JOUE 332) D D D D D SD LS Ÿ DT 3522 5 D D »- D 9% »2 AS RAAAARIAA AAA RAA ALES TRANA SACS A SARA D)2D) ) Y he 2240227.) 2D)) 3: D}) DE DIPDIIE DD DD) En 14 l FN | A + ELU CNIENYE Zn © : NEA PA À NS a8eAs a ANT \AI\T RE |, À AAA Se ARÈNES AA | = AASRR PS IN) / AA A < a A ASE A AAARRAA A ANX; AAA AAA NAT RARE A ARRAN a) RAA RARARAAARA AN > x} >) »1) »D) 2 2) 2 © 222 D) D) D D D Dr) D D) ) > 2 = D D) D À 2 FA #è KARSANAARRRRARA AARARATA ANA A FX PNA FAN AA ARRA )) >») D DD) 27.22 ne >» > 22 35 >> >» »:2 à ) 5 )») Ve DD 9 : D) »» DDR PES AA ANNA AAAA AR AARRRRARAR OR RAA PR cd : id AR. cl) Se et 10 Lricqitée au Public, car er'itLers Gufi. Phil .Tiartrer fulps. TE. Killer énr. &-delirr . LES DELICES DES YEUX ET DE L'ESPRIT, OÙ COLLECTION GENERALE DES DIFFERENTES ESPECES COQUILLAGES QUE LA MER RENFERME, COMMUNIQUEE AU PUBLIC PAR LES HERITIERS DE GEORGE WOLFGANG KNORK, A NUREMBERG IF, PARTIE, [770 STAR \S 7e RTS PRES 7 LIRE 4 K TR AS , { R \ nm ea] EX sn ÿ OM Fons AVANT-PRKOPOS À L'OCCASION DE CETTE T ABLE SELON L'ORDRE DE M. DE LINNÆUS , À CONSIDERATION générale que le célébre Chevalier DE LIN: NAEUS s’eft acquife par fon Siffême de la Nature à fait defirer à Ia plépart des Amateurs des Curiofités Naturelles, de voir tous les Ouvra- ges de ce genre dirigés et arrangés d’après les nouvelles decouvertes de ce favant Scrutateur de la Nature. On n’eft veritablement content d’un Ouvrage qui roule fur les Curiofités naturelles qu’autant qu'il eft dans le Syftème de LINNAEUS, et c’eft ce goût général qui nous a determiné à promettre une ‘Table dans l'Ordre et le Siftème qu'a fuivi cet Homme grand et célébre, Nous étions alors fermement daos l’idée, que ce feroit un tra- vail dont on pouroit s’acquiter fans beaucoup de peine, et nous defirions même de voir rangés felon ce Siftème les Limaçons et les Moules qui font decrits et repréfentés dans nôtre Ouvrage. Mais comme nous reçumes alors avis dela douziéme édition de fon Siffême de la Nature, fachants dé. jà qu’à chaque nouvelle édition de cet ouvrage, ce favant Chevalier fai. a fois 2 AVANT-PROPOS foit de grands changemens à l'ordre dans lequel il range les articles qu'il y infere, et qu'il les augmentoit confiderablement, nous avons laiffé cet ouvrage jusques à ce que nous euflions en mains cette douzième édition, et que nous puflions la comparer avec la dixième. Nous commençames d’abord par rechercher les Limaçons et les Moules dont nous avons donné la defcription, en fuivant les courtes defcriptions que M. de LINNAEUS en a données. Mais nous fumes bientôt convaincus que ces defcriptions étoient beaucoup’ trop refferrées, fouvent équivoques, quelquefois mème entierement contradiétoires pour pouvoir determiner d'après elles la plus grande partie des efpèces, felon l’ordre dans lequel il les à rangées. Nous recourümes alors aux figures et planches que M. de LINNAEUS avoit al- léguées de SEBA, RUMPH, D’ARGENVILLE et de BONANNI Mais nôtre embaïras ne fit qu’augmenter, Car nous trouvames fous la même efpèce de Limaçons diverfes figures entiérement differentes l’une de l’autre, fouvent les mèmes Limacons divifés comme s'ils compoloient deux ou trois efpèces totalement differentes, et on y chercheroit en vain quantité de Limaçons ou de Moules, quoique nous ne puiffions pas prefumer qu’ils fuffent inconnus à M. de LINNAEUS, ou qu'ils ne fe trouvaffent pas dans fon beau Cabinet en tout genre de Curiofités Naturelles. Il ne nous res- toit donc d'autre parti à prendre, que eelui de regarder uniquement comme des Anomalies, fuivant le point de vue de M, de LINNAEUS, la grande guantité de Coquillages qui ne fe trouvent pas decrits, d'autant que M. le Chevalier dit dans une note, qu'il avoit laifé, fans en faire mention, une grande quantité d'anomalies ou de fous-efpèces: (Ed. XII. pag. 1216. Varie- tates conchyliorum exclufi numerofiffimas, Murices tamen frondofas admifi, quamvis inter fe nimis affines.) Dans cette idée, nous commençames à ran- ger {ous nos yeux les Originaux; mais il s’en prefenta plufieurs que nous ne regardions que comme des anomalies, placés comme formants des efpèces particulières, et plufieurs efpèces réellement differentes comme n’erant que de fimples anomalies. D'où nous conclumes bientôt l’abfolue impoflibihté de OS (ès: Lx) Cas AV A NF: PRO P0.S 3 de reunir nôtre Methode avec celle de M. le Chevalier, ou, de faifir le mé- me point de vue fons lequel il confidére les Coquillages. POUR fortir du Labyrinthe où nous étions entrés en promettant une Table felon l'Ordre de M. de LINNAEUS , voici le parti que nous avons pris. Nous avons fait inférer entre chaque feuille de fon Siffême de la Na- fure du papier blanc in folio; nous avons coupé enfuite les figures de no- tre ouvrage fur les Coquillages, nous avons feuilleté toutes celles des Ou- vrages de SEBA, RUMPH, D’ARGENVILLE et de BONANNI, l’une après l'autre, nous les avons comparées avec les nôtres, et nous avons colé les figures coupées de nôtre Ouvrage fur le papier que nous avions fait in- férer dans celui de LINNAEUS. Et comme àla fin, il nous reftoit en- core beaucoup de Figures «à placer, [nous les avons placées comme des Aromalies là où elles apartenoient fous les Genres et les Efpèces avec les- quelles elles avoient le plus de convenance, de maniere qu’il ne nous en eft demeuré de refte que très peu que nous n'avons abfolument pu placer ni emploier. TELLE ef l’Hiftoire de la penible produétion de cette Table felon Ordre de LINNAEUS, qui nous a couté beaucoup de tems, et que les Amateurs ont attendue avec tant d’impatience. Nous ne fommes au refte entrés dans tout ce detail, que pour rapeller à nos Leëteurs qu'ils ne doi- vent pas s'étonner de trouver reunis et rangés dans une même Clafle cer- tains Coquillages qu’on ne chercheroit jamais enfemble, Car il faut confi- dérer que M. ie Chevallier defLINNAEUS à une methode de Claffification qui lui eft toute partieuliére et par laquelle il s’écarte de deffein prémédité de la route que les autres Auteurs en ce genre ont fuivie. Ainfi il ne faut pas s’en raporter toujours avec trop de fecurité aux planches auxquelles il renvoie dans fon Siffême de la Nature, par ce que fouvent elles font rapor- tées inéxaétement, et que les planches qui fe trouvent dans les Ouvrages des autres Auteurs dans ce genre font quelquefois elles mêmes fautives ou con. a23 fufes 4 AVANT-PROPOS fufes. Il eft poffible enfin, que nous nous foions auffi trompés dans un point ou dans un autre, ce qui pent arriver d'autant plus facilement, lorsque l'on n’a pas un plaifir décidé pour une divifion dont on fe fert cependant faute de mieux, CE N’EST aurefte pas de nôtre but, de raporter ici les raifons que nous avons pour ne pas aprouver et adopter l’arrangen:ent de LINNAEUS, independemment du grand travail et de la grande précifion qu'il décèle, ce qui paroitroit devoir lui donner la preference; ni pourquoi nous avons choifi une Claffification toute differente de la fienne, quoique la piüpart des habitans des Coquilles ne nous foit pas parfaitement connue ; puisque nous n'avons fait cette Tabie que pour complaire à ceux qui regardent toutes les divifions comme infufhfantes, dès qu'elles ne font pas précifément dans le goût de LINNAEUS. Nous nous contentons feulement de lapeller Effai d'une Table felon l'Ordre de LINN'AEUS, foit parce que notre Ouvrage ne prefente pas tous les Coquillages que celui de M. de LINNAEUS renferme, {comme on peut le voir par les vuides qui fe trouvent dans les Nombres ,) foit par ce que nous n’envions pas à d’autres l'honneur de la livrer d’une manière plus compiette et plus éxaéte, LT K OMAN GR Me dy de EE KM | KO OX Dé UN oo A MS 7 À CCE Be DK ECHEC CODE AK DEC EC HQE EE 2 RC EC D XEOE EE XC3EE EE X C TABLE SELON L'ORDRE DE LINNAEUS ou ESSAI DE TABLE SISTEMATIQUE FAITE D'APRES LA DOUZIEME EDITION SISTEME DE LA NATURE DE M. LE CHEVALIER DE LINNAEUS. NB, Les Nombres et Chiffres exprimés en gros Cara@éres marquent les Genres, & les Nombres & Chiffres exprimés en petits Caraëtères les Efpèces dans chaque Genre. Et d’outant que la douzième Edition du Sifiéme de la Nature de LINNAEUS n’eft pas dans les mains de tout le monde, & que la plüpart n’ont jusques ici que la dixième édition, pour nous rendre utiles anx uns & aux autres, nous avons placé les Nombres & Chiffres d’après la douziéme édi- tion, avant les Noms, & les Nombres & Chiffres d’après la dixième édition après les Noms, Lors donc qu’il n’y a point de Chiffres après les Noms, cela fert à marquer que ces Efpèces ne fe trouvent pas dans la dixiëme édition, Claflis VI. Vermes. Ordo III. Vermes, animalia teftacea. Ed, XII. Denomination. Ed, X. Planches, Figures, 300. - Cbiton. 266. Chiton, ÆMultivalves avec la Coquille fur le dos. 3 Aculeatus 3e ° - — XVIAER — 3, 4 3go1. > Lepas. - 267. Lepas. Multivalues dont le fond s'attache aux rochers, 12. Tintinnabulum 6. = . TETE ET à 313, Diadema, caret, s > — XXX*K — 3, 4 18 Anatifera de ° : — XXX* — 4, 5. 23 Ed, XIL, 6 . K Do XK Ed. XII. Denomination, Ed. X. Planches Figures, 302. Pbolas. 268. Pholade Piddoch. Pitaut. Dail. Patte. Fourreau de pierre. 20, Dactylus 10. . . — XXV* — 4. 303. Ma. + 269. Mytules, Moules. 39. Margaritifera 10, . RE, à D 3°. Perna . £lo - . — IV. — 5, 6, — XXX — 4, $. — XXE — 7. nn | Dé — 25 #s 5. — XXXFHE, — 3, 304, Solen. -< 270. Solen. Manches decouteaux. Coquilles en (uyau. 35. Vagina 33: - : — XXVII D — 3, 38. Radiatus 28. ° oi — VI — 6. 305$. Téllina, 271. Tellines. Coquilles en affiete. 45. Lingua felis 34. - . — II* — 1. 46, Virgata 35° ° ° — XIX. — 1 XX. —4 = irre PER — XXVXHE — 1, 48. Gari 36. > « — III*k* EE 54. Radiata 4e . . ES 6 €. — 6. ss. Roftrata 43: ° : — Ir Æ L+ 306. Car dium. 272, (Cardies. Coguilles en coeur. 73. Coftatum 58 ° — XXVII — 2, 74. Cardiffa S 9e « . — XVII — }, 4 79e Echinatum 63: - £ — XXIX*X RS _— XIV = 5, go. Ciliare 64 » 0 — XIVXKt — 3, 93. Fragum 67. ° ° — XXIXKE — 2, 84. Unedo 68. + ° — LYINS — $. 308: K DoC X ? Ed. XII Denomination, Ed, X. Planches. Figures. - Donax. 273. Moules longues à écaille epaife. 105. Frunculus 85 . - — VI — 7. — XAI* — 134$: ° = Menus - 274, Coquilles de Venus. 112, Dione - 91. - . — IV — 3, 4. 113. Paphü, cart. = . » 2 XXVIN. —:, 514, Marica ° 92, . - — XXVII — 3. — XXIVHEN — 3, 115. Difera - 93: . - —s XAVILP TE, NB. C'eft abfolument la même quele No.113, apellé Paphia. 120, Petulca - 97. - = — IIr#* — 6. 113. Chione 100, - - — XVII* — 4; 126, Maculata 1o1. - ° — XXVIIF — 5, > 328. Læta >: | 104, - - — XXI — 4: — XXIIT* — 6 — JII*#*# ie 129. Caftrenfis 105, » . — XXI — $: 134. Reticulata 110, - - — Iirr#* — 1. NB, Celle -ci et la fuivante nefont qu'une même Coquille, 141. Tigerina 112, - » — IIP* ue 347. Literata 134. : - — VI — 4; — XXVIS — 4, 148. Rorundata 125 1e > — XX* — 4, 149. Decuffata 116, - s — JIlr*# . 360, Virginea, caret = = _ ]F## re — XIVEKX — 4, — XXIVAFE — 2, 310, Spone. FA 3 10. 311. 313: i$1e sg Spondylus. Gaæderopus Regius. | Chama Gigas Hippopus Antiquata Lazarus rca. Tortuofa Noa Barbata Granofa Offrea. Maxima Minuta Pleuroneétes K Do X Ed. XII. Denomination, Ed. X. 127; ° 128. - Planches — VII — XIV*#*+*+ Figures. 275. Les Spondyles. Huitre épineufes ou bérif]ées, 276. Les Cames, ou Moules beantes. 130. æ 131e La 132e LS 229. ” — XIX — XXII — XX* — IV*K — VII — XXIX 277. Arches de Noé, 139 e 140, = 141. ° 146. - 278. Huitres. | $ 4 Li 5% [SSD _ — XXII — XVI = JF — XXIV — XIVF*H* — XIV* — XVI — XXII — XVII — lil — V* — XVII* — XX == 3e — 1,1. — 3° œ— S. — 14 — 1, 2. — 7 — 1, 592. Pli- 314. ÿ Ed, XII. Denominat. Ed. X. Planches. Figures, 193, Plica 161. ° = — VII — 5. — IV*X — 1, 3. — X* — 1. — XVIII — 56. — XIX* — 4, $e — XXI — 3. — XI — 3, 193. Pallium 163. - = — XXI* — 1,12, 394 Nodofa 164. ° . — V — I, — XXI _— 6. — XXIVHE — y, _ XXVEE 7, — XI — $. 198. Sanguinea 167. - - — IV — 199. Varia 168. - - — V — à Saxe Te 101. Glabra 170. - = — XIXY — 3, — XX* — I. 104. Flavicana 173. - - — XVII — 21, — XIIF** — 1, 107, Malleus 177» - - — IV**# — 1, 109. Folium 178. - a M NA 211, Edulis 180. - - — XXIVHE — 2, — XXV** — 2, 114 Kognomum 176. - - — XX — 1, 2e 215$. Ephippium 182. - - — XVIIAYX — 2, - Anoria. 270. Anomies. T'érébratules, ou Coguilles dont l’une eft plus petite que l’autre. 113. Stobinata 189. - ° — XXXFFE OO — 4, 241, Placenta, 205, - È — XXIV*Y — 1, b Ed, XII. 319: Jo X Ed, XII. Denominat, Ed. X. Planches Figures - AMptilus. 280. Mitules. Muscles. Confalmes'de Mer. 143. Chrifta Galli. 206. - x Du. us 3h): [— VI —— 3: |— vin = À [— XXI — 1 335. Frona 208. ” - 4 __ XXIX Pr — VIF4 — 1, [— VITRE — 3, 246, Margaritiferus 209. = - — XXV* — 1,2, 3° — XVILERE — 7 253. Edulis 215$. - - —" "IV — 5; 6: — XVARX 11,45. 256. Modiolus 2117. - + — XV*++É — 3, 261. Hirundo 111. - ; — VIDFAHK — 6 - Pinna. 281, Les Pinnes, Nacres, Jambons. 1 263. die de Li x : re PR 1266. Muricata 225.] 167. Rotundata 2126, - - — XXII* — 1 - Argonauta. 282. Nautile papiracée. Argonaute. 271. Argo. 231. - - D ut _ XIF+X _—. = DWautilus. 283. Les Nautiles. 273. Pompilius 233. - - — Î — 1,1 — II — 3. 278. Umbilicatus 238. peut-être. “ + XXIIFKE = y, 2, 279. Spirala 239. + - — I — 6. - Conus, 284, Les Cones. Cornets. 290, Marmoreus s8$o. - - — XV — !. — XVIIERX — 7, Ed. XII, Ed. XII. 291. 192. 293. 394. 295. 296, 297. 198 301: 302e 393° 305: Denominat. Imperialis Litteratus Generalis Virgo Capitaneus Miles Princeps Amiralis Nobilis Germanus Glaucus Miimus caret. 125}. 254. 255. 256. 247. 259. 160, 2017. 263, (d) - () Summus, Occidentalis, (£) papilio. Planches — XI*X — XVI — XVII — XII* — XVII** — XXVLHEX — VII V* VI* XVIII“ XVII**+ XVII XXIV* XXI1*+ XV I#F#F* — VII — XV — I** — XV — Iv*+ XVI*# — XXVII*® — VIII — JIPr#* — VII À. _ VIF VII* — XI*F* — XIITFE EL 2 = — — Figures — — — = — — > = — — — — =— — — === — — — = = = =— — mel e— = z. UE à *: $e 35 Se ze 3» 4° Ed, XII, Ed. XII, Denominat, 306. 30 7e 308, 309, 310. ati 32, 313 314 315. 316. 317° 318 319 320e 42e Rufticus Mercator Betulinus Figulinus Ebræus Stercus Mu- fcarum, Varius Clavus Nuffatella Granulatus Aurifiacus Magus Striatus Textile Aulicus Spcétrum 278: 279: 280. æ æ e = L 1 L 2 2 LS œ - L 2 æ C2 œ L 2 e æ us L°2 > > » 7 Planches, —— — —— XI1* 1 XIF* XI* IIL+* XXVIPHX XI** VI**# — VII VIII XXIV X VIILFE IV* V* XIX*# VIF VII Pt XVIII XII*# XXPF*# XXII*F* XVIII I* XIX** VII XI* XVIIT+# VILIT* Figures. — PRE MUUTINEITTTENI 3°. 4. 3° 4 2 + Ed, XIX, 320. Re . Denominat, Ed.X,. Cyprea. 285. Porcellaines. Tulipa 282. Geographus, 283. Exanthema caret, Mappa 285. Arabica 286. Argus 287: Teftudinaria 288. Zebra 297, Talpa 292. Amethyftea 293, Caputferpen- 298, tis, Mauritiana 399. Mus 301. Tigris 3012, ifabella 304. Onyx 30$e Afellus 309 Moneta 312% Planches, — XI — XIIF* —_XxI"* f— XII L— XIE = LAN — XVI — XII**# — XXIV* — MER on — XXVII#* — XXIV* — XXVI — IX — IX*+k+ — XXVI — XXVILE*E — IX+4* — XIIF* — V — Ixrté — IX4*4 — XVI*#*# — XXIVHPE — XXV*HE 13 Figures, — 4e —— 4e ne 1, Ze — 1 3 14 522+ 373. 374. 375: 378: 38: K Do XK auffi la fuivante, Rapa caret, Terebellum caret. Virginea caret, Achatina 343c V’oluta. 287. Auris Midæ 345. Vorphyria 349, Olyva 350. Les Volutes. . Denominat. Ed, X, Planches Annulus 314. - - — XVIFF* Nucleus 313: - - — XVIFFE — XVII*** — XXIV*+É* Bulla. 286. Oeufs marins, Noix marines. Lirmaçons en l’éflre. Verrucofa 330. - - — XXVIFF* Gibbofa 231. - - — XIV Naucum 332. = ° — VIN Ampulla 334 . - — VII Ficus caret, - - — XIX Voiés dans la X. Edition fous les ÆAfurex. comme XXIIPF* VII XIX IV* XVII XXX vx XXVITH*"* IL Cylindres. fous les Ocufs marins — XXIVY*# Figures, — — 4. 2: 74 $. 3s 4 1, 49 Se Ed. XII, Ed. XIL. 400, 404. 428. ses HE 439: 437° Denominat, Ed. X, Ispidula 355 Perficula 352. Cancellata caret, Voiés auffi No. Cornicula 362, Sanguifuga 364, Vulpecula 365%. Plicaria; 366. Pertufa 367. Mitra Epifco- 368, palis Mitra Papalis 366. Mufica 37c. Vefpertilio 371. Turbinellus caret, Ceramica caret, Ætiopica 373: Oila 37%: et peut-être encore, 538. Murex reticularis, 15 Planches. Figures. — XV — 7. — X* — 6, 7. — XIX*X* — 3. — XXIILH#X — 7, — XXVIIF*X — 1, — XXVIFEE — 6, — XXXAKK 3, — XINHF* — f. — XXVIIXF — 3, — XIF#* — 1,3,4, — XXIXX — 6, — XV#* — 1, — XV — 5,6 — XXVILXE — 4, — Ii* — 7, — VI NT, —— XXVIIPEER — 3, — VI if, — XXVINTEK — 2 — XXII — — XXIV — 1, 2 mu à À: — 4 $ — XII** — 1. — XXII — 3. UN VE — x — 3. — IV* — 1. — XXX* — 1. — XXIXYF — 7,2, 2] VU) Ed. XII Denominat. 440. 442. 443: #44 445: 4464 447: 448. #49: 450. 451: 452. 453: 434. 455 456. 45 7° 462. 464 465. 468. 469. K Do ZX Figures, RE — 4: ae — 1, Le —— 1, 2; Ed. X, Planches Buccinum. 288. Les Buccins. ou, Coquilles en Trompeite. Perdix 378. - = — VIHI** Dolium 380. - - — VHIF* Echinopho- 381. - . ANT rum Plicatum 383. - - — XXVII** Cornutum 384: - . — II** Rufum 395. = - — JO — port Tuberofum 382. - : ss IX Flammeum 386. - — IV*** ei Tefticulus 387. - - {— vir* (— VrER* Decuffatum 388. - PR Areola 389. - - — NIIIX* Erinaceus 390. - - _— XXVIF* Glaucum 3917. = = — VIII Vibex 392: . . _— X*x Papillofum 393: - - — XXVII* Glaus 394+ - - — v++ Arcularia 395: - - — XVI Harpa 400. - . IX — VIT — XIX* Perficum 401. É = itf —_ V*+r* —_— XXXHHXK Patulum 401. ° Le MAV Smaragdulus 4°4. 4 _ XIV*# Spiratum 40: . : — VI us à À di Ed, XII. 3244 490. 491. 492 493. 494. . Denominat, Glabrum Undofum Undatum Reticulatum Maculatum Subulatum Crenulatum Hecticum Vittatum Duplicatum Strombus. Pes pelecani Chiragra Scorpius Lambis Millepeda 495. Lentiginofus 496 497. 498. soi, Gallus Auris Dianæ Pugilis Gibberulus Æ Do K Ed, X, 406, 409. 410, AIT. 415. caret, 416, 417: caret. 419. 289, 432: 413e 414. 415 416, 417 418. 419. 430 433 ou Eguilles, Planches, — XVI* — XIV* — XIXHE _— VrkE e— XXIILKX — XXIII — VII — XXVI*+ — XXII — XVI — XX Les Strombes, Vis, Cornets, — VII* — VIII #4 — XXVII — XXVIIX — III — XXVII — VIIFK — XXVIIT — XIII** — XVII — XII**K mt KV — XIF*X — XVI*K — XVII*K — XIV* — XILT* Figures, — 4, 4h fe ze X7 ss 325+ carct. 434 & jo Planches — —— XII+#*# XX1X* V+# XVPF# IX XVI**# XLIIFX XVII XXE X VIILK*# XXYXK Figures e— 3° Rochers. Pourpres. Coguilles à aiouillons, ou varnies de poinées et tibercules. Ed, XII. Denominat. Ed. X. 501. Onifcus 503. Lucifer 504. Gigas 506. Epidromis $So7. Canarium So8. Vittatus s15. Paluftris $s16, Ater - AMurex, $18. Hauftellum $19. Tribulus 20. Cornutus s21. Brandaris 522, Trunculus 523. Ramofus s 14. Scorpio 525. Saxatilis $17. Rana 529. Lampas rubo & ——— an — — e—— XII XI XXIP*F IX+*X XVITI# IX+* IX ++ XIIILK* XXVI Wir IX+# XIF*X — XXV XXIIL+## XIIL* XXVIILS — ee — — 2, 3e 3» 4. 4, Se 6, 7e Ed, XII. Ed, XII. ELZ S31. 533. $36: 537° 538. 539- 540. S42: 543: + 1 2 à 546. 547: $ +9: S5E 55?> 55 5° FR DoC XX Denominat. Ed, X, Olearium 455. Planches JE ik Suivant differentes |__ xyxyy* planches dont M. de LINNAEUS Ÿ__ xxir#x fait mention dans fon Ouvrage, ES XX XX Femorale 456. Lotorium 457. Rubecula 459. Scrobilator 460. - — VIT : — XVIXHKK . — XIII _— V*+* TUE eft la même que le — XVII No. 27. Rana, et quele No.547. — II* Melongena. Reticularis 4617. Anus 463. Ricinus 464. Neritoides caret. Hiftrix 468. Hippocaita- 471, num Senticofus 474 Melongena 472. Babylonicus 479. Colus 430, Morio . AS. et peut-être encore, Canaliculatus 483, — XIII L — XXIIIKKK - — IX - — VII*+# x 0 - - — VII*# . — VI — XF - — XXIIIF## - — XVII ES ; — XIIIK#K - — V** — XIV** - — XX = — VI* 2 — VIt NB. Cette Coquille paroit être la même que le petit Morio; ci-deflus, 481. cz 19 Figures e— — 4 6, 3° 7e 2, » 7° 20 326, Denominat, Ed, X. Perverfus 485: Tritonis 498: Pufño 490. Dolarium caret, Lignarius 492. Trapezium 493. Syracufanus 494 Aluco 497: Granulatus $or, Trochus. 297. Niloticus caret, Maculatus $o2. Perfpeétivus 503. Pharaonis 506, Magus $07 Modulus 508. Labio s16. Toupies. Sabots. Planches ee —— ns ——— =. XXX XVI* IX IV* VIF XXIV* VILT* VIF XVY#*X XX HP XV* XVI*# XX VPFF Av" VY VIF XII XI XXX II* XXVIF# Il XXIX** LÉ T s IV*+# XXII *** IV**# at 612. 613. 614. 615. or? 618. 619. 611, 6211, H Dec X s1 Denominat, Ed.X. Planches, Figures, Tuber 517: - - — IVFH# — 4. — VII+# — 1 Riryphinus $10, - - — XIV*X* — 1, 3. Telefcopium 521. = - — XXIIFX — 1, 3. Turbo. 292. Limaçon en Lune. ou, Coquilles turbinées et contournées à Volutes felon BERTRAND. Perfonatus 532, - . — III — 4: — X — $: — XXI —. de — XX*#*X = Petholatus 533, 2 - — XXII* — 1, 2 — I** En — XXIISX — 4, — XXVIIPF* — 1,3,4,$0 Cochlus S34. - - — I — 3, Chryfoftomus 535, - - — XIV — 1, TeëtumPerfi- 536. > . — XXV — 3, 4, cum — IV*XF* — 5: — VIXXK — 2, Calear 538- - — VIPAK — 1, Rugofus caret, - - — Ill — 5, HR se, — XX** — 1, Marmoratus $39 = - — I — 1. — XXVI*#X — 1, — XXVI# — 7, Olearius $41. - ° — IX* — 1. Pica $42. - ° — X — 1, 6, % 4 Ed. XIL 12 KR Jo( #& Ed. XII, Denominat, Ed.X, Planches, Figures, 6124. Argyroftomus 544 - - — I — 3, EE dE — $. 616. Delphinus 546. - - — XXII — 4, $. _— IV+E# EU» _— VIIré+ 14e AIRE, 3%, 630. Sealaris 549. = > _ XX*ÉE ie 0 c'en eft une efpéce feulement. 631. Clathrus 549. - : 2 NT ts, _— XIFXK ce : = MAD Le 64$. Terebra 5621. . - VII 1. 646. Varncgatus 563. , - — XXVILF — rx, 328 Helis. 293. Limacons en Tournant, en Labyrinthe, Escaliers, Cadran, Rofette d Épinette. éés. Carocolla 561. - . _— VX 2 45 674: Cornuarietis 590, : é _ vtr Re — XIE — 4 Voiés aufli le No. 682. Ungulina. 676. Ampulacea 592. . - — XXI — 3. 677. Pomaria S93 - . — XIII* — $. — XXVILPFEK — 3 681. Ungulina 597. ° c A à RS eh — 1, 686. Hifpana 599. - - — XII CT 689. Janthina 601. - - — XXX* en. 329. + Verita. 294. Nerites. Limaçons nageants. Virlis. Bigornettes, Limaçons à bouche rouge ou Bonto. 715. Caurena 623. . ° — XV*+# — 4. Ed, XII. 331: Ed, XIL Denominat, 716, 717. 718: 719. 730. 731: 732: 748. 75 4: 735: 756. 77e 772 K DoC XX :3 Ed. X Planches. Figures, Glaucina 614. = > — XI — 1 _ VIRE = 4, 5 Vitellus 625. - - — VIIT+ — 5. Albumen 616. - - NET — 3, 4 — VILFE — 4. Mammilla 627. - - — VI — 6,7 Virginea 637, - - — X — 3: — X — 4: Polita 633. - - — XXI — 3. — KXV+# UT Peloronta 639. - - — X+ — 5, a: 4 me MUR 2 Groffa 643. . - — It*# — $: Chamzæleon 644. - - — XII — 5: Haliotis. 295$. Oreilles de Mer. Tuberculata 648. - - — XVII — 1, 3e Striata 649. - . == XX ei ne 1 CU PES ET: Afinina 652. - = — KV*# =: Patella. 296. Patelles, Lepas. Vil de bouc. Suceurs de Rocher. Ecailles de Rochers, Neritoidea 655. - - — XVIIHKE — 5, Saccharina 660. - - — XXIXXE — 3, 4 Barbara 661. - - — XXXKYX — 1, Granularis 662, - = — XXX — 21, Teftudinaria 674, - = — XXI — 1. l — XXXFF — 3, 5. Comprefla 675. - . — XXVE — 4. 332+ 333: R Do Ed. XII. Denominat, Ed. X, Planches Figures, 773. Ruftica 676. - - RAR ESS) 774. Fuica 6770 . . — XX — 1. — IX++# — 1, 2, — XXIXFFE — 3, 4, 775. Notata 678. - - — XXVI* — 3. 780. REA 633. | | : . + 781. Nimbofa 684. | - Dentalium. 297. Coguilles longues ct étroites en forme de Dents. 783. Elephantinum 696. - - — XXIX — 3. 786. Entalis 688. - - — XXIX — 4. - Serpula. 298. Limaçons en tuyaux. $or. Lumbricalis 698$. - - — XIII*X — I. 8o2. foiycnalamia caret, - - — XXPPFE 1, So3. Arcuaria 699. - - — XXIX — $, 804. Anguina 700. . "Le — XVIIFAY — 3, 806, Penis, JO. - ° — XXVII"** — 1e PAPETERIE D'ERXOCRIOCRIOEN KE CARD ET: KI AR Arr ARR HE OK 6 6 dé me He 6 M fe me 6 A6 Re me A6 MR ME de RO LR SE PO BIRD ELRIGARDEANDOX RDSAERDOX NICARIDIGLRI nr ä à ä à à ä ä â â à AVANT - PROPOS. Nous avions quelque crainte qu’en étendant plus loin nos Defcriptions des Coquillages, le Lecteur nelfe laffät enfin, le goût d’aujourdhui n’étant point pour les Ou- vrages étendus, & par conféquent coûteux. Quelques Amis, qui favorifent nos recherches, nous ont guéri de cette apréhenfion, & leurs exhortations nous ont déterminé à ajoùter la préfente Quatrième Partie aux trois qui l'ont précèdée, à quoi nous nous fommes trouvez d'autant plus portez, que l'accueil favorable qu'on a fait à ce qui a paru jusques ici, & qui a furpañlé nôtre attente, nous permet d’efpèrer que cette nouvelle Partie aura le même bonheur. Une autre raifon trés forte nous obligeoit indifpenfablement à la donner. C’eit qu’il nous reftoit encore un nombre de Pièces con fidérables & rares des Efpèces principales, qu’il n'a pas été poffible de faire entrer dans la troifième Partie, fans la la rendre plus volumineufe qu'il ne convenoit. Nous nous flatons que la plüpart des Amateurs feront d’au- tant plus difpofez à aplaudir à nôtre procèdé, quand, en jettant les yeux fur nos nouvelles Planches, ils y ver- ront la quantité de pièces rares & choifies, qui y font repréfentées, & dont les figures manquoient encore à nôtre Colleétion pour la rendre parfaite. C'eft pour nous un motif de plus, de témoigner publiquement la plus vive gratitude aux Perfonnes, qui, en nous com- muniquant des Coquillages, d’efpeces trés-rares, nous ont mis en état de remplir nôtre but, & de fatisfaire a l'attente des Curieux. Vuremberg, ce 17, de Mars, 1770. Les Editeurs, Héritiers de feu George Wolfgang Knorr. LP TIY. He PR RTS TNT SDS 1 0. aff & .Antifte. Cpitule ad 2Jpirit Softho larumaque | | did em Anfpectoris. é Li t$ . . » . 4 . Adler ad nat. PIN. L al «Bitho 72 fculr Se. ; . JP / DES ESCARGOTS ET DES MOULES. ‘QUATRIÈME PARTIE. PLANCHE 414#%. ous commençons cette Partie par une pièce choifie, qu’on trouve rarement dans tout l'éclat de fa beauté, comme elle paroit ici, ce qui rendoit cet individu bien digne d’étre dépeint. Nous avons vûô un Limaçon femblable ci- deffus Part I. PI IX. fig, 2. par fon cté inférieur, ou près- de l'embouchure, Les Curieux donnent à ce Lima- çon le nom de FouRNEAU AKDENT, à caufe de fon embouchure, qui eft cou- leur de feu. Nôtre figure reprèfente le dos de la coquille, où l’on voit tout du long quantité de rides fines, coupées par quelques lignes transver- fales. Entre ces lignes paroïiflent quelques rangées de grandes boffes éle- vées, qui, le plus fouvent, font rouges. Du refte, le fond de la coquille eft incarnat, chargé de grandes flammes d'un brun- foncé, à la façon du pa- pier marbré, L'Ourlet épais qui borde l'embouchure, & la queue re- trouflée de la coquille, font couleur d'orange & rougeâtres. Mais le dedans eft, commeil a été dit, d'une covleur de feu trés-vive. La chair de lani- mal eit aufli rouge, & rend un fuc dont on fait une couleur rougeitre, ou A 3 de 6 WW Æ JE de pourpre, durable & très-bonne, quoique cette pièce n'apartienne pas proprement au genre des coquilles de pourpre. On l'apelle auf le casque ROUGE. PLANCGEE II T#* Fig. r. Nous avons déjà dit autre part ce que c'eft que les Cames, & remarqué qu'on en trouve d’abfolument unies. Ainfi nous n'ajouterons tou- chant la Came unie, qui fe préfente ici, autre chofe, fi ce n’eft que la co- quille en eft très-mince, presque transparente, & brillante comme de la Porcelaine. La couleur en eft blanche, entremélée de jaune clair, & la plus grande partie du bord, particulièrement en dedans, eft rouge de cin- nabre, Les Hollandois apellent cette piéce VENUS LABAAR; nous en ignorons la raifon, à moins que ce ne foit parceque ces coquilles ont quel-. que reflemblance avec les Nimphes, ou Babines des parties naturelles de la femme. Nous eftimons la dénomination allemande plus décente, & plus (*) Das Ro- convenable, la FEUILLE DE ROSE, Ou la MOULE PECHE (*). Jenblat, der Michel Pferfch Hg. 2. Cette Figure repréfente une belle efpèce de Telines, qui com- prend plufieurs fous-efpèces, diférenciécs entre elles fimplement par les couleurs. La coquille en eft mince, fouvent courbée, & presque trans- parente, On aperçoit dans cette coquille, dont le fond eft un blanc trans- parent, plufieurs anneaux d’un blanc de lait opaque. Au refte elle eft couverte en dedans & en dehors d'un jaune pâle, & porte par cette raifon le nom de TELLINE JAUNE. Fig. 3. Les Moules, qu'on apelle Pinnes ou Fambons, conftituent un Genre particulier, d’une ftruéture qui lui eft propre, comme on l'a vû Part. IL PL XXVL* Fig, 1. 2. Cependant il fe trouve aufi parmi les Tel. lines quelques pièces, qui portent le nom de Jambons. Les Tellines, & les Jambons de ce genre fe reffemblent en ce que ces deux efpèces de Mou- les ont la fermeture au milieu, & font compofées de coquilles extrème- ment minces. La diférence confifte en ce queles Tellines ordinaires font d'une largeur égale des deux côtez de la fermeture jusques au bord, au lieu qu'à quel- Il # XX (A À ; = Ce Mares cell 60) @ LCSE ülleri D oct& Bof Phil & AJ Nat ord. Cr Ur ; A CHdller ad nat pinxit . Val. Biféhoff feulpsit. À de Case o2Mi / Ve rtano. TC Peller ad nat: pinxit. TVal.B wehoff Jul pit ; % + JA 7 quelques unes l'un des cêtez a foulement la largeur & la rondeur propre au genre, & que l'autre, qui eft comme échancré au bord, va en s’étré_ ciflant peu-à- peu fe terminer en pointe, ce qui leur à fat donner le nom de Fambons. Cette figure - ci préfente le côté intérieur d’une de ces coquil- les à Jambon que RuMmMpPH appelle le PETIT JAMBON DU DESSERT, OÙ pu FESTIN. Cette moule eft de couleur de rofe en dedans, à bord jaune, Nous verrons à la figure $. comment elle fe préfente zu dehors. Fig. 4. La Telline repréfentée dans cette figure porte le nom de rA- \oN DU SOLEIL COULEUR DE POURPRE. Il n'y a qu'à voir la pièce pour concevoir la raïfon de cette dénomination, On trouve plufieurs Va- riations dans cette Efpèce, presque tous les Individus étant diférenciez, foit par le nombre ou par la largeur des rayons , foit parce qu'ils font plus ou moins hauts en couleur. Une bande large d’un blanc de lait y pañle en ligne transverfale. Fig. $. Ceci eft la partie extérieure du Jambonneau , dont nous avons vû l'intérieure ci- deflus à la figure 3. Celle-ci eft couleur de chair, ayant quelques anneaux jaunes en travers, comme aufli des rayons, & un bord jaunâtre. La fermeture eft jaune, & l’une des extrèmitez un peu recour- bée. D'autres pièces de cette forte font toutes rouges, & d’autres encore d’un hlanc fale. A quelques unes on remarque quelque diférence relative- ment à l'échancrure, qui fe termine en pointe, & à la courbure, PLANCHE III *** Fig. 1. La prémière des pièces dépeintes fur cette Planche eft un AMIRAL. C'eft un Corne formel à contours avancez, dont la pointe eft élevée à la façon des Toupies. Deux bandes jaunes, dont la fu- périeure eft la plus large, pañfent fur le fond blanc de cette coquille. Ces bandes font marquées de quantité de rayes brunes, & de taches blan- ches qui font formées en cœur. On remarque {ur le fond blanc, qui paroït auffi en forme de bande, des quarrez jaunes dont les champs intérieurs font blancs. Ici ces quarrez font de couleur un peu ternie, On a fouvent obfer- 8 M Æ JE obfervé qu'en génèral dans presque toutes les efpèces de coquillages les pièces cifèrent entr’elles fréquemment, relativement aux deffeins , aux cou- leurs, & au nombre des bandes, & cette obfervation eft auffi aplicable aux Amiraux. Cependant les bandes jaunâtres, à lignes brunes & taches blan- ches en forme de coeur, en demeurent toûüjours les caraétères diftinétifs principaux, Mais les diférences dont nous venons de parler, font caufe que plufieurs Auteurs ne font pas d'accord entr'eux dans les defcriptions qu'ils donnent de ces coquilles. Fig. 2. Comme RuMPrH fous l'expreffion de Cames rudes, ne comprend abfolument que celles, qui ont des écailles ou‘des ongles; on ne doit pas être furpris qu’il range parmi les unies, toutes les cames à côtes, ou ridées, ou ftriées, auffi bien que celles qui font véritablement unies. Or, ayant une fois arrangé nôtre Table fiftématique felon la méthode de RUMPH, nous ne pouvons pas nous difpenfer de placer aufli la préfente CAME A côTEs parmi les unies, Elle eft presque ronde, de coquille épaifle & jau- nâtre, unie à la vérité en dedans, mais marquée au dehors tout du long de quantité de côtes, qui font entrecoupées par des lignes élevées transver- fales, ce qui fait paroître la pièce comme fi elle étoit couverte d’un grillage fin. Elle n’eft pas fort ventrue. Sa couleur au dedans eft blanche & jau- nâtre, & la fermeture régulière, garnie de fa membrane au moyen de la- quelle l'animal ferre les coquilles. Fig. 3. La Moule, que cette figure repréfente eft plus Telire, que Came, ce qui nous détermine à lui donner le nom de TELLINE à CÔTES. Elle eft garnie tout du long de côtes élevées, coupées en travers par de fortes rides, ou de larges additions à la coquille, Elle eft couleur de chair en dedans & en dehors; on en trouve pourtant de la même efpèce, qui font de couleur cendrée, ou d’un bleu célefte. Quelquefois ces pièces font plus longues & plus étroites, à la façon des Tellines. Les coquilles n'en font pas fort épaifles. Fig. 4. Voici une efpèce de Telline à coquille fort mince, qui apar- tient auffi à celle des Fambons, quoiqu'elle ne foit pas échancrée, raifon pour laquel- PIV. EN }: EL L2 eu RE 1 Er "a QUIL TN _ = ) 74 #1 f Fo SH nr 0e 27e PONT TES CAN LO : «TZ CC Peller ad rat. pinæit . Paul: Fe fer feudrsrt. re Pb + JK 9 aquelle on fui donne le nom de JaMBoN roND,. Sa couleur à la ferme. ture eft ponceau, mais cette couleur s’eclaircit & fe perd peu-à peu, de fa- çon qu'au bord la coquille eft toute blanche & transparente. Quelquefois le Rouge eft feparé du Blanc par une ligne droite & tranchante, à peu près comîne ces couleurs paroïffent au lard & à la chair d'un Jambon en- tamé. Peut-être que cette circonftance eft entrée pour quelque chofe dans les raifons de la dénomination. Fig. &. Le Genre des Cames nous fournit encore une belle pièce, dé- peinte dans cette figure. Sonnom eft Ia LUNETTE D'APROCHE RIDEE. Elle apartient à l’efpèce des Cames unies, & ne doit pas être confonduë avec le Doublet en perfpetlive Cr genre des Cames rudes, qu'on apelle le Pied de cheval, La coquille de celle. ci eft épaifle, en dedans d'un blanc fale, & de couleur ifabelle au dehors, où l'on remarque deux, & quelquefois trois rayons d'un brun- foncé, qui vont fe raffembler en perfpeétive à la ferme- ture, En travers l’on voit quantité de rides larges & unies, aflez élevées, qui contribuent à l'épaifeur de la coquille. Le même Genre a auñfi plufieurs variations, dans lesqueiles on rencontre nombre de beautez, PLANCHE IV.