RS M AS 9 =: 0 = : ME LE PME Le a Vu or Pan ï + Division of Mollusks Sectional Library ÉCETTEOUUUEE e fs 1 # à A 048 D iE LeEES NOT. | VE LS ab : Le Ts E PPT TT TU Ne L 1 L à De I ! : L | UT : Nu L L a A 4 : . , | ti (arr PAR | pu h ALORS ne … L AC 11 : | L 0 { LA ve. ‘ TR se | L L : | À L en. LE “ L : L 1 L … a 1 M : 1 CN [ae L 0 EL L " : " en | ins WI nu L : Le L h | : À : LL 4 . nd L | D. | ! l'a : " | L 2: L LR : | ” .* 0 .n } L de L L N TE L : : L on DNS . | | 0 { | 7 IRL h ai ur : ni LART LA CUS a Le f | : ct » ONU : L om à dl RE ON, M UE PH in dl A} LE LY bp 1 ‘SRE | hé RCE \ D 4 11 À DO … DA } "A "n Le : à : / L WE POI : L : "1 L, 1 h à " | "E | e | | : . h L mn : . LE, : : è | : us L L : | A LP ù | LL. ll | | L j L | . D L ni: NT h nn | y ” Te. ET : - i -4 4 | D MU ù \ | PATTES h 10 (" LES 11 . : 7 | Mr | LA : : ô | | Û : : L L L1P É LA 1 L : ù or 1 LT [CE Al : L nu . 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(S L re 4 lyg un À UE 0) AUX RAT + | fat: qù sn En Fr Lara FUIT FX dv muL en nr p LU LEE " Le " | L IGEnT Do MOULES rm LR 20 1 pu 7 Arr Gt "re à l ar LE ss L'an A] LEE de deè 1» ts ie À cfe5 Li We ALLIE { AV GA HA 314 | ANVEEA Le LES NDS DE L A MER ÉTUDE INTERNATIONALE sur les particularités nouvelles des régions sous-marines COMMENCÉE ET DIRIGÉE PAR MM. L. DE FOLIN & L. PÉRIER AVEC LE CONCOURS DE PLUSIEURS NOTABILITÉS SCIENTIFIQUES ET LA COOPÉRATION D'UN GRAND NOMBRE D’AMIS DES SCIENCES. —"< CH > — TOME TROISIÈME contenant environ 115 figures hors texte, représentant 75 formes animales ou végétales inédites {foraminifères, mollusques, diatomées } et plus de 300 pages de texte AVEC LA COLLABORATION DE MM. D: E. BERCHON (Pauillac); Sp. BRUSINA (Autriche); D' J. CHATIN (Paris); D' P. FISCHER (Paris); Gwin JEFFREYS (Angleterre); LINDER, Ingénieur en chef des mines; Alph. MILNE-EDWARDS, de l’Institut; P. PETIT (Paris); Léon VAILLANT, Professeur au Muséuin (Paris); Ernest-Vanden BROECK (Bruxelles); etc. SN RFA Er i 34 - } | AUG 1788 Ce ; PARIS NUsunian ver SAVY. LIBRAIRE ÉDITEUR. rue Hautefeuille, 24 1875-1879 / VUE PRE : à =. #2, ERA RE nice : AS NPC PTE té AMATRICES i ( VAT NE rs PREMIÈRE PARTIE ——_—_—— ÉTUDES ISOLÉES RQ _ LES FONDS DE LA MER CHAPITRE Ie. L'étude des côtes par les villes maritimes. Les succès obtenus, depuis quelque temps, par diverses nations, dans l'étude de la géographie sous-marine, dépassent déjà lattente des naturalistes, et la multiplicité de même que la valeur des faits ont actuellement convaincu les gens du monde les plus incrédules. Par suite, de puissantes Compa- gnies sont entrées dans cette fertile voie ouverte à l’histoire naturelle. Le commerce et l’industrie ont donné la main à la science, pour pénétrer dans les régions profondes des eaux. Un élan général tend de la sorte à se manifester du Nord au Midi. C’est au moment de ce réveil que commence le troisième volume des Fonds de la mer. Notre cadre ne nous permet pas d'analyser les travaux étrangers publiés de 1872 à 1875 ({). Notre programme — nous lui devons toujours trop pour l’abandonner — nous porte seulement à examiner les matériaux qui nous arrivent à peu de frais de toutes les parties du globe, et à tenter des sondages près des côtes de France, au moyen des secours pécuniaires que nous nous sommes ménagés. Nous ne suivrons donc pas le Challenger au milieu des Océans, pour fouiller les vases ramenées par ses puissantes dragues; l’émouvante expédition austro-hongroise à travers les glaces arctiques ne (t) Le second volume des Fonds de la mer comprend les études spéciales que les auteurs ct leurs collaborateurs ont faites pendant cette période. L LES FONDS DE LA MER. pourra davantage arrêter notre plume, quels que soient nos regrets, et l’admiration que nous fassent éprouver ces deux explorations d’un genre si différent. Nous laissons, par la force des choses, le soin de répandre tant de faits et de détails précieux, aux savants que ne lient pas leurs engagements antérieurs. En dehors des circonstances exceptionnelles, des actualités pressantes, nous ne devons exposer ici que des recherches inédites. Nous ne voudrions pas, toutefois, que l’on puisse nous accuser d’injustice. C’est pour cela que nous nous empressons de rappeler nettement la situation. Les travaux français, malheureusement peu nombreux, doivent suivre la même règle. Mais il nous est du moins permis de constater, avec un vif plaisir, la décision prise par la Société de Géographie de Paris, et l'assistance intelligente donnée par Marseille à M. Marion. Le Programme d'instruction aux navigateurs pour l'étude de la géographie physique de la mer, conçu et distribué récemment par la riche et influente Association parisienne, donnera des résultats considérables, nous en avons le ferme espoir. Nul corps savant n’est, en France, mieux autorisé pour poursuivre une œuvre de ce genre. Les ressources et les statuts de la Compagnie, la haute position et les aptitudes spéciales de la généralité de ses membres, lui font un devoir de marcher d’un pas assuré à la conquête scientifique des mers, aussi bien qu'à l'exploration des terres. Toutes ces raisons lui assurent, plus qu’à tout autre, un rapide succès. Dans une œuvre qu’une individualité, une réunion de savants, un corps constitué aussi considérable qu’il soit, ne peut suffisamment embrasser, chacun peut trouver place. Il n’est donc pas étonnant qu'une grande ville maritime comme Marseille, excitée par les découvertes des Agassiz, des Carpenter, des Wiville Thomson, des Gwyn-Jeffreys, des Milne-Edwards, etc., se soit fait un point d'honneur de seconder ses naturalistes et de leur permettre d’explorer avec facilité les grands fonds de la Méditerranée. Si l'exemple L'ÉTUDE DES CÔTES PAR LES VILLES MARITIMES. 5 donné par Marseille était suivi par les grands ports du monde, rien ne resterait inconnu, avant dix ans, à plusieurs lieues de leur entrée. En 1839, l'Association britannique pour l’avancement des sciences chargea une Commission de draguer les côtes du Royaume-Uni et d'étudier les fossiles de l’époque pliocène. Forbes était l’âme de cette Commission, composée, au début, de MM. le Dr Ball (de Dublin), Goodsir, Gray, Georges Johnston, Patterson, Smith (de Jordan-Hill), A. Strikland, Thompson (de Belfast). Des Sous-Commissions se créèrent sur divers points, en Angleterre, en Écosse, en Irlande. Les groupes scientifi- ques de Belfast, de Dublin, de Newcastle-on-Tyne, celui de Tyne-Side, qui compte parmi ses membres notre collaborateur M. G. St. Brady, s’empressèrent d'entrer en campagne et d’en- voyer leurs savants rapports au siége de l'Association générale. MM. Barlee, Gwyn-Jeffreys, A. Merle, Norman, Edward Waller, s’occupèrent plus tard de la faune marine des Shetland et des Hébrides. Qu'est-il arrivé? C’est qu’en utilisant seulement leurs loisirs, les naturalistes britanniques ont tellement exploré les rivages de leur patrie, qu’il est difficile aujourd’hui d’y trouver une nouveauté remarquable, jusqu’à la zone de cent brasses de prefondeur (1). Les grands fonds sont aujourd’hui le champ d’études des Associations d’outre-Manche. Trente années ont suffi pour atteindre ce résultat. Le programme anglais n’était pas d’abord, il est vrai, général comme le nôtre; mais quelle n’était pas aussi l’insuffi- sance des moyens d'action! La science possède aujourd’hui des appareils convenables. Le plomb de Broocke, modifié depuis son invention (1854), mais que nul autre n’a supplanté, donne assez exactement les profondeurs; la sonde employée sur le Bull-dog, l'appareil Fitzgerald, ramènent presque à coup sûr des échantillons du fond; la drague à râcloir du D: Ball; complétée par des fauberts en chanvre et soulagée, () Voir The Deapths of the sea, par C. Wiville Thomson. 6 LES FONDS DE LA MER. dans son ascension, par un accumulateur en caoutchouc vul- canisé, remonte sans encombre à la surface des eaux, chargée du limon, de la cuvette océanique; la sonde Marsey indique la vitesse de descente des plombs suivant la verticale, pourvu toutefois que les profondeurs ne soient pas considérables ; le thermomètre enregistreur de Six, ceux de Miller, de Cazella, de Pastorelli, ceux de Negretti et Zamba, bien supérieurs aux premiers, font connaître très approximativement la tempéra- ture des couches aqueuses. Désormais, rien ne manque donc pour assurer la valeur des recherches; aussi n’avons-nous pas craint de fixer à dix ans, il n’y a qu’un instant, le laps de temps nécessaire pour établir la géographie sous-marine de toutes les eaux d’un grand port. Bien peu de stations maritimes nécessiteraient d’ailleurs un outillage aussi compliqué que celui dont nous venons de parler. Pour la France, qui doit spécialement nous occuper, les engins seraient des plus simples. La Manche ne descend pas au delà de 50 mètres, si l’on en excepte la fosse centrale, profonde de 100 mètres au plus. On connaît les pentes étagées du golfe de Gascogne, qui permettent de s’avancer à 120 et 130 milles à la hauteur de la Loire, sans dépasser 200 mètres de fond, et qui persistent encore, dans ces conditions, à 20 milles du littoral des Landes et de Cap-Breton. Dans la Méditerranée, si la profondeur atteint rapidement un kilomètre non loin des îles d’Hyères, le golfe du Lion peut facilement recevoir la drague jusqu’à 30 milles des bouches du Rhône. On n’objectera pas.que ce soit là une opération impossible que d’étudier ces vastes étendues, lorsque des engins en fer battu ont permis de visiter fructueusement les anfractuosités ultimes de la fosse de Cap-Breton, perdues sous 235 brasses d’eau. La Manche, toute visitée qu’elle ait été par nos voisins, laisse cependant à dire, car c’est en suivant les sinuosités de la côte française, que l’on saisira la migration des espèces animales boréales vers la Méditerranée, conformément aux constatations de notre collaborateur M. le Dr P. Fischer. Cette L'ÉTUDE DES CÔTES PAR LES VILLES MARITIMES. 7 étude se continuera en doublant la presqu'île armoricaine, pendant que de nombreuses observations seront faites sur les roches, les dépôts, la température et la salure des courants du golfe de Gascogne; sur les variations subies par la flore, suivant la région; sur les divers animaux, les poissons qui visitent, les uns régulièrement, les autres par accident, le littoral, et même sur les grands cétacés que l’on aperçoit de temps à autre assez près du rivage. La Méditerranée donnera tout autant de sujets d’études, de la hauteur des Pyrénées- Orientales aux Alpes-Maritimes. Elle fournira le criterium de la migration des espèces animales du Nord. Ses roches variées seront comparées à celles des terrains émergés dont elles forment le prolongement. On recherchera si les dépôts meu- bles proviennent d’un transport par les cours d’eau, s'ils viennent de l’usure des côtes ou de celle des bancs rocheux. Les dépôts de coquilles, souvent très étendus, les herbiers abondants de la rade d’Hyères et du golfe de Marseille ne présenteront pas moins d'intérêt, etc. Dix ou douze villes sont principalement appelées, par leur situation et leurs moyens d'action, à rappeler l’œuvre des sections britanniques pour l'exploration des rivages, et à suivre l'exemple de Marseille. Ce sont : Dunkerque, Dieppe, Le Havre, Cherbourg, Saint-Brieuc, Brest, Lorient, Saint- Nazaire, Nantes, La Rochelle, Bordeaux, Bayonne et Toulon. On pourrait joindre à ces noms Boulogne, Saint-Malo, Rochefort, Royan, Pauillac, Antibes, et d’une manière géné- rale toutes les stations de pilotes lamaneurs non rappelées ici. On distingue aisément trois catégories dans ces villes : les ports de commerce proprement dits, les ports de guerre, enfin les localités secondaires, que leurs marins et surtout leurs pilotes placent pour les besoins de la cause sur la même ligne que les autres, mais que leurs autres ressources tendent à faire descendre au dernier rang. Les grands ports de commerce, dans lesquels le souci des affaires prime toute chose, ont, au loin, nous le savons, 8 LES FONDS DE LA MER. de faciles moyens d’action. La marine marchande en a donné les preuves. Lorsqu'il s’agit d'opérer, au contraire, près de la station, un armement spécial devient presque toujours obli- gatoire, et des moyens pécuniaires sont alors indispensa- bles. Mais c’est précisément dans ces centres que la richesse abonde, que les amis des sciences forment nombre, que les savants aussi ne font pas défaut. Le rôle des grands ports est donc facile : tendre la main à la science. Les stations navales répondent aux desiderata les plus absolus. Rien ne leur manque pour une exploration côtière. Le service de l’hydrographie les y porte naturellement. Ce sont ensuite les croisières, la surveillance de la pêche, les essais de machines, les évolutions d’escadre, et cent autres causes qui mènent chaque mois, chaque semaine, chaque jour, tel ou tel bâtiment à la mer, à moins de le laisser ancré dans le port. Les moyens d’action ne manquent donc pas, les frais d'installation ne sont plus à faire, les hommes spéciaux se trouvent sous la main pour l'outillage, le corps de santé peut fournir dix et vingt naturalistes, quand une ville de dix mille âmes pourrait ne pas en compter deux. Un mot du ministère, et Cherbourg, Brest, Lorient, Roche- fort, Toulon, deviennent une pépinière d’explorateurs. Car il ne s’agit pas ici de consacrer des années entières à draguer la côte. Quelques sondages précis exigeant, au plus, quelques heures dans chaque sortie motivée par le service, voilà tout ce qu'il faut. Quel est le bâtiment sur lequel on ne trouve pas une heure à dépenser, un jour de calme, une heure à utiliser en rentrant au port, une fois la mission remplie ? Nous revenons certainement aujourd’hui sur une proposi- tion générale précédemment émise et nous l’appliquons au cas spécial de l’étude des côtes par les villes maritimes, mais il nous semble d’autant plus utile d’insister que nous n’avons pas d’abord été compris ({). (1) Voir les Fonds de la mer, t. I, p. 4 et 5. L'ÉTUDE DES CÔTES PAR LES VILLES MARITIMES. 9 Non moins important serait le concours donné par les stations de lamaneurs. Des hommes rompus aux pratiques de la sonde et constamment obligés de reconnaitre la profon- deur et même la nature du fond peuvent, sous une intelligente impulsion, ramasser une quantité considérable d'excellents matériaux. Les naturalistes trouveraient certainement, dans les bureaux de l'inscription maritime, un lieu de concentration pour les apports du pilotage. Il est seulement fâcheux que l’exiguilé des embarcations et la rudesse de leur service ne permettent pas facilement de suivre les travaux sur place. Les écoles de pilotage établies à bord des bateaux à vapeur de l’État seraient plus spécialement propres au genre de recherches que nous préconisons. Les sondages réclamés par la nature de l'institution n’imposeraient pas aux jeunes marins un grand surcroît d’occupations, ni une perte de temps préjudiciable, si on les complétait par des dragages. Les dépôts littoraux, dont il est aussi utile de se préoccuper que des sables et des vases du large, sous peine de construire un édifice péchant par la base, peuvent enfin se récolter d’une facon encore plus simple. MM. les Directeurs des douanes aux résidences de Bordeaux et de Bayonne ont montré ce que l’on peut attendre des rebatteurs du rivage. Après avoir examiné, dans une excursion préalable, les points où les dépôts doivent être recueillis, une note exacte remise aux officiers de chaque capitainerie leur permet de diriger leurs hommes. Nous avons obtenu, de la sorte, tous les spéci- mens étudiés de la Bidassoa à la Gironde, sans autres dépenses que des sacs en toile de la contenance d’un kilogramme, successivement envoyés aux postes du littoral. Les campagnes côtières que voudraient entreprendre les grandes villes maritimes, ne sont pas aussi coûteuses qu’on se l'imagine. D'abord, ces expéditions doivent être conduites dans la belle saison afin de réunir la première condition d’un travail sérieux : le calme des eaux. Ensuite, elles ne sont jamais de longue durée, et la proximité du port de refuge 10 LES FONDS DE LA MER. permet facilement de les réduire ou de les multiplier. Quant à l'outillage, nous n’en parlons plus, du moment que la pro- fondeur n’est pas considérable : des dragues ordinaires, du filin, un thermomètre enregistreur, des sacs, des bocaux, de l'alcool, voilà, pour commencer, ce qui est nécessaire. Le voyage est court, les objets, quels qu’ils soient, ne souffriront pas et pourront être ultérieurement étudiés à terre. Pour assurer la rapidité et la facilité des opérations, il faut néan- moins un bâtiment à vapeur. Le mois d’août est certainement le moment le plus propice pour entrer en campagne, lorsqu'il s’agit des ports de com- merce. Indépendamment des beaux jours, sur lesquels on est encore en droit de compter, c’est aussi le moment où nombre de naturalistes, principalement les professeurs, recouvrant leur liberté, peuvent alors mettre quelques journées de leurs vacan- ces au service de leur ville natale ou de leur cité d'adoption. Si la présence d’un homme de science est utile pour retirer tout le fruit possible de ces explorations spéciales, quel est le savant dont le concours n’est pas acquis d'avance, quel est celui que n’honorera pas cette véritable mission de confiance ? Le bâtiment à vapeur est l’objection la plus sérieuse que l’on puisse faire au système que nous proposons. Si l’on ne peut compter sur le secours de l’État, il faut nécessairement noliser un navire solide et commode. C’est une dépense d'environ 400 francs par jour, que peut facilement s'imposer, pour deux campagnes annuelles d’une semaine chacune, toute grande ville : Bordeaux, par exemple. Nous ne sommes pas les premiers à livrer cette pensée aux méditations du grand centre commercial de la région sud-ouest. Ses intérêts maté- riels le portent à encourager une institution girondine, comme ceux de la science le lui demandent. Nous dévelop- perons, s’il est nécessaire, cette dernière proposition. L. DE Foix, L. PÉRIER, Bordeaux, août 1875. DRAGAGES PRÈS DES ÎLES D'HYÈRES, 11 CHAPITRE IT. Dragages près des îles d'Hyères (Méditerranée). Les matériaux qui font l’objet de ce chapitre ont été fournis par M. l’enseigne de vaisseau Moritz. Ils se composent d’un spécimen de sable pris au mouillage de la Badine, à l'extrémité de la presqu’ile de Giens, et de deux échantillons de vases dragués à quelques milles plus loin, en gagnant la terre. 1° Le dépôt de la Badine provient de 11 mètres de fond, par 43° 03’ de latitude N. et 3° 51’ 55" de longitude E. (Paris). C’est un sable quartzeux gris, très fin, pointillé de noir, légè- rement micacé, jonché de débris de Zostera marina et contenant des fragments microscopiques de coquilles, quel- quefois de polypiers et, plus rarement, de bryozoaires. Il pourrait aussi contenir du grenat. Après lavoir débarrassé de toutes les matières végétales visibles à l’œil nu, on le trouve ainsi composé : HUNMALEE 2 de MURAL AL Lin due 3,50 MATIÉLE OT B ANTIQUE ee ele rle see 1,10 Ouantzihyalinietirose + er -ereere \ NCA Sensible) ELEC EE Creer cree 88,00 Grena Dune PER ER TER eee ) Caletire ess) ee NE end LRe cure 7,40 Sels divers, chlorures, etc. (pour mémoire) » 100,00 (L. P.) 20 La vase a succédé au sable, par 43° 05'55 de latitude N. et 3° 52’ 30” de longitude E. (Paris), sous 19 mètres d’eau. En même temps, les plantes marines, principalement les Zostères, ont implanté leurs griffes dans le dépôt. Aussi n’avons-nous guère à examiner que des toufies herbacées, auxquelles restent attachées des mottes d’une terre bistrée, relevée néanmoins par une teinte un peu chaude, pointillée de blanc par des tests brisés ou des roches calcaires, et finalement sans aucune homogénéité. Cette vase, expurgée des gros débris de plantes, ainsi que 12 LES FONDS DE LA MER. nous l'avons fait pour le sable précédemment examiné, a la composition suivante : Linie doouebaubnodvaoronrodonc one 0 Débris végétaux (menus) ............... 9 » Quartzitrès fin et argile..." Mica et roches noires cariées (pour mém.) Grains magnétiques (très rares)... ...... Se Spicules de spongiaires (très rares)..... Débrise coquilles ere... Foraminifères (très rares).............. 24 > Roches calcaires(en fragments impercep.) . Chlorures et autres sels, pertes.......... 2 » 100,00 (L. P.) . 3° Au nord de ce second point, sous la latitude de 43° 06" 30” et la longitude de 3° 52' 06" (E.— Paris), par 43 mètres d’eau, la vase revêt une teinte encore plus chaude, tournant au marron clair. Elle contient moins de Zostères, mais on y rencontre fréquemment des galets de silex et de calcaire gris compacte et, quelquefois, des fragments soit de craie blanche, soit de calcaire grossier, soit de tufs calcaires. Nous avons indiqué, sous toutes réserves, la présence du grenat brun dans les sables fins de la Badine. M. Delesse signale sans hésitation la roche, dans ceux de la rade de Giens, ainsi que vers l’extrémité de la presqu'ile, au sud d’'Hyères. Il est donc probable que les fragments microscopi- ques considérés par nous comme provenant de ce genre de silicate lui appartiennent réellement. L'auteur de la Lithologie du fond des mers a rencontré aussi de grandes quantités de minerai de fer magnétique sur la plage d'Hyères; il ne nous à pas été possible d'attirer avec l’aimant un seul grain du sable de la Badine. Le fait est probablement excep- tionnel; néanmoins, la roche ferrugineuse doit être rare sur ce dernier point, et son abondance à cinq milles, au plus, au Nord, démontre encore combien il est nécessaire de suivre pas à pas les dépôts sous-marins. Septembre 1875, DRAGAGES PROFONDS AU LARGE DE MARSEILLE. 13 CHAPITRE HI. Dragages profonds au large de Marseille. M. A. F. Marion a bien voulu nous communiquer les résultats des dragages profonds qu’il a opérés dans le sud-est de Marseille, du mois de juillet au mois d’oc- tobre 1875. Notre collaborateur a même joint à ses notes quelques spécimens des divers fonds où ont été pâchés les nombreux animaux consignés dans ses catalogues. Nous allons examiner les dépôts des environs de l’île Mairé et de l'ile Riou. A un mille au sud du premier point, on rencontre, par 60 et 80 mètres de profondeur, des sables vasards bistrés, généralement poussiéreux lorsqu'ils sont secs et laissant voir, à l’œil nu, une certaine quantité de débris végétaux et des éclats de petites coquilles (Hyalea, Cleodora). L'examen micrographique de ces sables démontre tout d’abord qu'ils sont presque entièrement composés de tests brisés, ainsi que de fragments de polypiers et de bryozoaires. Des grains de sable quartzeux blanc, ou un peu rosé, plus rarement rouge, presque toujours souillés par de l'argile, forment, pour ainsi dire, le reste du dépôt. On remarque néanmoins, dans ce fond, des roches noires luisantes, qui sont peut-être des scories; des paillettes très rares de mica; puis des cristaux prismatiques hyalins, sensiblement terminés en biseau, disposés en houppes, en éventail, ou s’irradiant autour d’un noyau central. Ces cristaux sont trop peu abondants pour que l’on puisse les extraire, et on ne les distingue qu'après avoir attaqué le sable par l'acide chlorhy- drique. 14 LES FONDS DE LA MER. L'analyse chimico-physique permet d’assigner aux dépôts examinés la composition que voici : HUMITILE MEET EE Ce ccrCer re Ms 0,95 DÉDTIS AVÉBE LAURE Peeters } 1,95 Matière organique once DOG Do \ Coquilles, polypiers, bryozoaires, forami- NOTES A mie elec esse else iateiale 70,70 Sable quartzeux etrares paillettes de mica. Argile (très peu)...................... 26,85 Roches noires et cristaux hyalins prisma- | LIQUCS res rLee-ccreceleciseciee) Chlorures et sels solubles.......,....... 0,25 100,00 (L. P.) La nature du fond reste sensiblement la même près de Riou. Telle semble, du moins, l'indiquer l’échantillen dragué à 5 milles au sud de l’île, par 108 mètres d’eau. On trouve encore ici les singuliers cristaux prismatiques que nous ne pouvons déterminer, et il est rare de rencontrer des terrains si pauvres en oxyde de fer attaquable par les acides. M. Marion signale, dans ses dragages, plusieurs vers inédits. C’est ainsi que figurent aux catalogues que nous allons reproduire : 1° Le Polynoë (Evarne) Mazeli, espèce voisine de l’Evarne impar (Johns.), mais pourvue d’une antenne médiane plus longue que les palpes et portant des tubercules, ainsi que de longs poils très caractéristiques, sur les élytres; 2° Le Psygmobranchus intermedius, animal du type du Ps. protensus, avec des soies et des uncini d’une forme spéciale et dont les plaques abdominales rappellent celles de l’'Apotamus similis (Mar. et Bobret); 3° Le Spirorbis Beneti, espèce très caractérisée par les soies, et par la forme de l’opercule, dont la tige est lamelleuse et hérissée de trois pointes (les tubes de l'animal sont fixés sur les cirres du Comatula phalangium, Muller) ; L° L’Heterophenacia Renouardi, type voisin de l’Het. circi- nata (Malmgr.), mais à surface dorsale entièrement lisse, DRAGAGES PROFONDS AU LARGE DE MARSEILLE, 15 orné de trois crochets principaux très apparents, sur les uncini, et de soies lancéolées en même temps que de soies à mince bordure sur les segments thoraciques ; 5° Le Balanoglossus Talaboti, grande espèce plus rap- prochée du B. minutus que du B. clavigerus, presque entiè- rement cylindrique et d’un beau rose-chair, avec une collerette beaucoup plus simple que celle du B. minutus; 6° Le Protula Meilhaci, différant du Pr. intestinum par ses soies abdominales, qui rappellent celles de l’Apomatus similis (Mar. et Bobr.), et portant, en outre, un appareil branchial blanc-rosé à la base et marqué de plusieurs séries de points rouges et de taches jaunes sur les tiges. Les ocelles, disposés sur deux lignes latérales, sont identiques avec les organes du Sabella stichophthalmos et du Psymobranchus protensus. Quelques autres espèces animales de la même classe, depuis longtemps connues, fournissent des variétés remar- quables : ainsi, le Sabellides octocirrata (Sars) diffère ici du type septentrional par ses soies plus largement bordées et par la forme des uncini, munis seulement de quatre crochets principaux ; Il existe à la côte une variété de Sabella (Potamilla) reni- formis à branchies zonées, possédant des yeux plus nombreux et correspondant plus exactement aux Sab. saxicola (Grube) et S. saxicava (Quatrefages); Certains individus du Lysidice ninetta ont les antennes très courtes, et ne présentent pas, sur la région antérieure, le collet blanc que l’on observe sur ceux du golfe de Marseille ; Le Dasychone lucullana donne la variété bathybia, à tiges branchiales très minces et presque décolorées. Nous donnons ci-après, sous le titre général de Catalogue préliminaire, la nomenclature des premières espèces animales trouvées dans chaque dragage. Une liste assez étendue, mais plus générale, de foraminifères, suivra ultérieurement les catalogues spéciaux établis par dragage. Une série de 16 LES FONDS DE LA MER. crustacés -entomostracés, dont la détermination laisse des doutes, apparaîtra plus tard, divers mollusques, etc. ainsi que la description de Catalogue préliminaire des animaux dragués au large de Marseille, par M. 4.-F. Marion. 1° Dragage : Latitude Nord 430 7' 2”; longitude Est (Paris) 30 2! 2"; profondeur : 105 à 110 mètres. — Gravier vaseux. VERS. Polynoë (Evarne) Mazeli /nov. sp.) Nephthys scolopendroïdes (Delle Chiaje). Hyalinæcia tubicola (Müller). Glycera tesselata (Grube). Syllis sexoculata (Ehlers). Syllis spongicola, var. tenta- culata. Psamathe cirrata (Keferst.). Sabellides octocirrata (Sars), var. mediterranea. Sabella (Potamilla) reniformis (Leuckart). Apotamusampulliferus (Philipp.). Apotamus similis (Marion et Bo- bretzky). Psygmobranchus intermedius (nov. sp.). Psygmobranchus protensus (Ma- rion et Bobr.). Spirorbis Beneti (nov. sp.). Aspidosiphon scutatum (Müller). Phascolosoma strombi (Mont.). MOLLUSQUES (1). Venus ovata (Pennant). Cytherea rudis, var. mediterra- nea (Tib.). Dentalium panormitanum (Ch.). Lyonsia norvegica (Chem.). Syndosmya prismatica (Mont.). Leda commutata (Ph.). Scaphander lignarius (L.). Cardium oblongum (Chem.); junior Cardium minimum (Ph.). Lucina spinifera (Mont.) Corbula inæquivalvis (Mont.). Cardita aculeata (Poli). Lima elliptica (Jeffr.). Modiola phaseolina (Ph.). Neæra costellata (Desh.). Venus casina (L.). Pecten testæ (Bivona). Pecten inflexus (Pol.); jun. Pectenopercularis, var. Audouini (Peyr.); junior. Nucula nitida (Sow.). Tellina serrata (Brocchi). Fusus rostratus (Tib.). Fusus pulchellus (Ph.). Fusus vaginatus (Crist. et Jan.). Fusus scaber (Lmk.). Trophon muricatus (Mont.). Defrancia gracilis (Mont.). Turritella triplicata (Brocchi). Mesalia subdecussata (Cont.). Erato lævis (Donav.). Trochus millegranus (Ph.). Philine scabra (Müller). (t) Les mollusques sont placés suivant leur fréquence. DRAGAGES PROFONDS AU LARGE DE MARSEILLE, 17 ÉCHINODERMES. Echinus melo (Lmk.). Comatula phalangium (Müller). 2 Dragage : latit. N. 430 6' 5"; long. E. (Paris) 20 58' 4"; profondeur : 108 mètres. — Gravier vaseux. CRUSTACÉS. Eurynome aspera (Leach.). VERS, Lagisca extenuata (Grube). Syllis spongicola, var. tentacu- lata. Notophyllum polynoïdes (OErsted) Heterophenacia Renouardi (n. Sp). Nephthys scolopendroïdes (Delle Chiaje). Hyalinæcia tubicola (Müller). Salmacina incrustans (Clap.). Apomatus similis (Mar. et Bob.). Serpula crater (Clap.). MOLLUSQUES. Calyptræa sinensis (L.). Astarte incrassata (Brocch.). Trochus millegranus (Ph.). Neæra rostrata (Speng.). Fusus pulchellus (Ph.). Syndosmya prismatica (Mont.). Saxicava arctica (L.). Pecten opercularis,var.Audouini Venus fasciata (Donav.). Venus casina (L.). Pecten inflexus (Pol.). Fusus vaginatus (Th.). Dentaliumpanormitanum(Chem.) Erato lævis (Donav.). Triforis perversa (L.). Terebratula vitræa (Gm.), var. (Peyr.). minor. Venus ovata (Penn.). ÉCHINODERMES. Echinus melo (Lmk.). | Echinocardium flavescens. CŒLENTÉRÉS, Alcyonium palmatum (Pallas). 30 Dragage : Latit..N. 430 3' 1"; long. E. 253! 2/:; profondeur : 350 mètres. Vase gluante jaunûtre. VERS. Euphrosine Audouini (Corta). Aspidosiphon (?). NE Balanoglossus Talaboti /nov. sp.). 2 13 MOLLUSQUES. Fusus vaginatus (Ph.). Syndosmya intermedia (Thomps.). Astarte incrassata (Br.), var. sul- cata (Da Costa). Philine Monterosati (Jeff.). Emarginula cancellata (Ph.). Pecten fenestratus (Forbes). Pecten inflexus (Poli). Pecten vitreus (Chemnitz). Spondylus minimus (Ch.). Nucula sulcata (Brown). Neæra costellata (Desh.). LES FONDS DE LA MER: Neæra rostrata (Spengler). Lima elliptica (Jeffreys). Cardium minimum (Ph.). Axinus flexuosus (Mont.). Arca scabra (Pol). Dentalium agile (Sars). Nassa limata (Ch.). Trochus millegranus (Ph.). Megerlia truncata (L.). Terebratula vitrea (Bom.). Terebratula vitrea, var. minor. Terebratulina caputserpentis(L.) 40 Dragage : Latit. N. 430 8' 3"; long. E. 3° 11' 2”; prof. : 65 à 80 mètres. Graviers coralligènes. CRUSTACÉS. Eurynome aspera (Leach). Ebalia Pennanti (Leach). Paguristes maculatus (Risso). Leucothoë denticulata (Costa). Euspongia adriatica (0. Schm.). VERS. Psammolyce arenosa (Clop.). Lysidice ninetta, var. concolor. Lumbriconereis gracilis (Ehl.). Hyalinæcia tubicola (Müller). Glycera tesselata (Grube). Amphictene auricoma (Müller). Spirographis spallanzanii (Viv.). Sabella stichophthalmos (Grube). Vermilia infundibulum clavigera (Ph.). Vermilia infundibulum emargi- nata (Ph.). Placostegus crystallinus (Ph.). MOLLUSQUES. Venus effossa (Biv.) (valves). Venus casina (L.). Cardita aculeata (Pol.). Circe minima (Mont.). Cytherearudis,var.mediterranea (Tib.). ! Venus ovata (Penn.). Arca lactea (L.). Pecten testæ (Biv.). Lima elliptica (Jeffr.). Lima Loscombii (Sow.). Cardium papillosum (Pol.). Pecten pusio (L.). Tellina balaustina (Gm.). Psammobia costulata (Turt.). Lyonsia norvegica (Chemn.). Dentalium panormitanum (Chermn.). Fusus vaginatus (Ph.). Calyptræa sinensis (Ph.). Triforis perversus (L.). Trochus conulus (L.). Id. millegranus (Ph.). Id. tinei (Calc.). DRAGAGES PROFONDS AU LARGE DE MARSEILLE, 19 Trochus corallinus (L.). Id. exasperatus (L.). Trivia europæa (Mont.). Erato lævis (Don.). Nassa limata (Chemn.). Emarginula elongata (Cost.). Fissurella græca (L.). Fusus pulchellus (Ph.). Murex corallinus (Seacchi). Cæcum trachæa (Mont ). Trophon muricatus (Mont.). Fissurella neglecta (Desh.). Turritella triplicata (Brocchi). Terebratula vitræa, var. minor. Argiope cuneata (Risso). BRYOZOAIRES. Hornerafrondiculata (Lamouroux) Eschara cervicornis (Lmk.). Frondipora reticulata (Lmk.). Myriozoon truncatum (Ehremb.). CŒLENTÉRÉS. Caryophyllia clavus (Scacchi). | Dendrophyllia ramea (L.). 5° Dragage : Latit. N. 430 10' 1"; long. E. 3° 6'; profondeur : 100 mètres. Sable vaseux. VERS. Nephthys scolopendroïdes (Delle Chiaje). Glycera tesselata (Grube). Syllis sexoculata (Ehlers). Odontosyllis fulgurans (Clop.). Petta pusilla (Mal.). Potamilla reniformis (Leuckart). Dasychone lucullana, var. ba- thybia. Vermilia infundibulum clavigera (Th.). Id. id. galeata (Grube). Maldane glebifex (Grube). Phascolosoma vulgare (Blainv.). MOLLUSQUES. Thracia convexa (Wood.). Lyonsia norvegica (Mont.). Syndosmya prismatica (Mont.). Id. intermedia (Thomps.). Arca diluvii (Arca Polii) (Mayer). Cardita aculeata (Pol.). Cardium tuberculatum (L.). Lucina spinifera (Mont.). Id. borealis (L.). Cytherea rudis, var. mediterra- nea (Tib.). Leda commutata (Ph.). Pecten polymorphus (Bren.). Id. testæ (Bir.). Id. flexuosus (Poli). Scaphander lignarius (L.). Venus ovata (Penn.). Venus fasciata (Don.). Id. çcasina (L.). Chenopus pes pelicani (L.). Fissurella neglecta (Desh.). Fusus rostratus (Oliv.). Dentalium dentalis (Lin.). Id. panormitanum (Ch.). Cæcum glabrum (Mont.). Id. trachæa (Mont.). Triforis perversus (L.). Trivia europæa (Mont.). Trochus millegranus (Th.). Turritella triplicata (Brocchi). Neæra costellata (Desh.), Saxicava artica (L.). Megerlia truncata (Gm.). 20 LES FONDS DE LA MER. ÉCHINODERMES. Echinocardium cordatum (Penn.); junior. Echinus melo (Lmk.). 6° Dragage : Latit. N. 430 19’ 2"; long. E. 20 58" 3"; profondeur : 60 à 65 mètres. — Graviers et sables vaseux. CRUSTACÉS. Inachus scorpio (Fabr.). Ebalia Cranchii (L.). Portunus depurator (Lmk.). Paguristes maculatus (Risso). Lysianassa longicornis (Lucas). Rocinella Dammoniensis (Leach). VERS. Pholoë synophthalmica (Clop.). Chrysopetalum fragile (Ehlers). Aphrodite aculeata (L.). Lagisca extenuata (Grube). Hermione hystrix (L.). Hyalinæcia tubicola (Müller). Staurocephalus chiaji (Clap.). Nephthys scolopendroïdes (Delle Chiaje). Trophonia eruca (Clop.). Petta pusilla (Malmg.). Heteroterebella sanguinea (Clop.) Heterophenacia Renouardi (nov. Sp). Branchiomma vigilans (Clop.). Potamilla reniformis (Lmk.). Protula Meilhaci /nov. sp ). Salmacina incrustans (Clap.). Psygmobranchus multicostatus (Clap.). Vermiliainfundibulum clavigerà (Ph.). Eupomatus pectinatus (Th.). Serpula aspera (Ph.). Phascolosoma margaritaceum (Sars). Phascolosoma strombi (Mont.). Aspidosiphum scutatum (Müller). MOLLUSQUES. Lyonsia norvegica (Chemn.). Neæra costellata (Desh.). Id. cuspidata (Oliv.). Syndosmya prismatica (Mont.). Pecten testæ (Biv.). Id. similis (Laskey). Id. opercularis,var.Audouini (Peyr.). Saxicava arctica (L.). Leda commutata (Ph.). Id. pella (Th.). Arcadiluvii(Auct) (A.Polii, Mayer) Arca lactea (L.). Corbula inæquivalvis (Mont.). Venus ovata (Penn.). Lucina spinifera (Mont.). Tellina serrata (Brocchi). Lucina borealis (Lmk.). Cardita aculeata (Poli). Astarte incrassata (Brocchi). Nucula nitida (Sow.). Nucula nucleus (L.). Syndosmya intermedia (Thomps.). Cytherea rudis (Poli). Cardium papillosum (Poli). Cardium minimum (Philip.). Lima Loscombii (Sow.). Chenopus pes pelicani (L.). DRAGAGES PROFONDS AU LARGE DE MARSEILLE. 941 Calyptræa sinensis (L.). Trophon muricatus (Mont.\. Dentalium dentalis (L.). Mangelia gunnoniana (Ph.). Murex brandaris (L.). Defrancia gracilis (Mont.). Nassa pigmæa (Lmk). Eulima distorta (Duh.). Natica Alderi (Forbes). Turritella ungulina (Lmk.). Fusus scaber (Lmk.), Cylichna cylindracea (Penn... Tornatella tornatilis (L.). Bulla utriculus (Brocchi). ÉCHINODERMES. Echinus melo (Lonk.). | Ophiotrix fragilis (Müller). CŒLENTÉRÉS. Cladocora cespitosa (Linné). | Caryophyllia clavus (Scacchi). Octobre-Novembre 1878. 22 LES FONDS DE LA MER. CHAPITRE IY. Les foraminifères dragués au large de Marseille. Avant de reproduire la nomenclature des foraminifères dragués par M. Marion au large de Marseille, et que M. Vanden Broeck s’est chargé d'établir, nous allons résumer les obser- vations faites, au sujet de quelques espèces, par notre colla- borateur de Bruxelles. Disons d’abord que quatorze types ont été recueillis vivants sur des algues et sur des Patelles : M. Schlumberger, de Lyon, possède les spécimens dans ses collections; voici leurs noms avec leurs numéros de série (1) : 3, Triloculina Brongniarti; 5, Quinqueloculina seminulum; 6, Q. triangularis;7, Q. SeCANS: 8, Q. bicornis; 13, Lagena clavata; 33, Discorbina globularis ; 34, D. rosacea; 35, D. Parisiensis; 36, Planorbulina Mediter- ranensis; 37, Truncatulina lobatula; kA, Rotalia Beccarii; 42, R. crispa; 43, Nonionina stelligera. Les Quinqueloculina recueillis comme il a été dit sont, en général, fort jeunes et ont un faux air de Biloculina. Leur bouche est très grande et munie d’une dent en facon T, développée d’une manière extraordinaire; mais ce caractère disparaît avec les progrès de la croissance. Les Lagenidæ, qui sont représentés dans les mers boréales et jusque dans le golfe de Gascogne, par une vingtaine de formes, au moins, n’en fournissent que trois ou quatre dans la Méditerranée ; le n° 43, le seul type, ici, de cette famille caractéristique des eaux froides et tempérées, n'avait pas encore été signalé dans cette mer. (1) Nous employons les numéros de série toutes les fois que les catalogues prennent un certain développement et qu’il est possible d’adopter avec quelque utilité le système. Nous n’en usons pas lorsqu'il s’agit de quelques noms, ou d’une suite de nomenclatures nécessitant des répétitions de termes. LES FORAMINIFÈRES DRAGUÉS AU LARGE DE MARSEILLE. 23 L'espèce n° 33 (Disc. globularis), abondante sur les algues, a les pores de la surface très variables : tantôt ces pores sont très grands et ne se montrent bien que sur la partie supé- rieure de la coquille, tantôt ils sont fins et recouvrent entièrement le test. Cependant, les deux formes se relient graduellement. Plusieurs types montrent aussi par transpa- rence, la coloration rouge du sarcode de l’animal. L'un des numéros suivants (Disc. Parisiensis) est très rarement cité comme vivant et ne l’a jamais été pour la Méditerranée. Dans le Rotalia Beccarii, la matière exogène formant les cloisons des loges est parfois si développée, qu’elle constitue au-dessus de la surface, des bourrelets assez saillants. Plu- sieurs exemplaires de l'espèce ont une carène lisse, d’autres ont la leur hérissée de pointes d’un effet remarquable et peuvent former la variété aculeata de d'Orbigny. Il y a à dire quelques mots, également, sur les n° 4, 9, 42, 16, 18, 32, 33, 35, 40 et 41 du Catalogue. Le premier (Tril. cryptella) rappelle un foraminifère peu commun, inconnu jusqu’à ce moment dans la Méditerranée. Le Quing. pulchella (n° 9), au contraire, rare dans l’Océan, se plait très bien dans la grande mer intérieure et dans les eaux de l’Adriatique, tout en conservant sa variabilité de forme. Avec le n° 12 (Lit. scorpiurus), espèce encore rare, représentée cependant par de beaux échantillons, avec le n° 16 (Nod. radicula) et le Pulvinula vermiculata (n° 40), ce Quinqueloculina peut être considéré comme caractéristique de la région, bien qu’on le rencontre, ainsi que les autres, dans l’Océan. Si l’on examine ; le Dentalina aciculata (n° 18), on se trouve en présence d’une forme signalée par d’Orbigny dans PAdriatique, mais qui n’a pas figuré depuis au nombre des vivantes. Le Buli- mina pyrula (n° 32) est aussi une espèce rare et parfaitement développée ici. En jetant un coup d’œil sur le Catalogue du t. If, p. 148 et suivantes, on constate que la nouvelle nomenclature ajoute 24 LES FONDS DE LA MER. treize termes à notre première liste des foraminifères pêchés dans les eaux françaises. Ce sont les n° 4, 9, 12, 13, 16, 18, 20, 22, 23, 39, 35, 40, 42. Catalogue des Foraminifères dragués au large de Marseille, dressé par M. Vanden Broeck (1). 1 Biloculina ringens (Lamark). 2 Triloculina trigonula (Lmk.). 3 Id. Brongniarti * (d’Orbigny). 4 Id. cryptella (d’Orb.). 5 Quinqueloculina seminulum * (Lmk.). 6 Id. triangularis * (d’Orb.). 7 Id. secans * (d’Orb.). 8 Id. bicornis*(W.et]J.) 9 Id. pulchella (d’Orh.). 10 Spiroloculina planulata (Lmk.) 11 Id. excavata (d’Orb.) 12 Lituola scorpiurus (Montf.). 13 Lagena clavata *. 14 Nodosaria raphanus (Lmk.). 15 Id. scalaris (Batsch). 16 Id. radicula (Lmk.). 47 Dentalina communis (d’Orb.). 18 Id. aciculata (d’Orb.). 19 Id. obliqua (d’Orb.). 20 Id. id. var. jugosa (Montf.). 21 Marginulina räphanus (Lmk.). 22 Id. glabra (d’Orb.). 23 Marginulina glabra,var.lituus (d’Orb.). 24 Cristellaria rotulata (Lmk.). 25 Id. crepidula (Fitchel et Moll.). 26 Polymorphina lactea (W. et J.). 27 Uvigerina pygmea (d’Orb.). 28 Orbulina universa (d’Orb.). 29 Textularia agglutinans(d’Orb.) 30 Id. sagittula (d’Orb.). 31 Bigenerina nodosaria (d’Orh.). 32 Bulimina pyrula (d’Orb.). 33 Discorbinaglobularis * (d’Orh.) 34 Id. rosacea * (d’Orb.). 35 Id. Parisiensis* (d’Orh.) 36 Planorbulina Mediterranen- sis * (d’Orb.). 37 Truncatulina lobatula * (Witet 7) 38 Pulvinulina repända (J. et M.). 39 Id. auricula (J.et M.). 40 Id. vermiculata (d'Orb.). 41 Rotalia Beccarii * (Lmk,). 42 Id. crispa * (Lmk.). 43 Nonionina stelligera * (d’Orh.). Décembre 1875. (!) Les espèces marquées d’un astérisque sont celles qui ont été prises vivantes et dont les spécimens se trouvent dans la collection de M. Schlum- berger. ESCALES DES MESSAGERIES DANS LE LEVANT. 25 CHAPITRE V. Les escales des Messageries maritimes dans le Levant. Nous revenons aujourd’hui sur les escales faites dans la Méditerranée par les Messageries maritimes (autrefois Messa- geries impériales), escales dont nous nous sommes occupés, à diverses reprises, dans le premier volume de cet ouvrage. (Voir t. I, p. 88-118, 229-232 et 266-268.) A part la rade de Carlo-forte et celle de Syra, nos recher- ches de l’époque présentent une grande lacune sous le rapport zoologique. La plupart des échantillons de mollusques étaient en si mauvais état, que leur détermination ne put se faire. Si les .Ostracodes, enfouis dans les vases, avaient échappé à l’action des lames et au roulement sur la plage, au milieu du gravier, les coquilles des mollusques ne formaient bien souvent qu’un amas confus de débris. Nous dûmes forcément ajourner l'étude de la majeure partie des espèces. Les matériaux complémentaires que nous avons amassés permettent maintenant d'étendre le Catalogue zoologique des dépôts de plusieurs points. M. Spiridion Brusina s’est chargé de ce soin. Nous avons à examiner quatorze stations (mouillage ou rivage), abstraction faite, sous réserves, de celles qui n’ont pas fourni jusqu’à ce jour d’animaux déterminables. Ces dernières paraissent d’ailleurs très peu habitées, et l’une d'elles, particulièrement, ne saurait l'être, en raison des conditions où elle se trouve. Nous voulons parler de Santorin. L'activité volcanique, qui ne cesse de s’exercer autour de cet ilot, ne doit pas être très favorable au développement de la vie animale. Les stations que nous allons revoir sont, dans l’ordre géographique : Carlo-forte (Sardaigne), Palerme et Messine ; 26 LES FONDS DE LA MER. Syra (dans l’Archipel); les Dardanelles et Constantinople; l'ile de Rhodes; Smyrne, Alexandrette, Latakié, Beyrouth, Jaffa, Port-Saïd et Alexandrie. Plusieurs de ces rades ne le cèdent en rien à Syra (t. I, p. 266) pour le nombre et la variété des mollusques : Carlo-forle donne cette fois un Catalogue de quarante espèces; Latakié de Syrie en compie un nombre égal, et Alexandrie cinquante-deux; l’une de celles-ci, qui se rapproche du Defrancia purpurea, pourrait même constituer un nouveau type. La question ne peut être encore jugée sur l’unique exemplaire retiré des sables. Port-Saïd fournit, au milieu de ses rares échantillons malacologiques, un Turbonilla inédit qui sera décrit plus loin sous le nom de T. limitum. Parmi les mollusques les plus répandus dans ces diverses rades, il faut citer les suivants : Bittium afrum (Palerme, Messine, Smyrne, Rhodes, Alexandrette, Latakié, Beyrouth, Jaffa, Alexandrie); Cylichna umbilicata (Carlo-forte, Messine, Smyrne, Alexan- drette, Latakié, Jaffa, Alexandrie) ; Gibbula angulata (Palerme, Dardanelles, Alexandrettle, Latakié, Alexandrie); Leda pella (Messine, Dardanelles, Smyrne, Alexandrette, Alexandrie); Utriculus truncatus (Carlo-forte, Smyrne, Alexandrette, Latakié, Alexandrie); Phasianella tenuis (Carlo-forte, Messine, Alexandrette, Latakié, Alexandrie); Mangelia rugulosa (Messine, Alexandrette, Latakié, Jaffa); Setia fusca (Carlo-forte, Messine, Smyrne, Latakié) ; Tellina donacina (Garlo-forte, Messine, Rhodes, Alexan- drette); Zizyphinus exasperatus (Garlo-forte, Syra, Dardanelles, Constantinople); Alvania cimex (Carlo-forte, Latakié, Alexandrie), etc. Certaines de ces espèces sont souvent représentées dans ESCALES DES MESSAGERIES DANS LE LEVANT. 27 chaque station par un grand nombre d'échantillons, telles sont le Bittium afrum, le Cylichna umbilicata, le Gibbula angulata, le Phasianella tenuis. D’autres types, qui n’apparaissent que sur un ou deux points, sont néanmoins en aussi grande quantité dans leurs localités isolées : le Kellia suborbicularis, V'Adeorbis subcarinatus abondent à Latakié ; le Rissoa pulchella et le R. similis y sont aussi abondants que les Bittium. Des foraminifères se rencontrent dans les dépôts, à côté des mollusques et de la légion d’ostracodes décrite en temps et lieu. Il faut pareillement signaler des bryozoaires et des annélides aux Dardanelles, à Smyrne et à Alexandrie; les uns se trouvent représentés par le Polytremà corallinum (Risso), des Scrupocellaria et des Discoparsa; les autres par le Ditrupa incurva (Renier) et divers échantillons d’une détermination diflicile. Signalons enfin quelques algues roulées, à Palerme et sur les côtes de Syrie : Palerme : Spyridia filamentosa (Harv.); Millerpa prolifera (Kutz.); Grateloupia felicina (Ag.), var. concatenata; Rhipilia (indéterminable). Côtes de Syrie : Chætomorpha (indéterm.). Nous reproduisons ci-dessous le Catalogue de M. Sp. Brusina, établi par localité, tel que notre collaborateur l’a conçu : MOLLUSQUES. Catalogues partiels dressés par M. Spiridion Brusina. Rade de Carlo-forte. Tellina donacina (L.). Lachesis minima (Mont.). Arca lactea (L.). Bittium elegans (PBlainv.) (Ceri- Pecten hyalinus (Poli). thium lacteum, Philippi). Trivia europæa (Mont.), pullus. Utriculus truncatus (Mont.). Marginella clandestina (Brocch.). | Cylichna umbilicata (Mont.). Id. minuta (Pfr.). Turbonilla rufa (Phil.). 28 LES FONDS DE LA MER. Turbonilla lactea (L.). Id. nov. sp. (vel Dunkeria. modesta, de Fol.). Turbonilla excavata (Phil.). Odostomia rissoïdes (Hauley). Eulima microstoma (Brus.). Id. incurva (Renier)(E.incur- vata, Chieregini; E. Phi- lippi, Weinkauff). Adeorbis subcarinatus (Mont.). Skenea planorbis (Fabr.), /rag- menta. Cyclostrema pulloïdes (?). Littorina neritoïdes (L.). Setia fusca (Phil.). Id. cossuræ (Calcara). Cingula glabrata (Mühlf.). Barlecia rubra (Adams). Rissoa similis (Scacc.). Id. id. warietas. Alvania cimex (L.). Id. crenulata (Mich.). Id. subcrenulata (Schwartz), pullus. Id. Lanciæ (Calcara) (Rissoa Philippiana, Jeffr.). Id. costata (Adams). Crepidula Moulinsi (Mich.). Phasianella tenuis (Mich.), pullus. Gibbula tumida (Mont.), var. Zizyphinus exasperatus (Penn.), pullus. Scissurella costata (d’Orb.). Haliotis tuberculata (L.), pullus. Emarginula cancellata (Phil.). Id. solidula (Costa), Rade de Palerme. Tapes lætus (Poli). Cyclope nerita (L). Nassa costulata (Renier). Bittium afrum (Danilo et Sanéri). Eulima microstoma (Brus.). Gibbula angulata (Eichw.) {Tro- chus adriaticus, Philippi). Rade de Messine. Tapes lætus (Poii). Nassa costulata (Ren.). Cerithium Mediterraneum (Desh.) Littorinella ventrosa (Mont.). Gibbula tumida (Mont.). Syndosmya alba (Wood.). Tellina donacina (L.). Id. distorta (Poli). Cardium parvum (Phil.). Loripes lactea (L.). Id. leucoma (Turt.). Nucula nucleus (L.). Leda pella (L.), pullus. Pecten hyalinus (Poli). Mitra littoralis (Forbes) (M. picta, Danilo et Sandri). Mangelia rugulosa (Phil.). Bittium afrum (Dan. et Sand.). Bulla striata (Brug.), pullus. Cylichna umbilicata (Mont.). Turbonilla gracilis (Phil.). Setia fusca (Phil.). Phasianella tenuis (Mich.), Rade de Syra. (Voir le premier Catalogue, t. I, p. 266.) Mangelia nana (Scacchi). Turbonilla striolata (L.). Rissoa auriscalpium (L.). Bornia corbuloïdes (?) (Phil.). ESCALES DES MESSAGERIES DANS LE LEVANT. 29 Rade des Dardanelles. Sexicava artica (L.). Venus fasciata (Don.). Arca tetragona (Poli). Leda pella (L.). Pleurotoma teres (Forl.). Turbonilla striolata (L.). Id. lactea (L.). Id. scalaris (Phil.). Eulima bilineata (Alder.). Id. incurva (Ren.). Aclis ascaris (Turt.). Scalaria subdecussata (Cantr.) (S. Cantraineïi, Weink). Cingdla vitræa (Mont.). Rissoa inconspicua (Alder.). Alvania reticulata (Mont.). Id. crenulata (Mich.). Truncatella truncatula (Drap.). Turritella communis (Risso). Gibbula angulata (Eychw.). Zizyphinus exasperatus (Penn.). Rade de Constantinople. Venus fasciata (Don.). Rissoa inconspicua (Alder.). Zizyphinus exasperatus (Penn.). Zizyphinus striatus (L.), pullus. Emarginula rosea (Bell.). Rade de Smyrne. Corbula gibba (Olivi). Tapes decussatus (L.). Artemis lupinus (Poli), pullus. Cardium edule (L.), pullus. Nucula nucleus (L.). Leda pella (L.). Mytilus minimus (Poli). Anomia ephippium (L.). Cyclope nerita (L.), pullus. Nassa pygmæa (Lam.). Id. incrassata (Müll.). Mangelia brachystoma (Phil.). Cerithium vulgatum (Brug.). Bittium afrum (Dan. et San.). Bittium scabrum (Olivi). Utriculus truncatus (Mont). + Id. leptæneilema (Brus.). Cylichna umbilicata (Mont.). Turbonilla rufa (Phil.). Id. lactea (L.). Id. gracilis (Phil.). Adeorbis subcarinatus (Mont.). Betia fusca (Phil.). Cingula vitræa (Mont.). Rissoa splendida (Eich.). Rissoïna Bruguierei (Payr.). Truncatella truncatula (Drap.). Dentalium dentalis (L.). Rade de Rhodes. Tellina (pullus) donacina, aut dis- torta? Kellia suborbicularis (Mont.), pul. Marginella minuta (Pfeiff). Bittium afrum (Dan. et San.). Cerithiopsis minima (Brus.). Bulla striata (Brug.), pullus. Cylichna umbilicata (Mont.). Turbonilla gracilis (Phil ). Rissoa similis (Scacc.). Dentalium, pullus (indéter.). 30 LES FONDS DE LA MER. Rade d'Alexandrette. Corbula gibba (Olivi). Tellina (pullus) donacina, au distorta? À Cardium papillosum (Poli). Loripes leucoma (Turt.). Leda pella (L.). Mitra ebenus (Lam). Cyclope neritea (L.). Nassa corniculum (Olivi). Mangelia rugulosa (Phil.). Conus Mediterraneus (Brug.). Bittium afrum (Dan. et San.). Cerithiopsis minima (Brus.). Triforis perversa (L.). Bulla striata (Brug.). Utriculus hyalinus (Turt.). Id. truncatus (Mont.). Cylichna umbilicata (Mont.). Turbonilla gracilis (Phil.). Odostomia conoïdea (Brocc.). Adeorbis subcarinatus (Mont.). Rissoa pulchella (Phil.). Alvania reticula (Mont.). Gibbula angulata (Eich.). Id. varia (L.), pullus. Phasianella tenuis (Mich.). Dentalium dentalis (L.). Rade de Latakié. Corbula gibba (Olivi). Syndosmya alba (Wood.). Tellina distorta (Poli). Tapes lætus (Poli). Cardita trapezia (L.). Lucina reticulata (Poli). Loripes leucoma (Turt.). Kellia suborbicularis (Mont.). Nucula nucleus (L.). Marginella clandestina (Brocc.). Nassa pygmæa (Lam.). Id. costulata (Ren.), pullus. Polia d'Orbignii (Payr.), pullus. Mangelia rugulosa (Phil.). Conus Mediterraneus (Brug.). Cerithium vulgatum (Brug.). Bittium afrum (Dan. et San... Bulla striata (Brug.), pull. Utriculus truncatus (Mont.). Cylichna umbilicata (Mont.). Eulima incurva (Ren.). Adeorbis subcarinatus (Mont.). Assiminealittorina (Delle Chiaje). Setia fusca (Phil.). Id. CGossuræ (Calcar.). Rissoa parva (Da Costa). Id. pulchella (Phil.). Id. similis (Scacc.). Alvania cimex (L.). Id. aspera (Phil.). Id. reticulata (Mont.). Id. punctura (Mont.). Id. subcrenulata (Mont.). Id. Montagni (Payr.). Nerita viridis (L.). Gibbula angulata (Eichw.). Id. varia (L.). Phasianella speciosa (Mühl.). Id. * pulla (L.). Id. tenuis (Mich.). Rade de Beyrouth. Loripes leucoma (Turt.). Kellia suborbicularis (Mont.). Nucula nucleus (L.). Bittium afrum (Dan. et San.) Bittium scabrum (Olivi). Haminea hydatus (L.), pullus. Turbonilla striolata (L.). Adeorbis subcarinatus (Mont... ESCALES DES MESSAGERIES DANS LE LEVANT. 31 Rade de Jaffa. Pectunculus, pullus (indét.). Mangelia rugulosa (Phil.). Id. attenuata (Mont.). Id. ginnaniana (Scacc.). Bittium afrum (Dan. et San.). Cylichna umbilicata (Mont.). Odostomia vitræa (Brus.), Odos- tomia neglecta (Tiberi). Rissoa splendida (Eichw.). Rade de Port-Saïd. Donax venusta (Poli). Tellina nitida (Poli). Venus gallina (L.), pullus. Mangelia levigata (Phil.). Turbonilla rufa (Phil.). Turbonillalimitum (Brus.)n0v. sp. Natica Josephinia (Risso), pull. Rissoa filosa (Brus.). Dentalium dentalis (L.), var. no- vemcostatum (Payr.). Rade d'Alexandrie. Corbula gibba (Olivi). Pecten varius (L.), varietas. Id. hyalinus (Poli). Venus verrucosa (L.), pull. Circe minima (Mont.). Nucula nucleus (L.). Leda pella (L.). Marginella clandestina (Brocc.). Lachesis minima (Mont.). Mitra tricolor (Gm.). Id. ebenus (Lam.). Id. rutescens (Lam.). Nassa pygmæa (Lam.). Id, incrassata (Müll.). 