ENTOMOPHTHORACÉES : Empusu. ot UPS MONA) TI GET IS AIR ARC TECIEE ot Mératnt CT CRE TIR 1 Mari ’c ENT re title te 1" 1 nuire ET au N d ner eevbiiquiterte h' LOL LILEUR CET HONTE TUE RER t 10 * CUITE 00 nr LL WI LT aie. | 10,84 | uif CD ALL bi TITRE ones UE «Via 3 si He ben ta Me CUITE ALANMTEP TON EL "e nl te sb 2 " LA LA: D APPEL LOL ve PL [TEA 2 à A dim ai, Ga M) TO Let ty néant (a PATIl ii # ia Ve AE À Fay h À NP hi Le DUT IL] ut ; Ait: | Tr UINUUE nl: PURE RP TEL UTC inA À {ani} DT LIT AL UP ESS LC NES CSL QT 4,2 D'embtaren fs LT RS dy went Éd y au AQE= Le ire . L Eu, Entre 1û hi tin Ki Lip | LE # LE KaN h res im, dns Ÿ é D | s or f LES d'u MICTY' WE jh 5h ML] por 2 LA Le Ll Lx (ii) [ik ie hr Rubin LE T De corrniul | tr | ne pes Hérouireg) | Fire ." OR We Prel 2 HORS A aFru a ILE DL 7-12 ut s PEL Lo Le H Fa TH AIT APTTIACE RSI LE A TNTRNT" À PPDA Muss EN LAN mai | Ne Ÿ A PETUNTENELTIE me F LR nat TIMES DLATE UE Dh Ve 24 4 \ sr ur) LÉ trs 1! D RTE ray Lib ei ( ÿ mio =) Pr An OS ACITRU NES L Le DE Penn ex f L : » UN # € (3 lu 21) - L % den } L +. “ 4 ” | L 2: LU Da Re r, VIT (4 ÿü ns ee? fa Rial TRE NW re : Le " u A Er A C7! ét ” ES t \ " MSN ff: 4 Torre Veb-ououtin foot PLANCHE Y. Entomophthoracées (suite: G. Entomophthora, Tarichium, Massospora. [Toutes les figures, sauf la fig. 15, sont empruntées à THAXTER|. FiG. 8. — Entomophthora Culicis. — a, conidiophores ; b, conidies:; €, for- mation d'une conidie secondaire ; d, chlamydospore (toutes ces fig. Gr. = 435); e, crampon (Gr. — 230). ; FiG. 9. — Ent. papillata. — a, conidie primaire ; ‘b, crampon (Gr. = 435). FiG. 10, — Ent. geometralis. — a, cadavre fixé par l’extrémité de l'abdomen (Gr. nat.) ; b, conidie primaire: €, formation d’une conidie secon- daire; e, conidie secondaire libre (b à d, Gr. — 435). FiG. 11, — Ent. sphærosperma. — a, cadavre de Colias parasité (Gr. nat.); b, conidiophores ; €, conidies primaires , d, formation d’une conidie secondaire ; e, œuf germant (b à e, Gr.— 435). FiG. 12. — Ent. Aphidis. — a, conidiophores ; b, cystide (Gr.— 230); €, conidie primaire; d, formation d'une conidie secondaire (Gr. — 435). Fi. 13. — Ent. conica. — a, conidie primaire; b, formation d'une conidie secondaire; €, deuxième forme de conidie secondaire; d, œuf (Gr. — 435). FiG. 1%. — Ent. rhizospora. — a, conidiophores (Gr. = 230) ; b, conidies pri- maires ; ©, formation d’une conidie secondaire ;: d, œuf mûr re- couvert de rhizoides mycéliens (b à d, Gr. = 455). ic. 15. — Tarichium megaspermum. — a, chenille d’Agrotis envahie par le champignon et à demi morte; b, la même, à l’état de cadavre noir etmomifié (gr. nat.) ; c, œuf(?) mürissant, etd, œuf mür(Gr.—#00); e, œufs géminés (?) | Doppelspore], (Gr. — 400), [d’ap. F. Coux|. FiG. 16. — Massospora cicadina. — a, hÿphe ayant produit une comdie : b, hyphes dont l'une commence à former une conidie: €, conidies verruqueuses, dont l’une est vue en coupe optique; d, conidies . lisses (Gr. = 435). RAT um é Re F. Guéguen. se. ENTOMOPHTHORACÉES : Entomophthora, Tarichium, Massosporcr. H” LA Dr à 3. È \ = L ; ë F é. « + o e { F4 4 . A Cm i : É DUT 4 L = la . à a 3rS é ei Pi . _ à nn ne +” Le De" 4 : he L 7 = 2% . té. rite + Ca Y (4 HEMPAT nRt L PUR 7 eg: b | Le " J : L . EN D CHAPITRE V. Saprolégniacées Excl. Monoblépharidées) Planche VD. Œuf formé par hétérogamie. Des . M. Pelagatti. — Ueber Blastomyceten und hyaline Degeneration. — (Wircaow’s Archiv, 1897, 150, p. 248). 76. Plaut. — Beitrag zur systematischen Stellung des Soorpilzes in der Botanik. — Leipzig 1885, chez Voigt. — Anal. in Ctbl. f. klin. Med., 1886, n° 3, p. 42. Plaut.— Neue Beitrüge zur systematische Slellung des Soorpilzes in der Botanik. —- Leipzig, 1887, Voigt. 77. H.-G. Plimmer. — Vorlaüfige Notiz über gewisse vom Krebse isolirte Organismen und deren pathogene Wirkung in Thieren. — (Cthl. f. Bact., XXV, 1899, p. 805). 73. H.:G. Plimmer. — Or the etiology und histology of cancer with special reference to recent work on the subject. — (Practitioner, vol. 1, p. 430). 79. Porak. — Observations d’une lésion parasitaire de la langue chez le nouveau-né. — (Jour. des mal. cut. et syph., VITT, 1896, p. 20). 80, Porton. — Note relative à la constilution de la membrane des Blasto- mycètes et à leur encapsulation dans les tissus animauzx.— (Bull. Soc. des Sc. de Nancy, II, 3, 1900, p. 275). SI. J. Raum. — Zur Morphologie und Biologie des Sprosspilze. —(Zeitschr. f. Hygiene, X, 1891, fase. 1, p. 1). : 82. Ribbert. — Ueber den Untergang pathogener Schimimelpilze im Orga- nismmus. — (Tagebl. d. 59 Vesamml. deutsch. Naturf. u. Aerzte zu Berlin, 1886, p. 203). 83. H. Roger. — Sérologie de l'Oidium albicans. — (Bull. médical, 1896 55, p. 657). 84. H. Roger. — Modifications du sérum chez les animaux vaccinés contre l'Oidium albicans. — (Soc. Biologie, 1896, n° 24, p. 728). S5. D.-B. Roncali. — Die Blaustomyceten in den Adenocarcinomen des Ovariums. — (Ctbl. f. Bact., XVII, 1895, p. 553). M ee 86. D.-B. Roncali. — Di un nuovo blastomicele isolato da un epitelioma della lingua e delle metastasi ascellari di un sarcoma della ghiandola mammaria, palogeno per gli animali, e molto simile, per il suo parti- colare modo di degenerare ne’tessuti delle cavie, al Saccharomyces lithogenes del SANFELICE. Contributo all’etiologia de’neoplasmi maligni. Nota preliminare. — (Policlinico, 1896, 17, p. 438). — (Ctbl. f. Bact., XX, 1895, p. 481). 87. D.-B. Roncali. — Intorno all’esistenza de’fermenti organizzati ne’sar- comi. Memoria IV sopra l’etiologia de’neoplasmi maligni. — (Ctbl, f. Bact., XX, 1895, p. 726). 88. D.-B. Roncali. — I blastomiceti nei sarcomi. — (Policlinico, octobre, 1895). — D.-B. Roncali. — Sopra particolari purassili rinvenuti di un carci- noma dell’ ovajo. — (Policlinico, avril 1895). 89. D.-B. Roncali. — Ricerche microbiologiche su di un tumoreaddominale. — (Riforma medica, 1897, nes 51-53, pp. 616 et 626). — (Ctbl. f. Bact., 1897, fase. 21, nos 13-14, p. 517). 90. D.-B. Roncali. — Sur l'existence de levüres organisées dans le carci- nome. — (Ann. de Micrographie, 1897, n° 12, p. 497). 91. D.-B. Roncali. -- Ueber den gegenwürtigen Stand unserer Kenntnisse zur Aetiologie des Krebses. — (Ctbl. f. Bact., 1897, Abth., I, fase. 91, nos 8-9, p. 318). 9%. D.-B. Roncali. — On the existence of blastomycetes in adenocarciomata and sarcomata and the peculiar process of their degeneration in neo- plastic tissues. — (Journ. of. Pathol. aud Bacteriology, V, 1898, p. 1). 93. D.-B. Roncali. — Klinische Beobachtungen und histologische und mi- krobiotische Untersuchungen über ein Fall von primüren Adenocarci- nom (Papilloma infectans) des Colon transversum und descendens mit secundürem Uebergang auf des grosse Netz und das Mesenterium. — (Ctbl. f. Bact., 1898,1, XXIV, nos 2-3, p. 61). 94. T. Rossi-Doria. — 1 blastomiceti nel sarcoma puerperale infettante [deciduoma maligno, sarcoma deciduo-cellulare, elc.]. — (Policlinico, n° 3, 1896, p. 91). — (Résumé in BAUMGARTENS Jahreshb., XII, 1896, p. 659). — T. Rossi-Doria. — À proposilo della teoria blastomicetica del cancro. — (Ibid, n° 1, 1896, p. 46). — (Résumé in BAuMG. Jahresb., XII, 1896, p. 660). 95, W. Russel. — The parasite of cancer. — (Lancet, [, 1898, p. 1158). 96. F. Sanfelice. — Ueber eine für Thiere palhogene Sprosspilzart und uber die morphologische Uebereinstimmung, welche sie bei ihren Vor- kommen in den Geweben mit den vermeintlichen Krebscoccidien zeigt. — (Ctbl. f. Bacter., XVII, 1895, p. 113). — F. Sanfelice.— Ueber die pathogene Wirkung der Sprosspilze. Zugleich ein Beitrag zur Aetiologie der büsartigen Geschwülste. — (Ibid., p. 625). — 126 — 97. F. Sanfelice. — Sull'azione patogena dei blastomiceli come contribulo alla eziologia dei tumori maligni. — (Policlinico I, 1895, mai). — (Anal. in BAUMGARTEN’S Jahresb., XI, 1895, p. 463). 98. F. Sanfelice. — Sull'azione pathogene dei blastomiceti. Memoria seconda. — a (Ann. d’Igiene sperim, VI, 1896, p.133). — b (Zeitschr. f. Hygiene, XXI, 1896, p. 394). — F. Sanfelice. — Memoria terza. — (Ibid., «& et b). 9. F. Sanfelice. — Ueber die pathogene Wirkung der Blastomycelen. IV Abbandlung : Beitrügezur Aetiologie der sogenannt. Pocken der Tauben [Geflügelpocken]. — Zeitschr. f. Hygiene, XXVI, 1897, p. 298). 100. F. Sanñelice. — Ein weilerer Beitrag zur Aetiologie der büsartigen Geschwülste. — (Ctbl. f. Bact. 1898, I, XXIV, nos 4-5, p. 155). 101. F. Sanfelice. — Ueber die experimentelle Erzeugung der RusSSEr’ schen Fuchsinkürperchen. — (Ctbl. f. Bact., I, XXIV, 1898, n° 4-5, p. 155). 102. J.-G. Sawtschenko.— Les sporozoaires des tumeurs malignes el les blastomycètes pathogènes. — (Russisches Archiv. f. Pathol., V, 1898, juin). — (Rés. in BAUMGARTEN’S Jahresb., XIV, 1898, p. 654). 103. G. Schmorl. — Ein Fall von Soormetastase in der Niere. — (Ctbl. f. Bakt. u. Paras., VII, 1890, p. 329). 104. J. Sendziak. — Ein ungewühnlicher Fall von Soor der Mundhôüle, des Nasenrachenraumes und des Larynx. — (Archiv. f. Laryngol. u. Rhinol., IV, 3, 1896, p. 421). 105. CG. Sternberg. — Experimentelle Untersuchungen über pathogene Hefen. — (Beitr. path. Anat. Allg. Path., XXXII, 1902, p. 1). 106. H. de Stoecklin. — Recherches cliniques et expérimentales sw le rôle des levüres trouvées dans les angines suspectes de diphtérie. — (Arch. de Méd. expérim., 1898, n° 1, p. 1). 107. M. Thorner. — Soor des Rachens und der Nasenhüle bei einem Eswa- chsenen als Begleiterscheinung bei Influenza. — (N. York. Medie. Journ. 1V, 1892, n° 2, p. 53). 108. Tokishige. — Ueber pathogene Blastomyceten. — (Ctbl. f. Bact., XIX, 1896, p. 105, pl.). 109. E. Troisier et P. Achalme.— Sur une angine parasilaire causée par une levüre, et cliniquement semblable au Muguet.— (Archiv. de Méd. expérim. et d’Anatomie pathol., V, 1893, p. 29). 110. B. Vedeler. — Kræftparasit. — (Norsk. Magaz. f. Laegevidensk., IV, fasc. 15, n° 2, 1900, p. 160). 110 bis. P. Vuillemin.— Les formes du champignon du Muguel, — (Revue Mycol., XXI. 1899, p. 43). 111. P.Vuilleminet E.Legrain.— Sur un casde saccharomycose humaine. — (Arch. de Parasitol., I1I, 1900, n° 2, p. 237). 112. Weismann. — Beitrüge zur Naturgeschichte der Daphnoïden. — (Zeitschr. f. Wiss. Zool., XXXIII, 1880, p. 189). 113. A. Wilhelmi. — Beitrüge zur Kenntniss des Saccharomyces guttulatus Buscartont. — (Ctbl. f. Bact., II, 1899, fasc. 4, n° 8-0, p. 305). 114. H. Will. — Bemerkungen zu der Mittheilung von CasaAGraNDI « Ueber die Morphologie der Blastomyceten ». — (Ctbl. f. Bact., XX VI, 1898, n°9, p. 367). 115. Jos. Winkler. — Lungen entziündung bei Rindern. —(Woch. f. Thier- heilk., 1898, p. 177). 116. Wlaeff. — Levüres pures dans un sarcome de l'utérus chez une femme. — (Soc. Biologie, n° 27, 1900, p. 759). PLANCHE VII. Exoascées. Fra. 1. — Monospora cuspidata. — a, asque monospore ; b, germination d'une spore en articles bourgeonnants ; €, appareil végétatif [d’ap. METSCNHIKOFF |. FiG. 2, — Saccharomyces anginæ.— a, globules bourgeonnants : b, asques [d'ap. TROISIER et ACHALME|. Fi. 3. — Sacch. tumefaciens. — a,un globule encapsulé, tel qu'ilse présente dans la tumeur ; b, culture sur agar (48 h. à + 37°) [d’ap. CURTIS]. FiG. 4. -- Sacch. granulatus. — a, appareil végétatif ; b, asque ; e, chlamy- dospore |d’ap. VUILLEMIN|. FIG. 5. —- Cryptococcus quttulatus. — [D'ap. Ch. RoBix|. (Gr. —580). FiG. 6. — Cryp. degenerans. — Dans l'épithélium de revêtement d'un kyste de l'adénocarcinome : n, noyau de la cellule; p, parasite [d’après RONCALI]|. FiG. 7. — Cryp. Gilchristi. — En voie de bourgeonnement [d’ap. GILCHRIST]. FIG. 8, — Cryp. Tokishigei. — a, dans les globules du pus d'un abcës ; b, en culture de deux semaines sur agar; formes bourgeonnantes con- tenant des granulations [d’ap. TOKISHIGE;. FiG. 9, — Cryp. farciminosus. — a, dans les cellules des tumeurs; b, un globule isolé [d’ap. MARCOXE|. F1G. 10. — Cryp. hominis. — Groupés dans une capsule commune [d’après BUSSE|. FiG. 11. — Cryp. linguæ-pilosæ. — Pris dans l’enduit lingual: a, coloré par le Gram ; b, après gonflement par la potasse (Gr. — 672) [d’après LUGET|]. FiG. 12, — Cryp. lithoyenes. — a, globules normaux et vivants ; b, corpuscules ayant subi un commencement de dégénérescence calcaire [d'ap. SAN FELICE). rc. 13. — Cryp. de GorTTi ef BRAZZOLA. — Dans le jetage d’une Jument [d'ap. Gorri et BRAZZOLA|. FiG. 1%. — Cryptococcus du papillome de la lèvre des Agneaux (Crypt. de- generans ?) [d’ap. MÉGNIN|. FiG. 45. — Cryp. Kleinii. — a, dans le corps d'une Souris ; b, cultivé sur moût agarisé (examiné à l’imm. homog. 1712 Leitz, après colora- tion au Gram et à la safranine) [d'ap. ErtcH Con]. F1G. 16. — Cryp. Anobü. — a, in situ; b, culture de 48 h. à +37, dans l'eau sucrée à 1 @0 [d’ap. EscHERICH]. FiG, 17. — Endomyces albicans. — a, forme Oïdium dans une plaque de Mu- guet (Gr. —550)[d’ap. RoBin]; b, filaments dans une plaque de Muguet ; c, formation d’enconidies et de globules externes; d, ger- mination de l’une des chlamydospores donton voit un groupe en e; f, asque mür; g, asque déhiscent, avec les spores encore engluées par l’épiplasme ; X, un article à membrane épaissie, émettant deux asques dont l’un est déjà mûr |d’ap. VUILLEMIN|. BE VrÉTe CHAMPIGNONS PARASITES DES ANIMAUX. O É — ER EE F. Guéguen, sc. EXOASCÉES. Los M 14 , 2] T ‘ vtt # Ü “ «< * ir Dr M il ) SOA “4 os HR ATAS #3 D dt > SOMOUT4 ban Pézizes. Les Pézizes sont caractérisées par la présence d’un récep- tacle ou périthèce, de consistance charnue ou céracée, géné- ralement en forme de coupelle à bords plus où moins élevés, dont la concavité est tapissée d’asques serrés, cylindriques ou claviformes, entremêlés de paraphyses (ou filaments sté- riles) aussi hautes qu'eux ; ces paraphyses contiennent sou- vent des substances colorantes qui communiquent une couleur particulière à l’intérieur du réceptacle. Le périthèce peut être simple, c’est-à-dire formé d'une seule cupule, où composé de plusieurs parties concaves groupées (Morille), et dans les deux cas il peut être sessile ou pédicellé. D'autres fois les asques sont insérés sur une surface convexe et sessile (RAt- zina) ou pédicellée (Verpa), spathuliforme (Geoglossum) ou en tête arrondie {Leotia). Certaines Pézizes sont de taille microscopique ; d’autres atteignent de grandes dimensions, et constituent fréquemment des comestibles appréciés (Morille). Les Pézizes sont ordinairement saprophytes ; quelques- unes sont parasites sur les végétaux. Le seul exemple de Pézize zoophile que nous ayions relevé dans la littérature mycologique est le cas cité par Garo- VAGLIO (1872) (1). Cet auteur, en étudiant un bouchon cérumi- neux extrait de loreille d’une femme atteinte d’otite aiguë, et soignée par G. CaTraNEo, à l'hôpital de Pavie, y trouva un groupe de petites Pézizes dont il ne donne pas de des- cription, bien qu'il pense avoir affaire à une espèce nouvelle. (I dit en note, I. cit. p. 465, qu'il la décrira dans l’annuaire de son laboratoire. Nous n'avons pu retrouver aucun travail ultérieur sur cet intéressant Champignon). (1) S. GAROVAGLIO. — Sulla scoperta di un Discomicele trovata nel cerume dell'orecchio umano (Rendiconti del Instit, R. Lombardo, V, 10, 16 mai 1872) Analysé in Nuovo Giorn. Bot. Ital., IV, 1872, p. 297). CHAPITRE Il. Périsporiacées. Asques enfermés dans une cavité close qui constitue un périthèce indehiscent. Cette famille (dont le nom est tiré de celui du genre Perts- porium) renferme, de même que celle des Discomycètes, un grand nombre de champignons zoophiles dont le rôle patho- génique est des plus importants. Si l’on connait de façon complète les différents états évolutifs de certains d’entre eux comme les Aspergillus, il n’en est pas de même pour d’au- tres. Beaucoup de Trichophyton, et toutes les formes qui constituent avec eux les Champignons des Teignes (Acho- rion, Lophophyton), ne peuvent que par analogie être classés parmi les Périsporiacées, car on ne connait, pour ainsi dire, que des lambeaux de leur morphologie ; certains de leurs stades évolutifs et notamment leur forme ascosporée paraissent le plus souvent avoir disparu sans retour, par suite d’une longue adaptation à la vie parasitaire. C’est à des mycolo- gues français, et surtout à SABouRAUD, MarrucHOT et Das- SONVILLE, BODIN, VUILLEMIN, que nous devons la plus grande partie de nos connaissances au sujet de ces derniers, ainsi que nous le verrons plus loin. Parmi les quatre tribus que nous distinguons dans les Périsporiacées, deux seulement, celle des Gymnoascées et celle des Périsporiées, renferment des formes parasites de homme et des animaux. Gymnoascées (PI. VIII). Asaues protégés par un tissu feutré [slroma ascigère) formant une enveloppe läche. [Ce groupe établit la transition entre les Exoascées, dont les asques sont nus ou seulement réunis les uns aux autres par un mycélium plus où moins dissocié, et Les Périsporia- cées qui ont un périthèce à parois denses, hermétiquement clos] (1). Les Gymnoascées ne renfermerent pendant longtemps que des espèces saprophytes, vivant sur des débris végétaux et surtout sur des matières animales (os, poils, plumes). Les travaux de MxrrucHOoT et DASSONVILLE ont montré que l’on devait rattacher à ce groupe les parasites des teignes de l’homme et des animaux. Ces Champignons, cultivés dans certaines conditions, produisent en effet des formes mycé- liennes et conidiennes analogues à celles que lon observe dans l’évolution de certains Gymnoascus et Clenomyces, et les auteurs que nous venons de citer ont récemment montré que le Ctenomyces serralus, unique espèce de ce genre actuellement connue, pouvait produire par inoculation (1) Mie Dace (Observations on Gymnoascaceæ, in Annals of Botany,X VII, juin 1903, p. 571), range ainsi qu'il suit les Périsporiacées (dans lesquelles elle com- prend les Gymnoascées) par ordre de complexité : 1. Endomyces decipiens (asques nus et isolés) ; 2. Gymnoascus candidus (asques nus et groupés en masses arrondies); 5. Cfenomyces, Eidainella, et Gymnoaseus autres que le candidus (asques enclos dans une enveloppe lâche) ; 4. Aspergillus et Penicillium (groupes d’asques enfermés dans une enveloppe pseudoparenchymateuse) ; 5. Onygena (enveloppe pseudoparenchymateuse pédi- cellée). Cette classification se rapproche beaucoup de celle qu'admettent MATRU- CHOT et DASSONVILLE ; elle a l’avantage de bien mettre en lumière les données phylogénétiques. — 134 — aux animaux une (richophytie expérimentale, L'avenir mon- lrera peut-être queces propriétés pathogènes sont partagées, à un degré plus ou moins élevé, par les Champignons vivant en saprophytes sur les matières animales renfermant de la kératine. TECHNIQUE D'ÉTUDE DES TEIGNES. — On trouvera dans SABOURAUD (Diagnostic el traitement de la pelade et des leignes de l'enfant, Paris, Rueff, 1895, pp. 95-141) la tech- nique détaillée de Pexamen clinique des teigneux. Nous nous bornons à donner ici les renseignements les plus utiles au mycologue. [Voir SaBouraub, 77 à 84]. l° Recherche et coloration.— Les cheveux, poils, räpures d'ongles, où squames épidermiques supposés renfermer des champignons parasites sont examinés dans la solution de potasse caustique à 40 pour cent, la préparation ayant été chauffée doucement jusqu'au voisinage de l'ébullition. Sxsou- RAUD déconseille l'emploi des colorants d’aniline (violets, ete.) qui donnent eneffet des préparations opaques et difficilement lisibles. Le bleu lactique n'offre pas les mêmes inconvénients, et s'emploie comme la solution de potasse. 2° Culture. — SaAsouraubp a donné la formule d’un milieu solide qui convient admirablement à la culture des Champi- gnons des teignes et des Gymnoascées en général ; la for- mule en est la suivante : Glycérine pure, glucose, lactose, ou mieux maltose (1). ..... 4 gr. Peptone granulée (Chassaing) (1)........... TOO UEMOOUDE Duc I Fautdisullée Pere RTE Creer corbrrs-borc SR FENS: 100 Gélose rer ect Oo Do OL or dono oc coioc on ce 150 Pour les Achorion, on emploie le milieu glucosé, et Pon porte à 2 gr. la dose de peptone. Les cultures se font en (1) Pour obtenir des cultures dont les caractères soient comparables à ceux décrits plus loin, il est absolument nécessaire de se servir, pour la préparation du milieu SABOURAUD, des mêmes produits que ceux employés par cet auteur (maltose de l’usine de Creil, et peptone Chassaing). — 135 — tubes inclinés, en matras à fond plat ou en cellules, à la tem- pérature ordinaire ; les cultures en cellules sont souvent indispensables pour observer en place certaines formations conidiennes qui se désarticulent facilement. Les Champignons des teignes exigent beaucoup d'oxygène, aussi doit-on éviter de capuchonner les vases de culture. On peut aussi, surtout lorsque le parasite est déjà adapté à la vie saprophytique, se servir des milieux ordinairement employés en microbiologie {moût de bière agarisé, pomme de terre, bouillon-peptone). Les semis se font avec de petits tronçons de poils malades ou de squames épidermiques, découpés, sur un porte-objet flambé, à laide d’un scalpel stérilisé ; ces fragments sont espacés à un où deux centimètres les uns des autres sur le milieu nutritif. PLaur (1902) conseille de déposer le poil dans une chambre humide ; au bout d’une semaine, des germina- tions se sont produites à sa surface. On peut dès lors les étudier en transportant le poil sous le microscope, où faire commodément des semis, Les transplantations d’un milieu à l’autre doivent s'effectuer en prenant, à laide d’une boucle ou d’une spatule de platine, une parcelle de culture visible à l'œil nu ; les inoculations s’opèrent par frottis de la peau, avec ou sans scarification préalable. GENRE Ctenomyces, Eidam 1880. Stromas ascigères hirsutes, en glomérules inégaux, formés d'hyphes mycéliennes les unes intriquées, les autres enroulées en spires serrées ou tortillons. Asques ovoides en amas épars dans le stroma, subglobuleux, à huit spores globuleuses- ellipsoïdes. Clenomyces serratus Eidam (fig. 1). Stromas glomérulaires ovoides ou subsphériques de 0,5 à 4,5 millim., souvent confluents. Mycélium hyalin, tantôt à cloisons rapprochées séparant autant d'articles en dents de scie, tantôt à cloisans distantes et se terminant en tortillons plus ou moins réguliers, tantôt enfin, produisant des chlamiy- dospores pluricellulaires en forme de fuseau et des renflements pirifor- ne — mes (1), ou des conidies ovoïdes lyalines enfermées dans des nids formés par le stroma, et de 5 à 6 22 à s. Asques elliptiques, octospores, de 5 = 4 à 5. Spores agglomérées, fauves, globuleuses-ellipsoïdes, de 0,9 sur 1,1. Ce Champignon à été trouvé par Erbau (1880 et vivait en saprophyte sur des plumes d’oiseaux pourrissantes. Il a été de nouveau observé par BAINIER (communic. verbale) et par MarrucHor et DASSON VILLE (1899) [527 sur le même substra- tum. D’apres ces deux auteurs, «les Clenomyces, considérés « jusqu'ici comme normalement saprophytes, ont pu pro- = < duire, par linoculation aux animaux, des lésions ayant = « même nature et même évolution que les teignes trichophy- 7 « tiques ». Les chlamydospores en fuseaux pluricellulaires ‘analogues, ainsi que nous le verrons plus loin, à celles que certains Achorion donnent dans les cultures), et les renfle- ments piriformes (qui se retrouvent chez P£pidermophyton et certains Microsporon) ont été découverts dans le Ctenomyces par MarrucHor et Dassoxvizze. Les cultures du Cteno- myces sur le milieu Sabouraud maltosé, si propice au déve- loppement des Champignons des teignes, offrent une ana- logie frappante avec celles des divers Trichophyton sur le même milieu. GENRE Bargellinia, Borzi 1888. Mycélium diffus, ténu, hyalin., ramifié. Asques terminaux, soli- laires, globuleux, très finement scabres-ruguleux, brunätres, renfermant une ou deux spores subglobuleuses, à membrane mince, hyaline. Bargellinia monospora Borzi. Hyphes mycéliennes irrégulièérement rameuses, subégales, de 2 à 3 de diamèt., à cloisons distantes. Asques plus ou moins brunûtres, indéhiscents, globuleux, de 8 à 12 ; spores globuleuses ou subglobuleuses solitaires ou plus rarement au nombre de deux, lisses, guttulées, de 5 à 7. Ce Champignon, trouvé par Borzi (1888 [11], à Messine, dans le conduit auditif externe d’un Homme atteint d’otite (1) Ces formations, non décrites par ErbaM, ont été signalées par MATRUCHOT et DASSONVILLE [52], catarrhale, parait devoir se ranger au voisinage immédiat des Gymnoascus et des Ctenomyces. GENRE Eidamella, Matruchot et Dassonville 1901. « Perithèces buissonneux ; peridium (paroi périthécienne) « formé d'hyphes à paroi épaisse, cutinisée et noire, abon- « damment ramifiées. portant de courtes branches latérales Lo pointe incolore. sur laquelle s'insèrent, dans le jeune « dge, un à cinq filaments spiralés incolores. Asques nom- « breux, ovales, courtement pédicellés, diffluents, renfermant « huit spores fusiformes incolores ». Eidamella spinosa Matruchot et Dassonville (fig. 2). In situ : Mycélium incolore, abondamment ramifié, de 1,5 de diam., coupé de cloisons rapprochées, et se désarticulant en éléments subcarrés ou ovales-uniseptés. — En culture : Périthèces buissonneux, nés de la cortica- tion d'une branche spirale, à paroi lächement enchevêtrée, portant à l’ex- térieur des filaments noiràtres en forme de longues épines incurvées sim- ples ou ramifiées à angle droit, et dont les extrémités se terminent à l’état jeune par un groupe de trois à cinq {ortillons spiralés incolores. Asques groupés en grappe, pédicellés, ovales, diffluents, de 6 à 723 à 4, octospores. Spores limoniformes, incolores, lisses, biguttulées, de 1,5 23. Chlamydos- pores cylindriques intercalaires. Trouvé [52 bis] dans une lésion faviforme de la peau du Chien. L'inoculation après scarification ne donne qu’une dermatite dépilante atténuée et localisée. GENRE Trichophyton, Malmsten 1848. !Ernend. MArRUCHOT et DASSONVILLE!. In situ : Filaments mycéliens parasites des poils, simples ou ramifiés, très cloisonnés. dont les rameaux seuls, ou les branches principales elles-mémes, se dissocient en éléments arrondis où subcarrés, ayant la valeur d'articles mycéliens. En cultures : Mycélium cylindrique cloisonne; fruits conidiens pycnides) sphériques, d'un blanc crémeux, disséminés cà et la sous un feutrage blanc de neige, à paroi formée d'hyphes cloisonnées, ramifiées, enchevétrées en un faux tissu lâche, orné de tortillons spiralés et de crosses ramifiées terminant — 138 — certains filaments. Masse centrale sporifère formée de bou- quels conidiens très ramifiés, portant de nombreuses spores latérales où terminales, solitaires ou en chapelets, cubiques ou arrondies, incolores. Forme conidienne dissociée ou con- densée en bouquets conidiens non protégés par une enveloppe. Chlamydospores solitaires, naissant soit latéralement sur le mycélium rampant (chlamydospores latérales), soit sur le trajet méme des filaments (chlamydospores intercalaires). Asques inconnus. On peut, avee SaBouRAUD, diviser les Trichophyton en trois sections, fondées sur la position qu'occupe le Champi- enon par rapport au poil ou cheveu sur lequel il vit en para- site. Les 77. endothrix vivent à Pintérieur du poil ; les 77. eclothrix vivent à Pextérieur du cheveu qu'ils entourent comme d’une gaine ; les 77. endo-ectothrix se développent à la fois dans le cheveu et autour de lui. Les « Trichophy- tons faviformes » de Bonix appartiennent à cette dernière section. le SECTION. — Endothrix Sabouraud. Trichophylon tonsurans Malmsten (fig. 3) (Trichomyces tonsurans Malmsten ; Achorion Leberti Ch. Robin ; Oidium tonsurans W. Zopf; Trichophyton megalosporuin endothrix Sabouraud). In situ: Filaments simples, rarement dichotomisés, formés de files d'articles subcarrés, de 4 à 5, dont les séries parallèles emplissent presque tout le cheveu. — En cultures : Sur milieu Sabouraud maltosé, cupule cralériforme blanc crème, d’un centimètre dediamètre, à fond plat,entourée d’une aréole poussiéreuse qui s’atténue en fins rayons divergents et devient roux-ocracé en vieillissant. Sur moût agarisé. soleil jaune d’or légèrement bombé, à centre surmonté d’un bouton régulier saupoudré de jaune, et dont la périphérie s'entoure de rayons arborescents, immergés dans le substra- tum, ou étalés et alors pulvérulents. Sur pomme de terre, nombreuses petites étoiles jaune-brun léger, presque sans relief, saupoudrées de blanc- : crème ou de blanc-jaune. Détermine la plupart des teignes tondantes de Penfant (42 p. 100 des cas, d’après SaBourauD [S1]) ; retrouvé par — 139 — Bopix (1900) dans des trichophyties superlicielles de la barbe. Trichophyton Sabouraudi R. Blanchard, In situ : Mycélium moniliforme, simple, fragile, précocement dissocié en tronçons ou en éléments isolés, arrondis, de 5 à 7.— En cultures : Sur milieu Sabouraud maltosé, cône saillant très obtus, blanc-crème avec cercles grisätres, jaunâtres ou rosés, marqué radialement d'environ seize à vingt cannelures alternativement plus grandes et plus petites, et à bords atténués en fines radiations immergées. Sur moût agarisé, même forme, mais teinte grise un peu brunâtre. Sur pomme de terre en strie, bande régulière de trois millim. de large, brune, plus pâle sur les bords, et saupoudrée de brun- clair. Détermine chez l'enfant, rarement chez Padolescent, pres- , ? que jamais chez lPadulte, la tondante peladoide de SaBou- RAUD (30 pour 100 des cas de teigne infantile) ; provoque aussi des trichophyties circinées de la peau. GALLI-VALERIO (1898 [30] l'aurait vu produire une teigne du Veau. Trichophyton caninum Matruchot et Dassonville (fig. 4). In situ : Mycélium cylindrique à l’origine, puis se dissociant terminale- ment en articles sphériques, ovales, ou oblongs-bicellulaires, de 3 à 5 de large. — En culture : Filaments longs et fins (14) à dissociation tardive, ou plus gros, à chlamydospores intercalaires, ou latérales courtement pédi- culées (forme Acladium), ovoïdes de 4 à 7 29 à 3 ; sur milieux très nutri- tifs, rares tortillons à deux ou trois tours de spire. Sur Sabouraud glucosé, culture floconneuse, d’un blanc de neige, dont le milieu se nuance de Jaune. Sur agar simple, culture plus lente, jaune-orange, glabre, plissée, à centre déprimé. Sur pomme de terre, culture lente, petites colonies à pigment diffusible jaune d’or. Sur carotte ou potiron, culture duveteuse, peu colorée. Produit la follieulite dépilante du Chien. Inoeulable par simple frottis au Chien et au Cobavye, en donnant une lésion qui guérit spontanément. SABOURAUD en à obtenu une variété dont les cultures ont une teinte café au lait clair, 2e SECTION. — Ectothrix Sabouraud. Trichophyton felineum R. Blanchard (fig. 5). In situ : Mycélium dissocié en gros articles sphériques de 7 à 9, engai- nant le cheveu. — En culture : Conidies latérales ovoïdes de 4 à 5 (Acla- dium), en grappes simples ou composées. Sur moût agarisé, culture d’un — He — blanc de neige, ronde, faiblement ombiliquée au centre, avec deux ou trois cercles finement duveteux, se résolvant à la périphérie en radiations flexueu- ses. Sur pomme de terre, mamelon saillant, couvert d'un duvet ras. Détermine une teigne du Chat (teigne fugace), du Chien, du Cheval, du Bœuf, du Mouton ?) et du Pore (?}. Produit chez l’homme lherpès iris vésiculeux de Bierr, ou /richo- phytie circinée dyshydrosiforme de SABOURAUD. 3° SECTION. — Endo-ectothrix Sabouraud. Trichophyton mentagrophyles Sabouraud. /Mentagrophyte, Gruby ; Micros- poron mentagrophytes Ch. Robin ;: Sporotrichum (Microsporon) mentagro- phytes Saccardo). In situ : Filaments simples, aussitôt dissociés en chapelets d'articles arrondis, de 5 à 6 en moyenne, mais de taille très inégale surtout à la péri- phérie du poil (de 2 à 3 jusqu'à 10-11). — En culture : Sur Sabouraud maltosé, croit rapidement ; plaque duveteuse blanche, à centre saillant- ombiliqué, souvent cannelée, déchiquetée radiairement,entourée d’une large aréole poudreuse blanche. Sur mnoût agarisé, forme générale identique, mais surface un peu gaufrée, se résolvant au bord en une pulvérulence fari- neuse, avec radiations grisàtres immergées ; durée de vitalité, cinq à six mois. Sur pomme de terre, large trainée blanche, d’abord duv BÊTE puis farineuse et saillante : durée de vitalité, trois semaines. Produit chez PHomme le kerion Celsi du cuir chevelu, le sycosis de la barbe, une folliculite agminée de la peau :; chez le Cheval, une folliculite suppurée expulsive, de mème que chez le Bœuf, le Mouton, le Chien, le Porc?) ; chez le Cobaye, une trichophytie serpigineuse rebelle. Trichophyton equinum Gedælst. (Trichophyton du Cheval, Matruchot et Dassonville). Pn silu : Mycélium de l'intérieur du poil aussitôt dissocié en articles ovales de # à 6-2 à 4, tandis que le mycélium externe reste cloisonné el peu dissocié.— En cullure : Sur Sabouraud maltosé, colonies orbiculaires l ; floconneuses blanches, la partie inférieure, en contact avec le substratum, devenant jaune, puis rouge-acajou. Sur pomme de terre, colonies petites, Jaunes. Produit lherpes du Cheval. Transmissible à l'Homme, au Lapin et au Cobaye. Trichophyton Meynini R. Blanchard. In situ : Mycélium interne rectiligne, aussitôt dissocié en grosses cellules rondes de 9; mycélium externe onduleux et flexueux, plus tardivement — LA — dissocié. — En culture: forme Acladium à conidies souvent verticillées au niveau des cloisons, et mycélium se terminant par des branches stériles. Sur Sabouraud maltosé, disque blanc,duveteux, craquelé, devenant rose et plissé avec l’âge. Sur moût agarisé, disque pelucheux rayonné, blanc, puis rose tendre, lemycélium immergé devenant violet-framboise. Sur pomme de terre en strie,colonies isolées, acuminées, violet pâle. Toutes les cultures croissent très lentement. Détermine chez les Gallinacés une trichophytie grave,et chez l'Homme une éruption granitée de la peau. Peut-être se con- fond-il avec l’Epidermophyton gallinæ (V. plus loin). [55]. Trichophyton depilans Mégnin. In situ: Mycélium dissocié en articles ovoides, irréguliers, de 5-6 à 11 de long.— En culture : Sur Sabouraud mallosé, disque à centre un peu saillant, craquelé-cérébriforme, entourés de plis radiaires, le tout bordé d’une aréole poussiéreuse brunâtre se résolvant en fins rayons immergés. Sur moût agarisé, disque acuminé au centre, avec aréole farineuse jaune- brun et périphérie bordée de radiations arborescentes en feuilles de fougère. Sur pomme de terre, large trainée poudreuse blanche sur fond brunâtre mordoré. Produit une trichophytie du Veau (MEÉGNIN), une teigne sèche dépilante du Cheval, et une épidermite de l'Homme. Existe probablement sur le Bœuf et le Mouton. Trichophytons faviformes de Bopix. [3]. Ce sont des Trichophyton dont les lésions ressemblent à celles des favus. Ils rentrent tous dans le type endo-ectothrix de SaBouRrAUD; toutefois le premier que nous étudierons est ectothrix chez lAne, endo-ectothrix chez le Cobaye. Trichophyton faviforme de l'Ane, Bodin (fig. 6). In situ : Mycélium dissocié en chaïinettes régulières d'articles arrondis. En culture : mycélium hyalin, de 2 à 3, peu ramifié, terminalement dissocié en grosses oïdies de 7 à 15, souvent à contenu granuleux. Sur Sabouraud maltosé, d’abord petite étoile grise, immergée, puis disque arrondi, régulier, de deux centim. de diamètre, immergé, à mamelon cen- tral aréolé de gris-blanchâtre, s’atténuant périphériquement en une surface grise, humide, souvent striée de sillons radiaires, et à bords nettement coupés. Sur moût agarisé, développement plus lent, surface irrégulière, Sur pomme de terre, culture lente ; trainée grise, humide, peu saillante, raboteuse, quelquefois finement tomenteuse par places. ==. AA = pe Observé une fois sur un Anon, où le champignon avait produit une teigne tondante du type ectothrix ; Vinoculation au Cobaye donna une teigne tondante endo-ectothrix, et produisit chez l'Homme une trichophytie suppurée. Trichophyton faviforme du Cheval, Bodin. In situ : Mycélium rapidement dissocié en articles sphériques à double contour. — En culture : courts tronçons mycéliens et formes oïdiées. Sur Sabouraud maltosé, après quatre à cinq semaines, petite masse cérébri- forme brune. Sur mnoût agarisé, même aspect, mais croissance plus lente. Sur pomme de terre, après trois semaines, petites colonies grisâtres, isolées, peu saillantes. Produit une teigne tondante squameuse du Cheval, et une folliculite expulsive suppurée (lésion en coupole) chez Homme. Trichophyton faviforme du Veau, Bodin. In situ : Mycélium flzxueux,dissocié en gros articles irréguliers.— En cul- ture : formes dissociées analogues ; pas d’Acladium. Sur ogar-peplone, masse grisâtre, humide, à surface irrégulière, à grosses radiations immer- gées. Sur pomme de terre, culture saillante, irrégulière, humide, quelque- fois blanche par places. Détermine une tondante du Veau. Trichophyton faviforme aviaire, Bunch. Mycélium délicat, irrégulièrement segmenté, à ramifications de taille variable. Sur Sabouraud mallosé, disques de 15 millimètres, blancs, opa- ques, en cratère à fond plaf, légèrement ombiliqués au centre, déchiquetés sur les bords, irrégulièrement arrondis. Culture très lente. Trouvé par Buxcn chez un Canari, qui l'avait transmise , à un enfant chez lequel le champignon avait produit une dermite papulo-squameuse de Pavant-bras. REMARQUE. — D'après RosexBacn [74], il existerait Jus- qu'à sept formes de Trichophyton pyogènes, que l'auteur dit avoir isolées par la culture et qu'il nomme 77. holoseri- ceum album ; Tr. fuscum tardum; Tr. planum fusolar- gum; Tr. plicans fusisporum ; Tr. farinaceum album polysporum ; Tr. candidum endosporum ; Tr. propellens leptum. Mais ces espèces (?) paraissent n'avoir qu'une exis- tence théorique, leurs diagnoses étant très confuses et leur recherche n'ayant été faite que dans un très petit nombre de cas. Il semble qu'il n’y ait pas plus à en tenir compte que des séries d’Achorion distinguées par UNxA et ses élèves. (Voir pl. loin). GENRE Microsporon Gruby (emend. Bopix). Mycélium vivant dans l'axe du poil, et produisant latéralement à angle droit des conidiophores rectilignes venant émettre leurs conidies rondes à la surface du poil. O8s.