*** Fig. 1, Les Curieux mettent au rang des Casques raboteux une efpèce plus petite de Coquilles, fur lesquelles on ne remarque presqu’aucune bofe, mais qui font décorées tout du long de côtes fines, &en travers, de quel. ques rides. A cela près, elles font femblables àla grande efpèce, commela figure le démontre. On apelle cette Coquille le CASQUE à FLAMMES ET à cô- TES, & vû la beauté des defleins dont elle eft ornée, on lui donne aufñfi le nom de ROBE D'ATTALE. L'embouchure eft blanche & dentée des deux côtez, & munie outre cela d'une babine épaifle retrouflée, qui eft garnie de quelques taches quarrées. La coquille en eft épaifle & forte. On en a une fous-efpèce, qui eft toute rouge ou d'un brun-foncé, & où l’on n'aperçoit que peu ou point ce flammes, La ftruéture en eft la même qu’à celle- ci, relativement aux contours. On remarque cependant à cet Individu- ci, une particularité rare dans cette efpèce, c'eft que l'embou- Quatrième Partie. BE chure 10 M + JE chure eft extrèmement large & fe préfente presque en figure d'aïle; ce qui eft d'autant plus extraordinaire, que dans la règle les coquilles de cette efpèce font longues & étroites, & que l'embouchure ne confifte qu'en une ouverture étroite. Mais cette conformation fingulière de l'embouchure ne peut pas étre toûjours regardée comme une marque diftinétive d’une efpèce particulière. Car il peut arriver cafuellement, que l'animal gêné par fa pofition, ou par quelque inégalité du rocher ou du fond fur lequel il s'eft trouvé, a été forcé de conitruire l'embouchure de cette largeur, & de donner une vafte circonférence à la babine de la coquille. Fig. 2. Il a été (ait mention dans la prémière Partie, PI. XXIL Fig. 4, 5. d'un Zimaçon à lambeau qu’on apelle LAMPF DE PAGope. Cette efpèce a beaucoup de fous-efpèces, de variations, & d'anomalies, On trouve de ces Limaçons à coquilles hautes & à coquilles bafles, les unes ont de trés- grands lambeaux, d'autres les ont plus petits, & il yen a où le lame beau s’aperçoit à peine. De toutes ces fortes il n'y en a aucune à laquelle on ait affeété une dénomination particulière, Il y a encore d'autres difé- . rences à obferver, ces pièces paroiflant fous diverfes formes felon l’ige de VPanimal, & dans les cas où il n’a pas achevéfon crû, Tel eft celui que la pré- fente figure dépeint, à l'égard duauel nous remarquerons feulement qu'on lui a Ôté fa prénière peau, de forte qu’on y voit à déeouvert le deflous de la coquille qui eft une façon de Nacre. Fig, 3.4, Un autre Limaçon qu'on apelle l'erEro N, eft auffi fujet à plu. fieurs variations & anomalies. Ce qui diftingue celui-ci des Liaçons à lamheau, dont nous venons de parler, c'eft qu'il eft armé tout autour de crocs pointus, qui fortent des contours. Selon que ces contours avancent plus ou moins, ou font tout-à- fait plats à cette efpèce, ou felon que les crocs font plus ou moins longs, cela forme des varictez plus remarquables aux petites pièces qu'aux grandes, C'eft dans cette catêvorie qu'il faut ranger les deuxpièces figurées ici, fur la coquille desquelles le Verd do- mine. Fig. PIv. D an 7 4 ( L - Ée e QA, US EO Q/e PAP © OCRAANLAO. Va LBijchoff fou pur . JT. C'Seller ad nat. pinait. Se + JE 11 Fig. $. Ce que nous avons dit jusques ici, à l'occafion des figures qu'on vient de voir, eft auffi aplicable aux Toupies. Celle qui paroit ici eft une fous- efpèce, qui a ceci de particulier, qu'au lieu qu'ordinairement les noeuds fe trouvent fur la partie fupèrieure des contours, ici, ils font placez fur la partie inférieure. PLANCHE V.*+* Fig. 1. Il n’y a point de Curieux qui ne fache que quand on tient un Buccin fens deflus deffous, de façon qu'on ait en bas l'embouchure devant foi, alors cette embouchure fe trouve du côté droit, cela veut dire que la coquille eft torfe de la gauche à la droite. Mais il fe rencontre aufli quelszaefois des variations où la pièce eft torfe dans le fens opoté, c’eft à diye, de la droite à la gauche, comme l'eft celle de nôtre figure, qui par cette raifon s'apelle le PETIT BUCCIN Tors à GAUCHE. Sa coquille eft mince & ondée de brun du haut en bas, & ces ondes font transverfa- lement entrecoupées de bandes tantôt brunes, tantôt blanches, Fig. 2. 3. On rencontre dans le Golfe de la Conception, dans l'Amèrique méridionale, une efpèce de Limaçons nageans, à coquille mince & embou- chure ronde, qui, quant à la ftruéture, font aflez faits comme les Limaçons de nos contrées, excepté qu'ils font beaucoup plus grands, & de figure un peu aplatie. On les appelle au païis BULGADOS & aux les Canaries BURGAOS, Les contours font de grandeur proportionnée, un peu rudes au tatt, & de couleur brune. L'embouchure eft bleuâtre. La figure dé. peint une pièce de cette efpèce, tant par raport à fa partie fupèrieure, que relativement à l'embouchure. Fig. 4. RUMPHne s'eft jamais moins gêné à ,obferver un ordre con- venable, & qui pût fervir de règle pour arranger des coquilles analogues entre elles, qu'à l'égard de ces Cafides verrucofe, Où Casques à verrues, qu’il nomme Pimpelchen (*). Car queiques uns de fes petits Verres à brandevin (*) Petits font réellement des Murices, ou Coquilles à aiguillons, d’autres font des Buc- érres à cins parfaits, & dans l’énumération qu'il en fait, il y ena fort peu auxquels nec B 3 la 12 WW, + JE la dénomination de Casque à verrues, où raboteux, convienne, Malgrè tout cela, il ne nous refte point d’autre place à affigner à la pièce dont on voit ic la figure, vû fa ftruëture courte & la largeur de fon embouchure, que de la ranger auffi parmi les petits Verres à brandevin, Maïs comme celle-ci eft garnie tout-autour de côtes élevées, on peut l'apeller le PETIT VERRE à BRANDEVIN à CÔTES. La coquille en eft de couleur cendrée & rude, & les côtes unies, & tachetées de brun & de blanc. Au refte ce Limaçon a beaucoup de raport avec celui de Rudolpbus, que nous avons aflocié au genre des Harpes, lequel relativement à la ftruéture, eft presque femblable aux Casques, Fig. s. Nous rangeons au même Genre ce Limaçon-ci, & comme il eft garni en long & en travers de côtes qui fe croifent, nous l'apellerons le PETIT VERRE à BRANDEVIN GRILL8, Un Limaçon femblable, mais dont les contours font plus élevez, la queue plus longue, & l'embouchure moins large , portel le nom de buccin grillé. La couleur en eft cendrée & la coquille rude, & de peu d’aparence, PLANCHE VI.*** Fig. 1. À l'occafion de la Robe d'Attale, dontil a été parlé ci-deffus PI, IV. XX % fig. 1. nous avons dit que les Casques à flammes & à côtes, aux- quels on a coutume de donner ce nom, n'ont pas toñjours cette aile large, qui diftingue la dite pièce, & qu'au contraire l'embouchure de ces coauil- les eft ordinairement étroite. Nous avons auffi avancé que cette diférence à l'embouchure peut étre cafuelle, & n'eft par conféquent pas toüjours un cara@tère diflinétif qui conftitue une efpèce particulière. Nous ajouterons encore ici que les Limaçons de cette efpèce pourroient peut être contraéter une figure anomalc femblable, en atteignant le degré complet de leur accroiffement. Quoiqu'ilen foit,nous voycns dans la préfente figure une de ces pièces dont l'embouchure eit étroite, & dentée comme l'autre, des deux côtez, fans qu'on y remarque aucun noeud, mais qui d'ailleurs eft marquée de même de côtes fines en long, & de rides transverfales. La cou- MIT” CH 7 . x CM useo FR 10. 7. C. FAreller ad nat pinæit EAST le Soninger. fr ps. P IV. VIT — : . CroMuseo 0) mA a 2 He AIO. TZ C.PFuller ad nat. prratt FA. Soninrger Jeu “. S + J 13 couleur de l'embouchure eft rougeitre, & l’on obferve à la babine au lieu de taches quarrées plufieurs rayes d'un brun-foncé, Au refte clle porte le même nom que l’autre, Fig. 2. Nous avons aufñfi vû fur la Planche IV.*** Fig. 3.4. de petits Limaçons qui apartiennent au Genre des Eperons, & peuvent être confi- dérez comme en étant des variations, ou des anomalies. On doit ranger fous la même catégorie cette pièce-ci, où le contour inférieur eft garni tout autour de crocs, & où les contours fupérieurs avancent beaucoup, à péu près comme ef fait le Toit Chinois, au lieu queles Eperons proprement ainfi nommez; font abfolument plats, & reflemblent plus aux Limaçons en froma- ge, La couleur de lapréfente coquille eftcendrée,& la pièce peu aparente. Fig. 3. 4. Ces deux figures nous préfentent un Limaçon Semi- Lunaire, d’abord à l'embouchure, & puis à la partie fupérieure du contour. On l'apelle le JAUNE D'OEUF TIRE’, foit parceque la pièce n’eft pas bien ronde, foit parcequ'elle a d’ailleurs la couleur d’un Jaune d'oeuf. L'Em- bouchure eft blanche. Le dehors eft d’un jaune doré, fans taches, & les rayes foncées qu’on y remarque ne font que des veftiges, qui font conoître les endroits où l'animal a repris en difèrens tems l'édifice de fa coquille, Fig, $. Nous terminons les defcriptions de cette Planche par un cAS- QUE à côres E’Levers, Cette pièce diffère des autres de fon efpèce, en ce que les côtes élevées , qui couvrent la coquille en travers, font formées en arc, & comme échancrées. Après cela on n'y aperçoit pas la peau jaune & le plus fouvent laineufe ou velue qu'on trouve aux autres, mais feulement une !:perticie de couleur cendrée, mouchetée tantôt de jaune tantôt de brunet, ce quine doit être regardé que comme des reltes de la prémière peau, PLANCHE VIL*** Fig. 1. Onn’a qu'à fuivre la Nature jusques aux plus petits objets, pour fe convaincre qu’elle eft admirable & élegante en petit comme en grand, B 3 On 14 5 + JE On découvre à chaque pas de nouvelles beautez. C'eft ce que demontre entr'autres le PETIT LIMAGON LUNAIRE à CROCS, 4 façon d'Eperon, que la préfente figure dépeint. Il eft non feulement muni de crocs en haut aux contours, mais on y remarque outre cela aux contours même quantité de petites entailles & des lignes fines. Les plus petits coutours fupérieurs font garnis de petits noeuds au lieu de crocs, La couleur en eft rougeitre & l'embouchure brille d’un éclat argentin. Fig. 2. Les aiguillons, crocs, ou lambeaux, dont les Limaçons d'un même genre font pourvûs, diférent entre eux quant à la grandeur, à la longueur, & à l'épaifleur deces parties. Il en eft de même à l'égard des Co- quilles formées en Tournant, connues fous les noms de Zampe de Pagode, petit Homme barbu , Cor de Chaffe ailé, Limaçon à lambeau, Dauphin, Manchette, Dau- pbin à pattes courtes Réc. Ces Fraïfes, Frifures, Crocs, & Lambeaux, font dans leur produétion merveilleufe autant de jeux de la Nature. C'eft de- quôi il eft facile de fe convaincrefen comparant Ja pièce figurée ici, & celle de lafigure fuivante, à celles qu’on a vüés ci- deflus Part. I. PL XXIL fig. 4, &:S. Celle-ci eft la LAMPE DE PAGODE, à laquelle on a ôté la prémière peau, de forte que la nacre de perle y paroït à découvert. C'eft un Limaçon à crocs courts, & à côtes; car les contours ne font compofez que de côtes élevées transverfales, fur lesquelles paroiïflent des crocs obtus de diférente grandeur & forme. L’embouchure eft de couleur argentine & brillante. Fig. 3. La LAMPE DE PAGODE de cette figure - ci, à laquelle on a auffi ôté la prémiere peau, diffère de la précèdente en ce qu'elle eft unie, & fans côtes. Ici, les crocs font un peu plus forts & pofez à une plus grande diftance l’un de l’autre. Mais les contours qu'il eft aifé de diftin- guer aux deux pièces, à la ligne fpirale qu'ils décrivent, ne font point avan- cez, &ne préfentent qu'un fond plat, comme à toutes les Lampes de Pagode. Fig. PF. IV. 2 VITE” * # ÉHrnrieS do e ÉCMusreo Ofc Éade OCOCKLAITO. T. €. Feller ad nat. Pürxitt.. Va LBilchofe frutps. qg SU + JE 15 Fig. 4. & 5. Ces ‘deux Figures nous préfentent une pièce du Genre des Semilunaires, qu'on apelle le JAUNE D'OEUF PALE, qu'on ne doit con- fondre ci avec le Jaune d'oeuf tiré, dépeint à la Planche précèdente, ni avec le véritable Faune d'oeuf, qu'on a vû dans la feconde Partie, PI. VIIL * fig. $s Le véritable Faune d'oeuf de Ru Mpu eft decoré de taches blanches rondes, pofées en une rangée tout autour du contour. Le faune d'oeuf tiré eft haut en couleur, & la coquille en eft comme comprimée en figure oblique. Mais le Faune d’oeuf pale eft rond, & de couleur claire, comme on le voit à la figure, à quoi l'on peut ajouter, qu'entre les piéces qui portent ce nom, celle-ci eft toûjours la plus grande. La figure 4. dépeint l’eme bouchure, qui eft blanche comme neige & formée en demi-Lune, & couverte, mais loin del’animal, d’une couche «le matiere blanche. Les arcs “ronds qu'on remarque au côté extérieur de la figure 5. indiquent fimple- ment les endroits où l'animal a repris les continuations de fa coquille. PLANCHE VIII *+* Fig. 1. La figure 2. de la Planche précèdente étoit, comme on a vü, une Zampe de Pagode, où un Limaçon- Dauphin a côtes. Ces côtes étoient unies, excepté que les Lambeaux ordinaires à cette efpèce de Limaçons avançoient çà & là. On trouve cependant encore une forte de Limaçonse Dauphins, depeinte dans cette figure, dont la coquille eft entaillée de tou- tes parts, de forte que les côtes en font relevées en boffe, & que les con- tours font garnis de noeuds au lieu de lambeaux, ce qui pourroit faire nommer cette pièce la PAGODE ENTAILLEE à CÔTES ET à NOEUDS. La peau extérieure eft rougeitre ; quand elle eft levée, on ne voit plus que de la Nacre, & de là vient que l'embouchure brille d'un éclat argen- tin. Cette embouchure eft parfaitement ronde comme à tous les Dauphins, & fe préfente comme le pavillon d'un Cor de chafe, Fig. z. L'on fait que les' contours des Cornets lunaires Où Limacons à bouche ronde, font pour l'ordinaire fort élevez, Notre figure préfente une pièce de cette efpèce, très belle, qu'on apelle LA BOUCHE D'ARGENT à CO- 16 % + JE à CÔTES. Tous les contours font garnis de côtes, qui defcendent du haut en bas, un peu en ligne oblique, & font ridées. La peau extérieure eft verd de mer, & la coquille une façon de nacre; l'embouchure paroit argentée. Fig. 3. La préfente Moule apartient au Genre des Huïtres. Les côtes élevées & les profondes cavitez qui la diftinguent, lui ont fait donner le nom de Crétedecog. Ce n’eft cependant que lacRETE DE COQ SIMPLE ET UNIE, apellée ainfi pour la diftinguer de la Crète double, qui a des plis plus petits & plus nombreux, & de la Créte 4 erocs, dont la coquille eft garnie de longs crocs. Cette pièce eft compofée, comme les autres huîtres, de quantité d’écailles couchées l’une fur l'autre, & fa couleur eft entremélée de gris- cendré & de jaunâtre, Le dedans eft d’un blanc fale. Fig. 4. On rencontre parmi les coquilles à Battant , (Cochlez valvate), qui ont la forme du Jaune d'oeuf tiré où comprimé, une trés. grande quan- tité de pièces, qui n'ont point de nom afetté, & qui ne peuvent étre réellement confidérées que comme des variations ou comme des anoma- _ lies, n'étant diferenciées que par les couleurs. On en trouve même d’ab- (*) En ale lemand, F'eiflinge. folument blanches, qu'on nomme les BLANCHES (*). Celle-ci a une trés- grande embouchure femilunaire, de figure oblique, à côté de laquelle on obferve un grand Umbilic, Le dedans eft d'un blanc fale, & la cou- Jeur du dehors eft un brun - Clair, Fig. $. On met auffi au rang des Mufcles où Mjtules, une Moule tout - a fait particulière, laquelle a, comme la figure le démontre, ceci de com- mun avec les autres Mytules, que la fermeture eft placée à un bout de la co- quille, qui s'elargit à l’autre bout ; mais ce qu’elle a de particulier dans fa ftruéture, c’eft, que l'un des côtez fe termine en une trés-longue queue, ce qui doit être entendu des deux coquilles, lesquelles étant jointes, font reffembler la pièce à une hirondelle à longue queue, & quand on fepare les coquilles, la Moule prend alors la forme d'un oifeau à ailes déployées, dont Ja longue queué feroit un peu fenduëé. Cette configuration a fait donner à ja pièce le nom de PBTIT OISBAU. Au refte cette coquille eft, comme le Cr AE WU | : . Le useo Q/VMutleriarno & OJormriteriarnto. TZ C.Piller ad ra e pinatt. ; Val. Bifthoff faulps. % À JE 1? le plus grand nombre des Mjtules, noire au dehors, ou quelquefnis rou. geitre, & le dedans, comme on le voit ici à l’une des coquilles, bleuâtre, avec quelque brillant de Nacre. On remarque tout contre la fermeture une efpèce de barbe, ou une fubftance filamenteufe, qui fert à l'animal pour s’atacher, à l'exemple du plus grand nombre des Mjtules, aux bran- ches de corail, & aux carènes des vaifleaux. La chair en et manseable. On ne trouve guère de ces Moules qu'aux indes orientales. PLANCHE IX.*** Fig. 1. Quoique nous ayons déjà parlé de plufieurs fortes de fuceurs de rocher (Patelle,) (*) leur varieté eft fi grande, que nous trouvons toü-(*) En al. jours encore quelque nouvelle Pièce à décrire. lemand, Klipkleber. La préfente figure préfente à nos yeux un grand ECUSSON BRUN A CÔTES, qui apartient au genre des Pafelles, qui n’ont point d'ouverture en haut, Le plus grand dégré d'élevation de la coquille eit presque au beau milieu, d'où des côtes rondes & trés- fortes partent & s'étendent de tous côtez jusques au bord, On obferve près du bord de la coquille à travers toutes les côtes un anneau, qui indique la grandeur précèdente de la pièce & l'endroit d'où l’animaleft parti en continuant la conftruétion de fon habitation. La couleur eft un brun-foncé,. Fig. 2. Le côté intérieur du préfent Ecuflon a une beauté de préfirence, en ce qu'il eft couvert par tout d'un éclat argentin, femblable à celui de la nacre, tout comme s’il avoit été réellement argenté. Cependant, on voit à travers cette fine couleur argentine plufieurs anneaux qui peut-être indi- quent l’accroiflement fucceffif de la coquille. L'intérieur des anneaux eft cavé, & le bord uni, excepté à l’extrèmité où les côtes forment quelques arcs. La coquille, à proportion de fa grandeur eft extrèmement mince & légère. | Fig. 3. On divife les Zimaçons de Porcelaine en grands € petits. Les deux fortes fourniffent une efpèce où le fond eft plat & le dos eft formé en dos d’ane, ou en voûte en quelque façon tranchante, ce qui produit Quatrième Partie, C une 18 % + JL une figure presque triangulaire. On donne en général à ces pièces Ie nom de TETE DE SERPENT, la partie inférieure platte repréfentant les ma- choires d'en bas, & l'extrémité pointue figurant la gueule. I ya de grar- des & de petites pièces de cette efpèce, & c'eft là- deffus qu'on règle aufli la déromination. La pièce que notre figure dépeint eft une PETITE TETE DE SERPENT, La coquille en eft épaifle, le fond d’un blanc fale, & le bord tout autour de couleur obfcure & d’un brun qui aproche du noir, On obferve fur le dos plufieurs taches blanches fur un fond brun- clair. Fig. 4. On a d'autres petites Porcelaines, dont fa ftruéture reflemble presque entierement à celle de la précedente, excepté que leur dos eft un peu plus rond, On compare ces dernieres à un Peéforal de Cuirajfe, & on es norme CAURIS. Mais comme il s'en trouve diférentes efpèces, on dé- termine la dénomination par quelque autre caraétère diftinctif; ainfi l'on nomme cette coquille-cile CAURIS BLEU COMMUXN, OU ORDINAIRE, parceque la vouñflure du dos eft bleuâtre, bordée d’un anneau bleu oblong. Ces pièces, auf bien que les précedentes, fe trouvent en quantité fur les rivages pierreox des [les aux ndes orientales. fig. $. C'eftici une petite Porceliine d'une conformation tout - à - fait diférente. La coquille en eit mince & légère, le corps long & étroit, & cerni aux extrèmitez de pointes obtufes couleur d'orange. Sa couleur eft un blanc fale, qui tire quelquefois fur le jaunâtre, ce qui a fait donner à cette pièce le nonr d'ISABELLE. On y aperçoit quelquefois fur fe dos des rayes marquées par des points, & des bandes pâles transverfales, comme cela fe voit à notre figure, mais quelquefois aufli la pièce eft toute blanche. Fig. 6 La préfente pièce eft moins longue, mais plus large, & d'une vouflure plus élevée. Quand le fond de la couleur eft bleuâtre on apelle cette pièce la Porcelaine à lentilles où à rouffeurs, (qu'il ne faut pes confondre avec Île Limaçon alé qui porte le nom de Lentilles.) Lors- que ces taches font un peu grandes on nomme cette pièce Îa petite Por- cclaine marquée de la Rougeole, car on a auf une grande efpèce de Porce- jaines marquée de même ; mais quand la fuperficie entière eft plus jaunâtre & FEV. so C? ss . L f. Cæ Museo Schade vockiano. EE Feller ad nat pitt e lnétr. A 1 er feu bp 1 .# JE 19 & fort tachetés on apelle cette pièce d’après un certain Infeéte des Indes le Cakkerlaks, & c'eit auffi là le nom de la préfente coquille. PLANCTEE X.*## Fig. r. Le Genre des Huîtres nous fournit une efpèce très - particulière, qu'on a produite Part. HE. PI IV#X* fig. |r. : On l'apelle le Doxblet en croix, ou le Marteax, en confidération des oreilles avancées, ou des lon- gues continuations, qui partent des deux cotez de la fermeture, On doit ranger à la même catégorie une autre efpèce qui n'a qu'une oreille, ou une feule continuation, laquelle jointe à la coquille forme une équer- re, ce qui a fait afeéter à cette efpèce le nom d'EquerrEe Notre figure en préfente le côté intérieur, & l'on voit à celle qui fuit le côté ex. térieur, Cette Huître eft platte, & fa coquille fort épaiñle en haut, depuis le milieu jusques à la fermeture; mais à la moitié inférieu- re la coquille eft mince, depuis le milieu jusaues aux bords. Cette difèrence d'épaleur ne provient que de ce que la moitié fupérieure cft a plus vieille & a été par confequent renforcée par une plus longue afflu nce de çe fuc, qui forme les coquilles. La fuperficie intérieure eft unie, noire, & couverte jusques à plus de la moitié d’un brillant pareil à celui de Ja Nacre. La fermeture eft trés- large & à plufieursentailles. L'Oreille, ou la Continuation, avance beaucoup d'un côté, & c'eft ce qui forme l'Equeire, A quelques individus cette continuation eft du double plus longue. Fig. 2. Cétte figure ne dépeint que le côté extérieur de la coquille que nous venons de décrire. Cette partie eft fort feuilletee & écailleufe, & l'o- reille même fe forme de quantité d'écailles, qui croiffent l'une fous l'autre. C'eft aparemment par cette raifon que les feuilles fupèrieures font toûiours un peu relevées. La couleur de cette pièce eft brunette & noire; d’autres {ont abfolument noires par tout. Fig. 3. On trouve dans le même Genre des Huîtres la DOUBLE CRE- TE DE CoQ A crocCSs, qu'on voit repréfentée ici de trois côtez. Cette figure - ci en dépeint la coquille fupèrieure, Les crocs qui ÿ paroiflent s'a- C2 vancent 20 SE _ vancent inégalement & font trés-fouvent recourbez. En génèral fa con- figuration eft irrèguliere. Tous ces crocs font ordinairement pofez, ou fur le dos qui eft fort élevé, ou fur les côtes dont cette coquille eft garnie. La couleur en eît rougeâtre & brune, Fig. 4. Ce qui a fait donner particulièrement à cette huître le nom de CRETE DE COQ, c'eft la focon fingulière dont les deux coquilles fe fer- ment, comme on les voit jointes ici en les confidérant par les côtez, où il eft facile de remarquer qu'elles s’ajuftent parfaitement l'une à l’autre en quantité de plis reguliers & angulaires. Fig. $. En regardant dans la préfente figure la partie inférieure de Ja même piece, on n'y voit plus de crocs, mais feulement les plis ordinaires: On ne peut pas dire pour cela que la coquille foit unie, car elle eft récl- lement feuilletée, rude, & ordinairement fule, parce qu’elle eft toûjours couverte d'un limon corrofif, qui caufe des démangeaifons & des infiamma- tions quand on y touche. L'intérieur de ja coquille eft blanc, & fouvent bordé de noirâtre. On remarque la fermeture à une petite élevation dont la pointe eft blanchitre. Quelques Curieux nomment cette huître l'OREILLE DE COCHON. PLANCHE XI +++ Fig. 1. Le Leëtour fe fouviendra d’avoir vû dans la prémière partie de cet Ouvrage PI. IE, fig. 1. & 2. deux Nautiles de Papier de couleur blnche, Jun grand & l'autre petit, le premier à quille étroite & le dernier à quille large. On somme quille ce fond du contour, qui fe trouve plicé entre les parois des câtez, & les crocs, & l’on emprunte cette denomin.tion des Vaifleaux parceque cette coquille eft apellée le PETIT VAISSEAU, & le Limacon qui l'habite le PETIT BATELIER. La préfente figure préfente un Nautile de papier d’une autre efpèce. Sa couleur eft un jaune file, Sa quille eft fort large, ce qui lui a fait donner le nom de NAUTILE DE PAPIER A LARGE QUILLE: fa cou, jeur eft, comme nous venons de le dire, un jaune fale en dedans comme er. DA er ù = : Cet Huseo De O OCALLILO. no J- Put. TC Décller ad nat pirrit. nd Arr eulpe. 5 + JE 21- en dehors, excepté qu'aux crocs elle tire quelquefois fur le noir. D'ail- leurs, on voit dans la coquille qui eft presque transparente, quand on la tient à la lumière, un trés grand nombre de rayes noires courbes, qui paroiïf- fent à travers, & qu'il a plû à l'imagination des Curieux de regarder com- me une Mante de deuil, ce qui a fait donner à ce Nautile je nom de VEUVE HONGROISE. Mais il y a aufli de ces pièces, qui font par tout de couleur argentée, fur laquelle brillent alternativement un beau ver & un gris clair. A ces dernières, qui font auffi une efpèce de Veuve Hongroife, les rayes noires font plus larges, & s'aperçoivent diftinétément fur la fu- perficie, Le beau verd qui brille fur cette pièce la fait aufli apeller le PEKROQUET, Outre cela, on a encore une Coquille noire ou rouge, ou un Limaçon en datte, qui porte aufli le nom de Veuve Hongroife. La quille eft du double plus large qu'au Wautile à quille étroite. Cette pièce eft munie de côtes, lesquelles prennent au milieu une forme de fourchette, dont les fourchons font nettement feparez. Les crocs font obtus, & peu avancez. L’Animal, ou l'Habitant de ce Nautile de papier, comme celui de tous les autres, eft un Polype. Deux de fes pieds, font garnis d'une membra- ne, quil étend près de l'embouchure en guife de voile, Il en emploie quatre, fçavoir, deux de chaque côté à ramer, pour transporter fon ha- bitation où il lui plait, & les deux de derrière, qui font les plus longs, lui fervent de gouvernail pour diriger fa marche, fur quoi kumMpH a donné un plus ample détail. Il eft étonnant que cet animal ne foit attaché par aucune partie à fa coquille, comme l'eft le Mautile épais, où à plujieurs chambres, Car celuici eft attaché au centre de fon dernier contour par un nerf ou tendon, qui pafle par toutes les chambres. Or le Nautile de pa- pier n'étant pas conditionné amfi, mais abfolument ifolé & détaché de fa coquille, il eft dificile de comprendre, comment il conftruit fon habitation, & encore plus, comment 1l peut s'y tenir ferme & n'en pas tomber dehors, quand un mouvement impètueux agite les vagues. Nous en avons dit am- plement notre fentimert dans un autre endroit (*). CV, De lic. Nat Sel 1. n À 5 ! : , PL pt: Fig. 2. On a quantité d’efpices de petits Limaçons qui atteignent ra- rement à Ja grandeur d’un pouce, & qui cependant n'en font pas moins C 3 magni- 22 SW +& JE magnifiques. Tels font celui qui eft repréfenté dans cellefigure, & ceux qui font dépeints dans les deux fujvantes. Cela fait trois pieces du genre des ftrombes, d'une beauté incomparable, Celle-ci eft le STROMBE A FLAMMES ENTORTILLE. On l’apelle ainfi, parceque la coquille & tous les contours font garnis depuis le haut jusques en bas de côtes transverfales, rondes, & contiguës june à l'autre, qui la font paroitre comme fi elle étoit entortil. lée d’une ficelle un peu forte, On aperçoit fur la fuperficie une bande large de couleur brune, qui va en travers, & tout du long des flammes brunes elégamment diftribuées. Les côtes même font couvertes de rides fines, La coquille eft épaifte & l'embouchure blanche, Hg. 3. Voici une pièce qui ne le cède point en beauté à la précédente. C'eft un sTROMBE À GRILLAGE FIN. Ony voiten travers des anneaux trés - delicats, que quantité de canelures entrecoupent tout du long. La couleur du fond eft entremélée de rougeître, de brun, & de blanc. Aais ce qui décore le plus cette coquille, ce font des taches en forme de fiam- mes d’un brun foncé, pofées fur un fond blanc, lesquelles paroiffent fur tous les côtez, L'embouchure eft d’un blanc jaunûtre, Fig. 4. Enfin, il paroit ici encore un STROMBE À CÔTES FINES, qui charme la vüë. Cette pièce elt garnic tout du long de côtes fines, qui ne font point entrecoupées de lignes transverfales, à la place cie deux bandes rougeîtres & queiques lignes rouzeitres polées fur le fond blanc de la coquille environnent les contours. Les bandes confiftent en ure ou deux rangées de points rouges qu'on voit fur la partie élevée des côtes, entre lesquelles les canelures confervent leur couleur blanche, L’embou. chure eft blanche comme de Ja neige. Fig. 4. Comme nous avons déja donn£ une defcription de l'Efcalier en caracol bâtard blanc fvoy. Part. E PI XE fig. ç.) nous n'aurons rien à dire de particulier de l'ESCALIER EN CARACOL qu'on voit ici, qui ne difére de l'autre que par la couleur. On trouve dans cette efpèce des pièces blanches, tachetées, brunes, & quelques unes aufli, dont les contours font marquez de deux lignes entrecoupées, Quant à la ftruéture , il y en a de > : plus : PA - XIL. LA) A : x QMuseo 2 à Uri ane. TC. Feller ad nat. pirært.. Val Bifthof eudps | KL + JE 1} plus longues & plus étroites, & d’autres plus courtes & plus larges les unes que les autres, mais elles conviennent toutes en ce point que les contours font couchez les uns fur les autres, & que les crampons, qui font forts & de coquille affez épaifle, fe trouvent liez tout du long aux contours, & en cela ces pièces difèrent de Véfcalier