1d. mutabilis (L.), pullus. Murex aciculatus (Lam.). Pisania maculosa (Lam.). Mangelia Iævigata (Phil.). Id. Vauquelini (Payr.). Defrancia purpurea? var. seu nova species. Conus Mediterraneus (Brug.). Cerithium vulgatum (Brug.). Bittium afrum (Dan. et San.). Cerithivpsis tubercularis (Mont.) Id. id. var. aci- cula (Brus.). Triforis perversa (L.). Utriculus truncatulus (Mont.). Cylichna umbilicata (Mont.). Volvula acuminata (Brug.). Turbonilla excavata (Phil.). Columbella rustica (L.). Odostomia vitræa (Brus.). Id. conoïdea (Brocch.). Eulima microstoma (Brus.). Id. incurva (Renier). id. acicula (Phil.). Rissoa auriscalprum (L.). Id. similis (Scacc.). Id. ventricosa (Desm.). Id. pulchella (Phil.). Rissoïina Bruguierei (Payr.), seu Folinia Cleopatræ (de Fol.). Alvania Montagni (Payr.), var. Id‘ cimex (L.). Id. crenulata (Mich.). Nerita viridis (L.). Phasianella tenuis (Mich.). Id. speciosa (Mühlfeld). Gibbula angulata (Eichw.). Id. varia (L.). Zizyphinus striatus (L.). Dentalium dentalis (L.). 92 LES FONDS DE LA MER. Turbonilla (‘) limitum (Sp. BrusiNa). PI. I, fig. 1. Testa cylindraceo-turrita, scalata, lactea, nitidissima, subopaca, longitudinaliter obliquè plicata; anfractus VII-VIII, embryonalis 1 1/2 levis, reliqui planati, supernè subangulati, suturà profundâ juncti; costis confertis, paululüm flexuosis ornati, interstitiis supernè leviter transversim striatis, infernè unisulcatis; anfracto ultimo 1/3 totius testæ formante, in medio incavato, costis basi evanidis, interstitiis supernè leviter striatis, infernè bi, aut tri- sulcatis. , Apertura transversè ovata, supernè angustata, ad collumelam vix dentata. Long. : 3 mm. 25 d. mm. ; lat. : 1 mm. 25 d. mm. Comme on peut en juger par la description, cette espèce est bien distincte des autres Turbonilla d'Europe. Elle est intéressante parce qu'elle présente une forme transitoire entre le T. lactea et le T, sca- laris. Elle s'éloigne de la première par sa grandeur, par sa forme générale et son ornementation, et si elle rappelle la seconde, il est impossible de les confondre. Décembre 1875. (*) La dénomination de Turbonilla devrait être remplacée par celle de Parthenia, si l’on adopte la Méthode de classification des Chemnitzidæ de M. L. de Folin. ; SAN-JOSÉ DE GUATEMALA. 393 CHAPITRE VE. San-José de Guatemala. M. le capitaine Damond, commandant le trois-mâts Palais- Gallien, de Bordeaux, nous a fait remettre, par M. le D' Berchon, cinq échantillons de fonds recueillis, les uns, sur la côte occidentale du Guatemala (Centre-Amérique), les autres, près de la Patagonie. Par suite, nous allons examiner, d’abord, les dépôts de San-José de Guatemala et ceux du golfe de Fonseca au mouillage de la Union, puis les sables vasards du cap Desolado; mais avant d'arriver aux points relevés par M. Damond dans le S.-S.-E. de la Patagonie, nous nous arrêterons un moment dans la baie de Panama et au (Callao, pour ne pas revenir immédiatement sur nos pas. Ces parages déjà visités et néanmoins sans cesse à revoir, nous montreront une station nouvelle de la baie et des spécimens géologi- ques différant, quant à la couleur, de ceux que nous avons reconnus précédemment au Callao, mais, en somme, S'y rattachant. C’est au mois de février 187% que M. Damond a prélevé, sur la patte de l’ancre, au moment où il quittait le mouillage, la vase de San-José étudiée plus bas. Ce dépôt bistré est constitué par un sable vasard coquillier, en grande partie formé de quartz hyalin ou rougeâtre, réduit en menus éclats et souillé d'argile brune. Le quartz est accompagné de parcelles de fer oxydulé magnétique, sinon de silicate de fer, ainsi que de fragments rocheux blanchätres, microscopiques d'ailleurs, comme tout le reste. Ces roches sont friables, 1e 3 34 LES FONDS DE LA MER. semi-vitreuses et striées par le roulement, au point de présenter extérieurement une grande ressemblance avec la ponce. Elles appartiennent probablement à un feldspath dont la décomposition fournit l'argile enrobant le quartz. Un fort grossissement montre, en outre, des plaquettes de mica, des spicules de spongiaires et des diatomées brisées (Cosci- nodiscées, Naviculées) (1). Quant aux coquilles, on ne peut nommer les espèces qui ont fourni la véritable poussière à laquelle le dépôt doit son carbonate de chaux et son carbonate de magnésie. Lorsque l’on attaque le sable vasard de San-José par l'acide chlorhydrique concentré, on en retire une quantité d’alumine qui paraît beaucoup trop forte eu égard à celle de l'argile constatée d’abord. L’eau distillée même, employée seule, enlève à la vase des traces dosables de cette alumine, mêlée à une certaine proportion de sels alcalins et alcalino- terreux (chlorures, sulfates, carbonates). Les transformations successives des feldspaths observées dans diverses carrières, c’est-à-dire le passage de ces roches de l’état vitreux à l’état opaque, sous l’influence du temps et la friabilité qu’elles acquièrent à la longue, pour se transporter finalement en kaolin terreux, autorisent, on le voit, notre supposition précédente sur l’origine de l'argile et, par suite, de l’alumine. L’acide chlorhydrique attaque les fragments rocheux en cours de désagrégation. L’eau enlève les produits d’une lente décomposition naturelle, qui semble se continuer dans les matériaux extraits depuis long- temps du fond de la mer. (t) Notre collaborateur M. Paul Petit, qui est spécialement chargé de cette classe d’algues, n’a pu encore terminer le catalogue des espèces contenues dans les vases de San-José et dans celles du golfe de Fonséca, point où nous allons arriver. Une étude de même nature, réclamée avec insistance par un haut établissement scientifique, retardera de quelques mois l’envoi du travail de M. Petit. La publication en sera faite aussitôt après réception. SAN-JOSÉ DE GUATEMALA. 939 Nous assignons la composition suivante au sable vasard de San-José : HUMAIN AMEN MERE EE Res k > Matière organique animalisée...,.,..., : 3,90 Carbonate de chaux (tests brisés)... CU RTLOMe Carbonate de magnésie (tests brisés)..... 1 » Alumine colorée par des oxydes de HE) enlevéepariles acides. MARI R 10 » Phosphates terreux (traces). ......., 1c À Sable quartzeux hyalin ou rouge....,... Roches feldspathiques...........:..... Silice pulvérulente, dégagée de combi- naison Danlenacidese... 25..." 69,90 Carapaces de diatomées (pour mémoire). Spicules de spongiaires (assez fréquents) Paillettes de mica tombac (pour mém.).. Chlorures alcalins et alcalino-terreux...\ Alumine libre ou combinée (traces dosab.) Carbonates alcalins (sensibles) ......... Sulfate de magnésie (traces) ...........) 100,00 (L. P.) : 8,20 Janvier 1876. 30 LES FONDS DE LA MER. CHAPITRE VII. Mouillage de la Union (golfe de Fonseca). Avant d'aborder San-José de Guatemala, M. le capitaine Damond était entré dans le golfe de Fonseca; le Palais- Gallien se trouvait, en Janvier 1874, au mouillage de la Union. Le golfe de Fonseca s'ouvre dans l’Océan Pacifique, par 90° de longitude Ouest (Paris) et 13° de latitude Nord. Sa profondeur maximum ne dépasse pas 37 mètres; on y jette l'ancre par des fonds de 10 à 20 mètres. De l’un de ces derniers points sortent vraisemblablement les vases rappor- tées en France et draguées encore par les pattes des ancres. Ces vases sont bistrées, généralement agglomérées et coquil- lières, mais si singulièrement coupées par des lits de tests brisés, que certains morceaux deviennent complètement friables, et ressemblent plutôt à des faluns en formation au milieu d’un dépôt de sable vasard, qu’à une couche vaseuse parsemée de coquilles. Ces coquilles, qui fournissent tout le calcaire du lieu, varient ainsi, dans les proportions extrêmes de 1 à 60 centièmes. Si l’on ajoute à cela des diatomées, les unes en mauvais état, les autres fort belles (Anguliférées, Naviculées, Coscinodiscées), et des fibrilles végétales trans- formées en tourbe, disséminées au milieu d'un amas d’argile et de sable quartzeux, on aura la composition des dépôts de la Union. L’échantillon analysé ci-dessous a été choisi dans une partie presque dépouillée de tests, où les rares éclats calcaires, visibles même à l’œil nu, donnaient seuls effervescence avec l'acide chlorhydrique. On remarquera, tout d’abord, qu’il contient une grande quantité de matière organique, princi- palement dues aux débris végétaux subfossilisés, et qu'il a MOUILLAGE DE LA UNION. 37 retenu, après vingt-trois mois d'extraction, 12 pour 4100 d'humidité, proportion exagérée lorsqu'il s’agit d’un dépôt aussi sablonneux. HUTMUIE PR Re a Ne 12 ,» Matière organique, surtout végétale ..... 7,10 Argile et sable fin quartzeux...... +...) EP 78,60 Diatomées, pour mémoire...,.......... ) DÉéHrISAECOQUILIESRERRE ERA REN “NE Sels (chlorures alcalins, etc.)............ 1,30 100,00 (L. P.) Janvier 1876. 38 LES FONDS DE LA MER. CHAPITRE VIII. À un mille du cap Desolado. De même que, pour San-José de Guatemala et le golfe de Fonseca, nous prenons à rebours le voyage de M. Damond, dans l’Océan Pacifique. Nous allons rétrograder de la sorte au 30 novembre 1873, pour rencontrer le Palais-Gallien mouillé à un mille du cap Desolado, côte occidentale du Nicaragua, par 12° 20° de latitude N. et 89° 20' de longitude O. (Paris), probablement avec 18 ou 20 mètres de fond, car ce dernier renseignement, fourni par les cartes marines, n'existe plus sur l’enveloppe des matériaux. Voici, de nouveau, un sable vasard bistré comme celui de San -José, mais à teinte légèrement verdâtre. L’argile est peu abondante; le quartz hyalin, très menu, entrecoupé de grains diversement colorés, les uns jaunes, les autres rouges ou noirs, est le principal élément du dépôt, avec des tests brisés provenant de divers mollusques et des pinces de crustacés décapodes (crabes). Certains fragments quartzeux montrent, dans leur pâte, une grande quantité de roches noires. Le microscope découvre aussi des diatomées en lambeaux, et l’aimant altire quelques grains d’un noir luisant. Le sable vasard du cap Desolado doit sa coloration à un oxyde de fer qui se trouve dans l'argile, sans doute sous forme de silicate au minimum. Les dépouilles de mollusques et de crustacés paraissent ensuite donner la matière organique et le calcaire. Celui-ci même serait beaucoup plus abondant, si quelques gros débris de tests n’avaient été préalablement À UN MILLE DU CAP DESOLADO. 39 extraits de la prise d'essai. Avec ces réserves, on peut donner au dépôt la composition ci-après : RiNNilSocoscoccoucoonceconctoceotroc 5,40 Matière organique animalisée...,....... 4,60 Sable quartzeux, argile verdâtre, etc... ‘) Grains magnétiques (pour mémoire)....! 79 » Diatomées (pour mémoire)............. Calcaire (coquilles, carapaces, etc.)...... 11 » 100,00 (L. P.) Janvier 1876. k0 LES FONDS DE LA MER. CHAPITRE IX. Mouillage de l’île Tabaga. L'ile Tabaga s’élève dans la baie de Panama, par 9° 30’ de latitude Nord et 82°, en moyenne, de longitude Ouest (Paris). Des sables vasards, bistrés ou verdâtres, très quartzeux et modérément coquilliers, se rencontrent près de ce point, si l’on en juge par le petit échantillon que nous a transmis M. le D: Berchon, échantillon dû à M. Georges Chambers. Ce dépôt, où l'argile agglutine des grains fins et irréguliers de quartz hyalin, de quartz noir et de quartz jaunâtre, mêlés de roches noires fissiles ressemblant à des fragments de graphite, et de rares diatomées discoïdes, est surtout remarquable par une certaine quantité de cristaux transpa- rents et brillants, que l’on reconnait avec le secours du microscope. La forme de ces cristaux est franchement pris- matique ; tantôt ils sont à quatre ou à six pans, isolés et d’une transparence complète, tantôt ils sont groupés en formant des colonnettes très courtes, des tronçons de colonne à douze pans, d’une apparence fibreuse. Tous deviennent opaques par la calcination et se dissolvent dans l'acide chlorhydrique en produisant une vive effervescence. Ces caractères réunis nous autorisent à considérer la matière comme des fragments d'aragonite, bien que nous n’ayons pu l’isoler suffisamment des autres constituants du dépôt pour l’analyser en toute sûreté. Les essais tentés sous le microscope ne permettent pas, en effet, d’assurer que l’oxalate d’ammoniaque a unique- ment réagi sur la dissolution chlorhydrique des cristaux, saturée préalablement par l’alcali volatil; les parcelles ter- reuses et les débris de coquilles placés dans le court rayon du champ d’exploration ont pu, aussi, fournir de la chaux, nonobstant les précautions prises pour les séparer. MOUILLAGE DE L'ÎLE TABAGA. Ll Quiconque connaît la délicatesse de ce genre d'opération sera peu étonné de nos hésitations, ici comme ailleurs, puisqu'il s’agit, la plupart du temps, de corps complètement microsco- piques, disséminés dans un mélange complexe, souillés de particules étrangères, extraits, enfin, à l'aiguille, d’une poigne de vase sur laquelle il faut encore réserver des types pour les collections. Le sable vasard du mouillage de Tabaga contient : Humidité et eau de constilution à +120. 18 » Matières OT mADIQUES eee scene 10 » Aragonite et coquilles brisées ........... 12,50 Sable quartzeux et argile............,, VE : : c : EEE) Carapaces de diatomées (pour mémoire). SOC TENUE ds ao0 bon on reed 1,50 100,00 (L. P.) Février 1876. 49 LES FONDS DE LA MER. CHAPITRE X. Mouillage du Callao. Revenons de nouveau au mouillage du Callao. A la vase grise, au reflet vert-tendre, trouvée sous 11 brasses d’eau par M. Marcqfoy (t. Il, p. 230), un envoi de M. G. Chabannes nous permet d’opposer une vase café au lait, de teinte aussi harmonieuse que celle de la précédente, un peu sablonneuse encore et à peine micacée. Les deux dépôts sont très pauvres en carbonate de chaux, ou en sont quelquefois littéralement dépourvus. Les rares fragments de mollusques disséminés dans leur masse sont la cause de ces variations. À part sa coloration, le nouveau spécimen ne présente donc rien de particulier. On n’y voit que de l'argile et du sable quartzeux fin pointillé de noir, des débris de diatomées moins informes, peut-être, que dans le premier lot, et des traces de phosphate de chaux. Malheureusement, les indica- tions concernant le brassiage et la position exacte nous manquent. Nous nous contentons donc, provisoirement, en notant la différence de coloration, de constater la similitude des deux dépôts sous les autres rapports. Celui-ci donne à l’analyse : NET oder oeon adore 11 » Matière OSANIQUE. Eee ce---eee.e 3 » Argile et sable fin quartzeux, pointillé) HP ce o bte nivo nnouoc 85 » Diatomées (pour mémoire)............. \ Calcarel(lests) = ererrerce-ee-r.-cre 2à O0 » Chlorures alcalins, sels magnésiens ...... 1 >» 100,00 (L. P.) Renouvelons, en terminant, le vœu précédemment émis, d'obtenir des dépôts du Cailao assez abondants pour la recherche des diatomées, et joignons-y celui de connaître le point précis d’où ils sortent, ainsi que le brassiage. Février 1876, SUR LA CÔTE ORIENTALE DE PATAGONIE. 43 CHAPITRE XI. Sur la côte orientale de Patagonie. Deux spécimens de sondage venant de la côte orien- tale de Patagonie, où nous avons déjà rencontré, il y a longtemps, le trois-mâts l’Union, sous le commandement du capitaine Debot (t. [, p. 195), ont été recueillis, le 22 août 1873, par M. Damond. Si les matériaux détachés du suif de sonde ne sont pas abondants, comme il arrive toujours en pareille circonstance, ils suffisent néanmoins pour fournir de très bons renseignements sur les dépôts de ces parages. La première opération a été faite par 50° 50° de latitude Sud et 68° 20' de longitude Ouest. Le plomb, descendu à 110 mètres, a ramené de cette profondeur un gros sable quartzeux roulé, aussi terne que jaunâtre, mêlé d’éclats de quartz hyalin, ainsi que de menu gravier noir (quartz, lydienne, quartzite, phtanite), puis de silex et grains d'une argile verdâtre ou gris perle, non effervescente, absolument comme certains échantillons du détroit de Magellan. Ces granulations argileuses laissent apercevoir, au microscope, des cristaux de quartz et quelques rares diatomées. Le second sondage de M. Damond porte à 10’ plus au Sud que le premier, sous la même latitude, avec une égale profon- deur (lat. S., 50° 40’; long. O., 68° 20’; prof., 110 mètres). L'élément quartzeux avec ses variétés domine toujours sur ce point, mais l'argile manque, et on retrouve à sa place des débris de roches noires, d’origine vraisemblablement volca- nique, ainsi que de nombreux fragments de bryozoaires et de polvpiers. En jetant un coup d’œil sur le voyage de M. Damond, on Lu LES FONDS DE LA MER. remarquera que l’ancre ou le plomb de sonde ont fréquem- ment rencontré des terrains pauvres en calcaire, depuis le golfe de Fonseca jusqu’à la Patagonie, et que les lots de MM. Chambers et G. Chabannes rappellent des conditions identiques. Février 1876. ESCALES DE LA COMPAGNIE TRANSATLANTIQUE AUX ANTILLES, 45 CHAPITRE XII. Les escales de la Compagnie générale transatlantique dans la mer des Antilles. Nous ne sortirons pas encore des eaux des deux Amériques, avec les matèriaux que nous devons aux pilotes de la station de Pauillac embarqués sur les Paquebots à vapeur de la Compagnie générale transatlantique. La ligne partant de Bordeaux-Pauillac touche aux ports suivants de la mer des Antilles : Saint-Thomas, Porto-Rico, Cap-Haïtien, Port-au- Prince, Santiago-de-Cuba, Kingstown, Colon-Aspinwal, Savanilla et Santa-Martha. Nous avons reçu de chaque point un sac de dépôts, soit de la plage, soit du mouillage. Nous devons le tout à MM. Besse et Kerkaven. Aux lots de ces deux pilotes, nous joindrons un envoi de M. Hippolyte Arnaud, pharmacien à Kingstown, qui a fait faire pour nous un dragage dans la rade de Pointe-à-Pitre (Guadeloupe), et nous compléterons la série par les échantillons que notre zélé coopérateur, M. le capitaine G. Chabannes, a rapportés lui-même de Saint-Thomas, de Carthagène et de Santa- Martha. Ainsi que nous avons procédé, lorsqu'il s’est agi des escales des Messageries maritimes dans la Méditerranée (t. [, p. 88 et suiv.), nous grouperons les matériaux de facon à mieux simplifier l'étude, au lieu de consacrer, suivant l'habitude, un chapitre spécial à chaque port. Saint-Thomas et Porto-Rico peuvent marcher de pair en raison de leur voisi- nage; les deux stations d'Haïti (le Cap et Port-au-Prince) se lient naturellement, et si la Pointe-à-Pitre, Santiago, King- stown et Colon-Aspinwal sont des points trop isolés les uns des autres pour que l’on puisse les réunir dans ce genre d'étude, Carthagène, Savanilla et Santa-Martha ne forment qu’une série naturelle d’escales, au point de vue géographique. 46 LES FONDS DE LA MER. Pourquoi faut-il rappeler maintenant un bien douloureux souvenir, une épouvantable catastrophe! Dans les dépôts sous-marins que nous allons passer en revue se trouve un échantillon échappé par le plus grand des hasards au naufrage de la Louisiane. Le sinistre récent survenu à l’em- bouchure de la Gironde est trop présent à l’esprit pour que besoin soit d’en parler longuement; nous n’ajouterions rien à la profonde douleur de tous ceux chez lesquel$ bat un cœur sensible, mais nous devons au moins une parole de regret à la mémoire de l’infortuné commandant Riboulet. Le nom de M. Riboulet demeurera inscrit au rang de nos coopérateurs, parce que la mort seule a empêché cet officier de favoriser nos travaux. Prié par l'intermédiaire de M. Nicolaï, receveur des Douanes à la résidence de Pauillac, de nous rapporter des matériaux de travail, M. Riboulet s’était occupé -de cette mission, dans son dernier voyage, avec un empresse- ment dont témoigne le manifeste du bord. Le colis enregistré sous les marques (S), (S), MV + C, Échantillons de sable, devait sombrer en arrivant au port! On put croire.un instant que le renflouement de la Louisiane permettrait de retrouver la caisse. Aujourd’hui, tout espoir est perdu. Il ne nous reste que le spécimen de la Pointe-à-Pitre envoyé par M. Arnaud. Février 1876, RETOUR A LA POINTE-A-PITRE, L7 CHAPITRE XIII. Retour à la Pointe-à-Pitre (Guadeloupe). Il est rare qu'après avoir visité de nouveau un port ou un mouillage, quelques observations ne viennent augmenter le nombre de celles que l’on a précédemment consignées. Nos correspondants de la marine marchande, en rapports conli- nuels avec telle ou telle station lointaine, ne doivent donc pas craindre de fouiller, à chaque voyage, les fonds sur lesquels ils jettent l’ancre. Ne serait-ce que comme moyen de contrôle, l’opération a toujours de la valeur. La Pointe-à-Pitre se présente à nous pour la troisième fois, et pour la troisième fois aussi, nous portons à son actif une remarque pleine d'intérêt. Nous n’avons plus à nous occuper, en ce moment, de ces nombreux mollusques, Cæcum, Meioceras, Aclis, Lia, comme en fournirent les vases coquillières de 1867 et de 1872, ou de ces algues encroûtées, Halimeda, Jania, Galaxaura, signalées dans le sable de cette dernière époque; cependant, l'échantillon dragué le 27 mai 1875, sous 15 mètres d’eau, par les soins de M. Hippolyte Arnaud, n’est pas moins digne d’examen. Voilà un dépôt grisâtre, aggloméré, semé de coquilles presque toujours incolores, conformément aux anciennes observations, et appartenant aux mêmes espèces ; un dépôt que l’on est tenté de confondre, tout d’abord, avec ses congé- nères rapportés par M. Gourlay; un dépôt, par conséquent, dont l’analyse élémentaire parait inutile. Eh bien! cette vase, de même aspect que les précédentes, sauf sa teinte un peu plus grise, parce que, probablement, elle a moins subi l’action des rayons solaires, nous offre le point de transition de Ja vase calcaire à la marne. En effet, la délitescence caractéristique des terrains 48 LES FONDS DE LA MER. marneux n’est pas impossible à retrouver dans l'échantillon actuel. Divers fragments plus homogènes que les autres, c’est-à-dire moins pétris de coquilles, ont une tendance à se fendiller après quelques jours d’exposition à l’air. L'analyse chimique rend immédiatement compte de cette disposition : nous trouvons ici 25 centièmes d'argile mêlés à une petite quantité de sable quartzeux impalpable. L'élément argileux s’est donc accru du double, pour arriver de la profondeur de 6 mètres à celle de 15, car le type de 1867 donne seulement 12 pour 100 d'argile et de sable, et celui de 1870 ne dépasse pas 10 pour 100. L’humidité retenue par le dépôt se ressent naturellement de cette augmentation : nous la voyons atteindre le chiffre de 17 centièmes, avec la matière organique. : Comme l'échantillon est arrivé par la Louisiane, nous venons de le dire dans le chapitre précédent, on pourrait croire que son immersion, au moment du sinistre, est la cause de la grande quantité d’eau que nous signalons. Il n’en est rien. La prise d’essai a été faite au milieu d’un morceau à peine mouillé extérieurement, essoré plus tard au grand air durant plusieurs semaines, et sur lequel on commençait à saisir des traces de fendillement. On peut donc, en toute sûreté, attribuer au nouveau fond de la Pointe-à-Pitre Ja composition que voici : MUHMIALE 2 Eee ces cbuten sc ? .\ TRS 17 » MAHETÉ OPA UP steam mecs ee ) Argile et sable quartzeux très fin... .... | Dr Diatomées communes (pour mémoire)... DUR Galcaireltests DrOVES. 2 eee ne 56 » Chlorures, sels divers, perte.....,...... 1,10 100,00 (L. P.) Mars 1876. SAINT-THOMAS DES ANTILLES ET SAINT-JEAN DE PORTO-RICO. 49 CHAPITRE XIV. Saint-Thomas des Antilles et Saint-Jean de Porto-Rico. Une fois, déjà, les Fonds de la Mer se sont occupés de Saint-Thomas (t. If, p. 196 et suiv.), et ce nom a été prononcé dans plusieurs circonstances au sujet de M. Krebbs, consul de Suède. M. Besse se trouvait dans cette rade le 14 avril 1875. M. le capitaine G. Chabannes y arrivait au mois de septembre de la même année, sur le trois-mâts J-.B.-V. n° 2. Les échantillons venus par ces deux voies, bien que diffé- rant entre eux au premier abord, ne sont, au fond, que des dépôts coquilliers intimement liés. Ils forment avec tous les lots de M. Krebbs une série des plus naturelles. Dans l'apport de M. Besse, le sable pris sous 8 mètres d’eau, au mouillage des Paquebots, est moins décoloré que le type analysé précédemment (loco citato) et donné comme venant d’une égale profondeur, mais d’un point incertain. Il n’en a pas moins, à très peu de chose près, la même composition. On ne sort pas des débris de coquilles, des polypiers, des épines d’échinides, des spicules de spon- giaires, des foraminifères; le tout, mêlé, broyé, décomposé, augmenté, çà et là, de points minéraux verdâtres, blanchâtres ou noirs, qui sont des débris de serpentine, de feldspath blanc, de calcédoine blanche et de houille (1). On les recon- nait lorsque leurs fragments deviennent, par hasard, un peu plus forts. M. Chabannes à jeté la drague par 9"80 d’eau (lat. N., 18° 18’; long. O., 67° 15’ 4”). Cette légère augmentation de profondeur produit une vase calcaire. La trituration des (:) Un fond de nouveau genre nous est annoncé, en ce moment, de Saint- Thomas. HONTE 4 50 LES FONDS DE LA MER. composants s’accentue de plus en plus ici, et il devient impossible de rien déterminer. À part de rares diatomées, le microscope ne dévoile rien. Nous n’insisterons donc pas davan- tage, et nous nous dirigerons immédiatement sur Porto-Rico. Saint-Jean de Porto-Rico, visité le 40 avril, quelques jours avant la capitale de Saint-Thomas, ne nous offre malheureuse- ment qu’un dépôt littoral jaunâtre, bigarré de rouge, de noir, de blanc, qui a été pris à marée basse. On y voit, à la loupe, du sable quartzeux hyalin ou faiblement teinté en rose, en jaune, etc. ; les grains de ce sable sont irréguliers et toujours d’un faible volume; ils sont mélés d’éclats de brique roulés et de grains noirs feuilletés (lignite), ou cariés (rétinite volca- nique). Si nous joignons à cela des traces d’argile et de sable magnétique noir ou ocracé, et 15 à 20 centièmes de débris calcaires (tests de mollusques, rares épines d’oursins, poly- piers, calcaire grossier coloré, 'calcaire blanc [craie?]), nous arriverons à la composition ci-dessous : Humidité et matière organique.......... 3 » Alumine (venant d’un peu d’argile)...... 2 » Débris et roches calcaires.......... 15 4220» Sable magnétique noir ou ocracé, silice de l'argile, sable quartzeux et roches volcaniques, brique, etc..…............. 75 » Sels : Chlorures alcalins et sulfates (traces). » » 100 » (L. P.) Un grossissement de 300 diamètres ne montre rien de particulier dans ce dépôt. Février 1876. / LE CAP-HAÏTIEN ET PORT-AU-PRINCE. 51 CHAPITRE XV. Le Cap-Haïtien et Port-au-Prince (Santo-Domingo). Le 141 avril 4875, M. Besse prélevait sur. la plage de Cap- Haïtien, et sous l’eau, un dépôt ressemblant, à première vue, aux gros sables bigarrés de Rhodes (Méditerranée), et à ceux de quelques autres points des côtes de l’Anatolie et de la Karamanie, comme Mersina et Jaffa. Ce sable à teinte sombre, pointillé de blanc et médiocrement relevé par des grains ocreux ou rougeâtres, est un mélange de diverses espèces de quartz, avec des quartziles non moins variés, les uns rouges, les autres bruns ou gris, du jaspe violet, des roches serpenti- neuses altérées, du silex, de la phthanite, du schiste ardoisier, de l’amphibolite, du silicate de fer magnétique, des fragments de brique, et des débris coquilliers aussi rares que menus. La triluration peu avancée des matériaux permet souvent de les reconnaitre avec facilité. Il reste maintenant à suivre leur désagrégation sous les eaux. Des dragages faits en pleine rade sont nécessaires pour cela. Que M. Besse veuille bien y songer dans un de ses voyages. Nous avons placé, ci-dessus, les composants du sable sui- vant leur abondance. C’est tout ce qu’il est possible de faire analytiquement, à cause de la difficulté d'isoler les parties pous- siéreuses de chaque roche. Généralement, le quartz, et les quartzites, ceux-ci plus gros que le quartz, forment la majeure partie du dépôt et dominent à tour de rôle; les jaspes, les serpentines se remarquent toujours en nombre; le silex, la phthanite, le schiste ardoisier sont plus rares et, habituelle- ment, en petits fragments; l’'amphibolite et le silicate de fer occupent le dernier rang. Le silicate vient probablement de la désagrégation de l’amphibolile. Les Antilles, depuis la Barbade jusqu'aux îles Lucayes, 52 LES FONDS DE LA MER. qu’il faut comprendre dans le même système géographique, ne nous avaient pas encore montré un dépôt aussi maigre en dépouilles animales. On y trouverait difficilement deux cen- tièmes de coquilles, de polypiers brisés et d’osselets de rayonnés : contraste frappant, à côté des sables de Porto-Plata, des sables et des vases de Port-au-Prince; des dépôts littoraux de Saint-Thomas, d’un côté, de Santiago de Cuba de l’autre, où les roches granitiques et porphyroïdes disparais- sent au milieu de 66 à 90 parties calcaires fournies par les crustacés, les mollusques, les rayonnés et les zoophytes. Port-au-Prince, où la Compagnie générale transatlantique fait escale immédiatement après le Cap, fournit en outre des gros sables coquilliers, des sables plus fins de même nature, et des vases constitués par l’agglomération du sable fin à la faveur d’un peu d'argile. La transition se fait insensiblement, ici comme en beaucoup d’autres lieux. Nous en avons eu, sans remonter bien loin, un exemple à la Pointe-à-Pitre. Encore un pas et nous passons de nouveau à la marne. Le spécimen actuel, qui se relie, par sa couleur d’un blanc grisà- tre et par sa constilution, au sable gris pointillé de noir étudié dans le tome I, page 15, possède déjà toute l'apparence d’un calcaire marneux. Îl ne lui manque plus que la délitescence. C’est un composé de 80 à 85 centièmes de chaux carbonatée et de quelques centièmes d’argile avec du sable quartzeux impalpable. M. Besse l’a dragué avec l'ancre, en grande rade, par 14 mètres d’eau et à 100 mètres environ de terre, le 43 avril 1875. Février 1876. SANTIAGO DE CUBA. 53 CHAPITRE XVI. Santiago de Cuba. L'amas de coquilles agglutinées par une vase verdâtre argilo-quartzeuse et effervescente, que M. Besse a rapportée du mouillage de Santiago de Cuba, parait constituer un nou- veau Lype, non pas seulement à cause de la quantité considé- rable de valves brisées ou entières que l’on y rencontre, mais parce que la coloration de l'argile est d’une teinte verte beau- coup plus claire que celle des échantillons étudiés en novem- bre 1869, et dûs à M. Laurent du Taurus. (T. [, p. 237 et suiv.). Ceux-ci, que plusieurs années d'exposition à la lumière ont légèrement pâlis, n’ont jamais eu la nuance des derniers. Ils ont toujours été d’un gris vert-sombre, tandis que les autres peuvent aller, dans certaines parties, jusqu’au vert cendré, par suite d’un mélange de poussière calcaire prove- nant des tests, avec l'argile colorée par du fer. Sans attacher plus d'importance qu’il ne le faut à ces variations, nous pen- sons qu’il est bon de les noter et de conserver un spécimen du nouveau dépôt pour servir, à l’avenir, s’il y a lieu, de terme de comparaison. Ici, les fragments de roches serpentineuses n'existent plus, et les madrépores n'apparaissent pas comme dans le gros sable coquillier dû à M. Laurent (loc. cit.); d'autre part, les débris clairsemés de la vase venue par le Taurus sont remplacés de telle facon, les composants des échantillons sont dispersés avec une telle irrégularité et si variés en grosseur, que l’on n’apercoit, tantôt que des coquilles et des tests d’oursins remplis de vase, tantôt que des strates vaseuses pétries d’éclats coquilliers. On retrouve, par conséquent, un dépôt 54 LES FONDS DE LA MER. physiquement constitué comme ceux de la Union, dont il a été question précédemment. (V. chap. VIE, p. 36.) Parmi les coquilles entières on reconnait des Cæcum, des Meioceras, des Rissoa, diverses Chemnitzidæ, un Poronia rubra et quelques Foraminifères. Les deux vases, l’ancienne et la nouvelle, sortent de la grande rade, mais cette fois la profondeur est connue, ainsi que la date du prélèvement. Les notes de M. Besse indiquent 8 mètres d’eau, au mouillage des Paquebots, le 14 avril 1875. L'absence de renseignements de ce genre, dansle chapitre XHIE de la seconde partie du premier volume, ne permet pas de savoir si les matériaux proviennent des couches plus ou moins profondes d’un même point, ou bien de deux points différents. Il serait même à désirer que les indications de position fus- sent encore mieux précisées, car une grande ligne de steamers peut changer de mouillage avec les années. La connaissance du moment de l'opération n’est pas moins utile dans les ports sujets aux marées, puisqu'on constate des différences considé- rables dans le brassiage, entre le commencement et la fin du flot. Nous savons qu’aux Antilles l’eau marne très peu, maïs il n’en est pas ainsi partout. Pour perfectionner l’œuvre que nous avons entreprise, nous demandons chaque jour, il est vrai, un léger surcroît de travail aux amis des sciences qui nous viennent en aide. Qu'ils songent, en nous lisant, aux résultats directs que peuvent leur donner un jour les propres renseignements qu’ils nous fournissent. Février 1876. KINGSTOWN (JAMAÏQUE). bb) CHAPITRE XVII. Kingstown (Jamaïque). Nous suivons M. Besse à la Jamaïque, pour jeter lancre à Kingstown, avec la Compagnie générale transatlantique, le 45 avril 1875, par 45 mètres de fond. Nous retrouvons, sur ce point, une vase marron, non coquillière, friable et d’un ton clair agréable une fois desséchée, vase que nous connaissons de longue date. (T. [, p. 23.) En comparant, en effet, la première analyse à la seconde, détaillée ci-dessous, on reste frappé des ressemblances que toutes deux présentent. C’est bien, en même temps, une preuve de la persistance des actions sous-marines et de lau- thenticité des échantillons, que pareille constatation faite à dix années d’intervaile. Ce n’est pas, toutefois, qu’il n'existe à Kingstown d’autres variétés de fonds. Nous savons, au con- traire, que par 10 mètres environ, on rencontre des dépôts totalement distincts de celui-ci. Ge sont des sables quartzeux contenant une proportion très notable de parcelles magné- tiques (!). Mettons en parallèle, pour éviter de trop longues explica- tions sur le spécimen actuel, les analyses de 1864-1867 et de 1876. Bitmonnee SES onaococococeceoe l'Hblicecoe 6,30 Matière organique et eau de constitution 2,60 ..... 5.» Argile avec fer protoxydé et sable quart- EUX ee ele bhogocotlobasoësoobee 81,40 .. 80,00 Carbonate de chaux, sans magnésie..., A1 > ..... 6,40 Chlorures alcalins et calcaires....... : SUILALES ALCALINS ES er ee. bosse D ANR 2,30 Traces d’un sel magnésien............ 100,00 100,00 (L. P.) (4) M. Peychaud, pilote de Pauillac, nous en rapportera incessamment des échantillons. 56 LES FONDS DE LA MER. De part et d’autre on constate, indépendamment des res- semblances physiques, des proportions sensiblement égales d’une argile mêlée de poussière quartzeuse presque toujours impalpable, mélange qui constitue les quatre cinquièmes du dépôt. Si le carbonate de chaux est très variable, il possède toujours la marque distinetive de ne pas être accompagné de carbonate magnésien. Or, ce sont là des caractères spéciaux, bien suffisants pour identifier deux dépôts, et auxquels vient encore se joindre la similitude de la faune. L’excès relatif d'humidité, de matière organique et de sels étant très secon- daire, nous ne nous en occupons pas. Mars 1876. COLON-ASPINWALL. 57 CHAPITRE XVII. Colon-Aspinwall. L'échantillon de Colon examiné aujourd’hui n’a aucune ressemblance physique avec celui qui se trouve décrit dans le tome I des Fonds de la mer, page 26. On peut même dire que lélément minéralogique fait ici presque complètement défaut. La vase bistrée d'autrefois, avec ses éclats de schiste siliceux, son argile et ses 27 pour 100 de débris animaux calcaires, est remplacée par un sable coquillier semi- grossier, qui ressemble beaucoup aux dépôts littoraux de nombre de ports des Antilles, tels que la Pointe-à-Pitre, Sainte-Croix et Saint-Thomas. C’est donc probablement sur la plage, et non au mouillage des paquebots, que M. Besse a recueilli son échantillon. Ce serait alors une laisse de mer destinée à une trituration plus complète et à un nouveau transport, avant de concourir à la formation des couches géologiques de la région. Ce sable est d’un blanc très roux, coupé de rose, de rouge pâle et de vert, par des fragments madréporiques et des épines d’oursins. Parmi les tests roulés, on distingue des Cæcum, des Rissoa et des Pleurotoma. Les polypiers broyés contiennent des morceaux de Tubipora. On remarque aussi, dans la masse, des osselets de rayonnés et de nombreux articles d'algues incrustées, du genre Halimeda. À côté de cela, deux ou trois grains d’une sorte de grès verdâtre à ciment très calcaire et d’une roche quartzeuse noire représentent uniquement la minéralogie du lieu. En se reportant à l’analyse du tome I, on voit que le quartz manque toujours, tandis que la partie calcaire de la vase est surtout formée de tests et de polypiers, les uns et les autres en morceaux. Ces deux points communs relient les échan- 58 LES FONDS DE LA MER. tillons, si dissemblables sous tout autre rapport. Ils les relient d'autant mieux que les rares types zoologiques déterminables sont identiques de part et d'autre. C’est là, en effet, que l’on voit ces beaux échantillons de Cæcum liratocinctum colorés d’une facon particulière, et que l’on ne retrouve avec ce caractère, que de l’autre côté de l’isthme (loc. cit.). Cette remarque doit se placer à côté des faits nombreux de repre- sentation des espèces, signalés par MM. Verril et Alexandre Agassiz au sujet des Échinodermes de la baie de Panama et de la mer des Caraïbes. On sait que, dans la plupart des cas, les espèces de chaque genre de la faune orientale ont leurs correspondantes dans la faune occidentale, et que les unes et les autres ont de tels rapports d'habitude et de conformation, qu'on les distingue difficilement au premier examen. Il suffit de citer les suivantes, de la côte de Caraïbe : Cidaris annulata (Gra\), Diadema Antillarum (Phil), Æchi- nocidaris punctata (Desml.), et de Îles comparer aux : Cidaris Thouarsii (Nal.), Diadema mexicanum (Agass.), Echinocidaris stellatu (Agass.), de la côle ouest, pour reconnaitre deux groupes zoologiques d’une grande ressem- blance. Ces groupes doivent descendre d’une même souche. Des conditions différentes d’existence ont modifié les types depuis l’époque tertiaire, qui est probablement celle du soulèvement de l’isthme. Le Cæcum liratocinctum s’est au contraire conservé avec Lous ses caractères. Mars 1876. CARTHAGÈNE, SAVANILLA ET SANTA-MARTHA. 99 CHAPITRE XIX. Carthagène, Savanilla et Santa-Martha. Nous avons dit, précédemment, que nous réunirions en une seule étude les ports de la Nouvelle-Grenade visités, tant par M. G. Chabannes, que par les bateaux de la Compa- gnie generale transatlantique. M. Chabannes se trouvait à Carthagène en 1874. I jeta Pancre par 40° 15" (1) de longitude N. et 78°4' de longitude O. sur un fond de coquilles mêlées d’algues encroûtées et de sable quartzeux fin. M. Sp. Brusina déterminera ultérieure- ment les mollusques qu'il sera possible de reconnaitre dans cet amas confus. Les algues appartiennent au genre Halimeda et probablement à l'espèce opuntia, très commune dans Ja mer des Caraïbes. Quant au sable, il est entièrement formé de quartz hyalin enrobè d'argile, ce qui lui donne un aspect terreux. On ne peut assigner aucune proportion aux Compo- sans du dépôt, en raison des variations considérables que l’on constate, suivant la prise d'essai, mais les débris calcaires (animaux ou végétaux) dominent toujours. Le port de Savanilla, au N.-N.-E. de Carthagène, a été visité le 22 avril 4875 par M. Besse. Par un fond de 7"ñ0, ce pilote a rencontré une vase argileuse agglomérée et d’un brun très légèrement verdâtre, contenant des fragments de schiste argileux effervescent, de même couleur qu’elle, des morceaux de silex brun, des débris de balanes, des fragments de serpules et d’autres mollusques, et entin des axes calcaires de polypiers. (1) L’étiquette du bocal renfermant l'échantillon ayant été rongée par l’eau de mer, il n’a pas été possible de lire exactement si le nombre des minutes est 15 ou 25. L'indication de la profondeur avait subi une altération complète, nous avons su, depuis, que le mouillage a été pris par sept brasses d’eau. 60 LES FONDS DE LA MER. À Santa-Martha, par 41° 35’ de latitude N. et 76° 39' de longitude O., M. Chabannes et M. Besse ont tous deux recueilli les dépôts attachés aux pattes des ancres. M. Cha- bannes a opéré en 1874, par 25 mètres d’eau, et M. Besse, le 23 avril 1875, par 26 mètres. Le fond s’est toujours trouvé principalement formé de sable quartzeux vasard, à grains généralement hyalins, plus rarement verts, toujours très fins, et en fragments aigus, au milieu desquels brille, cà et là, du mica, et où se trouvent dispersés des fibrilles végétales, des grains magnétiques et un peu de calcaire provenant de tests mis en poussière par la mer. Le sable pris à 26 mêtres est brun et nettement micacé à l’œil; celui de 25 mètres est moins foncé, sa teinte se rapproche du gris-perle, le mica n’y devient très visible qu'après l'attaque de lPargile et du calcaire par l'acide chlorhydrique concentré; il contient, néan- moins, très peu de chaux, ainsi que l’analyse suivante l’in- dique : Humidité LS tee mesh esse 3,30 Matière organique rec ccres-cercrerecreree 3,50 Sable quartzeux avec mica doré............. 88 » Argile, grains magnétiques, etc....,........ Carponater de ChAUS A EE ET eee eeere 100270 Sulfates et chlorures alcalino-terreux......... 2,50 100,00 (L. P.) CÔTE OCCIDENTALE DU GUATEMALA. 61 CHAPITRE XX. Quelques diatomées de la côte occidentale du Guatemala. Les diatomées de San-José de Guatemala et du golfe de Fonseca, que notre collaborateur, M. Paul Petit, s'était chargé de déterminer, fournissent une liste de trente espèces pour le premier point, et de huit seulement pour le second. L’Asteromphalus arachne (Breb.) et le Coscinodiscus cen- tralis (Ebh.) abondent dans les dépôts de San-José; ceux du mouillage de la Union contiennent le Navicula Gründleri (A. S.), qui n’avait été rencontré jusqu’à ce jour que dans deux localités : Para Riveret Raised-Marsh (A. S. 4 las, L. 19, f. 35-36). Les échantillons de ce type sont assez bien conser- vés et aident à caractériser le sable vasard du golfe de Fon- seca, en raison de leur rareté partout ailleurs. M. Petit a fait quelques préparations de l'espèce. L'une d’elles est déposée dans les collections des Fonds de la mer. Les types de San- José ont été réunis sur un second porte-objet. Catalogue des diatomées de San-José de Guatemala, dressé par M. Paul Petit. Cocconeis scutellum (Eh.). Bidulphia reticulata (Rop.). Gomphonema cristatum (Rah.). Triceratium punctatum (Brig.). Gymbella heteropleura (Eh.). Id. variabile (Brig.). Epithemia gibba, 6 genuina | Omphalopelta areolata (Eh.). (Grünow). | Actynoptychus undulatus (Kg.). Navicula longua (Greg.). Id. senarius (Eh.). Stauroneis pulchella (W. Sm.). Asteromphalus arachne (Bréb.). Pleurosigma balticum (W. Sm.). Actinocyclus Ehrenbergi Synedra gibbosa (R.), — Eunosia (Pritch.). arcus (W. Sm.). Coscinodiscus centralis (Eh.). Fragilaria pacifica (Grün.). Id. radiatus (Eh.). Himantidium doliolus (Wall.). Id. Argus (Eh.). Grammatophora marina (Lyng.). Id. radiolatus (Eh.). Bidulphia aurita (Ling.). Id. subtilis (Eh.). 62 LES FONDS DE LA MER. Coscinodiscus lineatus (Eh.). Melosira Bovuri (Viatt.). Id. excentricus (Eh.). | Gyclotella rotula (Kg.). Podosira maculata (W. Sm.). Catalogue des diatomées de la Union (P. Petit}. Cocconeis scutellatum (Eh.). Actinoptychus senarius (Eh.). Navicula Gründleri (A. S.). Coscinodiscus centralis (Eh.). Triceratium comtum :Eh.). Id. excentricus (Eh.). Actinoptychus undulatus (Kg.). Melosira marina (W. Sm.). Sur les huit espèces du lieu, cinq se retrouvent à San-José. Les deux catalogues n’en mentionnent pas de nouvelles. Il est difficile, d’ailleurs, qu’il en soit autrement, après les recher- ches de MM. Janisch, Rabenhorst et Weissflog, sur les algues de ces parages. Juin 1876. RADE D’ISMAÏLA. 63 CHAPITRE XXI. Rade d’Ismaïla. La rade d’Ismaïla nous est connue pour y avoir rencontré, au milieu d’un dépôt calcaire, plusieurs mollusques inédits. (V.t.[, p.256 et suiv.). Ce port du canal de Suez nous donne maintenant 17 espèces anciennes, que M. Sp. Brusina à pu déterminer. Ce n’était pas chose facile, et à plusieurs repri- ses nous avons dû faire venir des matériaux supplémentaires. Aussi, n’en devons-nous que plus de reconnaissance à l’émi- nent directeur du muséum de Zagabria. On remarque toujours ici le Bittium afrum, de Danilo et Sandri, si répandu dans le Levant, mais le type présente des modifications qui ont obligé de créer la variété Suezensis (Issel). Par contre, aucune des autres espèces du catalogue, si ce n’est le Cerithium vulgatum et l’Arca lactea, ne figure dans les nomenclatures des côtes de Syrie et d'Égypte précé- demment dressées (voir : ch. V). Encore n'est-ce pas, à pro- prement parler, ces deux mollusques, mais leurs variétés que l’on trouve à Ismaïla. Catalogue dressé par M. Sp. Brusina. Venus Ræœmeriana (Issel). Bittium afrum (Dan. et Sand.). Lucina Semperiana (Issel). var. Suezensis (Issel). Id. Fischeriana (Issel). Cylichna mica (Ehr.). Id. erythræa (Issel). Id. Mongii (Audouin). Arca lactea (L.), var. ergthræa | Turbonilla crystallina (Issel). (Issel), Id. nitidissima (Issel). Kelia miliacea (Issel). Chrysalida rissoïformis (Issel). Crenella Ehrenbergi (Issel). Cingula Tiberiana (Issel). Marginella Savignii? (Issel), var. | Alaba semistriata (lssel). miliaria? (L.). Stomatella? (indéterm.). Cerithium vulgatum (Brug.), var. gracilis (Ohcl.). Juin 1876. 64 LES FONDS DE LA MEP. CHAPITRE XXII. Rade de Tchechmebh. Tchechmeh est une escale levantine dont le nom tombe, pour la première fois, sous notre plume. Située sur la côte d’Anatolie, en face de l'ile de Chio, à l'extrémité d’un pro- montoire avancé, au front développé, cette rade de l’Archipel est un des points de relàche des messageries de la Compagnie Royale hollandaise. Nous devons aux officiers de cette ligne les dépôts sous-marins du lieu, ainsi que plusieurs échantillons méditerranéens venus de Vourla, de Salonique et de Gibral- tar, un spécimen de Cadix et un de Copenhague (Dane- marck). Le mouillage de Tchechmeh recoit, par 6 brasses d’eau, des vases grises feutrées de végétaux, telles que nous en avons rencontré autrefois à Syra (t. [, p. 98). Les animaux se trouvent, par suite, favorisés, et pullulent alors comme dans ce dernier lieu. M. Gwyn Jeffreys a déterminé toutes les espé- ces, auxquelles il faut joindre deux Cæcum inédits, et une variété de l’un d’eux, trouvés préalablement dans le lot confié aux investigations de l’éminent zoologiste du Porcu- pine. M. Gwyn Jeffreys nous permettra de lui dire, au sujet de sa collaboration, combien nous sommes touchés de la gracieuseté avec laquelle il a accueilli notre demande. L'’échantillon dont l'analyse est reproduite ci-dessous, a été débarrassé de la majeure partie des débris végétaux, avant d’être examiné plus à fond. Sans cela, les données minéralo- giques et géologiques eussent été à peu près nulles. I a fallu séparer les malériaux terreux, des masses de griffes ou de racines qui s’étaient glissées au milieu d'eux. On est alors arrivé à former une prise d’essai d’un gris cendré, pullacée, RADE DE TCHECHMEH. 65 semée de fibrilles, de menus graviers et de coquilles, dont voici la composition : HÉRE NS RE EE LUCE EURE SR Re 4,90 Matière organique et eau de constitution ..... 6,50 Alumine provenant de l’argile attaquée par) Facide chlorhydrique............u.se se . 5,60 Fer oxydé colorant l’alumine ............... } CRE CREER e ns suse e Silice provenant de l’argile attaquée........ Spicules de spongiaires (assez nombreux)... | 45,10 | Scories volcaniques (peu). .............se.ss ; Carbonate de chaux....... Le LT SRE SR 25,89 Carbonate de MaNÉSIE =... ccm 8,01 Chlorures, carbonates et sufates alcalins.... 8.00 Chlorure de chaux (traces).........,... + 1 k 400,00 (L. P.) Le calcaire sort probablement, en partie, des coquilles, et, en partie, de roches calcaro-magnésiennes, ainsi quetend à le démontrer la forte proportion de carbonate de magnésie signalée par l'analyse. Des tests de mollusques ou de crustacés produisant 25 à 26 centièmes de chaux carbonatée, ne pour- raient jamais élever à 8 centièmes le poids du sel magnésien. Cet élément des coquilles se trouve toujours en minime quan- tité chez elles et on n’en retire souvent que des traces. Toutes les analyses faites sur les divers genres de mollusques font voir, qu'à l'exception d'un ou deux centièmes de phosphate calcique et de quelques millièmes de magnésie, la partie minérale des tests est constiluée par du carbonate de chaux. Si les phosphates se trouvent en plus grande abondance (4 à 7 p. 100) lorsque l’on étudie la carapace des crustacés, la magnésie l’est encore moins que dans les autres tests. En règle générale, lorsqu'un dépôt sous-marin a subi l’ac- tion de l’eau distiliée, ce qui le débarrasse des sels solubles notamment du chlorure de magnésium et du sulfate de même base, on peut dire que la magnésie vient des couches du globe, toutes les fois qu’elle dépasse 1 à 1,5 centième. La question reste la même avec les fonds à polypiers. ROTIT. 5 66 LES FONDS DE LA MER. Cette observation nous portera à développer un jour la méthode suivie par nous dans l’étude complexe de chaque échantillon, depuis la constatation de la nature du terrain jusqu'à l’extraction des animaux et des plantes les plus microscopiques. MOLLUSQUES. ESPÈCES CONNUES. Catalogue dressé par M. Gwin Jeffreys [20 juin 1876). CONCHIFÈRES. Pecten hyalinus (Poli). Lucina borealis (L.). Montacuta bidentata (Montagu). Cardita trapezia (L.). GAST£ROPODES. Rissoa membranacea (Adams), | Odostomia scalaris (Ph.). var. elata. Id. acicula (Ph.). Rissoa pulchella (Philippi). Id. nitidissima (Mont.). Id. Montagui (Payrandeau). Murex aciculatus (Lamk.). Id. cimex (L.). Columbella columbellaria (Sc.). Rissoïna Bruguieri (Payr.). Pleurotoma septangularis (Mont.) Odostomia neglecta (Brusina), — Id. rugulosa (Ph.). 0. neglecta (Tiberi). Id. brachystoma (Ph.). Odostomia unidentata (Montagu). | Conus mediterraneus (Bruguière) Id. conoïdea (Brocchi). Marginula minuta (Pfeiffer). Id. interstincta (Mont.), | Gylichna umbilicata (Mont.). s. var. Suturalis. Utriculus truncatulus (Brug.). ESPÈCES NOUVELLES. Cæcum lubrieum (DE For.). PI. I, fig. 2-3. Testà adolescente conicä, elongatâ, ad apicem angustä, parüm contortâ; septo paululd mamillato, vix expresso, subplanato. Adultà arcuatâ, subcylindricä, nitidissimà, albâ, subopacä, vel crystallinä, diaphanâ; transversim striatà, strigis primüm minimis dein augentibus, ad basin majoribus annulis parvis similantibus ; aperturam versüs annulo lato subrotundato inflata, ad basin parüm contracta. Aperturàä paululà deelivi, marginatä: septo mamillato, haud pro- minente. Cette espèce, qui se rapproche dela plupart des Cœcum lisses, sera cependant facilement distinguée des autres par la présence, à sa sur- RADE DE TCHECHMEH. 67 face, de stries transversales qui augmentent peu à peu de vigucur jusqu'à prendre, vers la base, l'apparence de petits anneaux. Elle est assez allongée, presque cylindrique, tantôt blanche, brillante et opaque (échantillons morts sans doute), tantôt brillante, cristalline et très transparente. Les environs de l'ouverture sont renflés par un anneau arrondi que les stries divisent, et qui se contracte pour for- mer une légère gorge précédant la marge terminale de la coquille. L'ouverture est peu inclinée, peu contractée. Le septum est mame- lonné et n'a qu’une légère proéminence; il s’évase souvent pour rejoindre les bords du tube. La coquille adolescente est allongée et assez étroite vers le som- met; elle montre, vers le haut, une double courbure assez sensible. Cæcuin fasciatum (DE For.). PI. I, fig. 3-4. Testà adolescente conicà, satis elongatâ, primüm strigis longitu- dinalibus roduntatis, vix sinuosis ornatä, dein annulis transversis paululd expressis et strigis decussatà, septo prominente latè ungulato, Adultâ, ad apicem parüm conicâ, dein subcylindricâ, elongatä, arcuatà, subopacä, subvitreà, fasciis fulvis latis bicurvatis, obliquè trajectà; primüm annulatà et longitudinaliter striatà, ad mediam partem annulis evanescentibus, strigis remanescentibus; basin ver- sùs, annulo lato, rotundato inflatà. Aperturà parum contractä, vix declivi, marginatà; septo ungu- lato, apice paululà sinistro. Long. : 3 mm. 4 d. mm.; lat. : 0 mm. 5 d. mm. Cette espèce, traversée par des bandes fauves assez larges MAtIéRENORSANIQUE.. eee seesissssesceee 18:00 Alumine colorée par du fer oxydé, enlevée par Pacide ChlOrNYATIQUE Se Re -e-eer-cee 9 » Sable quartzeux impalpable................ Silice provenant de l’argile attaquée......,., 55,80 AToiletMattAqUÉE (PEL) een eme eee eee Carbonate de ChAUX EE eee ee ee ce... 23,20 Chlorures, sulfates et sels solubles.,,,...., : 3,10 100,00 (L. P.). Juillet 1876. 74 LES FONDS DE LA MER. CHAPITRE XXVLI. Rade de Gibraltar. Un dépôt vasard, gris-cendré une fois desséché, sillonné, cà et là, de quelques taches ocracées, aggloméré, mais se réduisant facilement en poussière dans l’échantillon que nous possédons, semé, enfin, de quelques coquilles brisées et de fibrilles végétales, tel est le fond que l’on rencontre au mouil- lage de Gibraltar, par 7 brasses d’eau, et que nous devons tou- jours à la Compagnie Royale hollandaise. C’est une vase cal- caire contenant un cinquième ou un quart, au plus, de sable quartzeux très fin et d'argile, pour 53 parties de carbonate de chaux, et 7 de magnésie, ce qui porte aux trois cin- quièmes du poids total, les carbonates terreux. Naturelle- ment, d’après les principes que nous avons émis, les coquilles ne sont pas seules à fournir cette partie du dépôt. L’examen micrographique du résidu argilo-quartzeux laissé par l'acide chlorhydrique permet de déclarer que le quartz hyalin domine grandement dans la masse. Ce quartz est carac- térisé par sa forme irrégulière. On ne trouve plus là du sable roulé. Au contraire, les fragments sont anguleux, quelquefois déchiquetés ; ils ressemblent beaucoup plus à la silice dégagée de combinaison, qu’au quartz longtemps ballotté par les eaux. A côté du quartz apparaissent, par intervalles, des points bruns ou noirs qui pourraient encore appartenir à la même famille minérale, mais que leur petitesse et leur mélange RADE DE GIBRALTAR. 79 laissent à l'abri de l’analyse. En dehors de cela, les grossisse- ments de 600 à 650 diamètres ne dévoilent rien de parti- culier. MATIÈTE ONSANIMUE- serie smeeiloseeseesec 4,20 Humidité et eau de constitution.....,....... 3,50 Sable quartzeux hyalin excessivement fin... ATDIIGIONISC Er eriaesebeescliele cccielels cts ieie 94.70 Grains noirs (probablement quartzeux), très ; ANS eenrete Tone on on remercie Carbonate de chaux... .. JB 00000 ADI 0 53,78 Carhonate de mamnésie Re... esse 7,00 Sels solubles dans l’eau distillée........,.... 5,20 Pertes (probablement de l’alumine),....,.... 1,62 100,00 (L. P.) La perte que signale l’analyse, vient probablement d’un peu d’alumine redissoute par un excès d’ammoniaque. Nous avons inutilement recherché le phosphate de chaux qui eût pu justifier, par sa présence, le déficit de 1,62. Juillet 1876. 76 LES FONDS DE LA MER. CHAPITRE XXVIL. Retour à Cadix. Nous revoyons pour la seconde fois Cadix. La première, c'était avec les échantillons draguës par M. Moritz (t. IE, p. 223). Aujourd’hui, c’est avec ceux de la Compagnie Royale hollandaise, qui viennent de 6 brasses de fond. Des différences existent entre les deux séries, comme aussi on constate des points communs. Ainsi, les fragments de zostères et de divers végétaux ont disparu, et le dépôt ne ressemble plus autant aux balayures de la voirie; cependant il est toujours gris-sale, grenu, poussiéreux ou légèrement aggloméré ; les éclats de roches noires schisteuses, quoique très rares, existent néanmoins, si on les recherche attentive- ment; les grains magnétiques lie de vin sont remplacés par des parcelles microscopiques plus noires, également très rares; les polypiers n’apparaissent plus, mais les mollusques entiers ou brisés sont identiques ; finalement, le sable quartzeux fin, accompagné d’une petite quantité d'argile grise, est l'élément principal de la couche géologique. Il n’y a donc que des modifications de détails qui laissent toujours subsister les caractères principaux. L'analyse devenant, ici, plus exacte, c’est-à-dire pouvant donner une meilleure idée de la composition de ce sable vasard, nous la reproduisons ci-dessous : Humidité AE MODO ere ces 2,70 Matière OnSanique meer cheese-----e-c-.ce 2,50 Alumine (très peu colorée) #nieRe ee. 3,20 Sable quartzeux finietisilice--er---e-..cecre Graviers quartzeux et roches noires......... 89,80 Argile non attaquée par les acides ........,. Chlorures, sulfates et sels solubles, .,..,,.... 1,80 100,00 (L. P.) RETOUR DE CADIX. pi Quant aux mollusques dont la détermination a été facile, nous citerons les suivants : Corbula nucleus, Saxicava arctica, Montacuta ferruginosa, Cardium edule, Dentalium novum- costatum, Cerithium scabrum, Triforis perversus, Rissoa vitrea, Rissoa striatula, Adeorbis bicarinatus. Cette liste s’'augmentera de quelques Chemnitzidæ, si nous trouvons ultérieurement de bons échantillons. Août 1876. 78 LES FONDS DE LA MER. CHAPITRE XXVIII. Rade de Copenhague. Laissons le midi de l’Europe et dirigeons-nous, avec les paquebots de la Compagnie Royale hollandaise, vers les mers brumeuses du Nord, pour jeter l’ancre, par 7 brasses d’eau, devant Copenhague. Nous y trouverons une vase plutôt bis- trée que grise, très quartzeuse, mais contenant cependant assez d'argile pour agglutiner fortement le sable des échan- tillons desséchés. Cette vase est peu calcaire. Elle se rappro- che assez, sous ce rapport, de divers échantillons du fjord de Christiania et des côtes d'Islande, rapportés par M. l'amiral Duperré. Elle contient, en outre, une grande quantité de z0s- tères, qui donne à l’analyse une proportion exagérée de matière organique, et plusieurs diatomées de belle taille, que l’on observe au microscope, au milieu de l'argile, du quartz hyalin en éclats ou roulés, et de quelques autres grains d’ap- parence plus complexe. Voici la composition du dépôt : Humidité à 4 1200...,......,...... DHaodooc 4,80 Matière organique et eau de constitution..... 7,30 Alumine dégagée de combinaison... so... 1 Limonite ..... secs codébooetorccecc ce Sable quartreux et ATLIIE.. ss ec so!) Silex brun avec cacholong, etc.............. 73 » Carapaces de diatomées. . es... Dosdogoc Carbonate Te ICRA see eecstees ss select 0:00 Sels solubles enlevés par l’eau distillée...,.. 7,30 PETtO Se ess sata armaseeeeenen etes ssoee 0,40 100,00 (L. P.) Dans l’attaque de cette argile par l’acide chlorhydrique, la dissolution saline prend une teinte rosée, après avoir été précipitée par l’ammoniaque. Nous pensons qu'il y a là des RADE DE COPENHAGUE. 79 traces de maganèse oxydé, d’abord précipité, puis en partie redissous à la faveur du chlorhydrate d’ammoniaque. En examinant, d'autre part, le petit spécimen de dépôt mis à notre disposition, nous avons observé des fragments de silex très distincts, enveloppés de cacholong. C’est pour cela que nous mentionnons la roche dans l’analyse. Plusieurs grains de sable semblent lui appartenir. Quant aux autres débris inattaquables par lacide chlorhy- drique, qui se trouvent mêlés au quartz, au silex et à l'argile, leurs dimensions sont trop réduites et leurs caractères trop incertains, pour que l’on puisse émettre sur eux une opinion. Is sont opaques, bruns, noirâtres ou blanchâtres. La connais- sance de la composition des côtes éclairerait probablement sur leur nature. Août 1876. 80 LES FONDS DE LA MER. CHAPITRE XXIX. Sur quelques foraminifères de la Barbade. M. Ernest Vanden Broeck a déterminé les foraminifères dont nous avons signalé la présence dans les sables de la Barbade, à la page 276 du tome II. Nous allons résumer cet important travail, destiné à paraître in extenso, dans les Annales de la Société Belge de Microscopie. Nous citerons même, textuellement, plusieurs passages du Mémoire que l'auteur a bien voulu nous communiquer. Si le catalogue des foraminifères de la Barbade n’est pas considérable, son intérêt est néanmoins très grand et sa valeur ressort de l'origine spéciale des termes qui le composent. Sur les vingt formes qu’il présente, quelques-unes sont très peu connues, d’autres n’ont pas été mentionnées jusqu'ici dans la faune des mers actuelles; plusieurs d’entre elles constituent de nouvelles variétés; presque toutes, enfin, ont là des représentants remar- quablement développés et bien mieux caractérisés que tous ceux dont on a publié, jusqu’à ce jour, les figures; leur grande taille indique assurément des conditions spéciales d'existence, conditions que l’on retrouve aussi à la Jamaïque (1). Les espèces ci-dessous marquées d’un astérisque (*) appar- tiennent aux faunes respectives des eaux de cette île et de celles de la Barbade. Catalogue dressé par M. E. Vanden Broeck. Lituola Soldani * (P. et J.), var. | Dentalina communis * (d'Orb.). intermedia /nov.). Id. communis (d’Orb.), var. Dentalina obliqua (L.), var. sul- obliqua (d’Orb.). cata (Nilss.). Id. communis (d’Orb.), var. Dentalina nodosa (d’Orb.). annulata (Reuss.). (1) Observation de M. Vanden Broeck, au sujet de travaux encore inédits de MM. Parker et Rupert Jones sur les foraminifères de la Jamaïque. FORAMINIFÈRES DE LA BARBADE. 81 Dentalina pauperata (d’Orh.). Marginulina glabra (d’Orb.). Cristellaria rotulata * (Lmk.). Id. cultrata * (Montf.). Frondicularia alata (d’Orb.), var. sagittula /nov.). Frondicularia alata (d’Orb.), var. lanceolata /nov.). Frondicularia complanata * (De- Giobigerina bulloïdes (d’Orh.), var. cretacea (d’Orb.). Globigerina bulloïdes (d’Orb.), var. rubra (d’Orb.). Textularia trochus * (d'Orb.). Verneuilina communis (d’Orb.). Truncatulina lobatula (W. et J.). Pulvinulina Menardii (d’Orb.), var. cultrata (d’Orb.). france), var. concinna (nov.). Polymorphina lactea (Walker et Jacob), var. Ce catalogue est trop restreint pour qu'on puisse relirer de sa discussion des conclusions bien définies concernant le facies de la faune régionale, mais il donne lieu, néanmoins, à de sérieuses observations. Ainsi, les Dentalina sont en proportion considérable au milieu des sables de la Barbade. On en compte, on le voit, six formes différentes dans le faible lot adressé aux Fonds de la mer par le regretté Louis Agassiz, tandis que d'Orbigny u'en mentionne qu'une seule dans son Mémoire sur les foraminifères de l'Amérique méridionale et aucune dans celui qui concerne l'ile de Cuba. La faune de la Barbade revêt donc un cachet particulier, et lorsque, à côté de la plupart des espèces bien développées, on ren- contre nombre de magnifiques échantillons de la nouvelle variélé de Lituola Soldani, variété nommée éntermedia par M. Vanden Broeck, on ne peut qu'être de plus en plus convaincu des conditions exceptionnellement favorables du lieu pour le développement des foraminifères. Il ÿ a néan- moins un fait autrement intéressant qui se dégage de l'examen de ces animaux : c’est la présence authentique de plusieurs #rondicularia, en parfait état, appartenant à des variétés inconnues. Ce genre, si bien développé dans le terrain crélacé et dans quelques couches tertiaires, n’a, en effet, que très peu de représentants que l’on sache dans les mers de notre époque. À part les exemplaires de F. complanata draguës à TL. UT 6 82 LES FONDS DE LA MER. la Jamaïque par M. Lucas Barett, et signalés par MM. Rupert Jones et Parker, on peut à peine considérer comme vivants quelques-uns des spécimens, du reste très rares, donnés pour tels. | Avant de passer aux détails particuliers concernant les types de son catalogue, M. Vanden Broeck a cru utile d'émettre quelques réflexions sur la classification actuelle des foraminifères et d'exposer en quoi les dénominations générales de genre, d'espèce et de variété ont une signification toute spéciale lorsqu'il s’agit de ces animaux. L'étude des variations, si précieuse pour arriver à la connaissance de l’évolution spécifique, l’a donc spécialement occupé. Rien n’est en réalité plus variable que la forme, chez les foraminifères. Aussi, quand on a devant soi une série quelque peu nombreuse de ces êtres, on ne peut plus songer à suivre une classification reposant uniquement sur cette forme, sur cet aspect extérieur, sur lesquels s’appuyait surtout d'Orbigny, mais qui n’ont aucun rapport avec les véritables affinités, ni avec la structure intime. « Ce ne sont, dit M. Vanden Broeck, ni des ressemblances superficielles, ni des analogies de forme qui peuvent satisfaire le zoologiste ayant en vue un but vraiment philosophique. Ce qu’il recherche, au contraire, c’est la connaissance appro- fondie des affinités naturelles, des liens réels, mais souvent cachés, qui unissent entre eux les divers types dont il entre- prend l’étude. Ce qu’il veut découvrir enfin, c’est l’évolution de la vie, les modifications et les transformations diverses de celle-ci, dans l’espace et dans le temps, ainsi que les relations qui existent entre ces changements et les causes multiples dont ils sont la conséquence. » « Pour atteindre ce but, le naturaliste doit découvrir les caractères intimes et les prendre pour criterium du genre et de l'espèce; il doit les suivre dans leurs modifications parfois si diverses et si profondes; et c’est alors seulement qu’il parviendra à retrouver, cachées sous des apparences FORAMINIFÈRES DE LA BARBADE. 83 souvent trompeuses, des affinités réelles, incontestables, que des passages graduels viendront toujours confirmer plus tard, alors même que l'insuffisance des matériaux ne permettrait pas de les reconnaitre tout d'abord. » « Les rares indications que les recherches anatomiques, physiologiques et embryogéniques nous ont procurées jus- qu'ici sur l’organisation, comme sur la reproduction des foraminifères, ne nous laissent pas espérer que ces ren- seignements, encore » (avec un peu de magnésie). Sable quartzeux et argile... 68 » ...... 71,10 SSP ETES SCENE Argileet fer perox..…. 7,50 Chlorures alcalins et je oise ent SH Sulfates terreux, etc....... Phosphates (traces dosables) Es MOUEoec Tec odboedee 0,53%0 50e » » 100,00 (L.P.) 100,00 (H. M.) La chaux est ici tellement triturée, que l’on ne distingue plus les cristaux, et le quartz est sous forme de poudre impalpable souillée par de Pargile. 6° On voit reparaître la magnésie, à Richelieu, dans l’axe du chenal. L’échantillon draguë sur ce point, à basse mer, par un mètre d’eau, est un sable vasard de même teinte que le précédent, s’agglomérant un peu plus, lorsqu'il est sec, et présentant des débris de coquilles visibles à l’œil nu. C’est un mélange très fin, de sable quartzeux, d'argile et de calcaire, dans lequel les phosphates terreux sont aussi sensibles qu’au Mail. HUMTIAIÉE ice treated co) oc ce-nnr RS Matière organique (Algues)............... 320 Gaxbonate de CHAUX A MERE EC RER Re crc 16,54 Carbonate de magnésie. "tr ENTER 5,46 Sable quartzeux hyalin et argile. .....,...... 65 » Chlorures et sulfates alcalins............... CU Hraces de sels CAICAITES 22.0. ce Phosphatesitenreux AE CREME Rene re 2 » 100,00 (L. P.) 7° Dès que l’on s’avance vers la mer, la magnésie com- mence à diminuer. C’est ce que démontrent les deux analyses suivantes, dont la première porte encore sur une vase sablon- neuse de l’axe du chenal, prise cette fois à mille mètres LA ROCHELLE, LA POINTE DU CHÉ ET ANGOULIN. 143 de Richelieu, et sous deux mètres vingt centimètres d’eau, à basse mer. HUMMER TC een eee 3 » Mate eRORCANIQUE EEE eeepc 3,50 CARNONATEIAEICRAUX EEE eee rite 16,07 Carbonate dePMASNESIE Mere Eee eme 2,93 SADIe QUAI ZEUXIE RATDIIEMERR -eeeepieeee MICaN(POURIMÉMOILE) EEE e-cn--s-c. cree | 72,50 Grains magnétiques (pour mémoire). ..... Chlorures alcalins et terreux. ..........,... | Sulfates'alcalins'etiterreux.........1-...7... | 2 » Phosphates terreux (traces)............. Ha 100,00 (L.P.) Les éclats de coquilles, quelquefois visibles à l’œil nu, ne sont cependant jamais abondants, et c’est cerlainement encore la trituration des roches calcaires qui donne, en majeure partie, les seize centièmes de chaux. C’est cette chaux qui, jointe à une très faible proportion d'argile grise, lie le sable fin quartzeux et légèrement micacé de dépôts, et constitue ainsi la vase ou le sable vasard. 8 À quinze cents mètres de Richelieu, et toujours par la profondeur de deux mètres vingt centimètres, la magnésie n'existe plus, la chaux diminue et la vase sablonneuse à pris une teinte plus claire, tirant sur le chamois. Elle est pultacée et d'apparence plus homogène que les précédentes. Le sable quartzeux la forme en grande partie. Les dépôts deviennent ainsi plus quartzeux et sensiblement plus fins, à mesure que l’on s'éloigne de terre. HUMIULÉ eee remet SODERS 00e DpHOTE 2, 6:50 Matière organique (débris d’algues)....... Pa OR Carbanatelde CHAUX = Se ER Ce e cercles 8,92 Sable quartzeux HN cecoooaro ae uote 73,90 AN ((ÉS NM))oosecnondosamocdoboson de Chlorures, sulfates, sels calcaires, ... ....... 4 » RCE TE SEE OP RE » 68 100,00 (L. P.) 9° Vers la pointe du Ché, on retombe dans les sables de la Concurrence, nonobstant la distance. Cependant, les carac- Ur LES FONDS DE LA MER. tères physiques ne sont pas identiques, par suite d’une plus grande abondance de coquilles en éclats, qui donne moins d'homogénéité au dépôt. L’échantillon vient de cinq mètres de fond, à marée basse. L’aragonite s’y trouve, avec des fragments calcaires en tableites, des Nullipores roulés, des Bryozoaires. Le sable quartzeux est accompagné de grains noirs rarement magnétiques et de mica très clairsemé. nonlinear ce Roi eo this FRS MATIÈLENOTPANIQUERE Eee AE ECRIRE 206) MlGNE TEE MEMOXYAE. PER een » 90 Carponate delChaux eme eee -cetecr | 39.28 Carbonate de magnésie (traces)............ de Sable quartzeux et argile....... BÉPADO0EE ) Roches noires..,..... AAA ARAPIAES dE da'0 AE 55,50 Grains noirs magnétiques................., / Chlorures alcalins et terreux. .............. \ DracesideiselSCAlC AIRES ERP ECC CE LEE | » 32 PhOSphales enrmen mener -ete tee 100,00 (L. P.) 10° Les sables d’Angoulin proviennent de M. Bouquet de La Grye et de M. Robichon; les deux lots n’ont rien qui les distingue extérieurement des dépôts de la Concurrence. Les rapprochements ne sont pas moins frappants à l’analvse. Humidité A ND M RE MS eete lelepte ste LS Matereloreaniquerteeerecetre ec EC ; es Argile, alumine et fer oxydé FMI REA 10; Carbonate de chaux et tests........,........ 25 » Sable QUArizEUX NAN Eee Ces. RS SITEX MIMICANECR eee Se ee el ee eo ere te Chlorures alcalins*et terreux............. SulfatesA(traces)PÉRRREe EE PRE CCR ELU DEA tES Phosphates terreux (traces)... RR0r mur | 100,00 (L. P.) Comme les autres, ce sont des dépôts où le quartz hyalin, coupé de loin en loin par un grain roux ou noir, un éclat de silex brun, une paillette de mica, se mélange dans des proportions presque identiques, a de fins cristaux de chaux carbonatée, les uns transparents, les autres fibreux et nacrés, LA ROCHELLE, LA POINTE DU CHÉ ET ANGOULIN. 145 ceux-ci incoiores, ceux-là jaunâtres, violets, rosés. Des éclats imperceptibles de coquilles, des débris de Nullipores, des Foraminifères roulés, augmentent quelque peu le poids de la chaux, de même qu'à la Concurrence. Toutefois, on ne distingue plus ici les débris de calcaire compacte. Mairand a établi autrefois (1857, loc. cit.), de la facon suivante, l’analyse des vases de la baie de la Rochelle : Eau combinée, matières organiques, etc...... 14,88 Alumine et peroxyde de fer...,........ hoe 7,50 Résiduareilosiliceux eee een. ee clehhe ele 63,58 Garbonatelde CHAUX eee eee ces. 14,03 Carbonate de magnésie......, nel ialele ele ie ete 0,01 400,00 L'auteur considérait les dépôts examinés comme en grande partie composés de débris coquilliers, d’où il résulte que leur carbonate de chaux proviendrait presque entièrement de ces tests brisés, et il attribuait ensuite à la désorganisation des animaux infusoires de la région une sensible portion des matières argilo-siliceuses. On remarquera que les analyses de Mairand et de M. Hervé Mangon se rapprochent considérablement non seulement des données relatives aux vases de la Bouée du Coude, mais encore de celles de l’axe du chenal de La Rochelle, à mille mètres de Richelieu. Bouée du Coude. Axe du chenal Baie de La Rochelle. à 1,000 m, de Rich. Humidité... nee (RSR EE DE te 14,88... 14,90 Matière organique........ O5 ooutae HU odcoe Carbonate de chaux ...... A Topo AGO. 14,03... 44,» Carbonate de magnésie... DD eee ne DJS ete ee DANCE D 0) Résidu argilo-siliceux ou silico-argileux......... (HP Éo0 ae UE ES 000 mHÉ08 271510 Alumineet peroxydedefer. » » ...... DR De e'ete | Sels divers et pertes...... NS so cou RON 00 ot M RE 0 CITE IE 100,00 100,00 100,00 100,00 (LPS) (L. P.) (M.) (H. M.) C’est probablement pour n'avoir pas pratiqué l’analyse micrographique des vases et des sables environnants que DIT 10 146 LES FONDS DE LA MER. Mairand fait principalement venir le calcaire des fragments de coquilles. Ce que nous avons dit précédemment suflira, nous le croyons, pour établir la source la plus considérable de cet élément du dépôt. D'un autre côté, il nous paraît encore hasardé d'attribuer aux infusoires une certaine partie des matières argilo-siliceuses. Des grains de quartz impalpable composent la totalité, pour ainsi,dire, du résidu inattaquable par l’acide chlorhydrique. On les aperçoit nettement au microscope, enrobés par un peu d'argile, qu'il est d’ailleurs facile de leur enlever. Si au lieu de chercher à trouver l’origine des constituants de ces dépôts, on se contente de leur analyse chimique, rien ne démontre mieux, au contraire, la concordance des recher- ches et la persistance des actions géologiques, que la compa- raison des divers travaux indiqués. On est, aussi, tenté d'attribuer à M. Hervé Mangon les chiffres donnés par Mairand. Mai 1877. SONDAGES A BOULOGNE-SUR-MER. 147 CHAPITRE XXXIX. Sondages à Boulogne-sur-Mer. M. Delesse nous a remis un certain nombre d'échantillons de sable, numérotés, provenant de sondages faits à Boulogne- sur-Mer, par M. Ploix, ingénieur hydrographe. Nous exami- nerons ces dépôts, suivant la profondeur d’où ils sortent, mais nous ajouterons, à chaque note lithologique, le numéro d'ordre que portait le paquet, et qui est probablement celui du carnet de M. Ploix. Ce numéro permettra, dans le cas où notre supposition serait fondée, de retrouver exactement l'époque et le point du sondage: 1° Le premier échantillon (n° 105) provient de 16 pieds d’eau. C’est un sable gris, fin, pointillé de noir, semé de débris microscopiques coquilliers, et presque entièrement formé de quartz hyalin, avec du quartz jaunâtre, verdâtre, ou brun, des grains de lydienne, des parcelles magnétiques très rares, et des parcelles vertes d’un aspect serpentineux. 2° Le second type (n° 457) a été pris sous 17 pieds d’eau. Le quartz hyalin domine encore, mais il est moins fin; son grain varie de 10/150° à 50/150° de millimêtre (0066 — 0mm33); il est irrégulier et mi-partie roulé, mi-partie angu- leux. Comme à l'habitude, les diverses variétés colorées de la roche se mêlent aux grains hyalins. On trouve pareillement de la phthanite dans la masse, des éclats de schiste ardoisier, et de très rares points magnétiques. La partie animalisée se compose de coquilles broyées, bleuâtres (Mytilus) ou blan- ches (Cardium), toujours apparentes cependant, et, cà et là, d’un foraminifère (Cristellaria), d'un débris de Nullipore ou d’une épine d'Échinide, les uns et les autres invisibles à l'œil nu. Les coquilles rendent l'échantillon très inégal comme composition, et lui communiquent une apparence sale. 148 LES FONDS DE LA MER. 3° Trois grammes de sable roux, humide, sans cesse quar- tzeux, celte fois presque privé de coquilles brisées autrement reconnaissables qu'au microscope, résument le troisième lot. Ce dépôt, qui porte le n° 85, vient de 18 pieds d’eau. Les grains magnétiques y sont d’une extrême rareté, et c’est à peine si, au milieu de quelques éclats nacrès provenant d’un test éclaté, on distingue, avec un grossissement de plusieurs diamètres, un fragment d'Échinoderme ou un débris de Foraminifère. j &° Le sable gris fin, pointillé de noir, pareil à celui du premier échantillon, apparaît de nouveau dans le quatrième type (n° 98). Les grains mesurent de 0""06 à 0""20, dans leur plus grand diamètre. Le microscope fait voir, au milieu du quartz hyalin, des spicules siliceux triradiés, et des débris calcaires de mollusques et d'oursins. Les granules magnéti- ques manquent souvent. Ce sable a été dragué par 24 pieds d’eau. 5° A la profondeur de 27 pieds (n° 96), le dépôt ressemble beaucoup plus, au premier abord, au sable de notre n° 2 (457 de M. Ploix), qu'à celui de 24 pieds. C'est-à-dire que les coquilles brisées y sont très répandues; mais, en réalité, c’est le même fond, sauf quelques grains d’un beau vert-émeraude, ou d’un violet-améthyste pur, que l’on ne remarque pas aussi bien ailleurs. Il y a encore des fragments de lydienne ou de quartz noir. Les foraminifères se montrent aussi. 6° Le n° 110 de M. Ploix forme notre sixième échantillon. Ici, sous 36 pieds d’eau, les coquilles en morceaux abondent plus qu'ailleurs, et on aperçoit nettement du silex en éclats, accompagné de cacholong et de menus graviers quarlzeux. Le dépôt ne perd pas pour cela son caractère général et il ressemble physiquement au n° 2 de la série. 7° Une augmentation d'un pied dans la profondeur ne modifie pas sensiblement Îles dépôts. Le sable quartzeux persiste à 37 pieds (n° 104), les coquilles brisées (Tellina, Car- dium) sont aussi abondantes, mais en plus gros morceaux. Un ‘ SONDAGES À BOULOGNE-SUR-MER. 149 élément nouveau pointe toutefois : on rencontre, au milieu du quartz et des lests concassés par les vagues, des fragments üe roche grisâtre à cassure inégale, donnant de la chaux après attaque très vive par l'acide chlorhydrique, et laissant un résidu de sable quartzeux. On se trouve évidemment ici en . présence d’un grès à ciment calcaire. 8° La sonde arrive maintenant à 39 pieds (n° 444), pour ramener le sable roux du troisième lot, formé, comme ce dernier, de quartz hyalin, de quartz jaune, rosé, verdâtre, de silex très rare, de débris calcaires très menus, animaux ou végétaux (Mollusques, Échinodermes, Nullipores), un sable, enfin, hygroscopique comme son similaire. 9 Par 40 pieds le fond redevient coquillier (n° 4114); les débris de Telline, etc., les épines de Rayonnés, se mêlent au sable quarizeux. \ 10° Le silex, le quartzite brun, le grès blanc calcaire, les granules magnétiques sont les roches, toujours rares, qui accompagnent le sable quartzeux du dixième échantillon, pris à 45 pieds (n° 167 des sondages). 11° Le onzième échantillon, plus grossier que les précé- dents et ramené de 47 pieds (n° 437), contient des graviers de silex, un peu de Ivdienne et de calcédoine, des roches calcaires rougeûtres, des fragments d’axe de Polypiers, puis quelques foraminifères roulés et des débris de Cardium. 12° À 49 pieds (n° 107), le silex blanc, le silex brun, le quartz passant au silex, les petits cailloux quartzeux se joi- gnent encore au sable fin, ainsi que les tests brisés. 13° Sous 50 pieds d’eau (n° 117), se montre la craie blanche, indépendamment du silex, du sable fin habituel et de quelques roches noires, parmi lesquelles on constate un ou deux grains magnétiques. Il y a, de plus, des tubes d’Anné- lides, des épines d’oursins morts, des débris de coquilles, et l’ensemble présente, de nouveau, l'aspect du type n° 2. 14° Le sable roux du qualorzième échantillon se confond avec les dépôts n° 3 et n° 8. C’est le n° 55 de M. Ploix, mais 150 LES FONDS DE LA MER. avec des grains magnétiques noirs moins rares. I] a été dragué par 55 pieds d’eau. 15° Le n° 83 de M. Ploix, dépôt qui est le quinzième de notre série, ne se distingue, en rien, du précédent. Ce sable roux, quarlzeux, hygroscopique, légèrement coquillier, vient de 60 pieds. 16° Enfin, le dernier type (n° 60), ramené de 66 pieds, est encore formé de sable roux, dans lequel apparaissent, cepen- dant, des fragments rocheux qui pourraient ajouter un nouveau caractère aux dépôts sous-marins de Boulogne. Nous y avons trouvé un grain de feldspath rosé, et peut-être aussi un grain de glauconie crayeuse. Dans leur ensemble, les dépôts de Boulogne examinés ici sont constitués par du sable quartzeux hyalin, plus ou moins fin, des débris calcaires très inégalement répandus, et des fragments rocheux, généralement aussi menus que le sable. Ces derniers appartiennent aux espèces suivantes : silex, calcédoine, quartzite, craie blanche, grès calcaire, glauconie calcaire, fayalite (grains magnétiques) et feldspath. Le silex se rencontre plus fréquemment que les autres espèces. La fayalite s’accuse de loin en loin par quelques grains, la craie blanche, la glauconie, le feldspath, sont plus rares. Les grès se rencontrent en graviers de quatre à cinq millimètres de diamètre. Juin 1877. HOBSON BAY (AUSTRALIE) / CHAPITRE XL. Hobson Bay (Australie). Hobson Bay est le mouillage des navires que le commerce appelle vers Melbourne. C’est en quelque sorte la rade foraine de cette ville, située près de l'embouchure de la rivière Yorra ou Yarra, et ce mouillage n’est même qu'un point de Port- Philippe, baie considérable de la partie méridionale de la Nouvelle-Hollande. La profondeur varie de 2 mêtres à 25 mètres dans Port- Philippe. Hobson Bay a des fonds de 7"50 sur lesquels viennent aisément mouiller les grands bâtiments. M. G. Cha- bannes ayant jeté l’ancre sur un de ces points, par 142° 36° de longitude E. de Paris et 37° 50° 350” de latitude N., en a rapporté une vase foncée, bistrée, agglomérée, dont la surface se recouvre d’efflorescences blanchâtres occasionnées par des sulfates alcalins. Le spécimen analysé a la composition suivante : ÉGOOE IONNE Re saeoon oder oc 5,90 Matière organique et eau combinée............ 8,80 Sable quartzeux et argile..................... 78,70 Sulfates et chlorures alcalins solubles dans reeu) DISC Re cnrs rercehe co case 6,50 Selsicalcaires ((RACES)2 eee -rerreecsseetcec Carbonate de Mamnésie MlACES EC... 2 El 0 100,00 (L. P.) On remarquera une fois de plus l'absence du carbonate de chaux dans cette vase, dans laquelle on constate, cependant, des traces de carbonate de magnésie. La proportion de matière organique est, au contraire, assez élevée, de même que celle des sels enlevés par l’eau distillée. Les sulfates alcalins, on le pressent, rentrent pour une forte partie dans le chiffre de ces derniers. 152 LES FONDS DE LAIMER. Quant au-corps de la vase, il est uniquement constitué par du sable quartzeux et de l'argile, pétris ensemble de facon à donner un mélange fin et homogène, que la dessiccation rend fort dur, mais qu’elle ne fendille pas. L'examen micrographique ne nous a rien fait voir de plus, au milieu de ce terrain, si ce n’est la prédominance du quartz sur l'argile, prédominance qu'il est facile de supposer d’après l'aspect physique de l'échantillon. Juin 1877. LE CAP GRENVILLE (AUSTRALIE). 153 CHAPITRE XLI. Le cap Grenville (Australie). Une distance immense sépare le cap Grenville de la baie d’Hobson. Nous sommes maintenant par 140° 55 de longi- tude E. et 11° 49° de latitude $., sur la côte orientale de la Nouvelle-Hollande (Australie) et à moins de 80 milles marins du détroit de Torrès. Nous sommes aussi dans les parages de l'ile Raines, placée sous 141° 38" de longitude et 11°33' de latitude, point où l’on rencontre, de même qu’à Hobson Bay, des strates de terrains sous-marins privées de calcaires. (T. Il, p. 229.) Les dépôts du cap Grenville rapportés par M. G. Chabannes n’ont plus ce caractère. Des coquilles subfossiles brisées leur apportent 7 à 8 centièmes de chaux carbonalée et des traces sensibles de magnésie. Ils sont constitués par une vase verdâtre, sorte de sable vasard s’émiettant à sec sous les doigts, et dans lequel une petite quantité d’argile, jointe à la poussière calcaire des tests broyés, relie un sable quartzeux d’un grain assez fin. Les échantillons n’ont aucune homogénéité. Des veinules tantôt bleues, tantôt ocracées, dues aux différents états d’oxy- dation du fer qu'ils contiennent, les coupent de temps à autre. La dissémination irrégulière des coquilles en éclats augmente, de son côté, leur variabilité d'aspect. Leur compo- sition chimique n'offre pas cependant de grands écarts, si l’on a soin d'isoler les plus gros fragments de ces coquilles. Humidité et matière organique................ 15 > Sablefquartzeuxietaree ee -REeeercereer.ces 715 Carbonate de chaux des tests brisés........ .. - = 1e 1,85 Carbonate de magnésie (traces).....,......... Sels solubles dans l’eau distillée.,..,.,........ 6 » 100,00 (L. P.) 154 LES FONDS DE LA MER. La proportion de sels que l’eau distillée enlève à la vase est presque aussi forte qu’à Melbourne, mais ce ne sont plus les sulfates qui dominent. S'ils sont encore très dosables, les chlorures alcalins et Îies chlorures terreux, le chlorure de chaux notamment, l’emportent de beaucoup sur eux. Juin 1877. RADE DE MARTIN-GARCIAS (LA PLATA). 155 CHAPITRE XLIL. Rade de Martin-Garcias (La Plata). Martin-Garcias, situé au confluent du Parana et du Paraguay, dans la Plata, à 120 milles environ du cap Sainte-Marie, n’est pas une rade foraine; toutefois, les eaux y sont encore saumâtres. M. le capitaine Chabannes ayant jeté l’ancre sur ce point, en 1876, par 34° 12’ de latitude S. et 60° 37! de longitude E., nous en à rapporté une vase sablonneuse de teinte un peu fauve, vase semée de mica blanc. Le quartz hyalin, impal- pable, mêlé d'argile ocracée, compose presque entièrement ce dépôt, dans lequel vivent quelques coquilles d’une organi- sation appropriée à la nature de l’eau, comme, par exemple, l’'Azara labiata de d'Orbigny (Potamomya de Sowerby), fréquent dans les vases de la Plata, en amont de Buenos- Ayres. C’est la même espèce que l’on rencontre aussi, en bancs très répandus, dit Darwin, dans les pampas, près de San-Pedro, et dans beaucoup d’autres lieux de la République Argentine, à 5 mètres au-dessus du Parana. Indépendamment de ce Lamellibranche, la vase de Martin- Garcias contient aussi un Gastéropode des eaux claires et courantes de l'Amérique du Sud, qui appartient au genre Chilinia ; mais les types sont trop roulés pour que l’on puisse les déterminer spécifiquement. Ces rares coquilles, ou leur poussière, rendent quelquefois les dépôts légèrement calcaires. En dehors de cela, on n’y trouve pas de chaux carbonatée. La matière organique est très irréguliérement répartie. Elle provient surtout de débris végétaux noirs, plats, in- formes et comme tourbeux. Le sable vasard lui-même paraît, en revanche, très homogène, si nous en jugeons par le lot que les pattes de l’ancre ont ramené. Juin 1877. 156 LES FONDS DE LA MER. CHAPITRE XLIH. Rade de Barcelona (Venezuela). L'observation que nous venons de faire au sujet de la rade de Martin-Garcias s'applique encore à Barcelona, sur la côte du Venezuela. Aussi n'est-il pas étonnant de retrouver, dans les vases de ce port intérieur, l’Azara labiata. L'espèce est répandue à profusion. Elle est accompagnée d’une espèce de Paludinella. La teinte blanche des échantillons morts d’Azara et de Paludinella tranche sur la masse bistrée et. verdâtre du dépôt, qui, sans les tests, serait encore totalement dépourvue de chaux carbonatée. Les parties d’un aspect vaseux uniforme ne donnent, en effet, aucune effervescence avec l'acide chlorhydrique. Les dépôts de Barcelona sont compactes et très durs. On ne parvient pas toujours à briser avec les doigts les morceaux desséchés. Les gros exigent généralement le marteau. M. G. Chabannes, dont le nom continue à revenir si fréquem- ment dans nos recherches sous-marines, a ramené ses échantillons de 6 mètres de profondeur et a relevé son mouillage par 67° 10’ de longitude O. (Paris) et 10° 15’ de latitude N. Au microscope, la vase de Barcelona ne montre que du sable quartzeux très fin, agglutiné par de l’argile et semé de débris végétaux, ainsi que de rares diatomées. La grande quantité de ce fond qu’a rapportée notre coopérateur ne nous a jamais laissé voir autre chose. Or, c’est généralement par 2 ou 3 kilogrammes que M. G. Chabannes recueille es échantillons, dans chacun de ses voyages. Juillet 1877. SHANG-HAI. 157 CHAPITRE XLIV. Shang-Hai. La rade de Shang-Hai n’a pas encore été étudiée ici. Nous nous sommes arrêtés, en 1873, à la barre de Nounsung. Or, Shang-Hai doit figurer dans les Fonds de la mer, au même titre que Martin-Garcias, Barcelona, etc., puisque les eaux y sont encore salées (1). Le type unique que nous possédons de ce port a été pris devani le consulat de France, et a été envoyé par M. Doumerc. C’est une vase sablonneuse, marron-cendré ou café au lait, qui doit sa couleur agréable à des oxydes de fer, comme il arrive presque toujours. Elle contient : HUMMER PSM NENennee D naleete rl 00 Matière organique.......,..... nn ee nle 5 » Sable quartzeux impalpable............. Pb00 | NU En ont uote TARA BRIE 85 » Mica (sensible). .......... Ho bop D OMAHO HO AS | Alumine et fer oxydé, mis en liberté.......... 3 » Carbonatelde CHAUX ER Eee. $ " Carbonate de magnésie (traces Lnsibles) 1H CRES;S0 Chlorures et sels solubles...... DH ue doboanBE LEE Phosphates de chaux et pertes ..... CO b0 0 4 BD RO EL CE 400 » (L. P.) Le sable est impalpable, quartzeux, semé de paillettes de mica, et agglutiné par un mélange d'argile et de chaux carbonatée. L'ensemble parait homogène, et cependant la (1) A de rares exceptions près, nous n’avons examiné, pendant longtemps, que la haute mer et les rades foraines; nous avons vu qu’il y avait là une lacune sérieuse, et que nos études devaient s'étendre à tous les ports en communication directe avec la mer, et dans lesquels les eaux ne cessent d’être salées. On trouve toujours, dans cet examen, d’excellentes indications sur l’origine des dépôts du large. 158 LES FONDS DE LA MER. chaux varie à l’analyse. Les phosphates terreux y sont très dosables ; leur titrage, effectué au moyen de l’acétate d’Urane, indique 35 dix-milligrammes d'acide phosphorique pour 100 grammes de vase. Nous supposons l'acide uni à la chaux, et nous avons calculé les deux principes à l’état de phosphate tribasique; ce qui n’est peut-être pas la vérité. Les quantités d'acide phosphorique que l'analyse découvre sont toujours si faibles, qu’elles ne nous ont jamais permis de reconnaitre encore, pas plus ici qu'ailleurs, la provenance exacte de cet acide. Juillet 1877. ROSAS. 159 CHAPITRE XLV. Rosas. Notre collaborateur M. Paul Petit nous a transmis un fond de Rosas, port espagnol de la Méditerranée. La vase pâle, de teinte chamoiïs, venue de ces parages, a été draguée, sous 19 mètres d'eau, à 1 kilomètre de la côte, par M. Palma Gourdon, lieutenant sur le vaisseau de la marine francaise la Couronne. Les principes constitutifs de cette vase se répartissent ainsi : NNB Toad ass cos do oo Ponts ones 3 » Matière organique (débris végétaux).......,... 5 Alumine colorée par du fer peroxydé.......... 5 » Argile, sable quartzeux impalpable ........... ) Silice de l'argile attaquée par l'acide chlorhyd.\ ee CarDonate dercTaux eee enne eme cles 29,64 Sels solubles (chlorures etc.}e.. es... 125 RON convodount ban acte io oobannante » 36 100,00 (L. P.) Le sable quartzeux qui accompagne l'argile est dans un tel état de division, qu’en général on ne le percoit pas au toucher. L’argile, unie au carbonate de chaux, le lie facilement, et le mélange prend une certaine consistance par la dessiccation. Néanmoins, il reste toujours friable. La chaux carbonatée provient, vraisemblablement, de coquilles broyées, car on aperçoit, même à l'œil, des frag- ments de bivalves disséminés dans le dépôt. Elle n’est pas magnésifére. La matière organique provient surtout de filaments végétaux et de lambeaux de Zostera marina. Les premiers, qui ne sont visibles qu’au microscope, sont, sous formes de radicelles hyalines, sans structure interne appréciable. 160 LES FONDS DE LA MER. Lorsque la vase a été attaquée par l'acide chlorhydrique, puis que le résidu a été calciné, un grossissement de 300 dia- mètres permet de découvrir, à côté du quartz hyalin, des parcelles encore plus ténues, très irrégulières, très plates, appartenant à la même nature de roche, et qui sont le produit de la décomposition partielle de l'argile par l'acide chlorhydrique. Ce résidu siliceux correspond à l’alumine inscrite à part, et qui‘se trouve en assez forle proportion, dans l'analyse. Juillet 1877. DEVANT ADEN. AGt CHAPITRE XLVI. Devant Aden (Arabie). Le point précis du mouillage d’Aden où a été pris le sable vasard et coquillier dont il va être question, ne nous est pas connu, pas plus que la profondeur. Cependant, comme l'échantillon a été envoyé par M. Doumerc, nous pensons qu’il provient du mouillage des Messageries maritimes. Ce dépôt est gris-lerreux, poussiéreux; les coquilles brisées s’y trouvent en grande masse, et on distingue surlout, parmi elles, des fragments de Cerithium ou de Turitella. Il contient : MES SE MOUSE Scocodouvocooe cr onoonee 1 MAR ORP AMIE Eee eee ee cesse TOR ATUMMANENELIE MONNAIE ee ee fissslelee ee es ee se Pirate MESTCHCHAUXICANDONATÉC eee eseecre--ctee 65 » CarbonaleldeMAÎNES TER ER ce r-ehe-eese 4 » Sable quartzeux et silice dégagée de combin.. .\ Pnele eUaIUNANMÉ (PEUT ne coereee | 19 » Palettes de mical(rares) eee. cestes de ; GraiNSINONSMALNÉTIQUESL. Le. | Comes dalinébossacoco0oose0e 6000 SUIALEITE CHAUX I(ITACES) RER eee... Ï + PROSDTALESMITACES) ARR EEE EEE ec nee » » 100 » (L. P.) + Comme on le pressent, ce sont les coquilles brisées qui fournissent la majeure partie du carbonate de chaux de ce lieu, mais elles ne sauraient donner toute la magnésie. Les dix-neuf centièmes de matière inatlaquée par l'acide chlorhydrique, que l’on trouve à la fin de l’analyse, se com- posent d’abord de quartz hyalin des formes les plus diverses, tantôt roulé, tantôt à angles aigus et en petites masses Car- rées. À côté du quartz hyalin vient un quartz vert-bouteiile T. IH. 11 162 LES FONDS DE LA MER. . que l’on prendrait pour de l’obsidienne. L'argile se montre pareillement, bien qu’elle ait été en partie attaquée dés le début des opérations. L’aimant a retiré du sable, des grains noirs, luisants et microscopiques, qui ont en partie résisté à l'acide; enfin, quelques pailleltes de mica scintillent, de loin en loin, sous la loupe. Juillet 1877. ABGRDS DE CAMPBELL ET DE LA NOUVELLE-ZÉLANDE. 163 CHAPITRE XLVIIL. Abords de Campbell et de la Nouvelle-Zélande (Polynésie). L'une des expéditions envoyées par le gouvernement français, pendant l’année 1874, pour observer le passage de Vénus sur le disque du soleil, nous a valu quelques matériaux de haute valeur. C’est celle de l’ile Campbell. La mission, placée sous la direction de M. Bouquet de La Grye, comptait parmi ses membres M. le docteur H. Filhol, l'explorateur des cavernes à ossements de l’Ariëége, du Lot, etc. M. Filhol partait pour enrichir la science, en faisant de nouvelles décou- vertes zoologiques. Aussi, lorsque la Vire, le bâtiment de l'expédition, abandonna l'ilot désert de Campbell, vingt-deux énormes caisses d'objets d'histoire naturelle se trouvaient déjà embarquées, et l’intrépide docteur venait de dire « au revoir » à ses compagnons, pour s’aventurer, seul, au milieu des peuplades de la Nouvelle-Zélande. Nous n'avons pas, évidemment, à retracer dans ces pages le voyage entier de M. Filhol. Le temps marche avec une rapidité qui rend déjà presque anciens les faits mis au jour dès le retour du savant. L'Académie des Sciences, la Société de Géographie de Paris, le Ministère de l’Instruction publique, les feuilles scientifiques les plus estimées, ont donné une prompte et juste publicité aux points saillants du voyage ; nous avons seulement à nous occuper de quelques détails rentrant spécialement dans notre cadre et qui sont en même temps inédits. Les dépôts sous-marins de la baie de la Persévérance (île Campbell), au mouillage de la Vire, ceux de Kupfer Island ou de Stewart, l'ile la plus au sud du groupe de la Nouvelle-Zélande, ceux de Paterson Inlet et une riche série d'algues marines à carapace siliceuse compo- sent notre lot. Nous n’emprunterons aux notes précédemment 16% LES FONDS DE LA MER. publiées que quelques renseignements succincts sur Ja conslitution géologique des terres environnantes. Les phénomènes géologiques dont Campbell a été le témoin ont laissé d'immenses dépôts, qui se rattachent à deux périodes bien distinctes. Les couches les plus anciennes sont formées de sables agglomérés, d’une teinte gris-noir, conte- nant des nodules de pyrite de fer, et qui sont immédiatement recouverts par des calcaires jaunâtres, tendres et à grain fin. Au-dessus des calcaires se montrent des dépôts éruplifs datant du commencement de la période éocène. Les sables ont de 10 à 12 mètres d'épaisseur. Les calcaires forment, dans les endroits où ils n’ont pas été tourmentés par les actions volcaniques, des falaises de 60 à 80 mètres de hauteur, à strates horizontales. On les retrouve ainsi dans la partie nord-ouest de l'ile. Dans la baie de la Persévérance, le passage des coulées de basalte les a disloqués. Les sommets de l'ile sont constitués par des roches trachy- tiques à gros cristaux de feldspath. Ces roches forment les massifs des monts Dumas, Honay, Lyell. Leur expansion s’est faite, en quelque sorte, en forme d’éventail. Le dépôt sous-marin du mouillage de la Vire est formé par un sable gris-noir, très peu calcaire, contenant de nombreuses diatomées. Le quartz hyalin en poussière fine le constitue en grande partie, mais il y a, à côté de lui, des grains non moins fins de roches, les unes brunes et magnétiques, les autres sim- plement brunes, qui ont probablement une origine volcanique. L'analyse donne : Humidité, AE ADD SRE. A MUSR ER 6 » Matière organique....:......:1.. DHoconcboe 5 » Alumine colorée par des oxydes de fer. ...... 1 » Chaux CATPORELEE AL Écob0e co0v 000 pr 0 ONU Grains ane RES (pour mémoire)......... LES Diatomées (assez abondantes)..,........,... Chlorures et sulfates alcalins ett erreux ...... 2 » Phosphates terreux (traces), et pertes........ 1 50 190 >» (L.P.) ABORDS DE CAMPBELL ET DE LA NOUVELLE-ZÉLANDE. 165 L'ile Campbell se trouve par 51° 45' de latitude S. et 167° de longitude E. (Paris). L'ile Stewart, point visité par M. Filhol, avant d'arriver à la Nouvelle-Zélande, s'étend à l'extrémité S. de cette dernière contrée, sous la latitude moyenne de 47°, et la longitude de 165° environ. Nous avons, des abords de Stewart, un fond dragué par 40 brasses d’eau, en face de Kupfer Island. C’est un immense amas de dépouilles animales et de gravier moyen, dans lequel les coquilles roulées, les coralliaires brisés, les fragments de Bryozoaires et de tubes d’Annélides, les éclats de cara- paces, etc., se mêlent, en proportions diverses, aux cailloux quartzeux, aux galets de quartzite brun, aux roches vertes serpentineuses, aux roches gréseuses et aux fragments calcaires. Ces derniers sont très rares, mais la plupart du temps des incrustations de même nature recouvrent les graviers et les gros débris coquilliers. Nous avons analysé, à part, les matières d’origine animale ou végétale fournies par ce fond. La partie ainsi étudiée se compose de coquilles de Mollusques, puis d’axes de Poly- piers, de Bryozoaires, d’épines d’Échinodermes, d'incrustations diverses et d’un peu de poussière entraînée par l’ensemble. Elle donne, en centièmes RADAR MODO RME Trees SI ARE BE 5) Matièretorganique. ...4.1...404 nl lat uen Aluminerethitraces detecter 1 > Poussière de diverses roches.......,....,.... 5 » Chaux carbonatée...... DHoocodecesousanut .. 82,43 Magnésie/carbonatée: "Men. -reccrree 2,29 Sels divers, traces de phosphates....,....,... 1,28 100,00 (L. P.) Du quartz hyalin, du quartz rouge, des roches noires cariées et luisantes, du mica tombac, voilà les éléments des cinq centièmes de poussière entraînés par les débris orga- nisés. Le reste est presque complètement formé de chaux carbonalée, avec quelques centièmes de magnésie et de matières animales ou végétales. 466 LES FONDS DE LA MER, En supposant que toute la magnésie soit zoologique, c'est- à-dire fournie par les dépouilles des mollusques, etc., ce qui n’est pas démontré, on voit de nouveau combien cet élément rentre pour une faible proportion dans la constitution des tests de toute nature, ainsi que nous l’avons déjà dit (1). M. Filhol a fait encore un autre dragage dans les eaux de la Nouvelle-Zélande, toujours par 40 brasses de fond, en face de Paterson Inlet. Là, comme à Kupfer Island, les inverté- brés marins jonchent l'écorce du globe de leurs dépouilles, et le sol sous-marin fournit, à son tour, des roches identiques à ceiles du point précédent. Après avoir analysé l’ensemble des matériaux calcaires du dragage de Kupfer Island, nous avons songé à étudier spécia- lement la composition chimique des coralliaires de Paterson talet. Quelques fragments appartenant à divers genres et retirés à cet effet du milieu des autres débris ont donné les résultats que voici : Humidité eee A oo oo Go DE 0,50 Matière organique..............,.. Ddobo oo UT) Sable fin quartzeux et roches noires......... 7,20 Chauxecarbonatee PER MEL Rene cer . 84,80 Chlorures et sulfates alcalins et calcaires.... 2,50 Phosphates terreux (dosables), et pertes...... 4 100,00 (L. P.) De même que plus haut, la chaux carbonatée prime com- plètement les autres éléments. On peut aussi dire qu’elle constitue, presque à elle seule, les axes ou les expansions des coralliaires du détroit. On remarquera encore que la magnésie fail totalement défaut. Les fonds de Kupfer Island et de Paterson Inlet ont, en somme, une grande analogie, soit que l’on analyse leurs composants en bloc, soit qu’on les examine en détail, et les espèces animales dont on y trouve les restes, ne sont pas celles de Campbell signalées depuis la rentrée de M. Filhol (1) Page 64 de ce tome. ABORDS DE CAMPBELL ET DE LA NOUVELLE-ZÉLANDE. 467 à Paris. L'intérêt principal de ce splendide et périlleux voyage va se crouver, pour nous, dans les nombreuses algues micro- scopiques de la classe des Diatomées, recueillies sur plusieurs points, les unes dans les dépôts sous-marins, les autres sur des Corallines. DIATOMÉES. Les sables vasards d’un gris noir de l'ile Campbell ont fourni un bon nombre d'espèces, parmi lesquelles il en est de nouvelles. Les dragages pratiqués dans le détroit de Foveaux, par 40 et quelquefois par 50 brasses de fond, ont donné une grande quantité de types vivants appartenant aux Cymbellées, Naviculées, Surirellées, Coscinodiscées, etc. Les eaux de lavage de diverses corallines récoltées à Lyall's Bay (‘), mises en réserve sur la demande de M. P. Petit, par MM. les profes- seurs de la section de botanique du Muséum, ont enfin augmenté la récolte, par des espèces épiphytes, telles que des Achnanthées, des Tabellarices, des Biddulphiées, etc. Le catalogue général pourra donner, par son étendue, une idée de la flore de cette partie des mers australes. Si l’on jette un coup d’æil sur les recherches qui ont été faites au sujet des Diatomées de ces parages, on voit bientôt qu'à part quelques espèces qui ont été décrites, soit dans les ouvrages spéciaux, soit dans les recueils scientifiques anglais, américains, autrichiens ou allemands, il n’existe aucun travail d'ensemble. Or, il se rencontre là un grand nombre de formes vivant en, Europe, en Amérique, dans l’Océan Atlantique et sur plusieurs autres points du globe, en même temps que d’autres paraissent localisées et sont probablement nouvelles, car elles ne sont ni décrites ni figurées dans les nombreux ouvrages consultés à cette occasion. M. P. Petit a suivi pour son catalogue, la classification proposée dans son Mémoire sur les Diatomées et les Desmidices des environs de Paris, publié dans le Bulletin de la Société de (1) Qu Lyells Bay. ù 168 LES FONDS DE LA MER , Botanique de France (t. XXII et t. XXIV, séances du 8 décem- bre 1876 et des 12 et 26 janvier 1877). Cette classification repose sur les caractères constants fournis par la disposition du plasma coloré, à l’intérieur des frustules. Les interprétations des Anglais et des Allemands concer- . nant le frustule n'étant pas les mêmes, il en résulte une confusion qu’il importe aussi de faire disparaître. Le frustule des Diatomées étant toujours composé de deux valves munies d’un bord ou zone qui permet à ces valves de s’emboiler l'une dans lautre, il y a par conséquent deux parties distinctes dans chacune des valves : 4° la valve elle-même, avec les stries, les côtes, et généralement les ornements du frustule; 2° la zone, tantôt unie, tantôt ponctuée ou striée. Dans les diagnoses ci-dessous, chacune de ces parties se trouve désignée par son nom : la vue de la zone correspond au Front-View des Anglais; celle de la valve à leur Side-View. Catalogue des Diatomées, dressé par M. P. Petit. Ire SOUS-FAMILLE : PLACOCHROMATICÉES. 17* TRIBU. ACHNANTHÉES. Genre I. Cocconeis (En.). SECTION 1. — Ligne médiane sigmoïde. Cocconeis heteroïdea (HAXTZ). (Rabenhorst, Beiträge Alg., Heft I, p. 21, pl, VI, fig. 10.) Longueur : 334; stries très serrées : 45 dans 254. Habitat : Lyall’s Bay. €. motata (Paul PETIT), nov. sp, PI. IV, fig. 1. Cocconeis à valves ovales; ligne médiane sigmoïde ; nodule central dilaté en une bande blanche qui atteint la marge et qui est terminée, sur l’un des bords seulement, par un élargissement presque circulaire; stries transversales très serrées, subradiantes et finement ponctuées, atteignant la ligne médiane. Longueur moyenne : 2644; largeur : 4316. Habitat : Lyall's Bay. ABORDS DE CAMPBELL ET DE LA NOUVELLE-ZÉLANDE, 169 €. decipiens (CLEVE). (Cleve, Diatoms from the Arctic Sea, p. 14, pl. I, fig. 6.) Habitat : Ile Campbell. €. australis (Paul Perit), nov. sp. PI. IV, fig. 9, a, b, c. Cocconeis de petite taille, suborbiculaire, à valves dissembhlables; l'inférieure ayant une ligne médiane sigmoïde et des stries droites, serrées et longitudinales (fig. 2, b); la supérieure, lisse dans sa partie centrale! mais munie, vers le bord, de côtes courtes et radiantes (fig. 2, c). Longueur : 264 &; largeur : 24u2, Habitat : Lyall’s Bay. SECTION 11.