— D’après cette diagnose, on voit que les chainettes d'articles arrondis (spores des cliniciens) ont une valeur morphologique toute différente dans les Trichophyton et les Microsporon. Dans les premiers, ce sont des articles mycé- liens ; dans les seconds, ce sont de véritables conidies. Microsporon Audouini Gruby (Trichophyton decalvans Malmsten ; Tricho- myces decalvans Malmsten ; Sporotrichum Audouini Saccardo ; Tricho- phyton microsporum Sabouraud, Martensella microspora Vuillemin.) (fig. 7). In situ : Mycélium formant au centre du cheveu un faisceau de filaments parallèles de 3 de diamètre, coupés de cloisons espacées, émettant à angle droit de fins rameaux se dirigeant vers l'extérieur, où ils produisent des conidies arrondies ou polyédriques par pression réciproque,lisses, brillantes, d’un diamètre de 2 à 3, et agglomérées sans ordre autour du cheveu qu’elles engainent depuis sa base jusqu’à trois millim. de hauteur hors du follicule, en le rendant grisâtre et fragile. — En culture : mycélium cylindrique de 1 à 2 de diamètre, émettant presque à angle droit des rameaux plus fins, à leur tour ramifiés et flexueux, et des hyphes produisant latéralement des branches en dents de peigne espacées et arrondies à la pointe (hyphes pectinées). Conidies insérées sur le flanc des filaments, sessiles, en massue dressée, de 3 à 4#2 à 3. Chlamydospores intercalaires formées d’un renfle- ment ampulliforme, avoisinant une cloison et lisse, ou rarement terminal et alors échinulé, ovale-allongé, plurisepté transversalement. CARACTÈRES BIOLOGIQUES. — Sur Sabouraud glucosé, gàteau blanc con- tinu finement tomenteux, avec mamelon central et plis radiaires. Sur moût agarisé (4 jours à + 33°), touffe duveteuse blanche, bientôt entourée de cercles concentriques de fin tomentum, alternant parfois avec des cercles pulvérulents blancs. Sur pomme de terre, rare duvet blanc, bordé de gris puis de brun-rougeûtre, ressemblant à du sang desséché (aspect caractéris- tique). Produit la teigne tondante des enfants qu'elle peut atteindre jusque vers la quatorzième année. Diflicilement inoculable au Cobave. Microsporon canis Bodin (fig. 8). In silu : Caractères généraux de l'espèce précédente. -- En culture : Coni- dies nombreuses de la forme Acladium (massues dressées sessiles), Chlamy- dospores intercalaires souvent ovoïdes ; nombreuses chlamydospores terminales à paroi épaisse, rugueuse, coupées de 6 à 10 cloisons trans- versales, CARACTÈRES BIOLOGIQUES. — Sur Sabouraud glucosé, large disque tomenteux, jaunätre et umboné au centre, avec fines radiations duveteuses périphériques. Sur moût agarisé (2 jour), houppe duveleuse blanche, bientôt entourée d'un tomentum très court et jaune, puis jaunissant elle- même et s’affaissant vers le dixième jour. Sur pomme de terre, au 4° jour, trainée duveteuse blanc-jaunâtre, qui, vers le G° jour, se borde de brun- rougeàtre. Agent de la teigne à petites spores du Chien. Facilement transmissible au Cobaye (BopiN) [5] et à l'Homme (M1BELLI et Buxcn) [57]. Ce n’est peut-être qu'une variété du Wicros- poron Audouint. Microsporon equinum Bodin (Trichophyton minimum Le Calvé et Malherbe) (fig. 8). In situ, caractères des précédents. — En culture, su milieux azotés, conidies latérales claviformes sessiles (Acladium) comme les précédents, puis, par dessication du substratum, conidies terminales d'abord courtement cylindriques puis globuleuses et de 0,8 (forme Oospora). Chlamydospores intercalaires cylindriques ou faiblement arrondies aux extrémités, hyalines, simples ou uni-triseptées, de 3-4 = 12-20, séparées finalement par des portions flétries du mycélium (forme Ændoconidium). Chlamydospores terminales (fuseaux) peu nombreuses, unicellulaires ou rarement uni-triseptées. CARACTÈRES BIOLOGIQUES. — Sur Sabouraud glucosé (après trois semai- nes), disque surélevé de 5 à 6 cent. de diamètre, jaunâtre, glabre, plan, parfois strié radialement. Formes endoconidiennes. Sur moût agarisé (15 jours à + 30°) disque continu, variant du jaune à l’ocre rouge, umboné, continu, glabre, parfois plissé radialement, très caractéristique. Sur agar- peptone-glycériné, traînée d'abord humide et grisâtre, puis sèche et fari- neuse, enfin blanc jaunâtre, exhalant une odeur de moisi. Formes oospo- riennes. Sur pomme de terre, aspect analogue. Sur bouillon ensemencé en surface, pellicule, puis flocons avec brunissement du liquide. Produit l’herpès contagieux des jeunes Chevaux, du Mulet, du Chien [4-6-7-91. Les formes Ændoconidium, Acla- dium, Oospora sont inoculables au Poulain ; les formes Acladium et Oospora au Cobaye ; la forme Oospora est transmissible au Chien. Le Cobave inoculé avec la forme acladienne donne des cultures de la forme endoconidienne, ce que l’on ne peut obtenir par semis direct des Ac/adium non passés sur le Cobave. Microsporon Muris Gluge et d'Udekem. In situ : Mycélium pelliculeux adhérent, formé d'hyphes filiformes inéga- lement rameuses-dichotomes, feutrées, continues, hyalines, de 6 de diam., s’égrenant en conidies globuleuses, hyalines, lisses et de même diamètre. Observé à Bruxelles par Van VOoLxEM sur une Souris, dont Pun des côtés de la tête était envahi par le Champi- gnon ; le parasite avait occasionné la chute des poils et la perte de Pœil du côté atteint. Parait n'avoir pas été retrouvé depuis. Microsporon anomæon Vidal (Microsporon dispar Vidal). In situ : Articles arrondis, inégaux, diamètre 1 à 3, rarement en chai- nettes. Serait l’agent du pityriasis cireiné et marginé. Non retrouvé par d’autres observateurs. (KôBNER). GENRE Epidermophyton, Mégnin 1881 [nec LanG|. Filaments mycéliens tortueux, inégalement segmentés-rectilignes el ramifiés, ou courts et incurvés de 1-3 cellules. Chlamydos- pores intercalaires et arrondies, ou terminales et claviformes 2-6 septées. Epidermophyton Gallinæ Mégnin (fig. 9) (Lophophyton Gallinæ Matruchot et Dassonville). In situ : Tronçons mycéliens stériles de 2 à 5, segmentés en cellules cylindroïdes-tortueuses, à diverticules latéraux et à parois minces ; tron- cons mycéliens cylindriques-incurvés, de 15-20 £ 4-6, formés de trois à qua- tre cellules réfringentes à membrane épaisse.— Æn cultures : Mycélium de calibre variable (1,5 à 5-6), grèle, peu ramifié, irrégulièrement cloisonné, dont certains articles se renflent et se recloisonnentultérieurement en chla- mydospores cylindroïdes ou arrondies. Chlamydospores terminales, fusifor- mes, à 1-6 cloisons transversales, 10 — 146 — CARACTÈRES BIOLOGIQUES. — Sur bouillon, membrane duveteuse, d’un blanc de neige ; flocons dans le fond du vase.Sur gélatine, tomentum blanc liquéfiant, puis teignant le milieu en rouge-groseille. Sur Sabouraud mal- tosé ou mannilé, aspect farineux sans liquéfaction. Sur Pomme de terre glycérinée, petites masses subsphériques blanches. Sur sérum coagqulé, cul- ture humide, grenue, liquéfiante, bordée d’une aréole jaunâtre. Produit le favus de Ia crête des Poules. Parasite signalé par MÉGNiIN [54], bien étudié par Marrucnor et Dasson- VILLE (1899) [49]. Inoculable à la Poule, qui peut guérir spontanément (HEIM, 1894) [321, à l'Homme, au Lapin, à la Souris, d’après SABRAZES [85]. Non transmissible au Rat ni au Chien. MÉGNIN (1894) [55] à signalé chezla Poule un favus mortel dont lagent est inconnu. R. BLancHarp attribue cette trichophytie à son rich. Megnini. GENRE Achorion, Lebert 1845. Filaments mycéliens flexueux-ondulés, ramifiés en corymbe à trois ou quatre branches, formés de cellules cylindriques ou prismatiques, ou égales, à membrane épaisse et non colora- ble, constituant au poil une gaine mycélienne. Achorion Schæœnleinii Remak. (Oidium Schœnleini Lebert ; Oidium porrigi- nis Montagne ; Champignons £ et y, Quincke; Oospora porriginis Saccardo) (fig. 10). | In situ : Mycélium rectiligne formé d'articles de 2 à 3 = 12 à 15, remplis- sant presque tout le cheveu, et divisé dichotomiquement à angle aigu pour devenir ensuite plus ou moins flexueux, donner au sommet des bouquets de trois à quatre branches, puis se résoudre finalement en articles isolés polyédriques. — En cultures : Mycélium très inégalement variqueux, con- tinu (?), anastomosé, terminé périphériquement par des renflements clavi- formes. Conidies (rares), latérales, piriformes-sessiles. CARACTÈRES BIOLOGIQUES. — Sur agar-peptone à 5 0/0, culture de couleur variant du gris-blanchàtre au brun, sèche, spongieuse, boursouflée, cérébri- forme, diffusant un pigment jaune ou brun. Sur pomme de terre (du 10e au 15° jour), masse mamelonnée, spongieuse-boursouflée, irrégulière, sèche, gris-blanchâtre, gris-brunâtre ou brune, à pigment brun diftusible. Champignon du favus de l'Homme; il fut découvert par ScnHôxLEIN (1839). Inoculable à l'Homme, au Chien et à la Souris (QuiNckE), au Lapin et à la Poule (SABRAZES) [85], difficilement au Cobaye, non au Chien, au Chat, à la Gue- non. À été vu spontanément développé chez le Chat, le Rat, la Souris. La variété ceratophagus de cet Achorion (Achorion ceratophagus Ercolani) produit une onychomycose. Achorion Quinckeanum W. Zopf. (Champignon vw, Quincke). In situ : Mycélium formé d'articles cylindriques ou ovoides, de 2,5 à 3 sur 3 à », en chainettes qui se dissocient terminalement en petits éléments courts. —- En cultures : Filaments cloisonnés, avec des conidies latérales, sessiles, du 2,6 à 3 = 4 à 5. Chlampydospores sphériques, terminales ou inter- calaires de 7, 8, 10 et 15, ou hémisphériques latérales. CARACTÈRES BIOLOGIQUES. — Sur Sabouraud glucosé, disque blanc, à duvet serré vers le centre, plus rare à la périphérie, et marqué de plisse- ments larges et concentriques ; face inférieure blanc-crème, puis violelte. Sur Sabouraud glycériné, culture plus lente, un peu cérébriforme au centre, jaune à la face inférieure. Sur moût agarisé, culture très plissée. Sur ponime de terre, tomentum court et maigre faiblement plissé. Sur bouillon, petites touffes neigeuses émergentes, et dépôt de flocons grisâtres. Sur gélatine, duvet blanc avec irradiations immergées, puis liquéfaction. Sur lait, duvet blanc ; coagulation, puis peptonification de la caséine. “ Produit le favus de la Souris, transmissible à l'enfant (Bonix) [10], à la Souris qu'il tue, et au Cobaye qui guérit spontanément. Achorion Arloingi Busquet. In situ : Aspect rappelant le précédent. En cultures : Filaments longs et minces, enchevêtrés, ramifiés et divisés terminalement en éléments globu- leux. Chlamydospores intercalaires ou terminales, arrondies, ovoïdes, ou sphériques. Chlamydospores terminales claviformes, à membrane lisse, épaisse, avec 1-8 cloisons. Conidies du type Acladium. Trouvé par DÉsiR be FoRTuNET [27] dans une éruption marginée trichophytiforme. Inoculable à la Souris, qui suc- combe en dix jours, au Lapin et à l'Homme, qui guérissent spontanément. Non inoculable au Veau. Achorion (?) repens. (Lepocolla repens Eklund, Epidermophyton Lang, nec Mégnin). Filaments mycéliens enchevêtrés, portant latéralement des spores en massue courtement pédicellées. Dans les cultures, spores endogènes. Agent du psoriasis d’après EkLuxD (1883) [23]. Non trans- missible par inoculation. =. fus 2 OBs. — Nous croyons devoir considérer comme un Acho- rion (dont il parait avoir tous les caractères) ce Champignon très peu connu, dont Ekrunp à fait le type du genre nou- veau Lepocolla. REMARQUE. — Una et ses élèves ont émis l'idée que les diverses formes cliniques de favus étaient produites par autant d'espèces dont chacune aurait sa provenance propre et son aire géographique bien déterminée. En 1892, Uxxa [94] ne distinguait encore que trois espèces d’Achorion ; ce nombre fut porté à sept par NeeBe dès 1892 ; Pannée sui- vante, il y en eut neuf, d’après N£eBe et UNNA [63]. Voici le nom de ces espèces avec les diverses formes cliniques de favus auxquelles ils correspondent d’après UNNA [93 et 94] : célium aérien abon- — atakton... Unna, agent du favus sulfureus Formes aérobies ; my- | Achorion euthythriæ Unna, agent du favus griseus. celerior. dantet sporifère.Pas de renflements my- — radians... Unna et Neebe, agent du favus célense cer ter . sardintiensis. Achorion dikroon........ UÜnna, agent du favus sul- fureus tardus. _ acromegalicum. Unna et Neebe, agent du s ; : favus scoticus. Formes anaérobies ; b L Te Ace — demergens..... Unna et Neebe, agent du mycélium aérien Ro favus batavus. rare et stérile. Des L é _ CUSUICUML Crete Unna et Neebe, agent du renflements : j ; Mie lens favus hamburgensis. Ÿ rè — moniliforme.... Unna et Neebe, agent du favus bohemicus. — tarsiforme..... Unna et Neebe, agent du favus polonicus. A la suite de l'étude d’une cinquantaine de cas de favus à l'hôpital St-Louis, à Paris, Bonix (1894) [2] a considérable- ment réduit le nombre de ces espèces (?) Il en distingue seu- lement cinq : A. Schonleinit tvpe et deux variétés très voi- sines, plus deux formes paraissant correspondre aux A. euthy- thrix et atakton d'UNNA. Il nous parait que les espèces distinguées par le dermatologiste de Hambourg ont tout au — 149 — plus la valeur de races, et ne sauraient être maintenues au point de vue systématique. AFFINITÉS BOTANIQUES DES Achorion. — Bien qu'on n'y ait pas encore observé d'organes reproducteurs d’ordre élevé tels que des périthèces ou des pyenides, les Achorion sem- blent bien se rattacher aux Gymnoascées par l’ensemble de leurs formes végétatives et de leurs caractères biologiques. D'autre part, l'existence des massues qui terminent le myeé- lum de lPAchorion Schænleinii dans les cultures, ainsi que certaines formes des Achorion Quincheanum et Arloingt, paraissent indiquer d’obscures affinités avec les Oospora, à moins qu'il ne s'agisse simplement de cas de convergence des formes conidiennes. BIBLIOGRAPHIE, (Gymnoascées et formes aîffines). [On ne trouvera ici que les indications bibliographiques qui nous ont paru les plus indispensables. Il faudra se référer, pour tout ce qui a trait à la clinique, aux ouvrages de SABOoURAUD [80] et de Bopix [4] |. AIRE Bodin. — Note sur le Favus de l'Homme. — (Ann. de Dermat. et de syph., IV, 1895, p. 415). 2. E Bodin. — Sur la plurulilé du Favus. — (Ann. de Dermat, et de Syph., V, 1894, p. 1220). 3. E. Bodin.— Sur le Favus à lésions trichophytoïdes. — (Soc. Biologie, 1896, 24, p. 711). %. E. Bodin. — es leignes tondantes du Cheval et leurs inoculations humaines. — Paris, Steinheil, 1896. ». E. Bodin et J. Almy. — Le Microsporum du Chien. — (Rec. de Méd. vétér., 1897, p.161). 6. E. Bodin. — Sur la forme Oospora (Steplothrix) di Microsporum du Cheval. — (C. R., CXXVIIL, n° 24, p. 1466). 1 10 19 —] — 150 — . E. Bodin. — Ze Microsporum du Cheval. — (Arch. de Parasitologie, t. I, n° 3, 1898, p. 379). . E. Bodin. — Sur les Champignons intermédiaires aux trichophytons et au achorions. — (C. R., CXXVI, 1898, n° 21, p. 1528). . E. Bodin. — Note additionnelle sur la forme Oospora du Microsporum du Cheval. — (Arch. de Parasitol., II, 1899, n° 4, p. 605). . E. Bodin. — Sur le Champignon du Favus de la Souris (Achorion Quin- ckeanum). — (Archives de Parasitol., V, p. 5, 1902). . À. Borzi. — Bargellinia, auovo ascomicele dell’ orecchio umano. — (Mal- pighia, Il, 1888, pp. 469-76). 2. G.-P. Busquet. — Etude morphol. d'une forme d’Achorion, l’Ach. Arloingii, Champignon du Favus de la Souris. — (Ann. de Microgr., 1889-90, t. IT, p. 9). . G.-P. Busquet. — De l’origine muridienne du Favus. — (Ann.de Derm. et de Syph., 1892, no 8, p. 916). . Busquet. — De l’action des essences sur le développement des Champi- gnons des teignes dans les cultures.— (C. R. Biologie, 1893, p. 454). . J. Costantin. — Remarques sur le Favus de la Poule. — (Bull. Soc. Myc. Fr., 1893, p. 166). . Costantin et Sabrazès. — Elude morphol. des champignons du Favus (Soc. Biol., 1893, p. 510). . J. Courmont. — Travaux lyonnais sur le Favus circiné épidermique. — (Province médicale, VI, 1892, no 22). . P. Courmont. — De l’inoculabilité à l'animal du Microsporon Audouini. — (Province médicale, 1856, n° 28, p. 326 ; Soc. Biologie, 21, p. 601). . P. Courmont. — Etude clinique et expérimentale sur quelques types nouveaux de teignes exotiques. — (Arch. de Méd. expér., 1896, n° 6, p. 700). . E. Czaplewski. — Zur Trichophytonfrage. — (Ve Congrès des dermatol. allem. à Gratz, 1895). . W. DubreuilhetJ. Sabrazès. — Du Fuvus épidermique circiné. — (Ann. de Dermat. et de Syph., III, 1892, p. 498). . L.-A. Duhriog et M.-B. Hartzell. — Ein Fall von papulo-ulcerativer, folliculürer, hyphomycetischer Erkrankung der Haut ; eine noch beschrie- bene Krankheit. — (Monatsh. f. prakt. Dermatol., XX, 1899, p. 137). 23. Fr. Eklund.— Contribution à l'élude du Lepocolla repens, Le Champi- gnon élémentaire du psoriasis. — (Ann. de Dermatol., IV, 1883, p. 197). . À. Mac Fadyean. — The biology of the ringworm organism. — (British med. Journal, 1894, IT, p. 643). ». À. Mac Fadyean. — À contribulion to the biology of the ringworm- organism [Trichophyton]. — (Journ. of Pathol. and Bacteriol., III, 1894- 95,1p- 176). . B. Fischer. — Ueber einen neuen bei Kahmhautpilzen beobachteten Fortpfianzungsmodus. — (Gtbl. f. Bakt, u. Paras., 1893, p. 653). . Fortunet et Courmont. — Etude expérimentale sur un champignon trouvé chez l'homme dans une lésion circinée de la peau, qu'il faut con- sidérer comme une lésion favique. — (Ann. de Dermatol. et de Syph., 1890, p. 239). IE 28. G. Fox. — The biology of ringworm. — (British med. Journal, II, 1897, p. 876). 29. W. Furthmann et C.-H. Neebe. — Vier Trichophytonarten. — (Mo- natsh. f. prakt. Dermat., XIII, 1891, 11, p. 477). 30, B. Galli-Valerio. — Observations sur un Trichophyton du Veau et l’Achorion de l’Homme, de la Poule et de la Souris. — (Schweizer Arche f. Thierheïlk., 1898, p. 105). 31. P. Grawitz. — Bemerkungen zu der Abhandlung von H.LESLIE ROBERTS « Untersuchungen über Reinculturen des Herpes-tonsurans Pilzes. — (Monatsh. f. prakt. Dermat.. IX, 1890, ne 10). 32. F. Heim. — Sur un cas de guérison spontanée du Favus chez la Poule, -- (Soc. Biologie, 189%, p. 48). 33. K. Holborn. — Züchtung der Trichophytiepilze in situ. — (Cthl, f. Bact., I, XXXI, 10, 1901). 34. G. Holborn. — Ueber die wahrscheinliche Ursache des Alopecia areata. [Area Gelsi]. — (Ctbl. f. Bact. u. Paras., XVIT, 1895, p. 17). —— C. Holborn.— Ueber parasitüre Natur der Alopecia areata. | Area Celsi]. — (Ibid., p. 47). d%. Kaposi. — Vorstellung eines Falles von Favus universalis. — (Anzeiger d. k. k. Gesellsch. d. Aerzte in Wien, 188%, 23 oct. et 4 déc.). 96. G. Kluge. — Untersuchungen über den Favuspilz. —(Dermatol. Zeitschr. IIT, 1896, p. 141). 97. F. Kràl. — Mittheilungen über Hautmicrophyten.— (Verhandl.d. deutsch. dermat. Gesell., T, Congrès de Prague, 1889, p. 84). 3. F. Kräàl. — Ueber den Favuserreger. — (Wiener med. Woch., 1890, n° 3%, p. 1441). 39. F, Kral. — Untersuchungen über Favus. Il, Mykologischen Theil. — (Arch. f. Dermat. u. Svph. Ergebn. IHeft, 1, 1891, p. 79). 40. F. Kràl. — Ueber den Pleomorphismus pathogener Hyphomyceten. — (Arch. f. Dermat. u. Syph., XX VII, 1894, p. 397). 41. Krôsing. — Studien über Trichophyton. — {IVe Congrès des dermatol. allem. à Breslau, 1894, p. 89). 43. R. Krôsing. — Weitere Sludien über Trichophylonpilze. — (Archiv. f. Dermat. u. Syplr., XXXV, 1896, pp. 67, 163). 43. H. Leslie Roberts. — Introduction to the study of the mould-fungi parasilic to man.— (Thèse). Liverpool, 1893, T. Dobb et Cie. 41. Le Galvé et H. Malherbe.— Sur un Trichophyton du Cheval à cultures lichénoïdes (Trichophyton minimum). — (Arch. de Parasitol., II, 1898, n°22; p.210). 45. Le Calvé et H. Malherbe. — Nouvelles recherches sur le Trichophyton minimum. — (Arch. de Parasitol., IT, 1899, n° 4, p. 489). 16. D. Majocchi. — Saygio di alcune dermatosi parassitarie dell uomo. — Bologne, 1893, Gamberini Parmeggiani. 47. À. Marianelli. — Ricerche sperimentali sul! Achorion Schonleinii e sul Trichophyton tonsurans. — (XIV: Congrès de Méd. de Sienne). -- (Giorn. Ital. delle mal. vener. e della pelle, 1891, 3, p. 335). — 152 — 48. À. Marianelli. — Achorion Schænleinii: Morfologia, anatomia e clinica — Pise, 1892, Pieraccini. 49. L. Matruchot et Ch. Dassonville. — /iecherches expérimentales sur une dermatomycose des Poules et sur son parasite. — (Rev. Gén. de Bot., 1899, no 132). 50. L. Matruchot et Ch. Dassonville. — Sur la posilion systématique des Trichophylons et des formes voisines dans la classification des Champi- gnons. — (C. R., CXXVIIL, n° 93, 1899, p. 1411). 51. L. Matruchot et Ch. Dassonville. — Sur les affinilés des Microspo- rum. — (C. R., CXXIX, 1900, n° 2, p. 123). 92. L. Matruchot et Ch. Dassonville. — Sur le Ctenomyces serratus Eipau, comparé aux Champignons des Teignes. — (Bull. Soc. Mye. Fr., 1899). 52 bis. Matruchotet Dassonville. — Lidamella spinosa, dermatophuyle produisant des périthèces. — (Bull. Soc. Mycol. Fr., XVII, 2, (901, p. 193). 3. Mazza. — Ueber Trichophytonculturen. — (Arch. f. Dermat.u. Syph., 1894, 4, p. 591). 4. P. Mégnin. — Différence spécifique entre le Champignon de la teigne des Poules et celui de la teigne fuveuse démontrée;par la culture. — (C. R. Soc, Biol., 1890, p. 151). 5. P. Mégnin. — Sur une forme grave de la teigne des Gallinacés. — (Soc. Biologie, 1894, p. 547). 56. V. Mibelli. — Su! fungo del favo ; prima nota preventiva : — V. Mibelli. — Ancora sul fungo del favo. — (Riforma medica, VII, 1891, nos 69 et 79). 57. V. Mibelli. — Sul favo. Ricerche cliniche, micologiche e istologiche. — (Giorn. Ital. della mal. venerce e della pelle, 1892, n° 2). 8. M. Morris. — An easy method of staining the fungus of ringworm. — (Practitioner, LV, 1895, n° 2, p. 135). —(Resuméin BAUMGARTEN’S Jahresb., XI, 1895, p. 451). 59. V. Mibelli. — Sur la pluralitédes Trichophylons. — (Ann. de Dermatol. et de Syph., 1895, p. 733). 60. V Mibelli. — Bemerkungen über die Anotomie des Favus. — (Monatsh. f. prakt. Dermatol., XXII, 1895, p. 126). 6l. M. Morris. — An exlensive case of Favus. — (Brit. Journ. of Dermat., VII, 1891, n° 4, p. 101). 62. A.-J. Munnich.— Beilrüge zur Kenntniss des Favuspilzes. — Archiv. f. ygiene, VIII, 1888, p. 246). 63. C.-H. Neebe et P.-G. Unna. — Lie bisher behkannten neuen Favusar- ten. — Monatsh.f. prakt. Dermat., XVI, 1893, 3, pp. 17 et 57). — C.-H. Neebe et P.-G. Unna. — Xrilische Bemerkungem zum Pleo- morphismus von Achorionarten. — (Ibid., 1893, p. 462). 64. M. Pelagatti. — Trichophyton della provincia di Parma.— (Giorn. Ital. della malatt. veneree e d. pelle, 1896, p. 724). 65. M. Pelagatti. — Ueber die Morphologie der Trichophytonpilze. — Monatschr. f. prakt. Dermatol., XXIX, 1899, n° 10, p. 453) Die 66. H.-C. Plaut. — Beitrag zur Favusfrage. — (Ctbl. f. Bakt. u. Paras, XI, 1892, no 12, p. 351). 67. H. Quincke. — L'eber Favus. — (Tageblatt der 58 Versammlung Deuts- chen Naturforscher und Aerzte, 1885, p. 417). 68. H. Quincke. — Ueber Favus. — (Monatsh. f. Prakt. Dermatol , VI, 1887, n° 22); 69. H. Quincke. — Ueber Herpes tonsurans.— (Monatsh.f. Prakt. Dermatol., VI, 1887, n° 22). 70. H.Quincke.— Doppelinfeclion mit Favus vulgarisund Favus herpelicus. — (Monatsh. f. Prakt. Dermatol., VIIL, 1889, n° 2). 71. Quinquaud. — Prophylaxie et traitement de la trichophytie. — (Union Médicale, 1890, n° 81, p. 49). 72. H. Leslie Roberts. — Untersuchungen über reinculluren des Herpes tonsurans. Pilzes. — (Monatsh. f. Prakt. Dermatol., IX, 1889, n°8). 13. L. Roberts. — The present position of the question of vegelable hair parasites. — (British. Med. Journ., 1894, II, p. 685). 74. F.-J. Rosenbach. — Ueber die tiefen und eiternden Trichoplhylon- Erkrankungen und deren Krankheitserreger. — (Monatsh. f. Prakt. Dermatol., XXIIL, 1896, p. 169). T9. F.-J. Rosenbach. — Ueber die Krankheitserreger der tieferen und eilernden Trichophytonerkrankungen. — (Wiener med. Woch., 1896, n° 33, p. 1449). 76. M. Rosenberg. — Zur Verhütung der parasitüren Sycosis. — (Aerzil. Mitth. aus u. für Baden, XLV, 1891, n° 14). 77. R. Sabouraud. — Contribution à l'étude de la trichophytie humaine: — (Ann. de Dermat. et de Syph., IIL, 1892, p. 1071). 78. R. Sabouraud. — Contribution à l'étude de la trichophytie humaine. — IL. Les trichophylons à grosses spores.— III. Etude synthétique de la trichophytie à grosses spores. Les trichophylons animaux sur l'homme : trichophyties pilaires de la barbe. — (Ann. de Dermat. et de Syph., t. IV, 1893, pp. 116 et 814). — KR. Sabouraud. — Nofe sur l'hypothèse d'une existence saprophytique des trichophylons. — (Ibid., IV, 1893, p. 561). 79. R. Sabouraud. — Trichophytie d'origine aviaire.— (Ann. de Dermat. et de Syph., V, 1894, p. 807). 80. KR. Sabouraud. — Les trichophyties humaines. Avec atlas : La teigne trichophytique et la teigne spéciale de GRuBY. — (Paris, 1894, Rueff et Cie). 81. R. Sabouraud. -- Rapport sur la trichophytie. — (Ann. de Derm. et de Syph., V, 1894, p. 982). 92. R. Sabouraud. — Sur une muycose innominée de : Homme. La teigne tondante spéciale de GrüBY, Microsporon Audouini. — (Ann. Inst. Pas- teur, 1894, no 2). 83. R. Sabouraud.— Note sur trois points de l’histoire micrographique des trichophytons.— (Ann. de Dermat. et de Syph., V, 1894, p. 37). 84. R. Sabouraud. — Observations sur le présent mémoire de M. le Prof. MiBELLI, sur la pluralité des Trichophytons. — (Ann. de Dermatol. et de Syph., VI, 1825, p. 757). 86 dE . J. Sabrazès. — Sur le favus de l'Homme, de la Poule et du Chien. — (Paris, 1893, Steinheil). . J. Sabrazès.— Vitalilé des spores du godet favique. — (Bulletin médi- cal, IX, 1895, 78, p. 911). 7. J. Sabrazès et Brengues. — Production de godets faviques par l'ino- culalion à l'Homme et à la Souris d’un Trichophyton pyogène.— (C. R., CXXVI, 1898, n° 16, p. 1160). S. P. Scharff. — Ein Impfung des Trichophyton auf den Menschen. — (Monatsh. f. Prakt. Dermat., X, n° 12, p. 536). J. J. Schütz. — Beitrag zur Aeliologie und Symptomatologie der Alope- cia areata. — (Monatshefte f. Prakt. Dermatologie, VI, 1887, n° 3). . W. Sellmann. — Ein Fall von Acarusraüde, combinirt mit Herpes tonsurans beim Hunde. -— (Monatsh. f. Prakt. Thierheilk., VII, 1896, p. 307). . S. Shuwell. — Cases of favus contagion from the lower animals. — (Amer. Veter. Review, XVI, 1899, p. 452). 2. G. Thin. — Experimental researches concerning Trichophyton tonsurans (The ringworm fungus). — (British Med. Journal, 23 fév. 1880). . P.-G. Unna. — Bemerkungen über Züchtung und Pluralitüt der Tri- chophytonpilze. — (Monatsb. f. Prakt. Dermatol., XXIV, 1897, n° 6, p. 289). 9%, P.-G. Unna. — Drei Favusarlen. — (Monatsh. f. Prakt. Dermat., XIV, 1892, n° 1,p. 1). — (Fortschr. d. Medicin., X, 1892, n° 2, p. 41). — Brit. Journal of Dermat., IV, 1892, n° 43, p. 439). >. Verujski. — Recherches sur la morphol. et la biol. du Trichophyton tonsurans et de lV’Achrion Schônlemii. — (Ann. Inst. Pasteur, 1887, 8, p. 360). . L. Wælsch. — Zur Anatomie des Favus. — (Arch. f. Dermatol., XXXI, p. 49, 1895). 7. L. Wælsch. — Beilrüge zur Anatomie der Trichophylosis. — (Archiv. f. Dermat. u. Syph., 35, 1896, p. 23). . L. Wælsch. — Ueber die Mannigfalligkeit der Wachsthumformen [« cultureller » Pleomorphismus| der pathogenen Schimmelpilze, insbe- sondere des Pilzes des Ekzema marginalum.— (Arch. f. Dermat. u. Syph. 37, 1896, p. 3). . L. Wælsch. — Ueber Favus bei Thieren und deren Beziehungen zum Favus des Menschen. — (Prager med. Woch., n° 18, 1898, pp. 206 et 219). …. MAP : D 'linl as minuit ant Me à LT) ET fu LP COQUE Val} mia ne (a! be MON us Ê RSR Pr ROUTE ath à Mt n "ICE MAS re We Tr, FAT Fun m ea M | M, pat À Ha AN oeil MR frahaeniliu, € ROUE CALETS ge ul pes y, ils avr deb fuir nl \: ALLIE UT UE ONT LE QU nl JON DM € LE) rie der AMIE 1 Abe LÉ fear fi 4 1 UARE # MES ; MA HiAPrele 0 UE EUR a At ANA Us al. 4 " RUE UT CSS % un US gate LTD A ur ie ES (4 EN me Z. «x at sut fl NT | Mi AN " Ne LS A un qu jé RTR UT pic} 1 la iN pan Un tt AA QE Ne | nt RAIN CON PRET OUTILS maux VE ti) PAGES ns “UT TES Mi= reine TRACTEUR dan AOME TR sn. k A ee “à A TU sorti ne RE PES ÆTILUEES NUE CT dl donnant Pa PTT 1H. à pi ADN ‘ur LUE Cd + lui. . | PT ICATITOL nu L is demie: " æ nil Aus pi Ro # ÊTRE M Lt LA M QUAI sai den 4 v : : LULINENT OUR Es l Fe Ru dédie LR HULL EUR TARUILT D UET IIS Ur LAURE We ME NL TOUS UNIL aff NP TU ue COURTE sud, 1 id Map ao AO GUN ‘Poor, L'HORREUR EN EEE Lu (] ART EURE TALI Riel “à We A le : OUT LE OT RE C'MTAT si RE LME mi LP anse pl'et AH Fab. DLL NA CANAL % PeAt RAMLA MOAAN 419 dvi ROUTE DL 2 ne HART TAN an OUT define 5 + | TT LATE ' TE CUT CUT DATA, Ain en DR qu ae En APT pe TL Lead rai lets à: : NÉE TENTE DACr he TNA". 2 ml rit s 66 FA Ds { aù st TT 5 OU s id A N UE dr GTR Nipan | 1 el en HARRIS ri 4 M Li At AU Hein HT UE (LIN ” 4 …. 1 pialeiteireec Le mr 2 AN Ji : Lt : [PE | k a ne 2 &. Fien, ro. D “AR se 4 1%} nt Le ? Da PLANCHE VII. Gymnoascées. F1G. 4. — Cienomyces serratus. — «, hyphe pectinée (Gr. = 400) ; b, secteur d’une coupe transversale d’un périthèce, avec mycélium monili- forme et tortillons (Gr.= 200); c, mycélium moniliforme plus grossi (400); d, e, formation de périthèces (Gr.— 400); f, asques, g, spores libres (Gr. —450); h, crosse spinuleuse de la paroi d’un conceplacle (Gr. — 400) ; à, tortillon pris sur un fruit pycnidien (400) ; 3, hyphe avec Acladium; k, fruit pycnidien (Gr. = 20). [Le tout d’ap. Erpan]. FIG. 2. — Eidamella spinosa. -- a, chlamydospores intercalaires ; b, chlamy- dospores dissociées, le tout pris dans une lésion teigneuse; €, d, formation des périthèces: e, tortillons à l'extrémité des orne- ments du périthèce ; f, asques dont l’un est presque mûr; g, spore vue par la pointe etde profil; L, chlamydospores (a-f —1000; g-h— 1300) [d’ap. MATRUCHOT et DASSONVILLE|. FiG. 8. — Trichophylon tonsurans. — a, dans le cheveu (Gr.— 130): b, chainette mycélienne isolée (Gr. —1200 environ). [d’après SABOURAUD|. FIG. 4. — Trichophyton caninum. — a, dans lalésion (Gr. = 580); b, forme Acladium ; c, tortillon ; d, chlamydospore latérale, en cultures (Gr. =670) |[d'ap. MATRUCHOT et DASSONVILLE|]. FiG. 5. — Trichophytons à cultures blanches. — a, du Chat, forme Acladium sur bouillon le 7° jour (Gr.— 570); b à d, du Cheval; b, tor- tillon ; c, fuseaux sur moût de bière le 5° jour (Gr. — 480); d, culture cellulaire de 7 jours sur bouillon mannité (Gr. —570) [d’ap. Boni]. 16. 6. — Trichophyton faviforme de l'Ane. — «a, naissance des conidies; b, chaine de conidies; c, filament mycélien; d, chlamydospores dissociées (Gr.=— 480) [d’ap. Bonix|. Microsporon Audouini de l'enfant. — a, sur le cheveu ; b, conidies isolées ; c, formation des chlamydospores en goutte pendante sur bouillon mannité après5 jours (Gr.— 430); d, grosses conidies fusoïdes des cultures sur mil. Sabouraud (Gr. 480) [d'après Bonn] : e, formes pectinées {d’ap. SABOURAUD |. FIG. 8. — Microsporon Audouini des animaux domestiques. — a, hyphe pectinée de la var. canis, cult. de trois semaines sur gélatine (Bopin et ALMY) ; b, c, d, formes Endoconidium de la var. equinum, émission et germination des conidies dans le moût agarisé après 15 jours (Gr.— 480) [d’ap. Bonn]. FiG. 9. — Epidermophyton (Lophophyton) Gallinæ. — a, mycélium stérile ; b, mycélium persistant (Gr.—575) ; &, mycélium cloisonné, sur sérum de cheval (Gr.==480) ; d, chlamydospore fusiforme {d'ap. MATRUCHOT et DASSONVILLE|. FiG. 10, — Achorion Schoenlteinii. — a, figure schématisée montrant la dispo- sition dans le cheveu ; b, mycélium « amiboïde » ou « en bois de rene » dans les cultures : ©, chandeliers faviques dans les cul- tures (SABOURAUD). Erc. Er AVITNT CHAMFIGNONS PARASITES DES ANIMAUX. HR 05° 00000000 2 22%00000000 PGO D C000 9-2: 007 F. Guéguen, sc. CYMNOASCÉES, - : Pol er 2 A As on L TALA Mr à ere ne UT d \ t e À d “ l 1 AN. ns, é + à 0 : gt ph. Le : MN RE M à 0 L à " TT Æ L ‘ æ - | da © «> ; " — 159 — Périsporiées (PI. IX. Les Périsporiées diffèrent des Gymnoascées par la présence d’un périthèce complètement elos, à paroi dense, et dans l'intérieur duquel se forment des asques assez semblables à ceux des Gymnoascées, De même que dans ce dernier groupe, les stades évolutifs de toutes les espèces du groupe des Périsporiacées ne nous sont pas complètement connus, et ilest beaucoup de Peni- cillium, d'Aspergillus, etc., dont on n’a jamais observé les asques. Parmi les champignons de cette tribu, un certain nombre produisent facilement des périthèces (Aspergillus repens et glaucus,Sterigmatocystis nidulans, ete.); d’autres (Penicillium glaucum) ne les forment que dans des condi- tions encore incomplètement connues, et que lon ne peut pas toujours reproduire à volonté. Quelques-uns donnent seulement des selérotes qui s'arrêtent dans leur évolu- tion et ne renferment jamais d’asques (Sterigmatocystis nigra). D’autres enfin, et c’est le plus grand nombre, parais- sent avoir totalement perdu la faculté de former autre chose que des appareils conidiens. On voit qu'ici, de même que dans les Gymnoascées, les espèces ont été plus où moins modifiées par l’action du milieu extérieur pendant une longue suite de générations ; beaucoup d’entre elles (Sterioma- tocystis variabilis) semblent même évoluer sous nos veux. La plupart des Périsporiées devraient donc être classées dans les fungi imperfecti. Toutefois beaucoup d’entre elles, dont on ne connaît que la forme conidienne, sont rangées par analogie à côté de celles de leurs congénères dont on a suivi l’évolution complète (1). (1) Cette manière de procéder est générale, non seulement en Botanique, mais dans les Sciences Naturelles (et, peut-on dire, dans toutes les sciences d’obser- vation). On sera autorisé à procéder ainsi tant que les classifications seront ba- sées sur des caractères purement morphologiques. — 160 — BIOLOGIE et TECHNIQUE. — Tout ce que nous disons plus loin des Mucédinées à ce sujet (culture, coloration, ete.) s'ap- plique aux Périsporiées. GENRE Aspergillus, Micheli 1729. Mycélium stérile ramifie ; conidiophores dressés, renflés au som- metenune vésicule qui porte soit directement, soit par l'inter- médiaire de petits rameaux simples nommés basides, des chat- nettes de conidies. Périthèces formant de petits grains arrondis et durs au centre desquels se développent des asques ovales à quatre ou huit spores lenticulaires. Aspergillus glaucus Link. | Mucor glaucus L., Aspergillus n° 1, Micheli: Mu- cor herbariorum Wiggers; Monilia glauca Persoon; Mucor Aspergillus Bulliard (forme conidienne)]. — [Eurotium herbariorum Liuk.; ÆEurotiumn epixylon Schm. et Kunze; Eurotium Aspergillus glaucus de Bary (forme à périthèces)] (fig. 1). Mycélium floconneux incolore. Conidiophores simples, continus ou coupés de rares cloisons, hyalins ou glaucescents, renflés en une vésicule terminale sphérique de 30 environ, à surface hérissée de basides cylindriques, hyalines, de 15 £ 4, produisant chacune une chaïnette de conidies globuleuses échinu- lées d’abord hyalines puis glauques, de 8 à 10 (DE Bary) ou 9 à 15 (OLSEN et GADE). Périthèces globuleux, subhyalips, jaune de soufre, de 75 à 90 de diam. ; asques arrondis ou piriformes, de 12-15, renfermant huit spores len- ticulaires incolores de 8 à 10. Se trouve communément sur les matières organiques les plus diverses (pain humide, confitures, extraits pharmaceuti- ques, vieux cuir, etc.). On attribue à cette espèce, qui,, de mème que PA. repens, a été objet de la part de DE Bary (1870) d’une étude morphologique approfondie, un certain nombre de mycoses de lhomme et des animaux. VACHETTA 136] (1871) la signalé dans les sacs respiratoires d’un Autour Astur palumbarius), Wozrr (1883) [39] dans les bronches et les poumons d’un Perroquet, etc. Arrauzr (1893) [1] Pa décrit dans les œufs de Poule, Duxx (1896) dans la cavité nasale de l'Homme ; Nouura (1897) le signale comme produi- sant, par son association avec lAspergillus flavus, la maladie des cocons de Vers à soie connue au Japon sous le nom — 161 d'Uchikabi 27, Enfin Einnorx [101 1900! l'aurait rencontré, en compagnie du Penicillium glaucum, dans des vomisse- ments hyperacides de PHomme. OBs. — La variabilité de cette espèce, comme d’ailleurs celle de beaucoup d’Aspergillus, mérite quelques observa- tions. NomurA avait déjà constaté que ses conidies résis- tient à une température de 2470-75". La plante produit ses périthèces lorsqu'elle est soumise à Pinanition (cultures sur cuir, préconisées par VAN TIEGHEM pour les Aspergillus. LexpxER [18] a étudié une race d'A. glaucus qui, pendant fort longtemps, ne donnait sur tous les substrata que des périthèces ; cet auteur nous à appris également que le défaut d'aliments ou l'addition au substratum de faibles quantités d’antiseptiques produisent une abondante ramification des conidiophores. De tels faits ne sontprobablement pas spéciaux à ce seul Asperotullus. L'Aspergillus glaucus de Macé (1903) n'est qu'une forme de PA. fumigatus (NV. plus loin). Aspergillus repens de Bary (Aspergillus glaucus var. repens Corda ; Eurolium Aspergillus repens de Bary) (fig. 1). Mycélium comme le précédent. Conidiophores simples, continus, subhya- lins, renflés en une vésicule terminale sphérique de 30 à 35, couverte de basides oblongues de 15 - 4, produisant des chaïinettes de conidies d’abord globuleuses de 5-6, puis ovoides, rugueuses, subhyalines de 10 5 (DE BARY) ou 8=7 (OLSEX et GADE). Périthèces subsphériques, jaune-fauve, de 50 à 60 ; asques arrondis ou piriformes à huit spores lenticulaires incolores, de 4 à 6. Sur les mêmes milieux que l'A. glaucus, et encore plus commun. Il ne constitue peut-être qu'une simple variété de cette espèce. C’est probablement sa forme parfaite qui à été décrite et figurée par J. Müzrer et Rerzrts (1842 dans les poumons du Strix nyctea L. [25] où elle formait des corps arrondis, jaunâtres, tapissant la muqueuse interne du poumon et la face interne des sacs aériens; les plus gros de ces corps étaient couverts d’une moisissure glauque. SIEBENMANX Il — 162 — 135] l'a positivement observé et soigneusement décrit, avec photographies, dans des bouchons cérumineux du conduit auditif de Phomme, où il vit plutôt en saprophyte qu’en véritable parasite. a) Aspergillus fumigatus Fresenius (fig. 2 et 3). Mycéiium de 2-3, formant un tissu peu serré, avec ampoules intercalaires de 10-20 (SCHRÔTER), 8-20 (SIEBENMANN), 16-30 (FRESENIUS). Conidiophores dressés, de 100 à 300 sur 5-6 à la base, gris-fuligineux plus foncés vers le sommet, où ils se renflent graduellement en tête sphéroïdale de 30 à 40, couverte dans la moitié ou les deux liers supérieurs de basides de 6 à 15 (parfois plus courtes au voisinage du sommet), fuligineuses. Conidies rondes ou elliptiques de 2 à 3, bronzées. Optimum vers + 37, température eriti- que + 50° ; liquéfiant peu ou pas la gélatine. Périthèces peu connus. Signalés par BEHRENS sur des feuilles de tabac fermentées, sous la forme de corps jaunes arrondis, de 73 à 80, dont l'écorce parenchymateuse abrile des asques de 12 à 13 sur 6, renfermant chacun huit spores. SIEBENMANN n’a décrit dans cette espèce que des sclé- rotes stériles, de 15 à 25. O8s.— Cette description est celle de PAsp. fumigatus{vpe, dont l'étude à été complétée par WEHMER [37] prinei- palement au point de vue des constantes biologiques. Nous pensons que l’on doit y rattacher à titre de variétés toutes les formes déerites par lesauteurs et qui présentent Pensem- ble des caractères suivants : « Conidiophore en forme de pilon gris-fuligineux, et dont « la moitié ou les deux tiers supérieurs au plus sont recou- « verts de basides parallèlement redressées émettant un « panache cylindrique de conidies vert-pré, vert-de-gris, « glauques, brunâtres où grisätres, rondes où subrondes, et « d'un diamètre oscillant ontre 2 et 4u. Optimum végétatif « vers + 37°. Peu ou pas liquéfiant ». L'Aspergillus fumigatus existe à l’état saprophytique sur divers produits végétaux, (foin, paille, graines de céréales, de millet, de chènevis, de sarrasin, ete.). La dimension de ses conidies parait assez sujette à varier; c’est ainsi que dans la plante étudiée par RÉNON [32] elles atteignent 4y. Cet au- teur, dans une série de mémoires, a étudié PA. fumigatus — 103 — comme agent de la pseudotuberculose aspergillaire de l'Homme, et principalement des gaveurs de pigeons et des peigneurs de cheveux, qui contracteraient la maladie en mani- pulant les graines de chanvre et la farine de maïs, fréquem- ment souillées de conidies d’Aspergillus. On a signalé aussi (RÉNON, SIEBENMANN, etc.) des asper- gilloses cutanées, et des onychomycoses, kératomycoses, otomycoses, nasopharyngeites aspergillaires, dues au même champignon (1. Il est également fréquent dans les organes respiratoires des oiseaux granivores ; c'est probablement lui que GLUGE et d'UnEkEu (1858) ont rencontré dans les pou- mons d’un Aigle; Réxox lui attribue les cas observés par BoucHarp [2] chez le Perroquet, par Haven [14] chez le Canard. Il produit aussi la maladie des boutons autour du bec des poussins, à la Guyane. On Pa, depuis, rencontré à diverses reprises chez le Canard, lOie, la Poule, le Faisan, le Pluvier, etc. Il se développe assez fréquemment dans les œufs de ces mêmes oiseaux. Le premier qui lait trouvé en cet habitat est probablement Gayox [IT bis}, qui a observé et figuré dans l’œuf de la Poule un « Aspergillus grisätre à spores de 2u, en panache », qui nous parait être PA. fumigatus. STEPHEN ARTAULT [1] a condensé la plupart des faits de cet ordre, qui ont été réobservés depuis à maintes reprises par Lucer [21; et par RENON. La culture de cette espèce réussit bien sur les différents milieux végétaux usuels (pomme de terre, carotte, choux-rave, navet), ainsi que sur pain, sur liquide de Raulin. Elle est peu abondante sur bouillon gélatiné. Son optimum est vers 37. Nous ne pouvons séparer de PA, fumigatus Fres. les trois (1) On trouvera dans le récent mémoire de SAXER (1. cit.) un exposé très com- plet de l’histologie pathologique des pneumonycoses aspergillaires. = RS formes (?} du même champignon décrites par CH. Macé [21] et dont voici les caractères : A. fumigatus! À. glaucus A. niger Macé Macé Macé Epaisseur du mycélium stérile adulte frere rer crecLEcReccrE 4 6 7 Epaisseur du mycélium fertile adulte errece Crete cLeECCcE 6 8 9 Hauteur des conidiophores..... 125-160 125-200 200 Diamètre de la tête............. 18 27 30 Longueur des basides recouvrant 23 de la ÉTERNEL 7 9 9 Largeur des basides............. 2 ) 9,5 Grosseur des conidies........... 25 9,9 4 Optimum de culture............ | +4#2à4 41 à 45 41 à 43 blane-bleuâtre,| vert réséda, [noir (sur p.de Couleur des cultures.......... ) ene PES purs ee vert-gris,noir chrome cacao (sur | de fumée. | carotte). Les Asperaillus glaucus et niger (1) de cet auteur sont apparus seulement à la fin des cultures {après 4 mois à tem- pérature constante) ; il nous parait rationnel d'admettre que l’auteur a assisté à la formation de variétés. Toutes sont pathogènes pour le Cobaye, le Pigeon, les Couleuvres et les Grenouilles maintenues à + 41°. AUTRES Aspergillus DE LA SECTION fumigalus (2). b) Aspergillus bronchialis Blumentritt. [5] (fig. 4). Mycélium très ramifié, blanc, puis légèrement jaunâtre, formé d'articles cylindriques de 2 à 4, ou d'articles renflés en tonnelet, de 6,2 = 12,6. Coni- diophores simples, dressés, de 200 à 300, souvent cloisonnés, presque inco- (1) Il est regrettable que MAGÉ ait cru devoir désigner ces formes par les noms d'A. glaucus et A. niger, employés depuis longtemps pour des plantes très dif- férentes. (2) Nous ne croyons pas devoir comprendre dans cette section l’'Aspergillus nidulans Wehmer qui est un Sterigmatocystis (Sterigmatocystis nidulans Eidam). Les espèces que nous y comprenons sont ici notés a à A. — 165 — lores, à renflement piriforme de 12 à 19, couvert aux deux tiers de basides courtes et cylindriques formant des chaînettes de conidies rondes, lisses, de 3 à 4, réunies en un panache gris-terreux, gris-vert, vert-olive, ou brun, Périthèces et sclérotes inconnus. Trouvé par CHiart dans les bronches d’un diabétique, et décrit par BLUMENTRITT. c) Aspergillus syncephalis n. sp. (fig. 6). Mycelio albo, dein griseo, laxe intricato, 2,5-5-4 diametro. Hyphis ferti- libus erectis, subflexuosis, continuis, 300 p altis, basi 7-8 diametro, fuligi- neis superne atratis, in vesiculam subsphæricam 30-35 diametro, basidiis cylindraceis apice vesiculæ insertis, inflatis. Conidiis levibus, primum sphe- ricis glaucis, dein subovoideis griseis, 2,5 = 3,3, fasciculum cylindraceurn,alti- tudine 90-100, undulatum formantibus. Habitus Syncephalidis, inde nomen. J'ai trouvé cet Aspergillus en février 1899, en compagnie du Chætomium pannosum Zopr, sur un morceau de grosse o1 > avan ON2'TeMpSs SÉJOL rné dans Û CIAVE ?S toile ant longtemp journé dans un autoclave hor d'usage. Jen ai donné une description sommaire dans les procès-verbaux de la Société mycologique de France, séance du 3 mai 1900. Ensemencé sur Raulin, 1l donna vers + 15 — 16° un maigre thalle qui ne fructifia qu’en juillet-août, en donnant des conidies finalement grises. Réensemencé à + 22 -L25° sur pomme de terre acide et sur Raulin, il fructifia en cinq jours en produisant sur la pomme de terre des colonies glauques devenant finalement grisätres. Il eût été intéressant d'étudier au point de vue pathogène cette espèce, que je n'ai pu retrouver depuis. d) Aspergillus nigrescens Ch. Robin (1) (fig. 5). Mycélium blanc, laineux, brillant, floconneux ou fasciculé, articulé, rameux-intriqué. Conidiophores simples, plus rarement bifides, guttulés, en massue puis arrondis, fuligineux de 18 à 35. Conidies sphériques, groupées en files régulières au pôle supérieur du capitule, confuses sur le reste de la surface, gris-opaque ou noires. Vues en masse, d’un brur-clair, ou teintées de jaune vues isolément,. (1) D’après C. ENGELKE (in Beiblatt zur Hedwigia, XLI, 1902, p. 219), le Scep- tromyces Opizi Corda serait la forme conidienne agrégée de l’Aspergillus nigri- cans Robin (que Engelke qualifie par erreur d’Aspergillus niger). Un Sceptro- myces trouvé en avril sur des fruits de Marrounier d’Ind>, et cultivé sur agar- peptone à 2 0/0 entre + 10° et 259, donna des formes simples correspondant à l'A. nigricans. — 166 — Trouvé par RoBix en 1848 dans les sacs aériens d’un Faisan « mort de phthisie », et disséqué trois heures après sa mort. Le champignon formait des tubercules et des plaques pseudo-membraneuses semblables à celles décrites depuis pour VA. fumigatus ; revu par le même auteur dans les poumons d’un Goëland (Larus griseus L.), captuf depuis deux ans, il parait avoir été retrouvé par WiENFIELD (1897) [38] dans une éruption faviforme de l'Homme. Cette espèce a été rattachée par WEuMER (Pulzgatt. Aspergillus, 1901, p. 71, en note) à A. fumigatus. e) Aspergillus du Strix nyclea 3. Mueller et Retzius 1842, « THIELE, en observant le matin un Corbeau mort la nuit précédente, « trouva dans les poumons, qui étaient tuberculeux, des endroits pourvus a de moisissures très rapprochées les unes des autres et de couleur verte ». Les figures permettent de penser que Pon a affaire à PA. fumigatus [25]. f) Aspergillus de l’Anas mollissima Eudes-Deslongchamps. « Spores très développées, fortement colorées en vert sale, et réunies en « capitules. Moisissure formant des plaques verdâtres cendrées au centre, et « blanches dans le reste de l’étendue ». Trouvé par Eubes-DESLONGGHAMPS (1841) dans les sacs aériens d’un Eider qui vivait depuis six mois dans une basse- cour, lorsqu'il mourut de langueur. Dans son Traité (p. 531-42) Ca. RoBix cite encore plusieurs autres cas semblables qu'il attribue au parasitisme de PA. glaucus, mais qui, en raison de la température élevée du corps des animaux chez lesquels ïls furent rencontrés, et en se fondant sur le fait qu'on n'a jamais, depuis cette époque, retrouvé VA. glaucus dans l'appareil respiratoire des oiseaux, nous paraissent devoir être rapportés à l'A. fumigalus ou à lune de ses nombreuses formes. g). Aspergilus malignus Gedoelst Eurolium malignum Lindt.) (fig. 7). Mycélium blanc, très cloisonné. Conidiophores simples, dressés, de 1000, terminés par un renflement piriforme de 22 à 24, recouvert dans ses deux liers supérieurs de basides incolores de 1024 à 4,5, Conidies sphériques, colorées en bleu-verdätre, de 3 à 4 de diam., formant aulour du renflement — 167 — des files divergentes. Périthèces (abondants à + 37° sur pomme de terre et pain, rares sur gélose) globuleux, blancs, de 40 à 60, recouverts d’un épais feutrage mycélien, contenant des asques arrondis ou piriformes à 8 spores de 6 à 8, incolores, en lentille fortement biconvexe dont le bord est creusé d’une profonde rainure. Optimum vers + 370. Trouvée dans loreille par Linpr (1889) [20] qui à constaté ) , . x “> À 0 à 37 . qu'elle était pathogène pour le Lapin, cette forme s'éloigne déja plus de l'Aspergillus fumigatus que les précédentes, par ses basides divergentes e£ surtout sa facilité à former des périthèces. Déjà rattachée par WEHMER (4. c., p. 137, en note) à l'A. fumigatus. h). Aspergillus aviarius Peck.(fig. 8). Mycélium blanc ou jaunâtre. Conidiophores simples, dressés, de 7,6 de diamètre, brusquement renflés en une vésicule ovoïde de 20 à 30, à surface inégale, papilleuse, portant directement des chainettes de conidies sphéri- ques, lisses, vert-bleuâtre ou vertes, de 2 à 2,5. Découvert par PEeck (1891) dans la plèvre d’un Canari dont il semblait avoir causé la mort. La figure donnée par Pecx [29 bis] est insuffisante. [I semble bien cependant qu'il s'agisse d'une forme du /umigatus. Ce rapprochement a déjà été fait par WEHMER (/. cit., p. 91). Aspergillus flavus de Barv (Monilia aurea Gmelin (?); Aspergillus flavus Link (?) ; Aspergillus flavus Bonorden (?); Eurotium Aspergillus flavus de Bary ; Aspergillus flavus Brefeld ; Aspergillus flavescens Wreden; Asperg. sulfureus Olsen et Gade). Mycélium blanchätre ou incolore. Conidiophores de 400, 500, 700 (DE Bary) ou 1000 (WEHMER), incolores, à membrane épaisse marquée de verrues hérnisphériques inégalement réparties, de 7 à la base, de 10 au sommet, renflés en une vésicule de 30-40, partiellement on totalement couverte de stérigmates cylindriques, radiants, de 20 =6, émettant des conidies de 5 à 7 (DE Bay), 4 à 8 (WEUMER), globuleuses, finement ruguleuses, jaune-brun, jaune-verdâtre, ou olivâtres. Selérotes globuleux, noirs, isolés ou groupés, de 700, jaunes-rougeûtres à l’intérieur, stériles. Optimum de + 280 à + 370, Liquélie la gélatine. Cet Aspergillus, qui vit en saprophyte sur des détritus organiques, a été rencontré dans diverses otomycoses par \VVREDEN (1874), qui l’a décrit sous le nom d'A. flavescens en — 168 — le considérant comme une variété de PA. glaucus, duquel il paraitrat effectivement se rapprocher, n’était Péchinulation de son pied et son optimum élevé [407 C’est probablement l'A. Jlavus que Hazserrsma (1888) [13] décrit sous le nom d'A. flavescens, comme produisant une hypopion-kératite ; les résultats des inoculations demeurèrent douteux. On peut également + rattacher PA. sulfureus d'OLSEN el GADE (1886) [28]. Aspergillus Tokelau (Lepidophiyton Tribondeau ; Trichophyton concentricum R. Blanchard; Lepidophyton concentricum Gedoelst). Mycélium cylindrique presque sans cloisons, ou au contraire trèscloisonné, et alors formé d'articles de longueur variable, cylindriques, ovoides, subsphé- riques ou fusiformes, ramifié dichotomiquement. Conidiophores dressés (2), élargis en massue simple ou fréquemment dichotome, cloisonnée ou non, et dont la tête porte des chainettes de conidies sphériques à membrane épaisse. Chlamydospores piriformes intercalaires sur le thalle. Ce champignon, malgré limperfection des figures de FRIBONDEAU, doit être regardé comme un Aspergillus. 1 produit chez PHomme, dans Parchipel Malais et dans l’Indo- Chine française, la maladie desquamative circinée connue sous le nom de Tokelau (teigne imbriquée, de ParrieKk MaxSsoN). Etudiée cliniquement par Manson (1878 et 1892), qui réussit à la transmettre expérimentalement à l'Homme, cette affection a été lobjetdes recherches de BoxxarY (1893), de TRIBONDEAU (1899) et de JEANSELME [15 bis] qui n'ont pu lino- culer au Lapin, ni en cultiver le parasite. Champignons des Caratés (fig. 10). Nous réunissons sous cette dénomination plusieurs cham- pignons qui, s'ils diffèrent les uns des autres au point de vue générique et spécifique (car on y rencontre des Asper- gillus, des Penicillium et même un Monilia), n’en offrent pas moins une remarquable uniformité clinique, ainsi qu'il résulte des recherches de MonroYa Y FLOREZ [24 bis]. Les Caratés (nom mexicain) sont des affections prurigineuses el desquamatives de Ta peau, accompagnées dune pigmen- — 169 — tation cutanée de teinte variable, allant du blanc-jaunatre au rouge, au violet et au noirâtre. Ces affections sont très rebelles, car en Pabsence de traitement elles persistent pen- dant trente et quarante ans. Elles ne paraissent pas conta- gieuses, On les observe chez les mineurs qui exploitent au Mexique certains gisements auriferes, dont les eaux renfer- ment des conidies de champignons, qui sont vraisemblable- ment inoculées à Phomme par divers Insectes (Moustiques, Punaises et Cousins.. Les squames provenant du grattage des lésions renferment des filaments mycéliens, qui ne sont munis de conidiophores que lorsque Palfection est relativement récente, Ces squames, ensemencées sur divers milieux, notamment sur œélose- peptone glyeérinée à 4 0/6, sur moût de bière gélosé, sur Raulin ou sur pomme de terre, entre Æ 18° et + 25, et mieux encore et — 50° et + 35°, donnent diverses moisissures des genres Asperotllus, Penicillium et Monilia. Nous nous bornerons à mentionner ces organismes, dont la diagnose n’a pas été donnée par MONToY4, mais qui sont évidemment très différents les uns des autres au point de vue spécitique les colorations indiquées sont celles des cultures, et ne corres- pondent pas toujours à celles de la peau : Caraté violet-cendré (variant du grisätre au gris-violet = Peni- cillium Sp. ? — violet pur = Aspergillus sp. ? — _ vert-glauque devenant violet-bleuâtre = Aspergillus sp. ? — violet-brun — Aspergillus sp. ? avec formes simples rappelant les Honilia. — ; OT » & ? — bleu — Aspergillus sp.! | — noir-violacé = Aspergillus sp. ? — rouge — Aspergillus sp. ? — blanc — Wonilia sp. ? (à grosses conidies échinulées!. — encre de Chine = [l'auteur ne donne pas de figure, mais il dit que les cultures rappellent celles de certains Hi- crosporon (? — 170 — Nous ne pouvons que renvoyer au travail de MONTOY4 pour tous les détails concernant la provenance, les caractères eli- niques et l'étude technique de ces champignons. Aspergillus Hageni Hallier. Conidiophores renflés, couverts de basides räyonnantes fusiformes à som- met aigu; conidies en chainettes, globuleuses, verdoyantes. Frouvé par HAGEX dans le méat auditif d’un malade atteint d’otite ; étudié par Hazrter. En labsence de toute mensura- tion des conidies, il est impossible d'identifier cette espèce. ne s’agit peut-être que de PA. glaucus où dune forme voisine. Aspergillus microsporus Boke. Conidiophores simples subcontinus, renflés en massue. Basides simples radiantes brièvement fusiformes ; conidies en chainettes, sphériques, petites, glauques. Sur la membrane tympanique d’un Homme souffrant d'une otite. Même remarque que pour lespèce précédente. GENRE Sterigmatocystis, Cramer 1869. Mycélium rampant cloisonné. Conidiophores dressés, terminés par une vésicule ovoide, sphérique ou rarement piriforme, couverte d'articles cylindriques ou basides, surmontés chacun de deux ou de plusieurs rameaux plus petits nommés stérig- mates produisant chacun une chaïnette de conidies. N. B. — Un certain nombre d'auteurs, entre autres WILHELM, VVEHMER, SIEBENMANN, font rentrer les S/erig- malocystis dans les Aspergillus, en les désignant sous le nom d’Aspergillus « basides ramifiées. Mais les différences d'aspect (1) que présentent à première vue les uns et les autres nous paraissent justifier le maintien du genre créé par CRAMER. (1) Les Sterigmalocystis se distinguent à première vue des Aspergillus, méme de ceux à basides radiantes, par la double auréole que forme nettement autour de leur capitule la superposition des basides et des stérigmates. RATE Sterigmatocystis nigra Van Tieghem (Sterigmatocystlis antacustica Cramer ; Aspergillus niger Van Tieghem ; Eurotium nigrum De Bary) (fig. 11). Mycélium ténu, blanc. Conidiophores dressés, de 800 à 1000 sur 11 à 16, à membrane épaisse, hyaline, parfois légèrement fuligineuse supérieurement, renflés brusquement en vésicule sphérique d’environ 30, recouverte de toutes parts de basides rayonnantes claviformes de 40 de long, couronnées chacune d'environ quatre stérigmates longs de 8 à 10, obclavulés. Conidies globuleuses de 3,4 à 4,5, finement verruculeuses, d’un brun-violacé, brun- chocolat ou brun-noirâtre vues en masse. Sclérotes globuleux ou cylindroi- des, bruns-rougeâtres, de 0,5 à 1,5 millim., enveloppés d’un épais feutrage mycélien blanchätre (d’après WILHELM). Optimum vers + 37. Cette espèce, qui se rencontre sur diverses substances végétales pourrissantes, et que l'on peut souvent se procurer en mettant des cerises à moisir, a été décrite pour la première fois par CRraMER (1869) qui la trouva dans oreille d’un Homme atteint de surdité, Elle y a été revue depuis par \VREDEN [40] 1874) qui la nomma Aspergillus nigricans. FÜRBRINGER l’a retrouvée dans les bronches d’un Homme, OLSEN (1886), DELÉPINE (1891) sur des plaies pansées à l’ouate de tourbe, SrorY [34] (1887) dans une otomycose, GoopaLzz [12] (1892), (sous le nom d'A. nigricans Wreden), dans une otite à ver- tiges chez le Cheval. WiLneLzu (1901) a rapporté au Ster. niora VAspergillus nigricans Robin, mais ce dernier est un Aspergillus vrai qu'il nous semble plus rationnel de rappro- cher du fumigatus comme l’a fait SIEBENMANX [35]. Le Sterigmatocystis nigra, qui a fait objet de travaux fort nombreux, est peut-être la mieux connue des Mucédinées au point de vue biologique. C’est en étudiant ses conditions de culture que RAGIIX fut amené à composer son célèbre liquide nutritif. OBs. — Le Sterigmatocystis pseudonigra, décrit tout récemment par CosranrTix et Lucer [Bull. Soc. Myc. Fr., 1903] comme variété fixée, sinon comme espèce autonome, à été trouvé dans les squames d’une teigne d'été du Cheval, 1] ne se distingue guère du SZ nigra que par la raréfaction de ses conidiophores à la surface des cultures. Sterigmalocystis carbonaria Bainier. Mycélium rampant, hyalin, septé. Conidiophores dressés, terminés par une vésicule sphérique de 31,5, entourée de basides claviformes de 89, surmon- tées de trois à cinq (souvent quatre) stérigmates lagéniformes de 27. Coni- dies sphériques, noires, de 10,5, couvertes de grosses verrues de 1,2. Trouvé par BAINIER sur diverses substances organiques. Diffère principalement du S. rigra par la dimension et la couleur de ses conidies. C’est peut-être à ce champignon qu'il laut rapporter Pobservation de DE MEis et PARASGANDOLO 1895) 23] relative à un « Aspergillus carbonarius sive ater » trouvé dans des cultures de fausses membranes diphtériti- ques. L’optimum était entre 30° et 37°; les inoculations au Lapin furent positives après quarante-huit heures, les inhala- ons au même animal, après vingt jours. Sterigmatocystis glauca Bainier. Mycélium blanc, pelliculeux. Conidiophores dressés, terminés par une vésicule globuleuse de 33,6; basides de 10,4 couronnées de stérigmates aciculaires de 10,5. Conidies d’abord ovoïdes, puis sphéroïdales de 4,2, glauques. Trouvé par BAINIER (1880) sur de la lie de vin et sur de Pextrait de jusquiame. Nous l'avons signalé dans des œufs de Poule, où 1l végétait à l’état de mycélium stérile, qui fruetifia dans les cultures sur pomme de terre (1896). Sterigmatocyslis nidulans Eidam (fig. 15). Coussinets confluents, d’un jaune verdätre de plus en plus verdoyant. Mycé- lium incolore, de 2. Conidiophores dressés simples, bi ou trifurqués, inco- lores puis brunätres, peu cloisonnés, faiblement dilatés au sommet en un cône renverse à base un peu convexe surmontée de basides de 12 sur # envi- ron, couronnées de deux à quatre stérigmates obclavulés, de 6 sur 3, émet- tant des conidies globuleuses, finement ponctuées, glaucescentes, de 3, formant un panache légèrement étalé. Périthèces arrondis, noirs, isolés ou groupés, immergés dans la profondeur du mycélium, de 200 à 300, et formés d’un pseuädoparenchyme dense parsemé d’asques ovoiïdes octospores, de 10 à 11, mürissant successivement. Ascospores en forme de lentilles biconvexes aplaties, lisses, brun-pourpre, de 5 24, Trouvé par Erpau (1883) dans des nids de Bourdons au jardin botanique de Breslau, ce champignon se montre pathogene pour les animaux. SIEBENMANX la observé dans — 173 — deux cas d’otomycose chez l'Homme, et luirapporte les orga- nismes décrits assez confusément par WREDEN (1874) et par Swan BurNeTT [5] (1882) sous le nom d’'Ofomyces purpu- reus. ADboLrr HEIDER (1890), ayant injecté ses ascospores dans les veines d’un Lapin, a trouvé au bout de six Jours des amas mycéliens dans les vaisseaux de cet animal, ainsi que des spores en germination dans le foie et les poumons [15]. récemment, Mile B. Mrrsky (1908) à trouvé, dans les cra- chats d’une tuberculeuse, un Sterigmatocystis versicolor qui parait bien n'être qu'une forme du zidulans. L'auteur pense que les conidies de cette Mucédinée peuvent séjourner dans les poumons de Homme sans y produire de lésions 1237. GENRE Penicillium, Link 1809. Mycélium cloisonné, souvent feutré. Conidiophores dresses, cou- pés de cloisons transversales, ramifiés terminalement à un ou plusieurs degrés, et dont les ultimes rameaux verticillés, où basides, portent des chaïinettes de conidies. Périthèces ana- logues à ceux des Aspergillus. Penicillium crustaceum Fries (Mucor crustaceus (?) L.;: Aspergillus simplex Persoon; Botrytis glauca Sprengel : Penicillium glaucum Link.: Penicillium exæpansum Link.) (fig. 13). Mycélium intriqué,rameux-septé. Conidiophores dressés, rameux-pénicillés, à rameaux terminaux, solitaires ou géminés, dressés, bi ou quadrifurqués au sommet. Conidies en chainettes terminales, lisses, bronzées-hyalines, sphé- riques ou largement elliptiques, de 4u. Périthèces globuleux plus ou moins réguliers, jaunâtres, de 1 à 3 millim., isolés ou concrescents, æt contenant, dans un parenchyme résorbé à maturilé, des asques ovoïdes sessiles, octos- pores. Sporeslenticulaires-allongées, marquées de huit côtes fines, jaunàtres, de 5-6 £ 4 à 4,5 (1). Ce Penicillium est la moisissure la plus répandue, ce qui n'a rien de surprenant étant donné qu'il commence à germer à 2°, et croit encore tout près de + 35°. Il sait se con- tenter des milieux les plus divers et les moins nutritifs, et (1) La forme corémiée (agrégée) du Penicillium crustaceum estle Coremium vulqare Link. =. Ms “ résiste à des substances qui seraient toxiques pour toute autre moisissure. Il a été trouvé par MaGGioRa et GRADENIGO dans deux cas d’otite moyenne chronique, associé à des levüres et à des bactéries : 1l ne jouait peut-être que le rôle de simple sapro- phyte. ArrAULTr (1893) puis nous-même (1896) l'avons signalé dans l'œuf de Poule. Eixnorx [10] l’a rencontré, avec lAs- pergillus glaucus, dans les vomissements de quatre cas de gastrite hyperacide. Enfin, \WVERTHEIM à réussi à l’inocu- ler par voie intraveineuse à des Lapins, à des Chiens, à des Agneaux. OBs. — On peut considérer comme variété de cette espèce: a), Penicillium digitatum Fries (Wonilia digitata Persoon), qui en differe surtout par ses rameaux verticillés ou en can- délabre digité, et ses conidies sphériques ou ellipsoides, lisses, blanches puis glauques, atteignant jusqu'à 6 y. Cette lorme se trouve sur les citrons. D), Penicillium griseum Bonorden, à conidies grises, parfois de 8 2. Penicilliumn quadrifidur Salisbury. Rameaux subdivisés par quatre. Aurait été rencontré par SALISBURY dans le sang d'un homme atteint d'érysipèle. C'est probablement un Penicillium glaucum développé dans une vieille préparation de sang. Penicillium pruriosum Salisbury. Trouvé par le même observateur sur la vulve d’une femme atteinte de prurit, et dans la vessie urinaire d’un homme. Observation d’une valeur extrêmement douteuse, Penicillium Fieberi Corda. Mycèlium incolore. Conidiophores dressés, septés, terminés par des rameaux divergents, courts, verticillés, dont chacun produit une chainette de conidies globuleuses, lisses ou plus rarement échinulées, glauques, les conidies terminales atteignant un volume double de celui des autres. Trouvé par Corba sur des Punaises, ce champignon fait l’objet, dans le Prachtflora de cet auteur, d’une description accompagnée de très belles figures. BONORDEN à retrouvé la plante sur diverses substances pourrissantes. Penicillium minimum Siebenmann. Mycélium incolore, ramilié, de 2. Conidiophores dressés, semblables à ceux du P. crustaceum mais plus petits. Conidies rondes, lisses, brunes- noirâtres, de 2, à 3. Rencontré par SIEBENMANN (1889) dans une otite aiguë de l'Homme [35]. Remarque relative aux Aspergilloses. Si l’on met à part les Aspergillus repens, glaucus et {lavus, qui, en éliminant tous les cas douteux de pneumo- mycose anciennement rapportés à ces espèces, paraissent être bien plus des saprophytes que de véritables parasites, on voit qu'il n'y a de véritablement pathogènes que les 4s- pergillus de la section /umigatus, le Sterigmatocystis nidu- Lans, et peut-être le 87. nigra. Si lon considère que les deux principales conditions réalisées par les Mucorinées patho- genes (spores d’un diamètre de 2 à 62, optimum cultural voisin de 37°) sont également remplies par ces Aspergillées, on est conduit à supposer que tout Aspergillus et Sterigmalocys- lis, et peut-être toute Mucédinée présentant ces deux parti- cularités réunies, est susceptible de devenir pathogène pour les animaux supérieurs. Si, dans le but de passer rapidement en revue les espèces à ce double point de vue, nous parcourons la monographie du g&. Aspergillus de WEnMER [37] et en particulier son tableau de la page 61, nous y voyons, parmi les formes à conidies au-dessous de 5x, les A. varians Wehmer; A. Wentii Wehmer, A. Ficuum Wilhelm (Sterigmatocystis subfusca Johann-Olsen) ; ces champignons, dont l’optimum avoisine 37°, ont tous des conidies sphériques. Il serait intéressant de s'assurer s'ils jouissent réellement du pouvoir pathogène que l’on serait porté à leur attribuer & priori. BIBLIOGRAPHIE. (Aspergilloses). [Get Index ne comporte qu'un très petit nombre de références. Pour les tra- vaux non mentionnés ici, on se réfèrera aux ouvrages cités de Lucer [21] (sur- tout pour l'aspergillose aviaire), de C1. MAGÉ [22], de RÉNON [32] (bibliographie des aspergilloses en général et de l’A. fumigatus en particulier), de SAXER [33] (histologie pathologique), de SIEBENMANN [35] (pour les otomycoses), et de WEHMER [37] (systématique et biologie générale des Aspergillus et Sterigma- tocystis)|. 1. S. Artault. — Recherches bactériologiques, mycologiques, zoologiques et inédicales sur l’œuf de Poule. — (Thèse de Doct. en Médecine, Paris, 1895). 2. Bouchard. — (Soc, Biol., 1873, p. 295). 3. E. Boulanger-Dausse. — Action du gaiacol sur la germination des spores de l’Aspergillus fumigatus. — (Journ. de Ph. et de Ch., V, 1897, p. 392). 4. J. Behrens. — Ueber ein bemerkenswerthes Vorkommen und die Perithecien des Aspergillus fumigatus. — (Cibl. f. Bact., XI, 1892, p. 335). 5. F. Blumentritt.— Ueber einen neuen im Menschen gcfundenen Asper- gillus. (Asp. bronchialis n. sp.) — (Ber. d. d. Bot. (esell., 1901). 6. S. Burnett. — Otomyces purpureus im menschlichen Ohre. — (Zeitsechr. f. Ohrenheilk., X[, 1882). . À. Chantemesse. — Pseudotuberculose mycelique. (Congrès internat. de Méd. de Berlin, 1890). — (Ctbl. F. Bact. u. Paras., 1891, p. 779). 8. W. Dubreuilh. — Les moisissures parasites de l’Homime el des animaux supérieurs. — (Arch. de Méd. expér. et d’Anat. path., IIT, 1891, pp. 428 et 566). 1 9. V. Drouin. — Sur une nouvelle mycose du Cheval. — (Recueil de Méd.- Vét., 1896, 11, p. 337). 10. M. Einhorn. — The occurrence of mould in the stomach and its pro- bable significance. — (Medical Record., 16 juin 1900. 11. P. Ernst. — Ueber eine Nierenmykose und das gleichzeitige Vorkommen verschiedener Pilzformen bei Diabetes.— (WircHow's Archiv., CXXXVIE, 189%), p. 486). 11 bis. U. Gayon. — Recherches sur les allérations des œufs. — (Thèse de la Fac. des Sciences de Paris, 1875, ch. ID). er — 12. Th. Goodall. — Ear verligo in the horse induced by Aspergillus nigri- cans. — (Journ. of. comp. med. and vet. arch. XIE, 1892, p. 247). 13. E.-H. Halbertsma. — //ypopion-Keratitis door enting van Aspergillus flavescens. — (Utrecht, 1888). 14 Hayem. — Preumomycose du Canard. — (Soc. Biologie, 1873, p. 295). 15. Heider. — Uebzr dus Verhalten der Ascosporen von Aspergillus nidulans Einau in Thierkürper. — (Gb. F. Bakt. u. Paras., VII, 1890, n° 18, p. 959). 15bis. Jeanselme. — Ze tokelau dans l’Tndo-Chine française.— (Soc. Biol., 1901). 16. Kellogg. — Mould in the stomach. — (Medical news, 21 juill. 1909). 17. E. Kotliar. — Contribution à l’élude de la pseudotuberculose aspergil- laire. — (Ann. fnst. Pasteur, 1894, p. 479). 18. Lendner. — Cullures comparatives de lAspergill. glaucus et de sa variété ascogène. — (Bull. Herb. Boissier, 2° sér., TITI, 1905). 19. P. Lesage. — Germinaiion des spores de Sterigmatocystis nigra dans la trachée de quelques oiseaur. — (CG. R., 1902). 90. Lindt. — Ueber einen neuen palhogenen Schimmelpilz aus dem mens- chlichen Gehürgang. — (Arch. f. experim. Pathol., XXV, 1889). 21, A. Lucet. — De l’Aspergllus fumigatus chez Les animaux domestiques et dans les œufs en incubation ; étude clinique et expérimentale. Paris, 1897, Mendel. 22. Ch. Macé. — Etude sur les mycoses expérimentales (aspergillose et saccharomycose). — Thèse de la Fac. de Méd. de Paris, 1903). %3. V. de Meis et G. Parascandolo. — Su di una nuova forma di Asper- gillus. — (Gazzetta degli Ospedali, XVI, 1895, n° 73, p. 769). 2%, B. Mirsky. — Sur quelques causes d'erreur dans la détermination des A spergillées parasites de l'Homme. — (Thèse doct. Méd. Nancy, 1903). 24 bis. Montoya y Fiorez. — Recherches sur les Caratés de Colombie. — (Thèse de la Fac. de Méd. de Paris, 1893). 95, Mueller et Retzius. — Ueber parasitischen Bildungen. — (Arch. f. Anat. u. Physiol., 1842, p. 192). 26, W. Nobbe. — Entwickelung von Fadenpilzen im Glaskürper nach Stichverletzung, nebst Untersuchungen über die Aspergillusmiykhose des Glaskürpers.— (Von GRaArEs Archiv. f. Ophthalmol. LXV, fase. 5). 27. H Nomura.— À preliminary note on the Cocoon fungus « Uchikabi ». — (Bot. Magaz. of. Tokyo, 1897, p. 31). 28. J. Olsen et F.-G. Gade. — Undersügelser over Aspergillus sulfureus som patogen mugsop.— (Tiré à part du Nord. Med. Arkiv., 1886, LX VIIT, no 91). 29, J. Paulsen. — Ueber Hyphomyceten in den Organen an gelbem Fieber gestorbener. — (Allgem. med. centralzeitrung, 11, p. 125, 1898). 99 bis. Peck. — 44° Report of N. Y. State Museum of Nat. History, Albany, 1891. 30. M. Podack.— Zur Kenntniss der Aspergillusmykosen im menschlichen Respirationsapparat. — (Wircaow’s Archiv., 139, 1895, p. 260). 12 — 178 — 31. Potain. — Un cas de tuberculose aspergillaire. — (Union Méd., 1891, n° 38, p. 449). 3. L. Rénon. — Etude sur l'Aspergillose. — Paris, 1897. Masson et Cie. 33. Fr. Saxer. — Pneumomykosis aspergillina. — léna, 1899, Fischer. 34. Story. — Aspergillus nigricans. — (The Lancet, 1887, [, p. 580). F 35. F. Siebenmann. — Die Schimmelmykosen des menschlichen Ohres. — (26 fig. et 4 pl. — Wiesbaden, 1889, chez Bergmann). 36. Vachetta. — Aspergillus glaucus in den Luftsüchkien eines Habichts. — (Gazetta Medica-Veterin. Ital., 1871). 37. G. Wehmer. — Die Pilzgattung Aspergillus, etc. -— Genève, Ch. Eggi- man et Cie, 1901. (Quelques lacunes). 3. M.-T. Wienfield. — A favus-like eruption of the oral mucous mem- brane caused by the Aspergillus nigrescens. — (Journ. of cutan. and ge- nito-urin. diseases, 1897, p. 13). 39, M. Wolff. — Eine weitverbreitele thierische Mykose. — NIRCHOWS Archiv., 92, 1883, p. 281). 40. Wreden. — Die Syringomykosis aspergillina in den Jahren 1869-73 nach eigenen und fremden Beobachtungen besprochen. — (Arch. f. Augen u. Ohrenheilk, IE, 2, 1874). M. X... — La maladie des «boutons » chez les Poulets. |Une aspergillose des pays chauds]. — (Bull. Union agric. Calédon. — Réimprimé dans Journ. Agric. tropicale, Paris 1902). [11 s’agit de l’'Asp. fumigatus|. CHAPITRE II. Pyrénomycètes. Ascomycètes pourvus d'un hyménium interne et de périthèces déhiscents. CARACTÈRES GÉNÉRAUX. — Les Pyrénomycètes possèdent un mycélium cloisonné qui peut être soit immergé dans Île substratum, soit étendu à sa surface sous la forme d’un feu- trage plus où moins consistant, incolore ou parfois coloré de teintes vives (Jaunes ou rougeûtres). Il arrive fréquemment que ce mycélium, en certains points de son étendue, s'agrège en sclérotes où masses pseudoparenchymateuses de consis- tance ligneuse ou cornée. Lorsqu'un pareil sclérote existe, cest à ses dépens que se forme le stroma qui porte les périthèces. Les périthèces des Pyrénomycètes ont la forme de bou- teilles où de matras s'ouvrant soit par un pore (ou ostiole) sessile où à peine saillant, soit par un long col, Ces périthèces renferment des asques claviformes ou cylindriques, généra- lement diffluents, entremélés où non de filaments simples, cloisonnés, ou ramifiés, nommés paraphyses. Les asques produisent à leur intérieur des spores souvent au nombre de huit, parfois simples, ordinairement eloisonnées, parfois aci- culaires et se dissociant en articles bacilhformes. Les péri- thèces sont rarement solitaires, et dans ce cas ont la forme d’un matras où d’une cornue à col plus où moins contourné (Voir les Melanospora et les Torrubiella); le plus souvent ils sont groupés à la surface d’un soma, où masse de — 180 — pseudoparenchyme de forme, de couleur et de consistance variées, sur lequel ils peuvent être sessiles ou au contraire im- mergés jusqu'à la base du col. Au moment de leur expulsion, les spores restent souvent agglomérées à l’orifice des péri- thèces sous la forme d’amas pulvérulents où de filaments plus où moins vermiculés. Beaucoup de Pyrénomycètes produisent des contidies portées sur des appareils de forme yariée, simples, ramifiés, ou même agrégés en coussinets ou en clavules. Une même espèce peut produire plusieurs sortes de conidies, les unes enfermées à l’intérieur de conceptacles vésiculeux, les autres portées sur des branches différenciées du thalle, On verra, dans les Mucédinées du genre /saria, des exemples de formes conidiennes de Pyrénomycètes du genre Cordyceps. CLASSIFICATION. — On peut diviser les Pyrénomycètes en quatre tribus, dont les caractères sont les suivants : Des anthérozoïdes ....... ee cer Ie Laboulbéniacées * Périthèce isolé: en forme de bouteille ou de HE AN PA AR ES AL PRE AR Ve pt PACS 4 À Sphériacées Stroma charnu, souvent clavifor- me, de couleur 2 Stroma non claire(jaune,rose = = £ * ‘6 recouvert ou rouge)....... Nectriacées © où | S S * aopné 4 = : PE ar les troma corné, dres 3 / Périthèces æ x dois SA es tissus de sé en tige ou en = groupés à la} ,,., : = { l'hôte buisson, ou cupu- = surface : = : liforme, de cou- n | d'un stroma ; Æ leur foncée (bru- ne ou noire).... Xylariées. Stroma recouvert par le liège du végétal sur lequel il croît, et formant une lame cornée, : aplatie et noirâtre........... Valsées. Les Sphériacées, les Nectriacées et les Laboulbéniacées renferment seules des parasites des animaux. — 181 — BioLoGie. — Les Pyrénomycètes vivent parfois en sapro- phytes sur les matières végétales en décomposition ou sur les excréments. La plupart sont parasites des végétaux supé- rieurs, des Cryptogames cellulaires où même des Algues ; quelques-uns vivent sur les Insectes ou les Arachnides, chez lesquels 1ls provoquent parfois des maladies mortelles. Les Pyrénomyeëtes se rencontrent en Général plus fréquemment sous la forme conidienne qu'à l’état ascophoré, ce dernier n'apparaissant que dans des conditions particulières et prin- cipalement aux approches de lPhiver. Les conidies et les spores de la plupart de ces champignons germent facilement sur les milieux artificiels, mais ny donnent généralement que des formes conidiennes, rarement des périthèces. TECHNIQUE GÉNÉRALE. —— Les méthodes d'examen des Pyrénomycètes sont celles employées dans lhistologie des Champignons (dissociation et coupes). Les coupes peuvent être pratiquées, soit sur des échantillons frais, soit sur des échantillons d'herbier rendus turgescents par ébullition dans l'acide lactique, soit enfin sur des échantillons conservés dans l'alcool. Les dissociations se font dans le bleu lactique, avec ou sans fixation préalable par Palcool fort. Les milieux de culture à employer sont ceux usités en bac- tériologie. Il faudra en général préférer les milieux solides, el parfois 1l sera nécessaire d’avoir recours à des macérations ou à des décoctions des substances sur lesquelles le champi- enon se développe habituellement. Sphériacées (PI IX. GENRE Sphærostilbe. lulasne 1853. Périthèces globuleux, mous, de teintes claires, vivant en consor- tium(?) avec des Muccdinees (SUlbum., Atractium. Microcera). Asques longs. octospores. Spores oblongues ou ovoïdes uni- septées, hyalines. Paraphyses absentes où obsolètes. = 1 Sphærostilbe coccophila Tulasne. Périthèces nombreux (nés sur les coussinets conidiophores du Microcera [Fusarium| coccophila) petits, globuleux, obtus ou brièvement papillés, glabres, rouges, souvent groupés par 4 ou 5 autour d’un plus grand. Asques linéaires, de 60 à 80 sur 6,5, renfermant huit spores obliquement unisériées, ovales, subhyalines, de 10 sur 5, uniseptées faiblement rétrécies. Etat asco- phore de Microcera coccophila. Champignon vivant en parasite sur des Coccidés du Lau- rier, de PAulne, du Saule, du Frêne, des Rosiers. Très ubi- quiste (Europe et Amérique du Nord). Parait vivre surtout sur les Aspidiotus (A. perniciosus et À. articulatus, d'après Rozrs, 1897). GENRE Melanospora, Corda 1837. Périthèces simples, noirs ou diaphanes, avec un ostiole longuement subulé-rostré, souvent pénicillé. Asques typique- ment octospores. Spores ellipsoides, brunes, continues (ou muriformes dans le sous-genre Bivonella). Melanospora parasitica Tulasne (Sphæronema purasitica Tulasne) (fig. 14). Mycélium cotonneux, blanc, feutré, de 3,5 au plus, à cloisons rares, enve- loppant le support ou les objets voisins. Périthèces en forme de matras, brun-noiràtre, presque totalement émergés, séparés les uns des autres, à panse de 200 environ, et long col fihforme, rigide, atténué, de 40 à 50 sur 1 à 2 millim. de long. Asques obovales-claviformes obtus, hyalins, très petits, octospores, à paroi très fugace. Pasde paraphyses. Spores agglomérées par huit, courtement cylindriques, comme tronquées aux deux extrémités, de 6,5 = 2,5, noires, et dont l'expulsion lente et continue forme au sommet du col un amas noirâtre d'aspect irrégulièrement claviforme. Ce champignon est considéré par quelques auteurs (KiHLMaAN, Giarp) comme exclusivement parasite sur les Isaria entomophytes. Cependant TuLasxe dit Pavoir cultivé sur Hanneton commun, et PATOUILLARD (commun. verbale) Pa observé sur des Altises en Pabsence de tout champignon étranger. Melanospora arachnophila Fückel. Périlhèces cespiteux, ventrus-coniques, glabres, bruns-pàles, insérés sur un mycélium villeux blanc, courtement rostrés. Asques cylindriques octos- = pores, Spores unisériées, globuleuses, uniguttulées, hyalines (pas toujours, d’après SACCARDO). Trouvé sur des Araignées en Allemagne. GENRE Torrubiella, Boudier 1885. Périthèces superficiels, sessiles, supportés par un mycélium fila- menteux délicat. Paraphyses très fines, renflées au sommet. Asques linéaires octospores. Spores filiformes obscurément septées et granuleuses. Entomogènes. Torrubiella aranicida Boudier (fig. 15). Périthèces allongés-coniques, subflexueux, de 659 à 700 de haut par 300 à 990 de large, lisses, ocracés ou ocracés-orangés, épars ou cespiteux sur un mycélium grêle blanchâätre. Paraphyses filiformes à sommet renflé en une clavule de 3 d'épaisseur. Asques linéaires très longs, de 300-350 = 5-6, à som- met arrondi non renflé, contenant huit spores filiformes, delongueur égaleou finalement supérieure à celle des asques, obscurément septées et granuleuses, d’un diamètre de 0,5 à 2. Trouvé par Boupier (1885) à Montmorency sur une Arai- œnée lucifuge morte dans le creux d’un arbre. Le même auteur a découvert en 1887 létat conidien saria cuneispora) de ce Pyrénomycëte. Torrubiella tomentosa Patouillard. Périthèces ovoides-coniques, lanugineux, de 1000 sur 800, portés par un mycélium tomenteux, grêle, ocracé. Asques de 600 = 6-8. Spores filiformes de la Jongueur de l’asque, hyalines, dissociées en articles de 10£= 1. Trouvé sur un Arachnide à la face inférieure de feuilles d'arbre, dans Equateur. Torrubiella rubra Patouillard et de Lagerheim. Périthèces allongés-coniques, de 1 millim. de haut, velus, pourpres, fixés sur un stroma tomenteux d’abord blanc, puis rouge et finalement brun-roux, et de 6 à 10 millim. de diamétre. Asques de 700 à 800 = 6-7. Spores liliformes se dissociant en articles de 3 à 5 de long. Trouvé dans PEquateur sur des cadavres de Coccidés fixes aux feuilles d'un Welastoma et d'un Solarnum. -<\\ Nectriacées (PI. IX). GENRE Gordyceps Fries (Torrubia Léveillé, Tulasne). Stroma stipité dressé, claviforme, émanant d'un sclérote, ento- mogène (sauf dans le sous-genre mycogène Cordylia). Péri- thèces recouvrant toute la surface de la clavule, où ils sont immergées, semi-libres, (ou sublibres dans le sous-genre Race- mella). Asques octospores. à spores filiformes, hyalines, sou- vent dissociées en articles bacilliformes ou fusiformes. Pas de paraphyses. Plusieurs espèces ont pour forme conidienne un Isaria. [Le genre Cordiceps renferme environ cent espèces, tant européennes qu'exotiques. Ces champignons ne paraissent pas avoir été expérimentés comme insecticides, au moins sous leur forme ascosporée ; aussi ne présentent-ils jusqu'à présent qu'un intérêt purement botanique. Nous nous conten- terons de décrire, à titre d'exemple, Pespèce Ta plus com- mune en France, le Cordyceps militaris. Nous renvoyons, pour les autres formes, au Sylloge Fungorum de SAccarpo, tomes IT, IX, XI,et XIV, et surtout au travail de G. MASSEE Revision of'the genus Cordyceps, im Annals of Botanv, 1895; traduction française de R. Ferry dans la Revue My- cologique, XX, 1898 et 1899); ce dernier ouvrage renferme deux listes synonymiques très complètes, Pune des espèces du genre, l’autre des insectes parasités]. Cordiceps militaris Livk. (fig. 16). Clavaria militaris L.; Clavaria granulosa Bulliard ; Sphæria militaris Ehrenberg: Kentrosporium militare Wallroth). Stromas solitaires ou cespiteux, charnus, orangés ou pourpres, de 4 cm de long ou davantage, formant des clavules subovoïdes, dont la partie renflée est marquée de tubercules produits par l’ostiole légèrement saillant des péri- thèces immergés. Asques longs, très ténus, cylindriques, de # d’épaisseur, renfermant huit spores filiformes, anssi longues que l’asque, hyalines, el bientôt dissociées en articles subellipsoides. Etat conidifère — /saria farinosa. — 185 — Ce champignon se trouve assez communément sur Îles larves de divers Insectes, et surtout sur les Chenilles. Sa variété sphecocephala (C. sphecocephala Schum.) se dis- tingue à sa elavule subglobuleuse, à stipe très allongé. On trouvera dans Cn. RoëBix (Hist. nat. des végétaux pa- rasiles, 1853, pp. 661-71D, et dans CookE (Vegetable wasps and plant-vorms, 1892), un historique très intéressant des observations anciennes sur les Pyrénomyceètes entomophytes. Ce n’est qu'à une époque relativement récente que Pon à entrepris la culture des Cordyceps. R. H. Perrir (1895) a observé la germination des spores de C. mülitaris, C. cla- vulatus et C. Melolonthæ). OBS. — PARASITES DU CANCER. — Nous citons ici pour mémoire les publications de Br4a (1898) sur le Nectria qu'il aurait trouvé comme parasite du cancer. Les cultures faites avec les tumeurs et le sang des cancéreux renfermaient, dit l’auteur, des sphérules ovoïdes, munies d'un pore rouge- rubis, et d’un diamètre de 3 à 9u:les cultures des Nectria du Chêne, du Sapin, du Pommier, du Frêne, lui avaient donné des formes analogues, et surtout des sphérules réfringentes vert-clair, arrondies, ovoides où polvédriques, de 37 à 159. IL est possible que ces « sphérules » soient des Algues Pro- tococcacées comme on en rencontre souvent sur les écorces d'arbres, et qui ont été ensemencées en même temps que le champignon. On à du reste observé depuis fort longtemps des germinations de conidies de Nectria, dont Pévolution ne présente à aucun moment rien d’'analogue aux descriptions ci-dessus. Nous nous bornerons à mentionnerle travailde J. CHEVALIER 1899) sur le même sujet. Les descriptions données par Pau- teur sont comparables à celles de BRraA. 1 9 3 DL BIBLIOGRAPHIE, . Em. Boudier. — Nole sur un nouveau genre el quelques nouvelles espèces de Pyrénomycètes. — (Revue Mycol., VII, 1885). . Bra. — Le cancer et son parasile; action thérapeutique des produits solu- bles du champignon. — (Paris, Soc. d'Edit. Scientifiques, 1900). . J. Chevalier. — Le cancer, maladie parasitaire. — (Thèse Fac. Méd., Paris, 1899. Vigot frères). . Jaczewski. — Essai sur la classification naturelle des Pyrénomycètes. — (Bull. Soc. Myc. Fr., X, 1894). . Saccardo. — Genera Pyrenomycetum schematice delineala. — (5, avec pl., Patavii, 1883). i. P.