en caracol véritable, dont les con- tours fout écartez l'un de l'autre, comme les tours d'un tirebouchon, & dont les crampons font détachez de même. Une autre difèrence, c'eft qu'a cette dernière efpèce la coquille eft blanche comme neige, plus min- ce qu'au Nautile de papier, & presque transparente. L’'Efcalier en caracol de l'efpèce commune fe trouve abondamment dans les Mers d'Europe, particulièrement dans le Golfe Adriatique, & dans la Méditerranée, Souvent on rencontre de ces pièces parmi les Champignons de mer, Mais l’£fcalier en caracol véritable eft rare, & ne fe trouve qu'aux Indes, Sa conformation extérieure nous a induits à le placer parmi les Eguilles ou Vis, mais cette pièce femble apartenir plétôt aux Fubulaires, ou coquilles en tuyau. Car, au lieu que les contours des Eguilles font mu- nis en dedans d’un pivot, comme toutes les coquilles tortes, la préfente pièce ne confifte qu'en un tuyau tors de forme vermiculaire, qui s'élève du bas en haut en ligne fpirale, comme un Efcalier en caracol, & n'a point de pivot au dedans. PLANCHE XIL*** Fig. r3.Ce grand Limacon à lambean, eft de Fefpèce de ceux qu'on apelle TIREURS D'ARMES, dont nous ayons déjà donné une ne dans la feconde Partie, que l'on trouvera aifément en eonfultant la Fable des matières. Nous nous referons à ce qui en a été dit On donne à cette grande efpèce le nom de coQ coMBATANT, ou fimplement c:lui de cog. La coquille eft jaune, tachetée de brun, lesquelles taches font des reltes de fa pesu-extérieure. Les contours font garnis en haut d'une rangée de crocs élevez, & il paroït en travers fur le refie de la cequiile une grande quantité de rides, ou de côtes. Le Jen beau qu'on voit à l'embou- chure eft fort mince & fa pointe, qui avancé join au dehors, cit en quel que 24 ww + que façon cavée ou formée en rigole. Au dedans, la coquille eft d'un jaune fale, Nous avons vû des pièces de cette efpèce qui avoient deux lam- beaux, ou ailes, l'un au deflus de l'autre, ce qui nous a donné lieu de con- jeéturer, qu'a ces pièces l'animal en conftruifant le premier lambeau, ayant pris des dimenfions trop étendues, enforte que l'embouchure n’a pas pû étre garnie convenablement, s’eft trouvé dans la néceflité d'en for- mer un fecond moins ample au deflous du premier, Fig. 1. La préfente figure depcint un petit Peigne à une oreille, du Genre des MANTEAUX, qu'ontire de la Méditerranée. Cette moule à de grof- fes côtes, & eft rouge. Les coquilles font minces & également ventrues, aflez plates l’une & l'autre. Hg. 3, Cette figure - ci repréfente une autre efpèce de peignes. ci l'on voit DEUX OREILLES, mais inégales. Les côtes en font larges & plus écartées l’une de l’autre qu’à la précèdente. Les coquilles font également ventruës & blanches comme neige, mais les côtes font brunes & tachetées de rougeitre. Fig. 4. ç. À l'égard des Limaçons qui demeurent généralement pe- tits, ils font pour la plüpart de figure indetcrminée, mais on y remarque une grande quantité de variations élégantes. La plñpart n'ont point de nom qui leur foit particulièrement affcété. On les apelle en génèral: Marchan- dife de mignature où de fpéculation, parceque quand on en a un plein fac on y trouve fouvent des pièces qui fourniilent matière à fpéculation, Cepen- dant les deux petites pièces dépeintes ici font du genre des Casques. La pré- mière eft fort ridée & un peu noueufe, à bandes brunes, qui font trés- belles. L'autre eft garnie de côtes transvertales fort fines & flammée de jaune. PEANCRE. STI Fig. 1. Toutes les Porcelaines n'ont pas la vouflüre d'une rondeur égale, comme nous l'avons indiqué dans une autre occafon. Quelques unes ont la XI? ** , pp = D _ : CxoMuseo CHce A D TA OSormmeri VO. ÆeNTC 772 AE Ÿ. C.Ailler ad nat. PE. Val -Bifchoff 7/20 So Æ JE 2f la forme presque fphérique. Telle eft la Porcelaine qu'on nomme l’Oerf. D'autres font plus plattes, comme l’Argus; d’autres encore ont la vouflure élevée, comme les Goutes d'eau, où la Porcelaine à grains de petite vérole. On en trouve même dont la vouflure fe termine plus ou moins en pointe, & c'eft là la ftruéture de celle que la préfente figure dépeint, & qu'on apelle par cette raifon la PORCELAINE A Bosse. La vouflure de cette Pièce part du milieu de la coquille comme d'une bafe triangulaire, & forme une bofle en s’élevant. La couleur du fond eft un peu verditre & fale. On y remarque des petites taches brunes, femblables à des goutes , çà & là un peu effacées. La coquille eft épaifle & péfante. Fig. 2. I ne faut pas être furpris fi tous les Colleéteurs ne rangent pas le préfent Limaçon au même Genre, Il a beaucoup de raport aux Fguilles ou aux Vis, quand on ne fait aucune attention à fon long bec; mais confi- dérant ce bec, la pièce reflemble davantage aux Fufeaux étroits. Quelques Curieux prétendent que c’eft un Buccin long. Cette coquille n’a cependant qu'un feul nomgénèralement adopté, c'eft celuide LA TOUR DEBABILONE, & comme il eft fort naturel qu’on cherche une pareille pièce parmi les Tours, nous la plaçons auffi dans le même Genre. La coquille en eft blanche com- me de la neige, & les contours font garnis par tout de taches noires quar- rées femblables à des ouvertures de fenêtre, comme on les voit aux pein- tures que nous avons de la tour de Babilone. Les contours font boréez de fortes côtes, & l'embouchure fe termine en un bec long & cavé. Ce que ce Limaçon a de plus particulier , c'eft que fon embouchure eft profondé- ment entaillée au prémier contour, comme fi on en avoit rompu exprès une partie. On a encore deux fous-efpéces de cette Tour de Babilone, fa- voir une, dont les taches font pâles, & une autre qui eft presque toute noire. L'une & l’autre fe conoiffent facilement à cette embouchure profondément entaillée dont nous venons de parler. Fig. 3. Jci fe préfente un Cone apellé le Moine Gris, parce qu’il porte deux larges bandes de couleur grife , qui donnent à cette pièce quelque reffemblance avec certains frocs de moine. D'ailleurs la coquille Quatrième Partie. D eft 26 SM + Je eft d'un blanc fale en haut & au milieu, Au fond les contours font un peu dentelez, ou formez en couronne. La coquille eft unie, à la referve de quelques rangées régulières de grains blancs fort fins, qui vont depuis le milieu jusques à la pointe. L'embouchure eft blanche & la coquille affez épaifle. Fig. 4, Le Limagon nageant comprimé, qu'on voit ici, apartient à l'es- pèce des Limagons formez en fromage. On l’apelle la LAMPE. Sa coquille eft mince & d'une belle couleùr violette entremélée de brun. L'embou- chure eft un peu courbée, & a une façon d’ourlet, Fig. $. L'on a dejà dit autrepart pourquoi l’on donne le nom de Coraux à certaines Moules en peigne, Cette figure dépeint une belle MOULE ROUGE DE CORAIL à OREILLES INEGALES. Elle eft garnie de côtes larges, fur lesquelles on remarque d'autres côtes fubtiles, & plufieurs boffes éle- vées. La couleur en eft un rouge de corail. Lcs bofles font cavées en de- dans, où la couleur paroit d'un blanc rougeâtre. Les anneaux qui pailent fur la coquille en travers, indiquent les endroits où l’animal a repris fuccetfi- vement la continuation de fon habitation. | PLANCHE XIV. **+ Fig. 1. Le LeËteur eft prié de fe rapeller un Traquet de Lazare, qui a été produit ci-deflus Part. LI. PI VIL fig. 1. Mais comme on en trouve diverfes efpèces, on en a dépeint une autre forte. Ces Huitres portent le nom de Traquet de Lazare, Où d'AHuitres epinenfes parcequ'on peut faire cla. quer les deux coquilles l'une contre l'autre |, comme un claquet de men- diant, fans qu'elles fe déjoignent, ce qui provient de la ftruéture de la charnière, où les gonds entrent l'un dans l'autre. On les apelle aufi A/#»- teaux de Mendiant, ce qui provient de ce que la forme de ces pièces eft courte comme celle des Manteaux bhigarrez, & qu'elles font garnies de lam- beaux au lieu d’éguillons, Ce qui donne à cette coquiie un air déchiré. On voit une Moule femblables dans la prémière Partie, PI IX. fig. 2. C’eft dans EN €) _— ie = ÿ x 2Museo DSornimeriane. «7 LCPiller ad nat pinxit.. Paul: fer: fu dprsii : | | WW, + JE 27 dans la conformation que confifte la plus grande diférence. Cur au lieu qu'a a plûpart de ces Moules la coquille inférièure eft blanche & ventrue, & la fupèrieure abfoiument platte & colorée, il s'en trouve pourtant aufli dont Jes deux coquilles font auffi blanches & ventrues l’une que l'autre, & garnies d'éguillons l’une comme l’autre. Mais à celles de la prémière forte la co- quille inférieure n'eft couverte que d'éeailles, & la fupèrieure a les éguillons, C'eft un TRAQUET DB LAZARE pareil, à COQUILLES BLANCHES éga- lement ventrues, qu'on voit ici, & qu'on nomme l'HUITRE à EGUILLONS oule HERISsON, Ces coquilles font d’une blancheur de neige, & couver- tes de côtes fortes & élevées , lesquelles font tellement couvertes d'éguil- lons inégaux , ceft à dire, longs, courts, droits, Courbes, remplis, ou cavez, qu'on ne fçait presque par où les faifir. Entre les côtes la coquille eft grainée & pleine de petits creux, mais en dedans elle eft blanche & unie. Fig. 2. Le préfent Peigne porte le nom d'ARCHE BATARDE, OU de PEIGNB DE PUCELLE, Où de COEUR DE BOEUF. La raifon de la premiére de ces denominations eft vifible, quand on fe donne la peine de comparer cette figure à celle qui a été produite ci.deflus Part. L PI. XVI. fig. r. La feconde provient d'un certain fuc rouge, qui fort d'une petite main pointue de l'animal, & qu'on fe plait à regarder comme du fang de pucelle. Latroifième enfin, fe donne à cette pièce à caufe de fa forme voûtée & faite en coeur. Les coquilles en font épaifles & garnies à la fer- meture de gonds trés hauts, recourbez, & rebordez, qui font placés à j'oppofite l'un de l’autre. De ce côté les coquilles font fort larges. Les côtes de cette Moule font faites comme celles des petits peignes. Fig. 3. On voitici UNPEIGNE FORME’ EN VESSIE, où l'on trouve une particularité trés-remarquable, c'eft que d’un côté les coquilles au lieu de fe joindre, font entaillées ou échancrées, ce qui forme une ouverture dentée à travers laquelle l'animal étend un bras ou une partie de fa chair, &, par un mouvement qui lui eft propre, fait fauter la pièce au deflus de D 2 l'eau. 18 M + JE Veau. Les coquilles font blanches & un peu rougeitres. Au refte les ftries qu'on y aperçoit font plus larges qu'aux autres petits Peignes, Fig. 4. Il fe préfente dans cette figure une Came unie, à laquelle fa couleur à fait donner le nom d'asricoT. C'eft une fous-efpèce de celle que nous avons vûe ci-deflus, PI. IL, **% fig. 1. fous la dénomination de feuille de rofe, ou fous celle de péche. La coquille eft mince, unie, & bril- Jante. On y obferve d’un côté un rebord avancé. Fig. . Ceci eft un petit Peigne à coquille mince, qui a des côtes delica- tes, finement entaillées, La couleur en eft blanche. On l’apelle la rR AISE BLANCHE, Mais comme du côté de la jointure cette pièce repréfente par- faitement un coeur, on l'apelle auffi le COEUR HUMAIN, & en effct elle apartient à l'espèce des Moules en coeur. Ses coquilles fe joignent parfaite- ment, de façon qu'il n'y peut pafler une goute d'eau , leurs petites dents s'ajuftant l’une à l’autre avec la dernière exaétitude. PLANCHE XV, *+** Fig. 1. On a donné dans la prémière Partie, PI. IV. fig. «. 6. une idée de la conformation des AMytuies. La fermeture eft à l'un des bouts & l'autre eft tout_à-fait large. Or quoique cette ftruéture foit commune à tous les Mytules, l’on trouve pourtant dans cette efpèce plufieurs variations relati- vement à l’épaifleur, à la largeur, & à la courbure des coquilles, & en- core davantage par raport aux couleurs. Cependant toutes ces pièces font couvertes d’une peau rude & peu aparente, tantôt noire, tantôt couleur de terre, ou brune, & d’ailleurs unies ou laineufes. Ainfi on ne peut bien voir la beauté de cette Moule, qu'après l'avoir émoulue & polie; mais alors on y diftingue facilement les variations des ef pèces, dont cette Planche entière fournit une preuve magnifique. Ceille que cette figure dépeint eft un MY TULE BLEU ORDINAIRE. Cette pièce, quand elle eft brute eft couverte en dehors d’une peau noire, & en dedans fa couleur eft un blanc bleuâtre; mais lorsqu'elle eft émoulue elle paroït d’un | beau TS : œ 2Museo QJ 0172 1ILETL(ETLO . PC Ailler ad nat. pirrit : la dr A ffer. feudps. PIV. PSE ta : eee Are EL no & QJomanertanc. TC. I Tyro ff frutps. «TZ C.Fieller ad nat. pire LL, + 19 beau bleu foncé, qui s'éclaircit fucceffivement en aprochant de la fermetu- re, & fe change enfin en un beau brillant couleur de nacre, Fig. 1. Ceci n’eft qu'une variation du Mytule ordinaire que nous ve- nons de décrire, Ilne difére du précédent qu'en ce que celui-ci eft vio- let, & que fa couleur fe répand davantage fur toute la Surface de la co- quille, Fig. 3. Le préfent Mytule, brut encore, eft de couleur brune. Mais quand on l’a dépouillé de cette prémière couverture, on voit une coquille décorée de fines ftries rouges fur un fond couleur d'argent. Cette pièce eft plus ventrue que les autres Myfules ordinaires, & a d’un côté un rebord fort avancé. La coquille en eft mince & plus transparente qu’à tous les autres Mytules. Fig. 4, On a une autre grande efpèce de ces Mytules ventrus dont la peau eft ordinairement couleur de terre, au deflous de laquelle fe découvrent les couleurs variées les plus brillantes. On y voit la couleur d'argent, le bleu, le rougeître, le jaune & le brun fe fuccèder dans un éclat de nacre fur des anneaux qui paroiffent comme effacez. Fig. $. Cette figure-ci dépeint la plus rare & la plus magnifique des Moules de cette efpèce. La peau extèrieure en eft un brun tirant fur le rouge, & d'ailleurs laineufe. Mais au deffous de cette peau fe trouvent des anneaux fuperbes veloutez, bruns, & d'un verd pâle fur un fond brunet, où ces couleurs brillent fur un éclat de nacre. Les pièces de cette efpèce font auffi fort ventrues. Au refte, toutes ces efpèces conviennent en cet, c'eft qu'au moyen de divers filamens, qu'elles ont à la fermeture, elles s'attachent à d’autres corps, & que fort fouvent on y rencontre de petites perles en grains. PLANCHE XVI,*** Fig. 1. Onrange parmi les coquilles à éguillons, ou Æfurices, encore un trés-beau Limaçon, qui n’a ni éguillons ni feuilles, & qu'on apelle d’après D 3 d'autres 30 So. de d'autres Auteurs le BUCCIN TRIANGULAIRE, quoi qu'il apartienne pro- prement à l’efpèce des Poires fèches, ou des Efcargots enpied. Cette pièce eft triangulaire dans toutes les formes. L'embouchure repréfente l'une des faces,. & de la partent les deux autres vers le haut, & fe réuniflent en formant un dos élevé, fur lequel on remarque un ou deux noeuds, qui dans le dernier cas fe trouvent placez l'un à côté de l’autre. Toute la co- quille eft compofée de côtes transverfales fort avancées, entre lesquelles paroiffent diverfes rides d’une côte à l'autre. Ces côtes font toutes garnies de divers petits noeuds, dont le plus gros fe trouve au milieu du dos fur la côte la plus élevée, & fe termine à la façon des crocs en une pointe obtufe. Quant à la couleur elle eft le plus ordinairement brune, cepen- dant les côtes font un peu blanchâtres. L'embouchure eft d’un blanc fale, fort ample, & comprimée d’une façon toute particulière. Elle eft garnie d'un large ourlet, & fe termine en un bec recourbé & fait en rigole. Les côtes & les crocs élevez font cavez en dedans. Ce Genre fournit quan- tité de variations tant par raport à la conformation des pièces qu’ à l'égard de la couleur. Quelques unes font brunes tirant fur le noir, d’autres font jaunes. Fig. 2. Dans la grande varieté des petites Porcelaines on trouve fort fouvent des pièces extrèmement mignonnes. De cette catégorie font entre autres certaines Porcelaines grainées qu'on apelle GRAINS DE RIs. Îls'en rencontre de brunes, comme eft celle de notre figure, & d’autres qui font blanches comme la neige. Ici les petits grains élevez font blanchâtres, & embouchure rougeâtre, On donne aufli à cette pièce le nom de NOISETTE. Fig. 3. Cette petite MIGNATURE apartient au Genre des Casques. Sa coquille eft épaiffe & couverte de bandes brunes fur un fond qui et blanc comme neige, Fig. 4, La préfente figure préfente une petite Porcelaine qu'on apelle le DOS BLEU, où auffila PSTITB LANGUETTE OU BORDURE. La raifon de n'a VA à Di A? 7, É à LC. Frller ad nat - PUEUtE. ? Lea SH + JÆ 31 de la prémière denomination fe voit fur la pièce même. Quant à la fecon- de on doit l’attribuer à un large rebord blanc, qui s’éleve tout autour du champ bleu lequel a déja de l'élevation. Au refte, la ftruéture eft la même qu’ à tous les autres Cauris , & l'embouchure eft dentée, Fig. 5. Ce Cone- ci eft de l'efpèce des Cornets des Mennonites. On le nomme le CORNET COURONNE à caufe des crocs avancez qui environ- nent au fond les contours. On remarque en bas à la pointe quelques ran- gées de grains blancs elevez. PLANCHE XVIL*+*+* Fig. 1. Dans le Genre des Cones les Cornets en coeur ont en génèral une beauté de préfèrence, & quand on les examine de près, on y trouve plufieurs varietez non feulement eû égard à la diftribution & à la forme des taches figurées en coeur, mais aufl par raport à la couleur, qui eft tantôt noire, tantôt brune, & quelquefois un peu rougeâtre. Les pièces de cette efpèce, qui, comme celle de la préfente figure, font couleur d'Orange, font les plus recherchées, parcequ’on en rencontre peu fouvent de pareilles, D'ailleurs, leur ftruéture eft à tous égards femblable à celle des autres Cor- nets en coeur, ce qui nous difpenfe d'en dire ici davantage , attendu que nous avons déjà donné dans la prémière Partie la defcription d’un autre Cornet en coeur. Fig, 2. Nous voyons ici une pièce, qui mérite un redoublement d'atten- tion, C’eft l'envelope d'un Ver, ou une coquille tubulaire, qu'on nomme auffi le Serpent cornu, où le boÿau de Poule. Ces Tuyaux marins ne font à jeur naïffance qu'un petit conduit en ligne fpirale, pointu, qui s'élargit peu à peu, & s'écarte enfin de la forme fpirale en s’alongeant foit en ligne droite, foit en courbures irregulières. On ne fçauroit difconvenir qui n'y ait plu- fieurs efpèces de ce genre, car on en trouve dans du bois pourri, d’au- tres fur des rochers, d’autres fur des Moules & fur d’autres corps marins, d’autres enfin, entaflez dans uñe même mafñle, & entrelacez les uns dans les autres, 33 SU + JE autres, & cela peut bien induire à fupofer une diverfité d’efpèces parmi les habitans de tous ces diférens domiciles. (Cependant, nous ne faurions ‘adhérer au fentiment de divers Auteurs, parmi lesquels RuMPuH même eft compris, qui. à l'égard de ces pièces tubulaires, font plufieurs efpèces de ce qui n’en eft réellement qu’une feule, fans en allèguer d'autre raifon qu'une légère difèrence de ftruéture ou de courbure au Tuyau, ce qui felon nous, ne fufit pas pour conftituer une efpèce particulière, ces dife- rences pouvant être fimplement l'effet d’une variation arbitraire ou cafuel- le, Un Tilleul crü fur le fable, ou fur un terroir pierreux, un autre ve- nu fur un terroir argilleux, un autre droit, un autre courbe, épais ou min. ce, ne laiffent pas d'être tous des tilleuls. De même, ce que les Auteurs nomment le boyau de Poule, le Serpent cornu, le Sifflet de fable, &c. n'en et pas moins toûjours le même animal, du même genre, & dela même efpe- ce, quoique les individus ayent contraété en croiffant des courbures difé. rentes. Nous convenons cependant que les Fufs de 7’enus où Boyaux de Boeuf, les Tuyaux en ferpent dentez , les dents d'Elefant, les boÿaux de Poule , les Maf- fes tubulaires de nature coraline, les Orgues marines, les Alcions durs, & autres de cette catégorie, font de genre diférent, & qu'il fe trouve auñfi des for- tes diverfes parmi les boyaux de Poule, Notre intention n'eft done que d'avertir les Curieux de ne fe pas laifler induire facilement par la ftruétu- re ou grandeur arbitraire ou cafuelle des pièces, à multiplier les Genres fans necefité. Au refte, on peut prendre pour règle que la mañle de ces piéces tubulaires fert plus que leur ftruéture à déterminer les diférentes efpèces. On a des Tuyaux de nature cornée, d'autres font ofeux, d'autres de »a- tuve calcaire, où coraline; ils'en trouve aufi de fpongieux, de membraneux, & de charneux. La piéce qu’on voit ici a une fubftance analogue à celle de la plpart des Limaçons. Sa couleur eft jaune tirant fur le brun. Elle eft d'ailleurs mince & en quelque façon transparente. On peut en rencon- trer qui font enduites ou couvertes d'une Mafle coraline de Madrepores A e SW + JE 332 de Millepores, mais cela ne conftitue pas à cette efpèce une difèrence ef. fentielle. Fig. 3. En produifant dans cet Ouvrage la préfente envelope où habi- tation d’un animal marin ou infefte de mer, l'unique raïfon qui nous y a déterminé eft, que la plûpart des Curieux ont coutume d'accorder à cette pièce une place dans leurs Colleétions de Coquillages. Le nom qu’on lui donne eft celui de GRILLON, de CLOPORTES MARINES, ; OU de POUS DE BA- LENE. La figure feule de la pièce fufit pour démantrer qu'elle s’écarte de Ja Struéture & de la Mañfe ordinaire des Moules, Sa fubftance eft de na- ture cornée ou femblable à l’ecaille de tortuë, & marquée de même en dehors. La ftruéture a un raport parfait à celle d'un esquif ou d'une nacelle. Elle eft compofée de quantité de côtes qui traverfent de part en part, ou d’écuflons couchez l'un fur l'autre. Tous ces écuflons font affermis & ar- rêtez au bord par une membrane épaifle recourbée comme un bourrelet, De trés- fines écailles couvrent la membrane, & les écuflons font décorez à chaque côté d'une raye verdâtre fur un fond gris- cendré. Fig. 4. La partie intérieure, qui eft entièremènt cavée & voutée fait voir diftin£tément la conformation de ces écuflons. Ils font en dedans d'un verd bleuâtre, & jaunes où ils fe joignent. Chaque écufñon eft coupé en ligne droite d'un côté, & de l’autre ou le fuivant le dépañle, il et échan- cré. Au refte tous les écuflons font mobiles, & béent , quand on courbe les deux extrémitez de ce petit bateau mignon, pour les raprocher l'une de l’autre. Pour placer cet écuflon convenablement dans nôtre Table des matières, nous le metrons parmi les Moules multivalues, Fig. s. Nous avons déjà dit fi fouvent que les Limaçons paffent infen. fiblement d'un genre à l'autre, & qu'il n'eft pas poflible de déterminer à cèt égard des limites fixes, que nous pourrions nous dispenfer de le repe- ter ici, fi une occafion particulière ne nous y amenoit. L'on voit dans ia préfente figure une pièce feimblable à un Limaçon nageant où à une Werite comprimée, où les contours n'ont pas été conduits à leur perfeétion, mais {ont demeurez ouverts du côté de l'embouchure, ce qui rend cette co- Quatrième Partie. “E quille 34 + JE quille abfolument pareille à une Oreille de mer, avec cette unique difèrence, qu'on n'y voit point de trous à jour comme aux Oreilles marines, Quoique nous ne foyons pas bien décidez fur l'efpèce à laquelle ce Limaçon doit être proprement rangé, nous croyons cependant en conful- tant fa figure extérieure ne pouvoir le placer mieux que parmi les UNIV AL- VES DE FIGURE TORSE. Fig. 6. Ici fe préfente une coquille des plus mignonnes du genre des Casques de couleur gris-blanche. On y obferve au haut du contour des côtes un peu élevées, & le bord de l'embouchure eft garni d'un bourre let épais. Ce qui décore particulièrement eette pièce ce font des points noirs difpofez en rangées de loin à loin, & cela nous détermine à l'apeller le LIMAGON A POINTS. Fig. 7. Enfin, nous voyons ici encore une PETITE PORCELAINE A GRAINS DE RIS, OU POUX DE MER dont nous avons dejà vû la pareïlle fur la Planche qui précède celle-ci, fig. 2. La diférence entre les deux eft que la précèdente étoit brune, & avoit des grains blanchâtres, au lieu que celle - ci eft blanche & que fes grains font jaunâtres. On voit fur le dos une profonde canelure, qui provient vraifemblablement d’une addition de la coquille. Non feulement l'embouchure eft dentée, mais on remarque auffi en bas fur toute la fuperficie inferieure une grande quantité d’entail- les élégantes. PLANCHE XVIII *++* Fig. 1. Dans la feconde Partie, Planche XXV* fig, 1. nous avons vû une Moule de Nacre de Perle des Indes orientales émoulue , & fur la même Plan. ce, fig, 2. & 3. on a produit une Moule pareïlle des Jndes occidentales avec fa peau. Ici nous en voyons une autre efpèce des Indes orientales, qu'on apelle l'OREILLE DE CHIEN, & que ja préfente figure dépeint avec fa peau. Cette peau extérieure eft compofée d’anneaux membraneux, cou- chez l'un fur l’autre, à la façon d'écailles de Poïflon, mais qui ne fe ter. minent pas en crocs ici comme à d’autres coquilles. La couleur de la peau eft FEV: FL. Allo ad nat. pirate ee ne | QMuseo Ta lan re. XVII ES" 1 al. Bifthoff feu pe. : Su + JL 35 eft gris-brune entremèlée de verd. Des rayons blancs qui partent de la fermeture vont de toutes parts fe terminer à la periphèrie. La coquille eft épaifle, & presque formée en affette, excepté que d'un côlé près de la fermeture il paroït une entaille. Le dedans de la coquille eft de la Nacre de perle dans les formes, Aufñfi l’animal habitant de cette pièce eft-il fourni de trés-belles perles, Nous en avons parlé plus amplement dans la feconde Partie. Fig. 2. Ceci eft la Coquille qu'on nomme la seL1E ANcLotse. Elle vient des Zndes, Une circonftance fingulière nous a engagé à en faire tirer la figure que nous préfentons ici à nos leéteurs. C'eft qu'on trouve en haut près de la fermeture, là où l'on voit la petite étoile, une produétion marine particulière, crue dans & entre la coquille, laquelle fournit matiè- re à des obfervations curieufes, Cette produétion marine dont nous pré- fentons ici la figure féparément marquée d'une étoile pareille, eft un Po- lype , qui apartient au genre des Etoiles marines, en particulier à l’efpèce, qu'on défigne par l’épitéte d’arborefcentes, y) ou par le nom de Tétes de (*) 445 crois Medufe. Cet animalcule eft d'une efpèce tout à fait fingulière, puisqu'on A y remarque à chaque articulation un nouveau petit corps rond, de forte qu'il paroit être compofé d'un trés-grand nombre de petites étoiles fim- ples, lesquelles ne font jointes enfemble que par leurs bras ou rayons, & qui prifes toutes enfemble forment une étoile unique en forme d'urbre. Mais comme dans le préfent ouvrage il n'entre pas dans nôtre plan de nous arrêter à des produétions de cette catégorie, nous nous contenterons d’obferver en géneral que cette pièce fert de démonftration claire que les coquilles des Moules ne recoivent pas leur accroiffement du dedans, mais de dehors; la preuve en eft, que cet animalcule s'étant d’abord attaché fur cette huître dans la figure d'un ver, s’eft trouvé furpris par le fuc que rend la coquille, dont il n'a plus pû fe dégager, parce que le fuc en fe durciffant l'a faifi. Claquemuré dans cette prifon comme un pauvre captif, le Ver n'a pas laiflé de vivre encore quelque tems, ce qu'on peut juger par la quantité de petits trous qui paroiffent fur le deflus de la coquille & qui repondent à chaque articulation de l'animalcule, lequel fans doute a E 2 cher- 36 KR + JA cherché par là à fe conferver, foit en tirant de ce côté quelque nourritu- re, ou à fe donner de l'air autant qu'il a pû par les embouchures nom- breufes qui fe trouvent dans cette partie. Puis donc que la même coquille eft abfolument unie en dedans, où l'on ne remarque aucun de ces petits trous, on en peut conclure avec certitude que le Polype dont il s'agit n’a eu aucune entrée dans l'intérieur des coquilles, & s'eft attaché au dehors. De favoir comment ces coquilles d'huitres reçoivent leur accroiflement par dehors, cela forme une autre queftion. Nous eftimons que l'habitant de ces pièces couvre entiérement fon habitation du fuc, qui fort abondamment de fes pores de tous côtez, & rend la furface gliffante, comme cela arrive à d’autres animaux, Or l'eau de la mer durcit ce fuc, comme elle durcit d’autres corps liquides, tels que l'ambre jaune, la pierre d’once, le fuccin, &c. L'animal prend donc dès-le prémier moment de fon exiftence une coquille dure, qui envelope fon corps. Cependant le mouvement de l'animal & l’affluence continuelle du nouveau fuc empêchent l'accroiffement intérieur, excepté à l'endroit où les nerfs de l'animal font attachez, & l'habitant de ces coquilles fe don- nant du mouvement de tous les côtez & avançant fa barbe, elles demeurent néceflairement ouvertes ou béantes. Enfuite le fuc de l'animal continuant à pénètrer à travers la coquille, & ce qui a pañlé fe durciffant de nouveau au deffus de la prémière écorce, cela forme de nouvelles feuilles, à peu près comme l'eau & les vapeurs pénètrent en hi. ver la glace, & l'épaiffiffent en haut. il s'enfuit de là que lorsqu'un foible Ver de mer fe pofe fur une coquille ; il y eft pris néceflairement, & en- velopé dans ce fuc, lequel en fe durciflant ajoute totjours quelque chofe à la fubftance de la coquille, tout conme un corps, que l’on pofe en hy- ver fur la furface de la glace, s'y incorpore peu à peu, & fe trouve fuc- ceffivement placé au milieu, A l'égard de la conformation de cette huître, nous nous referons à ce que nous avons dit ci-deflus Part. I PI XXAV.