— Ligne médiane droite. €. lineata (EHRENBERG). (Ehr., Mikrog., pl. 39, I, fig. 11.) Habitat : Lyall’s Bay. €. dirupta (GREG.). (Greg., Diatom. Clyde, p. 19, pl. I, fig. 25.) Habitat : Lyall's Bay. €. Crux (En.). PI. IV, fig. 4). (Kg., Species alg., p. 53, sans figure.) Habitat : Lyall's Bay. €. pellucida (GRüNoW). (In Rabenh., Beit., Heft I, p. 21, pl. VI, fig. 11.) Habitat : Lyall's Bay et l'île Campbell. €. cælata (W, ARN.). (Grev., Trans. of microscop. Society, vol. X, pl. X, fig. 5, 6.) Longueur : 374; largeur : 231. Habitat : Lyall’s Bay. 170 LES FONDS DE LA MER. €. Wrighéii!(0'MEARA), pl, IV, fig. 3. (In Quat. Journal of microsc. Science, vol. NII, new ser., p. 246, pl. VII, fig, 6.) Habitat : Lyall's Bay. Obs. — La figure donnée ici représente une forme très petite, m’ayant en longueur que 134 à 2644; mais on ne peut en faire une variété tant elle a de ressemblance avec le type. En déplaçant le foyer de la lentille, on aperçoit le nodule, qui est dilaté en crois- sant. €. major (GREG.). (Greg., Diat. Clyde, p. 20, pl. I, fig. 28.) Habitat : Lyall’s Bay. €. pseudo-marginata (GREG., 20n RABENH.). Var. intermedia. (Grün., Diatom. Novar., p. 13, pl. I, fig. 6.) Habitat : Lyall's Bay. €. marginata (KcG.) (Kg., Bacill., pl. V, fig. vi, 1.) Habitat : Lyall's Bay. €. pacifica (Grün). (Grün., Dial. Novar., p. 11, pl. I, fig. 10.) Habitat : Lyall's Bay. €, mediterranesa (Kc.). (Bacill., p. 73, pl. V, fig. vi, 8.) Habitat : Lyall's Bay. €. adriatica (Kc.). (Bac., p. 73, pl. V, fig. vi, 2 et 9.) Habitat : Lyall's Bay. €. scutellum (E4.). (Sm. Brit. Diat., vol. I, p. 22, pl. II, fig. 34.) Habitat : Lyall's Bay; détroit de Foveaux ; ile Campbell. ABORDS DE CAMPBELL ET DE LA NOUVELLE-ZÉLANDE. 171 €. diséaes (GREG.,. (In Trans. microsc. Soc., vol. V, p. 67, pl. I, fig. 25.) Habitat : Lyall's Bay. Genre II. Raphoneis (En.). Raphoneis rhoimbus (Ex.). (Eb., Mikrog., pl. 33, XIII, fig. 19.) Habitat : Lyall's Bay et le détroit de Foveaux, où l'on trouve aussi ses variétés. ER. fasciolata (GREG.). (Greg., Trans. micr. Soc., vol. IT, pl. VE, fig. 8.) — (Rab., Beiträge, HeftT, pl. I, fig. 18, pour l'espèce.) Habitat : Lyall's Bay, ER. fasciolata var. australis (P, Perir). PI. IV, fig. 6). Cette forme présente des caractères qui l'éloignent du type. ses rangées de ponctuations sont beaucoup plus longues vers le entre de la valve, et produisent une contraction très marquée de area qui en occupe le milieu, Cette variété est aussi très poly- morphe; sa longueur varie entre 28 u.6 et 55 u. Habitat : Lyall's Bay, où elle est très abondante, tandis qu'elle n'a pas été rencontrée dans les autres localités. Genre III. Campyloneis (GRüN.). (Grün., emend. : Diatom. Novar., p. 10.) Campyloneis Argus (GRÜüN.). (Grün , Verhand. in Wien., p. 429, 1862, pl. X, fig. 9.) Habitat : Lyall's Bay. €. Grevillii (W. Sm.). PL IV, fig. 5, 4, b,c, d. (Grün., Sm. Brit. Diat., pl. IL, fig. 35.) Obs. — Ainsi que M. Grünow l’a reconnu depuis la création du genre Verhand., 1862), le C. Grevillii est composé de deux valves, mais ‘inférieure est formée de deux lames de silice appliquées l’une sur autre, et dont le dessin n'a pas été donné. La figure a repré- ente le frustule complet; la figure d, la valve supérieure; b ct c, es lames de silice constituant la valve inférieure. 172 LES FONDS DE LA MER, Genre IV. Hyalodiscuë (En.). (Cleve, emend. : Diat. from the Arct. Sea, p. 4.) Note sur le genre. — M. Cleve, de Stockholm, avait déjà constaté l’affinité de toutes les espèces discoïdes portant une fracture centrale ou ombilic. Il les avait réunies, avec raison, dans le seul genre Hyalodiscus. M. P. Petit a remarqué, en outre, que chez toutes ces espèces, placées dans les Podosira, la zone est cintrée contrairement à ce qui existe chez le Podosira Montagnei. En examinant l’Hyalo- discus hormoïdes vivant (Podosira hormoïides, Kg.) il a vu encore que son endochrôme n'a rien de commun avec celui des véritables Podosira, qui est granuleux, ainsi qu'il arrive dans la tribu des Mélosirées, à laquelle ils appartiennent, L'endochrôme de l'H. hormoïides est formé par une seule lame plasmatique, quadrilobée, assez semblable, comme disposition, à l'endochrôme des Achnantidium; il n’est en contact qu'avec une seule valve. Ces caractères indiquent clairement que l’Hyalodiscus hormoïdes doit se ranger parmi les Achnanthées, suivant le système de classifi- cation proposé dans la Liste des Diatomées et des Desmidiées observées dans les environs de Paris (P. Petit, 14877), et il est probable que l'endochrôme des autres types du genre montrera les mêmes parti- cularités quand on pourra l’observer. Hyalodiseus hormoïdes (Kc.). (Podosira hormoïdes, Kg., Bac., pl. XX VIII, fig. 5, et pl. XXIX, fig. 84.) Habitat : Lyall’s Bay et l'île Campbell. Hi. maculatus (W. SM). (Cleve, Diat. Arct. Sea, p. 4.) — (Podosira maculala, Sm., B. D., vol. IF, p. 54, pl. XLIX, fig. 328.) Habitat : Lyall's Bay. EH. stelliger (BaiL.). (Smiths. Contrib., VII. Obs., p. 10.) — (Coscinodiscus punctulatus, Greg., Diat. of Clyde, p. 28, pl. IT, fig. 46.) Habitat ; Lyall’s Bay; détroit de Foveaux ; île Campbell. ABORDS DE CAMPBELL ET DE LA NOUVELLE-ZÉLANDE. 173 #2. subtilis (Bal). (Smiths. Contrib., NII, pl. I, fig.12.) — (Craspedodiscus Franklini, Ehremb., Mikrog., pl. 35 A, XXIII, fig. 6.) Habitat : Détroit de Foveaux; île Campbell. Hi. maximus (Paul PeriT), nov. sp. PI. IV, fig, 7, a, D. Valves discoïdes, très grandes, portant un large ombilic central occupant le 14/3 du diamètre total; ces valves semblent striées à un faible grossissement, mais avec un pouvoir amplifiant plus fort; on voil des points égaux disposés en quinconces; un anneau à stries croisées les limite sur bords; zone étroite et cintrée. Grossissement : +. Diamètre : 70 4, à 130u; ombilic, environ 95 1 à 50 u. L'espèce est de taille très variable; l'ombilic a une teinte très foncée. La disposition des ponctuations des valves et le manque de stries sombres et robustes partant de l’ombilic distinguent le type de l’H, radiatus. (0'Meara, Journ. of Lin. Soc., vol. xv, Botany. — Diatom. Kerguel., p. 56, pl. I, fig. 9.) Habite l’île Campbell. Genre V. Entopyla (Ex.). Entopyla australis (Ex.). d (Berichte Berlin. Akad., 1848.) — (Janisch., Charakter des Guanos, 1, p. 16, pl. I B, fig. 16, 18, 19, 20.) Habitat : Lyall's Bay. Genre VI. Eupleuria (W. ARx.). Eupleuria ocellata (W, ARN.). (In Pritck. Infusor., pl. VU, fig. 2.) Habitat : Lyall's Bay. E. pulchella (W. Ann.) (Pritch. Infusor., pl. VIF, fig. 8.) Habitat : Lyall's Bay. 17% LES FONDS DE LA MER, : Genre VII. Achnantesæ(Bory). ÆAchnantes longipes (Ac.), (Ag., Spec. Alg., p. 1.) — (Sm., B. D., vol. II, p. 26, pl. XXXVI, fig. 300.) Habitat : Lyall's Bay. Ach. brevipes (AG.). (Conspectus Diat., p. 59) — (Sm., B. D., loc. cit., fig. 301.) Habitat : Lyall’'s Bay. Ach. subsessilis (Kc.). (Bac., p. 76, pl. XX, fig. 4) — (Sm., 2. D., vol, I], p. 28, pl. XXXVIF, fig. 302.) Habitat : Lyall's Bay. Ach. glabrata (GRüN.). (Verh. in Wien., 1863, p. 146, pl. XI, fig. 17.) Habitat : Lyall's Bay. 2€ TRIBU. GOMPHONÉMÉES. Genre VIII. Rhoicosphenia (GRüN.). Rhoicosphenia curvaéa (KG.). (Grün., Verh.in Wien., p.511, 1860.) — (Gomphonema curvatum y marinum Kg., Bac., p. 85, pl. VIII, fig. 1, 2, 3, et pl. IX, fig. 3.) Habitat : Lyall’s Bay; île Campbell. 3° TRIBU. CYMBELLÉES. Genre IX. Amphora (Eux.). Amphora robusta (GREG.). (Greg., Diat. of the Clyde, p. 46, pl. V, fig. 81.) Habitat : Lyall’s Bay, détroit de Foveaux. A. mexicana (A.S.) (A. S., Atlas, pl. XXVIE, fig. 48, sans diagnose ) Longueur : 77 um; largeur : 47 p 6. Stries ponctuées, 28 à 30 dans 25 Habitat : Détroit de Foveaux. APORDS DE CAMPBELL ET DE LA NOUVELLE-ZÉLANDE. 17 Ce A; spectabhilis (GREG.). (Greg., Diat. of Clyde, p. 49, pl. V, fig. 86.) Habitat : Détroit de Foveaux. A. Schmidtii (P. PETIT). (A. S., Attas, pl. XXVIL, fig. 51, sans nom et sans diagnose.) Valves cymbiformes, légèrement renflées au milieu du côté le moins courbe; extrémités de. la valve arrondies; ligne médiane légèrement cintrée; stries transversales du côté le plus courbe bien marquées, subradiantes, n’atteignant pas la ligne médiane vers la partie moyenne de la valve, sur une étendue égale au tiers du grand diamètre de cette valve; les stries sont, en outre, interrompues, vers leur milieu, par un espace blanc et uni; du côté le moins courbe, elles sont très courtes, placées plus près de la ligne médiane que du bord, et manquent complètement dans le voisinage du nodule central, Longueur : 88 L; largeur : 4514. Habitat : Détroit de Foveaux. A. Proteus (GREG.). (Greg., loc. cit., p. 46, pl. V, fig. 81.) Longueur : 44. Habitat : Lyall's Bay. A. crassa (GREG.). (Greg., loc. cit, p.52, pl. VI, fig. 94.) Habitat : Détroit de Foveaux. 4. bigibha (GRüN.). (In A.S., Atlas, pl. XXV, fig. 69-70, sans diagnose.) Longueur : 49. Habitat : Lyall's Bay. 4. sinuata (GREV.). (H.-L. Smith, in The Lens, vol. II, p. 81, pl. III, fig. 8.) — (A. S., Atlas, pl. XXV, fig. 78-19.) Habitat : Détroit de Foveaux. 176 LES FONDS DE LA MER. A, cristata (P. PETIT), ». sp. PI, IV, fig. 8. Valves cymbiformes à extrémités capitées, brusquement contrac- tées au-dessous des sommets; bord le moins courbe brusquement renflé au milieu; ligne longitudinale placée très près de ce bord; côté le plus courbe de la valve portant uue large crête ondulée, à six dents, dont la largeur diminue progressivement vers les extré- mités, stries bien marquées, parallèles sur la valve, et radiantes sur la crête; environ 25 stries dans 254. Longueur moyenne : 774; largeur maxæima, sans la crête, 414, avec la crête, 19u. Habitat : Espèce assez abondante au détroit de Foveaux. Obs. — Cette belle espèce se rapproche de l'A. sinuata pour la forme, mais elle en diffère en ce que la valve est visiblement divisée en deux parties, la valve proprement dite et la crête. Elle est aussi d'une dimension plus grande, et on ne peut les confondre. A. proboscidea (GREG.). (Loc. cit., p. 54, pl. VI, fig. 98.) Habitat : Détroit de Foveaux. A. Weissflogii (A.S.). (A.S., Atlas, pl. XXV, fig. 58 et 59, sans diagn.) Longueur : 66 4. Habitat : Détroit de Foveaux. A. acuta (GREG.). (Loc. cit., p. 59, pl. V et VI, fig. 93.) Habitat : Détroit de Foveaux. A. Euleinsteinii (GRÜN.), variété. (In A.S., Atlas, pl. XL, fig. 37, sans d'agn.) Longueur : 774; largeur : 88; 32 stries dans 254. Habitat : Détroit de Foveaux. -A. Grœæffei (GRÜN.). (lu A. S., Atlas, pl. XXV, fig. 42, sans diagn.) Habitat : Détroit de Foveaux. ABORDS DE CAMPBELL ET DE LA NOUVELLE-ZÉLANDE. 477 A. Eineata (CREG.). (Loc. cit., p. 40, pl. IV, fig. 70.) Longueur : 2846. Habitat : Lyall's Bay. 4. aponinn KG.) [(Kg., Bac., p. 108, pl. V, fig. 33.) Longueur : 30 us. Habitat : Lyall’s Bay. A. aspera (P. Perir,, n. sp. PI. IV, fig. 9. _ Valves cymbiformes à extrémités atténuées, sub-capitées, arron- dies et un peu déjetées en arrière; ligne longitudinale se confondant, en grande partie, avec le côté le moins courbe; nodule placé sur le bord même de la valvule; stries radiantes ponctuées, semblables à celles du Stauroneis aspera, allant du bord le plus courbe à la ligne médiane, Longueur : 57u23à largeur : 132. Habitat : Détroit de Foveaux. Obs. — Cette espèce se rapproche, par son aspect, de l'A. rhom- bica (Kitt.), mais elle en diffère par ses dimensions et ses extrémités rejetées en arrière. A. cysmbifera (GREG.). (Greg, Loc. cit., p. 54, pl. VI, fig. 97.) Habitat : Lyall's Bay. A. turgida (GREG.). (Loc. cil., p. 38, pl. IV, fig. 63.) Longueur : 2846. Habitat : Lyall's Bay. A. mmaräaa (W. Sm.). (In Ann. and Magaz., 1857, XIX, p. 7, pl. [, fig. 2.) — (Pritchard, Hist. of Infusor., pl. VII, fig. 59.) Longueur : 44u. Habitat : Détroit de Foveaux. de LU 49 178 LES FONDS DE LA MER; Genre X. Epithemia (Pres.). Epithemia Musculus (Kc.). (Kg., Bac., p. 33, pl. XXX, fig. 6.) — (W. Sm., Brit. Dial, pl. I, fig. 10.) Habitat : Lyall's Bay. E. granuliata (KG.). (Kg., loc. cit., p. 35, pl. V, fig. 20.) — (W. Sm., B D., pl. I, fig. 3.) Habitat : Lyall’'s Bay. Æ (?) monolifera (P, P£rir), n. sp. PI. IV, fig. 10. Valves arquées, couvertes de ponctuations disposées sans ordre, ayant 2u2 de diamètre, souvent traversées dans la largeur, par des côtes robustes radiantes. Longueur : 7246 à 1814; largeur : 1514. Hubitat : Détroit de Foveaux. Obs. — Cette espèce ressemble beaucoup à la fig. 32, pl. XXVI de l'Atlas de M. Ad. Schmidt, rapportée par cet auteur à l'A. monilifera de Gregory. Comme on ne voit ni ligne longitudinale, ni nodules sur le type, il faut correctement le placer parmi les Epithemia. Les côtes transversales que présentent quelques individus confirment encore celle manière de voir, D'autre part, ni les caractères de la valve, ni ceux de la zone ne sont tranchés, ce qui fait douter de l'état bivalvaire de l'enveloppe siliceuse. Peut-être faut-il considérer le test plutôt comme une Polycistine que comme une Diatomée. 4® TRIBU. NAVICULÉES. Genre XI. Navicula (LBony). Navicula firma (KcG.). (Kg., Bac., p. 92, pl. XXI, fig. 10) — (Grün., Verhand. in Wien., 1860, pl. HI, fig. 1.) Habitat : Détroit de Foveaux. N. microstoma (Kc.). (Kg., Spec. Algar., p. 71.) — (N. lata, Kg., Bac., p. 92, pl. HE, fig. 51, non Breb.) — (N. firma major, Grün., Verhand., 1860, p. 542, pl. IH, fig. 1.) Habitat : Ile Campbell. ABORDS DE CAMPPELL ET DE LA NOUVELLE-ZÉLANDE, 179 N. linmearis (G, üN.). (Grün., Verhand. in Wien., 1860, p. 546, pl. I, fig. 2, à, b, c.) Habitat : Détroit de Foveaux. N. maximaæ (GREG.). (Greg., Diat. of Clyde, p. 15, pl. I, fig. 18.) Habitat : Détroit de Foveaux. Obs. — Cette espèce est très polymorphé. Les valves que l’on rencontre dans le détroit de Foveaux se rapportent exclusivement à la fig. 2 de M. Grégory, dans les Transact. of Microscop. Society, vol. IV, p. 21, qui diffère un peu des figures des Diatomées de la Clyde. N. quærnerensis (GRüN.), var dilatata (P. Petit). PI. V, fig. 24.). (Verh. in Wien., 1860, p. 530, pl. I, fig. 8.) La variété se distingue du type par sa plus grande largeur et par les extrémités des valves qui sont à peine allongées. Les stries sont très délicates et subradiantes; ce caractère, joint à l'aspect général de la valve, ne permet pas de faire de cette diatomée autre chose qu'une variété de la N. qurænerensis de M. Grünow. Longueur : 334; largeur : 3746; stries au nombre de 40 dans 254. ° Habitat : Ile Campbell. N. ovulum (GRÜN.). (Verhand., 1860, p. 519, pl. [, fig. 19.) Habitat : Lyall's Bay. N. lier (W. Sm.). (B. D., pl. XVI, fig. 33.) Longueur : 48u; largeur : 411. Habitat : Lyall's Bay. N. affinis (En.), var, y umdulala (GRüx.). (Grün., Verhand., 1860, p. 544, pl. IE, fig. 6.) Habitat : Lyall's Bay, — assez rare. 130 LES FONDS DE LA MER. N. Esox (KG.). . (Kg., Bac., p. 94, pl. XXVHL, fig. 53.) — (Pin. esox, Eh. Anar., pl. IE, fig. 4.) — (N. Botieriana Grün., Verh., 1860, p. 535, pl. I, fig. 20.) Habitat : Ile Camphell. N. retusa (BREB.). (Breb., Dialom. Cherbourg, p.46, fig. 6.) —(Donkin, in Quaf. Journ.microsc. Science, new serie, vol. [, p.14, pl. I, fig. 17.) | Longueur : 5242; largeur maæ.: 848; 20 stries dans 25u. Habitat : Lyall's Bay. N. inflexa (GREG.). (In Transact, microscop. Society, vol. IV, p. 48, pl. V, fig. 20.) Habitat : Lyall's Bay. N. cancellata (Donx.). (Brit. Diam., p. 55, pl. VII, fig. 4, à, b), — (N. Truncata, Donk., Journ. micr. Science, new ser., vol. I, p. 9, pl. I, fig. 4.) Habitat : Détroit de Foveaux. N. fortis (GREG.). * (Trans. microsc. Society, vol. IV, p. 47, pl. 5, fig. 19.) Habitat : Ile Campbell. N. Camphellii (P. Petit), n. sp. PI. V, fig. 22. Valves lancéolées, à bords cintrés en dedans, à extrémités cunéi- formes, à sommets arrondis; ligne médiane, droite; nodule central à peine visible, entouré d'une arca très apparente; stries bien marquées, un peu radiantes au centre, et parallèles vers les extré- mités, atteignant la ligne médiane, excepté au centre de la valve. Pas de stries longitudinales. Longueur : 844%; largeur : 22u; 48 à 20 stries dans 254. Habitat : Ile Campbell. Obs. — Cette espèce a beaucoup de rapports par sa forme et par sa taille avec le N. constricta de M. Grünow (Verh., 4860, p. 535, pl. I, fig. 48), mais elle en diffère en ce que ses stries atteignent la ligne m'diane. ABORDS DE CAMPBELL ET DE LA NOUVELLE-ZÉLANDE. 181 %. biseriata (P. PeriT\, n. sp. PI. IV, fig. 15. Valves lancéolées (a) à extrémités atlénuées et à sommets arrondis: ligne médiane n'atteignant pas les sommets; nodule central et nodules terminaux apparents; stries radiantes bien marquées et interrompues, manquant sur l'un des côtés du nodule central, de facon à former un demi stauros: frustule (b) vu par la zone, resserré au milieu et laissant voir les stries, interrompues sur les bords des valves, lesquelles sont tronquées vers le sommet, à partir du nodule terminal; zone unie. Longueur : 55 à 74u; largeur : 47L6. Habitat : Détroit de Foveaux. Obs. — Cette espèce très remarquable semble se composer, vue de face, de deux valves superposées, ayant chacune des stries, ce qui résulte de la troncature que l'on remarque vers le sommet de ces valves, lorsque l'on regarde le frustule par la zone. Elle paraît avoir quelques rapports avec la N. Richardsoniana (O'Mear., Zrish. Diat., p. 339, pl. 32, fig. XXXIIT) dont elle diffère par ses nodules terminaux, placés un peu au-dessous des sommets, et par le manque de stries sur l’un des côtés du nodule central. N. decussata (?) (En.). PI. IV, fig. 11, (Kg., Spec. Alg., p. 70, sans figure.) — Pin. decussata (Eh., Bericht. Perl. Akad., p. 364, sans figure. Longueur : 30 à 39p, largeur : 747. Habitat : Lyall's Ray. Obs. — Cette espèce à stries croisées n’a pas encore été ‘igurée, aussi elle est marquée d’un ?. Cependant tous ses caractères corres- pondent à ceux qui ont été donnés par Ehrenberg. N. rhombus (P. PErir), n. sp. PI. IV, fig. 12. Valves largement rhomboïdes, à sommets acuminés et un peu allongés; ligne médiane droite; nodules très petits, stries croisées, radiantes et très serrées. Longueur : 3946; largeur : 24u2; environ 35 stries dans 254. Habitat : Détroit de Foveaux. , Obs, — Cette petite espèce est remarquable par sa forme large- ment rhomboïde, et par la disposition de ses stries croisées qui, sous un fort grossissement, forment des losanges placés en quinconces,. Elle est très voisine de l'espèce décrite et figurée par Lœvis, sous le nom de N. placentula (Eh., U. S. Diat., fascicule I, p. 8, pl. I, fig. 7). 182 LES FONDS DE LA MER. N. inhalata (A.S.). (A.S., Atlas, pl. I, fig. 30, sans diagnose.) Habitat : Lyall’s Bay. N. Hennedyi (W. Sx.). (B. D., vol. II, p. 93.) — (Greg., Trans. micr. Society, vol. IV, pl. V, fig. 3.) Habitat : Détroit de Foveaux; île Campbell. Obs. — On trouve aussi dans le détroit la variété « cuneata (A. S., Atlas, pl. IIT, fig. #), et la variété 6 constricta (nov. variet.), pl. I, fig. 143. Cette dernière, qui n'a peut-être pas été représentée, est surtout remarquable parce qu’elle se produit chez une espèce essen- tiellement elliptique. Elle montre clairement que le caractère tiré de l'étranglement des valves n'a pas assez de fixité pour être employé comme spécifique. ; N. nitescens (PRITCH.). (Pritch., Infusor, p. 898.) — (Nav. Smithii y nitescens, Greg., Diat. Clyde, p.15, pl], fig. 16.) Habitat : Détroit de Foveaux. N. prætexta (En.). (Eh., Berich. der Berl. Akad., 1840, p. 20.) — (Greg., Diat. Clyde, p. 9, pl. I, fig. 11.) — (Pin. prœtexta Eh., Mikrog., pl. XIX, fig. 28 ) Habitat : Détroit de Foveaux; ainsi que la variété & (A. S., Atlas, pl. III, fig. 32). N. lyra (Ex.), var. Atlantica. (A.S., Atlas, pl. I, fig. 33.) Habitat : Lyall's Bay. Obs. — La variété 8 (Grün.,, Verhand., 1860, pl. IN, fig. 23) s'y rencontre également. NS. Græffei (GRÜN.). (In A.S., Atlas, pl. VIE, fig. 5, sans diagn.) Longueur : 6146; largeur : 1948; environ 32 stries dans 254. Habitat : Lyall's Bay. ABORDS DE CAMPBELL ET DE LA NOUVELLE-ZÉLANDE. 183 N, Hockhstetteri (GRüÜN.). (In A. S., Atlas, pl. VII, fig. 55-55, sans diagn.) Longueur : 334; largeur : 1746; environ 25 stries dans 25u. Habitat : Détroit de Foveaux. N. Smithii (BRÉB.). (In W. Sm., B. D., vol. I, p. 92.) — (N. elliptica Sm., B. D., vol. I, p. 48, pl. XVIL, fig. 152.) Habitat : Détroit de Foveaux, ainsi que la variété &« (A. S., Atlas, pl. VIL, fig. 22). N. Smithii (BREL), var. G minor (P. Perir), n. sp. PI, IL, fig. 14. Cette variété se distingue du type par ses sommets largement arrondis, et par ses stries finement ponctuées. Longueur : 334; largeur : 1948; 15 à 46 côtes dans 154. Habitat : Lyall's Bay. N. notabhilis (A. S.). | (A. S., Atlas, pl. VIT, fig. 48, sans diagn.) Habitat : Détroit de Foveaux. N, fusea (PRITCH.). (Pritch., Infusor., p. 898.) — (N. Smithü, var. 8 fusca, Greg., Diat. Clyde, p. 14, pl. I, fig. 15.) Habitat : Détroit de Foveaux. N. gemmata (GREV.), var, mediterranea (GRüN.). (Grev., in New. Ph. Journal, vol. X, pl. IV, fig. 7, Edimb.) — Grün., in À. S., Atlas, pl. VITE, fig. 42.) Longueur : 33; largeur : 14342. Habitat : Détroit de Foveaux. Obs. — Cette dernière espèce est très variable de forme, et on pour- rait n’en faire qu'une seule des figures 39 à 41 de l'Atlas de Schmidt, pl. VIIL, c’est-à-dire des N. 'Eudoxia, fig. 39 à 40, et N. cynthia, fig. 41. D'après M. Kitton (Grevillea, vol. I, p. 91), il faut aussi réunir à la N. gemmata, la N. spectabilis de Grünow (N. Grünowii de Rabenhorst, Flora Europ. Alg., p. 203). Cette réunion est certaine- ment très correcte. 18% LES FONDS DE LA MER. N, Wwyasflogii (A.S.). (A.S., Atlas, pl. XII, fig. 27, sans diagn.) Longueur : 3542; largeur maxæima : 848. Habitat : Lyall's Bay; détroit de Foveaux. N. Crabro (En.). (Kg., Specls Alg., p. 83.) — (Diploneis Crabo Eh., Abhand., 1844, p. 85.) — (N. Pandura Breb., Diat. Cherb., fig. 4.) Habitat : Détroit de Foveaux; île Campbell; Lyall's Bay. N. Entomon (Er.). Kg., Bac., p. 100, pl. XXVIII, fig. 74.) — (Pinnularia Entomon Eh., Amer.., pl. 1, 1, fig. 3 et 4.) — (A.S., Atlas, pl. XIII, fig. 48, nach Grünow.) Habitat : Détroit de Foveaux. N. incurvata (GREG.). (In Trans. microsc. Soc., vol. IV, p. 26, pl. V, fig. 13.) Habitat : Détroit de Foveaux. NN. splendida (GREG.). (Greg., Trans. Micr. Soc., p. 44, pl. V, fig. 14.) Habitat : Détroit de Foveaux. $. longa (GREG.). (Greg., loc. cit., vol. IV, p. 29, pl. V, fig. 18.) Habitat : Détroit de Foveaux, ainsi qu'une de ses variétés (?) (A. S., Nordsee. Diat., p. 92, pl. IT, fig. 2.) N. distans (W, S.), variété. (A. S., Nordsee. Diat.,'p. 90, pl. IL, fig. 33.) Habitat : Détroit de Foveaux. Genre XII. Mastogloia (THWAIT.). Mastogloia exigua (LoEvis). . (Lœvis, U. S. Diat. Fasce., I, p. 7, pl. Il, fig. 5.) Habitat : Lyall's Bay. ABORDS DE CAMPPBELL ET DE LA NOUVELLE-ZÉLANDE. 185 Genre XIII. Stauroneis (Eu). Stauroneis pulchkella (W. Sm.). (W. Sm., Brit. Diat., vol. I, p. 61, pl. XIX, fig. 194.) Habitat : Lyall’s Bay; détroit de Foveaux,; île Campbell. St. acuta (W. Sn.). (W. Sm., B. D., vol. I, p. 59, pl. XIX, fig. 187.) Habitat : Détroit de Foveaux. St. aspera (Eu.). (Kg., Bacill., p. 106). — (Eh., Amer., p. 134, pl. I, 1, fig. 12.) Habitat : Détroit de Foveaux; Lyall's Bay. Obs. — On trouve aussi à Lyall’'s Bay la variété b (Donk., Brit. Diat., pl. X, fig. 40.) st. oblonga (BAIL). (In Smithson. Instit., VIT, p. 10, pl. L, fig. 17.) Longueur : 1104; largeur : 2846; environ 25 stries dans 251. Habitat : Lyall’s Bay. St. robusta (P, PETIT), n. sp. PI. V, fig. 16, a, b. Valves elliptiques (a) brusquement acuminées vers les sommets; ligne médiane droite, nodule central assez large; nodules terminaux petits et placés un peu au-dessous des sommets; stauros dilaté, du centre à la marge, qu'il n’atteint pas; stries interrompues par des espaces blanes longitudinaux; marge annuliforme entièrement gar- nie de stries; le frustule (b), vu par la zone, est fortement contracté vers le centre, et largement arrondi vers les sommets; la zone est unie. Longueur : 90 à 1044; largeur : 28y; stries au nombre de 18 dans 254. Habitat : Détroit de Foveaux. Obs. — Gette espèce se distingue de toutesles autres par ses sommets brusquement acuminés, la position de ses nodules terminaux, sa marge annuliforme, l'interruption de ses stries; la contraction de ses frustules au centre et leur arrondissement vers les sommets, 186 LES FONDS DE LA MER. Genre XIV. Toxonidea (Grüx.). Toxonidea faleata (Donk.). ” (Rabenh., Flor. Europ. Alg., p. 244.) — (Pleurosigma falcatum Donk., in Journ. microsc. Soc., new serie, vol. I, p. 7, pl. I, fig. 1.) Habitat : Détroit de Foveaux. Genre XV. Pleurosigma (W. Su.). Pleurosigma formosumn (W,Sm.). (W. Sm., Brit. Diat., vol. I, p. 63, pl. XX, fig. 196.) Habitat : Ile Campbell. P. intermediuma (W. Sy.) (W. Sm., Brit. Diat., p. 64, pl. XX, fig. 198.) Habitat : Lyall's Bay. P. validum (ScHapp.). (In Trans. microsc. Soc., vol. IT, p. 16, pl. I, fig. 8.) Longueur : 40748; largeur : 1746. Habitat : Lyall's Bay; détroit de Foveaux. P. marinumn (?) (DONK.). (In Trans. microsc. Soc., vol. VI, p. 22, pl. II, fig. 3.) Habitat : Lyall's Bay. Obs. — Donkin annonce 50 stries dans 254. Les valves n’en pré- sentent ici que 30, bien que les autres caractères concordent avec la diagnose, le nom a été, pour ce motif, marqué d’un point de doute. 5e TRIBU. AMPHIPRORÉES. Genre XVI. Amphiprora (Eux.). Amphiprora pulchra (Baïr.). (Smiths Contrib., Il, p. 38, pl. I, fig. 16 et 18.) Longueur : 414u; largeur : 661. Habitat : Ile Campbell. ABORDS DE CAMPBELL ET DE LA NOUVELLE-ZÉLANDE. 187 4. rugosa (Paul Petit), ». sp. PI. V, fig. 17. Valves, vues par la zone, étroitement allongées, contractées au milieu, et à sommtts terminés en pointe recourbée en dedans; stries remplacées rar des ponctuations irrégulièrement disposées et donnant à la valve un aspect rugueux. Longueur : 4321. Habitat : [le Campbell (rare). Genre XVII. Berkeleya (GREV.). Berkeleya fragilis (GREv.). (Grev., Scott. cryptog. Flora, p. 16, pl. CCXCIV.) — (W.Sm.,B.D , vol. I, p. 67, pl. LIV, fig. 344.) Habitat : Lyall's Bay. BB. Harveyama (GRÜN.). (Grün., Diat, Novar., p. 6, pl. I, fig. 4.) Habitat : Lyall's Bay. 6e TRIBU. NITZCHIÉES. Genre XVIII. Nitzchia (Hass.; — W, Su ). (Nits. sigma Kg.) — (Sm., 2. D., vol. 1, p. 39, pl. XII, fig. 108.) (Synedra sigma Kg., Bac., p. 67, pl. XXX, fig. 14.) Habitat : Lyall's Bay. Nitz. panduriformis (GREG.). (Greg., Diat. Clyde, p. 57, pl. VI, fig. 102.) Habitat : Ile Campbell; Lyall’s Bay; détroit de Foveaux très abondantes. d Nitz. lata (0. WiTr.). (In Journ. des Mus. Godef. Hambourg, Heft 1, p. 66, pl. VII, fig. 6.) Habitat : Lyall's Bay; île Campbell. 7€ TRIBU. SURIRELLÉES. Genre XIX. Surirella (Turr.). Surirella biseriata (BREB.). (In W. Sm , B. D., vol. I, p. 30, pl. VIII, fig. 57.) Habitat : Détroit de Foveaux. 188 LES FONDS DE LA MER. Obs. — On y trouve, de même, la variêté bifrons /Surirella bifrons Eh., Amer., pl. I, V, fig. 5), exclusivement A. S , Atlas, pl. XXII, fig. 8-12. i Longueur : 1324; largeur : 3616. On peut admettre complètement la manière de voir de Grünow (Erkl. des taf. 22, Atlas A. S) qui réunit les formes indiquées ci-dessus, dans l'espèce S. bifrons Kg.; il ne paraît pas exister de caractères assez tranchés entre les espèces S. bifrons et S. biseriata pour que l’on ne puisse rattacher la première à la seconde comme variété. S. fastuosa (Ex.). (Eh., Abhand., 1841, p. 19.) — (W. Sm., 2. D., vol. I, p. 32, pl. IX, fig. 66.) Habitat : Lyall's Bay et le détroit de Foveaux, ainsi que les nom- breuses variétés du type. S. Filholii (P. PErir), n. sp. PI. V, fig. 18. Valves elliptiques, à bords contractés, et à extrémités largement arrondies ; côtes dilatées vers la marge et n'atteignant pas le centre; chacune de ces côtes porte deux ou trois stries finement ponctuées de la même longueur qu'elles; vers le centre se trouvenc deux ligues ponctuées et atrophiées. Loûñgueur : 108-1264; largeur : 42-54p. Habitat : Détroit de Foveaux. Obs. — Cette belle espèce, .dédiée à M. le D" H. Filhol, a quelques rapports avec la S. arabica (Grün., in A. S., Atlas, pl. XX, fig. 5), mais elle ne possède pas, comme cette dernière, vers le milieu des bords de la valve, un deuxième contour qui n'est pas contracté; ses côtes sont aussi beaucoup plus espacées. Sa place est entre le S. fastuosa et le S. arabica. Genre XX, Campylodiscus (En.). Campylodiscus Ralfsii (W.S".). (W.Sm., P.D;, vol: p.130; pl XXXS fe257.) Habitat : Lyall's Bay. €. samoensis (GRüN.). (In A.S., Atlas, pl. XV, fig. 19-20, sans diagn.) Largeur : 572; côtes marginales, 7 dans 254; stries centrales, 24 dans 2514. Habitat : Lyall’s Bay; ile Campbell; détroit de Foveaux. ABORDS DE CAMPBELL ET DE LA NOUVELLE-ZÉLANDE, 189 €. simulans (GREG,). In Trans. micr. Soc., pl. VI, fig. 41.) — (C. Thurelü Breb., Diat. Cherb., pa151f0:3) Habitat : Lyall’s Bay; île Campbell. | 8° TRIBU. SYNEDRÉES. Genre XXI. Synedra (En.). Synedra intermedia. (Surirella intermedia Læwis, U. S. Diat., fase. IL, p. 5, pl. I, fig. 2.) Longueur : 20446; largeur : 848; stries 27 dans 254. Habitat : Lyalls Bay. S. Salina (W,. Sn.). (W. Sm., B. D., vol. I, p. 71, pl. XI, fig. 88.) Habitat : Détroit de Foveaux. S. Gallionii (BorY). (Eh., Infus. Thierch., p. 212, n. 297, pl. XVII, fig. 2.) — (Sm., B. D , vol. T, p. 74, pl. XXX, fig. 265.) — (Navicula Gallionü Bory, Dict. d'hist. nat. Bot., pl. XXIV, fig. 4.) Habitat : Lyall's Bay. S. superba (Kc.). (Kg., Bue., p. 69, pl. XV, fig. 13.) — (W. Sm., 2. D., vol. I, pl. 74, pl. XI, fig. 102.) Habitat : Lyall’s Bay. 9e TRIBU. EUNOTIÉES. Obs. — Cette tribu ne fournit aucune espèce. Ie SOUS-FAMILLE : COCCOCHROMATICÉES. 10° TRIBU. FRAGILARIÉES. Genre XXII. Fragilaria (LyNGB.; — AG.). Fragilaria pinnata (En). (Jan., Carakt. des Guano’s, Pl. [, À, fig. 23.) — (Rabenh., Beitr. Heft, 1, p. 8, pl. II. fig. 18.) Habitat: Lyall's Bay. 190 LES FONDS DE LA MER. Genre XXIII. Plagiogramma (GREV.), Plasiogramma puleheilasn (GREV.). (In Journ. microsc. Soc., vol. VIT, p. 208, pl. X, fig. 4-6.) PI. pygimcum (GREV.). (RON REG OMAN ES EM TEENE E) Habitat : Lyall’s Bay. PI. validum (GREV.). (in J. M.S., loc. cit., p. 209, pl. X, fig. 9.) Habitat: Détroit de Foveaux. Genre XXIV. Trachysphenia (1) (P. PETIT\, 2. p. Ce genre établit, par ses valves cunéiformes, le passage des Fragi- lariées aux Méridiées. Les frustules, vues par la zone, sont quadran- gulaires; les valves cunéiformes sont couvertés de ponetuations disposées par lignes verticales et horizontales se coupant à angle droit. Les côtes transversales des Plagiogramma n'existent plus ici Œrachysphenia australis (P. PErir, x. sp. PI. V, fig, 19, a, b, c, d. Mèmnes caractères que ceux du genre. Longueur : 35-52u; largeur : 8-111. Habitat : Lyall's Bay; île Campbell. Obs. — Cette espèce, qui ressemble beaucoup aux Plagiogramma, en diffère par ses valves cunéiformes comme par l'absence de côtes transversales au centre et aux extrémités, la disposition des ponc- tuations est la même. 11° TRIBU. MÉRIDIÉES. Obs. — Pas de représentants. 12° TRIBU. LIEMOPHORÉES. Genre XXV. Podosphenia (Ex.). Obs. — Podosphenia et Rhipidophora des auteurs. (1) Toayds, rude, âpre ; Epñv, coin. ABORDS DE CAMPBELL ET DE LA NOUVELLE-ZÉLANDE. 191 Podosphenia tineta (Ac.). (Rhipidophora tincta Pritch., Inf., p.170.) — (Rh. elongataKg., Bac., pl. X fig. 6.) — (Gomphonema tinctum Ag., Conspectus Dial, p. 35.) ? Habitat : Lyall's Bay. Genre XXVI. Euphyllodium (Scanpr.). Euphyilodiuem spathulatum (SCHAD8.). (T. M. S., vol. IT, p. 14, pl. I, fig, 3.) Habitat : Lyall's Bay. Genre XXVII. Climacosphenia (En.), Climacosphenia moniligera (Eu.). (Amer., pl. Il, VI, fig. 1.) — (Kg., Bac., p. 193, pl. XXIX, fig. 80.) | Habitat : Lyall's Bay. ° 13° TRIBU. TABELLARIÉES. Genre XXVIII. Grammatcphora (En.). ' Gramematophora marina (LYNGB.). (Kg., Bac., p. 198, pl. XVII, fig. 24, 1 à 6.) — (Diatoma maximum Lyng., Tent. hydro. et W. Sm., B. D., vol. IL, p. 42, pl. XLII, fig. 314.) Habitat : Lyall's Bay; île Campbell. Grammatophora marina. var. mova. PI. V, fig. 20. Cette variété diffère du type par les lignes des diaphragmes plus arquées. Habitat : Détroit de Foveaux. &. gibberula (Kc.). (Kg., Bac., p. 129, pl. 30, fig. 81.) Habitat : Lyall's Bay. &. angulosa (En.). (Amer., pl. 1, HE, fig. 11.) Habitat : Lyall’s Bay. 192 LES FONDS DE LA MER. &. serpentina (RaLrs). (Kg., Bac., p. 129, pl. XXIX, fig. 82.) — (S/riatella tœniæ formus y serpenhna Ralfs, An. and mag. N. H., vol. XI, pl. IX, fig. 5 £. Habitat : Lyall’s Bay; île Campbell. &. longissima (P. PErit), n. sp. PI. V, fig. Valves peu apparentes, vues par la Zone, ne se disunguant des diaphragmes que par une ligne un peu plus marquée; ceux-ci par- courus par une ligne ondulée à sommets droits; ondulations attei- gnant le nombre de 25. | Longueur : 414u4; largeur : 8u8. Habitat : Lyall's Bay. (Rare.) Obs. — Cette curieuse espèce se distingue de la Grammatophora serpentina, par l'absence de valves visibles et par les extrémités des ondulations qui sonc droites comme dans la Gram. marina. Il a été impossible de placer cette diatomée pour observer les valves, sans les briser; cependant tout porte à croire qu'elles sont arquées. &G. unduiata (Ex.). (Amer., pl. LU, VI, fig. 33.) — (Kg., Bac., pl. XXIX, fig. 68.) Habitat : Lyall's Bay. &. areunta (En). (Mikrog., pl. XXXV, A. XXIIT, fig. 11-12.) — (Grün., Verhand., 1862, p. 416, pl: VIL fig. 16.) Habitat : Lyall's Bay. Genre XXIX. Rhabdonema (KG. Hhabdonenme méinuéunn (KG.). (Kg., Bac., p.126, pl. XXL fig. If, 4.)—(W.Sm., B. D., pl. XXXVIII, fig. 306.) Habitat : Ile Campbell. 8. arcuatesma (LyNGB.). (Kg., loc. cit., pl. XVII, fig. 6.) — (Diatoma arcuatum Lygnb., ,Tent. hydroph., p.180, pl. LXII.) Habitat : Ile Campbell. ABORDS DE CAMPBELL ET DE LA NOUVELLE-ZÉLANDE. 193 HR. ariméicun (Kc.). (Bac., p.126, pl. XVIII, fig. 7.) — (W. Sm., B. D., pl. XXXVIIL, fig. 305, b,a'etb'.) Habitat : Lyall’s Bay; île Campbell, &. Crozieri (Ex.). (Pritch., Infus., p. 805.) — (Striatella Crozieri Eh., Abhand., 1853.) — (Mikrog., pl. XXXV, A. XXII, fig. 14-16.) Habitat : Lyall's Bay. R. hamuliferum (F. KiTron), n. sp. PI. V, fig. 22, a. b, c. Valves (b) lancéolées, ondulées, à stries transversales ponctuées, à sommets arrondis privés de stries; diaphragmes (c) striés dans toute la longueur, portant au centre un anneau circulaire, et, vers les extrémités, fleux autres anneaux plus petits et elliptiques; vu par la zone, le frustule (a) paraît composé d’une quantité variable de diaphragmes placés entre les deux valves et séparés les uns des autres par des lignes en forme d’hamecons ; chacun des diaphragmes est strié sur la tranche. Longueur : 33-784; largeur : 11-15u. Habitat : Lyall's Bay, sur les corallines. Obs. — Cette espèce se distingue des autres Rhabdonema par les ondulations de ses valves et par ses diaphragmes que séparent les lignes courbées en forme d’hameçons, dont il vient d'être question. M. F. Kitton, qui l’a reconnue comme nouvelle, lui a donné le nom de hamuliferum. 14° TRIBU. BIDDULPHIÉES. Genre XXX. Biddulphia (GRay.). Biddulphia pulehella (GRray.). (Arr. of Brit. Plants, I, p. 294.) — (Grev., in J. M. S., n. ser., p. 25, pl. I, fig. 34.) Habitat : Détroit de Foveaux. BB. T'uomeyi (BAIL.). (Rop., in T. M. S., vol. VII, p. 8, pl. L, fig. 1.) — (Zygoceros Tuomeyi Bail., 1844, Sil. Jour., vol. XLVI, pl. LL, fig. 3, 4, 8.) — (Denticella polymera Eh., Berl. Pro., 1844, p. 226.) Habitat : Lyall's Bav. TEA 15 194 LES FONDS DE LA MER. B. reticulata (Rop.). (In T. M.S., vol. NII, p. 14, pl. Il, fig. 16 et 17.) Habitat : Détroit de Foveaux. B. birostrata (Grün.). (Verhand., Bd. XIII, 1863, p. 158, pl. XIII, fig. 23.) Habitat : Lyall’s Bay. (Rare.) Genre XXXI. Triceratium (Ex.). Triceratium armatum (Rop.). (In J. M.S., vol. IL, p. 283, fig. 1.) — (Brigh.; J. M. S., vol. IV, p. 274, pl. XVIL fig. 41.) Longueur des côtés : 3916. Habitat : Lyall's Bay. F. brachiolatum (PRIGH.). (In T. M.S., vol. I, p. 248, pl. IV, fig. 2.) Habitat : Détroit de Foveaux. FT. favus (Es.). (Mikrog., pl. XIX, fig. 17.) — (T. megastomum Bright., T. M. S., vol. I, p.1249/\pleuINS fige.) Habitat : Détroit de Foveaux. T. fimbriatum (WaLL.). (In J. M. S., vol. VI, p. 247, pl. XII, fig. 4-9.) Habitat : Détroit de Foveaux. 5". altcrnans (BaiL.), (Micros. obs. mad. in S. Car., p. 40, fig. 35 et 56.) — (Brigh., T.M.S', vol. 1, p. 251, pl. IV, fig. 12.) Habitat : Lyall's Bay. 7. punctæéu (Bricu.). (T. M. S., vol. IV, p. 275, pl. XVII, fig. 18.) Habitat : Lyall's Bay. ABORDS DE CAMPBELL ET DE LA NOUVELLE-ZÉLANDE. 195 TT, Ghtusuan (KG). (Brigh., in T. M.S., vol. I, p.251, pl. IV, fig. 20.) — (Kg., Sp. Alg., p. 140.) Habitat : Lyall's Bay. K. sculpéue (SCHADB.). (PP MENS EE Vol AIT, p.15, pl: 1 fig. 4.) Habitat : Détroit de Foveaux. 15® TRIBU. COSCINODISCÉES. Genre XXXII. Auliscus (Eu.) (Bail., enend. : 1834.) Auliscus cœlatus (Bar), (Smith., Contrib., VII, 1854, p. 6, pl. I, fig, 3 et 4.) Habitat : Lyall's Bay. 4. cœlatus, var. late costata (A, S.). (Atlas, pl. XXXIL, fig. 16-20.) Habitat : Détroit de Foveaux. A. pruinosus (BAIL.). (Zoc. cit., p. 5, fig. 5, 6, 7, 8.) Diamètre : 902. Habitat : Lyall's Bay. &. stelliger (Paul PETIT), 2. 8p, PI. V, fig. 25, Valves circulaires portant quatre processus, dont deux sont plus petits; la valve est divisée en trois parties concentriques; la plus interne renferme cinq rayons disposés en étoile; la partie intermé- diaire porte des rayons irrégulièrement espacés; la partie externe porte vers son bord interne un cercle de points qui correspondent aux rayons de la deuxième partie; elle renferme en outre les quatre processus entre lesquels se trouvent des rayons irréguliers. Diamètre : 35 y 2. Habitat : Ile Campbell, (Rare.) Obs. — Cette espèce se distingue des autres Auliscus vivants ou 196 LES FONDS DE LA MER. : fossiles par la disposition particulière de son disque, et par la présence de rayons interrompus. Genre XXXIII. Eupodiscus (Ex.). Eupodiscus teneilus (BRÉB.). (Diat. Cherb., p. 19, fig. 9.) Diamètre : 2442. Habitat : Lyall's Bay. EE, minuius (HANTz.). (In Rab., Beit., Heft I, p. 21, pl. VI, fig. 0.) Habitat : Lyall's Bay. Genre XXXIV. Coscinodiscus (Ex.). Coscinodisceus excentricus (Ex.). (Kg., Bac., pl. I, fig. 9.) Habitat : Lyall’s Bay. €. fasciculatus (A. S.). (Nordsee Diat., p. 95, pl. HF, fig. 41.) Diamètre : 374. Habitat : Lyall's Bay. €. lineatus (Ex.). (Kg., Bac., p. 131, pl. I, fig. 10.) Habitat : Lyall’s Bay; Détroit de Foveaux. €. mitidius (GRÉG.). (Diat. Clyde, p. 27, pl. I, fig. 25.) Habitat : Détroit de Foveaux. €. radiatus (Ex.). (Mikrog., pl. XXI, fig. 4.) Habitat : Lyall's Bay. ABORDS DE CAMPBELL ET DE LA NOUVELLE-ZÉLANDE. 197 €. ragiolatus (Ex.). (Mikrog., pl. XVHI, fig. 36.) Habitat : Lyall's Bay. €. subtilis (Eux.). (Mikrog., pl. XVII, fig. 35.) Habitat : Détroit de Foveaux. Genre XXXV. Actinocytlus (Er.). Actinocyclus moniliformis (PRITCH.). (Infusor…, p. 834.) — (4. ternarius Eh, Mikrog., pl. XXII, fig. 9.) Habitat : Lyall’s Bay; détroit de Foveaux. Act. Ehrenbergii (Prirer.). (Infusor., p. 834.) — (Nombreuses figures dans la Mikrogeologie d’Ehrenberg.) Habitat : Lyall's Bay. Act. Ralfsii (S».). (Pritch., Infusor., p. 835.) — (Eupodiscus Ralfsii W. Sr., B. D., vol. I, p. 86.) Habitat : Détroit de Foveaux. Act. Balfsii (Sn), var. 5 sparsus. (Eupodiscus sparsus Greg., T. M.S., vol. V, p. 81, pl. I, fig. 47.) Habitat : Lyall's Bay. Genre XXXVI. Actinoptychus (Ex.). Actinoptychus punctatus (Er.). (Actinoptychus Summissus A. S., Atlas, pl. I, fig. 13.) — (Omphalopelta punctata Eh., Monatsber., 1844, p. 270.) Diamètre : 48u4. Habitat : Lyall's Bay. 198 LES FONDS DE LA MER. A. splendens. (SCHADB.). (In T. M. S., vol. Il, p. 16.) — (4. sedenarius PRop., T. M. S., vol. IT, p. 74, pl. NI, fig. 2.) Habitat : Lyall's Bay. A. undulaétus (Kc.). (Pritch., Infusor., p. 839.) — (Actinocyclus undulatus Kg., Bac., p. 132, pl. 1, fig. 24 ) — (A. S., Atlas, pl. I, fig. 4.) Habitat : Lyall's Bay. * Genre XXXVII. Asteromphalus (Ex.). Æsteromphalus flahellatus (BRÉB.). (Grev., in T.M. S., vol. VIT, p. 160, pl. VI, fig. 4,5.) — Bréb., Nouv. Diat, Guan., p. 6, fig. 3.) Habitat : Lyall's Bay. 16° TRIBU. MELOSIRÉES. : Genre XXXVIII. Melosira (AG.). Melosira sulcata (Ex.). (Kg., Bac., p. 55, pl. Il, fig. 7.) — (Gallionella sulcata Eh., Abhand. Berl. Akad., 1840, pl. UT, fig. 5.) — (Orthosira marina W. Sm , B. D., vol. Il, p. 59, pl. LIII, fol. 338.) Habitat : Lyall's Bay; détroit de Foveaux; île Campbell. Août 1877. DANS LA MER DES ANTILLES. 199 CHAPITRE XLVII. Dans la mer des Antilles. Aucune région du globe, si ce n'est le golfe de Gascogne, ne nous voit aussi souvent retourner sur nos pas, pour étudier ses dépôts, que la magnifique et terrible mer des Antilles. Mais à mesure que nous avancons, il nous est naturellement donné de passer avec rapidité sur un certain nombre de points. Tels sont la plupart des ports que noire correspon- dant, M. Hippolyte Arnaud, vient de visiter sur les steamers de la Compagnie générale transatlantique. A Santiago de Cuba, par exemple, M. Arnaud a recueilli, le 24 mars 1877, par sept mètres de fond, et à quatre cents mètres de terre, une vase coquillière verdâtre, qui n’est autre que le type décrit à la page 53 de ce tome. Le lendemain, par six mêtres d'eau, la rade de Kingstown donnait, pour la troisième fois, des vases marron-clair, prises à cinquante mètres de lerre. À Port-au-Prince, visité le 27 mars, la vase calcaire grise s’est retrouvée, de nouveau, par dix-huit mèlres comme autrefois par quatorze; mais par dix-huit mètres elle est plus coquillière et elle contient des axes de polypiers calcaires et des articles d’'Halimeda opuntia. Le 28 mars, cependant, une vase de Cap-Haïtien, ramenée de vingt et un mètres de fond, à quatre cent cinquante mètres du rivage, par une marée de quarante-cinq centimètres, comble une véritable lacune, car nous n’avions de ce point que des dépôts littoraux. Cette vase grise, calcaire, irrégu- lièrement semée de coquilles et de polypiers brisés, ce qui rend sa composition très variable, contraste vivement avec le 200 LES FONDS DE LA MER. gravier bigarré de la plage, dans lequel on ne voit guère, nous l'avons dit, que des quartz, des quarizites, des jaspes, etc. Le 10 avril, Mayagnez a fourni, de son côté, par dix-huit mètres de profondeur, et à cinq cents mètres du rivage, une vase verdàätre qui constitue un type non moins intéressant que celui de Cap-Haïtien, et tout aussi distinct des sables du littoral. Cette vase brune, compacte, semée, de loin en loin, de menus débris de coquilles, est surtout remarquable par la quantité de phosphate .de chaux qu’elle contient, phosphate qui est toujours calculé à l’état tribasique (?). Humidité....... OO 0 OT CO A O0 0 Tac» Matière organique..." SHo0coëc JEU SU has Alumine, avec fer peroxydé.........., eee OX Argile et sable quartzeux, fin.............. où Valves de Diatomées (rares) ................. Dép Carbonate de chaux, sans magnésie ........... 17,85 Chlorures alcalinS eee eee dti ie tes 2e ; Sulfates alcalins PARMI ER er DTA | 7 >» races dunsel calcaire. 27 -trrre-ccer.r a Phosphatetde Chaux eee ee rte Creer 27 OT Bosomoscoroon ob oubbonoscobotnussb or »,75 100,00 (L. P.) Rien encore ne rappelle ici les quartzites, les jaspes, les crès, les roches serpentineuses, etc., énumérées dans le chapitre XXX, page 105, si ce n’est l'argile, qui pourrait être le dernier produit de leur décomposition. Le carbonate de chaux sort probablement, sinon en totalité, du moins en grande partie, des tests brisés que l’on apercoit distinctement dans les échantillons. Le carbonate de magnésie manque; les sels de la mer, retenus par les matières terreuses, sont abon- dants, ainsi que la matière organique. Quant au phosphate de chaux, en proportion que nous n'avons jamais rencontrée jusqu’à ce moment, nous ne répêterons pas ce qui à élé dit précédemment au sujet de son dosage et de DNS de son état dans les dépôts contemporains. M. Arnaud a pareillement rapporté de la mer des Antilles re DAYS LA MER DES ANTILLES. 201 des vases prises à Savanilla (Nouveile-Grenade) sous sept . mètres cinquante centimètres d’eau. Ce fond ressemblant aux types que nous devons à M. Besse (p. 59), mais sans coquilles visibles, et quelquefois sans carbonate de chaux, doit être signalé pour mémoire dans le coup d'œil rapide que nous venons de donner sur la région. Septembre 1877. 202 LES FONDS DE LA MER. CHAPITRE XLIX. Exyvlorations de la Fosse de Cap-Breton, de 1874 à 1876. ‘Depuis l’Exploration de 1873, les Fonds de la mer parais- sent avoir abandonné la Fosse de Cap-Breton. Il n’en est rien, cependant. Les dragages ont été constamment pour- suivis, chaque année, pendant la belle saison, mais les mauvaises conditions d’outillage dans lesquelles on sait que nous nous trouvons, n'auraient amené que de vaines redites, si nous avions voulu, à la suite de chaque campagne, consi- gner les résultats des opérations. De 1870 à 1873. l’anfractuosité de la côte des Landes a été scrutée, depuis sa naissance, à quelques mètres du rivage, jusqu’à la profondeur de 250 brasses, qui est, en général, sa limite bathymétrique (1). A part les assises résistantes du terrain, que la drague ramène difficilement, les dépôts meubles laissaient déjà peu de choses à dire, dès la campagne de 1873, et les animaux ne variaient pas ; il nous a donc semblé préférable d'attendre que de nouveaux faits, ou bien que la confirmation constante des anciennes découvertes permissent d'établir un travail d'ensemble concis, susceptible de remplacer, avec avantage, trois expositions calquées les unes sur les autres. L’exploration de 1876 est venue donner gain de cause à celte idée, du reste rationnelle, et c’est elle qui fournira presque exclusivement les matériaux de ce chapitre. Nous constatons d’abord, cette fois, de la facon la plus précise, la continuité de formation de falun de Saubrigues, pressentie dans le tome IF, p.20. M. Gwyn Jeffreys lui-même (1) On trouve, près du Champ des Vaches, une fissure d’une largeur peu considérable, dans laquelle le plomb et la drague pénètrent rarement. Élle constitue ce que les marins du pays appellent un ruisseau, et pousse au-delà de 250 brasses la véritable profondeur de la fosse. EXPLORATIONS DE LA FOSSE DE CAP-BRETON. 203 en à été frappé. L’éminent naturaliste anglais, qui s'était chargé d'examiner les mollusques de quelques dragages, renvova le catalogue qu'il avait dressé, en faisant observer, dans sa letire, que la plupart des espèces signalées apparte- naient à la faune miocène, et qu’elles avaient été, sans doute, entrainées dans la fosse par quelque cours d’eau de l’intérieur. Or, toutes les eaux douces des environs de Cap-Breton ont peu d'importance et coulent sur le sable. Elles ne peuvent rien amener. Le flot a plus d'action pour les repousser qu’elles n’ont de force pour couler avec le jusant, et les apports qui peuvent se produire sont ceux de l'Océan, c’est-à-dire des apports de sables et de graviers, tels que le comporte le régime du golfe de Gascogne. Ceci ne serait rien encore, si à côté des coquilles mortes, cimentées par leurs propres détritus, ne se trouvaient Ges types pleins de vie, comme, par exemple, le Nassa semi-striata, le Ringicula auriculata. Le N. semi-striata commence à la profondeur de 50 brasses pour devenir fréquent à celle de 120, dans la vase grise; mais on rencontre, bien avant, des formations remarquables, entre autres, un amas de coquilles, ou plutôt un agglomérat de dépouilles animales calcaires et de graviers peuplé de saæi- caves, contenant, en abondance, de la chaux carbonalée cristallisée. Il se développe par 30 brasses de fond, à la suite ou à côté des sables bistrés caractéristiques des profondeurs de 21 à 25 brasses, qui n’abritent guère que quelques individus des genres Nucula, Tellina, Venus, Mactra, Dischides, Bulla, Mangelia, Cyclostrema, etc. Cette roche, qui tourne aux faluns, n'avait pas été rencon- trée avant les opérations de 1876. Elle paraît même localisée (phare de Biarritz, S. 33° 0.7; Balise de Cap-Breton, E. 35° S.?), car sur nombre d’aatres points ce sont toujours des sables quartzeux, des sables vasards gris, ou des grès ten- dres que l’on drague à la même distance de la surface. Les animaux y sont très inégalement répandus, bien que l’on trouve là, à côté d’un ou deux crustacés (Philomedes Folini). 204 LES FONDS DE LA MER. les moilusques dont les noms suivent: Dunkeria rufa, Euli- mella acicula, Dentalium novem-costatum, D. gracile, Dis- chides bifissus, Philina scabra, Cylichna nitidula, C. cylindracea, Murex erinaceus, Rissoa reticulata, Voloula acuminata, Pleurotoma brachystoma, Scrobicularia alba, Venus gallina, Corbula gibba, Mactra stultorum, Montacuta ferruginosa, M. bidentata, Chemnitzia scalaris. La dernière espèce mérite toutefois une mention spéciale, comme étant trouvée pour la première fois dans la fosse, et sa dénomination générique doit être changée pour celle de Dunkeria, avec la Méthode des classifications des Chemnitzidæ. La profondeur de 30 brasses présente encore une autre formation, que les dragues n’avaient pas décelée jusqu'à ce jour. C’est un mélange roussätre de sable quartzeux hyalin, très fin, légèrement micacé, semé de grains bruns, jaunes, verts, noirs, et de carbonate de chaux granulaire, opaque, plus rarement cristallisé, unis fortement par un ciment calcaire. Des débris de coquilles assez rares et subfossilisés s’apercoivent de loin en loin, et le tout constitue une sorte de crès tendre, que l’ongle désagrége, et qui se rapproche, par ses caractères, des roches détachées de la fosse, sous 90 bras- ses d’eau, entre 3°55 et 3°56 de longitude E. À Ces nouveaux dépôts passent d’ailleurs au grès bleuâtre de Cap-Breton, dans certaines de leurs parties. Comme ils sont souvent en petits rognons agglomérés plutôt qu'en bancs continus, autant que l’on peut en juger, il est facile de voir que leur partie centrale est beaucoup plus dure que la couche extérieure, et qu’elle est devenue véritablement gris-perle ou gris-bleu, tantôt sans transition brusque, tantôt, au contraire, en formant des couches concentriques de nuances distinctes. Sous 35 brasses d’eau, les sondages généraux des dernières campagres ont produit une abondante moisson de mollus- ques déterminés par M. Gwyn Jeffreys (*): Anomia ephip- (?) Nous les donnons dans l’ordre de leur détermination. EXPLORATIONS DE LA FOSSE DE CAP-BRETON. 205 pium, Scrobicülaria prismatica, Nucula nucleus, Corbula . gibba, Psammobia ferroensis, Saxicava rugosa, var. arctica, Lucine borealis, Venus ovata, Mytilus phaseolinus, Arca lactea, A. tetragona, Ostrea edulis, Montacuta ferruginosa, M. bidentata, Anomia patelliformis, Lucina borealis, Car- dium papillosum, Scrobicularia alba, Pecten opercularis, Chenopus pes-pellicans, Dentalium novem-costatum, Dischides bifissus, Odostomia (Eulimella) scillæ, 0. (Eulimella) nitidis- simä, Truncatela Juliæ, Rissoa costulata, Trochus Dumingi, Odostomia conoidea, Eulimella acicula, Rissoa proxima, Carolina tri-spinosa, Pleurotoma striolata, Rissoa inconspicua, Cylichna nitidula, C. cylindracea, Cerithium reticulatum, Cylichna umbilicata, Natica Alderi, Turritella terebra, Venus lineata, Odostomia (Chemnitzia) rufa, Philina scabra, Mactra stultorum, Nucuia nitida, Dentalium gracile, Venus gallina, Tellina fabula, Circe minima. L’exploration de 1876 ajoute à cette liste une espèce nouvelle pour la faune, le Chemnitzia (Dunkeria) fenestrata, de Forbes. Les autres font partie de divers catalogues étran- gers à nos travaux, et cinq ou six figurent dans ceux des Fopds de la mer (1871) qui se rapportent à la même profon- deur. À 40 brasses se retrouvent les types précédents, augmentés d'un exemplaire d'Hyalea inflexa, de Syndosmia et de Man- gelia, d’un Pholadidea papyracea dans des fr:gments rocheux, de quelques petits Coralliaires, de Bryozoaires et de Forami- nifères. Les roches gréseuses bleuâtres se présentent souvent à celle profondeur au milieu de sables agglomérés de même couleur, et avec elles, les Brachiopodes. On retrouve, vivants et em parfait état de conservation, bon nombre de spécimens de Terebratula caput-serpentis et de Platidia Davidsoni, ceux-ci beaucoup plus adhérents que d'habitude, à tel point que la valve inférieure est scellée dans le grès. Pareille obser- vation s'applique aux Ostrea du lieu, aux Serpules et aux 206 LES FONDS DE LA MER. Foraminifères. Les Saxicava, les Gastrochena, les Crenella, les Arca, les Sphænia, complètent habituellement Ja faune. La liste des mollusques rencontrés par 45 brasses, et dressée, comme celle de 35 brasses, par M. Gwyn Jeffreys, comprend les espèces que voici: Lepton trigonum, Thracia phaseolina, Cardium echinatum, Axinus flexuosus, Syphono- dentalium quinquangularis, Dentalium annulatum, Odos- tomia unidentata, Adeorbis subcarinatus, Crenella Petagnæ, Natica Sagraiana, Cardium papillosum, Mya Benghami, Leda commutata, Pythina Mac Andrewi, Odostomia uniden- tata, Aclis (Eulimella) Walleri, Arca glacialis, Carolina tridentata, Kellia suborbicularis; et quelques autres des pro- fondeurs précédemment citées : Montacuta bidentata et ferru- ginosa, Scrobicularia prismatica et alba, Nucula nitida, Corbula gibba, Pleurotoma brachystoma, Nassa incrassata, Anomia ephyppium, Venus casina, Saxicava rugosa, var. arctica, Hyalea inflexa. Dans les Ostracodes, on remarque l’Asterope Mariæ, le Bairdia inflata, les Cythere antiquata et Jonesii, elc. Sur certains points, ces crustacés semblent même plus abondants qu'ailleurs. È La drague descendue à 50 brasses rencontre parfois des roches, et se charge de débris coquilliers, au milieu desquels se trouvent des Brachiopodes bien connus : Terebratula caput serpentis, Megerlia truncata, Argiope decollata. Les mollus- ques des Faluns, Nassa semistriata, Ringicula auriculata, R. buccinoïdea, Dentalium annulosun, commencent à paraître, tous vivants cette fois. Des espèces peu rencontrées jusqu'ici surgissent également : Odostomia conoïidea, Pleurotoma nbula, Calyptræa chinensis, Clio pyramidata. Un Nassa est nouveau pour la science. * Nassa liparétitn (DE Foz.). PI. I, fig.6 Testä elongato-turritä, primum albä, dein griseo-lutescente, spirà elongalà, parüm strictà. Anfractibus VII, lentè crescentibus, suturâ EXPLORATIONS DE LA FOSSE DE CAP-PBRETON. 