-H. Rolfs. — À fungous disease of the San José scale. — (Florida Agric. Exper. Station, n° 41, 1897, p. 515). [Sphærostilbe coccophila|. “a ds DM AIMANT al un : ss . }, . ” ab. st LC LUE, 4 +. L. à Fe { HÉUTILT … L: ll e à ls dr i l [l AN L of | FR In Hot: j 1 ht Er 1 nt PRE fa [2 ‘fl CRETE 1 fai EH { ft \ PET ner ÿ 2 l arbi PR NULL | on ui ét 2 À { 11m L : of PU É ! disp4 | } f i | é+ Al: i : h\ 10 LE 14 n 2 * (Mi vri _R- . fl | I (l i À Î PF: — DE Far ï  Cl + L f 7 1 À (4 : Le to" 4 ! M o (1 > F n > fi 1} } i | | | É | | J à nn i | pt 4 À sel pu: NULL ni ve: a; e { e N \ | | | à | | Ji Lu VEND TT TANT ONF " u | - nl v by aid a ee AT QT TELE ITU ‘ F L Ks y2 î à CSN FAN f tn A Fe à : \ le COTEETTI 195 ET L ARR, L 213 mr. Mr lue aylagm-aNrau hé CH +11] PATENT : nt ce + e : PLANCHE IX. Périsporiacées, Pyrénomycètes. FiG. 1. — Aspergillus glaucus et A.repens.— a,Aspergillus glaucus Gr. nat, b, conidiophore ; e, jeune périthèce (Gr.=—650, fig. originale); d, asque, e, ascospore vue de profil (Gr.== 600) [d'ap. DE Bary| ; f. à gauche, conidies d'A. glaucus: à droite sont des conidies d'A. repens (Gr.— 480) [d’ap. les photographies de SIEBENMANN|. LrG. Asp. funigatus [d’ap. FRESENIUS]|; à gauche, conidies. F1G. 3. — Asp. fumigatus [d’ap. W£nMEr| ; à gauche, conïdies et filament avec renflement (Gr.—300 environ). Asp. bronchialis, conidiophore avec mycélium superliciel (gros et renflé) et immergé (fin et cylindrique) (Gr.—4%60) [d’après BLUMENTRITT/|. FiG. 5. — Asp. nigrescens (Gr. —580), |[d’ap. CH. RoBin|. FIG. ( ASP. SYNCEPHALIS nov. sp. — Conidiophore avec un panache de conidies (Gr. = 380) ; à gauche, deux groupes de trois conidies (Gr.=—650 et 1180) (fig. originale). F1G. 7. — Asp. malignus. — a, capitule (300 environ); b, conidie, et ce, ascos- pore vue de face et de profil, les trois étant au gross. de 1000 env. [d’ap. LiNpT]. 12 | | FrG: er Fi. 8. — Asp. aviurius. — Capitule [d’ap. PECK|. FiG. 9, — Asp. Tokelau. — Conidiophore et mycélium dans les squames épi- dermiques [d'ap. TRIBONDEAU |. F1G. 10. — Caralés (en cult. cellulaires). — 4, Penicillium (caraté violet- cendré de Remedios); b, Aspergillus (caraté bleu des mines de Titiribi) ; €, Monilia (caraté blanc de Bello) (Gr.—#%40) [d'après MonrTOYA Y FLOREZ|. FiG. 11. — Sierigmatocystis nigra.— «a, capitule; b, une baside à trois stérig- rates; c,conidies très grosses ; d, sclérotes, de grandeur naturelle d’ap. WEHMER |. FiG. 12, — Sterigmatocyslis nidulans. — a, capitule avec son panache de conidies ; b, conidiophores rameux (Gr.—500); c, masse mycé- lienne avec périthèce immergé, et entouré de renflements des hyphes mycéliennes (Gr.— 120); d, secteur d'un périthèce avec des asques mürissants (Gr. — 400) ; e, asque mür (Gr.— 750); f, spore germant [le tout d'ap. EIDAM|. Fc. 15, — Penicillium crustacewrn. — a, conidiophore ; b, asques non mûrs, asque presque mür et spores libres (Gr.—400), [fig. originales]. FiG. 14, — Melanospora parasitica. — À gauche, périthèce vu à la loupe et émettant ses spores ; à droite, un asque (fig. originales). FiG. 15. — Torrubiella aranicida. — a, groupe de périthèces (Gr. —5); b, asque et paraphyse (Gr. 295) ; ce, sommet d’une paraphyse; 6, d’un asque: e, d’une spore (Gr. — 820) [d'ap. BOUDIER|. HG. 16. — Cordyceps mililaris. — a, stromas claviformes (demi-grandeur) sur chenille; b, asque : €, spore pluriseptée [TULASNE]; d, trois arti- cles d'une spore germant, l’un émeltant un condiophore fertile (Gr. = 400) [d'ap. DE Bary|:e, conidie germante : f, conidio- phores pris sur stroma ascigère [d’'ap. TULASNE|. PrSNEXe CHAMFIGNONS PARASITES DES ANIMAUX. Guéguen. se. Te PÉRISPORIACÉES, PYRÉNOMYCÈTES. Le : ve MAUAMIHA LC A1 MOI) ATAONRUN £" à da — 191 — Laboulbéniacées. (PI. X et XI. Champignons pourvus d'anthérozoïdes immobiles, dont le con- tact avec les organes filiformes appendiculaires nommés tri- chogynes provoque la formation des asques. Spores indivises ou uniseptées, fusiformes. Entomophiles. CARACTÈRES GÉNÉRAUX.— Les Laboulbéniacées constituent parmi les champignons Ascomycètes un groupe qui se dis- tingue de tous les autres par la présence d’anthérozoïdes. Le thalle, dont la taille oscille entre un vingtième et trois quarts de millimètre à un millimètre, se compose d’un corps, ou réceptacle, formé d’une ou de plusieurs cellules, fixé aux téguments de Phôte (Insecte, Arachnide, où Myriapode) par une sorte de crampon noirâtre ou pied. Il se termine supé- rieurement par un certain nombre d’appendices sur lesquels se développent d'ordinaire les organes mâles où anthéridies, et les organes femelles ou périthèces, qui produiront les asques. ORGANES MALES.— Les anthéridies peuvent être exogènes ou endogènes. Exogènes (fig. 25, b) ce sont des filaments ramifiés-cloisonnés, dont les dernières subdivisions, de forme cylindrique ou cylindro-conique, se détachent à maturité et tombent sur le substratum.Dans quelques cas, il semble que le rôle d’anthérozoïdes soit rempli par des filaments plus ou moins longs, qui se disloquent en petits bâtonnets. Les anthé- ridies endogènes (fig. 1, &,et5, b) ont la forme de bouteilles ou de matras, avec ou sans col, et produisant dans leur cavité des anthérozoïdes figurant des masses protoplasmiques nues ou munies d'une fine membrane, et affectant la forme de sphé- rules ou de courts bâtonnets à extrémités arrondies. L’an- théridie endogène peut être simple, c’est-à-dire formée d’une seule cavité piriforme (ou ventre) et d’un col étiré, séparé du —— 199 ventre par un diaphragme percé d’une étroite ouverture cen trale qui permet la sortie des anthérozoïdes ; elle peut être composée, c'est-à-dire que le ventre en est divisé par de nombreuses cloisons en plusieurs loges juxtaposées ou super- posées, mais dont chacune s'ouvre par un orifice particulier dans un col commun surmontant où flanquant lanthéridie Ho 4): La forme et la disposition des anthéridies sont des plus importantes pour la détermination des genres et des espèces. Tout ce qu'on peut dire de plus général, e’est qu'elles sont situées au voisinage de l'organe femelle dans les espèces monoïques ; dans les cas de diœcie, les individus de Pun et de Pautre sexe sont toujours rapprochés par couples, ce qui lient à ce que les spores projetées par paires donnent cha- cune naissance à un individu de sexe différent, Les anthé- ridies sont müres longtemps avant les organes femelles ; Ta lente émission des anthérozoïdes continue bien longtemps après que les asques voisins ont été fécondés, ce qui permet de supposer qu'il peut y avoir fécondation croisée (qui aurait lieu lors de laccouplement des insectes parasités). ORGANES FEMELLES. — Ils se développent toujours aux dépens des cellules que THaxrer nomme cellules basales Hormant le sommet du pied). Chacune de ces cellules pousse une papille latérale qui, s’'allongeant et se divisant en deux, donne : 1° une portion terminale, simple, uni ou multicellu- laire, droite où spiralée, simple où ramiiée, qui est le #rt- chogyne ; 2 une partie basilaire, nommée cellule tricho- phorique ; et3° une partie moyenne ou cellule carpogénique; e’est la division de cette dernière qui produira le périthèce. La cellule trichophorique produit à son tour deux cellules stipilales (où support du carpogone), trois cellules basales, et quatre cellules pariélales, qui entourent le carpogone et la base de la cellule trichophorique. Le carpogone se divise en trois cellules superposées, qui sont la cellule inférieure de soutien, la cellule moyenne où 149 — ascogone, et la cellule supérieure de soutien. Les deux cellules supérieure et inférieure se résorbent, et la cellule moyenne où ascogone se divise de nouveau en trois cellules, lune inférieure ou cellule secondaire de soutien, les deux autres juxtaposées et formant les deux cellules ascogènes. La fécondation amèénera le bourgeonnement de celles-er en asques. Fécoxparion. — Les anthérozoïdes venant au contact du trichogyne, soit par leur chute ou leur projection sur celui-c1, soit parce que le trichogyne est allé les cueillir sur le subs- tratum (ainsi que ne l’a observé et figuré dans le g. Zodiomyces) fig. 25, d-e), le trichogyne ne tarde pas à se flétrir et à dispatatthe LS an que les cellules ascogènes fécondées se mettent à bourgeonne r, chaque bourgeon don- nant naissance à un asque. PÉRirHÈcEs. — Le périthèce provient de la fécondation du carpogone. À maturité, il est entouré de deux séries de cellules superposées ; les plus inférieures constituent la paroi périthécienne, les autres forment l’ostiole, où canal de sortie des spores qui sont produites dans les asques. L’asque est fusiforme-aplati et à quatre spores, ou presque cylin- drique et à huit spores. Les spores sont hyalines et fusi- formes, très rarement continues (Amorphomyces) presque toujours divisées en deux cellules inégales ; leur protoplasme est granuleux, rarement guttulé (Amorphomyces); elles sont entourées d’une exospore gélatineuse adhésive, plus épaisse au pôle inférieur, La disposition des spores est toujours distique : mises en liberté par diffluence de la paroi de lasque, elles sont expul- sées par paires, exceptionnellement (Woschomayces) en petits amas. (1) Voir page 195 (BroLOGtE) l'hypothèse de Cavara sur le rôle du trichogyne. 15 GERMINATION, — Tombée sur le corps de Phôte, la spore s’y fixe verticalement par celle de ses extrémités dont Pexos- porium a le plus d'épaisseur. Ce pôle inférieur ne tarde pas à noircir à sa partie terminale, formant ainsi un crampon sur- monté d'un pied ; la cellule supérieure s’allonge à son tour et se cloisonne pour former les divers organes étudiés pré- cédemment. AFFINITÉS BOTANIQUES. — (On a considéré les Laboulbé- niacées comme établissant le passage entre les Champignons supérieurs et les Algues supérieures. La présence dun tri- chogyne, la fécondation par anthérozoïdes dépourvus de mou- vement propre, le mode de développement du sporange les rapprochent des Floridées. D'autre part, leur manque de chlorophylile, les réactions de leurs membranes, et surtout la présence d’asques, doivent nettement les faire regarder comme des Champignons. La constitution de leur appareil ascophore les rapproche des Pyrénomycètes (Sordariées et Nectriées). Elles ont des Sordaria les asques diffluents, dépourvus de paraphyses et les spores mucilagineuses, et rappellent les Æypomyces par le manque de paraphyses et les spores fusiformes uniseptées. [nous semble done légitime de penser qu'elles se rattachent ancestralement à ces deux genres. Fait curieux et digne de remarque, les Staphylinides mycophages et fimicoles sont de tout ce groupe d’Insectes les seuls sur lesquels on ne rencontre jamais de Laboulbéniacées, alors que les champignons et le fumier hébergent précisé- ment de nombreux Æypomyces et Sordaria. BioLoGiEe. — Les Laboulbéniacées sont presque exclusive- ment parasites des Insectes, le plus souvent des Coléoptères, parfois des Diptères et des Névroptères. Mais on en a égale- ment signalé sur quelques Arachnides. Ces champignons se trouvent fixés aux téguments, sur lesquels ils forment de petites clavules de la taille d’un dixième à un demi-millimè- — 195 — tre, brunâtres ou jaunâtres, isolées, réunies par paires, où groupées par petites plages. Fixés à la carapace chitineuse fig. 21), aux pattes où aux antennes par un pied qui pénètre fort peu dans l'épaisseur du téœument, et qui tres rarement (Rhizomyces) en perfore la chitine pour s'épanouir en suçoir à la face interne de la carapace, ces organismes, au dire de THaxTER, ne paraissent aucunement nuire à Panimal qui les transporte ; cependant, lorsqu'ils sont aussi nombreux sur le même insecte que Cavara (fig. 27, c) le représente pour le Richkia Wasmanni, on conçoit que lPanimal puisse en être fortement gêné dans ses mouvements. GiARD, par opposition aux champignons entomophages, telles que les Entomophthoracées, les qualifie d’ertomo- nastes. CavarA, faisant remarquer que les Laboulbéniacées perfo- rent peu profondément les tissus de Phôte, et qu'elles se développent sur les Insectes vivant dans les lieux humides, suppose que le trichogvne, dont lPapparition précède celle de tous les autres organes importants, pourrait bien être sim- plement un organe d'absorption. Mais cette remarque du botaniste italien perd beaucoup de sa valeur, si Pon considère que dans les genres dioiïques les individus mâles, dépourvus de trichogynes, se développent aussi abondamment et aussi parfaitement que les individus femelles, dont ils acquièrent souvent la taille. TECHNIQUE GÉNÉRALE. — La récolte des Laboulbéniacées se fait sur les Insectes, soit vivants, soit conservés dans les collections entomologiques. On aura surtout les plus grandes chances d’en rencontrer sur les Coléoptères aquatiques, ou sur ceux qui vivent dans les herbes humides. L'insecte étant tué au chloroforme ou au eyanure de potassium, on Pexamine à la loupe, et on enlève le champignon à l’aide d’une aiguille à dissection faconnée en burin. On le dépose dans une goutte d’eau sur une lame, puis, à l’aide de papier buvard,on enlève — 196 — eau que l'on remplace par de Palcoo!, et enfin on monte la préparation dans Peau. Si Pon veut la conserver, on remplace l'eau par de la glvcérine additionnée d’une trace dalcool saturé d’éosine et légéerement salée (THaxTrER), On fait péné- trer ce liquide par diffusion pour ne pas ratatiner les échan- üllons. On lute au bitume de Judée, où mieux avec de la cire à cacheter ramollie dans l'alcool. Les Laboulbéniacées se laissent facilement inoculer aux Insectes si l’on observe les conditions voulues d'humidité ; autrement on n'obtient, d’après THaxTER, que des formes avortées. On n'a pas réussi Jusqu'à présent à cultiver ces champignons sur des milieux artificiels. LRemarque.— En raison de leur innocuité presque absolue, l'étude de ces champignons n'offre pas, au point de vue para- sitologique, le mêmeintérèt que celle des autres champignons zoophiles. Nous nous contenterons de donner la diagnose des cenres, et de renvoyer, pour la description des nombreuses espèces, aux mémoires de THaxrTER et aux quelques travaux publiés par les autres auteurs]. PARASITES DES LABOULBÉNIACÉES. — Ils paraissent peu nombreux. THAXTER (Monogr., p. 247) a trouvé sur Cerato- myces deux formes appartenant sans doute à un genre nou- veau de Chytridiacées, et qui vivaient à l'extérieur de Phôte: elles se composaient de longs filaments avec gros sporanges appendiculés. Le même auteur à rencontré parfois aussi une levüre de forme semi-lunaire, qui peut envahir les périthèces et en détruire le contenu. AUS DL DE D > là | - - : _ he à da COPA TENTE 2548 Anglais ciment —] | LAN: ra "à 0 | | Te sine #1 CET si gi nie à pm à FT EL 24) eds ty atteints | L RC ee ei Tenir begre éluteyaer ee aan D nontià n ae tie, ‘es Lau. At Rats TO CCE | . vi On (LL = "AAA NES } on à L LA pe nf | d'enc-s ton A A4 MER ETAT. DLL re er l d y PUR 1 « L | AE E FAR Ur | jee %- se RL *s09/iwuou0;1y7) -soohuoæ4plip *sa0/ wo *s90/uornuurT UT LEZ | *S09/UOUJADU *saoluodiun”) -saohiwoosnh04 *899/iu04N}UDINT "s20/40)10U0;7% *saoluoidor *sa0luounyrun 1 -sao0hiwuod49]{ *s00/uo4aun(t -saohiuoydioun( cnsssssesetenteserest* QPUIUIOJANS 2SISSE [ANS SOIpHDUE XNo(f on broutis 91907davau roses onag | Jisseut | ap uns 2] “29s0duu09 21pHoUIUY 012 doo9)] 9aqT 9]1S89S ATPHHUIUV sersessesssss + SONRAO] enbrjour {se | 2991194 = -v So[durts SOIPHoUIUY 3 +++ SONIQTET SOIPHOUIUY ‘SOPHHSIUN SofN[fo V 01980094 J / £ norseesesessneseeeseeeeeeeeeeeesesseste see OCTO F SAHI9S XN9P U9 SO[CIPHQUJUE [29 ! JUOUIYOI O[OTISO 204 nosseressissseseseserte (:) OUIOP U9 SAULLAE] 18 [09 SUVS | aputuue) +: SOI] S99a} neseseneeseneeeseeesesesseeseseeeeeseseee et SO[UOTUOA sarigs buro uo seuuarpaguque Sa[n[o9 :[EUIUHY [09 9948 SOODODMO OO ODONODNNNNNONIOEE) it) dou Et Le LABELS Qui Co CM EN ......... eorsssseeeseseseeste:609S0d410dNS SATVIISEE SO[NI[90 XNA] apordoogune | nosssessessessrese: :*S00SOUIOUNS SOUIISE( SO[NT[90 SIOIT, | epnos 09941194 -H9d ! oçovdoopt np 20tpuoddn un SPHHUUY UNS AQU AIPHOUTUY ete: -oudorumds juouwesuotoad un 2048 + + O[RUIUHIO} UOUEA AUN,P SNOSSOP-NE [PPT 2IPHQUIUVY possseseseereseseseseereseererest tte QUPPUO99S 01080094 un JUeJ10d 91080094 pessessessessesssesscessseseeeesete O[RIOTEIIUN ON9S UO fa cesse cuerpour uejd un,p ogones & Jo oproup & sourd aed soorpuodde je sooouittoq sonbiotp “p 89) “(AIGTIYHENT ANA SNVU SPW40/) SaUQhOPUA SAPIOLOANIUV — *] ‘S990EIU9AINOQET 9p Soxu9$ sap F1) + ‘Sa2s0du109 SaIPLQUIUY ‘Sa0liw0940") *Saofiwo7p42r) *S99/au01p0nT *Sa0/iut01po7 *S29/iW01/2807X *Sao/iutojniua") *s29/U0U19797 "Saofitt07900V “saofnutosdiuor) ‘Soo/imotapnyas ‘saofuutoqæy") *Sa9/U0o0Y *saoliwuodi ‘Sa0lit(004a Tr *saoftutohsit ‘DIU2Q1N0Q0'T *Sa0l\MOZUaT "Saoliumourpoyy ‘Sa0hwoupieu0") *saolutoip] *saolauopoubi1s “Dunydoyruru)err "S22hWOMI2U0MT "DELOUT *saohuoydaowy CCC ECC EC CCC] ss nn +22 SUPIAIPUI Sinalsn|d 2 aunuuwuo9 ose JPG GREAT EC GR TS) A Ça ed un ‘sooeu}liod sanorsn|d 4ed 39 **"aissasqus stoJaed 999494 corpuodde tt 91091pod o9oqjuod 97 jo soorpuodde un 1 Sa[ avd auuoan0or”) cesseeeeesttotp -HAJur XNBAUIPI 9p 9H9S oun 9o4b ‘oqduns vorpuodde u/} tt" "0[R9UI9A 9N9S 2[U9Ss un Ua S,994JM9d Jo verte RURUUOJQNS 8999 ‘XUPAYIETIUN -- tresses: :souted 484 S8984}L16d Jo sootpuaddy tte "S999}od Sanorsnjd no u{} ‘Soorpuodde xnoaiq -UIOU % S2[n[f99 ep Soauuoanoo ‘sopsodiodns so[n[80 S104 **::"Sau9s sinotsn|d ua Sogsodiodns so[upoo sosnoaquou r AITOU 2[N[[29 UN ANS 9997}H9d np soad sorgsur soorpuoddy ns rereesessesse cesser ee SOPIOZIU OP TUNUI 10 *So[duis sofuioper Soyouvaiq sep aed autrui) 19 ‘Sopufpoo sonbjonb op owuoy 2108)do991] rortrrreeetetttt XNedgjefiun soorpuodde Jo so9auqraod oo4v * SO[H9S soarpuodde Jo sooougjuod xnoiquiou À ‘ouwioprpndno 2AP[U[2914 ‘1d0994 Q =) E © D» e = = ® | m EE 3 D ae > © (Lie) = = © — © B,.@ Lr] [«) elelela role ta letotetalerens ee se lele la sigle e oo ele se ele see se see “jur40J40d 9pPIOZIUA uoduters uf} Vortrrrrreseeeeee:*:XNCA9JE] SOITU]ISLE XNBAUIPI UO SIP -HQUQUE {S0[H19)S XNPUIUHI9 XNBOULLA R o01puodde nas ui] tsteesese rester sesesseeeee eee XNPIOU] KÜVOUILI SP jueur10] ‘soosodiodns sarprioqiuy ‘soorpuadde p oppno ouf ch seen e ge er ssos sous sceoeenresssose test tot -BOIHIOA SAHI9S SIO1) U9 SIPHQUJUY ‘saorpuodde XnaiquioN ‘2[R9AOA ALI9S 2[N9S UN U9 SIPHEUJUY ‘opdurts *SO[ROTJIOA Sans oajenb ue sarpraouguy ‘oçduts D OOo CEE: OI OI DES SOON OCR EEE Ed ed xnop JnS SOIPHOUIUE Sep juejiod soyouvaq e ‘orpruuva anbrun a9tpuodde D'UN NAN titre tttrttnetttt"* 10840094 NP SJULT SO] ANS JUOLOTEITTE SOPU SOIPHIUIUY | slejelela elelolelelels els els lol elololele ele vlolelele ste alelela lelee ste a ee 0 so 01e :*’saorpuodde sap sououeui( SAP Ans Sopu 79 **** *991puod -de,j op Sopra -2S So[n][29 SOp JUOUAJOAU -Ip JubJIoS 79 Î \ — 91087do991] j) (XAVanvu Sata as jumuuooñainoq) Saugbora $2P1CLOMPYIUY — ‘II S29119S UCU STEUU ‘sjonbnoq uo no S99[ OST SOIPLHQUIUV sonbrouout S 9(08)do994 np saotpuadde sp ans SOTUIJOP SAS U9 S21PIIHUAU Y rss ones sonner gambhinim xnojeur{qouoard ‘a Lun SaqdutiS Sep OLUTÉS L ‘Saut ‘saquepuodopu SSD A. ANTHÉRIDIES COMPOSÉES. GENRE Dimorphomyces, Thaxter 1893 (fig. 1). Dioiïque. — Mâle composé de 4 cellules superposées, les deux distales stériles, la subhasale produisant une anthéridie composée, à six cellules anthéridiennes en deux rangées antéropostérieures, expulsant leur contenu dans une cavité commune à long col. — Femelle à 4 cellules superposées, les deux distales stériles, la subbasale portant déux périthèces où davantage, et des appendices stériles alternant d’un côté à l’autre. Trichogyne court à branches radiales. Spores uniseptées. Quatre espèces sur Staphylinides des g. Falagria, Myr- medonia, Thleopor«. GENRE Dimeromyces, Thaxter 1895 (fig. 2). Dioïque. — Müle formé de plusieurs cellules superposées, produisant la- téralement des appendices stériles et des anthéridies unisériées. Anthéridie composée d'une cell. centrale et de quatre basales, entourées de six cellules anthéridiennes symétriquement rangées sur un même plan, et expulsant leur contenu dans une cavité commune à long col.— Femelle semblable au mäle, mais à anthéridies remplacées par des périthèces. Deux espèces sur Carabides des g. Pachyteles et Ardis- Lomis. GENRE Herpomyces, Thaxter 1902 [sine icone]. Dioïque. — Anthéridies simples. Mâle consistant en plusieurs (quatre) cellules superposées terminées par un prolongement épineux ou pédicelli- forme, ou par les deux à la fois. Une ou plusieurs des cellules distales don- nent insertion à de courtes branches qui peuvent se terminer par une ou plusieurs anthéridies, ou se ramifier plus ou moins copieusement; les ra- muscules terminaux supportent les anthéridies, ou demeurent stériles. An- théridies longues, en matras. La cellule subbasale du réceptacle produit quelquefois une branche fertile comme dans l'individu femelle, et cette branche donne des réceptacles secondaires sur lesquelles naissent des bran- ches anthéridiennes. — Individu femelle consistant d’abord, comme le mâle, en plusieurs cellules semblablement modifiées dans leur portion supérieure, et pareillement attachées par un petit pédicelle: la cellule basale et la subbasale formant un « réceptacle primaire », la subbasale donnant insertion — 201 — à une branche fertile (ou à un groupe de branches fertiles), qui lui communi- que l’aspect d'un « réceptacle secondaire ». Le réceptacle secondaire est formé d’une série partiellement double de cellules, les unes fertiles, les autres stériles ; celles venant au contact de l'hôte perforent la chitineen y introduisant des suçoirs délicats. Trichogynes courts, filamenteux. Péri- thèce né sur des cellules basales de forme variée, la partie ascigère renfer- mant trois assises de cellules de paroi, plus ou moins distinctes dans la por- tion distale, et groupées en quatre ou cinq séries verticales plus ou moins nettes. Spores petites, du type habituel uvisepté, normalement expulsées par paires, dont chacune produit un couple d’individus de sexe différent. Asques paraissant octospores. Neuf espèces, sur Orthoptères des g. Periplaneta, Sty- lopyga, Diploptera, Blabera, Epilampra ?, Ectobia. Genre affine aux Dimeromyces. GENRE Gantharomyces, Thaxter 1891 (fig. 3). Réceptacle à deux cellules superposées, la supérieure portant un ou plu- sieurs périthèces, et un ou plusieurs appendices anthéridiens. Périthèces subconiques, nés sur la cellule de pied surmontée de trois basales. Appen- dices anthéridiens formés de deux cellules superposées, terminées par une ou deux cellules pouvant porter plusieurs branches, la subbasale longitudi- nalement ou obliquement divisée en deux parties, dont l’une (anthéridie) se subdivise, par des septums anastomosés, en nombreuses petites cellules. Spores uniseptées. — Trichogyne filamenteux. Quatre espèces sur Staphylinides des g. Bledius, Trozo- phœus, Platystethus. GENRE Haplomyces, Thaxter 1893 (fig. 4). Réceptacle à deux petites cellules superposées, portant un seul périthèce et un seul appendice anthéridien. Périthèce gros, pointu, inséré sur une seule cellule surmontée de trois basales. Anthéridie formée d’une basale et d’une cavité multiloculaire portant un petit mucron inséré sur une base arrondie, Asques tétraspores, provenant de huit ascogènes. Spores uni- septées. Trois espèces sur Staphylinides du g. Bledius. GENRE Monoicomyces, Thaxter 1900 [sine icone]. Réceptacle formé de très petites cellules hyalines hasales et subbasales, portant à son sommet une petite portion stérile bicellulaire dont la terminale 1:30 2 peut où non former un petit appendice court. Subbasale produisant une ou plusieurs branches fertiles, ce qui donne à la plante, suivant les espèces, un aspect unilatéral, bilatéral ou subverticillé. Branches fertiles consistant en une ou plusieurs cellules, dont la terminale donne normalement insertion à un périthèce et à une anthéridie pédicellés ; la cellule inférieure (s’il y en a plus d’une appendiculée à son sommet), produit parfois (anormalement ?) une anthéridie additionnelle. Anthéridie composée d’un pied à deux paires de cellules périphériques qui èntourent incomplétement de nombreuses cellules anthéridiennes posées au centre d'une cavité, et de trois ou quatre cellules terminales, qui semblent entourer un ostiole commun, couronné fréquemment d’appendices simples, terminaux, inégaux. Quatre espèces sur Staphylinides du g. Æomalota. GENRE Eucantharomyces, Thaxter 1894 [sine icone]. Réceptacle bicellulaire, donnant d’un côté un périthèce, et de l’autre un appendice libre, formé d’une basale ou subbasale avec anthéridie composée. Anthéridie formée de nombreuses petites cellules superposées en trois ran- gées obliques bordées extérieurement par une seule cellule stérile, et se ter- minant par une cavité à col irrégulier digitiforme. uit espèces sur Carabides des g. Atranus, Callida, Cas- nonta, Catascopus, Drypta, Diaphorus, Euproctus. GENRE Polyascomyces, Thaxter 1900 [sine icone|. Réceptacle bicellulaire,la supérieure portant un périthèce laléral et un appendice terminal, formé d'une série de cellulesaplaties surmontée d’une sorte de dôme caduc (anthéridie composée ?) Périthèce avec cellule de pied et basale bien développées, la cellule basale et les cellules de paroi formant une large assise dont le bord supérieur constitue une vaste plage ascigère, sur laquelle se dressent de nombreux asques (1). Une espèce sur Trichophya |Carabides). GENRE Camptomyces, Thaxter 1893 (fig. 5). Réceptacle bicellulaire, la supérieure portant un périthèce latéral el une anthéridie terminale. Périthèce court, avec apex muni d’une lèvre symétri- que. Appendice formé d’une seule basale large, portant une anthéridie ter- minale multicellulaire, subconique, à pore terminal saillant, émettant de nombreux anthérozoïdes arrondis. Trichogyne en forme de petite vésicule (1) L'échantillon unique étudié par THAXTER était en mauvais état, + JR — attachée à un appendice auriculé inséré latéralement au jeune périthèce. Deux cellules ascogènes. Spores uniseptées. Une espèce, sur Staphylinides du g. Sunius. GENRE Enarthromyces, Thaxter 1895 [sine icone|. Réceptacle unisérié, les distales portant des appendices stériles, les proxi- males portant des anthéridies ou des périthèces, ou restant stériles. Anthé- ridie composée mucronée, perforée au sommet, à six cellules s’ouvrant dans un ventre unique par des cols allongés. Trichogyne simple à deux cellules: Périthèces plus ou moins formés par le bourgeonnement des cellules récep- taculaires. Une espèce sur Carabide du g. Pherosophus. GENRE Peyritschiella, Thaxter 1890 (fig. 6). Réceptacle à quatre assises (une basiluire unicellulée; une subbasale uni- cellulée ou pluricellulée disposées transversalement ou asymétriquement en un rang, l'une d'elles étant uni ou pluriappendiculée; une subterminale consistant en séries semblables de plusieurs cellules appendiculées des deux côtés ou d’un côté seulement et produisant une seule anthéridie ; une termi- nale semblable à la subterminale, mais portant un ou rarement deux péri- thèces centraux, les cellules extérieures au périthèce et celles intercalées entre les périthèces, s’ils sont deux, étant appendiculées). Anthéridie com- posée conique, se projetant latéralement sous forme de dent. Appendices simples, continus, séparés de leur cellule basale par un septum étranglé, d'ordinaire noir. Périthèces symétriques ou presque symétriques, à # pa- pillesterminales. Spores uniseptées. Six espèces, sur Carabides des g. Bledius, Pterostichus, Plalynus, et sur Staphylinides du g. Philonthus. GENRE Limnaiomyces, Thaxter, 1900. [sine icone]. Réceptacle formé de deux parties, une basale devant le périthèce, et une distale unie à son bord postérieur ; la basale consistant en une seule cellule surmontée de deux séries de cellules comme dans Peyritschiella, l'anté- rieure du rang supérieur donnant insertion à une anthéridie composée comme dans Peyrilechiella; la portion distale (marginale) consiste en une cellule interne et une externe allongées, l’interne, se terminant en dôme comme dans Chilonomyces, séparée de l’appendice simple par un septum long, étranglé, noir ; l’externe formant par des proliférations subterminales externes successives une série de cellules dont une plus petite, appendi- culée, se porte en avant, Le tout correspond, par son développement, aux portions externes des assises de cellules du Dichomyces, les proliférations se faisant successivement à droite et à gauche de manière à ce que les appendices forment deux rangées. Deux espèces, sur Hydrophilides des g. Tropisternus et Hydrocharis. Genre apparenté aux Peyritschiella et Chito- nomyces. GENRE Dichomyces, Thaxter 1893. [sine icone. Réceptacle aplati, subtriquètre, formé d’une seule basale avec trois séries transversales de cellules symétriquement placées, la rangée distale portant une paire de périthèces symétriques dont l’un avorte quelquefois, et des appendices stériles ; la subdistale portant une paire d'anthéridies composées symétriquement placées, plus un ou plusieurs appendices stériles. Périthèces symétriques. Spores uniseptées. Appendices et anthéridies comme dans Peyritschiella. Quatorze espèces sur Staphvlinides des &. Brachyderus, Cafius, Philonthus, Xantholinus. GENRE Hydræomyces, Thaxter 1895 [sine icone|. Réceptacle à deux portions, l'une basale et l’autre terminale.La terminale est unie au périthèce suivant son bord interne, et se couronne d’une cellule subconique, libre, la cellule sous-jacente lui fournissant trois prolongements qui se séparent en cellules,et se couronnent, comme la cellule subterminale, d’un corps subconique portant un seul appendice terminal, et occupant presque totalement la face de la cellule subterminale. La portion basale con- siste en trois cellules superposées, autour desquelles trois ou peut-être quatre cellules forment la base du périthèce. Les cellules de la paroi de ce dernier sont groupées en quatre séries longitudinales, dont chacune contient plus de six cellules. Spores fusiformes uniseptées. Une seule espèce, sur Haliplides des &. Aaliplus et Cne- midolus. GENRE Chitonomyces, l'haxler 1873 [sine icone|. Réceptacle à deux parties, l'une basale à deux cellules superposées sur- inontées de trois ou quatre petites cellules formant la base du périthéce : l’autre terminale, surmontée d’un seul appendice apical parfois de forme différente à maturité. La cellule subterminale est adhérente à sa face interne nr (ou rarement libre) avec les deux cellules voisines, de la plus élevée des- quelles se sépare une petite cellule portant au sommet, dans l'angle formé par le périthècz et le réceptacle, un ou deux appendices avoisinés par l’an- théridie habituellement petite (?) Appendices courts, filamenteux, simples, continus ou septés, hyalins, caducs, à base noircie et légèrement rétrécie. Périthèce plus ou moins complètement uni à la portion distale du récepta- cle, chaque série de cellules de paroi ne contenant pas plus de six éléments dont quelques-uns peuvent être appendiculés, l’apex variant souvent de forme. Spores fusiformes uniseptées. Dix-huit espèces, sur des Dytiscides des g. Bidessus, Des- mopachria, Laccophilus, des Haliplides du g. Cremidotus, des Gyrinides du g&. Orectochilus. B. ANTHÉRIDIES SIMPLES, UNICELLULAIRES, INDÉPENDANTES. GENRE Amorphomyces, Thaxter 1893 (fig. 10). Dioïque. — Mäle possédant un réceptacle à deux cellules, la supérieure couronnée sur une seule anthéridie.—Femelle ayant un réceptacle unicellu- laire couronné par quatre cellules formant la base d’un périthèce terminal, Asques tétraspores à spores simples. Cellule ascogène solitaire. Trichogyne en vésicule presque sessile, avec courtes branches radiaires. Trois espèces, sur Staphylinides des g. Falagria, Bledius, et de genre indéterminé. GENRE Rickia, Cavara 1899 (fig. 27). Réceptaële stipité, à base unisériée, à sommet claviforme-parenchyma- -teux, portant latéralement deux séries d’appendices, Anthéridies simples, lagéniformes, unicellulaires, insérées sur les appendices et séparées de ces derniers par un anneau brun. Périthèce solitaire (rarement deux), sessile, à trois (ou plus ?) cellules ascogènes ; asques mürs non observés. Spores septées. Trichogyne simple, en forme de massue renversée. Une seule espèce, ARichkia Wasmanni, sur une Fourmi (Myrmica lævinodes). GENRE Eucorethromyces, Thaxter 1900 [sine icone]. Aspect général des Rhadinomyces : réceptacle formé de deux cellules superposées, dont la supérieure donne le périthèce et l’appendice. Périthèce #06 de Rhadinomyces, pédicellé. Appendice à plusieurs cellules superposées, la distale supportant une série de branches terminales qui produisent des anthéridies latérales libres, lagéniformes, nées sur des branches courtes ou même sessiles. Une espèce, sur Apotomus. GENRE Helminthophana, l’eyritsch 1873 (fig. 11), [Arthrorhynchus, Kolenati 1857]. Réceptacle à deux cellules superposées, la supérieure portant deux cellules plus petites surmontées du périthèce et donnant insertion latéralement à une rangée d’anthéridies. Une espèce, sur Dipteres-Nyctéribides des genres Acro- chlidia, Megistopoda, Nycteribia. GENRE Stigmatomyces, Karsten 1869 (fig. 12). Réceplacle à deux cellules superposées, la supérieure donnant un seul périthèce d’un côté, un seul appendice de l’autre. Périthèce de forme varia- ble, pédicellé ou sessile, parfois appendiculé. Appendice consistant en un axe unisérié dont l’un des côtés porte un seul rang d’anthéridies superposées, séparées de l’axe par un septum ou une petite cellule. Anthéridies lagéni- formes à ventres plus ou moins soudés, les cols se projetant latéralement. Trichogyne simple, court, filamenteux. Spores uniseptées. Trois espèces, lune sur Mouche domestique, Pautre sur Muscides du g. Drosophila, et la troisième sur Coccinellide du g. Chilocorus. GENRE Idiomyces, Thaxter 1893 [sine icone]. Réceptacle à deux cellules superposées accompagnées de deux autres, l’une antérieure, l’autre postérieure. La postérieure possède une série ver- ticale de cellules superposées, portant vers l'extérieur trois rangées d'ap- pendices stériles et fertiles ; l’antérieure produit un ou plusieurs périthèces pédicellés, et de nombreux appendices insérés sur de petites cellules séparées distalement des périthèces. Périthèces symétriques à quatre ascogènes. Appendices fertiles unisériés, portant sur un côté trois rangées verticales de cellules anthéridiales lagéniformes. Spores uniseptées. — (Genre affine aux Stigmalomuyces. Une espèce, sur Staphylinide du g. Deleaster. GENRE Corethromyces, Thaxter 1892 (fig. 14). xéceptacle à plusieurs cellules superposées, la subbasale (et parfois aussi la cellule voisine) produisant un périthèce pédicellé, les cellules terminales donnant plusieurs appendices rameux. Cellules anthéridiennes superposées, formant un ramuscule obliquement septé, à cols saillants. Périthèce symé- trique ou presque, à pied bien développé, les rangées de cellules pariétales étant chacune de quatre. Spores uniseptées. Trichogyne filamenteux, simple ou rameux. Six espèces, sur Staphylinides des g. Cryptobium et Stulicus. GENRE Rhadinomyces, Thaxter 1892 (fig. 15). Réceptacle à deux cellules superposées, la supérieure portant un ou plu sieurs périthèces pédicellés et un appendice digité, consistant en trois cel- lules unisériées, dont la distale fournit une série de branches stériles simples, les deux autres produisant vers leur sommet de courtes branches anthéridiennes ou de longues branches stériles, ou bien les deux à la fois. Cellules anthéridiennes en matras, superposées en courtes séries. Péri- thèces nés sur une seule cellule-support accompagnée de quatre basales ; cellules pariétales au nombre de quatre par rangée. Spores uniseptées. Tri- chogyne filamenteux, simple ou ramifié. Quatre ascogènes. Deux espèces, sur Staphylinides du g. Lathrobiunr. GENRE Rhizomyces, Thaxier 1895 (fig. 16). Réceptacle à deux cellules, dont l'inférieure émet par la base un rhi- zoide pénétrant dans la cavité du corps de l'hôte. Périthèce solitaire, né sur une cellule insérée sur la subbasale. Appendices anthéridifères formés de nombreuses cellules superposées, dont toutes, sauf la plus inférieure, produisent extérieurement des branches anthéridiennes à cellule basale donnant une anthéridie simple du type lagéniforme. Deux espèces, sur Diptères du g. Dropsis. D GENRE Laboulbenia, Montagne et Ch. Robin 1853 (fig. 17). Réceptacle formé typiquement de sept cellules, plus trois petites consti- tuant la base de périthèce, les deux plus basses (cellules 1 et 2) superposées et formant le réceptacle proprement dit, les cellules voisines rangées en IN = deux séries, l'une antérieure à, l’autre postérieure b : -- b consiste en deux cellules, l’une inférieure (cellule 3), l'autre supérieure (cellule 4), la partie interne de celle-ci étant isolée par une autre cellule (cellule 5), qui est en réalité formée de deux cellules juxtaposées — à consiste en deux cellules, l'une inférieure (cellule 6), l’autre supérieure (cellule 7), obliquement super- posées. Appendices insérés sur une cellule basilaire noire, au niveau des cellules 4 et5, et exceptionnellement issus d'un nombre variable de subdivi- sions de ces cellules, auquel cas l'insertion est incolore. Périthèce solitaire, comprimé, symétrique ou presque symétrique, rarement appendiculé, sessile ou pédicellé, à paroi comportant quatre cellules par rangée longitu- dinale. Appendices parfois nombreux, mais consistant typiquement en deux cellules basales, dont l’externe donne une, et l'interne deux rameaux ou séries de rameaux, la série interne étant fertile, et portant des anthéridies lagéniformes, isolées ou groupées de façon plus ou moins irrégulière. Cellules ascogènes latérales, au nombre de deux. Asques tétraspores; spores uniseptées. Trichogyne filamenteux, simple ou ramifié. Ce genre, le plus ancien de la famille, fut dédié par Mox- TAGNE et RoBix à l’entomologiste AL. LABOULBENE qui le premier, eut l’occasion d'observer une plante de ee genre (Laboulbenia Rougetii Mont. et Rob.), sur un Coléoptère du g. Brachinus. Avec Pextension que lui donne THaxTER, il comprend à Jui seul deux cent quinze espèces, parasites sur divers Arthropodes : Sur Coléoptères = Carabides, Gyrinides, Staphylinides) des genres = Acrogentdiun, Acrogenys, Agonoderus, Amara, Anisodactylus, Anomoglossus, Anophthalmus, Anaplogenius, Aptinus, Aspidoglossa, Atelothrus ; Badister, Bembidium, Blethisa, Brachinus, Brachyony- chus, Bradycellus ; Cafius, Callida, Callistus, Calophæna, Casnonta, Catas- copus, Chlænius, Clivina, Colpocaccus, Colpodes, Cop- tea, Coptodera, Craspedotus, Crepidogaster ; Dercyclus, Diachromus, Dineutus, Disenochus, Dolichus, Drypta ; Ega, Euchila, Eudalia, Eudema ; Galerita, Gyretes, Gyrinus ; "000 = Harpalus, Helluodes, Helluomorpha, Hexagonia, Hono- LRÈS*: Latona, Læmosthenes, Loxandrus : Macrochilus, Mesothriseus, Microsomus, Miscelus, Morio, Mormolyce ; Nebria, Notiobia, Nyctelis ; Œdodactylus, Oezena, Olisthopus, Omophron, Ooptenus, Ophonus, Orectochilus, Orectogyrus, Orthomus ; Pachyteles, Pæderus, Panagæus, Patrobus, Pelmatellus, Pericallus, Pheropsophus, Philonthus, Planetes, Pla- tynus, Platyprosopus, Pleuracanthus, Polyhirma, Pris- tonychus, Pseudomascus, Plerostichus ; Quedius ; Schizogenius, Serrimargo, Stenolophus, Stomonaxus ; Tænoderma, Thalpius, Thyreopterus, Trichognathus ; Zuphium. Sur Diptères du g. Diopsis. Sur Névroptères du g. Termes. Sur Arachnides du g. Antennophorus. GENRE Misgomyces, Thaxter 1900 [sine icone]. Réceptacle formé de nombreuses cellules superposées unisériées ou en assises de deux ou trois cellules chacune, terminé par une base cellulaire plus ou moins régulière portant des appendices isolés ou groupés. Périthèce solitaire, ayant avec les appendices les mêmes relations que dans le g. La- boulbenia. Anthéridies inconnues, mais probablement (selon THAXTER) sim- ples, comme dans Laboulbenia et sans doute Teratomyces. Deux espèces sur Dyschirius et Stomonaxus. GENRE Teratomyces, Thaxter 1892 [sine icone]. Réceptacle à trois cellules superposées, sarmontées d’une partie plus ou moins cupuliforme divisée par des cloisons verticales et obliques en une série de nombreuses petites cellules rangées en cercle, lesquelles émettent de 14 — 210 — nombreux appendices, entourant complètement l'insertion des périthèces. Périthèces un à cinq, symétriques, à une seule cellule de pied. Appendices formés d’une courte série de branches sympodiques portant des rameaux dirigés vers l'extérieur, et dont la plupart se terminent en cellules stériles à pointe aiguë. Anthéridies lagéniformes, séparées les unes des autres, super- posées en une rangée verticale insérée sur les segments inférieurs des appendices. Trichogynes copieusement ramifiés et septés. Spores uni- septées. Six espèces sur Staphylinides