* fig. 1. au füjet d'un plus petit individu de cette efpèce, à quoi nous ajouterons feulement ici que la préfente pièce eft plus épailie & plus forte, & que fon bord et un peu SUD. Rd ko] $ à = Cr 2Museo CAMille LIL O. Zi Mons Z CE. Pillor ad nat: pinæett. : . CPE ‘ pe PAS orungeE feulps Se + JE 37 peu coloré de rougeätre. L'habitant de cette coquille eft formé d'un petit nombre de lambeaux de chair couchez l’un fur l’autre, où l'on rencontre quelquefois des perles. Cette chair eft d’un goût excellent. Il fe trouve de ces pièces dans quelques Colleétions dont les feuilles font rondes, minces, transparentes, & brillantes comme la nacre, qu'on défigne particulière- ment par le nom de Moule à vitres, & cependant ce n’eit autre chofe que la même coquille qu'on apelle Selle à l’Angloife, qui s'effeuille comme Ja pierre fpéculaire, & qu’on coupe en rond avec des cifeaux, Les Chinois en font réellement des vitres. PLANCHE XIX,*** Fig. 1. Cette figure préfente un BUuCCIN BLEU qu'on trouve abon. damment aux rivages des Païs-bas, & particulièrement de l'Isle d'Ameland. Cette pièce eft abiolument formée comme les Buccins en Trompette. On y remarque fur les contours du haut en bas des côtes élevées & courbes, & en travers une très-grande quantité de rides. La couleur bleuë pénètre la coquille de façon que l'intérieur de la coquille en eftteint. On en a de la même efpèce qui font blanches, cendrées, jaunâtres, ou brunes. Ordi nairement l'extrèmité en eft blanche, brillante & unie, quand les pièces font colorées. Fig. 2. On voitici, & aux trois figures qui fuivent, quatre fortes de FRAI DE LIMAGON, OU quatre OVAIRES, défignez dans RUMPH par le nom latin de Melicera , ou de Favago. La manière, dont fe fait la génération de ces animaux, eft un miftère encore caché fous d'épaitles ténèbres. On ne peut rien décider à cet égard faute d’Obfervations, Cependant nous ne laïfferons pas de produire quelques efpèces de ces Ovaires puisque l'occafion s'en préfente. La figure de celui-ci fe voit en un Buccin de Virginie formé en boue teille, qui eft proprement une efpèce de Figue. Cette pice eft compofée duntrès grand nombre de petits plats cou- chez l'un fur l’autre, qui font tous attachez à un cordon, & dont le bord E 3 : cit 38 M + JE eft proprement polygone. Vraifemblablement ces petits plats fervent à recevoir le frai, ou les petits Limaçons, qui y croiffent, & c'eft comme leur berceau ou la matrice dans laquelle ils fe forment. Fig. 3. Le préfent Frai confifte en une très-grande quantité de peti- tes veffies fingulièrement entremélées, & jointes l'une à l’autre par des articulations. Ces petites veffes font formées comme des bourfes, à cha- cune desquelles on remarque un petit trou qui a fervi aparemment d'iflue au petit Limaçon. On trouve cette efpèce dans des Zunaires. Cependant il n'eft pas certain que tous les Limaçons en Lune ayent un frai femblable, ou des ovaires conftruits de même. Ce que nous fçavons c’eft qu'on tire de la mer toutes fortes d'efpèces d'ovaires, figurez en lambeau, en floc- con, en frange, dont on ne fçavoit autrefois ce que c’étoit, & qu'on ne- gligeoit, comme ne méritant aucune attention. Il eft de même conu qu'il y a affez de Limaçons dans lesquels il ne fe trouve point d'ovaire pareil, & qui pofent leurs oeufs à découvert fur le rivage , fur des rochers, fur le fable, & très-fouvent parmi les champignons qui fe trouvent dans la mer, Ainfi il eft dificile de décider à cet égard quelque chofe de précis, jusques à ce que de nouvelles obfervations nous ayent donné plus de lumières, Fig. 4. L'Ovaire de Limaçon que la préfente figure dépeint eft d’une forme encore plus élégante. Ce font de larges lambeaux fins & frifez plif- fez les uns fur les autres, comme des manchettes, qui par en bas font tous : liez les uns aux autres. Ces lambeaux font très- minces, & couverts de petits creux, lesquels fans percer de part en part les font reffembler, à des dentelles à jour finement travaillées. On a vû un ovaire d'efpèce pa. reille au Buccin bleu, qui a été produit fur cette même Planche, fig. r. Fig. $. Voici enfin encore un autre efpèce d'Ovaire dont RUMPH 2 donné une defcription, & qu'il prétend être du Limaçon en Chauve- Souris. Hi eft à obferver que felon cet Auteur aucune de ces mafñles ne doit être qualifiée d'ouaire. Son opinion eft qu'elle ne doivent être regardées que comme une excrefcence, caufée par une afluence excefive du fuc nour- ricier, d’où felon lui cette excrefcence fe forme dans de certains tems de l'an. a LS TS SE P.IV. ‘+ PORN 5; n : re Museo 29 5 7 © Le /10. T. EC Âeller ad nat} ÉRTET.. Val Bi, Chose. WW Æ JE 39 l'année, fans aûtre caufe que l'abondance de la nourriture. Mais ce fen- timent eft combattu par la conformation de ces pièces, quand on les obfer- ve avec attention. Car toutes leurs parties font autant de petites vefies figurées comme des pois, attachées l'une fur l’autre & par les côtez, qui ont tous leurs traits, & chacune fa petite ouverture; joignant à cette confidération la remarque fondée en fait qu'elles font voutées d'un côté -& un peu aplaties de l’autre, qui eft celui de l'ouverture, & que d'ailleurs l'intérieur en eft vuide, on en infèrera avec beaucoup de vraifemblanee que ces petites veflies ne font pas de fimples excrescences, mais des vafes ou des refervoirs deftinez par la nature à recevoir & à conferver le frai ou les oeufs du Limaçon. PLANCHE XX.++* Fig. 1. Cette figure préfente un LIMAGON A BOSSES ET À BANDES ou, en Hollandois, gebande Knobbel Hoorn, de l'efpèce des Limaçons en forme de poire. La coquille en eft afsés pefante, elle a fur le bord de l'entortillement, des :bofles relevées, qui en de- dans font cavées, & qui doivent être confidérées comme des con‘inuation! d’élevations, que la coquille a, Il paroit fur la coquille qui eft d’un blanc de neige lors qu’elle eft netoiée de fa prémiére peau brune, des lignes d’un brun noirâtre, qui s’etendent toujours en paires, du côté des contours, & que l’on voit clairement en dedans, là ou la co- quille eft blanche, Fig. à. & 3. Entre les Escaliers à caracol bâtards, il n’y en a aucun qui, vû fes contours larges & ventrus, aproche plus de l'escalier à caracol veri- table, que celui-ci; cependant, il y a toujours une grande différence dans la conftruétion de la coquille, comme nous avons déjà eu occafion de le remarquer, La coquille eft rougeätre, & les crampons font blancs, Cette coquille eft un peu rare. Fig. 4. 5. & 6. Nous voions encore ici quelques anomalies de l'efcalier © à caracol bâtard, qu'on trouve en afsès grande quantité dans les rivages Européans, & qui, pour la plüpart, font tout à fait blancs. Quelquefois ils 49 SW + ils font environnés de lignes interrompues, comme on le voit à la partie inférieure de la coquille que repréfente la figure quatrième. PLANCEENARI TT" Fig. 1. Ce Limaçon en tujau, appartient à l'efpèce des PRIAPES DE venus, Il eft connu que les coquilles en tuyau font formées de diffé- rentes manieres, & différent beaucoup non feulement en épaifleur, mais auf dans la conformation & l'arrangement. La coquille eft plus calcai- re & n'a point de Inftre; quelquefois cependant il fembleroit qu'elle eut été emoulue. Selon toute apparence ce tuyau eft une pièce de celles qu’on apelle Sifflets de fable, ou Boÿau de vache, qui confiftent en trois & quelquefois en davantage, de pièces qui s'emboitent l'une dans l'autre, & qui fe terminent à la pointe la plus mince en un tuyau double. L’ani- mal qui habite cette coquille confifte en un morceau de chair de la forme d'un ver que l’on mange aux /ndes, Avec le bout large de Ja coquille l'a- nimal eft enfoncé dans le fable, &la pointe étroite avance dehors, d'où fort quelquefois de l'eau qui s'élève à une hauteur confidérable, Fig. 2. & 3. Ces deux efcarsots, qui, à la vérité, paroiffent différens fur la planche où ils font deffinez, mais qui font cependant de la mê.xe efpèce, paroiffent former une Claffe moienne entre les Coquilles en cone & les Cylindres ou Rouleaux, La conftruétion des contours fupèrieurs revient à celle des Rouleaux, & les planures qui avancent au prémier contour, fem. blent la faire approcher beaucoup des coquilles à cone ventrues. Les co- quilles ne deviennent pas de beaucoup plus grandes, elles font fort unies & brillantes, font épaïfles & ont à la bouche un bord renverfé, Fig. 4. Ce petit efcargot lunaire dont les contours font applatis, appartient aux Mignatures, La Coquille eft de la nature de la nacre de perle, & brille çà & là au travers de la peau rougeitre. Fig. $. On peut auffi compter parmi les Mignafures ce PETIT NE. RITE À CÔTES. La bouche brille d’un éclat argentin, & fur les con- tours en dehors, font repandues des flammes vertes. Ces deux efpèces deviennent confiderablement plus grandes. Fig. 6 P:Ev. KL ee Œ 7 D D + 20. «TC. Fller ad nat: pinxit . Val BjhofFf: [R \? PEN: AC Fillorad nat. pin. ee Hurèo Séhadeloocki Ca « Muséo fc Lade OO0CKLEIItO. DR <{ndr. AS fFer. frulps { Be + JK 41 Fig. 6. Nous avons déjà confidéré quelques belles efpèces de Buccins, fur tout de ceux qui ne deviennent pas fort grands. Celui que cette figu- re repréfente, & qui eft joliment defliné, a, fur un fond rougeitre, des fafcies blanchâtres mélangées de taches d'un brun rouge. La coquille eft añez forte, unie en dehors, un peu dentée à l'embouchure, & la, d'un jaune fale. Fig. 7. On voit encore ici un efcargot dont la coquille a une apparen. ce équivoque. Eu égard aux contours qui s'etendent en hauteur, il femble qu'elle apartiendroit à l'efpèce des Strombes, Mais, la forme ventrue des contours, & la manière en laquelle ils fe ferment l'un dans l'autre, & prin. cipalement la pointe émouflée en laquelle ils fe terminent au deflous de l'embouchure, montrent, qu'elle appartient au genre des éguilles émouffées. La coquille eft d'un gris-blanchâtre, & a des taches brunes & des flammes qui s'élevent en raies. PLANCHE XXII. *** Fig. 1. On a accoutumé dans le Régne mineral de diftinguer les Wau- tiles & les picrres d'Ammon, entr'autres en ceci, que dans les pierres d’Am- mon, les contours font à decouvert, au lieu qu'aux Nautiles ils font cou- verts. En confequence, 1l faut que cette fuperbe & rare coquille, qui eft repréfentée fur la prémière figure de cette planche, foit une efpèce de CCRNE D'AMMON, & point un Vautile. Car puis que les contours des Nauti- les ne font point à decouvert, comme il paroit par les pièees de ce genre, préfentées dans les parties precedentes de cet Ouvrage, c'efttout au moins une rareté que de pouvoir les confidérer ici nuds & à decouvert, On fçait de plus que, jusques à cette heure, on n’a point encore trouvé de Cornes d'Ammon naturelles & non pétrifiées, & que l'animal que cette coquille ren- ferme, habite vraifemblablement dans les profondeurs de l'Océan que jus- ques ici on n’a pas pu fonder, d’où il faudroit que cette coquille eut été élevée par le Déluge, & eut été peut - être jettée avec le fond de la Mer: c'eft pourquoi, fur ces fondemens, on ne confiderera pas d'abord Ja pré- fente coquille cornme une Corne d’ Ammon, & on ne la tiendra pas pour tel. le. Maisil eft connu que les Auteurs confidérent les Cones d'Ammon, com- Quasrieme Partie, F me 2 SM + JE me une efpèce de Wautile, & que dans l'une & l'autre efpèce ilyena de chambrés, & d'autres qui ne le font pas. Chaque efpèce a beaucoup de fous-efpèces, comme il paroït du moins par les petrifications. Nous te- nons donc la préfente coquille pour étre un Escargot à corne d'Ammon, qui eft la prémière fous- efpèce qui vient après le vrai Mawtile, Sa coquille, fa politure, fon éclat de Nacre de perle, & fes flammes verditres le font beaucoup aprocher du Wautile, par la proportion du prémier contour avec les autres, qui fe trouvent être ceux de la conftruétion du wautile épais. Mais l'embouchure ne fort pas autant qu'au Wautile & les contours font à decouvert. C’eft par cette doubie raifon, que nous comptons cet- te coquille entre Îles Cornes d'Ammon, & que nous la regardons comme une piècerare, On l’apelle une Corne d'Ammon, & parce que ci-devant on fe fervoit de cette elpèce de coquilles, dans le Culte que l'on rendoit à IUPITER- AMMON, & à raifon de fa figure, Fig, 2. Comme toutes les perfonnes qui aiment & raffemblent ces planches qui leur préfentent diverfes fortes de coquillages, ne font pas en état de fe faire l'idée la plus claire de chaque deffin, on a voulu prefenter une feconde fois, en petit, & dans une autre pofiture, la Corne d'Ammon décrite ci-deflus, fçavoir, de la manière en laquelle l'embouchure fe pré- fente quand on tient la coquille droite devant foi, & qu’on regarde de- dans. La bouche eft épaifle & grande près des contours, & petite, à l'extremité oppofée. Du côté de la quille ou du fond, l'etendue de l'em_ bouchure fe retrecit proportionnellement & fe perd dans l'arc du contour. En dehors l'escargot a au milieu du contour une petite ouverture percée à jour que l'on apelle le trou de l'umbilic. On n’a pas orné de couleurs vives cette coquille repréfentée en petit, parce qu'on n’auroit pu expri. mer les beautés qui y éclattent , puisque même les couleurs avec lesquelles ja figure prémière eft enluminée, ne font qu'une foible & bien imparfaite imitation des beautés de l'inimitable Nature, qui, non feulement ne fau. roient être furpañlées, mais qui même ne pouroient etre exprimées par les plus grands & les plus habiles Artiftes. PLAN- dat DE XXII. LS c’ Dr DT ds f Cæe Huseco oSchadeloockiane. «T. LC Picller ad nat. pirnatt z Val LB heff se. SW + JE 4} PLANCHE XKXIII, *## Fig, r. On apelle communement LIMAGÇONS A GRELOTS OÙ A VES- SIES ces efcargots minces & en boule. Quelques uns ont une forme ob- longue on longuctte; on leur donne le nom de Wacelles où Gondoles 1orsque leur embouchure eft grande, mais lorsque l'embouchure n'eft pas grande, on les nomme Escargots en veuf. Et même leur fisure diffère quelquefois à un tel point, qu'à la fin, ils perdent les marques caraétériftiques de leur Clafle, C'eft à cette catégorie que l’on peut ranger le préfent ESCARGOT EN OEUF, qui eft moitié Porcelaine, & moitié Rouleau, & qui de plus, contre la coutume des Limasons à grelots a à l'embouchure une Lèvre renverfée, Safu. perficie unie eft couleur de fleurs de pommes, & 1 a plufieurs jolies fafcies étroites, Fig. 2. Cette Toupie eft dans fa forme naturelle, lorsqu'elle eft en. core revetue de fa croute calcaire, d’un blanc jaunâtre, avec des bandes bleues. Sous la croute paroit un éclat de nacre de perle laquelle fe fait diftinguer dès qu’on l’a tant foit peu depouillée & emoulue, comme on peut le voir à la figure. C'eft pour cela qu'elle porte le nom de rovuprie DE NACRE DE PERLE. Les contours font un peu encochés au bord, en haut & en bas. Fig. 3. La coquille repréfentée ici eft un petit MuUREx de rRocHER ou PIERREUX, en Latin wurex faxatilis. Le premier contour a des plis fort épais ou profonds, & les autres contours fortent extraordinairement haut. En haut, au deffus du premier contour, on voit des pointes émouf- fées, où étoit la vieille embouchure de la coquille, à laquelle le limaçon a continué d'ajouter de nouvelles habitations. La coquille eft blanche, & dure comme du marbre, excepté que, on voit encore dans les rides une peau fangeufe jaune, qui s’y tient généralement attachée. Fig. 4. Cette figure repréfente une belle PETITE TOUR À CÔTES, qui eft remplie de fines petites rides entravers. Les côtes qui defcendent en 'ongeur font fort élevées, & plattes en haut, de manière cependant, que les raies qui font entre les côtes pañlent par deffus celles-ci, & font dif. Fa féren- 44 WW + JE férentes encoches, ce qui fait paroitre les côtes. comme fi elles étoient grainées. La couleur eft jaune-brunûtre. | Fig. $. Cette petite Tour cft apellée LA PETITE TOUR RIDEE, Pat- ce qu’il femble qu’elle ne confifte en autre chofe qu’en rides entaflées les unes fur les autres. Les contours ont des élévations en forme de côtes, qui font que la coquille paroit avoir plufieurs coins; & comme les rides s'étendent encore au deflus des élévations, elles y font une forte pointe, qui fait que la coquille paroït comme fi elle étoit hériflée de fins éguillons. La ftruéture de la coquille eft la même que celle de la précèdente, & ne diffère pas beaucoup de celle des Buccins. Ces deux fortes de petites Tours ne deviennent guëres plus grandes, PLANCHE XXIV.*** Fig. 1. Ce Buccin à coquille mince eft apelle par les Amateurs LA COR. NE DE POURPRE, mais il faut bien le diftinguer de Ja coquille de pourpre qui apartient au Genre des murices, où , coquilles à aiguillons, L'animal qui l'ha- bite a une chair rougeûtre , qui colore intérieurement toute la coquille: de la vient, que l'endroit de J'emhouchure où l'animal entre & fort conitam- ment, paroit comme etant tout en feu, ou, d’un rouge de pourpre, com- me on peut le voir à la figure, à caufe des differentes couches de ce fuc rouge, qui fe durciflent continuellement l'une fur l’autre, On à plufieurs efpèces de cette coquille, qui, dans les deflins qu'on en donne paroiflent être différentes, & qui, par cette raifon on reçu des noms particuliers comme, les blanches avec des ondes larges, brunes ou rougeitres, d'au. tres, à ondes étroites & à flammes, & dont on a déja donné des repréfen- tations & des defcriptions dans cet Ouvrage. Celle. ci eft au premier con- tour d'un beau bleu, Les autres contours font rouges, parce que la cou- leur de l'animal a pénètre au travers de la coquille qui eft tendre, Fig. 2. Cette Came ventrue apartient au genre apellé cCOQYILLES DE VENUS UNIES. Elle eft à côtez inégaux, & fa coquille blanche eft ornée de raies brunes. Son derrière avance avec une élevation, ce qui n'eft pas ordinaire aux coquilles de cette efpèce. Hg.3. . nn ee Museo 2 2 a de o _. m0. TC. Filler ad nat. VALUE Val. Bifhof. fe - PIV. Po 0 ? ES les Ne /10. T. C. Feller ad nat. pinxit-. TA Soninger fe. 7 de % + Je 4$ Fig. 3. La préfente Moule eft aufi de même une coquille de Venus, fur- nommée LA MOULE A COTES, parce que les coquilles font garnies de côtes fort élevées & aigues. On l'apelle aufli LA viziLLe, parce que les côtes reffemblent à des rides. Elles font ordinairement blanches, ou gris de cendres, &, quelquefois feulement, elles font ornées de taches oblon- gues noirâtres ou brunes. Fig. 4. Cette coquille apartient 4 l'efpèce des petites Porcelaines, qu'on nomme Cauris ou l'Ecu. Elle eft blanche, a au milieu une groffe bofle, autour de laquelle d’autres plus petites s’élévent dans Le large bord. Ces coquilles font cette fameufe petite monnoie dont on charge des vaifleaux entiers des Isles Malouïnes à Bengale & à Siam, Fig, . Entre les petites Porcelaines il y en a auffi quelques unes qui ont fur le dos des petits grains. C'eft à cette efpèce qu'apartient la coquille repréfentée dans cette figure, qu'on nomme LA PORCELAINE À GRAINS DE RIS, & qu'on doit diftinguer de la Porcelaine a grains de fel. Elle eft de couleur rouge tirant fur le brun. 1] yen a auffi de la méme efpèce qui font blanches ou bleues, PLANCHE XXV.*#* Fig. 1. La préfente Moule eft une Teline,ou, COQUILLE EN ASSIE- TE À RAYONS La coquille eft mince comme à toutes les Tellines mais un peu plus large que d'ordinaire, & d'un côté de l’efpèce des c0- quiles en jambon, c'eft à dire, un peu recourbée & plus étroi- te. De la fermeture defcendent plufieurs raïons rougeîtres fur les co- quilles {ur un fond blanc, & en dedans les deux coquilles font toutes blan- ches, On trouve auffi de ces Moules rouges avec des raïons jaunes où blancs, Elles ne font pas fort ventrues, mais elles font plattes, ce qui fait que la Moule même ne confifte qu’en une efpèce de Jambeau ou lèvre plat- te, qui eft coriace & n'eft pas mangeable, On les trouve près d'Amboine ur les rivages des Isles voifines. Fig. 2. Nous pouvons compter aufli entre l’efpèce des AMufcles où Mi- tules une forte qui diffère à la vérité en quelque chofe quant à la forme, F 3 mais Fr 40 : Se + JE mais qui, quant aux coquilles & à la moule qui y eft renfermée, revient au même, Nous entendons ces moules que l'on trouve dans les Marais & les eaux douces, dont la fermeture eft environ au milieu, au lieu qu'aux Mitules ordinaires elle eft au bout. C'eft à Ia même efpece qu'il faut auf, entr'autres rapporter les coquilles qu'on nomme du Peintre. La couleur des coquilles eft en dedans blanc-bleuître, & en dehors noire ou brune, & au deflous de cette couverture elles font bleuatres & tiennent de la Nacre’ de perle. De même aufli que les situles ordinaires, ou moules à coin ren- ferment fort fouvent des perles, on en trouve auffi dans cette efpèce que nous décrivons à prefent, & l'on doit auffi raporter à cette efpèce là la grande moule que l’on tire de l'Elfter en Saxe & qui renferme de fort grofies perles, qui ne cédent en rien aux perles Orientalesfoit en grandeur, foit en beauté. La coquille que notre figure repréfente, en renferme deux qui ne font pas parvenues à leur maturité, & qui font encore at. tachées; on les a deflinées fur les bords de la coquille. De là on l’apelle LA MOULE A PERLES DE L'ELSTER. Ces moules font rares, parce qu'il eft deffendu fous de sévères peines de les pècher. Fig, 3.4. & 5. Ces trois mignonnes petites coquilles apartiennent aux mignatures OÙ, à cette efpèce qu'on apelle Speculatie -Goed , OU marchandife prefentant divers objets. Sçavoir , Numero 3. eft une petite Porcelaine qu'on apelle L'ANON, parce que les trois bandes noires qu'on ÿ remarque ref femblent aux facs que les ânes portent fur le dos; Numero 4. eft une pe. TITE PORCELAINE BLEUE; & Numero 5. eft une mignonne TOUPIE avec des pointes en Tours, dont les contours confiftent en bofies élevées & oblongues, qui au deflous font environnées de fafcies raïées rouges & blanches. PLANCHE XXVI *+* Fig. 1. Îl y a plufieurs fortes & plufieurs anomalies des Cornets Blancs à taches jaunes. ls apartiennent bien en gros au Genre des Cornets en gateau au beurre, mais, vû leur variété, on leur donne des noms diffèrens. Celui qui eft deffiné fur cette prémière figure, porte le nom de TIGRE BLANC. La coquille eft blanche comme neige, & ornée de quelques rangées de ta- ches # FEV [41 EX ee A UHréeo 2/ ne), 00 7e (te. 7, CPieller ad nat. port. XXVE Va. Bifchoff 1e. “à ei W + JE 47 ches jaunes, qui, fur quelques unes tirent fur le brun, & qui font plus ou moins régulières, Ces fortes de Cornets font généralement aflez larges, & ont une coquille épaifle & dure. Fig. 2. Cette coquille tient aux Migxatures, en ce qu'elle eft une co- quille qui n’a pas fait fon crû des LIMAGONS A GRELOTS A BOSSES, ou en Hollandois, gekkobbelde Belboorrn. Le fond eft blanc, & de petits noeuds jaunâtres & élevés environnent en rangées les contours, Fig, 3. & 4. Les coquilles que ces deux figures repréfentent, & qui font deffinées ici en en préfentant la partie inférieure & la fupérieure, font d'une beauté rare & d'une ftruëture remplie d'art & élegante. Elles ap- partiennent au Genre des Toupies. Le fond eft d'un beau rouge, & par deflus il y a plufieurs rangées de petits noeuds, ou de petites boules de couleur blanche, brune, ou noire, qui font pêle-mêle, ou auffi en raies. On apelle ce Limaçon LE CHAPELET, à caufe de ces rangées de petits grains qui reffemblent à un Chapelet, & le LIMAÇON DE PHARAON, par- ce qu'il fe prend dans la mer Rouge. Rarement la coquille devient elle beaucoup plus grande. Le partie inférieure montre le trou de l'Umbilic, l'embouchure jaune, & les rangées de couleurs vives chargées de petits noeuds noirs & blancs. Fig. s. Cette figure d’epeint UNE PETITE TOUR À COQUIL- LE EPAISSE, qui appartient aux Mignatures. Elle a des flammes d'un brun rougeître fur un fond blanc. Fig. 6. Cette coquille appartient auffi aux wignatures & devient rare. ment plus grande, On l’apelle le BUCCIN À FEUILLES, parce qu'il s’at. tache aux feuilles des arbres qui, aux Zudes, croiffent fur le rivage. Sa coquille eft mince, & a fur les contours de fubtiles côtes qui font un peu encochées. La couleur eft d’un brun jaunûtre. Fig. 7. On trouve auffi entre Îes Porcelaines où coquilles de Venus, une petite forte de Limaçons dont les coquilles font conitruites d'une manière particulière, en ce que fur le milieu il y a un bourrelet qui s'élève fur le dos, & aux deux bouts une boffe plus blanche, plus élevée, plus unie & plus brillante, eft enchañlée dans un anneau comme fi c'étoit une perle, Toute 48 M + JL Toute la coquille eft blanche, ce n'eft qu'aux deux bouts qu'il y a une ta- che rougeâtre, (On nomme cette forte de coquille LA r1AMBUSsSsE du Jambus aqueux fauvage. Onl'apelleauffi LE Dos ELEVE, LA CiTROUwIL- LE BLANCHE, & LA PORCELAINE DE PERLE. PLANCHE XXVII *** Fig. 1, L'efcargot en oeuf repréfenté ci-deflus, Planche XXII. *** Fig. x. fe préfente ici dans fon intérieur. On peut y voir clairement que l'embouchure eft fuivant les proportions des Macelles ou Gondoles, & que les contours font entièrement cachés comme ils le font aux efcargots en oeuf. Le bourrelet qui entoure le bord de l'embouchure, eft aufli pañlablement épais par deflous, & diftingue cet efcargot des Cylindres. Fig. 2. Cette Porcelaine magnifique & bien digne d’être obfervée, eft apellée la PORCELAINE A ECAILLE DE TORTUE, & on decouvre fa- cilement la raifon de cette denomination. Car les couleurs de cette coquille brillante confiftant en taches de brun foncé, jaunâtres & blanches, qui fe repandent intérieurement pêle - mêle, on n'a pas pu la comparer plus con- venablement qu'a de lécaille de tortue polie. Au.refte il faut obferver dans cette coquille une circonftance particulière & qui n’eft pas commune aux autres coquilles de cette efpèce; c'eft que les taches brunes ont une grande quantité de petits points comme des grains de mil. Jet, blancs, brillans d’une manière éclattante, qui font attenans lun à l’au. tre, qu'on ne peut ôter ni en poliffant nien émoulant la coquille, parce qu'ils y font profondément imprimés, On trouve quelquefois, il eft vrai, de femblables points fur d'autres coquilles , & il eft à préfumer qu'ils pro. viennent d’une matière fpongieufe qui s'eit imbibée dans la coquille peut. être encore poreufe, & qui s’y eft durcie. Ce Limaçon eft au refte le plus rand de fon efpèce, a une coquille forte & qui prend aifément beaucoup d’eclat & de luftre. L'embouchure eft de même qu'aux autres Porcelai. pes. Fig. 3. La préfente figure confirme que ce n'eft pas la mer feule qui préfente & étale de beaux Limaçons, mais que les Campagnes & les Jardins en peu- 7NATITÉ*X PIV. XXVII. PE 2 x Hureo Q D L. Picdler ad nat . Pérait- S. : tndr Ho ffer frripe. FEV. KXVAUL TT tr) 2 Ce CAireo cl. Dn CM. Hoittiÿn. Med. Doct.. ZA ficto da 12728 GARTrautrer feu ps. \Ws + JE 49 peuvent auf montrer de tels, puis qu'elle nous préfente un Limaçon de terre, qui appartient à la Claffe des Limaçons en lune. Cette coquille a des fafcies jaunätres picotées de blanc, fur un fond brun flammé de blanc. Elle eft mince, & n’eft ni fi unie ni fi brillante que les coquilles des Limaçons de Mer, PLANCHE XXVIII *** Fig. 1. On a vu par l'explication des figures des Planches précedentes qu'il y a une difference réelle entre ces Coquilles nommées Yermiffeaux de Mer, ou, Tuyaux de Vers, Celle, que cette figure repréfente, qui, felon l'Ordre Syftématique apartient auffi aux Vermifleaux, diffère beaucoup, non feulement des Tuyaux de Vers proprement ainfi nommés, qui tous, font plus ou moins entortillés, mais aufli des gros Tuyaux qu'on nomme Boyaux de Boeuf, & même de ces Tuyaux qu'on nomme À prefent en Hol- landois, Venus-Schafts, ou en françois, Priapes de Venus. Ceux - ci, ne font que des Tuyaux étendus en longeur, & presque droits, mais celui-ci a de plus une efpèce de tête, qui fait qu'il aproche encore davantage de Ia forme d’un Priape proprement dit. C'eft la raïfon pour laquelle quelques François l’apellent affes librement le Brandon d'Amour; maïs ceux qui veu- lent fe fervir d'une denomination moins indecente, l’apellent avec afsès de jufteffe L'AxrosoIR, ou, le PINCEAU DE MER, En effet, fa tête, comme le dit D'ARGENVILLE, eft garnie d'une Fraife ou Frange & d'un Gland percé de petits trous, par lesqueis le Ver qui habite ce Tuyau, fait fortir un grand nombre de fils, qui font, que le tout, lorsque l'Animal eft dans l'eau, reffemble fort bien à un Pinceau de Peintre. Lors qu'on confidère cependant cette coquille quand elle eft feche & dépouillée du Vermiffeau qui l'habite, les Hollandois la nomment Weptunus - Schaft, c’eft à dire, Priape de Neptune. Ce que nous avons dit jusques ici conftate les raports qu'il yaentre ces Vermifleaux entr'eux; mais nous devons particulierement remarquer, qu'il ya une affez grande difference entre les individus de cette efpèce. Quelques Arrofoirs font courts, d'autres longs: les uns font droits, d'au. tres courbes; il y en a auffi d’entortillés; la pläpart font de couleur presque Quatrième Partie, G blan- so SH + gr blanche, comme celui de notre figure; il y en a auffi de couleur pourpre ou rougeâtre, Quelques uns ont une frange ou fraife fort large d'autres l'ont fort étroite, ou n’en ont presque point. Celui-ci eft des moyens, quant au dernier article. C’eft un des plus longs que l'on ait, mais non des plus épais. Outre les vefliges des trous qu'on remarque fur fon fom- met, il paroit à celui-ci une efpèce de Vifage, ce qui fait un effet aflez plaifant. Ce Vifage fe remarque dans tous les Arrofoirs resuliers & bien compofés. Il feroit à fouhaiter que quelque habile Naturalifte decouvrit l'ufage de cette partie pour le Ver qui habite cette coquille. Fig. 2. En decrivant la figure première de la Planche VI. de la pre- mière partie de cet Ouvrage, on a amplement parlé d’une très- belle co- quille de l'efpèce des Cornets qu’on nomme Tbhiares, parce qu'ils reffem- blent beaucoup à une Couronne Papale. Outre les grandes, il y en a auffi de petites, comme celle-ci, qui diffère de plus beaucoup d'avec la pré- cedente quant à la couleur. Celle-ci eft rouge, avec des veines jaunes, & de petites pointes qui font un très - bel effet fur la robe. Fig. 3. On nomme quelquefois la coquille que cette figure repréfente, la Couronne Papale batarde ; mais elle apartient cependant plûtôt aux Mitres : Epifcopales, quant à fa couleur. On la nomme communement LE CARDINAL. Fig. 4. et 5. La cinquième figure de la Planche XVI. de la première partie auf bien que la première figure de la Planche V *** de cette qua- trième partie, nous ont fourni des remarques fur une fingularité bien re- marquable dans les Efcarsots de l'efpèce qu'on nomme en Hollandois Tops- lakken, c'eft à dire, des Limacons à fommet. En effet, par leur contours ils reffemblent à ces Limaçons, mais ils en différent beaucoup par l'élevation de leur fommet. On les range fous la Claffe des suceins, & en françois on ne leur donne pas d'autre nom. La couleur de citron qui y brille, y fait un très bel effet, M.d'ARGENvILLE apelle la coquille, de la figure 5. l'unique, parce qu'elle eft gauche, & par cette raifon, d'autres la di. ftinguent en l'apellant LA MaL-NOMME®E. Des bandes fort brunes qui traverfent les contours, augmentent encore la beauté de ces deux pièces, PLAN- EVE = XXLEN _. Ur : 45 L . Ç » » = E — , 1 Le 7 CCE Moured Cell Dn.E Ho 2Houttui /4 2 cd. Doct- Z lnficlodan . Ga « lndrs offer. fout Se M + J si PLANCHE XXIX.+*+ Hg. 1, & 2. Voici une efpèce de Buccins, fort fingulière, d'une grande rareté, & très-belle. Ils ont été nouvellement decouverts, & de- puis peu d'années feulement aportés des Iles Magellaniques en France, d'où on en a vendu quelques uns aux Curieux de Hollande, Voici le fait, Les François formant il y a fix ans un établifiement dans les Iles Maloui- nes, qui font à l'Eft du Detroit de Magellan, y pécherent des coquillages & en trouverent quelques efpèces fort rares, dont nous avons fait definer & enluminer les principales fur cette Planche & la fuivante. I! n’eft pas neceflaire de dire que ces efpèces étoient ci- devant incon- nues à tout le monde, & que pour cette raifon, on a fimplement apellé BUCCINS DE MAGELLAN, la coquille que cette figure repréfente. Par la grandeur de fon premier contour, & la figure de fa bouche, cette co. quille apartient fans eontredit au genre des Buccins, mais il ne reffemble cependant parfaitement à aucun de ceux qui étoient déjà auparavant con- nus. Il y a des coquilles de cette efpèce, beaucoup plus grandes que cel- Je de notre figure. Il y en a auffi de la même forme & qui font de beau. coup plus petites, & toutes de la même forme. La couleur eft un jaune rougeitre ou brunâtre, comme de l'ocre jaune mêlé avec quelques traits de blanc, & des raïes brunes. La figure r. prefente ce Buccin du côté du dos, & la figure 2. du côté de la bouche. Fig. 3. La figure troifième repréfente un fort beau LEpAs ou pA- TELLE DE MAGELLAN, quin’eft connu que depuispeu, & qui eft res- plendiffant comme du bronze à fon fommet qui eft uni, poli & transpa. rent; Mais tout le refte de la circonference eft divifé par des lignes éle. vées, d'un brunnoirâtre, qui s'elevent davantage à mefure qu’elles s'eloignent ducentre oufommet. Entre les plus élevées, il y en a quelques unes qui le font moins, qui font plus courtes & qui remplifient l'interftice des plus grandes. Elles font couleur de corne & transparentes, C'eft pour. cette raifon, que la coquille étant vue de l'intérieur contre le jour, donne un charmant fpeétacle, En dedans, elle eft naturellement couverte d'une na- G 2 cre ç2 + JE cre de perle fort belle, mais le dehors n'acquiert cette belle couleur que par la politure, lors qu'elle eft emouiue. Fig. 4. La figure quatrième nous offe un Lepas de Magellan, fort diffe- rent du precedent, non feulement par fa couleur, mais auffi par fon fommet qui eft percé d’un trou rond, ce qui en fait une pièce fort finguliére. Sa couleur eft noirâtre, divifée en compartimens par de larges raies d’un blanc fale. Il y a cependant des coquilles de cette efpèce, qui au lieu dé. tre noirâtres, font en quelque façon pourprées ou rougeîtres, ou tirent fur la couleur de Rofe. Elles ne font pas refplendiffantes ou nacrées en de- dans, mais blanches comme la coquille d’un oeuf de poule, PLANCHE XXX.