207 profundà separatis; primis IV albis, lævissimis, nitidis, decimam partem testæ æquantibus; alteris longitudinaliter costatis et spiraliter regulariterque sulcatis, costis paucis, validis, latis, prominentibus, interstitiis latissimis separatis, sulcis haud profundis nec latis, sed conspicuis, super costas et in interstitiis currentibus. Ultimo anfractu maximo, ferè dimidiam partem testæ æquante, basin versüs costis evanescentibus. Aperturàâ subovatä, supernè paululd angustatä, margine sinistro haud incrassato, ferè acuto, margine columellari recto, infernè ad canalem parüm incrassato, canali profundo, lato ; operculo ? Long.: bmn7; lat, : 2mm5, Très remarquable espèce, plus petite que ne le sont habituelle- ment ses congénères, beaucoup moins élargie, paraissant longue et étroite. La première partie de la coquille diffère de la seconde, ce qui donne, tout d’abord, un caractère saisissant. Les quatre premiers tours de spire qui forment le dixième du test, bien qu'il n’y ait, en totalité, que sept tours, sont blancs, lisses, brillants. Les trois derniers ont une teinte gris-jaunâtre; ils sont lisses et ornés de côtes longitudinales larges, proéminentes, peu nombreuses, et, pour cette dernière raison, largement séparées les unes des autres. De plus, les sillons qui sont profonds et peu larges, mais bien accusés et fort réguliers, courent dans les intervalles et passent sur les côtes. Cette double ornementation est très élégante. Les côtes s’affaiblissent et disparaissent vers la base. L'ouverture est assez étroite, à peu près ovale, légèrement res- serrée vers le haut. Son bord libre est presque tranchant; le bord columellaire est droit, faiblement épaissi au point où il se coude pour former le canal large et arrondi échancrant la partie dorsale de la base. De 50 brasses, l’ensemble des dragages des dernières campagnes destend à 60 brasses, pour arriver à la région des vases, lesquelles succèdent aux sables seulement vasards. Le Nassa semi-striata est le mollusque de plus en plus caracté- ristique du fond, à côté des Rissoa vitræa, Dentalium gracile, Scrobicularia alba, S. prismatica. Les échinodermes fournissent le Brissopsis Biscayensis. Les tubes d’annélides sont en grand nombre. Vers 68 ou 70 brasses, la vase persiste, elle est noire et 218 LES FONDS DE LA MER. très peuplée de Crustacés, d’Annélides, et surtout de Syndes- mya (Scrobicularia) alba et prismatica, de Nassa semi-striata, et de Dentalium gracile, les uns et les autres presque toujours vivants. A 80 brasses, avec des vases sablonneuses quelquefois d'un gris bleu, on drague les mêmes animaux. À 90 brasses, la faune des vases s’augmente de plusieurs mollusques : Turritella terebra, Siphonodentalium Lofodense, Acteon tomatiles, Scintilla crispata, Pandora inæquivalvis, Tellina fabula, Odostomia spiralis, Modiolaria marmorata, Venus chione, Rissoa semi-sculpta (G. Jeffreys), à côté des espèces habituelles; Cylichna umbilicata et cylindracea, Philina scabra, Odostomia (Dunkeria) rufa, Rissoa prodima, Pleurotoma attenuata, Eulima subulata, Venus casina, Carolia inflexa, Rissoa vitræa, Dentalium gracile, Saxicava rugosa, Var. arctica. Montacuta bidentata et ferruginosa, Nassa semi-striata, elc. Le Rissoa semi-sculpta est, au contraire, nouveau pour la faune. M. Gwyn Jeffreys signale, parmi les annélides, le Spirorbis lucidus. Le Brissopsis Biscayensis et des Ophiures représentent les Échinodermes. Les foraminifères ont de nombreux types. Leur liste géné- rale comprend tous ceux qui sont indiqués dans le catalogue du tome If, p. 148, 3° colonne, augmenté des espèces ou variétés : Biloculina ringens, var. carinata, Biloculina sphœæra, forme très rare de l'Amérique méridionale, Quin- queloculina seminulum, var. oblonga, Q. puchella, Lituola scorpiurus, Lituola canariensis, variété (à décrire), Polymor- phina Orbignyi. Un autre corps très singulier, arénacé, en grille, comme une patte d’asperge, et dont la détermination n'a pu êlre encore faite, pourrait parfaitement se rapporter au même groupe? M. Norman a découvert des organismes semblables dans les vases provenant de l’expédition du Valorous. EXPLORATIONS DE LA FOSSE DE CAP-BRETON. 209 Les Crustacés, les Spongiaires, les Bryozoaires ont aussi leurs représentants, mais trop fréquemment en mauvais état. Par 100 Drasses, les espèces caractéristiques des vases falunières de la fosse ne cessent de se produire. Les Nassa, les Dentalium, les Rissoa, les Scrobicularia, etc., en font foi. Il faut y joindre POdostomia conoïdea, des Tellina, Scintilla, Corbula, Megerlia, Dischides, Eulimella, Dunkeria; des Anneélides, des Brissopsis et des Ophiures. Les fonds de 120 brasses ressemblent à ceux de 100. Ce sont les mêmes vases, tantôt grisâtres, tantôt chamois, tantôt bistrées, peuplées des mêmes animaux, quoique en nombre restreint. On peut en dire autant des dépôts de 160 et de 190 brasses, dernière profondeur atteinte dans les trois campagnes résu- mées ici. Les catalogues des Invertébrés de Cap-Breton, principale- ment ceux des Crustacés, des Mollusques et des Foraminifères, ont acquis, par les explorations de 1874 à 1876, ainsi que par les précédentes, un développement qui permet de constituer un ensemble. Certainement les listes sont incomplètes; de nouvelles recherches augmenteront ces longues séries, et ce sera surtout la rencontre d'espèces rares que nous aurons à signaler ; mais les animaux habituels du lieu appartenant aux trois classes précitées sont dès ce moment suffisamment connus, pour que l’on puisse établir leur nomenclature générale. Les autres classes n’ont encore qu’un petit nombre de représentants. CATALOGUE GÉNÉRAL, Catalogue des Crustacés, dressé d’après les déterniinations de MM. A. Milne-Edwards, Paul Fischer, P. Marion el celles des auteurs. PODOPHTALMAIRES. 1. Stenorynchus (Cancer) phalangium (Pennant), (Cancer, Pennant), Stenorynchus (H. Milne-Edwards); sur la côte. TUTIe 14 210 LES FONDS DE LA MER 9 IOXE . Stenorynchus longirostris (Fabricius), (/nachus, Fabr.; Stenorynchus, Edw.); dragué par 50 brasses. . Inachus scorpio (Fabr.), (/nachus, Edw., Cancer, Fabr.); dragué par 50 brasses, . Herbstia condyliata (Herbst), espèce rare ; draguée près de la côte. . Pisa Gibbsi (Leach), assez rare; draguée près de la côte. . Pisa tetraodon (Pennant); abondante à la limite des grandes marées. . Maia squinado (Herbst), (Cancer, Herbst; Maia, Edw.); ramenée par les filets des pêcheurs. . Eurynome aspera (Pennant), (Cancer, Pennant; Eurynome, Edw.); draguée par 28 brasses. . Lambrus Massena (Roux); pleine fosse. . Cancer pagurus (Linné), Platycarcinus (Edw.); près de la côte. . Pirimela denticulata (Montagu), (Cancer, Mont.; Pirimela, Edw.); près de Ja côte. . Xantho rivulosus (Risso); près de la côte. . Pilumnus hirtellus (Linné), (Cancer, Lin.; Pilumnus, Edw.); par 25 brasses et au-dessous. . Eriphia spinifrons (Herbst); espèce commune près de la côte. . Carcinus mœnas (Pennant), (Cancer, Pen.; Carcinus, Edw.); près de la côte. . Platyonychus latipes (Pennant), (Cancer, Pen.; Portumnus variegalus, Leach); sous le sable du littoral. . Polybius Hanslowi (Leach); par 25 brasses. . Portunus puber (Lin.), (Cancer, Lin.; Portunus, Edw.); près de la côte. . Portunus pusillus (Leach), (P. maculatus, Risso); près de la côte. . Portunus depurator (Lin.), (Cancer, Lin.; Portunus, Heller; Portunus plicatus, Risso); près de la côte. . Portunus marmoreus (Leach) ; près de la côte. Portunus arcuatus (Leach), (P. Rondeleti, Risso); près de la côte. . Portunus holsatus (Falric); près de la côte. . Pachygrapsus marmoratus (Falric), (Grapsus varius, Latr.; Cancer, Fabr.; Pachygrapsus, Heller); près de la côte. . Pinnotheres pisum (Lin.), (Cancer, Lin.; Pinnotheres, Edw.); près de la côte. . Ebalia Cranchii (Leach), var. 6 E. chiragra (P. Fischer); par 250 brasses. . Ebalia Pennantii (Leach) ; par 50 brasses. . Atelecyclus cruentatus (Desmarest); par 50 brasses. . Thia polita (Leach); près de la côte. . Corystes dentatus (Fabr.), ( Albunea, Fabr.; Corystes, Edw.); par 30 brasses. . Pagurus Bernhardus (Lin.\, (Cancer, Lin.; Eupagurus, Heller); près du rivage. . Pagurus Prideauxi (Leach), (Eupagurus, Heller); près de la côte. . Pagurus Hyndmannii (Thompson); par 28 à 30 brasses. 34. 35. 36. 37. 38. 39. 40. 41. 42. 43. 44. EXPLORATIONS DE LA FOSSE DE CAP-BRETON, 211 Pagurus Cuanensis (Thompson); par 28 à 30 brasses. Pagurus lævis (Thompson); par 40 à 50 brasses. Pagurus meticulosus (Roux), (Eupagurus, Heller) ; par 30 brasses. Porcellana platycheles (Pennant), (Cancer, Pen.; Porcellanu, Edw.) Porcellana longicornis (Pennant), var. 6 P.bicuspidata (P. Fischer), (Cancer, Pen.; Porcellana, Edw.); par 28 brasses. Galathea strigosa (L.), (Cancer, Lin.; Galathea, Edw.), très rare; par 28 brasses. Galathea squamifera (Leach); par 28 brasses. Galathea Andrewsi (Kin.). Un seul individu, très jeune ; à la côte. Callianassa subterranea (Mont.), (Cancer, Mont.; Callianassa, Edw.; par 25 brasses. Gebia littoralis (Risso), (Thalassina, Risso; Gebia, Edw.); par 25 brasses. Scyllarus arctus (Lin.), (Cancer, Lin.; Scyllarus, Edw.), deux exem- plaires; par 30 brasses. . Palinurus vulgaris (Latreille); par 25 brasses. . Homarus vulgaris (M. Edwards); par 10 brasses. . Crangon vulgaris (Fabr.); par 25 à 45 brasses. . Crangon fasciatus (Risso); par 25 à 45 brasses. . Crangon spinosus (Leach); par 25 brasses. . Crangon trispinosus (Haïlstone) ; par 25 brasses. . Nika edulis (Risso) ; par 25 à 35 brasses. . Nika platyura (P. Fischer) ; par 28 brasses. . Palæmon serratus (Pennant), (Astacus, Pen.; Palæmon, Edw.); près du rivage. . Palæmon imbellis (P. Fischer); près du rivage. . Virbius viridis (Otto). (Alpheus, Otto; Hippolyte, Cuvier; Virbius, Heller); par 95 brasses. . Hippolyte Granchi (Leach), (H. crassiformis, Edw.); par 25 brasses. . Athanas, nitescens (Leach), (Palæmon, Leach; Athanas, Edw.); par 25 brasses. . Alpheus ruber (Edw.); par 30 brasses. . Nebalia Geoffroyi (Édw.); par 30 brasses. . Penæus Orbignyanus (Latr.); par 30 brasses. . Penœæus siphonocerus (Phil.); par 30 brasses. . Iphithoe trispinosa (Bell), (Cuma, Bell; Halia, S. Bate; Iphithoe, S. Bate); par 30 à 40 brasses. . Cuma Audouinii (Edw.); par 30 brasses. . Cuma Folini (P. Fischer) ; par 40 brasses. . Bodotria avenosa (Goodsir) ; par 40 brasses. . Bodotria ferox (P. Fischer); par 40 brasses. . Diastylis bi-cornis (S. Bate); par 40 brasses. . Diastylis Orbignyi (Latr.), (Condylurus, Cuvier); par 30 à 70 brasses. . Mysis spinulosa (Leach); par 25 à 35 brasses. . Mysis chamæleon (Thompson); par 50 brasses. 212 LES FONDS DE LA MER. 71. Cynthia armata (Edw.); par 50 brasses. 72. Squilla Desmarestii (Risso); près du rivage. EDRIOPHTALMAIRES. 73. Talitrus locusta(Latr.), (Cancer, Lin.; Gammarus, Fabr.);surla plage. 74. Gorophium Bonellii (Edw.); près du rivage. 175. Atylus Redlomensis (Bate et Westwood); rivage. 76. Leucothoe spinicarpa (Abilg.); près du rivage. 77. Byblis Gaymardi (Krôyer). 78. Ampelisca lævigata (Lilljebord). 79. Dryope irrorata (Gosse). 80. Anthura gracilis (Montag.). 81. Arcturus Baffini? (Sabine), ou du moins une espèce très voisine ne différant du type que par la taille plus petite. 82. Idotea linearis (Bate et West.), (Oriscus, Pen.). 83. Girolana Granchii (Leach). 84. Cirolana spinipes (Bate et West.) 85. Nerocilla affinis (Edw.). 86. Cerapus difformis (Edw.). 87. Eurydice pulchra (Leach). OSTRACODES. 88. Bairdia inflata; par 45 brasses. 89. Bairdia Crosskeiana (G. Brady); par 45 brasses. 90. Gythere antiquata (Baird); par 35 brasses. 91. Id. albo-maculata (Baird); par 25 brasses. 92. Id. lacticarina; par 100 brasses. 93. Id. oblonga (G.-S. Brady); par 100 brasses, 94. Id. Stimpsoni (G -S. Brady); par 135 brasses. 95, Id. emaciata; par 135 brasses. 96. Id. Jonesii (Baird); par 35 brasses. 97. Id. fistulosa (Baird); par 385 brasses, 98. Id. tenera (Brady); profondeur très variable, ainsi que pour les espèces suivantes. 99. Id. pellucida (Bair). 100. Id. convexa (Baird). 101. Id. Finmarckica (G.-0. Sars) 102. Id. villosa (Sars). 103. Id. tuberculata (Sars). 104. Id. teres (Brady). 105. Id, Speyeri (Brady). 106. Id. plicatula (Reuss). 107. Id. Tarentina (Baird). 108. Id. quadridentata (Baird). 109. Id. semipunctata (Brady). EXPLORATIONS DE LA FOSSE DE CAP-BRETON. 913 110. Gythere Bradyi (de Folin). 111. Cytheridea castanea (Brady). 119: Id. similis (Brady). 113. Id. elongata (G. Brady); par 30 brasses. 114 Id. angustata (G. Brady); par 45 brasses. 115. Loxoconcha cuboïdea (G. Brady); par 30 brasses. 116. Id. impressa (Baird). AATe Id. tamarindus (Jones); profondeur très variable, ainsi que pour les espèces suivantes. 118. Id. guttata (Norman). 119. Id. grisea (Brady). 129. Cytherideis subulata (Brady). 121. Xestoleberis margitea (Brady). 122. Ilyobates Eartonensis (Jone). 123. Bytho-cythere constricta; par 30 brasses. 194. Id. turgida (G.-0. Sars); par 35 brasses. 195. Paradoxostoma arcuatum; par 120 brasses. 126. Pontocypris mytiloïides; par 135 brasses. 127. Asterope Mariæ (Baird); par 120 et 250 brasses. 128. Bradycinetus Brenda (Baird); par 45 brasses. 129. Philomedes Groenlandica; par 35 brasses. 130. Id. Folini (G. Brady); par 70 et 120 brasses. 131. Id. interpuncta (Baird); par 35 brasses, 132. Schlerochylus contortus (Norman). CIRRHIPÈDES. 133. Balanus perforatus (Bruguière); sur la côte. 134. Id. Amphitrite (Darwin), sur la côte. 185: Id. improvisus (Darwin); sur la côte. 136. Pyrgoma anglicum (Leach); de 50 à 70 brasses. 437. Id. sulcatum (Philip.); sur Caryophyllia clavus; de 50 à 70 brasses. 138. Verruca stromia (0. Muller) ; à la côte, et sur les Mollusques de la fosse. 139. Lepas pectinata (Spengler); à la côte, sur les corps flottants. 140. Scalpellum vulgare (Leach); sur Serpules. Catalogue des Vers, d’après les déterminations de M. F. Marion. ANNÉLIDES. 1. Sternaspis thalassemoïdes (Otto). 2, Sipunculus dentalii. 3. Serpula echinata; espèce de la Méditerranée. 4. Id. crystallina; espèce de la Méditerranée. 5, Spirorbis lucidus. 21% LES FONDS DE LA MER. Catalogue des Mollusques, dressé d'après les déterminations de MM. Groin Jeffreys, P. Fischer, de Folin, etc. GASTÉROPODES. 1. Gassis saburon (Bruguière).......,..... Recueilli sur la côte. 2. Cancellaria cancellata (Linné)......... Id. 3. Eratolævis (Donavan).-...." 7... Trouvé sur la côte et dans la fosse. 4. Purpura hæmastoma (Lin.)..... Se res Mrouvé sur la côte et dans la fosse. 5, Murex Edwarsii (Payraudeau).......... Dragué par 180 brasses. Galdternnaceus (lin) rence — 30 — TI ameEllosus (Philip) FERRER — 40ù 90 — S-ANassa striata (A Adams)". — 2920 — 9MId A semistriata (Brocchi)....-:..... — 50à250 — 10 Id epyqmeal(lamarck) Perte — 50 — Hd Aconniculum (OliviI) ere rer — 50 — Ad epreticulata (lin) Een — 140 — 43- Id. « bipartita (De Folin)..:."..... 000 — 45 — VAI incrassatal(Mullen) rer TerCEer — 45 — AB ÆRINgICUlA CONTONMASE 2. 2 Lie — 925 — 16. Ringicula buccinea (Renicri).......,.. — 25 90 — 17. Mangelia (Pleurotoma)brachystoma(Ph.) — 30220 — 18. Id. Id. striolata (Scacchi) — 925à 90 — 11DË Id. Id. nebula (Montagu). — 50 — 20. Id. Id. attenuata (Mont.) — Où 90 — 21. Pleurotoma gracilis (Montagu)......... — 40ù 90 — 99 ANatica sagraiana(diOrD).. nee... — 45 — 23 Vallertért ee ra Re — 45 — 940 Id; vAlderi (Forbes). RENE tre — 45 — 95, Fossarus costatus (Brocchi)............ — 40ù 90 — 26. Tornatella fasciata (Lamk.)..,........ — 25à 35 — 97. Odostomia conoïdea (Brocchi)........., nn 50120 — 28. Id. decussata (Montagne)....... — 30 — 29. Id. Spiralis (Mont) er "terre. — 25à 35 — 30. Id. Lukisi (Jeffreys)..:......... — 50 — Bye Id. unidentata (Mont.).......... — 45 — 32. Chemniztia (Odostomia) rufa (Philippi).…. — 25à 35 — 33. Id. (Dunkeria)fenestrata (Forb.) — 50 — 34. Id. pusilla (Philippi)........... — 30° — 35. Eulimella acicula (Fhilippi)............ — 135180 — 36. Id. (Ph.),var.intersecta. — 1354180 — 37. 38. 39. 40. 41. 42. 43. 44. 45. 46. 47. 48. 49. 50. 51. 52. 53. 54. 55. 56. 57. 58. 59. 60. 61. 62. 63. 64. 65. 66. 67. 68. 69. 70. qi 72. 73. 7à. 75. 76. UTC. 78. 19: 80. EXPLORATIONS DE LA FOSSE DE CAP-BRETON. 215 Eulimella (Odostomia) scillæ (Scacchi)... Dragué par 925à 85brasses. Id. POVITACAR SE Mio mea ere — Pie Te Id. nitidissima (Mont.)........... — 25à 35 — Eulima distorta (Philippi).............. — 250 IdMASUbDulAtAa(Donav) AAA ee — 90 — ldSebilineatamQAld er) ARR TEMANSR — 90 — Ondina semi-ornata (de Folin) ......... — 9547 35 Cerithium reticulatum (Da Costa)...... — 925à 35 — Triphoris perversa (Lin) .............. — 25à 35 — Chenopsus/Aporhaïs]pes-pellicani (Lin.) — 2H AE 3 DEN Turitella terebra (Lin.)............... — 925à 90. — Eglisia subdecussata (Cantraine)....... — TOà 80 — Gæcum glabrum (Mont.)................ —- 180 — idMéspinosum:{de Fol.).2.:5.4..4.1100 — 40àù 90 — Scalaria clathratula (Mont.)........... — 30 — Id Turtoni (Flemmeng)........... _ 30 — Solarium fallaciosum (Tiberi).......... —- 30ù 90 — Rissoa abyssicola (Forbes et Hanley).... — 120à180 — Idelabiosa (Mont) ARE rec — 50 — To prorimanAIder) Eee nc. — 25à 90 — Idéviolacea (Desmarets)=...".1420" — 25à 90 — Id'##inconspicua (Alder).:...4.:%%.n.1 — 25à9250 — Id'Hagemmula (Eischer) 2/20 06r er — 30 — Idméreticulatan(Mont:).-n the. - — 30 — ITEMS atula (Mont) ec Le L.e — 30 — Rissoaivitrea (Mont)... Dragué par 35à250 brasses. Id. semi-sculpta (Jeffreys).......... — 90 — Truncatella Juliæ (de Fol.)...........2. — 25à 90 — Erochusiziziphinus (Lin). 2... Trouvé sur la côte et dans la fosse, [d granulatus (Born.)........... Trouvé sur la côte et dans la fosse. Adeorbis subcarinatus (Mont.)......... Dragué par 45 brasses. Gyclostrema striatum (Philippi)........ — 35 — Haliotis lamellosa (Lin.)............... Dragué près de la côte. Id étuperculata lin.) Ferrer — Calyptræa sinensis (Lin.)............. Dragué par 50 brasses. Capulus Hungaricus (Lin.)............. Dragué près de la côte. Patellasvulgatan(line) ere eEre re — Dentalium gracile (Jeffreys)............ Dragué par 30à220 brasses. Id. AnNUlOSUME EL -er.e 5e — 45 — Id. novem costatum (Lmk.)..... — 25à 90 — Id. JaTHAHONNES) PEER. — CR Siphonodentalium Lofodense (Sars).... — 0 Actæon tornatilis (Lamk.).............. — 0 Dischides bifissus (Wood).............. — 25 — 216 LES FONDS DE LA MER. 81. Bulla (Cylichna) acuminata (Bruguière) Dragué par 35à 90 brasses. 82. — umbilicata (Mont.).............. _— 254120 — 83. — cylindracea (Pennant)...... CDD e — 25à120 — 84. — utriculus (Brocchi).............. — 250 — 85. — (Cylichna) nitidula (Loven)...... — 25à 50 — 86. Bullæa (Bulla, Philine) scabra (0. Muller) — 25a220 — PTÉROPODES. 87. Hyalæa inflexa (Le Sueur)............. Dragué par 45à 90brasses. 88. Cavolina (Hyalæa) trispinosa (Le Sueur) — 25à 35 — 89 Id. tridentata (Lamk.), ARUSAGMEl MERE EE co E — 25à 35 — 90. Gavolina inflexa (Le Sueur)............ — 90 — 91. Cleodora (Clio) pyramidata (Brown)... — 40à250 — BRACHIOPODES. 92. Terebratula (Terebratulina) caput-ser- DÉREISLIN) SEC SA Lee. Dragué par 45 brasses. 94. Waldheimia cranium (Muller)......... — 45 — 93. Platidia Davidsoni (Deslongchamps) (1). — Où 90 — 96. Megerlia truncata (Lumk.).......... : — 45à 90 — 97. Thecidea Mediterranea (De France)... — 70à80 — 98. Argiope decollata (Chemnitz).......... — 45 — 99. Id. cistellula ($. Wood) .... ..... — 25à 45 — 100. Grania anomala (Muller).............. — 45à 90 — LAMELLIBRANCHES. 1010streacochlear (Pol) Rec Dragué par 40à 90 brasses. 102 -idamedulis (Lin) Er Tee eree — 25à 35 — 103. Anomia ephippium (Lin.)............. — 25à 90 — 104. Id. patelliformis (Lin.) .......... _ 25à 35 — 105. Pecten pes felis (Lam.), nouveau pour la GoliiGac ose 1000 nt re Eten — 25à 35 — 106. Pecten varius (Lin.)..... PR Ces Recueilli sur la côte. 10 ed mopercularisatiin) eee trrere.. Draguépar 25à 30brasses. 108 Id Jacobeus (Lin) Mere --e ere Recueilli sur la côte. AO AI MDUS10 (Lin) Re. eee Dragué par 40à 90brasses. 110. Avicula tarentina (Lmk.)............. Dragué près de la côte. 411. Mytilus {Modiola) phaseolinus (Philip). Dragué par 25à 35brasses. (1) Nota. — Cette espèce ne serait, d’après M. Jeffreys, qu’une variété du Plu lidia anomoides. EXPLORATIONS DE LA FOSSE DE CAP-BRETON. 217 112. Mytilus (0odiola) barbatus (Lin.)...... Dragué par 25à 35 brasses. 1413: I MPeduIS (EN) ER e Le — 25 — MIDI tUS (Porn) eee cer — 25 — 115. Crenella Petagnæ (Seacchi)............ — 25à 50 — 116. Modiolaria marmorata (Forbes)..... PE — 90 — 1rrArcanglacialis (Gray)... 6.1... — 45 — MSI eNOeR (IN) RE E Re erreeschetecr Dragué près de la côte. HOME Etetragona (Pol). 20h... Dragué par 25à 90 brasses. Pr Idamlactear (lin) rrerrercee-s.ntres — 25à 40 — 121. Nucula nitida (Sowerby)........... ce = 25à 45 — Do Arimenucleus/(linné)rireeec.c.rer — 25à 35 — 193. Leda commutata (Philippi)...... NE — 45à 80 — 124. Axinus flexuosus (Mont.).............. — 45 — 425. Cardium echinatum (Lin.) ............ — 45 — 126. Id. edulen (Bin) een He — 25 — 127. Id. Norvegicus (Spengle)........ Dragué près de la côte. 198. Id. minimum (Philippi).......... Dragué par 250 brasses. 129. lepanilosum(Poli) se eee — 25à 45 — 130. Id. paucicostatum (Sowerby).... — 180 —- 131. Lucina spinifera (Mont.) .... ........ — k0à120 — MODE ra dula (Lan) ee ee soccer — 40 — 1er flexuosa (Mont). .ccere 2: — 25à220 — 194 Id horealis (Lin). tre... — 25à120 — 135. Sportella (Scintilla) recondita(P. Fisch.) — 25à 45 — 136. Kellia (Pythina) Mac-Andrew (P. Fisch.) -— 25à 45 — 137. Id. suborbicularis (Mont.)......... — 40à 90 —- 138. Montacuta (Erycina) bidentata (Mont.). — 25à 90 — 139. Id. ferruginosa (M.).. — 25à 90 brasses. 140. Lepton nitidum {Turton).............. — 925 — 141. — squammosum (Mont.)..... oct — 25à 35 — 142 = lacerumi(leffrevs). ere. — 25 — (HE riqoenunU(Pe ESC he) een EC — 25 — 144. Scintilla crispata (P. Fisch.).......... — 90 — 145. Galeomma Turtoni (Sowerby).......... — 40ùà 90 — 1X6NCircemminima (Mont)... — 25à 35 — 147. Astarte triangularis (Mont.).......... — 30 — : 148. Coralliophaga lithophagella (Lamk).. — a0ùà 80 — 149MVenusicasinal (in) ere eee —- 45à 90 — 150. Id. (Dosinia) lineata (Macand.)..... — 925à 35 — el SR dalinAan (lin) eee. «5 — 925à 50 — 1528 d M \chione (Franenteld)...".... 306 — 90 = 155 ldovata (Pennant cerner ee ee. — 25à 90 — 154. Lucinopsis undata (Penn,)............ —- 30 — 455. Mactra stultorum\ (Lin.).............. — 25à 30 — 156. Tellina impressa (Brocchi)..., ....... — 40à 90 — 157 rdefabula”(Donayan): 7... — 25à1 90 — 218 LES FONDS DE LA MER. 158 2Tellina-serrata (Brocchi).....:.114n# Dragué par 40 à 90 brasses, 159-2414; balansiina (fin) A _— 80 — 160, Psammobia Feroensis (Chemnitz)..... = 25à 35 — 161. Solen pellucidus (Penn.).......... ... — 25à 35 — 162 Id mensis (Lin) pere Cet Dragué sur la côte. 163. Syndosmya (Scrobicularia) cine (Wood.) Dragué par 135 à 180 hrasses. Id. prismatica (Mont.). — 25à 80 — 164. Sphenia (Mya) Binghami (Turton)...... — 70à 80 — 165. Neæra cuspidata (Olivi)............... — 40ù 90 — 166. Thracia phaseolina (Kiener).......... — 25 — 167. Id. distorta (Mont.)..... ARTE = HOà 90 — 168. Pandora obtusa (Lamk.)........ ARR — 25à 35 — 169. Id. inæquivalvis {Lin.).......... — 90 — 170. Gorbula gibba (Olivi)........... LE — 25à 50 — 171. Id. nucleus (Lamk.).:::::.:.:.:. — 25à 35 — 172. Gastrochena modiolena (Lamk.) ..... — 7oùà 80 — 173. Saxicava rugosa (Penn.).............. — 25à 90 — 174. Id. arcticau(Lin) 154.000 : — où 90 — 175. Id 0 Vblicatar(Mont.):::/#01 7080.82 — 40ù 90 — 176. Pholadidea (Pholas) papyracea (Turton) — 50 à 70 — 177. Vasconia (Hindsia)Jeffreysiana (Fisch.). — 00ù 00 — 178. Teredo navalis (Lin.)....... MAT ANT: — 00ùà 00 — Addiltions. 179. Ringicula auriculata (Morclet). A diverses profondeurs, ainsi que les suivantes. 180. Id. leptocheïla (Brugnone). 181. Cœcum trachæa (Mont.). 182. Bullæa aperta (Lin.). 183. Akera subangulata (Moller). 184. Pecten striatus (Müller). 185. Pecten vitreus (Chemnitz). 186. Mytilus minimus (Poli). 187. Ceratisolen legumen (Lin.). Catalogue des Bryozoaires, dressé d’après les déterminations de M. Paul Fischer. 1AGrisiateburnea (Lin): 02000 RR0r Dragué par 25 à180brasses. 2RUADETEATBOLYL. 2... Am ner. Id. 3. Diastopora simplex (Busk)..,.......... — T0à 80 — 4. Discoporella hispida (Plem.)........... —— Où 90 — 5. Eschara elegantula (d'Orb.)............ — 40ù 90 — 6. Cellaria farciminoïdes (Busk.)......... — 45 — 7. Proboscina tubigera (d’Orb.)........... — 40ùà 90 — S-Tubuliporarsernpens (lin). CeE RER — Où 90 — 10. ill EXPLORATIONS DE LA FOSSE DE CAP-BRETON. 219 Elec Ehampilos a (nee tET ere NUE RC NT Dragué par 40 à 90 brasses, Escharipora figuralis................. — 120 — Gupularia Oweni:. 4... Dragué par 120 brasses, es- pèces des côtes d’Afrique, Addition au Catalogue des Foraminifères, élabli dans le tome IT, troisième colonne, paye 148. . Biloculina ringens (Wil.), var. carinata. Dragué par 250 brasses, Id. sphæra(d'OrD) EEE — 90 brasses; for- me très rare de l’Amérique méridionale. PNCAOSATIA PATICUIAE 4 2e: 0 eee cette es Dragué par 90 brasses ; forme méditerranéenne. . Quinqueloculina (Miliola) seminulum (DIT) RES a eme noue eenge Dragué par 130 brasses. . Quinqueloculina agglutinans (d’Orb.).. — 90 — Id. pulchella:..: #20 — 90 — HÉEUOLASSCOMPIUTUS Le. eee... — 90 — Id. Canariensis (d’Orb.), var. nova. — 90 — . Polymorphina Orbignyi............., : — 90 — Textularia lævigata. AA NES TU ... Dragué par 70, 90 et 250 br. Id. CUNELTOPMIS. Eee. Dragué par 250 brasses. . Truncatulina Karsteni (Riss.).....,,... — TOù 80 — . Pulvinula vermiculata.:............,. — 7T0ù 80 — Id. auricula (Ficht. et Moll.)..... _ 90 — Polystomella crispa (Lin). #6. — 40et90 — Id. striopunctata (F. ct M.)... — 40et90 — . Nonionina scapha (F. et M.).......:.... — 40et90 — . Ammodiscus (Arenistella) Lindhali. (Ar. agglutinans, P. Fischer)....... — . A0 90 — Observ. — Dans le triage des formes mentionnées au Catalogue du tome II, la profondeur n’a pas toujours été notée. Gette lacune a été partiellement comblée dans les travaux des dernières explorations. L'Orbulina universa a été recueilli depuis 20 brasses jusqu'à 250; de #0 à 90 brasses, on a dragué les types Quinqueloculina [miliola) oblonga, Polymorphina lactea, Rotalia Beccari, Truncatulina lobatula, Spiroloculina depressa. À 90 brasses, ce sont le Globigerina bulloïdes et le Truncatulina auricula, que l’on rencontre. Le Triloculina {Miliola) trigonula descend à 435 et 250 brasses; le Biloculina (Miliola) ringens, à 250, ainsi que le Cristellaria calcar ramené de puis 40 brasses. Octobre 1877. 220 LES FONDS DE LA MER. 1 2 4 5 6 de 8 9 10. 11 CHAPITRE L. Catalogue des invertébrés de la rade de Gijon. Dans le second volume de cet ouvrage, nous mentionnions, à la page 62, l’abondance des Mollusques dans les eaux de Gijon, et nous estimions à 94 le nombre des espèces ramenées par quelques coups de drague. M. Paul Fischer s’est chargé de la détermination générale des divers animaux rencontrés depuis le début de nos recherches. Grâce à lui, nous avons actuellement une longue série de types, comprenant, au plus, 35 termes (?) du Premier Cataloque de Mollusques et de Bryozoaires de l’entrée du département de la Gironde et du sud du golfe d2 Gascogne, publié dans le même tome, p. 135. On peut donc donner la liste in extenso. Catalogue dressé par M. Paul Fischer. . Lyonsia Norwegica (Chemn.). | 19° MOLLUSQUES. BRACHIOPODES. . Argiope decollata (Chemnitz). 3. Waldhemia cranium (Muller). . Argiope cistellula (S. Wood). ACÉPHALES. . Ceratisolen legumen (Linné). | 12. Pandora obtusa (Lamark). * Solen pellucidus (Pennant). 13. Thracià phaseolina (Lamark). . Saxicava rugosa (Pennant). 14 Id. distorta. Id. arctica. 15" Mactra subtruncata (Mont.) À Id. plicata. (Montagu). | 16. Id. stultorum (Linné). . Sphenia Benghami (lurton). | 17° Syndosmia alba (Wood). Corbula gibba (Olivi). | 18. Syndosmiaprismatica (Mont.). Tellina fabula (Gmelin). (!) Ces espèces sont marquées d’un astérisque. INVERTÉBRÉS DE LA RADE DE GION. 20° Tellina tenuis (Da Costa). 21° Id. pygmæa. 29" Id. pusilla (Philippi). 23* Id. donacina. 24. Donax vittatus (Jeffreys). 25. Petricola lithophaga(Retzius) 26. Venerupis irus (Linné). 27" Tapes pullastra (Montagu). 28. {d. decussatus (Linné). 29. Id. virgineus (Gmelin). 30. Venus fasciata (Donavan). 31. Id. gallina (Linné). 32° Dosinia lineata (Pulteney). 33" Circe minima (Montagu). 34° Astarte sulcata (Da Costa.) 35° Id. triangularis’(Mont.). 36. Cyanium minutum(Fabricius). 37. Gardium roseum (Lamarck). 38" Id. Norvegicum. 39. Id. papillosum (Poli). 40° Id. edule (Linné). 41. Lucina reticulata (Poli). 291 49, Lepton squammosum (Mont.) 50. Scintilla crispata (Fischer). 51. Galeoma Turtoni (Sowerby). 52. Vasconia Jeffreysiana (Fisch.) 53. Montacutaferruginosa(Mont.) 54. Id. bidentata (Mont.). 55. Arca lactea (Linné). 56. Id. tetragona (Poli). 57. Nucula nucleus (Linné). 58. Crenella rhombea (Berkeley). 59. Modiolaria/Crenella)Petagnæ (Scacchi). 60. Modiolaria marmorata(l'orb.) 61° Id. costulata (Risso). 62. Modiola phaseolina (Philippi) 63. Id. adriatica (Lamarck). 64. Id. barbata (Linné). 65. Mytilus minimus (Poly). 66, Id. edulis (Linné). 67. Lima hians (Gmelin) 68. Id. Loscombei (Sowerby). 69. Id. subauriculata (Mont.). 42. Id. borealis (Linné). 70. Pecten varius (Linné). 43. Id. leucoma (Turton). 71. Id. pusio (Pennant). “4. Id. divaricata (Linné). 72° Anomia ephippium (Linné). 45. Id. digitaria (Linné). 73 Id. patelliformis (Lin.). 46. Kellia suborbicularis (Mont.). | 74. Id. aculeata (Muller). 47. Id. Mac-Andrewi (Fischer). | 75. Ostrea edulis (Linné'. 48" Paronia rubra (Montagu). GASTÉROPODES. 6. Pileopsis/Capulus)Hungarius 77. Patella Tarentina (Lamarck). 18. Id. vulgata (Linné). 79. [d. pellucida. 80. Helcion pellucidum (Linné). 81. Tectura virginea (Muller). 82. Fissurella gibba (Philippi). 83. Emarginula Adriatica (Costa) 84. Id. rosea. 85. Haliotis tuberculata (Linné). 86. Gyclostrema serpuloïdes (M.) 87. [d. striatum. 88. Trochus cinerarius (Linné). 59e obliquatus(Gmelin). 90. Trochus exiguus (Pulteney). JET zizyphinus (Linné). CD AIT tumidus (Montagu). 93" Phasianella pullus (Linné). 94. Circulus striatus (Philippi). 95. Turbo rugosus (Linné). 96. Id. sanguineus (Linné). 97. Phasianella pullus (Linné). 98. Alexia bidentata (Montagu). 99° Bullæa /Philine) scabra (0. Müller). 100. Bulla truncatula(Bruguières) 1101581 4: 102" Id. cylindracea (Montagu). mamillata. 299 103 Bulla acuminata/{Bruguières). 104" Id. umbilicata (Montagu). 105. Philine aperta (Linné). 106. Id. catena (Montagu). 107. Id. (Bullæa) scabra (Muller). 108. Tornatella fasciata(Lamarck) 109. Ringicula auriculata (Men.). 110. Turbonilla Moulinsiana (Fis- cher). 111. Turbonilla elegantissima (Montagu). 112. Turbonilla excavata(Philip.) 113. Id. indistincta (M.). 114. Id. interstincta (M.) 115. Id. rufa (Philippi). 116. Id. decussata (Mont.) 417. Id. pusilla (Philip.). 118. Id. scalaris (Philip.). 119. Id. spiralis (Mont.). 120. Odostomia obliqua (Alder). 121. Id. Wareni(Thomps.). 199; Id. acuta (Jeffreys). 123° Id. (Turbonilla) spiralis. 124° Id. excavata. 125. Id. pallida (Montagu). 126 Id. clavula (Loven). 127 128. 129 130 431 132 133 134 135 136 137 138 139 140 141 142 E Id. diaphana(Jeffreys) Id. dolioliformis (Jef- freys). . Gioniscus nitidissimus (Mon- tagu). . Eulimella affinis (Forbes). . Eulima Philippii (Weinkauff). 2 Id, subulata .(Donavan). ; Id. polita (Linné). . Dunkeria (Chemnitzia) rufa. . Scalaria tenuicostata(Mich.) : Id. clathratula (Mont.). : Id. crenata (Linné). . Parastrophia Asturiana (de Folin), . Cæcum glabrum (Montagu). . Id. trachæa (Montagu). . Truncatella truncatula (Dra- parnaud). . Paludestrina ulva (Pennani). LES FONDS DE LA MER. 143. Barlæeia rubra (Adams). 144. Rissoa subcostata (Schwartz) 145" Id. semi-striata (Mont.). 146. Id. striata (Montagu). 147. Id. costata (Adams). 148. Id. purpurea. 149. Id. interrupta (Adams). 150. Id. parva (Da Costa). 151. Id. proxima (Alder). 152. Id. punctura (Montagu). 153. Id. lactea (Michaud). 154. Id. crenulata (Michaud). 155. Id. inconspicua (Alder). 156. Id. striatula (Montagu). 157. Id. labiosa (Montagu). 158. Id. violacea (Desmarets). 159. Id. cingillus (Montagu). 160. Plagiostyla Asturiana (Fisc.) 161. Fossarus co$tatus (Brocchi), 162. Littorina neritoïdes (Linné). 163. Id. rudis (Maton). 164. Lacuna pallidula (Da Costa). 165. Homalogyra rota (Forbes et Hanley). 166. Skenea planorbis (Fabricius). 167. Adeorbis subcarinatus (M.). 168. Solarium cornulus (Weink.). 169. Lamellaria perspicua (Linné) 170. Erato lævis. 171. Natica Alderi (Forbes). 172. Cerithiopsis tuberculatus (Montagu). 173. Triforis perversa (Linné). 174. Cerithium scabrum (Olivi). 175. [d. reticulatum (Da Costa). 176. Pleurotoma costata{Donavan) ATTE Id. lævigata (Phil.). 7 Id. nebula (Montagu) 170 Id. septangularis (Montagu). 180. Pleurotoma purpurea. 181. Murex erinaceus (Linné). 182. Id. Edwarsi (Peyraudeau) 183. Id. aciculatus (Lamarck). 184" Nassa incrassata (Muller). INVERTÉBRÉS DE LA RADE DE GHON. 293 BRYOZOAIRES. . Crisia eburnea (Linné). 4. Mollia hyalina (Linn:). 2. Cellularia scruposa (Linné). 5. Gellepora ramulosa (Linné). . Cellaria fistulosa (Linné). CRUSTACÉS. . Platyonichuslatipes (Penn). | 3. Pollicipescornucopia(Leach). . Verruca stromia (Muller). | ÉCHINIDES. Echynocyamus pusillus (Muller). FORAMINIFÈRES. Polytrema miniacea (Gmelin). Novembre 1877. 224 LES FONDS DE LA MER. CHAPITRE LI. Dragages dans les eaux de Marseille, de la côte aux grands fonds. Après avoir établi la liste des Vers, des Mollusques et de quelques autres invertébrés observés dans les eaux de Marseille (*), M. F. Marion s’est occupé du Catalogue général des Crustacés podophtalmaires de Ja région. Cette liste, très étendue (*?), comprend de nombreuses formes, que l’on n’a pas retrouvées jusqu'ici dans la fosse de Cap-Breton, et quelquefois même dans le golfe de Gascogne. Parmi les Mollusques des mêmes parages, nous avons une espèce nouvelle à décrire. Catalogue des Crustacés. dressé d’après les déterminations de M. Marion. 1. Inachus thoracicus (Fabricius); dans les prairies de Zostères et les graviers coralligènes, par 110 mètres. 2. Inachus dorynchus (Leach) ; au milieu des Zostères. 3 et 4. Pisa armata (Latr.), P. corallina (Risso); pareillement dans les prairies de Zostera, et encore au milieu des sables coralligènes. 5. Lissa chiragra (Herbst) ; sur les mêmes points que les Pisa. 6. Maia verrucosa (M.-Edw.); sur les Zostères. 7. Acanthonyx lunulatus (Risso); au milieu des algues et des rochers du rivage. 8. Xantho tuberculatus (Bell), draguë par 100-110 mètres. 9. Pilumuus spinifer (M.-Edw.); depuis la côte jusqu'aux fonds coralli- gènes de 60 mètres. 10. Pilumnus villosus (Risso); aux abords du port. 11. Portunus corrugatus (Penn.); dans les Zostères. L'espèce, que l’on n’a pas rencontrée dans le sud du golfe de Gascogne, est cependant signalée à La Rochelle par M. Beltrémieux. (1) Voir pages 13 et suivantes de ce tome. (2) Les Cumacés ne sont pas encore déterminés. 12, 13. 18. 119; 26. 27. DRAGAGES DANS LES EAUX DE MARSEILLE. 295 Portunus longipes (Risso), sur les graviers coralligènes, par 30 mètres. Gonoplax rhomboïdes (Fabr.); sur les fonds vaseux, de 60 à 80 mètres et par 15 à 20 mètres, au milieu des espaces vaseux laissés par les Zosiera. Le type est signalé par M. Fischer, en dehors du bassin d'Arcachon ; mais nous ne l’avons pas vu à Cap-Breton. . Pachygrapsus advena (Catta); espèce erratique. . Nautilograpsus minutus (L }; espèce erratique. . Plagusia squamosa (Lamk.).; espèce erratique. . Plagusia tomentosa (Lamk.); crustacé erratique, recueilli, ainsi que les trois précédents, sur la côte d’un navire venant de Pondichéry. Pinnotheres veterum (Bosc); dans les Pinna des fonds vaseux, très rare, Pinnotheres (?); très abondant dans les Phallusia gelatinosa, P. mamil- lala, Cynthia papillosa; M. Marion pense que c'est l'espèce décrite par Hesse dans les Ascidies Atlantiques; fonds vaseux; pourtour des Zostères ; par 25 à 60 mètres. . Tia nucleus (Herbst); espèce habitant les graviers coralligènes, par 30 mètres, et les prairies de Zostères, par 25 mètres. 1. Ebalia Bryerii (Leach); au milieu des mêmes graviers, entre 30 et 80 mètres. . Calappa granulata (L.); graviers coralligènes et pourtour des Zostères, de 25 à 60 mètres, rarement à la côte. . Atelecyclus heterodon (Leach) ; 200 mètres, régions profondes. 24. 5. Ethusa mascarone (Herbst); fonds vaseux de 30 mètres, quelques Dorype lanata (Bosc); fonds vaseux, de 25 à 100 mètres. rares individus à l’entrée des ports. Ethusa ?; type pris par 350 mètres de profondeur, sur un Dentalium agile (Sars), et qu’il faut probablement réunir à VE. granulata (Norm.), dragué dans Atlantique pendant l'expédition du Porcupine. Dromia vulgaris (M.-Edw.); espèce assez abondante sur le littoral, dans les prairies de Zostères, sur les fonds vaseux et les graviers coralligènes, par 60 à 80 metres; elle est signalée dans le bassin d’Arcachon, à La Rochelle, et n’a pas été draguée à Cap-Breton. 28-29, Homola spinifrons (Lmck), H. Cuvieri (kisso); ces deux types, assez fréquents sur les côtes de l’Algérie, sont quelquelois apportés en hiver, à Marseille, par les marchands de poisson; mais on les a aussi dragués au large. Le musée Fleuriau, de La Rochelle, possède quelques rares spécimens de PH. spinifrons venant du golfe de Gascogne (M. Fischer); les dragages faits à Cap-Breton n’ont jamais fourni aucun des deux types. 30-31. Eupagurus Lucasii (Heller), &. timidus (Roux), au milicu des Zostères, près de la côte. 32. Eupagurus angulatus (Risso); Zostères et sables vaseux, par 25 à 89 mètres. 33. Diogenes varians (Costa); plages sablonneuses T, LT, 15 226 LES FONDS DE LA MER. 34. Paguristes maculatus (Risso); Zostères, sables vaseux profonds; espèce très abondante. 35-36. Pagurus striatus (Latr.), P. Calidus (Risso); sables vasards, pourtour des Zostères, par 30 et 60 mètres. 37. Clibanarius Rouxi (Heller), (Pagurus ornatus de Roux), très rare, cité par ce dernier auteur. 38. Clibanarius misanthropus (Risso) ; prairies de Zostères. 39. Galathea nova (Embl.); graviers coralligènes et fonds vaseux, par 30, 60, 80 et 100 mètres. 40. Munida rugosa (Fabr.); stations vaseuses profondes, rare. 41. Scyllarus latus (Latr.); dans les Zostères, près des ports, espèce rare. 42, Axius stirhyncus (Leach); graviers autour des Zostères, par 95 à 30 mètres. 43. Gebia deltura (Leach); fonds de 10 mètres, dans les vases du bassin national. 44. Crangon cataphractus (0livi); fonds vaseux. 43. Lysmata seticaudata (Risso); Zostères du littoral. 46. Gnatophyllum elegans (Risso); prairies de Zostères du litoral. 47. Pontonia Tyrrhena (Risso); dans les Pinna, fonds vaseux. 48. Pontonia Phallusiæ (Marion); espèce parasite de la Phallusia gelatr- nosa (Risso); pourtour des prairies de Zostères. 49. Typton spongicola (Costa); espèce très abondante dans les fonds vaseux, de 60 à 80 mètres. 50. Anchistia scripta (Risso); dans les Zostères. 51. Palæmon treillianus (Risso); prairies de Zostères et rochers de la côte. 52. Palæmon xiphias (Risso); dans les Zostères. 53. Alphæus lævinsanus (Heller); fonds vaseux. 54-55. Alphæus platyrhynchus (Heller), A. dentifer (Guérin); dans les prairies de Zostères et les algues de la côte. 56. Penœæus caramote (Risso); rare, deux individus dans les vases, au milieu des Zostères, par 15 mètres, au cap Pinedi. 57. Lophogaster typicus (Sars); espèce nouvelle pour la Méditerranée, recueillie, au nombre de deux exemplaires seulement, par 100 à 200 mètres de profondeur. 58-59-60. Siriella armata (Milne-Edw.), S. crassipes (G.-0. Sars), S. Clausii (G.-0. Sars); espèces littorales, trouvées sur la côte de Mourepiano. 61. Squilla mantis (Rondelet); type rencontré dans les espaces vaseux des prairies profondes de Zostères. Le catalogue entier de M. Marion comprend 106 espèces ; £5 sont communes aux eaux de Marseille et à la fosse de Cap-Breton. Ce sont les suivantes : Sfenorhynchus longi- rostris (Fabr.), 5€ phalangium (Penn.), {nachus scorpio DRAGAGES DANS LES EAUX DE MARSEILLE. 997 (Fabr.), Pisa gibsii (Leach), P. tetraodon (Penn.), Maya squinado (Rond.), Eurynome aspera(Leach), Lambrus Massena (Roux), Cancer pagurus (Lin.), Pirimela denticulata (Mont.), Xantho rivulosus (Risso), Eriphia spinifrons (Herbst), Portunus depurator (Lin.), P. holsatus (Fabr.), P. Pusillus (Leach), P. arcuatus (Leach), Carcinus mænas (Penn.), Pachygrapsus marmoratus (Fabr.), Pinnotheres pisum (Lin.), Ebalia Cran- chi (Leach), E. Pennantii (Leach), Thya polita (Leach), Corystes dentatus (Latr.), Eupagurus Prideauxii (Leach), Porcellana platycheles (Pennant), P. longicornis (Penn.), Galathea strigosa (L.), G. squamifera (Leach), G. Andrewsi (Kinakan), Scyllarus arctus (Lin.), Palinurus vulgaris (Latr.), Callianassa subterranea (Leach), Homarus vulgaris (M.-Edw.), Crangon vulgaris (Fabr.), C. spinosus (Leach), C. trispinosus (Bell), Nika edulis (Risso), Palæmon serratus (Penn.), Alpheus ruber (Costa), Athanas nitescens (Leach), Hippolyte Cranchi (Leach), Virbius viridis (Otto), Penœus siphonocerus (Philippi), Squilla Desmarestii (Risso), et Nebalia Geoffroyi (M.-Edw.). MOLLUSQUES. Parmi quelques sujets de Chemnitzidæ non encore bien reconnus, nous avons à signaler l’espèce qui suit : Dunkeria Marioni (DE FoL.), PI, I, fig. 7. Testa minuta, elongato-anguste-turrita, subvitrea seu subopaca, nitida; anfractus embryonales Il, apex haud perspicuus, sed ferè normaliter situs? normales VI, rapidè augentes, convexi, inflati, costis longitudinalibus paululô obliquis et curvatis, rotundatis, inters- titiis latis, separatis, ornati; liris parvis parüm perspicuis, ad basin majoribus interstitia decussantibus; sutura profunda a costis vix undulata; ultimus anfractus maximus 3/8 testæ æquans; apertura ovalis, supernè et infernè parüm restricta. Long. : 1mm7; lat. : Ommy, Nous dédions cette jolie petite espèce à M. F. Marion. Coquille gracieusement allongée, à sommet assez obtus, les tours 298 LES FONDS DE LA MER. embryonnaires n'étant qu'au nombre de deux et leur sommet ne faisant pas saillie, mais paraissant, au contraire, situé presque normalement; tours suivants au nombre de six, croissant rapidement et s'élargissant assez vivement sur leur milieu, séparés par une suture assez profonde à peine festonnée par l’ornementation; ornementation consistant en côtes longitudinales arrondies, assez larges et saillantes, se recourbant £sur leur parcours, qui est sensiblement oblique; de très petits cordons spiraux à peine exprimés, mais qui deviennent un peu plus forts sur la base, croisent les intervalles séparant les côtes; le dernier tour est le plus grand, il égale les 3/8 de la coquille entière. Ouverture ovale, légèrement resserrée en haut et en bas; test d'apparence mince, presque transparent, parfois légèrement opaque. Décembre 1877. LIÎLE BRÉHAT. 299 CHAPITRE LI. L'île Bréhat (Manche). Nous tenons de M. Paul Petit plusieurs dépôts des côtes de France, prélevés par lui-même dans une exploration scien- tifique entreprise au mois d'août 1877. Ces matériaux proviennent de la Manche, el notamment des eaux de Paimpol et de Morlaix (!). Le premier est de l'ile Bréhat, située à 1° 30” de la terre ferme, au nord-est de la rivière de Pontrieux et au nord-nord-ouest de l’anse de Paimpol, vers 48° 51" de latitude septentrionale et 5°22" de longitude occidentale. Aux environs de l’île Bréhat et de ses ilots, le fond de la mer est tapissé de roches granitiques et de débris animaux, mélangés de végétaux encroûtés. Le lot dragué le 10 août 1877, à très basse mer et à la profondeur de 3 mètres et demi, par M. Petit, est des plus complexes et des moins homogènes, mais aussi la grosseur de certains débris permet facilement de retrouver les éléments du dépôt. Ce sont d’abord des granites rougeâtres ou noirâtres, de l’arkose blanchôtre légèrement revêtu de calcaire dans nombre de morceaux, des feldspaths, des grès, diverses variétés de quartz, quelques plaquettes d’un schiste noir-verdâtre et un peu de mica, avec, cà et là, un grès magnétique, loujours aussi microscopique que rare. Les débris animaux, en général fortement roulés, appartiennent à divers mollusques des genres Trochus, Cerithium, Rissoa, Cardium Anomia (Anomia ephippium), ainsi qu'à plusieurs espèces de Foraminifères. Enfin les Nullipores et les Corallines, celles-ci en fort petit nombre, représentent les végétaux. (*) Nous aurons plus loin l’occasion d'étudier deux dépôts de la baïe de Cherbourg recueillis par M. Petit, dans une autre exploration. 230 LES FONDS DE LA MER. On chercherait inutilement à doriner, par l'analyse chimique, une idée de la composition de ce dépôt, plutôt caractérisé par ses composants que par leurs proportions. Il y aurait toutefois à examiner de près les singulières productions que l’on nomme MNullipores, mais comme nous allons les rencontrer en quantités considérables aux environs de Morlaix, c’est alors que nous en ferons l'étude. Ces Nullipores ne sont pas seuls à enlever aux eaux du carbonate de chaux et du carbonate de magnésie; nous avons vu que plusieurs fragments d’arkose se trouvent dans le même cas; si l’on examine les nombreuses coquilles brisées de la région, on remarque encore une croûte calcaire sur beaucoup de fragments. 11 y a donc là une action générale qui n’est probablement pas étrangère au mode de formation des Nullipores. Janvier 1878. BAIE DE MORLAIX. 231 CHAPITRE LIT. Baie de Morlaix. Les échantillons recueillis par M. Petit dans la baie de Morlaix sont au nombre de trois: un sable grossier pris à basse mer, la veille de la grande marée d’août; un dépôt dragué vis-à-vis Saint-Pol de Léon, et un fond des abords du château du Taureau. Le sable de la plage, pris à la dernière limite du retrait des eaux, est d’un grain irrégulier, généralement anguleux, et d’une teinte rousse, plus rarement verdâtre. Il est constitué par du quartz mêlé de feldspath blanc, de paillettes de mica noir et de mica blanc, et de très rares grains magnétiques noirs. Les coquilles entières semblent exclues de ce dépôt littoral, et les débris sont très menus et peu abondants. Les produits du dragage opéré devant Saint-Pol de Léon, à la grève des bains, consistent en Nullipores gris-terreux, accompagnés de fragments de coquilles. Ceux de l'opération faite aux environs du port du Taureau et qui vont nous permettre de connaître la constitution de ces Nullipores montrent, en outre, de la chaux carbonatée fibreuse colorée en violet, des débris granitiques, du quartz, du quartz micacé, du micaschiste (sinon du gneiss en décomposition), des tests de mollusques (Trochus, Rissoa, Cerithium, etc.), des Foraminifères roulés (Polystomella, Miliola), enfin des spicules triradiés de spongiaires. 232 LES FONDS DE LA MER. Les Nullipores, personne ne l’ignore aujourd’hui, ne sont que des incrustations formées sur des végétaux marins d’une organisation très simple. Ils ressemblent peut-être aux Corallines, pour la manière dont leur dépôt pierreux se forme, mais on ne saurait les comparer aux Coralliaires, avec lequel on les avait autrefois bien à tort confondus. L’axe du corail, par exemple, est une véritable production organique; les lamelles calcaires qui lui donnent naissance et qui, d’abord en fer à cheval, puis trigones par accolement, finissent par constituer, à l’aide de dépôts successifs, la tige cylindro-conique du polypier, sont produites par une action vitale de l’écorce, ou sarcosome, ainsi que M. Lacaze-Duthiers appelle l’enveloppe de la communauté des polypes, celle dans laquelle les animaux se développent par blastogénèse. Tel l'os se forme dans les tissus mêmes des animaux supérieurs. Dans les Nullipores, c’est, au contraire, le calcaire enlevé aux eaux de la mer qui, sollicité par une action en partie mécanique, vient recouvrir et combler le tissu d’une algue simplement cellulaire. Cette manière de voir est tellement admissible, qu'’ainsi que nous le faisions observer dans le chapitre précédent, tout, dans les environs où l’on drague les Nullipores, a une tendance marquée à se recouvrir d’incrustations. Les coquilles mortes, les débris de roches, présentent fréquemment une couche calcaire. Sans nier une disposition élective chez le Nullipore, on est aussi tenté d’admettre que la composition des eaux, leur degré de salure et les réactions chimiques ont une action considérable dans le fait de l’encroûtement. Nous acceptons absolument, par ces motifs, l’idée d’une précipitation des sels calcaires de la mer, dans la baie de Morlaix, opération qui se ferait sous l'influence des alcalis provenant de la destruction des roches granitiques, et particulièrement de l’orthose, ainsi que l’a pensé M. Delesse. En effet, lorsque les Coraliiaires, les Mollusques, les Crustacés ne donnent jamais à l'analyse qu'une minime BAIE DE MORLAIX. 233 quantité de magnésie, nous allons voir ici celle base s élever chez les Nullipores à 41 ou 12 centièmes : Humidité à + 1200....:........5...... 1,50 Matière organique végétale, de + 1200 au DOUDOR EeCie cms eileleleletetelelels sise Lei 3,50 Parcelles de charbon recueillies à part... 0,05 Alumine (dégagée par acide chlorhydr.). 0,50 CHA CANDONATÉ ee eee etes ere 77,80 Magnésie carbonatée................... 11,23 Phosphates terreux (très sensible). ...... 8.80 Argile non attaquée par l'acide, etc... 100,08 (L. P.) Les Nullipores analysés ont été triés à part et isolés, autant que possible, des autres composants du dépôt sous-marin — ces derniers d’ailleurs sont en pelite quantité et totalement noyés au milieu des végétaux encroûtés. La composition de ces Nullipores montre qu’il peut y avoir une différence considérable entre les productions calcaires marines d’origine animale et les productions de même nature d’origine végétale, au point de vue de la constitution chimique. Février 1878. 234 LES FONDS DE LA MER. CHAPITRE LIV. Rade de Cherbourg et baïe de Naqueville. Peu de temps après son excursion à l'ile Bréhat et à la baie de Morlaix, M. P. Petit remontait les côtes de la Manche et se trouvait dans les eaux de Cherbourg, sans cesse à la recherche de ces Diatomées, trop longtemps négligées chez nous, oubliées même depuis Brebisson, et qui reprennent aujourd’hui leur place dans la science française, grâce à la persévérance et à la science de notre collaborateur. Nous avons ainsi, de la rade de Cherbourg, un dépôt pris à basse mer, le 3 septembre 1877, près du fort des Flamands, par une marée de 147, et un échantillon recueilli, le lende- main, à la dernière limite des eaux, dans la baie de Naqueville, à l’ouest de Cherbourg. Au fort des Flamands se trouve un sable gris-jaunâtre très fin, un peu brillant, semé d’éclats de schiste micacé verdâtre ou noirâtre, de micaschiste, de graviers quartzeux et de débris de coquilles généralement blanchâtres. La partie pulvérulente de ce sable est elle-même composée de quartz hyalin en fragments anguleux, de quartz jaunâtre, de quartz verdâtre, de cristaux de chaux carbonatée, les uns aiguilli- formes, les autres prismatiques et hyalins, d'autres, enfin, opaques et roulés, de telle sorte que l’usure de leurs angles leur donne un aspect cylindrique et porte à les prendre pour des pièces osseuses de Rayonnés. À côté du quartz et des cristaux, on distingue des masses informes opaques, quelque- fois cariées, qui appartiennent, très probablement, à des dépouilles d’êtres organisés. Des débris très nets de coquilles et des lamelles de mica noir, beaucoup plus rares que les autres éléments du dépôt, achèvent de constituer le sable de ce point. RADE DE CHERBOURG ET BAIE DE NAQUEVILLE. 235 Les dépôts de la baie de Naqueville ne présentent pas de différences fondamentales avec ceux du fort des Flamands. Au microscope, ils sont certainement un peu plus bigarrés par les quartz et les débris de coquilles; les cristaux de chaux carbonatée sont moins apparents, les fragments schis- teux moins gros; mais on ne constate pas moins, d’une facon invariable, la présence de chacun de ces corps dans des proportions très voisines. Les roches schisteuses et micacées sont la caractéristique de celte côte, ainsi que de la précédente. Ce sont toujours des schistes micacés et des micaschisles. Mars 1578. 