des g. Actobius, Acylo- phorus, Philonthus, Quedius. GENRE Diplomyces, Thaxter 1894 (fig. 19). Plante aplatie antéropostérieurement, snbtriquètre, à symétrie bilatérale, paraissant furquée par suite de la présence d’une paire d’appendices posté- rieurs saillants. Réceptacle formé de deux cellules superposées, surmontées de buit cellules réparties par paires antéropostérieures, la postérieure don- nant les proéminences caractéristiques, l’antérieure émettant une paire de périthèces à pédicelle court, près de la base desquels naissent, en dedans et autour, plusieurs paires d’appendices, et parfois un seconde paire de péri- thèces. Appendices abondamment ramifiés, la plupart des rameaux se ler- minant par des cellules digitiformes. Spores uniseptées. Une espèce sur Actobius (Staphylinides). GENRE Rhachomyces, Thaxter 1894 (fig. 9 bis). Réceptacle formé d'une seule basale, surmontée d’un corps plus ou moins long composé d’un côté d’une première série de cellules subégales, et de l’autre d’une série de cellules plus petites et plus nombreuses, portant de nombreux appendices spiniformes, étalés et entourant plus ou moins la base du périthece. Périthèces produits latéralement près du sommet du réceptacle, et en apparence terminaux à maturité, pédicellés ou presque sessiles, symétriques. Cellules anthéridiales uniques, terminant de courts pédicelles. Spores uniseptées. Neuf espèces sur Carabides des genres Acupalpus, Ano- phthalmus, Atranus, Badister, Colpodes, Conosoma ; Tre- chus, sur Staphylinides des g. Cryptobium, Lathrobium, Othius, Philonthus. GENRE Chætomyces, Thaxter 1893 (10 bis). Réceptacle formé d’une étroite série linéaire de cellules superposées, des- quelles s'élèvent en une série unilatérale les appendices et un, rarement deux — 211 — périthèces. Périthéce pédicellé. Appendices un par cellule, simples ou ra- meux, produits les uns à distance de l'origine du périthèce, les autres près de ce périthèce. Spores uniseptées. Une espèce sur Pinophilus (Staphyhnides. GENRE Sphaleromyces, Thaxter 1894 (fig. 20). Réceptacle formé de deux cellules superposées, la supérieure munie d’un appendice latéral, et terminée par la cellule de pied du périthèce, Périthèce asymétrique, chaque série pariétale de cellules comprenant cinq éléments; sommet légèrement acuminé la cellule de pédicelle étant libre. Appendice formé d’une seule basale portant une série de cellules superposées dont chacune est ornée, en haut de son angle interne, d’une seule branche anthéri- dienne simple, courtement septée. Cellule ascogène unique. Spores uni- septées. Deux espèces sur Staphylinides des g. Brachyderus et Quedius. Ogs. — D'après Traxrer, ce genre doit peut-être seréunir au suivant : GENRE Compsomyces, Thaxter 1894 (fig. 22). Réceptacle formé de deux cellules superposées, la supérieure portant au sommet plusieurs appendices, et un ou rarement deux périthèces pédicellés. Appendices stériles ou fertiles, simples ou ramifiés, septés :; les fertiles por- tant une ou plusieurs anthéridies simples, sessiles à l'extrémité des cellules formant l’axe divisé de l’appendice. Périthèce symétrique, conique, à pédi- celle formé de deux cellules dont l'inférieure porte un ou rarement deux appendices terminaux simples. Asques octosporés ; spores uniseptées. Tri- chogyne copieusement ramifié, les flagella terminaux étant tordus en spire serrée. Deux espèces sur Staphylinides des genres Sunius et Lesteva. GENRE Acallomyces, Thaxler 1902 [sine icone]. Réceptacle à deux cellules superposées, l’inférieure semblant non distincte du pied, la supérieure surmontée d’un périthèce et d’un seul appendice. Appendice consistant en six cellules superposées, la cellule basale étroite- 2 Mo = ment soudée au réceptacle et à la cellule- pied du périthèce; la cellule ter- minale portant un prolongement spiniforme et se convertissant en une an- théridie simple; la cellule subterminale portant une anthéridie latérale, et l’autre restant stérile. Périthèce pédicellé, de structure normale. Genre étroitement apparenté aux Compsomyces, dont il diffère surtout par les caractères de son appendice anthé- ridien. Une espèce sur Aomalota. GENRE Ecteinomyces, Thaxter 1902 [sine icone|. Réceptacle formé d’une seule série de cellules superposées, dont le nom- bre varie par suite de divisions intercalaires; périthèce terminal solitaire, normal ; un seul appendice anthéridien. Appendice formé d’une seule série de cellules superposées, dont plusieurs portent sur leur basale ou cellule de pied une anthéridie simple, qui est séparée distalement par des septums obliques sur un côté ou les deux, comme dans le genre Compsomyces. Une espèce sur Trichopteryx. GENRE Clematomyces, Thaxter 1894 [sine icone]. Réceptacle à une seule basale et une subbasale de laquelle s'élève directe- ment un axe élargi portant un périthèce terminal et formé d’un double rang de cellules, Les cellules du rang externe produisent des appendices stériles, celles du rang interne donnent soit des axes secondaires de même struc- ture que les axes primaires, soit des branches anthéridiennes. Les axes secondaires forment des branches anthéridiennes ou des rameaux stériles sur les deux côtés; de même que les primaires, ils portent un seul péri- thèce terminal. Anthéridies simples, nées comme dans le genre Compso- myces, et ordinairement groupées aux extrémités distales des cellules successives. Une espèce sur Pinophilus. GENRE Moschomyces, Thaxter 1894 (fig. 24). Réceptacle formé d’une masse compacte de cellules parenchymateuses en forme de suçoir pénétrant dans la partie molle de la chitine de l'hôte, et donnant de nombreuses cellules sur les extrémités libres desquelles nais- ‘sent des périthèces et des appendices solitaires et pédicellés. Périthèce très grand, subconique, acuminé-symétrique, à pédicelle composé de deux cellules superposées surmontées de trois petites basales. La ceilule-pédicelle Le basilaire émet à son sommet un appendice stérile simple. Appendices septés, simples ou peu ramifiés, les fertiles plus gros avec des anthéridies en courts ramules. Asques subcylindriques octospores, nés en grand nombre et en rangées multiples d’une seule ascogène. Spores petites, uniseptées, projetées en petites masses aygqglomérées. Une espèce sur Staphylhinide du g. Sunius. Il. Anthérozoïides exogènes (comme dans la fig. 25 b AE GENRE Zodiomyces, Thaxter 1800 (fig. 25). Réceptacle attaché par une seule basale, au-dessus de laquelle il forme un parenchyme multicellulaire évasé, à sommet creusé d'une dépression eupuli- forme à bords distincts, du fond de laquelle s'élèvent de nombreux appendi- ces stériles entourant plusieurs périthéces pédicellés appendiculés, et des branches anthéridiennes nées du parenchyme central. Anthérozoïdes exogènes en bätonnets. Spores uniseptées près de leur base. Une espèce, sur Hydrophilide du g. Hydrocombus. La plante, au dire de THaxrer, est sujette à de nombreuses rariations. GENRE Euzodiomyces, Thaxter 1900 [sine icone]. Réceptacle allongé, multicellulaire, formé d’un grand nombre de cellules surmontant une seule basale, et divisé au sommet par plusieurs septums longitudinaux. Le sommet du réceptacle fournit une série latérale de périthè- ces et d’appendices. Les périthèces, portés sur un pédicelle à trois cellules, possèdent des rangées pariétales de neuf à dix éléments. Genre étroitement apparenté aux Zodiomyces. Anthéri- dies en mauvais état sur Péchantillon observé. Une seule espèce sur un Staphylinide du g. Zathrobiun. GENRE Geratomyces, lhaxter 1892 (lig. 26). Réceptacle formé d’un nombre variable de cellules superposées, portant au sommet le périthèce et l’appendice. La paroi périthécienne est formée de cellules disposées en quatre rangées contenant chacune de six à soixante- cinq éléments ; apex de forme variable, souvent muni d’un appendice subh- terminal. Appendice volumineux, acuminé, formé d’une seule série de cel- = ME lules superposées, et de l’angle supérieur interne duquel s'élèvent des bran- ches plus ou moins nombreuses et longues. Asques claviformes tétraspores. Spores aciculaires uniseptées. Anthérozoïdes exogènes, en forme de longs bâtonnets (1). Vingt espèces sur Hydrophilides des g. Berosus, Hydro- bius, Hydrocombus, Lathrobium, Phænonotum, Philhy- drus, Tropisternus, et sur Selina. GENRE Coreomyces, Thaxter 1902 [sine icone]. Individu mûr formé d’une seule série de cellules, terminée par un seul périthèce, et muni de rhizoïdes. Réceptacle formé de trois cellules super- posées, dont la supérieure est divisée par des septums transverses; il en résulte une rangée de cellules dont un côté porte une série d’appendices qui forment tous une seule rangée verticale. Périthèce formé d’une cellule de pied non différenciée, placée immédiatement à côté des cellules appendi- culées, et suivi directement d’une cavité ascigère, dont les septums isolent des cellules basales oblitérées chez les individus mürs. Anthéridies mal connues, probablement identiques à celles des Ceratomyces. Une espece sur COris«. BIBLIOGRAPHIE, {Pour toute la bibliographie antérieure à 1895, nous renvoyons à l'Index très complet (p. 381) du mémoire de THAxTER, Contributions towards a monograph of the Laboulbeniaceæ, in Memoirs of the Boston Ac. of Sc., 8 mai 1895, pp. 197- 429, avec 26 pl. lith.]. . Von Beck. — Ueber das Vorkommen des auf Stubenfliegende lebender Stigmatom. Baeri in Bohmen (Bot. Ctbl., 1905). . F. Cavara. — Diuna nuova Laboulbeniacea, Rickia Wasmanni n. g., n. sp. (Malpighia, 1899). . Von Istvanîfi. — Eine auf hohlenbewohnenden Küfern vorkommende neue Laboulbeniacee. (Ann. du Musée national de Buda-Pest., 189,6). (4) C’est sur desCeratomyces (C. mirabilis et peut-être C. confusus) que THAXTER a rencontré une Chytridiacée parasite, d’un genre nouveau voisin des Obelidium (THAXTER, Monogr., p. 375), 4 — 215 — . R. Thaxter. — Preliminary diagnoses of new species of Laboulbeniaceæ., — (Proceed. of the Amer. Acad. of Arts and Sciences, XXXV, 9 décembre 1899). . R. Thaxter. — Preliminary diagnoses of new species of Laboulbeniaceæ IL. — (Proceed. of the amer. Acad. of Arts and Sciences, Boston, XXXVI, 21 avril 1900). . R. Thaxter. — Preliminary diagnoses of new species of Laboulbeniaceæ, —- (Proceed. of the Amer. Acad. of Arts and Sciences, XXX VIII, 1902). PLANCHE X. Laboulbéniacées. IN.-B.— La planche a été réduite de 1/5 au clichage. Les grossissements indi- qués sont ceux des fig. originales. Toutes les figures, à moins d'indication con- traire, sont empruntées à THAXTER, qui s’est servi des combinaisons optiques de LEIss|]. FIG EL FIG. #2. FIG. 00: Fic. 4. PIG."5. IG N6: FIG. "1: FIG..8. HiGS 0€ FIG. /9'Dis. RrG- 10: Fi. 10 bis. RrG: A RG: 5412: HrctS; Fi. 14. Dimorphomyces denticulatus. — a, mâle (Gr.— D;) ; b, femelle (Gr:= D). Dimeromyces africanus. — a, màle : b, femelle (Gr.— A»). Cantharomyces pusillus. — Individu adulte (Gr.— Do). Haplomyces californicus. — Individu adulte (Gr.— D). Camptomyces melanopus. — à, plante adulte (Gr.— D») ; b, anthé- ridie (Gr.= D»). Peyritschiella nigrescens. — Plante adulte (Gr.= D). Dichomyces infectus. — Plante adulte (Gr.— D). Hydræomyces Halipli. — Individu jeune (Gr.= 1);). Chitonomyces simplex. — Plante adulte (Gr.= Da). Rhachomyces lasiophorus, vu par le côté postérieur ; individu mèr (Gr.— A j 2). ; Amorphomyces Falagriæ. — Deux individus, l'un mâle ô: l'autre femelle ©, issus de deux spores ayant germé côte à côte (Gr.—D;)- Chætomyces Pinophili. — Plante adulte (Gr.= A9). Helminthophana Nycteribiæ. -- Individu adulte [d'ap. PEYRITSCH|. Stigmatomyces Baeri. — a, individu adulte, expulsion des anthéro- zoïdes dont quelques-uns vont s’appliquer sur le trichogyne (Gr. = J2) ; b, rapports des cellules ascigères avec leur cellule basale et la paroi du périthèce ; c, asque tétraspore (Gr.= J). Idiomyces Peyritschii. — a, individu adulte (Gr.— A2): b, appen- dice anthéridien (Gr.=— D;): €, spore (Gr.= D;). Corethromyces jacobinus. — a, individu adulte (Gr.= 4,2) ; b, rameau anthéridien (Gr.— D»). PEN X CHAMPIGNONS PARASITES DES ANIMAUX. i à SR LABOULBÉNIACÉES, A) 4 fc j … 4 : = F ) FR d ET ES M Oe Kahef " ?’ - ' a 0 ‘ > ce RAT ” L eo. f 22-93 # k #9 : a — pr - \ + <. … cas ri : L h LE < " 10 Eté. En HAE DÉC UES 3 si ti \ Tai | : | a F4 2 vil hi LUTTE j ssh bas AT: LENEE Lo Au MRETNTE # CAT in ONE EH LE ST TE août in | RE LA RETTIL theft di pro à Ni im TE | pu eend QE L'AIDE Vous ot, 16 q e. 15 ! Mur UM Ado sl SR ee Jr re | L ù x # CE quel frru TP (Lu NLRSES poly -225n DAY te OS ; As À Nr tt | 1 és 4 MATRA LU vb MATE à ALORS PITONERST A ESSer) jf | 4 AA TT fie | >Hpilgo oghit TT (ET petit 4 -4ÿ | "7 up Que QE MP E = at aatpnrt Vg ru Mol trar LRO RCTETI re. | ner d'Eau LL ue _ TE Ü NET ÆUT K NH EN Haido fin enter QUE ‘e) 9347 y Let er un MA y MATE Q PU PL ei Jun doation au: UE LITA LT Hp pes, Hs fl 21 | 1-2) Anis À, Le af à prémilhint 24 2 tu ff à 9 17 1 4 Ko A OEM Maripui ai End bites Fay rar eq) #2 al 70 Toit Grupo ITA NE un ‘é UDC EDR URULTES 17 nr CU ar: DEN LR AE Ve rt 41: Gun: nr us A DLL Av: J d'u M sh ÿ à | | (ere Dre. d P le du halte SLI + Furl Lo “ni | b en pren * MAG FN) "4 | Klseei 1omeléfens à NO ne Oh PURE (LE, HE TE d à | TU ATETTA FT HR 9 AUICUE AUS Pa NE a i are SUR 40 Rte = 1) + FA 2 RL 0 nina Ad LL FEU << init ge TA 4, Aus Mr tu Poaua die LS ÈS dé casdtit + Q) Li 1 omis (MES LEE Li PETRTT 4 Û AE PONT | 4) TE : | LA : . fran re Cv [Me L uit JIATSREE ani = Et Ù dc: FE nt ve Œuante Cor 0e, NA : M'IU 1,4 214 : 1 l et ner D'RNUTRE 22 sv “es IUTINSMANONE ft RCE (RL Roll Meg se te 4 wuilit da” PEUT PCR Be sapins LM ALT nie E umens à DIN bed Î L _" f' t { 1 "En : oe— mt re | | | { Fic. FIG. Fic. FiG. FIG. FIG. ETG: Fic. FIG. FiG. FiG. Fi. FrG. 15. 16. 25. 26. PLANCHE XI. Laboulbéniacées sue. [N.-B. — Mêmes remarques que pour la planche X]. Rhadinomyces pallidus. — a, individu adulte (Gr.= A5); b, bran- che anthéridienne (Gr.— Dj»). Rlizomyces ctenophorus. — a, base d’un 'ndividu adulte, montrant le crampon qui s'enfonce dansle corps de l'hôte, dont le tégument est duveté ; b, crampons d’un autre individu, légèrement brisés (Gr.— Do). Laboulbenia Panayaei. — u, individu adulte (Gr.= A2); b, deux anthéridies, dont l’une en coupe optique (Gr.— D»). Teratomyces brevicaulis. — Individu adulte, pourvu de trois péri- thèces (Gr.== A»). Diplomyces aclobianus, vu par la face postérieure (Gr.= A»). Sphaleromyces Lathrobii adulte (Gr.— A»). Insecte aquatique (Gyretes sericeus) portant sur les côtés du corps plusieurs Laboulbenia ! [Gr. nat., d’après CH. ROBIN]. Compsomyces verticillatus. — a, individu adulte (Gr.= A4») ; b, jeune périthèce avec son trichogyne à branchesspiralées(Gr.—= D»). Enarthromyces indicus, muni de trois périthèces latéraux (faible- ment grossi). Moschomuyces insignis. — a, vue d'ensemble d’un individu à quatre périthèces (faiblement grossi) ; b, un asque octospore (Gr.— 1000 environ). ï Zodiomyces vorticellarius. — a, individu non adulte, avec un péri- thèce presque mür (Gr.= A2); b, anthéridie avec anthérozoïdes bacilliformes exogènes (Gr. — D) ; €, périthèce mür vu de profil (D;); d, jeune périthèce (Gr.— 1J;); e, autre périthèce mon- lrant la conjugaison entre le trichogyne £ et l'anthénozoïde z (Gr,— environ 1000). Ceratomyces filiformis. — Individu adulte (Gr.=— A2) ; à gauche une spore (Gr.— D;). Rickia Wasmanni. — «a, réceptacle presque adulte, avec les anthé- ridies à et un périthèce à gros trichog\ne # ; b, jeune individu dont le trichogyne f est vésiculeux : €, fourmi parasitée par le Rickia (faiblement grossie} [d’après CAvARA|. IMAUX. PL. XI. AMPIGNONS PARASITES DES AN F; Guégueërn. SC. METRE NE TOQURR voi APAMEA ER CINQUIÈME PARTIE Mucédinées (lungi imperfecti). CARACTÈRES GÉNÉRAUX, — On nomme Mucédinées {du latin mucedo, moisissure), des champignons à thalle filamenteux cloisonné, de taille ordinairement très réduite où même microscopique, dont l'appareil reproducteur consiste en hy- phes plus où moins différenciées produisant des conidies de formes diverses, solitaires ou groupées de différentes manie- res le long ou à l’extrémité du conidiophore ou de ses ra- meaux. Lorsque l’appareil conidien consiste en un seul fila- ment simple ou ramilié, la plante est dite Wucédinée simple ; lorsqu'au contraire il se compose d’un faisceau de filaments parallèlement accolés en une tige ou massue dont les flancs portent des conidies, la plante est dite Mucédinée agrégée ou corémiée. Une même espèce peut d’ailleurs, dans le cours de son développement, affecter successivement l’un et l’autre de ces deux aspects. Les Mucédinées sont probablement des formes conidiennes de champignons appartenant aux quatre Ordres précédem- ment étudiés. Le fait a été démontré pour plusieurs d’entre elles, notamment pour des Aspergillus, Cladosporium et Botrytis. Toutefois le plus grand nombre s’est constamment refusé, dans les cultures, à donner un appareil reproducteur autre que celui dont on était parti lors du semis, probable- ment parce que la plante, végétant sous sa forme conidienne depuis une longue suite de générations, avait perdu la faculté D — de donner des organes reproducteurs d'ordre élevé, tels que des périthèces, qui eussent permis de la classer définiive- ment, Aussi a-t-1l fallu créer pour ces champignons un groupe provisoire, celui des Mucédinées où Champignons imparfaits (Fungi imperfectt), groupe duquel on devra retirer un certain nombre de formes, au fur et à mesure que les progrès de la Mycologie permettront de leur assigner leur véritable place dans les cadres de la classification. BIOLOGIE. — Beaucoup de Mucédinées sont saprophytes, mas d'entre elles un grand nombre vivent en parasites, soit sur d’autres champignons ou sur des végétaux supérieurs, soit sur des animaux. Elles se laissent assez facilement, pour la plupart, cultiver sur les milieux artificiels, et ces cultures sont des plus utiles à leur connaissance morphologique et biologique. CLASSIFICATION. — On a proposé un grand nombre de classifications, qui toutes reposent forcément sur une base arbficielle, car souvent un même genre de Mucédinées ren- ferme des formes conidiennes appartenant à différentes familles de Champignons ; c’est ainsi que certains Botrylis sont des états conidiens de Pézizes, tandis que d’autres sont des stades évolutifs de Pyrénomveètes, Nous rangerons les Mucédinées parasites des animaux suivant l’ordre qui nous semble Le plus commode pour leur détermination et leur étude. TEGHNIQUE GÉNÉRALE. — L'examen des Mucédinées se fait comme celui des autres Champignons filamenteux, soit sur le frais, soit sur des matériaux secs. La fixation des échan- üillons vivants par Pacide acétique cristallisable (BERLESE), ou mieux par lalcool absolu, empêche les conidies de se déta- cher de leurs fragiles supports, et permet tout au moins d’en voir quelques-unes en place, chose absolument indispensable pe pour une détermination certaine. Le bleu lactique constitue, à notre avis, le colorant de choix dans la plupart des cas. La culture se fait sur les nulieux usités en microbiologie. Toutefois les milieux solides et légèrement acides sont à pré- férer, tant pour le bon développement du champignon lui- même que pour gèner la pullulation des bactéries qui peu- vent se trouver à la surface des conidies ensemencées. La carotte, la pomme de terre neutre ou cuite dans une eau fai- blement acidulée, les décoctés de fruits sucrés et surtout le liquide de Rauzix solidifiés par la gélatine ou la gélose réus- sissent dans un grand nombre de cas. NOR = Clef des Mucédinées parasites des animaux. et peu distincts. Plante presque entièrement formée d’artieles CONMIUIIOLMESE cc ere -ccee Trichosporuim. Conidies arrondies ou ovoïiles, sans disjuncetor (appareil dissé- Minateur) EErerecee -e- .- (OOSpOrUr Conidies limoniformes, avec dis- NUNCIOP ee Point .... Monilia. Conidies cylindriques puis ovoi- des, sans disjunctor........ .… Oidium. Conidies ovoides, conidiophores parfois un peu ramiliés....... Halisaria. Conidies ovoïdes, nées à l’inté- rieur d'un conidivphore ...... Sporendonema. Conidies bourgeonnantes à l’ex- trémité d'articles du thalle dis- Conidiophores généralement non rameux SOCIÉ = - 2-0 ee CM Epices E Conidiophores cespileuxæ. Coni- T 3 dies solitaires terminales...... Chromostylium. © £ Conidiophores non cespiteux.Co- = A nidies solitaires terminales.... Trichothecium. g S | Ramifiés à angle droit, au som- S = met. Conidies verruculeuses... Malassezia. £ S Dressés, conidies formant des 3 £ glomérules au sommet des ra- = (ds, MEAUCE ee nee ce BOITES, Rampants, conidies solitaires ou subsolitaires, sur des rameaux COUTISE Er eReR rer rene . hérissée de rameaux sim- ples, à chainettes de co- DIdies Dares Re Aspergillus. hérissée de rameaux à leur tour ramifiés avec plusieurs chainettes de conidies.. Ramuscules formant une sorte de pinceau, à chainettes de co- l Sporotrichum. Conidiophore en vésicule Sterigmatocystis Voir Périsporiées. onidiophores à plusieurs branches fertiles nidiese seems rue … Penicillium. 8 | Conidies solitaires ou sub- DE solitaires, non mucilagi- S RE) neuses.....…. ….... Verticillium. £ > | Conidies mucilagineuses, 8 = agglomérées en guttule MEN fUBACE AS ..... Acrostalagmus. (1) Il est bien entendu que les Mucédinées sont considérées ici en tant que parasites. Une Mucédinée, simple à l’état de parasite (Penicillium glaucum) peut en certains cas se corémier, et inversement. ob = Conidies polymorphes, tantôt simples, {antôl septées; mycéllumibDrunatre 7 Cladosporium. Conidies pirifurmes, uniseptées, = om groupées en verticilles sessiles. Arthrobotrys. À © ARE = : | — = ns Conidies en navette, uniseptées, d . , FC . Es Æ = subsolitaires. Mycélium noir £ 15 &, 3 = = = TATICANOS ALERTE ..... Polyrrhizium. LE (æ) n SO 2 . ñ &) Conidies en navette, uniseptées, un .n . . 1: . . 2 A subsolilaires. Mycélium intri- = d : = È GHÉv Sos mrononadtoneenoue Penomyces. ne D % Conidies terminales, subsolitai- + si = A PT ONCE E Er . = É 2 res, ovoïdes, 2 à 9-seplées. . .…. Daclylium. TD S Conidies terminales, solitaires, a = fusiformes ou falciformes, ordi- [es £ : . 2 - : 5 nairement pluriseptées...... .. lusarium. Clavule à tête arrondie, lisse, bien distincte, couverte de conidies mucilagineuses ........ Stilbuin. Clavule à tête allongée, poussiéreuse, peu dis- tincte, à conidies pulvérulentes ............. Isaria. Conidies produites à l'extrémité de bâtonnets, dans un conceptacle, et mêlées de paraphy- SES pa id no nono eee sss-eahee. ASCHETSONICe Mucéd. agrégées (|) GENRE Oospora Wallroth, 1833. Mycélium formant un feutrage peu serré, ou au contraire des coussinets plus ou moins compacts. Conidiophores courts, cylindriques, délicats, terminés par une chainette de petites conidies globuleuses ou ovoïdes, hyalines ou de couleurs claires. Ce genre renferme un très grand nombre d'espèces, dont plusieurs sont parasites des animaux. SAUVAGEAU et RADAIS [47] ont montré (1892) qu'il fallait y comprendre toutes les espèces du genre Actinomyces Harz. Les Actinomyces sont en effet, ainsi que l’a prouvé l’étude attentive de leurs cul- tures sur milieux artificiels, des Oospora déformés par la vie parasitaire dans la profondeur des tissus. Les renflements claviformes que présentent les extrémités des filaments dans (1) Voir la note de la page précédente. — 228 — les lésions actinomycotiques et farciniques et surtout la pré- coce fragmentation du mycélium doivent probablement être considérées comme des moyens de défense du champignon contre l'organisme vivant au sein duquel il est plongé. Cer- taines Mucorinées présentent, dans des conditions identiques, des formations (épaississements de membranes) de même nature, Les massues des Oospora n'existent généralement pas dans les cultures, où n’y apparaissent qu'en fort petit nombre dans les cultures très âgées, lorsque le milieu nutri- tif est devenu presque impropre au développement du eham- pignon. D'autres Oospora pathogènes, dont le mycélium ne subit aucune déformation par le fait de son parasitisme, répondent en tout temps, aussi bien £2 situ que dans les cultures, à la diagnose générique donnée plus haut. Ce sont généralement des parasites des Invertébrés. En raison de ces différences, tant dans l’habitat que dans la forme, nous rangerons en deux sections les Oospora pathogènes. 1re Section : CONTINUS. Mycélium de calibre inférieur on au plus égal à Lu. Cloisons nulles ou obsolètes. £xtrémités périphériques du thalle épais- sissant parfois leurs membranes en massues, soit dans le corps de l'hôte, soit sur les milieux de culture d'origine ani- male. Oospora bovis Sauvageau et Radais [47] (fig. 1, a, e). (Concrétions cristalloïdes du pus, Ch. Robin ; Actinomyces bovis Harz : Discomyces bovis, Rivolta ; Bacteriurn actinocladothrixr Afanassiew ; Nocardia aclinomyces, de Toni et Trevisan ; Streptothrix actinomyces, Rossi-Doria; Actinomyces bovis sulphureus, Gasperini ; (1) Nocardia bovis, R. Blanchard ; Cladothrix actinomyces, Macé). (1) C’est à tort que certains auteurs ont cru devoir ranger le Champignon de l'actinomycose et d’autres formes voisines parmi les Cladothriæ. Le genre Cla- dothrix appartient à la classe des Algues, et ses caractères ne correspondent en rien à ceux des Champignons précités. — 229 — In situ : Granulations ou masses irrégulières de 10 à 800, muriformes, de couleur blanchâtre, grisâtre, jaune de soufre, Jjaune-verdàtre, brune ou noi- ràtre, formées d’un mycélium radiant de 0,5 à 1 de diamètre, d’aspect pri- mitivement continu, mais dont les parties centrales, raréfiant çà et là leur protoplasme avec l’âge, paraissent se dissocier en bâtonnets ou en articles arrondis. Les extrémités libres du mycélium périphérique épaississent leur membrane en autant de massues simples ou composées, très allongées, à sommet arrondi et de 3 à 4 de diamètre. — En culture : Mycélium d’abord continu et dichotome, puis dissocié, à ses extrémités libres, en articles arrondis ou conidies pulvérulentes ; massues rarement observées. CARACTÈRES BIOLOGIQUES. — Optimum + 33-370. Aérobie facultatif. Sur bouillon, granulations flottantes, blanchâtres supérieurement, et dont la partie immergée est jaunâtre puis rougeätre, émettant à la fin des prolon- gements filamenteux-nébuleux, tombant au fond du tube en un magna mu- queux. Sur gélatine en plaque, petits points grisätres, à centre finalement Jaunâtre et proéminent ; liquéfaction tardive et lente. Sur sérum coagulé, pellicule d’abord grisätre, humide, de plus en plus grenue au centre, fine- ment filamenteuse-radiée à la périphérie ; puis bosselée, d'aspect sec, jaune ou jaune-orangé supérieurement, et rouge ou brune dans la partie immergée. Consistance finalement cartilagineuse. Sur gélose, même aspect général, mais coloration plus pâle. Sur pomme de terre, petites masses grisâtres, rapidement confluentes en amas vermiculés-bosselés, s2cs, se couvrant sou- vent d’une pulvérulence jaune. Sur lait, peptonification de la caséine. La vitalité des cultures se conserve plus d'un an sur gélose et gélatine, plus de quatre ans dans les cultures sur céréales. Le mycélium est tué à + 600 en cinq minutes, et les conidies à + 80° en 15 minutes. TECHNIQUE. — La technique des Oospora dans les cultures ne diffère pas de celle à employer pour les autres Mucédinées. Pour la recherche dans les tissus des animaux supérieurs, on peut fixer la tumeur au sublimé acétique, Pinclure à la paraf- line, puis colorer à laide de lune des nombreuses méthodes indiquées. Nous citerons seulement celle de MOREL et DULAUS (901, qui consiste à colorer d’abord les coupes à l'héma- toxyline acétique ; après lavage à Peau, on colore au bleu Victoria, on traite par la solution de Gram, on lave à Palcool et lon recolore au violet de rosaniline. Finalement, on déco- lore avecun mélange d'essence de cannelle et d'alcool absolu jusqu'à obtention d'une teinte rouge-violacée ; on passe au xvlol et lon monte au baume. Les noyaux des tissus sont teints en violet (hématoxvyline les filaments du champignon — 230 — en bleu foncé (bleu Victoria) et les massues en rouge vif. Pour les autres méthodes de coloration, aussi nombreuses que variées, nous renvoyons à l'index bibliographique. Entrevu par Legert (1857), puis par CH. Rogix, qui en dé- crivit eb en figura les massues sous le nom de €concrétions » du pus (1871), le parasite fut revu par BozziNGERr (1877) dans les abeès du maxillaire inférieur et décrit par Harz comme Champignon, L'Oospora bovis à été, depuis, Pobjet de plu- sieurs centaines de travaux tant au point de vue clinique et statistique qu'au point de vue morphologique. Il produit la maladie appelée actinomycose, affection suppurative que lon a signalée chez le Bœuf, l'Homme, le Cheval, le Mouton, le Cerf, le Lama, lEléphant, les Oiseaux (?) Elle peut occuper toutes les parties du corps ; chez les Ruminants, elle semble se localiser de préférence au niveau du maxillaire inférieur. L'infeetion actinomycotique parait avoir souvent pour porte d'entrée une érosion ou une piqüre produites par une écharde ou par un chaume de Graminée (PranaA) [43], ce qui semble- rait indiquer que le champignon existe à l’état saprophvyti- que sur les plantes fourragères. Bien qu'il semble n'y avoir Jamais été observé, on est fortifié dans cette idée par le fait, signalé par Poxcer et Dor [44], qu'il est facile de cultiver cet Oospora sur les graines, crues ou cuites, de céréales, qu'il couvre rapidement d’une pulvérulence jaunâtre. Le champignon produit des excavations dans les grains préa- lablement décortiqués, et il v conserve longtemps sa vita- lité. Cette affection, peu transmissible d'animal à animal, sem- ble encore plus difficile à inoculer en partant des cultures. Remarque. — Les différences de coloration que les grains actinomycotiques peuvent présenter dans le pus ont fait quel- quelois regarder ces diverses variétés comme autant d’es- peces distinctes, Il semble que lon doive rattacher à lOos- Re porabovis les pseudo-actinomycoses etles mycoses & grains Jaunes décrites par MoseriG-Moornor, Dor[23], Poxcer [44], etc., et les Cladothrix liquefaciens n® L et 2 de GARTEN et de Hesse ; nous ne pouvons, pour lPétude de toutes ces formes, que renvoyer aux mémoires originaux. Oospora Israeli Sauvageau et Radais (Streplothriæ Isrueli Kruse). In situ : Caractères du précédent. — En culture (sur œuf) : Filaments mycéliens de calibre variable, rapidement dissociés en bâtoanets ou en gra- nules, et se terminant en massue à l'extrémité libre. CARACTÈRES BIOLOGIQUES. — Optimum + 36° à + 37. Croit surtout en anaérobie. Sur bouillon, rares écailles blanches, bientôt immergées. Sur gélatine, pas de développement. Sur gélose, petites colonies en gouttes de rosée de 1 à ? millim., quelquefois confluentes, figurant à la fin des rosettes radiées avec mamelon central conique et pourtour émettant de fines radia- tions immergées. Sur œuf cru ou cuit, masses muqueuses peu saillantes. \ Trouvé par Wozrr et ISRAEL (1891) [55], dans deux cas d'actinomycose maxillaire et pulmonaire de l'Homme, et revu [35-36], URBAN, BERESTNENW [8], Brüxs [17], Krause. Signalé chez le Bœuf à plusieurs reprises (AsHorr, LEVY par BERESTNEW, et observé chez le Chien (LANGE et Ma- NASSE, peut-être RIVOLTA, VAGHETTA, RABE, HarTL). Faci- lement inoculable au Lapin et au Cobave : le Mouton est réfractaire, d'après Wozrr et ISRAEL [55]. Oospora farcinica Sauvageau et Radais. (Nocardia farcinica de Toni et Trevisan ; Shr'eplothrix furcinica Rossi- Doria ; Actinomuyces bovis farcinicus Gisperiui ; Streptothriæ farcini bovis Kitt). In silu : Mycelium ramilié, de 0,2 à 0,5, enchevêtré, rayonnant autour d'un point central. — En culture : Mèmes caractères. CARACTÈRES BIOLOGIQUES. — Optimum entre + 30° el + 400. Aérobie. Sur bouillon, amas blanchâtres, donnant finalement une pellicule grisâtre, pul- vérulente, sèche. Sur gélose, amas irréguliers, blane-jaunâtre, ternes et poussiéreux, saillants, opaques, mamelonnés. Sur sérum coagulé, comine sur gélose, mais aspect humide. Sur pomme de terre, pelites plaques écail- leuses, jaune-päle, saillantes, sèches, à bords surélevés, Sur lait, peptoni- fication de la caséine. Les cultures sont tuées à + 70° en 10 minutes. Découvert par Nocarp (1888) dans le farcin du Bœuf. Pathogene pour le Cobave, le Mouton, le Bœuf; non patho- œene pour le Lapin, le Chat, le Cheval et F'Ane. Oospora Maduræ Sauvageau et Radais (Streptothrix Maduræ Vincent ; Nocardia Maduræ R. Blanchard). In situ: Granulations grisàtres, jaunätres ou noirâtres, formées de fila- ments enchevêtrés au centre, radiants à la phériphérie, de 1 à 1,5 de diamè- tre, fragmentés en bätonnets courts ou en sphérules. — En culture: My- célium analogue au précédent, mais dont les extrémités phériphériques donnent des conidies ovoïdes, de 1,5 = 2, en courtes chainettes. CARACTÈRES BIOLOGIQUES. — Optimum + 3%. Aérobie, cultures devenant rouges au contact de l'air. Sur infusions végétales (foin, carotte, pomme de terre, etc.) flocons grisätres, adhérant aux parois du vase et alors rosés ou rouges, humides, ou immergés et incolores en masses piriformes, Sur bouillon, mêmes caractères, mais cultures moins abondantes. Sur gélatine en piqüre, culture blanche peu abondante; pas de liquéfaction. Sur agar glycériné glucosé, colonies discoïdes, ombiliquées et blanches au centre, avec bourrelet périphérique rose ou rouge-vif, se décolorant finalement et de consistance presque cornée. Sur pomme de terre, proéminences dures et friables, incolores, puis masses muriformes quiau bout d’un mois devien- nent rosées puis orangées ou rouge-foncé, parfois saupoudrées d’une pous- sière de conidies. Organisme produisant le ”2ycélome où pied de Madura, affection suppurative du pied de l'Homme observée fréquem- ment dans l’Inde, la Cochinchine quelquefois en Algérie, Italie, Amérique du Sud. Peu pathogène pour le Cobaye, le Lapin, la Souris, le Chat, même à doses massives. Non pathogène , ? e) pour le Pigeon, la Poule, le Chien, le Mouton. O8s. — La description ci-dessus s'applique au myeétome à grains blancs (dit aussi variété päle du pied de Madura). La variété noire, décrite par LE DanTEG sous le nom de #77- cétome à grains notrs, en diffère par la couleur des amas mycéliens dans le pus, et par la coloration rouillée des cul- tures. Tout récemment Eu. BrumpPr (Arch. de Parasitologte, 1902, p. 149) a décrit dans ce même mycétome à grains noirs, cultivé sur moëlle de sorgho, des filaments stériles paraissant se rapporter à une Dématiée, et des spores (?) claviformes pluriseptées, qu'il n’a pu voir en place (V. pl loin, Mycéliums stériles). Oospora asteroides Sauvageau et Radais (Cladothriæ asteroides Eppinger ; Steptothrixæ Eppingeri Rossi-Doria ; Nocardia asteroides R. Blanchard). In situ : Filaments ramifiés, isolés ou fasciculés, droits ou courbes, on- dulés ou spiralés, de 0,2 d'épaisseur, se résolvant en articles plus ou moins — 233 — allongés ou en sphérules. — Æn culture : Mycélium identique, avec des conidies terminales de 14. CARACTÈRES BIOLOGIQUES. — Aréobie. Sur bouillon, petites touffes blan- chätres, discoïdes, d’abord flottantes, puis submergées. Sur gélatine, masse verruqueuse, pas de liquéfaction. Sur agar, masses arrondies à centre opaque blanc mat, et à bord formé de fines radiations mycéliennes. Sur agar glucosé, verrues ocracées, plissées, sèches, à bords dentelés. Sur sérum coagqulé, trainée surélevée, lamelleuse, plissée, blanche. Sur pomine de terre, mamelons d’abord blancs, neigeux, puis confluents et de couleur rouge-brique, friables, se couvrant de la périphérie au centre d'une fine poussière conidienne d’un blanc de neige. Toutes les cultures ontune con- sistance cornée. Trouvé par EbPixGEr (1890) dans un abcès de méningite cérébrospinale. Parait avoir été réobservé à plusieurs reprises (ALMQUIST, Bucuorrz, FERRÉ et FAGuET, SaBrAZEs et Rivière). Patho- œene pour le Lapin et le Cobaye, non pour la Souris. Les cultures perdent rapidement leur virulence. Oospora Forsteri Sauvageau et Radais (Steplothric Forsterr K. Cohn:; Leplo- thriæ oculorumn Sorokin ; Cladothrix Forsteri Winter; Nocurdia Forsteri Trevisan). Masses blanchätres, tantôt molles, tantôt dures et crétacées, formées de filaments ténus, parallèles ou enchevêtrés, peu ramifiés, fragmentés en tronçons de longueur variable, ou dissociés en sphérules. Trouvé dans les conduits Tacrymaux de PHomme par Forster, et remis à F. Coux en vue d’une étude morpholo- gique. Ce botaniste dénomma le champignon Sfreptothrix Forsteri, nov. gen. nova sp., ignorant sans doute que Corpa avait déja dénommé Streptothrix une Mudédinée à conidiophores onduleux. L'erreur du mycologue de Breslau a été perpétuée par plusieurs de ceux qui ont étudié les alfec- tions actinomycotiques. Cet Oospora a probablement été revu par ELscaxiG (1895. Oospora Gapræ Sauvageau et Radais (S#reptothrix Capræ Silberschmidt). Tn situ : Masses formées de filaments ténus, ramiliés, enchevêtrés, frag- inentés en bâtonnets de 1 à 10 de long. — En culture : Mêmes caractères. CARACTÈRES BIOLOGIQUES. — Aérobie, optimum + 53° +370, Sur bouillon, disques superficiels concaves, très minces, secs, pulvérulents, formant rapi- dement un dépôt grumeleux. Sur infusé de paille, colonies blanches, == 0e isolées, bientôt immergées. Sur gélatine, colonies discoides brun foncé au centre, claires à la périphérie, avec fines radiations; pas de liquéfaction. Sur agar glycériné, colonies sèches, verruqueuses, ratatinées, blane-brunà- tre, devenant bientôt proéminentes,raboteuses, d’un brun-rougâtre,et copieu- sement saupoudrées de blanc (formation de conidies). Sur sérum coagulé, mince enduit sec, écalleux, brunätre, Sur sérum mêlé de bouillon glucosé, puis coaqulé (sérum de Lôffler), colonies brunûtres, saillantes, adhérentes. Sur lait, peptonification de la caséine. Sur pomme de lerre, culture d'abord mince et blanchâtre, puis brun rosé. Les cultures meurent à + 70° au bout d'une heure, et à + 80° après 20 minutes, Découvert par SizBerscHMiDr (1899) dans une pseudo- tuberculose pulmonaire de Ta Chèvre. Pathogène pour Île Lapin, la Souris, et surtout le Cobavye. OVospora Rosenbachi Sauvageau et Radais (Streplothrixæ Rosenbachi Kruse). In situ : Filaments très fins, enchevêtrés, très peu ramifiés, droits, on- dulés ou spiralés, fragmentés en articles bacilliformes ou flexueux, ter- minés à la périphérie par un renflement épais. — En culture : (sur gélatine à + 200), thalles nébuleux formés de filaments radiants, fasciculés, qui brunissent à la longue : pas de liquéfaction. Agent d'une affection cutanée que RosENBAGIr 1887 appelle érysipéloide, et dont il put reproduire les lésions sur son propre bras par imoculation d'une culture, Oospora minutissima Sabouraud (Microsporum minutissinuun Burchardt ; Trichothecium sp. ? Neumann; Microsporon gracile Balzer ; Syorotri- chum (Microsporon) minutissimum Saccardo). In situ : Filaments de 0,6 à 1,30 de diamètre, cylindriques ou noduleux, fasciculés ou en réseau, parfois droits, souvent contournés et ramifiés, iné- galement segmentés en articles de 5, 7, 12 ou 15, ou en éléments globuleux calénulés. — En culluiïres : (Sur pomme de terre), colonies d'un rouge vineux (?). La gélatine est liquéfiée (?). Parasite de Pérythrasma de l'Homme. Etudié par DE MicueLe, Ducrey et REALE. Les cultures et les essais d’ino- culation n'ont fourni que des résultats contradictoires. A l'exemple de SABOURAUD, nous réunissons ce champignon aux Oospora, dont il présente Kx plupart des caractères. 