#*#* Fig. 1. Comme le caraftère principal & diftinêtif des Harpes, fe tire de ce qu'elles ont des fillons & des bandes qui les parcourent en longeur, il feroit mieux, à notre avis, de faire fous l'espèce principale des Buccins, à la fuite des Harpes, un nouveau Genre, fous le nom de Rudolphus ou de Conques Perfiques, qui eft afflez connu, & qui contient afiez de variétés, comme cela paroit, par cette figure, qui nous préfente un Limaçon très rare, & qu'on achète à grand prix d’entre ceux que quelques uns nomment en Hollandois, Meraal boorens & d’autres #/ÿdmonden, c'eft à dire, Cornets a bouche large, dont il y a une efpèce deflinée fur la Planche IEX* Hg. ç. de la IL. Partie de cet Ouvrage. Je ne comprens pas, à la vérité, com. ment quelques Auteurs ont pu placer ce Limaçon dans le genre des w- rex ou Rochers, qui ont une bouchefiétroite. Celui de notre figure pouroit être à plus juite titre placé entre les Pourpres qui ont la bouche à peu près ronde, de même que le premier contour. Ce que cette efpèce à de par- ticulier, c’eft une Dent fort faillante & aigue, qui, dans quelques uns, eft entourée d’un peu de rouge, comme dans ces Nerites qu'on apelle aux Dents de fang. A l'exterieur, la coquille a des bandes rondes, élevées à égale diftance , qui entourent toute la coquille, fuivant les marques qu'on voit à la bouche, & s'étendent jusqu’au fommet qui eft presque blanc: à cela près, toute la furface extérieure eft d'un brun foncé, Entre chaque paire 1298 à 7 £ ns £ 4 | 7 0e + | ee LL Huseo (e reel LCA. 2 Le PULLS, Hedic: re. Do ctoris > s Ÿ «Pl Adniral dlinegvit. 2, Une a LD. Va 111 2 Andre A ffèr feulpei SO + JE 53 paire de bandes, il yen à de petites ou minces plus enfoncées, qui ref- lemblent parfaitement à une corde fort mince. C'’eft par cette raifon, que cette efpèce de Rudolphus pouroit être nommée à jufte titre 1 A CORDEE. Autant que j'en fçais, cette efpèce n'a jamais encore été deffinée dans au- cun ouvrage de Conchyliologe, ou qui traite des Coquillages. Fig. 2, Le Limaçon fort curieux & auffi nouvellement decouvert, & aporté des Isles Magellaniques , que cette figure repréfente, eft commune- ment nommé le Buccin feuilleté. Selon la definition de M. D'ARGENVILLE, il apartiendroit cependant , aufi bien que le precedent, au genre des Pour- pres, Car il a la Bouche ronde, auffi bien que le premier contour. Le fommet n'eft pas pyramidal, mais un peu plat, & la queue eft courbe; Caraëteres qui, tous, diftinguent les Pourpres ou Purperhoorens des Buc- cins. C'eft pour cela que quelques uns le nomment feulement LE CORNET FEUILLETE. Son caraétère diftinétif confifte dans des feuillets qui vont de haut en bas, & qui s’uniflent à la pointe inférieure, laiflant aper- cevoir une efpèce de crête au bord fupérieur des contours. Dans les uns ces feuillets à peu près perpendiculaires à la furface, s'elevent plus, ou font plus larges; & ce font lespluseftimés. Dans d’autres, la couleur eft pluspale; & dans quelques uns, & ce font les plus vifs, elle eft plus foncée, & dans ceux-ci, elle tire du blanc au verd d'Olive. L'ouverture eft au dedans d'un pourpre obfcur, il y en a quiont deux, & trois pouces de longueur, & environ autant d'épaifeur. Fig. 3. Il y a beaucoup de variétés, quant à la couleur , entre les Mou- les proprement ainfi nommées, foit entre celles d'une même Cote, foit entre celles que l'on péche dans differens Pays, La Planche XV *#*# de cette partie, nous en a fourni des exemples, Quelques unes prennent quand on jes polit & qu'on les émoutla plus belle couleur violette ou pourprée, d'au. tres, un bleu ou un verd fort éclattant. La couleur de celle-ci, eft un beau violet mélé de pourpre. Et, outre fa grandeur, par laquelle elle fur pafñfe de beaucoup les autres Moules, dont on a parlé à l'endroit cité, & principalement celles d'Europe, celle-ci a des rides qui la diftinguent & l'embelliffent beaucoup. Partant du fommet ou de la pointe, elles s'etendent G 3 jus- 4 SW + JE jusques à la circonférence en longueur; & outre cela, il y a des rides cir- culaires qui les croifent d'un côté à l’autre. La pointe & la partie du doublet où eft la charnière font d'un blanc jaunâtre. On les nomme mou. LES DE MAGELLAN RIDEES. Fig. 4. Celle. ci nommée LA POULE n’eft pas plus commune. C'eft un vrai Doublét qui a fa charnière proche de la pointe, laquelle forme un bec qui eft affez large & percé d'un trou rond. Le côté qui s'offre ici à la vue, eft plus petit & beaucoup plus plat que l'autre, qui feul fait le dit bec percé. La coquille eft fort mince & légère, d’une couleur jaunitre fort pâle par tout. On ne fauroit douter que ce ne foit l'Original des Terebratu- lites petrifiées du moules en trou, qui ci-devant étoient inconnus. On l'a trouvée aux mêmes Isles. Fig. $. y a une très grande diverfité entre les Lepas nommés. P4- telles où Moules en plat, comme cela paroit par ceux qui font déjà repré- fentés dans cet Ouvrage. Celui-ci fe fait particuliérement diftinguer par fa couleur , qui eft celle du Bronze fort éclattant, dont refplendiffent non feule- ment fon fommet, mais aufli des rayes qui font à la circonférence. Cette coquille n’eft pas des grandes, On l'a aportée comme toutes les autres que cette Planche repréfente, des Iles Malouines, en France, & de là en Hol- lande, où elles font à prefent une des plus rares pièces des Colleétions des Amateurs de l'Hiftoire naturelle. LE * Nous finiffons ici la defcription de nos Planches de Coquillages de ja quatrième Partie, & nous remarquons feulement pour conclufion, que nous n'avons emploié dans ces defcriptions que les denominations qui font con- nues & empioiées en Allemagne, La troifième Table prefenterà les au. tres denominations d'une manière complette. CON- = D WU YOOX se K 2 ae 3 FL OERUZ A0) US &? Le K SMS MENS A À À de LEUR em £ À K QURRAQ vw EX 0 de EE jocrn en 1 LE Se BD == = = = = PRE = AY EG = EE ä à à à ä à À à à à CONTINUATION DE LA TABER SISTEMATIOTE DES LIMACONS & des MOULES REPRESENTÉS DANS LA TROISIÈME & QUATRIEME PARTIES DE CET OUVRAGE. NB. Le Chifre Romain accompagné de deux étoiles marque les Planches gravées de la troifième Partie, & Je meme Chifre avec trois étoiles fe raporte aux Planches de la quatrième. Premier Ordre. Les Univalves. [ Divifion. Coquilles ex Tour Spiral. Cochleae contortae in linea fpirali. I. Efpèce principale. Le Nautile. Maubtilus, 1. Genre. Les Nautiles proprement ainfi dits. Planche, Fig. Le Nautile de papier à quille large - 7 JXLXXX : j ; La Veuve Hongroife = ; 2. Genre Table. Prémier Ordre, EL Divis, Univalves, en Tour Spiral. 2. Genre. Sous-efpèces, La Corne d’'Ammon à Contours à decouvert Planche. Fig. XXIXXX 1.2. II. Efpèce principale, Les Coquilles en Lune. Cochleae lunares. Alykruiken. y. Genre. Coquilles en Lune. Cochleae lunares. Un Naffau marbré gris, rouge, bleu & blanc La bouche d'argent marbrée de blanc & de noir La bouche d'argent verte à côtes - - La Coquille lunaire noueufe de nacre de perle Le Nafau brun tirant fur le rouge & garni de ban- des noires : e à L'Oreille de géant noueufe bigarrée - ; Quatre differents Naflaus - ” : " Le Bulgados, ou Burgaos - » Le petit Limaçon lunaire à crocs, à façon SERRE La Bouche d'argent à côtes ‘ = Un Limaçon de terre - . 2. Genre. Les Toupies. Trochi. Une Toupie rouge à bandes .- : Une Toupie nacrée, d'acier bruni, ou, Gorge de pigeon - . É La grande Piramide, la Tonne de mer batarde La veritable Tonne de mer - : Une Toupie plate & ridée - - Une petite fous - efpèce des Toupies noueufes Une Toupie de Nacre de Perle - Le Limaçon de Pharaon ou le Chapelet - 3. Genre. Coquilles en Tournant, Une petite fous -efpèce d'une lampe de Pagode Petites fous. efpèces de Limaçons à éperons - HL* XX 3. IV ** 3. XV ** XX** É XXIIEÆX 4, [XXVIXX 1, (XXVIIXX 1. XXVIILKX 2,3,4. 1. L'ÉR 2. VIIX XX £. VILIXXX 2. XXVILX*x 3, XIV ** 2. XIV #* 3. XXIE#* 2. XXII** 3 RXIRE np à IV * xx s. XXHIXXX 2, XXVLEKX 3, 4 IV *x* [IV X XX LVIX EX me # © : ù Co Une Table, Prémier Ordre, I, Divif. Univalves, en tour Spiral. Planches, Fig. Une Lampe de Pagode à cotes, à laquelle on a Ôté la première peau - - - VILX*% £. Une Lampe de Pagode unie, à laquelle on a auffi ôté la première peau - = = - VIXKX 4. La Pagode entaillée à côtes & à noeuds - - VIII**# 1. La Lampe . - - - 2 AMF à IT. Efpèce principale. Cochleae Semilunares. Coquilles en demi- Lune. 1. Genre. Cochleae valvatae, Coquilles à Battant. Le Limaçon blanc à Battant à trois bandes rouges marbrées un peu tiré en rhombe, Poele- rontjes : = . - à £: Le Limaçon à Battant à bandes - - - XV'** 4 - - - - plus grand = = - XXj*X 4 Le Jaune d'oeuftiré - - - “ VIT? 3- 4- Le Jaune d'oeuf pale - - - VIP 4 Un Limaçon à Battant de Couleur brun-clair - - VILXXX 4 2, Genre. Cocbleae firiatae. Coquilles ftriées. Le Nerite noir entaillé, tacheté de blanc - - 1** ç. IV. Efpèce principale, Cafides. Les Casques. 1, Genre. Cuffides Tuberofae, Les Casqnes tuberculez. Le Casquetricoté. Gebraide Kasket - - IIX*X fe Le Casque à côtes élevées - - - VIIX* . Le Casque enplumé noueux des Indes Occiden- tales - - - - - XYY Le. Le Fourneau ardent, le Casque rouge - LE Le Casque à flammes & à côtes, la robe d’Attale - IV*** 1. Un autre de la même efpèce . - = _ VIFFT 1, Un Casaue à côtes élevées - - VIT Je Table. Premier Ordre. I. Divis, Univalves, en tour Spiral. Planches. Fig. 2. Genre, Cafides verrucafae. Casques à verruës. L'Oreiïlle veluë, la Grimace, la bouche torfe 2 IX % CE Le petit Casque à Aiguillons - - - VIX* 3. Le Crapaud à longs aiguillons : - VHF* f- Le petit Verre à Brandevin à côtes = - - VYXÉ*Y 4. Le petit Verre à Brandevin grillé - - Ve $- 3. Genre. Cafides laeves. Casques unis. Le Casque à côtes & à flammes, la robe d’Attale VII * * 2. Le Limaçon de Bezoard uni - - a NA | 3 Le Limaçon de Bezoard tacheté, le Damier - - VIHXX s. Le Limaçon de Bezoard commun ou ordinaire - XXVIH** 1, Un petit Limaçon à points - - - XVIIXKX 6. 4 Genre, AMurices. Coquilles à Aiguillons, La Queue haute, Limaçon de marbre, & Limaçon de Pourpre - - - - - IX** . Le Tifon blanc = = " ne » id 2 Le Tifon pale ” D ” SET e La petite tete de becañle dentée - - . IX** 4. La Queue haute à crocs, ou dentée - XF. y La Corne françoife, la Corne couronnée , le Chameau marbré : < = - - XVI** 4. Un petit Efcargot en pied, ou Sabot, oulapoire féche XXIX** $. Un grand Efcargot en pied, ou poire feche, apellé le Buccin triangulaire - - - > ANPTON Un petit Murex de Rocher, oupierreux - - XXIH*** 3. V. Efpèce principale. Cochleae globofae. Efcargots en boule, 3. Genre, Limaçons à grelots, La Perdrix - . - LUN SV" z Table. Premier Ordre, I. Divis. Univalves, en tour Spiral. Planches. Fig. Le Limaçon en Grelot tacheté, le Limaçon en Grelot cerclé, le Limaçon à l'huile : - A À |! L La longue figue des Indes occidentales - AXE" I. L'efcargot en oeuf - . > XXII*** Le même, dans fon intérieur PRE : - XXVII*** 1. Un petit Limaçon à grelots à bofles, en Hollandois : geknobbeld.Bellhoorn - = - SC XANVIT" 4e, 2. Genre. Cymbia. Nacelles, ou Gondoles. L’ Auget à nuages, ou le Limaçon à nuages © - - XI** 4. La Corne à nuages couronnée, l Auget couronné - XXI** 2; VI. Efpèce principale. Buccina, Les Buccins. 1. Genre. Coquilles ordinaires [en Trompettes. Le Puccin mince à ondes larges » - - Il** x, Le Gateau à l'Huile - : é SX TE 1 Un petit Buecin tors à gauche « LE UV” À Le Buccin à feuilles - - . - XXVEIF € Le Buccin feuilletté Magellanique, ou Cornet feuilleté XXX*** 2. Le petit Noeud, rouge de Cinnabre - - V** ME À Un Buccin ftrié, ou marqué de lignes - “ Se Un Buccin à lignes - A - - XIV** 4 Un Buccin ftrié, le petit Païifan - - - XIV** s. Un petit Païfan noueux - - - ° XXIX** 6, Un Buccin bleu = a 3 . 1 'ALNETTe I, Le Limaçon à bofles & à bandas, en Hollandois gebande Knobbel- Hoorn = = = XXE L. Efcaliers à caracol bâtards - - - XX*** 234, 6 Un petit Buccin à fafcies - - » PINRITTS 6. La Corne de pourpre - - OAV Table. Premier Ordre, I. Divis. Univalves, en L'Unique, la Mal-nommée : Le Buccin de Magellan = " 2. Genre. Turricule. Les petites Tours. Corne pointuë apellée par M. 8ReyN, un Buccin ven- tru à Contours ferrez - : à Une petite Tour etroite jaune façon d’eguille - - Une petite ‘Tour à côtes . = : La Tour de Babilone - - ° . La petite Tour ridée, ou le Chardon - - 3. Genre. Fufi. Les Fufeaux. Le veritable Fufeau long & etroit, la Pipe à Tabac Le Fufeau long & large - - - L'eguille emouflée - - = - 4. Genre. Harpe. Les Harpes, Le Limaçon de Rudolphus, ou la Corne de Ro. dolphe ou la grande Gueule - - La longue Coquille à Notes - - Le Rudolphus, la Conque Perfique, le Co à bouche large - = - = Vil, Efpèce principale. Strombi. Les Eguilles, x, Genre. Les Strombes. Le ftrombe à grille - - ° s Le ftrombe à flammes entortillé - - Un ftrombe à grillage fin - - - Un ftrombe à côtes fines - - - Une Thiare ou Couronne Papale - - La Couronne Papale bâtarde, le Cardinal L . tour Spiral, Planches. Fig, XXVIH** 6: XAIXTTE Cr. IL XX 4. NV 2, [(XXVIIFX 4, [XXIIX XX 4, XIIX*XX 2. XXIIIX## 5. VX x. XIV *X L. XXEX#X 7, XX ç. XILX* A XXXATE EE, XXVH*X 3. XIX XX n XIXX + + XIX XX XXVII* 2, XXVII*** 3 2, Gen- Table. Premier Ordre. I. Divis. Univalues en tour Spiral, 2. Genre. Les Eguilles, Planches. Fig. Efcaliers en caracol, bâtards - . _ INKNTMS., 25,46 La Vis grainée - - . - XVY#Y À Une Efcalier en caracol bâtard brun - - XIYK* ‘: La Vis à boffes ou raboteufe, ou - - 7] L'os du bec garni d’epines, ou - ° SXVIF*. + Le Bec du corbeau - - - L'Eguille de Marais, ou la Cube Papale batarde des Indes occidentales, ou le Poinçon de Ceram - XVIL*X r, La Vis de Tambour large & courte = AIX TE ‘: L’Eguille reglée, ou à lignes - - XXFF à La grande Eguille marine, la groffe Jambe Fe Tigre XXIIIX*X 2, Une Sous - efpèce de la même Eguille - - XXIIXX 3. Un Bec noueux, ou, bec déèguière, brun - - XXVI*X 4. Un Bec noueux, ou bec dèsuière, jaune - -_ XAVET VIN. Efpèce principale. Volute. Coquilles en Cone, Cornets. Cylindres. 1. Genre. Fafciate, Coquilles à bandes, ou fafcies. Le Cornet de Guinée, ou l’Aiïle de Papillon - - I** Le Le Cornet jaune à bandes ou fafcies - SET 2. Le Vice - Amiral . - ss Vr* & Volute d'Amerique,ou un des Amiraux des Indes occidentales - . - VIe 3 Un Cornet de Guinée bâtard . - VIT 4. Un Cornet d'olive jauneà bandes, ou, le Capitaine - XIF** 3: L'Amiral - . : - IEXKY 1 La Brunette à bandes - . - XVII*X 2. Le Couffin à dentelles brun - - SU ANIERS «#4 Le Cone à bandes des Indes occidentales - XVI. Le Coufin à dentelles jaune - - - XVIIXX*X 3, Un Cone à bandes des Indes occidentales jaune - - XVIIN** 4. Le Moine gris = - - - XIIXXX#. 3, H 3 a Gcs- Table. Premier Ordre. I. Divis, Univalues en tour Spiral, 1. Genre. Coni. Cones ordinaires, fans bandes. Planches. Fig. Cornets jaunes, Gateaux au beurre, & Cornets de bois de chêne, fous-efpèces des Cornets d'Olive, apellés par Mr. BREYN, Volute longue de couleur blanchi- tre, à taches d’un jaune de faffran, & à tache fau- ve, & par RuMrH Volute d'Olive &c, - - IF 1: Le Leopard, le Cornet d'A. B.C., le Cornet de Mu- fique, le Tigre blanc,le Loup-Cervier - - IIX* 2 La Mufique des Paifans bâtarde, ou fauvage - - IV ** Z La veritable Mufique des Paifans, l'A. B. C. des Paifans VI** LI Le veritable Cornet de bois de chêne - - XIX* D Le Cornet aux Lettres, des Isles Antilles & du Golfe du Mexique - - - CANIN ne Le grand Auget à nuages - - - XXI** Es Le Flambeau de mer, la bougie. Cornet des Menno- nites - - - XXIXX y. Un petit Auget à nuages - = - XXIIXX 4. Un Cornet des Mennonites couronné # - XVIX**Y $. Un Cornet en Coeur jaune = - - XVIXKX 7, Le Tigre blanc . - - . XXVIX*X*X 1, 3. Genre, Les Cones ventrus à Contours avancez. LeBarroir de Tonnelier à anneaux elevezou cerclés VI** ‘. = SHXTI TT PA Un Cornet d’Agate - - Une Coquille à nuages, le Limaçon tigre - - XII** Se La veritable Brunette, ou le Cornet jaune à rets - XIX** FA Le Barroir de Tonnelier court > . » AXE” 2. Le long Barroir de Tonnelier grainé - - XIX** % - 'REUVTE" a, Le Chaton grainé . : IX. Efpè. Table. Premier Ordre. I. Divis. Univalves en tour Spiral. IX. Efpèce principale. late. Les Limaçons ailez. 1. Genre, à dents avancées. Planches. Fig. Une Grife du Diable femelle, à cinq raïons - VII** 1. La petite Tour aïlée - SANT" 4. 2. Genre, à bords avancez de l'Embouchure. Le grand Tireur d'armes, le Coq combatant, le Coq - - XHPPT I, Le Limaçon à lambeau bofiü ou raboteux, l’Index, l'Oreille d'Ane - RS 1. Un petit Limaçon à lambeau noueux, ou la Gre. nouille ou les Lentille, 2 - ER. 6.0 0 LORS Le Limaçon ailé aux lentilles, ou la Grenouille - XI** 2. Une Voile d’Artimon rougeitre - ss" KE 3. Un Limaçon de Canarie - = = ALERT 4. La petite bouche noire, ou le Limaçon de Canarie rabotteux - - SA $- Le L'imaçon jaune àlambeau, Culottes Suifles + ne 1. Le Limaçon à lambeau des Indes occidentales garni de bofies = : PR a V4 | 2 La Voile d’Artimon roulée ou retrouflée "EC 2, X. Efpèce principale. Porcellane. Les Porcelaines, ou Coquilles de Venus: 1. Genre. Les grandes Porcelaines. La Porcelaine d'Agate ourlée à nuages & dos violet - IIX* 2: Le double Argus - : = - XIY* $. La Porcelaine aux lettres Arabes 5 e XL” 2, Une Porcelaine de Marcaibo L - - XIHXX 3. Une Porcelaine à boffe = - XILX** I. La Jambuñle blanche, la Citrouille blanche, la Porce- laine de perles - Ée MX VENTON TS La Porcelaine à écaille de tortuë : - XXVII FX 2, 2. Gen- Table. Premier Ordre. IL, Divis. Univalves en tour Spiral. :. Genre, Petites Porcelaines. Planches. Fig. La petite tête de Serpent - - - IX XX x: Le Cauris bleu commun ou ordinaire ; - IX*r*# 4. L'Ifabelle - - = IXFKEX &, Le Kakkerlaks, la Porcelaine à lentilles ou à roufieurs Ja petite Porcelaine marquée de la Rougeole - IXXKX 6. Une Porcelaine brune à grains de ris, le Noïfette - XVI**X 2. Le dos bleu, la petite Languette ou Bordure AVIFFE 24, Une petite Porcelaine à grains de ris, Poux de mer - XVII*** 7. Une petite Porcelaine, Cauris, ou l'Ecu - - XXIVYXYY 4 Une petite Porcelaine à grains de ris, rouge-brune XXIV *** 5, XI. Efpèce principale. Cylindri. Les Cilindres, x. Genre. Les grands Rouleaux. Variation du Cylindre de Porphyre, ou de la Datte d'Agate - " - II*# 3. L'Olive marbrée, ou la Datte d’Agate bigarrée - HI** 4: Le Rouleau de marbre e . . XVIXK 2,3. Le jong Rouleau marbré de couleur jaune . XVIXYX 2. La Datte brune à bandes : ; - XVIIXX 3. 2. Genre. Petits Rouleaux, Le Charbon ardent - A - XIXX# 3. Limaçons de l'efpèce des petits Rouleaux ES : XXIYXY 2, 3. II. Divifion du Prémier Ordre. Univalves non tournées. 1. Efpèce principale, Tubulate, Coquilles entuyau. Solenes univalvii. Le Serpent cornu, le Boyau de Poule - = XVI*** 2. Priapes ou Coquilles de Venus : - XXPE g, Pinceau de Mer. Brandon d'Amour, + . XXVIIE# 7 IT, Efpè- Table. Premièr Ordre. IT, Divis. Univalues non tournées. IL Efpèce principale, Patelle. Moules en Plat, 1. Genre. Les Oreilles marines. Planches. La longue Oreille marine verte = - Le Limaçon nageant, Nerite comprimée, Oreille de mer 1 Oreille marine - . 2, Genre. Paielle. Suceurs de Rocher. Petits Plats. La Patelle étoilée ou le Plat en etoile : 2 La Patelle étoilée double - - È Une grande Patelle double étoilée = : Un Suceur de rochers uni, à taches brunes - Un Poux de tortuë : = . Un Ecuflon brun à côtes _ - - XV ** XVI xx XXIV XX XXIX ** XXX ** XXX+#* XXX** IX+x*X* Un Lepasou Patelle de Magellan afommet refplendiffant XXIX*** Un Lepas ou Patelle de Magellan à fommet percé d’un! trou rond = - AXIXAAX Un Lepas ou Patelle de Magellan brun à côtes - XXX*** Second Ordre. Les Moules Bivalues. I. Efpèce principale. Chama. Les Cames, ou Moules béantes. 2. Genre. Chame lever. Cames unies.‘ La Moule au Camp Turc, la Moule à lettres de Xulan. IV ** Le Venus Labaar, la feuille de Rofe, la Moule Peche II*** Une Came à cotes - Fig. I. ÿe 4 3° fs de x. À La Table. Second Ordre. IT. Divis. Moules Bivalues. Planches. La Lunette d'aproche ridée - - Rie L'Abricot - £ _ XIV *** Le Terebratulite de Magellan, Moule en trou, la Poule XXX*** 3. Genre. Coquilles de Venus. Une Coquille de Venus unie - -. XXIV*+* Une Coquille de Venus à côtes, ou la Vieille - _XXIV *** II, Efpèce principale. Peëlines. Les Peignes. 1. Genre. Les Manteaux bigarrez. LE Un Doublet de Corail blanc : à ee. Petits peignes ou manteaux de diverfes couleurs & deflins, Peignes à une oreille, à deux oreilles - XIL*** La Moule rouge de Corail à oreilles inégales - - XIII*** a. Genre. Peëtunculi. Les Pétoncles, ou petits Peignes. Un Pétoncle marbré brun-rouge à canelures pro- fondes > . IV** Le Peigne formé en veffie - . XIV *** La Fraife blanche. Le coeur humain = . XIV ** 3. Genre. Arches de Noë, L'Arche batarde, le Peigne de Pucelle, le Coeur de boeuf ° - - XIV*'* III. Efpèce principale. Telline. Tellines. Coquilles en affiette, x. Genre. Tellines propremeot ainfi dittes. La Telline jaune - - ++ 4 6 Fe 2. 3. Le Table. Second Ordre, IE. Divis. Moules Bivalues. Le Raïon du Soleil couleur de Pourpre - . H**# 4 Le petit Jambon du Deffert ou du Feftin - + JE PE D La Telline rouge à côtes - + ME? # Le Jambon rond - - >. HET? 4. La Telline à raïons - : ED OURS 7 IV. Efpèce principale. Æufculi, vel Mitul, Mufcles ou Mitules. La Moule de Magellan ridée ” HAINE 9 Le petit Oifeau : - VHI**E Cinq Mytules, bleu, violet, rouge, varié & verd - XV*** 1.2.3.4.6. La Moule à perles de l'Elfter - S XAN ET ‘2. V. Efpèce principale. Offrez, Huitres. Le Crucifix, la Moule en croix, le Marteau Cou. teau, le Poignard, le Marteau de Pologne NET" 1. Le Doublet de la fleur de Mufcade - VE T, Une belle Huiître ordinaire - . fes N La Crete de Coq fimple & unie = MIE, + L'Equerre - - “bb I. 2 La double Crete de Coq àcrocs, l'Oreille de Cochon X*** 2: de 5 L'Huitre epineufe, le Traquet de Lazare, le Heriflon XIV *** x, Une Moule de nacre de Perle des Indes orientales, l'Oreille de Chien . “ a. AVI La Selle Angloife - : - XVIIE### 2, Troi- Table. Troifième Ordre. II Divis. Les Multivalves. Troifième Ordre. Les Multivalves, Le Grillon, Cloporte marine, Pous de balene s AVI 4e Mignature. [XII *++ Marchandife prefentante divers Objets, oude Speculation, | XV1*** Quisquiliæ. (On apelle de ce nom en Holaude, les diffe-4 XXI *** ventes figures qui font fur les Mafépains, 85 autres Sucre-|XXV *** vies.) xx A 4. . à: 4. $. 3. 4, f: 2:59. Meliceræ. . Vrai de Limaçon ou Ovaires Melicera, ou de Favago XEX*** 2.3.4,5. fee 71LeS pet Fos AG CAES On trouve dans te Ta" Ë afjemble | ÿ © munie ble PAT. Les Hériie rs rye Hoanghie 58 Nete De 77 Cut Pfui Trau €. Heller nv delin LES DELICES DES YEUX ET DE L'ESPRIT, OU COLLECTION GENERALE DES DIFFERENTES ESPÈCES COQUILLAGES QUE LA MER RENFERME, COMMUNIQUEE AU PUBLIC PAR LES HERITIERS DE GEORGE WOLFGANG KNORR, CINQUIEME PARTIE. À NUREMBERG. 1771 DOS Re ; ESS =. NO COPA AVANT-PROPOS À L'OCCASION DE CETTE FABLE SELON L'ORDRE DE M. DE LINN ÆUS / F À CONSIDERATION générale que le célébre Chevalier DE LIN- NAEUS s’eft acquife par fon Siffème de la Nature à fait defirer à la plüpart des Amateurs des Curiofités Naturelles, de voir tous les Ouvra. ges de ce genre dirigés et arrangés d’après les nouvelles decouvertes de ce favant Scrutateur de la Nature. On n’eft veritablement content d’un Ouvrage qui roule fur les Curiofités naturelles qu’autant qu’il eft dans is Syftème de LINNAËEUS, et c’eft ce goût général qui nous a determiné à promettre une Table dans l'Ordre etle Siftème qu'a fuivi cet Homme grand et célébre, Nous étions alors fermement daos l’idée, que ce feroit un tra- vail dont on pouroit s’acquiter fans beaucoup de peine, et nous defirions même de voir rangés felon ce Siftème les Limaçons et les Moules qui {ont decrits et repréfentés dans nôtre Ouvrage. Mais comme nous recumes alors avis dela douziéme édition de fon Siffême de la Nature, fachants dé. jà qu’à chaque nouvelle édition de cet ouvrage, ce {avant Chevalier fai. a {oit 2. A VANTF-PROPOS foit de grands changemens à l’ordre dans lequel il range Îles articles qu'il y infere, et qu’il les augmentoit confiderablement, nous avons lafié cet ouvrage Jusques à ce que nous euflions en mains cerre douzième édition, et que nous puflions la comparer avec la dixième. Nous commerçames d’abord par rechercher les Limaçons et les Moules dont nous avons donné la defcription, en fuivant les courtes defcriptions que M. de LINNAEUS en a données. Mais nous fumes bientôt convaincus que ces deftriptions étoient beaucoup’ trop reflerrées, fouvent équivoques , quelquefois même entierement contradiétoires pour pouvoir determiner d'après elles la plus grande partie des efpèces, felon l’ordre dans lequel il les a rangées. Nous recouruümes alors aux figures et planches que M. de LINNAEUS avoir al- léguées de SEBA, RUMPH, D’ARGENVILLE et de BONANNL Mais nôtre embaïras ne fit qu’augmenter. Car nous trouvames fous la même efpèce de Limaçons diverfes figures entiérement différentes l’une de autre, fouvent les mèmes Limacons divifés comme sis compoloient deux ou trois e{pèces totalement differentes, et on y chercheroit en vain quantité de Limaçons ou de Moules, quoique nous ne puiflions pas prefumer qu’ils fuflent inconnus à M. de LINNAEUS, ou qu'ils ne fe trouvaflent pas dans fon beau Cabinet en tout genre de Curiofités Naturelles. Il ne nous res- toit donc d'autre parti à prendre, que eelui de regarder uniquement comme des Anomalies, fuivant le point de vue de M, de LIKNAEUS, la grande quantité de Coquiliages qui ne fe trouvent pas decrits, d'autant que M. le Chevalier dit dans une note, qu'il avoit laifé, fans en faire mention, une grande quantité d'anomalies ou de fous-efpèces: (Ed.XIL. pag. 1216. Varie- tates conchylio:um exclufi numerofiffimas, Murices ramen frondofas admifi, quamvis inter fe nimis affines.) Dans cette idée, nous commençames à ran- ger fous nos yeux les Originaux; mais il s’en prefenta plufieurs que nous ne regardions que comme des anomalies, placés comme formants des efpèces particulières, et plufieurs efpèces réellement differentes comme n’erant que de fimples anomalies. D’où nous conclumes bientôt l’abfolue impotlbilité de AVANT-PROPOS 8 de reunir nôtre Methode avec celle de M. le Chevalier, ou, de faifir le mé- me point de vue fons lequel il confidére les Coquillages. FOUR fortir du Labyrinthe où nous étions entrés en promettant une Table {elon l'Ordre de M. de LINNAEUS , voici le parti que nous avons pris. Nous avons fait inférer entre chaque feuille de fon Siÿfême de la Na- ture du papier blanc in folio; nous avons coupé enfuite les figures de no- tre ouvrage fur les Coquillages, nous avons feuilleté toutes ceiles des Ou- vrages de SEBA, RUMPH, D’ARGENVILLE et de BONANNI, l’une après l’autre, nous les avons comparées avec les nôtres, et nous avons coié les figures coupées de nôtre Ouvrage fur le papier que nous avions fait in- férer dans celui de LINNAEUS. Et comme à la fin, il nous reftoit en- core beaucoup de Figures à placer, nous les avons placées comme des Aromalies là où elles apartenoient fous les Genres et les Efpèces avec les- quelles elles avoient le plus de convenance, de maniere qu’il. ne nous en eft demeuré de refte que très peu que nous n'avons abfolument pu placer ni empioier. TELLE eft l’Hiftoire de la penible produétion de cette Table felon POrdre de LINNAEUS, qui nous a couté beaucoup de tems, et que les Amateurs ont attendue avec tant d’impatience. Nous ne femmes au refte entrés dans tout ce detail, que pour rapeller à nos L.eéteurs qu'ils ne doi- vent pas s'étonner de trouver reunis et rangés dans une même Claffe cer- tains Coquillages qu’on ne chercheroit jamais enfemble, Car il faut confi- dérer que M. le Chevallier deLINNAEUS à une methode de Ciaffificarion qui lui ett coute partieuliére et par laquelle il s’ écarte de deflein prémédité de la route que les autres Auteurs en ce genre ont fuivie, Ainfi il ne faut pas S'en raporter toujours avec trop de fecurité aux planches auxquelles il renvoie dans fon Siflême de la Nature, par ce que fouvent elles font rapor- tées inéxatement, et que les planches qui fe trouvent dans les Ouvrages des autres Auteurs dans ce genre font quelquefois elles mêmes fautives ou con. a 2 fuies 4 AVAN#T-PROPOS fufes. Il eft poffible enfin, que nous nous foions aufli trompés dans un point ou dans un autre, ce qui pent arriver d'autant plus facilement, lorsque l'on n’a pas un plaifir décidé pour une divifion dont on fe fert cependant faute de mieux, CE N’EST au refte pas de nôtre but, de raporter ici les raifons que nous avons pour ne pas aprouver et adopter l’arrangement de LINNAEUS, independemment du grand travail et de la grande précifion qu'il décèle, ce qui paroitroit devoir lui donner la preference; ni pourquoi nous avons choifi une Claffification toute differente de la fienne, quoique la plüpart des habitans des Coquilles ne nous foit pas parfaitement connue ; puisque nous n'avons fait cette T'able que pour complaire à ceux qui regardent toutes les divifions comme infufhfantes, dès qu'elles ne font pas précifément dans le goût de LINNAEUS. Nous nous contentons feulement de lapeller Ejjai d'une Table felon l'Ordre de LINNAEUS, foit parce que notre Ouvrage ne prefente pas tous les Coquillages que celui de M. de LINNAEUS renferme, (comme on peut le voir par les vuides qui fe trouvent dans les Nombres ,) {oit par ce que nous n’envions pas à d’autres l'honneur de la livrer d'une manière plus compiette ect plus éxaéte. ZAC HEC HEAR OK AK ACAK CAR RICHE HEC CARE AN IE ECEEX ECEC HO HA A De Ne dé : GS HAMX À À€, x Cane Les THE + Ge ++ # x É EX EAN ro Zn QLRE Fe & “K ox ax ROCCO PO ACER HONOR ER TABLE SELON L'ORDRE DE LINNAEUS AUOT ESSAI DE TABLE SISTEMATIQUE FAITE D'APRES LA DOUZI£ME EDITION pu SISTEME DE LA NATURE . DE M.LE CHEVALIER DE LINNAEUS. NB, Les Nombres et Chiffres exprimés en gros Caraléres marquent les Genres, & les Nomôres & Chiffres exprimés en petits Carädères les Ffpèces dans chaque Gcnre. Et d'outant qu: !1 douzième Edition de Sifférie de la Nature de LINNAEUS n’eft pas dans les mains de tout le monde, & que la plûüpart n’ont jusques ici que la dixième édition; pour nous rendre utii:s anx uns & aux autres, nous avons placé les No: ubres & Chiffres d’après la douziéme éd - tion, avant les Noms, & Le Nombres & Chittres d’après la dixième édition après lesNoms. Lors donc qu’il n’y a point de Chiffres après les Noms, cela fert à marquer que ces Efp£:te ne fe trouvent pas dans la dixième édition, Claffis VI Vermes. Ordo IIT. Vermes, animalia teftacea. Ed, XII, Denomination. Ed. X, Planches, Figures, 300. - Chiton. 266. Chiton. #fuliivalues avec la Coquille Jur le dos. 3. Aculeatus 3: - - — XVIIE — 3, 4 301. - Lepas. - 267. Lepas. AMultivalues dont le fond s'attache aux rochers, 12. Tintinnabulum 6. - RS je "6, 13. Diadema, caret, - ce — XXX#E — 3, 4, 18, Anatifera 9. - - — XXXX* — 4, 5. 302. 303. 304. 295" 306. Ed. XI. Denomination, 20, 39. 3°. 35° Pholss. Daétylus Ma. - Margaritifera Perna - Solen. - Vagina Radiatus Tellina, Lingua felis Virgata Gari Radiata Roftrata Cardium. Coftatum Cardiffa Echinatum Ciliare Fragum Unedo K Dot X% Ed. X, Planches Figures, 268. Pholade Piddoch. Pitaut. Dail, Lattre. Fourreau de pierre. 10. = - — XXV* — 4. 269. Mytules, Æ{oules. 10. - — XXVYHK — 2, 41. ° : — IV. — 5, 6. ss AUX — 4,5. — XXII — 7. eo + Fabai 7 154, $ — XXXFHE — 3, 270. Solen. Manches decouteaux. Coquilles en iUyau. 13. = UE | 28. - - — VI — $. 271. Tellines. Coguilles en affiete. 34. - - — JI* — 25. - - — XIX, — ! — XXI* — 4. — II** tit ce MAVESE 5 36. ° ee — IFF* — 4. 4. - - — XX* — 6. s. + à : 5 UPS 33.7 272, Cardies. Coguilles en coeur. ste D AT EN: ne, 59. . - — XVUI — 3, 4 63. ° - — XXIX*X — 3, 4 — XI VYEE — 5, G4. ° e — XIV — 3, 12 PRIE M TN RS) 68 - 2. — XXIXS — 5. 308. K Do XX ; 7 _ Ed. XII Denomination, Ed. X. Planches, Figures. 308. - Donax. 273. Moules longues à écaille epaife. 105. Frunculus 85, - - — VI — 7, — XXIII* — 1,3,4,5: 309. - Venus. - 274. Coquilles de Venus. 113, Dione - 91 . . — IV — 3, 4. 114: Papha, caret. - - — XXVIX — 3. 