256 LES FONDS DE LA MER. CHAPITRE LV. Les îles Andaman. M. Geoffrey Nevili, le savant directeur de l’Indian Museum (de Calcutta), a bien voulu nous remettre un assez grand nombre de Mollusques provenant de dragages exéculés aux iles Andaman, par M. S. Wood Mason, attaché au même établissement scientifique. La détermination de ces nom- breuses petites espèces étant une œuvre de patience qui demande beaucoup de temps, nous ne pouvons donner que peu à peu les résultats du travail (1). Nous cominencons par les Chemnitzidæ et quelques Pleu- rotoma. Euliinella infundibulata (DE FoL.). PI. VI, fig. 1. Testa minuta, elongata, subeylindrica, parüm conica, lævis, crystallina, nitidissima; anfractus embryonales IT, apex in plano superiore, normales VIT, rapidè crescentes, suturà haud profundà sed perspicuà separati, primüm subrecti, dein inflati et incurvati; ultimus mediocris; apertura subpyriformis, infernè latior. Long. : 2mm3; lat. : OmmG, Cette petite espèce, très cristalline, excessivement brillante et transparente, compte deux tours de Sspire embryonnaires et sept normaux. Elle est remarquable, parce que ces derniers, d’abord presque droits, s'élargissent vers les deux tiers de leur longueur et se courbent assez vivement pour revenir à la suture. Cet élargisse- ment donne à chaque tour une certaine apparence infundibuliforme. La suture est bien marquée sans être profonde. Le dernier tour n'est guère plus grand que l'avant-dernier. L'ouverture est relativement petite. piriforme; sa plus grande largeur se trouve tout à fait en bas. La même espèce se rencontre aussi à Hong-Kong. (*) Les échantillons sont triés et ne sont accompagnés d'aucun spécimen de terrain. LES ÎLES ANDAMAN. 997 Eulimeila cylindropsis (DE For.) PI. VI, fig. 2. Testa minuta, elongata, subeylindrica, lævis, nitida, albescens ; anfractus normales VII?, lentè crescentes, ultimi in latitudine sub- æquales, ferè recti, suturà lineari parüm profundà juncti; apertura subpiriformis sed ad columellam superoè angulata. Long, : 2mm6; Jat. : Omms, Le seul échantillon de cette espèce que nous ayons est dépourvu de la coquille embryonnaire; mais à la facon dont se montre le premier tour normal, il est facile de voir que c'est bien celui qu; succède à ceux d’un axe différent, Ge tour, ainsi que le suivant, augmente assez vite de diamètre; puis, sur le troisième, c’est à peine si l'augmentation est sensible; sur le quatrième, elle s'aperçoit encore moins, et les derniers semblent avoir la même largeur, de telle facon que la coquille apparaît presque cylindrique. La suture est assez large et profonde, ce qui détache bien la spire. L'ouverture n’a guère en largeur que la moitié du diamètre du dernier tour; elle est à peu près piriforme, quoique anguleuse, au point où le bord columellaire rencontre la paroi aperturale, Ce bord est légèrement courbe et se réfléchit en dehors. Chemnitzia subemarginata (DE Foc.). PI, VI, fig. 3. Testa minuta, haud elongata, satis lata, subeylindrica, palido-fulva, nitida; anfractus embryonales IT obliquè siti, apice dextroverso, normales V rapidè augentes, costis longitudinalibus, regularibus, validis, rotundatis ornati, suturà parum profundà, a costis crenulatà, separati; ultimo anfractu maximo 1/3 testæ æquante; apertura lata, supernè restricta, subpiriformis, margine exteriore acuto, columel- lare, obliquo ad alterum continuato, peristomate continuo. Long. : 2mm5; Jat, : (mm, Petite coquille légèrement fauve, assez allongée, subeylindrique, brillante, à deux tours de spire embryonnaires obliquement situés, avec le sommet, à droite, plus cinq tours normaux croissant rapidement et ornés de côtes longitudinales fortes, arrondies, séparées par des intervalles étroits, mais profonds. Suture crénelée par les côtes. Dernier tour égalant à peu près le tiers de la longueur totale, et sur la base duquel les côtes s’évanouissent. Ouverture peu allongée, presque aussi large que haute, à bord 238 | LES FONDS DE LA MER. externe tranchant, à bord collumellaire réfléchi légèrement sur le bas, prolongé sur la paroi aperturale et rejoignant le bord externe en formant une petite fissure arrondie; par suite, péristome continu. Hbunkeria latelirata (DE For). PI. VI, fig. 4. Testa minuta, elongata, conica, alba, nitida; anfractus embryo- nales Il; normales VII, rapidè augentes, sutura parüm perspicua separati, liris spiralibus validis, subplanatis sed prominentibus ornati; inter liras, interstitia satis lata costulis longitudinalibus minimis crenulata; ultimo anfractu maximo, ferè dimidiam testæ æquante; apertura parüm obliqua, piriformis, margine exteriore acuto, interslitiis crenulato. Long. : 3mm; lat. : {mm?, Jolie petite espèce, conique, blanche, brillante, bien caractérisée par son ornementation, qui consiste, sur les sept tours normaux, en cordons spiraux proportionnellement fort larges, assez proémi- nents, subarrondis sur leurs côtés et presque plans dans les parties saillantes, séparés par des intervalles assez profonds, marqués eux-mêmes de costules longitudinales fort petites et fort rapprochées. Le dernier tour est le plus grand, il égale presque la moitié de la longueur totale. L'ouverture est légèrement oblique, assez allongée, piriforme; son bord externe est tranchant, assez fortement échancré et festonné par les intervalles qui séparent les cordons. Aclis crenulata (DE For.). Pl, VI, fig. 5. Testa minima, elongata, alba, nitida; anfractus gradati, spiraliter profundè sulcati, sulcis super latera intùs crenulatis; apertura piriforme, supernè stricta, margine exteriore acuto, sulcis latà crenulala. Cette remarquable espèce n’est représentée que par un unique échantillon dont la partie supérieure manque; cependant, il est si bien caractérisé, qu'aucune erreur n’est possible. Les tours de spire augmentent lentement en hauteur, mais la largeur augmente immédiatement, de sorte qu'en se succédant ils s’étagent sur la suture, qui, par suite, est peu apparente. Ils sont ornés, dans le sens de la spire, de deux profonds sillons finement crénelés sur LES ÎLES ANDAMAN. 239 leurs bords intérieurs. Sur le dernier tour existent trois sillons principaux, puis des sillons secondaires sur la base. L'ouverture est piriforme et fort étroite dans le haut; son bord externe est tranchant et échancré par les sillons, ce qui le fait paraître festonné. Turbonilla tæniata (DE For.). PI. VI, fig, 6. Testa, quoad genus satis magna, elongata, conica, leviter griseo- tincta, nitida; anfractus embryonales If, minimi, normales IX, lentè crescentes, subplanati, suturà profundà separati, ultimi tænià fulvâ cincti, apertura subquadrata, margine exteriore acuto, columellare reflexo, supernè valdè dentato. Long. : 5mMm5; lat, : 2mm, Belle espèce, de taille assez grande pour le genre, allongée, conique, de couleur grisâtre et fort brillante. Les tours embryonnaires sont relativement petits, ce qui fait paraître la coquille acuminée et bien conique. Les neuf tours de spire normaux croissent lentement; ils sont presque plans, séparés par une suture profonde; sur les premiers, on n’aperçoit aucune ornementation, tandis que sur les derniers on découvre un ruban fauve assez large, situé vers le bas, aux environs de la suture. Sur le dernier, il y a deux rubans : un qui se trouve sur la périphérie, l'autre sur la base. L'ouverture est presque quadrangulaire; le bord externe, qui est tranchant, fait un angle précisément au point où le ruban supérieur se termine sur lui. Le bord columellaire, qui est droit, se réfléchit assez vivement, et sur cette réflexion, vers le haut, vient se terminer une dent peu épaisse, presque lamelleuse, mais très saillante, s’arrondissant pour pénétrer au dedans de la coquille. Turbomilla vitétata (ne For.) PI. VI, fig. 7. Testa eleganter elongato-ovata, pallida, nitida; anfractus embryo- nales II 1/2, normales VIII, lentè crescentes, læves, subplanati, suturâ satis profundà separati, ultimi infernè extüs vittà fulvà cincti, intus lamellis spiralibus inducti; ultimus anfractus maximus, 2/3 testæ æquans, bivittatus; apertura subpiriformis, margine exteriore auto, columellare supernè valide dentato. Long. : 5mm; ]at,: 1mm], Cette espèce, extrèmement élégante par sa forme ovale très allongée, par sa nuance jaune pâle et le ruban fauve qui orne les 240 LES FONDS DE LA MER, derniers tours, a une certaine analogie avec le Turbonilla tæniata. C’est le même ruban qui orne l’une et l’autre espèce, la même suture, mais la forme est tout autre; sur l’une, c’est un cône; sur l’autre, c'est une très longue ellipse. Elles diffèrent aussi par la coquille embryonnaire et par le nombre de tours de spire normaux, ici au nombre de huit. L'ouverture diffère également; elle est piriforme et sans angles; le bord externe est tranchant, le test s’amincissant considérablement à son approche; le bord columellaire est arqué et réfléchi; il est armé, en haut, d’une forte dent et se continue sur la paroi aperturale pour rejoindre le bord externe, ce qui rend le péristome continu, Le T. vittata se distingue du 7. {æniata par la présence d’une série de lames spirales internes, assez saillantes, qui s'apercoivent à travers le test, jusque fort en avant des premiers tours de spire. Turbonilla WWood-NMassomi (DE For.). PI. VI, fig. 8. Testa, quoad genus, magna, eleganter elongato-ovata, apice subacu- minata, supernè rosea, infernè alba, nitida ; anfractus embryonales IT, minimi, normales VII satis rapidè augentes, suturà perspieuà separati; ultimus maximus, ferè dimidiam partem testæ æquans; apertura elongata, haud lata, margine exteriore paul incrassato, infernè dilatato, basin superante, columellare dente parvâ ornato. Long.:.7mm; ]Jat, : 2mm, Cette belle et remarquable espèce est d’une forme ovale, allongée, très élégante, acuminée par le haut, brillante, rosätre sur la première moitié de la coquille, puis blanchâtre, Les deux tours de spire embryonnaires sont petits, les huit tours normaux sont séparés par une suture assez marquée, mais qui paraît peu profonde, parce que chaque tour surplombe légèrement le précédent; tousaugmentent assez rapidement, et le dernier est de beaucoup le plus grand. L'ouverture est allongée et assez étroite, son bord externe est légèrement épaissi, il se dilate dans le bas et s'étend en s'épanouis- sant, de telle sorte qu'il dépasse la base de la coquille; le bord columellaire rentre obliquement pour atteindre une petite dent peu proéminente, mais assez aiguë, située assez profondément. Nous avons dédié cette remarquable espèce à M. Wood-Masson, qui, comme nous l'avons dit, est l’auteur des dragages exécutés aux îles Andaman. LES ÎLES ANDAMAN. 241 Note sur le 'urbomilla éumiduius (DE FoL.). Nous avons retrouvé, parmi les coquilles venant des îles Andaman, quelques beaux spécimens de cette espèce, originairement rencontrée dans nos dragages de Maurice et décrite vol. II, p. 206, pl. IX, fig. 5. Elle n’est pas toujours aussi ventrue que nous l'avons vue dès le principe, car un individu mesurant 9 millimètres a perdu cette grande largeur qui faisait paraître la coquille renflée; il en est de même d’un autre spécimen plus petit, mais si mince, qu’on pourrait le dire grèle. Cependant on rencontre des échantillons qui ont conservé le caractère du type. Sur nos nouveaux individus, le nucleus se détache mieux que sur ceux de Maurice, son sommet ne disparait pas. Turbonilla microcheilos (DE For.). PI. VI, fig, 9. Testa minuta, elongato-turrita, vitrea, nitida, anfractus embryo- nales Il, perspicui, normales IV, rapidè crescentes, convexi, suturâ profundà separati, ultimus maximus, 3/7 testæ æquans; apertura ovalis, supernè vix restricta, margine exteriore subacuto, columellare leviter reflexo, dentem minusculam vel plicam continuante. Long. : 2mm8; lat. : Ommg, Fort gracieuse et fort jolie espèce, allongée, vitrée, transparente et brillante. Les tours de spire du nucleus sont bien apparents, le sommet est situé à gauche; les tours normaux, au nombre de cinq, croissent très rapidement; ils sont convexes et séparés par une suture profonde; le dernier est de beaucoup le plus grand. L'ouverture est ovale, très peu rétrécie dans le haut; son bord externe est à peu près tranchant; le columellaire est légèrement oblique et réfléchi par en bas; c’est la continuation d'une très petite dent ou pli, qui s'enfonce à peu près dans la direction de l'axe de la coquille. Turbonilla intus-lirata (De Fou.). PI. VII, fig. 1. Testa minuta, subovalo-conica, paululd elongata, albida, nitida; anfractus embryonales II, parüum expressi, normales V, rapidè augentes, ad suturam leviter convexi, suturà sais profundà separati, ultimus maximus, ferè dimidiam partem testæ æquans; apertura, piriformis, intüs lamellis VI spiralibus, parum prominentibus, inducta, T. I. 16 249 LES FONDS DE LA MER. margine exteriore suhacuto, paulo incrassato, columellare obliquo : extüs angulato, dente validà armato. Long. 3mm "lat. 1m Cette espèce présente un certain intérêt, en raison des lames spirales légèrement saillantes qui courent sur la surface intérieure des tours de spire. Elle est presque conique, un peu ovale, blan- châtre, très légèrement diaphane, brillante. Les tours embryonnaires sont peu apparents, quoique leur axe soit bien distinct de celui des tours normaux ; Ceux-ci sont au nombre de cinq et sont légèrement convexes aux environs de la suture, qui, par suite, est assez profonde. Le dernier est de beaucoup le plus grand. L'ouverture est piriforme; son bord externe, très faiblement épaissi, est cependant presque tranchant. Le bord columellaire est ublique et montre une première ligne, ou arête intérieure, qui prend sur la dent et s'évanouit vers la base, puis une seconde ligne extérieure, faisant un angle en s'échappant de la dent assez forte qui arme le bord; ce bord se continue sur la paroi aperturale et rejoint ainsi le bord externe. Turbonilla corpulens (DE FoL.), var, minima (DE FoL.). Testa ovata, supernè acuminata, nitida, subdiaphana, albescens ; anfractus embryonales 11, parüm obliquè siti, normales VI, rapidè crescentes, leviter convexi, suturà vix profundà separati, ultimo apfractu maximo, aliquandù tænià leviter fulvotinctà cincto; aper- tura piriformis, margine exteriore paululô incrassato, subacuto, columellare obliquo, infernè lato, supernè a dente intüs terminato. Long. : 3MmM6; lat.: 1mmf, Nous avons déjà rencontré cette jolie espèce à Maurice, mais avec des dimensions beaucoup plus considérables (6 millimètres 1/2 de longueur). Nous pensons donc que les sujets des îles Andaman, qui sont tous de moitié plus petits, peuvent constituer la variété minima; leur coquille est ovale, acuminée par en haut, assez élargie sur le milieu, ce qui la rend ventrue,; elle est blanchâtre, semi-trans- parente, brillante sur le dernier tour, où on distingue quelquefois un ruban d'une teinte fauve fugace à peine sensible. Les tours enbryonnaires sont légèrement obliques; les normaux, au nombre de six, croissent rapidement; ils sont très peu convexes et séparés par une suture peu profonde, le dernier est de beaucoup le plus grand, 0 LES ÎLES ANDAMAN. 243 L'ouverture est piriforme, élargie par le bas; son bord externe est légèrement épaissi; le columellaire est assez élargi sur le bas et fait suite à une dent assez profondément située, il fait saillie sur la région du dernier tour, qu'il borde. Cette variété ressemble assez au T, intüs-lirata, mais elle en diffère par sa forme plus ovale, plus corpulente; ses tours de spire moins arrondis près des sutures, et l'absence des cordons spiraux à l’intérieur. Parthenia falax (ne For.). Pl, VIL fig. 2. Testa elongato-turrita, albescens, diaphana, nitidissima ; anfractus embryonales Il, normales IX, rapidè augentes, primüm læves, dein costis longitudinalibus, parüm expressis, ornati, ultimi lirà fulvescente cincti, suturà satis profondà separati, intüs lamellis spiralibus pers- picuis sculpti; ultimus anfractus maximus, super peripheriam liram monstrans; apertura?, margo columellaris dente validà armatus. Long. : 5mm; Jat, : 1mm1, Le seul exemplaire de cette espèce que nous ayons entre les mains ne possède pas son ouverture complète, le bord externe manque; cependant le type est si bien caractérisé, que nous pouvons sans crainte la faire connaître. La coquille est allongée, turriculée, blanchâtre, très brillante, et assez diaphane pour qu'à travers le test on puisse très bien voir les lames spirales qui font saillie à l’inté- rieur; ces lames semblent croiser les côtes longitudinales ornant les tours de spire à partir du quatrième, et c'est ce qui, au premier coup d'œil, pourrait faire croire faussement à une ornementation extérieure spirale, en même temps que longitudinale. Au dehors on ne voit, en effet, que des côtes longitudinales peu exprimées et assez rapprochées les unes des autres. On compte deux tours embryon- naires et neuf tours normaux qui sont séparés par une suture assez profonde; sur les quatre derniers, un ruban fauve, peu teinté, court assez près de la suture; sur le dernier, il entoure la périphérie. Parthenia Nevilli (DE For.).PI. VII fig. 3. Testa quoad genus magna, elongato-turrita, elongata, albida, subdiaphana, nitidissima; anfractus embryonales I, apice sinistro, normales X, sensim crescentes, suturà salis profundà separati, sulcis longitudinalibus satis profundis, latè separatis, ornati; ultimus maximus, 1/5 testæ æquans; apertura subpiriformis, columella dente 244 LES FONDS DE LA MER. validà armata, intus lamellis spiralibus ornata; lamellæ interiores perspicuæ super 2/3 testæ. Long. : 7mm5;]at.: {mmsg, Fort remarquable espèce, assez allongée, conique, blanchâtre, brillante et assez transparente. Elle compte deux tours embryonnaires, et dix normaux, qui sont séparés par une suture assez profonde et qui croissent peu à peu. Geux-ci sont ornés par des sillons longitudi- naux assez creux, mais peu larges, assez espacés les uns des autres; les intervalles qui les séparent paraissent alors comme de larges côtes. L'ornementation disparaît sur la base. L'ouverture est piri- forme, son bord columellaire est armé d’une forte dent se détachant nettement dans le haut de la paroi aperturale et qui, en se contournant dans le bas, détache aussi la columelle. Le dedans de l'ouverture laisse voir une série de lames spirales qui s'enfoncent fort loin, car on les aperçoit parfaitement, par transparence, prolongées vers le sommet, jusqu'aux deux tiers de la coquille. Ces lames intérieures se retrouvent plus fréquemment sur les espèces de Chemnitzidæ des îles Andaman que sur celles des autres parages. Nous dédions cette belle espèce à M. Geoffrey Nevill, qui nous à communiqué cet intéressant lot de coquilles. Stylopsis polyskista (be FoL.). PI. VIT fig. 4. Testa elongato-turrita, satis lata, albida, nitida; anfractus embryo- nales ferè normales, apice occulto, normales VII, rapidè crescentes, convexi, suturà profundà separati, costis longitudinalibus, sais validis et prominentibus, liris spiralibus minimis decussatis, ornati; ultimus anfractus majuseulus ferè dimidiam partem testæ æquans; apertura ovata, supernè vix restricta, margine exteriore acuto, columellare infernè paululô reflexo, dente satis valida armato, supernè ad marginem exteriorem continuato, intùs lamellas spirales numerosas, haud profundè evanescentes, monstrante. Long. : 6mm; ]at, : {mmsg, Fort remarquable espèce, assez allongée, assez large, de forme assez élégante, blanchâtre ou légèrement grisâtre, assez brillante. Les tours embryonnaires, au nombre de deux, sont à peine déviés, et leur sommet se trouve caché sous le tour suivant, Les tours normaux sont au nombre de sept et croissent très rapidement, ils sont assez convexes et séparés par une suture profonde; leur LES ÎLES ANDAMAN. 245 ornementation consiste en côtes longitudinales qui ne sont séparées les unes des autres que par des intervalles étroits, peu proéminents et par de petits cordons spiraux réguliers croisant les côtes. Celles-ci disparaissent sur la région tout à fait inférieure de la coquille, et l'ornementation spirale seule persiste. Le dernier tour est de beaucoup le plus grand. L'ouverture est ovale, faiblement rétrécie par en haut; le bord externe est tranchant; le bord columellaire est oblique et se prolonge sur la paroi aperturale jusqu'à l'insertion de l’autre, ce qui rend le péristome continu; sur son milieu, ce bord est armé d'une assez forte dent à partie culminante aiguë; il se réfléchit légèrement par le bas. Au dedans de l'ouverture, on aperçoit de nombreuses lames qui en garnissent le fond; ces lames sont fortes et assez saillantes vers le bord externe, mais diminuent rapidement et disparaissent bientôt; elles n'en constituent pas moins un caractère spécial. Stylopsis textus (DE For). PI, VIT, fig, 5. Testa elongato-turrita, supernè acuminata, albida, subdiaphana, nitida; anfractus embryonales IT, normales VI, rapidè crescentes, gradati, leviter convexi, suturà satis profundà separati, strigis longitudinalibus et spiralibus decussati; ultimus anfractus majus- culus, dimidiam partem testæ æquans; apertura piriformis, margine exteriore acuto, columellare infernè paulô reflexo, dente parvulà supernè terminato. Longs Erlatts1tmm, Coquille allongée, turriculée, blanchâtre, presque transparente et brillante. Les tours embryonnaires s'enroulent dans un plan bien perpendiculaire à celui des tours normaux, lesquels sont au nombre de six et croissent rapidement en s'étageant : ceux-ci sont séparés par une suture assez profonde et sont ornés par le croisement de stries longitudinales et spirales, ce qui donne au test l'aspect d'un tissu. Le dernier tour est de beaucoup le plus grand. L'ouverture est piriforme, légèrement oblique; son bord externe est tranchant; le columellaire fait suite à une faible dent qui paraît le terminer par en haut, il est faiblement réfléchi par le bas. @dostomia canaliculata (DE Fo). PI, VIT, fig. G. Testa minula, satis elongata, conica, albida, nitida; anfractus embryonales Il, minimi, apice dorsale, normales VI, sensim cres- 246 LES FONDS DE LA MER. centes, primi paululd gradati, ultimi infernè et supernè carinati, a sequente, canale separati, ultimus majusculus, ferè dimidiam partem testæ æquans, carinà super peripheriam persequens; apertura sub- ovalis, margine exteriore subacuto, columellare a dente validà armato; intüus lamellas monstrante. Long. : 3mm8; lat. : mms, Cette espèce est assez allongée, blanchâtre, brillante. Elle se compose de deux petits tours embryonnaires, qui sont suivis de six tours normaux; les premiers s'étagent avec une suture assez profonde, les trois derniers sont carénés sur leur partie supérieure et inférieure ; la suture se trouve ainsi au fond d'un canal assez large et assez profond qui sépare ces tours les uns des autres. Le dernier est de beaucoup le plus grand : il mesure à peu près la moitié de la coquille entière; la carène inférieure de l’avant-dernier tour se prolonge sur la périphérie en y traçant un léger cordon à peine saillant, mais qui la rend anguleuse. L'ouverture est ovale, la dent columellaire est très prononcée et se contourne pour pénétrer au dedans. On aperçoit pareillement au dedans des lamelles qui se prolongent assez en avant. OGdostomia ellipsoidea (DE For.). PI. VIL, fig. 7. Testa minima, ovata, primüm paululo lutea, dein albescens, nitida; anfractus embryonales minimi I, parüm inelinati, apex dextrorsus, normales IV, satis rapidè crescentes, suturà vix profundà juncti, ultimus majusculus, 3/5 testæ æquans; apertura piriformis, supernè angusta; margine exteriore subacuto, columellare incrassato, dente minima armato. Long. : 2mm5; lat,: {mm, Espèce de forme ellipsoïde, jaunâtre vers le sommet, blanchâtre sur la partie inférieure, et brillante. Quelques stries longitudinales irrégulières se remarquent sur les derniers tours. Les tours embryon- naires sont fort petits, très peu inclinés, avec le sommet sur la droite; les quatre tours normaux qui les suivent sont séparés par une suture à peine profonde. Le dernier est de beaucoup le plus grand : il mesure les trois cinquièmes de la longueur totale. L'ouverture est piriforme, assez rétrécie dans le haut; son bord externe est presque tranchant; il s'épaissit à la base pour venir former le bord columellaire, qui est armé d'une dent assez petite. LES ÎLES ANDAMAN. 247 Odcsftormmia vitrea (DE Foc.). PI. VII fig. S. Testa minima, ovato-conica, parüm elongata, diaphana, vitreas nitida; anfractus embryonales IT, apice dorsale, normales V, satis convexi, rapidè augentes, à sulurà perspicuà separati, ultimus maximus, ferè 3/5 testæ æquans; apertura piriformis, margine exteriore subacuto, columellare dente satis validà armato; intu, lamellas minimas monstrante. Long. : 2mm6; lat.: {mm, Cette espèce, vitreuse, diaphane, brillante, se distingue par sa forme ovalo-conique, due à la courbe que dessine chacun des tours de pire; ces tours sont séparés par une suture assez profonde et croissent assez rapidement; le dernier est le plus grand, L'ouverture est piriforme et a son bord externe presque tranchant ; son bord columelaire est armé d’une assez forte dent; à l'intérieur, on aperçoit, par transparence, une série de lamelles spirales très fines, à peine accentuées. Noemia arctelirata (DE FoL.). PI. VIL fig. 9. Testa minuta, ovalo-oblonga, albida, nitida; anfractus embryo- nales [I 1/2, apice dextrorso, normales V, subgradati, satis rapidè augentes, sulurà crenulalà separati, costis longitudinalibus et liris spiralibus, minimis, inter costas perspicuis, ornati; supernè costæ sulcatæ ; ultimus anfractus maximus, dimidiam partem testæ æquans; apertura piriformis, margine exteriore subaeuto, columellare paulô reflexo, dente satis validà armato. Long.: 3mm3;: lJat.: {mm3. Coquille de forme ovale allongée, presque acuminée par le haut, blanchâtre, brillante, portant un tour et demi embryonnaire avec le sommet situé sur la droite et cinq tours normaux, séparés par une suture légèrement crénelée par l’ornementation; cette ornementation consiste en côtes longitudinales entre lesqueiles on aperçoit de petits cordons spiraux assez serrés les uns contre les autres. Sur le haut de chaque tour, les côtes sont légèrement coupées par un sillon peu profond et assez large, qui forme comme un bouton sur leurs sommets, Le dernier tour est de beaucoup le plus grand : il mesure à peu près la moitié de la coquille entière. L'ouverture est piriforme ; son bord externe est presque tranchant, 248 LES FONDS DE LA MER. le bord columellaire se réfléchit légèrement par en bas, pour venir ensuite rejoindre une dent assez saillante dont il est armé. Noemia megacheilos (DE For.) PI, VIII, fig. 1. Testa minima, ovato-oblonga, albida, subdiaphana, nitida ; anfractus embryonales II, apice sinistro; normales V, rapidè augentes, parüm gradati, ferè recti, costis longitudinalibus et sulcis spiralibus decus- sati; ultimus maximus, dimidiam partem testæ æquans; apertura parüm angusta, Subpiriformis, margine columellare dente magnà armato. Long. : 3mm; Jat.: 1mm?, Espèce blanchâtre, de forme ovalo-conique, presque transparente et brillante; deux tours embryonnaires avec leur sommet à gauche; cinq tours normaux s'étageant en croissant assez rapidement et dont l’ornementation consiste en côtes longitudinales assez rappro- chées, coupées par des sillons spiraux bien prononcés, ce qui forme une réticulation à mailles saillantes. Le dernier tour est le plus grand : il est un peu plus convexe que les autres. | L'ouverture est assez rétrécie, tout en conservant un aspect piri- forme; son bord columellaire, qui s’évase légèrement sur le bas, est armé d'une forte dent. Pleurotoma microceratéa (DE For.). PI. VIIL, fig. 2. Testa minuta, haud elongata, subovalis, apice acuminata, alba ; anfractus VIII, primi fulvi, sublævi, alteri rapidè erescentes, albi, suturà vix perspicuà separati, a costis longitudinalibus subacutis latè distantibus, lôngitudinaliter strialis, et liris spiralibus, validis, subacutis, clathrati et echinati; ultimus anfractus majusculus, dimi- diam partem testæ æquans; apertura satis lata, subovalis, margine exteriore subacuto, undulato, emarginulà haud profundà semirotun- datà separato. Long. : 6mm; Jat.: 2mm6, Espèce assez large en raison de sa longueur, presque ovale et acuminée vers le sommet. Les trois premiers tours sont fauves ; sur le troisième, on aperçoit de petites côtes longitudinales blanchâtres ; les cinq autres croissent rapidement, surtout en largeur; ils sont blancs, la suture qui les sépare est peu sensible, elle disparait sous l'ornementation, celle-ci consiste en côtes longitudinales, larges à D LES ÎLES ANDAMAN. 219 leur base, proéminentes, subtranchantes sur leur partie culminante, et striées longitudinalement. Des cordons spiraux assez forts, sub- tranchants eux-mêmes sur leur partie eulminante, croisent les côtes et forment, en chevauchant sur celles-ci, des pointes saillantes qui hérissent la coquille. Vers la base, un assez large espace demeure sans cordons, puis un second cordon apparait et couronne une espèce de troncature, à la suite de laquelle se retrouvent deux orne- ments de même genre sans traces des côtes qui bordent plus loin la fissure du canal. C’est surtout sur ces points que le Pleurotome paraît cornu, grâce à son ornementation accentuée. L'ouverture est oblique, à peu près ovale entre le canal et la fissure ; celle-ci est peu profonde et se creuse en demi-cercle. Plourotomn bidentata (DE For.). PI. VII, fig. 8. Testa elongato-angusto-ovalis, apice obtusiuscula, alba, fasciis fulvis spiralibus ornata; anfractus VII, rapidè crescentes, à costis longitudinalibus et liris spiralibus eleganter decussati, suturâ satis perspicuà separati, ultimus majusculus, 2/3 testæ æquans; aperlura satis elongata, leviter angusta, columellà infernè, à dente truncatä, margine exteriore acuto, extus valdè incrassato, intùs primüm nor- male dein leviter inflato et crenulato, supernè et infernè dentato, emarginulà latà separato. Long. : 8mm; Jat, : 3mm, On pourrait à première vue rapporter cette jolie coquille au P. Reeveana (Deshayes, Catalogue des Mollusques de la Réunion, p. 106, pl. XXXIX, fig. 5-7). Mais si elle a la même forme et presque la même ornementation, elle en diffère par de nombreux points. D'abord, le nombre des tours de spire n’est pas le même : on n'en compte que sept au lieu de neuf; l'ouverture est ensuite plus étroite et tout autrement caractérisée. La columelle est tronquée subitement et se termine, en bas, par une tuméfaction qui forme dent; le bord columellaire coupe cette troncature à angle à peu près droit, et par un revêtement calleux, il se prolonge jusqu’à la fissure. Le bord externe est formé, à la suite d’un bourrelet extérieur fort épais et fort large, par une arête subtranchante, bordée intérieurement d’une marge lisse; aussitôt après, un épaississement assez léger forme un second bourrelet interne faiblement crénelé sur toute son étendue, mais terminé en haut et en bas par une assez forte saillie en forme de dent, Le canal est large, la fissure aussi, 250 LES FONDS DE LA MER. Pleurotoma obesa (DE FoL.). PI. VII, fig, 4. Testa minima, ovato-curta, ventricosa, apice acuminata, primüm alba, dein rosea; anfractus VIT, primi stricti læves, alteri mullà latiores rapidè augentes, costis longitudinalibus latis, prominentibus, paululo sed profurdè separati, et liris spiralibus decussantibus ornati; ultimus, majuseulus, 3/4 testæ æquans; sutura satis perspicua ; aper- tura satis elongata, valdè angusta, dupliciter incurvata; columella à margine dextro distincta, margine exteriore crasso, intüs regulariter crenulato, emarginulä satis profundà separato. Long. : 4mm5; Jat,: 2mm1, Remarquable espèce, dont les trois premiers tours, blancs, lisses et très étroits, donnent à la coquille un aspect très acuminé au sommet; le quatrième tour s’élargit subitement, puis les trois autres augmentent aussi rapidement, surtout en largeur, ce qui donne à l'ensemble un aspect obèse. Les quatre derniers tours sont d’une nuance rose fort coquette; ils sont ornés de larges et fortes côtes longitudinales très peu séparées, mais dont la proéminence rend les intervalles profonds; les cordons spiraux croisent par dessus les côtes et les accidentent fort élégamment; la suture est assez distincte. Le dernier tour est de beaucoup le plus grand : il mesure les trois quarts de la longueur totale; il se resserre beaucoup vers le bas, et contribue encore plus à donner à la coquille son apparence d'obésité. L'ouverture est longue, fort étroite; elle se courbe en S; sa largeur est presque la même partout, aussi bien dans le canal que dans là fissure ; son bord droit est en dehors de la columelle, que l'on aperçoit avec peine, faisant une saillie à l’intérieur de l'ouverture et se cour- bant tout différemment que celui ci. Le bord externe a une grande épaisseur, carrément limitée par deux arêtes assez vives, lesquelles sont, comme le bord lui-même, régulièrement crénelées. Pleurofoma cincta (DE For.). PI. VIT, fig. 5. Testa minima, elongata, fusiformis, infernè paul dilatata, apice obtusiuscula, brunea; anfractus VIIT, primus angustus, lævis, cæteri lentè crescentes, primüm tubereulosi, ultimi costis longitudinalibus supernè validis, infernè decrescentibus, et liris spiralibus decussan- üibus ornati, supernè ad Sablelquartzeux. "creer 55H09 000 0 00 ) Amilel(peu) ere -hte RATE SOS GE ORDRE . À et Carbonate de chaux ........,..0. SR ohedece 25,19 Carbonate denmagnésie "Eine e-ree-ree 3 > PhosphatesAter eux. Ar een Sa elele ee fatarete RS SElSISOIUDIES RACE ET Re PeeNet 1,31 100,00 (L. P.) MERS DE CHINE. 263 MOLLUSQUES. Une aussi belle série de sondages et de dragages faits avec grand soin ne pouvait rester sans résultat, au point de vue zoologique. Chaque fois qu'un dépôt sous-marin venant des mers de Chine est rapporté en quantité suffisante, c’est-à-dire à la dose de quelques centaines de grammes, on est presque sûr d’y rencontrer des espèces animales rares, ou jusqu'alors inconnues. Les premières déterminations des nombreuses formes contenues dans les sables vasards, dus à l’obligeance de M. le capitaine Le Bras et de M. l'abbé Mèges, nous donnent six types inédits de mollusques : deux Cœcum, un Aclis. un Turbonilla, un Jaminea et un Gastrochena. Ce dernier, qui fait partie des matériaux dragués à 45 milles dans l’O.-S.-0. de Lamatakan, constitue, par la facon dont il est logé, l’un des spécimens les plus curieux de la collection des Fonds de la mer. L’animal avait établi sa demeure au fond d’une valve de Venus, dans laquelle il disparaissait, en compagnie de quelques congénères, sous des constructions calcaires soudées. Le type est caractérisé par l’énorme bâäille- ment de ses valves, et surtout par ses petites épines pointues et triangulaires. El a sécrété lui-même son habitation, au lieu de se loger dans un milieu dur, ainsi qu'on le voit habituellement. Nous l’avons nommé, pour celte raison, G. ædificator (de Fol.). PI. VIH, fig. 9. ht, 4 D'ailleurs le fait n’est pas isolé; on observe que certains perforants (Modioles, Gastrochènes, Saxicaves), troublés dans leur retraite, réparent, au moyen d’un cloisonnement, les brèches faites à leur logement par le travail d'individus étrangers. Nous possédons, entre autres, deux exemplaires de Modiola caudigera qui se sont mis ainsi, le premier, à l'abri du voisinage importun d’une colonie de Vioa, el le 264 LES FONDS DE LA MER. second, mieux à son aise dans une loge spéciale réduisant la cavité de la coquille où il s’était introduit. Cæcum Borneoemsis (DE For.). PI. IX, fig. 1. Testa paululd conica, subeylindriea, parüm arcuata, subangusta, elongata, lævis, subdiaphana, nitida; aperturâ haud declivi, haud marginatâ; septo magno, subeylindrico et mamillato. Habitat : Propè Borneo. Long. :2mm6, lat. : Ommas, Cette espèce, légèrement conique, subeylindrique, étroite, allongée, peu arquée, est lisse, brillante, presque diaphane. Des stries trans- verses, très fines, apparaissent sous un fort grossissement, ainsi- que quelques lignes longitudinales irrégulièrement placées. L'ouverture n’est pas oblique, elle n'est point bordée; l'épaisseur du tube qui forme le péristome est arrondie. Le septum est assez variable, mais toujours très prononcé et présentant le caractère mamelonné; le mamelon se trouve souvent sur une partie cylindrique. Au premier aspect, on pourrait croire que cette espèce et le C. sinuatum, qui va suivre, sont identiques, sauf l'anneau qui . termine ce dernier; mais l'examen montre qu’indépendamment de ‘anneau et de l’étranglement caractéristique du C. sinuatum, celui-ci est plus petit, et que son septum est différent, ainsi que la structure du test. Cæcumm sinuafuan (DE For.). PI. IX, fig. 2, Testa paululd conica, parüm arcuala, subangusta, elongata, diaphana, subnebulosa, nitidissima, lævis, strigis transversis, valdè distantibus, paucis, cincta; ad aperturam subiter restricta, profundè et latè sinuata, dein annulo lato planato, terminata; aperturà haud declivi; septo submamillato, ad dorsum submucronato, margine laterali convexo, dorsali concavo. Habitat : Propè Borneo. Long. : 2mm?; diam, : OMmMA, Espèce fort élégante et fort remarquable, qui, dans la section des Cæœcum lisses, devient l'analogue du C. strangulatum. Elle est légèrement conique et assez étroite, ce qui lui donne une apparence MERS DE CHINE. 265 allongée. Elle est aussi peu arquée, lisse, très brillante, diaphane, quoiqu'un peu nuageuse, et montre de loin en loin quelques stries transverses assez exprimées. Sous un fort grossissement, on aperçoit des lignes longitudinales qui sont formées par un pointillé très fin et assez serré. Aux approches de l'ouverture, son diamètre diminue assez subite- ment; en se rétrécissant, le tube forme un large sillon ou un étranglement assez profond, au delà duquel un anneau plan et lisse, comme toute la coquille, et faiblement plus large que la partie précédant le sillon, termine le test et entoure l'ouverture, Le plan de celle-ci ne présente pas d'obliquité. Le septum est mamelonné en avant, c’est-à-dire vers la concavité du Cæcum; en arrière, c'est-à-dire vers la région dorsale, il est concave et forme un crochet parfaitement caractéristique. Aclis vix ornata (DE Fou.), PI. IX, fig. 3. Testa minuta, subcylindrica, stricta, elongata, diaphana, nitida; anfractus embryonales IT, apice dextrorso; normales VI, læves sed supernè sulcati, ultimus maximus ; apertura satis lata, subpiriformis. Habitat : Propè Borneo. Long, : 2Mm5; lat. : Omms, Fort curieuse espèce, subcylindrique, étroite, proportionnellement allongée, transparente, brillante. Les tours embryonnaires sont au nombre de deux, et leur sommet se trouve à droite, Les tours normaux (il y en a six) croissent assez lentement, le dernier est de beaucoup le plus grand. Ils sont lisses; mais dans le haut, vers le quart environ de leur longueur, ils sont sillonnés comme par une seconde suture, On dirait un tour préalable, au-dessous duquel le second se dessine de nouveau, C'est cette semi-ornementation qui caractérise parfaitement l'espèce et la rend singulière. L'ouverture est assez large et piriforme. Æurbonilla plicata (DE Fou.). PI, IX, fig. 4. Testa ovato-elongata, supernè majus angusta, alba, nitida, lævis; anfractus embryonales II, apice dorsale; normales VI, satis rapidè augentes, suturà lineari, satis perspicuâ separati, ultimus maximus ferè dimidiam partem testæ æquans. Apertura subpiriformis, margine columellare ferè recto, haud dentato, sed plicato. Habitat : Propè Borneo. Long. ; 3Mm5; diam. : {mm, 266 LES FONDS DE LA MER. Cette espèce, blanchâtre, brillante, lisse et de forme ovale-allongée, très gracieuse, est plus étroite dans la partie supérieure que dans l'inférieure. Les tours embryonnaires sont au nombre de deux, avec le sommet vers la partie dorsale; les autres, au nombre de six, croissent assez vite, et sont séparés par une suture assez marquée. Le dernier est presque égal à la moitié de la coquille entière. L'ouverture, légèrement oblique, par suite de l’inclinaison de son axe, est subpiriforme ; son bord columellaire est fort incliné; il n’est point denté, mais bien sensiblement plissé. Jaminea cylimdrica (DE For.). PI. IX, fig. 5. Testa minutissima, subcylindrica, satis lata, pauld elongata, alba; anfractus embryonales Il, obliquis apice occulto; normales III, in longitudine rapide augentes, liris validis spiralibus ornati; ultimo maximo, 1/3 testæ æquante; apertura ovata paulà obliquà, margine columellare undulato, intus dentato. Habitat : Propè Borneo. Long. : 1mm4; lat, : Omms, Très petite espèce, fort jolie et fort bien caractérisée par la position oblique de ses tours embryonnaires dont le sommet paraît caché ; puis par sa forme presque cylindrique, peu allongée et relativement large. Les tours normaux, au nombre de trois, s’allongent rapide- ment, en demeurant presque de la même largeur. Ils sont ornés de cordons spiraux proportionnellement forts et bien exprimés. L'ouverture est ovale, légèrement oblique; son bord columellaire est ondulé par les courbes qu'il décrit; il est armé, au dedans et vers son milieu, d'une dent assez sensible. nt Gastrochena ædificator (DE For.). PI, VU, fig. 9. Testa minuta, ovata, irregulariter inflata, anticè producta et subacuminata, posticè subtruncato-rotundata ad umbones tumida, obliquè latè sulcata; longitudinaliter et irregulariter striata; minu- tissimè granulata; spinis parvulis, pauld expressis, subtriangularibus armata; hiatu maximo, totam longitudinem testæ æquante; margine cardinali irregulari. In secretione, super corpora aliena constitutà, incolante. Long. :3mm5, MERS DE CHINE. 267 Espèce très petite, si l’on en juge par les deux échantillons rencontrés; forme ovale, peu allongée, irrégulièrement renflée par suite des protubérances symétriques qui accidentent la surface des valves et rompent leur courbure; test assez acuminé en avant, arrondi et même légèrement tronqué en arrière, excessivement ténu, blanchâtre, nébuleux en avant et limpide dans le bas, finement granuieux, et armé de très petites pointes triangulaires aiguës; région des sommets développée en vigoureuse saillie que délimitent longitudinalement de larges dépressions, et divisée par un troisième sillon large, se prolongeant obliquement jusqu'au bord libre. L'ouverture est très large entre les valves; elle occupe à peu près tout le diamètre de la coquille et presque toute sa longueur; elle se termine en haut par une légère projection des valves, qui forme un sinus précédant la jonction des bords cardinaux, bords eux-mêmes légèrement sinueux. Obs. — Contrairement à ce que l’on observe chez les espèces du genre qui creusent leur demeure dans un corps dur, c'est dans une habitation construite par lui-même, à la faveur d’une sécrétion s'appuyant sur une portion de valve abandonnée, que l’animal vit. Il ne peut v avoir aucun doute à cet égard : la loge est à la demande du corps de l'animal, et son extrémité postérieure bitubulée indique parfaitement que cette partie a été ainsi établie en vue du passage des siphons. Les dimensions de l'enveloppe indiquent aussi qu’elle n’a pu être édifiée qu'au moment ou le Gastrochène avait déjà acquis sa taille actuelle, car plus jeune il lui eût été difficile de la construire aussi grande et aussi exactement appropriée à ses dimensions. L'examen de la coquille explique enfin pourquoi cette espèce ne se renferme pas, à l'exemple de ses congénères, dans une perforation chaque jour agrandie suivant les exigences de la croissance : ses valves sont armées de petites épines peu saillantes, mais très acérées, qui seraient rapidement brisées si l'animal devait effectuer mécaniquement un travail de perforation, en admettant même que le travail fût aidé par une sécrétion acide, suivant l'opinion de notre regretté maître, M. Deshayes, qui a découvert l'organe spécial destiné à cette fonction. Le G. œdificator est, croyons-nous, la première espèce du genre qui soit armée d’épines. Septembre-octobre 1878. 268 LES FONDS DE LA MER. APPENDICE. Ringicula Folini (L. Morcet). PI. I, fig. 8. Testa minutissima, ventricosa, crassa, regulariter et validè striata ; anfractus 4 1/2 convexiusculi, suturà parüm Canaliculatà discreti, ultimus dimidium longitudinis æquans, basi rotundatus, spirà elongatà, sensim crescens; aperturà angustà, marginibus callo valido junctis, columellari arcuato, triplicato, plicis equidistantibus et æqualibus, labro ferè recto, incrassato, medio prominente, extüs varicos0. Habitat : CGarimata, à 40 milles à l'Ouest (de Folin), Singapore (Morlet). Long. : 2Mm7; diam. : 1mm, Coquille petite, légèrement ventrue, épaisse, régulièrement et fortement striée; les tours, au nombre de 4 1/2, sont légèrement convexes, séparés par une suture un peu canaliculée, le dernier formant la moitié de la coquille et arrondi à la base, spire allongée, augmentant graduellement; ouverture étroite, les bords réunis par un dépôt calleux assez fort; le bord columellaire fortement arqué, garni de trois plis à peu près à égale distance l’un de l'autre et égaux; labre presque droit, épais, surtout au milieu, saillant au dehors. Obs. — Cette espèce, trouvée d’abord dans un fond de Carimata, puis à Singapore, par M. Morlet, est placée à la suite du voyage de M. Le Bras, afin d'éviter un chapitre spécial. SAMARANG, KUMBUIS ET DÉTROIT DE LA SONDE. 269 CHAPITRE LIX. Voyage à Samarang, à Kumbuis et dans le détroit de la Sonde. Un voyage de M. le capitaine Gé, de Pauillac, nous permet de reparler de Samarang (côte de Batavia) et de continuer, pour ainsi dire, le voyage de M. Le Bras, en nous avançant dans le détroit de la Sonde, après avoir poussé une recon- naissance jusqu’au delà du 108° de longitude E. (Paris). M. le capitaine Gé ne navigue plus depuis quelques années. Une cruelle maladie menace de le retenir pour toujours dans ses foyers. Ce sont les dépôts ramassés dans une dernière visite aux mers de Chine que nous allons examiner, et dont nous placons l'étude à la suite des dragages de M. Le Bras, bien que les échantillons nous aient élé remis plusieurs mois avant ceux que nous devons à ce dernier. Les premiers dépôts sous-marins de Samarang que nous avons essayé de décrire datent du début de nos recherches. Ils nous avaient été remis par M. Gougeon, capitaine de la Prime, du port de Bordeaux. En comparant physiquement les nouveaux aux anciens, nous voyons toujours des vases bistrées, plus ou moins compactes une fois sèches, et décou- vrant, par la cassure, des fragments de coquilles. C’est là toutefois le seul point de commun. L’analyse chimique donne des résultats sensiblement opposés. 1879 1867 itniqnue à + 110° 5090 10oc0d0 0e 17,25| 12,50 . à 15,06 Matière organique............. AIO ATeIle eISADIE FINS. See sssccece 74,45 ... 64,69 Carbonate de chaux........,.... ee 240 L 17,25 Carbonate de magnésie........,...... AE Chlorures et sulfates alcalins......,.. 190% m8 100,00 100,00 (L. P.) 270 LES FONDS DE LA MER. Contrairement à ce que nous pensions en 1867 (T. [, p.59), l'élément calcaire oscille fortement, et les connaissances que nous avons acquises, depuis, sur la constitution chimique des animaux marins, nous démontrent que la magnésie carbonatée des dépôts de Samarang, en proportion supérieure à la chaux, provient presque en entier de l’usure des roches, tandis que la chaux sort plutôt des tests de mollusques et de crustacés, et varie suivant l'abondance de ces animaux et le point d’où sortent les vases. Le capitaine Gé longe la côte et passe, de Samarang, à Pekalongan, où il mouille à 20 milles dans le Nord. La patte de l'ancre ramène une vase compacte, plutôt verdâtre que grise, salée au goût, un peu efflorescente à la surface, et conservant encore 9 à 10 centièmes d'humidité, après une exposition d'une année à l’air. Cette vase est peuplée de petites coquilles, surtout de Turitella sub-fossiles. Elle ne contient pas de carbonate de magnésie, et toute la chaux qu'elle donne semble provenir des tests de Mollusques et d’Ostracodes. HUMIAIEE AE MO Re eee cer eee see 10 » Eau de constitution et matière organique..... 6 » Argile avec sable fin quartzeux.........,.... 64 » Chaux carhunatée nn ees-ercesrrecbercnt 18 » Sels divers;tetc, Men. riohn te eee Li 2 » 100 » (L. P.) Il y a, entre cet échantillon et celui de Samarang, analysé en 1867, une analogie frappante. Au sortir du mouillage de Pekalongan, nous ne voyons plus le capitaine Gé qu’à l’îile Kumbuis, par 5°56' de latitude S. et 104° 16" de longitude E. Le fond est encore vaseux, verdâtre, coquillier et, de plus, très magnésifère. On y rencontre quelques rares diatomées. SAMARANG, KUMBUIS ET DÉTROIT DE LA SONDE. 271 L'analyse chimique indique : en RSR AE I er D OO DO SEA 10 » MAIÉRERORTANIQUE SE ele mes lad late ebrete ce 2,50 Alumine (dégagée de l'argile). .:.........2., 13,25 Argile, sable quartzeux et silice.........,... 35,50 Carbonate derChaute eme ece se 25,50 Garbondate demagnésie.. tement ecole). 8,10 GNOnureSPalCANNE RE EEE eue eehencentt 5 15 Sulfates alcalins (très peu)........... es . 100,00 (L, P.) Du mouillage de Kumbuis, nous nous dirigeons, avec M. Gé, vers le détroit de la Sonde, pour jeter l’ancre près de Poulô- Mérac, à 15 milles d’Anger, par 6°35' de latitude S. et 103° 36’ de longitude E. Les vases deviennent pultacées; elles se changent en sable vasard mêlé de masses argileuses, sans perdre la teinte verdâtre, si fréquente, des dépôts sous- marins de la côte javanaise, et les débris animaux calcaires s’y multiplient en même temps que la magnésie carbonatée sy montre dans des proporlions inaltendues. Mais nous savons que celte magnésie provient uniquement des roches terrestres, précisément en raison de cette abondance, qui ne permet, en aucune facon, de l’attribuer aux dépouilles des animaux sous-marins. (Voir les Pièces justificatives de la seconde partie de ce tome.) Les Foraminifères sont aussi abondants près d’Anger que dans les eaux de l’île du Prince, à la sortie opposée du détroit de la Sonde, et les mollusques sont représentés constamment par les T'uritella morts, si communs depuis la hauteur de Sambas (Bornéo). Ces échantillons de Turitella semblent appartenir au T. duplicata, espèce que nous avons déjà signalée à propos du voyage de M. Debot, et qui deviendrait ainsi presque caractéristique des terrains compris entre la mer de Chine et Java. Ces dépôts seront, dans les temps futurs, des strates à Turitella! 97% LES FONDS DE LA MER. Nos échantillons géologiques au mouillage d’Anger donnent, à l'examen chimique, les résultats que voici : Humidité à - 110,,......,.. Dogovocadiaga tv GE Matière organique........ Odoouonososcodg 200 Alumine et fer oxydé (provenant de l’argile).. 9,75 Are IQUATEZ MINE scene 5000000000 Spicules de spongiaires (pour mémoire)...... | 26,10 Diatomées (excessivement rares)....,....... Ghauxicarponatées re mere ete tree 39 10 Phosphate de chaux (très sensible).......... À MasnésieCañbonatée ee ce-ecebene--reee 42 » Chlorures alcalins....... Donadonoddoronvou 3.50 Sulfates alcalins et calcaires... ............. à REDEOS SSSR TARA ane re te 20 100,00 (L. P.) Décembre 1878. ALCYONAIRES DE CAP-BRETON. 210 CHAPITRE LX. Alcyonaires et Mollusques de Cap-Breton et des environs. (Supplément.) En comptant le Veretillum cynomorium et l’'Alcyonium glomeratum indiqués par le D' Paul Fischer, dans son Catalogue des Anthozoaires du département de la Gironde, nous signalons aujourd’hui, comme appartenant au golfe de Gascogne, neuf espèces d’Alcyonaires de la famille des Alcyonides et de celles des Pennatulides et des Gorgonides. Quelques dragages exécutés dans la fosse de Cap-Breton et aux environs, pendant les derniers mois de 1878, nous ont, en effet, fourni cinq autres espèces qu'il faut ajouter à l'Alcyonum palmatum, au Pennatula phosphorea rencontrés précédemment, ainsi qu’au Veretillum cynomorium et à l’A. glomeratum. Voici la détermination de nos types, d’après M. le profes- seur Marion, de la Faculté des sciences de Marseille : CORALLIAIRES /ALCYONAIRES). ALCYONIDES. Alcyonmium palansaéuanim (PALL.). Synonymie : Alcyonium exos (Pallas, Lamourous, Gmel); — Alcyonium palmatum (les mêmes auteurs); Lobularia palmala (Deslongchamps, Ehrenberg); — Lobularia exos (Blainv.). Obs, — On rencontre cet Alcyonaire sur les fonds vaseux de nos côtes, aussi bien que sur les dépôts fermes. Nous l'avons dragué sur un galet cordiforme qu’il surmontait, à la façon de ces flammes figurées dans les images coloriées. Un des échantillons appartient au type des pédonculés, quelque peu modifié par l'implantation sur un corps résistant. Il est probable que l’on retrouvera à Gap-Breton l'A. digitatum des côtes d'Angleterre à côté de celui-ci, qui est une forme méditerranéenne. ROUE 18 274 LES FONDS DE LA MER. Alcyonium glomeratum (HASSALL). Synonymie : Alcyonium glomeratum (Hassall, Ann. of nat. hist., 1843; — Edwards et Haine, Corall., t.1, p. 118); — Alcyonium rubrum (Hassall) ; — Alcyonium sanguineum (Gouch.). PENNATULIDES. Pennatula phosphorea (Lin.). Synonymie : Pennatula phosphorea (Ellis); — Pennatula rubra (Ellis). Veretillum cynomorium (PALLAS). Synonymie : Veretillum cynomorium (Pallas, El. zooph., p. 373; id., Misc. zool., p. 176, fig. 14); — Pennatula (Edwards et Haime, Corall., t. I, p. 218); — Veretillum (Kôliker, Anat. syst. Beschr. d. Alcyonarien, t. I, p. 333). Veretillum pusillum (PHzippi). Synonymie : Veretillum pustllum (Philippi, Wiegmans Arch. fur nat., t. 1, pl. VI, fig. 6-19, 1837); — Cavernularia pusilla (Philippi); — Cavernu- laria pusilla (Richiardi, Monogr. della famiglia dei Pennatulari, in Arch. per la Zoologia, ser. 2, vol. 4, 1869, p. 117, pl. XII, fig. 107-109); — C. pusilla (Herkl., Note sur les Polypes nageurs, p. 26); — Stylobe- lemnon pusillum (Kôlliker). Obs. — Le C. pusilla a d'abord été décrit d’après des individus trouvés à Palerme. Les Cormus de Cap-Breton ne diffèrent en rien de ceux des côtes de Sicile. L'espèce paraît rare ailleurs que dans la fosse. Kophobelemnon stelliferum (MULLER). Synonymie : Pennatula stellifera (Müller) ; — Funiculina stellifera (Lamk); — Verelillum stelliferum (Cuvier) ; — Umbellutoria stellifera (Blainv.) ; — Kophobelemnon Mülleri (Abjornsen); — Kophobelemnon stelliferum (Herskl, Gray, Richiardi, Külliker). Cormus long de 55 millimètres, après contraction et séjour dans l'alcool. Plus de 30 zooïdes. Les sclérites sont semblables à ceux du Kophostelliferum, type; mais le Cormus du golfe de Gascogne porte plus de polypes et rappelle un peu le Aophobelemnon Leuckartii (Külliker), qui est évidemment une simple race ou sous-espèce méditerranéenne. ALCYONAIRES DE CAP-BRETON. 