2 Section : SEPTÉS. Mycélium de calibre supérieur à Lu, cylindrique nettement cloi- sonné, non dissocié, dépourvu de massues, et produisant habi- tuellement des conidiophores sur le corps méme de l'hôte. Oospora destructor Delacroix (1saria destructor Metschnikolf). Hyphes mycéliennes cylindriques, émettant des conidiophores simples ou peu rameux, cloisonnés, hyalins, de 3 à 3,5, dont le sommet donne une chainette de conidies cylindriques, arrondies aux deux extrémités, glauces- centes, de 2,5 à 3,25 sur 7 à 15. CARACTÈRES BIOLOGIQUES. — Cultive facilement sur tous les milieux. Colore la gélatine en jaune-marron clair. Décrit par MerscaniKorr à l’état d’/saria sur des Cleonus puncliventris (Curculionides). DELACRoOIx (1893), ayant étudié des échantillons provenant de Russie. y reconnut un Oospor«. Cet auteur, ayant essayé d’infecter des larves de Hanneton à Paide des conidies de cette espèce, n'a eu que deux fois sur vingt des résultats positifs, avec momification des larves au bout d’une semaine. Le Bombyx Mori s'inocule plus facile- ment; par piqure, on réussit à faire périr neuf sur dix des insectes contaminés [21]. Oospora destrucltriæ Danysz et Wize (nom. nud.). Trouvé par les auteurs sur le Cleonus punctiventris de la Betterave à sucre (1903). Probablement identique au pré- cédent. Oospora Aphidis Cooke et Massee. Hyphes courtes, subcespiteuses, hyalines ; conidies en chaineltes limoni- formes, apiculées aux extrémités, d’abord guttulées, hçalines, blanches, de 16 à 19= 12. Espèce trouvée à Brisbane (Australie) par BaiLeY, sur des Pucerons morts sous des feuilles de Cucurbita pepo. Oospora pulmonea Saccardo (Oidiuim pulmoneum Bennett). IHvphes filiformes rameuses, subcontinues, de 5 à 10; conidies terminales, caténulées, ellipsoïdes ou subglobuses, de 5 à 10, hyalines, — 236 — Trouvé par BENNETT dans les expectorations d’un pneumo- nique. [l'est possible que ce soit un simple saprophyte déve- loppé dans les crachats. Oospora ovorurm Trabut. Hyphes rampantes, incolores, présentant de distance en distance des grou- pes de vingt à trente chapelets de conidies, disposées en files de plusieurs centaines, et dont l’accumulation forme des sortes de pelotes. Conidies sphé- riques de 0,7. Champignon formant, d'après TraBur (Revo. gén. de Bot., 1891), une efllorescence blanche sur les capsules ovigeères des Criquets. C’est peut-être un saprophyte, car Pauteur dit que ce champignon ne gène pas le développement des œufs. 2] ee . a à OBs. — L'aspect de cet Oospora lendrait à le faire ran- ver dans le genre Torula. = € Oospora canina Sabrazès. In situ : Filaments de 2 à 5 de diamètre, se dissociant en longues chaines d'articles arrondis ou ovales de 5 à 6. — En cultures : Mycélium formé d'articles courts, cylindriques, rétrécis ou quelquefois renflés, recoupés en- suite de cloisons transversales minces, et finalement désagrégés en troncons. CARACTÈRES BIOLOGIQUES. — Optimum +300. Sur bouillon peplonisé, et sur eau de levüre, membrane adhérente aux parois, et duveteuse en dessus. Sur 2noùût de bière, membrane ondulée, finement tomenteuse et blanche à la face supérieure, rouge à la face inférieure. Sur gélatine, masses arrondies, membranes, duveteuses et d’un blanc pur en dessus, rouillées en dessous, adhérant aux parois du tube et liquéfiant lentement la gélatine. Sur gélose, membrane bientôt pigmentée de rouge vif diffusant dans le substralum, el couverte d’un court duvet finement pulvirulent. Sur sérum, colonies hémisphériques saillantes, lisses, humides, légèrement excavées au centre qui est brun-rougeâtre, et entourées de fines radiations mycéliennes, recti- lignes et immergées ; liquéfaction lente et tardive (six semaines) suivie d’un jaunissement et d’une pulvérulence de la culture. Sur pomme de terre, ma- melons confluents acuminés, brunätres, entourés de duvet argentin ; pigment brun-jaunâtre diffusant dans le substratum. Sur carotte, plaques duve- teuses, blanches et pulvérulentes à la surface, d'un rouge carminé à la face inférieure. Ce champignon, étudié par SaBrazes (1893), produit le favus rebelle du Chien, affection qui guérit spontanément chez l'Homme. Mortel en inoculation chez la Souris et le La- pin, non transmissible à la Poule. GEDŒLST semble Je considérer comme une Gymnoasecée (2 €., p. 130). BIBLIOGRAPHIE DES Oospor«. [Nous n'avons mentionné aucun des travaux (au nombre de plusieurs cen- taines) ne présentant qu'un intérêt purement clinique ou statistique. On en trouvera la liste dans PONCET et RÉRARD [44] et dans SCHLEGEL [48]. Les réfé- rences citées 1ci n'ont trait pour la plupart qu'à des mémoires présentant de l'importance aux points de vue morphologique et biologique. Pour les Septés, consulter SACCARDO, Sylloge, 1. IV et suiv.]. 1. A.-C. Abbott et N. Gildersleeve.— On the Actinomyces-like develop- ment of some of the acid resisting bacilli (Streptothrices ?), — (Cthl. f. Bact., XXXI, 1902, p. 547). 2. J.-G. Adami et R.-C. Kirkpatrick. — 4 case of Madura-foot disease [Mycetoma pedis, ochroid variety]. — (Trans. of the Assoc. of American physicians, 1895). 3. Affanasjew. — Ueber die klinische Mikroskopie und Bakteriologie der Actinomykose. — (Petersb. Med. Wochenschr., 1888, 9 et 10). 4. Balzer. — Erythrasma. (La Prat. Dermatologique, 11, 1901, p. 540). — [Littérature de l’Oospora minutissima]. 9. R. Behla. — Ueber die systematische Stellung des Erregers der Actino- mykose. — (Ctbl. f. Bact., 1898, Abth., 1, 23, no 19, p. 817). 6. GC. Benda. — Die morphologische Bedeutung der Actinomyceskolben. — (Berliner med. Gesell., 16 mai 1900). — Münenener med. Woch., 1900, p.753): 7. L. Bérard et J. Nicolas. — Note sur la résistance des spores de l'Acti- nomyces. — (Soc. Biologie, 1900, p. 835). 8. N. Berestnew. — Ueber Pseudoactinomykose. — (Zeitschr. f. Hygiene, XXIX, 1898, fase. 1, p. 94). 9. N. Berestnew — Zur Frage der Classification und systematischen Stellung der Strahlenpilze. — (Ctbl. f. Bact. XX VI, 1899, p. 390). 10. R. Blanchard. — Sur le champignon du mycétome à grains noirs. — (Bull. Acad. de Méd., 1902, p. 57). 11. E. Bostrôm.— Untersuchungen über die Actinomykose des Menschen. — (ZIEGLER’S Beiträge, IX, 1890, fase. 1). 12. R. Boyce et N. Surveyor.— The fungus-foot disease of India. — (Brit. Med. Journal, 1894, IT, p. 638). 15. R. Boyce. — Eine neue Streptothrixart, gefunden bei den weissen Varielüt des Madurafusses. — (Hyg. Rundschau, 1894, n° 12). pe 14. R. Boyce et N. Surveger. — On Lhe existence of more than a fungus of Madura disease. |M\celoma].— (Proceed. of the Roy. Soc., LIT, 1893, p. 110). 15. ©. Bujwid.— Hodowla promienicy. [Culture de l'Actinomyces|.—(Gaceta Lekarska, 1889, n° 52). 15 bis. O. Bujwid. — Ueber die Reincullur des Actinomyces. — (Ctbl. f. Bakt. u. Parasit. VI, 1889, n° 23). 16. Em. Brumpt. — Noles el observations sur les maladies parasitaires. — (Archives de Parasitol., V, p. 149). -- Note complémentaire : Mycélome à grains blancs, par R. BLANGHARD (ibid. p. 460), 1902). 17. H. Bruns. — Zur Morphologie des Actinomyces. — (Cthl. f. Bact. XXVI, 1899, no 1). 18. A. Charrin et G. Delamare. — Nature parasilaire (Oospora) de cer- taines dégénérescences calcaires de quelques tumeurs inflammatoires el de lésions spéciales du squeletle. — (G. R., 28 juillet 1902). 19. S. Ciechanowsky.— Zur Actinomycesfaerbung in Schnitten. — (Cul. f. Bact., I, XXXIII, 1903, p. 238). 90. E.-M. Crookshank. — Actinomycosis and Madura disease. — (Lancet, I, 1897, no 1, p. 11). 21. G. Delacroix. — Üospora destructor, champignon produisant sur les Insectes la muscardine verte. — (Bull. Soc. Myc., 1893, p. 261). %9, Th. Domec. — Contribulion à l'étude de la morphologie de l'Actino- myces. — (Arch. de Méd. expér. et d’Anat. pathol., IV, 1892, p. 104). 93, L. Dor. — Une nouvelle mycose à grains jaunes ; ses rapports avec l'ac- tinomycose. Est-ce une variété de l'actinomycose ou une espèce diffé- rente ? — (Gaz. hebdomad. de Médecine, 1896, no 47). 24. Duncker.— Ein neues Fürbungsmillel für Actinomyces bovis.— (Zeitschr. {ür Fleischund. Michlhygiene, 1, 1891, p. 56). 95. J. Mac Fadyean. — The morphology of Actinomyces. — (British. Med. Journal, 1889, p. 1339). 26. G. Gasperini. — Ricerche morfologiche e biologiche sui jenere Actino- myces Harz. — (Annali dell" Instit. d'Igiene della Univ. di Roma, 1892, IT, fasc. 3). 27. G. Gasperini. — Ulteriori ricerche sull” genere Streptothrix come con- tributo allo studio dell Actinomyces Harz. — (Rivista generale ital. di clinica medica, 1892, no 9). 28. G. Gasperini. — Versuche über das (enus « Aclinomyces ».— (XI Con- grès internat. de Méd. de Rome. — Cthbl. f. Bact. u. Paras., XV, 1894, p. 684). 29, Heneage Gibbes. — Mirscuer’s or RAINEY's corpuscles in Aclinomyces. — (Annals of Surgery, 1890, n° 2, p. 96). 30. M. Gruber.— Micromyces Hoffmanni, eine neue pathogene Hyphomyce- tenart. Nach Untersuch. von G. Vox HorMaxN-WELLENHOF und TH. VON GENSER. — (Arch. f. Hygiene, XVI, 1893, p. 35). 31. E. Hummal. — Zur Entstehung der Actinomykose durch einçedrun- gene Fremdkürper. — (Beitr. z. klin. chirurg., XIII, p. 534, 18%). — 239 — . O Israël. — Ueber Doppelfürbung mit Orcein (Vircnow’s Arch. 105, 1886, p. 169). . Kischensky.— Ueber Actinomycesreinculluren. — (Arch. f. experim. Path. u. Pharm., XX VI, 1889, p. 79). . V. Lachner-Sandoval. — Ueber Strahlenpilze. Eine bacteriologisch- botanische Untersuchumg. — (Strasbourg, L. Beust, 1898). . E. Levy.— Ueber die Actinomycesgruppe (Actinomyceten) und ihr ver- wandtien Bacterien.— (Ctbl. f. Bact., XX VI, 1899, n° 1). . Levy. — Die Wachsthums-und Dauerformen der Strahlenpilze (Aktino- myceten) und ihre Beziehungen zu den Bakterien. — Cibl. f. Bact., XXXIII, 1903, p. 18). . V. Liebmann.— L’atlinomice dell uomo.— (Archivio per le Sc. mediche, XIV, 1890, p. 361). — [Bibliographie antérieure très complète.]| . O0. Lubarsch. — Zur Kenniniss der Strahlenpilze. — (Zeitschr. f. Hygiene XXXI, 1899, fasc. l). . W.-G. Mac-Callum. — On the life-history of Actinomyces asteroides. — (Ctbl. f. Bact., XXXI, 1902, p. 529). . Van Niessen. — Die Actinomyces-Reincultur. — (VircHows Archiv., 150, 1897, p. 482). — [Revue critique des procédés de culture|. . Orkalow.— Zur Histologie der Aktinomykose. — (Archiv. f. Veterinär- Med., I, p. 41). . A.-D. Pawlowsky et Maksatoff. — Sur la phagocytose dans l’acli- nomycose. — (Ann. Inst. Pasteur, 1895). . P. Piana. — Actinomicosi incipiente. Actinomyces sviluppalo alla super- focil di frusti di tessuto vegetale fibrovascolare inciscodali sotlo la mu- cose della lingua nei bovini. — (Archivio per le Scienze mediche, XX, 1886, n° 5, p. 137). ; . Poncet et Bérard.— Traité clinique de l'actinomycose humaine, pseudo- actinomycose et botryomycose. — (Paris, 1898). — [Bibliographie très importante]. 5. P. Rivière. — Etude d'un nouveau Streptothrix parasite de l’homme. — (Archives clin. de Bordeaux, IV, 1895, n° 10, p. 469). . A. Sata. — Ueber die Fettbildung durch verschiedene Bacterien nebst einer neuen Fürbung des Actinomyces im Schnitte. — (Ctbl. f. Allgem. Pathol., XI, 1900, p. 97). . Sauvageau et Radaïis. — Sur les g. Cladothrix, Streptothrix, Actino- myces, et description de deux Sreptothrix nouveaux. — (Ann. Inst. Pasteur, VI, 1892, p. 242. Fig., texte et 1 pl. pholomicr.). — [Bibliogra- phie mycologique|. . Schlegel. — Actinomykose bei Menschen und Thieren (Ergebniss d. allgem. Path. u. pathol. Anat. d. Menschen und d. Thiere, V, 1498. Wies- baden, 1900). — [Index bibliographique très complet]. . CG. Sternberg. — Anaërobe Actinomyces-culturen. — (Sitzb. d. Gesell. der Aerzte in Wien., 27 avril 1900). — (Cibl. f. path. Anat., 1900, p. 153). . C. Sternberg. — Zur Kenntniss des Actinomycespilzes. — (Wiener klin. Woch., 1900, n° 24). 2 0 51. C. Terni. — Eine neue Art von Actinomyces [Act. Gruberi]. — (XIe Con- grès internat. de Méd. de Rome; Ctbl. f. Bakt. u. Paras., XVI, 1894, p. 362). 52. Tsiklinsky.— Ueber Bacterien, die bei hoher Temperatur wachsen. — (Russisches Archiv. f. Pathol., V, juin 1898). 53. P.-G. Unna. — Actinomykose und Madurafuss. — (Deutsche Medicinal- zeite., 1897, 6, p. 49). 54, H. Vincent. — Etude sur le parasile du pied de Madura. — (Ann. Inst. Pasteur, 1894, p. 129). 55, M. Wolff et J. Israël. — Ueber Reincullur des Actinomyces und seine Uebertragbarkcit auf Thiere (8planches).—[Wircaows Archiv.,CXXVI, 1891]. 56. Zschokke. — Doppelfürbung von Strahlenpilzen. — (Schweiz. Arch. f. Thierkeiïlk., XXX, 1888, p. 81). GENRE Trichosporum, Behrend 1890. Articles mycéliens arrondis ou polyédriques par pression réci- proque. formant sur les poils des articles noduleux souvent très durs. Affines aux Oospora # Trichosporum giganteurm Behrend. In situ : Articles arrondis ou polyédriques-arrondis de 12 à 15, agglo- mérés autour du cheveu et y formant des nodosités ruguenses. — En cul- ture : Filaments de 10 à 60 sur 1 à # de large, dissociés en articles irrégu- liers atteignant parfois jusqu’à 12 de diamètre. CARACTÈRES BIOLOGIQUES, — Aérobie. Sur bouillon, tlouffes mycéliennes adhérant aux parois, ou même réunies en un voile épais, ridé, saupoudré d'une pulvérulence farineuse. Sur gélaline en strie, masse épaisse, saillante, en forme de chenille blanchätre avec prolongements radiaires courts ; li- quéfaction seulement en été. Sur gélose, masse épaisse, saillante, vermiculée àla surface, et bordée d'une zone mince, transparente, radiée. Sur lait, moût de bière sucré, feutrage épais, gaufré, envahissant tout le substratum. Produit la ptedra de Colombie, affection caractérisée par l'agglutination des cheveux en masses dures et comme pierreuses (pledra). Vit peut-être en saprophyte à la faveur des mucilages dont les femmes de ce pays enduisent leur chevelure. Parait transmissible à l’homme par contact direct, RAvVENEL, ayant contracté une trichosporie noduleuse de la barbe, incrimina le blaireau qui servait à sa toilette. Trichosporum ovoides Behrend. In situ : Articles polyédriques ou ovalaires de 3,5 à 4 sur 1,5 42,5. — En culture : Articles bourgeonnants, émettant parfois un mycélium simple de 2 à 4, bientôt fragmenté en articles ovoides. CARACTÈRES BIOLOGIQUES. — Sur gélaline, masse globuleuse d'abord humide, puis fréquemment farineuse, avec de fines radiations immergées ; liquéfaction lente (une semaine). Sur gélose, comme sur gélatine, mais plus luxuriante ; pas de liquéfaction. Sur pomme de terre, masse blanche irré- gulière, cérébriforme, laissant diffuser un pigment brun-noir. Sur pomme acide, colonie surélevée, lisse, humide, crénelée latéralement. Trouvé par BEHREND en Europe, sur la barbe et les mous- taches d’un jeune homme. 16 297 re. m1 Trichosporum ovale Unna. In situ : Articles ovales, aplatis, subégaux, de 4 à 4,5-2,5 à 35. — En culture : Filaments de 1 à 2,5, cylindriques, flexueux ou spiralés, à mem- brane épaisse, et se dissociant en articles de 2 à 3,5 de long. CARACTÈRES BIOLOGIQUES. — Sur gélatine, comme Trichosp. ovoides, mais pas de liquéfaction. Sur gélose, comme Trichosp. ovoides, mais culture brunâtre, dure, sèche, à radiations phériphériques très développées. Sur pomme de terre, colonie blanc-jaunâtre, sèche, laissant diffuser un pigment brun-noir. Trouvé par UNNA [50] sur la moustache et la barbe d’un jeune homme. Etudié par TracHszer [49]. Trichosporum Beigelii Vuillemin (Pleurococcus Beigelii Rabenhorst ; Sclero- tium Beigelianum Hallier : Hyalococcus Beigelii Schrôter; Chlamydotomus Beigelii Trevisan ; Micrococcus Beigelii Migula) (fig. 2). In situ : Articles ovoïdes ou polyédriques de 2,5 à 4,5, en moyenne 3 à 4. — En cultures : Articles arrondis de 4 à 4,5, donnant bientôt des filaments cloisonnés de 1,5 à 2 de large, avec courts rameaux latéraux cadues, ou chlarmydospores intercalaires ou terminales à membrane épaisse. CARACTÈRES BIOLOGIQUES. — Sur bouillon, voile blanc finement granuleux, grimpant jusqu'à deux centimètres, puis tombant au fond du vase et rem- placé par un autre. Sur décoctéde graines de lin, faible voile poussiéreux, bientôt submergé et non remplacé. Sur gélatine, colonie blanche, opaque, cérébriforme, à plis saillants, puis duveteuse et farineuse, à périphérie en- tourée d’une fine zone radiaire translucide. Sur pomme de terre, culture granuleuse ornée de mamelons coniques d'aspect crayeux. Sur carolte, cul- ture très rapide, blanc-sale, plissée-vermiculée. Sur betterave, culture plissée-vermiculée, cireuse ou très duveteuse. Trouvé à Londres en 1869 par BEIGEL. Revu par Caro, puis par SCHAECHTER et VuILLEMIN (1901), sur la moustache de l'Homme. L’inoculation au Cobaye n’a pas réussi, même après avoir dépoli les poils avec du papier émeri. GENRE Monilia, Persoon 1801. Conidiophores dressés simples ou subsimples, souvent densé- ment rapprochés, rarement épars, émettant à leur sommet une chaînette de conidies grosses, limoniformes, souvent mu- nies d'un appareil de disjonction. dei Monilia candida Bonorden (nec Hansen) (fig. 3, «& et b). Mycélium de 1 à 1,5. Conidiophores dressés, ordinairement rapprochés en buisson, fusiformes, cylindroïdes, de 5 à 6 sur 20 de hauteur, émettant un chapelet de conidies incolores, lisses, limoniformes, ocellées, d’un diamètre moyen de 7 à 7,5, se désarticulant par la production d’une hernie de la mem- brane interne an point de contact des conidies (1°. Cette Mucédinée, que lon rencontre assez communément sur les matières végétales en décomposition, parait être pathogène pour les Vertébrés., P£LAUT (1887) a produit le mu- guet du jabot des Poules et des Pigeons en leur injectant un Monilia candida provenant du bois pourri. Lypra Ragnowiren (1897) a de même obtenu un muguet intes- tinal expérimental, cliniquement identique à celuide l£ndo- myces albicans. Cest probablement le même champignon qui à été trouvé par Porak (1896) [39 bis] sur la langue d’un nouveau-né, où 1l formait des îlots ovales d’un blane bleuâtre. Monilia de Montoya y Flores. Une variété blanche de Caraté est produite par un Hontlia dont les conidies sont volumineuses, échinulées à membrane épaisse (Voir la figure de cette espèce à la Planche XI, et la référ. bibl. aux Aspergillus des Caratés). Monilia Kochi Saccardo (Rhodomyces Kochi von Wettstein) (fig. 8, c). Mycélium incolore, peu cloisonné, de 6 à 16. Conidiophores dressés,rouges- rosés ou rouges-jaunâtres, nombreux, richement ramifiés et formés de cel- lules courtes, arrondies ou cylindriques, se dissociant terminalement en conidies arrondies, ovoïdes ou polyédriques de 6 à 16, ou de 15 à 20 sur 6 à 45, puivérulentes. Chlamydospores mycéliennes intercalaires dans les cultures. CARACTÈRES BIOLOGIQUES. — Colonies rondes, d’un rouge rosé intense ou jaune-rougeâtre, atteignant 8 à 15 centimètres de diamètre, couvertes d’une couche conidienne pulvérulente épaisse d'un à deux millimètres. Sur milieux sucrés, formation de chlamydospores ovoides. Trouvé par vox Werrsreix (1885) [57] dans les crachats d’une personne atteinte de pyrosis. Le champignon ne se (1) F. GUÉGUEN. — Variations morphologiques d’un Monilia sous l'influence de la culture (Bull. Soe. Myc. Fr., XV, #, 1899, p, 272). développe pas dans la salive, mais croit très bien dans le sue gastrique arlificiel; de plus, des conidies émulsionnées dans du lait et administrées à des Chats germent sur la muqueuse gastrique de ces animaux au bout de dix-huit heures. Il est donc probable que ce champignon existait dans l'estomac de la personne malade. Toutefois, 1l n'a pas été retrouvé dans d’autres cas de pyrosis. Monilia erubescens (Rhodemyces erubescens Ascher). Dans les cultures sur bouillon, articles mycéliens çà et là cloisonnés, vacuo- lisés, dont l'extrémité se dissocie en petites conidies de #4 environ, subglo- buleuses ou ovoïdes. CARACTÈRES BIOLOGIQUES. — Aérobie. Se cultive sur agar, gélatine, pain, pomme de terre, bouillon, lait, moût de bière et même sur plâtre (Ces milieux sont rangés suivant la décroissance de leur pouvoir nutritif à l'égard du champignon). Le lait se coagule lentement, etest de nouveau liquéfié au bout d’une semaine. Le saccharose ne fermente pas; il n’y a pas production d’indol. Les cultures en milieux solides sont colorées en rouge-minium. Ce champignon [1] se confond probablement avec le pré- cédent. GENRE Oidium, Link 1809. Mycélium rampant, cloisonné, à filaments isolés. Conidiophores simples, dressés, cloisonnés, se dissociant en conidies caté- nulées ovoides ou cylindroïdes. [(OBs. — Ce genre se distingue des Oospora et des Moni- lia par le cloisonnement de ses conidiophores dans lesquels les conidies se forment précisément par ce cloisonnement précoce, au lieu de naître par étranglement (Abschnürung des mycologues allemands) de bourgeons terminaux successifs. Il se distingue encore des Monilia par lPabsence d'appareil de disjonction des conidies]. Oidium sublile R. Blanchard (Oidiurn subtile cutis Babes). Mycélium rampant. Conidiophores dressés, parallèlement fasciculés, droits, de 6 de diamètre, dichotomes, cloisonnés, dissociés terminalement en conidies ovoides-allongées ou cylindroïdes étranglées. JA 2 Trouvé par BABES chez une Femme, sur des ulcères où il formait des plaques blanches. Inoculé avec succès au Lapin par BABes et Rapuresceu, il reproduisit chez éet animal, au bout de trois à cinq jours, les ulcérations typiques. Oidium (?) de Boyer et d’Antin. Mycélium abondant, çà et là ramifié à angle droit, à conidies (?) petites, piriformes, et avec unesorte de cil termina! (?). Cet organisme très insuffisamment décrit ne saurait être identifié même génériquement. Boyer et d'ANTIx l'ont ren- contré dans des pustules chez des enfants cachectiques. GENRE Sporendonema, Desmazière (emend. OupEnaxs 1885). Mycélium blanc, rampant, seplé, ramifié. Conidiophores sim- ples, dressés, renfermant dans leur intérieur des conidies hyalines, puis fauves, émises sous forme de chainettes. Sporendonema myophilum Saccardo. Mycélium hyalin, simple eu rameux, densément feutré, formant une masse blanche céracée. Conidies en chainettes, globuleuses ou ellipsoïdes, de 4,7%. Trouvé sur le corps de Souris vivantes, en Amérique boréale, par H. L. Grirriras. Ne serait-ce pas un Oospora ou un HMontilia ? GENRE Malassezia, I. Baillon 1889, Filaments cylindriques cloisonnés, ramifiés en Vaux extrémités et bourgeonnants, les rameaux et parfois les articles isolés portant des conidies solitaires ou en grappe, rondes ou ovoides, lisses où marquées de stries longitudinales rayon- nantes ou en hélice (1). Genus incertæ sedis. Malassezia furfur H. Baillon (Microsporon furfur Ch. Robin: ÆEpidermo- phyton Bazin; Sporotrichuim furfur Saccardo; Oidium (Microsporon) furfur Zopf ; Oidium subtile Kotliar) (fig. #). (1) Cette diagnose n’est pas celle de BAILLON, mais à été rédigée d’après les descriptions de VUILLEMIN et de MATAKIEFF. Filaments mycéliens de 3, cloisonnés, droits ou recourbés, ramifiés à leur extrémité, souvent dissociés in silu, et produisant isolément ou en grappe des conidies sphériques ou ovoides de 2,5 à 9, marquées de stries dirigées radialement ou en spire d'un pôle à l’autre, CARACTÈRES BIOLOGIQUES, — Sur bouillon, petites touffes floconneuses blanches, presque translucides. Sur gélatine, liquéfaction lente (MATZENAUER) ou nulle (SPIETSCHKA). Sur agar, petits points d’abord brillants et humides, puis secs, grenus, entourés de fines radiations mycéliennes rameuses. Sur pomme deterre,colonie hblanche-grisâtre,onctueuse, puis grumeleuse ocracée, ombiliquée, laissant à la longue diffuser un pigment violet. | Produit le pityriasis versicolor de l'Homme. Etudié par de nombreux auteurs, en dernier lieu par ELtE MATAKIEFF [35 bisjet par MaTzenauER (1901) [35 ter]. Inoculable à l'Homme par contact direct ou par les cultures. D’après MATaAkIErF ({. cit., p. 29), « le Malassezia furfur est non- seulement une espèce bien distincte, mais une espèce très isolée dans Pensemble des champignons ». Malassezia trachomatosa (Microsporum trachomatosuim Noiszewski). Mycélium indivis (?) souvent ramifié à angle droit, et donnant des conidies ovoïdes ou globuleuses, plus petites que celles du Malassezia furfur. Cultivé sur gélatine au bouillon d’yeux de veau. Nous rattachons aux Halassezia ce champignon peu connu, observé par Noiszewski en 1890 dans le trachome [36]. GENRE Botrytis, Micheli (emend. Link). [Reunit les Polyactis, Phymatotrichum, Acmosporium, Nodulis- porium, Capillaria des auteurs]. — Mycélium rampant cloi- sonne ; conidiophores dressés, vaguement dendroides-rameux, lRîamuscules tantôt aigus au sommet (Eubotrytis Saccardo), tantôt plus épais, obtus (Polyactis Saccardo), tantôt à sommet dilatè-verruculeux | Phymatotrichum Saccardo), tantôt enfin découpes en crête dont chaque dent porte une conidie (Cristu- laria Saccardo). Conidies réunies de diverses manières au sominet des rameaux, mais jamais agrégées en Prais Capi- tules, continues, globuleuses, ellipsoïdes ou oblongues, hyalines ou de couleur claire. — 247 — Botrytis Bassiana Balsamo-Montagne (fig. 8 et fig. 14, d). Mycélium diffus, tomenteux, de 2 à 3, enveloppant finalement l'hôte de toutes parts. Conidiophores dressés, blancs, simples ou dichotomes, de 300 à 900, brièvement ramuleux, à rameaux épars, de 20 à 50 de long. Conidies globuleuses de 2 à 3, formant des glomérules capituliformes de trois, cinq, six, ou beaucoup plus, à l'extrémité des rameaux. Cette espèce produit la muscardine des vers à soie. Elle a été décrite minutieusement par C. MonTaGxE (Histoire botanique de la Muscardine, C.R., 18 août 1836). On trouve un résumé très complet de ce travail et d’un grand nombre d’autres sur le même sujet dans CH. RoBix (Hist. des végé- taux parasites, pp. 560-605). On peut, avec SaccarDo, considérer comme variété du B. Bassiana le Botrytis tenella, dont voici la synonymie d’après Grarp (1892). (Sporotrichum densum H. K. Link; Racodium entomogenum VPersoon ; /saria densa Fries ; Botrytis tenella Prieur et Delacroix). La principale diffé- rence avec le type consiste dans la taille des conidies, qui est 1ei un peu plus petite (1,5 au lieu de 2 à 3), et dans le fait que la forme agrégée /saria, lorsqu'elle est parasite sur un Insecte, croit sur un sclérote qui envahit tout le corps de Panimal qu'il transforme en une masse dure à peau ridée que l'on nomme 7»727omte. La démonstration expérimentale de l'identité de l’/saria densa et du Botrytis tenella à été faite par PricziEux et DELacroix [407], Grarp [27], et par Daxysz (1894). Ce dernier, en cultivant le Botrylis sur des pommes de terre cuites dans du jus de pruneaux concentré et addi- tionné de 2 0/0 d'acide tartrique, obtint des /saria dans les points qu'il avait cautérisés au fer rouge pour y détruire le Penicillium glaucum qui s'y était montré comme impureté, Les auteurs précédents avaient au contraire obtenu le Botrylis en partant de P/sari«. De nombreux essais ont été faits en vue d’inoculer les 1in- sectes nuisibles avec ce champignon. En 1881, Grarp, PRizLigux et DELACROIx, etc. firent leurs premières commu- nications à ce sujet. Grarp opérait en maintenant en chambre — Jp = humide divers Insectes à Pétat larvaire et à Pétat parfait, après les avoir saupoudrés avee des conidies provenant de cultures en tubes. Les résultats furent positifs avec des lar- ves de Tenebrio molitor, Anomala Frischit, Polyphylla fullo, Sphinx Atropos, Sphinx Ligustri, Bombyx Mori, et diverses Noctuelles ; au contraire les Orthoptères (Schis- locerca peregrina, Decticus verrucivorus, Locusta viridis- sima, divers Slenobothrus) résistérent à l'infection, même après avoir été préalablement blessés. De leur côté, PRriLLiEux et DELACROIX réussirent à infecter des larves de Celonia aurata, Rhizotrogus solstitialis, Liparis Chry- sorrheæ, Bombyx Mort. Les Insectes tués par le champi- gnon se distinguent aisément de ceux sur lesquels le Botrytrs s’est développé en saprophyte. Lorsqu'il y a parasitisme, le sang de lPinsecte vivant est rempli de conidies en bâtonnets (GiaRp), dont la présence a été signalée par DE Bar dans les insectes envahis par l’/saria farinosa (DE Bary à même représenté l’enveloppement de ces conidies par les éléments ligurés du sang des Insectes, et c’est probablement l’un des premiers exemples de phagocytose observés); de plus, linté- rieur du corps de la larve parasitée est envahi, à l'exception des trachées et du tube digestif(l), par le mycélium du cham- pignon, qui s'y transforme en un selérote formé de pseudo- parenchyme à éléments déliés. Ce sclérote, recouvert par les téguments du cadavre, et conservant dans son intégrité la forme et les dimensions de lPanimal, est désigné plus haut sous le nom de momie. Le champignon produit, en outre, des filaments mycéliens fasciculés, qui se répandent dans le sol autour de la momie et que l’on nomme des Lyphasmates. En prenant pour point de départ les cultures artificielles, (1) Il est intéressant de remarquer que le champignon s'attaque exclusive- ment au corps adipeux de la larve, en respectant les organes les plus nécessaires à la prolongation de la vie de l’insecte. 11 y a là pour le biologiste matière à recherches intéressantes. Ton 4 il est rare obtenir des résultats positifs bien nets. Cepen- dant Mayer (1893) [35] recommande cette méthode. Au con- traire, SORAUER(43] (1894) a échoué complètement ; VASSILIÈRE [57] (1896) n’a réussi que dans 7 cas sur 300. De meilleurs résultats ont été obtenus par GAILLOT avec des cultures sur moût de bière acidulé, et par Grarb en enterrant dans le sol, à 15 cm de profondeur, des cultures sur pomme de terre, On a encore plus de chances de succès en se servant, pour ense- mencer le sol, de momies provenant de larves infestées arti- ficiellement en pots, et qui ont l'avantage de conserver au champignon toute sa virulence. Les momies de hannetons adultes, préconisées par PRILLIEUX et DELACROIX, sont moins virulentes au dire de Giarp (l/saria densa, p. 80). Cet au- teur estime que les parasites animaux du Hanneton, tels que les Acariens, doivent, en blessant les téguments, favoriser l'infection. Les résultats négatifs auxquels sont arrivés les divers expé- rimentateurs paraissent attribuables à ce que Le champignon perd de sa virulence par la vie saprophytique. Cette atténua- tion est un fait biologique des plus généraux, qui se vérifie chez un grand nombre d'organismes inférieurs (D [On trouvera dans Grarp (l’/saria densa 1892), dans Daxysz (Champignons parasites des Insectes nuisibles, 1895) et dans R. HE. Perrir (1895) une bibliographie très com- plète de la question]. Botrytis pyogenes (Botrytis Auché et Le Dantec). Mycélium feutré, inégalement cloisonné. Conidiophores incolores, à ra- meaux non verlicillés, dont l'extrémité acuminée donne insertion à deux, rarement à une seule conidie, ou bien à trois ou quatre. Conidies incolores, ovales, de 22, à enveloppe mucilagineuse, et munies aux deux extrémités de points noiratres. CARACTÈRES BIOLOGIQUES. — Cultive à + 22% (et aussi à +970 avec germi- nation retardée de quelques jours) sur bouillon, gélose, pomme de terre, carotte, et sur gélaline qu'il ne liquéfie pas. Parail préférer les milieux sucrés, (1) Par une coïncidence remarquable, certaines plantes toxiques perdent par la culture une grande partie de leur activité (aconit, digitale, etc.). — 250 — Trouvé par AucHé et Le Danrec (1894) [3] dans le pus d'abcès chez un diabétique. Déterminé comme Botrytis par Fayop (AUCHÉ, /. cit., p. 859, en note). Non pathogène pour -le Cobaye; produit chez le Lapin une nodosité ulcérée œuéris- sant spontanément, GENRE Sporotrichum, Link (emend. SACCARDO). Mycélium ramifié à plusieurs degrés, septé ou continu, à bran- ches ordinairement égales. Conidies nées au sommet de diver- ticules ou de rameaux, et d'ordinaire subsolitaires, ovoides ou subelobuleuses. (OBS. — Ce genre, que certains auteurs confondent volon- üers avec le g. Botrytis, en diffère par l'absence de conidio- phores dressés,les amas conidiens ou les conidies isolées étant insérés latéralement aux hyphes mycéliennes.! Sporotrichum globuliferurr Spegazzini. Cespitules grands, de 1wm5 de diamètre, blancs, cotonneux. Mycélium paucisepté, hyalin, de 3 à #4, fréquemment ramuleux-anastomosé. Conidies petites, globuleuses ou globuleuses-elliptiques, hyalines, de 2 à 2,5 sur 1,5 à 2, formant le long des hyphes des glomérules de 60-70 de diamètre. Découvert en Californie par SPEGAZZINI sur des cadavres de Coléoptères des g. Monocrepidius, Naupactus et Xantho- graphus, ce Champignon a été retrouvé depuis, et essayé de divers côtés pour la destruction des Insectes nuisibles, notamment par SxNow (1882), par Danysz (1894) [11] sur le Silpha opaca, par TraBur et par DEBRAY [14] (1898) sur les Altises d'Algérie. Forges [20] (1895) Pa surtout largement expérimenté en Amérique contre le Blyssus leucopterus. Tout récemment, J. pb4A CaMARA PESTANA [97 à indiqué, pour employer contre les Altises, la technique suivante : des cultures de STORES faites sur pomme de terre glycé- rinée versb22° à 24° sont enfermées avec des Altises vivantes, pendant une Miel de jours, dans des trous pratiqués dans le sol. Au bout de ce temps, on met en liberté les animaux, 2 JR qui s’en vont infecter leurs congénères. La maladie doit se propager d'autant mieux que PAltise (Æaltica ampelophaga) est un animal très agile, qui peut disséminer le Champignon sur de vastes étendues en très peu de temps. Ce procédé mérite donc d'être expérimenté, Sporotrichum minimum Spegazzini. Cespitules blancs, cotonneux, très petits, de 80 à 100. Mycélium intriqué, hyalir, de 1,5 à 2, portant çà et là des conidies hyalines, ténues, de 1,5 à 2, lisses, pointues à l’une des extrémités. Trouvé par SPEGAZZINI dans la République Argentine sur une Fourmi (Atta Lundi). OBs.— BruNAUD à trouvé à Saintes, sur une Araignée, un Champignon qu'il désigne sous le nom de Sp. Araneæ, et que Saccarbo considère comme une variété du précédent. I en diffère principalement par ses conidies subglobuleuses ou ovoides de 3 à 4 + 2 à 2,5. Sporotrichum parvulum Passerini. « Peu connu. Trouvé sur un Frelon {Vespa Crabro, à Saintes » (SACCARDO). Sporotrichum Aranearum Cavara. Cespitules blancs, cotonneux, Mycélium de 0,6 à 0,7, ramifié en monopode, lâchement intriqué. Conidies solitaires, elliptiques, hyalines, de 2,5 à 8 sur (0,9. Trouvé en Italie sur des Araignées que le Champignon enveloppait entièrement (CavaRA). Sporotrichum Lecanit Peck. Mycélium de 2 à 2,5, rampant. Conidies petites, hyalines, oblongues-cylin- driques, de 5 à 7 sur 2,5 à 8. Trouvé par PEGK en Amérique boréale, sur des Lecantun. Sporotrichum entonophilum Peck. Mycélium de 3, rameux, finement tomenteux. Conidies subelliptiques de 4 à 5. Trouvé par LiNrNEr en Amérique boréale sur larves de Galerucella luteol«. O8Bs. — Les Sporotrichum densum Link et larvatum Peck paraissent être des Botrytis ; le premier serait le Botrytis tenella, le second le Botrytis Bassiana. GENRE Verticillium Nees, 1837. Mycélium rampant septé. Conidiophores dressés, émettant des rameaux verticillés, terminés par des conidies solitaires ou subsolitaires non mucilagineuses. Verticilium Aphidis Baumler. Mycélium formé d'hyphes de 10. Conidiophores dressés, hyalins à ra- meaux verticillés par trois ou quatre, de 16 à 24 23 à 4, aigus au sommet. Conidies solitaires terminales, sphériques, de 6 à 9, hyalines ou jaunûtres. lrouvé par BaumLer à Presbourg sur des cadavres de Pucerons. Verlicillium heterocladum Penzig (fig. 12, «d, €, f). Mycélium peu rameux, cloisonné. Conidiophores dressés, à raineaux ver- ticillés par trois ou quatre. portant des conidies solitaires géminées ou ternées insérées sur de petits pédicelles, oblongues, hyalines, de 5 à 6 sur 2 à 3. Trouvé en Italie sur Lecanium hesperidum, Coceide des feuilles d'oranger, que le Champignon recouvre dun voile blane. Cette Mucédinée parait très ubiquiste. PArouILLARD comm. verb.) Pa reçue d'Afrique et des Antilles. Verticillium oæana Danysz et Wize. « Mycélium blanc, conidies ovoïdes ». Trouvé sur Cleonus puncliventris par DANYSZ et WViZE [137. GENRE Acrostalagmus, Corida 1857. Mycéliunr rampant cloisonneé. Conidiophores dresses, ranifiés- verticillés à plusieurs degrés. Conidies mucilagineuses nées successivement à la pointe de chaque rameau, où elles restent agglomérées en une sphérule guttuliforme bientôt diffluente. L ACROSTALAGMUS COCCIDIGOLA n. sp. (fig. 15). 99 — 253 — Mycelio floccoso, anastomosato, albo dein vitellino, parce septato, 3 2 diametro. Hyphis fertilibus cæspitosis erectis, 3 4 diametro vix superantibus cylindraceis ad apicem attenuatis, parce septatis, ramulis sparsis lateralibus subsolitariis alternis, aut subternatis, simplicibus, acutis, conidiis eylindra- ceis utrinque rotundatis, hyalinis, levibus, mucilagineis, pallide lutescenti- bus, 4-5 = 1, guttulam sphæricam mox collabentem formantibus. J'ai observé ce Champignon à Paris, sur des cadavres de Coccides fixés à la face inférieure des feuilles d’un arbris- seau (du g verselle de 1900. Le mycélium fertile formait autour du Corps . Mikania ?) dans une serre de l'Exposition Uni- de l’Insecte un voile où enduit jaune d'œuf et pénétrait dans l'animal sans former de selérote, Les cadavres étaient entou- rés d'hyphes radiantes qui rampaient sur la feuille. La cul- ture fut facilement réalisée sur liquide de Raulin, sur pomme de terre et sur carotte. Le champignon, après une seule transplantation, put être obtenu sur chacun de ces milieux à état de pureté parfaite ; les cultures furent faites à la tem- pérature du laboratoire (4-15° à 18°). Sur Raulin, on obtint des ilots hyalins de plus en plus nombreux et confluents, for- mant au bout d’une semaine une croûte épaisse densément feutrée, blanc-jaunâtre et d'aspect farimacé-fibrilieux à la face supérieure, jaune-vif et floconneuse à la face inférieure ; le mycélium était tellement compact que l’on pouvait retourner complètement, sans répandre de liquide, les tubes à essai et les matras renfermant les cultures. Sur ponrme de terre, on obtint des îlots d'aspect velouté, de couleur blanc-crème. Sur carotte, les cultures progressèrent beaucoup plus rapi- dement ; le mycélium s’étala d’abord en surface, sous forme d’une large bande Jaunâtre, veloutée, abondamment conidi- fère au centre, bordée d’un bourrelet délicatement cotonneux et d’un blanc pur. Finalement la carotte, entièrement enve- loppée par le mycélium, se ratatina peu à peu,et se couvrit de conidies jaune-soufre ou citron. Le nombre des conidies par capitule mür est habituellement de dix à douze, rarement il atteint seize. Il est à remarquer que le champignon, dans toutes ses cultures, est d’une teinte plus pâle que dans son pr — milieu naturel, où il est d’un jaune de gomme-gutte ou jaune d'œuf, J'ai essayé d’inoculer avec des cultures sur Raulin et sur carotte (provenant toutes deux dune transplantation de la culture primitive sur Raulin) des Coccides (Aleurodes ?) d'espèce indéterminée, vivant sous des feuilles de Nerium oleander. Sur certains rameaux, les insectes ont été badi- geonnés avec un pinceau de petit-gris, passé à la surface d’une culture sporulée; sur d’autres, on a blessé très légère- ment les animaux avec une aiguille très fine avant d'opérer le badigeonnage. Je n'ai pu dans aucun cas réussir à inocu- ler le champignon. Acrostalugmus cinnabarinus Corda. Touffes éparses, d’un rouge-vermillon, finalement pulvérulentes. Mycélium rameux septé ; conidiophores dressés, rigides, septés, à rameaux verticillés par 4 ou 5; ramules subulés, verticillés par quatre, étalés, de 12 à 14=53-4. Capitules globuleux, formés d’une guttule de mucilage contenant des coni- dies ellipsoïdes obtusément arrondies, hyalines puis rosées, de 3 à 41,5. Saprophyte très commun sur les débris végétaux. Zovr (Die Pilze, p. 253) dit que Drürzu, dans son labo- ratoire, a trouvé dans des œufs des filaments mycéliens qui auraient fourni par la culture de PAcrostalagmus cinnaba- rinus et un Trichothectum. GENRE Cladosporium, Link 1837. Mycélium intriqué, olivätre, sepié, dont les rameaux conidiferes sont redressés, cylindriques et cloisonnés à la base, puis in- sensiblement ovoides et ramifiés à plusieurs reprises, le som- met du tronc principal et les rameaux étant divisés en articles cloisonnés, de plus enplus petits et finalement simples lorsqu'on s'avance vers le sommet des rameaux. Cladosporium herbarum Link (Acladium herbarum Link; Dematium her- barum Persoon; Dematium Brassicæ Persoon; Dematiun pullulans de Bary et Lôw., pro parte) (fig. 9). Coussinets denses, confluents, olivâtres et d'aspect velouté. Conidiophores dressés on ascendants, bruns on olivâtres, peu ramifiés, de 5 à 7. Conidies naissant vers le sommet des hyphes, provenant de la fragmentation pro- gressive de ces dernières, et très variables dans leur forme et leur dimen- sion (cylindriques, oblongues, ovoïdes, subsphériques, uni ou triseptées, simples, étranglées ou non aux cloisons). Cette Mucédinée vit sur les milieux végétaux les plus di- vers. On peut se la procurer presque à coup sûr en laissant moisir des feuilles mortes récoltées par les temps humides. Nous avons eu l’occasion de lobserver sur des Chermes vivant sur les feuilles succulentes du Wesembryanthemum edule, mais nous n'avons pas eu le loisir d'en faire Pexamen approfondi. Au stirpe du Cladosporium herbarum se rattachent un grand nombre d'espèces, qui ne sont probablement que des formes d’un même champignon. En cultivant Pune de ces prétendues espèces à partir dune seule conidie, différents auteurs, entre autres LAURENT et JANCZEWSKk:I, ont obtenu des races très dissemblables. Nous décrivons ci-après les Cladosporium entomophytes considérés comme espèces par les auteurs. Cladosporium penicilloides Preuss. Coussinets denses, olivacés, épars. Conidiophores dressés, longs, irrégu- lièrement rameux-intriqués, bruns, septés inégalement, se résolvant en conidies ovales, oblongues, obovales, arrondies ou fusiformes. Membrane hyaline souvent marquée d'un point d'attache à l’ure des extrémités. Contenu réfringent. Sur Chrysalides appendues à des feuilles de Prunus do- mestica. Cladosporium Aphidis Thümen. Hyphes ascendantes ou dressées, rameuses, fasciculées, continuès ou obscurément septées, gibbeuses, de 6 à 6,5 de diamètre, brun-clair. Conidies oblongues-ovoides, acuminées aux deux pôles, continues, uni ou biseptées, non étranglées aux septa, et de taille variable (continues de 6 = 5, uniseptées de 10 à 12= 6, biseptées de 18 à 22 = 7). Sur cadavres d’Aphis Symphyti à Klosterneubourg (Au- triche). Saccarpo estime que ce champignon est différent du Cladosporium herbarum Link, var. Aphidis Fückel. — 256 — Corxt et BroNGNIART ont en 1884 annoncé à F'Association Française pour lPavancement des Sciences qu'ils avaient observé deux cadavres de Phylloxera envahis par un Clados- porium. L'un de ces insectes portait une