114, Marica - CEA - - — XXVIE — 3. — XXIVHEE — 3, 115. Difera - GER = - — XXVIN* — 3. NB. C'eft abfolument la même quele No.113, apellé Paphia, 120. Petulca - 97: - - — HIr#* — $. 125. Chione 100. . - — XVII* — 4 126, Maculata 1o1. - . — XXVIE — 56, 128. Læta : 104, _ - — XXI — 4. es MYTHES. = HI 0 à; 129. Caftrenfis 105. ° - — XXI — $. | — XX — 3, — IV** ne de 134. Reticulata 110. : 2 — IIj## RS NB, Celle -ci et là fuivante ne font qu'une même Coquille. 141, Tigerina 112, - - — IPr#* — 2 147. Literata 124 - — VI — 4, SOON VE 4 148. Rorundata 125, » - — XX* — 4, 149. Decuflata 116, - _ — It —. À: 150. Virginea, caret « - - — 1I**# — 1. — XIVHÉE — 4, — XXIVAFE — 2, 310, Spon- ë UK Dot X Ed. XII. Denomination. Ed, X. Planches Figures. 310. - Spondylus. 275. Les Spondyles. Æuitre épineufes ou bériffées. ist. Gæderopus fix - - — VII — 1. — IX — 2. rg2. Regius, - 124: - - — XIVYHF — 1. QIL. Chama 276. Les Cames, ou Æfoules beantes, 155. Gigas - 130. - - — XIX — 3. &56. Hippopus - 13e = e — XXII — 1, 1. 157. Antiquata - 131. - - — XX* — 3. — IV** — $. 164 Lazarus - 229. - - — VII — 1. — XXIX — I. 312. Arca. - 277. Arches de Noé, 168. Tortuofa 139. - - — XXII — 3. 169. Noa - 140. - — XVI — 1, 2 170. Barbata - 141. . — I — 7, 176. Granofa - 146. - Er d'la + 4 — XIVXEY — 2, 313. - Offrea. - 278. Huitres. 195, Maxima "154. - — XIV* — 1. — XVII* — 1, 3. ER à 0 199. Minuta = 165$: - — XVII #1. — III* — 1,3 — V* 2 — XVII* — 1. 596. Pleuroneëtes 159, ” - he © < — 3, 4. 592, Pli- 314. K Do X Ed, XII, Denominat. Ed. X,. 192, 193. 194. z017, Plica Pallium Nodofa Sanguinea Varia Glabra Flavicana Malleus Folium Edulis Kognomum Ephippium Anornia. Scobinata Placenta, 162, Ê « 163. e e 164, ° . 167. = - 168$. - e 170e - - 173: ® e 177 = - 1784 - - 180. e = 176. - . 182, = a Planches. TONER CR EN TEST TERET ——s VII IV* x® XVIII XIX* XXII* XI7r+S XXI* V XXI* XXIV#+ XXV#* XIII*** IV V XIX XIX* XX* XVII XIIF#*# IV** XXIII XXIV*#* XXV*#* X XX X VIIIF## 270. Anomies. Térébratules, ou Coquilles dont lune eff plus petite que l'autre. 189. - . 205$, = e — XXX PH XXIV* so 3154 338. 319: K Do Ed, XII, Denominat. Ed. X. 243: 335. Myiilus. 280. Chrifta Galli, 206, Frona _ 208. 246. Margaritiferus 209. #73 278. 3279. 290, Marmoreus Edulis ais, Modiolus 217. Hirundo 2111. Pinna. 281, Rudis 1 3-| Muricata 225.] Rotundata 226, Aroonauta. 282. Nautile papiracée. AIgO. 231. Nautilus. 283, Pompilius 233. Umbilicatus 2:38. Spirala 239. Conus, 350. Mitules. Muscles. Confaimes'de Mer. Les Pinnes, Nacres, Jambons. Les Nautiles. = E peut être, - 284, Les Cones. Cornets. Planches Figures — XERÉ — 3, 4, ï: [— VI — 3. |— vi = A PR — 2, É = VIF* — 1, | *4 [— VU 4) — XXV* — 1,2, 3° — XVILXR# — 7, mn À 0 d 50 — XVAAE 124,5, — XV*FÉ — 3, — VID*X*K 5 — XXVI* — 1, 2, — XXI* — 1, Argonaute. — Il — 1, 1, _— XpPrAX te — Î — 1, 1, — I] — 3. — XXIPFK# — 1, 2, DER ll nd 6. — XV — ],. — XVIIFEK — 1, Ed, XII. Ed. XII. 291, 192. 293. 194 195. 196, 197: 298: 301. 302 39% à Le Denominat, Imperialis Litteratus Generalis Virgo Capitaneus Miles Princeps Amiralis Nobilis Germanus Glaucus Minimus K DoCX Ed, X. 261 252, carct, 153. 254. 255. 156. 257: 259. 160, Summus, Occidentalis, (8) papilio, Planches —— — = — =— a — — — =— — — — — œ—s —— —_—— —— — — — — œ— — = XI* XVI XVII XIT* XVITIF* XXVL#F+F* VII V*X VI* XVITI* XVIL**+ XVIIPF* XXIV* XXI XVI++* VII XV J* XV IV** XVIF* XXVII*S VIII IIIF+* VII 1* VI** VII* XF XIIIF** Figures =— Ze — 3°. 2, 3e 2, 3: 2. de 2,5; — 7%, 3» 4° Ed, XII, —— 23 Ed. XII. 306. 307 308. 309 310. 311. 312. 313. 314 315 316. 317. 318. 319: 3204 321, Denominat. Rufticus Mercator Betulinus Figulinus Ebræus Stercus Mu- fcarum, Varius Clavus Nuffatella Granulatus Aurifiacus Magus Striatus Textile Aulicus Speétrum 278. 279+ 200. Planches. XI* 1* Xrr* AI III+* XX VIF4# XEK* VI** VII VIII XXIV XVIIPFE IV* V* XIX*# Vir* VII L+ XVII XILF*F XXIF* X X1I#F*X XVIII 1* XIX#* VIII* XI* XVIITF* VIIL* Figures. œ— 3: 4. 3e Ar — 1, 4. 6, 7e 25 3. — 4 . XII, 320. 327: 27 332: 3323: 334. 339. 340. 342. 343 345. 346. 257 354. Æ& Do XX Denominat, Ed.xX. Tulipa 282. Geographus. 183. Cyprea. 285. Porcellaines. Exanthema caret, Mappa 285. Arabica 186. Argus 287. Teftudinaria 189. Zebra 291, Taipa 291. Amethyftea 193, Caputferpen-2198, tis. Mauritiana 299, Mus ot: Tigris 301, Ifbella 304. Onyx os: Afellus 309. Monetz 312, Planches, f— (— XI* UF XXI" XIIF* XIILFFY XXVI XVI* XHI** XXIV* X1** XIII XX VIPF#X XXIV* XX VII 11** LxE XXVI XXVIIF* LCrr# X11#* V IX++% IX++# XVI XXIV*+F* XXV*EKX 1X+#* XXI VFF# 13 Figures. Le 4, — 4, — 2, | M AN OR & . + + —— 3 4° | 4: — 4 t+ 322, 399« ” Annulus Nucleus Bulla, Verrucofa Gibbofa Naucum Ampulla Ficus K Jo % . Denominat, Ed, X. 314 323: Planches œ— — sr XV PPF# XVIFH# XVIL+## XXIV*##* 286. Oeufs marins. Noix marines. Limaçons en l’ejjie. 330° 331. 332e 313% caret. — XXVI XIV VIIT* VIH* XIX Voiés dans la X. Edition fous les ÆAfurex. comme auili la fuivante. — XXIII** Rapa caret, - ° — VI — XIX Terebellum caret. - : — IV* Virginea caret, . - — XVI — XXX — V*# — XXVIN* Achatina 343: - = — I** Voluta. 287. Les Volutes. Cylindres. Auris Midæ 345. fous les Oeufs marins — XXIV*** Porphyria 349. - “a EN — JI**# Olyva 350. e - — XII* — XI — XVII** Figures, a — 4. #s $e 3» 4e K Do 15 Ed. XII. Denominat, Ed, X, Planches, Figures. - 400. Ispidula ao: - - UV AT. NE _G = De 3. 404. Perfcula 451. - . ER dti. — MAVIINFE —. r, 413, Cancellata caret, - - — NAVIÉE Sc — XXXAAX 1, Voiés auffi No, 538. Murex reticularis, 415. Cornicula 362. - . — KINÉ — 419. Sanguifuga 364 — XXVIE — 3. — XIFE+ — 1,3,4, ce LAINE | 22) 412. Vulpecula 365, - | : _— XV ES 423. Plicarial 366, = - ER à Us — XXVIXE — 4, 414. Pertufa 367. - = SCI ne 415. MitraEpifco- 36%, : ; —/vi on pe — XXVIIFÉE 3, 416. Mitra Papalis 360. - - = VI ni — XXVINMEE =. 417. Mufñca 37. + RS — XXIV — 1,1, — XVY TT 43 Se AMIE Us 4193. Vefpertilio 371. - " EC KYN Le 430. Turbinellus caret, = : — XIII nu. 432. (Ceramica caret, - - — Il en 435. Ætiopica 373. - . = IV" =; 437: Ola 375. = - — XXX* ere et peut-être encore, — XXIXHE — 1, 2, 16 323. Ed. XII, Denominat. 449: 442. 443: 444. 445: 446. 447. 448. 449: 450. 451. 452 453: 434. 455. 456. 45 7e 462, 464 465. 468. 469. K Do ZX 288. Les Buccins. Ed. X, Buccinum. Perdix 378. Dolium 380. Echinopho- 331. rum Plicatum 393- Cornutum 384. Rufum 385. Tuberofum 382. Flammeum 386. Tefticulus 387. Decuflatum 388. Areola 389: Erinaceus 390. Glaucum 391. Vibex 392. Papillofum 393. Glaus 394. Arcularià 395: Harpa 400, Perficum 4GI. Patulum 401: Smaragdulus 404. Spiratum 40: Planches Figures, ou, Coquilles en Trompette. — —— VIH** VILEFF XVII XX VITY* II** XX 12222 IX* IV + X* vVIn”* VIFÉ* x VIIIK* XXVI** VIIIX* X** XXVII* V*+ XXVIFE* IX | VIII XIX* + VAR XXX*##HX XXV XIV#+ VI* I1°* gel 1 ne 4 — 4. = M —— 25 3e 03: EE a a 324 Ed. XII. Denominat, 470. Glabrum 472. Undofum 475. Undatum 476, Reticulatum 479. Maculatum 480, Subulatum 481, Crenulatum 481. Hecticum 483. Vittatum 485. Duplicatum - Strombus. 490. Pespelecani 491. Chiragra 491. Scorpius 493. Lambis 494. Millepeda 495. Lentiginofus 496. Gallus 497. Auris Dianæ 498, Pugilis soi, Gibberulus Ed, X. 406, 409. 410, AIT. AIS: caret. 416. ALT caret. 419. 289: 412. 413 414. 425: 416, #17: 418. 429. 430 433: K Do % Planches, — XVI* — XIV*X — XIXFF* —"V#RE e— XXIII*E — XXII — VIII — XXVIF+ — XXIII — XVI — XX Les Strombes. Vis, Cornets, ou Epuilles. — VII — VIII ** — XXVII — XXVII* — I] — XXVII — VII — XXVII — XIII*Y — XVII — XII**X — XVX — XI — XVIF* — XVIIFK — XIV* — XIL** 17 Figures. — 4, e a 0 À as | 4 — 2, 3» —— 43 $e ER 7 us 325 Onifcus Lucifer Gigas Epidromis Canarium Vittatus Paluftris Ater Murex. Havuftellum Tribulus Cornutus Brandaris Trunculus Ramofus Scorpio Saxatilis Rana Lampas . Denominat, Ed. X. caret. 434 435: 437: 438: 439: carelte 44te 290: 443: 444 445e 446. 447: 448. 449: 450. 452. 454 Planches NAIIFFE XXIXX VYS XVP# IX XVIF*# XILPFE XVIII XX++ XVIILX* XX*+* Figures — — ms — a 4. Xe 3e Rochers. Pourpres. Coquilles à aiouillons, ou garnies de pointes et tubercules. — — — XII XI XXII* — IX*XXx — XVITI* IX*+ IX XX — XIE ——— a — XXVI VIF" IX*+* XIFX XXV XXIIL#** XIIL* XXVII* — — 3° 4e Se 2. Ed. XIL. $ 37: 538+ 539. 540. 542. 543: 545. 546. 547: $ +9: 335 55?» 555 & Doc Denominat. Ed, X, Planches (— IT Olearium 4$5$. Suivant differentes |__ xxvTr* planches dont M. de LIN NAEUS ne XXI TX fait mention dans fon Ouvrage, te X XXE Femorale 456. - : — VI Lotorium 457. - . — XVIFKK Rubecula 45 9. - È — XiII _— Vrx — IX*4 Scrobilator 460. eft la même que le — XVII No. 527. Rana, et queleNo.547, — II* Mclongena. == VII Reticularis 4617, - é 2 XXITIRER Anus 463. - = — Il Ricinus 464. " : _—_ VII*# Neritoides caret. - = UTVRÉE Hiftrix 463. - - VII Hippocaita- 471. - - vit num st Senticofus 474. - : — XXII Melongena 472. - - == XVI — II* Babylonicus 479. - - — XIIIF+* Colus 480, - : 5 VE — XIV*#* Morio 481. - - ER € et peut-être encore, - — VI Canaliculatus 483, 2 » Es UE NB. Cette Coquille paroit être la même que le petit Morio; ci-deflus, 481. ca 19 Figures —— 4 6e 3e Te Ed. XII. 326. x Ed, XII. Denominat, Ed, X. 557. Perverfus 485. 560. Tritonis 488: 561. Pufño 490. 564, Dolarium caret, 566. Lignarius 492. 567. Trapezium 493. 568. Syracufanus 494. $72 Aluco 497: $s77. Granulatus $or, - Trochus. 291. Toupies. Sabots. 579. Niloticus caret, $s8o. Maculatus 502. s81. Perfpeétivus 503. 584. Pharaonis 506. 535. Magus $07. 586 Modulus 508: €95. Labio $16, Planches — — — — —— a ee — — XXX XVI* HI* IV* ME? XXIV* VIIF* VIS XVY#* XX HP# XV* XVEF* XX V#F*# XV** V* VI* XII XI XXX I* XXVIFY* il XXIX**# VHII*** IV*** XXII XX IV*+* Figures, — — — — —-- = — — œe—— — Ed, XIT, 927: 612. 613. 614. 615. 617. 618. 619. 611, 622. K Dec X 1 Denominat, Ed. X. Planches, Figures, Tuber SL7: - — IVFF* — 4, — VII — I, Riryphinus $10. - - — XIV** — 1, 3: Telefcopium $21, - - — XXIIXX — 2, 3. Turbo. 292. Limaçon en Lune. ou, Coquilles turbinées et contournées à Volutes felon BERTRAND. Perfonatus 531. - ° — TI — 4. — X — 5$. — XXI — 3: — XX** — 4. Petholatus 533. . - — XXII* — 1, 2e — IF* — 3. AND Ne — XXVIIFE — 2,3,4,5 Cochlus $34. - - — II — 3. Chryfoftomus 535, - - — XIV — 71. Teétum Perfi- $36. . - — XXV — 3, 4, cum — IVrFÉ — 5, — VIX*X Pain Calear 533. - : _ VIIFK# ne Rugofus caret, > . — III — $, A < NS _— XX*XX Se Marmoratus 539, - - — Ill — 1: — XXVIAK — 1, — XXVIPE — 7, Olearius S41. S - — IX* EUR Pica s42, - : =» — 1,6, 7 c3 Ed, XIL 22 K Do Figures, — Ed. XI, Denominat, Ed.X, Planches, 624. Argyroftomus 544 k > — I — Avr 616. Delphinus 546. . > — XXII — IV+*K — VIITYE — ViIrt* 630. Sealaris 548. - .e —— XX*F* c'en eft une efpéce feulement. 631. Clathrus 549. - . ne à | — XI#* _— XXE 645. Terebra 561. - = = YA Gif. VNariegatus 563. ; . — XXVII* Hielix. 293. Limaçons en Tournant, en Labyrinthe Escaliers, Cadran, Rofette d’Epinette. 665. Carocolla 561. . - — VKF# 674. Cornuarietis 590. . E _— Vvre+ — XIII*## Voiés auffi le No. 682. Ungulina. 676. Ampulacea 592. - . Le VI 677. Pomaria S93e 5 Ka — XII — XXVIPH+* 6812. Ungulina 597. - £ Tr — X 686. Hifpana 599. - - — XII* 689. Janthina 601. - - Re © €. - Merita. 204. Nerites. Limaçons nageants. Virlis. Bigornettes, Limaçons à bouche rouge ou Bonto. 715. Caurena 613. - = — XV*#+ ) HO + © un PAC PES Rat AN 2 21 . Ed. XII. LU) UI O 331+ 716. 717: 718. 719. 7390: 731: 732: Glaucina 614. = Viteilus 625, = Aibumen 616. Mammilla 627. 2 Virginea 637: . Polita 638. s Veloronta 639. = Groffa 643. : Chamæleon 644. : Haliofis. Tuberculata 648. E Striata 649. - Varia 650. | Marmorata 631. J Afinina 652. e Patella. 296. de Rocher. Neritoidea 655. = Saccharina 660. = Barbara 661. - Granularis 662, : Teitudinaria 674. : Compreffla 675. - FR Do XK Ed, XIL Denominat, Ed. X, 295. Oreilles de Mer. Planches. — XI*+ _ VIF vie EE VIX**X — VII*#* EE | a à — I** — XII — XVII — XX — XVII —\ XV#* Se Figures, — 1. aa à +, Th 2] . Mare 2. "Le Patelles, Lepas. Vil de bouc. Suceurs Ecailles de Rochers, — XVIIFÉ — XXIX** — XXX*+ — XXX — XXI — XXXF*# — XXVI — 5, —— 3}; 4e 24 333: K 0 Denominat, Ed. X, Ruftica 676. Fuica 677e Notata 678. Græca 683. Nimbofa 684. = — Planches _ KXKHEX — XX = IX*** — XXIXF*F* — XXVI* — XXX Figures, — S° mr — jI4 2, 7 35 4 — 3 Dentalium. 297. Coguilles longues et étroites en forme 783. Elephantinum 686. Entalis 688. 786. Serpula. Lumbricalis 698, Poiythalamia caret, Arcuaria 699. Anguina 700. Penis, 70e de Dents. 298. Limaçons en tuyaux. — XXIX — XXIX — XIIX — XXIFX — XXIX — XVII** — XXVIII*** an : — 4, — 2, = !, TAN ES DATA EU AE PARLERA RTE TES FDP De pa 5e Out ED QUE dt ve 0 rh È à Le = = Th AVANT-PROPOS. L: CHARMES avec lesquels les beautés de la Nature agiffent fur les yeux & l’efprit de fes amateurs, font d’une force toute particuliere: Jamais ils n’en font raflafiés, jamais dégoutés. Plus ils voient de variété parmi fes productions, & plus ils en pofledent, plus ils en veulent voir & pofleder. Depuis long tems les Scrutateurs de la Nature ont entrevü que fes trefors font inepuifables, de là vient, qu’enflamés d’un defir impatient de découvrir toujours de nouvelles chofes, ils ne font jamais contens de ce qu'ils en ont fous les yeux. Nous éprouvons la verité de ce que nous venons de dire dans le fort de cet Ouvrage, les Amateurs, non contens d'avoir reçûü dans les deux premières parties, les copies de quelques beaux morceaux, qui pouvoient fervir d'échantillons des belles produ- €tions de la Nature dans la Clafe des Coquillages, vouloient qu’on donnat encore deux parties, pour avoir du moins les Genres & les efpèces prin- cipales raflemblées dans un même ouvrage. Non feulement on déféra à leur demande, on ajouta encore des Tables, & on crût conclure ainfi lOu- vrage. Mais au lieu de s’en raffafier, les Amateurs n’en demandérent qu’ avec plus d’ardeur d’y voir une colleétion beaucoup plus ample de ces pro- duétions de la Nature, & qu'on fit entrer dans cet Ouvrage les efpèces rares qui y manquoient, & même les variétés les plus curieufes & les plus rares. De tout côté nous fûmes preflés de la pare de nos Amis & des perfon- nes qui ont favorifé jusqu'ici de leur approbation nos entreprifes, de con- tinuer cette Collettion, & leur generofité alla mème jusqu'à nous offrir non feulement d’excellens Deffins cirés d’après les pièces de leur Cabinets, mais mème de precieux originaux, pour nous mettre d'autant mieux en étàt de fatisfaire à leurs defirs. En particulier nous avons des obligations infinies à Monfieur HOUTTUYN Doëtteur en Medecine à Amiterdam, grand Connoifleur dans ce genre de Curiofité, par les foins duquel nous ont été ouverts ouverts les plus beaux Cabinets d’Hollande, d’où on nous fit parvenir des Deffins excellens des morceaux les plus rares & les plus beaux de ces im- menfes Colleétions qui renferment ce qu'il y a de plus précieux dans ce genre: C’eft ce qui nous a determiné à continuer cet Ouvrage, & à r’aug- menter encore de quelques parties. Nous ofons nous flater, que le pre- mier coup d'oeil que les Curieux daigneront jetter fur les pièces qui leur font prefentées dans cette partie, nous aflurera leur approbation, Après ce que nous venons de dire on n’attendra pas que nous entrepren- nions denous juftifier, ou defaire l'éloge denôtre Ouvrage. Fournis d'une bon- ne provifion de matériaux, nous en hazaidons cette Continuation: &ilne nous relte ici qu’à remercier ies perfonnes qui ont daigné jusqu'ici nous aflifter, de leurs fecours généreux, & à les fuplier de nous les continuer, perfuadées que de nôtre cûté on n’épargnera ni foins ni dépenfes pour remplir le Plan de cet Ouvrage, & pour faire paroitre, avec toute l’exa- €titude & la promptitude poffible, les précieux morceaux qu'ils nous fe- ront la grace de nous communiquer. Si du refte la contemplation des Varietés infinies qui fe rencontrent dans la forme, les deffins, les couleurs de ces produétions de la Claile des Coquilles, & la confidération de leurs raports, peuvent contribuer quelque chofe à dévoiler les myftéres qui ca- chent les operations de la Nature dans la formation de ces fuperbes robes; Nous aurons la fatisfattion d’y avoir concouru en quelque maniére par cet Ouvrage, ou d’avoir du moins fourni un fujet de KRecréation également agréable & inftruËtive aux Curieux qui ne fe trouvent pas à portée de vi- fiter ces magnifiques Collettions, & de leur avoir facilité, par une No- Er jufte & exacte, la connoiïflance de ces produétions de la ature, a Nuremberg le 30. Septembre s771. Les Heritiers de George Wolfsang Knorr. # Ls , / LR) CxCMuseo Tru WW. van Dee. y oDam VLyt antéfriont Cia Capitan eAmfre. And. offer feudpst VE EZ = Q area AE = SA ALLO = Ps COQUILLES. CINQUIÈME PARTIE. PLANCHEÏI:: Figure 1. lferoit difficile de trouver une plus belle efpèce de Coquille que celle dont nous offrons ici la copie. On l’apelle LE PAVILLON D' ORANGE; c'eft le nom que lui donne D'ARGENVILLE. En Allemand, Orange- Fabre, en Hollandois, de Oranje Vlag , enLatin, Vexillum Araujiacum. Dans les Notes à l'Cuvrage de rumMrmus il eft dit que dans le tems qu'il écrivoit, l’on ne connoifloit en Hollande que deux individus de cette efpèce, l'un étoit celui dont il donnoit la copie, l’autre fe trouvoit dans le Cabinet de M. vincent. Lorsque p'ARGBNvILLE publioit l'Appen- dice à fa Conchyliologie, on n’en connoifloit que trois à Paris, deux en Angleterre, & une feule en Hollande. Il eft certain, qu'’aujourdhui il s'en trouve plufieürs individus dans les Cabinets d’Hollande, mais cela n'empé- che pas que cette efpèce de Coquille ne foit extrèmement rare & précieufe, qui s'eftime toujours quelques centaines de florins, ou quatre à cinq cents livres la piéce, fi elle eft fans defaut. Pour ce qui concerne la pièce que Cinquième Partie, À 3 noui 6 % + JF nous offrons ici, elle eft plus belle par fes bandes & fes couleurs, qu'elle n'elt gracieufe par fa forme, par laquelle elle reffémble beaucoup aux Ai- lées de la Famille des RoCHERS ou MUREx. Nous ne concevons pas come ment on a pu ranger cette Coquille fous le Genre des TonNNEs. Ses larges fafcies couleur d'orange, placées alternativement avec des bandes plus étroi- tes, fe divifent toujours en deux vers les levres; Ce qui fert à en relever ja beauté, de forte que cette Coquille pourra toujours étre regardée com- me un ornement particulier des plus belles colleétions de Coquillages. Fig. 1. & 3. Cette efpèce de Coquille n'eft pas moins rare que la pré. cédente, & nous n’en connoiflons point de copie qui ait été faite d’après un morceau auffi parfait que celui que nous avons exprimé dans ces figures. D'ARGENVILLE n'en préfente qu'une forte ordinaire à clavicule fort aplatie, qu'il range fous la Famille des PORCELAINES. ALBERT SEBA en rapporte deux dans fon Ouvrage, & remarque, que celles qui ont les lévres épaif- fes, font des mäles, les autres des femelles. Celle que nous offrons ici a des levres épaifles, & les deux bouts fort allongés, & c'eft aufi ce qui en reléve beaucoup la beauté, qui lui a fait donner le nom de nAveT- TE DE TISSERAND, en Allemand, Æeberfpubl, en Hollandois, de Weever. fpoel. il eft extremement difficile de trouver des morceaux de la beauté de celuici. 11 fe diftingue en particulier par une couleur de chair, vive & agreable, répandu fur le dos, (fig. 3.) les deux bouts & la bouche, (fig. 2.) Les longues avances des deux extrémités ne font que des prolongations des levres dela bouche, ce que la copie que nous en donnons fait voir d'u- ne maniére afsès claire. | PLAN GC ELE He + * Fig. 1.2. & 3. Cette efpéce de Coquille bivalve eft apellé PINCS DE CHIRURGIEN, à caufe de la reffemblance qu'on lui trouve avec cet inftru- ment, en Allemand, Bart - Kueiper, fouvent auf, Zuckererbfenfchoten, ou Saubobnenfhoten, en Holtandois, Peul of Boere, Boon-Doublet. L'individu dont on donne ici la copie, eft fort curieux & d'une beauté fupérieure. Fig. 1. EvV IL%3 Ce Haseo Di. Brandt, 2Mercateres eAmfielo Damensts. A TRS Dnenger eudpsit . AE LA 1 à > Ho # ® Ex «Z Museo Cell Dai (CZ Ho Houttui 4L; CMD Doët: £ tn fielodanenfes LÉ N TL Tonga frulpt M + = - Fig. ï. & 2. en préfentent les deux battans, qui, ‘quoique différens un peu l'un de l'autre, ne laiflent pas de s’accorder en ce qu'ils font marqués l'un & l'autre de raies jaunes, onduleufes, qui forment en fe croifant une efpèce de rézeau fur un fond brun, Fig. 3. préfente l'interieur de la co- quille, où il y a à remarquer, que la charniére eit placée à l'un des bouts, d'où il vient que’lorsqu'elle ouvre fes battans, elle n'imite pas mal la fi- gure d'une tenaille ouverte, ou, comme ruMrH dit, d'une pincette Chi- noife, L'interieur de la coquille eft nacré en quelque maniere. PLANCHE III. à ? Fig. 1. Un TURBAN A'TETE JAUNE, en Allemand, Turkifcher Bund mit gel- ber Spitze, en Hollandois, Geelgetopt Tulbandje. L'on diftingue parmi les Li- maçons ceux qui ont la bouche ronde, de ceux qui l'ont de forme ovale & un peu échancrée; & parmi ces derniers l’on diftingue encore ceux qui font umbiliqués, de ceux qui ne le font pas. De ces trois fortes de Limaçons nous avons déjà fait paroitre différens morceaux dans la première partie de cet ouvrage Planche X. Car d’après cette divifion les Limaçons qui s'y trouvent repréfentés figg. 3.4. & $. font proprement, felon le fentiment des Curieux modernes, des Limagçons a bonche ronde; Ceux qui ont la bouche applatie ou àllongée, & qui font en même tems umbiliqués, font apellés par les Hollandois sopars, tel eft celui de la Fig. 1. de la Planche X. Part. I. que nous venons de citer. Ceux au con- traire qui ne font point umbiliqués, & dont on en voit deux figg. 6. & 7. de la meme Planche, font appellés par les Hollandois, Tulbande où Tur- kifche Bunde; fi Yon compare maintenant la figure que nous offrons ici, avec celles de la dite planche, l'on verra facilement que le Limaçon qu'el- Je préfente, doit ètre rangé parmiles rurgans. Ce qui rend cette coquille particuliérement remarquable c’eft qu’elle:a le fommet couleur d'Orange, pendant que le premier orbe eft d’un noir de charbon, au travers duquel percent par -ci par là des faches nacrées dans des endroits où la robe eft un peu ufée. Cette diverfité de couleur n'eft pas purement accidentelle, elle eft naturelle à cette efpèce de limaçon; quoique l'on en rencontre où la 3 % + JE | ja couleur d'orange eft beaucoup plus pâle, & quelquefois même ce n'eft qu'un jaune ordinaire. Du refte il ne fera pas neceñlaire d'avertir que cet- te elpèce de Limaçons doit être rangée fous le Genre des ToUrIES (Tro- chi) quoi qu'ils n’en aient pas parfaitement la forme. Tig. 2. Il a été déjà fouvent fait mention dans cet ouvrage des Lima- çons à bouche demi-ronde, qui s'apellent proprement Nerites, en Alle- mand, Schwimmfchnecken, HN y en a une efpèce qui eft marquée à la lévre in. térieure de quelques taches rouges couleur de fang, & qu'on apelle à caufe de cela QUENOTTES SAIGNANTES, en Allemand, Blutige Zübne, en Hollan- dois, Bebloede Tanden. D'ARGENVILLE en fait aufli mention fous ce nom, & celle que nous offrons dans cette figure, eft de cette efpèce. Fig. 3. Voici une Coquille beaucoup plus rare, on l'apelle larcus FASCIE , en Allemand , der boeckerigte und bandirte Argus, en Hollandoïs, ge- knobbelde en gebandeerde Argus. RUMrH en donne une fort bonne copie, quoi qu’elle ne foit point enluminée. Elle a reçu le nom d’Argus du grand nom- bre de tubercules blancs qui en garnifent les bandes comme autant d'yeux. Pour la diftinguer d'une autre efpèce d’Argus qui eft de la famille des Por. celaines, on Ya nommé ARGUS FASCIE, OU Argus à fajcies £3 à tubercules, Le fond en eft d'un fauve clair, les fafcies couleur de marron. On le ran. ge parmi les Buccins ou Coquilles en forme de Trompette, Fig. 4. C'eft fous cette famille qu'il faut ranger auffi cette Coguille à côtes bures, en Allemand, Braun gerippte Schnecke, en Hollandoiïs, Bruin geribde, qui s'offre dans cette figure. Surun ford brun clair elle perte des côtes d'un brun foncé. D’ARGENVILLE Planche XVIL Lit. M. raporte une Coquiile femblable qu’il range parmi les Tounes. Mais comme la forme de cette Coquille eft a peu près la même que celle de l’Argus fajcié, que nous avons décrit ci- deflus, nous la rangeons parmi les Buccins. Fig. $. C'eft avec plus de raifon que fe range parmi les Tonnes la Co- quille qui vient fe préfenter fous ce N. ;j. A caufe des cannelures profondes qui «e * # * * IV RU Y Ÿ rUudtiUIT I 0. 12/1 = Cure: { l À. dsit «Ad on So + J 9 qui en feparent les côtes, on la nomme en Allemand die fchmale Vortreppe, en Hollandoiïs fmalle Bordes Trappen, c'eft à dire l'éfcalier étroit. La pro- fondeur de ces cannelures fe fait voir principalement dans les échancrures de la lévre formées par les extrémités prolongées des côtes. Ces côtes font d’une couleur jaunâtre fur un fond päle. PLANCHE IV.+# Fig. 1. Dans la première Partie de cet Ouvrage Planche XXV.figg. r. & 2. nous avions donné lacopie de deux Pourpresrameufes en Hollandois Kru/ho0« rens, qui différent des Brulées. Ces dernieres font d'une couleur plus foncée qui les fait paroitre comme flambées, & différent encore par la for- me de leurs feuilles, qui font moins frifées, Parmi ces Brulées il y en a à feuilles étroites qui finiffent en pointe, telle qu'eft celle qui fe voit fig. 2, Planche IX.** Part, IL. qu'on apelle la Brulée blanche, Celle que nous of. frons ici a des feuilles plus larges. C’eft auffi une efpèce de Lrulée, com. me l'on peut s'en affüurer en la comparant avec celle de D'ARGENVILL® PL. XIHL Lettre F, nous la nommons bunte Brandborn, en Hollandois Bonte Brandaris | BRULEE BLANCHE NUBE DE BRUN, par Ce qu'elle eft nuée brun fur un fond blanc, & que les extremités de leurs feuilles font noires, de & comme brulées, ce qui les relève beaucoup. Fig. 1. L'on donne le nom de Noix MUSCcADE, en Alle. mand, Mufcaten-Nufs, en Hollandois, Woote Moskaat, à une Coquille dont la robe eft marquée de raies qui la font reflémbler à ces efpèces de Guingans dont on fait des couvertures delit en Hollande; de cette efpèce eft celle que nous offrons ici. La couleur en eft d'un brun-rougeître, & Ja bouche n’eft point échancrée, Il faut fe garder de confondre ce nom de Noix-mufcade, avec celle de Macis ou Fleur de mufcade, que l'on donne à une Coquille bivalve de la famille des Huitres. Fig. 3. Dans l'explication des Planches XXVIL. & XXVIII. de {a pre. mière Partie, ila été parlé de la différence qu'il y a entre les Crabes com muns, les Griffes du Diable, & Crabes gouteux. Un morceau de cette derniére Cinquième Partie. B efpè- 1 [e] Le + NA + « efpèce fe trouverepréfenté figure r. PI. IEL* de la feconde Partie. De celle- ci, auffi bien que des autres efpèces de Coquilles que nous venons de nom- mer, il faut diftinguer le scorPION, en Allemand, Scorpion- Schnecke, en Hollandoïis, Scorpioen, dont nous donnons ici la copie, & qui eft d'une beauté fupéricure. La bouche eft couleur d'Orange, & différe en cela to- talement de celle du Crabe gouteux. L'on donne à cette efpèce le nom de SCORPION, par ce que fa queuë & fes pattes crochues ont quelque ref femblance avec la queue du Scorpion. Cependant les François moins fcru- puleux donnent auf le nom de Scorpion aux C:abes gouteux. Fig. 4. La belle Datte ou Olive qui fe préfente dans cette figure s'apelle l'oLive brodée, en Allemand, gefickte Darteln, en Hollandoïs, Geborduurde Dadel, A caufe de la belle robe bigarrée qui en revetit le dos, & qui fait un effet charmant, en contrafte avec le blanc fale de fes extremités, cette coquille eft connue chès les Allemands fous le nom de Waldefel, Ane fauvage, On lui donne ce dernier nom probablement par ce qu'en fortant de la mer cette belle robe eft couverte d'une Epiderme fauve où gris d'âne que l’on enlève. Elle vient des Indes. PLANCHE V.i}*ÿ Fig. 1. Parmi ces TROMPES MARINES OU CONQUES DE TRITON, en Alle. mand Tritons Où Trompetten-Scbneclen, en Hollandois, Zriton où Trompet- Hoorn, les petites font eftimées plus rares que les grandes. La Planche XVIL* de la feconde Partie de cet Ouvrage en préfente la plus petite efpèce, quoique d'une couleur fort différente de celle de la grande efpè- ce. La Coquilie dont nous offrons la copie dans cette figure, eit d'une efpèce Ge grandeur moienne, & d'une beauté fuperieure tant dans le deffin que dans fes couleurs. L'on en voit de la même efpèce qui font deux fois plus longucs £: plus larges. Elles viennent toutes des Indes. On nous en apporte auf, il elt vrai, des Indes Occidentales, mais elles différent beaucoup tant par leur forme que leurs couleurs de celles qui nous viennent des lüdes Oiientales, RUumerH sétend beaucoup fur la beauté des taches en Puy. ce Le "DN, Le Cr useo Plouttiiniane. [e TX *# Vs n D -{ndr:: Ho fer feet FEV: > 22 kR vi. So + JE 13 en forme de Flammes qui ornent la robe de cette Coquille, & le feu de fa bouche rouge. Quand elle eft bien nettoiée, elle prend tant dans fon intérieur qu'au dehors le poli & le luftre de la Porcelaine. La bouche à des deux côtés des raies brunes. L'on en rencontre fouvent qui font endo- magées à la pointe, on les place ordinairement fur des piédeftaux, & l'on s’en fert pour garnir le deflus des Coquilliers ou des armoires. Fig. 2. Cette Coquille, à en juger par fa forme, paroït être un Lima. çon terreftre. RuMPH apelle cette forte de Limaçon, Schlammfchnecken, Limagçon de la fange, & dit qu'on la trouve dans les champs marecageux où on plante du Ris, & dans la fange des embouchures des Rivieres, où l'on en rencontre quelquefois de la groffeur du poing. Il leur donne une couleur brune quitire fur le verd, avec des raies jaunes. L'individu quieft re. préfenté dans cette figure, a outre ces couleurs encore des raies violettes qui defcendent tout le long de la Coquille. Le fommet eft couleur de pourpre foncé tirant fur le noir. On apelle cette efpèce de Limaçon, orIL DE BOEUr, en Allemand, Ochfenaugen, en Hollandois, Ofe-Oog, Fig. 3. Le Limaçon de ce No. eft de la même forme que celui du pré- cédent, & on le nomme pour l'en diftinguer l'ogIl. DE VACHE, en AÏ- jemand, Käb- Aug, en Hollandois, Koe-Oog. sEBA a donné cette même efpèce, dans la troifième Partie de fon Ouvrage PI. XL, figg. 3.4, & s. Le morceau que nous offrons ici, eft couleur de chair, à fafcies brunes de différente largeur, & à bouche & fommet jaunâtres. La bouche eft fort grande & de forme ovale. Les fafcies fe font appercevoir auffi dans l'inté. rieur de la coquille fous une couleur jaunâtre. A la bafe il y a un Umbikic fort profond; & par fa forme cette Coquille reflemble en quelque ma. niere au Cornet de Poftillon, que l’on voit däns la première Partie de cet Ouvrage, Planche IL. Fig. 4. & 5. PLANCHE VI*É+* Fig. x. Les Vis ou Aiouilles étoilées, en particulier celles de cette efpè- ce, ont eû le fort d’être rangées, à caufe de leur forme tantôt fous cette B 2 famil. 3» We + JE famille tantôt fous une autre. An’en confiderer que le nom on devroit les mettre parmi les Pis ou Aiguilles. Leur forme au contraire paroit leur donner une prétenfion fondée à la famille des Fufeaux; cependant la grof- feur du premier orbe les a fait ranger à d’aRGENvILLE & à d'autres par- miles Buccins où Trompettes. D'autres Curieux encore veulent qu'on les range parmi les Aflées à caufe de leur Levre étendue. Ne voulant rien dé- cider , nous nous contentons de dire qu'elle nous paroïllent devoir etre re- gardées comme une efpèce de Fufeaux. Celle que nous offrons dans cette figure préfente, & que nous appellons FUSEAU ETOILE EPAIS eft un morceau d'une beauté fuperieure. Les Allemands l'apel- lent: Dicke geftirnte Nadel, Îles Hollandois, Dikke Starre pen. Quand on fait abftraétion de la pointe allongée, quoi qu'elle ne foit pas aufi effilée que celle des Fufeaux étoilés ordinaires, la ftruéture de cette Coquille fe trouve la même que celle d’une Conque de Triton où Trompette, les orbes en diminuent infenfiblement & l’on en compte jusqu'à douze, La couleur eft d'un brun clair mêlé d’un jaune luifant, qui diminue vers la pointe. La bouche eft garnie d'un double rang de petites dents; le Planche fui- vante en préfentera l'intérieur. Fig, 1. Une petite HUITRE EPINEUSE BLANCHE d'une grande beauté & fort curieufe, à caufe de fes épines, qui font fort longues et deliées; par ci-par la l'on y voit de petites taches noires & rouges. Les Allemands l’apellent #eiffe gezackte Lazarus - Klappe, les Hollandois Hit ge. takt Lazarus Klapje. Elle vient des Indes. PLANCHE VIL% * Fig. 1. LE FUSBAU ETOILE EPAIs de la Planche précédente fe préfente ici du côté oppofé, de grandeur naturelle, L'on y découvre l'in. térieur de la bouche de couleur blanche tirant fur le bleû. Une rangée de dents qui garniflent cette bouche, & une echancrure en forme de demi. Lune vers ja pointe inérieure, font les caraétères qui diftinguent cette efpèce de Fufeau étoilé des autres. Hg. 2. Ve ç VII;; . Andr.