275 Clavella Haïmeï (RICCHIARDI). Synonymie : Cavernularia Haimei (Ricchiardi). Comme Külliker l'avait supposé, cet Alcyonaire appartient au genre Clavella par son axe et par ses corpuscules calcaires disposés à la base des zooïdes. Ses spicules, en forme de biscuit, sont lisses, et par conséquent plus simples que ceux du Clavella Austrolasiæ. Le Clavella Haimei avait été décrit d'après un échantillon du musée de Fiorence, sans désignation d’origine. Nous savons aujourd’hui qu'il habite le golfe de Gascogne, et il est probable que l'individu étudié par Ricchiardi provenait de la Méditerranée. GORGONIDES. Muricea piacomus (Lam.). Synonymie : Muricea (Lin., Syst. nat., éd. 10, €. I, p. 802); — Gorgonia (Edwards et Haime, Corall., t. 1, p. 143); — Keratophyte flabelliforme (Ellis, Hist. nat. des Corallines, p. 82, pl. XVII, n° 1). Pteroegorgia rhizomorpha (LAMOUR.). Synonymie : Pterogorgia (Lamour., Polyp. fleæ., p.401; Encycl., p. 441); — Gorgonia (Edwards et Haime, Corall., t. 1, p. 162). MOLLUSQUES. Chaque série de sondages pratiquée dans la fosse de Cap- Breton ramène toujours quelques espèces que ne comprennent pas les catalogues antérieurs. A la faveur de nouvelles recher- ches, résultats de la campagne de 1878, nous devons signaler 23 Mollusques comme habitant ces parages, en compagnie de types que l’on connaît déjà, et nous avons, de plus, à donner la description d’un Ringicula nouveau pour la science, description due à M. le commandant Morlet. Catalogue supplémentaire. GASTÉROPODES. Nassa nitida (Jeffreys); profondeurs | Ringicula auriculata (Menard); diverses, 80 brasses et plus. | dragué par 25-30 brasses. 276 De Francia purpurea (Mont.), var. Philiberti (Philippi). Pleurotoma Maravignæ (Bivona). Odostomia conoïdea (Brocc.), var. LES FONDS DE LA MER. Scalaria communis (Lamarck). Id. tenuicostata (Michaud). Littorina rudis (Maton). Emarginula fissura (Linné). Amphisphira hyalina (Turton). Cadulus Olivi (Scacchi). Neptunea contraria (L.). australis (Jeffreys). Odostomia pallida (Montagu). Eulima Petitiana (Brusina). ACÉPHALES. Pholas parva (Pennant). Venus rudis (Poli). Pecten testæ (Bivona). Dosinia lincta (Pulteney). Chama gryphoïdes (Lin.). Tapes pullastra (Montagu). Nucula sulcata (Brown). Leda fragilis (Chemnitz). Avicula hirundo (Lin.). Nota. — Les profondeurs sont variables, mais correspondantes à l’habitat ordinaire des espèces. Ringicuia Passieri (L. MorLet). PI. IX, fig. 6. Testa subventricosa, crassa, subelongata, regulariter striata (striis transversis impressis distantibus); anfractus 7-7 1/2 convexi, suturâ lineari marginatà discreti; anfractus ultimus 2/3 longitudinis æquans, basi rotundatus; spira elongata, sensinè crescens. Apertura supernè angusta, infernè dilatata, marginibus callo junctis, colu- mella arcuata, triplicata; plicà supernà verticali, plicà infernà sinuosà, labro crasso, extüs prominente, intüs parüm sinuoso, infrà rotundato, suprà anfractum penultimum partim tegente et canalem formante. Long. : 5mm1/2; — Jat,: 3mm1/2, Coquille légèrement ventrue, épaisse, un peu allongée, régulière- ment striée en travers par des sillons très prononcés et assez espacés; tours au nombre de sept à sept et demi, convexes, séparés par une suture bordée; le dernier formant à lui seul les deux tiers de la coquille est fortement arrondi à la base. Spire allongée, augmentant graduellement. Ouverture étroite dans la partie supé- rieure et large à l'inférieure; bord droit réuni par un léger dépôt calleux, bord columellaire fortement arqué garni de trois plis minces, le supérieur droit et dirigé verticalement vers la base, et garni à sa naissance d'un très petit pli, l’inférieur fortement sinueux et formant un siphon très prononcé au-dessus de la réunion du bord droit. Le labre est épais, saillant en dehors, légèrement sinueux ALCYONAIRES DE CAP-BRETON. 277 en dedans, il est très arrondi à la base, presque droit jusqu’à sa jonction avec l’avant-dernier tour, qu'il recouvre en partie, et où il forme un léger canal. Obs. — Cette espèce ne peut être comparée à aucune des espèces vivantes des mers d'Europe. Elle a quelque analogie avec le R. qua- driplicata, du Miocène et du Pliocène, mais il sera toujours facile de l'en distinguer par sa taille beaucoup plus petite, son nombre de tours de spire plus grand, sa callosité plus mince et moins étendue et par son labre plus faible et plus saillant. Janvier-février 1879. MA EE PERS PATTES TABLE DES CHAPITRES. 279 CHAPITRE I. TABLE DES CHAPITRES DE LA PREMIÈRE PARTIE DU TOME TROISIÈME. Pages. L'étude des côtes par les villes maritimes.....,...,,.. 3 II. Dragages près des îles d’Hyères (Méditerranée)....,.... 11 III. Dragages profonds au large de Marseille.......,.,.... 13 IV. Les Foraminifères dragués au large de Marseille. ...... 22 V. Les escales des Messageries maritimes dans le Levant... 925 MISan Jose tdelGuateMAlR ER Eee ethlle eee ecreses 33 VII. Mouillage de La Union (golfe de HOnNSecCa) nsc 36 VII un mille/du cap Desolado.......0 "0.106... Sc 39 IX Moullage delle TAbarD eee retiens eee. 40 XeMouillase duiGallann Rene eme. Hodo0bodLacc 42 XI. Sur la côte orientale de Patagonie........... É0080b0E 0 43 XII. Les escales de la Compagnie générale transatlantique dans la mer des Antilles.......,.,.,... oubaouo BDD 45 XIIT. Retour à la Pointe-à-Pître (Guadeloupe)................ 47 XIV. Saint-Thomas des Antilles et Saint-Jean de Porto-Rico.. 49 XV. Le Cap-Haïtien et Port-au-Prince (Santo-Domingo)....... 51 XVPASANTATONTENEUDA ES een eee c-reere Se tte 53 NN MR PS ONMIAMAIQUE) SRE ER cesse cesnee cesse 55 XVIII. Colon-Aspinwall...... a rase lee tel le lelie scies ie ice 57 XIX. Carthagène, Savanilla et Santa-Martha........., ere 59 XX. Quelques diatomées de la côte occidentale de Guatemala. 61 XXI. Rade d'Ismaïla.........,. node To nabn oo ou oc 63 XXII. Rade de Tchechmeh............ SAS 6 BD AHE TOO UE c 64 69 e Not ooodoodooto one no 00 Mano oo bonds duc 280 CHAPITRE XXIV. LES FONDS DE LA MER. Salonique Net een eee ae name es 70 MXN SANTE deniers aie ci niene elles elite le iele sans ee eee re Ve 72 XAVI SRadetde GIbrallar ERA Creer tocecrercrine 74 XVIe tour ICATIRI EEE certe DS RO OU 0 Tao Ne 76 XXNIIT-RadetdelCopenhanue tee ereee ee secreeccrererce 78 XXIX. Sur quelques Foraminifères de la Barbade.......... 80 XSL ONTAS ELIMAVALUEZ Reese cueece 103 XXXI. Retour à Kingstown (Jamaïque)...,................ 106 XXXII. Quelques sondages de l’Adour à la Bidassoa........ LOT XXXIII. La Baleinoptère boréale échouée entre Bidart et Guethan le 28 A0iletMSTA MERE eee reccecre 112 XXXIV. L’expédition de la frégate Valorous dans les mers ANCUIQUES= sec ste craie siec aan Gt cie mem clefs 116 XXXV. À l’Ouest du cap Torrès (Espagne). ................. 131 XXXVI-Devantiaibarre debian es recette 133 XXXVII, De la distribution géographique et de l’organisation Les DASUCNONE Re Rates eoec Pire 135 XXXVIIT. Les eaux de La Rochelle, de la Pointe du Ché et A'ANDOUNNESE Si memee mette e dans epe CU senc 138 XXXIX. Sondages à Boulogne-sur-Mer...........,.......... 147 XT1Hobson-Bay (Australie) Free cecr-rhercccrrre 151 XP LercapGrenville (Australle) 2-6. -c---e-be-eer 153 XLIT. Rade de Martin-Garcias (La Plata).............. 100 XLIII. Rade de Barcelona (Venezuela)..................... 156 NEVERS hanc Ha ner teeee rever Creer cree 157 UN ME Ta connonon tauogionnodd annee odbno oo np 159 XIV DevantAdent(AraDie) eee en -te-cce mc ccrtce 161 XLVII. Abords de Campbell et de la Nouvelle-Zélande. ..... 163 XVI Dans lamerdes AntiIIeS Eee cemercbereecree 199 XLIX. Explorations de la fosse de Cap-Breton de 1874 à 1876. 202 L. Catalogue des invertébrés de la rade de Gijon....... 220 LI. Dragages dans les eaux de Marseille, de la côte aux grands ONU een. sereesesmememesersemtone 224 LIT. L'île Bréhat (Manche).......... tenenesnieuue 299 MI APaie de Morlaix eee rent enee een error 231 LIV. Rade de Cherbourg et baie de Naqueville........... 234 ENVAbesAtles Andaman re ere eereeree ere 236 LNI- SIN APOTE rss ee eme eneeienee eee ecne 253 TABLE DES CHAPITRES. 281 CHAPTTRE LVII. Entrée du golfe de Maracaïbo......,....,.,..,.,,... 255 — LVIII. Voyage du capitaine Le Bras dans les mers de Chine. 237 — LIX. Voyage de Samarang à Kumbuis et dans le détroit de HD éooncocouoéc ocean Don babe 268 — LX. Alcyonaires et Mollusques de Cap-Breton et des envi- RONSTSUNDICMENE) eee see secte Der ue 271 UN EN VE lé KR TAOTRE BE ee. LU LA ; A7 Rs Las DEUXIÈME PARTIE REVUE RÉTROSPECTIVE ET PIÈCES DIVERSES LES FONDS DE LA MER il Coup d'œil rétrospectif sur les travaux exposés. dans le troisième volume. Le chemin que nous avons parcouru, avec le troisième volume des Fonds de la mer, embrasse plus de 50 stations non encore visitées par nos coopérateurs jusqu’à ces dernières années, et environ trente autres points, sur lesquels nous sommes déjà revenus une ou plusieurs fois. Les études les plus intéressantes qu’il nous a été donné d'exposer concernent les eaux de Marseille, les eaux de Cap-Breton et celles de La Rochelle, les fonds de la Barbade, les abords de l’île Campbell et de la Nouvelle-Zélande, la mer de Chine, près de Bornéo et jusqu’à Carimata, enfin les îles Andaman. Nous avons pu aussi, grâce à la bienveillance de M. Gwin- Jeffreys, esquisser à grands traits le voyage de la frégate anglaise Valorous dans les mers arctiques. C'est en suivant l’ordre admis dans l’Aperçu général du second volume, que nous allons grouper les faits en ce moment épars dans les pages précédentes. GÉOLOGIE. A dix années d'intervalle, nous avons constaté une similitude complète entre les échantillons anciens el récents de Kingstown (Jamaïque) draguës par 15 mètres de fond. La 286 LES FONDS DE LA MER. rade de la Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) a pareillement fourni des vases grisâtres calcaires venues de 6 mètres d’eau, ressemblant exactement à celles que nous connaissons depuis 1867; mais à côté, on dirait qu'avec la profondeur le fond se modifie et que le calcaire passe insensiblement à la marne, en prenant 25 p. 100 d'argile. On observe, du moins, au bout de quelques jours, un fendillement des morceaux exposés à l’air. Une transition analogue, quoique plus lente encore, parait s’opérer à Port-au-Prince (Santo-Domingo), où la poussière grise formée par la désagré- gation des tests calcaires (T. [, p. 15) s’agglomère peu à peu à la faveur de quelques centièmes d’argile. Toutefois, le phénomène du retrait n’est pas visible. Le carbonate de chaux, que nous n’avions jamais rencontré précédemment que sous forme de dépouilles animales roulées et broyées, ou de fragments rocheux sans structure spéciale, se montre maintenant, de temps à autre, en cristaux définis. Tantôt ces cristaux ne sont que de menus éclats des roches du voisinage; tantôt c’est au milieu des couches qu'ils se sont formés, et alors l'intérêt qui s’y rattache augmente de valeur. Nous croyons qu'il faut ranger dans la première catégorie certaines formes aciculaires, droites, accolées, d'aspect fibreux, difficilement attaquables par les acides et fréquemment colorées en bleu ou en rose (peut-être de l’aragonite), que l’on rencontre sur les côtes de France, à l'entrée du port de La Rochelle, ainsi que les cristaux hyalins et prismatiques des sables du fort des Flamands, près de ‘Cherbourg. Dans la seconde rentrent certainement d’autres types prismatiques à six et à douze pans, extraits d’un sable vasard du mouillage de l’île Tabago, dans la baie de Panama, et qui sont bien, cette fois, de l’aragonite. A ceux-là nous devons ajouter les cristaux microscopiques rencontrés dans une vase de Salonique (Archipel méditerranéen) et les concrélions d’une molasse de la fosse de Cap-Breton (littoral français, région des Landes). COUP D'OEIL RÉTROSPECTIF. 287 La chaux se présente encore très fréquemment dans les couches sous-marines à l’état de phosphate (phosphate tribasique, probablement?). Cependant, nous n’avons observé chaque fois ce composé qu’en minime quantité, et jamais au delà de 3 1/2 p. 100 (La Rochelle, au Mail, 2 p. 400; Mayaguez, île de Porto-Rico, 3,27 p. 100). On sait que la magnésie accompagne très souvent la chaux dans les assises terrestres. Il est aujourd’hui possible, dans nombre de circonstances, d'indiquer l’origine de £ette subs- tance au milieu des dépôts sous-marins. Lorsque les sels solubles du dépôt ont été enlevés par l’eau distillée et que la base terreuse, soit carbonatée, soit phosphatée, faisant partie du résidu insoluble, dépasse 1 1/2 p. 100 de la masse totale, on peut sans crainte attribuer l’excédant aux couches anciennes du globe et non pas aux dépouilles du monde animé de la mer. La magnésie est géologique au delà du terme indiqué; au-dessous, elle peut être et elle est généralement zoologique; la constitution du terrain, les débris organisés que l’on y découvre, achèvent, dans ce dernier cas, d’élucider la question. Toutes les analyses que nous avons poursuivies sur le squelette, la carapace et les concrélions des animaux marins, et celles que les chimistes ont publiées jusqu’à ce jour, permettent d'affirmer le fait (1). Si nous passons des composés alcalino-terreux aux roches à base de fer, nous sommes obligés de signaler sans cesse la diffusion du silicate magnétique et de ses variétés. Le fer silicaté attirable à laimant existe en quantité très notable dans le sable fin gris-brun de Kingstown (Jamaïque), pris au mouillage, sous 6 brasses d’eau, et non loin des vases du port, lesquelles n’en contiennent pas. On les rencontre tantôt en plaquettes, tantôt en grains. Un fait inverse se présente aux iles d'Hyères, où M. Delesse a signalé, sur la plage, (:) Voir ci-après la note: Origine de la magnésie dans les dépôts sous marins. 288 LES FONDS DE LA MER. d’abondants dépôts de fayalite, tandis qu’à 5 milles de là, au mouillage de la Badine, ce corps a complètement disparu. La présence du silicate a été constatée encore, sous forme de grains isolés, sur la côte occidentale de Nicaragua (au cap Desolado); à Mayaguez (Porto-Rico); puis à Porto-Rico même, où il est alléré; au cap Haïtien (Santo-Domingo); à Saint- Thomas (Antilles); à Santa-Martha (Nouvelle-Grenade); devant Aden (Arabie); à l’île Campbell (Océan Pacifique sud); à Cadix (Espagne), etc. À Copenhague, la limonite remplace le fer silicaté, et cette roche s’observe aussi très fréquemment à Cap-Breton, où elle colore et incruste quelquefois d’une façon remarquable les quartz, les coquilles brisées et les Polypiers. BOTANIQUE. Diatomées. — Les Diatomées, voilà le champ fécond de la Botanique sous-marine. La France l'avait oublié depuis Brebisson. M. Paul Petit a ramené chez nous cette étude aussi délicate et pénible qu’instructive et utile. D’immenses assises de terrains ne sont constituées que par l’agglomération des squelettes siliceux de ces plantes micro- scopiques. L'importance des Diatomées n’est donc pas à négliger dans l'observation de la nature. Ces algues doivent solliciter autant notre attention que les grandes laminaires et que les immenses sargasses. Beaucoup de dépôts sous-marins contiennent des Diatomées isolées ; quelques-uns, au contraire, en fournissent de longues el intéressantes listes. Les sables vasards de San-José de Guatemala accusent, par exemple, 25 espèces, parmi lesquelles abondent l’Asteromphalus arachne (Breb.) et le Coscinodiscus centralis (Eh.); mais on les compte par millions dans les fonds de l’ile Campbell et du sud de la Nouvelle-Zélande, où l’on constate près de 200 types différents dans quelques pincées de dépôts et sur quelques brins de corallines. COUP D'ŒIL RÉTROSPECTIF. 289 Quelquefois ce sont des spécimens rares que le microscope dévoile dans un dépôt, témoin le Navicula Grundleri, du golfe de Fonseca (mouillage de la Union), que l’on connaissait uniquement pour lavoir rencontré à Para-River et à Raised- Marsh. D’autres fois ce sont des espèces nouvelles et des types forçant à créer de nouveaux genres, que l’on découvre avec l'instrument grossissant. Les formes Cocconeis notata(P.Petit), C. australis (P. Petit), Hyalodiscus maximus (P. Petit), Amphora cristata (P. Petit), À. aspera (P. Petit), À. Schmidtii (P. Petit), etc., de Lyall’s-Bay, du détroit de Foveaux et de l’île Campbell, en sont la preuve, à côté du genre Trachy- sphenia (T. australis) établi par M. Petit. ZOOLOGIE. Foraminifères. — Nous venons de parler du rôle considé- rable joué par les Diatomées! Si l’on envisage les petites espèces du dernier échelon zoologique, on est aussitôt en présence d’une de ces séries parallèles tant affectionnées par la nature. Les Foraminifères forment, à l’exemple des Diatomées, d'énormes strates géologiques. Tandis que celles-ci constituent, à Berlin, des sols tellement mobiles que l’on ne saurait y établir des constructions solides, on peut dire que les premiers ont servi à édilier Paris et plusieurs villes des départements voisins. Les carrières de Gentilly, notamment, accusent environ 3 milliards de ces tests calcaires par mètre cube. Les remarques les plus saillantes faites, dans ce volume, sur les Foraminifères, se rapportent aux fonds de la Barbade (Petites Antilles). L'auteur de l'étude, M. Vanden Broeck, de Bruxelles, a retrouvé là diverses espèces de Dentalina que l’on ne savait pas habiter la région; puis des Frondicularia en parfait état, appartenant à des variélés inconnues et augmentant le nombre si restreint des représentants du type dans les mers actuelles. TIR 19 290 LES FONDS DE LA MER. Coralliaires. — La fosse de Cap-Breton nous a donné divers Coralliaires appartenant aux Alcyonides, aux Penna- tulides et aux Gorgonides. Si les espèces ne sont pas inédites, du moins on ignorait leur existence dans la région. Mollusques. — Les Mollusques ont enrichi nos collections d’une cinquantaine d'espèces nouvelles venues de Tchechmeh (Archipel méditerranéen), des eaux de Marseille, de Cap- Breton, de Singapore, de Bornéo, et surtout des îles Andaman, parages qui ont fourni 25 types. La mer de Chine (Bornéo) nous a même offert le singulier exemple d’un Gastrochène construisant sa demeure à la faveur d’une sécrétion calcaire appliquée contre les parois d’une valve de Venus abandonnée, au lieu de perforer les roches et les constructions sous- marines. Nous avons dit, il y a longtemps, que le Gulf-Stream, nonobstant son action marquée sur le golfe de Gascogne, n’avait pas acclimaté sur nos côtes un seul Mollusque venu de la mer des Antilles. La grande ligne de faîtes sous-marins qui traverse le globe, du Nord au Sud, entre l’ancien monde et le nouveau, paraît, en effet, un obstacle à la migration de ces animaux, pour lesquels la profondeur est une question capitale, et qui ne sont pas de grands nageurs. Cependant il ne serait pas impossible, un jour, que le transport des œufs par les eaux supérieures ne produisit des effets auxquels la ligne de faites semble absolument ‘s'opposer. Au mois de novembre 1878, M. Gwin-Jeffreys, venu en France pour examiner les résultats des dragages dans la fosse de Cap-Breton et sur d’autres points du golfe de Gascogne, remarqua, au milieu des matériaux de dragage fait dans la fosse, un amas d’ovi-capsules ou œufs de Gastéropode. Notre éminent et bienveillant collaborateur vit aussitôt que les coquilles embryonnaires contenues dans les capsules ne pouvaient appartenir à une espèce de la région. De retour en COUP D'ŒIL RÉTROSPECTIF. 291 Angleterre, il compara les spécimens à ceux du British- Museum, et acquit la conviction que l’amas se rapporte au frai de la Pyrula perversa du golfe du Mexique. Suivant M. Gwyn-Jeffreys, cette grappe d'œufs a été apportée d'Amérique, dans le golfe de Gascogne, par le Gulf-Stream, en raison de la légèreté spécifique de amas, absolument comme le sont les graines des Indes occidentales, que l’on y rencontre fréquemment. Vers. — Diverses espèces de vers, draguées près de Marseille, par M. Marion, nous ont été communiquées pour être mentionnées dans les richesses zoologiques du littoral français. Dans le nombre figurent le Polinoë Mazeli (n. sp.), le Psygmobranchus intermedius (n. sp.), le Spirorbis Beneti (n. sp.), le Banaglossus Talaboti (n. sp.), etc., etc. Cétacés. — Ce court aperçu zoologique se terminera par un mot sur deux géants de la création. Après avoir considéré tant de petits êtres, nous devons parler d’abord d’une jeune Baleinoptera mâle échouée entre Bidart et Biarritz, sur la côte des Basses-Pyrénées. Le sujet étudié appartient au plus rare des types européens, le Baleinoptera borealis (Cuvier) et à l’une des cinq espèces de cétacés à fanons que l’on ait jamais rencontrées dans le golfe de Gascogne. C’est le sixième exemplaire que les naturalistes connaissent. Son squelette, d’une longueur de 7 mètres 91 centimètres, est conservé au Musée de Bayonne. Au moment enfin où nous écrivons ces lignes, la plage de Soulac, non loin de embouchure de la Gironde, est encom- brée par l’immense masse d’une seconde Baleinoptère longue d'environ 27 mètres, mais qui, morte depuis longtemps et jetée sur la côte par les courants, se trouve dans un tel état de décomposition et d’ensablement, qu’il est impossible de déter- miner l’espèce. Espérons que la municipalité de la petite ville d'eaux, qui vient d'acquérir de la Marine cette belle épave zoologique, en tirera tout le parti possible pour l'instruction des naturalistes et l’organisation de son musée en projet. 299 LES FONDS DE LA MER. Les divers résultats que nous venons d’esquisser rapidement ne sont pas le fruit exclusif de nos persévérants efforts. Nous avons nommé, dans l’exposé, MM. Paul Petit, de Paris; Vanden Broeck, de Bruxelles; Gwin-Jeffreys, de Londres. A ces noms, nous nous empressons d’ajoulter ceux de nos anciens collaborateurs ou maîtres, MM. Alphonse Milne- Edwards, de lInstitut; Paul Fischer, J. Chatin, de Paris; Spiridion Brusina, d’Agram, et A.-F. Marion, de Marseille, qui a signalé dans ses dragages de la Méditerranée plusieurs types de Vers inédits et nous a obligeamment communiqué les catalogues zoologiques de ses opérations. Le nombre des coopérateurs qui nous apportent des matlé- riaux d’études s’augmente lui-même des noms de MM. Bouquet de La Grye, ingénieur hydrographe en chef; Geoffrey Nevill, directeur de l’Indian Museum de Calcutta; Doumerc, ingé- nieur des constructions navales en Cochinchine; Damond, de Bordeaux; Georges Chambers, de Londres; commandant L. Morlet; docteur H. Filhol, de Toulouse; Ploix, ingénieur hydrographe; Gourdon, lieutenant de vaisseau; Besse, pilote de la station de Pauillac; Kerkaven (id.); Peychaud (id.). Nous n’oublierons pas non plus le regretté capitaine Riboulet, commandant {a Louisiane au moment de son naufrage. TABLEAUX RÉCAPITULATIFS OCÉAN PACIFIQUE NORD. San-José de Guatemala. (Côte occidentale de Guatemala.) Vase bistrée on sable vasard coquillier, en grande partie formé de quariz hyalin ou rougeâtre (humidité, k p. 100; matière organique animalisée, 3 p. 100; carbonate de chaux des tests, 6 p. 100; carbonate de magnésie, 1 p. 100; sable quartzeux, avec roches feldspathiques, argile, mica, Diatomées, spicules, 80 p. 100; sels de la mer, 5 p. 100). — Ce volume, p. 35. Matériaux fournis par M. le capitaine Damond, de Bordeaux. Golfe de Fonseca. (Mouillage de la Union.) Vase bistrée, généralement agglomérée, irrégulièrement coupée de lits de coquilles et contenant, lorsqu'on l’a débarrassée de ces amas : humidité, 12 p. 100; malière organique, surtout végétale, 7 p. 100, argile et sable quartzeux fin, avec quelques Diatomées, 79 p. 100; coquilles, 1 p. 1C0; sels de la mer, 1 p. 100. — Loc. cit., p. 37. M. Damond. Obs. — Un type rare de Diatomée, le MNavicula Gründleri (A.S.), se trouve au mouillage. Cap BDesolado. (A un mille du cap.) Vase d’une teinte légèrement verdâtre, riche en quartz (humidité, 6 p. 100; matière organique animalisée, 6 p. 100; coquilles et 294 LES FONDS DE LA MER. carapaces, 11 p. 100; sable quartzeux, avec argile verdätre et grains magnétiques, 19 p. 100). — Loc. cit., p. 39. M. Damond. BAIE DE PANAMA. Ile Fabago. (Au mouillage.) Lat. N., 9°30' (moyenne); long. O., 82° (moyenne). Sable vasard verdâtre, très quartzeux et modérément coquillier (humidité, 18; matières organiques, 10 p. 100; Aragonite et coquilles, 13 p. 100; sable avec argile, 58 p. 100; sels, 1 p. 100). — Loc. cit., p. #1. M. Georges Chambers. OCÉAN PACIFIQUE SUD. Callao. (Au mouillage.) Vase café au lait, un peu sablonneuse et à peine micacée, très pauvre en calcaire ou même en manquant (humidité, 11 p. 100; matière organique, 3 p. 100; argile, avec sable quartzeux pointillé de noir, 84 p. 100; calcaire, 1 p. 100; sels, 1 p. 100). — Loc. cit., p. 42. M. le capitaine G. Ghabannes, de Pauillac. OCÉAN ATLANTIQUE SUD. Côte de Patagonie. Lat. S., 50°50'; long. O., 68°20'; profondeur, 110 mètres. Grains de gros sable quartzeux jaunâtres roules, mêlés d’éclats de quartz hyalin, puis de lydienne, de phtanite, de silex et d'argile gristre ou gris-perle, non effervescente, absolument semblable à celle de certains échantillons du détroit de Magellan. — Loc. cit., p. #3. M. Damond. Obs. — Ces matières ont été détachées du suif de la sonde. Non loin du point de ce sondage, par 50040’ lat. S, et 68° 20’ long. O., le suif de plomb a ramené d’une égale profondeur, un sable sans traces d'argile, dans lequel se trouvent des roches volcaniques et des fragments de Polypiers et de Bryozoaires. TABLEAUX RÉCAPITULATIFS. 295 Miardin-Gareins. (Au confluent du Parana et du Paraguay.) Lat. S., 34012': long. E., 60037'. Vase sablonneuse de teinte fauve, semée de mica blanc et presque entièrement composée de quartz hyalin, mêlé d'argile ocracée, avec quelques coquilles d’Azara (A. labiata) et de Chilinia, — Loc. cit., p. 155. M. G. Chabannes. MER DES ANTILLES. Golfe de Maracaïbo. (Entrée, par 40058! lat. N.; 7402! 15" long. O.; profondeur 8 mètres.) Vase bistrée à reflet jaunâtre, légèrement veinée de fauve et quelquefois un peu pointillée de blanc (humidité, 5 p. 100; matière organique, ? p. 100; argile et sable quartseux, 90 p. 100; sels divers, 3 p. 100). M. G. Chabannes. Obs. — Cette vase ne donne de traces de carbonate calcaire que lorsque les prises d'essais portent sur des fragments de coquilles. Barcelona. (Au mouillage.) Lat. N., 10015"; long. O., 6710"; profondeur : 6 mètres. Vase bistrée, un peu verdätre, mêlée de tests d’Azara labiata et de Paludinella, très compacte et non calcaire en dehors des coquilles, formée surtout de sable quartzeux très fin agglutiné par de l'argile. — Loc. cit., p. 156. M. G, Chabannes. Ha Pointe-àa-Pitre. (Dragage dans la rade.) Profondeur : 15 mètres. Dépôt grisâtre, aggloméré, semé de coquilles presque toujours incolores (humidité et matière organique, 17 p. 100; argile et sable 296 LES FONDS DE LA MER. quartzeux, 26 p.100; tests, 56 p. 100 ; sels, 1 p. 100). — Loc. cit., p. 48. M. Hippolyte Arnaud, pharmacien à la Jamaïque. Obs. — Cette vase passe à la marne. Saint-Thomas des Antilles. (Au mouillage des paquebots de la Compagnie transatlantique.) Profondeur : 8 mètres et 9 mètres. 107 Type (8 mètres). — Débris de coquilles, de Polypiers, d'Échino- dermes, de Spongiaires et de Foraminifères, le tout roulé, broyé, augmenté de grains de serpentine, de feldspath blanc, de calcédoine. — Loc. cit., p. 49: M. Besse, pilote des paquebots, à Pauillac. 20 Type (9 mètres). — Vase calcaire prise au mouillage des navires de commerce, et dans laquelle on ne distingue plus les débris qui l'ont fournie. — Loc. cit., p. 50. M. G. Chabannes. 3° Type (9-10 mètres). — Dépôt grisâtre de sable quartzeux (93 p. 100) inégal, à peine micacé, légèrement agglutiné, au milieu duquel on distingue du sileæ gris, des grains noirs magnétiques, des fragments de coquilles et de madrépores (4 p. 100). — Loc, cit., p. 103. M. Peychaud, pilote. Saint-Jean de Porto-Rico. (Dépôt littoral, pris sous l'eau.) Dépôt jaunâtre, bigarré de diverses couleurs et pris à marée basse (humidité et matière organique, 3 p. 100; calcaire grossier, calcaire blanc et débris de Mollusques, de Polypiers et d'Échinodermes, 20 p. 100; sable quartzeux, argile, lignite, rétinite volcanique, 77 p. 100; sels (traces). — Loc. cit., p. 50. M. Besse. Mayaguez (Porto-Rico). (18 mètres, — à 500 mètres du rivage, — et 6m60.) 1er Type (18 mètres). — Vase brune compacte, semée, de loin en loin, de menus débris de coquilles et contenant des phosphates. — Loc. cit., p. 104-200. M. Besse. 2e Type (660). — Gros sable bigarré d'une teinte sombre générale relevée de blanc, de roux et de rouge, avec quartz, quartzites, TABLEAUX RÉCAPITULATIFS. 297 jaspes, roches serpentineuses, silex, schiste ardoisier, amphibolite?, silicate de fer magnétique el quelques centièmes d'argile et de débris animaux calcaires (humidité, 3 p. 100; matière organique, 1 p. 100; argile, 6 p. 100; roches, 82 p. 100; débris calcaires, 8 p. 100). — Ce tome, p. 104. M. Peychaud, pilote. Cap-Haïtien. (Dépôt de la plage, sous l'eau.) Gros sable bigarré, de teinte sombre, pointillé de blanc et relevé de grains rougeâtres, formé de quartz, de quartzites rouges, bruns, gris, de jaspe violet, de roches serpentineuses altérées, de silex, de phtanite, de schiste ardoisier, d'amphibolite, de silicate magnétique et de rares débris de coquilles, de Polypiers et de Rayonnés. M. Besse. Port-au-Prince. (Mouillage de la Compagnie générale transatlantique.) Vase grisâtre constituée par une agglomération de sable fin quartzeuæ, et de débris animaux calcaires, et mêlée d'une quantité suffisante d’argile pour lui donner l'aspect d’un calcaire marneux, mais qui ne se délite pas, — Loc. cit., p. 52. M. Besse. Santiago de Cuba. (Au mouillage des paguebots.) Profondeur : 8 mètres. Amas de coquilles, agglutinées par une vase verdätre argileuse et de composition très irrégulière. On y reconnaît des Cœcum, des Meioceras, des Rissoa, divers Chemnitzidæ et quelquefois un frag- ment de Tubipora rubra, enfin des débris d’'Echinides. — Loc. cit., p. 54-199. M. Besse. Kingstown (Jamaïque). (Au mouillage de la Compagnie générale transatlantique.) Profondeur : 15 mètres. Vase marron non coquillière (humidité, 6 p.100 ; matière organique, 5 p. 100; argile et quartz, 80 p. 100; carbonate de chaux, 7 p. 100; sels, ? p. 100), — Loc. cit., p. 55. M. Besse. 298 LES FONDS DE LA MER. Obs. — M. Peychaud, pilote, a rapporté, de 6 mètres, un sable fin, gris-brun, pointillé de blanc et de noir et légèrement relevé de rouge sombre. Ce sable est quartzeux et contient de la lydienne, du quartzite verdâtre et un centième de fayalite. — Loc. cit., p. 106. Colon-Aspinwall. [Dépôt littoral? (point incertain.)] Sable coquillier, semi-grossier, ressemblant aux dépôts littoraux de la Pointe-à-Pitre, de Sainte-Croix et de Saint-Thomas et composé de quartz très roux, mêlé lui-même de quartz rose, rouge-pâle et vert, avec des fragments de madrépores et de Rayonnés. On y distingue des Cœcum, des Rissoa, des Pleurotoma (mollusques), enfin des Tubipora (polypiers) et des Halimeda (algues encroûtées). — Loc. cit., p. 57. M. Besse. Obs. — Nous croyons que ce spécimen nous a été donné, par erreur, comme venant du mouillage des paquebots de la Compagnie générale transatlantique. Ge serait plutôt un dépôt littoral. Carthagène. Lat. N., 10915"; long. O., 78°4'; profondeur : 12 mètres. Sable coquillier grossier, mélangé de tests brisés, d'algues encroù- tées /Halimeda) et de sable quartzeux enrobé d'argile. — Loc. cit., p. 99. M. G. Chabannes. Savanilla. (Mouillage des paqguebots de la Compagnie générale transatlantique.) Profondeur : 7"50. Vase argileuse agglomérée, d’un brun légèrement verdâtre, contenant des fragments de schiste argileux effervescent, de mème couleur qu’elle, du silex brun, des débris de Balanes, de Serpules, etc., et des axes calcaires de Polypiers. M. Besse. Santa-Martha. Lat. N., 11035'; long. O., 76039"; profondeur : 26 mètres. Sable quartzeux vasard à grains généralement hyalins, plus rarement verts, toujours très fins et en fragments aigus, avec mica et fibrilles végétales (humidité, 3 p. 100 ; matière organique, # p. 100; TABLEAUX RÉCAPITULATIFS. 299 sable, argile et grains magnétiques, 88 p. 100; carbonate de chaux, 3 p. 100; sels divers, 2 p. 100). — Loc. cit., p. 60. MM. Chabannes et Besse. La Barbade. Vases (voir page 276 du tome Il), au milieu desquelles se trouvent divers foraminifères très développés montrant quelquefois des formes nouvelles : Lituola Soldani (P. et.J.), var. intermedia (Vanden Broeck); Frondicularia alata (d'Orb.), var. saggitula (V. B.); Fron- dicularia alata (d'Orb.), var. lanceolata (V. B.); Frondicularia complanala (de France), var, concinna (V. B.);, Polymorphina lactea (Walker et Jacob), var. La présence authentique des Frondicularia en parfait état est un des faits saillants de cette étude, car les Frondicularia, si développés dans le terrain crétacé, ont bien peu de représentants, que l'on sache du moins, dans nos mers actuelles. — Ge tome, p. 80-102. DÉTROIT DE DAVIS. Nombreux sondages du Valorous, poussés quelquefois jusqu'à 1750 et 1860 brasses anglaises et ayant ramené une faune très variée. Obs. — Ce n’est que sur des notes fournies par M. Gwin Jeffreys que nous avons esquissé le voyage de la frégate Valorous dans les mers arctiques. — Voir ce tome, p. 116 et suiv. MER BALTIQUE. Copenhague. (Mouillage de la Compagnie royale hollandaise.) Profondeur: 7 brasses. Vase d’un gris bistré, peu calcaire, un peu argileuse (humidité, 5 p. 100; matière organique, en grande partie végétale, 7 p. 100; argile, avec limonite, k p. 100; sable quartzeux, avec silex et quelques Diatomées, 13 p. 100; sels divers, 8 p. 100), — Ge tome, p. 78. Compagnie royale hollandaise. MANCHE, Boulogne-sur-Wer. Diverses profondeurs: de 4 mètres à 22 mètres environ. Sable quartzeux hyalin, plus ou moins fin, mêlé de débris calcaires inégalement répandus et de fragments rocheux aussi menus que le 300 LES FONDS DE LA MER. quartz. Ces fragments appartiennent aux espèces suivantes : silex, calcédoine, quartzite, craie blanche, grès calcaire, glauconie calcaire, fayalite, feldspath. 16 échantillons étudiés. — Loc. cit., p. 150. M. Ploix, par l'intermédiaire de M. Delesse, de l'Institnt. Rade de Cherbourg. (Port des Flamands; — basse mer; par marée de 117.) Sable gris jaunâtre, semé d'éclats de schiste micacé verdâtre ou noirâtre, de micaschiste, de graviers quartzeux, de débris coquilliers, de cristaux d'aragonite, etc. — Loc. cit., p. 234. M. Paul Petit. Baie de Naqueville. (Dans l'Ouest de Cherbourg.) Dépôts identiques à ceux de Cherbourg, près du fort des Flamands. — Loc. cit., p. 234. M°"P: Petit. Ile Bréhat. (Au N.-E. de la rivière de Pontrieux.) Lat. N., 48051'; long. O., 5°22'; — 3m60. Fonds de roches granitiques (granites rougeäâtres ou noirâtres) et feldspathiques /arkose, feldspaths), de roches gréseuses et schisteuses (schiste noir-verdâtre, grès), avec débris de Mollusques /Trochus, Cerithium, Cardium, Anomia), Foraminifères et Maërl [Spongites, coralloïides). — Loc. cit., p. 229. MP "Petit. Baie de Morlaix. (Basse mer. — Rade de Suint-Paul-de-Léon. — Fort du Taureau.) 1er Type. — Basse mer; sable quartzeux mêlé de feldspath blanc, de paillettes de mica noir et de rares grains magnétiques, avec rares éclats de coquilles. 2° Type. — Rade de Saint-Pol-de-Léon: Nullipores ou Maërl gris-terreux, avec fragments de coquilles. 32 Type. — Fort du Taureau : Maërl abondant et chaux carbonatée fibreuse, colorée en violet, débris granitiques, quartz, quarts micacé, micaschiste (ou gneiss en décomposition), avec tests de Mollusques, PONTOISE TABLEAUX RÉCAPITULATIFS. 301 Foraminifères roulés et spicules de Spongiaires, — Loc. cit,, p. 231 et Suiv. M. P. Petit. GOLF£ DE GASCOGNE. Ea Rochelle. (Partie haute du môle de la Concurrence.) Dépôt littoral grossier, blanc sale ou gris, formé de calcaire compacte blanc ou gris, ou noirâtre, quelquefois rose, avec débris cariés; puis de quartz roulé, de silex blanc ou gris, avec quartz micacé, schiste ardoisier rares, et peut-être du gneiss et du granite blanc. Les coquilles brisées sont rares. — Loc. cit., p. 139. M. Bouquet de La Grye. La Rochelle. (Bains de la Concurrence.) Sous l’eau ; à 100 mètres en avant de la plage. Sable quartzeux gris, fin, pointillé de noir, de blanc et de roux, légèrement micacé et coquillier (humidité et matière organique, 3 p. 100; argile, 1 p. 100; calcaire compacte, carbonate de chaux en cristaux et tests brisés, 28 p. 100; quartz, avec mica et lydienne pour mémoire, 67-p. 100; sels divers, 1 p. 100). — Loc. cit., p. 139. M. Bouquet de La Grye. — M. Robichon. La Rochelle. (Eztrémité du môle de la Concurrence.) Sable quartzeux fin, de même composition que celui de la plage des bains et dans les mêmes proportions, caractérisé, comme lui, par du calcaire compacte, des cristaux de chaux carbonatée, aiguilli- formes, souvent colorés en bleu ou en rose, et qui paraissent être de l'aragonite, contenant aussi de la lydienne, du mica et probablement des éclats de gneiss. —- Loc. cit., p. 140. M. Bouquet de La Grye. La Rochelle. (Le Mail.) Sable grossier, avec débris coquilliers plus visibles, contenant des roches magnésiennes et des phosphates terreux (humidité et matiere organique, 1 p. 100; argile et limonite, ? p. 100; chaux carbonatée 302 LES FONDS DE LA MER. fibreuse, tests brisés et Nullipores, calcaire blanc compacte, 63 p. 100; magnésie carbonatée, 8 p. 100; sable quartzeux, avec schiste ardoisier et mica, 23 p. 100; phosphates terreuxæ, ? p. 100 ; sels divers, 1 p. 100). — Loc. cit., p. 141. M. Bouquet de La Grye. La Rochelle. Bouée du Coude, (A 180, à marée basse.) Vase sablonneuse bistrée, calcaire, relevée de jaune : (humidité, 9 p. 100; matière organique, 6 p. 100; carbonate de chaux, 14 p. 100; sable quartzeux et argile, 68 p. 100; phosphates terreuæ, 1 p. 100; sels divers, 2 p. 100). — Loc. cit., p. 142. M. Bouquet de La Grye. La Rochelle. (Axe du chenal à Richelieu.) Sable vasard de même teinte que le dépôt de la bouée du Coude, avec quelques débris coquilliers visibles à l'œil nu (humidité, 5 p. 100; matière organique constituée par des algues, 3 p. 100; carbonate de chaux, 17 p. 100; carbonate de magnesie, 5 p. 100; sable quartzeux mêlé d'argile, 65 p. 100; phosphates terreux, ? p. 100; chlorures et sulfates alcalins, 3 p. 100). — Loc. cit., p. 142. M. Bouquet de La Grye. La Rochelle. (4 1,000 mètres de Richelieu.) Profondeur : 290, Vase sablonneuse prise encore dans l’axe du chenal (humidité, 3 p. 100; matière organique, 3 p. 100; carbonate de chaux, 16 p. 100; carbonate de magnésie, 3 p. 100; sable quartzeux, avec argile, mica, et grains magnétiques, 13 p. 100; phosphales terreux et sels divers, 2 p. 100). — Loc. cit., p. 143. M. Bouquet de La Grye. La Rochelle. (44,500 mètres de Richelieu.) Profondeur : 2M20. Vase sablonneuse ou sable vasard tirant sur le chamois (humidité, 6 p. 100; débris d'algues, 6 p. 100; carbonate de chaux, 9 p. 100; TABLEAUX RÉCAPITULATIFS. 303 sable quartzeux souillé d'argile, T4 p. 100; sels divers, 4 p. 100). — Loc. cit., p.143; M. Bouquet de La Grye. Pointe du Ché,. Profondeur : 5 mètres. Sable analogue à celui des bains de la Concurrence, à La Rochelle, mais avec une quantité plus grande de coquilles en éclats, visibles à l'œil nu (humidité, 2 p. 100; matière organique, ? p. 100; argile, { p. 100; chaux carbonatée, calcaire, Nullipores, etc., 39 p. 100; quartz et roches noires indéterminables, avec grains magnétiques, 59 p. 100; sels divers, 1 p. 100). — Loc. cit., p. 144. M. Bouquet de La Grye. Angoulin. Sables entièrement semblables à ceux de la Concurrence examinés ci-dessus (humidité, 1 p. 100; matière organique, 1 p. 100; argile, 1 p. 100; carbonate de chaux et tests, 25 p. 100; quartz, avec mica, etc., 71 p. 100; phosphales et sels divers, 1 p. 100). — Loc. cit., p. 144, M. Bouquet de La Grye, — M. Robichon. Sondages à l'embouchure de l’Adour. (Phare de Biarritz E., 25°5. Tour des signaux de l'Adour E., 110 N.) Profondeur : 50 mètres. Sable gris pointillé de noir, avec mica argenté, menus débris de coquilles, plaquettes magnétiques feuilletées et spicules de Spon- giaires. — Ce tome, p. 107. Bateau remorqueur l’Adour. Obs. — Par 14 mètres, en vue de la tour des signaux (E.-S.-E.) et de l’église de Tarnos (E. 1/2 S.), la drague a rencontré un sable identique. Il en est de même pour un dragage fait quelques jours après, par 21 mètres, dans la région, le phare de Biarritz étant au S. et la tour des signaux à l'E. 1/4 N.-E. En vue de Guéthary et de Saint-Jean-de-Luz. Profondeur : 14 mètres. Gravier coquillier formé de silex brun, de silex blanc, de cächolong carié, de lydienne, de grès siliceux, de quartzite marron, avec mica, 304 LES FONDS DE LA MER. sable de la région des Landes, et 25 p. 100 de débris de mollusques. — Ce tome, p. 108. Remorqueur l’Adour. Baie de HBiscaye. (Tour de Socoa au S.-0; cap Fiquier à l'O.) Sable quartzeux, bistré-clair, légèrement aggloméré par des principes argilo-calcaires, et ressemblant d’ailleurs aux dépôts examinés t. Il, p. 127. — Ce tome, p. 109. Remorqueur l’Adour. Cap Korrès. (A l'Ouest du cap.) Profondeur : 25 brasses. Dépôt poussiéreux jaunâtre, comprenant une immense quantité de coquilles brisées, avec osselets de Rayonnés, lambeaux de Bryozoaires, spicules triradiées de Spongiaires et un quart de sable quartzeux. — Ge tome, p. 131. Divers marins de Bayonne. Barre de Bilbao. (4 1 mille devant la barre.) Profondeur : 12 brasses. Sable poussiéreux ressemblant plutôt par sa composition que par son aspect à celui du cap Torrès (humidité, 1 p. 100; matière organique, 3 p. 100; quartz avec mica et rares graines magnétiques, 62 p. 100; coquilles et débris d'animaux, 3 p. 100; sels divers, 1 p. 100). — Ce tome, p. 133, Marins de Bayonne. OCÉAN ATLANTIQUE. Cadix. Profondeur : 9 mètres. Dépôt grisätre et poussiéreux, formé de sable quartzeux fin accompagné d'une petite quantité d'argile et de coquilles et contenant, lorsqu'on l'a débarrassé de ces dernières : humidité, 3 p. 100; matière organique, ? p. 100; quartz, avec graviers quartzeux, roches noires et argile, 93 p. 100 ; sels divers, ? p. 100. — Loc. cit., p. 76. La Compagnie royale hollandaise, TABLEAUX RÉCAPITULATIFS. 305 MER MÉDITERRANÉE. Gibraltar. Profondeur : 11 mètres. Vase cendrée marquée de taches ocracées, présentant quelques coquilles brisées et des débris végétaux (matière organique, 4 p. 100; humidité, 3 p. 100; sable quartseux, argile grise et grains noirs quartzeux?, 25 p. 100; carbonate de chaux, 54 p. 100; carbonate de magnésie, 1 p. 100; sels divers, 5 p. 100; pertes, ? p. 100). — Loc. cit., p. 75. La Compagnie royale hollandaise. HRosas. (Dragage à 1 kilomètre de la côte.) Profondeur : 19 mètres, Vase chamois pâle contenant des débris végétaux (humidité, 3 p. 100, débris végétaux et autres matières organiques, 5 p. 100; argile et sable quartzeux impalpable, 63 p. 100; carbonate de chaux, 28 p. 100; sels divers, 1 p. 100). — Loc. cit., p. 159. M. Palma Gourdon, lieutenant de vaisseau. Mouillage de Ia Badine. (Exirémité de la presqu'île de Giens.) Lat. N., 43003"; long, E. (Paris), 30 51! 55". Profondeur : 11 mètres. Sable quartzeux gris, très fin, pointillé de noir, légèrement micacé, jonché de débris de Zostera et contenant des fragments micro- scopiques de coquilles, de Polypiers et quelquefois de Bryozoaires (humidité, 4 p. 100; matière organique, 1 p. 100, quartz, avec mica, etc., 88 p. 100 ; calcaire des tests, 7 p. 100). — Ce tome, p. 11. M, Moritz, enseigne de vaisseau. Obs. — Peut-être aussi le sable contient-il du grenat. En vue de Giens. Lat. N., 430 05' 55/; long. E., 80 82! 30”. Profondeur : 19 mètres. Vase bistrée, d’une teinte un peu chaude, pointillée de Llanc par des roches calcaires ou des tests brisés, et disparaissant sous les griffes des plantes marines qui y croissent (humidité, 13 p. 100; LAIT 20 306 LES FONDS DE LA MER, débris végétaux menus, après extraction des touffes, 9 p. 100; quartz très fin, avec mica, grains magnétiques, Spicules de Spongiaires (rares), 52 p. 100; coquilles brisées, Foraminifères, roches calcaires, 24 p. 100 ; sels divers, ? p. 100. — Loc. cit., p. 17. M. Moritz, enseigne de vaisseau. En vue de Giens. Profondeur : 13 mètres. Lat. N., 43006! 30!; long. E., 3052" 06". Vase ressemblant à la précédente, mais d'une teinte encore plus chaude et tournant au marron-clair, moins chargée de Zostera et contenant fréquemment des galets de silex et de calcaire gris compacte, et quelquefois de la craie blanche ou des tufs calcaires. — Hoccrt. pie: M. Moritz, enseigne de vaisseau Kle Riairé. (À 1 mille au S. de Mairé.) Profondeur : 60 et 80 mètres. Sable vasard bistré, laissant voir à l'œil une certaine quantité de débris végétaux et des éclats de petites coquilles, etc. (humidité, 1 p. 100; débris végétaux et matière organique azotée, 1 p. 100; coquilles, Polypiers, Bryosoaires, Foraminifères, T1 p. 100; sable quarizeux, avec mica et argile, roches noires et cristaux hyalins indéterminés, 27 p. 100). — Loc. cit., p. 14. M. Marion, professeur à la Faculté des Sciences de Marseille. ile Riou. (À à milles au S. de l'ile.) Profondeur : 108 mètres. Fond identique à ceux des environs de Mairé et contenant des cristaux prismatiques hyalins. — Loc. cit., p. 14. M. Marion, à Marseille. Obs. — Dans ce dragage, ainsi que dans une suite d'opérations faites aux mois de juillet et d'octobre 1875, M. Marion a rencontré divers types nouveaux appartenant à la classe des vers : Polynoë (Evarne) Mazeli; Psygmobranchus intermedius; Spirorbis Beneti ; Heterophenacia Renouardi; Balanoglossus Talaboti; Protula Meilhaci. Nombreux Foraminifères appartenant à des espèces déjà connues, déterminées par M. Vanden Broeck. M. Moritz. TABLEAUX RÉCAPITULATIFS. 307 MER IONIENNE. ÆZante. Profondeur : 13 mètres. Vase grise, pointillée de blanc par des tests (humidité, 4 p. 100; matière organique, 5 p. 100; sable quärtzeux, avec un peu d'argile, 65 p. 100; carbonate de chaux, 23 p. 100; sels, 3 p. 100, — Loc. eit., Doris Compagnie royale hollandaise. ARCHIPEL MÉDITERRANÉEN. Fchechmeh. (Côte d'Anatolie, en face de Chio.) Profondeur : 10 mètres. Vase grise, feutrée de végétaux, donnant, lorsqu'elle est autant que possible débarrassée de ses hydrophytes : humidité, 5 p. 100 ; matière organique, 6 p. 100; quartz et argile, avec spicules de Spongiaires, scortes volcaniques, etc., 51 p. 100; carbonate de chaux, 26 p. 100; carbonate de magnésie, 8 p. 100; sels de la mer, 4 p. 100). Mollusques inédits : Cæœcum lubricum (de Fol.), C. fasciatum (de Fol.), C. fasciatum, var. intaminata (de Fol.). — Loc. cit., p. 65 et suiv. Compagnie royale hollandaise. Vourla. (Golfe de Smyrne.) Profondeur : 10 mètres. Sable vasard coquillier, avec mollusques et crustacés de petite taille” (humidité, G p. 100; matière organique, 4 p. 100; quartz et argile, 47 p. 100; carbonate de chaux, 40 p. 100; sels, 3 p. 100). — Loc. cil., p. 69. Compagnie royale hollandaise. Salonique. (Au fond du golfe du même nom.) Profondeur : 12 mètres. Vase sablonneuse”d’un gris verdâtre, semée de caillonx quartzenx. de lydienne, de quartzite noir, de phtanite, etc. (humadité, 3 p. 100; 308 LES FONDS DE LA MER. matiere organique, 3 p. 100; carbonate de chaux, 18 p. 100; carbonate de magnésie, 10 p. 100; quartz, phtanite, lydienne, quartzite, scories, etc., 62 p. 100 ; sels, 4 p. 100), — Loc. cit., p. 71. Compagnie royale hollandaise. DÉTROIT D'ORMUS. Aden (Arabic). (Mouillage des Messageries maritimes ?) Dépôt gris-terreux et poussiéreux contenant une grande quantité de coquilles brisées, parmi lesquelles on distingue des fragments de Cerithium et de Turitella (Humidité, 1 p. 100; matière organique, T p. 100; sable quarlzeux et argile, avec paillettes de mica, 2? p. 100; tests et chaux carbonalée, 65 p. 100; carbonate de magnésie, # p. 100; sels divers, avec traces de phosphates, 1 p. 100). — Ce tome, p. 161. M. Doumerc, ingénieur des constructions navales en Cochinchine. MER DU BENGALE (ENTRÉE). Hies Andaman. Dragages ayant amené une grande quantité de Mollusques, parmi lesquels beaucoup étaient inconnus. Espèces nouvelles : Eulèmella infundibulata (de Fol.); Æ. cylin- dropsis (id.); Chemnitzia subemarginata (id.); Dunkeria latelirata (id.); Aclis crenulata (id.); Turbonilla tæniala (id); Turbonilla vittata (id.); 7, Wood-Massont (id.); T. microcheilos (id.); T. intus- lirata (id.); Parthenia fallax (id.) ; P. Nevilli (id.); Stylopsis polyskista (1d.); S. teætus (id.); Odostomia canaliculata (id.) ; O. ellipsoidea (id.) ; O. vitrea (id.); Noemia arctelirata (id.); N. megacheilos (id.) ; Pleuro- toma microcerata (id.); P. bidentatu (id.); P. obesa (id.); P. cincta (id.) ; P. gracilis (id.), etc. — Ce tome, p. 236 à 251. M. Geoffroy Nevill, directeur de l’Zndian Museum (Calcutta). DÉTROIT DE SINGAPORE. Singapore. Sable quartzeux agglutiné par un peu d'argile grise, mêlé d'amas argileux à cassure rosée ou couleur chair, englobant une petite quantité de coquilles brisées. Moliusques nouveaux : Turbonilla lamine-dentata (de Fol ); Odos- gomia cincta (id.); Stylopsis eminuta (id.). — Ce tome, p. 8 M, Doumere, ingénieur des constructions navales. TABLEAUX RÉCAPITULATIFS. 309 DÉTROIT DE LA SONDE. Mouillage de Poulo-Mérac. Lat, S., 6035'; long. E., 103036". Vases pultacées (sable vasard) verdâtres, calcaires et très magné- siennes, contenant des Turitella subfossiles et de nombreux forami- nifères (humidité, 6 p. 100; matière organique, ? p. 100; argile et sable quartzeux, 36 p. 100; chaux carbonatée, avec phosphate, 39 p. 100; magnésie carbonalée, 12 p. 100; sels solubles, ete., 4 p. 100). — Ce tome, p. 271. M. Gé, capitaine au long- cours, Pauillac. MER DE JAVA. Mouillage de Kumbuis. Par 5° 56! lat. S. et 1040 16 long. E. Vase verdâtre, coquillière, très magnésifère, contenant quelques Diatomées (humidité, 10 p.100; matière organique, ? p. 100; argile et sable quarlzeux, 49 p. 100 ; carbonate de chaux, 25 p. 100 ; carbonate de magnésie, 8 p. 100; chlorures et sulfales alcalins, 5 p. 100), — Loc ci pa270. M. Gé, capitaine au long-cours, Pauillac. Pekalongan. (A 20 milles dans le N.) Vase compacte, plutôt verdâtre que grise, salée, un peu efflores- cente à la surface et peuplée de petites coquilles, parmi lesquelles se trouvent beaucoup de Turitella subfossiles (humidité, 10 p. 100; matiere organique, 6 p. 100; argile et sable fin quartzeux, 6% p. 100; chaux carbonatée, 18 p. 100; sels divers, ? p. 100). — Ce tome, p.270: M. Gé, capitaine au long-cours, Pauillac. Samarans. Vases bistrées, plus ou moins compactes une fois desséchées et contenant des fragments de coquilles (humidité, 12 p. 100; matière organique, 5 p. 100; argile et sable fin quartzeux, 75 p. 100; carbonate de chaux, ? p. 100; carbonate de magnésie, k p. 100; sels divers, 2 p. 100), — Ge tome, p. 270. M. Gé, capitaine au long-cours, Pauillac. 310 LES FONDS DE LA MER. Obs. — Ces vases diffèrent des échantillons rapportés en 1867 par M. Gougeon (t. I, p. 59). Elles sont beaucoup moins calcaires, et la magnésie l'emporte sur la chaux. Par 4°48' lat. S.. 104°20' long. ©. Profondeur : 20 mètres. Dépôts sablonneux bistrés tirant sur le vert, abondamment coupés de débris coquilliers, avec spicules de Spongiaires, Foraminifères, Ostracodes et fragments d'Echinodernes (humidité, 5 p. 100; matière organique, & p. 100; sable quartzeux, avec un peu d'argile, 60 p. 100; carbonate de chaux, 26 p. 100; carbonate de magnésie, 3 p. 100; sels divers, 1 p. 100). — Loc. cit., p. 262. M. Le Bras, capitaine au long-cours, Bordeaux. PASSAGE DE CARIMATA. Passage de Carimata. Lat. S., 3040": long. E., 107009". Vase sablonneuse à reflet verdâtre, contenant des Turitella, des Pecten, des Murex, beaucoup de Foraminifères et des Polypiers brisés, assez rares (humidité, 6 p. 100; matière organique, 6 p. 100; argile, 47 p. 100; dépouilles animales (chaux carbonalée), 38 p. 100; phosphate de chaux, ? p. 100; sels divers, 1 p. 100). — Loc. cit., p. 262. Mollusque inédit : Ringicula Folini, p. 266. M. Le Bras. Passage de Carimata. (Pointe N.-E. de Curimata au N. 55° O.; Pyramide au N. 50 E.) Vase café au lait veinée de fauve et couverte, à la surface, de Foraminifères, avec quelques petites bivalves (humidité, 6 p. 100; matière organique, k p. 100; argile et sable quartzeux très fin, 82 p. 100; carbonate de chaux, avec traces de magnésie, 6 p. 100; limonite, 1 p. 100; sels solubles, 1 p. 100). — Loc. cit., p. 261. M. Le Bras. Passage de Carimata. (Morne de Souwrountou au N. 30° O.; Pyramide au N. 100 E.) Profondeur : 26 mètres. Vase argilo-calcaire agglomérée, de composition inégale et d'une teinte extérieure générale gris-rougeâtre, mais à cassure marbrée TABLEAUX RÉCAPITULATIFS. 