pyenide ressem- blant à celle du Sphæria mucosa qui vit sur les débris de Cucurbitacées. Les auteurs considèrent leur Cladosportum- comme saprophyte. Cladosporium parasiticum Sorokin. Mycélium cloisonné, ondulant sur la peau de l’abdomen; conidiophores cylindriques terminés par des chaînettes d'une à cinq conidies ovoides sim- ples ou cloisonnées de 15 sur 10. Observé par Sorokix (Mycologicheskie Ocherkte, 1891, p. 30), dans le gouvernement de Saratow, où 1l produisait une épidémie sur le Helolontha fullo. Voir aussiN.Sorokix, Champignons parasites, LE, p. 350 [cité d’après Grarp]. GENRE Polyrrhizium, Giard 1889. Mycélium distinctement pluriarticulaire, formé de filaments très rameux. Conidies ovoides solitaires ou subsolitaires au sonumet d'hyphes cylindriques dressces. Polyrrhizium Leptophyei Giard (Metarrhizium Leplophyei Giard) [26] (fig. 7). Mycélium très rameux, brun, Conidies ovoïdes de 5 à 7, par deux ou trois au sommet des conidiophores.Chlamydospores (?) plus sombres, plus grosses (5-10), uniseptées, à peine étranglées au septum. Trouvé par Grarp à Meudon, dans le corps d’un Ortho- ptère, le Leptophyes punctatissima. Cet auteur pense que le champignon serait à rapprocher des Cladosporium où des Alternaria. West tenté de le considérer comme saprophvte. GENRE Penomyces, Giard 1891. Mycélium cloisonné, ramifie, brunätre, formant autour du corps de l'hôte une sorte de toile ou de réseau. Conidiophores courts, simples, avec une conidie terminale simple ou uniseptée. Très affine aux Polyrrhisium, si mème il doit en ètre séparé. L. De Penomyces telaria Giard (Entomophthora telaria Giard) [26]. Mycélium formant un épais feutrage au pourtour du corps de l'hôte, et donnant des coni lies ordinairement simples de 7 sur 14. Aspect microsco- pique rappelant le Cladosporium nodulosum Corda (d’ap. GranD). Trouvé par Grarp sur un Coléoptere (Ragonycha mela- nura), et sur un Hémiptère (Phygadius Urticæ ?). L'animal est fixé au supportpar une sorte de toile périphérique formée par le mycélium, et qui adhère fortement à l’Insecte. La mort de l'animal parait due à Poblitération des trachées par le Champignon. Penomyces Gantharidum Giard [26]. Mycélium pluricellulaire très ramifié et d’une teinte rousse. Conidies simples ou uniseptées, de taille très inégale (4 à 16 de long). Trouvé à Beaune(Côte-d’Or) sur des Vésicants (Telephorus lividus) fixés par le mycélium à la face inférieure de feuilles de noisetier. Le cadavre a toujours la tête tournée vers la base de la feuille, et le corps parallèle à la nervure médiane ou à l’une des nervures principales, On sait que les insectes tués sur les feuilles par les Entomophthoracées occupent fré- quemment cette position. Ce fait permet de supposer que les Telephorus en question auraient été tués par une Entomo- phthoracée, et envahis consécutivement par le Penomyces, qui ne serait alors qu'un simple saprophyte. GENRE Halisaria, Giard 1889. Mycélium formé de filaments longs, gréles, également épaissis, un peu rameux, portant à leurs extrémités libres des conidies simples, ovoïdes-cylindriques. biguttulées. Genre affine aux Oospora où aux Oidium. Halisaria yracilis Giard.! Caractères du genre. Trouvé au bord de la mer à Wimereux (Pas-de-Calais) sur les larves d'un Diptère culiciforme (probablement Clunio 17 — 258 — martlina). Gap dit que les animaux ne pa ‘aissent pas souf- frir beaucoup de la présence du crvptogame. Il [ pios GENRE Epichloea, Giard 1889. Mycélium nul ou plus rarement à peine évolué. Conidiophores réduits à des articles courts, cylindriques, munis aux deux extrémités d'une ou de deux conidies ellipsoïdes allongees. Epichloæa divisa Giard (fig. 6). Articles conidiophores de 10 de diam. ou davantage. Conidies ellipsoïdes allongées, biguttulées. Hôte fixé par une masse glutineuse (paraissant sécré- tée par le végétal-support). Dans le corps d’un Ephémère du genre Chlæonis (?). OBs. — Nous inclinons à penser que ce Champignon estun Dematium ; peut-être n’a-t4l pris cette forme dissociée que par son développement étouffé dans le corps de Fnsecte. La culture de cette plante, si jamais elle était retrouvée, permet- trait sans doute d’en établir les véritables affinités. GENRE Ghromostylium, Giard 1889. [Hyphes cespiteuses, dressées, continues, colorées en brun-rouge, et terminées par une contdie ovoide ou piriforme, hyaline puis biguttulée. Parait peu distinct du g. Trichothecium. Chromostylium Chrysorrheæ Giard (Metarrhizium Chrysorrheæ Giard) (fig.5). Conidiophores filiformes, simples, dressés, brun-rouges. Conidies acro- gènes, solitaires, irrégulièrement ovoides de 5 sur 3, la plupart biguttulées. Sur chenilles de ZLiparis Chrysorrheæ qu'il envahissait épidémiquement au bois de Boulogne, près Paris, en juillet 1888. Giarp a tenté inutilement d’infecter à l’aide de ce cham- pignon des chenilles de Bombyx neustria ; 1 croit cepen- dant pouvoir affirmer qu'il est parasite, car il n'existait pas d'autre champignon sur les larves où il fut rencontré. SUR ÀEMARQUES RELATIVES AUX CLADOSPORIÉES ENTOMOPHYTES. — Nous comprendrons avec Giarpb, sous le nom de «Cla- dosporiées entomophytes » [26], tous les champignons ento- mophiles des genres Cladosporium, Poyrrhiziun, Peno- myces, Halisaria, Epichloea, Chromostylium. Cest ltune acception plutôt biologique que systématique, bien que ces formes soient en général assez affines les unes aux autres. Les Cladosporiées entomophytes ne paraissent pas dordi- naire très virulentes, et lon peut même se demander si ce ne sont pas de simples saprophytes. Le Cladosporium herbarum vit aux dépens de Ta miellée des Pucerons, mais parait ne jamais pénétrer dans le corps de Panimal vivant ; on ne sait s’il en est de même pour les genres voisins cités plus haut. L'insuccès des tentatives d’ino- culation milite pourtant en faveur de cette opinion, bien qu'il ne soit pas une preuve décisive (on sait que les infestations expérimentales par les Entomophthoracées même les plus virulentes réussissent rarement). ILest à supposer que ces Cladosporiées, si elles ne vivent pas en purs saprophytes, ne pénètrent l’insecte que consécu- üvement à un autre parasite (Entomophthoracée, ou peut-être Bactériacée) qui prépare le terrain. Il n’y à rien impossible à ce que des articles mycéliens d'Entomophthoracées, une fois vidés de leur contenu et ratatinés, aient échappé à une observation même attentive, lorsqu'un autre champignon à mycélium résistant est venu s'implanter sur le même terrain. GENRE Trichothecium, Link 1824. Mycélium rampant septé. Conidiophores simples, dressés. Conidies terminales solitaires, incolores ou peu colorées. Trichothecium roseum Persoon. (Trichoderma roseum Persoon ; Sporocephu- lum roseum Chevallier ; Puccinia rosea Corda ; Dactylium roseum Ber- keley). (fig. 12, a). Touffes pulvérulentes, blanches puis rosées. Mycélium rampant, incolore, cloisonné, ramifié, intriqué. Conidiophores dressés, continus ou peu cloi- 560 sonnés, simples ou peu et rarement ramifiés. Conidies solitaires, ovoides, uniseptées-rétrécies, lisses, incolores puis rosées, de 12 à 18 sur 8 à 10. L'état agrégé de ce Champignon serait, d’après SIEBEN- MANN 42 bis}, le Graphium penicilloides Corda (?), S/em- phyliun polymorphum Bonorden (?), dont les caractères sont les suivants : Mycélium cloisonné, ramifié, de 2-3. Conidiophores dressés, formés de lilaments accolés en faisceaux qui à leur sommet s2 ramifient en branches redressées en un pinceau inégal, dontchaque rameau fournit une(?) conidie ovoïde, lisse, d’un gris de fer, de 5= 3(fig. 12, b.) DE Bary a considéré comme une forme du 7richothecium roseur un Champignon trouvé dans l'oreille par STEUDENER en 1870, et qui ne put être cultivé. SIEBENMANN en rappro- che un Champignon trouvé par vox Bezozp et décrit par Harz comme Verticillium, et un Stemphylium de HALLIER. pense que le Trichothecium ne serait que la forme agrégée du Graphium penicilloides. y a de sérieuses réserves à faire sur ce point, tant que l’on n’aura pas passé d’une forme à l’autre par des cultures en cellules. GENRE Dactylium, Nees ab Esenbeck 1837. Mycélium rampant. Conidiophores dressés, cloisonnés, avec rameaux perticillés à un ou deux degrés. Conidies oblongues uni-pluriseptées, hyalines, subsolitaires au sommet des ra- meaux. Dactylium oogenum Montagne (fig. 11, &). Mycélium cloisonné, ramifié, diamètre 5. Conidiophores simples, dressés, septés, longs de 10 à 100, vert-olive päle. Conidies groupées par trois au sommet, oblongues-claviformes, 3-4-6 septées, fuligineuses, transparentes, de 20 à 70 sur 10. Trouvé par RAYER (1842), dans des œufs de Poule. (Voir Cu. Rogin, Champ. parasites). Dactylium (?) floccosum. (Blastotrichum floccosum Berlese et Voglino ; Acro- thecium floccosum Harz). == 260 = Mycélium filiforme, subcontinu, portant çà et là des conidiophores courts, simples ou ramuleux. Conidies solitaires, claviformes, 3-5 septées, de 35. Plante jaunâtre. Observé sur la peau d’un Homme atteint d’eczéma, en Allemagne, GENRE Arthrobotrys, Corda 1840. Hyphes dressées simples, septées, noduleuses, à nodules verru- queux dont les bosselures, disposées en spirale d'un verticille à l'autre, portent chacune une conidie ovale-oblongue, à deux loges hyalines de couleur claire. (Serait, d'après Harz, un état évolutif des Trichothecium). Arthrobotrys superba Corda. Cespitules petits, blanchâtres. Conidiophores dressés, çà et là renflés- nuoduleux ; conidies verticillées au niveau des nœuds, oblongues, lisses, hyalines, septées avec la cellule basilaire plus petite, de 20-26 = 12-15. Vit en saprophyte sur le bois, le papier, les brindilles, ete. La variété oligospora (Arthrobotrys oligospora Fresenius), à conidies au nombre d’une à trois par verticille, souvent terminales, et de couleur blanche ou rosée, enserre dans les replis de son mycélium, d’après Zopr [60], les Anguillules qui vivent dans les détritus sur lesquels le Champignon se développe. Le mycélium de cette Mucédinée pénètre aussi dans le corps des Anguillules (fig. 10). GENRE Fusarium, Link 1809, emend. Saccarpo. (Fusisporium et Selenospo- rium des auteurs). Coussinets stromatiformes blancs ou colorés, chargés de conidies fusiformes ou falciformes, nées sur des conidiophores septés et rameux. Genre mal délimité comprenant à la fois des espèces à conidies septées, des formes à conidies continues allongées (sous-genre Fusamen; et des formes à conidies continues courtes ‘Leptosporium). 2 © LD Fusarium cuticola (Selenosporium cuticola R. Blanchard). In situ : Mycélium incolore, cloisonné et ramifié, de 3, mélé de conidies fusiformes ou en croissant, à 2-6 cellules, de 2,5 à 4295. — En culture, mycélium de 3, produisant latéralement des conidies comme ci-dessus, et des chlamydospores volumineuses intercalaires ou terminales. Champignon découvert par R. BLaxcHarD [6] dans une dermatose hypertrophique de la peau de la queue du Lacerta etridis ; revu depuis, par le même auteur, sur Chamelæon oulgaris. Fusarium equinum Nôvgaard. Mycélium produisant de nombreuses conidies en fuseau ou en croissant. Donne sur agar en plaques, à + 37°, des colonies circulaires rose-saumon, richement sporulées. Observé par Vicror A. Nôüva@aarp [37] dans une affection épidémique des Chevaux de la réserve indienne d’Umatilla, Pendleton, Orégon. Environ 6 pour 100 des chevaux se mon- traient affectés d’une épilation totale du corps ; les coupes de la peau, traitées par le bleu boracique ou le Gram ,renfermaient des multitudes de corps falciformes, probablement inoculés à la faveur des piqüres du Sarcoptes Equi. Fusarium Acridiorum (Lachnidium Acridiorum Giard ; Botrytis Acridiorum Trabut). Mycélium cylindrique cloisonné, peu ramifié. Conidiophores dressés, simples ou portant des rameaux verticillés dont chacun se termine par une conidie parfois droite et fusiforme, souvent en croissant simple ou septé, non étranglé aux sept, de 12 à 28 (in situ) ou de 25 à 35 (cultures). Trouvé par J. KÈNCKEL p'HErRGULAIS, LANGLOIS, Gran (29i, Tragur [47], sur des Criquets d'Algérie, chez lesquels il parait très fréquent. Le champignon donne aussi une forme Cladosporium à mycélium rempli de globules réfringents, à conidies les unes simples, ovoïdes et de 6, les autres uni- septées-étranglées de 8 à 12. La forme Fusarium est localisée aux cinq à six derniers anneaux de l'abdomen, et surtout à leur face ventrale, où elle produit un duvet grisàtre assez long ; elle se laisse facilement cuitiver. La forme Cladospo- rium occupe toute la partie antérieure du corps ; elle ne se cultive pas. — 263 — Fusarium coccophilum (Microcera coccophila Desmazières). Pulvinules petits, subcespiteux. coniques, simples, roses, à base velue, entourée d’une fine enveloppe blanche de conidiophores filiformes de 2,5 de diamètre, Conidies falciformes recourhées, avec trois à cinq cloisons, hya- lines, de 70 à 100 sur 4,5. Trouvé sur Coccides variés, sur le frêne, le laurier, le peuplier, et sur le rosier. Très-ubiquiste. Constamment associé avec le Sphærostilbe coccophila dont il constitue la forme conidienne. (Voir p. 182). OBs. — Nous croyons devoir réunir aux Fusarium le æ. Microcera, dont la diagnose, donnée par DESMAZIÈRES en 1848, n'est pas distincte de celle des Fusarium. GENRE Stilbum, Tode 1790. (Emend. Saccarbo, Michelia, 11, p.32). Stroma capité conidifère au sommet, formé d'hyphes agrégées. Conidies petites, continues, enveloppées de mucilage. Stilbuin Buquetii Ch. Robin. Plante cespiteuse. Capitule sphérique, jaune orange tirant sur le gris, de 300 à 500 de diamètre; pied épais, long de 3 à 8 millimètres, à base conique, flexueux, noir, villeux avec poils de 80 de long.Conidies en couche unique, ovoiïdes, lisses, iecolores, pellucides, de 2 à 3 sur 7 à 8. Sur Insectes variés des tropiques (Pycnopus Bufo, Hypso- notus clavulus (BUQUET. Stilbum Kervillei Quélet. Mycélium tomenteux fauve. Capitule hémisphérique ou lenticulaire, de 0,2 à 0,7 millim., céracé-déliquescent, glabre, fauve-clair : pied filiforme de 2 à 5 mill., souvent rameux ou prolifère, fibrillo-floconneux, villeux, ou pruineux, blanc. Conidies ellipsoides, hyalines, lisses, nées des hyphes radiantes du sommet du capitule, de 2,5, enduites d'un mucilage subcé- racé. Cespiteux sur un Laeria cæsia dans des carrières près Rouen et Elbeuf (GADEAU DE KERVILLE.. Stilbum ramosum Peck. Capitule globuleux, blanc ou jaune-pàle ; pied lisse, ramifié, subrampant, blanc au sommet, brun päle à la base. Conidies petites, ovales, Le Trouvé par PEck en Amérique boréale, sur des larves d’In- sectes logées dans le bois. Stilbum formicarum Cooke et Massee. Capitule obovale, rose ; pied noir, flexueux, de 5 à 8 millim. de hauteur : conidies elliptiques, hyalines, de 10 £3. Trouvé par FRENCH, en Australie, sur des cadavres de Fourmis. Peut-être saprophyte ? GENRE Isaria, Persoon 1828 (1). Stroma vertical claviforme ou ramifié, enveloppé de conidies émises par des conidiophores émanant de ramifications laté- rales du stroma. Conidies petites, pulverulentes, globuleuses ou ellipsoïdes, continues, hyalines. Cette diagnose assez imprécise est celle qui nous parait le mieux convenir au genre /saria. Le groupe est actuelle- ment constitué par les formes agrégées d’un grand nombre de Mucédinées appartenant à des genres très distincts, comme on peut aisément s’en convaincre en examinant la forme des conidiophores qui ornent latéralement la clavule des diverses espèces. C’est ainsi qu'il existe des /saria de Spicaria (I. farinosa), des /saria de Verticillium (1. du Cor- dyceps militaris, d'après les fig. de TuürAsne et de DE Bary), des /saria de Botrytis, des /saria de Sporotrichum, (4. densa), des /saria d'Aspergillus (L. aspergilliformis, L. tenus), des /saria de Sterigmatocystis (Isaria arachno- (1) Divers {saria sont parasités par des Mucédinées ou par des Ascomycètes. Parmi les Mucédinées, nous citerons diverses espèces du g. Corethropsis Corda [Hyÿphes stériles longuement décombantes, émettant des conidiophores simples ou furqués, dressés, à sommet claviforme ou à peine renflé. Conidies en capi- tules, continues, hyalines, ellipsoïdes]. Les Corethropsis pulchra, paradoxa et australis parasitent plusieurs Isaria (Saccardo, Sylloge, IV, pp. 62-63). Parmi les Ascomycètes, il faut citer le Melanospora parasitica, que divers auteurs (KIHLMAN, GIARD), regardent comme exclusivement parasite des Isaria, mais qui vit aussi en parasite sur divers Insectes. (V. p. 182). — 265 — phila, d'après Bounier etd’ap. la fig. 51 de l£numéralion des Mycophytes de MarcHaxD). Il nous parait donc rationnel de considérer le g. /saria comme provisoire, ou mieux comme un état corémié d’autres Mucédinées, et d'espérer que les recherches futures permettront, sinon de le faire disparaitre totalement, du moins d’y classer les espèces suivant les formes conidiennes simples qu’elles donnent dans les cultures jeunes. Un grand nombre d’/saria ont été observés sur les Insectes, où 1ls vivent soit en saprophytes, soit en para- sites. Nous nous bornerons à donner ici un tableau analyti- que, qui permettra de passer rapidement en revue les carac- tères de chaque espèce zoophile. (Le groupement donné dans ce tableau ne saurait aucune- ment être considéré comme définitif. Beaucoup de formes ne sont,en ellet,connues que par des diagnoses incomplètes, qui permettent difficilement d’assigner leur véritable place aux espèces citées. Il sera utile de se reporter, pour la déter- mination, aux diagnoses du Sylloge et aux descriptions originales des auteurs eux-mêmes. °nin]l2qu) Sp OMR U9 ANOd ‘PI4NS] SP SOUWO Xn0p $89 Joavd9s & 910 J1849S OHVIDYS (1) ‘UNOH ‘A (1) su) “dnusoy (y) suuuo/uymrôuadsn ‘SOON WNAO]D40YIN01T ‘ruizzeSods s2710040 “IPUUI( 2724 douyonun *(Q “y "$y) dorpnog vuodsiouno ‘2H007) 27n]/91S ‘ZNURAMUIS wnburyds ‘SOIT PS09907/ ‘SOIT DsSObiu]s *‘LANS SG GP ‘SOPIOAO S8PIUO") ‘SOUIOnd UE SOJBLIËTIO]S 0948 € = 9 0p Sopiseq {sonbruoo — SO EE CNP AE the ST GES RE SDS OS -No[nqor$ Sappnug/eo SoIPIUO9 & SOULIOJIIIIS -dodse saioydotpruor) ‘ee € ans 701% (O1 2P — "Gp 2 LE 9 2p SaYSUOI[U-SAPIOAO SAIPIU0") ‘Sjuooseqnd ‘supaoz ‘Xnaqatuez sind fSoUHOJIT — DES EE COUT ÉTÉ É Te e € op sonbro -Sapt0o$d1129 Saipruog ‘Xnajuewto)-s998]sn19 — 2 CDN Don HSE ELLE DES EE EE NC N S bp G‘e 9P SaIpluor ‘Xnojuauo] ‘Sgorapuifpho ‘sajduits seuous “AOIPNOG DVPIOIUDAD NJJ21QNAAOT NP UOIPIUO9 7U79) CDD D OO" © OT 0 OC OT CIC OO DONNE 4 OMC JINS PT ETI 9P souuo/touno Sa1plu0) ‘L‘Q & 9 ‘tu () PO CO TE OO OO ET Ta el "SOQUIDAID SaUdAY ‘JUEJSMIOUt WiNIOÂU e UITIIU & Re CN COLE ESS CAR SONDE STAR ‘sopnqns SEUOU]S ‘ XU940$ XN94qI] WNIJOÂUT UN ins p198u1 ‘Xna}1ds07) HIS Sajno} op Xnouu090/} ‘oproupÂq ‘ofduns utpprut pv QAR D LE 6 CE RTC CSS SE OR PE ST Le -Nuei no ojduis ‘xnaqidseoqus ‘opuqns ‘up 9 PR *“AUVT Sadinjoa ‘SA DSSDu SIOG NIPOUNAJ ‘A8A $98 Jo) *OnDIN 2pn0o17) ‘SOU NsSOULUN] “22SSPIT J0 24007 vsoounul/ns ‘ouSejuon vazunbib *ZJUISMUIS DJD9UN/ ‘I CCC CCC ‘’XN9nx9]] “opduurs SUTITEUX 9 v ( *trevrreseretttt 18 D SosNa[nqo[à SIpIU09 *"UU9 FL 3 tt"@T 20 v y ep senbndippo sorpiruoo ‘xnouuer wo g peneeseseeseeseesesseeeeee jou -U0S nt gnu91e ‘aUHOJII} ‘apduts è *‘*auaue]{ onyainoy 8[NAB[9 ‘NPA0] {SA1JOUIUI9 L L 9 ‘ui p aub janoo sud edns d41JaUt1}U99 un juessedop odn$ - r ’ saopads ‘SU *ZUIOMUOS sadubru “ruzzesodg sndounjaur “Jeu P72ydosoyds "SOIT 0701000 “Paerpnojeq 2188N(] ‘(9 TL 81) IPnog 2290400 “ourd[y ovI æ427do0u() ‘SOL 0U17/0409 ‘SOLIT NS0442) *SSUOIT DULANADUUI “PARI[IMOTE NPLI14090 PAUL) 24240 094 s2dinuo7 “(RIOPESAI UOU) ‘JOLIRIT DINISNQUO “par wnandson *“parppmorq sAuuto/ærumqnsid ‘ruizzeSodg srutuo/iqus "A98UII[0Z DUNSSISOUDA *ZNULMUIS WNADOUDAN “(0 ‘Yy :$U) xXIomeo v1qnp “LUZ € [ 2PAIIEL *AUHOJIOE] JUSANOS 991PU99 O[NAU[) "9AFU]S (UT OU POI ‘(Sods symusnn sdoofipuo”) np uarpiuo9 7879) Porseseseseeeseseseeeeeeeeeneneeseeseerereeeseesieees ep A QI-C OP SOUI[RAY SO PIOAO S9IPIUO9 ‘NE 9P UT GE L ‘28URAO ANAULO OU Pal pessesssesesesseseseesssteesseeseesee JOtiUOS NE 2SN0[UPOU OULO] -1y “oprénr fojduts fosnardsao ‘jouiruos nv 294puo9 ‘o[ed o1q{u0,p or restessesseeee: osnoqtdsoo ‘onbuapurpho ‘oowmdwos-autiopip} ‘orgssnoy rotrttrestesetQ D AUS G OP S09(AN0991 SOIPIUO") ‘UHJU99 L OP ‘O1]PSSNOU doses stone see" GO MOUlTEUD S011N09 UO ‘o% U y ans Q U Q 9P SOIPIUON ! SOQAS ‘SOPSUOT[E S[NAP[T) ‘JOUIUOS Ne 9[N2TJUoP ‘SE ep à npoa ‘onbripurio ‘onbsord no ojdurts odn$ ‘jney op wo ‘e99800 , ‘ sosssessse op ‘soureÂy ‘SautioJISNJ-SA[2AO SHIPIUO9 {9J00fOs forte ons ‘2998000 nosseeseesesessereeseeseseeeeeeeereeeeeeereeseeeseesee ee: SJUBPUOd quaanos XNEOUIBI {op[Uorosey ‘e[pis ‘onsuot ‘osnauet SQIT, ‘OSNAUIA Fee De teenine c'elielne ions senlel eee PRE sr se stéreDeue) EeSTOREST CE CET none: :SASNOU SOPIOAO SIP -IU0") ‘OSN9UU090/F SNOUBI-SQ1 [ART “UUIIIUE $ BE 9 2P AIUUI-2IŒUUT) -N4o[Ë SoIpluo) ‘Saquopnipapnd ‘sapqeriea sopnarro e ‘asnojrdsen ‘ateu”) pesssesesesseesesseeeeseessereseeeseeeeeseseet@ DD SOPIOAO SIP -IU07) ‘sog[uorquop ‘sogjdes ‘sogpnqns SopiSeq “UTILE GO 2P ‘AMPATIO ss el sie olets er otre ciensie ee 0 DCE aR OC RE ES CET O CES COTE CE PS TE) ‘SHPIOA0 ÉSOOUCIG Sorpruoo ‘anosstedo,p QUA(4ANs ‘UIU99 CE € ap ‘aueunr/f Dosresesssessseseneresseseeseseseeereeseseeeseesteeee ee J9UUUIOS ne ogmiurz nod un ‘wo y 3 op ‘opiért ‘opdurs fosnoytdseo ‘our "4 LE ANS OL E Q 2P SOIPIUOr) UWIJUO9 9-G 9P ‘APIO[[RIOD ‘0Y2LI9() nnsessesosessessssessesesecreressesesee ee [quvi9 ‘de. p] ÉUO 049/17 -nuouyo sdeshipio up ajqeqoid uarpiuos qe ‘(uonduosep op sed) ounef [Ans € op Soipluo”) ‘jouuwos ne Isstedo pord wurqqrur GÎT 2p ‘oyuoosoae[ He Press ele ele a tie poele ee PENSE Nr one e ee Lee e Ke LeS er see RS GATE ILYR®P SOIPIUOr) ‘SOULHIOJIId sopnyrdes fagpnorosez UUIU L RE 2p ‘OJUONSEAPIA erettestette et XNOUTIR] 99 OPIOAPUEP ‘IJEUOUPIE JAUIUIOS P ‘9JU9ISOAC[, vereesteseee:e*JUUAVOUT JOUUOS B SOUTIJIO So[NAP[O ‘axjeunel ‘o90v]sn4") sesroscsseseesrsessesesersesresesrensesereGit P LA O E G OP SOPIOSNF SOIPIUO9 ‘SoJCLUBTI9S Y-T L Sapiseg ‘porn op ounef smd ‘paoqe,p oœourIg | pe Al vuuef no ouuel üo 2 4 uo 1ssne «ro [ *XNOI UD NO HOU U9 *Z ‘ounvl uo 95u0Ir uo “d CAL “J[UACT) "(ŒUVIT) 7) sopods’ I (ss A4Y5)) S2910[09 L1DSTUO , — 268 — Un petit nombre de ces /saria ont été expérimentés en vue de les appliquer à la destruction des Insectes nuisibles et en particulier du Hanneton. Nous citerons en particulier l’/saria densa, état corémié du Botrytis tenella. Nous n'avons pas fait figurer cette forme dans notre tableau ; nous ren- voyons, pour tout ce qui la concerne, au Botrytis tenella. (Voir p. 247 et suiv.). GENRE Aschersonia, Montagne 1848. Stroma charnu, hémisphérique, turbiné ou pulviné, de couleur vive, d'abord couvert d'un voile mycélien concolore. Concep- tacles subimmergés dans un stroma membraneux, ténu.dressé, fibreux ; ostioles largement ouverts. Stérigmates filiformes, terminés par des conidies fusiformes hyalines, continues ou obscurément septées, 3-4 guttulées, entremélees de paraphyses. Aschersonia Aleurodis Webber. Stromas hypophylles, déprimés-hémisphériques, blanc-jaunâtres, coriaces, de 1 à 1,5 millim. de diam.. insérés sur un mycélium grisâtre, membrani- forme, de { millim. de diam. environ. Conceptacles membraneux, d’abord superficiels puis immergés, irréguliers, réniformes ou orbiculaires à matu- rité, et munis d’un pore rond ou elliptique. Stérigmates serrés, filiformes, grèles, continus, de 2% à 40 = 0,9 à 1,5. Paraphyses nombreuses, grêles de 65 à 100 - 0.75 à 1. Conidies fusiformes, continues, mucilagineuses, hyalines, obscurément 3-4 guttulées, nombreuses, érumpentes, de 9 à 14£0,9 à 1,9, formant des amas roussâtres. = = Trouvé par WEB8ERr [55] en Floride sur la Cochenille du citronnier (A/eurodes Citri, et d'abord confondu par lui avec l’'Asch. tahitensis Montagne, dont il est bien distinet. Il est probable que d’autres Aschersonia sont parasites sur les Cochenilles, et non sur les végétaux sur lesquels on les décrit. Mycéliums stériles. Leptomitus des anciens parasitologues.— Sous le nom de Leptomitus, qui est devenu celui d'un genre parfaitement == 969 = défini de Saprolégniacées, les anciens auteurs désignaient des organismes végétaux filamenteux cloisonnés où non, dépourvus de tout organe de fructification. Nous croyons devoir les mentionner ici parce qu'ils appartiennent très vrai- semblablement aux Champignons.D’après les figures données par les auteurs, quelques-uns semblent bien être des Sapro- légniacées ou des Mucorinées, mais d’autres appartiennent très certainement à des groupes différents : Leptomitus Hannoveri Ch. Robin, 1853. — epidermidis Küchenmeister, 1855 (L. de l’épiderme, de Ch. Robin. — utericola Moquin-Tandon. {L. de l'utérus, de Ch. Robin. — uteri Wilkinson, 1849 (L. de l'utérus, de Ch. Robin). _ oculi Küchenmeister, 1855 (L. de l'œil, de Ch. Robin. — vaginæ Winkel, 1866. On peut réunir à ces productions les suivantes : STEIN (Zeitschr. f. Wiss. Zool., III, 1850, p. 475), men- tionne dans divers Infusoires (Vorticella microstoma, Nas- sula, Stylonychia pustulata, Oxytricha mystacea) et dans un Crustacé (Cyclops brevicaudatus Claus) des organismes de nature fongique. KôzziKEer (Zeitschr. f. Wiss. Zool., X, 1859, p. 219), signale des filaments mycéliens dans des Foraminifères (A7n- plustegina, Heterostegina, Calcarina, Orbitolites compla- nala, Alveolina Bosci, Polystomella), dans des Eponges cornées, dans des Coralliaires (Astræa annularis, Allopo- rina nurabilis, Corallium rubrum, Fungia, Isis Hippuris, Lobalia prolifera, Madrepora muricata, Mæandrina, Mille- pora alcicornis, Oculina diffusa, Porites Clavaria, Tubi- pora musica), dans des Mollusques (Anomia ephippium, divers Gastéropodes), dans des Brachiopodes (Terebratula). P.-E. Müzrer (Bidrag til Cladocernes Fortplantnings — 270 — historie, Copenhague 1868), dit avoir observé dans de petits Crustacés pélagiques (Daphnia des mers du Nord) la pré- sence de filaments de Saprolégniacées. Toutes ces observations mériteraient d’étre reprises au moyen des méthodes modernes, et peut-être arriverait-on à cultiver ces Champignons en vue d'en obtenir des organes de reproduction qui permettraient de les classer. Champignon des Leeches, ou du Bursattee. Concrétions noduleuses formés de filaments irrégulièrement ramiliés, pourvus de rares cloisons, à contenu réfringent interrompu par places, à membranes hyalines, très épaisses, et terminées à la périphérie par des renflements claviformes de la membrane. Corpuscules arrondis, aplatis ou concaves-convexes, libres, mélangés au mycélium. Ce Champignon est l'agent d’une mycose à nodules fibreux du Cheval, assez répandue dans Plnde (où ôn la nomme bursaltee) et aux Etats-Unis (où elle porte le nom de /eeches). Dans l’Indoustan, elle épargne les Mulets et les Bœufs, tandis qu'aux Etats-Unis elle s'attaque à ces animaux aussi bien qu'au Cheval. Les chevaux de sang sont fréquemment atteints, tandis que les poneys du Texas et de Cuba en sont presque exempts. Le Champignon n'a pu être cultivé ni inoculé. Il est justi- ciable de lamème technique que ceux des actinomycoses. I nous semble présenter avec les Oospora d’étroits rapports de parenté, que Pexamen des cultures permettra seul d’affir- mer. Le Champignon du bursattee à été observé pour la pre- mière fois par STEEL, et figuré par F. Suirn. La plus grande partie de nos connaissances à son sujet est due à Fisx (D. Champignon du mycétome à grains noirs. Eu. Brumpr (Notes et observations sur les maladies parasitaires. Mission BourG pe Bozas, in Arch. de Para- (1) « Leeches », a histological investigation of two cases of an equine myco- sis, ete. 12% et 13° Annual Reports of the Bureau of animal Industry, 1895-96. Washington, 1897. — 271 — sitol. 1902, p. 149 à décrit des filaments noirs paraissant appartenir à une Dématiée, et qu'il obtint en cultivant sur moëlle de Sorgho les grains noirs extraits de certains mycé- tomes. Etant donné que cet observateur a fait ses recherches pendant le cours de son exploration, 1l est à craindre qu'il n'ait eu des contaminations lors du semis de ses cultures. On sait que BERKELEY et CARTER avaient obtenu, en déposant sur riz cuit des grains de mycétome et des fragments de pied humain atteint de cette affection, un certain nombre d'organismes, les uns stériles, les autres sporangifères, que BERKELEY avait nommés Chionhyphe Cartert,et qui sont des Mucorinées (impuretés inévitables avec la technique défec- tueuse que l’on employait à cette époque. BIBLIOGRAPHIE. (Mucédinées autres que les Oospora). [Pour des renseignements bibliographiques plus complets, nous renvoyons, pour les Trichosporum, au mémoire de VüiLLEMIN [54]; pour les Malassezia au travail de MATAKIEFF [35 bis]; pour les champignons entomophytes, aux pu- blications de Danysz {12}, de Grarp [27], et de Prerrir [39]. Pour les formes à pro- pos desquelles aucun renseignement bibliographique n’est donné, se reporter à SACCARDO, Sylloge, t. IV et suiv., 1. L. Ascher. — Ueher Rhodomyces erubescens nebst einem Beilrüge zur Lehre von der Disposition. -— (Zeitschr. f. Hygiene, XXXIV, 1900, p. 475). 2. G-F. Atkinson. — Artificial cultures of an entomogenous fungus. — (Bot. Gazette, 188%, p. 129). 3. B. Auchéet Le Dantec. — Etude d’une nouvelle mucédinée pyoaène parasite de l’homme, variété de Botrytis. — (Arch. de Méd. expérim. n° 6, 189%, p. 853). 4. Barlow. — Kurze Bemerkungen über Trichorrexis nodosa.— (Münchener Med. Woch., 1896, 26, p. 215). 9. G. Behrend. — Ueber Trichomycosis nodosa (JUHEL-RÉNOY), Piedra (Osorio). — (Berliner klin. Woch., 1890, ne 21, p. 46%). + 6. R. Blanchard. — Sur un nouveau type de dermatomycose (G. R. CXI, 4890, n° 13, p. 479). 7. Em. Boudier. — Notice sur deux Mucédinées nouvelles, l'Isaria cuneis- pora ou état conidial du Torrubiella aranicida Boup., et le Stilbum viri- dipes. — (Rev. mycol., IX, 1887, p. 173). 8 White F. Buchanan. — Cryplogamic parasiles of living insects. — (Grevillea, vol. IT, 1875, pp. 175-176). 9, J. Gamara Pestana. — Destruiçgao da Altica ampelophaga por meio do Sporotrichum globuliferum. — (Revista Agronomica, Lisboa, 1, 5, mai 1903). 10. M. Cornu et Ch. Brongniart.— Champignons observés sur un insecte. Du rôle des Champignons dans la nature. — (Assoc. Fr. Avancem. Sciences, X, Alger, 1881). 11. J. Danysz. — Quelques expériences d'infestation du Silphe opaque avec Sporotrichum globuliferum et Isaria destructor. — (Bull. Soc. Entomol. de Fr., I, juill. 1894). 12, J. Danysz. — Maladies contagieuses des animaux nuisibles, leurs applications en agriculture. -- (Paris-Nancy, Berger-Levrault et Cie, 1895, in-8 de 90 p. et 1 pl. col.). 13. J. Danysz et K. Wize. — Les entomophytes du charançon des belle- raves à sucre. (Cleonus punctiventris). — (Ann. Inst. Pasteur, XVIT, juin 1903, p. 421). 14. F. Debray. — Le Champignon des altises. — (Rev. de Viticulture, 1898, n° 227, p. 482). 15. G. Delacroix. — Isaria dubia. — (Bull. Soc. Myc., 1893, p. 264). 16. G. Delacroix. — Observations sur quelques formes Botrytis parasiles des insectes. — (Bull. Soc. Myc. Fr., 1893, p. 177). 17. G. Delacroix. — Oospora destructor, champignon produisant sur les insectes la muscardine verte. — (Bull. Soc. Myc., 189%, p. 160). 18. J. Dufour. — Ueber die mit Botrytis tenella zur Bekämpfung der Maï- kaferlarven erzieren Kesultate. -- (Forstl. Naturw. Zeitschr., 1894, p. 249). 19. P. Ducor. — Maladies produites par les champignons parasiles. — (Paris, Baillière et fils, 1896). 20. S.-A. Forbes.—Æcperiments with the muscardine diseaseof the Chinch- bug and with pe TRAP and BARRIER methode for the destruction of that insect. — (Ilinois Agric. exper. Station, n° 38, mars 1895). — (Résumé im Ctbl. f. Bact. u. Paras., XVIII, 1895, p. 73). 21. S.-A. Forbes. — Experiments with the Muscardine disease of the Chinchbug, ete. — (Univ. Illinois Agric. exp. Stat., 38, 1895, p. 2% 8 pl.). 22, R. Francé. — Ein hühlenbewohnender Pilz. — (Bot. Ctbl., LXIV, 1895, p. 156). 23. À. Franck.-- Prüfung des Verfuhrens, die Maïkaferlarven mit Botrytis tenella zu vertilgen. — (Deutsche Landw. Presse, XIX, 1892-93). 21. Ed. von Freudenriech. —Ueber Vertilqungsversuche der Engerlinge, mittels Botrytis tenella. — (Landw. Jahrb. der Schweiz, 1892). 978 — 95. A. Giard. — Emploi des Champignons parasites contre les insectes aui- sibles. — (Rev. Mycol., XIII, 1890, p. 71). 96. À. Giard. — Sur les Cladosporiées entomophytes, nouveau groupe de Champignons parasiles des Insectes. — (G. R., 29 juin 1891). 97. À. Giard. — L’Isoria densa (Link) Fries, Chamnpignon parasite du Han- neton vulgaire (Melolontha vulgaris L.). — 112 p. 4 pl. dont ? col., et fig., texte. — Trav. de la Stat. Zool. de Wimereux Ambletense, 1892. — Paris G. Carré et P. Klincksieck.— [Bibliographie antérieure complète]. 98. Alf. Giard. — Sur les maladies de La canne à sucre auæ Antilles et sur l’Isaria Barberi, parasite du Diatræa saccharalis FaBr. -- (Soc. Biologie, 189%, p. 823). 29. À. Giard. — Nouvelles études sur le Lachnidium acridiorum, parasite du Criquet pèlerin. -- (Alger, Fontana et Cie. 1894). 30. Gaston et Nicolau. — Cuilure du Microsporon furfur sur milieu solide placentaire. — (Ann. de Dermat. et de Sÿph., 1902, p. 41#). 31. F. Heim. — Sur un curieux champignon entomoplhuyte : Isaria tenuis, n. Sp.). — (Bull. Soc. Myc. Fr. 1893). 3%. Ed. Juhel-Rénoy et G. Lion. — Recherches histo-biologiques et étio- logiques sur la trichomycose nodulaire. — (Ann. de Dermat. et de Syph., 1890, n° 10, p. 765). 33. Kirchner. — Pityriasis versicolor im atüsseren Gehürgange. — (Monats- schr. f, Obrenheilk., 1883, n° 3). 34. E. Kotliar. — Die morphologie des Microsporon furfur.— (Wratsch, 1892, n° 49 et 42) [en Russe]. — Résumé in BAUMGARTEN’S Jahreshb., VIT, 1892, p. 406). 35. Mayor. — Praklische Erfahrungen über das Tnpfen der Engerlinge mit Botrytis tenella. — (Wurtemb. Wochbl. f. Landw., 1853, n° 7). 3% bis. E. Matakieff.— Le Pilyriasis versicolor et son parasite. — (Thèse de la Fac. de Méd. de Nancy, 1899, avec pl.). — [Index bibliographique très complet]. 35 ter. Matzenauer. — Zur Bakteriologie der Pilyrasis versicolor.— (Arch. f. Dermat. u. Syph., LVI, 1901, p. 163). 36. K. Noiszewski. — Drobnoustréj jaglicowy. [Microsporon trachomato- sum]. — (Gacetà Lekarska, 1890, p. 998). — [Analysé par BurwiD in BAUN- GARTEN’S Jahresb., VI, 1890, p. 42%]. 37. V.-A. Nüvgaard. — Fusarium equinum (nova sp.) — (Science, n. series, XIV, 19027 p: 11). 38. A.-S. Olliff.— Australian entomophytes or enlomogenous fungi andsome account of their Insect hosts.— (Ann.of. Mag. Nat. Hist., 1895, p. 482). 39. R.-H. Pettit. — Studies on artificial cullures of entomogenous fungi.— (Cornell University Exper. Station, n° 97, 1895, p. 359, 11 pl.). [Cordyceps, Isaria et Sporotrichumm. Index bibliographique important]. 39 Lis. Porak. -— Observations d’une lésion parasitaire de la langue chez le nouveau-né. — (Journ. des mal. eut. et syph., VIT, 1896, p. 20). 40. Prillieux et Delacroix. — Le Champignon parasite de la larve du Hanneton.— (C. R., CXII, 1891, p. 1079). 1S ER M. M.-P. Ravenel.— Trichorexis nodosa ; a preliminury note. — (Medical News, 1892, no 1033, p. 489). #2. E. Rostrup.— Dei Danmark paa Leddyr optraedende Snyltesvampe.— (Vid. Medic., 1893, p. 78). 42 bis. Siebenmann.— Die Schimmelmykosen des menschlichen Ohres. — (Wiesbaden, 1889). 43. P. Sorauer. — Ein Versuch mit Botrytis lenella behufs Vernichtung der Engerlinge. — (Zeitschr. f. Pflanzenkrankh., 1894, p. 267). 44. Sauvageau et Perraud. — Sur l'Isaria farinosa, parasite du ver du raisin (Cochylis ambiguella). — (C. R., 17 juill., 1893). 45. Schäffer. — Ein die Maikäferlarve tüdtender Pilz (Botrytis tenella). — Zeitschr. für Forst. u. Jagdwesen, XXV, 1893, p. 90). 46. Th. Spietschka. — Untersuchungen über das Microsporon furfur. — (Archiv. f. Dermatol. u. Syph., XXXVII, 1896, p. 65). 47. L. Trabut. — Les Champignons parasiles du criquet pèlerin. — (Rev. gén. de Bot., oct. 1891). 48. L. Trabut. — Destruction de l’Altise de la Vigne par un champignon parasite (Sporotrichum globuliferum ou Isaria globulifera). — (Lab. de Pathol. végét. de l’Institut Pasteur d'Alger, 1898).— (Rev. de Viticult., 18981. — L. Trabut. — Le Champignon des Altises (Sporotrichum globuliferum). (G. R., CXXV, 1898, p. 359). 49. W. Trachsler. — Ueber die feineren Unterschiede zweier Fälle von Pie- dra nostras. — (Monatsh. f. prakt. Dermatol., XXII, 4895, p. 1). 50. P.-G. Unna. — Ueber Piedra nostras. — (Deutsche Medicinalzeit., XVI, 1895, 93, p. 255). 1. P.-G. Unna. — Zwei Fülle von Piedra nostras. — (Beitr. zur Dermatol. u. Syph., Festschrift von GEORG. LEWIN, Berlin, 1896, Karger). 52. M. Vassilière. — Botrytis tenella. — (Anu. Soc. Linn., Bordeaux, 1896). 53. J. Vosseler. — Ueber einige Insectenpilze. —(Jahreshf. d. Ver. f. vaterl. Naturk. in Württemberg, 1902, p. 380). 54. P. Vuillemin. — Trichosporum et trichospories. — (Archives de Parasi- tologie, V, t. 1902, p. 38). — [Littérature des Trichosporum|]. 55. H.-J. Webber. — Preliminary notices of a fungous parasite of Aleu- rodes Citry. — (Journal of Mycology, VII, 1895, p. 363). 56. J.-M. Webster. — Vegetal parasitism umong insects. — (Journ. Co- lumbus hortic. Soc., XI, 1894, p. 45). 57. Von Wettstein — Untersuchungen über einen neuen pflanzlichen Parasiten des menschlichen Kürpers. — (Sitzb. d. k. k. Akad. d. Wiss., Wien, 91, 1885, p. 33). 8. G.-W. Woodworth. — Notes on various diseases of insecls. — (Rep. of. Agr. Exp. St. of Univ. of California, 1894-95. Sacramento, 1896). 59, At. Yasuda. — Isaria arachnophila parasitic on the trap-door spider. (Bot. Magaz. Tokyo, 1894, p. 337). 60. W. Zopî. — Zur Kenntniss der Infectionskrankheiten niederen Thiere und Pflanzen. — (Nova Acta, LIT, 1888, n° 7). ‘4 RER wi jtd L 2 Ten us 4Ù | # [ . no RP LT &, + enr g r En L TA ot rédeil qUus ’ AID at mr FA 4 #lcck pe thés, À af A 40 Es à ri à #4 A 9) ME se st | SEA | Pt te GEST CU ue Fame) ON pri + LR LA Lente 7 HOT 08 Le PTT IR « var | | # À (07 ,4 - Wifr . MUR UT 1} i CAT 2.7 A lb À AUTOS À ? », { CT 1 4 U _F L APE | De. 2 iribn LOS cie à LL DILHIFAL é if oi 7 dx Ua AE moins Là DIE ñ 4 TEEN v unie n i 4 RIT de Dates Qu L 1 t d j AT : HAL » L Ù hi d | tA fi à AT L] 144 1 jé 14 É F2 LE. | Cet) , { re : 1 ARE va Pantie x t k Ty ù | Î x é à TA 137 190: t l fr AU 4 2 ?* “ue AU LT TR \ TE j .# de j r' | agt « , q AM ANT My à ; tan “4 re SALUE . , CR ENI TES ie \ A 7 diniot $ D - + Cri LT nine ni; # LT Î Vore:: er] wrd QU ‘4 ve PLANCHE XII. Mucédinées. [La planche à été réduite de 176 au clichage; les grossissements sont ceux des dessins originaux|. F1G. 1. — Oospora. — a, Oosp. Bovis, deux granulations actinomycotiques d'age différent ; b, schéma de la structure us Oospora (Oosp. Guignardi) [d ap. SAUVAGEAU et RADAIS]| ; €, massue d'Oo. Bovis, montrant que la membrane seule participe à l'épaississement [d’ap. Bosrrô]; d, Oosp. destructor, avec conidies isolées en e [d’ap. DELAGROIX|. Fc. 2. — Trichosporum. —a, coupe transversale d’un cheveu au niveau d'une nodosité (le parasite est ombré en noir); b, éléments dissociés de la gaine noduleuse du cheveu (Gr. = 1795) : c, culture sur carotte après 4 jours (Gr. — 580) [d’ap. VuizL EMIN|. F1G. 3. — Monilia. — «a, M. candida Bon. (Gr. — 290); b, conidies dont l’une montre son disjunctor (Gr. — 380) (fig. origin.) );e, Monilia Kochi, formation des conidies [d’ap. VON WETTSTEIN]. FiG. 4, — Malassezia furfur. — a, conidies vues dans diverses positions (Gr.— 2300); b, conidiophore (Gr. — 1150) [d’ap. VuILLEMIN|. Fc. 5 — Chromostylium Chrysorrheæ. — à droite, deux conidies très gros- sies [d’ap. GIARD]. FiG. 6. — Epichloea divisa [d’ap. Giarb|. FiG. 7. — Polyrrhizium Leptophyei. — «a, conjugaison (?) ou probablement formation d'un conceptacle (périthèce ou pycnide): b, conidie septée ; e, conidies simples [d’ap. GIARD|. Fic. S. — Botrytis Bassiana. — «a, conidiophore en partie dénudé; b, une branche très fertile, plus grossie; €, conidies internes [d’après MONTAGNE, emprunté à CH. ROBIN]. FiG. 9. — Cladosporium herbarum. — «a et b, deux formes, l’une géante, l’autre naine, toutes deux provenant du même semis [d’ après JACZEWSKI] ; c, forme arbusculeuse, provenant, par culture, de pucerons qui vivaient sur une feuille de Camellia [tig. orig.] (Gr. = 430 ). Fig. 10. — Arthrobotrys oligospora. — «, conidiophores ; b, mycélium enser- raut une Anguillule; €, mycélium montrant les anastomoses- pièges ; d, cadavre de Tylenchus Tritici rempli de mycélium qui produit des chlamydospores [d’ap. ZopF]. FiG. 11. — a, Dactylium oogenum (Gr.=— 380), [d’ap. Ch. RoBin] ; b et c, Fu- sarium acridiorum, formes fusariennes et botrytiques [d’après TRABUT]. Fc. 19. — «a, Trichothecium roseuin ; b, Graphium penicilloides (forme coré- miée du même”); c. mycélium |d’ap. SIEBENMANN |; d, Verticillium heterocladum sur Lecanium, à la face inférieure d’une feuille de citronnier ; e, conidies ;: f, fragment de conidiophore {d’ap. PENZIG|. FiG. 13. — ACROSTALAGMUS COCCIDICOLA n.sp. — &, périphérie d'une culture cellulaire sur Raulin gélatiné, après 8 jours à + 150 (Gr. = 75); b, portion plus grossie (après fixation par l’alcool absolu et colo- ration à la vésuvine) : certains capitules ont difflué, le conidio- phore reprenant la forme végétative (Gr. — 380); e, une goutte- lette conidifère presque mûre (mème culture, gr. — 1460) [figures originales]. Fi. 14. — a) Isaria dubia ; à droite une baside à quatre pointes [d'aprés DELACROIX]; b, Isaria cuneispora (état conidien du Torrubiella aranicida), rameau (Gr.