< A fer. faulps. LC D TS É Ez es / À care Cr: Huseo DAoittii 1UCHO. € » 7 VI. F RE Trautrer feups M + Je " 13 Fig. 1. & 3. Ces Figures préfentent les deux valves d'une petite HUI- TRE EPINEUSE BARIOLEE extremement belle, que les Allemands apel. ‘ lent Bandirte Lazarus - Klappe, les Hollandoiïs Gebandeerde Lazarus Klapje. La Valve fupérieure eft ornée de raies rougeûtres, qui partent du fommet en forme de raions & font un très bel effet fur ie fond blanc & heriflé qu’elles tra- verfent. Ce quienréléve encorela beauté, c'eft que ces raies font interrom- pues par des taches d’une couieur plus éclatante. La Valve inférieure fix, 3. différe confiderablement de l'autre, ce qui eft ordinaire aux Hwitres épineufes. Elle eft compofée d'une infinité de feuilles relevées & pliffées, qui lui donnent presque l'air d'un Gateau feuilleté ou fleur de Mufcade. Mais la charnière prouve que c'eft une Huitre épineufe. PLANCHE VIIL:? Fig. 1, Une COURONNE d’ETHIOPIE BARIOLBE, en Allemand Ge- fleckte Zitzenback, en Hollandois, Moeijes Tepelbak; Des Coquilles qui por- tent le nom de Couronne d'Ethiopie il fe trouve déjà quelques unes dans cet ouvrage, Planche IV.* de Ja feconde Partie repréfente la Couronne d'Ethiopie ou Gondole couronté mammillaire à fafcies, & PI. XXX.* une autre fans mammelons, connue fous le nom de Facobs Kruik chès les Hollan- dois, & chès les Allemands fous celui de Schiveins … Rüffel, ou Groin de Cochon, Quoique ces morceaux foient très beaux dens leur efpèce, ils ne laiffent pas d’être furpaflés par les Couronnes bariolées, dont l’efpèce fe diftingue d'une manière fort avantageufe par fes tachés, & fa couleur jaune brunître, comme l'on peut voir dans la copie que nous offrons ici. La couleur de cet individu eft d’un jaune foncé qui tire fur le brun avec des zones pius claires. Cette Coquille a un très beau poli & des taches en forme de mouches, d’où il vient que les Hollandois l'apellent Aoesjes Tepelhak, & les François COURONNE D'ETHIOPIE BARIOLE E OU MOUCHETEE. Elle vient desin- des, où l’on en pèche un très grand nombre, & d’une grandeur fort con- fiderable; les Indiens mangent l'animal qui l’habite, après l'avoir rôti dans {a propre coquille, la quelle leur fert enfuite d’ecuelle ou de feau. L’on voit auf des cuilliers qui font faits d’un fegment d’un orbe intérieur de cette Coquille, B 3 Fig. 2. ‘4 | ss € JE L Fig. 2. & 3. Les Coquilles quife trouvent repréfentées dans ces fi. gures, appartiennent auîi à la famille des Tonnes; elles ne font pas de l'efpèce de la Gondole couronnée mammillaire où Couronne d'Ethiopie, puisqu'il leur manque le mammelon. Nous les apellons le baquet, la Gondole où LA TONNE d'AGATHE NUEE, à caufe de fa robe & nue luifante, en Allemand, Agate Hoikenbacken, en Hollandoiïs, Agaate Wolkbakjes. Ces coquilles n’at- trapent jamaisia grandeur des Couronnes d’Ethiopie, Le dedans de leur bou- che eft violet, de même que leur extrémité fupérieure. Fig. 4.ç.et6. Des PAT&LLES -COULEUR DE ROSE STRIEES, en ÂAlle- mand Rofenfärbige geftreifte Schüffelmufcheln , ou Klipkleber, en Hollandois, Roozekleurige Kapjes. Ces trois Coquilles font toutes couleur de rofe, quoi- qu'elles different l'une de l'autre, Nous avons donné déjà plufieurs Patelles ffriées dans cet ouvrage, mais ilny en a une encore d’une belle couleur derofe. Celle de la Figure 4.‘eft quant au fond presque toute de cette couleur, du fommet partent &es ftries en forme de raïons compofées de petits points blancs. Le bord eft d'un jaune pale avec des taches d'un rouge foncé. Fig. ç. a un bord jaune beaucoup plus large, & de larges raies blanches, qui partent du fommet de la Coquille, dont le fond eou- leur de rofe eft parfemé d’une infinité de points d'un rouge de fang, qui font un effet très agreable. Le bord eft marbré de taches plus grandes fur un fond blanc picoté de jaune. Fig. 6. a auffi un bord large, d’un jau. ne plus foncé avec de petites taches couleur de rofe. Le refte de la Coquil- Je eft auffi couleur derofe, excepté au fommet qui eft blanchitre. Nous aurons dans la fuite occafion de donner encore plufieurs morceaux de cette efpèce de Patelle, PLANCHE K.:;: Fig. 1. HUITRE EPINEUSE À LONGUES EPINES, en Allemand: ZLangge. sackte Lazarus- Klappe, en Hollandois, Sterkgetakte Lazarus - Klap. Dans la première partie de cet Ouvrage nous avons donné la copie de la valve fupèrieure de différentes Huitres épineufes à longues épines des Indes Orienta. | les, AS IX à CR 0 , ee. es oAoii ltutifiarto. Ans LA Toninger fEu 22e FE M + JA jé les, Planche VI d'une Huitre couleur d'Orange, Planche VIL d'une autre d'un rouge if, Plenche IX. d'une autre encore à evines fort longues; laquelle ce- pendant n’eit pas à comparer à celle qui s'offre dans cette figure. Il y'a quelque tems qu'on a aporté des Indes Occidentales des Huitres de cette efpece, à epines extremement longues, parmi lesquelles fe diftingue celle-ci, tant à l'égord de fes épines que de fa Couleur. La Valve fupé- rieure eft presque toute d'un rouge agréable, l'infèrieure eft plus pâle, mais fi elle perd du côté de la couleur, elle gagne du côté des épines, qu'el. Je a d’une longueur extrème, il y en a même une qui excède le diamétre de ja Coquille, Ces épines font larges & applatties au bout, & de forme irre- gulitre, Vers le haut l’on voit le côté plat de la charniere de là Valve inférieure, au milieu de laquelle s'avance un petit bec applati, qui eft ordi- naire a cette efpèce d'huitre. L'on ne comprend pas à quoi ces épines reu- vent fervir à 1 Animal qui habite cette Coquille, car comme elles font in- flexibles, elles ne fauroient du moins lui fervir de bras ou de jambes, cepene dant ce font des prolonzations de l'ecaille, qui certainement n'ont point été formées fans deflèin, ce qui nous aprend, comme une infinité d’autres Phénomènes, qui s'offrent dans la Nature, combien il y a d'imperfcrutable dans fes Ouvrages! Fig. 2. On apelle communèment la Gihéciere cette efpèce de Mantean à plis larges & applatis. Ils différent beaucoup quant à la couleur, ordi- nairement ils tirent plus fur le brun, & n'ent pas les couleurs auffi vives que Îles autres efpèces de manteaux. Celle-ci que nous appellons Gr- BECIERE JAUNF, en Allemand, gelbe Gäzermantel, en Hollandois, Grele a- gers Mantel, eft du plus beau jaune foncé tirant fur le brun, & vient, de méme que la Te/line couleur de rofe, de la figure 3. des Indes Occidentales. Fig. 3. On apelle cette efpèce de Coquille, Teline radiée coileur de rofe, en Allemand, Rofendoubletten , en Hollandoiïs, Roos Doublet, à caufe de leur belle couleur de rofe. Vers la cherniére, d'où il part des ftries ou côtes fines qui s’etendent fur toute la coquille, fa couleur fe change presque en un 16 S + un rouge d’écarlate. Cette coquille apartient fans doute à la Famille des Cames, quoique d’autres la rangent parmi les TeJines. L'on en trouve auf qui font couleur de fafran, des violettes, & quelquefois d’un blanc de neige. Fig, 4. Laforme de cette Coquille juftifielenom de Gibeciére (en Allemand, die Fagers-Tafbe, en Holl. Fangers Westafch) qu'on lui a donné. Quelques Cu- rieux Janomment fimplement le Manteau. C'eft à ce qu'il paroït, le Peéten primus five vulgaris de RuMrHIUS, que les Malais appellent Bia Sifir (Peigne), & BiaTer- bang (la Conque volante), parceque cette coquille s'élance quelquefois hors de l'eau, & fait un petit trajet dans l'air, qu’on diroit qu’elle voloit. Sa couleur eft d'un jaune pâle tirant fur le gris, à taches d'orangé foncé, quoique ces derniéres ne fe voient que fur l’une des deux valves. Les orcilles en font presque égales, caraétére qui diftingue ceiles que RUuMPHIUs regarde com. me les plus rares. Fig. 5. Cette Coquille paroit être une Ailée à bindes (en Allemand, ban- dirte Lapboerner, en Holl. Geband Laphoorntie) dépouillée de fon aile. Peût- ètre n'en a-telle jamais eûe, T'animal qui habite cette coquille n'étant pas venû à l'achevers car l'on fçait que les Animaux qui habitent certaines efpèces d'Aïilées, n'ajoutent aux lévres de leur bouche ces prolongations en forme d’aile, que lorsqu'ils font parvenûs à un certain âge. La couleur eft d'un gris foncé, à bandes tachetées de blanc. Fig. 6. La Famille des Cornets offre une Variété de deffein fi prodi. gieufe, qu'il eft fouvent extrèmement difficile, pour ne pas dire impof. fible, d'affigner au jufte à chaque individu la place qui lui convient. De ce nombre eft le Cornet qui fe préfente ici, & qui ne peut fe ranger ni parmi les Volutes mouchetées (en Holl. moesjes Tuoten) où fauffes Volutes de Guinée, ni parmi les Tines de beurre. A nôtre avis, l'efpèce à laquelle il approche le plus, c'eft la Volute à taches irreguliéres que les Hollandois appellent de Vlooje fcheetje; & nous croïons l'y devoir raporter d'au ant plus, que fes taches font fort inégales, femées pele.méle grandes & petites fans auçu- LA ZX X X4, VO D Et Ha x Museo Fi Eu, HUIT O. «FA Torninosr fuir. Eden dou Se + fr 17 aucune regularité. M y a des Curieux qui aiment mieux je ranger parmi les Variétés des Volutes à caraétéres; mais il faut remarquer, que fur cent de cette efpèce l'on ne trouve pas deux piéces qui fe reflemblent parfaite. went par le forme & F'arrangement de Jeurs taches. PLANCHE X.$ * Fig. 3, 2. Les Coquilles grouppées d'une maniére finguliére font eft. mées généralement comme des morceaux intercfans. Parmi ce nombre merite fans contredit d'être rangé le petit Oifeau ou Hirondelle (en Hoil. Vogel - Doublet), dont nous offrons ici les deux valves, fig. 1. & 2. Sa belle conf: rvation & la longueur de la quëue, qui eft confiderable, en re- jeve le prix. A confiderer l'inégalité de leurs Valves, dont l'une eft un pet pius petite que l'autre, l'on ciroit qu'elles n’appartiennent pas au même in- dividu, mais c'eft une chofe fort ordinaire à cette efpèce d'Huitre. L’ou comprendra fans difiicuité que c'eft fa forme qui l’a fait nommer l'Oifeau. Lorsqu'on la dépouille de ja peau extérieure, qui eft d’un gris bleu ou noiratre, l'on découvre une couche couieur d'orange, & fi l'on enléve celle-ci, ils'offre, comme dans la plupart des coquilles, une belle nacre, qui fe fait même apercevoir par -ci par-là dans le morceau que nous avons devant les veux. L'une de fes deux Valves fig. 1. eft chargée d'une Cré- te de coq de couleur violette, à l'autre adhére une Valve d’une Crête de coq femblable, qui fait voir le dedans. I] paroit de là que cette efpèce d'huitre aime à fe groupper avec d’autres coquilles, comme il eft fort ordi. naire aux Huitres & aux Moules. Hig. 3. La Coquille qui s'offre dans cette firure, peut fe raporter tant parmi les Aiguilles que parmi les Buccins. Elle merite de l'attention à caufe de fa couleur brune luifante, qui lui donne l'air du noyer. La fafcie jaunatre qui l'entoure, lui a fait donner le nom Ge CoRNET BRUN À BANDE çen Hoi. Bruin Bandboorntje.) Fig. 4. La Coquille qui occupe je milieu de cette Planche, eft d'une couleur tres agréable, & reffemble par le deflein de fa robe à cette Co. quille précieufe que l'on connoit fous je nom de Pavillon d'Orange. Sa for. Cinquieme Partie. G me 13 SO + JE re fa fait raporter parmi les fufeaux emouffés, & on l'apelle Le Fuseau D'ORANGE A TUBERCULES, (en Holl. Geknobhelde Oranje Spil), où LE TarIs pe perse. Cependant en comparant les conirs des fufeaux de cette efpèce, que nous avons données dans les Tomes précidens de cet Ouvrage, avec le morceau que nous offrons ici, l'on y trouvera une différence très mar- quée, qui confifte en ce qu'il cft à fund d'orange roufsàtre, relèvé d'une maniére très agréable par des rayes ondulcufes, & que fes orbes s’elévent peu à peu de maniére à lui donner en quelque façon Pair d’une tour; au lieu que les autres font ordinairement d’une couleur brune, & à queue plus longue & plus éffilée. Fig. 5.6. Ces deux GIBECIERES BARIOLWES DE BRUN (en Holl. Bruin honte Faagers- Mantels) reffemblent par leur forme à celle de la fig. 2. de la Planche précédente ; mais elles en différent par leur couleur. Le fond eft d'un côté d'un blanc fale, nüé de taches brunes en forme d'ondes; l'autre cô- té eft plus pâle & moins chargé de taches. La Famille à laquelle ces co- quilles fe raportent, offre une Variété infinie de deflin & de couleurs. Fig. 7. CAME EN FORME DE COFUR DE COULEUR D'ORANGE (en Holl. Oranje Kleurig Hart). Un morceau femblable fe voit P. HE. PI XX.* fig. 4. mais le deflin que nous offrons ici, ft plus exact, PLANCHE XI:*: Fig. 1. Quoique nous aïons déjà donné quelques Pourpres rameufes brunes & barioiées dans la premiere Partie de cet Ouvrage PI. XXV.XXVE. Nous n'héfitons point d’en donner iei encore un morceau, qui merite une attention particuliére à caufe de fes longues feuilles: C'eft LA cHAUsse - TRAPE BRUNE A LONGUES FEUILLES , OU LE CHEVAL DE FRISB ERUN, dé MT. D'ARGEN- vilLe, (en Holl. Zansgetakte bruine Krulbooïn). Le fond en eft d’un brun foncé & luifant, qui reléve d'une maniére très agréable les feuilles frifées de couleur blanchâtre & d’une forme très élégante. Les fafcies & les bouts des fe- uilles font jaunatres. Si ces extremités avoient un peu plus de largeur, à peu près comme dans P, IL. PL EX.** fig. 3. on pourroit lui donner le nom | de EN: Ce ZA d — Se a Hoittiinia 710. € GR Trautner lulos. M + | 19 de Pourpre à feuilles en forme de cormes de cerf. La bouche eft d'un bleu tirant fur le brun, & dans fon intérieur fe font apercevoir les rayes de la furface extérieure dont les couleurs percent un peu à caufe de la transpa. rence de la coquille, à peu près comme dans un morceau femblable de la PI. XXV. PI. Fig. 1. Les TELLINES RADIFES, que les Hollandois appellent Bocaffin. Doubler, & dont nous avons donné deux morceaux dans la feconde Partie PI. XX. offrent beaucoup de varieté dans leurs couleurs, qui deperd in cipalement de la maniére qu’elles font nétciées & découvertes; & ce bea violet qui s'y trouve repandu ordinairement , tant au dedans qu'au as n'eft pas de même vivacité dans tous les haies. Celle que nous pré- fentons ici eft ornée dans fa robe extérieure de beaux rayons violets, & comme picotée de petits points. On ja nomme TELLINE RADIEE (Geftraal- de Bocafjan). Cette même efpèce de Coquille fe trouve auffi de couleur de rofe, jaune, bleue & blanche, tant unie qu'avec des rayons, A' caufe de jeur largeur l'on doit la ranger plutôt parmi les Tellines que parmi les Cames. Fig. 3. Le Manteau qui s'offre ici (apellé en Hoïlande Gefippelte Man- tel) outre fa belle marbrure de jaune & de brun, fe fait remarquer princi- palement par les points blancs, qui en garniflent les bords dans fa partie in- férieure, La Valve de deffous eft d'une couleur un peu plus pâle; & l'inega- lité des oreilles faute aux yeux. Fig. 4. Cette Coquille peut être appellée LA GONDOLE NÜEE D'ORANGE (en Hüll. Orarje Wolkbakje), parce qu'elle refflemble par fa forme à celles auxquelles nous donnons communement le nom de Tomne, à caufe de leur bouche large & évafée. Elle eft nüée de taches d'orange, & fafciée de Zones d'une couleur plus foncée, de forte qu'on pourroit dire, qu'elle eft parmi les Tonnes nüées ce que l’Amiral d'Orange eft parmi les Cornets. Il y a des Curieux qui donnent à cette efpèce de Coquille auffi le nom de TONNE D'AGATE. C2 Fig. $. 36 % + Æ Fig. ç. D'après les caraËtéres qué nous avons indiqués dans a fecon- de Partie de cet Ouvrage, pour diftinguer les Rouleaux d'avec les Tariéres, Ja Coquille qui s'offre fous ce No. paroïit devoir être rangée parmi les pre- miers plutôt que parmi les derniéres, On peut l’apeller LE pRAP ORANGE’ a RresBAU (en Holl. Gefreepte Oranje Net- Roll), Elle eft à fond de couleur d'orange, avec des rayes longitudinales brunes, dans les interftices des- quelles l’on voit d’éfpace en efpace une efpèce de réfeau; quelques ftries transverfales la font paroïitre entourée de côtes fi fines qu'elles n'ont pas pû étre rendués fenfibles dans le deffein. Les orbes que l’on découvre à la tête font au nombre de fept. PLANCHE XIE, Fig. x. Dans la troiliéme Partie de cet Ouvrage PI, VIIL.** nous don. names la copie d'une Perdrix , & nous rendimes en même tems raifon de cette dénomination, tirée de la belle marbrure de cette Coquille. Celle que nous offrons ici, quoique du même genre, n'étant pas marbrée dans fa robe, mais feulement légérement niiée & chargée de quelques petites taches blanches, nous l'appellons LA PERDRIx BRUNE en Holl, Bruine Patrÿs). Sa forme renflée la fait ranger parmi les Tonses, en Eat, Giobofae, Fig. 2. L'on ne fauroit donner de nom plus convenable 4 cette belle Coquille que celui D'ANE RAYE , ANE DU CAP, ZEBRE (en Holl. Kaapfe Ezel.) Elle cft rare, & on la connoïit feulement depuis quelques années, Nous la rangeons parmiles Buceins, quoique par fa forme elle reflemble en quelque maniére aux Tomtes. Ïl fe voit dans la quatriéme Partie PI. XXEV.4%% un très beau morceau de cette efpèce; mais celui que nous préfentons ici, imite mieux la belle peau de l'4xe fauvage du Cap, dont il a pris le nom, par fes rayes brunes, qu'il a plus fines & plus reguliéres. P'ArGeNvILLE compte parmi les raretés de fon Cabinet un morceau femblable, qu'il rap. porte dans fon Appendice de trois nouvelles Planches £ÿc. Pl. 1. Lit. L. WHyen a qui font d'une grandeur beaucoup plus confiderable, mais en même tems d'un très grand prix, L'on n'en voit point de copie dans d'autres Auteurs, | Hg. 3, PV. N TS D CreHuseo Aouüttüinianco. æ XIE, TA Efenmanr Culpe. td CP LE NL. LOL ou DA nn, 7 | L | | és L è | : OA v | . m | | LS 5 « 2 , AN 4 hé n Cr Museo Ueuttuiyniane. > D- ? GR Trautrner feudp: M & Jh s1 Fig. 3. Une Coquille qui reffemble à celle dont nous donnons ici la copie, fe voit dans la premiére Partie PI. HI, fig. 2. L'on nomme cette efpèce le Turban Turc, & il faut fe garder de la confondre avec celle qui porte le nom de Soldaf, Le morceau que nous avons fous les yeux, eft d'un beau verd, chargé de turbercules d'une forme tres élégante , qui lui ont fait donner le nom DE TURBAN Turc A BoUToNs (en Holl. Gexnobéel- de Tulband). Cette Coquille eft du nombre de celles que l'en eftime à cau- fe de leur beauté, : Fig. 4. Efpece de Came, que les Hollandois appellent Poÿer- Doublet, parce qu'elle reffémble, par fa forme circulaire & également convexe des deux côtés, à une certaine efpèce de gateau ou patiflerie, convexe des deux côtés en forme de lentille, qu'ils nomment Poffertje, & qui approche beaucoup des gateaux que les Allemands appellent Goguelhoepflein. Quel- ques autres morceaux de la même efpèce fe trouvent déjà dans la feconde Partie de cet Ouvrage PI XXHL* I} y a des Curieux qui les rengent par- miles Arches, à caufe de la ftruêture de leur charnière; mais elles s'en écartent trop dans toute leur conformation. Celle dont nous offrons la co. Pie dans cette figure, eft à fond de couleur cendrée avec des taches noi- res: en Hollande elle porte le nom de Zwartgeplekte Poffertje. C'eft une Co- quille rare. Fig. $. Ce petit Pcigne, qui eft tout couleur de Pourpre, s'apelle LE MARTEAU DE POURPRE, (en Holl. Paurfe Mantel,) & merite une place par- mi les Coquilles qui fe diftinguent par leur beauté. Celui dont nous avons donné la copie dans la feconde Partie PI, HE. * en différe confiderab'ement. PLANCHE XII * Fig. 1. Les Coquilles, comme il a été déjà remarqué dans un autre endroit, tirent leurs noms, tantôt des couleurs de leur robe, tantôt de leur forme , quelquefois auffi des endroits qui les fournifient. fe Bivalve qui orne le milieu de la Planche que nous avons fous les veux, ef du nom- C 3 bre ae % + Æ bre de celles qui le tirent de leur païs natal. La premiere Partie de cet Ouvrage PI VI. & IX. offre des Valves detachées d'une Huitre épineufe des grandes Indes, & la PI. IX.$ * de cette cinquième Partie en fait voir une qui vient des Indes Occidentales. Celle qui fe préfente ici fig. r. s'appelle L'HUITRE EPINEUSE DE MALTHE (Malthefifche Lazarus Klap); parce qu'on la trouve dans la Mediterranée aux environs de l'Isle de Malthe. Elle fe di. ftingue par les couleurs de fes Valves, dont la fupérieure, qu eft plus pe- tite que l'autre, eft toujours pourpre, pendant ‘que l'inférieure eft blanche. Du refte la forme & la ftruéture en eft la même que celle des autres Hui. tres épineules. Fi. 2, Ce Peigne fe diflingue par fa belle couleur & fon beau defein, qui lui ont fait donner le nom de ManNTEAU D'oORANGE TACHETE (en Hoil. Bonie Oranje Mañtel). Fig. 3. Nous avons fait mention dans les Parties précédentes de cet Ouvrage des BOUCHES D'UR OU FOURS ARDENS, (en Hoil. Goudmerd, gloeende OQven), fans en repréfenter la bouche, de jaquelle ces Coquilles tirent leur nom; c’eft ce qui nous a engagé de la faire voir dans ce beau morceau que nous offrons fous ce No. L'intérieur de cette bouche paroit comme cou- vert d'une dorure vive & brillante, qui tire quelquefois fur le rouge du feu d'un four ardent, Du refte ce limaçon fe diftingue tant par f2 forme que fes couleurs de celui quife voit Part. Il PI. XIV.* fig. 2. Fig. 4. Comme nous avons parlé des Pourpres dans un autre endroit, nous nous contentons de remarquer, que l'efpèce que nous offrons dans cet. te Figure, fe diflingue des autres du même genre, par le nom de Pourpre A FASCIES NoIREs, (en Holl. Ziwart gebande Purpur- Hoorn). Il y a des Cu- rieux qui l'apellent auf la Brulée, nom que l’on donne d'ailleurs à une autre efpèce de Pourpre. Elle eft à fond blanc fale, ou jaunâtre, chargé de Zo. nes de couleur brune foncée tirant fur le noir. L'on en trouve aufñi à fa. {cies d'Orange ou citron, comme nous verrons dans la füite. Lg. «. EU + NA 23 Fig. $. Le Lepas dont nous donnons la copie dans cette figure, eft de ceux que certains Curieux appellent TETES DE MEDUSsE (en oil. Medufe Hooft,) parceque les rayons faillans en dehors & recourbés, dont ils font chargés , leur donnent en quelque maniére l'air de la chêvelure de Medufe. Is font de couleur jaunatre, ou brune. Fig, 6. Cette efpèce de petite Moule brune s'appelle: LA MOULE Bru- NE A côTEs (en Holl. geribde Mofféltje) à caufe de fes côtes longitudinales; elle vient des Indes orientales, & devient rarement plus grande. Fig. 7. La Coquille qui s'offre fous ce No, eft de la Cleffe des Multi- valves. C'eft un rousserien. Les Hollandois appellent cette efpèce de Coquille Mjters, nom qui paroit étre tiré de faforme. Elle eft compofée de plufieurs piéces, & l'animal qui l'habite, refflemble à celui des Glands de mer & des Conques anatiféres. A] eft porté fur un pedicule flexible, couvert d'une membrane ridée & comme chagrinée, - Fig. 8. Toutes les Coquijles contournées en fpirale, de forme coniqué & très éfiléc, fe defignent généralement du nom d'Aiguilles, de Vis, en Lat. Siromhi. Telle eft celle qui fe voit dans cette figure. Elle a la lévre te en forme d’aîle, ce qui lui a fait donner le nom de vis AîL&E (en Holl. ve- vleugeld Penboorn.) W faut fe garder de la confondre avec le petit Rocher que l'on connceit fous le nom de Patte d'Oïe (v. PI. VHLXX £ 4), Sa coufeur eft d’un brun foncé dens le fond ; les orbes font chargés de petits boutons, dont les plus gros garniflent celui du milieu, les autres diminuant & s'ap_ platifiant peu à peu en aprochant de la bouche, dont Ja lévre eft chargée de quelques côtes peu faillantes. Quelques Curieux la rangent parmi les fauffes Tonnes. v. BONANNI P. IL f 68, vaLENTyN la nomme: bet fivarte Tuitje (le Bec noir). Fig. 9. Pour remplir le vuide nous ajoutons ici une coraLINe (Adama. Doublet), qui furpafle par la vivacité de fa couleur celles qui fe voient dans la feconde Partie PI, V.* & XVII * * PIL.AN- 14 WW, £& JX TL A NOR, KIV./4 7 Fig. 1. Morceau qui fe recommande tant par fa beauté, que parce au: eft grouppé d'une mariére très agréable. H a déjà été parlé dans un outre endroit. P.HL P]. VI.Y* des Huitres que l'on connoit fous le nom de Hleurs de Mufcade, & qui refflemblent par la ftrufture de leur charniére aux Hvitres feuilletées. L'on voit quelquelois des Huitres épineufes auxquel- tes adherent des fragmens ou feuilles detachées de ces Huitres feuilletées. Le morcean dont il s’otfre ici la copie, fait voir comb'en ces Huitres font fuiettes à fe groupper; C'eft une FLEUR DE MUSCADE à feuilles très jolies, adhérente à use Moule ailée. (Foelÿ- Doublet op een l’ierk- Doubler). Fig. 2. La Coquille qui fe préfente dans cette bgure, & que nous ap. pellons LA CAME À LONGS CHEVEUX (en Holl. lang gebaairde Doublet), par. cequ'elle eft chargée d'une produétion marine dont les fils refflemblent à des cheveux, eft très frequente dans les Mers d'Europe, & approche beaucoup d'une efpèce qui fe trouve en abondance fur les côtes feptentrio- nales de la Hollande; ce qui la diflingue, c’eft cette chévelure longue & noire qu’elle porte; elle revêtit feulement le dehors de ja Coquille, mais jes poils qui la compofent, y adhérent avec tant de force, que même avec te fecours de l'eau forte on ne vient pas à bout à les en detacher, Ces oùs naflent -ils de la Coquille même? ou n'eft-ce qu'une efpèce de Co- ralline, produétion animale de ja Clafle des Zoophytes, fuivant le Syftème de mr. ELLIS, qui s'y attache? C'eft une Queftion que nous laiflons à d'autres de decider, nous contentant de dire, que nous ne faurions nous perfua- der, que ce fût une produétion de l’Animal qui habite cette Coquille, tel- ie qu'eft par ex. le Byflus des Pinnes marines, ou les fils qui fortent des moules, de foite que nous les regardons comme une produétion entiére- ment étrangére à ces Coquilles. Du sefte la Jongeur de ces cheveux, dans \esquels s'eft cmbarafée une petite Coquille noire, fe voit dans Ja figure, Dans le Golfe Adriatique ces Coquilles chévelués font très frequentes, : Fig. 3.4.5. Ces figures préfentent differens Grouppes, de la Mer Adriutique. Fig. 3. et compofe de trois piéces; d'un Limason à bouche ron- * X *« x XIV POV: ’ SEO € Le la rtO. C1 C Ce 4 u TA. Toninger feul Se En, à TAT # # XV * * SS\ \ N À LAN 7) 2 N CM 71711111 4 HA \ to £ #, L L ( 0 4,4, Mi 4 / \" TP \ ge 777111 Y Y, | # J , ti | LU . ANN" ER d = a 7 F3 or. L Cx 2 Museo Hotttiifniano. (4 » a pus 47. 2, Trautrier feudps. % + dé 25 ronde, du genre des Burgaux nommés Olearia, & de deux petites Huitres, l'une jaune, l'autre blanche, dont les Vaives fe ferment exaétement. Fig. 4. une Vis tuberculeufe, adhérente à une Huitre de couleur violette; Fig. $. Une Came, (femblable à celle du No, 2.), grouppée avec une Huitre blanchatre, Que ces Coquilles fe grouppent & s’attachent ainfi les unes aux autres, arrive fans doute de la mamiére fuivante: Les Vers teftacés forment leurs coquilles d'un fuc vifqueux qui fe repand des pores de leur peau, & qui tranfude à travers ceux des premieres couches du teft, qui commence à fe former ; ce fuc fe repandant continuellement au dehors, il ne peût pas man- quer d'arriver, que, deux coquilles venant, par un éffét du hazard, à être couchées l’une fur l’autre & à refter quelque tems dans cette fituation fans être remüées, le fuc, qui fort des deux Coquilles, fe réunifle, fe fige & fe durcifle en vertu de fa nature calcaire; de là vient auffi que cet accident s'obferve généralement dans toute forte de coquillage, & qu'on ne peüt pas le regarder comme propre à telle ou telle efpèce en particuliers à moins qu'on ne veuille regarder certaines efpèces d'Huitres comme y étant préférablement fujettes, puisqu'elles ont coutume de fe groupper gé- néralement tant entr'elles les unes avec les autres, qu'avec les rocs ou d'au. tres corps étrangers; phénomêne facile à PA TR lorsqu'on confidere, que ce genre de Coquillage vit dans un repos moins interrompu, tandis que d'autres, qui changent de place, ne laïflent pas à ce fuc vifqueux le tems qui lui faut pour fe durcir, & pour les coller aux corps fur lesquels el- les repofent. PLANCHE XV.; Fig, 1. Ce grand & fuperbe MANTEAU A FASCIFS D’ORANGe (en Holl. Gebandeerde Mantel) meriteroit, à caufe des rayons & des Zones dont il eft orné, le nom de Sole ou d'Eventail de l'efpèce rare, autant que ceux qui fe trouvent repréfeñtés PL IV. & V. de la Ire. Partie. (les Allemans appel. lent cette efpèce de Peigne Sommeweifers, ce qui fignifie Cadrans, parce. Cinquème Partie, D qu'ils 26 MW + qu'ils font garnis de Zones & de rayons, qui expriment en quelque façon les heures avec leurs d'vifions, comme on les voit marquées fur les Ca- drans folaires). Nous nous contentons de l'appeller le Manteau a fifties, à caufe de fes Zones ou fafcies transverlales, Il en a quatre d'un rouge brun, fur un fond jaune citron, qui en reléve fupérieurement Ja beauté. L'autre Valve a des couleurs un peu moins vives a la verité, mais qui ne aiffent pas d'être fort belles. Ces faicies doivent peüt- être leur naiflance à un épanchement du fuc colorant plus abondant dans ces endroits, qui faifoient les bords des additions que lanimal ajoutoit fucceflivement à fa coquille, à mefure qu'il prenoit fes accroitlements. Fig. 2. Cette efpèce de Came s'appelle la cAME STRIEB OU RADIEE, Les Hollandois lui donnent le Nom de Geffraaide Quakker. Cette dénomi. nation lui vient, comme nous avons eû occafion de le remarquer dans un autre endroit, du fon qu'elle rend , lorsque l’eau fe retire de l'endroit où elle fe trouve, ou lorsqu'elle ferme fes battans, & qui approche beaucoup du croafflement des grenouilles; c'eft aufñ pour cela que RUMPHIUS lui a donné le nom de Chama coaxans. It eft rare d’en trouver de fi belles & fi bien marquées que celle que nous offrons ici. Fig. 3. Îl a déjà été parlé dans la premiere Partie de cet Ouvrage PI. VI. d'une efpèce de Came que l'on nomme en France Ecriture arabique ou Chinoife; celle qui fe préfente dans cette figure s’apelle L'ECRITURE ARA- BIQUE BATARDE (en Holl, Baffard Strik- Doublet) quoiqu'elle foit plus rare. que la veritable; Elle a le contour plus arrondi, & reflemble parfaitement à ceïle de la Lettre C. Tab. XLHIL, de rumPHIUs. Fig. 4. On n'a qu’à comparer cette Coquille avec d'autres de même forme qui fe voient dans cet Ouvrage, pour s’aflurer qu'elle eft du Genre des Werites; Nous l'appellons LA NFRITE COULEUR DE ROSE, en empruntant Je nom de fa couleur; comme l'on fait fouvent, pour diflinguer les Varié- tés qui fe rencontrent dans une méme efpèce de Coquilles les unes des autres. Fig. «. “éé- L + ï te se me ee - a 2 “5 LE © . Andr. A . D ot. F h. n'L N. ) _ a) 2 > J . es Huseo 2 AHouttitin ia rte. 7 XI Vu, € 35 Leur robe eft ornée de fafcies brunes fur un fond blanc: & dans l'un jes interftices que les bandes laifiènt entr'elles, font Parfemées encore de points- bruns, qui lui donnent un air très agréable, Nous leur donnons le nom de CORKETS DE POSTILLON A FASCIES, (En Holl. gebandeerd Pofthooratje), Fig. $. Les TerxiNes nADIE ES, que les Hollandois appellent Bocaffan. Doublet, prennent un brillant admirable lorsqu'elles font découvertes & po- lies. Celle dont ils s'offre ici la copie eft d'un rouge vif & luifant, bordée de violet autour de la charniére & aux côtés. En Hollande elle s'appelle de