311 de gris-cendré, de gris-rosé, de jaune-pâle et de jaune-rougeûtre {aspect du marbre sarancolin). — Loc. cit., p. 261, M. Le Bras. Passage de Carimata. (4 3 milles N.-0. 1/4 O. de Souroutou.) Profondeur : 38 mètres. Dépôts grisâtres plutôt que bistrés, pultacés, très mèlés de débris animaux variés. — Loc. cit., p. 261. M. Le Bras. MER DE CHINE. Lamatakan. (4 20 milles E.-S.-0. de l'ile.) Profondeur : 34 mètres. Débris d'animaux et sable quartzeux, avec un peu d'argile. — Fond à Turitella et à Euryales. — Loc. cit., p. 260. M. Le Bras. Lamatakan. (4 22 milles E.-S.-0. de l'ile.) Profondeur : 34 mètres. Débris animaux et sable quartzeux. — Fond ressemblant au précédent et au suivant, qui est le type de la série, — Loc. cit., p. 260. M. Le Bras. Lamatakan. (À 15 milles E.-S.-0. de l'ile.) Profondeur : 35 mètres. Débris animaux /Euryales et Turitella) et matières minérales broyées (humidité, 4 p. 100; matière organique, 6 p. 100; chaux carbonatée, 46 p 100; argile, ? p. 100; sable quartzeux et scories, 38 p. 100; sels divers, 3 p. 100). Mollusques inédits : Gastrochena œdificator, (de Fol.); Cæœcum sinuatum (id); Aclis vix ornata (id.); Turbonilla plicata (id), Jaminea cylindrica (id.), ete. — Loc. cit., 262 et suiv. M. Le Bras. 312 LES FONDS DE LA MER. Sambas. (A 20 milles E.-S.-0. de l'entrée de la rivière.) Profondeur : 32 mètres. Dépôts formés de débris animaux menus et de matières minérales en poussière (humidité, 6 p. 100; matière organique, 5 p. 100 ; argile et sable quartzeux, 38 p. 100; carbonate de chaux, 47 p. 100; sels divers, avec phosphates terreux, ? p. 100; pertes, 2 p. 100). Obs. — Ce fond contient encore des débris d’Euryale, avec des Dentales brisés et des Turilella, ete. — Loc. cit., p. 271. M. Le Bras. Passage Afie. (A à milles E.-S.-0. des bancs de Sambouni.) Dépôts très animalisés : Oursins perforés, columelles de grands Gastéropodes, gros débris de bivalves, petites espèces de la même classe mortes et roulées /Mitra), pièces osseuses de Rayonnés, débris de Coraux et de Foraminifères ; plaquettes de limonile, avec sable quartzeux et rares grains magnétiques. — Loc. cit., p. 259. M. Le Bras. Chenal Basilan. Lat. N., 6055" 50"; long. E., 119026' 52/, Profondeur : 31 mètres. Concrétions calcaires sous forme de graviers, diversement colorées et ayant l'aspect de Nullipores. — Loc. cit., p, 258. M. Le Bras. €Chenal Basilan. Lat. N., 6055'; long. E., 119027! 40". Profondeur : 28 mètres. Productions coralliformes brun-rouge ou brun-violet, quelquefois creuses, et contenant dans la cavité centrale un grand nombre de Foraminifères. Ges productions semblent être des Nullipores sur lesquels se sont greffés de jeunes Coraux. — Loc. cit., p. 258. M. Le Bras. TABLEAUX RÉCAPITULATIFS, 313 Chenaï Basilan. Lat. N., 6054" 40": long. E., 1190 27' 20.) Profondeur : 28 mètres, Formations calcaires tantôt blanches et farineuses à pointements coralloïdes, tantôt en masses tout à fait coralloïdes et rosées se rapprochant des Spongites coralloïides (Ellis). — Loc. cit., p. 258. M. Le Bras. Chenal Basilan. Lat. N., 6053’ 50/; long. E., 119027 35". Profondeur : 28 mètres. Concrétions calcaires recouvertes de végétations cuticulaires rosées ou violacées, rappelant par leur forme rameuse et leur organisation les Spongites coralloïdes. — Loc. cit., p. 258. M. Le Bras. Chenal HBasilan. Lat. N., 6053" 40"; long. E., 1190 28 Profondeur : 28 mètres, Formations d'apparence madréporique, caverneuses, blanches, isolées en graviers, incrustées à la surface et paraissant farineuses, sur lesquelles se sont greffés des Polypiers rudimentaires plus ou moins roses. — Loc. cit., p. 251. M. Le Bras. Chenal Basilan. Lat. N., 6046'; long, E., 119032". Débris de Dentales, de Bryozoaires, d'Ophiurides, d'Astrées ou de Dendrophyllies, avec des Lithothamnion, quelques Foraminiféres et quelques coquilles de Gastéropodes roulées. — Loc. cit., p. 257. M. Le Bras. MER JAUNE. Shang-Hai. (Devant le Consulat de France.) Vase sablonneuse, marron-cendré ou café au lait, qui doit sa couleur agréable à des oxydes de fer (humidité, 1 p. 100; matiere 314 LES FONDS DE LA MER. organique, 5 p. 100; sable quartzeux impalpable, avec argile et mica, 88 p. 100; carbonate de chaux, k p. 100; chlorures, phosphates, etc., 2 p. 100). — Ge tome, p. 157. M. Doumere, ingénieur des constructions navales. OCÉAN PACIFIQUE SUD. Ele Campbell. (Baie de la Persévérance. — Mouillage de la Vire.) Sable gris-noir, très peu caicaire, contenant de nombreuses Diatomées (humidité, 6 p. 100; matière organique, 5 p. 100 ; argile ou alumine, 1 p. 100; chaux carbonatée, 5 p. 100; sable quartzeux, avee grains magnétiques et Diatomées, 80 p. 100; sels divers, 3 p. 100). — Ce tome, p. 163-164. M. Filhol. — Mission scientifique Bouquet de La Grye, 1874 (Passage de Vénus). Diatomées nouvelles : Cocconeis notata (P. Petit); C. australis (id.); Raphoneis fasciolata, var. australis (1d.); Hyalodiscus maæimus (id.); Trachysphenia australis (id.) ; Auliscus stelliger (id.), ete. Ile Steward. (En face de Kupfer-Island.) Par 40 brasses. Amas de dépouilles animales et de gravier (coquilles roulées, Coralliaires brisés, fragments de Bryozoaires et de tubes d'Annélides, cailloux quarizeux, quartzite brun, roches serpentineuses, roches gréseuses, fragments calcaires). — Ge tome, p. 165. Diatomées nouvelles : Amphora Schmidtii (P. Petit); A. cris- tata (P. Petit); Amphora aspera (id.); Epithemia monilifera (id.); Navicula Campbellii (id.); N. biseriata (id); N. rhombus (id.); Stauroneis robusta (id.); Surirella Fülholii (id.), etc. M. Milhol. — Mission Bouquet de La Grye. Obs. — Des incrustations calcaires révèlent, la plupart du temps, les graviers et les gros débris coquilliers. Les débris animaux forment les quatre-vingt-dix centièmes de la masse. TABLEAUX RÉCAPITULATIES. 315 OCÉANIE. Hobson-bay (Australie). Lat. S., 37050" 30/; long. E., 140036". Profondeur : 750, Vase foncée, bistrée, agglomérée, se recouvrant d'efflorescences blanchâtres produites par des sulfates alcalins et privée de carbonate de chaux (humidité à + 1209, 6 p. 100; matière organique, 9 p. 100; sable quartzeux et argile, 19 p. 100; sels divers (sulfates et chlorures alcalins, etc.), 6 p. 100; traces de carbonate de magneésie). — Loc. cit., p. 161. M. G. Chabannes. Le cap Grenviile (Australie). lat t5 41049 lon mp 1400155 Sable vasard verdâtre, entrecoupé de veinules tantôt bleues, tantôt ocracées, s'émiettant sous les doigts, lorsqu'il est sec, et dans lequel une petite quantité d'argile jointe à la poussière calcaire de quelques coquilles relie des grains quartzeux assez fins (humidité et matière organique, 15 p. 100; sable quartzeux et argile, T1 p. 100; tests brisés, 8 p. 100; sels divers solubles dans l’eau distillée, 6 p. 100). — Loc. cit., p. 153. M. G. Chabannes. ADDITION. GOLFE DE GASCOGNE. Fosse de Cap-Breton. Profondeur : 30 brasses et au delà, {1° Par 30 brasses, agglomérat de dépouilles animales calcaires et de graviers, peuplé de Saæicaves, et contenant, en abondance, du carbonate de chaux cristallisé, 2° Nombreux sondages et dragages opérés à diverses profondeurs, donnant les sables vasards et les sables déjà connus. Mollusques inédits : Nassa bi-partita (de Fol.); Ringicula Folini. — Ce tome, p. 222 à 229 et 273. TABLEAU DES COOPÉRATEURS. MM. ab MIT T. II. ARNAUD ERGUD ANSE MR ccm emo cecene Den anne RE 47, 199 Augry de La-NoE, commandant des Messageries MAMIMESA(BONTEAUX) Press rss Moro DOOPO AO BAD Ut ot AuDEe, chirurgien de marine..........,......, CEA) WÉcbosere TOOPÉS ER Eee BESSEMNDLIO LE A BAUIACE ER Reese eee ea relate cie 4095114059 BERNARD, cap. au long-cours (Bordeaux). 120, 194 :--...... 1727; PETER BERRILLON, photographe à Bayonne... er NT ee 291 AE ES BERTRAND, Cap. au long-cours (Bordeaux). 183, 243 ::+.......... ,,.,,,,,,,,... BOUQUET DE LA GRYE, ingénieur hydrographe ER CANONS RER ERAETE Doa0c no dl MOTO DOI . 138, 163 CALYEZ, naturaliste (Jamaïque) ......,...,... 23 ..... . PRES NE se Be en Le PAZAL, Chirurgien de Id MAriNe..........+. +s-ersne 209 TER AA CHABANNES, cap. au long-cours (Pauillac). 248, 261 195, 240 49, 49, 59, 151 155, 255 CHAMBERS (Georges), de Londres.. ..,........ ............, ........., 40 COMPAGNIE ROYALE HOLLANDAISE ..... NP es ee OO Die ua 8 ÉD CIO EE 64 à 79 Cosre, pilote major (Saint-Nazaire)... .,....., .,....... SECTE SAT ob ne DauoxN, capitaine au long-cours (Bordeaux). .. ............. 33, 38, 43 D£80T, capitaine au long-cours (Bordeaux). 73, 195 HÉRMENTIOSE ERR Eor Co DELESSE, ingénieur en chef des mines (Paris)... ......,...... ......... 47 DENELLE, directeur des Douanes à Bordeaux... AIG TO TE Eee DESPOINTES, capit. au long-cours (Bordeaux)... 9 ÉTÉ D'ESTRUGES CHIPURS TENTE MATIN ES 0... es res PeD08 ane en ee DoumERc, ingén. des constr. navales (Saïgon).. 217, 219, 233 157, 161, 252 242, 244, 259 DuPERRÉ (baron), contre-amiral.........,..... ASUS be Does D hconpococcocc Dupont (Évenor) (Maurice)............... SARA a 908; 2 UT E Duraxp, directeur des Douanes à Bayonne.... ..... SHOT CEE EAP DurAND-BRAGER, peintre de marine..... DUREE aie 199 RER ALES BERRERO, commandant de port (La Guayra)... 23 ...,....,,.,. ..,.........., Fiznoz (Henri), professeur à la Faculté des ÉCIENCES A CMIOUIONSES PERS A M EU er errnenieieure 163 318 LES FONDS DE LA MER. MM. TANT DATI T. III. Gk, capitaine au long-cours (Pauillac)........ +............ s.. 26070 GopEFROID, cap. au long-cours (Bordeaux)..... Er ee ne 208%. re GODINEAU, id. ALES te ee tetes PSS AO E A. GOUGEON, id. 8 DORE CE LT EE FO RE USERS Gourpon, lieutenant de vaisseau (Paris)....... ... ..... Mo ops e 159 GouRLAY, capitaine au long-cours (Bordeaux). 17 ......... 1GOME EE EEE 4 GuiLLaiN, ane. gouv. de la Nouvelle-Calédonie. 55 ..... ....... notre eee CDR GUILLARD, capitaine au long-cours (Bordeaux). 9 ......... RSR à de TER Hue, armateur (Bordeaux)......... error D basssives: re à lee M ER Kawon, capitaine au long-cours (Bordeaux)... 9 ............. -............ KERKAYEN, pilote à Pauillac.................. +............ css + 2040 Kreges, consul de Suède (Saint-Thomas, An- tilles) AR etre enr eeee ce 199 A0 tre TR Co - ; LAFON, capitaine des Douanes à Arès.......... ......... 196-525. LAMARQUE, armateur (Bordeaux)............ RE UC OO OOo LAURENT, capitaine au long-cours (Bordeaux)., 237 ............. ............. Le BRAS, id. id. sl MS see se 25 TTCLRES LETGNADIER, id. id. RIRE AR fenetre ETC LEQuELLEC (Louis), armateur id. D RLEL POSE Le Dee de dati CCR LroN (Virgile) armateur (Bayonne)... 902: es. MaRCQFOY, capitaine au long-cours (Bordeaux). 0 200 2320 ere MarGoLé (Élie), offic. de mar. enretraite (Toulon) 200 ..,....,,.... ............: MarrTiN (Léon), commandant des Messageries maritimes (ligne des Indes).. ........... RAPAORES RSR ASK NE. ER MASSENET, command! des Messageries maritimes (Bordeaux)... ........, OT SOU O DE NO I ce 20m... 00600208 MÈGEs, curé de Villeneuve (Gironde)......,... -............ .... 257.015 Mizzer, consul britannique (Saint-Vincent du CAPVEND)E ere -ceecreecrc-chercce Rd nn eo MorEaAU, capit. au long-cours (Pauillac).. 183, 243 ..,...... 290 Te eR Fe MORBED(Ie) CONMANTANT ER AE cer creer er CC-ChceCr 269 Morirz, officier de marine (Pauillac)... 2092/1240 4122150229, 0925 ARR EE 11 PassicorT, capitaine au long-cours (Bayonne)... ...,.... LOT RC RTC A. BEVCHAUDAPIIO LE (PAUINAC) TN ET en M AR CRE Et 103, 106 PRivAT, capitaine au long-cours (Bordeaux)... 16... tt nee Proxmngeéenieutiiydrographe nt". CAReerr COMME RENE Rosier A PoINTEL, commandant des Messageries (ligne dunDevanti etre creer: 82,0220 250 Tri 2181 4. Nrebreeh TABLEAU DES COOPÉRATEURS. 319 MM. D. RENDIERSApIIOLeN(PAUIIAC) RER eee RIBOULEL, Comm. de la Louisiane (Bordeaux)... RoBAGLIA, ingénieur en chef des ponts-et-chaus- sé (NOM bone ds LE uso oo RostcHon (Eugène), étudiant (Paris) .......... SouER (de), commandant des Messageries (Bordeaux) ere CEE ce 12, VALENCY (de), commandant de la Compagnie générale transatlantique. ..... ....,..... VINCENT, capitaine au long-cours (Bayonne)... Warren (Sir Ch. H.), officier de la Royal Navy (ondres)...".. rocade ben vo WATTRE (de), capitaine de frégate....... 187, ZURCHER, lieutenant de vaisseau, capitaine de DORA LOUION) ER EM recettes ie DAT NET ER de D DOS DO DE ee sierefnsieletele ete eee ee 16 TAC ER ee DE eee ee 139 PAPE out Le dede o Ur ROAD AU bE D DEA do oc SOC Mec cche 20BP NE RE cire 296% 2.0 232 1885262 et 200 ele ehototiololete sc letolele se ere cie sfr PIÈCES JUSTIFICATIVES PIÈCE I Origine de la magnésie dans les dépôts sous-marins. Est-il possible de reconnaître, d’après l'analyse d’un dépôt sous-marin, si la magnésie provient des couches anciennes du globe ou des dépouilles animales récentes? La magnésie n’est pas, comme la chaux, un des éléments dominants de la charpente osseuse des vertébrés, pas plus que des concrétions des invertébrés, et la question, que l’on ne saurait aborder avec quelques chances de succès, lorsqu'il s’agit de la chaux, trouve, au contraire, une solution moins diflicile lorsque l’on s'occupe de l’autre base. Le problème consiste à rechercher les proportions de carbonate et de phosphate de magnésie qui rentrent dans les parties solides de l’organisme des animaux marins, et à comparer les nombres à ceux que donne l'analyse chimique d’un dépôt délerminé, préalablement lavé à l’eau distillée; le dépôt est ainsi débarrassé des chlorures et des sulfates magnésiens provenant des eaux de la mer, et ne contient plus que des composés insolubles, parmi lesquels doivent se trouver tous les carbonates et les phosphates terreux fournis par les dépouilles animales, telles que les os, les carapaces, les tests, etc.; les titrages deviennent alors comparables. Cétacés. — Les os du Cachalot et du Morse, par exemple, se confondent, pour leur composition chimique, avec ceux HPATRE 21 329 LES FONDS DE LA MER. de l’homme, c’est-à-dire qu’on y trouve un demi-centième à un centième et demi de magnésie phosphatée. Ex. Humérus d’une femme de 22 ans, .. 14,5 (Pelouze et Fremy.) Fémur d’un homme de 30 ans....... 1,3 ([d.) Fémur d’une femme de 80 ans...... 1,2 (1d.) OSEO TCACRAIO PET EE EEE er Tee. 0,5 (Id.) OSTdeMorS er one TE (1d.) Reptiles marins (Chéloniens). — La carapace de la tortue de mer ne dépasse pas ces limites. Ex, Tortue de mer (carapace). Sels magnésiens...... 1,2 Poissons. — La chair des poissons iricinérée abandonne de 6 à 8 centièmes de cendres, dans lesquelles on trouve, au plus, 3 p. 100 de phosphate de chaux accompagné d’un peu de phosphate de magnésie. Si les écailles sont quelquefois plus riches, 100 grammes ne produisent que 2 grammes environ de phosphate magnésien, et souvent on n’y constale que des traces de sels de ce genre. M. Chevreul indique 2,20 pour celles d’un Malacoptérigien de la famille des Clupéoïdes, genre Lepisosteus, mais les cendres des écailles du Coffre et des boucles de la Raie donnent à peine des traces de magnésie. Les arêtes des poissons ressemblent encore, sous le rapport de la constitution chimique, aux os des Mammifères. Le crâne de la morue fournit 2 centièmes de phosphate de magnésie (M. Chevreul); l’épine dorsale du requin, 1 centième (M. Mar- chand); le crâne de la grande Raie, moins d’un centième, ainsi que les vertèbres du Saumon. Lepisosteus (écailles). G'adus morrhua (crâne). Substance animale azotée..... LREURT CR PRSNo 43,94 Phosphate de chaux.......... AODOE PET 47,96 Carbonate de chaux.......... lOAPoRE LISTEN SET 5,50 Phosphate de magnésie....... LCA) dose one 2 » Grass RMS MANNQR e DADA Remi » » Carbonate de soude.........., 0,10 et chlorure, » 60 Pertes LE RATER et nt DEL ME TA TE » » 100,00 (M. Chevr.). 100,00 (M. Chevr). PIÈCES JUSTIFICATIVES. 429 Carcharias verus (épine dorsale). Raja clavata (crâne). Substance animale........... DA OTR neue 78,46 Phosphate de chaux........ Sn NOT O NE Neles cie Me à 14,20 Sulfate de chaux. ............ RSS ee dois Se HI I0E88 Carbonate de chaux .......... HN Por rantianhe 2,61 Phosphate de magnésie....... AS OS nr es » 74 (avec fluorure de calcium). Sels de soude (sulfate, chlo- DURE MEL) Mr er enu nt eee BR SO Br terersise 3,16 ReRe tie ES ar eme -Gite AO DR AN et » ) 100,00 (M. March.) 100,00 (M. March.) Crustacés. — Le test des Crustacés n’est pas mieux partagé. Ainsi, dans les Langoustes, on ne trouve généralement que des sels calcaires. Dans les Homards et les Crabes, une faible proportion de magnésie se joint au phosphate et au carbonate de chaux. Homarus, Cancer. Phosphatederchaux.....-.... EN bdnoneeabe 6 » Phosphate de magneésie....... OUR re EE 1 > Carbonate de chaux.......... TOGO RATE 62,80 Malière organique... ....,..... HSTORERE ER 28,60 DOISITe SONG sessions ORNE 1,60 PORTES instaler sente aie ie aa e 10 0P SIN ane » D» 100,00 (M. Chevr.) 100,00 (M. Chevr.) Mollusques. — Nous ne voyons pas augmenter la magnésie avec les Mollusques. Il suffit, pour se convaincre du fait, de jeter un coup d’œil sur la composition de l'os de sèche, des coquilles d’huître, de la nacre de perle et des tests de tous genres. On ne voit jamais, dans aucune analyse, les sels de magnésie dépasser les millièmes. Sepia oficinalis (osselot). Ostrea edulis (coquille). Matière organique..........., MAS se 8,9 Carbonate de chaux .... ..... SOL test 93,9 Carbonate de magnésie....... (traces) eeecee 0,3 Phosphate de chaux........ PAiraCeS) rer 0,5 STATE TeNChAUX nee D Lonédonoone 1,4 EAU nn sen ee tee RE oise 2 D 100 » (John.) 100» (M.deSerres et Figuier.) 324 LES FONDS DE LA MER. Pecten glaber (test). É ’enus (test). Matière organique............ SDL MO Nana 3 » Carbonate de chaux....... .. 06 nanas 96 60, Carbonate de magnésie....... (traces)........... (traces) Oxyderdefenm ere ereuee ((raCes) Res (traces) Sulfate delChaux ee... 0,70 remennter 0,30 Phosphatelderchauxe eee rm SD Pre sense 0; 10 100,00 (M. deSerres 100,00 (M.deSerres et Fig.) et Fig.) Dans de nombreuses circonstances, nous avons eu à analyser des dépôts sous-marins très coquilliers et quelquefois même presque entièrement formés de débris de mollusques et de crustacés. Or, ce sont aussi presque toujours ceux-là qui ont présenté la plus faible portion de magnésie. Nous citerons les fonds de Ja rade de Zante (mer lonienne), de Vourla (golfe de Smyrne), de Carlo-Forte (Sicile), des iles _ Comores et divers sondages de la mer de Chine et du passage de Carimata, dans lesquels la chaux carbonatée s'élève à 13, 23, 29, 31, 40, 58 el 73 centièmes, lorsque la magnésie, soit carbonatée, soit phosphatée, n'existe pas ou ne dépasse pas 2 centièmes. Une seule analyse fait exception dans nos recherches, c’est celle des dépôts d’ismaïlia (canal de Suez), mais il est évident qu'il ne s’agit plus ici, à proprement parler, d’une formation moderne, puisque le canal a été creusé récemment et que le sol sous-marin appartient au moins à l'étage des faluns. Néanmoins, on n’y trouve que 3 centièmes de magnésie. Sondage de la mer de Chine Rade de Zante (mer Ionlenne) (Lat. N, 3°; long. E., 102°40°). (Fond très coquillier). HUM E ASE ART one te GREEN RER & > Matière organique ........... IETER orale 4,90 Arstle et sabletquartzeux, etc. 73,45 Nc 2e 64,80 Carbonate de chaux (coquilles) 48,80 ........... 23,20 Carbonate de magnésie ou autres sels magnésiens ln... (NOCES)EE RENE NE » » Sels divers, chlorures, sulfa- (ROSE OR EEE PE LS (fnaces) APP rEnE SK) 100,00 (L. Périer.) 100,00 (L. Périer.) PIÈCES JUSTIFICATIVES, 395 Sondage près de Carimata Rade de Bilbao (golfe de Gascogne) (Lat. S., 1°29 ; long. E., 105°50”), (Fond très coquillier), HUMIITÉ APCE EI TIRER RE 1110 Matieretorganmquete#e"r#h-n(tnaces):r etre. 3 Argile et sable quartzeux, etc.. 59,75 .....,..... 62,65 Carbonate de chaux (coquilles). 29,10 ..... Poes MESURE Carbonate demagnésieou autres SelsMmannésiens rene AAC) r een LL 0 SélSédiverssolubles...:...... (traces). ..:.0.0.: 1,10 100,00 (L. Périer.) 100,00 (L. Périer.) Rade de Vourla Rade de Carlo-Forte (Sicile) (golfe de Smyrne) (Nombreux débris (Sable vasard coquillier). de Mollusques et de Rayonnés). HUMIQLE rer t re DO ee lets MatieneROreaNnIqUE AR rr eee MAMIENEr RE CP URI) Argile, sable quartzeux, etc... 46,70 ........... 28 » Carbonale de chaux (coquilles) 40,83 ......... .. 4S »(avec phosphate) Carbonate de magnésie ou autres SOS re ae ment ee) ACER. ann Re On, (tiers els À étrangers) Sels solubles, chlorures sulfatés 2,96 ........... » » 100,00 (L. Périer.) 100,00 (L. Périer.) Sondage près de Lamatakan Sondage en vue de Sambas . (Bornéo) (Bornéo) (Fond très animalisé : Mollusques, (Fond de la nature de celui Rayonnés, Foraminifères, Bryozoaires) de Lamakatan). NACRE M CR RE AD DRE ASE 5207) Matienelonranique meer MO OU Dre 5,10 Argile, sable quartzeux, etc... 40,50 ..... De A Le) Carbonate de chaux (animaux) 45,71 .........., 46,6% Carbonaledemagnésie ou autres SOIS AR APS lee recente DOS) IT en tea ete de (DAS) Phosphates et sels divers. ..... 2,79 ........... 2 » 120,00 (L. Périer.) 98,14 (L. Périer.) Fond de Boeny (îles Comores) Fond d'Ismaïlia (canal de Suez) (Nombreux débris de coquilles). (Probablement de l'étage des Faluns) A s_') Pere) 100 Matière organique....... ... Carbonate de chaux.......... 73,09 ...... .... T2 »(avec phosphate) CarbonalendemagnesieEee cr (pas) ere cere 3 » Argiletefisablerquantzeuxe te et 00m 5 0. 01 Chlorures;sulrates solubles m9 #1 00... 0 ROGRESAVOICANIQUES eee MALO Lile ne tes AMEL 100,00 (L. Périer.) 100 » (L. Périer.) Zoophytes, ete. — Après avoir examiné les Cétacés, les Chéloniens marins, les Poissons, les Crustacés et les Mollns- 326 LES FONDS DE LA MER ques, il ne reste plus qu'à s’occuper des Rayonnés et de quelques productions, au nombre desquelles se trouvent les tubes de Serpules. Un amas de coquilles brisées, de tubes d’Annélides, d’épines d'Échinodermes et d’axes de Coralliaires, venu de l'ile Campbell, nous a donné les résultats suivants : Humidité ..... Cod ae AO TE dE TO 5) Matiéresonranique errenmeeecrchepeeche D Alumineretfernoxydé Reese .cteeeneee 1e Poussière de diverses roches............ 5 » CañbonaledelchaUL eee ee rec. 82,43 Carbonatelde magnesie "Mn... 2,29 Sels divers, phosphates...... eo ce 1,28 100,00 (L. Périer.) Ainsi, dans un dépôt où les dépouilles d’Annélides et de Rayonnés sont très nombreuses, et où diverses roches en partie désagrégées et incrustées peuvent avc: fourni des sels magnésiens, nous constatons uniquement :,29 de carbo- nate de magnésie, pour 82,43 de carbonate de chaux. Les Coralliaires eux-mêmes de la région sont dépourvus de magnésie. Humidité ner raser sn cene 0,50 Matière lorsaniques eee ccecmecteeeree CD Sable fin et roches en poussière......... 7,20 CRhaucicarbonn lee RE RE 84,80 Chlorures, sulfates alcalins = terreux.. 2,50 Phosphatesterreuxtetipertes meme nnees 1 > 100,00 (L. Périer.) Vogel, qui a analysé le Corail rouge, y trouve néanmoins 3 centièmes de magnésie, contradictoirement avec Mérat- Guillot, dont les analyses n’en parlent pas. Corail rouge (Vogel). Acide carbonique...... 05 AO ALo ODA OUR 27,50 CDAUNE Pere ere. rer -Lrrisee eee 50,50 MaONES een e Dec cerctes ODA LRO TE Oxyde roure een Re een ee RL Pau es bre eee SE U © dadn0 RO ee) Débris aniImaus eee. cce-chrr 0,50 SULtatemde Caux rene tente DE SRE 0,50 Chlorure de sodium,.........., Meter traces. 88,00 PIECES JUSTIFICATIVES. 397 Le Corail est donc jusqu'ici le seul habitant des mers dans lequel la magnésie carbonatée dépasse quelquefois 6 centièmes, en tenant pour exacte l’analyse de Vogel, qui laisse cependant à désirer. Enfin, les axes ealcaires des Pennatules sont seule- ment très riches en phosphate et en carbonate de chaux, mais très pauvres en magnésie. A laide des diverses analyses que nous venons de rappeler, on reconnaitra sans peine qu'un dépôt sous-marin devrait être entièrement formé : 4° D'os de requin, d’os de morse, de carapace de tortue ou de carapace de homard, etc., pour donner 1 centième environ de phosphate de magnésie ; 2° D'’écailles de Lepisosteus ou de crâne de morue, etc.. pour atteindre 2 centièmes du même phosphate; 3° De corail rouge pour arriver à 6 centièmes, 3 dixièmes de carbonate magnésien ou 3 de magnésie caustique. Sans en excepter les fonds Corraligènes, qui cependant semblent quelquefois faire exception, on peut dire qu’au delà d’une limite très restreinte et dans tous les cas très nette, les composés magnésiens proviennent des couches du globe. La magnésie zoologique ne peut excéder 1 centième à 1 centième et demi du poids d’un dépôt. Les calculs sont faciles à faire. La constitution du dépôt reconnue à l’aide du microscope permet, dans un certain nombre de cas, de juger si cette faible quantité peut être considérée comme zoologique ou géologique suivant la nature des débris. 32 20. 21. 29. 23. 24. 25. 26. 27. 28. 8 LES FONDS DE LA MER. PIÈCE II Catalogue des espèces de la famille des Cæcidés {Collection de M. de Folin. GENRE CÆCUM. SECTION 1. — Les Lisses. . Cæcum achironum (de Folin), Brésil. 2 variétés.\ pur Someri. { 2. var. striata. . G. armoricum (de Fol.), côtes de Bretagne et golfe de Gascogne. . G. auriculatum (de Fol.), Palerme, Sardaigne. . G. bimamillatum (de Fol.), La Guayra. . G. buccina (de Fol.), Vera-Cruz. C. Carmenensis (de Fol.), golfe du Mexique (Vera-Cruz, Carmen). . C. Chiereghinianum (Brusina), Adriatique. . C. chinense (de Fol.), Chine. . G. circumvolutum (de Fol.), Antilles, côte ferme. . C. complanatum (de Fol.), espèce méléagrinicole, à Panama. . G. crassum (de Fol.), Sénégal (Cap Sainte-Anne). . C. dextroversum (Carpenter), méléagr., Panama. . G. glabriforme (Carpent.), méléagr., Panama. . C. glabrum (Flemming), Océan, Méditerranée, ete. . CG. imperfectum (de Fol.), méléagr., Panama. . C. inclinatum (de Fol.), îles du cap Vert (Saint-Vincent). GC. infimum (de Fol.), Colon-Aspinwall. . CG. limpidum (de Fol.), Brésil. . G. læve (Adams), méléagr., Panama. 1. var. cylindrica. 4 variétés. CE He 3. var. semi-fusca. 4. var. subornata. C. lubricum (de Fol ), Tchechmeh, CG. marginatum (de Fol.), îles du Cap-Vert. GC. Mauritianum (de Fol.), ile Maurice. C. minutum (de Fol.), meléagr., Panama. CG. modestum (de Fol.), Nouvelle-Calédonie. G. orientale (de Fol.), Messine. C. parvulum (de Fol.), méléagr., Panama. C. restrictum (de Fol.), Bahia. G. rotundum (de Fol.), Bahia, 36. 59. Ur: none afPanananna PIÈCES JUSTIFICATIVES. 329 ryssotitum (de Fol.), Brésil (Pernambuco). 1. var. cærulea. 2. var. cylindrica. sardinianum (de Fol.), Sardaigne (Carlo-forte). senegambianum (de Fol.\, Sénégal (Cagnabac). strigosum (de Fol.), Brésil. striatum (de Fol.), Brésil. var. obsoleta. 2 variétés. . Subornatum (de Fol.), Brésil. . subquadratum ..... Port-Élizabeth. subvolutum (de Fol.), Barbade. syriacum (de Fol.), Beyrouth. torquetum (de Fol.), Antilles, Brésil, validum (de Fol.), méléagr., Panama. variegatum (de Fol.), Hong-Kong. venosum (de Fol.), Brésil. Veracruzanum (de Fol.), Vera-Cruz. vestitum (de Fol.), golfe du Mexique, var. inornata. . vicinum (de Fol.), Sénégal (Baie de Lévrier). . vitreum (Mac-Andrew), îles du Cap-Vert. var. subornata. SECTION 11. — Les Anrelés. . agoniatum (de Fol.), méléagr., Panama. var. marginata. . annulatum ..... Aden. . bilabratum (de Fol.), Antilles, Brésil. . bipartitum (de Fol.), golfe du Mexique (Vera-Cruz et Carmen). | 1. var. conica. 3 variétés.! 2. var. glabra. 3. var. maculata. .capitanum (de Fol.), Montevideo. . curtatum (de Fol.), Brésil et Antilles (Pointe-à-Pitre). . contractum (de Fol.), Vera-Cruz. . conjunctum (de Fol.), Brésil. Cooperi (Carpenter), Californie. CrebriCiNCEUM . disparatum (de Fol.), golfe du Mexique. . dux (de Fol.), Guade'oupe. .elegans (de Fol.), méléagr., Panama. 1. var. flexuosa. NSRE 2, var. rubella. .erucatum (de Fol.), méléagr., Panama. on 1. var. alba. Z varieles,) +1 9, var. elongata. 330 LES FONDS DE LA MER. 60. CG. impartitum (de Fol.), méléagr., Panama. 1. var. bicolor. 9 variétés. s 2, var. tæniata. 61. GC. inflatum (de Fol.), Hong-Kong. 62. C. interruptum (de Fol.), méléagr., Panama. 63. G. instructum (de Fol.), golfe du Mexique (Vera-Cruz et Carmen). 64. G. jucundum (de Fol.), Antilles, Brésil. var. parva. 65. G. mutabile (de Fol.), méléagr., Panama. 66. G. Neo-Caledonicum (de Fol.), Nouvelle-Calédonie. 67. G. nigrum (de Fol.), Guadeloupe. 68. G. occultum (de Fol.), méléagr., Panama. 69. G. paradoxum (de Fol.), méléagr., Panama. 70. G. planum (de Fol.), Brésil. 71. CG. pulchellum (Stimps.), Antilles, golfe du Mexique {Vera-Cruz, Carmen). 72. C. quadratum (Carpenter), méléagr., Panama. 73. G. regulare (Carpenter), méléagr., Panama. 74. G. semicinctum (de Fol }), méléagr., Panama. 75. CG. sepimentum (de Fol.), île Maurice et île Bourbon. 76. G. suave (de Fol.), méléagr., Panama. 77. G subannulatum (de Fol.), Méditerranée (Carlo-forte). 78. G. superatum (de Fol.), Vera-Cruz. 79. G. superbum (de Fol.), méléagr., Panama. 80. CG. strictum (de Fol.), Colon-Aspinwall. 81. C. undatum (Carpenter), méléagr., Panama. AT 1. var. contraria. VARIOUS.) 9 par. cornea. 82. C. venustum (de Fol.), méléagr., Panama. SECTION ll. — Les Cotelés. 83. G. abbreviatum (de Fol.), Vera-Cruz, Carmen. 84. G. mirabile (de Fol., meléagr., Panama. 85. G. obtusum (Carpenter), méléagr., Panama. SECTION 1v. — Les Quadrillés. 86. C. brasilicum (de Fol.), Brésil. 87. G. bicinctum (de Fol.), Vera-Cruz, Carmen. 88. C. breve (de Fol.), Antilles. 89. G. clava (de Fol.), Antilles. 90. G. coronatum (de Fol.), Antilles. 91. C. crenatum (de Fol.), Brésil. 92. G. cycloferum (de Fol.), Antilles, Golfe du Mexique. 1. var. gracilis. 2 variétés. : SE 2, var. inornata. PIÈCES JUSTIFICATIVES, 3931 93. G. decussatum (de Fol.), Bahama (Nouvelle-Providence). 94. G. fasciatum (de Fol.), Tchechmeh. 95, G. formosulum (de Fol.), Bahama. 1. var. paucilirata. 2. var. simplex. 3. var. sulcata. 96. G. heptagonum (Carpenter), méléagr., Panama. 1. var. hexagona. 9, var. octogona. 97. C. imbricatum (Carpenter), Jamaïque. 98. GC. insigne (de Folin), Jamaïque. 99. G. irregulare (de Folin), Antilles, Brésil. 100. G. liratocinctum{(Carpenter), méléagr., Panama, Colon, G.du Mexique. Plusieurs variétés. 101. G. lucidum (de Fol.), méléagr., Panama. 102. G. malleatum (de Fol.), Nouvelle-Calédonie. 103. G. mirificum (de Fol.), méléagr., Panama. 104. G. multicostatum (de Fol.), Antilles, Brésil. var. obsoleta. 105. C. phronimum (de Fol.), Antilles. 106. G. sericeum (de Fol.), Mayotte. 107. G. strangulatum (de Fol.), méléagr., Panama. 108. G. trachæa (Montagu), Océan, Méditerranée. 1. var. curta. 3 variélés.! 2. var. obsoleta. 3. var. tincta (Nouvelle-Providence). 109. — C. triornatum (de Fol.), Vera-Cruz. 110. — C. uncinatum (de Fol.), méléagr., Panama. 3 variétés. 2 variétés. ÿ SECTION V. — Les Épineux. 111. C. spinosum (de Fol.), golfe de Gascogne. GENRE MEIOCERAS. 112. Meioceras bitumidum (de Fol.), Antilles. 113. M. Carpenteri (de Fol.), Antilles, golfe du Mexique. 114. M. contractum (de Fol.), Brésil. 115. M. cornubovis (Carpenter), Antilles. 1. var. marmorata (Nouvelle-Providence). 3 variétés.{ 2. var. minima. 3. var. tincta. 116. M. cornucopiæ (Carpenter), Antilles. var. subvitræa. 117. M. Coxi (de Fol.), Antilles. 118. M. Crossei (de Fol.), Antilles, J32 LES FONDS DE LA MER. 419. M. cubitatum (de Fol.), Antilles, Brésil. 120. M. Deshayesii (de Fol.), Guadeloupe. 121. M. Fischeri (de Fol.), Vera-Cruz et Carmen. 122. M. imiklis (de Fol.), Vera-Cruz. 1923. M. Leoni (de Fol.), Vera-Cruz. 124. M. Moreleti (de Fol.), Antilles. 125. M. nitidum (Carpenter), Antilles. 126. M. rectum (de Fol.)., Antilles. 127. M. subinflexum (de Fol.), Bahama. 128. M. tenerum (de Fol.), Jamaïque. 129. M. tumidissimum (de Fol.), Brésil (Pernambuco, Bahia). M . undulatum (de Fol.), Antilles. GENRE PARASTROPHIA. 131. Parastrophia Asturiana {de Fol.), Golfe de Gascogne. 132. P. cornucopiæ (de Fol.), Hong-Kong. FIN DU TROISIÈME VOLUME. TABLE DES MATIÈRES. TABLE DES GENRES, DES ESPÈCES ET DES VARIÉTÉS. »- ABRÉVIATIONS : d, diatomée; fo, foraminifère ; #, mollusques. Pages. m.-Aclis crenulata, Iles’Andaman, PI: VI, fig5. 5... 0... 238 m. Aclis vix ornata, Bornéo, IX,1....,...... SE TO ET rt ro 264 d: Amphora aspera, Détroit de Foveaux, IV, 9....................., 177 d. id. cristata, id. IV BE ee urnes 176 dAtliscusstelliger lle Campbell, V4250.2.25..200 2 2 eee anni 195 m. Chemnitzia subemarginata, Iles Andaman, VI, 8.....,............ 237 d. Cocconeis australis, Lyall’s Bay, IV, 2, &, b,c....... DPI R DE ct tie 169 d. id. notata, id. ENS Re Re 168 d. id. Wine tel Val BAIN Re eue ce 0) m. Cœcum Borneonensis, Bornéo, IX, 1 ............... RE OR 26% m. Id sfasCiatum, schechmens 14-50 cree one Ce eC 67 m. IT Or ANntamina tas er Aer rence ELU 68 m. IdelubriCuMmEcheCh Mel Aa SP ER A RP NE Le 66 m. ide esinuatum, Bornéo, IX 2 RES CC 264 fo. Cristellaria cultrata, Antilles (La Barbade), IH, 8 et 6............, 93 fo. id. ROLUIATA EM et ERA eee Eee ere 92 fo. Dentalina communis, La Barbade, II, 5; var. annulata, fig. 2; MPODTES EE TÉdooec ste ocncocoune De dre Tan ere 91 rosmDentalinasnodosa; Las Barbade D A0. see... eee semer 90 fo. id. obliqua, var. sulcata, La Barbade, DE TR RARE on 89 fo. id. pauperatanFaiBarbade ll, 8-0 0e 92 m. Dunkeria latelirata, Iles Andaman, VI, 4............... PE NE 238 m. id. Marioni, Marseille, [, 7...... 2 8 DÉS dodo eee 297 d: Epithemia monilifera, Détroit de Foveaux, IV, 10.......,........ 178 m. Eulima cylindropsis, Iles Andaman, VI, 2...........,........... 237 m. id. infundibulata, id. NI 1 SR ee ne does o 236 334 LES FONDS DE LA MER. fo. Frondicularia alata, var. sagittula, La Barbade, IT, 42 et 14........ 95 [0. id. alata, var. lanceolata, id. DIS AS eos 96 fo. id. complanata, var. concinna, La Barbade, III, 2...... 94 m. Gastrochena ædificator, merde Chine; IX,:7..0.%. 9... ........ 266 fo. Globigerina bulloïdes, var. cretacea, La Barbade, III, 8........,. 97 fo. id, id. var. rubra, id, I #7220 T0 EEE RO d. Grammatophora longissima, Lyall’s Bay, V, 21.............,..... 192 d. id. MaAPINA UT T-ANOMA NA Me tee Line 191 d'Hyalodiscusmaximus, Dyalls Bay IV a br er ee 173 m. Jaminea cylindrica, mer de Chine (Bornéo), IX, 5................ 266 fo. Lituola Soldani, var. intermedia, La Barbade, I, 1, 8, 4et 6...... 88 fonMarginulineclabre HaBarDade NRA M RENE re 92 meNassarbipartita, fosse deiGap-Breton, 16605... rte 206 deNaviculalbiseriata; Détroit de Foveaux AV 415 EM TEEN 181 d. id. Campbellii, Ile Campbell, V, 2....... RAS RE PRA le de 180 d. id. decussata, Lyall’s Bay, IV, 11...... RL ES AA NE AS SE 181 d. id. quærnerensis, var. dilatata, Ile Campbell, V, 2........... 179 d. 1derhombhus Détroitide FONEAUX IN MM ARRET NET 181 d. id._Schmithii, Lyall/stBay; var. minor, IV, A4 LAN MERE 183 araNoemiararctelirata, Les And amans NII) PEER Nres 247 mn. id. megacheilos, id. NINDEALSS OL. ne 248 m. Odostomia canaliculata, Iles Andaman, VII, 6.................... 245 m. id. cincta, id. NIMES NO SR PET Eater Mon 20953 m. id. ellipsoidea, id. VTT ee eo te 246 m. id. vitrea, id. VIT ee nu er 247 meParthemastalas alles tändanans VII EEE Ce 243 m. id. Nevilli, id. VILA RER Aer ne 243 m. Pleurotoma bidentata, Iles Andaman, VII, 3..................... 249 m. id. cincta, id. NID BR a eee one 250 m. id. gracilis, id. VERE 65. Re Orne 251 m. id. microcerata, id. NID RER et eme 248 mn. id, obesa, id. NT ASE Er res ce 250 fo. Pulvinula Menardii, var. cultrata, La Barbade, IIF, 13-14.,....... 102 d'Raphoneis fasciolata var australis IN 6 ER Re Een -rrercee 171 d. Rhabdonema hamuliferum, LyalPs Bay, V, 29, a, b, c............. 193 MAMRIneIQUIaROINIACANMALTANMEIS EEE CEE RECETTE 268 m. HU PassieTiNCap-Drelon AN NGL ere PRET. 279 d. Stauroneis robusta, Détroit de Foveaux, V, 16,4, b.,..,.,.,..,.... 185 TABLE DES MATIÈRES 335 HMS NIOPSIS NIQUE SINTAPOrE AMIS SE. 0. ere. 254 m. IA polyskiIsta les ANndaman NI PPEE RER en. 244 m. id. textus, id. MR these ectnnme om 245 dasunirellailholieDétroit deEOVeaUux Ne MAS een ee ee 188 fo-"Textularia trochus, La-Barbade; 111} 11064122... 100 d. Trachysphenia australis, Iles Campbell, V, 19, a, b, c, d..... een OIL m. Turbonilla corpulens, var. minima, îles Andaman...,,,.......... 249 m. id. intüs-lirata, id. NID AS ET . 941 m. id. liminerdentatas Singapore VI 7e... ee 253 m. id. Mn NET Soc acoud consent esbobe 32 m. id. microchelos les Andamans NE On ete eee. 241 m. id. PICA LAS BONE CELA M Eee ae elele denis men eitleleeiele ec 100e 265 m. id. teniataslles ANTAMANs VI RO ere ere see 239 m, id. vittata, id, NT aete à rang de blouote Cros ete 1e Ge 239 m. id, Wood-Massont iles Antdlamans NI 82202: clrerecternee 240 fo Nerneutliana commutata, LaBarbade, 111,140 00200 nent 101 TABLE DES CHAPITRES. I: PARTIE. TABLE SPÉCIALE des Chapitres de la 1re Partie..................... ee 20 Ile PARTIE. Coup d’æil rétrospectif sur les travaux exposés dans le II[ volume..... 286 MAHTeAUXIMECADIEUIALIIS RER CARRE doser ce ere RDA 293 MHaDleaUidesICOOpÉTALEUTS eee creer rene -ceecLe ec cie 317 I Origine de la magnésie dans les dépôts...... 321 Pièces justificatives. à L ss | 11 Catalogue des Cæcidés de la collection ...... 328 Pages, 19: 315 à1, 43, 45, 59, 60, 64, 67, Ho 174, 178, 178, 179, 108 180, 183, 184, 187, 1992, 494, 200, 205, 206, 208, 208, 266, 276, 333, 334, 335, PRINCIPAUX ERRATA. lignes, 115 autliende: 25, = 5, = 17e —= 116% — 8, == à Ja fin du chapitre : 45, au lieu de : 13, — 1152 — 45 — 16, — 5, après : 27, au lieu de : GE —= 11, ès 11, = 9, s 16, Le PRINCIPAUX ERRATA. Myriozoon, auriscalprum, poique, et grains, de Pointe-a-Pitre, longitude, rencontré, Ji. 3-1. latitude N. Achnantes, monolifere, Polycistine, Jig- 24, qUrŒNenSS, fig. 25, FASO Wosflogii, Nitzchiées, DUT punctati, Mayagnez, Caroline, Carolina, tomatiles, Carolia, ° pl. VIIL, fig. 8, pl. IX, fig. 6, pl. IX, fig. 1, pl. IX, fig. 6. Verneuiliana, 337 : Myriozoum. auriseulpiun. poignée, et de grains. de la Pointe-à-Pitre latitude. Avril 1876. rencontrées. Ag. 4-5. latitude S. Achnanthes. imonilifere. Polycystine. Jig- 2. quærenenses. Jig 2. RTTOV Weissflogée. MNitsschiées. 21. punctatur. Mayaquez. 'acolina. Cavolina. tornutilis. Cavolina. pl. IX, fig. 6. sans figure. pl. IX, fig. sans fiqure. Qt Verneurlina. to Lo re PE th ci ar 0 LES FONDS DE LA MER. T. HI. PI. 4. MOLLUSQUES. TEXTE EXPLICATIF DE LA PLANCHE EN REGARD. GENRE CÆCUM (Fleming). Fig. 2. Cæeum lubricum (de Fol.). Gross.: _ diamètres; p. 66. Fig. 3. Septum encore plus grossi. Fig. 4. Cæcum fasciatum (de Fol.). Gross. : _ diamètres; p. 67. Fig. 5. Septum sous un grossissement plus considérable. GENRE TURBONILLA (Risso). Fig. 4. Turbonilla fimitum (Sp. Brusina). Gross : _ diamètres; p. 32. GENRE NASSA (Lam.). Fig. 6. Nassa bipartita, p. 206. GENRE DUNKERIA (P. Carpenter). 5 20 Fig. 7. Dunkeria Marioni (de Fol.), Gross. : 7 diamètres; p. 227. GENRE RINGICULA (Deshayes). : se. see APE ee Fig. 8. Ringicula Folini (L. Morlei), Gross. : É diamètres; p. 268. (D'après nature.) PONS ADR AMNIER TP Ilusques. Foln delin 1h Lacoste Bordeaux. EPA LES FONDS DE LA MER. Ÿ. II. PI, 2. FORAMINIFÈRES. TEXTE EXPLICATIF DE LA PLANCHE EN REGARD. Genre LITUOLA (Lamarck). Fig. 4. Lituola Soldani (P. et J.), var. intermedia (Vanden Broeck). Exemplaire grossi vu de profil; haut. réelle : 7"50; p. 88. Fig. 3. Section transversale du même au-dessus du plancher de la der- nière loge; diamètre réel : 2""50. Fig. 4. Le même vu de face, montrant l'ouverture dendritiforme; diamètre : 2mm35, Fig. 6. Section longitudinale suivant l'axe de croissance: haut. : 7nm50. GEXRE DENTALINA. Fig. 2. Dentalina communis (d’Orb.\, var. annulata (Reuss); bauteur : 5M50; p. 91. Fig. 5. Dentalina communis (d’Orb.); hauteur : gmm50; p. 91. Fig, 7. Dentalina communis (d'Orb.), var. obliqua (d’Orb.); hauteur : 8mm; p. 91. Fig. 8. Dentalina pauperata (d’Orh.), var. du D. communis; hauteur : 4mm; p. 92. Fig. 9. Dentalina pauperata (d'Orb.), var. du D. obliqua (Linné); hauteur: 5mm; p.99. Fig.40. Dentalina nodosa (d’Orb.); hauteur : 450; p. 90. Fig. 414. Dentalina obliqua (Linné), var. sulcata Nilsson); hau- teur: 3M50; p. 89. GENRE FRONDICULARIA (de France). Fig.12. Frondicularia alata (d’Orb.), var. sagittula (Vanden Broeck). Exemplaire de croissance régulière. Long.: 4mm; lire somme neo Fig. 44. Exemplaire avec prolongements segmentaires irrégulièrement développés; longueur : 3m; largeur : Amms0. Fig.143. Frondicularia alata (d’Orb.), var. lanceolata (Vanden Broeck) ; longueur : 2050; largeur : 2%; p. 96. (D'après nature.) tr da \- NES Fa 2ù, mt RE LES FONDS DE LA MER. T. HI. PI. 3. FORAMINIFÈRES. TEXTE EXPLICATIF DE LA PLANCHE EN REGARD. GENRE CRISTELLARIA (Lamarck). Fig. 4. Cristellaria rotulata (Lm.). Diamètre réel : 1"m75, Exem- plaire passant au C. vorteæ (P. et M.), vu de face; p. 92. Fig. 4. Exemplaire du même, passant au C. vortex, vu de profil. g. 3. Cristellaria cultrata (Montf.), vu de face. Diam.: 3mm50; p. 93. Fig. 6. Le même, vu de profil. GENRE FRONDICULARIA (de France). Fig. 2. Frondicularia complanata (de France), var. concinna (Vanden Broeck); longueur : 5""50; largeur 3mm59; p. 94. GENRE MARGINULINA (d'Orbigny). Fig, 5. Marginulina glabra (d'Orhb.). Hauteur: 2mm; p. 92. GENRE GLOBIGERINA. Fig. 7. Globigerina bulloïdes (d’Orb.), var. rubra (d'Orb.). Échan- tillon monstrueux de la Barbade, vu par dessous et montrant la cloison supplémentaire qui recouvre l’ombilic anormal; p. 98. Fig. 9. Échantillon type du même Globigerina, vu par dessus, mais venant du golfe de Gascogne. Fig. 140. Mème échantillon que celui de la fig. 9, vu de face. Fig. 8. Globigerina bulloïdes (d'Orb.), var. cretacea (d'Orb.). Exemplaire partiellement brisé, vu obliquement. Diam.: Omm50 : p. 97. GENRE TEXTULARIA (de France). Fig.41. Textularia trochus (d’Orb.), vu en dessus. Hauteur : 2m; p. 100. Fig.42 Le mème, vu de profil. GENRE PULVINULINA (Lamarck). Fig.43. Pulvinulina Menardii (d’Orb.), var. cultrata (d'Orb.). Face inférieure. Diam.: 1mm50; p. 102. Fig, 15. Face supérieure. GENRE VERNEUILINA (d’Orbignv). Fis.14. Verneuilina communis (d'Orb.). Hauteur : 1m"35; p. 101. (D’après nature.) MER. LA E n 2 Q 1) } [ N HO lare) + JA LES FONDS DE LA MER. T. HI. PI. 4. DIATOMÉES. TEXTE EXPLICATIF DE LA PLANCHE EN REGARD. Genre COCCONEIS (Ehrenberg). Fig. 4. Cocconeis notata (Paul Petit) (Nov. spec.). Grossisse- (UE ment : 4e diamètres; p. 168. Fig. 2. Cocconeis australis (P. Petit) (Nov. spec.); p. 169. a, frustule complet; b, valve inférieure; €, valve supérieure. Fig. 3. Cocconeis Wrightii (0'Meara) ; p. 170. Fig. 4. Cocconeis Crux (Ehr.); p. 169. GENRE CAMPYLONEIS (Grünow). Fig. 5. Campyloneis Grevillii (W. Sm.); p. 171. a, frustule complet; b, 6, lame de silice constituant la valve inférieure; d, valve supérieure. GENRE RAPHONEIS (Ehr.). Fig. 6. Raphoneis fasciolata, var. australis (P. Petit); p. Cle Genre HYALODISCUS (Ehr.). Fig. 7. Hyalodiscus maximus (P. Petit) (Nov. spec.). Grossisse- er O0 ment ee diamètres; p. 173. GENRE AMPHORA (Bory). Fig. 8. Amphora cristata (P. Petit) (Nov. spec.); p. 176. Fig. 9. Amphora aspera (P. Petit) (Nov. spec.); p. 177. Genre EPITHEMIA (Brébisson). Fig. 40. Epithemia (?) monilifera (P. Petit) (Nov. spec.); p. 178. GENRE NAVICULA (Bory). Fig. 41. Navicula decussata”? (Ehr.); p. 181. Fig.12. Navicula rhombus (P. Petit); p. 181. Fig. 43. Navicula Hennedyi (W.Sm.), var. f constricta (P. Petit); p. 182. Fig.14. Navicula Smithii (Breb.), var. 6 minor (P. Petit); p. 183. Fig. 145. Navicula biseriata (P. Petit) (Nov. spec.); p. 181. — Nota. — La plupart de ces espèces SOnL Vues SOUS un grossisse- ment de 600 diamètres. (D'après nature.) PESVAONDS DELA MER TITRE Diatomees. 6608900 : Dre ee PERRET) <6%0 > < À 29.0 2 is EN fa ie D. : ÉPOCÉ La) fa 482 20 ° PRES o! 880 ea Le FA e Cv 5 _ (82822800 de 607 82808 Le 29 \ $ Ba : lis Q 29: Éeepo 20h hpn090 70 nee 29H56 0960n9690P089 09 V0 Se nobnnon 0920008 N96 s > 0. SRG RP 2 00288 NÉS ONESE D:0 27 as donne RS 29 0 8 6 D: ( + EE EL ut cos 8 Bo 200 20006660. a É FRS UR A FRE RASE 20 RAA à 220 nes Le à = SQO AS ic RE Sup. ATTIEQIES, 7 À LP Felit de. sd Le 0 Ts MP pat te Du TAC à * LES FONDS DE LA MER. T. HI. PI. 5. DIATOMÉES. TEXTE EXPLICATIF DE LA PLANCHE EN REGARD. GENRE STAURONEIS (Ehr.). Fig. 16. Stauroneis robusta (P. Petit) (Nov. spec.). Grossisse- CORRE ment: EN diamètres. a, valves elliptiques; b, frustule vu par la zone; p. 185. GENRE AMPHIPRORA (Ehr.). Fig. 47. Amphiprora rugosa (P. Petit); p. 187. GEXRE SURIRELLA (Turp.). Fig. 18. Surirella Filholii (P. Petit) (Nov. spec.); p. 188. GENRE TRACHYSPHENIA (P. Petit). (Nov. genus.) Fig. 19. Trachysphenia australis (P. Petit) (Nov, spec.); p. 190. GENRE GRAMMATOPHORA (Ehr.). Fig. 20. Grammatophora marina, var. nova.; p. 191. Fig. 21. Grammatophora longissima (P. Petit) (Nov. spec.); p. 192. GENRE RHABDONEMA (Kg.). Fig. 22. Rhabdonema hamuliferum (F. Kitton) (Nov. spec.). a, partie de frustule, vue par la zone; b, valve lancéolée; ce, diaphragme strié; p. 193. GENRE NAVICULA (Bory). Fig. 23. Navicula Campbhellii (P. Petit) (Nov. spec.); p. 180. Fig. 24. Navicula quærnerensis (Grün.), var. dilatata (P. Petit); p. 179. GENRE AULISCUS (Ehr.). Fig. 25. Auliseus stelliger (P. Petit); p. 195. (D'apres nature.) LES FONDS DE LA MER. MONLEIL Diatomees. | {ll _. er ] nt RRRROLI/AITTT) EE, } : j ip . th Ep NES NN j SR RE è = PIN = : NN 77777 D KS RRNNANNNNNL HO 7 4 NS NN SSSS cm5 718808008 9888. (æ) PRAG HO A 00T 00 CODES \\ TITI IT DTA L.,9990 0999995000 09009900 _/ 9990009000 9009Q00! 7 22 1 Le = 4 \ Pa2P2D000 Fe À nr‘ < . a nt. LR N566135080803033000 DORE ON (o2e2 BpP00000090059P0000 9000008, Lo D01990090000990070 200060007 ES 000090000900 San 00009 0020R9PR2 28000" Larmanske scuÿp. Lip. Pi écgrtet. P Féituel. SM ire CES > TEA % Con LT ANUS LES FONDS DE LA MER. T. II. PI. 6. MoLLusQuEs. TEXTE EXPLICATIF DE LA PLANCHE EN REGARD. GENRE EULIMELLA (Forbes). Fig. 4. Eulimella infundibulata (de Folin), coquille environ 20 fois grossie ; p. 236. Fig, 2. Eulimella cylindropsis (de Fol.). Gross. envir. : AH diam.; p. 237. GENRE CHEMNITZIA (d’Orbigny). : re : 250 Fig. 3. Chemnitzia subemarginata (de Fol.). Gross.: 7 diam; p. 237. GENRE TÜRBONILLA (Risso). È É 20e: Fig. 6. Turbonilla tæniata (de Fol.). Gross.: vu diam.; p. 239, 5 = : = 20 Fig. 7. Turbonilla vittata (de Fol.). Gross.: qi diam.; p. 289. Q , : : : 124% Fig. 8. Turbonilla Wood-Massoni (de Fol.). Gross.: diam.; = fe] p. 240. Fig. 9. Turbonilla microcheilos (de Fol.), Gross.: Es diamètres; p. 241. GENRE ACLIS (Loven). Fig. 5. Aclis crenulata (de lol.) Échantillon unique, brisé au sommet; p. 238. GENRE DUNKERIA. (P. Carpenter). 20e Fig. 4. Dunkeria latelirata (de Fol.). Gross.: ra diam.; p. 238. (D'après nature.) LES FONDS DE LA MER T IIL PL VI follus ques. E 2 ke Eolin del Lih Lacoste, Bordeaux + “E D + N ; : Le. ARE 2 NE ae 4 See E 4 J + bd LT n LES FONDS DE LA MER. T. HI. PI. 7 et 7b, MOLLUSQUES. TEXTE EXPLICATIF DE LA PLANCHE EN REGARD ET DE LA PLANCHE ris, GENRE TURBONILLA (Risso). $ ; : 29 Fig. 4. Turbonilla intus-lirata (de Fol.). Gross.: TA diam.; p. 241. (Planche 7tis.) GENRE PARTHENIA (Lowe). 182% Fig. 2. Parthenia fallax (de Fol.). Gross. : me diam.; p. 243. É 12 Fig. 3. Parthenia Nevilli (de Fol.). Gross.: Fr diam.; p. 243. GENRE STYLOPSIS (Adams). 5 ë : Ad Fig. 4. Stylopsis polyskista (de Fol.) Gross. : TE diam.; p. 244. | : 2e: Fig. 5. Stylopsis textus (de Fol.). Gross. : cn diamètres; p. 245. (Planche 7tis.) GENRE ODOSTOMIA (Fleming). 2 UNE Fig. 6. Odostomia canaliculata (de Fol.). Gross.: — diam., p. 245. (Planche 7bis.) 30 Fig. 7. Odostomia ellipsoïdea (de Fol.). Gross.: PE diamètres; p. 246. 95 Fig. 8. Odostomia vitrea (de Fol.). Gross.: — diamètres; p. 247. GENRE NOEMIA (de Folin). : 2IRE Fig. 9. Noemia arctelirata (de Fol.). Gross.: re diamètres; p. 247. (D'après nature.) = À 2 : Ai É = pel : s A & se Be Er = ea 0 Fan FE] (==) CG? (=) EE (=) ee TI Er F1] AA HE LINE 4 FETE Mollusques. Ve Folin, dl T IL PL VIS LES FONDS DE LA MER. RIVE Cs en Lih Lacoste, Bordeaux. Le Lol, del. LES FONDS DE LA MER. T.HIL PI. 8. MoLLusQurs. TEXTE EXPLICATIF DE LA PLANCHE EN REGARD. GENRE NOEMIA (de Folin). 20 Fig. 4. Noemia megacheilos (de Fol.). Gross.: TE diam. ; p. 248. GENRE PLEUROTOMA (Lam). ; 1100 Fig. 2. Pleurotoma microcerata (de Fol.). Gross.: — diam. p. 248. : > 25 . Fig. 3. Pleurotoma bidentata (de Fol.). Gross. : cn diam.; p. 249. Ste . 4. Pleurotoma obesa {de Fol.\. Gross. : diamètres; p. 250. el CE NI Aa Fig. 5. Pleurotoma cineta (deFol.). Gross. : TE diamètres ; p.250. ae 0 Fig. 6. Pleurotoma gracilis (de Fol.). Gross.: To diam.; p. 251. GENRE TURBONILLA (Risso). Fig. 7. Turbonilla lamine-dentata (de Fol.). Gross. : - diam.; p. 253. GENRE ODOSTOMIA (Fleming). à 161% Fig. 9. Odostomia cincta (de Fol.). Gross.: ar diamètres; p.253. GENRE STYLOPSIS (Adams). à à 30 Fig. 8. Stylopsis eminuta (de Fol.). Gross. : 7. diamètres: p.254. (D'après nature.) Ath Lacoste Bordeaux. le Eli, den | LES FONDS DE LA MER. T. HI. PI. 9. MoLLUSQUES. TEXTE EXPLICATIF DE LA PLANCHE EN REGARD. GENRE CÆCUM (Flemming). BH Fig. 4. Cæeum borncoensis (de Fol.), Gross. : SE diam.; p. 264. Fig. 42. Le septum. CHER Fig, 2. Cæcum sinuatum (de Fol.). Gross. : ce diam. ; p. 264. Fig. 2°. Le septum. Fig. 22 et 2°. Les stries. GENRE ACLIS (Leven). 39e Fig. 3. Aclis vix-ornata (de Fol.). Gross. : LR diam. ; p. 265. GENRE TURBONILLA (Risso). 21% Flg, 4. Turbonilla plicata (de Fol.). Gross. : De diam. ; p. 265. GENRE JAMINEA (Br.\. © a à : : 257 Fig. 5. Jaminea cylindrica (de Fol.). Gross. : Te diam. ; p. 266. GENRE GASTROCHENA (Spengler). Fig. 6. Gastrochena ædificator (de Fol.). Coquille renfermée dans une sécrétion reposant sur une valve étrangère à l’animal. Fig. 6, 6, 6c. Valves vues dans différentes positions; p. 267. (D'après nature.) Molhisques LES FONDS DE LA MER TI PIX Ve Lol del. 1h Lacoste Bordeaux. FONDS DE LA MER ÉTUDE INTERNATIONALE L sur les particularités nouvelles des régions sous-marines COMMENCÉE ET DIRIGÉE PAR MM. L, DE FOLIN et L. PÉRIER AVEC LE BIENVEILLANT CONCOURS DE PLUSIEURS NOTABILITÉS SCIENTIFIQUES ET LA COOPÉRATION D'UN GRAND NOMBRE D’AMIS DES SCIENCES. | | | | | Î | | | | k À | | | | ; | Édition avec planches, paraissant par livraisons de 16 pages. LIVRAISONS 45°, 46° ET 47°, TOME LI | LIVRAISONS 1, 2° ET 3. A —— PARIS CHEZ SAVY, LIBRAIRE-ÉDITEUR, rue Hautefeuille, 24. | | | | | | | | l | | l | | Lys ; ] : 1876 | La 44° livraison, contenant les légendes explicatives des planches u tome H, ainsi que les planches en retard, paraîtra incessamment. k 23864 01 ob anoriervil 1 j sen our SGYE vob LES ei FONDS DE LA MER ÉTUDE INTERNATIONALE 4 sur les particularités nouvelles des régions SOuS-mârines COMMENCÉE ET DIRIGÉE PAR MM. L. DE FOLIN et L. PÉRIER AVEC LE BIENVEILLANT CONCOURS DE PLUSIEURS NOTABILITÉS SCIENTIFIQUES ET LA : COOPÉRATION D'UN GRAND NOMBRE D'AMIS DES SCIENCES. fdition avec planches, paraïssant par livraisons de 16 pages. LIVRAISONS 48°, 49° ET 50°. “TOME LIVRAISONS 4°, 5° ET 6°. SO me PARIS CHEZ SAVY, LIBRAIRE-ÉDITEUR, rue Hautefeuille, 24. _ 4876 HN AE NET LS au D US RO Ne ne D ou Ji La Lie livraison, contenant les légendes explicatives des planches Ju tome II, ainsi que les planches en retard, paraitra incessamment. i É € e a DR ne re (4 LES FONDS DE LA MER s. Lo ÉTUDE INTERNATIONALE sur les. particularités nouvelles des régions sous-marines GOMMENCÉE ET DIRIGÉE PAR MM. L. DE FOLIN et L.. PÉRIER AVEC LE BIENVEILLANT CONCOURS DE PLUSIEURS NOTABILITÉS SCIENTIFIQUES ET LA COOFÉRATION D'UN GRAND NOMBRE D’AMIS DES SCIENCES. D LUE 0 Édition avec planches, paraissant par livraisons de 16 pages. CIVRAISONS: 5l°:ET 52°: TOME III LIVRAISONS 7° ET 8e. F | CHEZ SAVY, LIBRAIRE-ÉDITEUR, rue Hautefeuille, 24. PARIS ! | 1877. Lip LES FONDS DE LA MER _ ÉTUDE INTERNATIONALE sur les particularités nouvelles des régions sous-marines L. pe FOLIN et L. PÉRIER AVEC LE BIENVEILLANT CONCOURS DE PLUSIEURS NOTABILITÉS SCIENTIFIQUES ET LA ? COOPÉRATION D'UN GRAND NOMBRE D’AMIS DES SCIENCES. | + COMMENCÉE ET DIRIGÉE PAR MM. 1 LIVRAISONS 53° ET 54°. TOME lil Édition avec planches, paraissant par livraisons de 16 pages. | | LIVRAISONS 9° ET 10°. | D en | PARIS CHEZ SAVY, LIBRAIRE-ÉDITEUR, rue Hautefeuille. 24. 1877 pm Cane man nn me D ee FD D me mn ai 22 200 et Lo no on Bordeaux. — Imp. G. GOUNOUILHOU, rue Guiraude, A1. A on, “ à om 2 D nm à A LL dd cn be queen Serie ee Ca ane AP UT ES MAX (rs Le br RÉ + + oi A 2 2 à pq mme dome mon de ae care om ouest ve 9 LES FONDS DELA MER ÉTUDE INTERNATION ALE SUR LES PARTICULARITÉS NOUVELLES DES RÉGIONS SOUS-MARINES. Vient de paraître LE TOME SECOND contenant environ 120 figures hors texte, représentant 60 espèces | animales ou végétales inédites (crustacés, foraminiféres, mollusques, diatomées) et plus de 300 pages de texte AVEC LA COLLABORATION DE MM. L. AGASSIZ (Cambridge); D' E. BERCHON (Pauillac); D' G.-S. BRADY (Sunderland), D' H. BRADY (Newcastle on Tyne); Sp. BRUSINA (Zagabria);, D‘ P. FISCHER (Paris), LINDER (Ingénieur des mines); D' E. MOREAU (Paris); D' Alph. MILNE-EDWARDS (Paris); P. PETIT (Paris); D‘ Léon VAILLANT (Paris); Ernest-Vanden: BROECK (Bruxelles); etc, 4 Texte comprenant une étude spéciale de LA FOSSE DE CAP- BRETON “ Côtes des Landes) PAR MM, BE FISCHER, DE FOLIN, L. PÉRIER D oo ps à va vi vu ge dsettehs a