=—475 fois) et deux conidies (Gr. — 820 fois), [d’ap. BOUDIER| ; €, Lsaria ochracea. groupe de clavules en grandeur naturelle, un élément grossi 473 fois, et trois conidies grossies 820 fois [d’ap. BouniEr]|: d, ver à soie momifié par inocu- lation d’Isaria densa (Botrytis tenella) [d'ap. Grakb| (figure réduite au quart); e, Stilbum Buquetii {Gr. —12 fois environ) [d'ap. Cu. ROBIN]. PL. XIT. CHAMEIGNONS PARASITES DES ANIMAUX. F. Guéguen NÉES. MUCÉDI + i NES MERE ASE CE h M4 TL Ar < M E & Î , 14 cas : . LUN 1} À PL LA a \ i ‘ NA æ 7 à } * â Le” : # - de es Let DZ | t D CAE ADDENDA. GENRE Nucleophaga, Dangeard 1896. Pas RAS SPL À) ; ; sue TE Corps végétatif formé d'un sporange globuleux, inclus dans le noyau de l'hôte, et dont le contenu se divise en nombreuses zoospores non ciliées (?) libérées par la rupture de la mem- brane. Nucleophaga Amaœbæ Dangeard. Zoosporanges isolés et sphériques, ou réunis par deux à cinq et paraissant munis, par compression réciproque, de cloisons transversales où inégalement radiales. Zoospores nombreuses (plus de 100), arrondies, sans guttule, à cil indistinct. Œuf non observé. Trouvé par DaxGEarp [Mémoire sur les parasites du noyau et du protoplasma, Le Botaniste, Sér. IV, fase. 4, 10 janvier 18967 dans le noyau de lAmæba verrucosa. L’au- teur range ce parasite à côté de son Sphærtta (Voy. p. 11); il fait observer que Carter (1856) l’a décrit et figuré comme ovaire de PAmibe, et que Wazzicx (1863) et GREErr (1866) paraissent lavoir entrevu. Mucor melittophthorus Hoffmann. Sporanges souvent sessiles, ou portés sur de fins ramuscules aciculaires émanant d’un mycélium septé par places. Sporanges fusiformes, incolores, de 2%£ 45, remplis à maturité d’une masse vert-jaunäâtre, et sans columelle. Spores elliptiques incolores, de 3 = 5. Trouvé par Horrmaxx (Hedwigia, 1, 1857, p. 119) dans le liquide chylaire des Abeilles, etrevuprobablement par HEss (?) (V. pl haut, p. 28). Son prétendu état conidien (Oidium Leu- Sites : < : : : : ; charti Hoffim.) ne serait, d’après Air. Fischer, que le pé- dicelle sporangial dénudé. Mucor helminthophthorus de Bary et Keferstein. Sporanges souvent sessiles, ou portés par un à trois sur de petits rameaux courts. Sporanges globuleux ou légèrement allongés, de 20 à 40, incolores, sans columelle. Spores elliptiques, incolores, de 2 = 4 à 5. Trouvé par KEFERSTEIN (Zeitschr. f. Wiss. Zool., XV, 1861), dans l'intestin et les organes sexuels de PAscaris mystax, parasite du Chat. Nous ne connaissons cette espèce, de même que la précé- dente, que par les descriptions d'Azr, FISCHER (in RABEN- HORST'S Arypl. FL, 1-4, p. 210. Les deux champignons pa- raissent différer fort peu Pun de l’autre. Etant donnée leur absence de columelle et la température élevée à laquelle ils vivent normalement, il est possible que ce soient, non des Mucor, mais des WMortierella. Imprimerie et Lithographie Lucien DECLUME, Lons-le-Saunier. ERRATA. L . Page 19, ligne 17. — grégarium, lire : gregarium. 66, — 10. — antérieures à 1883, ajouter : et non relevées ier. 77, — 6. — végétant, lire : croissant. A17, — 4 en remontant. — réfringent riche en glycogène, lire réfringent, riches en glvcogène. 135, — Jen remontant. — en spires serrées ou tortillons, ajouler : d’autres enfin offrant l'aspect d’appendices pectinés. 274, cote 5h. — Aleurodes Citry, lire : Citri. 438, ligne 15. — comme d'une gaine, ajouter : basilaire. 163, -- 4 en remontant. — Choux rave, lire : Chou-rave. 180, — 16. — quatre tribus, lire : cinq tribus. 1485, — 9,et9 en remontant. — Cordiceps, lire : Cordyceps. 186, — 7. —- Vorms, lire : Worms. 191, — Gen remontant. — et produisant, lire : elles produisent. 22%, — 10. — d’entre elles un grand nombre, lire : un grand nombre d'entre elles. 233, — Al en remontant. — Mudédinée, lire : Mucédinée. 245, — 11 — DESMAZIÈRE, lire : DESMAZIÈRES. 246, — 11 — Botrytis MicHEut, lire : Botrytis MICHEL, 1729. 250, — 6 — Sporotrichum Lixk, lire : Sporotrichum Lixk, 1809. 19 ET ie | 2 È nl 1 2: : # « Re. RAPIEÉ Hot ns Ra RÉ ‘ À sp PU SPRL fc ; é pe | HA, Bis CARRY NDS ÿ Fe D 7 Doria at spas RASE. PUIS EN AT ON TPE Dar rf P'ABNEA TEE hits re. LR NES TER EN TU TRES US A OR etes SORTE Pa AD LS Tehpi to Rires PER Rover 4 ne + x rt mers RS date! ex tante xê 1us* RE ; LAND 25 ESS ECNE A Ériote s Lire NA LÉ Ta à tn à 1, RÉ RAP ER ESS Grove mire ke EE FR bre ae nee ee Men oe t Fe LHISRC A DETE PE Levi ET FOI TT USE Héuit à 27 “Rs ET EUR LRU M es A ge Re de. rente 4 ro st “ion ta ne F4 Da 4 Rp ! 4 AREA PET ER RS a a , EEE TITI Re LEURS NA GE PRES LE. ETS ant ot af FER CIRE . RE | É 4 Une ; ae V “Abe 5 ef ANT :meitheé DIE r UE bmbotg ir" SAR FRS ho MUR Ur Sol RER haers ue aude El 20 LkIES PALIN TRE He énbne Al moiie “Hrptsbet es AE anale aa es MR AU RE RE ge CT TES ne) se JAN MP MOUET DAT alé muet Rat € es ACER TE ARE LUS TA prets) et qi. A F CARE tue tee « ou > # 1 Ds - * +' sise e Ft è RES =" LE rnb Las oi ef LAS TPE Uj rpederez “+ nes Fée INDEX ALPHABÉTIQUE DES ESPÈCES. N.-B. — Les noms d'espèces en italiques sont ceux adoptés dans l'ouvrage chiffres en italiques renvoient à la diagnose du genre ou de l'espèce. A ACALOMNCES Er RARE ee 211 Nehlya.te es nencnes 8l, 583 = HEcoloratat ere e 84, 85 — lJignicola..... TANUUGLT00 LA NOUNERATA ST 82, 85 D DT OLOL te eine 82, 83 — Yacemosa..... THAT OE 84 = Hi SPINOS die re er. 85 nr cstelligeras.. Ame er: AAX'85 Achlyogeton....:..,... ee 14 —.. entophyton....... Too la LC ROSITAUMI NE. 14 ACNOTIONRE. seeds RE ph DNS 146 — acromegalicum....... 148 ne CATIOIMME ST ee 147 = catAKIOME.. 2.0 So e 148 — ceratophagus......... 147 — cysticum..... NS ae se DL4S — demergens......... .. 148 — dichroon.....…. ACL 148 = -reuthyihrixer te ses LAS = Lebertis:. 44e... 138 — moniliforme......... . 148 — Quinckeanum ...... 147 —— A MAUIANS Ie - crertle lei à . 148 SO JA RS bee Sole 7 | — Schænleini........ 02446 =- tarsiforme......... clés Acladium herbarum ..... SA ACMOSPOrIUMEML IAE. C0 0 946 AICPASIC ES RE ee. ee A RAT 3è 1 ! . Les ACrostalag muse: 2.77 Nr 202 = CINNUDATUNUS MN 254 — … COCCIDICOLA' n. sp... 252 Acrothecium floccosum ....... 260 ACLNOMYCESS re mReeTre 297 —% bovis'farcmicus-:t#224 231 -— bovis sulphureus...... 298 Actinomycose 230,270 (BIBLIOGR. 231). Amorphomyces:.....2:2.1.0%01 205 Aphtaphytese.ete 1 Taù 117 Aéthrobotrys-". 2538. 0m 261 + OJOSDOTE ,. LP O6 SUPER LA SEA EUR 261 Arthrorhynchus: 227.277 206 ASCRELSON TAN FAT PEN PR 268 A ANEUTOUS Nec 268 A LURUENSIS ES Eee 268 ASCODOLÉCS A RAR, RDA RCE) ASCOMNUELES. se es ei oleloie ele 35 Ascophora Cordana........... 32 = Coemansi. Ur 32 = IMUCEUOr 2252 nee 32 Aspergilloses (BIBLIOGRAPHIE)... 17% ASDOLOTIIUS Rae eee eee 160 TON OS EEE ETES SRRA Eu (60) — del’ Anasmollissima.. 166 A CUT SIN CE LE 167 nn DTONCRICUS rte ° 164 0 les CUTOLES: 2 EE 169 — curbonariussiveater.. 172 IUVUS Acte rente 167 — fumigatus ....... 162, 16% Aspergillus glaucus 160,16%,166, 168 — glaucus, var. repens.. 161 — WilinizLiTanconant ec 170 — malignus............ 166 — INiCrOSpOrus ......... 170 —Haniser cree ec 164, 171 = NIITESCENS EC 0 169 = MATPIFEIGANS I A ee 171 — pathogènes........... 175 = TEPENS Cr ee 461 Aspergillus simplex........... 173 — du Strix nyctea...... 166 — ISUIJUTEUS. eee 167 — SYNCEPHALIS n.sp.. 165 — 1OkelQU AL EEE eee 168 B Bacterium actinocladothrix.... 228 Barsellinias tete certe 136 — MONOSPOTE .......... 156 Basidiobolus--2-=tre cr 64% Basidiomycètes — 97 ; (BIBLIO- GRAPHIE 98). Bibliographie générale. ....... XII Blastomyces (en note) p...... 100 — vitro simile degenerans 107 Blastomycètes . ........... 14100 Blastotrichum floccosum ...... 260 Botnytis re creme terecee 246 — Acridiorum........ 115, 262 —. d’Auché et le Dantec.. 249 — Bassiana............ 247 —_ glauCA eee cecte 173 — pPYOJENES .....sesssee 249 —witenellt. "tee 247 Boudierellae ete mererectt 46, 48 Bursatibes fe -rrcrecrcrehel 270 Bursullinees”2r ct -tecrecrrie D G Camptomyces ...... ice 202 Cantharomyces............... 201 Capilarast creer OO 246 Garatésis "Men PE tetes 168 Catenaria.S x .6e.<2 ercPes 13, 14 — Anguillulæ .......... 14 Cératiées....... Da ou oc 1 Geratomyces”- "2.222 313 Chætocladiées...”" "27777 26 Chætomyces----.-ecere 210 Champignons f et pu .......... 146 A ER TL 147 — des caratés 2-7 TE 198 — entomonastes......:.. 195 ChionhypheCarteri........... 271 Chitonomyces 14222 20% Chlamydomucor racemosus.... 82 Chlamydotomus Beigelii....... 242 Chromostylium (49, en note).. 258 — Chrysorrheae.......…. 258 Chytridiacées "Pen 3, 9, 87 Clef des genres, 11 ; BIBLIOGR. 18 Chytridiacées sur Laboulbénia- CÉES EL 2.0 - 0 eee 196 Ghrytridiées-2*-re-tenn-ee 10 Chrytridium.-""#"#2#yrerce 17 — Braun --- Eee 16 Chytrid. elegans.............. 89 — endogenum.......... 17 — gregarium........... 12 — Saprolegniæ.......... 88 —1Z00f0CUME------rC-reEE 13 Cladosporium............. 954, 262 — JApludis--- 00e En 55) — entomophytes......... 259 — herbarum..... 25% — parasiticum ......... 256 — penicilloides.......... 255 Cladothrix actinomyces........ 298 — asteroides....#20.° 232 — Forsteri-.---cCiPrEe 233 — liquefaciens.......... 231 Clavaria granulosa............ 184 —* “emUItArIS there 184 Clayariées:-...:::1..240 00000 Clematomyces................ 212 Gompletoria --.-.-"#"e 1er 46, 48 Compsomyces .........+::.1e 211 Concrétions cristalloides du pus 288 Conferva ferax.......". IE. Le 82 Conferva piscium.............. 82 BODAUS RCE EEE Le 97 Gurdiceps- = "7-7 Sooogonce 18% ne C'AUUIALUR ER SR tee 185 — Melolonthæ........... 185 ALU AMRIS CE rer 184 — sphecocephala........ 185 COreOMyeeS Br ee en 214 Corethromyces 7.1... 207 Corps de Plimmer ........ 1127413 CISUIATIA ER EL Re 246 Cryptococcus.......... Snucooe 106 MTAMODMNRE ere 115 — deCostantin......... 114 — degenerans....... 107, 111 — farciminosus... ..... 109 NO GIChRISTi cree 108 — de Gottiet Brazzola106, 113 — granulomatogenes.... A1 —, quitulalus.:...::. 106 OT ROMANS encre 109 RTE ène 114 — linquæ-pilosæ........ 110 — lilhogenes............ an TP ea dote 412 LOUIS Re einer: 114 DUT ASLLEPIS A Eee 115 PR RMMENE A. 0 112 AN DSONIO BTS. 1 eee 114 RICO ET ee 109 — Tokishigei........... 108 Cenomyces 232. ce 133, 135 SC AOLUS EE ce mule ee 135 D Dactyliuun....... Med E CU LED 260 D IOCCOMNN er CR ere. « 260 M OOUCNUAT ee eee 260 DSC: nero dehte 259 Dean Er T 258 —_ 1 BTASSICÆE e-.. - 25% — hérbarumr.s......".. 25% — CDUIMIIARS Rec rcee 925% BICHONINCES PEER EE" Put 204 DiMeronNees rer et Crree 200 Dimorphomyces .............. 200 DIDlOMYCES EEE ere 210 Diplophysa Saprolegniæ....... 89 Discomyces Bovis............. 228 Discomyceles "0.7.2 99, 100 E Ectemomyces (g).. "#2... 212 Hidamellatie) eee PRE A EE 137 RS PINGS AE pe orne 137 Empusa 46, 49, €4 AN PhIUIS rer 57 — Aphrophoræ.......... 63 —Hhapiculatas eee 59 —1 Caroliniand......... 52 — conglomerata........ 51 D CONICA Sr tance 59 = CUliCI PE EE rer D% = OO CUNUISPON D: «2-0 99 — dipterigena........... 97 —" ECHINOSPOrFA. 0-0 D8 — PITATELIU Ro doenCiCe 52 —PPOTACINSRE EE Eee 59 —MAcearnetrANS Es de --reee D6 RM GPUUER eee ne 49, 51 TASSE eee cer 35 — lagémformis:. =... 52 — Lampyridarum.... 53 —HAMOontandi- EEE CCE 57 HR MUSCEe Cet e 47, 49, 62 — COVISDON TETE 53 CP ACRUTPUE ECC D# — paipilldtar ee." D5 —Mipelliculosd.""""" D3 RP RE)JION CPE TEE 53 — Planchoniana........ 92 Ne PIUSIES CRC eee 54 AC ANS. CC EEE 56 ATHIZOSDOTA -FLAPECES 5 ride ce CT D L SCDUICREANSE EEE DS Sp ErOSperte ee 56 ER TEREATEQTRIS EEE 51 A ill ete des de DS —HUYITESTENS CEE EEE 60 Enarthromyces (g)-""2°r 0 203 Endomycese)EEPEEPEE EEE 117 — HAalDICANS ET. 0 117, 243 ÉndoMmyxÉes EP NEA EEE TE 1 Entomophtora, 3, 44, 47, 54, 64, 257 AUTOS RCE EC 57 —APArOPRONE eee 03 — HA UDICUITITRREPÉEREE EEE D NUIT EN OCION EEE 61 = RPAULICR Eee Rte 49, 51 + Callinhoræsecre 59, 62, 64 HP Calopient rte rer 49 — Carolniandte rer 63 = (CGrNENLIENVEC ECC 60 — "conglomerata: "1"... 51 CON O e rt 59 AO UIICISS CET EEE D4 RCUTVISPDOTA ee CCE 53 — NiCyrtoneuræ:.-# "25. 63 — diplerigenda.......... 07 = POUECRANOSDOr UE CEE re 58 NT ons botooconocae 57 D DONIICUIE EU: 63 — geometralis.......... 96 — glæospora............ 62 Nr gracilis "Lrr-pipecee 59 CUITE ENTRE EEE 49 ASSET CE Et 62 _— megasperma........ PGA MO NONIONO-RReLecee 97 —RRMUSCE ER ocre 49 A IMUS CON TEE D9 — occidentalis.... 1. 96 ee REONVIS NOTA CE CE RE EC D3 — papillata....:........ Do — pelliculosas "7°". 93 — - Phrÿganeæ....-...... D3 APN IOnOMIPE EEE 26 POP lanchonana Tr 52 RUN AID LE 06 100 Pere 94 Tai ANS EEE ee rec 26 —COrhITOSPONG Eee Son LL) — TiMOSA.....-...se D4 UN SOCCROTUNO EE eee 17, 62 — Scatophagæ.."......… 62 =" "SEDUICRIAUS ea 00 286 — Entomophtora sphærosperma, 56, 64 UT 0 En be dde co de 5 61 —t MTÉlATIA CR LEURS 257 — Tenthredinis.......…. ol =: .CTIPUlE AAC 62 —,- variabilis.. CCR 58, 59 —— … UVINCSCONSR eee 54, OÙ Entomophthoracées (clef, 48 ; BIBLIOGR., 66). Epichlæa (g) (49, en note)... 258 — LIQUISO NE NOIRE 258 Epidermophyton (g)...... 145, 147 1, ,Bazinl..:. LLC 245 — Gallinæ 2 .7rcer 141, 145 Ercysipéloide<"Vértrett ere 234 Exythrasma” "te tree 234 Eubotrvyiis 2 RS RRRE 246 Eucantharomyces (g).......... 902 Eucorethromyces (g).......... 205 Eurotium Aspergillus flavus... 167 -- _ glaucus .. 160 — = repens ... 461 2 epixylOns PES rECRee 160 — herbariorum ......... 160 —=Hmalignume-e".2reres 166 = 1 \nigrum 2 ee 167 Euzodiomyces (gg)... 213 Exoascées 02e 99, 100 E FarCin AuUJApOon Eee EE 109 — de riviere, ou d'Afrique. 109 Fungi imperfecti (Mucédinées). 293 FUSAMEN FAP ER EE CREER 261 Fusarium (g)....... Po 261 — (OCTITIO UN EE 262 TT COCCONRALU MERE ERCREE 263 4. SCUUCDIQ ES 5 -CER 262 — _equinum.... "0. 262 HUSISDOLIUMEE EEE Tec EE 261 G Graphium penicilloides....... 260 Gymnoascées, 7, 9, 1353 ; (B1- BLIOGR., 149). cotations Ve ts nm à à H Halisaria (49, en note)......... GRACUAS Pr RE No Haplococcus reticulatus....... Haplomycest(g) este. Harposporium Anguillulæ..... Helminthophana (g)........... Herpes iris vesiculosus........ Ier Pom) er nec à Hirsutellan(e)eee 2m. mont entomophila Hyalococcus Beigelii.......... Hydræomyces (g)....1..:....... HNSTÉP ACER Se ee Iomycest(o) eee en tmL En Isaria, 264 (clef des espèces 266) cuneispora HERS ARE MINE er deStrUClOr Es CE farinosa Aer enr. Kentrosporium militare Kerron Cela SR Enr Labou'benia (g) ROUBELL ECM AO Laboulbéniacées, 99, 180, 191 ; (clef 197 ; BIBLIOGR. 214). Lachnidium Acridiorum...115, MAI CULICIS ER ER EAINE EEE ÉANAUEMOITC Re SET Le ‘ Leeches Lepidophyton concentricum... Leptomitus (anc. sens)........ ClAVAIUS ee 0e epldermidis.-2-- 7 SE TAN EE mare mise le 207 208 202 D4 116 270 168 147 268 82 269 82 Leptomitus Hannoveri......... 260 = MOCHE nee 269 AU LORIE LS A. cat 269 = MUIELICOLA 2-7 Eee 269 VOIE RE re 269 ÉSDIOSDOLIUME 00e 261 ÉéDIONNNIR AE MERE ETC 110 1 OCUIOCUNM ie en 233 Levüres pathogènes (BIBLIOGR.) 119 Levüre de bière (115, en note). Levüres de Plimmer .......... 113 Limnaiomyces (g)...:::.:. 1. 203 ÉTÉROPAEMUM 0e REA 81, 86 — ganglüforme.......... 86 Lophophyton Gallinæ ......... 145 Lophorhiza Carpentieri...... 26:00 Lymphangite épizootique...... 109 M Maladie demarre 28 MalaSsezia(e) ee rte en oce 245 UP IUT eds rate 245 — trachomatosa ........ 246 Martensella microspora....... 143 MasSOSporae (G)E ER NS 65 A CRICICO INR CR ET 65 — de Danysz et Wize... 66 DROLE RL ES SERA RES 66 HA SLATIZIPE RE CRE 64, 65 Melanospora(s) rer 182 ar cRNnopIa eee 182 DONS LICE CR nee 182 Méntagrophytes er eCeuRe er 110 Merulius lacrymans .......... 97 Metarrhizium Chrysorrhesæ.... 158$ HA LePIOphyElE. Le eee 250 Microcera coccophila.......... 263 Mierococcus Beigelii.......... 232 Microsporon® (get 143 AC OMEOI PT ee 145 MA UAOUTNT LR ECTE 143 AI CANIS: ee 14% a ISPAN ECC 155 COUNTER ….. 144 URI SE Pete 245 LR Microsporon gracile........... 23% — mentagrophvtes ...... 140 — minulissimum ....... 234 SNEMUTIS ARR ER CEA 145 trac homaAtas ME EEE 246 Misscomycesi(g) "CE" C ee 209 Monadinées = "#""eRP ere 2e. D Monilia (cer EE cie 249 —— HHADICANS Sr ee 117 Hi AUEEN A ELA 167 — CONTI TEE RES TT 943 = AAESICATATES EE PL ÉEÉEE 169 HUAICILATAE EN EEE RTE 17% = OCrUDESCERSe RE EL 24% GATE ES CETTE 160 AT TITLE RS done d'Éet e 243 — de Montoya y Flores. 243 Monoblépharidées ............ 3 Mononystacées Feet Pere rer 6,7 Monoicomyces (g):"-:-...... 201 Monosporaï(n) rer te Peer 102 = CCUSDIQUIO es re 102 Mortierella(s)"°"1. 7". 34,280 MoriérelNées ere cr 26 Moschomyces (g).-.....:".... 212, Mucédinées (Clef, 236 ; BiBLio- GRAPHIE 237, 271). Mucédinées agrégées.......... 293 SIMS Eee ec 293 Mucorn(s)PerRERECe et 27 — Aspergillus...... "7 160 NIUE codes 3l — Corymbifer:....... 99, 3 Menus aceus- Ce 173 — exitiosus........ - 31 — “ glaucus 7... 160 — helminthophtorus.... 280 — herbariorum ......... 160 -— Melittophtorus.... 28, 279 — oO MUCedO re 97 ONISERE EE ----C-e FOSC 33 = DUSUIUS TEE. e.- 28 DC rUCENIOSUS EEE - 28 — lamosUs ...... ee JÙ — Regnieri...... Ro Rein — rhizopodiformis ...... 33 Mucor sphærocephalus ....... 27 — stolonifer ........ FO — , Truchisusr espere 30 =, : JNulgaris 2/0 97 Mucoracées Etre 0 PER ti 2. Mucorées. 1272... (Clef), 11927 Mucorinées 3, 23 ; (BigLioGrA- PHIER RE eee Ce Fa 0882) en Muguet, 117, 118 (BiBL10GRA- PHIE, 119). Muscardine te "0 tT"RCRte 245 Mycéliums stériles ......... :: 2208 Mycétome ........ HAL TRE 10992 — à grains noirs... 232, 270 Myiophjton Cohni............ 49 Myxastrum (G)......... Roc 7 roradians tree. ce 7 AIYXOMYCÉEES APPEL EEE EEE Il (BIBLIOGRAPHIE) EEE PRES 2 Myzocytiunn4s Ref Re CrtRse 15 — prolifeFum.- ete 0 13 — vermicolum.......…. 13, 14 Nectrias terres Rene 185 Nectriacées rt. creer 180, 18 4 Nectriées® 2e ira Se 99 Nephromyces (g) 20e 15 — Molgularum......... 15 —. TOsSCOviLanus ......... 16 —= NV SOT0RUNLE a eee 15 Nocardia actinomyces......... 228 — asferoides....-.-22t- 232 == HABoXISe Fr MOOUE 298 — MArCINICT =. etre VAL = LaLOrS enr ar. ee 2029 — Madure Eee. PE 232 Nodulisporiume”-2"" "°°"? 240 Nucleophaga (g).............. 2719 —" AMP Br ncesate ie 279 PEU, Oidiuialhtennse 5 un: — de Boyer et d'Antin. UC IUT eee PR ue. HR OUChANIL MERE Ce —POLNIBINIS ee CC — pulmoneum.......... LL Scnhæenleinnel..- "0... = HPsubhhler = :2t- 0 24%, = Suntle CUS --- ICONS URANS Er Ce--- ONDiditeS era me Mae et Olpidiopsis (g) ..... HUE. d CAUSIOCMMISE EEE In Aer Eee. —INNOI.- seindsad ee — Saprolegniæ ......... oiprdnm (os)... 0.7. 17, PAT OEIL ES Tete aa - — … JAPAN ES CC CB = JTEGOTLUTU Ne inter medium eee... MA MAcrOSPOLUM ---- -- —— Saprolegniæ.......... DU ZOUIOCUIN: LE eee ONYDÉNÉES EE EEE ect Oomycétes nn... nr Oospora, 227 (BIBLIOGRAPHIE, V3 TE Oospora Aphidis .:........... — NOSIPrOÏiTeSL. 2-00: a ÉD OU Es nu ee dues EN MAT ICOUUL TS SUR RE ICO PREE EE rect-e UN CONNUS eee copie _N UeSLRUCIOREr Lo. — HeSTTUCLrIC se 12. —_ JOrLICO Re. Crieines e CLOS PL: clear ST et trees HAUTE. dire — minulissima......... ROUD AUDE «anis: date EN RDORRISLNIS 2-0. ne DUIMONEU. ace 0e — HOSCRDACIHE-- HR HUES 500 doeecee 289 — Ostracoblahe (g)............ sl, 80 = ANIPIELT Creer 8ù Otomyces purpureus.......... 173 12 Parasites des Saprolégniacées.. 87 Patelläriéesr. ERA mn rer 32. Penienlunme(s)""."-2"-"trR0re 175 ES NCA LLES EC CNET 169 nn CCRUSLO CPU CCEPERE 173 st iAIUME PER 174 —MierxpANSUM ERREUR 73 UE DETENE: e Sner 174 Se AUGUMET 161, 173 it CORISCUINYE. 2e 17% — MNIMUM............ 175 DUT OSUM ET E 17 — quadrifidum ........ 174 Penomyces|(s)#02"tre "ete 256 — Cantharidum ....... 257 UC SD OM TE 0 Sc ne 01 Périsporiacées..... 22% HO 132 Périsporiées...... PRET 99, 159 Péronosporacées, 21402: 3 Béyritsehiellan(a) 225 er Er 205 Pézizess crrerner ne Lust 99,431 Phymatotrichum ............. 246 Bredide Malura ere rErTee 232 Biedra Pre ne EE 241 PioboléeSmreete NEC. 26 Pityriasis capitis........ AE AE 114 = AVErSICOlOT SEE 246 Plasmodiophora (g)........... S = NB TUSSICE RSS NAME 8 Pleurococcus Beigelii......... 249 Pleurocystis Fresenii.......... 98 POLVAETIS PTE LE CO 246 Polyascomyces (g) "mn | 202 Polyporus applanatus........ 7 Polyrhina multiformis........ 47 Polyrrhizium (g) (en note p. 49). 256 — Leplophyei.........,. 256 PrGLOMYCRS EAP RER CERETE 61 Protomyxa (2): 7 NN AUTONLIACON EEE 7 ER et Pseudoactinomycoses ......... 231 Pseudolpidium (g)............ 13 —LjUSIfOrMeE UE 83 — OS DIErNURe CE 12, 88 PSeUdOSDOrÉES EE REP PPT EEE 6 PSOTIASIS 2e CPE CE ne 147 Pucciniarasea PP FEAP CETTE 259 Pvrénomycètes, 99, 179 (Bigr10- GRAPHIE). Le 26e 00E SR EU 186 PYÉRIGES 2 EL ARR URSS 78 Pyihiumi(e) ee" rre rer rer 81 85 — Anguillulæ-aceti..... 86 — Actlinosphærii........ 86 R Racodium entomogenum ...... 247 RhachomyCes (gs) FPE rRMEE 210 Rhadinomyces (@) 2e NPEnEE CE 207 Rhizidiomyces (g)............. 90 — apophysatus ......... 90 Rhizidium carpophilum....... 90 Rhizomucor (a) CreERCErEE 97 — parasilicus .......... 30 — I SEDIOIUS 2 -EEDREE 31: Rhizopiidium (a) 2200000 90 — carpophilum......... 90 — … gibbosum. MANN 16 Rhizophyton gibbosum.... ... 16 RIPIZODUS IG) EEE PET ETEE 27,39 — ICONS RSC LNN3S = AEQUINUSS. - RIM 34 A CO COR OCT CEE = de ol — NISTICANS 2e FrELECRLE 92 Rhodomyces erubescens ...... 244 ==," KoChI-:ENERE EEE 943 RICKIA (D) CCE ER EP AMENRE 205 ROLE NE RE EU CRC 15, 89 — SPDUTEN CE CET 89 14 SUMUIANS EEE EE EEE 90 S SACCDATOMPCES (SJ Ar EEE CEE 103 — 1, AÏDICANS A PRET ER 117 = ANNE NAN 103 Saccharomyces de Blanchard, Schucartz et Binot.. 105 — ‘Ale BUSSE. MERE 109 — ICO DULALUL EP PRRREE 114 — ellipsoideus "FER °°" 105 — ». EQUL,.: CANNES 109 — M JTANUIQIUS EMEREECEE 104 — granulomatogenes .... 111 — cguttulituse- 7€ 106 —. hOomMInIS-- "25 MAS 114 — linguæ pilosæ......... 110 —. lithogenes:-"7"""°"#%# att — de Maffucci.......... 412 —= à / OVANS 5-20 EEE 114 — lparaSitaris-- "EPPRCE 115 — 1. PSOTIASISY LEE 114 +, NOSOUS 1:44. 105 — subcutaneus tumefa- CIens LAINE TE 104 — 2, -TORIS NIGER EEE EE 108 — lumefaciens .:....... 104 =» SPP: 108, 109, 112 SaprolesniaN(s) "MEPEMEREERE 81, 83 — Lrtapitulifera EEE 3 = dOICA: 28220 TS 82 = . HETAL. ST NE TEE 82 — 0 MMROTESIEUPSRPRETRE 5+ == INONOICU Re 81, 85 — |; Thuretl. 70e 82 Saprolégniacées 3, 77 clef, 81 (BIBLIOGRAPHIE 90), 269, AS TIIEREER 276 — (leurs parasites)....... 87 SAPIOLÉSNIEES ET CPC OIREPEE 78 Sceptromyces Opizi .......... 165 Sclerotium Beigelianum....... 9249 Selenosporium cuticola ....... 262 Sorosporella uvella........... 6% Sphaleromyces(g.) :."""°""e" 211 Sphæria militaris. ..:.°..... 184 —AMUCOSAR EURE RTERRER 256 Sphériacées, 99, 180, 181 (Br- BLIOGR Ar. Te MP ITR 186 SpHETITA(S.): RUN EE 149919 MN endloent NN IEEE Al Sphæronema parasitica..... -.. 48 Sphærostilbel(ee)h---7. — coccophila........ 182, 263 Sporendonema (g.)............ —— AMIS nee ere — myophilum.......... Sporocephalum roseum. ...... SBOrOfTICHUM (SE). es. MD ATANER EN. HA TANCATU ME... - FA UAOUUNI —"n densumM:....-...-. 247, — entomophilum........ ==, OMR Stone ese — globuliferum ........ — larvatum.-27... 4.0- M eCANIL. 0e: sec — mentagrophytes....... — minimum ........... — minutissimum........ 1 DOrUUIUNT.. Stemphylium polymorphum... Sterigmatocystis (g.).......... —TantaCUStiGA. —— LCUTDONGTIU.... 7. - 7 AUTO -e rccce IIS RO ec Ce — pseudonigra.......... — 0 (VELSICOÏOL. 0... Stigmatomyces (g.) ........... SHIDUMA (TE) Enr. HO BUQUELUL 0. — - formicarum ......... D RCTUUETE Ce e ..... OU RUMMOSUINT : see es ce Streptothrix actinomyces ...... CAPE ne dos ec LÉ pPPINSERL — 0 farCINi BOVIS.-- ....... M EICINIC A ent. ee HR OrS ter... — + MÉROITE RONA MA dUER EE... — Rosenbachi........... SYNMCÉPRAIÉES ee Syringospora Robini.......... E IPARICHIA LAS NIET re 010 Larichunm(g)r mr 77260 03 APIs M Erreeer 0 57 — megaspermum....... 64 — sphærospermum.. .... 56 a uvellt..-.. AIN ERSES 64 Teigne imbriquée............. 168 Tokelau Te Eee 168 Tondante peladoïde........... 139 Lorrubiella/(o:) "2e 183 M ATONICIAT RE ET eeee e 183 OS TUDR User eee 183 A lOMENTOS Te ee 183 TorUIa SPAIN NON RErS 236 Trichoderma roseum ......... 259 Trychomyces decalvans ....... 143 —1 M IORSUrANSE Are 138 Trichophyties (BIBLIOGRAPHIE). 149 Trichophytie circinée dishydro- SHOLIN ER re 0 ve de ee ee 140 Trichophyton (g.):......... OIEN — candidum endospo- DUT Era Te 142 D CARINUIE. Eee 139 AIG heva ee ere 140 — 10 CONCentriCUME" 168 = rdecaltans een 143 A MTEDUUNS eee ete 11 M ECLO RTL EC 138, 139 _— endo-ectothrit.... 138 140 —enTOtRrD NC Re- 138 —— DCQUINUME te 140 — farinaceum album po- IVSPOFUME. 142 — fAvifOrMmes. "TLC 141 — faviforme del’Ane... TA — —— aviaire..... 142 -- — du Cheval. 142 — — du Veau... 142 =" CLiNEUM 139 #— fuscumtardum 142 — holosericeum album.. 142 — megalosporonendothrix 138 Trichophyton Megnini.... 141, 146 — mentagrophyles...... 140 = MICLISDOLUM 0 145 a ntiilodaac den e 14 — planum fusolargum .. 142 — plicans fusisporum ... 142 — _ propellens leptum..... 142 — TONSUNANSE ere 138 Trichosporum (g.) .......-.... 241 = tMPergelit PRE 242 — giganteum........... 2#1 NOURRI NT CEE 242 NOUOUTES CE 241 Trichothecium (g.)........ 254, 259 = TOSeUM EE CEE 259 SD Er 234 lriplosporium Fresenii........ 52 — lagenilormis ......... 52 Dnbérées- AMC RUE CARTER 99 HCRIRA DIS RS PP EAN EE 161 V Valsées Li Een RE 99 Vampyrellacées 3, 3 (BIBLIO- GRAPHIE). 3-0 cc LE IL ErS 1s Vampyrellées” "#0 CECREeS 6 VerticilliumA(ct) "Fr EERRere 252 Ge: ADALOIS ER PACE EE 959 —. heterocladum ........ 9252 =... 0LANS. core 952 Moroninai(s:) 22e PRCEEEeE 13, 89 = leg Uns NE CCE 89 — D DOLUCUSUIS ER EEE 89 Xylaribes ste TRUE CEE 99 Zodomyces (p2) PAC PECREREEEE 213 INDEX ALPHABÉTIQUE DES HOTES N.-B. — Les noms de groupes en ilaliques indiquent qu’il faut se reporter noms de genres de ces groupes. A ANT ESA 28, 57, 60 NCBRINA RES ete a 83 ACHIVAPSRAREC EE: LE Babe Ci QI AGREE Ce n-cecc 32, 50, 115 NERDCHNEELS Se eue ee 206 ACTOPENYS racer: 208 AGTOSCMIAIUME. EEE etee 208 Aetinosphæriume. 22%. 4.10. 86 AGLODATS RS ae euh 210 AENDAIDUS Eee eee ere 210 ARNO ROSE Se ee seb 210 Agucau 108, 174 (Voy. aussi Mouton). ASONOTENUS ARLES ancre: 208 RO HIOLE SRE RTC cran due 60 AN OROS RE te re ct docs 64 NS re DO AR IE 163 Aleurodes he. tresse 25%, 268 ANTÉS SEP ARTE 182, 250, 951 Aléeolina sr. EE A Se 269 AIN TES RER EE eee. à dore 8% AAA RAR te ed -cueetier 208 ARR DA ne ee closes laut 279 Amphistesina. et. ve-eet 269 AHADIOSÉMIUS- EE Se ce reur 208 Anas (Voy. Canard, Eider). AMC PANON 109, 113, 142 231 Anguillules. — Chrytridiacées, 13,14,17,18 ; Saprolégniacées, 86;Exoascées, 103; Mucédinées, 261 (Voy. aussi Tylenchus). Aux ALL IDErS RE Eee 136 Anisodactylus ..... ce e 208 PROD 5 Groreie à Dee et eee 115 Anomald eee sde teur 248 DONNE 2 ee Me na ee sens et 269 ANOMASIOSSUS Eee ete 208 AMmOphthalnmUus- eee. 208, 210 AIS EPA Se AS nn den fus 143 AnmtennOphOrUSs rer cer ee 209 ANUNOMYAS Eee eme see D% ATURET AE AE ere ete lee a re 15 AphanomiCes ere 88 Aphidés.—Entomophthoracées, 52, 53, 56, 57; Mucédinées.. 255 ADNTOphorAr Er PAPE PT 63 Apis (Voy. Abeille). NDOIOMUS SRE TE Er 206 AT cmaidon ed ididdanne 208 Aquila (Voy. Aigle). Arachnides ...... 91 1941209 IN SS oo eeooonEe eee 183, 251 ACER TERRE RE En CRE 15 ACCUSE Ce et eee oÙ Aretomys. (Voy. Marmotte). ANUS OMIS rec ee CE 200 ATLRTOPOUES ere 208 Ascaris 280. (Voy. Vers). Ascidies 15, 16. (Voy. Anurella, Lithonephrya, Molgula). Asinus. (Voy. Ane). ASDITIOISeeE- cH cr Aspidoglossa...,,.........,.... 12 (s'aMrC) Astacus. (Voy. Ecrevisse). ASEUT SE RP Se CA ee 160 AtelQtRrnS ee EN ER ER 208 Afranus es. ci iebid-- mou 202 90 ADTA s s san ue one 951 Auchenia. (Voy, Lama). AUOUr. LEARN RE Le Le. 160 AXODIGILE EE TERRE TEE ee 8, SJ Badisier ra rececer ele 208, 210 PalrAtiEnsS rer etre 60, 64, 84 BembidiumMe re: retire 208 BETASUS TEE sh re ae LE das 14 BHAESSUSE EC LT OR PT CETE 205 BADerTAa rene eee ane ee 202 Blatte (Voy Periplancta). Bledius.::%::t-fesee 9201::203,2205 PBIeLMIS ARR SM rm EN ENT 208 BINSSUS CEE rh enr 250 Bœuf.— Levüres, 107, 109, TL! : Trichophyties, 140, 141 ; Acti- nomycoses, 230, 231; Mycé- liums stériles, 270 (Voy. aussi Vache, Veau). Bombardier. (Voy. Brachinus). BOMDUS EME LLC TERRE 172 Bombyx 160, 235, 248, 938 (Voy. Sphinx, Ver à soie). Bos(Voy. Bœuf, Vache, Veau). BOUTAOD Er EC me cer 172 SCACHINUS ER Eee eee 208 BrOCMODOTeS EEE Eee er 269 Brachyderus............ 20470211 Brachyon veus REC. CrELe 208 BradyceliS EEE ccte 208 Brebis (Voy. Agneau, Mouton). Bouches MBEUChUS ER EEE 63 Bufo (Voy. Batraciens, Cra- paud). G Cafard (V. Periplaneta). CAUSE TER EEE 204, 208 Calcarinar set Dsl de RSS 269 Callidas #52 "érecre 2e 202, 208 Calliphora........ 49, 50, 59, 60, 62 CAISSE ee cree ce LEE 208 Calophéena-2%-""<.-22 Pret 208 Caltoptenus: 2 +072 ol Caméléon. Er CRE er 262 Cana te. Cr 163, 166 Canaris 25 tee e-cee Er 142 Canis (Voy. Chien). Capra (Voy. Chèvre). Carabides......" 202, 203, 208, 210 Carpe, 28, 82, 84. (Voy. Cypri- nus). Cashnôomar sr AT 202, 208 Catas opus etre CPE Er 203, 208 Cavia (Voy. Cobaye). CertiCervus-20r 0e MU 230 CétOn a ER ec CE 248 Céutaphius"- Ke SECTOR 50 Chamæleon re Eee 202 Charadrias (Voy. Pluvier). Chat.— Mucorinées 34: Tricho- phyties, 140, 147; Actinomy- cose,231, 232 : Monilia 244. GHAUNESNATUS EEE RER PEE D3 Chenilles diverses... 51, 60, 64, 185 Chermes eee rss re 255 Cheval. — Mucorinces, 28, 99 ; Levüres, 108, 109, 113, 119 ; Trichophyties, 140, 141, 144 ; Aspergillose, 171 : Actinomy- coses, 230, 231; Mucéainées div., 262, 9270. (Vox. aussi Mulet, Poulain, Jument). CETTE ASISERNE CAN O MORRES 234 Chien. -- Levüres, 104, 108, HO MAI MSIE ALI EUERE chophyties, 137, 140, 144, 145, 145, 147; Aspergillose, 174 : Actinomycose, 231, 232. CRIOCORUS EEE TRE 206 Chironomus ee" rie. 54, 58, 69 Chlemus PRE ere erepee 208 ERIdEONIS AE Rec Coere 258 ChrYSOMElIES PRET EC RER 98 GiCAd EE nr rer eat SEE Cicadelles (Voy Thrips.) Cigale (V. Cicada). Gleonns.. 2.2; 64, 65, 66, 235, 952 (CIRTINEARE SES COTON 208 CIUNIO SEE EE ire. 957 Cnenmidoius 22m ere 20%, 205 Cobaye.— Vampyrellées 8; Mu- corinées 31; Levûres 104, 106, 107, 108, 109, 110, 111, 112, 113, 115; Trichophyties 140, 141, 14%, 145, 147 ; Aspergil- lose 164 ; Actinomycoses 231. 232, 233, 234; Mucédinées di- verses 249, 25,0. Coccidés rer. 182, 183, 253, 263 Coceinellides® #2." .0... ue 206 Cochon (Voy. Porc). Coléoptères 55, 56, 60, 98, 194, 208, 248, 250, 251, 257, 263. COLIS PNR CE cs rovaroiue 07 COIDOCACCUS A RL eehemetnee 208 CHIDOdeS ET 2 eeloe 210 Columba (Voy. Pigeon). CONOSOMAE ee cesse 210 CODEC ER eee eee pee 208 CODIONERAS EEE. 0 2e. 208 Coq (Voy. Poule). Conmiles Rene... .... 86, 87 COLAIIORESR Te eee eee - 269 (CONTRE ETES ER 214 COEUR eee score 16% Crapaud(Voy.Alytes,Batraciens) CrASDEdOIUS EEE Eee ee. cute 208 GLREPIAOSASIERR EE er eeere ee 208 Criquet. ...... 32, 50, 236, 248, 262 Crustacés, 7, 79, 82, 102, 103, 269, 270. CENDObIuS AE... 2192075210 Colexdiverss.:294,55:51, 99,169 Cyclops..... ee ie eeeeie 269 Cyprinus, 1, 84 Ver, Carpe). Cyrtoneura........ CRT D 03 D Daphnia...... snomoec 102, 105, 270 DOCRCUS ER rennes ee siecs | AO 295 — Deleaster:........ DRAP CAO 206 Dentale rm eecrct-re NO DÉrCYCIUSEREE EC ere e 208 DesmOopachria®e........6...e. 205 DIAGNCOMUSS eee eee 208 |. Diaphorus .....,......,..,... 202 MDINdoOnEEe se... D POUND at 119 DiINeULS Re screerrere Sono 208 DIODSIS SEE e ere erenerare 207, 209 | Diploptera ................... 201 | Diplères. — Entomophthora- cées, 50, 51, 53, 4, 56, 58, 59, 62,63 ; Laboulbéniacées, 194, | 206, 207, 209 ; Mucédinées, 92357 | DiSenOCRUS 206 ere DÉC 208 DOlfChuS = eee enterrer. 208 Doryphora 115 (en note). Drasonneauxs che ctrtee 15 DFOSDPIHIAN Reese ce essence 206 DEVDIA eee. pee. 202,209 Mn Duyliscides "2" Roots . 205 E ÉCREMISSe cree dar mosect 19 ÉCIDDIAE ee cher eceheecpre 201 ÉD ent do oo nnonee ... 208 Eider, 166 (Voy. Anas) BALE RARE creer 60, ü1 Kléphant.s ce... oeil Ephémèére........ HODO STONE 258 EnilamMpra rec eee 201 HpinocHere-reccscectrccle 83 EDONRTES re eee ce reecesee 269 Equidés (Voy. Ane, Cheval, Jument, Mulet, Poulain). Equus (Voy. Ane, Cheval, Ju- ment, Mulet, Poulain). RRANES Res oMbocoen one 208 Budalar rec 208 Budemas ce re.cre 208 Eupithecia .................. 208 Euproctus.....,..,......... ce NAUZ FaISAN EEE etes Ace CARE Mona er de I 2UUS Felis. (Voy. Chat). Femme (Voy. Homme). Foraminifères.... .... 13, 86, Horhceule ter"? Conan e ne FoUrIRA CE dote do e re ani li Frelon 251 (Voy. Vespa). GalePitAs tee er soeetose line Halenucela Ne ere dadas GONNA eee ec Gallus (Voy. Poule). GOSLETOPOTES TER EE ee 0e Gasterosteus.......... SoGs bac GeomelTineS RES EEE Goéland rente Reese Gordius (Voy. Dragonneaux.. Grémille (Voy. Acerina). Guenon EEE CC Crete Guêpe 60 (Voy. Frelon, Vespa). GYreleS eee eee Te Gyrinides..... SCA Edo DOM) CYRUS SERRE RE RUE H HalCtUS Pere: deniers esse Haliplides..... eee 20%, Haltica (Voy. Altise). Hanneton 189, 248, 249, 956. Voy. Melolontha, Polyphylla, Rhizotrogus). Harfang. (Voy. Strix). HAN palus REESRERCREER EEE Per HelDOdES LE EEE EPP EEE Hémiptères........ 52,155; 56, Hetenophr NS PRET Eee Heterostesinarr ns teerer crc Hexarona nes. rpertee 5 166 205 269 63 964 208 208 208 D 205 209 209 209 257 12 269 209 296 — HOMAlOLAL EE LOT REEES 102, Homme, Homo. — Mucorinées 29, 30, 31 : Basidiomycètes, 97 ; Levüres, 104%, 105, 106, 107, 108, 109, 110, 113, 118, 119; Pézizes 131 ; Trichophy- ties 136, 140, 141, 149, 14%, 146 ; Aspergilloses, 160, 162, 163, 166, 167, 168, 169, 170, 171, 173, 174 ; Nectriacées, 185; Actinomycoses, 231, 232, 233, 231, 236 ; Mucédinées diverses 241, 242, 243, 945, 246, 250, 261 ; mycéliums sté- ‘riles 270. HOMOIhIS CE Rre cr De HNUTODITS EEE PEREPEEE TELE HYdrOChAarIS Er eee REC Teee Hydrocombus. Me Ale Hydrophilides ...... 204, 213, Hyla 60 (Voy. Grenouille, Rai- nette, Batraciens). Iyménoplères ........ tre HYphan tra ee eEE CPC C EC EE Creer . FNPSONOIUSTE CESR E CE noue I Ichneumonides..... JR aU one IUS Omer ee EEE Los Insectes 185,191 (Voy.les noms de failles, tribus, genres). J JASSUS- = Lee 5 Es Kermes rire ent FT AS rs Paccophilus rer --.e MOTOS à SE ouna out oo Sac 219 209 214 20% 214 214 57 59 263 97 269 oz Gt 9599 205 262 Lemosthenes Reese. ae TRI A lei atele Dig dore steiete AMAR ER nee ele Fampyris se... Pot 00, Lapin. — Vampyrellacées, 8 ; Mucorinées 29, 30, 31, 33, 34: Levüres 105, 106, 107, 108, 109-4410 119, 113,-115, 417, 419 ; Trichophyties 146 ; As- pergilloses, 168,172, 173, 17%: Actinom\coses 231, 282, 233, 234, 236 ; Mucédinées diver- ses 245, 250. Larus. (Voy. Goëland). Lathrobiura!....... 210, 213, AO AR PAR A LES HÉCANIUMEEER EE eee. 251; Lépidoptères 49, 55, 56, 57, 60, ÉÉDIOBNVES EPS eee Lepus. (Voy. Lapin). DES TEA EE eue oise Lézard. (Voy.Lacerta, Reptiles). DONS RSR OO BiMMopIUS re rene PIDARIS Nero e so ele 248, RON ÉDREVA 2e. eee. DOCS IAE eee Mere re OXANUTUS En eee ele es dus ee Lucilia CCC CCC MACTOCHIUS ere le cv ce MALO RME us MERISIOPOdA EP es ose MElANGS OMAN. de ocuue Meleagris. (Voy. Dindon). Melolontha 248, 256. (Voy.Han- neton). MESOPTISEUS EE 252.3 Loue Microsomus Miscelus eheletete se ee eo 01e 0 0, ele es 209 263 230 6 209 106 206 6I 209 209 209 203 MOLLUSQUES ES EEE REC E MONOCTEDITIUS Re Mormolyce MOTO RE ES OA NN rene Mouche 98, 49, 50, 55, 56, 60 62, 97, 206. MOUSHUEST RUE ST TRARE Mouton. — Mucorinées 98 ; vüres 107, 111, 113 ; Tricho- phyties 140, 141 ; Actinomy- coses, 230, 931, 232. Mulet. — Levüres 109 ; Tricho- phyties 144: Mycéliums stéri- les 270. Mus. (Voy. Rat, Souris). Mycélophilides *7:.::4%..... Myriapodes Myrmedonia Myrmica NASSU IST ER Re NAupac lus ere Et NODRTARET MECS APR ee ne 0 Névroplères....... 56, 59, 194, NOTGDIAL EE EE LE INNCÉBLISE PRE Rae Nyctéribides (HdodaciWlus”. 220 2 CUS PE ee 254, (Pzenaee sr IR En UE ONE RE Te CE re TRE Oiseaux 98, 107, 119, 230. (Voy. aux noms de fam. et de g.). ONSMOPUSS FE ER Re re Omophron Ooplenus 15: -PAENT PRE Oplaidiens EEE Ophôonus: =. 2.5.7. 20000 Orbitolites nn 269 250 209 209 159 -— 1 191 200 205 269 250 209 209 209 209 (TEGCIOSNCUS AREA ER R ARE MEN (JA EEE enr nee OMROMUSS EE EPA CAE AN EEE Orthoptères, 50 56, 201, 248, OUEN EEE EAN Re Ovis (Voy. Mouton). OxyiriCHass ANR RREr Fe Pachytelesse ces 50, 200, BRdents ee ee A PEACE Panagaels Eee chere Papillons, 56,57 (Voy. Lépidop- tères). PAFO BUS EE SE CIN CAC PelinatelluS mme er PORICANUS AMP ECS ER Periplanetas". 7... 32, 50, Pérroquets 2er 160, Petrophora "2.2": 55, PREnONOIUME Re Le Phasianus (Voy. Faisan). Pheropsophus = "wc" 203, PMIRNAPUS EEE RL ere Philodna FRERES ee Philonthus...... 203, 204, 209, Phrygamdes ire" r 53, Phygadils NE rt ce POVAIOSEAE AT EEE EP PhYtOnomUus re Er Pr ne ne Piéris etre PP Re Pinophilns Cr 21, Planete M Re nn en re PIAÉYAUS) Nr PARU 203, PfatyproSopus EP EEE Platystethus RL RER EE Pleuracanthus AE RATER PIUSIA SEE RAA PR ENT EUR Poissons, 28, 79, 82, 84, 85, (Voy. les n. de g.). POVRIEMA RESTE PRES Cu Polyphylla. (Voy. Hanneton). PolyStomelRE er PRE AIRURE = 298 — 209 50 209 256 210 269 D 19 19 8 © 209 269 Porc. — Vampyrellacées, 4,7 : Levüres, 107, 109, 119 : Tri- Chophyties 140. Poulain, 118, 119, 145. (Voy. Cheval). Poule, — Mucorinées, 31, 34 : Levüres, 107, 110, 112, i19 : Trichophyties, 146: Aspergil- loses 160, 163, 172, 174 ; Ac- tinomycoses, 232, 236 ; Mucé- dinées diverses, 243. Poulet, 163 (Voy. Poule). PFISLONYCNUS ENTER RRE 209 PseudeMasCus Pre 209 Psittacus (Voy. Perroquet). PÉeROSECHUS SR EN e 203, 209 PENOdaCE RAT ANSE Ga) IPUCErONS EEE 56, 2335, 252 UNIS CS EEE CPE NEERERr 169, 174 PYENOpUS 7. ER eee 263 PYthium EEE EENEREE 88 QUEIUS- RE er rene 209, 2109711 R Rainette, 60 (Voy. Batraciens). Rat.— Levüres, 104, 106, 107, 112, 113; Trichophyties, 146, 147. Repliles ss RENE 107 IRHEZOBOUES ET ARR RCE 112 Rhizotrogus, 248 (Voy. Hanne- ton). HHOLGICUTS SRE 12,16, 89 RUMANANIS SRE EEE 230 SAAMANTTÉ Er eMN Cie u 8% SAÏMOMAES ET UNE 82, 84 Saprolegnrar re #1. #15" 87, 88, 89 S'ADEOMIYZ SN Eee et AE 53, 58 S'ADRIONR PR ra ete ne EN 82, 84 00 DCHODNA DA mere recu 62 SGHISLOGOTE ARE een. once 248 SOIZOSONIUS 5 are ee o ea 209 SONDE 6 SCENE 214 RÉ LE RER 142 SÉDATOESR TREETE 209 SIEEL Eee SSSR 250 SON S PO EE 147 SITE OA EE 53, 99, 02 SIT o0c OO EEE 147 Siredon (Voy. Axolotl). Souris. — Levüres et Muguet, 104, 106, 108, 110, 111, 1192, 119; Trichophyties, 145, 146, 147; Actinomycoses, 232, 233, 234, 236 ; Mucédinées autres, 245. DDASS ee des nuire Il Sphinæ 60, 248. (Voy. Bombyx, Papillons). STE vs PE US 8 Staphylinides, 200, 201, 202, 203, 204, 205, 206, 207, 208, 210, 211, 213. SÉENO DOPNEUS RS Ne 2eme 248 SEROIO PAUSE te ee 209 D URCUS ES eu oo eue dec 207 DID RASUS En me lee esiele 209 SR nn ns does 161, 166 SION AS EE re 269 SIVIO YA Re rise none 201 SUIU SRE 203, 211, 213 Sus (Voy. Porc). SURDAEES RER Eee 49, 53, 61 NO ACTA EE 0 rec 209 Taupin (Voy. Elater). Helephonus ete..." 257 PERCDTOM EE ee cesse 60, 248 TONI ARR RE 369 LeNTDTeMeS Rene. ee 51 CEE RU AE PO SE RE CUT 209 ADP SNS EEE 209 SEE O0 MORE ST PES 36 ÉÉRICOpPORA PR ES TE 200 NAN ES RSR SRE Era 56 LANTEDPIE RS EE Eee 209 Tipulides...... 50, 52, 57, 58, 61, 62 LOPILIXR MESL REESIRRe 59 ÉCCHUS ESA NE RAR SENS 210 ÉTCROSGHAENUS. EE nn 209 ÉTICROPHya EEE mere 202 ÉTICHDDIERVXS EN 219 Triton 84 (Voy. Batraciens). LÉTOSOPRŒUS re 201 DrOPIS TEL AUS EE METRE 204, 214 Tuniciers (N. les n. de g.). Tylenchus 103. (V.Anguillules). PYPhIOCVDA SE EAN EE ARE 59, 56 V Vache, 31 (Voy. Bœuf, Rumi- nants, Veau). Veau. Muguet 119; Aspergil- loses 141, 142, 147. (Voy. Bœuf, Ruminants, Vache). Ver à soie 160, 255. (Vos. Bom- byx). Ver gris, 64, 65 (Voy. Agrotis). Ver luisant. (Voy. Lampyris). Vers rodgesn2. renal. 83 VeSICAMIS NI EN IRRERe 257 Vespa, 251 (Voy. Frelon, Guépe). Vortieella ester ee 269 Nanthographus re ee 250 RARINONNUS. 2er 20% Z PUPRIURE EST re ere 209 Imprimerie et Lithographie Lucien DEGLUME, Lons-le-Saunier. PLEASE DO NOT REMOVE CARDS OR SLIPS FROM THIS POCKET UNIVERSITY OF TORONTO LIBRARY RB':0Med His NL QUES 04 4 L # LUCE RTE FEES A4 + LE. 2 Ni 2e He F5) DEA AE EE re ere V L4 LL d nt drs é EE RRET 29 0 RU Ts tRE PERMIS DER Fate DAS SPA rTERIAEAR ES 7» 3 PEER ie VHS 12951 Ta NE D RICHES CRE LE PAT LES 63 TC T TE Es ADS DIN EE TS) FFE #52 AA, » 2: Chr be F4 ÉTAT LE es BE NT EE THIS Yep tint NAT SE > on 37h FANNAFLANESS FN EMPOTEL BA FLE Tr 5008; EST SET) 1? ee DNS AL RUE Z°%5 3 P335 3 Eten AMEN HS Bar y? ni CTTRCE Has RÉRHELMENENPHRE EEE He cénÿ 84 à " RAT NES MS FREE eee SEPT" NN HET PARTS LE er, PYery ae PEER ve DLL Has HAE es 1 A CRENERSE EE NAT SS Lo Aattes È il vs. NE TO LE à SA S-RUN PARA SPAM R LS rs ee dre es SLT z use RARES TE NUS TENTE EE ENS DTA ANMERD AT ET 7 Q PMR TI RÉF EL ee lens LES 4 és él nues VERRE GE AS TR En A0 SERA ES EU 7 RECETTES HAN ANNEES RENAN si de ; o EAP PRET ; CCE: td ETS ET ET RRRIDLIEEETE LT MAEETTIE {] s rase PR CNET HALPEUIT ETES € dés 4: PLAT i3 jt 571 2 SAMU EM set TE PONS EM] ere LAC SU A 7eme ane à LSETPERS 1 ; DETE ÉDLSENT EEIN es LADITE 14 List, HOPATN RES LE HISNEULETE AUS UAS WARS EAN s MMAUE SR LE AT are CERN Au Me $t 15