roodglanzige Bocaflan. Doublet, H eft facile de juger quel doit être l'éffet de ces Tellines radiées dans une Colleétion de Coquilles. Fig.6. L'on fçait que dans la Sole ou Eveutail (efpèce de Peigne) les deux valves different dans leurs couleurs l'une de l’autre; l'une par ex. eft d’un rouge pâle tandis que l'autre eft totalement blanche, comme dans celle qui fe voit dans la premiere Partie PI. XX. f. 3.4. Mais une Sole telle que cel- le dont nous offrons ici la copie, à valve fupérieure ornée de rayons d'un rouge éclatant fur un fond citron, doit certainement être un morceau fort rare. Nous la nommons LA SOLE RAYONEE DE ROUGE, (en Holl. de roodge- ffraalde Kompafs - Schulp}, PEAN'CH EXXILE * Fig. 1. Dans la premiere Partie de cet Ouvrage nous avons déjà eû oc- cafion de parler de différentes efpèces de ces Vermifleaux de Mer, que l'on a coutume de conferver parmi les Coquillages, Ici nous en offrons un morceau, qui fe fait remarquer par fa largeur, qui eft très confiderable. Ceft un GRAND VERMISSEAU Noir, (en Holl. een dikke zwarte Darm), ridé, & contourné en fpirale; applati dans fa furface inférieure. N'ayant point trouvé de copie d’untel Vermifleau dans les Auteurs que nous avons confultés, noës n'avons point douté de la donner ici & de l'aflocier aux belles Coquilles, Fig. 2. Iin'y a peût- être pas de Genre de Coquilles où l'on rencontre plus de Varieté dans le deflein & les couleurs, parmi les individüs qui fe rapportent a une même efpèce, que fon ne trouve parmi les Cornets, E 2 Celui 36 So + JE Celui qui s'offre dans cette figure approche beaucoup de celui que cer- tains Curieux nomment {a Tortue; mais comme il n’eft pas précifement de cette méme efpèce, nous aimons mieux l'appeller fimplement le CoRNET MARDRE DE BRUN (de bruin gemarmerde Toot,); parce qu'il eft orné de ta- ches brunes fur un fond blanc. Fig, 3. L'on donne à cette Coquille le nom p'HeBraïQue (en Hoil. de Hebreeufche Letter Toot), à caufe des taches noires répanduës fur fa robe blanche, qui imitent en quelque façon les caraétéres hébraiques. eft vrai, que ce n’eft qu'avec le fecours d'une bonne imagination qu'on les df- «cernes mais aidé une fois de ce conduéteur on découvre même tous les accents de cette Langue dans les intervalles qui feparent les lignes. Du re- fte ce Cornet ne différe de la faufle Guinée qu'en ce que les taches de cette der- niére font jaunes, au lieu que celles du premier font noires ou d'un brun foncé & noirâtre. L'une & l’autre vient des Indes occidentales, & les Is- les Antilles en fournifient un aflez bon nombre, Fig. 4. Ce petit Buccin fe fait remarquer par fa couleur brune noïrätre, & la lifiére blanche qui borde fa lévre, Nous l'appellons fimplement LE PETIT BUCCIN KNolR, (en Hoil, bef zwart Kinkhoorn). Fig. s. Cette figure offre une aGUILLE pE couLrur BRUNE, (en Holl. bruin Pennetje), de forme afsés bombée dans fa partie inférieure, & dont le premier orbe eft bordé de bianc. Ce morceau, de même que le précé- dent, vient des Indes occidentales, Fig. 6. CORNET DE FOSTILLON , à centre un peu affaifsé &-concave, de couleur jaune tirant für le brun. Il faut le comparer avec ceux de la Plaa. che précédente pour en voir les différences, C'eft une Coquille terreftre d'Europe, auffi bien que ces derniers, Fig. 7. Cette Coquille, dont les orbes s'élévent un peu vers le centre, quoiqu'af és deprimés, fi on les compare avec ceux des Efcargots, eft du genre des cARACOLS. Elle eft. de couleur brune bordée de blanc, En Hol- lande on la nomme de bleesbruine Carcal. Fig. 8. P.V. NAT, > FR s , ’ CS . Cv 4 Huseo outtus ALLAAILO: Su + JE 37 Fig. 8. L'on donne aux Opercules qui ferment la bouche des Coquil- lages univalves, lorsqu'ils font de forme orbiculaire, comme celui qui s’of- fre dans cette figure, les noms D'UMBILICS DE MFR Où NOMBRILS DE VE- nus, (en Holl, Zee - Navels). Du nontbre de ces Coquillages operculés font: les LIMAÇONS A BOUCHE RONDE, L'OLEARIA, (en Holl. de honte Knobbel. boorn, Reuze-Oor) &c. d'ou il vient, que ces Nombrils de Venus fe trou- vent fouvent d'une grandeur très confidérable, & quelquefois même jusqu'à un pied de large. Le côté qui regarde l'intérieur de la Coquille, & qui eft celui qui fe trouve ici repréfenté, eft fort uni, de couleur brune, & marqué d'une fpirale dans l'endroit où il eft attaché à l'animal. Le côté cx- térieur eft convexe, blanchâtre, tirant furle verd, quelquefois auf bleuatre. Dans lOuvrase de RuMPHIUS Amboin. Rariteirkamer &c. PL XIX, fe trouve une figure qui fait voir comment ces Umbilics ferment la bouche de leurs Coquilles, PLANCHE XXIIL+* * Fig. 1, Hn'y a peût- être pas de Coquille plus précienfe que la sca- LATA DE L'ISLE D'AMBOÏNE, (en Holl. d’Æmboin/che Henteltrap), furtout lors- qu'elle eft d'une grandeur confidérable, & qu'elle a confervé fa pointe & fa couleur naturelle. Nous en avons donné une dans la quatriéme Partie PI XX.*** d'une très belle couleur, & d’un pouce & demi de longueur. Célle qui s'offre dans la figure que nous avons fous les yeux, la furpafle con- fiderablement en longueur, quoiqu’elle lui cède par raport à la couleur, qui a un peu moins de vivacité. Elle a presque deux pouces de long, & un tel morceau vaut toujours 350. à 4ço Livres. Ilyen a qui font beau- coup plus chéres encore, pour n'être qu'un peu plus belles & plus longues; ces dernieres fe païent en Hollande quelques centaines de florins la piéces; & méme, fuivant le rapport d'un de nos Amis, l'on rencontre aux Indes des Amateurs qui poffedent fouvent une demi- douzaine des ces Coquilles, qu'ils regardent comme un trèfor, & dont ils éftiment chaque morceau jusqu'à 3500 Livres & audelà. Lon voit par là d'ou vient la cherté de plufieurs fortes de Coquillages. Car fi dans des Païs riches les Curieux donnent quei- | E:3 ques 38 % + JE ques douzaines de Louis pour quelques Coquilles, ou même pour un feul morceau , il n'y a pas de quoi s'étonner , fi dans les Païs où l'argent eft plus rare , les Coquilles rares ne font pas fort nombreufes, & fi, généralement parlant, nous trouvons déjà trop chers les prix auxquels elles fe vendent en Hollande, pour ne rien dire de ceux qu'on y met aux indes, en Ancleter- re & dans d’autres Puis; & fi l'on confidére encore que le nombre des Cu- rieux & des Cabinets augmentent tous les jours, l’on ne fera point furpris, de ce que le plaifir, que nous donne la pofeffion de firares morceaux, ne fe procure pas à peu de fraix. Du refte la Scalata qui fe voit dans cette figure eft à peu près de la même grandeur & de la même beauté que celles de ruMpuIus & de VALENTYN. Fig. 2. Dans la quatriéme Partie de cet Ouvrage PI. XXIX.*** nous donnames la copie de quelques unes de ces Coquilles que l'on avoit appor- tées depuis peü des Côtes de la Terre Magellanique, ou des Isles Maloui- nes fituées à l'Eft du Detroit de Magellan. Il y a dans ce nombre des Buc- cins à fond jaune, chargés de ftries Jongitudinales, onduleufes, fort johes, ou de.zig. zags bruns, tel eft ce petit qui s'offre dans cette figure, dont les orbes font plus allongés, & la bouche un peu plus pointué, que dans d’au- tres. Nous l'appellons le BUCCIN MAGELLANIQUE STRIE (de gefirecpte Ma- gellaenfcbe Hooïn). C'eft un morceau fort rare. Fig.3. M a déjà été remarqué (dans la premiere Partie) qu'il v a une efpèce d’Ailée à laquelle, outre le nom de Pigeonreau, on donne aufli celui d'Aïtimon, parcequ'on lui trouve quelque reffemblance avec le Voile qu'on defigne de cenom, L'on en trouve des Variétés qui fe diflinguent les unes des autres d’une maniére très marquée. Celle qui fe voit dans la P.L. PL XV. fig. ç. s'apelle le Pigeonneau où la Tourterelle, à caufe de fa Iévre étendüe en forme d'aîle. Dans la troifiéme Partie PI XX.** fig. 2. fe pre- fente un Arrimon entortille; & dans la même Partie PI, XIE, ** fig. 3. fe voit celle qui s'appelle proprement le Voile d’Artimon, & c’eft à celle-ci que reflemble afiés bien celle dont nous avons aëtuellement fous les veux la copie. À caufe de fa belle marbrure nous lui donnons le nom p'anrIMon MAR- * * *« XXIV PV, EN rultuiLntino. Où Hu. à ET SA € g+ P'Téautrer feulrs % + JE 39 Marere (en Hoil. gemarmerd Bezaantje); nous n'avons point trouvé de fi beau chez les Auteurs que nous avons confultés. Hig. 4. Parmi les Coquilles de cette efpèce, qui font Fluviatiles, l'on trouve quelquefois des individus qui font tournés de droite a gauche, & que l'on regarde comme des morceaux rares. La PI XXVIILX*#** de la quatriéme Partie offre deux piéces dont l'une (fig. 5.) eft tournée de la ma- niére que nous venons de dire. Celle dont il f préfente ici la copie eft de couleur verte en dehors & jaune en dedans. Nous lappellons L'UNIQUE VERDATRE (en Holl. Groenagtige linkfe Tupslak). Fig. $. Cette Coquille, tournée comme la précédente de droite à gau- che, lui reffemble aufli par fa forme. Elle eft couleur de Caffée, avec quelques fafcies jaunes ; à la pointe elle eft un peu plus pâle. Ces Variétés font un éffet très agréable dans une Collcétion de Coquillages. La fig.s. de la PI. XVi. P,[. en offre encore une d’une couleur admirable. PLANCHE XXIV.F+ Fig, 1. Dans cette figure il s'offre un morceau fuperbe; c’eft un AMr- RAL D'ORANGE (en Holl. Oranje Admiral) d'un teint plus naturel, quoique de couleurs moins vives. que celui qui fe voit dans la huitiéme Planche de la premiere Partie. Un morceau tel que celui- ci fe paie $c. jusqu’à cent florins. Fig. 2. Ce Cornet reflemble en quelque maniére a celui qui fe voit dans la troïfiéme Partie PI VI ** fig. 5. & que l'on nomme ordinairement L’AMI- KAL D'ORANGE DES INDES OCCIDENTALES (en Holl, #rfhindifche Oranje - Admi- raal); mais les couleurs de celui que nous avons fous les yeux font d'une vivacité extraordinaire; & outre le beau rouge de Coral de fa robe, il eft orné de quelques Zones ponétüess. Fig. 3. I y a des Curieux qui donnent à cette Coquille auffi le nom de V 4dmiral d'Orange des Indes occidentales, mails ce n'eit qu'un Cornet fafcié, qui a quelque reffemblance avee celui que l'on nomme l 4xiral. Nous lu; donnons celui de coRNET À ZONES ORANGE (en Holl. Oïanje - Band - Toof) La Variété qui fe remarque dans les couieurs & le deflein des Cornets eft f pro- 40 SW + JE prodigieufe, que l’on a fouvent de la peine à trouver des noms propres à les caraëtérifer fuffifamment & à les diftinguer les uns des autres. Fig. 4. Les Curieux ne font pas entiérement d'accord à quelle efpèce de Cornet ils doivent donner le nom de J'ice- Amiral. Les François dé- fignent de ce nom ceux qui reffemblent par leur defléin au grand Amiral, a cela près que la Zone jaune du milieu n'eft point chargée de ben- delette; (tel eft celui qui fe voit dans la Le Part PL VIE fig, 2.) Les Hol- jandois au contraire donnent à ces fortes de Cornets indifféremment le nom d'Amiral; défignant de celui de Pice- Amiral (Vice- AmiraalD) tous les Cornets qui ont la forme & la ftruéture des Amiraux, qu'ils foient d'ail- jeurs fafciés ou non, pourvû qu'ils fe diftinguent par la beauté & le defitin de la marbrure de leur robe; tel eft Je petit Cornet à rézeau de couleur rouscâtre fur un fond blanc, chargé de quelques taches brunes, qui s'offre dans cette figure, & qui reflemble en quelque maniére au Cornet que l'on nomme en Hoiïlande Ja Toile d'Araigiée, en France l'Efplandian. ie, 5. La J'olute de Guinée, efpèce de Cornet qui s'appelle en France \'atie de Papillon, doit fon nom aux Côtes de Guinée d'où elle nous et ap- portée. Nous en avons déja donné un très beau morceau dans la troifiéme Partie de cet Ouvrage PL I** fig. 1, Une fauffe Guinée, qui vient de ces mémes côtes, fe voit PL VIL** fig. 4. de la Partie que nous venons de citer; elle reflemble, par fon deflein, beaucoup à celle que nous avons fous les yeux; nous avons donné ici une place à cette derniére, parce au’elle eft d'une beauté qui l'emporte de beaucoup fur celle de l'autre. Sa couleur jaune la difingue affez d'un Cornet, dont nous avons donné la copie PI. XXIHL+ À de cette Partie fig. 3. & que certains Curieux sppellent a fauffe Guinée des Indes Occidentales. Comme durefle les taches qui ornent cette efpece de FAUSS& AÎLE DE PArIILON (en Holl. Bffard Guineefcke Toot) reilemblent fouvent par leur forme à des carattéres, il ya des Curieux qui rangent ces Cornets parmi les Helraïques. Fig, 6, Dans cette figure s'offre crcore un deffein de Ia Scalata de l'Isle d'amboune de la fig. 1. dela Planche precédente XXHL Y # tiré de l'autre côté, pour en faire voir la bouche. PLAN- ‘ar } 4 re « 4 5 . Le LE #, + : L , ‘ … : v ï ‘ È Û + E i 4 \ ; 0 PA ‘ A Le : $ . D 1 … ï L 1 0 ' … LE D ï x F a - i L \ t À ESV UT CDN ) ÿ CT ‘ es TU useo Horittis LAC. L 1. A1[.L£ Ps à AA 4 Lorfer À + 4! PEVAIN CH EU XAVIS Se" Fig. 1, Dans la quatriéme Partie de cet Ouvrage PI. XV. *## nous avions préfenté deux Moules Europeenes de couleur violette, une Moule verte d'Alger où de Barbarie, une Moule rayonnée des Indes Geciiea pales ou de la Terre des Papons, & une autre de forme allongée du Detroit de Magellan, qui différe beaucoup de ja Magellanique bleüe à côtes qui fe voit dans la même Partie PI. XXX.*** La figure que nous avons fous les yeux, en offre en- core une, qui s'écarte beaucoup de celles dont nous venons de parler. Sa largeur excéde la moitié de fa longeur, de forte que par fa forme elle ref- {emble beaucoup aux Fambons. Lorsque les deux battans fe trouvent appli- qués l’un contre Pautre, leurs fommets fe joignent en s’inclinant l’un vers l'au- tre, au lieu que dans la Magellanique allongée ils fe tiennent ecartés. La cou- leur eft d'un bleû foncé, nüé de pourpre, & quelquefois comme fafcié. Le nom qui paroit lui convenir le mieux, c'eft celui de MOULE LARGE BLEUE (en Holl. de breede blaauwe Mojfel). N. 2. La Coquille qui ‘offre fous ce No. eft du nombre de celles qui tirent leur nom de leur couleur. On la nomme en France LA MINIME, en Hollan. de de Eikenbouts- Toot, c'eit à dire LE BOIS DE CHENE, parce qu’elle imite cette efpèce de bois avec fes veines, tant par fa couleur, que par lesraies trans- verfales dont il eft cerclé. Ces raies font de couleur brune, ou noirâtre, fur un fond fauve, & font un éffet afsés agréable, La tête eft applatie, & les orbes ne s'élévent que fort peu. Elle refiemble parfaitement à celle qui fe voit dans auMPHIUS Tab, XXXI, Litt. V, & à laquelle il donne le nom de Voluta filofa. Celles qui font entourées dans leur milieu d'un ruban blanc, comme celles qui fe voient dans RuMpHius Tab. XXXIIL N, 1. & dans va. LENTYN, s'appellent MINIMES A° rAsCies (en Holl. cebandeerde Eikenbouts. Tooten), & font plus rares. N. 3. L'on donne en Hollande le nom de Steen- Admiral (c'eft - à dire Amiral de pierre Où pierreux) à un Cornet des Indes occidentales que l'on nomme en France ordinairement le Cornet grènu, ou la Peau de Chagrin, quelquefois auffi /a Carte geographique. L'on en voit dans la premiére Partie de cet Ouvrage PI. VHIL fig. 4. & PI XXIV. fig. ç. La forme, le defein, F la 42 + JE la couleur, qui ont quelque chofe de grofier dans ce Cornet, paroïffent lui avoir fait donner le nom obfcur de Sieen- Admiraal. Conime à ÿ en a plu- fieurs Varictés , très différentes les unes des autres, l'on pourroit donner Je nom de Cornets grènus où Peaux de Chagrin prélérablement à ceux qui ont des cercles granuleux & des orbes tuberculeux, en refervant celui de Car- tes geographiques pour ceux dont la robe porte un deflein qui imite une Carte geographique. La Variété que nous en offrons dans cette figure, p'aïant ni des grains fort fenfibles, ni un deflein de Carte geographique fort apparent, quoique chargé de cercles finement ponétüés, & etant de couleur jaune, avec un ruban blanc de lait, & quelques taches de mème couleur, s'appelle en Hollande de geele Steen- Admiraal: en France on l'ap- pellera toujours PEAU DE CHAGRIN A FOND IAUNE. Fig. 4. Dans la premiere Partie de cet Ouvrage PI. XXX. fig. 7. nous avions donné la copie d'une Coquille que l'on nomme le Pavillon d' Hollande, ici il s'en préfente une qui s'appelle en Hollande LE PAVILLON DU PRINCE Çde Prinfe-plag). Nom, que l'on donne à toutes les Coquilles de cette efpè- ce, lorsqu'elles ont la robe ornée de Zones alternatives couleur d'orangé bleüe, & blanche, quand même ces couleurs ne fe fuivent pas précifé- ment dans le même ordre dans lequel elles fe trouvent difpofées dans les Pavillons des Vaifleaux du Prince d'Orange. Les François appellent cette Variété le Ruban, à caufe des fafcies qui l'entourent en forme de ruban. D'ailleurs il y en a qui expriment encore mieux les couleurs des Pavillons du Prince dont nous venons de parler, telle eft celle qui fe voit dans GuaL- Tiert Tab. 6. Lit.C. Cet Auteur obferve que ce font des Coquilles fuviatiles. Par leur ftruéture elles reffemblent en quelque façon aux Buccins; & elles ne font pas fort communes, | Fg. $: VALENTYN fait mention d'un Amiral parmi les Rouleaux de l'efpè- ce que l'on nomme {4 Nebuleufe où les Nuages, quelquefois auffi l Agathe. La Coquille qui s'offre dans cette figure, étant du nombre de ces Muages, comme l’on voit par le deflein de fa robe, cerclée outre celà de bande- lettes étroites, Ce qui eft un des caraétéres des Amiraux, nous croïons pou- sr LA UR CC ID _ CHE Uuseo 227 “1 C 714 HALO. NAVI, ASS ZrrofF foulrs. M + JE 5 pouvoir la nommer L'AMIRAL DES NUAGrs (en Holl. de Admiraal van de Holkjes.) Fig. 6. Ces Coquilles minces, d'un jaune d'or luifant, que les François nomment Pelures d'Oignon, font appellées de rumMpHruS du nom de Baarn- ffeen-Oefter, MUITRE COULEUR D’AMBRE IAUNE. Le morceau qui fe pré- fente fous ce No. eft une Huitre de cette efpèce, À en croire l Auteur que nous venons de citer, l’on ne devroit guères en trouver que des bat- tans ifolés, puisqu'il croit qu'il refte toujours l’une des deux Valves atta- chée au rochers auxquels ces coquilles ont contume de fe coller; ce qui eft une chofe afsés ordinaire à toute la famille des Huitres, PLANCHE XXVI:: Figg. 1, 2. L'on rencontre parmi les Rivalves des Coquilles dont les deux battans font ftriés en fens différens, de forte que la direétion des côtes & des ftries dans l'une des deux Valves d’une même Conque eft tout autre, que celle des ftries de l’autre; les Hollandois les appellent Ooft-en Weft-Doubletten; & elles font rares, Mais une chofe bien plus rare encore, c'eft de voir, qu'une même Valve porte des ftries pofées en fens differens; c'eft une fingularité qui fe rencontre dans certaines Coquilles de la Famille des Coeurs. Telles font celles que nous avons fous les yeux, Celle de Ja fig. 1. vient de la Chine; Sifa couleur eft aufi vraie & naturelle que celle du morceau qui fe voit fig, 2? c’eft de quoi nous doutons, d'autant plus, que l'on fçait, que les Chinois ont contume de peindre les Coquilles qu'ils deftinent à certains ufages, & même d'y appliquer du vernis & de l'or. Celle de la fig. 2. porte également des ftriés dirigées en fens differents; elle eft chargée de taches jaunes & couleur de rofe fur un fond blanc. Figg. 3.4. Les Olives qui fe voïent dans ces figures fe diftinguent de toutes les autres d’une maniére fort avantageufe. On leur donne le nom de DRAP MORTUAIRE, en Hollande celui de Prinfe- Begraaffenis, c'elt à dire Funerailles du Prince, à caufe des Traits en zig-zag & des bandes ondées, de couleur noire fur un fond blanc ou brun, dans lesquels on croit trouver quelque repréfentation d’un conduit funébre. L'on fentira bien, aufli les F2 copies 4 s, + JE copies que nous donnons ici le pronvent-elles, que cette repréfentation n’eft fouvent que très imparfaite, & qu'elle demande une forte imagination qui fupplée ce que les yeux n'y trouvent point. Celle de Ja fig. 3. eft d'un gris cendré, nüé de couleur de rofe pâle avec des traits bruns en zig - zag- Fig. 4. eft brune tirant fur l'olive avec des bandes longitudinales noires & ondées, Ce font deux beaux morceaux, Figg. «. 6. 7. Il nous vient des Indes Occidentales une efpèce de Li- maçon, que l’on nomme la Lampe antique; lon en voit quelques morceaux dans la quatriéme Partie de cet Ouvrage PI, V.*** fig. 2. 3. & PI, XIIL *#* mais ce ne font que des fauffes Lampes; car leur bouche n’a pas la forme de celle des vraïes Lampes antiques; De cette derniére efpèce, c'eft à dire, UnC VRAÏE LAMPE ANTIQUE DES GRANDES INDES (en Holl. opregte Lampe), eft celle dont nous offrons ici la copie; fig. $. en fait le deffous, figg. 6. & 7. ja repréfentent des deux côtés. PLANCHE XXVIL # Fig. 3. Dans la premiere Partie PI. XL fig. 3. 4. nous donnarnes une Pourpre de l'efpèce que l'on nomme en Hollande de dublelde Spinnekop, en France la grande Becaffe épineufe , pour la diftinsuer de celle qui porte fim- plement le nom de Spinnekop , où Becalle épineufe, & dont les épines font en beaucoup plus petit nombre. Ici nous en offrons un morceau qui fur. pañe l'autre de beaucoup, & merite à plus jufte titre le nom de la GRANDE BECASSE EPINEUSE (de dubbeld getakte Spinnekop), vù que non feulement le nom. bre de fes épines eft beaucoup plus grand, mais qu’ellesexcedent auffi celles de Vautre tant en longueur qu'en finefle. L'on rencontre fouvent des morceaux dont les épines font endommagées ou imparfaites, & de là vient, que des morceaux, qui n'ont point de defaut, font tres rares & précieux. Fig. 2. Aux deux beaux Manteaux, de l'éfpéce que l'on nomme en Hollande Manteau royal, & en France MANTEAU DUCAL, qui fe voient dans la premiere Partie PI. XIX, & dans la feconde PI. XXI.* nous joignons ici un troifiéme A CÔTES D'ORANGE (Oranje Konigs. Mautel.) Fig, 3. 2 <> Fo) Ex Museo Hoi COPIE LAN O. ‘ Andre AD /Fer jaudps. P.V. XXVIL:: Ce ns Hoittifuiano ( SN + JÆ 45 Fis. 3. Cette CONQUE à STRIES DIRIGE ES EN SENS DIFFERENS (Ooff-en HWeft-Doubler) trouve ici fa place à caufe de fa belle marbrure, qui l'empor- te fur celle du morceau qui fe voit dans la Planche précédente. Fig. 4. okive que lon nomme en Hollande gebandeerte Eickembouts- Dadel, c'eft è dire, Olive fafciée & robe imitant le bois de chène, parce qu'ou- tre quelques bandes transverfales, elle a la couleur de cette efpéce de bois & des traits qui en imitent les veines, La couleur de la bouche tire fur Porangé. Fig.s. Cette oLive s'appelle LA MoIRE où LE sATIN (en Hoil. Saryne Dadel), à caufe de fon luifant adouci. Elle eft de couleur verte melée de jaune. PA NCHE XXVII:* * Fig. 1. Porcelaine extrèmement rare. À juger de cette Coquille par Ja forme de fa partie fuperieure, on croiroit devoir la rapporter parmi les Gondoles mammillaires; mais fa bouche, qui eft dentée & repliée, prouve que c'eft une Porcelaine. Elle eft à fond jaune clair, ornée de bandes d'orangé ondées qui lui donnent un air très agréable. Nous ja nommons PORCELAINE à FLAMMES D'ORANGE (en Hoîl. gevlamde Oranje Kliyhecren), Fig. 1. GONDOLE BARIOLEE À MAMMELON, (en Hoil. Bont Tepelhatje) qui fe fait remarquer par fes taches blanches, différente de toutes celles que nous avons donné jufqu'ici. Fig. 3. PEIGNE MarBrE par taches ronges & blanches fur un ford jaune foncé (en Hoïl. gevlakt Marteltje). 1 a déjà été remarqué que cette Famille de Coquillages offre des Variétés presqu'infinies. Celle dont il fe voit ici Ja copie fe rapporte à l'efpéce 100. du Chevalier DE LINNE, qui eft À valves égales, à une feule oreille & à quarante ftries. Fig. 4. Cette efpéce de Peigne eft nommée en Hollande 1e MANTEAU D'ORANGE (Oranje Mantel), & l'on en voit qui font d’un orangé fort écla- | F 3 tant, 46 % + JL tant, Elle différe confiderablement des Manteaux ordinaires, étant d'une forme plus arrondie & plus large; mais ce qui l'en diftingue le plus, c'eft que l'une de fes deux valves eft toujours plus bombée que l'autre; caraété- res propres à l'éfpéce 102. de Mr. DE LINNE, nommée Opercularis. Les côtes font fort larges & à ftries transverfales, qui la rendent rude au tou- cher. Le nombre de ces côtes eft d'environ vingt, :La couleur du mor. ceau, dont il fe donne ici la copie,eft d'orangé; il eft chargé de plufeurs Vermiffeaux de Mer, dont il y en a un de couleur rougeitre. De cette même éfpéce de Peigne l’on rencontre aufi des Variétés couleur de rofe, brunes, & quelquefois auffi des blanches, Elles viennent probablement des Indes Occidentales, Fig. $. PORCELAINE nommée par RUMPHIUS L'AGaATE NUEE (gerwolkte Agaate Kliphoren) ; nous adoptons cette dénomination parcequ’elle nous pa- roit la caraétérifer très bien. Ses fpires forment une tête pointuëé & fail- lante en dehors. Elle eft tachetée & nüée de brun foncé, fur un fond bleuitre, Fig. 6. Les orives Noires (en Holl. Zwarte Dadels) font fort éftimées, & ce n'eft pas fans raifon, car leur noir eft d’un luifant fuperbe, Elles viennent des Indes Orientales, Fig. 7. Que les Gondoles mammillaires différent fort les unes des au. tres, & qu'il y en a des Variétés dont les orbes interieurs finiffent en mam- melon fort apparent, tandis que dans d’autres il faillent très peu en dehors, c'eft ce que nous avons déjà eu occafion de remarquer ailleurs. Mais il eft rare d'en voir un morceau qui porte un mammelon aufli grand que celui qui s'offre dans cette figure , & que nous nommons de là LA GONDOLE A GROS MAMMELON (Knop Tepelbakje). Si c'eft un Coquille jeune, qui fe trou- ve dans le cas des petits enfans qui ont la tête plus grofie à proportion moins ils font agés, c’eft ce que nous ne voulons point décider ? PLAN- #. PV. XXX,: hs ’ I | | AN \ UE LUTTE | sa 0 —— D —— é D re Cd Me SN (LH LU 110. Ÿ Fe — = y rautrier faits PEUR KALX. CRE LC = Ca Museo Aout ee dr. UTC n,7> » Fe EST ULAILET" J tif Se + 47 PEACE HE XNXIX. : 5: Fig. 1. I y a,une éfpéce d'Huitre que l'on nomme LA sflLE ANGLOISE, en Hoilande /a Transparenre, à caufe de la transparence de fa Coquille, & en France on Ja connoit fous le nom de Vitre Chinoife ; nous en avons donné des copies dans les Parties précédentes de cet Ouvrage. {ci nous offrons celle d'un morceau fuperbe d’une autre efpéce qui en différe confiderablement ; c'eft la vraïe SELLE poloNoise (en Holl. de Poolfche Zadel). La place étant trop étroite pour la recevoir dans {a grandeur naturelle, on a été obligé de la repréfenter beaucoup plus petite qu’elle n'ett. Sa charniére eft compo- fée, comme celle de la Vitre Chinoife, de deux élevations étroites, le côté ou cette charniére fe trouve placée, eft presque tout droit, & le contour a quelques finuofités, qui donnent à la Coquille un air gracieux, & aux-quelles elle doit principalement fon nom. Au dehors elle eft d'un violet foncé lui- fant qui tire fur le bleu, écailleufe du refte plutôt qu'unie. En dedans elle eft presque toute blanche & nacrée. L’on y trouve des Perles, tan- tôt ifolées, tantôt en grouppes, quelquefois il y adhére des files entiéres. La marque de lendroit où l'Animal à été attaché à fa coquille, a à peuprès un pouce de large. Les Coquilles en font épaifles, d'un nacre luifant tirant fur le violet, & propres à plufieurs ouvrages. Hleft rare d'en trouver de complettes avec leurs deux battans. Fig.|1. Cette Coquille fe fait remarquer par fa couleur plutôt que par fa forme, On la nomme LANGUE p'or (en Holl. Goude Tong Doublet), à caufe de fa forme qui approche de celle de la langue d’un homme. C'eft une Coquille que l’on eftime beaucoup fi elle eft d'une couleur auffi éclatante que le morceau dont nous donnons icila copie, Les Curieux la rangent, les uns parmi les Cames, les autres parmi les Te/lines, PLANETE XXX.5* Fig. 1. Nous avons deja donné quelques Groupes de Glands de Mer, de l’efpéce nommée Tulipe, dans les Parties précédentes de cet Ouvrage, voy si Se Æ voy. Part, IL PL IL* fig. 6. & nous regardons à préfent le morceau qui fe trouve repréfenté fig. r. PL XXI***. P, IV. auffi comme appartenant aux slands de Mer de cette efpéce, quoiqu’à n’en juger que par le deffein on pourroit le regarder comme un fragment d’un Arrofoir. Dans la figure que nous avons fous les yeux 1l s'offre un grand & beau Groupe de GLANDS DE MER TULIPES, en forme de bouquet (Tros van Zee-Tulpen), compoté d’un grand nombre de Glands adhérens à un gros Gland de même efpéce qui jeur fert de bafe. Parmi les petits l’on en voit un qui a été rendu difforme par une Coquille qui s'y eftinfinuée. La couleur en eft d'un très beau violet. Fig. 2. Cette Coquille, dont il fe préfente ici une Valve, eft nommée la CONQUE DE CARTHAGENE, parcequelle vient des Côtes d’Efpagne ; en Hol- Jande on l'appelle auffi Feitema Doublet, parce qu'au récit de RruMrHIUs, s'en eft trouvé un nombre prodigieux dans le Cabinet d’un Curieux de ce nom. On la rapporte à la famille des Coeurs, à caufe de fa forme qui appro- che de celle du coeur d’un Animal, Chacune de fes Valves eft chargée d'environ 25. côtes. La couleur en eft d’un jaune pâle avec des bandes couleur de feu, Les côtes font quelquefois un peu raboteufes & chargées de tubercules. Fig. 3. Dans la feconde Partie PI. XXIIL * fe voit une Vive d'une efpèce de Came, nommée en Hollande Poffrtje (efpéce de Biguet ou Gateau) ; ici nous en offrons une Variété que l’on pourroit nommer le BIGNET TA- cHETE (gevlakte Poffirtje). Elle eft à fond blanc, avec des ftries très fines tant longitudinales que transverfales; & les taches rouges brunes de diffé- rente grandeur dont elle eft parfemée, lui donnent un air qui la fait eftimer, Fin de la cinquiéme Partie. Rs &$ à & Le) differentes aspret «s le à COQUILLAGESY son trouve dans les Mers / afjerri Ldee : He uee ait Pub Par. ‘ Les Heritiers de H EVE. PIUAILO. e PA lliti Cedo nulli leo A 4 Île Le Ce = ne (@) ñ roi. fa74 Fu P'Trautner fl L | ! # : = : | . Ar: £ : | A 1 : “ : -h | | À { : , « : 4 » t _… ; 2 : D Y) 1e 7 , Re : CES HU £LO Toi AUAAILO . f / 1. LILATEALS « Lo jet “ EI é P.VI. Q& Lin LAN. / LES ru ttil 7 TD LSEOe he C7 LE ée dpsit Prier. 27 FE1L Paul: 7 XX EVE ienmann fou 2 r. Ce TL ed alto. A Or à Fe PVE na ff ca) .. D é e LA eo Hoi me AUTO. € F. P, Trautner feulps. 1 F4 VI . VI : «* le) A : DUON, (e AMufeo © AE ct LAT0: Andr.< fer Seugggte P.VI. , Vie ; — Ce ZUulco PAoittiÿn tan o. = ne Dr FA A Efenmann frulrs ti VI. ?S FA. Sos rén ae fou lps r À XK IX», SC D) UD) É rEMuseo Poûttij UGC. And A LUE feulras it É s 7 PNI ‘A ÈS Ÿ < LS , tt M Lano. eZ CE lufco t— / 1. # culf TL. Éfinmann / ‘à / 0 h : : Le D | QUI . h L : : | oo : … a | fl . . : : L L a & # . | — Pig 2-6 x AMufco DE tn LATLO. C / AL Toninger frulps. VAE 00 P.VI. XIL +" > , dE ee Hufio Pontiin art. TZ. Cijenman fouips. EVE AN CD re Museo 7 rt de UU NO. FR Trautner jeulp.s il nm | 0. | L L ae | OU TON |: L .. : L nr PV. Xi 1 À MI gi IT UN . At) C1 ee CHiiee TPS tu ntano. 4 L Ge 2 7rœutner feu, D 7 P.VI. 2 ALUNCN EN Ce —- 7 , Fee ; C x Museo C/LOU 02 HALUUAMO. ‘ 4 EP Triutner feulp sit P.VI. XVI;*: À @ PR TR Ce — LAS Pr Cr useo 7 Due LA /tO. FR Trautrier feu. er PVI. XVIIe er CHuseo Aoittiinian ©. Œe PTraitner PÉLTAT LE EME : XVII ÉX Museo Aou A. HUANLO. FN T. ù = é ee ’ . Ci Huseo 2. ne dou LC. P.VI. : = di . HuseoN ul it no. Ÿ LA fenmann feudps. PVI. XXI," N NS ES D TN 2 Muse. ? Petit LLANO. « Andr.< offer fEudps # C2 PVI. XXII Pl ES mn TD eo v Museo Houi dti F di La 110. « {ndr. Ë AE fer faudpsit POVT: . Ce Hoes Aoitiÿnianc XXIIL#+* EP: Trautrer feu se FT * x XXIV EVE PRUAITLO. ÿ ps 22 ( G. RTrautrerf. É . . FRS 2 L : , ve” h . k : : LE C Ù : : | e ( p Ar LP : | à | . : 0 a 1 L : L : : L y M " “ Va | "” .. n' LT | put : | 1 : | L | i rs , Ua Ê w. ’ : L(i L L | FPE Va | Lo TR P.VI. XV C ne > fe. S£O Fou “ui UANO. Le P.VI. pis H & x 71 7h | Co Hoes © 0 “ 1ndr. Poor. fEudps. " .« BYE, | XXVIL;*, EE 2 de JUUIO. PA. Éfenmann. faut “ À En IATy ES . em, PYL XXVHLSS a P let Ce re Museo Foi de MALEITLO". frire Er lle £ 1 im r à * x Le * % XXIX P VI. Dci TD 2 ee HALO. L =] e d luseo Fe e_ * Andr. à Aer julp.rit. DORE LE NE . nn ARE XXX:*, " = OT , : de Huseo Aoii A YUUAILO. T7. Enr omn. Part. Vd Fr Talul. /0tot} pa ad objecta Jecit. TZ. À. éifenmann frulpsit. 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